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2020.06 Bruxelles Métropole


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“Par temps incertains, notre gestion garde le cap.” À l’heure où les marchés financiers sont agités, il est rassurant de pouvoir confier la gestion de son patrimoine à une Maison qui applique depuis toujours des principes qui ont fait leurs preuves : prudence, rigueur et vision à long terme. Contactez nos spécialistes à Bruxelles Tél. : 02 663 45 68 www.banquedeluxembourg.be Banque de Luxembourg, société anonyme – Succursale de Belgique. Chaussée de La Hulpe 120, B-1000 Bruxelles. RCS Luxembourg B5310. TVA BE 0830.227.057 – RPM Bruxelles Édito Un été à Bruxelles Chers lecteurs, Après deux mois d’interruption forcée, Bruxelles Métropole vous très spécial, anti-crise, résolument bruxellois et fermement optimis Ces deux mois ont été pour beaucoup d‘entre nous et pour nos entr épreuve. L’épidémie de covid-19 a bouleversé nos vies privées, nos vies pr et la marche de nos affaires. Nous savons aussi que cette crise n sa durée et son ampleur auront encore des conséquences graves Face à cette crise, Beci s’est mise en ordre de bataille. Notre premier souci a é le contact avec les entreprises, les écouter et comprendre leurs besoins fait en organisant des CEO meetings virtuels, en menant des enquê cellule de première ligne pour répondre aux besoins les plus pr entreprises, nous avons participé à la réflexion économique, aux cô politiques, des partenaires sociaux et des autres organisations patr continuons à le faire. À présent, nous voulons envisager la relance. Et quoi de mieux que de s’appuyer sur les meilleurs atouts de Bruxelles : sa convivialité, sa diversité, son art de vivre et son ouverture d’esprit ? Parce que nous resterons pour la plupart à Bruxelles cet été, et par que nous espérons que les établissements pourront progressivement rouvrir, nous avons voulu dans ce numéro vous inviter à re-découvri Bruxelles, ses parcs, ses quartiers, ses bistrots, ses restaurants, ses boutiques, ses musées… Nous l’avons fait sous le signe de Sprout to be Brussels, une initiative citoyenne à laquelle Beci s’est associée pour affirmer notre résilience collective et notre volonté de promouvoir notre ville. Comme nous le faisions chaque mois sur une seule page, nous avons demandé à des personnalités bruxelloises de partager avec nous leurs bons plans, leurs bonnes adresses. Leurs réponses dessinent un formidable jeu de pistes, qui vous emmènera un peu par dans la ville. Trop tôt ? Sans doute certaines suggestions devront-elles encor Mais nous ressentions le besoin de partager dès maintenant, dans ce magazine, un signe d’espoir. Bonne lecture, Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 54 – Juin-Juillet-Août 2020 Re-visitez Bruxelles 4 6 Sophie Le Clercq Chloé Roose 8 Alex Joseph 10 12 13 14 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Elisa Brevet, Gaëlle Hoogsteyn et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Impression db Group.be Photos Les photos Brussels Kitchen sont reproduites avec l’aimable autorisation de Chloé Roose Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par près de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Erick Thiry – T +32 2 643 78 36 eth@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Pierre Marcolini Judith Vanistendael Charles Peugeot Dominique Monami 16 Arthur Lhoist 18 19 20 21 22 Giles Daoust Kody Catherine Bodson Thomas Gunzig Yves Davin 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 24 Pascal Devalkeneer 26 29 30 31 32 34 36 38 39 40 41 42 44 45 46 47 48 49 50 Miny Bayot Valérie Bach Julien Libeer Cécile Djunga Karin Maquet Sebastian Dupont Pierre-Yves Bossard Augustin Nourissier Joyce Azar Marjolaine Gailly Isabelle de Borchgrave À lire : Bruxelles au fil des pages Julien Vandeleene Lionel Jadot Thierry Marion Chouna Lomponda Marguerite de Crayencour Kristiaan Borret Plans & index Having a great time in Brussels! Brussels is Always a good idea Greetings from Brussels Wish you were here Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 3 Welcome to Brussels This is Brussels! Hello there, I’m in Brussels! Just arrived in Brussels Brussels greets you Brussels From Brussels, with love is waiting for you
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Re-visitez Bruxelles À vélo avec Sophie Le Clercq Sophie Le Clercq est administrateur délégué de JCX et présidente de CIT Blaton, deux sociétés actives dans l’immobilier et la construction. Depuis plus de 20 ans, cette passionnée d’art et de gastronomie a également entrepris de se reconvertir en agricultrice bio dans le sud de la France. Véritable épicurienne, elle nous livre ses bonnes adresses bruxelloises. Avec elle, enfourchez votre vélo et (re)découvrez Bruxelles sous un nouveau jour. Un moyen de locomotion : À Bruxelles, je me déplace à vélo. Chaque trajet prend une ambiance de promenade, de tourisme et de vacances. Cela me permet d’admirer les rues, les belles façades bruxelloises, la diversité des styles… Je peux également m’arrêter dans de nombreux parcs. J’adore boire un thé ou un jus de légumes aux guinguettes du Parc Royal. Mise au vert : Une balade dominicale au parc TournaySolvay (ci-dessous) – un très beau parc ancien avec un château en ruines et une splendide roseraie, en lisière de la forêt de Soignes et à proximité d’un étang. Vous y trouverez également un verger et des sentiers en dénivelé. Un véritable havre de paix, à deux pas du cœur de Bruxelles et accessible en tramway. la rue du Bailli avec La Septième Tasse, un merveilleux magasin de thé et de tisanes. Poursuivez par un petit tour à la librairie Peinture Fraîche et dans la jolie boutique pour enfants Rose. Juste à côté, Tan est à la fois un magasin et bio et un délicieux restaurant. Puis, continuez vers la place Brugmann et le magasin Scènes de Ménage où vous trouverez vaisselles, brocante, tissus et tapis d’une belle qualité. Gastronomie et repas d’affaires : Pour un déjeuner d’affaires ou un grand événement, je suis une aficionado du Chalet de la Forêt et du Senzanome. Pour un dîner délicieux et chaleureux, je vous conseille le Dolce Amaro, une cuisine italienne de grande qualité, à la fois généreuse et subtile. Et pour un repas traiteur à emporter, le Traiteur de la Villa Lorraine bien entendu… Art dans la ville : Bruxelles foisonne de galeries d’art toutes plus intéressantes les unes que les autres, impossible de choisir. Le Wiels est incontestablement une valeur sûre. Sinon, optez pour une expo à Bozar et terminez avec un bon lunch au Café Victor. Shopping dans le quartier du Bailli : Pour un shopping charmant, rendez-vous sur le parvis de la Trinité et dans 4 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le bon plan ‘kids friendly’ : Pour occuper les weekends pluvieux, rien de mieux qu’une virée à la librairie Filigranes. Pour les artistes en herbe, préférez une visite chez Be creative by Schleiper, où l’on trouve tout ce qu’il faut pour un atelier craft : de la laine aux aquarelles, couture, bois, verre... Terminez par une pause gourmande avec des langues de chat au chocolat de chez Mary, située dans les Galeries Saint-Hubert. ● E. Bv. Acheter ces bureaux plutôt que de les louer? Vérifiez le sur kbcbrussels.be/immo en 15 minutes ou contactez les experts de KBC Brussels Live au 02 303 31 60 du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 17h. E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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Re-visitez Bruxelles Chloé Roose, chef de file des foodies bruxellois Chloé Roose, jeune trentenaire, est considérée comme une des ambassadrices de la food bruxelloise. Son aventure a commencé avec son guide Brussels Kitchen, qui comptabilise aujourd’hui des milliers de followers. En parallèle, elle est à l’origine d’événements culinaires innovants, comme les Brunch Clubs ou encore Viens chez moi, j’invite. Le plus beau panorama de Bruxelles : La Place Poelaert, aussi bien en journée que pour son coucher de soleil à couper le souffle. L’été, vous pouvez même profiter du paysage dans des transats. Le spot idéal pour un apéro avec vue ! Le bistrot des copains : Les Petits Bouchons à Uccle : une cuisine belge, créative et de saison. On goûte aux asperges blanches, accompagnées d’un beurre au vin jaune et de morilles, dont on termine la sauce avec le super pain de chez Hopla Geiss. Une tuerie. La balade idéale : J’habite à Flagey, j’aime prendre le tram sur l’Avenue Louise et descendre au Sablon. Puis, je passe par la Rue des Minimes pour rejoindre la Place de la Chapelle et faire un tour dans les Marolles. Enfin, on pousse jusqu’au centre-ville pour finir avec un verre de vin blanc et des croquettes chez Noordzee. Le café du matin : Chez Buddy Buddy (en photo). Leur spécialité : les « nuts butter », des beurres de noix, 100 % faits maison. On les trouve ensuite à la carte dans leurs cafés signatures – beurre de cacahuètes, espresso, lait d’avoine et sirop d’agave, par exemple. Un pur bonheur ! Le resto qui fait voyager : Nonbe Daigaku, une super cantine japonaise à la façon Izakaya. Tout le staff est japonais, le menu est plastifié, l’éclairage n’est pas génial, mais pas de doute : vous êtes au Japon et c’est très bon ! Un lieu insolite : La Villa Empain pour la splendeur du bâtiment et sa belle sélection d’expositions. Cerise sur le gâteau : le resto éphémère avec des chefs invités tels que Sang Hoon Degeimbre ou encore Tero. Le plus beau parc : Là où j’ai grandi, le parc de Tervuren pour une promenade à vélo le long des étangs. Si on pousse un peu plus loin jusqu’à Huldenberg, on tombe sur des champs de colza incroyables. On se croirait dans le magicien d’Oz ! Le gastro pour un dîner intimiste : Barge. On vient clairement chez Grégoire (en cuisine) et Barbara (à la sélection des vins) pour une véritable expérience gustative. Tous deux sont passés par l’Air du Temps et tout est simplement excellent, juste et raffiné, délicat et gourmand. On sent qu’un air nouveau plane sur le secteur des gastros bruxellois. Le bar du soir : Le Bain des Dames. Delphine, originaire de Marseille et passionnée de vins nature, a fait ses armes chez Titulus avant d’ouvrir son propre bar. Tous les soirs, elle choisit quelques magnums qu’elle servira au verre entre 5 et 8 € – dont de superbes vins orange. Le commerce de bouche : La poissonnerie Hasymar Fish rue Malibran. Pour la viande, je vous conseille l’Atelier du Boucher à Ixelles, avec un très bon rapport qualité-prix pour la viande de bœuf maturée. ● E. Bv. 6 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Brussels’ Kitchen D.R. pour léconomie que les services de santé. En maintenant ouvertes les liaisons aériennes destinées au transport mondial de produits pharmaceutiques, de fournitures médicales et de vivres, entre autres, Brussels Airport lutte contre le coronavirus. #wewillgetthroughthistogether #wearebrusselsairport #weareaviation
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Re-visitez Bruxelles Alex Joseph, Rouge Tomate : « La cuisine m’a sauvé la vie » Notre visioconférence avec Alex Joseph a lieu le jour du retour de son fils de moins de deux ans à la crèche. « Il était plutôt paniqué. Et le calme est revenu à la maison. » En tant que chef, Alex aime l’action et est impatient de chouchouter à nouveau les clients de son restaurant Rouge Tomate. C omment le chef américain Alex Joseph est arrivé à Bruxelles ? L’histoire commence par un stage de trois mois chez Rouge Tomate, en 2009. Sauf que cette mission a été reconduite encore et encore. Cinq ans plus tard, il rachète le restaurant avec son associé Thierry Naoum. Presque un conte de fées. Un coup de foudre immédiat pour Bruxelles ? Vraiment pas, essentiellement à cause de la situation dans le restaurant. Je ne parlais pas un mot de français ou de néerlandais. Et j’étais le sous-chef mêle-tout arrivé de l’extérieur pour donner un nouvel élan à la cuisine. Cela ne faisait pas l’affaire du chef. Sur place, une seule personne parlait l’anglais et jouait l’interprète. Mais je l’ai surprise à traduire intentionnellement mes propos de façon erronée pour me saboter, parce qu’elle voulait mon job. Dès l’instant où j’ai commencé à transmettre des commandes aux fournisseurs par téléphone dans un français approximatif, les problèmes de communication se sont enchaînés. Ainsi, une commande de 20 kg de betteraves rouges s’est un jour soldée par la livraison de 400 kg ! On m’a ensuite demandé de passer les commandes par fax. Il y a eu un tournant ? Oui, après un an, je commençais à bien comprendre le français. Un an plus tard, je le parlais plus ou moins couramment. Mon attachement à Bruxelles a grandi en parallèle. Lorsque des amis américains font un tour d’Europe et s’arrêtent ici, ils me confient systématiquement que Bruxelles est le temps fort du voyage. La ville est plutôt petite, mais aussi intense 8 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 QUI EST ALEX JOSEPH ? Californien pure souche, il décide à 15 ans de devenir chef. Il débute à la plonge dans les restaurants et gravit régulièrement les échelons. À 19 ans, il arrive au restaurant Cyrus (2 étoiles) de Douglas Keane à San Francisco, où il devient sous-chef. Keane conseille à Joseph de partir pour New York, où il rejoint l’équipe de Daniel Humm – le chef ‘Number One’ de l’époque – au restaurant Eleven Madison Park (3 étoiles). En 2008, Joseph participe au démarrage de Rouge Tomate à New York. La filiale à Big Apple rencontre un vif succès, contrairement à celle de Bruxelles. Joseph est donc envoyé en Belgique pour y redresser la barre. Une mission temporaire qui… s’éternise. Et en 2014, le jeune Américain rachète le restaurant. En 2015, il décroche le titre de ‘meilleur jeune chef du Benelux’ au San Pellegrino Young Chef. Et il obtient une très belle 4e place lors de la finale internationale à Milan. qu’une métropole. Bruxelles me fait un peu penser à San Francisco : ouverte d’esprit et progressiste. Sa dimension cosmopolite se retrouve dans notre cuisine : nous jonglons avec des influences d’Afrique du Nord, d’Asie, du MoyenOrient et de l’Italie. Nous sommes à 11 dans la cuisine – et 10 nationalités. C’est bon pour l’ambiance. Re-visitez Bruxelles Votre parcours est impressionnant, surtout pour un autodidacte ! Mes parents ont été des hippies. Toute ma jeunesse a été rythmée par The Doors, Janis Joplin, Jimi Hendrix et Led Zeppelin. Génial, mais mes parents avaient horreur de cuisiner. Jusqu’au moment où mon grand frère et moi en avons eu ras-le-bol des plats industriels et des hotdogs. Nous avons pris les choses en main. Mon frère avait 18 ans, j’en avais 10. Et nous nous sommes mis à expérimenter. Mon frère a trouvé un job dans un restaurant, puis je l’ai rejoint. Nous avons collaboré pendant huit ans. J’étais le plus jeune et donc le préposé aux corvées. ‘Alex, tu vas me peler des tomates pendant toute la journée.’ Et le lendemain, je coupais les tiges de feuilles d’épinard huit heures d’affilée. C’était dur, mais formateur. D’où venait votre enthousiasme ? La cuisine m’a sans doute gardé sur le droit chemin. Adolescent, je faisais l’école buissonnièr affaire à la police. La cuisine a donné un sens et une structure à ma vie. Je me suis progressivement attaché à ce métier et à sa créativité. Il est passionnant de travailler avec des produits qui changent au fil des saisons. Cela m’a toujours incité à ne pas me répéter. Je cherche à innover constamment, même si certaines recettes sont très demandées. Et puis, je privilégie la simplicité. Je ne veux pas transformer les ingrédients à l’excès. L’innovation, mais sans rejeter toute tradition… C’est vrai, même s’il y a des traditions que je rejette. En cuisine, je ne veux pas qu’on m’appelle chef. Je m’appelle Alex. J’ai vu dans ma carrière des chefs qui vous envoient des trucs à la tête, vous empoignent par le col et vous plaquent au mur. Ce n’est pas mon genre. Bien sûr, je fais remarquer leurs erreurs aux collaborateurs, sinon ils n’apprennent rien. Cela ne m’oblige pas à me comporter comme un abruti ! Le coronavirus a fait des ravages aux États-Unis. Quelle est la situation sur place ? J’ai de la famille dans tous les États-Unis : à New York, dans le New Jersey, à Kansas City, en Californie… Dans la région d’où je viens, à 25 km de la côte californienne, la situation est restée relativement paisible. À New York, en revanche, le chaos était total. Un jeune médecin de Detroit comparait la situation à un incendie quotidien. Il travaille aux urgences. Les innombrables nouveaux chômeurs n’ont plus accès au médecin. Alors, ils vont engorger les urgences. Et vous, comment gérez-vous le Covid-19 ? On en a vu d’autres, à Bruxelles, notamment avec les attentats en 2016. Mais nous n’étions pas préparés au Covid-19. Nous ne savons évidemment pas comment adapter notre façon de travailler. De combien faut-il espacer les tables ? Nous avons heureusement une salle spacieuse, mais les collègues qui ont des restaurants plus exigus s’arrachent les cheveux. Il est facile de se laisser aller à la négativité. J’ai aussi été très déprimé pendant les premières semaines du confinement, mais ce qui me console, c’est que nous sommes tous logés à la même enseigne, ce qui renforce l’esprit de communauté. Et puis, il y a la question du comportement en cuisine. Nous nous sommes toujours astreints à bien nous laver les mains et nous insistons encore davantage sur cet aspect. Nous allons porter des masques, mais pour mon personnel, la distanciation sociale un grand défi. Dois-je réduire l’équipe de moitié ? Peut-être qu’au cours d’une première phase de test, nous travaillerons avec un seul menu. Je ne m’attends pas à un déferlement de clients. Je suppose que nous devrons tout reconstruire lentement et prudemment. Le confinement vous a donné une idée : composer avec vos collègues Dennis Broeckx, de L’Épicerie du Cirque, et Glen Ramaekers d’Humphrey chez Pias, un box 3 Amigos chaque week-end, que des clients à Bruxelles et Anvers peuvent venir enlever ou se faire livrer. Nous choisissons un autre concept chaque semaine, dans un esprit rock-‘n-roll et ec un brin d’ironie. Le premier box proposait par exemple des ‘Fat Bart’s marinated chicken wings‘ – un clin d’œil au plat favori du bourgmestre anversois Bart De Wever – et une ‘Exit Trump BBQ sauce’. Nous nous disions, en réfléchissant, que les gens avaient besoin d’un peu d’humour en ces temps incertains. Nous y ajoutons même des suggestions de musique à écouter durant le repas. Tout cela est très ludique. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 9
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Re-visitez Bruxelles Les bonnes adresses de Pierre Marcolini Bruxellois emblématique, Pierre Marcolini rayonne bien au-delà de la Belgique. Ce maître-chocolatier à la maison éponyme, au savoir-faire et à l’excellence incomparables est également un grand épicurien… L’ an dernier, on l’interviewait dans le cadre de notre dossier « Grow your business ». À la question : « Quel est votre restaurant bruxellois favori ? », le chocolatier nous répondait : « Impossible de vous en donner une, j’en ai plein ! Tenez, voici ‘La bonne adresse’, mon dernier livre. Il vous les révélera toutes… » Voilà donc une sélection des bonnes adresses bruxelloises de Pierre Marcolini et René Sépul, son fidèle acolyte en matière de gastronomie. La friterie : Friture René Une adresse historique ! Depuis 1932, ce bistrot bruxellois n’a rien perdu de son lustre. Affublée de ses nappes à carreaux et de ses banquettes en bois, cette affaire familiale est bichonnée depuis 1987 par son propriétaire et excellent rôtisseur, Dirk Piolon. On y mange une entrecôte d’Imanol Jaca et des frites maison avec un soupçon de mayo. Le bistrot : Le 203 Le 203 est l’établissement de Mathilde et Richard. Le couple propose une cuisine « slow food » à petit prix. Et qui de mieux que Richard pour incarner le concept de cuisine du monde ? Moitié Sud-Africain, moitié Australien, le chef s’est imprégné de son métissage pour produire une 10 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 L’étoilé : La Paix Ouvert en 1893, cet établissement est d’abord une friture située juste en face des abattoirs d’Anderlecht. Aujourd’hui, ce sont deux étoiles au guide Michelin qui viennent auréoler le chef David Martin, son propriétaire. Élu chef de l’année 2019 par Gault & Millau, ce chef à la cuisine singulière parvient à proposer des nuances et des subtilités incroyables dans ses plats. On y mange une tartelette moscovite servie avec poulpe de moules de bouchot crues. Sélection d’après « La bonne adresse », Pierre Marcolini et René Sépul, SH-OP Editions, 2018 ● cuisine jeune et créative. À déguster : un espadon purée de carottes et abricots secs. La brasserie : Les Brigittines Maître cuisinier de Belgique, Dirk Myny a su revoir et corriger certains classiques de la cuisine belge. Le credo de la maison ? Des produits locaux, de la slow food et des revisites efficaces. Le cuisinier fait luimême ses frites sur place en deux cuissons : une première au Blanc de Boeuf et une seconde à l’huile végétale. Il sert aussi une joue de veau braisée pendant plusieurs heures à la Kriek Cantillon. E. Bv.
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Re-visitez Bruxelles Judith Vanistendael croque la ville Après quelques années d’errance, c’est à 24 ans que Judith, fille de l’ancien journaliste et écrivain Geert Vanistendael, est revenue dans la ville qui l’avait vu grandir. Elle s’est finalement établie à Molenbeek, y a eu deux enfants et a développé une carrière internationale de dessinatrice BD et illustratrice. Pourquoi elle-est si fière de ‘son’ Molenbeek ? Voilà 18 ans que j’habite cette commune pauvre, surpeuplée et en même temps très jeune, dynamique et active. Nous avons eu, en pleine crise du coronavirus, les meilleurs ateliers de couture de masques de tout Bruxelles. Où aime-t-elle se promener : Au parc Roi Baudouin, à Jette. J’adore marcher parce que je m’aligne sur mon rythme naturel, je suis en plein air et en contact avec la terre. La marche m’égare aussi dans des endroits où je ne me serais jamais rendue autrement. Le hasard d’une promenade à Saint-Gilles m’a par exemple fait découvrir le centre de jardinerie durable La Pousse Qui Pousse : un véritable havre de paix entre de hauts bâtiments. J’ai eu de la chance de pouvoir y entrer ; c’est normalement sur réservation. pour bien nager. Mais avec le confinement, les piscines ont été fermées et j’ai dû me rabattre sur Start To Run pour mon activité physique. Je n’ai pas encore défini de parcours du jogging, mais je serai bien contente lorsque le cœur de Bruxelles deviendra quasi inaccessible au trafic. Où sortir ? Je suis plutôt casanière. Et lorsque je sors, je reste dans le coin, par exemple au Bar du Canal. Le propriétaire est un Danois qui fabrique du délicieux smörrebröd. J’aime bien me rendre aussi dans d’autres établissements du quartier Dansaert : le café Walvis et la brasserie Brussels Beer Project. Ses adresses gourmandes : La Friture René à Anderlecht. Pas moyen de faire plus bruxellois. Tout ce qu’on y sert est parfait : les vins, les bières, les croquettes de crevettes, le steak de cheval, les moules parquées, la dame blanche… Mon plat préféré est le cabillaud grillé, sauce tartare. Évidemment, ce n’est pas vraiment une adresse pour végétariens (rires). Et puis, il y a la cuisine orientale d’Horia, en tout point l’inverse de la Friture René, mais j’adore : un restaurant minuscule, exploité par des jeunes, plutôt branchés. Le pain vient de C’est Si Bon, le meilleur boulanger de Bruxelles. Où faire du sport ? Je vais habituellement faire des longueurs dans la piscine olympique Louis Namèche de Molenbeek, joliment rénovée. On y a toujours assez de place Et la culture ? J’aime fureter dans les librairies Passa Porta, Sterling Books et Waterstones. Quel bonheur ! Et puis, j’apprécie de temps à autre un film au Palace ou à l’Aventure, deux salles qui offrent une belle programmation. J’y vais malheureusement trop peu souvent. Ensuite, il y a Bozar et ses expositions souvent remarquables. On y trouve une combinaison d’œuvres d’art de grande classe et d’autres, très modernes. C’est génial. ● P.V.D. 12 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 D.R. Re-visitez Bruxelles La traversée de Bruxelles de Charles Peugeot Pour lui, l’automobile était la voie évidente. Charles Peugeot est issu de la neuvième génération de Peugeot. À la tête de DS Belux, ce Français arrivé à Bruxelles il y a quelques années a pour mission de dynamiser la marque, ce qui ne le prive pas de goûter aux plaisirs de notre capitale. Le plus beau jardin ? Les Serres Royales de Laeken. Je les ai découvertes l’an dernier, et quelle surprise ! Je n’avais pas imaginé la beauté de cet endroit, c’est un véritable labyrinthe de serres et de fleurs. Un lieu idéal pour une chouette journée en famille. Le bistro des copains ? Dai Puponi, une petite trattoria romaine tenue par trois Italiens qui habitent à Bruxelles depuis une dizaine d’années. Ils ont quitté leurs jobs respectifs pour se lancer dans cette aventure et le pari est gagné : le vin est bon et on y mange bien. Le resto gastro ? Le Toucan Sur Mer, un incontournable toujours très efficace, qui fait souffler l’air iodé de la Bretagne. Le cadre est sophistiqué et lumineux. On y va pour les superbes plateaux ou assiettes de fruits de mer. L’adresse ‘kids friendly’ ? Le Musée des Enfants à Ixelles. Les expositions sont à chaque fois participatives et ludiques. Les enfants peuvent découvrir et apprendre le monde en s’amusant. Pas de doute, ça marche à tous les coups... Le resto insolite ? Une adresse en lien avec mon activité automobile : le Café Garage Declercq, situé au sein du concessionnaire Peugeot Citroën à Ixelles. Le restaurant sert une bonne cuisine française et vous projette dans l’univers automobile de l’entrée au dessert. Le café du matin ? Chez Eric Kayser : un double expresso, un jus d’orange et une brioche. Tous les pains, viennoiseries et brioches de la maison sont artisanaux et réalisés sans additifs ni conservateurs. Le resto qui fait voyager ? La Maison du Sushi, une adresse tenue par deux femmes, une mère et sa fille. La mère travaillait dans la haute couture avant de décider de L’endroit pour comprendre Bruxelles ? Il est situé sur la rue de la Loi, avec la Commission européenne derrière soi. Sur un pan de mur d’immeuble, on peut découvrir un immense graffiti où il est écrit : « The future is Europe ». C’est ça, Bruxelles ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 13 se reconvertir dans la découpe de poisson ! Le résultat ? Des sushis frais et délicieux qui plaisent à toute la famille. Les commerces de bouche ? Le négoce Chai et Bar du Fort Jaco est pour moi la meilleure cave de Bruxelles. Ils détiennent une très belle sélection et vous êtes servis par une équipe qui sait ce qu’est le vin. En un mot, on ne se moque pas de vous. Pour le fromage, je vais chez l’affineur Julien Hazard. Selon les arrivages vous y trouverez quelques spécialités : Brocciu AOP, Brousse, Mont d’Or AOP, Tomme fraîche de l’Aubrac et cancoillotte franccomtoise… Le musée ou la galerie d’art où l’on peut vous trouver ? À la Forest Divonne, la galerie tenue par Jean de Malherbe, un passionné hyper dynamique qui sait créer du lien autour de l’art en organisant des expositions de découverte de talents. © Belga D.R.
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Re-visitez Bruxelles Parcours santé avec Dominique Monami Première joueuse belge à avoir atteint le top 10 mondial (en 1998), médaillée de bronze aux JO 2000 à Sydney (en double, avec Els Callens), Dominique Monami met désormais ses nerfs d’acier au service des entreprises : elle est devenue coach mental. Et si ses racines sont à Verviers, elle a aussi son carnet d’adresses à Bruxelles, qu’elle a bien voulu partager avec nous. D ominique fait partie de ceux pour qui Bruxelles évoque avant tout la notion de double capitale : de Belgique et d’Europe. Elle l’associe à une ville cosmopolite où il fait bon vivre – et où elle fut l’organisatrice d’un tournoi international WTA, en partenariat avec la ville : le Brussels Open. « C’était une expérience incroyable ». Un lieu mythique : Il y a plein de quartiers pittoresques, mais la Grand-Place reste pour moi un lieu mythique. Chaque année, je viens participer au Mérite Sportif national et nous nous réunissons avec les membres du jury dans le bureau du bourgmestre. C’est à chaque fois aussi beau et saisissant ! Le resto incontournable : Les Larmes du Tigre. C’est de loin le meilleur restaurant thaïlandais de Belgique et c’est une véritable institution à Bruxelles. Pour un lunch, je vous conseille La Gazzetta. Et si vous voulez vraiment épater la galerie, je dirais le Comme chez soi, où j’ai eu l’occasion de faire des carbonnades à la « liégeoise », chez Pierre, pour une émission télé. 14 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Une journée shopping : Quand ma fille était petite, j’allais souvent chez Serneels (photo), où l’on trouve de magnifiques jouets. D.R. Et puis Marcolini, pour les délicieux chocolats ; les pâtisseries à se lécher les doigts chez Wittamer ; pour les chaussures, Fratelli Rossetti chez mon ami Pino, et puis toutes les petites boutiques du côté de Dansaert. J’aime bien aussi la Vaisselle au Kilo des Marolles, pour acheter un service sympa et pas trop cher ! Le lieu idéal où faire du sport : J’allais souvent m’entraîner à l’Aspria, mais courir dans le parc en plein air à côté du Palais royal, ce n’est pas mal non plus. Un souvenir : Il y a deux ans, j’ai gagné un repas pour deux personnes à la Tram Experience, où un chef étoilé cuisinait, tandis que nous faisions le tour de Bruxelles en tram. J’ai trouvé l’expérience unique ; c’est une manière très originale de découvrir Bruxelles, le soir, en dégustant un délicieux repas ! ● E. Bv. PRÉPAREZ-VOUS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN
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Re-visitez Bruxelles « C’est aussi grâce à notre communauté que nous pouvons traverser cette crise » Tero, c’est un concept de restaurant original fondé sur la santé, la convivialité et la durabilité. Comme les autres, l’établissement situé à SaintGilles a dû fermer ses portes en mars dernier. Un coup dur, mais Arthur Lhoist, fondateur des restaurants Tero et de la Ferme des Rabanisse, mise sur la résilience pour traverser cette crise. «L’ ADN de Tero, c’est trois piliers », explique Arthur Lhoist. « La santé, la convivialité et la durabilité. Notre objectif est d’encourager les gens à se diriger vers une cuisine plus naturelle et plus saine, dans le respect de l’environnement. C’est aussi dans cette optique-là que nous proposons des petites assiettes afin que chacun puisse commander selon son appétit. La plupart de nos produits proviennent de notre ferme et de producteurs belges. » Le succès est rapidement au rendez-vous et un deuxième restaurant Tero ouvre à Bruxelles en 2017. « Nous avons constaté qu’il y avait une véritable demande sur la scène de la restauration bruxelloise pour une offre comme la nôtre. Notre clientèle bruxelloise n’est toutefois pas la même que notre clientèle brabançonne et a des exigences différentes. Elle est plus internationale et plus urbaine. Nous avons su trouver le juste milieu entre la qualité et le prix de l’assiette, tout en respectant notre ADN qui est d’allier plaisir et santé dans une offre innovante et durable. » Un modèle qui marche Arthur Lhoist a grandi avec son projet, depuis ses débuts en salle avec ses équipes pour ensuite, petit à petit, prendre de la hauteur sur des fonctions transversales et en soutien aux équipes opérationnelles et à celle de la ferme. Il reste le gardien de la vision, des valeurs et de la charte culinaire. Tero se fournit en majeure partie auprès de sa propre ferme, qui produit fruits et légumes et élève des vaches salers, des porcs duroce et des moutons ardennais roux. Les races sont sélectionnées pour leur rusticité et la qualité de leur viande. La ferme dispose également de plusieurs ruches qui assurent une production annuelle et renforcent l’écosystème de la ferme et de ses alentours. Aujourd’hui, les restaurants Tero emploient une quarantaine d’équivalents 16 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 QUI EST ARTHUR LHOIST ? Arthur Lhoist, trentenaire passionné par la gastronomie et l’agriculture durable, dirige les restaurants Tero. Diplômé en gestion et en développement durable, il ouvre en 2014 un premier restaurant Tero, à Bierges, après avoir suivi une année de formation en cuisine au Cordon Bleu, à Londres. Son concept : proposer une offre culinaire propre et durable, dans le respect du produit brut, et répondre à des attentes culinaires spécifiques telles que, par exemple, le végétarisme et le véganisme. Mais que les autres se rassurent : la viande et le poisson ne manquent pas à la carte de Tero. D.R. D.R. Re-visitez Bruxelles temps plein, en plus des personnes qui travaillent à la ferme. La résilience comme clé de survie Les perspectives d’avenir et de croissance étaient donc belles, jusqu’à ce que le coronavirus leur tombe dessus. « La crise, comme tout le monde, nous ne l’avons pas vue venir. Suite à la décision du gouvernement de faire fermer le secteur de l’horeca, nous avons été très rapidement amenés à devoir prendre des mesures. Notre priorité était de préserver le droit au chômage pour l’entièreté de nos travailleurs. À cet égard, il est appréciable que des mesures aient été prises pour les travailleurs, mais aussi pour les restaurateurs, par exemple pour le remboursement de nos emprunts bancaires, le report de la TVA, des charges sociales, etc. Heureusement, notre trésorerie nous a permis d’honorer nos engagements pris avant l’épidémie. » « Au vu de l’évolution de la crise sanitaire en Europe, nous avons rapidement compris qu’elle durerait bien plus longtemps que les deux semaines de fermeture initialement annoncées par notre gouvernement », poursuit Arthur Lhoist. La deuxième priorité de Tero a donc été de trouver le moyen de garder un lien avec sa clientèle et d’écouler la production de sa ferme. « L’idée d’un service traiteur s’est imposée d’elle-même. En une semaine, nous avons réfléchi à un modèle et à une offre. Nous nous sommes assurés que nos cuisiniers puissent reprendre le travail deux jours par semaine à effectifs réduits et en respectant les mesures sanitaires. » Concrètement, Tero propose des produits semi-finis à emporter, ainsi que d’autres préparations prêtes à l’emploi. « Les clients doivent terminer certaines cuissons ou préparations eux-mêmes, cela a aussi un côté ludique pour eux et leur famille, ce qui peut être appréciable en période de confinement. » Rapidement, Tero ajoute la vente de légumes et de viandes en circuit court, afin d’écouler le surplus de production de la ferme. « Bref, nous essayons de nous diversifier pour maintenir un maximum d’activités. Nous avons l’intention de continuer à développer cette offre jusqu’à la réouverture des restaurants, et - pourquoi pas ? - de la maintenir sur le long terme, en plus de notre service en salle. L’intégration de la ferme dans notre modèle apporte une résilience à notre projet qui nous permet de traverser cette crise plus sereinement. » Une relance en deux temps La réouverture des restaurants cet été, Arthur Lhoist l’espère, l’attend et s’y prépare. « Nous avons décidé d’être optimistes. Nous serons prêts à ouvrir dans le respect des réglementations sanitaires dès qu’on nous le permettra. Néanmoins, notre pérennité financière L’intégration de la ferme dans notre modèle apporte une résilience à notre projet qui nous permet de traverser cette crise plus sereinement. reste une priorité et nous nous laissons la liberté de diversifier ou réorganiser notre activité en fonction des conditions de reprise et de la demande de notre clientèle. Notre service traiteur à emporter nous a prouvé que l’on peut relancer la machine rapidement », assure-t-il. Le souhait de Tero : remettre au travail un maximum de collaborateurs et satisfaire au mieux ses clients. Toutefois, cela ne se fera pas en un jour et le fondateur de Tero voit cette reprise en deux phases : la première avec des mesures strictes à tous les niveaux (distanciation sociale, menus jetables ou digitaux, taux de remplissage de la salle réduits…), où le restaurant tourment la clientèle va réagir, si les gens auront envie ou peur de retourner au restaurant. Nous misons toutefois sur le fait qu’en Belgique, les gens aiment sortir et se faire plaisir. » Arthur Lhoist est par ailleurs persuadé que le fait d’être resté en contact avec sa communauté et d’avoir proposé des offres alternatives incitera ses clients à revenir plus rapidement. « Nous avions l’envie de garder un lien avec nos clients et notre communauté. C’est grâce aux réseaux sociaux que nous avons pu communiquer notre optimisme et montrer notre résilience. Des valeurs centrales de notre projet. » ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 17 nerait à 30, voire 50 % de sa capacité, puis une deuxième phase vers le mois de septembre où l’on pourra espérer plus. « Bien sûr, c’est une vision personnelle basée sur des données que l’on ne maîtrise pas, c’est plutôt un ressenti », nuance-t-il. Une communauté forte, pilier du succès Autre point d’incertitude : la réaction des clients. « Nous ne savons pas comD.R.
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Re-visitez Bruxelles Dans les pas de Giles Daoust, de Flagey à la Bourse De la place Flagey à la place de la Bourse, Giles Daoust nous entraîne dans son sillage quotidien. Jacques Brel chante : « C’était au temps où Bruxelles bruxellait » et nous célébrons le charme unique de la capitale. Place Flagey : J’ai toujours habité à Ixelles, du côté de la place Flagey. C’est le quartier de mon enfance, il a su garder son âme bohème et artistique. Il mêle verdure, centre-ville et plusieurs chouettes bars et restaurants. De chez moi, il me faut une vingtaine de minutes me rendre au travail à pied. C’est mon trajet habituel pour rejoindre le siège de la société familiale, situé place Louise. Côté boutiques et derniers concepts, je ne saurais pas vraiment vous aider. Je ne suis pas tellement attiré par ce qui est à la mode. Rue du Bailli : Quand j’étais gamin, c’était un lieu plutôt moribond, un quartier en pleine décroissance commerciale. Aujourd’hui, je prends un plaisir immense à faire un détour jusqu’à la place de la Trinité. Je me régale devant la vitrine de la librairie Peinture Fraîche. Bien souvent, je pousse la porte et je me retrouve au milieu des livres d’art. Si la faim se fait sentir, je peux aisément opter pour un lunch chez Dam Sum. Je suis un grand amateur de cuisine asiatique, je ne suis jamais déçu. Le Sablon : C’est le quartier de mon adolescence : ma mère était antiquaire, elle possédait un magasin au Petit Sablon, la Galerie d’Egmont. Je me souviens encore de son lustre d’antan, lorsque les antiquaires avaient le vent en poupe. C’était la grande époque de la décoration, qui venait à se démocratiser. Aujourd’hui, les choses sont bien différentes, les boutiques de luxe et les chocolatiers ont envahi la place. L’esprit de l’époque se retrouve davantage au cœur du quartier des Marolles, entre la place du Jeu de Balle, la rue Blaes et la rue Haute. 18 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 La Grand-Place : J’ai mis plusieurs années à retrouver un regard neuf et innocent sur ce quartier. En effet, je fais presque partie des murs : je mets en scène l’Ommegang depuis une douzaine d’années. Actuellement, je prends de nouveau plaisir à me balader dans le quartier, à arpenter en famille les somptueuses galeries SaintHubert. Je m’arrête à la librairie Tropismes, je prends un café au Pain Quotidien. C’est juste beau ! Le quartier de la Bourse : Je le considère toujours comme le quartier des bouquinistes et des disquaires. Un quartier où je m’empressais de m’engouffrer quand j’étais jeune. À l’époque, je me souviens de l’interminable queue à la caisse du magasin Brusel. Cette époque est un peu passée, mais je prends toujours autant de plaisir à me balader dans les ruelles environnantes. Je crois que cela fait partie des charmes de Bruxelles que j’essaie d’entretenir. ● E. Bv. D.R. Re-visitez Bruxelles Kody, des Marolles à Matonge Depuis une dizaine d’années, l’humoriste Kody multiplie les aventures : stand-up, cinéma et séries télé. Cet Ixellois né à Schaerbeek est le fils du dernier ambassadeur du Zaïre au Royaume de Belgique. Il nous emmène au cœur d’un Bruxelles coloré et métissé. La balade bruxelloise idéale ? C’est toujours la même : je pars des Marolles pour remonter vers le Sablon, je passe par la rue de Namur et j’arrive à Matonge. Puis, je me rends à Flagey pour arriver au Cimetière d’Ixelles. Le plus beau parc ? Le parc Tenbosch, c’est mon préféré. Deux hectares de joyau vert et une centaine d’arbres remarquables. Surtout, il est encore très calme et peu fréquenté... Le bistrot des copains ? La Mirabelle, une brasserie ixelloise qui a la particularité d’être ouverte tard. Véritable repaire pour les comédiens qui ont l’habitude de se retrouver après les spectacles. On y mange très bien, je prends des boulets à la liégeoise ou le stoemp du jour. Le must ? Le pain perdu en dessert. Le resto gastro ? Al Piccolo Mondo, pour des raisons personnelles et historiques. Situé près de l’Avenue Louise, c’est une affaire de famille où l’on vous reçoit de père en fils depuis 1979. J’y mange d’ailleurs la même chose que mon père, le coquelet grillé avec des frites. Le resto qui fait voyager ? Inzia, un délicieux resto congolais du quartier Matonge. En plus d’y manger tous les plats typiques du Congo, c’est un véritable carrefour d’artistes et de rencontres culturelles. Avec un peu de chance, vous tomberez pile au moment où des musiciens congolais jouent de la rumba. Un voyage pour les papilles et pour les oreilles. Une épicerie, un commerce de bouche ? L’épicerie italienne Antichi Sapori, rue du Bailli. C’est tout simplement l’Italie à Bruxelles, avec des produits 100 % artisanaux. Si vous préférez une escale portugaise, je vous conseille les délicieux ‘pasteis de nata’ de la boulangerie Forcado Pastelaria. Le lieu idéal où se cultiver ? Dans TOUS les théâtres bruxellois : on apprend, on rit, on est ému… je ne peux pas vous en citer un en particulier. Gardons bien dans un coin de notre tête que c’est important d’aller au théâtre et de soutenir les artistes. La culture doit être vue, partagée et critiquée ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 19 La boutique pour faire un cadeau ? Le magasin de jouets Papillon situé Chaussée de Boondael. L’équipe est aux petits soins et je ne ressors jamais les mains vides. Le musée ou la galerie d’art où l’on peut te trouver ? La galerie de Didier Claes ; c’est un passionné qui hérité de son père le goût des arts premiers et qui continue avec ses frères de porter fièrement cet étendard. Il est aussi le président de la Brafa, alors quand il parle d’art, j’aime aller l’écouter... L’endroit pour comprendre Bruxelles ? La Foire du Midi parce qu’elle existe depuis des années. Elle permet un mix social incroyable : un châtelain se mélange avec un Turc et ensemble, ils boivent un verre chez des Congolais ou des Camerounais. Le tout sans oublier d’aller manger un bon croustillon à la friture De Corte ! © Belga D.R.
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Re-visitez Bruxelles Les recettes secrètes de Catherine Bodson À 50 ans, Catherine Bodson a décidé d’opérer un grand tournant dans sa vie. Après une carrière internationale, tant dans le secteur privé que dans le secteur public européen, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat en créant Pipaillon, une conserverie artisanale installée au cœur de Bruxelles. Le concept ? Utiliser le savoir-faire d’antan pour produire des conserves en bocal : confitures, chutneys, tapenades et condiments à base de produits frais, bio et respectueux des producteurs locaux. G astronome, amoureuse des bons produits et défenseur du savoir-faire artisanal, Catherine Bodson nous a livré ses meilleures adresses bruxelloises : Un quartier où flâner ? J’en ai deux. Le centre-ville où Pipaillon s’est installée, qui est en mouvement perpétuel : rue de Flandre, Sainte-Catherine, les quais... et le tout nouveau food market Wolf ! Le quartier Lepoutre-Brugmann, où je vis depuis que les enfants ont quitté la maison : tous les commerces sont accessibles à pied, une vraie vie urbaine, proche toutefois du Bois de la Cambre, de la Forêt de Soignes et de jolis parcs. Le bistro des copains ? Chez Tortue, rue Edith Cavell. Une adresse qui rassemble tout ce que j’aime : un bar à vins naturels, un vrai sens de l’accueil de Yann et sa bande, la générosité dans l’assiette, l’intimité du lieu et des clients joyeux. Malgré une cuisine minuscule, ils vous servent des petits plats délicieux. Mention spéciale pour la ricotta rôtie ! Un resto gastro ? Ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère de loin une cuisine généreuse et conviviale, pleine de saveurs, sans chichis comme chez Jamil, à L’Intemporelle. Je vous conseille son fameux tartare d’Omega 3, un délice ! Aucun risque d’y entendre un obséquieux « bonne dégustation » suivi d’un « bonne continuation ». 20 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Où commencer la journée ? Chez Matinal, rue Franz Merjay. Une boulangerie minimaliste, rien que l’essentiel, où tu prends ton café debout, à l’italienne. Régis est le seul à pouvoir me faire lever le week-end. Les pains, baguettes et viennoiseries sont tous préparés à partir de farines naturelles. Place au beurre, à la crème, au lait cru et aux œufs de plein air ! Un lieu atypique ? La Villa Empain, qui abrite la Fondation Boghossian, pour me plonger dans l’univers des années 30, y déjeuner (ah, la bonne cuisine de chez Tero !) et pour la qualité et l’originalité de leurs expos. Un lieu pour se cultiver ? J’aime flâner aux Beaux-Arts. La carte des Amis des Musées donne un accès illimité aux collections et le sentiment d’être un invité permanent. Souvent, on s’y déplace uniquement pour une exposition temporaire. C’est dommage, les collections sont d’une richesse infinie et se perdre dans les galeries du musée est un véritable plaisir. Un commerce de bouche ? Ce n’est pas une adresse, mais plutôt des adresses et une petite balade de quartier puisque toutes ces adresses sont proches. Commencez chez Petré à Uccle, des volailles en pagaille un accueil chaleureux ; poursuivez par le marché bio du vendredi à la Place Brugmann. Vous y trouverez l’essentiel : Jacques Defrenne le fromager, Stéphane Marchand le boucher, et la Ferme du Gasi pour les fruits et légumes. ● E. Bv. © Brussels’ Kitchen D.R. Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles green de Thomas Gunzig Auteur de romans et de nouvelles, chroniqueur, dramaturge, scénariste de B.D. et de cinéma, Thomas est un auteur accompli. Ce n’est pas étonnant que, dès qu’il en a l’occasion, il se transforme en homme des bois pour déconnecter. Il nous livre ses bonnes adresses, à l’instar du Bar du Matin Saint-Gillois, où il a d’ailleurs écrit la majeure partie de son dernier roman, Feel Good. Le plus beau panorama de Bruxelles ? C’est un petit coin perdu au fin fond de la forêt de Soignes. Vous le trouverez au Coin du Balai à Boitsfort. De là, empruntez un petit sentier et vous découvrirez d’immenses arbres plantés pour faire des mâts de navire. En quelques secondes, vous n’êtes plus à Bruxelles, vous êtes dans le Michigan ! Le bistrot des copains : Tarzan, un très bon bar à vin nature ! En cuisine, Coralie Rutten prépare d’excellentes assiettes à partager. L’accueil est convivial, une adresse sympathique pour prolonger l’apéro toute la soirée. Le bar du soir : Je vais me la jouer très « bruxellobruxellois » en citant l’Archiduc. Le patron est formidable, les cocktails sont bons et l’ambiance est chaleureuse, feutrée ! Un lieu insolite : De tous les lieux insolites bruxellois, je n’en retiens qu’un : la salle des pièces à conviction du Palais de Justice de Bruxelles ! J’ai eu la chance de la découvrir avec François Schuiten lorsqu’on préparait le scénario de Blake et Mortimer. On y découvre entre autres une réserve de vieilles bagnoles allemandes, des pinces Monseigneur, une main coupée dans un bocal de formol… Il y plane une douce odeur de cannabis due aux kilos de drogues saisis par le parquet. Un endroit dingue ! La balade idéale : Je suis un homme des bois, je vous conseille le Kauwberg (ci-dessus) et la réserve naturelle du Kriekenput. Une série de sites naturels rares à Uccle où se côtoient prairies, marais et petits ruisseaux. Au poil pour déconnecter et se ressourcer en plein cœur de Bruxelles ! Le resto qui fait voyager : Hélas, l’excellent Izakaya a fermé ses portes ! Récemment j’ai découvert le restaurant japonais familial Yagura, super bon ! Un commerce de bouche ? Le boulanger de la place Saint Job, Maison Barat. Il fait les meilleurs pains ! C’est important, du bon pain chez soi… Mention spéciale pour son pain au fromage et son pain aux figues, qui sont tout bonnement excellents ! Le lieu idéal où se cultiver ? Chez un libraire, évidemment… Tropismes, par exemple ! L’endroit est sublime, un des plus beaux lieux de Bruxelles. En plus, pour y aller, vous traversez les belles Galeries Royales : que demander de mieux ? ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 21 © Wikipedia/GdML © Barat
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Re-visitez Bruxelles Yves Davin : suivez le guide ! D.R. Depuis dix ans, Yves Davin, fondateur du site lifestyle Brussels Life, sillonne la ville avec son équipe à la recherche des bons plans culturels, gastronomiques et artistiques de la capitale. Un site inspirant et passionnant qui s’adresse à tous les Bruxellois qui habitent et aiment leur ville ! D énicheur de tendances et de bonnes adresses à Bruxelles, Yves était le parfait candidat pour nous confier ses meilleures adresses bruxelloises : La Mort Subite : Café emblématique de la ville, cet établissement est une véritable institution. Un peu touristique, il n’en reste pas moins un must et un endroit plus qu’agréable. Vous pouvez y boire leur Geuze, la vraie, sur lie, accompagnée d’une traditionnelle tartine au fromage blanc. Chambelland : Considérée comme la première boulangerie et pâtisserie issue de l’agriculture biologique, entièrement et naturellement sans gluten à Bruxelles, elle a déjà séduit de nombreux clients et ouvert deux enseignes ! Bon à savoir : les farines blanches, semi-complètes ou complètes sont réalisées au moulin Chambelland. Arcadi : Brasserie typiquement bruxelloise, elle est ouverte jusqu’à 23h45. C’est le spot idéal pour un repas tardif après une séance au cinéma ou au Théâtre des Galeries. Mention spéciale pour les gaufres, les carbonades et les tartes salées ! The Big Game : C’est le lieu incontournable du centreville pour tous les aficionados de sport. Le bar met à disposition de ses clients pas moins de 25 écrans qui diffusent un nombre incroyable de matchs ! 22 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le Plateau du Berger : « Je ne peux pas. J’ai raclette ! » C’est le concept de soirées afterwork lancé par la fromagerie. Des soirées gourmandes avec de la raclette à volonté ! Pour varier les plaisirs, des formules fondue et tartiflette sont également proposées. Les fromages artisanaux sont choisis parmi les meilleurs producteurs de France et de Suisse. ● E. Bv. Mig’s World Wines : Véritable caverne d’Ali Baba des vins et spiritueux. Une cave avec une très belle sélection à tous les prix ! Le petit plus : des dégustations et workshops de qualité autour des vins et spiritueux toute l’année. La Coutellerie du Roi : Nichée au cœur du Passage du Nord, la Coutellerie du Roi, fondée en 1750, est un lieu au savoir-faire hors pair au service de la lame. Des pièces d’exception et de qualité que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Ça vaut le détour, même pour une simple visite… PACK ÉNERGIE Bénéficiez d’un soutien à l’investissement pour les PME et les TPE Prix de l’énergie à la hausse, impératifs climatiques, attentes de la clientèle... L’heure est plus que jamais à la réduction de la consommation d’énergie. Pour vous aider à investir, la Région de Bruxelles-Capitale a débloqué 1.350.000 €, afin de financer des travaux de réduction de votre consommation d’énergie. Petit tour d’horizon des conditions d’octroi. Pour qui ? Commerces, artisanat, activités libérales, PME, mais aussi maison de repos, entreprise de travail adapté ou centre culturel, par exemple, de la Région Bruxelloise ? Ce soutien à l’investissement vous concerne. Il vient, en effet, compléter le Pack Energie qui, depuis septembre 2018, permet aux PME et au secteur à profit social de bénéficier d’un coaching énergétique gratuit. Ce service vous est proposé par les fédérations UCM et Comeos, pour les petites et moyennes entreprises jusqu’à 250 ETP, et par Bruxeo et Santhea pour le secteur à profit social. Et vous ne devez pas forcément être membre d’une de ces fédérations pour en bénéficier. Pour quels travaux ? Grâce au Pack Energie, vous disposez gratuitement d’un diagnostic et de recommandations de gestion et d’investissements pertinents pour réduire votre consommation d’énergie. Cela peut aller d'un nouvel éclairage à une nouvelle chaudière en passant par des équipements collectifs et industriels. Vous pouvez alors bénéficier, sous conditions, d’un soutien à l’investissement qui couvre de 30 à 40% des montants éligibles, avec un plafond de 15.000 € TTC par an. Concrètement Sur base du diagnostic énergétique de votre local, réalisé ou validé par la fédération de votre secteur, vous adressez à Bruxelles Environnement, avant les travaux, un dossier de demande de promesse de soutien. Une fois votre dossier accepté, Bruxelles Environnement vous adresse une lettre de promesse et vous pouvez commencer les travaux. Vous avez ensuite 18 mois pour les réaliser et demander la liquidation du montant du soutien. Et rapidement, vous voyez votre consommation d’énergie baisser : une très bonne nouvelle pour votre facture et pour l’environnement ! A qui s’adresser ? ➜ Pour le commerce et les services : Comeos - sti@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Pour les TPE/PME, indépendants et professions libérales : UCM – info.energie@ucm.be ● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Pour le secteur à profit social : Bruxeo - energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Pour les institutions de soins de santé : Santhea - contact@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 70 Avec le soutien de BRUXEO
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Re-visitez Bruxelles Pascal Devalkeneer : « Je pense qu’on a quelque chose de très beau qui nous attend » Vu du ciel, le Chalet de la Forêt ressemble à une grande demeure bourgeoise à l’orée de la forêt de Soignes. Son chef et propriétaire, Pascal Devalkeneer, le tient d’une main de maître. Avec les gestes-barrières nécessaires, il nous reçoit dans son potager pour nous livrer ses impressions face à la crise. Vous êtes à l’arrêt depuis déjà de nombreuses semaines, alors qu’en décembre dernier, vous fêtiez les 20 ans du Chalet de la Forêt… Et j’étais loin d’imaginer la crise qu’on allait devoir traverser… ! Le Chalet, c’est très concrètement 20 ans de ma vie, 20 ans de travail et de carrière. À l’époque, le restaurant était complètement à l’abandon lorsque je l’ai repris et retapé du sol au plafond. Avant cela, j’avais un premier petit restaurant à moi qui s’appelait le Bistrot du Mail, à Ixelles. C’était ma première expérience en tant que chef propriétaire. J’avais un associé, Didier Plasch, qui était en salle. L’aventure a duré 7 ans. Nous étions à Bruxelles le premier restaurant « bistronomique » ; nous n’avons pas créé la bistronomie, mais nous étions les premiers bruxellois à proposer une cuisine qui était entre le gastro et le bistrot. On sortait du lot en proposant également un cadre très raffiné. QUI EST PASCAL DEVALKENEER ? C’est le 2 décembre 1999 (jour de son anniversaire) que Pascal Devalkeneer ouvre pour la première fois les portes du Chalet de la Forêt. Il a 34 ans, du talent, une passion dévorante pour la cuisine et l’ambition d’offrir à Bruxelles une maison gastronomique hors du commun avec un service de palace. Un pari fou pour cet artisan mué en chef d’entreprise, propriétaire de son établissement. Aujourd’hui, le Chalet de la Forêt est devenu une institution de la haute gastronomie bruxelloise. Ce restaurant, c’est l’aventure d’une vie ? Quand je suis tombé sur le Chalet, c’est exactement ce que je me suis dit. J’avais envie d’évoluer, de voir jusqu’où je pouvais aller dans ce métier. Et puis ce lieu, c’est un bâtiment exceptionnel avec une situation exceptionnelle qui permet d’aller au bout d’une carrière. On a fait des gros travaux et, en décembre 1999, j’ai ouvert pour le premier service. Au départ, nous étions 3 en cuisine. Maintenant nous sommes 16, et 10 en salle. Vous êtes un chef doublement étoilé, qu’est-ce qui a fait le succès de votre cuisine ? J’ai toujours eu une cuisine basée sur le produit. Je sais que maintenant on va vous dire : « Bien sûr, c’est normal on ne parle que de ça ». Mais depuis le début, je travaille d’abord avec un produit et puis je commence à imaginer une recette. J’ai une cuisine qu’on peut appeler inventive, mais avec des 24 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Serge_Leblon Re-visitez Bruxelles produits du marché et qui peut changer suivant les saisons, mes humeurs... Mais le produit est toujours à la base de toute élaboration, c’est ce qui me caractérise. Quel est votre plat signature ? On a quelques connotations japonaises, avec le miso par exemple, mais qu’on propose sur un ris de veau. Au départ, on le travaillait sur une base française, c’est-à-dire braisé sur un jus de homard. Petit à petit, on l’a transformé en le faisant gratiner au miso. C’est devenu notre ris de veau au Chalet, un vrai plat signature ! Le ris de veau a toujours suivi ma carrière, c’est un produit que j’adore, tout comme le pigeon, les huîtres, le turbot ou les langoustines. Il y aura toujours ces produits à la carte, que l’on travaille selon le potager, les inspirations du moment, la saisonnalité... Où puisez-vous l’inspiration ? Dans mon potager principalement. Chaque jour je fais le tour, je vérifie la maturité des légumes. En saison, nous sommes 100 % autonomes quant aux herbes. On détient plus d’une cinquantaine de variétés d’herbes qui nous permettent de changer les recettes très facilement. On fait notre compost nous-mêmes. Tout est recyclé ; cela nous permet de nourrir nos terres. Et puis, on travaille en étroite collaboration avec nos fournisseurs, nos maraîchers qui travaillent essentiellement en bio et en permaculture. Mais bio, ça ne veut pas dire grand-chose ; je préfère dire qu’on travaille avec des gens qui ne pulvérisent pas. Comment vivez-vous cette crise du Covid-19 ? C’est une crise-choc, même si je pense qu’on savait que l’on allait à un moment ou un autre prendre le mur. On était dans l’hypermobilité, dans l’hyperconsommation, on était dans le « plus » à tous les niveaux. Dans la restauration, c’est la même chose : on est dans l’expérience ultime, on ne sait plus quoi inventer. Je pense qu’on est dans un cycle où l’on ne sait plus quoi faire pour satisfaire une clientèle qui, somme toute, est blasée. Alors oui, la tendance actuelle est au produit et au local, mais on continue de vouloir toujours en faire plus. On appelle ça parfois de la créativité, moi j’appelle ça de la surenchère, presque de la prétention. Qu’attendez-vous d’une expérience dans un restaurant ? Qu’est-ce que j’attends quand je vais manger un tournedos, par exemple ? Que la pièce soit magnifique, d’une fraîcheur impeccable, cuite et assaisonnée à perfection. Là, on fait honneur au produit, c’est la madeleine de Proust ! Je ne peux pas imaginer faire des recettes avec mille ingrédients dans l’assiette et ne plus retrouver l’essentiel. Il n’y a rien qui me fait davantage plaisir ou qui donne un sens à mon métier que le client qui me dit : « J’ai mangé chez vous il y a deux ans : une sardine, un ris de veau, une volaille et j’ai envie de revenir pour ça. » Cela montre la valeur et l’émotion qui ressortent de l’expérience gustative. Quand on sort d’un resto en se disant qu’on a bien mangé, mais qu’on est incapable de se souvenir de ce qu’on a mangé, ça ne va pas. Cette crise contribuera peut-être au retour de l’émotion et du « focus produit » dans les cuisines... Que faites-vous pendant cette période de pause forcée ? On se prépare à une nouvelle vie, à quelque chose de neuf. On fait un nettoyage de printemps pour éliminer tout ce dont on ne se sert pas et tout ce qui peut nous encombrer de manière à retrouver une liberté et à voir plus clair pour la réouverture. J’ai à cœur de redémarrer dans quelque chose de sain, de neuf, de beau. Toute l’équipe est là, on se parle, on se voit de temps en temps, lors de réunions où on est très espacés. Ensemble, on parle de la réouverture, on parle de la motivation. On sent un lien indéfectible, on est soudés et c’est ce qu’il y a de plus important ! Comment imaginez-vous l’après ? Je ne sais pas encore. Il y a deux grands cas de figure : d’abord, cette crise dans laquelle on se trouve est tout de même catastrophique. On va en payer les conséquences, c’est sûr. Le plus négatif, c’est que l’homme oublie très vite et retourne à ses mauvaises habitudes. Et puis, il y a les bonnes choses, les prises de conscience. Il y a les gens qui se disent « Tu as vu comment on vivait ? Est-ce que c’était ça qu’on voulait ? » Cette course a été stoppée pour tout le monde et maintenant on va en tirer toutes les bonnes choses qu’on peut en tirer. Mes fournisseurs, mon staff ont tous hâte de repartir. Je pense qu’on a quelque chose de très beau qui nous attend. Tous les jours, on reçoit des messages de soutien de nos clients : « On est avec vous », « On sera là à la réouverture »… Eh bien si cette période nous permet de préparer un avenir meilleur, continuer à travailler d’arrache-pied et faire preuve de créativité, je pense qu’on devrait s’en servir. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 25
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Re-visitez Bruxelles Le petit monde bruxellois de Miny Bayot Miny Bayot est née à Kinshasa. Cette ancienne économiste a décidé de se reconvertir dans l’artisanat : frustrée de ne pas trouver le sac dont elle rêvait, elle a créé sa propre marque, Zagapali, mêlant inspiration africaine et élégance contemporaine. Une marque à son image et à celle de Bruxelles : cosmopolite, urbaine et fédératrice. 80. Un cadre chaleureux et rustique orchestré par le patron Mario. Le must ? Les pizzas traditionnelles du patron cuites au feu de bois. La balade idéale ? Les bois du Laerbeek, un îlot de biodiversité exceptionnel et une vraie bouffée d’oxygène au cœur de Bruxelles. J’y vais très souvent, c’est près de chez moi et toujours très reposant quand j’ai besoin de prendre un peu de recul. Un lieu insolite ? Les événements Plantes pour Tous : de grandes ventes de plantes dans les Halles Saint-Géry. On trouve des cactus, succulentes, plantes tropicales et plantes d’extérieur à prix ronds, entre 2 et 10 euros. Ensuite, on peut déguster une bonne bière en terrasse. Le plus beau parc ? Les étangs d’Ixelles, parce que d’un côté on aperçoit de superbes bâtisses, et de l’autre la verdure, les canards et les oies. Un contraste urbain qui fait du bien. Ensuite, on peut prolonger jusqu’aux Jardins de l’Abbaye. Où manger entre copains ? Au restaurant La Carretta à Jette, une trattoria italienne qui date des années Le resto qui te fait voyager ? Le Pampas Rodizio (en photo), un restaurant brésilien du quartier Sainte-Catherine. Le barbecue brésilien, appelé aussi rodizio, est une façon de cuire la viande tout doucement sur du charbon de bois, pour qu’elle reste bien juteuse. Les serveurs apportent au fur et à mesure de grandes brochettes de différentes sortes de viandes et de Une top brasserie ? Le Callens Café pour son côté cosmopolite, sa déco contemporaine et sa bonne cuisine. De temps en temps, ils organisent des expositions d’artistes et c’est toujours de belles découvertes. La meilleure boulangerie : Sans hésiter, la boulangerie artisanale Sirre. Les croissants sont délicieux et faits maison. Leur pain « bûcheron », nature ou aux noix, est aussi très bon. Une boutique coup de cœur : La parfumerie de créateurs Parfum d’Ambre. Un bel endroit qui fait place à la création olfactive. Des senteurs qui nous font ressentir tout un tas d’émotions. La boutique organise également des rencontres avec des parfumeurs. Un vrai coup de cœur ! L’endroit pour comprendre Bruxelles ? La Grand-Place, avec ses pavés et son architecture grandiose. Même si c’est très cliché, elle me rappelle mon adolescence. Il suffit de tendre l’oreille pour percevoir tout un tas de langues. En somme, c’est ça Bruxelles : des gens du monde entier réunis sur un tout petit périmètre. ● E. Bv. poissons, qu’ils les découpent à votre table selon vos souhaits. Un délice ! Le bar du soir ? Le BrewDog, face à la Gare Centrale. On y trouve un grand choix de bières, il y en a pour tous les goûts, ainsi qu’une belle sélection de burgers à la carte. 26 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 D.R. Envie de vous faciliter la vie ? Découvrez ProSalary ! Imaginez votre gestion des salaires et du personnel dans un outil convivial et intuitif Consacrez-vous pleinement à votre politique RH et ne perdez plus de temps avec des tâches administratives chronophages. • Une gestion simplifiée et automatisée des temps de travail, des demandes de congés et absences ; • Procédure facilitée pour la commande de vos titres-repas ; • Un software qui s’ajuste à votre situation, qui évolue avec vos besoins et qui se met à jour continuellement en fonction de la législation sociale ; • Grâce à l’ESS intégré vous donnez plus d’autonomie à vos collaborateurs ; • Vous disposez d’un outil de reporting intégré. Plus d’infos ? Contactez-nous via www.partena-professional.be
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RECYCLAGE DES PLASTIQUES : une collaboration plus que jamais nécessaire La crise provoquée par le corona virus a touché de plein fouet le secteur du recyclage du plastique déjà mis à mal par les interdictions d’exportations vers la Chine. La chute des prix des produits pétroliers vient à présent donner le coup de grâce à ce secteur. La crise du plastique est l’un des plus grands défis auxquels est confrontée l’industrie dans son ensemble. Seule une collaboration active de tous les acteurs de la chaîne de valeur peut apporter une solution. Augmenter les taux de recyclage L’Europe impose une augmentation des taux de recyclage des déchets d’emballage. La directive-cadre européenne est actuellement en cours de transposition dans l’Accord de Coopération interrégional, qui réglemente la question des emballages ménagers et industriels pour les trois régions belges. Cet accord prévoit une augmentation progressive du seuil minimal de recyclage des emballages plastiques industriels : 50% dès son entrée en vigueur, 55% en 2023 et 65% en 2030. Sachant que le taux de recyclage atteignait 45,8 % en 2018, il apparaît évident que l’industrie est confrontée à un défi majeur et que toutes les parties impliquées dans ce processus devront collaborer intensivement pour le relever. Par des actions de sensibilisation et des projets spécifiques, Valipac va intensifier sa collaboration avec les collecteurs de déchets afin de stimuler les entreprises à trier davantage leurs déchets d’emballages en plastique. Assurer la traçabilité pour garantir le recyclage Jusqu’au début de 2018, la Chine était la principale destination des déchets d’emballages industriels en plastique. Lorsque la Chine a fermé ses frontières aux importations de déchets, les usines de traitement de déchets se sont multipliées en un temps record en Asie du Sud-Est, ce qui en a réduit la traçabilité. En attendant que l’Europe mette en place l’infrastructure nécessaire pour traiter ses déchets, nous devons pouvoir garantir la traçabilité de manière transparente. Par le biais d’accords avec les principaux traders, Valipac recense actuellement la destination finale des déchets d’emballages industriels d’origine belge. Dans un avenir proche, Valipac introduira un système d’accréditation des traders et incitera ses collecteurs affiliés à collaborer exclusivement avec des traders accrédités. Des emballages éco-responsables Nos entreprises investissent depuis des années dans le développement d’emballages ménagers plus respectueux de l’environnement. Pour les emballages industriels, nous sommes toujours au point mort, généralement en raison d’un manque de connaissance des processus de recyclage. L’emballage doit aujourd’hui répondre à des critères qui permettent un recyclage de haute qualité. En élaborant des lignes directrices qui déterminent la recyclabilité des emballages de transport et en appliquant l’éco-modulation, les entreprises qui emballent des biens seront encouragées à utiliser des emballages recyclables. Valipac vise à encourager ses clients à utiliser des emballages recyclables par l’élaboration de lignes directrices définissant la recyclabilité des emballages de transport et par l’application de l’éco-modulation. Développer les débouchés pour les matières recyclées Si nous voulons booster le secteur du recyclage en Belgique, deux conditions essentielles doivent être remplies : assurer un approvisionnement et des débouchés suffisants pour les matériaux recyclés. Le marché des produits recyclés doit être stimulé auprès les producteurs d’emballages et les entreprises qui emballent leurs propres marchandises. Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer à cet égard en fournissant les outils nécessaires pour développer des débouchés pour les matériaux recyclés. Pensons, par exemple, à l’obligation d’utiliser des matériaux recyclés pour les nouveaux objets ou emballages en plastique. Des outils qui somme toute serviront également les propres ambitions des autorités. Plus d’infos sur www.valipac.be. Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles avantgardiste et arty de Valérie Bach Valérie Bach est une galeriste connue et reconnue à l’international. Elle est à la tête de la Patinoire Royale-Galerie Valérie Bach, qui a ouvert ses portes dans une… patinoire à roulettes, la première au monde ! Son crédo ? Faire découvrir des artistes contemporains, émergents ou confirmés. Elle nous emmène au cœur d’un Bruxelles avant-gardiste et arty. La balade idéale ? J’habite dans le centre de Bruxelles et j’aime me rendre en plein cœur de cette immense zone forestière qu’est la Forêt de Soignes. On a vraiment une chance inouïe d’avoir autant d’espaces verts. Quand ma fille était petite, on allait également se promener aux abords du parc Tenbosch. Le bistro des copines ? À Uccle, au restaurant de la boutique No Concept. Dans un esprit ‘organic food’, tous les plats sont faits maison. On y trouve des jus frais détox, salades healthy, toasts et bagels. On peut en profiter pour faire un petit tour dans la boutique. Le resto gastro ? J’ai deux adresses à partager : le restaurant japonais Kamo. J’y vais pour son cadre moderne, élégant, et pour sa cuisine contemporaine, authentique et raffinée. La deuxième, c’est le Chalet de la Forêt. J’apprécie beaucoup la cuisine du chef Pascal Devalkeneer. La virée shopping : Commencer par Extra-Ordinaire, le concept store tout simplement renversant de Jean-Paul Lespagnard. Poursuivre, chez Stijl, qui représente la fine fleur des designers belges. Puis, passer chez Cachemire Coton et Soie. Enfin, côté arts de la table, terminer par la boutique de Lucia Esteves pour sa belle sélection de céramiques. L’adresse kids friendly : Emmener ses enfants au Musée Mode & Dentelle pour leur faire découvrir le dialogue entre mode et histoire. Un musée qui fait la part belle à la mode contemporaine et un endroit idéal pour voir des pièces de mode belge et bruxelloise d’exception. Le café du matin ? Chez Martine. C’est le restaurant qui jouxte ma galerie. Il me suffit de traverser le jardin pour prendre mon café. J’y déjeune aussi beaucoup, la cuisine est saine et savoureuse. Et celui du soir ? Chez Jane’s (ci-contre), pour sa sélection des vins et pour son ambiance feutrée et conviviale. Une balade gourmande : J’aime descendre dans le bas de la ville et acheter des chocolatines à la boulangerie Charli de la rue Sainte-Catherine. Puis, je vais acheter de la viande à l’Atelier Dierendonck. Je termine souvent avec des amis, chez Nordzee, avec un verre de vin blanc et des croquettes. Le lieu pour se cultiver : À la librairie Candide, place Brugmann. L’accueil est chaleureux et l’équipe a toujours le petit mot sur le livre qu’il faut acheter. L’endroit pour comprendre Bruxelles ? La Place du Châtelain le mercredi soir. C’est l’heure de l’apéro, en fin de marché, tout le monde est dans la rue. J’aime beaucoup Bruxelles, les gens sortent facilement, ils peuvent rester à discuter et partager avec des amis pendant des heures. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 29 © CiciOlsson © Brussels’ Kitchen
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Re-visitez Bruxelles Le carnet de notes de Julien Libeer Julien Libeer est né à Courtrai. Il n’a pas encore 18 ans lorsqu’en 2005, il entre au Conservatoire de Bruxelles. Depuis lors, la vie culturelle foisonnante et les liaisons internationales font de la capitale le port d’attache idéal dans sa carrière de pianiste. Il s’engage par ailleurs pour cette ville, avec le projet Singing Molenbeek, par lequel il familiarise les enfants à la musique lors de répétitions de chorales dans les écoles primaires. Son lieu favori ? Je ne me lasserai jamais du quartier autour du Sablon. La nostalgie y est pour quelque chose, notamment en raison des excellents souvenirs que je garde de mes années au Conservatoire. Où retrouve-t-il la sérénité ? J’habite à distance égale (et courte) des étangs d’Ixelles (en photo) et du parc Léopold. À peine une dizaine de minutes à pied. Quand le temps est estival, j’aime me rendre aux étangs ou au parc. Une heure de promenade et de réflexion autour des étangs suffit à me regonfler à bloc. du mouvement et me détendre. Il y a quelque temps, j’ai découvert la méthode d’entraînement Pilates. Elle se révèle idéale pour combattre les effets négatifs et stressants de ma profession. Ses adresses gourmandes ? Après un concert à Bozar, je vais souvent prendre un repas ou une consommation au café Arcadi, dans la Galerie Saint-Hubert. J’apprécie aussi le restaurant italien Eccetera, à la place Jourdan. Le magasin qu’il fréquente le plus ? La librairie Ptyx, incontestablement. C’est tout près de Flagey. On y trouve une sélection très personnelle de livres, de poésie, de philosophie, d’ouvrages classiques et d’excellente littérature jeunesse. Où pratiquer le sport ? J’ai été pendant de longues années un visiteur fidèle de la piscine d’Ixelles, à deux rues de chez moi. C’est sans doute la plus ancienne et la plus pittoresque piscine de la ville. Elle est malheureusement fermée pour travaux. Alors, depuis deux ans, je me rends toutes les semaines aux Corpus Studios pour me donner 30 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Où va-t-il puiser des richesses culturelles ? Flagey, Bozar et la Monnaie constituent, pour les gens de ma profession, les pôles les plus polyvalents de Bruxelles. Et puis, il y a Cinematek (photo ci-dessus), une valeur sûre. En matière de théâtre, je trouve habituellement ce qui me plaît au Théâtre Varia ou au KVS. ● P.V.D. © Getty © Belga D.R. Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles métissé de Cécile Djunga Depuis toujours, Cécile est une vraie pipelette. C’est donc naturellement qu’à 12 ans elle commence le théâtre, entres autres – mais en vain ! – pour cadrer son débit de paroles. Aujourd’hui, elle est devenue une artiste accomplie, devant les caméras le jour, sur scène à la nuit tombée. Un véritable cocktail survitaminé qui nous emmène au cœur d’un Bruxelles coloré et métissé ! Le plus beau panorama de Bruxelles : Un des plus beaux rooftops bruxellois, le MIM Restaurant. La vue est incroyable et on y mange bien ! Le soir, l’ambiance devient très romantique avec une ribambelle de bougies sur les tables et les lumières de la ville. La balade idéale : J’ai étudié à Paris et j’ai beaucoup voyagé. J’ai pour habitude de recevoir des amis qui viennent visiter Bruxelles. Je commence par la place Poelaert et on descend par l’ascenseur dans le vieux Bruxelles des antiquaires. Puis, on finit par le Manneken Pis et par une bonne bière dans l’incontournable Poechenellekelder. Où boire l’apéro : À Schaerbeek, sur la place des Chasseurs Ardennais ! Le vendredi en fin de journée, il y a un petit marché local qui est parfait pour s’acheter des fruits et légumes. Le soir venu, les étals se transforment en pique-nique, afterwork géant. Le plus beau parc : Je vais rester fidèle au parc de la Woluwe, là où j’ai grandi. J’ai tellement fait la fête avec mes amis de l’école Jean XXIII. On allait chercher de la kriek, des paquets de chips et les copains ramenaient djembés et guitares. Le bistrot des copains : Un resto syrien incroyable, My Tannour ! Les tannours sont des pains syriens farcis, réalisés dans de grands fours ronds en terre cuite (ci-dessous). Vous y verrez sans doute Georges : le patron réalise lui-même les pains en les aplatissant avec les mains : spectacle garanti ! sert un bon vol-au-vent jusqu’à 2 heures du matin ! Le resto gastro à ne pas rater : Chez ma maman ! Je vais être très honnête, je ne fais pas de gastros à Bruxelles, je vais plutôt dans des petits endroits... La cuisine de nos parents, c’est celle que j’ai le plus peur de perdre. Alors, avec ce confinement, j’apprends ses recettes de poulet et de poisson. Le resto qui fait voyager : J’aime beaucoup Soleil d’Afrique à Matonge. On y mange super bien et ce n’est vraiment pas cher ! Je vous conseille le poulet yassa, le poulet moambe ou le poisson. Il est fréquenté par les blancs comme par les noirs ; un chouette mélange qui fait du bien. Où passer une bonne soirée : Le Kings of Comedy Club où j’ai beaucoup joué ! Une scène, plus de 80 places, un bar, une petite cuisine et des humoristes qui se succèdent sur les planches, quoi de mieux pour passer une bonne soirée ? Ensuite, on termine à la Bastoche où on vous Un commerce de bouche ? Près de chez moi, ils ont ouvert le Great Market, un marché couvert de produits méditerranéens : olives, épices, jus de fruits frais, vins du monde, spécialités grecques, syriennes, libanaises... Et comme dans les marchés du sud, on peut aussi y manger ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 31 © Brussels’ Kitchen D.R.
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Re-visitez Bruxelles Karin Maquet revient toujours à Bruxelles Karin Maquet est la fondatrice de Kammco, une société qui accompagne les entreprises et les entrepreneurs vers plus de rentabilité et de stabilité. Ingénieure de formation, elle a fait ses armes au Luxembourg, à Bruxelles et à Stockholm. Malgré un parcours très international, Karin est bien Bruxelloise dans l’âme… Elle nous livre ses bonnes adresses. C omme beaucoup de Belges qui ont voulu quitter la Belgique parce qu’elle était trop petite, j’ai eu beaucoup de plaisir à rentrer à Bruxelles pour retrouver ma ville et tout ce qui fait la Belgique : les cultures diverses, la possibilité d’avoir une éducation et des soins de santé de qualité et une qualité de vie abordable. Bruxelles, bastion de l’Art Nouveau : Pour moi Bruxelles rime avec Art Nouveau et « bonne bouffe ». L’Art Nouveau, c’est un compromis à la belge : un doux mélange d’ingéniosité, de design utile et de beauté. Horta et ses disciples sont à mes yeux parvenus à transformer les intérieurs urbains et à changer une certaine vision du monde. Le quartier du dimanche matin : J’adore l’ambiance du dimanche matin dans les Marolles. Même si l’atmosphère n’est plus celle d’antan, je trouve qu’il garde un charme fou dû à son incohérence urbanistique, artistique et culturelle. On s’assoit à 32 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 une terrasse, mon mari commande une pils, moi un rosé et on peut regarder les passants pendant des heures. La cuisine innovante : En tant que consultante, j’ai la chance de tester des adresses bruxelloises. Ma favorite reste le Sanzaru de l’avenue de Tervueren (photo). Il propose une cuisine unique à Bruxelles : la cuisine Nikkei. Un terme utilisé pour désigner les Japonais immigrés en grand nombre au Pérou vers la fin du 19e siècle. Un délicieux mélange entre les spécialités japonaises et les saveurs péruviennes ! Le QG de mes enfants : Le Kip Kot de la place Saint-Boniface ; un lieu sans chichis où le célèbre coucou de Malines est incroyablement caramélisé ! On peut aussi nous trouver à la Bastoche à Ixelles ; une ambiance cantine sans prétention qui nous convient bien ! Le lieu pour se ressourcer : À l'orée de la forêt de Soignes, le parc du Rouge-Cloître du côté d’Auderghem ! Le site est classé réserve naturelle, au même titre que la forêt de Soignes elle-même. Une belle faune et flore. ● E. Bv. D.R. © Brussels’ Kitchen © Belga Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
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Re-visitez Bruxelles Sebastian Dupont (Nona) : « Il est bon qu’un CEO prenne parfois distance de son entreprise » « Il y a eu des moments terrifiants. » Voilà comment Sebastian Dupont, en téléconférence Zoom, décrit les ravages impitoyables du coronavirus au Royaume-Uni. Il a pourtant continué à diriger depuis Londres ses deux pizzerias Nona bruxelloises, l’une à Sainte-Catherine, l’autre à Mérode. Il y a vingt ans qu’il vit dans la capitale britannique. Vous avez travaillé 14 ans à la City, au cœur financier de l’Europe. Sa terrible réputation se justifie-t-elle ? Je connais cette réputation négative, mais j’ai toujours perçu la finance comme un secteur très professionnel et fort réglementé. Ces règles éthiques strictes n’ont pas cours en dehors du secteur bancaire. Je peux le comparer avec l’extérieur, où je constate que bien plus de personnages peu recommandables sévissent et escroquent des gens sans le moindre risque. En comparaison, les banquiers sont de braves gens. Et je suis heureux d’appliquer aujourd’hui la méthodologie structurée des banques au secteur horeca. Comment êtes-vous passé à l’Horeca ? Banking is a young man’s game. De nombreux collaborateurs s’en allaient au seuil de la quarantaine. Ils faisaient un burnout ou ne répondaient plus aux exigences. J’adorais mon boulot, mais je savais qu’il ne durerait pas. À un moment, j’ai commencé à me préparer à une vie après la finance. La banque m’avait enseigné l’esprit d’entreprise : un délai et un objectif, bien sûr, mais aussi beaucoup de liberté. Déjà à 26 ans, nous portions de sérieuses responsabilités. De là l’idée d’entreprendre quelque chose par moi-même. J’ai débouché dans l’angel investing, le soutien financier aux start-up. Il m’a dévoilé toutes les facettes du lancement d’une entreprise. J’ai fait la connaissance de divers secteurs et constaté que 34 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 QUI EST SEBASTIAN DUPONT ? Courtraisien d’origine, Sebastian Dupont étudie l’économie à la KU Leuven. Après son diplôme, il réalise son rêve de devenir banquier dans la City of London, au cœur de la finance. Il travaille 14 ans successivement pour trois grandes banques d’affaires : Merryll Lynch, Nomura et le Crédit Suisse. Mais pendant ce temps grandit en lui l’envie d’entreprendre par lui-même. Il inaugure en juin 2017 le premier restaurant Nona, à Bruxelles. Nona signifie ‘No Name’. Il annonce ainsi clairement que la vedette, ce n’est pas lui et pas non plus son entreprise. En revanche, il fait régulièrement la promotion de ses fournisseurs locaux de produits bio : Le Monde des Mille Couleurs (légumes), Bufflardenne (mozzarella) et la Brasserie De Ranke (bières). Les pizzas sont confectionnées selon la tradition napolitaine dans un four à bois porté à 500°C, ce qui lui a valu le label de l’Associazione Verace Pizza Napoletana. le Royaume-Uni avait compris, bien avant le continent, la nécessité de nouveaux concepts dans l’horeca. Ce secteur s’octroyait une professionnalisation approfondie. Cela me plaisait. Pourquoi choisir Bruxelles ? Parce que Bruxelles est une sorte de Londres en miniature, avec ses institutions européennes qui ont attiré une population particulièrement internationale. Je cherchais pour mon concept une ville très ouverte d’esprit. Vous vouliez instaurer un excellent service, comme en Grande-Bretagne. Y a-t-il un problème avec le service en Belgique ? Voyons les choses en face : en Belgique, autant que dans Re-visitez Bruxelles le reste de l’Europe d’ailleurs, le service n’existe pas. Pas plus dans l’horeca que dans le retail. Je trouve hallucinant d’être mal reçu dans un magasin où on a décidé de dépenser son argent. Un restaurant peut proposer des mets fabuleux, si le personnel est arrogant, le client est déçu de l’expérience. Nous avons développé un programme de formation pour nos collaborateurs, mais s’il y a une chose qu’on ne peut pas leur enseigner, c’est le sourire. neuf mois à Bruxelles lors du lancement. Ensuite, j’ai pris distance pour me concentrer sur la vision à long terme. Vous concoctez de nouveaux projets ? Nous avons ouvert notre deuxième pizzeria Nona Mérode fin 2019. Nous avons aménagé nous-mêmes notre premier restaurant, mais pour le deuxième, nous avons fait appel à une architecte londonienne réputée: Ilse Crawford. Elle s’investit beaucoup dans la relation entre l’homme et son environnement physique. Elle a donc trouvé que notre philosophie – qui lui plaît beaucoup – devrait aussi transparaître dans l’aménagement intérieur. Nous avons donc choisi des matériaux durables. L’étape suivante est l’inauguration de notre premier restaurant de pâtes, à l’été prochain. Ce restaurant était censé ouvrir le 1er mai. Le Les candidats qui sont perçus comme désagréables n’ont donc aucune chance. Et puis, il y a notre philosophie ‘to do good’. Nous confectionnons d’authentiques pizzas napolitaines au départ d’ingrédients bio et saisonniers. Nous n’avons pas seulement de bons collaborateurs qui travaillent avec de bons produits : nous voulons aussi être bons pour le monde. Notre entreprise est neutre en CO₂. Nous réservons une partie de nos revenus au programme de formation Nona Life, destiné à enseigner aux jeunes d’où provient la nourriture saine. Devons-nous à cette philosophie remarquable le statut de « concept » que Nona a rapidement acquis à Bruxelles ? Sans doute par la combinaison de toutes ces idées, en effet. L’efficacité et une structure à coûts réduits (héritée de mon passé financier) nous permettent d’offrir un meilleur rapport qualité-prix. Le bouche-à-oreille fait le reste. Nous avons ouvert en juin 2017 et au mois d’août, les gens faisaient déjà la file devant la porte. Vous habitez toujours à Londres. Est-ce difficile de gérer votre entreprise à distance ? Pas vraiment. J’ai voulu créer une marque autour de la gastronomie italienne, mais je n’avais pas la moindre expérience de l’horeca. J’ai donc su que je devais m’entourer de spécialistes dès le début. J’ai trouvé la perle rare : Paul Rondeux, un Bruxellois francophone. Il assure la gestion opérationnelle au quotidien. J’ai passé report est dû à la crise du coronavirus. Quel a été pour vous l’impact du Covid-19 ? Vous savez, j’ai travaillé longtemps pour la banque d’affaires japonaise Nomura. Je connais donc un peu l’Asie. Lorsque le coronavirus s’est déclaré en Chine et que j’ai vu comment toutes les rues ont été barrées à Wuhan, deux jours avant le Nouvel An chinois, j’ai pris conscience du sérieux de la situation. J’ai dit à notre équipe de management que nous devions rapidement nous préparer au scénario du pire. Nos procédures d’hygiène et de chômage économique étaient donc prêtes au moment où le virus a atteint la Belgique. Croyez-vous en une réouverture sans problème des établissements Horeca ? Non. Les experts expliquent que ce genre de virus se propage en plusieurs vagues. Il faut donc s’attendre à un deuxième confinement d’ici l’hiver. Nous considérons que le redémarrage sera très progressif et se déroulera en capacité réduite. De nombreux secteurs vont traverser d’autres mois difficiles. Soyons réalistes, parce que les faux espoirs ne mènent à rien. C’est dur pour nos collaborateurs, surtout sur le plan psychologique. En tant que chef d’entreprise, je souhaitais soutenir le personnel en montrant le bon exemple et en gardant courage. Nous finirons bien par surmonter tout cela. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 35 D.R.
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Re-visitez Bruxelles Pierre-Yves Bossard partage ses bons plans D.R. Pierre-Yves Bossard est co-fondateur d’Eventer, l’application belge qui permet de partager des contenus d’événements en direct, sur une seule et même plateforme. Avec 2000 nouveaux utilisateurs par mois, Eventer a le vent en poupe et Pierre-Yves n’a pas le temps de chômer. Entre deux événements, il nous a livré ses bonnes adresses. Le gastro : Origine, situé tout près de la place Jourdan, ravira les gastronomes qui apprécient une touche de créativité dans l’assiette. À l’arrivée, les plats se présentent en 4 services efficaces et lisibles : froid, tiède, chaud et doux. Que vous soyez terre ou mer, vous trouverez votre bonheur avec, en prime, un rapport qualité-prix garanti ! Entre potes : Holy Smoke à Saint-Gilles, LE spécialiste du Texas BBQ à Bruxelles ! Pour les viandards, c’est le spot idéal made in USA. La viande cuit à basse température pendant des heures (de 4 à 20 h selon les pièces de viande), dans un fumoir appelé « pit ». À ne pas rater : le délicieux bœuf black angus et la belle sélection de bourbons à la carte (72 références). Bistro : le Charlotte Café, à Uccle. Il a tout du bistro de quartier convivial et idéal : une cuisine ouverte, des produits frais et de saison et ce petit twist d’originalité qui fait qu’on est toujours agréablement surpris. Une belle revisite des classiques de la cuisine belge et une terrasse qui vaut le détour (bien exposée, c’est un plus) ! Le spot idéal pour boire un verre : le Café Pastel, situé en plein cœur du Sablon. L’endroit idéal pour boire un verre, se restaurer et danser ! Un combo assez rare à Bruxelles. Avec un peu de chance, vous découvrirez le talentueux Simon LeSaint aux platines. DJ et producteur, il est l’ancien collaborateur de Stromae. Pour les friands de digestifs, vous trouverez du génépi et de la chartreuse à la carte. La routine dominicale : Dans la famille, le dimanche rime souvent avec une balade dans le parc Tenbosch, le plus beau parc de la ville. Ensuite, on prend la direction du Garage à manger (ci-dessus), le resto du Pêle-Mêle, pour se restaurer avant de flâner dans les rayons de la meilleure librairie de seconde main de Bruxelles. Bien entendu, il est difficile de repartir sans un livre (ou deux…). ● E. Bv. Une balade insolite : Partir sur les traces de la Senne et des anciens canaux de Bruxelles. On l’oublie parfois, mais Bruxelles s’est construite autour d’une rivière. Si vous voulez partir à sa recherche, je vous conseille de commencer par la cour du restaurant O Lion d'Or. Vous y découvrirez un ancien bras de la Senne, insolite à coup sûr. 36 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Brussels’ Kitchen BRUXELLES A DE L’OR PLEIN LES TOITS ! Combien pourraient rapporter des panneaux solaires sur votre toit ? Faites le test sur cartesolaire.brussels
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Re-visitez Bruxelles Une promenade verte avec Augustin Nourissier La tendance est là : des potagers collectifs aux pépinières de quartiers, Bruxelles se pare de vert. Augustin Nourissier est le co-fondateur de Skyfarms. À deux, avec Véronique Dewever, ils se sont lancé le défi de cultiver le bien-être au travail en créant des potagers d’entreprises. Ils viennent d’inaugurer un magasin et une pépinière à Laeken et s’ouvrent au b-to-b. A ugustin fait partie de ces jeunes entrepreneurs durables qui ont décidé de se reconvertir pour donner plus de sens à leur quotidien. Ce Schaerbeekois d’adoption est un amoureux de son quartier. Écologiste dans l’âme, nous livre ses adresses 100 % green. il Le resto de quartier : Sans hésiter, le Max à Schaerbeek, à deux pas de la Place Plasky. Un super restaurant sarde. Les vins sont très bons et le chef est un amoureux des bons produits. Pour les légumes, il privilégie le maraîchage local et les agriculteurs urbains. Les produits sont de qualité et ça se ressent dans l’assiette ! Le brunch du dimanche : Le Boentje Café ! L’adresse est assez connue, mais le projet est tellement génial qu’il mérite qu’on parle de lui. Dans l’assiette, rien ne se perd et tout est cuisiné avec des invendus alimentaires. La démarche est non seulement intéressante en termes d'éthique et de développement durable, mais le cuistot est également fantastique ! En semaine, c’est aussi la cantine idéale. 38 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le coin de verdure : Je suis Schaerbeekois ; le parc Josaphat est mon deuxième jardin. C’est là où mes enfants ont appris à faire du vélo... J’aime son côté vallonné, le choix des arbres, des essences, des parterres… Au fil de l’année, on voit passer les saisons et c’est un endroit qui ne perd jamais de son charme. Depuis l’ouverture de la laiterie, au cœur du parc, il y a de plus en plus d’animation. On peut aussi y aller pour socialiser. Le meilleur ambassadeur : Non pas un ambassadeur, mais des ambassadeurs. Je pense à tous les acteurs de l’économie circulaire à Bruxelles. C’est une excellente façade de la ville ; il y a une conjonction incroyable de gens qui ont des idées et de beaux projets (recyclage de bois, de nourriture, d’espaces de bureau). Et puis il y a un beau coup de main des politiques : je pense à BeCircular et aux lauréats de cette bourse qui ont toujours des projets incroyables. Par exemple, on peut citer Permafungi, les serres circulaires de Tomato Chili, ou encore les vélos en bambou de Cycad. La coopérative : Ma femme et moi nous sommes longtemps investis chez Bees Coop (photo), une coopérative bruxelloise durable, économique et écologique. Le crédo ? En souscrivant des parts, vous avez accès au supermarché, vous vous engagez à travailler 2h45 toutes les 4 semaines, ce qui permet de faire fonctionner le magasin. Le bar du coin : Chez Copain, sur l’avenue Rogier. Le staff est excellent ; on y boit de la bière, du vin et les cocktails sont bons ! ● E. Bv. D.R. D.R. Re-visitez Bruxelles Joyce Azar, entre Beyrouth et Bruxelles Joyce Azar est flamande, francophone et d’origine libanaise : le profil idéal pour faire passerelle entre les communautés. Cette journaliste active tant à la VRT qu’à la RTBF est aussi à l’origine de DaarDaar.be, le site web qui informe la Belgique francophone de tout ce qui se passe en Flandre. Née à Beyrouth, elle s’identifie parfaitement à la multiculturalité bruxelloise. Son endroit préféré à Bruxelles : Schaerbeek, où j’habite depuis 15 ans. Rencontrer tous ces gens d’origines diverses dans ma rue, je trouve cela formidable. C’est génial d’avoir dans le quartier un traiteur espagnol et une pâtisserie italienne. Schaerbeek est une grande commune très animée. J’aime flâner dans le parc Josaphat. Je m’arrête pour prendre une consommation à la Buvette Sint-Sebastiaan, où je ne manque jamais de rencontrer des connaissances, des amis, des voisins ou des collègues. Les enfants ont toute la place pour se dégourdir les jambes. Que souhaiter de plus ? Comment elle se détend : En me baladant dans la vieille ville, près de la Grand-Place. Je m’y sens toujours un peu en vacances. J’aime aussi me balader dans les rues des Marolles, aux vitrines des antiquaires. Ou alors dans un endroit superbe et très discret, à Evere : la réserve naturelle du Moeraske. On ne s’y croirait plus en ville. Ses cafés préférés : J’ai mes habitudes au Café 1030, à quelques minutes à pied de chez moi. Les deux gérants sont Ses préférences shopping : Je privilégie les petites boutiques du côté de la rue Dansaert et du boulevard Anspach. Privejoke au Marché au Charbon, notamment. Je préfère faire mes emplettes dans les boutiques de mode des créateurs locaux plutôt que dans les grandes enseignes. Et puis, je passe un temps déraisonnable à la librairie Tropismes des Galeries Royales Saint-Hubert. Une destination pour les enfants : Train World, à la gare de Schaerbeek. Tout en flânant, les enfants y apprennent beaucoup sur les trains et sur la Belgique. vraiment chouettes. Ils préparent des cocktails délicieux et l’ambiance y est toujours agréable. J’aime aussi passer du temps dans les établissements horeca de la rue de Flandre. Ses adresses gourmandes : Si je n’ai pas envie de cuisiner et que je cherche un repas simple et rapide, direction Le Mezze, chaussée de Louvain. L’établissement est géré par une famille syrienne, mais propose la véritable cuisine libanaise. C’est délicieux et le service est chaleureux. Mais pour un dîner romantique avec mon mari, je me rendrai plutôt au Coq en Pâte à Woluwe-Saint-Lambert. Côté culture : Je suis abonnée au Théâtre de Poche et au Public. Le premier présente des pièces avec maximum trois acteurs. Des œuvres engagées et plutôt alternatives. Je me souviens notamment d’une pièce sur Jacques Brel, avec un rappeur. Le Théâtre Le Public est beaucoup plus grand, il propose un excellent restaurant et s’adresse à un public plus large. Les œuvres y sont aussi plus accessibles. J’aime cette combinaison de deux théâtres très différents. ● P.V.D. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 39 © VRT © Belga
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Re-visitez Bruxelles Marjolaine Gailly, épicurienne responsable À 37 ans, Marjolaine Gailly est ce qu’on peut appeler une « social entrepreneur ». Elle voit l'entrepreneuriat comme une force pour faire le bien et changer le monde. À la tête de deux sociétés, PeterLily dans le secteur des ressources humaines et le coworking bruxellois Manistal, elle s’implique depuis toujours dans des projets qui la font vibrer. Épicurienne responsable, elle nous livre des adresses qui ont le mérite d’être saines, locales et familiales. Le brunch dominical : Au Chicago Café, rue de Flandre. Un brunch sain et gourmand, des gâteaux faits maison à tomber par terre, un coin jeux pour les enfants, dans une ambiance chaleureuse « comme à la maison ». Mention spéciale pour le choix de plats vegan et végétariens. Le bistro des copains : Origine (ci-dessous), près de la place Jourdan. Une formule en 4 services avec 3 choix uniquement (c’est souvent bon signe). Quand en plus les plats sont inventifs, audacieux et savoureux, c’est top. Pour couronner le tout, le service est agréable et le rapport qualité-prix est excellent. L’échappée verte : l’inconditionnelle forêt de Soignes, 5000 hectares de forêt, de sentiers cachés, de promenades, aux portes de Bruxelles. Il faudrait une vie pour en faire le tour. J’y vais dès que je peux, pour me ressourcer et penser à autre chose que PeterLily et Manistal. Sur le pouce : Kamilou, dans le quartier européen, propose une cuisine gourmande, saine et responsable. Petits déjeuners gourmands, assiettes variées à composer, large choix de quiches maison et de bons sandwichs ! Loger dans une maison d’hôtes : La Maison Flagey, une bâtisse de caractère située dans le quartier calme et agréable des étangs d’Ixelles, à deux pas de la dynamique place Flagey. Simple et efficace : cinq chambres pour un séjour intimiste dans un bijou de l’Art Nouveau bruxellois. Les meilleurs cocktails : La Pharmacie Anglaise, pour ses cocktails sophistiqués et originaux. Le cadre est totalement déjanté, on se croirait dans une autre époque : planches de plantes médicinales, buste de médecin, le tout avec du houblon séché suspendu au plafond. À Bruxelles, ce type d’endroit reste exceptionnel ! Le coup de cœur musical : Les Brussels Chopin Days, de jeunes artistes internationaux qui interprètent les œuvres de Chopin au piano. Des concerts splendides, en toute simplicité et intimité au Conservatoire Royal (et pour seulement 25 €). La dernière adresse testée : Le Wolf, le premier food market dans la capitale. Il est à l’image de Bruxelles : tout le meilleur, dans un seul endroit où découvertes et mixité règnent en maître ! Un vrai bonheur, puisque vous pouvez faire un tour du monde culinaire sans bouger de votre chaise : cuisine italienne, indienne, belge, asiatique ou encore, éthiopienne, il y ‘en a pour tous les goûts ! ● E. Bv. 40 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Brussels’ Kitchen D.R. Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles d’hier et d’aujourd’hui d’Isabelle de Borchgrave L’artiste Isabelle de Borchgrave est célèbre pour ses créations en papier mâché. Cette passionnée, qui fait rayonner Bruxelles à l’international, est parvenue à créer un lieu inclassable où elle reçoit, présente son travail et partage sa passion. Elle nous confie ses bonnes adresses et quelques souvenirs. Son quartier de prédilection : J’ai habité longtemps au Sablon, la patrie de ma famille les Jacobs, où j’ai ouvert ma première boutique-atelier, La Tour de Bébelle. À l’époque, tous les antiquaires importants étaient autour de la place et les petites rues alentour étaient pleines d’artisans... Une anecdote : Vers 1965, je faisais des robes peintes qui remportaient un franc succès. Le Vieux Saint-Martin venait d’ouvrir, personne ne les connaissait. Je leur ai demandé si je pouvais faire un défilé à l’étage. J’ai invité 200 personnes et le lendemain, le restaurant était plein. Depuis, ça n’a jamais désempli ! Le plus beau parc : Le square du Petit Sablon. On y va pour son jardin fleuri de style néo-renaissance flamande, un véritable plaisir des yeux. souvent avec le photographe Limelight sur des mises en page, des catalogues… Il fait un travail incroyable. La balade idéale : J’aime me promener en début de soirée autour des étangs d’Ixelles, à deux pas de la maison. Avec le confinement, les gens mettent de moins en moins de rideaux ; on voit un peu la vie de chacun, comme dans des maisons de poupée. En fin de journée, les lumières s’allument, l’eau s’anime de reflets et le calme ambiant vous apaise… La virée shopping : J’ai un coup de cœur pour le travail d’Eva Velasquez. Elle allie de belles matières à sa passion pour le vêtement ancien. Le résultat ? Une garde-robe intemporelle que l’on peut porter au quotidien. Sinon, j’aime beaucoup les boutiques Topolina et Graphie Sud, j’y trouve toujours mon bonheur. L’épicerie qui fait saliver : J’aime cuisiner, recevoir et partager. Tout près de chez moi, nous avons la chance d’avoir le Marché des Chefs. Haut lieu de la cuisine gastronomique, cette épicerie fait le bonheur des chefs les plus prestigieux d’Europe et est également ouverte aux particuliers. La tournée des artisans : J’apprécie beaucoup le travail de La Cordonnerie, rue du Tabellion. J’ai mes habitudes chez l’encadreur Cadr’art ; Stanislas travaille avec moi depuis longtemps, il est vraiment lié à l’atelier. Pour les peintures, je vais chercher mes couleurs à la Maison Lefebvre dans le bas de la ville. Enfin, je collabore Le resto pour voyager : Aglio e Olio, un petit restaurant italien familial, à quelques mètres de l’atelier. Il est tenu par une mère et ses deux filles. On y mange des pâtes, encore des pâtes et c’est très bon ! Pour continuer à voyager en Italie, j’aime aussi beaucoup le Petit Racines. Le bistro des copains : La Meilleure Jeunesse. L’accueil est charmant, j’aime la présentation avec de belles nappes et serviettes blanches. La viande y toujours un plaisir d’y aller. ● est très bonne, c’est E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 41 © Belga © Jean-Pierre_Gabriel
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Re-visitez Bruxelles À lire : Bruxelles au fil des pages Et si cet été si particulier était l’occasion de redécouvrir sa ville... depuis sa bibliothèque ? Pour (re)faire connaissance avec la capitale au fil des pages, découvrez notre sélection d’incontournables ! Bruxelles insolite et secrète : Loin d’être réservé aux touristes, ce livre devrait vous apprendre bon nombre d’anecdotes que vous ignoriez : un hôtel de passe où l’on peut brûler un cierge, un tronçon de la Senne reconstitué à Saint-Géry, une lecture franc-maçonnique du parc de Bruxelles, l’étonnante fontaine physionomique de Magritte, une cité-jardin oubliée à Forest ou encore de la spéléologie à la basilique de Koekelberg… Vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! Jonglez Bruxelles Art Déco : Voici 7 balades à réaliser à pied ou à vélo pour découvrir, dans différents quartiers, les multiples facettes de l’Art Déco et du Modernisme en architecture à Bruxelles. Partez à la rencontre d’architectes incontournables et plongez-vous dans une époque passionnante ! Très vite, vous deviendrez incollable sur ce patrimoine qui jalonne les rues de Bruxelles. Vous préférez l’Art nouveau ? Cette version existe également chez le même éditeur. Racine Bruxelles, Deux siècles et demi de parcs et jardins publics. 1775-2020 : Vous l’avez sûrement réalisé pendant le confinement, puisque vous êtes nombreux à les avoir recherchés : les parcs bruxellois foisonnent. Mais les connaissez-vous vraiment ? Cet ouvrage propose un regard inédit sur le paysage de la capitale, faisant découvrir, 42 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 sous la forme d’un panorama richement illustré, l’histoire tout à fait singulière de ses parcs et jardins. Une lecture au fil du végétal, on en redemande. CIVA Bruxelles Terrasses : Ah qu’il sera bon de retrouver les terrasses ! À l’ombre d’un parasol, dans un jardin ou sur un toit... Dès le retour des beaux jours, on a l’habitude de s’y précipiter et c’est toujours une joie de se retrouver au grand air autour d’une bonne bière ou d’un jus frais. Du grand restaurant à l’établissement plus modeste, René Judak nous dévoile ici les 60 meilleures terrasses de Bruxelles. C’est aussi l’occasion rêvée pour tester de nouvelles adresses… 180 Éd. Nouvelle histoire de Bruxelles : Enfin un livre qui rassemble les avancées les plus récentes dans les domaines de l’histoire de l’archéologie propres à Bruxelles. Il répond à des questions telles que : quelles langues parlaient les Bruxellois au Moyen Âge ? pourquoi le philosophe Érasme se plaisait-il tant à Anderlecht ? ou encore, combien de temps fallait-il, sous Charles Quint, pour qu’une lettre parvenir à Paris ? De quoi épater la galerie à coup sûr lors de votre prochain dîner ! Racine Bruxelles — Tome 1, Des Celtes aux ducs de Bourgogne : De quoi régaler les amoureux des bandes dessinées ! Voici l’histoire de Bruxelles résumée en trois tomes de docu-BD. Appuyés Re-visitez Bruxelles sur des faits avérés, des reconstitutions de lieux et des archives historiques, les différents tomes évoquent l’histoire de la ville et des Bruxellois, des origines à l’époque contemporaine. Ils s’accompagnent d’une documentation riche et précise. Petit à Petit Bruxelles, l’Histoire en histoires : Pour faire découvrir Bruxelles aux enfants, voici un petit ouvrage édité par la Région, qui leur présente la ville, sa culture et son histoire de manière ludique. Des origines du chicon à l’Art Nouveau, en passant par les œuvres de Bruegel et d’Hergé, les maisons de la Grand-Place et la Zinneke Parade. On peut aussi y apprendre quelques mots de Brusseleir et répondre à un Manneken-Quiz ! Pour les enfants de 10 à 110 ans. Karen Torosyan : Secrets et techniques d’un cuisinier orfèvre : Chef passionné, Karen Torosyan impose son talent hors pair au Bozar Restaurant, l’une des tables étoilées les plus renommées de la ville. S’il excelle dans la réalisation de pâtéscroûtes, sa créativité s’exprime aussi dans des recettes puisées dans la grande gastronomie française et la cuisine traditionnelle de son pays d’adoption, comme le pithiviers, le lapin à la kriek et l’huître au sarrasin. Dans cet ouvrage, vous découvrirez tous ses plus précieux secrets de cuisine. Flammarion Ma cuisine avec 4 ingrédients : Pascale Naessens est connue pour sa cuisine simple et saine. Avec ce livre, elle propose des recettes accessibles à tout un chacun. Elles sont classées selon le temps de préparation requis : prêt en 10, 15, 20 ou 25 minutes. Comme l’indique le titre, vous aurez besoin de 4 ingrédients, rien de plus. Des recettes rapides nécessitant peu de travail. À tester de suite ! Racine Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 43 Brussel’s Kitchen 2 – Les nouvelles adresses food & style : Auteur, photographe, mais avant tout entrepreneure, Chloé Roose parcourt la capitale à la recherche des meilleures adresses bruxelloises. Fondatrice de Brussels’ Kitchen, le site de référence absolue pour tout foodie bruxellois, elle contribue à hisser Bruxelles au rang de capitale de la gastronomie décalée, innovante et étonnante. Chroniqueuse à l’énergie débordante, Chloé nous renseigne LES nouvelles adresses coups de cœur de Bruxelles. Des endroits – répartis sur sep quartiers – qu’on aimerait garder pour soi et en même temps partager avec ses amis. Le livre est également composé d’interviews de personnalités de la scène food bruxelloise qui nous livrent leur parcours, mais aussi l’une de leurs meilleures recettes. Un livre à offrir et à s’offrir sans hésiter ! Racine taminets et cafés : La Ville de elles et Bruxelles Fabrique quent l'histoire et la fonction sociale des cafés, estaminets t autres caberdouches de Bruxelles. Ils jouent un rôle essentiel dans l'identité bruxelloise et évoluent avec elle. Les textes, la riche iconographie et les témoignages brossent un tableau de ces havres de rendez-vous, de conversation, d'émancipation des femmes et de créativité. Et quand l'amour s'embrase, ils deviennent des lieux d'intimité et de séduction. Bruxelles Fabrique ●
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Re-visitez Bruxelles Bruxelles comme l’aime Julien Vandeleene Julien Vandeleene est le créateur de BePark, la société bruxelloise qui a développé le concept de « parksharing » : la mise à disposition de parkings privés non utilisés. Entrepreneur, Julien a peu de temps devant lui. En bon épicurien, il n’hésite toutefois pas à ralentir pour dénicher les adresses les mieux cachées de la ville. J’ aime cette ville : elle incarne la mixité, qu’elle soit culturelle, Contrairement capitales eurolinguistique ou architecturale. à plusieurs péennes, c’est une métropole à taille humaine que l’on peut facilement s’approprier. Les Bruxellois sont spontanés, directs et pragmatiques. Ici, on ne fait pas de chichis et c’est ce qui fait le charme et la convivialité de la ville. Dévorer un livre dans le parc d’Egmont: Le parc d’Egmont est un lieu que j’affectionne tout particulièrement ; c’est le jardin idéal pour dévorer un livre. Je suis en grand lecteur, j’aime lire des parcours inspirants de grands entrepreneurs. Le dernier en date ? « Rework » de David Heinemeier Hansson et Jason Fried. C’est un livre sur l’entrepreneuriat bourré de conseils clés pour lancer sa boîte et la faire perdurer. L’ambassadeur, Pierre Marcolini: Pour incarner une capitale, il faut un rayonnement au-delà de nos frontières. Dans son secteur, Pierre Marcolini est l’ambassadeur idéal : c’est un grand entrepreneur qui a su sublimer le chocolat tout en créant sa propre marque éponyme. Il est aujourd’hui présent dans le monde entier. Cette marque, c’est plus que du chocolat, c’est une expérience client unique et exclusive. S’évader dans la réserve naturelle des Enfants Noyés: J’habite à Boitsfort ; je trouve la forêt de Soignes magique, et plus particulièrement la réserve naturelle des Enfants Noyés. Elle se compose d’une incroyable mosaïque d’étangs, de cours d’eau, de végétaux et d’animaux. Ce paysage bucolique est plus dépaysant que cer44 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 taines Ardennes belges. Quand on pense qu’on se trouve à seulement dix minutes du centre-ville, c’est encore plus fou. Ricciocapriccio, le meilleur italien de Bruxelles: Voilà une cuisine dont j’aurais du mal à me passer. Je suis un véritable aficionado de la cuisine italienne. Le meilleur italien de Bruxelles ? Ricciocapriccio, sans hésiter ! Un conseil : optez pour le lunch du midi et si vous avez de la chance, on vous servira en entrée un carpaccio de poulpe avec une délicieuse crème de cèpes ! ● E. Bv. SES COUPS DE CŒUR… La Buvette : C’est le restaurant hors du temps de Bruxelles, installé dans une ancienne boucherie de style Art déco. Si vous voulez un bon gastro convivial avec une cuisine moderne et efficace, c’est l’adresse idéale. La Maison des Vins : Mon caviste de la place Keym propose toujours une belle sélection. Vous trouverez aussi bien des grands noms que des belles découvertes. Privejoke : Une bonne adresse shopping près de la Grand-Place, ce multimarques propose une sélection pointue et des créateurs belges. L’établissement est même ouvert le dimanche après-midi ! © Bepark ©Luc Viatour Re-visitez Bruxelles Art et artisanat à l’honneur avec Lionel Jadot Mêler l’art et la matière, tel est le don du designer Lionel Jadot. Il a récemment ouvert Ateliers Zaventem, une ruche créative et avant-gardiste où une trentaine d’artisans de talent cohabitent avec brio. Pour observer son travail, rendez-vous au Jam Hotel, au Silversquare Triomphe, ou encore au Wolf, le food market bruxellois. Le plus beau panorama de Bruxelles : La vue au loin par ciel dégagé quand on descend la rue Théodore Verhaegen, à Saint-Gilles. Le meilleur moment ? Pendant la ‘golden hour’ ! Un lieu insolite : J’adore le charme désuet de la Galerie Ravenstein. Une sculpture d’Olivier Strebelle, L’Enlèvement d’Europe, y avait été placée dans le bassin. En 2006, le bronze a mystérieusement disparu... Le plus beau parc : Sans hésiter, le parc Tournay-Solvay : sauvage, brut et souvent méconnu. On y découvre petit à petit des dénivelés importants, un jardin à l’anglaise au sommet, une forêt plus naturelle sur les pentes et deux étangs dans la vallée… Un lieu idéal pour déconnecter. Le bistrot des copains : Calmos, c’est le nouveau bar à vin nature des copains par excellence ! Côté cuisine, on fait la part belle dans l’assiette aux produits du terroir, bio, de saison et issus de circuits courts. Le bar du soir : Le Café Flora. Lieu mythique du parvis de Saint Gilles, qui était abandonné depuis les années 80 et qui a enfin pu renaître de ses cendres. On boit quoi ? Tous les cocktails de la carte sont à tester… Le must ? La terrasse ensoleillée de plus de 120 places. La meilleure boulangerie : Boulengier, une boulangerie artisanale lancée par deux entrepreneurs passionnés : Christopher Moloughney et Marc Paeps. Ils ne travaillent qu’avec des farines bio ! Mention spéciale pour les couques artisanales. L’artisan incontournable bruxellois : Le fleuriste Thierry Boutemy. Il est l’homme qui habille de fleurs les tables de réception des plus grands. Connu et reconnu à Bruxelles et ailleurs, il a notamment collaboré avec la réalisatrice Sofia Coppola pour le film Marie-Antoinette. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte de sa boutique, rue Vanderkindere. Une boutique inédite : Le concept-store Extra-Ordinaire du créateur Jean-Paul Lespagnard. Une boutique de cadeaux à offrir ou à s’offrir, qui propose une gamme de produits contemporains de mode, de design et d’artisanat, sourcés à travers le monde. Le musée ou la galerie d’art où l’on peut te trouver ? Au Musée Wiertz, consacré à l’artiste belge Antoine Wiertz, ou au MIMA. Côté galerie, j’aime beaucoup la galerie Maniera et la galerie OV. Le lieu idéal où se cultiver ? Dans tous les bookshops de la ville : Tropismes, Filigranes, la librairie Flagey, Peinture Fraîche, Cook&Book... J’adore les bandes dessinées ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 45 D.R. © Lydie Nesvadba
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Re-visitez Bruxelles De Saint-Géry à Anderlecht, avec Thierry Marion Thierry Marion est le fondateur et CEO de DB Group, une entreprise graphique bruxelloise au savoir-faire reconnu (qui imprime notamment Bruxelles Métropole). Avec un chiffre d’affaires d’environ 4 millions d’euros, la société a fêté ses 15 ans l’année dernière. L’occasion pour Thierry de démontrer que le papier est loin d’avoir dit son dernier mot. En pleins préparatifs, il nous livre ses bonnes adresses bruxelloises. Le quartier insolite : l’îlot Saint-Géry. J’ai eu l’occasion d’y faire une visite guidée et j’ai pu découvrir que les rues du quartier Saint-Géry sont jalonnées de coquilles de bronze qui symbolisent le pèlerinage de Compostelle, situé à 2200 km de Bruxelles. Ensuite, l’idéal, c’est de s’attabler au Roi des Belges avec une bonne bière. Le resto « gastro » pour un déjeuner d’affaires : Le Cinq à Anderlecht. On y va pour la modernité des assiettes et la fraîcheur des produits. Le chef, Jean-Michel Verzele, signe une cuisine gourmande et innovante. C’est pour moi le gastro idéal, avec un bon rapport qualité-prix, situé à deux pas de l’imprimerie. cuisines du centre qui restent ouvertes jusque tard. Le stop idéal après une pièce de théâtre ou un cinéma ! Le resto familial : Enjoy Brussels. Des produits savoureux, une carte efficace et une cuisine ouverte qui suscite d’emblée l’appétit. En prime, un bon rapport qualité/prix ! Un bistro « cool » avec les copains : La Gazzetta, près de l’avenue Louise. Ils ne prennent pas de réservations. La cuisine est ouverte, les produits sont directement importés d’Italie, les pâtes fraîchement découpées. C’est juste magnifique. Mention spéciale pour la carte des vins ! Le belgo-belge dont on ne se lasse pas : L’Ogenblik, une vraie institution des Galeries royales depuis 1969. Service professionnel, décor à l’ancienne et produits typiques belges. Bon à savoir : c’est une des seules 46 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le meilleur ambassadeur de Bruxelles ? L’ambassadeur parfait pour Bruxelles à l’étranger, c’est Philippe Geluck ! Il est créatif et comique, il réussit à faire passer certains messages à travers ses BD du Chat. Elles sont quasi toutes traduites en plusieurs langues et distribuées à travers le monde. Une dernière en date : La Rumba du Chat, sortie il y a quelques jours. ● E. Bv. D.R. D.R. D.R. Re-visitez Bruxelles En pédalo ou en taxi, avec Chouna Lomponda Experte de la communication et des médias, Chouna Lomponda est une initiatrice de mouvements. Elle est la fondatrice de l’asbl Success DiverStory et de la campagne « De la réussite parmi vous », qui promeut les talents de personnalités issues de la diversité. La balade idéale : Sur l’eau, en pédalo au Bois de la Cambre, avec les enfants ! Si vous n’aimez pas le pédalo, vous pouvez opter pour la barque. Et pour finir, une pause désaltérante au Chalet Robinson. Le plus beau parc : Le Wolvendael, une zone forestière de 18 hectares remarquable par sa taille, par son relief tout en mouvement et par la beauté des paysages qu’elle dessine. Sa plaine de jeux est idéale pour une sortie en famille. Uccle. On y est accueilli avec le sourire, la patronne est très sympa ! Le resto qui fait voyager ? Le food truck Banane Plantain, une véritable plongée dans la culture culinaire afro-antillaise. Les plats africains et créoles sont accompagnés de riz parfumé au jasmin et de bananes plantain. Vous pourrez tester le makayubu, un poisson salé sur un lit de poivrons. Il se déplace un peu partout dans Bruxelles. Le resto gastro : Chez Isabelle Arpin, pour la finesse des plats avec le goût comme objectif principal. L’accueil est toujours très agréable. Et puis, les femmes se font rares dans ce milieu... alors, une cheffe étoilée aux commandes, on en redemande ! Le bistro des copains : Chez Richard (ci-dessus) – j’aime beaucoup cette ambiance de bistrot parisien. Le petit plus : sa terrasse aux jolies tables bleu ciel avec vue sur la place du Sablon. Un vrai lieu de convivialité où l’on croise toujours quelqu’un qu’on connaît. Le café du matin : En face de la Poste, un café à la déco cosy situé à Un commerce de bouche : Le boucher La Moutonnerie, trois générations d’amoureux de la viande et une équipe toujours aux petits soins, je recommande. Pour faire un cadeau original : La créatrice de bijoux Aurore Havenne. Elle travaille principalement l’or et l’argent et crée des pièces fines et intemporelles. On peut les trouver chez This Is Ernest. J’aime également la designer berlinoise Bojana Draca et son concept store Farrah Floyd. Un endroit à découvrir pour faire plaisir et se faire plaisir ! La galerie où l’on peut te trouver ? Pendant la foire d’art contemporain Accessible Art Fair à Bozar. Stéphanie Manassé, la fondatrice de l’événement présente depuis 13 ans une collection d’artistes souvent sous-représentés. C’est donc une belle occasion de découvrir des artistes émergents peu visibles… Le lieu pour comprendre Bruxelles ? Le taxi ! Je suis tombée plusieurs fois sur des conducteurs de taxi qui m’ont raconté des anecdotes bruxelloises incroyables. Des trajets qui nous apprennent des histoires qui ne figurent dans aucun manuel. Le lieu idéal ou se cultiver : Swa Linga, une plateforme d’éducation en ligne qui permet l’apprentissage des deux langues les plus parlées d’Afrique, swahili et lingala, et d’améliorer votre culture générale sur le Congo, l’Afrique et ses peuples. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 47 © Brussels’ Kitchen D.R.
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Re-visitez Bruxelles Community En ville comme au jardin : Marguerite de Crayencour Après des études de droit et une année au Barreau de Bruxelles, Marguerite de Crayencour prend conscience qu’elle n’est pas là où elle devrait être. Un court séjour entre amis à la ferme biologique du Bec Hellouin la décide à tout arrêter et à se former pendant près de trois ans en agriculture biologique et plantes aromatiques. Aujourd’hui, elle est à la tête du Jardin des Sens, où elle cultive plus d’une cinquantaine de variétés de fleurs comestibles. M arguerite travaille et collabore avec plusieurs restaurants bruxellois, l’occasion pour nous de l’interroger sur ses bonnes adresses culinaires… Le resto pour voyager : Mumtaz. Franchissez la porte de ce restaurant ixellois et, en un clin d’œil, l’Inde et ses saveurs s’invitent à votre table ! Le poulet tikka massala est la spécialité de la maison. Pour les végétariens, je conseille le dhal de lentilles avec le riz royal, une tuerie ! Service rapide et bon rapport qualité/prix. La cantine idéale : l’italien Nuovo Rosso (en photo), où l’on vous propose, sur la table, les plats dans la poêle. La carbonara aux asperges et la pasta al ragù font partis des classiques de la maison. La cuisine est juste et savoureuse. Plaisir garanti ! asiatique devrait vous plaire. Le chef a décidé de miser sur une cuisine aux influences variées, et notamment chinoises, à travers une carte courte et efficace. La meilleure ambassadrice : Chloé Roose ! En sept ans, elle a su s’imposer comme la référence food à Bruxelles. Son blog, Brussels Kitchen, répertorie les meilleures adresses où manger à Bruxelles. Elle vient tout juste de publier son deuxième guide papier, à retrouver aux éditions Racine. Le resto des copains : Old Boy, sans hésiter ! Pour moi, c’est l’une des meilleures adresses de Bruxelles ! Si vous aimez découvrir de nouvelles saveurs, cette cantine 48 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 La boutique branchée : Kure (ci-dessous), un concept store bruxellois parfait pour admirer les vêtements haut de gamme de différentes marques internationales, en stock limité. Difficile de ne pas craquer pour une pièce… ● E. Bv. D.R. © Brussels’ Kitchen D.R. Re-visitez Bruxelles La ville sous le regard de Kristiaan Borret Kristiaan Borret entame un deuxième mandat de maître-architecte à Bruxelles. Gantois d’origine, il se considère véritable Bruxellois, « parce que j’ai décidé de venir habiter ici, il y a 30 ans. On pourrait croire qu’un urbaniste veut voir régner l’ordre partout, mais je suis surtout fasciné par les aspects inachevés et bruts qui rendent Bruxelles si authentique dans sa diversité et sa complexité. » Son endroit favori ? Les environs de la place Albert, près de l’Altitude Cent à Forest. J’y passe tous les jours, à 100 m au-dessus du niveau de la mer. Le prémétro qui vient de la ville fait surface après la station Albert, comme dans un autre monde, avec une vue sur tout Bruxelles et même le Pajottenland, par beau temps. Une impression d’espace, avec le Parc de Forest devant vous et la ville fébrile dans le dos. J’aime cette combinaison. Le jeudi soir, je passe par un petit marché, sur le chemin vers la maison. Un environnement agréable qui fait ressentir la ville. Sa bonne adresse pour les tartelettes portugaises ‘pastéis de nata’ ? Il y a débat quant à la meilleure adresse. Je plaide pour Forcado, près du musée Horta. Les partisans de Garcia, dans le quartier portugais, estiment Forcado trop branché et trop nouveau. Je le trouve pourtant tout aussi authentique. Sa boutique de vêtements favorite ? A.P.C., une enseigne française où je me fournis régulièrement depuis les années 80. A.P.C. a depuis peu deux points de vente à Bruxelles : près de la place Brugmann et dans la rue Dansaert. Les boutiques sont aménagées par l’architecte français Laurent Deroo, reconnaissable à la superbe finition qui combine bois, cuir et laiton. Cela ne l’empêche pas de créer un concept sur mesure pour chaque site. Pour moi, chaque magasin A.P.C. est une découverte architecturale. Ses magasins d’alimentation préférés ? De bons boulangers tels que Matinal, C’est Si Bon, Charli ou Boulengier (photo ci-contre). Des petits entrepreneurs indépendants et très typés. Nous pensions ces commerces disparus à jamais, mais en tant qu’urbaniste, je me réjouis de leur retour. Les petites entreprises locales et spécialisées contribuent à la diversité de la ville. C’est chez le poissonnier Noordzee que je trouve les meilleures raies. Et je passe chez Corica pour acheter trois paquets de café et déguster un expresso. La culture qui l’attire ? Le coronavirus m’a obligé à renoncer à une série de spectacles et d’expositions. Une expo de l’artiste Wolfgang Tillmans au Wiels, le Kunstenfestivaldesarts et sa moisson toujours innovante répartie sur différents sites à Bruxelles, et enfin, un spectacle de danse sur les Variations Goldberg de Bach, au Kaaitheater. Vous pourrez en déduire mes préférences culturelles. ● P.V.D. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 49 © Frederik Hamelynck D.R.
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Région bruxelloise 65 1 2 70 31 50 3 22 27 4 66 54 51 21 41 71 Centre-ville : pp. 52-53 32 68 63 34 6 28 5233 24 8 9 72 10 25 61 11 56 57 62 42 47 69 12 43 29 58 26 14 44 53 30 15 16 49 45 17 18 19 20 48 13 Ixelles, ChâtelainBrugmann et Haut Saint-Gilles pp. 54-55 36 59 60 7 37 40 67 35 5 39 38 64 23 46 55 50 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 BALADE & FLÂNERIE 1. Bois du Laerbeek 2. Parc Roi Baudouin 3. Moeraske 4. Parc Josaphat 6. Parc Léopold 7. Parc de Woluwe 30. Charlotte Café p.26 p.12 p.39 pp.38, 39 5. Place des Chasseurs Ardennais p.31 p.30 p.31 8. La Pousse Qui Pousse p.12 Sq. G. Van Caulaert 4, B-1060 9. Rue Théodore Verhaegen p.45 10. Parc de Forest 11. Altitude Cent 12. Bois de la Cambre 13. Rouge-Cloître 14. Parc du Wolvendael 15. Kriekenput 16. Kauwberg p.49 p.49 p.47 p.32 p.47 p.21 p.21 17. Etangs des Enfants Noyés p.44 18. Parc Tournay-Solvay pp.4, 45 19. Coin du Balai p.21 20. Forêt de Soignes pp.29, 40 SPORT 21. Piscine Louis Namêche p.12 Rue Van Kalck 93, B-1080 BARS & CAFÉS 22. Boentje Café Place Colignon 18, B-1030 23. Café 1030 Dieweg 2, B-1180 RESTAURANTS 31. La Carretta p.36 52. Boulengier pp.45, 49 Av. Jean Volders 11, B-1060 53. Maison Barat p.26 Rue des Wallons 65, B-1090 32. La Paix p.10 Rue Ropsy Chaudron 49, B-1070 33. Holy Smoke p.36 Av. de la Porte de Hal 9/10, B-1060 34. Kamilou p.40 Rue de l’Industrie 10, B-1000 35. Le Mezze p.39 Chaussée de Louvain 228, B-1000 36. Eccetera p.30 Chaussée de Wavre 402, B-1040 37. Origine pp.36, 40 Rue Général Leman 36, B-1040 38. Le Max Av. Emile Max 87, B-1030 39. Le Coq en Pâte Tomberg 259, B-1200 40. Sanzaru p.38 p.39 p.32 Av. de Tervueren 292, B-1150 41. Le Cinq p.46 Av. Emmanuel Mounier 5, B-1202 42. La Maison du Sushi p.13 Rue Vanderkindere 419, B-1180 43. Yagura p.21 Chaussée de Waterloo 814, B-1180 44. Les Petits Bouchons p.6 p.38 p.39 Av. Jan Stobbaerts 100, B-1030 24. Café Flora p.45 Parvis de Saint-Gilles 16A, B-1060 25. Bar du Matin p.21 Chaussée d’Alsemberg 172, B-1195 26. En face de la Poste p.47 Rue du Postillon 15, B-1180 BISTROS & BRASSERIES 27. La Buvette Sint-Sebastiaan p.39 Av. Ambassadeur Van Vollenhoven 1, B-1030 28. Friture René pp.10, 12 Place de la Résistance 14, B-1070 29. Chalet Robinson p.47 Sentier de l’Embarcadère 1, B-1000 Chaussée d’Alsemberg 832, B-1180 45. Le Chalet de la Forêt pp.4, 34-35, 44 Drève de Lorraine 43, B-1180 CAVISTES & BARS À VINS 46. Copain Av. Rogier 262, B-1030 47. Tortue Rue Edith Cavell 34, B-1180 48. La Maison des Vins Rue du Loutrier 3, B-1170 49. Chai et Bar p.21 Place de Saint-Job 34, B-1180 SHOPPING – FOOD 54. Bees Coop Rue Van Hove 19, B-1030 55. Great Market p.38 p.31 Chaussée de Louvain 650, B-1030 56. Julien Hazard Affineur p.13 Rue Vanderkindere 137, B-1180 57. Maison Petré p.20 Rue Edith Cavell 1, B-1180 58. La Moutonnerie p.47 Rue Xavier De Bue 69, B-1180 SHOPPING - MODE, DESIGN & AUTRES 59. Be creative by Schleiper p.4 Rue de l’Etang 63, B-1040 60. Cadr’art p.41 Av. de la Chasse 68, B-1040 61. Topolina Rue Darwin 5, B-1190 62. Thierry Boutemy p.41 p.45 Rue Vanderkindere 375, B-1180 SHOPPING – LIBRAIRES 63. Filigranes Av. des Arts 39, B-1040 64. Cook&Book pp.4, 45 p.45 Place du Temps Libre 1, B-1201 SORTIES, THÉÂTRE & CINÉMAS 65. Serres Royales de Laeken p.13 Av. du Parc Royal 61, B-1020 66. Kaaitheater p.49 p.38 p.20 p.44 p.13 Chaussée de Waterloo 1469, B-1180 BOULANGERIES 50. Pâtisserie Sirre p.26 Place Reine Astrid 9, B-1090 51. C’est si bon pp.12, 49 Quai des Charbonnages 46, B-1080 Square Sainctelette 20, B-1000 67. Théâtre Le Public Rue Braemt 64/74, B-1210 68. Foire du Midi p.39 p.19 Boulevard du Midi, B-1000 CULTURE, VISITES & MUSÉES 69. Théâtre de Poche p.39 Chemin du Gymnase 1A, B-1000 70. Train World p.39 Place Princesse Elisabeth 5, B-1030 71. MIMA p.45 Quai du Hainaut 41, B-1080 72. Wiels pp.4, 49 Av. Van Volxem 354, B-1193
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Centre-ville 34 76 67 17 46 28 55 18 57 58 59 68 19 51 20 60 3 4 72 21 3970 62 63 6 23 79 41 27 53 33 31 54 32 42 11 74 64 14 75 16 15 66 45 13 44 65 43 12 10 9 82 7 80 81 25 26 40 5 78 24 73 38 61 71 52 48 30 22 2 29 47 36 50 77 69 37 1 49 35 56 8 52 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 BALADE & FLÂNERIE 1. Quartier des Quais 29. Noordzee p. 20 2. Galeries Royales SaintHubert p. 21 3. Îlot Saint-Géry pp. 26, 46 4. O Lion d'Or p. 36 Place Saint-Géry 21-22, B-1000 5. Grand-Place pp. 14, 26, 390 6. Manneken Pis 7. Galerie Ravenstein 8. Parc Royal p. 31 p. 45 p. 4 9. Jardin des Sculptures p. 41 Rue de la Régence 5, B-1000 10. Rue de Namur p. 19 11. Quartier du Sablon pp. 6, 18, 19, 30 12. Square du Petit Sablon p. 41 p. 44 13. Parc d'Egmont 14. Place Poelaert pp. 6, 31 15. Palais de Justice de Bruxelles p. 21 16. Quartier des Marolles pp. 6, 19, 32, 39 BARS & CAFÉS 17. Walvis 18. Chicago Café Rue Antoine Dansaert 6, B-1000 20. Le Roi des Belges pp. 6, 29, 49 Place Sainte-Catherine 50, B-1000 30. Arcadi p. 30 Rue d'Arenberg 1B, B-1000 31. Dai Puponi Rue des Minimes 2, B-1000 33. Les Brigittines p. 13 Rue de Rollebeek 21, B-1000 32. Chez Richard p. 47 p. 10 Place de la Chapelle 5, B-1000 RESTAURANTS 34. Barge Boulevard d'Ypres 33, B-1000 35. Pampas Rodizio Place Sainte-Catherine 15, B-1000 36. Nona SHOPPING – FOOD 49. Pipaillon 68. Passa Porta p. 20 Quai au Bois à Brûler 11, B-1000 50. L’Atelier Dierendonck p. 29 Rue Sainte-Catherine 24, B-1000 51. Corica p. 49 Rue du Marché aux Poulets 49, B-1000 52. Chocolaterie Mary p. 6 p. 26 pp. 24-25 Rue Sainte-Catherine 17/19, B-1000 37. Le Wolf Rue du Fossé aux Loups 50, B-1000 38. L’Ogenblik p. 12 Rue Antoine Dansaert 209, B-1000 p. 40 Rue de Flandre 45, B-1000 19. L’Archiduc p. 21 p. 46 Rue Jules Van Praet 35,B-1000 21. The Big Game Rue Henri Maus 5, B-1000 22. À la Mort Subite p. 22 p. 22 Rue Montagne aux Herbes Potagères 7, B-1000 23. Poechenellekelder p. 31 Rue du Chêne 5, B-1000 24. BrewDog p. 26 Putterie 20, B-1000 25. Café Victor p. 4 Rue Ravenstein 23, B-1000 26. La Pharmacie Anglaise p. 40 Coudenberg 66, B-1000 27. Café Pastel p. 36 Rue de Rollebeek 2, B-1000 BISTROS & BRASSERIES 28. Brussels Beer Project p. 12 Rue Antoine Dansaert 188, B-1000 Borgval 7, B-1000 40. MIM Restaurant p. 40 p. 46 Galerie des Princes 1, B-1000 39. Horia Rue Montagne de la Cour 2, B-1000 41. Comme chez Soi p. 12 p. 31 p. 14 Place Rouppe 23, B-1000 42. Au Vieux Sain-Martin p. 41 Place du Grand Sablon 38, B-1000 43. Senzanome p. 4 Place du Petit Sablon 1, B-1000 44. Enjoy Brussels p. 46 Boulevard de Waterloo 22, B-1000 45. Les Larmes du Tigre p. 14 Rue de Wynants 21, B-1000 CAVISTES & BARS À VINS 46. Bar du Canal Rue Antoine Dansaert 208, B-1000 BOULANGERIES 47. Charli p. 4 Galerie de la Reine 36, B-1000 53. Pierre Marcolini pp. 10, 14 Rue des Minimes 1, B-1000 54. Wittamer p. 14 Place du Grand Sablon 6-12-13, B-1000 SHOPPING - MODE, DESIGN & AUTRES 55. This Is Ernest p. 47 Rue de Flandre 57, B-1000 56. La Coutellerie du Roi p. 22 Passage du Nord 27, B-1000 57. Stijl p. 29 Rue Antoine Dansaert 74, B-1000 58. A.P.C. Rue Antoine Dansaert 60, B-1000 59. Farrah Floyd p. 49 p. 47 Rue du Vieux Marché aux Grains 39, B-1000 60. Plantes pour Tous (aux Halles Saint-Géry) p. 26 Place Saint-Géry 1, B-1000 61. Extra-Ordinaire pp. 29, 45 Rue des Bouchers 37A, B-1000 62. Maison Lefebvre p. 41 Rue du Midi 25, B-1000 63. Privejoke pp. 39, 44 p. 12 Rue du Marché au Charbon 76, B-1000 64. La Vaisselle au Kilo p. 14 Rue Haute 124,B-1000 65. Kure p. 48 Boulevard de Waterloo 13A, B-1000 66. Fratelli Rossetti Boulevard de Waterloo 65, B-1000 pp. 34, 49 Rue Sainte-Catherine 34, B-1000 48. Le Pain Quotidien p. 18 Galerie de la Reine 11, B-1000 SHOPPING – LIBRAIRES 67. Waterstones p. 12 Boulevard Adolphe Max 71/75, B-1000 Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 53 p. 14 Rue Antoine Dansaert 46, B-1000 69. Sterling Books p. 12 p. 12 Rue du Fossé aux Loups 23, B-1000 70. Brüsel p. 18 Boulevard Anspach 100, B-1000 71. Tropismes pp. 18, 21, 39, 45 Galerie des Princes 11, B-1000 SORTIES, THÉÂTRE & CINÉMAS 72. Cinéma Palace p. 12 Boulevard Anspach 85, B-1000 73. Cinéma Aventure p. 12 Rue des Fripiers 15, B-1000 74. Brussels Chopin Days (au Conservatoire de Bruxelles) p. 40 Rue de la Régence 30, B-1000 75. Tram Expérience p. 14 Départ Place Poelaert, B-1000 CULTURE, VISITES & MUSÉES 76. KVS p. 30 Quai aux Pierres de Taille 7, B-1000 77. La Monnaie p. 30 Place de la Monnaie, B-1000 78. Musée Mode & Dentelle p. 29 Rue de la Violette 12, B-1000 79. Galerie Maniera Place de la Justice 27-28, B-1000 80. Bozar p. 45 pp. 4, 12, 30 Rue Ravenstein 23, B-1000 81. Cinematek p. 30 Rue Baron Horta 9, B-1000 82. Musées Royaux des BeauxArts p. 20 Rue de la Régence 3, B-1000
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Ixelles, Châtelain-Brugmann et Haut Saint-Gilles 21 80 52 20 19 8 61 41 62 81 25 26 11 82 27 42 13 31 48 47 30 67 43 49 68 69 35 37 77 38 76 71 70 6 34 59 60 50 16 36 5 84 85 15 7 40 17 18 79 51 45 39 86 72 64 75 4 55 32 33 44 56 65 66 3 88 57 63 10 58 28 73 29 83 74 2 14 46 12 54 53 9 22 23 24 1 78 87 54 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 BALADE & FLÂNERIE 1. Matonge 2. Place Flagey 24. Inzia p. 19 p. 19 pp. 18-19 3. Étangs d'Ixelles pp. 26, 30 4. Place du Châtelain p. 29 5. Quartier LepoutreBrugmann 6. Parc Tenbosch pp. 19, 29, 36 7. Abbaye de la Cambre p. 26 SPORT 8. Aspria Brussels p. 14 Av. Louise 71B, B-1050 9. Piscine d'Ixelles Rue Borrens 33, B-1050 BARS & CAFÉS 11. Martine Chaussée de Charleroi 80, B-1060 BISTROS & BRASSERIES 12. La Gazzetta Rue de la Longue Haie 12, B-1050 13. Le 203 p. 30 Rue de la Natation 10, B-1050 10. Corpus Studios p. 30 p. 20 Rue de la Paix 37, B-1050 25. Tero pp. 6, 16-17 Rue Saint-Bernard 1, B-1060 26. Dolce Amaro 27. Rouge Tomate Av. Louise 190, B-1050 28. Le Petit Racines Chaussée de Vleurgat 25, B-1050 30. La Buvette 31. Dam Sum p. 4 Chaussée de Charleroi 115/117, B-1060 pp. 8-9 p. 41 Chaussée d'Ixelles 347, B-1050 29. Aglio e Olio p. 41 p. 44 Chaussée d'Alsemberg 108, B-1060 p. 18 Parvis de la Trinité 11, B-1060 32. Ricciocapriccio p. 29 Rue Américaine 90, B-1050 33. Café Garage Declercq p. 13 Rue du Page 46, B-1050 34. L’Intemporelle pp. 14, 46 p. 10 Chaussée de Waterloo 203, B-1060 14. My Tannour Rue de la Brasserie 98, B-1050 15. La Meilleure Jeunesse p. 41 Rue de l'Aurore 58, B-1050 16. Callens Café p. 26 Av. Louise 480, B-1050 17. La Mirabelle p. 19 Chaussée de Boondael 459, B-1050 18. La Bastoche Chaussée de Boondael 473, B-1050 RESTAURANTS 19. Nuovo Rosso Rue Bosquet 62, B-1060 20. Al Piccolo Mondo Rue Jourdan 19, B-1060 21. Mumtaz Chaussée de Wavre 64, B-1050 22. Au Soleil d'Afrique p. 31 Rue Longue Vie 10, B-1050 23. Kip Kot p. 32 Rue de la Paix 22, B-1050 pp. 31, 32 p. 31 p. 20 Av. Louis Lepoutre 114, B-1050 35. Le Toucan Sur Mer p. 13 Av. Louis Lepoutre 17, B-1050 36. Old Boy p. 48 Rue de Tenbosch 110, B-1050 37. Kamo p. 29 Chaussée de Waterloo 550A, B-1050 38. Le Garage à Manger p. 36 Rue Washington 185, B-1050 39. Isabelle Arpin p. 47 Av. Louise 362, B-1050 40. Nonbe Daigaku p. 6 Av. Adolphe Buyl 31, B-1050 CAVISTES & BARS À VINS 41. Mig's World Wine p. 22 Chaussée de Charleroi 43, B-1060 42. Calmos p. 45 Rue de Tamines 1, B-1060 43. Jane's p. 48 p. 19 p. 48 p. 29 Chaussée de Waterloo 393, B-1050 44. Tarzan p. 21 Rue Washington 59, B-1050 45. Le Bain des Dames p. 6 Chaussée de Vleurgat 186, B-1050 BOULANGERIES 46. Pastelaria Garcia p. 44 49. Matinal 47. Hopla Geiss p. 6 Chaussée d'Alsemberg 105, B-1060 48. Forcado Pastelaria pp. 19, 49 Chaussée de Charleroi 196, B-1060 pp. 20, 49 Rue Franz Merjay 6, B-1050 50. Eric Kayser Chaussée de Waterloo 656, B-1050 51. Chambelland p. 22 Av. de l'Université 42, B-1050 SHOPPING – FOOD 52. Buddy Buddy p. 13 70. Graphie Sud p. 41 Rue Berkendael 195, B-1050 71. Scènes de Ménage Place Georges Brugmann 4, B-1050 72. Papillon p. 4 p. 19 Chée de Boondael 244, B-1050 SHOPPING – LIBRAIRES 73. Librairie Ptyx p. 30 Rue Lesbroussart 39, B-1050 74. Librairie Flagey Pl. E. Flagey 29, B-1050 75. Peinture Fraîche pp. 4, 18, 45 p. 6 Rue des Drapiers 10, B-1050 53. L’Atelier du Boucher p. 6 Place Fernand Cocq 8, B-1050 54. Hasymar Fish p. 6 Rue Malibran 71, B-1050 55. Tan Rue du Bailli 73, B-1050 57. La Septième Tasse p. 4 Rue de l'Aqueduc 95, B-1050 56. Antichi Sapori p. 19 p. 4 Rue du Bailli 37, B-1050 58. Le Marché des Chefs p. 41 Rue Lens 38, B-1050 59. Marché bio de la place Brugmann p. 20 60. Le Plateau du Berger p. 22 Chaussée de Waterloo 589, B-1050 SHOPPING - MODE, DESIGN & AUTRES 61. Serneels Av. Louise 69, B-1050 62. No Concept Av. Louise 94C, B-1050 63. Parfums d'Ambre Rue du Bailli 45, B-1050 64. Rose Rue Gachard 77, B-1050 66. Studio Isabelle de Borchgrave p. 14 p. 29 p. 26 p. 4 Rue de l'Aqueduc 56, B-1050 65. Limelight p. 41 p. 41 Chaussée de Vleurgat 73/A, B-1050 67. La Cordonnerie p. 41 Rue du Tabellion 82, B-1050 68. Cachemire Coton et Soie p. 29 p. 49 Av. de la Couronne 75, B-1050 Rue Franz Merjay 53, B-1050 69. Eva Velasquez Rue Franz Merjay 56, B-1050 p. 41 SORTIES, THÉÂTRE & CINÉMAS 78. Théâtre Varia Rue du Tabellion 10, B-1050 76. Candide Pl. G. Brugmann 2, B-1050 77. Pêle-Mêle p. 29 p. 36 Chée de Waterloo 566, B-1050 p. 45 p. 30 Rue du Sceptre 78, B-1050 79. Kings of Comedy Club p. 31 Chée de Boondael 489, B-1050 CULTURE, VISITES & MUSÉES 80. Musée Wiertz p. 45 Rue Vautier 62, B-1050 81. La Forest Divonne p. 13 Rue de l'Hôtel des Monnaies 66, B-1060 82. La Patinoire Royale - Galerie Valérie Bach p. 29 Rue Veydt 15, B-1050 83. Flagey p. 30 Place Sainte-Croix, B-1050 84. OV Project Room p. 45 Rue Van Eyck 57, B-1050 85. Galerie Didier Claes p. 19 Rue de l'Abbaye 14, B-1050 86. Musée des Enfants p. 13 Rue du Bourgmestre 15, B-1050 87. Villa Empain pp. 6, 20 Av. F. Roosevelt 67, B-1050 HÉBERGEMENT 88. La Maison Flagey p. 40 Av. du Général de Gaulle 39, B-1050
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Beci Community DEMANDES D’ADMISSION PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION Bati-Belgica SPRL, Oude Haachtsesteenweg 59 - 1831 Mechelen del. : Malaj Drilon Boutuil Fayza pp, Kesterbeekbos 18 - 1501 Halle del. : Fayza Boutuil BrightKnight SA, Place Charles Rogier 11 - 1210 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique, 62020 - Conseil informatique del. : Vincent Cardon Cebo Voyages srl, Avenue Daudet 5 - 1300 Wavre Code Nace : 79120 - Activités des voyagistes del. : Cécile Bonnyns Co-oking SPRL, Rue Charles Quint 49 - 1000 Bruxelles del. : Véronique Flammang Coforis pp, G. Demeurslaan 18 - 1654 Beersel Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Karima Dahdouh Comsa (Communication pour le Service Associatif) ASBL, Avenue Commandant Lothaire 70 - 1040 Bruxelles del. : Raymond Goyeau-Laurens Delzona Guitars , Rue de Bosnie 149 - 1060 Bruxelles del. : Didier Puttemans EnergoTec SPRL, Rue de l'Hospice Communal 84 - 1170 Bruxelles Code Nace : 43222 - Installation de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air, 46693 - Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d'installation, 47540 - Commerce de détail d'appareils électroménagers en magasin spécialisé del. : Leisy Chavez European Painting Partners ASBL, Rue Jacques de Lalaing 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des 56 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 organisations patronales et économiques del. : Helmut Schulz Exhibit International SA, Avenue de Messidor 186 bte 22 - 1180 Bruxelles Code Nace : 74105 - Décoration d'étalage del. : Sigmund Galle F.Initiatives SPRL, Rue Harenheyde 57 - 1130 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Jean-Charles Carrot Dulac FeelArt SPRL, Avenue Emile de Beco 60 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47770 - Commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé, 47787 - Commerce de détail d'objets d'art neufs en magasin spécialisé, 47791 - Commerce de détail d'antiquités en magasin del. : Juliette Greindl FrencHoly , Boulevard d'Anvers 40 - 1000 Bruxelles del. : Olivier Dierickx Girardi Vincenzo (Learningbytesize) pp, Avenue Wolvendael 113 boîte 4 - 1180 Bruxelles Code Nace : 61900 - Autres activités de télécommunication, 62090 - Autres activités informatiques del. : Vincenzo Girardi Intersourcing SA, Rue Abbé Cuypers 3 - 1040 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers, 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Jean-Sébastien Vierendeel Ismail Aazzani pp, avenue Charles Woeste 105 - 1090 Bruxelles del. : Ismaïl Aazzani ITBM Consulting , Chaussée de Gand 455/E - 1080 Bruxelles del. : Marthe Blanche Loneban La Forge SPRL, Rue Blaes 135 A - 1000 Bruxelles Code Nace : 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²), 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Diane Derutter LBS (Legal Business Solutions) SPRL, St. Jansstraat 27 - 9220 Hamme Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Dominique Fostier Louise Services SPRL, Rue Veydt 74 - 1050 Bruxelles Code Nace : 45206 - Lavage de véhicules automobiles, 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a., 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Charlotte Baut MG Paints & Project, Chaussée de Ninove 64 - 1400 Dilbeek Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels, 43341 - Peinture de bâtiments, 43995 - Travaux de restauration des bâtiments del. : Manuel Zuritaz Garcia Nemesis , Rue de Belgrade 13 bte 7 - 1190 Bruxelles del. : Sydney Funck Optilife SPRL, Rue de la Cambre 119 - 1150 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Francis Coulonval Pink Bay , Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Steven Peeters Purple Leaves Unipessoal LDA, Rua Prof. Bento de Jesus Caraça Lote 21 C - 2860-483 Moita, PT del. : Jeanne Muvira Beci Community See Me ASBL, Avenue du Roi-Soldat 118 - 1070 Bruxelles Code Nace : 56290 - Autres services de restauration del. : Imane El Kart Sela Lena pp, avenue Guillaume Stassart 1 Bte 27 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac, 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers, 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) del. : Emile Sela Lena Selres SPRL, Rue Abbé Cuypers 3 - 1040 Bruxelles del. : Selcuk Gülhan Seventh Armada Ltd., Migaa Estate 51665 - Nairobi 00100 - 51665 KE del. : Gady Migisho Rudasumbwa Shoe Shine And More (ESSA) AISBL, Rue Baron de Castro 88 - 1040 Bruxelles del. : Marcello Faraggi Stefaan Jonckheere pp, Boulevard Saint-Michel 20 - 1150 Bruxelles del. : Stefaan Jonckheere Stephan Debusschere & Associés SCS, Chaussée de Bruxelles 327 bte 10 - 1190 Bruxelles Code Nace : 58190 - Autres activités d'édition, 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision, 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Stephan Debusschere The Profile Group SA, Boulevard Louis Schmidt 54 - 1040 Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l'intention de l'employeur ou du demandeur d'emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. del. : Andrew Simmonds Tojahova Ventures, 211 Marwa Road, Satelite Town - 1234 Lagos, NI del. : Anthony Tochukwu Igbokwe Tokvil , Avenue Paul Deschanel 120 - 1030 Bruxelles del. : Tanguy De Lestré Western Union Business Solutions SA, 5/6 Place de l'Iris - 92095 La Défense del. : Jonathan O'Neill Winslow Mia pp, Rue de la Réforme 23 - 1050 Bruxelles del. : Katarina Winslow Assemblée générale Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 7 octobre 2020 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2019 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2019-2020 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2020-2021 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président Marc Decorte, Président BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion) le mercredi 7 octobre 2020 à 16 h Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2019 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2019-2020 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2020-2021 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte, Président Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 57

2020.06 Brussel Metropool


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“Ook in onzekere tijden houdt ons beheer de juiste koers aan.” In deze woelige tijden op de markten is het geruststellend dat u het beheer van uw vermogen kunt toevertrouwen aan een bank die steevast principes hanteert die hun deugdelijkheid al hebben bewezen: behoedzaamheid, nauwkeurigheid en een langetermijnvisie. Neem contact op met onze experten in Gent Tel.: 09 244 00 48 www.banquedeluxembourg.be 2 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Banque de Luxembourg, naamloze vennootschap – Bijkantoor in België – Terhulpsesteenweg 120, B-1000 Brussel. RCS Luxembourg B5310. BTW BE 0830.227.057 – RPR Brussel. WOORD VOORAF Een zomer in Brussel Beste lezer, Na twee maanden onderbreking wegens overmacht, keert Brussel Me een heel bijzonder nummer, resoluut anti-crisis, Brussels en optimis De afgelopen twee maanden zijn voor velen onder ons een verschrikk geweest. De covid-19 epidemie haalde ons privéleven, ons beroep en onz overhoop. We beseffen dat de crisis niet voorbij is en dat haar duur en omv toekomst zware gevolgen zullen blijven hebben. Beci stelde zich in slagorde op. We hebben er eerst voor gezorgd in contac de ondernemingen, naar hen te luisteren en inzicht te krijgen in uw behoe dit gedaan via virtuele CEO meetings, enquêtes en een eerstelijns eenheid om de mees dringende behoeften te beantwoorden. Namens de bedrijven hebben aan een economisch denkproces met de politieke besluitvormers, de sociale par en andere werkgeversorganisaties. En dat blijven we doen. Nu is de tijd aangebroken om aan het herstel te werken. La daarom voortbouwen op de sterkste troeven van Brussel: gez diversiteit, levenskwaliteit en openheid van geest. De meesten van ons zullen deze zomer in Brussel blijven. We bovendien dat de horeca en andere inrichtingen geleidelijk weer hun deuren zullen kunnen openen. Daarom hebben wij beslist dit nummer van uw magazine op te vatten als een uitnodiging om Brussel opnieuw te ontdekken, met inbegrip van zijn parken, wijken, cafés, restaurants, boetieks, musea, noem maar op. We hebben dit opgezet onder het teken van Sprout to be Brussels, een burgerinitiatief waartoe Beci bijdraagt, om onze gezamenlijke veerkracht en onze wil om de stad te promoten, duidelijk in de verf te zetten. In de vorige nummers deden we dit telkens op één enkele bladzijde. Deze keer vroegen we aan bekende Brusselaars om ons hun goede ideeën en adresjes te verklappen. Hun antwoorden vormen samen een soort geweldige schattenjacht, in alle uithoeken van de stad. Vindt u dit te vroeg? Misschien zult u voor sommige suggesties nog e geduld moeten uitoefenen. We voelden echter dat we al die informatie nu, in dit tijdschrift, moesten delen, als een teken van hoop. Veel leesgenot Marc Decorte, Voorzitter Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 54 – Juni-Juli-Augustus 2020 Herontdek Brussel 4 6 8 Alex Joseph 10 12 13 14 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Elisa Brevet, Gaëlle Hoogsteyn en Peter Van Dyck. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Foto’s De foto’s van Brussels Kitchen worden gepubliceerd met de vriendelijke toestemming van Chloé Roose. Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Erick Thiry – T +32 2 643 78 36 3 eth@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Pierre Marcolini Judith Vanistendael Charles Peugeot Dominique Monami 16 Arthur Lhoist 18 19 20 21 22 Giles Daoust Kody Catherine Bodson Thomas Gunzig Yves Davin 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 24 Pascal Devalkeneer 26 29 30 31 32 34 36 38 39 40 41 42 44 45 46 47 48 49 50 Miny Bayot Valérie Bach Julien Libeer Cécile Djunga Karin Maquet Sebastian Dupont Pierre-Yves Bossard Augustin Nourissier Joyce Azar Marjolaine Gailly Isabelle de Borchgrave Alles wat u over Brussel Moet Lezen Julien Vandeleene Lionel Jadot Thierry Marion Chouna Lomponda Marguerite de Crayencour Kristiaan Borret Plannen & index Sophie Le Clercq Chloé Roose 2 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Having a great time in Brussels! Brussels is Always a good idea Greetings from Brussels Wish you were here Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 3 Welcome to Brussels This is Brussels! Hello there, I’m in Brussels! Just arrived in Brussels Brussels greets you Brussels From Brussels, with love is waiting for you
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Herontdek Brussel Fietsen, met Sophie Le Clercq Sophie Le Clercq is gedelegeerd bestuurder van JCX en voorzitster van CIT Blaton, twee ondernemingen in de vastgoed- en de bouwsector. Al meer dan 20 jaar is zij als liefhebber van kunst en gastronomie, ook actief als biologische landbouwster in het zuiden van Frankrijk. Als ware levensgenieter verklapte ze ons haar goede adresjes in Brussel. Stap met haar op de fiets en (her)ontdek Brussel. Een vervoermiddel: In Brussel verplaats ik me met de fiets. Op die manier wordt elke verplaatsing een soort wandeling, een vorm van toerisme en vakantie. Dan neem ik de tijd om de straten, de prachtige Brusselse gevels en de verscheidenheid aan stijlen te bewonderen. Ik stop graag in een van de vele parken. Een kopje thee of een glaasje groentesap in een van de openlucht bars van het Warandepark … Heerlijk! Een vleugje natuur: Een zondagse wandeling in het Tournay-Solvay park (foto hieronder). Dat prachtig oud park met een vervallen kasteel en een mooie rozentuin aan de rand van het Zoniënwoud ligt in de buurt van een vijver. Je vindt er ook een boomgaard en hooggelegen paden. Een echte oase van rust, op een steenworp van hartje Brussel en best bereikbaar met de tram. en de Baljuwstraat. Daar vind je La Septième Tasse, een prachtige thee- en kruidentheewinkel. Breng daarna een kort bezoek aan de boekhandel Peinture Fraîche en de mooie kinderboetiek Rose. Daar vlak naast ligt Tan, tegelijk een biologische winkel en een heerlijk restaurant. Ga daarna verder naar het Brugmannplein en de winkel Scènes de Ménage, waar je vaatwerk vindt, antiek en kwalitatieve stoffen en tapijten. Gastronomie en zakenlunches: Zowel voor een zakenlunch als voor een groots evenement houd ik enorm veel van de Chalet de la Forêt en de Senzanome. Voor een heerlijk en gezellig diner raad ik de Dolce Amaro aan, met zijn hoogkwalitatieve Italiaanse keuken, hartelijk en toch subtiel. En voor een traiteurmaaltijd om mee te nemen, ga je best naar de Traiteur van de Villa Lorraine, uiteraard. Kunst in de stad: Brussel biedt een heleboel kunstgaleries, allemaal boeiend en interessant. Een keuze maken is onmogelijk. Wiels is hoe dan ook een gevestigde waarde. Kies anders voor een tentoonstelling in Bozar, met daarna een heerlijke lunch in Café Victor. Winkelen in de Baljuw-wijk: Op zoek naar een gezellige winkelbeleving? Afspraak op het Drievuldigheidsvoorplein 4 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Een ‘kids friendly’ aanrader: Een regenachtig weekend? Voorzie dan een uitstapje naar boekwinkel Filigranes. Als je aanleg hebt voor kunst, loop dan even binnen bij Be creative by Schleiper. Je vindt er alles wat je nodig hebt voor een knutselatelier: wol, aquarellen, naaigerief, hout, glas, noem maar op. En daarna misschien een gastronomische pauze met chocolade kattentongen van bij Mary, in de Koninklijke Sint-Hubertus Galerijen. ● E. Bv. Koop ik die bureau’s of huur ik ze? Check het op kbcbrussels.be/woonproject in 15 minuten of contacteer de experts van KBC Brussels Live op 02 303 31 60 van maandag tot vrijdag van 8u tot 22u en op zaterdag van 9u tot 17u. V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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Herontdek Brussel Chloé Roose, boegbeeld van de Brusselse foodies Chloé Roose is amper 30 en toch al ambassadrice van de Brusselse food-sector. Het avontuur begon met haar gids Brussels Kitchen, die vandaag op duizenden followers mag rekenen. Bovendien stond zij aan de wieg van innoverende culinaire evenementen, zoals de Brunch Clubs of Viens chez moi, j’invite. Het mooiste panorama op Brussel: Het Poelaertplein, zowel overdag als voor een adembenemende zonsondergang. In de zomer kan je er zelfs in ligstoelen van het uitzicht genieten. De ideale plek voor een panoramisch aperitief! De vriendenkroeg: Les Petits Bouchons in Ukkel: Belgische, creatieve en seizoensgebonden gerechten. Je proeft er witte asperges, vergezeld van boter gemengd met gele wijn en morilles. Dat sausje neem je op met het superbrood van bij Hopla Geiss. Onvergetelijk. De ideale wandeling: Ik woon aan het Flageyplein. Ik neem graag de tram langs de Louizalaan en stap uit ter hoogte van de Zavel. Langs de Miniemenstraat wandel ik daarna naar de Kapellekerk en naar de straatjes van de Marollen. Van daaruit stap ik naar het stadscentrum om van een glas witte wijn en kroketten te smullen bij Noordzee. De ochtendkoffie: Bij Buddy Buddy (foto). “Nuts butter” is hun specialiteit: diverse soorten notenboter, 100% in het huis bereid. Je vindt ze ook à la carte in hun eigen koffierecepten: pindakaas, espresso, havermelk en agavesiroop bijvoorbeeld. Om van te smullen! Het restaurant waar je op reis gaat: Nonbe Daigaku, een geweldige Japanse kantine in de stijl van de Izakaya. Al het personeel is Japans. Het menu is gelamineerd en de verlichting niet denderend. Maar je bent ongetwijfeld in Japan en het is er heel lekker! Een ongewone plek: De Villa Empain. Een pracht van een gebouw en een even prachtige selectie van tentoonstellingen. Het neusje van de zalm is het kortstondige restaurant met gastkoks als Sang Hoon Degeimbre of Tero. Het mooiste park: Waar ik ben opgegroeid, het park van Tervuren waar je een fietstochtje maakt langs de vijvers. Iets verder ligt Huldenberg en zijn ongelooflijke koolzaadvelden. Die zien eruit als in de Tovenaar van Oz! Het gastronomisch restaurant voor een intiem diner: Barge. De klanten bezoeken duidelijk Grégoire (de kok) en Barbara (de keldermeester) voor een echte smaakbeleving. Allebei werkten ze vroeger bij L’Air du Temps. Alle gerechten zijn er gewoonweg uitstekend, eerlijk en verfijnd, delicaat en gastronomisch. Er waait een nieuwe wind door de Brusselse gastronomie. Een avondbar: Le Bain des Dames. Delphine is afkomstig van Marseille en boeit zich voor natuurlijke wijnen. Ze begon haar carrière bij Titulus en opende daarna een eigen bar. Elke avond kiest ze enkele magnums die ze per glas serveert (tussen 5 et 8 €). Enkele uitstekende oranje wijnen horen er bij. De voedingswinkel: Vishandel Hasymar Fish, in de Malibranstraat. Voor het vlees ga je eerder naar L’Atelier du Boucher in Elsene. De zaak biedt een zeer goede prijs-kwaliteitverhouding voor gerijpt rundsvlees. ● E. Bv. 6 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 D.R. gezondheidsdiensten in België. Door luchtverbindingen open te houden voor het wereldwijde transport van onder andere farmaceutische producten, medische benodigdheden, verse levensmiddelen, ... vecht Brussels Airport tegen het coronavirus. #wewillgetthroughthistogether #wearebrusselsairport #weareaviation
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Herontdek Brussel Alex Joseph, Rouge Tomate: ‘Het koken heeft mijn leven gered’ We videobellen met Alex Joseph op de dag dat zijn zoontje, nog geen twee jaar oud, terug naar de crèche mocht. “Hij was redelijk hysterisch. En nu is het ongewoon stil in huis.” Als chef snakt hij naar actie, ongeduldig als hij is om de klanten van zijn restaurant Rouge Tomate weer te verwennen. WIE IS ALEX JOSEPH? H oe de Amerikaanse chef Alex Joseph in Brussel terecht kwam, is een verhaal apart. Hij arriveerde hier in 2009 voor een stage van drie maanden bij Rouge Tomate, maar zijn opdracht werd steeds weer verlengd. Vijf jaar later kocht hij samen met zijn vennoot Thierry Naoum het restaurant. Klinkt bijna als een sprookje. Voelde u zich meteen thuis in Brussel? “Absoluut niet, en dat had vooral met de situatie in het restaurant te maken. Ik sprak geen woord Frans of Nederlands. Bovendien kwam ik me als souschef van buitenaf moeien. Mijn opdracht was om de keuken een nieuw élan te geven. De chef was daar niet mee gediend. Slechts één persoon sprak naast Frans ook Engels en tolkte voor mij. Tot ik hem erop betrapte dat hij wat ik zei bewust foutief vertaalde. Hij wou me dwarsbomen, omdat hij op mijn job aasde. Op een bepaald moment begon ik aan de telefoon bestellingen door te geven aan leveranciers, in gebrekkig Frans. De ene miscommunicatie volgde op de andere. Op een dag bestelde ik 20 kilo rode biet. Stond er ineens een pallet met liefst 400 kilo rode biet voor de deur! Toen werd me vriendelijk verzocht om de bestellingen voortaan te faxen.” Wat was het keerpunt? “Na een jaar begon ik het Frans goed te begrijpen en nog een jaar later begon ik het vloeiend te spreken. Simultaan groeide de liefde voor Brussel. Als Amerikaanse vrienden een reis door Europa maken en hier halt houden, zeggen ze me steevast dat Brussel het hoogtepunt was. Het is een 8 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Geboren en getogen in Californië. Op zijn vijftiende besloot hij chef te worden. Hij begon als afwasser in restaurants te werken en klom stelselmatig op. Op z’n 19de belandde hij in Cyrus (2 sterren) van Douglas Keane in San Francisco en schopte hij het daar tot souschef. Op aanraden van Keane trok Joseph daarop naar New York, waar hij het team van Daniel Humm – op dat moment de nummer één chef in de wereld – in Eleven Madison Park (3 sterren) vervoegde. In 2008 was Joseph betrokken bij de opstart van Rouge Tomate in New York. De vestiging in de Big Apple deed het voortreffelijk, in tegenstelling tot die in Brussel. Joseph werd naar Brussel uitgestuurd om er orde op zaken te stellen. Wat aanvankelijk bedoeld was als tijdelijke opdracht draaide heel anders uit. In 2014 nam de jonge Amerikaan het restaurant over. In 2015 sleepte hij de titel ‘beste jonge chef van de Benelux’ in de wacht tijdens de San Pellegrino Young Chef wedstrijd. In de internationale finale in Milaan bekleedde hij een verdienstelijke vierde plaats. eerder kleine stad die toch de vibe van een grootstad heeft. Soms doet Brussel me wat aan San Francisco denken. Het is open-minded en progressief. Dat Brussel kosmopolitisch is, weerspiegelt zich ook in onze keuken; we goochelen met invloeden uit Noord-Afrika, Azië, het Midden-Oosten, Italië … Ons elfkoppig keukenpersoneel telt tien nationaliteiten. Dat draagt op een positieve manier bij tot de sfeer.” Herontdek Brussel Uw parcours is indrukwekkend, en dat voor een autodidact! “Hoe dat zo gekomen is? Ooit waren mijn ouders hippies. In mijn jeugd hoorde ik niets anders dan The Doors, Janis Joplin, Jimi Hendrix en Led Zeppelin. Zeer leuk, maar mijn ouders hadden een broertje dood aan koken. Op een gegeven moment waren mijn oudste broer en ik de kant-enklaar-gerechten en de hotdogs zo hartsgrondig beu dat wij het heft in handen namen. Hij was toen 18, ik 10. Zo begonnen we te experimenteren in de keuken. Toen mijn broer een job vond in een restaurant, duurde het niet lang voor ik hem volgde. We hebben acht jaar lang professioneel samengewerkt. Als jongste kreeg ik natuurlijk de lastigste klussen. ‘Alex, vandaag ga jij de hele dag tomaten pellen’. De dag erop moest ik acht uur lang de steeltjes van spinazieblaadjes trekken. Uiteindelijk bleek dat een harde, maar goede leerschool.” Waarom was u zo gedreven? “Ik denk dat koken mij op het rechte pad heeft gehouden. In mijn tienerjaren spijbelde ik en kwam met de politie in aanraking. Het koken heeft mij een doel in het leven en structuur bijgebracht. Gaandeweg werd ik verliefd op het ambacht en op de creativiteit in dez job. Dat de producten waar je mee werkt v anderen met de seizoenen maakt het zo boeiend. Dat moedigt mij aan om nooit mezelf te herhalen. Ik wil constant vernieuwen, ook al zijn sommige recepten zeer succesvol. Tegelijk wil ik het simpel houden. Ik wil niet te ver gaan in het bewerken van de ingrediënten.” U bent innovatief, maar gooit niet alle traditie overboord? “Inderdaad. Al zijn er tradities waar ik bewust mee breek. Zo wil ik niet chef genoemd worden in de keuken. Mijn naam is Alex. Ik heb in mijn carrière chefs meegemaakt die dingen naar je kop gooien of je bij je kraag grijpen en tegen de muur smijten. Dat is niet mijn stijl. Uiteraard wijs ik medewerkers op fouten, anders leren ze niets bij. Maar daarom moet ik me nog niet als een eikel gaan gedragen. Die oude traditie mag dus op de schop.” In de VS heeft het coronavirus lelijk huis gehouden. Hoe is de situatie daar? “Mijn familie is over heel de VS verspreid: New York, New Jersey, Kansas City, Californië … In de streek waar ik vandaan kom, zo’n 25 km van de Californische kust, is het relatief rustig geweest. In New York daarentegen was het pure chaos. Van een jonge arts in Detroit hoorde ik dat het in het ziekenhuis leek alsof het huis elke dag in brand stond. Hij werkt op de spoedafdeling. De vele werklozen die er nu bijkomen, kunnen niet meer bij de dokter terecht, waardoor de spoed dichtslibt.” Hoe gaat u zelf met COVID-19 om? “In Brussel zijn we wel wat gewend, met de terreuraanslagen in 2016 bijvoorbeeld, maar op COVID-19 waren we niet voorbereid. Het belangrijkste is dat we positief en alert blijven. Een groot vraagteken is hoe we onze manier van werken moeten aanpassen. Hoe ver moeten we de tafels van elkaar plaatsen? Wij hebben het geluk dat we over een grote ruimte beschikken. Bevriende collega’s met kleinere restaurants zitten echt met de handen in het haar. Het is heel gemakkelijk om je op het negatieve te focussen. De eerste weken van de lockdown zag ik het ook heel somber in, maar het is een troost te weten dat we emaal in hetzelfde schuitje zitten. Het gemeenschapsgevoel is er enkel sterker op geworden. Een ander issue is uiteraard het gedrag in de keuken. Goed de handen wassen heeft altijd tot onze politiek behoord, maar nu gaan we daar nog extra op letten. We zullen ook mondkapjes dragen. Voor mijn personeel wordt social distancing een grote uitdaging. Moet ik mijn ploeg misschien halveren? In een eerste testfase zullen we met slechts één menu werken. Ik verwacht niet meteen een overrompeling. Ik vermoed dat we langzaam en voorzichtig weer zullen opbouwen.” De lockdown inspireerde u wel om samen met uw collega’s Dennis Broeckx van L’Épicerie du Cirque en Glen Ramaekers van Humphrey chez PIAS vanaf 1 mei elk weekend een 3 Amigos box samen te stellen, die mensen in Brussel en Antwerpen kunnen oppikken of thuis laten leveren. “Elke week kiezen we een ander concept. We doen dit met een rock-‘n-roll spirit. Tongue-in-cheek. In de eerste box zaten bijvoorbeeld ‘Fat Bart’s marinated chicken wings‘ – een knipoog naar het lievelingsgerecht van Antwerps burgemeester Bart De Wever – en een ‘Exit Trump BBQ sauce’. Toen we erover brainstormden, meenden we dat de mensen in deze onzekere tijden nood hebben aan een sprankeltje humor. Een glimlach op hun gezicht toveren: dat is onze betrachting. We geven zelfs suggesties voor de muziek die ze kunnen afspelen bij het nuttigen van de maaltijd. Het opzet is heel speels.” ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 9
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Herontdek Brussel De goede adresjes van Pierre Marcolini De beroemde Brusselaar Pierre Marcolini schittert tot ver buiten België. Deze meester chocolatier van het gelijknamige huis onderscheidt zich niet alleen door zijn ongeëvenaarde knowhow en uitmuntendheid: hij is ook een groot epicurist! W e hebben hem verleden jaar geïnterviewd in verband met ons dossier ‘Grow your business’. Op de vraag “Wat is uw favoriete Brusselse restaurant?”, antwoordde de chocolatier: “Daar kan ik niet op antwoorden, want er zijn er zoveel! Kijk, dit is mijn pas verschenen boek ‘La bonne adresse’. Al die adresjes staan erin.” Zie daar een selectie van goede Brusselse adressen volgens de criteria van Pierre Marcolini en René Sépul, zijn trouwe assistent voor al wat gastronomie betreft. Friture René Een historisch adres! Sinds 1932 heeft deze Brusselse bistro niets van zijn faam verloren. Geruite tafelkleden en houten banken. Dit familiebedrijf wordt sinds 1987 vertroeteld door de eigenaar en uitstekende vleesbrader Dirk Piolon. Proef er het Imanol Jaca ribstuk met frietjes van het huis en een vleugje mayonaise. Bistro ‘Le 203’ ‘Le 203’ wordt door Mathilde en Richard gerund. Het echtpaar biedt er een ‘slow food’ keuken aan een bijzonder schappelijke prijs. Niemand beter dan Richard kan het concept van wereldkeuken belichamen. De man is half Zuid-Afrikaans, half 10 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Australisch, een mix die hij omzet in een jonge en creatieve keuken. Het proberen waard: zwaardvis met wortelenpuree en gedroogde abrikozen. Brasserie Les Brigittines De Belgische Maître Cuisinier Dirk Myny heeft een aantal klassiekers van de Belgische gastronomie herzien en verbeterd. Hij gaat voor lokale producten, slow food en efficiente verbeteringen. De kok maakt ter plekke zijn eigen frietjes die hij twee keer bakt: de eerste keer met Ossewit, de tweede in plantaardige olie. Hij serveert ook een urenlang in Kriek Cantillon gegaarde kalfswang. Sterrenrestaurant La Paix Dit in 1893 geopende eethuis is eerst en vooral een frietgelegenheid recht tegenover de slachthuizen van Anderlecht. Vandaag pronkt chefkok David Martin, de eigenaar, met twee Michelinsterren. Hij werd uitgeroepen tot Chef van het Jaar 2019 door Gault & Millau en kenmerkt zich door een unieke keuken met ongelooflijke nuances en subtiliteiten in zijn gerechten. Proef er onder anderen een Moskous taartje geserveerd met rauwe bouchotmosselen. ● E. Bv. Een selectie uit ‘La bonne adresse’, van Pierre Marcolini en René Sépul, SH-OP Editions, 2018
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Herontdek Brussel Judith Vanistendael schetst de stad Na een deel van haar jeugd rondgezworven te hebben, belandde Judith Vanistendael op haar 24ste terug in Brussel, de stad waar ze opgroeide als dochter van oudjournalist en schrijver Geert Vanistendael. Ze settelde zich uiteindelijk in Molenbeek, waar ze twee kinderen kreeg en een internationaal gesmaakte carrière als striptekenares en illustratrice uitbouwde. Waarom ze trots is op ‘haar’ Molenbeek? Ik woon nu al 18 jaar in Molenbeek. Het is een arme en overbevolkte gemeente, maar tegelijk heel jong, dynamisch en actief. In volle coronacrisis hadden wij de best draaiende naaiateliers voor mondkapjes van Brussel. Hier wonen is best interessant, omdat je altijd de vinger aan de pols hebt. Waar ze graag wandelt? Het Koning Boudewijnpark in Jette, vooral op de momenten dat het er rustig is. Ik vind wandelen een heerlijke activiteit. Je volgt dan je natuurlijke ritme, je bent in de openlucht en je maakt contact met de aarde. Al wandelend raak je ook op plekken verzeild waar je anders nooit komt. Zo heb ik onlangs op een wandeling in Sint-Gillis bij toeval het duurzame tuincentrum La Pousse Qui Pousse ontdekt. Een rustpunt tussen hoge huizenblokken. Ik had het geluk dat ik er binnen kon, want normaal gezien moet je ervoor reserveren. goed te kunnen zwemmen. Omdat door de lockdown de zwembaden gesloten waren, zocht ik noodgedwongen mijn toevlucht tot Start To Run voor mijn portie beweging. Een vast loopparcours heb ik nog niet, maar ik zal blij zijn als de Vijfhoek volledig verkeersarm wordt. Haar uitgaansbuurt? Ik ben nogal een huismus. Als ik dan toch eens uitga, is het om de hoek. In Bar du Canal, een wijnbar. De eigenaar is een Deen, die heerlijk smørrebrød maakt. Ook in de andere zaken van de cluster rond de Dansaertstraat, café Walvis en de brouwerij Brussels Beer Project, kom ik graag. Allemaal lekker dichtbij voor mij. Haar favoriete eetadresjes? Brasserie Friture René in Anderlecht: Brusselser bestaat niet. Alles wat ze serveren is perfect: de wijnen, de bieren, de garnaalkroketten, de paardensteak, moules parquées, dame blanche … Mijn lievelingsgerecht daar is gegrilde kabeljauw met tartaarsaus. Alleen kom je er als vegetariër niet aan je trekken. (lacht) De oosterse keuken van Horia is in alles de tegenpool van het zéér klassieke Friture René, maar ik ben er even dol op. Een piepklein restaurant, uitgebaat door hippe, jonge mensen. Voor hun lekkere brood werken ze samen met C’est Si Bon, de beste bakker van Brussel. Waar ze sport? Normaal ga ik baantjes trekken in het mooi gerenoveerde Olympisch zwembad Louis Namèche in Molenbeek. Daar heb je altijd voldoende ruimte om 12 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Hoe ze aan cultuur doet? Het liefst snuister ik rond in de boekhandels Passa Porta, Sterling Books en Waterstones. Daar kan ik ontzettend gelukkig van worden. Ik pik ook graag een film mee in Le Palace en Cinéma Aventure: twee zalen met een mooie programmatie. Helaas ga ik er te weinig naartoe, maar Bozar heeft vaak uitstekende tentoonstellingen. Dat ze er een mengeling van heel klasvolle en heel hippe kunst presenteren, kan ik enorm appreciëren.” ● P.V.D. D.R. Herontdek Brussel Wanneer Charles Peugeot Brussel doorkruist Voor hem was de automobielsector een evidentie. Charles Peugeot behoort tot de negende generatie van de gelijknamige familie. Deze Fransman belandde enkele jaren geleden in Brussel om, aan het hoofd van DS Belux, het merk nieuw leven in te blazen. Dat weerhoudt hem niet om de geneugten van onze hoofdstad te proeven. De mooiste tuin? De Koninklijke Serres van Laken. Ik heb ze verleden jaar ontdekt. Wat een verrassing! Ik had nooit gedacht daar zoveel schoonheid te vinden. Het is een echt doolhof van broeikassen en bloemen. Ideaal voor een gezellig dagje uit met het gezin. De vriendenkroeg? Dai Puponi, een kleine Romeinse trattoria, beheerd door drie Italianen die al een tiental jaren in Brussel wonen. Ze hebben elk hun baan verlaten om zich in dit avontuur te storten. En het werd een treffer: lekkere wijn en smakelijke gerechten. Een gastronomisch restaurant? Le Toucan Sur Mer, een aanrader, zeer efficiënt. Je ademt er de gejodeerde lucht van Bretagne. Het decor is er geraffineerd en helder. Je moet er echt de voortreffelijke zeevruchten proeven. Een ‘kids friendly’ adres? Het Kindermuseum in Elsene, met zijn participatieve en leuke tentoonstellingen. Kinderen ontdekken er al spelend de wereld rondom hen. En telkens is het bezoek een succes. Een ongewoon restaurant? Een adres dat te maken heeft met mijn activiteit in de automobielsector, namelijk het Café Garage Declercq, in het pand van de Peugeot Citroën dealer in Elsene. Het restaurant serveert heerlijke Franse gerechten en dompelt je onder in de autowereld, van voorgerecht tot dessert. Een koffie in de ochtend? Bij Eric Kayser: een dubbele espresso, sinaasappelsap en een briochebroodje. Alle soorten brood, koffiekoeken en brioche van het huis zijn ambachtelijk gemaakt zonder additieven noch bewaarmiddelen. Een restaurant waar je op reis gaat? La Maison du Sushi, gerund door moeder en dochter. De moeder werkte vroeger in de haute couture en besliste toen over te stappen naar het versnijden van vis. En wij smullen van de verse en heerlijke sushi, die de ganse familie aanspreken. Voedingswinkels? De zaak Chai et Bar van Fort Jaco vind ik de beste wijnkelder van Brussel. Een zeer geraffineerde selectie wijnen die wordt aangeboden door een team dat weet wat wijn werkelijk is. Je wordt er dus niet voor de gek gehouden. Voor kaas verwijs ik je naar affineur Julien Hazard. Afhankelijk van de leveringen, vind je daar enkele specialiteiten: Brocciu AOP, Brousse, Mont d’Or AOP, Tomme fraîche de l’Aubrac en Cancoillotte uit de Franche-Comté … Het museum of de kunstgalerij waar je graag naartoe gaat? Forest Divonne, een galerij beheerd door Jean de Malherbe, een hyperdynamische enthousiasteling die erin slaagt mensen te verbinden met kunst, dankzij tentoonstellingen die nieuwe talenten voorstellen. Een plaats om Brussel te begrijpen? Ja, in de Wetstraat, richting centrum met de Europese Commissie achter je. Op de muur van een gebouw zie je een gigantische graffiti met daarop ‘The future is Europe’. Dat is echt Brussel! ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 13 © Belga D.R.
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Herontdek Brussel Het trimparcours van Dominique Monami Dominique Monami was de eerste Belgische tennisspeelster die de wereldtop 10 bereikte, in 1998. In 2000 behaalde ze een bronzen medaille op de Olympische Spelen in Sydney (tijdens een dubbel tennisspel met Els Callens). Vandaag stelt ze haar stalen zenuwen ten dienste van de bedrijven, als mental coach. Haar roots liggen in Verviers. Toch heeft ze ook voor Brussel een adressenboekje, dat ze vriendelijk met ons deelde. D ominique beschouwt Brussel vooral als een dubbele hoofdstad: van België en van Europa. Ze waardeert de kosmopolitische dimensie en het gezellige leven in de stad waar ze ooit organisator was van een internationaal WTA-toernooi, de Brussels Open, in samenwerking met het stadsbestuur: "Het was een ongelooflijke ervaring.” Een mythische plek: Er zijn pittoreske wijken in overvloed, maar de Grote Markt blijft voor mij een mythische plek. Elk jaar kom ik om deel te nemen aan de uitreiking van de nationale trofee der sportverdienste en we ontmoeten de juryleden op het kantoor van de burgemeester. Ik vind dit telkens even mooi en verbluffend! Het restaurant dat je niet mag missen: Les Larmes du Tigre. Het is veruit het beste Thaise restaurant in België en in Brussel echt beroemd. Voor een lunch raad ik La Gazzetta aan. En als je echt indruk wilt maken, zou ik zeggen Comme Chez Soi , waar ik de kans heb gehad om met Pierre karbonades ‘à la Liégeoise’ te bereiden voor een tv-programma. 14 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Een dagje winkelen: Toen mijn dochter klein was, ging ik vaak naar Serneels (foto hieronder), waar D.R. je mooi speelgoed vindt. En dan Marcolini, voor de heerlijke chocolaatjes. Voor gebakjes om je vingers bij te likken, moet je bij Wittamer zijn. Voor schoenen stap ik naar Fratelli Rossetti bij mijn vriend Pino. En dan zijn er nog alle winkeltjes in de Dansaertwijk. Ik hou ook van La Vaisselle au Kilo in de Marollen, om een mooi en niet te duur servies te kopen! De ideale plek om te sporten: ik ben vaak in de Aspria gaan trainen, maar ook het park naast het Koninklijk Paleis beveel ik aan om in de open lucht aan sport te doen. Een souvenir: Twee jaar geleden won ik een maaltijd voor twee op de Tram Experience, waar een sterrenkok kookte, terwijl we met de tram door Brussel reisden. Ik vond de ervaring uniek; het is een zeer originele manier om Brussel 's avonds te ontdekken terwijl je geniet van een heerlijke maaltijd! ● E. Bv. OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN
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Herontdek Brussel “Mede dankzij onze gemeenschap zullen we deze crisis overwinnen” Tero berust als origineel concept van restaurants op gezondheid, gezelligheid en duurzaamheid. Net als alle andere moest het restaurant in Sint-Gillis in maart de deuren sluiten. Een zware tegenvaller, maar Arthur Lhoist hoopt, als oprichter van de Tero restaurants en van de Ferme des Rabanisse, voldoende veerkracht aan de dag te kunnen leggen om de crisis te doorstaan. “ H et DNA van Tero? Drie principes”, vertelt Arthur Lhoist: “gezondheid, gezelligheid en duurzaamheid. Wij willen de mensen sensibiliseren voor een meer natuurlijke en gezonde keuken, die ook het milieu eerbiedigt. Dit is trouwens de reden waarom we kleine borden aanbieden. Zo kan iedereen bestellen volgens zijn eetlust. De meeste van onze producten zijn afkomstig van onze hoeve of van Belgische producenten.” Het succes laat niet op zich wachten en in 2017 gaat in Brussel een tweede Tero restaurant open. “We hadden vastgesteld dat er op de Brusselse restaurantmarkt een echte vraag bestond naar een aanbod als het onze. Toch verschilt onze Brusselse clientèle van onze Brabantse klantenkring. De verwachtingen zijn anders. Brusselaars zijn eerder internationaal gezind en stedelijk. We hebben het juiste evenwicht gevonden tussen de kwaliteit en de prijs van het gerecht, conform ons DNA, dat plezier en gezondheid combineert in een innovatief en duurzaam aanbod.” Een efficiënt model Arthur Lhoist groeide op met zijn project sinds zijn begin in de zaal met het team, om daarna geleidelijk door te groeien naar transverse functies en steun aan de operationele teams en zelfs aan de boerderij. Hij staat in voor de visie, de waarden en het culinaire charter. Tero bevoorraadt zich voornamelijk bij zijn eigen boerderij. De hoeve produceert fruit en groenten en houdt Salers koeien, Duroce varkens en roodharige Ardense schapen. De rassen worden geselecteerd op hun hardheid en de kwaliteit van hun vlees. De hoeve beschikt bovendien over verscheidene bijenkorven die jaarlijks honing produceren en tegelijk het ecosysteem van de hoeve en de omgeving versterken. Vandaag stellen de Tero restaurants een veertigtal voltijdse equivalenten tewerk, naast de mensen die op de hoeve werkzaam zijn. 16 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 WIE IS ARTHUR LHOIST? Arthur Lhoist is in de 30. Met passie voor gastronomie en duurzame landbouw beheert hij vandaag de Tero restaurants. Hij had een diploma in management en duurzame ontwikkeling op zak toen hij in 2014 zijn eerste Tero restaurant opende. Voordien had hij weliswaar een jaar opleiding gevolgd in de keuken van de Londense ‘Le Cordon Bleu’. Zijn concept berust op een combinatie: een eigen en duurzaam culinair aanbod, respect voor het ruwe product en inspelen op specifieke culinaire verwachtingen zoals vegetarisme en veganisme. Maar wees gerust: er is vlees en vis genoeg op het menu van Tero. D.R. Herontdek Brussel Veerkracht om te overleven De vooruitzichten en het groeipotentieel zagen er dus rooskleurig uit. Toen kwam het coronavirus. “Zoals iedereen hebben wij deze crisis niet zien aankomen. Wanneer de regering besloot om de horecasector te sluiten, werden wij gedwongen om zeer snel maatregelen te treffen. Onze prioriteit was het behoud van het recht op werkloosheid voor gans ons personeel. In dit opzicht is het wel goed dat maatregelen werden genomen voor de werknemers, maar ook voor de uitbaters van restaurants, namelijk wat betreft de terugbetaling van bankleningen, uitstel van btw, van sociale zekerheidsbijdragen enz. Gelukkig hadden we genoeg cashflow om onze verbintenissen van vóór de epidemie na te komen.” “De evolutie van de gezondheidscrisis in Europa heeft ons snel doen inzien dat ze veel langer zou aanslepen dan de twee sluitingsweken die de regering oorspronkelijk had aangekondigd”, aldus nog Arthur Lhoist. De tweede prioriteit van Tero was dan ook een manier vinden om het contact te behouden met de klanten en de productie van de hoeve verkocht te krijgen. “Een traiteurdienst was een vanzelfsprekende oplossing. In een week tijd bedachten we een model en een aanbod. We zorgden ervoor dat onze koks twee dagen per week het werk zouden hervatten, weliswaar met minder personeel en met inachtneming van de sanitaire maatregelen.” Concreet biedt Tero half-afgewerkte producten voor afhaalmaaltijden, naast gebruiksklare bereidingen. “De klanten moeten bepaalde gerechten nog even laten garen of bakken, maar dat kan precies leuk zijn, zeker in tijden van lockdown.” Al gauw lanceerde Tero bovendien de verkoop van groenten en vlees via korte bevoorradingsketens om het productieoverschot van de hoeve aan de man te krijgen. “We hebben dus voor diversificatie gekozen om zoveel mogelijk activiteiten in stand te houden. We zijn van plan om dit aanbod verder te ontwikkelen tot wanneer de restaurants weer opengaan. Eventueel zouden wij hiermee ook op langere termijn kunnen doorgaan, in aanvulling van onze dienst in de restaurantzaal. De integratie van de hoeve in ons model geeft meer veerkracht aan ons project en helpt ons deze crisis met meer gemoedsrust te doorstaan.” Een opleving in twee stappen Arthur Lhoist wenst en verwacht de heropening van de restaurants in de zomer, en bereidt er zich op voor. “We gaan voor een optimistische houding. We zullen klaar zijn voor een heropening zodra het mag, conform de gezondheidsvoorschriften. Onze financiële duurzaamheid blijft echter een prioriteit en wij voorzien de mogelijkheid om onze activiteiten zo nodig te diversifiëren of te reorganiseren in functie van de voorwaarden tot hoogstens 50% van zijn capaciteit zal draaien, en een tweede fase rond de maand september, met hopelijk minder beperkingen. “Vanzelfsprekend is dit een persoonlijke visie aan de hand van gegevens waar niemand vat op heeft. Het is eerder een kwestie van aanvoelen”, verduidelijkt hij. Succes dankzij een sterke gemeenschap De reactie van klanten valt moeilijk te voorspellen. “Wij weten niet hoe de klanten gaan reageren, of ze graag opnieuw het restaurant gaan bezoeken of ervoor zullen terugschrikken. We gaan De integratie van de hoeve in ons model geeft meer veerkracht aan ons project en helpt ons deze crisis met meer gemoedsrust te doorstaan. van de heropening en de vraag van onze klanten. Onze traiteurdienst voor afhaalgerechten heeft aangetoond dat we onze activiteiten snel kunnen hervatten”, verzekert hij. Tero wil vooral zoveel mogelijk medewerkers weer aan het werk krijgen en de klanten tevreden stellen. Dat zal niet van de ene dag op de andere gebeuren. De oprichter van Tero voorziet een opleving in twee fasen: de eerste met strenge maatregelen op alle niveaus (social distancing, wegwerpof digitale menu’s, minder klanten in de zaal …), waarbij het restaurant op 30 er vanuit dat mensen in België graag uitgaan en zich graag vermaken.” Arthur Lhoist is er trouwens van overtuigd dat het contact dat met de gemeenschap werd behouden en het aanbod van alternatieve cateringdiensten de klanten zal aanzetten sneller terug te keren. “Wij wilden een band houden met onze clientèle en onze gemeenschap. Via de sociale netwerken hebben we ons optimisme kunnen overbrengen en onze veerkracht aangetoond. Dit zijn kernwaarden van ons project.” ● Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 17 D.R.
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Herontdek Brussel Op pad met Giles Daoust, van Flagey tot aan de Beurs Van het Flageyplein tot aan de Beurs … Giles Daoust begeleidt ons doorheen het Brussel dat hij dagelijks beleeft. En op de achtergrond, dat deuntje van Jacques Brel: "C’était au temps où Bruxelles bruxellait ..." De unieke charme van de hoofdstad … Flageyplein: Ik heb altijd in Elsene gewoond, in de omgeving van het Flageyplein. Deze wijk van mijn jeugd heeft haar Boheemse en artistieke ziel behouden. Je vindt er een combinatie van groen, stadscentrum en meerdere toffe bars en restaurants. Ik heb ongeveer 20 minuutjes nodig om van thuis naar mijn werk te wandelen, althans langs mijn gebruikelijke route naar de hoofdzetel van het familiebedrijf op het Louizaplein. Wat winkels en de nieuwste concepten betreft, tja, daar ben ik minder van op de hoogte. Modeverschijnselen spreken me minder aan. Baljuwstraat: Toen ik een kind was, ging deze wijk fel achteruit. De winkels sukkelden of gingen dicht. Maar vandaag maak ik met veel plezier een ommetje langs het Drievuldigheidsplein. Ik laat me betoveren door het uitstalraam van boekhandel Peinture Fraîche. Ik stap dan meestal binnen en bevind me midden in honderden kunstboeken. Honger? Dan kies ik voor een lunch bij Dam Sum. Ik ben een grote fan van Aziatische keuken. En ik word nooit teleurgesteld. De Zavel: Als tiener was ik daar vaak. Mijn moeder was antiekhandelaar. Ze had een winkel op de Kleine Zavel, de Galerie d'Egmont. Ik herinner me nog de oude glorie, toen de antiekhandelaren in volle opkomst waren. Decoratie was toen een ‘must’ en werd steeds democratischer. Vandaag ziet de wijk er heel anders uit. Luxe winkels en chocolatiers hebben het plein veroverd. De sfeer van toen is nu verhuisd naar het hart van de Marollen, tussen het Vossenplein, de Blaesstraat en de Hoogstraat. De Grote Markt: Het kostte me jaren om opnieuw een nuchtere kijk op deze wijk te krijgen. Weet je, ik ensceneer al een jaar of twaalf de Ommegang. Het hart van Brussel zit mij in de genen gegrift. Maar nu geniet ik weer van een wandeling in de buurt, met mijn gezin, door de prachtige Sint-Hubertusgalerijen. Ik stop bij boekhandel Tropismes, drink een koffie bij de Pain Quotidien. Het is gewoon prachtig! De wijk rond de Beurs: Ik beschouw die nog steeds als de buurt van de boekhandelaren en platenzaken. In mijn jeugd liep ik daar dolgraag naartoe. Ik herinner me de ellenlange rij aan de kassa van de winkel Brusel. Deze tijd is nu wel een beetje voorbij, maar ik loop nog steeds graag rond in de omliggende straten. Daar bevindt zich een deel van de charmes van Brussel, die ik probeer in stand te houden. ● E. Bv. 18 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 D.R. Herontdek Brussel Kody, van de Marollen naar Matonge Nu al een tiental jaren waagt humorist Kody zich aan allerlei avonturen, met stand-ups, films en tv-reeksen. De in Schaarbeek geboren Elsenaar is in feite de zoon van de laatste ambassadeur van Zaïre in het Koninkrijk België. Hij sleept ons mee naar het hartje van een kleurrijk en gemengd Brussel. De mooiste wandeling door Brussel? Altijd dezelfde: ik vertrek vanuit de Marollen richting de Zavel, ik volg daarna de Naamsestraat en beland op die manier in Matonge. Daar wandel ik verder naar Flagey en zo kom ik aan het Kerkhof van Elsene terecht. Het mooiste park? Ik heb een zwak voor het Tenbosch park. Twee prachtige hectare groen met daarin een honderdtal merkwaardige bomen. En het is er nog steeds erg rustig, zonder drukte. De vriendenkroeg? La Mirabelle, een brasserie in Elsene die laat openblijft. Het trefpunt bij uitstek voor acteurs die na afloop van een voorstelling elkaar ontmoeten. Het eten is er lekker. Ik bestel de ‘boulets à la liégeoise’ of de stoemp van de dag. Het gewonnen brood als nagerecht is een aanrader. Een gastronomisch restaurant? Al Piccolo Mondo, om persoonlijke en historische redenen. Het restaurant ligt vlakbij de Louizalaan. Het is een familiezaak waar je sinds 1979 van vader op zoon wordt verwelkomd. Ik eet daar hetzelfde als mijn vader: gegrilde kip met frietjes. Een kruidenierszaak of een voedingswinkel ? De Italiaanse kruidenier Antichi Sapori, in de Baljuwstraat. Gewoonweg Italië in Brussel, met 100% ambachtelijke producten. En als je de voorkeur geeft aan Portugese specialiteiten, proef dan de overheerlijke ‘pasteis de nata’ van bakkerij Forcado Pastelaria. Het restaurant waar je op reis gaat? Inzia, een heerlijk Congolese restaurant in de Matonge wijk. Je vindt er alle typische gerechten uit Congo en het is bovendien een waar trefpunt van artiesten en kunstenaars, ideaal voor culturele ontmoetingen. Met een beetje geluk spelen Congolese muzikanten rumba wanneer je er bent. Zowel je smaakpapillen als je oren gaan daar op reis. De winkel voor een cadeautje? De speelgoedwinkel Papillon, steenweg op Boondaal. Het team is erg attent en ik stap er nooit met lege handen naar buiten. Het museum of de kunstgalerie waar je vaak rondhangt? De galerie van Didier Claes. Die man heeft van zijn vader een passie geërfd voor primitieve kunsten. Met zijn broers blijft hij zich hiervoor met trots inzetten. Hij is ook de voorzitter van de Brafa. Wanneer hij over kunst praat, ga ik graag luisteren. Waar je Brussel kunt begrijpen? De Zuidfoor, omdat die als zoveel jaren bestaat en een ongelooflijke sociale mix bevordert. Een kasteelheer ontmoet er een Turk en samen gaan ze een pint pakken in een Congolees of een Kameroens café. Natuurlijk lopen ze even langs frituur De Corte voor smoutebollen! De ideale cultuuroord? ALLE Brusselse schouwburgen – om te leren, te lachen en ontroerd te raken. Ik wil er niet één in het bijzonder vermelden. Maar laten we niet vergeten dat toneel de moeite loont en de artiesten steun verdienen. Cultuur moet worden gezien, gedeeld en bekritiseerd! ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 19 © Belga D.R.
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Herontdek Brussel De geheime recepten van Catherine Bodson Op 50-jarige leeftijd besloot Catherine Bodson haar levensloop een radicaal andere wending te geven. Ze had een internationale carrière achter de rug, zowel in de privé sector als bij Europese overheden, toen ze aan een ondernemerstraject begon met de oprichting van Pipaillon, een ambachtelijke conservenfabriek in hartje Brussel. Het concept berust op de knowhow van weleer voor de productie van conserven in glazen stopflessen: jams, chutneys, tapenades en kruiderij gemaakt van verse, biologische en lokaal geteelde en gekweekte producten. A sel. Waar ze graag rondwandelt? Voornamelijk in twee wijken: het voortdurend veranderende stadscentrum waar Pipaillon zijn winkel heeft: de Vlaanderenstraat, Sint-Katelijne, de kades... en de gloednieuwe voedselmarkt Wolf! En verder de wijk Lepoutre-Brugmann, waar ik sinds het vertrek van de kinderen woon: alle winkels liggen op loopafstand, je vindt er een echt stedelijk leven, maar de wijk ligt toch dicht bij mooie parken en bossen, zoals het Terkamerenbos of het Zoniënwoud. De kroeg waar je vrienden ontmoet? Tortue, in de Edith Cavellstraat. Een adres dat alles combineert wat ik leuk vind: een wijnbar met natuurlijke producten, een echt gevoel dat je welkom bent bij Yann en zijn bende, genereuze gerechten, een intieme sfeer en vrolijke klanten. Ondanks een piepkleine keuken serveren ze heerlijke bereidingen. De geroosterde ricotta is een speciale vermelding waard! Een gastronomisch restaurant? Spreekt me minder aan. Ik geef de voorkeur aan een genereuze, gezellige en smaakvolle keuken, zonder poespas, zoals bij Jamil's l'Intemporelle. Ik raad zijn geweldige omega 3-tartaartje aan, een delicatesse! 20 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 ls fijnproever, liefhebber van heerlijke producten en verdediger van ambachtelijke kennis, verklapte Catherine Bodson ons haar favoriete adresjes in BrusDit allemaal zonder tralala! Om de dag optimaal te beginnen … Bij Matinal, Franz Merjaystraat. Een minimalistische bakkerij, waar je niets anders vindt dan het hoofdzakelijke en waar je koffie rechtstaand drinkt, op zijn Italiaans. Régis is de enige die me in het weekend uit mijn bed krijgt. De broden, stokbroden en gebakjes zijn allemaal gemaakt van natuurlijk meel. En daarnaast heerlijke boter, room, rauwe melk en scharreleieren! Een ongewone plek ? De Villa Empain en de Boghossian Stichting die er nu gevestigd is. Ideaal om je in de wereld van de jaren '30 onder te dompelen, om er te lunchen (lekker eten bij Tero!) en er te genieten van de kwaliteit en originaliteit van de tentoonstellingen. Cultuur? Ik bezoek graag het Museum van Schone Kunsten. De kaart van de Vrienden van de Musea geeft onbeperkt toegang tot de collecties en geeft me het gevoel een permanente gast te zijn. Vaak gaan mensen er alleen naartoe voor een tijdelijke tentoonstelling. Jammer, want de collecties zijn oneindig rijk en het is een waar genoegen om verloren te lopen in de museumzalen. Een voedingszaak? Niet één maar meerdere adressen langs een kleine wandeling in eenzelfde wijk. Begin bij Petré in Ukkel: allerlei gevogelte en een warm welkom. Wat verder vind je vrijdagse biomarkt op het Brugmannplein, met kaashandelaar Jacques Defrenne, slager Stéphane March en de Ferme du Gasi voor groenten en fruit. ● E. Bv. © Brussels’ Kitchen D.R. Herontdek Brussel Het groene Brussel van Thomas Gunzig Thomas is tegelijk auteur van romans en korte verhalen, columnist, toneelschrijver en strip- en filmscenarioschrijver. Volleerd, dus. Geen wonder dat hij, als de kans zich voordoet, in de natuur en de bossen verdwijnt om wat afstand te nemen. Hij levert ons hier zijn goede adresjes, waaronder de Bar du Matin Saint-Gillois, waar hij trouwens het merendeel van zijn jongste roman, Feel Good, schreef. Het mooiste panorama’s in Brussel? Och, een vergeten hoekje ergens diep in het Zoniënwoud. Het ligt vlakbij de Bezemhoek in Bosvoorde. Van daar uit volg je een smal paadje tot aan enorme bomen die werden geplant om scheepsmasten van te maken. In luttele seconden ben je niet meer Brussel, maar ergens in Michigan! De vriendenkroeg: Tarzan, een zeer goede wijnbar! In de keuken bereidt Coralie Rutten heerlijke schotels voor, om met de vrienden te delen. Een gezellig onthaal en een sympathiek adresje om de avond lang het aperitief te laten aanslepen. familierestaurant Yagura. Heel lekker! De bar voor ‘s avonds: Een 100% Brussels adres: L’Archiduc. De baas is een toffe gast, de cocktails zijn lekker en de sfeer gezellig en rustig! Een gekke plaats: van alle bizarre plaatsen in Brussel is deze de gekste: de zaal van de bewijsstukken van het Brusselse Paleis van Justitie! Ik heb het geluk gehad om die samen met François Schuiten te ontdekken toen we het scenario van Blake et Mortimer aan het voorbereiden waren. Je vindt er onder andere een voorraad oude Duitse wagens, breekijzers, een afgesneden hand in een stopfles vol formaldehyde… Er hangt een zoete geur van cannabis in de lucht wegens de kilo’s drugs die het parket in beslag heeft genomen. Echt een gekke plek! De ideale wandeling: Ik voel me goed in de bossen. Mijn aanraders zijn de Kauwberg en het natuurreservaat De Kriekenput. In Ukkel heb je een aantal zeldzame natuurgebieden die weiden, moerassen en beekjes combineren. Ideaal om tot rust te komen en de batterijen op te laden in hartje Brussel! Het restaurant waar je een reis begint: De uitstekende Izakaya is helaas dicht! Onlangs ontdekte ik het Japanse Een voedingswinkel? De bakker op het SintJobsplein: de Maison Barat. Hij maakt het beste brood! Da’s toch belangrijk, thuis goed brood hebben, nietwaar? Ik apprecieer in het bijzonder zijn kaasbrood en vijgenbrood. Om van te smullen! Een cultuuroord? In een boekhandel, uiteraard. Tropismes, bijvoorbeeld! Een subliem adres en een van de mooiste plekken in Brussel. En om daar te raken, moet je de prachtige Koningsgalerijen doorwandelen. Wat wil je nog meer? ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 21 © Wikipedia/GdML © Barat
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Herontdek Brussel Yves Davin: volg de gids! D.R. Yves Davin, de oprichter van de lifestyle website Brussels Life, trekt al 10 jaar met zijn team door de stad, op zoek naar Brusselse culturele, gastronomische en artistieke uitmuntendheid. Deze website is bijzonder inspirerend en boeiend voor alle Brusselaars die hun stad liefhebben! O m trends en goede adresjes op te sporen in Brussel heeft Yves zijn gelijke niet. Hij levert ons een aantal aanraders: La Mort Subite: een iconisch en internationaal beroemd café van onze stad. Redelijk veel toeristen, maar het blijft een ‘must see’ en een bijzonder aangename gelegenheid. Je proeft er de authentieke Geuze des huizes, mét bezinksel, en de klassieke boterham met plattekaas. Arcadi: een typisch Brusselse brasserie. Open tot 23:45 uur. Ideaal voor een late maaltijd na een film of een vertoning in de Théâtre des Galeries. De wafels, karbonade en hartige taarten zijn een speciale vermelding waard! The Big Game: in het centrum van de stad, echt iets voor sportliefhebbers! In deze bar vinden de klanten maar liefst 25 schermen die een ongelooflijk aantal sportwedstrijden uitzenden! Mig’s World Wines: een schatkamer vol wijnen en geestrijke drank. De kelder biedt een prachtige selectie in alle prijscategorieën. Aardig meegenomen: het hele jaar door degustaties en workshops over wijnen en geestrijke drank. Chambelland: wellicht de eerste bakkerij en banketbakkerij die uitsluitend producten uit de biologische landbouw verwerkt, 100% natuurlijk glutenvrij. In Brussel heeft ze al veel klanten 22 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 overtuigd en twee verkooppunten geopend. Goed om te weten: het wit, halfkoren en volkoren meel is afkomstig van de Chambelland-molen. La Coutellerie du Roi: middenin de Noorddoorgang bevindt zich de in 1750 gestichte Coutellerie du Roi, een tempel van ongeëvenaarde expertise rond al wat snijdt. U bewondert er uitzonderlijke en hoogkwalitatieve voorwerpen die u nergens anders zult vinden! Echt een bezoek waard! Le Plateau du Berger: “Ik kan me niet vrijmaken. Een raclette-avond voorzien!” Dit is het concept van afterwork parties dat de kaaswinkel heeft gelanceerd: fijnproeversavonden met raclette naar believen! Voor nog meer geneugten zijn er ook fondue- en tartifletteformules. De ambachtelijke kazen worden geselecteerd bij de beste producenten in Frankrijk en Zwitserland. ● E. Bv. ENERGIE PACK Maak gebruik van investeringssteun voor de kmo’s en zko’s Stijgende energieprijzen, klimaatdoelstellingen, verwachtingen van de klanten,... Dit is meer dan ooit het moment om het energieverbruik te verminderen! Om u te helpen investeren, heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest € 1.350.000 vrijgemaakt om de werken voor de vermindering van uw energieverbruik te financieren. Een overzicht van de toekenningsvoorwaarden. Voor wie? U bent handelaar, ambachtsman, een vrij beroep, een kmo, een rusthuis, een maatwerkbedrijf of een cultureel centrum in het Brussels Gewest? Deze investeringssteun is er voor u! Het is een aanvulling op het Energie Pack dat sinds september 2018 de kmo’s en social profit sector de kans biedt gebruik te maken van een gratis energiecoaching. Deze dienst wordt u voorgesteld door de federaties UCM en Comeos voor de kleine en middelgrote ondernemingen tot 250 VTE’s en door Bruxeo en Santhea voor de social profit sector. Bovendien hoeft u geen lid te zijn van een van deze federaties om er gebruik van te maken. Voor welke werkzaamheden? Dankzij Energie Pack beschikt u gratis over een diagnose en relevante aanbevelingen om uw energieverbruik te verminderen. Dit kan gaan van een nieuwe verlichting tot een verwarmingsketel of collectieve of industriële uitrusting. U kan onder bepaalde voorwaarden gebruikmaken van investeringssteun die 30% tot 40% van de in aanmerking komende bedragen dekt, met een plafond van € 15.000 btwi per jaar. Concreet Op basis van de energiediagnose, die werd uitgevoerd of gevalideerd door de federatie van uw sector, bezorgt u Leefmilieu Brussel vóór de werkzaamheden een aanvraag tot steunbelofte. Eens uw dossier is aanvaard, bezorgt Leefmilieu Brussel u een beloftebrief en kan u de werkzaamheden beginnen. U hebt vervolgens 18 maanden om de werken uit te voeren en de vereffening van de financiële steun te vragen. U zal uw energieverbruik snel zien dalen: zeer goed nieuws voor uw factuur en voor het leefmilieu! Bij wie kan men terecht? ➜ Voor de handel en diensten: Comeos - sti@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Voor de zko’s/kmo’s, zelfstandigen en vrije beroepen: UCM – info.energie@ucm.be ● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Voor de social profit sector: Bruxeo - energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Voor de instellingen voor gezondheidszorg: Santhea - contact@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 70 Met de steun van BRUXEO
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Herontdek Brussel Pascal Devalkeneer: “Ik geloof dat ons iets heel moois staat te wachten” Vanuit de lucht bekeken lijkt het Chalet de la Forêt op een groot huis van de betere burgerij, aan de rand van het Zoniënwoud. Chef en eigenaar Pascal Devalkeneer beheert het restaurant op meesterlijke wijze. Met de nodige sociale distantiëring onthaalt hij ons in zijn moestuin voor een gesprek over zijn beleving van de huidige crisis. Nu al meerdere weken is elke activiteit hier stopgezet, terwijl u in december van verleden jaar de 20e verjaardag van het Chalet de la Forêt vierde… Ik besefte toen helemaal niet wat voor een crisis we zouden doorstaan! Le Chalet betekent heel concreet 20 jaar van mijn leven, 20 jaar werk en carrière. Het restaurant was een leegstaand belabberd pand toen ik het heb overgenomen en integraal gerenoveerd. Voordien had ik een eigen restaurantje: het Bistrot du Mail, in Elsene. Dat was toen mijn eerste ervaring als chef en eigenaar. Mijn vennoot Didier Plasch serveerde in de zaal. Wij waren toen het eerste ‘bistronomisch’ restaurant in Brussel. Let wel, wij hebben de bistronomie niet uitgevonden, maar waren de eerste Brusselaars die gerechten aanboden tussen gastronomie en bistro. We wisten ons ook te onderscheiden met een zeer verfijnd decor. WIE IS PASCAL DEVALKENEER? Op 2 december 1999 (de dag van zijn verjaardag) opende Pascal Devalkeneer voor het eerst de deuren van het Chalet de la Forêt. Hij was toen 34, had boordevol talent, een ware passie voor kookkunst en de ambitie om in Brussel een buitengewoon gastronomisch restaurant te openen met de allerbeste service. Een enorme uitdaging voor een ambachtelijke kok die tegelijk bedrijfsleider en eigenaar van zijn eigen inrichting werd. Vandaag geldt het Chalet de la Forêt als de referentie bij uitstek van de Brusselse haute gastronomie. Is dit restaurant het avontuur van uw leven? Dit is precies de gedachte die mij te binnen schoot toen ik het Chalet voor het eerst ontdekte. Ik wilde vooruit en uitmaken hoe ver ik in dit beroep kon gaan. Hier heb ik een combinatie van een merkwaardig gebouw en een merkwaardige ligging, al wat ik nodig heb voor een succesvolle carrière. We hebben hier belangrijke werkzaamheden verricht. En in december 1999 hebben we de zaak geopend. In het begin stonden we met z’n drieën in de keuken. Ondertussen werken daar 16 mensen en 10 in de zaal. Als chef sleepte u twee sterren in de wacht. Waaraan dankt u het succes van uw gastronomie? Mijn kookkunst berust sinds het prille begin op het product. Als reactie hoor ik dan vaak ‘ja, uiteraard, iedereen beweert dat.’ Maar sinds het begin werk ik eerst en vooral met een product – en van daaruit ontwerp ik een recept. Mijn kookkunst 24 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 © Serge_Leblon Herontdek Brussel is redelijk inventief maar gebruikt producten van de markt en wisselt naargelang de seizoenen of mijn gemoed. Hoe dan ook blijft het product de grondslag van al wat ik bereid. Dat is een kenmerk. Is er een gerecht dat u echt kenmerkt? Nu en dan is er een Japans tintje in onze gastronomie, met miso bijvoorbeeld, dat wij echter op een kalfszwezerik serveren. Aanvankelijk bewerkten we dat product op z’n Frans, namelijk gesmoord op een kreeftensap. Beetje bij beetje zijn we de zwezerik met miso gaan gratineren. Dat is vandaag onze ‘Ris de Veau au Chalet’, een typisch gerecht van ons restaurant. Ik heb zwezerik doorheen mijn ganse carrière gebruikt. Ik vind dat een geweldig product, net als duif, oesters, tarbot of langoustines. Deze producten staan constant op de kaart en we bewerken ze volgens wat de moestuin ons te bieden heeft, de inspiratie, het seizoen enz. Waar haalt u uw inspiratie vandaan? Voornamelijk uit de moestuin. Elke dag inspecteer ik de tuin en controleer ik de rijpheid van de groenten. Tijdens het seizoen genieten we 100% autonomie wat kruiden betreft. We telen een vijftigtal soorten, zodat we de recepten heel gemakkelijk kunnen wijzigen. Wij maken onze eigen compost. Alles wordt gerecycled, ook om onze grond te voeden. Verder werken we nauw samen met onze leveranciers en tuinders, die voornamelijk bio en permacultuur aanbieden. Nu, bio is een alles- en nietsomvattend concept. Ik zeg daarom liever dat we samenwerken met mensen die niets op de producten verstuiven. Hoe ervaart u de Covid-19-crisis? Dit is een schok, ook al vermoedden de meesten onder ons dat we vroeg of laat op een ramp af stevenden. We leefden in een soort hypermobiliteit en hyperconsumptie. Het moest in alle domeinen steeds ‘meer’ zijn. Dat geldt trouwens ook in de restaurantsector, waar we constant op zoek zijn naar de ultieme beleving en niet meer weten wat we nog moeten verzinnen. We zitten waarschijnlijk in een cyclus en weten niet meer wat we nog kunnen doen om de clientèle tevreden te stellen – die in feite op alles en nog wat uitgekeken is. De huidige trend richt zich inderdaad op het product en lokale toelevering, maar we willen nog steeds meer aanbieden. Je kunt dat beschouwen als creativiteit, maar voor mij is dat vooral overdaad, ja zelfs verwaandheid. Wat moet de beleving in een restaurant dan zijn? Wat verwacht ik bijvoorbeeld als ik een tournedos bestel? Een prachtig stuk vlees, onberispelijk vers en perfect gebraad en gekruid. Op die manier doen we het product eer aan en, wie weet, roepen we herinneringen op. Ik kan me geen recepten voorstellen met zodanig veel ingrediënten op het bord dat het voornaamste verloren gaat. Niets doet me meer plezier of geeft meer betekenis aan mijn werk dan een klant die me zegt: “Twee jaar geleden ben ik bij u komen eten: een sardientje, een zwezerik, gevogelte … En daar wil ik voor terugkomen.” Dat toont de waarde en de emotie die voortkomen uit de smaakbeleving. Als iemand tevreden een restaurant verlaat maar zich niet meer kan herinneren wat hij gegeten heeft, dan is daar iets misgelopen. Misschien zal deze crisis bijdragen tot een terugkeer van de emotie en van het belang van het product in de restaurantkeukens. Wat doet u tijdens deze gedwongen onderbreking? We bereiden ons voor op een nieuw leven, op iets anders. We doen de voorjaarsschoonmaak om alles weg te werken dat nutteloos blijkt of in de weg staat. Zo streven we naar meer vrijheid en duidelijkheid voor de heropening. Ik wil iets gezonds, nieuws en schoons voor de nieuwe start. Het ganse team neemt hieraan deel. We discussiëren en ontmoeten elkaar nu en dan tijdens vergaderingen waar iedereen de afstand respecteert. Samen bespreken we de heropening en de motivatie. We voelen een zeer sterke betrokkenheid onder ons. En dat is het voornaamste! Wat verwacht u van de toekomst? Dat weet ik nog niet. Enerzijds is de huidige crisis toch wel een catastrofe. We gaan daar de gevolgen van incasseren, zeker en vast. Het ergste is dat de mens zeer snel vergeet en daarna terug naar zijn slechte gewoontes grijpt. Anderzijds zijn er de positieve aspecten en de bewustwording. Sommige mensen vragen zich vandaag af waarom we voordien op die manier leefden. Was dat wat we wilden? Deze onbezonnen stormloop is nu voor iedereen onderbroken. Dit is de gelegenheid om er het beste uit te halen. Mijn leveranciers, mijn team en ikzelf staan allemaal te popelen voor een nieuwe start. Ik geloof dat ons iets heel moois staat te wachten. Dagelijks ontvang ik aanmoedigende berichtjes van onze klanten: “We staan u ter zijde”, “We zullen er zijn bij de heropening.” Wel, als de huidige enge periode ons toelaat een betere toekomst voor te bereiden, hard te blijven werken en creatief te zijn, dan moeten we daar gebruik van maken. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 25
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Herontdek Brussel Het Brussels wereldje van Miny Bayot Miny Bayot werd in Kinshasa geboren. Ze liet een baan als economist achter zich om zich te richten op ambachtelijke creatie. Omdat ze zich ergerde nergens de tas te vinden waar ze van droomde, creëerde ze dan maar haar eigen merk: Zagapali, dat Afrikaanse inspiratie en hedendaagse elegantie combineert. Een merk dat haar kenmerkt en ook Brussel weerspiegelt: kosmopolitisch, stedelijk en verenigend. Waar kan je met vrienden iets gaan eten? In restaurant La Carretta in Jette. Deze Italiaanse trattoria bestaat al sinds de jaren 80. Een hartelijk en rustiek decor onder leiding van uitbater Mario. De traditionele op houtvuur gebakken pizza’s van de baas zijn een aanrader. De ideale wandeling? Het Laarbeekbos. Een groen eilandje met een merkwaardige biodiversiteit en tegelijk een echte verademing in het hart van Brussel. Ik ga er vaak naartoe. Het bos ligt op een steenworp van bij mij thuis. Het is bijzonder rustgevend, zeker als ik wat afstand moet nemen. Een ongewone plek? Het jaarlijkse evenement Plantes pour Tous, in de Sint-Gorikshallen: een grote verkoop van planten, waaronder cactussen, vetplanten, tropische planten en buitenplanten aan voordelige prijzen, tussen 2 en 10 euro. Daarna kun je op het terras met een lekker biertje je dorst lessen. Het mooiste park? De vijvers van Elsene, met aan de ene kant prachtige gebouwen, en aan de andere, veel groen, eenden en ganzen. Een onverwacht tafereel in de stad, en dat doet deugd. Je kunt daarna verder wandelen naar de Tuinen van de Abdij. 26 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Een aan te bevelen brasserie? Callens Café: kosmopolitisch, eigentijds ingericht en lekker eten. Nu en dan stelt het café een aantal kunstenaars tentoon. De gelegenheid om minder bekend talent te ontdekken. Het restaurant waarmee je op reis gaat? Pampas Rodizio (foto), een Braziliaans restaurant in de wijk Sint Katelijne. Rodizio is de Braziliaanse barbecue, waarbij het vlees heel zachtjes op houtskool wordt gegaard om het sappig te houden. De obers brengen grote spiesen met daarop verschillende soorten vlees en vis en ze komen die naar wens aan je tafel versnijden. Heerlijk! Een bar voor ’s avonds? De BrewDog, tegenover het Centraal Station. Je vindt er een ruime keus aan bieren, voor elk wat wils. Het huis biedt ook een mooie selectie hamburgers à la carte. De beste bakker? Zeker en vast de ambachtelijke bakkerij Sirre. De in huis gemaakte croissants zijn heerlijk. Ook het ‘houthakkersbrood’, al dan niet met noten, is bijzonder lekker. Een boetiek waar je echt van houdt? De parfumerie Parfum d’Ambre, een mooie winkel die voorrang geeft aan de creatie van nieuwe parfums. Die geuren roepen een heleboel emoties in ons op. De boetiek organiseert ook ontmoetingen met parfumeurs. Echt verleidend! Waar je Brussel echt begrijpt ? De Grote Markt, met zijn kasseien en zijn grandioze gebouwen. Klinkt misschien een beetje cliché, maar de wijk roept in mij herinneringen op uit mijn tienerjaren. Als je even luistert, vang je daar een heleboel talen op. Dat is nu eenmaal Brussel: mensen van over de ganse wereld op een heel klein oppervlak. ● E. Bv. D.R. Wilt u uw leven makkelijker maken? Ontdek ProSalary! Beeld u in. Uw loon- en personeelsbeheer in een gebruiksvriendelijke en intuïtieve tool. Focus op uw HR-beleid en verlies geen tijd meer met tijdrovende administratieve taken. • Vereenvoudigd en geautomatiseerd beheer van werktijden, verlofaanvragen en afwezigheden; • Eenvoudige procedure voor het bestellen van uw maaltijdcheques; • Een software die zich aanpast aan uw situatie, die meegroeit met uw behoeften en die voortdurend wordt aangepast aan de sociale wetgeving; • Via de ESS geeft u meer autonomie aan uw medewerkers; • U beschikt over een geïntegreerde rapportagetool. Meer info? Contacteer ons op www.partena-professional.be
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RECYCLAGESECTOR VAN PLASTICS staat voor grote uitdaging. De crisis veroorzaakt door het corona-virus heeft de recyclageindustrie van plastics hard getroffen, een sector die al schade ondervonden had van het Chinese importverbod op afval. De daling van de prijs van aardolieproducten heeft de sector nu de genadeslag toegebracht. Deze plastic crisis vormt vandaag één van de grootste uitdagingen voor de hele industrie. Enkel een actieve samenwerking van alle spelers in de waardeketen kan een oplossing bieden. Verhoogde recyclagedoelstellingen Europa legt een verhoging op van de recyclagecijfers voor verpakkingsafval. De Europese kaderrichtlijn wordt momenteel omgezet in het Interregionaal Samenwerkingsakkoord, die de problematiek van de huishoudelijke en bedrijfsmatige verpakkingen regelt voor de drie Belgische gewesten. Deze overeenkomst voorziet in het geleidelijk optrekken van de minimumdrempel voor de recyclage van bedrijfsmatige plastic verpakkingen: 50% bij de inwerkingtreding, 55% in 2023 en 65% in 2030. Wetende dat het cijfer in 2018 45,8% bedroeg, is het duidelijk dat de industrie voor een grote uitdaging staat en dat alle partijen betrokken bij dit proces intensief zullen moeten samenwerken om deze uitdaging aan te gaan. Via sensibiliseringsacties en specifieke projecten zal Valipac de samenwerking met afvalinzamelaars intensiveren om bedrijven te stimuleren hun plastic verpakkingsafval verder te sorteren. Traceerbaarheid verzekeren om recyclage te garanderen Tot begin 2018 was China de belangrijkste afnemer van bedrijfsmatig plastic verpakkingsafval. Toen China zijn grenzen sloot voor de invoer van afval, schoten de installaties in Zuidoost-Azië als paddenstoelen uit de grond om ons afval te verwerken, waardoor de traceerbaarheid afnam. In afwachting dat Europa de nodige infrastructuur op poten zet die nodig is om haar afval te verwerken, moeten we de traceerbaarheid naadloos kunnen garanderen. Dankzij overeenkomsten met de belangrijkste traders identificeert Valipac momenteel de eindbestemming van het bedrijfsmatig verpakkingsafval van Belgische oorsprong. In de nabije toekomst zal Valipac een accreditatiesysteem voor traders invoeren en de aangesloten ophalers aanmoedigen om uitsluitend met geaccrediteerde handelaars te werken. Milieuvriendelijke verpakkingen Onze bedrijven investeren al jaren in de ontwikkeling van milieuvriendelijkere huishoudelijke verpakkingen. Voor bedrijfsmatige verpakkingen trappelen we nog steeds ter plaatse, meestal omwille van een gebrekkige kennis van de recyclageprocessen. De verpakkingen moeten nu voldoen aan criteria waarmee een hoogwaardige recyclage mogelijk wordt. Door de ontwikkeling van richtlijnen die de recycleerbaarheid van de transportverpakkingen bepalen en eco-modulatie toe te passen, wil Valipac haar klanten aanzetten om recycleerbare verpakkingen te gebruiken. Afzet voor gerecycleerd materiaal ontwikkelen Om de recyclagesector in België naar een hoger niveau te tillen, moet aan twee essentiële voorwaarden worden voldaan: zorgen voor voldoende aanvoer en afzetmogelijkheden garanderen voor gerecycleerde materialen. De markt voor gerecycleerde producten moet worden gestimuleerd bij de verpakkingsproducenten en bij de bedrijven die hun goederen zelf verpakken. De overheid heeft hier een rol te spelen door de nodige instrumenten in te zetten om afzet voor gerecycleerd materiaal te ontwikkelen. Denk bijvoorbeeld aan een verplichting om gerecycleerd materiaal te gebruiken voor nieuwe plastic voorwerpen of verpakkingen. Tenslotte zal de overheid hiermee ook de eigen ambities dienen. Meer info op www.valipac.be. Herontdek Brussel Het avantgardistische en kunstzinnige Brussel van Valérie Bach Valérie Bach is een internationaal bekende en erkende galeriehouder. Zij beheert de ‘Patinoire Royale-Galerie Valérie Bach’, die werd ingericht in een … rolschaatsbaan, een unicum in de wereld! Zij gelooft in de ontdekking van hedendaagse, opkomende of gevestigde kunstenaars. Ze nodigt ons uit naar het hart van een avantgardistisch en kunstzinnig Brussel. De ideale wandeling? Ik woon in het centrum van Brussel en ga dus heel graag wandelen middenin het immense bosgebied van het Zoniënwoud. De aanwezigheid van zoveel groenvoorzieningen in en rond de stad beschouw ik echt als een voorrecht. Toen mijn dochter klein was, gingen we ook wandelen in de buurt van het Tenboschpark. Een bistro om de vriendinnen te ontmoeten? In Ukkel, in het restaurant van boetiek No Concept. Alle gerechten zijn ter plaatse bereid en bio. Je vindt er detox-sappen, gezonde slaatjes, toasts en bagels. Maak van de gelegenheid gebruik om even een kijkje te nemen in de boetiek. Een gastronomisch restaurant? Ik zou twee adressen willen aanraden. Enerzijds het Japans restaurant Kamo. Ik waardeer er de moderne en elegante decoratie en de hedendaagse, authentieke en verfijnde keuken. De tweede tip is het Chalet de la Forêt, waar ik de gastronomie van chef Pascal Devalkeneer bijzonder apprecieer. Shoppen? Begin met Extra-Ordinaire, de ongelooflijke concept store van Jean-Paul Lespagnard. Loop even binnen bij Stijl, het neusje van de zalm inzake Belgische ontwerpers. Breng daarna een bezoek aan Cachemire Coton et Soie. En voor tafelserviezen ga je best even langs bij boetiek Lucia Esteves en haar prachtige selectie keramiek. Een kindvriendelijk adres? Neem de kinderen mee naar het Mode & Kant Museum. Zo ontdekken ze hoe mode en geschiedenis constant interageren. Het museum richt zich ook op de hedendaagse mode en is zeker aan te raden om uitzonderlijke Belgische en Brusselse modeartikelen te ontdekken. Een café voor in de ochtend? Bij Martine. In feite het restaurant vlak naast mijn galerij. Ik steek gewoon de tuin over voor een kopje koffie. Ik ga daar ook vaak lunchen, want de gerechten zijn er gezond en lekker. En voor ‘s avonds? Bij Jane’s (foto), die een mooie selectie wijnen aanbiedt in een rustige en gezellige sfeer. Een wandeling voor lekkerbekken? Ik banjer graag rond in het stadscentrum en koop dan chocolaatjes bij bakker Charli in de Sint-Katelijnestraat. Daarna ga ik vlees kopen bij Atelier Dierendonck. En ik beland ten slotte vaak met vrienden bij Nordzee, voor een glas witte wijn en kroketten. Een cultuuroord? Boekhandel Candide, op het Brugmannplein. Je wordt er hartelijk onthaald en het team heeft altijd een of andere tip over het boek dat je zou moeten kopen. De plaats waar je Brussel begrijpt? Het Kasteleinsplein op woensdagavond. De markt loopt dan ten einde en het wordt tijd voor het aperitief. Iedereen staat dan op straat. Ik hou erg van Brussel, de mensen gaan gemakkelijk uit en ze kunnen urenlang praten en babbelen met vrienden. ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 29 © CiciOlsson © Brussels’ Kitchen
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Herontdek Brussel In de voetsporen van Julien Libeer Julien Libeer, Kortrijkzaan van geboorte, was nog geen 18 toen hij in 2005 aan het conservatorium in Brussel ging studeren. Sindsdien is de stad, met zijn boeiende culturele leven en heel directe internationale verbindingen, voor hem als pianist de ideale uitvalsbasis. Met het project Singing Molenbeek, waarbij hij kinderen met muziek in contact brengt via koorrepetities in lagere scholen, engageert hij zich ook in zijn eigen stad. Zijn favoriete plek? Ik geniet er nog altijd enorm van om in de buurt rond de Zavel te komen. Het zal wel deels nostalgie zijn. De mooie herinneringen aan mijn conservatoriumjaren die eraan verbonden zijn, zullen daar zeker iets mee te maken hebben. Waar hij helemaal op adem kan komen? Mijn huis is op gelijke korte afstand van de vijvers van Elsene en het Leopoldspark. Het is allebei slechts een tiental minuten stappen. Zeker als het lekker zomert, zoek ik graag in één van beide plekken op. Van een uurtje al mijmerend rond het water lopen, laden mijn batterijen helemaal op. Studios voor mijn portie beweging en ontspanning. Op een bepaald moment ontdekte ik de trainingsmethode Pilates. Het bleek ideaal om de negatieve, stresserende neveneffecten van mijn vak tegen te gaan. Zijn eetadresjes? Na een concert in Bozar ga ik meestal nog wat drinken of eten in het Arcadi Café in de Galerie St Hubert. Ik houd ook erg van het Italiaanse restaurant Eccetera aan het Jourdanplein. De winkel die hij het meest frequenteert? Onge t wijf eld boekenwink el Ptyx, niet ver van Flagey. Je vindt er een heel persoonlijke selectie boeken, poëzie, filosofie, klassiekers en de betere jeugdliteratuur. Waar hij sport? Ik was jarenlang een trouwe bezoeker van het zwembad van Elsene, op twee straten van mijn deur, het oudste en charmantste exemplaar in de stad. Dat zwembad is nu helaas gesloten wegens herstelling, maar sinds twee jaar ga ik wekelijks langs in de Corpus 30 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Waar hij zijn portie cultuur meepikt? Flagey, Bozar en de Munt blijven, voor mensen in mijn vak, de meest veelzijdige trekpleisters in Brussel. Daarnaast is de Cinematek een vaste waarde. Qua theatervoorstellingen vind ik mijn gading meestal wel in Théâtre Varia of de KVS. ● P.V.D. © Getty D.R. © Belga Herontdek Brussel Cécile Djunga’s gekleurd Brussel Cécile is altijd al een kletskous geweest. Logisch dus dat ze al op twaalfjarige leeftijd begon met toneelspelen, onder andere – maar verloren moeite – om haar woordenvloed wat in te dijken. Vandaag is ze een volleerd artiest. Overdag voor de camera’s en ‘s nachts op het podium. Met haar boordevolle energie neemt ze ons mee naar het hart van kleurrijk en gemengd Brussel. Het mooiste panorama op Brussel: Vanuit een van de mooiste rooftops van de hoofdstad, het Restaurant van het MIM. Het uitzicht is er ongelooflijk en het eten lekker! ‘s Avonds wordt de sfeer romantischer met vele kaarsen op de tafels en de lichten van de stad. De wandeling bij uitstek: Ik heb in Parijs gestudeerd en veel gereisd. Ik ontvang vaak vrienden die Brussel komen bezoeken. Dan begin ik met het Poelaertplein en van daaruit nemen we de lift naar het oude Brussel van de antiquairs. We beëindigen het bezoek bij Manneken Pis en een lekker bier in de niet te missen Poechenellekelder. Waar naartoe voor een heuglijk aperitief? In Schaarbeek, op het Ardense jagersplein! Op vrijdag in de late namiddag is er daar een kleine lokale markt waar je fruit en groenten kunt kopen. ‘s Avonds worden de kraampjes omgebouwd voor een picknick, een soort reuze afterwork. Het mooiste park: Ik blijf trouw aan het Woluwepark, in de buurt waar ik ben opgegroeid. Ik heb daar zoveel gevierd met mijn makkers van de school Jean XXIII, vlakbij. We gingen kriek en zakjes chips kopen en de vrienden brachten djembes en gitaren. De vriendenkroeg: Een ongelooflijke Syrisch restaurant, My Tannour! Tannours zijn gevulde Syrische broden die in grote ronde klei-ovens worden gebakken (foto). U ontmoet er waarschijnlijk de baas Georges. Hij maakt die broden zelf en kneedt ze met zijn handen plat. Dat moet je gezien hebben! lekkere vol-au-vent! Het beste gastronomische restaurant: Thuis, bij mijn mama! Eerlijk gezegd ga ik in Brussel niet naar gastronomische restaurants. Ik verkies eerder lekkere adresjes. Ik vrees vooral de smakelijke gerechten van mijn mama te verliezen. Ik maak dus dankbaar gebruik van de inperking om haar kip- en visrecepten aan te leren. Het restaurant waar je op reis gaat: Ik hou van Soleil d’Afrique in Matonge. Zeer lekker eten en echt niet duur! Aanraders zijn de yassa-kip, de moambe-kip en de visgerechten. Zowel blanken als zwarten bezoeken dit restaurant. Een mooie mix en da’s positief. Waar naartoe voor een gezellige avond? De Kings of Comedy Club, waar ik veel ben opgetreden. Er is daar een podium, meer dan 80 zitplaatsen, een bar, een kleine keuken en humoristen die daar de ene na de andere optreden. Ken je een betere manier om een toffe avond door te brengen? Daarna gaan we met z’n allen naar La Bastoche, waar je tot 2 uur ‘s nachts terecht kan voor een Een voedingswinkel? Dicht bij mij thuis is er nu de Great Market, een bedekte markt met mediterrane producten: olijven, kruiden, verse vruchtensappen, wijnen vanuit de ganse wereld, Griekse, Syrische en Libanese specialiteiten. En net als op de zuiderse markten, kun je daar ook gaan eten! ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 31 © Brussels’ Kitchen D.R.
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Herontdek Brussel Karin Maquet keert steeds naar Brussel terug Karin Maquet stond aan de wieg van Kammco, een onderneming die bedrijven en ondernemers helpt meer winstgevendheid en stabiliteit te bereiken. Zij is ingenieur van opleiding en heeft haar sporen verdiend in Luxemburg, Brussel en Stockholm. Ondanks een zeer internationale carrière voelt Karin zich vooral in Brussel thuis. Ze levert ons haar beste adresjes. oals vele Belgen die dit te kleine land hebben willen verlaten, heb ik er echt van genoten om naar Brussel terug te keren en me opnieuw onder te dompelen in wat de eigenheid van mijn stad en mijn land uitmaakt: de diverse culturen, toegang tot kwalitatief hoogstaand onderwijs en gezondheidszorg en een betaalbare levensstandaard. Brussel, bastion van Art Nouveau: Voor mij staat Brussel gelijk met Art Nouveau en lekker eten. Art Nouveau is een typisch Belgisch compromis: een subtiele mix van vernuft, nuttige vormgeving en schoonheid. Horta en zijn volgelingen zijn er volgens mij in geslaagd om stedelijke interieurs om te toveren en een bepaalde visie op de wereld te veranderen. De wijk waar je op zondagochtend naartoe moet: Ik ben helemaal weg van de sfeer in de Marollen op zondagochtend. Het is er niet meer zoals vroeger, maar de charme is er nog steeds door de stedelijke, artistieke en culturele incoherentie van de buurt. We gaan even op een terrasje zitten, 32 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Z mijn man bestelt een pils en ik een glas rosé en zo kunnen we urenlang naar de voorbijgangers kijken. Het hoofdkwartier van mijn kinderen: Het Kipkot in de Sint-Bonifatiuswijk, een plek zonder poespas waar de beroemde Mechelse koekoek ongelooflijk gekarameliseerd wordt voorbereid! We zijn ook te vinden in de Bastoche, in Elsene, waar de pretentieloze kantinesfeer ons best aanstaat! Om de batterijen op te laden: Aan de rand van het Zoniënwoud, het park van Roodklooster, in Oudergem. De site is een natuurreservaat, net als het Zoniënwoud zelf. De fauna en de flora zijn er prachtig! ● E. Bv. De innovatieve keuken: Als consulente heb ik de gelegenheid om adressen in Brussel uit te testen. Mijn favoriet is de Sanzaru aan de Tervurenlaan. Daar vindt u iets unieks in Brussel: de Nikkei-keuken. Deze term dekt de grote aantallen Japanse immigranten en expats die aan het einde van de 19e eeuw naar Peru trokken. Het is een eerlijke mix van Japanse specialiteiten en Peruaanse smaken! D.R. © Brussels’ Kitchen © Belga www.beci.be
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Herontdek Brussel Sebastian Dupont (Nona): ‘Het is gezond om als ceo af en toe van je bedrijf weg te zijn’ “Bij momenten schrikwekkende toestanden.” Die bewoordingen gebruikt Sebastian Dupont in ons Zoom-gesprek om de genadeloosheid waarmee het coronavirus in het VK toesloeg te duiden. Het weerhield hem er niet van om vanuit Londen zijn twee NONA-pizzeria’s in Brussel, één in Sint-Katelijne en één in Merode, aan te blijven sturen. Het is intussen twintig jaar geleden dat hij naar de Britse hoofdstad verhuisde. WIE IS SEBASTIAN DUPONT? U was 14 jaar lang actief in de City, het financiële hart van Europa in Londen. Geniet de City terecht een bikkelharde reputatie? “Ik ben me bewust van de negatieve reputatie, maar heb de financiële sector altijd ervaren als een professioneel gerunde sector die terecht zeer gereglementeerd is. Buiten de bankenwereld gelden die strenge ethische regels niet. Nu ik al enkele jaren uit die bubbel ben gestapt en hem met de wereld erbuiten kan vergelijken, stel ik vast dat daar méér cowboys actief zijn. Zij kunnen mensen zonder consequenties bedriegen. In vergelijking zijn de bankiers brave mensen. Ik ben blij dat ik de gestructureerde manier van werken van banken nu kan omzetten naar de horecasector.” Hoe is die switch naar de horeca er gekomen? “ Banking is a young man’s game. Ik merkte dat heel afhaakten. Ze kregen een wat werknemers na hun 40ste burn-out of moesten plaats ruimen voor de jongere generatie. Ik deed mijn job daar doodgraag, maar wist dat het niet voor eeuwig was. Na een tijdje begon ik me voor te bereiden op het leven na mijn financiële carrière. Veel profijt haalde ik uit het entrepreneursgehalte van die baan: je hebt natuurlijk een deadline en een target, maar je geniet enorm veel vrijheid. Zelfs als 26-jarige krijg je behoorlijk wat verantwoordelijkheid. Zo rijpte het idee om 34 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Sebastian Dupont, Kortrijkzaan van afkomst, studeerde economie aan de KU Leuven. Na zijn studies joeg hij zijn droom na: als bankier aan de slag gaan in de City, het hart van de financiële wereld in Londen. Gedurende 14 jaar werkte hij achtereenvolgens voor drie grote zakenbanken: Merryll Lynch, Nomura en Credit Suisse. Stilaan groeide het verlangen om zelf te gaan ondernemen. In juni 2017 opende hij een eerste NONArestaurant in Brussel. NONA is de afkorting van ‘No Name’. Dupont wil hiermee duidelijk maken dat het niet om hem of zijn bedrijf draait. Hij zet systematisch zijn vaste lokale leveranciers van biologische producten in de spots: Le Monde des Mille Couleurs (groenten), Bufflardenne (mozzarella) en Brouwerij De Ranke (bieren). De pizza’s worden volgens de Napolitaanse traditie bereid, met een houtoven die tot 500°C wordt gestookt, wat een erkenning opleverde door het keurmerk Associazione Verace Pizza Napoletana. zelf iets te ondernemen. Ik kwam uit bij angel investing, het financieel ondersteunen van jonge starters. Zo kon ik van dichtbij observeren wat er allemaal bij komt kijken als je een bedrijf wil starten. Ik leerde zo ook verschillende sectoren kennen. Daarbij zag ik hoe men in de UK, sneller dan op het Europese vasteland, de nood aan nieuwe concepten in de horeca doorzag. Ik was getuige van een grote professionalisering van die sector. Dat trok mij aan.” Waarom in Brussel een zaak opstarten? “Omdat het voor mij ‘klein Londen’ is. De Europese instellingen zijn er gevestigd, waardoor een zeer internationale gemeenschap ontstond. Voor mijn concept moest ik voor een stad kiezen die heel ruimdenkend is.” Herontdek Brussel U wou hier, naar Brits model, een goede service introduceren. Wat was er dan mis met de service in België? “Laten we eerlijk zijn: er was hier – ook elders in Europa, trouwens – géén service. Zowel in de horeca als in de retail. Ik vind het onvoorstelbaar hoe je nors ontvangen kan worden in een winkel waar jij beslist hebt om je geld uit te geven. Je kunt als restaurant fantastisch eten aanbieden, maar als je een arrogante ober hebt, krijgt de klant toch een slechte beleving. Wij hebben voor onze mensen een eigen trainingsprogramma ontwikkeld, maar één facet kunnen we hen niet aanleren: glimlachen. Kandidaten die onvriendelijk overkomen, maken dus geen kans. Een andere vereiste is dat ze geloven in onze filosofie. Die is ‘to do good’. We maken authentieke Napolitaanse pizza’s met biologische, seizoensgebonden ingrediënten. Niet enkel hebben we goede mensen in huis die werken met goede producten, we willen ook goed doen voor de wereld. We zijn CO2-neutraal als ervaring had, wist ik van dag één dat ik me moest omringen met specialisten. Het ideale klankbord vond ik in Paul Rondeux, een Franstalige Brusselaar. Hij heeft de dagelijkse, operationele leiding in handen. Bij de opstart verbleef ik negen maanden lang in Brussel, maar daarna nam ik iets meer afstand en concentreerde ik mij op de langetermijnvisie.” Vanuit Londen broedt u dus op nieuwe plannen? “Eind vorig jaar openden we onze tweede pizzeria NONA Merode. Voor ons eerste restaurant hebben we de inrichting volledig zelf gedaan, maar deze keer spraken we een bekende architecte uit Londen aan: Ilse Crawford. Zij denkt veel na over de relatie tussen de mens en zijn fysieke omgeving. Ze vond dat we onze filosofie, die haar zeer charmeerde, ook moesten toepassen op het interieur. Wat betekent dat we voor duurzame materialen kozen. De volgende stap is de opening van ons eerste pasta-restaurant komende zomer.” bedrijf. Een deel van de inkomsten zetten we opzij voor ons educatieve programma NONA LIFE, waarmee we jongeren bewust willen maken van waar gezond eten vandaan komt.” Is het aan die vrij unieke filosofie te danken dat NONA snel een begrip is geworden in Brussel? “Ik vermoed inderdaad dat het door de combinatie van al die ideeën komt. Door de efficiëntie en de lage kostenstructuur – een erfenis van mijn bankverleden – slagen we er ook in een betere prijs-kwaliteitverhouding te bieden. De mond-tot-mondreclame heeft zijn werk gedaan. In juni 2017 openden we de deuren en in augustus stond er al een lange rij aan te schuiven.” U woont nog altijd in Londen. Hoe moeilijk is het om van daaruit uw zaak te runnen? “Dat valt goed mee. Omdat ik een merk wou bouwen rond lekker Italiaans eten en nul komma nul horecaNormaal zou dat pastarestaurant al op 1 mei de deuren openen. Dat uitstel is een van de gevolgen van de coronacrisis. Hoe hebt u de harde klap van COVID-19 beleefd? “Ik heb lang voor Nomura gewerkt, een Japanse zakenbank. Daardoor ken ik Azië wel een beetje. Toen het coronavirus in China uitbrak en ik zag dat in Wuhan alle straten afgesloten werden, nota bene twee dagen voor Chinees Nieuwjaar, realiseerde ik me dat het ernst was. Ik was meteen gealarmeerd. Ik vertelde mijn managementteam dat we ons snel moesten voorbereiden op het worst case scenario. We hadden al procedures voor hygiëne en voor economische werkloosheid klaar tegen dat het virus België bereikte.” Hebt u er vertrouwen in dat het heropenen van horecazaken vlot zal verlopen? “Neen. Volgens de experts komen virussen als deze in verschillende golven. De verwachting is dat er tegen de winter een tweede lockdown kan komen. We gaan er dus vanuit dat de heropstart heel gradueel zal verlopen, met een beperkte capaciteit. Het zal nog een tijdje moeilijk blijven, voor vele sectoren. We moeten realistisch zijn. Valse hoop is nergens goed voor. Zeker psychologisch is het voor onze mensen niet makkelijk. Als bedrijfsleider wil ik hen steunen en het goede voorbeeld geven door de moed erin te houden. Uiteindelijk komen we er wel uit.” ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 35 D.R.
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Herontdek Brussel Pierre-Yves Bossard verklapt zijn adresjes V.R Pierre-Yves Bossard is medeoprichter van Eventer, de Belgische app waarmee u inhoud van evenementen live kunt delen op één platform. Met zijn 2000 nieuwe gebruikers per maand heeft Eventer de wind in de zeilen. En Pierre-Yves werk genoeg. Tussen twee happenings door vond hij toch de tijd om ons zijn goede adresjes te verklappen. Gastronomie, het restaurant Origine, in de buurt van het Jourdanplein, zal de lekkerbekken die een vleugje creativiteit op het bord waarderen, in vervoering brengen. De gerechten organiseren zich in 4 efficiënte en duidelijke gangen: koud, lauw, warm en zoet. Liever vis of vlees? U vindt er uw gading met, als bonus, een gegarandeerde kwaliteit/prijsverhouding! Met vrienden: Holy Smoke in Sint-Gillis, DE Texas BBQspecialist in Brussel! Voor vleesliefhebbers is dit de ideale plek op zijn Amerikaans. Het vlees wordt urenlang op lage temperatuur gegaard (van 4 tot 20 uur, afhankelijk van de stukken vlees) in een rokerij (de zgn. "pit"). Niet te missen: het heerlijke Black Angus rundvlees en de fijne selectie à la carte bourbons (72 referenties). Bistro: Charlotte Café, in Ukkel. Die heeft alles van een fijne en gezellige buurtbistro: een open keuken, verse en seizoensgebonden producten en een vleugje originaliteit dat ons altijd aangenaam verrast. Een mooie terugblik op de klassiekers van de Belgische keuken en een terras dat een bezoekje waard is (goed gelegen)! De ideale plek voor een drankje: Café Pastel, middenin de Zavel. De perfecte plek om iets te drinken, te eten en te dansen! Een vrij zeldzame combinatie in Brussel, trouwens. Met een beetje geluk ontdekt u de begaafde Simon LeSaint aan de draaitafels. Deze DJ en producer was ooit een medewerker van Stromae. En als u van een borrel houdt, vindt u daar Génépi en Chartreuse à la carte. 36 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Een ongewone wandeling: Volg de Zenne en de oude grachten van Brussel. We vergeten soms dat Brussel zich rond een rivier ontwikkelde. Als u de oude Zenne wilt gaan opzoeken, begin dan met de binnenplaats van het restaurant O Lion d’Or. Daar schuilt nog een oude arm van de Zenne. Verrassend. Zondagroutine: In de familie gaan we op zondag vaak wandelen in het Tenboschpark, wellicht het mooiste van de stad. Daarna stappen we naar de Garage à manger (foto), het restaurant van Pêle-Mêle, voor een hapje, voordat we door de rekken van de beste tweedehands boekhandel van Brussel slenteren. Het is natuurlijk moeilijk om zonder een boek (of twee...) te vertrekken. ● E. Bv. © Brussels’ Kitchen JE DAK IS GOUD WAARD IN BRUSSEL! Ontdek hoeveel je dak kan opbrengen met zonnepanelen. Doe de test op zonnekaart.brussels
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Herontdek Brussel Een groene wandeling met Augustin Nourissier De trend bestaat: Brussel wordt groener met onder andere collectieve moestuinen en buurtkwekerijen. Augustin Nourissier is medeoprichter van Skyfarms. Samen met Véronique Dewever is hij welzijn op het werk gaan telen door de aanleg van moestuinen in bedrijven. Beide ondernemers hebben net een winkel en een boomkwekerij in Laken geopend en gaan nu voor b-to-b. A ugustin behoort tot de jonge ondernemers die duurzaam werken en aan een reconversie zijn begonnen om hun dagelijks leven zinvoller te maken. Deze ingeweken Schaarbekenaar houdt van zijn wijk. De ecoloog in hart en nieren levert ons zijn 100% groene adresjes. Het restaurant waar je moet zijn: Zonder aarzelen, de Max in Schaarbeek, op een steenworp van het Plaskyplein. Dit geweldig Sardinisch restaurant onderscheidt zich door schitterende wijnen en een chef die verzot is op goede producten. Voor zijn groenten geeft hij de voorkeur aan lokale tuinbouw en stedelijke landbouwers. De producten zijn van hoge kwaliteit, en dat merk je in je bord! De zondagbrunch: In café Boentje, uiteraard! Het adres geniet enige faam maar het concept is zodanig vernuftig dat het zeker wat reclame waard is. In het bord gaat niets verloren en alles wordt bereid met onverkochte voedingswaren. Zeker een interessante aanpak op het vlak van ethiek en duurzame ontwikkeling. Maar ook de kok is fantastisch! Kortom, de ideale eetgelegenheid in de week. 38 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Een stukje groen: Ik woon in Schaarbeek en het Josaphatpark is zowat mijn tweede tuin. Mijn kinderen hebben er leren fietsen. Ik houd van de heuvelachtige configuratie, de gekozen boom- en houtsoorten, de bloemperken. Het hele jaar door zie je daar de seizoenen voorbijgaan en toch verliest deze plek nooit zijn charme. Sinds de opening van de Laiterie, middenin het park, is er steeds meer animatie. Je kunt er ook naartoe om sociale contacten te leggen. De beste ambassadeur: Niet één, maar meerderen! Ik denk aan alle spelers van de circulaire economie in Brussel. Ze geven een mooi imago aan de stad. Ik zie een ongelooflijke combinatie van mensen met ideeën en mooie projecten (recycling van hout, voedsel, kantoorruimtes…). En ook de politici steken een handje toe. Ik denk bijvoorbeeld aan BeCircular en aan de laureaten, die steeds met ongelooflijke projecten op de proppen komen. Ik citeer hier Permafungi, de kringloopbroeikassen van Tomato Chili of de bamboefietsen van Cycad. De coöperatie: Mijn vrouw en ik hebben ons geruime tijd ingezet voor Bees Coop (foto), een duurzame, economische en ecologische coöperatie in Brussel. Het principe is eenvoudig: door in te schrijven op aandelen, krijgt u toegang tot de supermarkt en verbindt u zich ertoe om er één keer om de vier weken 2u45 te komen werken om de winkel in stand te houden. De bar om de hoek: Chez Copain, op de Rogierlaan. Prima personeel. Je drinkt er bier en wijn. De cocktails zijn uitstekend! ● E. Bv. D.R. D.R. Herontdek Brussel Joyce Azar, van Beiroet tot Brussel Joyce Azar – Vlaams, Franstalig én van Libanese afkomst – heeft het ideale profiel om een verbindingsfiguur te zijn. De journaliste, die zowel voor VRT als voor RTBF werkt, is de initiatiefneemster van DaarDaar.be, de website die Franstalige België op de hoogte houdt van wat er in Vlaanderen gebeurt. Hoewel ze in Beiroet werd geboren, kan ze zich volledig met het multiculturele Brussel identificeren. Haar favoriete plek in Brussel? Schaarbeek, waar ik intussen vijftien jaar woon. Het is zo fijn om in mijn straat mensen van verschillende origine tegen te komen. Ik vind het fantastisch om in mijn eigen buurt naar de Spaanse traiteur of de Italiaanse patisserie te kunnen. Schaarbeek is een grote gemeente waar veel te doen is. Kuieren doe ik graag in het Josaphatpark. Om te verpozen ga ik dan iets drinken in La Buvette Saint-Sebastiaan. Daar loop ik steevast bekenden tegen het lijf: vrienden, buren, collega’s … En de kinderen hebben er ruimte om te spelen. Ideaal dus. Hoe ontspant ze zich? Door te wandelen in de oude stad, de omgeving rond de Grote Markt. Daar krijg ik altijd een beetje een vakantiegevoel. Ik stap ook graag langs de kleine straatjes, met antiekwinkels, in de Marollen. Mijn geheimtip is een prachtige verborgen plek in Evere: natuurreservaat het Moeraske. Je waant je er niet meer in de stad. Wat zijn haar lievelingscafés? Café 1030 is mijn stamcafé. Ik kan er van bij mij thuis te voet naartoe. De twee managers zijn heel toffe mensen. Ze maken lekkere cocktails en er hangt altijd een leuke sfeer. In de horecazaken aan de Vlaamsesteenweg is het eveneens aangenaam vertoeven. Haar favoriete restaurants? Hangt van de gelegenheid af. Als ik geen zin heb om te koken en snel iets eenvoudigs wil eten, dan kies ik voor Le Mezze aan de Leuvensesteenweg. Ook al is het gerund door een Syrische familie, ze serveren daar de échte Libanese keuken. Erg lekker én vriendelijke bediening. Voor een romantisch diner met mijn man zal ik eerder naar Le Coq en Pâte in Sint-Lambrechts-Woluwe gaan. Een topadres voor verfijnde gastronomie. Waar shopt ze het liefst? Ik heb een voorkeur voor de kleinere boetieks in de buurt van de Dansaertstraat en de Anspachlaan, zoals Privejoke op de Kolenmarkt. Ik koop liever in modezaken van plaatselijke creatieve mensen dan in de grote ketens. Ik kan ook belachelijk veel tijd doorbrengen in boekhandel Tropismes in de Sint-Hubertus galerij. Waar naartoe met de kinderen? Train World, aan het treinstation van Schaarbeek. Terwijl we er rondwandelen, leren de kinderen er veel over treinen en België bij. En hoe doet ze aan cultuur? Ik heb een abonnement bij twee theaters: Théâtre de Poche en Théâtre le Public. Théâtre de Poche brengt stukken met maximaal drie acteurs. Wat ze doen, is geëngageerd en redelijk alternatief. Zo zag ik er een voorstelling over Jacques Brel, met een rapper. Théâtre le Public is een veel groter theater – mét een zeer goed restaurant, overigens – en richt zich tot een breder publiek. De stukken daar zijn toegankelijker. Ik hou er wel van om te proeven van de mix van die twee zeer verschillende theaters. ● P.V.D. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 39 © VRT © Belga
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Herontdek Brussel Het verantwoord epicurisme van Marjolaine Gailly Op haar 37e is Marjolaine Gailly een ware ‘sociaal onderneemster’. Zij beschouwt ondernemerschap als een kracht om goed te doen en de wereld te veranderen. Ze staat aan het hoofd van twee bedrijven: PeterLily in de human resources sector en de Brusselse coworking Manistal. In feite is ze altijd al betrokken geweest bij projecten die haar boeien. Deze doordachte levensgenieter verklapt enkele adresjes die de klemtoon leggen op gezond, lokaal en familiaal. De zondag brunch: afspraak in Chicago Café, op de Vlaamsesteenweg. Een gezonde en lekkere brunch met in het huis bereide verrukkelijke taarten. Een speelhoekje voor de kinderen. Een gezellige, huiselijke sfeer. De keuze aan veganistische en vegetarische gerechten is een speciale vermelding waard. De kroeg: Origine (foto hieronder), vlakbij het Jourdanplein. Een 4-gangen formule met slechts drie keuzes (op zich een goed teken). Inventieve, gewaagde en lekkere gerechten met daarbij een prima service en een uitstekende prijskwaliteitverhouding. wandelingen, op een steenworp van Brussel. Je hebt een leven nodig om alle uithoeken ervan te ontdekken. Ik ga daar zo vaak mogelijk naartoe om mijn batterijen op te laden en over wat anders na te denken dan PeterLily en Manistal. Een snel hapje: Kamilou biedt in de Europese wijk smakelijke, gezonde en verantwoorde gerechten. Lekker ontbijten, een verscheidenheid aan zelf samen te stellen gerechten, een ruime keuze aan in het huis gemaakte quiches en lekkere sandwiches! Een gastenverblijf: La Maison Flagey, een karaktervolle pand gelegen in de rustige en aangename omgeving van de vijvers van Elsene, op een steenworp van het dynamische Flageyplein. Eenvoudig en efficiënt opgevat: vijf kamers voor een intiem verblijf in een pracht van een Brussels Art Nouveau gebouw. De beste cocktails: La Pharmacie Anglaise en haar verfijnde en originele cocktails. De setting is helemaal te gek: precies een ander tijdperk, met bokalen vol geneeskrachtige kruiden, een borstbeeld van een arts en gedroogde hop die aan het plafond hangt. Zoiets is in Brussel totaal onverwacht! Een muzikale bekoring: de Brussels Chopin Days. Jonge internationale artiesten interpreteren werken van Chopin aan de piano. Schitterende concerten, en toch eenvoudig en intiem. Afspraak in het Koninklijk Conservatorium. Niet duur: € 25. De groene uitstap: het Zoniënwoud, uiteraard. 5000 hectare groot en overal verborgen paden en mooie 40 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Al geprobeerd: Wolf, de eerste food market in de hoofdstad. Typisch Brussels: het beste, op één plek samengebracht, waar ontdekking en diversiteit hoogtij vieren! Een waar genoegen, want je kunt er een culinaire wereldreis maken zonder je stoel te verlaten. Italiaanse, Indiase, Belgische, Aziatische of Ethiopische keuken: voor elk wat wils! ● E. Bv. © Brussels’ Kitchen D.R. Herontdek Brussel Het Brussel van weleer en van vandaag, volgens Isabelle de Borchgrave Kunstenares Isabelle de Borchgrave raakte beroemd om haar papier-maché creaties. Haar passie voor kunst doet Brussel internationaal schitteren. Ze slaagde erin een heel eigenaardige plek te creëren waar ze mensen ontvangt, haar werk voorstelt en haar passie deelt. Ze verklapt enkele goede adressen en roept herinneringen op. Haar favoriete wijk? Geruime tijd woonde ik aan de Zavel, waar mijn familie, de Jacobs, thuishoorde. Ik opende daar mijn eerste boetiek en atelier onder de naam La Tour de Bébelle. In die tijd hadden alle belangrijke antiquairs zich op het plein gevestigd terwijl een heleboel ambachtslieden in de omliggende straatjes waren geïnstalleerd. Het mooiste park? De Kleine Zavel. Je ontdekt er een bloemrijke tuin in Vlaamse neorenaissancestijl. Gewoon prachtig. De ideale wandeling? In de prille avond wandel ik graag rond de vijvers van Elsene, op een steenworp van bij mij thuis. Met de inperking gebruiken de mensen hoe langer hoe minder hun gordijnen. Zo kun je een beetje van ieders leven zien. Het lijkt wel op poppenhuizen. ‘s Avonds gaan de lichten aan, die zich dan in het water van de vijvers weerspiegelen. Die sfeer vind ik bijzonder rustgevend. Shopadressen? Ik heb een zwak voor het werk van Eva Velasquez. Ze combineert mooie stoffen en passie voor de kleding van weleer. Het resultaat is een tijdloze garderobe vol kleren die je elke dag kunt dragen. Ik hou ook veel van de boetieks Topolina en Graphie Sud, want ik vind er altijd wel iets dat mij aanstaat. De kruidenier die je doet watertanden? Ik kook graag. Ik hou van bezoek en van samenzijn. Vlak bij mij thuis vind je de Marché des Chefs. Deze kruidenierszaak is een soort Mekka voor de gastronomie. De meest prestigieuze chefs in Europa gaan zich daar trouwens bevoorraden. De zaak is ook toegankelijk voor particulieren. Een anekdote? Rond 1965 creëerde ik beschilderde jurken die toen heel wat succes oogstten. In die tijd ging de Vieux Saint-Martin open, maar niemand kende die zaak. Ik vroeg hen of ik op de bovenverdieping een modeshow mocht organiseren. Ik heb daar 200 mensen op uitgenodigd en de dag daarop zat het restaurant stampvol. Dat is sindsdien nooit anders geweest! De meest gewaardeerde ambachtslieden? Ik apprecieer het werk van La Cordonnerie, in de Notarisstraat. Ik bezoek ook regelmatig lijstenmaker Cadr’art. Stanislas werkt al heel lang met mij en heeft een sterke band met het atelier. Voor kleuren en verf ga ik naar de Maison Lefebvre in de benedenstad. En tot slot werd ik regelmatig samen met fotograaf Limelight voor lay-outs, catalogi enz. Hij levert fantastische werk. Het restaurant waar je op reis gaat? Aglio e Olio is een klein Italiaans restaurant. Deze familiezaak ligt op amper enkele meters van mijn atelier en wordt uitgebaat door een moeder en haar twee dochters. Pasta en nog eens pasta en telkens overheerlijk! En die reis doorheen Italië zet ik voort bij Petit Racines, met nieuwe ontdekkingen. Een bistro om vrienden te ontmoeten? La Meilleure Jeunesse. Een hartelijk onthaal en daarbij een mooie presentatie met elegante witte tafelkleden en servetten. Het vlees is er erg lekker. Ik ga er altijd met plezier naartoe. ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 41 © Belga © Jean-Pierre_Gabriel
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Herontdek Brussel Alles wat u over Brussel moet lezen Misschien biedt deze zeer bijzondere zomer de kans om uw stad opnieuw te ontdekken … in boeken. Hieronder vindt u een aantal boeken en naslagwerken waarmee u de hoofdstad onder een andere invalshoek leert kennen! Secret Brussels: dit boek is zeker niet voorbehouden aan toeristen, want u vindt er een pak anekdotes waarvan ook u waarschijnlijk geen weet had: een daghotel waar u ook een kaarsje kan branden, een stukje van de Zenne dat ter hoogte van Sint-Gorik werd gerestaureerd, een interpretatie van het Warande-Park volgens de vrijmetselaars, de merkwaardige fysionomische fontein van Magritte, een vergeten tuinstad in Vorst of speleologie in de basiliek van Koekelberg … Verrassingen genoeg! Jonglez Brussel Art Deco: 7 wandelingen of fietstochten om in verscheidene wijken de vele facetten te ontdekken van Art Deco en Modernisme in de Brusselse architectuur. U maakt kennis met verbluffende architecten die tijdens een boeiende periode prachtige gebouwen lieten oprichten. Al gauw wordt u een deskundige van dit alomtegenwoordige erfgoed in de straten van Brussel. Geeft u de voorkeur aan Art Nouveau? Ook hierover publiceert de uitgever een boek. Lannoo Brussel. Twee en een halve eeuw openbare parken en tuinen. 1775-2020: tijdens de inperking hebben heel wat Brusselaars ingezien hoe talrijk de parken in hun stad wel zijn – en ze zijn die trouwens gaan opzoeken. Maar kent u die groenvoorzieningen wel echt? In dit boek krijgt u een frisse kijk op de hoofdstad als een landschap. 42 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 U reist doorheen een rijk geïllustreerd panorama, aangevuld met de bijzondere geschiedenis van de Brusselse parken en tuinen. Voor liefhebbers van stedelijke natuur. Smaakt naar nog. CIVA De stad waar ik van hou: Een unieke gids, met verborgen plekken en fascinerende verhalen. De auteur staat stil bij de toestand van Brussel, de stad die aan een razend tempo verandert. Brussel is nu de meest diverse stad ter wereld, met een nooit geziene bevolkingsgroei. Het boek mijmert over verleden, heden en de verjonging van de stadsbevolking. Houtekiet Nouvelle histoire Bruxelles: de eindelijk een boek dat de meest recente ontwikkelingen in de specifiek Brusselse archeologie samenbrengt. Het beantwoordt vragen als: welke talen spraken de Brusselaars in de Middeleeuwen?, waarom vond de filosoof Erasmus Anderlecht zo aangenaam?, of hoe lang duurde het, in de tijd van Keizer Karel, voordat een brief Parijs bereikte? Allemaal weetjes om indruk te maken tijdens een diner! Dit boek is alleen in het Frans beschikbaar. Racine Brussel - Geschiedenis van een Brabantse stad : Hoe ontwikkelde Brussel, destijds een kleine nederzetting in de moerassige Zennevallei, zich stilaan tot hoofdstad van de Nederlanden, van de staat Herontdek Brussel België en van Europa ? In een vlot geschreven synthese schetst de Brusselse historicus, Dr. Paul De Ridder de krachtlijnen van deze ontwikkeling in het ruimer kader van de geschiedenis der Nederlanden. Dit werk is het eerste origineel in het Nederlands geschreven overzicht van Brussel. Mens & Cultuur Uitgevers N.V. Stoemp! Recepten en verhalen uit de Brusselse keuken: In dit boek verkent tv- en radiochef én Brusseleir Albert Verdeyen de wondere en smakelijke wereld van dé Brusselse culinaire klassieker bij uitstek: stoemp. Meer dan 45 klassiekers én heel verrassende, nieuwe stoempgerechten. Alle recepten zijn op verfrissende wijze in beeld gebracht door foodfotograaf Marc Wauters. Lannoo Uitgeverij. Brussel. Het grote en het kleine verhaal: om met uw kinderen op ontdekkingstocht door Brussel te trekken publiceerde het Gewest dit boekje dat de stad, de cultuur en de geschiedenis op een speelse manier toelicht. Het ontstaan van het witloof, de Art Nouveau, het werk van Breugel en Hergé, de gebouwen op de Grote Markt en zelfs de Zinneke Parade … U leert er ook enkele woorden Brussels en daarna test u uw kennis met de Manneken-Quiz! Voor kinderen tussen 10 en 110 jaar. Nog eenvoudiger met 4 ingrediënten: Pascale Naessens staat bekend om haar eenvoudige en gezonde keukenrecepten. In dit boek stelt ze recepten voor die iedereen aankan. Ze staan gerangschikt volgens bereidingsduur: klaar in 10, 15, 20 of 25 minuten. Zoals de titel al laat vermoeden, hebt u telkens vier ingrediënten nodig, meer niet. Kortom, snelle recepten en weinig werk. Waar wacht u nog op? Lannoo Brussels’ Kitchen 2 : New hotspots to eat out in style: als auteur, fotograaf en vooral onderneemster doorkruist Chloé Roose de hoofdstad op zoek naar de beste adressen. Zij stond aan de wieg van Brussels’ Kitchen, de referentie-website bij uitstek voor alle Brusselse fijnproevers. Hiermee helpt ze Brussel te positioneren als de hoofdstad van ongewone, innoverende en verrassende gastronomie. Chloé is een bijzonder energieke columnist die ons informeer over onweerstaanbar nieuwe adressen in zeven Brusselse wijken. Eén voor één restaurants die je graag geheim zou houden en waar je tegelijk met de vrienden naartoe zou willen. Het boek bevat ook interviews van grote namen van de Brusselse gastronomie. Zij vertellen over hun parcours en een van hun beste recepten. Dit boek is een mooi cadeau, ook voor zichzelf! Lannoo Staminees en Cafés. Brusselse Verhalen: De Stad Brussel en Brusselfabriek lichten de geschiedenis en sociale functie van de Brusselse kroegen en cafés toe. Die spelen een essentiële rol in de Brusselse identiteit en evolueren mee. De teksten, de rijke iconografie en de getuigenissen schetsen een beeld van die toevluchtsoorden voor afspraken, vrouwenemancipatie, gesprekken en creativiteit. En als de liefde opflakkert, worden ze plekken van intimiteit en verleiding. Brusselfabriek. ● Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 43
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Herontdek Brussel Het Brussel waar Julien Vandeleene van houdt Julien Vandeleene is de oprichter van BePark, de Brusselse onderneming die het concept van "park sharing" ontwikkelde, oftewel het ter beschikking stellen van ongebruikte privéparkings. Als ondernemer is Julien druk bezig. Toch aarzelt deze levensgenieter niet wat tijd te nemen om de beste verborgen adresjes in de stad op te sporen. I k houd van deze stad en haar diversiteit aan cultuur, talen en architectuur. In tegenstelling tot veel Europese hoofdsteden behoudt deze metropool een menselijke dimensie die mensen zich gemakkelijk toeëigenen. De Brusselaars zijn spontaan, direct en pragmatisch ingesteld. Hier maken we geen gedoe en kouwe drukte. Vandaar de bijzondere charme en gezelligheid van de stad. Een boek verslinden in het Egmontpark Het Egmontpark is een plek waar ik bijzonder van houd. Het is de ideale tuin om een boek te verslinden. Ik lees enorm veel, vooral inspirerende verhalen van grote ondernemers. Onlangs las ik Rework, van David Heinemeier Hansson en Jason Fried. Dit boek over ondernemerschap staat bol met geweldige tips om een bedrijf op te starten en draaiende te houden. De ambassadeur: Pierre Marcolini Om een hoofdstad te belichamen, moet je grensoverschrijdend uitstralen. In zijn sector geldt Pierre Marcolini als de ideale ambassadeur: deze voorname ondernemer slaagde erin chocolade te sublimeren en tegelijk zijn eigen gelijknamig merk te creëren. Vandaag is het over de hele wereld bekend. Dit merk staat voor meer dan alleen chocolade: het is een unieke en exclusieve beleving voor de klant. Op adem komen in het natuurreservaat ‘Verdronken Kinderen’ Ik woon in Bosvoorde. Ik vind het Zoniënwoud gewoon magisch, vooral het natuurreservaat van de Verdronken Kinderen. Het biedt een ongelooflijk mozaïek van vijvers, beekjes, planten en dieren. Deze landelijke omgeving is exotischer dan sommige plekken in 44 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 de Belgische Ardennen. En dit alles op amper tien minuten van het stadscentrum. Geweldig! Ricciocapriccio, de beste Italiaan van Brussel Deze gastronomie beschouw ik als levensnoodzakelijk. Ik ben een fervente liefhebber van de Italiaanse keuken. De beste Italiaan van Brussel? Ricciocapriccio, daar bestaat geen twijfel over! Een tip: kies voor een lunch en als je geluk hebt, krijg je een inktviscarpaccio met een heerlijke crème van eekhoorntjesbrood als voorgerecht geserveerd! ● E. Bv. ZIJN LIEVELINGSADRESSEN … La Buvette: een tijdloos restaurant in Brussel, gevestigd in een oude slagerij in Art Deco stijl. Als u een goed, gastronomisch en gezellig restaurant met een moderne en efficiënte keuken zoekt, dan moet je daar terecht. La Maison des Vins: mijn wijnwinkel op het Keymplein biedt nog steeds een goede selectie. Je vindt er zowel grote namen als mooie ontdekkingen. Privejoke: een goed winkeladres in de buurt van de Grote Markt. Deze multimerkenwinkel biedt een scherpe selectie van producten en Belgische ontwerpers. Ook open op zondagmiddag! © Bepark ©Luc Viatour Herontdek Brussel Kunst en ambacht voor het voetlicht, met Lionel Jadot Designer Lionel Jadot combineert kunst en grondstof als geen ander. Onlangs opende hij de Ateliers Zaventem, een soort creatieve, avantgardistische en gonzende bijenkorf waar een dertigtal talentvolle ambachtslieden prachtig naast elkaar werken. Het resultaat van hun werk is te bewonderen in het Jam Hotel, Silversquare Triomf of Wolf, de Brusselse food market. Het mooiste uitzicht in Brussel: het vergezicht bij helder weer als je in Sint-Gillis de Théodore Verhaegenstraat afdaalt. Het beste ogenblik hiervoor? Tijdens het ‘golden hour’! Een ongewone plek: ik hou van de ietwat ouderwetse charme van de Ravensteingalerij. Een beeldhouwwerk van Olivier Strebelle, genaamd L’Enlèvement d’Europe, pronkte er in het midden van het bekken, maar in 2006 is het bronzen beeld op mysterieuze wijze verdwenen. Het mooiste park: zeker en vast het Tournay-Solvay-park. Een wilde, ruwe en vaak onbekende plek waar je beetje bij beetje steile hellingen ontdekt, een Engelse tuin bovenop, een eerder natuurlijk bos op de hellingen en twee vijvers in het dal. Ideaal om tot rust te komen. De vriendenkroeg: Calmos, de nieuwe natuurlijke wijnbar bij uitstek om vrienden te ontmoeten! De keuken legt de klemtoon op lokale, bio en seizoensgebonden producten uit korte bevoorradingsketens. De avondbar: Café Flora. Een legendarische inrichting op het Sint-Gillis voorplein. Ze stond sinds de jaren 80 leeg en ontwaakte eindelijk tot een nieuw leven. Wat je er best drinkt? Alle cocktails op de kaart zijn het proberen waard. De grote troef is het zonnige terras met meer dan 120 zitplaatsen. De beste bakker: Boulengier, een ambachtelijke bakkerij opgericht door twee gepassioneerde ondernemers: Christopher Moloughney en Marc Paeps. Zij gebruiken uitsluitend bio meel! De ambachtelijke koffiekoeken zijn een speciale melding waard: allemaal uiterst lekker! Een voorbeeld voor alle Brusselse ambachtslieden: bloemist Thierry Boutemy. Hij decoreert de receptietafels op de meest prestigieuze adressen. Hij is in Brussel en ook elders bekend en erkend. Hij werkte onder andere samen met regisseur Sofia Coppola voor de film Marie-Antoinette. Loop zeker zijn winkel even binnen, in de Vanderkinderestraat. Een heel aparte boetiek: concept-store Extra-Ordinaire van ontwerper Jean-Paul Lespagnard. Een boetiek vol cadeaus om te schenken of om zichzelf te verwennen. Een gamma hedendaagse mode-, design- en ambachtelijke producten vanuit de ganse wereld. Het museum of de kunstgalerij waar je te vinden bent? In het Wiertz Museum, opgedragen aan de Belgische kunstenaar Antoine Wiertz, of in het MIMA. Wat kunstgalerijen betreft, hou ik veel van Maniera en OV. Ideale cultuurbronnen? In alle bookshops die de stad rijk is: Tropismes, Filigranes, boekhandel Flagey, Peinture Fraîche, Cook&Book... Ik hou enorm veel van stripverhalen! ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 45 D.R. © Lydie Nesvadba
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Herontdek Brussel Van Sint-Gorik naar Anderlecht, met Thierry Marion Thierry Marion is de oprichter en CEO van DB Group, een welbekende grafische onderneming in Brussel. Zij drukt onder andere Brussel Metropool. De zaak haalt ongeveer vier miljoen euro omzet en vierde verleden jaar zijn 15-jarig bestaan. Thierry nam de gelegenheid te baat om aan te tonen dat drukwerk nog lang zijn laatste woord niet heeft gezegd. Hij verklapt ons enkele goede adresjes in Brussel. Een ongewone buurt: de Sint-Gorikswijk. Ooit volgde Thierry daar een rondleiding en ontdekte dat de straten van de wijk bezaaid zijn met bronzen schelpen, die verwijzen naar de bedevaart naar Compostela, op 2200 km van Brussel. In de Sint-Gorikswijk stapt hij graag binnen bij de Roi des Belges, voor een lekker biertje. Het gastronomisch restaurant voor een zakenlunch: Le Cinq in Anderlecht. Moderne gerechten en verse producten. De chef Jean-Michel Verzele ontwikkelt er een gastronomische en innovatieve keuken. Voor Thierry is dit het neusje van de zalm van de gastronomische restaurants, met een goede prijs-kwaliteitverhouding, op een steenworp van zijn drukkerij. 1969. Professionele service, decoratie zoals in de goeie ouwe tijd en typisch Belgische producten. Het is ook een van de weinige keukens in het centrum die laat openblijven. Daar moet je naartoe na een toneelstuk of een film! Een ‘coole’ bistro voor een gezellig onderonsje met vrienden : La Gazzetta, vlakbij de Louizalaan. Reserveren is niet mogelijk. Een open keuken die direct uit Italië geïmporteerde producten verwerkt. De pasta wordt er vers versneden. Gewoon prachtig. En de wijnkaart verdient een pluim! Het familierestaurant : Enjoy Brussels. Smakelijke producten, een efficiënt menu en een open keuken die meteen de eetlust opwekt. En bovendien een goede kwaliteit/ prijsverhouding. 100% Belgisch waar je niet genoeg van krijgt: L’Ogenblik, Een beroemde plek in de Koningsgalerij sinds 46 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 De beste ambassadeur van Brussel? In het buitenland is dit natuurlijk Philippe Geluck! Deze creatieve humorist slaagt erin om via de strips van Le Chat een aantal boodschappen aan de lezer voor te schotelen. Nagenoeg al zijn stripverhalen zijn in meerdere talen vertaald en over de hele wereld verspreid. De jongste hiervan – La Rumba du Chat – verscheen een paar dagen geleden.● E. Bv. Herontdek Brussel Op een waterfiets of in een taxi: Chouna Lomponda Communicatie- en mediadeskundige Chouna Lomponda heeft ook een gave om stromingen op gang te brengen. Zo is zij de oprichtster van de vzw Success DiverStory en van de campagne ‘De la réussite parmi vous’, die het talent van mensen uit de diversiteit promoot. De ideale uitstap: op het water, met een waterfiets in het Terkamerenbos, met de kinderen! Als je niet van waterfietsen houdt, kun je natuurlijk ook een roeibootje huren. En dat ronden we af met een dorstlessende pauze in het Chalet Robinson. Het mooiste park: het Wolvendael is een 18 ha groot bosgebied, merkwaardig niet alleen door zijn omvang, maar ook door de pracht van zijn glooiende landschappen. De speeltuin is ideaal voor een gezinsuitstapje. café. Je wordt er met een glimlach verwelkomd. De bazin is echt lief! Het restaurant waar je op reis gaat? De food truck Banane Plantain dompelt je in de Afro-Caribische culinaire cultuur. De Afrikaanse en Creoolse gerechten krijg je geserveerd met jasmijnsmaakrijst en plantainbananen. Proef misschien ook de makayubu, een gezouten vis op een bedje van paprika’s. De food truck rijdt zowat heel Brussel rond. Het gastronomisch restaurant: Isabelle Arpin en zijn zeer subtiele gerechten die vooral de smaak benadrukken. Het onthaal is er steeds zeer hartelijk. En omdat vrouwen zeldzaam zijn in die sector, zijn we bijzonder opgetogen met een vrouwelijke sterrenkok aan het roer van dat restaurant! De vriendenkroeg: Chez Richard (hierboven) – de Parijse bistrosfeer waardeer ik daar enorm. Een extra troef is het terras met mooie hemelsblauwe tafels waar je een uitzicht hebt op het Zavelplein. Echt gezellig. En je ontmoet er altijd wel iemand die je kent. Kopje koffie in de ochtend: En face de la Poste, een mooi ingericht Ukkels Een voedingswinkel: Slagerij La Moutonnerie vertegenwoordigt drie generaties vleesliefhebbers en een team dat altijd klaar staat. Een aanrader. Voor een origineel cadeau: Juwelenontwerpster Aurore Havenne. Ze werkt voornamelijk met goud en zilver en vervaardigt elegante en tijdloze stukken. Je vindt ze bij This Is Ernest. Ik hou eveneens van de Berlijnse ontwerpster Bojana Draca en haar concept store Farrah Floyd. Echt de ontdekking waard om iemand te verwennen of jezelf te plezieren! De galerie waar je graag naartoe stapt? De hedendaagse kunstbeurs Accessible Art Fair in Bozar. Stéphanie Manassé, die het evenement in het leven riep, presenteert al 13 jaar een collectie van vaak onvoldoende vertegenwoordigde kunstenaars. Dit is de gelegenheid bij uitstek om opkomende maar weinig zichtbare kunstenaars te ontdekken. Waar je Brussel leert begrijpen? In een taxi! Meerdere malen had ik te maken met taxichauffeurs die mij ongelooflijke anekdotes over Brussel vertelden. Tijdens zulke verplaatsingen hoor je verhalen die in geen enkel leerboek staan. De ideale cultuuroord: Swa Linga, een online onderwijsplatform waar je Swahili en Lingala, de twee meest gesproken talen in Afrika, kunt aanleren en je algemene kennis van Congo, Afrika en haar volkeren kunt verruimen. ● E. Bv. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 47 © Brussels’ Kitchen D.R.
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Herontdek Brussel Tussen stad en tuin: Marguerite de Crayencour Na haar rechtenstudie en een jaar aan de balie van Brussel besefte Marguerite de Crayencour dat ze verkeerd bezig was. Tijdens een kort verblijf met vrienden op de biologische hoeve van de Bec Hellouin in Frankrijk besliste ze alles stop te zetten en bijna drie jaar lang een opleiding te volgen in biologische landbouw en aromatische planten. Vandaag staat ze aan het hoofd van de Jardin des Sens, waar ze meer dan 50 soorten eetbare bloemen kweekt. Marguerite werkt in partnerschap met verscheidene Brusselse restaurants. We polsten dus naar de lekkere adresjes die ze zou kennen … Op reis in een restaurant: Mumtaz. Stap dit Elsense restaurant binnen (foto) en meteen zit u aan tafel met de Indische gastronomie en haar talloze smaken! De tikka massala kip is de specialiteit des huizes. Aan vegetariërs raad ik de linzen-dhal met koningsrijst aan: geweldig! Snelle service en een goede prijs-kwaliteitverhouding. Voor een groep vrienden: Old Boy, zeker en vast! Voor mij is dit een van de beste adressen in Brussel. Wie op nieuwe smaken uit is, moet deze Aziatische kantine resoluut binnenstappen. De chef neemt het beste uit verschillende invloeden – ook Chinese. Het resultaat leest u op een beknopte en efficiënte menukaart. Carbonara met asperges en de pasta al ragù behoren tot de klassiekers van het huis. Een (h)eerlijke en smakelijke keuken, voor genieters! De beste ambassadrice: Chloé Roose ! In zeven jaar tijd werd ze dé food referentie in Brussel. Op haar blog – Brussels Kitchen – geeft ze een overzicht van de smakelijkste eetgelegenheden in Brussel. En ze publiceerde daarnet haar tweede papieren gids, bij uitgever Racine. De ideale kantine: het Italiaanse restaurant Nuovo Rosso (foto hierboven) serveert onder andere in de braadpan gegaarde gerechten, rechtstreeks op uw tafel. 48 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 De trendy boetiek: Kure, een Brusselse concept store waar je topklasse kleding van verschillende internationale merken kan bewonderen. De voorraad is Bezoekers laten zich meestal bekoren … ● beperkt. E. Bv. D.R. © Brussels’ Kitchen D.R. Herontdek Brussel Hoe Kristiaan Borret de stad bekijkt Kristiaan Borret kreeg zo pas een tweede mandaat als Brussels bouwmeester. Hij is van Gent afkomstig, maar noemt zichzelf toch ‘een échte Brusselaar’. “Omdat ik 30 jaar geleden heel bewust hier ben komen wonen. Je zou denken dat een stedenbouwkundige verkiest alles op orde te hebben, maar het zijn precies de onaffe en rauwe kantjes van Brussel die me fascineren. Die maken deze diverse en complexe stad zo authentiek.” Zijn lievelingsplek in de stad? De omgeving van het Albertplein in de wijk Hoogte Honderd in Vorst. Ik passeer er dagelijks. Honderd meter boven de zeespiegel. Na een rit vanuit de stad kom je via het premetrostation Albert weer boven de grond, in een andere wereld. Open vergezichten over heel Brussel … Bij helder weer tot in het Pajottenland. Je krijgt er een gevoel van ruimte en perspectief, met het Park van Vorst voor je voeten, en toch voel je nog die drukke stad in je rug. Van die combinatie hou ik wel. Op donderdagavond is er ook een marktje waar ik op weg naar huis even langs loop. Die prettige setting geeft echt een stadsgevoel. Zijn favoriete voedingswinkels? Goede bakkers als Matinal, C’est Si Bon, Charli en Boulengier (foto hiernaast). Allemaal kleine, onafhankelijke ondernemers met een zeer uitgesproken aanpak. We dachten dat dit soort zaken uitgestorven was, maar als stedenbouwkundige verheug ik me dat ze terug opduiken. Kleine, lokale en gespecialiseerde ondernemers dragen bij tot een betere mix in de stad. In viswinkel Noordzee vind ik de beste rog. En bij Corica spring ik binnen om drie pakjes koffie te kopen en een espresso te drinken. Zijn vaste adres voor de Portugese taartjes ’pastéis de nata’? Er is een discussie over waar je de beste taartjes vindt. Wel, ik pleit voor Forcado, nabij het Hortamuseum. Liefhebbers van Garcia, in het hartje van de Portugese wijk, vinden Forcado te hip en te nieuw. In mijn ogen is Forcado even authentiek. Zijn favoriete kledingzaak? A.P.C., een Franse keten. Welke cultuur hij consumeert? Welke voorstellingen en tentoonstellingen ik heb moeten schrappen wegens het coronavirus? Een expo van de kunstenaar Wolfgang Tillmans in Wiels, het Kunstenfestivaldesarts dat steeds de nieuwe oogst op verschillende locaties in Brussel presenteert en een dansvoorstelling op The Goldberg Variations van Bach in het Kaaitheater. Daar kun je mijn smaak wel uit afleiden. ● P.V.D. Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 49 Daar koop ik als sinds de jaren 1980 dikwijls mijn kleren. Sinds kort heeft A.P.C. twee vestigingen in Brussel: nabij het Brugmannplein en in de Dansaertstraat. Die winkels zijn ingericht door de Franse architect Laurent Deroo. De meesterlijke afwerking van hout, leder en messing is zijn handelsmerk. Toch slaagt hij er telkens in een ander ontwerp uit te dokteren, op maat van de locatie. Het is elke keer weer een interessante architecturale ontdekking voor mij om een A.P.C. winkel binnen te stappen.” © Frederik Hamelynck D.R.
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Brussels Gewest 65 1 2 70 31 50 3 22 27 4 66 54 51 21 41 71 Stadscentrum: zie pp. 52-53 32 68 63 34 6 28 5233 24 8 9 Elsene, 72 10 25 61 11 56 57 62 42 47 69 12 43 29 58 26 14 44 53 30 15 16 49 45 17 18 19 20 48 13 KasteleinBrugmann en Hoog Sint-Gillis: zie pp. 54-55 36 59 60 7 37 40 67 35 5 39 38 64 23 46 55 50 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Herontdek Brussel WANDELEN & KUIEREN 1. Laarbeekbos 30. Charlotte Café p.26 2. Koning Boudewijnpark p.12 3. Het Moeraske p.39 4. Josaphatpark 5. Ardense Jagerspl. 6. Leopoldspark 7. Park van Woluwe pp.38, 39 p.31 p.30 p.31 8. La Pousse Qui Pousse p.12 G. Van Caulaertsq. 4, B-1060 9. Théodore Verhaegenstr. p.45 10. Park van Vorst 11. Hoogte Honderd 12. Ter Kamerenbos 13. Rood-Klooster p.49 p.49 p.47 p.32 14. Park van Wolvendael p.47 15. Kriekenput 16. Kauwberg p.21 p.21 17. Verdronken Kinderenvallei p.44 18. Tournay-Solvaypark pp.4, 45 19. Bezemhoek p.21 20. Zoniënwoud SPORT 21. Olympisch Zwembad Louis Namêche p.12 Van Kalckstr. 95, B-1080 BARS & CAFÉS 22. Boentje Café Colignonpl. 18, B-1030 23. Café 1030 pp.29, 40 Dieweg 2, B-1180 RESTAURANTS 31. La Carretta Walenstr. 65, B-1090 32. La Paix p.36 52. Boulengier pp.45, 49 Jean Volderslaan 11, B-1060 53. Maison Barat p.26 p.10 Ropsy Chaudronstr. 49, B-1070 33. Holy Smoke p.36 Hallepoortlaan 9/10, B-1060 34. Kamilou Nijverheidsstr. 10, B-1000 35. Le Mezze Leuvensestwg 228, B-1000 36. Eccetera Waversestwg 402, B-1040 37. Origine Emile Maxlaan 87, B-1030 39. Le Coq en Pâte Tomberg 259, B-1200 40. Sanzaru Tervurenlaan 292, B-1150 41. Le Cinq p.40 p.39 p.30 pp.36, 40 Generaal Lemanstr. 36, B-1040 38. Le Max p.38 p.39 p.32 p.46 Emmanuel Mounierlaan 5, B-1202 42. La Maison du Sushi p.13 Vanderkinderestr. 419, B-1180 43. Yagura Waterloosestwg 814, B-1180 44. Les Petits Bouchons p.38 p.39 Jan Stobbaertslaan 100, B-1030 24. Café Flora Sint-Gillisvoorpl. 16A, B-1060 25. Bar du Matin p.45 p.21 Alsembergsestwg 172, B-1195 26. En face de la Poste Postiljonstr. 15, B-1180 BISTRO’S & BRASSERIES 27. La Buvette Sint-Sebastiaan p.39 Ambassadeur Van Vollenhovenlaan 1, B-1030 28. Friture René pp.10, 12 Verzetspl. 14, B-1070 29. Chalet Robinson Steigerweg 1, B-1000 p.47 p.47 p.21 p.6 Alsembergsestwg 832, B-1180 45. Le Chalet de la Forêt pp.4, 34-35, 44 Lorrainedreef 43, B-1180 WIJNZAKEN & WIJNBARS 46. Copain Rogierlaan 262, B-1030 47. Tortue Edith Cavellstr. 34, B-1180 48. La Maison des Vins Ottervangerstr. 3, B-1170 49. Chai et Bar Sint-Jobspl. 34, B-1180 WINKELEN – VOEDING 54. Bees Coop Van Hovestr. 19, B-1030 55. Great Market p.21 p.38 p.31 Leuvensestwg 650, B-1030 56. Julien Hazard Affineur p.13 Vanderkinderestr. 137, B-1180 57. Maison Petré p.20 Edith Cavellstr. 1, B-1180 58. La Moutonnerie p.47 Xavier De Buestr. 69, B-1180 WINKELEN – MODE, DESIGN & ANDERE 59. Be creative by Schleiper p.4 Vijverstr. 65, B-1040 60. Cadr’art p.41 Jachtlaan 68, B-1040 61. Topolina Darwinstr. 5, B-1190 62. Thierry Boutemy p.41 p.45 Vanderkinderestr. 375, B-1180 WINKELEN – BOEKHANDELS 63. Filigranes pp.4, 45 Kunstlaan 39, B-1040 64. Cook&Book p.45 Vrijetijdspl. 1, B-1201 UITGAAN, THEATERS & BIOSCOPEN 65. Koninklijke Serres van Laken p.13 Koninklijk Parklaan 61, B-1020 66. Kaaitheater p.38 p.20 p.44 p.13 Waterloosestwg 1469, B-1180 BAKKERIJEN 50. Pâtisserie Sirre Koningin Astridpl. 9, B-1090 51. C’est si bon Steenkoolkaai 46, B-1080 Sainctelettesq. 20, B-1000 67. Théâtre Le Public Braemtstr. 64/74, B-1210 68. Zuidfoor p.49 p.39 p.19 Zuidlaan, B-1000 CULTUUR, BEZOEKEN & MUSEA 69. Théâtre de Poche p.39 Gymnasiumweg 1A, B-1000 70. Train World p.26 pp.12, 49 p.39 Prinses Elisabethpl. 5, B-1030 71. MIMA Henegouwenkaai 41, B-1080 72. Wiels Van Volxemlaan 354, B-1193 Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 51 p.45 pp.4, 49
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Stadscentrum 34 76 67 17 46 28 55 18 57 58 59 68 19 51 20 60 3 4 72 21 3970 62 63 6 23 79 41 27 53 33 31 54 32 42 11 74 64 14 75 16 15 66 45 13 44 65 43 12 10 9 82 7 80 81 25 26 40 5 78 24 73 38 61 71 52 48 30 22 2 29 47 36 50 77 69 37 1 49 35 56 8 52 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 WANDELEN & KUIEREN 1. Kaaienwijk 31. Dai Puponi p. 20 2. Sint-Hubertusgalerijen p. 21 3. Sint-Goriksplein pp. 26, 46 4. O Lion d'Or p. 36 Sint-Gorikspl. 21-22, B-1000 5. Grote Markt pp. 14, 26, 390 6. Manneken Pis 7. Ravensteingalerij 8. Warandepark 9. Beeldentuin 11. Zavelwijk 12. Kleine Zavel 13. Egmontpark pp. 6, 18, 19, 30 p. 41 p. 44 14. Poelaertplein 15. Justitiepaleis pp. 6, 31 p. 21 16. Marollenwijk pp. 6, 19, 32, 39 BARS & CAFÉS 17. Walvis Antoine Dansaertstr. 209, B-1000 18. Chicago Café Vlaamsestwg 45, B-1000 19. L’Archiduc p. 40 p. 21 Antoine Dansaertstr. 6, B-1000 20. Le Roi des Belges p. 46 Jules Van Praetstr. 35, B-1000 21. The Big Game Henri Mausstr. 5, B-1000 22. À la Mort Subite p. 22 p. 22 Warmoesberg 7, B-1000 23. Poechenellekelder p. 31 Eikstr. 5, B-1000 24. BrewDog p. 26 Putterij 20, B-1000 25. Café Victor p. 4 Ravensteinstr. 23, B-1000 26. La Pharmacie Anglaise p. 40 Coudenberg 66, B-1000 27. Café Pastel p. 36 Rollebeekstr. 2, B-1000 BISTRO’S & BRASSERIES 28. Brussels Beer Project p. 12 Antoine Dansaertstr. 188, B-1000 29. Noordzee pp. 6, 29, 49 Sint-Katelijnepl. 50, B-1000 30. Arcadi Arenbergstr. 1B, B-1000 p. 30 BAKKERIJEN 47. Charli pp. 34, 49 Sint-Katelijnestr. 34, B-1000 48. Le Pain Quotidien Koniginnegalerij 11, B-1000 WINKELEN – VOEDING 49. Pipaillon p. 18 WIJNZAKEN & WIJNBARS 46. Bar du Canal Antoine Dansaertstr. 208, B-1000 p. 12 p. 31 p. 45 p. 4 p. 41 Regentschapsstr. 5, B-1000 10. Naamsestr. p. 19 Rollebeekstr. 21, B-1000 32. Chez Richard Minimenstr. 2, B-1000 33. Les Brigittines Kapellemarkt 5, B-1000 RESTAURANTS 34. Barge Ieperlaan 33, B-1000 35. Pampas Rodizio p. 13 p. 47 p. 10 WINKELEN – MODE, DESIGN & ANDERE 55. This Is Ernest p. 6 p. 26 Sint-Katelijnepl. 15, B-1000 36. Nona Wolvengracht 50, B-1000 38. L’Ogenblik Prinsengalerij 1, B-1000 39. Horia Borgval 7, B-1000 40. MIM Restaurant Hofbergstr. 2, B-1000 41. Comme chez Soi p. 12 pp. 24-25 Sint-Katelijnestr. 17/19 B-1000 37. Le Wolf p. 40 p. 46 p. 12 p. 31 p. 14 Rouppepl. 23, B-1000 42. Au Vieux Saint-Martin p. 41 Grote Zavel 38, B-1000 43. Senzanome p. 4 Kleine Zavel 1, B-1000 44. Enjoy Brussels p. 46 Waterloolaan 22, B-1000 45. Les Larmes du Tigre p. 14 de Wynantsstr. 21, B-1000 p. 47 Vlaamsestwg 57, B-1000 56. La Coutellerie du Roi p. 22 Noorddoorgang 27, B-1000 57. Stijl p. 29 Antoine Dansaertstr. 74, B-1000 58. A.P.C. Antoine Dansaertstr. 60, B-1000 59. Farrah Floyd p. 49 p. 47 Oude Graanmarkt 39, B-1000 60. Plantes pour Tous (in Sint-Gorikshallen) p. 26 Sint-Gorikspl. 1, B-1000 61. Extra-Ordinaire pp. 29, 45 Beenhouwersstr. 37A, B-1000 62. Maison Lefebvre p. 41 Zuidstr. 25, B-1000 63. Privejoke Kolenmarkt 76, pp. 39, 44 B-1000 64. La Vaisselle au Kilo p. 14 Hoogstr. 124, B-1000 65. Kure p. 48 Waterloolaan 13A, B-1000 66. Fratelli Rossetti p. 14 Waterloolaan 65, B-1000 WINKELEN – BOEKHANDELS 67. Waterstones p. 12 Adolphe Maxlaan 71/75, B-1000 68. Passa Porta Antoine Dansaertstr. 46, B-1000 69. Sterling Books Wolvengracht 23, B-1000 70. Brüsel p. 20 Brandhoutkaai 11, B-1000 50. L’Atelier Dierendonck p. 29 Sint-Katelijnestr. 24, B-1000 51. Corica p. 49 Kolenmarkt 49, B-1000 52. Chocolaterie Mary p. 4 Koninginnegalerij 36, B-1000 p. 12 p. 12 p. 18 Anspachlaan 100, B-1000 71. Tropismes pp. 18, 21, 39, 45 Prinsengalerij 11, B-1000 UITGAAN, THEATERS & BIOSCOPEN 72. Cinéma Palace Anspachlaan 85, B-1000 53. Pierre Marcolini pp. 10, 14 Minimenstr. 1, B-1000 54. Wittamer p. 14 Grote Zavel 6-12-13, B-1000 73. Cinéma Aventure p. 12 Kleerkopersstr. 15, B-1000 74. Brussels Chopin Days (Koninklijk Conservatorium Brussel) Vertrek Poelartpl., B-1000 CULTUUR, BEZOEKEN & MUSEA 76. KVS Arduinkaai 7, B-1000 77. De Munt p. 40 Regentschapsstr. 30, B-1000 75. Tram Experience p. 14 p. 30 p. 30 Muntpl., B-1000 78. Museum voor het Kostuum en de Kant p. 29 Violetstr. 12, B-1000 79. Maniera Justitiepl. 27-28, B-1000 80. Bozar p. 45 pp. 4, 12, 30 Ravensteinstr. 23, B-1000 81. Cinematek p. 30 Baron Hortastr. 9, B-1000 82. Koninklijke Musea voor Schone Kunsten p. 20 Regentschapsstr. 3, B-1000 p. 12 Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 53
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Elsene, Kastelein-Brugmann en Hoog Sint-Gillis 21 80 52 20 19 8 61 41 62 81 25 26 11 82 27 42 13 31 48 47 30 67 43 49 68 69 35 37 77 38 76 71 70 6 34 59 60 50 16 36 5 84 85 15 7 40 17 18 79 51 45 39 86 72 64 75 4 55 32 33 44 56 65 66 3 88 57 63 10 58 28 73 29 83 74 2 14 46 12 54 53 9 22 23 24 1 78 87 54 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 WANDELEN & KUIEREN 1. Matonge 2. Flageyplein 27. Rouge Tomate p. 19 pp. 18-19 3. Vijvers van Elsene pp. 26, 30 4. Kasteleinsplein p. 29 5. Lepoutre-Brugmannwijk p. 20 6. Tenbospark pp. 19, 29, 36 7. Abdij Ter Kameren SPORT 8. Aspria Brussels p. 26 pp. 8-9 Louizalaan 190, B-1050 28. Le Petit Racines Elsensestwg 347, B-1050 29. Aglio e Olio p. 41 p. 41 Vleurgatsestwg 25, B-1050 30. La Buvette p. 44 Alsembergsestwg 108, B-1060 31. Dam Sum p. 18 Drievuldigheidspl. 11, B-1060 32. Ricciocapriccio p. 14 Louizalaan 71B, B-1050 9. Gemeentezwembad Elsene p. 30 Zwemkunststr. 10, B-1050 10. Corpus Studios Borrensstr. 33, B-1050 BARS & CAFÉS 11. Martine p. 30 Amerikaansestr. 90, B-1050 33. Café Garage Declercq p. 13 Edelknaapstr. 46, B-1050 34. L’Intemporelle p. 20 L. Lepoutrelaan 114, B-1050 35. Le Toucan Sur Mer p. 13 L. Lepoutrelaan 17, B-1050 36. Old Boy p. 48 p. 29 Charleroise Stwg 80, B-1060 BISTRO’S & BRASSERIES 12. La Gazzetta Langehaagstr. 12, B-1050 13. Le 203 Tenbosstr. 110, B-1050 37. Kamo p. 29 pp. 14, 46 p. 10 Waterloosestwg 203, B-1060 14. My Tannour p. 31 Brouwerijstr. 98, B-1050 15. La Meilleure Jeunesse p. 41 Dageraadstr. 58, B-1050 16. Callens Café p. 26 Louizalaan 480, B-1050 17. La Mirabelle p. 19 Boondaalsestwg 459, B-1050 18. La Bastoche Boondaalsestwg 473, B-1050 RESTAURANTS 19. Nuovo Rosso Bosquetstr. 62, B-1060 20. Al Piccolo Mondo Jourdanstr. 19, B-1060 21. Mumtaz pp. 31, 32 Waterloosestwg 550A, B-1050 38. Le Garage à Manger p. 36 Washingtonstr. 185, B-1050 39. Isabelle Arpin p. 47 Louizalaan 362, B-1050 40. Nonbe Daigaku p. 6 A. Buyllaan 31, B-1050 WIJNZAKEN & WIJNBARS 41. Mig's World Wine p. 22 Charleroise Stwg 43, B-1060 42. Calmos p. 45 Taminesstr. 1, B-1060 43. Jane's p. 29 Waterloosestwg 393, B-1050 44. Tarzan p. 21 p. 48 p. 19 p. 48 Waversestwg 64, B-1050 22. Au Soleil d'Afrique p. 31 Lang-Levenstr. 10, B-1050 23. Kip Kot p. 32 Vredestr. 22, B-1050 24. Inzia Vredestr. 37, B-1050 25. Tero p. 19 pp. 6, 16-17 St.Bernardusstr. 1, B-1060 26. Dolce Amaro Charleroise Stwg 115/117, B-1060 p. 4 Washingtonstr. 59, B-1050 45. Le Bain des Dames p. 6 Vleurgatsestwg 186, B-1050 BAKKERIJEN 46. Pastelaria Garcia Kroonlaan 75, B-1050 47. Hopla Geiss WINKELEN – MODE, DESIGN & ANDERE 61. Serneels Louizalaan 69, B-1050 62. No Concept Louizalaan 94C, B-1050 63. Parfums d'Ambre Baljuwstr. 45, B-1050 64. Rose Gachardstr. 77, B-1050 66. Studio Isabelle de Borchgrave p. 14 p. 29 p. 26 p. 4 Waterleidingsstr. 56, B-1050 65. Limelight p. 41 p. 41 Vleurgatsestwg 73/A, B-1050 67. La Cordonnerie p. 41 Notarisstr. 82, B-1050 68. Cachemire Coton et Soie p. 29 F. Merjaystr. 53, B-1050 69. Eva Velasquez F. Merjaystr. 56, B-1050 70. Graphie Sud p. 49 p. 6 Alsembergsestwg 105, B-1060 48. Forcado Pastelaria pp. 19, 49 Charleroise Stwg 196, B-1060 49. Matinal F. Merjaystr. 6, B-1050 50. Eric Kayser Waterloosestwg 656, B-1050 51. Chambelland Hogeschoollaan 42, B-1050 pp. 20, 49 p. 13 p. 22 p. 41 p. 41 Berkendaelstr. 195, B-1050 71. Scènes de Ménage G. Brugmannpl. 4, B-1050 72. Papillon p. 4 p. 19 Boondaalsestwg 244, B-10500 WINKELEN – BOEKHANDELS 73. Ptyx boekhandel p. 30 Lesbroussartstr. 39, B-1050 74. Flagey boekhandel p. 45 E. Flageypl. 29, B-1050 75. Peinture Fraîche pp. 4, 18, 45 Notarisstr. 10, B-1050 Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 55 ACCOMMODATIE 88. La Maison Flagey p. 40 Generaal de Gaullelaan 39, B-1050 p. 44 WINKELEN – VOEDING 52. Buddy Buddy 76. Candide p. 29 p. 6 Lakenweversstr. 10, B-1050 53. L’Atelier du Boucher p. 6 F. Cocqpl. 8, B-1050 54. Hasymar Fish p. 6 Malibranstr. 71, B-1050 55. Tan Baljuwstr. 73, B-1050 57. La Septième Tasse p. 4 Waterleidingsstr. 95, B-1050 56. Antichi Sapori p. 19 p. 4 Baljuwstr. 37, B-1050 58. Le Marché des Chefs p. 41 Lensstr. 38, B-1050 59. G. Brugmannpl., B-1050 p. 20 60. Le Plateau du Berger p. 22 Waterloosestwg 589, B-1050 G. Brugmannpl. 2, B-1050 77. Pêle-Mêle UITGAAN, THEATERS & BIOSCOPEN 78. Théâtre Varia p. 36 Waterloosestwg 566, B-1050 p. 30 Scepterstr. 78, B-1050 79. Kings of Comedy Club p. 31 Boondaalsestwg 489, B-1050 CULTUUR, BEZOEKEN & MUSEA 80. Wiertz Museum p. 45 Vautierstr. 62, B-1050 81. La Forest Divonne p. 13 Munthofstr. 66, B-1060 82. La Patinoire Royale - Galerie Valérie Bach p. 29 Veydtstr. 15, B-1050 83. Flagey Heilig-Kruispl., B-1050 84. OV Project Room p. 30 p. 45 Van Eyckstr. 57, B-1050 85. Didier Claes Galerij p. 19 Abdijstr. 14, B-1050 86. Kindermuseum p. 13 Burgemeestersstr. 15, B-1050 87. Villa Empain Franklin Rooseveltlaan 67, B-1050 pp. 6, 20
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Beci Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Bati-Belgica bvba, Oude Haachtsesteenweg 59 - 1831 Mechelen Afg. : Malaj Drilon Boutuil Fayza pp, Kesterbeekbos 18 - 1501 Halle Afg. : Fayza Boutuil BrightKnight NV, Karel Rogierplein 11 - 1210 Brussel NACE : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s, 62020 - Computerconsultancy-activiteiten Afg. : Vincent Cardon Cebo Voyages BV, Avenue Daudet 5 - 1300 Wavre NACE : 79120 - Reisorganisatoren Afg. : Cécile Bonnyns Co-oking BVBA, Keizer Karelstraat 49 - 1000 Brussel Afg. : Véronique Flammang Coforis pp, G. Demeurslaan 18 - 1654 Beersel NACE : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Karima Dahdouh Comsa (Communication pour le Service Associatif) VZW, Kommandant Lothairelaan 70 - 1040 Brussel Afg. : Raymond Goyeau-Laurens Delzona Guitars , Bosniëstraat 149 - 1060 Brussel Afg. : Didier Puttemans EnergoTec BVBA, Gemeentelijke Godshuisstraat 84 - 1170 Brussel NACE : 43222 - Installatie van verwarming, klimaatregeling en ventilatie, 46693 - Groothandel in elektrisch materiaal, inclusief installatiemateriaal, 47540 - Detailhandel in elektrische huishoudapparaten in gespecialiseerde winkels Afg. : Leisy Chavez European Painting Partners VZW, Jacques de Lalaingstraat 4 - 1040 Brussel NACE : 94110 - Bedrijfs- en werkgeversorganisaties Afg. : Helmut Schulz 56 ❙ Brussel Metropool - juni 2020 Exhibit International NV, Messidorlaan 186 bus 22 - 1180 Brussel NACE : 74105 - Activiteiten van decorateur-etalagisten Afg. : Sigmund Galle F.Initiatives BVBA, Harenheydestraat 57 - 1130 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : JeanCharles Carrot Dulac FeelArt BVBA, Emile de Becolaan 60 - 1050 Brussel NACE : 47770 - Detailhandel in uurwerken en sieraden in gespecialiseerde winkels, 47787 - Detailhandel in nieuwe kunstvoorwerpen in gespecialiseerde winkels, 47791 - Detailhandel in antiquiteiten in winkels Afg. : Juliette Greindl FrencHoly , Antwerpselaan 40 - 1000 Brussel Afg. : Olivier Dierickx Girardi Vincenzo (Learningbytesize) pp, Wolvendaellaan 113 box 4 - 1180 Brussel NACE : 61900 - Overige telecommunicatie, 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer Afg. : Vincenzo Girardi Intersourcing NV, Priester Cuypersstraat 3 - 1040 Brussel NACE : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment, 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet Afg. : Jean-Sébastien Vierendeel Ismail Aazzani pp, Charles Woestelaan 105 - 1090 Brussel Afg. : Ismaïl Aazzani ITBM Consulting , Gentsesteenweg 455/E - 1080 Brussel Afg. : Marthe Blanche Loneban La Forge BVBA, Blaesstraat 135A - 1000 Brussel NACE : 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²), 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Diane Derutter LBS (Legal Business Solutions) BVBA, St. Jansstraat 27 - 9220 Hamme NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 78100 - Arbeidsbemiddeling Afg. : Dominique Fostier Louise Services bvba, Veydtstraat 74 - 1050 Brussel NACE : 45206 - Wassen en poetsen van motorvoertuigen, 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g, 78100 – Arbeidsbemiddeling Afg. : Charlotte Baut MG Paints & Project, Ninoofsesteenweg 64 - 1400 Dilbeek NACE : 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen, 43341 - Schilderen van gebouwen, 43995 - Restaureren van bouwwerken Afg. : Manuel Zuritaz Garcia Nemesis , Belgradostraat 13 box 7 - 1190 Brussel Afg. : Sydney Funck Optilife bvba, Terkamerenstraat 119 - 1150 Brussel NACE : 64200 - Holdings Afg. : Francis Coulonval Pink Bay , Sinter-Goedeleplein 5 - 1000 Brussel NACE : 69201 - Accountants en belastingconsulenten Afg. : Steven Peeters Privacy Praxis BVBA, Rue Bois du Foyau 69 - 1440 Braine-le-Château NACE : 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels, 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s, 62020 - Computerconsultancy-activiteiten Afg. : Jean Pierre Heymans Beci Community Purple Leaves Unipessoal LDA, Rua Prof. Bento de Jesus Caraça Lote 21 C - 2860483 Moita, PT Afg. : Jeanne Muvira See Me VZW, Koning-Soldaatlaan 118 - 1070 Brussel NACE : 56290 - Overige eetgelegenheden Afg. : Imane El Kart Sela Lena pp, Guillaume Stassartlaan 1 box 27 - 1070 Brussel NACE : 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen, 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment, 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²) Afg. : Emile Sela Lena Selres BVBA, Priester Cuypersstraat 3 - 1040 Brussel Afg. : Selcuk Gülhan Seventh Armada Ltd., Migaa Estate 51665, Nairobi 00100 - 51665 KE - Afg. : Gady Migisho Rudasumbwa Shoe Shine And More (ESSA) , Baron de Castrostraat 88 - 1040 Brussel Afg. : Marcello Faraggi Stefaan Jonckheere pp, Sint-Michielslaan 20 - 1150 Brussel Afg. : Stefaan Jonckheere Stephan Debusschere & Associés SCS, Brusselsesteenweg 327 box 10 - 1190 Brussel NACE : 58190 - Overige uitgeverijen, 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms, 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Stephan Debusschere The Profile Group NV, Louis Schmidtlaan 54 - 1040 Brussel NACE : 7810001 - Zoeken, selecteren, verwijzen en plaatsen van personeel t.b.v. latere werkgever of werkzoeker: formulering van taakomschrijvingen; op geschiktheid testen van sollicitanten; natrekken van referenties Afg. : Andrew Simmonds Tojahova Ventures, 211 Marwa Road, Satelite Town - 1234 Lagos, NI Afg. : Anthony Tochukwu Igbokwe Western Union Business Solutions NV, 5/6 Place de l’Iris - 92095 Paris-La Défense, France Afg. : Jonathan O’Neill Winslow Mia PP, Hervormingsstraat 23 - 1050 Brussel Afg. : Katarina Winslow Algemene Vergadering BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 7 oktober 2020 om 16.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 2 oktober 2019 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 20192020 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidgeld voor het boekjaar 2020-2021 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur : benoemingen en ontslagen • Benoeming van de Commissarisrevisor • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van BECI – Kamer van Koophandel Brussel Marc Decorte, Voorzitter Brussel Metropool - juni 2020 ❙ 57 Algemene Vergadering BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 7 oktober 2020 om 16.30 uur Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 2 oktober 2019 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 20192020 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidgeld voor het boekjaar 2020-2021 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur : benoemingen en ontslagen • Benoeming van de Commissarisrevisor • Toespraak van de Voorzitter Marc Decorte, Voorzitter

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Et voilà. L’année passée 12 696 ’AU TOP! ’ candidats recrutés à Bruxelles. Le profil idéal pour votre entreprise se trouve via Select Actiris. Vous aussi, recrutez des candidats au top sur www.selectactiris.brussels. Partenaire des employeurs qui font bouger l’emploi. Avec le soutien du Fonds Social Européen Édito Commerce et richesse de la ville Les chiffres, tombés au mois de février, ont à juste titre interpellé. C menée par l’ULB, qui indique un net recul du nombre des commerces 2019, la Belgique a perdu près de 12.500 points de vente, soit une baisse de 14 %. Dans le même temps, la surface commerciale a augmenté d’un million de m² pour at de m², soit un gain de 23 % de surface par point de vente. L’évolution es Bruxelles : -8,4 % du nombre de commerces et +15 % de surface mo La tendance est cependant bien la même : moins de commerces, mais plus gr temps, le chiffre d’affaires total du secteur n’a que médiocrement augmenté. La conclusion es mécanique : le rendement par mètre carré est en chute ; les marges souffr À l’analyse, l’étude confirme une intuition : ce sont les commerces indépendants qui se raréfient, tandis que les enseignes prennent de plus en plus rentabilité dégradée. Cette crise du commerce inquiète. Parce que le commerce crée d de l’emploi, bien sûr, mais aussi parce qu’il crée de la qualité de vie. Dans une ville comme Bruxelles, la vitalité du commerce et sa diversité participen l’attrait des quartiers, à leur convivialité, à leur commodité. Les magasins, les boutiques sont inscrits dans le mode de vie urbain. Ils font ba cœur de la ville. Beci soutient donc pleinement cet appel de Comeos, la fédération du commerce : les villes et communes doivent développer une vraie vision commerciale, en collaboration avec la Région et le secteur du commerce. Une politique cohérente doit aussi inclure l’efficacité dans l’octroi des permis, une juste fiscalité, l’équité des indemnisations pour les commerçants touchés par des chantiers, une mobilité performante... Les leviers existent pour un redéploiement : à Bruxelles, un commerce sur dix est inoccupé ; voilà qui offre des opportunités de réorientation. Mais si l’on veut accompagner les commerçants, il faut aussi les aider à se réinventer en explorant de nouvelles voies qui répondent aux tendances de la consommation, plus locale, plus durable, plus responsable ; les aider à exploiter les possibilités que leur o la numérisation : combinaison du commerce en ligne et du commerce phy réseaux sociaux, Google my business… Une balade à Bruxelles suffit heureusement à s’en convaincre : il res quartiers beaucoup de commerces florissants. Il reste beaucoup d’entr bruxellois, et notamment des jeunes, qui développent des initiatives commer enthousiasmantes. Faisons en sorte de faciliter leur réussite. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 53 – Mars 2020 Au mois de avril : Digital shift 4 6 Idées 11 12 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Barbara Andreani, Elisa Brevet, Johan Debière, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Nancy Demaude, Tim Devriese, Julie Foulon, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Filip Michiels, Vinciane Pigarella, Julien Semninckx et Guy Van den Noortgate. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par près de 20.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 14.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 14 16 18 20 Beci online Digest Esprits d’entrepreneurs : Salvatore Curaba Thibauld Jongen (Sabca) : « Le développement économique de l’Europe passera par le digital » Pour ou contre la voiture à hydrogène ? Bernard Clerfayt : « Bruxelles doit saisir l’opportunité de la 5G » La pension minimale à 1.500 euros ? Oui, mais… Open Source International 22 23 Le chemin de l’export passe aussi par l’innovation Les Émirats, objectif atteint pour Debailleul Grow Your Business 24 28 31 33 Les cahots de la croissance : « Oser placer la barre très haut, dès le début » Growth hacking : le marketing digital à la vitesse supérieure La multinationale de l’avenir peut être toute petite Des jeunes pousses bien vertes dans la capitale Entreprendre 36 37 38 Photovoltaïque : révision à la baisse des certificats verts Starter : My Healthy Box Barbara Trachte à la rencontre des reStarters Community 40 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 41 42 43 44 45 Podcast : Julien Vandeleene L’actualité Beci en photo Bruxelles, dans les pas de Marjolaine Gailly Demandes d'admission Index Agenda On reconnaît vite les intérimaires Daoust ! Vous aussi, rejoignez la grande famille des travailleurs Daoust. Rendez-vous sur daoust.be ou dans l’un de nos JobCenters partout en Belgique. INTERIM • SELECTION • OUTPLACEMENT • CAREER MANAGEMENT • PUBLIC SECTOR • TITRES-SERVICES E.R. : G. DAOUST, GALERIE DE LA PORTE LOUISE 203/5, 1050 BRUXELLES. 02/513 14 14. INFO@DAOUST.BE - NUMÉROS D’AGRÉMENT : WALLONIE W.INT/S0/RS/RE.22, BRUXELLES 00391, FLANDRE VG.163.BUOP
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Beci online Social Media #BECImember : Hackages, nouveau membre de Beci, est une communauté technologique qui peut vous aider à doper vos connaissances ou à réaliser vos projets dans des technologies telles que React, Angular, JavaScript… Voir https://hackages.io/. Beci lance Louiza 500, un nouveau podcast en néerlandais, consacré à ceux qui rendent l’économie bruxelloise plus belle et plus passionnante. Premier invité : Sebastian Dupont, le patron de Nona, une pizzeria pas comme les autres. Écoutez : www.beci.be/nl/podcast. Avez-vous déjà songé à remettre votre entreprise ? Et savez-vous combien elle vaut vraiment ? Faites-vous accompagner par notre service Transmission : www.beci.be/service/transmettre. Vous voulez lancer votre business ? Mais quelles sont vos motivations ? Avez-vous LA bonne idée ? Quel statut social choisir ? Où trouver du financement ? Comment lancer votre marketing digital ? 5 questions-clés auxquelles Emmanuelle Einhorn vous aide à répondre : eei@beci.be. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Beci online Dans vos newsletters de février Balafre dans la ville ou artère indispensable à son irrigation ? Faut-il abattre le viaduc Hermann-Debroux ou le conserver ? Nos lecteurs se sont prononcés largement en faveur de son maintien (à 68 %). Et vous, qu’en pensez-vous ? La Cour constitutionnelle a annulé la loi « cash for car ». Et maintenant ? Les juristes du bureau Claeys & Engels font le point pour nous. Abonnez-vous à nos newsletters sur www.beci.be/newsletter À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 5
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News The Park : Telenet ouvre un espace de réalité virtuelle à Bruxelles C’est au cœur de la galerie Anspach que Telenet a inauguré un nouvel espace de réalité virtuelle : The Park. Un concept innovant qui offre aux visiteurs une immersion complète dans un monde virtuel sur un espace total de plus de 1.000 m². Avec The Park, Telenet entend répondre à la demande croissante de nouvelles expériences interactives en matière de divertissement. Le site bruxellois est le cinquième Park, après le lancement du concept en juin 2018 à Anvers, puis d’autres ouvertures à Gand, Hasselt et Courtrai. L’expérience est partout la même : un vaste lieu entièrement dédié à la réalité virtuelle, divisé en plusieurs espaces, avec ses propres jeux, son look cosy reconnaissable, et la même expérience troublante de réalité. The Park est un divertissement « phygital », à l’intersection de la physique et du numérique. Il permet aux visiteurs de se déplacer dans un espace dégagé, sans être encadrés ou liés par un quelconque câblage, armés d’un casque de réalité virtuelle et d’un sac à dos contenant un mini-ordinateur et équipé de capteurs sensoriels. Les participants à un jeu circulent côte à côte dans un espace délimité et entouré de caméras infrarouges grâce auxquelles leur masque se positionne 6 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 dans l’espace. Chaque ordinateur communique via wifi avec un serveur central, qui génère instantanément une image pour chaque casque. Pour John Porter, CEO de Telenet : « La réalité virtuelle est en pleine expansion et représente l’avenir du divertissement immersif. Une présence à Bruxelles était un must pour nous et nous avons pris le temps nécessaire pour trouver l’endroit idéal. Avec ce projet, nous voulons montrer aux Bruxellois qu’en plus d’être un opérateur de télécommunications, nous sommes aussi une entreprise qui investit dans des projets innovants ayant une valeur ajoutée pour Bruxelles. » Info : www.theparkplayground.be Nouveau CEO pour le Groupe Touring Le Touring Club Royal de Belgique a annoncé la nomination de Bruno de Thibault de Boesinghe, jusqu’alors Directeur Général, au poste de CEO du Groupe Touring, la plus grande organisation de mobilité en Belgique, qui fête par ailleurs ses 125 ans cette année. Il reprend le flambeau de Thierry Willemarck, qui a exercé ces responsabilités pendant 19 ans. Ce dernier, qui fut aussi président de Beci, de 2013 à 2017, devient à présent Vice-Président du Touring Club Royal de Belgique et continuera à exercer son mandat à la Fédération Internationale de l’Automobile comme Président délégué à la Mobilité Automobile et au Tourisme. Âgé de 53 ans et père de trois enfants, Bruno de Thibault a rejoint Touring en 2001 en tant que Marketing Manager. Après 18 mois, il devient membre du comité de direction et assume de nouvelles responsabilités afin de devenir COO en 2009 et Directeur Général en 2013. Bruno de Thibault avait démarré sa carrière au Reader’s Digest, puis B. de Thibault T. Willemarck chez CB Direct, filiale de l’assureur hollandais Achmea, avant de rejoindre PricewaterhouseCoopers. Avec l’ensemble des collaborateurs et le conseil d’administration, il vise le renforcement de Touring comme leader de la mobilité en Belgique avec un focus sur trois priorités : tirer parti des nouvelles technologies, développer une offre axée sur le concept de mobilité en tant que service, et être l’acteur de référence en termes de services pour tous les véhicules électriques. Info : www.touring.be Daoust Top Employer 2020 Daoust, l’un des plus gros employeurs en Région de Bruxelles-Capitale, a eu le grand plaisir de recevoir la certification de « Top Employer » lors de la cérémonie officielle du Top Employers Institute. Créé il y a plus de 25 ans, ce dernier est l’organisme de certification © BELGAIMAGE D.R. News international qui reconnaît l’excellence des pratiques RH mises en place pour les salariés en entreprise. À travers une analyse approfondie, ses experts évaluent notamment la culture d’entreprise, la gestion des talents, les avantages et la rémunération, les formations et la gestion de la performance… « La certification Top Employer récompense surtout la culture d’entreprise unique de Daoust, symbolisée par les chartes ‘Welcome to the Family!’, qui met un accent particulier sur les valeurs familiales, humaines et sociétales, et ‘We Love Solutions!’ axée sur l’innovation, la qualité et la flexibilité. Cette dernière s’exprime à travers la certification ISO 9001, l’écosystème de Qualité Daoust, la Daoust University en charge de la formation, et les différents softwares développés en interne », explique La nouvelle version de DigiChambers mise en service Après plus de deux ans de préparation intensive, la nouvelle version de DigiChambers a enfin été mise en ligne. Cette plateforme permet aux entreprises d’accéder à leur chambre de commerce en ligne afin de soumettre une demande de certificats d'origine, que celles-ci délivrent au nom du SPF Economie. Giles Daoust (à gauche) et Benjamin Sandron, respectivement CEO et directeur RH de Daoust. Giles Daoust, CEO de l’entreprise. Daoust a obtenu ces dernières années différentes certifications témoignant de ses efforts constants en termes de qualité. Info : www.daoust.be Beer Mania exportera des bières belges au Japon La société bruxelloise Beer Mania, qui produit des bières artisanales et distribue plus de 400 références, a conclu un accord de partenariat avec son homologue japonaise Highbury pour exporter des bières belges au Japon. Un accord négocié grâce au soutien du réseau Entreprise Europe Network (EEN), qui appuie l’internationalisation des PME européennes et dont Beci est le point de contact à Bruxelles. Michaël Eftekhari, le gérant de Beer Mania, s’était adressé à EEN pour l’aider à prospecter le marché japonais. Sur place, ce travail a été effectué par le partenaire local d’EEN, EU-Japan Centre for Industrial Cooperation, qui a identifié la société japonaise Highbury-The Home Of Beer comme un partenaire potentiel. En décembre 2019, Michaël Eftekhari s’est rendu personnellement au Japon pour une rencontre avec Highbury, organisée par le Centre EU-Japan. Une courte négociation a suffi aux deux partenaires pour trouver un accord, et la première commande de bières belges a été passée début 2020. « Je suis ravi d’avoir réussi à prendre pied sur le marché japonais, qui est déjà saturé », se réjouit M. Eftekhari. « La prochaine étape sera d’ouvrir une filiale Beer Mania au Japon. Je suis sûr que 2020 sera une grande année ! » Beer Mania espère améliorer son positionnement sur le marché local, développer ses parts de marché, et peut-être créer un nouvel emploi. Info : https://beermania.be ; www.brusselsnetwork.be Indiquant où les marchandises ont été produites, fabriquées ou traitées, les certificats d’origine sont demandés par les autorités douanières en cas d’exportation, par exemple vers la Russie, la Turquie ou encore les pays du Golfe. Dans une économie mondialisée où les chaînes de production s'étendent sur plusieurs pays, déterminer l'origine exacte d'un produit n'est pas toujours facile. Cependant, les chambres de commerce connaissent le processus de production des entreprises, ce qui les met en bonne position pour vérifier cette origine. C'est pourquoi, dans la plupart des pays, le gouvernement leur a confié cette mission. En Belgique, les chambres délivrent plus de 400.000 certificats par an. La numérisation présente de nombreux avantages : elle permet d’éviter les erreurs et de traiter les demandes plus rapidement, ce qui permet d’économiser de l’argent. La première version de DigiChambers date de 2009. À l'époque, les chambres belges étaient pionnières dans la digitalisation, avec le soutien du SPF Economie et la reconnaissance de la Chambre de Commerce Internationale (ICC). Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 7
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News DigiChambers a toujours réussi à maintenir sa position de leader en ajoutant constamment de nouvelles fonctionnalités et en s'intégrant aux systèmes ERP des entreprises. « Cependant, il n'est pas possible de modifier indéfiniment une application existante, c'est pourquoi le moment était venu de modifier de fond en comble DigiChambers. Nous y avons consacré le temps nécessaire, discutant avec toutes les parties concernées et guidés par Deloitte pour déterminer les exigences de DigiChambers 2.0 et le choix du développeur », déclare Wouter Van Gulck, directeur général de Belgian Chambers. Info : www.digichambers.be Digita et CitizenLab remportent deux Innovative Starters Awards Digita et CitizenLab, deux start-up incubées par Start-It@KBC, viennent de remporter deux Brussels Innovative Starters Awards décernés chaque année par Innoviris (l'Institut bruxellois « Au sein d’un tel réseau, chacun disposera d'un coffre-fort virtuel avec un ensemble uniforme de données, même si celles-ci sont en fait stockées auprès de différentes entreprises. Grâce à quoi on pourra les récupérer sans difficulté, gérer leur accès et les tenir à jour », affirme l'un des fondateurs de Digita, Tom Haegemans, également professeur de gestion informatique à la KU Leuven. Le montant gagné sera utilisé pour le développement de produits permettant aux entreprises de créer ce réseau mondial de données à caractère personnel. CitizenLab, de son côté, continue à développer sa plateforme de participation citoyenne permettant aux villes et gouvernements de développer la démocratie numérique via des outils de consultation des citoyens en ligne. « Le projet de CitizenLab permettra de plus aisément prendre en compte les avis des citoyens, enjeu important en termes de démocratie participative. Ce projet, de haute qualité technologique, a donc également séduit le jury en raison de son haut potentiel d’impact social Accor retirera tout plastique jetable de ses hôtels d'ici deux ans Accor annonce son engagement à devenir le premier groupe hôtelier au monde à rejoindre l'initiative mondiale sur le plastique et le tourisme lancée par les Nations Unies. Par cette action, le groupe hôtelier s’engage à éliminer tout article en plastique jetable destiné à ses clients avant fin 2022, visant ainsi à réduire l'impact mondial de la pollution plastique sur l'environnement. Cette initiative marque une étape importante pour l'industrie hôtelière mondiale ainsi que pour le groupe qui est actif dans le développement durable depuis 25 ans, notamment avec son programme « Planet 21 ». En plus de la promesse précédente de retirer toutes les pailles en Les fondateurs de la startup Digita. de la recherche et de l'innovation). Toutes deux se sont vu ainsi octroyer un montant de 500 000 euros pour poursuivre leurs développements. Mais qu’ont-elles de si innovant ? Digita, d’une part, travaille notamment en collaboration avec Tim Berners-Lee, l'un des inventeurs du World Wide Web, à la mise en œuvre d’un web mondial de données à caractère personnel. Et ceux de CitizenLab. et de son adéquation avec les priorités régionales en matière de soutien à la prise de décision participative et inclusive », explique Damien Littré, conseiller Innoviris. Le prix sera consacré à la mise en œuvre du plan stratégique de CitizenLab. Info : www.startit.be ; www.digita.ai ; www.citizenlab.co 8 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 plastique, agitateurs et cotons-tiges des hôtels, le groupe retirera tous les articles de toilette et les tasses en plastique ainsi que les autres articles en plastique jetables proposés dans les chambres d'hôtel, les salles de réunion, les restaurants et les zones de loisirs d'ici la fin de 2022. Des alternatives durables et pertinentes seront introduites pour chaque produit spécifique afin d'arriver à la meilleure solution par hôtel. Info : www.all.accor.com Ce sentiment DE POUVOIR VIVRE DE SA PASSION Volez de vos propres ailes et laissez Partena Professional vous guider. Vous avez des ambitions professionnelles ? Partena Professional vous aide à les réaliser. www.partena-professional.be
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LE SAVIEZ-VOUS ? Bruxelles Formation forme aussi les travailleurs SOFT SKILLS & PEOPLE MANAGEMENT COMPÉTENCES DIGITALES INFORMATIQUE 2.0 INTER- & INTRA-ENTREPRISE SUR CATALOGUE & SUR MESURE INDIVIDUEL & GROUPE PRÉSENTIEL, WEBINAIRE, DIGITAL LEARNING… ET BIEN PLUS ENCORE ! BF entreprises est le centre dédié à la formation des entreprises et des travailleurs Gagnez en compétences Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles Esprits d'entrepreneurs « Rendre plus fortes les personnes qui m’entourent » Salvatore Curaba Fondateur d’Easi et président de la RAAL La Louvière Quel a été votre premier job rémunéré, hors job d’étudiant ? Joueur de foot, en division 2 à La Louvière. À 18 ans, j’ai commencé à gagner un peu d’argent avec le foot. Je n’avais pas de contrat, j’étais jeune, je gagnais très peu. Quel a été le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Il y en a trois : à 25 ans, lorsque je refuse un contrat professionnel de joueur de foot, alors que j’ai toujours rêvé de le devenir. À la place, je travaille comme vendeur chez IBS, je gravis les échelons jusqu’à la possibilité de devenir directeur du site de Bruxelles et là, je refuse. Comme en football, je renonce au Graal. À 35 ans, je décide de créer Easi, ma propre boîte. À 55 ans, je choisis de faire un pas de côté, je donne toute l’autonomie à mes directeurs et à mes deux CEO. Aujourd’hui, je n’interviens plus. Je suis encore l’actionnaire majoritaire, mais dans quelques mois je ne le serai plus. Votre plus belle réussite ? La première chose qui me vient en tête, c’est ma famille. Pour moi, c’est toujours le prochain projet qui compte. Il ne faut pas être trop contemplatif, il faut toujours regarder vers l’avenir. Votre plus gros échec ? J’ai une mémoire qui gomme. Il y a eu beaucoup de problèmes, mais des échecs non. Et puis, c’est juste génial d’avoir des problèmes. Quand on est dans une période difficile, il faut savoir savourer ce moment de stress et d’angoisse : gagner un match quand c’est très difficile, c’est quand même mieux que de gagner facilement. Quel est votre super pouvoir ? Rendre les personnes qui m’entourent plus fortes, heureuses, meilleures. J’ai la capacité à fédérer autour de moi. J’ai la chance de pouvoir développer le potentiel des autres. Pourtant, je ne suis aucune formation, je ne lis pas, je ne fais pas appel à des consultants externes. Nous sommes la normalité. Nous restons nous-mêmes et humains. Quel est votre plus grand défaut ? L’impatience : j’ai envie que tout aille vite et je peux être très dur et exigeant. L’élément clé du succès de votre entreprise ? La volonté de toujours faire mieux. On est obnubilés par l’excellence. Depuis cinq ans, Easi est sacré « best workplace ». Pourtant, ce n’est pas un objectif. On le fait parce que ça Sous la direction de Giles Daoust Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 11 fait partie de notre nature. La clé ? Fédérer beaucoup de personnes cet objectif. Si ça fonctionne, c’est aussi parce qu’on est dans le partage : les salaires sont très intéressants et les employés sont actionnaires de la société. Les patrons qui pensent qu’ils doivent rester les seuls actionnaires parce qu’ils ont pris des risques n’ont rien compris. Quel est votre plus grand challenge ? C’est plutôt un rêve : amener La Louvière en division professionnelle et pourquoi pas, devenir champion de Belgique de football. Votre livre préféré ? Druss la Légende, de David Gemmel. Je ne parviens à lire que des livres de fantasy parce que ce qui m’inspire, ce sont les héros. Ils font preuve de courage, d’honneur et ont le sens du sacrifice. Le sacrifice de soi pour quelque chose de plus grand. Votre film préféré ? Je dirais le film Gladiator de Ridley Scott. Je regarde beaucoup la télévision, j’ai besoin de me détendre et de me changer les idées. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Les autres. Même si je suis conscient que je prends de la place, je suis toujours à l’écoute des gens qui m’entourent, des idées, et je ne pars pas du principe que je sais mieux que les autres. Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? On s’en fout ! De toute façon, je sais que j’aurai réussi. Peu importe ce qu’on a à faire, il faut toujours tendre vers l’excellence. ● Elisa Brevet Envie de lire le livre préféré de Salvatore Curaba ? Nous vous offrons 10 exemplaires de Druss la Légende. Remplissez le formulaire sur www.daoust.be/fr/livre
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Idées Thibauld Jongen : « L’économie, la surveillance des frontières, l’écologie, passent aussi par le spatial » Thibauld Jongen dirige la Sabca, l’un des principaux acteurs de l’industrie aéronautique belge, associé à des programmes tels qu’Airbus ou Ariane. L’entreprise, qui va fêter son centenaire, est l’un des rares acteurs industriels à Bruxelles. De la formation et de la durabilité et jusqu’au tourisme spatial, il évoque avec nous les défis de son entreprise et de son secteur. Aujourd'hui, l'un des challenges majeurs de l'industrie aérospatiale est de combiner la pression écologique, sociale, politique, ainsi que la hausse des coûts et la main d'œuvre. Comment cela se passe ? La Sabca a plusieurs défis. L'un d'eux nous a déjà occupés durant trois ans, puisqu'il s'agissait de la transformation digitale afin de s'adapter à un monde globalisé. Une évolution qui nous a permis de redevenir une entreprise robuste, profitable, compétitive. D'autres défis sont devant nous. Il faut trouver de nouveaux programmes pour remplacer ceux qui s'éteignent lentement, comme l'A380, dont la production a été stoppée, ou Ariane 5. Un autre défi est notre position en zone urbaine où les coûts salariaux sont majeurs. Il faut pouvoir diminuer ces coûts en mettant la valeur ajoutée là où elle fait sens. C'est la raison pour laquelle nous avons maintenant une filiale au Maroc pour les produits d'assemblage, où la partie main d'œuvre est assez importante. Avec cette nouvelle filiale, l'idée est d'entamer un cercle vertueux afin de rester compétitifs et de ramener du travail à haute valeur ajoutée à Bruxelles et dans nos autres filiales belges. Être l'une des rares entreprises industrielles établies en Région bruxelloise, cela représente des défis. Selon vous, est-ce qu'il est encore possible de concilier ville et industrie ? Oui, absolument. Je pense que l'industrie est essentielle dans une société. Si demain nous n'avons que des services, 12 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 nous allons acheter nos produits à l'étranger, au prix fort. Il faut maintenir des emplois à caractère industriel en Belgique et dans un milieu urbain. Cela permet d'appartenir à un écosystème global et d'offrir des opportunités à des ingénieurs, à du personnel qualifié, sans devoir se délocaliser hors de la ville. L'un des avantages à être en milieu urbain est de pouvoir bénéficier de la disponibilité de travailleurs formés dans la région. Nous pouvons aussi compter sur le soutien de la Région bruxelloise en termes de recherche et développement, d'innovation mais aussi de formation. Parlons d'environnement. Quelles sont les initiatives concrètes pour réduire l'impact carbone des avions ? La Sabca a déjà mis en place certaines bonnes pratiques. Nous avons l'un des plus grands parcs de panneaux solaires à Bruxelles, qui génère l'équivalent de l'électricité de 300 ménages par an. Les luminaires ont été remplacés par des LED, nous réduisons notre consommation de chauffage, etc. Les initiatives au niveau de l'aéronautique sont bien sûr de réduire la consommation de fuel dans toute la chaîne d'approvisionnement. Pas uniquement quand l'avion vole mais également en amont lors de la fabrication, du transport, etc. Je pense que l'industrie aéronautique est l'une des plus conscientes des défis et qui a fait le plus de progrès depuis ces dix dernières années. Pour revenir sur les options stratégiques de la Sabca, vous avez développé un programme de drones. Que pouvez-vous nous en dire ? Il s'agit d'un business unique que l'on a créé comme étant l'extension naturelle de toutes les compétences que la Sabca a accumulées depuis cent ans. En voulant trouver des Idées nouveaux relais de croissance, nous nous sommes tournés vers les clients industriels, les producteurs, transporteurs d'énergie, les fabricants de parcs éoliens offshore qui sentent que le drone peut les aider. Nous apportons des solutions intégrées pour des missions critiques où la sécurité est importante, comme le transport d'organes entre hôpitaux en milieu urbain, ou encore l'inspection d'éoliennes en mer. La Sabca veut une solution globale pour ses opérateurs industriels qui ne sont pas familiers avec l'aéronautique. Quels sont les défis 2020 et court terme pour la Sabca ? Le premier est bien sûr de continuer à se développer pour être un fleuron de l'industrie belge, robuste, profitable et compétitif. Nous avons la chance d'avoir, sous une même coupe, une palette de métiers très larges, ce qui nous rend Je pense que l’industrie est essentielle dans une société. Je plaide pour conserver des emplois à haut caractère industriel en Europe, en Belgique et dans des milieux urbains. regard portez-vous sur la conquête spatiale aujourd'hui ? C'est fascinant, passionnant et cela fait rêver beaucoup de monde, mais c'est aussi un des moteurs de développements technologiques. Je pense que le tourisme spatial va rester très anecdotique, bien que le futur à court terme de beaucoup de pays passera par le spatial. Il est essentiel que l'Europe garde un accès autonome à l'espace, parce que le développement économique de l'Europe de demain passera par le digital, donc des satellites, donc des lanceurs pour les mettre en orbite. La surveillance des frontières, l'écologie, passent aussi par le spatial. L'Europe a d'ailleurs augmenté le budget alloué au secteur aéronautique. Les politiques sont conscients qu'il est essentiel de garder un accès souverain à l'espace. ● Emmanuel Robert et Vinciane Pigarella Un entretien à écouter intégralement dans le podcast Métropole : www.beci.be/podcast. La Sabca rachetée par la SFPI et Sabena Aerospace. uniques. Le deuxième défi, que j'ai déjà évoqué, est de remplacer la gamme de programmes qui s'éteignent. Un autre point important cette année est la célébration du centenaire de la Sabca. 2020 sera émaillée d'événements, avec bien sûr une célébration le 16 décembre, à la date anniversaire. Le troisième défi est de trouver un nouvel actionnaire pour remettre de l'énergie, des ressources et intensifier le déploiement de Sabca, suite au départ du groupe Dassault (ndlr : c'est chose faite avec le duo formé par le holding public fédéral SFPI et Sabena Aerospace, voir encadré). 2030, le pilotage automatique, c'est possible ? 2030, c'est un peu court. Comme pour la voiture électrique, c'est surtout une question d'acceptation sociétale. La technologie est là, disponible. Il faut être sûr que tous les aspects sociétaux, juridiques, assurances, responsabilités soient couverts. Avant d'arriver au cockpit sans pilote, le prochain horizon est le ‘single pilot cockpit’. La Sabca a un pied dedans avec nos drones, dont l'une des caractéristiques est d'offrir des solutions totalement autonomes. Dernière question : on a parlé d'Ariane 5, des fusées, on parle de tourisme spatial. Quel Notre entretien avec Thibauld Jongen a été réalisé peu avant l’annonce de la reprise de la Sabca, début février, par la Société Fédérale de Participations et Investissements (SFPI) et Sabena Aerospace. La Sabca, jusqu’alors majoritairement détenue par le groupe Dassault, redevient ainsi entièrement belge. « La Sabca revient de loin », a déclaré Thibauld Jongen, « après avoir traversé certaines années difficiles, voire inquiétantes. Elle avait besoin d'un nouveau souffle après trois ans de transformation ». Un nouveau souffle que doivent donc lui apporter la SFPI, bras financier de l’État belge, et surtout Sabena Aerospace. « Un actionnaire belge et industriel qui s'inscrit pleinement dans la stratégie et la vision de la Sabca », se félicite M. Jongen. Grâce à lui, « la Sabca a un nouveau moteur pour un nouveau siècle ». La Sabca, qui emploie environ un millier de personnes à Haren, Gosselies, Lummen, ainsi qu’au Maroc, a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires avoisinant les 200 millions d'euros, contre 55 millions d’euros et 400 collaborateurs pour Sabena Aerospace. Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 13
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Idées Pour ou contre la voiture à hydrogène ? Le dernier Salon de l'Auto a remis les voitures à hydrogène sous le feu des projecteurs. Ce qui a rouvert le débat entre chauds partisans et adversaires farouches de ce type de carburant. Jonas Cautaerts, Business Development chez Dats24 Damien Ernst, professeur à l'Université de Liège et spécialiste de l'énergie L'hydrogène contribue à une mobilité durable efficace. En Allemagne, l'hydrogène est d'ailleurs déjà considéré comme le combustible d'avenir. En ce qui concerne la Belgique, nous sommes d'avis, au sein du groupe Colruyt, que l'hydrogène est bien un carburant qui doit faire partie de notre mix de solutions. D'une part parce que c'est un carburant qui peut être produit à partir de sources renouvelables. D'autre part, parce qu'avec l'hydrogène, le plein peut être fait très rapidement et donne au conducteur une autonomie suffisante en un laps de temps très court. Par ailleurs, les points de distribution sont en plein développement au sein de notre groupe. Dans notre station Dats24 de Hal, nous distribuons déjà tout l'éventail des carburants conventionnels et verts, comme le CNG ou l'hydrogène, ce dernier carburant étant produit grâce à l'électricité générée par nos éoliennes. Nous n'allons pas nous arrêter là : une deuxième station Dats24 distribuera de l'hydrogène dès le mois de novembre à Haasrode, le long de l'autoroute A2. Et une troisième ouverture est prévue en mars 2021 à Wilrijk, dans la région d'Anvers. D'autres projets sont également envisagés dans les régions de Liège et de Gand. J'ajoute que ce carburant est idéal pour le transport de lourdes charges. Il est d'ailleurs déjà utilisé par les poids lourds du groupe. L'hydrogène utilisé pour la voiture n'a aucun avenir pour une raison importante : pour une unité d'énergie consommée avec une voiture alimentée à l'hydrogène, qu'il s'agisse d'un véhicule équipé d'un moteur à explosion (l'hydrogène agit directement en explosant dans le moteur) ou d'une pile à combustible (l'hydrogène est ici utilisé par une pile à combustible qui transforme l'hydrogène en courant électrique), vous allez parcourir deux à trois fois moins de kilomètres qu'avec la même unité d'énergie dans une voiture électrique dotée de batteries rechargeables. Souvent, les partisans soulignent qu'un plein d'hydrogène se fait très rapidement. Sans doute... Encore faut-il trouver une pompe qui distribue ce type de carburant. À l'exception des pompes utilisées à Hal par le groupe Colruyt et de la pompe située à Evere, près du siège de Toyota, je n'en vois pas. Au contraire, l'électricité est présente partout. Pour recharger une voiture électrique, une simple prise peut parfaitement faire l'affaire. J'ajoute que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire installer des bornes, ce qui permet une mise en charge automatique dès que le véhicule est stationné devant le bureau. Ce scénario n'est évidemment pas possible avec l'hydrogène. Enfin, je dirais que, grâce à la production en masse et aux innovations, on peut observer que le prix des batteries a fondu de façon très significative ces dernières années. De 250 dollars par kWh, nous allons passer à 100 dollars, ce qui est loin d'être le cas pour l'hydrogène, qui coûte cher. ● Johan Debière 14 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 © belgaimage LEADER BETTER EASIER WINNER Business Intelligence for media, entertainment, e-commerce and retail The reference information portal dedicated to the communication sector More information on www.lefac.com or call us now +32 2 737 70 20
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Idées 5G : la volonté d’un ministre La 5G propose une transmission de données à très haut débit, qui doit permettre notamment des pilotages d’objets ou de systèmes en temps réel. L’Europe prône son adoption et Bruxelles est attendue comme ville pilote. Un débat sur les normes régionales d’émissions d’ondes, leur nocivité, l’implantation des antennes et la fiscalité freine le projet. Bernard Clerfayt, nouveau Ministre de la transition numérique, prend la main, avec la ferme intention de ne pas laisser Bruxelles rater cette occasion. La 5G fait débat, avec des opposants qui invoquent une technologie non-nécessaire et risquée d’une part ; des partisans qui mettent en avant un potentiel économique considérable d’autre part. Vous êtes personnellement favorable à une implantation rapide ; quels sont vos arguments ? Bernard Clerfayt : Certaines choses et pratiques de notre quotidien nous sont tellement familières qu’elles nous paraissent avoir toujours été. Le premier réseau GSM chez nous a pourtant moins de 26 ans et les premiers smartphones grand public datent de 2007, avec une 3G qui permet enfin de voir son interlocuteur, d’accéder à internet, etc. Tout cela aussi a été décrié en son temps mais n’est pourtant plus dans nos mémoires, tant il nous semble naturel – et surtout nécessaire, qui en disconviendrait aujourd’hui ? – de communiquer via ces systèmes. La 4G couvre les besoins actuels mais montre ses limites lorsqu’il s’agit de répondre à la demande exponentielle de transfert de données – notablement de la part du grand public – et lorsqu’il s’agit de développer des services qui exigent des transferts massifs et ultra-rapides. La 5G est l’étape technologique qui permet cela. Quant à l’attrait économique de cette technologie, c’est évidemment une excellente chose et un objectif déclaré qui ne doit pas être un facteur de suspicion a priori de la part de ses opposants : qu’il y ait des marchés nouveaux qui s’ouvrent à cette occasion, c’est évident et bienvenu ! La 5G est un saut technologique majeur, qui offre les conditions d’un renouvellement de notre développement économique. Une 16 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 croissance économique naturelle repose sur la variabilité du facteur travail, que ce soit en termes de nombre de travailleurs ou de productivité, cette dernière étant possible grâce au progrès technique ; et c’est ce que la 5G va d’abord permettre. Elle rendra ensuite possibles des innovations ultérieures comme, par exemple, le développement massif de ce qui sera notre quotidien de demain : l’intelligence artificielle, le développement de techniques d’impression/production 3D, le déploiement de capteurs multiples pour gérer plus efficacement divers aspects de notre vie tels que l’utilisation d’énergie, le trafic, etc. Voyons ce que font et autorisent déjà d’autres villes et pays, et gardons à l’esprit que si Bruxelles ne saisit pas l’opportunité d’être la première ville 5G du pays, d’autres la saisiront et cela déclassera significativement notre Région. Minimise-t-on l’enjeu santé pour des raisons économiques ? C’est inexact. Il va de soi qu’on n’entend pas déployer à grande échelle une menace sanitaire ! La question de la santé n’est pas tranchée mais, puisqu’on en est à l’étude des risques, on ne peut pas dire non plus, a priori, que l’exposition à ces champs électromagnétiques sera nocive. Cela a été dit pour Idées les technologies précédentes et cela s’est avéré inexact. Dans le cas de la 5G, on parle d’autres fréquences mais, précisément, celles-ci sont moins pénétrantes. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faudra déployer plus d’antennes : de nombreux obstacles arrêtent en effet ces ondes. Bien sûr, les antennes 5G émettront davantage en faisceau et donc de façon plus concentrée, mais en revanche, l’émission globale et permanente des antennes 4G baissera. Il faudra donc, sans doute, mesurer, évaluer et comparer des expositions globales au niveau de la Région. Il faudra aussi distinguer entre effet physiologique, comme un micro-réchauffement passager de la peau, et un effet sanitaire néfaste. Bref, ça demande des études et des évaluations. Mais cela ne justifie pas non plus que l’on soit excessivement restrictif d’emblée. Voyons Le marché commun du charbon et de l’acier, ça date un peu ! Ce qui fait tourner l’économie aujourd’hui, ce n’est plus la fabrication industrielle de biens matériels. L’essentiel, ce sont les services, dont l’échange de données. aussi ce que font et autorisent déjà d’autres villes et pays, et gardons à l’esprit que si Bruxelles ne saisit pas l’opportunité d’être la première ville 5G du pays, d’autres la saisiront et cela déclassera significativement notre Région. Les antennes plus nombreuses consommeront aussi par unité plus d‘énergie, ce qui est peu en phase avec la question environnementale. Oui, mais l’innovation est aussi un enjeu de la production d’énergie et je suis confiant en des changements rapides dans ce domaine aussi. D’autant plus que la Région a l’objectif d’être neutre en carbone d’ici 2050. Enfin, des applications 5G pourront conduire à des économies d’énergie : imprimer localement en 3D quelque chose qui aurait dû être transporté, décongestionner le trafic, piloter sa domotique, envoyer un fichier, faire une consultation médicale à distance... Un fournisseur de matériel 5G pourrait avoir la mainmise sur l’activité de vastes territoires, dit-on : quid de la sécurité ? Se mettre à la merci d’opérateurs n’est pas lié à la 5G : Facebook se fait déjà beaucoup d’argent grâce aux données qu’il soutire à l’insu de tous. La différence est dans la taille, pas dans la nature. La question n’est pas liée au fait de passer de la 4G à la 5G, car ce risque existe déjà ainsi que les réponses que l’on développe sans cesse pour contrôler et protéger les données ; cela n’ouvre donc pas de nouvelles questions. Ceci dit, si on achète une technologie, à nous de mettre nos conditions de sécurité et de contrôle. On parle beaucoup de Huawei que l’on suspecte, en tant qu’entreprise d’État, d’être un cheval de Troie. Mais ne soyons pas dupes, ce serait la même chose si la technologie était américaine ou coréenne... Si les Chinois ont une technologie performante, pourquoi les exclure ? Il suffit de poser des conditions préalables claires. Les pays alentour sont en concurrence forcenée pour être les premiers à exploiter la 5G. Cela ne pose-t-il pas question lorsqu’il s’agit de communication, qui est par essence sans frontière, a fortiori dans un espace européen ? Évidemment ! En fait, c’est à un niveau européen que toute la problématique aurait dû être traitée, y inclus l’octroi de licences et la mise en concurrence des opérateurs. Le marché commun du charbon et de l’acier, ça date un peu ! Ce qui fait tourner l’économie aujourd’hui, ce n’est plus la fabrication industrielle de biens matériels : produire une tasse, une table, des voitures... ce n’est plus que 15 % de l’économie. L’essentiel, ce sont les services, dont l’échange de données en tant que tel ou dont il est une composante essentielle. Mais l’Europe est ataviquement divisée en marchés nationaux et chacun voit dans la 5G un enjeu stratégique à disputer, alors qu’il s’agit d’un booster européen. De cet état d’esprit résulte aussi le fait, par exemple, qu’il n’y ait pas aujourd’hui de géant des télécoms en Europe, avec pour conséquence qu’on doit acheter la technologie ailleurs et qu’on négocie la 5G chacun dans son coin... Quand verra-t-on la 5G à Bruxelles ? Je déposerai prochainement une note de stratégie au gouvernement pour reprendre la coordination du dossier avec l’objectif d’accélérer les choses et de faire de Bruxelles la première ville qui lance le projet. Comme j’ai la tutelle sur les communes, cela facilitera ma tâche, notamment en ce qui concerne les réglementations urbanistiques (harmonisation des normes, accélération des délais d’octroi pour le placement d’antennes...), et la fiscalité applicable. À ce sujet, les opérateurs souhaitent bien sûr une non-taxation, mais il n’y a pas de raison que cette activité, qui sera rentable, ne contribue pas au financement des services publics ; la discussion portera sur la cohérence voire l’harmonisation des taxes communales. Dès qu’il y aura un gouvernement, le fédéral s’attaquera, je crois, rapidement à l’octroi de licences (car cela rapportera de l’argent...), puis les choses peuvent aller vite. ● Didier Dekeyser Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 17
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Idées La pension minimale à 1.500 euros ? Oui, mais… La problématique des pensions est au cœur de tous les débats. D’après une enquête réalisée pour la compagnie d’assurances vie NN, 38 % des Belges craignent de se trouver désargentés une fois partis à la retraite. Lors des dernières élections, une proposition de pension minimale à 1.500 euros bruts à l’horizon 2024 pour une carrière complète avait donc été mise au programme de nombreux partis. Mais cela suffira-t-il ? davantage sur les montants en vigueur dans les autres pays et cela nous semble être un montant minimum plus que nécessaire. » «C es cinq dernières années, beaucoup de choses ont été réalisées en matière de pension minimum », commence Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions. « C’est la première fois que nous augmentons autant le montant des pensions en une seule législature. » En effet, entre 2014 et 2019, la pension minimale des salariés après 45 années de carrière a augmenté de 143 euros1 par mois et celle des indépendants de 205 euros, permettant ainsi d’arriver à un montant égal sans distinction de statut. « Concrètement, cela veut dire que, si on réalise une augmentation similaire durant la prochaine législature, on arriverait déjà à un montant mensuel de 1.427 euros. » « Il faut savoir que, rien qu’avec l’indexation, on va naturellement arriver en 2024 aux alentours d’un montant mensuel de 1.370 euros », ajoute François De Smet, député fédéral et président de Défi. « Concevoir un effort de 130 euros à l’horizon 2024 nous semble donc tout à fait réaliste. Cela permettrait à la Belgique de s’aligner Une mesure positive mais pas suffisante Tous deux estiment indispensable qu’une personne ayant travaillé pendant 45 ans perçoive une pension digne et compatible avec un standard de vie correct. Mais si cette mesure est favorable, elle ne suffit pas à garantir l’avenir des travailleurs qui partiront à la pension dans les années à venir. « L’objectif d’une pension minimale de 1.500 euros est une avancée, mais il n’est pas pour autant suffisant à mes yeux », explique Daniel Bacquelaine. Cette mesure ne concerne en effet que les travailleurs ayant presté une carrière complète, ce qui n’est pas le cas de tous. « De nombreuses personnes, et en particulier des femmes, ont travaillé de manière régulière et importante, sans atteindre 45 ans de carrière. Elles méritent, elles aussi, une pension convenable. » Aujourd’hui, seuls entrent dans le système de la pension minimum les personnes qui ont travaillé 30 ans. Mais ces 30 ans englobent des périodes assimilées au travail, ce qui entraîne des injustices assez flagrantes. Ainsi, quelqu’un qui a travaillé 20 ans et chômé 10 ans a droit à la pension minimale tandis qu’une autre personne ayant travaillé effectivement 29 ans en est exclue. Pour le ministre des Pensions, élargir l’accès à la pension minimum aux personnes ayant travaillé effectivement durant 20 ans est donc indispensable. « Cela permettrait de revaloriser toute une série de très petites pensions inférieures à 700 euros qui ne sont pas compatibles avec le coût de la vie », assure-t-il. 1 Tous les montants cités dans cet article s’entendent bruts. 18 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 © Getty Idées À côté de cela, François De Smet estime qu’il est aussi possible de travailler en amont à la problématique des pensions, notamment en se penchant sur la question de l’égalité homme-femme. « C’est un fait, parmi les travailleurs n’ayant pas une carrière complète, on retrouve plus de femmes que d’hommes. Tout simplement parce qu’elles ont, à un moment donné, mis leur carrière entre parenthèses pour s’occuper des enfants, de la maison, etc. Des mécanismes pour rétablir l’égalité homme-femme, tels que la mise en place d’un congé de paternité de 15 semaines obligatoire, pourraient jouer un rôle positif. Il faut avoir une approche plus large et plus réfléchie de la problématique de la pension. » Un effort financier à coupler avec une réforme fiscale Dans ce projet, la question du coût se pose évidemment. Et François De Smet d’expliquer : « Si l’on devait aujourd’hui indexer toutes les pensions minimales à 1.500 euros, cela coûterait au gouvernement pas moins de 3,2 milliards d’euros. Mais si on reporte cela à 2024, et avec les effets d’indexation, on arrive à un effort financier de 1,1 milliard d’euros, ce qui nous paraît jouable ». Naturellement, il faudra aller chercher cet argent quelque part pour le parti Défi, cette réforme devra donc aller de pair avec une réforme fiscale réelle. Pour le député, elle s’articulerait autour de trois axes : d’abord, une suppression progressive de certains avantages extra-salariaux et notamment les voitures de société. Ensuite, un allègement de l’impôt sur les personnes physiques où la progressivité L’objectif d’une pension minimale de 1.500 euros est une avancée, mais il n’est pas pour autant suffisant à mes yeux Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions de l’impôt serait revue et où le patrimoine (hors maison personnelle) serait mis à contribution. Et enfin par un renforcement de la lutte contre la fraude fiscale et l’évasion de capitaux, une matière qui a été largement désinvestie. « Si l’on veut réussir à financer ce projet de pension, il faut aller chercher l’argent non pas uniquement dans les poches des travailleurs mais aussi dans celles des détenteurs de rentes. Cela permettrait aussi de lutter contre les iniquités fiscales qui sont bien réelles aujourd’hui. » 38 % des Belges inquiets pour leur retraite D’après une enquête réalisée pour la compagnie d’assurances vie NN, 38 % des Belges craignent Avec le papy-boom qui s’annonce, le système de pension va être encore davantage mis sous pression et il va falloir trouver de nouvelles solutions François De Smet, député fédéral et président de Défi de se retrouver désargentés une fois partis à la retraite. Un chiffre qui n’étonne pas Daniel Bacquelaine : « Depuis la réforme des pensions, le sujet mobilise et inquiète de nombreux citoyens. Avec la création de la plateforme MyPension, qui compte déjà 15,6 millions de visiteurs depuis début 2016 (dont 2,7 millions de visiteurs uniques), de nombreuses personnes se rendent compte qu’elles percevront un montant bien moins important que ce qu’elles avaient imaginé. Cette prise de conscience est nécessaire car elle permet à ceux qui le souhaitent de réorienter leur carrière de façon à ce que leur pension soit plus élevée. Je vois aussi cet outil comme un incitant à cotiser dans un système de 2e explique-t-il. voire de 3e pilier pour garantir ses revenus », Pour François De Smet, ce sentiment d’inquiétude n’ira pas en s’améliorant et les gouvernements futurs devront en tenir compte. « Avec le papy-boom qui s’annonce, le système de pension va être encore davantage mis sous pression et il va falloir trouver de nouvelles solutions pour maintenir un système de pensions digne pour tous. La proposition d’une pension minimale de 1.500 euros est positive, mais il ne faut pas en rester là et on doit continuer à travailler sur la problématique des pensions à d’autres niveaux », conclut-il. ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 19 © Belga © Belga
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Open Source Vers un entrepreneuriat techno-paritaire Et si on plaidait pour un entrepreneuriat technoparitaire ? Voilà un objectif ambitieux qui permettrait selon moi de lutter contre cette double peine : celle des femmes encore beaucoup trop absentes du monde entrepreneurial et celle des femmes sous-représentées dans le secteur des technologies. l’informatique n’a pas toujours été une affaire d’hommes, le secteur s’étant fortement masculinisé à partir des années 80. Quarante ans plus tard, que fait-on ? En Région bruxelloise, si les chiffres du Baromètre de l’entrepreneuriat féminin (2017) sont encourageants, avec une augmentation du nombre d’indépendantes de 16 % en 5 ans, les femmes restent toutefois sous-représentées, ne dépassant toujours pas la barre des 30 % ! Quant à la représentation des femmes dans le domaine des TIC, les chiffres sont édifiants. J’ai participé récemment à une conférence initiée par l’Unesco et l’ONU-Femmes et organisée à Bruxelles par l’ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur), à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science. Deux constats sont à l’origine de la thématique retenue pour 2020 : la sous-représentation des femmes dans les domaines du numérique au sens large et l’existence de biais de genre au sein des technologies de l’intelligence artificielle (IA), menant à reconduire de manière implicite les inégalités hommes/femmes. Tout au long de la journée, les différentes oratrices ont pu démontrer – chiffres à l’appui – l’état de la situation. Selon l’Agence du Numérique, « 4,6 % de la population active occupe une fonction informatique : c’est deux fois plus qu’en 2007 ! Mais 82 % de ces fonctions sont occupées par des hommes ! » À plus grande échelle, la Commission européenne indique1 que « les femmes représentent 52 % de la population européenne mais n’occupent que 15 % des emplois liés aux TIC. » Une des raisons tient sans conteste à l’absence d’intérêt des jeunes filles pour la formation dans ce secteur, ce qui est confirmé par Agoria pour la Belgique : « À peine 25% de femmes sont diplômées dans les filières STEM (21e au niveau européen) ». Les conférences et la littérature foisonnent sur le sujet : éminences grises et blogueuses s’accordent sur ces constats, apportant chacune ses pistes de solutions. On nous rappellera au passage, sous le prisme historique et/ou sociologique, que Quand Agoria annonce qu’en 2030, 310.000 personnes vont perdre leur emploi parce que leurs compétences ne seront plus utilisées, il est indispensable aujourd'hui de renforcer et de créer des structures d’accompagnement pour booster la formation aux nouveaux outils du numérique. Les femmes ne peuvent pas louper le coche. Je plaide pour qu’elles se saisissent des opportunités nouvelles que ce nouveau contexte économique va créer pour que, demain, on puisse sinon atteindre, du moins tendre largement vers un entrepreneuriat techno-paritaire ! ● 1 Dans son étude Women in the Digital Age (2018). 20 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Et si on rendait l’entrepreneuriat techno-paritaire ? Avec l’arrivée des nouvelles technologies et l’impact que cela a causé sur nos usages, nos comportements et, de facto, sur les entreprises, il est nécessaire d’adopter une approche globale et transversale. Le développement de l’entrepreneuriat est indissociable du numérique et des nouvelles technologies. En effet, non seulement les femmes doivent acquérir des compétences relationnelles (soft skills) pour développer leur entreprise, mais elles doivent également maîtriser certaines compétences techniques pour augmenter la visibilité en ligne de leur projet, service ou produit. Parmi les solutions régulièrement proposées, la formation continue et professionnelle est, selon moi, une réponse efficace à privilégier. En effet, si tout le monde s’accorde à dire qu’il est temps que les femmes s’engagent à prendre « l’autoroute de l’information », encore faut-il leur apprendre à conduire et à lire les cartes ou encore les panneaux de signalisation. Julie Foulon, CEO, Girleek D.R. TROUVEZ L’AIDE NUMÉRIQUE DONT VOTRE ENTREPRISE A BESOIN À BXL Laissez-vous accompagner et inspirer par des experts digitaux locaux. Comment créer une boutique en ligne ? Qui pour vous créer un nouveau logo ? Voici quelques-unes des questions auxquelles vous pourrez répondre sur accelerationdigitale.be. Vous y rencontrerez des experts indépendants inspirants, et proches de chez vous. Ils vous accompagneront dans toutes vos problématiques digitales : ecommerce, webdesign, emailing, réseaux sociaux ou sécurité. Que vous soyez client Telenet ou pas ! Découvrez maintenant accelerationdigitale.be ! Désiré Dupas Expert digital Plus d’infos et conditions sur accelerationdigitale.be
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Enterprise Europe Network Idées L’export passe aussi par l’innovation S’internationaliser est une nécessité dans la plupart des secteurs économiques bruxellois. Le marché belge est trop exigu et la concurrence trop rude pour qu’une entreprise voulant croître à long terme puisse se contenter d’un développement national. En bref, s’internationaliser via une solution innovante et/ou technologique signifie créer une situation « win-win » entre celui qui offre un produit technique et celui qui l’intègre dans son portefeuille. Cette approche est complémentaire à celle, purement commerciale, relative aux accords d'agence et de distribution, pour laquelle l’équipe EEN chez Beci peut vous aider. Comment poursuivre le chemin de l’internationalisation en misant sur la collaboration technologique ou l’innovation collaborative ? En préparant – avec l’aide des experts EEN d’hub.brussels – la participation à des plateformes de rencontre proposées par le réseau EEN, comme Mobile World Congres, Medica, IoT, où vous pourrez présélectionner des rendez-vous avec des clients ou des partenaires potentiels. ● L' équipe d’experts Enterprise Europe Network auprès de hub.brussels est spécialisée dans le support à toute société qui veut se lancer à l’international ou consolider son positionnement à l’étranger par la mise en exergue du côté technologique ou innovant de son produit, service, know-how. Si cela peut paraître abstrait, quelques exemples pourraient inspirer votre approche du développement stratégique à l’international, à mettre en œuvre avec l’aide de l’équipe EEN de hub.brussels : • Vous avez développé un produit ou une technologie que vous souhaitez proposer pour acquisition, sur base non exclusive. Vous offrez de soutenir le transfert de technologie, avec mise à disposition de services supplémentaires d’accompagnement ; • Vous proposez une licence ou cherchez à acheter une licence de produit ; • Votre entreprise a commencé à développer une solution ou un produit innovant et cherche à associer des technologies spécifiques existantes ou des connaissances pour l’aider à poursuivre ce développement ; • Votre organisation a commencé à développer une solution ou un produit innovant et a besoin, pour continuer, d’une technologie encore à développer. Il lui faut donc un partenaire qui possède une expertise technologique. 22 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Un exemple : UpCom Upcom est une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information. Entre autres projets, ses équipes ont développé Ageify : une solution utile pour la protection des mineurs, qui permet à des e-commerçants ou fournisseurs de contenus en ligne de vérifier l’âge de leurs utilisateurs. Upcom utilise depuis plusieurs années les services EEN auprès de hub.brussels pour s’exporter. Kostas Flokos, CEO d’Upcom témoigne : « Nous participons régulièrement à des événements de matchmaking organisés par EEN et appelés brokerage events. Cela nous permet de bénéficier de rendez-vous préprogrammés sur des salons majeurs comme le Mobile World Congress. L’objectif est triple : mettre en avant notre savoir-faire et rencontrer des clients ; trouver des partenaires internationaux offrant des technologies complémentaires ; enfin, nouer des partenariats pour participer à des projets collaboratifs de recherche et innovation financés par la Commission Européenne. » Au-delà des brokerage events, Upcom a été sélectionnée pour bénéficier de services de conseil en management de l’innovation financés par la Commission Européenne et fournis par EEN. Selon Kostas Flokos, « Cela nous a donné des outils et des conseils externes pour réfléchir efficacement à notre stratégie d’innovation, à notre structure, nos process ou encore notre culture, l’objectif étant de libérer notre potentiel d’innovation et d’accélérer la croissance. De plus, nous bénéficions du soutien d’un conseiller EEN/hub.brussels qui nous accompagne dans la durée sur les questions d’innovation et d’internationalisation. » © Getty International Les Émirats, objectif atteint pour Debailleul Lorsqu'il participe avec Beci, en octobre dernier, à une mission économique aux Émirats Arabes Unis (EAU), David Giordano, CEO de la pâtisserie-chocolaterie Debailleul, ne s'attend pas à envoyer sa première commande quelques semaines plus tard. Aujourd'hui, il en est à sa troisième livraison. N ovembre 2018, c'est le grand retour de la pâtisserie-chocolaterie Debailleul à Bruxelles avec l'ouverture d'un nouveau point de vente sur la Grand-Place. David Giordano, son nouveau CEO, pense déjà à la phase suivante : l'expansion internationale. « Nous étions déjà bien implantés au Japon. C’était le moment d'explorer de nouveaux territoires et les Émirats étaient un des objectifs. » À la rentrée 2019, l'opportunité de participer à une mission économique à Dubaï, organisée par Beci, se précise. Le succès sera au rendez-vous. La mission a eu lieu en étroite collaboration avec le réseau Enterprise Europe Network (EEN) dont Beci fait partie. « Ce réseau, lancé en 2008 par la Commission européenne, est actif dans plus de 60 pays. EEN, tout comme Beci, veut aider les TPE et les PME à s'exporter à l'international », précise Sybille Motte, International Trade Advisor chez Beci. « Nous avons accompagné une délégation de dix personnes, provenant de secteurs variés. Nos membres ont pu échanger avec des membres de la chambre de commerce de Dubaï mais également des chambres britannique, italienne, hongroise ou encore grecque, qui étaient du voyage. » Sa réussite, David Giordano la doit en partie à cette mission : « Le planning était chargé et riche de rencontres. Pendant cinq jours il n'y a eu aucun temps mort. La mission se déroulait essentiellement à Dubaï, mais nous avons voyagé dans les émirats d'Abou Dhabi et Ras al Khaïma. L'équipe de Beci cerne très bien les besoins des participants. J'ai pu entrer directement dans ce marché sans devoir réaliser de voyage d'exploration. » Sybille Motte, qui accompagnait la mission sur place, rappelle que la réussite d'une participation à un tel événement dépend surtout de la proactivité du participant. David Giordano l'a bien compris : « C'est à nous à créer des liens, de nouer des contacts. Beci ou l'Awex (également présente sur place, ndlr) sont d'excellents facilitateurs, qui nous ouvrent des portes, mais après, c'est à nous de créer le lien. » « Mieux que je ne l’aurais imaginé » L'homme profite du voyage pour réactiver d'anciens contacts. Une initiative qui porte ses fruits, puisque l'un d'entre eux est devenu son premier client émirati. « C'est une synchronicité qui s'est faite naturellement. Aujourd'hui, nos produits sont distribués au Forever Rose Café, un salon de thé de très haute gamme à Abou Dhabi. La première livraison était un test pour sélectionner les produits à vendre dans le salon de thé. En trois jours, tout a été vendu. La troisième commande de ce client vient d'être expédiée. » Lorsqu'on lui demande s'il s'y attendait, il répond, encore un peu étonné : « Non, pas du tout. Ce voyage est allé plus loin que ce que j'aurais pu imaginer. Il faut être attentif aux opportunités, même si on ne les voit pas directement. 95 % de la consommation ‘food and beverage’ aux Émirats est importée. La concurrence est rude. Il faut être le meilleur dans son domaine. » David Giordano pense déjà au futur : « Notre client va ouvrir d'autres salons de thé, à Dubaï puis Riyad et Doha. » Mais hors de question de se concentrer sur ce client unique. Le CEO de Debailleul a déjà des contacts avec l'administration de Ras al Khaïma et avec BelExpo, coordinateur du pavillon belge à l'expo universelle de Dubaï, du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021. Une opportunité supplémentaire de développer la présence des pâtisseries Debailleul dans la région. Info : Sybille Motte, International Trade Advisor - Tél. +32 2 563 68 54, smo@beci.be ● Vinciane Pigarella Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 23 D.R.
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Grow Your Business Les cahots de la croissance : « Oser placer la barre très haut, dès le début » Trébucher, se relever et poursuivre sa route : c’est la routine de la plupart des entrepreneurs. Mais que faire lorsque les activités tendent à battre de l’aile ? Comment détecter en temps voulu la stratégie de croissance optimale pour l’entreprise ? Davy Kestens a longtemps figuré en porte-étendard de la nouvelle génération d’entrepreneurs flamands technologiques, dans la Silicon Valley. Toon Vanagt est serial entrepreneur et lean startup-coach. Ils se confient. Halleux, un compatriote établi à San Francisco. Quelques années plus tôt, il avait fondé Playfish, une entreprise de jeux informatiques. Il a ensuite revendu le tout pour 400 millions de dollars. Je me suis dit : si ma solution intéresse quelqu’un comme lui, ce n’est pas anodin. » Quelques semaines après leur première rencontre, en 2011, Davy Kestens s’embarquait pour San Francisco. Il allait y résider et travailler pendant plus de sept ans, le temps de hisser Sparkcentral au rang des prouesses technologiques belges. I l n’avait que 23 ans lorsqu’il a élaboré Sparkcentral. Davy Kestens apportait ainsi aux entreprises une solution en forme de centrale, une plateforme qui pouvait accueillir les questions et les réclamations des clients via les médias sociaux et les technologies mobiles. « Ce n’était alors qu’un appoint », se souvient-il. « J’ai bien reçu plusieurs marques d’intérêt lorsque le prototype est devenu opérationnel, mais le véritable démarrage, je le dois à l’intérêt soudain de Volkswagen. » À cette époque, Twitter décollait et le monde de l’entreprise a pris conscience de tout le potentiel, mais aussi des risques inhérents aux nouveaux médias sociaux. « J’ai été présenter Sparkcentral çà et là, mais n’aurais jamais imaginé partir aux États-Unis. Un événement organisé ici en Belgique m’a mis en contact avec Sébastien De 24 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Neuf années plus tard, le voilà de retour en Belgique. Il a créé une nouvelle entreprise dénommée Cake pour conquérir le secteur bancaire. Il a toutefois tiré des enseignements utiles de son aventure américaine. « De nombreux doutes m’assaillaient lorsque je suis parti en Californie. Je n’y connaissais personne. J’avais un seul rendez-vous sur place et j’avais investi une bonne part de mes économies dans le billet d’avion. Et pourtant, il a suffi d’un seul lunch avec De Halleux pour remplir le reste de la semaine dans mon agenda. Il m’a présenté directement à un bureau de fiscalistes locaux, à quelques avocats pro Deo et à une série d’investisseurs potentiels. Mieux encore : il a mis d’emblée un montant à ma disposition pour développer mon affaire. » Ce que Davy Kestens retient de cette période, c’est la puissance du réseau. « Les entrepreneurs américains ont des ambitions démesurées, mais ils s’entraident très vite pour trouver de nouveaux contacts intéressants et n’hésitent pas à se donner à fond. Chez les entrepreneurs belges, il n’y a pas cette ambition dévorante. Pour lancer une start-up vraiment © Getty Grow Your Business innovante en 2020, il faut placer directement la barre suffisamment haut. Si vous n’avez pas l’intuition que vous pourrez générer un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros à long terme, ce n’est pas la peine de vous lancer. » Du capital pour deux mois Au début, tout n’a pas été rose pour notre tête brûlée belge en Californie. Au bout d’un an, sa start-up avait consommé plus d’un million de dollars et le premier gros contrat se faisait toujours attendre. Sans doute la combinaison d’une confiance aveugle dans sa technologie et d’une témérité juvénile l’a-t-elle sauvé. « Nous avions en fait un peu d’avance sur le marché. Le problème n’était pas encore suffisamment préoccupant pour convaincre les entreprises d’investir dans notre plateforme. Puis, nous nous sommes rendu compte que nous avions encore du capital pour deux mois, au maximum. Nous avons alors carrément préparé un scénario de faillite complet. Nous avions un seul client qui nous payait, alors que nous étions sur le point de couler. C’était Delta Airlines, qui n’acceptait toutefois pas d’être cité. J’ai harcelé cette entreprise de coups de téléphone, jusqu’à ce qu’elle accepte que nous réalisions une vidéo de relations publiques. Nous avons joué le tout pour le tout et investi la moitié du capital restant dans un film promotionnel mentionnant Delta Airlines. Bingo ! Quelques semaines plus tard, deux autres compagnies avaient signé un contrat et nous prenions notre envol, avec la possibilité d’obtenir en outre de nouveaux investissements. » squ’il se remémore cette période difficile, M. Kestens donne ce conseil aux entreprises en croissance : prévoyez de faire un grand pas en avant beaucoup plus tôt. « Nous avons par exemple élaboré pour Cake un modèle financier qui prévoit 250.000 utilisateurs belges d’ici la fin de l’année. C’est déjà du costaud, mais dans Si vous n’avez pas l’intuition que vous pourrez générer un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros à long terme, ce n’est pas la peine de vous lancer. Davy Kestens l’intervalle nous avons aussi établi un autre modèle, qui vise un demi-million de clients dans le même délai. C’est terriblement ambitieux, mais j’ai appris qu’en tant qu’entreprise, il faut se fixer des défis extrêmes et oser placer la barre très haut. » Gérer ses limites Davy Kestens a décidé de revenir au pays à la mi-2018. Sparkcentral employait déjà plus de 100 collaborateurs et comptait dans sa clientèle des grandes entreprises B2C telles que Delta Airlines, Netflix, Western Union et T-Mobile. Depuis plusieurs années déjà, M. Kestens n’était plus CEO, une décision qu’il affirme n’avoir jamais regrettée. « À un moment donné, et sous l’impulsion de mon conseil d’administration, j’ai décidé d’engager un CEO externe. Pendant la croissance de l’entreprise, j’avais déjà constaté que j’étais davantage un entrepreneur qu’un manager. Ce qui m’anime, c’est de développer de nouveaux concepts ou des idées à commercialiser. Or, d’autres préoccupations finissent par s’imposer dans le développement d’une telle entreprise : le besoin de compétences opérationnelles, la gestion du personnel etc. J’ai découvert à San Francisco que je n’excelle pas dans ce domaine-là. Notre nouveau CEO est rapidement parvenu à hisser notre entreprise à un niveau supérieur. De nombreux entrepreneurs n’en prennent pas conscience. Pourtant, la présence d’un bon conseil d’administration vous apprend à tenir compte de vos propres limites. » M. Kestens avait bien retenu la leçon lorsqu’il a décidé, fin 2018, de créer une nouvelle entreprise en Belgique. Il s’est entouré dès le début de cinq cofondateurs et a choisi de ne pas trop s’occuper des aspects opérationnels. « Je m’occupe surtout de la vision stratégique à long terme et je cherche des clients potentiels et des investisseurs. » Il a décidé en outre que Cake ne suivrait pas le mode de croissance classique des start-up technologiques. « Elles découvrent une idée intéressante ou une technologie innovante, écrivent du code et puis se mettent à la recherche de clients potentiels. C’est assez aléatoire, avouez. J’ai fait la même chose auparavant, avec Sparkcentral, et le hasard a voulu qu’un marché en forte croissance soit né précisément à ce moment-là pour ce type de produit. Aujourd’hui, j’estime qu’une telle démarche est inappropriée. Il faut d’abord définir quels problèmes on va résoudre avant de développer un prototype et de créer une entreprise. Il faut savoir à l’avance quel besoin on veut satisfaire. Nous n’avons pas voulu lancer le développement de logiciels sans avoir au moins une commande. Nous avons aussi impliqué directement les clients. Cette démarche garantit qu’il y a une série d’entreprises bien décidées à payer pour la technologie. Nous n’avions pas encore lancé Cake que nous disposions déjà de six contrats signés. Une bonne start-up qui présente un fort potentiel de croissance doit en outre pouvoir s’appuyer sur une équipe senior expérimentée. Ce n’est que lorsque toutes ces conditions sont rencontrées qu’une telle entreprise Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 25 © Debby Termonia
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Grow Your Business peut évoluer et grandir suffisamment vite. » Erreurs de débutant Malgré la barre placée nettement plus haut que dans la plupart des start-up, M. Kestens constate aussi beaucoup plus d’intérêt et de volonté de collaborer de la part des entreprises. Il se rend compte que les start-up ont davantage d’atouts pour exploiter la technologie fortement disruptive d’aujourd’hui. Elles tirent plus efficacement profit de la demande d’innovation qui en résulte, dans quasi tous les secteurs. « C’est une bonne nouvelle, bien sûr, mais cela signifie aussi davantage de concurrence et la nécessité pour la start-up d’être robuste dès le début. Ce principe s’applique aussi bien ici que dans la Silicon Valley. Ce qui est nouveau, c’est la disponibilité beaucoup plus rapide de capital de lancement, également en Belgique. Non, ce ne sont pas les banques qui se pressent pour investir, mais plutôt des familles aisées qui préfèrent investir dans une start-up prometteuse que bloquer leur argent dans une banque ou l’investir dans de l’immobilier. Les startup constituent aujourd’hui une alternative intéressante, mais les entrepreneurs débutants doivent veiller à ne pas commettre les mêmes erreurs de jeunesse. Trop souvent, les premiers collaborateurs engagés ont à peu près le même âge et le même profil que l’entrepreneur lui-même. Conséquence : ils risquent de commettre les mêmes erreurs. C’est pourquoi tant de start-up technologiques vont malgré tout droit dans le mur. » Caisse de résonance Toon Vanagt est aujourd’hui managing partner de l’entreprise SaaS data.be, tout en étant, depuis de longues années déjà, actif en tant que lean startup-coach. Il confirme : « Un des grands dangers des start-up en pleine croissance est qu’elles se focalisent trop sur leur propre parcours et négligent toutes sortes de paramètres changeants dans leur environnement. Cette focalisation est compréhensible puisque l’entreprise est comme un bébé que l’on fait grandir, mais elle ne peut pas aveugler l’entrepreneur. Pour éviter pareil piège, entourez-vous de personnes capables de garder l’œil à tout. Par exemple des administrateurs expérimentés et de préférence complémentaires dans leurs compétences, ou plusieurs conseillers externes qui connaissent bien votre secteur. Autre option : chercher un cofondateur dès le début. À deux, chacun se fera la caisse de résonance de l’autre. Et il est vrai qu’à terme, le fondateur doit avoir le courage de céder sa place de CEO, comme M. Kestens l’a fait. » Toon Vanagt raconte qu’il est souvent approché par des petites entreprises en pleine croissance qui ont bien réussi la phase de décollage, mais qui constatent soudain qu’elles 26 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 sont mal préparées aux nouveaux défis qui présentent à elles. « C’est alors qu’on a besoin de collaborateurs avec des profils différents. Je l’ai constaté personnellement dans ma première entreprise, où j’ai eu la chance de compter sur un cofondateur qui avait la patience et les qualités voulues pour mener à bien la gestion opérationnelle au quotidien. Entourez-vous de personnes capables de garder l’œil à tout. Par exemple des administrateurs expérimentés et de préférence complémentaires dans leurs compétences. Toon Vanagt Il reste à savoir quand intervient cette prise de conscience. Quand se rend-on compte qu’il est temps d’engager d’autres profils ? « C’est le moment où on développe une sorte de pré-burnout », explique M. Vanagt. « Vous n’êtes plus vraiment satisfait des tâches qui vous incombent chaque jour. Une sorte d’indifférence s’installe. Il est capital, à ce moment-là, d’apprendre à lâcher prise. » Flexibilité Autre décision fondamentale : le choix de s’appuyer ou non sur des investisseurs externes. Et surtout, à quel moment le faire ? « Cela semble un peu idiot, mais il vaut mieux qu’une start-up obtienne de l’argent, même si c’est un peu prématuré. Surtout aujourd’hui. Il y a encore beaucoup de capital à investir, et les start-up qui arrivent à bien se vendre n’ont pas trop de mal aujourd’hui à trouver de l’argent. Le risque, évidemment, c’est qu’une activité qui n’est pas encore à maturité se consume trop vite, par exemple en se lançant trop tôt à l’étranger. Ou en truffant la plateforme d’une masse de nouvelles technologies à un stade trop précoce. De tels investissements accroissent la pression, au point de mettre en péril la capacité d’innovation et la flexibilité. C’est ainsi qu’on paralyse une entreprise. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’activité peut tomber aux mains de quelques investisseurs en capital à risque, avides d’obtenir du rendement à très court terme. Je dois avouer qu’avec une de mes propres start-up, j’ai tablé pendant longtemps sur une croissance purement organique et je me suis rendu compte après coup que j’aurais dû obtenir du capital plus tôt. Un bon timing est particulièrement important, même s’il est fortement influencé par toutes sortes de facteurs externes. Eh oui, l’entrepreneur doit aussi avoir de la chance, de temps à autre (rires). » ● Filip Michiels BUREAUX A VENDRE eshop VENDU CV DES OPPORTUNITÉS POUR LES INDÉPENDANTS ET PME À BRUXELLES PROFITEZ DE NOMBREUSES PRIMES POUR BOOSTER VOS ACTIVITÉS! DÉCOUVREZ LES NOUVEAUTÉS SUR WWW.PRIMESPME.BRUSSELS
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Grow Your Business Growth hacking : le marketing digital à la vitesse supérieure « Le marketing digital est encore assez balbutiant », estime Jean-Christophe Cuvelier, CEO et cofondateur de l’entreprise bruxelloise de growth hacking Mad Kings, spécialisée en marketing digital de pointe. « Les entreprises devraient pourtant savoir qu’une compréhension approfondie des données des clients constitue un sérieux potentiel de croissance. » ont été plus loin dans le cheminement ? Chaque client qui achète en ligne a parcouru tout un processus. Les ‘growth marketeers’ que nous sommes se focalisent sur les diverses étapes de ce parcours. » M ad Kings est né en 2016 et occupe un superbe bâtiment rénové à proximité de la VUB. Son principe de départ : le marketing digital est de plus en plus technique et très peu de gens encore savent de quoi il s’agit. « Nous tentons de combiner l’intelligence des développeurs et des pros du marketing. Cela n’en fait pas baisser le coût, mais augmente sérieusement l’efficacité. Nous nous appuyons sur l’intégration d’une foule d’instruments en ligne et sur l’optimisation des données que les entreprises peuvent en extraire. » Trois ans d’existence, déjà plus de 20 collaborateurs et vous voilà dans l’intervalle parmi les grands noms belges du growth hacking. Comment le growth marketeer fait-il la différence ? Jean-Christophe Cuvelier : « Par les données. Quand on connaît le marketing digital, on sait que les professionnels du secteur s’appuient encore souvent sur Google Analytics. Cet outil révèle le nombre de visiteurs d’un site web à une date donnée ou le nombre de followers d’une entreprise sur Instagram. C’est intéressant en soi, mais ce qui compte vraiment pour l’entreprise, c’est le taux de conversion. Si donc vous avez attiré 500 visiteurs en un jour, combien d’entre eux 28 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Quelles sont ces étapes ? « Nous en distinguons six : la conscientisation, l’attraction de clients, l’activation des nouveaux clients, la fidélisation, le client en tant qu’ambassadeur et, enfin, la création de valeur. Au cours de la première phase, l’entreprise cherche des outils et techniques digitaux pour faire connaître la marque ou l’entreprise à un maximum de clients potentiels. Ensuite, il faut apprendre à mieux connaître les clients en question : comment les identifier, les atteindre et les placer dans le segment approprié ? La troisième phase s’efforce d’activer les clients potentiels en les mettant en contact avec un de vos produits. Apple excelle en la matière : il essaie d’abord de convaincre le consommateur d’acheter un des produits les moins chers de la gamme : un iPhone ou iPad. L’expérience positive doit ensuite persuader ces clients d’acheter aussi les produits Apple plus onéreux. La bonne expérience client est donc essentielle dans cette phase d’activation. Dans ce domaine, la plupart des entreprises ont encore tout à apprendre. Passé l’obstacle, vous entamez la fidélisation du client, c’est-à-dire le convaincre de continuer à utiliser vos produits. Facebook ne ménage pas sa peine, dans cette activité. L’avant-dernière étape essaie de transformer le client satisfait en une sorte d’ambassadeur. Et pour terminer, il y a la création de valeur : quelles sont les stratégies que l’entreprise met en œuvre pour créer de la valeur au départ de son produit ou service ? Toutes ces étapes diffèrent peu d’une stratégie client classique, hors-ligne. « C’est vrai, nous n’avons pas réinventé l’eau chaude. Précisons toutefois que la plupart des agences de marketing digital © Getty Grow Your Business se focalisent sur les deux premières étapes. Nous, nous privilégions l’approche ‘full funnel’. En 2020, il ne suffit plus pour une entreprise de se mettre en ligne sur le marché via Facebook, Instagram ou Twitter, tout en tentant d’établir le contact avec des clients potentiels via le site web. L’entreprise doit aussi s’investir bien davantage dans les quatre étapes suivantes. Et surtout, développer une stratégie intégrée. Je constate que de nombreuses entreprises, y compris de grandes multinationales dans notre pays, répartissent ces quatre étapes entre autant de départements qui travaillent chacun de leur côté. Dommage, parce que le consommateur d’aujourd’hui doit pouvoir compter sur une expérience client globale, qui couvre l’ensemble du processus. » Le problème ne s’explique-t-il pas par le savoirfaire et la spécialisation que requiert chacune de ces étapes, alors qu’il n’est pas possible d’exiger tout cela de la part du spécialiste marketing lambda ? « Effectivement. Personne ne reprochera à un copywriter de ne pas être un grand spécialiste des nouvelles techniques graphiques. D’où la nécessité de spécialistes capables de tenir compte de toutes les facettes du processus. Un spécialiste du marketing qui prend des décisions sans impliquer d’office un concepteur ou un programmeur, ce n’est tout simplement plus envisageable. Il faut davantage de synergie. » Qu’est-ce que les start-up peuvent enseigner de ce point de vue aux entreprises plus grandes ou plus classiques ? « Les dimensions réduites sont pour une start-up un atout de vitesse dans la réactivité. Dans la terminologie du ‘growth hacking’, on dira qu’elles sont capables de tester beaucoup plus Un spécialiste du marketing qui prend des décisions sans impliquer d’office un concepteur ou un programmeur, ce n’est tout simplement plus envisageable. rapidement de nouveaux concepts. Les grandes entreprises travaillent habituellement pendant des mois à l’élaboration d’une approche innovante. Quand tout est plus ou moins prêt, elles partent tester le nouveau concept sur le marché. Nous sommes d’avis que cette approche est obsolète. Nous utilisons une version très simple, voire embryonnaire d’un nouveau concept, avec lequel nous essayons de lancer une mini-campagne pendant quelques semaines. Un mois plus tard, nous savons si la démarche est accrocheuse et nous savons où rectifier le tir. Cette méthode permet d’économiser énormément d’argent. » Eric Rodriguez et Jean-Christophe Cuvelier : les fondateurs de Mad Kings. Pourquoi le growth hacking a-t-il pris tellement d’importance en si peu de temps ? Qu’est-ce qui a changé par rapport à il y a cinq ans ? « La vitesse. Un nouveau produit lancé aujourd’hui peut être copié après-demain. Qui plus est, la concurrence mondiale force les entreprises à faire toujours plus, à budget inchangé. D’où l’importance de l’optimisation des coûts. Les ‘growth marketeers’ que nous sommes ne sont pas forcément les meilleurs pour commercialiser un nouveau produit, mais nous aidons les entreprises à optimiser le trajet client existant sans gonfler le budget. Nous y parvenons en augmentant le taux de conversion. Si, dans le temps, vous obteniez deux conversions pour cent visiteurs de votre site, il fallait doubler le budget marketing pour passer à quatre conversions. Nous estimons qu’une meilleure compréhension et une analyse poussée de l’ensemble du parcours client offrent un meilleur rendement. » Comment détectez-vous les faiblesses ? « En exploitant à fond les données. Pourquoi seulement deux achats quand 100 visiteurs ont consulté votre site ? Une analyse approfondie des diverses étapes du parcours nous apprend où la plupart des visiteurs décrochent. En outre, nous testons de nouveaux concepts, très rapidement, comme il se doit. » Toutes les entreprises disposent-elles de suffisamment de données de bonne qualité ? « Notre mission consiste aussi à convaincre les entreprises de la nécessité de collecter suffisamment de données valables et d’installer ensuite les outils d’analyse appropriés. Nous employons à cet effet une série de scientifiques des données. En général, le spécialiste en marketing digital ne dispose pas du savoir technique requis. Et pour sa part, le développeur a une connaissance insuffisante du marketing. Voilà donc une fameuse niche à exploiter sur le marché ! » ● Filip Michiels Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 29 D.R.
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Un guide des start-ups bruxelloises Imaginez… Un guide qui reprendrait les bons plans bruxellois en matière de coworking places, les organismes à contacter pour lancer son entreprise, les experts à consulter, les pièges à éviter, mais aussi les histoires et conseils inspirants d’une série de start-ups bruxelloises florissantes… La substantifique moelle de l’entrepreneuriat bruxellois, concentrée en 200 pages. Vous aimeriez ajouter ce Graal à votre bibliothèque ? Rejoignez-nous le 31 mars pour l’inauguration de Startup Guide Brussels ! Info & Inscriptions : hub.brussels/stg20 Grow Your Business La multinationale de l’avenir peut être toute petite On les appelle les micro-multinationales. Ce sont des entreprises relativement modestes qui, malgré leur envergure limitée, vendent sans problème leurs produits dans le monde entier. Tout cela est possible grâce aux nouvelles technologies, à la disponibilité de technologies de communication très efficaces et, bien sûr, à une formidable flexibilité interne. D es bracelets, des bouchons d’oreilles, des badges, des gobelets, des présentoirs… et bien d’autres choses encore sont disponibles chez Orakel, une PME campinoise qui emploie une septantaine de collaborateurs. Des produits de toutes les couleurs, formes et impressions, personnalisés à l’extrême… L’entreprise existe depuis 24 ans et exporte dans 98 pays. Un tiers du personnel travaille à l’étranger, dans une des huit agences internationales de l’entreprise. Les clients sont des événements et des festivals, mais aussi des supermarchés, des cliniques ou des services publics. Les produits les plus prisées sont les bracelets, qui représentent encore près de 50 % du chiffre d’affaires. D.R. Sofie Hermans et Dirk Spooren (Orakel) « Tout a commencé dans notre cuisine, avec l’importation depuis les États-Unis de bracelets utilisés notamment pour le contrôle d’accès à divers événements », se rappelle Dirk Spooren, cofondateur d’Orakel. « L’internet en était alors à Orakel illustre parfaitement une tendance qui se renforce ces dernières années : des PME relativement petites qui créent de nouveaux marchés, dans des pays dont la plupart d’entre nous connaissent à peine le nom. ses balbutiements. Nous nous rendions dans toute l’Europe à des salons professionnels pour y rencontrer de nouveaux clients. Nous avions un produit à la fois petit et léger, et nous étions actifs dans une niche très spécifique. À cette époque, l’exportation s’imposait pour la croissance de l’entreprise. De plus, les produits étaient très bon marché. Il fallait donc de gros volumes pour dégager suffisamment de marge. » L’entreprise doit beaucoup à l’attention constante qu’elle porte à l’innovation. Orakel illustre parfaitement une tendance qui se renforce ces dernières années : des PME relativement petites qui créent de nouveaux marchés, dans des pays dont la plupart d’entre nous connaissent à peine le nom. La mondialisation du commerce en ligne et le développement sans limite de canaux de communication très efficaces ont fait la différence. Par ailleurs, les micromultinationales disposent d’une série d’atouts par rapport à des entreprises beaucoup plus grandes qui profitent, elles aussi, du développement considérable du commerce en ligne et des technologies de communication ultrarapides. Grâce à leur clientèle mondiale, les micro-multinationales captent très rapidement les nouvelles tendances du marché. Elles y réagissent au quart de tour parce que leur organisation est de petite taille et donc beaucoup plus rapide et plus flexible. De plus, ces petites entreprises entretiennent d’habitude beaucoup plus de proximité avec le client final que les grandes organisations, ce qui permet une adaptation très Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 31
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Grow Your Business ciblée de la gamme de produits. Moins de managers et moins de niveaux de décision que chez les grands concurrents : ce sont là des atouts de vitesse et de créativité pour appliquer les nouvelles tendances dans les activités au quotidien. Technologie moderne Orakel a ouvert sa première agence à l’étranger deux ans après sa fondation. C’était en Angleterre. D’autres ont suivi au fil des ans, jusqu’à Miami ou au Cap. C’est pourtant l’émergence de l’internet qui a apporté le plus d’opportunités. Même si ce canal ouvrait aussi le marché à des concurrents des quatre coins du monde. « Lorsque nous avons envahi le marché anglais avec nos bracelets, un salon local nous a même décerné la distinction du produit le plus novateur. Mais un an plus tard, nous étions déjà confrontés à quatre concurrents », se souvient la directrice commerciale Sofie Hermans. Une micro-multinationale qui ne serait rien de plus qu’une boutique en ligne bien développée, c’est totalement faux. Mais il faut bien admettre que l’innovation numérique continue est le fil conducteur de notre croissance, en combinaison avec un service fortement personnalisé. Aujourd’hui, des produits comme ceux d’Orakel, toujours fabriqués dans notre pays, peuvent être trouvés et commandés partout. Comment une PME belge relativement modeste parvient-elle malgré tout à faire sa place dans une centaine de pays ? « La fabrication en interne constitue incontestablement un facteur important. Elle nous évite de dépendre de l’un l’autre producteur d’Extrême-Orient. De plus, nous pouvons personnaliser très fortement notre gamme. Nous avons aussi toujours veillé à rester très accessibles pour nos clients. La technologie moderne y contribue beaucoup. Les clients peuvent nous atteindre par e-mail ou téléphone, mais également via whatsapp ou un canal de chatting spécifique. Tout cela crée de la confiance, notamment lorsque des clients commandent du matériel promotionnel avec un délai de livraison très court. Et puis, nous nous efforçons d’écouter attentivement notre clientèle. Nous innovons vraiment sur mesure. C’est ainsi que nous nous distinguons de concurrents qui offrent exclusivement des articles standardisés. » Une personnalisation poussée Orakel a très vite compris que, même à l’époque des webshops et du commerce en ligne débridé, des agences locales choisies de façon stratégique constituent toujours une grande plus-value. C’est ainsi que l’entreprise s’appuie sur son agence de Miami, non seulement pour desservir l’ensemble du marché des USA, mais aussi toute l’Amérique du Sud. « Inversement, nous constatons parfois qu’un marché est tellement particulier et spécifique – c’est le cas du Japon – que la plus-value d’une agence locale reste trop faible. Dans ce cas, nous tentons de trouver des distributeurs locaux fiables qui connaissent le marché comme leur poche », explique Sofie Hermans. « Ces agences ont été vitales pour nous, surtout à nos débuts : elles faisaient fonction de plateforme dans une région du monde. Si nous devions créer une activité semblable aujourd’hui, sans doute ces agences auraient-elles une fonction moins décisive. Quoi qu’il en soit, les contacts personnels au sein d’un marché restent importants pour être au courant de la situation. C’est pourquoi nous nous rendons annuellement à une série de grands salons, dans le monde entier. » Il reste à savoir comment une micro-multinationale tient tête aux nouveaux géants du web que son Ali Express ou Amazon. Ceux-ci peuvent offrir une gamme de produits infiniment plus vaste, sans doute à des prix sensiblement plus bas, grâce aux économies d’échelle. Dirk Spooren : « La personnalisation très poussée fait la différence, dans notre cas. Cela ne signifie pas pour autant qu’aujourd’hui, n’importe qui peut créer une boutique en ligne dans sa chambre à coucher et livrer dans le monde entier. 38 % de nos commandes nous parviennent via la boutique en ligne, mais ne représentent que 15 % de notre chiffre d’affaires. Il s’agit essentiellement de commandes non personnalisées en petites quantités. Bref, nous attirons via le webshop de nouveaux clients qui veulent apprendre à connaître et tester nos produits via ce canal. Si, par la suite, ils souhaitent passer des commandes de plus grande ampleur ou personnalisées, ils nous contactent en direct. Nous ne pouvons pas nous passer de la boutique en ligne, mais l’entreprise doit exploiter les différents canaux, puisqu’elle se focalise très fort sur l’exportation. L’internet est beaucoup plus qu’une boutique virtuelle : de nombreux clients nous trouvent également via une foule de publicités en ligne que nous diffusons. Nous avons ainsi étendu considérablement notre marché. Une micro-multinationale qui ne serait rien de plus qu’une boutique en ligne bien développée, c’est donc totalement faux. Mais il faut bien admettre que l’innovation numérique continue est le fil conducteur de notre croissance et de notre développement, en combinaison avec un service fortement personnalisé et une attention toute particulière portée à l’innovation. » ● Filip Michiels 32 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Grow Your Business Des jeunes pousses bien vertes dans la capitale La Commission européenne a annoncé, fin 2019, son Green Deal qui, par le truchement d’une stratégie de croissance ambitieuse, devrait aboutir à la neutralité climatique du continent d’ici 2050. Il contient entre autres un plan d’action en économie circulaire. Nous avons rencontré deux entreprises bruxelloises novices en la matière. Quelle viabilité offre leur business model circulaire aujourd’hui ? Julien Jacquet (Permafungi) : « Aucune entreprise ne peut aujourd’hui fonctionner dans une démarche purement économique » «N ous collectons chaque mois environ une tonne de pleurotes. » Nous voici dans le réseau de caves gigantesque sous Tour & Taxis. Autour de nous, de nombreux grands sacs dont des pleurotes émergent ci et là. Julien Jacquet, cofondateur et concepteur de Permafungi, nous conduit dans le dédale souterrain et nous montre fièrement le résultat d’un projet circulaire conçu en 2013. Permafungi, c’est la rencontre d’une agriculture urbaine et circulaire avec l’économie sociale. Pas évident à combiner, admet M. Jacquet. « Jusqu’à l’année passée, nous travaillions à 12 ici, grâce à une subvention structurelle. À présent que nous devons nous débrouiller sans cette subvention, nous n’avons pas pu prolonger certains contrats spécifiques. 2020 sera l’année de vérité pour Permafungi¹ , mais j’espère qu’on finira par comprendre qu’aucune entreprise ne peut aujourd’hui fonctionner dans une démarche purement économique. Nous générons aussi une plus-value écologique et sociale, ce qui se traduit plus difficilement en rendement économique classique. Alors, comment valoriser cette plus-value sociale ? Il faut savoir que nous permettons à la communauté de faire des économies, notamment parce que nous formons des gens qui n’auraient pas eu accès au marché du travail. De plus, nous recyclons certains flux de déchets. » Permafungi a développé à Bruxelles un modèle théoriquement transférable dans d’autres villes. 15.000 tonnes de marc de café terminent chaque année dans les poubelles bruxelloises, alors qu’il a été démontré ce que ce produit est un substrat idéal pour la culture de pleurotes. De plus, ces champignons transforment le marc de café en une matière idéale pour la production d’engrais. « Notre activité, c’était du boulot pour les jeunes sous-qualifiés du quartier. Nos coursiers à vélo ont collecté annuellement 30 tonnes de marc de café à Bruxelles. Grâce à cela, nous produisons mensuellement 1 tonne de pleurotes et 5 tonnes d’engrais naturel. Dans l’intervalle, nous avons aussi formé à cette technique de production de nombreux intéressés en provenance d’autres villes et nous vendons des kits pour produire chez soi des pleurotes au départ du marc de café domestique. Nous fournissons donc une plus-value dans plusieurs domaines, mais en fin de compte, on ne nous juge que sur notre rendement purement économique. » 1 Permafungi, qui a obtenu plus de 25.000 € via une campagne de crowdfunding, est provisoirement sauvé. Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 33 © Getty
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Grow Your Business Armes inégales Julien Jacquet craint que les ambitions vertes de l’Europe n’aident guère Permafungi, même s’il les accueille positivement. « Le cadre n’arrive habituellement qu’après qu’un modèle a fait ses preuves. Voilà donc notre défi, cette année. Je ne me considère pas comme un idéaliste écologique et irrationnel. Je suis ingénieur commercial, après tout. Dommage qu’il faille lutter à armes inégales. Une entreprise verte doit être économiquement rentable, OK, mais alors, avec les mêmes critères pour tout le monde. Si on veut donner une chance à l’économie verte, il faut comparer tous les paramètres pertinents, y compris tous les impacts négatifs et positifs de toutes les entreprises. Nous avons déjà démontré que notre activité recycle davantage qu’elle ne consomme. Dès lors, pourquoi ne pas en tenir compte ? » Aimilios Orfanos (Revolta) : « Bien évaluer la valeur ajoutée des batteries dans l’ensemble de la transition énergétique » R evolta est né l’année passée et souhaite mettre à profit la popularité croissante des véhicules électriques. La start-up propose aux entreprises un outil recyclé pour le stockage de l’énergie, à savoir les batteries usagées de véhicules électriques. La petite entreprise a également élaboré un logiciel pour aider les entreprises à optimiser leurs consommation et stockage d’énergie. « Nous sommes deux fois durables », explique le fondateur et CEO Aimilios Orfanos. « D’une part nous utilisons des batteries usagées, de sorte qu’il n’est même plus question d’impact écologique minimum. Ce n’est vraiment pas le cas lorsqu’on installe une batterie neuve chez soi ou dans une entreprise. Il suffit de penser aux matières premières dans la batterie et aux rejets de CO2 causés par la fabrication de ce produit. D’autre part, nous proposons à nos clients un logiciel pour une utilisation toujours optimale de l’énergie électrique en provenance du réseau, de l’éolien ou des panneaux solaires. Ceci réduit considérablement le coût de l’énergie. Celui qui installe une batterie domestique chez lui peut bien sûr y stocker du courant fourni par les panneaux solaires, mais ce n’est pas toujours la solution la plus efficace et la moins coûteuse. Peu de courant sera stocké en hiver, laissant la batterie largement inutilisée. À d’autres moments il peut être plus avantageux de stocker l’électricité du réseau sur la batterie. Notre logiciel rend votre batterie intelligente. » Les chaînes de supermarchés En raison du développement encore modeste de la mobilité 34 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 électrique, le nombre de batteries usagées de ce type de véhicules reste limité. Revolta vient toutefois de rejoindre le nouveau consortium Watt4Ever, dont Febelauto est également membre. L’entreprise ambitionne de devenir ainsi un partenaire important dans le recyclage de batteries usagées de véhicules électriques dans notre pays. Les entreprises qui acceptent de travailler avec Revolta payeront la batterie recyclée à environ 65 % du prix d’une batterie neuve. La start-up bruxelloise a déjà conclu, fin de l’année passée, un contrat avec une des plus grandes enseignes de supermarchés du pays, qui a commandé une batterie recyclée pour deux de ses points de vente. « Nous ne sommes opérationnels que depuis quelques mois et constatons déjà un intérêt croissant pour notre approche novatrice dans de nombreux secteurs », explique M. Orfanos. « Il s’agit de supermarchés, de grands sites industriels souvent gros consommateurs d’énergie ou même d’entreprises qui ont installé de nombreux panneaux solaires, dont elles veulent augmenter le rendement. » © Getty Aimilios Orfanos estime que le Green Deal européen annoncé devra d’abord faire la preuve de son impact. « Il est clair que l’intérêt pour des produits et services novateurs va croissant. Il reste à savoir si les pouvoirs publics prendront à terme les mesures nécessaires, par exemple en évaluant et en indemnisant correctement la valeur ajoutée des batteries dans l’ensemble de la transition énergétique. Les panneaux solaires ont bénéficié de subventions conséquentes pendant des années, sans tenir compte des fluctuations considérables inhérentes à l’énergie solaire. Les batteries domestiques ou celles installées dans les entreprises pour stocker l’énergie électrique excédentaire permettront à l’avenir d’assurer davantage de stabilité, même pour ceux qui dépendent de l’énergie verte. Cette valeur ajoutée devrait être compensée financièrement d’une façon ou d’une autre. » ● Filip Michiels ENERGIE Profi tez des Primes Énergie pour réduire votre facture Comme pour beaucoup d’entreprises bruxelloises, votre facture énergétique est sans doute un fameux poste budgétaire que vous voudriez bien réduire en modifi ant votre installation. Audit, isolation ou production de chaleur : savez-vous que les Primes Énergie peuvent couvrir jusqu’à 50% du montant de votre investissement ? Et si le budget annuel global de 18 millions d’euros octroyé par le Gouvernement régional n’a pas changé en 2020, un réel eff ort de simplifi cation administrative a été fourni, aussi bien en matière de conditions d'octroi que de constitution du dossier. Encore une bonne raison de se lancer ! Un sacré coup de pouce Proposées chaque année par la Région de BruxellesCapitale, les Primes Énergie vous permettent de couvrir une partie importante des frais d’études et de travaux liés à l’amélioration de l’effi cacité énergétique de votre bâtiment. Réparties en trois catégories d’intervention (Audits, IsolationVentilation et Chaleur), les 13 Primes Énergie couvrent un large spectre d’investissement : de l’isolation des toits, des murs et du sol au changement de châssis, en passant par l’installation d’une chaudière performante, d’une pompe à chaleur ou d’un chauff e-eau solaire. Un euro de prime pour 5 euros de travaux en moyenne Chaque prime est assortie de conditions techniques spécifi ques. Selon les cas, le montant de la prime est calculé par m2 (d’isolant par exemple), en pourcentage de la facture ou sur base forfaitaire. Mais le niveau des primes bruxelloises est très élevé. Pour l’isolation des murs par l'extérieur, par exemple, le montant va de 55 à 75 € par m², et même 85 € en cas d’isolant naturel. A noter que si la plupart des primes concernent des travaux de rénovation d’un bâtiment de plus de 10 ans situé en Région de Bruxelles-Capitale, certaines primes sont applicables également pour du neuf. Le soutien à l’investissement du Pack Energie en complément Les travaux d’effi cacité énergétique que vous envisagez ne sont pas couverts par les Primes Énergie ? Vérifi ez si vous pouvez bénéfi cier du soutien à l’investissement prévu dans le cadre du dispositif d’accompagnement du Pack Energie, complémentaire et cumulable avec les Primes Énergie : www.packenergie.brussels PRIMES ENERGIE 2020 Retrouvez les Primes Energie et le soutien à l’investissement du Pack Energie sur le site de Bruxelles Environnement dans la rubrique Primes et incitants pour les entreprises. Pour toutes questions : info@environnement.brussels ou 02/775 75 75
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Transition Photovoltaïque : révision à la baisse des certificats verts À Bruxelles comme en Flandre et en Wallonie, l’essor du photovoltaïque est une bonne chose. Cela permet de développer une nouvelle filière économique, de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et aux entreprises de stabiliser ou réduire leur facture d'électricité. Mais à Bruxelles, le cadre du soutien à la filière va changer sensiblement à partir du mois de juin. À à qui revient la charge de gérer les transactions de certificats verts sur le marché, les coefficients permettant de calculer le nombre de certificats verts octroyés ont été revus. Désormais, pour une installation dont la puissance est comprise entre 50 et 100 kWc, le bénéficiaire ne reçoit par exemple plus que 1,7 certificat par MWh produit. Et si la puissance de son installation dépasse les 250 kWc, il tombe même à 1,4 certificat par MWh produit. Bruxelles, l'installation de panneaux photovoltaïques a été largement soutenue par le mécanisme des certificats verts, autant pour les petites installations domestiques que pour les installations dont la puissance dépasse 5 kilowatts-crête (kWc). « Pour les installations dont la puissance dépasse 5 kWc, le régime des certificats verts est complété par la possibilité pour les propriétaires de l'installation (souvent des entreprises), de revendre l'électricité non-autoconsommée », explique Adeline Moerenhout, conseillère communication chez Brugel. Pour chaque kWh produit, des certificats verts sont octroyés au propriétaire de l'installation, qui peut ensuite les revendre aux fournisseurs d'électricité. Ces derniers peuvent ainsi « compenser » le caractère non-durable de l'électricité qu'ils produisent de leur côté. Et les propriétaires des installations photovoltaïques peuvent récupérer plus rapidement leur investissement dans le photovoltaïque. Des certificats qui fondent À Bruxelles, le « grand photovoltaïque » (les installations dont la puissance dépasse 5 kWc) a pu encore bénéficier de 2,4 certificats verts par MWh produit jusqu'au premier trimestre 2020 (3 certificats verts par MWh pour les installations de moins de 5 kWc). Avec le printemps, arrivent toutefois des changements importants. Sur le conseil de Brugel, le régulateur bruxellois 36 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Report à début juin Sur base des recommandations de Brugel, le ministre de l'Énergie Alain Maron a préparé un nouvel arrêté qui impliquera des conditions moins favorables pour les nouvelles installations photovoltaïques. En résumé, cellesci recevront moins de certificats verts. Initialement prévue au mois d’avril, son entrée en vigueur a été reportée au 1er juin. En tout état de cause, il y a donc intérêt à faire certifier au plus tôt les installations de panneaux en cours. Pour cette raison, Beci s'est à juste titre inquiétée très tôt du projet de révision à la baisse des coefficients, demandant que les entreprises ayant entamé des démarches (contrat avec un installateur, tiers investisseur, demandes de certification, demande de permis d’urbanisme si requis) puissent « bétonner » les conditions du régime le plus favorable en vigueur. En effet, l'idéal est de pouvoir s'appuyer sur des coefficients permettant d'obtenir un retour sur investissement dans des délais raisonnables. Cette préoccupation est légitime car, comme on a pu le constater en Wallonie tout récemment, on sait que tout changement apporté à cet équilibre provoque toujours son lot d'effets pervers : accélération artificielle des installations avant l'entrée en vigueur du nouveau régime, ralentissement brutal après l'entrée en vigueur, etc. ● Johan Debière Starter My Healthy Box : sain, local et bio Lancée début février, My Healthy Box propose des menus sains et savoureux ainsi que des services de coaching nutritionnel. Son objectif : une alimentation santé accessible à tous. M HB Nutrition, qui entend se faire connaître sous le nom de son produit baptisé My Healthy Box, est, comme l’expliquent ses fondateurs Ahmad et Saleh Nasrallah, « un centre diététique et de production de lunch boxes qui peuvent être personnalisées selon le goût et les préférences du consommateur. Celui-ci peut ainsi créer son plat et, s’il le souhaite, être accompagné d’un coach santé. En outre, il est naturellement informé des bienfaits et de la provenance des ingrédients qu’il sélectionne. » Ahmad (à gauche) et Saleh Nasrallah : les cousins fondateurs de My Healthy Box. À l’origine de cette initiative, deux cousins qui, au départ, n’ont rien avoir avec l’alimentaire, si ce n’est le souci de se nourrir sainement. Ahmad est ingénieur de production de formation et Saleh technicien aéronautique. Un profil précieux lorsqu’il a fallu imaginer la ligne de production de plats alimentaires. C’est au sein du pôle d’activités économiques urbaines Be-Here à Laeken, implanté dans les anciens établissements Byrrh, que My Healthy Box s’est installée et a littéralement trouvé son bonheur. « Nous proposons des lunches qui sont à plus de 90% bio. Chez Be-Here, nous trouvons dans un seul espace les fruits, légumes, ingrédients chez Terrabio, mais aussi des biscuits chez Mad Lab ou du chocolat chez Nao. C’est vraiment du circuit court, voire ultra-court. Notre objectif est de proposer un assemblage personnalisé qui permet de couvrir 80 % des besoins nutritionnels journaliers, comprenant féculents, protéines, légumes et légumineuses. » Deux possibilités s’offrent à la personne intéressée : soit elle concocte elle-même sa lunch box via le site web, avec ou sans aide d’un coach ; soit elle peut commander la lunch box du jour composée par un nutritionniste. Pour réaliser ces lunch boxes, la jeune société dispose d’une installation up-to-date qui lui permet de produire jusqu’à un millier de boxes par jour. Mais dans un premier temps – elle a débuté ses activités en février – elle en produira entre 100 et 150. Le prix, démocratique, a été fixé à 9,95 euros. Quant à la distribution, les tarifs varient en fonction de la zone où vous vous trouvez à Bruxelles. L’une comprend Bruxelles-Ville, Molenbeek, Koekelberg, Berchem, Ganshoren et Jette ; l’autre, le reste des communes bruxelloises ainsi que Wemmel et Zellik. La livraison est effectuée avec des vélos électriques. « Pour l’instant, nous ne livrons qu’en région bruxelloise », expliquent les deux cousins. « Mais il est toujours possible d’aller au-delà en fonction des demandes et des quantités. Toutefois, notre offre s’adresse avant tout à une population urbaine qui n’a pas nécessairement le temps ou la possibilité de trouver un repas sain et équilibré près de son travail ou de son domicile. Le but est d’abord de développer une offre locale à destination des entreprises et institutions. Actuellement, une bonne trentaine d’entre elles ont déjà manifesté de l’intérêt. Par ailleurs, les personnes pourront également venir chaque jour chercher directement une lunch box ici chez Be-Here, sept jours sur sept. » À terme, My Healthy Box songe d’ailleurs à proposer ses lunch boxes dans les magasins bio de Bruxelles et ainsi permettre au plus grand nombre de trouver près de chez lui des plats équilibrés et sains. ● Info : www.myhealthybox.be Guy Van den Noortgate Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • www.beci.be/starter Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 37
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Rebondir Barbara Trachte à la rencontre des reStarters La secrétaire d’État bruxelloise Barbara Trachte a rendu visite à Beci pour découvrir le programme reStart et rencontrer des participants. Depuis trois ans, reStart accompagne les entrepreneurs bruxellois qui ont fait faillite et les aide à retrouver énergie et motivation pour recréer un projet professionnel. d’État bruxelloise pour évoquer leurs revers. Certains étaient seuls aux commandes de leur SPRLU, d’autres occupaient plus d’une centaine de personnes. Certains ont dû cesser leurs activités pour des raisons médicales ou familiales, d’autres pour ne pas avoir su s’adapter au marché, s’être mal préparés ou simplement avoir été victimes de l’actualité. Tous sont passés par une phase de désespoir total et de remise en cause. «U n bébé tombe en moyenne 2.000 fois avant de réussir à marcher. Pourquoi un entrepreneur qui a fait faillite ne pourrait-il pas se relever et redémarrer une activité, renforcé par l’expérience du passé ? » C’est l'un des leitmotivs de reStart, un programme d’accompagnement lancé début 2017 par Beci. Des participants ont rencontré la secrétaire d’Etat à la Transition économique Barbara Trachte et témoigné des implications sociales, financières et familiales d’une faillite. Des reStarters qui ont aussi évoqué le retour à l’estime de soi et l’envie de relancer une activité grâce au coaching individuel et de groupe qu’ils ont suivi durant cinq mois. Causes diverses de faillite « Dans nos universités, aucun cours d’entreprenariat ne parle de l’échec ou de la façon de l’éviter. Mais d’ailleurs, qu’est-ce que cette notion d’échec ? N’a-t-on pas droit à se tromper, à subir un revers de la vie qui vous pousse à la faillite ? » Ils étaient une dizaine d’anciens entrepreneurs à rencontrer la secrétaire 38 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Burn-out et maladie « Je travaillais seule, depuis 30 ans, dans ma petite agence spécialisée en marketing et communication, qui tournait bien », raconte Nathalie. « Et puis, j’ai fait un burn-out parce que je bossais comme une dingue. J’ai continué car j’étais seule aux commandes ; c’était mon unique gagne-pain et il n’y avait personne pour prendre le relais. Mais j’ai ensuite développé une maladie auto-immune et j’ai physiquement été incapable de travailler. Cela a été la descente aux enfers car je n’avais plus de rentrées financières. Je refusais la faillite, mais je n’ai pas eu le choix. J’ai déposé le bilan et j’ai tout perdu. Dans mon malheur, j’ai encore eu la chance d’être sous la mutuelle. » Mais le traumatisme était là. « Je n’osais plus sortir de chez moi, j’avais peur d’affronter le regard des autres. Je n’ouvrais même plus quand on sonnait à ma porte, car j’avais peur que ce soit un huissier. » En juin 2019, elle intègre le programme reStart. « J’avais déjà voulu le rejoindre en mars, mais j’étais en larmes, dans le déni total. Ce n’était pas le moment. En juin, je me suis retrouvée dans un groupe de neuf femmes qu’on a surnommé la 9e Compagnie. On s’est parlé, on s’encourageait, on finissait par rire de nos visites d’huissiers. Ces réunions nous ont permis de © Reporters EntreprendreRebondir retrouver force et estime de soi. Maintenant, on va de l’avant car on est des battantes et des cheffes d’entreprise au départ. » Des confiances retrouvées Guillaume a été traiteur durant 20 ans ; son entreprise bruxelloise occupait une trentaine de personnes. « Le marché a évolué. J’ai essayé de m’adapter, j’ai épuisé toutes les procédures, je me suis battu pour mes deux enfants, mais la faillite devenait inévitable. À force d’avoir la visite d’huissiers, de leur expliquer ce qu’est l’Onem, la TVA et d’autres soucis d’indépendants, on a sympathisé. J’ai appris l’existence de reStart via Facebook et je m’y suis inscrit. Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas une plus longue liste d’attente pour rejoindre ce programme car il constitue une chance, une richesse pour rebondir. Je m’étais associé pour lancer une nouvelle activité, et finalement je continue seul car on ne s’est pas entendus. Mais j’ai retrouvé ma confiance et veux continuer à me battre. » Zakia avait une entreprise avec son mari depuis 20 ans. Ils employaient près d’une centaine d’ouvriers. « Du jour au lendemain, on a perdu un tout gros client : le Parlement européen. On a engagé toute notre énergie et nos économies pour s’en sortir, mais il n’y a rien eu à faire pour éviter la faillite. J’ai pris contact avec ce programme pour y inscrire mon mari. Mais il était en burn-out et j’y suis finalement allée seule. J’ai rencontré des gens avec des capacités et des compétences énormes, vivant des situations pires que la mienne, mais qui voulaient s’en sortir. Dans le groupe, j’étais l’ovni car la seule à encore être mariée. On avait tous des dettes, mais il y avait cette dynamique qui fait qu’on reprend confiance. » Accompagnements individuels et collectifs Le programme reStart consiste en des accompagnements professionnels individuels (test de personnalité, coaching…) mais aussi collectifs (au travers de groupes d’échange et de développement, d’ateliers et de workshops). Il invite à d’abord accepter la réalité de la faillite avec bienveillance, à trouver des opportunités dans la réalité pour grandir et à se créer une nouvelle réalité professionnelle pour rebondir. « Il faut accepter d’être bousculé, de subir un électrochoc. Tout le monde n’est pas prêt à cela », concède Olivier, qui tenait depuis 2005 une librairie dans le quartier européen. « Elle se trouvait à quelques pas de la station de métro Maelbeek. J’ai déposé le bilan en 2016 et je n’ai rejoint ce programme que plusieurs années plus tard, lorsque le burn-out était passé et que je me sentais à nouveau d’attaque. On travaille sur les raisons de l’échec car cela permet de repartir. Avec une autre reStarteuse, on a créé une asbl pour la défense et la promotion des artistes (Artistic Booster Academy, ABA). À deux, on est plus forts pour créer un projet. Avec nos expériences du passé, nous avons décidé de minimiser les risques en prenant le statut d’indépendant à titre complémentaire. » Eric Van den Bemden aux côtés de la secrétaire d’État, Barbara Trachte. Traumatismes multiples « Nous avons lancé le programme reStart pour soutenir et accompagner les entrepreneurs bruxellois qui ont fait faillite, liquidé leur entreprise ou fermé leur commerce », rappelle Eric Vanden Bemden, son initiateur et coordinateur. « Nous avons suivi environ 160 hommes et femmes entrepreneurs/ indépendants de tous âges et toutes origines. Nous avons également sensibilisé l’opinion au travers de tables rondes et conférences, mais aussi les prescripteurs tels que les curateurs, les acteurs du Tribunal de l’entreprise, les CPAS, Actiris… Nous avons par ailleurs développé des synergies au sein de Beci entre le programme Starters, le Centre pour Entreprises en difficulté et le hub.transmission. Aujourd’hui, nous pensons que notre programme est mûr pour être reconnu comme un acteur complémentaire de l’écosystème bruxellois et jouer le rôle de coordinateur du rebond et de cellule de transition entre la faillite et la réinsertion professionnelle. » Et Antoine Parmentier, coordinateur de promotion, d’ajouter : « Dans ce processus de transition, les participants doivent apprendre à vivre avec cinq traumatismes qui sont professionnels, financiers, sociaux, familiaux et personnels. » Projet-pilote ? Très attentive aux témoignages de chacun, la secrétaire d’État a minutieusement pris des notes. « Dans les médias, on parle beaucoup de création de start-ups, de leurs réussites, mais rarement des échecs qu’elles peuvent essuyer ou de la façon dont les entrepreneurs peuvent rebondir. Je m’étonne que ce programme d’accompagnement n’existe qu’à Bruxelles et pas dans les autres régions du pays. Je vais l’évoquer auprès de collègues de groupe qui sont au fédéral et en Wallonie. Il pourrait servir de modèle pour lancer d’autres projets dans d’autres villes qui pourraient avoir besoin de l’expertise de reStart. » ● Julien Semninckx Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 39 © Reporters
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Podcast Julien Vandeleene : « On s’est dit qu’il y avait une opportunité » Julien Vandeleene a fondé BePark en 2011. Sa société est la première en Belgique à avoir développé le parksharing de particulier à particulier. Un concept simple et efficace, qui consiste à mettre à disposition des parkings privés non utilisés. Après huit ans de ‘bootstrapping’, tout en affinant son business model, BePark vient de lever 3 millions d’euros auprès d’un fonds luxembourgeois. Qu’est-ce qui t’a poussé à lancer Be Park ? L’idée est venue en Erasmus, à Boston. Il y avait une véritable émergence du parksharing. À l’époque, je savais déjà que je voulais devenir entrepreneur. J’étais étudiant à la Louvain School of Management. Je me suis lancé dès la fin de mon cursus ; j’ai repris l’idée que j’avais eue aux États-Unis pour la développer sur le marché bruxellois. Comment t’es-tu lancé ? J’avais très peu d’expérience, je sortais tout juste de l’université et donc l’encadrement était très important. J’ai eu des associés très complémentaires, et surtout des premiers actionnaires « serial entrepreneurs » qui ont pu mettre à profit leurs expériences. Vous venez de lever 3 millions d’euros ; pourtant, vous existez depuis huit ans. Quand on parle d’entrepreneuriat, on parle d’opportunités ou de nécessité. La levée de fonds, pour moi, c’est un peu la même chose. Est-ce qu’on devait lever des fonds plus tôt ? Non, parce qu’on avait un business model qu’on pouvait ‘bootstrapper’, en investissant au fur et à mesure sur base des revenus générés. C’est plutôt sain. Et puis, au début de l’aventure, on n’avait pas rien fait puisqu’on avait levé 600 000 euros. Qu’avez-vous fait avec cette première levée de fonds ? Cela nous a permis de faire face aux premiers échecs, que ce soit la recherche de business model, mais aussi les premiers échecs au développement et à l’exportation. Une fois qu’on avait compris quelles avaient été nos failles et ce sur quoi on pouvait réellement capitaliser, on s’est dit : « Là il y a une opportunité, on doit lever de l’argent ». Tu nous parles de premiers échecs, peux-tu nous en dire davantage ? Le parcours entrepreneurial, c’est une succession d’aventures avec beaucoup de bas et moins de hauts. Si je devais rétrospectivement balayer le développement de la société, je dirais que le premier échec, c’est qu’on s’est développés à l’international beaucoup trop vite. Quelque temps après la création, on était déjà en Espagne à gérer et à exploiter une partie du parking du stade Bernabeu à Madrid. Avec le recul, c’était une aberration. D’autres leçons à partager ? On a fait beaucoup d’erreurs en recrutement. On a eu tendance à chercher des profils qui correspondaient peut-être moins à l’ADN pour des raisons de coûts. Mais l’échec le plus important a été le manque de focus. Dès le départ, on a reçu beaucoup de demandes de clients. On a l’impression qu’il y a beaucoup de choses à faire et on s’écarte très vite de la vision de base. On s’est dispersés et c’était source de problèmes. Heureusement, j’étais bien entouré : on m’a appris à ‘rester focus’ sur le fait de solutionner une problématique réelle. Pour nous, c’était celle de la mobilité, en améliorant les déplacements domiciletravail…. ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : 40 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 Trump 2020 : Trump est entré en campagne et se verrait bien rester à la tête des USA. Slate s'est associé à l'Institut français des relations internationales et à la newsletter Time to sign off pour décrypter l'actualité de la campagne présidentielle américaine. D.R. Community L’actualité Beci en photo La transition économique méritait bien un afterwork, coorganisé dans les locaux de l’incubateur « vert » Greenbizz par Beci et Irisphere, en présence de la secrétaire d’État Barbara Trachte. Barbara Trachte Benjamin Cadranel, administrateur délégué de Citydev Aline Deschamps (Bruxelles Environnement) et Grégoire Clerfayt (conseiller auprès de Barbara Trachte) Désirée Simonetti (Port de Bruxelles, au centre), entourée de Diane Van Gils (bpost) et Marc Renson (Citydev). De gauche à droite : l’équipe d’EcoRes, Cordelia Orfinger, Mathieu Depoorter et Julie Decaux, aux côtés de Quentin Walckiers (Saint-Gobain). De gauche à droite : Nicolas Paulus (Travie), Céline Bouton (Lita.co) et Olivier Breda (Dzerostudio). Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 41 © Reporters
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Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de Marjolaine Gailly À 37 ans, Marjolaine Gailly est ce qu’on peut appeler une « social entrepreneur ». Elle voit l'entrepreneuriat comme une force pour faire le bien et changer le monde. À la tête de deux sociétés, PeterLily dans le secteur des ressources humaines et le coworking bruxellois Manistal, elle s’implique depuis toujours dans des projets qui la font vibrer. Épicurienne responsable, elle nous livre des adresses qui ont le mérite d’être saines, locales et familiales. Le brunch dominical : Au Chicago Café, rue de Flandre. Un brunch sain et gourmand, des gâteaux faits maison à tomber par terre, un coin jeux pour les enfants, dans une ambiance chaleureuse « comme à la maison ». Mention spéciale pour le choix de plats vegan et végétariens. Le bistro des copains : Origine, près de la place Jourdan. Une formule en 4 services avec 3 choix uniquement (c’est souvent bon signe). Quand en plus les plats sont inventifs, audacieux et savoureux, c’est top. Pour couronner le tout, le service est agréable et le rapport qualité-prix est excellent. Le coup de cœur musical : Les Brussels Chopin Days, de jeunes artistes internationaux qui interprètent les œuvres de Chopin au piano. Des concerts splendides, en toute simplicité et intimité au Conservatoire Royal (et pour seulement 25 €). L’échappée verte : l’inconditionnelle forêt de Soignes, 5000 hectares de forêt, de sentiers cachés, de promenades, aux portes de Bruxelles. Il faudrait une vie pour en faire le tour. J’y vais dès que je peux, pour me ressourcer et penser à autre chose que PeterLily et Manistal. Sur le pouce : Kamilou, dans le quartier européen, propose une cuisine gourmande, saine et responsable. Petits déjeuners gourmands, assiettes variées à composer, large choix de quiches maison et de bons sandwichs ! Loger dans une maison d’hôtes : La Maison Flagey, une bâtisse de caractère située dans le quartier calme et agréable des étangs d’Ixelles, à deux pas de la dynamique La dernière adresse testée : Le Wolf, le premier food market dans la capitale. Il est à l’image de Bruxelles : tout le meilleur, dans un seul endroit où découvertes et mixité règnent en maître ! Un vrai bonheur, puisque vous pouvez faire un tour du monde culinaire sans bouger de votre chaise : cuisine italienne, indienne, belge, asiatique ou encore, éthiopienne, il y ‘en a pour tous les goûts ! ● Elisa Brevet 42 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 place Flagey. Simple et efficace : cinq chambres pour un séjour intimiste dans un bijou de l’Art Nouveau bruxellois. Les meilleurs cocktails : La Pharmacie Anglaise (photo ci-dessous), pour ses cocktails sophistiqués et originaux. Le cadre est totalement déjanté, on se croirait dans une autre époque : planches de plantes médicinales, buste de médecin, le tout avec du houblon séché suspendu au plafond. À Bruxelles, ce type d’endroit reste exceptionnel ! D.R. Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Alain Jonet pp, Av. d'Orbaix 19 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a., del. : Alain Jonet Arkadia Translations SPRL, Rue Bara 175 - 1070 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 74300 - Traduction et interprétation, 82110 - Services administratifs combinés de bureau, del. : Valentina Micheli Axelle De Borger pp, Av. Legrand 86 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Axelle De Borger Ayming Belgium SPRL, Av. Edmond van Nieuwenhuyse 6 bte Alma - 1160 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Laurie Pilo Baren & Masson SNC, Montagne du Godru 5 - 1300 Wavre Code Nace : 33110 - Réparation d'ouvrages en métaux, 43221 - Travaux de plomberie, 43222 - Installation de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air del. : Pascal Baren Batricrea SC, Rue des Matériaux 20 bte 61 - 1070 Bruxelles del. : Alexandre Lefebvre Be Mobile Waiter SPRL, Chée d'Alsemberg 545 - 1180 Bruxelles del. : Daniel Costanzo Be The Change by TTD SPRL, Av. de Broqueville 134 - 1200 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : MarieGabrielle Amadieu Biofin SPRL, Av. Louise 179 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques, 46710 Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits annexes del. : Ludwig Bricout Bisc'oui! SPRL, Av. de Versailles 50 - 1020 Bruxelles del. : Fanny Grouwels Candice Vanhacht pp, Rue Baron de Castro 78 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 73110 - Activités des agences de publicité, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a., del. : Candice Vanhacht Colson Donatienne PPE, Rue de Grimohaye 63 - 1300 Limal Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 85592 Formation professionnelle del. : Donatienne Colson Cultures & Publics ASBL, Rue Mercelis 81 - 1050 Bruxelles del. : Rosa-Anna Graceffa Da Ivonne Family , Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles del. : Serge Atido Deli&Co Event Catering SPRL, Rue de Grand-Bigard 14 - 1082 Bruxelles del. : Ngabo Maurice Dujardin Bruno pp, Rue des Champs Elysées 18 boîte 2 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Bruno Dujardin El Gharbi Souad (The Beauty Partner) pp, Chée de Waterloo 672 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Souad El Gharbi Eudys SPRL, Allée de Posty 6 - 1400 Nivelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Michel Goës Exelius CVBA, Rue de la Cambre 22 D 9 - 1200 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Olivier Verschaeve Heisenberg Corporation SPRL, Rue Dieudonné Lefèvre 4 - 1020 Bruxelles Code Nace : 10392 - Transformation et conservation de fruits, sauf fabrication de fruits surgelés, 10712 - Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche, 10720 - Fabrication de biscuits, de biscottes et de pâtisseries de conservation del. : David Moriamé Intell SA, Av. des Arts 39-42 - 1040 Bruxelles Code Nace : 47620 - Commerce de détail de journaux et de papeterie en magasin spécialisé del. : Marc Filipson Invicemm SPRL, Rue aux Fleurs 1 boîte b - 1380 Lasnes Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Eric Van der Stichelen Rogier L & L Zakenkantoor BVBA, Av. Eugène Plasky 75 - 1030 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Filip Coolen La mariée pp, Av. de Versailles 127 bte 18 - 1120 Bruxelles del. : Nahid Essafi Laure Fornier pp, Rue Gustave Van Huynegem 29 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 74103 - Activités de design graphique, 74901 - Activités des agents et représentants d'artistes, de sportifs et d'autres personnalités publiques del. : Laure Fornier M&T Management SPRL, Av. Brugmann - 1060 Bruxelles Code Nace : 90012 - Réalisation de spectacles par des ensembles artistiques, 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien del. : Thibaut Nève Magic Event, Rue Steyls 110 - 1020 Bruxelles del. : Anissa Chairi Marie Pinte pp, Rue du Roetaert 144 - 1180 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a., 85592 - Formation professionnelle, 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Marie Pinte Maxence Dumont pp, Av. Paul Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 43
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Community Deschanel 203 - 1030 Bruxelles del. : Maxence Dumont MicroFlavours BV, Av. du Roi Albert 12 - 1082 Bruxelles Code Nace : 01130 - Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules, 01199 - Autres cultures non permanentes n.c.a., 01290 - Autres cultures permanentes del. : Dario Vunckx Miwell SCS, Av. Louise 65 - 1050 Ixelles Code Nace : 46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits de beauté, 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé del. : Hanane Tahere MMG, Rue Malibran 69 - 1050 Bruxelles del. : Soraya Rhlid Pascaline Dehon, Route de Genval 156 - 1380 Ohain del. : Pascaline Dehon Pricing Pact SA, Rue des Anciens Etangs 55 - 1190 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 73110 - Activités des agences de publicité, 74901 - Activités des agents et représentants d'artistes, de sportifs et d'autres personnalités publiques del. : Laurent David Hostyn Qscar, Vlierbeekberg 36 - 3090 Overijse Code Nace : del. : Cindy Jacob Retrival, Rue du Déversoir 1 C - 6010 Charleroi Code Nace : 38219 - Autre traitement et élimination des déchets non dangereux, 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement del. : Thibaut Jacquet Second floor SPRL, Avenue du Brésil 3 - 1000 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Olivier Bialek Speak Up, Rue Jean Wellens 37 - 1150 Bruxelles del. : Mélanie Hussel Subtils Services SPRL, Rue Arthur Warocqué(L.L) 91 - 7100 La Louvière Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del. : Anna Rizzo The Catering by Julien & César SPRL, Rue des Grands Bureaux (RES) 7 - 7134 Binche Code Nace : 56210 - Services des traiteurs del. : Cesar Desy The School Of Speech - Cum Unicate SPRL, Av. Vanderaey 139 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 90029 - Autres activités de soutien au spectacle vivant del. : Gilles Wiernik Trianon Scientific Communication SPRL, Av. de Broqueville 240 - 1200 Bruxelles del. : Audrey Ngomsik Turmes - di Cugno - Extendo Consulting SNC, Av. du Frioul 8 - 1140 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Arnaud Turmes We Tell Stories SPRL, Bd Lambermont 140 - 1030 Bruxelles Code Nace : 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision, 59130 - Distribution de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision, 63910 - Activités des agences de presse del. : Joan Roels INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO ABA Accor Actiris Agence du Numérique Agoria ARES Beer Mania Belgian Chambers BePark Bpost Brugel Bruxelles Environnement Cake Chicago Café CitizenLab Citydev Claeys & Engels Colruyt Comeos Daoust Dassault Data.be Dats 24 Debailleul Deloitte Delta Airlines Digita 44 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2020 38-39 6-8 38-39 20 20 20 6-8 6-8 40 41 36 41 24-26 42 6-8 41 4-5 14 1 6-8 12-13 24-26 14 23 6-8 24-26 6-8 Dzerostudio Easi EcoRes Enterprise Europe Network EU-Japan Centre Febelauto Girleek GreenBizz Hackages Highbury Huawei IBS ICC – Chambre de Commerce Internationale Innoviris Kamilou KBC KU Leuven Lexitech Lita.co Mad Kings Maison Flagey, La Manistal MHB Nutrition Netflix NN Nona 41 11 41 22 6-8 33-34 20 41 4-5 6-8 16-17 11 6-8 6-8 42 6-8 6-8 4-5 41 28-29 42 42 37 24-26 18-19 4-5 ONU-Femmes Orakel Origine Permafungi PeterLily Pharmacie Anglaise, La Port de Bruxelles RAAL La Louvière Revolta Sabca Sabena Aerospace Saint-Gobain SFPI Sparkcentral Telenet T-Mobile Top Employers Institute Touring Club Travie ULB Université de Liège UpCom Watt4Ever Western Union Wolf 20 31-32 42 33-34 42 42 41 11 33-34 12-13 12-13 41 12-13 24-26 6-8 24-26 6-8 6-8 41 1 14 22 33-34 24-26 42 Community MÉDIATION JURIDIQUE ICT 12, 19 & 26.03 Atelier digital 24.03 Soyez efficace sur LinkedIn 2, 9, 16, 23 & 30.04 Atelier digital 21.04 Soyez efficace sur LinkedIn 7, 14, 21 & 28.05 Atelier digital 19.05 Soyez efficace sur LinkedIn 4, 11, 18 & 25.06 Atelier digital ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 12.03 Plan cafétéria : la rémunération à la carte pour tous ? 17.03 Remboursement de frais à vos travailleurs 26.03 La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! 02.04 Élections sociales 2020 : autour de la procédure électorale et du jour du vote 23.04 Le trajet de réintégration en pratique dans le secteur public 05.05 La prévention et la gestion des assuétudes : de quels outils dispose l’employeur public ? 28.05 Missions et fonctionnement des organes sociaux **En néerlandais uniquement ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 11, 18 & 25.03 Beci Welcome Breakfast Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be Bruxelles Métropole - mars 2020 ❙ 45 Jusqu’au 26.06 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale à Bruxelles ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu CYCLE STARTERS & RESTARTERS 16, 23 & 30.03 Lunch Starter 17.03 Quelles solutions de financement pour votre entreprise - 1819 17.03 Les solutions de financement de Finance & Invest Brussels 17.03 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (starters & pré-activité) 6, 13, 20 & 27.04 Lunch Starter 21.04 Les composantes d’un branding fort 21.04 Plan financier, remunération, rôle du comptable 21.04 Sales DNA : développer votre talent 1, 8, 15, 22 & 29.06 Lunch Starter ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be TRANSMISSION 26.03 Conférence Acquéreurs & Investisseurs ➜ Salima Seouane +32 2 643 78 49 – sse@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) 12, 19 & 26.03 Beci Welcome Lunch 1, 8, 15 & 22.04 Beci Welcome Breakfast 2, 9, 16 & 23.04 Beci Welcome Lunch 15.04 Welcome apéro 6, 13, 20 & 27.05 Beci Welcome Breakfast 7, 14 & 28.05 Beci Welcome Lunch 3, 10 & 17.06 Beci Welcome Breakfast 4, 11 & 18.06 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Conférence Acquéreurs & Investisseurs Envie de reprendre une entreprise ? Venez assister à la Conférence Acquéreurs & Investisseurs, avec la présentation de 7 projets de transmission et les pitchs de 3 starters en recherche de financement. Où ? Chez Beci Quand ? Le 26 mars Info et inscriptions : Salima Seouane +32 2 643 78 49 – sse@beci.be

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Voilà. Vorig jaar 12 696 ‘TOPPERS!’ gerekruteerd in Brussel. De meest geschikte kandidaten voor jouw bedrijf vind je via Select Actiris. Rekruteer nu ook toppers op www.selectactiris.brussels. . Helpt werkgevers werk geven. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds Woord vooraf Handel en welvaart in de stad We kregen in februari de resultaten van een studie verricht door de ULB eerlijk gezegd. Daaruit blijkt namelijk dat het aantal handelszaken gev en 2019, in tien jaar tijd dus, gingen in België bijna 12.500 verkooppunten met 14%. Tegelijkertijd is de algemene handelsoppervlakte met een toegenomen tot 18,8 miljoen vierkante meter. De gemiddelde oppervlak dus met 23% gestegen. In Brussel is de evolutie minder opvallend: gemiddelde oppervlakte. Een verschil maar dezelfde trend: minder winkels, maar wel groter. Onder omzet in de sector amper gestegen. Logische conclusie: de opbrengst en de winstmarges staan onder druk. De studie bevestigt een voorgevoel. Zelfstandige winkels (exclusief fr schaarser terwijl winkelketens de markt steeds meer in beslag nemen, een dalende rentabiliteit. De moeilijke tijden voor handelaars zijn zorgwekkend. Handel creëert en banen en draagt bij tot een hogere levensstandaard. In een stad als Brussel krikken de vitaliteit en diversiteit van de handel de aantrekk op van de wijken, evenals hun gezelligheid en gerieflijkheid. Wink boetieks maken integraal deel uit van het stedelijk leven. Ze zijn een vitaal orgaan. Beci staat dan ook volledig achter de oproep van de handelsfederatie Comeos: de steden en gemeenten moeten een echte visie ontwikkelen voor de handel, in samenwerking met het Gewest en de handelssector. Een samenhangend beleid op dat vlak moet berusten op een efficiënte afgifte van vergunningen, billijke belastingen, een rechtvaardige vergoeding voor winkeliers die getroffen zijn door een werf in de wijk, een efficiënte mobiliteit enz. Een opleving is best mogelijk. In Brussel staat een op de tien handelszaken leeg. Elk hiervan biedt mogelijkheden voor heroriëntatie. Steun aan handelaren begint met hulp wanneer ze zichzelf opnieuw trachten uit te vinden, want dit moet gebeuren via nieuwe wegen conform de consumptietrends: lokaler, duurzamer en verantwoord. Handelaren hebben steun nodig om de kansen van de digitalisering te benutten. Denk maar combinatie van online en fysieke handel, de sociale netwerken, Google my Wie door de straten van Brussel kuiert, stelt gelukkig vast dat er in nog heel wat handelszaken floreren. Veel Brusselse en vooral jongere ondernemer lanceren boeiende commerciële initiatieven. Laten wij bijdragen tot hun succes Marc Decorte, Voorzitter van Beci Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 53 – Maart 2020 In april: Digital shift 4 6 Beci online Digest Ideeën 11 12 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Barbara Andreani, Elisa Brevet, Johan Debière, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Nancy Demaude, Tim Devriese, Julie Foulon, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Filip Michiels, Vinciane Pigarella, Julien Semninckx en Guy Van den Noortgate. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door 20.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 14.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 14 16 18 20 Spirit of Enterprise: Salvatore Curaba Thibauld Jongen (Sabca) : "De Europese economie zal zich digitaal ontwikkelen.” Vóór of tegen de wagen op waterstof? Bernard Clerfayt : “Brussel moet de 5G-kans grijpen” € 1500 minimumpensioen? Ja, maar … Open Source Internationaal 22 23 Het exportparcours omvat ook innovatie Debailleul bereikt zijn doel: de Emiraten Grow Your Business 24 28 31 33 Hobbelige groeipaden: “Durf de lat hoog genoeg te leggen” Growth hacking: digitale marketing op speed De multinational van de toekomst is vooral ook micro Groene groeiers uit de hoofdstad Dynamiek 36 37 38 Fotovoltaïsche energie: groenestroomcertificaten nu minder aantrekkelijk Starter: My Healthy Box Barbara Trachte ontmoet reStarters Community 40 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 41 42 43 44 45 Podcast: Julien Vandeleene Foto’s van het Beci nieuws In de voetsporen van … Marjolaine Gailly Toetredingsaanvragen Index Agenda Een uitzendkracht van Daoust herken je meteen! Sluit je aan bij de grote werknemersfamilie van Daoust. Afspraak op daoust.be of in één van onze JobCenters, verspreid over het hele land. INTERIM • SELECTIE • OUTPLACEMENT • CAREER MANAGEMENT • PUBLIC SECTOR • DIENSTENCHEQUES V.U.: G. DAOUST, LOUIZAPOORTGALERIJ 203/5, 1050 BRUSSEL. 02/513 14 14. INFO@DAOUST.BE - ERKENNINGEN: WALLONIË W.INT/S0/RS/RE.22, BRUSSEL 00391, VLAANDEREN VG.163.BUOP
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Beci online Social Media #BECImember: Hackages is een nieuw lid van Beci en een technologiegemeenschap die u kan bijstaan om uw kennis te vergroten of uw projecten te verwezenlijken in technologieën als React, Angular, JavaScript... Zie https://hackages.io/. Beci lanceert Louiza 500, een nieuwe podcast in het Nederlands, speciaal over mensen die de Brusselse economie mooi en boeiend maken. Eerste gast is Sebastian Dupont, de eigenaar van Nona, een pizzeria als geen ander. Luister naar: www.beci.be/nl/podcast. Hebt u er ooit aan gedacht om uw zaak over te dragen? En weet u hoeveel die echt waard is? Laat u begeleiden door onze Hub Overdracht: https://www.beci.be/nl/service/ een-bedrijf-verkopen/ . U wilt een eigen zaak oprichten? OK, maar wat zijn uw beweegredenen? Hebt u een schitterend en relevant idee? Welk sociaal statuut zult u kiezen? Waar vindt u de financiering? Hoe lanceert u uw digitale marketing? Vijf belangrijke vragen die Emmanuelle Einhorn u helpt te beantwoorden: eei@beci.be. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 Beci online In uw nieuwsbrieven van februari Een litteken in de stad of een vitale slagader? Moet het Herrmann-Debroux-viaduct worden gesloopt of bewaard? Onze lezers waren in grote lijnen voorstander van het behoud ervan (68%). En wat denkt u ervan? Het Grondwettelijk Hof heeft de "cash for car"-wet nietig verklaard. Wat nu? De advocaten van Claeys & Engels maken voor ons de balans op. Abonneer u op onze nieuwsbrieven via www.beci.be/newsletter Dit leest u op onze website Al deze artikelen vindt u ook op www.beci.be Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 5
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Community The Park: Telenet opent een nieuwe virtual reality-venue in Brussel Midden in de Anspachgalerij heeft Telenet zijn nieuwe virtual reality-venue ‘The Park’ geopend. Dit is een innovatief concept waarbij de bezoekers volledig opgaan in een virtuele wereld met een totale oppervlakte van meer dan 1000 m². Met The Park wil Telenet inspelen op de toenemende vraag naar nieuwe interactieve ervaringen op entertainmentgebied. Het Brusselse ‘Park’ is de vijfde verwezenlijking van een concept dat in juni 2018 zijn debuut maakte in Antwerpen. Zowel in Antwerpen, Gent, Hasselt, Kortrijk en nu Brussel is de ervaring steeds dezelfde: een grote, in meerdere speelvelden verdeelde ruimte die volledig in het teken staat van virtual reality, met zijn eigen games, zijn herkenbare cosy look en telkens dezelfde buitengewone realiteitsbeleving. The Park biedt ‘phygital entertainment’, dat zich op het snijvlak van fysiek en digitaal bevindt. Hierdoor kunnen de bezoekers zich in een vrije ruimte bewegen, zonder omringd of gebonden te worden door kabels. Ze dragen een VR-bril en een met sensoren uitgeruste rugzak, met daarin een minicomputer. Concreet lopen de deelnemers zij aan zij door een begrensde ruimte omgeven door infraroodcamera’s. Aan de hand daarvan kan de VR-bril zijn plaats in de ruimte bepalen. De computers in de 6 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 rugzakken geven hun positie via het wifinetwerk door aan een centrale server, die onmiddellijk een beeld genereert voor elke VR-bril. “Virtual reality vertoont een sterke groei en is de toekomst van immersive entertainment”, zegt John Porter, CEO van Telenet. “Het was voor ons een must om in Brussel aanwezig te zijn en we hebben de tijd genomen om de ideale plek te vinden. Met dit project willen we de Brusselaars laten zien dat we niet alleen een telecomoperator zijn, maar ook een bedrijf dat investeert in innovatieve projecten met toegevoegde waarde voor Brussel.” Informatie: www.theparkplayground.be Nieuwe CEO voor de Groep Touring De Koninklijke Belgische Touring Club heeft aangekondigd dat huidig Algemeen Directeur Bruno de Thibault, de functie opneemt van CEO van de Groep Touring, de belangrijkste mobiliteitsorganisatie in België, die bovendien haar 125-jarig bestaan viert. Hij volgt Thierry Willemarck op die deze verantwoordelijkheid gedurende 19 jaar heeft waargenomen. De heer Willemarck, die van 2013 tot 2017 ook voorzitter was van Beci, wordt Vicevoorzitter van de Koninklijke Belgische Touring Club en zal zijn mandaat als Deputy Mobility President for Automobile Mobility and Tourism binnen de Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) blijven voortzetten. De 53-jarige Bruno de Thibault, vader van drie kinderen, is bij Touring gestart in 2001 als Marketing Manager. Na 18 maanden wordt hij lid van het directiecomité en neemt hij nieuwe verantwoordelijkheden op zich om uiteindelijk als COO benoemd te worden in 2009 en daarna algemeen directeur in 2013. B. de Thibault T. Willemarck Bruno de Thibault startte zijn loopbaan bij Reader’s Digest, vervolgens bij CB Direct, een dochtervennootschap v an d e Ned er la n ds e verzekeringsmaatschappij Achmea, en daarna bij PricewaterhouseCoopers. In samenwerking met de personeelsleden en de Raad van Bestuur, zal hij zich focussen op de versterking van Touring als leidende mobiliteitsorganisatie in België, waarbij de drie volgende prioriteiten centraal staan: gebruik maken van de kracht van nieuwe technologie, het ontwikkelen van een aanbod rond het concept “mobiliteit als dienst” en de referentie worden op vlak van de dienstverlening voor alle elektrische voertuigen. Informatie: https://www.touring.be/nl Daoust Top Employer 2020 Daoust, één van de grootste werkgevers in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, had het grote genoegen om het certificaat "Top Employer" te ontvangen tijdens de officiële plechtigheid georganiseerd door © BELGAIMAGE D.R. Community het Top Employers Institute. Het Top Employers Institute werd meer dan 25 jaar geleden opgericht. Deze internationale instelling erkent werkgevers die uitmuntende arbeidsomstandigheden bieden aan hun medewerkers. Aan de hand van een uitgebreide analyse evalueert de instelling de bedrijfscultuur, het beheer van talent, de voordelen en het loon, de opleidingen en het performance management ... "Een Top Employer-certificaat is vooral de bekroning van de unieke bedrijfscultuur van Daoust, die zich uit in de slagzinnen 'Welcome to the Family! – die speciale nadruk legt op familie, menselijke en maatschappelijke waarden – en 'We Love Solutions! – die zich richt op innovatie, kwaliteit en flexibiliteit. Dit laatste komt tot uiting in de ISO 9001-certificering, het Daoust Quality Ecosystem en de Daoust University, die instaat voor de opleiding en de verschillende softwares die intern Giles Daoust (links) en Benjamin Sandron, respectievelijk CEO en HR-directeur van Daoust. zijn ontwikkeld", legt Giles Daoust, CEO van het bedrijf, uit. Daoust heeft de afgelopen jaren verscheidene prijzen en certificeringen behaald, die getuigen van zijn constante inspanningen op het gebied van kwaliteit. Informatie: www.daoust.be Beer Mania exporteert Belgische bieren naar Japan Het Brusselse bedrijf Beer Mania produceert ambachtelijke bieren en verdeelt meer dan 400 producten. Het heeft met zijn Japanse tegenhanger Highbury een partnerschapsovereenkomst gesloten voor de export van Belgische bieren naar Japan. De overeenkomst kwam tot stand met de steun van het Enterprise Europe Network (EEN), dat de internationalisering van de Europese KMO's ondersteunt en waarvoor Beci als contactpunt in Brussel fungeert. Michaël Eftekhari, zaakvoerder van Beer Mania, benaderde EEN om hem te helpen de Japanse markt te benaderen. Ter plaatse werd dit werk uitgevoerd door de lokale partner van EEN, het EU-Japan Centre for Industrial Cooperation, dat het Japanse bedrijf Highbury-The Home Of Beer aanwees als potentiële partner. In december 2019 reisde Michaël Eftekhari persoonlijk naar Japan voor een ontmoeting met Highbury, georganiseerd door het EU-Japan Centre. Een korte onderhandeling bracht de twee partners tot een akkoord en begin 2020 werd de eerste bestelling van Belgische bieren geplaatst. "Ik ben blij dat het me gelukt is voet aan de grond te krijgen op de reeds verzadigde Japanse markt", zegt Eftekhari. "De volgende stap is de opening van een Beer Mania-dochteronderneming in Japan. Ik ben er zeker van dat 2020 een geweldig jaar wordt!" Beer Mania hoopt haar positie op de lokale markt te verbeteren, haar marktaandeel te vergroten en misschien een nieuwe baan te creëren. Informatie: https://beermania.be ; www.brusselsnetwork.be De nieuwe versie van DigiChambers gaat live Na meer dan twee jaar intensieve voorbereidingen is de nieuwe versie van DigiChambers eindelijk live gegaan. Via dit platform hebben bedrijven online toegang tot hun kamer van koophandel om een aanvraag in te dienen voor certificaten van oorsprong, die zij namens de FOD Economie afgeven. Certificaten van oorsprong vermelden de plaats waar de goederen zijn geproduceerd, gefabriceerd of verwerkt. Douaneautoriteiten vragen deze documenten in het geval van export, bijvoorbeeld naar Rusland, Turkije of de Golflanden. In een geglobaliseerde economie waar productieketens zich over meerdere landen uitstrekken, is het niet altijd eenvoudig om de exacte herkomst van een product te bepalen. De Kamers van Koophandel kennen echter het productieproces van de bedrijven, waardoor ze alle troeven in handen hebben om deze herkomst te verifiëren. Daarom hebben de regeringen van de meeste landen deze missie aan hen toevertrouwd. In België reiken de kamers meer dan 400.000 dergelijke certificaten per jaar uit. Digitaal scannen heeft vele voordelen: het voorkomt fouten en zorgt voor een snellere verwerking, wat geld bespaart. De eerste versie van DigiChambers is in 2009 uitgebracht. De Belgische Kamers waren destijds pioniers in de digitalisering. Ze kregen steun van de FOD Economie en de erkenning van de Internationale Kamer van Koophandel (ICC). Door voortdurend nieuwe functionaliteiten in te bouwen en door Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 7
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Community een verregaande integratie met de ERP-systemen van de bedrijven is DigiChambers er steeds in geslaagd om toonaangevend te blijven. “Je kunt een bestaande applicatie echter niet oneindig aanpassen en daarom was de tijd aangebroken om DigiChambers grondig onder handen te nemen. We hebben hiervoor de nodige tijd uitgetrokken, hebben gesproken met alle betrokken partijen en hebben ons door Deloitte laten begeleiden bij het bepalen van de vereisten van DigiChambers 2.0 en bij de keuze van de ontwikkelaar,” aldus Wouter Van Gulck, algemeen directeur van Belgian Chambers, de federatie van Belgische Kamers van Koophandel. Informatie: www.digichambers.be Digita en CitizenLab winnen twee Innovative Starters Awards Digita en CitizenLab, twee door StartIt@KBC geïncubeerde startups, sleepten onlangs twee Brussels Innovative Starters Awards in de wacht. Deze prijzen worden elk jaar uitgereikt door Innoviris (het Brussels Instituut voor Onderzoek en Innovatie). verschillende bedrijven zijn opgeslagen. Zo kan je ze gemakkelijk terugvinden, beheren en up-to-date houden", stelt een van de oprichters van Digita, Tom Haegemans, die ook hoogleraar ITmanagement is aan de KU Leuven. Het verdiende bedrag zal daarom vooral worden gebruikt voor de ontwikkeling van producten waarmee bedrijven dit wereldwijde netwerk van persoonlijke gegevens zullen kunnen opzetten. Van zijn kant blijft CitizenLab zijn platform voor burgerparticipatie verder ontwikkelen. Dit stelt steden en overheden in staat om de digitale democratie te ontwikkelen met behulp van online tools voor raadpleging van de burgers. "Het CitizenLab-project zal het gemakkelijker maken om rekening te houden met de mening van de burgers. Dit is een belangrijk onderdeel van participatieve democratie. Dit project kenmerkt zich door een hoge technologische kwaliteit. Het heeft de jury ook overtuigd vanwege de aanzienlijke maatschappelijke impact die het kan hebben, en zijn afstemming op de gewestelijke prioriteiten inzake steun aan de participatieve en inclusieve besluitvorming", legt Damien Littré, Binnen 2 jaar verwijdert Accor al haar wegwerpplastic uit de hotels Accor kondigt vandaag haar toezegging aan om als eerste hotelgroep ter wereld toe te treden tot de UN Global Tourism Plastics Initiative. Hiermee tekent de hotelgroep voor het verwijderen van alle plastic wegwerpartikelen voor gasten uit alle hotels voor het einde van 2022, om de wereldwijde impact van plasticvervuiling in het milieu terug te dringen. Dit initiatief is een belangrijke stap voor de horecasector wereldwijd en voor de groep die zich al 25 jaar inzet voor duurzaamheid, onder meer met zijn programma ‘Planet 21’. Naast de eerdere belofte om alle plastic rietjes, roerstaafjes en wattenstaafjes te verwijderen uit de hotels, zal de groep alle plastic voorwerpen voor eenmalig gebruik tegen eind 2022 verwijderen die worden aangeboden in de hotelkamers, vergaderruimten, restaurants en recreatieruimten. Relevante alternatieven voor plastic zullen worden geïntroduceerd voor elk specifiek product om zo tot de beste oplossing per hotel te komen. Met meer dan 200 miljoen plastic artikelen voor eenmalig gebruik die wereldwijd jaarlijks worden gebruikt in alle Accor hotels, verminderen de hotels hun impact al aanzienlijk. “Wij zijn ons bewust van de aanzienlijke impact die we hebben op onze planeet en het is dus ook onze verantwoordelijkheid om oplossingen te bieden”, zegt Sébastien De oprichters van de startup Digita. Allebei ontvingen 500.000 euro om hun ontwikkelingen voort te zetten. Wat er zo innovatief is aan hen? Digita werkt o.a. samen met Tim Berners-Lee, een van de uitvinders van het World Wide Web, aan de implementatie van een wereldwijd web voor persoonlijke gegevens. "Binnen zo'n netwerk beschikt iedereen over een virtuele kluis met een uniforme set gegevens, zelfs als de data feitelijk bij En die van CitizenLab. adviseur bij Innoviris, uit. De prijs zal worden besteed aan de uitvoering van het strategisch plan van CitizenLab, die als belangrijkste missie heeft de effectiviteit van participatieve democratie te vergroten met behulp van kunstmatige intelligentie. Informatie: www.startit.be ; www.digita.ai ; www.citizenlab.co Bazin, voorzitter en CEO van Accor. “Accor is een innovatieve hotelgroep en zoekt voortdurend naar nieuwe gebieden waar wij onze milieu-impact wereldwijd kunnen verminderen en tegelijkertijd willen we lokale gemeenschappen helpen bij het creëren van een gezondere en duurzamere toekomst. Onze toegewijde medewerkers delen onze overtuiging om de wereld een stukje beter te maken voor onze gasten.” Informatie: www.all.accor.com 8 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 Dat “mijn passie wordt mijn job” gevoel Weg van die kantoormuren. Jij bewandelt je eigen pad. Met Partena Professional als gids. Jouw ambities. Jouw leven. Jij weet wat je wil? Partena Professional staat aan jouw kant. www.partena-professional.be
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BOOST Your Business Meer verkoop begint bij het bereiken van een breed publiek. Stuur bovendien de juiste boodschap, naar de juiste ontvanger, op het juiste moment. Uw merk versterken via een imagocampagne, uw reputatie op krikken door promotie van uw expertise, uw producten of diensten bekendmaken ...? Onze media helpen u deze doelstellingen te bereiken omdat ze u toegang verschaffen tot een doelpubliek van leidinggevenden, bedrijfsleiders en inkoopvoorschrijvers, via de informatie die hen aangaat. Onze lezers zijn uw doelgroep! Bekijk onze on & offline formules om ze zeker te bereiken. Bent u lid van Beci? U geniet bovendien voordelige tarieven en exclusieve mogelijkheden. • B2B Communicatie • Paper & Digital • In Brussel CONTACT Informatie en reservaties Anne Schmit – Business Relations Advisor - asc@beci.be • T +32 2 563 68 53 BECI LOUIZALAAN 500, B-1050 BRUSSEL - T. +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 - www.beci.be Spirit of enterprise “Ik wil mensen sterker maken” Salvatore Curaba Oprichter van softwarebedrijf Easi en voorzitter van voetbalclub La Louvière Wat was uw eerste betaalde baan, behalve een studentenjob? Voetbalspeler in de tweede divisie, bij La Louvière. Op 18-jarige leeftijd begon ik wat geld te verdienen aan voetbal. Ik had toen geen contract, was erg jong en verdiende weinig. Wat was het beslissende moment in uw beroepsleven? Zo zijn er drie geweest. Eerst op 25-jarige leeftijd, toen ik een profvoetbalcontract afwees, terwijl ik er altijd van gedroomd had. In plaats daarvan werkte ik als verkoper bij IBS, baande er mijn weg door de hiërarchie tot ik de mogelijkheid kreeg om directeur te worden van de Brusselse vestiging. Dat heb ik toen geweigerd. Net als in het voetbal, weigerde ik de Heilige Graal. Op mijn 35e besloot ik Easi, mijn eigen bedrijf op te richten. En op 55-jarige leeftijd koos ik ervoor om een stap opzij te zetten en mijn directeurs en mijn twee CEO’s volledige autonomie te geven. Vandaag speel ik geen rol meer. Ik ben nog steeds de meerderheidsaandeelhouder, maar over enkele maanden zal dat niet meer het geval zijn. Uw mooiste verwezenlijking? Het eerste dat mij te binnen schiet, is mijn gezin. Voor mij is altijd het volgende project van belang. Ik verdiep me liever niet in beschouwing. Naar de toekomst kijken, daar gaat het om. Uw zwaarste tegenslag? Er zijn inderdaad veel problemen geweest, maar geen mislukkingen. Problemen zijn trouwens geweldig. Als je in een moeilijke periode zit, geniet dan van de stress en de angst! Een moeilijke match winnen, da’s toch veel beter dan een gemakkelijke overwinning behalen nietwaar? Wat is uw super vermogen? De mensen om me heen sterker, gelukkiger en beter maken. Ik slaag erin om mensen om me heen te verenigen. Ik heb het geluk dat ik het potentieel van anderen kan ontwikkelen. Ik volg nochtans geen enkele opleiding, ik lees niet en doe geen beroep op externe consultants. We zijn normaal. We blijven onszelf: mensen. Uw grootste gebrek? Ongeduld. Ik wil dat alles snel gaat en ik kan me zeer hard en veeleisend opstellen. De sleutel tot het succes van uw bedrijf? De wil om altijd beter te doen. Wij zijn geobsedeerd door uitmuntendOnder de leiding van Giles Daoust. Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 11 heid. Al vijf jaar lang is Easi de ‘best workplace’. Dat was nochtans geen doel op zich. We doen het op die manier omdat we nu eenmaal zo zijn. U vroeg naar de sleutel? Wel, veel mensen samenbrengen. Het werkt mede omdat we ook alles delen: de lonen zijn bijzonder interessant en de werknemers zijn aandeelhouders in het bedrijf. Bazen die geloven dat ze de enige aandeelhouder moeten blijven omdat zij de risico’s hebben genomen, hebben nog steeds niets gesnapt. Wat is uw grootste uitdaging? Het is eerder een droom: La Louvière naar de profdivisie brengen en, waarom niet, voetbalkampioen van België worden. Uw lievelingsboek? Druss the Legend, van David Gemmel. Ik slaag er alleen in fantasyboeken te lezen, want helden inspireren me. Zij zijn een voorbeeld van moed, eer en opoffering. Zelfopoffering voor grootse doeleinden. Uw favoriete film? Waarschijnlijk Gladiator, van Ridley Scott. Ik kijk veel televisie, omdat ik me moet ontspannen en mijn gedachten verzetten. Wat zijn uw inspiratiebronnen? Andere mensen. Ik ben me ervan bewust dat ik veel ruimte opeis. Toch luister ik altijd naar de mensen om me heen, naar hun ideeën. En ik ga ervan uit dat ik het niet beter weet dan de anderen. Dat inspireert me. Als u dit alles niet had gedaan, wat voor werk had u dan willen doen? Het kan mij geen barst schelen! Hoe dan ook, ik weet dat het een succes zou zijn geweest. Wat je ook moet doen, streef altijd naar excellentie. ● Elisa Brevet Zin om het favoriete boek van Salvatore Curaba te lezen? Wij bieden 10 exemplaren van Druss the Legend. Vul het formulier in op www.daoust.be/nl/boek
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Ideeën Thibauld Jongen: “Economie, grensbewaking, milieubeleid … Niet zonder ruimtevaart” Thibauld Jongen staat aan het roer van de Sabca, een grote naam in de Belgische luchtvaartindustrie, betrokken bij programma’s als Airbus of Ariane. De onderneming viert weldra zijn 100-jarig bestaan en behoort tot de zeldzame industriële spelers in Brussel. Vorming, duurzaamheid en zelfs ruimtetoerisme: Thibauld Jongen bespreekt de uitdagingen van zijn bedrijf en de ganse sector. Vandaag kampt de lucht- en ruimtevaartindustrie met ecologische, sociale en politieke druk, naast stijgende kosten en talentbeheer. Wat is de aanpak? Een uitdaging houdt ons al drie jaar bezig: de digitale aanpassing aan een geglobaliseerde wereld. Dankzij deze evolutie zijn we opnieuw sterk, winstgevend en competitief. Toch liggen andere uitdagingen op de loer. We moeten nieuwe programma’s uitdokteren om andere te vervangen, die ten einde lopen. Zo bijvoorbeeld de A380, waarvan de productie werd stopgezet, of Ariane 5. Een ander struikelblok is onze vestiging in het stedelijk gebied, waar de loonkosten hoog liggen. We moeten zulke kosten terugschroeven door de toegevoegde waarde te verplaatsen naar waar ze zinvol is. Vandaar onze dochteronderneming in Marokko, voor de arbeidsintensieve assemblage van producten. Met dit nieuwe filiaal wensen we onze competitiviteit in een opwaartse spiraal te brengen en het werk met een hoge toegevoegde waarde weer naar Brussel en naar onze andere Belgische vestigingen te halen. U behoort tot de zeldzame industriële ondernemingen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Daar gaan toch uitdagingen mee gepaard? Is het nog mogelijk om stad en industrie met elkaar te verzoenen? Ja, zeker en vast. De aanwezigheid van industrie is volgens mij van groot belang in een samenleving. Als we morgen uitsluitend focussen op diensten, zullen we al onze producten tegen hoge 12 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 prijzen in het buitenland moeten kopen. Industriële banen horen in België en meer bepaald in stedelijke omgevingen thuis. Op die manier blijven we deel uitmaken van een wereldwijd ecosysteem en bieden we kansen aan ingenieurs en geschoold personeel, die zich dan niet buiten de stad hoeven te verplaatsen. Een van de voordelen van een vestiging in de stad, is de beschikbaarheid van geschoolde werknemers in de regio. Bovendien kunnen we rekenen op de steun van het Brussels Gewest voor onderzoek en ontwikkeling, innovatie en vorming. Even over het milieu. Wat wordt concreet gedaan om de koolstofimpact van vliegtuigen te reduceren? Sabca heeft al een aantal goede praktijken ingevoerd. We beschikken bv. over een van de grootste zonnepanelenparken in Brussel. Het produceert evenveel elektriciteit als het jaarlijks verbruik van 300 huishoudens. We hebben de lampen vervangen door LED’s, we verbruiken minder voor verwarming enz. Specifiek voor de luchtvaart mikken de initiatieven op minder brandstofverbruik in de hele toeleveringsketen. Dit betreft niet alleen vliegtuigen in de lucht, maar ook – stroomopwaarts – productie, assemblage, vervoer enz. Ik zou zeggen dat de luchtvaartindustrie zich zeer bewust is van de uitdagingen en de afgelopen tien jaar heel wat vooruitgang heeft geboekt. Strategisch: jullie hebben een droneprogramma ontwikkeld. Wat kunt u ons daarover vertellen? Deze unieke activiteit hebben we in het leven geroepen vanwege alle vaardigheden die de Sabca tijdens de afgelopen 100 jaar heeft opgebouwd. We zochten naar nieuwe groeiperspectieven. We zijn ons dan ook gaan richten tot industriële klanten, energieproducenten, energietransporteurs en producenten van offshore windparken die het gevoel Ideeën hebben dat drones hen kunnen helpen in hun activiteiten. Wij bieden geïntegreerde oplossingen voor kritieke opdrachten waarbij veiligheid belangrijk is. Ik denk aan het vervoer van organen tussen ziekenhuizen in stedelijke gebieden of de inspectie van windturbines in zee. Sabca werkt aan een globale oplossing voor deze industriële operatoren die niet vertrouwd zijn met de luchtvaart. Wat zijn, voor Sabca, de uitdagingen voor 2020 en de korte termijn? Ten eerste ons blijven ontwikkelen tot een vlaggenschip van de Belgische industrie: stevig, winstgevend en competitief. Onze grote troef is dat we onder één dak een zeer brede waaier aan beroepen hebben. Dat maakt ons vrij uniek. De tweede uitdaging is, zoals vermeld, de vervanging van programma’s die ten einde lopen. Ook belangrijk is dit jaar de viering van ons honderdjarig bestaan. 2020 staat bol van Ik geloof dat de industrie een belangrijke rol te vervullen heeft in een samenleving. Ik pleit dan ook voor het behoud van duidelijk industriële banen in Europa, in België en in stedelijke gebieden. de gebeurtenissen, waaronder natuurlijk de verjaardagviering op 16 december. De derde uitdaging is onze zoektocht naar een nieuwe aandeelhouder die nieuwe energie en middelen zal inbrengen en de ontwikkeling van Sabca op die manier zal versnellen, na het vertrek van de groep Dassault (nvdr: dit is ondertussen gebeurd via het duo gevormd door de federale overheidsholding FPIM en Sabena Aerospace. Zie kaderverhaal). Is volledig automatisch vliegen tegen 2030 mogelijk? 2030 is een beetje te dichtbij. Net als bij elektrische auto’s is het vooral een kwestie van aanvaarding door de samenleving. De technologie is beschikbaar. Maar alle maatschappelijke, juridische, verzekerings- en aansprakelijkheidsaspecten moeten nog worden gedekt. De volgende stap is de ‘single pilot cockpit’ en pas daarna de onbemande cockpit. Sabca is ermee begonnen via de drones, die onder andere als kenmerk hebben dat ze volledig autonome oplossingen bieden. Een laatste, eerder anekdotische vraag. Met onderwerpen als Ariane 5, raketten of ruimtetoerisme op de achtergrond, welke kijk hebt u op ruimtevaart vandaag? Een fascinerend en boeiend onderwerp, dat veel mensen aan het dromen zet. Maar ook een van de drijvende krachten achter de technologische ontwikkelingen. Ik geloof dat ruimtetoerisme eerder anekdotisch zal blijven, hoewel veel landen in de nabije toekomst in ruimtevaart gaan investeren. Het is van groot belang dat Europa zelfstandig toegang behoudt tot de ruimte, omdat de economische ontwikkeling aan Europa zeer binnenkort zal berusten op digitale technologie. Dit gaat gepaard met satellieten en de draagraketten die ze in een baan om de wereld brengen. De bewaking van grenzen en de ecologie hebben ook behoefte aan ruimtevaart. Europa heeft trouwens het budget voor de lucht- en ruimtevaartsector verhoogd. Beleidsmensen beseffen dat het van fundamenteel belang is om een soevereine toegang tot de ruimte te behouden. ● Emmanuel Robert en Vinciane Pigarella Dit gesprek kunt u integraal beluisteren via de Brussel Metropool podcast: www.beci.be/ podcast. Sabca overgenomen door FPIM en Sabena Aerospace. Ons interview met Thibauld Jongen vond plaats kort voor de aankondiging van de overname van Sabca door de Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij (FPIM) en Sabena Aerospace, begin februari. Sabca was tot dan toe voor het grootste deel in handen van de groep Dassault en wordt nu opnieuw volledig Belgisch. “Sabca heeft een lange weg afgelegd”, verklaart Thibauld Jongen, “en heeft enkele moeilijke, ja zelfs verontrustende jaren achter de rug. De onderneming had een nieuwe dynamiek nodig na drie jaar transformatie.” Dit nieuw elan wordt dus verwacht van de FPIM, een financieel orgaan van de Belgische Staat, en vooral van Sabena Aerospace. “Een Belgische en industriële aandeelhouder die volledig op dezelfde golflengte zit als de strategie en de visie van Sabca”, zegt een opgetogen Thibauld Jongen. Op die manier krijgt “Sabca een nieuwe motor voor een nieuwe eeuw.” Sabca stelt een duizendtal werknemers tewerk in Haren, Gosselies, Lummen en Marokko. De omzet benaderde in 2019 200 miljoen euro. Sabena Aerospace behaalde met 400 medewerkers een omzet van 55 miljoen euro. Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 13
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Ideeën Voor of tegen de wagen op waterstof? Het jongste Autosalon bracht wagens op waterstof weer voor het voetlicht. Hiermee laaide het debat opnieuw op tussen de vurige voorstanders en de felle tegenstanders van dit soort brandstof. Jonas Cautaerts, Business Development bij Dats24 Damien Ernst, hoogleraar aan de Universiteit van Luik en energiespecialist Waterstof draagt bij aan een efficiënte en duurzame mobiliteit. Duitsland beschouwt waterstof trouwens als de brandstof van de toekomst. Binnen de groep Colruyt zijn wij, wat België betreft, van mening dat waterstof als brandstof inderdaad deel moet uitmaken van de oplossingen die we aanbieden. Enerzijds omdat deze brandstof uit hernieuwbare bronnen kan worden geproduceerd. Anderzijds omdat waterstof tanken heel snel verloopt en de bestuurder hierdoor in zeer korte tijd voldoende bereik geniet. Onze groep ontwikkelt zijn distributienetwerk. In ons Dats24 tankstation in Halle verdelen we al het volledige gamma conventionele en groene brandstoffen, met inbegrip van CNG en waterstof. Onze windturbines creëren de elektriciteit waarmee we waterstof produceren. Daar blijft het niet bij: een tweede Dats24 tankstation zal vanaf de maand november waterstof aanbieden in Haasrode, langs de A2 autosnelweg. Een derde station is voorzien tegen maart 2021 in Wilrijk, vlakbij Antwerpen. En we overwegen verdere projecten in de omgeving van Luik en Gent. Ik wil er nog even aan toevoegen dat deze brandstof ideaal is voor het vervoer van zware ladingen. Sommige vrachtwagens van onze groep gebruiken het trouwens al. Waterstof heeft voor auto’s geen enkele toekomst. De reden is eenvoudig: voor één eenheid energie verbruikt door een auto op waterstof, zult u 2 tot 3 keer minder kilometers afleggen dan met dezelfde eenheid energie in een elektrische wagen met oplaadbare batterijen. Hierbij maakt het niet uit of de auto op waterstof is uitgerust met een interne verbrandingsmotor (waarbij het waterstof direct in de motor explodeert) of met een brandstofcel (die waterstof omzet in elektrische stroom). Voorstanders zeggen dat waterstof tanken zeer snel gebeurt. Dat klopt, tenminste als je een tankstation vindt dat dit soort brandstof verdeelt. Met uitzondering van de waterstofpomp van de groep Colruyt in Halle en van een andere pomp in Evere, vlakbij het hoofdkantoor van Toyota, ken ik er geen. Met elektriciteit is het radicaal anders: die is overal aanwezig. Een eenvoudig stopcontact volstaat om een elektrische wagen op te laden. Bovendien installeren steeds meer bedrijven laadstations, die automatisch laden bieden zodra het voertuig voor het kantoor is geparkeerd. Zoiets kan uiteraard niet met waterstof. Tot slot stel ik vast dat dankzij massaproductie en innovaties, de prijs van batterijen tijdens de afgelopen jaren sterk is gedaald. Van $ 250 per kilowattuur in het begin zijn er nu teruggevallen tot ongeveer $ 100. Dit is zeker niet het geval voor waterstof, een dure brandstof. ● Johan Debière 14 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 © belgaimage LEADER BETTER EASIER WINNER Business Intelligence for media, entertainment, e-commerce and retail The reference information portal dedicated to the communication sector More information on www.lefac.com or call us now +32 2 737 70 20
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Ideeën 5G : de wil van een minister 5G biedt een zeer snelle datatransmissie, waarmee real time controle op objecten of systemen binnen handbereik ligt. Europa pleit voor de invoering ervan, met Brussel als proefstad. Een debat over gewestelijke emissienormen, schadelijkheid, de plaatsing van antennes en de belastingheffing houdt het project vandaag tegen. Bernard Clerfayt neemt, als nieuwe minister voor Digitale Transitie, het voortouw en wil dat Brussel deze kans grijpt. 5G zorgt voor vurige debatten. Tegenstanders klagen een onnodige en risicovolle technologie aan. Voorstanders wijzen op een aanzienlijk economisch potentieel. U bent persoonlijk voorstander van een snelle implementatie. Met welke argumenten? Bernard Clerfayt : Sommige dingen en praktijken in ons dagelijks leven zijn ons zo vertrouwd dat ze altijd al lijken te hebben bestaan. Het eerste gsm-netwerk is bij ons nog geen 26 jaar oud en de eerste smartphones dateren van 2007. Dankzij 3G kun je de persoon zien met wie je spreekt, krijg je toegang tot het internet, enz. Ook dat werd toen aangeklaagd. We zijn dat vergeten omdat deze systemen vandaag vanzelfsprekend en vooral noodzakelijk zijn geworden. Wie zou het daar nu nog mee oneens zijn? 4G dekt de huidige behoeften, maar zal niet lang meer voldoen aan de exponentiële vraag naar gegevensoverdracht, met name van het grote publiek. Ook voor diensten die massale en ultrasnelle overdrachten vereisen, is 4G te beperkt. 5G is de technologische stap die dit wel mogelijk maakt. Deze technologie is uiteraard uitstekend nieuws voor de economie. 5G mag niet bij voorbaat als verdacht worden gezien door tegenstanders. 5G opent nieuwe markten, dat is evident en moeten we verwelkomen. 5G is een grote technologische sprong voorwaarts en een prikkel voor een nieuwe economische ontwikkeling. De natuurlijke economische groei berust op de variabiliteit van arbeid – het aantal werknemers en de productiviteit (die trouwens afhangt van de technische vooruitgang). 5G zal de weg effenen naar verdere innovaties. Zoals de massale ontwikkeling van ons toekomstig dagelijkse leven: kunstmatige intelligentie, de ont16 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 wikkeling van 3D-printing of -productietechnieken, de inzet van verschillende sensoren om aspecten van ons leven, zoals energiegebruik, verkeer, enz. efficiënter te beheren. Worden de gevolgen voor de gezondheid geminimaliseerd om economische redenen? Dat klopt niet. Het spreekt voor zich dat we niet van plan zijn om op grote schaal een bedreiging voor de gezondheid op touw te zetten! Het gezondheidsvraagstuk is not niet opgelost. Maar we bestuderen op dit moment de risico's en daarom kunnen niet op voorhand zeggen dat de blootstelling aan elektromagnetische velden ook schadelijk zal zijn Laten we ook kijken naar wat andere steden en landen al doen en toelaten. En als Brussel niet de kans grijpt om de eerste 5G-stad van het land te zijn, zullen andere het doen. Een flinke stap achteruit voor ons Gewest. voor de volksgezondheid. Dat werd beweerd voor eerdere technologieën en het bleek niet waar te zijn. In het geval van 5G spreken we van andere frequenties, maar die zijn juist minder doordringend. Om die reden zal het nodig zijn om meer antennes in te zetten. Veel obstakels houden deze golven trouwens tegen. Natuurlijk zullen de 5G-antennes Ideeën meer in bundels uitzenden en dus op een meer geconcentreerde manier. Anderzijds zal de wereldwijde en permanente emissie van de 4G-antennes afnemen. We zullen dus wellicht de totale blootstelling op het niveau van het Gewest moeten meten, beoordelen en vergelijken. Er moet ook een onderscheid worden gemaakt tussen een fysiologisch effect, zoals een tijdelijke microverwarming van de huid, en een negatief gezondheidseffect. Kortom, dit alles vereist studie en evaluatie. Maar dat rechtvaardigt ook niet dat men zich van meet af aan al te restrictief opstelt. Laten we ook kijken naar wat andere steden en landen al doen en toelaten. En als Brussel de kans niet grijpt om de eerste 5G-stad van het land te zijn, zullen andere het doen. Een flinke stap achteruit voor ons Gewest. De Europese Gemeenschap voor Kolen en Staal is een beetje voorbijgestreefd. De huidige economie berust niet langer op de industriële productie van materiële goederen. Het belangrijkste zijn diensten, waaronder de uitwisseling van gegevens. Meer antennes zullen ook meer energie per eenheid verbruiken, wat moeilijk te rijmen valt met de milieuproblematiek. Ja, maar innovatie is ook een kwestie van energieproductie. Ik heb er alle vertrouwen in dat er ook op dit gebied snel veranderingen zullen optreden. Temeer daar het Gewest ernaar streeft om tegen 2050 koolstofneutraal te zijn. Tot slot kunnen 5G-toepassingen leiden tot energiebesparing: lokaal printen in 3D van iets dat anders vervoerd had moeten worden, minder verkeersoverlast, het aansturen van domotica, het versturen van een bestand, een medisch consult op afstand... Een leverancier van 5G-apparatuur zou naar verluidt de activiteit van uitgestrekte gebieden kunnen controleren. Hoe zit het met de veiligheid? Jezelf aan de controle van operatoren overleveren heeft niets te maken met 5G: Facebook verdient al veel geld met de gegevens die het in het geniep verzamelt. Het verschil zit hem in de omvang, niet in de aard. Er is geen verband tussen deze vraag en de overgang van 4G naar 5G. Dat risico bestaat al en antwoorden worden voortdurend ontwikkeld om de gegevens te controleren en te beschermen. Daarover ontstaan dus geen nieuwe vragen. Als we een technologie kopen, moeten wij instaan voor de nodige beveiliging en controle. Huawei zou als Chinees staatsbedrijf een Trojaans paard zijn. Ok, maar dat zou toch hetzelfde zijn als de technologie uit Amerika of Korea kwam? Als de Chinezen een hoogwaardige technologie hebben, waarom zouden we ze dan uitsluiten? Het volstaat om op voorhand duidelijke voorwaarden te stellen. De omringende landen zijn in een hevige concurrentiestrijd verwikkeld om als eerste 5G te exploiteren. Roept dit geen vragen op als het gaat om communicatie, die in wezen grenzeloos is, a fortiori in de Europese ruimte? Natuurlijk! De hele kwestie had in feite op Europees niveau moeten worden aangepakt, met inbegrip van de verlening van vergunningen en een gezonde concurrentie tussen de operatoren. De Europese Gemeenschap voor Kolen en Staal is een beetje voorbijgestreefd. De huidige economie berust niet langer op de industriële productie van materiële goederen – bekers, tafels, auto's... Dit vertegenwoordigt amper 15% van de economie. De rest zijn diensten, waaronder de uitwisseling van gegevens, als zodanig of als essentieel onderdeel. Maar Europa is van oudsher verdeeld in nationale markten. Iedereen beschouwt 5G als een te bereiken strategisch doel, terwijl deze technologie op Europese schaal een prikkel moet zijn. Door deze mentaliteit bestaat er vandaag geen telecomgigant in Europa. Met als gevolg dat we de technologie elders moeten kopen. En dat ieder apart over 5G onderhandelt. Wanneer zien we 5G in Brussel? Ik zal binnenkort een strategienota aan de regering voorleggen om de coördinatie van het dossier te hervatten. Ik wil de zaken versnellen. Brussel moet de eerste stad worden die het project opstart. Ik heb toezicht op de gemeenten. Dit zal mijn taak vergemakkelijken, zeker wat betreft de stedenbouwkundige voorschriften (harmonisering van de normen, versnelling van de toekenningstermijnen voor de installatie van antennes, enz.) De operatoren willen natuurlijk geen belasting, maar er is geen reden waarom deze activiteit, die winstgevend zal zijn, niet zou bijdragen aan de financiering van de openbare diensten. De discussie zal zich toespitsen op de coherentie of zelfs de harmonisering van de gemeentelijke belastingen. Zodra er een regering komt, zal de federale overheid, denk ik, snel overgaan tot het verlenen van vergunningen (omdat het geld zal opbrengen...). En dan kan het snel gaan. ● Didier Dekeyser Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 17
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Ideeën € 1.500 als minimumpensioen? Ja, maar … Het pensioenvraagstuk zorgt voor forse debatten. Volgens een onderzoek in opdracht van levensverzekeringsmaatschappij NN vreest 38% van de Belgen dat ze tijdens hun pensioen in geldnood zullen verkeren. Tijdens de afgelopen verkiezingen hebben meerdere partijen daarom een voorstel ingediend voor een minimumpensioen van € 1500 bruto in 2024 na een volledige loopbaan. De vraag is of dit zal volstaan. landen van toepassing zijn. Bovendien lijkt dit ons een meer dan noodzakelijk minimumbedrag.” “ T ijdens de afgelopen vijf jaar is veel bereikt wat betreft het minimumpensioen”, stelt minister van Pensioenen Daniel Bacquelaine. “Het is de eerste keer dat we de pensioenen tijdens eenzelfde legislatuur zoveel verhogen.” Tussen 2014 en 2019 is het minimumpensioen voor werknemers na 45 jaar loopbaan inderdaad met € 143 per maand gestegen. Dat van zelfstandigen steeg zelfs met € 205. Zo werd een gelijk bedrag bereikt, zonder onderscheid van statuut. “Concreet betekent dit dat als de volgende legislatuur een gelijkaardige verhoging doorvoert, we een maandelijks bedrag van € 1427 zouden bereiken.” Parlementslid en voorzitter van Défi François De Smet voegt eraan toe dat “we alleen al door de indexering in 2024 een maandelijks bedrag van ongeveer € 1370 bereiken. Een extra inspanning van € 130 tegen 2024 lijkt ons dan ook vrij realistisch. Hiermee zou België beter aanleunen bij de bedragen die in andere 18 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 Een positieve maar ontoereikende maatregel Allebei vinden ze dat iemand die 45 jaar heeft gewerkt, een waardig pensioen en een fatsoenlijke levensstandaard verdient. De maatregel is weliswaar positief, maar volstaat niet om de toekomst te garanderen van werknemers die in de komende jaren met pensioen gaan. “€ 1500 minimumpensioen als doelstelling is op zich een stap vooruit, maar volgens mij onvoldoende”, verklaart Daniel Bacquelaine. De maatregel heeft namelijk alleen betrekking op werknemers die een volledige loopbaan achter de rug hebben. Dat is niet voor iedereen het geval. “Veel mensen, en dan vooral vrouwen, hebben regelmatig en hard gewerkt, zonder echter 45 jaar carrière te bereiken. Ook zij verdienen een fatsoenlijk pensioen.” Alleen degenen die minstens 30 jaar hebben gewerkt, komen vandaag in aanmerking voor het minimumpensioenstelsel. In die 30 jaar zitten ook periodes die als werk worden beschouwd. Dit leidt tot zeer opvallende onrechtvaardigheden. Zo heeft bijvoorbeeld iemand die 20 jaar heeft gewerkt en 10 jaar werkloos is geweest, recht op het minimumpensioen. Anderzijds wordt iemand die daadwerkelijk 29 jaar heeft gewerkt, uitgesloten. Voor de minister van Pensioenen is het daarom van groot belang dat de toegang tot het minimumpensioen wordt uitgebreid tot mensen die effectief 20 jaar hebben gewerkt. “Hiermee zou een hele reeks zeer bescheiden pensioenen van minder dan € 700 kunnen worden geherwaardeerd. Zulke kleine bedragen zijn trouwens niet verenigbaar met de kosten van levensonderhoud”, aldus nog de minister. 1 Alle bedragen die in dit artikel worden vermeld, zijn bruto.. © Getty Ideeën François De Smet oordeelt van zijn kant dat ook stroomopwaarts moet worden gewerkt aan het vraagstuk van de pensioenen, onder andere door zich te buigen over de gelijkheid tussen man en vrouw. “Het is nu eenmaal zo dat er onder werknemers zonder volledige loopbaan, meer vrouwen dan mannen zijn. Dit is gewoon omdat ze op een bepaald moment hun carrière hebben onderbroken om te zorgen voor de kinderen, het huishouden enzovoort. Bepaalde stelsels om de gelijkheid tussen man en vrouw te herstellen – ik denk bijvoorbeeld aan de invoering van een verplicht vaderschapsverlof van 15 weken – zouden een positieve rol kunnen spelen. Er is hoe dan ook behoefte aan een betere en meer doordachte aanpak van het vraagstuk van de pensioenen.” Een financiële inspanning gekoppeld aan een belastinghervorming De kost van dit project kan natuurlijk niet worden genegeerd. François De Smet: “Als we alle minimumpensioenen vandaag indexeren tot € 1500, zou dit de overheid maar liefst 3,2 miljard euro kosten. Als we deze maatregel echter uitstellen tot 2024, komen we, met de gevolgen van de indexering, uit op een financiële inspanning van 1,1 miljard euro. Dit lijkt ons haalbaar.” Dit moet natuurlijk ergens vandaan komen. De partij Défi vindt dat deze hervorming gepaard moet gaan met een ware belastinghervorming. De volksvertegenwoordiger voorziet drie krachtlijnen. Ten eerste een geleidelijke afschaffing van bepaalde extralegale voordelen, onder meer bedrijfswagens. Ten tweede een vermindering € 1500 minimumpensioen als doelstelling is op zich een stap vooruit, maar volgens mij onvoldoende. Daniel Bacquelaine, minister van Pensioenen van de personenbelasting, met een herziening van de schaalbaarheid en een inbreng van het patrimonium (met uitzondering van de eigen woning). En ten derde een strengere aanpak van belastingfraude en kapitaalontduiking, die vandaag veel minder aandacht krijgen. “Om de financiering van dit pensioenproject te laten slagen, moet het geld niet alleen uit de zakken v de werkkrachten komen, maar ook uit die van renteniers. Op die manier zouden we fiscale ongelijkheden bestrijden die vandaag schering en inslag zijn.” 38 % van de Belgen maakt zich zorgen over hun pensioen Een enquête in opdracht van levensverzekeringsmaatschappij NN komt tot de vaststelling dat 38% van de Belgen vreest na hun pensionering in geldnood te verkeren. Dit verwondert Daniel Bacquelaine niet: “Sinds de hervorming van de pensioenen heeft dit onderwerp veel burgers gemobiliseerd en ongerust gemaakt. Met de oprichting van het platform MyPension, dat sinds begin 2016 al 15,6 miljoen bezoekers heeft onthaald (onder wie 2,7 miljoen unieke bezoekers), komen veel mensen tot het Met de babyboom zal het pensioenstelsel nog extra onder druk komen te staan. We zullen nieuwe oplossingen moeten uitdokteren François De Smet, voorzitter van Défi besef dat ze een veel geringer bedrag zullen ontvangen dan ze zich hadden voorgesteld. Deze bewustwording is noodzakelijk, want degenen die het wensen hebben op die manier de mogelijkheid om hun carrière te heroriënteren, voor een hoger pensioen. Ik beschouw dit platform ook als een stimulans om bij te dragen aan een systeem van de tweede of zelfs derde pijler, om het inkomen te garanderen.” François De Smet denkt dat dit gevoel van bezorgdheid verder zal toenemen en dat toekomstige regeringen hiermee rekening zullen moeten houden. “Met de babyboom van de jaren 50 en 60 zal het pensioenstelsel nog extra onder druk komen te staan. We zullen nieuwe oplossingen moeten uitdokteren om voor iedereen een waardig pensioenstelsel in stand te houden. Het voorstel voor € 1500 minimumpensioen is op zich wel positief, maar ontoereikend. We moeten ook op andere niveaus aan de pensioenkwestie blijven werken”, besluit hij. ● Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 19 © Belga © Belga
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Open Source Gendergelijkheid in technologisch ondernemerschap Gendergelijkheid in technologisch ondernemerschap? Dat is wellicht een ambitieuze doelstelling. Maar ik geloof dat we daardoor wel aan een dubbel probleem kunnen sleutelen. De gelijkheid verhelpt de ondervertegenwoordiging van vrouwen in de ondernemerswereld als in de technologiewereld. In 2017 haalde de Barometer van het Vrouwelijk Ondernemerschap in het Brusselse Gewest bemoedigende cijfers. Het aantal vrouwelijke zelfstandigen was in vijf jaar tijd met 16% gestegen. Goed zo, maar het aantal ondernemende vrouwen blijft onder de 30% en dus ondervertegenwoordigd! En wat de aanwezigheid van vrouwen in de ICT-sector betreft, spreken de resultaten boekdelen! Ik nam onlangs deel aan een conferentie op initiatief van Unesco en UNO-Women, in Brussel georganiseerd door de ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur), naar aanleiding van de Internationale Dag van de Vrouwen en Meisjes in de Wetenschap. Het thema voor 2020 berustte op twee vaststellingen: de ondervertegenwoordiging van vrouwen in digitale sectoren in de brede zin en het bestaan van gendervooroordelen in de technologieën rond kunstmatige intelligentie (AI). Dat leidt tot een stilzwijgend behoud van de ongelijkheden tussen man en vrouw. De ganse dag lang hebben de spreeksters aan de hand van cijfers de stand van zaken toegelicht. Volgens de Waalse Agence du Numérique “heeft 4,6% van de beroepsbevolking een baan in de IT. Dit is twee keer zoveel als in 2007! 82% van deze functies worden echter door mannen bezet!” Op ruimere schaal vermeldt de Europese Commissie1 dat “vrouwen 52% van de Europese bevolking uitmaken, maar slechts 15% van de functies bezetten die te maken hebben met ICT.” Een van de redenen is hoogstwaarschijnlijk het gebrek aan belangstelling bij jonge meisjes voor opleidingen in deze sector. Agoria bevestigt dat trouwens voor België: “nauwelijks 25% van de vrouwen is afgestudeerd aan STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics) studierichtingen (21e op Europees niveau)”. Over dit onderwerp zijn er conferenties en literatuur genoeg. Vooraanstaande vorsers en blogsters komen tot dezelfde vaststellingen en brengen elk hun eigen oplossingen. Laten we er hier terloops aan herinneren dat IT historisch en/of sociologisch niet altijd een mannenzaak is geweest. Vanaf de jaren 80 is die trend sterk komen opdagen. Wat doen we, veertig jaar later? Dat is ten slotte het belangrijkste vraagstuk. Hoe bereiken we gendergelijkheid in technologisch ondernemerschap? Met de opkomst van nieuwe technologieën en de weerslag die ze hebben gehad op onze levenswijze, ons gedrag en, de facto, op onze ondernemingen, kunnen we niet zonder een globale en transversale aanpak. De verdere ontwikkeling van het ondernemerschap is onlosmakelijk verbonden met digitale en nieuwe technologieën. Vrouwen moeten immers relationele vaardigheden verwerven (soft skills) om een zaak te ontwikkelen, maar ook bepaalde technische vaardigheden onder de knie krijgen om de online zichtbaarheid van hun project, dienst of product te vergroten. Er worden regelmatig oplossingen voorgesteld, maar naar mijn mening is een permanente en professionele opleiding een effectief antwoord. Iedereen is het er over eens dat het voor vrouwen hoog tijd is om de ‘informatiesnelweg’ te nemen. Allemaal goed en wel, maar ze moeten daar ook leren rijden en kaarten en verkeersborden lezen. Wanneer Agoria voorspelt dat 310.000 mensen in 2030 hun baan gaan verliezen omdat hun vaardigheden niet meer nuttig zullen zijn, dan is het van fundamenteel belang om vandaag de ondersteunende structuren te creëren en te versterken om de opleiding in de nieuwe digitale instrumenten te stimuleren. Vrouwen mogen deze boot niet missen. Ik pleit ervoor dat ze de nieuwe kansen aangrijpen die de opkomende economische context gaat creëren. Op die manier zullen we morgen misschien geen gendergelijkheid bereiken in de technologie, maar althans een flinke stap in deze richting zetten! ● 1 In haar studie Women in the Digital Age (2018) 20 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 Julie Foulon, CEO van Girleek D.R. VIND DE DIGITALE HULP DIE JOU HELPT ONDERNEMEN Laat je bijstaan én inspireren door lokale digitale experts. Hoe zet je die webshop nu concreet op? Wie kan een nieuw logo ontwerpen voor jouw zaak? Met dit soort vragen kan je voortaan terecht op digitaleversnelling.be. Je vindt er onafhankelijke experts uit jouw buurt én inspirerende artikels. Ze helpen jou digitaal ondernemen op de meest uiteenlopende domeinen: van e-commerce over webdesign tot e-mailmarketing, sociale media en IT-security. Telenet Business-klant of niet! Surf nu op digitaleversnelling.be! Désiré Dupas Digitale expert Meer info en voorwaarden op digitaleversnelling.be
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Enterprise Europe Network Ideeën Het exportparcours omvat ook innovatie Internationalisering is een noodzaak in de meeste sectoren van de Brusselse economie. De Belgische markt is te klein en de concurrentie te groot voor een bedrijf dat op lange termijn wil groeien. Expansie op nationale schaal volstaat dan niet. Kortom, wie internationaal gaat via een innovatieve en/of technologische oplossing, creëert een win-winsituatie tussen degene die een technisch product aanbiedt en degene die het integreert in zijn portfolio. Deze aanpak vult de louter commerciële aanpak aan van agentuur- en distributieovereenkomsten, waarbij het EEN-team van Beci u kan helpen. Hoe bewandelen we verder de weg naar een internationalisering die berust op technologische samenwerking of collaboratieve innovatie? Wel, dit kan door zich – met de hulp van EEN-experts van hub.brussels – voor te bereiden op de deelname aan ontmoetingsplatforms die het EEN-netwerk aanbiedt. Voorbeelden zijn Mobile World Congress, Medica, IoT. Daarop kunt u vooraf afspraken maken met potentiële klanten of partners. ● Het voorbeeld van Upcom H et expertenteam van Enterprise Europe Network (EEN) van hub.brussels specialiseert zich in de ondersteuning van elk bedrijf met internationale ambities. EEN helpt ook bedrijven die hun positie in het buitenland willen bevestigen, door technische innovatie van zijn product, dienst of knowhow in de verf te zetten. Het klinkt misschien wat abstract. De voorbeelden hieronder kunt u daarom als inspiratiebron gebruiken voor uw eigen aanpak van internationale strategische ontwikkeling. Het EEN-team van hub.brussels staat u hoe dan ook terzijde met raad en daad: • U hebt een product of technologie ontwikkeld die u wilt aanbieden voor acquisitie op een niet-exclusieve basis. U bent bereid om de overdracht van technologie te ondersteunen, met de levering van extra begeleidingsdiensten; • U biedt een licentie aan of wilt een productlicentie aanschaffen; • Uw bedrijf begint aan de ontwikkeling van een innovatief product of een innovatieve oplossing. Om deze ontwikkeling voort te zetten, is uw onderneming op zoek naar een combinatie van specifieke bestaande technologieën of kennis; • Uw bedrijf begint een innovatief product of een innovatieve oplossing te ontwikkelen. Het heeft nu een nog te ontwikkelen technologie nodig om het project verder te zetten. Het zoekt dus een partner met de nodige technologische expertise. Upcom specialiseert zich in informatietechnologie. Haar teams hebben onder andere Ageify ontwikkeld: een nuttige tool voor de bescherming van minderjarigen, die e-handelaars of online content providers in staat stelt om de leeftijd van hun gebruikers te controleren. Upcom maakt voor zijn export al enkele jaren gebruik van de EEN-diensten via hub.brussels. Kostas Flokos, CEO van Upcom: "We nemen regelmatig deel aan matchmaking events (zogenaamde brokerage events) die EEN organiseert. Hierdoor kunnen we profiteren van vooraf geregelde afspraken op grote beurzen zoals het Mobile World Congress. Het doel is drieledig: onze knowhow promoten en klanten ontmoeten; internationale partners vinden die complementaire technologieën aanbieden; en tot slot partnerschappen vormen om deel te nemen aan door de Europese Commissie gefinancierde samenwerkingsprojecten op het gebied van onderzoek en innovatie.” Naast brokerage-evenementen werd Upcom geselecteerd om dankbaar gebruik te maken van adviesdiensten inzake innovatiebeheer. Deze diensten worden door de Europese Commissie 22 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 gefinancierd en door EEN verstrekt. Kostas Flokos: "Dit geeft ons tools en extern advies om effectief na te denken over onze innovatiestrategie, structuur, processen en cultuur. Op die manier willen wij ons innovatiepotentieel ontsluiten en de groei versnellen. Daarnaast genieten we steun van een EEN/hub.brussels consultant die ons op lange termijn begeleidt bij vraagstukken op het gebied van innovatie en internationalisering. » © Getty Internationaal Bakker Debailleul bereikt zijn doel: de Emiraten Wanneer hij in oktober van vorig jaar deelnam aan een economische missie naar de Verenigde Arabische Emiraten (VAE), verwachtte David Giordano, de CEO van banketbakkerij en chocolatier Debailleul natuurlijk niet dat hij een paar weken later zijn eerste bestelling zou verzenden. Vandaag is hij aan de derde levering toe. I n november 2018 deed de banketbakkerij en chocolatier Debailleul zijn grote terugkeer in Brussel met opening van een nieuw verkooppunt op de Grote Markt. Zijn toen kersverse CEO David Giordano dacht al aan de volgende stap, namelijk de internationale expansie. “In Japan waren we al goed gevestigd en had het merk niets meer te bewijzen. De tijd was rijp om nieuwe gebieden te verkennen. De Emiraten stonden op het lijstje.” In september 2019 was er sprake van een mogelijke deelname aan een economische missie naar Dubai, georganiseerd door Beci. Dit werd een schot in de roos. De missie verliep in nauwe samenwerking met het Enterprise Europe Network (EEN), waar Beci lid van is. “Dit netwerk werd in 2008 door de Europese Commissie opgericht en is nu actief in ruim 60 landen. EEN wil net als Beci ZKO’s en KMO’s helpen internationaal te exporteren”, verduidelijkt Sybille Motte, International Trade Advisor bij Beci. “We vergezelden een delegatie van 10 mensen uit verscheidene sectoren. Onze leden kregen de gelegenheid om gedachten te wisselen met leden van de Kamer van Koophandel van Dubai en van de Britse, Italiaanse, Hongaarse en Griekse Kamers die eveneens aan de reis deelnamen.” David Giordano heeft zijn succes gedeeltelijk te danken aan deze missie: “De planning was bijzonder druk. We hebben veel mensen kunnen ontmoeten. Vijf dagen aan een stuk waren we non-stop bezig. De missie vond voornamelijk plaats in Dubai, maar we verplaatsten ons ook naar de Emiraten Abu Dhabi en Ras al Khaimah. Het Beci-team had een zeer goed inzicht in de behoeften van de deelnemers. Ik heb deze markt onmiddellijk kunnen betreden, zonder voorafgaande verkenningstocht.” Sybille Motte begeleidde de missie ter plaatse. Ze onderstreept dat een succesvolle deelname aan een dergelijk evenement vooral afhangt van de proactiviteit van de deelnemer. Dat had David Giordano blijkbaar heel goed door: “Wij moeten relaties aanknopen en contacten leggen. Beci of de Awex (die ook van de partij was, nvdr) zijn schitterende facilitators. Zij openen voor ons de deuren, maar daarna is het aan ons om de relatie tot stand te brengen.” “Beter dan ik me had kunnen voorstellen” Giordano maakte van de reis gebruik om oude contacten te hernieuwen. Het initiatief wierp zijn vruchten af, want een van hen is ondertussen zijn eerste Emirati klant geworden. “Alles verliep gelijktijdig en heel spontaan. Onze producten worden vandaag verdeeld in het Forever Rose Café, een zeer hoogwaardig theesalon in Abu Dhabi. De eerste levering was een test, om de producten te selecteren die in het theesalon zouden worden aangeboden. In drie dagen tijd was alles verkocht. De derde bestelling van deze klant is zonet vertrokken.” Op de vraag of hij dit dat verwacht, antwoordt hij een nog steeds een bétje verbaasd: “Och nee, helemaal niet. Deze reis heeft veel meer opgeleverd dan ik me had kunnen voorstellen. Je moet attent zijn op de bestaande kansen, ook al vallen die niet meteen op. 95% van de ‘food and beverage’ consumptie in de Emiraten is ingevoerd. De concurrentie is hard. Je moet de beste zijn in je vakgebied.” David Giordano denkt nu al aan de toekomst: “Onze klant gaat andere theesalons openen, eerst in Dubai en daarna in Riyad en Doha.” Maar hij zal zich in geen geval op deze ene klant richten. De CEO van Debailleul heeft al contacten gelegd met de administratie van Ras al Khaimah en met BelExpo, de coordinator van het Belgisch paviljoen op de Dubai Universal Expo, van 20 oktober 2020 tot 10 april 2021. Dit is een extra kans om de aanwezigheid van Debailleul in de regio te ontwikkelen. Informatie: Sybille Motte, International Trade Advisor - Tel. +32 2 563 68 54, smo@beci.be ● Door Vinciane Pigarella Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 23 D.R.
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Grow Your Business Hobbelige groeipaden : “Durf de lat van bij het begin hoog genoeg te leggen” Vallen, opstaan en weer doorgaan: het is dagelijkse kost voor de meeste ondernemers, maar wat te doen als het even wat minder goed vlot? En hoe vis je tijdig uit wat de meest optimale groeistrategie is voor jouw bedrijf? Davy Kestens – jarenlang hét uithangbord van de nieuwe generatie Vlaamse technologie-ondernemers in Silicon Valley – en Toon Vanagt – serial entrepreneur en lean startup-coach – klappen uit de biecht. A mper 23 was hij, toen hij Sparkcentral bouwde. Met die software (?) speelde Kestens in op de groeiende nood bij bedrijven aan een soort van centraal, een platform om vragen en klachten van klanten via sociale media en mobiele kanalen op te vangen. “Toen nog ter ondersteuning,” blikt hij terug. “Toen ik met dat bewuste prototype live ging, bleken er hier en daar wel wat mensen geïnteresseerd, maar de bal is pas echt aan het rollen gegaan toen Volkswagen plots geïnteresseerd bleek.” Het was de periode waarin onder meer berichtendienst Twitter als een komeet de hoogte inschoot, en plots ontdekte ook het bedrijfsleven het potentieel én het gevaar van de nieuwe sociale media. “Ik ben Sparkcentral toen hier en daar beginnen te pitchen, maar geen haar op mijn hoofd dat eraan dacht om toen naar de VS te trekken. Via één van die events hier in België kwam ik in contact met Sébastien De Halleux, een landgenoot die toen al in San Francisco woonde. Hij had enkele jaren eerder Playfish uit de grond gestampt, een bedrijf dat computerspelletjes bedacht, en verkocht het enkele jaren later al door voor 400 miljoen dollar. Om maar te zeggen: als zo iemand belangstelling toonde, dan betekende dat wel iets.” Amper enkele weken na zijn eerste gesprek met De Halleux – we schreven toen 2011 - zat Kestens al op het vliegtuig richting San Francisco. Hij zou er ruim zeven jaar blijven wonen en werken, en bouwde Sparkcentral in die periode uit tot een van de meest opvallende Belgische technologieverhalen. Negen jaar later woont en werkt Kestens opnieuw in België, en hoopt hij met zijn nieuwe bedrijf Cake de banksector het vuur aan de schenen te leggen. En daarbij heeft hij ook de nodige lessen getrokken uit zijn Amerikaanse avontuur, zo blijkt. “Ik had aanvankelijk heel wat twijfels, toe ik naar Californië trok. Ik kende daar niemand, had welgeteld één afspraak ter plekke en had een flink deel van mijn spaarcenten geïnvesteerd in een vliegticket. Maar zie: na die ene lunch met De Halleux stond mijn agenda voor de rest van de week al meteen min of meer volgeboekt. Hij introduceerde me meteen bij een lokaal accountingbureau, enkele pro Deoadvocaten en een handvol potentiële investeerders. En bovendien stelde hij me zelf meteen ook een bepaald bedrag ter beschikking om mijn business daar verder uit te bouwen.” Als Kestens nu op die periode terugblikt, dan heeft hij het over ‘de kracht van het netwerk’. “Amerikaanse ondernemers zijn niet enkel onbeschaamd ambitieus, ze helpen vooral ook elkaar heel snel aan nieuwe en nuttige contacten en durven er van bij het begin voluit voor te gaan. Tot vandaag valt het me op dat het Belgische ondernemers vaak aan die brandende ambitie ontbreekt,” zegt Kestens. “Als je anno 2020 met een echt innovatieve startup begint, dan moet je de lat van bij het begin ook voldoende hoog durven te leggen. Heb je niet het gevoel dat een omzet van een miljard euro op langere termijn haalbaar is, begin er dan niet aan.” 24 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 © Getty Grow Your Business Twee maanden kapitaal Aanvankelijk was het ook voor de Belgische lefgozer nochtans lang niet al goud wat blonk in Californië: nadat zijn startup het eerste jaar ruim een miljoen dollar verbrand had, bleef het wachten op een grote betalende klant. Het is wellicht een combinatie van blind geloof in de eigen technologie en jeugdige overmoed die Kestens toen gered heeft. “We zaten eigenlijk wat voor op de markt: het probleem was nog niet groot genoeg om bedrijven ook al echt over de streep te trekken om in ons platform te investeren. Op een gegeven moment beseften we echt dat we nog hooguit voor twee maanden kapitaal hadden. We hebben toen effectief al een volledig scenario uitgetekend om de boeken te sluiten. Toen het water ons echt aan de lippen stond, hadden we al één betalende klant, Delta Airlines, maar we mochten hen niet uitspelen in een PR-campagne. Ik heb het bedrijf toen echt dagelijks bestookt met telefoontjes, tot ze groen licht gaven om een PR-video te maken. Daarop hebben we beslist om hoog spel te spelen, en de helft van het resterende kapitaal te investeren in een promofilmpje met Delta Airlines. In de hoop zo ander vliegmaatschappijen over de streep te trekken. Dat bleek een goede gok: enkele weken later hadden twee andere maatschappijen een contract getekend en waren we vertrokken, waardoor we ook vers investeringsgeld konden ophalen.” Als Kestens vandaag op die lastige periode terugblikt, kan hij groeibedrijven maar één raad geven: zet de stap om op korte termijn echt een grote sprong voorwaarts te maken veel vroeger. “We hebben met Cake nu bijvoorbeeld een financieel model uitgetekend waarbij we op 250.000 Belgische gebruikers rekenen tegen eind dit jaar. Dat is al behoorlijk Heb je niet het gevoel dat een omzet van een miljard euro op langere termijn haalbaar is, begin er dan niet aan. Davy Kestens stevig, maar toch hebben we intussen ook een ander model berekend waarbij we op een half miljoen klanten tegen het jaareinde proberen te mikken. Dat is dus zéér ambitieus, maar ik heb geleerd dat je je als bedrijf vroeg genoeg extreem hard moet proberen uitdagen, en de lat zeer hoog durven te leggen.” Omgaan met je beperkingen Medio 2018 besloot Kestens naar de heimat terug te keren. Sparkcentral telde toen al ruim honderd medewerkers, en het bedrijf kon grote B2C-bedrijven zoals Delta Airlines, Netflix, Western Union of T Mobile tot zijn klanten rekenen. Kestens zelf was intussen al enkele jaren ceo af, en van die beslissing heeft hij naar eigen zeggen nog geen minuut spijt gehad. “Op een gegeven ogenblik heb ik, mede op aansturen van mijn raad van bestuur, beslist om een externe ceo binnen te halen. Tijdens het groeitraject van mijn bedrijf was ik er al snel achter gekomen dat ik zelf een ondernemer ben, geen manager. Nieuwe concepten of ideeën from scratch opbouwen en naar de markt brengen, dat is wat me boeit en voortstuwt. Op een gegeven moment gaan er evenwel andere dingen doorwegen bij de opbouw van zo’n bedrijf: de operationele vaardigheden, het people management, noem maar op. Ik heb in San Francisco geleerd dat ik daar echt niet goed in ben. Onze nieuwe ceo is er snel in geslaagd om het bedrijf naar een hoger niveau te tillen. Heel wat ondernemers zien dat zelf niet in, maar als je kan terugvallen op een goede raad van bestuur dan leert die je ook om te gaan met je eigen limieten en beperkingen.” Die les heeft Kestens ook goed in het achterhoofd gehouden toen hij eind 2018 besloot om in eigen land een nieuw bedrijf op te starten. Al van bij de prille start verzamelde hij vijf co-founders rond zich, en nam hij zichzelf voor om amper operationele taken op te nemen. “Ik houd me vooral bezig met de strategische visie op lange termijn, en ga op zoek naar potentiële klanten en investeerders,” klinkt het. Hij besloot met Cake ook heel bewust af te wijken van het ‘traditionele’ groeipad van technologie-startups. “Die botsen op een interessant idee of op een innovatieve technologie, schrijven daar vervolgens een nieuwe code voor en gaan dan op zoek naar mogelijke klanten. Haast op goed geluk, zeg maar. Met Sparkcentral ben ik er ook zo ingerold, en toevallig bleek daar net op dat moment ook een sterk groeiende markt voor te ontstaan. Anno 2020 is dit in mijn ogen een achterhaalde aanpak. Alvorens je een prototype en een bedrijf begint te bouwen, moet je nu eerst voor jezelf uitgeklaard hebben welk probleem je daarmee hoopt op te lossen. Of op welke nood in de markt je kan inspelen. Wij wilden geen software beginnen ontwikkelen zolang we niet minstens één toezegging hadden. Enkele maanden later hadden we er al tien op zak, en pas dan zijn we gestart met de eigenlijke productontwikkeling. We hebben die klanten daarbij ook heel nauw betrokken. Zo’n model biedt je de zekerheid dat er een aantal bedrijven ook echt bereid zijn te betalen voor je nieuwe technologie. Toen we dan eindelijk effectief ons product begonnen te ontwikkelen, waren we dan ook zeker dat we al minstens een aantal bedrijven achter de hand hadden die daarvoor ook zouden willen betalen. Wij hadden Cake nog niet eens gelanceerd toen we al zesgetekende contracten hadden. Een goede startup met een stevig groeipotentieel moet daarnaast ook terug kunnen vallen op een ervaren seBrussel Metropool - maart 2020 ❙ 25 © Debby Termonia
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Grow Your Business nior team. Pas als aan al die voorwaarden voldaan is, kan zo’n bedrijf ook voldoende snel schalen en groeien.” Beginnersfouten De lat mag vandaag dan al een stuk hoger liggen voor de gemiddelde startup, Kestens ziet tegelijk ook een pak meer belangstelling en bereidheid tot samenwerking vanuit de bedrijfswereld. Hij beseft namelijk dat startups beter geplaatst zijn om in te spelen op de ingrijpende technologische disruptie van vandaag. En spelen dus beter in op de daaruit voortvloeiende vraag naar innovatie, uit haast elke bedrijfssector. “Enerzijds is dat natuurlijk goed nieuws, anderzijds betekent het ook dat er meer concurrentie komt en dat je er als starter van bij het prille begin ook echt wel moet staan. En dit geldt net zo goed hier als in Silicon Valley, het is een wereldwijde trend. Wat wél nieuw is, is dat er ook in België veel vlotter startkapitaal ter beschikking komt. Niet zozeer omdat banken nu plots massaal in de rij staan om te investeren, maar eerder omdat bijvoorbeeld kapitaalkrachtige families eerder in een beloftevolle startup willen investeren dan hun centen op de bank te laten staan of alles in vastgoed te investeren. Startups zijn vandaag een interessant alternatief geworden, maar startende ondernemers moeten er wel over waken niet te vaak te vervallen in dezelfde beginnersfout. Heel vaak blijken de eerste medewerkers die ze aan boord halen mensen die min of meer dezelfde leeftijd en hetzelfde profiel hebben als zijzelf. Met als gevolg dat zij meestal ook dezelfde fouten dreigen te maken. Dit verklaart ook waarom zoveel technologie-startups finaal toch nog met het hoofd tegen de muur lopen.” Klankbord Toon Vanagt, vandaag zelf nog managing partner van software as a service-bedrijf data.be maar ook al jarenlang actief als lean startup-coach, sluit zich grotendeels aan bij de bevindingen en tips van Davy Kestens. “Een van de grootste gevaren voor starters die in een stevige groeispurt zitten, is dat ze te veel gefocust zijn op het eigen traject en te weinig oog hebben voor allerlei veranderende omgevingsfactoren. Die focus is op zich niet onlogisch als zo’n bedrijf je eigen kindje is, maar je mag er niet door verblind raken. Wil je niet in die val trappen, laat je dan zo snel mogelijk omringen door mensen die wél het overzicht behouden. Dat kunnen een aantal ervaren bestuurders zijn die bij voorkeur ook behoorlijk complementair zijn, maar net zo goed een handvol externe adviseurs die behoorlijk thuis zijn in jouw sector. Een andere optie is natuurlijk dat je van bij het prille begin op zoek gaat naar een mede-oprichter, zodat je minstens als elkaars klankbord kan fungeren. En inderdaad, op termijn moet je als oprichter vaak ook de moed hebben om een stap terug te zetten als ceo, zoals ook Kestens heeft gedaan.” Va26 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 nagt wordt naar eigen zeggen wel vaker aan mouw getrokken door groeibedrijfjes die met succes die opstartfase doorsparteld hebben, maar dan plots inzien dat ze niet goed meer gewapend zijn voor de nieuwe uitdagingen die op een gegeven ogenblik sowieso op hen afkomen. “Dan heb je vaak ook nood aan medewerkers met een ander profiel,” klinkt het. “Ik Laat je omringen door mensen die wél het overzicht behouden. Dat kunnen een aantal ervaren bestuurders zijn die bij voorkeur ook behoorlijk complementair zijn. Toon Vanagt heb dat zelf ook meegemaakt bij mijn eerste bedrijfje, maar ik kon toen gelukkig terugvallen op een co-founder die wél over het geduld en de kwaliteiten beschikte om ook de dagelijkse operationele leiding succesvol in te vullen.” Hamvraag hierbij: hoe herken je zo’n moment? Wanneer weet je dat het tijd is om andere profielen binnen te halen? “Vaak kenmerkt dat moment zich door een soort van pre-burnout,” geeft Vanagt aan. “Je bent niet echt gelukkig meer met de taken die je elke dag voorgeschoteld krijgt, er treedt een zekere onverschilligheid op. Het is extreem belangrijk dat je op zo’n moment leert los te laten.” Wendbaarheid Een andere cruciale beslissing is de keuze om al dan niet met externe investeerders in zee te gaan. En vooral: de juiste timing daarvan. “Het klinkt wat sullig, maar als starter kan je net zo goed té vroeg geld ophalen, zeker vandaag. Er is nog altijd heel veel investeringskapitaal beschikbaar, en starters die zichzelf relatief goed kunnen verkopen, hebben het vandaag dan ook niet echt lastig om geld op te halen. Daarbij riskeer je dan wel een nog niet volledig rijpe business te snel op te branden, bijvoorbeeld door vroegtijdig naar het buitenland te trekken. Of door je platform in een te vroege fase vol te stoppen met allerlei nieuwe technologie. Dergelijke investeringen zorgen voor meer druk, waardoor je als starter veel van je innovatievermogen en wendbaarheid dreigt te verliezen. Zo maak je je bedrijf vleugellam, en voor je het weet ben je ook volledig overgeleverd aan enkele venture capitalists, die op heel korte termijn rendement willen zien. Nu, om eerlijk te zijn: bij één van mijn eigen startups heb ik heel lang ingezet op een puur organische groei, en had ik achteraf bekeken wellicht sneller kapitaal moeten ophalen. De juiste timing is dus extreem belangrijk, maar wordt ook sterk beïnvloed door allerlei externe factoren. Jawel, als ondernemer moet je soms ook wat geluk hebben (lacht).” ● Filip Michiels KANTOREN TE KOOP eshop VERKOCHT CV OPPORTUNITEITEN VOOR ZELFSTANDIGEN EN KMO’S IN BRUSSEL GENIET VAN TALRIJKE PREMIESOM UW ACTIVITEITEN TE BOOSTEN! ONTDEK WAT NIEUW IS OP WWW.PREMIESKMO.BRUSSELS
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Grow Your Business Growth hacking: digitale marketing op speed “Digitale marketing staat vandaag nog min of meer in de kinderschoenen,” stelt Jean-Christophe Cuvelier, ceo en medeoprichter van het Brusselse growth hacking-bedrijf Mad Kings, gespecialiseerd in geavanceerde digitale marketing. “Terwijl bedrijven nochtans zouden moeten beseffen dat een diepgaand inzicht in klantendata flink wat extra groeipotentieel biedt.” M ad Kings dat onderdak vond in een prachtig gerenoveerd pand vlakbij de VUB, zag het daglicht in 2016. Vanuit de vaststelling dat digitale marketing almaar technischer wordt, en dat nog maar heel weinig mensen inzien waar het écht om draait. “Wij proberen de intelligentie van ontwikkelaars en marketeers samen te brengen. Marketing wordt daardoor niet goedkoper, maar wel een heel stuk efficiënter. Met dank aan de integratie van een hele rist verschillende online-tools én een veel snellere en betere verwerking van de data die bedrijven daaruit kunnen puren.” Jullie bestaan ruim drie jaar, maar tellen al ruim twintig medewerkers en zijn intussen uitgegroeid tot een van de belangrijkste spelers in België op vlak van growth hacking: hoe kan je nu als growth marketeer precies het verschil maken? Jean-Christophe Cuvelier: Alles begint met data. Voor wie een beetje vertrouwd is met digitale marketing zal dit geen verrassing zijn, maar de doorsnee digitale marketeer vertrouwt daarbij nog altijd grotendeels op Google Analytics. Hij leert daaruit dan bijvoorbeeld hoeveel bezoekers de website op een bepaalde dag getrokken heeft, of hoeveel volgers het bedrijf heeft op Instagram. Interessante informatie, maar in 28 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 se draait het daar niet om voor een bedrijf: wat écht telt, is de conversiegraad. Als je met andere woorden op een dag vijfhonderd bezoekers hebt kunnen lokken, hoeveel daarvan hebben dan ook verdere stappen gezet? Elke klant die een online-aankoop verricht, volgt een bepaald traject voor echt tot die aankoop over te gaan. Als growth marketeer proberen we in te spelen op alle verschillende etappes in dat traject. Licht die etappes eens kort toe. We onderscheiden zes etappes: de bewustmaking, de klantenverwerving, de activering van nieuwe klanten, de klantenretentie, de klant als ambassadeur en finaal de waardecreatie. In de eerste fase ga je als bedrijf op zoek naar digitale instrumenten en technieken die ertoe kunnen bijdragen dat zoveel mogelijk potentiële klanten je merk of bedrijf leren kennen. Vervolgens moet je eerst je klanten beter leren kennen: hoe kan je hen identificeren, bereiken en vervolgens ook in het juiste segment onderbrengen? In een derde fase probeer je potentiële klanten te activeren, door hen in contact te brengen met één van je producten. Een bedrijf als Apple heeft dit altijd heel slim aangepakt: het probeerde de consument ervan te overtuigen zich één van de goedkoopste producten uit het gamma aan te schaffen, de iPhone of de iPad dus. Een goede gebruikservaring moest hen dan overtuigen om ook de duurdere Apple-producten aan te kopen. In deze activeringsfase is een goede klantenervaring dus van cruciaal belang, en op dit vlak hebben de meeste bedrijven nog een lange weg af te leggen. Eens die horde genomen, komen we bij de klantenretentie: je moet klanten er ook van overtuigen om je producten te blijven gebruiken. Kijk maar naar de inspanningen die een bedrijf als Facebook op dat vlak doet. In de voorlaatste etappe - als de klant tevreden blijkt over je producten - moet je van hem ook een soort ambassadeur proberen te maken. Last but not least is er dan de waardecreatie: welke strategieën zet je als bedrijf in om waarde te creëren met je product of dienst? © Getty Grow Your Business Al die etappes lijken me weinig te verschillen van een klassieke offline-klantenstrategie. Dat klopt, we hebben het warm water zeker niet opnieuw uitgevonden. Maar terwijl het merendeel van de digitale marketingagentschappen vooral op de eerste twee etappes focust, hanteren wij een zogenaamde full funnel-aanpak. Het volstaat in 2020 dus niet langer om je als bedrijf online in de markt te zetten via Facebook, Instagram of Twitter en daarnaast in contact te proberen komen met potentiële klanten via je eigen website. Bedrijven moeten ook veel zwaarder inzetten op de vier volgende etappes, en vooral: ze moeten daarbij een geïntegreerde strategie hanteren. Ik zou de bedrijven niet te eten willen geven – vaak ook grote multinationals in ons land – waar verschillende afdelingen elk vanuit hun eigen silo zich met één van die vier aspecten bezighouden. Terwijl een consument vandaag gewoonweg op eenzelfde globale klantenervaring moet kunnen rekenen doorheen het volledige traject. Is het probleem nu net niet dat al die etappes vaak ook een heel andere expertise en specialisatie vragen, die je niet van de doorsnee marketeer kan verwachten? Precies. Niemand zal het pakweg een copywriter kwalijk nemen dat hij geen kaas heeft gegeten van vernieuwende grafische technieken, maar net daarom is er nood aan specialisten die wél het volledige plaatje in het achterhoofd houden. Een marketeer die bepaalde beslissingen neemt zonder daarbij meteen ook een designer of programmeur mee in het bad te trekken, dat werkt gewoonweg niet meer. Er moet veel meer synergie zijn. Wat kunnen grote of meer traditionele bedrijven op dat vlak leren van startups? Startups hebben het voordeel dat ze door hun beperkte schaalgrootte vaak heel snel kunnen schakelen. Ze kunnen, om het in growth hacking-termen te zeggen, veel sneller nieuwe concepten uittesten. Grote bedrijven werken meestal maandenlang aan een vernieuwende aanpak. Pas als alles min of meer op punt staat, gaan ze daarmee de markt op om het nieuwe concept uit te testen. In onze ogen is dit een voorbijgestreefde aanpak: wij werken een heel eenvoudige, nog embryonale versie uit van een nieuw concept en proberen binnen een tijdspanne van enkele weken al meteen een minicampagne te lanceren. Na hooguit een maand weten we dus ook of die aanpak aanslaat en kunnen we ook bijsturen. Zo’n werkwijze spaart bedrijven uiteraard ook handenvol geld uit. Waarom heeft growth hacking op korte tijd zo sterk aan belang gewonnen, wat is er precies veranderd in vergelijking met vijf jaar geleden? Snelheid, daar draait het allemaal om. Als je vandaag een nieuw product lanceert, kan het overmorgen al gekopieerd zijn. Bovendien zorgt de wereldwijde concurrentie er ook voor dat bedrijven veel meer moeten doen terwijl het beschikbare budget niet is meegegroeid. Ook kostenoptimalisatie heeft dus sterk aan belang gewonnen. Als growth marketeers zijn we niet noodzakelijkerwijs de allerbesten om een nieuw product in de markt te zetten, maar we helpen bedrijven wel om het bestaande klantentraject te optimaliseren voor eenzelfde Eric Rodriguez en JeanChristophe Cuvelier: de oprichters van Mad Kings. Een marketeer die bepaalde beslissingen neemt zonder daarbij meteen ook een designer of programmeur mee in het bad te trekken, dat werkt gewoonweg niet meer. budget. Dat doen we door de conversiegraad op te krikken. Vroeger had je bijvoorbeeld twee conversies op honderd bezoekers van je website, en om dat aantal te verdubbelen werd dan prompt ook het marketingbudget verdubbeld. Meer inzicht en een doorgedreven analyse van het volledige klantentraject kunnen volgens ons voor een beter rendement zorgen. Hoe leggen jullie dan precies de vinger op de wonde? Daarvoor zetten we maximaal in op data. Waarom resulteren 100 bezoekers op je site finaal maar in twee aankopen? Een doorgedreven analyse van de verschillende etappes in het volledige traject leert ons waar nu precies de grootste uitval is. Daarnaast experimenteren we ook met nieuwe concepten, die dus ook al heel snel getest worden. Hebben alle bedrijven sowieso ook al voldoende kwalitatieve data ter beschikking? Ik zie het ook als onze taak om bedrijven te overtuigen van de noodzaak om voldoende goede data te verzamelen en vervolgens ook de juiste analysetools te installeren. Daarom hebben we hier dan ook een aantal data-wetenschappers in dienst. De doorsnee digitale marketeer beschikt namelijk niet over de noodzakelijke technische expertise, en de doorsnee ontwikkelaar heeft dan weer weinig kaas gegeten van marketing. Daar zit wat mij betreft een stevig gat in de markt. ● Filip Michiels Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 29 D.R.
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Gids voor Brusselse start-ups Stel je voor: een superhandige gids met alle ins & outs van de beste co-workingadressen in Brussel. Dezelfde gids omvat ook een waslijst met contacten die je helpen om je zaak op te starten, met tips van experts en te vermijden valkuilen. Tenslotte maak je ook kennis met enkele succesverhalen van Brusselse start-ups. De gloednieuwe Startup Guide Brussels is de heilige graal voor jonge ondernemers in Brussel, samengebald in 200 pagina’s. Een echte must-have voor wie de sprong wil wagen en een eigen zaak uit de grond wil stampen. Wil je een exemplaar van de Startup Guide Brussels bemachtigen ? Kom ‘m als eerste ontdekken, tijdens de officiële presentatie op 31 maart ! Info & inschrijvingen : hub.brussels/nl/stg20 Grow Your Business De multinational van de toekomst is vooral ook micro Ze gaan door het leven als micro-multinationals: relatief kleine bedrijven die ondanks hun beperkte schaalgrootte met hun producten moeiteloos de hele wereld veroveren. Met dank aan nieuwe technologie, de beschikbaarheid van uiterst efficiënte communicatietechnologie én een zeer grote interne flexibiliteit. P olsbandjes, oordopjes, badges, drinkbekers, displays: je kan het zo gek niet bedenken of het rolt bij Orakel – een Kempische KMO met een zeventigtal medewerkers – van de band. In alle mogelijke kleuren, vormen en opdrukken, gepersonaliseerd tot in het extreme. Veel sterker nog: het bedrijf bestaat vandaag 24 jaar en exporteert al naar 98 landen. Een derde van hun personeel is ook aan de slag in het buitenland, in één van de acht buitenlandse kantoren die het bedrijf intussen al telt. Hun klanten? Events en festivals, maar net zo goed supermarkten, ziekenhuizen of openbare instellingen. Hun absolute succesnummer? De polsbandjes, die nog altijd goed zijn voor zowat vijftig procent van de omzet. “Het begon allemaal in onze keuken, met de import vanuit de VS van polsbandjes die onder meer gebruikt werden als toegangscontrole op allerlei evenementen,” vertelt Dirk Spooren, medeoprichter van Orakel. “Het internet stond toen echt nog in de kinderschoenen, en dus trokken we overal in Europa naar beurzen om daar Orakel is een perfecte illustratie van een trend die zich de voorbije jaren almaar sterker doorzette, waarbij ook relatief kleine KMO’s nieuwe markten aanboren in landen waar u en ik vaak amper al van gehoord hebben. nieuwe klanten te ontmoeten. We zaten met een klein en licht product en we waren actief in een bijzonder specifieke niche. Export was op dat moment dan ook het meest voor de hand liggende groeipad. Bovendien ging het ook om zeer goedkope producten. Dan heb je ook grote volumes nodig om voldoende marge te realiseren.” D.R. Sofie Hermans et Dirk Spooren (Orakel) Met dank aan de constante focus op innovatie, zo klinkt het. Orakel is een perfecte illustratie van een trend die zich de voorbije jaren almaar sterker doorzette, waarbij ook relatief kleine KMO’s nieuwe markten aanboren in landen waar u en ik vaak amper al van gehoord hebben. De wereldwijde doorbraak van de online-handel én de ongebreidelde groei van zeer efficiënte communicatiekanalen speelden daarin een sleutelrol. Tegelijk hebben die micro-multinationals ook een aantal troeven in vergelijking met veel grotere bedrijven die uiteraard net zo goed van de boomende online-handel en uiterst snelle communicatietechnologie kunnen meegenieten. Dankzij hun wereldwijde klantenkring zijn ze niet enkel snel mee met nieuwe markttrends, hun kleinere omvang laat hen ook toe om daar vanuit de eigen organisatie een stuk sneller en wendbaarder op in te spelen. Bovendien staan ze doorgaans ook veel dichter bij de eindklant dan veel grotere bedrijven, waardoor ze hun productenportfolio zeer doelgericht kunnen aanpassen. Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 31
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Grow Your Business Omdat ze minder managers en beslissingsniveaus dan hun grotere concurrenten hebben, kunnen ze sneller en creatiever uit de hoek komen om nieuwe trends toe te passen in hun eigen business. Moderne technologie Amper twee jaar na oprichting opende Orakel al een eerste buitenlands kantoor in Engeland. De volgende jaren zouden er stelselmatig bijkomen, tot zelfs in Miami en Kaapstad toe. Toch was het vooral de doorbraak van het internet die al snel voor nieuwe opportuniteiten zou zorgen. Al opende dat kanaal uiteraard ook de markt voor concurrenten uit alle hoeken van de wereld. “Toen wij met die polsbandjes de Engelse markt bestormden, kregen we op een lokale beurs zelfs nog een onderscheiding voor het meest innovatieve product. Een jaar later moesten we al opboksen tegen een viertal concurrenten,” blikt commercieel directeur Sofie Hermans terug. Het idee als zou een micro-multinational niet veel meer zijn dan een goed uitgebouwde online-winkel klopt helemaal niet. Maar het is wél zo dat een haast continue digitale innovatie als een rode draad doorheen onze groei en ontwikkeling loopt, in combinatie met een zeer persoonlijke dienstverlening.” In 2020 kan je producten zoals die van Orakel, die tot vandaag nog altijd in ons land geproduceerd worden, uiteraard overal vinden en bestellen. Hoe slaag je er dan toch in om als relatief kleine Belgische KMO in haast honderd landen een voet tussen de deur te krijgen? “Die eigen productie is zonder twijfel een belangrijke factor,” klinkt het. “Daardoor zijn we niet afhankelijk van een of andere producent in het verre Oosten en kunnen we bovendien ons gamma ook heel sterk personaliseren. Daarnaast hebben we er altijd over gewaakt om heel erg bereikbaar te blijven voor onze klanten, en daarin speelt moderne technologie natuurlijk een cruciale rol. Klanten kunnen ons bereiken via mail of telefoon, maar net zo goed via whatsapp of een speciaal chatkanaal. Zoiets schept vertrouwen, niet in het minst als klanten promotiemateriaal bestellen met een scherpe deadline in het achterhoofd. Last but not least proberen we heel erg goed naar onze klanten te luisteren: we innoveren echt op maat, en net daardoor onderscheiden we ons van concurrenten die uitsluitend standaardartikelen aanbieden.” Doorgedreven personalisatie Orakel zag ook al heel snel in dat, zelfs in tijden van webshops en boomende online-handel, strategisch 32 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 uitgekozen lokale kantoren nog altijd een grote meerwaarde kunnen bieden. Zo bedient het bedrijf vanuit het kantoor in Miami niet enkel de binnenlandse Amerikaanse markt, maar tegelijk ook de hele ZuidAmerikaanse markt. “Omgekeerd leren we soms ook dat een bepaalde markt zo eigen en specifiek is, bijvoorbeeld Japan, dat de meerwaarde van een eigen kantoor daar te klein is. In dat geval gaan we op zoek naar betrouwbare lokale verdelers die de markt als hun broekzak kennen,” geeft Sofie Hermans aan. “Zeker in onze beginjaren waren die kantoren levensbelangrijk voor onze groei, omdat ze vaak ook als een hub in een bepaald deel van de wereld fungeerden. Mochten we vandaag dezelfde business uit de grond stampen, dan zouden die kantoren misschien een minder doorslaggevende rol spelen. Fysieke contacten in een markt blijven hoe dan ook belangrijk om de vinger aan de pols te houden. Daarom ook zakken we jaarlijks toch nog af naar enkele grote beurzen wereldwijd.” Hamvraag in deze: hoe boks je als micro-multinationalop tegen nieuwe online-giganten zoals Ali Express of Amazon, die uiteraard een productgamma kunnen aanbieden dat duizenden malen groter is? En die, met dank aan hun schaalgrootte, wellicht ook nog een stuk lager kunnen gaan in prijs? Dirk Spooren: “Doorgedreven personalisatie maakt in ons geval echt wel het verschil. Wat niet betekent dat iedereen vandaag zomaar vanuit zijn huiskamer een online-shop kan openen en via het net dan moeiteloos elke uithoek van de wereld kan bedienen. 38 procent van onze orders komen binnen via onze online-winkel, maar zij vertegenwoordigen hooguit 15 procent van onze omzet. Dat gaat dan vooral om de nietgepersonaliseerde of kleinere bestellingen. Met andere woorden: we trekken via die webshop wel nieuwe klanten uit die via dat kanaal onze producten leren kennen en onze dienstverlening graag even uittesten. Maar als ze vervolgens grotere of gepersonaliseerde orders willen plaatsen, dan kloppen ze rechtstreeks bij ons aan. We kunnen niet zonder die online-winkel, maar je moet als bedrijf gewoonweg alle mogelijke paden bewandelen als je zo sterk export-gedreven bent. Het internet is veel meer dan een online-winkel: heel veel klanten vinden ons ook via alle mogelijke online-advertenties die we plaatsen, en zo hebben we onze markt ook enorm uitgebreid. Het idee als zou een micro-multinational niet veel meer zijn dan een goed uitgebouwde online-winkel klopt helemaal niet. Maar het is wél zo dat een haast continue digitale innovatie als een rode draad doorheen onze groei en ontwikkeling loopt, in combinatie met een zeer persoonlijke dienstverlening en een zeer sterke focus op innovatie.” ● Filip Michiels Grow Your Business Groene groeiers uit de hoofdstad De Europese Commissie kondigde eind 2019 een green deal aan, een ambitieuze groeistrategie die het continent tegen 2050 klimaatneutraal moet maken. Daarin zit onder meer een actieplan voor de circulaire economie. Wij gingen op bezoek bij twee Brusselse bedrijven die nog niet zo lang aan de circulaire weg timmeren: hoe levensvatbaar zijn hun businessmodellen vandaag? Julien Jacquet (Permafungi): “Geen enkel bedrijf kan vandaag nog vanuit een zuiver economische insteek werken” “ H ier oogsten we elke maand zowat 1 ton oesterzwammen.” We staan in een van de kelders van het reusachtige keldercomplex dat zich uitstrekt onder Thurn en Taxis, en rondom ons hangen overal grote zakken waaruit hier en daar oesterzwammen schuchter de kop opsteken. Julien Jacquet, mede-oprichter en bezieler van Permafungi, heeft ons net rondgeleid doorheen het ondergrondse labyrint. Hij toont ons nu vol trots het resultaat van een circulair project dat al in 2013 min of meer vorm kreeg. Permafungi laat zich nog het best omschrijven als een mix van circulaire stadslandbouw en sociale economie, en dat is niet meteen de meest evidente combinatie, erkent Jacquet. “Tot vorig jaar waren we hier met 12 mensen aan de slag, en ontvingen we ook een structurele subsidie. Vanaf dit jaar moeten we het zonder subsidies zien te rooien, en dus hebben we een aantal contracten voor specifieke projecten niet langer kunnen verlengen. 2020 wordt dus het jaar van de waarheid voor dit bedrijf , maar ik hoop dat mensen stilaan ook inzien dat geen enkel bedrijf vandaag nog vanuit een zuiver economische insteek kan werken. Wij leveren ook een ecologische en sociale meerwaarde, en dit laat zich natuurlijk niet zo vlot vertalen in klassiek economisch rendement. De hamvraag is dus: hoe valoriseren we die maatschappelijke meerwaarde? In de wetenschap dat wij hier de maatschappij ook geld besparen, bijvoorbeeld door mensen op te leiden voor de arbeidsmarkt die anders uit de boot dreigden te vallen, of door bepaalde afvalstromen recycleren.” Permafungi ontwikkelde in Brussel een model dat in theorie ook moeiteloos in andere steden zou kunnen worden nagevolgd. Jaarlijks verwijnt er in Brussel 15.000 ton koffiegruis in de vuilbak. Terwijl onderzoek aantoonde dat dit koffiegruis een ideale voedingsbodem is voor oesterzwammen. Bovendien zetten die zwammen dat koffiegruis vervolgens ook om in een ideale grondstof om meststoffen te produceren. “Met deze business gaven we ook werk aan laagopgeleide lokale jongeren,” legt Jacquet uit. “Onze fietskoeriers haalden de voorbije jaren dertig ton koffiegruis per jaar op in Brussel. Op basis daarvan produceren wij hier maandelijks een ton oesterzwammen en vijf ton natuurlijke meststoffen. Los daarvan hebben we hier intussen ook al flink wat geïnteresseerden uit andere steden opgeleid in deze productietechniek, en verkopen we ook kits die het mogelijk maken om thuis zelf oesterzwammen te kweken op basis van je eigen koffiegruis. We leveren dus op meerdere vlakken een meerwaarde, maar finaal worden we enkel afgerekend op ons harde economische rendement.” 1 Permafunghi haalde na een crowdfundingcampagne meer dan 25.000 euro op en is voorlopig gered. 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Grow Your Business Ongelijke wapens De ambitieuze groene plannen die Europa nu aankondigde, zullen Permafungi niet rechtstreeks helpen, vreest Jacquet, al begroet hij ze uiteraard wel. “Het kader volgt meestal pas achteraf, nadat een bepaald model bewezen heeft dat het werkt. Dat is de uitdaging die wij dit jaar voorgeschoteld krijgen. Ik zie mezelf niet bepaald als een irrationele groene idealist – ik heb notabene zelf een diploma handelsingenieur op zak – maar ik vind het wel jammer dat we met ongelijke wapens moeten strijden. Voor mij is het geen probleem dat je ook als groen bedrijf economisch rendabel moet zijn, maar laat ons de lat dan wel gelijk leggen voor iedereen. Willen we de groene economie echt een kans geven, dan moet je alle relevante parameters met elkaar vergelijken. En dan moet je voortaan dus zowel de negatieve als positieve impact van alle bedrijven meenemen in het verhaal. Wij hebben hier al aangetoond dat we met deze business meer recycleren dan we verbruiken. Waarom zou dat voortaan niet mee in rekening worden gebracht?” Aimilios Orfanos (Revolta): “De toegevoegde waarde van batterijen in de volledige energietransitie juist inschatten” R evolta zag pas vorig jaar het daglicht, en hoopt deels mee te kunnen surfen op de groeiende populariteit van de elektrische wagen. De startup biedt bedrijven een gerecycleerde bron voor energieopslag aan, in de vorm van gebruikte batterijen van elektrische auto’s. Daarnaast ontwikkelde het bedrijfje ook software om bedrijven vanop afstand te helpen hun energiegebruik en -opslag te optimaliseren. “Onze duurzame insteek is dus dubbel,” legt oprichter en ceo Aimilios Orfanos uit. “Enerzijds maken we gebruik van al eerder gebruikte batterijen, waardoor er op het einde van de rit zelfs geen sprake meer is van een minimale ecologische voetafdruk. Dit is lang niet het geval bij iemand die een nieuwe thuisbatterij zou aankopen en installeren in zijn bedrijf. Denk daarvoor maar aan de grondstoffen die in een batterij verwerkt zitten en aan de CO2-uitstoot die vrijkomt bij de productie van dergelijke nieuwe batterijen. Anderzijds stellen we onze klanten software ter beschikking waardoor ze telkens opnieuw ook zo efficiënt mogelijk gebruik kunnen maken van hun stroom, of die nu gewoon afkomstig is van het net dan wel van windenergie of zonnepanelen. Hierdoor kunnen ze hun energiekost stevig naar beneden halen. Iemand die vandaag een thuisbatterij in huis haalt, kan daarop pakweg stroom opslaan die afkomstig is van zonnepanelen, maar dit is lang niet altijd de meest efficiënte en goedkope oplossing. In de winter bijvoorbeeld zal er weinig of geen stroom worden opgeslagen, waardoor je batterij dan amper gebruikt wordt. Op andere momenten kan het gewoonweg ook voordeliger zijn om op zo’n batterij eerder 34 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 netstroom te gaan stockeren. Dankzij onze slimme software maken wij van je batterij ook een intelligente batterij.” Supermarktketens Het aantal afgedankte batterijen van elektrische auto’s is momenteel nog relatief beperkt – omdat die markt zelf ook nog niet zo sterk ontwikkeld is – maar Revolta stapte onlangs ook in het nieuw consortium Watt4Ever, waarvan onder meer ook Febelauto deel uitmaakt. Op die wijze moet het bedrijf uitgroeien tot een belangrijke partner in de recyclage van afgedankte batterijen van elektrische wagens in ons land. Bedrijven die met Revolta in zee gaan, betalen voor zo’n gerecycleerde batterij zowat 65 procent van de prijs van een volledig nieuwe batterij. De Brusselse startup sloot eind vorig jaar al een contract af met een van de grootste supermarktketens van het land, dat voor twee vestigingen een gerecycleerde batterij bestelde. “We zijn eigenlijk pas enkele maanden echt operationeel, en we merken dat er in tal van sectoren groeiende belangstelling bestaat voor onze innovatieve aanpak,” klinkt het. “Dit gaat van grootwarenhuizen over grote, vaak zeer energie-intensieve bedrijfssites tot bedrijven die al heel wat zonnepanelen hebben geïnstalleerd en het rendement daarvan willen verhogen.” © Getty De impact van de aangekondigde Europese Green Deal zal volgens Aimilios Orfanos nog moeten blijken. “De interesse voor dit soort innovatieve producten en diensten zit al enige tijd in de lift, dat staat vast. Nu wordt het vooral afwachten of de overheid op termijn ook verdere stappen zal zetten, bijvoorbeeld door de toegevoegde waarde van batterijen in de volledige energietransitie juist in te schatten en te vergoeden. Zonnepanelen werden jarenlang zwaar gesubisidieerd, zonder dat er daarbij echt rekening werd gehouden met de doorgaans grote schommelingen waar zonne-energie mee af te rekenen heeft. Thuisbatterijen of batterijen die bedrijven helpen om overtollige stroom op te slaan, zullen in de toekomst voor veel meer stabiliteit zorgen, ook als je afhankelijk bent van groene stroom. Die toegevoegde waarde zou op een of andere wijze ook financieel gecompenseerd moeten worden.” ● Filip Michiels ENERGIE Profi teer van de energiepremies om uw factuur te verminderen Zoals voor veel Brusselse ondernemingen is uw energiefactuur ongetwijfeld een aanzienlijke begrotingspost die u zou willen verminderen door uw installatie te wijzigen. Audit, isolatie of warmteproductie : wist u dat de energiepremies tot 50 % van het bedrag van uw investering kunnen dekken? Het globaal jaarlijks budget van 18 miljoen euro dat door de gewestelijke regering wordt voorzien, is in 2020 niet gewijzigd. Er werd bovendien een grote administratieve vereenvoudiging doorgevoerd, zowel voor de toekenningsvoorwaarden als bij de samenstelling van het dossier. Nog een goede reden om een premie aan te vragen! Een duwtje in de rug De energiepremies worden elk jaar door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest aangeboden en bieden u de kans een groot deel van de kosten voor studies en werken voor energie-effi ciëntere gebouwen te betalen. De 13 premies zijn verdeeld in 3 categorieën (audits, isolatieventilatie en warmte) en dekken een breed gamma aan investeringen: van de isolatie van de daken, muren en de vloer over de installatie van een performante verwarmingsketel tot een warmtepomp of een zonneboiler. Een gemiddelde premie van 1 euro per uitgave van 5 euro voor werken Bij elke premie horen specifi eke technische voorwaarden. Afh ankelijk van het geval wordt het bedrag van de premie per m2 berekend (bv. isolatiemateriaal), in percentage van de factuur of op forfaitaire basis. Maar het niveau van de Brusselse premies is zeer hoog. Voor de isolatie van de buitenmuren loopt het bedrag op van 55 tot 75 € per m², en zelfs tot 85 € in het geval van natuurlijk isolatiemateriaal. Hoewel de meeste premies renovatiewerken van een gebouw van meer dan 10 jaar in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest betreff en, zijn sommige premies ook van toepassing op nieuwbouw. Aanvullende investeringssteun van het EnergiePack Worden uw geplande energie-effi ciëntiewerken niet gedekt door de energiepremies? Controleer dan of u kan gebruikmaken van de investeringssteun die is voorzien in het kader van de begeleidingstool van het EnergiePack, een aanvullende steunmaatregel die cumuleerbaar is met de energiepremies: www.packenergie.brussels ENERGIEPREMIES 2020 U vindt de energiepremies en de investeringssteun van het EnergiePack terug op de website van Leefmilieu Brussel in de rubriek Premies en stimuli voor de ondernemingen. Voor alle vragen kan u terecht bij : info@leefmilieu.brussels of 02/775 75 75
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Transitie Fotovoltaïsche energie: groenestroomcertificaten nu minder aantrekkelijk Het succes van de fotovoltaïsche energie is in Brussel, net als in Vlaanderen en Wallonië, op zich positief. Daardoor ontwikkelt zich een nieuwe economische sector waarmee de uitstoot van broeikasgassen enigszins daalt en bedrijven hun energiekosten kunnen stabiliseren of verlagen. Maar in Brussel zal de steun aan de sector begin juni aanzienlijk veranderen. markt, werden de coëfficiënten voor de berekening van het aantal toegekende groenestroomcertificaten herzien. Vanaf de lente ontvangt de begunstigde bijvoorbeeld voor een installatie met een vermogen tussen 50 en 100 kWp slechts 1,7 certificaat per geproduceerde MWh. En als het vermogen van de installatie meer dan 250 kWp bedraagt, daalt het tarief zelfs tot 1,4 certificaat per geproduceerde MWh. I n Brussel geniet de installatie van fotovoltaïsche panelen veel steun in de vorm van groenestroomcertificaten. Dit geldt zowel voor kleine huishoudelijke installaties als voor grotere, met een vermogen van meer dan 5 kilowattpiek (kWp). "Voor installaties met een vermogen van meer dan 5 kWp is het groenestroomcertificatensysteem ook van toepassing, met de mogelijkheid voor de eigenaars van de installatie (vaak bedrijven) om de elektriciteit door te verkopen die ze zelf niet hebben verbruikt," vertelt Adeline Moerenhout, communicatieadviseur bij Brugel. Voor elke geproduceerde kWh ontvangt de eigenaar van de installatie groenestroomcertificaten. Hij kan die vervolgens doorverkopen aan elektriciteitsleveranciers, die op die manier het niet-duurzame karakter van de door hen geproduceerde elektriciteit "compenseren". En zo verdienen de eigenaars van fotovoltaïsche installaties hun investering in fotovoltaïsche installaties sneller terug. Wegkwijnende certificaten In Brussel kunnen grote fotovoltaïsche installaties met een vermogen van meer dan 5 kWp nog tot het eerste kwartaal van 2020 2,4 groenestroomcertificaten ontvangen per geproduceerde MWh (3 groenestroomcertificaten per MWh voor installaties van minder dan 5 kWp). De lente brengt echter belangrijke veranderingen. Op advies van Brugel, de Brusselse regulator belast met het beheer van de verrichtingen met groenestroomcertificaten op de 36 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 Uitstel tot begin juni Op basis van de aanbevelingen van Brugel heeft minister van Energie Alain Maron een nieuw decreet voorbereid dat minder gunstige voorwaarden zal inhouden voor nieuwe fotovoltaïsche installaties. Die zullen dus minder groenestroomcertificaten krijgen. De inwerkingtreding ervan was aanvankelijk gepland voor april, maar werd eerst uitgesteld tot mei en vervolgens tot 1 juni. Het is dus in ieder geval aanbevolen om de installaties die nu worden gemonteerd zo snel mogelijk te laten certificeren. Beci was dan ook in een vroeg stadium – en terecht – bezorgd over het plan om de coëfficiënten naar beneden te herzien. Beci vroeg dus dat bedrijven die al stappen hadden ondernomen (contract met een installateur, derde-investeerder, aanvragen voor certificering, aanvraag van een bouwvergunning indien nodig), de bevestiging zouden krijgen dat ze wel degelijk de voorwaarden van het gunstigste geldende regime zullen genieten. Het is immers meer dan wenselijk te kunnen rekenen op coëfficiënten die binnen een redelijke termijn een return on investment mogelijk maken. Deze bezorgdheid is gegrond. In Wallonië hebben we vastgesteld dat elke verandering in dit evenwicht nare gevolgen heeft: een kunstmatige versnelling van de installaties voordat het nieuwe regime van kracht wordt, een plotselinge vertraging achteraf, enz. ● Johan Debière en Vincent Delannoy Entreprendre Starter My Healthy Box: gezond, lokaal en biologisch My Healthy Box ging begin februari van start en biedt gezonde en smakelijke menu’s, naast coaching in voeding. Het bedrijf beoogt gezonde voeding die voor iedereen toegankelijk is. M HB Nutrition wil bekendheid verwerven met de naam van het product My Healthy Box. De oprichters Ahmad en Saleh Nasrallah creëren “een centrum voor diëtetiek en voor de productie van lunchpakketten die kunnen worden aangepast aan de smaak en voorkeuren van de consument. De klant kan zijn eigen gerecht samenstellen en zich desgewenst laten begeleiden door een gezondheidscoach. De klant wordt bovendien spontaan geïnformeerd van de voordelen en de herkomst van de ingrediënten die hij selecteert.” van de dagelijkse behoeften aan voeding dekken, met inbegrip van zetmeelrijke voedingsmiddelen, eiwitten, groenten en peulvruchten.” De klant heeft twee mogelijkheden: ofwel stelt hij zelf zijn lunch box samen via de website, al dan niet met de hulp van een coach, ofwel bestelt hij de lunch box van de dag, die door een voedingsdeskundige wordt samengesteld. Voor de productie van deze lunchpakketten beschikt het jonge bedrijf over een up-to-date installatie waarmee het tot duizend lunch boxen per dag kan produceren. Maar in de eerste fase – de activiteiten zijn pas in februari begonnen – zal My Healthy Box tussen 100 en 150 pakketten per dag produceren. Die zijn schappelijk geprijsd: 9,95 euro. Wat de verdeling betreft, varieert het tarief naargelang van het gebied waar u zich in Brussel bevindt. Het eerste gebied omvat Brussel-Stad, Molenbeek, Koekelberg, Berchem, Ganshoren en Jette. De rest van de Brusselse gemeenten alsook Wemmel en Zellik behoren tot het tweede gebied. De levering gebeurt met elektrische Ahmad (links) en Saleh Nasrallah zijn neven en de stichters van My Healthy Box De twee neven hadden niets met de voedingssector, behalve dan een belangstelling voor gezonde voeding. Ahmad genoot een opleiding als productie-ingenieur terwijl Saleh luchtvaarttechnicus is. Zijn profiel bleek wel waardevol bij het ontwerp van de productielijn van de gerechten. My Healthy Box is zich gaan vestigen in het stedelijke economische activiteitencentrum Be-Here in Laken, gelegen in het voormalige pand van Byrrh. Het bedrijfje voelt er zich echt thuis. “Wij bieden lunches aan die voor meer dan 90% biologisch zijn. Bij Be-Here vinden we onder hetzelfde dak fruit, groenten en ingrediënten van Terrabio, de koekjes van Mad Lab en de chocolade van Nao. Een korte of zelfs ultrakorte bevoorradingsketen! Wij willen een gepersonaliseerde combinatie van ingrediënten voorstellen waarmee we 80% fietsen. “Voorlopig leveren we alleen in het Brusselse Gewest”, zeggen de twee neven. “We kunnen natuurlijk ook verder gaan, afhankelijk van de vraag en de hoeveelheden. Ons aanbod richt zich echter vooral op een stedelijke bevolking die niet altijd de tijd of de mogelijkheid heeft om een gezonde en evenwichtige maaltijd te vinden in de buurt van het werk of thuis. We beogen eerst en vooral een lokaal aanbod voor bedrijven en instellingen. In dit stadium hebben al meer dan 30 belangstelling getoond. Daarnaast kunnen mensen ook hier bij Be-Here zeven dagen per week een lunchbox komen ophalen.” Op termijn overweegt My Healthy Box zijn lunchpakketten ook aan te bieden in Brusselse biowinkels, zodat zoveel mogelijk mensen evenwichtige en gezonde gerechten dicht bij huis vinden. ● Informatie: www.myhealthybox.be Guy Van den Noortgate Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • www.beci.be/starter Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 37
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Opleven Barbara Trachte ontmoet reStarters Brussels Staatssecretaris Barbara Trachte kwam bij Beci kennismaken met het reStart programma en zijn deelnemers. Nu al drie jaar lang begeleidt reStart gefailleerde Brusselse ondernemers en helpt hen nieuwe energie en motivatie op te bouwen voor een nieuw beroepsproject. stopzetten om medische of familiale redenen. Anderen slaagden er niet in zich aan marktverschuivingen aan te passen, waren slecht voorbereid of waren gewoon het slachtoffer van gebeurtenissen. Allen ondergingen een fase van totale wanhoop en hebben alles op losse schroeven gezet. “ E en baby valt ongeveer 2000 keer voordat hij kan lopen. Waarom zou een gefailleerde ondernemer niet kunnen opleven en zijn pijnlijke maar leerrijke ervaring benutten in een nieuwe activiteit?” Dit is een van de hoofdthema’s van het in 2017 door Beci gecreëerde begeleidingsprogramma reStart. De deelnemers ontmoetten in januari de Staatssecretaris voor Economische Transitie Barbara Trachte en getuigden van de sociale, financiële en familiale gevolgen van een faillissement. Ze hadden het ook over hun nieuw gevoel van eigenwaarde en de wens om een nieuwe activiteit te lanceren dankzij de individuele en groepscoaching die ze vijf maanden lang hadden gevolgd. Oorzaken van een faillissement “Geen enkele cursus ondernemerschap in onze universiteiten bespreekt het faillissement of de preventie ervan. Waarom bestaat trouwens het begrip ‘mislukking’? Hebben we niet het recht ons te vergissen of tegenslag te ondergaan, met een faillissement als gevolg?” Een tiental voormalige ondernemers ontmoetten de Brusselse Staatssecretaris en vertelden hun tegenspoed. Sommigen stonden alleen aan het roer van hun EBVBA, anderen stelden meer dan 100 mensen tewerk. Sommigen hebben hun activiteiten moeten 38 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 Burn-out en ziekte “Ik werkte 30 jaar alleen in mijn marcom-bureautje, dat het redelijk goed deed”, herinnert zich Nathalie. “Ik had een burnout omdat ik te hard werkte. Ik mocht niet stoppen omdat ik alleen aan het roer stond. Het was mijn enig inkomen en er was niemand om de zaak over te nemen. Ik ontwikkelde nadien een auto-immuunziekte en was daarna fysiek niet meer in staat om te werken. De neerwaartse spiraal begon omdat ik geen inkomen meer had. Ik weigerde failliet te gaan, kon het niet vermijden en heb toen alles verloren. Nog een geluk dat ik wat hulp kreeg van het ziekenfonds.” Maar aan de trauma ontsnapte ze niet. “Ik durfde niet meer naar buiten komen en was bang voor de oordelende blik van anderen. Ik reageerde niet meer wanneer de deurbel ging, uit vrees voor een gerechtsdeurwaarder.” In juni 2019 nam ze deel aan het reStart programma. “Ik had het al in februari willen doen, maar ik weende constant en weigerde volledig wat mij overkwam. Het was nog te vroeg. In juni werd ik opgenomen in een groep van negen vrouwen die al gauw de bijnaam ‘9e Compagnie’ kreeg. We spraken met elkaar en moedigden elkaar aan. Uiteindelijk zijn we gaan lachen om de deurwaarders. Dankzij deze ontmoetingen hebben we onze energie en gevoel van eigenwaarde teruggewonnen. Nu staan we als vastberaden bedrijfsleiders op de startblokken.” Vernieuwd vertrouwen Guillaume was 20 jaar lang traiteur. In zijn Brusselse bedrijf © Reporters Entreprendre Opleven werkte toen een dertigtal mensen. “De markt is veranderd. Ik heb getracht me aan te passen. Ik heb alle procedures doorlopen en heb gevochten voor mijn twee kinderen maar het faillissement bleek onvermijdelijk. Ik kreeg het bezoek van talloze gerechtsdeurwaarders, aan wie ik vertelde wat de RVA, de btw en andere belastingen voor zelfstandigen allemaal betekenen. Er ontstond wederzijdse sympathie. Via Facebook vernam ik het bestaan van het reStart programma en schreef me in. Ik begrijp niet waarom er geen langere wachtlijst is voor dit programma dat je een kans en hulpmiddelen biedt om op te leven. Ik had een partnerschap gesloten om een nieuwe activiteit op gang te brengen, maar uiteindelijk werk ik alleen verder omdat we niet goed met elkaar konden opschieten. Ik heb nu wel opnieuw voldoende zelfvertrouwen en wil blijven vechten.” Zakia runde al 20 jaar een bedrijf met haar man. Ze stelden een honderdtal arbeiders tewerk. “Van de ene dag op de andere hebben we een zeer grote klant verloren: het Europees Parlement. We hebben al onze energie en onze spaarcenten ingezet om de zaak te redden, maar konden het faillissement niet vermijden. Ik heb dit programma gecontacteerd voor mijn echtgenoot. Wegens zijn burn-out ben ik er uiteindelijk zelf naartoe gestapt. Ik heb daar mensen ontmoet met verbluffende vaardigheden en bevoegdheden en die nog engere situaties beleefden dan ik. En toch wilden ze opleven. In de groep was ik een uitzondering, als enige die nog getrouwd was. We zaten allemaal met schulden opgezadeld, maar dankzij de groepsdynamiek hebben we het vertrouwen teruggewonnen.” Individuele en collectieve begeleiding Het reStart programma bestaat uit individuele beroepsbegeleiding (met persoonlijkheidstesten en coaching), naast collectieve begeleiding (via gedachtewisselings- en ontwikkelingsgroepen en workshops). Het programma zet ons aan om de werkelijkheid van het faillissement welwillend te aanvaarden. We worden aangemoedigd om groeikansen te vinden in de werkelijkheid en om een nieuwe professionele realiteit te creëren waarmee we zullen opleven. “Je moet tegen een stootje kunnen, en zelfs een schok. Niet iedereen is hiertoe bereid”, zegt Olivier, die sinds 2005 een boekhandel had in de Europese wijk. “De zaak bevond zich op een steenworp van het metrostation Maalbeek. Ik heb in 2016 de boeken neergelegd. Pas enkele jaren later, toen de burn-out voorbij was en ik weer wat energie had, nam ik deel aan het programma. Wij onderzoeken de redenen van de mislukking. Dit helpt ons een nieuwe start te nemen. Met een andere deelneemster hebben we een vzw opgericht die opkomt voor kunstenaars en hun promotie verzekert (Artistic Booster Academy, ABA). Met z’n tweeën staan we sterker. Onze ervaringen hebben ons aangespoord om de risico’s zoveel mogelijk te beperken via het statuut van zelfstandige in bijberoep.” Eric Van den Bemden naast Staatssecretaris Barbara Trachte. Meerdere trauma’s “Het reStart programma ondersteunt en begeleidt Brusselse ondernemers na een faillissement, de liquidatie van hun onderneming of de sluiting van hun winkel”, vertelt Eric Vanden Bemden, de initiatiefnemer en coördinator van het programma. “Tot nu toe hebben we ongeveer 160 mannelijke en vrouwelijke ondernemers en zelfstandigen van alle leeftijden en achtergronden begeleid. Ook hebben we de publieke opinie bewust gemaakt via rondetafelgesprekken en voordrachten. En ten slotte hebben we ons gericht tot voorschrijvers als curatoren, spelers van de Ondernemingsrechtbank, de OCMW’s, Actiris enz. Binnen Beci hebben we synergieën ontwikkeld met het Starters programma, het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden en de transmission.hub. Wij geloven dat ons programma vandaag rijp is om erkend te worden als een aanvullende speler in het Brusselse ecosysteem en om op te treden als coördinator van oplevende ondernemers en van de overgangscel tussen faillissement en professionele re-integratie.” Als groepscoördinator voegt Antoine Parmentier eraan toe: “In dit overgangsproces moeten de deelnemers leren leven met vijf trauma’s: professioneel, financieel, sociaal, familiaal en persoonlijk.” Een pilootproject? De Staatssecretaris luisterde aandachtig naar al deze getuigenissen en maakte veel aantekeningen. “De media hebben de mond vol van startups en hun successen. De tegenslag die sommige ondergaan en de manier waarop ondernemers opleven, komen echter maar zelden aan bod. Ik verbaas me dat dit begeleidingsprogramma alleen in Brussel bestaat, en niet in andere delen van het land. Ik ga dit aankaarten bij de collega’s van de groep die federaal of in Wallonië actief zijn. reStart zou als model kunnen dienen voor gelijkaardige projecten in andere steden, die de expertise van het Brusselse programma trouwens best zouden kunnen gebruiken.” ● Julien Semninckx Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 39 © Reporters
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Entreprendre Podcast Sebastian Dupont van Pizzeria NONA “Hier lopen we een marathon, geen sprint” Voor de eerste aflevering van de nieuwe Nederlandtalige podcastreeks Louiza 500 nodigden we Sebastian Dupont uit, zaakvoerder en bezieler van pizzeria Nona. Vertel eens Sebastian, wie ben je en waar kom je vandaan? Ik ben Sebastian Dupont en ben geboren in Kortrijk. Ik heb economie gestudeerd aan de KULeuven en heb vijftien jaar gewerkt in de financiële sector in Londen, waar ik nog latijd woon. Ik wist al van bij het begin dat die sector a young man’s game was, en wilde ook snel een eigen bedrijf starten. Ik viel op een concept dat pas opgang maakte in Londen: Casual Dining, het professioneel beheren van een restaurant. Maar tussen droom en daad staan wetten in de weg en praktische bezwaren… Hoe en wanneer maakte je de klik echt je zaak te starten? Ik ben vier jaar geleden naar Italië geweest en in Napels een pizza-opleiding gevolgd. Ik wilde de basis leren. En zo begint de bal aan het rollen. Eigenlijk zijn het verschillende ballen die aan het rollen gaan. Je moet denken over financiering, personeel, je moet een pand zoeken een interieur-vormgever. In het eerste jaar dat Nona concreet werd, in 2017, heb ik eigenlijk enkel gegeten, geslapen en gewerkt. Ik heb alle ballen tegelijk in de lucht moeten houden. En dan ontstaat NONA echt. Wanneer zijn jullie echt geopend? 21 juni 2017 . En wanneer stonden de rijen er? Vrij snel. Ik heb zelf in de zaal gewerkt, in de eerste paar maanden. En al midden augustus zat er een vrouw bij me aan de bar die heel wat vragen stelde. Ze bleek achteraf een journaliste te zijn die wilde weten waar de plotse populariteit vandaan kwam. Wat is het geheim van het succes denk je? Ik ben een outsider. Ik woon in Londen en ik reis veel, dus ik 40 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 ben wel op de hoogte van wat er elders leeft. Ik heb een gat in de markt gezien in België. Niet alleen op vlak van eten, maar ook op vlak van service. Er is hier al te vaak slechte service in winkels en restaurants. Iedereen mag bij ons starten, maar je moet wel erg vriendelijk zijn, in ons verhaal geloven en een geboren storyteller zijn. Ons personeel gelooft ook in ons verhaal. Lokale producten, geteelt en geserveerd door goede mensen. En dat zorgt, denk ik, voor een groot succes. Had je het succes verwacht? Neen. (lacht) Ik had vier businessmodellen geschreven. Een worst case, een break even, een goed en een zeer goed. En we zitten ver boven dat heel goede scenario. Het plotse succes verandert snel in een hype. Is dat een duurzame basis voor een concept? Eerlijk, dat houdt me ’s nachts soms wakker. Maar ik herinner er mezelf aan dat we hier een marathon lopen, geen sprint. We zijn pas een succes als we binnen tien jaar nog altijd zulke rijen mensen aantrekken. En dat zeg ik ook aan ons personeel. Het succes van het bedrijf is niet de wachtrij, maar de missie. To do good, dat is onze missie. Serveer goed eten, werk met goede mensen en doe goed voor de wereld. En zo wordt een hype een duurzaam merk. ● Tim Devriese Het volledige gesprek kunt u beluisteren in onze podcast Louiza 500: www.beci.be/nl/podcast Podcast inspiratie : Oostende, da’s Brussel aan zee. De koningin der badsteden trekt al jaren kunstenaars aan, zoals James Ensor of Marcel Proust. Radiozender Klara brengt een podcastreeks over de kunstenaars van Oostende, een stad die bij wijlen triestig oogt, maar tegelijk royaal haar mannetje staat. D.R. Community Het Beci nieuws in beeld De economische transitie verdiende op zijn minst een afterwork, mede door Beci en Irisphere georganiseerd in de "groene" incubator Greenbizz, in het bijzijn van Staatssecretaris Barbara Trachte. Barbara Trachte Benjamin Cadranel, gedelegeerd bestuurder van Citydev Aline Deschamps (Leefmilieu Brussel) en Grégoire Clerfayt (adviseur van Barbara Trachte) Désirée Simonetti (Haven van Brussel, in het midden), omringd door Diane Van Gils (bpost) en Marc Renson (Citydev). Van links naar rechts: Nicolas Paulus (Travie), Céline Bouton (Lita.co) en Olivier Breda (Dzerostudio). Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 41 Van links naar rechts: het EcoRes team, Cordelia Orfinger, Mathieu Depoorter en Julie Decaux, naast Quentin Walckiers (Saint-Gobain). © Reporters
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Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Marjolaine Gailly Op haar 37e is Marjolaine Gailly een ware ‘sociaal onderneemster’. Zij beschouwt ondernemerschap als een kracht om goed te doen en de wereld te veranderen. Ze staat aan het hoofd van twee bedrijven: PeterLily in de human resources sector en de Brusselse coworking Manistal. In feite is ze altijd al betrokken geweest bij projecten die haar boeien. Deze doordachte levensgenieter verklapt enkele adresjes die de klemtoon leggen op gezond, lokaal en familiaal. De zondag brunch: afspraak in Chicago Café, in de Vlaanderenstraat. Een gezonde en lekkere brunch met in het huis bereide verrukkelijke taarten. Een speelhoekje voor de kinderen. Een gezellige, huiselijke sfeer. De keuze aan veganistische en vegetarische gerechten is een speciale vermelding waard. De kroeg: Origine, vlakbij het Jourdanplein. Een 4-gangen formule met slechts drie keuzes (op zich een goed teken). Inventieve, gewaagde en lekkere gerechten met daarbij een prima service en een uitstekende prijs-kwaliteitverhouding. Een muzikale bekoring: de Brussels Chopin Days. Jonge internationale artiesten interpreteren werken van Chopin aan de piano. Schitterende concerten, en toch eenvoudig en intiem. Afspraak in het Koninklijk Conservatorium. Niet duur: € 25. De groene uitstap: het Zoniënwoud, uiteraard. 5000 hectare groot en overal verborgen paden en mooie wandelingen, op een steenworp van Brussel. Je hebt een leven nodig om alle uithoeken ervan te ontdekken. Ik ga daar zo vaak mogelijk naartoe om mijn batterijen op te laden en over wat anders na te denken dan PeterLily en Manistal. Een snel hapje: Kamilou biedt in de Europese wijk smakelijke, gezonde en verantwoorde gerechten. Lekker ontbijten, een verscheidenheid aan zelf samen te stellen gerechten, een ruime keuze aan in het huis gemaakte quiches en lekkere sandwiches! Een gastenverblijf: La Maison Flagey, een karaktervolle pand gelegen in de rustige en aangename omgeving van de Net geprobeerd: Wolf, de eerste food market in de hoofdstad. Typisch Brussels: het beste, op één plek samengebracht, waar ontdekking en diversiteit hoogtij vieren! Een waar genoegen, want je kunt er een culinaire wereldreis maken zonder je stoel te verlaten. Italiaanse, Indiase, Belgische, Aziatische of Ethiopische keuken: voor elk wat wils! ● Elisa Brevet 42 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 vijvers van Elsene, op een steenworp van het dynamische Flageyplein. Eenvoudig en efficiënt opgevat: vijf kamers voor een intiem verblijf in een pracht van een Brussels Art Nouveau gebouw. De beste cocktails: La Pharmacie Anglaise (foto hierboven) en haar verfijnde en originele cocktails. De setting is helemaal te gek: precies een ander tijdperk, met bokalen vol geneeskrachtige kruiden, een borstbeeld van een arts en gedroogde hop die aan het plafond hangt. Zoiets is in Brussel totaal onverwacht! D.R. Community INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Biofin BVBA, Louizalaan 179 - 1050 Brussel NACE : 46120 - Handelsbemiddeling in brandstoffen, ertsen, metalen en chemische producten, 46710 - Groothandel in vaste, vloeibare en gasvormige brandstoffen en aanverwante producten Afg. : Ludwig Bricout op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Laurie Pilo Baren & Masson VOF, Montagne du Godru 5 - 1300 Wavre NACE : 33110 - Reparatie van producten van metaal, 43221 - Loodgieterswerk, 43222 - Installatie van verwarming, klimaatregeling en ventilatie Afg. : Pascal Baren Baticrea CV, Materiaalstraat 20 bte 61 - 1070 Brussel Afg. : Alexandre Lefebvre Be Mobile Waiter BVBA, Alsembergsesteenweg 545 - 1180 Brussel Afg. : Daniel Costanzo Be The Change by TTD BVBA, De Broquevillelaan 134 - 1200 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Marie-Gabrielle Amadieu Bisc'oui! BVBA, Versailleslaan 50 - 1020 Brussel Afg. : Fanny Grouwels Candice Vanhacht NP, Baron de Castrostraat 78 - 1040 Brussel NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 73110 - Reclamebureaus, 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g., Afg. : Candice Vanhacht Colson Donatienne NP, Rue de Grimohaye 63 - 1300 Limal NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 85592 - Beroepsopleiding Afg. : Donatienne Colson Cultures & Publics VZW, Mercelisstraat 81 - 1050 Brussel Afg. : Rosa-Anna Graceffa Da Ivonne Family, Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel Afg. : Serge Atido Deli&Co Event Catering BVBA, GrootBijgaardenstraat 14 - 1082 Brussel Afg. : Ngabo Maurice Dujardin Bruno NP, Elyzeese Veldenstraat 18 bus 2 - 1050 Brussel NACE : 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten -Afg. : Bruno Dujardin El Gharbi Souad (The Beauty Partner) NP, Waterloosesteenweg 672 - 1180 Brussel NACE : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment Afg. : Souad El Gharbi Eudys BVBA, Allée de Posty 6 - 1400 Nivelles NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters Afg. : Michel Goës Alain Jonet NP, D'Orbaixlaan 19 - 1180 Brussel NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g., Afg. : Alain Jonet Arkadia Translations BVBA, Barastraat 175 - 1070 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 74300 - Vertalers en tolken, 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren, Afg. : Valentina Micheli Axelle De Borger NP, Legrandlaan 86 - 1180 Brussel NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 82300 - Organisatie van congressen en beurzen, 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Axelle De Borger Ayming Belgium BVBA, Edmond van Nieuwenhuyselaan 6 bte Alma - 1160 Brussel NACE : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten, 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus Exelius CVBA, Terkamerenstraat 22 D 9 - 1200 Brussel NACE : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Olivier Verschaeve Heisenberg Corporation BVBA, Dieudonné Lefèvrestraat 4 - 1020 Brussel NACE : 10392 - Verwerking en conservering van fruit, exclusief productie van diepgevroren fruit, 10712 - Ambachtelijke vervaardiging van brood en van vers, 10720 - Vervaardiging van beschuit en biscuit en van ander houdbaar banketbakkerswerk, Afg. : David Moriamé Intell NV, Kunstlaan 39-42 - 1040 Brussel NACE : 47620 - Detailhandel in kranten en kantoorbehoeften in gespecialiseerde winkels Afg. : Marc Filipson Invicemm BVBA, Bloemenstraat 1 bus b - 1380 Lasnes NACE : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Eric Van der Stichelen Rogier L & L Zakenkantoor BVBA, Eugène Plaskylaan 75 - 1030 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Filip Coolen La mariée NP, Versailleslaan 127 bte 18 - 1120 Brussel Afg. : Nahid Essafi Laure Fornier NP, Gustave Van Huynegemstraat 29 - 1090 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 74103 - Activiteiten van grafische designers, 74901 - Activiteiten van managers van artiesten, sportlui en overige bekende pesonaliteiten Afg. : Laure Fornier M&T Management BVBA, Brugmannlaan - 1060 Brussel NACE : 90012 - Beoefening van uitvoerende kunsten door artistieke ensembles, 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten Afg. : Thibaut Nève Magic Event, Steylsstraat 110 - 1020 Brussel Afg. : Anissa Chairi Marie Pinte NP, Roetaertstraat 144 - 1180 Brussel NACE : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g., 85592 Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 43
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Community - Beroepsopleiding, 85599 - Overige vormen van onderwijs Afg. : Marie Pinte MicroFlavours BV, Koning Albertlaan 12 - 1082 Brussel NACE : 01130 - Teelt van groenten, meloenen en wortel- en knolgewassen, 01199 - Teelt van andere eenjarige gewassen, n.e.g, 01290 - Teelt van andere meerjarige gewassen Afg. : Dario Vunckx Miwell GVC, Louizalaan 65 - 1050 Ixelles NACE : 46450 - Groothandel in parfumerieën en cosmetica, 47750 - Detailhandel in cosmetica en toiletartikelen in gespecialiseerde winkels Afg. : Hanane Tahere MMG, Malibransrtaat 69 - 1050 Brussel Afg. : Soraya Rhlid Myriam Kamouh - Green Coach Nutrition NP, Toots Thielemansstraat 52/6 - 1190 Brussel Afg. : Myriam Kamouh Pascaline Dehon, Route de Genval 156 - 1380 Ohain Afg. : Pascaline Dehon Pricing Pact NV, Oude Vijversstraat 55 - 1190 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 73110 - Reclamebureaus, 74901 - Activiteiten van managers van artiesten, sportlui en overige bekende pesonaliteiten Afg. : Laurent David Hostyn Qscar, Vlierbeekberg 36 - 3090 Overijse Afg. : Cindy Jacob Retrival, Rue du Déversoir 1 C - 6010 Charleroi NACE : 38219 - Overige verwerking en verwijdering van ongevaarlijk afval, 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven Afg. : Thibaut Jacquet Second floor BVBA, Braziliëlaan 3 - 1000 Brussel NACE : 73110 - Reclamebureaus Afg. : OLIVIER BIALEK Speak Up, Jean Wellensstraat 37 - 1150 Brussel Afg. : Mélanie Hussel Subtils Services BVBA, Rue Arthur Warocqué (L.L) 91 - 7100 La Louvière NACE : 81210 - Algemene reiniging van gebouwen Afg. : Anna Rizzo The Catering by Julien & César BVBA, Rue des Grands Bureaux (RES) 7 - 7134 Binche NACE : 56210 - Catering Afg. : Cesar Desy The School Of Speech - Cum Unicate BVBA, Vanderaeylaan 139 - 1180 Brussel NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 90029 - Overige ondersteunende activiteiten voor de uitvoerende kunsten Afg. : Gilles Wiernik Trianon Scientific Communication BVBA, de Broquevillelaan 240 - 1200 Brussel Afg. : Audrey NGOMSIK Turmes - di Cugno - Extendo Consulting VOF, Friulilaan 8 - 1140 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Arnaud Turmes We Tell Stories BVBA, Lambermontlaan 140 - 1030 Brussel NACE : 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms, 59130 - Distributie van films en video- en televisieprogramma's, 63910 - Persagentschappen Afg. : Joan Roels INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN ABA Accor Actiris Agence du Numérique Agoria ARES Beer Mania Belgian Chambers BePark Bpost Brugel Leefmilieu Brussel Cake Chicago Café CitizenLab Citydev Claeys & Engels Colruyt Comeos Daoust Dassault Data.be Dats 24 Debailleul Deloitte Delta Airlines Digita 44 ❙ Brussel Metropool - maart 2020 38-39 6-8 38-39 20 20 20 6-8 6-8 40 41 36 41 24-26 42 6-8 41 4-5 14 1 6-8 12-13 24-26 14 23 6-8 24-26 6-8 Dzerostudio Easi EcoRes Enterprise Europe Network EU-Japan Centre Febelauto Girleek GreenBizz Hackages Highbury Huawei IBS IICC – Internationale Kamer van Koophandel Innoviris Kamilou KBC KU Leuven Lexitech Lita.co Mad Kings Maison Flagey, La Manistal MHB Nutrition Netflix NN Nona 41 11 41 22 6-8 33-34 20 41 4-5 6-8 16-17 11 6-8 6-8 42 6-8 6-8 4-5 41 28-29 42 42 37 24-26 18-19 4-5 UNO-Women Orakel Origine Permafungi PeterLily Pharmacie Anglaise, La Haven van Brussel RAAL La Louvière Revolta Sabca Sabena Aerospace Saint-Gobain SFPI Sparkcentral Telenet T-Mobile Top Employers Institute Touring Club Travie ULB Universiteit van Luik UpCom Watt4Ever Western Union Wolf 20 31-32 42 33-34 42 42 41 11 33-34 12-13 12-13 41 12-13 24-26 6-8 24-26 6-8 6-8 41 1 14 22 33-34 24-26 42 Community JURIDISCHE BEMIDDELING ICT 12, 19 & 26.03 Atelier digital (1) 24.03 Soyez efficace sur LinkedIn (1) 2, 9, 16, 23 & 30.04 Atelier digital (1) 21.04 Soyez efficace sur LinkedIn (1) 7, 14, 21 & 28.05 Atelier digital (1) 19.05 Soyez efficace sur LinkedIn (1) 4, 11, 18 & 25.06 Atelier digital (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 12.03 Plan cafétéria : la rémunération à la carte pour tous ? (1) 17.03 Remboursement de frais à vos travailleurs (1) 26.03 La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! (1) 02.04 Élections sociales 2020 : autour de la procédure électorale et du jour du vote (1) 23.04 Le trajet de réintégration en pratique dans le secteur public (1) 05.05 La prévention et la gestion des assuétudes : de quels outils dispose l’employeur public ? (1) 28.05 Missions et fonctionnement des organes sociaux (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Jusqu’au 26.06 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale à Bruxelles (1) ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu STARTERS & RESTARTERS 16, 23 & 30.03 Lunch Starter 17.03 Quelles solutions de financement pour votre entreprise - 1819 (1) 17.03 Les solutions de financement de Finance & Invest Brussels (1) 17.03 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (starters & pré-activité) (1) 6, 13, 20 & 27.04 Lunch Starter 21.04 Les composantes d’un branding fort (1) 21.04 Plan financier, remunération, rôle du comptable (1) 21.04 Sales DNA : développer votre talent (1) 1, 8, 15, 22 & 29.06 Lunch Starter ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be BEDRIJFSOVERDRACHT 26.03 Conferentie ‘Overnemers en Investeerders’ ➜ Salima Seouane +32 2 643 78 49 – sse@beci.be 11, 18 & 25.03 Beci Welcome Breakfast 12, 19 & 26.03 Beci Welcome Lunch 1, 8, 15 & 22.04 Beci Welcome Breakfast 2, 9, 16 & 23.04 Beci Welcome Lunch 15.04 Welcome apéro 6, 13, 20 & 27.05 Beci Welcome Breakfast 7, 14 & 28.05 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Conferentie ‘Overnemers en Investeerders’ Wilt u een onderneming overnemen? Kom dan naar de conferentie ‘Ondernemers en Investeerder’. We presenteren zeven overnamedossiers en drie starters, op zoek naar investeerders, komen hun projecten pitchen. Wanneer? Bij Beci Waar? Op 26 maart Info et inschrijvingen: Salima Seouane +32 2 643 78 49 – sse@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) (1) Enkel in het Frans Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be Brussel Metropool - maart 2020 ❙ 45

2020.02 Bruxelles Métropole


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Édito Beci : un avis précieux Fin janvier, Beci a contresigné la stratégie GO4Brussels 2030, aux cô bruxellois et des autres partenaires sociaux : un plan socio-économique qui doit accompagner la transition de l’économie régionale vers un modèle bas carbone, assurant à la f de la prospérité, de la durabilité et du bien-être collectif. Parmi les objec figurent notamment le soutien aux TPE et PME, la recherche et l’innovation, la transition numérique ou encore la mobilité : autant de thèmes cher La signature de l’acte a été précédée d’un long processus de consultation des par dans une démarche identique à celle déjà menée en 2014 par le gouv précédent – une volonté de concertation dont on ne peut que se réjouir prenante. Le droit de formuler des avis et de donner son conseil à l’autorité es des fonctions premières des chambres de commerce, que Beci exer constructive au nom de ses membres. En amont des décisions et des options qui sont prises par le gouv bruxellois, en amont des lois qui sont adoptées, il est capital puissions signaler l’impact de telle ou telle mesure envisagée sur sur l’attractivité de Bruxelles, sur le développement des entreprises. Le résultat final est parfois pleinement satisfaisant. Parfois, il ne l’est qu’à Parfois aussi, il ne l’est pas du tout. Dans tous les cas, le résultat est meilleur que si les employeurs n’avaient pas été consultés, ne fut-ce que pour mitiger les effets négatifs de certaines mesures. Quelques exemples dont Beci peut se réjouir ? Le déblocage de 30 millions d’aides promises aux entreprises ; les stimulants en matière d’économie circulaire ; les investissements dans les infrastructures de mobilité ; la politique d’open data ; la mise à l’agenda de la simplification administrative ; le lancement de projets de digitalisation ; des initiatives concertées sur des projets de mobilité ; le soutien aux initiatives d’entrepreneuriat féminin ; la priorité accordée aux métiers en pénurie ; des priorités de formation mieux en phase avec la réalité du marché. Autant de sujets sur lesquels nous sommes intervenus, en apportant notre connaissance du tissu entrepreneurial bruxellois – et des réalités de nos membres. Beci occupe un rôle de premier plan de représentation des entreprises e employeurs bruxellois. Nous nous félicitons que ce rôle soit reconnu e vigilants pour que les intérêts de ces employeurs et entrepreneurs pris en compte. Nous allons contribuer à la politique de ce gouvernement l’ajuster si nécessaire, mais pas sans écouter les petits et grands entr les indépendants et les professions libérales qui comptent sur Beci. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 52 – Février 2020 Au mois de mars : Grow Your Business 4 6 7 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Amélie Alleman, Alexis Bley, Elisa Brevet, Giles Daoust, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Nancy Demaude, Tim Devriese, Sophie Le Clercq, Ophélie Legast, Vinciane Pigarella et Guy Van den Noortgate. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Idées 10 11 12 16 Beci online Podcast : Marc Filipson Digest Sophie Le Clercq Rédactrice en chef invitée : Pour ou contre une taxe CO2 aux frontières de l’UE ? Open Source Baromètre : la mobilité coince à nouveau Aux PME bruxelloises d'investir le digital International 18 Enregistrement des produits chimiques : êtes-vous concerné ? Urbanisme & Immo 20 22 25 26 28 30 31 Entreprendre 34 36 37 38 39 Sophie Le Clercq : Pour une ville partagée Raviver la nature des villes Manifeste de la faune citadine Une chasse ouverte aux automobilistes ? Bruxelles, élève modèle de l’occupation temporaire ? À l'aube d'une mutation des réseaux d'énergie Une densité à la mesure des métropoles Rebondir de l'échec vers le succès Transition : le (ré)éclairage Starter : Macaria Publications au Moniteur belge : la fin de la récréation Employeur : le CV vidéo est-il la lettre de motivation 3.0 ? Community 40 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 41 42 43 44 45 L’actualité Beci en photo Bruxelles, dans les pas de Catherine Bodson Petites histoires de grands entrepreneurs Demandes d'admission Agenda Index Récompenser vos collaborateurs avec des warrants Vous souhaitez récompenser un ou plusieurs de vos collaborateurs pour leurs efforts ? Pourquoi ne pas recourir aux warrants cette année ? Mais pour cela, il est important de choisir maintenant le partenaire idéal, qui pourra vous aider à implémenter un système performant afin de récompenser les collaborateurs qui le méritent et de les fidéliser à votre entreprise. Partena Professional vous soutient de A à Z pour l’implémentation et le suivi. En savoir plus ? Contactez-nous via innovation@partena.be ou plus d’infos sur partena-professional.be/warrants
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Podcast Marc Filipson : « Le changement, c’est la continuité » À l’occasion des 30 ans de la librairie Filigranes, son fondateur est l’invité d’un épisode à contre-courant du podcast Next Step. Avec lui, pas de reconversion ni de changements radicaux, mais une même ligne de conduite depuis quatre décennies. Celle d’un homme qui se dit « commerçant avant d’être libraire ». Si tous les Bruxellois connaissent la librairie Filigranes et son fondateur, peu connaissent le début de l’histoire… Comment l’aventure a-t-elle débuté ? J’ai fait des études d’enseignant. En parallèle, pour gagner ma vie, je travaillais comme étudiant à la librairie La Providence, rue de l’Industrie. Pour son malheur, le gérant a eu un AVC. Son épouse m’a demandé de le remplacer et quand il est décédé, je lui ai succédé. Je me suis donc installé dans ce petit magasin et, très vite, j’ai dessiné des nouveaux meubles en trois profondeurs : il fallait trouver une solution pour accueillir des livres. C’était une petite librairie à l’ancienne, je savais pertinemment où était le bouquin, en dessous de dix autres, que j’allais conseiller pour un client. La rue de l’Industrie se trouvait dans un quartier résidentiel, difficile d’y implanter un business… Énormément d’immeubles du quartier ont été donnés aux pères rédemptoristes. J’avais quelques petits accords avec eux : un jour, j’ai pu m’installer dans la maison voisine de la librairie. Comme je n’avais pas les moyens de percer les murs, je donnais les clés aux clients pour qu’ils puissent faire eux-mêmes leur choix. Je devais trouver des idées pour me faire connaître : j’ai été le premier à faire des pages pleines dans le magazine Pourquoi pas ?, l’ancien Vif-L’Express, où je mettais en avant des promotions. Comment es-tu parvenu à fidéliser une clientèle ? Dès le premier jour, j’ai installé une machine à café. J’offrais le café à mes clients et en fin de journée, j’offrais le porto. C’était un petit cadeau qui mettait un peu de convivialité. En 1988, j’ai été exproprié. Je me suis baladé dans le quartier ; un local était libre, avenue des Arts. Dans la presse, tu dis parfois que la librairie a marché car tu as fonctionné différemment des autres. Qu’est-ce que cela signifie ? Je me suis inspiré de mon oncle, marchand de chaussures, qui avait des vitrines en profondeur : la porte est ouverte, on regarde à gauche, à droite et très vite, on se retrouve dans le magasin. Par tous les temps, j’ai toujours travaillé porte ouverte. Je n’ai jamais été élitiste, je proposais de tout à mes clients. La seule collection que je n’avais pas était celle de Barbara Cartland, pour la simple raison qu’il y avait des centaines de titres et que ça prenait trop de place. Quand on me le demandait, je rebondissais en disant : ‘Je viens de vendre le dernier, mais j’ai autre chose à vous proposer’. Bien sûr il faut aimer ce qu’on vend, être passionné par le produit, mais il faut surtout aimer vendre. Quelles sont les techniques de vente infaillibles ? Le plaisir de partager et la convivialité de l’accueil ! C’est ce que j’essaye de faire passer à mon équipe. Il faut parler aux clients : partager à la fois ses lectures et son quotidien. ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : Les gens qui doutent : Un podcast 100 % belge, constitué d’une série d'entrevues de personnalités des médias, de la culture ou encore du stand-up, réalisées par l'humoriste et journaliste Fanny Ruwet. 6 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © gladdys.be News Communiquer en tant que CEO : un exercice périlleux ? Alors que les relations entre les entreprises et leurs parties prenantes sont toujours plus complexes et que la confiance dans les dirigeants est parfois mise à rude épreuve, le cabinet-conseil Whyte Corporate Affairs a publié une enquête consacrée au positionnement des dirigeants belges, à laquelle ont participé 55 CEO. dirige. Il en est l’incarnation première ; ses actions et prises de position seront interprétées quoi qu’il arrive. Bien gérée, la communication du dirigeant constitue un véritable atout et un levier puissant. Elle doit permettre des avancées pour l’organisation et un renforcement net de son positionnement auprès des parties prenantes qui l’entourent. Un dirigeant qui communique, sans pour autant être médiatiquement omniprésent et omniscient, est un dirigeant qui connaît bien l’univers dans lequel gravite son entreprise et ses enjeux. Communiquer efficacement ne revient donc pas simplement à parler de soi, mais à cibler les occasions d’échanges qui conduiront ses interlocuteurs à devenir le relais de ses propos. Une stratégie bien plus puissante. Info : www.whyte.be Quant à la réputation et au positionnement stratégique, 75 % de ces patrons considèrent comme une priorité absolue leur rôle en tant qu’ambassadeur de leur organisation. En matière de communication et de prise de parole, 67 % des interrogés se disent plutôt proactifs et 53 % disposent d’ailleurs d’une stratégie de positionnement. Toutefois, plus de la moitié ne mesurent pas leur réputation. Interrogés sur leur relation avec la presse, 58 % des interrogés sont conscients qu’on attend d’eux qu’ils prennent parfois position sur des sujets de société peu liés à leur organisation, ce qui peut les mettre mal à l’aise. Environ le même nombre se prépare soigneusement pour les communications externes, mais seulement 35 % trouvent ces rencontres avec la presse agréables ; elles sont plutôt vues comme une nécessité. En ce qui concerne la communication interne, 46 % des CEO belges disent lui consacrer plus de temps qu’à la communication externe. 35 % estiment que leur plus grand défi, en interne, est de faire comprendre la stratégie et la vision de l’entreprise, et selon un autre tiers, de susciter la confiance et l’engagement. À noter que seuls 15 % des CEO n’hésitent pas à communiquer sur leur vie privée, tandis que 56 % trouvent cela inutile voire déplacé. Enfin, sur le terrain des médias sociaux, 45 % seraient professionnellement assez actifs alors que 42 % n’en font pas une priorité. Parmi les actifs, 85 % le sont en tant que représentants de leur entreprise uniquement. Parmi les nonactifs, 31 % en reconnaissent l’importance mais manquent de temps et 24 % trouvent cela délicat, voire dangereux. Qu’il le veuille ou non, le dirigeant possède une responsabilité immense à l’égard de la réputation de l’entreprise qu’il Brussels Airport innove avec un réseau 5G privé Brussels Airport Company développe actuellement un réseau 5G ready, offrant une connectivité plus efficace, fiable et rapide que le wifi ou la 4G, en collaboration avec le Finlandais Nokia et l’opérateur belge Citymesh. Grâce à ce réseau, opérationnel d’ici fin mars, l’aéroport, qui sera l’un des premiers sites en Belgique à accueillir la technologie 5G, pourra améliorer son efficacité opérationnelle et soutenir d’autres innovations technologiques. « En étant l’un des premiers sites de Belgique et l’un des premiers aéroports européens à installer son propre réseau 5G ready, Brussels Airport confirme sa position de leader dans le domaine de l’innovation digitale. Outre la poursuite de l’optimisation des opérations à l’aéroport, nous serons également en mesure, grâce à la technologie 5G, d’accélérer l’innovation digitale ainsi que d’intégrer de manière unique des technologies du futur », déclare Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport Company. La capacité supérieure de la 5G lui offre la possibilité d’intégrer encore davantage de technologie comme l’internet des objets (IoT), des véhicules automatisés, des systèmes de surveillance mobile ou la technologie track & trace. Cela permet donc d’améliorer aussi bien l’efficacité opérationnelle que la fiabilité des systèmes de Brussels Airport. Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 7
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News « La valeur ajoutée de ce réseau 5G privé montre l’importance de ces bulles privées de connectivité. Cela crée un éventail d’applications qui ne pourraient exister avec le wifi et les réseaux publics. Avec leur partenariat, Citymesh et Brussels Airport repoussent les frontières et jouent un rôle de précurseurs pour d’autres secteurs en Belgique afin de créer un avantage concurrentiel grâce à la connectivité mobile privée », conclut Mitch De Geest, CEO de Citymesh. Info : www.brusselsairport.be Le consommateur belge peu enclin à partager ses données de paiement Aujourd’hui, la protection des données de paiement reste une préoccupation. À peine 20 % des consommateurs européens sont en effet prêts à les partager afin de bénéficier d’autres services. Et s’ils y consentent, ils ne font pas pour autant confiance aux entreprises de la fintech ni aux géants du web ; leur préférence va à leur propre banque. C’est ce que révèle une étude de Strategy&, l’entité de conseil stratégique de PwC. « Un “big bang” sur le marché financier belge n’est pas pour tout de suite, le consommateur peine encore à percevoir les nombreux avantages de l’open banking. L’aspiration à mettre ce système bancaire ouvert en place a pourtant déjà radicalement redessiné le paysage financier en Europe ; de plus en plus de banques se sont lancées dans la course à l’innovation numérique et nouent des partenariats avec des entreprises de la fintech ou actives dans le traitement de données », explique Fernand Dimidschstein, Partner chez Strategy&. Le consommateur belge ne croit pas non plus à une société sans cash, même s’il se montre ouvert aux paiements mobiles qui ne devraient cesser d’augmenter pour atteindre 68 %, selon les estimations. Néanmoins, 30 % des Belges se disent préoccupés par la protection des données lorsqu’ils en ont l’usage. « Les chiffres démontrent que c’est en sa propre banque que le consommateur a le plus confiance en matière de données personnelles. L’open banking ne pourra devenir réalité qu’à condition que les banques fassent des attentes de leurs clients leur priorité. Les banques peuvent faire la différence en recourant à la technologie pour rendre les paiements électroniques aussi simples et transparents que les transactions en liquide », conclut Fernand Dimidschstein. Info : www.pwc.be Orange Belgium lance le premier pôle de test 5G business en Belgique Orange Belgium a activé le premier pôle de test 5G pour entreprises en Belgique ; l’Orange Industry 4.0 Campus. En créant ce pôle d’innovation, la société pourra exploiter tout le potentiel de la technologie 5G sur des applications réelles, en collaboration avec des partenaires industriels. Stefan Slavnicu, Chief Technology Officer chez Orange Belgium : « Aujourd’hui, nous pouvons offrir la version la plus avancée de la 5G dans notre pôle de test, garantissant un très haut débit, une faible latence, une sécurité accrue pour les applications critiques et le network slicing pour les réseaux publics et privés. Nous utiliserons également des antennes de nouvelle génération pour augmenter considérablement la capacité et le débit des cellules. » Orange Belgium croit fermement au potentiel de la 5G en matière de développement de nouveaux services dont bénéficieront les citoyens et les entreprises. « Nous sommes très fiers d’ouvrir notre Orange Industry 4.0 Campus dans le port d’Anvers afin de tester des applications concrètes de la 5G, bénéficiant de tout le potentiel de la technologie. Celle-ci permettra d’améliorer la compétitivité des entreprises en offrant de la connectivité adaptée aux besoins spécifiques d’applications innovantes telles que la fabrication sans fil, l’automatisation en temps réel, les villes intelligentes, l’Internet of Things... », conclut Michaël Trabbia, CEO d’Orange Belgium. La réussite de ce projet nécessite toutefois une évolution du cadre législatif, réglementaire et administratif, ainsi que l’attribution du spectre radio aux opérateurs. Les investissements majeurs réalisés par les opérateurs permettront une connectivité optimale dans des secteurs qui sont essentiels pour tous les utilisateurs. Info : www.orange.be 8 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 News La VUB et l'ULB lancent des plans de diversité ambitieux avec le soutien d’Actiris En tant que grands employeurs à Bruxelles, les universités veulent jouer un rôle exemplaire en matière d'égalité. La rectrice de la VUB, Caroline Pauwels, et le recteur de l'ULB, Yvon Englert, ont dès lors officiellement présenté leurs plans de diversité à Bernard Clerfayt, ministre de l'emploi de Bruxelles, et à Cathy Van Remoortere, directrice du marché du travail et de l'inclusion chez Actiris. Caroline Pauwels et Yvon Englert, recteurs de la VUB et de l’ULB. Le « plan d'action égalité » de la VUB se concentre sur le sexe et l'ethnicité, l'âge, l'orientation, la philosophie de vie et la classe sociale. D'ici 2021, l'université souhaite entre autres accueillir une candidate sur trois pour des postes vacants, développer et sensibiliser à la diversité. Un code de conduite a été récemment élaboré et un nouveau site internet sur la diversité a été lancé. La VUB a également embauché un conseiller en égalité des ressources humaines, qui s'occupera des points d'action. L'ULB quant à elle, met l'accent sur la diversité durable et souhaite développer une politique « genre et diversité ». Elle souhaite détecter les lacunes, initier de nouveaux projets, consolider les actions existantes, mais aussi respecter et dépasser le cadre légal. Un inventaire des mesures existantes a été réalisé selon cinq thèmes : personnes handicapées, genre, identité sexuelle, âge et origine culturelle. Des actions seront alors mises en œuvre endéans les deux ans par un collaborateur recruté avec le soutien d’Actiris. Ces plans de diversité issus de l'enseignement supérieur sont une première pour Bruxelles et une étape importante vers une société plus inclusive. « Je suis heureuse qu'Actiris puisse partager son expertise avec l'ULB et la VUB. Nos consultants en diversité aident à l'élaboration d'une politique de recrutement inclusive et à la communication qui l'accompagne », conclut Cathy Van Remoortere. Info: www.vub.be ; www.ulb.be ; www.actiris.be Les voitures électriques sont rentabilisées après 5 ans De plus en plus de Belges envisagent de rouler à l'électrique. C'est ce qui ressort d'une étude indépendante menée par Mobly, une start-up visant à faciliter la mobilité. L'acquisition d'un véhicule électrique demeure cependant trop rare ; sur un parc automobile belge de près de 6 millions de voitures, seuls quelque 11.000 véhicules électriques roulent sur nos routes (0,18 %) et ce sont principalement des voitures de société. Le prix d’achat légèrement supérieur reste un problème, même si l’option électrique s’avère souvent la moins chère au bout du compte. L'assureur mobilité Mobly propose un module gratuit et pratique permettant de calculer le prix de revient total d'une voiture électrique, sur la base de sa durée de vie, et de le comparer avec celui d'un véhicule à carburant fossile. Les premiers résultats mettent en évidence la rentabilité de l'électrique à partir de 5 ans. Ces calculs tiennent compte des faibles coûts de consommation (carburant et entretien), mais aussi des avantages fiscaux et d'une valeur de revente plus élevée ; éléments souvent mal considérés. « Avec ce module de calcul, Mobly veut informer les conducteurs et les motiver à passer à l'électrique. Notre parc automobile doit être plus vert et le temps presse », explique Gerrit Nollet, CEO de Mobly. À partir de 2030, il ne sera plus permis d’entrer dans Bruxelles avec un véhicule diesel et dès 2035, ce sont même toutes les voitures roulant à l'essence ou au GPL qui seront interdites. 17 autres villes envisagent également la création d'une zone de basses émissions, ce qui aura bientôt un effet sur la valeur résiduelle des voitures à carburants traditionnels. Avec son module de calcul gratuit, Mobly veut encourager le choix de la mobilité intelligente et durable. Info: http://www.mobly.be Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 9
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Idées Pour ou contre une taxe CO2 aux frontières de l’UE ? Pour lutter contre les émissions de CO2 prônent le laissez-faire du marché, alors que , les uns d’autres plaident pour l'application d'une taxe aux frontières sur les produits importés de pays où l'on se soucie peu ou pas de l’empreinte carbone. Thierry Bréchet, professeur d’économie à la Louvain School of Management et chercheur au CORE (UCL). Rémy Prud’homme a enseigné l'économie à l'université de Paris XII et au MIT. L'économiste et philosophe britannique Ricardo estimait que l'ouverture des frontières était bénéfique à tout le monde. Dans le même temps, nous ne pouvons nous permettre d'importer de Chine l'acier produit dans des conditions écologiques ou humanitaires en-dessous de nos propres critères. Ces deux pays ont certes ratifié les accords de Paris et ils ont investi de manière significative (surtout la Chine) dans les énergies renouvelables ; ceci dit, en chiffres absolus, la Chine est le plus gros émetteur de CO2 au monde, tandis que l'Inde occupe la quatrième place du classement (juste derrière l'Europe...). En réalité, je suis en faveur d'une taxe CO2 appliquée à tous les produits manufacturés sur tous les marchés et, dans le même temps, en faveur du renforcement du marché ETS (ndlr : le système communautaire d’échange de quotas d’émission). Ce n'est pas de la rétorsion, mais une juste correction. L'ajustement du prix à la hausse me semble de nature à produire un choc psychologique susceptible d'amener le consommateur à changer radicalement ses habitudes. Il est urgent de procéder aux ajustements nécessaires car, si on ne le fait pas, d'ici 20 ou 30 ans, les risques écologiques et environnementaux seront encore plus importants. Rappelons ici que l'économiste anglais Jevons avait prédit la fin du charbon et avait attiré l'attention, dès 1884, sur le risque de disparition de l'Empire s'il ne prenait pas conscience du caractère fini de ses ressources en charbon. Il en va de même aujourd'hui pour toutes les énergies grises et pour la capacité de notre planète à encaisser des niveaux inédits d'émission de CO2. Si nous n'en tenons pas compte, nous courons à la catastrophe. Je suis contre une taxe CO2 aux frontières, car on ne peut pas faire payer aux produits brésiliens ou indiens un impôt dont seraient exonérés les produits européens. Et puis, qui peut sérieusement croire que les 27 pays européens vont se mettre d’accord sur un taux de taxe carbone unique ? Ensuite, une telle taxe serait en pratique très difficile à mettre en œuvre. On nous dit que son assiette serait le contenu carbone des produits importés. Très bien, mais qui peut nous dire le contenu carbone d’une chemise bangladeshie ou celui d’une batterie chinoise ? (...) Troisièmement, le discours protectionniste oublie que moins d’importations, c’est aussi moins d’exportations. Carbone ou pas, une taxe à l’importation est une taxe et elle entraînera inévitablement des mesures de rétorsion. Une telle taxe enfin aurait un impact quantitativement négligeable sur le stock de CO2 et sur le climat. Rappelons qu'une baisse d’une gigatonne des émissions de CO2 de l'Europe, à l'horizon 2050, engendrerait une variation de température de 0,0005°. Tel serait le gain climatique d’une taxe carbone européenne de 60 euros/tonne de CO2 . Tout ça pour ça ! Autre chose est évidemment de considérer le soutien à la recherche, dans le domaine du stockage de CO2 par exemple. ● Johan Debière 1 Dans sa Théorie de l'avantage comparatif 2 The coal question 10 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © Getty Open Source L’Artiste et le Manager Le management est un art. Quels que soient la taille, l’âge ou le secteur d’une entreprise, la diriger relève souvent de la haute voltige ou du numéro d’équilibriste. Quoi qu’on en dise, il n’existe pas de méthode « one size fits all » pour diriger des êtres humains, qui sont tout sauf rationnels (et c’est très bien comme ça). Le management ne s’enseigne pas plus que l’art. Certes, il existe des écoles, des formations et des livres, qui donnent des bases, des techniques, des références… mais le métier de manager s’apprend par la pratique, tout comme l’art. Juge-t-on un Warhol, un Van Gogh ou un Pollock sur leur bon respect des « règles » ? Sur base d’un « cahier de charges » ? De « Key Performance Indicators » ? Non. Pas plus qu’on ne pourrait le faire avec un Musk, un Jobs ou un Gates. Tout comme l’artiste, le manager suit ses propres règles, et n’est jugé au finish que sur ses résultats. Tant l’artiste que le manager ont des « stakeholders ». Pour l’artiste, c’est le public, et dans une certaine mesure la critique. Pour le manager, ce sont les actionnaires (qui agissent à travers un conseil d’administration, une direction, une hiérarchie), et les équipes en-dessous de lui. Dans les deux cas, la réussite dépendra de la capacité à satisfaire ces « stakeholders ». Ce sont les résultats qui comptent. Si son œuvre n’intéresse personne, l’artiste a échoué (ce qui n’enlève aucun mérite aux artistes de « niche » : personne n’a dit qu’un succès devait être planétaire). S’il ne parvient pas à satisfaire ses « stakeholders », le manager est lui aussi en situation d’échec. Ses objectifs peuvent être multiples : croissance, rentabilité, culture d’entreprise, bien-être des équipes, objectifs sociétaux… La société d’aujourd’hui offre des matrices managériales bien plus complexes que dans les générations passées. Dans notre vie, et certainement pendant notre adolescence, nous avons tous eu l’occasion de rencontrer des personnes qui se donnaient une attitude d’artiste, mais qui ne l’étaient en rien. De la même manière, mais plutôt à l’âge adulte, nous rencontrons fréquemment des managers qui misent énormément sur leur attitude, mais n’assument pas vraiment leur rôle. L’habit ne fait pas le moine, pas plus que l’attirail de bobo ne fait l’artiste, ni l’ego surdimensionné le manager. Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media Il est indéniable que l’art et le management sont des métiers d’ego, mais celui-ci peut se révéler un ennemi de taille, de par sa capacité à nous rendre aveugles, et à nous fermer aux commentaires constructifs des autres, qui pourraient pourtant nous aider à progresser. Tant l’artiste que le manager, et certainement lorsqu’ils rencontrent un certain succès, ont tendance à « manger leur propre marketing », à se croire tout permis, voire invincibles. Et c’est souvent là que les ennuis commencent. La capacité à se remettre en question est donc essentielle, de sorte à se réinventer en permanence, au fil de l’évolution de la situation. Car notre monde change de plus en plus vite, et sanctionne cruellement ceux qui se reposent sur leurs lauriers. Quelle que soit la discipline (peinture, littérature, musique, cinéma…), une œuvre d’art se distingue d’un produit d’usine par sa capacité à nous surprendre, à nous émouvoir, à nous faire réfléchir. Encore un fameux parallèle avec le management : un bon management doit pouvoir provoquer autour de lui ces mêmes réactions émotionnelles et intellectuelles. En anglais, le mot « move » s’applique bien dans les deux cas : nous devons être « moved » (émus) par l’œuvre de l’artiste ; nous devons être « moved » (propulsés) par l’action du manager. Et ceci, quelle que soit la méthode, aussi peu orthodoxe soit-elle, qui sera utilisée. ● Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 11 D.R.
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Idées Baromètre : la mobilité coince à nouveau Quelles sont les préoccupations, les priorités, les attentes des entrepreneurs bruxellois ? Pour le savoir, Beci sonde deux fois par an ses membres et sympathisants. La dernière édition de notre baromètre1 indique un retour des inquiétudes liées à la mobilité. Vincent Delannoy et Emmanuel Robert 1. Politique : Clerfayt et Gatz, devant Vervoort Comment les entrepreneurs perçoivent-ils l’efficacité des ministres bruxellois ? Au jeu des cotations, le Ministre-Président Rudi Vervoort (2,24/5) est dépassé par Bernard Clerfayt, en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle (2,83) et par Sven Gatz, aux Finances (2,61). En déficit de popularité : Pascal Smet (Urbanisme et Commerce extérieur ; 1,90) et Elke Van den Brandt (Mobilité et Travaux publics ; 1,73). Mais sans doute est-il encore trop tôt dans cette législature pour en tirer des enseignements. Cotez de 1 à 5 l'efficacité des Ministres de la Région bruxelloise Bernard Clerfayt Sven Gatz Rudi Vervoort Barbara Trachte Pascal Smet Emploi, Formation professionnelle… Finances, Budget… Ministre-Président Nawal Ben Hamou Logement, Égalité des chances Alain Maron Elke Van den Brandt Mobilité, Travaux publics… 2,83 2,61 2,24 Transition économique, recherche scientifique 2,17 2,02 Transition climatique, Environnement, Énergie… 2,01 Urbanisme, Commerce extérieur… 1,90 1,73 2. Les acteurs régionaux Hub.brussels reste premier du classement, avec toutefois un capital confiance érodé par rapport au baromètre de juillet (2,99 contre 3,36). Même constat pour la lanterne rouge, Bruxelles Mobilité, qui passe de 2,53 à 1,82. Peu de différences sensibles séparent le deuxième (VDAB à 2,88) du sixième (Actiris, à 2,77). Hub.brussels (Impulse/Brussels Invest Export/Atrium) VDAB Finance.brussels (SRIB) Innoviris Citydev (SDRB) Actiris Bruxelles Formation STIB Bruxelles Environnement Bruxelles Mobilité 2,99 2,88 2,82 2,80 2,79 2,77 2,69 2,56 2,51 1,82 1 Enquête en ligne réalisée entre le 5 et le 23.12.2019 auprès des membres et sympathisants de Beci. 179 réponses. 12 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 Idées 3. Des entrepreneurs prêts à investir ou recruter… La tendance de notre précédent baromètre se confirme : les entrepreneurs semblent assez confiants pour investir ou recruter : ils sont plus de 60 % à dire « oui ». Mais, sans que l’on constate une embellie conjoncturelle, peut-être faut-il voir dans ce chiffre le reflet d’une difficulté à recruter ? Si les patrons veulent embaucher, c’est peut-être qu’ils ne trouvent pas de candidats ? Une hypothèse à mettre en relation avec les défis RH (voir point 8). 4. …mais pas forcément à Bruxelles Moins réjouissant : les entrepreneurs bruxellois sont désormais 41 % à envisager une délocalisation partielle ou totale, surtout vers la Flandre (19 %). Si expansion il y a, elle se ferait donc vers la région voisine, perçue comme une meilleure terre d’opportunités. Peut-être une réaction aux incertitudes de la politique menée par l’actuel gouvernement bruxellois (en matière de politique économique, de mobilité, de fiscalité…). Envisagez-vous dans les 12 mois qui viennent de recruter ou d'investir ? 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Jul.17 > Déc. 19 20% 30% 40% 50% 60% 70% 10% 0% Jul.17 > Déc. 19 Oui, dans la RBC Oui, en Wallonie 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Quels sont les 3 thèmes qui doivent être traités en priorité par le gouvernement bruxellois ? Oui, en Flandre Oui, hors de la Belgique Non Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? Oui Non Je ne sais pas 5. Les priorités des entrepreneurs : mobilité, pression fiscale et propreté Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communale Propreté Simplification des procédures administratives Nov.16 > Déc.19 Sécurité Image de Bruxelles comme centre d'affaires Aide à l'investissement Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 13 Retour en force de la mobilité, qui revient dans 75 % des réponses contre 68 précédemment – peut-être en relation avec la question précédente. Durcissement du Cobrace et de la fiscalité sur les parkings d’entreprise, généralisation annoncée du 30 km/h, zone « basses émissions », polémiques sur la taxe kilométrique : autant de sujets qui peuvent interpeller les entrepreneurs. La diminution de la fiscalité régionale et communale reste à la deuxième place (32 %). La propreté ravit la troisième place à la simplification administrative, laquelle se maintient à 27 % des préoccupations.
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Idées 6. La mobilité, souci des entreprises Plus de 50 % des entrepreneurs admettent une « coresponsabilité » dans la mobilité domicile-travail. Mais concrètement ? Ils sont 84 % à se déclarer (« tout à fait », « probablement » ou « à certaines conditions ») ouverts à l’adaptation des horaires de travail. Plus de la moitié (51 %) seraient prêts à payer (5 à 8 €/trajet) pour un « train-bureau » si la SNCB proposait ce service. Des chiffres très proches de notre sondage précédent. Le covoiturage, quant à lui, reste dans le flou : il serait marginal (0 à 5 % des employés) dans une grande majorité d’entreprises (62 %), mais plus de 22 % des employeurs avouent ignorer dans quelle mesure leurs employés y ont recours. Tout à fait. Oui, à certaines conditions. Pour fluidifier le trafic êtes-vous prêt à adapter les horaires de travail de vos collaborateurs ? 7,26 % 8,38 % 9,50 % 22,60 % 34,64 % 38,42 % 25,42 % 40,22 % Si la SNCB met à disposition des voyageurs un espace de bureau roulant (5 à 8 euros par trajet), êtes-vous prêt à le payer à vos collaborateurs ? 13,56 % Probablement. Plutôt non. Non. Afin d'améliorer la mobilité dans et en dehors de Bruxelles, vous considérez la création d'une taxe kilométrique intelligente comme 10% 20% 30% 40% 50% Déc.17 > Déc.19 7. Des entreprises engagées dans la transition écologique L’environnement et la question climatique semblent de mieux en mieux intégrés dans les stratégies. Près d’un tiers des entreprises sondées (32 %) déclarent s’être adjoint un conseiller environnement (ou fonction équivalente). Une même proportion s’affirme engagée dans une action de réduction des gaz à effet de serre. 14 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 Votre entreprise est-elle engagée dans une action de réduction des gaz à effet de serre ? OUI 32,4 % NON 67,6% Une idée intéressante Une idée inacceptable Je ne sais pas L’idée d’une taxe kilométrique reste très clivante : d’un sondage à l’autre, c’est le « pour » ou le « contre » qui l’emporte, mais dans des proportions qui restent très serrées. Pas de percée en vue. Idées 8. Les défis RH : multilinguisme, nouvelles technologies, rétention À quels défis les employeurs bruxellois sont-ils confrontés dans la gestion de leur personnel ? Le trio de tête est le même qu’en juillet et dans le même ordre : trouver des collaborateurs multilingues (23 % des sondés), des collaborateurs formés aux nouvelles technologies (17 %) – et retenir les talents (16 %). Suivent le package salarial (16 %) et la gestion de l’équilibre vie privée/travail (12 %). La gestion du changement, du « gap générationnel » ou de la diversité, à l’inverse, apparaissent dans moins de 5 % des réponses. Quels sont les trois défis majeurs de votre politique RH ? Trouver des collaborateurs multilingues Trouver des collaborateurs suffisamment formés aux nouvelles technologies Garder nos collaborateurs Proposer un package salarial suffisamment attractif Satisfaire les aspirations à la conciliation vie privée/professionnelle Gérer les déplacements des collaborateurs Trouver des candidats qui sont disposés à venir travailler à Bruxelles 5% 10% 15% 20% 25% Êtes-vous disposé à augmenter la part du télétravail dans votre organisation ? Peut-être Oui Non Réponse à certaines de ces préoccupations, le télétravail s’impose comme une pratique courante : 65 % de nos sondés affirment qu’il représente 5 à 15 % – et plus ! – des prestations de leur personnel. Près de la moitié des employeurs se disent d’ailleurs prêts à augmenter la part du télétravail. 4% 18% Oui, sur quels objectifs de diversité se focalise votre plan ? 52% ■ Genre ■ Âge ■ Origine ■ Handicap ■ Plusieurs ■ Autre 18% 6% 2% Plus d’un tiers des employeurs affirment disposer d’un « plan diversité » ou équivalent. Interrogés sur son contenu, ils disent privilégier une combinaison d’objectifs (52 %). La diversité de genre et d’origine (18 % pour chacune de ces deux propositions) s’inscrivent parmi les priorités spécifiques, au contraire de l’âge (2 %). Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 15
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Idées Aux PME bruxelloises d'investir le digital Google s'est lié fin 2015 à Beci pour connecter les entreprises bruxelloises au monde digital. La formation Digital Marketer est ouverte aux différents collaborateurs au sein des PME, mais aussi à des jeunes en recherche d'emploi qui sont mis en relation avec des employeurs. Olivier Willocx (Beci, à gauche) et Thierry Geerts (Google Benelux) T hierry Geerts, directeur de Google Benelux, espère voir Bruxelles devenir la capitale de Digitalis, nom qu'il a donné au pays des connectés présenté en 2018 dans son livre éponyme. Une telle ambition exhorte les entrepreneurs bruxellois à prendre les devants, en développant par exemple les livraisons de proximité pour les petits commerces ou en proposant des sorties cinéma en ligne après celles en salle. Dialogue croisé avec Olivier Willocx, CEO de Beci. Pourquoi avoir choisi en Belgique de tourner vos formations vers les entreprises ? Thierry Geerts : « On vit aujourd'hui à Digitalis, un nouveau pays de 4 milliards d'habitants connectés par internet. Ce concept rappelle à quel point notre monde a changé. On peut communiquer par mail avec des gens à Singapour, acheter des produits en Chine ou discuter avec ses amis d'enfance dans un Whatsapp. Côté business, on a 4 milliards de clients à un clic. Toutes les entreprises, même petites, sont au centre du monde et peuvent, de n'importe où, vendre n'importe quoi à n'importe qui. Mais, autant les Belges sont hyperconnectés, autant les entreprises belges ne le sont pas du tout. En Belgique, 70 % du commerce sur internet se fait à l'étranger. Même pour des BD belges, il faut les commander en France. Les entreprises belges dépensent toujours en moyenne 79 % de leur budget marketing en médias traditionnels et 21 % en digital. Aux PaysBas, c'est 65 % en digital et 35 % en traditionnel. Il y a 40 % de gain d'efficacité à faire en marketing : avec le marketing digital, vous avez non seulement l’audience traditionnelle, 16 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 mais vous savez précisément combien de gens ont vu votre publicité, pendant combien de temps, et vous disposez de données pour comprendre qui sont vos clients. 76 % des sociétés belges qui ont fait faillite en 2016 n'avaient pas de site web. Aujourd’hui, il ne suffit plus d'avoir un site, il faut aussi être présent sur le mobile et, dans deux ou trois ans, les sociétés qui n'utilisent pas l’intelligence artificielle risqueront davantage de faire faillite. » Comment appréhender cette réticence à se connecter ? Olivier Willocx : « Comparativement au marché français, le marché belge est très petit et fragmenté linguistiquement. Si se connecter est moins une évidence, il n’y a pas non plus de réticence. Il y a même un intérêt, mais vient très vite la question du ‘comment’. Beaucoup ont confié leur site web à un jeune qui passait par là et sont déçus des résultats. Il ne suffit pas d'être présent sur le net. Il faut savoir pourquoi, comment et aligner toute son organisation derrière. Ce débat est stratégique. Beaucoup confondent Facebook, Instagram & co avec la digitalisation, mais la présence sur les réseaux sociaux ne devrait représenter que 2,5 % de la stratégie. La maîtrise de la digitalisation doit être gardée au sein de l'entreprise, mais cela ne signifie pas qu'il ne faut plus faire appel à la consultance. Déléguer des choses ne veut pas dire s’en débarrasser. Cela doit être dans l'ADN de l'entreprise parce que, si le patron considère que ce n'est pas son problème, sa boîte est morte. Un gros opérateur belge s'est fait voler ses parts de marché par Zalando. Ce n'est pas non plus parce qu'une entreprise a une activité de proximité qu'elle peut se dire que le digital ne la concerne pas. Je me rappelle d'un magasin où les responsables se plaignaient de ne plus avoir de clients. Je regarde sur Google My Business – un outil gratuit qu'ils © Reporters Idées ne connaissaient pas – et ils avaient des avis assassins, contrairement à leurs trois concurrents directs situés à moins de 30 mètres ! » T.G. : « Il y a encore des entreprises qui pensent que ce n’est pas nécessaire, et puis il y a le ‘mal faire’. Ce n’est pas simple. C’est même relativement compliqué. En digital, la variance est plus grande. Le risque est surtout de ne pas être attentif. Si un concurrent ouvre une succursale en face, tout le monde est sur le pied de guerre. On fait de la promotion, on surveille les prix... Si c'est un webshop qui ouvre, rien ne se passe. J'étais au CA d'une grosse PME, où on me disait faire du digital et avoir un conseiller, mais 5 % du temps seulement a été consacré au digital et 50 % à l'inventaire ! Peter Hinssen, le gourou flamand du digital, dit qu'il faut penser au ‘day after tomorrow’. Au lieu de s'occuper d'aujourd'hui, ou pire, des misères du passé, il faut penser à ce qui va se passer demain, et pas seulement dans un budget. Aujourd'hui, on délègue le futur à l'un ou l'autre collaborateur, voire à un consultant. En digital, la consultance doit servir à augmenter le savoir des entreprises. Pour avoir la maîtrise de la chose, il faut en développer une certaine compréhension. » Est-ce que vos formations peuvent suffire à impulser ce changement de perspective ? T.G. : « On a fait 5 millions de formations en Europe et près de 90.000 en Belgique. On s'est par exemple focalisés sur les jeunes en Espagne, parce qu'ils souffrent d'un taux de chômage élevé, et sur es PME en Belgique, parce qu'elles ne captent pas le potenAutant les Belges sont hyperconnectés, autant les entreprises belges ne le sont pas du tout. Thierry Geerts tiel. On forme des chefs d'entreprise, des responsables marketing ou des directeurs informatiques, et on essaie de changer leur façon de regarder le monde digital. Mais cela devrait commencer dès l’école primaire. Si en Belgique il y a plein d'initiatives mises en œuvre par des enseignants, des ASBL ou des parents motivés, il n'y a rien dans les programmes. On apprend aux enfants à traverser la rue, mais on a construit l'autoroute de l'information à côté et on ne leur explique pas comment l'emprunter. » O.W. : « On vit une transforma tion de l'économie. Il faudrait former 600.000 personnes à Bruxelles en dix ans. Aujourd'hui, je consulte tous les différents acteurs, publics comme privés, pour voir comment faire. La grande difficulté : c'est la première transition qui n'est pas concrète, pas liée à une machine. Avec le digital, on s'est détachés de l'ordinateur. Il ne suffit pas d'être présent sur le net. Il faut savoir pourquoi, comment et aligner toute son organisation derrière. Ce débat est stratégique. Olivier Willocx La question est de savoir comment penser. Avoir du data ne sert à rien, c'est capter le trafic qui est intéressant. La possession n'est plus grand chose. On enseigne toujours aux étudiants les modèles théoriques de l'offre et de la demande. Il n'est pas dérangeant de passer une heure dessus car, pour comprendre les nouveaux modèles, il faut commencer par les plus simples. Aujourd'hui, il y a bien équilibre sur des marchés, mais à des secondes déterminées en fonction des adresses IP et de la politique de prix des concurrents. On a besoin de gens capables de comprendre ces modèles compliqués. Des universités s'adaptent, d'autres pas. » Si la Belgique est en retard, pourquoi croire que Bruxelles a les capacités pour devenir la capitale de Digitalis ? T.G. : « Faire des petits pas est plus compliqué que d'avoir une grande ambition. C'est ce que Kennedy a fait dans les années 60 en décidant d'aller sur la Lune. Si on dit en Belgique, comme l'a fait le précédent gouvernement, qu’on va gagner deux places dans le ranking digital des pays, on en perdra deux. En disant ‘On va faire l'Expo IA Bruxelles 2020’, on inspire tout le monde, pas seulement les politiciens qui auront des objectifs ambitieux, mais aussi les universités et les entreprises. L'ULB et la VUB sont au top au niveau mondial et on a beaucoup de laboratoires d'IA à Bruxelles. » O.W. : « Les Belges sont très modestes, mais on a énormément de contacts extérieurs. On n’a nulle part ailleurs dans le monde autant de compétences linguistiques et de gens aussi formés. » ● Ophélie Delarouzée Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 17 © Reporters © Reporters
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Enterprise Europe Network Enregistrement des produits chimiques : êtes-vous concerné ? Les produits chimiques sont partout, depuis les procédés industriels jusque dans notre vie quotidienne. Pour contrôler ces substances, l’UE s’est dotée voici une douzaine d’années d’un règlement intégré : Reach. Un règlement qui reste mal connu, bien qu’il concerne un très grand nombre d’entreprises, du fabricant jusqu’au distributeur et à l’utilisateur. Quels sont votre rôle et vos obligations dans cette chaîne ? R each est l'acronyme de ‘Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals’ (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques). Entré en vigueur en 2007, Reach offre un cadre légal intégré pour la commercialisation des produits chimiques dans tout l’Espace Economique Européen (UE, Norvège, Islande et Liechtenstein). Son objectif est à la fois de protéger la santé humaine et l’environnement, tout en maintenant la compétitivité et en renforçant l’esprit d’innovation des entreprises européennes. Le règlement s’applique en principe à toutes les substances chimiques : celles utilisées dans l’industrie, mais aussi celles que nous rencontrons au quotidien, par exemple dans les peintures, les produits de nettoyage, jusqu’aux substances transformées dans les vêtements, les plastiques ou encore les appareils électriques. Au total, 30.000 substances environ sont concernées. Reach a donc une incidence sur la plupart des entreprises, où qu’elles se trouvent dans la chaîne de valeur de ces produits. Avant toute commercialisation, il leur incombe d’identifier et de gérer les risques liés aux produits chimiques qu’elles fabriquent, utilisent ou distribuent. Concrètement, elles doivent déterminer les conditions dans lesquelles ces produits peuvent être utilisés en toute sécurité – et communiquer les mesures de gestion des risques aux utilisateurs. À défaut, l’autorité peut restreindre, voire interdire l’utilisation des produits. À plus long terme, l’objectif est de trouver des alternatives aux substances les plus dangereuses. Les obligations des entreprises varient selon leur position dans la chaîne : • Le fabricant, qu’il produise des substances chimiques à son propre usage ou à l’usage de tiers (y compris pour l’export), a l’obligation d’enregistrer toute substance relevant du champ d’application de Reach, fabriquée dans une quantité de plus d’une tonne par an. Cet enregistrement se fait auprès de l’Echa (l'Agence européenne des produits chimiques), qui évalue la conformité du produit, les risques liés, et qui estime dans quelle mesure ces risques peuvent être maîtrisés. Ensuite, les États membres de l’UE peuvent à leur tour évaluer certaines substances en termes de santé humaine ou d’environnement. • L’importateur est celui qui importe une substance (telle quelle, dans un mélange ou contenue dans un article) d’un pays extérieur à l’EEE. Lui aussi doit faire enregistrer les substances importées en quantités supérieures à une tonne par an. • Le distributeur est celui qui achète une substance (telle quelle, en mélange ou dans un article) dans un pays de l’EEE et qui n’effectue que des opérations de stockage et de mise sur le marché. Il ne doit pas faire enregistrer la substance (le fabricant ou l’importateur l’a déjà fait), mais a l’obligation de fournir les informations utiles aux autres acteurs de la chaîne, en amont comme en aval. • L’utilisateur en aval, acheteur d’une substance, peut lui aussi être concerné par certaines obligations d’information. Pour en savoir plus : Le navigateur de l’Echa vous aide à déterminer les substances concernées, ainsi que votre rôle et vos obligations au titre de Reach, ou toute exemption qui pourrait s'appliquer à votre entreprise. Voir www.echa.europa.eu. Il existe également un helpdesk au Ministère de l’Economie. ● Emmanuel Robert 18 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © Getty Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
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Pour une ville partagée Urbanisme & Immo P as un jour ou une semaine sans que revienne le sujet, passionnant il est vrai, de la ville d’aujourd’hui et de demain. Creuset de toutes les expériences, lieu clos et ouvert à la fois, la ville, sans cesse en devenir, est le nouvel enjeu de toutes les problématiques. Son développement est intimement lié aux visions de ceux qui la gouvernent et soumis dès lors aux effets pendulaires des changements politiques, ce qui, hélas, n’est pas souvent le gage d’une évolution harmonieuse et suffisamment longue pour permettre des réalisations à large spectre. En même temps, la planification sur le long terme est démunie face à l’accélération de l’évolution des pratiques urbaines. Aujourd’hui, on ne peut envisager son avenir sans s'interroger sur le maintien de la biodiversité et le partage des communs – les espaces publics mais aussi simplement l’air, la lumière, le bruit et son corollaire le silence, le patrimoine –, biens appartenant à tous. Le futur de la ville ne pourra faire l’économie des réponses appropriées à la crise que nous traversons en termes de mobilité, de biodiversité, mais aussi d’habitabilité et d’accès au logement pour tous. Sophie Le Clercq préside depuis plus de 20 ans la société de construction CIT Blaton, fondée par son grand-père Émile Blaton. Parallèlement, elle se partage entre la direction de sa propre société immobilière, JCX, et l’exploitation des Davids, un domaine en polyculture bio, dans le Luberon, qui accueille aussi des hôtes. Sophie Le Clercq est la rédactrice en chef invitée de notre magazine Bruxelles Métropole pour un dossier « Urbanisme » qu’elle a souhaité placer sous le signe des relations ville-nature. Elle est également l’invitée d’un épisode de notre podcast Métropole, à écouter sur www.beci.be/podcast. 20 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 Poser ces questions, c’est aussi se heurter à toutes les bienveillantes contradictions qui font la ville d’aujourd’hui, et plus largement à la problématique générale du bien agir dans ce contexte d’urgence climatique. Chercher une solution, c’est tirer sur un fil d’une pelote tellement emmêlée qu’il est difficile d’encore oser affirmer l’avoir trouvé. Les messages sont si contradictoires qu’il est difficile de ne pas céder à Urbanisme & Immo un sentiment d’impuissance : il faut créer des logements pour tous mais ne pas densifier, il faut diminuer la vitesse des voitures mais permettre aux transports publics de conserver leur vitesse commerciale, construire des pistes cyclables mais sans prendre sur l’espace des voitures, renforcer le passif dans les logements mais ne plus démolir, isoler mais sans intervenir sur les façades à rue existantes, anticiper le réchauffement en plantant des arbres mais ne planter que des espèces indigènes, qui ne seront pas forcément adaptées à ce même réchauffement, végétaliser et débitumiser mais sans prendre à nouveau sur les espaces des voitures… de chaleur urbain. L’air y est devenu parfois irrespirable, et que dire de la qualité du silence… Restauration écologique Dans son excellent essai « Le nouvel urbanisme parisien », Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris, présente sa vision de la restauration écologique appliquée à l’urbanisme. La restauration écologique est une On ne peut envisager l’avenir de la ville sans s'interroger sur le maintien de la biodiversité et le partage des communs – les espaces publics mais aussi simplement l’air, la lumière, le bruit et son corollaire le silence, le patrimoine –, biens appartenant à tous. La ville n’a pas été épargnée par l’usage outrancier que nous avons faits de nos ressources. Son sol est engorgé de tunnels, égouts, canalisations, tuyaux en tous genres. On a tant enfoui dans le désordre qu’aujourd’hui cet enchevêtrement souterrain a supprimé les poches de pleine terre, rendant difficile cet autre besoin impératif : la verdurisation des villes. L’eau n’y pénètre plus tant sa surface est devenue imperméable, affectant ainsi la biodiversité, favorisant le risque d’inondation et contribuant à l’îlot action intentionnelle, au-delà de la seule et simple protection, élaborée pour les espaces naturels endommagés en rééquilibrant l’écosystéme par l’augmentation des surfaces des habitats menacés et la création de réseaux entre ces fragments. Cette restauration écologique en milieu urbain redonne une place à la biodiversité, donne moins de place aux voitures et plus aux piétons et aux cyclistes, privilégie l’adaptation du bâti à sa démolition-reconstruction, encourage la pleine terre et la désimperméabilisation et pose la question de la densité, entre autres. Raviver la nature en ville, tel est le titre du premier article de notre dossier urbanisme, qui aborde quelques pistes de cette restauration écologique à Bruxelles. Tout en démontrant l’importance des arbres et des animaux en ville, et l’impérieuse nécessité du combat pour la pleine terre qui questionne la densité et l’imperméabilisation, en passant par une légitime interrogation sur la place de la voiture et le partage harmonieux et sécurisant des espaces dédiés à la mobilité – à l’opposé de la priorisation des voitures, des vélos ou des piétons, qui oppose les uns aux autres –, des architectes du paysage, urbanistes, géographe ou sociologue, y témoignent de ce que la nature doit devenir le socle des villes, pensées comme un milieu naturel, mêlant le végétal et l’animal. De la biodiversité re(in)staurée par des cercles vertueux – auxquels chaque citoyen peut participer et dont il peut bénéficier – pourraient renaître des villes de demain équilibrées, agréables à vivre et partagées, lieux de rencontres et de bienveillance, apaisées. ● Sophie Le Clercq ❙ 21
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Urbanisme & Immo Raviver la nature des villes Au lendemain de la COP 21, les Parisiens ont donné leur mairie à Anne Hidalgo pour entreprendre une révolution écologique. Une vague verte a également déferlé sur Bruxelles aux dernières élections communales et régionales. Habitués à fouler les boulevards haussmanniens comme à battre les pavés bruxellois, Bas Smets, l'architecte bâtisseur de paysages, et Nicolas Gilsoul, architecte, docteur en sciences et paysagiste, regardent d'un œil expert ces premières expérimentations naturalistes en milieu urbain. B as Smets espère que les grands projets verts en gestation aujourd'hui verront naître une autre façon de voir la ville, la recherche d'une médiation, d'un nouvel équilibre entre la nature et l'homme : « Les villes ont été construites derrière des murs d'enceinte pour nous protéger de la nature et l'idée de vivre dans le monde sauvage nous fait toujours très peur. On était 2,5 milliards sur Terre en 1950 et on s'approchera des 10 milliards en 2050. La population aura donc quadruplé en 100 ans. Quand auparavant on avait l'impression qu'il y avait des points d'urbanisation entourés par une étendue verte infinie, on voit aujourd'hui que l’urbanisation crée un réseau dans lequel il faut définir les poches vertes qu'on veut préserver. Il nous faut imaginer comment ramener la nature en ville. Le vert doit être vu non plus comme une décoration pour embellir la ville mais comme une nécessité pour la garder habitable. Il faut à la fois préserver la nature qui n'est pas touchée par l'urbanisation et incorporer la nature dans les milieux artificiels créés par l'homme. Là, il y a beaucoup à inventer. Le confort de nos sociétés technocratiques impose de compenser ce qu'on détruit. Le meilleur moyen de lutter contre les îlots de chaleur, capturer les particules fines et créer une baisse de température, c'est l'arbre. Il a été façonné par des millions d'années d'évolution. Mieux vaut en planter que de fabriquer des machines qui feront plus ou moins ce qu'ils font naturellement. » Nicolas Gilsoul le rejoint : « Le combat des villes, c'est d'abord le combat pour la pleine terre. Il faut installer les conditions nécessaires au vivant, rompre la couverture imperméable de la ville plutôt que de l'étendre. » Verdir n'est pas un vert durable L'idée des forêts urbaines bénéficie d’un grand capital sympathie. Nicolas Gilsoul préfère les mots justes à la démagogie qui fait palpiter les passions populaires : « Le plus important dans une forêt, c'est le sol. Il va nourrir les arbres, leur permettre de tisser des relations entre eux, absorber les pluies, prévenir les sécheresses. Il est fragile et supporte mal le piétinement. La forêt linéaire sur les talus du périphérique, accessible au public, a du mal à se développer. Interstice d’infrastructure, elle abrite aujourd’hui ceux dont la ville n’a pas voulu. Migrants et infortunés survivent entre une forêt de tuteurs. Les projets de forêts urbaines sur le parvis de l'hôtel de ville à Paris ou à Montparnasse sont de beaux jardins publics arborés, et nos citadins en manque de nature y trouveront à respirer. Une strate basse, une strate arbustive et une strate arborée bien pensées peuvent ensemble permettre à une flore et à une faune de se développer, mais elles n'auront jamais la richesse d'une forêt ». Si la propagation enthousiaste de l'agriculture urbaine horssol est mise en question pour la faiblesse des rendements 22 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © Getty Urbanisme & Immo actuels qui ferait crier famine aux villes, la concurrence potentielle que représente son développement pour les terres agricoles, ou encore sa production high-tech, Nicolas Gilsoul peut déjà affirmer avec certitude que « les millions qui ont été investis dans les projets des Parisculteurs auraient un effet plus durable s'ils nourrissaient des projets de parcs urbains, bien plus capables encore de tisser du lien social et de renforcer la résilience de nos cités ». Si monter de la terre en grande quantité pour planter des arbres sur les toits serait très lourd pour les structures des bâtiments, Bas Smets préfère tout de même les toits verts aux façades vertes, car ils absorbent l'eau de pluie : « Verdir les façades, c'est de la jolie décoration qui revient cher et qui n'est pas durable. Il est aussi dommage de cacher l'architecture derrière du vert. Mieux vaut faire un beau paysage à côté ». L'ingéniosité de l'homme au service des plantes Cet ingénieur du vivant s'inspire de la logique de la nature et imite le caractère opportuniste des plantes pour inventer des paysages augmentés. Il cherche en premier lieu à désimperméabiliser les sols : « On a réalisé des parkings de gravier qui sont perméables et dont les fondations servent de réserve d'eau. Ils ne coûtent pas plus cher qu'un parking normal. Le problème de l'eau, c'est qu'on n'en a pas assez pour irriguer les arbres parce qu'elle s’écoule, et qu’on en a trop au point le plus bas, ce qui provoque des inondations. Il faut garder l'eau où elle tombe pour qu'elle uisse recharger la nappe phréatique et s'évaporer. » Autour de la gare Part-Dieu à Lyon, un millier d'arbres sont en train de coloniser une dalle de granit dont Bas Smets es joints sont poreux. Ils disposent sous la surface de grands réservoirs en mélange terre-pierres. « On a réalisé une cartographie du sous-sol pour définir des zones de plantation », détaille Bas Smets. « C'est un travail compliqué que de parler avec tous les différents services. Le sous-sol n'a encore jamais été organisé. C'est comme l'espace aérien. Quand il n'y avait que quelques avions, chacun volait où il voulait. Maintenant, chaque avion a un couloir de vol. À Paris-La Chapelle, en collaboration avec l’agence L’AUC, on a construit des chambres de 3 m³ sous la voirie pour les canalisations d'eau, d'électricité et de gaz. Tout le reste, c'est de la pleine terre dans laquelle on plante. Ça, c'est le futur. C'est cher, mais à Paris il y a cette volonté politique ». Le choix des essences doit aussi être mûrement réfléchi. Boulevard Saint-Lazare à Bruxelles – un projet qu'il a À Londres, Bas Smets a planté 500 arbres dans la cour d'un hôtel. remporté en 2012 – des arbres issus de latitudes plus basses peupleront une vallée verte parée à affronter le réchauffement climatique. Elle sera montée sur des pavés dont les interstices laisseront passer l'eau et reposera sur un squelette terre-pierres drainant. « Des plantes indigènes ne s'adaptent pas forcément au climat modifié par les bâtiments et les routes dans les villes », continue Bas Smets. « À Tour & Taxis, on a planté des arbres pionniers parce que la terre était trop lourde pour des arbres de pépinière. Il faut réfléchir comme les végétaux, se demander ce qui est le plus opportuniste. J'ai planté 500 arbres grimpants dans la cour d'un hôtel londonien. Ils n'étaient pas originaires de la région et n'auraient pas survécu dans la rue, mais ils étaient adaptés au climat protégé de la cour. Pour la Défense à Paris, on a cherché dans la nature des arbres qui poussent dans 40 à 50 cm de terre, et on a travaillé les mottes de sorte qu'elles soient plates. On suivra la croissance des racines et leur alimentation en eau avec un système de sondes. On arrive à produire ces paysages augmentés car on a une meilleure connaissance de leurs besoins et on arrive à mieux contrôler leurs milieux. » L´éveil de Bruxelles L'absence de consensus entre les Régions pour fermer le ring au sud de Bruxelles a participé à préserver des terres, ainsi que le bois de Hal et la forêt de Soignes. Avec ses 4.400 ha, cette dernière offre à elle seule un espace boisé 2,5 fois supérieur aux bois de Boulogne et de Vincennes réunis. L'autre force de Bruxelles réside dans ses intérieurs d'îlots. Sa faiblesse provient de ses espaces publics. Bas Smets remarque qu'il n'y a pas de subventions pour « débitumiser » Bruxelles, contrairement à ce qui se fait en Flandre, et qu'« il n'y a pas d'arbres, si ce n'est dans quelques grandes avenues. C'est pareil dans beaucoup Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 23 D.R. D.R.
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Urbanisme & Immo de villes flamandes et wallonnes. À Paris, des platanes de 25-30 m de haut bordent tous les grands boulevards. Leur plantation a été réalisée dans des coupes techniques de 8 m³ conçues en même temps que les canalisations et le métro ». À Bruxelles, des racines bombent les revêtements de voirie et des arbres tombent en nombre sous les grands vents. « Comme dans d'autres villes, on mettait à peine les arbres en terre. Ils sont vulnérables au vent car ils n’ont pas pu se développer, la terre étant trop compacte en dessous ». Aujourd'hui, 30 m³ de terre sont prévus pour chaque arbre planté. Le plan Canopée de la Ville de Bruxelles répond au manque identifié. Comme pour l'opération Canopée à Montréal, il prévoit en premier lieu de protéger le patrimoine arboré existant. Nicolas Gilsoul estime que cette attention va dans le bon sens et doit être plus largement poursuivie : « La première chose à faire est de cartographier les arbres remarquables, dont la valeur écologique acquise ec l'âge ne peut être remplacée par de jeunes pousses, et de développer des mécanismes de protection efficaces. » Pour le second volet, des études identifieront les endroits où des arbres peuvent être plantés. La prise de conscience se fait, mais il faut Nicolas Gilsoul encore intégrer la connaissance du vivant et ses métamorphoses face au changement climatique », continue Nicolas Gilsoul. « La rue et le jardin public sont le creuset de la démocratie. Ils doivent porter haut nos espoirs et ambitions pour demain. Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, me disait que la nature était appréhendée de manière transversale. Mais en disant qu'elle doit être partout, elle risque d’être nulle part, ou posée comme du persil sur un plat trop riche. Une pointe de vert pour la déco, pas une mosaïque d’écosystèmes vivants. La nature doit devenir le socle des villes. Quand on présente un projet d'aménagement urbain, une des premières questions des élus comme des journalistes est de savoir combien il y a d'arbres. Il ne faut pas s'arrêter à l'aspect quantitatif mais s'assurer du bon équilibre d’un système de milieux écologiques vivants. La nature en ville ne doit pas uniquement être une couleur. Avec une bonne connaissance du vivant, pensé comme un ensemble animal et végétal, on peut aider la ville à vivre mieux ». Au rang des mauvais exemples figure notamment la place Fernand Cocq à Ixelles. La précédente majorité a jeté le square pour faire place à une surface piétonne minéralisée ornée de nouvelles plantations et d'un arbre 24 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 Un aspect du Jardin des Senteurs, à Versailles, dessiné par Nicolas Gilsoul. métallique qui trône dans l'allée centrale. Nicolas Gilsoul liste entre autres mauvais choix, sur le piétonnier du centre, la multiplication de carrés engazonnés qui nécessitent un arrosage conséquent, la prévalence donnée aux érables du Japon qui trahit l'optique décorative vu leur sensibilité, et l'économie d'une réflexion qui a mené à préférer aux grands arbres des petits multibranches exposés aux traversées des passants. Pour Nicolas Gilsoul, « les pouvoirs publics restent timides et manquent encore d'ambition. Penser la cité comme un milieu naturel hybride, riche, complexe mais vivant, construit avec le génie végétal et animal, est à mes yeux essentiel. Il y a urgence ». Pour expérimenter ces ambitions nouvelles, Bruxelles est en mal de pionniers qui s'évertueront à comprendre la logique de la nature et à l'imbriquer dans celle des villes. Le secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme, Pascal Smet, revient avec cette vielle idée d'oser des gestes architecturaux forts. S'il faut de l'audace, des actes verts peuvent se montrer forts. Paris réfléchit à verdir son périphérique, malgré son trafic routier et la fracture qu'il a généré entre les villes qui se tournent depuis longtemps le dos. Bruxelles pourrait plus naturellement y parvenir sur sa petite ceinture entre les portes Louise et Namur, les artères commerçantes se tendant les bras. Beci soutient un projet de jardins d’hiver étagés sous cloches, au pied desquels des arbres se mêlent aux mobilités, et Nicolas Gilsoul proposait dès 2003 d’enterrer les voitures pour faire pousser un parc linéaire. ● Ophélie Delarouzée D.R. © Adrien Fouéré Urbanisme & Immo Manifeste de la faune citadine Après avoir exploré les stratégies de résilience des grandes métropoles du monde dans son livre Désir de villes, Nicolas Gilsoul a retranscrit ses rencontres avec leur nouvelle vie animale. Son second tome, Bêtes de villes, raconte l'histoire de ce bestiaire fabuleux qui devient citadin pour sa survie et pour celle des hommes. Observer le comportement animal permet aussi, selon lui, de partager leurs territoires. « Les oies ont transformé les berges des étangs d'Ixelles en plages de boue. En les repensant comme un milieu naturel et en y disséminant des hautes herbes, les promeneurs seraient amenés à mieux vivre la proximité de l'eau et de la vie animale. » L es bien-pensants s'entêtent à clamer que les animaux doivent vivre dans le monde sauvage, bien que les espaces se raréfient et se tarissent. Oscillant entre détachement et emprise, les hommes sont enjoints à s'aventurer dans la voie de la cohabitation avec des bêtes en tous genres qui pénètrent par les porosités de leurs réseaux urbains. « Comme pour nos forêts urbaines, il faut accompagner l'installation de la faune et lui permettre de se déployer dans nos villes », plaide Nicolas Gilsoul. « Il faut créer des corridors écologiques connectés pour que des animaux puissent venir chercher en ville ce qu'ils ne trouvent plus à l'extérieur, mais aussi facilement en ressortir. » Si Bruxelles laisse la plupart de ses espaces verts ouverts et accessibles aux chiens, contrairement à Paris qui est bridée par sa densité, elle dispose aussi de grands espaces boisés et d'une promenade verte qui les connecte entre eux en périphérie, ainsi que de parcs et de nombreux jardins privés en intérieur. « En apprenant à connaître les habitudes des animaux qui nous visitent, on peut changer le dessin de nos jardins et espaces publics pour canaliser et sécuriser leurs déplacements », argue-t-il. « Ça se joue au niveau politique, mais chacun peut agir localement. On peut retirer les grillages des haies pour voir passer les hérissons. S'il y a des jardins communicants, surtout au sud de Bruxelles, la plupart sont cloisonnés par de grands murs. On peut ouvrir des passages, mais aussi jouer sur le choix des végétaux et leur densité. Un simple jardin d'herbes peut ainsi devenir le paradis de certains passereaux, mais repousser les mouettes et goélands qui se sont installés au nord du canal. » Si les renards sont plus largement conviés en ville, il préconise d'apprendre aux habitants à préserver leur instinct sauvage, comme cela s'est fait pour les coyotes qui chassent les rats et souris dans Detroit. Intervenir avec mesure L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature référence plus de 30.000 espèces animales et végétales menacées. Pour agir, les gestes posés doivent tenir compte des équilibres entre populations. Les abeilles domestiques massivement introduites en ville concurrencent les abeilles sauvages qui sont solitaires. L'erreur n'est pas neuve, comme le rappelle Nicolas Gilsoul : dans les années 90, on disait que la coccinelle était l'amie du jardinier. On en a fait venir de plus voraces d'Asie, qui sont devenues invasives et ont mangé nos pucerons mais aussi nos coccinelles. Bêtes de villes, par Nicolas Gilsoul, aux éditions Fayard. Il ajoute que pour réguler des populations nuisibles, il faut accueillir leurs prédateurs : « Une pétition s'est opposée à l'introduction de faucons dans le 10e arrondissement de Paris. Difficile pour certains de voir des pigeons tués en vol, davantage semble-t-il que les réseaux électrifiés qui leur tranchent les membres en toute discrétion sur les façades des bâtiments publics. Il faut changer de regard et se méfier de notre tendance à catégoriser les bêtes en ‘bonnes’ et ‘mauvaises’ ». Un cheval soignant dans les hôpitaux français, des moutons qui tondent les pelouses de Turin, des vautours qui cartographient les décharges sauvages à Lima... Les exemples de son livre démontrent que des espèces inattendues peuvent se révéler des alliés extrêmement efficaces. ● Ophélie Delarouzée Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 25
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Une chasse ouverte aux automobilistes ? La Place De Brouckère avant piétonnisation : une image d’un autre temps, déjà. Impossible d'aborder l'espace public sans se heurter à la mobilité. Les voitures déroulent du bitume au sol, génèrent un nuage de pollution et tuent des piétons avec leurs gabarits et vitesses inadaptés à la ville. L'équation appelle à se mettre en marche contre toutes les voitures, mais c'est le « tout à la voiture » qui va être renversé. B ruxelles a construit ses autoroutes urbaines pour l'Expo 58 afin de se montrer à la pointe du progrès, caractérisé alors par la démocratisation de la voiture. Son piétonnier du centre, le plus grand d'Europe, figure aujourd'hui sa marche arrière à l'œuvre. Dans un sens comme dans l'autre, il semble risqué de virer à toute allure sans lever la tête pour regarder la direction qui se profile. Les générations dorées de la naissance du consumérisme voyaient dans la voiture l'affranchissement des distances et le confort d'une mobilité familiale comme individuelle, sans se soucier des dégâts environnementaux. L'électromobilité multiplie les innovations légères sur les courtes distances. Elle assiste l'énergie musculaire et promet de s'affranchir des hydrocarbures et de leur pollution d'usage, mais pas encore des routes qui additionnent des engins individuels de tous types, ni des voitures lourdes sur les longues distances. L'aveuglement serait de ne pas rechercher des procédés de recyclage efficaces pour pallier les dévastations de l'extraction des métaux nécessaires à la diffusion de la technologie. De plus, comme tout roulera à l'électrique, c'est le mix des énergies primaires qu’il importe de considérer et de rendre plus propre. Deux défis d'envergure. 26 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 Piétonniers : Un pas de trop ? Les Français ont endossé leurs gilets jaunes contre les taxes sur le carburant. Pas d'alternative pour beaucoup que de payer, les voitures électriques étant encore chères. En province, les salaires décroissent, les distances s'allongent et les transports en commun se font plus rares. « En France, on a tendance à tout miser sur les métropoles, alors qu'il y a énormément de petites et moyennes villes », commente Nicolas Gilsoul. « On les a amenées à parier sur les piétonniers pour offrir des cœurs de cité agréables, mais ils sont plus vides que des paysages de western et les grands espaces commerciaux de la périphérie ont encore gagné en attractivité. C'est que rejoindre une petite ville de Creuse sans voiture est très compliqué. La Belgique, c'est presque une ville continue. » La dépendance à la voiture n'étant pas si forte, en Belgique, le mouvement des gilets jaunes s'est dispersé dans des luttes socio-économiques plus larges. Cependant, la taxation kilométrique à Bruxelles a quand même été repoussée par la Wallonie et la Flandre. Paris et Bruxelles ont ceci de commun de vivre dans la pollution alors que leurs réseaux de transports en commun sont des plus développés et que nombre de leurs citadins n’ont pas le permis de conduire. Mais, comme elles restent liées au trafic automobile, en premier lieu pour les travailleurs venus de leurs périphéries, réduire trop drastiquement les voies de circulation risque d'augmenter la congestion et de faire stagner la pollution véhiculée. « Prioriser les voitures, vélos ou piétons ne marche pas, car le principe de la ville est de mélanger toutes les mobilités », avance Nicolas Gilsoul. « C'est d'autant plus vrai pour un piétonnier aussi grand que celui de Bruxelles, où traverser 50 ha à pied constitue une épreuve sportive pour certains. Les espaces partagés fonctionnent mieux. » © belgaimage Urbanisme & Immo Heureusement, les multiples (semi-)piétonniers de Bruxelles n'ont réellement de piétonnier que le nom. Les espaces sont envahis par des vélos et trottinettes, et des voies ont été préservées pour les transports en commun, les livraisons, et même les voitures. « D'une manière ou d'une autre, des minibus et autres mobilités durables vont se déployer sur le piétonnier du centre », pressent le sociologue, architecte et urbaniste Pierre Vanderstraeten, co-concepteur de l'espace partagé sur la place communale de Molenbeek. « Si on peut imaginer que l'ensemble du centre-ville se transforme au fil des ans en un grand espace partagé, il y aura toujours des zones d’exception. Il faudra veiller à privilégier le trafic de destination sur celui de transit. » Il ajoute que « dans les espaces partagés, chaque usager est remis en situation de vigilance, ce qui est le meilleur gage de sécurité. Aujourd'hui, on regarde de près la dimension comportementale au-delà des aspects techniques. » Un froncement de sourcils pour tout sourire et un ordre d'arrêt en signe de la main miment l'attitude des piétons bruxellois qui se pensent dans leur bon droit en traversant, même quand ils ne respectent pas les dispositions de prudence du code de la route. Si, aux petits Français, on a répété de bien regarder avant de traverser, aux petits Belges, on a surtout dû apprendre à traverser sur les passages piétons. L'institut belge de sécurité routière Vias le confirme : les piétons français sont parmi les plus indisciplinés d'Europe pour la traversée au rouge, mais plus du tiers des automobilistes belges sont surtout irrités par les piétons qui se lancent sur un passage sans prêter attention aux véhicules en approche. En Belgique, 60 % des accidents impliquant un piéton en ville surviennent sur ou à proximité d'un passage. La généralisation du 30 km/h à Bruxelles est conforme aux recommandations de Vias, mais le temps de réaction et la distance de freinage s'étalant sur 13 à 15 mètres, il conseille également de sensibiliser les piétons à prendre le temps de se faire voir. En panne d'alternatives à la voiture La multiplication des « petites » mobilités en ville, en ce inclus les petites voitures, accroît la sécurité des usagers faibles. Considérant que les « routières » sont plus dangereuses, resteront largement dépendantes des carburants polluants dans les prochaines années et génèrent des particules fines pour freiner leur masse, Nicolas Gilsoul apprécie les mesures prises à Paris et Bruxelles pour rééquilibrer le trafic : « Limiter les véhicules polluants est bénéfique aux grandes villes, surtout qu'il y a des alternatives pour ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter les voitures autorisées à rouler. Déployer le réseau cyclable permet aussi de bouger de nombreux citadins qui ont l'âge et la santé pour pédaler. » En outre, la Région bruxelloise supprimera 65.000 places en surface d'ici 2030 pour rediriger les voitures vers les parkings du sous-sol, mais aussi vers ceux des bureaux et magasins. Pour Pierre Vanderstraeten, la manœuvre en vaut la peine : « Il faut tendre vers de meilleurs partages. En ville, les jeunes rompent avec cette volonté d’être propriétaire d’une voiture. » Cependant, Nicolas Gilsoul remarque qu'« à Séoul, quand une portion d'autoroute urbaine a été retirée pour retrouver la rivière du dessous, le trafic a pu être fluidifié en pensant global. Toutes les forces vives de la ville ont réfléchi à développer des alternatives à grande échelle. À Paris, les réseaux de transport en commun comme les autoroutes rayonnent à partir du cœur de ville. Pour y remédier, 68 gares du Grand Paris sont en train de voir À Séoul, la rivière Cheonggyecheon remise à l’air libre est devenue une promenade très appréciée. le jour. La difficulté dans les villes, c'est que les transports appartiennent à une autorité administrative, l'espace public à une autre... » C'est le grand problème à Bruxelles, qui n'a pas de nouvelles alternatives à offrir à ses travailleurs des communes et régions périphériques. « Le plan régional de développement durable (PRDD) ambitionne une ville polycentrique, où la densité et les activités sont structurées autour des transports en commun », souligne Pierre Vanderstraeten. « Avec la dispersion de l'habitat en Brabant, peu de gens vivent près des arrêts. Il faut donc y développer des projets d'agglomération, de densité et de mixité raisonnables. » Penser la mobilité de 2050, c'est considérer que les voitures électriques ne diminueront à l'approche des villes que proportionnellement au développement des transports en commun et plus petites mobilités. ● Ophélie Delarouzée Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 27 © Getty
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Urbanisme & Immo Bruxelles, élève modèle de l’occupation temporaire ? Si, comparativement à Berlin, Bruxelles était à la traîne, aujourd’hui, l’urbanisme transitoire s’y installe pour durer. Mieux encore, la capitale fait figure de pionnière par la taille et l’envergure de ses projets. Coup de projecteur sur une nouvelle forme de vie urbaine, bien loin d’un urbanisme technocratique et systématisé N ombreux sont les urbanistes et architectes qui s’attachent à définir la ville comme un lieu capable d’accueillir les changements et favoriser les possibles. L’urbanisme transitoire ou occupation temporaire répond à ces différents paramètres. D’ailleurs, le concept est simple comme bonjour : mettre des espaces publics ou privés, en attente d’une destruction ou d’une rénovation, à la disposition d’associations, de jeunes entrepreneurs ou d’artistes pour quelques mois ou quelques années. D’un côté, l’occupation permet de réduire les coûts de gestion du site (frais de maintenance ou de gardiennage) tout en palliant les risques des espaces vides (incendies, délabrement, occupation illégale). De l’autre, elle permet de renforcer l’attractivité du quartier en favorisant l’implication des citoyens dans la construction de leur ville. Une aubaine ? Pour Benjamin Cadranel, administrateur général de citydev, l’occupation temporaire est une aubaine face à la frustration que peut occasionner un temps immobilier et urbanistique long : « C’est toujours un peu frustrant d’avoir le sentiment que rien ne bouge. Or, notre société demande des changements concrets ». Si on la compare à d’autres villes européennes, Bruxelles n’est pas une ville très chère sur le plan immobilier. Pourtant, elle reste trop chère pour de nombreuses activités entrepreneuriales et artistiques, qui ne peuvent pas y trouver leur place. Cela, citydev l’a bien compris : « Les occupations temporaires sont excitantes, car elles permettent des choses que le marché ne peut pas proposer ». L’opérateur public gère actuellement 88 occupations temporaires sur le sol bruxellois. L’exemple le plus marquant reste 28 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 Un exemple spectaculaire : le « Velodroom » installé par le collectif Dallas dans les anciennes casernes Fritz Toussaint, à Ixelles. le Studio CityGate à Anderlecht, où près de 40 occupants se partagent 22.000 m² au quotidien. Devenu une mini-ville créative, l’espace accueille 14 studios d’artistes, un skatepark intérieur et extérieur, une salle d’escalade, quatre ateliers de menuiserie et de forge, un chocolatier, un bijoutier, des salles de répétition, une salle de concert, un jardin et des espaces de bureau. Un aménagement urbain jusqu’ici réussi, qui redonne des couleurs au quartier situé à une dizaine de minutes à pied de la gare du Midi. Laboratoires urbains Pour l’architecte et urbaniste française Anne Durand, les espaces transitoires sont des chantiers laboratoires où tester des idées, expérimenter des pratiques permettant d’innover en temps réel. Prenant le pouls des communautés locales, ils permettent de préfigurer, voire même d’influencer, par une approche d’essais-erreurs, le projet urbain pérenne qui succédera à l’expérience éphémère. À Bruxelles, le projet d’oc© Elke-Bruno Urbanisme & Immo cupation temporaire See U est un bel exemple puisqu’il représente actuellement la plus grande occupation temporaire du pays. Plus de 80 projets dédiés à l’innovation, à la culture et au durable investissent les 25 000 m² de l’ancienne Caserne Fritz Toussaint pour une période de deux ans. 80 initiatives belges variées et plus de 300 acteurs, surnommés les ‘See Users’, donnent vie à ce nouveau quartier participatif au cœur d’Ixelles. À tout cela s’ajoute un cinéma vintage, un « café-poussette », une salle de concert, une halle d’exposition, un vélodrome… Les projets qui animent le site doivent impérativement s’inscrire dans une logique de découverte, sous l’angle d’un avenir social et durable. Créer la ville de demain À la tête de cette occupation temporaire, une gouvernance qui se fait via la société Creatis, laquelle gère l’espace avec un comité de pilotage. Jonathan Ectors est l’un des quatre responsables du site : « Il n’y a pas de modèle référentiel pour l’occupation temporaire ; il y a plusieurs cas différents. Nous gérons le site et on nous rémunère par un montant fixe annuel. On ne perçoit pas les loyers des occupants. C’est important de Les occupations temporaires sont excitantes, car elles permettent des choses que le marché ne peut pas proposer. Benjamin Cadranel (citydev) le préciser, car il y a beaucoup de dynamiques d’occupation temporaire marquées par un fort intérêt de captation des loyers. Nos occupants ne payent pas de loyer ; ils payent une quotepart des charges qui correspond à 30 euros du m² par an. On est nettement en dessous des prix du marché. » Les occupants sont rassemblés par secteur sur le site : famille, culture, makers, playground, social…. Jonathan résume l’espace comme un tierslieu mixte et global, où l’on crée ensemble la ville de demain. Le plus difficile ? Parvenir à constituer une communauté avec un ancrage dans le quartier : « Cela ne doit pas être une bulle en autarcie. Créer une communauté, ça prend du temps, c’est une mécanique extrêmement complexe pour laquelle il n’y a pas de recette magique, mais des bonnes pratiques ». Un véritable challenge pour l’équipe Creatis, qui démarre par l’encadrement : « L’autogestion c’est bien, mais ça ne fonctionne pas vraiment… C’est très important de dire aujourd’hui que des projets d’occupation temporaires qui se passent bien, ça demande beaucoup de travail et aussi beaucoup d’argent ». D’ailleurs, tous les revenus de location et d’événementiel sont automatiquement réinjectés dans le projet global. Pour les projets à finalité de lucre, la somme est doublée et versée au pot commun. À Anderlecht, près de 40 occupants se partagent les 22.000 m² du Studio CityGate, qui comporte aussi un jardin potager. Si tout semble rose au pays de l’occupation temporaire, on constate de plus en plus de dérives, comme des contournements de l’urbanisme classique faisant du temporaire quelque chose de définitif. Par exemple, en exploitant la précarité financière des acteurs (« Tu ne paies pas cher, donc tu n’as rien, et ne te plains pas parce qu’on peut te mettre dehors quand on veut »). En matière légale, on observe de plus en plus de réflexions sur le sujet, mais il n’existe pas encore de législation spécifique. Un héritage immatériel Jonathan Ectors a longtemps travaillé dans la création d’événements avant de se lancer dans l’occupation temporaire. Selon lui, elle est synonyme d’opportunité et de dynamisme urbain. En effet, elle se situe au carrefour de tellement de facteurs : rénovation urbaine, enjeux économiques et politiques. En quelque sorte, elle agit comme un véritable levier de dynamisation économique, sociale et culturelle. L’autogestion c’est bien, mais ça ne fonctionne pas vraiment… C’est très important de dire aujourd’hui que des projets d’occupation temporaires qui se passent bien, ça demande beaucoup de travail et aussi beaucoup d’argent Jonathan Ectors (Creatis) Un dernier mot à ajouter pour Creatis ? « Le truc des occupations temporaires c’est qu’on se demande toujours ce qui se passe après. Moi, je pense que la grande maladie c’est de toujours penser à ‘après’. On est continuellement prisonnier des briques. Vivons l’instant présent ! L’héritage, à quoi ça sert ? Nous croyons qu’il y a surtout un fort héritage immatériel ! ». ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 29 D.R.
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Urbanisme & Immo Des tours en perspective Des mesures comme l'individualisation des droits sociaux pour réunir les couples, ou comme la lutte contre la multiplication des Airbnb, peuvent quelque peu contribuer à recouvrer des logements dans le bâti actuel. Pour voir les choses en grand, la Région veut ériger des tours. « Les tours de Chicago ont été construites avec son collier de grands parcs pour offrir une vue sur cet espace à un grand nombre d'habitants et contenir les prix de l'immobilier », intervient Nicolas Gilsoul. « Densifier doit servir à libérer des espaces publics de qualité par ailleurs, non à empiler les gens dans des clapiers pour amener plus de monde à partager un espace minéral. Densifier au centre pour continuer à étaler en périphérie n'est pas non plus cohérent ». Pierre Vanderstraeten (UCL) se montre aussi prudent : « Les habitations doivent répondre à des normes de plus en plus strictes, ce qui implique des coûts particulièrement élevés pour les tours, qui s'ajoutent à leurs exigences techniques et acoustiques. Elles vont dès lors s'adresser à un public aisé alors que l'enjeu de Bruxelles est de proposer des logements suffisamment abordables à sa population ». Des élus de la Ville ont d'ailleurs parlé de difficultés à vendre les luxueux appartements de la tour Up-Site en bord de canal. Quant aux grands ensembles pour revenus modestes, comparables à ceux des banlieues parisiennes, Pierre Vanderstraeten remarque que « les sociétés de logement social qui ont à gérer des bâtiments élevés éprouvent de grosses difficultés, car l'entretien et la rénovation coûtent cher. Le trop grand anonymat de ces ensembles induit aussi un risque accru de déresponsabilisation des habitants visà-vis de tâches d’entretien collectif ». La Région propose de résoudre l'équation en édifiant des gratte-ciel mixtes dans le quartier européen. À leurs pieds, elle offre à partager une place Schuman minéralisée chapeautée d'une soucoupe grise pour s'abriter du soleil, en remplacement de l'îlot de fraîcheur qui n'était déjà qu'une oasis de végétation. Une vue plus haute sur Bruxelles Anne Hidalgo parle du Grand Paris car elle veut penser les grands enjeux de mobilité, de logement et de mixité sociale à l'échelle métropolitaine. Pierre Vanderstraeten adopte la même vision pour Bruxelles, même si formuler la gouvernance partagée qu'elle implique laisserait entendre des grincements de dents : « La métropole est prévue dans la réforme de l'État, mais elle dépend de la bonne volonté et de l'entente des gouvernements régionaux. Comme on devrait encore avoir de la croissance démographique et qu’immanquablement il y aura de nouveaux lotissements, l'accueil de cette population doit se planifier sur l'aire métropolitaine. Il faut réfléchir à une densité raisonnable et développer de l'emploi et des équipements pour éviter 32 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 À Chicago, les grands immeubles ont été construits autour d’une ceinture de parcs. de faire des cités dortoirs en dehors de Bruxelles ». En ce sens, si l'impôt pouvait lui aussi être revu au niveau de la métropole, la fuite des classes moyennes vers les périphéries ne serait pas tant le mal décrié. « Des familles à faibles revenus se dirigent aussi vers Vilvorde et Tubize », modère Yves Rouyet. « On a une distribution socio-spatiale inversée par rapport à Paris, avec des populations plus précarisées au centre de la ville, mais ce n'est pas plus mal car la proximité de services et d’emploi leur est profitable ». Quant à l'accueil des classes aisées qui pourraient vouloir protéger leur tranquillité, Pierre Vanderstraeten avance que « les mentalités changent. Les projets Bimby (Build in my backyard), importés de France pour densifier des lotissements existants à l’initiative des propriétaires permettent de limiter l’urbanisation de nouveaux territoires. Ces interventions doivent être localisées à proximité des services et transports en commun afin de consolider leur viabilité et de ne pas induire de nouvelles dépendances à la voiture ». Bruxelles se singularise par son communautarisme marqué. Pour Pierre Vanderstraten, « il naît d'abord de la volonté de retranchement des plus riches. Les autres communautés se regroupent ensuite de façon plus subie pour bénéficier des effets d'entraide et de solidarité. Il s’agit de penser la ville inclusive à partir du couple ‘communauté – société’ introduit par Ferdinand Tönnies au XIXe siècle. L'anonymat du centre-ville porte la société urbaine et son ouverture à la différence alors que les quartiers tissent du lien social. Pour trouver sa place dans la société, chaque habitant doit pouvoir vivre ces deux ambiances. Bruxelles a beaucoup de quartiers et manque de centres pour son brassage social ». Les problèmes de grignotage des terres, mobilité et mixité tournent en rond autour de la question du polycentrisme. ● Ophélie Delarouzée © Getty Urbanisme & Immo À l'aube d'une mutation des réseaux d'énergie Alain Maron L a Région bruxelloise a lancé dès 2007 l'appel à projets « Bâtiments exemplaires » ainsi que des primes pour la rénovation basse énergie et la construction passive favorisant les éco-matériaux. Le neuf est soumis depuis 2015 à l'obligation d'une consommation d'énergie quasi nulle, alors que la réglementation européenne ne l'imposera qu'en 2021. « La norme passive a permis à Bruxelles de devenir exemplaire et à ses entrepreneurs d'acquérir une maîtrise technique », estime Alain Maron (Ecolo), ministre bruxellois de l'Énergie. « L'enjeu reste aujourd'hui de faire progresser notre bâti de la fin du XIXe vers la basse énergie. Les autres centres urbains européens sont confrontés au même problème, mais Bruxelles a la particularité d'avoir une population précarisée en son centre et un taux élevé de locataires. La stratégie Rénovation adoptée à la fin de la législature précédente va accélérer le tempo en exigeant un certificat PEB pour 2025 et la réalisation des 5 interventions recommandées d'ici 2050 (une tous les 5 ans sous peine de sanctions qui seront établies en 2024). On travaille aussi à unifier les primes Rénovation et Énergie pour simplifier le système et il y a des freins urbanistiques à lever. Une rehausse pour isoler un toit est considéré comme une modification de gabarit qui, si prise au sens strict par les communes, nécessite l'octroi d'un permis. » De la déperdition de chaleur à l'énergie grise L'échevin Yves Rouyet s'intéresse au défi technique sousjacent : « L'isolation dénature le patrimoine par l'extérieur, mais n'est pas toujours évidente par l'intérieur. En tant que pouvoir public, on doit encourager la réflexion sur la rénovation du bâti en organisant des colloques et en poussant les maîtres d'œuvre à expérimenter des pistes innovantes. Les constructions frugales offrent une alternative au calfeutrage technologique des bâtiments qui mérite d'être plus étudiée ». La gestion énergétique des villes devient matière à une réflexion nouvelle. Les pertes d'énergie ne sont plus perçues du seul point de vue économique et l'optimisation de sa circulation promet des changements majeurs. Via ses lignes de conduite, il exhorte les architectes à faire d'Ixelles le laboratoire de l'isolation thermique, à favoriser les éco-matériaux en examinant leur bilan carbone, mettre en œuvre des chantiers durables, préférer la rénovation à la démolition et concevoir des bâtiments modulables. « On sort de la logique des bâtiments jetables », développe Alain Maron. « La reconversion des anciens bureaux a généré des complications, mais aujourd'hui les architectes prévoient une modularité des bâtiments pour les inscrire dans la durée. En cas de démolition, des efforts sont faits pour réutiliser les matériaux afin de minimiser l'impact écologique extérieur, fabriquer du béton et du ciment étant très énergivore. » L'économie linéaire tend à se circulariser et l'énergie à faire des boucles. La Belgique se classe dans les premiers rangs européens pour le recyclage des déchets et Bruxelles dispose d'un système de collecte extrêmement bien rodé, « mais la marge de progression est grande », poursuit le ministre. « On va progressivement rendre obligatoire le sac orange en vue d'ouvrir sous la prochaine législature une usine de biométhanisation. Il faut commencer à traiter nos déchets pour ne plus les envoyer dans toute la Belgique ou dans les circuits mondiaux. » La Région mise sur la recherche scientifique pour porter la transition écologique. Vivaqua a lancé un projet pilote de récupération de la chaleur résiduelle des eaux usées à Uccle. Paris développe elle un réseau de refroidissement souterrain à partir de la Seine pour remplacer la climatisation et une fabrique de terre crue utilisera les déblais du futur Grand Paris Express dans la construction. « Les grands projets ne sont pas dans notre culture, mais Bruxelles est un tissu foisonnant de projets innovants », conclut Alain Maron. ● Ophélie Delarouzée Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 33
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Entreprendre Rebondir de l'échec vers le succès En 2018, 3102 entrepreneurs bruxellois ont déposé le bilan (11 000 pour la Belgique). Pourtant, la faillite reste taboue. Les mentalités doivent évoluer. Le temps d'une soirée organisée par reStart et autour de la cheffe Isabelle Arpin, le sujet a été abordé sans langue de bois. N ous savons comment réagir en cas de succès mais en cas d'échec, personne n'a de mode d'emploi. Échouer est humain. Cela fait du bien de le savoir et de le partager. Depuis mars 2017, le programme reStart (voir encadré) a vu passer 160 participants. Plus de la moitié ont retrouvé un projet professionnel comme entrepreneur et/ou salarié. Car il s'agit bien de cela : accepter l'échec avant de se donner rapidement les moyens de se relever. Isabelle Arpin Isabelle Arpin, cheffe de renom, en est un parfait exemple : « La faillite peut nous atteindre de différentes manières. Dans mon cas, ce n'est pas une faillite personnelle mais celle du restaurant dans lequel j'officiais. Cela s'est répercuté sur mon activité 34 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 et sur moi-même, psychologiquement. Le regard des autres, la vie sociale, la perte de confiance en soi, c'était difficile à gérer. » Forte d'un parcours de vie qui ne l'a pas épargnée, Isabelle Arpin transforme cet échec en force. Elle prend le meilleur de cette mésaventure pour se relancer, vite, très vite. Enthousiaste, elle témoigne : « Je crois que la faillite du restaurant a été déclarée le 13 décembre et le 19 février, j'ai rouvert en face, dans un établissement flambant neuf, qui nous appartient maintenant. » La cheffe confie ne pas être une entrepreneuse née. « J'étais un peu une planquée, j'étais bien où j'étais mais je n'étais pas libre. Il a fallu du courage, un peu d'argent et un entourage soutenant, mais ça valait la peine d'aller très vite. J'ai la chance d'avoir une équipe qui m'a suivie, qui est à mes côtés, c'est un moteur ! » Un moteur dont, sans aucun doute, elle est le carburant. Stopper l'activité à temps Partager son expérience en toute transparence renforce le sentiment que tout est possible, surtout après une faillite. Mais quelles sont les difficultés rencontrées par les entrepreneurs qui mettent la clé sous le paillasson ? Les avis des experts convergent : quand les premiers signes d'alerte apparaissent, plutôt que de prendre du recul, l'entrepreneur s'obstine, quitte à parfois continuer l'activité seul. « Lorsqu'un entrepreneur vient nous voir dans 50% des cas, il est trop tard. Les chances de survie de l'entreprise sont nulles. Pourtant des procédures de redressement existent, notamment pour pérenniser l’entreprise », explique Jean-Pierre Riquet, juriste, fiscaliste et expert au Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) . Le patron de PME est aujourd'hui une sorte de magicien qui, en plus de son produit, doit maîtriser tout un tas d'outils. « Le nez dans le guidon, il s'arrête toujours trop tard et certainement par manque d'une vision claire quant à la situation de son business », ajoute Alain Henderickx, curateur et avocat spécialisé en droit commercial et des sociétés. Avec un peu de bon sens, ces difficultés peuvent être évitées. Tout d'abord, il faut mûrir un plan financier, connaître le besoin de cash-flow pour lancer l'activité. Savoir combien d'argent gagner pour éviter d'en perdre. Jean-Pierre Riquet © Reporters © Getty © Reporters Entreprendre Une réflexion soutenue par Philipp Oosterlincks, consultant, expert en entrepreneuriat bénévole chez Dyzo asbl, en Flandre : « Souvent, l'entrepreneur en difficulté est plein d'espoir. Il veut trouver des solutions mais quand je demande s'il se verse encore un salaire, la Alain Henderickx réponse est non. C'est souvent un élément que l'entrepreneur transgresse et c'est le premier signal d'alarme. » Ensuite, il faut bien s'entourer, comme l'explique Alain Henderickx : « Quand vous vous lancez, constituez une équipe : comptable, juriste, etc. Trop d'entrepreneurs considèrent ces budgets comme des coûts alors que ce sont des investissements. Rencontrer régulièrement ces personnes ressources vous permettra de prendre le pouls de votre business et d'éviter des problèmes plus graves. » Isabelle Arpin acquiesce, non sans humour : « Je téléphone plus souvent à mon comptable qu'à ma propre mère. Dès que j'ai une question, je l'appelle. J'aime la sécurité, pouvoir anticiper un moment où ça ira moins bien. » Anticiper les difficultés, pour, le cas échéant, trouver une solution plus saine que le dépôt de bilan, comme la transmission de l'entreprise ou sa liquidation. À chaque difficulté son opportunité Les entrepreneurs faillis subissent généralement un quadruple traumatisme : professionnel, financier, social et personnel. « Pour chaque moment de difficulté, il y a toujours une opportunité », souligne Jean-Pierre Riquet. « Un programme comme reStart permet de déceler cette opportunité et de la mettre en place. La faillite n'est pas un échec, c'est une étape. » La législation belge propose d'ailleurs des outils pour aider les faillis à rebondir : l'effacement des dettes et le droit passerelle. Le premier permet à tout indépendant en personne physique, déclaré en faillite, d'être libéré envers ses créanciers du solde de ses dettes contractées pour le bon fonctionnement de son activité. C'est un nouveau départ offert au failli. Le droit passerelle quant à lui permet, selon certaines conditions au moment où l’indépendant en personne physique cesse son activité, de recevoir un revenu social jusqu’à 12 mois. Après un dépôt de bilan, il est facile de culpabiliser, de couper tout contact avec ses relations, d'être en colère. Il faut pouvoir analyser la situation en toute lucidité, pour ne plus commettre les mêmes erreurs. « Il faut pouvoir regarder la réalité en face. Observer la situation sans chercher à se déculpabiliser sur quelqu'un d'autre. Celui qui va rebondir va accepter d'analyser pourquoi ça n'a pas fonctionné. Il va faire son autocritique, sans se flageller », poursuit Alain Henderickx. Ensuite, prenez le temps avant de redémarrer une nouvelle activité entrepreneuriale. « Il faut faire le deuil de ce qui a été », souligne Philippe Oosterlincks. « En redémarrant trop vite, vous allez vous surinvestir et risqueriez de commettre les mêmes erreurs. » Pour ne pas sombrer après la faillite, il faut s'entourer. « Il faut pouvoir se relancer dans un nouveau projet, privé ou professionnel. Travailler pour quelqu'un d'autre pendant un certain temps peut être positif, pour prendre du recul, réfléchir au sens que l'on veut donner à son activité professionnelle, etc. » La faillite peut toucher tout entrepreneur au cours de sa carrière. Stopper une activité est humain. Comme l'a souligné Tarik Hennen, consultant digital chez Beci et passé plusieurs fois très près de la faillite : « La faillite in fine, ce n'est qu'une procédure juridique qui protège les gens. » Ne perdez pas de vue que la peur de l'échec est saine, cela fait du bien de le savoir et de le partager. ● Vinciane Pigarella Le programme reStart : pour qui ? pour quoi ? Son objectif est double : • Accompagner personnellement et professionnellement les faillis afin de rebondir dans un nouveau projet entrepreneurial ou salarial. • Changer la culture de l’échec au niveau social, économique et auprès des entrepreneurs faillis par le biais de séances d’information, de tables rondes et de conférences. Le programme de 5 mois s'adresse à tout entrepreneur bruxellois qui a connu une faillite il y a moins de deux ans. Il n'est pas nécessaire d'avoir un projet professionnel, mais il faut certainement la volonté de s'engager dans le programme avec bienveillance, écoute et partage. Contact et info : Eric Vanden Bemden, coordinateur • +32 563 68 56 • restart@beci.be • https://go.beci.be/restart Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 35 Philipp Oosterlincks © Reporters © Reporters
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Transition Le (ré)éclairage ? Tout un art Ces dernières années, l'éclairage LED a beaucoup progressé. Au point de devenir aujourd'hui, à quelques exceptions près, la seule technologie d'éclairage valable. Encore faut-il ne pas se tromper et se faire assister par un bureau d'études sérieux. Light to Light a entièrement revu l’éclairage du magasin Absoludanse. F iorenzo Namèche, gérant du bureau Light to Light, se définit comme un ingénieur-designer passionné par la lumière. Pour illuminer un espace extérieur ou un bâtiment, il s'attache à respecter les mêmes étapes : « Nous rencontrons le client pour bien comprendre ses besoins. Ensuite, nous visitons l'espace à (ré)éclairer pour analyser en profondeur les besoins et nous procédons à un inventaire complet en procédant à des relevés (luxmètre, photographie...). Nous demandons Il y a LED et... LED Au niveau des luminaires, il est encore possible de trouver son bonheur parmi les fabricants européens, mais quant aux sources lumineuses, force est de reconnaître que tout ou presque est aujourd'hui fabriqué en Chine. Quoi qu'il en soit, Light to Light et tous les acteurs sérieux ne fonctionnent qu'avec du matériel portant le label ENEC, la norme européenne qui a remplacé les normes nationales (en Belgique, le label CEBEC par exemple). Tout ce qui vient de Chine n'est pas or. Et si le fameux label ne figure pas sur les équipements livrés et que l'on opte pour le mauvais fournisseur, on risque de cuisantes déconvenues. également les factures d'énergie afin de déterminer le coût de l'éclairage actuel », commence-t-il. De retour à son bureau d'étude, l'ingénieur couche tous ces éléments sur le papier et réalise un pré-projet avec une proposition de dimensionnement et une étude de rentabilité. S'il apparaît que l'on peut ainsi améliorer la qualité de l'éclairage tout en diminuant les consommations énergétiques, Light to Light rédige le cahier de charges et les documents qui permettront de consulter les entreprises prestataires. « Cette phase préalable est une étape importante pour le client. D'abord parce que ces études de dimensionnement sont soutenues par des subsides. Ensuite, parce que ces études préalables sont la condition sine qua non pour pouvoir profiter dans un second temps des subsides sur le remplacement de l'éclairage en tant que tel. » Le bureau d'études examine ensuite les propositions rendues par les fournisseurs d'éclairage pour s'assurer que les solutions proposées correspondent bien aux besoins. « Nous contrôlons chacune des propositions, en faisant particulièrement attention aux offres qui nous semblent trop bon marché (...) Les fournisseurs commettent parfois des erreurs arithmétiques ou se trompent dans le choix du matériel. » Une fois que tout est fixé, le chantier peut commencer. Simultanément à ce chantier de relighting, le client peut en profiter pour faire revoir les éléments connexes comme l'éclairage de secours, la détection incendie, voire la réfection des plafonds. Parmi les clients de Light to Light, on trouve de tout : « J'ai travaillé sur Lichtvisie, le plan d'éclairage des voies publiques initié par la Région flamande, mais aussi sur le relighting de la piscine de Vilvorde, celui de la galerie du Passage du Nord située entre la rue Neuve et le boulevard Adolphe Max ou encore celui d'Absoludanse, magasin d'articles de danse dont l'éclairage a été complètement revu avec plus de confort pour les clients et de solides économies d'énergie à la clé. » ● Johan Debière Les aides en Région de Bruxelles-Capitale Etude préalable : prime de 50% avec obligation de suivre le cahier des charges ‘audit éclairage’ Travaux : prime de 30 à 40% pour les PME et les organisations à profit social dans le cadre du Pack Energie de Bruxelles Environnement, avec un maximum de 15.000 euros par année et par demandeur. 36 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © Light to Light Entreprendre Starter Macaria : anticiper pour vivre pleinement et partir sereinement Lancée en septembre dernier par Catherine Roupin, Macaria accompagne toute personne en réflexion sur sa fin de vie afin de planifier celle-ci, pour elle-même mais aussi et surtout pour ceux qui restent. Elle a, par ailleurs, suivi une formation en euthanasie, tant du côté francophone avec le Forum EOL (End Of Life), que du côté néerlandophone avec LEIF (LevensEinde InformatieForum). P lus que jamais, la mort reste un tabou dans notre société. Pourtant, c’est un truisme, nous naissons et mourrons tous. Mais nous n’aurons pas nécessairement, voire certainement, tous la même fin de vie. Il semble on ne peut plus judicieux de s’y préparer. Pour soi-même, bien sûr, mais aussi pour ceux qui restent. « C’est l’une des préoccupations majeures des personnes en fin de vie », souligne Catherine Roupin, fondatrice de Macaria. « Elles sont souvent plus inquiètes pour leurs proches que pour elles-mêmes. Chaque histoire est personnelle et nécessite d’écouter, de rassurer et d’accompagner. » Catherine Roupin, pharmacienne de formation, est née dans une famille de médecins. Toute sa carrière professionnelle fut centrée sur le patient malade et/ou en recherche de bien-être. « Au décès de mon papa », explique-t-elle, « j'ai eu la chance, la veille de son départ, d'avoir une magnifique conversation avec lui, j'ai pu lui dire ‘au revoir’ et le remercier pour nos années ensemble. J’ai aussi accompagné des amis et patients malades jusqu'à la fin et constaté combien il est important mais aussi difficile de parler et de préparer la tranche de vie qui nous sépare de notre départ. C’est ainsi qu’est né petit à petit ce projet, afin d’aider les personnes encore en pleine santé à parler librement de la mort et mettre en place ce qui pourrait les aider à vivre sereinement leur fin de vie comme elles la souhaitent, pour elles et pour leurs proches. » Elle a donc progressivement quitté l’officine pour une nouvelle activité, qu’elle a débutée en septembre dernier et que l’on pourrait définir en quelques mots : planification globale de fin de vie. « Je propose une approche ‘one-stopshop’ qui s’étend de l’analyse à la planification et l’aide à la mise en place d’actions et de solutions pouvant amener de la sérénité dans les tous les aspects de cette phase de vie, tels que la santé, les finances, le logement, les projets, la perte d’autonomie, la préparation des funérailles, etc. Pour toutes ces actions, je collabore avec divers partenaires. » Macaria est dans la mythologie grecque la fille d’Hadès et de Perséphone et la déesse qui incarne la mort heureuse, tranquille et paisible. Avec Macaria, Catherine Roupin propose diverses formules d’accompagnement ainsi que des services à la carte. Elle organise également régulièrement des ateliers et des séances d’information. Comme elle le rappelle, « La Belgique compte actuellement une personne de 67 ans pour 3,8 personnes de 18 à 66 ans. En 2070, ce rapport sera de une pour 2,5. Après le baby-boom d’après-guerre, nous assistons maintenant au papy-boom. Avec l’allongement de l’espérance de vie, la société devra prendre en charge les personnes âgées et leur accorder une attention plus soutenue. Des métiers comme thérapeute de fin de vie sont, par exemple, occupés à voir le jour, dans les maisons de retraite, les hôpitaux, etc. » En conclusion, si la mort est toujours un tabou, il sera amené de plus en plus à être levé dans les années qui viennent. Gageons que Macaria y contribuera activement. ● Info : www.macaria.be Guy Van den Noortgate Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • www.beci.be/starter Catherine Roupin. Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 37 D.R.
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Legal Publications au Moniteur belge : c’est la fin de la récréation Imaginez qu’un fraudeur vous désigne comme administrateur d’une société-écran ? Qu’un escroc se désigne lui-même comme administrateur de votre société ? Ou encore qu’il déplace l’adresse de votre entreprise ? Ce n’est pas une fiction : ces cas se sont réellement produits. En cause : les failles de notre système de publications officielles, auxquelles l’autorité veut mettre fin. Que fautil savoir pour publier dans les règles ? À la suite nombreuses irrégularités quant aux preuves jointes pour les publications au Moniteur – le journal officiel de l’État belge – la procédure de dépôt de documents au greffe a été réformée et harmonisée à l’échelle nationale. Selon le président du tribunal de l’entreprise de Bruxelles, Paul Dhaeyer, ce renforcement des règles était absolument nécessaire pour éviter les abus qui se sont multipliés ces dernières années. La fin des intermédiaires Dorénavant, les gérants souhaitant déposer des documents doivent démontrer leur identité. Paul Dhaeyer a récemment expliqué la raison de ces nouvelles exigences dans un entretien à L’Echo : « Je veux être sûr que la personne qui se présente au greffe est bien celle qu’elle dit être, qu’elle a un domicile et que la société a bel et bien un siège social. On va également demander de nous déposer le titre qui justifie l’occupation, comme un contrat de bail ou un titre de propriété. Pour garantir la sécurité de ceux qui vont contracter avec ces sociétés, il faut la certitude que le siège social soit réel, que la personne qui est renseignée comme mandataire existe, que c’est bien cette personne-là, qu’elle est joignable et assignable en justice. In fine, c’est l’enjeu pour nous. » Jusqu’ici, il était d’usage courant pour de nombreux intermédiaires de prendre en charge la publication de documents au Moniteur pour le compte de sociétés tierces. Ce service était notamment proposé par les guichets d’entreprise, les fiduciaires, les bureaux d’experts comptables ou encore les chambres de commerce. Cette pratique est désormais révolue. Outre les mandataires des sociétés elles-mêmes, la publication au Moniteur ne pourra désormais plus être prise en charge que par la voie notariale. Quelle est la nouvelle procédure de dépôt ? 1. Il convient d'inviter les personnes qui souhaitent effectuer un dépôt à compléter une attestation avec leurs coordonnées d'identité, certifiées par la production de documents d'identité et la remise d'une copie lisible dudit document. 2. Il faut également que le déposant produise une copie conforme, avec les signatures, du procès-verbal du conseil d'administration ou de l'assemblée générale qui – en vertu de la loi ou des statuts de la société — a acté la décision à publier au Moniteur belge. 3. En cas de changement d'administrateur ou de gérant, il convient que le déposant produise : • Une copie recto-verso de la carte d'identité de l'administrateur ou du gérant qui est remplacé ; si ce document ne peut être produit, il y a lieu d'en expliquer la raison (administrateur révoqué...), en produisant un document signé ; • Une copie recto-verso de la carte d'identité de l'administrateur ou du gérant qui est nommé. 4. En cas de changement de siège social, le déposant doit produire une copie du titre qui justifie l'occupation des lieux (contrat de bail, titre de propriété, convention…). 5. Lorsque le déposant est un mandataire déposant le dossier en lieu et place de la personne compétente, il y a lieu de produire une procuration légalisée pour le mandataire, sauf lorsque la procuration ressort explicitement du procès-verbal mentionné au point 2. ● Alexis Bley, conseiller juridique Beci ab@beci.be 38 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 D.R. Management & HR Employeur : le CV vidéo est-il la lettre de motivation 3.0 ? L’employeur peut-il envisager une évolution dans la traditionnelle lettre de motivation ? Le CV vidéo est-il devenu la nouvelle façon de se présenter et postuler un emploi ? Les nouveaux médias et la vidéo changent-ils la manière de découvrir les postulants ? On peut le penser… mais avec prudence ! Voici pourquoi. (Coproduction) Amélie Alleman U n recruteur passe en moyenne 11 secondes sur un CV. Il se fait rapidement une image mentale du candidat et voit si, oui ou non, il semble correspondre au candidat recherché. Vous le constatez tous les jours : les sociétés recrutent de plus en plus sur la base des « softs skills » et de la personnalité du candidat, en plus des compétences techniques demandées, du diplôme et du savoirfaire. Il est question d’adaptabilité, de compétences en management, de savoir-être, de bonne communication ou encore d’aisance relationnelle… Des soft skills très demandés. Comment détecter ces compétences « soft » sans une interview vidéo, via Skype ou en face à face ? D’autant plus que la multiplication des changements de carrière, des profils dits atypiques et des reconversions en quête de sens ou de valeur complique la donne. Comment laisser un candidat expliquer ses choix, son changement d’orientation et la pertinence de ses compétences si le fil rouge n’apparaît pas dans le CV ? Le CV vidéo représente, à notre avis, l’apport des nouvelles technologies et des médias au marché de l’emploi qui évolue. Qui n’a pas de smartphone avec une caméra ou accès à un PC avec une webcam ? À utiliser avec circonspection Considérons le CV vidéo comme un complément du CV. La vidéo donne du contexte et révèle la personnalité, mais sans remplacer le CV traditionnel. Il donne une touche humaine et du sens à une candidature. Certains profils et métiers à forte aisance relationnelle y auront recours. Mais ne discriminons pas pour autant les profils plus introvertis ou stressés face à une caméra. Relativisons cette utilisation en n’imposant rien, sauf peut-être aux profils nécessitant des soft skills plus développés, par exemple en communication, nouveaux médias, vente… Pour conclure, on peut penser que le CV vidéo peut devenir la nouvelle lettre de motivation 3.0 pour certains types de profils. Mais il a encore du chemin à parcourir avant de devenir la norme. Le CV vidéo utilise les nouveaux médias tout en remettant l’humain au centre du recrutement ! Un paradoxe intéressant pour une société qui cherche des talents dotés de compétences soft très développées, dans un marché souvent saturé. Amélie Alleman Fondatrice de Betuned Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 39 D.R. © Getty © Getty
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Community L’actualité Beci en photo Beci et le Cercle de Lorraine ont reçu la Première Ministre Sophie Wilmès, qui a évoqué son parcours personnel et professionel, et répondu aux questions de nos membres. « Nous rêvons tous d’une simplification juridique, administrative. Mais notre complexité, notre capacité de fonctionner malgré tout et notre sens du consensus font que la Belgique est reconnue au niveau international », a déclaré Mme Wilmès, première femme à ce poste dans notre pays. Sophie Wilmès, entourée du CEO de Belfius Marc Raisière, et du president du Cercle de Lorraine, Herman Craeninckx. L’ancien Premier Ministre Mark Eyskens, aux côtés d’Evelyn Gessler (Decider’s). Au mois de janvier, Beci a signé #GoForBruxelles 2030, la stratégie socio-économique du gouvernement bruxellois. Voir aussi notre éditorial. Jan De Brabanter, Secrétaire Général de Beci-UEB. 40 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © Marie-Noëlle Cruysmans © CESRBC-ESRBHG Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de Catherine Bodson À 50 ans, Catherine Bodson a décidé d’opérer un grand tournant dans sa vie. Après une carrière internationale, tant dans le secteur privé que dans le secteur public européen, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat en créant Pipaillon, une conserverie artisanale installée au cœur de Bruxelles. Le concept ? Utiliser le savoir-faire d’antan pour produire des conserves en bocal : confitures, chutneys, tapenades et condiments à base de produits frais, bio et respectueux des producteurs locaux. Gastronome, amoureuse des bons produits et défenseur du savoir-faire artisanal, Catherine Bodson nous a livré ses meilleures adresses bruxelloises : Un quartier où flâner ? J’en ai deux. Le centre-ville où Pipaillon s’est installée, qui est en mouvement perpétuel : rue de Flandre, Sainte-Catherine, les quais... et le tout nouveau food market Wolf ! Le quartier Lepoutre-Brugmann, où je vis depuis que les enfants ont quitté la maison : tous les commerces sont accessibles à pied, une vraie vie urbaine, proche toutefois du Bois de la Cambre, de la Forêt de Soignes et de jolis parcs. Le bistro des copains ? Chez Tortue, rue Edith Cavell. Une adresse qui rassemble tout ce que j’aime : un bar à vins naturels, un vrai sens de l’accueil de Yann et sa bande, la générosité dans l’assiette, l’intimité du lieu et des clients joyeux. Malgré une cuisine minuscule, ils vous servent des petits plats délicieux. Mention spéciale pour ricotta rôtie ! Un resto gastro ? Ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère de loin une cuisine généreuse et conviviale, pleine de saveurs, sans chichis comme chez Jamil, à L’Intemporelle. Je vous conseille son fameux tartare d’Omega 3, un délice ! Aucun risque d’y entendre un obséquieux « bonne la dégustation » suivi d’un « bonne continuation ». Où commencer la journée ? Chez Matinal, rue Franz Merjay. Une boulangerie minimaliste, rien que l’essentiel, où tu prends ton café debout, à l’italienne. Régis est le seul à pouvoir me faire lever le week-end. Les pains, baguettes et viennoiseries sont tous préparés à partir de farines naturelles. Place au beurre, à la crème, au lait cru et aux œufs de plein air ! Un lieu atypique ? La Villa Empain, qui abrite la Fondation Boghossian, pour me plonger dans l’univers des années 30, y déjeuner (ah, la bonne cuisine de chez Tero !) et pour la qualité et l’originalité de leurs expos. Un lieu pour se cultiver ? J’aime flâner aux Beaux-Arts. La carte des Amis des Musées donne un accès illimité aux collections et le sentiment d’être un invité permanent. Souvent, on s’y déplace uniquement pour une exposition temporaire. C’est dommage, les collections sont d’une richesse infinie et se perdre dans les galeries du musée est un véritable plaisir. Un commerce de bouche ? Ce n’est pas une adresse, mais plutôt des adresses et une petite balade de quartier puisque toutes ces adresses sont proches. Commencez Chez Petré à Uccle, des volailles en pagaille un accueil chaleureux ; poursuivez par le marché bio du vendredi à la Place Brugmann. Vous y trouverez l’essentiel : Jacques Defrenne le fromager, Stéphane Marchand le boucher, et la Ferme du Gasi pour les fruits et légumes. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 41 D.R. D.R.
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs Nathan Blecharczyk, Brian Chesky et Joe Gebbia, cofondateurs d’Airbnb. Trois jeunes partis de rien : la folle histoire d’Airbnb En quelques années, Airbnb a révolutionné la location saisonnière. Présente dans 191 pays – sauf l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord – la plateforme est valorisée à 30 milliards de dollars. Retour en 4 temps sur une ascension vertigineuse. 1. L’idée : Fin 2007 à San Francisco, Brian Chesky dirige une petite agence de design. Son colocataire Joe Gebbia est au chômage. Quand leur propriétaire parle d’augmenter le loyer, ils cherchent une solution. Brian sait qu’une conférence sur le design industriel a bientôt lieu et que les hôtels sont complets. Les colocataires y voient une opportunité : ils développent en 48 h un site web basique afin de proposer un matelas gonflable (‘airbed’) dans leur logement, avec petit déjeuner. Ils reçoivent trois personnes et récoltent environ 1000 dollars. Pourquoi ne pas continuer ? Brian contacte un (autre) ancien colocataire, Nathan Blecharczyk, diplômé de Harvard. Brian s’occupera de la stratégie et des finances, Nathan de la technologie et Joe du design. La société Airbedandbreakfast est née. 2. Merci les céréales ! En 2008, Brian, Joe et Nathan présentent leur projet à leurs connaissances. Les retours sont négatifs : le site fonctionne mal, ils ont besoin d’argent pour continuer à développer le concept. Pour se financer, les fondateurs créent des boîtes de céréales inspirées des candidats à la présidentielle américaine : les « Obama O’s » L’ivre de mots : Après Voyage en Absurdie, Stéphane De Groodt revient à ses premières amours : les calembours, aphorismes et jeux de mots. Des mots qu’il triture comme personne. Les éditions de l’Observatoire 42 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 et les « Cap’n McCain ». En deux mois, ils vendent 800 boîtes à 40 dollars pièce. Ce succès leur permet de rencontrer Paul Graham, co-fondateur de l’incubateur Y-Combinator. Brian, Joe et Nathan l’intègrent en janvier 2009, reçoivent un financement, changent de business model (passant du matelas gonflable à un concept situé entre l’hôtel et le ‘couchsurfing’), et de nom : Airbedandbreakfast devient Airbnb. 3. In the picture : La percée n’est pas décisive. Paul Graham leur conseille de partir à New York, à la rencontre de leurs adeptes. Ils comprennent alors que le problème vient des photos de mauvaise qualité qui illustrent les annonces. Ni une, ni deux : ils achètent un appareil photo et vont prendre eux-mêmes de meilleurs clichés. Airbnb décolle et lève 600 000 dollars auprès de Sequoia Capital. 4. Le succès : Quelques mois plus tard, la plateforme s’élargit à tous les types d’hébergement. En mars 2009, Airbnb compte 2500 annonces et près de 10 000 utilisateurs ! ● A Tavola : Si ces deux hommes ne vous disent rien, vous connaissez sûrement leur restaurant Racines à Bruxelles. Un italien qu’on ne présente plus et l’occasion pour eux de partager leurs meilleures recettes et accords vins ! Racine Y’a pas d’âge pour le vintage : Le livre idéal pour décrypter les styles, les designers et les objets qui ont fait de la déco vintage un art de vivre à part entière. Des inspirations et astuces pour chiner et parfaire son intérieur. Marabout Elisa Brevet D.R. Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Arizona SPRL, Rue des Hiboux 123 - 1150 Bruxelles Code Nace : 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision del. : Eric Vandecasteele Atos Worldline NV, Chaussée de Haecht 1442 - 1130 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques, 64922 - Octroi de crédit hypothécaire, 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite del. : Vincent Coussement BBuild Constructions SPRL, Rue Keyenbempt 109 - 1180 Bruxelles Code Nace : 43999 - Autres activités de construction spécialisées del. : Stanislav Birg Bouzamour Dawya , Avenue de la Société Nationale 24 - 1070 Bruxelles del. : Dawya Bouzamour Butterfly&CO SPRL, Avenue du Couronnement 129 - 1200 WoluweSaint-Lambert Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Elise Falmagne CESI - Médecine du Travail ASBL, Avenue Konrad Adenauer 8 - 1200 Bruxelles del. : François Leruth Climact SA, Place de l'Université 16 - 1348 Ottignies Louvain-laNeuve Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels, 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes, 64200 - Activités des sociétés holding del. : Pascal Vermeulen Cool Beans Foods SPRL, Avenue Robert Dalechamp 17 - 1200 Bruxelles del. : Diane Noyes Dotstep SPRL, Avenue du Prince Héritier 24 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Laetitia van Wijck DVC - Electronic Design & Manufacturing SA, Rue Caporal Trésignies 6 - 1190 Bruxelles Code Nace : 29310 - Fabrication d'équipements électriques et électroniques pour véhicules automobiles del. : Marc Vertongen Elisa Brevet pp, Rue Champ du Roi 51 - 1040 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse, 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Elisa Brevet Fineduc Belgium SA, Rue Royale 192 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85429 - Enseignement supérieur n.c.a., 85599 - Autres formes d'enseignement, 85609 - Autres services de soutien à l'enseignement del. : Marie-Charlotte Schots Félicité Djimtoloum pp, Rue du Grand Hospice 30 - 1000 Bruxelles del. : Felicité Djimtoloum ISIS DiES SCRL, Rue d'Alost 7-11 - 1000 Bruxelles del. : Gaetan Moyersoen Karim Sebaihi (Colis-Clic.com) pp, Avenue Lamarche 57 - 7160 Chapelle-Lez-Herlaimont Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet, 62020 - Conseil informatique del. : Karim Sebaihi Laurent Housen pp, Avenue de la Couronne 340 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Laurent Housen LD Medical Devices / Avisteril , Rue Massart, 13. - 1490 Sart Messire Guillaume. del. : Luc De Myttenaere Lemonnier Nathalie pp, Avenue Coghen 210 - 1180 Bruxelles Code Nace : 85592 -Formation professionnelle, 85599 - Autres formes d'enseignement, 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Nathalie Lemonnier Leurquin et Associés SPRL, Avenue Tedesco 7 - 1160 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Emmanuel Jacubowitz Par tyhomerent SPRL, SintKatharinastraat 7 box 4 - 3300 Tienen Code Nace : 56210 -Services des traiteurs, 7729301 - la location de vaisselle, couverts, verrerie, appareils électroménagers, etc. del. : Tinne Milis Placs BV, Tomberg 10 - 1930 Zaventem Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Pierre Lorquet Pro-Pay NV, Chemin de Woluwe St. Etienne 55 - 1130 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Geert Van Hoye Sotrexco International SA, Rue Bruyère St-Jean 81 - 1410 Waterloo Code Nace : 46494 - Commerce de gros d'articles ménagers non électriques, 47592 - Commerce de détail d'appareils d'éclairage en magasin spécialisé del. : Victor Saragossi YodaCity , Chaussée de Waterloo 834 - 1180 Uccle Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 63120 - Portails Internet, 94994 - Associations pour l'environnement et la mobilité del. : Armand Chariot Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 43
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Community l’employeur public ? 28.05 VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 11.02 Atelier prospection : comment trouver de nouveaux clients ? 13.02 Apprenez à réseauter et franchissez la barrière de l’introversion ICT 13, 20 & 27.02 Lunch digital 5, 12, 19 & 26.03 Lunch digital 2, 9, 16, 23 & 30.04 Lunch digital 7, 14, 21 & 28.05 Lunch digital 4, 11, 18 & 25.06 Lunch digital ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 21.02 Actualités « compensation & benefits » 05.03 Actualités de droit social dans la fonction publique 12.03 Plan cafétéria : la rémunération à la carte pour tous ? 17.03 Remboursement de frais à vos travailleurs 26.03 La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! 02.04 Élections sociales 2020 : autour de la procédure électorale et du jour du vote 23.04 Le trajet de réintégration en pratique dans le secteur public 05.05 La prévention et la gestion des assuétudes : de quels outils dispose 44 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 STARTERS & RESTARTERS 17.02 Lunch Starter 4.02 Plan financier, remuneration, rôle du comptable 2, 9, 16, 23 & 30.03 Lunch Starter 3.03 Ce que vous devez savoir avant de vous associer 3.03 Apprenez à lire les comptes de votre entreprise 17.03 Quelles solutions de financement pour votre entreprise - 1819 17.03 Les solutions de financement de Finance & Invest Brussels 6, 13, 20 & 27.04 Lunch Starter 21.04 Plan financier, remuneration, rôle du comptable 4, 11, 18 & 25.05 Lunch Starter Missions et fonctionnement des organes sociaux 04.06 Actualités de droit social dans la fonction publique 05.06 Les vendredis de l’actualité sociale 12.06 Actualités « compensation & benefits » 18.06 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht** 24.09 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux : la contradiction surmontée ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Community 19.05 Ce que vous devez savoir avant de vous associer 25.05 Apprenez à lire les comptes de votre entreprise 1, 8, 15, 22 & 29.06 Lunch Starter 02.06 Quelles solutions de financement pour votre entreprise - 1819 02.06 Les solutions de financement de Finance & Invest Brussels ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 13, 20 & 27.02 Beci Welcome Lunch 4, 11, 18 & 25.03 Beci Welcome Breakfast 5, 12, 19 & 26.03 Beci Welcome Lunch 1, 8, 15 & 22.04 Beci Welcome Breakfast 13, 20 & 27.02 Quoi de neuf avec les Incoterms 2020 ? 2, 9, 16 & 23.04 Beci Welcome Lunch 15.04 Welcome apero 6, 13, 20 & 27.05 Beci Welcome Breakfast Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 6.03 Export to the US and comply with the Food & Drug Administration ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 7, 14 & 28.05 Beci Welcome Lunch 3, 10 & 17.05 Beci Welcome Breakfast 4, 11 & 18.05 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Absoludanse 36 Actiris Airbnb Artexpo AUC, L’ Aviato BeCommerce Betuned Boghossian, Fondation Brussels Airport Company Bruxelles Mobilité Centre pour Entreprises en difficulté Cercle de Lorraine CIT Blaton Citydev Citymesh Creatis 7-9 ; 12-15 42 4 22-24 5 5 39 41 7-9 12-15 34-35 4 ; 40 20-21 28-29 7-9 28-29 Daoust Davids, Les Dyzo Echa – Agence européenne des produits chimiques Enterprise Europe Network Ferme du Gasi Google Benelux Interparking JCX Immo Light to Light Matinal MIT Mobly Nokia Orange Belgium 11 20-21 34-35 18 18 41 16-17 4 20-21 36 Louvain School of Management 10 Macaria 37 41 10 7-9 7-9 7-9 Pétré Pipaillon PwC SNCB Strategy& Tero Title Media Tortue UCL ULB Université Paris XII VDAB Vias VUB Whyte Corporate Affairs Wolf Y-Combinator 41 41 7-9 12-15 7-9 41 11 41 10 ; 31-32 7-9 10 12-15 26-27 7-9 7-9 41 42 Bruxelles Métropole - février 2020 ❙ 45

2020.02 Brussel Metropool


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Woord vooraf Beci: waardevol advies Eind januari ondertekende Beci samen met de Brusselse regerin partners de strategie GO4Brussels 2030. Dit sociaaleconomisch plan is bedoeld om de overgang van de gewestelijke economie naar een koolstofarm model de voorwaarden voor welvaart, duurzaamheid en collectief welzijn te gar doelstellingen die in dit kader werden gedefinieerd, behoren de steun onderzoek en innovatie, werkgelegenheid en opleiding, digitale transitie en mobiliteit onderwerpen die de ondernemers na aan het hart liggen. Een lang proces van overleg met de sociale partners ging de ondertek al zette de vorige Brusselse regering gelijkaardige stappen. De wil om v aan overleg – waaraan Beci trouwens actief deelneemt – mag zeker w recht om standpunten te formuleren en advies te geven aan de ov van de fundamentele functies van kamers van koophandel. Beci oef uit namens haar leden. Nog vóór de Brusselse regering beslissingen neemt en keuzes maakt, en nog vóór wetten worden aangenomen, is het van groot belang dat wijzen op de impact van een of andere maatregel op de werkgelegenheid, de aantrekkelijkheid van Brussel of de ontwikkeling van de ondernemingen. Soms is het eindresultaat totaal bevredigend. Soms maar half. E helemaal niet. Hoe dan ook is het resultaat toch altijd beter dan wanne werkgevers niet waren geraadpleegd, al was het maar om de negatie effecten van bepaalde maatregelen enigszins te verzachten. Voorbeelden waar Beci zich om verheugt? De beschikbaarheid van de aan de ondernemingen toegezegde steun van 30 miljoen euro. Stimulansen voor de circulaire economie. Investeringen in mobiliteitsinfrastructuur. Het beleid rond open data. Administratieve vereenvoudiging eindelijk op de agenda. De start van digitaliseringsprojecten. Gecoördineerde initiatieven inzake mobiliteitsprojecten. Steun aan initiatieven van het vrouwelijk ondernemerschap. De prioriteit aan knelpuntberoepen. Opleidingsprioriteiten die beter aansluiten bij de realiteit van de mark Bij al deze onderwerpen greep Beci in, met haar kennis van het Brusselse ondernemerschap en van de dagelijkse realiteit van haar leden. Beci speelt een leidende rol in de vertegenwoordiging van Brusselse ondernemingen en werkgevers. Wij zijn blij dat deze rol wordt erkend en blijv er waakzaam voor zorgen dat er beter rekening wordt gehouden de belangen van deze werkgevers en ondernemers. We zullen een bijdrage lev beleid van deze regering, of het zo nodig aanpassen, maar hierbij steeds luis naar de kleine en grote ondernemers, de zelfstandigen en de vrije ber op Beci vertrouwen. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 52 – Februari 2020 In maart: Grow Your Business 4 6 7 Beci online Podcast : Marc Filipson Digest Ideeën 10 11 12 16 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Amélie Alleman, Alexis Bley, Elisa Brevet, Giles Daoust, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Nancy Demaude, Tim Devriese, Sophie Le Clercq, Ophélie Legast, Vinciane Pigarella en Guy Van den Noortgate. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 39 Sophie Le Clercq Gasthoofdredactrice: Vóór of tegen een CO2-heffing aan de grenzen van de EU? Open Source Barometer: de mobiliteit zit weer vast in de files Brusselse KMO’s moeten nu de digitale stap zetten Internationaal 18 Registratie van chemicaliën: ook iets voor u? Stedenbouw & immobiliën 20 22 25 26 28 30 31 Sophie Le Clercq: Pleidooi voor een gedeelde stad Nieuw leven voor de natuur in de stad Een manifest voor de stedelijke fauna Jacht op automobilisten? Brussel, schoolvoorbeeld voor tijdelijke gebruiksprojecten? De ontluikende verandering van energienetwerken De dichtheid die metropolen verdienen Dynamiek 34 36 37 38 Opnieuw succesvol na een mislukking Transitie: (Re)lighting is een kunst Starter: Macaria Publicaties in het Belgisch Staatsblad: gedaan met het geknoei Aanvaardt de werkgever binnenkort een video CV als sollicitatiebrief 3.0? 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 40 41 35 39 40 40 Index Foto’s van het Beci nieuws In de voetsporen van … Catherine Bodson Kleine verhalen van grote ondernemers Toetredingsaanvragen Agenda Warrants als bonus voor uw top performers Wilt u één of meerdere medewerkers belonen voor hun inzet? Heeft u al gedacht aan warrants? Bekijk nu al met wie u dit jaar in zee gaat om dit voordeel toe te kennen aan de medewerkers die u zeker wilt belonen en aan u wilt binden. Partena Professional ondersteunt u van A tot Z tijdens de implementatie en de opvolging. Wilt u meer weten? Contacteer ons via innovation@partena.be of meer info op partena-professional.be/warrants
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Podcast Marc Filipson: "Verandering is continuïteit." Naar aanleiding van het 30-jarig bestaan van boekhandel Filigranes is de oprichter te gast bij een ietwat tegendraadse aflevering van de Next Steppodcast. Hij volgt al vier decennia lang dezelfde leidraad. Verwacht van hem dus geen kentering of radicale verandering. Hij beschouwt zichzelf eerder als een winkelier dan een boekhandelaar. In Brussel kent nagenoeg iedereen de boekhandel Filigranes en zijn stichter, maar het begin van het verhaal is minder bekend... Hoe is dit avontuur eigenlijk begonnen? Ik studeerde destijds om leraar te worden. Tegelijkertijd werkte ik, om mijn boterham te verdienen, als student in de boekhandel La Providence, in de Nijverheidsstraat. Helaas kreeg de zaakvoerder een beroerte. Zijn vrouw vroeg me om zijn plaats in te nemen en toen de man overleed, volgde ik hem op. Ik vestigde me dus in deze kleine winkel en ontwierp al snel nieuwe meubels met een driedubbele diepte. Ik moest trouwens een oplossing vinden voor al die boeken. Het was een kleine, ouderwetse boekwinkel. Ik wist precies waar het boek stond dat ik wou aanraden aan een klant. En meestal lag het onder tien andere. De Nijverheidsstraat ligt in een woonwijk. Het was daar niet gemakkelijk om een zaak te vestigen … Veel gebouwen in de buurt werden aan de Paters Redemptoristen geschonken. Ik had het een en het andere met hen geregeld. Zo kon ik op een dag het huis naast de boekwinkel betrekken. Omdat ik het me niet kon veroorloven om door de scheidingsmuren heen te breken, gaf ik de sleutels aan de klanten, zodat ze hun eigen keuze konden maken. Ik moest creatief zijn om bekendheid te verwerven: ik was de eerste die volledige pagina's vulde in het tijdschrift Pourquoi pas?, het vroegere Vif-L'Express, waar ik promoties in presenteerde. Hoe ben je erin geslaagd om klantenbinding op te bouwen? Vanaf de eerste dag heb ik een koffiemachine geïnstalleerd. Ik bood mijn klanten koffie aan en aan het eind van de dag schonk ik een glaasje portwijn. Het was een klein geschenk dat een beetje gezelligheid in de zaak bracht. In 1988 werd ik onteigend. Ik wandelde door de buurt en vond een vrije ruimte op de Kunstlaan. 6 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 In de pers beweer je soms dat de boekhandel succes heeft omdat je anders werkt dan de anderen. Wat moeten wij ons daarbij inbeelden? Ik ben inspiratie gaan putten bij mijn oom, een schoenenhandelaar, die diepe etalages had. De deur bleef bij hem open. De klant kijkt links en rechts en zo komt hij heel snel in de winkel te staan. In alle weersomstandigheden staat ook bij mij de deur altijd open. Ik heb me nooit elitair opgesteld. Bij mij vonden de klanten alles. De enige collectie die ik niet had was die van Barbara Cartland, om de eenvoudige reden dat er honderden titels waren en die te veel ruimte in beslag namen. Aan klanten die erom vroegen, antwoordde ik: 'Ik heb net het laatste exemplaar verkocht, maar kijk, ik heb u nog iets anders te bieden.’ Natuurlijk moet je houden van wat je verkoopt, je moet een passie hebben voor het product, maar bovenal moet je houden van verkoop. Bestaan er onfeilbare verkooptechnieken? Het plezier van de gedachtewisseling en een hartelijk onthaal! Dat probeer ik door te geven aan mijn team. Je moet met klanten praten: over wat je zelf hebt gelezen, maar ook je dagelijks leven. ● Elisa Brevet Het volledige gesprek kunt u beluisteren in onze Next Step podcast: https://www.beci.be/podcast. Podcast inspiratie : Radiolab – 60 Seconds : Wetenschapper Hetty Helsmoortel noemt deze podcast “de oermoeder van de wetenschapspodcasts”. Radiolab verzamelt, herbergt en koestert verschillende afleveringen over diverse onderwerpen. 60 seconds gaat over één zin die de wereld blijft beroeren. En die nog steeds hoogst actueel is: de oorlogsverklaring van de VS tegen terreur na elf september 2001. © gladdys.be News CEO’s en hun communicatie: een riskante onderneming? De relaties tussen bedrijven en hun stakeholders worden steeds complexer en het vertrouwen in leiders wordt soms op de proef gesteld. In deze context publiceerde het adviesbureau Whyte Corporate Affairs een enquête over de positionering van Belgische bedrijfsleiders. 55 CEO’s namen eraan deel. verantwoordelijk voor de reputatie van het bedrijf dat hij leidt. Hij belichaamt de onderneming. Zijn acties en standpunten zullen hoe dan ook worden geïnterpreteerd. Een goed beheerde communicatie van de bedrijfsleider is een echte troef en een krachtige hefboom. Deze communicatie moet de organisatie helpen vooruitgang te boeken en haar positie bij de stakeholders duidelijk te versterken. Een manager die communiceert, zonder alomtegenwoordig en alwetend te zijn in de media, kent de wereld waarin zijn bedrijf leeft en ook de uitdagingen. Effectief communiceren is dus meer dan over zichzelf praten: ook gedachtewisseling bevorderen is belangrijk, want zo zullen de gesprekspartners de boodschap verder verspreiden. Op zich een veel krachtiger strategie. Informatie: www.whyte.be Wat reputatie en strategische positionering aangaat, beschouwt 75% van deze bedrijfsleiders hun rol als ambassadeur voor hun organisatie als een topprioriteit. Inzake communicatie en het uitspreken van standpunten beweert 67% van de ondervraagden tamelijk proactief te zijn. 53% beschikt zelfs over een positioneringsstrategie. Meer dan de helft heeft echter geen duidelijk beeld van hun reputatie. Op de vraag naar hun relatie met de pers is 58% van de respondenten zich ervan bewust dat van hen soms een standpunt wordt verwacht over maatschappelijke kwesties die weinig met hun organisatie te maken hebben. Ze kunnen zich daarbij ongemakkelijk voelen. Ongeveer hetzelfde aantal bereidt zich zorgvuldig voor op externe communicatie, maar slechts 35% vindt deze ontmoetingen met de pers prettig; ze worden eerder als een noodzaak gezien. 46% van de Belgische CEO's zegt meer tijd te besteden aan interne dan aan externe communicatie. 35% stelt dat het creëren van begrip voor de strategie en de visie van het bedrijf hun grootste interne uitdaging is. Voor een andere derde is dit eerder het verkrijgen van vertrouwen en betrokkenheid. Slechts 15% van de CEO's aarzelt niet om over hun privéleven te communiceren, terwijl 56% dit onnodig of zelfs ongepast vindt. 45% zou professioneel actief op de sociale media zijn, terwijl 42% daar geen prioriteit van maakt. Onder degenen die actief zijn, is 85% dat uitsluitend als vertegenwoordiger van hun bedrijf. 31% van de niet-actieve personen erkent het belang van de sociale media maar heeft daar geen tijd voor. 24% vindt deze vorm van communicatie delicaat of zelfs gevaarlijk. Willens nillens is de bedrijfsleider in ruime mate Brussels Airport innoveert met een privé 5G-netwerk Brussels Airport Company ontwikkelt momenteel een 5G ready netwerk, dat efficiëntere, betrouwbaardere en snellere connectiviteit biedt dan wifi of 4G. Dit gebeurt in samenwerking met het Finse Nokia en de Belgische operator Citymesh. Met dit netwerk, dat eind maart operationeel zal zijn, zal de luchthaven als een van de eerste sites in België de 5G-technologie verwelkomen en inzetten om zijn operationele efficiëntie te verbeteren en andere technologische innovaties te ondersteunen. "Als een van de eerste sites in België en een van de eerste Europese luchthavens die een eigen 5G ready netwerk installeren, bevestigt Brussels Airport zijn leiderspositie op het gebied van digitale innovatie. Wij blijven de operaties op de luchthaven verder optimaliseren en gaan nu ook de digitale innovatie versnellen met 5G-technologie. Die laat toe om toekomstgerichte technologieën op een unieke manier te integreren", zegt Arnaud Feist, CEO van Brussels Airport Company. De superieure capaciteit van de 5G effent de weg naar de integratie van nog meer technologie, zoals Internet of Things (IoT), geautomatiseerde voertuigen, mobiele monitoringsystemen of de track & trace technologie. Hiermee verbeteren zowel de operationele efficiëntie als Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 7 D.R.
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News de betrouwbaarheid van de systemen op Brussels Airport. "De toegevoegde waarde van dit privé 5G-netwerk toont het belang van dergelijke connectiviteitszones aan. Hierdoor ontstaat een scala aan toepassingen die met wifi en openbare netwerken niet zouden kunnen bestaan. Met hun grensverleggend partnerschap stellen Citymesh en Brussels Airport zich op als pioniers en voorbeelden voor andere sectoren in België om concurrentievoordeel te creëren via privé mobiele connectiviteit”, besluit Mitch De Geest, CEO van Citymesh. Informatie: www.brusselsairport.be Consument niet te verleiden tot delen van persoonlijke betaaldata De beveiliging van betaaldata blijft problematisch. Slechts 20% van de Europese consumenten is bereid hun betaalgegevens te delen om een beroep te kunnen doen op andere diensten. Als ze dan toch overstag gaan, worden fintechs of de datagiganten op het web het minst vertrouwd. De voorkeur gaat uit naar de eigen bank. Dat blijkt uit een studie van Strategy&, PwC's strategische adviestak. “Voorlopig verwachten we nog niet meteen een ‘big bang’ op de Belgische financiële markt. De consument heeft moeite om de vele voordelen van zo’n open banksysteem in te zien. Toch heeft het streven naar een open banksysteem het financieel landschap in Europa alvast drastisch hertekend. Steeds meer banken zetten in op digitale innovatie en gaan de samenwerking aan met niet-traditionele spelers, zoals fintechs en databedrijven”, legt Fernand Dimidschstein, Partner van Strategy& uit. De Belgische consument gelooft ook niet meteen in een cashloze samenleving, al gebruikt hij smartphonebetalingen, die naar verwachting tot 68% zullen stijgen. Toch blijft zo’n 30% van de Belgen bezorgd over databescherming bij mobiele betalingen. “De cijfers geven aan dat de consument uiteindelijk de eigen bank toch het meest vertrouwt met persoonlijke data. Open Banking kan alleen werkelijkheid worden als banken de wensen van hun klanten radicaal vooropstellen in hun dienstenaanbod. Banken kunnen het verschil maken door technologie in te zetten om digitale betalingen net zo eenvoudig en transparant te maken als betalen met cash geld”, besluit Fernand Dimidschstein. Informatie: www.pwc.be Orange Belgium lanceert als eerste in België een 5G-testhub voor bedrijven Orange Belgium activeerde als eerste in België een 5G-testhub voor bedrijven: de Orange Industry 4.0 Campus. Dankzij deze innovatiehub zal de operator de handen in elkaar kunnen slaan met partners in de industrie om reële applicaties te ontwikkelen die het volle potentieel van de 5G-technologie gaan benutten. Stefan Slavnicu, Chief Technology Officer bij Orange Belgium: “Vandaag bieden we in onze 5G testhub de meest geavanceerde vorm van 5G. Het levert een hele hoge verwerkingscapaciteit, lage latency, verbeterde beveiliging voor kritieke toepassingen en network slicing voor openbare en private netwerken. Bovendien zullen we ook de meest geavanceerde antennes gebruiken, waardoor de verwerkingscapaciteit er aanzienlijk op vooruit zal gaan.” Orange Belgium gelooft heel sterk in het potentieel van 5G voor de ontwikkeling van nieuwe diensten waar zowel burgers als bedrijven bij gebaat zullen zijn. “Wij zijn bijzonder trots dat we onze Orange Industry 4.0 Campus kunnen openen in de haven van Antwerpen, waar we reële 5G-toepassingen kunnen beginnen testen die het volle potentieel van 5G kunnen gebruiken. Dat is nodig om de competitiviteit van bedrijven te verhogen met connectiviteit op maat, afgestemd op specifieke vereisten van nieuwe innovatieve toepassingen, zoals draadloze productie, realtime automatisering, slimme steden, Internet of Things…”, aldus Michaël Trabbia, CEO van Orange Belgium. Om er echter een succes van te maken, moeten het juridische, regelgevende en administratieve kader nog altijd worden aangepast, alsook de vereiste spectrumtoewijzing aan de operatoren. Hun zware investeringen zullen een naadloze dekking garanderen in sectoren die voor alle gebruikers van vitaal belang zijn. Informatie: www.orange.be 8 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 News VUB en ULB lanceren ambitieuze diversiteitsplannen met de steun van Actiris Als grote werkgevers in Brussel willen de universiteiten een voorbeeldfunctie vervullen op het gebied van gelijkheid. VUB-Rector Caroline Pauwels en ULB-Rector Yvon Englert stelden daarom hun diversiteitsplannen officieel voor aan Bernard Clerfayt, Minister van Werk in Brussel, en Cathy Van Remoortere, Directeur Arbeidsmarkt en Inclusie bij Actiris. Elektrische wagens verdienen zichzelf al terug vanaf 5de jaar Steeds meer Belgen denken na over een elektrische wagen. Dat blijkt uit onafhankelijk onderzoek van Mobly, een startup die mobiliteit tracht te bevorderen. De aankoop van een elektrisch voertuig blijft echter nog een zeldzaamheid. Het Belgisch wagenpark telt bijna 6 miljoen auto's maar slechts ongeveer 11.000 elektrische voertuigen (0,18%). En dit zijn voornamelijk bedrijfswagens. De iets hogere aankoopprijs blijft een probleem, hoewel de elektrische optie uiteindelijk vaak goedkoper blijkt te zijn. Caroline Pauwels en Yvon Englert, rectoren van de VUB en de ULB. Het actieplan "Gelijkheid" van de VUB richt zich op gender en etniciteit, leeftijd, oriëntatie, levensfilosofie en sociale klasse. De universiteit streeft er onder meer naar om tegen 2021 één derde vrouwelijke kandidaten voor vacante functies te hebben. Ze wil de diversiteit ontwikkelen en mensen sensibiliseren. Onlangs kwam er een gedragscode tot stand en verscheen een nieuwe diversiteitswebsite op het internet. De VUB heeft ook een adviseur aangesteld voor gelijkheid in HR, die de actiepunten zal behandelen. De ULB legt van haar kant de nadruk op duurzame diversiteit en wil een "gender- en diversiteitsbeleid" ontwikkelen. Zij wenst lacunes op te sporen, nieuwe projecten op gang te brengen, bestaande acties te consolideren, maar ook het wettelijk kader te respecteren en te overstijgen. De bestaande maatregelen werden opgesomd aan de hand van vijf thema's: handicap, gender, seksuele identiteit, leeftijd en culturele achtergrond. De acties worden dan binnen twee jaar uitgevoerd door een medewerker die met de steun van Actiris wordt aangeworven. Deze door het hoger onderwijs ontwikkelde diversiteitsplannen zijn een primeur voor Brussel en een belangrijke stap naar een meer inclusieve samenleving. "Ik ben blij dat Actiris zijn expertise kan delen met de ULB en de VUB. Onze diversiteitsconsultants helpen bij de ontwikkeling van een inclusief rekruteringsbeleid en de bijbehorende communicatie”, aldus nog Cathy Van Remoortere. Informatie: www.vub.be ; www.ulb.be ; www.actiris.be Mobiliteitsverzekeraar Mobly biedt een gratis en praktische module aan om de totale kostprijs van een elektrische auto te berekenen op basis van zijn levensduur en deze te vergelijken met die van een voertuig op fossiele brandstof. De eerste resultaten tonen aan dat elektrische voertuigen na 5 jaar voordeliger zijn. Deze berekeningen houden rekening met de lage verbruikskosten (energie en onderhoud), maar ook met fiscale voordelen en een hogere wederverkoopwaarde. Deze elementen komen vaak onvoldoende aan bod. "Met deze rekenmodule wil Mobly automobilisten informeren en motiveren om over te stappen op elektriciteit. Onze vloot moet groener worden en de tijd dringt", zegt Gerrit Nollet, CEO van Mobly. Vanaf 2030 mogen dieselvoertuigen Brussel niet meer binnen en vanaf 2035 geldt hetzelfde voor alle auto's op benzine of LPG. Nog eens 17 steden overwegen om een lage-emissiezone te creëren. Dit zal al gauw een impact hebben op de restwaarde van auto's die op traditionele brandstoffen rijden. Met de gratis rekenmodule wil Mobly de keuze voor intelligente en duurzame mobiliteit stimuleren. Informatie: http://www.mobly.be Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 9 © Getty
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Ideeën Vóór of tegen een CO2-heffing aan de grenzen van de EU? Om de CO2-uitstoot te bestrijden, pleiten sommigen voor een ‘laissez-faire’ op de markt, terwijl anderen voorstander zijn van een belasting op ingevoerde producten uit landen die zich weinig of niet bekommeren om hun koolstofvoetafdruk. Thierry Bréchet, hoogleraar economie aan de Louvain School of Management en onderzoeker aan het CORE (UCL). De Britse econoom en filosoof Ricardo oordeelde1 dat open grenzen voor iedereen gunstig zijn. Toch kunnen we ons niet veroorloven staal uit China te importeren dat daar werd geproduceerd in ecologische en humanitaire omstandigheden ver onder onze eigen criteria. China en India hebben allebei de akkoorden van Parijs geratificeerd. Vooral China investeerde aanzienlijk in hernieuwbare energiebronnen. Nochtans blijft China stoot in absolute cijfers het meeste CO2 uit ter wereld. India staat op de vierde plaats (net achter Europa). In feite ben ik voorstander van een CO2-heffing op alle geproduceerde goederen en op alle markten. Bovendien pleit ik voor een versterking van de ETS-markt (nvdr: de EU-regeling voor de handel in emissierechten). Beschouw dit niet als een vergelding maar als een eerlijke rechtzetting. De opwaartse aanpassing van de prijs zou een psychologische schok moeten teweegbrengen om de consument aan te zetten zijn gewoontes radicaal te veranderen. Deze aanpassingen zijn dringend noodzakelijk. Als we ze niet doorvoeren, zullen de ecologische en milieurisico’s over 20 of 30 jaar enorm zijn toegenomen. Al in de 19e eeuw voorspelde Britse economist Jevons het einde van de steenkool2 . Hij vestigde in 1884 de aandacht op het risico dat het Britse Rijk zou verdwijnen als het niet tot het besef kwam dat zijn steenkoolvoorraden eindig waren. Hetzelfde geldt vandaag voor alle vormen van grijze energie en voor het vermogen van onze planeet om ongekende niveaus van CO2 te absorberen. Als we daar geen rekening mee houden, gaan we een rampzalige situatie tegemoet. Rémy Prud’homme doceerde economie aan de Universiteit van Parijs XII en aan het MIT. Ik ben gekant tegen een CO2-heffing aan de grenzen. We kunnen trouwens aan Braziliaanse of Indiase producten geen belasting laten betalen waarvan Europese producten zouden zijn vrijgesteld. En nu even serieus: wie zou ooit geloven dat de 27 Europese landen het eens zullen worden over één enkel koolstofbelastingtarief? Bovendien zou een dergelijke belasting in de praktijk zeer moeilijk uitvoerbaar zijn. We horen zeggen dat de belasting zou worden berekend aan de hand van het koolstofgehalte van geïmporteerde producten. Goed zo, maar wie kan ons vertellen hoeveel koolstof er in een shirt uit Bangladesh of een Chinese batterij zit? (...) Het protectionistische discours vergeet ook dat minder invoer automatisch minder uitvoer betekent. Koolstof of geen koolstof, een invoerbelasting blijft een belasting en leidt sowieso tot vergeldingsmaatregelen. Tot slot zou een dergelijke belasting een kwantitatief te verwaarlozen effect hebben op de CO2-volumes en het klimaat. Een vermindering van de CO2-uitstoot met één gigaton tegen 2050 zou tot een temperatuurschommeling leiden van 0,0005°. Ziedaar de winst voor het klimaat van een Europese koolstofbelasting van € 60 per ton CO2. Peanuts! Een aantrekkelijker invalshoek is natuurlijk de steun aan onderzoek, bijvoorbeeld inzake CO2-opslag. ● Johan Debière 1 In zijn Theorie van het comparatief voordeel 2 The coal question 10 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 © Getty Open Source De kunstenaar en de manager Management is een kunst. Ongeacht de omvang, de leeftijd of de sector van een onderneming, het beheer ervan is steeds hoogstaand trapezewerk. Wat sommigen ook mogen beweren, een ‘one size fits all’ methode bestaat niet voor het management van mensen, want die zijn allesbehalve rationeel (des te beter, trouwens). Management kan evenmin als kunst worden onderwezen. Uiteraard bestaan er scholen, opleidingen en boeken die beginselen, technieken en referenties toelichten, maar het beroep van manager leer je door de praktijk, net als kunst. Beoordelen we een werk van Warhol, van Gogh of Pollock op de naleving van ‘regels’? Volgens de specificaties van een lastenboek? Of aan de hand van ‘Key Performance Indicators’? Uiteraard niet. Deze aanpak zou al even verkeerd zijn met Musk, Jobs of Gates. Net als de kunstenaar volgt de manager eigen regels en wordt hij per slot van rekening alleen beoordeeld op zijn resultaten. Zowel de kunstenaar als de manager heeft te maken met ‘stakeholders’. Voor de kunstenaar zijn dit het publiek en in zekere mate de critici. De manager confronteert zich aan aandeelhouders (die optreden via een raad van bestuur, de directie of de hiërarchie) en aan de teams onder hem. In beide gevallen hangt het succes af van het vermogen om deze stakeholders tevreden te stellen. Alleen de resultaten tellen. Als niemand belangstelling vertoont voor zijn werk, heeft de kunstenaar gefaald. Dit neemt echter geen enkele verdienste weg van niche-kunstenaars, want niemand heeft ooit beweerd dat succes wereldwijd moet zijn. Ook de manager faalt als hij de stakeholders niet tevreden kan stellen. Hij kan vele doelstellingen nastreven: groei, rentabiliteit, bedrijfscultuur, welzijn van de teams, maatschappelijke bijdragen … In de huidige samenleving zijn de vereisten en criteria van het management veel ingewikkelder dan in de vorige generaties. In ons leven, en zeker in onze tienerjaren, hebben we allemaal mensen ontmoet die de houding aannamen Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 11 van een kunstenaar, zonder echter de minste artistieke aanleg te vertonen. Hetzelfde doet zich voor, maar dan op volw sen leeftijd, met de vele ma nagers die we ontmoeten en die enorm inspelen op attitude, zonder echter hun rol volwaardig te vervullen. Een boek beoordeel je niet naar zijn omslag. De kunstenaar herken je niet aan zijn kleding. En de manager niet aan zijn overmaats ego. Kunst en management zijn ontegensprekelijk ego-gerichte beroepen. Het ego kan echter een gevaarlijke vijand worden, omdat hij ons verblindt en ons afsluit voor constructieve commentaar van anderen, dat ons nochtans vooruit zou kunnen helpen. Zowel de kunstenaar als de manager – zeker als hij succesvol is – heeft de neiging om “zijn eigen marketing af te breken”, in de overtuiging dat hij almachtig of zelfs onoverwinnelijk is. En dan begint vaak de ellende. Het vermogen om onszelf in vraag te stellen is dus van fundamenteel belang om ons voortdurend opnieuw uit te vinden, naarmate de situatie rondom ons verandert. Onze wereld evolueert steeds sneller en bestraft op wrede wijze degenen die op hun lauweren rusten. Schilderkunst, literatuur, muziek, film … Een kunstwerk verschilt van een industrieel product door zijn vermogen om ons te verrassen, te ontroeren en tot denken aan te zetten. Ook hier bestaat er een parallel met het management: goed management moet dezelfde emotionele en intellectuele reacties om zich heen kunnen uitlokken. Het Engelse woord ‘move’ is in beide gevallen goed van toepassing: we moeten ‘moved’ (ontroerd) zijn door het werk van de kunstenaar, en evenzeer ‘moved’ (voortgestuwd) door de initiatieven van de manager. En dit, ongeacht de methode, hoe onorthodox ook. ● Giles Daoust, CEO van Daoust en Title Media D.R.
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Ideeën Barometer: de mobiliteit zit opnieuw muurvast Waar maken de Brusselse ondernemers zich zorgen om? Wat zijn hun prioriteiten en verwachtingen? Om daar achter te komen, raadpleegt Beci haar leden en sympathisanten twee keer per jaar. De jongste editie van onze barometer meldt een opflakkering van de bezorgdheid over de mobiliteit. Vincent Delannoy en Emmanuel Robert 1. Politiek: Clerfayt en Gatz vóór Vervoort Hoe beoordelen ondernemers de efficiëntie van de Brusselse ministers? Op het scorebord wordt minister-president Rudi Vervoort (2,24/5) ingehaald door Bernard Clerfayt, minister van Werk en Beroepsopleiding (2,83), en door Sven Gatz, minister van Financiën (2,61). Minder populair zijn Pascal Smet (Stedenbouw en Buitenlandse Handel; 1,90) en Elke Van den Brandt (Mobiliteit en Openbare Werken; 1,73). Maar het is wellicht nog te vroeg in deze legislatuur om conclusies te trekken. Beoordeel de doeltreffendheid van de ministers van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest tussen 1 en 5 Bernard Clerfayt Werk en Beroepsopleiding Sven Gatz Rudi Vervoort Barbara Trachte Financiën, Budget … Minister-President Economische Transitie en Wetenschappelijk Onderzoek Nawal Ben Hamou Huisvesting, Gelijke Kansen Alain Maron Klimaat, Milieu, Energie … Pascal Smet Stedenbouw, Buitenlandse Handel … Elke Van den Brandt Mobiliteit, Openbare Werken … 2,83 2,61 2,24 2,17 2,02 2,01 1,90 1,73 2. De gewestelijke spelers Hub.brussels blijft aan de top van de ranglijst, maar het vertrouwen is wel wat uitgehold ten opzichte van de barometer van juli (2,99 versus 3,36). Hetzelfde geldt voor de laatste in het klassement, Brussel Mobiliteit, die van 2,53 naar 1,82 daalt. Weinig significante verschillen scheiden de tweede (VDAB op 2,88) van de zesde (Actiris, op 2,77). Hub.brussels (Impulse/Brussels Invest Export/Atrium) VDAB Finance.brussels (GIMB) Innoviris Citydev (GOMB) Actiris Bruxelles Formation MIVB Leefmilieu Brussel Brussel Mobiliteit 2,99 2,88 2,82 2,80 2,79 2,77 2,69 2,56 2,51 1,82 12 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 Ideeën 3. Ondernemers die bereid zijn te investeren of aan te werven … De trend van de vorige barometer wordt bevestigd: ondernemers lijken zelfzeker genoeg om te investeren of aan te werven: meer dan 60% van hen zegt hiertoe bereid te zijn. Maar zonder enige economische opleving geeft dit cijfer misschien eerder aan hoe moeilijk rekruteren wel kan zijn. Als bedrijfsleiders willen aanwerven, dan kan dit ook zijn omdat ze gewoon geen kandidaten vinden. Deze veronderstelling heeft te maken met de huidige HR-uitdagingen (zie punt 8). 4. …maar niet noodzakelijk in Brussel Minder heuglijk nieuws: 41% van de Brusselse ondernemers overweegt nu een gedeeltelijke of volledige verhuizing, vooral naar Vlaanderen (19%). Een eventuele uitbreiding gebeurt dus richting het aangrenzende gewest, waarvan wordt vermoed dat het meer kansen biedt. Wellicht een reactie op de onzekerheden in het beleid van de huidige Brusselse regering (op het vlak van economie, mobiliteit, fiscaliteit, ...). 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Jul.17 > Dec. 19 20% 30% 40% 50% 60% 70% 10% 0% Jul.17 > Dec. 19 Ja, binnen Brussel Ja, in Wallonië 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Welke drie thema's moet de Brusselse regering prioritair behandelen? Ja, in Vlaanderen Ja, buiten België 5. Prioriteiten van de ondernemers: mobiliteit, belastingdruk en netheid Mobiliteit Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Netheid Vereenvoudiging van de administratieve procedures Nov.16 > Déc.19 Veiligheid Imago van Brussel als handelscentrum Hulp bij investeringen Een sterke comeback van de mobiliteit, die in 75% van de antwoorden wordt vermeld, tegen 68% in de vorige enquête. Dit heeft misschien te maken met de vorige vraag. De verstrenging van het BWLKE en van de belasting op bedrijfsparkeerplaatsen, de aangekondigde veralgemening van de snelheidslimiet van 30 km/u, de "lage emissie zone", het gekibbel rond de kilometerheffing: al deze onderwerpen kunnen van belang zijn voor ondernemers. De verlaging van de gewestelijke en gemeentelijke belastingen blijft op de tweede plaats staan (32%). Netheid neemt de derde plaats over van de administratieve vereenvoudiging, die nog steeds door 27% van de respondenten wordt aangehaald. Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 13 Neen Overweegt u om een gedeelte van uw activiteiten te verhuizen of delocaliseren? Zal u gedurende de volgende 12 maanden investeren en/of recruteren? Ja Nee Ik weet het niet
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Ideeën 6. Mobiliteit, een zorg voor bedrijven Meer dan 50% van de ondernemers geeft toe "medeverantwoordelijk" te zijn voor de mobiliteit tussen thuis en werk. Concreet? 84% van hen verklaart zich ("volledig", "waarschijnlijk" of "onder bepaalde voorwaarden") bereid om de werktijden aan te passen. Meer dan de helft (51%) zou aanvaarden 5 tot 8 €/reis te betalen voor een "trein-bureau", als de NMBS deze dienst zou aanbieden. Deze cijfers wijken nauwelijks af van onze vorige enquête. Carpooling blijft van zijn kant onduidelijk: het zou marginaal zijn (0 tot 5% van de werknemers) in een grote meerderheid van de bedrijven (62%), maar meer dan 22% van de werkgevers geeft toe niet te weten in welke mate hun werknemers er gebruik van maken. Ja Ja, tegen bepaalde voorwaarden Bent u bereid de werkuren van uw werknemers aan te passen om de verkeersdoorstroming te verbeteren? 7,26 % 8,38 % 9,50 % 22,60 % 34,64 % 38,42 % 25,42 % 40,22 % Als de NMBS reizigers een rollende kantoorruimte biedt (5 tot 8 euro per rit), bent u dan bereid om dit aan uw werknemers aan te bieden? 13,56 % Waarschijnlijk Eerder niet Neen Om de mobiliteit in en rond Brussel te verbeteren, is de invoering van een intelligente kilometerheffing volgens u: 10% 20% 30% 40% 50% Dec.17 > Dec.19 7. Bedrijven die zich inzetten voor een ecologische transitie Het milieu en het klimaatvraagstuk lijken steeds beter te worden geïntegreerd in de bedrijfsstrategieën. Bijna een derde van de ondervraagde bedrijven (32%) zegt een milieuadviseur (of een gelijkaardige functie) te hebben aangesteld. In dezelfde verhouding zeggen zij zich in te zetten voor een lagere uitstoot van broeikasgassen. 14 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 Is uw bedrijf betrokken bij een initiatief betreffende de reductie van broeikasgassen? JA 32,4 % NEEN 67,6% Een interessant idee Een onaanvaardbaar idee Ik weet het niet Het concept van een kilometerheffing zorgt nog steeds voor veel verdeeldheid. "Voor" en "tegen" nemen afwisselend de leiding, maar de resultaten blijven op enkele percentpunten na vrijwel identiek. Geen doorbraak in zicht. Ideeën 8. HR-uitdagingen: meertaligheid, nieuwe technologieën, retentie Voor welke uitdagingen staan de Brusselse werkgevers inzake personeelsbeheer? Het toptrio is hetzelfde als in juli en behoudt de volgorde van toen: meertalige werknemers vinden (23% van de respondenten), werknemers vinden die zijn opgeleid in nieuwe technologieën (17%) en talent behouden (16%). Daarop volgt het salarispakket (16%) en de balans tussen werk en privéleven (12%). Het beheer van verandering, de generatiekloof of de diversiteit komen echter in minder dan 5% van de reacties aan bod. Wat zijn de drie grootste uitdagingen in uw HR-beleid? Het vinden van meertalige medewerkers Het vinden van medewerkers die voldoende geschoold zijn in nieuwe technologieën Het behouden van onze medewerkers Aanbieden van een voldoende aantrekkelijk salarispakket Voldoen aan de werk-privébalans Beheer van professionele verplaatsingen van onze medewerkers Het vinden van kandidaten die bereid zijn in Brussel te werken Misschien Ja Bent u bereid het aandeel telewerk in uw organisatie te verhogen? Nee Wegens een aantal van bovenstaande zorgen wordt telewerk een gangbare praktijk: 65% van onze respondenten zegt dat hun personeel 5 tot 15% – of zelfs meer – van zijn tijd telewerkt. Bijna de helft van de werkgevers zegt bereid te zijn om het aandeel van telewerk te vergroten. 4% 18% Op welke prioriteit legt uw diversiteitsplan de nadruk ? 52% ■ Gender ■ Leeftijd ■ Afkomst ■ Handicap ■ Meerdere ■ Andere 18% 6% 2% Meer dan een derde van de werkgevers zegt een "diversiteitsplan" of een gelijkaardig plan te hebben. Op de vraag naar de inhoud van het plan zegt 52% de voorkeur te geven aan een combinatie van doelstellingen. Diversiteit van geslacht en herkomst (elk 18%) behoren tot de specifieke prioriteiten. Voor leeftijd (2%) is dat niet het geval. Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 15
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Ideeën Brusselse KMO’s moeten nu de digitale stap zetten Eind 2015 bundelde Google de krachten met Beci om de Brusselse bedrijven de digitale wereld binnen te loodsen. De opleiding tot Digital Marketer is toegankelijk voor alle KMO werknemers, evenals voor werkzoekende jongeren, die nadien in contact worden gebracht met werkgevers. Olivier Willocx (Beci, links) en Thierry Geerts (Google Benelux) T hierry Geerts hoopt als directeur van Google Benelux dat Brussel de hoofdstad wordt van Digitalis, de naam die hij in 2018 in zijn gelijknamige boek aan het land van de geconnecteerde mensen gaf. Deze ambitie spoort Brusselse ondernemers aan om het voortouw te nemen, bijvoorbeeld door lokale leveringen voor kleine winkels te ontwikkelen of door online nieuwe films aan te bieden, net na hun lancering in de bioscopen. Hij bespreekt dit alles met Olivier Willocx, CEO van Beci. Waarom besliste u om uw opleidingen in België te richten op bedrijven? Thierry Geerts: "Vandaag wonen we in Digitalis, een nieuw land van 4 miljard mensen die zijn aangesloten op het internet. Het concept toont aan hoezeer onze wereld is veranderd. U kunt mensen in Singapore e-mailen, producten kopen in China of chatten met jeugdvrienden via WhatsApp. De zakelijke dimensie? 4 miljard potentiële klanten in één klik. Alle bedrijven, ook kleinere, staan in het middelpunt van de wereld en kunnen alles verkopen aan iedereen, waar dan ook ter wereld. De Belgen zijn hyper geconnecteerd, maar helaas zijn hun bedrijven dat nog helemaal niet. In België vloeit 70% van de internethandel naar het buitenland. Zelfs Belgische stripverhalen moet u in Frankrijk bestellen. Belgische bedrijven besteden nog steeds gemiddeld 79% van hun marketingbudget aan traditionele media en dus slechts 21% aan digitale. In Nederland is dit 65% digitaal en 35% traditioneel. Er ligt een efficiencywinst van 40% voor het grijpen in marketing. Met digitale marketing bereikt u uiteraard het traditionele publiek, maar weet u ook precies 16 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 hoeveel mensen uw advertentie hebben gezien en hoe lang ze die hebben bekeken. U krijgt bovendien gegevens die inzicht verschaffen in wie uw klanten echt zijn. 76% van de Belgische bedrijven die in 2016 failliet gingen, hadden geen website. Vandaag volstaat een site niet meer: u moet ook aanwezig zijn op de mobiele media. En over twee of drie jaar lopen bedrijven die geen gebruik maken van kunstmatige intelligentie het risico failliet te gaan.” Waaraan ligt deze terughoudendheid? Olivier Willocx: "Vergeleken met de Franse markt is de Belgische zeer klein en in taalgebieden gefragmenteerd. Digitale connectie is er misschien minder vanzelfsprekend, maar ik merk geen terughoudendheid. Eerder belangstelling, maar dan meteen met de vraag ‘hoe moet dit?’. Veel ondernemingen hebben hun website toevertrouwd aan een of andere jeugdige webdesigner en zijn nu teleurgesteld over de resultaten. Aanwezigheid op het net is niet voldoende. U moet bepalen waarom u dat doet en hoe. De ganse organisatie moet erachter staan. Dit is een strategisch debat. Velen verwarren Facebook, Instagram & co met digitalisering. Toch zou de aanwezigheid op de sociale media slechts 2,5% van de strategie moeten inpalmen. De digitalisering moet binnen het bedrijf worden beheerst. Dat betekent niet dat een beroep op externe consultancy niet meer mag. Dingen delegeren wil niet zeggen dat je ze kwijtspeelt. Toch moet de digitalisering in het DNA van het bedrijf gegrift staan. Als de baas oordeelt dat hij daar niets mee te maken heeft, is zijn bedrijf op sterven na dood. Zo heeft een grote Belgische operator zijn marktaandeel zien verdwijnen naar Zalando. Het is ook niet omdat een bedrijf lokaal actief is, dat het kan beweren met digitalisering niets te maken te hebben. Ik herinner me een winkel waar de managers klaagden dat ze geen klanten meer hadden. Ik keek even naar Google My © Reporters Ideeën Business – een gratis tool die ze niet kenden – en daar las ik slopende reviews, in tegenstelling tot hun drie directe concurrenten, op minder dan 30 meter afstand!” T.G.: "Er zijn nog steeds bedrijven die denken dat het niet hoeft – of die de zaken verkeerd aanpakken. Het is niet eenvoudig. Het is zelfs nogal ingewikkeld. Bij digitaal is de variantie groter. Het belangrijkste risico is onoplettendheid. Als een concurrent een verkooppunt aan de overkant van de straat opent, is iedereen op oorlogspad. We organiseren meteen promoties, we houden de prijzen in de gaten... Maar als een webwinkel opengaat, reageren we niet. Ik zat in de raad van bestuur van een grote KMO, waar mij werd verteld dat het bedrijf digitaal bezig was en een consultant had. Toch werd daar slechts 5% van de tijd besteed aan digitaal en 50% aan inventarisatie! Peter Hinssen, de Vlaamse goeroe van de digitalisering, spoort iedereen aan om na te denken over 'overmorgen'. Laten we niet te veel focussen op vandaag of, erger nog, op de ellende van gisteren. We moeten nadenken over wat er morgen gaat gebeuren, en niet alleen onder de vorm van een begroting. Vandaag wordt de toekomst uitbesteed aan een of andere werknemer, of zelfs aan een consultant. In de digitale wereld moet consultancy dienen om de kennis van bedrijven te vergroten. Om controle te hebben, moet je inzicht aken hebben.” Zijn uw opleidingen voldoende om de verandering van perspectief te bewerkstelligen? T.G.: "We hebben 5 miljoen trainingen georganiseerd in Europa en bijna 90.000 in België. We hebben de nadruk gelegd op jongeren in Spanje, wegens de hoge werkloosheid, en De Belgen zijn hypergeconnecteerd, maar helaas zijn hun bedrijven dat nog helemaal niet. Thierry Geerts op KMO's in België, omdat zij het potentieel niet benutten. We trainen bedrijfsleiders, marketingmanagers of CIO's. We trachten hun kijk op de digitale wereld te veranderen. In feite zou dit op de basisschool moeten beginnen. In België organiseren gemotiveerde leerkrachten, vzw's of ouders tal van initiatieven, maar in de onderwijsprogramma’s staat er niets. Kinderen leren hoe ze de straat moeten oversteken, maar niemand vertelt hen hoe ze de informatiesnelweg die er langs loopt moeten gebruiken.” O.W.: "We maken een transf matie van de economie mee. In tien jaar tijd zouden in Brussel 600.000 mensen moeten worden opgeleid. Vandaag raadpleeg ik alle actoren, zowel overheid als privé, om na te gaan hoe dit moet gebeuren. De grote moeilijkheid is dat deze overgang voor het eerst niet concreet is, niet gekoppeld aan een machine. Met digitalisering hebben we ons Het volstaat niet op het net aanwezig te zijn. U moet weten waarom en hoe. De hele organisatie moet erachter staan. Dit is een strategisch debat. Olivier Willocx losgekoppeld van de computer. De vraag is nu hoe je moet nadenken. Het bezit van data is nutteloos, maar het verkeer ervan opvangen is wel interessant. Bezit betekent niet veel meer. De theoretische modellen van vraag en aanbod worden nog steeds aangeleerd. Nu, het is niet storend om daar een uurtje aan te besteden, want om de nieuwe modellen te begrijpen, moet je met de eenvoudigste beginnen. Vandaag is er wel degelijk een evenwicht op sommige markten, maar op bepaalde seconden, in functie van de IP-adressen en het prijsbeleid van de concurrenten. We hebben mensen nodig die deze ingewikkelde modellen kunnen begrijpen. Sommige universiteiten passen zich aan, andere niet.” Als België inderdaad achterop hinkt, waarom zou Brussel in staat zijn om de hoofdstad van Digitalis te worden? T.G.: "Kleine stappen zijn ingewikkelder dan een grote ambitie. Dat deed Kennedy in de jaren '60 toen hij besloot de mens op de maan te doen landen. Als we in België, net als de vorige regering, beweren dat we twee plaatsen in de digitale rangschikking van landen willen gaan winnen, verliezen we er twee. Maar door aan te kondigen dat we in Brussel in 2020 de ‘Expo AI Brussels’ gaan organiseren, inspireren we iedereen: niet alleen politici met ambitieuze doelstellingen, maar ook universiteiten en bedrijven. De ULB en de VUB staan wereldwijd aan de top en er zijn veel AI-laboratoria in Brussel.” O.W.: "De Belgen zijn zeer bescheiden, maar hebben heel veel externe contacten. Nergens anders ter wereld vind je zoveel talenkennis en zoveel getrainde mensen. ” ● Ophélie Delarouzée Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 17 © Reporters
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Enterprise Europe Network Registratie van chemicaliën: ook iets voor u? Chemicaliën vindt u overal: niet alleen in industriële processen, maar ook in ons dagelijks leven. Om controle uit te oefenen op deze stoffen ontwikkelde de EU een twaalftal jaar geleden het geïntegreerde reglement Reach. Deze regeling blijft relatief onbekend, hoewel ze van toepassing is op een zeer groot aantal bedrijven, van fabrikant tot distributeur, en de eindgebruiker. Kent u uw rol en verplichtingen in deze keten? R each staat voor ‘Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals’ (registratie, evaluatie, goedkeuring en beperkingen van chemische stoffen). Het reglement trad in 2007 in werking en biedt een geïntegreerd wettelijk kader voor de handel van chemische stoffen in de ganse Europese Economische Ruimte (EU, Noorwegen, IJsland en Liechtenstein). De regeling is bedoeld om de menselijke gezondheid en het milieu te beschermen en tegelijk het concurrentievermogen te vrijwaren en de innovatiedrang van Europese bedrijven te versterken. De verordening is in principe van toepassing op alle chemische stoffen: degene die door de industrie worden gebruikt, maar ook chemicaliën die we in ons dagelijks leven tegengekomen. Zo bijvoorbeeld in verf, schoonmaakmiddelen, kleding, plastic of elektrische apparaten. In totaal gaat het om zo’n 30.000 verschillende stoffen. Reach heeft dus een impact op de meeste bedrijven, waar ze zich ook bevinden in de waardeketen van de betrokken producten. Voordat deze stoffen op de markt belanden, moeten de 18 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 bedrijven instaan voor de identificatie en het beheer van de risico’s die gepaard gaan met de chemische stoffen die zij produceren, gebruiken of verdelen. Zij moeten dus de voorwaarden bepalen waaronder deze producten in alle veiligheid kunnen worden gebruikt. Verder moeten ze aan de eindgebruikers richtlijnen meedelen voor een correct beheer van het risico. Doen zij dat niet, dan kan de bevoegde overheid het gebruik van de producten beperken of zelfs verbieden. Op langere termijn wordt er gezocht naar alternatieven voor de gevaarlijkste chemische producten. De verplichtingen van de ondernemingen variëren in functie van hun plaats in de keten: • De fabrikant, die chemicaliën voor eigen gebruik of voor gebruik door derden (export inbegrepen) produceert, is verplicht om elke stof te registreren die onder het toepassingsgebied van Reach valt en waarvan meer dan een ton per jaar wordt geproduceerd. De registratie gebeurt bij het Echa (het Europees agentschap voor chemische stoffen), dat de conformiteit van het product beoordeelt evenals de hiermee verbonden risico’s en de mate waarin deze risico’s kunnen worden beheerst. Op hun beurt kunnen de EU-lidstaten dan bepaalde stoffen beoordelen op hun impact op de menselijke gezondheid of het milieu. • De invoerder is degene die een stof (als zodanig, in een mengsel of in een voorwerp) uit een land buiten de EER invoert. Ook de invoerder moet stoffen registreren die in hoeveelheden van meer dan één ton per jaar worden ingevoerd. • De distributeur is degene die een stof (als zodanig, in een mengsel of in een voorwerp) uit een EER land koopt en die alleen instaat voor de opslag en de verdeling ervan op de markt. Hij hoeft deze stof niet te registreren, aangezien de fabrikant of importeur dat al heeft gedaan. Wel is hij verplicht relevante informatie te verstrekken aan de andere spelers in de keten, zowel stroomopwaarts als stroomafwaarts. • De gebruiker, stroomafwaarts, is de koper van een stof en is soms de begunstigde van bepaalde informatieverplichtingen. Meer weten? De browser van het Echa helpt u bij het identificeren van de betreffende stoffen en informeert u over uw rol en verplichtingen in het raam van Reach, of van eventuele vrijstellingen die op uw bedrijf toepasselijk zijn. Zie www.echa.europa.eu. Er bestaat bovendien een helpdesk op het Ministerie van Economische Zaken. ● Emmanuel Robert © Getty www.beci.be
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Stedenbouw en immobiliën Pleidooi voor een gedeelde stad E r gaat geen dag voorbij of we hebben het over de stad van vandaag en morgen. En dat Sophie Le Clercq staat al meer dan 20 jaar aan het hoofd van het bouwbedrijf CIT Blaton, dat door haar grootvader Émile Blaton werd opgericht. Ze beheert bovendien haar eigen vastgoedbedrijf JCX en zorgt voor het beheer van de Davids, een biologisch landbouwbedrijf in de Franse Luberon, waar ook gasten welkom zijn. Sophie Le Clercq is gasthoofdredacteur van ons magazine Brussel Metropool voor het dossier ‘Stedenbouw’, waarin ze de relatie tussen stad en natuur voor het voetlicht brengt. Ze is ook te gast in een aflevering van onze podcast Metropool, die u kunt beluisteren op www.beci.be/podcast. 20 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 is uiteraard boeiend. De stad is een smeltkroes van ervaringen. Ze is tegelijk open en gesloten, voortdurend in beweging en de kern van alle vraagstukken. Haar ontwikkeling is nauw verbonden met de visies van haar beleidsmensen. Helaas garanderen de slingereffecten van politieke veranderingen niet altijd een harmonieuze ontwikkeling op voldoende lange termijn om grootschalige verwezenlijkingen mogelijk te maken. Tegelijk staat ook de planning op lange termijn machteloos tegenover de steeds snellere evolutie van beleidspraktijken en leefpatronen in de stad. De voorbereiding van de toekomst berust o.a. op vraagstukken als het behoud van de biodiversiteit en het delen van gemeenschappelijke ruimten. Dit zijn de openbare voorzieningen uiteraard, maar ook lucht, licht, lawaai of stilte, het erfgoed – die ons allen toebehoren. De toekomst van de stad vereist passende antwoorden op de crisis die we doormaken op het gebied van mobiliteit, biodiversiteit, bewoonbaarheid en toegankelijke huisvesting voor iedereen. Deze vraagstukken gaan gepaard met een heleboel tegenstrijdigheden, eigen aan de stad van vandaag. Hierbij hoort de uitdaging van een correcte aanpak in een context van klimaatnood. Een oplossing zoeken kan je vergelijken met een draadje oppikken in een kluwen dat zo verward is dat je nooit weet of je het bij het rechte eind hebt. De informatie zit zodanig tegenstrijdig in elkaar dat je je al gauw machteloos voelt. We moeten woningen voorzien voor iedereen, maar de stad niet dichter maken dan ze nu al is. Voertuigen moeten trager rijden, maar het openbaar Stedenbouw en immobiliën vervoer moet zijn commerciële snelheid behouden. Er zijn nieuwe fietspaden nodig, maar dan zonder te knagen aan de aan auto’s voorbehouden ruimte. Er is meer passiefbouw vereist voor woningen, maar zonder bestaande gebouwen af te breken. De huizen moeten worden geïsoleerd, maar zonder aan bestaande straatgevels te raken. We moeten bomen planten om de opwarming van de aarde te bestrijden, maar wel met inheemse soorten, die deze opwarming misschien niet zullen verdragen. We moeten meer groene voorzieningen aanleggen en asfalt weghalen, maar opnieuw zonder ruimte af te snoepen die aan auto’s is voorbehouden … De stad draagt de littekens van ons rampzalig gebruik van hulpbronnen. De bodem zit vol tunnels, riolen en allerlei leidingen. Dit wanordelijk ondergronds kluwen heeft overal de aarde vervangen, wat de noodzakelijke vergroening van de steden bijzonder bemoeilijkt. Het water dringt niet meer in de bodem door omdat de oppervlakte waterdicht werd gemaakt. De biodiversiteit is hierdoor aangetast. Het risico op overstromingen neemt toe en het fenomeen van stedelijk hitteeiland breidt zich uit. De luchtkwaliteit is vaak erbarmelijk, om nog maar te zwijgen over de kwaliteit van de stilte. Ecologisch herstel In zijn schitterend essay “Le nouvel urbanisme parisien” presenteert JeanLouis Missika, adjunct-burgemeester van Parijs, zijn visie op ecologisch herstel toegepast op stedenbouw. Dit herstel is doelbewust en raakt verder dan louter bescherming voor beschadigde natuurgebieden. Het De heropleving van de natuur in de stad is het thema van het eerste artikel in dit stedenbouwkundig De voorbereiding van de toekomst berust o.a. op vraagstukken als het behoud van de biodiversiteit en het delen van gemeenschappelijke ruimten. Dit zijn de openbare voorzieningen uiteraard, maar ook lucht, licht, lawaai of stilte, het erfgoed – die ons allen toebehoren brengt het ecosysteem opnieuw in evenwicht door de oppervlakte van bedreigde natuurgebieden te vergroten en netwerken aan te leggen tussen deze stukjes natuur. Dit ecologisch herstel in een stedelijke omgeving bevordert de biodiversiteit. Het vermindert de ruimte voor auto’s ten voordele van voetgangers en fietsers. Het geeft de voorkeur aan de aanpassing van gebouwen eerder dan aan sloop en heropbouw. Het bevordert de volle grond en bestrijdt de waterdichtheid van bodems. En het stelt de stedelijke dichtheid in vraag. dossier. We bespreken daarin enkele invalshoeken voor ecologisch herstel in Brussel. We onderstrepen er het belang van bomen en dieren in de stad, evenals de noodzaak van volle grond tegenover bevolkingsdichtheid en waterdichte bodems. Het dossier onderzoekt de plaats van de auto en het harmonieus en veilig delen van alle ruimtes die voor mobiliteit zijn bestemd. In tegenstelling tot de voorrang die sommigen willen geven aan de auto, de fiets of de voetganger – wat moeilijk te verzoenen valt – stellen landschapsarchitecten, stedenbouwkundigen, geografen en sociologen dat de natuur het fundament van de stad moet worden. En daarbij wordt de stad bedacht als een natuurlijke omgeving die planten- en dierenleven combineert. Deze biodiversiteit zou worden hersteld dankzij deugdzame cirkels waaraan elke burger voordelig kan deelnemen. Hiermee zijn we op weg naar de stad van morgen: evenwichtig, gedeeld, aangenaam om in te wonen, vredig, welwillend en open voor ontmoetingen. ● Sophie Le Clercq
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Stedenbouw en Immobiliën Nieuw leven voor de natuur in de stad Na de klimaattop COP 21 in Parijs werd de linkse politica Anne Hidalgo burgemeester van de stad en zorgde ze voor een ecologische revolutie. Ook door Brussel liep er bij de jongste lokale en gewestelijke verkiezingen een groene golf. Zowel langs de Parijse Haussmannboulevards als op de Brusselse kasseien werpen landschapsarchitect Bas Smets en Nicolas Gilsoul, (landschaps)architect en doctor in de wetenschappen, een deskundige blik op deze vroege groene experimenten in een stedelijke omgeving. B as Smets hoopt dat de opkomende groene projecten gepaard gaan met een andere kijk op de stad, een zoektocht naar bemiddeling en een evenwicht tussen natuur en mens. “De steden werden ooit achter muren gebouwd om zich te beschermen tegen de natuur. Vandaag vrezen we nog steeds de ‘wilde’ wereld. In 1950 waren we met 2,5 miljard mensen op aarde. In 2050 wordt dit bijna 10 miljard. Vier keer zoveel. Vroeger hadden we de indruk dat bebouwde gebieden omgeven waren door oneindig veel groen. Vandaag heeft de verstedelijking een netwerk gecreëerd waarin we bepalen welke stukjes groen wij willen behouden. Hoog tijd dus om na te denken over hoe de natuur weer een plaats in de stad krijgt. Groenvoorzieningen mogen we niet langer beschouwen als een verfraaiing van de stad, maar als een noodzaak om haar bewoonbaar te houden. We moeten enerzijds de natuur beschermen die nog niet door verstedelijking is aangetast, en anderzijds de natuur integreren in onze kunstmatige omgevingen. Hier blijft veel uit te vinden. Het comfort van onze technocratische samenlevingen vereist de compensatie van wat we hebben vernietigd. De beste manier om warmte-eilanden te bestrijden, fijne stofdeeltjes op te vangen en een lagere temperatuur te verkrijgen is het gebruik van bomen. De boom is het resultaat van miljoenen jaren evolutie. Laten we dus eerder bomen planten dan machines inzetten die min of meer hetzelfde zouden doen.” Nicolas Gilsoul beaamt dit standpunt: “Waar steden zich vandaag voor inzetten, is de volle grond. We moeten een omgeving voorzien die beantwoordt aan de behoeften van levende wezens. En dit begint met het doorbreken van de waterdichte bodembedekking in steden – véél belangrijker dan het uitbreiden van de stad.” Groen maar niet duurzaam Het concept van stedelijke bossen geniet veel sympathie. Nicolas Gilsoul spreekt liever klare taal dan demagogische woorden: “Het belangrijkste in een bos is de bodem. Hij voedt de bomen. Hij stelt hen in staat relaties met elkaar aan te knopen. Hij neemt regenval op en voorkomt droogte. De bodem is weliswaar kwetsbaar, o.a. door vertrapping. De lineaire bosjes langs de Ring zijn toegankelijk voor het publiek maar groeien moeizaam. Deze stukjes groen middenin de infrastructuur bieden nu onderdak aan migranten en verworpelingen. De stedelijke bosprojecten op het plein voor het stadhuis in Parijs of Montparnasse zijn mooie openbare tuinen met bomen, waar stadsbewoners die naar natuur hunkeren op adem zullen kunnen komen. In een goed doordachte combinatie van een lage laag, een struiklaag en een bomenlaag kunnen flora en fauna zich ontwikkelen, weliswaar minder divers dan in een woud.” De enthousiaste uitbreiding van bovengrondse stedelijke landbouw wordt vandaag in vraag gesteld: het rendement is ontoereikend en deze hightech formule zou concurreren met 22 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 © Getty Stedenbouw en Immobiliën de klassieke landbouw. Daarom verklaart Nicolas Gilsoul zelfzeker dat “de miljoenen die zijn geïnvesteerd in de Parisculteurs projecten duurzamer konden worden gebruikt om stadsparkprojecten te financieren die sociale banden verstevigen en de veerkracht van onze steden verbeteren.” Grote hoeveelheden aarde op daken storten om er bomen te planten betekent een zware last voor de structuren van gebouwen. Toch geeft Bas Smets de voorkeur aan groene daken boven groene gevels, omdat ze regenwater opnemen. “Groene gevels zijn een mooie, maar dure en niet duurzame verfraaiing. Het is ook spijtig architectuur achter groen te verbergen. Een mooi landschap rond een gebouw is een beter alternatief.” De vindingrijkheid van de mens ten dienste van de planten Deze ingenieur put inspiratie uit de logica van de natuur en bootst het opportunisme van planten na om augmented landscapes te ontwerpen. Hij tracht vooral de bodems opnieuw waterdoorlatend te maken: “We hebben parkings aangelegd met een waterdoorlatend wegdek in grind en funderingen die dienst doen als waterreservoir. Deze formule kost niet meer dan een klassieke parking. Het probleem met water is dat we er niet genoeg hebben om de bomen te irrigeren omdat het wegvloeit. En op het laagste punt krijgen we dan te veel water, wat overstromingen veroorzaakt. We moeten het water op de plaats houden aar het valt, om het grondwater aan te vullen en dan te verdampen.'” Rond het spoorwegstation Part-Dieu in Lyon koloniseert een duizendtal bomen een granieten plaat met poreuze voegen. Onder het oppervlak vinden de bomen grote reservoirs in een mengsel van aarde en stenen. “De Bas Smets ondergrond werd in kaart gebracht om de beplantingsgebieden te definiëren”, vertelt Bas Smets. “De dialoog met alle betrokken diensten was niet gemakkelijk. De ondergrond werd nog nooit georganiseerd. Je kunt het vergelijken met het luchtruim. Toen er nog maar enkele vliegtuigen waren, vloog iedereen waar hij wilde. Nu krijgt elk vliegtuig een eigen luchtcorridor. In Paris-La Chapelle werden in samenwerking met agentschap L’AUC ruimtes van 3 m³ onder het wegdek aangelegd voor water-, elektriciteits- en gasleidingen. Al de rest is volle grond voor beplantingen. Dat is de toekomst. Het is wel duur, maar in Parijs bestaat er de nodige politieke wil.” Ook de keuze van de plant- en boomsoorten moet zorgvuldig worden overwogen. Op de Brusselse Sint-Lazaruslaan – een project dat Smets in 2012 in de wacht sleepte – zullen zuiderse bomen in een groene vallei worden geplant om zich In Londen heeft Bas Smets 500 bomen geplant op de binnenplaats van een hotel. tegen de opwarming van de aarde te bewapenen. Het project zal gebouwd worden op straatstenen met waterdoorlatende voegen en het geheel zal rusten op een skelet van aarde en stenen die voor de nodige afwatering zorgt. “Inheemse planten passen zich soms moeilijk aan in het door gebouwen en wegen gewijzigde stedelijke klimaat.”, weet Bas Smets. “Op Tour & Taxis werden pioniersbomen geplant omdat de grond er te zwaar was voor gekweekte bomen. We moeten leren nadenken zoals de planten dat doen: ons afvragen wat het meest geschikt is. Ik heb 500 klimbomen geplant op de binnenplaats van een Londens hotel. Ze waren niet inheems en zouden in de straat niet hebben overleefd, maar ze waren ideaal voor het beschermde klimaat van de binnenplaats. Voor La Défense in Parijs zochten we in de natuur bomen die in 40 tot 50 cm grond groeien. We bewerkten de kluiten om ze vlak te maken. Met een systeem van sondes zullen we de groei van de wortels en hun watervoorziening opvolgen. Zo slagen we erin augmented landscapes te creëren dankzij een betere kennis van de behoeften van de bomen en een betere beheersing van de omgeving.” Brussel schiet wakker Het gebrek aan consensus tussen de gewesten om de ring ten zuiden van Brussel te sluiten, heeft bijgedragen tot het behoud van het Hallerbos en het Zoniënwoud. Met zijn 4400 hectaren biedt het woud een bosrijk gebied 2,5 keer zo groot als het Bois de Boulogne en het Bois de Vincennes samen. De andere troef van Brussel bevindt zich binnen de huizenblokken. Maar de openbare ruimtes scoren zwak. Bas Smets stelt vast dat er geen subsidies bestaan om in Brussel ‘asfalt te doen verdwijnen’, in tegenstelling tot wat in Vlaanderen gebeurt. “Er zijn geen bomen, behalve misschien langs een paar grote lanen. We merken hetzelfde fenomeen in heel wat Vlaamse en Waalse steden. In Parijs staan 25 tot 30 meter hoge platanen langs alle grote boulevards. Ze werden geplant in 8 m³ grote kuilen die tegelijk met de Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 23 D.R. D.R.
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Stedenbouw en Immobiliën leidingen en de metro werden ontworpen en aangelegd.” In Brussel breken de wortels door het wegdek en storten heel wat bomen neer in geval van harde wind. “Net als in andere steden gebeurt dit met bomen die recent werden geplant. Ze zijn kwetsbaar voor de wind omdat de veel te compacte ondergrond de groei heeft belemmerd.” Vandaag krijgt iedere nieuwe geplante boom 30 m³ grond. Het Bomenplan van de Stad Brussel speelt in op het vastgestelde gebrek. Net als het bomenplan van Montreal, voorziet het plan eerst en vooral in de bescherming van het bestaande bomenerfgoed. Nicolas Gilsoul oordeelt dat dit initiatief in de goede richting gaat en breder moet worden opgevat: “Laten we eerst de bijzondere bomen in kaart brengen, waarvan de met de leeftijd verworven ecologische waarde niet kan worden vervangen door jonge bomen. Die bomen verdienen efficiënte beschermingsmaatregelen.” Daarnaast moeten studies identificeren waar bomen kunnen worden geplant. “De bewustwording is op gang maar we moeten ter inzicht krijgen in levende organismen en hun metamorfose met het oog op de klimaatverandering”, vervolgt Nicolas Gilsoul. “De straat en de openbare groenvoorzieningen zijn de smeltkroes van de democratie. Zij moeten onze hoop en ambities voor de toekomst aanwakkeren. De Brusselse burgemeester Nicolas Gilsoul Philippe Close vertelde me dat we de natuur transversaal moesten bekijken en aanpakken. Maar als we beweren dat de natuur overal aanwezig moet zijn, riskeert ze overal te verdwijnen of zich te beperken tot enkele blaadjes peterselie op een zwaar verteerbaar gerecht. Een vleugje groen voor de decoratie, maar helemaal geen mozaïek van levende ecosystemen. Nochtans moet de natuur het fundament worden van onze steden. Wanneer we een stadsontwikkelingsproject voorleggen, vragen de beleidsmensen en de journalisten hoeveel bomen zijn voorzien. Nochtans is dit kwantitatieve aspect minder belangrijk dan een goed evenwicht tussen verscheidene ecologische leefomgevingen. De natuur in de stad beperkt zich niet tot een kleur. Met een goede kennis van het leven in de brede zin van het woord en opgevat als een geheel van dieren en planten, kunnen we in de stad een betere levenskwaliteit bereiken.” Een van de slechte voorbeelden is het Fernand Cocq plein in Elsene. De vroegere gemeentelijke meerderheid heeft het oude plein laten vervangen door een minerale voetgangerszone met enkele nieuwe beplantingen. Ook betreurt Nicolas Gilsoul de slechte keuzes langs de voetgangerszone in het stadscentrum, met heel wat grasveldjes die veel besproeiing vereisen en de 24 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 Een blik op de 'Jardin des Senteurs' in Versailles, ontworpen door Nicoals Gilsoul. alomtegenwoordige Japanse esdoorns die, wegens hun gevoeligheid, hun decoratieve rol niet lang zullen vervullen. Er werd onvoldoende nagedacht, waardoor de voorkeur niet ging naar grote bomen, maar aan kleine, sterk vertakte boompjes die gemakkelijk door voorbijgangers worden beschadigd. Nicolas Gilsoul vindt dat “de overheid terughoudend blijft en nog steeds te weinig ambitie aan de dag legt. Ik vind het belangrijk dat de stad wordt gezien als een hybride, natuurlijke omgeving, rijk, complex en levend, waarbij plant en dier elkaar aanvullen. Dit moet dringend gebeuren.” Om deze nieuwe ambities uit te testen, is Brussel op zoek naar pioniers die de logica van de natuur trachten te begrijpen en te integreren in de logica van steden. De Brusselse Staatssecretaris voor Stedenbouw Pascal Smet komt op de proppen met het oude idee van gewaagde architecturale initiatieven. Gedurfde beslissingen rond groenvoorzieningen kunnen inderdaad heel wat impact hebben. Parijs overweegt een vergroening van zijn ‘Périphérique’, ondanks het drukke verkeer en de scheidingslijn die deze ring heeft getrokken tussen steden die elkaar ondertussen negeren. Brussel zou dit gemakkelijker kunnen bereiken op zijn kleine ring tussen de Louizapoort en de Naamse Poort, waar de winkelstraten naar elkaar toegroeien. Beci steunt het project van de wintertuin op meerdere verdiepingen onder koepels, waar bomen en mobiliteit onderdak vinden. In 2003 had Nicolas Gilsoul trouwens al voorgesteld om de auto’s ondergronds te laten rijden, onder een lineair park. ● Ophélie Delarouzée D.R. © Adrien Fouéré Stedenbouw en Immobiliën Een manifest voor de stedelijke fauna In zijn boek Désir de villes verkende Nicolas Gilsoul de veerkrachtstrategieën van de grote metropolen, wereldwijd. In zijn tweede werk, Bêtes de villes, vertelt hij zijn kennismaking met het nieuwe leven van dieren in de steden. Hij beschrijft een ongelooflijke fauna die naar onze steden trekt om te overleven. En op een of andere manier bijdraagt tot ons eigen voortbestaan. um te delen. “Ganzen hebben de oevers van de vijvers in Elsene omgeploegd tot modderige stranden. Moesten we deze oevers nieuw ontwerpen als een natuurlijke omgeving met hoge grassen, dan zouden de wandelaars de nabijheid van het water en van dierlijk leven zeker opnieuw appreciëren.” E r zijn er blijven beweren dat dieren in het wild moeten leven, al worden natuurlijke gebieden bijzonder schaars. Ergens tussen onverschilligheid en hebzucht moet de mensheid nochtans gaan samenleven met allerlei dieren die de stedelijke netwerken zijn binnengedrongen. “Net als voor de bosjes in de stad moeten we de installatie van wilde dieren begeleiden en hun verspreiding in onze steden aanvaarden”, pleit Nicolas Gilsoul. “We moeten ecologische corridors aanleggen, zodat de dieren in de stad kunnen komen vinden wat buiten niet meer bestaat, en daarna even gemakkelijk terugkeren.” In tegenstelling tot Parijs, waar de dichtheid beperkingen oplegt, zijn in Brussel de meeste groene ruimtes toegankelijk voor honden. Onze hoofdstad biedt ook grote beboste gebieden en een groene wandeling die deze natuur onderling verbindt via de rand. Bovendien beschikt Brussel over talrijke parken, naast privétuinen binnen de huizenblokken. “Als we de gewoontes van dieren in onze steden leren kennen, kunnen we onze tuinen en groenvoorzieningen aanpassen en zo de verplaatsingen van de fauna kanaliseren en beveiligen”, stelt hij. “Het is een kwestie van politieke wil, maar iedereen kan lokaal optreden. Waarom zouden we tuinhekken niet verwijderen om egels door te laten? Sommige tuinen zijn open, maar vooral in het zuiden van Brussel zijn de meeste omsloten door hoge muren. Waarom geen openingen voorzien? Waarom de beplantingen niet aanpassen en inspelen op hun dichtheid? Een gras- en kruidentuin kan een paradijs zijn voor zangvogels, maar zal de meeuwen en grote zeemeeuwen die zich ten noorden van het kanaal hebben gevestigd, afschrikken.” De talrijke vossen in onze steden? Gilsoul beveelt de inwoners aan om het instinct van deze dieren ongedeerd te laten. Dit is trouwens in de Amerikaanse stad Detroit gebeurd met de coyotes die er op ratten en muizen jagen. Het gedrag van dieren observeren is nuttig om hun territoriMet mate optreden De Internationale Unie voor het Behoud van de Natuur stelde een lijst op van meer dan 30.000 bedreigde dier- en plantensoorten. Eventuele maatregelen moeten rekening houden met het evenwicht tussen de bevolkingsgroepen. De honingbijen die massaal in steden werden geïntroduceerd, concurreren vandaag met de wilde bijen, die een solitair leven leiden. Deze foutieve ingreep is geen unicum, weet Nicolas Gilsoul: in de jaren '90 werd het lieveheersbeestje als de vriend van de tuinman beschouwd. We hebben dan maar een vraatzuchtig soort lieveheersbeestjes uit Azië ingevoerd. Deze insecten werden al gauw invasief en vernietigden niet alleen onze bladluizen maar ook onze inheemse lieveheersbeestjes. Gilsoul pleit verder voor de introductie van roofdieren om de populaties van schadelijke soorten te reguleren. “In het 10e arrondissement van Parijs circuleert een petitie tegen de introductie van valken. Mensen hadden blijkbaar moeite met het spektakel van duiven die in volle vlucht werden gedood. Dat viel meer op dan de elektriciteitskabels die op de gevels van openbare gebouwen in het geniep de ledematen van deze vogels afsneden. We moeten onze kijk op dieren veranderen en vooral afzien van onze neiging om dieren in ‘goede’ en ‘slechte’ categorieën te verdelen.” Een verplegend paard in de Franse ziekenhuizen, schapen die in Turijn de grasperken maaien, gieren die wilde stortplaatsen in Lima in kaart brengen … Dit zijn allemaal voorbeelden die in het boek aantonen dat onverwachte soorten soms uiterst effectieve bondgenoten kunnen zijn. ● Ophélie Delarouzée ‘Bêtes des villes’, door Nicolas Gilsoul, uitgeverij Fayard. Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 25
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Jacht op automobilisten? Het De Brouckèreplein, nog voor de voetgangerszone: behoort al tot het verleden. De mobiliteit heeft de openbare ruimte volledig ingepalmd. Het asfalt is aan de auto’s te wijten, evenals de luchtvervuiling en voetgangers worden slachtoffers van de zware en te snelle voertuigen op de weg. Al deze auto’s een halt toeroepen, is de logische conclusie. Is het rijk van Koning Auto voorbij? Voetgangerszones: een stap te ver? De Fransen protesteerden met gele hesjes tegen heffingen op brandstof. Velen hebben geen alternatief voor de wagen en elektrische auto’s blijven te duur. Buiten de grote steden dalen de lonen, worden afstanden langer en het openbaar vervoer steeds schaarser. “Frankrijk focust op de metropolen, ten nadele van de talloze B russel bouwde zijn stedelijke snelwegen naar aanleiding van de Expo 58. Dat was toen, met de democratisering van de auto, een schoolvoorbeeld van vooruitgang. Vandaag is de voetgangerszone in het centrum van Brussel de grootste van Europa en het bewijs dat de opvattingen radicaal zijn veranderd. Maar een zo snelle koerswijziging is op zich ook gevaarlijk als je niet precies weet waar je naartoe wil. De gouden generaties van de ontluikende consumptiemaatschappij beschouwden de wagen als de comfortabele oplossing voor mobiliteit, zowel in gezinsverband als alleen. En niemand maakte zich zorgen over het milieu. Vandaag biedt de elektrische mobiliteit zeer lichte voertuigen voor korte afstanden. Een handig steuntje aan de spierenergie, zonder vervuilende koolwaterstoffen, maar nog steeds langs wegen waar allerlei types individuele voertuigen rijden, met inbegrip van zware auto’s voor lange afstanden. Het zou dwaas zijn geen efficiënte recyclingprocessen te ontwikkelen die de verwoestende ontginning van zeldzame metalen ten behoeve van de technologie ietwat zouden afremmen. En omdat binnenkort alles op elektriciteit zal rijden, moet de mix van primaire energiebronnen serieus onder de loep worden genomen en zo schoon mogelijk worden gemaakt. Twee flinke uitdagingen. 26 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 kleine en middelgrote steden”, betreurt Nicolas Gilsoul. “Deze secundaire steden werden aangemoedigd om met voetgangerszones hun centrum aangenaam en gezellig te maken. Vandaag liggen deze stadskernen er totaal verlaten bij, terwijl grote winkelcentra aan de rand van de stad nog aantrekkelijker zijn geworden. Zonder een wagen is het bijvoorbeeld bijzonder moeilijk om naar een stadje in de Creuse te reizen. In België is dit anders, want het land lijkt hoe langer hoe meer op een doorlopende stad.” Omdat Belgen minder afhankelijk zijn van de auto, komen de gele hesjes in ons land op tegen een bredere waaier van sociaaleconomische knelpunten. Toch werd de Brusselse kilometerheffing in Vlaanderen en Wallonië geweigerd. Parijs en Brussel hebben luchtvervuiling met elkaar gemeen, ook al zijn hun openbaar-vervoersnetwerken sterk ontwikkeld en beschikken veel van hun burgers niet eens over een rijbewijs. Deze steden blijven echter afhankelijk van het autoverkeer, vooral wegens pendelaars uit randgebieden. Een te drastische vernauwing van de invalswegen zou extra verkeersoverlast veroorzaken, naast de stagnatie van de luchtvervuiling. “Prioriteit aan wagens, fietsen of voetgangers is niet haalbaar omdat de stad per definitie alle vormen van mobiliteit combineert”, stelt Nicolas Gilsoul. “Des te meer in een reusachtige voetgangerszone zoals die van Brussel. Het doorkruisen van 50 ha te voet is voor sommigen een sportieve uitdaging. Gedeelde ruimtes zijn efficiënter.” Gelukkig zijn er in Brussel vele ‘autoluwe’ zones. Daar krioelt © belgaimage Stedenbouw en Immobiliën het van de fietsen en elektrische steps, naast voorbehouden banen voor het openbaar vervoer, leveringen en zelfs wagens. “Op een of andere manier zullen minibusjes of andere vormen van duurzame mobiliteit in de Brusselse voetgangerszone worden ingezet”, voorspelt socioloog, architect en stedenbouwkundige Pierre Vanderstraeten, als medeontwerper van de gemeenschappelijke ruimte op het Molenbeekse stadsplein. “De binnenstad wordt in de loop der jaren een grote gemeenschappelijke ruimte. Toch zullen er altijd uitzonderingen zijn. Het bestemmingsverkeer moet voorrang krijgen op het doorrijdend verkeer.” “In gedeelde ruimtes moet elke weggebruiker opnieuw waakzaam worden voor zijn eigen veiligheid. Vandaag worden, naast de technische aspecten, ook gedrag onderzocht.” Gefronste wenkbrauwen en een opgestoken hand om het verkeer te doen stoppen: dit is de typische houding van Brusselse voetgangers die overtuigd zijn dat ze met recht oversteken, zelfs als ze geen rekening houden met de voorzichtigheidsbepalingen in het verkeersreglement. Franse kinderen leren goed te kijken voor ze oversteken. Belgische kinderen moeten vooral leren op de zebrapaden over te steken. Het Belgisch Instituut voor Verkeersveiligheid Vias bevestigt dat Franse voetgangers tot de meest ongedisciplineerde in Europa behoren en ook bij rood licht oversteken. In België is meer dan een derde van de automobilisten vooral geïrriteerd door voetgangers die plots over een zebrapad lopen zonder te letten op naderende voertuigen. In Belgische steden gebeurt 60% van de ongevallen met een voetganger op of vlak bij een oversteekplaats. De veralgemening van 30 km/h in Brussel stemt overeen met de aanbevelingen van Vias, maar omdat de wagen door de reactietijd en de remafstand nog 13 tot 15 meter aflegt, adviseert Vias om ook voetgangers aan te leren de tijd te nemen om gezien te worden. Weinig alternatieven voor de auto De vele nieuwe vormen van ‘kleine mobiliteit’ in steden – met inbegrip van kleine auto’s – verhogen de veiligheid van zwakke weggebruikers. Krachtige wagens zijn gevaarlijker, zullen grotendeels afhankelijk blijven van vervuilende brandstoffen en genereren fijne stofdeeltjes wanneer ze remmen. Daarom waardeert Nicolas Gilsoul de maatregelen die Parijs en Brussel hebben genomen om het verkeer evenwichtiger te maken: “Vervuilende voertuigen beperken is positief voor grote steden, des te meer omdat er alternatieven bestaan voor al wie geen milieuvriendelijke wagen kan betalen. De uitbreiding van het fietsnetwerk geeft ook mobiliteit aan vele stedelingen die jong en gezond genoeg zijn om te fietsen.” Het Brusselse Gewest zal bovendien tegen 2030 65.000 bovengrondse parkeerplaatsen afschaffen en de auto’s naar ondergrondse parkeergarages sturen, met inbegrip van parkings van kantoorgebouwen en winkels. Pierre Vanderstraeten vindt dat het de moeite loont: “Laten we naar een betere verdeling streven. In de stad vertonen jongeren niet meer het verlangen om een auto te bezitten.” Nicolas Gilsoul vertelt dat er “in Seoul, een deel van een stadssnelweg werd verwijderd om de onderliggende rivier weer naar de oppervlakte te brengen. En merkwaardig genoeg verliep het verkeer daarna vlotter, dankzij de globale aanpak. Alle beleidsmensen in de stad hebben samen nagedacht over grootschalige initiatieven. In Parijs stralen de openbare vervoersnetwerken en de autosnelwegen vanuit het hart van de stad. Om dit te verhelpen worden momenteel 68 stations in de ‘Grand Paris’ gebouwd. De moeilijkheid in steden is dat één overheid bevoegd is voor vervoer, en een andere voor de openbare ruimte.” Dit is een groot probleem in Brussel, waar geen nieuwe alternatieven In Seoul loopt de rivier Cheonggyecheon opnieuw aan de oppervlakte. De buurt is een populaire wandeling geworden. bestaan voor werkkrachten uit gemeenten en gebieden van de rand. “Het gewestelijk plan voor duurzame ontwikkeling (GPDO) streeft naar een polycentrische stad, waar de dichtheid en de activiteiten zich rond het openbaar vervoer structureren”, aldus Pierre Vanderstraeten. “Met de verspreiding van de woongebieden in Vlaams- en Waals-Brabant, wonen maar weinig mensen in de buurt van haltes van het openbaar vervoer. Vandaar de nood om agglomeratieprojecten met een redelijke dichtheid en mix te ontwikkelen.” Nadenken over de mobiliteit in 2050 moet ook rekening houden met een daling van het aantal elektrische wagens in functie van de ontwikkeling van het openbaar vervoer en kleinere vormen van mobiliteit. ● Ophélie Delarouzée Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 27 © Getty
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Stedenbouw en Immobiliën Brussel, schoolvoorbeeld voor tijdelijke gebruiksprojecten? Ondanks een historische achterstand van Brussel op Berlijn, is tijdelijke stedenbouw nu ook hier in opmars. Sterker nog: de omvang van de projecten maakt van onze hoofdstad een pionier. Focus op het stadsleven in een andere vorm, ver weg van de systematische stedenbouw van technocraten. H eel wat planologen en architecten kunnen zich vinden in een definitie van de stad als omgeving waar plaats is voor verandering, een kweekvijver van mogelijkheden. Tijdelijke stedenbouw of tijdelijk gebruik voldoet aan deze kenmerken. Het concept is trouwens doodsimpel: openbare of private ruimte wordt in afwachting van afbraak of renovatie enkele maanden of jaren ter beschikking gesteld van verenigingen, jonge ondernemers of artiesten. Enerzijds maakt het gebruik van deze sites het mogelijk om de beheerskosten (voor onderhoud of bewaking) te drukken, en beperkt het de risico’s van leegstand (brand, bouwvalligheid, kraakacties). Anderzijds maakt het de omgeving aantrekkelijker door burgers te betrekken bij de bouw van hun stad Een zegen? Voor Benjamin Cadranel, algemeen bestuurder van citydev, is tijdelijk gebruik een zegen die de frustratie over de lange doorlooptijd van vastgoedprojecten en stedenbouwkundige procedures vermindert: “Het is altijd een beetje frustrerend het gevoel te hebben dat er niets gebeurt terwijl onze maatschappij concrete veranderingen verwacht.” In vergelijking met andere Europese steden is het vastgoed in Brussel niet heel duur. Maar wel te duur voor heel wat initiatieven van ondernemers en kunstenaars die daardoor geen locatie vinden. Dat heeft citydev alvast goed begrepen: “Tijdelijk gebruik werkt stimulerend aangezien het mogelijkheden creeert die de reguliere markt niet kan bieden.” Als publieke speler beheert citydev momenteel 88 Brusselse sites die tijdelijk in gebruik zijn. Het meest frappante 28 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 Een spectaculair voorbeeld: de 'Velodroom' die het collectief Dallas installeerde in de voormalige Fritz Toussaint kazerne, in Elsene. voorbeeld daarvan is Studio CityGate in Anderlecht, waar zo’n 40 gebruikers dagelijks 22.000 m² met elkaar delen. De site is intussen uitgegroeid tot een creatieve miniatuurstad met 14 artistieke studio’s, een binnen- en openluchtskatepark, een klimzaal, vier schrijnwerkersateliers/smederijen, een chocolatier, een juwelier, repetitiezalen, een concertzaal, een tuin en kantoorruimtes. Een geslaagd stadsinrichtingsproject, dat opnieuw kleur geeft aan deze wijk op een tiental minuten wandelen van het Zuidstation. Stedelijke proeftuinen Voor de Franse architecte en planologe Anne Durand zijn tijdelijke ruimtes laboratoria om ideeën uit te testen en te experimenteren met activiteiten die innovatie in realtime mogelijk maken. Ze tonen wat er leeft bij de plaatselijke gemeenschap, geven een voorproefje van de blijvende stadsprojecten na afloop van het voorlopige experiment, en kunnen die dankzij trial & error zelfs beïnvloeden. In Brussel is See U, momenteel het grootste tijdelijke bezettingsproject van ons land, daarvan een mooi voorbeeld. © Elke-Bruno Stedenbouw en Immobiliën Meer dan 80 innovatieve, culturele en duurzame projecten hebben voor een periode van twee jaar hun intrek genomen op de 25.000 m² van de voormalige Fritz Toussaintkazerne. 80 uiteenlopende Belgische initiatieven van meer dan 300 spelers, ook wel ‘See Users’ genoemd, brengen de nieuwe participatieve omgeving in hartje Elsene tot leven. Daarbij komt nog een vintage bioscoop, een “café-poussette”, een concertzaal, een tentoonstellingshal, een velodroom, ... De projecten krijgen enkel een plek op de site als ze bijdragen aan de zoektocht naar een sociale en duurzame toekomst. Bouwen aan de stad van morgen Het tijdelijke gebruik wordt in goede banen geleid door Creatis, een vennootschap die de ruimte beheert samen met een bestuurscomité. Jonathan Ectors is een van de vier verantwoordelijken voor de site: “Er bestaat geen referentiemodel voor tijdelijk gebruik; er zijn verschillende mogelijkheden. Wij beheren de site tegen een vaste jaarlijkse vergoeding. De gebruikers betalen geen huur aan ons. Dat is een belangrijk punt, want huurgeld opstrijken is vaak de voornaamste motivatie voor tijdelijke gebruiksprojecten. Onze gebruikers hebben het niet over huur, ze betalen een deel van de kosTijdelijk gebruik werkt stimulerend aangezien het mogelijkheden creëert die de reguliere markt niet kan bieden. Benjamin Cadranel (citydev) ten dat overeenkomt met 30 euro per m² per jaar. Daarmee zitten we flink onder de marktprijzen.” Op de site zijn de gebruikers per sector gegroepeerd: gezin, cultuur, makers, playground, maatschappij, ... Jonathan omschrijft de ruimte als een gemengde en globale derde omgeving om samen te bouwen aan de stad van morgen. Het moeilijkst? Een community bij elkaar brengen die verankerd is in de wijk: “Het mag niet gaan om een geïsoleerde bubbel. Een community vormen vergt tijd, het is een uiterst complex mechanisme waarvoor geen magisch recept bestaat, alleen good practices.” Een echte uitdaging voor het team van Creatis, dat eerst en vooral omkadering biedt: “De zaken zelf beheren is goed, maar werkt niet echt... Het moet gezegd dat tijdelijke gebruiksprojecten die goed verlopen veel werk en ook veel geld vragen.” Alle huurgelden en inkomsten uit evenementen worden trouwens automatisch opnieuw geïnvesteerd in het project als geheel. Voor projecten met winstoogmerk wordt het bedrag verdubbeld en in de gemeenschappelijke pot gestort. In Anderlecht delen nagenoeg 40 bewoners de 22.000 m² grote Studio CityGate, mét moestuin. Al lijkt alles rozengeur en maneschijn bij tijdelijk gebruik, toch duiken steeds meer wanpraktijken op, zoals het omzeilen van de klassieke stedenbouw door van iets tijdelijks iets definitiefs te maken. Zo wordt bijvoorbeeld het gebrek aan financiële middelen van de gebruikers uitgebuit: “Je betaalt niet veel, dus je krijgt niets en kom vooral niet klagen want we zetten je buiten wanneer we willen.” Juridisch gezien worden hier steeds meer vragen bij gesteld, maar er bestaat nog geen specifieke wetgeving. Immaterieel erfgoed Jonathan Ectors werkte lang in de eventsector vóór hij startte met tijdelijk gebruik, dat volgens hem synoniem staat voor kansen en dynamiek in de stad, op het kruispunt van allerlei factoren zoals stadsvernieuwing, economische en politieke belangen. In zekere zin fungeert het echt als een hefboom om de zaken op economisch, sociaal en cultureel gebied in beweging te zetten. Nog een slotwoordje van Creatis? “De grote vraag bij tijdeDe zaken zelf beheren is goed, maar werkt niet echt... Het moet gezegd dat tijdelijke gebruiksprojecten die goed verlopen veel werk en ook veel geld vragen. Jonathan Ectors (Creatis) lijk gebruik is wat er daarna gebeurt. Dat vind ik het grote pijnpunt: altijd maar denken aan ‘nadien’. We leven in een gevangenis van baksteen. Terwijl het 'nu' telt! Erfgoed, wat is het nut daarvan? Wij zien vooral sterk immaterieel erfgoed! ● Elisa Brevet Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 29 D.R.
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Stedenbouw en Immobiliën Torengebouwen in zicht Maatregelen zoals de individualisering van sociale rechten om koppels te herenigen, of de strijd tegen de toename van Airbnb’s, kunnen enigszins bijdragen tot de recuperatie van woningen in het huidige gebouwenbestand. Het Gewest wil het vraagstuk grootschalig aanpakken en torengebouwen oprichten. “De wolkenkrabbers in Chicago werden gebouwd langs grote parken om dit uitzicht te bieden aan de inwoners en tegelijk de prijzen van onroerend goed onder controle te houden”, oppert Nicolas Gilsoul. “Stedelijke verdichting moet hoogkwalitatieve openbare ruimten vrijmaken, zonder mensen op te stapelen in volgepropte konijnenkoten. Tegelijk is een verdichting in het centrum en een verdere uitbreiding naar de periferie toe evenmin coherent.” Ook Pierre Vanderstraeten (UCL) stelt zich voorzichtig op: “Woningen moeten aan steeds strengere normen voldoen, wat naast de technische en kritische eisen bijzonder hoge kosten voor torengebouwen met zich meebrengt. Zulke gebouwen zullen zich dus richten op een welgesteld publiek, terwijl de uitdaging erin bestaat de bevolking voldoende betaalbare woningen aan te bieden.” De verkozenen van Brussel-Stad melden trouwens moeilijkheden om de luxeappartementen in de Up-Site toren aan het kanaal verkocht te krijgen. En wat betreft grote woonwijken voor bescheiden inkomens, vergelijkbaar met de Parijse voorsteden, merkt Pierre Vanderstraeten op dat “sociale huisvestingsmaatschappijen die hoogbouw moeten beheren, grote problemen ondervinden wegens de hoge kosten van onderhoud en renovatie. De overdreven anonimiteit in zulke complexen kan ook als gevolg hebben dat bewoners zich niet meer verantwoordelijk voelen voor collectieve onderhoudstaken.” Het Gewest stelt een oplossing voor onder de vorm van wolkenkrabbers voor gemengd gebruik in de Europese wijk. Het Schumanplein zou volledig geplaveid worden en overdekt met een grote grijze schotel tegen de zon, ter vervanging van de groene oase die voor wat koelte zorgt. Een hogere kijk op Brussel Anne Hidalgo heeft het over de ‘Grand Paris’ omdat ze op grootstedelijke schaal de uitdagingen van mobiliteit, huisvesting en sociale mix wil aanpakken. Voor Brussel volgt Pierre Vanderstraeten dezelfde logica, al zou het concept van gedeeld bestuur zeker wat tandengeknars veroorzaken: “De metropool is voorzien in de Staatshervorming, maar hangt af van de goede wil en samenwerking van de gewestelijke regeringen. Omdat de bevolking wellicht zal blijven groeien en nieuwe verkavelingen onvermijdelijk zullen zijn, moet de opvang van deze bevolking in het grootstedelijk gebied worden gepland. Er moet worden nagedacht over een redelijke bevolkingsdichtheid en de ontwikkeling van werkgelegenheid en voorzieningen om te vermijden dat er zogenaamde slaapsteden buiten Brussel ontstaan.” In dit 32 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 In Chicago werden torengebouwen opgericht rond een gordel van parken. opzicht zou trouwens een herziening van de belastingen in de metropool de vlucht van de middenklasse naar de rand kunnen afremmen. “Gezinnen met een laag inkomen verhuizen nu ook naar Vilvoorde en Tubeke’, oordeelt Yves Rouyet. “De sociaal-ruimtelijke verdeling is omgekeerd in vergelijking met Parijs. De meer precaire bevolkingsgroepen bevinden zich in het centrum van de stad, wat op zich niet negatief is, want de nabijheid van diensten en werkgelegenheid is voor hen gunstig.” En wat betreft het onthaal van welgestelde klassen die hun rust willen beschermen, stelt Pierre Vanderstraeten vast dat “de mentaliteit verandert. De zogenaamde Bimby projecten (Build in my backyard) waarbij, zoals in Frankrijk, bestaande woonwijken een verdichting doorstaan op initiatief van de eigenaren, beperken de verstedelijking van nieuwe gebieden. Zulke ingrepen moeten echter plaatsvinden in de buurt van diensten en openbaar vervoer, voor een betere levensvatbaarheid en om geen nieuwe afhankelijkheid van de auto te veroorzaken.” Brussel kenmerkt zich door een sterk communitarisme. Volgens Pierre Vanderstraten “is dit vooral te wijten aan de wil van de welgestelden om zich te verschansen. De andere gemeenschappen hergroeperen zich dan op een meer passieve wijze om voordeel te halen uit wederzijdse hulp en solidariteit. De inclusieve stad berust op het concept van ‘gemeenschap – samenleving’ dat Ferdinand Tönnies in de 19e eeuw ontwikkelde. De anonimiteit van de binnenstad steunt de lokale samenleving en haar openheid voor diversiteit, terwijl de wijken sociale banden smeden. Om zijn plaats in de maatschappij te vinden, moet elke inwoner op deze twee dimensies inspelen. Er zijn in Brussel veel wijken, maar onvoldoende centra voor sociale vermenging.” Vraagstukken als de uitbreiding van de stad, mobiliteit en sociale vermenging wachten op oplossingen via het polycentrisme. ● Ophélie Delarouzée © Getty Stedenbouw en Immobiliën De ontluikende verandering van energienetwerken Energieminister Alain Maron (Ecolo) R eeds in 2007 lanceerde het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een oproep tot ‘Voorbeeldgebouwen’, naast stimulansen voor energiezuinige renovatie en passiefbouw met milieuvriendelijke materialen. Sinds 2015 geldt voor nieuwbouw de verplichting van een vrijwel nulenergieverbruik, dat pas in 2021 in de Europese regelgeving van kracht zal worden. “Dankzij de passiefnorm werd Brussel een voorbeeld en konden zijn aannemers technisch meesterschap verwerven”, zegt Alain Maron (Ecolo), de Brusselse minister van Energie. “De uitdaging bestaat er vandaag in om gebouwen die aan het einde van de 19e eeuw werden opgericht, energievriendelijk te maken. Andere Europese stadscentra zitten met hetzelfde probleem, maar de eigenheid van Brussel ligt aan de precaire bevolking in het stadscentrum en het hoge percentage huurders. De Renovatiestrategie die aan het einde van de vorige legislatuur werd goedgekeurd, zal het tempo opvoeren, met een verplicht EPB-certificaat tegen 2025 en de voltooiing van vijf aanbevolen interventies tegen 2050 (één om de vijf jaar, op straffe van sancties die in 2024 worden bepaald). Er wordt ook gewerkt aan uniforme premies voor Renovatie en Energie om het systeem te vereenvoudigen. Verder moeten ook stedenbouwkundige belemmeringen worden opgeheven. Een dak lichtjes verhogen om het te isoleren wordt beschouwd als een verandering van dimensies die een vergunning vereist, als de gemeente de regelgeving strikt toepast.” Warmteverlies en grijze energie Schepen Yves Rouyet buigt zich over de onderliggende technische uitdaging: “Isolatie van buitenaf ontaardt het erfgoed, maar is van binnenuit moeilijk toe te passen. Als overheid moeten we een denkproces over de renovatie van gebouwen aanmoedigen door het organiseren van colloquia en door opdrachtgevers te stimuleren om innovatieve benaderingen aan te durven. Zuinige gebouwen zijn een Het stedelijk energiebeheer volgt nu een nieuw denkproces. Energieverlies wordt niet langer louter economisch bekeken. En de betere circulatie van deze energie is de voorbode van grote veranderingen. alternatief voor het technologisch isoleren van panden. Ze zijn zeker het overwegen waard.” Via zijn richtlijnen spoort hij de architecten aan om van Elsene een laboratorium voor thermische isolatie te maken. Hij pleit voor ecologische materialen met een geringe koolstofvoetafdruk, duurzame bouwplaatsen, renovatie eerder dan afbraak en het ontwerp van modulaire gebouwen. “Het tijdperk van de wegwerpgebouwen is voorbij”, stelt Alain Maron. “De reconversie van voormalige kantoren zorgde voor wat moeilijkheden, maar vandaag ontwerpen architecten modulaire, duurzame gebouwen. Als een pand toch wordt gesloopt, wordt gestreefd naar hergebruik van de materialen om de externe ecologische impact zo klein mogelijk te houden, want de productie van beton en cement vereist heel veel energie.” De lineaire economie wordt geleidelijk aan circulair en de energie begint in lussen te lopen. België behoort tot de Europese kampioenen inzake afvalrecycling. Brussel beschikt trouwens over een bijzonder vlot functionerend inzamelingssysteem, “maar er kan nog veel worden verbeterd”, aldus de minister. “De oranje zak zal geleidelijk worden verplicht om tijdens de volgende legislatuur een biomethaniseringsfabriek in dienst te nemen. We moeten ons eigen afval beginnen te verwerken om het niet meer in heel België of wereldwijd te verspreiden.” Het Gewest vertrouwt op wetenschappelijk onderzoek om de ecologische transitie uit te voeren. Vivaqua ging in Ukkel van start met een pilootproject om de warmte van afvalwater terug te winnen. Van zijn kant ontwikkelt Parijs een ondergronds koelingsnetwerk dankzij de Seine, ter vervanging van airconditioning. En ook een fabriek die, voor bouwprojecten, de ruwe, op de bouwwerf van de toekomstige Grand Paris Express opgegraven aarde zal terugwinnen. “Grote projecten zijn niet kenmerkend voor onze cultuur, maar in Brussel krioelt het van de innovatieve projecten”, besluit Alain Maron. ● Ophélie Delarouzée Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 33
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Dynamiek Opnieuw succesvol na een mislukking In 2018 vroegen 3.102 Brusselse ondernemers het faillissement aan (in heel België ging het om 11.000 bedrijven). Ondanks de hoge aantallen zit dit onderwerp nog in een taboesfeer. Voor die mentaliteitsverandering organiseerde reStart een openhartige avond met Isabelle Arpin. W e weten hoe we met succes moeten omgaan, maar voor een mislukking beschikt niemand over een gebruiksaanwijzing. Toch is mislukken menselijk. Het doet deugd om dat goed te beseffen. Sinds maart 2017 schreven al 160 deelnemers zich in voor het reStartprogramma (zie kaderstukje). Meer dan de helft van hen ging opnieuw aan de slag als ondernemer en/of loontrekkende. Want daar gaat het om: je mislukking leren aanvaarden om met hernieuwde kracht zo snel mogelijk uit het dal te klauteren. De bekende chef Isabelle levert daarvan het Arpin Isabelle Arpin perfecte voorbeeld: “Je kunt op allerlei manieren met een faillissement te maken krijgen. Ik ben 34 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 zelf niet failliet gegaan, maar wel het restaurant waarin ik werkte. Psychologisch was dat voor mij een harde noot om te kraken. Je merkt dat mensen je anders bekijken, je sociale leven lijdt eronder, je zelfvertrouwen krijgt een deuk. Niet gemakkelijk.” Het leven heeft Isabelle Arpin niet gespaard, maar daar is ze sterker uit tevoorschijn gekomen. Zij trok de juiste lessen uit de tegenslag en stond al heel snel weer op eigen benen. Zij vertelt enthousiast: “Ik geloof dat het restaurant op 13 december failliet werd verklaard en op 19 februari ging aan de overkant van de laan al een gloednieuw restaurant open, dat nu ook onze eigendom is.” Toch geeft Isabelle toe dat ze geen geboren onderneemster is. “Ik voelde mij goed waar ik zat, rustte een beetje op mijn lauweren. Maar ik was niet vrij. Ik had veel moed, een beetje geld en kreeg steun van mijn omgeving. En het was een goed idee om heel snel te handelen. Ik had het geluk dat het team mij gevolgd is, mij bijstaat en nu functioneert als een goed geoliede motor!” En Isabelle Arpin is ongetwijfeld de brandstof voor die motor. Op tijd stoppen In alle transparantie over je ervaring praten geeft je het gevoel dat alles mogelijk is, vooral na een faillissement. Welke moeilijkheden ervaren ondernemers die er noodgedwongen het bijltje moeten bij neerleggen? Alle experts zijn het erover eens: wanneer een ondernemer de eerste alarmsignalen krijgt, kan hij geen afstand nemen en werkt hij koppig verder, soms zelfs heel alleen. “Wanneer ondernemers met ons contact opnemen is het in 50% van de gevallen te laat. Het bedrijf heeft dan geen overlevingskansen meer. Terwijl er wel degelijk herstelprocedures bestaan die bedrijven duurzamer maken”, zegt Jean-Pierre Riquet, jurist, fiscalist en expert van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) . Hij is ook bedrijfsleider van een KMO en fungeert een beetje als een tovenaar die niet alleen zijn product door en door kent, maar ook heel diverse vaardigheden beheerst. “Als hij onvoldoende afstand neemt, stopt hij altijd te laat. Hij heeft geen duidelijk beeld van de echte situatie van zijn zaak”, zegt Alain Henderickx, curator en advocaat gespecialiseerd in handels- en vennootschapsrecht. Nochtans volstaat soms een beetje gezond verstand om moeilijkheden te vermijden. Je hebt om te beginnen een goed onderbouwd financieel plan nodig om te starten. Jean-Pierre Riquet © Reporters © Getty © Reporters Dynamiek Dat vermeldt je cashflowbehoefte: hoeveel geld moet je verdienen om geen verlies te boeken ? Dat bevestigt ook Philipp Oosterlincks, consultant, deskundige in ondernemerschap en vrijwillig medewerker bij de Vlaamse zelfstandigenorganisatie Alain Henderickx Dyzo: “Een ondernemer in moeilijkheden hoopt vaak tegen beter weten in. Als ik hem vraag of hij zichzelf nog een loon uitkeert, luidt het antwoord ‘neen’. Dat is een eerste alarmsignaal dat de ondernemer verwaarloost.” Je moet je ook goed omringen, zegt Alain Henderickx: “Als starter moet je terugvallen op een team: je boekhouder, een jurist enz. Te veel ondernemers bekijken hun erelonen als kosten, terwijl het investeringen zijn. Door regelmatig met hen te overleggen krijg je een heldere kijk op je bedrijf en vermijd je ernstige problemen.” Isabelle Arpin is het daarmee eens: “Met enige overdrijving kan ik zeggen dat ik vaker met mijn boekhouder bel dan met mijn moeder. Als ik ergens aan twijfel, bel ik hem. Ik wil zekerheid en nu al rekening houden met momenten waarop het minder goed zal gaan.” Anticiperen op moeilijkheden betekent ook andere oplossingen vinden dan een faillissement. Denk aan het bedrijf overlaten of vereffenen. Elke moeilijkheid biedt kansen Ondernemers die failliet zijn gegaan, houden daar meestal vier trauma’s aan over: zakelijk, financieel, sociaal en persoonlijk. “Maar elk moeilijk moment biedt ook kansen”, benadrukt Jean-Pierre Riquet. “Een programma als reStart legt die kansen bloot en toont concrete uitwegen. Een faillissement is geen mislukking, maar een fase in een proces.” In de Belgische wetgeving zitten trouwens hulpmiddelen voor gefailleerden: de kwijtschelding van schulden en het overbruggingsrecht. Het eerste betekent dat van elke zelfstandige die als natuurlijke persoon zijn activiteit uitoefent en failliet is gegaan, de restschulden worden kwijtgescholden die hij heeft gemaakt voor de goede werking van zijn activiteit. Hij mag dus met een schone lei herbeginnen. Het overbruggingsrecht biedt zelfstandigen die als natuurlijke persoon werken en hun activiteit stopzetten, onder bepaalde voorwaarden gedurende maximaal 12 maanden een sociaal inkomen. Nadat een ondernemer een faillissement heeft aangevraagd, heeft hij de natuurlijke reflex om zich schuldig te voelen, contact met relaties te verbreken en boos te zijn. Maar om dezelfde fouten te vermijden is vooral een scherpzinnige analyse vereist. “Je moet de realiteit onder ogen zien zonder iemand anders de schuld te geven. Wie wil herbeginnen, moet durven analyseren waarom het is misgelopen. Jezelf kritisch bekijken, maar zonder jezelf te pijnigen”, zegt Alain Henderickx. Vervolgens de tijd nemen om een nieuwe activiteit als ondernemer te starten. “Je moet het verleden achter je kunnen laten”, benadrukt Philippe Oosterlincks. “Als je te snel herbegint, zet je je te hard in en riskeer je opnieuw dezelfde fouten te maken.” En om niet in een depressie weg te zinken, heb je de steun van anderen nodig. “Je moet jezelf heruitvinden, persoonlijk en professioneel. Een tijdje voor iemand anders werken kan helpen om afstand te nemen, na te denken over de richting die je wil uitgaan enz.” Elke ondernemer kan vroeg of laat met een faillissement te maken krijgen. Je activiteit stopzetten is menselijk. Dat zegt ook Tarik Hennen, digital consultant bij Beci, die zelf herhaaldelijk dicht bij een faillissement kwam: “Uiteindelijk is een faillissement maar een juridische procedure om mensen te beschermen.” Vergeet niet dat angst om te mislukken gezond is. Dit beseffen en met anderen delen is heilzaam. ● Vinciane Pigarella Het reStart-programma: voor wie en waarom? De doelstelling is dubbel: • Gefailleerden in hun persoonlijk en professioneel leven bijstaan om te herbeginnen met een nieuw project, als ondernemer of loontrekkende. • Door middel van informatiesssies, rondetafelgesprekken en conferenties voor een mentaliteitswijziging bij failliete ondernemers zorgen als het over mislukkingen gaat. Zowel sociaal als economisch. Het programma duurt 5 maanden en staat open voor elke Brusselse ondernemer die minder dan twee jaar geleden met een faillissement te maken kreeg. Een kant-en-klaar nieuw project is niet nodig, wel de wil om constructief in het programma te stappen, bereid om te luisteren en te delen. Contact en info: Eric Vanden Bemden, coördinator • +32 563 68 56 • restart@beci.be • https://go.beci.be/restart Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 35 Philipp Oosterlincks © Reporters © Reporters
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Transitie (Re)lighting is een kunst LED-verlichting boekte in de afgelopen jaren flinke vooruitgang. Op enkele uitzonderingen na is die vandaag de enige geloofwaardige verlichtingstechniek. Om geen blunders te begaan, laat u zich nochtans best bijstaan door een professioneel studiebureau. Light to Light heeft de verlichting van de winkel Absoludanse integraal nieuw ontworpen. F iorenzo Namèche is zaakvoerder van het bureau Light to Light. Hij omschrijft zichzelf als een cursif met een passie voor licht. Om een buitenruimte of een gebouw te verlichten, volgt hij steeds dezelfde stappen: “Eerst ontmoeten we de klant om inzicht te krijgen in zijn behoeften. Daarna bezoeken we de ruimte die relighting vereist. Zo kunnen we de werkelijke behoeften diepgaand analyseren en volledig inventariseren aan de hand van allerlei metingen Alle LEDs niet gelijkwaardig Inzake lichtarmaturen is er nog keuze genoeg bij Europese fabrikanten. Maar wat de lichtbronnen betreft, moeten we toegeven dat bijna alles tegenwoordig in China wordt geproduceerd. Hoe dan ook werken Light to Light en alle serieuze spelers alleen met apparatuur die het ENEC label draagt. Dit is de Europese norm die de nationale normen heeft vervangen (in België bijvoorbeeld het CEBEC-label). Alle Chinese producten zijn niet gelijkwaardig. Als het betrokken label niet op de geleverde apparatuur staat en u een beroep doet op een onbetrouwbare leverancier, riskeert u een serieuze teleurstelling. (luxmeter, fotografie …). We vragen ook om de energiefactuur in te kijken om de kost van de huidige verlichting te bepalen”, vertelt hij. In het studiebureau zet de ingenieur al deze gegevens op papier en ontwerpt hij een voorproject met een voorstel van dimensionering en een studie van de rentabiliteit. Als hieruit blijkt dat de kwaliteit van de verlichting kan worden verbeterd met een lager energieverbruik, stelt Light to Light het bestek en de documenten op waarmee dienstverleners kunnen worden geraadpleegd. “Deze voorbereidende fase is een belangrijke stap voor de klant. Dimensioneringsstudies kunnen namelijk worden gesubsidieerd. Bovendien zijn dergelijke voorafgaandelijke studies een voorwaarde om tijdens de tweede fase recht te hebben op subsidies voor de vervanging van de verlichting als zodanig.” Het studiebureau onderzoekt vervolgens de voorstellen van de verlichtingsleveranciers om na te gaan of de aangehaalde oplossingen wel degelijk overeenstemmen met de behoeften. “Wij checken elk voorstel en letten vooral op aanbiedingen die ons te goedkoop lijken (...) Leveranciers maken soms rekenfouten of vergissen zich in de keuze van de apparatuur.” Wanneer alles geregeld is, kan het werk van start gaan. Naast de werkzaamheden aan de verlichting kan de klant van de gelegenheid gebruik maken om gerelateerde elementen te laten controleren of verbeteren: de noodverlichting, de branddetectie of zelfs de plafonds. Light to Light werkt voor allerlei klanten: “Ik heb bijgedragen tot Lichtvisie, het straatverlichtingsplan van het Vlaamse Gewest. Ik zorgde voor de relighting van het zwembad van Vilvoorde, van de Noorddoorgang tussen de Nieuwstraat en de Adolphe Maxlaan of bijvoorbeeld ook van Absoludanse, een winkel van dansartikelen waarvan de verlichting volledig nieuw werd ontworpen om het comfortabeler te maken voor de klanten en tegelijk energie te besparen.” ● Johan Debière Steun van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest Voorgaand onderzoek: een tussenkomst van 50% in de kosten, met verplichting om het lastenboek ‘verlichtingsaudit’ te volgen. Werkzaamheden: een premie van 30 tot 40% voor KMO’s en sociale organisaties, in het raam van het Energiepakket van Leefmilieu Brussel, met een maximum van € 15.000 per jaar en per aanvrager. 36 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 Entreprendre Starter Macaria: anticiperen om volwaardig te leven en rustig te vertrekken Catherine Roupin lanceerde Macaria in september vorig jaar om iedereen te begeleiden die nadenkt over het einde van zijn of haar leven. De aanpak berust op een soort planning voor zichzelf, maar ook en vooral voor degenen die achterblijven. projecten, verlies van autonomie, voorbereiding van de begrafenis enz. Voor al deze elementen werk ik samen met partners." Ze volgde ook een opleiding euthanasie, zowel aan Franstalige zijde met Forum EOL (End Of Life) als aan Nederlandstalige zijde met LEIF (LevensEinde InformatieForum). M eer dan ooit blijft de dood een taboe in onze samenleving. We worden allemaal geboren maar zullen zeker niet allemaal op dezelfde manier heengaan. Het is daarom ook zinvol om hierop voorbereid te zijn. Voor zichzelf, natuurlijk, maar ook voor degenen die ons zullen overleven. "Dit is een van de grootste zorgen van mensen aan het einde van hun leven", zegt Catherine Roupin, de oprichtster van Macaria. "Ze maken zich vaak meer zorgen over hun geliefden dan over zichzelf. Elk verhaal is persoonlijk en vereist luistervaardigheid, geruststelling en begeleiding.” Catherine Roupin genoot een opleiding als apotheker en werd geboren in een familie van artsen. Haar hele carrière stond in het teken van de patiënt die ziek is en/of op zoek naar welzijn. "De dag voor zijn overlijden, had ik de kans om een prachtig gesprek met mijn vader te voeren”, herinnert ze zich. “Ik kon hem vaarwel zeggen en hem bedanken voor onze jaren samen. Ik heb ook zieke vrienden en patiënten tot het einde begeleid. Ik zag hoe belangrijk maar ook hoe moeilijk het is om te praten en je voor te bereiden op de laatste periode van het leven, tussen nu en de dood. Zo is dit project ontstaan, beetje bij beetje, om mensen die nog gezond zijn te helpen vrijuit over de dood te praten en wat hen zou kunnen helpen om hun levenseinde rustig te beleven zoals zij dat willen, voor zichzelf en voor hun dierbaren.” Catherine verliet daarom geleidelijk aan de apotheek en begon in september vorig jaar een nieuwe activiteit, die zich als volgt definieert: de globale planning van het einde van het leven. “Ik stel een "one-stop-shop"-aanpak voor, die zich uitstrekt van analyse tot planning en hulp bij de uitvoering van acties en oplossingen. Deze initiatieven zijn bedoeld om gemoedsrust te brengen in alle aspecten van deze levensfase: gezondheid, financiën, huisvesting, In de Griekse mythologie is Macaria de dochter van Hades en Persephone, en de godin van de gelukkige, rustige en vredige dood. Met Macaria biedt Catherine Roupin verscheidene begeleidingsformules en à la carte diensten aan. Ook organiseert ze regelmatig workshops en informatiesessies. "België telt momenteel één 67-plusser voor elke 3,8 personen tussen 18 en 66 jaar. In 2070 zal de verhouding één op 2,5 zijn. Bovendien zijn de kinderen van de naoorlogse babyboom nu senioren. Naarmate de levensverwachting toeneemt, zal de samenleving voor de ouderen moeten zorgen en meer aandacht aan hen besteden. Zo worden er bijvoorbeeld levenseinde-therapeuten aangeworven in bejaardentehuizen of ziekenhuizen.” De dood zal in de komende jaren niet lang meer een taboe blijven. Macaria zal hier hoogstwaarschijnlijk actief aan bijdragen. ● Info : www.macaria.be Guy Van den Noortgate Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • www.beci.be/starter Catherine Roupin. 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Legal Publicaties in het Belgisch Staatsblad: gedaan met het geknoei Stel u even voor dat een oplichter u aanstelt als bestuurder van een lege vennootschap of dat een malafide persoon zichzelf benoemt tot bestuurder van uw bedrijf. Dat zijn geen verzinsels: dergelijke misdrijven zijn al gepleegd en zijn te wijten aan gebreken in ons systeem van officiële publicaties. De overheid wil dat nu stoppen. Wat moet u weten om vandaag volgens de regels in het Staatsblad te publiceren? D e onregelmatigheden in de bewijsstukken bij publicatie in het Belgisch Staatsblad hebben geleid tot een hervorming van de indieningsprocedure van documenten bij de griffie. Die werd bovendien op nationaal niveau geharmoniseerd. Volgens Paul Dhaeyer, voorzitter van de Ondernemingsrechtbank van Brussel, was de aanscherping van de regels een noodzaak om een einde te maken aan de misbruiken die zich in de afgelopen jaren hebben voorgedaan. De strijd tegen valsheid in geschrifte en fictieve maatschappelijke zetels Zaakvoerders die documenten willen indienen, moeten voortaan hun identiteit bewijzen. Tijdens een interview met de krant L’Echo, gaf Dhaeyer daar onlangs toelichtingen over: “Ik wil er zeker van zijn dat de persoon die naar de griffie stapt, wel degelijk is wie hij of zij zegt te zijn, dat deze persoon bovendien een woonplaats heeft en het bedrijf een maatschappelijke zetel. We gaan die persoon dan ook vragen een document voor te leggen dat de bezetting van het pand bewijst: een huurcontract of een eigendomsakte. Om de veiligheid te waarborgen van degenen die met het bedrijf zullen contracteren, moeten we er zeker van zijn dat de maatschappelijke zetel bestaat, dat ook de aangegeven mandataris bestaat en inderdaad dit mandaat uitoefent, bereikbaar is en eventueel voor de rechtbank kan worden gedagvaard.” Gedaan met tussenpersonen die documenten voor derden indienen Tot voor kort was het gebruikelijk dat een hele resem tussenpersonen de publicatie van documenten in het Belgisch Staatsblad behandelden voor rekening van derden. Ondernemingsloketten, trustees, accountantskantoren of kamers van koophandel boden een dergelijke service. Dat is nu voltooid verleden tijd. Behalve door de mandatarissen van de vennootschap zelf, kan de publicatie in het Belgisch Staatsblad vanaf nu uitsluitend door een notaris worden aangevraagd. Wat is de nieuwe procedure voor het indienen van documenten bij de griffie? 1. Personen die een document willen indienen, moeten een attest invullen met hun identiteitsgegevens. Deze gegevens zullen worden bevestigd door het voorleggen van identiteitsdocumenten en de afgifte van een leesbare kopie van deze documenten. 2. Verder moet de indiener een eensluidend en ondertekend afschrift voorleggen van de notulen van de raad van bestuur of van de algemene vergadering die – krachtens de wet of de statuten van de vennootschap – het in het Belgisch Staatsblad te publiceren besluit hebben vastgelegd. 3. In het geval van een verandering van een bestuurder of van de zaakvoerder, moet de indiener de volgende documenten voorleggen: • een kopie van beide zijden van de identiteitskaart van de bestuurder of zaakvoerder die wordt vervangen. Indien het niet mogelijk blijkt om dit document voor te leggen, moet de reden hiervoor (bv. een ontslagen bestuurder) worden toegelicht aan de hand van een ondertekend document; • een kopie van beide zijden van de identiteitskaart van de bestuurder of zaakvoerder die is aangesteld. 4. In geval van een wijziging van de maatschappelijke zetel, moet de indiener een kopie voorleggen van het document die de bezetting van het pand bewijst (huurcontract, eigendomsakte, overeenkomst …). 5. Als de indiener een mandataris is die een dossier in de plaats van de bevoegde persoon indient, moet voor deze mandataris een gelegaliseerde volmacht worden overhandigd, behalve wanneer deze volmacht uitdrukkelijk wordt vermeld in de in punt 2 genoemde notulen. ● Alexis Bley, juridisch adviseur bij Beci ab@beci.be 38 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 D.R. Management & HR Aanvaardt de werkgever binnenkort een video-CV als sollicitatiebrief 3.0? Kan de werkgever akkoord gaan met een evolutie van de traditionele sollicitatiebrief? Is het video-CV voortaan de nieuwe manier om zichzelf voor te stellen en te solliciteren? Veranderen de nieuwe media en video binnenkort de manier waarop sollicitanten zich bekendmaken? Dat kan, maar dan met enige voorzichtigheid. Een toelichting. (Coproductie) Amélie Alleman E en recruiter spendeert gemiddeld 11 seconden aan een CV. Genoeg om een mentaal beeld te schetsen van de kandidaat en te beslissen of hij of zij al dan niet beantwoordt aan het gezochte profiel. U stelt dagelijks vast dat ondernemingen steeds vaker aanwerven op basis van de soft skills en de persoonlijkheid van de kandidaat, naast de technische vaardigheden, het diploma en de kennis van zaken. Met die soft skills bedoelen we aanpassingsvermogen, aanleg voor management, interpersoonlijke vaardigheden, vlotte communicatie en houding. Stuk voor stuk zeer begeerde bekwaamheden. Hoe kun je dergelijke ‘zachte’ vaardigheden bij een kandidaat ontdekken zonder een interview via video, Skype of face-to-face? Vooral omdat de talloze koersveranderingen in loopbanen, de zogenaamde atypische profielen en de vele arbeidskrachten die op zoek zijn naar een zinvolle en waardevolle job het hele gebeuren bemoeilijken. Hoe geven we een kandidaat de kans om zijn keuzes, zijn verandering van oriëntatie en de relevantie van zijn vaardigheden uit te leggen als deze rode draad niet meteen in het CV opvalt? Het video-CV vertegenwoordigt de bijdrage van nieuwe technologieën en media aan de evoluerende arbeidsmarkt, geloof ik. Trouwens, wie heeft er vandaag geen smartphone met een camera of toegang tot een PC uitgerust met een webcam? Voorzichtig gebruik Je kan het video-CV nog het beste beschouwen als een aanvulling op het klassieke CV. De video schetst een context en onthult de persoonlijkheid, zonder echter het klassieke CV te vervangen. Het geeft een menselijke dimensie en meer betekenis aan een sollicitatie. Bepaalde profielen en beroepen waarbij een vlotte omgang met relaties van belang is, zullen spontaan een video gebruiken. We mogen nochtans meer introverte of cameraschuwe profielen niet discrimineren. Het is dus belangrijk om voorzichtig om te gaan met zulke video's. We mogen niets verplichten. Al kan het wel een handige tool zijn voor profielen die meer ontwikkelde soft skills vereisen, zoals in de communicatie, nieuwe media of de verkoop. Tot slot denk ik dat het video-CV de versie 3.0 van de begeleidende brief kan worden, althans voor bepaalde profielen. Maar er is nog een lange weg te gaan voordat dit de norm wordt. Het video-CV maakt gebruik van nieuwe media en geeft voorrang aan de menselijke dimensie in het rekruteringsproces. Op zich een interessante paradox voor een bedrijf dat zoekt naar talent met hoogontwikkelde soft skills, op een vaak verzadigde arbeidsmarkt. ● Amélie Alleman Fondatrice de Betuned Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 39 D.R. © Getty © Getty
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Community Het Beci nieuws in beeld Beci en de Club van Lotharingen ontvingen de Eerste Minister Sophie Wilmès, die over haar persoonlijke en professionele achtergrond vertelde en vragen van onze leden beantwoordde. “We dromen allemaal van juridische en administratieve vereenvoudiging. Toch zorgen onze complexiteit, ons vermogen om ondanks alles te functioneren en onze aanleg voor consensus voor de internationale erkenning van België”, verklaarde mevrouw Wilmès, de eerste vrouw die deze functie in ons land bekleedt. Sophie Wilmès, naast de de CEO van Belfius Marc Raisière (L.) en de voorzitter van de Club van Lotharingen Herman Craeninckx. Voormalig Eerste Minister Mark Eyskens, naast Evelyn Gessler (Decider’s). In januari ondertekende Beci #GoForBruxelles 2030, de sociaaleconomische strategie van de Brusselse regering. Zie ook onze Woord vooraf. Jan De Brabanter, secretaris-generaal van Beci-VOB. 40 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 © Marie-Noëlle Cruysmans © CESRBC-ESRBHG Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Catherine Bodson Op 50-jarige leeftijd besloot Catherine Bodson haar levensloop een radicaal andere wending te geven. Ze had een internationale carrière achter de rug, zowel in de privé sector als bij Europese overheden, toen ze aan een ondernemerstraject begon met de oprichting van Pipaillon, een ambachtelijke conservenfabriek in hartje Brussel. Het concept berust op de knowhow van weleer voor de productie van conserven in glazen stopflessen: jams, chutneys, tapenades en kruiderij gemaakt van verse, biologische en lokaal geteelde en gekweekte producten. Als fijnproever, liefhebber van heerlijke producten en verdediger van ambachtelijke kennis, verklapte Catherine Bodson ons haar favoriete adresjes in Brussel. Waar ze graag rondwandelt? Voornamelijk in twee wijken: het voortdurend veranderende stadscentrum waar Pipaillon zijn winkel heeft: de Vlaanderenstraat, Sint-Katelijne, de kades... en de gloednieuwe voedselmarkt Wolf! En verder de wijk Lepoutre-Brugmann, waar ik sinds het vertrek van de kinderen woon: alle winkels liggen op loopafstand, je vindt er een echt stedelijk leven, maar de wijk ligt toch dicht bij mooie parken en bossen, zoals het Terkamerenbos of het Zoniënwoud. De kroeg waar je vrienden ontmoet? Tortue, in de Edith Cavellstraat. Een adres dat alles combineert wat ik leuk vind: een wijnbar met natuurlijke producten, een echt gevoel dat je welkom bent bij Yann en zijn bende, genereuze gerechten, een intieme sfeer en vrolijke klanten. Ondanks een piepkleine keuken serveren ze heerlijke bereidingen. De geroosterde ricotta is een speciale vermelding waard! Een gastronomisch restaurant? Spreekt me minder aan. Ik geef de voorkeur aan een genereuze, gezellige en smaakvolle keuken, zonder poespas, zoals bij Jamil's l'Intemporelle. Ik raad zijn geweldige omega 3-tartaartje aan, een delicatesse! Dit allemaal zonder tralala! Om de dag optimaal te beginnen … Bij Matinal, Franz Merjaystraat. Een minimalistische bakkerij, waar je niets anders vindt dan het hoofdzakelijke en waar je koffie rechtstaand drinkt, op zijn Italiaans. Régis is de enige die me in het weekend uit mijn bed krijgt. De broden, stokbroden en gebakjes zijn allemaal gemaakt van natuurlijk meel. En daarnaast heerlijke boter, room, rauwe melk (donc comma entre room et rauwe melk) en scharreleieren! Een ongewone plek ? De Villa Empain en de Boghossian Stichting die er nu gevestigd is. Ideaal om je in de wereld van de jaren '30 onder te dompelen, om er te lunchen (lekker eten bij Tero!) en er te genieten van de kwaliteit en originaliteit van de tentoonstellingen. Cultuur? Ik bezoek graag het Paleis van Schone Kunsten. De kaart van de Vrienden van de Musea geeft onbeperkt toegang tot de collecties en geeft me het gevoel een permanente gast te zijn. Vaak gaan mensen er alleen naartoe voor een tijdelijke tentoonstelling. Jammer, want de collecties zijn oneindig rijk en het is een waar genoegen om verloren te lopen in de museumzalen. Een voedingszaak? Niet één maar meerdere adressen langs een kleine wandeling in eenzelfde wijk. Begin bij Chez Petré in Ukkel: allerlei gevogelte en een warm welkom. Wat verder vind je vrijdagse biomarkt op het Brugmannplein, met kaashandelaar Jacques Defrenne, slager Stéphane March en de Ferme du Gasi voor groenten en fruit. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 41 D.R. D.R.
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Community Kleine verhalen over grote ondernemers Nathan Blecharczyk, Brian Chesky en Joe Gebbia, medeoprichters van Airbnb. Drie jongeren die van nul starten: het zotte verhaal van Airbnb Op enkele jaren tijd heeft Airbnb de wereld van de kortetermijnverhuring grondig door elkaar geschud. Het platform is intussen beschikbaar in 191 landen – wel niet in Iran, Syrië en Noord-Korea – en heeft een geschatte waarde van 30 miljard dollar. Vierdelig verslag van een duizelingwekkend parcours. 1. Het idee: Eind 2007 staat Brian Chesky aan het hoofd van een kleine ontwerpstudio in San Francisco. Zijn huisgenoot Joe Gebbia is werkloos. Wanneer hun huisbaas de huur wil verhogen, zoeken de twee een oplossing. Brian weet dat er binnenkort een conferentie over industrieel design plaatsvindt en dat alle hotels vol zitten. De huisgenoten zien hierin een kans: op 48u tijd ontwikkelen ze een eenvoudige website waarmee ze bij hen thuis een luchtmatras (‘airbed’) inclusief ontbijt aanbieden. Er komen drie gasten logeren, wat hun zo'n 1.000 dollar opbrengt. Waarom niet verder doen? Brian contacteert Nathan Blecharczyk, zijn vroegere huisgenoot en oud-student van Harvard. Brian houdt zich bezig met de strategie en de financiële kant, Nathan met technologie en Joe met design. Het bedrijfje Airbedandbreakfast is geboren. 2. Bedankt, ontbijtgranen! In 2008 stellen Brian, Joe en Nathan hun project voor aan kennissen. De feedback is negatief: de website werkt niet goed en ze hebben geld nodig om hun concept verder uit te werken. Om fondsen te werven, ontwerpen de oprichters dozen voor ontbijtgranen geïnspireerd op de kandidaten voor de Amerikaanse Square Haunting (Francesca Wade) : In het begin van de 20e eeuw verzamelde de artistieke beaumonde van Londen zich in de wijk Bloomsbury. De schrijfster van dit boek zoomt in op Mecklenburgh Square waar op een gegeven moment vijf fascinerende vrouwen woonden, onder wie Virginia Woolf. Faber & Faber 42 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 presidentsverkiezingen: “Obama O’s” en “Cap’n McCains”. In twee maanden verkopen ze 800 dozen voor 40 dollar per stuk. Dankzij dit succes ontmoeten ze Paul Graham, medeoprichter van de incubator Y-Combinator, waar Brian, Joe en Nathan zich in januari 2009 bij aansluiten. Ze krijgen een financiering, veranderen van businessmodel (van luchtmatras naar een concept tussen een hotel en couchsurfing in), en van naam: Airbedandbreakfast wordt Airbnb. 3. In the picture: Toch breken ze niet helemaal door. Paul Graham adviseert hen om in New York enthousiaste gebruikers te gaan ontmoeten. Zo zien ze in dat de advertentiefoto’s van slechte kwaliteit op de website het probleem zijn. Zonder twijfelen kopen ze een fototoestel om zelf de beste kiekjes te nemen. Airbnb neemt daarna een hoge vlucht en haalt 600.000 dollar op bij Sequoia Capital. 4. Het succes: Een paar maanden later wordt het platform uitgebreid naar alle soorten logies. In maart 2009 stond de teller voor Airbnb op 2.500 advertenties en bijna 10.000 gebruikers. ● Elisa Brevet Fatsoen (Cicero): Ze blijven tot de verbeelding spreken, die Romeinen. Duizenden jaren na zijn dood, zijn de geschriften en gedachten van de meester-politicus Cicero nog even sprankelend en actueel. Fatsoen is Cicero’s filosofische testament, in de vorm als een brief aan zijn zoon. Athenaeum On Earth We’re Briefly Gorgeous (Ocean Vung): De kans dat u al een autobiografische poëtische roman hebt gelezen van een Vietnamees-Amerikaanse auteur is eerder klein. Wel, het wordt tijd dat u dat doet. Een buitengewoon gepassioneerd en liefdevol familierelaas. Penguin Press V.R. Community INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Arizona BVBA, Uilenstraat 123 - 1150 Brussel NACE : 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms Afg. : Eric Vandecasteele Atos Worldline NV, Haachtsesteenweg 1442 - 1130 Brussel NACE : 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 64922 - Verstrekken van hypothecair krediet - 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. Afg. : Vincent Coussement BBuild Constructions BVBA, Keyenbemptstraat 109 - 1180 Brussel NACE : 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden Afg. : Stanislav Birg Bouzamour Dawya , NationaleMaatschappijlaan 24 - 1070 Brussel Afg. : Dawya Bouzamour Butterfly&CO BVBA, Kroninglaan 129 - 1200 Brussel NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Elise Falmagne CESI - Médecine du Travail VZW Konrad Adenauerlaan 8 - 1200 Brussel Afg. : François Leruth Climact NV, Place de l'Université 16 - 1348 Ottignies Louvain-laNeuve NACE : 58290 - Overige uitgeverijen van software 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten, 64200 - Holdings Afg. : Pascal Vermeulen Cool Beans Foods BVBA, Robert Dalechamplaan 17 - 1200 Brussel Afg. : Diane Noyes Dotstep BVBA, Erfprinslaan 24 - 1200 Brussel NACE : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Laetitia van Wijck DVC - Electronic Design & Manufacturing NV, Korporaal Trésigniesstraat 6 - 1190 Brussel NACE : 29310 - Vervaardiging van elektrische en elektronische benodigdheden voor motorvoertuigen Afg. : Marc Vertongen Elisa Brevet, Koningsveldstraat 51 - 1040 Brussel NACE : 63910 - Persagentschappen, 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Elisa Brevet Fineduc Belgium NV, Koningstraat 192 - 1000 Brussel NACE : 85429 - Hoger onderwijs, n.e.g., 85599 - Overige vormen van onderwijs, 85609 - Overige onderwijsondersteunende dienstverlening Afg. : Marie-Charlotte Schots Félicité Djimtoloum pp, Grootgodshuisstraat 30 - 1000 Brussel Afg. : Felicité Djimtoloum ISIS DiES CVBA, Aalststraat 7-11 - 1000 Brussel Afg. : Gaetan Moyersoen Karim Sebaihi (Colis-Clic. com) pp, Avenue Lamarche 57 - 7160 Chapelle-Lez-Herlaimont NACE : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet, 62020 - Computerconsultancyactiviteiten Afg. : Karim Sebaihi Laurent Housen pp, Kroonlaan 340 - 1050 Brussel NACE : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Laurent Housen LD Medical Devices / Avisteril , Rue Massart, 13. - 1490 Sart Messire Guillaume. Afg. : Luc De Myttenaere Lemonnier Nathalie pp, Coghenlaan 210 - 1180 Brussel NACE : 85592 - Beroepsopleiding , 85599 - Overige vormen van onderwijs, 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. Afg. : Nathalie Lemonnier Leurquin et Associés BVBA, Tedescolaan 7 - 1160 Brussel NACE : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Emmanuel Jacubowitz Partyhomerent BVBA, SintKatharinastraat 7 box 4 - 3300 Tienen NACE : 56210 - Catering, 7729301 - de verhuur van vaat- en glaswerk, keuken- en tafelgerei, elektrische huishoudap Afg. : Tinne Milis Placs BV, Tomberg 10 - 1930 Zaventem NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Pierre Lorquet Pro-Pay NV, St.-Stevens-Woluweweg 55 - 1130 Brussel NACE : 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren Afg. : Geert Van Hoye Sotrexco International NV, Rue Bruyère St-Jean 81 - 1410 Waterloo NACE : 46494 - Groothandel in niet-elektrische huishoudelijke artikelen, 47592 - Detailhandel in verlichtingsartikelen in gespecialiseerde winkels Afg. : Victor Saragossi YodaCity , Waterloosesteenweg 834 - 1180 Brussel NACE : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten, 63120 - Webportalen, 94994 - Verenigingen op het vlak van milieu en mobiliteit Afg. : Armand Chariot Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 43
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Community 04.06 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 05.06 Les vendredis de l’actualité sociale (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 11.02 Atelier prospection : comment trouver de nouveaux clients ? (1) 13.02 Apprenez à réseauter et franchissez la barrière de l’introversion (1) ICT 13, 20 & 27.02 Lunch digital 5, 12, 19 & 26.03 Lunch digital 2, 9, 16, 23 & 30.04 Lunch digital 7, 14, 21 & 28.05 Lunch digital 4, 11, 18 & 25.06 Lunch digital ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 05.03 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 12.03 Plan cafétéria : la rémunération à la carte pour tous ? (1) 17.03 Remboursement de frais à vos travailleurs (1) 26.03 La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! (1) 02.04 Élections sociales 2020 : autour de la procédure électorale et du jour du vote (1) 23.04 Le trajet de réintégration en pratique dans le secteur public (1) 05.05 La prévention et la gestion des assuétudes : de quels outils dispose l’employeur public ? (1) 28.05 Missions et fonctionnement des organes sociaux (1) 44 ❙ Brussel Metropool - februari 2020 STARTERS & RESTARTERS 17.02 Lunch Starter 4.02 Plan financier, remuneration, rôle du comptable (1) 2, 9, 16, 23 & 30.03 Lunch Starter 3.03 Ce que vous devez savoir avant de vous associer (1) 3.03 Apprenez à lire les comptes de votre entreprise (1) 17.03 Quelles solutions de financement pour votre entreprise - 1819 (1) 17.03 Les solutions de financement de Finance & Invest Brussels (1) 6, 13, 20 & 27.04 Lunch Starter 21.04 Plan financier, remuneration, rôle du comptable (1) 4, 11, 18 & 25.05 Lunch Starter 19.05 Ce que vous devez savoir avant de vous associer (1) 12.06 Actualités « compensation & benefits » (1) 18.06 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht (1) 24.09 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux : la contradiction surmontée ? (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Community 25.05 Apprenez à lire les comptes de votre entreprise (1) 1, 8, 15, 22 & 29.06 Lunch Starter 02.06 Quelles solutions de financement pour votre entreprise - 1819 (1) 02.06 Les solutions de financement de Finance & Invest Brussels (1) ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 6.03 Export to the US and comply with the Food & Drug Administration ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 13, 20 & 27.02 Beci Welcome Lunch 4, 11, 18 & 25.03 Beci Welcome Breakfast 5, 12, 19 & 26.03 Beci Welcome Lunch 1, 8, 15 & 22.04 Beci Welcome Breakfast 13, 20 & 27.02 Workshop Digichambers 2.0 2, 9, 16 & 23.04 Beci Welcome Lunch (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Absoludanse Airbnb Artexpo AUC, L’ Aviato BeCommerce Betuned Boghossian Stichting Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden Club van Lotharingen CIT Blaton Citydev Creatis Daoust Davids, Les Dyzo 36 42 4 22-24 5 5 39 41 34-35 4 ;40 20-21 28-29 28-29 11 20-21 34-35 Echa – Europees agentschap voor chemische stoffen Enterprise Europe Network Ferme du Gasi Google Benelux Interparking JCX Immo Light to Light Matinal MIT Pétré Pipaillon Tero Title Media Tortue UCL Universiteit Parijs XII 18 18 41 16-17 4 20-21 36 Louvain School of Management 10 Macaria 37 41 10 41 41 41 11 41 10 ; 31-32 10 Vias Wolf Y-Combinator Brussels Airport Company Citymesh Mobly Nokia Orange Belgium PwC Strategy& ULB VUB Whyte Corporate Affairs Actiris Brussel Mobiliteit NMBS VDAB 15.04 Welkomsaperitief 6, 13, 20 & 27.05 Beci Welcome Breakfast 7, 14 & 28.05 Beci Welcome Lunch 3, 10 & 17.05 Beci Welcome Breakfast 4, 11 & 18.05 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 26-27 41 42 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 7-9 ; 12-15 12-15 12-15 12-15 Brussel Metropool - februari 2020 ❙ 45

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TROUVEZ L’AIDE NUMÉRIQUE DONT VOTRE ENTREPRISE A BESOIN À BXL Laissez-vous accompagner et inspirer par des experts digitaux locaux. Comment créer une boutique en ligne ? Qui pour vous créer un nouveau logo ? Voici quelques-unes des questions auxquelles vous pourrez répondre sur accelerationdigitale.be. Vous y rencontrerez des experts indépendants inspirants, et proches de chez vous. Ils vous accompagneront dans toutes vos problématiques digitales : ecommerce, webdesign, emailing, réseaux sociaux ou sécurité. Que vous soyez client Telenet ou pas ! Découvrez maintenant accelerationdigitale.be ! Désiré Dupas Expert digital Plus d’infos et conditions sur accelerationdigitale.be Édito Green Deal : un projet pour l’Europe « Faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone à l’horizon 2050 ! » Le Green Deal présenté en décembre par Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission certes pas d’ambition. Des esprits chagrins l’ont aussitôt qualifié d’utopie ; d’autres l’ont es nous préférons y croire : l’Union Européenne fait ici preuve de leadership de temporiser, voire reculer. Elle le fait avec cohérence, en définissant multisectorielle, de l’industrie à l’agriculture et au transport, en passant international, les finances, la fiscalité… : une stratégie crédible. Elle objectif intermédiaire à 50 % de réduction des émissions de CO2 en future « loi climat ». Elle le fait résolument, en affirmant sa volonté de vers des politiques durables. En tenant compte des effets de levier, devraient être investis en dix ans via la Banque Européenne d’Investissement climat. Bref, ce Green Deal, assigné à Frans Timmermans, vice-président lourd » européen, n’a rien de cosmétique. Plutôt que de céder à un certain catastrophisme climatique, l’Eur a choisi de s’engager dans la voie d’un projet positif, fédérateur e mobilisateur. Un projet porteur de sens et d’espoir. Mais aussi porteur de progrès et de croissance économique. Car la « révolution verte » qui s’annonce, et qui sera disruptive, représente de nouveaux marchés et de nouveaux emplois. Des exemples ? La redéfinition des normes énergétiques et des normes de pollution induir des développements technologiques dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la mobilité, de la construction… Cet enjeu est crucial pour les entreprises. Non seulement parce que l’environnement est notre capital commun (et qu’en bons capitalistes, on se doit de protéger le capital si l’on veut en percevoir les dividendes), mais parce qu’il en va de leur business. Les jeunes qui se sont mobilisés en 2019 pour le climat seront demain des consommateurs avertis et des candidats à l’emploi. Plus encore que leurs parents, ils privilégieront les produits durables et les employeurs responsables. Ils le font déjà ! Le changement est à l’œuvre : ce sont des banques qui réorientent leur investissements vers la durabilité, des énergéticiens et des constructeur automobiles qui se tournent vers les renouvelables, des sociétés immobilièr qui pensent la gestion circulaire des matériaux, des initiatives locales qui développent l’agriculture urbaine… Que l’Europe soutienne l’effort des entr en promettant d’y mettre les moyens, c’est une excellente nouvelle. À son échelon, Beci s’est lancée dans la même démarche avec le City Climate Challenge, qui réunit désormais plusieurs dizaines d’entreprises au ser objectif : placer l’économie bruxelloise sur la trajectoire de la neutralité carbone. Soutenir l’effort et continuer le travail entamé : c’est notre « bonne résolution » pour 2020 ! Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 51 – Janvier 2020 Au mois de février : Urbanisme & Immo News 4 6 8 Idées 12 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Alexis Bley, Elisa Brevet, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Jean-Jacques Deleeuw, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Nancy Demaude, Tim Devriese, Tarik Hennen, Ophélie Legast, Frédéric Petitjean et Julien Semninckx. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Community 35 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 36 38 39 40 40 Petites histoires de grands entrepreneurs L’actualité Beci en photo Bruxelles, dans les pas d’Yves Davin Demandes d'admission Agenda Index 14 15 16 Beci online Podcast : Jean Manuel Farcy Digest Jean-Jacques Deleeuw Rédacteur en chef invité : Rencontre avec Pascal Smet : Bruxelles, marque mal exploitée ? Pour ou contre une écotaxe sur les billets d’avion ? Open Source Comment mieux gérer le marché de l’emploi à Bruxelles ? International 18 L’Europe vue par la commission von der Leyen Get ready for tomorrow 20 22 25 26 28 30 Jean-Jacques Deleeuw : 2020 ne sera pas vain 2020 : une année pleine de changements Six chefs d’entreprise, trois défis, un mot d’ordre : get ready for tommorow ! 2020, l’année de l’écologie de salon ou de l’écologie d’action ? Digitalisation : au milieu du gué Mobilité : les entreprises vont-elles montrer l’exemple ? Entreprendre 32 33 34 Transition : des promoteurs radicaux Starter : Buffl Cookies : la case pré-cochée n’est pas un consentement valable highly ambitious Think big this year, and let us help you achieve your dreams.
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Beci online Social Media Dix minutes pour mesurer l’exposition de votre entreprise aux risques. Faites le test et recevez un diagnostic gratuit et personnalisé : https://go.beci.be/business-test. #BECImember : Vous rêvez de personnaliser votre 4X4 et de l’aménager « sur mesure » ? Ou bien de restaurer un ancêtre ? Adventech est le paradis des aventuriers de la route. Voir www.adventech4x4.com. Faut-il régulariser les sans-papiers qui travaillent dans des métiers en pénurie ? Olivier Willocx, CEO de Beci, participait au débat le 4 décembre dernier dans CQFD, sur l’antenne de la RTBF. You just missed : C’était le 25 novembre dernier chez Beci, l’édition spéciale du Growth Circle consacré à la guerre des talents, avec Stijn Christiaens (Collibra), Giles Daoust (Daoust), Thomas Van Eeckout (Easi) et Jean-Paul Van Damme (Triple A Solutions). Rendez-vous au prochain événement ! Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Beci online Dans vos newsletters de décembre Faut-il impliquer votre personnel dans le recrutement de nouveaux collaborateurs ? Oui, répond Amélie Alleman, et pour six bonnes raisons. À partir de 2020, la déductibilité fiscale des voitures de sociétés diminue (voir aussi p.22). SD Worx, spécialiste HR, vous explique quelles sont les alternatives. Abonnez-vous à nos newsletters sur www.beci.be/newsletter À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 5
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Podcast Un chasseur de tendances devenu artisan cirier Longtemps actif dans le domaine des tendances culinaires, Jean Manuel Farcy a décidé de changer de vie. Cap de la cinquantaine passé, volonté de retour aux sources : ce serial entrepreneur nous raconte pourquoi et comment il a décidé de tout quitter pour travailler de ses mains. Tu es un autodidacte et un serial entrepreneur. Comment ta carrière a-t-elle commencé ? C’est vrai que je suis allé à l’école pendant très longtemps, mais pas très souvent… À 16 ans, j’ai commencé une école hôtelière et travaillé en restauration pendant une dizaine d’années. À 26 ans, j’ai créé ma première société : Grain Noir. On était un peu le « Uber » de la nourriture : on vendait des sandwichs et des zakouskis aux hôtels. J’ai vendu cette société et j’ai relancé Blue Pepper, une entreprise « chasseuse de tendances food ». On distribuait des produits prêts-à-manger innovants. Puis, en juin 2019, j’ai décidé de changer radicalement de vie et de me reconvertir dans l’artisanat. Avant d’amorcer cette reconversion, tu as connu une grande aventure entrepreneuriale. Tu as géré plus d’une centaine de personnes ; comment es-tu parvenu à gérer cette croissance ? Je crois que la frustration crée l’ambition. La frustration de ne pas avoir été reconnu à l’école. Je crois que le fait de ne pas avoir vraiment réussi a suscité chez moi un grand besoin de reconnaissance. J’ai dirigé jusqu’à six entreprises, une centaine de collaborateurs, et il est vrai qu’à la fin, je gérais certainement moins les choses qu’au début. Qu’est-ce qui t’as décidé à te reconvertir ? C’est clairement un passage difficile dans ma vie personnelle qui a déclenché ce besoin de changement. J’ai fait un burnout il y a un peu plus d’un an. Le point de basculement est arrivé quand j’ai pris conscience que l’ambition prenait le pas sur l’individu que j’étais. Le plus compliqué, c’était d’oser l’accepter. Je me suis dit : « J’ai 53 ans, qu’est-ce que je vais faire de ma vie ? ». Avec ma femme qui est à la fois la mère de mes enfants et mon associée, on a décidé de vendre, par choix personnel plutôt que financier. Comment la cire est-elle arrivée dans votre vie ? Après un processus de vente compliqué et émotionnellement intense, on est partis se ressourcer à Paris chez des amis. Lors d’une soirée, j’ai fait une rencontre incroyable. Cette personne m’a demandé ce qu’on allait faire : on ne savait pas ; on n’avait pas de projet, on voulait prendre six mois pour réfléchir. Elle m’a alors parlé d’un copain artisan cirier à Meudon qui voulait arrêter son activité, mais qui ne trouvait pas de repreneur. À 10 heures le lendemain matin, nous étions chez lui. Après 10 minutes de discussion, ma femme a dit : « On est intéressés » ! ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : Plan culinaire. Le saviez-vous ? Notre alimentation raconte notre société, et mieux encore, elle dit beaucoup de choses de vous. Eh oui, c’est fou ce que nos comportements à table et au restaurant peuvent signifier ! Chaque premier vendredi, retrouvez Nora Bouazzouni et Mélissa Bounoua pour des épisodes aussi gourmands qu’intéressants. 6 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 D.R. Comment pouvez-vous faire la différence sur le marché du travail ? Vos collaborateurs ont besoin de plus de flexibilité… mais pas seulement en termes d’horaire de travail… La plupart souhaite également gérer leur propre package salarial. Grâce à My Choice, le plan cafétéria de Partena Professional, vous placez votre collaborateur au centre de l’attention et vous répondez à l’évolution des besoins du marché du travail. Intéressé par un plan cafétéria ? Contactez-nous via innovation@partena.be Plus d’infos sur www. partena-professional.be/mychoice
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News BePark lève 3 millions pour s’assurer une position prépondérante sur le marché de la mobilité européen Be Angels inaugure le hub du financement au sein de BeCentral Be Angels, l’un des réseaux de business angels les plus actifs en Europe, annonce l’ouverture de nouveaux bureaux chez BeCentral, le campus numérique situé dans la gare Centrale de Bruxelles, lieu d’apprentissage technologique, de croissance et d’impact social. Ce nouveau siège d’exploitation, à la localisation idéale, marque la poursuite du développement de la société au cœur de la dynamique digitale du pays et la volonté de Be Angels de faciliter de nouvelles relations avec investisseurs et entrepreneurs. BePark, premier opérateur de parkings privés off-street, se donne les moyens de concrétiser sa vision pour la mobilité intelligente des villes. L’entreprise bruxelloise, lancée en 2011, vient en effet de conclure une levée de fonds de plus de 3 millions d’euros auprès d’un fonds luxembourgeois. Celle-ci a pour but de doter la société des moyens financiers nécessaires pour lui permettre de renforcer et d’étoffer son offre de services de mobilité et son empreinte géographique, s’inscrivant ainsi dans la transition de la mobilité des villes. BePark croit fermement que le parking, point de départ et d’arrivée des trajets domicile-travail, quand il est géré intelligemment, est un levier capital pour améliorer la mobilité. Un parking intelligent est exploité au maximum, connecté, diversifié en matière de choix des véhicules, au centre d’un écosystème de partenaires et enfin, il sert aussi de point de relais pour le stockage et la livraison de colis. L’objectif de BePark est de permettre à tous ses parkings de devenir des ‘hubs de mobilité’ de proximité. Actuellement, une part non négligeable de l’espace public est consacrée au stationnement de véhicules privatifs. Il s’agit là d’une perte d’espace inutile à laquelle s'ajoute une pollution visuelle. Si la voiture restera sans doute importante, sa part de marché par rapport aux autres solutions de mobilité va (et doit) diminuer. La possession propre d’un véhicule, inutilisé à 90 % en moyenne, n’est plus la bonne manière de fonctionner. Il y a là une volonté des pouvoirs publics de diminuer la capacité d’accueil de la voirie pour rendre la ville au citoyen. BePark s’inscrit à 100 % dans l’anticipation de ces changements pour créer et gérer des parkings potentiellement multimodaux. Le secteur de la mobilité est un des principaux enjeux des villes de demain et BePark entend résolument contribuer à la révolution en cours. Info : www.bepark.eu 8 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Be Angels est le premier locataire du nouveau hub dédié au financement à s’installer dans l’écosystème digital, notamment aux côtés de startups.be. Ce hub a notamment pour objectif de se mettre à disposition des entrepreneurs à la recherche de financement, afin d’envisager la participation de business angels au capital. Be Angels, en pleine expansion, a facilité pas moins de 41 levées de fonds dans 39 sociétés en 2018 et l’équipe compte aujourd’hui 8 ETP contre 3 en 2015. Au sujet de l’emménagement, Laurent Hublet, CEO de BeCentral, a déclaré : « Je me réjouis de l'arrivée de Be Angels comme résident permanent sur le campus. La présence d'un réseau de business angels de référence comme Be Angels est une opportunité pour les apprenants et les entrepreneurs de la communauté de BeCentral. De plus, la Be Angels Academy élargit le type de formations proposées. » Claire Munck, CEO de Be Angels ajoute : « Nous sommes très enthousiastes à l'idée de nous intégrer dans l'écosystème de BeCentral, sa dynamique nationale et son ADN dédié à l'entrepreneuriat, l'apprentissage et le digital correspondent parfaitement aux axes de développement de notre réseau. » Info : www.beangels.eu D.R. D.R. News Pierre Vanherck crée les premières cannes à puce intégrée Pierre Vanherck a toujours eu une passion pour le bois. Formé en France par les meilleurs artisans, c’est en 2004 qu’il découvre le monde des cannes et de leurs prestigieux accessoires, se mettant au défi de réaliser sa toute première création. À la fois artiste et créateur, il a développé des techniques qui lui permettent aujourd’hui de créer des œuvres d'art exceptionnelles. Son expertise lui vaut une réputation internationale : ses cannes ont été exposées dans le monde entier. Leur conception continue d'évoluer là où la seule limite est l’imagination : de la première canne diffusant du parfum, en passant par une canne intégrant un stylo-plume ou une poignée sculptée par prototypage 3D. C’est en 2019 que Pierre Vanherck lance finalement les toutes premières cannes connectées. Celles-ci sont munies d’une puce intégrée qui, scannée à l’aide d’un smartphone, affiche le certificat d'authenticité de l'œuvre tout en redirigeant vers le site du créateur. Créateur d'objets exceptionnels, uniques et intemporels, Pierre Vanherck est entouré d’artisans belges passionnés et rigoureux qui travaillent avec un savoir-faire et une maîtrise inégalés, afin de s'assurer que chaque article soit entièrement fait à la main. Chaque canne est d’ailleurs signée par le créateur. « La canne est une vraie œuvre d’art, sa modernité et son exclusivité donnent un nouveau sens au mot "élégance". D'ailleurs, vous pouvez deviner l’esprit d’un homme à la manière dont il porte sa canne », conclut Pierre Vanherck, citant Balzac. Hilaire Hubert, consultant international dans le domaine de la mode, est son ambassadeur et agent pour le Luxembourg, ainsi que pour l'Afrique en partenariat avec Safia Rodriguez Bomboko, et pour le Vietnam en partenariat avec Henri Hubert et l'agence de communication Le Nom. Info : http://pierre-vanherck.com Inspirez-vous sur #MeetAtKinepolis business.kinepolis.be/fr/morning-sessions ALISSON SINÉCHAL De grandes opportunités même en petit comité. Vous cherchez un endroit de grand standing pour un petit groupe ? Kinepolis Business a la solution idéale pour vous : les B2B Morning Sessions. C’est un nouveau forfait pour les entreprises qui recherchent un lieu exceptionnel pour leurs présentations, leurs workshops, leurs brainstormings, leurs lancements de project … Les Morning Sessions sont destinées aux groupes de 15 à 60 personnes et peuvent être réservées en semaine de 9h00 à 13h00. Kinepolis Business Belgium Kinepolis Business Kinepolis Business Belgium B2B-ACCOUNT MANAGER Tél. +32 2474 26 40 asinechal@kinepolis.com Kinepolis Bruxelles, Rue de Centenaire 20, B-1020 Bruxelles Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 9 À partir de €15 pp hors 21% TVA D.R.
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News Test de dépistage contre les MST offert par la startup belge abel.care ! Le nombre de maladies sexuellement transmissibles (MST) est à la hausse. Cependant, le dépistage est toujours perçu comme un fardeau par de nombreuses personnes. La jeune startup bruxelloise Abel.care, incubée par Start it @KBC, cherche à pallier ce problème en lançant une nouvelle plateforme numérique pour le dépistage des MST. Après la Belgique et la France, la plateforme de paiement en ligne iBanFirst s’implante aux Pays-Bas La société iBanFirst – acteur international en services financiers au-delà des frontières bancaires – s’implante désormais chez ses voisins du Nord après avoir réalisé une croissance rapide en Belgique et en France. La scale-up de l’année 2018 a effectivement annoncé aujourd’hui le rachat de son concurrent néerlandais NBWM (de Nederlandsche Betaal- en Wisselmaatschappij), spécialisé dans le change avec plus de mille clients. À la suite de cette opération, iBanFirst traitera un volume de paiements de 5 milliards d’euros par an. Le rachat de NBWM et l’expansion vers les Pays-Bas s’inscrivent dans le cadre d’ambitieux projets d’expansion en Europe de la société iBanFirst depuis sa dernière levée de fonds de 15 millions d’euros, en novembre 2018. La croissance d’iBanFirst à un rythme de 100 % par an repose sur un investissement massif dans le développement de sa plateforme et de ses solutions en ligne. NBWM opérera à l’avenir sous le nom d’iBanFirst et le bureau de NBWM à Amsterdam sera utilisé par iBanFirst jusqu’à la mi-2020. « iBanFirst et Dès maintenant, chacun peut commander un test sur www.abel.care/fr/ et recevoir une trousse d’analyse. Vous prélevez vous-même un échantillon d’urine ou un échantillon vaginal en suivant un livret d’instructions. Vous le déposez dans une boîte aux lettres d’où il sera expédié au laboratoire certifié. Deux jours plus tard, les résultats peuvent être consultés sur votre profil en ligne : facile, discret, rapide et fiable. « Abel.care veut être plus qu’une simple boutique en ligne pour les tests de dépistage des MST. Tout commence par la prévention. Nous évoquons l’importance de la protection sexuelle, nous partageons des informations sur les symptômes possibles, nous expliquons ce qu’est une période d’incubation et nous présentons des astuces pour faciliter la conversation avec d’anciens partenaires sexuels au sujet des MST. Dans ce contexte, nous nous appuyons sur les conseils de Sensoa, le centre spécialisé en santé sexuelle », explique Ella Ameye, avocate et cofondatrice d’Abel.care. Les tests de laboratoires vendus directement au consommateur sont une nouveauté en Belgique, même si des approches similaires ont déjà vu le jour dans d’autres pays. C’est en consultation avec le Ministère de la Santé, l’Ordre des Médecins et des experts en droit médical que l’équipe Abel.care souhaite contribuer ainsi à la hausse du pourcentage des tests de dépistage effectués en Belgique. La startup veut élargir l’offre de tests et atteindre le plus tôt possible d’autres marchés européens. Info : www.abel.care 10 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 NBWM sont parfaitement complémentaires. Les deux sociétés proposent à leurs clients des services personnalisés ainsi qu’une technologie de pointe. Grâce à la plateforme en ligne de premier plan d’iBanFirst, nos clients NBWM pourront bénéficier des dernières évolutions dans le domaine des transactions de paiement. Ils auront en outre accès à un éventail plus large de produits et de services financiers, » explique Jeroen Hoevers, Country Manager, Belgique et Pays-Bas chez iBanFirst. « Notre point commun avec iBanFirst est d’associer la technologie à un service personnalisé et c’est ce qui fait de notre rapprochement une alliance judicieuse », conclut Joost Derks, Directeur général de NBWM. Supportée par des analyses de données en continu et du « machine learning ». « Cette solution permet d’appréhender les enjeux de la transition énergétique tout en réfléchissant à la plus-value s’y attachant. Elle permettra de rassurer au mieux et plus efficacement nos clients et prospects dans leur besoin d’être alimentés en électricité de manière continue », conclut Nicolas Germond, Administrateur de Flexcity. Info : be-fr.ibanfirst.com D.R. D.R. Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
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Idées Bruxelles, marque mal exploitée ? Les ambitions commerciales du Secrétaire d’État au Commerce Extérieur Pascal Smet (one.brussels) semblent aussi vertigineuses que le gratte-ciel qui héberge son bureau. « Notre rôle, c’est que les gens tombent amoureux de Bruxelles », déclare-t-il. «M es compétences au commerce extérieur ? J’adore ! », s’enthousiasme le Secrétaire d’État, au 12e étage d’une tour de bureaux, dans le Quartier Nord. De là-haut, tout Bruxelles est à ses pieds. Il se laisse emporter par son entrain, visiblement peu affecté par douze journées éprouvantes de mission princière économique en Chine. Il semble même en tirer de l’énergie et des idées nouvelles. « Les tours que vous voyez là-bas n’ont pas le même calibre que celles construites ici », remarquet-il. Apparemment, cela relève du problème de Bruxelles qui, selon lui, manque d’audace et de rayonnement international. La marque Bruxelles est mal positionnée sur le marché, dixit le Secrétaire d’État. « Il faut que Bruxelles ait de la gueule. Entre Bruxelles et Amsterdam, il n’y a pas photo : Amsterdam est branchée et jeune. C’est là que ça se passe. Bruxelles est perçue comme la ville de la politique rébarbative. Ce n’est pas vrai, bien sûr. J’explique souvent aux visiteurs étrangers que notre ville suscite peu de coups de foudre. Oui, nous savons tous que ce genre d’amour est éphémère. Il n’empêche : nous devons nous améliorer pour que les gens tombent amoureux de Bruxelles. » Bref, la métamorphose d’une ville de bureaucrates en une ville d’expériences : ‘Brussels as an experience’. City marketing ! Pascal Smet manie la terminologie du marketing pour expliquer ses compétences : l’expérience, vendre, positionner sur le marché, attirer. La ville en tant que marque, le city marketing : voilà la clef de voûte de sa politique commerciale. « Nous avons vraiment besoin d’une grande campagne d’image » assène-t-il. « Je m’étonne de constater qu’à 30 ans d’âge, la Région de Bruxelles-Capitale ne dispose pas d’une politique de marketing digne de ce nom. » Mais plus Qui est Pascal Smet ? ➜ Né le 30 juillet 1967 à Haasdonk (FlandreOrientale) ➜ Travaille dans différents cabinets à la fin des années 90 ➜ Devient commissaire général aux réfugiés en 2001 ➜ Devient secrétaire d’État bruxellois à la mobilité en 2003 ➜ Devient ministre flamand de l’enseignement en 2009 ➜ Devient ministre bruxellois de la mobilité en 2014 ➜ En tant que membre du SP.A, ne participe pas aux élections, mais lance le mouvement One. Brussels ➜ Devient secrétaire d’État bruxellois à l’urbanisme et au Commerce en 2019 pour très longtemps, que l’on se rassure. Le Secrétaire d’État coordonnera la politique de marketing de la ville, en collaboration avec le Ministre-Président Rudi Vervoort (PS), en charge du tourisme, et le Ministre Sven Gatz (Open VLD), en charge de l’image de Bruxelles. 12 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 © Isopix Idées « Nous avons un sérieux retard à combler, mais je crois que nous ne manquons pas d’opportunités de positionner Bruxelles. J’ai pu le constater au cours de la mission en Chine. Bruxelles y est perçue comme la marque et la voie d’accès non seulement à la Belgique, mais à toute l’Europe. Même le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA) est forcé de l’admettre. Je veillerai donc, avec mes collègues, à ce que l’économie, la politique et le tourisme fassent réellement partie d’une politique de marketing intégrée de la ville. » De grandes déclarations, mais encore rien de très concret dans les annonces du Secrétaire d’État. « Nous ne sommes bien sûr qu’au début de la législature », concède-t-il. Qu’importe. Il a le feu sacré, quand il nous parle des atouts de Bruxelles. « C’est une ville internationale ; voilà précisément Bruxelles est une ville ouverte, fief d’innombrables cultures et de créativité. Cela mérite notre soutien. ce qu’il faut faire savoir. Une ville incroyablement cosmopolite, où chacun peut se sentir chez soi, parce qu’il n’y a pas ici une culture qui domine les autres. Voilà notre meilleur argument commercial. » La porte de l’Europe Bruxelles est plurielle. La ville signifie à la fois la Belgique, l’Europe et les institutions européennes. Pascal Smet la considère comme la porte de l’Europe. « C’est bien simple : celui qui cherche l’accès à l’Europe passe par Bruxelles, la ville où, par excellence, se prennent les décisions européennes. Mais c’est aussi une ville ouverte, avec d’innombrables cultures et beaucoup de créativité. C’est ce que nous devons encourager », avance-t-il. L’aéroport constitue un élément essentiel de cette stratégie de soutien. « Brussels Airport fonctionne comme un ouvre-porte », estime Pascal Smet. « J’ai pu le constater en Chine. Un aéroport qui fonctionne bien constitue un atout essentiel pour un climat d’investissement positif. Nous allons renforcer la collaboration avec Brussels Airport. Je le sais : l’aéroport ne se trouve pas sur notre territoire, mais c’est bel et bien notre aéroport. Il contribue au rayonnement de Bruxelles. Nous allons donc aider Brussels Airport dans l’établissement de contacts et la création de nouvelles liaisons directes. » À Shanghai, lors de la récente mission économique en Chine. De gauche à droite : le ministre régional wallon Willy Borsus, Pascal Smet, l'ex-vice-premier ministre Didier Reynders, la princesse Astrid, le ministre fédéral Pieter De Crem et le ministre-président flamand Jan Jambon. Lifestyle La créativité bruxelloise ne se limite pas aux secteurs bien connus dans lesquels la capitale ou la Belgique se distinguent – alimentation et lifestyle, notamment. « Bruxelles, c’est tellement plus que le chocolat ! Nous excellons dans les services, la finance, le bâtiment... Voilà des secteurs qui auraient mérité davantage de promotion, ces dernières années. » Pascal Smet estime toutefois que l’atout principal de la capitale réside dans son secteur créatif. « Bruxelles organise chaque année environ 25.000 activités culturelles. Notre secteur créatif est extrêmement vigoureux. Il fait vraiment la différence. Il est temps de le faire savoir. » Quand bien même le secteur créatif deviendrait un volet essentiel de la politique commerciale extérieure du Secrétaire d’État, les autres chefs d’entreprise n’ont rien à craindre : « Je dis très clairement que je suis au service des entreprises bruxelloises. C’est ma mission. J’apporte donc mon soutien là où il se justifie. Et donc pas seulement à des entreprises étrangères qui voudraient venir s’installer à Bruxelles, mais aussi aux entreprises bruxelloises qui cherchent à se développer à l’étranger. Je me concerte régulièrement avec des chefs d’entreprise. Je les écoute. Je cherche à savoir à quoi je dois veiller d’abord, en fonction de leurs priorités. J’implique l’administration dans chacune de mes démarches. Hub.brussels est une jeune organisation dynamique, qui veut aller de l’avant. Il importe donc qu’elle fasse partie intégrante de l’élan global. » ● Tim Devriese Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 13 © Belga
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Idées Pour ou contre une écotaxe sur les billets d’avion ? Philippe Lamberts (Eurodéputé belge Ecolo) Oui, il faut taxer le transport aérien et bien plus qu’il ne l’est aujourd’hui. Le transport aérien est outrancièrement favorisé fiscalement, puisqu’il ne paie notamment pas de taxe sur le kérosène ou de TVA sur le prix des billets. Le souci, c’est que l’alternative du train est plus chère et que l’offre n’est pas là. Il faut que le produit des taxes sur les transports aériens serve à financer les investissements dans les transports en surface, et plus particulièrement le train. Certes, le ferroviaire constitue un investissement lourd, mais il est durable et utilisable sur des décennies. Maintenant, cela n’a pas de sens que cette taxe soit levée en ordre dispersé par différents pays. L’idéal serait qu’elle soit prise à l’échelon mondial, mais cela me semble impossible. Le mieux serait déjà que les pays de l’UE s’accordent pour taxer le transport aérien. Malheureusement, il y a des réticences. D’abord, il y a la résistance du secteur aérien. Ensuite, au niveau de la société, il reste dans l’inconscient collectif que le vol collectif à bon marché constitue une des dernières conquêtes sociales et qu’on ne souhaite pas que cela redevienne un privilège de riches. Et puis, il y a l’obstacle de l’unanimité des États membres de l’UE, lorsqu’on aborde un point lié à la fiscalité. On pourrait cependant contourner ce souci de l’unanimité avec l’article 116 du traité FUE, qui stipule qu’en cas de décision engendrant une distorsion du marché intérieur, une décision peut se prendre à la majorité. Ce qui sera le cas lorsque la France taxera le kérosène en 2020. De toute façon, il est urgent d’agir. Il est grand temps de taxer le transport aérien. Cela reste un sujet délicat, mais comme on dit à Bruxelles, « ça ne peut pas quand même pas continuer à rester durer ». La France va établir dès 2020 une écotaxe sur les billets d’avion (de 1,5 à 18 € selon la classe et le parcours), dans le sillage du Royaume-Uni, de l'Allemagne, l'Italie, la Suède et la Norvège. En Suède est même né le mouvement ‘flygskam’ (la ‘honte de prendre l'avion’). Alors, faut-il taxer plus le transport aérien ? Assita Kanko, (Eurodéputée belge N-VA) Au sein de la N-VA, nous sommes opposés à une taxe environnementale sur les billets d’avion si celle-ci est purement nationale. Sur le principe, nous sommes favorables aux mesures visant à rendre le transport aérien plus respectueux de l'environnement. Mais cela doit être organisé au niveau européen. Le transport aérien est par définition supranational. Selon une étude de la Commission européenne, seuls sept pays ont mis en place une telle taxe. Si vous comparez, par exemple, avec les États-Unis ou l'Australie, l’échelle de grandeur est importante. L'UE peut également le faire, mais seulement si cela est accepté par tous les États membres. De plus, j’estime qu’une telle taxe ne peut être discutée que si la position concurrentielle des compagnies aériennes ou des agences de voyages n’est pas compromise. Dans la même étude, l'UE a cependant admis qu'une telle taxe pourrait entraîner des pertes d'emplois. Soyez assuré que des compagnies aériennes comme Ryanair n'hésiteront pas à quitter notre pays si elles sont confrontées à une taxe nationale imposée unilatéralement. L'UE veut agir avec force pour notre climat. Mais elle doit le faire avec le réalisme nécessaire, non pas en proclamant « l'état d'urgence pour le climat » ou en prenant des mesures qui perturbent l'équilibre social. À cet égard, j’attends de connaître des dispositions et implications que pourrait avoir le ‘Green Deal’ que nous prépare la présidente Ursula von der Leyen. Au sein de la N-VA, nous interviendrons le cas échéant, comme nous l’avons fait pour empêcher l'UE d'adopter un amendement considérant l'énergie nucléaire comme une source d'énergie médiocre. Pour nous, le nucléaire constitue une solution énergétique durable, à la fois en termes d’approvisionnement et de climat. ● Julien Semninckx 14 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 © Getty Open Source À la recherche de la Smart City La Smart City est plus à la mode que jamais. On ne compte plus le nombre de conférences et de publications qui s’y réfèrent. Ceci étant, si un concept peut être à la fois très répandu et très vague, c’est bien celui de Smart City. des mécanismes pour recueillir cette information. » Dans cette définition, c’est donc la dimension collaborative qui rend la ville intelligente. J’en ai fait l’expérience récemment en posant quelques questions aux participants d’un workshop sur le sujet. Premièrement, quelle est la définition d’une Smart City ? Faites le test : peu savent y répondre clairement. Deuxièmement, pouvez-vous donner un exemple de Smart City ? Silence évocateur. Troisièmement, à défaut de pouvoir définir ou donner un exemple de Smart City, pouvez-vous identifier des ‘Stupid Cities’ ? Rires embarrassés Smart City : à chacun sa définition Certaines définitions de la Smart City sont nébuleuses. Pour la Commission européenne, « Une ville intelligente est un endroit où les réseaux et services traditionnels sont rendus plus efficaces grâce à l'utilisation des technologies numériques et de télécommunications au profit de ses habitants et de ses entreprises. » Et selon le Parlement européen : « Une ville intelligente est une ville cherchant à aborder des problématiques publiques via des solutions basées TIC sur la base d’une multitude de parties prenantes dont le partenariat est basé sur le pouvoir municipal. » Cherchez à comprendre ... La Banque Mondiale a le mérite de proposer deux définitions illustrant des conceptions divergentes. D’une part, une Smart City peut se définir comme « Une ville à forte intensité technologique, avec des capteurs partout et des services publics très performants, grâce à des informations recueillies en temps réel par des milliers de dispositifs interconnectés. » Ce courant donne la primauté à la technologie et réduit en somme la Smart City à une ville connectée. D’autre part, c’est « Une ville qui cultive une meilleure relation entre les citoyens et les gouvernements – grâce à la technologie disponible. Ils comptent sur le retour d’expérience des citoyens pour améliorer la prestation des services et créer Concept de marketing ou processus de changement ? On comprend mieux la Smart City sous l’angle d’un concept de marketing. D’un côté, il s’agit du marketing de nouvelles technologies. Pour certains, le concept serait le résultat de campagnes orchestrées par des multinationales telles que Cisco et IBM (qui a déposé la marque ‘Smarter Cities’ en 2011). D’un autre côté, le concept a également été adopté dans le champ du marketing politique ; que ce soit dans les programmes de partis ou dans le marketing urbain. La Ville de Bruxelles dispose d’ailleurs d’un site dédié, qui cohabite avec celui de la Région, elle-même dotée d’une Smart City Manager. Ces dimensions convergent et ne prennent de la substance que si l’on conçoit la ville intelligente comme un processus de changement plutôt qu’un simple slogan. Soyons lucides. Ni une technologie, ni une ville ne peut être intelligente. Les technologies ne permettent pas, à elles seules, de changement profond. L’enjeu tient Tarik Hennen Digital Strategy Consultant la façon dont elles sont déployées et adoptées dans le cadre de projets et de politiques ‘intelligents’ sous la triple impulsion des pouvoirs publics, des entreprises et des citoyens. Aucun de ces acteurs ne dispose de la clé de la Smart City. En revanche, chacun a un rôle à jouer dans le processus de changement de nos villes. Dans ce contexte, les nouvelles technologies sont nécessaires, mais pas suffisantes. L’innovation technologique est inhérente à la plupart des changements majeurs de société. Et ce n’est pas neuf (souvenons-nous de l'invention de l’impression ou de l'industrialisation). Ceci étant, ce qui a permis à ces innovations d’opérer des révolutions, n’est-ce pas les changements culturels sousjacents ? N’a-t-il pas fallu attendre les Lumières pour que l’imprimerie prenne sa pleine mesure ? En définitive, la Smart City n’est rien d’autre que la ville. Et la ville de demain commence avec les choix d’aujourd’hui. ● Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 15 © Noémie Kreitlow
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Idées Comment mieux gérer le marché de l’emploi à Bruxelles ? Pour réfléchir à cet enjeu majeur, une rencontre s’est tenue entre le ministre Bernard Clerfayt, en charge de l’emploi et de la formation professionnelle, et une vingtaine de grands employeurs de la Région bruxelloise, membres de Beci. Ces échanges ont été préparés par la présentation très éclairante de Steven Vanackere, vice-président du Conseil supérieur de l'emploi et directeur de la Banque Nationale de Belgique. À travers une présentation à la fois pointue et pédagogique, Steven Vanackere a présenté un état des lieux du marché du travail en Belgique et à Bruxelles, basé sur quelques constats marquants tirés du rapport du Conseil supérieur de l’emploi 2019 (voir : www.emploi.belgique.be). D’emblée, Steven Vanackere a globalement validé l’analyse et la déclaration récente du ministre Clerfayt selon laquelle Bruxelles n’a pas besoin de postes d’emploi supplémentaires, mais davantage de Bruxellois en mesure d’occuper ces postes. Le rapport permet d’objectiver et d’observer quantité de phénomènes sur notre marché de l’emploi. Parmi ceuxci, le directeur de la BNB a particulièrement insisté sur la manière de calculer notre taux d’emploi. Calculer le taux d’emploi en équivalents temps-plein Si notre taux d’emploi national reste relativement faible, c’est indéniable, l’on en obtient néanmoins une image un peu différente si on l’exprime en équivalents temps-plein. Dans ce cas, la Belgique se classe mieux que les Pays-Bas. Il faut aussi noter que le temps partiel en Belgique est très largement un temps partiel volontaire de la part de l’employé. Le temps partiel involontaire (non voulu par le travailleur) est chez nous bien inférieur à la moyenne européenne. Pour améliorer notre taux d’emploi, le travail à temps partiel est certainement une solution à promouvoir, étant donné qu’il répond à un souhait de la part des travailleurs. La comparaison du marché belge et bruxellois de l’emploi avec celui de ses voisins, le taux de conversion de croissance économique en croissance de l’emploi, la pénurie de travailleurs qualifiés, le taux de vacance d’emploi, le taux de chômage en fonction de groupes cibles et sur base géographique, le taux d’activité, la population disponible sur le marché du travail à dix ans, les tensions sur le marché du travail, l’inadéquation entre l’offre et la demande, l’amélioration du coin fiscal, les pièges à l’emploi, le coût et la compétitivité salariaux, les conséquences de la digitalisation… : autant de questions, parmi d’autres encore, qui ont été abordées chiffres à l’appui. Le Bruxellois, le Wallon, le Flamand ne se forment pas assez Un autre constat majeur concerne le taux de participation des adultes à la formation continue. En Belgique, avec 8,5 % environ, il s’avère très faible. Par comparaison, il est de plus de 18 % en France, plus de 19 % aux Pays-Bas, plus de 25 % en Finlande. Ce constat est d’autant plus fondamental que, tant le ministre que les employeurs autour de la table ont confirmé l’importance et le défi que représente la formation, non seulement des demandeurs d’emploi mais aussi, de tous les travailleurs au cours de leur vie professionnelle. Pour le ministre Bernard Clerfayt, la formation est incontestablement un défi majeur pour Bruxelles et ses habitants. La question de l’orientation des jeunes en formation et des travailleurs vers des compétences demandées sur le marché 16 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 © Getty Idées de l’emploi a également été abordée par les employeurs présents. Pour le congé-éducation payé, la Flandre s’est orientée vers une meilleure adéquation avec les besoins effectifs du marché. Le ministre Clerfayt, pour sa part, a reconnu le besoin de chercher une meilleure adéquation entre les filières de formation proposées et les emplois disponibles. Formation, formation, formation Parmi les participants à la table ronde se trouvait un secrétaIl faut une meilleure adéquation entre les formations et les emplois disponibles riat social, SD Worx, qui a repris à son compte cette citation d’Alvin Toffler : « Les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire, mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre. » Et Bart Pollentier d’insister sur ce besoin crucial, non seulement pour entrer sur le marché du travail, mais tout simplement pour y rester en maintenant, voire en augmentant son employabilité. Et Michel Croisé, CEO de Sodexo Belgium, abonde : « Nous insistons beaucoup sur les formations et encourageons notre personnel en ce sens. Les travailleurs ne se rendent pas suffisamment compte de l’opportunité, et parfois de la nécessité, que représentent ces formations que nous proposons de suivre. » Constat partagé par Geoffroy Gersdorff, CEO de Carrefour Belgium : « Pour 11.000 travailleurs, nous sommes très soucieux d’améliorer leur employabilité de manière générale. Pour cela, nous organisons beaucoup de formations. Mais il ne suffit pas que le travailleur puisse apprendre à faire autre chose, il doit aussi travailler sa volonté de pouvoir faire autre chose. Cet aspect ne coule pas de source ». Sur le terrain, les employeurs confirment donc et éclairent les chiffres présentés par Steven Vanackere sur le taux de participation des adultes à la formation continue : en Belgique, toutes régions confondues, il est faible. Des possibilités existent, les moyens sont là, les employeurs les encouragent, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Où le bât blesse-t-il ? Pour SD Worx, il faut penser à des incitants conséquents pour tous ceux qui travaillent à améliorer leurs compétences. Pour Steven Vanackere, il faut également des incitants pour stimuler les filières de formation qui mènent directement à un emploi. Et que disent alors ces filières qui sont prêtes à engager massivement, mais qui ne trouvent pas de candidats, comme le déplore Jean-Christophe Vanderhaegen de Bernard Clerfayt la Confédération Construction ? Pour lui, il faut soutenir des systèmes d’enseignement qui fonctionnent et qui donnent des résultats comme l’EFP – sfpme, le centre de formation de métiers en alternance à Bruxelles, qui connaît des taux d’insertion professionnelle de 80 %. Se former dans des filières qui engagent « Exactement », abonde Olivier Willocx, CEO de Beci : « En Communauté française, il existe des filières qui affichent un taux d’insertion socio-professionnelle d’à peine 4 %. On envoie donc 96 % des gens vers le chômage. Il faut arrêter de former à des métiers qui n’existent plus. Pourquoi ne pas orienter ces moyens vers des filières porteuses, par exemple la construction ? Aujourd’hui, à Bruxelles, il manque des milliers de travailleurs pour rénover les bâtiments résidentiels afin de réaliser les objectifs de transition, conformément aux objectifs climatiques. » « Pour stimuler la formation », rebondit Béatrice de Mahieu, CEO de Co.Station, « j’ai une excellente expérience avec la résolution de cas concrets. En faisant travailler des profils différents sur des cas bien précis, les personnes sont en train de se former sans s’en rendre compte. » Dans ce contexte, la formation n’est pas vue comme une contrainte. La motivation est très élevée ; le contexte de start-ups et d’environnement technologique très à la mode y contribue certainement. En conclusion, tout le monde s’est accordé sur ce constat : la formation, que ce soit pour accéder à un emploi ou continuer à développer ses compétences, est un chantier de la première importance. ● Vincent Delannoy Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 17 © Reporters
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Enterprise Europe Network International Plus verte et plus numérique : l’Europe vue par la commission von der Leyen La nouvelle commission européenne, dirigée par Ursula von der Leyen, a été installée le 1er décembre dernier, pour cinq ans. Quel sera l’impact de sa politique économique pour les entreprises belges ? Ursula von der Leyen I l est certes encore tôt pour évaluer la politique économique de la nouvelle commission européenne. Si l’on analyse le programme porté par sa présidente, on peut toutefois retenir quatre points forts qui indiquent le cap des prochaines années : durabilité, soutien aux PME, numérisation et commerce international. 1 Un « Green Deal » pour l’Europe : L’urgence climatique – mais aussi la croissance durable – a été placée en tête des priorités par Ursula von der Leyen, qui a présenté son « Pacte vert » dix jours à peine après sa prise de fonction. « Faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone à l’horizon 2050 » : l’engagement, affirmé par la nouvelle présidente et repris par le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton, ne manque pas d’ambition, et l’on peut se demander s’il est réaliste à l’aune des développements actuels sur le front climatique. Quoi qu’il en soit, l’Europe de la commission von der Leyen se voit en leader mondial de l’économie circulaire et des technologies propres, et s’engage dans ce but à investir « des montants records » dans la recherche de pointe et dans l’innovation. Quant au financement privé, il faudra lui aussi le « verduriser » pour participer à l’effort. Tous les secteurs sont concernés : transports, énergie, économie circulaire, agriculture, etc. Un accélérateur pour le « green business » européen ? 2 Soutien aux PME : C’est entendu, les petites et moyennes entreprises constituent l’épine dorsale de l’économie européenne ; ce sont elles qui créent la plupart des nouveaux emplois et qui innovent le plus. Les soutenir est, de longue date, un axe fort des politiques économiques européennes et la nouvelle commission n’y déroge pas. Plus que jamais, l’accent sera mis sur le financement de la croissance et de l’innovation, notamment « grâce au parachèvement de l’union des 18 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 3 marchés des capitaux ». La commission promet de travailler à l’allégement des formalités administratives et d’améliorer l’accès des PME aux marchés, mais aussi de créer un fonds public-privé spécialisé dans les introductions en bourse de PME. Transition numérique : La commission von der Leyen le reconnaît implicitement, l’Europe a pris du retard. Les « géants » du numérique sont aujourd’hui américains ou chinois, guère européens (si l’on excepte Spotify ou Deezer). Dans un monde changeant, il reste cependant de l’espace pour reprendre ce destin numérique en main : 5G, blockchain, calcul hautes performances, informatique quantique, exploitation des données… L’ambition est de participer à la définition des normes applicables à cette nouvelle génération de technologies, à l’échelle mondiale. À l’échelon de l’UE, la priorité est de parfaire le « marché unique numérique ». Les chantiers législatifs en cours, sur la vie privée (ePrivacy) et la réforme du droit d’auteur, doivent compléter le GDPR. 4 Un commerce libre et équitable : À l’international, en tant que deuxième puissance économique mondiale (après les États-Unis), l’Europe réaffirme son engagement en faveur d’un commerce « libre et équitable ». Après les accords de « nouvelle génération » signés avec le Canada, le Japon, le Vietnam ou Singapour, la commission affirme sa volonté de conclure rapidement les négociations entamées avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, en attendant d’autres partenariats. La relation désormais délicate avec les États-Unis, passée de la perspective d’un traité à l’application de sanctions, sera forcément au centre des attentions dans les prochains mois. ● © belgaimage Réunir des familles aussi vite que possible ! Anja Paermentier, Digital Channels Manager Rendre la vie de millions de voyageurs plus facile, c’est le job d’Anja chez Brussels Airport Company. En off rant les informations nécessaires pour les voyageurs au bon moment, elle contribue à améliorer l’expérience client à travers les canaux digitaux. Ensemble, réalisons des rêves. Postulez maintenant sur brusselsairport.be/jobs
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2020 ne sera pas vain Get ready for tomorrow Demander à un journaliste de s’adresser au monde économique bruxellois via le magazine de Beci, l’association des entreprises de la capitale, est somme toute assez logique : on reste dans le média ainsi que dans la capitale. Je reconnais que les entreprises ne sont pas toujours bien traitées dans les médias ; leurs soucis se retrouvent bien plus souvent à la une que leurs exploits. Le monde de l’information adore ce qui est disruptif : le grain de sable ou l’incident, mais aussi l’innovation. Nous sommes nombreux dans ce monde cruel des médias à nous intéresser également au journalisme constructif. Même s’il n’est pas question pour autant, de parler de journal des bonnes nouvelles, vieille chimère de ceux qui préfèrent les discours laudateurs au poil à gratter du 4e pouvoir. Les journalistes sont essentiels quand il s’agit de « rapporter », sens premier du terme « reporter ». Rapporter en remettant dans le contexte et en se posant toutes les questions dignes d’une démocratie chérissant la liberté d’entreprendre et la liberté de la presse. La publicité ou la communication restent de bien meilleurs moyens de propagande que les relations avec la presse ! Un média régional comme bx1 se fait le témoin de ce qui se passe et de ce qui se développe en région bruxelloise. Il est un acteur privilégié étant donné sa proximité avec les entrepreneurs de la capitale. Dans ce cadre, il est important de multiplier les rendez-vous qui mettent en valeur les initiatives bruxelloises au travers d’émissions comme par exemple Big Boss1 , After2 ou plus récemment Pitch3 . L’économie et les entreprises sont des sujets d’actualité au même titre que le sport ou la culture. Des défis à relever Faire en sorte de dynamiser notre région, lui donner un nouveau souffle pour y attirer (ou conserver) ses plus grands talents sont des enjeux capitaux et communs aux médias et aux entreprises. Et même si l’ambiance générale est plutôt à la morosité – l’actualité internationale n’allégeant certainement pas cette atmosphère pesante – l’avenir est ce que l’on en fera. Des opportunités se présentent tant 1 20 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 en matière de comportement des consommateurs que dans les pratiques médiatiques. Les « Gafa » et rouleaux compresseurs numériques sont à la fois des concurrents et des marchepieds, tirons-en le meilleur ! Et c’est dans cet état d’esprit que ce numéro de Bruxelles Métropole a été envisagé : quels défis les membres de Beci devront-ils relever en 2020, année charnière entre l’ancien et le nouveau monde ? Que l’on parle de transition numérique ou écologique, de nouvelles pistes de mobilité Big Boss est une émission mensuelle mettant en valeur une entreprise bruxelloise, en collaboration avec L’Écho. 2 After présente chaque semaine trois nouveaux endroits de la Capitale (magasins ou Horeca). 3 Pitch permet aux scientifiques et entrepreneurs de présenter leurs innovations et recherches. © BELGAIMAGE Ancien de la maison RTL, dont il a dirigé différents départements, Jean-Jacques Deleeuw est depuis 2015 le rédacteur en chef de bx1, la chaîne d’information bruxelloise francophone. Présente en télévision et sur le web, bx1 s’est désormais élargie à la radio, avec bx1+. Jean-Jacques Deleeuw a accepté notre invitation à diriger ce dossier Get Ready for Tomorrow pour Bruxelles Métropole. Retrouvez son interview en podcast sur www.beci.be/podcast Get ready for tomorrow ou de mesures administratives qui exigent de s’adapter. Il fallait donc absolument et impérativement faire la liste de ces objectifs 2020, les détailler et les expliquer. Avec l’équipe rédactionnelle, nous y avons aussi ajouté des témoignages d’entrepreneurs de tous types (grosse boîte, PME, indépendant, public, privé) qui éclairent d’une autre lumière ces challenges incontournables. Non, chef (d’entreprise), tu n’es pas tout seul ! Un peu de bonté dans ce monde de brutes Je suis persuadé que 2020 sera une année de profonds changements. Et cette notion de changement ne s’arrête pas à la transition écologique très médiatisée, mais suppose des changements de comportement qui devraient s’imposer : la bienveillance et la correction. La bienveillance, c’est la juste réponse aux tombereaux de haine sur les réseaux sociaux et à la radicalisation des positionnements (végans contre omnivores, auto contre vélo, jeunes contre babyboomers, etc.). Ce n’est pas de la « bisounourserie » pour autant : c’est regarder les problèmes en face et les résoudre par la réflexion et la concertation. La bienveillance n’est pas une valeur surannée, c’est une valeur moderne. C’est l’écoute active et la réaction rapide et proportionnée. C’est reconnaître une erreur ou un échec et s’adapter pour en tirer le meilleur. C’est l’agilité dans le comportement et dans la compréhension de ce que vivent ceux qui nous entourent. La correction (‘fairness’ en anglais) est une pratique qui permet de se regarder dans le miroir avec fierté. C’est à l’exact opposé de l’injustice et du « deux poids, deux mesures », mais c’est aussi l’art de tenter de faire les choses en respectant notre environnement au sens large. Dans mon métier de journaliste, cela correspond à estimer l’impact d’une diffusion médiatique, à approcher l’objectivité, à s’en tenir aux faits et à corriger si besoin est. Je rêve que 2020 soit l’année où faire la juste part entre l’information de qualité et les fake news sera vraiment accessible à tous. On en a trop souffert en 2019. Quelques directions pour l’an neuf Pour les entreprises bruxelloises, à l’aune de ces deux axes, correction et bienveillance, l’année qui vient est un fameux défi : innover pour être en phase avec les objectifs décarbonés, s’inventer de nouvelles procédures pour Autour de Jean-Jacques Deleeuw, en réunion de rédaction, de gauche à droite : Tim Devriese (Communication Executive Beci), Elisa Brevet (journaliste indépendante) et Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci). améliorer les conditions de travail au profit de l’employé et de l’entreprise (le burn-out et l’absentéisme chroniques doivent baisser). Mais aussi découvrir de nouveaux marchés, développer de nouveaux produits, automatiser les tâches les plus ingrates, etc. Les discriminations doivent également laisser la place à l’enrichissement par la différence. Ce numéro de Bruxelles Métropole réalisé par les équipes de Beci permettra sans nul doute d’y voir plus clair dans la jungle de ce qui changera en 2020. Un précieux vade mecum à conserver près de soi. Que chacun, moi le premier, tente de rencontrer le maximum de ces défis dans les 12 mois et cela nous aidera à mieux dormir. 2020, ce sera merveilleux non ? ● Jean-Jacques Deleeuw Directeur de l’Information et Rédacteur en chef de bx1, le média de référence à Bruxelles. Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 21 © Belga © Belga
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Get ready for tomorrow 2020 : une année pleine de changements De la refonte du code et de l'impôt des sociétés, impulsée par le gouvernement Michel, jusqu'aux derniers soubresauts de la 6e réforme de l'État en passant par les impératifs écologiques, les élections sociales et les nouvelles règles du commerce international, l'année 2020 sera celle du renouveau. Des efforts seront cependant nécessaires aux entreprises pour se faire à cette nouvelle donne. S'adapter au code des sociétés Le nouveau code des sociétés et associations, entré en vigueur au 1er mai 2019, vise à la simplification en regroupant en un seul texte les dispositions relatives aux groupements de droit privé et en réduisant la diversité des formes des sociétés. Objectif : rendre la Belgique plus attrayante pour les entreprises. l’organe de gestion puisse s'assurer que la société sera en mesure de s'acquitter de ses dettes sur au moins 12 mois. Ses membres seront solidairement responsables envers la société et les tiers. Si la société a un commissaire, il devra évaluer les données comptables et financières historiques et prospectives du rapport de l'organe de gestion. La possibilité de distribuer des acomptes sur dividendes et le bénéfice de l’exercice en cours permettront cependant une remontée plus rapide des bénéfices. Toutes les sociétés existantes doivent se mettre en conformité avec le nouveau code à la première modification de leurs statuts, au plus tard pour le 1er janvier 2024 (délai prolongé jusqu’au 1er janvier 2029 pour les ASBL). Tant qu'elles resteront dans les limites de la loi de 1921, les ASBL ne pourront pas exercer d'activités lucratives. Cela ne leur sera possible qu'après l'adaptation de leurs statuts, le nouveau code ne faisant plus de distinction entre les sociétés avec et sans but commercial. À partir du 1er janvier, un test d’actif net ne suffira plus à procéder à la distribution de dividendes. Elle devra s’accompagner de tests de solvabilité et de liquidité, afin que Réviser sa fiscalité L'année 2020 (exercice d'imposition 2021) connaîtra la 3e phase d'entrée en vigueur de la loi de décembre 2017, qui réforme l'impôt des sociétés. Le taux général de 33 %, déjà réduit à 29 % l'an dernier, descendra à 25 %. Un taux réduit de 20 % est déjà d’application pour les PME sur la première tranche de 100.000 euros de bénéfices imposables. La contribution de crise, abaissée de 3 à 2 % depuis 2019, sera définitivement supprimée cette année. À compter de 2020, l'amortissement se fera au prorata du nombre de jours de possession de l'investissement. Il ne sera donc plus possible, pour un investissement en fin d'exercice, de déduire les amortissements pour une année complète. Les petites sociétés pourront cependant toujours amortir les frais accessoires en une fois. Si le régime d'amortissements dégressifs sera supprimé en 2020, les investissements effectués avant ce 1er janvier pourront toutefois être poursuivis. Une série de modifications entrent encore en application cette année. Les sociétés disposant de réserves exonérées seront provisoirement encouragées, pendant deux ans, à convertir 22 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 © Getty © Getty Get ready for tomorrow celles-ci en réserves imposables à tarif réduit. La déduction de certaines dépenses sera aussi limitée. Le taux pour les bénéfices dissimulés ne sera plus réduit de moitié lorsque ceux-ci sont réintégrés dans la comptabilité d’un exercice ultérieur, et une amende administrative non déductible sera appliquée. Les frais de transport collectif du personnel entre le domicile et le travail ne seront plus déductibles jusqu'à 120 %. Autre exemple : les amendes administratives ne seront plus déductibles. Les déductions pour le personnel supplémentaire et les stagiaires seront supprimées. Quant aux frais de voiture, la nouvelle limitation de la déduction sera le résultat d'une formule tenant compte d’un coefficient fixé selon le type de carburant et les émissions de CO2 /km. La quotité déductible des frais pour les voitures ne peut être inférieure à 50 % ni supérieure à 100 %. Pour les véhicules qui émettent 200 g CO2 40 %. À partir du 1er déductibles à 75 % suivent le même régime de déductibilité que les autres frais automobiles. Virer au vert Davantage de biocarburants : L'obligation européenne d’augmenter dès ce 1er /km ou plus, elle est fixée forfaitairement à janvier, les frais de carburant jusqu'alors Plus de trajets durables : Les entreprises de plus de 100 travailleurs sur un même site doivent remettre le diagnostic de leur mobilité au plus tard le 30 juin 2020. Durant les mois qui suivent, elles devront élaborer un plan d'action visant à rendre les trajets domicile-travail plus durables, afin d’en réduire l'impact sur l'environnement et la congestion sur les routes. Ces deux documents devront être envoyés à Bruxelles Environnement au plus tard le 31 janvier 2021. Moins de plastique : La distribution et l’usage de plastique à usage unique sont interdits depuis le 1er juillet dernier lors des événements organisés dans l’espace public à Bruxelles-Ville. L'interdiction européenne de toute une série de produits en plastique à usage unique – cotons-tiges, assiettes, couverts… – entrera en vigueur en 2021. Organiser les élections sociales Les prochaines élections sociales auront lieu entre le 11 et le 24 mai 2020. Les intérimaires pourront cette année participer au vote sous certaines conditions. Le conseil d’entreprise, le comité de prévention ou à défaut l’employeur pourront aussi, en accord avec la délégation syndicale, autoriser le vote électronique à partir du poste de travail habituel. janvier à 8,5 % la part de biocarburants dans un litre d'essence ou de diesel, a été transposée en Belgique et portée à 9,6 % (contre 5 % dans l'essence E5 et 7 % dans le diesel B7 auparavant). Cela se traduira par une hausse de 1 à 2 centimes par litre à la pompe. Moins de voitures polluantes : Depuis 2018, toute la Région bruxelloise se trouve en Zone de Basses Emissions (LEZ). À partir de ce 1er diesel Euro 3 (soit ceux immatriculés entre le 1er et le 31 décembre 2005), ne sont plus autorisés. Pendant encore trois mois, les automobilistes en infraction recevront par courrier un simple avertissement. À compter du 1er janvier, les voitures, bus et camionnettes janvier 2001 avril, une amende de 350 euros, réitérable après un délai de trois mois, leur sera infligée. Différentes échéances sont fixées par la législation durant les 150 jours de la procédure électorale. Elles s’articulent autour du jour X (début de la procédure électorale), et du jour Y (jour du vote proprement dit). À noter : la période occulte de protection des candidats commence à X-30, soit entre le 12 et le 25 janvier. Les organisations syndicales doivent déposer la liste des candidats au plus tard à X+35 et celle-ci doit être communiquée par l’employeur au sein de l'entreprise à X+40. Les recours contre ces listes peuvent être introduits entre X+47 et X+61. La liste définitive sera affichée à X+77. L'affichage des résultats des élections est fixé à Y+2 et l’installation des nouveaux élus à Y+45. Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 23 © Getty © Getty
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Get ready for tomorrow Assurer les petits statuts À compter du 1er janvier, le champ de la loi sur les accidents du travail est étendu aux formations. Cela inclut donc les prestations non assujetties à la sécurité sociale, mais exclut toujours les formations organisées en dehors du cadre légal. L’assurance légale contre les accidents du travail devient obligatoire pour la plupart des apprentis et stagiaires, qui sont entièrement couverts. Les personnes qui suivent une formation sans percevoir de salaire, ou seulement un salaire symbolique, bénéficient également d’une couverture limitée. L’employeur a de plus l'obligation d'introduire une déclaration immédiate de l'emploi (Dimona) pour ces petits statuts. Allocations familiales : Bruxelles prend la main Dans le cadre de la 6e réforme de l'État, le nouveau régime bruxellois relatif à la gestion et au paiement des allocations familiales entre en vigueur ce 1er janvier. Il prévoit d'octroyer des allocations familiales pour tout enfant domicilié sur le territoire bruxellois, sans plus de distinction de rang dans la fratrie. Au montant de base de 150 euros par enfant s'ajoutent des suppléments sociaux pour les familles monoparentales et pour celles dont les revenus annuels sont inférieurs à 45.000 euros. Chaque ménage a la garantie que ses allocations seront au moins équivalentes à celles perçues sous l'ancien système. En remplacement de Famifed, la nouvelle caisse bruxelloise Famiris procédera aux premiers versements à partir du 8 février. Commerce international De nouveaux Incoterms : Publiés au début de chaque décennie, les Incoterms qui entrent en vigueur ce 1er janvier visent à la facilité d'utilisation. Cette réglementation de la Chambre de Commerce Internationale (ICC) répartit les frais et les risques liés à l’acheminement des marchandises entre vendeurs et acheteurs. Parmi les ajustements, l’Incoterm DAT (Delivred at Terminal) s’étend pour devenir le DPU (Delivered at Place Unloaded), ce qui permettra de mettre les frais et risques à charge du vendeur jusqu’au déchargement à un point de destination approprié, non plus seulement un terminal. Le FCA (Free Carriage) est doté de l'option Connaissement à Bord (l’acheteur peut donner instruction au transporteur de remettre au vendeur une preuve de chargement à bord). Possibilité est également donnée aux deux parties d'organiser leur propre transport, sans passer nécessairement par un tiers. Si le niveau d'assurance est négociable, le CIF (Cost, Insurance and Freight) et le CIP (Carriage and Insurance Paid to) établissent de nouveaux accords d'assurance standard, proposant respectivement une couverture tous risques ou une couverture minimale. Du libre-échange avec l'Asean : L'accord commercial bilatéral UE-Singapour est entré en vigueur le 21 novembre dernier. Il 24 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 s'agit du premier du genre dans l'Asean (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). Un autre, signé avec le Vietnam, doit entrer en vigueur en 2020 après ratification par les assemblées parlementaires des deux parties. Ailleurs en Asie, l'accord de libre-échange avec le Japon est d’application depuis février 2019 et celui avec la Corée du Sud depuis 2015. Ces accords, qui visent à terme à faire tomber 99 % des droits de douanes, renferment un potentiel économique pour l'UE comme pour la Belgique. Singapour (en photo) est le premier partenaire commercial de l’UE dans l’Asean, avec un commerce bilatéral de plus de 53 milliards d’euros de marchandises et 51 milliards d’euros de services. C'est le 11e partenaire commercial de la Belgique en dehors de l'UE, avec plus de 1.400 entreprises belges exportant vers Singapour pour plus de 1,4 milliard d'euros, tandis que la Belgique importe pour 4,3 milliards d'euros depuis Singapour. Pour le Vietnam, ce sont près de 700 entreprises belges, dont 85 % de PME, qui exportent pour 500 millions d'euros, contre 2 milliards d'euros d'importations. Brexit en vue ? Initialement prévue le 29 mars dernier, la sortie du Royaume-Uni de l'UE a été repoussée au 31 janvier. D'ici là, une majorité à la Chambre des communes doit encore adopter l'accord de divorce conclu en octobre à Bruxelles. La période de transition post-Brexit devrait expirer fin 2020. Un calendrier qui semble difficile à tenir étant donné le temps nécessaire à l'élaboration d'un accord de libre-échange. Sans une extension d’un à deux ans, le risque de déboucher sur un accord commercial minimal proche du ‘no deal’ est réel. Un répit serait aussi appréciable pour les entreprises, qui auront besoin d'un peu de temps pour s'adapter. Quoi qu'il en soit, l'année 2020 sera celle de la période de transition, durant laquelle le Royaume-Uni conservera ses droits d'accès au marché unique et continuera à respecter le droit européen. ● Ophélie Delarouzée © Getty Get ready for tomorrow Six chefs d’entreprise, trois défis, un mot d’ordre : get ready for tomorrow ! Comment les entreprises bruxelloises abordent-elles les années 2020 et ces trois défis contemporains que sont la durabilité, la numérisation et la mobilité ? Pour le savoir, nous avons interrogés six « patrons » aux profils bien différents : de l’indépendante au CEO d’une grande entreprise, en passant par trois chefs de PME de différents secteurs et une entreprise publique. Six personnalités bruxelloises qui se préparent à l’avenir. X, elle est un véritable trait d’union entre digital natives et baby-boomers. Une force intergénérationnelle qu’elle met à profit au quotidien dans ses missions. Jean-Michel André : Serial entrepreneur et hôtelier, Jean-Michel a débuté sa carrière dans les chaînes Hilton et Sofitel avant de fonder le White Hotel. Aujourd’hui, il dirige le groupe hôtelier belge Limited Edition, avec des noms qui ne laissent pas indifférents, tels le Jardin Secret, le Jam Hotel, le Berger Jean-Michel André ou encore le Domaine de Ronchines en région namuroise. Benjamin Cadranel : Après des études de droit à l’ULB, Benjamin Cadranel s’inscrit au barreau de Bruxelles. Il devient expert en réformes institutionnelles et rejoint le cabinet du ministreprésident bruxellois Charles Picqué. En 2013, il devient administrateur général de citydev.brussels, un organe public qui a pour objectif de construire la ville de demain en s’adaptant à la réalité et aux besoins des acteurs économiques et des habitants de la Région bruxelloise. Benjamin Cadranel Julie Enez : Graphiste de formation, elle est à la tête de Slide-up, un réseau d’indépendants actifs dans le secteur de la communication. Née en 1980, elle a vu apparaître les premiers sites en flash. Issue de la génération Julie Enez Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 25 Patrick Janssens Thierry Goor : Serial entrepreneur booster d’idées, Thierry Goor a 35 ans d’expérience dans le secteur de la communication et du digital. Il y a deux ans, il prend conscience que 400.000 m² de ‘food markets’ se construisent en Europe. Mais rien à Bruxelles. En décembre 2019, le projet voit le jour en plein cœur de la ville et rassemble 17 restaurants, une micro-brasserie, une chocolaterie bio et un marché bio. Thierry Goor Patrick Janssens : CEO d’Iris Group, Patrick Janssens est à la tête de la société familiale depuis 1995. Fondée en 1946, Iris est d’abord active dans le secteur de la peinture industrielle. Elle est aujourd’hui devenue l’une des sociétés les plus importantes dans le domaine du facility management et des services industriels en Belgique. En 2020, le CEO continue sur sa lancée de digitalisation, mettant en place de nouvelles technologies. Quentin Nickmans : Co-fondateur de eFounders, Quentin Nickmans est à la tête d’un start-up studio qui se focalise sur les entreprises développant des activités SaaS (Software as a Service). Rien qu’en 2018, ses start-ups ont déjà levé 100 millions d’euros. Ni accélérateur ni incubateur, eFounders se présente comme une boîte à idées qui… crée des boîtes. À ce jour, la société revendique le lancement de 22 entreprises. ● Quentin Nickmans Elisa Brevet
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Get ready for tomorrow 2020, l’année de l’écologie de salon ou de l’écologie d’action ? Les entreprises ne se limitent pas à suivre les règles qui s’appliquent à elles en matière environnementale. Les actions qu’elles conduisent volontairement dans ce domaine prennent une part croissante, car elles sont de plus en plus conscientes des conséquences de leurs activités sur l’état des ressources naturelles. une certaine espèce de mésanges et une végétation locale adaptée. Pour cela, l’organe public travaille en étroite collaboration avec Bruxelles Environnement, aussi bien pour des sites d’habitations que pour la gestion du paysage. « Dans le quartier de Tivoli Green City, nous sommes allés jusqu’à intégrer sur les toits certains types de nichoirs. On va jusqu’à ce degré de détail pour préserver les espèces », constate le CEO. E n matière d’environnement, Benjamin Cadranel, administrateur général de citydev.brussels, n’emprunte pas quatre chemins : la place du bâti est centrale. L’enjeu primordial est d’aller chercher l’efficience énergétique au-delà de la norme en utilisant, entre autres, des matériaux durables. Faut-il encore rappeler que la notion de durabilité ne se limite pas à l’aspect « écologie », puisqu’il s’agit davantage d’une approche holistique ? À savoir : il est crucial de prendre en compte la mobilité, la viabilité économique et sociale pour s’inscrire dans cette durabilité. En termes écologiques, il n’y a pas plus catastrophique que d’aller s’installer à la campagne pour transformer une ferme en villa quatre façades avec des allers-retours quotidiens pour travailler en ville. Benjamin Cadranel, CEO de Citydev En 2020, l’un des défis environnementaux de Bruxelles concerne la biodiversité et la présence de végétation urbaine. En effet, il est nécessaire et impératif de préserver un habitat pour la faune et la flore, qui soit aussi durable que possible. L’ère des plantations de palmiers « parce c’est joli » est révolue ; on songe davantage à faire revenir 26 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Une ville plus compacte Un autre challenge pour l’opérateur public est de limiter l’empreinte écologique en faisant en sorte de la rendre la plus compacte possible : « Je comprends que l’être humain a besoin de verdure, mais en termes écologiques, il n’y a pas plus catastrophique que d’aller s’installer à la campagne pour transformer une ferme en villa quatre façades avec une piscine, un grand jardin et des allers-retours quotidiens pour travailler en ville ». Pour Benjamin Cadranel, il est évident qu’en étalant le tissu urbain dans la nature, on la fait disparaître. Alors que faut-il faire ? Permettre à la nature d’être visible en ville ! Un enjeu psychologique important pour tous les êtres humains. Pour ce faire, il faut prévoir des parcs, un accès facilité aux espaces extérieurs, des îlots de fraîcheur ou des jardins communs. « Je prends encore l’exemple de Tivoli Green City : nous avons créé de nombreux îlots ouverts. Quand vous les traversez, vous apercevez les jardins ; on ne peut pas y rentrer, car ils sont clôturés, mais vous les voyez. Quand on se balade dans les rues de Saint-Gilles et d’Ixelles, on a du mal à s’imaginer qu’il s’agit des communes les plus vertes de la région. Pour le voir, il faut les regarder depuis Google Earth. Il faut changer tout cela… » Un food market bruxellois écolo Le marché alimentaire Wolf, qui regroupe non seulement un marché bio, mais aussi 17 restaurants, une micro© Getty Get ready for tomorrow brasserie et une chocolaterie, recycle un maximum de déchets organiques. « On recycle au plus vite tous ces déchets pour cultiver des chicons, des pleurotes… pour pouvoir les vendre sur le marché bio. On va également se servir des drêches de la micro-brasserie pour faire du pain et des biscuits. On veut être totalement circulaires ! », explique Thierry Goor, le fondateur et initiateur du projet. Une coresponsabilité du politique Pour Julie Enez, les habitudes ne changeront pas tant qu’elles ne seront pas facilitées par le politique et l’industrie. Elle pointe du doigt un système où tout va très vite ; dans lequel les progrès à réaliser pour une planète durable demandent un effort quotidien parfois difficile à mettre en place, voire lourd à porter. Certaines décisions devraient On recycle au plus vite tous les déchets pour cultiver des chicons, des pleurotes… pour pouvoir les vendre sur le marché bio. On veut être totalement circulaires ! Thierry Goor (Wolf) venir du politique : « Ça fait des années que je me dis : c’est quand même fou qu’on fasse payer des sacs, alors que les rayons sont pleins de produits emballés dans du plastique. Il faut lutter contre cette grande démesure entre l’industrie qui est établie et ce qu’on nous demande de faire comme effort individuel. » Selon la jeune femme, si l’on veut à tout prix lutter contre « l’aquabonisme » (« Si personne ne le fait, je ne vois pas pourquoi moi je le ferais »), les décisions doivent être collectives, avec la mise en place d’outils concrets et efficaces pour faciliter la démarche au citoyen. Quand le digital prend le pas sur le papier Quentin Nickmans, cofondateur d’eFounders, a quasiment supprimé l’utilisation de papier grâce aux outils qui lui permettent de digitaliser un maximum de communications : « Nous sommes une équipe jeune qui n’utilise plus de papier. À titre d’exemple, nous utilisons Yousign (NB : startup française rachetée par eFounders), un outil spécialisé dans la signature électronique légale et sécurisée qui nous permet de signer et faire signer des documents de tous types (RH, commerciaux, juridiques, etc.) de manière dématérialisée ». Certes, mais qu’en est-il de l’empreinte électronique ellemême ? Et qu’en est-il de « l’effet rebond » des nouvelles technologies ? Vaste débat, quand on sait que l’empreinte environnementale (mondiale) du numérique équivaut à deux ou trois fois celle de la France. Alors, que faire ? Un mail représente 17 à 22 grammes de CO2 dans l’atmosphère. Outre la suppression des mails lus, il serait bon de limiter leur utilisation quand d’autres moyens sont disponibles, mais aussi de fermer les onglets non utilisés sur les moteurs de recherche, d’ajouter aux favoris les sites que l’on consulte le plus, etc. Se digitaliser n’est pas neutre : il convient d’adopter les bons gestes, en se rendant compte que toutes nos activités ont un impact… L’écologie fait débat dans l’hôtellerie Développement durable et écologie sont deux notions qui semblent faire débat dans le secteur hôtelier. JeanMichel André, propriétaire de l’hôtel Jam et du Berger, est le premier concerné : « Il faut savoir qu’on doit respecter des normes écologiques quand on rénove et quand on construit. La plupart du temps, on fait beaucoup plus que ce que l’on nous demande ». Lorsqu’il rénove il y a quelques mois le domaine de Ronchines, Jean-Michel opte pour une chaudière à pellets et des panneaux solaires. On ne lui en demandait pas autant, mais il trouvait ça tout à fait normal. Pour lui, le véritable challenge se situe surtout chez le client : « Beaucoup se disent : j’ai payé, j’ai le droit. Si je veux mettre la vanne thermostatique sur 5 et ouvrir la fenêtre de ma chambre, je peux le faire. Évidemment, il ne le ferait sans doute pas chez lui… » Mais ces comportements n’empêchent pas l’hôtelier de prendre des décisions en la matière : depuis le 1er janvier, le Jam Hotel ne propose plus de bouteilles d’eau minérale dans ses chambres, mais Heureusement, les choses bougent dans notre secteur. Les clients savent que, s’ils laissent leur serviette de bain accrochée, on ne la leur remplace pas. Il faut du temps, mais on observe peu à peu les mentalités changer. Benjamin Cadranel, CEO de Citydev des cruches avec une étiquette, informant le client du fait que l’eau à Bruxelles est totalement potable et que, s’il désire vraiment une bouteille, il doit la demander à la réception : « Je suis curieux de voir les réactions des clients. Heureusement, les choses bougent dans notre secteur : on ne change plus les draps tous les deux jours, mais tous les quatre jours. De plus, les clients savent que, s’ils laissent leur serviette de bain accrochée, on ne la leur remplace pas. Il faut du temps, mais on observe peu à peu les mentalités changer ». ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 27
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Digitalisation : au milieu du gué Numérisation, développement d’applications en interne, CRM et outils collaboratifs pour travailler à distance : tout le monde se digitalise. Les entreprises s’y retrouvent-elles ? L’efficacité estelle au rendez-vous ? © Getty S i, depuis quelques années, les entreprises se digitalisent massivement, cette intégration n’est pas uniforme. En effet, quand certaines sociétés éprouvent encore de la réticence à se mettre au numérique, d’autres n’hésitent pas à y plonger. Pour Jean-Michel André, fondateur de plusieurs hôtels bruxellois (le Jam Hotel, le Berger, le Jardin Secret), le numérique est fondamental : « Le digital en hôtellerie, ça vous permet d’ouvrir un hôtel et d’être rempli trois mois après. Avant, on mettait 3 à 4 années pour arriver aux mêmes résultats. » Chaque jour, Jean-Michel a recours à de nombreux outils digitaux : un channel manager lui permet de mettre automatiquement ses prix à jour sur les dizaines de sites internet où il vend ses chambres. Comme pour les billets d’avion, les prix changent constamment ; il dispose alors d’un autre outil qui lui permet d’évaluer les prix de ses Le digital en hôtellerie, ça vous permet d’ouvrir un hôtel et d’être rempli trois mois après. Avant, on mettait 3 à 4 années pour arriver aux mêmes résultats. » Jean-Michel André, hôtelier concurrents et d’ajuster les siens. En parallèle, il a mis en place plusieurs ‘bots’ pour interagir en temps réel avec les internautes. « Le combat pour un hôtelier, c’est de vendre ses chambres. Booking nous prend 18 % ; c’est beaucoup, mais ça reste un outil fabuleux. On doit donc jouer intelligemment. » Pour ce faire, l’entrepreneur n’a pas recruté un professionnel de l’IT, mais… un licencié en archéologie : « Vous imaginez, c’est le type qui cherche tout le temps la meilleure idée. Une fois par mois, il vient me proposer de nouveaux outils pour innover. Il est très précieux ». Le digital est un point clé de notre concept : nous n’acceptons pas de cash, tous les paiements se font par carte. Thierry Goor (Wolf) Digitaliser le monde du food Le projet du Food Market bruxellois de Thierry Goor est on ne peut plus ambitieux : l’homme s’est lancé le défi de réunir 17 restaurants au cœur de Bruxelles, et ce dans un espace de 2600 m². Aujourd’hui, si le pari est réussi, c’est en grande partie grâce à la numérisation : « Le digital est un point clé de notre concept : nous n’acceptons pas de cash, tous les paiements se font par carte. Nous avons également développé notre propre app, qui permet de commander sur place en évitant les files, de commander de l’extérieur et de commander du take away. » Dès que les plats sont prêts, 28 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Get ready for tomorrow les clients reçoivent un pop-up sur leur téléphone. Pour aller encore plus loin, le Wolf est allé jusqu’à créer son propre système de livraison : « On veut absolument avoir un système qui privilégie un juste prix pour les coursiers. Et puis, on ne veut pas des cowboys de la route qui roulent n’importe comment ». En parallèle, Thierry a décidé de tout miser sur une communication digitale : près de 80 % du budget communication est dédié à Instagram. L’équipe communication du Food Market collabore avec un réseau constitué d’une communauté d’une centaine d’influenceurs bruxellois. Lutter contre l’uniformisation digitale Julie Enez vit et respire digital. Graphiste de formation, elle est aujourd’hui à la tête de Slide-Up, un réseau d’indépendants actifs dans le secteur de la communication numérique : « Il y a eu une période où tout le monde voulait son site internet. Tout le monde l’a eu et, malheureusement, ils se ressemblent un peu tous. Je suis néanmoins ravie de constater que la tendance change : je sens actuellement une forte demande de création d’identité. Ça tombe bien, c’est ma première spécialité ! » Quand on est un professionnel du digital, l’éducation des clients reste un véritable challenge : « Tout évolue tellement vite ! On est tributaires de Google, de ses changements d’algorithmes et de l’évolution constante des technologies. Avoir un site internet ou tout autre support digital, c’est comme avoir un véhicule : on doit l’entretenir et l’alimenter au quotidien si on veut qu’il reste au top. » Avec la digitalisation, on ne peut pas oublier l’humain. Or, je me rends compte que c’est un défi pour les entreprises de combiner cet aspect avec le développement technologique. Julie Enez, graphiste Pour Julie, le digital va connaître le même aboutissement que le print, à savoir le passage du quantitatif au qualitatif : « Avec la digitalisation, on ne peut pas oublier l’humain. Or, je me rends compte que c’est un défi pour les entreprises de combiner cet aspect avec le développement technologique. Mon année 2020 sera donc placée sous le signe des projets créatifs et humains. Il y a cette phrase de Boris Cyrulnik que j’aime beaucoup : ‘Évolution n’est pas synonyme de progrès’. » À bon entendeur… Entretenir l’esprit d’équipe à distance Comment rester proche de ses collègues et de ses chefs malgré les kilomètres en 2020 ? Quentin Nickmans en sait quelque chose : le cofondateur d’eFounders, l’incubateur de start-up digitales présent à Bruxelles et à Paris, doit rester très organisé et compte l’être de plus en plus : « On utilise des outils digitaux qui nous permettent de faire énormément de choses à distance. Avec le télétravail, il faut encore plus de dialogue, en fixant tout de suite des règles précises à respecter ». Nombreux sont les outils qui permettent aux jeunes startuppeurs d’eFounders de fixer des rendez-vous réguliers et de travailler à distance : « On utilise Slack comme messagerie collaborative interne. Des outils comme Zoom.Us, 1Password ou encore Station sont indispensables. Par exemple, ils permettent d’avoir accès aux logiciels et aux mots de passe sans devoir les installer sur son propre laptop. Pour les signatures digitales, on utilise Yousign, qui nous évite de nombreux rendez-vous chronophages ». En matière de télétravail, la transparence, le dialogue et les bons outils numériques seraient donc la clé de tout. Aujourd’hui, nous pouvons garder une traçabilité des prestations effectuées en temps réel, en plus d’une géolocalisation du collaborateur. Cela permet de valoriser le travail effectué tout en facilitant la transparence. Patrick Janssens, CEO d’Iris Group Une app qui révolutionne le secteur des services Avec la numérisation, certains secteurs connaissent une véritable transformation. C’est le cas pour le secteur du facility management et des services industriels. Patrick Janssens, CEO d’Iris Group, investit massivement dans la digitalisation : « Nous sommes en pleine phase de développement de We Work, une application que l’on teste sur 700 collaborateurs. Aujourd’hui, nous pouvons garder une traçabilité des prestations effectuées en temps réel, en plus d’une géolocalisation du collaborateur. Nous pouvons également la documenter avec des photos/vidéos. Cela permet de valoriser le travail effectué tout en facilitant la transparence entre l’entreprise et le client ». Pour le CEO, cette technologie change radicalement le rapport au travail : le collaborateur devient maître de sa prestation, avec un autocontrôle partagé et un client rassuré. En 2020, la société compte augmenter le nombre d’utilisateurs de l’application et configurer un environnement plus convivial et optimal : « Nous sommes en train de vivre une véritable révolution, un moment charnière qui va transformer le secteur en profondeur ». ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 29
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Get ready for tomorrow Mobilité : les entreprises vont-elles montrer l’exemple ? Remise en question pour son poids économique exorbitant et son empreinte écologique désastreuse, la mobilité en Belgique © Getty est l’affaire de tous. Prendre des mesures pour l’améliorer n’est plus une option. Les entreprises ont leur rôle à jouer. P our agréger intelligemment l’ensemble des initiatives publiques et privées en matière de mobilité, une tendance fait peu à peu son chemin dans le paysage belge : le Mobility As A Service (ou MaaS). Considéré comme le futur des déplacements, le système MaaS doit révolutionner la manière dont nous nous déplaçons par le biais d’une offre de transport qui intègre tous les modes de transport et toutes les étapes du voyage : du calcul d’itinéraire au paiement en passant par la réservation. Nous travaillons principalement avec des jeunes qui ont bien intégré les moyens de mobilité douce. C’est presque naturel pour eux de jongler avec un vélo, une trottinette et les transports en commun Quentin Nickmans (eFounders) Startuppeurs biberonnés au MaaS Chez eFounders, la question de la mobilité se pose de moins en moins : « Nous travaillons principalement avec des jeunes qui ont bien intégré les moyens de mobilité douce. C’est presque naturel pour eux de jongler avec un vélo, une trottinette et les transports en commun », nous confie Quentin Nickmans. S’il devait pointer quelque chose de moins évident, ce serait le coût des trajets de Thalys entre Bruxelles et Paris : « Quand on se situe entre les deux villes et qu’on est amenés à faire de nombreux allers et retours, ça peut vite coûter très cher. » 30 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Pour Quentin, le travail à domicile proposé par l’entreprise à tous ses collaborateurs, moyennant quelques règles précises comme le fait de prévenir à l’avance, d’être connecté et joignable toute la journée, est aussi une solution efficace à la mobilité. Il y a dix ans, ç’aurait été invraisemblable pour un hôtel de dire qu’il n’était plus accessible aux voitures. Jean-Michel André, hôtelier Hôtellerie : « Nous, on n’a pas besoin d’avoir des initiatives » L’hôtelier Jean-Michel André est cycliste bruxellois depuis de longues années. Sensibilisé, il a déjà essayé de mettre en place plusieurs initiatives de mobilité douce au sein de ses hôtels : « À chaque fois que j’ai essayé d’acheter et de proposer aux clients des vélos électriques et non électriques, ça n’a pas marché. Actuellement, je suis en train de faire un test avec les trottinettes électriques et les résultats ne sont pas concluants. » Selon Jean-Michel, la raison est simple : il y a tellement de solutions de mobilité qui sont mises en place dans la rue comme Scooty, Uber Jump, Heetch ou encore Lime, que les clients se dirigent vers les grandes enseignes qu’ils connaissent. À l’inverse, l’hôtelier doit être créatif pour ceux qui veulent venir en voiture : « Il y a dix ans, ç’aurait été invraisemblable pour un hôtel de dire qu’il n’était plus accessible aux voitures. Get ready for tomorrow À l’hôtel le Berger, il n’y a plus moyen d’arriver en voiture ; même les taxis ont peur de se prendre une amende et préfèrent laisser les clients cent mètres plus haut. » À la question : est-ce regrettable ? Jean-Michel André répond qu’il n’en sait rien. Ce qu’il sait, c’est qu’il n’a pas ressenti de conséquences dans son taux d’occupation annuel de l’hôtel. De la même façon que le Berger, le Wolf de Thierry Goor, situé rue du Fossé-aux-Loups est difficilement accessible en voiture : « Nous venons de faire la demande à la ville pour un parking vélo de 40 places à l’entrée du Food Market. Il est certain que pour venir jusqu’à nous, il faut privilégier les moyens alternatifs. » La mobilité n’est donc visiblement pas un problème pour le nouveau Food Market bruxellois, qui ne pense pas être impacté par le manque d’accès automobile. Il y a beaucoup de trajets à améliorer. On nous pousse à opter pour d’autres moyens de transport sans nous donner véritablement les moyens de le faire… Julie Enez, graphiste Les flottes de voitures électriques s’agrandissent Patrick Janssens, CEO d’Iris Group a déjà investi dans une flotte d’une vingtaine de voitures électrique. L’agrandir ? Oui, mais pas tout de suite, l’homme préfère attendre les innovations technologiques en termes d’autonomie : « Nous utilisons nos voitures électriques pour des petits trajets, or nous avons des équipes qui couvrent l’entièreté du territoire. » En parallèle, le CEO précise qu’il a pu améliorer sa mobilité grâce à la digitalisation de la société : « Aujourd’hui, nous avons un système de routing couplé avec l’application Waze qui permet à nos chauffeurs d’éviter au maximum les embouteillages. Résultat : ils passent moins de temps sur la route et tout le monde y gagne ». Une solution intéressante, mais qui présente certaines limites. Un dossier du magazine français Society, dédié à Waze, a révélé que le succès de l’application mobile génère quelques effets pervers. En détournant une partie du trafic sur des routes secondaires, elle déplace les nuisances et suscite le mécontentement chez les riverains des villes traversées. À certaines heures de pointe, des voies secondaires peuvent accueillir un flux ininterrompu de véhicules, transformant des rues et quartiers jusqu’ici silencieux en véritables autoroutes urbaines… « Je prends de moins en moins ma voiture » Pour certaines personnes comme Julie Enez, délaisser sa voiture se fait plus par contrainte que par choix : « Je prends de moins en moins ma voiture, car il devient impossible de se garer. Bruxelles est en travaux en permanence et les embouteillages deviennent de plus en plus stressants. » Si Julie délaisse sa voiture pour les transports en commun, elle ne le fait pas non plus avec gaieté de cœur : « J’aimerais laisser ma voiture avec plaisir pour des moyens de mobilité douce, mais il y a beaucoup de trajets à améliorer. On nous pousse à opter pour d’autres moyens de transport sans nous donner véritablement les moyens de le faire… ». Citydev.brussels plaide pour une ville compacte et qualitative Le grand défi de citydev.brussels, organe public de la région en matière de construction, d’expansion économique et de rénovation urbaine, c’est de lutter contre la périurbanisation. Pour le CEO Benjamin Cadranel, l’enjeu à l’intérieur et à l’extérieur de l’agglomération est le même : il faut réduire les besoins de déplacements en permettant aux quartiers de remplir un certain nombre de fonctions qui permettent aux gens de vivre, se nourrir, se divertir, éduquer ses enfants sans devoir faire appel à d’importantes infrastructures de mobilité. Pour y parvenir, l’organe public travaille en étroite collaboration avec Bruxelles Mobilité et la STIB pour concevoir les besoins de déplacements en fonction des développements qu’ils projettent. Il faut se rendre compte que la Gare du Midi est un pôle de communication unique au monde. Ce devrait être un lieu où on a envie d’aller, et non un lieu uniquement pour transiter. Benjamin Cadranel, CEO de citydev.brussels Pour 2020, le principal objectif de citydev.brussels est de s’attaquer aux zones dites « stratégiques » telles que celles de la Gare du Midi, de la Gare de l’Ouest, ou encore la zone du canal : « Il faut se rendre compte que la Gare du Midi est un pôle de communication unique au monde : cette gare TGV relie deux grandes capitales mondiales, Paris et Londres, d’autres capitales européennes comme Amsterdam, des villes avec des fonctions économiques importantes comme Francfort ou Luxembourg. Par ailleurs, en termes de mobilité interne dans Bruxelles, la Gare du Midi est l’un des meilleurs endroits pour rayonner dans la ville. Ce devrait être un lieu où on a envie d’aller, et non un lieu uniquement pour transiter ». Autant dire qu’en matière de mobilité, la ville continuera de se métamorphoser. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 31
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Transition Profession : promoteurs radicaux Dans la lutte contre le réchauffement climatique, les bâtiments ont un rôle prépondérant à jouer. Bien au-delà de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ils peuvent aussi être l'endroit où se nouent de nouvelles logiques circulaires. L es promoteurs, architectes et consultants du domaine de la construction peuvent jouer un rôle considérable dans le déploiement des logiques circulaires au sein d'un bâtiment, d'un quartier, voire de toute une commune. Mais un BREEAM ou un LEED affiché à l’entrée d’un bâtiment ne suffit évidemment pas. Pour faire la différence, il faut avoir la détermination de faire bouger les lignes encore plus loin, imaginer le futur en sortant parfois des clous et avoir une sacrée capacité à anticiper les évolutions de la société. Ce cocktail, c’est celui que l’on retrouve dans l’association entre le développeur Bopro, la société de gestion des parties prenantes et de processus Common Ground, et la société de consultance Lateral Thinking Company du Bruxellois Steven Beckers, désormais réunis dans Bopro – Advisers – Common Ground1 . C’est en 2016, dans le cadre d’un concours international en région parisienne, que l’architecte bruxellois a fait la connaissance du développeur Peter Garre, avant d'initier avec lui une collaboration avec Bopro. Depuis, les liens se sont renforcés et Steven apporte désormais « à demeure » tout son savoir-faire et sa créativité en économie circulaire à cette structure, née à Gand à la fin des années ’80. « Dans les missions qui lui sont confiées, Bopro fait en sorte de se projeter beaucoup plus loin dans le cycle de vie du bâtiment. Cela permet d’anticiper les mises à jour des certifications. En prenant de l’avance, nous évitons de devoir refaire plusieurs fois le travail pour continuer à respecter les exigences des certifications », explique Steven Beckers. Sur la même ligne, Peter Garre inscrit l'action de Bopro dans le cadre des 17 objectifs de développement durable adoptés par l'ONU avec l'Agenda 2030. 1 Un projet porté par Bopro : le site Triango à Gonesse, près de Paris. Le miracle du Zin Parmi les exemples récents en Région bruxelloise et auxquels Steven a été associé en tant que consultant avec Advisers puis Bopro, on peut évoquer l’impressionnant « Zin », signé Befimmo-51N4E-Jaspers-Eyers & Partners. Ce projet transformera, pour le compte de l’administration flamande, les deux anciennes tours du World Trade Center en un bâtiment où l’intention est de maintenir ou réincorporer sur place, réutiliser ailleurs ou recycler aussi localement que possible près de 95 % des matériaux. Peu de temps avant de voir Steven Beckers et Advisers rejoindre ses rangs, Bopro s'est quant à lui illustré à Bruxelles avec le projet passif Quatuor, développé pour Befimmo. Peter Garre : « Quatuor est équipé d’un chauffage et d’un système de refroidissement par géothermie et de recyclage de l’eau de pluie. On n’est pas ici stricto sensu dans l’économie circulaire, mais le projet vise néanmoins la certification BREEAM Exceptionnelle. » En s’associant à Steven Beckers, l’ingénieur civil Peter Garre a assurément été séduit par l’esprit « respirant » de l’architecte bruxellois. Et Steven par le pragmatisme et la faculté d'anticipation de Peter. Pour rappel, c’est à Steven Beckers que l'on doit l'idée d’une façade « Goretex », permettant aux enveloppes des bâtiments « de s’adapter au climat, mais aussi aux usages ». Tandis qu'en 2011 déjà, Peter se fendait d'un « Making a decision is not doing it. Real Estate sector needs to learn this », lors d'un séminaire organisé par PwC sur la promotion immobilière, intitulé « Adapt or die ». C'est sûr, dans le développement de projets circulaires, ces deux-là vont faire de beaux enfants. ● Johan Debière Bopro a récemment décidé l’acquisition de la société bruxelloise Advisers, cornaquée par Tanguy de Lophem et Jacques Timmerman. Cela lui ouvre des développements intéressants sur le territoire de Bruxelles-Capitale, en particulier pour les demandes de gros clients nationaux et internationaux. 32 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 ©Triango Paris 2019 Starter Buffl : l’innovation clairvoyante Environ trois quarts des produits lancés sur le marché sont un échec. La raison en est simple : les entreprises fabriquent trop de produits dont personne n’a besoin. La scale-up Buffl propose aux entreprises des outils électroniques qui facilitent les études de marché. Les fondateurs de Buffl, de gauche à droite : Seppe Stroo, Dimitri Allaert et Dennis De Clercq. L es entreprises ont du mal à effectuer une bonne étude de marché. Les bureaux spécialisés sont trop chers, ou les réponses obtenues peu pertinentes. Parfois, c’est le groupe-cible qui ne convient pas, ou bien les questions n’ont pas été posées de façon adéquate. Et puis, personne n’aime être dérangé pour participer à une étude de marché. Du coup, les entrepreneurs se fient trop souvent à leur ‘intuition’ pour développer un nouveau produit ou service, constate Dennis De Clercq. C’est pour y remédier qu’il a fondé Buffl, il y a près de deux ans avec quelques amis. « Buffl est un outil en ligne par lequel les entreprises peuvent poser des questions à des profils spécifiques ou aléatoires à propos de leurs suppositions, décisions de développement, problèmes avec le marché-cible ou caractéristiques de produits », explique-t-il. « Il peut s’agir de questions ouvertes ou à choix multiple ou encore d’un classement d’opinions. Il est également possible de demander du feed-back à propos de photos, de petites vidéos, de sites web… Ou de demander aux utilisateurs d’enregistrer les photos et vidéos. Le client voit en temps réel qui a répondu quoi et peut déterminer sur cette base quand l’étude a apporté suffisamment de réponses. » Les réponses proviennent d’un groupe d’environ 10.000 personnes qui ont chargé l’appli Buffl sur leur téléphone. Ce groupe s’étoffe continuellement. « Environ 40 % participent pour obtenir des informations sur les nouveaux produits », confie Dennis. « Ces gens apprécient que leur feed-back soit pris en compte. Environ 30 % participent pour les prix et les bons de valeur qu’ils peuvent obtenir ; c’est de cette façon que Buffl récompense le temps et les efforts investis. Ensuite, il y a un grand groupe qui combine les deux motivations. Et la petite portion restante se compose d’amis et de membres de la famille. » Autant les start-up que les PME et les grandes entreprises ont souvent du mal à intégrer le feed-back des clients dans un processus d’innovation, remarque Dennis. « Buffl est bien utile pour déterminer s’il y a un problème à résoudre. Aussi étrange que cela paraisse, c’est souvent là que cela coince. Les entreprises sont convaincues qu’il y a un ‘potentiel’ au sein du marché, mais ce n’est pas toujours le cas, ou alors dans un groupe-cible restreint. Nous posons les questions que les entreprises rechignent à poser. » Dennis et ses collègues consacrent environ la moitié de leur temps à la collaboration avec les clients sur les études en cours, et l’autre moitié au conseil. « Nous voulons ramener ces activités de consultance à 20 % en 2020. Nous voulons qu’en fin de compte, les entreprises aient tous les outils à disposition et les utilisent de façon autonome. Dès l’instant où l’on considère la validation comme un aspect fondamental de la stratégie d’innovation, l’échec devient beaucoup moins onéreux et le lancement de produits et services inutiles est moins risqué. » Buffl emploie actuellement six personnes. Six autres recrutements sont prévus. « L’étape suivante est l’automatisation du traitement de toutes les données », annonce Dennis. « Cela permet d’éliminer les analystes onéreux et d’aller chercher les résultats directement à la sortie de l’ordinateur. » ● Frédéric Petitjean Info : https://landing.buffl.be/ Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • www.beci.be/starter Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 33 D.R.
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Starter Cookies : la case précochée n’est pas un consentement valable La Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a rendu un arrêt remarqué en date du 1er octobre 2019 quant à l’interprétation de la notion de consentement liée aux cookies. Un arrêt qui risque d’avoir des répercussions importantes pour l’avenir du cadre réglementaire applicable en matière de vie privée. U n cookie est un fichier téléchargé sur votre ordinateur ou votre mobile lorsque vous accédez à un site internet. Les cookies permettent à l’éditeur du site web de stocker et récupérer des informations sur les habitudes de navigation de l’internaute ou sur l'équipement à partir duquel celui-ci accède au site. Ces cookies jouent aujourd’hui un rôle-clé, non seulement pour améliorer la navigation des internautes et l’analyse des pages visitées (cookies analytiques ou de premier niveau), mais surtout pour effectuer du ciblage comportemental (cookies tiers, notamment à des fins publicitaires). Le 24 septembre 2013, la société allemande Planet49 avait organisé un jeu promotionnel en ligne, comprenant une case cochée par défaut, supposant l’accord des participants à l'intégration de cookies à des fins publicitaires. Une pratique contestée par les associations de consommateurs devant la Bundesgerichtshof (Cour fédérale de justice), laquelle a ensuite saisi la CJUE. La CJUE a estimé que le consentement de l’internaute, en vue de placer des cookies sur son équipement, ne peut être donné valablement via une case pré-cochée (qu’il faut donc décocher pour refuser son consentement). Sur ce point, la CJUE applique des principes issus du Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui sanctionne la pratique de l’opt-out quant au recueil de données personnelles. La Cour souligne que le consentement doit être spécifique, de telle sorte que le fait, pour un utilisateur, d’activer le bouton de participation au jeu promotionnel ne suffit pas pour considérer 34 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 qu’il a valablement donné son consentement au placement de cookies. En outre, selon la Cour, les informations que le fournisseur de services doit donner à l’utilisateur incluent la durée de fonctionnement des cookies ainsi que la possibilité ou non pour des tiers d’y avoir accès. Un arrêt qui cache mal un vide juridique Par cet arrêt, la CJUE applique le principe du consentement actif non seulement au recueil de données personnelles, mais aussi à l’utilisation de cookies. En effet, selon la Cour de Luxembourg, le fait « que les informations stockées ou consultées dans l’équipement de l’utilisateur constituent ou non des données à caractère personnel n’influe pas sur ce résultat. » Si la CJUE vient, avec cet arrêt, trancher la question du consentement relatif aux cookies, force est de constater qu’aucune législation ne résout ce point de manière claire et précise. C’est d’ailleurs l’un des principaux défauts du RGPD. En guise d’illustration : les géants du web (Facebook, Google…) en font une application plutôt laxiste, considérant que l’utilisation de leurs services vaut, dans une large mesure, acceptation de leur politique de traitement de données, alors que la CJUE défend l’idée d’un choix véritablement libre, évitant à l’utilisateur de devoir renoncer à l’utilisation du service s’il ne souhaite pas partager ses données. La CJUE démontre une nouvelle fois qu’elle est prête à rentrer dans le rapport de force afin d’imposer sa conception de la protection de la vie privée – même si d’aucuns considèrent qu’elle est aux antipodes de la réalité du marketing digital d’aujourd’hui. Ce différend explique d’ailleurs pourquoi le nouveau règlement ‘e-privacy’, censé harmoniser le cadre réglementaire relatif aux services de communications électroniques, peine à voir le jour. Au final, il faut espérer que ce bras de fer ne soit pas facteur d’insécurité juridique à long terme, et qu’un cadre réglementaire clair et transparent puisse être adopté. ● Alexis Bley, conseiller juridique Beci ; +32 473 13 05 18, ab@beci.be © Getty Community Petites histoires de grands entrepreneurs Mary Barra, première femme à la tête de General Motors Sacrée par Fortune comme la femme la plus puissante des milieux économiques, Mary Barra est devenue directrice générale de General Motors en janvier 2014, après 33 ans de maison. Retour sur cette ascension. En plus d’être inspirante, l’histoire est originale : qui eut cru qu’en janvier 2014, la fille d’un ouvrier d’une usine Pontiac, filiale de General Motors, deviendrait la DG du même géant automobile ? L’aventure commence dans cette usine au cœur du Michigan, où son père a travaillé près de 40 ans. C’est là qu’elle a pris ses premières fonctions en tant qu'ingénieur, au sortir du General Motors Institute. Ses qualités ont été vite remarquées par la firme. GM est allée jusqu’à lui accorder une bourse qui lui a permis de décrocher un MBA à Stanford. Diplôme en poche, Mary Barra est devenue l'assistante de Jack Smith, CEO de GM jusqu'en 2000. Un modèle de « leaderships au féminin » Sa volonté et sa force ont permis au géant de Detroit, déclaré failli en 2009, de relever la tête et de renouer avec les profits. Avant de devenir directrice générale du groupe, Mary Barra était responsable du pôle de développement des nouveaux véhicules. Alors à la tête d'un budget de 15 milliards de dollars, elle a pris les bonnes décisions qui ont permis de renouveler les modèles du groupe à partir de Le gang de la clé à molette : Auteur, écolo et militant, Edward Abbey met en scène des personnages aux tempéraments bien trempés. Embarquez pour : road trip désertique dans l'Ouest américain en compagnie de ce gang qui ne pense qu'à une seule chose : le sabotage. Jubilatoire ! Gallmeister 2011. On lui doit en grande partie le succès de la nouvelle Chevrolet Impala et de la Cadillac CTS, deux modèles salués par la presse spécialisée. Dans un milieu de l’automobile très masculinisé, Mary Barra a obtenu une vraie consécration professionnelle. Aujourd’hui désignée dans le top 10 des femmes les plus puissantes selon Forbes, elle est un véritable rôle modèle. La fin du « boys club » ? Selon le Global Gender Gap Report 2018 – un indicateur du Forum Économique Mondial –, les USA occupent la 51e position mondiale en termes d’inégalités hommes-femmes : un rang plutôt moyen. Les chiffres semblent nettement plus favorables aux femmes en termes de pouvoir économique et d’accès aux postes à responsabilité (19e que la Belgique est 49e et la France 63e rang mondial, tandis ). Des chiffres encourageants, même si les comparaisons entre pays doivent toujours être interprétées avec prudence. ● Elisa Brevet Sources : http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2018/ data-explorer/#economy Cochon de lait : Une autobiographie dédiée à tous les pourlécheurs de babines et amateurs de bonnes choses. Découvrez l’incroyable parcours de Philippe Conticini, reconnu comme l’un des meilleurs pâtissiers du monde : d’où vient-il ? comment s’est-il formé ? Un voyage initiatique à travers le goût de l’enfance. Cherche-Midi Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon : Prix Goncourt 2019, Jean-Paul Dubois nous offre là un livre magistral : une histoire de famille bondissante, généreuse, oscillant entre gravité et légèreté ! Un ouvrage sur la transmission et l’hérédité, à lire de toute urgence ! Les éditions de l’Olivier
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Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas d’Yves Davin D.R. Depuis dix ans, Yves Davin, fondateur du site lifestyle Brussels Life, sillonne la ville avec son équipe à la recherche des bons plans culturels, gastronomiques et artistiques de la capitale. Un site inspirant et passionnant qui s’adresse à tous les Bruxellois qui habitent et aiment leur ville ! Dénicheur de tendances et de bonnes adresses à Bruxelles, Yves était le parfait candidat pour nous confier ses meilleures adresses bruxelloises : La Mort Subite : Café emblématique de la ville, cet établissement est une véritable institution. Un peu touristique, il n’en reste pas moins un must et un endroit plus qu’agréable. Vous pouvez y boire leur Geuze, la vraie, sur lie, accompagnée d’une traditionnelle tartine au fromage blanc. Arcadi : Brasserie typiquement bruxelloise, elle est ouverte jusqu’à 23h45. C’est le spot idéal pour un repas tardif après une séance au cinéma ou au Théâtre des Galeries. Mention spéciale pour les gaufres, les carbonades et les tartes salées ! The Big Game : C’est le lieu incontournable du centreville pour tous les aficionados de sport. Le bar met à disposition de ses clients pas moins de 25 écrans qui diffusent un nombre incroyable de matchs ! Mig’s World Wines : Véritable caverne d’Ali Baba des vins et spiritueux. Une cave avec une très belle sélection à tous les prix ! Le petit plus : des dégustations et workshops de qualité autour des vins et spiritueux toute l’année. 38 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Chambelland : Considérée comme la première boulangerie et pâtisserie issue de l’agriculture biologique, entièrement et naturellement sans gluten à Bruxelles, elle a déjà séduit de nombreux clients et ouvert deux enseignes ! Bon à savoir : les farines blanches, semi-complètes ou complètes sont réalisées au moulin Chambelland. La Coutellerie du Roi : Nichée au cœur du Passage du Nord, la Coutellerie du Roi, fondée en 1750, est un lieu au savoir-faire hors pair au service de la lame. Des pièces d’exception et de qualité que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Ça vaut le détour, même pour une simple visite… Le Plateau du Berger : « Je ne peux pas. J’ai raclette ! » C’est le concept de soirées afterwork lancé par la fromagerie. Des soirées gourmandes avec de la raclette à volonté ! Pour varier les plaisirs, des formules fondue et tartiflette sont également proposées. Les fromages artisanaux sont choisis parmi les meilleurs producteurs de France et de Suisse. ● Elisa Brevet Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Albert Aniel pp, Rue Coenraets 72 - 1060 Bruxelles del. : Albert Aniel Alterinfo SPRL, Rue de Tubize 4042 - 1460 Ittre Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 62090 - Autres activités informatiques del. : David Desmette Aude Prévot pp, Rue Victor Greyson 19 - 1050 Bruxelles del. : Aude Prévot Aurélie Trigaux pp, Chemin du Clerc 6 - 1402 Nivelles Code Nace : 69101- Activités des avocats del. : Aurélie Trigaux Azur Coaching SPRL, Avenue des Pèlerins 31 - 1380 Maransart Code Nace : 70220- Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a., 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Pierre Blanchart BeeBonds SPRL, Cours SaintMichel 30 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62020- Conseil informatique, 62030 - Gestion d'installations informatiques, 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes, 63120 - Portails Internet del. : Maxime D'Hondt Cristela Miranda e Silva pp, Avenue Frans van Kalken 14/39 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers, 85599 - Autres formes d'enseignement, 96099 - Autres services personnels del. : Cristela Miranda E Silva Dimitri Marit pp, Lieu-Dit Abbaye de Soleilmont 1a - 6060 Gilly Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Dimitri Marit Fidexsa SPRL, Rue Bonne Haie (Graty) 19A - 7830 Silly Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux, 69202 - Activités des comptables et des comptablesfiscalistes del. : Sandrine Duquenne Frederic Matagne Freelancer srl, Rue De Neck 27 - 1081 Bruxelles Code Nace : 70220- Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Frédéric Matagne Hops SPRL, Rue des Anciens Etangs 40 - 1190 Bruxelles del. : Simon Tougani Joël Ake pp, Rue du Magistrat 33 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 63120 - Portails Internet, 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 73110 - Activités des agences de publicité del. : Joël Ake Mecenart SPRL, Avenue Général Dossin de St.Georges 61 - 1050 Bruxelles Code Nace : 68201Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux, 77299 - Location et locationbail d'autres biens personnels et domestiques n.c.a. del. : Victor Hurbain Myriam Van Wesepoel pp, Place du Roi Vainqueur 15 bte 6 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 78100 - Activités des agences de placement de maind'oeuvre, 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. - del. : Myriam Van Wesepoel Rebecca-Mayol Mandefu pp, Clos du Sadin 70 - 1420 Braine l'Alleud Code Nace : 93199 - Autres activités sportives n.c.a. del. : Rebecca-Mayol Mandefu Sobasco SPRL, Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 85592 - Formation professionnelle del. : Stéphane Odent Social Seeder SPRL, Schaarbeeklei 647 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Patrick De Pauw Voyages en Roumanie, Avenue de l'Exposition 434 - 1090 Jette del. : Iuliana Moldovan Xpert Lingua SCS, Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet, 59120 - Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision, 74300 - Traduction et interprétation, 85592 - Formation professionnelle del. : Gregory Blauwers Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 39
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Agenda travailleurs 26.03 STRATÉGIE & GESTION 07.02 Leadership Day 2020: which leaders for tomorrow? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 06.02 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht** 21.02 Actualités « compensation & benefits » 05.03 Actualités de droit social dans la fonction publique 12.03 Plan cafétéria : la rémunération à la carte pour tous ? 17.03 Remboursement de frais à vos La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be ENVIRONNEMENT, URBANISME, MOBILITÉ 21.01 Green Afterwork X Irisphere : Transition économique ➜ Events@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: 28.01 Les principes de base de la douane – formation pour start-up et PME ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 51N4E INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 32 CJUE Abel.care Adventech Arcadi Asean Banque Mondiale Be Angels BeCentral Befimmo BePark 8-11 4-5 38 22-24 15 8-11 8-11 32 8-11 Berger, Le 25 ; 26-27 ; 28-29 ; 30-31 Big Game, The Blue Pepper 38 6 BNB Bopro BrightBiz Brussels Airport Brussels Life Bruxelles Mobilité Buffl BX1 Carrefour Belgium Chambelland 16-17 32 4-5 12-13 38 30-31 33 20-21 16-17 38 Citydev.brussels 25 ; 26-27 ; 30-31 40 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2020 Co.station Collibra Common Ground Daoust Deezer 34 16-17 4-5 32 Confédération Construction 16-17 Coutellerie du Roi, La 38 4-5 18 Domaine de Ronchinnes, Le 25 ; 26-27 Easi 4-5 eFounders 25 ; 26-27 ; 28-29 ; 30-31 Enterprise Europe Network General Motors Grain Noir Hilton Hub.brussels iBanFirst International Chamber of Commerce Iris Group Jam Hotel Jardin Secret, Le Jaspers-Eyers KBC 18 35 6 25 12-13 8-11 22-24 25 ; 28-29 ; 30-31 25 ; 26-27 ; 28-29 25 ; 28-29 32 8-11 Lateral Thinking Company Mig’s World Wines Mort Subite, La NBWM Nom, Le Ordre des Médecins Pierre Vanherck Planet49 Pontiac PwC RTBF RTL SD Worx Slide-up Sodexo Sofitel Spotify STIB Triple A Solutions VUB White Hotel Wolf Yousign 15, 22 & 29.01 Beci Welcome Breakfast 16 & 23.01 Beci Welcome Lunch 5, 12, 19 & 26.02 Beci Welcome Breakfast 6, 13, 20 & 27.02 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 32 38 38 8-11 8-11 8-11 8-11 34 35 32 4-5 20-21 4-5 ; 16-17 25 ; 28-29 16-17 25 18 30-31 4-5 36-37 25 26-27 ; 28-29 ; 30-31 26-27 WISHES YOU A HAPPY AND PRODUCTIVE NEW YEAR WWW.BECI .BE Your Brussels Business and Social Partner
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VIND DE DIGITALE HULP DIE JOU HELPT ONDERNEMEN Laat je bijstaan én inspireren door lokale digitale experts. Hoe zet je die webshop nu concreet op? Wie kan een nieuw logo ontwerpen voor jouw zaak? Met dit soort vragen kan je voortaan terecht op digitaleversnelling.be. Je vindt er onafhankelijke experts uit jouw buurt én inspirerende artikels. Ze helpen jou digitaal ondernemen op de meest uiteenlopende domeinen: van e-commerce over webdesign tot e-mailmarketing, sociale media en IT-security. Telenet Business-klant of niet! Surf nu op digitaleversnelling.be! Désiré Dupas Digitale expert Meer info en voorwaarden op digitaleversnelling.be Woord vooraf Green Deal: een project voor Europa “Europa wordt het eerste koolstofneutrale continent tegen 2050!” Ursula von der Leyen, de nieuwe voorzitster van de Europese Commissie, stelde in december de Green Deal v gezonde ambitie. Een aantal zwartkijkers vond dit project meteen utopisch. Anderen oor blijft. Wij willen erin geloven, want de Europese Unie geeft hier blijk aarzelen, een afwachtende houding aannemen of zelfs achteruit krabbelen. en stippelt een transverse en multisectoriële aanpak uit, in domeinen huisvesting, internationale handel, financiën, fiscaliteit e.a. Kortom, EU kiest voor realisme, met een tussentijdse doelstelling van 50% Dit streefdoel wordt opgenomen in een toekomstige ‘klimaatwet’. werk en verklaart bereid te zijn om een kwart van haar begroting te her Dankzij de hefboomeffecten zou de in een klimaatbank omgezette manier 1000 miljard euro investeren in 10 jaar tijd. De Green Deal w ‘zwaargewicht’: Frans Timmermans, vicevoorzitter van de Commissie. met een zoveelste cosmetische ingreep. Europa wijst de klimaatpsychose af en engageert zich tot verenigend, mobiliserend, zinvol en hoopgevend project. zwengelt de Green Deal de vooruitgang en de economische De ‘groene revolutie’ die op komst is, zal op een disruptieve manier nieuwe markten aanboren en nieuwe banen creëren. Zo zal bijvoorbeeld de herdefiniëring van energiestandaarden en vervuilingsnormen technologische ontwikkelingen aanwakkeren in sectoren als hernieuwbar energie, energie-efficiëntie, mobiliteit, bouw enz. Het klimaatvraagstuk is van cruciaal belang voor de ondernemingen. Het milieu is ons gemeenschappelijk kapitaal – en als goede kapitalisten moeten we dit kapitaal beschermen als we dividend willen ontvangen. Maar er is meer: de bedrijven zelf staan op het spel. De jongeren die in 2019 van zich lieten horen en betoogden voor het klimaat, worden morgen bewuste consumenten en werkzoekenden. Meer nog dan hun ouders zullen ze de voorkeur geven aan duurzame producten en milieubewuste werkgevers. Ze doen het trouwens nu al! De verandering is aan de gang. De banken gaan nu duurzamer investeren. De energiebedrijven en autoconstructeurs schakelen over op hernieuwbare energie. Projectontwikkelaars integreren circulair materiaalbeheer in het bouwproces. Lokale initiatieven ontwikkelen landbouwactiviteiten binnen de stad … En als Europa nu beslist zulke inspanningen van bedrijven te ondersteunen, mét de nodige middelen, w is dit schitterend nieuws! Op zijn niveau koos Beci voor een gelijkaardige aanpak met de City Climate Challenge, die nu tientallen bedrijven samenbrengt rond één duidelijk doel: de Brusselse economie voorbereiden op koolstofneutraliteit. De inspanningen ondersteunen en het begonnen werk voortzetten: dit is ons goed voornemen voor 2020! Marc Decorte, Voorzitter van Beci Brussel Metropool - Januari 2020 1
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inhoud Brussel Metropool Nr 51 – Januari 2020 In februari: Stedenbouw & Immobiliën News 4 6 8 Beci online Gasthoofdredacteur: Podcast : Jean Manuel Farcy Digest Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Alexis Bley, Elisa Brevet, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Jean-Jacques Deleeuw, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Nancy Demaude, Tim Devriese, Tarik Hennen, Ophélie Legast, Frédéric Petitjean en Julien Semninckx. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Ideeën 12 14 15 16 Jean-Jacques Deleeuw Interview met Pascal Smet: Brussel, een onbenut merk? Voor of tegen een ecotaks op vliegtickets? Open Source De Brusselse arbeidsmarkt beter beheren? International 18 Europa, volgens de Commissie von der Leyen Get ready for tomorrow 20 22 25 26 28 30 Jean-Jacques Deleeuw: 2020, niet tevergeefs 2020, een jaar vol verandering Zes bedrijfsleiders, drie uitdagingen, één motto: get ready for tomorrow! 2020, het jaar van ecologische theorie of actie? Digitalisering: ergens halverwege Mobiliteit: komt het voorbeeld morgen van het bedrijfsleven? Dynamiek 32 33 34 Transitie: Radicale projectontwikkelaars Starter: Buffl Cookies: vooraf aangevinkt vakje is geen geldige toestemming Community 35 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 36 38 39 40 40 Kleine verhalen van grote ondernemers Foto’s van het Beci nieuws In de voetsporen van … Yves Davin Toetredingsaanvragen Agenda Index highly ambitious Think big this year, and let us help you achieve your dreams.
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Podcast Van trendjager tot de ambachtelijke productie van was Jean Manuel Farcy was geruime tijd actief in culinaire trends. Hij besliste onlangs een totaal ander leven te gaan leiden. Deze 50-plusser wilde terug naar het essentiële. Als serieondernemer vertelt hij waarom en hoe hij besloot alles achter te laten en een ambacht te beginnen. Je bent tegelijk een autodidact en een serieondernemer. Hoe is je loopbaan begonnen? Ik ben heel lang naar school gegaan, maar niet erg vaak. Op mijn 16e stapte ik naar een hotelschool en werkte een tiental jaar in de cateringsector. Ik heb mijn eerste bedrijf opgericht toen ik 26 was. Het heette Grain Noir. Een soort ‘Uber’ in de food sector. We verkochten broodjes en zakoeski’s aan hotels. Ik heb deze onderneming overgelaten en Blue Pepper opgericht: een food trend hunter. Wij verdeelden eetklare voedingswaren. In juni 2019 besloot ik mijn leven een totaal andere wending te geven en over te stappen naar een ambachtelijk beroep. Vóór deze ingrijpende koersverandering beleefde je wel een groots ondernemersavontuur. Op een bepaald ogenblik beheerde je meer dan 100 werknemers. Hoe ben je er in geslaagd deze groei in goede banen te leiden? Frustratie is een bron van ambitie, geloof ik. Mijn frustratie was dat ik op school niet werd erkend. Omdat ik het daar altijd moeilijk heb gehad, begon ik echt te hunkeren naar erkenning. Ik heb zes ondernemingen geleid en een honderdtal werknemers beheerd. Op het einde deed ik dat waarschijnlijk minder goed dan in het begin. Waarom besliste je naar een totaal ander beroep over te stappen? Een moeilijke periode in mijn privéleven was duidelijk de aanzet. Ik zocht iets anders. Iets meer dan een jaar geleden had ik een burn-out. De switch kwam er toen ik begon te beseffen dat mijn ambitie mezelf als individu overrompelde. Dit aanvaarden was echt niet gemakkelijk. Ik dacht: “Ik ben nu 53. Wat doe ik met de rest van mijn leven?” Met mijn vrouw die tegelijk de moeder van mijn kinderen is en mijn vennoot, besliste ik de zaak te verkopen. Dit was eerder een persoonlijke dan een financiële keuze. Hoe ben je dan in de productie van was beland? Naar een ingewikkeld en emotioneel zwaar verkoopproces zijn we naar Parijs getrokken om bij vrienden de batterijen op te laden. Op een avond deden we daar een ongelooflijke ontmoeting. Iemand vroeg ons wat we gingen doen. Dat wisten we niet. We hadden geen project en waren van plan om daar zes maanden lang over na te denken. Hij vertelde ons toen over een vriend die wasmaker was in Meudon. De man wilde zijn activiteiten stopzetten maar vond geen overnemer. De volgende ochtend stonden we om 10 uur bij hem thuis. De discussie was amper 10 minuten aan de gang toen mijn vrouw zei: “Dit interesseert ons!” ● Elisa Brevet Deze ontmoeting kunt u integraal in de Next Step podcast beluisteren: https://www.beci.be/podcast Podcast inspiratie: Science Rules! With Bill Nye: Bill Nye heeft een missie: de wereld redden. De Amerikaanse wetenschapper-komiek-met-een-strikje, die in de jaren ’90 een wetenschapsprogramma voor kinderen presenteerde, heeft nu een podcast waarin hij zoekt naar manieren om de wetenschap in te schakelen in het dagelijkse leven. Nye legt als geen ander uit hoe wetenschap de wereld kan redden. En en passant, en met een kwinkslag, hoe wij een steentje kunnen bijdragen. Slim! 6 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 D.R. Hoe maakt u het verschil op de werkgeversmarkt? Uw medewerkers snakken naar meer flexibiliteit… Naast hun planning, wensen ze bijvoorbeeld ook hun loonpakket zelf samen te stellen. Met My Choice, het cafetariaplan van Partena Professional, geeft u uw medewerkers controle over de manier waarop ze hun loon ontvangen. Een sterke troef op een krappe arbeidsmarkt! Geïnteresseerd in een cafetaria plan? Neem contact met ons op via innovation@partena.be Meer informatie op www. partena-professional.be/mychoice
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News BePark vergaart € 3 miljoen om een leidende positie op de Europese mobiliteitsmarkt te verwerven VBO-erevoorzitter Pierre Alain De Smedt overleden Het Verbond van Belgische Ondernemingen (VBO) meldt het overlijden van Pierre Alain De Smedt, voorzitter van het VBO in de periode 2011-2014. Pierre Alain De Smedt was managementingenieur, afgestudeerd aan Solvay. Hij bracht een deel van zijn carrière in de automobielsector door, bij de groepen Volkswagen en Renault. Deze voormalige voorzitter van de Deceuninck-groep en gedelegeerd bestuurder van Tractebel was eveneens bestuurder van Belgacom, Avis Europe en Alcopa. BePark is de grootste exploitant van privéparkings buiten de openbare weg. Het bedrijf gunt zich vandaag de middelen om zijn visie van een intelligente stedelijke mobiliteit te concretiseren. BePark werd in 2011 in Brussel opgericht. Het haalt nu € 3 miljoen op via een Luxemburgs fonds om met deze financiële middelen zijn aanbod aan mobiliteitsdiensten en zijn geografische spreiding te versterken. Op die manier wenst bedrijf bij te dragen tot de evolutie van de stedelijke mobiliteit. BePark is er trouwens van overtuigd dat een parking, als vertrek- en aankomstpunt van de pendelverplaatsingen tussen huis en werk, van groot belang is om de mobiliteit vlotter te maken. Een intelligente parkeergarage wordt maximaal benut. Ze is geconnecteerd, aangepast aan verscheidene voertuigtypes, bedient een ecosysteem van partners en dient bovendien als relaispunt voor de opslag en levering van pakketten. BePark wil al zijn parkings laten uitgroeien tot lokale mobiliteitsknooppunten. Een flink deel van de openbare ruimte dient vandaag voor het parkeren van particuliere voertuigen. Dit is een verspilling van ruimte en een visuele vervuiling. De auto zal wellicht een belangrijk vervoermiddel blijven, maar zijn marktaandeel zal (en moet) verminderen. Het bezit van een voertuig, dat gemiddeld 90% van de tijd ongebruikt blijft, valt niet langer te rechtvaardigen. De overheid wil de capaciteit van het wegennet verminderen om de stad terug te geven om de burger. BePark houdt rekening met deze toekomstige veranderingen, via multimodale parkeergarages. De mobiliteitssector is een van de voornaamste uitdagingen voor de toekomst van onze steden. BePark is vastberaden om bij te dragen aan de evolutie die nu aan de gang is. Informatie: www.bepark.eu “Mede in naam van onze voorzitter Bernard Gilliot, de erevoorzitters en alle VBO-medewerkers bied ik onze oprechte deelneming aan aan zijn echtgenote, kinderen en de rest van de familie”, aldus Pieter Timmermans, huidig gedelegeerd bestuurder van het VBO. “Zelf ben ik hem zeer erkentelijk voor de kans die hij me gaf om Rudi Thomaes op te volgen als CEO. Onder zijn impuls sloten de sociale partners een akkoord over het eenheidsstatuut arbeiders-bedienden, het BHV van het sociaal overleg. Na jarenlange discussies bereikten de sociale partners in 2013 dit historische compromis in de lange sociale geschiedenis van ons land. We kunnen alleen maar dankbaar zijn voor de manier waarop hij het sociaal overleg al die tijd verdedigd heeft.” Informatie: www.vbo.be Be Angels opent financieringshub binnen BeCentral Be Angels is een van de meest actieve business angels netwerken in Europa. De organisatie kondigt nu de opening aan van nieuwe kantoren in BeCentral. Deze digitale campus in het station van Brussel-Centraal focust op technologische kennis, groei en sociale impact. De nieuwe vestiging van Be Angels is ideaal gelegen. Ze illustreert de verdere ontwikkeling van het bedrijf rond de digitale dynamiek van ons land en de wil van Be Angels om nieuwe relaties met investeerders en ondernemers te vergemakkelijken. 8 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 News Be Angels is de eerste huurder van de nieuwe hub gewijd aan financiering en installeert zich in het digitaal ecosysteem, naast startups.be. De hub staat ter beschikking van ondernemers op zoek naar financiering, met een eventuele deelname van business angels in het kapitaal. Be Angels is in volle expansie en faciliteerde in 2018 maar liefst 41 fondsenwervingen in 39 bedrijven. Het team stelt vandaag 8 VTE tewerk, tegen 3 in 2015. Laurent Hublet, CEO van BeCentral, verklaarde: “Ik verheug me om de komst van Be Angels en zijn permanente vestiging op de campus. De aanwezigheid van een erkend netwerk van business angels zoals Be Angels is een kans voor de studenten en ondernemers in de BeCentral gemeenschap. Bovendien verbreedt de Be Angels Academy de waaier aan opleidingen die wij hier aanbieden.” Claire Munck, CEO van Be Angels voegt eraan toe: “Wij zijn opgetogen met onze integratie in het ecosysteem van BeCentral. Zijn nationale dynamiek en zijn missie gewijd aan ondernemerschap, leren en digitale technologie sluiten perfect aan bij de ontwikkeling van ons netwerk.” Informatie: www.beangels.eu Pierre Vanherck ontwerpt de eerste wandelstokken met geïntegreerde chip Pierre Vanherck beleefde altijd al een passie voor hout. Hij kreeg in Frankrijk een opleiding door de beste ambachtslieden en ontdekte in 2004 de wereld van de wandelstokken en hun prestigieuze accessoires. Hij daagde zichzelf dan ook uit om zijn allereerste creatie te verwezenlijken. De man is tegelijk kunstenaar en ontwerper. Met de technieken die hij zelf ontwikkelde, is hij vandaag in staat om uitzonderlijk kunstwerken in het leven te roepen. Zijn expertise leverde hem een internationale roem op. Zijn wandelstokken worden trouwens over de hele wereld tentoongesteld. Het ontwerp van deze voorwerpen blijft evolueren alsof de verbeelding van de kunstenaar de enige grens zou zijn. Laat u inspireren via #MeetAtKinepolis business.kinepolis.be/morning-sessions ALISSON SINÉCHAL Zelfs voor kleine groepen hebben we grootse oplossingen. Bent u met een beperkte groep en zijn jullie op zoek naar een locatie met grootse uitstraling? Dan heeft Kinepolis Business de perfecte oplossing voor u: Morning Sessions. Een nieuw servicepakket voor bedrijven die op zoek zijn naar een unieke locatie voor presentaties, workshops, brainstormings, business meetings, kick-off s … Morning Sessions zijn bestemd voor kleine groepen vanaf 15 tot 60 personen en kunnen gereserveerd worden op weekdagen van 9u tot 13u. Kinepolis Business Belgium Kinepolis Business Kinepolis Business Belgium B2B-ACCOUNT MANAGER Tel. +32 2474 26 40 asinechal@kinepolis.com Kinepolis Brussel, Eeuwfeestlaan 20, B-1020 Brussel Vanaf €15 pp excl 21% BTW
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News doe je zelf, aan de hand van de handleiding. Daarna stuur je de kit via de post naar het gecertificeerd labo. Na twee dagen kan je in je online profiel de resultaten bekijken: gemakkelijk, discreet, Hiervan getuigen de eerste wandelstok – die parfum verspreidt – en alle andere, waaronder een wandelstok met ingebouwde vulpen of een waarvan het handvat via 3D prototyping werd ontworpen. Pierre Vanherck lanceerde in 2019 de allereerste geconnecteerde wandelstokken. Wie de ingebouwde chip met een smartphone scant, krijgt toegang tot het certificaat van authenticiteit van het kunstwerk en wordt doorverwezen naar de website van de kunstenaar. Pierre Vanherck bedenkt unieke, tijdloze en uitzonderlijke objecten. Hij omringt zich door gepassioneerde en nauwgezette Belgische ambachtslieden die een ongeëvenaarde expertise en meesterschap aan de dag leggen voor elk voorwerp, dat trouwens volledig met de hand wordt vervaardigd. Elke wandelstok wordt getekend door de kunstenaar. “De wandelstok is een kunstwerk op zich. Zijn moderniteit en exclusief karakter geven een nieuwe betekenis aan het concept van elegantie. Je kunt trouwens aanvoelen hoe verfijnd de geest van een man is aan de manier waarop hij zijn wandelstok draagt”, besluit Pierre Vanherck, met een citaat van Balzac. Hilaire Hubert, een consultant die in het buitenland actief is in de modebranche, is de ambassadeur en agent in Luxemburg, Vietnam en in gans Afrika. In Afrika werkt Hubert samen met Safia Rodriguez Bomboko, in Vietnam met het agentschap Le Nom. Informatie: http://pierre-vanherck.com Thuis testen op SOA’s met Belgische startup abel.care Het aantal seksueel overdraagbare aandoeningen (SOA’s) neemt jaar na jaar toe. Toch blijft de drempel om zich te laten testen voor veel mensen hoog. De jonge Brusselse startup Abel.care, ondersteund door accelerator Start it @KBC, tracht het probleem op te lossen met de lancering van een nieuw digitaal platform voor het opsporen van SOA’s. Op www.abel.care kan je voortaan een SOA-test bestellen. Je krijgt een testkit geleverd. Het urine- of vaginaal staal afnemen snel en betrouwbaar. “Abel.care is meer dan een webshop voor tests,” zegt Ella Ameye, advocate en mede-oprichtster. “Alles begint bij preventie. We praten over het belang van veilige seks, we geven informatie over mogelijke symptomen, we leggen uit wat een incubatieperiode is, we geven tips over hoe je met vorige partners kan praten over SOA’s, enzovoort. Hiervoor kunnen we rekenen op tips van SENSOA, het expertisecentrum dat de algemene seksuele gezondheid wil bevorderen en een gediversifieerd testaanbod ondersteunt.” Direct-to-consumer lab-testing is nieuw in ons land maar bestaat al langer in het buitenland. Het team van Abel.care wil na overleg met het Ministerie van Volksgezondheid, de Orde der Artsen en medische juridische experts bijdragen tot een verhoging van het percentage SOA opsporingstesten in België. De startup wil zijn aanbod aanvullen met andere testen en het platform verder uitbreiden in Europa. Informatie: www.abel.care Na België en Frankrijk vestigt het online betaalplatform iBanFirst zich in Nederland iBanFirst, een internationale speler die grensoverschrijdende financiële diensten aanbiedt, breidt zich nu uit naar onze noorderburen, na een snelle groei in België en Frankrijk. De scaleup van het jaar 2018 kondigt vandaag de overname aan van zijn Nederlandse concurrent NBWM (de Nederlandsche Betaal- en Wisselmaatschappij), een valutaspecialist die meer dan 1000 klanten bedient. Naar aanleiding van deze overname zal iBanFirst jaarlijks een betalingsvolume van 5 miljard euro verwerken. De overname van NBWM en de uitbreiding naar Nederland toe maken deel uit van de ambitieuze groeiplannen van iBanFirst sinds zijn jongste fondsenwerving ter hoogte van 15 miljoen euro, in november 2018. De 100% jaarlijkse groei van iBanFirst berust op een aanzienlijke investering in de ontwikkeling van het online platform en dito oplossingen. NBWM zal voortaan onder de naam iBanFirst werken. De overnemer zal het kantoor van NBWM in Amsterdam tot medio 2020 gebruiken. “iBanFirst en NBWM vullen elkaar perfect aan. Beide bedrijven bieden hun klanten geïndividualiseerde diensten en spitstechnologie. 10 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 News Dankzij het toonaangevende online platform van iBanFirst kunnen onze NBWM klanten alle voordelen genieten van de jongste ontwikkelingen op het vlak van betalingsverkeer. Ze krijgen ook toegang tot een breder scala aan financiële producten en diensten”, vertelt Jeroen Hoevers, Country Manager België en Nederland bij iBanFirst. “Wat beide ondernemingen gemeen hebben is de combinatie van technologie en persoonlijke service. Vandaar de waarde van onze toenadering”, besluit Joost Derks, directeur-generaal van NBWM. Informatie: https://be-nl.ibanfirst.com/ Digitaal voor Doel Doel is en blijft een bijzondere plek met een sterke identiteit, op het snijpunt van haven, polder en natuur. Gemeente Beveren en Google Arts & Culture doken de voorbije maanden in het rijke archief en brachten een selectie van verhalen en beelden van honderden jaren geschiedenis van deze intrigerende plek terug tot leven. Door de unieke samenwerking zijn deze op een leerrijke, digitale manier voor de hele wereld toegankelijk. Hoe is Doel ontstaan en wat heeft de ontstaansgeschiedenis te maken met het typerende stratenpatroon dat je ook in Amerikaanse steden terugvindt? Waarom kwam Koning Leopold I op 9 mei 1833 op bezoek? Michiel Sallaets, communicatieverantwoordelijke Google België: “Google Arts & Culture biedt toegang tot werken van meer dan 1200 musea en partners van over de hele wereld. Op het platform worden kunst en cultuur gratis beschikbaar gemaakt voor iedereen. Ik vind het dan ook fantastisch dat we het unieke verhaal van Doel kunnen delen met alle nieuwsgierigen naar het verhaal achter het dorp. Zo kan je bijvoorbeeld inzoomen op veldslagen en brandstichtingen van ruim 200 jaar geleden.” Ook de Google Street Viewbeelden werden geactualiseerd. Het biedt een unieke momentopname van een dorp op een kantelpunt. De opnames werden te voet, met een 360° camera, gemaakt waardoor ook plaatsen die niet met de auto toegankelijk zijn, zoals steegjes en het bekende wandelpad op de Scheldedijk, in beeld werden gebracht. Op die manier kunnen bezoekers elk plekje van Doel bezoeken zonder hun luie zetel te moeten verlaten. Bijzonder is ook dat je nu via Google Street View een digitaal bezoek kan brengen aan de kerk van Doel en zijn beschermde orgel. Informatie: www.google.com Veolia versterkt zijn aanbod van energiediensten met Flexcity De Veolia Group, een wereldleider in geoptimaliseerd resource management, draagt bij aan de duurzame ontwikkeling van steden en industrieën door hen te helpen hun energieactiva beter te benutten, dankzij Flexcity. Deze oplossing voor elektrische flexibiliteit berust op de knowhow van Actility Energy en optimaliseert het gebruik van de activa inzake elektriciteitsverbruik, productie en opslag. Veolia's industriële, tertiaire en gemeentelijke klanten kunnen voordeel halen uit de compensatie die de netbeheerders aanbieden, hun elektriciteitsrekening optimaliseren op basis van prijsschommelingen en de integratie van hernieuwbare energieën bevorderen. Voor de netbeheerders is de noodzaak om productie en verbruik van elektriciteit in evenwicht te brengen nu van doorslaggevend belang. Dit heeft te maken met de ontwikkeling van hernieuwbare energiebronnen, die per definitie intermitterend zijn en waarvan de productie geen rekening houdt met verbruiksprofielen. Anderzijds heeft de snelle ontwikkeling van elektrische voertuigen gevolgen voor de netwerken. Deze voertuigen zijn ook een extra hulpmiddel op de flexibele markt. Flexcity is in staat om een zeer groot aantal verspreide sites te beheren en heeft een sterke expertise in het modelleren van industriële processen ondersteund door permanente dataanalyse en ‘machine learning’. "Deze oplossing geeft een beter inzicht in de behoeften en het begrip van de energietransitie, terwijl er ook wordt nagedacht over de toegevoegde waarde van deze oplossing. Het zal onze klanten en prospects beter en effectiever bijstaan in hun vraag naar een continu elektriciteitsvoorziening,” aldus Nicolas Germond, directeur van Flexcity. Informatie: www.veolia.com Brussel Metropool - Januari 2020 11
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Iddeën Brussel: een onbenut merk De handelsambities van staatsecretaris voor buitenlandse handel Pascal Smet (one.brussels) reiken tot aan de hemel, net als de toren waar hij kantoor houdt. “We moeten mensen verliefd laten worden op Brussel,” zegt hij. “ W at ik vind van mijn bevoegdheid buitenlandse handel? Schitterend!,” jubelt de staatssecretaris. Hij zit op twaalf hoog van een kantoorgebouw in de Noordwijk. Brussel ligt letterlijk aan zijn voeten. Hij neemt meteen de vlucht vooruit, twaalf intense dagen van een prinselijke handelsmissie in China zitten hem duidelijk niet in de kleren. Meer nog, hij lijkt er energie en ideeën uit te putten. “De torens die je daar ziet, zijn van een ander kaliber dan we hier neerzetten,” zegt hij. En dat is een deel van het Brusselse probleem. Brussel heeft volgens hem te weinig lef, te weinig buitenlandse uitstraling. Het merk Brussel staat niet sterk genoeg in de markt. “We moeten Brussel echt een smoel geven,” zegt hij. “Vergelijk Brussel met Amsterdam. Amsterdam heeft een hip en jong imago, daar gebeurt het. Brussel daarentegen wordt eerder geassocieerd met saaie politiek. En dat klopt natuurlijk niet. Ik zeg vaak tegen mensen uit het buitenland dat Brussel geen stad is waar je op het eerste gezicht verliefd op wordt. Maar we weten allemaal dat liefde op het eerste gezicht niet de liefde is die het langste duurt. We moeten beter worden om mensen verliefd te laten worden op Brussel.” Brussel moet vervellen van een stad van bureaucraten naar een stad die je beleeft. Brussel als een experience. Citymarketing boven Smet spreekt in marketingtermen over zijn bevoegdheden. Experience. Verkopen. In de markt zetten. Aantrekken. De stad als merk, city marketing, wordt het sleutelwoord voor zijn handelsbeleid. “We hebben echt een algemene imagocampagne nodig,” zegt hij. “Ik vind het merkwaardig dat het Brussels Gewest 30 jaar bestaat en er geen noemenswaardig marketingbeleid is.” Maar dat verandert dus. Staatssecretaris Smet zal samen met minister-president Wie is Pascal Smet? ➜ Geboren op 30 juli 1967 in Haasdonk (Oost-Vlaanderen) ➜ Werkt eind jaren ’90 op verschillende kabinetten ➜ Wordt commissaris-generaal voor de Vluchtelingen in 2001 ➜ Wordt Brussels staatssecretaris voor Mobiliteit in 2003 ➜ Wordt Vlaams minister voor Onderwijs in 2009 ➜ Wordt Brussels minister voor Mobiliteit in 2014 ➜ Gaat niet als SP.A’er naar de verkiezingen, maar begint zijn beweging One.Brussels ➜ Wordt Brussels staatssecretaris voor Urbanisme en Handel in 2019 Rudi Vervoort (PS), bevoegd voor toerisme, en minister Sven Gatz (Open VLD), bevoegd voor imago van Brussel, het Brusselse stadsmarketingbeleid coördineren. “We hebben veel achterstand in te halen, maar ik geloof dat er veel ruimte is om Brussel op de kaart te zetten. Ik 12 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 © Isopix Iddeën heb dat gemerkt tijdens de missie in China. Brussel is het merk en de toegangspoort tot niet alleen België maar ook Europa. Zelfs Vlaams minister-president Jan Jambon (N-VA) moet dat toegeven. Daarom zal ik samen met mijn collega’s erop toezien dat economie, politiek en toerisme deel zullen uitmaken van één geïntegreerd stadsmarketingsbeleid.” Het zijn grote woorden, erg concreet wordt de staatsecretaris niet. “Het is nog maar het begin van de legislatuur natuurlijk,” sust hij. Hij laat het niet aan zijn hart komen. Hij spreekt met een heilig vuur over de troeven van Brussel. “Brussel is een internationale stad. We moeten ze zo in de verf zetten. Wat een kosmopolitische stad! Iedereen kan hier thuis zijn, hier is geen één dominante cultuur. Dat is ons beste verkoopargument.” Brussel is een open stad, met erg veel culturen en creativiteit. Dat moeten we ondersteunen. Toegangspoort voor Europa Brussel heeft vele betekenissen. Het is een stad die zowel synoniem staat met België als met Europa en de Europese instellingen. Het is de toegangspoort tot Europa, vindt Smet. “Het is simpel. Als je naar Europa wil komen, dan kom je via Brussel. Brussel is en blijft de stad van de Europese besluitvorming. Maar het is ook een open stad, met erg veel culturen en creativiteit. Dat moeten we ondersteunen,” zegt Smet. De luchthaven is een essentieel onderdeel van die ondersteuningsstrategie. “Brussels Airport opent echt deuren,” zegt Smet. “Dat heb ik gemerkt in China. Een goed draaiende luchthaven is essentieel voor een goed investeringsklimaat. We gaan echt nauwer samenwerken met Brussels Airport. Ook al ligt de luchthaven niet op Brussels grondgebied, het is wel onze luchthaven. De luchthaven is belangrijk voor de uitstraling van Brussel. We zullen Brussels Airport helpen met het leggen van contacten en het vinden van nieuwe, rechtstreekse verbindingen.” Lifestyle De Brusselse creativiteit uit zich niet alleen in de traditionele markten waarin Brussel of België sterk staat, zoals voeding of lifestyle. “Brussel is veel meer dan alleen maar chocolade. We staan sterk op het vlak van de dienstensector, de financiële sector en de bouwsector. Die laatste hebben we de voorbije jaren te weinig gepromoot.” Shanghai, tijdens de laatste economische missie naar China. Van links naar rechts: de Waalse minister Willy Borsus, Pascal Smet, oud-vicepremier Didier Reynders, prinses Astrid, federaal minister Pieter De Crem en de Vlaamse minister-president Jan Jambon. Maar de grootste troef van Brussel, is volgens Pascal Smet de creatieve sector. “In Brussel staan er jaarlijks om en bij de 25.000 culturele activiteiten gepland. We hebben een hele sterke creatieve sector. Daar maken we het verschil. Die moeten we uitdragen.” Ook al zal de creatieve sector een belangrijk onderdeel worden van het buitenlandse handelsbeleid van de staatssecretaris, toch hoeven de andere bedrijfsleiders niets te vrezen. “Mijn boodschap is heel duidelijk: ik sta ten dienste van de Brusselse bedrijven. Dat is mijn rol. Ik ondersteun waar nodig. Niet alleen wanneer buitenlandse bedrijven zich willen vestigen in Brussel, maar ook wanneer Brusselse bedrijven willen uitbreiden naar het buitenland. Ik ga op geregelde tijdstippen overleggen met bedrijfsleiders en ga luisteren. Want ik wil weten welke accenten ik moet leggen, welke prioriteiten zij hebben. Bij alles wat ik doe, betrek ik de administratie trouwens. Hub.brussels is een jonge organisatie die dynamisch is en vooruit wil gaan. Het is belangrijk dat zij mee in het verhaal stappen.” ● Tim Devriese Brussel Metropool - january 2020 ❙ 13 © Belga
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Ideeën Voor of tegen een ecotaks op vliegtickets? Philippe Lamberts (Belgisch lid van het Europees parlement – Écolo) De luchtvaart moet inderdaad veel meer worden belast dan nu het geval is. De sector geniet ongehoorde fiscale voordelen. Hij wordt niet belast op kerosine en er bestaat geen btw op ticketprijzen. Probleem: het alternatief via de trein valt duurder uit en het aanbod is ontoereikend. De opbrengsten van belastingen op de luchtvaart moeten investeringen financieren in het oppervlaktevervoer, vooral de spoorwegen. De trein is weliswaar een zware investering, maar hij is duurzaam en gaat tientallen jaren mee. Het heeft natuurlijk geen zin dat verscheidene landen een dergelijke belasting zonder coördinatie heffen. Dit zou idealiter op wereldschaal moeten gebeuren, maar dit lijkt me niet realistisch. Ik pleit althans voor eensgezindheid tussen de EU-landen om de luchtvaart te belasten. Helaas stellen sommigen zich nogal terughoudend op. Om te beginnen de luchtvaartsector zelf. En daarna ook in de samenleving, want diep in het collectieve onbewuste zit dat goedkope vluchten een van de laatste sociale verworvenheden zijn. De mensen zouden het niet aanvaarden dat vliegen opnieuw een voorrecht van de rijken wordt. Een andere uitdaging is eensgezindheid onder de EU-lidstaten, van zodra er sprake is van fiscale aangelegenheden. Het probleem van de unanimiteit kunnen we echter omzeilen dankzij artikel 116 van de VWEU. Dat bepaalt dat wanneer een besluit de interne markt verstoort, een beslissing met meerderheid van stemmen kan worden genomen. Dit zal namelijk het geval zijn wanneer Frankrijk in 2020 kerosine belast. Het is in ieder geval hoog tijd om actie te nemen. De luchtvaart moet dringend worden belast. Het blijft een delicaat onderwerp, maar zoals ze in Brussel zeggen, « ça ne peut pas quand même pas continuer à rester durer ». In 2020 zal Frankrijk, naar het voorbeeld van het Verenigd Koninkrijk, Duitsland, Italië, Zweden en Noorwegen, een ecotaks op vliegtickets invoeren (van 1,5 tot 18 euro, naargelang van de klassen en het traject). In Zweden ontstond zelfs de ‘flygskam’beweging (de ‘schaamte om te vliegen’). De vraag is of de luchtvaart zwaarder belast moet worden. Assita Kanko, (Belgisch lid van het Europees parlement – N-VA) Binnen de N-VA zijn we tegen een milieubelasting op vliegtickets die zuiver nationaal zou worden geheven. Principieel zijn wij voorstander van maatregelen om het luchtvervoer milieuvriendelijker te maken, maar dit moet op Europees niveau worden georganiseerd. De luchtvaart is trouwens per definitie supranationaal. Volgens een studie van de Europese Commissie hebben slechts zeven landen een dergelijke belasting ingevoerd. Als je dan gaat vergelijken met bijvoorbeeld de Verenigde Staten of Australië, merk je meteen het verschil in schaal. Ook de EU kan dit doen, maar dan alleen als alle lidstaten de heffing aanvaarden. Bovendien ga ik ervan uit dat een dergelijke belasting alleen ter sprake kan komen als de concurrentiepositie van de luchtvaartmaatschappijen of de reisbureaus niet in het gedrang komt. In dezelfde studie geeft de EU echter toe dat deze belasting banenverlies kan teweegbrengen. Wees er zeker van dat luchtvaartmaatschappijen zoals Ryanair niet lang zullen aarzelen om ons land te verlaten als zij een eenzijdig opgelegde nationale belasting moeten betalen. De EU wil krachtig optreden voor het klimaat. OK, maar dan met het nodige realisme, niet door de ‘noodtoestand voor het klimaat’ uit te roepen of door maatregelen te treffen die het sociale evenwicht verstoren. In dit opzicht ben ik benieuwd naar de bepalingen en gevolgen van de ‘Green Deal’ die voorzitster Ursula von der Leyen momenteel voorbereidt. Indien nodig zullen wij als N-VA ingrijpen, zoals wij dat vroeger al hebben gedaan om te voorkomen dat de EU een amendement zou aannemen dat kernenergie als een slechte energiebron beschouwt. Wij vinden trouwens dat kernenergie een duurzame energieoplossing is, zowel voor de energievoorziening als voor het klimaat. ● Julien Semninckx 14 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 © Getty Open Source Op zoek naar de Smart City De Smart City is hip. Talloze voordrachten en publicaties worden eraan besteed. Toch blijft dit concept even wijdverbreid als vaag … Dat heb ik onlangs kunnen vaststellen door enkele vragen aan deelnemers van een workshop over het onderwerp. Eerste vraag: wat is de definitie van een Smart City? Doe de test: weinig mensen geven hierop een duidelijk antwoord. Tweede vraag: geef een voorbeeld van een Smart City. Veelzeggende stilte. Derde vraag: als u geen definitie of een voorbeeld kunt geven van een Smart City, hebt u dan voorbeelden van ‘Stupid Cities’? Beschaamd gelach in de zaal. Ieder zijn definitie Sommige definities van de Smart City zijn op zijn minst vaag. Voor de Europese Commissie is “een slimme stad de plaats waar traditionele netwerken en diensten efficiënter werken dankzij het gebruik van digitale en telecommunicatietechnologieën, ten behoeve van haar inwoners en bedrijven.” Het Europese Parlement komt met een andere definitie op de proppen: “een slimme stad probeert openbare vraagstukke aan te pakken door een beroep te doen op ICT oplossingen die een veelheid van belanghebbenden betrekken waarvan het partnerschap berust op de gemeentelijke overheid.” Wablieft? Marketingconcept of veranderingsproces? De Smart City wordt duidelijker vanuit het perspectief van een marketingconcept. Het zou dus de marketing van nieuwe technologieën zijn. Sommige beweren trouwens dat het concept voortvloeit uit campagnes van multinationals als Cisco en IBM (die trouwens in 2011 het merk ‘Smarter Cities’ registreerde). Toch werd het concept eveneens overgenomen in politieke marketing: de partijprogramma’s of de stedelijke marketing. De Stad Brussel beschikt trouwens over een specifieke website, naast die van het Gewest, dat een eigen Smart City Manager tewerkstelt. Deze invalshoeken vullen elkaar aan en krijgen een betekenis voor zover de slimme stad wordt begrepen als een proces van verandering eerder dan als een holle slagzin. Met een nuchtere kijk moeten we al gauw toegeven dat noch een stad, noch een technologie intelligent kunnen zijn. Technologie alleen geeft geen aanleiding tot ingrijpende veranderingen. Wel is de vraag hoe de technologie wordt ingezet en toegepast in het raam van ‘slimme’ projecten en beleidsmaatregelen, onder de drievoudige impuls van overheden, ondernemingen en Tarik Hennen Digital Strategy Consultant De Wereldbank stelt twee definities voor, die uiteenlopende opvattingen illustreren. Enerzijds kan een Smart City worden begrepen als “een technologie-intensieve stad, met overal sensoren en hoogwaardige openbare diensten, dankzij de informatie die duizenden onderling verbonden toestellen in real time verzamelen.” Hier krijgt de technologie voorrang, maar ze reduceert de Smart City tot een geconnecteerde stad. Anderzijds is er sprake van een “stad die, dankzij de beschikbare technologie, een betere relatie tussen burger en overheden onderhoudt. Ze maakt gebruik van de feedback van de burgers om de dienstverlening te verbeteren en stelsels te creëren die de nodige informatie verzamelen.” In deze definitie is het de samenwerking die de stad intelligent maakt. burgers. Geen van deze spelers heeft controle op de Smart City. Maar ieder van hen heeft een rol te spelen in het veranderingsproces van onze steden. Nieuwe technologieën zijn dus een noodzaak, maar op zich niet voldoende. Technologische innovatie was aanwezig bij de meeste grote maatschappelijke verschuivingen. Het fenomeen is niet nieuw (denk aan de uitvinding van de drukkerij of de industrialisatie). De innovaties hebben revoluties teweeggebracht omdat er onderliggende culturele veranderingen aan het werk waren. Het was trouwens in de tijd van de Verlichting dat de drukpers echt tot bloei kwam. Uiteindelijk is een Smart City gewoon … een stad. De stad van morgen begint weliswaar bij de keuzes die we vandaag maken. ● Tarik Hennen Digital Strategy Consultant Brussel Metropool - Januari 2020 15 © Noémie Kreitlow
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Ideeën Vorming als hoeksteen voor een betere Brusselse arbeidsmarkt Om over dit belangrijke thema na te denken ontmoette Bernard Clerfayt, minister van werkgelegenheid en beroepsopleiding, een twintigtal grote werkgevers uit het Brusselse Gewest die lid zijn van Beci. De gesprekken dankten veel van hun diepgang aan de zeer verhelderende voordracht van Steven Vanackere, vicevoorzitter van de Hoge Raad voor de Werkgelegenheid en directeur van de Nationale Bank van België. V ia een accurate en pedagogisch opgebouwde uiteenzetting presenteerde Steven Vanackere een overzicht van de arbeidsmarkt in België en Brussel. Hij citeerde een aantal opvallende bevindingen uit het verslag van de Hoge Raad voor de Werkgelegenheid 2019 (zie: http://www.werk.belgie.be/home.aspx). Van meet af aan valideerde Steven Vanackere in grote lijnen de recente analyse en verklaring van minister Clerfayt, waarin staat dat Brussel geen extra banen nodig heeft, wél meer Brusselaars die deze functies kunnen invullen. Het verslag onderzoekt en objectiveert heel wat fenomenen op onze arbeidsmarkt. De directeur van de NBB legde bijzondere nadruk op de manier waarop we de werkgelegenheidsgraad moeten berekenen. Een werkgelegenheidsgraad in voltijdsequivalenten Onze nationale werkgelegenheidsgraad ligt onmiskenbaar nogal aan de lage kant. Toch krijgen we een iets ander beeld wanneer deze waarde in voltijdsequivalenten wordt uitgedrukt. In dat geval scoort België beter dan Nederland. Laten we ook melden dat deeltijdswerk in België meestal een vrijwillige keuze is van de werknemer. Ongewild deeltijdswerk (dat de werknemer dus niet heeft gevraagd) ligt bij ons ver onder het Europese gemiddelde. Deeltijdswerk dient als oplossing zeker te worden bevorderd om onze werkgelegenheidsgraad op te krikken, des te meer omdat het beantwoordt aan de wens van werknemers. Talrijke vraagstukken kwamen aan bod, ondersteund door cijfergegevens. Zo bijvoorbeeld de vergelijking van de Belgische en Brusselse arbeidsmarkt met die van de buurlanden, de omzetting van economische groei in een stijging van de werkgelegenheid, het tekort aan geschoolde arbeidskrachten, niet-ingevulde functies, de werkloosheidsgraad in functie van de doelgroep en op geografische basis, de activiteitsgraad, de op de arbeidsmarkt beschikbare bevolking over een tijdspanne van 10 jaar, spanningen op de arbeidsmarkt, de hiaat tussen vraag en aanbod, de verbetering van de fiscale wig, de werkloosheidsvallen, de kost en competitiviteit van lonen, de gevolgen van de digitalisering … De Brusselaar, de Waal en de Vlaming zijn onvoldoende opgeleid Een andere zorgwekkende bevinding is het percentage volwassenen dat deelneemt aan permanente vorming. In België is dit ongeveer 8,5%, een bijzonder zwak cijfer. Ter vergelijking halen Frankrijk op dat vlak 18%, Nederland 19% en Finland meer dan 25%. De Belgische situatie staat in schril contrast met de mening van zowel de minister als de werkgevers om de tafel: zij bevestigden dat vorming van groot belang is en een uitdaging vormt, niet alleen voor werkzoekenden, maar voor alle werknemers gedurende hun loopbaan. Minister Bernard Clerfayt beschouwde vorming als een grote uitdaging voor Brussel en zijn inwoners. De aanwezige werk16 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 © Getty Ideeën gevers bespraken eveneens de oriëntering van jongeren in opleiding en van actieve werknemers naar vaardigheden waar de arbeidsmarkt naar vraagt. Wat betreft betaald educatief verlof is Vlaanderen gaan werken aan een betere afstemming op de werkelijke behoeften van de markt. Minister Clerfayt erkende van zijn kant de noodzaak om een betere aansluiting te bereiken tussen de aangeboden opleidingen en de beschikbare banen. De opleidingen moeten beter aansluiten bij de beschikbare banen. Nooit genoeg vorming Het sociaal secretariaat SD Worx nam deel aan het rondetafelgesprek en citeerde Alvin Toffler: “De analfabeten van de 21e eeuw zullen niet zijn wie niet kan lezen of schrijven, maar degenen die niet kunnen leren, afleren en opnieuw leren.” Bart Pollentier legde de klemtoon op deze cruciale noodzaak, om de arbeidsmarkt te betreden, uiteraard, maar ook om er te blijven en om de inzetbaarheid van de werkkracht te behouden en zelfs te verbeteren. Michel Croisé, CEO van Sodexo Belgium, beaamde dit: “Wij hechten veel belang aan vorming en sporen ons personeel dan ook aan om constant bij te leren. Werknemers zijn zich onvoldoende bewust van de kans – en soms van de noodzaak – die de aangeboden opleidingen betekenen.” Ook Geoffroy Gersdorff, CEO van Carrefour Belgium, was deze mening toegedaan: “Wij stellen 11.000 mensen tewerk en willen graag hun inzetbaarheid globaal verbeteren. Wij organiseren dus heel wat trainingen. Het volstaat echter niet dat de werknemer iets anders leert te doen. Hij moet ook werken aan zijn bereidheid om ander werk te aanvaarden. Dat loopt niet altijd van een leien dakje.” Op het terrein bevestigden en illustreerden de werkgevers de cijfers van Steven Vanackere over de deelname van volwassenen aan bij- en nascholing: in alle Belgische gewesten ligt dit percentage laag. Er bestaan mogelijkheden en middelen, de werkgevers trachten die te promoten, maar de resultaten voldoen niet aan de verwachtingen. Waar wringt het schoentje? SD Worx pleitte voor aanzienlijke incentives voor al wie werkt aan het verbeteren van zijn of haar bekwaamheden. Steven Vanackere oordeelde dat er ook stimulansen nodig zijn om de opleidingen te promoten die rechtstreeks leiden tot werkgelegenheid. En wat was het standpunt van de sectoren die bereid zijn massaal aan te werven, maar geen Bernard Clerfayt kandidaten vinden, zoals Jean-Christophe Vanderhaegen van de Confederatie Bouw tot zijn grote spijt vaststelde? Hij pleitte voor meer steun aan efficiënte en resultaatgerichte onderwijsstelsels, zoals het EFP – sfpme, het Brussels centrum voor alternerend beroepsonderwijs, waarvan 80% van de studenten een baan vindt. Opleidingen voor sectoren die aanwerven “Inderdaad”, zei Olivier Willocx, CEO van Beci: “In de Franse Gemeenschap bestaan er opleidingstrajecten die amper 4% sociaal-professionele integratie bereiken. De resterende 96% wordt dus werkloos. Opleidingen in beroepen die niet meer bestaan, moeten we een halt toeroepen. Deze middelen zouden we veel beter besteden aan opleidingen voor veelbelovende sectoren, zoals de bouw. Vandaag zit Brussel met een tekort aan duizenden arbeiders om residentiële gebouwen te renoveren en de energietransitie te verwezenlijken, in lijn met de klimaatdoelstellingen.” Béatrice de Mahieu, CEO van Co.Station, opperde dat ze “om vorming te stimuleren, heel wat ervaring heeft opgedaan met het oplossen van concrete gevallen. Vraag aan uiteenlopende profielen om aan specifieke projecten te werken, en die mensen worden getraind zonder dat ze het zelf beseffen.” In een dergelijke context wordt de opleiding niet aangevoeld als een verplichting. De mensen zijn bijzonder gemotiveerd, mede dankzij een context van startende activiteit en een technologische omgeving, die zeer in trek is. Eigenlijk was iedereen het eens over deze vaststelling: vorming om toegang te krijgen tot een baan of als verdere ontwikkeling van vaardigheden is en blijft een prioriteit. ● Vincent Delannoy Brussel Metropool - january 2020 ❙ 17 © Reporters
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Enterprise Europe Network Commissie von der Leyen wil een groen en digitaal Europa De nieuwe Europese Commissie, onder leiding van Ursula von der Leyen, is op 1 december vorig jaar aangetreden voor een termijn van vijf jaar. Welke impact zal haar economisch beleid hebben op de Belgische bedrijven? Ursula von der Leyen O 1 m het economisch beleid van de splinternieuwe Commissie te beoordelen, is het wellicht nog te vroeg. Uit het programma van voorzitster von der Leyen halen we echter vier krachtlijnen die de koers voor de komende jaren aangeven. Dit zijn duurzaamheid, steun aan KMO’s, digitalisering en internationale handel. Een ‘Green Deal’ voor Europa: Klimaat en duurzame groei staan bovenaan de agenda van Ursula von der Leyen, die amper 10 dagen na haar aantreden haar ‘Green Deal’ presenteerde. “Europa als eerste koolstofneutraal continent tegen 2050”: de nieuwe voorzitster deelt deze ambitieuze verbintenis met Commissaris voor interne markt Thierry Breton. Maar hoe realistisch is dit in het licht van de huidige ontwikkelingen van het klimaatvraagstuk? Het Europa van de Commissie von der Leyen wil een wereldleider worden op het gebied van circulaire economie en schone technologieën. Vandaar ook de verbintenis om ‘recordbedragen’ te investeren in spitstechnologisch onderzoek en innovatie. Privé financiering moet echter groener worden om aan de inspanningen deel te nemen. Alle sectoren zijn erbij betrokken: transport, energie, circulaire economie, landbouw enz. Komt de Europese ‘green business’ binnenkort in een stroomversnelling? 2 Steun aan KMO’s: Iedereen weet vandaag dat de kleine en middelgrote ondernemingen de ruggengraat vormen van de Europese economie. Zij creëren de meeste nieuwe banen en zijn het meest innovatief. Steun aan KMO’s staat al lang op de agenda van het Europees economisch beleid. De nieuwe Commissie wijkt hier niet van af. Meer dan ooit komt de klemtoon te liggen op de financiering van groei en innovatie, onder meer “door de voltooiing van de eengemaakte kapitaalmarkt”. De Commissie belooft met name te werken aan een 18 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 3 vereenvoudiging van administratieve formaliteiten en aan een betere toegang van KMO’s tot de markten, naast de oprichting van een publiek-privaat fonds specifiek voor de beursgang van KMO’s. Digitale transitie : De Commissie von der Leyen erkent impliciet dat Europa een achterstand heeft opgelopen. De digitale kampioenen zijn tegenwoordig Amerikaans of Chinees. Behalve Spotify en Deezer pronken er weinig Europese namen aan de top. Omdat de wereld zo snel verandert, blijft het gelukkig mogelijk om dit digitale lot weer in handen te nemen, met technologieën als 5G, blockchain, high performance computing, quantum computing, data-exploitatie e.a. Op wereldschaal bijdragen aan de definitie van de normen die op deze nieuwe generatie technologieën van toepassing zullen zijn, wordt de ambitie. Binnen de EU gaat de aandacht echter eerst naar een betere digitale eenheidsmarkt. En op het gebied van de wetgeving zullen de huidige werkzaamheden rond privacy (ePrivacy) en de hervorming van het auteursrecht de AVG komen aanvullen. 4 Een vrije en eerlijke handel: Internationaal is Europa de op een na grootste economie ter wereld (na de Verenigde Staten). De EU bevestigt opnieuw zijn engagement voor een ‘vrije en eerlijke handel’. Naar aanleiding van de ‘nieuwe generatie’ handelsovereenkomsten met Canada, Japan, Vietnam en Singapore, is de Commissie bereid om de onderhandelingen met Australië en Nieuw-Zeeland snel af te ronden, in afwachting van verdere partnerschappen. De nu gevoelige relatie met de Verenigde Staten, waarbij een mogelijk handelsverdrag de plaats ruimde voor sancties, krijgt in de komende maanden uiteraard de nodige aandacht.● Emmanuel Robert © belgaimage Families zo snel mogelijk herenigen! Mogelijk gemaakt door Anja Paermentier - Digital Channels Manager Het leven van duizenden reizigers makkelijker maken. Dat is wat Anja doet bij Brussels Airport Company. Door reizigers de informatie te geven die ze nodig hebben, wanneer ze die nodig hebben. Kortom, een optimale ervaring creëren via alle digitale kanalen. Samen dromen waarmaken. Solliciteer nu op brusselsairport.be/jobs
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2020: niet tevergeefs Get ready for tomorrow Idées Het is ergens logisch dat een journalist wordt gevraagd om het Brusselse bedrijfsleven toe te spreken via het magazine van Beci, de vereniging van onze hoofdstedelijke bedrijven. Het initiatief heeft te maken met de media en met de hoofdstad. Ik moet toegeven dat ondernemingen het soms in de media zwaar te verduren krijgen: hun problemen krijgen veel vaker de aandacht van de voorpagina’s dan hun verdiensten. De informatiesector houdt van alles wat dwars zit: een tegenvaller, een incident, maar ook innovatie. Toch zijn er in de wrede wereld van de media heel wat mensen met voeling voor constructieve journalistiek. Er is hier echter geen sprake van een krant die alleen het goede nieuws zou verkondigen. Dit is een aloude hersenschim van wie liever achter lovende woorden schuilt en terugschrikt voor de scherpe invalshoek van de vierde macht. Journalisten zijn er om ‘verslag uit te brengen’. Dit is de betekenis van de Engelse term ‘reporter’. Dit verslag gaat gepaard met alle vragen die de context oproept, zoals het hoort in een democratie die de vrijheid van ondernemerschap en de persvrijheid koestert. Reclame en communicatie zijn in feite veel sterkere propagandamiddelen dan de relaties met de pers! Een regionaal medium als bx1 treedt op als getuige van wat er gebeurt en zich ontwikkelt in het Brusselse Gewest. Als dusdanig is het een bevoorrechte speler, via contacten met ondernemers in de hoofdstad. Precies daarom is het belangrijk om hier regelmatig Brusselse initiatieven in de kijker te zetten, bijvoorbeeld via programma’s als Big Boss , After of het nieuwe Pitch . De economie en het bedrijfsleven zijn even actueel als sport en cultuur. Uitdagingen Ons Gewest een nieuwe dynamiek en een nieuw leven inblazen om er de betere talenten naartoe te lokken (of ze te behouden): dit zijn vitale uitdagingen die de media en de ondernemingen gemeen hebben. Al is de algemene sfeer nogal somber – en dit is mede te wijten aan het internationale nieuws – toch zal de toekomst zijn wat we ermee zullen doen. Zowel in de gedragingen van de consument als in het beleid 1 20 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 © BELGAIMAGE Jean-Jacques Deleeuw werkte vroeger voor RTL, waar hij aan het hoofd stond van verscheidene afdelingen. Sinds 2015 is hij hoofdredacteur van bx1, de Franstalige Brusselse nieuwszender. Bx1 was tot nu toe aanwezig op televisie en op het web, maar zet nu ook de stap naar radio met bx1+. JeanJacques Deleeuw aanvaardde onze uitnodiging om het dossier Get Ready for Tomorrow te beheren voor Brussel Metropool. Zijn interview vindt u in podcast op www.beci.be/podcast. dat de media voeren, liggen er kansen voor het grijpen. De ‘Gafa’ verpletteren al de rest in de digitale wereld. Ze zijn tegelijk concurrenten en bronnen van uitzichten. Laten we er het beste van maken! In deze geest werd dit nummer van Brussel Metropool opgevat. Voor welke uitdagingen komen de leden van Beci te staan in 2020, het overgangsjaar tussen de oude en de nieuwe wereld? We hebben het hier over de digitale en de ecologische transitie, over nieuwe vormen van mobiliteit of administratieve maatregelen waaraan iedereen zich zal moeten aanpassen. Vandaar het belang om de lijst op te stellen van deze doelstellingen voor 2020, met detailinformatie Big Boss est une émission mensuelle mettant en valeur une entreprise bruxelloise, en collaboration avec L’Écho. 2 After présente chaque semaine trois nouveaux endroits de la Capitale (magasins ou Horeca). 3 Pitch permet aux scientifiques et entrepreneurs de présenter leurs innovations et recherches. Get ready for tomorrow en toelichtingen. Met de redactieraad hebben we er ook getuigenissen aan toegevoegd van allerlei ondernemers (grote bedrijven, KMO’s, zelfstandigen, overheid en privé). Ieder op zijn manier werpen zij een nieuw licht op deze onvermijdelijke uitdagingen. Nee, (bedrijfs)leider, je staat er niet alleen voor! Een tikkeltje vriendelijkheid in een wereld van pestkoppen Ik ben ervan overtuigd dat 2020 een jaar van ingrijpende veranderingen wordt. Het begrip ‘verandering’ beperkt zich niet tot de in de media zeer aanwezige ecologische transitie, maar omvat ook broodnodige gedragsveranderingen: welwillendheid en eerlijkheid. Welwillendheid is de terechte reactie tegen het dumpen van haat op sociale netwerken en de radicalisering van de standpunten (veganisten tegen allesvreters, auto tegen fiets, jongeren tegen babyboomers, noem maar op). Dit heeft niets te maken met rozengeur en maneschijn, maar met problemen onder ogen zien en die via denkwerk en overleg oplossen. Welwillendheid is geen achterhaalde waarde: ze is uiterst modern. Het gaat hier om actief luisteren, om snel maar gematigd reageren. Welwillendheid is ook een fout of een mislukking kunnen erkennen en zich aanpassen om er het beste uit te halen. Het is behendigheid in het gedrag en in het begrip van wat de mensen om ons heen meemaken. Eerlijkheid (‘fairness’ in het Engels) is een houding waarmee je je met trots in de spiegel kunt bekijken. Het is het exacte tegenovergestelde van onrechtvaardigheid en dubbele maatstaven. Het is de kunst om dingen proberen te doen op een manier die eerbied vertoont voor onze omgeving in de brede zin van het woord. In mijn beroep als journalist betekent dit ook het correct inschatten van de impact van al wat we in de media verspreiden. Het is een benadering van de objectiviteit, het vasthouden aan de feiten – en bijsturen, als het moet. Mijn vurige wens is dat 2020 het jaar wordt waarin iedereen het onderscheid kan maken tussen goede informatie en nepnieuws. In 2019 heeft fake news te veel leed veroorzaakt. Enkele richtlijnen voor het nieuwe jaar Eerlijkheid en welwillendheid betekenen voor de Brusselse ondernemingen een geweldige uitdaging. Ze moeten innoveren om aan de koolstofarme doelstellingen te voldoen. Ze moeten nieuwe procedures bedenken om de arbeidsomstandigheden te verbeteren ten voordele van de werknemer en van de werkgever (de statistieken van de burn-out en het ziekteverzuim moeten nu echt gaan Rond Jean-Jacques Deleeuw tijdens de redactievergadering, van links naar rechts: Tim Devriese (Communication Executive Beci), Elisa Brevet (freelance journalist) en Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci). dalen). De bedrijven moeten ook nieuwe markten ontdekken, nieuwe producten ontwikkelen, de meest ondankbare taken automatiseren enzovoort. En discriminatie moet de plaats ruimen voor verrijking door onze onderlinge verschillen. Met dit nummer van Brussel Metropool, dat we aan het team van Beci te danken hebben, krijgen we ongetwijfeld een duidelijker beeld in de doolhof van al wat in 2020 zal veranderen. Het wordt wellicht een waardevol vademecum, dat we best bij de hand houden. Moge iedereen, ik inbegrepen, binnen de 12 komende maanden zoveel mogelijk van deze uitdagingen aangaan. Onze nachten zullen er minder rusteloos van worden. 2020 wordt een prachtig jaar, toch? ● Jean-Jacques Deleeuw Directeur Informatie en Hoofdredacteur van bx1, het medium bij uitstek in Brussel. Brussel Metropool - Januari 2020 21 © Belga © Belga
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Get ready for tomorrow 2020, een jaar vol verandering 2020 wordt het jaar van de vernieuwing. Hiervan getuigen de hervorming van het Wetboek van Vennootschappen en van de vennootschapsbelasting onder impuls van de regering Michel, maar ook de jongste gevolgen van de zesde staatshervorming, de ecologische vereisten, de sociale verkiezingen of nog de nieuwe internationale handelsregels. De ondernemingen zullen zich in elk geval een aantal inspanningen moeten getroosten om zich aan al deze nieuwigheden aan te passen. Leren leven met het nieuwe Wetboek van Vennootschappen Het nieuwe Wetboek van Vennootschappen en Verenigingen werd op 1 mei 2019 van kracht. Het beoogt een vereenvoudiging, door de bepalingen met betrekking tot privaatrechtelijke groepen onder eenzelfde tekst samen te brengen. Zo vermindert de verscheidenheid aan vennootschapsvormen. Bedoeling? België aantrekkelijker te maken als investeringsen ondernemersland. moeten gaan met controles op kredietwaardigheid en liquiditeit, zodat het bestuursorgaan er zeker kan van zijn dat de onderneming haar schulden over een periode van ten minste 12 maanden kan betalen. De bestuursleden zijn hoofdelijk aansprakelijk jegens de vennootschap en derden. Indien de vennootschap over een accountant beschikt, zal deze de historische en prospectieve boekhoudkundige en financiële gegevens in het verslag van het bestuursorgaan moeten beoordelen. De mogelijkheid om tussentijdse voorschotten op de dividenden en op de winst van het lopende jaar uit te keren zal echter een snellere toename van de winst vergemakkelijken. Alle bestaande ondernemingen moeten bij de eerste wijziging van hun statuten, en ten laatste op 1 januari 2024 (1 januari 2029 voor verenigingen), aan het nieuwe Wetboek voldoen. Vzw’s die binnen de grenzen van de wet van 1921 blijven, mogen geen winstgevende activiteiten verrichten. Dit wordt wel mogelijk wanneer ze hun statuten aanpassen aan het nieuwe Wetboek, dat geen onderscheid meer maakt tussen vennootschappen met of zonder winstbejag. Vanaf 1 januari zal een test van het netto-activa niet meer volstaan om dividenden uit te keren. Deze test zal gepaard Een nieuwe fiscale aanpak Het jaar 2020 (aanslagjaar 2021) luidt de derde fase in van de inwerkingtreding van de wet van december 2017, die de vennootschapsbelasting hervormt. Het algemene tarief van 33%, dat vorig jaar al tot 29% werd verlaagd, daalt verder tot 25%. Voor KMO’s geldt nu al een verlaagd tarief van 20% op de eerste 100.000 euro belastbare winst. De crisisbijdrage, die sinds 2019 is verlaagd van 3 naar 2%, wordt in 2020 definitief afgeschaft. Vanaf 2020 wordt de afschrijving pro rata temporis berekend naar gelang van het aantal dagen van feitelijk bezit van de investering. Voor een investering die aan het einde van het boekjaar plaatsvindt, zal het dus niet meer mogelijk zijn om de afschrijvingen voor het volledige jaar in mindering te brengen. Kleine vennootschappen zullen echter nog steeds incidentele kosten in één keer mogen afschrijven. Het degressieve afschrijvingsregime verdwijnt dus in 2020, maar investeringen van voor 1 januari mogen echter worden voortgezet. Nog andere veranderingen worden dit jaar van kracht. 22 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 © Getty © Getty Get ready for tomorrow Ondernemingen met vrijgestelde reserves zullen tijdelijk gedurende twee jaar worden aangemoedigd om deze om te zetten in belastbare reserves tegen een verlaagd tarief. De aftrek van bepaalde uitgaven wordt eveneens beperkt. Het tarief voor verborgen winsten wordt niet langer gehalveerd wanneer ze worden opgenomen in de rekeningen van een volgend boekjaar. Bovendien wordt er een niet-aftrekbare administratieve boete opgelegd. De kosten van collectief vervoer van personeel tussen huis en werk zijn niet langer voor 120% aftrekbaar. Een ander voorbeeld: administratieve boetes zijn niet meer aftrekbaar. Ook kortingen voor extra personeel en stagiairs worden afgeschaft. Inzake voertuigkosten wordt de nieuwe (beperkte) aftrek berekend volgens een formule die rekening houdt met een coëfficiënt vastgesteld volgens het type brandstof en de CO2uitstoot per kilometer. Het aftrekbare deel van de uitgaven voor wagens mag niet minder dan 50% en niet meer dan 100% bedragen. Voor voertuigen die 200 g CO2/km of meer uitstoten, wordt het aftrekbare gedeelte forfaitair vastgesteld op 40%. Vanaf 1 januari zullen de brandstofkosten, die voordien tegen 75% aftrekbaar waren, dezelfde aftrekbaarheidsberekening volgen als de andere autokosten. Groener Meer biobrandstoffen: de Europese verplichting om het aandeel van biobrandstoffen in elke liter benzine of diesel vanaf 1 januari te verhogen tot 8,5% is in de Belgische wetgeving opgenomen, weliswaar met een percentage van 9,6% (tegenover 5% in E5 benzine en 7% in B7 diesel). De prijs per liter zal aan het tankstation met één tot twee cents stijgen. een boete van 350 euro opgelegd, die na drie maanden kan worden herhaald. Duurzamere verplaatsingen: ondernemingen met meer dan 100 werknemers op eenzelfde vestiging moeten uiterlijk op 30 juni 2020 een diagnose van hun mobiliteit indienen. In de daaropvolgende maanden worden ze verondersteld een actieplan te ontwikkelen om het woon-werkverkeer duurzamer te maken en zodoende de impact op het milieu en de verkeersoverlast te verminderen. Beide documenten dienen ten laatste tegen 31 januari 2021 naar Leefmilieu Brussel te worden gestuurd. Minder plastic: de distributie en het gebruik van plastic voorwerpen voor eenmalig gebruik is sinds 1 juli verboden tijdens evenementen die in de openbare ruimte van BrusselStad worden georganiseerd. Het Europese verbod op een lange reeks plastic wegwerpproducten – zoals wattenstaafjes, borden, bestek – wordt in 2021 van kracht. Organisatie van de sociale verkiezingen De volgende sociale verkiezingen zijn gepland tussen 11 en 24 mei 2020. Uitzendkrachten mogen dit jaar deelnemen aan de stemming, onder bepaalde voorwaarden. De ondernemingsraad, het comité voor preventie of, bij gebreke hiervan, de werkgever kan in overleg met de vakbondsafvaardiging ook elektronisch stemmen vanaf de gewone werkplek toelaten. Minder vervuilende wagens: sinds 2018 vormt het ganse Brusselse Gewest een Lage-emissiezone (LEZ). Vanaf 1 januari worden Euro 3 diesel wagens, bussen en bestelwagens (namelijk voertuigen die tussen 1 januari 2001 en 31 december 2005 werden geregistreerd) niet langer toegestaan. Tijdens de eerste drie maanden krijgen overtredende automobilisten een eenvoudige waarschuwing met de post. Vanaf 1 april wordt De wetgeving voorziet tijdens de 150 dagen durende verkiezingsprocedure een aantal termijnen. Die worden bepaald in functie van dag X (begindatum van de verkiezingsprocedure) en dag Y (de eigenlijke stemdag). Let op: de occulte beschermingsperiode voor kandidaten begint op X-30, tussen 12 en 25 januari, dus. De vakbondsorganisaties moeten de lijst van kandidaten ten laatste op X+35 indienen. De werkgever moet deze lijst op X+40 binnen het bedrijf meedelen. Beroep tegen deze lijsten kan tussen X+47 en X+61 worden aangetekend. De finale lijst wordt uitgehangen op X+77. Brussel Metropool - Januari 2020 23 ❙ © Getty © Getty
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Get ready for tomorrow De bekendmaking van de verkiezingsuitslagen is vastgesteld op Y+2. De nieuwe verkozenen treden aan op Y+45. Zorg voor de kleine statuten Vanaf 1 januari wordt de toepassing van de wet op arbeidsongevallen uitgebreid tot opleiding. Dit omvat dus ook activiteiten die niet onder de sociale zekerheid vallen, maar in geen geval opleidingen die buiten het wettelijk kader worden georganiseerd. De wettelijke arbeidsongevallenverzekering wordt verplicht voor de meeste leerlingen en stagiairs, die dan volledig gedekt zijn. Mensen die een opleiding volgen zonder loon of tegen een symbolisch salaris, genieten eveneens een beperkte dekking. De werkgever is bovendien verplicht om een onmiddellijke verklaring van tewerkstelling (Dimona) in te dienen voor deze kleine statuten. Gezinstoelagen: Brussel staat nu aan het roer Als gevolg van de zesde Staatshervorming treedt het nieuwe Brusselse stelsel voor het beheer en de betaling van de kinderbijslag in werking op 1 januari. Het voorziet in de toekenning van kinderbijslag voor elk kind dat op het Brusselse grondgebied woonachtig is, zonder verder onderscheid naar rang tussen broers en zussen. Naast het basisbedrag van 150 euro per kind zijn er sociale toeslagen voor eenoudergezinnen en voor gezinnen met een jaarinkomen van minder dan 45.000 euro. Elk gezin krijgt de garantie dat de uitkeringen ten minste gelijk zijn aan die van het oude stelsel. Famifed wordt vervangen door het nieuwe Brusselse fonds Famiris, dat vanaf 8 februari de eerste betalingen zal doen. Internationale handel Nieuwe Incoterms: Incoterms worden aan het begin van elk decennium gepubliceerd. Degene die op 1 januari van kracht worden, beogen vooral gebruiksgemak. Deze reglementering van de Internationale Kamer van Koophandel verdeelt de kosten en risico’s die voortvloeien uit het verkeer van goederen tussen verkopers en kopers. Enkele nieuwigheden: Incoterm DAT (Delivered at Terminal) wordt uitgebreid tot DPU (Delivered at Place Unloaded), waardoor het mogelijk wordt om de kosten en risico’s aan de verkoper in rekening te brengen tot op het ogenblik van het lossen op een geschikte plaats van bestemming, en niet langer uitsluitend een terminal. De FCA (Free Carriage) voorziet nu de optie on-board vrachtbrief (de koper kan de vervoerder de opdracht geven om de verkoper een bewijs van lading aan boord te leveren). Beide partijen hebben ook de mogelijkheid om hun eigen vervoer te organiseren, zonder noodzakelijkerwijs een beroep te doen op een derde partij. Het niveau van de verzekering is voor onderhandeling vatbaar, maar de CIF (Cost, Insurance and Freight) en de CIP (Carriage and Insurance Paid to) voorzien nieuwe standaardverzekeringsovereenkomsten, die respectievelijk alle risico’s of een minimum dekking bieden. 24 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 Vrijhandel met de Asean: de bilaterale handelsovereenkomst tussen de EU en Singapore trad op 21 november in werking. Dit is de eerste in zijn soort in de Asean (Association of Southeast Asian Nations). Een andere handelsovereenkomst werd met Vietnam ondertekend en zal in 2020 in werking treden, na ratificatie door de parlementen van beide partijen. Ook elders in Azië is de vrijhandelsovereenkomst met Japan sinds februari 2019 van kracht, en die met Zuid-Korea sinds 2015. Deze overeenkomsten, die op termijn de douanerechten met 99% willen verlagen, houden een economisch potentieel in voor zowel de EU als België. Singapore (foto hierboven) is de grootste handelspartner van de EU in de Asean, met een bilaterale handel van meer dan 53 miljard euro aan goederen en 51 miljard euro aan diensten. Het land is de elfde grootste handelspartner van België buiten de EU, met meer dan 1400 Belgische bedrijven die voor meer dan 1,4 miljard euro naar Singapore exporteren, terwijl België voor 4,3 miljard euro uit Singapore importeert. Wat Vietnam betreft, exporteren bijna 700 Belgische bedrijven, waarvan 85% KMO’s, voor 500 miljoen euro, tegenover 2 miljard euro aan invoer. Brexit op komst? De terugtrekking van het Verenigd Koninkrijk uit de EU was oorspronkelijk gepland voor 29 maart 2019, maar is nu uitgesteld tot 31 januari 2020. Tegen dan moet een meerderheid van het Lagerhuis de in oktober in Brussel gesloten echtscheidingsovereenkomst nog goedkeuren. De overgangsperiode na de Brexit zal naar verwachting eind 2020 aflopen. Deze termijn lijkt weinig realistisch, rekening houdend met de tijd die vereist is om een vrijhandelsovereenkomst te ontwikkelen. Zonder een verlenging van één tot twee jaar, bestaat er een reëel risico van een minimalistische handelsovereenkomst die nauwelijks zal verschillen van een ‘no deal’. Ook voor de bedrijven zou uitstel welkom zijn, want ze hebben wat tijd nodig om zich aan te passen. Hoe dan ook wordt 2020 een overgangsjaar, waarin het Verenigd Koninkrijk zijn toegangsrecht tot de interne markt behoudt en de Europese wetgeving blijft naleven. ● Ophélie Delarouzée © Getty Get ready for tomorrow Zes bedrijfsleiders, drie uitdagingen, één motto: get ready for tomorrow ! Hoe bereiden Brusselse bedrijven zich voor op de jaren 2020 en de drie bijzonder actuele uitdagingen van de duurzaamheid, de digitalisering en de mobiliteit? We stelden de vraag aan zes bedrijfsleiders met zeer uiteenlopende profielen: een zelfstandige, een CEO van een grote onderneming, drie KMO-managers uit verscheidene sectoren en een overheidsorganisatie. Alle zes Brusselse persoonlijkheden bereiden zich voor op de toekomst. eerste websites in Flash. Zij behoort tot de X-generatie en legt op die manier de link tussen digital natives en babyboomers. Deze intergenerationele troef gebruikt zijn dagelijks in haar opdrachten. Thierry Goor: Serial entrepreneur en ideeënbooster. Hij heeft 35 jaar ervaring in de communicatie- en digitale sector. Twee jaar geleden kwam hij tot het ean-Michel André: Serial entrepreneur en hotelier. Hij begon zijn carrière bij de hotelketens Hilton en Sofitel en richtte daarna het White Hotel op. Vandaag staat hij aan het roer van de Belgische hotelgroep Limited Edition, met mooie namen als Le Jardin Secret, het Jam Hotel, Le Berger of Le Domaine de Ronchines in de streek van Namen. Jean-Michel André Benjamin Cadranel: Hij studeerde rechten aan de ULB en schreef zich daarna in bij de Balie van Brussel. Hij werd een deskundige in institutionele hervormingen en vervoegde het kabinet van de Brusselse minister-president Charles Picqué. In 2013 werd hij gedelegeerd bestuurder van citydev. brussels. Dit overheidsorgaan bouwt aan de stad van morgen door rekening te houden met de realiteit en de behoeften van de economische spelers en de inwoners van het Brusselse Gewest. Benjamin Cadranel Julie Enez: Deze grafisch ontwerpster staat aan het hoofd van Slide-up, een netwerk van zelfstandigen in de sector van de bedrijfscommunicatie. Zij werd geboren in 1980 en zagt daarom de opkomst van de Julie Enez Brussel Metropool - Januari 2020 25 Patrick Janssens besef dat er in Europa 400.000 m² aan ‘food markets’ in aanbouw waren, maar niet in Brussel. In december 2019 opende zijn eigen project de deuren in het hart van de hoofdstad, met 17 restaurants, een microbrouwerij, een bio chocoladefabriek en een biomarkt. Thierry Goor Patrick Janssens: Hij staat al sinds 1995 als CEO aan het hoofd van dit familiebedrijf. Iris werd in 1946 opgericht en was eerst actief in de sector van industriële schilderwerken. Vandaag is het uitgegroeid tot een van de voornaamste bedrijven in facility management en industriële diensten in België. In 2020 zet de CEO het digitaliseringsproces verder, met de implementatie van nieuwe technologieën. Quentin Nickmans: De medeoprichter van eFounders staat aan het hoofd van een start-up studio gericht op bedrijven die SaaS (Software as a Service)activiteiten ontwikkelen. In 2018 alleen al slaagden de startende ondernemingen die hij overkoepelt erin om 100 miljoen euro op te halen. eFounders is noch een business booster, noch een incubator, wél een bron van ideeën die bedrijven opricht. Tot op vandaag zouden er op die manier 22 bedrijven zijn gecreëerd. ● Elisa Brevet Quentin Nickmans
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Get ready for tomorrow 2020, het jaar van ecologische theorie of actie? Ondernemingen doen meer dan wat de regelgeving oplegt op het vlak van milieubescherming. De vrijwillige initiatieven van de bedrijfswereld op dit gebied nemen in aantal en omvang toe omdat ondernemers zich steeds meer bewust worden van de gevolgen van hun activiteiten op de natuurlijke hulpbronnen. B enjamin Cadranel, gedelegeerd bestuurder van citydev.brussels, spreekt klare taal: gebouwen spelen een centrale rol in dit vraagstuk. Het is nu de uitdaging om een hogere energie-efficiëntie te bereiken dan wat de norm verplicht. En dit gebeurt onder andere met duurzame materialen. Duurzaamheid beperkt zich trouwens niet tot de ecologie: ze heeft meer te maken met een holistische aanpak. Vandaar het cruciale belang om qua duurzaamheid ook rekening te houden met mobiliteit en economische en sociale levensvatbaarheid. Ecologisch bekeken is het rampzalig om naar het platteland te verhuizen, daar een hoeve om te bouwen tot een mooie villa met zwembad en een grote tuin en dagelijks naar de stad te pendelen om te gaan werken Benjamin Cadranel, CEO van Citydev Een van de milieu-uitdagingen voor Brussel in 2020 is biodiversiteit en de aanwezigheid van stedelijke groenvoorzieningen. Het is namelijk noodzakelijk ruimte te voorzien waarin fauna en flora in stand kunnen worden gehouden. Palmbomen planten “omdat die mooi ogen” is nu uit den boze. Er wordt nu eerder nagedacht over de terugkeer van pakweg mezen en van aangepaste lokale bomen en planten. Het overheidsorgaan werkt daarom nauw samen met Leefmilieu Brussel, zowel voor residentiële sites als voor het beheer van landschappen. “In de Tivoli-wijk zijn we zelfs bepaalde nestkasten gaan integreren in de daken. Zo ver gaan we om de fauna te behouden”, stelt de CEO. Een compacte stad Een andere uitdaging voor citydev.brussels is de beperking van de ecologische voetafdruk door deze zo compact mogelijk te houden. “Ik begrijp maar al te goed dat de mens groen nodig heeft, maar ecologisch bekeken is het rampzalig om naar het platteland te verhuizen, daar een hoeve om te bouwen tot een mooie villa met zwembad en een grote tuin en dagelijks naar de stad te pendelen om te gaan werken.” Het stedelijk weefsel in de natuur uitsmeren is de beste manier om die natuur te doen verdwijnen, stelt Benjamin Cadranel. Het alternatief? De natuur zichtbaarder maken in de stad, want dit is psychologisch van belang voor alle inwoners. Dit vereist de aanleg van parken, een vlotte toegang tot buitenruimtes, eilandjes met groenvoorzieningen of gemeenschappelijke tuinen. “In de Tivoli-wijk hebben we meerdere groene eilandjes aangelegd. Wie daarlangs loopt ziet de tuinen. Je kunt er niet binnen omdat ze omheind zijn, maar je ziet ze wel. Nu, als je door de straten van Sint-Gillis en Elsene loopt, kun je je moeilijk inbeelden dat deze gemeenten de groenste van het Gewest zijn. Dit valt alleen op als je ze via Google Earth bekijkt. Daar moet verandering in komen.” Een milieuvriendelijke food market in Brussel De voedingsmarkt Wolf omvat een bio markt, een microbrouwerij en een chocoladezaak. Organisch afval 26 ❙ Brussel Metropool - january 2020 © Getty Get ready for tomorrow wordt maximaal gerecycled. “Wij recyclen al dit afval zo snel mogelijk om witloof en oesterzwammen te kweken, die we dan op de biomarkt verkopen. We zullen ook het bostel, een restproduct van de microbrouwerij, gebruiken om er brood en koekjes mee te maken. We beogen een perfecte kringloop!”, zegt Thierry Goor, de ontwerper en oprichter van het project. De politiek medeverantwoordelijk Julie Enez weet dat gewoontes niet zullen veranderen als de politiek en de industrie geen duwtje in de rug geven. Ze klaagt een systeem aan waarin alles te snel gaat en waarin evolutie naar een meer duurzame planeet dagelijkse inspanningen vereist die moeilijk op gang komen en ook moeilijk worden volgehouden. De politieke wereld zou een Wij recyclen al dit afval zo snel mogelijk om witloof en oesterzwammen te kweken, die we dan op de bio markt verkopen. We beogen een perfecte kringloop! Thierry Goor (Wolf) aantal beslissingen moeten nemen. “Nu al jaren verbaas ik me dat we plastic zakken betalen, terwijl de rekken in de winkels vol zitten met producten verpakt in plastic. We moeten ons verzetten tegen de wanverhouding tussen de gevestigde industrie en wat van ons als individuen wordt gevraagd.” De jonge vrouw vindt dat neerslachtigheid koste wat het kost moet worden bestreden (“Als niemand het doet, waarom ik dan wel?”). Beslissingen moeten collectief worden genomen en efficiënte instrumenten aanbieden om het proces te vergemakkelijken voor de burger. Digitaal in plaats van papier Quentin Nickmans, medeoprichter van eFounders, heeft het gebruik van papier bijna volledig afgeschaft dankzij tools waarmee communicatie zoveel mogelijk digitaal gebeurt: “Ons jong team gebruikt geen papier meer, maar bijvoorbeeld wel Yousign (NB: van een Franse startup die door eFounders werd overgenomen), een instrument voor beveiligde, juridische, elektronische en gedematerialiseerde handtekeningen op allerlei documenten (HR, handelsovereenkomsten, juridische teksten enz.)” Allemaal goed en wel, maar wat is de impact dáárvan? Ook de nieuwe technologieën hebben een ‘rebound effect’. Dit wordt een lang debat want de ecologische voetafdruk van de digitale technologie is op wereldschaal twee of drie keer zo groot als die van Frankrijk. Wat is dan de oplossing? Eén e-mail betekent 17 tot 22 gram CO2-uitstoot. Gelezen e-mails zouden we best wissen. E-mailverkeer zouden we ook moeten beperken als andere middelen beschikbaar zijn. En verder ook ongebruikte tabbladen in zoekmachines sluiten, de meest bezochte websites opnemen in de lijst van de favorieten enzovoort. De digitalisering is zeker niet neutraal voor de omgeving. Vandaar het belang van goede gewoontes en van het besef dat al onze activiteiten een impact hebben. Discussie over ecologie in het hotelwezen Duurzame ontwikkeling en milieuvriendelijkheid komen in de hotelsector vaak ter sprake. Jean-Michel André, eigenaar van de hotels Jam en Le Berger, voelt zich aangesproken: “Bij renovatie en bouw dienen ecologische normen te worden nageleefd. Meestal doen we veel meer dan wat van ons wordt gevraagd.” Toen hij enkele maanden geleden het domein van Ronchines renoveerde, koos Jean-Michel voor een pelletketel en zonnepanelen. Dat werd hem niet gevraagd, maar hij vond het wel volkomen normaal. De werkelijke uitdaging ligt volgens hem vooral bij de klant: “Velen denken dat ze alles mogen omdat ze hebben betaald. De thermostaatkraan op vijf en het raam van de kamer wijd open, dat mag dus. De klant zal dit waarschijnlijk thuis niet doen …” Ondanks dat soort gedrag treft de hotelhouder een aantal maatregelen. Vanaf 1 januari staan er op de Gelukkig komt er verandering in onze sector. De klanten weten dat als ze de handdoeken laten hangen, die niet worden vervangen. Het vergt tijd maar we constateren geleidelijk aan een verandering in mentaliteit Benjamin Cadranel, CEO de Citydev kamers van het Jam Hotel geen flessen mineraalwater meer, maar kruiken met daarop een etiket die de klant informeert dat het water in Brussel perfect drinkbaar is. Als er toch iemand een fles mineraalwater wenst, kan hij die aan de receptie vragen. “Ik vraag me af hoe de klanten zullen reageren. Gelukkig komt er verandering in onze sector. Lakens worden niet meer om de twee maar om de vier dagen vervangen. En de klanten weten bovendien dat als ze de handdoeken laten hangen, die niet worden vervangen. Het vergt tijd maar we constateren geleidelijk aan een verandering in mentaliteit.” ● Elisa Brevet Brussel Metropool - january 2020 ❙ 27
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Get ready for tomorrow Digitalisering: ergens halverwege Interne ontwikkeling van applicaties, CRM en samenwerkingstools om op afstand te werken … Iedereen is volop met digitalisering bezig. Maar beantwoordt dit aan de verwachtingen van de ondernemingen? Is de extra efficiëntie voldoende? © Getty B edrijven zijn zich in de afgelopen jaren massaal gaan digitaliseren, maar het proces verloopt niet uniform. Sommige ondernemingen stellen zich nog steeds terughoudend op terwijl andere er resoluut voor gaan. JeanMichel André, oprichter van meerdere Brusselse hotels (Jam Hotel, Le Berger, Le Jardin Secret), behoort in elk geval tot de tweede categorie: “Dankzij de digitalisering in het hotelwezen kun je een hotel openen dat drie maanden later vol is. Vroeger duurde het 3 tot 4 jaar om hetzelfde resultaat te bereiken.” Dankzij de digitalisering in het hotelwezen kun je een hotel openen dat drie maanden later vol is. Vroeger duurde het 3 tot 4 jaar om hetzelfde resultaat te bereiken.” Jean-Michel André, hoteleigenaar Dagelijks gebruikt Jean-Michel een hele resem digitale tools. Met de channel manager werkt hij zijn prijzen automatisch bij op de tientallen websites waar hij zijn kamers verkoopt. Net als bij vliegtickets veranderen die prijzen constant. Hij beschikt dus over nog een ander instrument om de prijzen van de concurrenten te evalueren en zijn eigen tarieven daar op af te stemmen. Bovendien heeft hij verscheidene ‘bots’ opgezet om in real time met de internetgebruikers te communiceren. “De dagelijkse strijd voor een hoteleigenaar is zijn kamers verkocht krijgen. Booking neemt een marge van 18%. Dat is zwaar, maar het blijft een fantastisch hulpmiddel. Wij moeten alles dus op een vernuftige manier regelen.” Wel, om dit te regelen deed onze ondernemer geen beroep op een IT-professional, maar op een licentiaat archeologie! “Stel je voor: die kerel is constant op zoek naar het beste idee. Eén keer per maand komt hij me opzoeken met nieuwe tools om te innoveren. Een zeer waardevolle medewerker!” Digitaal is de spil van ons concept. Wij aanvaarden geen cash, alleen betalingen met de kaart.” Thierry Goor (Wolf) Foodsector nu ook digitaal Thierry Goors Brussels Food Market project is uitermate ambitieus. De man is de uitdaging aangegaan om 17 restaurants samen te brengen in hartje Brussel, op een oppervlakte van 2600 m². Het welslagen ervan heeft hij ruimschoots te danken aan de digitalisering: “Digitaal is de spil van ons concept. Wij aanvaarden geen cash, alleen betalingen met de kaart. We hebben bovendien onze eigen app ontwikkeld waarmee de klant ter plaatse kan bestellen zonder in de file te moeten aanschuiven. Hiermee kan hij ook van buitenaf bestellen, o.a. take away.” 28 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 Get ready for tomorrow Zodra de gerechten klaar zijn, ontvangt de klant een popup op zijn telefoon. De Food Market Wolf ontwikkelde zelfs zijn eigen bezorgsysteem: “Wij wilden absoluut een systeem dat koeriers op een eerlijke wijze bezoldigt. En wij willen geen waaghalzen op de baan.” Thierry besloot om alles via digitale communicatie te laten gebeuren. Bijna 80% van het communicatiebudget wordt trouwens aan Instagram besteed. Het communicatieteam van de Food Market werkt samen met een netwerk van een honderdtal Brusselse influencers. De strijd tegen digitale standaardisatie Julie Enez is doordrongen van digitale technologie. Deze grafisch ontwerpster staat nu aan het roer van SlideUp, een netwerk van freelancers actief in de digitale communicatiesector. “Een tijd geleden wilde iedereen zijn website. Dit is ondertussen gebeurd en helaas lijken die allemaal een beetje op elkaar. Ik stel echter tevreden vast dat het tij keert. Ik merk een sterke vraag naar identiteitsvorming. Dat komt goed uit: dit is net mijn voornaamste specialiteit!” Als digitale professional zit je met een serieuze uitdaging: de klanten opleiden. “Alles evolueert razendsnel! Wij hangen af van Google, van de veranderingen in zijn algoritmes en de constante evolutie van zijn technologieën. Een website of om het even welk ander digitaal medium bezitten, kan je vergelijken met een voertuig: je moet het dagelijks onderhouden en regelmatig bijtanken als je de wagen in topconditie willen houden.” De menselijke dimensie mag met de digitalisering niet achterwege blijven. Wel stel ik vast dat het voor bedrijven een uitdaging is om dit aspect te verzoenen met technologische ontwikkeling.” Julie Enez, grafisch ontwerpster Julie gelooft dat de digitale technologie dezelfde weg zal volgen als drukwerk, namelijk van kwantitatief naar kwalitatief. “De menselijke dimensie mag met de digitalisering niet achterwege blijven. Wel stel ik vast dat het voor bedrijven een uitdaging is om dit aspect te verzoenen met technologische ontwikkeling. Mijn jaar 2020 wijd ik dus aan creatieve en menselijke projecten. Ik citeer graag deze zin van Boris Cyrulnik: ‘Evolutie is geen synoniem van vooruitgang’. Laten we daar even bij stilstaan.” Teamgeest op afstand Hoe behoud je een hechte band met de collega’s en de leidinggevenden ondanks de kilometers, in 2020? Quentin Nickmans kan er van meepraten. De medeoprichter van eFounders, een soort incubator van digitale starters in Brussel en Parijs, moet goed georganiseerd te werk gaan en wil dat trouwens steeds meer doen: “Dankzij digitale tools kunnen we heel veel op afstand doen, maar met telewerken is de behoefte aan dialoog nog groter, en dan liefst door onmiddellijk duidelijke regels vast te leggen.” De jonge starters van eFounders beschikken over een hele resem tools om regelmatig afspraken te maken en op afstand te werken: “Wij gebruiken Slack voor het intern collaboratief berichtenverkeer. Instrumenten als Zoom.Us, 1Password of Station zijn voor ons van essentieel belang. Ze geven bijvoorbeeld toegang tot software en wachtwoorden zonder dat je die op de eigen laptop hoeft te installeren. Voor digitale handtekeningen gebruiken we Yousign. En zo vermijden we heel wat tijdrovende afspraken.” Bij telewerken zijn transparantie, dialoog en de juiste digitale instrumenten dus van fundamenteel belang. Vandaag kunnen we, naast de geolokalisering van de medewerker, ook de traceerbaarheid van de uitgevoerde taken in real time bijhouden. Op die manier verhogen we de waarde van het verrichte werk en versterken we de transparantie Patrick Janssens, CEO van Iris Group Een app die de dienstensector op zijn kop zet De digitalisering brengt een ware transformatie teweeg in een aantal sectoren. En in elk geval in facility management en industriële dienstverlening. Patrick Janssens, CEO van Iris Group, investeert massaal in digitalisering: “Wij zijn volop We Work aan het ontwikkelen en testen deze app op 700 medewerkers. Vandaag kunnen we, naast geolokalisering van de medewerker, ook de traceerbaarheid van de uitgevoerde taken in real time bijhouden. En we kunnen dit alles documenteren met foto’s of video’s. Op die manier verhogen we de waarde van het verrichte werk en versterken we de transparantie tussen bedrijf en de klant.” De CEO oordeelt dat deze technologie de relatie met het werk radicaal verandert. De medewerker wordt namelijk meester van zijn dienstverlening, voert een gedeelde zelfcontrole uit en stelt de klant gerust. In 2020 is de onderneming van plan het aantal gebruikers van de app te verhogen en een meer gebruiksvriendelijke en optimale omgeving te configureren: “Dit wordt een ware revolutie, een doorslaggevend ogenblik waardoor de sector grondig zal veranderen.” ● Elisa Brevet Brussel Metropool - Januari 2020 29
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Get ready for tomorrow Mobiliteit: komt het voorbeeld morgen van het bedrijfsleven? Het drukke (en vaak stilstaand) verkeer heeft een rampzalige © Getty impact op het milieu en zet een buitensporige druk op de economie. Niemand gaat vrijuit, iedereen staat in het verkeer. De toestand moet rechtgetrokken worden, we hebben geen keuze meer. Ook de bedrijven hebben hier een rol te spelen. M obility As A Service (MaaS): deze trend wint geleidelijk aan terrein in België om alle publieke en private mobiliteitsinitiatieven op een snuggere manier te bundelen. MaaS wordt nu beschouwd als de toekomst van onze verplaatsingen. Het systeem brengt een revolutie teweeg in de manier waarop we ons verplaatsen, en dan wel via een vervoersaanbod dat alle vervoersmodi en alle fasen van de verplaatsing integreert, met inbegrip van routeberekening, betaling en boeking. We werken vooral met jongere mensen die goed vertrouwd zijn met de oplossingen van de zachte mobiliteit. Zij gebruiken bijna spontaan een fiets, een step en het openbaar vervoer.” Quentin Nickmans (eFounders) MaaS evidentie voor startups Bij eFounders verliest het vraagstuk van de mobiliteit geleidelijk aan relevantie: “We werken vooral met jongere mensen die goed vertrouwd zijn met de oplossingen van de zachte mobiliteit. Zij gebruiken bijna spontaan een fiets, een step of het openbaar vervoer”, vertelt Quentin Nickmans. Wat echter minder voor de hand ligt, zijn de Thalys-kosten tussen Brussel en Parijs: “Wie zich tussen deze twee steden bevindt en regelmatig op en af moet reizen, moet al gauw een flink budget voorzien.” Voor Quentin is thuiswerken een goed alternatief. Het bedrijf biedt het aan al zijn werknemers aan, weliswaar met de vraag om een aantal precieze regels in acht te nemen. Zo moeten werknemers het thuiswerk op voorhand aanvragen, de hele werkdag verbonden zijn met het kantoor en ze moeten bereikbaar blijven. Tien jaar geleden was het voor een hotel ondenkbaar om niet toegankelijk te zijn voor wagens. Jean-Michel André, hoteleigenaar Hotelwezen: “Initiatieven overbodig” Hoteleigenaar Jean-Michel André fietst al jaren in Brussel. Hij probeerde al verscheidene zachte mobiliteitsinitiatieven binnen zijn hotels op poten te zetten: “Ik kocht gewone en elektrische fietsen en bood ze aan aan de klanten. Maar dat was telkens een mislukking. Momenteel doe ik een poging met elektrische steps en ook daar overtuigen de resultaten niet.” De reden hiervoor is vrij eenvoudig, oordeelt Jean-Michel: er bestaan zoveel mobiliteitsoplossingen op straat – Scooty, Uber, Jump, Heetch of Lime – dat de klanten de voorkeur geven aan deze bekende merken. Anderzijds moet onze hoteleigenaar zich creatief opstellen tegenover mensen die met de auto willen komen: “Tien jaar geleden was het voor een hotel ondenkbaar om niet meer toegankelijk te zijn voor wagens. Nu is het hotel Le Berger inderdaad niet meer met de auto bereikbaar. Zelfs taxi’s vrezen voor een boete en droppen hun klanten liever honderd meter verderop.” Of dit spijtig is? Daar kan 30 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 Get ready for tomorrow Jean-Michel André niet op antwoorden, maar hij weet dat deze eigenheid geen gevolgen heeft op de jaarlijkse bezettingsgraad van het hotel. Evenals hotel Le Berger, is de Food Market Wolf van Thierry Goor, in de Brusselse Wolvengracht, moeilijk met de wagen bereikbaar. “We hebben de stad net gevraagd om een fietsenstalling met 40 plaatsen aan de ingang van de Food Market te mogen voorzien. Wie ons wil komen bezoeken, geeft inderdaad liefst de voorkeur aan alternatieve vervoersmiddelen.” Mobiliteit is dus duidelijk geen probleem voor de nieuwe Brusselse Food Market, die geen hinder voorziet door de moeilijke bereikbaarheid voor auto’s. Veel routes zijn voor verbetering vatbaar. We worden ertoe aangezet om naar andere vervoermiddelen over te stappen, maar we wachten nog altijd op de alternatieven om dat te doen. Julie Enez, grafisch ontwerpster Elektrisch wagenpark groeit Patrick Janssens, CEO van Iris Group, investeerde al in een vloot van een twintigtal elektrische wagens. Gaat hij verder uitbreiden? Ja, maar op termijn, want hij wacht liever op nieuwe technologische doorbraken op het gebied van autonomie en bereik. “Wij gebruiken onze elektrische wagens voor korte ritten. We hebben echter teams die het hele Belgische grondgebied bestrijken.” De CEO wijst er tegelijk op dat hij de mobiliteit heeft kunnen verbeteren dankzij de digitalisering van het bedrijf. “Vandaag gebruiken we een routing-systeem gekoppeld aan de Waze-app. Hiermee vermijden onze chauffeurs zoveel mogelijk de files. Ze brengen minder tijd door op de baan. Dat is voor iedereen positief.” Zeker een interessante oplossing, maar met mindere kantjes. Het Franse magazine Society besteedde een dossier aan Waze, waarin te lezen stond dat het succes van deze mobiele app een aantal minder prettige gevolgen heeft. Omdat een deel van het verkeer langs secundaire wegen wordt geleid, gaat ook de overlast zich verplaatsen, tot groot ongenoegen van de inwoners van de doorkruiste wijken. Op bepaalde piekuren ondergaan secundaire wegen een ononderbroken stroom van voertuigen. Tot nu toe stille straten en buurten worden op die manier omgetoverd tot stadssnelwegen. “Ik gebruik hoe langer hoe minder mijn wagen” De wagen laten staan is voor mensen als Julie Enez eerder een noodzaak dan een bewuste keuze. “Ik verplaats me hoe langer hoe minder met de auto, want parkeren is haast onmogelijk. In Brussel zijn er continu werkzaamheden aan de openbare weg en de files zorgen voor steeds meer stress.” Julie verplaatst zich dus nu met het openbaar vervoer, maar zonder enthousiasme: “Ik zou graag de voorkeur geven aan zachte mobiliteit, maar veel routes zijn echt voor verbetering vatbaar. We worden ertoe aangezet om naar andere vervoermiddelen over te stappen, maar we wachten nog altijd op de alternatieven om dat te doen.” Citydev.brussels pleit voor een compacte en kwalitatieve stad Citydev.brussels, het gewestelijk overheidsorgaan voor bouw, economische expansie en stedelijke vernieuwing, is tegen de verdere uitdijning van de stad. CEO Benjamin Cadranel oordeelt dat de uitdaging dezelfde is binnen en buiten de stad. Mensen zouden zich minder moeten verplaatsen in de stad, maar zouden meer moeten leven, werken en zich vermaken in hun wijken. Ze moeten dus minder afhankelijk zijn van grote mobiliteitsinfrastructuren. Het overheidsorgaan werkt hieraan samen met Brussel Mobiliteit en de MIVB om de reisbehoeften te bepalen in functie van de geplande ontwikkelingen. In 2020 wil citydev.brussels zich vooral toeleggen Niet iedereen beseft dat het Zuidstation een uniek communicatieknooppunt is. Daarom zou het station een plek moeten zijn waar je graag naartoe wilt, veel meer dus dan een buurt waar je gewoon even langs loopt.” Benjamin Cadranel, CEO van citydev.brussels op de zogenaamde ‘strategische’ gebieden: het Zuidstation, het Weststation en de buurt langs het kanaal. “Niet iedereen beseft dat het Zuidstation een uniek communicatieknooppunt is. Dat HST-station verbindt twee hoofdsteden van wereldformaat – Parijs en Londen –, naast andere Europese hoofdsteden als Amsterdam en steden met een belangrijke economische functie, zoals Frankfurt of Luxemburg. Bovendien is het Zuidstation een van de beste vertrekpunten naar alle andere wijken in de stad. Daarom zou het station een plek moeten zijn waar je graag naartoe wilt, veel meer dus dan een buurt waar je gewoon even langs loopt.” Het staat dus als een paal boven water dat dat Brussel op vlak van mobiliteit nog veel zal veranderen. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - Januari 2020 31
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Transitie Radicale projectontwikkelaars Gebouwen kunnen een aanzienlijke rol spelen in de strijd tegen de opwarming van de aarde. Dat beperkt zich niet tot een verminderde uitstoot van broeikasgassen: in gebouwen kunnen ook nieuwe circulaire processen ontstaan. P rojectontwikkelaars, architecten en adviseurs kunnen in de bouwsector de toepassing van circulaire processen in ruime mate vergemakkelijken. Niet alleen in een gebouw, trouwens, maar ook in een wijk of zelfs een hele gemeente. Een BREEAM of LEED plaatje aan de ingang van een gebouw volstaat natuurlijk niet. Wie zich in deze sector wil onderscheiden, moet vastberaden de grenzen blijven verleggen, een aantal taboes opofferen aan de voorbereiding van de toekomst en sterk anticiperen op veranderingen in de samenleving. Een dergelijke cocktail vind je in het partnerschap tussen projectontwikkelaar Bopro, het stakeholder- en processmanagementbedrijf Common Ground en het consultancybedrijf Lateral Thinking Company van Steven Beckers uit Brussel. Deze drie zijn nu verenigd in Bopro – Advisers – Common Ground1 . In 2016 ontmoette de Brusselse architect de projectontwikkelaar Peter Garre in het raam van een internationale wedstrijd in de Parijse regio. Zij zijn daarna binnen Bopro gaan samenwerken. De banden zijn ondertussen aangehaald en Steven stelt nu permanent al zijn kennis van zaken en creativiteit in de circulaire economie ter beschikking van deze structuur die einde van de jaren 80 in Gent werd opgericht. “In alle opdrachten projecteert Bopro zich heel ver in de levenscyclus van het gebouw. Dit is de beste manier om te anticiperen op updates van de certificering. Door de ontwikkelingen steeds voor te zijn, hoeven we het werk niet te herhalen om aan de eisen van de certificering te blijven voldoen”, vertelt Steven Beckers. In dezelfde geest stemt Peter Garre de activiteiten van Bopro af op de 17 doelstellingen voor duurzame ontwikkeling die de VN in zijn agenda 2030 heeft opgenomen. Een project onder leiding van Bopro: de Triango-site, in Gonesse, niet ver van Parijs. Zin, een wonder Een van de recente voorbeelden in het Brusselse Gewest, waarbij Steven als consultant werd betrokken met Advisers en daarna Bopro, is de indrukwekkende ‘Zin’ van Befimmo-51N4E-Jaspers-Eyers & Partners. In opdracht van de Vlaamse overheid zal dit project de twee bestaande torens van het World Trade Center omvormen tot een gebouw, waarbij bijna 95% van de materialen ter plaatse wordt behouden of hergebruikt, elders hergebruikt of zo lokaal mogelijk gerecycled. Kort voor Steven Beckers en Advisers zich bij Bopro aansloten, onderscheidde het bedrijf zich in Brussel met het passiefbouwproject Quatuor, dat voor Befimmo werd ontwikkeld. Peter Garre: “Quatuor is uitgerust met een verwarmingsen koelsysteem dat gebruik maakt van de geothermie en de recycling van regenwater. Strikt genomen kadert dit niet in de kringloopeconomie, maar het project streeft wel naar een Exceptional BREEAM certificering.” Toen hij de krachten bundelde met Steven Beckers, stond burgerlijke ingenieur Peter Garre zeker onder de indruk van de ‘ademende’ aanpak van de Brusselse architect. En Steven bewonderde Peter’s pragmatische ingesteldheid en vooruitziendheid. Aan Steven Beckers danken we trouwens het concept van een ‘Goretex’-gevel, waardoor het omhulsel van gebouwen “zich aanpast aan het klimaat, maar ook aan het gebruik”. Tijdens een door PwC georganiseerd seminar over vastgoedontwikkeling, getiteld ‘Adapt or die’ in 2011, verklaarde Peter al “Making a decision is not doing it. The Real Estate sector needs to learn this.” In de ontwikkeling van kringloopprojecten zullen deze twee mannen ongetwijfeld prachtige verwezenlijkingen op hun naam mogen schrijven. ● Johan Debière 1 Bopro besliste onlangs de Brusselse vennootschap Advisers over te nemen, die onder leiding staat van Tanguy de Lophem en Jacques Timmerman. Dit effent de weg naar interessante http://81.47.175.201/flagship/attachments/Trends_real_state_europe.pdf perspectieven in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, meer bepaald opdrachten van grote nationale of internationale klanten. (2) 32 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 ©Triango Paris 2019 Starter Buffl : een betere kijk op innoveren Van links naar rechts: Seppe Stroo, Dimitri Allaert en Dennis De Clercq (de oprichters van Buffl). B edrijven worstelen met het uitvoeren van goed marktonderzoek. Marktonderzoeksbureaus zijn te duur of de antwoorden die ze op hun vragen binnenkrijgen zijn niet relevant. Bijvoorbeeld omdat de juiste doelgroep niet werd ondervraagd of omdat de vragen niet op een correcte manier werden gesteld. Bovendien wordt niemand graag lastiggevallen om aan marktonderzoek mee te werken. Bedrijfsleiders doen daarom nog te veel een beroep op het “buikgevoel” wanneer ze aan een nieuw product beginnen of een nieuwe dienst willen ontwikkelen, zegt Dennis De Clercq. Om dat probleem op te lossen, richtte hij bijna twee jaar geleden met enkele vrienden het bedrijf Buffl op. “Buffl is een online tool waarmee bedrijven vragen kunnen stellen aan specifieke of willekeurige profielen over hun veronderstellingen, ontwerpbeslissingen, problemen van hun doelmarkt, producteigenschappen”, legt Dennis uit. “Dat kunnen open of multiple choice-vragen zijn of ze kunnen bijvoorbeeld meningen rangschikken. Het is ook mogelijk om feedback te vragen op foto’s, filmpjes, websites of je kunt gebruikers foto’s en video’s laten opnemen. Een klant kan in real time zien wie wat heeft geantwoord en bepalen wanneer het onderzoek voldoende inzichten heeft gegeven.” De antwoorden komen van een panel van ongeveer 10.000 mensen die de Buffl-app op hun telefoon hebben staan. Dat panel wordt ook voortdurend uitgebreid. “We zien dat ongeveer veertig procent van hen meewerkt om informatie over nieuwe producten te krijgen”, zegt Dennis. “Dat zijn mensen die het fijn vinden om hun feedback over een product ook daadwerkelijk gerealiseerd te zien. Ongeveer dertig procent doet het voor de prijzen en vouchers die ze kunnen krijgen wanneer ze meedoen aan marktonderzoek. Zo beloont Buffl het panel voor hun tijd en inspanning. Dan is er nog een grote groep voor wie het een combinatie van die twee is. De kleine rest zijn vaak vrienden en familieleden.” Ongeveer driekwart van alle producten die op de markt komen, zijn geen succes. Hoe dat komt? Omdat bedrijven veel te vaak iets maken waar niemand op zit te wachten. De scale-up Buffl geeft ondernemingen elektronische tools om gemakkelijker aan marktonderzoek te doen. Zowel bij starters, kleine ondernemingen als grote bedrijven is het vaak lastig om feedback van klanten mee te nemen in een innovatietraject, zegt Dennis. “Buffl is een goede tool om na te gaan of er wel een probleem is dat opgelost moet worden. Het klinkt gek, maar daar loopt het heel vaak al fout. Bedrijven denken dat er iets “leeft” in de markt, al is dat heel vaak niet zo, of slechts bij een kleine doelgroep. Wij stellen de vragen die bedrijven niet meteen durven te stellen.” Momenteel verdelen Dennis en zijn collega’s ongeveer de helft van hun tijd aan het samenwerken met klanten aan onderzoeken en de helft aan consulting. “Die consultingactiviteiten willen we laten dalen naar twintig procent in 2020”, zegt hij. “Wij willen bedrijven op den duur alle tools in handen geven, zodat ze hier zélf mee aan de slag kunnen. Door validatie als een fundamenteel aspect van innovatiestrategie te zien, wordt de kost van falen véél goedkoper en het risico op het lanceren van nutteloze producten en diensten lager.” Buffl heeft momenteel zes mensen in dienst. Zes extra aanwervingen staan gepland voor 2020. “De volgende stap in het proces is dat we ook de verwerking van alle data gaan automatiseren”, zegt Dennis. “Zodat je dure datawetenschappers eruit kunt halen en alle resultaten snel uit de computer rollen.” ● Frédéric Petitjean Info :hhttps://landing.buffl.be/ Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • www.beci.be/starter Brussel Metropool - Januari 2020 33
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Starter Legal Cookies : een vooraf aangevinkt vakje is geen geldige toestemming Het Hof van Justitie van de Europese Unie (HvJ-EU) wees op 1 oktober 2019 een merkwaardig arrest over de interpretatie van het begrip ‘toestemming’ met betrekking tot cookies. De uitspraak kan ingrijpende gevolgen hebben voor de toekomst van het regelgevingskader over de bescherming van het privéleven. E en cookie is een bestandje dat naar uw computer of mobiele telefoon wordt gedownload wanneer u een website raadpleegt. Dankzij cookies kan de webmaster van de site informatie inwinnen en opslaan over uw surfgedrag of over de apparatuur die u gebruikt om de website te bezoeken. Cookies spelen vandaag een belangrijke rol. Ze zijn bedoeld om het browsen en de analyse van de bezochte pagina’s vlotter te laten verlopen met behulp van de zogenaamde analytische of eerstelijnscookies. Maar ze dienen ook om aan gedragsgerichte targeting te doen via cookies van derden, voor reclamedoeleinden. Op 24 september 2013 organiseerde de Duitse firma Planet49 een online promotiespel met een standaard aangevinkt vakje, waarmee het bedrijf er dus van uitging dat de deelnemers akkoord zouden gaan met de opname van cookies voor reclamedoeleinden. De Duitse federatie van consumentenorganisaties betwistte deze praktijk voor het Bundesgerichtshof (het federale Hof van Justitie), dat de zaak vervolgens naar het HvJ-EU verwees. Het HvJ-EU dat de toestemming van de internetgebruiker om cookies op zijn apparatuur te plaatsen niet geldig kan worden gegeven via een vooraf aangevinkt vakje. De gebruiker moet dus het vakje zelf uitvinken om toestemming te weigeren. Het Hvj-EU past hier dus de beginselen toe van de Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG / GDPR) die de praktijk van de opt-out voor het inwinnen van persoonsgegevens bestraft. Het Hof benadrukt dat de toestemming specifiek moet zijn. Het feit dat een gebruiker de knop voor deelname aan het promotie spel activeert, volstaat niet om aan te nemen dat hij 34 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 geldig toestemming heeft gegeven voor het downloaden van cookies. Het Hof oordeelt bovendien dat de informatie die de dienstverlener aan de gebruiker moet verstrekken ook de duur van de werking van de cookies moet vermelden evenals de vraag of derden al dan niet toegang mogen krijgen tot deze cookies. Een uitspraak en een juridisch vacuüm Met dit arrest past het HvJ-EU het beginsel van actieve toestemming niet alleen toe op het inwinnen van persoonlijke gegevens, maar ook op het gebruik van cookies. Het Hof stelt namelijk dat “het feit dat de in de apparatuur van de gebruiker opgeslagen of geraadpleegde informatie al dan niet van persoonlijke aard is, geen invloed heeft op dit resultaat.” Het HvJ-EU spreekt zich dus met dit arrest uit over de kwestie van de toestemming inzake cookies. Toch is het zo dat geen enkele wetgeving dit vraagstuk op een duidelijke en nauwkeurige manier oplost. En hier stuiten we op een van de voornaamste tekortkomingen van de AVG. Hiervan getuigen webgiganten als Facebook of Google, die de regelgeving nogal laks toepassen. Het gebruik van hun diensten staat in ruime mate gelijk aan de aanvaarding van hun beleid inzake gegevensverwerking. Het HvJ-EU pleit evenwel voor een werkelijk vrije keuze, waarbij de gebruiker niet hoeft af te zien van de aangeboden dienst als hij zijn gegevens niet wenst te delen. Het HvJ-EU bewijst met dit arrest opnieuw dat het een machtsevenwicht zoekt om zijn opvatting over de bescherming van de persoonlijke levenssfeer op te dringen. Ook al beweren sommigen dat dat strijdig is met de realiteit van digitale marketing vandaag. Dat meningsverschil verklaart waarom de nieuwe verordening inzake ‘e-privacy’, die het regelgevingskader voor elektronische communicatie diensten moet harmoniseren, moeilijk van de grond raakt. Hopelijk zullen deze spanningen op de lange termijn niet leiden tot rechtsonzekerheid. We wachten op een duidelijk en transparant regelgevend kader.● Alexis Bley, Juridisch Adviseur Beci; +32 473 13 05 18, ab@beci.be © Getty Community Kleine verhalen van grote ondernemers Mary Barra, eerste vrouw aan het hoofd van General Motors Fortune noemde haar de machtigste vrouw in de zakenwereld. Mary Barra werd namelijk CEO van General Motors in januari 2014, na 33 jaar in het bedrijf te hebben gewerkt. Een terugblik op haar carrière. Een inspirerend maar ook ongewoon verhaal: wie had ooit gedacht dat in januari 2014 de dochter van een arbeider van een Pontiac-fabriek, een dochteronderneming van General Motors, de CEO van dezelfde autoreus zou worden? Het avontuur begon in deze fabriek, middenin Michigan, waar haar vader bijna 40 jaar werkte. Daar begon ze eerst als ingenieur, nadat zij afstudeerde aan het General Motors Institute. Haar bekwaamheden vielen al gauw in de gaten. GM kende haar zelfs een beurs toe waarmee ze een MBA aan de Stanford University behaalde. Met dit diploma werd Mary Barra de assistente van Jack Smith, CEO van GM tot in het jaar 2000. Een voorbeeld van een vrouwelijk leiderschap Dankzij haar wilskracht en doorzettingsvermogen kon de reus uit Detroit, na een faillissement in 2009, opleven en weer winst te maken. Voordat ze algemeen directeur van de groep werd, was Mary Barra verantwoordelijk voor de ontwikkeling van nieuwe voertuigen. Ze beheerde toen een budget van 15 miljard dollar, nam de juiste beslissingen en effende de weg naar de vernieuwing van de modellen De vergeten gesprekken met Hitler (19231940): Adolf Hitler was ooit een politicus die au serieux werd genomen. De Franse historicus Eric Branca bundelt in dit boek de zestien belangrijkste vooroorlogse interviews met Hitler en legt de grenzeloze (en soms moedwillige) naïviteit van de journalisten bloot. Polis van de groep vanaf 2011. Aan haar dankt de groep in ruime mate het succes van de nieuwe Chevrolet Impala en de Cadillac CTS, die lovende beoordelingen kregen in de vakpers. In de zeer mannelijke automobielsector geniet Mary Barra unanieme erkenning. Forbes rangschikt ze in de top 10 van de machtigste vrouwen. Ze geldt vandaag als een echt ‘role model’. Het einde van de ‘boys club’? Volgens het Global Gender Gap Report 2018 – een indicator van het World Economic Forum – staan de VS wereldwijd op de 51e plaats wat betreft genderongelijkheid. Een middelmatig resultaat. De cijfers lijken wel gunstiger te zijn voor vrouwen op het vlak van economische macht en toegang tot hogere functies (19e in de wereld, terwijl België en Frankrijk respectievelijk op de 49e en 63e plaats belanden). Dit zijn bemoedigende cijfers, hoewel vergelijkingen tussen landen altijd een voorzichtige interpretatie vereisen. ● Elisa Brevet Sources : http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2018/ data-explorer/#economy Terug naar Reims: Is Edouard Louis het enfant terrible van de Franse letteren, dan is Didier Eribon zijn intellectuele vader. Net als Louis rekent de homoseksuele denker Eribon af met zijn verleden in het Noorden van Frankrijk. Hij verbindt het complexe klassenprobleem in Frankrijk met zijn eigen leven. Zo las u nog nooit over de gele hesjes. Leesmagazijn Een stralende toekomst: Een pijnlijke geschiedenis ligt nooit in het verleden. Die werkt door. Schrijfster Rebecca Makkai verbindt een door de aids-epidemie gedecimeerde vriendengroep uit 1985 met het leven van Fiona uit 2015. Chicago met Parijs. Verleden en heden. Het is een meeslepend, geëngageerd verhaal. Nieuw Amsterdam Brussel Metropool - Januari 2020 35
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Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Yves Davin D.R. Yves Davin, de oprichter van de lifestyle website Brussels Life, trekt al 10 jaar met zijn team door de stad, op zoek naar Brusselse culturele, gastronomische en artistieke uitmuntendheid. Deze website is bijzonder inspirerend en boeiend voor alle Brusselaars die hun stad liefhebben! Om trends en goede adresjes op te sporen in Brussel heeft Yves zijn gelijke niet. Hij levert ons een aantal aanraders: La Mort Subite: een iconisch en internationaal beroemd café van onze stad. Redelijk veel toeristen, maar het blijft een ‘must see’ en een bijzonder aangename gelegenheid. Je proeft er de authentieke Geuze des huizes, mét bezinksel, en de klassieke boterham met plattekaas. Arcadi: een typisch Brusselse brasserie. Open tot 23:45 uur. Ideaal voor een late maaltijd na een film of een vertoning in de Théâtre des Galeries. De wafels, karbonade en hartige taarten zijn een speciale vermelding waard! The Big Game: in het centrum van de stad, echt iets voor sportliefhebbers! In deze bar vinden de klanten maar liefst 25 schermen die een ongelooflijk aantal sportwedstrijden uitzenden! Mig’s World Wines: een schatkamer vol wijnen en geestrijke drank. De kelder biedt een prachtige selectie in alle prijscategorieën. Aardig meegenomen: het hele jaar door degustaties en workshops over wijnen en geestrijke drank. Chambelland: wellicht de eerste bakkerij en banketbakkerij die uitsluitend producten uit de biologische landbouw verwerkt, 100% natuurlijk glutenvrij. In Brussel heeft ze al veel klanten overtuigd en twee verkooppunten geopend. Goed om te weten: het wit, halfkoren en volkoren meel is afkomstig van de Chambelland-molen. La Coutellerie du Roi: middenin de Noorddoorgang bevindt zich de in 1750 gestichte Coutellerie du Roi, een tempel van ongeëvenaarde expertise rond al wat snijdt. U bewondert er uitzonderlijke en hoogkwalitatieve voorwerpen die u nergens anders zult vinden! Echt een bezoek waard! Le Plateau du Berger: “Ik kan me niet vrijmaken. Een raclette-avond voorzien!” Dit is het concept van afterwork parties dat de kaaswinkel heeft gelanceerd: fijnproeversavonden met raclette naar believen! Voor nog meer geneugten zijn er ook fondue- en tartifletteformules. De ambachtelijke kazen worden geselecteerd bij de beste producenten in Frankrijk en Zwitserland. ● Elisa Brevet 38 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Albert Aniel pp, Coenraetsstraat 72 - 1060 Brussel afg. : Albert Aniel Alterinfo SPRL, Rue de Tubize 40-42 - 1460 Ittre NACE : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten, 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : David Desmette Aude Prévot pp, Victor Greysonstraat 19 - 1050 Brussel afg. : Aude Prévot Aurélie Trigaux pp, Chemin du Clerc 6 - 1402 Nivelles NACE : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Aurélie Trigaux Azur Coaching SPRL, avenue des Pèlerins 31 - 1380 Maransart NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g., 85599 - Overige vormen van onderwijs - afg. : Pierre Blanchart BeeBonds SPRL, SintMichielswarande 30 - 1040 Brussel NACE : 62020 - Computerconsultancyactiviteiten, 62030 - Beheer van computerfaciliteiten, 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten, 63120 - Webportalen afg. : Maxime D'Hondt Cristela Miranda e Silva pp, Frans van Kalkenlaan 14/39 - 1070 Brussel NACE : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment, 85599 - Overige vormen van onderwijs, 96099 - Overige persoonlijke diensten afg. : Cristela Miranda E Silva Dimitri Marit pp, Lieu-Dit Abbaye de Soleilmont 1a - 6060 Gilly NACE : 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis, 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Dimitri Marit Fidexsa SPRL, Rue Bonne Haie (Graty) 19A - 7830 Silly NACE : 69201 - Accountants en belastingconsulenten, 69202 - Boekhouders en boekhoudersfiscalisten afg. : Sandrine Duquenne Frederic Matagne Freelancer srl, De Neckstraat 27 - 1081 Brussel NACE : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Frédéric Matagne Hops SPRL, Rue des Anciens Etangs 40 - 1190 Bruxelles afg. : Simon Tougani Joël Ake pp, Wethoudersstraat 33 - 1050 Brussel NACE : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten, 63120 - Webportalen, 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 73110 - Reclamebureaus afg. : Joël Ake Mecenart SPRL, Generaal Dossin de St. Georgeslaan 61 - 1050 Brussel NACE : 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen, 77299 - Verhuur en lease van andere consulentenartikelen, n.e.g. afg. : Victor Hurbain Myriam Van Wesepoel pp, Koning Overwinnaarsplein 15 bte 6 - 1040 Brussel NACE : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 78100 - Arbeidsbemiddeling, 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Myriam Van Wesepoel Rebecca-Mayol Mandefu pp, Clos du Sadin 70 - 1420 Braine l'Alleud NACE : 93199 - Overige sportactiviteiten, n.e.g. afg. : Rebecca-Mayol Mandefu SOBASCO SPRL, Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel NACE : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 85592 - Beroepsopleiding afg. : Stéphane Odent Social Seeder SPRL, Schaarbeeklei 647 - 1800 Vilvoorde NACE : 62020 - Computerconsultancyactiviteiten, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Patrick De Pauw Voyages en Roumanie , Tentoonstellingslaan 434 - 1090 Jette afg. : Iuliana Moldovan XPERT LINGUA SCS, Louizalaan 523 - 1050 Brussel NACE : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet, 59120 - Activiteiten in verband met films en videoen televisieprogramma's na de productie, 74300 - Vertalers en tolken, 85592 - Beroepsopleiding - afg. : Gregory Blauwers Brussel Metropool - Januari 2020 39
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Agenda 17.03 Remboursement de frais à vos travailleurs (1) 26.03 STRATEGIE & BESTUUR 07.02 Leadership Day 2020: which leaders for tomorrow? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 06.02 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht** 21.02 Actualités « compensation & benefits » (1) 28.01 05.03 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 12.03 Plan cafétéria : la rémunération à la carte pour tous ? (1) Basisbeginselen van de douane – opleiding voor start-ups en KMO’s ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be **(1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be 51N4E Alcopa Arcadi Asean Avis Europe Wereldbank Be Angels BeCentral Befimmo Belgacom BePark BNB Bopro BrightBiz Brussels Airport Brussels Life Brussel Mobiliteit Buffl BX1 Carrefour Belgium Chambelland INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 34 32 Abel.care Adventech 8-11 4-5 8-11 38 22-24 8-11 15 8-11 8-11 32 8-11 8-11 Berger, Le 25 ; 26-27 ; 28-29 ; 30-31 Big Game, The Blue Pepper 38 6 16-17 32 4-5 12-13 38 30-31 33 20-21 16-17 38 Citydev.brussels 25 ; 26-27 ; 30-31 40 ❙ Brussel Metropool - Januari 2020 HvJ-EU Co.station Collibra Common Ground Confederatie Bouw Coutellerie du Roi, La Daoust Deezer 16-17 4-5 32 16-17 38 4-5 18 Domaine de Ronchinnes, Le 25 ; 26-27 Easi VBO General Motors Google Grain Noir Hilton Hub.brussels iBanFirst International Chamber of Commerce Iris Group Jam Hotel Jardin Secret, Le Jaspers-Eyers KBC Lateral Thinking Company 4-5 18 eFounders 25 ; 26-27 ; 28-29 ; 30-31 Enterprise Europe Network 8-11 35 8-11 6 25 12-13 8-11 22-24 25 ; 28-29 ; 30-31 25 ; 26-27 ; 28-29 25 ; 28-29 32 8-11 32 Mig’s World Wines Mort Subite, La NBWM Nom, Le Orde der Artsen Pierre Vanherck Planet49 Pontiac PwC Renault RTBF RTL SD Worx Slide-up Sodexo Sofitel Spotify MIVB Triple A Solutions Veolia Volkswagen VUB White Hotel Wolf Yousign MILIEU, STEDENBOUW, MOBILITEIT 21.01 Green Afterwork X Irisphere : Transition économique ➜ Events@beci.be La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 15, 22 & 29.01 Beci Welcome Breakfast 16 & 23.01 Beci Welcome Lunch 5, 12, 19 & 26.02 Beci Welcome Breakfast 6, 13, 20 & 27.02 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) 38 38 8-11 8-11 8-11 8-11 34 35 32 8-11 4-5 20-21 4-5 ; 16-17 25 ; 28-29 16-17 25 18 30-31 4-5 8-11 8-11 36-37 25 26-27 ; 28-29 ; 30-31 26-27 WISHES YOU A HAPPY AND PRODUCTIVE NEW YEAR WWW.BECI .BE Your Brussels Business and Social Partner
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highly ambitious Think big this year, and let us help you achieve your dreams. Édito Et qu’en pensent les actionnaires ? Décembre est traditionnellement le mois des bons vœux, des rétrospectiv t des messages tournés vers l’avenir. La conjoncture politique, économique, soc paraît instable et incertaine : Brexit, guerres commerciales, tensions internationales taux négatifs, croissance en berne, difficultés budgétaires, réchauffement difficultés de dégager des majorités dans nos démocraties européennes Cela dit, la résilience des entreprises, leur esprit de créativité et d’inno volonté d’apporter des solutions sont autant de signes encourageants pour l’année qui s’annonce. Qu’en est-il de notre situation politique ? Former un gouvernement qui r majorité parlementaire stable est devenu un exercice compliqué dans de nombr pays européens. La Belgique ne fait pas exception. Au niveau des Régions saluer la relative rapidité avec laquelle Bruxelles s’est dotée d’un ex Au niveau fédéral, faisons un exercice. Tout théorique, bien entendu, que comparaison n’est pas raison. Qu’en serait-il si la Belgique était une société anonyme et qu’en penseraient ses actionnaires ? Assur actionnaires s’inquièteraient d’une société sans direction, d’une mise hors d’état de prendre des décisions stratégiques. Certes, la ges quotidienne est assurée, mais cette gestion ne suffit pas. Les urgences tout d’abord. Celles des obligations à assumer. Par ex celle de soumettre à l’Europe un budget 2020. Un État fondateur de l’Union Européenne, qui abrite de surcroît la capitale de l’UE, se doit d’être exemplaire. Le marché serait fébrile, et la cotation de la SA en prendrait un coup. Dans la réalité, l’absence d’une direction de plein exercice coûte déjà très cher au pays. Comment la SA Belgique sera-t-elle en mesure d’assurer son approvisionnement énergétique, en maîtrisant ses coûts et ses obligations ? Comment la SA Belgique fera-t-elle face aux coûts engendrés par le vieillissement de sa population, tout en conservant ses capacités d’investissement ? Comment répondre aux défis de l’emploi et de la formation, dans un contexte de métiers en pénurie ? Comment préserver et stimuler nos exportations ? Voilà, parmi beaucoup d’autres, quelques préoccupations des actionnaires qui restent sans réponses satisfaisantes à l’heure actuelle. En tout cas, les actionnaires auraient convoqué une assemblée, aur société d’une direction capable de prendre des décisions importantes. un ou deux mois de retard peuvent s’avérer une éternité. Que dire de six donc le souhait, largement partagé par le monde économique et la socié il nous faut un gouvernement fédéral de plein exercice. Le plus tôt ser Marc Decorte, Présiden Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 50 – Décembre 2019 Au mois de janvier : Get ready for tomorrow Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Elisa Brevet, Giles Daoust, Nathalie De Cnijf, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Nancy Demaude, Séverine Deneubourg, Marie Deronchêne, Tim Devriese, Adrian Hill, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Cédric Lobelle, Kathy Rosseel, Julien Semninckx, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 6 7 Idées 12 14 15 Beci online Podcast : Raphaël de Borman Digest Martine Tempels Rédactrice en chef invitée : City Climate Challenge : l’engagement des entrepreneurs pour le climat Pour ou contre la notation des avocats ? Open Source International 16 17 L’écolabel européen est-il pour vous ? Quel impact des taxes US sur les entreprises bruxelloises ? Gérer les talents 18 « Intégration et flexibilité, les sésames du nouveau monde du travail à Bruxelles » 20 24 27 29 31 32 34 36 37 39 La diversité, clé de la résilience des entreprises Défi digital : « Les entreprises doivent être plus hardies » Les compétences du 21e La validation des compétences, un processus win-win Les avantages de l’externalisation des tâches RH Travailleurs étrangers : vers la simplification grâce au permis unique Le bonheur au travail : le droit de chacun et l’affaire de tous Optimiser la performance des équipes et garder le contrôle Rétention : à chaque génération sa valeur La discussion de carrière, pilier de loyauté Entreprendre 40 42 44 46 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 47 48 49 50 51 52 Index Transition : un curateur pour l’économie productive Réforme du code des sociétés : quelles conséquences ? Marchés publics : loi du 17 juin 2016, où en sommes-nous ? Starter : Space Laser Games L’actualité Beci en photo Bruxelles, dans les pas de Marguerite de Crayencour Petites histoires de grands entrepreneurs Demandes d'admission Agenda siècle : comprendre avant d’utiliser Votre entreprise se développe dans d’autres pays ? Vous avez besoin d’une expertise sociale et fiscale à la pointe pour analyser, mettre en place et optimiser votre processus d’internationalisation ? Avec Tax & Legal Partners, Partena Professional vous propose un service d’accompagnement pour toutes vos démarches légales, sociales et fiscales en cas d’internationalisation du travail. Nos experts réalisent des analyses ciblées, vous fournissent des conseils sur mesure en fonction de votre situation, et ils se chargent aussi concrètement de l’implémentation de la solution. Intéressé par Tax&Legal Partners ? Contactez-nous via innovation@partena.be
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Beci online Social Media 1.000 m² dédiés à la mobilité urbaine : c’est le nouveau Brussels Mobility Store inauguré par Beci et AG Real Estate aux galeries Anspach. Voir aussi nos photos p. 47. #BECImember : Vous envisagez un investissement immobilier ? Vous voulez optimiser votre rendement locatif ? Posez vos questions à notre nouveau membre, Gestion Loc. Voir www.gestionloc.be Préparez-vous à la TVA britannique, faites un ‘Brexit Impact Scan’ et demandez votre numéroe EORI : voilà trois des dix conseils ressortis du séminaire Brexit organisé par Beci. Dix conseils à retrouver sur www.beci.be. Les « members to members », ce sont des rencontres informelles et détendues entre membres de Beci, comme c’était le cas le 8 octobre dernier. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 Beci online Dans vos newsletters de novembre Six ministres bruxellois partagent leur vision du défi climatique pour Bruxelles et ses entreprises. Un témoignage vidéo à revoir sur notre site web. Un défaut dans la lettre de licenciement ; une motivation insuffisante ; un motif grave contestable : trois cas où le non-respect des obligations légales en cas de licenciement peuvent avoir des conséquences financières pour l’entreprise. Jean-Luc Vannieuwenhuyse (SD Worx) vous explique les pièges à éviter. Abonnez-vous à nos newsletters sur www.beci.be/newsletter À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 5
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Podcast Raphaël de Borman, CEO et co-fondateur de Panora.me Difficile de quitter une société qu’on a fondée et connue pendant plus de 15 ans pour tenter l’aventure start-up. En lançant panora.me, Raphaël de Borman nous prouve que, lorsqu’on ne se sent plus à sa place, il faut savoir prendre le large. Lancée en 2016, la jeune start-up connaît le succès avec une nouvelle technologie : le déclenchement à distance d’un dispositif ultra-zoom pour recevoir son selfie panoramique. Tu es de ceux qui ont commencé leur business en sortant des études. Avec trois amis, tu lances Eventattitude, une société spécialisée dans l’événementiel. C’est un véritable succès ; qu’est-ce qui fait qu’après 15 ans, tu décides de tout arrêter ? Je dois dire qu’après 15 ans, j’étais baigné dans un environnement qui peut être assez usant. On avait une taille assez importante, on était bons, mais on avait forcément des events qui se passaient moins bien. C’est à ce moment-là qu’il faut toujours avoir cette capacité, chaque semaine, à rebondir, solutionner les problèmes et garder les équipes motivées. Tous ces aspects commençaient à me peser : j’étais devenu manager malgré moi. Je pense que, dans ma nature, je suis un entrepreneur, je ne suis pas un bon manager. Quel a été le déclic ? C’est un peu malheureux à dire, mais c’est lorsqu’on a eu un problème de trésorerie. J’ai dû réinjecter de l’argent dans la société, je me suis dit : « Si tu dois remettre de l’argent après 15 ans dans ta boîte, c’est qu’il y a un problème ». Ça a ouvert une porte mentale. Pour la première fois, je me suis autorisé à penser que je pouvais faire autre chose, que je n’avais peut-être pas suffisamment utilisé mon temps et mes compétences de la meilleure façon ces dernières années. Que décides-tu de faire ? Je n’ai pas agi comme j’aurais dû le faire. Quand on est entrepreneur, on est la tête dans le guidon, on ne s’octroie pas de recul. Je suis arrivé à un état de lassitude que je n’aurais sans doute pas eu si j’avais eu la clairvoyance de dire à mes associés : « Écoutez, je trouve que j’ai beaucoup sur les épaules. Je prends trois mois et je reviendrai plus fort, avec des nouvelles idées. » En agissant ainsi, je n’aurais pas quitté Eventattitude. 6 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 Mon ras-le-bol a fait que j’ai pris la première bonne idée que j’ai eue et j’ai dit à mes associés que je n’allais pas avoir le temps de la développer au sein de la société ; il fallait donc que je la quitte et que je me lance… Cette bonne idée, quelle était-elle ? Je suis très méfiant par rapport au mythe de la grande idée. Je ne crois pas en l’entrepreneur qui, tout à coup, a l’idée de génie. En passant du temps sur internet, j’ai vu une action promotionnelle faite par l’office de tourisme australien à destination des touristes asiatiques. La vidéo présentait un principe tout-à-fait ingénieux permettant de déclencher un dispositif photo placé à distance. Quelques secondes après, on recevait depuis son téléphone non pas une photo, mais une vidéo en dézoom. L’idee de Panora.me, ce n’est donc pas moi qui l’ai eue. La vidéo s’est avérée fausse, mais comme j’avais une veille technologique et créative… ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : Émotions vous aide à comprendre pourquoi vous ressentez ce que vous ressentez et vous aide à décrypter vos sentiments. Trac, souffrances, joie, amitiés… Deux fois par mois, Adélie Pojzman-Pontay décortique une émotion avec des experts. Des histoires humaines fortes, qui vous aideront sans doute à mieux vous connaître. D.R. News Décès d’Yvan Huyghebaert, ex-président de Beci Nous avons appris avec tristesse le décès d’Yvan Huyghebaert, ancien président de Beci, survenu le 6 novembre dernier à l’âge de 75 ans. Ingénieur civil, d’origine gantoise, Yvan Huyghebaert avait notamment exercé des fonctions de direction dans la société d’ascenseurs Schindler et la compagnie de cimenterie CBR. Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles (CCIB), de 2001 à 2008, il avait contribué à son rapprochement avec l’Union des Entreprises de Bruxelles (UEB). Il fut le premier président de Beci lorsque les deux organisations choisirent de se placer sous la même coupole, en 2006. « Par son pragmatisme, Yvan Huyghebaert est parvenu à faire aboutir un projet ambitieux mais délicat, lancé longtemps auparavant. Ce qu’est Beci aujourd’hui, c’est un peu à lui que nous le devons », rappelle l’actuel président de Beci, Marc Decorte. Nommé président d’honneur de Beci, Yvan Huyghebaert avait également présidé la Fédération belge des Chambres de Commerce, ainsi que la Communauté Portuaire de Bruxelles. À sa famille et à tous ses proches, Beci présente ses très sincères condoléances. Telenet fournit le Giga internet à Bruxelles Depuis le mois d’octobre, les clients de Telenet peuvent surfer à des vitesses jusqu’à 1 gigabit par seconde (Gbps), soit deux fois plus rapidement qu’avant. C’est le résultat d’un projet d’investissement à grande échelle intitulé « les Grands Travaux du Réseau », démarré il y a cinq ans par Telenet et dans lequel l’entreprise a investi un demi-milliard d’euros pour doubler la largeur du réseau (‘speedboost’). Concrètement, 10 équipes de 30 personnes se sont rendues dans toutes les rues pour remplacer plus de deux millions de composants, opérant ainsi la modification la plus radicale dans toute l’histoire du gestionnaire. Telenet a dès lors pu préparer son réseau à l’augmentation constante du trafic internet des clients et des entreprises (+60 % par an). De plus, les applications innovantes telles que la réalité virtuelle, les véhicules connectés et autonomes ou la chirurgie à distance exigent une vitesse, une qualité et une réactivité que seul un réseau très performant peut fournir. Sans oublier que les images que nous envoyons et visualisons deviennent de plus en plus lourdes. Un réseau de qualité est donc indispensable au progrès numérique. C’est pourquoi Telenet s’affirme comme le moteur de ces innovations et de leur valeur ajoutée sociale et économique pour la Belgique. En étendant le réseau à plus de 3 millions de foyers et d’entreprises connectables à Bruxelles et en Flandre, Telenet crée la plus grande région « Giga internet » d’Europe. Grâce à cette opération à grande échelle, elle permet à Bruxelles d’être en tête de liste des régions disposant de la meilleure infrastructure numérique en Europe et de déjà répondre aux objectifs du plan d’action Digital Belgium, qui stipule que « d’ici 2020, au moins la moitié des connexions de notre pays doit avoir un débit allant jusqu’à 1 Gbps ». « Les réseaux Giga sont une tendance mondiale, mais ce qui nous distingue, c’est que nous avons adapté l’ensemble de notre réseau câblé. C’était une tâche colossale, mais qui nous a procuré une visibilité considérable : ce réseau est unique en Europe. Nous avons plus de cinq ans d’avance sur l’Agenda numérique et nous nous conformons aussi largement aux plans plus ambitieux que la Belgique a présentés. Nous entendons contribuer à l’avenir numérique de Bruxelles. Nous en sommes convaincus : le passage au numérique va changer fondamentalement notre façon de travailler, de faire des affaires et de vivre ensemble. Nous endossons donc un double rôle : celui de moteur pour les innovations numériques et de constructeur de l’infrastructure correspondante », conclut John Porter, CEO de Telenet. Info : www.telenet.be Micha Berger (à gauche) et John Porter, respectivement Chief Technology et Chief Executive Officer de Telenet. Deux Awards pour Bruxelles Métropole et NextStep Les BTOB Awards, remis le 22 octobre dernier, ont doublement récompensé les médias de Beci, avec deux Silver Awards : ‘Best content’ pour le magazine Bruxelles Métropole et ‘Best launch‘ pour le podcast NextStep, dans un concours qui fait référence pour le secteur de la presse et de la communication en Belgique. Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 7 D.R. © Reporters
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News Bruxelles Métropole a été primé pour sa nouvelle formule de « rédacteurs en chef invités ». Parmi eux, se sont notamment succédé ces derniers mois l’architecte Luc Schuiten, le CEO Giles Daoust, Bea Ercolini, ancienne rédactrice en chef d’Elle Belgique, les recteurs de l’ULB et de la VUB, Yvon Englert et Caroline Pauwels, Thierry Geerts, patron de Google Belgique... Une formule d’ouverture, qui a permis de confronter les idées et renouveler les contenus. Bruxelles Métropole avait déjà remporté un Bronze Award en 2018. NextStep, le podcast des entrepreneurs inspirants, a été lance en décembre 2018 par Beci. Il propose à ses auditeurs de partir à la rencontre de personnes passionnées, d’écouter leurs parcours et de s’en inspirer. Parmi les invités des 15 premiers épisodes figuraient Amélie Alleman (Akros Solution, Betuned), Valentin Richard (Menu Next Door, Koudetat), Julie Foulon (Girleek), John Bogaerts (Zoute People, Ecole 19), Haile Abebe (le Cercle des Voyageurs, Toukoul)… Les BTOB Awards sont organisés depuis 2015 par Media Marketing en collaboration avec la fédération WeMedia. Les prix sont scindés en deux catégories : Press (pour la presse professionnelle) et Communication (réservée aux annonceurs, agences et régies). Le grand vainqueur de la soirée, en BTOB Communication, est l'agence Lucy, dont le jury a plébiscité la campagne ‘The Curiosity Click’, réalisée pour Brightfish : Prix spécial du jury, Gold Award Best Use of Direct et Bronze Best Use of Interactive. Lucy a remporté un Bronze supplémentaire avec sa campagne pour De Lift (Best Use of Radio/Audio). Dans la compétition BTOB Press, outre les deux Awards remportés par Beci, le Gold est allé à la newsletter personnalisée du Boerenbond (Best of Diversification). L'association des agriculteurs flamands remporte également un Bronze avec le magazine Boer & Tuinder (Best Relaunch). Info : btobawards.com Les migrations entre les régions belges augmentent Une étude démographique, menée conjointement par les trois instituts régionaux de statistique (l’IBSA, l’IWEPS et Statistiek Vlaanderen) révèle que le nombre de migrations entre les trois régions du pays a fortement augmenté ces 20 dernières années. Cette hausse est surtout importante pour les flux sortants de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) vers les communes environnantes, en particulier vers la Région flamande, mettant en évidence le rôle de la RBC comme moteur d’une périurbanisation. Au cours de l’année 2016, 24.000 habitants ont quitté Bruxelles pour s’installer en Flandre, soit une augmentation de 55 % par rapport à 1997. À noter, la part croissante des ressortissants des pays tiers ou des pays entrés récemment dans l’UE parmi ces migrants. La RBC a toutefois accueilli moins de migrations qu’elle n’en a envoyé vers chacune des régions ; de ce fait, son solde migratoire interrégional est systématiquement négatif. Entre la Flandre et la Wallonie, les échanges migratoires sont moins nombreux et ont été au bénéfice de la Wallonie jusqu’en 2016 où l’on observe une nette hausse de migrations vers la Région flamande, ce qui résulte pour la première fois en un solde migratoire positif pour cette dernière. En d’autres termes, il y a plus de Wallons qui s’installent en Flandre que l’inverse. De manière générale, les causes de ces migrations sont généralement expliquées par le cycle de vie, un événement (décès, séparation, changement d’emploi…), le coût de l’immobilier, mais elles peuvent également être liées à des politiques différentes en matière de logement, d’aménagement du territoire et de mobilité qui sont quelques-unes des compétences régionalisées en Belgique. Info : http://ibsa.brussels 8 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 D.R. © Getty News Un regard atypique sur entrepreneuriat e 10 janvier 2020 sort en librairie emier livre de Giles Daoust, ts d’esprit d’entreprendre. en 1979, Giles Daoust est diplômé de la Solvay Brussels School f Economics and Management. le CEO de l’entreprise de essources humaines Daoust (Entreprise de l’Année 2016), et de la société de production audiovisuelle Title Media. Il est également le metteur en scène de l’Ommegang (spectacle torique sur la Grand Place de Bruxelles) et l’un des partenaires fondateurs de LN24 (première chaîne belge d’information en continu). Giles Daoust est l’auteur de plusieurs scénarios de films et de bandes dessinées, ainsi que de nombreuses chroniques économiques pour le journal L’Echo et notre magazine Bruxelles Métropole, dont il fut cette année l’un des « rédacteurs en chef invités ». Dans Mots d’esprit d’entreprendre, Giles Daoust pose un regard atypique sur l’entrepreneuriat, la créativité et la société au sens large. Parmi les thèmes abordés : Donald Trump, Emmanuel Macron, Mark Zuckerberg, Steve Jobs, l’Amérique, l’esprit d’entreprendre, les médias, l’intelligence artificielle, le transhumanisme, la politique, la mobilité, la flexibilité, l’ego, l’échec, la créativité, la Génération Y, l’esprit d’entreprendre sa carrière, et bien d’autres. Le livre est préfacé par Joan Condijts (L’Echo, LN24) et enrichi d’une illustration de Pierre Kroll. Mots d’esprit d’entreprendre (éditions Marque Belge) est disponible à partir du 10 janvier 2020 dans toutes les bonnes librairies, chez Filigranes, à la Fnac et sur Amazon.fr. Info : www.marquebelge.com Plus de 50 % des travailleurs refuseraient d'échanger leur voiture contre une alternative verte Face au problème de la mobilité, Tempo-Team a réalisé une enquête auprès des salariés belges pour voir s’ils envisagent des alternatives à la voiture pour les déplacements domiciletravail. Or, malgré les embouteillages, l'impact écologique et la croissance du télétravail, les salariés belges restent fidèles à leur véhicule. Ils se justifient par une mauvaise accessibilité de leur entreprise en transports publics (35 %), des services publics pas assez souples (24 %) et un besoin de la voiture pour les déplacements professionnels (23 %). Seule une minorité est disposée à y renoncer au profit d'une alternative plus verte. « L'auto reste le moyen de transport le plus utilisé pour se rendre au travail, car elle combine la rapidité de déplacement, la fiabilité, le confort et la souplesse pour un coût plus avantageux. Un cinquième des salariés est prêt à abandonner sa voiture si son employeur offre de meilleurs équipements pour cyclistes, des vélos de société et un incitant financier pour le deux-roues », explique Sébastien Cosentino, porte-parole de Tempo-Team. Pour résoudre ce problème de mobilité, un rôle important, reviendrait donc aux employeurs ; or la moitié propose déjà une indemnité vélo ou des possibilités de télétravail (48 %). Un sur trois a fait installer des équipements pour cyclistes et un sur quatre fournit des vélos de société et veut diminuer les voitures de société. Enfin, les Belges réclament une amélioration des transports publics et de l'infrastructure pour cyclistes. D'après eux, les autorités publiques devraient surtout investir dans des services plus fiables (36 %), la diminution du prix des billets (29 %) et l'augmentation des autoroutes cyclables (24 %). Info : www.tempo-team.be BDO investit dans une équipe de stratèges douaniers À partir de 2020, les entreprises belges devront se préparer à l’impact numérique de la nouvelle législation douanière européenne qui imposera de nouvelles obligations via le Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 9 © unsplash
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News Code des Douanes (CDU). Les défis qui coïncident avec cette législation n’ont jamais été aussi importants pour les entreprises belges au cours des 25 dernières années. Leur stratégie commerciale risque d’en subir les perturbations. Concrètement, la loi modernise et numérise les procédures douanières : déclarations électroniques, tarifs douaniers adaptés et nouvelles règles. « Presque aucune entreprise belge ne sait exactement comment l’arrivée du CDU va modifier le marché. Ce qui est certain, c’est que la numérisation forcée obligera nos entreprises à investir dans les 3 prochaines années. Sinon, d’un jour à l’autre, elles ne pourront plus importer ni exporter », met en garde Stefaan Amling, Partner Customs Strategy & Customs Transition Strategy chez BDO Belgique. C’est pour aider les entreprises à se conformer aux obligations légales et à identifier les opportunités de cette nouvelle législation douanière que BDO lance une équipe de stratèges douaniers. Le problème aujourd’hui est que tout ce qui a trait aux douanes est fragmenté et non digitalisé. Par conséquent, les entreprises ne savent pas exactement combien elles paient en taxes ni à quel prix mettre leurs produits sur le marché étranger. « Le potentiel d’une stratégie douanière intelligente n’apparaît clairement que lorsque les entreprises voient exactement combien d’euros sont dépensés dans l’ensemble de leurs activités douanières et qu’elles combinent cela avec les opportunités offertes par le CDU. Des exemples pratiques montrent que, dans certaines situations, les entreprises peuvent offrir leurs produits jusqu’à 25 % moins chers », ajoute Stefaan Amling de BDO. Info : www.bdo.be La VUB étudie les électrofuels Dans le cadre du fonds de transition énergétique, le Conseil des ministres fédéral a approuvé début septembre le projet Best. Celui-ci rassemble des experts de cinq universités, dont la VUB, et vise à assurer l’approvisionnement du système énergétique belge en électrofuels durables. Les électrofuels ou électro-carburants sont des carburants synthétiques produits à partir d’énergies renouvelables. Les énergies solaire et éolienne peuvent, en effet, être utilisées pour produire de l’hydrogène par électrolyse. L’hydrogène peut ensuite être associé à d’autres éléments ou molécules, ce qui permet d’obtenir d’autres combustibles tels que le méthane, l’éthanol, le méthanol ou l’ammoniac. Les électrofuels sont un moyen efficace de stocker l’énergie solaire et éolienne à long terme, contrairement aux batteries qui n’offrent qu’une solution à court terme. Ils produisent donc de l’électricité ou de la chaleur plus longtemps (dans des chaudières ou des turbines à gaz). Pour autant que les moteurs soient adaptés, ils peuvent également être utilisés dans les transports. Comme ils sont produits à partir d’énergies renouvelables, ils sont considérés comme des carburants « verts ». Certaines questions se posent encore : quels sont les électrofuels les plus avantageux et comment garantir l’approvisionnement du système énergétique belge ? C’est pour y répondre que les professeurs Francesco Contino et Julien Blondeau du groupe de recherche Burn de la VUBULB étudieront, avec le projet BEST, la production et la consommation potentielle de ces carburants en termes de coût et d’efficacité, et veilleront ainsi à déterminer leur contribution potentielle au système énergétique belge. Avec un budget total de 4 millions d’euros, Best est l’un des deux plus grands projets approuvés par le fonds de transition énergétique. Info : www.vub.be 10 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 D.R. © unsplash News Clap2 pour S.Kool : La boutique-école de City2 accueille dix nouveaux jeunes chercheurs d'emploi S.Kool, la boutique-école de City2, a entamé sa deuxième édition au mois d’octobre. AG Real Estate s’associe à nouveau avec Actiris, Bruxelles Formation et le centre commercial City2 pour un partenariat privé-public au bénéfice de l’emploi des jeunes bruxellois. Dix jeunes ont ainsi été recrutés pour suivre une formation sur mesure de 3 mois. à la fois, l’idéal pour apprendre un métier ! », explique Grégor Chapelle, Directeur Général d’Actiris. Le matin, les dix stagiaires suivent une formation aux techniques de vente, en communication et en néerlandais et l’après-midi, ils ont l’occasion de la mettre en pratique dans le conceptstore créé spécialement pour eux. « Suite au succès de la première édition, Bruxelles Formation est ravi de reconduire ce projet innovant en proposant une formation de vendeur hybride sur mesure ! », se réjouit Olivia P’tito, Directrice Générale de Bruxelles Formation. Dès le début du programme, chaque stagiaire est parrainé et encadré par un commerçant de City2 pour lui offrir une formation complémentaire sur le terrain (FPIE – Formation professionnelle individuelle en entreprise) avec, à la clé, un contrat de travail assuré jusqu’à la fin avril 2020. « Le succès de S.Kool se trouve certes entre les mains des partenaires et des stagiaires mais également des visiteurs de City2. En venant découvrir la boutique-école complètement rénovée et en y effectuant des achats, ils soutiendront l’initiative et participeront à la continuité du projet », conclut Serge Fautré, CEO d’AG Real Estate. « Trouver des solutions innovantes pour mettre à l’emploi des jeunes peu qualifiés est une responsabilité collective. Ici, on leur propose une formation, un stage et un emploi Info : www.bruxellesformation.be Inspirez-vous sur #MeetAtKinepolis business.kinepolis.be/fr/morning-sessions ALISSON SINÉCHAL De grandes opportunités même en petit comité. Vous cherchez un endroit de grand standing pour un petit groupe ? Kinepolis Business a la solution idéale pour vous : les B2B Morning Sessions. C’est un nouveau forfait pour les entreprises qui recherchent un lieu exceptionnel pour leurs présentations, leurs workshops, leurs brainstormings, leurs lancements de project … Les Morning Sessions sont destinées aux groupes de 15 à 60 personnes et peuvent être réservées en semaine de 9h00 à 13h00. Kinepolis Business Belgium Kinepolis Business Kinepolis Business Belgium B2B-ACCOUNT MANAGER Tél. +32 2474 26 40 asinechal@kinepolis.com Kinepolis Bruxelles, Rue de Centenaire 20, B-1020 Bruxelles Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 11 À partir de €15 pp hors 21% TVA D.R.
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Idées La soirée s’est achevée par la remise de la Charte 2030, signée par les premiers partenaires du City Climate Challenge : AG Real Estate, Brussels Airport Company, la Confédération Construction de la Région de Bruxelles-Capitale, Edenred, Engie, Europcar Mobility Group, G.M. Electronics (GME), ING, Interparking, Iris Group, Jeasy, LeasePlan, Micropole, Pasha-Parking, Sibelga, SNCB/NMBS, Sodexo, Solvay, Total, Tractebel, Veolia et VINCI Energies Belgium. City Climate Challenge : l’engagement des entrepreneurs pour le climat Fin juin, une douzaine d’entreprises s’étaient réunies à l’initiative de Beci pour lancer le projet City Climate Challenge 303030. Le défi : réduire de 30 % les émissions de CO2 bruxelloises d’ici 2030, grâce à 30 projets collaboratifs. Trois mois plus tard, plusieurs centaines d’entrepreneurs étaient présents pour la remise de la Charte 2030 aux membres du gouvernement bruxellois – avec désormais une vingtaine de partenaires engagés. «P lus de 600 personnes se sont inscrites pour assister à cette soirée où les entreprises bruxelloises réalisent qu’il faut clairement agir en faveur du climat », entamait Olivier Willocx, CEO de Beci. « Pour nos entreprises, cette initiative privée n’est pas considérée comme une contrainte mais comme une volonté de s’impliquer, de passer à l’action. » Devant le public réuni au Cercle de Lorraine, Peter Wittoeck, chef du service Changements climatiques du SPF Santé Publique, a rappelé les objectifs des Accords de Paris conclus en 2015. Par ceux-ci, 195 pays et l’UE se sont notamment engagés à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, diminuer les émissions de CO2 de 45 % entre 2010 et 2030, et arriver à la neutralité climatique vers 2050. Cela ne pourra se faire que par une action résolue et collective, impliquant les entreprises. Tel est bien le sens du City Climate Challenge lancé par Beci, auquel le bureau CO2logic, spécialisé dans la mesure et la réduction de l’empreinte carbone, apportera son expertise. « On émet chaque année 40 milliards de tonnes de CO2 dans le monde », rappelait son CEO Antoine Geerinckx. « Cela influence non seulement le climat, mais aussi divers secteurs, parmi lesquels l’agriculture. Dont coût : 220 à 417 euros par tonne à la société, selon les estimations. Mais aujourd’hui, personne ne paie ces coûts. Et si personne ne le fait aujourd’hui, ce seront nos enfants et petits-enfants. D’où l’idée de montrer l’exemple au travers de 30 projets. » « Sortir le diesel, le LPG et l’essence de la ville » « Le défi climatique est inscrit dans la politique de mon gouvernement et nous comptons sur la responsabilité des entrepreneurs bruxellois pour nous aider à le mener à bien », abondait le ministre-président Rudi Vervoort, par vidéo interposée, devant la quasi-totalité du gouvernement bruxellois présent sur la scène (seule manquait la secrétaire d’État Nawal Ben Hamou). « Dans cette optique, je félicite évidemment l’initiative 303030. » Dans le débat qui a suivi, les ministres de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) et de la Transition écologique Alain Maron (Écolo) ont défendu l’idée de privilégier les alternatives à la voiture : « Chaque matin, les gens qui viennent travailler 12 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Isopix Idées dans Bruxelles sont coincés dans les embouteillages. C’est polluant, c’est embêtant et c’est du stress. Avec 20 % de voitures en moins qui entrent dans la capitale, il n’y a plus d’embouteillages. Pour les véhicules les plus polluants, il existe déjà la zone de basses émissions. On s’est aussi engagés pour la sortie du diesel en 2030 ainsi que la sortie du LPG et de l’essence en 2035. Mais pour cela, il faut que le réseau électrique supporte ces mesures. Il convient notamment d’augmenter le nombre de bornes servant à charger les voitures électriques. Du point de vue fiscal, on doit stimuler l’achat de voitures électriques notamment par des taxes à l’immatriculation plus avantageuses. Par ailleurs, il y a beaucoup trop de stationnements hors voiries qui sont sous-utilisés. Sans oublier qu’il faudra augmenter les parkings de dissuasion aux entrées de la ville. » Mais surtout, Elke Van den Brandt insiste sur les alternatives à la voiture : « Il faut plus de trains qui circulent, augmenter le nombre de bus électriques dans Bruxelles, stimuler l’utilisation du vélo classique ou électrique, agir au niveau des véhicules de livraison… ». Et pour modifier les comportements, la ministre de la Mobilité n’hésite pas à ressortir une idée certes clivante : la taxe kilométrique, qu’elle souhaite voir remplacer le système de taxe de circulation. L’énergie, bientôt un luxe ? Qu’il s’agisse de se déplacer, de s’éclairer ou de produire, dans un monde décarboné, la consommation d’énergie ne risque-t-elle pas de devenir un luxe ? « Oui et non », répond Alain Maron. « À l’unité, il y a fort à penser que cela va coûter de plus en plus cher au kWh. Mais l’enjeu consistera à consommer de moins en moins et à être proche du zéro carbone. Car finalement, l’énergie qu’on ne consomme pas, c’est l’énergie qu’on ne paie pas. » Les procédures et calculs des taxes énergétiques n’iront pas vers la simplification : « Cela deviendra d’autant plus complexe que le prix est notamment fixé en fonction de la disponibilité, du moment de la consommation, de la quantité consommée… » Un défi que les entreprises peuvent tourner à leur avantage : « En emboîtant le pas à ces démarches visant à consommer moins, les entreprises s’offrent des opportunités d’emplois et économiques », estime Barbara Trachte (Écolo), secrétaire d’État chargée de la Transition économique. « Il existe déjà des mesures et des incitants sous forme de primes pour les entreprises qui font l’effort Antoine Geerinckx de réduire leur consommation énergétique. Mais on va encore proposer d’autres incitants, des accompa gnements ainsi des mesures de financement. Et puis, outre les aides publiques, n’oublions pas que des rentrées peuvent venir des ventes et commandes publiques car la Région et les pouvoirs publics sont de gros investisseurs. Et dans les clauses d’attribution de mar chés publics, on peut mettre des critères environnementaux. » Peter Wittoeck Emploi, formation et numérique Des entreprises qui, par ailleurs, regrettent de ne pouvoir trouver suffisamment de candidats compétents pour combler leurs postes vacants. « Bien sûr, je préfère qu’elles embauchent des Bruxellois plutôt que d’autres », a souligné Bernard Clerfayt (Défi), ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. « Nous allons adapter les formations en relation avec les secteurs en carence. Elles doivent correspondre aux demandes des employeurs. Je souhaite aussi poursuivre les formations en alternance qui fonctionnent avec beaucoup de succès dans les pays voisins. » Il a aussi abordé la Transition numérique qui figure dans ses compétences : « Il n’est pas certain que les administrations bruxelloises se soient aussi bien préparées à la digitalisation que nos entreprises. Ce sera l’un de nos objectifs afin de simplifier la vie des citoyens et des entreprises ». Pascal Smet (one.brussels), secrétaire d’État à l’Urbanisme, a embrayé sur le sujet : « Il faut aider les entrepreneurs, notamment dans la délivrance des permis. Pour que cela aille plus vite, on va engager du personnel, digitaliser et automatiser les demandes et procédures. Je me suis récemment rendu à Lisbonne : aujourd’hui, nous sommes dans un monde où la concurrence entre les villes est énorme. Et c’est pour cela qu’il faut aider au mieux les entreprises qui veulent rester ou s’implanter à Bruxelles. » Et Sven Gatz (Open Vld), ministre des Finances, d’y ajouter un plaidoyer pour la 5G : « Il faut que Bruxelles devienne une ville numérique en exploitant la 5G. Sa mise en place doit se faire de la façon la plus sûre, en concertation avec le fédéral et les partenaires privés. » Au terme de ce débat, c’est au président de Beci Marc Decorte qu’est revenue la conclusion : « Le climat n’est pas qu’un défi pour nous, entrepreneurs, mais une opportunité de se montrer créatif et trouver des solutions innovantes. » ● Julien Semninckx Info www.303030.eu Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 13 © Isopix © Isopix
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Idées Pour ou contre la fin des paiements en liquide ? Vincent Coussement, directeur des services aux commerçants chez Worldline Belgique Tout le monde devrait avoir le droit de payer selon le mode de son choix. De nos jours, les consommateurs souhaitent pouvoir payer n’importe où, n’importe quand et de n’importe quelle manière, avec leur carte ou leur smartphone, et ce quel que soit le montant. Chez Worldline, nous constatons que les Belges choisissent de plus en plus le paiement électronique. Une étude menée par Febelfin montre d’ailleurs que 89 % des Belges préfèrent payer de façon digitale. Les atouts de ce mode de paiement sont multiples. Il y a bien sûr l’aspect de la sécurité et de la rapidité, mais encore bien d’autres points. La dimension hygiène n’est pas à dédaigner, notamment dans les commerces alimentaires où la manipulation de billets et de pièces n’est pas très propre. Et puis, il y a le coût : chaque transaction en cash coûte 29 cents en moyenne, car il faut notamment tenir compte de l’alimentation des distributeurs, la collecte, le transport… Le paiement électronique quant à lui représente un coût allant de 11 à 23 cents, selon une étude de l’Observatoire des prix. Outre les paiements électroniques traditionnels par carte, le paiement sans contact se développe également de plus en plus. Cette technologie NFC (Near Field Communication) représente déjà la moitié des transactions électroniques en Europe : surtout en Europe de l’Est (où elle atteint près de 90 % des transactions électroniques en Tchéquie et en Slovaquie), moins en Belgique, où elle n’est que de 12 à 13 % (mais elle a doublé en 6 mois). Dans certains pays, principalement en Scandinavie, il n’y a presque plus de transactions en cash. En Suède, où 85% des paiements se font électroniquement, certaines personnes déclarent ne plus se rappeler de la dernière fois où elles ont payé avec de l’argent liquide. Virements bancaires, achats en ligne, paiements par carte de débit ou de crédit, avec ou sans contact, applis de paiement sur smartphone… Le cash ne cesse de reculer au profit des échanges électroniques. Alors, faut-il supprimer les paiements en espèces ? Antoine Akayyan, président de l’association des commerçants Renouveau Quartier Grand-Place Nous sommes contre la suppression du cash. D’abord au nom de la liberté du mouvement financier et de la confidentialité des transactions personnelles. Cela relève de la protection de la vie privée qui est l’un des droits majeurs de la démocratie et de la liberté. Ensuite, la Belgique, et certainement Bruxelles, perd une part importante du marché du tourisme car les paiements en liquide ne peuvent plus y dépasser les 3.000 euros depuis cinq ans. Contrairement à de nombreux autres pays, même limitrophes, où il n’y a pas de limite pour les paiements en espèce pour les non-résidents extra-européens. C’est surtout le tourisme de luxe qui est impacté : de nombreux touristes, principalement russes et asiatiques, pour qui le cash fait partie de la culture, préfèrent aller faire ces achats dans des pays frontaliers. Cette concurrence déloyale ne devrait pas être de mise en Belgique. Ou alors, il faudrait la même règle partout en Europe. Au niveau des jeunes, le cash est plus utile qu’une carte de crédit pour leur apprendre à gérer leur budget. Il y a déjà le toucher, le geste, le contact. Des billets ont plus de valeur sur le plan psychologique que de simplement composer le montant sur un terminal. Le cash fait prendre conscience de la valeur du travail. Avec le contact physique, en manipulant les billets, on est moins tenté. On est moins dans l’émotionnel. Avec le cash, on reste plus rationnel dans ses comportements d’achat. Et puis, il y a la coutume de l’argent de poche offert par les parents, grands-parents et autres pendant les périodes des fêtes. L’impact est moins fort avec un versement par carte de crédit que la traditionnelle enveloppe avec les billets. ● Julien Semninckx 14 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Getty « Lire, lire, lire ! » Open Source Community « Un esprit sain dans un corps sain », dit l’adage. Dans notre société moderne, le corps fait l’objet de toutes les attentions. Il est en effet indispensable d’éduquer la population quant à l’importance d’une activité physique régulière, nous protégeant contre les problèmes cardiovasculaires, l’obésité, les courbatures et autres dangers de la vie moderne. Mais l’esprit, on n’en parle pas assez. Je ne vais pas me lancer dans une critique de la qualité actuelle de l’enseignement car, malgré les nombreux débats, on ne peut faire à ce stade qu’un grand constat d’impuissance. Parlons de l’esprit des adultes. qu’ils n’ont pas le temps de lire, ou plus exactement pas la concentration pour lire lorsqu’ils rentrent chez eux. Bien sûr, mais… si on se réfère au concept de plasticité cérébrale, au plus on lit, au plus notre cerveau développe Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media cette capacité de concentration qui nous manque aujourd’hui. Il faut donc commencer par lire un petit peu, le soir, au lit, le week-end, pour voir rapidement se développer sa capacité à lire. C’est un cercle vertueux. La plasticité cérébrale est un principe important en neurosciences, malheureusement mal connue du grand public. Elle signifie que la capacité de notre cerveau (notre intelligence) n’est pas fixée d’avance, et peut augmenter (ou réduire) avec le temps – ou plutôt avec les bonnes (ou mauvaises) pratiques. Autrement dit, pour développer son intelligence, il faut « entraîner » son cerveau. Bien évidemment, tout commence par une activité professionnelle, qui met la machine cérébrale en marche au quotidien (l’apathie intellectuelle résultant d’un chômage ou d’une retraite inactive, est toxique). Mais il faut se méfier du quotidien, car toute routine suffisamment répétitive nuit au développement du cerveau. Il faut donc « sortir de sa zone de confort intellectuelle », et aborder fréquemment de nouveaux horizons. Dans la sphère professionnelle : un nouveau job, gravir les échelons, un nouveau projet ambitieux... Dans la sphère privée : un nouveau hobby, visiter un pays, apprendre une discipline artistique… Ou tout simplement… lire. Lire, lire, lire. Dans nos vies modernes, la lecture est parfois la seule activité que l’on peut encore « glisser » dans notre planning chargé. Évidemment, nombreux sont ceux qui diront Lire oui, mais lire quoi ? Peu importe ! Avant tout, il faut lire ce qui nous intéresse en ce moment. Bandes dessinées, romans, essais, biographies, ouvrages scientifiques, livres d’art… Si on ne trouve pas l’inspiration, aller se promener dans une librairie ou sur un site de vente en ligne suffit à la trouver rapidement. Il ne faut jamais hésiter à acheter deux ou trois livres qui attirent notre attention, sans forcément savoir si on les lira tout de suite. Et il ne faut jamais se forcer à finir un livre qu’on n’aime pas. La lecture doit rester un plaisir. Personnellement, je suis friand de biographies et d’essais, car ils permettent de découvrir une personnalité ou un sujet, et les réflexions de l’auteur, mais surtout car ils contiennent souvent des références à d’autres livres. Ceci crée une sorte de domino-cascade de lecture, un livre en entraînant un autre, et ainsi de suite. Un véritable voyage de l’esprit. Il faut veiller à éduquer les deux parties de son cerveau : l’hémisphère gauche, en charge des activités rationnelles et logiques ; et l’hémisphère droit, en charge des activités créatives et émotionnelles. Il ne faut pas lire que des livres « sérieux »… ni que des bandes dessinées. Il faut lire de tout, au gré des envies. Et sortir le plus souvent possible de sa zone de confort intellectuelle. Notre cerveau est notre organe le plus puissant. S’il est fort, il nous fera vivre plus longtemps ! ● Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 15 D.R.
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Enterprise Europe Network L’écolabel européen est-il pour vous ? Reconnaissable à sa fleur étoilée, applicable à une trentaine de catégories de produits, l’EU Ecolabel identifie des produits et services qui se distinguent par leur impact réduit sur l’environnement et la santé. Si vous remplissez ses critères, pourquoi ne pas demander le label ? L' histoire de la petite fleur européenne remonte à 1992. À l’époque, il existe déjà des labels écologiques plus ou moins bien établis, mais dont la portée reste souvent nationale : Blauer Engel (Allemagne), NF Environnement (France) ou encore Nordic Swan (Scandinavie). D’autres ne s’appliquent qu’à une catégorie de produits (AB, pour l’agriculture bio). L’objectif de l’écolabel européen est alors d’améliorer l’information et les choix des consommateurs, mais aussi d’encourager les fournisseurs à adopter une démarche durable en leur offrant un écolabel significatif, identifiable partout en Europe et pour un maximum de produits. Aujourd’hui, 28 ans plus tard, plus de 37.000 produits vendus dans l’Union Européenne affichent l’EU Ecolabel. Un label fondé sur la réduction des impacts négatifs de la production et de la consommation sur l'environnement, la santé publique, le climat et les ressources naturelles, à travers une série de critères stricts. Des critères issus d'études scientifiques et d'une vaste concertation avec des ONG environnementales, des associations de consommateurs, des unions professionnelles, des PME et des intermédiaires. Gage d’excellence, l’écolabel européen se veut en outre sélectif, en distinguant les produits les plus performants : les critères sont donc régulièrement revus de sorte que seuls 10 à 20 % des produits mis sur le marché puissent y prétendre, dans un but d’amélioration permanente. La fleur européenne s’applique à une trentaine de catégories de produits répartis en sept groupes : appareils domestiques, nettoyage et hygiène, produits du papier, vêtements, maison et jardin, lubrifiants, et enfin services touristiques. D’autres catégories sont à l’étude : produits financier, alimentation, immeubles de bureaux… La démarche de labellisation est volontaire : l’écolabel n’est pas attribué d’office ; c’est aux producteurs (fabricants, importateurs ou intermédiaires) de le demander. Pour l’obtenir, il faut procéder en trois étapes : 1 Vérifiez s'il existe des critères pour votre produit : L’EU Ecolabel tient compte du cycle de vie complet du produit, depuis le prélèvement des matières premières jusqu'au stade du déchet, ce qui implique des impacts différents, à divers stades du cycle et selon les familles de produits. C’est pourquoi les critères d’attribution varient pour chacune de ces familles. Pour les produits imprimés, par exemple, ils concernent notamment la composition des encres, les produits de lavage des presses, etc. La liste des critères, pour chaque catégorie, se trouve sur le site européen de l'EU Ecolabel. Vous y trouverez aussi un ‘User Manual’ pour vous aider à préparer votre dossier. 2 16 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 Introduisez votre dossier auprès de l'instance nationale compétente : En Belgique, il s’agit du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement. Elle peut être consultée via le site www.ecolabel.be. L’introduction du dossier implique des frais uniques, allant de 200 à 2000 euros selon la taille de l’entreprise, auxquels s’ajoutera une redevance annuelle, soit forfaitaire, soit calculée selon la valeur du produit, mais toujours plafonnée. Les entreprises certifiées EMAS ou ISO 14001 bénéficient de réductions. 3 Faites-vous labelliser : L'instance nationale examine la demande ; si les critères sont respectés, l'EU Ecolabel est attribué et un contrat est établi entre cette instance et le demandeur, qui reçoit aussi un numéro de licence. Les consommateurs, quant à eux, peuvent se référer au catalogue en ligne des produits labellisés, sur http://ec.europa.eu/ecat. ● Emmanuel Robert Info : https://ec.europa.eu/ environment/ecolabel www.ecolabel.be D.R. International Quel impact des taxes US sur les entreprises bruxelloises ? Depuis la mi-octobre, les États-Unis lèvent des taxes d’importation sur de nombreux produits européens. Quel en sera l’impact pour l’économie belge et les entreprises bruxelloises ? Mais d’autres produits, surtout alimentaires, sont concernés. Les liqueurs et sirops produits par ces quatre même pays et l’Irlande se voient taxer de 25 %. Même taux pour les vins français, allemands et espagnols. Également pour le whisky et le textile venant du Royaume-Uni. Pour l’Allemagne, même tarif à 25 %, notamment sur le café torréfié, différents matériels optiques et photographiques, outils et produits industriels. Les livres, biscuits et gaufres venant de ces deux pays seront également taxés à 25 %. Suivent encore d’autres taxes pour l’ensemble des pays de l’UE (ou certains d’entre eux) sur l’huile d’olive, divers fromages, le porc, le yaourt, le beurre, le saumon, les moules et crustacés, différents fruits et jus. L e conflit remonte à 15 ans : en 2004, les États-Unis dénonçaient un accord européen de 1992 sur des subventions dans l’aéronautique. Washington accusait la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne d’accorder des subventions illégales à Airbus, faussant la concurrence avec l’Américain Boeing. Plainte avait été déposée auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), réclamant de pouvoir taxer en compensation des produits européens à concurrence de 11,2 milliards de dollars. À celle-ci succédait une plainte européenne contre les États-Unis pour une aide similaire de 19,1 milliards à Boeing. Pour la première plainte, l’OMC a tranché ce 2 octobre 2019, en faveur des États-Unis. Elle évalue le préjudice à 7,5 milliards de dollars et autorise l’Oncle Sam à lever des droits de douane sur les produits européens à hauteur de ce montant. Décision immédiatement appliquée par Donald Trump : Washington a publié la liste de 150 catégories de produits surtaxés dès le 18 octobre. Certaines taxes américaines visent l’ensemble des pays de l’UE, d’autres spécifiquement la France, l’Allemagne, le RoyaumeUni et/ou l’Espagne. Première taxe à l’importation (de 10 %) : les avions civils fabriqués par ces quatre pays, partenaires d’Airbus. Un impact limité pour la Belgique Quelles implications pour la Belgique ? Très limités : selon le SPF Finances, ces droits supplémentaires ne concernent guère que 0,1 % de nos exportations vers les USA, pour une valeur moyenne de 13,6 millions d'euros par an (les produits belges directement concernés comprenant des fruits et préparations à base de fruits, certains produits laitiers, les mollusques et… les saucisses). Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, précise : « Ces sanctions américaines auront des conséquences sur l’exportation d’une série de fromages frais belges, avec un impact estimé à 3 millions d’euros. Une mauvaise nouvelle pour ces entreprises, mais l’impact direct n’est pas trop élevé pour le secteur ». Et d’ajouter : « Dans la liste des produits touchés (…), il est aussi question de la viande de porc. Mais selon la Febev, la fédération de la viande belge, il n’y a plus d’exportations de viande de porc vers les États-Unis depuis 2001. » « Au premier semestre 2019, 17 % des exportations bruxelloises vers les États-Unis concernaient le secteur alimentaire », indique hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’Accompagnement des Entreprises. « Nous ne voyons pas un seul produit qui tomberait dans la catégorie des produits concernés par les nouveaux droits d’entrée. Cette année, les produits que les sociétés bruxelloises exportent déjà ou désirent exporter vers les États-Unis sont, entre autres, le chocolat, les sauces, les biscuits, les bières, le champagne, le ketchup, les gaufres, l’huile d’olive, les produits pour bébé et le sel naturel. Ces produits ne sont pas concernés par les mesures. » Des taxes qui, en revanche, sont appliquées à d’autres pays pour certains de ces produits. De là à rendre les produits belges et bruxellois plus concurrentiels… Julien Semninckx Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 17 © Getty
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Gérer les talents « Intégration et flexibilité, les sésames du nouveau monde du travail à Bruxelles » Martine Tempels dirige Telenet Business. Elle est aussi, ce mois-ci, la rédactrice en chef invitée de Bruxelles Métropole. Elle estime que les entreprises bruxelloises sont confrontées aux défis RH de l’intégration et de la diversité, sans oublier les aspirations de liberté des jeunes travailleurs dans leur carrière. Quels sont les grands défis d’aujourd’hui, selon vous ? Je constate le recul progressif du chômage à Bruxelles, d’année en année. De nombreuses initiatives positives guident les jeunes vers le marché de l’emploi. Je pense notamment aux formations numériques très accessibles qu’organisent MolenGeek et BeCode, ou encore les initiatives de mise à l’emploi chez Actiris. Le taux d’emploi est monté de 58 % en 2014 à 61 % l’année passée. C’est bon, mais encore trop lent. Un des défis consistera à gérer l’afflux de millennials et leur procurer de la satisfaction professionnelle. Il y a pourtant pénurie sur le marché de l’emploi. Les entreprises se démènent pour attirer les talents. Quelle perception en avez-vous ? Responsabilisons davantage les nouvelles générations, dès le stade du recrutement. À Bruxelles la cosmopolite, on se cramponne encore trop souvent au bilinguisme obligatoire français-néerlandais. Je reverrais ces exigences à la baisse, compte tenu du contexte international et multiculturel de la capitale, avec l’anglais comme ‘lingua franca’ dans de nombreuses entreprises. Je préconise par ailleurs davantage de coaching ‘on the job’ et d’attention pour les compétences des travailleurs. Plus une entreprise opte pour la diversité 18 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 Martine Tempels, directrice de Telenet Business et rédactrice en chef invitée de notre dossier RH, travaille depuis près de 11 ans chez cet opérateur télécom. Elle a créé de nombreuses initiatives, ces dernières années. Citons notamment CoderDojo Belgium. Elle a également été élue ICT Lady of the Year. Martine Tempels est native du Limbourg mais habite à Bruxelles depuis plus de 40 ans. des profils, des intérêts et des qualités, plus elle gagne en intégration, créativité et innovation. Les entreprises bruxelloises s’engagent-elles insuffisamment dans cette voie ? Bruxelles n’exploite pas suffisamment sa belle diversité. Je prends l’exemple de KBC, avec 39 nationalités présentes dans son personnel. Le sait-on suffisamment ? Il a été prouvé que les entreprises qui jouent la carte de l’intégration sont plus performantes. La diversité élargit le champ de vision et ouvre de nouvelles perspectives. Cela stimule l’innovation et améliore les résultats. Nous essayons, au sein de Telenet, d’intégrer totalement la diversité dans notre culture d’entreprise. Nous nous efforçons, à force de formations, de sensibiliser essentiellement les cadres moyens à la plus-value de la diversité. Ils pourront ainsi faire figure d’exemples et de modèles, et diffuser cette attitude au sein de leur équipe. © Belga Gérer les talents La diversité et l’intégration sont donc plus importantes que jamais ? Oui, même si cela ne se fera pas du jour au lendemain. Un management intégré du personnel commence par une bonne gestion des talents. On les attire idéalement avec une politique de recrutement très ouverte. Des partenariats structurels avec des organisations de promotion de la diversité peuvent faciliter la démarche. Sensibilisons aussi les recruteurs à cette dimension. Ou faisons appel à des recruteurs eux-mêmes issus de la diversité, ce qui conduit automatiquement à davantage d’ouverture. Par leur implantation dans la métropole, les entreprises bruxelloises détiennent tous les atouts pour tirer profit de cette situation. Je ne peux que le leur conseiller. D’autant plus que celui qui refuse aujourd’hui la diversité et l’intégration, aura le plus grand mal à survivre dans l’avenir. Mais en soi, cela ne suffira pas à faire la différence ? Non, les modes de travail doivent changer également, avec plus de flexibilité. Une nouvelle génération envahit le marché du travail. Elle veut travailler et gérer son temps de façon télétravail et des bureaux décentralisés, plus proches du domicile. Les start-ups s’alignent sur cette tendance. Elles ont bien compris l’enjeu. Comment voyez-vous évoluer notre mode de travail, sur le plan des ressources humaines ? Je vois surtout du potentiel dans le mode de travail ‘agile’, par lequel l’entreprise affecte des petites équipes multidisciplinaires à des projets spécifiques. C’est ce que nous faiRéunion de rédaction avec, de gauche à droite : Cécile Huylebroeck (Conseillère Emploi Beci), Gaëlle Hoogsteyn (journaliste freelance), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) et Frédéric Simon (Conseiller Social Beci). plus autonome. On doit donc lui permettre d’harmoniser au mieux la vie privée et le travail. Je vois des gens qui quittent Bruxelles en raison de problèmes de mobilité. Les entreprises doivent davantage s’adapter à la façon dont la nouvelle génération perçoit le monde, faute de quoi, le jeune potentiel risque de leur échapper. Je recommande une culture d’entreprise davantage axée sur l’initiative, ainsi qu’un environnement de travail plus souple, avec du De gauche à droite : Xavier Dehan (Sr Corporate Affairs Manager Telenet), Anaëlle Gokalp (Sr Marketing Manager Telenet), Martine Tempels (VP Telenet) et Peter Van Dyck (journaliste freelance). sons chez Telenet, avec succès d’ailleurs. Du coup, la communication change également ; elle se fait plus concrète. Les collaborateurs reçoivent davantage de liberté et de responsabilités. Ils ont envie de se développer davantage et de rester dans l’entreprise. Voilà où se trouve l’avenir, surtout dans une métropole telle que Bruxelles. Nous avons les atouts. À nous de les exploiter au mieux ! ● Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 19 © Belga © Belga © Belga
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clé La diversité, Bruxelles est la deuxième ville la plus cosmopolite du monde, après Dubaï. À la diversité des langues et des origines se superposent la variété des niveaux de formation et une population qui rajeunit. Cette diversité est l’une des clés de la résilience des entreprises, car elle les prépare à mieux affronter les défis de l’avenir. Malgré tout, les chiffres prouvent que la diversité en entreprise n’est pas encore acquise. Pourquoi ? Et comment faire changer les choses ? C aroline Mancel, Directrice générale adjointe d’Actiris, l’affirme : « Assurer la diversité en matière d’emploi à Bruxelles est essentiel, compte tenu de la réalité de terrain. Il reste beaucoup de chemin à parcourir, car les inégalités sont énormes. » Pour appuyer ses dires, elle se base sur une enquête réalisée par view.brussels (l’Observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation)1 : « Le principal constat de cette étude est qu’il est vraiment plus difficile de trouver un emploi quand on est d’origine étrangère, et ce, malgré le fait d’avoir des qualifications. À Bruxelles, 8 chercheurs d’emploi sur 10 sont d’origine étrangère. Si l’on y ajoute le fait d’être une femme, de porter le voile, d’être jeune… la difficulté augmente encore. Plus on combine de facteurs de diversité, plus on est discriminé », explique Caroline Mancel. « Ce sont les jeunes d’origine subsaharienne qui ont le plus de difficultés à trouver un travail malgré leur présence plus importante dans les formations. Le taux de chômage des personnes d’origine de la résilience des entreprises maghrébine et africaine est par ailleurs 3 à 4 fois plus élevé que celui d’un ‘Belgo-Belge’. Enfin, à diplôme égal, les personnes d’origine non-européenne ont plus de difficultés à trouver un emploi. Les femmes sont également globalement plus vulnérables. » Cette discrimination ne concerne pas que l’embauche. Dans les hautes écoles professionnalisantes où un stage est prévu, elle apparaît déjà. Colette Malcorps, directrice-présidente de l’Ephec, confirme : « Certains étudiants issus de la diversité nous rapportent que, lorsqu’ils postulent pour des stages, ce n’est pas toujours simple. J’ai la faiblesse de croire qu’en les préparant au mieux, en leur apprenant les codes de la vie en entreprise, en les mettant dans un projet professionnel durant leurs études, etc., on leur donne par la suite plus de chance de franchir les différentes barrières qui pourraient se présenter. » Même lorsqu’on est bien diplômé, la discrimination sévit. Veronica Rocha, native du Grand-Duché de Luxembourg et originaire des îles du Cap-Vert, en est la preuve. Arrivée en Belgique pour faire ses études, Veronica débute sa carrière dans la communication tout en menant à bien différentes activités journalistiques. Durant 9 ans, elle sera attachée de presse puis coordinatrice de la cellule communication du CNCD (la coupole des ONG). Depuis 2015, elle produit une WebTV et est actuellement administratrice déléguée 1 « Profil et trajectoire des chercheuses et chercheurs d’emploi en Région de Bruxelles-Capitale. Monitoring selon l’origine nationale ». Cette étude est la première qui intègre la nationalité comme variable et la croise avec d’autres éléments tels que genre, âge, niveau d’études, etc. 20 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Belga Ensemble, prenons le bien-être au sérieux
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Gérer les talents adjointe de FedeWeb, la Fédération des Webmédias. Un beau parcours, qui a toutefois été semé d’embûches : « Notamment par rapport à mon envie d’être journaliste, le fait d’être une femme de couleur m’a vraiment freinée. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de diversité dans les médias, mais à l’époque ce n’était pas le cas. En 2001, la télévision n’était pas vraiment prête à mettre des personnes de couleur à l’antenne. Venant du Luxembourg, ma première impression était que Bruxelles était une ville très multiculturelle où les choses seraient différentes. Toutefois, j’ai vite constaté qu’il y avait encore du chemin à parcourir », raconte-t-elle. Des mesures existent déjà Les chiffres sont là et les problèmes ne sont pas neufs. C’est pourquoi, depuis de nombreuses années, diverses mesures ont été mises en œuvre pour encourager la diversité (de nationalité, mais aussi de genre, d’âge ou de niveau de diplôme) au sein des entreprises. Ainsi, Actiris réalise depuis 2008 des plans de diversité. « 225 plans diversité ont été réalisés, touchant près de 90 000 travailleurs en Région bruxelloise. Toutes les actions qui découlent des plans sont cofinancées par Actiris à concurrence de maximum 10 000 €. Dans la déclaration gouvernementale bruxelloise, on peut lire que les aides publiques pourraient, à l’avenir, être conditionnées à la mise en place d’un plan diversité. Cela pourrait être une belle avancée, mais nécessiterait que l’on nous donne plus de moyens », explique Caroline Mancel. Actiris dispose par ailleurs d’un guichet anti-discrimination, où les chercheurs d’emploi qui s’estiment discriminés peuvent consulter un conseiller. « Nous-mêmes essayons d’être exemplaires en matière de diversité », assure Caroline Mancel. « Actiris compte aujourd’hui 1 582 employés issus de 25 nationalités. Un employé sur deux est d’origine étrangère. Nous employons par ailleurs 66 % de femmes et cellesci sont aussi représentées au sein de la direction. L’une de nos recommandations est d’ailleurs que cette diversité soit accrue au sein des autres institutions publiques pour montrer l’exemple aux entreprises. » Veronica Rocha confirme : Bruxelles-Capitale soutient de nombreuses initiatives pour stimuler l’économie. « Il existe de nombreuses aides financières, notamment pour ceux qui souhaitent lancer leur projet, comme la couveuse d’entreprises. Pour les personnes issues de la diversité qui ne trouvent pas leur place sur le marché de l’emploi parce qu’elles subissent des discriminations, c’est sans aucun doute une piste à suivre. J’invite ces personnes, qui se sentent bloquées ou discriminées, à réfléchir à leurs 22 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 Colette Malcorps (à gauche) et Emmanuelle Havrenne. passions, à leurs talents et à se demander comment en faire quelque chose qui créera de la valeur. Mais j’invite également les employeurs à se demander si le potentiel issu de la diversité doit forcément se traduire en entreprenariat… » Sensibiliser les jeunes, acteurs de demain En dehors de la nationalité, les différents niveaux de formation posent aussi problème à Bruxelles : « Nous sommes une économie tertiaire où le diplôme est important. Mais dès lors que l’on ne peut pas faire reconnaître son diplôme, cela pose problème », explique Caroline Mancel. Actuellement, la reconnaissance d’un diplôme étranger coûte cher et prend du temps, sans garantie de résultat. « Nous plaidons pour la gratuité de la procédure ainsi que pour une validation plus simple. Nos conseillers sont parfois ahuris de voir des médecins spécialisés d’origine étrangère travailler comme veilleurs de nuit, car ils n’arrivent pas à faire reconnaître leur diplôme. » Emmanuelle Havrenne, administratrice déléguée de l’Ephec, partage cet avis : « À Bruxelles, il y a une grande disparité dans le niveau de formation des travailleurs. Dans ce cadre, toutes les formations en promotion sociale organisées dans les établissements scolaires ou par Bruxelles Formation constituent une partie de la solution. Au sein de l’Ephec, nous constatons que la population en promotion sociale tend à rajeunir, ce qui prouve que les jeunes sont de plus en plus désireux de se former, même s’ils ont à un moment donné quitté le système. » Et Kristien Depoortere, directrice de l’Ephec - Promotion sociale, d’ajouter : « Dans nos formations de promotion sociale, je constate que l’intégration de tous se fait naturellement. Les étudiants viennent chacun avec leur vécu, leur culture, leurs croyances. Les compétences acquises permettent de s’insérer ou de se réorienter assez facilement dans le monde professionnel et ceci indépendamment de certains éléments qualifiés de discriminatoires. » D.R. Gérer les talents Les écoles jouent un rôle-clé dans la sensibilisation des futurs travailleurs. Colette Malcorps explique : « À l’Ephec, nous avons une approche volontariste par rapport à la diversité. Ainsi, nous avons ajouté à notre programme des compétences à l’international, y compris l’international ‘at home’. Nous avons un public d’étudiants très diversifié. Dans la pratique, nous faisons en sorte que ces étudiants soient obligés de travailler ensemble, de coopérer, d’écouter d’autres façons de travailler et de réagir. Nous intégrons la notion de diversité comme un élément important d’apprentissage et nous demandons à nos professeurs d’aborder spécifiquement cet aspect durant leurs cours. » Et Emmanuelle Havrenne de poursuivre : « Il faut inculquer l’importance de la diversité dès les études, car d’ici 10 ou 15 ans, ce seront peut-être ces étudiants qui seront amenés à recruter du personnel. On veut éveiller leur conscience et leur faire vivre une vie étudiante où la diversité est importante, ce qui la rendra plus tard beaxucoup plus naturelle au travail. » Les entreprises ont tout à gagner Face à ces différents constats, Caroline Mancel estime qu’Actiris doit agir radicalement et utiliser les accordscadres sectoriels pour renforcer les actions contre la discrimination. « Même si nous avons déjà fait beaucoup, nous devons aller plus loin. En dehors de l’injustice pour les personnes concernées, la discrimination a aussi pour conséquence de ralentir l’économie et d’augmenter le ‘mismatch’ entre l’offre et la demande d’emploi. » De nombreuses offres d’emploi restent en effet vacantes. Pour Caroline Mancel, il faut se demander pourquoi : estce parce que les employeurs sont trop focalisés sur les ‘Belgo-Belges’ ? Ont-ils peur qu’une femme fasse mauvaise impression au client ? « Notre message aux employeurs est que nous sommes là pour les aider à mettre en place un plan diversité », dit-elle. Assurer la diversité en matière d’emploi est essentiel compte tenu de la réalité de terrain. (…) À Bruxelles, 8 chercheurs d’emploi sur 10 sont d’origine étrangère. Par ailleurs, contrairement à Bruxelles, la population en Flandre est vieillissante. Le flux Caroline Mancel (Actiris) Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 23 de navetteurs vers Bruxelles diminue déjà. « Notre souhait est que les trains qui amènent les navetteurs de Flandre et Wallonie à Bruxelles repartent dans l’autre sens remplis de travailleurs », reprend Mme Mancel. « La Flandre a besoin de Bruxelles, mais ce n’est pas facile à faire comprendre aux employeurs, à cause des préjugés et également pour des raisons linguistiques. Mais là aussi, des solutions sont mises en place. » « De manière assez naturelle, l’homme résiste au changement. Pourtant, la diversité est une opportunité pour les entreprises », assure Veronica Rocha. « Les entreprises d’aujourd’hui ont besoin de créer de la valeur dans un monde aux ressources limitées et en pleine mutation. La Les entreprises d’aujourd’hui ont besoin de créer de la valeur dans un monde aux ressources limitées et en pleine mutation. La diversité peut être la clé de leur résilience. diversité peut être la clé de leur résilience car elle est source d’innovation, elle facilite des approches différentes. Par ailleurs, la diversité en entreprise fait vraiment partie des attentes de la nouvelle génération de travailleurs. C’est donc un outil de recrutement et de rétention important. Mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. Les entreprises doivent opérer un changement profond en matière de stratégie et de philosophie. » Veronica Rocha Emmanuelle Havrenne conclut : « Le premier principe en matière de ressources humaines est de mettre la bonne personne à la bonne place. Toutefois, dans un monde qui se complexifie et devient plus global, assurer la diversité est primordial. Car elle peut accroître la créativité, l’agilité, la compréhension de certaines problématiques, des attentes des clients, etc. À compétences égales entre deux candidats, il faut se demander ce qui est le plus souhaitable pour l’organisation, en fonction des profils déjà présents au sein de l’entreprise. » ● Gaëlle Hoogsteyn D.R. D.R.
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Gérer les talents « Les entreprises doivent être Défi digital : plus hardies et s’épauler mutuellement » Elles ont une passion et une ambition en commun : rassembler des jeunes et les immerger avec plaisir dans l’univers digital. Martine Tempels, à la tête de Telenet Business et présidente de CoderDojo Belgique, et Karen Boers, dirigeante de BeCode, se sont réunies pour Beci. Virtuellement, par vidéo interposée. « Car, dans un monde bourré de technologie, il est absurde de s’infliger des embouteillages pour une interview parfaitement faisable par voie digitale. » Vous rassembler physiquement était compliqué, à cause de vos agendas respectifs, fort chargés. Heureusement qu’il y a Skype ! Pour vous, cela va de soi. Mais pas pour tout le monde, n’est-cepas ? Martine Tempels : En effet. L’entreprise qui se digitalise sérieusement doit donner l’exemple. Dès l’instant où une conversation est possible via Skype ou Google Hangouts, pourquoi demander aux gens de s’aventurer dans les embouteillages ? La digitalisation sert à rendre les entreprises plus innovantes et efficaces. Karen Boers : Plus cela se concrétise dans l’environnement de travail, plus les atouts deviennent évidents et convaincants pour les entreprises et leur personnel. Mais il subsiste des doutes. Pourquoi les entreprises n’adoptent-elles pas totalement la digitalisation ? Karen : De mon expérience chez BeCode –où nous formons des demandeurs d’emploi gratuitement à la programmation – je retiens que beaucoup d’entreprises 24 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 ‘tentent’ de digitaliser leurs processus d’entreprise, par exemple leur administration RH. Pour le cœur de métier, elles ne progressent guère et ne trouvent pas de solution. Elles se demandent ce que deviennent les services au client dans leur secteur à l’ère digitale. Elles attendent souvent la venue d’un intervenant extérieur (parfois une start-up) qui examine leur secteur sous l’angle de la digitalisation, fournit une solution et puis file avec des clients. Alors que les entreprises auraient pu régler tout cela elles-mêmes. Souvent, elles n’osent pas, tergiversent trop longtemps. Elles devraient y réfléchir de façon plus proactive. Martine : Les entreprises doivent être plus audacieuses sur le plan digital, et oser se réinventer. Chez Telenet Business, nous aidons les indépendants à quitter leur zone de confort digital. Nous les conseillons gratuitement pendant quelques heures sur des sujets qui leur posent problème. Nous les inspirons en mettant en avant des personnes audacieuses en digital, comme ce boucher qui a construit lui-même un frigo pour des colis à enlever. Grâce à un site internet et une application, les gens peuvent commander leurs viandes et charcuteries 24 h sur 24 et aller les chercher dans ce frigo. Entretemps, divers boulangers, poissonniers et fromagers ont commandé ce frigo chez le boucher en question. Ils suivent la nouvelle tendance. Fantastique, cette influence réciproque entre entrepreneurs ! Vous appelez les entreprises à oser la digitalisation ! Karen : Trouvons d’autres manières de suivre la vague digitale. Le secteur du notariat m’a agréablement surprise. La Fédération du Notariat (Fednot) pressent qu’une partie du travail réalisé aujourd’hui encore par les notaires, se fera autrement dans un futur proche. Je pense notamment aux modèles en ligne où les clients enregistrent leurs données et qui rédigent automatiquement les actes et contrats. Le © Getty Gérer les talents notaire n’est plus nécessaire pour ce type d’opération. En revanche, les notaires disposent d’une kyrielle de données valorisables : qui achète quoi et où se trouve l’essentiel du capital, par exemple. Ils expérimentent à présent d’autres moyens d’utiliser ces données pour fournir des services totalement neufs aux entreprises et particuliers. C’est assez intelligent comme démarche ! Martine : Il ne s’agit pas seulement d’oser, mais aussi d’être plus hardi et d’innover avec de nouveaux produits qui vont faire évoluer notre société positivement. Pour cela, il faut oser faire le saut, penser hors du cadre et prendre d’autres chemins. Citons la digitalisation des services de santé : des robots peuvent veiller à ce qu’un patient prenne ses médicaments, tenir la porte ouverte pour des personnes à mobilité réduite ou les aider à se déplacer. Cela ne peut qu’améliorer notre qualité de vie. Mais comment inciter concrètement les entreprises à prendre part à cette révolution digitale ? Martine : Nous avons réalisé une étude auprès de plus de 500 gérants belges. Au moins 66 % des PME belges n’ont pas de programme pour entreprendre par la voie digitale. Cela ne s’explique pas toujours par un manque d’ambition ; plutôt par manque de connaissances et de temps. Elles n’ont pas toujours accès aux entreprises qui peuvent les seconder. Nous avons lancé en 2017 notre projet ‘Accélération Digitale’ : une vingtaine d’experts indépendants se rendaient gratuitement chez des entrepreneurs et PME et les aidaient à promouvoir leur affaire en ligne. Un vrai succès. Nous avons aidé plus de 2.500 entrepreneurs. Telenet Business tentera d’ici 2025 d’aider deux PME sur trois à établir un plan de digitalisation. Karen : Nous devons surtout continuer à sensibiliser et à accompagner les PME, car la digitalisation reste trop vague pour elles. L’accompagnement se ait en partie par des bureaux-conseils, mais les entreprises n’ont souvent pas les budgets requis ou le retour sur investissement est insuffisant et elles n’entreprennent pas la démarche. C’est aux grandes entreprises, à mon sens, de leur montrer la voie dans l’économie digitale. C’est ce que fait Telenet : elle relève le défi et partage une partie de ses connaissances. Martine Tempels (Telenet) On sent de la résistance de la part des travailleurs. Martine : Il manque un modèle de coaching. Les pouvoirs publics et les entreprises devraient collaborer pour introduire ce coaching dans les entreprises et chez les employeurs qui en ont besoin. Certainement à Bruxelles. Notre capitale regorge de petites entreprises digitales ; il faut en tirer parti. Prévoyons des moyens, collaborons, échangeons les savoirs. Ajustons les compétences des employeurs pour qu’ils puissent suivre. Récemment, une entreprise luxembourgeoise a donné à plusieurs de ses responsables financiers une formation en cybersécurité. C’est une façon, pour une entreprise, d’être dans le mouvement. Karen : Il faut également que les entreprises communiquent ouvertement et clairement à leurs employés les raisons des changements digitaux. C’est la seule manière de chasser l’angoisse et l’incertitude. Des entreprises qui ont une culture de communication ouverte, se digitalisent plus facilement. Dans celles qui ne communiquent pas dans la transparence ou qui favorisent le top-down, beaucoup d’employés sont inquiets ou s’en vont. Plus une entreprise est productive dans ce domaine, plus les employés participent au projet de digitalisation. Karen Boers (BeCode) Comment les entreprises bruxelloises peuventelles être digitalement meilleures dans l’avenir ? Martine : Beaucoup d’entreprises bruxelloises qui privilégient la diversité acceptent plus facilement le tournant de la digitalisation. Dans une ville multiculturelle comme Bruxelles, une souplesse envers le bilinguisme obligatoire permettrait d’attirer plus de talents compétents en digitalisation, tout en réduisant la pénurie sur le marché de l’emploi. Karen : La réorientation et la formation des travailleurs et jeunes est cruciale. Je rencontre chez BeCode beaucoup de jeunes gens qui s’estimaient incapables de programmer. Ces personnes avaient souvent de gros problèmes et aucune perspective d’avenir. Il est donc assez émouvant de voir comment, via notre école, ces jeunes réussissent à démarrer une carrière prometteuse. Nous avons démarré BeCode en 2017. Au début, nous n’avions qu’une quarantaine d’étudiants diplômés. À la fin de cette année, nous en comptons déjà 500 ! Cela démontre, une fois de plus, qu’en investissant dans la réorientation digitale des travailleurs, on leur redonne confiance en eux. Ils partent enthousiastes au-devant du monde digital. ● Info : www.accelerationdigitale.be Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 25
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Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles Gérer les talents Comprendre avant d’utiliser « Les entreprises tiennent encore trop peu compte des compétences modernes. Il manque une véritable culture de l’apprentissage. » Guy Tegenbos, expert du STEM, et Caroline Pauwels, rectrice de la VUB, débattent des compétences du 21e siècle. L e journaliste Guy Tegenbos se penche sur les compétences du 21e siècle, en sa qualité de viceprésident de la plate-forme STEM (Science, Technology, Engineering & Mathematics). Cette plate-forme conseille le ministère flamand de l’Enseignement et voudrait remédier à la pénurie de diplômés scientifiques et techniques. « Nous voudrions que, d’ici 2025, chaque jeune acquière des compétences technologiques par l’enseignement », déclare Guy Tegenbos. « La Flandre encourageait jadis la pensée critique et les compétences sociales, dans toutes les matières. Cela n’a pas toujours fonctionné. Réfléchissons donc à la transmission de ces compétences multidisciplinaires. Cela justifie une approche sous l’angle de projets. L’éducation aux médias ? Oui, mais c’est aussi une question de pratique. Nous avons besoin d’autres formes d’apprentissage que le transfert classique de connaissances. » Les jeunes ont une longueur d’avance parce qu’ils sont des digital natives. Ils jonglent avec les TIC, mais manquent souvent d’éducation aux médias. Ce que l’histoire nous enseigne Caroline Pauwels, rectrice de la Vrije Universiteit Brussel, met en garde contre une prépondérance des compétences. Elles sont indissociables de la connaissance et de l’attitude, dit-elle. Elle plaide donc pour la répartition des compétences du 21e siècle en quatre catégories. La première englobe la pensée critique, créative, analytique et axée sur la résolution de problèmes ; en soi la base de toutes les autres compétences. « La pensée créative implique d’apprendre à utiliser son imagination. La connaissance et les compétences s’acquièrent, mais ne servent à rien sans l’imagination. La critique historique est tout aussi indispensable. L’histoire nous aide à démasquer les ‘fake news’. Montrez combien de fois les gens ont déjà été induits en erreur dans le passé : cela nourrira la pensée critique et analytique. L’histoire facilite aussi la résolution de problèmes. Elle nous enseigne que les meilleures solutions sont nées de la volonté de personnes de collaborer. Quant à la pensée analytique, elle s’enrichira par la grammaire. La priorité à l’enseignement des langues – y compris du langage mathématique – ne me pose pas problème, mais il faut bien connaître les règles sous-jacentes des langues pour les comprendre. » Il en va de même pour la deuxième catégorie, celle des compétences numériques. « L’utilisation des technologies digitales implique la compréhension des mécanismes qui les régissent. Lorsque je donne cours, j’explique abondamment la black-box derrière ce qui se voit. Il faut ouvrir cette boîte avant d’utiliser quoi que ce soit. Ce n’est qu’ainsi que la technologie aide vraiment à aller de l’avant. À la VUB, nous avons lancé un ‘DataBuzz’ : nous nous rendons dans des écoles primaires pour inciter les élèves à réfléchir à la vie privée, au temps passé devant les écrans, mais aussi aux possibilités d’utiliser la technologie pour l’analyse de données et pour les sciences de la citoyenneté. Les élèves apprennent à détecter la logique et les algorithmes derrière les appareils et à réfléchir à euxmêmes. Nous devons étendre cette démarche à toutes les tranches d’âge. » Critique des préjugés La troisième catégorie regroupe les compétences socioculturelles requises dans un monde toujours plus Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 27 © Getty
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Gérer les talents globalisé. Caroline Pauwels s’en explique : « Des compétences linguistiques, bien sûr, mais aussi la capacité à critiquer ses propres préjugés. Les interactions socioculturelles sont plus simples quand on comprend le contexte et parfois les traumatismes qui induisent les réactions des gens. Sans cela, pas de dialogue. L’apprentissage de la communication interculturelle reçoit trop peu d’attention. On rencontre au travail des groupes de personnes auxquels on n’est pas forcément confronté dans la vie privée. Il faut pouvoir discuter des différences ethniques, sociales et de genre pour éviter la politique de l’autruche face aux problèmes de la diversité. » La quatrième catégorie, enfin, est celle de l’autorégulation. « On s’attend aujourd’hui à ce que vous réagissiez rapidement aux messages électroniques, mais est-ce toujours le bon réflexe ? Si on vous envoie de la boue, réfléchissez à votre réaction. Vous seriez tenté de répondre dans le même registre, mais vous pourriez décider de ne pas le faire. Notre utilisation des médias sociaux nécessite davantage de contrôle de soi, mais nous sommes encore loin d’y parvenir. » Guy Tegenbos conçoit l’autorégulation comme un apprentissage autodirigé. « Donnons aux jeunes les moyens de développer leurs propres connaissances et compétences, à leur rythme et avec des accents qui leur sont propres. Ils devront de toute façon le faire au cours de leur carrière. Celui qui est manipulé et docile en permanence n’apprend pas l’autorégulation. Des entraîneurs appliquent déjà ce principe dans les clubs de sport, mais dans le système scolaire, beaucoup reste à faire. » Offline, sans remords L’apprentissage des compétences du 21e siècle concerne aussi les travailleurs seniors, par l’apprentissage permanent. Quel est le rôle des entreprises, à cet égard ? Guy Tegenbos cite une étude récente sur les compétences du 21e siècle dans les zones portuaires : Rotterdam, Terneuzen, Vlissingen, Anvers, Gand et Zeebrugge. « L’examen des postes vacants et des critères a révélé que les ports néerlandais mentionnaient en moyenne quatre compétences à détenir, alors qu’en Belgique, il n’y en avait que deux. Les entreprises réfléchissent encore trop peu en termes de compétences modernes. Il n’existe pas de véritable culture de l’apprentissage. Trop peu d’employeurs ont développé une politique de Guy Tegenbos carrière. Ils ne réfléchissent donc pas systématiquement avec le 28 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 personnel au développement des compétences. Des rumeurs circulent chez Microsoft Google selon lesquelles les entreprises ne suivent pas les logiciels les plus récents. Et les travailleurs ne seraient pas suffisamment incités à se former en continu. Les employeurs estiment que les collaborateurs prennent euxmêmes l’initiative de se familiariser avec les dernières versions des programmes Microsoft. » Caroline Pauwels Pas question, pour Caroline Pauwels, de culpabiliser les travailleurs. « Il y a beaucoup d’angoisse et donc aussi de résistance, chez les gens. L’employeur doit savoir qu’une mise à jour des compétences peut être anxiogène. Certaines personnes refusent explicitement de poursuivre dans cette voie, au point de créer un problème. Proximus et les banques en sont un bel exemple : ces entreprises licencient du personnel pour engager d’autres personnes qui détiennent les compétences digitales requises. Peu d’entreprises développent un parcours permettant aux collaborateurs de suivre les développements tout en douceur. » Les entreprises devraient également être attentives aux modes de coopération et d’interaction différents qu’induit l’informatique. « Nous avons une politique e-mail à la VUB. Parfois, il faut être capable de ne pas réagir à de tels stimuli. La communication à distance peut générer des messages mal perçus. Nous constatons l’importance d’un bon équilibre. Depuis que la vie privée et le travail empiètent l’un sur l’autre, il faut être capable de se déconnecter. Cela nécessite également des compétences, pour ne pas se sentir coupable. » Peter Van Dyck Les compétences du 21e siècle selon l’OCDE ➜ la pensée critique ➜ la pensée créative ➜ la réflexion axée sur la résolution de problèmes ➜ la réflexion informatique (comprendre comment la technologie peut résoudre les problèmes) ➜ des compétences en information ➜ des compétences informatiques de base ➜ l’éducation aux médias ➜ la communication ➜ la collaboration ➜ les compétences sociales et culturelles ➜ l’autorégulation D.R. D.R. Gérer les talents La validation des compétences, un processus win-win Marie Deronchêne (à gauche) et Séverine Deneubourg. V aloriser les compétences, c’est investir dans son personnel et dans les talents. En termes de gestion des ressources humaines, cela permet de faire évaluer et certifier vos employés par un organisme externe, d’identifier des besoins en compétences et d’optimiser les parcours de formation, d’améliorer vos processus de recrutement et de mobilité internes et de vous assurer d’une bonne transmission des savoirs et savoir-faire, grâce à des tuteurs en entreprise certifiés. La validation des compétences représente aussi une professionnalisation de votre entreprise et de vos travailleurs. Ce processus permet une amélioration de la performance individuelle et collective, augmente la motivation et la fidélité de vos travailleurs qui se sentent reconnus et soutenus dans leur évolution professionnelle. Cela renforce aussi l’image de marque et la compétitivité de votre entreprise et vous permet de vous positionner comme un employeur attractif. Par ailleurs, la validation des compétences satisfait à des obligations légales propres à votre secteur (certification, hygiène, sécurité…) et peut constituer une preuve de la maîtrise de compétences pour les assurances en cas d’accident. Plus de 50 métiers concernés Concrètement, les épreuves de validation Formations non diplômantes, formations en entreprise, expérience de terrain… Actuellement, de nombreux travailleurs disposent de compétences qui ne sont pas reconnues. La validation des compétences permet d’officialiser ces dernières au travers d’un Titre de Compétence et apporte de nombreux avantages aux acteurs de l’entreprise. peuvent avoir lieu au sein d’un des Centres de validation agréés, ou au sein même de votre entreprise suite à la signature d’une convention avec un Centre agréé. La validation des compétences en entreprise présente de nombreux avantages ; notamment un gain de temps, des épreuves réalisées dans un environnement familier et, dans la mesure du possible, en situation réelle et, enfin, une aide financière de 600 €/ épreuve pour les entreprises ayant un site d’exploitation en Région de Bruxelles-Capitale. Lancée en 2003, la validation des compétences permet de certifier officiellement les compétences professionnelles. Issu d’un accord de coopération entre les trois gouvernements francophones (Région wallonne, Communauté française et Commission communautaire française), et encadré par les partenaires sociaux et les cinq opérateurs publics de formation professionnelle continue, le dispositif est paritaire, fiable et construit sur une démarche qualité. En 2019, plus de 50 métiers (employé administratif, maçon, coiffeur, cuisinier, conducteur de chariot élévateur ou des métiers plus intersectoriels comme le tuteur en entreprise) sont accessibles dans plus de 15 secteurs différents. Plus de 48 000 titres de compétence ont été délivrés ces dix dernières années. Aujourd’hui, la validation des compétences peut être une action personnelle à l’initiative d’un travailleur ou d’un chercheur d’emploi, ou une action initiée et portée par les acteurs de l’entreprise, intégrée à la politique de gestion des ressources humaines, dans une relation gagnant-gagnant employeur-travailleur. Valoriser les talents de vos collaborateurs, c’est investir dans vos talents et dans votre avenir ! ● Séverine Deneubourg et Marie Deronchêne, Chargées de mission pour le Consortium de validation des compétences. Pour aller plus loin Vous souhaitez en savoir plus sur la validation des compétences du personnel en entreprise ? Rendez-vous sur le site du Consortium de validation des compétences ou prenez contact avec Séverine Deneubourg (s.deneubourg@cvdc. be - 0490/52 45 77) et/ou Marie Deronchêne (m.deronchene@cvdc. be - 0475/34 57 48). Voir www.cvdc.be/entreprises Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 29
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BOOST Your Business Développer ses ventes, c’est d’abord toucher un large public. Et adresser le bon message, au bon destinataire, au bon moment. Qu’il s’agisse de renforcer votre marque par une campagne d’image, accroître votre réputation en valorisant votre expertise, faire connaître vos produits ou services… Nos médias vous aident à atteindre l’objectif, en vous donnant accès à un public ciblé de cadres et dirigeants d’entreprise, prescripteurs d’achats, via l’info qui les concerne. Nos lecteurs sont votre cible ! Voyez nos formules on & offline pour les joindre efficacement. Vous êtes membre de Beci ? Vous bénéficiez de tarifs préférentiels et de possibilités exclusives. • B2B Communication • Paper & Digital • À Bruxelles CONTACT Infos et réservations Anne Schmit – Business Relations Advisor - asc@beci.be • T +32 2 563 68 53 BECI AVENUE LOUISE 500 B-1050 BRUXELLES - T. +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 - www.beci.be Gérer les talents Les avantages de l’externalisation des tâches RH Le service RH est la clé de voûte de l’entreprise. Mois après mois, il assure le calcul des salaires et l’administration du personnel avec exactitude et précision. Mais cet exploit mensuel requiert toujours plus de temps. De ce fait, certains projets stratégiques sont de plus en plus souvent reportés à une date ultérieure. Comment alléger l'agenda de votre équipe RH, sans nuire à la continuité de l’administration du personnel ? (Coproduction) L’externalisation peut offrir une solution Pour nombre d’entreprises, l’externalisation des RH n’a toujours rien d’une évidence. On objecte encore souvent que les résultats sont (généralement) meilleurs lorsque les tâches sont effectuées en interne. Pourtant, l'externalisation présente toute une série d’avantages pour votre société et vos collaborateurs RH. 1 Croissance stratégique : L’externalisation de tâches chronophages et répétitives permet de libérer du temps et des ressources pour les tâches stratégiques essentielles et les projets RH spécifiques à l’entreprise, qui lui apportent une réelle valeur ajoutée. Peut-être votre politique salariale doit-elle être revue ou devez-vous vous concentrer davantage sur la guerre des talents. L'externalisation vous apportera assurément un ballon d'oxygène. 2 Garantie de continuité : Le recours à un consultant RH externe vous permet de garantir la continuité de l’administration du personnel, y compris en cas d’augmentation de la charge de travail, de congés, d’absences pour cause de maladie ou de grossesse, etc. : les renforts se tiennent toujours prêts. 3 De l’expertise en plus : Grâce à l’aide d’un consultant RH, non seulement vous réduisez sensiblement la charge de travail, mais vous pouvez compter sur une expertise supplémentaire. La législation sociale est en constante évolution. Avoir un spécialiste à vos côtés n'est donc pas un luxe. Vous êtes ainsi assuré de respecter chaque mois les nombreuses obligations légales en matière de salaires. Quelles tâches externaliser ? Les tâches RH peuvent être externalisées en tout ou partie. Vous décidez quelles tâches vous souhaitez confier ou non à un spécialiste externe. Certains processus sont plus fréquemment externalisés que d'autres. Curieux de connaître les 4 tâches les plus populaires ? Les voici : 1 Calcul du payroll : Largement en tête des tâches RH les plus externalisées, le versement des salaires en temps et en heure est essentiel pour une bonne entente avec vos collaborateurs. Mais il s'agit également d'une tâche très complexe. 2 Administration du personnel : Qui dit calcul des salaires 3 Administration des congés : Chaque type de congé doit dit administration. Rédaction des contrats de travail, saisie des horaires, enregistrement des heures supplémentaires… Des sous-processus souvent chronophages, complexes et source d’erreurs. être demandé, approuvé et saisi dans le système payroll. En conséquence, des erreurs ont vite fait de se glisser dans le processus. Raison de plus pour faire appel à des spécialistes externes disposant de l’expertise juridique adéquate. 4 Questions de droit social : Elles font peut-être un peu figure d’exception, mais n’en constituent pas moins un processus RH souvent externalisé. Ce qui n’a rien de surprenant : chaque jour, le service du personnel reçoit d’innombrables questions de la part de collaborateurs et de supérieurs hiérarchiques. Et si un manque de connaissance ou d’attention entraîne des erreurs, certaines actions peuvent avoir des conséquences juridiques ou financières. L’externalisation, une bénédiction Vous pouvez externaliser ces quatre processus RH en même temps, mais aussi n’en choisir qu’un ou deux. Car en la matière, la règle d’or est la suivante : c’est vous qui décidez. Vous êtes curieux de découvrir les autres avantages de l’externalisation des tâches RH ? Téléchargez notre e-book et devenez, en un rien de temps, un spécialiste en la matière : www.sdworx.be/ ebookoutsourcing. ● Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 31 © Shutterstock
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Gérer les talents Travailleurs étrangers : vers la simplification grâce au permis unique Vous employez ou souhaitez employer des travailleurs non ressortissants de l’UE ? Vous devrez obtenir pour eux ce que l’on nomme aujourd’hui le « permis unique », à la fois permis de travail et de séjour. Les explications de Martin Laurent et Violette Mouvet, avocats chez Claeys & Engels. Quels sont les grands principes de cette réforme ? V. M. : Le permis unique est une initiative européenne pour la simplification des demandes de séjour et d’occupation des ressortissants issus de pays tiers à l’UE. Auparavant, il y avait deux autorisations différentes à obtenir pour ces travailleurs en Belgique. En premier lieu, l’entreprise devait demander un permis de travail auprès de la région compétente. Une fois celui-ci obtenu, le travailleur devait lui-même demander une autorisation de séjourner en Belgique. Avec le permis unique, il n’y a plus qu’une seule demande et unicité du permis. Quelle est la différence entre un permis unique et un titre unique ? M. L. : Le permis unique est destiné aux personnes qui viennent travailler en Belgique pour une durée supérieure à 90 jours, tandis que le titre unique est destiné aux personnes autorisées à travailler en Belgique en raison d’une situation particulière de séjour. Par exemple les personnes reconnues comme réfugiés, les étudiants étrangers ou des personnes qui bénéficient du regroupement familial. Le public est donc différent et la procédure également. Peut-on parler de simplification ? V M. : Oui, avec toutefois un bémol puisque la durée de la procédure est passée de quelques semaines à 4,5 mois. Travailleurs et employeurs doivent donc s’y prendre bien à l’avance, y compris pour le renouvellement des permis. Par ailleurs, comme la demande est centralisée, il est désormais nécessaire de récolter tous les documents nécessaires en même Violette Mouvet temps. 32 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 Les Régions ont adopté leurs propres règles de fond. Comment Bruxelles se positionne-t-elle ? M. L. : Tout ce qui touche à la migration économique a été régionalisé, mais jusqu’à présent, aucune initiative n’avait été prise. Les Régions ont profité de la réforme du permis unique pour modifier leurs règles de fond. Ainsi, la Flandre et la Wallonie ont mis en œuvre des réformes ambitieuses, notamment pour les métiers en pénurie. Bruxelles, de son côté, a simplifié certaines formalités administratives pour les employeurs, par exemple en permettant aux profils hautement qualifiés d’obtenir une autorisation de travail de trois ans au lieu d’un. En outre, les Régions ont été contraintes de transposer certaines directives européennes relatives notamment aux transferts intra-groupes et aux stagiaires. Martin Laurent Cette régionalisation n’entraîne-t-elle pas un risque de « shopping » ? V. M. : En effet. Légalement, pour déterminer la Région compétente, on tiendra compte en premier lieu de l’unité d’établissement où le travailleur exercera. Si on ne peut pas le déterminer, ce sera la localisation du siège central. Toutefois, une entreprise qui dispose de plusieurs sites pourrait, en quelque sorte, choisir la Région la plus favorable pour l’éligibilité de sa demande. Plus les règles différeront d’une Région à l’autre, plus ce risque de shopping sera important. Veillez tout de même à ce que le lieu de la demande corresponde à la réalité. Comment se passe la transition ? V. M. : Comme pour tout changement, le passage à ce permis unique demande une période de transition. Au sein des communes, par exemple, les employés ne sont pas toujours à l’aise avec cette nouvelle procédure. Au niveau des entreprises, le problème majeur est celui du nouveau délai ; les employeurs se trouvent parfois un peu pris de court. ● Gaëlle Hoogsteyn D.R. D.R. Des travailleurs formés selon vos besoins Avez-vous des difficultés à recruter du personnel qualifié ? Avez-vous déjà songé à la formation en alternance ? Une formation complète, qui allie hard et soft skills, dans le contexte entrepreneurial. Une solution souple et adaptable, qui offre le soutien nécessaire aux entreprises pour former les perles rares dont elles ont besoin, le tout à faible coût. Vous avez tout à y gagner ! La formation en alternance à Bruxelles : un tremplin vers l’emploi La formation en alternance, c’est sans conteste le meilleur apprentissage pour entrer dans la vie active avec un bagage de compétences concrètes. L’alternance se compose d’un temps de formation en centre, mais surtout d’une intégration professionnelle dans une entreprise. Cette articulation des savoirs et des savoir-faire développés dans ces deux pôles offre ainsi la possibilité aux apprentis d’intégrer le monde de l’emploi avec toutes les cartes en main. Mais devenir un vrai professionnel, ce n’est pas simplement maîtriser des compétences techniques, c’est également maîtriser des savoir-être, des soft skills. S’intégrer dans une structure, partager avec ses collaborateurs, prendre du recul sur ses forces et ses faiblesses, tous ces aspects sont au cœur de la formation en alternance. À cela, on peut également ajouter la dimension entrepreneuriale très présente dans la formation en alternance au sein des PME de Bruxelles. La formation en alternance, pour quel profil ? La formation s’ouvre aux jeunes et aux moins jeunes, aux chercheurs d’emploi, aux chercheurs d’emplois, aux personnes en reconversion professionnelle, aux employés ou aux chefs d’entreprises désireux de renforcer leurs compétences. En Région Bruxelloise, plus de 80 métiers sont représentés dans l’offre d’alternances. Plus de 3.000 entreprises partenaires de l’efp et du sfpme, accueillent et forment aujourd’hui des personnes qui ont opté pour l’alternance. Les évolutions qui touchent le monde du travail ont également conduit à proposer chaque année plus de 10 nouvelles formations. Celles-ci visent à proposer aux candidats à l’alternance un apprentissage dans les métiers qui constituent l’avenir du travail à Bruxelles et au-delà : on y compte notamment les nouveaux métiers du numérique ou des professions inscrites dans une logique écoresponsable. La souplesse qui caractérise le système de formation, permet notamment de créer de nouvelles formations très rapidement. Ainsi, l’efp et le sfpme restent à l’écoute des structures innovantes pour adapter en permanence ses offres de formation. L’efp et le sfpme souhaitent étendre leur partenariat avec de nouvelles entreprises Bien que le nombre de 3.000 entreprises partenaires soit important et permette d’offrir une offre de formation en alternance honorable, l’efp et le sfpme restent néanmoins à la recherche de nouvelles entreprises avec qui collaborer. Les grandes absentes du dispositif de formation en alternance restent les grandes entreprises et les grandes institutions. Si des entreprises, de tous secteurs, souhaitent que l’efp et le sfpme créent de nouvelles formations ou qu’ils adaptent les formations existantes pour répondre à un besoin de leur marché, alors qu’elles n’hésitent prendre contact. Le sfpme et l’efp trouveront la meilleure solution pour faire avancer les choses et répondre aux demandes. La formation en alternance, au final, c’est un partenariat profitable tant à l’entreprise qu’aux apprenants, dont les avantages se situent tant au niveau du secteur privé que du secteur public. Franchissez le pas, osez l’alternance ! Info : www.efp.be
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Le bonheur au travail : le droit de chacun et l’affaire de tous Tout le monde veut être heureux, y compris au travail. Après tout, nous y passons la majeure partie de notre temps. Mais qu’est-ce qui fait que nous nous y sentons bien ? Nous avons donné la parole à deux expertes et à quelques travailleurs. C e n’est pas un scoop, le monde du travail devient de plus en plus stressant. Trop de travailleurs subissent trop de pression, ont trop de choses à faire, trop peu de collègues, etc. Le stress est presque permanent et cela peut mener à de vrais problèmes de santé. Les chiffres le prouvent : le taux d’absentéisme lié au stress toxique, au burnout, à la charge mentale… augmente sans cesse. Aujourd’hui, pour Griet Deca, Chief Happiness chez Tryangle, « La loi sur le bien-être au travail ne suffit plus à protéger les travailleurs. » En cause, notamment, l'hyperconnectivité et la disparition de la frontière entre vie privée et vie professionnelle. « On fait un peu de tout en permanence et cela a un effet très néfaste sur notre santé car notre cerveau n’est pas programmé pour être constamment sur-sollicité », explique Stéphanie van de Perre, coach, consultante et formatrice chez Growing Attitude. « Le perfectionnisme ressort aussi fortement comme élément de stress car il est difficilement compatible avec le rythme et la charge de travail imposés aux travailleurs. » Pour Griet Deca, l’une des solutions est d’encourager un maximum d’entreprises à agir préventivement : « Le bonheur au travail doit être une des priorités des entreprises ». Stéphanie van de Perre, qui préfère parler de qualité de vie au travail, abonde : « Les entreprises doivent intervenir avant que les travailleurs se sentent mal. L’entreprise porte une responsabilité : faire en sorte que le collaborateur soit dans un environnement optimal pour mener à bien les tâches qui lui ont été confiées dans un contexte constructif. » Griet Deca (Tryangle) Des entreprises conscientes de leurs responsabilités Nos deux expertes se réjouissent toutefois de voir que les entreprises sont de plus en plus sensibilisées à l’importance du bien-être et du bonheur au travail. « Même si cela va lentement, les mentalités changent », explique Griet Deca. La Semaine du bonheur au travail, organisée en septembre par Tryangle, le prouve : « Énormément d’entreprises ont participé, organisé une action et signé notre manifeste du bonheur au travail. » « De plus en plus d’entreprises investissent dans ce domaine, même si elles ne savent pas toujours par quel bout le prendre », ajoute Stéphanie van de Perre. Les entreprises ont compris les enjeux, mais aussi les bénéfices qu’elles peuvent en tirer. De nombreuses études démontrent le lien existant entre performance et qualité de vie au travail. « Le capital humain doit être valorisé et préservé. Se positionner comme une 34 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Getty D.R. Gérer les talents organisation attentive au bien-être de ses travailleurs est aussi un véritable outil de recrutement et de rétention des travailleurs. » Mais qu’est-ce qui influe sur notre bien-être au travail ? Stéphanie van de Perre identifie trois piliers de qualité de vie au travail. D’abord le management, c’est-àdire tout ce qui touche à l’organisation, à la gestion des flux, à la charge de travail, au contenu de la fonction, à la communication et aux méthodes de management. Ensuite l’interpersonnel : l’ambiance entre les collaborateurs et avec la hiérarchie, ainsi que le soutien apporté par celle-ci. Enfin, l’individu lui-même. Le travail qu’il Stéphanie van de Perre (Growing Attitude) réalise a-t-il du sens pour lui ? Est-il en adéquation avec ses valeurs ? Quelles sont ses possibilités d’évolution ? A-t-il un bon équilibre vie privéevie professionnelle ? D’un collaborateur à l’autre, ces piliers peuvent avoir une importance différente. En tant que Chief Happiness, Griet Deca constate que ce qui rend les gens malheureux au travail, c’est d’abord l’impression d’être un numéro, sans aucune vue sur l’ensemble de l’organisation. « Quand on ne trouve pas de sens à son travail, on ne peut pas y trouver de bonheur », explique-t-elle. Autre point important : la communication destructive, entre collègues mais surtout avec son responsable. Notre experte insiste aussi sur l’importance de cultiver l’aspect humain et de ne pas penser uniquement performance et productivité. « Au travail, on doit aussi pouvoir parler de la pluie et du beau temps, de ses vacances et de ses enfants. » Stéphanie van de Perre confirme que la formation des managers aux soft skills est un domaine dans lequel les entreprises devraient encore investir : « Certaines personnes, expertes dans leur domaine, se retrouvent parfois à la tête d’une équipe et responsables du bien-être de celle-ci sans y avoir été formées. Les sensibiliser à l’importance de leur rôle et leur donner des outils pour y parvenir est donc nécessaire. » Trouver le juste milieu Quand on parle de bien-être ou de bonheur au travail, le grand défi est de trouver le juste milieu, tant du côté des entreprises que des travailleurs. On ne vit pas chez les Bisounours ; il y aura toujours des aspects du travail moins roses que les autres. Et Stéphanie van de Perre d’expliquer : « Chaque individu doit avoir une balance positive entre ce qu’on appelle les ‘stresseurs’ (tous les éléments qui lui prennent de l’énergie) et les ‘donneurs’ (tout ce qui donne de l’énergie). » Chacun devrait faire l’exercice de savoir comment il se sent, en prenant aussi en compte sa vie privée. « Si vous avez de gros stresseurs à la maison, cela aura forcément un impact sur le travail et inversement. » Cet exercice peut aussi se faire en entreprise : chaque collaborateur reçoit un bilan personnalisé tandis que la hiérarchie reçoit un reporting anonymisé de l’état énergétique de ses collaborateurs et des points d’attention sur des thématiques spécifiques. « De quoi donner aux organisations et aux travailleurs des pistes pour avancer… », conclut Stéphanie van de Perre. ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 35 La parole aux travailleurs • Maëlle, 35 ans, organisatrice d'événements : « Je suis heureuse au travail quand on clôture un gros projet et que celui-ci s’est bien passé. Après des semaines de rush et de stress, je me dis que je vais enfin pouvoir souffler. » • Axelle, 27 ans, employée administrative : « Je ne suis pas très heureuse dans mon travail car son contenu n’est pas très valorisant. Par ailleurs, mon responsable sous-estime en permanence le temps que prennent les tâches qu’il me confie et ne comprend pas que je sois si souvent débordée. » • André, 55 ans, responsable logistique : « J’ai toujours aimé mon travail jusqu’à l’arrivée il y a deux ans d’une nouvelle responsable qui, du haut de ses 30 ans, pense tout savoir et nous impose des changements qui n’ont aucune valeur ajoutée. Je suis loin d’être réfractaire au changement, mais j’estime que notre expérience et notre savoir-faire devraient aussi être pris en compte. » • Cassandra, 38 ans, comptable : « Ce que j’apprécie le plus dans mon travail, c’est que mon équilibre vie privée-vie professionnelle soit respecté. Par ailleurs, j’ai une relation de confiance avec mon patron, qui ne va jamais rechigner à m’octroyer une journée de télétravail si, pour des raisons personnelles, je dois rester à la maison. Il sait qu’il peut compter sur moi pour que le travail soit fait. » • Alain, 50 ans, community manager : « Le bonheur au travail dépend de nombreux facteurs. Pour moi, le plus important est une bonne entente et une collaboration collégiale et sincère avec mes collègues directs, la reconnaissance, le respect et la transparence de la hiérarchie, et enfin un travail dans lequel je crois et qui est plaisant. » • Amélie, 42 ans, marketeer : « Les relations avec mes collègues et avec mon management sont très importantes pour moi. Il faut que je trouve un sens dans leur manière de travailler et que je me sente respectée dans nos échanges. J’ai besoin de savoir clairement ce que mon manager attend de moi tout en pouvant également innover en me sentant soutenue par lui. » D.R.
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Gérer les talents Optimiser la performance des équipes et garder le contrôle D’après Gallup, 6 % des salariés se sentent impliqués dans leur travail. Le bien-être au travail en souffre. Ce chiffre interpellant conduit inévitablement à se pencher sur ses causes. (Coproduction) T out d’abord le « management archaïque » ou « command & control », basé sur la performance et le résultat des collaborateurs : ce management-là n’est plus adapté à l’humain, ni à l’éclosion d’une intelligence collective. Un signe : les générations Y et Z représenteront 70 % de la population active en 2030. Leur bien-être au travail passe loin devant leur salaire : 56 % n’envisagent aucune collaboration avec certains employeurs en raison de leur éthique et 49 % ont déjà̀ refusé des missions qui vont à l’encontre de leurs valeurs. Ensuite, la planification organisationnelle : par souci de performance, l’entreprise s’est structurée de manière rationnelle, mais cela coince au niveau du manque d’agilité entre collaborateurs/ départements. Une des causes : l’emailing. L’accumulation instantanée de nouvelles tâches déclenche chez les collaborateurs un sentiment de frustration. Pire : une incapacité à gérer le flux et un sentiment de ne pas être respecté. D’où stress et démotivation, qui peuvent mener à l’absentéisme. Enfin, la peur de l’échec, conséquence ultime de la crainte d’être jugé négativement. Bien que le nombre de coaches en accompagnement individuel ne cesse d’augmenter, les cas de burn-out ont progressé de 39 % en 5 ans en Belgique. Afin de pallier cette spirale négative, le dirigeant d’entreprise est confronté à 36 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 une nuée d’injonctions : il se doit d’être innovant, compréhensif, motivant, encadrant, leader, visionnaire… Adopter un programme spécifique en entreprise peut être porteur, mais l’est-il pour toute l’équipe ? Contribue-t-il au bien-être au travail ? En revanche, « autoriser » son équipe à détecter, analyser et solutionner les problématiques est le summum de l’efficience ! Les 4 piliers de l’intelligence collective 1 S’écouter, s’accepter, s’organiser : Chaque collaborateur doit se sentir en sécurité psychologique et pouvoir exprimer ses émotions. Pour cette raison, il est impératif de fixer ensemble un cadre basé sur la fiabilité (engagement de chacun), la clarté (tâches), la structure (rôles) et l’impact (objectifs). 2 Faire converger les différences : Les forces, faiblesses, compétences de chacun sont acceptées et reconnues car elles sont au service du collectif. 3 Faire émerger les solutions : Quand l’écoute respective est atteinte, le « je » est au service du « nous ». Le « nous » est au service de la vision de l’entreprise et des objectifs. Dans ce cas, mis en œuvre par Henri Ford, les équipes des différents départements sont soucieuses de la fluidité transversale d’exécution. La productivité ne cesse d’augmenter. 4 Laisser la place à l’optimisation des process : Rien n’est jamais figé ! Les KPI définis collectivement doivent permettre de mesurer l’efficacité des process et chacun est en droit de proposer des améliorations. À ce dernier stade, le dirigeant d’entreprise gère une équipe sage et lâche prise. Pour réduire l’absentéisme, remotiver les troupes, assurer la croissance en mode durable, il faut donc permettre aux cerveaux d’aborder les défis ouvertement et collectivement. Cela ne signifie pas que le patron ne dirige plus son entreprise : il ne s’agit pas d’un modèle « libéré ». Il s’inscrit dans l’humilité et garde le contrôle total d’un chemin que chaque collaborateur s’engage à emprunter en toute conscience. Cela dans un cadre de fonctionnement strict, communément accepté, avec pour but de participer à la performance d’une équipe complémentaire, en mission vers une vision commune. Nathalie De Cnijf, facilitatrice en intelligence collective en entreprises nathalie.decnijf@ pinwheelscommunity.com www.pinwheelscommunity.com D.R. Gérer les talents À chaque génération sa valeur Fidéliser le personnel implique de maintenir des défis suffisants, tant pour les plus jeunes que pour les seniors. Chaque génér et continuer à appr L e scénario connu un jeune, finance sa formation, puis le voit filer chez un concurrent qui paie bien mieux. Selon Acerta, un collaborateur sur trois change de job après un an. Comment l’employeur doit-il s’y prendre pour garder des jeunes de la génération Z ? L’entreprise Exellys, qui forme et envoie en mission des consultants techniques, a mené l’enquête auprès de ses collaborateurs âgés de 22 à 28 ans. « Il est essentiel que les jeunes se sentent reconnus et entendus », déclare An Siebens, Talent Development Manager chez Exellys. « Il faut qu’ils fassent partie intégrante de l’entreprise et qu’ils aient voix au chapitre. » Gerrit Sarens, Director Strategic Alliances chez Exellys, estime que les employeurs doivent être disposés à changer de mentalité. « Il est bon que les gens développent leur expérience dans d’autres contextes et d’autres emplois. Le collaborateur qui, à 35 ans, retourne chez un ancien employeur, apporte un fameux bagage. Les changements de Un candidat qui se présente après avoir goûté à de multiples entreprises a bien des atouts à offrir. Ce changement de mentalité reste malheureusement l’exception chez les employeurs. Ils devraient pourtant accueillir de tels candidats à bras ouverts. » Impatients La génération Z est vorace. Ces jeunes veulent apprendre de manière transversale, multidisciplinaire et ultrarapide. Exellys a déjà tâté de leur impatience : « Ils risquent de décrocher après trois ou quatre mois déjà parce qu’ils trouvent que cela ne va pas assez vite », constate Gerrit Sarens. « Il faut y être attentif et réagir de manière appropriée. Les collaborateurs à haut potentiel – que nous visons, précisément – ont empreints de la culture du ‘moi’: what’s in it for me? S’ils sentent que l’apprentissage ralentit ou se tarit, ils ont besoin d’une nouvelle dose de défis. » M. Sarens donne ce conseil pour gérer l’impatience : « Confiez-leur des projets annexes, pour qu’ils puissent goûter d’autres choses à côté de leur job habituel. Impliquez-les activement dans des projets novateurs, en examinant ce qu’ils peuvent apporter. Ils s’en sentiront valorisés, du moins si la hiérarchie s’abstient de peser de tout son poids, ce qui reste trop souvent la norme, surtout dans les grandes entreprises. » Des attentes claires Silke Wagemakers, team manager chez le prestataire de services RH Hays, confirme. Rencontrer les attentes des jeunes requiert une politique de rétention efficace. « Cela débute par des discussions d’évaluation sérieuses qui abordent autant les aspects positifs que ceux qui méritent d’être optimisés. On y rattachera idéalement un plan de formation personnalisé et éventuellement du coaching. Les jeunes apprécient énormément que l’on Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 37 © Getty
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Gérer les talents Les six caractéristiques de la génération Z* 1. Value driven. Le besoin de se sentir connecté aux objectifs et valeurs de l’entreprise. Le besoin de percevoir le job comme une facette de sa propre identité. 2. Global mindset. Être hyper connecté et soucieux d’acquérir une expérience internationale. 3. ME culture. Estimer essentiel le développement de soi. Souhaiter un coaching personnalisé et du feedback fréquent. 4. WE culture. Désirer la connexion aux autres. Vouloir ensemble. 5. Entrepreneurial mindset. Croire que chacun peut innover. Vouloir entreprendre au sein de l’organisation, par exemple via des projets annexes. 6. Blurred lifestyle. Avoir plusieurs passions. Faire preuve de flexibilité dans la combinaison travail/vie privée. * Selon une étude conduite par Exellys auprès de ses consultants âgés de 22 à 28 ans. innover s’intéresse à leur situation personnelle. » Un plan de carrière individualisé qui détaille leur avenir suscite habituellement l’enthousiasme. « Il est bon de s’intéresser aux ambitions personnelles du collaborateur », remarque Silke Wagemakers. « Les attentes varient beaucoup d’une personne à l’autre parce que tout le monde n’a pas le même niveau d’ambition. Il est plus facile de guider les collaborateurs quand on sait clairement à quoi ils aspirent. » Ouverture d’esprit Fidéliser la génération Z, c’est bel et bien, mais il ne faudrait pas oublier les collaborateurs seniors : leur expérience vaut de l’or. Comment l’employeur peut-il faire en sorte que les jeunes autant que les quasi-quinquagénaires se sentent bien au travail ? An Siebens, d’Exellys, constate : « Nos jeunes consultants travaillent souvent chez nos clients avec des collaborateurs plus âgés. Les seniors apprécient l’arrivée de la jeunesse. Dès l’instant où ils s’entendent – notamment en faisant du fitness ensemble à l’heure du midi – c’est positif pour tout le monde. Leurs vécus peuvent être très différents. Il importe donc que chacun fasse un pas vers l’autre. » L’ouverture d’esprit peut faire merveille. Gerrit Sarens (Exellys) : « La confrontation peut être enrichissante pour les aînés. C’est ce qu’on appelle le ‘reverse mentoring’ : les anciens peuvent aussi apprendre des plus jeunes. Faites travailler plusieurs générations sur les mêmes projets. N’oubliez pas que des initiatives plus informelles créent également des liens. Je prends l’exemple de ces clients où tout le monde prend le café ensemble à 10 heures. Cela semble ringard, mais ce ne l’est pas. » Synergie La politique de rétention doit s’adresser à tout le monde, jeune ou 38 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 moins jeune, parce que chacun aime que sa participation soit reconnue. Et chacun veut pouvoir continuer à apprendre. « Les seniors sont devenus des experts par l’expérience, mais je trouve qu’ils doivent aussi pouvoir redécouvrir d’autres talents », estime Silke Wagemakers, chez Hays. « Des formations aux hard skills sont nécessaires pour rester à jour et suivre les nouveautés. Mais les études démontrent qu’il faut aussi entretenir les soft skills, notamment en raison de l’arrivée de la nouvelle génération. Pensons notamment à la création d’empathie envers les jeunes collègues. Sans ouverture d’esprit, pas de synergie. » Silke Wagemakers préconise de tenir compte d’une possible confrontation des générations. « Les jeunes croient tout savoir parce qu’ils viennent de terminer leurs études. Et les aînés s’estiment omniscients en raison de leur expérience. En réalité, ensemble, ils savent encore beaucoup plus. Pour concilier deux générations, il faut reconnaître la valeur de chacune. Il faut aussi que l’une soit disposée à apprendre de l’autre, réciproquement. » Silke Wagemakers travaille surtout dans la distribution, où la synergie comporte bien des atouts. « On voit, dans le secteur des supermarchés, des gens très expérimentés évoluer d’une fonction de vendeur vers celle de manager. Et puis débarquent des jeunes issus d’une école de management et donc bien au courant des nouvelles tendances dans le retail. Et que voit-on ? Le senior expérimenté fait preuve d’ouverture et est disposé à adapter la façon de travailler à laquelle de nombreuses années d’expérience l’ont pourtant habitué. Il accepte de nouveaux concepts. Inversement, les jeunes peuvent apprendre beaucoup de leurs collègues plus âgés en termes de people management. » ● Peter Van Dyck © Getty Gérer les talents La discussion de carrière, pilier de loyauté Une bonne carrière commence par une bonne discussion. Et puisque les carrières changent constamment, autant ne jamais la terminer, cette discussion. Il y a tant de possibles dans l’entreprise quand l’employeur et ses collaborateurs discutent en adultes de leurs attentes et de leurs ambitions ! P areille discussion semble l’évidence même, mais dans bien des entreprises, ce n’est pas le cas. Bien des aspects restent tabous. Et la multitude de non-dits engendre des frustrations, qui sont pourtant assez faciles à éliminer. Parler, c’est efficace. Tant pour le collaborateur que son employeur. Le travailleur qui peut parler ouvertement de ses aspirations professionnelles aide son employeur à mieux tenir compte des souhaits et besoins. Bref, pas une petite papote vite expédiée en fin d’année, mais un échange de vues régulier entre l’employeur et son collaborateur. L’entretien de carrière contribue à la réactivité de l’entreprise. Prenons le cas d’un collaborateur très occupé et souvent en déplacement. Tout se passe bien jusqu’à ce que subitement un membre de sa famille ou un proche ait besoin d’aide, par exemple. Le collaborateur doit prévoir une pause dans sa carrière, mais ne souhaite pas que cela compromette son avenir au sein de la société. Que faire ? Une conversation adulte permet aux interlocuteurs de trouver un terrain d’entente. Une carrière n’a rien de statique et parfois, elle emprunte un chemin de traverse avant de revenir sur la grand-route. Une telle discussion donne aussi au collaborateur le sentiment d’être écouté. L’attention est au rendez-vous. Cela contribue à fidéliser les travailleurs. Des départs qui pourraient être évités La discussion de carrière – et une culture ouverte – sont aujourd’hui fondamentales pour garder les talents. Les entreprises doivent comprendre que les ambitions et attentes des personnes évoluent au fil de leur carrière. Il faut que l’employeur, mais aussi son collaborateur en prennent conscience. Il faut leur donner les outils pour trouver les mots et les approches adéquates afin de débattre correctement des plans de carrière. Bien des départs pourraient être évités en discutant régulièrement avec le collaborateur. Comment peut-il luimême modeler sa carrière, tant en termes de contenu que dans les modalités pratiques ? Quels sont ses compétences actuelles et vers quoi veut-il évoluer ? C’est bénéfique également pour l’employeur, parce qu’il connaît son personnel, sait sur qui il peut compter et qui n’est pas à sa place. Tout le monde y gagne. La professionnalisation d’une culture de la discussion aide l’employeur à mieux exploiter les changements au sein de l’entreprise. Par la même occasion, le personnel perçoit davantage de respect et de confiance. Évidemment, les gens doivent également comprendre qu’une telle discussion ne mène pas forcément à la réalisation de tous les souhaits. Toutes les entreprises sont différentes et certaines permettent plus que d’autres. La discussion est pourtant trop importante pour être négligée. Une culture de la discussion ouverte aidera aussi le collaborateur à admettre que certaines choses ne sont pas possibles à brève échéance, mais plutôt à long terme. C’est du donnant-donnant. Et c’est bon pour la confiance. S’il est vrai que les collaborateurs ont parfois du mal à exprimer leurs ambitions, les employeurs ne sont pas toujours plus clairs quant à leurs objectifs. De nombreux employeurs estiment que les possibilités d’évolution au sein de l’entreprise sont limpides, alors qu’en réalité, ce n’est vraiment pas le cas. En fait, c’est très simple : tout est constamment en mouvement. La société, les entreprises… Et aussi les carrières, qui ne sont plus aussi statiques qu’auparavant. Efforçons-nous tous d’en tirer le meilleur ; ce sera sans aucun doute tout bénéfice pour l’environnement de travail. Kathy Rosseel, Career Management Manager chez Daoust krosseel@daoust.be www.daoust.be Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 39 © Getty
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Transition Un curateur pour l’économie productive L'économie productive renaît à Bruxelles. Au fil des cinq dernières années, elle a connu un véritable essor, avec un nombre croissant de projets et de start-ups. Comment Bruxelles peut-elle soutenir ces entreprises manufacturières innovantes, sans perdre de vue les autres besoins urbains ? L a production est inscrite dans l'ADN de Bruxelles, depuis l'industrie textile médiévale jusqu’à l'apogée de la révolution industrielle au 19e siècle. Après un demi-siècle de déclin, cette économie productive urbaine est de retour : bière, chocolat, voitures sont produits à Bruxelles, sans oublier la construction, les nouvelles technologies ou la gestion des déchets. Le secteur productif crée à nouveau des emplois en ville. Les Bruxellois redécouvrent leur passé industriel et réapprennent à vivre avec des industriels pour voisins. L'intérêt pour l’économie productive s'est accru, grâce à un certain nombre d'initiatives publiques et privées. Bruxelles a été l'une des premières villes à lancer son propre plan en faveur de l'économie circulaire et, plus récemment, en faveur de l'industrie. Cette politique s'est traduite par la croissance du nombre de start-ups et de projets innovants, notamment dans la construction et l'agroalimentaire. L'Abattoir, par exemple, est aujourd'hui l'un des plus grands bâtiments d'Europe à posséder des serres urbaines intégrées, mais aussi une champignonnière souterraine, tout en abritant un micro-incubateur vert et une entreprise qui transforme les légumes invendus en soupes. Greenbizz offre un autre exemple de hub de production. Le succès de l’industrie urbaine crée cependant des tensions avec d'autres fonctions. Logement, parcs, bureaux… : l'espace est rare et les acteurs se le disputent. Selon les recherches de Sarah De Boeck, à la VUB, Bruxelles a perdu environ 16 % des surfaces consacrées à la logistique ou à la production au cours des 18 dernières années. Un curateur pour le territoire Le projet ‘Cities of Making’ identifie comme principal défi l’isolement et le manque de coordination dont souffre le secteur productif. Aujourd'hui, il n'y a pas d’acteur unique mandaté pour le soutenir et accompagner son développement. Pas d’acteur unique qui réunisse les entreprises, fournisse une meilleure infrastructure ou relie l'économie de la connaissance à l'économie de production. Et pas d’acteur unique pour contrarier la gentrification des sites de production et offrir des alternatives afin de réaménager des sites industriels abandonnés. Un tel acteur, un « curateur du territoire », pourrait réunir des « penseurs », des « faiseurs », le secteur public et le privé. C'est un rôle essentiel. Ce curateur pourrait contribuer au développement du secteur productif, mais surtout présenter une vision et des objectifs alignés. Mais comment ? S'agirait-il d'une agence publique, d'une asbl ou d'une entreprise privée ? Voyons à l'étranger. Vienne, la capitale autrichienne, ville pionnière dans la protection de son secteur manufacturier, lancera en janvier 2020 un partenariat public-privé entre l'agence économique publique de Vienne et la Chambre de Commerce d’Autriche. Résultat : les 'Vienna Business Districts', qui divisent la ville en trois zones, chacune avec un directeur commercial. L'asbl londonienne The Guardian of the Arches, fondée après la vente des anciens ponts ferroviaires, contribue à installer de petites entreprises sur les sites les plus accessibles. Les parcs d'activités flamands ont leur propre gestionnaire, avec des résultats intéressants. Et aux USA, l'Urban Manufacturing Alliance fournit soutien et connaissances aux PME. Bruxelles ne doit pas attendre que le secteur productif s'aide lui-même. Les acteurs sont nombreux, mais il nous faut une organisation qui soit investie des intérêts du secteur. Nous devons tirer parti de nos atouts et veiller à ce que l’économie productive participe à construire le Bruxelles du 21e siècle. ● Adrian Hill, Coordinateur de Cities of Making 40 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Belga PRÉPAREZ-VOUS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux pros du bâtiment œuvrant en Région de Bruxelles-Capitale. SÉMINAIRES • Bâtiment durable et protection incendie // 0,5 j • L’économie circulaire appliquée aux installations techniques // 1 j • L’analyse des coûts du cycle de vie des bâtiments (LCC) // 0,5 j FORMATIONS • Rénovation bruxelloise HPE // 3 j • Conception circulaire et réversible // 2 j • Matériaux durables // 2 j • Réemploi de matériaux et d’éléments de construction // 1,5 j • Acoustique // 2 j • Energie : principes fondamentaux // 2 j • Agricultures urbaines et bâtiment durable // 2 j • Gestion de l’énergie // 3 j • Pompe à chaleur // 2 j • Ventilation // 2 j • Gestion des eaux pluviales sur la parcelle et dans l’espace public // 2 j + 1 j 50€/JOUR - JAN - JUIN 2020 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Batex Quai du Hainaut - Architecte : A.M. L’Escaut MSA Grontmij - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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Réforme du code des sociétés : quelles conséquences pour les entrepreneurs ? En vigueur depuis le 1er mai, le code des sociétés réformé implique bon nombre de changements pour les (futurs) entrepreneurs. Ainsi, le nombre de formes de sociétés a été réduit, et la constitution de la SRL, qui succède à la SPRL, est facilitée : un administrateur suffit, et il ne faut plus de capital de départ. Au mois d’octobre, Beci organisait une table ronde d’experts pour évoquer les contours et les conséquences de cette réforme. L e nouveau code des sociétés est marqué par trois grandes lignes directrices, selon Paul-Alain Foriers, avocat à la Cour de Cassation et avocat associé chez Simont Braun, qui a été très impliqué dans cette réforme. Modernisation, simplification, flexibilisation La première ligne directrice, c'est une modernisation nécessaire. « Les textes originaux du code des sociétés remontent à 1999, et furent modifiés à plusieurs reprises. Des incohérences sont apparues. Il fallait donc repenser le droit des sociétés, mais aussi celui des associations, devenu assez proche. De plus, il fallait rendre le droit belge sur la création de société concurrentiel par rapport au droit étranger. Ainsi, la nouvelle SRL, sans capital obligatoire, est comparable à d'autres formes de sociétés en Europe. » Ensuite, la réforme portait sur une simplification juridique : « Le nombre de types de sociétés diminue. La définition de la société a également été bouleversée : elle ne doit plus avoir nécessairement et exclusivement un but de lucre, mais peut avoir un but désintéressé, pour autant qu'elle puisse donner quelque chose aux associés. Il y aussi une simplification pratique : les SRL et les SA peuvent être constituées d'un seul associé, sans aucune restriction de nombre. » Mais surtout on assiste à une flexibilisation : « La réforme induit l'existence d'une SRL tout à fait flexible, avec des titres multiples : actions avec droit de vote unique, multiple ou sans droit de vote, plus de limite à la possibilité d'avoir des actions sans droit de vote, des obligations convertibles, avec droit de souscription... On peut avoir très peu de parts dans la redistribution des bénéfices, tout en ayant un très grand nombre de droits de vote. » Responsabilité revue et corrigée La responsabilité des associés est également modifiée avec la SRL, comme l'explique Jean-Pierre Riquet, juriste-fiscaliste, expert auprès du SPF Économie : « La responsabilité des fondateurs demeure, mais avec une différence. Du temps de la SPRL, tous les fondateurs étaient responsables pendant la période de fondation. Avec la SRL, si on a 7, 8 ou 9 fondateurs, certains peuvent avoir la responsabilité, d'autres peuvent être de simples apporteurs de capital, comme dans la SA. » Mais la portée de cette responsabilité change également : la somme maximum dépend du chiffre d'affaires et du bilan de l'entreprise. « Elle varie entre 125.000 et 12 millions € », précise Paul-Alain Foriers. « Pour le reste, cette limitation a perdu un peu de son contenu. En pratique, elle ne s'applique plus qu'à la faute légère occasionnelle, mais à l'exclusion de la faute légère répétitive, la faute lourde et la fraude bien entendu. En revanche, il subsiste l'interdiction d'établir une clause limitative de la responsabilité avec les administrateurs. » 42 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Getty Legal La définition de la nature de la faute est laissée à l'appréciation des tribunaux : « Par exemple, le fait de ne pas payer, involontairement ou non, ses cotisations ONSS, la TVA, etc. pendant deux ou trois trimestres, n'est plus considéré comme une faute légère », précise Jean-Pierre Riquet. « On paye d'abord l'État, ensuite les fournisseurs. Or, tout le monde fait l'inverse. Ne pas payer les indemnités de rupture à un travailleur licencié n'est plus une faute légère non plus. Mais avec cette limitation de responsabilité sur les fautes légères, celle de l'administrateur devient un peu plus assurable. » Crédit et plan financier Les représentants du secteur bancaire, pourvoyeur de crédits, ne perçoivent pas cette réforme comme un séisme majeur. « Cela n'a pas changé fondamentalement notre politique crédit », constate Nancy Godfroid, Business & Innovation Banker - Starters, Indépendants et PME, Banque ING. « Au niveau des starters, on est toujours très attentifs au capital apporté, à ce qu'il y ait le minimum nécessaire. L'analyse va se porter sur l'effort propre de l'entrepreneur, sa formation, son historique, ses compétences de gestion. Je mets quand même toujours les starters en garde quant à leurs responsabilités, la logique et la faisabilité de leur activité aujourd'hui en fonction de leur capital de départ. Cela dit, si nous avons constaté énormément d'ouvertures de comptes de nouvelles sociétés, leur création ayant été facilitée, nous n'avons pas encore eu beaucoup de demandes de financement au démarrage. » Les contraintes dans la composition du plan financier ont par contre été renforcées, selon Jean-Pierre Riquet : « Deux nouvelles obligations sont apparues. D'abord, il faut détailler précisément toutes les hypothèses qui ont mené au chiffre d'affaire prévisionnel à 12 et 24 mois, mais il faut aussi détailler les plans de trésorerie après 12 et 24 mois. Beaucoup le faisaient déjà sérieusement, d'autres plus légèrement. Et cela pouvait poser problème quand la faillite intervenait dans la période de fondation. » L'importance des statuts Autre nouveauté du code des sociétés : les apports en industrie et en know-how sont maintenant autorisés dans les SRL. « Cela répond à une vraie demande », analyse Sophie Maquet, Notaire, Associée chez Sophie Maquet & Stijn Joye. « Par exemple, du côté du Bois de la Cambre et de toutes ces sociétés universitaires, où le chercheur apporte ses idées, mais pas vraiment de capital. L'apport en industrie est simplement un engagement, du chercheur en l’occurrence. La question importante est comment obliger cette personne à libérer son apport. On ne parle pas d'argent, mais de bras, de cerveau. Cela doit être clairement indiqué dans les statuts. » Et en cas de conflit ? Il peut se régler via une clause de médiation ou d 'arbitrage, également précisée dans les statuts. « Et de préférence les deux, si la médiation ne fonctionne pas, et si on veut éviter une très longue procédure en justice. La procédure d'arbitrage est normalement bien plus courte », précise Paul-Alain Foriers. La réforme a justement induit une plus grande liberté dans la rédaction des statuts. Même si une chose ne change pas : tout doit y figurer, selon Sophie Maquet. « Environ 80% des sociétés ont des statuts standard. Mais parfois, une personnalisation est nécessaire, par exemple pour les sociétés familiales ou les start-ups. Ainsi, dans le cas où le fondateur veut garder son pouvoir et attirer des investisseurs, on peut renforcer son droit de vote, diminuer celui des investisseurs, donner un droit de veto sur certains investissements... Tout cela doit être précisé dans les statuts. » « Dans le cas contraire, ce sont les règles supplétives qui s'appliqueront », avertit Jean-Pierre Riquet. « Il faut bien réfléchir à rédiger des statuts qui correspondent à son business, et les changer le cas échéant. » Créer une société « en quelques clics » Cette réforme du code des sociétés permet aussi d'accélérer la procédure de constitution, notamment par le biais des publications légales. « Théoriquement, cela va plus vite », confirme Sophie Maquet. « On constitue la société à 9h du matin, et elle est en ligne une heure après. On va aussi dans cette direction pour les modifications des statuts. » La constitution de sociétés qui n'exigent pas d'acte authentique, comme les ASBL, les sociétés en commandite, etc., peut se faire désormais en un seul clic ou presque, via le portail www.e-greffe.be. « Un portail qui gagne à être connu. Mais dès que vous avez besoin d'un acte authentique, par exemple pour une SRL, une AISBL, une fondation, il y a obligation de passer par une étude notariale », rappelle M. Riquet. « Pour compléter la constitution de la société, le site www.startmybusiness.be permet à l'entrepreneur de remplir ses statuts en ligne, avec envoi vers la boite mail du notaire de son choix, qui le convoquera alors pour achever cette création. » ● Cédric Lobelle Contact et info : Alexis Bley, conseiller juridique Beci ; +32 473 13 05 18, ab@beci.be Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 43
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Entreprendre Marchés publics : loi du 17 juin 2016, où en sommes-nous ? Entrée en vigueur le 30 juin 2017, la nouvelle loi sur les marchés publics a apporté de grands changements à une matière déjà complexe. Un peu plus de deux ans plus tard, où en sommes-nous ? Le point avec Christophe Dubois, avocat associé chez Equal Partners. «L’ une des grandes difficultés engendrées par cette nouvelle loi est que les pouvoirs adjudicateurs n’ont pas eu un temps suffisant pour se préparer à son entrée en vigueur, notamment en termes d’exécution du marché », commence Christophe Dubois. En effet, les règles en matière d’exécution du marché n’ont été disponibles que début juin 2017, laissant moins d’un mois aux pouvoirs adjudicateurs pour les assimiler et changer leur façon de procéder. « Ils ont donc été désarçonnés, en particulier par les mesures contre le dumping social en matière de sous-traitance et surtout par les causes de réexamen et par les modifications autorisées. Cela a été très difficile pour eux de s’approprier cette matière. Et deux ans et demi après, c’est toujours le cas. » Aujourd’hui, par exemple, beaucoup de pouvoirs adjudicateurs se contentent de reproduire les clauses de réexamen qui sont prévues dans la réglementation, sans en prévoir certaines qui leur seraient propres. « Il aurait été opportun de produire l’arrêté royal beaucoup plus tôt afin que les pouvoirs adjudicateurs puissent se familiariser avec la matière. » Plus de risques et plus de travail Christophe Dubois cite une deuxième difficulté, celle de devoir inclure des clauses sociales, environnementales et éthiques dans les cahiers des charges. « Les pouvoirs adjudicateurs ne savent pas comment faire et se servent alors en toute bonne foi de modèles qu’ils trouvent sur internet ou qu’on leur a fournis, mais qui contiennent des erreurs. » Enfin, au niveau des clauses d’exclusion, notre 44 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 expert estime que l’on a doublé le travail administratif des pouvoirs adjudicateurs pour les marchés supérieurs au seuil européen. A contrario, rien n’a été prévu pour les tout petits marchés. « En grossissant le trait, même pour acheter un bouquet de fleurs à 30 euros, le pouvoir adjudicateur est censé consulter au moins 3 opérateurs économiques et conserver les preuves », explique Christophe Dubois, qui estime que l’on a poussé le bouchon un peu loin. « Dans ce cadre, la mutualisation de la commande publique est une piste de solution intéressante. » Par ailleurs, à partir de janvier 2020, la dématérialisation totale des marchés publics va obliger les opérateurs économiques (dont les PME) à déposer leur offre par voie électronique. « Cela implique que ces personnes soient outillées et compétentes, et augmente le risque que des offres soient écartées de la sélection à cause d’une éventuelle erreur informatique. » Christophe Dubois Pour Christophe Dubois, cette nouvelle loi inclut une série de mesures pour faciliter l’accès de marchés aux PME, mais qui font courir plus de risques aux pouvoirs adjudicateurs. Citons, par exemple, le fait que le pouvoir adjudicateur doive réfléchir à l’allotissement du marché. « S’il ne le fait pas et que quelqu’un s’en plaint, il court un risque. » Autre exemple, l’examen de la régularité des © Getty D.R. offres, où le pouvoir adjudicateur doit vérifier la conformité des prix. « Fondamentalement, ce n’est pas son rôle et cela lui rend la vie très difficile, voire impossible, tout en augmentant le risque de recours. » Une matière de plus en plus complexe Du côté des soumissionnaires, il y a également des mécontentements. « Eux aussi ont dû s’adapter à la nouvelle loi, mais contrairement aux pouvoirs adjudicateurs, ils ont rarement pu suivre des formations en la matière. Même si des offres existent, il faut avoir le temps et les moyens. » Les petits marchés sont une mine d’or pour les PME, mais la procédure s’est tellement complexifiée qu’il y a une sorte de découragement. Notre expert invite donc les petites entreprises à travailler dans une optique aussi locale que possible et à se faire connaître auprès de leurs pouvoirs adjudicateurs locaux, qui ont beaucoup de marchés à attribuer avec des mesures de passation plus souples. Et Christophe Dubois de conclure : « Assez paradoxalement, les avancées de la nouvelle loi ne profitent pas directement aux marchés publics. Certaines mesures sont bien sûr positives, mais elles n’impactent pas les procédures de passation en tant que telles. Aujourd’hui, tant les pouvoirs adjudicateurs que les soumissionnaires manquent clairement de compétences pour pouvoir répondre à ces nouvelles exigences. La matière s’est tellement complexifiée au fil des ans qu’il n’est pas évident, pour les acteurs de la commande publique, de maîtriser la législation et de suivre la jurisprudence y relative. » ● Gaëlle Hoogsteyn En route vers la facturation électronique Suite à la transposition d’une directive européenne, depuis avril 2019, toutes nos administrations doivent accepter l’e-facturation dans le cadre de leurs marchés publics. Les explications de Brahim Ammar Khodja, chargé de projet chez Easybrussels, l’Agence bruxelloise pour la simplification administrative. Qu’est-ce qu’une facture électronique ? Il s’agit de toute facture émise, transmise et reçue sous une forme électronique structurée (format XML) qui permet son traitement automatique et électronique. Concrètement, ce type de facture passe directement du logiciel comptable du fournisseur vers celui de son client, sans intervention humaine. Les factures scannées ou sous format PDF envoyées par e-mail ne sont donc pas considérées comme des factures électroniques selon cette définition. Brahim Ammar Khodja (Easybrussels) Quels sont les avantages de l’e-facturation pour les entreprises ? Premièrement, c’est une simplification administrative : ce mode de facturation élimine des tâches manuelles en plus de l’encodage de création de la facture. Cela permet donc de réaliser des économies, tant à l’envoi qu’à la réception. L’Agence fédérale pour la simplification administrative a calculé qu’un passage à 100 % de factures électroniques représenterait une économie annuelle de plus de 3 milliards d’euros en Belgique. L’automatisation permet aussi une réduction du délai de paiement, particulièrement appréciable pour les indépendants et les petites entreprises qui ne peuvent pas se permettre d’attendre trop longtemps avant de se faire payer. Enfin, l’e-facturation réduit l’impact négatif sur l’environnement par rapport à la facture sous format papier ou envoyée par e-mail. Est-ce que les entreprises sont obligées d’envoyer des factures électroniques aux administrations ? Il n’existe pas encore d’obligation générale en Belgique, mais certaines administrations l’imposent déjà à leurs fournisseurs, notamment en Flandre. En Région bruxelloise, il y a aussi une volonté d’aller de l’avant dès 2020, tout en mettant en place un accompagnement pour les indépendants et les petites entreprises. Comment les indépendants et les PME qui ne disposent d’aucun outil informatique peuvent-ils envoyer des factures électroniques ? Il existe aujourd’hui des dizaines de solutions pour la gestion comptable qui incluent la possibilité d’envoi de factures électroniques conformes à la réglementation. Il est recommandé aux entreprises non équipées de se renseigner auprès de leur fournisseur actuel ou sur internet. Quelles recommandations adressez-vous aux PME bruxelloises pour la facturation électronique ? Le passage à la facturation électronique est une véritable opportunité de modernisation et d’économie. Je les invite donc à se renseigner dès aujourd’hui et choisir la solution la plus adaptée à leur situation. Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 45 D.R.
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Starter Space Laser Games : événements ludiques et fun Jérôme Desombre propose à Etterbeek un espace polyvalent ouvert tant aux particuliers qu’aux entreprises pour leurs événements, qui vient de s’enrichir d’une nouvelle attraction : Space Team Games. Jérôme Desombre en action A près une carrière dans le monde de la finance, Jérôme Desombre a totalement changé d’activité il y a maintenant deux ans et demi, en ouvrant à Etterbeek le Space Laser Games. C’est à Paris, auprès de connaissances, qu’il découvre cette activité et qu’il décide de tenter l’aventure à Bruxelles, où il est installé depuis quelques années. Depuis son lancement au printemps 2017, Space Laser Games rencontre un succès sans cesse croissant, tant auprès des particuliers que des entreprises. Les premiers étant surtout présents les weekends et les secondes durant la semaine. « Avec un espace polyvalent de quelque 750 m² dont 500 de labyrinthe, nous proposons le plus grand laser game de Bruxelles », confie-til. « L’espace est privatisable et peut être utilisé pour un team building, avec une salle de réunion disponible tant pour le travail que la restauration. » Attraction phare, le laser game est selon Jérôme Desombre « 150 % fun » : « C’est une activité qui permet de déstresser et qui procure du plaisir. On est déconnecté et on s’éclate le temps d’une partie. Les participants choisissent un nom de super-héros de l’espace et sont ensuite plongés dans la pénombre du labyrinthe et dans une ambiance délirante avec des fumigènes, de la musique, etc. On constate que s’il y a parfois des personnes, lors de team buildings notamment, qui ne sont pas intéressées au début, elles mordent très vite au jeu. Et puis, comme j’aime souvent le dire : le laser game est la seule activité qui vous permettra de tirer sur votre chef(fe), sans lui faire de mal et surtout sans vous risquer de vous faire virer ! C’est une activité très prisée par les entreprises, qui est par ailleurs très ludique et favorise les discussions entre les gens quand ils découvrent leurs résultats et comparent leurs feuilles de score ». Dans ce registre, Space Laser Games vient de lancer une toute nouvelle activité dans un espace insolite, baptisée Space Team Games. « C’est une sorte de mini escape game ou Fort Boyard, sans animaux ni sorcier », détaille Jérôme Desombre. « On peut avoir jusqu’à 11 équipes de 2 à 6 personnes, qui doivent réussir une série de 11 épreuves interactives, chronométrées, combinant sport, observation, action et adresse. Ce sont des jeux réels, dynamiques, non-violents, collaboratifs et inclusifs, où chacun peut apporter sa compétence et contribuer à la réussite du groupe. Cette nouvelle activité convient parfaitement pour un team building car elle permet d’améliorer la communication et la cohésion entre les membres d’un groupe. C’est vraiment un travail d’équipe qui est demandé, avec des talents différents et complémentaires. » Avec cette nouvelle activité, le lieu devient Space Fun Games, regroupant Space Laser Games et Space Team Games. Un espace multi-activités pour organiser des événements pour entreprises mais aussi pour des particuliers, par exemple lors d'anniversaires. Devant l’intérêt et le succès croissant que rencontre son espace, Jérôme Desombre songe à décliner le concept ailleurs dans Bruxelles et plus tard dans d’autres villes. Surtout pour le Space Team Games, qui est tout nouveau sur le marché. ● Info : www.space-laser-game.com Guy Van den Noortgate Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • www.beci.be/starter 46 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 D.R. Community L’actualité Beci en photo Former deux millions de Bruxellois et de navetteurs à la mobilité de demain : c’est l’objectif du Brussels Mobility Store, inauguré par Beci et AG Real Estate dans la galerie Anspach, au centre-ville. Multimodalité, durabilité et mobilité intelligente sont au cœur de ce nouvel espace de 1.000 m², qui présente des solutions de mobilité urbaine et offre aussi une piste d’essai. © Reporters Comment aider les femmes à financer leur activité entrepreneuriale à Bruxelles ? À quels freins sont-elles confrontées ? Quelles sont leurs opportunités ? Tel était l’objet d’un séminaire ‘Women & Investment: Key to Success’ organisé par Beci et le réseau Womenpreneur. D.R. Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 47
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Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de Marguerite de Crayencour Après des études de droit et une année au Barreau de Bruxelles, Marguerite de Crayencour prend conscience qu’elle n’est pas là où elle devrait être. Un court séjour entre amis à la ferme biologique du Bec Hellouin la décide à tout arrêter et à se former pendant près de trois ans en agriculture biologique et plantes aromatiques. Aujourd’hui, elle est à la tête du Jardin des Sens, où elle cultive plus d’une cinquantaine de variétés de fleurs comestibles. Marguerite travaille et collabore avec plusieurs restaurants bruxellois, l’occasion pour nous de l’interroger sur ses bonnes adresses culinaires… Le resto pour voyager : Mumtaz. Franchissez la porte de ce restaurant ixellois (en photo) et, en un clin d’œil, l’Inde et ses saveurs s’invitent à votre table ! Le poulet tikka massala est la spécialité de la maison. Pour les végétariens, je conseille le dhal de lentilles avec le riz royal, une tuerie ! Service rapide et bon rapport qualité/ prix. propose, sur la table, les plats dans la poêle. La carbonara aux asperges et la pasta al ragù font partis des classiques de la maison. La cuisine est juste et savoureuse. Plaisir garanti ! La meilleure ambassadrice : Chloé Roose ! En sept ans, elle a su s’imposer comme la référence food à Bruxelles. Son blog, Brussels Kitchen, répertorie les meilleures adresses où manger à Bruxelles. Elle vient tout juste de publier son deuxième guide papier, à retrouver aux éditions Racine. La boutique branchée : Kure (ci-dessous), un concept store bruxellois parfait pour admirer les vêtements haut de gamme de différentes marques internationales, en stock limité. Difficile de ne pas craquer pour une pièce… ● Elisa Brevet Le resto des copains : Old Boy, sans hésiter ! Pour moi, c’est l’une des meilleures adresses de Bruxelles ! Si vous aimez découvrir de nouvelles saveurs, cette cantine asiatique devrait vous plaire. Le chef a décidé de miser sur une cuisine aux influences variées, et notamment chinoises, à travers une carte courte et efficace. La cantine idéale : l’italien Nuovo Rosso, où l’on vous 48 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 D.R. D.R. D.R. Community Petites histoires de grands entrepreneurs L’incroyable histoire de Daniel Ek : de la Suède ouvrière à Spotify Daniel Ek, le puissant et secret patron suédois de Spotify, vit aujourd’hui son ‘American dream’. Entré en bourse à Wall Street, il est considéré par le magazine Billboard comme « l’homme le plus puissant de la musique » et gagne des milliards de dollars. Itinéraire en quatre temps. Sa première entreprise à 14 ans : À 13 ans, Daniel Ek commence à créer ses premiers sites internet. Sa réputation grandit aux quatre coins du pays et les demandes affluent. À 14 ans, il crée sa première entreprise et gagne jusqu’à 15 000 € par mois. Sa technique ? Casser les prix du marché en proposant des sites à 5000 €, trois fois moins chers que la plupart de ses concurrents. Ek a pour habitude de dire que sa passion pour l’informatique et la musique sont nées lorsqu’il n’avait que cinq ans : quand son père lui a offert une guitare et son tout premier ordinateur. Sa folie des grandeurs : À 23 ans, Tradedoubler, une agence de pub sur internet, fait appel à lui pour développer un programme de gestion de ses clients en ligne. Il vend son CRM pour 2 millions de dollars. Avec l’argent, il se paie un bel appartement à Stockholm et une Ferrari Modena rouge cerise. Jet set et folie des grandeurs finissent par avoir raison de lui. À 24 ans, Ek est en pleine dépression, il vend tout et s’installe dans une cabane au cœur de la forêt. Il passe plusieurs mois seul, à s’interroger sur son avenir et à jouer de la guitare. Pourquoi les spaghetti bolognese n’existent pas ? Un livre idéal pour secouer nos neurones et nos croyances sur la cuisine en près de 700 pourquoi et explications. Chacune des réponses repose sur les études et expériences scientifiques les plus récentes, ponctuées d’une bonne dose d’humour ! Marabout Sa rencontre avec Martin Lorentzon : De passage à Stockholm, Daniel Ek retrouve Martin Lorentzon, le patron de Tradedoubler. Passionnés de musique et de nouvelles technologies, les deux hommes ont la brillante idée d’une plateforme proposant de la musique en ligne, à la demande et en accès illimité. Après plusieurs mois de réflexion, ils s’associent : Lorentzon vend sa société et Daniel Ek investit jusqu’au dernier denier : Spotify est né. Ses menaces de quitter la Suède : Fin 2016, le patron de Spotify signe une lettre ouverte sur le site de Medium. Pour lui, le pays manque cruellement de logements et les prix sont beaucoup trop élevés pour attirer de jeunes ingénieurs. Il ajoute qu’en interdisant les stock options, le système fiscal suédois est trop contraignant. Le patron de Spotify appelle son pays à des réformes libérales sous peine qu’à terme, son entreprise se développe bien plus à l’étranger. Ek nous offre là une vision bien différente d’un modèle scandinave souvent plébiscité. Affaire à suivre. ● Elisa Brevet Glou Guide 2 : Une petite bible du vin naturel qui ne vous quittera plus. Plus de 150 chroniques au ton décalé et 300 vignerons « nature » référencés dans toute la France. Le concept ? 150 bouteilles à 15 € maximum ! Cambourakis Juan Arbelaez – CuisinezPartagez : À 31 ans, l’ancien de « Top Chef » Juan Arbelaez vient de sortir son premier livre : une cuisine de tous les jours, des inspirations culinaires venues des quatre coins du monde. Idéal pour révolutionner son repas de Noël… Marabout Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 49
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Abdillahi Fathia pp, avenue du Capricorne 222 - 1200 Bruxelles Del. : Abdillahi Fathia ADS Consult, Rue du Lac 37 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux Del. : De Staercke Marie Laure Apydel SPRL, Rue de la Chênaie 6 bte A - 7000 Mons Code Nace : 46769 - Commerce de gros d'autres produits intermédiaires n.c.a. Del. : Delvaux Yves Argel International SPRL, Rue du Trône 177 - 1050 Bruxelles Code Nace : 01610 - Activités de soutien aux cultures, 43999 - Autres activités de construction spécialisées, 46442 - Commerce de gros de produits d'entretien, 46610 - Commerce de gros de matériel agricole, 46739 - Commerce de gros d'autres matériaux de construction Del. : Luzolo Arnaud Ben&Art Construct SPRL, Rue SaintDenis 136/7 - 1190 Bruxelles Code Nace : 43320 - Schrijnwerk - Travaux de menuiserie Del. : Challe François CE+T - Constructions Electriques + Telecommunications S.A., Rue du Charbonnage 12 - 4020 Wandre Code Nace : 27110 - Fabrication de moteurs, de génératrices et de transformateurs électriques Del. : Afsarian Vahé ControlCase LLC, Lee Jackson Memorial Highway Suite 520, 12015 - 22030 Fairfax, Virginia Del. : Holsters Karolien d'Otreppe de Bouvette Thierry (Balance Event Design) pp, 49 rue de toulouse - 1040 Bruxelels Code Nace : 77392 - Location et location-bail de tentes, 82300 - Organisation de 50 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 salons professionnels et de congrès, 90022 - Conception et réalisation de décors Del. : d'Otreppe de Bouvette Thierry Dijana Zoric PPE, Avenue de la Renaissance - 1000 Bruxelles Del. Zoric Dijana Earth Avocats Brussels SCRL, Avenue Louise 140 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Viseur François Engineering-ConstructionConsulting WorldWide SPRL, avenue Daniel Boon 60 - 1160 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels, 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment, 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres Del. : Banu Gabriela HR Intelligence SPRL, avenue Paul De Merten 52 - 1090 Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre Del. : Esgain Anne IMB-Professionals CSC, Rue de la Science 14 / B - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Mukenge Emmanuel Kostiuk Inna PPE, avenue des Villas 75 - 1190 Bruxelles Del. : Kostiuk Inna La Passante SPRL, rue de Cotibeau 44 - 5100 Namur Code Nace : 47721 - Commerce de détail de chaussures en magasin spécialisé Del. : Goethals Nathalie Le Monde Après BE SA, Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Giannini Maxime Lease Plan Fleetmanagement NV, Excelsiorlaan 8 - 1930 Zaventem Code Nace : 64910 - Crédit-bail, 77110 - Location et location-bail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) Del. : Portier Johan Mabel SPRL, Place du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 53200 - Autres activités de poste et de courrier Del. : Oturan Iris Manymore SPRL, avenue de Broqueville 12 bte Nestwork - 1150 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Stichelmans Patrick Prosonix SPRL, Rue Dieudonné Lefèvre 2 - 1020 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers, 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 85592 - Formation professionnelle Del. : Dhen Serge Quentin Gailly - GG Smile pp, Rue N. Anrys 5 - 6280 Gerpinnes Del. : Gailly Quentin Space Refinery BVBA, Da Vincilaan 1 - 1930 Zaventem Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels Del. : Sterken Roel for people SCS, Rue Dodonée77 bte A - 1180 Bruxelles Del. : Dorsimont Fred Tools YoungThinkers ASBL, avenue des Taillis 17 - 1170 Bruxelles Code Nace : 94999 - Autres associations n.c.a. Del. : Poullet Eleonore Community MÉDIATION JURIDIQUE Jusqu’au 04.02.2020 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen** > bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu FISCALITÉ & FINANCES 11.12 LÉGISLATION SOCIALE VENTE, MARKETING & COMMUNICATION Jusqu’au 19.12 Social selling coaching : 4 semaines pour obtenir des leads qualifiés via LinkedIn 17.12 Apprenez à réseauter et franchissez la barrière de la communication 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be 24.01.2020 Les vendredis de l’actualité sociale 06.02.2020 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht** 21.02.2020 Actualités « compensation & benefits » 05.03.2020 Actualités de droit social dans la fonction publique 17.03.2020 Remboursement de frais à vos travailleurs 28.05.2020 Missions et fonctionnement des organes sociaux 04.06.2020 Actualités de droit social dans la fonction publique 05.06.2020 Les vendredis de l’actualité sociale 12.06.2020 Actualités « compensation & benefits » 18.06.2020 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht** 24.09.2020 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux : la contradiction surmontée ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Déjeuner-conférence : Aides d’État, pièges et opportunités ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 eth@beci.be ENVIRONNEMENT, URBANISME, MOBILITÉ 10.12 Green afterwork – mobilité alternative durable ➜ events@beci.be STARTERS & RESTARTERS 10.12 Comment passer de l’échec au succès ? 10.12 Workshop : Oser l’authenticité pour un succès durable 12.12 Apéro Starters et reStarters : venez pitcher votre projet 16, 23 et 30.12 Lunch Starter 19.12 Apéro Starters et reStarters : entreprendre, c’est bon pour la santé ! ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be Bruxelles Métropole - décembre 2019 ❙ 51
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Community ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 12.12 Quoi de neuf avec les Incoterms 2020 ? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 10.12 Discovery Meeting 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast 12, 17 & 19.12 Beci Welcome Lunch Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be **En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abattoir 40 Actiris AG Real Estate Airbus 4-5 ; 7-11 ; 12-13 ; 47 17 Akros Solution Amazon Axel Beelen BDO BeCode Betuned Boeing Boerenbond Brightfish CBR Cercle des Voyageurs, Le Chambre de Commerce d’Autriche Claeys & Engels CNCD CO2logic CoderDojo Communauté Portuaire de Bruxelles 7-11 7-11 Association Renouveau Quartier Grand-Place 14 4-5 7-11 18-19 ; 24-25 7-11 17 7-11 7-11 Brussels Airport Company 12-13 Bruxelles Formation 7-11 7-11 7-11 40 32 20-23 12-13 24-25 7-11 Confédération Construction 12-13 Consortium de validation des compétences Daoust Easybrussels École 19 Edenred Engie Enterprise Europe Network Ephec Equal Partners 7-11 ; 15 ; 39 44-45 7-11 12-13 12-13 16 20-23 44-45 52 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 29 7-11 ; 20-23 Europcar Mobility Group Eventattitude Exellys FEB Febev 12-13 6 37-38 4-5 17 Fédération belge des Chambres de Commerce 7-11 FedeWeb Fednot Fevia Filigranes Fnac Gallup Gestion Loc. Girleek G.M. Electronics Greenbizz Growing Attitude Guardian of the Arches, The Hays Hub.brussels IBSA ING Interparking Iris Group IWEPS Jardin des Sens Jeasy KBC Koudetat Kure LeasePlan LN24 Lucy Marque Belge Media Marketing Menu Next Door Micropole MolenGeek 20-23 24-25 17 7-11 7-11 36 4-5 7-11 12-13 40 34-35 40 37-38 17 7-11 12-13 ; 42-43 12-13 12-13 7-11 48 12-13 18-19 7-11 48 12-13 7-11 7-11 7-11 7-11 7-11 12-13 18-19 Mumtaz Nuovo Rosso Old Boy OMC Panora.me Pasha-Parking Pinwheels Schindler SD Worx Sibelga Simont Braun SNCB Sodexo Solvay Solvay Brussels School of Economics Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) 48 48 48 17 6 12-13 36 7-11 4-5 ; 31 12-13 42-43 12-13 12-13 12-13 7-11 Sophie Maquet & Stijn Joye 42-43 Space Laser Games Spotify Statistiek Vlaanderen Telenet Telenet Business Tempo-Team Title Media Total Toukoul Tractebel Tradedoubler Tryangle ULB View.brussels Vinci Energies Belgium VUB WeMedia Womenpreneur Worldline Belgique 46 49 7-11 7-11 18-19 ; 24-25 7-11 7-11 ; 15 12-13 7-11 12-13 49 34-35 7-11 Urban Manufacturing Alliance 40 Veolia 12-13 20-23 12-13 7-11 ; 27-28 ; 40 7-11 47 14 Entreprises en transmission Fiduciaire (cession de parts) CA : < 0,5 Mo € 1 à 10 employés Marketing, études de marché, mystery shopping CA : < 1 Mo € 10 à 20 employés Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > entreprises à remettre / cessions de parts Création, impression de livres pour enfants CA : 2 à 3 Mo € 1 à 10 employés > Pour nos repreneurs-investisseurs, le Hub Transmission recherche > Une entreprise active dans la manutention, le façonnage, l’emballage, l’assemblage Bruxelles Valeur d’acquisition : > 500.000 € > Une société de fabrication, production Bruxelles, Wallonie, Flandre Valeur d’acquisition : > 300.000 € Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be
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highly ambitious Think big this year, and let us help you achieve your dreams. Woord vooraf En wat vinden de aandeelhouders ervan? December is de maand van de goede wensen, van even terugblikken het oorbije jaar en van de toekomstgerichte boodschappen. De goede wensen zullen w broodnodig hebben, want de politieke, economische, sociale en financiële is momenteel onstabiel en onzeker. Denk maar aan brexit, de handelsoorlogen en internationale spanningen, de negatieve intrestvoeten, de tr begrotingsproblemen, het klimaatvraagstuk en de moeilijkheden die democratieën ervaren om politieke meerderheden samen te stellen. De veerkracht van onze bedrijven, hun creativiteit, zin voor innovatie om oplossingen aan te dragen, zijn echter bemoedigende tekenen 2020. Op politiek vlak is de vorming van een regering dat op een stabiele meerderheid berust, in vele Europese landen een bijzonder ingewikk geworden. In België is dit niet anders. Op gewestelijk niveau verheugen dat Brussel relatief snel een regering heeft kunnen vormen. Laten we ons even wagen aan een – theoretische en misschien een tikk vergezochte – vergelijking, op federaal niveau. Als België vandaag een naamloze vennootschap was, wa aandeelhouders ervan vinden? Ze zouden zich wellicht zor Stel u voor: een onderneming zonder management en die niet in staa is om strategische beslissingen te nemen! Het dagelijks beheer weliswaar verzekerd, maar dit volstaat niet. We zitten met dringende dossiers en verplichtingen die we moeten nale Zo bijvoorbeeld de begroting voor 2020 die we aan Europa voorleggen. Een Staat die tot de medeoprichters van de Europese behoort en waar bovendien de Europese hoofdstad is gevestigd, moe zich voorbeeldig opstellen. Doet de NV België dat niet, dan ontstaat er onzekerheid op de markt. De beursnotering riskeert serieuze klappen. In feite kost het uitblijven van een volwaardige regering al heel veel geld aan ons land. Hoe kan de NV België haar energiebevoorrading verzekeren en tegelijk haar kosten en verplichtingen onder controle houden? Hoe zal de NV België de kosten van een vergrijzende bevolking kunnen opvangen en ondertussen haar investeringscapaciteit behouden? Hoe kan dit land de uitdagingen inzake werkgelegenheid en opleiding aan, met de huidige lange lijst aan knelpuntberoepen? Hoe beschermen en bevorderen we onz export? Zie daar een greep uit de vele zorgen waar de aandeelhouder momenteel mee zitten, in afwachting van bevredigende antwoorden … Aandeelhouders van een NV zouden in ieder geval al een algemene v bijeen geroepen hebben. En ze zouden ondertussen een management beschikking hebben gesteld, om de belangrijke beslissingen te nemen. twee maanden vertraging is een eeuwigheid voor een NV. En z dan? De economische wereld en het maatschappelijk middenveld delen vurige wens: een volwaardige federale regering! Hoe eerder hoe be Mar Voorzitter Brussel Metropool - december 2019 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 50 – December 2019 In januari: Get ready for tomorrow 14 15 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Elisa Brevet, Giles Daoust, Nathalie De Cnijf, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Nancy Demaude, Séverine Deneubourg, Marie Deronchêne, Tim Devriese, Adrian Hill, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Cédric Lobelle, Kathy Rosseel, Julien Semninckx, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 6 7 Beci online Podcast : Raphaël de Borman Digest Ideeën 12 Gasthoofdredactrice: Martine Tempels City Climate Challenge: ondernemers zetten zich in voor het klimaat Voor of tegen het einde van cash? Open Source Internationaal 16 De EU-Milieukeur iets voor u? 17 Welke gevolgen hebben de komende Amerikaanse taksen? Talentbeheer 18 “Inclusie en flexibiliteit zijn de sleutel tot het nieuwe werken in Brussel” 20 23 25 26 28 29 30 32 33 35 Diversiteit is essentieel voor de veerkracht van bedrijven Vaardigheden van de 21ste gebruiken eeuw: eerst begrijpen, dan Vaardigheden valideren: een win-winproces “Bedrijven moeten digitaal stouter worden” Buitenlandse werknemers: vereenvoudiging via de gecombineerde vergunning Hr-outsourcing: waarom het loont Je gelukkig voelen op je werk is ieders recht en allemans opdracht Betere prestaties van teams en controlebehoud Retentiebeleid: laat elke generatie in haar waarde Een loopbaangesprek als essentieel onderdeel van een retentiebeleid Dynamiek 36 38 40 42 Transitie: een curator voor de productieve economie Het hervormde Wetboek van Vennootschappen: gevolgen voor ondernemers Overheidsopdrachten: waar staan we met de wet van 17 juni 2016? Starter: Space Laser Games 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 43 44 45 46 47 48 Index Foto’s van het Beci nieuws In de voetsporen van … Marguerite de Crayencour Kleine verhalen van grote ondernemers Toetredingsaanvragen Agenda Steekt uw bedrijf de grenzen over? Hebt u nood aan sociale en fiscale expertise om uw proces van internationalisering te analyseren, uit te werken en te optimaliseren? De Tax & Legal Partners van Partena Professional begeleiden u bij alle wettelijke, sociale en fiscale facetten van internationale tewerkstelling. Onze experts maken gerichte analyses, bieden u advies op maat in functie van uw situatie en zorgen voor de concrete invoering van de oplossing. Interesse in Tax & Legal Partners? Contacteer ons via innovation@partena.be
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Podcast Raphaël de Borman, CEO en medeoprichter van Panora.me Het bedrijf verlaten dat je zelf hebt opgericht en 15 jaar lang gerund? Een moeilijke beslissing, ook al stap je over naar een startup-avontuur. Met de lancering van Panora.me bewijst Raphaël de Borman dat je het bestaande moet kunnen verlaten als je je er niet langer op je plaats voelt. De in 2016 opgerichte startup is vandaag succesvol met een nieuwe technologie: de activering op afstand van een ultra zoom apparaat, waarmee de gebruiker een panoramische selfie ontvangt. Jij bent een van de ondernemers die meteen na de studiejaren een bedrijf hebben opgericht. Met drie vrienden lanceerde je toen Eventattitude, een onderneming die evenementen organiseert. Het werd een echt succes. En toch beslis je 15 jaar later om ermee te stoppen. Ik moet toegeven dat ik 15 jaar lang in een omgeving heb gewerkt die soms bijzonder afmattend kan zijn. Wij waren vrij groot, leverden puik werk, maar onvermijdelijk verliepen sommige evenementen minder vlot. Dan moet je steeds kunnen terug stuiteren, problemen oplossen en teams gemotiveerd houden. Ik had daar hoe langer hoe meer moeite mee. Ik was in feite een manager, terwijl ik eerder een ondernemer ben, niet zozeer een goede manager. Waarom heb je deze verrassende beslissing genomen? Spijtig genoeg wanneer we met een cashflow probleem werden geconfronteerd. Ik heb opnieuw geld in het bedrijf moeten steken. Toen dacht ik: “Als je dit na 15 jaar nog moet doen, dan loopt er iets verkeerd.” Deze conclusie opende een soort mentale deur. Voor het eerst aanvaardde ik dat ik ook iets anders zou kunnen doen en dat ik mijn tijd en vaardigheden tijdens de afgelopen jaren misschien niet optimaal had gebruikt. Wat besliste je dan te doen? Mijn houding was wellicht niet de beste. Als ondernemer ben je constant druk bezig en heb je geen tijd om wat afstand te nemen. Persoonlijk was ik enorm vermoeid. Dit zou waarschijnlijk niet zijn gebeurd als ik vooruitziend genoeg was geweest om tegen de collega’s te zeggen: “Kijk, de last wordt mij te zwaar. Ik gun mij drie maanden en kon daarna sterker terug, met nieuwe ideeën”. Op die manier zou ik vandaag nog steeds bij Eventattitude werken. Door mijn frustratie greep 6 ❙ Brussel Metropool - december 2019 ik naar het eerste goede idee dat ik vond en vertelde ik mijn partners dat ik niet de tijd zou vinden om dit binnen het bedrijf te ontwikkelen. Ik moest dus opstappen en aan een nieuw avontuur beginnen. Wat was dit goede idee dan? Ik twijfel heel erg aan de mythe van het geweldige idee. Ik geloof niet dat geniale ideeën plots door het hoofd van ondernemers schieten. Ik heb vele uren op het internet zitten snuffelen en ontdekte daar dat het Australische Bureau voor Toerisme een promotieactie had georganiseerd voor Aziatische toeristen. De video toonde een zeer vernuftig principe voor het activeren van een fototoestel op afstand. Een paar seconden later kregen de toeristen op hun telefoon geen foto, maar een video in unzoom. Het concept van Panora.me heb ik dus niet uitgevonden. De video was fake, maar dankzij de technologische en creatieve bewaking had ik het concept te pakken. ● Elisa Brevet Deze ontmoeting kunt u integraal in de Next Step podcast beluisteren: https://www.beci.be/podcast. Podcast inspiratie In between the ears: Schrik van het onbekende? Dan is deze podcast van BBC3 niets voor u. Elke aflevering gaat iemand op zoek naar een bijzonder verhaal. In een aflevering volgt een radiomaker een autosnelweg, en mijmert hij op het gezoem van auto’s. In een andere gaat een maker op zoek naar haar roots en herontdekt een haast verloren Joods-Europese taal. Vertragen klonk zelden zo mooi. D.R. News We betreuren het overlijden van Yvan Huyghebaert, oud-voorzitter van Beci Met verslagenheid vernemen we het overlijden van Yvan Huyghebaert, oud-voorzitter van Beci. Hij overleed op 6 november laatstleden op 75-jarige leeftijd. Yvan Huyghebaert, een geboren Gentenaar, was burgerlijk ingenieur en zetelde in de directieraden van de liftfabrikant Schindler en van het cementbedrijf CBR. Van 2001 tot 2008 was hij de voorzitter van de Brusselse Kamer van Handel en Nijverheid (KHNB) en heeft actief gewerkt aan de toenadering tot het Verbond van Brusselse Ondernemingen (VOB). Toen de twee organisaties samen één koepel vormden in 2006, werd hij dan ook de eerste voorzitter. "Dankzij zijn pragmatisme is Yvan Huyghebaert erin geslaagd om een ambitieus maar delicaat project te doen slagen, dat al langer in de steigers stond. Dat Beci vandaag bestaat, hebben we mee aan hem te danken," zegt huidig Beci-voorzitter Marc Decorte. Yvan Huyghebaert was erevoorzitter van Beci en zat ook de Belgische federatie van Kamers van Koophandel voor. Hij was ook voorzitter van de Brusselse Havengemeenschap. Beci betuigt haar innige deelneming en wenst de familie en al zijn naasten sterkte toe. Telenet brengt Giga internet naar Brussel Sinds oktober kunnen klanten van Telenet surfen aan snelheden tot 1 gigabit per seconde (Gbps). Dat is meer dan dubbel zo snel als voorheen. De hogere snelheden zijn het resultaat van het grootschalige investeringsproject “De Grote Netwerf” dat vijf jaar geleden van start ging. Het bedrijf investeerde een half miljard euro om de internetsnelweg dubbel zo breed te maken (‘speedboost’). Daarvoor waren dagelijks 10 ploegen van 30 mensen op de been om meer dan 2 miljoen netwerkcomponenten te vervangen. Ze gingen langs in elke straat waar het kabelnetwerk ligt. Het was de meest ingrijpende aanpassing van het netwerk in de geschiedenis van Telenet. De operator stoomde daarmee zijn netwerk klaar voor het steeds toenemende internetverkeer door klanten en bedrijven (+60% per jaar). Innovatieve toepassingen zoals virtual reality, geconnecteerde en zelfrijdende wagens of chirurgie van op afstand vragen allemaal een zekere snelheid, kwaliteit en responsiviteit die alleen een zeer performant netwerk kan leveren. De beelden die we versturen en bekijken worden zwaarder. Een kwalitatief netwerk is een onontbeerlijke voedingsbodem voor digitale innovatie. Telenet wil absoluut de motor zijn voor dergelijke innovaties en de bijhorende sociale en economische meerwaarde voor België. Door het netwerk uit te breiden voor alle meer dan 3 miljoen aansluitbare huizen en bedrijven in Vlaanderen en Brussel, creëert Telenet de grootste GIGA-internetregio in Europa. Door deze grootschalige operatie plaatst Telenet Brussel resoluut bovenaan de lijst van regio's met de beste digitale infrastructuur van Europa. De regio beantwoordt nu al aan de doelstellingen van het actieplan ‘Digitaal België’ waarin gesteld wordt dat “een internetsnelheid tot 1 Gbps verkrijgbaar moet zijn voor minstens de helft van de aansluitingen in ons land tegen 2020”. John Porter, CEO Telenet: “Giga-netwerken zijn een wereldwijde trend. Waar wij ons absoluut in onderscheiden is dat we heel ons kabelnetwerk hebben aangepast. Het was een gigantische onderneming maar we hebben ons ermee op de kaart gezet: dit netwerk is uniek in Europa. We lopen meer dan vijf jaar voor op de ‘Digitale Agenda’ en voldoen ook ruimschoots aan de meer ambitieuze plannen die België voorop heeft gesteld. We willen hiermee onze bijdrage leveren aan de digitale toekomst van Brussel. We geloven dat digitalisering onze manier van werken, ondernemen en samenleven fundamenteel zal veranderen. We zien voor ons dan ook een dubbele rol: een motor voor de digitale innovaties en bouwer van de bijbehorende infrastructuur.” Informatie: www.telenet.be Micha Berger (links) en John Porter, resp. Chief Technology en Chief Executive Officer van Telenet. Brussel Metropool en NextStep in de prijzen Beci heeft twee zilveren prijzen gewonnen op de BtoB-awards, de jaarlijkse prijzen voor media- en marketingcampagnes. Zowel het magazine Brussel Metropool (best content) en de podcast Next Step (best launch) wonnen een award. Brussel Metropool - december 2019 ❙ 7 D.R. © Reporters
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News In de BTOB Press competitie ging de Gold naar de gepersonaliseerde newsletter van de Boerenbond (Best of Diversification). De Vlaamse landbouwersvereniging won ook een Bronze met zijn magazine Boer & Tuinder (Best Relaunch). Informatie : btobawards.com Brussel Metropool, het maandblad van de Brusselse ondernemingen, kreeg de prijs voor de vernieuwde formule van het blad. Elk nummer krijgt namelijk een gastredacteur, een persoonlijkheid die uitblinkt in zijn of haar werkveld. Die krijgt de leiding over een dossier in het blad. Kwamen onder andere aan bod: de architect Luc Schuiten, CEO Giles Daouest, oud-hoofdredactrice van Elle Belgique Bea Ercolini, Yvon Englert (ULB) en Caroline Pauwels (VUB) en Thierry Geerts, de baas van Google België. Die manier van werken zorgt ervoor dat de content steeds vernieuwt en dat we spannende ideeën met elkaar confronteren. Brussel Metropool won vorig jaar al de bronzen plak op de BtoBawards. Beci lanceerde NextStep, de podcast (in het Frans) van en voor inspirerende ondernemers, in december 2018. De bedoeling is om luisteraars te laten kennis maken met gepassioneerde gasten en zich te laten inspireren door hun bijzonder parcours. NextStep belicht in iedere aflevering de ervaring en het opleidingstraject van de gast, maar peilt tegelijk ook naar de mening van de gast over de evoluties in de zakenwereld. Waren onder andere te gast: Amélie Alleman (Akros Solution, Betuned), Valentin Richard (Menu Next Door, Koudetat), Julie Foulon (Girleek), John Bogaerts (Zoute People, Ecole 19), Haile Abebe (le Cercle des Voyageurs, Toukoul) Media Marketing organiseert de BtoB-awards sinds 2015, in samenwerking met de federatie WeMedia. De prijzen zijn opgedeeld in twee categorieën: pers (voor de professionele pers) en communicatie (voor persagentschappen en reclamebureaus) De gala-avond werd gekenmerkt door het succes van Lucy dat als vaakst bekroonde bureau van 2019 een Gold, twee Bronze en een van de twee speciale Juryprijzen mee naar huis kreeg. Laatstgenoemde lauwerde ‘The Curiosity Click’ voor Brightfish, een campagne die ook Gold haalde in Best Use of Direct en Bronze in Best Use of Interactive. Een tweede Bronze viel te beurt aan de campagne voor De Lift (Best Use of Radio/Audio). 8 ❙ Brussel Metropool - december 2019 Migratie tussen Belgische gewesten in stijgende lijn Een demografische studie, uitgevoerd door de drie gewestelijke statistiekorganen (BISA, IWEPS en Statistiek Vlaanderen), wijst op een aanzienlijke toename van het aantal migraties tussen de drie Gewesten van het land, de afgelopen 20 jaar. Vooral de uitstroom uit het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (BHG) naar de omliggende gemeenten neemt toe, in het bijzonder naar het Vlaams Gewest. Het BHG is dus een drijvende kracht achter de peri-urbanisatie. In 2016 verlieten 24.000 inwoners Brussel om zich in Vlaanderen te vestigen, een stijging van 55% ten opzichte van 1997. Er zij op gewezen dat het aandeel van onderdanen van derde landen of landen die onlangs tot de EU zijn toegetreden, onder deze migranten toeneemt. Het BHG heeft echter minder migratie ontvangen dan het naar elk Gewest heeft gestuurd. Zijn intergewestelijke netto migratie is dus systematisch negatief. Tussen Vlaanderen en Wallonië zijn de migratie-uitwisselingen minder talrijk en hebben ze Wallonië tot in 2016 bevoordeeld. Toen nam de migratie naar het Vlaamse Gewest sterk toe, wat voor het eerst resulteerde in een positieve nettomigratie voor Vlaanderen. Met andere woorden, vestigen er zich meer Walen in Vlaanderen dan Vlamingen in Wallonië. Oorzaken van deze migraties zijn meestal de levenscyclus: een gebeurtenis (overlijden, scheiding, verandering van werk, enz.), de kost van onroerend goed of verschillende beleidsmaatregelen op het gebied van huisvesting, ruimtelijke ordening en mobiliteit, die nu tot de geregionaliseerde bevoegdheden behoren. Informatie: http://ibsa.brussels D.R. © Getty Samen, omdat welzijn belangrijk is
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News Meer dan 50% van de werknemers zou weigeren hun auto in te ruilen voor een groener alternatief Naar aanleiding van de verkeersoverlast peilde Tempo-Team naar het woon-werkverkeer en de mate waarin Belgische werknemers file- en milieuvriendelijkere alternatieven voor de wagen overwegen. Ondanks het fileleed, de milieu-impact en het groeiende aantal mensen dat mag thuiswerken, blijven Belgische werknemers massaal de auto nemen naar het werk. Ze rechtvaardigen dit door de slechte toegankelijkheid van hun bedrijf met het openbaar vervoer (35%), onvoldoende flexibele openbare diensten (24%) en een behoefte aan de auto voor zakelijke verplaatsingen (23%). Slechts een minderheid is bereid om zijn wagen aan te kant te zetten voor een klimaatvriendelijk alternatief. BDO haalt team douanestrategen aan boord Vanaf 2020 zullen de Belgische bedrijven zich moeten voorbereiden op de digitale impact van de nieuwe Europese douanewetgeving, die via het douanewetboek (UCC) nieuwe verplichtingen zal opleggen. De uitdagingen die voortvloeien uit deze wetgeving zijn de laatste 25 jaar nog nooit zo aanzienlijk geweest voor Belgische bedrijven. Hun bedrijfsstrategie wordt hierdoor waarschijnlijk verstoord. Concreet moderniseert en digitaliseert de wet de douaneprocedures met elektronische aangiften, aangepaste douanetarieven en nieuwe regels. "Nagenoeg geen enkel Belgisch bedrijf weet precies welke impact de komst van het EU-douanewetboek op de markt zal hebben. Wel is het zeker is dat verplichte digitalisering onze bedrijven de komende 3 jaar zal dwingen om te investeren. Anders zullen ze van de ene op de andere dag niet meer kunnen in- of uitvoeren," waarschuwt Stefaan Amling, Partner Customs Strategy & Customs Transition Strategy bij BDO België. "De auto blijft het meest gebruikte vervoermiddel om naar het werk te komen, omdat hij snelheid, betrouwbaarheid, comfort en flexibiliteit combineert tegen lagere kosten. Een vijfde van de werknemers is bereid hun auto op te geven als hun werkgever betere fietsvoorzieningen, bedrijfsfietsen en een financiële stimulans voor tweewielers aanbiedt," zegt Tempo-Team woordvoerder Sébastien Cosentino. Om het mobiliteitsvraagstuk op te lossen, zouden werkgevers dus een belangrijke rol moeten spelen. Nochtans biedt de helft van hen al een fietsvergoeding of mogelijkheden voor telewerken (48%). Een op de drie heeft fietsvoorzieningen laten installeren en een op de vier levert bedrijfsfietsen en wil het aantal bedrijfswagens verminderen. Tot slot roepen de Belgen op tot verbetering van het openbaar vervoer en de fietsinfrastructuur. Volgens hen zou de overheid vooral moeten investeren in betrouwbaardere diensten (36%), lagere ticketprijzen (29%) en een toename van de fietssnelwegen (24%). Informatie: www.tempo-team.be Om bedrijven te helpen aan hun wettelijke verplichtingen te voldoen en kansen te identificeren onder deze nieuwe douanewetgeving, lanceert BDO een team van douanestrategen. Het probleem vandaag is dat alles wat te maken heeft met de douane gefragmenteerd is en niet gedigitaliseerd. Daardoor weten bedrijven niet precies hoeveel heffingen ze betalen of tegen welke prijs ze hun producten op de buitenlandse markt kunnen commercialiseren. "Het potentieel van een intelligente douanestrategie wordt pas duidelijk wanneer bedrijven precies inzien hoeveel geld ze besteden aan al hun douaneactiviteiten en dit gegeven combineren met de mogelijkheden die het UCC biedt. Praktische voorbeelden tonen aan dat bedrijven in sommige situaties hun producten tot 25% goedkoper kunnen aanbieden," aldus nog Stefaan Amling, van BDO. Informatie: www.bdo.be 10 ❙ Brussel Metropool - december 2019 © unsplash News VUB onderzoekt elektrofuels In het kader van het energietransitiefonds keurde de federale ministerraad begin september het project Best goed. Best verzamelt experten van vijf universiteiten (waaronder de VUB) en tracht door middel van hernieuwbare elektrobrandstoffen (electrofuels) de bevoorradingszekerheid van het Belgische energiesysteem te garanderen. Elektrobrandstoffen zijn synthetische brandstoffen die op basis van hernieuwbare energie geproduceerd worden. Zon- of windenergie kunnen via elektrolyse waterstof produceren. De combinatie van waterstof met andere elementen of moleculen produceert andere brandstoffen zoals methaan, ethanol, methanol, ammoniak… Elektrobrandstoffen vormen een efficiënte manier om zonnewindenergie op lange termijn op te slaan. Batterijen kunnen zon- en windenergie hoogstens een paar dagen opslaan. Elektrobrandstoffen kan men wel langer opslaan en inzetten om elektriciteit of warmte te produceren (in ketels of gasturbines). Mits aanpassing van motoren kunnen ze ook in de transportsector ingezet worden. Aangezien elektrobrandstoffen op basis van hernieuwbare energie geproduceerd worden, zijn ze “groen”. De vraag is nu: welke van die elektrobrandstoffen zijn het meest voordelig? Hoe kan de bevoorrading van de Belgische energie-infrastructuur worden gewaarborgd? Professoren Francesco Contino en Julien Blondeau van de VUB-ULB onderzoekgroep Burn zullen met het Best project de productie en het mogelijke verbruik van die brandstoffen onderzoeken naar kost en efficiëntie, evenals hun potentiële bijdrage tot het Belgische energiesysteem bepalen. Met een totale begroting van 4 miljoen euro, is Best is één van de twee grootste projecten die in kader van het energietransitiefonds goedgekeurd werden. Informatie: www.vub.be Laat u inspireren via #MeetAtKinepolis business.kinepolis.be/morning-sessions ALISSON SINÉCHAL Zelfs voor kleine groepen hebben we grootse oplossingen. Bent u met een beperkte groep en zijn jullie op zoek naar een locatie met grootse uitstraling? Dan heeft Kinepolis Business de perfecte oplossing voor u: Morning Sessions. Een nieuw servicepakket voor bedrijven die op zoek zijn naar een unieke locatie voor presentaties, workshops, brainstormings, business meetings, kick-off s … Morning Sessions zijn bestemd voor kleine groepen vanaf 15 tot 60 personen en kunnen gereserveerd worden op weekdagen van 9u tot 13u. Kinepolis Business Belgium Kinepolis Business Kinepolis Business Belgium B2B-ACCOUNT MANAGER Tel. +32 2474 26 40 asinechal@kinepolis.com Kinepolis Brussel, Eeuwfeestlaan 20, B-1020 Brussel Brussel Metropool - december 2019 ❙ 11 Vanaf €15 pp excl 21% BTW © unsplash
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Ideeën De avond werd afgesloten met de overhandiging van het Charter 2030, dat ondertekend werd door de eerste partners van de City Climate Challenge: AG Real Estate, Brussels Airport Company, de Confederatie Bouw van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, Edenred, Engie, Europcar Mobility Group, G.M. Electronics (GME), ING, Interparking, Iris Group, Jeasy, LeasePlan, Micropole, PashaParking, Sibelga, SNCB/NMBS, Sodexo, Solvay, Total, Tractebel, Veolia en VINCI Energies Belgium. City Climate Challenge: ondernemers zetten zich in voor het klimaat Eind juni lanceerde een tiental bedrijven op initiatief van Beci het project City Climate Challenge 303030. Zij gaan de uitdaging aan om tegen 2030 de CO2 in Brussel met 30% te verminderen, dankzij 30 samenwerkingsprojecten. Drie maanden later waren enkele honderden ondernemers aanwezig bij de overhandiging van het Charter 2030 aan de Brusselse regering, nu in naam van een twintigtal geëngageerde partners. “ M eer dan 600 personen hadden zich voor de 303030-avond aangemeld! De Brusselse bedrijven beseffen heel goed dat er inspanningen nodig zijn voor het klimaat”, aldus Olivier Willocx, CEO van Beci. “Onze bedrijven beschouwen dit privé-initiatief trouwens niet als een verplichting. Zij willen echt de daad bij het woord voegen.” 12 ❙ Brussel Metropool - december 2019 -uitstoot Peter Wittoeck, Diensthoofd Klimaatverandering van de FOD Volksgezondheid, verduidelijkte de doelstellingen van de Akkoorden van Parijs van 2015 voor het talrijke publiek in de Club van Lotharingen. 195 landen en de EU zijn toen de verbintenis aangegaan om de klimaatopwarming te beperken tot 1,5°C, de CO2-uitstoot tussen 2010 en 2030 te verminderen met 45% en klimaatneutraal te zijn tegen 2050. Dit is alleen maar haalbaar door krachtdadig en collectief actie te ondernemen, ook de bedrijven. Daarom lanceerde Beci de City Climate Challenge en rekent het op de expertise van CO2logic, dat gespecialiseerd is in het meten en beperken van de koolstofvoetafdruk. “De hele wereld stoot jaarlijks 40 miljard ton CO2 uit”, zegt de CEO van het bedrijf, Antoine Geerinckx. “Dat heeft niet alleen een impact op het klimaat, maar ook op economische sectoren zoals de landbouw. Aan de uitstoot zijn dus kosten verbonden, 220 tot 417 euro per ton, afhankelijk van de raming. Als nu niemand betaalt, schuiven wij de rekening door naar onze kinderen en kleinkinderen. Daarom willen wij het goede voorbeeld geven aan de hand van 30 projecten.” “Diesel, benzine en LPG uit de stad verbannen” “De klimaatuitdaging maakt deel uit van het beleid van mijn regering en wij rekenen op de verantwoordelijkheidszin van de Brusselse ondernemers om er werk van te maken”, verklaarde minister-president Rudi Vervoort via een videolink. Vrijwel de hele Brusselse regering was op het podium aanwezig (behalve staatssecretaris Nawal Ben Hamou). “In dit verband kan ik het initiatief 303030 alleen maar toejuichen.” In het daaropvolgende debat hielden minister van Mobiliteit Elke Van den Brandt (Groen) en minister van Klimaattransitie Alain Maron (Ecolo) een pleidooi voor alternatieven voor de auto: “Elke ochtend zitten de pendelaars die in Brussel komen © Isopix Ideeën werken vast in de files. En files zijn vervuilend, vervelend en stresserend. Als er 20% minder auto’s richting de hoofdstad rijden, zijn er geen files meer. De meest vervuilende voertuigen worden nu al geweerd uit de Lage Emissie Zone. Tegen 2030 willen wij ook dieselvoertuigen uit de stad verbannen en tegen 2035 LPG en benzine. Maar het elektriciteitsnetwerk moet die maatregelen kunnen opvangen. Wij moeten het aantal laadpalen voor elektrische auto’s verhogen. De aankoop van elektrische voertuigen moet fiscaal gestimuleerd worden door een gunstige verkeersbelasting. Nog te veel parkeermogelijkheden buiten de straten en lanen blijven onbenut. En het aantal P+R randparkings rond de stad moet worden uitgebreid.” Elke Van den Brandt legde vooral de nadruk op alternatieven voor de auto: “Er moeten meer treinen rijden, het aantal elektrische bussen in Brussel moet stijgen, mensen moeten meer de klassieke of elektrische fiets gebruiken, we moeten iets doen aan het grote aantal bestelwagens, …” Om een gedragsverandering tot stand te brengen aarzelde de minister van Mobiliteit niet om een omstreden idee op tafel te leggen: de kilometerheffing. Die zou volgens haar de jaarlijkse forfaitaire verkeersbelasting moeten vervangen. “De technologie om dit in te voeren is er”, beweerde zij. Is energie binnenkort een luxe? Wordt energie verbruiken om je te verplaatsen, iets te verlichten of iets te produceren geen luxe in een koolstofvrije wereld, zowel voor de burger als voor bedrijven? “Ja en neen”, antwoordde Alain Maron. “De kans is inderdaad groot dat de prijs per kWh zal blijven stijgen. Maar dat was eerder ook al het geval. Waar het op aankomt, is om steeds minder te verbruiken en zo dicht mogelijk bij nul koolstofuitstoot te komen. Want uiteindelijk hoef je niets te betalen voor energie die je niet verbruikt.” Bovendien zal het berekenen van de energiebelasting alleen maar complexer worden: “Bij het bepalen van de energieprijs spelen in de toekomst veel factoren een rol: de beschikbaarheid van energie, het moment waarop je verbruikt, de verbruikte hoeveelheid, …”. Bedrijven kunnen hun voordeel doen met die uitdaging: “Door aan te sluiten bij deze inspanningen om minder te verbruiken, creëren bedrijven voor zichzelf economische opportuniteiten en kansen om aan te werven”, meende Barbara Trachte (Ecolo), staatssecretaris belast met Economische Transitie. “Bedrijven die inspanningen leveren om hun energieAntoine Geerinckx verbruik te matigen genieten nu al bepaalde maatregelen en stimulansen in de vorm van premies. Maar er komen nog andere stimulansen, naast flankerende en financieringsmaatregelen. En vergeet niet dat bedrijven niet alleen overheidssteun ontvangen, maar ook inkomsten halen ui overheidsbestellingen en -opdrachten, want het Gewest en de overheden investeren veel. En in de toekenningscriteria van overheidsopdrachten kunnen milieu-eisen worden opgenomen.” Peter Wittoeck Werkgelegenheid, opleiding en de digitale samenleving Anderzijds betreuren veel bedrijven het dat ze niet genoeg gekwalificeerde kandidaten vinden om hun vacatures op te vullen. “Natuurlijk heb ik liever dat ze Brusselaars aanwerven dan elders te gaan zoeken”, benadrukte Bernard Clerfayt (Défi), minister van Werk en Beroepsopleiding. “Wij zullen de opleidingen voor de knelpuntsectoren aanpassen. Ze moeten beter aansluiten bij de behoeften van de werkgevers. Ik wil het alternerend onderwijs ook verder uitbouwen, dat heel succesvol is in onze buurlanden.” Hij had het ook over de Digitalisering, die tot zijn bevoegdheden behoort: “Ik ben er niet zeker van dat de Brusselse administraties al even ver zijn gevorderd met de digitalisering als onze bedrijven. Dit wordt een van onze doelstellingen om het burgers en bedrijven gemakkelijker te maken.” Pascal Smet (one.brussels), staatssecretaris belast met Stedenbouw, sloot zich hierbij aan: “Wij moeten de ondernemers helpen, bijvoorbeeld om vergunningen te verkrijgen. Om één en ander sneller te doen gaan, zullen wij personeel aanwerven, digitaliseren en de aanvraagprocedures automatiseren. Ik ben onlangs in Lissabon geweest: er heerst momenteel een enorme concurrentie tussen steden. Daarom moeten wij bedrijven die in Brussel willen blijven of er zich willen vestigen maximaal steunen.” Sven Gatz (Open Vld), minister van Financiën, hield een pleidooi voor 5G: “Brussel moet een digitale stad worden en daarvoor is 5G noodzakelijk. De invoering ervan moet zo veilig mogelijk gebeuren, in overleg met de federale overheid en private partners.” Aan het einde van dit hoogstaande debat formuleerde de voorzitter van Beci, Marc Decorte, de conclusie: “Het klimaat is voor ons als ondernemers niet alleen een uitdaging, maar biedt ons ook kansen om creatief te zijn en innoverende oplossingen te vinden.” ● Julien Semninckx Info www.303030.eu Bruxelles Métropole - december 2019 ❙ 13 © Isopix © Isopix
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Ideeën Voor of tegen het einde van cash? Vincent Coussement, directeur diensten aan de handelaars, bij Worldline België Iedereen moet kunnen betalen op de manier die hij of zij verkiest. Vandaag wil de consument overal, om het even wanneer en op elke manier kunnen betalen met zijn kaart of smartphone, ongeacht het bedrag. Bij Worldline stellen we vast dat de Belgen steeds duidelijker de voorkeur geven aan elektronisch betalen. Uit een studie van Febelfin blijkt dat 89% van de Belgen liever digitaal betaalt. Deze betaalmethode biedt heel wat voordelen. Veiligheid en snelheid, uiteraard, maar ook andere troeven. Hygiëne is niet te verwaarlozen, zeker in voedingswinkels waar de behandeling van bankbiljetten en munten niet bepaald smakelijk is. Bovendien kost elke cash transactie gemiddeld € 0,29 (bevoorrading van de geldautomaten, inzameling, transport e.d.). Volgens het Prijzenobservatorium kost een elektronische betaling tussen € 0,11 en € 0,23. Naast de klassieke elektronische betalingen met de kaart, neemt ook contactloos betalen steeds meer uitbreiding. De NFC (Near Field Communication) technologie neemt reeds de helft van de elektronische transacties in Europa voor haar rekening. Dit is vooral het geval in Oost-Europa (bijna 90% van de elektronische verrichtingen in Tsjechië en Slowakije). In België zitten we slechts tussen 12 en 13%, maar dit is al dubbel zoveel als zes maanden geleden. In sommige landen, en dan vooral Scandinavië, zijn cash-verrichtingen bijna volledig verdwenen. 85% van de betalingen gebeuren elektronisch in Zweden, waar sommige mensen zich trouwens niet meer herinneren wanneer ze voor het laatst met contant geld hebben betaald. De bankoverschrijvingen, online aankopen, betalingen met een debet- of kredietkaart (al dan niet contactloos) en de betaal-apps op smartphone getuigen ervan: cashbetalingen deinzen terug voor elektronisch geld. Wordt het tijd om contant geld af te schaffen? Antoine Akayyan, voorzitter van de handelaarsvereniging Renouveau Quartier Grand-Place Wij zijn tegen de afschaffing van contant geld. Ten eerste in naam van het vrije financiële verkeer en de vertrouwelijkheid van persoonlijke transacties. Dit is een vorm van bescherming van de privacy, op zich een van de voornaamste rechten in een democratie en een vrij land. Ten tweede verliest België – en voornamelijk Brussel – een flink aandeel van de toeristische markt omdat sinds vijf jaar geen betalingen van meer dan € 3000 in cash meer worden aanvaard. Dit is niet het geval in veel andere landen en zelfs buurlanden, waar er geen beperking geldt op contante betalingen door niet-Europese onderdanen. Vooral het luxetoerisme lijdt hieronder. Veel toeristen, voornamelijk uit Rusland en Azië, voor wie contant geld deel uitmaakt van hun cultuur, gaan liever in de buurlanden winkelen. Een dergelijke oneerlijke concurrentie zou niet mogen bestaan. Of anders moet in gans Europa dezelfde regel worden toegepast. Voor jongeren is contant geld nuttiger dan een kredietkaart om te leren omgaan met een budget. En dan is er ook nog het contact en het gebaar. Bankbriefjes hebben psychologisch meer waarde dan het invoeren van een bedrag op een terminal. Met contant geld worden mensen zich bewust van de waarde van het onderliggende werk. De aanraking en de manuele behandeling van bankbriefjes verminderen de neiging om geld uit te geven. Emoties krijgen minder impact. Met cash geld blijft de consument rationeler in zijn aankoopgedrag. En dan is er ten slotte nog de traditie van het zakgeld dat ouders, grootouders en andere familieleden tijdens de eindejaarsfeesten aan de kinderen schenken. Geef toe dat een betaling met creditcard veel minder impact heeft dan de traditionele enveloppe met een aantal bankbiljetten erin. ● Julien Semninckx 14 ❙ Brussel Metropool - december 2019 © Getty Lees ! Open Source Community “Een gezonde geest in een gezond lichaam”, luidt het gezegde. In onze huidige samenleving staat het lichaam in het middelpunt van de belangstelling. Toegegeven, het is vitaal om de bevolking voor te lichten over het belang van regelmatige lichamelijke beweging die ons beschermt tegen hart- en vaatziekten, zwaarlijvigheid en andere gevaren van onze hedendaagse levenswijze. Maar de geest, die komt onvoldoende aan bod. Ik ga hier geen kritiek leveren op de kwaliteit van het onderwijs vandaag. Debatten hierover zijn er genoeg, naast een sterk gevoel van machteloosheid. Laten we het eerder hebben over de geest van volwassenen. Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media nlassen. Ik hoor velen al tegenwerpen dat ze geen tijd hebben om te lezen, of eerder niet meer voldoende concentratie kunnen opbrengen om te lezen wanneer ze ‘s avonds weer thuis zijn. Alle begrip voor, maar als we even teruggrijpen naar het concept van hersenplasticiteit, dan is bewezen dat hoe meer we lezen, hoe meer onze hersenen het concentratievermogen ontwikkelen dat we vandaag missen. Begin dus met een beetje lezen, ‘s avonds, in bed en tijdens het weekend en je zult De plasticiteit van onze hersenen is een fundamenteel beginsel van de neurowetenschappen, maar helaas nauwelijks bekend bij het grote publiek. Een gevolg van dit principe is dat de capaciteit van onze hersenen (onze intelligentie, dus) niet van tevoren is bepaald. Ze kan in de loop van de tijd toenemen of afnemen, naargelang van de goede of slechte praktijken in ons dagelijks leven. Om je intelligentie te ontwikkelen, moet je met andere woorden je hersenen ‘trainen’. Dit begint uiteraard met een beroepsactiviteit die het brein dagelijks stimuleert. Intellectuele apathie als gevolg van werkloosheid of een doelloos pensioen is trouwens giftig voor onze intelligentie. Wees echter ook op je hoede voor de dagelijkse sleur, want een repetitieve routine belemmert eveneens de ontwikkeling van de hersenen. Verlaat dus gerust je intellectuele comfortzone en stap resoluut en vaak nieuwe uitzichten tegemoet. In het beroepsleven is dit een nieuwe baan, een promotie, een ambitieus nieuw project, noem maar op. In de privésfeer wordt het eerder een nieuwe hobby, de ontdekking van een land, het aanleren van een artistieke discipline of gewoon … lezen. Lezen, heel veel lezen! Wegens ons koortsachtig leven is lezen soms de enige activiteit die we nog ergens in onze drukke agenda kunnen je leesvaardigheid snel ontwikkelen. In feite een positieve spiraal. Wat lezen? Maakt niet veel uit! Vooral waar je belangstelling naar gaat: stripverhalen, romans, essays, biografieën, wetenschappelijke of kunstboeken … Als je aan inspiratie tekortschiet, loop dan even een boekhandel binnen of bezoek een e-bookshop. Daar vind je van alles en nog meer. Aarzel nooit twee of drie boeken te kopen die uw aandacht trekken, ook al is het niet zeker dat je die meteen zult lezen. Voel je nooit verplicht een boek uit te lezen dat je niet aanstaat. Lezen moet een genoegen blijven. Persoonlijk houd ik van biografieën en essays, omdat ik op die manier een persoonlijkheid of een onderwerp ontdekt, naast de beschouwingen van de auteur. En vaak verwijzen deze boeken naar andere. Zo ontstaat er een domino-effect van boek tot boek en begint je geest aan een lange reis. Beide delen van onze hersenen verdienen te worden opgeleid: de linkerhelft, die instaat voor rationele en logische activiteiten, en de rechterhelft, die eerder creatieve en emotionele aangelegenheden voor zijn rekening neemt. Beperk je niet tot ‘serieuze’ boeken. En ook niet tot stripverhalen. Lees van alles, laat je leiden door je wensen. En tracht zo vaak mogelijk je intellectuele comfortzone te verlaten. Onze hersenen zijn ons machtigste orgaan. En sterke hersenen leiden ons door een langer leven! ● Brussel Metropool - december 2019 ❙ 15 D.R.
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Enterprise Europe Network De EU-Milieukeur, iets voor u? De EU-Milieukeur is herkenbaar aan zijn besterde bloem en is van toepassing op een dertigtal productcategorieën. Deze label onderscheidt producten en diensten met een opmerkelijk lage impact op het milieu en de gezondheid. Waarom zou u het label niet aanvragen, als u aan de criteria voldoet? D e geschiedenis van dit klein Europees bloempje loopt terug tot 1992. In die tijd bestonden er al min of meer gevestigde milieukeuren, maar die bleven meestal nationaal van toepassing. Voorbeelden zijn Blauer Engel (Duitsland), NF Environnement (Frankrijk) en Nordic Swan (Scandinavië). Andere hebben slechts betrekking op één productcategorie (AB – biologische landbouw). De Europese Milieukeur heeft dan ook tot doel de informatie en de keuze te verbeteren voor de consument. Anderzijds wil ze de leveranciers aanmoedigen om duurzaam te gaan werken dankzij een waardevolle milieukeur die in gans Europa en voor zoveel mogelijk producten herkenbaar is. 28 jaar later worden er in de EU meer dan 37.000 producten verkocht, voorzien van de EU-Milieukeur. Dat label beoogt een vermindering van de negatieve effecten van productie en consumptie op het milieu, de volksgezondheid, het klimaat en de natuurlijke hulpbronnen. De Milieukeur hanteert hierbij een reeks strenge criteria uit wetenschappelijke studies en uitgebreid overleg met milieuNGO’s, consumentenverenigingen, beroepsverenigingen, KMO’s en tussenpersonen. Als teken van uitmuntendheid werkt de Europese Milieukeur ook selectief. Hij onderscheidt de meest efficiënte producten. Daartoe worden de criteria dan ook regelmatig herzien, zodat slechts 10 tot 20% van de op de markt gebrachte producten er aanspraak op kunnen maken, met het oog op voortdurende verbetering. Het Europese bloempje pronkt op een dertigtal productcategorieën, zelf verdeeld in zeven groepen: huishoudelijke toestellen, schoonmaak en hygiëne, papierproducten, kleding, huis en tuin, smeermiddelen en ten slotte toeristische diensten. Andere categorieën worden momenteel onderzocht. Zo bijvoorbeeld financiële producten, voeding, kantoorgebouwen enz. De Milieukeur moet worden aangevraagd: ze wordt niet automatisch toegekend. De producenten (namelijk fabrikanten, importeurs of tussenpersonen) moeten dus een aanvraag indienen, en dan wel in de volgende drie stappen: 1 Controleer of er criteria bestaan voor uw product: De EU Milieukeur houdt rekening met de gehele levenscyclus van het product. Die begint bij de inzameling van de grondstoffen en eindigt bij het afval. Hierbij horen uiteraard verschillende vormen van impact in elk stadium van de cyclus, afhankelijk van de productfamilies. De gunningscriteria verschillen dus voor elke categorie. Voor drukwerk gaat de aandacht bijvoorbeeld naar de samenstelling van inkten en van de producten waarmee drukpersen worden gereinigd. De lijst met criteria voor elke categorie is te vinden op de Europese website van de EUmilieukeur. U vindt er bovendien een gebruikershandleiding, heel nuttig om het dossier voor te bereiden. 2 16 ❙ Brussel Metropool - december 2019 Dien de aanvraag in bij de bevoegde nationale overheid: in België is dit de FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de voedselketen en Leefmilieu. Meer hierover op de website www. ecolabel.be. De indiening van het dossier brengt eenmalige kosten met zich mee, tussen 200 en 2.000 euro, naargelang van de omvang van de onderneming. Hierbij komt nog een jaarlijkse vergoeding: forfaitair of berekend op basis van de waarde van het product, maar steeds beperkt tot een maximumbedrag. EMAS of ISO 14001 gecertificeerde bedrijven genieten kortingen. 3 Verkrijg uw label! De nationale overheid onderzoekt de aanvraag. Als die aan de criteria voldoet, wordt de EU-Milieukeur toegekend. De overheid en de aanvrager sluiten een contract en de onderneming ontvangt een licentienummer. De consumenten kunnen online de catalogus met gekeurde producten raadplegen: http://ec.europa.eu/ecat. ● Emmanuel Robert Info : https://ec.europa.eu/ environment/ecolabel ; www.ecolabel.be/nl D.R. International Welke gevolgen hebben de komende Amerikaanse taksen voor de Brusselse bedrijven? Vanaf 18 oktober verhogen de Verenigde Staten de importheffingen op veel Europese producten. Wat zijn de gevolgen voor de Brusselse bedrijven? D e Wereldhandelsorganisatie (WHO) oordeelde op 2 oktober 2019 dat de Verenigde Staten om extra douanerechten mag heffen op Europese producten. Dat is het gevolg van een geschil over luchtvaartsubsidies. De VS vonden Europese steun aan luchtvaarbouwer Airbus onwettig, en de EU vond omgekeerd dat de Amerikaanse bouwer Boeing illegale staatssteun had gekregen. De VS dienden een klacht in bij de WHO. En de Amerkanen kondigden aan dat zij Europese producten tot 11,2 miljard dollar ter compensatie zouden belasten. De Europese Unie diende daarop klacht in tegen de Verenigde Staten voor een soortgelijke steun van 19,1 miljard aan subsidies voor Boeing De WHO gaf de VS gelijk. De Amerikaanse president Donald Trump besloot daarop de niet-bindende beslissing uit te voeren en tot 7,5 miljard euro aan douanerechten te heffen. Op 3 oktober 2019 publiceerde Washington een lijst van 150 productcategorieën die vanaf 18 oktober hoger zullen worden belast. Sommige Amerikaanse belastingen zijn van toepassing op alle landen van de Europese Unie, andere specifiek op Frankrijk, Duitsland, het Verenigd Koninkrijk en/of Spanje, afhankelijk van het product. Eerste invoerbelasting (10 procent) : vliegtuigen voor de burgerluchtvaart, die die vier Airbus-partnerlanden produceren. Het gaat ook om andere producten, met name levensmiddelen. Likeuren en stropen uit die vier landen en Ierland, worden belast tegen een tarief van 25 procent. Hetzelfde tarief geldt voor Franse, Duitse en Spaanse wijnen. Ook voor whisky en textiel (anorak, truien, truien, truien, lakens) uit het Verenigd Koninkrijk geldt dat tarief. Voor Duitsland: hetzelfde percentage van 25 procent, met name voor gebrande koffie, diverse optische en fotografische apparatuur, gereedschap en industriële producten. Boeken, koekjes en wafels uit deze twee landen zullen ook worden belast tegen 25 procent van hun waarde. Daarna volgen andere belastingen voor alle (of sommige) EU-landen op olijfolie, diverse kazen, varkensvlees, yoghurt, boter, zalm, mosselen en schelpdieren, verschillende soorten fruit en sappen. Een beperkte impact voor België Wat zijn de gevolgen voor België? Volgens de FOD Financiën is die zeer beperkt. De FOD stelt dat de bijkomende invoerrechten in de VS slechts 0,1 procent van onze uitvoer naar de Verenigde Staten dekken, met een gemiddelde waarde van 13,6 miljoen euro per jaar. Belgische producten die rechtstreeks betrokken zijn bij de zaak zijn vruchten- en fruitbereidingen, bepaalde zuivelproducten, weekdieren en worst. “Deze Amerikaanse sancties zullen gevolgen hebben voor de export van een reeks Belgische verse kazen, met een geschatte impact van 3 miljoen euro,” zegt Fevia, de federatie van de Belgische voedingsindustrie. Slecht nieuws voor deze bedrijven, maar de directe impact is niet te groot voor de sector. Hij voegt eraan toe: “De lijst van producten die onder de Amerikaanse invoerbelastingen vallen, bevat ook varkensvlees. Maar volgens Febev, de Belgische vleesfederatie, is er sinds 2001 geen varkensvlees meer geëxporteerd naar de Verenigde Staten.” “In de eerste helft van 2019 lag 17 procent van de Brusselse export naar de Verenigde Staten in de voedingssector,” zegt hub. brussels, het Brussels Agentschap voor Bedrijfsondersteuning. “We zien geen enkel nieuw product die onder de nieuwe invoerrechten zou vallen. In 2018 was er wel een sort jam. Dit jaar exporteren Brusselse bedrijven al producten naar de Verenigde Staten, zoals chocolade, sauzen, koekjes, bier, champagne, ketchup, wafels, olijfolie, babyproducten en natuurlijk zout. Die producten vallen niet onder de maatregelen.” Andere producten van andere landen staan daarentegen wel op die lange lijst. En dat maakt Belgische en Brusselse producten competitiever. Julien Semninckx Brussel Metropool - december 2019 ❙ 17 © Getty
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Talentbeheer “Inclusie en flexibiliteit zijn de sleutel tot het nieuwe werken in Brussel” Martine Tempels, hoofd van Telenet Business, is deze maand gasthoofdredactrice voor Brussel Metropool. Volgens haar zijn de uitdagingen voor het hr-beleid in Brusselse bedrijven: inclusie, diversiteit en tegemoet komen aan de vrijheid die jonge werknemers in hun carrière verwachten. Welke belangrijke uitdagingen zijn er vandaag volgens jou? Wat ik de voorbije jaren vaststel, is dat de werkloosheid in Brussel jaar na jaar daalt. Er zijn heel wat positieve initiatieven opgezet die jongeren op een gerichte manier op de arbeidsmarkt helpen, zoals de laagdrempelige digitale opleidingstrajecten van MolenGeek en BeCode of de activeringsinitiatieven van Actiris. De werkgelegenheidsgraad steeg van 58 procent in 2014 naar 61 procent vorig jaar. Het gaat in de goede richting, maar toch blijft het traag gaan. Vooral de instroom van millennials aankunnen en hen als werknemer tevreden houden, zal een uitdaging worden. Toch is er dat tekort op de arbeidsmarkt. Bedrijven in Brussel vechten om talent. Wat is jouw visie daarop? De generaties van morgen moeten we meer empoweren. En dat begint al bij de rekrutering. Brussel is een internationale omgeving en toch stel ik vast dat er nog te vaak wordt vastgehouden aan die verplichte tweetaligheid van Nederlands en Frans. Ik zou de lat lager leggen zeker omdat we in Brussel in een internationale én multiculturele omgeving zitten waar je ook Engels als voertaal hebt in bedrijven. Daarnaast moet er nog meer on the job gecoacht worden en moet men meer focussen op de competenties van de werknemers. Want hoe meer je als bedrijf inzet op mensen 18 ❙ Brussel Metropool - december 2019 Martine Tempels, hoofd van Telenet Business en gasthoofdredactrice van onze HR-dossier, werkt al bijna elf jaar voor het telecombedrijf. De voorbije jaren stampte ze heel wat initiatieven uit de grond, zoals CoderDojo Belgium en werd ze ook ICT Lady of the Year. Martine Tempels is van oorsprong Limburgse, maar woont al ruim veertig jaar in Brussel. met verschillende profielen, interesses en kwaliteiten, hoe inclusiever, creatiever en innovatiever je wordt. Doen bedrijven in Brussel dat dan niet voldoende? Ik zie dat Brussel haar rijke palet aan diversiteit niet in de verf zet. Kijk bijvoorbeeld naar KBC. Daar werken 39 nationaliteiten, maar weten mensen dat überhaupt? Het is ook bewezen dat inclusievere bedrijven, betere bedrijven zijn. Want diversiteit zorgt voor een brede blik op de zaken en brengt nieuwe inzichten met zich mee, wat innovatie stimuleert en natuurlijk een positieve impact heeft op de resultaten van een bedrijf. Bij Telenet proberen we diversiteit over de hele lijn te verweven met onze bedrijfscultuur. Daarom maken we vooral het middenkader, dankzij opleiding en vorming, nog bewuster van de meerwaarde van diversiteit. Zo kunnen zij als rolmodel het voorbeeld stellen en dat verder uitstralen binnen hun team. © Belga Talentbeheer Diversiteit en inclusie zijn belangrijker dan ooit hoor ik jou zeggen? Absoluut. Maar dat gaat niet van vandaag op morgen. Voor een inclusief personeelsbeleid is een goed talentmanagement primordiaal. Om nieuw talent aan te trekken, zetten bedrijven daarom best in op een rekruteringsbeleid dat een brede instroom bevordert. Je kunt dat doen door structurele partnerships aan te gaan met organisaties die diversiteit centraal stellen. Tegelijkertijd is het ook interessant om recruiters daarover te sensibiliseren én recruiters aan te trekken met een divers profiel, want dat leidt automatisch tot meer openheid en diversiteit in het rekruteringsbeleid zelf. De bedrijven in Brussel hebben alleszins de troeven om daarop in te zetten doordat ze in een metropool zitten. En ik raad het hen ook aan. Want een ding staat vast: wie diversiteit en inclusie niet omarmt, die zal het in de toekomst zeer moeilijk krijgen om te overleven. bedrijfscultuur én een meer flexibele werkomgeving met thuiswerk en satellietkantoren die dichterbij huis liggen. Ik zie dat vooral startups daar goed op inspelen. Die hebben het begrepen. Redactievergadering bij Beci, met van links naar rechts: Cécile Huylebroeck (Adviseur Tewerkstelling Beci), Gaëlle Hoogsteyn (freelance journalist), Emmanuel Robert (Media coördinator Beci) en Frédéric Simon (Sociaal Adviseur Beci). Maar daar alleen op inzetten, zal toch niet het verschil maken? Neen, ook de manier van werken moet gewoon anders. Er moet meer flexibiliteit komen. De arbeidsmarkt wordt overspoeld door een nieuwe generatie die meer autonoom wil werken en hun dag zelf wil kunnen indelen. En daarvoor moeten ze ook de vrijheid krijgen om privé en werk beter op elkaar af te stemmen. Ik zie mensen wegtrekken uit Brussel vanwege de mobiliteitsproblemen. Bedrijven moeten zich meer aanpassen aan het nieuwe wereldbeeld van de jonge generatie. Zo niet dreigen ze hen snel te verliezen. Bedrijven moeten opteren voor een meer ondernemende Van links naar rechts: Xavier Dehan (Sr Corporate Affairs Manager Telenet), Anaëlle Gokalp (Sr Marketing Manager Telenet), Martine Tempels (VP Telenet) en Peter Van Dyck (freelance journalist). Hoe zie jij op hr-vlak onze manier van werken veranderen? Ik zie vooral nog toekomst in agile werken, waarbij je als bedrijf in multidisciplinaire, kleine teams aan een project werken. Dat doen we al bij Telenet en dat loont. De communicatie verandert dan ook, het wordt concreter. Op die manier geef je werknemers meer vrijheid, verantwoordelijkheid en zin om zich nog meer te ontwikkelen en hen in je bedrijf te houden. Dat zal in ieder geval de toekomst worden. Zeker in een metropool als Brussel. De troeven zijn er, nu is het de kunst om ze nog meer uit te spelen! ● Brussel Metropool - december 2019 ❙ 19 © Belga © Belga © Belga
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Talentbeheer Diversiteit, essentieel voor de veerkracht van bedrijven Na Dubai is Brussel de meest kosmopolitische stad ter wereld. De verscheidenheid aan talen en afkomst wordt er overlapt door de variëteit aan onderwijsniveaus en de verjongende bevolking. Diversiteit maakt bedrijven veerkrachtiger, omdat ze beter gewapend zijn voor de toekomstige uitdagingen. Maar uit cijfers blijkt dat de diversiteit in bedrijven nog te wensen overlaat. Waarom is dat? En hoe kan dit veranderen? C aroline Mancel, Adjunct-directeur-generaal van Actiris, is dezelfde mening toegedaan: “Diversiteit in de tewerkstelling in Brussel is essentieel om aansluiting te vinden met de realiteit. Maar er is nog een lange weg af te leggen, want de ongelijkheid is enorm.” Haar overtuiging steunt op een enquête door view.brussels (het Brussels Observatorium voor werkgelegenheid en opleidingen) : “De voornaamste bevinding van deze studie luidt dat iemand van buitenlandse afkomst echt veel moeilijker werk vindt, ook al is hij of zij gekwalificeerd. In Brussel hebben 8 werkzoekenden op 10 een buitenlandse achtergrond. En als je ook nog eens vrouw en jong bent en een hoofddoek draagt, krijg je het nog veel moeilijker. Hoe meer diversiteitsfactoren iemand combineert, hoe sterker de discriminatie”, aldus Caroline Mancel. “Jongeren afkomstig uit landen onder de Sahara ondervinden de grootste moeilijkheden om werk te vinden, ook al zijn ze sterker vertegenwoordigd in de opleidingen. Bij mensen met wortels in de Maghreb en Afrika ligt de werkloosheid 3 tot 4 keer hoger dan bij oorspronkelijke Belgen. Zelfs als 20 ❙ Brussel Metropool - december 2019 ze hetzelfde diploma hebben, vinden mensen van nietEuropese afkomst moeilijker werk. En vrouwen zijn over het algemeen kwetsbaarder.” Je vindt die discriminatie niet alleen op de werkvloer terug. Ze is al aanwezig in hogescholen die voor hun beroepsopleidingen stages organiseren. Dat bevestigt ook Colette Malcorps, directrice-voorzitster van Ephec: “Sommige studenten met een migratieachtergrond komen ons vertellen dat ze moeilijk aan een stageplaats geraken. Ik ben misschien naïef, maar ik denk dat door hen optimaal voor te bereiden op het bedrijfsleven, door hen al tijdens hun studie beroepsgericht te laten werken enz., wij hen meer kansen bieden om vervolgens eventuele hinderpalen te overwinnen.” Maar zelfs iemand met een goed diploma kan ten prooi vallen aan discriminatie. Kijk maar naar Veronica Rocha, die in het Groothertogdom Luxemburg is geboren en wortels op de Kaapverdische Eilanden heeft. Veronica verhuisde naar België om te studeren, begon in de communicatiesector te werken en was betrokken bij allerlei journalistieke projecten. Negen jaar lang was ze persverantwoordelijke en coördinatrice van de communicatiecel van het CNCD, de Franstalige koepel van de Noord-Zuid-beweging. Sinds 2015 is ze producer van een online tv-zender en adjunctgedelegeerd bestuurder van FedeWeb, de federatie van webmedia. Een mooi traject, maar niet zonder valkuilen: 1 “Profiel en traject van de werkzoekenden in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Monitoring volgens origine. Juni 2019”. Deze studie is de eerste met de nationaliteit als variabele, gekruist met elementen zoals gender, leeftijd, studieniveau enz. © Belga Talentbeheer “Dat ik een vrouw met een kleurtje ben, heeft me zeker afgeremd om journaliste te worden. Nu is er in de media steeds meer plaats voor diversiteit, maar dat was toen niet het geval. Mensen met een andere huidskleur op het scherm brengen, dat kon in 2001 echt nog niet. Toen ik uit Luxemburg in Brussel aankwam, had ik eerst de indruk dat dit een heel multiculturele stad was en dat alles hier wel los zou lopen. Maar ik merkte al snel dat er nog veel weg af te leggen was”, vertelt ze. Bestaande maatregelen Cijfers liegen niet en de problemen dateren niet van vandaag. Daarom werden al jaren geleden allerlei maatregelen genomen voor een grotere diversiteit in de bedrijven (inzake nationaliteit, maar ook gender, leeftijd of diplomaniveau). Actiris hanteert bijvoorbeeld al diversiteitsplannen sinds 2008. “Er werden 225 diversiteitsplannen uitgevoerd, met een impact op bijna 90 000 werknemers in het Brusselse Gewest. Alle acties die uit de plannen voortvloeien, worden door Actiris medegefinancierd tot maximaal 10 000 euro. In de Brusselse regeringsverklaring staat dat overheidssteun in de toekomst kan afhangen van de invoering van een diversiteitsplan. Dat zou voor een mooie doorbraak kunnen zorgen, maar dan moeten wij wel meer middelen krijgen”, zegt Caroline Mancel. Actiris beschikt ook over een anti-discriminatieloket, waar werkzoekenden die zich gediscrimineerd voelen met een consulent kunnen praten. “Wij proberen zelf het goede voorbeeld te geven inzake diversiteit”, zegt Caroline Mancel. “Eén werknemer op twee bij Actiris heeft buitenlandse roots en bij onze 1 582 werknemers zijn 25 nationaliteiten vertegenwoordigd. Vrouwen maken 66% uit van ons personeelsbestand, ook in de directie. Waar wachten andere overheidsinstellingen nog op om ook meer in te zetten op diversiteit en aan de bedrijven het goede voorbeeld te geven?” Veronica Rocha bevestigt dat het Brussels Hoofdstedelijk Gewest veel initiatieven steunt die de economie stimuleren. “Er zijn veel financiële steunmaatregelen. Denk aan incubatoren voor wie een eigen zaak wil opzetten. Voor mensen met een diversiteitsachtergrond die door discriminatie moeilijkheden ondervinden op de arbeidsmarkt, kan dit een oplossing zijn. Tegen mensen die zich geblokkeerd of gediscrimineerd voelen, zeg ik: denk na over wat je boeit, over welke talenten je beschikt en hoe je daarmee aan de slag kunt gaan om waarde te creëren. Maar aan de werkgevers vraag ik ook waarom het ondernemerschap de enige uitweg moet zijn voor het diversiteitspotentieel …” Colette Malcorps (links) en Emmanuelle Havrenne Jongeren, de hoop voor morgen Naast de diversiteit in de afkomst van de (potentiële) werknemers, leveren ook de verschillende opleidingsniveaus problemen op in Brussel: “In een tertiaire economie als de onze zijn diploma’s belangrijk. Maar met een diploma dat niet erkend wordt, zit je vast”, zegt Caroline Mancel. Een buitenlands diploma laten erkennen is duur en tijdrovend en het resultaat is niet gegarandeerd. “Maak deze procedure gratis en vereenvoudig ze. Onze consulenten zijn soms verbaasd als ze merken dat artsen-specialisten van buitenlandse afkomst als nachtwaker werken, omdat ze hun diploma niet erkend krijgen.” Emmanuelle Havrenne, gedelegeerd-bestuurder bij Ephec, is het daarmee eens: “De verschillen in opleidingsniveau van de werknemers zijn enorm in Brussel. Het volwassenenonderwijs en de opleidingen van Bruxelles Formation helpen dit probleem minstens gedeeltelijk op te lossen. Bij Ephec stellen wij vast dat de mensen die zich inschrijven in het volwassenonderwijs steeds jonger worden. Ook jongeren die op één of ander ogenblik uit het schoolsysteem zijn gestapt, willen dus een opleiding volgen.” Volgens Kristien Depoortere, directrice van Ephec-Volwassenenonderwijs, verloopt de integratie heel natuurlijk: “Ik merk dat in ons volwassenenonderwijs, waarin iedereen met zijn eigen achtergrond, cultuur en overtuigingen instapt. Met de competenties die zij daar verwerven, veroveren ze vrij gemakkelijk een plaatsje op de arbeidsmarkt of kiezen ze een nieuw beroep, ondanks bepaalde elementen die als discriminerend worden beschouwd.” Scholen zijn cruciaal voor de bewustmaking van de toekomstige werknemers. Colette Malcorps legt uit: “Bij Ephec gaan we proactief om met diversiteit. Zo hebben we internationale vaardigheden aan ons programma toegevoegd, ook met een ‘at home’ dimensie. Onze Brussel Metropool - december 2019 ❙ 21 D.R.
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Talentbeheer studentenpopulatie is heel divers. In onze praktijk zorgen wij ervoor dat onze studenten wel verplicht zijn om samen te werken, naar elkaar te luisteren, kennis te maken met andere werkmethodes en op elkaar te reageren. Diversiteit is een belangrijk onderdeel van ons leerproces en wij vragen onze docenten om dit aspect specifiek te behandelen tijdens hun cursussen.” Emmanuelle Havrenne sluit hierbij aan: “Dat diversiteit belangrijk is, moet al in het onderwijs worden bijgebracht. Over 10 tot 15 jaar zullen deze studenten misschien personeel aanwerven. Daarom willen wij ze nu al laten voelen hoe verrijkend diversiteit voor het studentenleven is, zodat ze er later op de werkvloer als vanzelf voor openstaan.” Bedrijven hebben er alles bij te winnen Caroline Mancel is van mening dat al deze bedenkingen naar één conclusie leiden: Actiris moet radicaal handelen en de sectorale kaderakkoorden gebruiken om discriminatie sterker te bestrijden. “Wij hebben al veel gedaan, maar het kan nog beter. De betrokkenen ervaren discriminatie als een onrecht, vraag en aanbod op de arbeidsmarkt op elkaar afstemmen wordt er moeilijker door en de economische groei vertraagt.” Veel vacatures geraken immers niet ingevuld. Caroline Mancel vindt dat we ons moeten afvragen waarom dat zo is. Omdat werkgevers te veel focussen op ‘oude Belgen’? Zijn ze bang dat een vrouw een slechte indruk zal maken op klanten? “Onze boodschap aan de werkgevers is duidelijk”, zegt ze. “Wij staan klaar om ze te helpen bij het uitwerken van een diversiteitsplan.” Bovendien speelt zich in Vlaanderen de omgekeerde Diversiteit in de tewerkstelling in Brussel is essentieel om aansluiting te vinden met de realiteit. (…) In Brussel hebben 8 werkzoekenden op 10 een buitenlandse achtergrond. Caroline Mancel (Actiris) olutie af: de bevolking veroudert er. De stroom pendelaars naar Brussel begint al af te nemen. “Wij zouden graag zien dat de treinen die nu pendelaars uit Vlaanderen en Wallonië naar Brussel aanvoeren, terugrijden met werknemers uit Brussel aan boord”, aldus Caroline Mancel. “Vlaanderen heeft Brussel nodig, maar het is niet eenvoudig om die boodschap over te brengen op de werkgevers, wegens de vooroordelen en de taalverschillen. Maar ook daar wordt aan gewerkt.” “Zich verzetten tegen verandering is een natuurlijke menselijke reflex. Toch biedt diversiteit de bedrijven heel veel kansen”, zegt Veronica Rocha. “Bedrijven moeten tegenwoordig waarde creëren in een snel veranderende wereld met beperkte grondstoffen. Diversiteit maakt bedrijven weerbaarder, want ze vergemakkelijkt innovatie door andere invalshoeken te stimuleren. De nieuwe generatie werknemers verwacht trouwens dat bedrijven de diversiteit omarmen. Zo’n beleid is bijgevolg nuttig om talent aan te trekken en te behouden. Maar dat gaat zeker niet van vandaag op morgen. Bedrijven moeten hun strategie en filosofie grondig aanpassen.” Bedrijven moeten tegenwoordig waarde creëren in een snel veranderende wereld met beperkte grondstoffen. Diversiteit maakt bedrijven weerbaarder. Veronica Rocha Emmanuelle Havrenne zegt tot besluit: “De juiste persoon op de juiste plaats, is dat geen basisprincipe voor human resources? Daarom is diversiteit cruciaal in een economie die steeds complexer en mondialer wordt. Ze maakt bedrijven immers creatiever en wendbaarder, verhoogt het inzicht in bepaalde problemen, helpt de verwachtingen van klanten begrijpen enz. Als twee kandidaten dezelfde competenties hebben, moet je je afvragen wat het meest wenselijk is voor je organisatie, op basis van de profielen die er al aan de slag zijn.” ● Gaëlle Hoogsteyn 22 ❙ Brussel Metropool - december 2019 D.R. D.R. Talentbeheer Eerst begrijpen, dan gebruiken “In de bedrijfswereld denkt men nog te weinig in termen van moderne skills. Een echte leercultuur blijft achterwege.” STEM-expert Guy Tegenbos en VUB-rector Caroline Pauwels werpen hun licht op de vaardigheden van de 21ste eeuw. J ournalist Guy Tegenbos kijkt door zijn bril als ondervoorzitter van het STEM-platform naar de vaardigheden van de 21ste eeuw. STEM staat voor Science, Technology, Engineering & Mathematics. Het platform, dat advies geeft aan het Vlaams ministerie van onderwijs, wil iets doen aan het grote tekort aan wetenschappelijk en technisch geschoolden. “We willen dat tegen 2025 iedere jongere de technologie-gerelateerde vaardigheden meekrijgt in het onderwijs”, verklaart Guy Tegenbos. “Vroeger werkten we in Vlaanderen met vakoverschrijdende eindtermen zoals kritisch denken en sociale vaardigheden, die in alle vakken ingepast moesten worden. In een aantal scholen was dat een mislukking. Daarom moeten we goed nadenken hoe we de skills, die niet te kristalliseren zijn in één vak, zullen overdragen. Dit vraagt een projectmatige aanpak. Je kunt wel over mediawijsheid doceren, maar uiteindelijk moet je dat inoefenen. We hebben nood aan leervormen die losstaan van de klassieke kennisoverdracht.” Wat jongeren een voorsprong geeft, is dat ze digital natives zijn. Ze tonen zich heel behendig met ICT-toestellen, maar aan mediawijsheid ontbreekt het hen nog te vaak. Van de geschiedenis leren Caroline Pauwels, rector van de Vrije Universiteit Brussel, waarschuwt dat de slinger niet in de richting van de vaardigheden mag doorslaan. Skills vormen in haar ogen een onlosmakelijke driehoek met kennis en attitude. Ze pleit er ook voor de 21ste eeuwse vaardigheden in vier clusters in te delen. De eerste cluster omvat kritisch, creatief, probleemoplossend en analytisch denken en vormt de basis van alle andere skills. “Creatief denken betekent: je verbeeldingskracht leren gebruiken”, zegt ze. “Kennis en vaardigheden kun je verwerven, maar als je de verbeelding niet stimuleert, sta je nergens. Even noodzakelijk is historische kritiek. In het ontwaren van fake news kan de geschiedenis ons helpen. Als je kan aantonen hoe vaak mensen al op het verkeerde pad werden gezet, is dat een voedingsbodem voor kritisch en analytisch denken. Ook met het oog op probleemoplossend denken, is het goed naar de geschiedenis te kijken. Dan zie je dat de beste oplossingen er kwamen wanneer mensen besloten om samen te werken. Wat analytisch denken betreft, zijn we gebaat met grammatica. Een focus op het onderwijs van talen – en in mijn ogen is wiskunde ook een taal – is niet fout, maar je moet de regels achter talen goed kennen om ze te begrijpen.” Dat gaat ook op voor de tweede cluster, zijnde de digitale vaardigheden. “Als je met de digitale technologie aan de slag wil, is het zaak eerst de mechanismen erachter te doorgronden. In mijn lessen geef ik veel uitleg over de black-box die achter alles schuilt. Die moet je eerst openen vooraleer je iets gaat gebruiken. Enkel zo kan je ervoor zorgen dat de technologie je echt vooruithelpt. Met de VUB lanceerden we een ‘DataBuzz’. Bedoeling is dat we langs basisscholen gaan en de leerlingen doen nadenken over privacy, over de tijd die ze voor schermen doorbrengen, maar ook over de mogelijkheden om de technologie in te zetten voor data-analyse en burgerwetenschap. Ze leren de logica en algoritmen achter de toestellen te zien én over zichzelf te reflecteren. Dat moeten we doortrekken naar alle leeftijdsgroepen.” Brussel Metropool - december 2019 ❙ 23
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Talentbeheer Kritisch voor vooroordelen De derde cluster behelst de vereiste socio-culturele skills in een wereld die steeds globaler wordt. Caroline Pauwels: “Daar zijn taalvaardigheden voor nodig, maar ook een kritische houding tegenover je eigen vooroordelen. Bij socio-culturele interacties is het goed te begrijpen vanuit welke context, en soms vanuit welke trauma’s, mensen reageren. Anders heb je geen dialoog. Aan het bijbrengen van interculturele communicatie wordt vooralsnog te weinig aandacht geschonken. Op de werkvloer kom je groepen mensen tegen waar je in de privésfeer misschien niet zo snel mee geconfronteerd wordt. Je moet de verschillen in etniciteit, sociale achtergrond en gender bespreekbaar maken. Je mag je kop niet in het zand steken voor de problemen die met diversiteit gepaard gaan.” Het sluitstuk, de vierde cluster, is de zelfregulering. “De algemene verwachting is tegenwoordig dat je snel reageert op digitale berichten, maar ik betwijfel of dat altijd de juiste reflex is. Als je bagger over je heen krijgt, moet je nadenken hoe je daar best op reageert. De verleiding is groot om met modder terug te gooien, maar je kan er ook voor kiezen om dit net niet te doen. Onze omgang met de social media vraagt om meer zelfregulering, maar zover zijn we nog lang niet.” Guy Tegenbos interpreteert zelfregulering als zelfsturend leren. “Men moet jongeren de kans en de ruimte geven om aan hun eigen kennis en vaardigheden te timmeren, op hun eigen tempo en door eigen klemtonen te leggen. Dat zullen ze later in hun professionele carrière ook moeten doen. Als je heel de tijd gekneed wordt en volgzaam bent, pik je die zelfregulering niet op. Bij sportverenigingen merk je dat trainers dit al toepassen, maar het schoolsysteem is daar nog niet helemaal op afgestemd.” Zonder schuldcomplex offline Ook ouderen moeten zich de 21ste eeuwse vaardigheden toe-eigenen, via levenslang leren. Welke rol is daar weggelegd voor de bedrijven? Guy Tegenbos haalt een recent onderzoek aan naar de 21ste eeuwse vaardigheden in de van moderne skills. Een echte leercultuur blijft achterwege. Te weinig werkgevers houden er een loopbaanpolitiek op na, wat dus betekent dat ze niet systematisch met het personeel meedenken over de ontwikkeling van skills. Bij Microsoft of Google hoor je geluiden dat bedrijven niet mee zijn met de nieuwste softwareprogramma’s. Zij ondervinden dat werknemers niet genoeg gepusht worden om zichzelf voortdurend bij te scholen. Werkgevers gaan er vanuit dat medewerkers er zelf op toezien dat ze de laatste versie van Microsoft-programma’s onder de knie hebben.” Volgens Caroline Pauwels is werknemers een schuldcomplex aanpraten absoluut te vermijden. “Er is veel angst en daardoor veel weerstand bij mensen. Als werkgever moet je je bewust zijn hoe beangstigend reskilling soms kan overkomen. Er zijn mensen die manifest weigeren om er nog mee in te stappen. Dat kan een groot issue worden. Kijk naar Proximus en de banken: zij ontslaan mensen om er anderen, die wél de digitale skills hebben, aan te nemen. Ik zie te weinig organisaties die een parcours opzetten om hun mensen zacht mee te nemen in de ontwikkelingen.” Waar bedrijven ook acht op dienen te slaan, is dat IT andere Caroline Pauwels samenwerkings- en omgangsvormen met zich meebrengt. “Bij de VUB hanteren wij bijvoorbeeld een e-mailpolicy. Bij momenten moet je de prikkels achterwege kunnen laten. Als je op afstand communiceert, kan een mail soms hard binnenkomen. Wij merken bovendien goed hoe belangrijk balans is. Omdat privé en werk zodanig door elkaar lopen, moet je soms kunnen deconnecteren. Daar heb je skills voor nodig. Je mag je niet schuldig voelen wanneer je offline gaat.” Peter Van Dyck Guy Tegenbos havengebieden: Rotterdam, Terneuzen, Vlissingen, Antwerpen, Gent en Zeebrugge. “Men heeft daar de vacatures en de vereisten die daarin vermeld werden onder de loep genomen. Bleek dat men in de Nederlandse havens gemiddeld vier van die skills in de jobomschrijving opsomde, in de Belgische waren dit er slechts twee. In de bedrijfswereld denkt men nog te weinig in termen 24 ❙ Brussel Metropool - december 2019 21st century skills volgens de OESO ➜ Kritisch denken ➜ Creatief denken ➜ Probleemoplossend denken ➜ Computationeel denken (inzien hoe computertechnologie problemen kan oplossen) ➜ Informatievaardigheden ➜ ICT-basisvaardigheden ➜ Mediawijsheid ➜ Communiceren ➜ Samenwerken ➜ Sociale en culturele vaardigheden ➜ Zelfregulering D.R. D.R. Talentbeheer Vaardigheden valideren: een winwin proces Denk even aan de opleidingen zonder diploma, bedrijfsinterne trainingssessies of bijvoorbeeld nog de praktijkervaring. Heel wat werknemers beschikken vandaag over vaardigheden die niet officieel worden erkend. Dit kan nochtans anders, dankzij een Vaardigheidsattest dat heel wat voordelen inhoudt. Marie Deronchêne (links) en Séverine Deneubourg. W ie vaardigheden erkent, investeert in zijn personeel en in talent. Ook op het vlak van HR gaan heel wat deuren open. Ten eerste kan een externe instantie de medewerkers evalueren en certificeren. Ten tweede identificeert u op die manier ook de behoeften aan competenties en weet u hoe de opleidingstrajecten kunnen worden bijgestuurd. Ten derde optimaliseert u de rekrutering en de interne mobiliteit en zorgt u voor een correcte overdracht van kennis en knowhow, dankzij gecertificeerde bedrijfsdocenten. Met de validatie van bekwaamheden professionaliseert u het bedrijf en zijn medewerkers. De individuele en collectieve prestaties verbeteren. Motivatie en loyaliteit zitten eveneens in de lift omdat uw medewerkers zich erkend en gesteund voelen in hun professionele ontplooiing. Ten slotte gaan ook het imago en het concurrentievermogen van de onderneming erop vooruit en positioneert u zich als een aantrekkelijke werkgever. Met de validatie van bekwaamheden voldoet u ook gemakkelijker aan wettelijke verplichtingen in uw sector (certificering, hygiëne, veiligheid enz.). En moest een ongeval zich voordoen, dan kunt u de verzekering bewijzen dat het personeel de vereiste vaardigheden wel degelijk onder de knie heeft. Meer dan 50 beroepen Validatietests kunnen in de praktijk in een van de erkende validatiecentra plaatsvinden, of nog binnen het bedrijf zelf na ondertekening van een overeenkomst met een erkend centrum. De tweede formule heeft tal van voordelen: tijdswinst, een vertrouwde omgeving en, in de mate van het mogelijke, een reële situatie. Bovendien genieten bedrijven met een operationele site in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 600 euro financiële steun per test. De officiële validatie en certificatie van beroepsvaardigheden liepen in 2003 van stapel. Dit stelsel resulteert uit een samenwerking tussen de drie Franstalige overheden (het Waalse Gewest, de Franse Gemeenschap en de Franse Gemeenschapscommissie (Cocof)). Het geheel staat onder toezicht van de sociale partners en van vijf overheidssectoren actief in voortgezette beroepsopleiding. Het stelsel is paritair opgevat en betrouwbaar. Het berust op een kwaliteitsaanpak. Onder dit systeem vallen in 2019 meer dan 50 beroepen (administratief bediende, metselaar, kapper, kok, heftruckchauffeur of eerder intersectorale beroepen als bedrijfsbegeleider). 15 verschillende sectoren zijn erbij betrokken. In de afgelopen 10 jaar zijn er meer dan 48.000 Vaardigheidsattesten uitgereikt. Vandaag kan de validatie van vaardigheden een persoonlijk initiatief zijn van een werknemer of werkzoekende en uiteraard ook een actie van de bedrijfsspelers, in het raam van het HR-beleid, waardoor een winwin relatie ontstaat tussen werkgever en werknemer. Wie het talent van zijn medewerkers valideert, investeert zowel in dat talent als in zijn eigen toekomst! ● Séverine Deneubourg en Marie Deronchêne, projectverantwoordelijken voor het ‘Consortium de validation des compétences’ Verdere stappen Meer weten over de validatie van personeelsvaardigheden in het bedrijf? Bezoek dan zeker de site Consortium de validation des compétences of contacteer Séverine Deneubourg (s.deneubourg@cvdc.be – 0490/52 45 77) en/of Marie Deronchêne (m.deronchene@cvdc.be – 0475/34 57 48). Ontdek ook foto’s van het getuigenis van actoren in de bouwsector die de vaardigheden van hun medewerkers hebben laten valideren. Brussel Metropool - december 2019 ❙ 25
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Talentbeheer moeten digitaal stouter worden en vooral elkaar versterken” “Bedrijven Ze hebben een gemeenschappelijke passie en ambitie: jonge mensen samenbrengen en hen met goesting onderdompelen in de wereld van digitalisering. Martine Tempels, hoofd van Telenet Business en voorzitster van CoderDojo Belgium, en Karen Boers, topvrouw van BeCode, komen voor Beci samen rond de tafel. Virtueel via video call, weliswaar. “Want in een wereld vol technologie, is het absurd om in de file te staan voor een interview dat perfect digitaal kan.” Jullie fysiek samenbrengen was moeilijk vanwege jullie drukke agenda’s. Gelukkig kunnen we rekenen op moderne communicatiemiddelen zoals Skype. Voor jullie is dat een evidentie. Maar niet voor iedereen, toch? Martine Tempels : Ja, dat is zo. Als je als bedrijf digitalisering serieus neemt, dan moet je natuurlijk zoveel mogelijk het goede voorbeeld geven. Als het haalbaar is, ga je geen mensen in de file laten aanschuiven, als je ook een video call kunt opzetten via Skype of Google Hangouts. Digitalisering moet bedrijven helpen om innovatiever te zijn en efficiënter te werken. Karen Boers : Helemaal mee eens. En hoe meer je dit concreet maakt op de werkvloer en de nuttige kant ervan doet inzien, hoe meer bedrijven en werknemers die digitalisering zullen omarmen. Maar er is nog veel twijfel. Hoe komt het dat bedrijven die digitalisering nog niet ten volle omarmen? Karen : Vanuit mijn ervaring bij BeCode, waar we werkzoekenden een gratis opleiding aanbieden om te leren programmeren, zie ik dat veel bedrijven enkel hun bedrijfsprocessen proberen te digitaliseren, in hun hr-administratie bijvoorbeeld. Maar dat ze in hun corebusiness nog niet ver staan en vaak met hun handen in het haar zitten. Ze struikelen over de vraag: “Wat betekent de dienstverlening naar de klant in mijn sector nu in een digitaal tijdperk?” Ze wachten nog te vaak tot er een speler van buitenaf komt (al dan niet een startup) die met een andere digitale bril naar hun sector kijkt, met een oplossing komt en dan klanten voor hun neus wegkaapt. Terwijl die bedrijven dat net zelf konden doen. Ze durven vaak niet, wachten te lang af en zouden daar juist meer proactief over moeten nadenken. Martine : Ondernemers moeten digitale durvers worden en zichzelf ook durven heruit te vinden. Via Telenet Business helpen we zelfstandigen om hen op digitaal vlak uit hun comfortzone te halen. Dat doen we door hen een aantal uren gratis te adviseren rond onderwerpen waarmee ze worstelen. We inspireren hen ook door die digitale durvers in de kijker te zetten, zoals een slager die zelf een afhaalkoelkast heeft gebouwd. Dankzij een website en app kunnen mensen 24 uur de klok rond vlees en charcuterie bestellen en dit afhalen via die koelcel. Intussen hebben verschillende bakkers, vis- en kaaswinkels zo’n koelkast bij hem besteld, zodat ze mee zijn met die nieuwe wereld. Fantastisch om te zien hoe ondernemers elkaar inspireren! Jullie roepen bedrijven op: durf te digitaliseren! Karen : Je moet nieuwe manieren zoeken om mee te kunnen in deze digitale wereld. Het notariaat is zo’n sector die me aangenaam verrast heeft. De Federatie van het Notariaat (Fednot) voelt al aan dat een deel van het werk dat notarissen vandaag nog doen, in de nabije toekomst vervangen zal worden. Denk bijvoorbeeld aan online templates waar je als cliënt je gegevens invult en die de 26 ❙ Brussel Metropool - december 2019 © Getty Talentbeheer contracten en de aktes automatisch opstellen. Dan heb je geen notaris meer nodig. Maar notarissen beschikken wel over een hoop waardevolle data: wie wat koopt en waar het meeste kapitaal in zit, bijvoorbeeld. Ze experimenteren nu hoe ze aan de slag kunnen met die data en hoe ze een volledig nieuwe dienstverlening kunnen bouwen voor bedrijven en particulieren. Dat is eigenlijk wel slim! Martine : Het gaat niet alleen om durf, maar ook om stouter worden en innoveren met nieuwe producten die onze samenleving op een positieve manier kunnen veranderen. En daarvoor moet je durven springen, out-ofthe-box denken en volledig nieuwe paden bewandelen. Denk bijvoorbeeld aan digitalisering in de zorgsector. Robots kunnen erop toezien dat iemand zijn medicatie neemt, de deur openhouden voor minder mobiele mensen of je helpen bewegen. Dat kan onze levenskwaliteit alleen maar verbeteren. Maar hoe zorg je er concreet voor dat bedrijven op die digitale trein springen? Martine : We hebben een onderzoek laten uitvoeren bij meer dan 500 Belgische zaakvoerders. Daaruit blijkt dat liefst 66% van de Belgische KMO’s geen uitgewerkt plan heeft om digitaal te ondernemen. En dat heeft niet altijd te maken met een gebrek aan ambitie, maar vooral met een gebrek aan kennis en tijd. Ze hebben ook niet altijd de toegang tot bedrijven die hen daarbij kunnen helpen. Daarom zijn we in 2017 gestart met ons project “Digitale Versnelling”* waarbij we met zo’n twintig onafhankelijke experts gratis langs gingen bij ondernemers en KMO’s om hen te helpen hun zaak online te promoten. Een succes, want zo hielpen we al meer dan 2.500 ondernemers. Vanuit Telenet Business hebben we de ambitie om tegen 2025 twee op de drie Belgische KMO’s aan een digitaal plan te helpen. Karen : We moeten vooral kleine en middelgrote organisaties blijven sensibiliseren en begeleiden, ant die digitalisering blijft nog aag voor hen. Die begeleiding zit vandaag voor een stuk in consultancybureaus, maar daar hebben ze vaak geen geld voor of de financiële return blijft onduidelijk, waardoor ze de stap niet zetten. Ik denk dat het aan de grotere bedrijven is om hen Martine Tempels (Telenet) de weg te wijzen in die digitale economie. Dat is wat Telenet doet: de handschoen opnemen en toch een stuk aan kennisdeling doen. Toch voel je ook nog vaak weerstand bij werknemers. Martine : Wat er ontbreekt, is een coachingmodel. De overheid en bedrijven moeten de handen in elkaar slaan om die coaching tot bij de bedrijven en werknemers te brengen die het nodig hebben. En zeker in Brussel. Onze hoofdstad is een mekka van digitale kleine bedrijven en die troef moeten ze uitspelen. Daarvoor is er facilitering, samenwerking en kennisuitwisseling nodig. Tegelijkertijd moet je ook werknemers in hun competenties bijsturen zodat ook zij mee zijn. Onlangs was er een Luxemburgs bedrijf dat een aantal van hun financiële controllers heeft omgeschoold tot cybersecurityspecialisten. Dan ben je als bedrijf echt mee met het verhaal. Karen : Absoluut! Maar tegelijk moeten bedrijven ook nog meer open en duidelijker communiceren naar hun werknemers waarom ze digitale veranderingen doorvoeren. Alleen zo neem je die angst en onzekerheid weg. Bedrijven die een open communicatiecultuur hebben, nemen meestal gemakkelijker die bocht van digitalisering. In bedrijven die niet transparant communiceren of zeer top down zijn, zie je veel mensen onrustig worden of vertrekken. Hoe productiever je daar als bedrijf in bent, hoe meer je werknemers mee op de digitale trein krijgt. Karen Boers (BeCode) Hoe kunnen bedrijven in Brussel in de toekomst digitaal nog sterker in hun schoenen staan? Martine : Ik stel vast dat Brusselse bedrijven die diversiteit hoog op de agenda zetten, ook sneller de omslag naar digitalisering kunnen maken. Diversiteit is een hefboom naar digitalisering. In een multiculturele stad als Brussel, zal je door soepeler om te gaan met de verplichte tweetaligheid ook meer werknemers aantrekken die competent zijn om die digitalisering aan te kunnen én de krapte op de arbeidsmarkt op te lossen. Karen: Het heroriënteren en bijscholen van werknemers en jongeren blijft zo cruciaal. Ik zie bij BeCode veel jonge mensen die zelfs niet wisten dat ze konden leren programmeren. Dat zijn mensen die vaak ook diep zaten, geen toekomstperspectief hadden. Het is dan ook ontroerend om te zien hoe ze via onze school er uiteindelijk wel in slagen een beloftevolle carrière op te starten. Wij zijn in 2017 gestart met BeCode. Toen we startten, hadden we een veertigtal studenten die afstudeerden. Eind dit jaar staat de teller al op vijfhonderd! Het toont nog maar eens aan dat als je investeert in werknemers digitaal te heroriënteren, je hen weer in zichzelf doet geloven. En dat ze zo vol vertrouwen de digitale wereld toejuichen.● Info :wwww.digitaleversnelling.be/nl Brussel Metropool - december 2019 ❙ 27
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Talentbeheer Buitenlandse werknemers: vereenvoudiging via de gecombineerde vergunning Stelt u niet-EU onderdanen te werk of wenst u dit te doen? Zo ja, dan moet u voor hen een zogenaamde ‘gecombineerde vergunning’ aanvragen. Dit is zowel een werk- als een verblijfsvergunning. Uitleg hierover kregen we van Martin Laurent en Violette Mouvet, beiden advocaat bij Claeys & Engels. Wat zijn de voornaamste krachtlijnen van deze hervorming? V. M. : De gecombineerde vergunning is een Europees initiatief. Het wil de verblijfs- en tewerkstellingsaanvragen van onderdanen van landen buiten de EU vereenvoudigen. Voordien moesten voor zulke werknemers in België twee verschillende vergunningen worden aangevraagd. De werkgever moest eerst een werkvergunning aanvragen bij het bevoegde Gewest. Pas nadien moest de werknemer zelf een verblijfsvergunning in België aanvragen. Met de nieuwe gecombineerde vergunning dient slechts één aanvraag te worden ingediend en volstaat één enkele vergunning. Wat is het verschil tussen de gecombineerde vergunning en de gecombineerde titel? M. L.: De gecombineerde vergunning richt zich tot mensen die meer dan 90 dagen in België komen werken, terwijl de gecombineerde titel bestemd is voor personen die in België mogen werken wegens een bijzondere verblijfssituatie. Ik denk hier bijvoorbeeld aan mensen die als vluchteling zijn erkend, buitenlandse studenten of personen die bij een gezinshereniging betrokken zijn. Het gaat hier om een ander publiek en dat geldt eveneens voor de procedure. Is dit wel echt een vereenvoudiging? V. M.: Toch wel, maar met een keerzijde: de duur van de procedure is verlengd van enkele weken tot vier maanden en half. Werknemers en werkgevers moeten daarom ruim van tevoren de nodige stappen zetten, ook voor de verlenging van bestaande vergunningen. Bovendien worden de aanvragen nu gecentraliseerd en is het daarom noodzakelijk om Violette Mouvet alle benodigde documenten gelijktijdig te verkrijgen en in te dienen. 28 ❙ Brussel Metropool - december 2019 De Gewesten hebben hun eigen basisregels vastgelegd. Hoe positioneert Brussel zich op dat vlak? M. L.: Al wat te maken heeft met economische migratie is nu geregionaliseerd, maar tot voor kort waren er nog geen initiatieven genomen. De Gewesten maakten van de hervorming rond de gecombineerde vergunning gebruik om hun eigen basisregels te wijzigen. Vlaanderen en Wallonië hebben ambitieuze hervormingen doorgevoerd, zek wat betreft knelpuntberoepen. Van zijn kant heeft Brussel bepaalde administratieve formaliteiten voor werkgevers vereenvoudigd. Zo kunnen hooggekwalificeerde profielen bijvoorbeeld voortaan een werkvergunning krijgen voor drie jaar in plaats van één jaar. Bovendien zijn de Gewesten verplicht om bepaalde Europese richtlijnen om te zetten, met name wat betreft overplaatsingen binnen de groep en stagiairs. Martin Laurent Ontstaat met deze regionalisering niet het risico dat sommigen gaan ‘winkelen’? V. M.: Inderdaad. Om te bepalen welk Gewest bevoegd is, moet wettelijk gezien eerst de vestiging waar de werknemer actief zal zijn, in aanmerking komen. Als deze vestiging nog niet vaststaat, komt het hoofdkantoor in aanmerking. Een onderneming met meerdere vestigingen zou echter het gunstigste Gewest kunnen kiezen om in aanmerking te komen voor de aanvraag. Hoe meer de regels tussen de Gewesten zullen verschillen, hoe groter het risico dat sommigen gaan ‘winkelen’. Zorg er echter wel voor dat de plaats van aanvraag overeenstemt met de werkelijkheid. Hoe verloopt de overgang? V. M.: Zoals bij elke verandering vergt de invoering van de gecombineerde vergunning een overgangsperiode. Binnen de gemeentebesturen voelen de bedienden zich bijvoorbeeld niet altijd op hun gemak met de nieuwe procedure. En de ondernemingen hebben vooral moeite met de duur van de nieuwe procedure. Ze moeten er veel te lang op voorhand aan beginnen. ● Gaëlle Hoogsteyn D.R. D.R. Telentbeheer Hr-outsourcing: waarom het loont (een deel van) je hr-taken uit te besteden De hr-afdeling is de spil van elke organisatie. Elke maand opnieuw garandeert zij de correcte en nauwkeurige loonberekening en personeelsadministratie. Maar het maandelijkse huzarenstuk vraagt almaar meer tijd, waardoor strategische projecten steeds vaker onderaan de to-dolijst belanden. Hoe garandeer je de continuïteit en kwaliteit van je personeelsadministratie én zorg je voor meer ademruimte in de agenda van je hr-team? (Coproduction) Outsourcing kan hierbij helpen Uitbesteding van hr-taken is voor veel bedrijven (nog steeds) geen evidente stap. Wat je zelf doet, doe je (meestal) beter, blijft nog vaak hét argument tegen. Nochtans levert het voor je bedrijf en hr-medewerkers een pak voordelen op. repetitieve taken uit te besteden creëer je ruimte voor de strategische kerntaken en bedrijfsspecifieke hr-projecten die je bedrijf écht toegevoegde waarde bieden. Misschien is je loonbeleid verouderd of wil je een inhaalrace in de ‘war for talent’ inzetten. Dan biedt outsourcing een uitweg. 2 Garantie op kwalitatieve dienstverlening : Met een externe hr-consultant kun je de continuïteit van je personeelsadministratie garanderen, zelfs met een stijgende workload, vakantie, een uitval door ziekte of zwangerschap… Er staat steeds een back-up voor je klaar. 3 Extra expertise in huis : Een extra paar handen verlicht niet alleen het vele werk, met een hr- consultant haal je de juiste kennis ook letterlijk in huis. De sociale wetgeving verandert voortdurend, dus het is geen overbodige luxe om een specialist aan je zijde te hebben. Zo ben je er zeker van dat je elke maand voldoet aan de talrijke wettelijke verplichtingen rond payroll. Wat outsource je dan? Hr-outsourcing is geen alles-of-niets-keuze. Jij beslist welke taken je wel of niet toevertrouwt aan een externe specialist. Hoe het ook zij: sommige processen worden vaker uitbesteed dan andere. Benieuwd naar de 4 populairste? Dit zijn ze. 1 Payrollberekeningen: Met stip op 1. De tijdige uitbetaling van het loon is cruciaal voor een goede verstandhouding met je medewerkers, maar ook complex. 2 Personeelsadministratie: Geen loonberekening zonder administratie. Arbeidsovereenkomsten opstellen, werkschema’s invoeren, overuren registreren … Dit deelproces is vaak te tijdrovend, complex en foutgevoelig. 3 Verlofadministratie : Elk type verlof moet je aanvragen, goedkeuren en invoeren in het loonsysteem. Het gevolg? Er sluipen al snel fouten in het proces. Reden te meer om een beroep te doen op externe specialisten met de juiste juridische expertise. 1 Tijd om strategisch te groeien Door tijdrovende, 4 Sociaaljuridische vraagstukken : Misschien de vreemde eend in de bijt, maar wel een hr-proces dat vaak deel uitmaakt van een outsourcingverhaal. Dat hoeft ook niet te verbazen: de personeelsdienst krijgt dagelijks talloze vragen van medewerkers én managers te verwerken. Sommige daarvan kunnen zelfs een juridisch of financieel staartje krijgen wanneer een gebrek aan kennis of aandacht fouten veroorzaakt. Payroll- en hr-administratie: to outsource or not to outsource? Deze vier hr-processen kun je allemaal samen outsourcen, maar je kunt er evengoed een of twee uitkiezen. De gouden regel bij hr-outsourcing: jij beslist. Benieuwd naar de andere voordelen van hr-outsourcing? Download ons e-book en word in geen tijd specialist: www.sdworx.be/ ebookoutsourcing. ● Brussel Metropool - december 2019 ❙ 29 © Shutterstock
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Je gelukkig voelen op je werk is ieders recht en allemans opdracht Streven we niet allemaal naar geluk, ook op ons werk? Daar brengen we immers meer tijd door dan thuis. Maar wat bepaalt of we ons er goed voelen? Wij stelden de vraag aan twee experts en enkele werknemers. A ls we zeggen dat de stress op het werk toeneemt, trappen we beslist een open deur in. Te veel werknemers staan onder druk, krijgen te veel opdrachten, hebben te weinig collega’s enz. Zij lopen nog zelden stressvrij rond en dat kan hun gezondheid aantasten. Kijk maar naar de onophoudelijk stijgende cijfers van het absenteïsme wegens toxische stress, het aantal mensen met een burnout of een te hoge mentale belasting. Griet Deca, Chief Happiness bij Tryangle, meent dat “de wet op het welzijn bij de uitvoering van werk de werknemers niet langer voldoende beschermt.” Mogelijke oorzaken hiervoor zijn het feit dat wij steeds online zijn, terwijl de grens tussen werk en privé vervaagt. “Wij doen permanent een beetje van alles en dat heeft een nefaste uitwerking op onze gezondheid. Ons brein is niet geprogrammeerd om de hele tijd overprikkeld te worden”, zegt Stéphanie van de Perre, coach, consultant en trainer bij Growing Attitude. “Ook perfectionisme is een belangrijke bron van stress: hoe verzoen je dat immers met het tempo en de werklast die aan de werknemers worden opgelegd?” Griet Deca meent dat een van de oplossingen erin bestaat om zoveel mogelijk bedrijven aan te moedigen om preventief te handelen: “Werknemers gelukkig maken moet voor bedrijven een prioriteit zijn”. Stéphanie van de Perre is het hiermee eens, maar spreekt liever over levenskwaliteit op de werkvloer: “Bedrijven moeten in actie komen vóór werknemers zich slecht beginnen te voelen. Ze dragen de verantwoordelijkheid om een optimale omgeving te creëren waarin de werknemer zijn taken in een constructieve context kan uitvoeren.” Griet Deca (Tryangle) Bedrijven die beseffen dat ze verantwoordelijk zijn Beide experts zijn blij dat bedrijven steeds beter inzien hoe belangrijk welzijn en geluk op het werk zijn. “De mentaliteitsverandering gaat traag, maar ze is er”, aldus Griet Deca. Dat blijkt ook uit de Week van het Werkgeluk die Tryangle in september organiseerde: “Heel veel bedrijven namen deel, organiseerden acties en ondertekenden ons Manifest van het Werkgeluk.” “Steeds meer bedrijven investeren hier inderdaad in, ook al weten ze niet altijd hoe eraan te beginnen”, meent ook Stéphanie van de Perre. Bedrijven begrijpen voor welke uitdagingen ze staan en wat dit hen kan opleveren. Veel studies tonen het verband aan tussen het prestatieniveau en de levenskwaliteit 30 ❙ Brussel Metropool - december 2019 © Getty D.R. Talentbeheer van werknemers op het werk. “Menselijk kapitaal moet je waarderen en koesteren. Je positioneren als een organisatie met aandacht voor het welzijn van haar medewerkers is ook een instrument om talent aan te trekken en te behouden.” Maar wat bepaalt ons welzijn op het werk? Stéphanie van de Perre ziet drie grote pijlers voor de levenskwaliteit op het werk. De eerste is het management, de manier waarop de workflow, werklast, jobinhoud, communicatie en managementmethodes worden georganiseerd. De intermenselijke relaties vormen de tweede pijler: de sfeer tussen medewerkers, de relaties Stéphanie van de Perre (Growing Attitude) met en de ondersteuning door de hiërarchie. En ten slotte is er het individu zelf. Is het werk zinvol voor hem of haar? In overeenstemming met zijn of haar waarden? Welke evolutiemogelijkheden zijn er? Is er een goed evenwicht tussen werk en privé? Het belang van deze pijlers kan voor elke werknemer verschillend zijn. Als Chief Happiness stelt Griet Deca vast dat mensen vooral ongelukkig op hun werk rondlopen als ze de indruk hebben dat ze slechts een nummer zijn en als het overzicht over de organisatie ontbreekt. “Wie de zin van zijn werk niet inziet, haalt er ook geen voldoening uit”, zegt ze. Ook destructieve communicatie, onder collega’s en met leidinggevenden, speelt een belangrijke rol. Onze experte wijst erop hoe belangrijk het menselijke aspect is en dat niet alleen prestaties en productiviteit een rol mogen spelen. “Op je werk moet je ook kunnen praten over koetjes en kalfjes, over je vakantie en je kinderen.” Stéphanie van de Perre bevestigt dat bedrijven meer moeten investeren in de “soft skills”-opleiding van hun managers: “Sommige managers zijn heel deskundig op hun domein en komen dan plots terecht aan het hoofd van een team, zonder grondige opleiding. Terwijl ze toch verantwoordelijk zijn voor het welzijn van hun mensen. Daarom moeten ze tools aangereikt krijgen om die rol te vervullen.” De gulden middenweg De grootste uitdaging voor bedrijven die het ernstig menen met het welzijn of geluk op het werk is het vinden van de gulden middenweg, zowel voor bedrijven als werknemers. Een bedrijf is geen pretpark, aan elke job kleven minder aangename aspecten. Stéphanie van de Perre legt uit: “Voor elke persoon moet de balans tussen de zogeheten ‘stressoren’ (alles wat energie opslorpt) en de elementen die juist energie geven positief zijn.” Iedereen zou voor zichzelf moeten nagaan hoe hij of zij zich voelt en daarbij ook rekening houden met het privéleven. “Als je thuis veel last hebt van diverse stressoren, heeft dat natuurlijk ook een impact op je werk – en omgekeerd.” Ook in bedrijven is die oefening nuttig: elke medewerker ontvangt een persoonlijke balans, de hiërarchie een geanonimiseerd rapport van de energietoestand van alle medewerkers, met specifieke aanbevelingen. “Genoeg om organisaties en werknemers ideeën te geven om vooruitgang te boeken …”, besluit Stéphanie van de Perre. ● Gaëlle Hoogsteyn Werknemers krijgen het woord • Maëlle, 35 jaar, event organizer: Ik voel mij blij en tevreden op mijn werk als we een groot project succesvol afsluiten. Na wekenlang rushen en stressen kijk ik uit naar een adempauze.” • Axelle, 27 jaar, administratief bediende: “Ik ben niet heel gelukkig op mijn werk, want ik haal weinig voldoening uit mijn jobinhoud. Mijn leidinggevende onderschat voortdurend de tijd die ik nodig heb voor taken en verstaat niet dat ik zo vaak verdrink in het werk.” • André, 55 jaar, logistiek manager: “Ik ging altijd graag werken, tot er twee jaar geleden een nieuwe leidinggevende kwam, die op 30 jaar meent alles te weten en veranderingen oplegt zonder enig nut. Ik sta niet negatief tegenover aanpassingen, maar ik vind dat er ook rekening zou moeten worden gehouden met onze ervaring en knowhow.” • Cassandra, 38 jaar, boekhoudster: “Een van de mooiste aspecten van mijn werk is het goede evenwicht tussen werk en privéleven. Ik heb bovendien een vertrouwensrelatie met mijn baas. Hij twijfelt nooit om mij een dagje te laten telewerken als ik om één of andere persoonlijke reden thuis moet zijn. Hij weet dat hij op mij kan rekenen om het werk altijd op tijd klaar te krijgen.” • Alain, 50 jaar, community manager: “Of je gelukkig bent op je werk hangt van veel factoren af. Wat ik het belangrijkste vind? Een goede verstandhouding en collegiale en eerlijke samenwerking met mijn rechtstreekse collega’s, erkenning, respect en transparantie van de hiërarchie en ten slotte leuk werk dat voor mij zinvol is.” • Amélie, 42 jaar, marketeer: “ De relaties met mijn collega’s en het management zijn voor mij doorslaggevend. Ik moet hun manier van werken zinvol vinden en me gerespecteerd voelen bij elk contact. Ik wil duidelijkheid in wat mijn manager van mij verwacht, maar ik moet ook creatief kunnen innoveren en me daarbij door haar gesteund voelen.” Brussel Metropool - december 2019 ❙ 31 D.R.
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Talentbeheer Betere prestaties van teams en controlebehoud Volgens Gallup voelt 6% van de werknemers zich betrokken bij hun werk. Het welzijn op de werkplek lijdt hieronder. Waarom dit onthutsende resultaat? (Coproductie) E en allereerste reden is "archaïsch management" of "command & control". Een dergelijk management negeert de waardigheid van de mens en belemmert de opkomst van collectieve intelligentie. Tekens die dit bevestigen? De generaties Y en Z zullen in 2030 70% van de beroepsbevolking vertegenwoordigen. Welzijn op het werk is voor hen véél belangrijker dan salaris: 56% weigert elke samenwerking met bepaalde werkgevers vanwege hun ethiek en 49% weigerde reeds missies omdat die indruisen tegen hun waarden. Een andere oorzaak is organisatorische planning: om prestatieredenen structureert het bedrijf zichzelf op een rationele manier. Dit veroorzaakt een gebrek aan wendbaarheid tussen medewerkers/afdelingen. E-mail is hier een van de factoren. De bliksemsnelle opeenstapeling van nieuwe taken wekt bij de werknemers een gevoel van frustratie op, of erger: het onvermogen om een dergelijke stroom het hoofd te bieden, naast het gevoel niet te worden gerespecteerd. Dit alles veroorzaakt stress en demotivatie. En soms absenteïsme. En dan is er nog de angst voor mislukking, een gevolg van de vrees voor een negatieve beoordeling. Hoewel het aantal coaches in individuele begeleiding voortdurend toeneemt, is het aantal burn-outgevallen in België in 5 jaar tijd met 39% gestegen. Om deze negatieve spiraal te doorbreken, dient de bedrijfsleider zich tegelijk innovatief, soepel, motiverend op te stellen. Een specifiek programma op gang brengen kan nuttig zijn, maar is dit zo voor het ganse team? Draagt het bij tot het welzijn op het werk? En dan is er nog "empowerment" van het team om problemen op te sporen, te analyseren en op te lossen. Dit geldt als de ultieme efficiëntie. De 4 pijlers van collectieve intelligentie 1 Naar zichzelf luisteren, zichzelf accepteren, zich organiseren: Iedere medewerker moet zich psychologisch veilig voelen en in staat zijn om zijn emoties te uiten. Vandaar het belang om samen een kader vast te leggen op basis van betrouwbaarheid (betrokkenheid van iedereen), duidelijkheid (taken), structuur (rollen) en impact (doelstellingen). 2 Verschillen op elkaar afstemmen: De sterktes, zwaktes en vaardigheden van elk individu worden geaccepteerd en erkend omdat ze ten dienste staan van het collectief. 3 Oplossingen aandragen: Wanneer wederzijdse luisterbereidheid is bereikt, staat het "ik" ten dienste van het "wij". En het "wij" staat op zijn beurt ten dienste van de visie en doelstellingen van het bedrijf. Bij deze aanpak, toegepast door Henri Ford, zorgen de teams van de verschillende afdelingen voor de transverse vloeibaarheid van de uitvoering. De productiviteit blijft toenemen. 4 Ruimte voor procesoptimalisatie: Niets ligt ooit vast! De gezamenlijk gedefinieerde KPI's dienen om de efficiëntie van de processen te meten. Iedereen heeft het recht om verbeteringen voor te stellen. In deze laatste fase geeft de bedrijfsleider leiding aan een wijs team en treedt hij minder directief op. Om absenteïsme te verminderen, het personeel opnieuw te motiveren en de groei te bestendigen, moeten de breinen de uitdagingen openlijk en collectief kunnen aanpakken. Dit betekent niet dat de baas zijn bedrijf niet meer leidt. We hebben het hier niet over een "bevrijd" model. De bedrijfsleider getuigt echter van nederigheid en behoudt de volledige controle over een weg die elke medewerker zich bewust verbindt te volgen. Dit gebeurt binnen een duidelijk, algemeen aanvaard operationeel kader dat moet bijdragen tot de prestaties van elkaar aanvullende medewerkers die samen gestalte geven aan een gemeenschappelijke visie. Nathalie De Cnijf, Facilitator collectieve intelligentie in bedrijven nathalie.decnijf@ pinwheelscommunity.com www.pinwheelscommunity.com/ 32 ❙ Brussel Metropool - december 2019 D.R. Talentbeheer Laat elke generatie in haar waarde Wie een efficiënt retentiebeleid wil voeren, moet ervoor zorgen dat zowel de jonge als de oude garde van werknemers uitgedaagd blijv haar stem laten hor H et wor bedrijf betaalt voor zijn opleiding en ziet hem later vertrekken naar een concurrent die veel meer geld biedt. Volgens cijfers van Acerta verandert één op de drie werknemers al na één jaar van job. Hoe kan een werkgever ervoor zorgen dat de zogenaamde Generatie Z langer aan boord blijft? Het bedrijf Exellys, dat tech consultants traint en uitstuurt, deed onderzoek bij de 22- tot 28-jarigen die het in dienst heeft. “Het is zeer belangrijk dat jonge mensen zich erkend voelen en gehoord worden”, weet An Siebens, talent development manager bij Exellys. “Het is essentieel dat je hen deel van het bedrijf maakt en een stem geeft.” Volgens Gerrit Sarens, director strategic alliances bij Exellys, moeten werkgevers bereid zijn een mindset shift te maken. “Het is een goede zaak dat mensen ervaring opdoen in andere contexten en jobs. Als iemand dan op zijn 35ste naar zijn vroegere werkgever terugkeert, brengt hij een rijke bagage mee. Jobhoppen heeft misschien ten die geproefd heeft van verschillende bedrijven, dan is dat in jouw voordeel. Die mindset shift zien we nog te weinig bij bedrijven. Eigenlijk moet je zo iemand omarmen.” Ongeduldig Generatie Z is hongerig. Deze jongeren willen transversaal en multidisciplinair leren, en hoe sneller, hoe liever. Bij Exellys ondervinden ze intern ook hoe ongeduldig ze soms zijn. “Na drie à vier maanden heb je al een risico dat ze afhaken, omdat ze vinden dat het niet snel genoeg vooruitgaat”, zegt Gerrit Sarens. “Daar moet je waakzaam voor zijn en er op een gepaste manier op inspelen. Zeker de high potentials, die ook onze doelgroep zijn, hebben een ME cultuur: what’s in it for me? Als ze voelen dat het leerproces vertraagt of opdroogt, dan moet je hen een extra injectie aan uitdagingen geven.” Sarens heeft een concrete tip om met dat ongeduld om te gaan. “Bied hen zijprojecten aan. Laat hen eens parallel aan hun reguliere job van andere dingen proeven. Betrek hen actief bij innovatieprojecten, door naar hun input te peilen. Dat geeft hen een gevoel van waardering. Voorwaarde is natuurlijk dat je minder de hiërarchie doet gelden, terwijl die zeker in grote bedrijven nog grotendeels de norm is.” Duidelijke verwachtingen Silke Wagemakers, teammanager bij hr-dienstverlener Hays, beaamt dat. Om tegemoet te komen aan de verwachtingen van de jonge talenten is een efficiënt retentiebeleid volgens haar onontbeerlijk. “Dat begint bij goede functioneringsgesprekken, die niet enkel de positieve punten, maar ook werkpunten benoemen, zodat deze jonge mensen weten wat ze nog moeten bijschaven. Idealiter koppel je daaraan een persoonlijk opleidingsplan. Je kan er ook bepaalde coaching sessies in opnemen. Jonge werknemers waarderen het enorm dat Brussel Metropool - december 2019 ❙ 33 © Getty
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Talentbeheer De zes karakteristieken van Generatie Z (*) 1. Value driven. Noodzaak om connectie te voelen met de bedrijfsdoelen en -waarden. De job als deel van de eigen identiteit ervaren. 2. Global mindset. Hypergeconnecteerd zijn. Uit zijn op internationale ervaring. 3. ME culture. Zelfontwikkeling als sleutel zien. Verlangen naar persoonlijke coaching en frequente feedback. 4. WE culture. Snakken naar connectie met anderen. Samen willen innoveren. 5. Entrepreneurial mindset. Geloven dat innovatie van iedereen kan komen. Ondernemend willen zijn binnen de organisatie, bijvoorbeeld in zijprojecten. 6. Blurred lifestyle. Meerdere passies koesteren. Flexibel zijn in combinatie werk en privé. (* op basis van onderzoek van Exellys bij haar 22- tot 28-jarige consultants) je naar hun persoonlijke situatie kijkt.” Ook een individuele carrièreplanning, waarin al een plan voor de verdere loopbaan wordt uitgestippeld, verwelkomen ze doorgaans met enthousiasme. “Het is goed in te zoomen op wat iemand persoonlijk ambieert”, weet Silke Wagemakers. “De aspiraties kunnen erg van persoon tot persoon verschillen; uiteraard is niet iedereen even ambitieus. Als je een helder beeld hebt van ieders verwachtingen, wordt het makkelijker om hen te begeleiden.” Open mentaliteit Je retentiebeleid afstemmen op Generatie Z is één ding, maar het is natuurlijk ook zaak om de oudere werknemers, met hun expertise die goud waard is, aan je te binden. Hoe kun je als werkgever bereiken dat zowel de twintigers als de 45-plussers zich thuis voelen op de werkvloer? An Siebens (Exellys): “Onze jonge consultants werken bij de klanten vaak samen met oudere werknemers. De ouderen vinden het best fijn dat die jonge garde hen vervoegt. Vanaf het moment dat je ziet dat ze elkaar vinden – dat kan bijvoorbeeld zijn omdat ze op de middag samen gaan fitnessen – is dat een bonus voor iedereen. Hun leefwerelden kunnen ver uit elkaar liggen. Het is daarom cruciaal dat de twee bereid zijn een stap naar elkaar te zetten.” Als die open mentaliteit een feit is, kan dat wonderen verrichten. Gerrit Sarens (Exellys): “Voor oudere generaties kan de confrontatie heel verrijkend zijn. We noemen dat reverse mentoring: dat wil zeggen dat de ouderen evengoed iets kunnen leren van de jongeren. Laat de verschillende generaties dus gerust samen de tanden zetten in projecten, maar ook eerder informele initiatieven kunnen voor de nodige connectie zorgen. Zo hebben wij klanten waar men traditioneel om tien uur samen koffie drinkt. Dat lijkt misschien oubollig, maar dat is het net niet.” 34 ❙ Brussel Metropool - december 2019 Synergie Een retentiebeleid moet op iedereen gericht zijn. Jong of oud: elke individu apprecieert het gevoel dat zijn participatie erkend wordt en dat hij de kans krijgt om continu te leren. “Oudere werknemers zijn door hun ervaring experts geworden in hun vak, maar het lijkt mij niet onbelangrijk dat zij talenten kunnen herontdekken”, merkt Silke Wagemakers van Hays op. “Het is logisch dat er opleidingen zijn voor de hard skills, omdat je die up-todate moeten houden, sporend met de nieuwste ontwikkelingen. Uit onderzoek is echter gebleken dat je ook de soft skills moet onderhouden, precies door de komst van de nieuwe generatie. Ik denk dan bijvoorbeeld aan het kweken van de vereiste empathie voor de jonge collega’s. Zonder open mindset krijg je geen synergie.” Volgens Silke Wagemakers moet je ernstig rekening houden met de mogelijkheid dat er een generatieclash optreedt. “De jongeren denken dat ze alwetend zijn, omdat ze recht van de schoolbanken komen, en de ouderen omdat ze zoveel expertise bezitten. De waarheid is dat ze samen nog méér weten. Om de twee generaties te verzoenen, moet je ze allebei in hun waarde laten. Ze moeten bereid zijn om van elkaar te leren.” Silke Wagemakers is vooral actief in de retail. Daar merkt ze geregeld dat de synergie waardevol kan zijn. “In de supermarktsector zie je mensen met heel wat kilometers op de teller doorgroeien, van verkoper tot manager. Als er dan starters komen van een management school, die op de hoogte zijn van de laatste nieuwe trends binnen de retail, en de ervaren rot stelt zich open op, dan blijkt die absoluut bereid te zijn om z’n manier van werken, waar hij door de jaren heen aan gewend is geraakt, aan te passen aan de nieuwe inzichten. Omgekeerd kunnen de jonge talenten op het vlak van people management heel wat opsteken van de oudere collega’s.” ● Peter Van Dyck © Getty Talentbeheer Een loopbaangesprek als essentieel onderdeel van een retentiebeleid Een goede loopbaan begint met een goed gesprek. En omdat een loopbaan niet statisch is maar steeds verandert, kan dat gesprek gerust blijven duren. Als werkgevers en werknemers op een mature manier omgaan met verwachtingen en ambities, is er veel mogelijk in een bedrijf. Z o’n gesprek voeren lijkt een evidentie, maar dat is het in veel bedrijven niet. Veel dingen kunnen niet worden besproken op de werkvloer, er blijven veel zaken onuitgesproken. En dat levert frustratie op. Nochtans is die frustratie relatief makkelijk te verhelpen. Door te praten. Want praten werkt. Zowel voor de werknemer als de werkgever. Want als de werknemer openlijk kan spreken over zijn of haar ambities en verwachtingen op de werkvloer, dan kan de werkgever beter inspelen op de wensen en noden van die werkvloer. En dan gaat het niet om een vluchtig gesprek op het einde van het jaar, maar om een regelmatige babbel tussen werkgever en werknemer. Zo’n gesprek heet een loopbaangesprek. Dankzij zo’n loopbaangesprek kan een bedrijf kort op de bal spelen. Stel, je hebt een drukke job en je reist veel. Alles gaat prima, tot plots een familielid of een naaste hulpbehoevend wordt. Je moet er even tussenuit, maar je wil niet dat die pauze een impact zal hebben op je verdere carrière binnen het bedrijf. Wat doe je? Enkel door een volwassen gesprek kunnen de twee gesprekspartners gerust tot een vergelijk komen. We moeten goed beseffen dat een loopbaan geen statisch gegeven is. Soms heb je even een zijspoor nodig, om je daarna opnieuw volledig te geven. Tijdens zo’n gesprek heeft de werknemer dan ook het gevoel dat er naar hem of haar geluisterd wordt. Er is aandacht. En dat kan op zijn beurt weer helpen om werknemers aan boord te houden. Uitstroom kan vermeden worden Zo’n loopbaangesprek en een open gesprekscultuur is ook Brussel Metropool - december 2019 ❙ 35 essentieel in een hedendaags retentiebeleid. Bedrijven moeten bewuster omgaan met het feit dat iemands ambities en verwachtingen kunnen evolueren tijdens zijn of haar loopbaan. Niet alleen de werkgever moet bewust worden van die evolutie, ook de werknemer. Beide partners moeten de tools krijgen om de juiste woorden en manieren te vinden om correct te kunnen spreken over carrièreplannen. Veel uitstroom uit een bedrijf kan echt voorkomen worden. Maar dan moeten werknemers en werkgevers wel regelmatig in gesprek gaan met elkaar. Hoe kan ik zelf mijn loopbaan vormgeven? Zowel inhoudelijk als praktisch. En de werkgever kan zich dan ook de vraag stellen wat de werknemer aankan en waar hij of zij heen wil. Een win-winsituatie. Door de gesprekscultuur te professionaliseren, kan de werkgever veel beter inspelen op de veranderingen binnen zijn of haar bedrijf. Dat zorgt bovendien ook voor een verhoogd gevoel van respect en vertrouwen op de werkvloer. Mensen moeten natuurlijk ook wel beseffen dat zo’n gesprek niet betekent dat elke wens kan ingewilligd worden. Elk bedrijf is anders. In sommige bedrijven is meer mogelijk dan in andere, dat is evident. Maar spreken is te belangrijk om het niet te doen. Dankzij zo’n gesprekscultuur kan de werknemer misschien ook accepteren dat er op korte termijn niet veel manouvreerruimte is, maar op langere termijn wel. Het is geven en nemen. En dat schept een vertrouwen. Niet alleen werknemers vinden niet altijd de woorden om hun ambities te verwoorden, ook wergevers zijn niet altijd even duidelijk in waar ze heen willen. Ik heb gemerkt dat heel wat werkgevers denken dat het heel duidelijk is wat een mogelijk parcours is binnen het bedrijf, maar in de praktijk blijkt dat helemaal niet het geval.” Kijk, het is heel simpel. De maatschappij is in volle beweging. Bedrijven zijn in volle beweging. En loopbanen ook. Die zijn niet meer zo statisch als vroeger. Dan moeten we daar met z’n allen beter op inspelen. Ik ben ervan overtuigd dat we de werkvloer zo een betere plek kunnen maken. Kathy Rosseel, Career Management Manager bij Daoust krosseel@daoust.be www.daoust.be © Getty
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Transitie Een curator voor de productieve economie De productieve economie wordt opnieuw belangrijker voor Brussel. De voorbije vijf jaar heeft de sector een echte boost gekend en komen er steeds meer start-ups en aanverwante projecten bij. Hoe kan Brussel zulke innovatieve productiebedrijven ondersteunen en zonder andere stedelijke noden uit het oog te verliezen? P roductie zit in het DNA van Brussel. Van de lakenindustrie uit de middeleeuwen tot de hoogdagen van de industriële revolutie van de negentiende eeuw. Na een halve eeuw van verval is de productieve economie helemaal terug in Brussel. Er wordt weer geproduceerd in de stad: bier, chocolade, auto’s, gebouwen, nieuwe technologie of afvalbeheer. De productiesector schept opnieuw banen. De Brusselaar herontdekt zijn industriële verleden en leert tegelijk opnieuw leven met fabrikanten als buren. De interesse in de productiesector is vergroot, dankzij enkele publieke en private initiatieven. Brussel is zoveel meer dan de bureaucratische hoofdstad van Europa. Brussel is één van de eerste steden met een eigen plan voor de circulaire economie en sinds kort ook voor de industrie. Die politiek heeft gezorgd voor een groeiend aantal innovatieve startups en projecten, vooral in de bouw- en de voedingssector. Abattoir bijvoorbeeld, vandaag een van Europa’s grootste gebouwen met geïntegreerde stadsserres, een ondergrondse champignonboederij, een micro-greens incubator en een bedrijf dat niet-verkochte groenten verwerkt tot soep. Een andere productiehub is Greenbizz. De populariteit van de sector veroorzaakt wel spanningen met andere activiteiten in de stad. Plaats is schaars en iedereen vecht voor plek voor huisvesting, parken of kantoren. Onderzoek van VUB-onderzoekster Sarah De Boeck wijst uit dat Brussel in de voorbije 18 jaar zo’n 16 procent aan ruimte is verloren die gewijd was aan logistiek of productie. De Brussels productiesector is geïsoleerd en, volgens het project ‘Cities of Making’, is de grootste uitdaging dan ook om die beter te coördineren. Er bestaat vandaag geen enkele speler op de markt die de productieve sector ondersteunt en ontwikkelt, geen enkele die bedrijven met elkaar in contact brengt, voor een betere infrastructuur zorgt of de kenniseconomie met de productie-economie verbindt. Er is bovendien ook geen enkele speler die de gentrificatie van productiesites tegengaat en alternatieven aanbiedt om braakliggende industriële terreinen te herontwikkelen. Een curator voor het grondgebied Zo’n speler, een curator van het grondgebied, zou makers, denkers, de publieke en de private sector kunnen samenbrengen. Het is een essentiële rol. Zo’n curator zou de productieve sector kunnen helpen ontwikkelen, maar zou bovenal een eengemaakte visie en doelstellingen kunnen uitdragen voor de sector. Maar hoe? Wordt het een publiek agentschap, een NGO of een privébedrijf? We kijken even naar het buitenland. De Oostenrijkse hoofdstad Wenen, een stad die al jaren pionier is om zijn productiesector te beschermen, start in januari 2020 met een publiek-private samenwerking tussen het publieke Vienna Business Agency en de Oostenrijkse Kamer van Koophandel. Het resultaat is ‘Vienna Business Districts’, waarbij de stad opgedeeld wordt in drie zones met elk een speciale business manager. De Londense NGO The Guardian of the Arches, werd opgericht nadat de spoorwegbruggen er werden geprivatiseerd en helpt bedrijfjes te starten onder die centrale locaties. Vlaamse bedrijventerreinen hebben eigen managers, met interessante resultaten. En in de VS geeft de Urban Manufacturing Alliance steun en kennis aan kleine bedrijven. Brussel hoeft niet te wachten tot de productiesector zichzelf zal helpen, dat zal niet gebeuren. Er zijn veel spelers op de markt en daarom is er iemand (of een organisatie) nodig die de belangen van de productieve economie ter harte neemt. Brussel moet er zo voor zorgen dat de productieve sector een plek krijgt in de stad van de 21e eeuw. ● Adrian Hill, Coordinator Cities of Making 36 ❙ Brussel Metropool - december 2019 © Belga OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Seminaries en opleidingen op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. SEMINARIES • Duurzame gebouwen en brandbescherming // 0,5d • Circulaire economie toegepast op de technische installaties // 1d • Analyse van de levenscycluskost van gebouwen (LCC) // 0,5d OPLEIDINGEN • Renovatie met een hoge energie-efficiëntie // 3d • Circulair en omkeerbaar ontwerpen // 2d • Duurzame materialen // 2d • Hergebruik van materialen en bouwelementen // 1,5d • Akoestiek // 2d • Energie: basisprincipes // 2d • Stadslandbouw en duurzame gebouwen // 2d • Energiebeheer // 3d • Warmtepomp // 2d • Ventilatie // 2d • Regenwaterbeheer op het perceel en in de openbare ruimte // 2d + 1d 50€/DAG - JAN – JUNI 2020 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Batex Henegouwenkaai - Architect : A.M. L’Escaut MSA Grontmij - Foto : Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800 85 775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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Legal Het hervormde Wetboek van Vennootschappen: gevolgen voor ondernemers Het nieuwe wetboek van vennootschappen is sinds 1 mei van kracht en verandert veel voor (toekomstige) ondernemers. Het aantal vennootschapsvormen vermindert en de oprichting van een BV, die de BVBA vervangt, is nu gemakkelijker: één bestuurder volstaat en er wordt geen startkapitaal meer vereist. In oktober organiseerde Beci een rondetafelgesprek met deskundigen om de krachtlijnen en de gevolgen van deze hervorming te bespreken. D rie grote veranderingen kenmerken het nieuwe Wetboek van Vennootschappen, zegt Paul-Alain Foriers, advocaat bij het Hof van Cassatie en partner bij Simont Braun, die nauw bij deze hervorming werd betrokken. Moderner, eenvoudiger en flexibeler Ten eerste een broodnodige modernisering. “De oorspronkelijke teksten van het Wetboek dateren uit 1999 en ondergingen ettelijke wijzigingen. Hierdoor kwamen tegenstrijdigheden aan het licht. Het vennootschapsrecht, maar ook het vrij gelijkaardige verenigingsrecht, waren dus aan een verjongingskuur toe. Bovendien moest deze Belgische wetgeving zich competitief opstellen ten opzichte van het buitenland. De nieuwe BV zonder verplicht kapitaal is nu vergelijkbaar met andere ondernemingsvormen in Europa.” Ten tweede een vereenvoudiging. “Het aantal vennootschapsvormen neemt af. Ook de definitie van een vennootschap is nu anders: ze hoeft niet langer uitsluitend winst te beogen. Ze kan zelfs een belangeloos doel nastreven, voor zover ze iets kan uitkeren aan de vennoten. Enkele praktische aspecten zijn nu eenvoudiger: BV’s en NV’s kunnen bestaan uit één enkele vennoot, hoewel dit aantal aan geen enkele beperking meer is onderworpen.” En ten derde veel meer flexibiliteit: “Met de hervorming ontstaat een bijzonder flexibele BV, met heel wat mogelijkheden: aandelen met enkelvoudige, meervoudige of geen stemrecht, geen beperking meer op de mogelijkheid om aandelen zonder stemrecht te hebben, converteerbare obligaties, met inschrijvingsrecht … Het is best mogelijk om zeer weinig aandelen te hebben in de herverdeling van de winst en toch een zeer groot aantal stemrechten te bezitten.” Een nieuwe opvatting van aansprakelijkheid Met de BV verandert ook de aansprakelijkheid van de vennoten. Een toelichting van Jean-Pierre Riquet, fiscaal jurist en expert bij de FOD Economie: “De aansprakelijkheid van de oprichters wordt gehandhaafd, maar enigszins veranderd. Ten tijde van de BVBA waren alle oprichters aansprakelijk tijdens de oprichtingsperiode. Vandaag kan in een BV met bijvoorbeeld zeven, acht of negen oprichters, een deel van die oprichters aansprakelijk zijn terwijl anderen eenvoudige kapitaalinbrengers zijn, zoals in de NV.” Ook de omvang van de aansprakelijkheid verandert: het maximumbedrag hangt af van de omzet en de balans van de onderneming. “Het wisselt tussen 125.000 en 12 miljoen euro”, verduidelijkt Paul-Alain Foriers. “Deze beperking is weliswaar inhoudelijk verzwakt. In de praktijk is ze slechts van toepassing op incidentele kleine fouten. Ze geldt niet voor repetitieve kleine fouten, grove nalatigheid en, uiteraard, fraude. Wel blijft het verboden om met de bestuurders een clausule te voorzien die de aansprakelijkheid beperkt.” 38 ❙ Brussel Metropool - december 2019 © Getty Legal Alleen de rechtbanken zijn bevoegd om de aard van de fout te bepalen. “Het al dan niet opzettelijk verzuimen van RSZbijdragen, btw enz. tijdens twee of drie kwartalen wordt bijvoorbeeld niet meer als een kleine fout beschouwd”, weet Jean-Pierre Riquet. “Eerst de Staat wordt betaald, en pas daarna de leveranciers. Nochtans doet iedereen het tegenovergestelde. Het niet uitbetalen van verbrekingsvergoedingen aan een ontslagen werknemer is ook niet langer een kleine fout. De beperking van aansprakelijkheid bij kleine fouten heeft wel het voordeel dat de aansprakelijkheid van de bestuurder gemakkelijker kan worden verzekerd.” Krediet en financieel plan De banksector als kredietverstrekker beschouwt deze hervorming niet als een ingrijpende verschuiving. “Dit verandert niets fundamenteels in ons kredietbeleid”, zegt Nancy Godfroid, Business & Innovation Banker – Starters, Zelstandigen en KMO’s, bij de bank ING. “Voor starters blijven we zeer attent op het ingebrachte kapitaal, dat een minimumwaarde moet bereiken. Onze analyse zal zich toespitsen op de eigen inspanningen van de ondernemer, zijn opleiding, voorgeschiedenis en managementvaardigheden. Ik wijs starters nog steeds op hun aansprakelijkheid, de logica en de haalbaarheid van hun activiteit vandaag, in functie van hun startkapitaal. We hebben de opening van talrijke nieuwe bedrijfsrekeningen vastgesteld, nu de oprichting van een onderneming vlotter verloopt. Toch hebben we nog niet veel verzoeken om startfinanciering ontvangen.” De eisen bij de samenstelling van het financieel plan zijn echter verstrengd, aldus Jean-Pierre Riquet: “Er bestaan nu twee nieuwe verplichtingen. Ten eerste moeten alle hypothesen die hebben geleid tot de verkoopprognose op 12 en 24 maanden in detail worden toegelicht. Ten tweede moeten de cashflowplannen na 12 en 24 maanden ook in detail worden beschreven. Vele ondernemers deden dit al op een nauwgezette manier, maar anderen waren minder zorgvuldig. Dit kon problemen opleveren als een faillissement zich tijdens de oprichtingsperiode voordeed.” Het belang van statuten Ook nieuw in het Wetboek van Vennootschappen: BV’s aanvaarden de inbreng van nijverheid en knowhow. “Dit beantwoordt aan een werkelijke behoefte”, stelt notaris Sophie Maquet, Vennoot bij Sophie Maquet & Stijn Joye. “Ik denk bijvoorbeeld aan de wijk van het Terkamerenbos en aan al de daar gevestigde spin-offs van universiteiten waar de onderzoeker ideeën inbrengt, maar geen echt kapitaal. De inbreng van nijverheid is in feite een verbintenis van de onderzoeker. De vraag is natuurlijk hoe je deze persoon kunt verplichten zijn of haar bijdrage te leveren. Er is hier geen sprake van geld, maar van arbeidskracht en denkwerk. Dit moet duidelijk in de statuten worden vermeld.” Eventuele geschillen kunnen worden geregeld dankzij een bemiddelings- of arbitrageclausule, eveneens in de statuten. “Bij voorkeur worden beide formules voorzien. Voor het geval de bemiddeling geen resultaten oplevert en iedereen toch een zeer lange juridische procedure wil vermijden. De arbitrageprocedure verloopt normaliter veel sneller”, zegt Paul-Alain Foriers. De hervorming zorgde voor meer vrijheid bij het opstellen van de statuten. Wat niet is veranderd, is dat alles in de statuten moet staan. Sophie Maquet: “Zo’n 80% van de ondernemingen heeft standaardstatuten. Soms is maatwerk nochtans vereist. Zo bijvoorbeeld voor familiebedrijven of starters. Als de oprichter bijvoorbeeld zijn macht wil behouden en investeerders wil aantrekken, kunnen de statuten zijn stemrecht versterken, die van investeerders verminderen of een vetorecht instellen op bepaalde investeringen. Dit alles moet in de statuten worden verduidelijkt.” “Zo niet, dan gelden de aanvullende regels”, waarschuwt Jean-Pierre Riquet. “Draag dus de nodige zorg aan het opstellen van statuten die overeenkomen met de onderneming. Desnoods moet u de statuten wijzigen.” Enkele ‘kliks’ om een bedrijf op te richten Met de hervorming van het Wetboek van Vennootschappen kan een oprichtingsprocedure sneller verlopen, onder andere dankzij wettelijke publicaties. “Theoretisch gaat het nu sneller”, bevestigt Sophie Maquet. “Wij richten de vennootschap om 9 uur op en een uur later is die online. Ook bij de wijziging van statuten zal dit binnenkort zo verlopen.” De oprichting van vennootschappen die geen authentieke akte vereisen (vzw’s, commanditaire vennootschappen enz.) kan nu bijna met één enkele klik gebeuren via de portaalsite www.e-greffe.be/evzw/nl_BE/homepage. “Een bijzonder nuttig portaal. Maar als u een authentieke akte nodig hebt, bijvoorbeeld voor een BV, een IVZW of een stichting, dan moet dit via een notariskantoor gebeuren”, vermeldt de heer Riquet. “Om de oprichting van de vennootschap te voltooien, kan de ondernemer via de website www.startmybusiness.be zijn statuten online invullen en versturen naar de mailbox van de notaris van zijn keuze. De notaris zal de ondernemer dan oproepen om de oprichting finaal te voltooien.” ● Cédric Lobelle Contact en info : Alexis Bley, Juridisch Adviseur Beci ; +32 473 13 05 18, ab@beci.bee Brussel Metropool - december 2019 ❙ 39
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Dynamiek Overheidsopdrachten: waar staan we met de wet van 17 juni 2016? De nieuwe wet op overheidsopdrachten trad op 30 juni 2017 in werking en bracht aanzienlijke wijzigingen aan een reeds zeer ingewikkelde materie. Waar staan we, twee jaar later? Een overzicht met Christophe Dubois, advocaat en vennoot bij Equal Partners. «Een van de grootste problemen met deze nieuwe wet is dat aanbestedende machten onvoldoende tijd hebben gehad om zich op de inwerkingtreding voor te bereiden, onder andere wat betreft de uitvoering van opdrachten”, steekt Christophe Dubois van wal. De regels voor de uitvoering van opdrachten werden trouwens pas begin juni 2017 beschikbaar. De aanbestedende machten kregen daardoor minder dan een maand de tijd om de regelgeving te assimileren en hun werkwijze bij te sturen. “Ze waren onthutst, vooral door de maatregelen tegen sociale dumping in onderaanneming, door de herzieningsclausules en de toegestane wijzigingen. Ze hebben de grootste moeite gehad om zich deze nieuwigheden toe te eigenen. Twee en een half jaar later is dit nog steeds het geval.” Tegenwoordig nemen veel aanbestedende machten bijvoorbeeld genoegen met het louter overnemen van de herzieningsclausules die in de reglementering staan, zonder zelf een aantal eigen herzieningsclausules te voorzien. “Spijtig dat het Koninklijk Besluit niet veel vroeger werd uitgebracht. Op die manier hadden de aanbestedende machten zich met de materie vertrouwd kunnen maken.” Meer risico’s en meer werk Christophe Dubois wijst op een tweede moeilijkheid: de opname van sociale, ecologische en ethische clausules in het lastenboek. “Aanbestedende machten weten niet hoe ze daarmee moeten omgaan en gebruiken dus te goeder trouw modellen die ze op het internet vinden of die ze hebben gekregen, maar die weliswaar fouten bevatten.” 40 ❙ Brussel Metropool - december 2019 En inzake uitsluitingsclausules oordeelt onze deskundige dat het administratief werk van de aanbestedende machten in omvang is verdubbeld voor opdrachten die de Europese drempel overschrijden. Anderzijds is er niets voorzien voor zeer kleine opdrachten. “Je zou bijna kunnen stellen dat om een boeketje bloemen van € 30 te kopen, de aanbestedende macht ten minste drie economische spelers moet raadplegen en hiervan de bewijzen bewaren”, schertst Christophe Dubois, die meent dat dit echt te ver gaat. “In dit opzicht biedt de onderlinge verdeling van overheidsopdrachten een interessant alternatief.” Bovendien zal vanaf januari 2020 de totale dematerialisatie van overheidsopdrachten de economische spelers – KMO’s inbegrepen – ertoe verplichten hun offertes elektronisch in te dienen. “Dit betekent dat deze mensen over de nodige uitrusting en vaardigheden moeten beschikken en het verhoogt het risico dat offertes uit de selectie worden geweerd wegens een eventuele computerfout.” Christophe Dubois stelt dat deze nieuwe wet een aantal maatregelen voorziet om KMO’s een gemakkelijker toegang te verschaffen tot overheidsopdrachten, maar die tegelijk de aanbestedende machten blootstellen aan extra risico’s. Een voorbeeld is dat de aanbestedende macht rekening moet houden met de verdeling van de opdracht in percelen. “Doet ze dit niet en er komt een klacht, dan Christophe Dubois © Getty D.R. neemt ze een risico.” Een ander voorbeeld is het onderzoek naar de regelmatigheid van de inschrijvingen, waarbij de aanbestedende macht de conformiteit van de prijzen moet controleren. “In principe is dit niet haar taak. Het maakt haar het leven bovendien erg moeilijk, zo niet onmogelijk, met een hoger risico van verhaal.” Steeds ingewikkelder Ook onder de inschrijvers heerst ongenoegen. “Ze hebben zich eveneens moeten aanpassen aan de nieuwe wetgeving, maar in tegenstelling tot de aanbestedende machten hebben zij in deze materies weinig of geen opleiding kunnen genieten. Er bestaan wel mogelijkheden, maar je moet er de tijd en de middelen voor hebben.” Kleine opdrachten zijn bijzonder aantrekkelijk voor KMO’s, maar de procedure is vandaag zodanig complex dat mensen ontmoedigd geraken. Onze deskundige raadt kleine bedrijven daarom aan om zo lokaal mogelijk te werken en zich bekend te maken bij de lokale aanbestedende machten, die heel wat opdrachten te gunnen hebben onder flexibelere voorwaarden. Christophe Dubois: “Paradoxaal genoeg komt de vooruitgang van de nieuwe wetgeving niet rechtstreeks ten goede aan overheidsopdrachten. Sommige maatregelen zijn uiteraard positief, maar ze hebben geen invloed op de aanbestedingsprocedures als zodanig. De aanbestedende machten én de inschrijvers hebben vandaag duidelijk niet de vereiste vaardigheden om aan deze nieuwe eisen te voldoen. In de loop der jaren is deze regelgeving zo complex geworden dat het voor alle spelers rond overheidsopdrachten uiterst moeilijk is geworden om deze materie te beheersen en de relevante jurisprudentie te volgen.” ● Gaëlle Hoogsteyn Elektronische facturatie op komst Naar aanleiding van de opname van een Europese richtlijn in onze nationale wetgeving moeten al onze administraties sinds april 2019 e-facturatie aanvaarden als onderdeel van hun overheidsopdrachten. Uitleg krijgen we van Brahim Ammar Khodja, project manager bij Easybrussels, het Brusselse Agentschap voor administratieve vereenvoudiging. Wat is een elektronische factuur? Elke factuur die wordt uitgereikt, verzonden en ontvangen in een gestructureerde elektronische vorm (XML-format), waardoor zij automatisch en elektronisch kan worden verwerkt. Concreet vertrekt dit type factuur rechtstreeks van het boekhoudpakket van de leverancier naar een gelijkaardig pakket bij de klant, zonder menselijke tussenkomst. Gescande of PDF-facturen die per e-mail vertrekken worden daarom niet beschouwd als elektronisch. Brahim Ammar Khodja (Easybrussels) Welke voordelen houdt e-facturatie in voor ondernemingen? Om te beginnen een administratieve vereenvoudiging. Elektronische facturatie elimineert manuele taken en de gegevensinput bij het opstellen van de factuur. U bespaart er dus geld mee, zowel bij het verzenden als bij het ontvangen. Het Federaal Agentschap voor Administratieve Vereenvoudiging berekende dat een overschakeling naar 100% elektronische facturatie in België jaarlijks meer dan 3 miljard euro zou besparen. Automatisering gaat ook gepaard met een kortere betalingstermijn, zeker welkom bij zelfstandigen en kleine bedrijven die het zich niet kunnen veroorloven om lang te wachten op betaling. Tot slot vermindert e-facturatie de impact op het milieu ten opzichte van papieren of e-mail facturen. Zijn bedrijven nu verplicht om elektronische facturen naar administraties te sturen? Daartoe bestaat er in België nog geen algemene verplichting. Sommige administraties leggen dit echter al op aan hun leveranciers, vooral in Vlaanderen. Ook het Brusselse Gewest wil hier vanaf 2020 mee opschieten, en voorziet een begeleiding van de zelfstandigen en kleine ondernemingen. Hoe kunnen zelfstandigen en KMO’s die niet over de nodige IT beschikken, elektronische facturen sturen? Er bestaan vandaag tientallen oplossingen voor boekhoudkundig beheer waarmee elektronische facturen volgens de regelgeving kunnen worden verstuurd. Bedrijven die niet zijn uitgerust nemen best contact op met hun huidige leverancier of raadplegen het internet. Wat beveelt u aan inzake elektronische facturatie voor Brusselse KMO’s? De stap naar elektronische facturatie betekent modernisering en besparingen. Ik raad deze bedrijven dan ook aan zich te informeren en de oplossing te kiezen die bij hun situatie past. Brussel Metropool - december 2019 ❙ 41 D.R.
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Starter Space Laser Games : fun events In Etterbeek biedt Jérôme Desombre een veelzijdige ruimte voor particulieren en bedrijven die er evenementen willen organiseren. Het geheel kreeg er onlangs een nieuwe attractie bij: de Space Team Games. Jérôme Desombre in volle actie N a een loopbaan in de financiële sector veranderde Jérôme Desombre tweeënhalf jaar geleden totaal van activiteit, met de opening van de Space Laser Games in Etterbeek. Hij ontdekte deze activiteit dankzij kennissen in Parijs en besloot een gelijkaardig avontuur te wagen in Brussel, waar hij al enkele jaren woonde. Sinds de lancering in het voorjaar van 2017 kent Space Laser Games steeds meer succes, zowel bij particulieren (in het weekend) als in de bedrijfswereld (tijdens de week). “Dankzij onze veelzijdige ruimte van ongeveer 750 m², waarvan het doolhof 500 m² inpalmt, bieden wij de grootste laser game in Brussel”, aldus Desombre. “De ruimte is privatiseerbaar en kan worden gebruikt voor een teambuilding, mét een vergaderruimte voor zowel werk als catering.” De laser game is een geweldige attractie en volgens Jérôme Desombre “150% fun”. “Met deze activiteit speel je je stress kwijt en beleef je plezier. De mensen zijn gedeconnecteerd en leven zich uit. De deelnemers kiezen een naam van een ruimte-superheld en verdwijnen vervolgens de duisternis van het labyrint en een waanzinnige sfeer met rook, muziek enz. Sommige mensen die, tijdens teambuildings, in het begin geen belangstelling hebben, zijn al gauw overtuigd. Zoals ik vaak zeg, is de laser game de enige activiteit waar je je baas mag neerschieten zonder hem of haar pijn te doen en vooral zonder risico om ontslagen te worden! Het is een zeer populaire activiteit in de bedrijfswereld. De ondernemingen moedigen hun mensen trouwens aan onderling hun resultaten en de scorebladen te bespreken en te vergelijken.” Space Laser Games lanceerde onlangs een gloednieuwe activiteit in een zeer ongewone omgeving: de Space Team Games. “Het is een soort mini escape game of Fort Boyard, maar dan zonder dieren of tovenaars”, weet Jérôme Desombre. “We kunnen tot 11 teams van 2 tot 6 personen onthalen, die 11 interactieve, getimede opdrachten moeten voltooien, waarbij sport, observatie, actie en handigheid hand in hand gaan. Het zijn echte, dynamische, geweldloze, collaboratieve en integratieve games, waar iedereen zijn vaardigheden kan inbrengen en zo bijdragen tot het succes van de groep. Deze nieuwe activiteit is ideaal voor een teambuilding omdat het de communicatie en de samenhang tussen de leden van een groep verbetert. Hier is echt teamwerk voor nodig, met verschillende en elkaar aanvullende talenten.” Met deze nieuwe activiteit krijgt de ganse infrastructuur de naam Space Fun Games, met daarin Space Laser Games en Space Team Games. Deze veelzijdige ruimte kan dienen om evenementen te organiseren voor bedrijven, maar ook voor particulieren die bijvoorbeeld een verjaardag vieren. Wegens de groeiende belangstelling en het succes van dit complex, overweegt Jérôme Desombre het concept elders in Brussel en later in andere steden toe te passen. Zeker de Space Team Games, die gloednieuw is op de markt. ● Info : www.space-laser-game.com Guy Van den Noortgate Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • www.beci.be/starter 42 ❙ Brussel Metropool - december 2019 D.R. Community Foto’s van het Beci nieuws Twee miljoen Brusselaars en pendelaars opleiden voor de mobiliteit van de toekomst: dat is de opzet van de Brussels Mobility Store, die Beci en AG Real Estate in de Anspachgalerij, hartje Brussel, hebben ingehuldigd. Multimodaliteit, duurzaamheid en intelligente mobiliteit staan centraal in deze nieuwe 1.000 m² grote ruimte, die oplossingen biedt voor stedelijke mobiliteit … en een testbaan in huis heeft! © Reporters Hoe helpen we vrouwen hun ondernemersactiviteit in Brussel te financieren? Wat zijn de hindernissen? En de kansen? Dit alles kwam aan bod tijdens het seminar ‘Women & Investment: Key to Success’, georganiseerd door Beci en het Womenpreneur netwerk. D.R. Brussel Metropool - december 2019 ❙ 43
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Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Marguerite de Crayencour Na haar rechtenstudie en een jaar aan de balie van Brussel besefte Marguerite de Crayencour dat ze verkeerd bezig was. Tijdens een kort verblijf met vrienden op de biologische hoeve van de Bec Hellouin in Frankrijk besliste ze alles stop te zetten en bijna drie jaar lang een opleiding te volgen in biologische landbouw en aromatische planten. Vandaag staat ze aan het hoofd van de Jardin des Sens, waar ze meer dan 50 soorten eetbare bloemen kweekt. Marguerite werkt in partnerschap met verscheidene Brusselse restaurants. We polsten dus naar de lekkere adresjes die ze zou kennen … Op reis in een restaurant: Mumtaz. Stap dit Elsense restaurant binnen (foto) en meteen zit u aan tafel met de Indische gastronomie en haar talloze smaken! De tikka massala kip is de specialiteit des huizes. Aan vegetariërs raad ik de linzen-dhal met koningsrijst aan: geweldig! Snelle service en een goede prijs-kwaliteitverhouding. pasta, rechtstreeks op uw tafel. Carbonara met asperges en de pasta al ragù behoren tot de klassiekers van het huis. Een (h)eerlijke en smakelijke keuken, voor genieters! De beste ambassadrice: Chloé Roose ! In zeven jaar tijd werd ze dé food referentie in Brussel. Op haar blog – Brussels Kitchen – geeft ze een overzicht van de smakelijkste eetgelegenheden in Brussel. En ze publiceerde daarnet haar tweede papieren gids, bij uitgever Racine. De trendy boetiek: Kure, een Brusselse concept store waar je topklasse kleding van verschillende internationale merken kan bewonderen. De voorraad is Bezoekers laten zich meestal bekoren … ● beperkt. Elisa Brevet Voor een groep vrienden: Old Boy, zeker en vast! Voor mij is dit een van de beste adressen in Brussel. Wie op nieuwe smaken uit is, moet deze Aziatische kantine resoluut binnenstappen. De chef neemt het beste uit verschillende invloeden – ook Chinese. Het resultaat leest u op een beknopte en efficiënte menukaart. De ideale kantine: het Italiaanse restaurant Nuovo Rosso serveert onder andere in de braadpan gegaarde 44 ❙ Brussel Metropool - december 2019 D.R. D.R. D.R. Community Kleine verhalen van de grote ondernemers De ongelooflijke tocht van Daniel Ek, van zwoegend Zweden tot Spotify Daniel Ek, de machtige maar discrete Zweedse baas van Spotify, beleeft vandaag zijn ‘American Dream’. De man staat nu op Wall Street genoteerd. Het magazine Billboard beschouwt hem als ‘de machtigste mens in de muziekwereld’. Hij verdient trouwens miljarden dollars. Een loopbaan in vier stappen. Een eerste onderneming op veertienjarige leeftijd: Daniel Ek is amper 13 wanneer hij zijn eerste websites begint te maken. De reputatie van zijn activiteit verspreidt zich in gans het land en de vraag neemt toe. Een jaar later richt hij een eerste bedrijf op en verdient hij tot € 15.000 per maand. Om dit te bereiken, ontwikkelt hij websites voor € 5000, drie keer goedkoper dan de meeste concurrenten. Ek vertelt graag dat zijn passie voor computers en muziek al op vijfjarige leeftijd begon, toen zijn vader hem een gitaar en zijn allereerste computer gaf. Grootheidswaanzin: op 23-jarige leeftijd wordt hij benaderd door Tradedoubler, een internet reclamebureau. Het bureau vraagt hem een programma te ontwikkelen om zijn klanten online te beheren. Ek verkoopt zijn CRM voor 2 miljoen dollar. Met dat geld koopt hij een mooi appartement in Stockholm en een kersenrode Ferrari Modena. De jet set en de grootheidswaanzin worden al gauw te veel voor hem en op 24-jarige leeftijd is Ek depressief. Hij verkoopt alles en vestigt zich in een hut, ergens in het woud. Hij brengt daar meerdere maanden alleen door, stelt zich vragen over zijn toekomst en speelt gitaar. Flights Vorig jaar werd in volle #metoocommotie geen Nobelprijs uitgedeeld. Dit jaar kreeg de Poolse Olga Tokarczuk de prijs dan toch meer dan verdiend. Haar roman Flights (in het Engels) staat vol duizelingwekkend poëtisch proza en fantastische reisverhalen. Rusteloos proza van de hoogste kwaliteit. Riverhead Books De ontmoeting met Martin Lorentzon: tijdens een bezoekje aan Stockholm, ontmoet Daniel Ek opnieuw Martin Lorentzon, de baas van Tradedoubler. Beide mannen hebben een passie voor muziek en nieuwe technologieën en komen op het schitterend idee van een platform dat online, on demand en onbeperkte toegang biedt tot muziek. Na maanden denkwerk beslissen ze partners te worden. Lorentzon verkoopt zijn bedrijf en Daniel Ek investeert tot zijn laatste duit. Zo ontstaat Spotify. Dreigementen om Zweden te verlaten: Eind 2016 tekende de baas van Spotify een open brief op de website van Medium. Hij beweert dat het land dringend behoefte heeft aan huisvesting en dat de prijzen veel te hoog liggen om jonge ingenieurs aan te trekken. Hij voegt eraan toe dat het Zweedse belastingstelsel door het verbod op stock options te restrictief is. De topman van Spotify roept op tot liberale hervormingen in zijn land. Anders zou zijn eigen bedrijf zich veel meer in het buitenland dan in eigen land gaan ontwikkelen. Ek levert ons daar een totaal andere kijk op het Scandinavisch model dat zo vaak wordt geprezen. Dit verhaal is niet rond. ● Elisa Brevet De Zomer van 1939 : Ik ga op reis naar Uruguay en ik neem mee naar huis: een Michelin-gids van België uit 1939. Auteurs Marnix Peeters en Jana Wuyts trokken met de gids in de hand door Brussel, Vlaanderen en Wallonië op zoek naar vergeten parels en bijzondere adresjes. Nostalgie aan 100 per uur. Angèle Grand Union: De Britse auteur Zadie Smith is vooral bekend van haar grootse romans Swing Time en On Beauty. Na een verzameling essays, brengt ze nu een verzameling kortverhalen uit. Van spannende vormexperimenten tot aandoenlijke vertelelementen. Hamish Hamilton Brussel Metropool - december 2019 ❙ 45
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Abdillahi Fathia NP, Steenboklaan 222 - 1200 Brussel Afg. : Abdillahi Fathia ADS Consult, Meerstraat 37 - 1000 Brussel Nace : 69201 - Accountants en belastingconsulenten - Afg. : De Staercke Marie Laure Apydel BVBA, Rue de la Chênaie 6 bte A - 7000 Mons Nace : 46769 - Groothandel in andere intermediaire producten, n.e.g. Afg. : Delvaux Yves Argel International BVBA, Troonstraat 177 - 1050 Brussel Nace : 01610 - Ondersteunende activiteiten in verband met de teelt van gewassen , 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden, 46442 - Groothandel in reinigingsmiddelen, 46610 - Groothandel in machines, werktuigen en toebehoren voor de landbouw, 46739 - Groothandel in overige bouwmaterialen Afg. : Luzolo Arnaud Ben&Art Construct BVBA, SintDenijsstraat 136/7 - 1190 Brussel Nace : 43320 - Schrijnwerk Afg. : Challe François CE+T - Constructions Electriques + Telecommunications NV, Rue du Charbonnage 12 - 4020 Wandre Nace : 27110 - Vervaardiging van elektromotoren en van elektrische generatoren en transformatoren Afg. : Afsarian Vahé ControlCase LLC, Lee Jackson Memorial Highway Suite 520, 12015 - 22030 Fairfax, Virginia Afg. : Holsters Karolien d'Otreppe de Bouvette Thierry (Balance Event Design) NP, Toulousestraat 49 - 1040 Brussel Nace : 77392 - Verhuur en lease van tenten, 82300 - Organisatie van congressen en beurzen, 90022 46 ❙ Brussel Metropool - december 2019 - Ontwerp en bouw van podia Afg. : d'Otreppe de Bouvette Thierry Dijana Zoric NP, Renaissancelaan - 1000 Brussel Afg. : Zoric Dijana Earth Avocats Brussels CVBA, Louizalaan 140 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Viseur François Hermex NV, Maurice Lemonnierlaan 211 - 1000 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment, 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren Afg. : Lefrancq Véronique HR Intelligence BVBA, Paul De Mertenlaan 52 - 1090 Brussel Nace : 78100 - Arbeidsbemiddeling Afg. : Esgain Anne IMB-P r o fessionals CV , Wetenschapsstraat 14 / B - 1000 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 73110 - Reclamebureaus Afg. : Mukenge Emmanuel Kostiuk Inna NP, Villalaan 75 - 1190 Brussel Afg. : Kostiuk Inna La Passante BVBA, rue de Cotibeau 44 - 5100 Namur Nace : 47721 - Detailhandel in schoeisel in gespecialiseerde winkels Afg. : Goethals Nathalie Le Monde Après BE NV, SinterGoedeleplein 5 - 1000 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Giannini Maxime Lease Plan Fleetmanagement NV, Excelsiorlaan 8 - 1930 Zaventem Nace : 64910 - Financiële lease, 77110 - Verhuur en lease van personenauto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) - Afg. : Portier Johan Mabel BVBA, Marsveldplein 5 - 1050 Brussel Nace : 53200 - Overige posterijen en koeriers Afg. : Oturan Iris Manymore BVBA, de Broquevillelaan 12 - 1150 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Patrick Stichelmans Prosonix BVBA, Dieudonné Lefèvrestraat 2 - 1020 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering, 85592 - Beroepsopleiding Afg. : Dhen Serge Space Refinery BVBA, Da Vincilaan 1 - 1930 Zaventem Nace : 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen Afg. : Sterken Roel Stratecom BVBA, Jules Génicotlaan 15 - 1160 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie, 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : De Koninck Damien Tools for people GCV, Dodonéestraat 77 box A - 1180 Brussel Afg. : Dorsimont Fred YoungThinkers VZW, Hakhoutlaan 17 - 1170 Brussel Nace : 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. Afg. : Poullet Eleonore Community VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE Jusqu’au 19.12 Social selling coaching : 4 semaines pour obtenir des leads qualifiés via LinkedIn (1) 17.12 Apprenez à réseauter et franchissez la barrière de la communication (1) 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 24.01.2020 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 06.02.2020 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht 21.02.2020 Actualités « compensation & benefits » (1) 05.03.2020 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 17.03.2020 Remboursement de frais à vos travailleurs (1) 28.05.2020 Missions et fonctionnement des organes sociaux (1) 04.06.2020 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 05.06.2020 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 12.06.2020 Actualités « compensation & benefits » (1) 18.06.2020 HR-vinger aan de pols: update sociaal recht** 24.09.2020 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux : la contradiction surmontée ? (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Van 03.12 tot 04.02.2020 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen > bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu MILIEU, STEDENBOUW, MOBILITEIT 10.12 Green afterwork – alternatieve duurzaame mobiliteit ➜ events@beci.be STARTERS & RESTARTERS 10.12 Comment passer de l’échec au succès ? (1) 10.12 Workshop : Oser l’authenticité pour un succès durable (1) 12.12 Apéro Starters et reStarters : venez pitcher votre projet (1) 16, 23 et 30.12 Lunch Starter 19.12 Apéro Starters et reStarters : entreprendre, c’est bon pour la santé ! (1) ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 12.12 QWat is er nieuw aan Incoterms 2020? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 10.12 Discovery Meeting Brussel Metropool - december 2019 ❙ 47
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Community 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast 12, 17 & 19.12 Beci Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Abattoir 36 Actiris AG Real Estate Airbus 4-5 ; 7-11 ; 12-13 ; 43 17 Akros Solution Axel Beelen BDO BeCode 7-11 4-5 7-11 18-19 ; 26-27 Belgische federatie van Kamers van Koophandel 7-11 Betuned BISA Boeing Boerenbond Brightfish 7-11 7-11 Brussels Airport Company 12-13 Brusselse Havengemeenschap 7-11 Bruxelles Formation CBR Cercle des Voyageurs, Le Claeys & Engels CNCD CO2logic CoderDojo Confederatie Bouw Consortium de validation des compétences Daoust Easybrussels Ecole 19 Edenred Engie Enterprise Europe Network Ephec Equal Partners Europcar Mobility Group 20-22 12-13 26-27 12-13 25 15 ; 35 40-41 7-11 12-13 12-13 16 20-22 40-41 12-13 48 ❙ Brussel Metropool - december 2019 7-11 7-11 7-11 28 7-11 7-11 17 7-11 ; 20-22 Eventattitude Exellys Febev FedeWeb Fednot Fevia Gallup Gestion Loc. Girleek G.M. Electronics Greenbizz Growing Attitude Guardian of the Arches, The 6 34-35 17 20-22 26-27 17 32 4-5 7-11 12-13 36 30-31 36 Handelaarsvereeniging Renouveau Quartier Grand-Place 14 Hays Hub.brussels ING Interparking Iris Group IWEPS Jardin des Sens Jeasy KBC Koudetat Kure LeasePlan Lucy Media Marketing Menu Next Door Micropole MolenGeek Mumtaz NMBS Nuovo Rosso Old Boy 34-35 17 12-13 ; 38-39 12-13 12-13 7-11 44 12-13 18-19 7-11 44 12-13 7-11 7-11 7-11 12-13 18-19 44 12-13 44 44 Pasha-Parking Pinwheels Schindler SD Worx Sibelga Simont Braun Sodexo Solvay Solvay Brussels School of Economics Oostenrijkse Kamer an Koophandel Panora.me 36 6 12-13 32 7-11 4-5 ; 29 12-13 38-39 12-13 12-13 7-11 Sophie Maquet & Stijn Joye 38-39 Space Laser Games Spotify 42 45 Statistiek Vlaanderen Telenet Telenet Business Tempo-Team Title Media Total Toukoul Tractebel Tradedoubler Tryangle ULB View.brussels Vinci Energies Belgium VOB VUB WeMedia WHO Womenpreneur Worldline Belgique 7-11 7-11 18-19 ; 26-27 7-11 15 12-13 7-11 12-13 45 30-31 7-11 Urban Manufacturing Alliance 36 Veolia 12-13 20-22 12-13 4-5 7-11 ; 23-24 ; 36 7-11 17 43 14 Ondernemingen in overdracht De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > over te laten ondernemingen / overdrachten van aandelen Trustmaatschappij (overdracht van aandelen) Omzet: < 0,5 Milj. € 1 tot 10 werknemers Marketing, marktstudies, mystery shopping Omzet: < 1 Milj. € 10 tot 20 werknemers Ontwerp en druk van kinderboeken Omzet: 2-3 Milj. € 1 tot 10 werknemers > Voor zijn overnemers-investeerders zoekt de Transmission Hub > Een bedrijf actief op het gebied van behandeling, vormgeving, verpakking en assemblage. Brussel Aanschafwaarde: > 500.000 € > Een fabricage- en productiebedrijf Brussel, Wallonië, Vlaanderen Aanschafwaarde: > 300.000 € Wenst u uw onderneming gedeeltelijk of volledig over te laten? Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be
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Agence ligne 93 KBCMobile Brussels 95 % de vos opérations où que vous soyez. kbcbrussels.be/partout E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. Édito Pour la croissance des entreprises et du bien-être Pour nous, entrepreneurs, la croissance fait partie de notre ADN. Chaque être qui naît tend à croître et à s’épanouir pleinement. Les entreprises également visent à se développer et à devenir des fleurons, des success stories Les défis qui se présentent à notre société et aux entrepreneur d’opportunités. L’opportunité de trouver des solutions, grâce no l’innovation – qui n’est pas forcément synonyme de grands moy technologie : l’innovation réside d’abord dans un autre regard que son business. L’opportunité de croître aussi dans notre savoir-f d’emploi et de bien-être. Nous avons besoin de croissance. D harmonieuse, maîtrisée, réfléchie. Une croissance au service des cito Cette croissance, nous la souhaitons pour tous ceux et toutes l’ambition de grandir. Pour développer de nouveaux services et améliorer notre vie au quotidien. C’est dans ce cadre que Beci a lancé le Gr Circle, le rendez-vous des entreprises qui veulent croître. Quels sont les principaux défis et les possibilités de croissance présentent aux entreprises ? C’est de cela dont nous discutons Circle avec des acteurs très divers : start-ups, investisseurs, PME entreprises. Cette croissance est fonction d’une série de facteurs comme les talents, les moyens financiers, les nouveaux marchés, les nouv technologies, etc. Pour réussir, il n’existe pas de recette unique, ni de chemin unique. Voilà pourquoi la croissance mérite un cercle : un cercle qui réunit des expériences et des histoires concluantes, un cercle où les enseignements des uns sont utiles aux autres, un cercle où l’itinéraire des uns est la réponse aux questions des autres. Un cercle qui réunit des pairs et des partenaires pour avancer, ensemble, sur le chemin d’une saine croissance. Notre premier rendez-vous, d’après des échos unanimes, s’es révélé à la fois pertinent, stimulant et enthousiasmant. Comment collecter son premier million d’euros ? est la question pratique sur huit intervenants ont apporté leur éclairage particulier. Cette premièr n’est qu’un début. Avec vous et pour vous, nous espérons vous programme qui réponde parfaitement à vos besoins. J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors de notre prochain Gr Circle, ce 25 novembre. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 49 – Novembre 2019 Au mois de décembre : Gérer les talents Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Elisa Brevet, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Nancy Demaude, Tim Devriese, Sara Dirkx, Antoine Geerinckx, Gaëlle Hoogsteyn, Yves Kengen, Ophélie Legast, Cédric Lobelle, Filip Michiels, Sybille Motte, Laura Rebreanu, Jean-Pierre Riquet, Julien Semninckx, Stéphane Tondeur, Guy Van den Noortgate, Miguel Van Keirsbilck et Dimitri Van Rossum. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 6 7 Idées 11 12 Beci online Podcast : Béatrice de Mahieu Digest Pour ou contre la notation des avocats ? Open Source International 15 18 21 22 23 25 29 30 33 35 Nabil Jijakli : « Le Belge ne peut qu’avoir l’export dans le sang » Exporter, oui mais où ? Chers pays voisins 5 choses à savoir aux Émirats Arabes Unis L’export sous l’œil de l’Agence pour le commerce extérieur Comment vous (ex)portez-vous ? 26 5 Conseils pour éviter les principaux risques à l’exportation 27 Bruxelles vous aide à exporter Traduire pour exporter Prospection digitale : la Chine en ligne Comment s’exporter grâce au réseau EEN : 4 exemples Mieux maîtriser la gestion des frais de déplacement Entreprendre 36 NWOW : quels gains écologiques ? 38 39 40 41 43 46 48 Starter : customer-care.ai De nouveaux subsides pour les entreprises bruxelloises Lancer son activité food : ce qu’il faut savoir Priorités stratégiques : enquête Belgique-Pays-Bas Transmettre son entreprise via la cession des parts sociales Faillite et différences culturelles : petit tour d’horizon Les marchés publics vus par les PME Community 50 51 52 54 55 56 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Petites histoires de grands entrepreneurs Bruxelles, dans les pas de Thierry Marion L’actualité Beci en photo Demandes d'admission Index Agenda Rédacteur en chef invité : Nabil Jijakli Soyez prêt pour les élections sociales Optez pour une organisation optimale avec Partena Professional ous employez 50 équivalents temps plein (ETP) ou ez-vous accompagner et gagnez un temps écieux dans l’organisation des élections sociales pour mai 2020. Vous serez accompagné de manière professionnelle du début à la fin, sachant que nous vons déjà organisé plus de 1 000 procédures similaires pour de nombreuses entreprises. Vous aurez la certitude que chaque étape sera xécutée correctement. Votre service du personnel aura moins de travail et de soucis. Vous éviterez les discordes sociales et les amendes. aide ou de conseils ? -nous via esv2020@partena.be et découvrez nos formules ena-professional.be/fr/electionssociales2020
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Podcast Béatrice de Mahieu, ambassadrice de l’open innovation à Bruxelles Se retrouver à la tête d’une communauté pour jeunes entreprises innovantes n’est pas une surprise pour Béatrice de Mahieu, devenue il y a peu CEO de Co.Station. Depuis le début de sa carrière, elle a choisi de faire de l’open innovation son cheval de bataille. Vous avez connu de nombreuses expériences dans le secteur de l’innovation et du change management : Co.Station, Microsoft, Telenet… À côté, vous avez un diplôme en œnologie ; vous vous êtes aussi formée en nutrition. Vous êtes une vraie boulimique de la vie ? Il est vrai que je suis née avec énormément d’énergie. Aujourd’hui, c’est plutôt positif car toute cette énergie est valorisée, mais quand j’étais petite, ce n’était pas tellement apprécié. Je n’ai jamais été une enfant qui écoutait tranquillement en restant assise. Cela posait évidemment des difficultés à l’école. Je crois que, si je suis arrivée à des choses dans ma vie, c’est plutôt parce que dès que je ne comprenais pas quelque chose, je devais absolument chercher à le simplifier. Mon penchant pour l’innovation provient certainement de cette manie. Justement, cet intérêt pour l’innovation, vous l’avez perçu dès le début de votre carrière ? S’il y a bien une chose qui m’a passionnée au début de ma carrière, c’est l’arrivée de l’internet. Vous vous souvenez peutêtre d’Alta Vista, ICQ, Netscape, Advalvas… Mon premier job était dans une boîte de production de cinéma. Chaque jour, on faxait les scénarios de publicités et longs-métrages entre Bruxelles et Paris. C’était extrêmement long… Je suis allée trouver le patron en lui disant : « Si on prenait un ordinateur avec internet, on pourrait envoyer les scénarios par mail et ce serait beaucoup plus rapide ». Il m’a répondu : « OK, ton ordinateur aura internet ». À partir de ce moment-là, j’ai compris tout le potentiel d’internet. Très vite, je suis partie de cette boîte pour intégrer une entreprise qui créait des sites web. Après avoir travaillé en tant qu’employée, vous êtes devenue freelance… J’ai toujours rêvé de travailler chez Microsoft. Quand j’ai fini par y décrocher un job, c’était la folie ! Et puis, j’ai eu la naissance de 6 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 ma fille. Je ne sais pas si les hormones y étaient pour quelque chose : j’avais tellement d’énergie que je me suis dit qu’il était temps de me lancer. Je suis devenue indépendante spécialisée en digitalisation et change management. J’optais pour des projets de transition et de transformation, souvent du print vers le web, entre autres pour Elle, Vlan, Psychologie magazine… et ça fonctionnait plutôt bien ! Comment parvient-on à rester à la page pour pouvoir constamment innover ? Selon moi, innover, ce n’est pas forcément trouver et flairer des nouvelles tendances. C’est parfois mettre le point sur une difficulté et la simplifier. Si vous percevez un manque d’harmonie, un dysfonctionnement… ce sont souvent des foyers d’innovation. Après, il ne faut pas oublier que tout le monde n’accueille pas forcément le changement d’une façon positive. C’est là toute la difficulté de mon job. ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : Manger : Notre alimentation raconte notre société. Mieux encore : elle dit beaucoup de choses de vous. Chaque premier vendredi, retrouvez Nora Bouazzouni et Mélissa Bounoua pour des épisodes aussi gourmands qu’intéressants. À retrouver sur Louie Média (en français). D.R. News La corderie Barrois fête ses 100 ans ! Plus qu'une référence en la matière, la corderie Barrois vient de fêter ses 100 ans d'expérience dans la fabrication de câbles, sangles, palans et chaînes sur mesure. Un événement a été organisé, en collaboration avec la Communauté Portuaire de Bruxelles, pour célébrer l’occasion. « Nous avons organisé une visite d'entreprise pour nos membres et certains de nos clients ; c’était très agréable de les rencontrer autour d'un verre. J’ai également profité de l’occasion pour revenir sur l’historique de la société », raconte Vincent Barrois, General Manager de la corderie. Depuis 1919, cette entreprise familiale bruxelloise conseille ses clients en matière de transport de charge, en tenant compte de la portabilité, de la charge de travail maximale et des directives européennes en matière de sécurité. C’est Edouard Barrois qui, à l’époque, créa la société ‘Corderie Ed. Barrois & fils’ (CEBEF) qu’il dirigera jusqu’en 1947 pour ensuite laisser place à la deuxième génération. En 1967, la gamme s’étendra vers toutes sortes d'équipements de levage – un assortiment en constante évolution, toujours dans le respect des normes européennes et des règles de sécurité en vigueur. La corderie Barrois, c’est l’un des rares exemples d'industries familiales qui parviennent à se profiler parmi la concurrence. Pour y parvenir, il est nécessaire de rester en constante évolution ; trouver de nouveaux débouchés et développer des outils modernes pour une gestion plus efficace, tels sont les défis de demain. « La variété des produits et un stock important permettent de combler même les besoins les plus urgents dans les plus brefs délais, car la qualité et le service sur mesure sont depuis toujours les piliers de l’entreprise », conclut Vincent Barrois. Info : www.corderiebarrois.be Le nouveau centre d’affaires Regus Anderlecht City Dox a ouvert ses portes ! Regus, le leader mondial des espaces de travail flexibles, vient d’ouvrir son nouveau centre d’affaires à Anderlecht. Situé en bordure du canal, dans un immeuble éco-efficient, le site de Regus City Dox accueille plus de 2 000 m² d’espaces de travail partagés. Les bureaux et salles de réunion, qui peuvent être loués à l’heure, la journée, la semaine ou à l’année, sont équipés des dernières avancées de la technologie et de tous les services logistiques répondant aux souhaits des travailleurs. Le quartier de City Dox propose une nouvelle manière de « vivre la ville ». Ultra accessible, il accueille des appartements résidentiels, des services et des commerces, le tout entouré d’agréables espaces verts. « Ce projet urbanistique d’avenir se devait de disposer d’espaces de travail confortables et multifonctionnels », a déclaré William Willems, Directeur général de Regus Belgique. Mises à disposition dans chaque ville, à l’échelle internationale, les solutions de travail flexibles de Regus ont le vent en poupe : au cours des trois dernières années, le nombre de centres installés en Belgique est passé de 13 à 33. Bruxelles en compte 12 et en accueillera d’autres dans un avenir proche. Outre un accès au plus grand réseau du monde, les centres Regus offrent de nombreux autres avantages. « En ne louant que l’espace de bureau réellement nécessaire, les entreprises réalisent jusqu’à 60 % d’économies sur leur budget ‘immobilier’. Elles bénéficient aussi d’un espace de travail qui grandit avec elles. Autre avantage, elles sont déchargées de toutes les corvées liées à la gestion de leur bâtiment et peuvent ainsi se concentrer sur leur cœur de métier. Ces multiples atouts expliquent la véritable explosion de la demande pour nos solutions à Bruxelles », conclut William Willems. Info : www.regus.be Start it @ KBC encourage les start-up à franchir la Manche malgré le Brexit L’incertitude persistante autour du Brexit fait peur à de nombreuses entreprises. Toutefois, même après celui-ci, le Royaume-Uni continuera à offrir d’énormes opportunités aux start-up belges, selon Start it @KBC, le plus grand Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 7 D.R. D.R.
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News incubateur de notre pays. « Dès le premier jour, nous mettons tout en œuvre pour que les start-up de notre écosystème puissent travailler au-delà de toute frontière. Or, celles-ci ne misent plus prioritairement sur le RoyaumeUni, malgré sa proximité géographique, laissant ainsi passer leur chance de faire affaire avec la 5e plus grande économie du monde », explique Lode Uytterschaut, fondateur de Start it @KBC. C’est pour cette raison que Start it @KBC unit ses forces à la BLCC (Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise britannique) et à KBC London afin d’aider les jeunes entreprises à franchir la Manche. Elles peuvent compter sur un soutien concret, avec des salles de réunion au cœur de Londres, mais également sur des conseils dans Axiles récolte 2,4 millions pour développer un « pied bionique » Axiles Bionics, une spin-off de la VUB, annonce avoir rassemblé un capital de 2,4 millions d'euros. Ces investissements serviront à la mise au point de prothèses bioniques au profit des personnes amputées du pied. Cette collecte de fonds a été possible grâce à divers investisseurs privés ; principalement des anciens étudiants de la VUB et de l'ULB. En dépit de la demande claire pour de meilleures prothèses chevillepied, les innovations restent rares en raison de l'ingéniosité du corps humain et de la complexité à l'imiter. C’est en s'appuyant sur plus de dix ans de recherches chez BruBotics – le laboratoire de robotique avancée de la VUB – qu’Axiles Bionics a réussi à développer une technologie bionique capable de reproduire la combinaison unique de puissance et de flexibilité d'une cheville humaine. Celle-ci permet aux personnes amputées de retrouver une vie quotidienne presque normale. le domaine de la finance, des RH ou du marketing. Un accompagnement est également disponible afin de franchir les obstacles posés par le Brexit au niveau des formalités douanières. « Grâce à ce partenariat, les start-up bénéficieront d’une caisse de résonance et d’une connaissance approfondie du marché britannique », explique Jason Pratt, Director Corporate Banking chez KBC London. « KBC est active depuis plus de 30 ans à Londres. Nous sommes donc particulièrement bien placés pour les accompagner. » La collaboration entre Start it @KBC, la BLCC et KBC London fonctionne par ailleurs dans les deux sens. Les start-up britanniques qui souhaitent poser un pied sur le continent bénéficient, auprès de Start it @KBC, du même soutien que celui offert par la BLCC et KBC London à leurs collègues belges qui franchissent la Manche. Info : www.kbcbrussels.be 8 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 « Nous sommes très heureux et enthousiastes d'avoir accumulé autant de capitaux privés pour développer notre technologie bionique et la transmettre aux gens », a déclaré Pierre Cherelle, docteur en robotique (VUB) et fondateur d'Axiles Bionics. Le professeur Dirk Lefeber, responsable de BruBotics et promoteur de la recherche, et le professeur Dr. Bram Vanderborght se réjouissent de l'arrivée d'Axiles Bionics. « En tant que chercheurs, nous développons des prototypes très avancés à l’université, mais ils ne deviennent que rarement des produits au service de la société. Nous sommes donc très heureux que, grâce à la persévérance de l’équipe, cette prothèse sorte du laboratoire ». Ils soulignent également le caractère novateur d’Axiles Bionics : « Dans le monde entier, seules 3 sociétés commercialisent de telles prothèses de cheville. C’est donc une grande nouvelle que nous puissions lancer une telle spin-off ici, à Bruxelles. » Info : www.axilesbionics.com © KBC_DemoDay_Leuven23_030518 News Un Effie d’or pour Telenet ! Les Effie Awards récompensent chaque année les campagnes de marketing et de communication les plus réussies en termes d'impact et d'efficacité. Cette année, la cérémonie prestigieuse, qui fêtait son 30e anniversaire, a remis 14 trophées d’or, d’argent et de bronze. L’un des grands gagnants de cette édition est Telenet, qui a décroché un Effie d’Or pour sa campagne exceptionnelle « The Good Flow ». Développée en collaboration avec l’agence TBWA, celle-ci met en exergue le fait que, grâce à un ensemble de technologies bien pensées, Telenet vous permet de surfer ultra rapidement, avec fluidité et sans aucune perturbation, sur tous vos appareils en même temps. Telenet s’adapte ainsi à tous les besoins des familles. Ce n’est pas la première fois qu’on retrouve cette équipe gagnante sur le podium ; déjà en 2018, TBWA et Telenet Business avaient remporté un Silver Award avec la campagne « De digitale versnelling » qui proposait gratuitement aux indépendants un plan digital personnalisé afin de booster leur croissance. Info : www2.telenet.be Inspirez-vous sur #MeetAtKinepolis business.kinepolis.be/fr/morning-sessions ALISSON SINÉCHAL De grandes opportunités même en petit comité. Vous cherchez un endroit de grand standing pour un petit groupe ? Kinepolis Business a la solution idéale pour vous : les B2B Morning Sessions. C’est un nouveau forfait pour les entreprises qui recherchent un lieu exceptionnel pour leurs présentations, leurs workshops, leurs brainstormings, leurs lancements de project … Les Morning Sessions sont destinées aux groupes de 15 à 60 personnes et peuvent être réservées en semaine de 9h00 à 13h00. Kinepolis Business Belgium Kinepolis Business Kinepolis Business Belgium B2B-ACCOUNT MANAGER Tél. +32 2474 26 40 asinechal@kinepolis.com Kinepolis Bruxelles, Rue de Centenaire 20, B-1020 Bruxelles Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 9 À partir de €15 pp hors 21% TVA
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Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles Idées Pour ou contre la notation des avocats ? Xavier Gillot, avocat et fondateur de la plateforme uLaw Tant les avocats que les clients souffrent du manque de transparence de l’avocature. Les études montrent que les clients ne savent pas comment choisir un avocat ni où le trouver. Cela engendre une fracture du marché, avec pour conséquence que certains cabinets ‘connus’ monopolisent les honoraires. La notation permet de rééquilibrer le marché sur la base de critères bien plus légitimes que la réputation. Il s’agit principalement de la confiance et des compétences, qui sont les éléments centraux de la relation avocat-client. Mais cette notation doit rester objective. Il faut encadrer l’évaluation pour éviter les dérives de toutes sortes. En effet, les compétences et le cadre de travail sont souvent inconnus et incompris des clients. Les notations basées sur les contributions financières des notés, le nombre de procès gagnés ou autres critères peu fiables doivent être écartées, car elles faussent l’information. Ces raisons ont notamment mené uLaw à développer un algorithme de notation composite unique, qui garantit l’objectivité au départ d’informations techniques propres à la carrière de l’avocat (volet ‘compétence’) et d’avis des clients sur la base d’un questionnaire axé sur la relation client (volet ‘satisfaction client’), modéré par la plateforme. Un autre argument ’pour’ réside dans le fait que l’avocat n’est pas formé à la relation avec le client. Avec ces évaluations, tant l’avocat que le client bénéficieront des retours d’une notation. Trop d’avocats sont incompris, éloignés de leurs clients, et trop de clients sont mécontents. Les avocats perdent des parts de marchés, se paupérisent, s’isolent. La notation objective amènera les avocats à ‘satisfaire’ leur client et non plus seulement à leur rendre des services juridiques. Qu’on soit pour ou contre, c’est là l’attente des marchés. À l’instar d’un TripAdvisor pour l'horeca, certains sites proposent aujourd’hui de donner une note aux avocats. Pour ou contre des avocats étoilés ? Deux avis au sein du Barreau de Bruxelles… Xavier Van Gils, Président d’Avocats.be Les ‘legal awards’ existent depuis longtemps. De plus en plus de sites permettent d’attribuer des notes à des avocats, mais aussi à des médecins, des notaires et autres professions. Il suffit d’ailleurs de taper le nom d’un avocat ou d’un cabinet d’avocats sur Google pour trouver une note étoilée avec les commentaires d’internautes. On ne peut pas les valider car il n’existe aucun contrôle sur ces notations. Évitons de nous embarquer nous-mêmes dans une forme de certification des sites (sorte de sites de notation qui seraient agréés en fonction d’un certain nombre de critères). De même, il faut éviter de créer nous-mêmes une notation. Le souci, c’est de savoir ce que l’on veut noter. Il est quasi-impossible pour un particulier d’évaluer un avocat sur la compétence juridique de son travail. Quant à un tiers certificateur, il lui faudrait analyser tout le dossier et c’est un travail très complexe. Le client a tendance à donner une note en fonction des honoraires, de la rapidité avec laquelle il a été reçu, de l’accueil, s’il a eu un café… Et puis, surtout, la note va être influencée par le fait qu’il a gagné ou perdu son procès – et chacun se rend compte qu’il y a aussi des bons et des mauvais dossiers, ou des victoires ou des échecs partiels. L’intérêt d’une notation s’avère dès lors très limité. S’opposer aux sites non contrôlés qui existent est excessivement compliqué. Le mieux serait de disposer de critères objectifs et évaluables pour fixer ces notations. À l’époque du numérique, il faut peut-être aussi rebondir et en profiter pour inviter les avocats à s’évaluer ou se faire évaluer par leurs clients, pour ainsi améliorer les qualités de leurs services. Car finalement, nous sommes aussi des entrepreneurs. ● Julien Semninckx Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 11 © Getty
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Action climatique 2.0 Open Source J leurs émissions de CO2 traversée du désert… Heureusement, même dans le désert, on rencontre, comme une oasis, des patrons ou des responsables de départements visionnaires, qui vous font confiance et qui décident de franchir le pas. Des pas importants, car chaque tonne de CO2 émise dans l’atmosphère a un coût : de 220 (selon Stanford University) à 417 dollars (selon la revue Nature) pour la société et les générations futures. Mondialement, ce sont près de 40 milliards de tonnes de CO2 qui sont émises chaque année… Une petite multiplication nous indique que, chaque année, les grands émetteurs de CO2 transfèrent des coûts gigantesques aux générations futures, puisqu’ils ne paient pas le prix réel de leur impact. Or, les coûts du changement climatique commencent à se faire sérieusement sentir. Demandez aux grands réassureurs comme Swiss RE, Munich RE, qui remboursent entre autres les dégâts des catastrophes climatiques… Des coûts que M. et Mme Tout-le-monde devront finalement endosser. Quand les consommateurs en prendront conscience – et ce ne sera plus très long – le temps des belles paroles (qui ne coûtent rien) sera révolu. Nous entrerons dans la phase 2.0 (qui pour certains a déjà commencé) ; la phase de véritable action climatique, sur base de chiffres, de réelles actions mesurées, suivies et contrôlées. C’est là tout l’intérêt du calcul, de la réduction et de la compensation des émissions carbone, vérifiée et labellisée selon des standards reconnus : une réponse holistique au besoin de reconnaissance d’actions réelles à tous niveaux, e me rappellerai toujours mes premiers coups de fils, fin 2006, quand j’appelais des entreprises pour leur proposer de les aider à calculer et réduire . Ces appels finissaient souvent par « C’est gentil, mais je ne pense pas qu’on émet beaucoup de CO2 … ». Ces premières années étaient une sorte de pour se différencier du « blabla » et du « greenwashing ». Une démarche qui oblige l’entreprise à prendre ses responsabilités climatiques. Que l’on soit ‘believer’ ou ‘non-believer’ de l’urgence climatique, nous en payons déjà tous le prix, souvent sans nous en rendre compte. L’exercice-vérité sera sans doute difficile pour beaucoup d’entre elles, dont l’impact climatique est trop élevé par rapport à la valeur qu’elles créent pour la société. Cela les obligera à une remise en question de leurs produits, services et modèles non-durables, mais leur permettra d’anticiper les disruptions auxquelles elles feront face. ‘license to operate’ : les exigences environnementales dans les appels d’offre et politiques d’achats sont déjà là et vont se multiplier à grande vitesse. C’est ce qui devrait nous amener à un « point de bascule » : ce moment où l’action climatique deviendra une véritable source de revenus – en d’autres mots, un business. Dans notre traversée du désert, on nous a parfois reproché de ne pas être une asbl… Comme si, parce qu’on fait quelque chose de bien pour la planète ou l’environnement, on ne devrait pas pouvoir le faire de façon lucrative. C’est le contraire qui est illogique : serait-il normal de pouvoir « gagner sa vie » en détruisant la planète ? Ne serait-il pas plus intéressant pour tout le monde si on pouvait « gagner sa vie » en aidant la planète et l’environnement ? C’est ce modèle qui inspire de plus en plus d’entreprises – et leurs collaborateurs ! – à la recherche de ‘purpose’ pour donner du sens à leurs activités. ● Antoine Geerinckx, fondateur et managing director de CO2logic Il faut désormais voir l’action climatique comme une sorte de 12 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 D.R. BOOSTEZ VOTRE ACTIVITÉ SUR LE WEB À BXL. Laissez-vous accompagner et inspirer par les meilleurs experts digitaux. Comment créer une boutique en ligne ? Qui pour vous créer un nouveau logo ? Voici quelques-unes des questions auxquelles vous pourrez répondre sur accelerationdigitale.be. Vous y rencontrerez des experts indépendants inspirants, et proches de chez vous. Ils vous accompagneront dans toutes vos problématiques digitales : ecommerce, webdesign, emailing ou sécurité. Que vous soyez client Telenet ou pas ! Découvrez maintenant accelerationdigitale.be ! Frederik De Wachter Expert digital Chloë De Bruyn Atelier d’orfèvrerie Claessens Plus d’infos et conditions sur accelerationdigitale.be
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Réunir des familles aussi vite que possible ! Anja Paermentier, Digital Channels Manager Rendre la vie de millions de voyageurs plus facile, c’est le job d’Anja chez Brussels Airport Company. En off rant les informations nécessaires pour les voyageurs au bon moment, elle contribue à améliorer l’expérience client à travers les canaux digitaux. Ensemble, réalisons des rêves. Postulez maintenant sur brusselsairport.be/jobs International « Le Belge ne peut qu’avoir l’export dans le sang » Credendo est le nouveau nom de l’ex-Ducroire, créé en 1921 pour garantir les transactions liées à l’export. Les performances de l’entreprise publique autonome amènent rapidement l’État belge à diversifier les missions de l’institution jusqu’à lui permettre d’occuper aujourd’hui une position réputée sur la scène mondiale des agences d’assurance-crédit et de financement des transactions à l’exportation. Nabil Jijakli, son dynamique Deputy CEO, introduit notre dossier international. Quelles bonnes raisons peuvent pousser une entreprise belge à tenter l’aventure de l’exportation et à quelles régions du monde peutelle utilement s’intéresser ? Petit pays, petit marché intérieur mais grand horizon : le Belge ne peut qu’avoir l’export dans le sang. Dans les faits, nous sommes 13e dans la liste mondiale des pays exportateurs – ce qui est une prouesse – et, avec des exportations qui représentent plus de 85 % du PIB, nous pouvons nous prévaloir d’un degré d’ouverture absolument remarquable. Par nécessité, notre pays est exportateur. Par le talent de ses entrepreneurs, il est bon exportateur. Ce que nous pouvons regretter, c’est que nous nous contentions trop vite d’un commerce intra-européen, concentré de surcroît sur nos voisins immédiats. Or, des marchés plus lointains en forte croissance offrent de très belles opportunités. Que ce soit dans le domaine industriel, dans le domaine des services ou dans des produits de niche, nous avons en Belgique une culture de la maîtrise qui différencie positivement nos produits et les rendent exportables. Aujourd’hui, 70 % de notre commerce extérieur est à destination de l’UE et 30 % dirigé vers le reste du monde ; or, si les pays émergents présentent plus de risques – mais qui peuvent être encadrés – ils proposent aussi des possibilités de développement très importantes. L’Asie, l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient sortent du lot et constituent des marchés de croissance particulièrement intéressants. © Reporters Nabil Jijakli, rédacteur en chef invité de ce numéro, est le Deputy CEO de Credendo, l’organe public d’assurance-crédit à l’exportation. Auparavant, il a travaillé à la Banque Nationale et à la Commission européenne. Il a également fait partie de la commission chargée de préparer l’introduction de l’euro en Belgique. Pour quelles raisons sortent-ils du lot ? L’export, c’est du commerce classique, soit la recherche d’une coïncidence d’une offre et d’une demande. Or, la demande est bien plus grande qu’ailleurs dans certains pays ou continents en mutation. En Afrique subsaharienne, deux tiers de la population a moins de 30 ans et la natalité demeure la plus vive au monde, ce qui explique notamment que des besoins d’infrastructures vont encore croître. Or, nous avons une expertise reconnue dans la conception et la construction d’hôpitaux, de routes, d’ouvrages d’art... En Chine, près de 500 millions de personnes ont atteint ou vont atteindre le niveau de la classe moyenne – presque autant que toute la population Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 15
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européenne réunie ! – et partagent un très fort désir de consommation. Les données socio-démographiques sont explicites mais, bien sûr, le contexte politique et le contexte des échanges économiques sont appréciés à leur juste valeur. Ainsi, nous vanterons moins aujourd’hui le potentiel – toutefois réel – de l’Amérique du Sud, depuis divers événements comme la crise de la dette argentine, les tensions au Venezuela, les affaires de corruption au Brésil... L’éloignement, la législation étrangère, la culture différente des affaires… Tout cela ne rend-il pas une tentative de développement international très risquée, et en outre réservée aux seuls grands groupes ? Il n’est pas nécessaire d’être une très grande entreprise pour réussir à l’exportation. Bien sûr, tout n’est pas facile : il faut entrer dans le marché convoité, s’y maintenir et y réussir. Mais notre pays, nos Régions, offrent nombre d’outils ou d’aides performants pour déceler les opportunités commerciales, comprendre les modalités d’export, explorer les filières, nouer des contacts... L’entrepreneur a du bon sens et les organismes évoqués plus haut appuieront concrètement sa réflexion et ses démarches. Quand les choses se concrétisent, un organisme d’intérêt public comme le nôtre apportera son expertise – maintenant presque centenaire – et ses solutions : nos analyses économico-politiques, dont découle un rating par pays, ont un rôle préventif très éclairant. Nous accompagnons ensuite le montage des contrats et y intégrons les éléments qui permettent son assurabilité et/ou son financement et prévoyons même comment « jouer au pompier » en cas d’indemnisation, de récupération de sommes dues, etc. Un risque commercial, cela s’évalue puis s’encadre. Et c’est notre rôle. Actuellement, le contexte politique global est assez troublé et le contexte économique plutôt illisible avec des guerres de taxes, la dévaluation du yuan, de nouveaux traités qui promettent mais sont contestés, quand ils ne sont pas torpillés, etc. L’export devient-il de la navigation à vue ? Les nouveaux traités commerciaux offrent de la clarté et certainement de nouvelles opportunités d’export pour certaines branches d’activités. Pour autant, il est vrai que la remise en cause unilatérale d’accords qui sont par essence multilatéraux est interpellante. Il y a là un fait du prince problématique pour la sérénité du commerce international. Problématiques aussi, les décrets d’embargo, 16 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 En réunion de rédaction, autour de Nabil Jijakli (de dos) : Sybille Motte (International Trade Advisor Beci), Didier Dekeyser (journaliste freelance), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) et Mehdi Ferron (stagiaire communication Beci). auxquels des États, qui n’ont pas de volonté ou de raisons d’en appliquer un, sont forcés de participer. Bref, les relations internationales ne sont pas un long fleuve tranquille ; mais les aléas du commerce ont toujours existé, ce qui explique d’ailleurs notre rôle... ! Nos rating-pays sont établis sur base d’analyses poussées qui tiennent compte de ces soubresauts. Notons que nous ne pouvons que nous obliger à la performance car nous sommes, en tant qu’organisme de financement et d’assurance-crédit, partie prenante du risque que prend l’entrepreneur. Ceci posé, le risque le plus grand auquel s’expose un candidat exportateur est tout simplement de ne pas envisager le « risque client » à l’exportation et le « risquepays » classique. Certaines PME, pour lesquelles la prise de risque doit être parfaitement couverte sous peine de viabilité en cas de coup dur, s’encadrent mieux que de grandes entreprises pourtant actives dans la grande exportation mais très exposées, par nonchalance ou ignorance de ces risques. C’est dans et pour de tels cas que l’instabilité internationale est réellement à craindre. ● Didier Dekeyser © Reporters DÉCOUVREZ LE MONDE À TRAVERS UNE NOUVELLE CABINE. Faites l’ expérience de notre nouvelle cabine Delta Premium Select : un service et un style d’exception, plus d’espace, un écran vidéo plus grand et un repose-pieds. DELTA.COM Delta Premium Select est disponible sur les vols au départ de Bruxelles vers New York JFK et Atlanta à partir respectivement de janvier ou mars 2020. Consultez la liste de nos vols pour plus d’informations. Vols en partenariat avec Air France-KLM. Toutes les informations sont correctes au moment de la publication © 2019 Delta Air Lines, Inc.
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International Exporter, oui mais où ? Bonne question, car le monde est vaste et les opportunités, de scorer comme de se planter, sont nombreuses. Allemagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni (le quarté de tête dans l’ordre) représentent 53 % de nos exportations dans un continent européen qui en absorbe près de 73 %. Mais les taux de croissance à dix ans indiquent que des opportunités ont été saisies dans des marchés plus lointains, notamment en Afrique subsaharienne, en Asie et au Moyen-Orient. A ux critères de choix trop courants d’affinités de proximité, de langue ou de culture, il importe sans doute de substituer ceux qui relèvent de l’efficacité économique, et donc de se concentrer sur les marchés de croissance où la potentialité d’une profitabilité significative récompensera les efforts et les risques plus importants à assumer. Jan-Pieter Laleman et Raphaël Cecchi, respectivement spécialistes MoyenOrient et Asie chez Credendo, nous donnent leurs points de vue. On imagine aisément que les pays de l’or noir sont riches. Ils ont donc de quoi investir et consommer. Pour autant, ils sont presque exclusivement dépendants de cette ressource – dont nos pays sont inversement de plus en plus indépendants – et assez peu stables. Peut-on raisonnablement conseiller de s’y intéresser ? Jan-Pieter Laleman : La région du monde désignée sous l’appellation Moyen-Orient est vaste et nous ne conseillons pas d’approcher indistinctement tous les pays qui composent ce groupe. L’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, Oman, le Qatar... nous intéressent plus particulièrement. S’il ne faut pas, en effet, négliger les risques dont vous parlez, ces pays présentent tout de même une stabilité politique suffisante comme en témoigne d’ailleurs le nombre de touristes qui s’y rendent. En matière de risques, je préférerais mettre l’accent sur d’autres points qui relèvent de l’économique, comme la tension actuelle sur le marché immobilier, l’importance démesurée du secteur public dans quelques pays – 25 % des Saoudiens travaillent pour l’État ! –, la dépendance excessive au pétrole, etc. Mais ces 18 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 pays ne sont pas dans l’attentisme. Ils ont pris conscience de l’absolue nécessité de s’affranchir de leur dépendance à leur presque unique source de revenus, et de l’importance de ne pas effaroucher les investisseurs étrangers dont ils ont grand besoin pour développer rapidement leur économie, voire de larges pans d’un secteur privé quasiment inexistant. Ils ont une population jeune, à laquelle ils vont devoir offrir des emplois ailleurs que dans un secteur public sursaturé. Jan-Pieter Laleman Diversifier son économie n’est pas si aisé lorsque les ressources naturelles ne le sont pas et il semble que les pays du Moyen-Orient se livrent à une compétition sur les mêmes terrains, ceux du tourisme, du loisir, de l’immobilier et des énergies renouvelables. N’y-a-t-il pas risque d’excès d’offres et de bulle(s) ? Jan-Pieter Laleman : À Dubaï, par exemple, le parc hôtelier a crû récemment de 26 %, plus que la croissance touristique... Donc, en effet, il y a un certain excès, comme il y a une concurrence sur les mêmes terrains. On pourrait dire, cyniquement, que cela multiplie nos possibilités de faire des affaires... Il n’en demeure pas moins que ces pays ne sont qu’au début de leur préparation pour l’ère de l’après-pétrole, qu’ils ont entamée lucidement et volontairement. Or leurs besoins sont gigantesques, tout comme les moyens dont ils disposent. De plus, leur population © Getty D.R. très jeune et plus éduquée va exiger un nouveau type de société lorsqu’elle parviendra sur le marché du travail. Un secteur privé va donc émerger, qui se développera pratiquement de zéro, donc de façon spectaculaire. Le processus est entamé comme l’indiquent, par exemple, des initiatives de réformes législatives à l’attention des investisseurs, le développement des ports, des hubs d’aviation, les projets immobiliers spectaculaires, les tentatives de rayonnement culturel et sportif, etc. Un Orient plus lointain, l’Asie, attire aussi toutes les ambitions. Mais parler de l’Asie c’est parler d’un monde tant elle est vaste. Quels pays faut-il y distinguer ? Raphaël Cecchi : On divise par commodité l’Asie en trois zones : l’Asie de l’Est avec la Chine, le Japon et la Corée ; l’Asie du Sud -Est avec l’Indonésie, la Thaïlande, le Vietnam, la Malaisie... ; puis le sous-continent indien avec l’Inde, le Pakistan, le Sri Lanka, le Bengladesh, etc. Ces trois zones offrent chacune un potentiel de développement d’échanges commerciaux important, possèdent toutes un secteur manufacturier (à la différence du Proche-Orient), même s’il est à moderniser, et jouissent pour la plupart des pays d’une stabilité politique bonne pour les affaires. Stabilité malgré la guerre commerciale Chine-USA, les tensions vives en mer de Chine, l’insurrection à Hong-Kong, la radicalisation religieuse en Indonésie... ? Raphaël Cecchi : Voyez la résilience de pays tels que la Chine : elle est en effet en lutte commerciale contre les États-Unis, elle connaît des troubles politiques avec Hong-Kong (qui ne sont une menace pour elle que vus d’ici...), elle fait face à des problèmes environnementaux, des revendications salariales renchérissent ses coûts de production, etc. Malgré cela, elle tient le cap avec assurance et parvient à maintenir un taux de croissance, certes plus bas qu’autrefois, mais dont beaucoup d’autres pays rêveraient... Par ailleurs, si les pays d’Asie sont de fait confrontés à des défis de taille (tout comme les nôtres, d’ailleurs mais les problèmes ont toujours l’air plus importants ailleurs par un biais de perception qui décourage parfois les entrepreneurs), il est remarquable de voir comment ces défis sont pris à bras le corps : encore très dépendantes du charbon, leurs économies se tournent aujourd’hui massivement vers le gaz et les énergies renouvelables ; confronté au vieillissement de sa population, le Japon se crée des besoins en robotique nouveaux… Le Vietnam, jusqu’ici grand gagnant de la guerre commerciale Chine-USA, attire de nombreuses délocalisations d’entreprises manufacturières voulant échapper aux tarifs américains. Autant d’opportunités économiques supplémentaires, donc. L’historique de nos relations commerciales intenses plaide également en faveur d’un intérêt à porter à l’Asie. Nous nous sommes faits à leurs usages, ils se sont faits aux nôtres. Les ratings à court et moyen terme de la Chine et d’autres pays de ces régions étant bons, en termes de risques politiques et d’environnement des affaires – qui analysent et évaluent notamment le potentiel de croissance économique d’un pays, sa solvabilité, son taux d’endettement, ses réserves en devises, etc. – l’Asie est impérativement à inscrire sur la short-list de prospection du candidat exportateur. Raphael Cecchi Largest percentage increases in Belgian exports - 2008-2018 (among top 50 countries of 2018) 200% 0% Il n’en demeure pas moins que l’on peut faire aussi de très bonnes affaires ailleurs, et même avec des pays ‘mal cotés’. Les pays d’Afrique, par exemple, n’ont en général pas de bons ratings à cause de leurs problèmes de gouvernance et, pour beaucoup, à cause de tous les maux dont souffrent habituellement les pays producteurs de matières premières trop convoitées. Outre leur richesse en matières premières, ils connaissent une poussée démographique spectaculaire qui se traduira pour beaucoup en forte croissance. Il y a clairement des opportunités d’affaires là aussi, et nous ne découragerons nullement celui qui veut y aller, mais le ‘risque pays’ ne doit pas être sous-estimé. Jan-Pieter Laleman : Quant à savoir où exporter, il faut certainement noter en premier lieu : « là où il y a de l’argent », car la rentabilité est bien sûr la nécessité première de l’entreprise. Ensuite, les points cruciaux sont une très bonne préparation en amont, une implication entière dans le projet et un très bon accompagnement du début à la fin, ce que notre pays, la Région et ses institutions offrent et dont il faut tirer parti. ● Didier Dekeyser Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 19 Thailand Canada Mexico Egypt India Poland Bulgaria Brazil Morocco Lithuania Un. Arab Emirates Romania Singapore China Taiwan Marshall Island Nigeria Senegal Serbia D.R.
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International Royaume-Uni 4e client 6e fournisseur 8.778,4 millions 15.230,2 millions Chers pays voisins À l’issue du 1er semestre 2019, 77,3 % des exportations belges sont à destination d’autres pays européens ; c’est dire leur importance. À titre de comparaison avec nos clients hors Europe, l’Asie accueille globalement 9 % de nos exportations et, si l’on prend les pays isolément, les seuls clients dans le top 15 sont les États-Unis (5e avec une part de 6,2 %), l'Inde (10e avec 1,7 %) et la Chine (11e avec 1,7 %). À juin 2019, l’Allemagne, la France et les Pays-Bas représentaient conjointement 44,5 % des exportations. Malgré les incertitudes liées au Brexit, le Royaume-Uni reste un client très important de notre pays, le 4e part de 7,6 %. À 1,8 %, le Luxembourg est notre 9e avec une client. Pays-Bas 3e client 23.641,8 millions fournisseur 33.311,8 millions Allemagne 1er client 2e fournisseur 25.387,2 millions Part dans les exportations belges et sections principales à l’export au 1er France 2e client 3e G.D. Luxembourg fournisseur 18.962,4 millions 9e client 30e fournisseur 856,6 millions 3.527,5 millions 28.378,0 millions • France : 14,2 %. Produits chimiques (17,3 %), métaux communs (11,0 %), machines et appareils (10,4 %) • Pays-Bas : 11,8 %. Produits minéraux (20,0 %), produits chimiques (15,0 %), matériel de transport (10,1 %) • Royaume-Uni : 7,6 %. Matériel de transport (27,8 %), produits chimiques (19,0 %), machines et appareils (9,4 %) • G.D. Luxembourg : 1,8 %. Matériel de transport (22,4 %), produits minéraux (18,6 %), matières plastiques (9,9 %) 37.005,8 millions 1er semestre 2019 • Allemagne : 18,5 %. Produits chimiques (31,4 %), matériel de transport (13,3 %), métaux communs (10,8 %) Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 21
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International 5 choses à savoir pour faire du business aux Émirats Arabes Unis Au mois d’octobre, Beci accompagnait une dizaine d’entreprises bruxelloises en mission économique aux Émirats Arabes Unis (EAU), dans le cadre d’un projet Enterprise Europe Network. Un marché convoité, qui recèle toutefois son lot de subtilités. Quelques enseignements. 1 2 La délégation européenne reçue à la chambre de commerce de Dubaï. Vous n’êtes pas attendus : Dubaï est un marché convoité de tous. Bien que le savoir-faire occidental soit toujours aussi bien perçu aux Émirats, nos entreprises n’y sont plus aussi attendues qu’auparavant. Il faut pouvoir vendre sa particularité. Mais le prestige ou les produits de niche sont particulièrement appréciés. Sachez prendre le temps : La notion du temps est fort différente aux EAU. Cela se ressent dans la prise de rendezvous comme lors des discussions business. Mieux vaut le savoir et bien comprendre la culture locale pour ne pas s’étonner de certaines choses. Ainsi, il est très courant que des rendez-vous, même sollicités de longue date, soient confirmés en dernière minute; ils peuvent tout aussi bien être déplacés, voire annulés. Voyons le bon côté des choses : vous pouvez obtenir des rendez-vous de grande qualité en dernière minute, grâce à la mise en relation d’une personne rencontrée sur place. Dans les négociations, sachez qu’il est normal de rencontrer plusieurs fois la même personne avant d’entrer dans le vif de la discussion. Ne cherchez pas à brûler les étapes, la culture locale veut que l’on crée une relation de confiance en abordant toutes sortes de sujets, avant de parler business. 3 4 Faites appel aux réseaux internationaux : Sollicitez votre attaché économique et commercial via le réseau de Hub.brussels, ici en collaboration avec la représentation wallonne de l’Awex. Par ailleurs, le réseau EEN, dont Beci fait partie, est présent dans plus de 65 pays, au service des PME européennes à l’export. Pensez aux Free Zones… ou pas : Les Free Zones, ou zones franches, sont nombreuses et couvrent une variété de secteurs et d’opérations. Leur discours insiste volontiers sur les avantages fiscaux, administratifs et de recrutement, 22 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 mais il faut garder un esprit critique. Par exemple, si votre intention est de commercialiser des marchandises sur le territoire non exempté de taxes (le ‘mainland‘), s’établir en zone franche ne vous évitera pas les 5 % de TVA sur la vente. Mais la zone franche vous permet de stocker vos marchandises à moindre prix et hors-taxe, avant de les écouler sur le ‘mainland‘ selon la demande. Si vous êtes dans l’import-export, s’établir en zone franche pour transformer vos marchandises et les ré-exporter vers les pays du Golfe (GCC) s’avère intéressant. 5 Il n’y pas que Dubaï : L’Émirat de Dubaï, qui compte plus de 3 millions d’habitants, est indéniablement le centre névralgique des affaires aux EAU. Pour autant, ses voisins ont aussi leurs avantages. En mission, nous avons pu visiter Ras Al Khaïmah, l’un des sept émirats fédérés du pays. Ras Al Khaïmah présente de nombreux avantages pour une TPE/PME européenne qui souhaite s’implanter dans la région. Tout d’abord, c’est un marché beaucoup moins compétitif que Dubaï, où tout le monde se rue. Ici, le marché n’est pas encore submergé : on cherche à attirer l’investisseur étranger. Il est plus facile d’y faire sa place, sur un marché de 400.000 habitants. Il est également moins cher de s’y établir, à 1h30 de route de Dubaï. De nombreuses industries ont fait ce choix ; par exemple Franke, qui distribue tout le marché des EAU à partir de son usine. Ici, c’est l’agence RAKEZ (Ras Al Khaïmah Economic Zone) qui gère l’économie locale. Vous serez plus rapidement en contact avec les décideurs dans cet émirat. ● Sybille Motte, International Trade Advisor Beci, Tél. +32 2 563 68 54 – smo@beci.be © A. Van Battel/Wideshot Photography International L’export sous l’œil de l’Agence pour le commerce extérieur L’Agence pour le commerce extérieur a été créée par un accord de coopération conclu entre l’autorité fédérale et les régions : s’y rencontrent donc les compétences fédérales en matière de politique internationale et les compétences régionales en matière de commerce international, ce qui en fait un bel outil pour tous les entrepreneurs belges. Nous avons rencontré son Directeur Général, Fabienne L’Hoost. Comment se porte notre balance commerciale en 2019 ? Au cours du premier semestre 2019, le surplus global de la balance commerciale belge s’élevait à un peu moins de 6,7 milliards , soit 1,8 milliard de moins par rapport à la même période l’an dernier. Cette baisse s’explique par la forte augmentation des importations de biens en provenance des États-Unis, du Japon et de Suisse. De manière générale, la balance commerciale de la Belgique est surtout positive avec les pays de l’UE. L’Asie reste, hors Europe, le principal partenaire de Belgique avec 9 % de nos exportations et 14,7 % de nos importations. On parle peu de l’Inde qui a pourtant une population aussi importante que celle de la Chine, même si le pouvoir d’achat n’y est pas semblable. Ce pays ne présente-t-il pas d’opportunités majeures ? Ces dernières années, l’économie indienne connaît, en effet, une vraie mutation. Afin de bénéficier des nombreuses opportunités offertes par ce pays, deux missions économiques conjointes belges ont été organisées : l’une en 2010 (170 entreprises, 255 hommes d’affaires et 27 accords conclus) et la plus récente en 2013 (340 participants). En 2017, nos souverains s’y sont également rendus afin de célébrer 70 ans de relations diplomatiques entre les deux pays. Trente-huit contrats ont été signés à cette occasion ! En 2018, la Belgique était, au sein de l’Union Européenne, le deuxième plus grand exportateur de marchandises vers l’Inde avec un montant de 7,9 milliards, soit 17,3 % du total La mission économique organisée en février dernier au Mexique, en collaboration avec les agences régionales du commerce extérieur, peut être qualifiée de grand succès. des exportations européennes. Bien que le diamant reste un des éléments centraux du commerce bilatéral, de nombreux secteurs offrent des perspectives prometteuses. Il en est ainsi des « Machines et appareils », dont les exportations se sont chiffrées à 590 millions en 2018, soit 312,9 millions de plus par rapport à 2013. Ces cinq dernières années, les produits chimiques, principal secteur d’exportation belge, ont également enregistré une belle croissance. Poussées par les ventes importantes de vaccins, les exportations de cette catégorie se sont élevées à 680,9 millions en 2018, en progression de 248,1 millions par rapport à 2014. Pour le commerce de services, on constate entre autres une forte croissance des ventes de services de télécommunication, d’information et informatiques. Leurs exportations sont passées de 31 millions il y a cinq ans à 104 millions fin 2018. Les missions économiques que vous organisez, qui ont l’avantage indéniable d’être appuyée par le Roi ou l’un de ses représentants, connaissent souvent un grand succès, ce qui se traduit Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 23 © Belga
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International concrètement en signature de contrats. L’année 2019 sera-t-elle un bon cru ? Fin 2019, nous aurons organisé deux missions économiques conjointes présidées par SAR la Princesse Astrid, en étroite collaboration avec les trois instances régionales de promotion du commerce extérieur : hub.brussels, l’Awex, le FIT et le SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement. La mission au Mexique de février 2019, avec une délégation d’affaires forte de 202 participants, représentait pas moins de 130 entreprises, était près de 2,5 fois plus importante que la dernière mission économique au Mexique de 2009. Au total, 283 personnes y ont pris part. Parmi les entreprises participantes, les secteurs les plus représentés étaient ceux de l’industrie agro-alimentaire, l’industrie des TIC et des télécommunications, l’industrie pharmaceutique, de la biotechnologique et parapharmaceutique, les industries de l’énergie, des énergies renouvelables et cleantech, de la santé et des sciences de la vie. Cette mission au Mexique, quinzième économie mondiale et pays-charnière entre les États-Unis et l’Amérique latine, a d’ailleurs coïncidé avec l’élection d’un nouveau président, Andrés Manuel López Obrador, qui a reçu la délégation officielle belge. Au total, 15 contrats et accords ont été signés. La prochaine mission économique aura lieu en République populaire de Chine, du 17 au 22 novembre. Elle doit être le point d’orgue de l’année 2019, avec une délégation qui doit compter 630 participants représentant 311 entreprises. La Princesse Astrid et les ministres doivent être reçus au plus haut niveau de l’État. Le programme permettra aux entreprises de nouer ou renforcer des liens avec des partenaires locaux. Deux réceptions officielles de grande envergure, avec 1.100 participants prévus, auront lieu à Pékin et Shanghai. Parmi les entreprises participantes, les cinq secteurs les plus représentés seront ceux de l’industrie agro-alimentaire, les entreprises fournissant des services commerciaux, l’industrie chimique, pharmaceutique et des sciences de la vie, l’industrie du luxe, de la mode et du textile, l’industrie de l’énergie, l’environnement et du cleantech. En matière de traités de libre-échange, quels sont ceux qui nous ouvrent le plus de portes et pour quels secteurs en particuliers ? La Commission Européenne négocie des accords commerciaux ayant notamment comme objectif la baisse des tarifs douaniers, afin de faciliter les échanges commerciaux. 24 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Depuis 2017, les effets de ces accords sont consignés dans un rapport public adressé aux institutions européennes, le Trade Agreement Implementation Report. Les chiffres disponibles, qui portent sur l’année 2017, montrent qu’environ un tiers des exportations des États membres de l’Union Européenne vers des pays tiers sont encadrées par ces accords. Les principaux partenair de l’UE pour ces accords sont Suisse (7 % des échanges avec l’Union européenne), la Turquie, la Norvège et la Corée du Sud. Ces accords de libre-échange ont généré une augmentation des flux commerciaux. Depuis la conclusion de l’accord de libre-échange avec la Corée du Sud en 2011, les exportations ver ce pays ont cru de plus de 55 %. an après l’implémentation de l’accord avec l’Équateur, on y enregistre une hausse de plus de 20 % de nos exportations. Les exportations européennes vers le Canada ont, elles, augmenté de 7 % après l’implémentation partielle du Ceta, il y a deux ans. Il importe de noter que les plus fortes progressions ont, très logiquement, été réalisées dans les secteurs pour lesquels une diminution des tarifs avait été conclue. La Belgique est particulièrement gagnante car elle a augmenté sa part de marché au sein de l’Union Européenne pour les exportations vers le Canada : alors que les exportations belges représentaient 5,5 % du total européen fin juin 2016, cette part a augmenté à 7,8 % fin juin 2019, avec un pic à 8,7 % fin juin 2018. Selon la Commission Européenne, 81,6 % des entreprises belges ont bénéficié de ces tarifs préférentiels ; cette information provient d’une analyse de données émanant de 20 pays ayant conclu des accords avec l’UE. Les exportations belges vers ces pays représentaient plus de 15 milliards d’euros. Les tarifs préférentiels ont permis d’économiser 400 millions de frais douaniers. Ces montants devraient encore augmenter : des accords de libre-échange avec le Japon, Singapour et le Vietnam sont en négociation ; d’autres pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande figurent également sur la liste de potentiels partenaires pour ces accords. ● Didier Dekeyser Fabienne L’Hoost, Directeur Général de l’Agence fédérale belge pour le commerce extérieur. International Comment vous (ex)portez-vous ? Les PME bruxelloises sont confrontées à une difficulté qui peut pénaliser leur croissance : l’étroitesse du marché belge. Les perspectives y sont loin d’être égales à celles de la France ou de l’Allemagne ! La solution ? Élargir son horizon. Autrement dit, exporter. © Getty (Coproduction) Les opportunités qu’offrent les marchés étrangers – qu’ils soient proches ou plus lointains – seront d’autant mieux exploitées que vous y serez bien préparés. Hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’Accompagnement de l’Entreprise, a élaboré quelques conseils à l’attention des exportateurs débutants : 1 Déterminez si vous êtes prêt à l’export : Une analyse SWOT de votre organisation et de vos produits ou services vous y aidera grandement ! 2 Déterminez les produits et/ou les services que vous voulez exporter : De préférence des produits de niche et des produits/services qui vous différencient de vos concurrents. 3 Identifiez votre marché : Vous rêvez du marché chinois… Et si vous commenciez par un pays voisin ? Bruxelles est située dans une des zones les plus riches d’Europe, où les habitudes de business et de consommation sont aussi les plus proches des nôtres. Ensuite, pensez à l’Amérique du Nord, et pourquoi pas à l’Afrique, avec laquelle Bruxelles est bien connectée ? Avant tout, étudiez le marché visé. 4 Identifiez les canaux de vente : Avant d’envisager la vente directe, pensez à un agent ou un distributeur local. Mais prenez vos précautions contractuelles et ne vous lancez pas tête baissée. Il existe de nombreux moyens d’approche. 5 Adaptez-vous à la culture locale : Chaque peuple a ses 6 Recourez à des experts pour les volets légaux et codes, ses habitudes et ses règles. Les respecter, c’est déjà susciter une image favorable. fiscaux : La TVA, les procédés de facturation, les contrats, la logistique… ne s’improvisent pas. Faites-vous aider ! 7 Protégez le savoir-faire de votre entreprise : Brevetez, enregistrez vos produits, marques et modèles pour éviter les mauvaises surprises. 8 Sécurisez les payements de vos ventes : Il n’est pas toujours possible de se faire payer avant livraison. Les crédits documentaires, l’assurance-crédit, le factoring ? Chacun son métier : adressez-vous à un pro ! 9 Valorisez votre succès : Vous avez le savoir-faire ; le faire-savoir est aussi important, c’est votre vitrine pour l’avenir. Consacrez les moyens nécessaires à communiquer. ● 10 Faites-vous accompagner par hub.brussels : c’est gratuit ! L’accompagnement des exportateurs est l’une des missions de hub.brussels, structure publique mise en place par le Gouvernement bruxellois, qui peut s’appuyer sur le vaste réseau de ses Attachés Économiques et Commerciaux basés à l’étranger. Vous souhaitez vous lancer dans l’export ? Les experts de hub.brussels peuvent réaliser votre analyse de faisabilité, sorte de diagnostic de votre potentiel à l’exportation. Pour accéder à ce service, vous devez disposer d’un numéro d’entreprise ou d’une unité d’établissement en RBC, d’un site web et d’une adresse mail professionnelle. Votre produit doit être prêt à la vente ; vous devez disposer des ressources et stocks suffisants pour faire face à un afflux de commandes ; pouvoir compter sur un service commercial et des outils marketing de base et être capable d’expliquer en quoi votre offre est spécifique. Des références commerciales constituent un atout ! Enfin, vous n’êtes éligible que si vous n’avez jamais exporté ou, le cas échéant, jamais hors de l’UE. Ceux qui n’entrent pas dans ces critères sont redirigés vers le service 1819, hébergé par hub.brussels : tél. 1819 ou info@1819.be. Retrouvez ces 10 conseils en détail sur https://hub.brussels/fr/10-conseils-export-2019 Plus d’info ? Contactez Katia Giovanetti, Account Manager tél. 02/800 40 77, kgiovanetti@hub.brussels. Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 25
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International 5 Conseils pour éviter les principaux risques à l’exportation Exporter, c’est bon pour la santé de l’entreprise : augmenter le chiffre d’affaires, booster la croissance et la motivation des employés, réduire la pression concurrentielle. Bien sûr, se lancer à la conquête des marchés étrangers extra-européens est plus risqué que de rester chez soi. Quels sont les principaux pièges à éviter et comment les contrer ? 1 Le risque pays vient d’abord à l’esprit ; à raison, vu les nombreux mouvements actuels dans les relations internationales. Votre entreprise belge peut être confrontée à un fait politique dans le pays de son client, ce qui peut impacter significativement le bon déroulement de vos transactions commerciales : instabilité sociale, conflit, guerre commerciale, expropriation, implantation d’une politique protectionniste, embargo... La liste est longue. Logiquement, on veillera donc à diversifier son business d’exportation, sans trop se disperser pour autant, mais surtout à bien choisir le ou les pays dans lesquels on projette d’exporter. À cette fin, il faut s’aider de ratings pays, comme ceux de Credendo, qui évaluent en permanence les risques politiques et commerciaux des pays d’export . 2 Le risque de résiliation. Après avoir signé son contrat et avant même d’avoir livré ses produits ou services, l’entreprise belge peut être confrontée à l’annulation du contrat causée par la carence de son client, qui ne peut ou ne veut pas payer, soit suite à un fait politique (guerre, événements politiques), soit pour des raisons propres à sa santé financière voire sa mauvaise volonté à honorer le contrat. Ce risque est assurable – c’est recommandé ! – afin d’être indemnisé pour toutes les dépenses effectuées durant l’exécution du contrat. 3 Le risque de non-paiement est de loin la plus grande crainte d’une entreprise : un client indélicat ne s’acquitte pas de ses obligations de paiement aux échéances prévues par le contrat, alors que vous avez honoré toutes les vôtres, notamment la livraison de la marchandise ou la prestation du service. L’origine de ce risque peut être de nature politique (guerre, pénurie de devises, catastrophes naturelles…) ou commerciale (faillite, difficultés financières, dispute…). Une assurance-crédit permet à l’exportateur d’être indemnisé d’une créance impayée. Cette assurance s’adapte aux différentes structures de transactions, payables au comptant voire même combinant un financement octroyé par une banque. 4 La culture locale. Think global, act local : en tant qu’exportateur, il faut à tout moment être au courant des réglementations et procédures internationales et les appliquer dans chaque filiale locale de votre entreprise, en plus des réglementations et procédures locales. S’ajoutent d’autres barrières comme la langue, les symboles ou les mœurs. Ces risques mal cernés, non anticipés ou négligés peuvent avoir des impacts négatifs sur les rapports commerciaux et engendrer des malentendus. Des agents et partenaires internationaux peuvent permettre d’établir des contacts avec des clients internationaux et ainsi faciliter les rapports commerciaux. La Région bruxelloise, par exemple, a des conseillers économiques aux quatre coins du monde qui peuvent apporter une expérience et une aide appréciables. Une autre solution est de recruter des partenaires locaux. 5 Les risques climatiques et éthiques. De nouvelles régulations environnementales et de nouvelles exigences sociales voient le jour. Les investisseurs, clients et la société en général souhaitent plus de transparence et de vigilance de la part des entreprises et ces pressions influencent directement les évaluations tirées des banques et assureurs, quant à l’impact économique des entreprises dans ces domaines. ● Didier Dekeyser 26 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 - octobre 2019 1 www.credendo.com ou via l’application Credendo Risk sur l’App Store ou Google Play © Getty International conseilleront, vous indiqueront qui aller voir, où trouver du soutien et des contacts. C’est gratuit et c’est certainement le premier pas qui vous en fera faire bien d’autres. ❙ Beci, avenue Louise 500, 1050 Bruxelles info@beci.be – Tél. 02 648 50 02 2 Faites-vous accompagner La Région Bruxelloise a récemment regroupé géographiquement et stratégiquement ses moyens sous l’appellation hub.brussels, avec la modeste ambition de « Faire de Bruxelles le territoire européen le plus attractif pour entreprendre et développer son activité économique » ! Bruxelles vous aide à exporter © Getty Aventurier solitaire s’abstenir. Pourquoi d’ailleurs se priver des aides multiples que la Région propose ? La seule excuse que vous pourriez avoir est de ne pas les connaître. Des partenaires privés peuvent vous accompagner aussi comme votre banque, votre chambre de commerce ; ou semi-privés comme l’entreprise autonome Credendo. L’Agence bruxelloise pour l’Accompagnement de l’Entreprise encourage notamment les PME à s’internationaliser. Elle accompagne avec une efficacité reconnue aussi bien le candidat qui fait ses premiers pas que le plus aguerri à la recherche des partenariats internationaux ou à l’assaut de nouveaux marchés. L’agence ne se paie pas de mots et accompagne jusque sur le terrain : sa grande force réside en effet dans ses attachés économiques et commerciaux essaimés aux quatre coins du monde où ils ont développé de longue date des réseaux de contact d’affaire. Ne serait-ce qu’en matière de prospection, leur aide vous fera gagner un temps précieux. Ces attachés peuvent être contactés directement ou rencontrés en face à face, notamment lors des très prisés « Contact days » organisés chaque année à Bruxelles. ❙ Agence bruxelloise pour l’Accompagnement de l’Entreprise, chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles Tél. 02 422 00 20 3 1 Un bon conseil, un aiguillage, débroussailler le terrain ? Beci « 966 milliards d’euros d’exportations bruxelloises, 60 km entre Bruxelles et la frontière la plus proche, 10.294 filiales d’entreprises bruxelloises à l’étranger » : la page web dédiée de Beci s’ouvre sur quelques chiffres qui vous suggéreront certainement que, pour vous aussi, il est sans doute temps d’y aller ! Venez parler de votre projet, de son ébauche ou de vos intentions d’internationaliser vos activités avec les experts de la Chambre de Commerce de Bruxelles et d’Enterprise Europe Network Brussels. Ils vous Faites-vous financer Finance.brussels facilite et complète la chaîne de financement des entreprises créatrices de valeur en Région bruxelloise. Comment ? En apportant des solutions concrètes à leurs besoins financiers aux moments-clés de leur existence : création, développement, innovation, internationalisation, transition environnementale, reprisetransmission. Établie en fonction des besoins du marché, l’offre de produits pour les start-ups, scale-ups et PME se résume à cinq instruments financiers qui, au besoin, peuvent être combinés : prise de participation, prêt mezzanine, prêt convertible, cofinancement et garanties. Dans cette optique, invest.brussels propose des financements aux PME bruxelloises qui ont une activité exportatrice ou qui souhaitent exporter ou s'implanter à l'étranger, et s’adresse également à des entreprises Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 27
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International exportatrices désireuses de s’ancrer dans la capitale. En amont d’un éventuel accord de financement décidé en trois mois au plus, le pôle de financement public régional étudiera les informations générales concernant l’entreprise (historique, management, actionnariat, produits et marché, comptes historiques), et parcourra avec attention la description détaillée du projet (plan export ou projet d’implantation à l’étranger) et le plan financier et ce, dans une démarche d’accompagnement et de discussions à l’inverse d’un simple audit. ❙ Finance.brussels, rue de Stassart 32, 1050 Bruxelles info@srib.be – Tél. 02 548 22 11 4 Faites-vous rembourser Superbe coup de pouce offert par la Région, la gamme des aides financières à l’exportation pour les PME et indépendants bruxellois mériterait d’être mieux connue... et plus sollicitée. Des subsides pour 8 types de projets sont prévus et, dans certains cas, jusqu’à 75 % des frais peuvent être remboursés (sous certaines conditions, comme être starters notamment). • Réaliser un support informatif (à l’exception d’un site internet) : remboursement de maximum 75 % des frais si vous faites réaliser un outil promotionnel (brochure, catalogue, film, logo, dépliant, traduction) dans une autre langue que le français ou le néerlandais, en vue d’exporter. • Effectuer un voyage de prospection à l'étranger : remboursement de maximum 50 ou 75 % des frais si vous effectuez un voyage de prospection commerciale hors de l'Union européenne, dans un nouveau marché. Si votre PME a moins de 4 ans, vous pouvez bénéficier de cette prime pour prospecter dans n’importe quel pays étranger (y compris au sein de l’UE et quel que soit le marché ciblé). • Exposer lors d’une foire à l'étranger : remboursement de 50 à 75 % des frais. • Inviter des prospects issus de marchés hors de l'UE : remboursement de maximum 50 % des frais pour les inviter en Région bruxelloise. • Participer à un appel d’offres pour un marché hors de l'UE : remboursement de maximum 50 % des frais. • Louer temporairement un bureau de prospection hors de l’UE (si nouveau marché) : remboursement de 1.500 € par mois. • Se faire conseiller quant au dépôt de marque, à l'enregistrement et à la certification à l'étranger : remboursement de maximum 50 % des frais si vous faites appel à un consultant dans ce cadre. • Recruter dans le cadre d'un projet lié à l'exportation : forfait de 20.000 € pour recruter un travailleur à temps plein en vue de la mise en œuvre d’un projet spécifique lié à l’exportation de ses biens et/ou services. ❙ Aides aux Entreprises, bd du Jardin botanique 20 1035 Bruxelles – 02 800 34 30 5 Faites-vous protéger Credendo-Export Credit Agency bénéficie de la garantie de l’État belge (dont elle ne reçoit cependant pas de subvention) et ses filiales fonctionnent en tant qu’entités privées sous la surveillance des organismes de contrôle des compagnies d’assurance. Un bon mix public-privé et un savoir-faire centenaire qui a fait de l’agence belge un champion européen (toujours en croissance) dans sa catégorie. Au fil des années, l’agence a développé et éprouvé de multiples solutions pour contrecarrer les risques tout aussi multiples que posent les transactions internationales. L’assurance-crédit classique ou globale assure le risque le plus en vue, soit le non-paiement des créances sur les clients nationaux ou étrangers, que ce non-paiement soit dû à leur incapacité ou à leur refus de payer (risque commercial), ou bien encore à des événements survenant à l’étranger (risque politique), voire à une résiliation. Mais elle se décline en de nombreuses variantes : crédit fournisseur qui permet d’accorder sereinement des délais de paiement à un acheteur étranger ; assurance pour couvrir l’utilisation, la dégradation ou la perte de matériel lourd à l’étranger en cas d’événements politiques ; assurance contre l’appel arbitraire de garanties contractuelles émises en faveur de l’acheteur étranger (garantie d’adjudication, de restitution d’acompte ou de bonne fin) ; etc. Par ailleurs, l’agence propose aussi des solutions très pointues, tels que cautionnement, garanties financières en cas de difficultés à obtenir une nouvelle ligne de crédit, voire du financement direct pour des montants allant jusqu’à 5 millions, etc. De ce fait, elle couvre toute la gamme des risques reconnus auxquels sera inévitablement confronté, un jour ou l’autre, un exportateur. Les solutions offertes sont nombreuses et adaptables à la particularité des demandes. Bref, un partenaire qu’il nous semble indispensable de consulter, d’autant plus si vous êtes TPE ou PME. ❙ Rue Montoyer 3, 1000 Brussels, Belgium +32 2 788 88 00 – info-eca@credendo.com. Didier Dekeyser 28 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 International Traduire pour exporter Vous croyez en votre produit et souhaitez l’exporter ! Condition préalable, fournir la documentation sur ce produit dans la langue du marché qu’on veut atteindre. (Coproduction) Luc Van Haute, CEO Ubiqus Belgium V ous avez un accord commercial à signer avec un partenaire s’exprimant dans une autre langue ? Mieux vaut que le document soit bien traduit afin d’éviter tout malentendu qui pourrait être source de rupture de contrat ou même de procès. La traduction d’un document, quel qu’il soit, est à prendre au sérieux. Une traduction aléatoire et peu scrupuleuse donne directement une image désastreuse à votre produit, à votre service, à toute votre entreprise et à vous-même. Comme dans tous les métiers, il y a des experts dans ce domaine. En général, ils travaillent pour des bureaux de traduction qui disposent de spécialistes dans chaque domaine et pour chaque pays. Un médecin ne va pas traduire un contrat pour un accord de distribution, pas plus qu’un juriste ne transcrira dans une autre langue la notice d’un médicament. C’est pourquoi il existe des entreprises qui garantissent un service sur mesure et de qualité. Certains de ces bureaux de traduction comptent des milliers de collaborateurs, experts dans leur métier, répartis sur le globe entier. Ces bureaux exigent non seulement du traducteur une grande expertise dans le domaine à couvrir, mais aussi qu’il réside dans le pays auquel est destiné le texte. Les domaines d’expertise, avec chacun son spécialiste dans sa langue, peuvent être multiples. Rien que pour le secteur juridique, certains bureaux collaborent avec des professionnels en droit du travail, droit social, droit public, contentieux et arbitrage, ‘corporate restructuration’, droit des sociétés... Mais ils s’adjoignent aussi les services d’experts en banque et finance, propriété intellectuelle, immobilier, marché des capitaux, assurances, mais aussi d’ingénieurs et de médecins. Quant aux langues, elles se comptent facilement en dizaines. Rien que pour la Belgique, ce sont déjà trois langues. Pour s’exporter vers quelques pays alentours, on monte vite à 15 langues. Pour couvrir les pays membres de l’Union européenne, cela grimpe à 24 langues. Et que penser encore des marchés russe, asiatiques et africains ? C’est la démarche inverse si on veut importer un produit étranger et le commercialiser dans notre pays : il faut trouver des traducteurs experts pour adapter aux langues du pays le mode d’emploi d’une machine venant de Chine ou la composition d’un médicament ou d’un aliment venant d’une autre partie du monde. Et le coût d’une bonne traduction ? Contrairement à certaines idées ancrées, il n’est guère exorbitant et sans surprise puisqu’il est fixé par mots traduits, entre 0,10 et 0,15 euro le mot – l’écart n’étant pas lié à la complexité du texte, mais à la langue de la traduction. Le coût sera plus élevé pour un texte traduit en allemand que pour un texte traduit en chinois, puisque le traducteur habite dans un pays où le coût de la vie est plus élevé. En termes de délais, un bon traducteur peut rédiger huit pages par jour. Selon les bureaux, cela peut se faire dans l’urgence, le jour même. Dans tous les cas, mieux vaut faire appel à un bon bureau de traduction. Le retour sur investissement est immédiat (notamment pour la traduction de vos pages web) et l’image de marque de votre entreprise ne souffrira pas d’une traduction approximative. ● votre partenaire pour tous vos projets linguistiques Traduction Juridique Professionnelle [Ubiqus], une expérience linguistique d’exception. La garantie d’un service sur mesure et de qualité. L’excellence en traduction juridique qui repose sur la capacité à savoir transposer les concepts légaux et réglementaires. Des traducteurs intervenant uniquement vers leur langue maternelle et attestant d’une solide expérience dans leur domaine. Traductions fidèles au format original. Confidentialité et sécurité des données. Contact : Luc Van Haute, CEO Ubiqus Belgium T. +32.473.746.357 – lvanhaute@ubiqus.com www.ubiqus.be Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 29
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Prospection digitale : la Chine en ligne Il était autrefois difficile pour une PME ou une start-up de réaliser des ventes en Chine. Aujourd’hui, l’e-commerce est une voie d’accès royale à ce qui est devenu la première économie mondiale en parité de pouvoir d’achat , la Chine ayant facilité elle-même l’ouverture afin de favoriser ses propres exportations. Mais comment se faire remarquer dans une toile aux milliards de clics quotidiens ? A vec près de 800 millions d’utilisateurs d’internet, qui y passent plus de 1,5 heure par jour, et des plateformes d’e-commerce qui comptent jusqu’à 500 millions de clients uniques, les standards chinois expliquent l’importance du marketing digital dans les relations commerciales profitables. Mais le candidat exportateur européen, familier des marketplaces d’Amazon et performant sur Twitter, Facebook, Linkedin..., risque d’être surpris s’il se lance sur ce marché avec la même caisse à outils. Contrairement à ce qui se fait chez nous, le consommateur chinois ne passe pas en priorité par un des nombreux moteurs de recherche disponibles (Baidu, Sogou, Soso, Qihoo 360... tout sauf Google !), mais se connecte directement à de gigantesques ‘marketplaces’, véritables institutions Taobao, TMALL, JD, Sunning, DangDang, Sasa, Ymatou... Certaines plateformes revendiquent plus de 500 millions d’utilisateurs. locales pratiquement inconnues chez nous (hormis sous l’appellation Alibaba, qui est la maison-mère des plus performantes), mais qui drainent pourtant des dizaines de millions de consommateurs, lesquels préfèrent explicitement acheter en ligne plutôt qu’en magasin. Taobao, TMALL, JD, Sunning, DangDang, Sasa, Ymatou... Certaines plateformes revendiquent plus de 500 millions d’utilisateurs. Phénoménal ! Mais l’inconvénient de places de marché aussi vastes est que l’on y est, d’entrée de jeu, très peu de chose. Il y aura donc une sérieuse pente à gravir... Étape initiale, la création d’un site internet, en mandarin bien sûr, qui devra être disponible sur les principaux moteurs de recherche chinois (il faut définitivement oublier Google) ; site dont il faudra rapidement assurer un minimum de visibilité en pratiquant un référencement actif pour le faire remonter quelque peu à la surface de l’océan des résultats de recherche. Il faudra construire conjointement, auprès de la cible locale visée, la notoriété de la marque et du produit que l’on souhaite vendre, essentielles dans la culture sociale et commerciale chinoise. Il en résultera idéalement la mise en place d’une identité et d’une image positives, indispensables avant 1 Rapports FMI 2018 et Banque Mondiale 2017 30 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 © Getty International de songer à pousser plus avant leur visibilité globale. Une difficulté à ce stade est que le succès d’une e-réputation ne résulte pas que des contenus diffusés par l’entreprise, mais se crée aussi et surtout à partir des contenus produits en réponse par les internautes sur les réseaux sociaux, les forums, les pages d’avis, etc. Wechat et Weido, Little Red Book entre autres, devront donc être vos amis, mais plus encore les Key Opinion Leaders (KOL) qui y sévissent et qui pourront doper votre visibilité ou... annihiler votre image d’un commentaire assassin Trouver une agence locale Tous ceux qui se sont frottés au digital marketing connaissent sa valeur ajoutée mais savent aussi combien cela consomme de temps. Créer du contenu pertinent, cibler une communauté, la mobiliser en votre faveur grâce à un ‘community management’ suivi, toucher les KOL et les influenceurs, créer un mini ou maxi-buzz à finalité commerciale, perfectionner la qualité de l’image véhiculée par l’entreprise, organiser des campagnes marketing ou publicitaires online, recueillir analyser et utiliser les data..., le tout en mandarin, n’est sans doute pas à la portée du gérant de PME. La solution est sans doute à trouver dans les nombreuses agences locales spécialisées en marketing digital. Reste à connaître leur fiabilité, renseignement utile à glaner auprès des services bruxellois d’aide à l’exportation. ● Didier Dekeyser Top 5 des réseaux sociaux en Chine Wechat Réseau social comptant un milliard d’utilisateurs, offrant la possibilité aux entreprises, via des mini-applications intégrées, de proposer leurs offres et aux utilisateurs d’y répondre sans devoir changer de navigateur ou d’application. Weibo Weibo, « micro-blogging » de 430 millions d’utilisateurs mensuels, est une sorte de Twitter à fonctionnalités étendues sur lequel il est possible de rédiger des posts allant jusqu’à 10.000 caractères, ce qui en fait une source d’information de premier plan pour la société chinoise, mais aussi un lieu de communication essentiel, avec KOL et followers très présents. Zhihu Zhihu est une communauté en ligne qui revendique des membres instruits et au pouvoir d’achat supérieur à celui des communautés des autres plateformes. Little Red Book Communauté en ligne, moteur de recherche dont les résultats sont des posts créés par ses utilisateurs (près de 800 millions de contenus recensés, dont beaucoup sont liés à la consommation : conseils d’achat, tendances, promos, avis...) et plateforme d’ecommerce (les posts peuvent se conclure par un redirection vers un processus d’achat). Douyin – Tiktok Douyin pour les Chinois, TikTok pour les étrangers : 2 produits différents pour des raisons de censure. Apps extrêmement populaires (plus d’un milliard de téléchargement pour les deux) elles offrent un contenu de vidéos créatives. Vaste communauté de KOL dont des célébrités chinoises suivies de leur cohorte de fans. Célèbres pour ses campagnes marketing de grande ampleur. Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 31
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AirPlus Company Account. Un compte pour la gestion centralisée de vos voyages d’aff aires. Vous souhaitez: + Améliorer la gestion de vos frais de déplacement ? + Simplifi er les processus de réservation et de règlement ? + Recevoir des relevés collectifs clairs au lieu de nombreux reçus ? + Clarifi er l’aff ectation des coûts au sein de votre société ? + Obtenir des données exhaustives pour mieux contrôler vos frais de déplacement ? www.airplus.com International Comment s’exporter grâce au réseau EEN : 4 exemples Qu’il s’agisse de trouver des partenaires, nouer des contacts, cibler des salons professionnels, se renseigner sur les régimes de taxes ou les réglementations locales, ou encore explorer des marchés publics internationaux, le réseau Enterprise Europe Network soutient les PME dans le développement de leurs activités internationales. Illustration par quatre exemples. «L a force d’Enterprise Europe Network, ce sont les 3.000 travers le mond Philippe Mergen, responsable chez Beci. « Dans chacun des 65 pays participants, dont les pays de l'UE mais aussi la Chine, le Japon, le Vietnam, les USA, le Mexique ou encore la Turquie, par exemple, nous avons des homologues possédant des contacts directs avec les entreprises de leur région. Ils peuvent aider à approcher le marché local, briefer sur la réglementation, identifier des prospects relais commerciaux pour clients, par le biais d'événements professionnels ou de leur carne d'adresses. Ensuite, EEN, une plateforme de mise en mêmes experts peuvent élaborer des profils de sociétés qui cherchent des partenaires. Bref, EEN fait aussi un travail de matching. » En Région bruxelloise, les experts EEN sont répartis en deux équipes distinctes, mais en contact permanent : l’une chez hub.brussels, pour tout ce qui concerne le soutien à l'innovation, et l’autre chez Beci, spécialisée dans le conseil et les services pour se développer à l’international. « Nous sommes disponibles pour toutes les sociétés qui veulent se lancer à l'international, ou qui y sont déjà actives, mais veulent prospecter de nouveaux marchés », poursuit JeanPhilippe Mergen. Si ce développement passe par celui d’un nouveau produit ou service innovant, le dossier est transmis à hub.brussels : « D’autres dossiers font le chemin inverse. Nous formons un double pôle, un consortium. » « Tout part de la PME bruxelloise, de la définition de sa cible à l'international (des clients ou des partenaires sur place), qu'il faut ensuite identifier avec l'aide des autres experts du réseau. Cela fonctionne dans les deux sens, puisque les experts de Beci font aussi des recherches sur le marché local et informent leurs homologues sur les réglementations belges ou bruxelloises. » emples valant mieux qu’un long oici comment Beci a pu aider tement des entrepreneurs bruxellois : ghen (chaussures de andonnées) : « Trouver des partenaires » Issue de l'Ancienne Maison Dubois, fondée en 1951, Berghen distribue en Belgique les chaussures des marques Sebago, Aigle et Caterpillar Sécurité, notamment. Depuis 25 ans, elle développe aussi sa opre gamme de chaussures de andonnée, sous le nom Berghen. La que a fait son trou au Benelux ; est maintenant de distribuer ghen à plus large échelle, comme roline Bouckaert, Brand & Nous voulons étendre Berghen agne. Ce sont des marchés très attrayants, avec des consommateurs au profil proche du Belge. Nous cherchons des partenaires. Les experts EEN chez Beci nous ont trouvé un référent qui s'occupe de Berghen sur ces deux marchés. Deux profils ont été mis en ligne sur la plateforme de mise en relation, afin de trouver des distributeurs et des agents. » C'est ainsi que Caroline Bouckaert a identifié un important salon professionnel, à Lyon, où elle était présente au mois d’octobre : « L'idée était de trouver des intermédiaires Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 33 © Getty
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International pour le marché français. Notre expert a énormément de réseaux et apporte des idées originales. Concernant l'Allemagne, il a également identifié des éléments indispensables pour conclure des contrats commerciaux dans les règles. Tout cela prend du temps. On espère que ça va bouger, notamment grâce au salon de Lyon. » Domobios (lutte contre les nuisibles) : « Se renseigner sur les formalités et les règlements » Domobios, une spin-off R&D de l’ULB et de l’UCL, crée des pièges « biomimétiques » qui attirent le nuisible et l’élimine sans produit toxique. « Nos produits sont commercialisés via des plateformes online, à l’échelon national, et nous préparons des ventes via des entreprises internationales », précise Anne-Catherine Mailleux, CEO. Anne-Catherine Mailleux (Domobios) Acar’up, le produit-phare de Domobios (contre les acariens des matelas) est déjà vendu en Belgique, en France, en Suisse et aux Pays-Bas. Il arrivera bientôt en Allemagne et en Italie. D’autres produits contre les acariens des paniers pour chiens, les punaises de lit et les cafards seront commercialisés à partir de 2020 en Europe, puis aux USA. Depuis sa création en 2013, Domobios fait régulièrement appel à EEN et à Beci. « Ils nous aident à exporter nos produits vers les USA en nous renseignant sur le régime des taxes, les formalités douanières, les dossiers réglementaires, etc. Nous les sollicitons pour trouver des contacts dans des secteurs bien particuliers. Certains matériaux de nos pièges sont ainsi fabriqués par une entreprise française identifiée par EEN. » Les experts EEN d'Impulse (devenu hub.brussels) ont aussi aidé Domobios lors de complications réglementaires pour la mise sur le marché d'Acar’up. « Et ils ont beaucoup contribué à notre notoriété. » Sophia Group (ingénierie) : « Suivre les marchés publics internationaux » Sophia Group a eu besoin d'une aide ponctuelle. Cette société de conseil et ingénierie propose des services d'assistance et d'audits techniques pour de nouveaux projets et des bâtiments déjà en exploitation. Elle fournit notamment au Parlement Européen une assistance dans la gestion technique du bâtiment. Sophia Group opère aussi comme ‘building help-desk’ pour la Commission Pascal Hendrickx (Sophia Group) Européenne. « Et nous venons de remporter un appel d'offre pour la même mission auprès du Conseil 34 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Européen. Nous travaillons beaucoup avec les institutions européennes », signale le gérant Pascal Hendrickx. Sophia Group a également travaillé avec Actiris, Belfius, l'ULG, le CHU de Liège... « Nous aimerions atteindre les institutions internationales à Luxembourg et Genève. Nous avons donc fait appel à l'équipe EEN de Beci en septembre, pour nous inscrire sur un site d'appel d'offres de marchés publics en Europe. L'expert a passé quelques heures avec nous afin que nous puissions, entre autres, recevoir des notifications personnalisées quand un appel d'offres susceptible de nous concerner est publié. » Il est cependant trop tôt pour savoir si ce coup de main sera concluant : « Nous sommes dans une activité de niche ; nous n'espérons rien à court terme, mais c'était une démarche à entreprendre, pour laquelle Beci a l’expertise. » Zagapali (sacs à main contemporains) : prendre pied sur les salons Miny Bayot, qui s'est lancée dans la création de mode un peu par hasard, a également profité de l'expertise d'EEN pour mettre à profit un début de notoriété. En 2014, frustrée de ne pas trouver le sac dont elle rêvait, elle a créé sa propre marque, Zagapali, mêlant inspiration africaine et élégance contemporaine. Elle a trouvé de l'aide auprès d'entreprises belges pour les tissus et d’un atelier bulgare pour le travail du cuir. Quatre ans plus tard, Miny Bayot remportait son premier concours au Canada. Et gagnait une visibilité qui lui entrouvrait de nouvelles portes, avec l'aide d'EEN. « Le réseau m’a permis d’entrer en contact avec un salon à Amsterdam, et par la suite de rencontrer une représentante de la Torino Fashion Week. J'ai eu la chance de participer au défilé, mais aussi faire d'autres rencontres qui peuvent se transformer en collaborations et améliorer encore ma visibilité. » Voilà ce qui l'a convaincue de s'ouvrir davantage à l’international, notamment en Afrique. Elle sera également représentée au salon de Lyon, mais pas question d'aller trop vite, ni de faire des compromis avec sa vision : « J’ai été réinvitée à la prochaine Fashion Week à Turin, et j’espère pouvoir présenter une collection dans laquelle on ressentira toujours l’énergie de Zagapali. » ● Cédric Lobelle Info : www.brusselsnetwork.be Contact : Jean-Philippe Mergen, Directeur Internationalisation Enterprise Europe Network Brussels – jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77 Miny Bayot (Zagapali) International Voyages d’affaires : mieux maîtriser la gestion des frais de déplacement Le nombre de voyages d’affaires ne cesse d’augmenter, entraînant toujours davantage de coûts. D’où l’importance de bien les évaluer et ainsi maîtriser la gestion des frais liés aux déplacements professionnels. Des solutions existent. (Coproduction) A vec une économie mondiale en croissance constante, les déplacements professionnels se multiplient également et nécessitent de bien gérer les frais afin d’éviter qu’ils explosent. Pour un voyage d’affaires, il convient d’abord de réserver des vols, des hôtels, des trains et/ou des voitures de location. Ensuite, ces réservations doivent être payées. Enfin, les frais doivent être comparés, attribués et évalués. Bref, la personne responsable de la gestion de ceux-ci, qui peut-être selon la taille de l’entreprise le travel manager, le directeur des ressources humaines, le directeur financier, le directeur des achats, voire le patron lui-même, se retrouve souvent devant une pile de tickets, reçus et autres justificatifs (notes de restaurants, taxis, etc.). Sans vision globale de tous ces frais, l’entreprise risque bien d’être confrontée à leur inflation. Pour en garder la maîtrise et AirPlus International propose ses solutions de paiement à plus de 50.000 clients à travers le monde. Des solutions qui permettent de simplifier la gestion des frais de déplacement et de réaliser des économies : Avec AirPlus Company Account, vous maintenez sous contrôle votre gestion de voyages d'affaires. AirPlus Company Account vous offre la possibilité de régler et calculer des tickets de train, d'avion, des chambres d'hôtel et des voitures de location via un compte central. Vous n'avez plus la nécessité de conserver des preuves de paiements individuelles et vous avez à disposition un seul aperçu de paiement global, en toute transparence, qui reprend toutes les informations pertinentes. Il vous est ainsi plus facile d'allouer les frais correctement. De cette manière, vous contrôlez les coûts en continu et vous épargnez temps et argent. De plus, vos collaborateurs sont assurés avec AirPlus Company Account en cas d'accidents et désagréments lors de leurs voyages d'affaires. pouvoir les gérer efficacement, quelques actions utiles vous sont recommandées : • Assurez-vous que votre société dispose d’une bonne de solution de paiement qui fournit les meilleures informations possibles sur les coûts liés aux voyages et déplacements professionnels. Il faut qu’elle englobe l’ensemble des procédures, de la réservation à l’évaluation. • Revoyez régulièrement votre politique de voyage pour déceler d’éventuelles possibilités de réaliser des économies. La meilleure manière de le faire est de simplifier les processus afin d’avoir une vision plus claire et pouvoir ainsi comparer offres et tarifs proposés par les fournisseurs. • Quand le volume de vos voyages et déplacements augmente, n’hésitez pas à examiner à nouveau les accords conclus avec les fournisseurs. • Communiquez. C’est un point essentiel. Il faut conscientiser les voyageurs aux coûts croissants. Il ne s’agit pas de les contrôler en permanence mais bien de les sensibiliser par rapport aux dépenses et de veiller à ce qu’ils utilisent efficacement la solution de paiement proposée. ● Plus d’infos : AirPlus International T : 070 22 30 15 brussels@airplus.com www.airplus.com Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 35 © Getty
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Transition NWOW : quels gains écologiques ? Télétravail, open space, flex desks, bureaux paperless… Les nouveaux modes de travail (NWoW) couvrent une large panoplie de nouvelles pratiques parfois présentées comme la panacée à divers maux contemporains, allant du stress au travail à la réduction de l’impact environnemental de l’entreprise. Qu’en est-il ? T antôt définis comme un concept, tantôt comme un outil, les NWoW sont une notion récente et mouvante. Le Service Public Fédéral belge les définit en insistant sur les critères de confiance accordée aux collaborateurs, de flexibilité du temps et de l’espace de travail et d’utilisation de nouvelles technologies. Ils répondent à différents enjeux économiques, mais aussi sociaux et environnementaux. Prenons l’exemple de la mobilité : en 2017, les automobilistes circulant dans Bruxelles ont passé en moyenne 39 h dans les embouteillages, soit une bonne semaine de travail. Du temps perdu, mais aussi un coût financier et environnemental, qui se traduit également en termes de santé et de bien-être au travail. Les NWoW permettraient-ils d’optimiser le temps de trajet domicile-travail, voire de réduire ces déplacements ? Du bus-bureau au coworking Office on Wheels y apporte sa propre réponse, en proposant aux entreprises un service de bus équipés de tout le nécessaire pour travailler. Il a été créé à l’initiative de la BAAV (Fédération professionnelle des compagnies de bus et autocars) avec le soutien de partenaires dont Keolis. Les entreprises peuvent y souscrire via différentes formules d’abonnement, du bus dédié au bus partagé avec d’autres organisations, selon le nombre de travailleurs intéressés et la zone géographique. Le temps de trajet est pris en compte dans le calcul des heures de travail : il s’agit donc d’une forme de télétravail. Une solution qui bénéficie à tous : au travailleur qui gagne en bien-être et en équilibre professionnel, mais aussi à l’employeur, car des collaborateurs satisfaits sont plus productifs et moins enclins à le quitter. Enfin, la réduction du nombre de véhicules sur les routes et le changement d’attitude par rapport à l’usage de la voiture assurent un gain environnemental. Autre exemple, celui du coworking : les espaces de travail partagé se multiplient à Bruxelles, avec une quinzaine d’ouvertures en 2018. Principale caractéristique de ces lieux, leur flexibilité : on peut y passer une heure ou une semaine, pour une réunion ou pour travailler au calme. Leur taille peut varier, de même que les services proposés. Ainsi, Transforma Bxl, un espace de coworking situé à Evere, dispose également d’un FabLab, d’un espace logistique et de différentes offres d’accompagnement en co-création et innovation. À mi-chemin entre le bureau et le travail à domicile, les espaces de coworking sont intéressants pour les entreprises. Les employés pour qui travailler chez soi n’est pas une option, mais dont la présence au bureau central n’est pas nécessaire tous les jours, peuvent travailler dans un coworking proche de leur domicile. Ils ont les avantages d’un vrai bureau, mais y gagnent en autonomie, flexibilité, responsabilité et qualité de vie. L’entreprise, quant à elle, réduit ses coûts d’infrastructure tout en bénéficiant du gain de productivité souvent associé au télétravail. Avantage supplémentaire, tout comme pour le bus-bureau : la réduction des trajets domicile-travail, grands contributeurs à la congestion urbaine et aux maux associés (nuisances sonores, pollution…). Selon Edouard Cambier, directeur de Seed Factory, le télétravail réduirait de 10 à 20 % les soucis de mobilité en Région bruxelloise. Quand on sait que les trajets domicile-travail représentent 30 à 40 % des déplacements urbains et que la mobilité est responsable à Bruxelles de près de 29 % des émissions de CO2 émissions de dioxyde d’azote (NO2 et 43 % des ), on comprend l’intérêt des NWoW en termes d’impact environnemental. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; T +32 2 643 78 26 36 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 D.R. PACK ÉNERGIE Bénéficiez d’un soutien à l’investissement pour les PME et les TPE Prix de l’énergie à la hausse, impératifs climatiques, attentes de la clientèle... L’heure est plus que jamais à la réduction de la consommation d’énergie. Pour vous aider à investir, la Région de Bruxelles-Capitale a débloqué 1.350.000 €, afin de financer des travaux de réduction de votre consommation d’énergie. Petit tour d’horizon des conditions d’octroi. Pour qui ? Commerces, artisanat, activités libérales, PME, mais aussi maison de repos, entreprise de travail adapté ou centre culturel, par exemple, de la Région Bruxelloise ? Ce soutien à l’investissement vous concerne. Il vient, en effet, compléter le Pack Energie qui, depuis septembre 2018, permet aux PME et au secteur à profit social de bénéficier d’un coaching énergétique gratuit. Ce service vous est proposé par les fédérations UCM et Comeos, pour les petites et moyennes entreprises jusqu’à 250 ETP, et par Bruxeo et Santhea pour le secteur à profit social. Et vous ne devez pas forcément être membre d’une de ces fédérations pour en bénéficier. Pour quels travaux ? Grâce au Pack Energie, vous disposez gratuitement d’un diagnostic et de recommandations de gestion et d’investissements pertinents pour réduire votre consommation d’énergie. Cela peut aller d'un nouvel éclairage à une nouvelle chaudière en passant par des équipements collectifs et industriels. Vous pouvez alors bénéficier, sous conditions, d’un soutien à l’investissement qui couvre de 30 à 40% des montants éligibles, avec un plafond de 15.000 € TTC par an. Concrètement Sur base du diagnostic énergétique de votre local, réalisé ou validé par la fédération de votre secteur, vous adressez à Bruxelles Environnement, avant les travaux, un dossier de demande de promesse de soutien. Une fois votre dossier accepté, Bruxelles Environnement vous adresse une lettre de promesse et vous pouvez commencer les travaux. Vous avez ensuite 18 mois pour les réaliser et demander la liquidation du montant du soutien. Et rapidement, vous voyez votre consommation d’énergie baisser : une très bonne nouvelle pour votre facture et pour l’environnement ! A qui s’adresser ? ➜ Pour le commerce et les services : Comeos - sti@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Pour les TPE/PME, indépendants et professions libérales : UCM – info.energie@ucm.be ● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Pour le secteur à profit social : Bruxeo - energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Pour les institutions de soins de santé : Santhea - contact@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 70 Avec le soutien de BRUXEO
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Starter Customer-care.ai : automatiser le support-client Dans la pratique, l’outil permet de traiter des questions répétitives qui jusqu’à présent nécessitaient l’intervention d’un agent. Grâce aux possibilités du ‘machine learning’, customercare.ai est en mesure d’auto-améliorer ses performances en confrontant des milliers de données intégrées au fur et à mesure dans son algorithme. Les clients pourront alors, pour leurs questions simples, du style « où est mon colis ? », bénéficier d’une réponse beaucoup plus rapide. Un point essentiel dans une époque où l’instantanéité a quasiment force de loi. Philippe Kaivers et Ely Weichsel. Le principe de customer-care.ai est relativement simple : « À chaque tâche effectuée par un agent, l’algorithme intègre la donnée et améliore progressivement la qualité des réponses en confrontant tous les éléments dont il dispose. Grâce à ce cycle vertueux, la justesse des réponses augmente dès lors proportionnellement au nombre d’items intégrés dans l’algorithme. Avec le temps, la justesse des questions/réponses se renforce sans cesse. Et à partir d’un certain seuil de justesse basé sur un pourcentage élevé de tolérance, l’outil customercare.ai reconnaît la question et choisit la réponse la plus appropriée pour l’envoyer automatiquement au client. » Grâce à l’intelligence artificielle, customer-care.ai entend améliorer le service au client ainsi que le travail du personnel des contact centers qui pourra dorénavant se concentrer sur des demandes plus complexes. O n en parle partout, un peu à tort et à travers parfois, mais l’intelligence artificielle est une réalité qui prend forme dans notre vie. Elle se matérialise dans divers projets dont customer-care.ai est un bel exemple. L’outil éponyme qu’elle a développé a pour but d’améliorer la relation des clients avec les entreprises tout en facilitant le travail des agents des contact centers. « Ces derniers pourront alors se concentrer sur des tâches plus complexes et dépasser le cadre de ‘simple’ agent pour devenir en quelque sorte superviseur », explique Ely Weichsel, cofondateur de customer-care.ai avec Philippe Kaivers. Pour les clients, l’automatisation des réponses aux questions les plus couramment posées via e-mail, chat, Messenger, WhatsApp, etc., constitue un indéniable pas en avant dans leur quête d’information. Deux chiffres glanés sur le site de la start-up suffisent à dépeindre la situation de nombre d’entre nous lorsque nous sommes à la recherche d’une réponse : 83 % des clients ont besoin d’assistance pour finaliser une commande et 97 % des consommateurs considèrent la qualité du service client comme un critère important dans le choix d’une marque. 38 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Parmi ses clients, on peut noter la Stib ou encore de nombreux acteurs du e-commerce. Si, de prime abord, vous pensez que l’intelligence artificielle est réservée aux grandes entreprises, en fonction notamment de la disponibilité de grandes quantités de données pour produire des résultats fiables, détrompezvous. Selon Ely Weichsel, « Les PME peuvent intégrer sans problème l’intelligence artificielle dans leur process. Elles seront d’ailleurs de plus en plus amenées à le faire dans les années qui viennent. Dans cet esprit, nous avons notamment aidé une PME de l’agro-alimentaire à disposer d’une meilleure prédiction de production et ainsi diminuer le nombre d’invendus. » Last but not least, Ely Weichsel tient à rassurer ceux qui s’inquièteraient pour l’emploi : « Le secteur du contact center a le vent en poupe en Europe et souffre d’un manque de personnel. Grâce à cet outil, le métier va être valorisé et attirer des nouveaux talents. » ● Guy Van den Noortgate Info : www.customer-care.ai Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ D.R. Entreprendre Aides aux entreprises : de nouveaux subsides pour les entreprises bruxelloises Avec la réforme des aides régionales à l’expansion économique entrée en vigueur cette année, de nombreuses primes sont disponibles pour les entreprises. Dont certaines nouvelles. (Coproduction) L' ordonnance relative aux aides pour le développement économique des entreprises du 3 mai 2018 est aujourd’hui effective. Cette refonte totale concerne au final une petite trentaine d’aides (29). L’enveloppe n’a pas varié : entre 30 et 33 millions d’euros sur base annuelle. Quelle que soit la taille de votre entreprise, il y a probablement un subside pour vous. Encore faut-il le savoir. Avant de présenter les différents domaines concernés ainsi que quelques-unes des nouveautés au programme, rappelons quelles entreprises sont éligibles. Les aides et subsides sont destinés aux micro, petites et moyennes entreprises. Une micro-entreprise compte moins de 10 ETP, affiche un CA ou un total du bilan inférieur à 2 millions d’euros. Pour une petite, les critères d’éligibilité sont moins de 50 ETP, moins de 10 millions de CA ou de total du bilan, et pour une moyenne, on ne peut dépasser 250 ETP, 50 millions de CA ou 43 millions de total du bilan. Les grandes entreprises ne sont pas retenues. Les aides ne s’adressent évidemment qu’aux entreprises qui disposent d’un lieu d’activité dans la Région bruxelloise (19 communes) et ne concernent ni les asbl (sauf si activité commerciale), ni les sociétés publiques. Demandez le subside avant tout investissement ! Les aides englobent toute une série de domaines de l’exportation à l’e-commerce, en passant par les investissements généraux ou spécifiques, l’économie circulaire, la formation, la pré-activité ou encore le consulting. Bref, l’éventail est large et peut être consulté sur le site http://werk-economie-emploi.brussels. Point important : il faut impérativement songer aux aides et introduire une demande avant tout investissement, voire tout engagement, car après il est trop tard pour obtenir quelque chose. Pour éviter ce genre de désagréments, un conseil : faites appel à des spécialistes qui vous aideront efficacement à obtenir ce à quoi vous pouvez avoir droit. En ce qui concerne les investissements généraux, les aides concernant les achats immobiliers ainsi que les travaux d’installations (équipement, matériel, machines, etc.) s’adressent à l’ensemble des activités des secteurs secondaire et tertiaire (le primaire est exclu). Parmi les nouveautés, pointons une aide à la reprise d’un fonds de commerce. Pour les aides spécifiques, mentionnons encore un subside pour les entreprises qui acquièrent de nouveaux véhicules plus respectueux de l’environnement en remplacement de véhicules disesel d’une certaine norme Euro. Il y a également quelques primes intéressantes pour les sociétés. Ainsi, notons une prime pour sécuriser son entreprise (alarmes, protection mécanique, vidéosurveillance) : des investissements souvent exigés par les assurances pour certains secteurs. Il y a également une prime pour se conformer aux normes qui s’adresse plus particulièrement à l’horeca (Afsca). Parmi les points positifs de la réforme, il faut souligner qu’entre l’introduction de la demande de subside et la décision d’octroi, les délais ont été significativement raccourcis. En règle générale, il faut compter un mois entre la fin des investissements et la réception de la décision d’octroi. En revanche, certaines aides sont passées à la trappe comme les investissements en matière d’économie d’énergie (isolation des sols et toitures, photovoltaïque, voitures hybrides, etc.). Enfin, l’économie circulaire a été mise à l’honneur avec une prime pour investissements favorisant l’économie de matières premières non renouvelables ou la valorisation d’objets ou de matières résiduelles, ainsi qu’une prime de recrutement pour projet d’économie circulaire. ● Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@KBC Brussels, T. 02 429 81 07 Stéphane Tondeur, Assistant Subsidia@KBC Brussels, T. 02 429 44 71 subsidia@kbcbrussels.be www.kbcbrussels.be/subsidia Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 39 © Getty
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Entreprendre Lancer son activité food : ce qu’il faut savoir Beaucoup d’entre nous ont une âme de marmiton. À force de concocter de bons petits plats à la maison, on se dit ‘pourquoi ne pas proposer mes préparations à autrui ?’. Et l’idée de développer votre propre service traiteur mijote dans votre esprit. Mais de la théorie à la pratique, la recette du succès passe d’abord par des contraintes et des règles multiples, et surtout coûteuses… Sara et Philippe, aux fourneaux du Brussels Food Business Center. (Coproduction) D' abord, le matériel : il faut un bon espace de production et des instruments de cuisine professionnels, au risque de perdre un temps précieux. On n’ira guère loin avec le four domestique, le frigo familial, la petite friteuse et le lave-vaisselle encastrable. Quid des casseroles qui doivent être géantes, des mixeurs, batteurs, laminoirs, sauteuses et tout le petit matériel ? Sans parler du stockage. Le choix du local de production constitue un critère important, surtout en fonction de son coût. Parmi les questions qui se posent, il y a celles du loyer, de la superficie, de l’aménagement, de la localisation, de l’accessibilité… Et bien sûr, de la durée du bail. Gare aux normes Avant d’envoyer ses plats, il y a aussi les démarches administratives en apéritif… Il faut d’abord savoir dans quel type d’activité votre projet s’inscrit, remplir divers formulaires (notamment à l’Unité locale de Contrôle de la province) et s’inscrire auprès de la Banque Carrefour des Entreprises (BCE) pour obtenir un numéro d’entreprise et d’unité d’établissement. Autres contraintes, celles qui réservent souvent les plus mauvaises surprises : les règles et normes en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire, lesquelles s’appliquent à toutes les structures, mêmes pour les chefs privés qui proposent des plats à la vente en ligne. Tant pour une petite structure qu’une activité d’envergure, il est nécessaire en Belgique de s’enregistrer auprès de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) comme ‘traiteur’ ou ‘restaurateur’ (si la consommation a lieu sur place). Dans les deux cas, avant le démarrage de son activité, il faut posséder une autorisation délivrée par l’agence. Mettre sa structure et ses locaux aux normes nécessite beaucoup de temps, d’administratif, et surtout des investissements. Entre ces petites mises en bouche, on peut commencer à 40 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 démarcher des fournisseurs, s’assurer de la publicité et se préparer à l’inauguration. Avec le temps viendront aussi les contrôles de qualité et d’hygiène. Pour s’y préparer, on peut télécharger la brochure ‘En route vers la réussite d’un contrôle Afsca’ : 44 pages pour tout savoir sur les règles à respecter en matière de chaîne du froid, dates sur l’emballage, allergènes, traçabilité… Bref, lancer une activité ‘food’ implique un sérieux investissement personnel et financier. Heureusement, des solutions peuvent vous simplifier le lancement – et réduire les coûts. Dont en bonne place le ‘co-kitchen’ : des cuisines individuelles partagées, sur le modèle du co-working. Avantage : vous bénéficiez d’un espace professionnel aux normes, parfaitement équipé, pour une fraction de l’investissement qui vous aurait été nécessaire si vous aviez démarré seul. De quoi tester votre concept en limitant très nettement les risques. Et si le succès est au rendez-vous, il sera alors temps de penser à s’agrandir, engager du personnel, étendre sa gamme de produits, ouvrir des succursales – ou même envisager l’exportation. ● Sara Dirkx, gérante Brussels Food Business Center Envie de cuisiner comme un pro ? Situé à proximité de Tour & Taxis, le Brussels Food Business Center (BFBC) met à disposition des espaces de cuisine professionnelle partagée : un vaste espace comprenant trois cuisines de tailles différentes, des frigos, trois chambres froides de 12 m² chacune, des lieux de stockage, de plonge, des fours et tout l’équipement professionnel. Contact : bfbc@outlook.be 0495/14.63.29 www.bfbc.be D.R. Priorités stratégiques : les Belges se soucient de la digitalisation, moins du climat Les administrateurs et chefs d’entreprises belges ne se préoccupent pas encore vraiment de priorités telles que la durabilité ou la transition énergétique. Voilà la conclusion quelque peu surprenante que livre une enquête auprès de 120 chefs d’entreprise et administrateurs dans notre pays. On mesure la différence avec les Pays-Bas. L es grandes priorités stratégiques des chefs d’entreprise et administrateurs aux Pays-Bas en 2019 ? C’est la question que le bureau-conseil en organisation Berenschot a posé pour la 10e fois en début d’année à 750 CEO et administrateurs néerlandais. Nouveauté, cette année : Berenschot a mené la même enquête en Belgique. Une première. Cela s’est fait en été, en collaboration avec la Chambre de Commerce néerlandaise pour la Belgique et le Luxembourg (Nederlandse Kamer van Koophandel voor België en Luxemburg – NKVK). Pour certaines thématiques importantes, les résultats belges différaient considérablement de ceux des Pays-Bas ! Gestion durable Conclusion la plus frappante de l’enquête menée en Belgique : comparés à leurs homologues néerlandais, les CEO et administrateurs attachent nettement moins d’importance à la transition énergétique ou à la gestion durable de l’entreprise. En dépit des marches pour le climat et de la rhétorique préélectorale, à peine 16 % des participants belges affirment aborder fréquemment la transition énergétique en conseil d’administration. Et à peine 4 % des entreprises interrogées confirment que le changement climatique influe déjà sur la stratégie d’entreprise. Chez nos voisins du Nord, le climat et la transition énergétique animent les débats du conseil d’administration dans une entreprise sur quatre. La thématique de la durabilité engendre les mêmes écarts importants. Une entreprise néerlandaise sur trois considère la durabilité comme un critère de différenciation majeur vis-à-vis de la concurrence. En Belgique, cela ne concerne que 16 % des entreprises. Les directions belges privilégient toujours la qualité pour faire la différence. « Nous avons tenté d’expliquer ces différences considérables entre les deux pays », déclare Marlon Drent, consultante chez Berenschot. « Nous suspectons une combinaison de facteurs. La population néerlandaise est tout d’abord nettement plus impliquée dans l’écologie, ce qui se répercute sur la culture des entreprises ailleurs, les pouvoirs publics néerlandais Les Pays-Bas ont longtemps considéré la durabilité et la RSE comme des éléments de façade, mais sans réelle portée stratégique. Ce temps-là est révolu. et la politique qu’ils mènent en 2019 sont nettement plus contraignants qu’en Belgique, ce qui influence la façon dont les entreprises gèrent les thématiques de la durabilité et du changement climatique. Le CEO de post.nl en Belgique cite un exemple éloquent : entre Gand et Anvers notamment, les camionnettes doivent se conformer à des Marlon Drent (Berenschot) Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 41 © Getty D.R.
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Entreprendre réglementations locales très différentes, alors qu’aux PaysBas, les règles sont nettement plus uniformes. En Belgique, la réglementation semble plus fractionnée dans certains domaines. Et du coup, les entreprises s’en préoccupent moins. » Ensuite, les entreprises belges se laissent surtout guider par leurs clients en matière de durabilité. Et même si ces clients prétendent accorder de l’importance à cette durabilité, ils ne sont pas forcément disposés à payer davantage pour des produits durables d’un niveau qualitatif équivalent à des alternatives moins durables. Futurologues « Les Pays-Bas ont longtemps considéré la durabilité et la RSE comme des éléments de façade, mais sans réelle portée stratégique », se souvient Marlon Drent. « Ce temps-là est révolu. Aux Pays-Bas, la durabilité et la RSE arrivent aujourd’hui en troisième place après la qualité et l’innovation pour faire la différence sur le marché. » Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK, souligne à ce propos les différences de culture t de mentalité entre les Belges et les Néerlandais. « Le Belge est pragmatique, alors que le Néerlandais se voit volontiers futurologue, avec une certaine tendance à évangéliser », déclare-t-il. « Cela explique une Tom Vansteenkiste (NKVK) Les chefs d’entreprises belges feraient bien de s’inspirer davantage de l’exemple venu du Nord. plus grande réceptivité du consommateur hollandais visà-vis de thématiques telles que le changement climatique ou la durabilité. Les entreprises belges s’alignent sur la réglementation plutôt que de prendre l’initiative de la durabilité. Je ne suis pas pessimiste : le changement de mentalité est en cours en Belgique et je m’attends à ce que les entreprises emboîtent rapidement le pas dans les années à venir. » Il reste à savoir si les réponses de 120 entreprises belges sont suffisamment représentatives pour en tirer des conclusions aussi tranchées. Marlon Drent nuance : « C’est la première fois que nous interrogeons des CEO et administrateurs belges. 120 participants, ce n’est pas énorme, en effet, mais tous les grands secteurs sont 42 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 représentés dans l’étude belge, ce qui nous autorise à en tirer quelques conclusions. » Digitalisation Les grands thèmes stratégiques qui titillent réellement les entreprises belges ? D’abord et avant tout la digitalisation ! Plus de 70 % des participants à l’enquête ont décerné la palme à la révolution numérique. Ils comprennent à quel point celle-ci peut stimuler la croissance, même si cela nécessite de sérieuses modifications du modèle d’entreprise et de l’organisation. L’impact en matière de ressources humaines retient également l’attention. La digitalisation et la montée en puissance de l’innovation technologique supprimeront de nombreux emplois dans les années à venir ou en changeront radicalement la teneur. Plus de 40 % des participants belges à l’enquête se déclarent souvent préoccupés par la pénurie de compétences numériques sur le marché de l’emploi. Il n’est d’ailleurs pas surprenant que cette thématique figure également au hit-parade des conseils d’administration aux Pays-Bas. « Je constate quasi quotidiennement que la guerre des talents fait rage dans nos deux pays », admet Tom Vansteenkiste. « Les entreprises digitalisent des tâches administratives classiques et cherchent éperdument des collaborateurs disposant de compétences digitales. Dans le même temps, il ne semble guère évident de familiariser le personnel senior à ces nouvelles technologies. » Que retenir de cette enquête et des divergences de préoccupations stratégiques entre les entreprises néerlandaises et belges ? Tom Vansteenkiste : « Ça fait un peu cliché, mais une fois de plus, ce sont les Pays-Bas qui semblent donner l’exemple. Les chefs d’entreprises belges restent plus classiques dans leur démarche et feraient donc bien de s’inspirer davantage de l’exemple venu du Nord. Prenons le cas du service à la clientèle : son importance stratégique est perçue comme bien plus grande en Belgique qu’aux Pays-Bas. Il est vrai qu’un bon service à la clientèle est essentiel, mais c’est un paramètre on ne peut plus conventionnel pour se différencier de la concurrence. D’autres thématiques s’imposent aujourd’hui outre-Moerdijk pour contrer les concurrents : la durabilité, bien sûr, mais notamment aussi l’expérience client ou la rapidité de livraison. Sans doute nos entreprises peuvent-elles s’inspirer quelque peu de ce qui se passe chez nos voisins du Nord, et pas seulement en matière de digitalisation. » ● Filip Michiels D.R. Transmettre son entreprise via la cession des parts sociales : ce qui change Vous envisagez de transmettre votre entreprise via la cession de parts ou d’actions ? Le nouveau Code des Sociétés et des Associations (CSA), en vigueur au 1er janvier 2020, a modifié les règles de cession dans le sens d’un assouplissement. En voici les principaux éléments. « société privée à responsabilité limitée » (SPRL) disparaîtra de notre vocabulaire au profit de la « société à responsabilité limitée » (SRL). Les SPRL actuelles sont automatiquement désignées comme des SRL et devront adapter leurs statuts au plus tard le 1er janvier 2024. Les parts sociales d’une SRL seront dès ce moment appelées « actions ». Y a-t-il aussi des changements au niveau de la cessibilité de ces actions ? À quoi être attentif après la réforme si vous vendez ou rachetez les titres d’une SRL ? O n le sait, il existe principalement deux manières de vendre son entreprise : d’une part, la cession de certains ou de la totalité des actifs ou du fonds de commerce (désormais appelé fonds économique). Dans ce cas, c’est la société qui est partie à la transaction, vend ses actifs à un tiers et en perçoit le prix. D’autre part, la cession des parts sociales ou des actions. Dans ce second cas, ce sont les propriétaires des parts sociales ou des actions qui vendent leurs titres à un tiers, transférant ainsi leur participation dans la société, aussi bien l’actif que le passif. C’est cette seconde situation que nous examinons, à la lumière du nouveau Code des Sociétés et des Associations (CSA), dans le cas, le plus fréquent pour les PME, d’une SPRL. Nouveau cadre légal À partir du 1er janvier 2020, toutes les règles impératives du CSA seront automatiquement applicables aux sociétés, associations et fondations existantes. Dès cette date, la L’ancien Code des sociétés imposait, pour une SPRL, une procédure d’approbation relativement stricte pour la vente de parts sociales à une autre personne qu’un associé, ou au conjoint du cédant ou encore à ses enfants. Sauf dispositions plus restrictives des statuts, les actions ne pouvaient être cédées qu’avec l’agrément de la moitié au moins des associés, possédant ensemble les trois quarts au moins du capital (hors les parts cédées). Ainsi, dans l’exemple d’une SPRL comptant cinq associés, possédant chacun 20 % des parts, la vente des parts d’un associé nécessitait l’accord des titulaires d’au moins 60 % des parts (3/4 de 80 %) et d’au moins trois associés. Certes, on pouvait déroger à cette règle dans les statuts de la SPRL, mais uniquement pour les rendre plus strictes (par exemple exiger l’accord de 4/5e des parts) et pas plus libérales. Une plus grande liberté statutaire Ces règles d’approbation d’une cession d’actions ne s’appliquent désormais que de manière supplétive, c’est-àBruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 43 © Getty
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Entreprendre dire seulement si les parties n’ont rien convenu d’autre. Dès à présent pour les nouvelles SRL, et lors de la modification des statuts pour les SPRL existantes, vous pouvez, comme sous l’ancien code des sociétés, « protéger » davantage votre SRL, mais vous pouvez aussi la rendre plus « ouverte » (par exemple en autorisant des cessions d’actions avec des conditions plus souples). Le candidat acquéreur des actions d’une SRL sera dès lors bien inspiré d’examiner attentivement les statuts publics de la société, mais aussi toutes les conventions privées qui portent sur la cession des actions (conventions d’actionnaires). De même, il importe pour l’acheteur de vérifier que les actions ont été entièrement libérées (le capital souscrit a-t-il été intégralement versé à la société ?), car le nouveau CSA stipule que le cédant et le cessionnaire sont tenus solidairement de la libération, tant envers la société qu’envers les tiers. Le vendeur peut se mettre à l’abri de cette épée de Damoclès en prévoyant, dans la convention de cession des actions, que c’est le repreneur qui endosse exclusivement l’obligation de libération. Ou mieux encore, libérer lui-même les actions et répercuter cet apport dans le prix de vente. Vous achetez les actions d’une SRL ? Veillez à ce que votre convention d’achat ait une date certaine, qu’elle soit inscrite dans le registre des actions, dont vous demanderez un extrait. En effet, selon le CSA, toute personne qui est inscrite dans le registre de titres nominatifs en qualité de titulaire d’un titre est présumée, jusqu’à preuve du contraire, être titulaire des titres pour lesquels elle est inscrite. Une inscription via le registre électronique e-stock est une solution sécurisée. Bien entendu, toutes les précautions d’usage lors d’un rachat d’entreprise restent plus que jamais valables : audit de due diligence, vérifications des litiges en cours ou menaçants, convention de cession juridiquement bétonnée, etc. Enfin, sur le plan fiscal, bonne nouvelle, les plus-values éventuelles réalisées par le vendeur restent en principe exemptées d’impôt sauf dans le cas d’opérations considérées comme spéculatives (auquel cas un taux de taxation 33 % frappera la plus-value). ● Jean-Pierre Riquet, juriste fiscaliste Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d'acquisition. Contact : Salima Serouane, + 32 2 643 78 49, transmission@beci.be 44 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Entreprises en transmission Design, production et vente d’articles de maroquinerie et textile d’ameublement CA : < 1 Mo € 1 à 10 employés Achat et vente de produits bio CA : entre 3 et 5 Mo € 10 à 20 employés Production et vente de pâtisseries (cession de parts) CA : > 1 Mo € 1 à 10 employés Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > entreprises à remettre / cessions de parts Négoce de composants industriels (cession de parts) CA : > 1 Mo € 1 à 10 employés Commerce bio Activités de formation en langues CA : < 100.000 € CA : < 100.000 € Serrurerie, vidéophonie, parlophonie CA : > 150.000 € > Pour nos repreneurs-investisseurs, le Hub Transmission recherche > Une entreprise active dans la manutention, façonnage, emballage, assemblage Bruxelles Valeur d’acquisition : > 500.000 € > Une société de fabrication, production Bruxelles, Wallonie, Flandre Valeur d’acquisition : > 300.000 € Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be
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Entreprendre Faillite et différences culturelles : petit tour d’horizon Malgré la mondialisation et une économie de plus en plus transversale, l’image et l’acceptation de l’échec entrepreneurial varient considérablement d’un pays à l'autre, comme l'explique Marco Herreman, expert en intelligence culturelle, auteur d'un article sur le sujet dans le cadre du programme reStart. Selon la culture, la vision de la faillite peut aller de l’étape vers la réussite à un échec définitif. méfiance l’empêchent de se relancer. D epuis toujours, la faillite a été stigmatisée. Dans la Grèce antique déjà, celui qui ne pouvait honorer ses emprunts était condamné à être « esclave par la dette », au service de son créditeur jusqu’à extinction de la dette. C’était malgré tout un statut privilégié, puisqu’il mettait à l’abri des sévices physiques infligés aux autres esclaves. En Asie, sous le règne de Gengis Khan, celui qui tombait en faillite à trois reprises était carrément condamné à mort. De nombreux autres exemples de punition de la faillite et d’humiliation publique du failli existent dans toutes les parties du monde, et à toutes les époques. La culture impacte la vision de la faillite Aujourd’hui encore, dans de nombreux pays, notamment en Europe continentale, la faillite reste associée à quelque chose de honteux, de déshonorant et de méprisable. Dans les pays qui partagent cette vision, tout concourt à culpabiliser le failli : les lois sont plus sévères, les amis prennent leurs distances, les clients et fournisseurs deviennent méfiants... Pour les banques, c’est encore pire : le failli est fiché sur liste noire. Pour lui, c’est un cercle vicieux car toutes ces sanctions et ce sentiment de 46 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Heureusement, d’autres cultures, États-Unis en tête, considèrent l’échec comme une voie naturelle vers la réussite, à condition toutefois qu’elle permette d’apprendre de ses erreurs. Cette vision favorise le dynamisme économique et permet au failli de mettre plus rapidement ses talents au service d’un nouveau projet. Peu à peu, cette mentalité gagne les autres continents, même si le changement est progressif. Les États-Unis, pionniers du rebond Pourquoi cette différence de vision de la faillite ? Pour comprendre l’attitude des Américains, souvenons-nous d’abord que les États-Unis ont initialement été peuplés de colons européens, débarquant sur la côte Est. Très rapidement, ils sont partis à la conquête de l’Ouest, massacrant les Amérindiens au passage. Ces colons étaient pour la plupart des gens pauvres, prêts à tout pour améliorer leurs conditions de vie. Ceux qui s’élançaient vers l’Ouest et ses promesses de richesse étaient des audacieux, prenant des risques élevés pour aller de l’avant. Parallèlement, le colon devait être capable de se débrouiller seul en toutes circonstances, ce qui a forgé l’esprit d’initiative et d’entrepreneuriat. Des siècles plus tard, cet esprit de conquête et de prise de risque reste central à la culture américaine. Aujourd’hui encore, les USA cultivent l’idée du self-mademan, capable d’atteindre les sommets en partant de rien. Là-bas, on estime qu’un failli s’est enrichi en expérience et qu’il augmente ainsi ses chances de réussite pour ses prochaines tentatives. Le failli n’est pas un pestiféré, mais un gagnant en devenir. Pas question toutefois de répéter les mêmes erreurs, mais bien d’adopter des © Getty approches innovantes. Certains prétendent même qu’un entrepreneur ne réussit vraiment qu’à son troisième essai. La législation, l’accès aux capitaux, les encouragements des proches… Tout contribue à faciliter l’entrepreneuriat et la prise de risque. Le Royaume-Uni a une vision de la faillite et du rebond assez similaire à celle des États-Unis. Tenter, échouer, recommencer, réussir… La subtilité de la vision asiatique De l’Inde au Japon, la perception de la faillite résulte d’un subtil équilibre entre différents traits culturels. En Asie, l’entrepreneuriat a globalement une image très positive. Toutefois, en cas de faillite, les choses se compliquent. En effet, l’entrepreneur a un engagement moral envers ses salariés. Ces derniers se dévouent sans compter pour assurer la prospérité collective. En contrepartie, le chef d’entreprise doit garantir l’emploi. La faillite rompt cet accord tacite et est vécue par le personnel comme une forme de trahison. Autre trait marquant lié à la culture asiatique : l’obsession de ne jamais perdre la face. La faillite est donc considérée comme particulièrement offensante pour le failli, mais aussi pour toute sa famille. L’auto-culpabilisation est ici plus forte que dans d’autres parties du monde, même si la globalisation tend aussi à relativiser ces comportements : le failli japonais se réfugie dans la honte, mais ne fait plus hara-kiri comme le lui dictait autrefois la tradition. Comme partout dans le monde, ce sont les jeunes générations qui incitent à des changements de mentalité, pour tendre vers des modèles observés à l’étranger. La vieille Europe, en route vers le changement ? En Europe, grâce à la mutation de l’Union Européenne, la perception de la faillite évolue vers une vision qui se rapproche progressivement de celle des ÉtatsUnis. Et c’est une nécessité si l’on souhaite éviter une hémorragie de talents européens vers des pays où la prise de risques est mieux perçue et acceptée. Depuis 2007 déjà, la Commission Européenne recommandait aux États membres de mettre en place des mesures pouvant aider les faillis à rebondir. Ces mesures portent notamment sur la valorisation des entrepreneurs de la seconde chance dans les médias, la déstigmatisation de l’échec dans les programmes éducatifs, l’adoption de lois distinguant les faillites frauduleuses de celles qui ne le sont pas, ainsi que sur la mise en place de soutiens financiers, psychologiques et techniques pour aider les entrepreneurs à rebondir. Le rebond, enfin facilité en Belgique La situation en Belgique est en pleine évolution, mais le chemin reste long pour atteindre les scores de rebond anglo-saxons. Au point de vue législatif, la loi sur l’insolvabilité, entrée en vigueur en mai 2018, facilite le rebond. L’ancien système « d’excusabilité » a été remplacé par l’effacement complet du solde de la dette. Le failli de bonne foi peut ainsi rebondir plus facilement et plus rapidement. En 2019, la réforme du code des sociétés allège par ailleurs significativement les formalités et contraintes à la création d’entreprise. La nouvelle SRL (société à responsabilité limitée), qui deviendra la norme, n’impose plus de capital minimal. Les lois progressent donc dans le sens de la deuxième chance. Toutefois, les mentalités doivent encore évoluer pour que le failli ne se sente plus stigmatisé, puisse se recentrer sur un nouveau projet professionnel durable, trouver des sources de financement et mettre ses talents et son expérience à profit. L’échec entrepreneurial reste encore trop souvent associé à la faillite frauduleuse, alors que la majorité de celles-ci résultent plutôt d’un concours de circonstances frappant un entrepreneur honnête mais malchanceux. Comment favoriser le rebond ? Le rebond ne sera possible que si le failli peut effectuer un travail de reconstruction psychologique, analysant les causes de l’échec passé, les conditions permettant d’éviter une récidive, une analyse objective de ses forces et faiblesses, la définition d’objectifs de vie... Le failli peut alors passer à la seconde phase de son rebond : créer un nouvel avenir professionnel. C’est cela qui permettra aux faillis d’aujourd’hui d’être les créateurs d’emploi de demain. ● Gaëlle Hoogsteyn Pour aider les entrepreneurs faillis, de plus en plus de structures d’aide au rebond voient le jour. Chez Beci, en collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale, le programme reStart aide les entrepreneurs en faillite à rebondir. Contact : Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart 02 563 68 56 - evb@beci.be Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 47 © Getty
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Entreprendre Les marchés publics vus par les PME M arcel van Meesche, directeur du bureau d’étude 21solutions, répond à des marchés publics depuis 20 ans. « Les marchés publics sont très importants pour nous ; ils représentent 75 à 80 % de notre chiffre d’affaires. » François Macq, administrateur délégué de Macq Electronics, poursuit : « Les marchés publics sont aussi assez importants pour nous : nous en décrochons plusieurs chaque année. Beaucoup de gens pensent que les grosses entreprises ont plus de chance de décrocher des marchés publics que les PME, mais pour moi, les petites entreprises ont aussi leur place. Notre structure légère nous permet notamment d’être beaucoup plus souples et réactifs là où de grosses sociétés doivent parfois attendre longtemps des accords de leur hiérarchie. » À la tête d’Ecores, une société de consultance stratégique en développement durable, Cordelia Orfinger confirme : les trois quarts du chiffre d’affaires de sa société sont issus des marchés publics, dont une grosse partie en procédures négociées. « Pour nous, l’accès aux marchés publics passe essentiellement par le contact. Nous nous faisons connaître auprès des différentes administrations afin d’être sur les listes des entreprises qui vont être sollicitées. Le relationnel est très important. » Lourdeur et complexité Malgré ses nombreuses années d’expérience, Marcel van Meesche le reconnaît : la procédure des marchés publics et surtout la charge de travail ne sont pas toujours évidentes à gérer. « Au niveau de la procédure, nous sommes plutôt bien rodés. Par contre, en fonction de la taille du marché, la charge administrative est parfois très lourde. Dans 48 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Procédures, accès au marché, opportunités, difficultés, aides utiles ? Que pensent les PME des marchés publics ? Nous sommes allés à la rencontre de trois d’entre elles. le cadre d’une procédure ouverte, par exemple, on arrive vite à des dossiers de 100 à 150 pages. Cela nous prend du temps sans jamais avoir la certitude que nos efforts seront payants », explique-t-il. « Par ailleurs, les exigences en matière de compétences sont de plus en plus élevées. Il n’est pas rare que nous devions mettre 3 ou 4 profils différents autour de la table, voire nous associer avec d’autres partenaires. C’est la même chose pour les seuils de références qui sont de plus en plus élevés. » Marcel van Meesche (21solutions) Au-delà de la lourdeur administrative, François Macq souligne que le temps nécessaire pour répondre correctement à un marché public peut aussi représenter une difficulté. « Pour certains marchés, on a tout le temps de monter notre dossier à notre aise. Mais pour d’autres, les délais sont parfois très courts ou lancés à des périodes où l’on a moins de personnel, comme les grandes vacances ou la période des fêtes. Anticiper est donc primordial. » Pour la directrice d’Ecores, la difficulté se situe plutôt dans la relation entre le pouvoir public et le prestataire. « Depuis 3-4 ans, nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des marchés ‘stock’ (et non plus des marchés forfaitaires) où l’on s’engage à prester un service, mais sans savoir quand ni en quelle quantité. Cela implique, d’une part, une grosse incertitude quant aux revenus, mais aussi, d’autre part, de devoir © Getty parfois mobiliser rapidement nos équipes pour faire face à des pics de travail. C’est une culture du marché public qui est en train de se mettre en place, où le prestataire devient vraiment un exécutant ‘tampon’, taillable et corvéable à merci. On a longtemps dit que l’un des avantages des marchés publics était la certitude d’être payés, mais avec ces marchés stock, ce n’est plus du tout le cas. » Pour elle, un autre enjeu des marchés publics est de comprendre la réalité financière des entreprises en leur permettant, par exemple, de recevoir des avances ou de prévoir des tranches de paiement plus régulières. « Par ailleurs nous sommes parfois mis en concurrence avec des structures non assujetties à la TVA. Le prix étant souvent l’élément clé dans l’attribution du marché, nous partons presque perdants avec nos 21 % de TVA en plus. » Des améliorations sont encore possibles À la question « qu’est-ce qui pourrait vous aider à accéder aux marchés publics ? », les idées fusent. Marcel van Meesche souligne par exemple les divergences d’exigences existant entre les différentes administrations publiques. Il souhaiterait que ce qui est demandé aux entreprises par les pouvoirs adjudicateurs soit uniformisé. « Nous avons toutefois beaucoup apprécié que de nombreux pouvoirs adjudicateurs vérifient désormais eux-mêmes la conformité des entreprises aux critères d’exclusion. La charge de la preuve n’est plus de notre ressort. » Autre point positif pour lui : « Les cahiers des charges sont harmonisés au niveau de leur structure, ce qui rend la lecture beaucoup plus simple et réduit le François Macq (Macq Electronics) risque d’oubli. » Cordelia Orfinger constate toutefois que certains cahiers des charges sont déconnectés de la réalité du terrain. « Aussi, nous plaidons pour plus d’échanges entre les administrations et les prestataires éventuels avant la publication du cahier des charges, notamment dans le cadre des procédures négociées, où c’est totalement prévu par la loi. » Nos trois experts sont aussi d’accord sur une chose : il faut investir davantage dans la formation et l’information. « Il existe déjà des tas de choses, mais qui ne sont pas centralisées », explique Marcel van Meesche. Et François Macq d’ajouter : « Il faudrait mettre à disposition des entrepreneurs des guides pratico-pratiques sur les erreurs à ne pas commettre, les pièges à éviter, les bonnes pratiques, et aussi encourager les jeunes sociétés au travers de success stories par exemple. » Lancez-vous ! Malgré les difficultés, nos trois entrepreneurs sont unanimes : se lancer dans les marchés publics vaut la peine, car ils offrent un potentiel de travail et de revenus important. Puis, plus on a l’habitude de répondre à des marchés publics, moins cela semble complexe. Pour Marcel van Meesche, accéder à ces marchés quand on est une PME demande une bonne coordination et beaucoup d’anticipation. « Récemment, nous avons revu nos procédures internes. Désormais, nous demandons par exemple systématiquement des attestations de bonne exécution à nos clients pour éviter de devoir les recontacter par la suite. Être rigoureux permet de gagner beaucoup de temps », explique-t-il. Cordelia Orfinger (Ecores) François Macq, de son côté, conseille aux entrepreneurs qui voudraient se lancer d’être proactifs. « Quand on veut répondre à un marché public, il y a deux façons de fonctionner : soit on attend que les marchés sortent pour remettre une offre, soit on se renseigne en amont sur les projets en cours au sein des administrations. C’est ce que nous faisons depuis plusieurs années et ça marche ! Être au courant permet d’être dans la course dès le début. Cela nous permet de mieux nous préparer en trouvant par exemple déjà des solutions, des partenaires, des produits qui pourraient répondre aux attentes du pouvoir adjudicateur. Et quand le cahier des charges sort, nous sommes quasiment déjà prêts. Plus on s’intéresse tôt à un marché, plus les chances de le décrocher augmentent. » Autre conseil : ne pas hésiter à faire appel à sa fédération sectorielle, notamment pour tout ce qui touche à la classification de marchés. « Pour une société qui se lance, obtenir des références de missions n’est pas forcément évident », ajoute Cordelia Orfinger. « Dans ce cadre, envisager des partenariats peut être une bonne solution pour débuter. Cela permet de se vendre avec l’expertise d’un bureau plus expérimenté ou complémentaire. » Par ailleurs, pour elle, remettre l’humain au cœur d’une procédure qui est très rigide et administrative est primordial. « Quand on reçoit un cahier des charges, la base est de prendre contact avec le client pour bien cerner sa demande. C’est quelque chose que nous faisons systématiquement et qui donne vraiment de bons résultats », conclut-elle. ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 49
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs Meg Whitman, étoile montante de la Silicon Valley Meg Whitman est celle que le magazine Forbes considère comme l’une des femmes les plus puissantes au monde. À la tête de Hewlett Packard pendant plus de 6 ans, elle est aujourd’hui CEO de Quibi, une startup à plus d’un milliard de dollars qui ambitionne de concurrencer Netflix. L’ancienne dirigeante de HP est une redoutable femme d’affaires. Avant de disrupter le marché du PC et de l’imprimante, elle avait fait de la start-up eBay un géant de l’e-commerce avec un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dollars. En arrivant à la tête de HP, elle opère une révolution en recentrant ce géant sur le service aux entreprises. Pour ce faire, l’ancienne PDG du groupe a dû supprimer des dizaines de milliers d’emplois et faire face à de nombreuses représailles. Meg Whitman est également connue pour avoir permis aux femmes de se faire une place dans l’univers très masculin de la Silicon Valley. Aujourd’hui, elle vient de fonder Quibi. La startup est déjà estimée à plus d’un milliard de dollars et ambitionne de devenir le nouveau Netflix de la génération mobile. Son core business ? Offrir un contenu vidéo de haute qualité dans un format dédié aux ‘millennials’, relié directement à un smartphone. L’entreprise est d’ailleurs déjà soutenue par tout le gratin : 21st Century Fox, Viacom, Alibaba ou encore Goldman Sachs… De quoi lui assurer un bel avenir. Si tout semble lui sourire, Whitman est probablement meilleure en affaires qu’en politique. Candidate au poste de gouverneur de Californie en 2010, sa campagne est plombée et se révèle un véritable échec. Elle finira par dire : « La politique d’aujourd’hui est un sport de combat à part entière. C’est violent. Vous devez être un combattant. Et au fond, je n’aime pas le combat ». Visiblement, pour elle, être à la tête des plus grandes sociétés de la Silicon Valley semble un jeu d’enfant… ● La guerre des cartels : Chaque mois, plus de 2500 personnes sont assassinées au Mexique. Pour la première fois, un historien français remonte aux racines du mal, depuis la fin des années 1970 jusqu’à la constitution de cartels organisés en véritables multinationales de la drogue. Une enquête passionnante et instructive. Thierry Noël 50 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 - octobre 2019 Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme : Le capitalisme engendre des besoins artificiels toujours nouveaux. Cet essai soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Un livre nécessaire et détonnant qui nous pousse à la remise en question. Zones WAX. 500 tissus - 125 ans de création : Saviez-vous que le wax ne viendrait pas d’Afrique, mais d’Indonésie ? Ce tissu, qui n’a jamais autant été à la mode qu’aujourd’hui, recèle une histoire des plus intéressantes. Un véritable carnet d’inspirations et une histoire de la mode et du textile à découvrir sans attendre. Éditions de la Martinière D.R. Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de Thierry Marion Thierry Marion est le fondateur et CEO de DB Group, une entreprise graphique bruxelloise au savoir-faire reconnu (qui imprime notamment Bruxelles Métropole). Avec un chiffre d’affaires d’environ 4 millions d’euros, la société fêtera ses 15 ans dans quelques jours. L’occasion pour Thierry de démontrer que le papier est loin d’avoir dit son dernier mot. En pleins préparatifs, il nous livre ses bonnes adresses bruxelloises. Le quartier insolite : l’îlot Saint-Géry. J’ai eu l’occasion d’y faire une visite guidée et j’ai pu découvrir que les rues du quartier Saint-Géry sont jalonnées de coquilles de bronze qui symbolisent le pèlerinage de Compostelle, situé à 2200 km de Bruxelles. Ensuite, l’idéal, c’est de s’attabler au Roi des Belges avec une bonne bière. Le resto « gastro » pour un déjeuner d’affaires : Le Cinq à Anderlecht. On y va pour la modernité des assiettes et la fraîcheur des produits. Le chef, Jean-Michel Verzele, signe une cuisine gourmande et innovante. C’est pour moi le gastro idéal, avec un bon rapport qualité-prix, situé à deux pas de l’imprimerie. cuisines du centre qui restent ouvertes jusque tard. Le stop idéal après une pièce de théâtre ou un cinéma ! Le resto familial : Enjoy Brussels. Des produits savoureux, une carte efficace et une cuisine ouverte qui suscite d’emblée l’appétit. En prime, un bon rapport qualité/prix ! Un bistro « cool » avec les copains : La Gazzetta, près de l’avenue Louise. Ils ne prennent pas de réservations. La cuisine est ouverte, les produits sont directement importés d’Italie, les pâtes fraîchement découpées. C’est juste magnifique. Mention spéciale pour la carte des vins ! Le belgo-belge dont on ne se lasse pas : L’Ogenblik, une vraie institution des Galeries royales depuis 1969. Service professionnel, décor à l’ancienne et produits typiques belges. Bon à savoir : c’est une des seules Le meilleur ambassadeur de Bruxelles ? L’ambassadeur parfait pour Bruxelles à l’étranger, c’est Philippe Geluck ! Il est créatif et comique, il réussit à faire passer certains messages à travers ses BD du Chat. Elles sont quasi toutes traduites en plusieurs langues et distribuées à travers le monde. Une dernière en date : La Rumba du Chat, sortie il y a quelques jours. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 51 D.R. D.R. D.R.
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Community L’actualité Beci en photo © Reporters L’AG a mis à l’honneur nos membres les plus fidèles : ci-dessus Veolia (50 ans d’affiliation), représentée par Nicolas Germond (CEO), Frédérique Meeus (Directrice Communication) et Grégory Sanchez (Chief Commercial Officer), aux côtés du Président de Beci, Marc Decorte. L’Assemblée Générale de Beci, ce 2 octobre : rien que des entrepreneurs et entrepreneuses ! 50 ans d’affiliation également pour Ingevity Holding, en la personne d’Alexandre Castanho (Managing Director EMEA & Brazil). Médalle de bronze (25 ans) remise à Jacques Drèze pour RSM Belgium. Jamil Saade (Saade Trading and Forwarding) reçoit la médaille d’argent Olivier Vitry (Joël Claisse Luc Van Nerom, Directeur de PSI Metals Belgium, reçoit la médaille de bronze. Architecture, 25 ans d’affiliation) Thierry Collard (Eiffage Development), également médaillé de bronze. pour 40 ans d’affiliation. Philémon Wachtelaer (Archi+I, 25 ans d’affiliation). Ilan Zatalovski, CFO de Chemitex, affiliée depuis 40 ans. 52 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Community Plus de 400 entrepreneurs étaient rassemblés le 14 octobre au Cercle de Lorraine pour découvrir les avancées du City Climate Challenge, en présence de la quasi-totalité du gouvernement bruxellois (seuls manquaient le ministre-président Rudi Vervoort, présent en vidéo, et la secrétaire d’État Nawal Ben Hamou). Objectif : réduire de 30 % les émissions de CO2 bruxelloises d’ici 2030. Peter Wittoeck, chef du service fédéral Climat, et Antoine Geerinckx, directeur général de CO2logic, étaient les orateurs de la soirée. © Isopix Peter Wittoeck Antoine Geerinckx Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 53
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Projects SPRL, Avenue Circulaire 136 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63990 - Autres services d'information n.c.a. Del. : Van Wunnik Martin Aurélie Piel PPE, Rue de la Mutualité 59 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication Del. : Piel Aurélie Ayala Gonzalez Angela / Angie Billion PPE, Chaussée de Huy 263 - 1325 Chaumont-Gistoux Code Nace : 62020 - Conseil informatique 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. 96040 - Entretien corporel Del. : Ayala Gonzalez Angela Belgo Foods SPRL, avenue Nestor Plissart 26 - 1040 Bruxelles Del. : Herman Alexandre Bianca Mihalache PPE, Boulevard Lambermont 244 - 1030 Bruxelles Del. : Mihalache Bianca Buffl SPRL, Hombeeksesteenweg 376 - 2800 Mechelen Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d'opinion Del. : De Clercq Dennis Celine Rose David Expertise PPE, Avenue Louise 65 - 1050 Bruxelles Code Nace : 91011 - Gestion des bibliothèques, des médiathèques et des ludothèques 69109 - Autres activités juridiques Del. : David Celine Rose Costume Privé SPRL, avenue de la Ferme Rose 6 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4771601 - le commerce de détail de vêtements de dessus, y compris les vêtements de travail Del. : Lausberg Masikini Hugues Delijious SA, avenue Louise 203 - 1050 Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint Del. : Duqué Frédéric 54 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Douze Mai srl, avenue Montjoie 229 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Dessaigne Priscilla E - BASE SPRL, Place des Carabiniers 10 - 1030 Bruxelles Code Nace : 47620 - Commerce de détail de journaux et de papeterie en magasin spécialisé 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet Del. : Vanhemelryck Jean G.M. Electronics SPRL, Rue de Termonde 140 - 1083 Bruxelles Code Nace : 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 77330 - Location et location-bail de machines de bureau et de matériel informatique Del. : Jeanmotte Michaël Jean-Denis Paschal PPE, Rue SaintGeorges 2 - 1050 Bruxelles Del. : Paschal Jean-Denis KERN IT SPRL, Rue de Haerne 51 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Yagoubi Khalid Koalift ASBL, Cantersteen 12 - 1000 Bruxelles Del. : Carpriau Anthony Lettany Jonathan PPE, Rue Dupré 133 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 72110 - Recherche-développement en biotechnologie 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques Del. : Lettany Jonathan Limited Consulting SPRL, Avenue du Frêne 10 - 1020 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Doukissis Panayotis Michel Vandevoort SPRL, Place Emilie vandervelde 3 - 5590 Ciney Code Nace : 56101 - Restauration à service complet Del. : Vandevoort Michel On The Wave SPRL, Rue Audrey Hepburn 2 - 1090 Bruxelles Code Nace : 47299 - Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Duez Alain Peter Janik PPE, Chaussée de Charleroi 236 - 1060 Bruxelles Code Nace : Del. : Peter Janik Promo Signs SA, Avenue Reine Astrid 4 - 1440 Wauthier-Braine Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Wolters Nicolas Randrianarivelo Razafinjanahary Tina PPE, Van Obberghenstraat 66 - 1830 Machelen Code Nace : 53100 - Activités de poste dans le cadre d'une obligation de service universel Del. : Randrianarivelo Prisca Richez Alain PPE, Rue Guillaume Stocq 34 - 1050 Bruxelles Del. : Richez Alain Scope Invest SA, Rue Defacqz 50 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 70220 -Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Lemal Geneviève Community Serge Van Mol PPE, avenue de la Couronne 150 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Van Mol Serge Strelia SCRL, Rue Royale 145 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Craeninckx Herman Tagustech SPRL, avenue De Fré 267 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62030 - Gestion d'installations informatiques 62090 - Autres activités informatiques Del. : Ndongo Sonia Total Country Services Belgium SA, Rue de l'Industrie 52 - 1040 Bruxelles Code Nace : 64999 - Autres activités des services financiers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Layon Jean-Luc Ukendi Jessica PPE, Kroonstraat 39 - 1750 Lennik Del. : Ukendi Jessica Wedjara SPRL, Rue des Moines 27 - 1190 Bruxelles Del. : Kuliralo Marie Laure With SPRL, Jan Van Rijswijcklaan 135 - 2018 Antwerpen Code Nace : 62010 Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Kindt Dominique INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21solutions Actiris Agence pour le commerce extérieur AirPlus International Archi+I Avocats.be Awex Axiles Bionics BAAV Baidu Barrois Belfius Berenschot BFBC BLCC Cercle de Lorraine Chemitex CHU Liège Cinq, Le Co.Station CO2logic Communauté Portuaire de Bruxelles DangDang DB Group Domobios Douyin 48-49 33-34 23-24 35 52-53 11 22 ; 23-24 7-9 36 30-31 7-9 33-34 41-42 40 7-9 52-53 52-53 33-34 51 6 12; 52-53 7-9 Credendo 15-16 ; 18-19 ; 27-28 Customer-care.ai 33-34 30-31 38 30-31 51 Ecores Eiffage Development Enjoy Brussels Enterprise Europe Network Finance.brussels FIT Franke Gazzetta, La Hewlett-Packard Hub.brussels Ingevity Holding JD KBC Brussels Keolis Lateral Thinking Factory Little Red Box Macq Electronics Microsoft NKVK Office on Wheels Ogenblik, L’ Orange Clignotant Post.nl PSI Metals Belgium Qihoo 360 Quibi 22 ; 27-28 ; 33-34 27-28 23-24 22 51 50 22 ; 23-24 ; 25 ; 27-28 ; 33-34 52-53 Joël Claisse Architecture KBC 30-31 52-53 7-9 39 36 4-5 30-31 48-49 6 41-42 36 51 4-5 41-42 52-53 30-31 50 48-49 52-53 51 Regus Roi des Belges, Le RSM Belgium Saade Trading and Forwarding Sasa Seed Factory Sogou Sophia Group Soso Sunning Taobao TBWA Telenet TMALL Transforma Bxl Ubiqus Belgium UCL ULaw ULB ULG Veolia VUB Wechat Weibo Ymatou Zagapali Zhihu 7-9 51 52-53 52-53 30-31 36 30-31 33-34 30-31 30-31 30-31 7-9 6 ; 7-9 30-31 36 29 33-34 11 7-9 ; 33-34 33-34 52-53 7-9 30-31 30-31 30-31 33-34 30-31 Bruxelles Métropole - novembre 2019 ❙ 55
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Agenda renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. STRATÉGIE & GESTION 20.11 Lunch Experience 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 06.12 Lunch Experience 12, 19 & 26.11 Workshop prospection : développez votre business en 3 étapes avec Beci MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 25.11 Growth Circle: HR & Talent 29.11 Garder la tête froide et maintenir son enthousiasme VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection 19.11 Google My Business : boostez votre référencement local 19.11 WordPress : comment rédiger un article bien référencé ICT ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, 56 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. LÉGISLATION SOCIALE 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique 24.01.2020 Les vendredis de l’actualité sociale 21.02.2020 Actualités « compensation & benefits » 05.03.2020 Actualités de droit social dans la fonction publique 28.05.2020 Missions et fonctionnement des organes sociaux ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be MÉDIATION JURIDIQUE Jusqu’au 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale > bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu STARTERS & RESTARTERS 12.11 Apéro Starters et reStarters : la raison d’être de votre entreprise 12.11 Workshop : Les composantes d’un branding fort 14.11 Apéro Starters et reStarters : gestion du temps 18 & 25.11 Lunch Starter 19.11 Workshop Sales DNA© : développer votre talent 26.11 Workshop : Comment utiliser le digital pour gagner des clients 02, 09, 16 & 23.12 Lunch Starter 03.12 Workshop : Starter, ce que vous devez savoir avant de vous associer 10.12 Workshop : Oser l’authenticité pour un succès durable 12.12 Apéro Starters et reStarters : venez pitcher votre projet 19.12 Apéro Starters et reStarters : entreprendre, c’est bon pour la santé ! ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 28.11 Appréhender le risque de corruption dans les relations commerciales de mon entreprise 12, 14, 19, 21, 26 & 28.11 Beci Welcome Lunch 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 03, 05, 10, 12, 17 & 19.12 Beci Welcome Lunch 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be **En néerlandais uniquement PUBLIREPORTAGE OÙ TROUVER DES COLLABORATEURS MULTILINGUES QUI ONT DE L’EXPÉRIENCE ? NULLE PART, VOUS LES FORMEZ VOUS-MÊME Tom Rommens est responsable du recrutement chez Securitas. Chaque année, il cherche environ 1300 agents de gardiennage. La liste des conditions auxquelles les candidats doivent répondre n’est pas à sous-estimer : ils doivent être motivés, avoir de l’expérience et aussi être multilingues. Au lieu d’attendre la bonne personne, Tom a commencé à travailler avec Select Actiris pour former lui-même le candidat idéal. Une r « Grâce à Actiris, j’ai suivi une FPI en entreprise, ou formation Tom Rommens, responsable du recrutement chez Securitas, est toujours à la recherche de nouveaux collaborateurs. « Nous sommes une grande entreprise et nous employons beaucoup d’agents de gardiennage. Nos agents sont vraiment partout : ils gardent des bases militaires, des aéroports, ils sont dans les supermarchés ou dans les centres commerciaux, nous travaillons pour des entreprises et des particuliers, tant en journée que pendant la nuit. C’est pourquoi, nous cherchons chaque année environ 1300 personnes, dont la plupart sont des agents de gardiennage. La recherche de l’agent de gardiennage idéal n’est pas si évidente, raconte Tom : « Nous nous trouvons à Bruxelles où il y a beaucoup de chercheurs d’emploi, mais pourtant nous n’avons pas l’embarras du choix au niveau des candidats. » Le candidat idéal « Un agent de gardiennage doit notamment avoir reçu une formation approfondie pour pouvoir débuter en étant bien préparé. En plus, il doit être multilingue, surtout à Bruxelles. Les agents sont souvent la première personne à qui l’on s’adresse. Il est donc important qu’ils puissent s’exprimer en plusieurs langues. » Les profils que Tom recherche ne se trouvent pas facilement sur le marché du travail. « C’est pourquoi nous avons élaboré une collaboration avec Select Actiris. Ils ont sélectionné 150 chercheurs d’emploi motivés que nous avons ensuite formés au gardiennage. En plus de cela, le VDAB a organisé les cours de néerlandais. » Former avantageusement Soufiane Ouzza a été formé de cette manière afin dedevenir un agent parfait. « Cet emploi m’intéressait beaucoup mais je n’avais pas la bonne formation », raconte Soufiane. professionnelle individuelle en entreprise, de quatre mois chez Securitas. » Pendant la formation, Soufiane a suivi un agent de gardiennage expérimenté. « Ainsi, j’ai pu acquérir beaucoup d’expérience avant d’être recruté de façon permanente. » Tom approuve. « Cette FPI en entreprise est en fait la mesure idéale pour nous pour former nos collaborateurs en collaboration avec Select Actiris. Nous pouvons leur proposer de l’expérience sur le terrain à des conditions avantageuses et après ils peuvent tout de suite commencer leur carrière chez nous. Le candidat idéal existe donc bel et bien : nous le formons tout simplement avec Select Actiris. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Tom, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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2019.11 Brussel Metropool


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Agentschap lijn 93 KBCMobile Brussels 95% van uw verrichtingen waar u ook bent. kbcbrussels.be/overal V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel. Woord vooraf Groei en welzijn van bedrijven Bij ons ondernemers zit groei in de genen gegrift. Elk wezen dat gebor dt tracht te groeien en te bloeien. Ook bedrijven doen dat. Ze streven ernaar zich te ontwikkelen, liefst tot vlaggenschip of success story. De uitdagingen voor onze samenleving en onze ondernemer kansen om oplossingen te vinden. In het bijzonder dankzij innovatie, w se gepaard gaat met aanzienlijke middelen of spitstechnologie. Inno bij de manier waarop we ons eigen bedrijf bekijken. Er schuilt gr in onze expertise, in de werkgelegenheid die we bieden en in he hebben we nodig, maar dan wel evenwichtig, gecontroleerd en door zo staat die ten dienste van de burgers. Wij wensen groei toe aan iedereen die deze ambitie koestert. W er nieuwe producten en diensten en verbetert ons dagelijks leven. In de lanceerde Beci de Growth Circle, het trefpunt voor bedrijven die willen gr Wat zijn de voornaamste uitdagingen en groeimogelijkheden v Die bespreken we binnen de Growth Circle met een breed scala aan belanghebbenden: starters, investeerders, KMO’s en grote ondernemingen. Groei hangt af van factoren als talent, financiële middelen, nieuwe nieuwe technologieën enzovoort. Succes bereik je via vele wegen. Groei verdient dan ook een kring waar ervaringen en meeslepende verhalen worden verteld. Waar wat de ene heeft geleerd ook voor anderen nuttig blijkt te zijn. Waar het parcours van de ene de vragen van anderen beantwoordt. Een kring waar collega’s en partners samenkomen om de weg te bewandelen naar gezonde groei. Uit unanieme feedback vernemen we dat onze eerste bijeenkomst relevant, stimulerend en spannend was. Hoe verzamel je een eerste miljoen euro? Op deze praktische vr kwamen acht sprekers hun mening geven. De eerste editie is nog maar een begin. Samen met u en voor u hopen wij een programma aan te bieden dat perfect aansluit bij uw behoeften. Ik kijk er naar uit u te mogen ontmoeten op onze volgende Grow 25 november. Mar Voorzitter an Beci Brussel Metropool - november 2019 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 49 – November 2019 In november: Talentenbeheer 4 6 7 Beci online Podcast : Béatrice de Mahieu Digest Ideeën 11 12 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Elisa Brevet, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Nancy Demaude, Tim Devriese, Sara Dirkx, Antoine Geerinckx, Gaëlle Hoogsteyn, Yves Kengen, Ophélie Legast, Cédric Lobelle, Filip Michiels, Sybille Motte, Laura Rebreanu, Jean-Pierre Riquet, Julien Semninckx, Stéphane Tondeur, Guy Van den Noortgate, Miguel Van Keirsbilck en Dimitri Van Rossum. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 46 48 Voor of tegen een rating van advocaten? Open Source Internationaal 15 18 Nabil Jijakli : “Exporteren is voor Belgen een tweede natuur” Exporteren, oké, maar naar waar? 21 Waarde buurlanden 22 5 weetjes over zakendoen in de Verenigde Arabische Emiraten 23 25 26 27 29 30 33 35 Het Agentschap voor Buitenlandse Handel waakt over uw export Alles goed met de export? 5 tips om de belangrijkste exportrisico’s te vermijden Brussel helpt u exporteren Vertalen om te exporteren Digitale prospectie: China Online Netwerk EEN helpt bedrijven exporteren: 4 voorbeelden Beter beheerde zakenreiskosten Dynamiek 36 38 39 40 41 43 Nieuwe subsidies voor Brusselse bedrijven Starter: customer-care.ai Nieuwe subsidies voor Brusselse bedrijven Starter in de foodsector: wat u moet weten Strategische prioriteiten: België vs. Nederland Een onderneming overlaten door de overdracht van aandelen Hoe de wereld aankijkt tegen faillissementen - een overzicht Overheidsopdrachten door de bril van de KMO Community 50 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 51 52 54 55 56 Kleine verhalen van grote ondernemers In de voetsporen van … Thierry Marion Foto’s van het Beci nieuws Toetredingsaanvragen Index Agenda Gasthoofdredacteur: Nabil Jijakli Wees klaar voor de sociale verkiezingen ies voor een optimale organisatie met Partena Professional elt uw bedrijf minstens 50 voltijdse werknemers? t u begeleiden en bespaar kostbare tijd bij het ganiseren van de sociale verkiezingen tegen mei U wordt van begin tot einde professioneel begeleid, o hebben we voor talrijke ondernemingen al meer dan 1000 gelijkaardige procedures georganiseerd U bent er zeker van dat elke stap correct zal worden uitgevoerd Uw personeelsdienst zal minder werk en zorgen hebben U ontwijkt sociale onenigheid en boetes ulp of advies nodig? eer ons via ESV2020@partena.be en ontdek onze formules ena-professional.be/socialeverkiezingen2020
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Podcast Béatrice de Mahieu, ambassadeur voor open innovatie in Brussel Aan het hoofd staan van een gemeenschap van jonge innovatieve bedrijven voelt niet onwennig aan voor Béatrice de Mahieu, die onlangs CEO werd van Co.Station. Sinds het begin van haar carrière kiest ze voor open innovatie als voornaamste focus. U hebt veel ervaring met innovatie en veranderingsmanagement. Hiervan getuigen Co.Station, Microsoft, Telenet ... Daarnaast sleepte u een diploma in oenologie in de wacht en volgde u een opleiding in voeding. Intens leven, daar houdt u blijkbaar van! Sinds mijn kinderjaren zit ik boordevol energie. Vandaag is dit een troef omdat al deze energie wordt gewaardeerd. Toen ik een kind was, viel dat minder in de smaak. Ik kon niet rustig luisteren en stilzitten. Dit zorgde op school voor moeilijkheden. Als ik dingen in mijn leven heb kunnen waarmaken, dan is dat waarschijnlijk te danken aan mijn drang naar vereenvoudiging van alles wat ik niet meteen begrijp. Mijn voorliefde voor innovatie vloeit zeker voort uit deze obsessie. Precies die interesse in innovatie, was die er al vanaf het begin van uw carrière? Wat mij aan het begin van mijn carrière fascineerde, was de komst van het internet. U herinnert zich misschien nog Alta Vista, ICQ, Netscape, Advalvas ... Ik vond een eerste baan in een filmproductiebedrijf. Elke dag faxten we reclame- en speelfilmscripts tussen Brussel en Parijs. Het was enorm tijdrovend. Ik stapte naar de baas en zei: "Als we een computer met internet hadden, zouden we de scenario's per e-mail versturen en dat zou veel sneller gaan". "Oké”, luidde zijn antwoord, “jouw computer krijgt toegang tot het internet.” Toen ben ik het volledige potentieel van het internet gaan inzien. Al snel verliet ik deze werkgever en vond een job in een bedrijf dat websites maakte. U werkte eerst als loontrekkende en werd daarna freelancer … Ik droomde ervan bij Microsoft te werken. Toen ik daar 6 ❙ Brussel Metropool - november 2019 eindelijk in slaagde, was dit gewoon te gek! Mijn dochter werd dan geboren. Ik weet niet of de hormonen er iets mee te maken hadden, maar ik had zoveel energie dat ik de tijd rijp vond om een eigen activiteit op gang te brengen. Ik werd een zelfstandige specialiste in digitalisering en changemanagement. Ik werkte aan overgangs- en transformatieprojecten, vaak van print naar web, onder andere voor Elle, Vlan, Psychologie magazine ... Dat lukte mij aardig! Hoe bleef u op de hoogte om voortdurend te kunnen innoveren? Innovatie beperk ik niet tot het opsporen van nieuwe trends. Soms betekent innoveren een probleem aanstippen en het vereenvoudigen. Als je ergens een gebrek aan harmonie opvangt, of iets dat stroef verloopt, dan zijn dat vaak bronnen van innovatie. Vergeet echter niet dat niet iedereen positief staat tegenover verandering. Dat is het uitdagende in mijn werk. ● Elisa Brevet Deze ontmoeting kunt u integraal in de Next Step podcast beluisteren: https://www.beci.be/podcast. De podcast inspiratie: Eten: Onze voeding spreekt boekdelen over onze samenleving. En over onszelf. Elke eerste vrijdag van de maand leveren Nora Bouazzouni en Mélissa Bounoua u boeiende en smakelijke afleveringen op Louie Média (in het Frans). D.R. News De touwfabriek Barrois viert haar 100ste verjaardag! De touwfabriek Barrois is meer dan een referentie in haar sector en vierde onlangs haar 100 jaar ervaring in de productie van op maat gemaakte kabels, banden, riemen en kettingen. In samenwerking met de Havengemeenschap van Brussel werd een evenement georganiseerd om deze mijlpaal te vieren. "We organiseerden een bedrijfsbezoek voor onze leden en enkele van onze klanten. Het was erg leuk om hen te ontmoeten onder het genot van een drankje. Ik heb ook van de gelegenheid gebruik gemaakt om de geschiedenis van het bedrijf te schetsen", zegt Vincent Barrois, General Manager van de touwfabriek. Sinds 1919 adviseert dit Brusselse familiebedrijf zijn klanten over het vervoer van ladingen, rekening houdend met de draagbaarheid, de maximale werklast en de Europese veiligheidsrichtlijnen. Het was Edouard Barrois die in die tijd het bedrijf ‘Corderie Ed. Barrois & fils’ (CEBEF) oprichtte. Hij stond ervan aan de leiding tot 1947 en maakte vervolgens plaats voor de tweede generatie. In 1967 werd het assortiment uitgebreid tot alle soorten hefwerktuigen – een voortdurend evoluerend gamma, steeds in overeenstemming met de Europese normen en de huidige veiligheidsvoorschriften. De touwfabriek Barrois is een van de weinige voorbeelden van familiebedrijven die zich blijven onderscheiden van de concurrentie. Dit vereist voortdurend in beweging blijven, nieuwe mogelijkheden vinden en moderne instrumenten ontwikkelen voor een effectiever beheer. Dit blijven dan ook de uitdagingen voor morgen. "De verscheidenheid aan producten en een grote voorraad maken het mogelijk om zo snel mogelijk aan zelfs de meest dringende behoeften te voldoen, want kwaliteit en service op maat zijn altijd de pijlers van het bedrijf geweest", besluit Vincent Barrois. Informatie : www.corderiebarrois.be Regus opent een business center in City Dox in Anderlecht Regus, de wereldleider in flexibele werkplekken, opende zopas in Anderlecht een nieuw zakencentrum. De aan het kanaal in een eco-efficiënt gebouw gelegen Regus City Dox-site biedt meer dan 2.000 m² gemeenschappelijke werkruimtes. De kantoren en vergaderzalen, die per uur, dag, week of jaar gehuurd kunnen worden, zijn uitgerust met de jongste technologische snufjes en alle logistieke diensten die werknemers nodig hebben. De wijk City Dox biedt een nieuwe manier om ‘de stad te beleven’. Ze is zeer toegankelijk en combineert residentiële appartementen, diensten en winkels, allemaal omgeven door aangename groenvoorzieningen. "Dit toekomstgerichte stedenbouwkundige project had comfortabele en multifunctionele werkplekken nodig", aldus William Willems, Algemeen Directeur van Regus Belgium. De flexibele werkoplossingen van Regus, in alle steden ter wereld beschikbaar, verspreiden zich snel: de afgelopen drie jaar is het aantal centra in België gestegen van 13 naar 33. Brussel telt er 12 en zal er in de nabije toekomst nog meer verwelkomen. Naast toegang tot het grootste netwerk ter wereld, bieden de Regus-centra nog vele andere voordelen. “Door alleen de echt noodzakelijke kantoorruimte te huren, besparen bedrijven tot 60% op hun vastgoedbudget. Zij profiteren ook van een werkruimte die met hen meegroeit. Een ander voordeel is dat zij ontlast worden van alle taken die verband houden met het beheer van hun gebouw en zich dus kunnen concentreren op hun kernactiviteiten. Deze talrijke troeven verklaren de reële explosie van de vraag naar onze oplossingen in Brussel", besluit William Willems. Informatie : www.regus.be Start it @ KBC helpt startende ondernemers het Kanaal over te steken, ondanks Brexit De aanhoudende onzekerheid rond Brexit schrikt veel bedrijven af. Toch zal ook daarna het Verenigd Koninkrijk enorme kansen blijven bieden voor Belgische startups, aldus Start it @KBC, de grootste incubator van ons land. Brussel Metropool - november 2019 ❙ 7 D.R. D.R.
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News "Vanaf de eerste dag doen we er alles aan om startende bedrijven in ons ecosysteem grensoverschrijdend te laten werken. Nochtans focussen deze ondernemingen zich niet meer op het Verenigd Koninkrijk, ondanks de geografische nabijheid. Daardoor missen ze de kans om zaken te doen met de 5de grootste economie ter wereld," verklaart Lode Uytterschaut, stichter van Start it @KBC. Start it @KBC bundelt dus zijn krachten met de BLCC (de Britse Belgisch-Luxemburgse Kamer van Koophandel) en KBC London en helpt jonge bedrijven het Kanaal over te steken. Zij kunnen rekenen op praktische ondersteuning, met vergaderruimtes in het hart van Londen, maar ook op advies op het gebied van financiën, HR of marketing. Er is bovendien hulp voorhanden om de hindernissen te overwinnen die Brexit opwerpt inzake douaneformaliteiten. Axiles haalt € 2,4 miljoen op voor de ontwikkeling van een ‘bionische voet’ Axiles Bionics, een spin-off van de VUB, kondigt aan een kapitaal van € 2,4 miljoen te hebben vergaard. Hiermee zal worden geïnvesteerd in de ontwikkeling van enkelvoetprothesen ten behoeve van geamputeerden. Deze kapitaalronde gebeurde dankzij privé investeerders, voornamelijk VUB en ULB alumni. Ondanks de duidelijke vraag van geamputeerden naar betere enkelvoet prothesen, blijven innovaties schaars omwille van het vernuft van het menselijk lichaam en de complexiteit om dit na te bootsen. Op basis van meer dan 10 jaar onderzoek bij BruBotics, het geavanceerde roboticalab van de VUB, ontwikkelt Axiles Bionics technologie die in staat is om de unieke combinatie van kracht en flexibiliteit van een menselijke enkel na te bootsen. Dit stelt geamputeerden in staat om terug op een normale manier "Deze samenwerking zal startende ondernemingen een klankbord en diepgaande kennis van de Britse markt bieden", aldus Jason Pratt, Director Corporate Banking bij KBC London. "KBC is al meer dan 30 jaar actief in Londen. Daarom zijn wij bijzonder goed geplaatst om hen te steunen.” Het partnerschap tussen Start it @KBC, de BLCC en KBC London werkt trouwens in beide richtingen. Britse startups die voet aan de grond willen krijgen op het continent, genieten dezelfde ondersteuning van Start it @KBC als die van BLCC en KBC London aan hun Belgische collega's die het Kanaal oversteken. Informatie : www.kbcbrussels.be te stappen in hun dagelijks leven. “We zijn ontzettend blij en enthousiast zoveel privé kapitaal te hebben verzameld om onze bionische technologie verder te ontwikkelen en naar de mensen te brengen.” vertelt Pierre Cherelle, Doctor in Robotica (VUB) en oprichter van Axiles Bionics. Professor Dirk Lefeber, hoofd van BruBotics en promotor van het onderzoek, en Prof. Bram Vanderborght zijn verheugd met de komst van Axiles Bionics. “Als onderzoekers ontwikkelen we aan een universiteit zeer geavanceerde prototypes, maar zelden worden die nadien producten die ten dienste zijn van de maatschappij. We zijn dus zeer blij dat door het doorzettingsvermogen van het team deze prothese uit het labo komt”. Ze benadrukken ook het innovatieve karakter van Axiles Bionics: “Wereldwijd zijn er slechts een 3-tal bedrijven die dergelijke geavanceerde enkelprothesen op de markt brengen. Het is dan ook groot nieuws dat we hier in Brussel een dergelijke spin-off kunnen starten.” Informatie : www.axilesbionics.com 8 ❙ Brussel Metropool - november 2019 © KBC_DemoDay_Leuven23_030518 News Effie Gold Award voor Telenet De Effie Awards bekronen elk jaar de meest succesvolle marketing- en communicatiecampagnes op het vlak van impact en effectiviteit. Dit jaar kende de Effiejury een Gold, Silver of Bronze award toe aan 14 van de ingeschreven cases tijdens een feesteditie. De Effie Awards blazen immers 30 kaarsjes uit. Een van de grote winnaars van deze editie is Telenet, die een Gouden Effie won voor zijn merkwaardige campagne "The Good Flow". De campagne ontstond in samenwerking met het bureau TBWA en benadrukt dat Telenet u dankzij een aantal goed doordachte technologieën in staat stelt om ultrasnel, soepel en ongestoord te surfen op al uw apparaten tegelijk. Telenet past zich dus aan alle behoeften van het gezin aan. Het is niet de eerste keer dat dit winnende team op het podium staat: al in 2018 wonnen TBWA en Telenet Business een Silver Award met de campagne "De digitale versnelling", die zelfstandigen een gratis gepersonaliseerd digitaal plan bood om hun groei te stimuleren. Informatie : www2.telenet.be Laat u inspireren via #MeetAtKinepolis business.kinepolis.be/morning-sessions ALISSON SINÉCHAL Zelfs voor kleine groepen hebben we grootse oplossingen. Bent u met een beperkte groep en zijn jullie op zoek naar een locatie met grootse uitstraling? Dan heeft Kinepolis Business de perfecte oplossing voor u: Morning Sessions. Een nieuw servicepakket voor bedrijven die op zoek zijn naar een unieke locatie voor presentaties, workshops, brainstormings, business meetings, kick-off s … Morning Sessions zijn bestemd voor kleine groepen vanaf 15 tot 60 personen en kunnen gereserveerd worden op weekdagen van 9u tot 13u. Kinepolis Business Belgium Kinepolis Business Kinepolis Business Belgium B2B-ACCOUNT MANAGER Tel. +32 2474 26 40 asinechal@kinepolis.com Kinepolis Brussel, Eeuwfeestlaan 20, B-1020 Brussel Brussel Metropool - november 2019 ❙ 9 Vanaf €15 pp excl 21% BTW
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Deze rating moet echter objectief blijven. Wij pleiten voor een evaluatie onder toezicht, om elke vorm van afdwaling te voorkomen. De cliënten kennen de vaardigheden en de werkomgeving meestal niet, of ze begrijpen ze verkeerd. Beoordelingen op basis van honoraria, het aantal gewonnen zaken of andere onbetrouwbare criteria mogen wij niet in beschouwing nemen, omdat zij de informatie verstoren. Deze redenen hebben uLaw ertoe geleid een uniek samengesteld ratingalgoritme te ontwikkelen. Het waarborgt objectiviteit dankzij enerzijds technische informatie die eigen is aan de carrière van de advocaat (onderdeel 'competentie') en anderzijds de mening van de cliënt, via een vragenlijst over de relatie met deze cliënt (onderdeel 'cliënttevredenheid'). Dit alles wordt bovendien gemodereerd door het platform. Een ander argument is dat de advocaat geen opleiding clientrelatie heeft genoten. Met deze evaluaties zullen zowel de advocaat als de cliënt profiteren van de feedback van een rating. Te veel advocaten worden verkeerd begrepen en staan ver van hun cliënten. En te veel cliënten zijn ontevreden. Zulke advocaten verliezen marktaandeel, worden armer en isoleren zich. Een objectieve beoordeling zal advocaten helpen hun cliënten ‘tevreden’ te stellen. Dit reikt verder dan het louter verlenen van juridische diensten. Of we er nu vóór of tegen zijn, dat is de verwachting van de markten! Net als TripAdvisor voor de horeca, bieden sommige sites nu de mogelijkheid om advocaten te beoordelen. Vóór of tegen advocaten met een sterren-ranking? Twee meningen binnen de Balie van Brussel ... Xavier Van Gils, Voorzitter van Avocats.be ‘Legal awards’ bestaan al lang. Steeds meer sites bieden de mogelijkheid om advocaten, maar ook artsen, notarissen en andere beroepen te beoordelen. Het volstaat de naam van een advocaat of advocatenkantoor in te typen op Google om een sterrenranking te vinden met opmerkingen van internetgebruikers. Deze gegevens kunnen echter niet worden gevalideerd omdat er geen controle bestaat over zulke beoordelingen. We vermijden best elke vorm van certificering van dergelijke sites (beoordelingssites die aan de hand van een aantal criteria zouden worden goedgekeurd). Evenzo moeten ook wij geen ratings creëren. Het is namelijk onduidelijk wat precies dient te worden beoordeeld. Voor een persoon is het bijna onmogelijk om een advocaat te evalueren op zijn of haar juridische competentie. Een externe certificeerder zou het hele dossier moeten doorlichten, op zich een zeer complexe klus. De cliënt heeft de neiging om een rating te geven op basis van het honorarium, de snelheid waarmee hij werd ontvangen, het onthaal, een eventueel kopje koffie ... En bovenal zal de beoordeling worden beïnvloed door het al dan niet winnen van de rechtszaak. Iedereen beseft nochtans dat er goede en slechte dossiers bestaan, naast gedeeltelijke successen en mislukkingen. De waarde van een rating is dus zeer beperkt. Het bestrijden van bestaande ongecontroleerde rating websites is nagenoeg onbegonnen werk. Idealiter zouden we over objectieve en beoordeelbare criteria moesten beschikken om beoordelingen te structureren. In het digitale tijdperk zouden we van de gelegenheid gebruik kunnen maken om advocaten aan te zetten om zichzelf te evalueren of door hun cliënten te worden beoordeeld. Zo zouden ze de kwaliteit van hun dienstverlening kunnen verbeteren. Want uiteindelijk zijn ook wij ondernemers. ● Julien Semninckx Brussel Metropool - november 2019 ❙ 11 © Getty
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Klimaatactie 2.0 Open Source I k herinner me nog mijn eerste telefoontjes, eind 2006. Toen belde ik bedrijven op. Ik bood hulp aan bij het berekenen en verminderen van hun CO2-uitstoot. Zulke gesprekken eindigden vaak met “Hartelijk dank, maar ik denk niet dat we veel CO2 uitstoten…” Die eerste jaren hadden iets weg van een tocht door de woestijn… Gelukkig ontmoet je middenin de woestijn nu en dan eens een oase: visionaire bedrijfsleiders of afdelingshoofden die op je vertrouwen en besluiten de sprong te wagen. Dit zijn nochtans belangrijke stappen, want elke ton CO2 die in de atmosfeer terechtkomt, kost de samenleving en de toekomstige generaties tussen $ 220 (volgens Stanford University) en $ 417 (volgens het magazine Nature). Wereldwijd gaan jaarlijks bijna 40 miljard ton CO2 de lucht in. Een eenvoudige vermenigvuldiging toont aan dat de grote uitstoters van CO2 gigantische kosten opleggen aan de toekomstige generaties, omdat ze zelf niet de werkelijke kost dragen van hun impact op het milieu. De kost van de klimaatverandering is al lang niet meer anekdotisch. Stel de vraag aan grote herverzekeraars als Swiss RE of Munich RE, die onder andere de kosten van klimaatrampen vergoeden. Deze kosten zullen wij allen uiteindelijk toch moeten dragen. pen op alle niveaus te erkennen, los van al het geleuter en de ‘greenwashing’. Deze aanpak vereist weliswaar dat bedrijven hun verantwoordelijkheid opnemen voor het klimaat. De confrontatie met de waarheid zal voor veel Of je nu wel of niet gelooft in de klimaatverandering, wij betalen er nu al allen een prijs voor, vaak zonder het te beseffen. ondernemingen waarschijnlijk har aankomen, zeker als hun impact op het klimaat zwaarder doorweegt dan de waarde die zij voor de samenleving creëren. Ze zullen dan producten, diensten en modellen op de korrel moeten nemen die niet duurzaam zijn. Op die manier bereiden ze zich voor op de disrupties die hen te wachten staan. Antoine Geerinckx, oprichter en managing director van CO2logic Klimaatactie moet nu als een soort ‘license to operate’ wordt beschouwd. Milieueisen zijn nu al aanwezig in aanbestedingen en in het aankoopbeleid van organisaties. Die zullen zich wellicht in hoog tempo veralgemenen. Wanneer consumenten zich hiervan bewust zullen worden – binnen afzienbare tijd, wees gerust – zal de tijd voor steriel kletsen voorbij zijn. Dan begint fase 2.0 (waarvan sommigen beweren dat die al aan de gang is). Dit luidt het tijdperk in van echte klimaatactie aan de hand van concrete gegevens en werkelijke ingrepen, onder nauwgezette controle. Hieruit blijkt hoe nuttig de berekening, vermindering en compensatie van koolstofemissies wel zijn, althans wanneer ze gebeuren volgens erkende labels en normen. Zie daar een holistisch antwoord op de noodzaak om werkelijke ingreOp dat ogenblik bereiken we een ‘kantelpunt’. Vanaf dan wordt klimaatactie een echte bron van inkomsten, dus een business op zich. In onze prille jaren kregen we soms het verwijt dat we geen vzw waren. Als je iets goeds doet voor de planeet of het milieu, mag dat dan niet op een winstgevende manier? Het tegendeel is onlogisch: zou het normaal zijn ‘de kost te verdienen’ door de planeet af te takelen? Wellicht is het voor iedereen interessanter om een inkomen te genereren uit steun aan de planeet en het milieu. Dit model inspireert steeds meer ondernemingen en hun medewerkers, in de zoektocht naar een doel dat hun activiteiten opnieuw zinvol zou maken. ● 12 ❙ Brussel Metropool - november 2019 D.R. GEEF UW ZAAK EEN DIGITALE BOOST IN BRUSSEL Laat u bijstaan én inspireren door de beste digitale experts. Hoe zet u die webshop nu concreet op? Wie kan een nieuw logo ontwerpen voor uw zaak? Met dit soort vragen kan u voortaan terecht op digitaleversnelling.be. U vindt er onafhankelijke experts uit uw buurt én inspirerende artikels. Ze helpen u digitaal ondernemen op de meest uiteenlopende domeinen: van e-commerce over webdesign tot e-mailmarketing en IT-security. Telenet Business-klant of niet! Surf nu op digitaleversnelling.be! Frederik De Wachter Digitaal expert Chloë De Bruyn Goudsmidatelier Claessens Meer info en voorwaarden op digitaleversnelling.be
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Families zo snel mogelijk herenigen! Mogelijk gemaakt door Anja Paermentier - Digital Channels Manager Het leven van duizenden reizigers makkelijker maken. Dat is wat Anja doet bij Brussels Airport Company. Door reizigers de informatie te geven die ze nodig hebben, wanneer ze die nodig hebben. Kortom, een optimale ervaring creëren via alle digitale kanalen. Samen dromen waarmaken. Solliciteer nu op brusselsairport.be/jobs Internationaal “Exporteren is voor Belgen een tweede natuur” De vroegere Delcrederedienst, die nu al een tijdje Credendo heet, werd in 1921 opgericht om exportgebonden transacties in te dekken. De autonome overheidsinstelling bleek zo nuttig, dat de Belgische Staat al snel besloot om de opdrachten ervan te verruimen. Daardoor geniet de instelling momenteel wereldwijd een uitstekende reputatie bij de exportkredietagentschappen en andere kredietverzekeringsorganisaties. Nabil Jijakli, de dynamische Deputy CEO van Credendo, opent voor ons een deur op de wereld. Waarom zou een Belgisch bedrijf zich aan een exportavontuur wagen en welke regio’s komen daarvoor het meest in aanmerking? België is een klein landje, met een kleine binnenlandse markt, maar heel veel buitenland. Dat exporteren voor Belgen een tweede natuur is, hoeft dus niet te verbazen. Wij staan op de dertiende plaats van de wereldranglijst van exportlanden, een krachttoer! Wij mogen gerust trots zijn op de absoluut opmerkelijke openstelling van onze markt: export vertegenwoordigt ruim 85% van ons BBP. Wij zijn een exportland uit noodzaak. En door het talent van onze ondernemers ook een voorbeeldig exportland. Enig minpuntje: wij beperken ons te vaak tot handel binnen Europa en bovendien kijken wij vaak niet verder dan onze naaste buurlanden. Terwijl sterk groeiende markten verderop juist mooie kansen bieden. De voortreffelijkheids cultuur die in België heerst, zowel industrieel als qua diensten of nicheproducten, maakt van onze producten gegeerde uitblinkers die goed te exporteren zijn. Momenteel is 70% van onze buitenlandse handel op de EU gericht en dus 30% op de rest van de wereld. Enerzijds leveren opkomende markten meer risico’s op (die echter goed te beheersen zijn), maar anderzijds ook grotere ontwikkelingskansen. Vooral Azië, Afrika ten zuiden van de Sahara en het Midden-Oosten vallen op als bijzonder beloftevolle groeimarkten. © Reporters Nabil Jijakli, de gastredacteur van dit nummer, is Deputy CEO van Credendo, de openbare kredietverzekeringsinstelling voor de export. Hij heeft voordien gewerkt bij de Nationale Bank en de Europese Commissie. Hij maakte ook deel uit van de commissie die belast was met de voorbereiding van ons land voor de invoering van de euro. Waarom zijn ze zo beloftevol? Exporteren is handel drijven in de klassieke zin van het woord: zoeken naar kansen waarbij vraag en aanbod samenvallen. En er zijn landen en continenten in volle ontwikkeling waar de vraag groter is dan elders. In Sub-Saharaans Afrika is twee derde van de bevolking jonger dan 30 jaar en het geboortecijfer blijft er zeer hoog, zodat de behoeften aan infrastructuurwerken alleen maar zullen toenemen. Voor ons is dat een buitenkans, want onze expertise inzake het ontwikkelen en bouwen van ziekenhuizen, wegen, bruggen, tunnels … wordt algemeen erkend. In China zijn 500 miljoen mensen toegetreden tot de middenklasse of staan op het punt om dit te doen – bijna evenveel als de totale Europese bevolking! En zij willen zo graag meer consumeren. Brussel Metropool - november 2019 ❙ 15
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Internationaal Deze sociaal-demografische gegevens liegen niet, maar ook de politieke context en het karakter van de economische uitwisseling spelen een niet te onderschatten rol. Daarom zijn wij momenteel minder enthousiast over het nochtans zeer reële potentieel van Zuid-Amerika: ontwikkelingen zoals de Argentijnse schuldcrisis, spanningen in Venezuela of corruptie in Brazilië gooien roet in het eten. Houden factoren als de afstand, buitenlandse wetgeving, verschillen in zakencultuur … geen grote risico’s in voor elke poging tot internationale uitbreiding, die bovendien alleen voor grote groepen is weggelegd? Een bedrijf hoeft echt niet heel groot te zijn om succesvol te exporteren. Wel zijn er obstakels te overwinnen: een plaatsje veroveren op een markt die er aanlokkelijk uitziet, daar standhouden en succes boeken. Maar zowel federaal als op gewestniveau biedt ons land exportgerichte bedrijven talrijke effectieve instrumenten en ondersteuning om zakelijke kansen op te sporen, inzicht te krijgen in de exportmodaliteiten, sectoren te verkennen, contacten te leggen … De hierboven vermelde organisaties zullen het denken en handelen van elke ondernemer met gezond verstand praktisch ondersteunen. Zodra de plannen concreter worden, zal Credendo als openbare instelling graag haar expertise – opgebouwd tijdens bijna honderd jaar – en oplossingen ter beschikking stellen. Vooral onze economische en politieke analyses, die een rating per land opleveren, zijn zeer verhelderende preventieve instrumenten. Wij helpen ook bij het opstellen van contracten, zodat ze verzekerbaar en/of financierbaar zijn, en wij houden zelfs rekening met eventuele “noodhulp”, bij het uitkeren van een schadeloosstelling, het innen van achterstallige betalingen enz. Want precies dat is onze rol: commerciële risico’s eerst inschatten en dan inperken. Wereldwijd is de politieke situatie nu vrij onstabiel en de economische context nogal onleesbaar. Kijk maar naar de invoerrechtenoorlogen, de devaluatie van de yuan, nieuwe en veelbelovende, maar betwiste of zelfs gekelderde verdragen enz. Wordt exporteren op goed geluk varen? De nieuwe handelsverdragen bieden meer duidelijkheid en houden beslist nieuwe exportkansen in voor bepaalde sectoren. Maar het is ook waar dat we voor grote uitdagingen staan wanneer verdragen die bij uitstek multilateraal zijn, unilateraal op de helling worden gezet. De sereniteit van de wereldhandel komt in het gedrang door dergelijke voldongen feiten. Ook opgelegde embargo’s zijn problematisch als landen die geen enkele reden heb16 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Tijdens de redactievergadering met Nabil Jijakli (van achteren gezien): Sybille Motte (International Trade Advisor Beci), Didier Dekeyser (freelance journalist), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) en Mehdi Ferron (stagiair communicatie bij Beci). ben om ze toe te passen, daartoe toch worden gedwongen. Internationale betrekkingen hebben inderdaad vaak iets van een rollercoaster. Maar in de handel waren er altijd al risico’s – wat zou onze rol anders zijn? Onze landenratings steunen op geavanceerde analyses die rekening houden met al deze bokkensprongen. Verlies daarbij niet uit het oog dat wij wel uitstekend moeten presteren, want als financierings- en kredietverzekeringsorganisatie dragen wij mee het risico dat de ondernemer neemt. Los van deze bedenkingen blijft het een feit dat de grootste risico’s voor de kandidaat-exporteur nog altijd het “klantenrisico” en het klassieke “landenrisico” zijn. Daarbij valt het op dat sommige KMO’s, die hun risico’s perfect moeten afdekken omdat ze bij een zware tegenslag kopje-onder dreigen te gaan, meer voorzorgen nemen dat sommige grote bedrijven die veel meer en veel verder exporteren, maar uit nonchalance of door onbekendheid met de risico’s meer gevaar lopen. Voor hen betekent de internationale instabiliteit pas een echte dreiging. ● Didier Dekeyser © Reporters BEKIJK DE WERELD VANUIT EEN NIEUWE CABINE. Ervaar onze nieuwe Delta Premium Select cabine: een uitmuntende service met meer ruimte, een groter beeldscherm en een voetensteun. DELTA.COM Delta Premium Select is met ingang van januari of maart 2020 respectievelijk beschikbaar voor vluchten van Brussel naar New York JFK en Atlanta. Controleer de vluchtgegevens en delta.com/premiumselect voor meer informatie. Vluchten in partnerschap met AirFrance-KLM. Informatie correct op het moment van publicatie. © 2019 Delta Air Lines, Inc.
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Internationaal Exporteren, oké, maar naar waar? Een terechte vraag, want de wereld is groot en biedt veel kansen, zowel om te slagen als om glansrijk te mislukken. Liefst 53% van onze export gaat naar Duitsland, Frankrijk, Nederland en het Verenigd Koninkrijk (in volgorde van belangrijkheid), terwijl het Europese continent goed is voor 73%. De exportgroei van de voorbije tien jaar laat zien dat ook elders kansen werden gegrepen, bijvoorbeeld in Afrika ten zuiden van de Sahara, Azië en het Midden-Oosten. B ij export krijgen sommige criteria (te gemakkelijk) voorrang, zoals afstand, taal of cultuur. Maar hoe zit het dan met de economische efficiëntie? Is het niet lonender om zich te concentreren op groeimarkten, waar kansen op aanzienlijke winstmarges de hogere risico’s en grotere inspanningen compenseren? Jan-Pieter Laleman en Raphaël Cecchi, die zich bij Credendo respectievelijk hebben gespecialiseerd in het Midden-Oosten en Azië, geven ons hun standpunten. Wij gaan er gemakshalve van uit dat de landen met het zwarte goud rijk zijn. Investeren en consumeren zijn voor hen dus geen probleem. Maar tegelijk zijn zij ook vrijwel exclusief afhankelijk van deze grondstof, die ónze landen steeds meer links laten liggen, en daardoor weinig stabiel. Is het dan wel verstandig om bedrijven te adviseren ernaar te exporteren? Jan-Pieter Laleman: De regio die wij het Midden-Oosten noemen, is groot en divers. Een verschillende benadering van de landen in deze groep dringt zich dus op. Onze interesse gaat vooral uit naar Saudi-Arabië, de Verenigde Arabische Emiraten, Oman, Qatar … De risico’s die u aanhaalt, zijn inderdaad niet te verwaarlozen. Toch vertonen deze landen voldoende politieke stabiliteit, zoals blijkt uit de talrijke toeristen die ernaartoe trekken. Ik denk dat de risico’s er vooral van economische aard zijn, zoals de huidige spanningen op de vastgoedmarkt, de overmatige afhankelijkheid van aardolie en het te grote overheidsbeslag in sommige landen - 25% van de Saudi’s werkt voor de Staat! Maar deze landen blijven niet bij de pakken zitten. Zij hebben begrepen dat het absoluut noodzakelijk is om minder afhankelijk te worden van wat nu vrijwel hun enige inkomstenbron is en om buitenlandse investeerders niet af te schrikken. Die hebben zij immers hard nodig om hun economie snel te ontwikkelen of zelfs om de privésector grotendeels vanaf nul op te bouwen. Zij hebben een jonge bevolking, die werk moet kunnen vinden in andere sectoren dan de al oververzadigde overheid. Jan-Pieter Laleman Je economie diversifiëren is niet gemakkelijk als je maar één grondstof hebt en het ziet ernaar uit dat de landen van het Midden-Oosten elkaar op dezelfde domeinen beconcurreren: toerisme, ontspanning, vastgoed en hernieuwbare energiebronnen. Voedt dat niet de risico’s op een te groot aanbod en het creëren van luchtbellen? Jan-Pieter Laleman: Een voorbeeld: in Dubai is het hotelbestand recent met 26% gegroeid en dat is meer dan de toename van het toerisme. Er doen zich dus inderdaad excessen voor, net zoals iedereen op dezelfde domeinen probeert te scoren. Als je het cynisch bekijkt, zou je kunnen zeggen dat dit ons net meer kansen biedt om zaken te doen. Maar vergeet niet dat deze landen nog maar net begonnen zijn met de voorbereiding van het tijdperk na de aardolie en dat ze dit lucide en krachtdadig aanpakken. Hun behoeften zijn gigantisch, hun 18 ❙ Brussel Metropool - november 2019 © Getty D.R. Internationaal middelen ook. Bovendien zal hun bijzonder jonge en beter opgeleide bevolking een nieuw type samenleving eisen wanneer zij op de arbeidsmarkt komen. Daardoor zal de privésector zich spectaculair ontwikkelen, vrijwel uit het niets. Dat dit proces al op gang is gekomen, blijkt onder andere uit initiatieven ¬om de wetgeving voor investeerders te hervormen, de ontwikkeling van havens, luchtvaarthubs, spectaculaire vastgoedprojecten, pogingen om cultureel en sportief mee te tellen enz. Nog meer naar het oosten ligt een veelbelovend continent: Azië. Maar het is dichtbevolkt en uitgestrekt. Welke landen lonen de moeite? Raphaël Cecchi: Voor het gemak onderscheiden wij drie zones: Oost-Azië met China, Japan en Korea; Zuidoost-Azië met Indonesië, Thailand, Vietnam, Maleisië … en ten slotte het Indische continent met India, Pakistan, Sri Lanka, Bangladesh enz. Het commerciële ontwikkelingspotentieel van de drie zones is aanzienlijk. Ze beschikken ook alle drie over een goed ontwikkelde, maar soms te moderniseren maakindustrie (die in het Midden-Oosten ontbreekt). De politieke stabiliteit van de meeste landen is gunstig voor de handel. Maar hoe stabiel is die regio? Denk aan de handelsoorlog China-VS, de spanningen in de Chinese Zee, de opstand in Hongkong, de godsdienstradicalisering in Indonesië … Raphaël Cecchi: Onderschat de veerkracht van landen als China niet, dat inderdaad commercieel de strijd heeft aangebonden met de VS, politieke onrust kent in Hongkong (maar dat vormt alleen in onze ogen een bedreiging …), het hoofd moet bieden aan milieuproblemen en aan looneisen die de productiekosten opdrijven enz. En toch bewaart het land zelfverzekerd zijn koers en haalt het nog steeds een economische groei die weliswaar lager ligt dan vroeger, maar waar veel landen alleen maar van kunnen dromen … Hoe groot de uitdagingen voor de Aziatische landen ook zijn, ze worden wel vastberaden aangepakt. Zo zijn die landen nog sterk afhankelijk van steenkool, maar schakelen hun economieën nu massaal over op gas en hernieuwbare energiebronnen. Japan heeft af te rekenen met een sterk verouderende bevolking, maar creëert nu nieuwe mogelijkheden voor robotica … Vietnam, tot nu toe de lachende derde in de handelsoorlog tussen China en de VS, trekt veel productiebedrijven aan die delokaliseren om aan de Amerikaanse importtarieven te ontsnappen. Stuk voor stuk economische kansen! Trouwens, onze problemen zijn ook niet te onderschatten, maar in de perceptie lijken problemen in verre landen altijd groter. Onze ondernemers mogen zich daardoor niet laten afschrikken. Onze voorgeschiedenis van intense commerciële relaties is nog een argument om belangstelling te tonen voor Azië. Wij kennen hun gewoonten, zij die van ons. Als wij landen een rating geven, analyseren en evalueren wij onder andere hun economisch groeipotentieel, solvabiliteit, schuldgraad en deviezenreserves. En aangezien de ratings van China en andere landen uit deze regio op korte en middellange termijn goed zijn, zowel inzake politieke als zakelijke risico’s, mag Azië niet ontbreken op de prospectieshortlist van kandidaat-exporteurs. Dit alles neemt niet weg dat het ook elders interessant kan zijn Raphael Cecchi Largest percentage increases in Belgian exports - 2008-2018 (among top 50 countries of 2018) 200% 0% om zaken te doen, zelfs in landen die minder goed staan aangeschreven. Zo hebben de Afrikaanse landen over het algemeen een slechtere rating door governance-problemen. Vaak zijn die te wijten aan de hebzucht die wordt opgewekt door hun kostbare grondstoffen. De spectaculaire demografische druk vormt in veel landen de basis voor een sterke groei. Er liggen dus zeker kansen voor het oprapen en wij zullen iemand die het erop waagt zeker niet ontmoedigen, maar het “landenrisico” mag niet worden onderschat. Jan-Pieter Laleman: En op de eerste vraag – naar waar exporteren? – luidt het antwoord: “waar er geld zit”. Want rentabiliteit blijft natuurlijk de belangrijkste vereiste voor een bedrijf. Andere cruciale punten zijn een goede voorbereiding, voldoende middelen voor het project vrijmaken en een goede begeleiding van begin tot eind. Dat laatste is volop aanwezig in allerlei instellingen in ons land en in de Gewesten. Het zou zonde zijn om er geen gebruik van te maken. ● Didier Dekeyser Brussel Metropool - november 2019 ❙ 19 Thailand Canada Mexico Egypt India Poland Bulgaria Brazil Morocco Lithuania Un. Arab Emirates Romania Singapore China Taiwan Marshall Island Nigeria Senegal Serbia D.R.
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Internationaal Verenigd Koninkrijk 4e klant 6e leverancier 8.778,4 miljoen 15.230,2 miljoen Eind juni 2019 vertrok 77,3% van de Belgische export naar andere Europese landen. Een flink aandeel dus. Buiten Europa gaat 9% van onze export naar Azië. Als we de landen afzonderlijk nemen, zijn de enige niet-Europese klanten in de top 15 de Verenigde Staten (vijfde, met een aandeel van 6,2%), India (tiende met 1,7%) en China (elfde met 1,7%). Op hetzelfde tijdstip waren Duitsland, Frankrijk en Nederland samen goed voor 44,5% van onze export. Ondanks de onzekerheden rond brexit blijft het Verenigd Koninkrijk een zeer belangrijke klant voor ons, namelijk de vierde grootste, met een aandeel van 7,6%. Luxemburg is met 1,8% onze negende klant. Didier Dekeyser Nederland 3e klant 23.641,8 miljoen leverancier 33.311,8 miljoen Duitsland 1e klant 2e leverancier 25.387,2 miljoen Aandeel in de Belgische export en belangrijkste exportsecties tijdens het 1e semester Frankrijk 2e klant 3e GH Luxemburg leverancier 18.962,4 miljoen 9e klant 30e leverancier 856,6 miljoen 3.527,5 miljoen 28.378,0 miljoen van 2019 • Duitsland: 18,5%. Chemie (31,4%), transportmaterieel (13,3%), onedele metalen (10,8%) • Frankrijk: 14,2%. Chemie (17,3%), onedele metalen (11,0%), machines en uitrusting (10,4%) • Nederland: 11,8%. Minerale producten (20,0%), chemie (15,0%), transportmaterieel (10,1%) • Verenigd Koninkrijk: 7,6%. Transportmaterieel (27,8%), chemie (19,0%), machines en uitrusting (9,4%) • GH Luxemburg: 1,8%. Transportmaterieel (22,4%), minerale producten (18,6%), kunststoffen (9,9%) 37.005,8 miljoen 1e Waarde buurlanden Brussel Metropool - november 2019 ❙ 21
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Internationaal 5 weetjes over zakendoen in de Verenigde Arabische Emiraten In oktober begeleidde Beci een tiental Brusselse bedrijven tijdens een economische missie in de Verenigde Arabische Emiraten (VAE). Dit gebeurde in het raam van een Enterprise Europe Network project. De VAE zijn een bijzonder begeerde markt, maar u moet er wel de subtiliteiten van vatten. Hieronder een aantal weetjes. 1 2 De Europese delegatie werd ontvangen door de Kamer van Koophandel van Dubai. U wordt niet verwacht. Iedereen begeert Dubai als afzetmarkt. De Emiraten waarderen de westerse vaardigheden maar kijken minder ongeduldig naar onze komst. Vandaag moet u er echt de bijzonderheden van uw producten of diensten verkopen. Vooral voor prestige of nicheproducten blijven de VAE zeer gevoelig. Niet gehaast. De Emiraten hebben een andere opvatting van de tijd. Ook tijdens het vastleggen van afspraken en in zakelijke gesprekken. Hou daar dus rekening mee. Tracht de lokale cultuur te doorgronden om u niet te laten verrassen. Zo is het gebruikelijk dat afspraken op het allerlaatste nippertje worden bevestigd, ook al hebt u ze weken geleden aangevraagd. En die afspraken kunnen net zo gemakkelijk wordt uitgesteld of geannuleerd. Positief is wel dat u op het laatste moment toch nog afspraken op hoog niveau kunt vastkrijgen, via een persoon die u ter plaatse hebt ontmoet. Tijdens onderhandelingen is het normaal dezelfde persoon meerdere malen te ontmoeten voordat de kern van de zaak ter sprake komt. Probeer deze stappen niet over te slaan. Volgens de lokale cultuur moet u eerst een vertrouwensrelatie creëren door allerlei onderwerpen aan te kaarten. Pas daarna wordt over zaken gepraat. 3 4 Doe een beroep op internationale netwerken. Neem contact op met uw economisch en commercieel attaché via het Hub.brussels netwerk, dat in dit geval samenwerkt met de Waalse vertegenwoordiging Awex. Het EEN-netwerk, waar Beci lid van is, is in meer dan 65 landen aanwezig om KMO’s te helpen exporteren. Denk aan de Free Zones … of misschien net niet. Free Zones – vrije zones dus – zijn talrijk in de VAE. Ze bestrijken verscheidene sectoren en activiteiten. Hun positionering 22 ❙ Brussel Metropool - november 2019 is bijzonder commercieel en aantrekkelijk. Ze leggen de nadruk op fiscale, administratieve en HR-voordelen. Toch behoudt u best een kritische kijk. Als u bv. van plan bent goederen op de markt te brengen buiten dergelijke tax-free zones (op het zogenaamde ‘mainland’ dus), zult u met een vestiging in een vrije zone de 5% btw op de verkoop niet ontlopen. Wel kunt u in een vrije zone goederen tegen een lagere prijs en belastingvrij opslaan, alvorens ze op het ‘mainland’ te verkopen, naargelang van de vraag. Als u echter in de import-export actief bent, is het voordelig om u in een Free Zone te vestigen voor de verwerking van de goederen en hun wederuitvoer naar de Golfstaten. 5 Beperk u niet tot Dubai. Het Emiraat Dubai en zijn ruim 3 miljoen inwoners vormen het hart van het bedrijfsleven in de VAE. Toch bieden ook zijn buurlanden specifieke voordelen. Tijdens de missie konden we Ras Al Khaïmah bezoeken, een van de zeven gefedereerde emiraten van het land. Voor Europese ZKO’s en KMO’s die zich in de regio willen vestigen, biedt Ras Al Khaïmah een pak voordelen. Deze markt is veel minder concurrentiel dan Dubai, waar iedereen naartoe stroomt. In Ras Al Khaïmah is de markt nog niet verzadigd en de buitenlandse investeerder van harte welkom. Bedrijven vestigen er zich gemakkelijker en goedkoper, op een markt van de 400.000 inwoners. Dubai ligt op anderhalf uur rijden. Heel wat industrieën hebben deze keuze gemaakt. Dit is onder andere het geval van Franke, dat we hebben bezocht en dat vanuit een fabriek de hele VAE-markt bestrijkt. Het agentschap RAKEZ (Ras Al Khaïmah Economic Zone) beheert daar de lokale economie. In dit emiraat komt u sneller in contact met beleidsmakers. ● Sybille Motte, International Trade Advisor Beci, Tel. +32 2 563 68 54 – smo@beci.be © A. Van Battel/Wideshot Photography Internationaal Het Agentschap voor Buitenlandse Handel waakt over uw export Het Agentschap voor Buitenlandse Handel is het resultaat van een samenwerkingsakkoord tussen de federale overheid en de gewesten. Het bundelt bijgevolg de federale bevoegdheden inzake internationale politiek met de gewestbevoegdheden inzake internationale handel. Kunnen Belgische ondernemers die (willen) exporteren zich een beter instrument dromen? Wij spraken met Fabienne L’Hoost, Directeur-generaal. Hoe gezond is onze handelsbalans in 2019? In het eerste semester van 2019 bedroeg het globaal overschot op de Belgische handelsbalans iets minder dan 6,7 miljard1 . Dit is 1,8 miljard minder dan in dezelfde periode van vorig jaar. De daling is vooral het gevolg van de sterke stijging van onze import van goederen uit de Verenigde Staten, Japan en Zwitserland. De Belgische handelsbalans is over het algemeen vooral positief ten opzichte van de EUlanden. Buiten Europa blijft Azië onze belangrijkste partner, met 9% van onze export en 14,7% van onze import. India komt weinig aan bod en toch heeft het land vrijwel evenveel inwoners als China (weliswaar met een lagere koopkracht). Biedt India dan geen aantrekkelijke mogelijkheden? Het klopt dat de economie in India de laatste jaren in hoog tempo evolueert. Om de talrijke opportuniteiten in dit land aan te grijpen heeft België recent twee gezamenlijke economische missies georganiseerd: in 2010 (170 bedrijven, 255 ondernemers en 27 afgesloten akkoorden) en in 2013 (340 deelnemers). In 2017 zijn onze vorsten er op bezoek geweest om 70 jaar diplomatieke relaties tussen beide landen te vieren. Toen werden er achtendertig contracten gesloten! In 2018 was België binnen de Europese Unie de op één na grootste goederenexporteur naar India, voor een bedrag van 7,9 miljard of 17,3% van de totale Europese uitvoer. Diamant blijft weliswaar één van de centrale elementen van de bilaterale handel, maar talrijke andere sectoren bieden veelbelovende vooruitzichten. Denk aan “Machines en apparaten”, waarvan in 2018 voor 590 miljoen werd 1 Alle geciteerde cijfers in euro Brussel Metropool - november 2019 ❙ 23 De economische missie naar Mexico van februari 2019, die plaatsvond in samenwerking met de agentschappen voor buitenlandse handel van de gewesten, kan als zeer succesvol worden bestempeld. uitgevoerd, of 312,9 miljoen meer dan in 2013. De laatste vijf jaar zitten ook de chemische producten sterk in de lift. Dit is trouwens de belangrijkste Belgische exportsector. Door de aanzienlijke verkoop van vaccins liep de export in deze categorie op tot 680,9 miljoen in 2018, een stijging met 248,1 miljoen in vergelijking met 2014. In de dienstensector valt vooral een forse groei op bij de verkoop van telecommunicatie-, informatie- en IT-diensten. Eind 2018 bedroeg de export ervan 104 miljoen, vijf jaar eerder nog maar 31 miljoen. De economische missies die u organiseert, zijn vaak heel succesvol en leveren talrijke contracten op. De steun van de Koning of één van zijn vertegenwoordigers is daarbij onmiskenbaar een voordeel. Wordt ook 2019 weer een vruchtbaar jaar? Eind 2019 zullen wij twee gezamenlijke economische missies hebben georganiseerd onder het voorzitterschap van H.K.H. Prinses Astrid. Wij werken daarbij nauw samen © Belga
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Internationaal met de drie gewestelijke instanties die de buitenlandse handel bevorderen – hub.brussels, Awex en FIT – en met de FOD Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Ontwikkelingssamenwerking. Niet minder dan 130 bedrijven hebben 202 deelnemers afgevaardigd voor onze missie naar Mexico in februari 2019. Zij waren 2,5 keer talrijker dan bij de vorige economische missie naar Mexico, in 2009. In 2019 waren de deelnemers in totaal zelfs met 283. De sectoren met de sterkste vertegenwoordiging waren de voedingsmiddelenindustrie, ICT en telecommunicatie, de farmaceutische, parafarmaceutische en biotechnologische sector, de energie- en cleantechbedrijven, de specialisten in hernieuwbare energie en ten slotte de gezondheids- en lifesciences-bedrijven. Mexico bekleedt de vijftiende plaats op de wereldranglijst van de grootste economieën en het is een scharnierland tussen de Verenigde Staten en Latijns-Amerika. Onze missie viel samen met de verkiezing van een nieuwe president, Andrés Manuel López Obrador, die de officiële Belgische delegatie heeft ontvangen. Er werden in totaal 15 contracten ondertekend. De volgende economische missie, van 17 tot 22 november, zal de steven richten naar de Chinese Volksrepubliek. Ze zou het hoogtepunt van het jaar 2019 moeten worden, met een delegatie van 630 deelnemers, die 311 bedrijven vertegenwoordigen. Prinses Astrid en de ministers zouden door het allerhoogste staatsniveau ontvangen moeten worden. Het programma stelt de bedrijven in staat om banden aan te knopen met lokale partners of die te versterken. In Peking en Sjanghai is telkens een grootschalige officiële receptie gepland, met zo’n 1.100 deelnemers. De vijf meest vertegenwoordigde sectoren voor wat het aantal bedrijven betreft, zijn de voedingsmiddelensector, bedrijven die commerciële diensten leveren, de chemische, farmaceutische en lifesciences-sector, de luxenijverheid, mode en textiel, de energie-, milieu- en cleantechsector. Welke vrijhandelsakkoorden laten de meeste deuren openzwaaien voor onze bedrijven en in welke sectoren is dat vooral het geval? De Europese Commissie sluit handelsakkoorden af die onder andere tot doel hebben om de douanetarieven te doen dalen, zodat handel drijven gemakkelijker wordt. De impact van deze akkoorden wordt sinds 2017 opgetekend in een openbaar rapport voor de Europese instellingen, het Trade Agreement Implementation Report. De meest recente beschikbare cijfers (over 2017) laten zien dat dergelijke akkoorden gevolgen hebben voor ongeveer één derde van de export van de lidstaten van de Europese Unie naar derde landen. De belangrijkste partners met wie de EU deze akkoorden sluit, zijn Zwitserland (7% van alle handelsstromen met de Europese Unie), Turkije, Noorwegen en Zuid-Korea. Deze vrijhandelsovereenkomsten hebben geleid tot een toe van de handelsstromen. Een voorbeeld: sinds in 2011 een vrijhandelsovereenkomst met Zuid-Korea werd gesloten, is de export naar dit land met meer dan 55% toegenomen. Een jaar na de implementatie van het akkoord met Ecuador steeg onze export naar dat land met meer dan 20%. Nadat het CETA-handelsverdrag t jaar geleden gedeeltelijk in werking is getreden, steeg de Europese export naar Canada met 7%. De sterkste stijging deed zich daarbij uiteraard voor in sectoren waarvoor een tariefverlaging was overeengekomen. België heeft er opvallend veel baat bij, want het heeft zijn marktaandeel binnen de Europese Unie voor de export naar Canada flink kunnen optrekken: terwijl de Belgische export eind juni 2016 5,5% van het Europese totaal vertegenwoordigde, steeg dit aandeel tot 7,8% eind juni 2019, met een piek van 8,7% eind juni 2018. Fabienne L’Hoost, Directeur-generaal van het Agentschap voor Buitenlandse Handel Volgens de Europese Commissie heeft 81,6% van de Belgische ondernemingen van deze preferentiële tarieven geprofiteerd. Dit blijkt uit een analyse van de gegevens van 20 landen die overeenkomsten met de EU hebben gesloten. De Belgische export naar deze landen vertegenwoordigt 15 miljard euro. De preferentiële tarieven leverden een besparing van 400 miljoen aan douanerechten op. Deze bedragen zullen naar verwachting verder stijgen: er wordt over vrijhandelsovereenkomsten onderhandeld met Japan, Singapore en Vietnam. Nog andere landen, zoals Australië en Nieuw-Zeeland, staan ook op de lijst van potentiële partners voor deze overeenkomsten. ● Didier Dekeyser 24 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Internationaal Alles goed met de export? Brusselse KMO’s kampen met de beperkte omvang van de Belgische markt. Dit kan hun groei afremmen. De uitzichten binnen onze landsgrenzen kun je dus echt niet gaan vergelijken met die van Frankrijk of Duitsland! De horizon verbreden is wellicht de oplossing. Exporteren, dus. © Getty De afzetmogelijkheden op buitenlandse markten – zowel in de buurlanden als veel verder – zult u veel beter benutten als u goed voorbereid bent. Hub.brussels, het Brussels Agentschap voor Bedrijfsondersteuning, schreef een aantal tips voor beginnende exporteurs: 1 Bepaal of u klaar bent voor de export: een SWOT analyse van uw organisatie en uw producten of diensten kan bijzonder verhelderend zijn! 2 Bepaal welke producten en/of diensten u overweegt te exporteren: geef de voorkeur aan nicheproducten en producten/diensten waarmee u zich echt onderscheidt van de concurrentie. 3 Identificeer de markt: droomt u van de Chinese markt? Misschien begint u best toch maar met een buurland. Brussel ligt in een van de rijkste gebieden van Europa, met het voordeel dat de gewoonten van bedrijven en consumenten dicht aanleunen bij de onze. Overweeg misschien ook Noord-Amerika en zelfs Afrika, waarmee goede verbindingen bestaan. Hoe dan ook, bestudeer aandachtig de doelmarkt. 4 Bepaal de verkoopkanalen: nog voor u aan directe verkoop begint, overweegt u best een lokale agent of distributeur. Neem zeker contractuele voorzorgsmaatregelen en vermijd alle haast. Er bestaan heel wat manieren om zulke kanalen te benaderen. 5 Hou rekening met de lokale cultuur: elk volk heeft eigen 6 Doe een beroep op deskundigen voor de juridische en regels en gewoonten. Als u die respecteert, bevordert u uw eigen imago. fiscale aangelegenheden: improvisatie is uit den boze met btw, facturatieprocedures, contracten of logistiek. Laat u bijstaan! 7 Bescherm de expertise van uw onderneming: vraag octrooien aan, registreer uw producten, merken en ontwerpen. Zo vermijdt u onaangename verrassingen. 8 Beveilig de betalingen wanneer u verkoopt: een betaling nog vóór de levering is soms niet mogelijk. Overweegt u documentaire kredieten, een (Coproductie) kredietverzekering of factoring? Ieder zijn vak: richt u tot een professional! 9 Uw succes mag gezien worden: kennis van zaken verdient bekendheid. Ze is uw visitekaartje voor de toekomst. Besteed de nodige middelen aan communicatie. ● 10 Laat u begeleiden door hub. brussels – het is trouwens gratis! De ondersteuning van exporteurs behoort tot het takenpakket van hub.brussels, een overheidsorganisatie die door de Brusselse regering in het leven werd geroepen. Ze kan rekenen op het uitgebreide netwerk van economische en commerciële attachés in het buitenland. Wilt u gaan exporteren? Zo ja, dan kunnen de deskundigen van hub.brussels voor u een haalbaarheidsanalyse uitvoeren. Hiermee krijgt u een soort diagnose van uw exportpotentieel. Om hiervan gebruik te maken, moet u beschikken over een ondernemingsnummer of een vestiging in het BHG, naast een website en een professioneel e-mailadres. Uw product moet ook klaar zijn voor verkoop. U dient over voldoende middelen en voorraden te beschikken om een stroom van bestellingen op te vangen. U moet bovendien kunnen vertrouwen op een verkoopafdeling en elementaire marketing tools en kunnen uitleggen waarom uw aanbod specifiek is. Handelsreferenties zijn een troef! Tot slot komt u alleen in aanmerking als u nooit hebt geëxporteerd of, desgevallend, nooit buiten de EU. Wie niet aan deze criteria voldoet, wordt doorverwezen naar de dienst 1819, ook bij hub.brussels: tel. 1819 of info@1819.be. Details over deze 10 tips vindt u op https://hub.brussels/ nl/10-tips-export-2019. Voor meer informatie neemt u contact op met Katia Giovanetti, Account Manager – tel. 02/800 40 77, kgiovanetti@hub.brussels. Brussel Metropool - november 2019 ❙ 25
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Internationaal 5 tips om de belangrijkste exportrisico’s te vermijden Exporteren houdt een onderneming gezond: de omzet stijgt, de groei zwelt aan, medewerkers zijn meer gemotiveerd, de concurrentiedruk daalt. Maar markten buiten Europa proberen te veroveren houdt natuurlijk ook risico’s in, meer dan wanneer u op uw thuismarkt blijft. Welke valkuilen moet u vermijden? En hoe dekt u zich in? 1 Het landenrisico is het eerste gevaar waar een exporteur spontaan aan denkt. En terecht, want tegenwoordig lijken de internationale relaties minder stabiel dan een tijd geleden. Als Belgisch bedrijf kunt u te maken krijgen met politieke ontwikkelingen in het land van uw klant die het goede verloop van uw commerciële transacties ernstig in het gedrang brengen. Denk aan sociale onrust, conflicten, handelsoorlogen, onteigeningen, de invoering van een protectionistisch beleid, een embargo … De lijst is lang. Exporteren wordt veiliger door te diversifiëren, maar let op voor een te grote versnippering van uw inspanningen. Kies vooral uiterst zorgvuldig uw exportland(en). Landenratings, bijvoorbeeld die van Credendo, zijn daarvoor nuttig: ze evalueren permanent de politieke en commerciële risico’s van exportlanden . 2 Het opzeggingsrisico. Een Belgisch bedrijf dat een leveringscontract heeft gesloten, kan nog vóór het één product of dienst heeft geleverd, geconfronteerd worden met de annulering van het contract door de klant. Misschien kan of wil die niet betalen, doen er zich politieke feiten voor (oorlog, politieke gebeurtenissen), komt de financiële gezondheid van de klant in het gedrang of is hij gewoon van slechte wil. Dit risico is te verzekeren (sterk aanbevolen!) om vergoed te worden voor alle uitgaven tijdens de uitvoering van het contract. 3 Het risico op wanbetaling jaagt bedrijven het meeste schrik aan: een oneerlijke klant komt zijn verplichtingen niet na op de vervaldag die in het contract is bepaald, terwijl u toch stipt de goederen of diensten hebt geleverd die waren overeengekomen. Ook hier kan de oorzaak politiek van aard zijn (oorlog, deviezentekort, natuurramp, …) of commercieel (faillissement, financiele moeilijkheden, geschil, …). Een exporteur die een kredietverzekering heeft gesloten, kan vergoed worden voor openstaande schuldvorderingen. Deze verzekering past zich flexibel aan verschillende transactiestructuren aan en geldt zowel bij contante betaling als in combinatie met een bankfinanciering. 4 De lokale cultuur. Think global, act local: als exporteur moet u steeds op de hoogte zijn van de internationale reglementeringen en procedures. U dient die ook toe te passen in elk lokaal filiaal van uw bedrijf en de lokale reglementeringen en procedures komen daar nog eens bovenop. Andere mogelijke obstakels zijn de taal, symbolen of gewoonten. Wie deze risico’s slecht inschat, verwaarloost of er niet op anticipeert, loopt het risico op misverstanden of een negatieve impact op de commerciële relaties. Handelsagenten en internationale partners kunnen helpen om contacten te leggen met buitenlandse klanten en commerciële relaties aan te knopen. Het Brussels Gewest beschikt bijvoorbeeld over economische adviseurs in alle windstreken, die met hun ervaring het verschil kunnen maken. Een andere oplossing bestaat erin om via lokale partners te werken. 5 Ethische en klimaatrisico’s. Het is belangrijk om rekening te houden met nieuwe milieureglementeringen en nieuwe sociale eisen. Investeerders, klanten en de hele samenleving vragen dat bedrijven transparanter en oplettender zouden zijn. De druk die zij uitoefenen, beïnvloedt rechtstreeks de evaluaties van banken en verzekeraars van de economische impact van de bedrijven op deze domeinen. ● Didier Dekeyser 26 ❙ Brussel Metropool - november 2019 1 www.credendo.com of via de app Credendo Risk in de App Store of op Google Play © Getty Internationaal Network Brussels staan voor u klaar. U krijgt advies, interessante doorverwijzingen en contacten voor steun. Dit is allemaal gratis en beslist een eerste stap waarop er nog heel veel zullen volgen. ❙ Beci, avenue Louise 500, 1050 Bruxelles info@beci.be – Tel. 02 648 50 02 2 Brussel helpt u exporteren © Getty Avonturiers die het er alleen op willen wagen, kunnen dit beter niet lezen. Want waarom zou u de talrijke steunmaatregelen van het Gewest afwijzen? Omdat u ze niet kent? Breng daar snel verandering in en laat u begeleiden door privépartners als uw bank of de Kamer van Koophandel, of door Credendo, een autonoom overheidsbedrijf. Laat u begeleiden Het Brussels Gewest heeft onlangs zijn middelen geografisch en strategisch gehergroepeerd in hub. brussels, met deze bescheiden doelstelling: “van Brussel de aantrekkelijkste plek in Europa maken om te ondernemen en economische activiteiten te ontwikkelen!” Het Brussels Agentschap voor Bedrijfsondersteuning moedigt onder andere KMO’s aan om over onze landsgrenzen te kijken. De efficiëntie waarmee het agentschap bedrijven begeleidt, wordt algemeen erkend. Zowel kandidaten die hun eerste stappen zetten als ervaren ondernemers op zoek naar internationale partners en nieuwe markten kunnen er terecht. Begeleiding is er geen vage term, maar een praktijkgerichte aanpak. Het agentschap haalt zijn kracht immers vooral uit zijn economische en commerciële attachés in alle windstreken, met wie het al vele jaren zakelijke contacten onderhoudt. Alleen al bij de prospectie laten zij (kandidaat-)exporteurs kostbare tijd winnen. Deze attachés zijn rechtstreeks te bereiken of zelfs te ontmoeten, bijvoorbeeld tijdens de populaire “Contact Days” die elk jaar in Brussel worden georganiseerd. ❙ Brussels Agentschap voor Bedrijfsondersteuning, Charleroisesteenweg 110, 1060 Brussel Tel. 02 422 00 200 3 1 Op zoek naar advies, de juiste richting, een geëffend pad? Beci “Voor 966 miljard euro aan Brusselse export, slechts 60 km tussen Brussel en de dichtstbijzijnde grens, 10.294 filialen van Brusselse bedrijven in het buitenland”: deze cijfers op de webpagina van Beci over buitenlandse handel verkondigen onmiskenbaar deze boodschap: waar wacht u nog op? Kom met ons praten over uw project, uw nog vage plannen of ideeën om uw activiteiten een internationale dimensie te geven. De experts van de Kamer van Koophandel van Brussel en het Enterprise Europe Laat u financieren Finance.brussels helpt bedrijven die in het Brussels Gewest waarde creëren met aanvullende financiering. Hoe het dat doet? Met concrete oplossingen voor hun financieringsbehoeften op scharniermomenten in hun ontwikkeling: bij oprichting, uitbreiding, innovatie, internationalisering, milieutransitie, overname of overdracht. Het aanbod aan financiële instrumenten voor startups, scale-ups en KMO’s is samengesteld op basis van de vastgestelde behoeften en omvat het nemen van participaties, mezzanine-leningen, converteerbare leningen, cofinanciering en waarborgen. Deze vijf instrumenten kunnen ook worden gecombineerd. In deze context biedt finance&invest.brussels financieringen aan Brusselse KMO’s met exportactiviteiten of bedrijven Brussel Metropool - november 2019 ❙ 27
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Internationaal die willen exporteren of een buitenlands filiaal oprichten. Omgekeerd kunnen ook buitenlandse exporteurs die zich in de hoofdstad willen vestigen er terecht. Vóór de eventuele financieringsovereenkomst, waartoe binnen maximaal drie maanden wordt besloten, bestudeert de gewestinstelling voor overheidsfinanciering algemene informatie over het bedrijf (geschiedenis, management, aandeelhouders, producten, markt, rekeningen vroeger en nu). Het financieel plan en de detailbeschrijving van het project worden onder de loep genomen (voor export of vestiging in het buitenland). Veel meer dan een audit, is dit een proces van ondersteuning en overleg. ❙ Finance.brussels, Stassartstraat 32, 1050 Brussel info@srib.be – Tel. 02 548 22 11 4 Laat u terugbetalen Voor veel KMO’s en zelfstandigen in Brussel is de waaier aan financiële exportsteun die het Gewest verleent een geweldige stimulans, die meer bekendheid en … aanvragen verdient. Er zijn subsidies voor 8 soorten projecten en in sommige gevallen kan tot 75% van de kosten worden terugbetaald. Er gelden wel voorwaarden: voor bepaalde terugbetalingen moet je bijvoorbeeld een starter zijn. • Een informatiedrager aanmaken (met uitzondering van een website): terugbetaling van maximaal 75% van de kosten als u exportbevorderend promotiemateriaal (brochures, catalogi, films, logo’s, folders, vertalingen) maakt in een andere taal dan het Nederlands of het Frans. • Een prospectiereis in het buitenland maken: terugbetaling van maximaal 50% of 75% van de kosten als u een handelsprospectiereis onderneemt voor een nieuwe markt buiten de Europese Unie. Is uw KMO jonger dan vier jaar? Dan kunt u de premie krijgen om te prospecteren in elk land (inclusief binnen de EU en ongeacht de doelmarkt). • Als exposant deelnemen aan een beurs in het buitenland: terugbetaling van 50% tot 75% van de kosten. • Prospects uitnodigen uit landen buiten de EU: terugbetaling van maximaal 50% van de kosten om iemand naar het Brussels Gewest uit te nodigen. • Deelnemen aan een offerteoproep buiten de EU: terugbetaling van maximaal 50% van de kosten. • Tijdelijk een prospectiekantoor buiten de EU huren (als het om een nieuwe markt gaat): terugbetaling van € 1.500 per maand. • Advies aanvragen voor het deponeren van een merk, een registratie of certificering in het buitenland: terugbetaling van maximaal 50% van de kosten als u een beroep doet op een consultant. 28 ❙ Brussel Metropool - november 2019 • Iemand aanwerven in het kader van een exportproject: forfait van € 20.000 om een werknemer voltijds in dienst te nemen voor de uitvoering van een project dat specifiek gericht is op de export van goederen en/of diensten. ❙ Steun aan Ondernemingen, Kruidtuinlaan 20, 1035 Brussel - Tel. 02 800 34 30 5 Laat u beschermen Credendo-Export Credit Agency geniet een Belgische staatsgarantie (maar ontvangt geen subsidies). De filialen van het Agentschap functioneren als privéentiteiten onder toezicht van de controleorganismen van de verzekeringsmaatschappijen. Omdat het om een gemengd privé- en overheidsinitiatief gaat en dankzij de sinds honderd jaar opgebouwde deskundigheid is het (nog steeds groeiende) agentschap toonaangevend in Europa. Het agentschap heeft talrijke beproefde oplossingen ontwikkeld voor de even talrijke risico’s die gepaard gaan met internationale transacties. De klassieke of globale kredietverzekering verzekert het meest voor de hand liggende risico: schuldvorderingen op nationale of buitenlandse klanten die onbetaald blijven, ongeacht of dit te wijten is aan hun overmogen of weigering om te betalen (handelsrisico), aan gebeurtenissen in het buitenland (politieke risico’s) of aan een contractverbreking. Er bestaan echter heel wat varianten op een dergelijke kredietverzekering: een leverancierskrediet om in alle gemoedsrust betaaltermijnen toe te staan aan een buitenlandse koper; de dekking van het gebruik, de beschadiging of het verlies van zwaar materiaal in het buitenland bij politieke ontwikkelingen; een verzekering tegen het willekeurig inroepen van contractuele waarborgen ten gunste van de buitenlandse koper (bij aanbesteding, vooruitbetaling of uitvoeringsgarantie) enz. Het agentschap biedt bovendien ook zeer geavanceerde oplossingen, zoals borgstelling, financiële garanties bij moeilijkheden om een nieuwe kredietlijn te verkrijgen, zelfs directe financiering met bedragen tot 5 miljoen euro enz. Het agentschap bestrijkt op die manier de hele waaier aan erkende risico’s waar elke exporteur vroeg of laat mee te maken krijgt. De talrijke oplossingen zijn bovendien soepel aan de specificiteit van elke aanvraag aan te passen. Dit is ongetwijfeld een partner die elke onderneming zou moeten raadplegen en al zeker een KMO of micro-onderneming. ❙ Montoyerstraat 3, 1000 Brussel Tel. +32 2 788 88 00 – info-eca@credendo.com. Didier Dekeyser Internationaal Vertalen om te exporteren U gelooft in uw product en u wilt het exporteren! Eerste vereiste: de documentatie over dit product moet beschikbaar zijn in de taal van de markt die u wilt bereiken. (Coproductie) H eeft u een commerciële overeenkomst die u moet ondertekenen met een partner die een andere taal spreekt? Dan doet u er goed aan het document correct te laten vertalen om zo elk misverstand te vermijden dat kan leiden tot contractbreuk of zelfs tot een proces. Elke vertaling moet ernstig worden genomen. Een middelmatige, onnauwkeurige vertaling plaatst uw product, uw dienst, uw hele onderneming en uzelf in een slecht daglicht. Zoals bij alle beroepen bestaan er experts in dit domein. In het algemeen werken ze voor vertaalbureaus die beschikken over specialisten in elk domein en voor elk land. Een arts kan geen contract voor een distributieovereenkomst vertalen, evenmin als een jurist de bijsluiter van een geneesmiddel kan overschrijven in een andere taal. Daarom zijn er ondernemingen die een service op maat en van kwaliteit garanderen. Sommige van deze vertaalbureaus hebben duizenden medewerkers, experts in hun vak, verspreid over de hele wereld. Deze bureaus vereisen niet alleen een grote expertise van de vertaler in het desbetreffende domein, maar ook dat hij woont in het land waarvoor de tekst is bestemd. Er bestaan tal van uiteenlopende expertisedomeinen, met elk een specialist in zijn moedertaal. Alleen al in de juridische sector werken sommige vertaalbureaus samen met professionals in arbeidsrecht, sociaal recht, publiekrecht, contentieuze rechtspraak en arbitrage, ‘corporate restructuration’, vennootschapsrecht enz. Maar ze doen ook een beroep op experts op het vlak van banken en financiën, intellectuele eigendom, vastgoed, kapitaalmarkt, verzekeringen, maar ook op ingenieurs en artsen. Ook het aantal talen is niet op de vingers te tellen. Alleen al voor België zijn er drie talen. Om naar enkele buurlanden te exporteren, moet u al snel vijftien talen kennen. Om de lidstaten van de Europese Unie te dekken, neemt het aantal talen toe tot 24. En hoe zit het met de Russische, Aziatische en Afrikaanse markten? Het omgekeerde is het geval als we een buitenlands product willen importeren en op de markt willen brengen in ons land: we moeten deskundige vertalers vinden om de handleiding van een machine uit China of de samenstelling van een geneesmiddel Luc Van Haute, CEO Ubiqus Belgium of voedingsmiddel uit een ander deel van de wereld aan te passen aan onze landstalen. En de kostprijs van een goede vertaling? In tegenstelling tot bepaalde verankerde ideeën is die niet buitensporig en zonder verrassingen. Hij wordt namelijk bepaald op basis van het aantal vertaalde woorden, tussen € 0,10 en € 0,15 per woord. Het verschil ligt niet in de complexiteit van de tekst, maar in de taal van de vertaling. De kosten zullen hoger zijn voor een in het Duits vertaalde tekst dan voor een in het Chinees vertaalde tekst, aangezien de vertaler in een land woont waar de kosten van levensonderhoud hoger zijn. Wat deadlines betreft, kan een goede vertaler acht pagina’s per dag vertalen. Afhankelijk van het vertaalbureau kan dit dringend, op de dag zelf. In elk geval doet u best een beroep op een goed vertaalbureau. De return on investment is onmiddellijk (met name voor de vertaling van uw webpagina’s) en het merkimago van uw onderneming zal niet lijden onder een benaderende vertaling. ● uw partner voor al uw taalprojecten Juridische beroepsvertaling [Ubiqus], een uitzonderlijke taalervaring. De garantie voor een service op maat en kwaliteit. Uitmuntende juridische vertalingen door vertalers die bekwaam zijn om wettelijke en reglementaire concepten correct om te zetten. Vertalers die enkel in hun moedertaal vertalen en blijk geven van een gedegen ervaring in hun vakgebied. Trouwe vertalingen in origineel formaat. Vertrouwelijkheid en veiligheid van uw gegevens. Contact: Luc Van Haute, CEO Ubiqus Belgium T. +32 473 746 357 – lvanhaute@ubiqus.com www.ubiqus.be Brussel Metropool - november 2019 ❙ 29
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Internationaal Digitale prospectie: China Online Destijds was het voor een KMO of een starter echt niet gemakkelijk om in China te gaan verkopen. Vandaag geldt e-commerce als een belangrijke toegangspoort tot wat ondertussen de grootste economie ter wereld is geworden in termen van koopkrachtpariteit . China sleutelde trouwens zelf aan een open economie om zijn eigen export te vergemakkelijken. Vraag is hoe je kunt opvallen in een web met miljarden kliks per dag? B ijna 800 miljoen internetgebruikers die er dagelijks meer dan anderhalf uur aan besteden ... E-commerce platforms met soms 500 miljoen unieke klanten … De Chinese standaarden verklaren het belang van digitale marketing in winstgevende zakelijke relaties. De Europese kandidaat exporteur, die bekend is met de markten van Amazon en die vlot omgaat met Twitter, Facebook, LinkedIn …, riskeert echter een ontnuchterende verrassing als hij de Chinese markt met dezelfde tools tracht te betreden. In tegenstelling tot wat wij hier gewoon zijn, grijpt de Chinese consument niet eerst naar een van de talloze zoekmachines (Baidu, Sogou, Soso, Qihoo 360 ... alles behalve Google !). Hij logt meteen in op gigantische ‘marketplaces’, lokaal heel beroemd en in onze Taobao, TMALL, JD, Sunning, DangDang, Sasa, Ymatou. Sommige van die platforms claimen meer dan 500 miljoen gebruikers. landen nagenoeg onbekend (behalve misschien de benaming Alibaba, de moedermaatschappij van de meest efficiënte Chinese zoekmachines). Deze marktplaatsen lokken tientallen miljoenen consumenten aan, die uitdrukkelijk eerder online kopen dan in winkels. Taobao, TMALL, JD, Sunning, DangDang, Sasa, Ymatou ... Sommige van die platforms claimen meer dan 500 miljoen gebruikers. Dit fenomenaal gegeven heeft ook een mindere kant: op zulke uitgestrekte marktplaatsen is een nieuwe aanbieder automatisch onbenullig. Er wacht hem een lange en steile weg! Een eerste stap is de creatie van een website, uiteraard in het Mandarijn, die via de voornaamste Chinese zoekmachines toegankelijk zal moeten zijn (vergeet Google). Deze website moet snel een minimum aan zichtbaarheid krijgen via actieve SEO, om hem toch iets beter te laten scoren in de zee van zoekresultaten. Tegelijk moet de bekendheid van het merk en het product bij de lokale doelgroep worden opgekrikt. Dit is van groot belang, in de Chinese sociale en handelscultuur. Zo creëert u idealiter een identiteit en een imago, beide positief en van fundamenteel belang om de algemene zichtbaarheid verder 1 IMF verslagen 2018 en verslagen van de Nationale Bank 2017 30 ❙ Brussel Metropool - november 2019 © Getty te ontwikkelen. Nu is het zo dat een succesvolle e-reputation niet zozeer voortvloeit uit de inhoud die het bedrijf verspreidt, maar ook en vooral uit de reacties van internetgebruikers op sociale netwerken, fora, opiniepagina’s enz. Onder andere Wechat, Weido, Little Red Book zullen dus uw vrienden moeten zijn. Dit geldt nog meer voor de Key Opinion Leaders (KOL) die daar actief zijn en die de zichtbaarheid kunnen vergroten … of het imago verbrijzelen met vernederende commentaar. Al wie met digitale marketing te maken heeft, kent de toegevoegde waarde ervan, maar weet ook hoe tijdrovend deze discipline is. Relevante content creëren, een community benaderen en overtuigen dankzij ‘community management’, KOL’s (Key Opinion Leaders) en influencers bereiken, een kleine of grote ‘buzz’ doen ontstaan voor commerciële doeleinden, het imago van het bedrijf verbeteren, online marketing- of reclamecampagnes inrichten, data inzamelen, onderzoeken en gebruiken … en dit alles bovendien in het mandarijn, wel ja dit ligt waarschijnlijk buiten bereik van de doorsnee KMO bedrijfsleider. De vele lokale bureaus gespecialiseerd in digitale marketing bieden wellicht een oplossing. Toch controleert u best hoe betrouwbaar die zijn. Deze nuttige informatie vindt u bij de Brusselse diensten die export ondersteunen. ● Didier Dekeyser Top 5 van de sociale netwerken in china Wechat Een sociaal netwerk met 1 miljard gebruikers. Helpt bedrijven hun aanbod voor te stellen via geïntegreerde minitoepassingen. Laat gebruikers daarop reageren zonder van browser of applicatie te hoeven veranderen. Weibo Weibo, een "micro-blogging" van 430 miljoen maandelijkse gebruikers, is een soort Twitter. Dankzij uitgebreide functies is het mogelijk om berichten tot 10.000 karakters te schrijven. Vertegenwoordigt dus een belangrijke bron van informatie voor de Chinese samenleving, maar ook een essentieel communicatieplatform, waarop KOL’s en volgers zeer aanwezig zijn. Zhihu Zhihu is een online community die focust op geleerde leden met meer koopkracht dan communities op andere platforms. Little Red Book Online community. Ook een zoekmachine waarvan de resultaten bestaan uit posts van gebruikers (bijna 800 miljoen geïdentificeerde inhoud-items, waarvan een groot deel te maken heeft met consumptie: aankooptips, trends, promoties, meningen...). En ten slotte een e-commerce platform (berichten kunnen worden afgesloten met een doorverwijzing naar een aankoopproces). Douyin – Tiktok Douyin voor Chinezen, TikTok voor buitenlanders. Twee verschillende producten wegens de censuur. Zeer populaire apps (meer dan 1 miljard downloads voor beide), die creatieve videocontent aanbieden. Grote KOL gemeenschap, waaronder Chinese beroemdheden, gevolgd door hun talloze fans. Beroemd om zijn grootschalige marketingcampagnes. Brussel Metropool - november 2019 ❙ 31
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AirPlus Company Account. De gecentraliseerde oplossing voor uw zakenreismanagement. Wilt u: + Uw reiskosten effi ciënter beheren? + Boekings en vereff eningsprocedures vereenvoudigen? + Een duidelijk gezamenlijk overzicht ontvangen in plaats van stapels facturen bijhouden? + Eenvoudiger bedragen toewijzen binnen uw bedrijf? + Over alle gegevens beschikken om uw reisuitgaven optimaal op te volgen? www.airplus.com Internationaal Netwerk EEN helpt bedrijven exporteren: 4 voorbeelden Op zoek naar partners? Wilt u contacten leggen of aan vakbeurzen deelnemen? Hebt u informatie nodig over lokale belastingstelsels of reglementeringen? Wenst u mee te dingen naar internationale overheidsopdrachten? Enterprise Europe Network steunt KMO’s die zich internationaal willen ontplooien. Deze vier voorbeelden spreken boekdelen. groeien door en nieuwe product of een innoverende dienst te ontwikkelen, dan komt het dossier bij hub.brussels terecht: “Andere dossiers leggen de omgekeerde weg af. De twee EEN-teams werken dus volledig complementair.” “Brusselse KMO’s en hun internationale doelstellingen zijn altijd ons uitgangspunt en samen met de experts van het netwerk in andere landen zoeken wij naar klanten of partners ter plaatse. Het systeem werkt in beide richtingen, want experts bij Beci speuren de lokale markt af en informeren hun collega’s in het buitenland over de reglementeringen in België of Brussel.” Aangezien vier voorbeelden meer duidelijk maken dan een leest u hier hoe Beci Brusselse s concreet heeft geholpen: "D e kracht van Enterprise Europe Network schuilt in hun 3.000 experts over de hele wereld”, meent JeanPhilippe Mergen, die bij Beci verantwoordelijk is voor het EEN-netwerk. “In de 65 deelnemende landen – daar zitten de EU-landen bij, maar ook China, Japan, Vietnam, de VS, Mexico en Turkije, om er maar enkele te noemen – staan de experts rechtstreeks in contact m de bedrijven in hun regio. Zij kunnen helpen om de lokale te benaderen, de reglementering uit te leggen of prospects en c contacten voor onze klanten voor te stellen. Zij organiseren daarvoor zakelijke evenementen of stellen hun adresboekje ter beschikking. EEN is ook een platform om contacten te leggen: de experts stellen er profielen van bedrijven op die partners zoeken. EEN probeert dus om bedrijven met elkaar te matchen.” In het Brussels Gewest werken de EEN-experts in twee teams, die de hele tijd in contact met elkaar staan: één team is bij hub.brussels aan de slag en werkt er rond innovatiesteun, het andere heeft zich bij Beci gespecialiseerd in advies en diensten voor internationale ontwikkeling. “Wij staan ter beschikking van alle bedrijven met internationale ambities of die al in het buitenland actief zijn en die aan prospectie op nieuwe markten willen doen”, aldus Jean-Philippe Mergen. Als een bedrijf wil ghen (wandelschoenen): tners vinden” ghen is de voortzetting van het Ancienne Maison Dubois, dat in 1951 werd opgericht. Het verdeelt in België onder andere schoenen van de merken Sebago, Aigle en Caterpillar Safety. Het bedrijf zet ook al 25 jaar een eigen assortiment andelschoenen in de markt, onder de merknaam Berghen. In de Benelux staat het bedrijf stevig in zijn schoenen, nu komt het erop aan de schaal te vergroten. Caroline Bouckaert, Product Manager: “Wij willen ghen ook in Frankrijk en Duitsland ond krijgen. Dit zijn heel aantrekkelijke markten, met consumenten die vrijwel hetzelfde profiel hebben als in België. Daarom zoeken wij er partners. De EEN-experts bij Beci hebben voor ons een aanspreekpunt gevonden dat Berghen op beide markten vertegenwoordigt. Op het online contactplatform werden twee profielen geplaatst, voor distributeurs en agenten.” Caroline Bouckaert is op die manier op het spoor gekomen van een belangrijke vakbeurs in Lyon. In oktober heeft ze eraan deelgenomen: “Wij waren op zoek naar tussenpersonen voor Frankrijk. Onze expert kan terugvallen op zijn uitgebreide netwerken en hij brengt originele ideeën aan. Ook voor Duitsland heeft hij ons geholpen om te bepalen welke elementen onmisbaar zijn om handelscontracten te sluiten Brussel Metropool - november 2019 ❙ 33 © Getty
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Internationaal volgens het boekje. Dat vraagt veel tijd. Wij hopen dat nu één en ander in beweging komt, onder andere dankzij de beurs in Lyon.” Anne-Catherine Mailleux (Domobios) Domobios (bestrijding van ongedierte): “Je moet de formaliteiten en regels kennen” Domobios, een R&D spin-off van ULB en UCL, maakt “biomimetische” vallen die schadelijke dieren aantrekken en elimineren, zonder toxische producten. “In eigen land verkopen wij onze producten via online platforms en wij werken momenteel aan de verkoop via internationale bedrijven”, zegt CEO Anne-Catherine Mailleux. Het belangrijkste product van Domobios is Acar’up, tegen huisstofmijten. Het wordt al verkocht in België, Frankrijk, Zwitserland en Nederland en binnenkort ook in Duitsland en Italië. Tegen 2020 zullen in Europa en vervolgens in de VS ook andere producten worden verkocht, tegen mijten in hondenmanden, bedwantsen en kakkerlakken. Al van bij zijn oprichting in 2013 doet Domobios regelmatig een beroep op EEN en Beci. “Zij helpen ons om onze producten naar de VS te exporteren, met informatie over het belastingstelsel, de douaneformaliteiten, de reglementeringen enz. Wij vragen hen ook naar contactpersonen in specifieke sectoren. Zo worden sommige materialen van onze vallen voor schadelijke dieren nu door een Frans bedrijf gemaakt dat EEN voor ons gevonden heeft.” De EEN-experts van Impulse (dat nu hub.brussels heet) hebben Domobios ook geholpen toen bepaalde regels het op de markt brengen van Acar’up bemoeilijkten. “En onze naamsbekendheid hebben wij voor een flink stuk aan hen te danken.” Sophia Group (engineering): “Follow-up van internationale overheidsopdrachten” Sophia Group had op één bepaald ogenblik in zijn ontwikkeling hulp nodig. Deze consultingen engineeringgroep biedt technische ondersteuning en audits voor nieuwe projecten en bestaande gebouwen. Sophia Group levert bijvoorbeeld aan het Europees Parlement bijstand voor het technisch gebouwenbeheer en fungeert als ‘building helpdesk’ voor de Europese Commissie. “En Pascal Hendrickx (Sophia Group) recent hebben wij bij de Europese Raad een aanbesteding gewonnen voor dezelfde opdracht. De Europese 34 ❙ Brussel Metropool - november 2019 instellingen zijn voor ons een belangrijk werkterrein”, benadrukt zaakvoerder Pascal Hendrickx. Sophia Group heeft ook al gewerkt voor Actiris, Belfius, de ULG, het CHU van Luik, ... “Wij willen ook graag de internationale instellingen in Luxemburg en Genève bereiken. Daarom hebben wij in september een beroep gedaan op het EEN-team bij Beci om ons in te schrijven op een website voor Europese overheidsaanbestedingen. De expert heeft enkele uren met ons samengewerkt, onder andere om ervoor te zorgen dat wij een bericht ontvangen wanneer een aanbesteding wordt gepubliceerd die ons zou kunnen interesseren.” Het is nog te vroeg om te zeggen of die hulp ook resultaten zal opleveren: “Wij zijn actief in een niche, dus op korte termijn verwachten wij niets. Maar dit was voor ons een noodzakelijke stap en Beci beschikt over de expertise die wij zochten.” Zagapali (hedendaagse handtassen) : als de catwalk lonkt Miny Bayot, die een beetje bij toeval in het modeontwerpen is terechtgekomen, kon eveneens putten uit de expertise van EEN om haar ontluikende naamsbekendheid te verzilveren. In 2014 was ze ontgoocheld omdat ze haar gedroomde handtas nergens kon kopen. Ze creëerde toen haar eigen merk, Zagapali, van hedendaags elegante handtassen met Afrika als inspiratiebron. Ze kon terecht bij Belgische bedrijven voor de stoffen en in een Bulgaars atelier voor de lederbewerking. Na vier jaar won Miny Bayot haar eerste wedstrijd in Canada. Dat leverde haar van alle kanten belangstelling op en met de Miny Bayot (Zagapali) hulp van EEN gingen allerlei deuren voor haar open. “Via het netwerk kwam ik in contact met een beurs in Amsterdam en daar ontmoette ik dan weer een vertegenwoordigster van de Torino Fashion Week, waar ik de kans kreeg om aan een modeshow deel te nemen. Ik legde er ook andere contacten, die tot een nieuwe samenwerking kunnen leiden en mijn visibility nog zullen vergroten.” Door deze evolutie voelt ze zich aangespoord om nog internationaler te gaan werken, onder andere in Afrika. Ze zal ook deelnemen aan de beurs van Lyon. Tegelijk wil ze niet te snel gaan en haar visie coherent houden. “Ik heb een uitnodiging gekregen om aan de volgende Fashion Week in Turijn deel te nemen en ik hoop daar een collectie te kunnen tonen die de energie van Zagapali blijft uitstralen.” ● Cédric Lobelle Info : www.brusselsnetwork.be Contact : Jean-Philippe Mergen, Directeur Internationalisation Enterprise Europe Network Brussels jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77 Internationaal Beter beheerde zakenreiskosten Het aantal zakenreizen blijft toenemen, en de kosten volgen. Vandaar het belang om deze kosten correct in te schatten en onder controle te houden. Daarvoor bestaan oplossingen. (Coproduction) D e wereldeconomie groeit constant en de zakenreizen volgen de trend. De kosten hiervan verdienen een nauwgezet beheer om wildgroei te vermijden. Een zakenreis vereist de boeking van vluchten, hotels, trein en/of huurwagens. Daarop volgt dan de betaling en ten slotte de vergelijking, toewijzing en evaluatie van deze kosten. Naargelang de omvang van de onderneming is dit de taak van de travel manager, de HR verantwoordelijke, de financieel directeur, de inkoper of zelfs de baas. En daar zit je dan voor een hoop tickets, ontvangstbewijzen en andere documenten (rekeningen van restaurants, taxikosten enz.) Zonder een globale visie op al deze kosten, zal het bedrijf waarschijnlijk worden geconfronteerd met inflatie. Om de AirPlus International biedt zijn betaaloplossingen aan meer dan 50.000 klanten wereldwijd. Die oplossingen vereenvoudigen het beheer van reiskosten en zorgen voor besparingen. Avec AirPlus Company Account Met de AirPlus Company Account houdt u uw zakenreismanagement onder controle. De AirPlus Company Account laat u vlieg- en treintickets, hotelkamers en huurauto’s betalen en verrekenen via een centrale account. U hoeft geen afzonderlijke betalingsbewijzen meer bij te houden en krijgt één enkele transparant betaaloverzicht met alle relevante informatie. Zo kunt u alle uitgaven eenvoudig toewijzen. Daardoor controleert u actief uw reiskosten en bespaart u tijd en geld. Bovendien zijn uw medewerkers met de AirPlus Company Account verzekerd tegen ongevallen en ongemakken op zakenreis. controle te behouden en effectief te beheren, worden enkele nuttige acties aanbevolen: • Uw onderneming moet over een goede betaaltool beschikken. Hiermee verkrijgt u de best mogelijke informatie over al deze kosten. De tool moet alle procedures dekken, van reservatie tot evaluatie. • Herzie uw reisbeleid regelmatig om mogelijke besparingen op te sporen. Vereenvoudig de processen om een beter inzicht te krijgen en de aanbiedingen en prijzen van leveranciers te kunnen vergelijken. • Wanneer het aantal reizen toeneemt, bekijk dan de overeenkomsten met de leveranciers opnieuw. • Communiceren is belangrijk. Reizigers moeten beseffen dat de kosten stijgen. Het is niet de bedoeling die mensen constant te controleren, maar ze moeten zich bewust worden van de uitgaven en de voorgestelde betaaloplossing efficiënt gebruiken. ● Meer informatie: AirPlus International T : 070 22 30 15 brussels@airplus.com www.airplus.com Brussel Metropool - november 2019 ❙ 35 © Getty
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Transitie Ecologische voordelen met de NWoW? Denk maar aan telewerken, open ruimtes, flex desks of papierloze kantoren … De New Ways of Work (NWoW) bestrijken een hele resem nieuwe praktijken. Ze worden soms voorgesteld als een wondermiddel tegen allerlei hedendaagse kwalen: stress op het werk, de ecologische voetafdruk van de onderneming enz. Wat hiervan is de waarheid? D e NWoW? Nu eens een concept, dan weer een hulpmiddel. Maar hoe dan ook een recent en sterk veranderlijk gegeven. De Belgische Federale Overheidsdienst definieert ze volgens criteria van vertrouwen in de werknemers, flexibiliteit in de tijd en de werkomgeving en het gebruik van nieuwe technologieën. De NWoW beantwoordt dus aan verscheidene economische, sociale en ecologische uitdagingen. Neem nu mobiliteit: in 2017 stonden automobilisten in Brussel gemiddeld 39 uur in de file. Een volledige werkweek. Dit is meer dan tijdverspilling: ook een financiële kost en een impact op het milieu, met gevolgen op de gezondheid en het welzijn op het werk. Vraag is of de NWoW de dagelijkse pendeltijd zouden kunnen optimaliseren of zelfs inkorten? Kantoorbus en coworking Office on Wheels komt met een eigen antwoord opdagen: een busdienst voor bedrijven, maar dan wel voertuigen uitgerust met al het nodige om te werken en dus niet langer de tijd onderweg te verkwisten. Deze dienst is een initiatief van BAAV (de beroepsvereniging van autobus- en autocarondernemers), met de steun van partners als Keolis. Er bestaan verscheidene abonnementformules: een bus voor een specifiek bedrijf, of gedeeld door meerdere ondernemingen, allemaal in functie van het aantal belangstellende werknemers en de regio. De reistijd wordt beschouwd als werkuren. Een soort telewerken, dus. De oplossing komt iedereen ten goede: meer welzijn en professioneel evenwicht voor de werknemer, en voor de werkgever: tevreden arbeidskrachten, meer productiviteit en minder mensen die geneigd zijn om van baan te veranderen. Bovendien vermindert de oplossing het aantal voertuigen op de weg. Ze verandert de houding ten opzichte van de auto. En ze vermindert de impact op het milieu. Coworking is een ander voorbeeld. De gemeenschappelijke werkplekken worden steeds talrijker in Brussel. In 2018 kwamen er een vijftiental bij. Ze onderscheiden zich vooral door hun flexibiliteit. Je kunt er een uur of een week doorbrengen, er even vergaderen of er in alle rust werken. Omvang en aangeboden diensten variëren. Zo bijvoorbeeld Transforma Bxl, in Evere: deze coworking beschikt ook over een FabLab, logistieke ruimte en verscheidene ondersteuningsmogelijkheden in cocreatie en innovatie. Halverwege tussen kantoor en thuiswerk bieden coworking spaces een aantal troeven. Werknemers die niet thuis kunnen werken maar die ook niet alle dagen op het hoofdkantoor aanwezig hoeven te zijn, stappen dan naar een coworking dicht bij huis. Daar vinden ze de voordelen van een echt kantoor, maar met extra autonomie, flexibiliteit, verantwoordelijkheid en levenskwaliteit. De werkgever bespaart op infrastructuurkosten en profiteert van de productiviteitswinst die vaak gepaard gaat met telewerken. Net als met de kantoorbus biedt ook deze formule een extra troef: minder woon-werkverkeer en dus minder verkeersoverlast en daarmee samenhangende problemen (geluidsoverlast, vervuiling enz.). Edouard Cambier, directeur van Seed Factory, oordeelt dat telewerken de mobiliteitsproblemen in het Brusselse Gewest met 10-20% zou verminderen. Het is namelijk zo dat het pendelverkeer 30-40% van het stedelijk verkeer vertegenwoordigt. Bovendien is de mobiliteit in Brussel verantwoordelijk voor bijna 29% van de CO2-uitstoot en 43% van de stikstofdioxide-uitstoot (NO2). Het belang van de NWoW voor het milieu wordt dan meteen duidelijk. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be; T +32 2 643 78 26 36 ❙ Brussel Metropool - november 2019 D.R. ENERGIE PACK Maak gebruik van investeringssteun voor de kmo’s en zko’s Stijgende energieprijzen, klimaatdoelstellingen, verwachtingen van de klanten,... Dit is meer dan ooit het moment om het energieverbruik te verminderen! Om u te helpen investeren, heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest € 1.350.000 vrijgemaakt om de werken voor de vermindering van uw energieverbruik te financieren. Een overzicht van de toekenningsvoorwaarden. Voor wie? U bent handelaar, ambachtsman, een vrij beroep, een kmo, een rusthuis, een maatwerkbedrijf of een cultureel centrum in het Brussels Gewest? Deze investeringssteun is er voor u! Het is een aanvulling op het Energie Pack dat sinds september 2018 de kmo’s en social profit sector de kans biedt gebruik te maken van een gratis energiecoaching. Deze dienst wordt u voorgesteld door de federaties UCM en Comeos voor de kleine en middelgrote ondernemingen tot 250 VTE’s en door Bruxeo en Santhea voor de social profit sector. Bovendien hoeft u geen lid te zijn van een van deze federaties om er gebruik van te maken. Voor welke werkzaamheden? Dankzij Energie Pack beschikt u gratis over een diagnose en relevante aanbevelingen om uw energieverbruik te verminderen. Dit kan gaan van een nieuwe verlichting tot een verwarmingsketel of collectieve of industriële uitrusting. U kan onder bepaalde voorwaarden gebruikmaken van investeringssteun die 30% tot 40% van de in aanmerking komende bedragen dekt, met een plafond van € 15.000 btwi per jaar. Concreet Op basis van de energiediagnose, die werd uitgevoerd of gevalideerd door de federatie van uw sector, bezorgt u Leefmilieu Brussel vóór de werkzaamheden een aanvraag tot steunbelofte. Eens uw dossier is aanvaard, bezorgt Leefmilieu Brussel u een beloftebrief en kan u de werkzaamheden beginnen. U hebt vervolgens 18 maanden om de werken uit te voeren en de vereffening van de financiële steun te vragen. U zal uw energieverbruik snel zien dalen: zeer goed nieuws voor uw factuur en voor het leefmilieu! Bij wie kan men terecht? ➜ Voor de handel en diensten: Comeos - sti@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Voor de zko’s/kmo’s, zelfstandigen en vrije beroepen: UCM – info.energie@ucm.be ● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Voor de social profit sector: Bruxeo - energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Voor de instellingen voor gezondheidszorg: Santhea - contact@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 70 Met de steun van BRUXEO
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Starter Customer-care.ai : automatische klantenondersteuning Philippe Kaivers en Ely Weichsel. Via kunstmatige intelligentie wil customer-care.ai de service aan de klant verbeteren en het werk van medewerkers in contact centers vergemakkelijken. Hiermee komt tijd vrij voor complexere vragen. I edereen heeft er de mond van vol, niet steeds met de nodige kennis van zaken, maar het is een feit: kunstmatige intelligentie ruimt zich een plaats in ons dagelijks leven. En zo ook in diverse projecten waarvan customer-care.ai een mooi voorbeeld is. Het gelijknamige instrument dat deze startup ontwikkelde wil de relatie tussen klant en bedrijf verbeteren en tegelijk het werk in contact centers vlotter laten verlopen. “Het personeel van deze contact centers kan zich dan beter concentreren op complexere taken. De eenvoudige ‘agent’ wordt op die manier een soort supervisor”, weet Ely Weichsel, die met Philippe Kaivers customer-care.ai heeft opgericht. Klanten beschouwen automatische antwoorden op de meest gestelde vragen via e-mail, chat, Messenger, WhatsApp enz. als een onmiskenbare stap voorwaarts in de zoektocht naar informatie. Twee cijfers op de website van de starter bevestigen dit: 83% van de klanten heeft hulp nodig om een bestelling af te ronden terwijl 97% van de consumenten de kwaliteit van de klantenservice als een belangrijk criterium beschouwt bij de keuze van een merk. De tool behandelt vaak terugkerende vragen die anders 38 ❙ Brussel Metropool - november 2019 de tussenkomst van een agent vereisen. Dankzij ‘machine learning’ verbetert customer-care.ai zelf zijn prestaties door de vergelijking van duizenden gegevens die hij in het algoritme integreert. Klanten zullen dan, op eenvoudige vragen zoals “waar bevindt zich mijn pakket?” veel sneller een antwoord krijgen. Dit is wel belangrijk in ons tijdperk van instantiteit. Het principe van customer-care.ai is vrij eenvoudig: “Bij elke taak die een agent uitvoert, integreert het algoritme de gegevens. Het verbetert geleidelijk de kwaliteit van de antwoorden via een vergelijking van de beschikbare elementen. Kortom, een positieve spiraal waarbij de nauwkeurigheid van de antwoorden toeneemt in verhouding tot het aantal elementen in het algoritme. Na verloop van tijd verbetert de nauwkeurigheid van de vragen/antwoorden gevoelig. Boven een bepaalde nauwkeurigheidsdrempel en dankzij een hoog tolerantiepercentage, herkent customercare.ai de vraag en stuurt het daarna het meest geschikte antwoord automatisch naar de klant.” Klanten van dit systeem zijn onder andere de MIVB en talrijke e-commerce zaken. Misschien denkt u dat kunstmatige intelligentie voorbehouden is aan grote ondernemingen, waar grote hoeveelheden gegevens beschikbaar zijn om betrouwbare resultaten op te leveren. Maar u vergist zich. Ely Weichsel: “Ook KMO’s kunnen gemakkelijk kunstmatige intelligentie in hun processen integreren. Dat gaan zij in de komende jaren trouwens steeds meer moeten doen. We hebben bijvoorbeeld een KMO van de agrovoedingssector geholpen bij nauwkeuriger productievoorspellingen. En kijk: die is erin geslaagd het aantal onverkochte producten te verminderen.” En ten slotte stelt Ely Weichsel al wie zich zorgen maakt om de werkgelegenheid gerust: “De sector van de contactcenters is in volle bloei in Europa en kampt in feite met een gebrek aan personeel. Dankzij onze tool wordt dit beroep opgewaardeerd en zal het nieuw talent aantrekken.” ● Guy Van den Noortgate Informatie: : www.customer-care.ai Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen!! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • https://starters.beci.be/ D.R. Dynamiek Nieuwe subsidies voor Brusselse bedrijven Een pak premies ligt voor het grijpen sinds de hervormde gewestelijke steun aan de economische expansie dit jaar van kracht werd. Er zijn ook nieuwkomers. (Coproductie) D e verordening van 3 mei 2018 regelt de steun aan de economische ontwikkeling van ondernemingen. Ze is nu van kracht. De hervorming betreft uiteindelijk 29 steunmaatregelen. Het budget blijft gehandhaafd: tussen de 30 en 33 miljoen euro op jaarbasis. Ongeacht zijn omvang heeft uw bedrijf waarschijnlijk recht op een of ander subsidie. Maar dan moet u hiervan wel op de hoogte zijn. Laten we beginnen met een overzichtje: de bedrijven die in aanmerking komen. De steunmaatregelen en subsidies zijn bedoeld voor micro-, kleine en middelgrote ondernemingen. Een microonderneming stelt minder dan 10 VTE’s tewerk en haar omzet of balanstotaal blijft onder de 2 miljoen euro. Een kleine onderneming komt in aanmerking als ze onder de 50 VTE’s en 10 miljoen omzet of balanstotaal blijft. Voor een middelgrote onderneming liggen de maximumwaarden respectievelijk op 250 VTE's, 50 miljoen omzet of 43 miljoen balanstotaal. Grote bedrijven, vzw’s (behalve mét commerciële activiteiten) en overheidsbedrijven hebben geen recht op steunmaatregelen en subsidies. De premies zijn bovendien voorbehouden voor bedrijven die een vestiging hebben in het Brusselse Gewest (19 gemeenten). Eerst de subsidie aanvragen, dan pas investeren! De steun bestrijkt een breed scala aan sectoren: export, e-commerce, algemene of specifieke investeringen, circulaire economie, vorming, pre-activiteit, consultancy … U vindt ze allemaal op http://werk-economie-emploi. brussels/nl/home. Belangrijk: overweeg subsidiëring en dien een aanvraag in vooraleer u investeert of zelfs een verbintenis aangaat! Daarna is het te laat. U voorkomt dergelijke tegenslag als u een beroep doet op deskundigen: onder hun begeleiding verkrijgt u waar u recht op hebt. Algemene investeringen? De steun bij aankoop van onroerende goederen en voor werkzaamheden aan installaties (uitrusting, materiaal, machines, enz.) richt zich op alle activiteiten in de secundaire en tertiaire sector. De primaire sector heeft hier geen recht op. Bij de nieuwigheden hoort bv. hulp bij de overname van een bedrijf. Of specifieker: een subsidie voor bedrijven die dieselvoertuigen van een bepaalde Euro-norm vervangen door nieuwe, milieuvriendelijkere voertuigen. Andere interessante stimulansen voor bedrijven zijn o.a. een premie voor de beveiliging van een bedrijf (alarm, mechanische beveiliging, videobewaking). Verzekeringsmaatschappijen eisen trouwens dergelijke investeringen in bepaalde sectoren. Er bestaat ook een premie om te voldoen aan de specifieke normen in de horeca (t.o.v. het FAVV). Positief bij deze hervorming is dat de tijd tussen de subsidieaanvraag en het subsidiebesluit aanzienlijk is verkort. Reken ongeveer één maand tussen het einde van de investeringen en de ontvangst van het subsidiebesluit. Let wel: sommige subsidies zijn afgeschaft. Dit geldt o.a. voor investeringen in energiebesparing (isolatie van vloeren en daken, fotovoltaïsche energie, hybride auto’s enz.). Ten slotte ontvangt de circulaire economie een investeringspremie. Die richt zich tot al wie niet-hernieuwbare grondstoffen wil besparen of voorwerpen en restmaterialen wil terugwinnen. Er bestaat bovendien een subsidie om te rekruteren voor een project in de circulaire economie. ● Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@KBC Brussels, T. 02 429 81 07 Stéphane Tondeur, Assistant Subsidia@KBC Brussels, T. 02 429 44 71 subsidia@kbcbrussels.be www.kbcbrussels.be/subsidia Brussel Metropool - november 2019 ❙ 39 © Getty
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Dynamiek Starter in de foodsector: wat u moet weten Velen van ons koken graag. En zou u die thuis bereide lekkere gerechten ook niet aan andere mensen aanbieden? Plots laat het idee om een eigen cateringservice op te zetten u niet meer los. Nu, tussen theorie, praktijk en succes zitten veel en vooral dure eisen en regels. (Coproductie) T en eerste de apparatuur. U hebt een goede productieruimte en professioneel keukengerei nodig. Anders verspilt u kostbare tijd. De oven van thuis, de koelkast van het gezin, de kleine frietketel en de ingebouwde vaatwasser kunnen de taak niet aan. Denk aan kookpotten en -pannen in XXL formaat, mixers, een walsmachine, braadpannen en al het kleine materiaal. En uiteraard ook opslagruimte. De keuze van de productieruimte is belangrijk, vooral omwille van de kost. U moet oplossingen vinden voor o.a. de huur, de oppervlakte, de inrichting, de locatie, de bereikbaarheid, het laden en lossen en de parkeergelegenheid. Houd ook rekening met de duur van de huurovereenkomst. Opletten voor normen Nog vóór u begint te koken, krijgt u administratieve procedures als aperitief geserveerd. Eerst moet u bepalen van welk type activiteit uw project deel uitmaakt, allerlei formulieren invullen (ook voor de lokale controle-eenheid van de provincie) en u inschrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen (KBO) om een bedrijfs- en vestigingsnummer te verkrijgen. Andere beperkingen (en vaak pijnlijke verrassingen): de regels en normen inzake hygiëne en voedselveiligheid. Die zijn van toepassing op alle structuren, zelfs voor particuliere chefkoks die online gerechten te koop aanbieden. Voor zowel een kleine structuur als een grootschalige activiteit is het in België verplicht om zich in te schrijven bij het Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen (FAVV), hetzij als 'cateraar' (traiteur), hetzij als 'restauranthouder' (indien de gerechten ter plaatse worden verbruikt). In beide gevallen moet u, voordat u met uw activiteit begint, beschikken over een vergunning van het agentschap. Uw structuur en pand conform maken met de geldende normen vergt veel tijd, administratie en vooral investeringen. Tussen deze voorsmaakjes door kunt u leveranciers gaan benaderen, zorgen voor reclame en u voorbereiden op de Sara en Philippe staan achter het fornuis van het Brussels Food Business Center. inauguratie. Na verloop van tijd ondergaat u kwaliteits- en hygiënecontroles. Om u hierop voor te bereiden, downloadt u de brochure "De weg naar een feilloze FAVV-controle": 44 pagina's om alles te weten te komen over de regels op het gebied van koudeketen, data op de verpakkingen, allergenen, traceerbaarheid enz. Het starten van een ‘food’-bedrijf brengt aanzienlijke persoonlijke en financiële investeringen met zich mee. Gelukkig zijn er oplossingen die de lancering vereenvoudigen – en de kosten verlagen. Een hiervan is de co-kitchen: gedeelde individuele keukens, volgens dezelfde formule als co-working. Voordeel: u profiteert van een professionele ruimte die voldoet aan de normen en die perfect is uitgerust, voor een fractie van de investering die u nodig zou hebben als u alleen was begonnen. Genoeg om uw concept te testen en tegelijk de risico's duidelijk te beperken. Oogst uw zaak succes? Denk dan na over schaalvergroting, aanwerving van personeel, uitbreiding van uw productlijn, opening van filialen – of zelfs export. ● Sara Dirkx, Zaakvoerster Brussels Food Business Center Wilt u koken als een professional? Het Brussels Food Business Center (BFBC) biedt in de buurt van Tour & Taxis gemeenschappelijke professionele keukenruimtes: een grote ruimte met drie keukens van verschillende afmetingen, koelkasten, drie koelkamers van 12 m² elk, opslagruimtes, afwasruimtes, ovens en al de professionele apparatuur. Contact: bfbc@outlook.be 0495/14.63.29 www.bfbc.be 40 ❙ Brussel Metropool - november 2019 D.R. Dynamiek Strategische prioriteiten: Belgische bedrijfsleiders liggen wakker van de digitalisering, niet van het klimaat Belgische bestuurders en bedrijfsleiders liggen voorlopig nog niet echt wakker van actuele hot topics zoals duurzaamheid of de energietransitie. Dat is de toch enigszins verrassende conclusie van een bevraging bij 120 bedrijfsleiders en bestuurders in ons land. De verschillen met Nederland zijn frappant. W at zijn anno 2019 de belangrijkste strategische prioriteiten voor Nederlandse bedrijfsleiders en bestuurders? Het organisatie-adviesbureau Berenschot bevroeg begin dit jaar al voor de tiende keer 750 Nederlandse ceo’s en bestuurders rond de thema’s die bij onze noorderburen het sterkst leven in de boardroom. Afgelopen zomermaanden deed Berenschot die bevraging voor het eerst ook over in België, in samenwerking met de Nederlandse Kamer van Koophandel voor België en Luxemburg (NKVK). Opmerkelijk genoeg weken de onderzoeksresultaten in België in enkele belangrijke domeinen behoorlijk af van die in Nederland. Duurzame bedrijfsaanpak De meest opvallende conclusie uit de bevraging van Belgische ceo’s en bestuurders was alvast dat zij een heel stuk minder wakker liggen van de energietransitie of van een duurzame bedrijfsaanpak dan hun Nederlandse collega’s. Ondanks alle klimaatmarsen en verkiezingsretoriek daarover, geeft amper 16 procent van de Belgische respondenten aan dat de energietransitie bij hen een vaak terugkerend thema is binnen de boardroom. Sterker nog: niet meer dan vier procent van de bevraagde bedrijven bevestigt dat de klimaatransitie vandaag al daadwerkelijk impact heeft op de bedrijfsstrategie. Bij onze noorderburen blijken het klimaat en de energietransitie al bij één bedrijf op vier regelmatig aan bod te komen in de boardroom. Die grote verschillen zetten zich ook door in het thema duurzaamheid: terwijl bijna één op drie van de Nederlandse bedrijven aangeeft dat duurzaamheid voor hen een belangrijk criterium is om zich te onderscheiden van de concurrentie, blijkt dat in België maar bij 16 procent van de bedrijven mee te spelen. Belgische bedrijfsleiders zweren nog altijd in eerste instantie bij kwaliteit als onderscheidend criterium om het verschil te maken. “We zijn zelf op ook op zoek gegaan naar mogelijke verklaringen voor dat toch wel heel opvallende verschil tussen België en Nederland,” klinkt het bij Marlon Drent, consultant bij Berenschot. “We vermoeden dat er hier een combinatie van een aantal factoren speelt. In de eerste plaats is de Nederlandse samenleving sowieso al een stuk meer doordrongen van de groene gedachte, wat dus ook resulteert in een groenere bedrijfscultuur. Daarnaast zijn de Nederlandse overheid én het beleidskader anno 2019 op dit vlak ook al een stuk dwingender dan het Belgische. Die meer sturende “In Nederland werden duurzaamheid en MVO door bedrijven lang tijd beschouwd als beleidscriteria die vooral voor de buitenwacht van belang waren, maar weinig of geen strategische waarde hadden. Dit is nu echt voltooid verleden tijd” aanpak heeft uiteraard ook een stevige impact op de wijze waarop bedrijven met thema’s als duurzaamheid en klimaattransitie omgaan. De ceo van post.nl in België illustreerde ons dit verschil ook met een sprekend voorbeeld: terwijl hun bestelwagens in pakweg Gent en Antwerpen met een heel andere lokale regelgeving af te rekenen krijgen om de stad in te rijden, zijn de regels in Marlon Drent (Berenschot) Brussel Metropool - november 2019 ❙ 41 © Getty D.R.
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Dynamiek Nederland veel uniformer. Op heel wat vlakken is het beleid in België nog een stuk meer versnipperd, waardoor bedrijven er dus blijkbaar ook minder mee bezig zijn.” Wat ook opvalt, is dat Belgische bedrijven zich in hun duurzaamheidsaanpak in eerste instantie laten leiden door de klant. Die klant mag dan al aangeven duurzaamheid belangrijk te vinden, hij blijkt in ons land vooralsnog niet bereid om desnoods ook meer te betalen voor duurzame producten die kwalitatief op hetzelfde niveau staan als minder duurzame alternatieven. Plannenmakers “Ook in Nederland werden duurzaamheid en MVO door bedrijven lang tijd beschouwd als beleidscriteria die vooral voor de buitenwacht van belang waren, maar weinig of geen strategische waarde hadden,” geeft Marlon Drent nog aan. “Dit is nu echt voltooid verleden tijd: na kwaliteit en innovatie komen duurzaamheid en MVO dit jaar in Nederland op de derde plaats als het om het onderscheidend vermogen van bedrijven gaat.” Tom Vansteenkiste, algemeen directeur van de NKVK, wijst in deze ook op het bredere cultuur- en mentaliteitsverschil tussen Belgen en Nederlanders. “Een Belg is pragmatischer, terwijl Nederlanders altijd al meer plannenmakers zijn geweest, met een Belgische bedrijfsleiders zijn vaak nog wat Tom Vansteenkiste (NKVK) klassieker in hun insteek en aanpak en zouden er dus goed aan doen om wat meer oog te hebben voor het Nederlandse voorbeeld. zekere missioneringsdrang,” stelt hij. “Dit vertaalt zich ook in de al wat grotere gevoeligheid voor thema’s zoals klimaattransitie of duurzaamheid bij Nederlandse consumenten, terwijl Belgische bedrijven zich eerder zullen schikken naar de regelgeving dan zelf al het initiatief te nemen om duurzamer uit de hoek te komen. Toch wil ik daar ook niet al te pessimistisch over zijn: ook in België zijn we de omslag volop aan het maken en ik vermoed dat Belgische bedrijven de komende jaren dan ook heel snel de bocht zullen inzetten.” Vraag is natuurlijk in hoeverre een bevraging bij 120 Belgische bedrijven nu ook voldoende representatief is om daar verregaande conclusies uit te trekken. Marlon Drent: “Dit was de allereerste keer dat we ook Belgische ceo’s en bestuurders bevroegen. Het klopt dat 120 deelnemers nog niet meteen overweldigend veel is, maar daar staat tegenover dat alle 42 ❙ Brussel Metropool - november 2019 belangrijke sectoren wel degelijk vertegenwoordigd zijn in het Belgische onderzoek. In die zin kan je uit deze bevraging toch een en ander afleiden.” Digitalisering Gaan we op zoek naar de grote strategische thema’s waarvan Belgische bedrijven wél echt wakker liggen, dan steekt de digitalisering daar met kop en schouders boven uit. Ruim zeventig procent van de Belgische bedrijven stipten die digitale revolutie als een topprioriteit aan. Ze beseffen dat de digitalisering hun groei kan versnellen, maar geven tegelijk ook aan dat ze hierdoor ook hun businessmodel en organisatie stevig zullen moeten aanpassen. Ook de impact hiervan op het personeelsbeleid lijkt in ons land een belangrijk aandachtspunt. Door die voortschrijdende digitalisering en de sterkere focus op technologische innovatie zullen heel wat functies de komende jaren verdwijnen of radicaal anders moeten worden ingevuld. Ruim veertig procent van de Belgische ondervraagden geeft dan ook aan zich regelmatig zorgen te maken over het beperkte aanbod aan mensen met digitale skills op de arbeidsmarkt. Niet geheel verrassend blijkt dit thema ook in Nederland met stip op één te staan in de boardrooms. “Ik merk haast dagelijks dat de ‘war for talent’ zowel hier als in Nederland in alle hevigheid woedt,” geeft Tom Vansteenkiste aan. “Bedrijven digitaliseren klassieke administratieve jobs en zijn wanhopig op zoek naar digitaal sterk onderlegde mensen. Tegelijk blijkt het vaak niet zo eenvoudig om de wat oudere generatie op de werkvloer op dit vlak voldoende bij te spijkeren.” Wat moeten we nu vooral onthouden van dit onderzoek, en wat leren de nog stevig uiteenlopende strategische bezorgdheden in het Nederlandse en Belgische bedrijfsleven ons dan? Tom Vansteenkiste: “Het is een cliché, maar ook nu weer blijkt Nederland op heel wat vlakken toch een soort van gidsland te zijn. Belgische bedrijfsleiders zijn vaak nog wat klassieker in hun insteek en aanpak en zouden er dus goed aan doen om wat meer oog te hebben voor het Nederlandse voorbeeld. Neem nu een thema als klantenservice: het strategische belang hiervan wordt in België nog opvallend hoger ingeschat dan in Nederland. Nu is een goede klantenservice natuurlijk ook bijzonder belangrijk, maar tegelijk blijft het wel een oerklassiek criterium om je te onderscheiden van de concurrentie. Over de Moerdijk spelen vandaag al heel andere thema’s een belangrijke rol in die concurrentiestrijd: duurzaamheid, jazeker, maar bijvoorbeeld ook klantenbeleving of een snelle levertijd. Ik denk dus onze bedrijven inderdaad wel wat kunnen opsteken van de Nederlandse, niet in het minst op digitaal vlak.” ● Filip Michiels D.R. Dynamiek Een onderneming overlaten via de overdracht van aandelen: nieuwigheden Bent u van plan om uw onderneming over te dragen via de verkoop van aandelen? Het nieuwe Wetboek van Vennootschappen en Verenigingen (WVV), dat op 1 januari 2020 van kracht wordt, zorgt voor soepeler overdrachtsregels. We zetten de belangrijkste elementen op een rijtje. D e twee voornaamste manieren om uw bedrijf te verkopen? Enerzijds, de verkoop van sommige of alle activa of die van het handelsfonds. In dit geval is de onderneming partij bij de transactie. Ze verkoopt haar activa aan een derde en ontvangt er de prijs voor. Anderzijds, de overdracht van aandelen. In dat geval verkopen de eigenaars hun aandelen aan een derde en dragen ook hun participatie in de vennootschap over, zowel de activa als de passiva trouwens. Deze tweede situatie gaan we, in het kader van het nieuwe Wetboek van Vennootschappen en Verenigingen (WVV), onderzoeken in het geval van een BVBA, de meest voorkomende rechtsvorm onder KMO’s. Nieuw wettelijk kader Vanaf 1 januari 2020 zijn alle verplichte WVVregels automatisch van toepassing op bestaande vennootschappen, verenigingen en stichtingen. Vanaf die datum verdwijnt de "besloten vennootschap met beperkte aansprakelijkheid" (BVBA) uit onze woordenschat, ten gunste van de "besloten vennootschap” (BV). De huidige BVBA's worden automatisch als BV’s beschouwd en moeten uiterlijk op 1 januari 2024 hun statuten aanpassen. Verandert ook de overdraagbaarheid van deze aandelen? Waarop moet u na de hervorming letten als u de aandelen van een BV verkoopt of aankoopt? Het vroegere Wetboek van Vennootschappen voorzag, voor een vennootschap met beperkte aansprakelijkheid, een relatief strikte goedkeuringsprocedure voor de verkoop van aandelen aan een andere persoon dan een vennoot, of aan de echtgeno(o)t(e) van de overdrager of zijn kinderen. Tenzij de statuten strengere bepalingen bevatten, mochten aandelen slechts worden verkocht met goedkeuring van ten minste de helft van de vennoten, die samen ten minste driekwart van het kapitaal (exclusief de verkochte aandelen) bezitten. In het voorbeeld van een BVBA met vijf vennoten die elk 20% van de aandelen in hun bezit hebben, vereiste de verkoop van de aandelen van een vennoot de instemming van de houders van ten minste 60% van de aandelen (3/4 van 80%) en ten minste drie vennoten. Weliswaar kan in de statuten van de BVBA van deze regel worden afgeweken, maar alleen om deze regel aan te scherpen (bijvoorbeeld door de goedkeuring van 4/5de van de vennoten te eisen). En dus niet om hem liberaler te maken. Brussel Metropool - november 2019 ❙ 43 © Getty
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Dynamiek Meer statutaire vrijheid Deze regels voor het goedkeuren van een overdracht van aandelen zijn nu alleen nog aanvullend van toepassing, d.w.z. alleen als de partijen niet anders zijn overeengekomen. Vanaf nu voor nieuwe BV’s, en bij een statutenwijziging van bestaande BVBA’s, kunt u, net als onder het oude Wetboek van Vennootschappen, uw BV beter "beschermen", maar ook "opentrekken" (bijvoorbeeld door overdrachten van aandelen onder meer flexibele voorwaarden toe te staan). De kandidaat-verwerver van de aandelen van een BV zou er daarom goed aan doen om de openbare statuten van de onderneming, maar ook alle particuliere overeenkomsten aangaande de overdracht van aandelen (aandeelhoudersovereenkomsten) zorgvuldig te onderzoeken. Ook is het van belang dat de koper nagaat of de aandelen volstort zijn (is het geplaatste kapitaal volledig gestort aan de vennootschap?). Het nieuwe WVV bepaalt namelijk dat de overdrager en de verkrijger gezamenlijk en hoofdelijk aansprakelijk zijn voor de betaling, zowel aan de vennootschap als aan derden. De verkoper kan zich tegen deze bedreiging beschermen door in de overeenkomst tot overdracht van de aandelen te bepalen dat de koper uitsluitend de verplichting tot storting op zich neemt. Of, beter nog, hij kan zelf deze aandelen storten en met deze inbreng rekening houden in de verkoopprijs. Koopt u de aandelen van een BV? Zorg ervoor dat uw koopovereenkomst een duidelijke datum vermeldt en dat ze wordt geregistreerd in het aandelenregister, waar u een uittreksel van aanvraagt. Volgens het WVV wordt immers elke persoon die als houder van een effect op naam is ingeschreven in het register van effecten, bij gebrek aan bewijs van het tegendeel, geacht de houder te zijn van de effecten waarvoor hij/zij is ingeschreven. Registratie via het elektronisch register van de e-stock is een veilige oplossing. Uiteraard blijven alle gebruikelijke voorzorgsmaatregelen bij de aankoop van een bedrijf meer dan ooit van toepassing: due diligence-audit, verificatie van lopende of dreigende geschillen, juridisch bindende overdrachtsovereenkomst, enz. Ten slotte is het fiscaal gezien goed nieuws dat de door de verkoper gerealiseerde meerwaarden in principe vrijgesteld blijven van belasting, behalve in het geval van transacties die als speculatief worden beschouwd (in dat geval zal een belastingtarief van 33% van toepassing zijn op de meerwaarden). ● Jean Pierre Riquet, belastingadviseur Wil u uw bedrijf gedeeltelijk of volledig overlaten? De Transmissie Hub van Beci helpt u in dat proces, zowel van verkoop of aankoop. Contact : Salima Serouane, + 32 2 643 78 49, transmission@beci.be 44 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Ondernemingen in overdracht Ontwerp, productie en verkoop van lederwaren en meubelstoffen Omzet: < 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers Aankoop en verkoop van bio producten Omzet: tussen 3 en 5 Milj. € 10 tot 20 werknemers Productie en verkoop van gebakjes (verkoop van aandelen) Omzet: > 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Over te laten ondernemingen / overdrachten van aandelen Handel in industriële componenten (verkoop van aandelen) Omzet: > 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers Handel van bio producten Omzet: < 100.000 € Taaltrainingsactiviteiten Omzet: < 100.000 € Slotenmakerij, videofonie, deurtelefonie Omzet: > 150.000 € > Voor zijn overnemers-investeerders zoekt de Transmission Hub > Een bedrijf actief op het gebied van behandeling, vormgeving, verpakking en assemblage. Brussel Aanschafwaarde: > 500.000 € > Een fabricage- en productiebedrijf Brussel, Wallonië, Vlaanderen Aanschafwaarde: > 300.000 € Wenst u uw onderneming gedeeltelijk of volledig over te laten? Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be
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Dynamiek Hoe de wereld aankijkt tegen faillissementen - een overzicht Ondanks de mondialisering en een steeds meer transverse economie, verschillen het imago en de aanvaarding van falend ondernemerschap aanzienlijk van land tot land. Dat zegt Marco Herreman, expert in culturele intelligentie. Hij schreef er een artikel over in het kader van het programma reStart. Blijkbaar bepaalt je cultuur of je vindt dat een faillissement een stap naar het succes is, dan wel een definitieve mislukking. Gelukkig zijn er ook culturen, zoals in de Verenigde Staten, die mislukken als een natuurlijke stap op de weg naar het succes beschouwen, op één voorwaarde: je moet wel leren van je fouten. Deze visie versterkt de economische dynamiek en de gefailleerde kan met zijn talenten sneller een nieuw project starten. Deze mentaliteit verovert stilaan ook de andere continenten, maar de evolutie verloopt traag. E en gefailleerde werd altijd al aan de schandpaal genageld. Wie in het oude Griekenland zijn leningen niet kon terugbetalen, kon rekenen op een veroordeling tot “schuldslaaf”. Hij bleef in dienst van zijn schuldeiser tot de hele schuld was afgelost. Daarmee zat hij nog altijd in een bevoorrechte positie in vergelijking met de andere slaven, die het fysiek vaak zwaar te verduren kregen. Wie in Azië onder Djenghis Khan drie keer failliet ging, werd ter dood veroordeeld. Vrijwel in alle delen van de wereld en in alle periodes leidt een faillissement tot bestraffing en wordt de gefailleerde openbaar vernederd. Een kwestie van cultuur In veel landen en meer bepaald op het Europese vasteland is een faillissement ook vandaag nog iets om beschaamd over te zijn, een oneervolle en verwerpelijke toestand. In de landen die deze visie aanhangen, is alles erop gericht om de gefailleerde een schuldgevoel te geven: de wetten zijn er strenger, vrienden trekken zich terug, klanten en leveranciers worden wantrouwig … De banken oordelen nog strenger: de gefailleerde komt op een zwarte lijst terecht. Zo ontstaat een vicieuze cirkel, want de sancties en het wantrouwen maken herstarten moeilijk. 46 ❙ Brussel Metropool - november 2019 De Verenigde Staten, pioniers van de nieuwe kans Vanwaar komt dit verschil in visie op faillissementen? De wat aparte mening van de Amerikanen wordt plots veel duidelijker als we bedenken dat de Verenigde Staten oorspronkelijk werden bevolkt door Europese kolonisten, die aan de oostkust aan land gingen. Van daaruit begonnen ze al snel naar het westen op te trekken. De Indianen die hen daarbij voor de voeten liepen, moesten het ontgelden. De kolonisten waren meestal arm en bereid om alles te doen, als hun levenspeil er maar op vooruitging. Het waren de durvers die naar het westen trokken, op zoek naar een beter leven, en die daarbij grote risico’s namen. Kolonisten moesten in hun eentje in staat zijn om alle moeilijkheden te overwinnen. Ondernemende mensen met veel zin voor initiatief slaagden daarin. Eeuwen later staat die veroveringsdrang en risicobereidheid nog altijd centraal in de Amerikaanse cultuur. Het droombeeld van de selfmade man die vanuit het niets een fortuin opbouwt, heeft in de VS nog niets aan kracht ingeboet. Zij vinden ook dat je door een faillissement waardevolle ervaring opdoet en sterker staat bij een volgende poging. Een gefailleerde is in de VS geen pestlijder, maar een potentiële winnaar. Op één voorwaarde: hij mag niet in dezelfde fouten vervallen en moet innoveren in zijn aanpak. Sommigen beweren zelfs dat een ondernemer alleen maar kan slagen bij zijn derde poging. Ook de © Getty wetgeving moedigt het ondernemerschap aan. Wie risico’s neemt, krijgt eenvoudiger toegang tot kapitaal en mag rekenen op de aanmoedigingen van zijn omgeving. Het Verenigd Koninkrijk huldigt een vergelijkbare visie op faillissementen en nieuwe kansen. Proberen, falen, herbeginnen, slagen … Subtiele perceptie in Azië Van India tot Japan vloeit de houding tegenover een faillissement voort uit een subtiel evenwicht tussen diverse culturele krachtlijnen. Over het algemeen staat Azië heel positief ten opzichte van het ondernemerschap. Maar bij een faillissement beginnen andere gevoelens te spelen. Een ondernemer heeft er immers morele verplichtingen ten opzichte van zijn werknemers, die zich onvoorwaardelijk hebben ingezet voor het collectieve welzijn. De bedrijfsleider moet bijgevolg hun werkzekerheid garanderen. Een faillissement verbreekt die stilzwijgende afspraak en komt neer op verraad aan het personeel. Een ander opvallend kenmerk van de Aziatische cultuur is de obsessie om nooit gezichtsverlies te lijden. Een ondernemer die tekortschiet, maakt niet alleen zichzelf, maar zijn hele familie te schande. De neiging tot zelfbeschuldiging is hier veel sterker dan in andere werelddelen, hoewel de mondialisering matigend werkt: een Japanse gefailleerde schaamt zich diep, maar pleegt geen harakiri meer, zoals de traditie het vroeger voorschreef. En hier zoals elders zijn het de jonge generaties die op een mentaliteitswijziging aansturen, op basis van modellen die ze in het buitenland hebben opgepikt. Zit het oude Europa in een overgangsfase? Door de evoluties die de Europese Unie met zich heeft meegebracht, evolueert de perceptie van het faillissement op ons continent stilaan in de Amerikaanse richting. Dat is ook nodig om te vermijden dat talentvolle Europeanen afvloeien naar landen met een positievere risicoperceptie. Al in 2007 adviseerde de Europese Commissie dat de lidstaten maatregelen zouden nemen om gefailleerden te helpen weer recht te krabbelen. Enkele van de voorgestelde maatregelen: in de media een positiever beeld schetsen van ondernemers die een tweede kans krijgen, mislukken niet stigmatiseren in de onderwijsprogramma’s, wetten goedkeuren die een onderscheid maken tussen frauduleus bankroet en andere faillissementen en de invoering van financiële, psychologische en technische ondersteuning van ondernemers die er opnieuw voor gaan. Herstarten eindelijk ook gemakkelijker in België De situatie in België evolueert volop, maar de weg naar herstartersscores zoals in de Angelsaksische landen is nog lang. Op wetgevend gebied maakt de wet op de insolventie, die in mei 2018 van kracht is geworden, herstarten gemakkelijker. Het vroegere systeem van de “verschoonbaarheid” is vervangen door de volledige kwijtschelding van het schuldsaldo. Daardoor kan een gefailleerde die te goeder trouw is gemakkelijker en sneller herstarten. In 2019 vereenvoudigde de hervorming van het Wetboek van Vennootschappen aanzienlijk de formaliteiten en verplichtingen bij de oprichting van een onderneming. Voor de nieuwe BV (besloten vennootschap), die de norm zal worden, is geen minimumkapitaal meer vereist. De wetgever staat dus positiever tegenover een tweede kans. Maar er is nog een mentaliteitswijziging nodig, zodat een gefailleerde niet langer gestigmatiseerd wordt, zich opnieuw kan richten op een duurzaam ondernemingsplan, financieringsbronnen kan vinden en zijn of haar talenten en ervaring goed kan benutten. Een ondernemer die mislukt, wordt nog te snel weggezet in de hoek van het frauduleuze bankroet, terwijl het meestal gaat om een ongelukkige samenloop van omstandigheden en een eerlijke ondernemer die pech had. Hoe herstarten vergemakkelijken? Succesvol opnieuw beginnen is alleen mogelijk als de failliete persoon een psychologisch louteringsproces doorloopt, met een analyse van de oorzaken en de voorwaarden om hervallen te voorkomen, een objectieve analyse van zijn sterke en zwakke punten, het afbakenen van zijn levensdoelstellingen … Pas daarna kan hij aan de tweede fase beginnen: een nieuwe professionele toekomst creëren. Op die manier kan de gefailleerde van nu morgen banen scheppen.● Gaëlle Hoogsteyn Om ondernemers te helpen na een faillissement, ontstaan er steeds meer ondersteunende structuren voor een nieuwe start. Beci biedt samen met het Brussels Hoofdstedelijk Gewest het reSTARTprogramma aan om failliete ondernemers er weer bovenop te helpen. Contact : Eric Vanden Bemden, Adviseur reStart – 02 563 68 56 – evb@beci.be Brussel Metropool - november 2019 ❙ 47 © Getty
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Dynamiek Overheidsopdrachten door de bril van de KMO M arcel van Meesche, directeur van studiebureau 21solutions, dingt al 20 jaar mee naar overheidsbestellingen. “Overheidsopdrachten zijn voor ons uiterst belangrijk, ze vertegenwoordigen 75 tot 80% van onze omzet.” François Macq, gedelegeerd bestuurder van Macq Electronics, sluit zich hierbij aan: “Ook voor ons zijn overheidsopdrachten vrij belangrijk: elk jaar halen wij er meerdere binnen. Er wordt vaak gedacht dat grote ondernemingen meer kans maken om een overheidsopdracht uit te voeren dan een KMO, maar volgens mij is er ook een plaats weggelegd voor kleine bedrijven. Door onze lichte structuur kunnen wij flexibeler en sneller reageren, terwijl grote ondernemingen soms lang moeten wachten op toestemming van de hogere beslissingsniveaus.” Cordelia Orfinger, die aan het hoofd staat van Ecores, dat strategische adviezen inzake duurzame ontwikkeling verleent, bevestigt dat ook bij hen drie vierde van de omzet afkomstig is van overheidsopdrachten, vaak met een onderhandelingsprocedure. “Voor ons zijn vooral onze contacten doorslaggevend om toegang te krijgen tot overheidsopdrachten. Wij moeten ervoor zorgen dat allerlei administraties onze naam kennen en dat wij voorkomen op de lijsten van ondernemingen die worden aangesproken. Relationele aspecten zijn daarbij heel belangrijk.” Zware en complexe procedures Hoewel Marcel van Meesche veel jaren ervaring heeft, moet ook hij erkennen dat de procedures van overheidsopdrachten veel werk vragen en dat het niet altijd een48 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Procedures, markttoegang, kansen, moeilijkheden, steunmaatregelen … Wat denken KMO’s echt over overheidsopdrachten? Wij vroegen het aan drie onder hen. voudig is om ze tot een goed einde te brengen. “Ik mag zeggen dat wij de procedures zelf nu vrij goed onder de knie hebben. Maar, afhankelijk van de omvang van de opdracht, is de administratieve rompslomp soms zwaar om te verteren. Bij een open procedure kom je al snel aan een dossier van 100 tot 150 pagina’s. Daar kruipt veel tijd in, terwijl we nooit zeker zijn dat onze inspanningen iets zullen opleveren”, legt hij uit. “Bovendien worden er steeds meer competenties van ons geëist. Het gebeurt vaak dat wij specialisten uit 3 of disciplines moeten samenbrengen of moeten samenwerken met partners. Ook de referentiedrempels komen steeds hoger te liggen.” François Macq onderstreept dat niet alleen administratieve eisen hen parten spelen, maar ook de tijd die ze krijgen om mee te dingen naar een overheidsopdracht. “Bij sommige opdrachten krijgen wij ruim de tijd om zorgvuldig een dossier op te bouwen. Maar bij andere zijn de termijnen soms erg kort of ontvangen wij de vraag net wanneer er minder personeel aan de slag is, tijdens de zomervakantie of rond Kerstmis en Nieuwjaar. Anticiperen is dus essentieel.” Voor de directrice van Ecores liggen de grootste moeilijkheden op een ander niveau: de relaties tussen de overheid en de dienstverlener. “Sinds een jaar of 3, 4 krijgen we steeds meer te maken met zogeheten ‘stock’-op-drachten Marcel van Meesche (21solutions) © Getty of opdrachten op afroep (in plaats van forfaitaire opdrachten): je levert diensten, maar weet niet wanneer of hoeveel. Enerzijds blijft het onzeker hoeveel inkomsten dit zal opleveren, anderzijds moet je op piekmomenten op heel korte termijn teams kunnen inschakelen. Er komt een andere cultuur tot stand, waarbij de dienstverlener bij overheidsopdrachten een bufferfunctie vervult: hij mag naar hartenlust uitgeknepen worden. Je hoorde vroeger vaak dat je bij een overheidsopdracht tenminste de zekerheid had dat je betaald werd, maar met die stock-opdrachten is dat lang niet meer het geval.” Zij ziet nog een andere uitdaging: de opdrachten houden onvoldoende rekening met de financiële realiteit van de bedrijven. Die moeten voorschotten kunnen ontvangen of in regelmatige schijven betaald worden. “Soms moeten wij het opnemen tegen structuren die niet btw-plichtig zijn. Omdat de prijs vaak doorslaggevend is bij de toekenning van een opdracht, vertrekken wij vanuit een ongunstige startpositie als wij 21% btw moeten betalen.” Er zijn nog verbeteringen mogelijk Op onze vraag “Wat zou je kunnen helpen om toegang te krijgen tot overheidsopdrachten?” volgt een stortvloed aan ideeën. Marcel van Meesche wijst er bijvoorbeeld op dat verschillende administraties nu verschillende eisen opleggen aan bedrijven. Meer uniformiteit in de eisen en criteria van de aanbestedende overheden is volgens hem wenselijk. “Anderzijds stellen wij het zeer op prijs dat veel aanbestedenFrançois Macq (Macq Electronics) de overheden nu zelf nagaan of bedrijven voldoen aan de uitsluitingscriteria. Wij hoeven dan niet langer de bewijslast te dragen.” Hij ziet nog een positief punt: “De structuur van de bestekken is geharmoniseerd, zodat ze gemakkelijker te begrijpen zijn en we minder snel iets vergeten.” Maar Cordelia Orfinger stelt vast dat sommige bestekken niet erg realistisch zijn. “Wij pleiten voor een gedachtewisseling tussen de administraties en de eventuele dienstverleners vóór een bestek wordt gepubliceerd, bijvoorbeeld bij onderhandelde procedures, waar de wet dit zelfs voorschrijft.” Over één zaak zijn onze drie experts het eens: er zijn meer investeringen in opleiding en informatieverstrekking nodig. “Er bestaat nu al heel wat, maar de initiatieven zijn versnipperd”, zegt Marcel van Meesche. En François Macq voegt nog dit toe: “Ondernemers hebben eenvoudige, praktische gidsen nodig: welke fouten en valkuilen moet je vermijden, welke best practices zijn er, welke succesverhalen kunnen jonge bedrijven aanmoedigen?” Zet de stap! Ondanks alle moeilijkheden vinden de drie ondernemers dat het de moeite loont om deel te nemen aan overheidsopdrachten, die aanzienlijke mogelijkheden voor werk en inkomsten bieden. En hoe vaker je meedingt naar een overheidsopdracht, hoe eenvoudiger het wordt. Marcel van Meesche meent dat je als KMO vooral goed moet anticiperen en je werk coördineren. “Wij hebben onlangs onze interne procedures herwerkt. Zo vragen wij nu altijd meteen een attest van goede uitvoering aan onze klanten, zodat wij achteraf niet opnieuw contact moeten opnemen. Je wint veel tijd met een efficiënte aanpak”, zegt hij. François Macq raadt ondernemers aan om proactief te zijn. “Eigenlijk kun je op twee manieren meedingen naar overheidsopdrachten: ofwel wacht je tot de opdrachten gepubliceerd worden en dien je dan een offerte in, ofwel probeer je al eerder informatie te krijgen bij de administraties. Dat laatste doen wij al een aantal jaren en het werkt! Op die manier zijn wij meteen mee en kunnen wij ons beter voorbereiden. Wij zoeken op voorhand naar oplossingen, partners en producten die zouden kunnen voorzien in de behoeften van de aanbestedende overheid. En wanneer dan het bestek gepubliceerd wordt, zijn wij al bijna klaar. Hoe sneller je belangstelling toont voor een opdracht, hoe groter je kansen om die ook binnen te halen.” Nog een tip: aarzel niet om een beroep te doen op je sectorfederatie, onder andere voor wat de opdrachtenCordelia Orfinger (Ecores) classificatie betreft. “Voor een starter is het niet eenvoudig om de juiste referenties te geven”, aldus Cordelia Orfinger. “Samenwerken met partners is in dat geval een goed idee. Je steunt dan immers op de expertise van een bureau met meer ervaring of complementaire knowhow.” Zij vindt bovendien dat het menselijke aspect voldoende gewicht moet krijgen bij de veeleisende, strak gereglementeerde en administratieve procedures. “Als je een bestek ontvangt, luidt de gouden regel dat je contact opneemt met de klant om zijn vraag zorgvuldig te omschrijven. Wij doen dat systematisch en boeken er goede resultaten mee”, besluit zij. ● Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool - november 2019 ❙ 49
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Community Kleine verhalen van grote ondernemers Meg Whitman, de rijzende ster van de Silicon Valley Volgens het magazine Forbes behoort Meg Whitman tot de machtigste vrouwen ter wereld. Ze stond meer dan 6 jaar lang aan het roer van Hewlett Packard en is nu CEO van Quibi, een startup van ruim een miljard dollar die tegen Netflix wil concurreren. De voormalige CEO van HP is een geduchte zakenvrouw. Voordat ze de pc- en printermarkt verstoorde (disruptie heet dat), maakte ze van de startup eBay een e-commerce-gigant met een omzet van meerdere miljarden dollars. Toen ze bij HP terechtkwam, bracht ze een revolutie teweeg door deze reus te richten op zakelijke diensten. Om dit te bereiken, moest de voormalige CEO van de groep tienduizenden banen schrappen en onderging ze talrijke represailles. Van Meg Whitman wordt ook gezegd dat zij vrouwen heeft geholpen zich een weg te banen in de zeer mannelijke Silicon Valley. Vandaag heeft ze net Quibi opgericht. De startup wordt nu al geschat op meer dan een miljard dollar en wil de nieuwe Netflix van de mobiele generatie worden. De core business focust op hoge-kwaliteitsvideo-inhoud in een formaat voor ‘millennials’ en hun niet weg te denken smartphone. Het bedrijf geniet nu al steun van grote namen als de 21st Century Fox, Viacom, Alibaba, Goldman Sachs ... Quibi gaat blijkbaar een mooie toekomst tegemoet. Een vlotte carrière voor Whitman, maar zij scoort duidelijk beter in het bedrijfsleven dan in de politiek. Toen zij zich in 2010 kandidaat stelde voor de functie van gouverneur van Californië, liep haar campagne in het honderd. Haar commentaar: "Vandaag is de politiek een vechtsport op zich. Het is gewelddadig. Je moet zelf een vechter zijn. In feite hou ik niet van vechten.” Anderzijds lijkt het voor haar kinderspel om aan het hoofd te staan van de grootste bedrijven in Silicon Valley ... ● Wit: Bret Easton Ellis doorzoekt eens te meer het Amerika van vandaag. Daarin blinkt hij uit, dankzij zijn zure pen en heerlijke wreedheid. Wit ontziet niets en niemand, van het sociale model dat individuen afstompt, tot het economisch stelsel dat hen verderft. Spannend! Ambo|Anthos 50 ❙ Brussel Metropool - november 2019 De testamenten: Margaret Atwood's dystopisch meesterwerk, The Handmaid’s Tale, is een hedendaagse klassieker geworden. Bijna 35 jaar later besloot de auteur eindelijk het verhaal te beëindigen voor haar lezers. Een spectaculaire en duizelingwekkende conclusie. Prometheus La guerre des cartels: Elke maand worden er meer dan 2500 mensen vermoord in Mexico. Voor het eerst grijpt een Franse geschiedkundige terug naar de wortels van het kwaad, vanaf het einde van de jaren zeventig tot de oprichting van kartels, georganiseerd als echte drugmultinationals. Een noodzakelijk en leerijk onderzoek. Thierry Noël (in het Frans) Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Thierry Marion Thierry Marion is de oprichter en CEO van DB Group, een welbekende grafische onderneming in Brussel. Zij drukt onder andere Brussel Metropool. De zaak haalt ongeveer vier miljoen euro omzet en viert eerstdaags zijn 15-jarig bestaan. Thierry neemt de gelegenheid te baat om aan te tonen dat drukwerk nog lang zijn laatste woord niet heeft gezegd. Ondanks de voorbereiding van de viering verklapt hij ons enkele goede adresjes in Brussel. Een ongewone buurt: de Sint-Gorikswijk. Ooit volgde Thierry daar een rondleiding en ontdekte dat de straten van de wijk bezaaid zijn met bronzen schelpen, die verwijzen naar de bedevaart naar Compostela, op 2200 km van Brussel. In de Sint-Gorikswijk stapt hij graag binnen bij de Roi des Belges, voor een lekker biertje. Het gastronomisch restaurant voor een zakenlunch: Le Cinq in Anderlecht. Moderne gerechten en verse producten. De chef Jean-Michel Verzele ontwikkelt er een gastronomische en innovatieve keuken. Voor Thierry is dit het neusje van de zalm van de gastronomische restaurants, met een goede prijs-kwaliteitverhouding, op een steenworp van zijn drukkerij. 1969. Professionele service, decoratie zoals in de goeie ouwe tijd en typisch Belgische producten. Het is ook een van de weinige keukens in het centrum die laat openblijven. Daar moet je naartoe na een toneelstuk of een film! Een ‘coole’ bistro voor een gezellig onderonsje met vrienden : La Gazzetta, vlakbij de Louizalaan. Reserveren is het niet mogelijk. Een open keuken die direct uit Italië geïmporteerde producten verwerkt. De pasta wordt er vers versneden. Gewoon prachtig. En de wijnkaart verdient een pluim! Het familierestaurant : Enjoy Brussels. Smakelijke producten, een efficiënt menu en een open keuken die meteen de eetlust opwekt. En bovendien een goede kwaliteit/ prijsverhouding. 100% Belgisch waar je niet genoeg van krijgt: L’Ogenblik, Een beroemde plek in de Koningsgalerij sinds De beste ambassadeur van Brussel? In het buitenland is dit natuurlijk Philippe Geluck! Deze creatieve humorist slaagt erin om via de strips van Le Chat een aantal boodschappen aan de lezer voor te schotelen. Nagenoeg al zijn stripverhalen zijn in meerdere talen vertaald en over de hele wereld verspreid. De jongste hiervan – La Rumba du Chat – verscheen een paar dagen geleden.● Elisa Brevet Brussel Metropool - november 2019 ❙ 51
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Community Beci nieuws in beeld © Reporters De Algemene Vergadering eerde onze meest trouwe leden: hierboven Veolia (50 jaar lidmaatschap), vertegenwoordigd door Nicolas Germond (CEO), Frédérique Meeus (Communication Director) en Grégory Sanchez (Chief Commercial Officer), naast Beci Voorzitter Marc Decorte. De Algemene Vergadering van Beci, op 2 oktober: niets dan ondernemers en onderneemsters! Eveneens 50 jaar lidmaatschap voor Ingevity Holding, vertegenwoordigd door Alexandre Castanho (Managing Director EMEA & Brazil). Een bronzen medaille (25 jaar lidmaatschap), uitgereikt aan Jacques Drèze, van RSM Belgium. Luc Van Nerom, Directeur van PSI Metals Belgium, neemt de bronzen medaille in ontvangst. Olivier Vitry (Joël Claisse Architecture, 25 jaar lidmaatschap) Thierry Collard (Eiffage Development), eveneens een bronzen medaille. Jamil Saade (Saade Trading and Forwarding) ontvangt de zilveren medaille voor 40 jaar lidmaatschap. Philémon Wachtelaer (Archi+I, 25 jaar lidmaatschap). Ilan Zatalovski, CFO van Chemitex, al 40 jaar lid. 52 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Community Meer dan 400 ondernemers kwamen op 16 oktober samen in de Club van Lotharingen om de pols te nemen van het City Climate Challenge project. Dit gebeurde in aanwezigheid van de bijna volledige Brusselse regering. Alleen minister-president Rudi Vervoort, aanwezig op video, en staatssecretaris Nawal Ben Hamou waren er niet bij. Het project beoogt 30% minder CO2-uitstoot in Brussel tegen 2030. Peter Wittoeck, hoofd van de federale klimaatdienst, en Antoine Geerinckx, directeur van CO2logic, waren de sprekers voor de avond. © Isopix Peter Wittoeck Antoine Geerinckx Brussel Metropool - november 2019 ❙ 53
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Arsima Projects BVBA, Ringlaan 136 - 1180 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. Afg. : Van Wunnik Martin Aurélie Piel NP, Onderlinge Bijstandstraat 59 - 1180 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Piel Aurélie Ayala Gonzalez Angela / Angie Billion NP, Chaussée de Huy 263 - 1325 ChaumontGistoux Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. 96040 - Sauna's, solaria, baden enz. Afg. : Ayala Gonzalez Angela Belgo Foods BVBA, Nestor Plissartlaan 26 - 1040 Brussel Afg. : Herman Alexandre Bianca Mihalache NP, Lambermontlaan 244 - 1030 Brussel Afg. : Mihalache Bianca Buffl BVBA, Hombeeksesteenweg 376 - 2800 Mechelen Nace : 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus Afg. : De Clercq Dennis Celine Rose David Expertise NP, Louizalaan 65 - 1050 Brussel Nace : 91011 - Bibliotheken,mediatheken en ludotheken 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening Afg. : David Celine Rose Costume Privé BVBA, Roze Hoevelaan 6 - 1180 Brussel Nace : 4771601 - de kleinhandel in bovenkleding (inclusief werkkleding,sportkleding en ceremonie) Afg. : Lausberg Masikini Hugues 54 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Delijious NV, Louizalaan 203 - 1050 Brussel Nace : 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening Afg. : Duqué Frédéric Douze Mai BV, Montjoielaan 229 - 1180 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Dessaigne Priscilla E - BASE BVBA, Karabiniersplein 10 - 1030 Brussel Nace : 47620 - Detailhandel in kranten en kantoorbehoeften in gespecialiseerde winkels 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet Afg. : Vanhemelryck Jean G.M.Electronics BVBA, Dendermondestraat 140 - 1083 Brussel Nace : 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 77330 - Verhuur en lease van kantoormachines, inclusief computers Afg. : Jeanmotte Michaël Jean-Denis Paschal NP, SintJorisstraat 2 - 1050 Brussel Afg. : Paschal Jean-Denis KERN IT BVBA, de Haernestraat 51 - 1040 Brussel Nace : 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Yagoubi Khalid Koalift VZW, Kantersteen 12 - 1000 Brussel Afg. : Carpriau Anthony Lettany Jonathan NP, Dupréstraat 133 - 1090 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 72110 - Speur- en ontwikkelingswerk op biotechnologisch gebied 74909 - Overige gespecialiseerde wetenschappelijke en technische activiteiten Afg. : Lettany Jonathan Limited Consulting BVBA, Eslaan 10 - 1020 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Doukissis Panayotis Michel Vandevoort BVBA, Place Emilie vandervelde 3 - 5590 Ciney Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening Afg. : Vandevoort Michel On The Wave BVBA, Audrey Hepburnstraat 2 - 1090 Brussel Nace : 47299 - Overige detailhandel in voedingsmiddelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Duez Alain Peter Janik NP, Charleroise Steenweg 236 - 1060 Brussel Afg. : Peter Janik Promo Signs NV, Avenue Reine Astrid 4 - 1440 Wauthier-Braine Nace : 73110 - Reclamebureaus Afg. : Wolters Nicolas Randrianarivelo Razafinjanahary Tina NP, Van Obberghenstraat 66 - 1830 Machelen Nace : 53100 - Postdiensten in het kader van de universele dienstverplichting Afg. : Randrianarivelo Prisca Richez Alain NP, Guillaume Stocqstraat 34 - 1050 Brussel Afg. : Richez Alain Scope Invest NV, Defacqzstraat 50 - 1050 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen Community 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbehe Afg. : Lemal Geneviève Serge Van Mol NP, Kroonlaan 150 - 1050 Brussel Nace : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Van Mol Serge Strelia CVBA, Koningsstraat 145 - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Craeninckx Herman Tagustech BVBA, De Frélaan 267 - 1180 Brussel Nace : 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer Afg. : Ndongo Sonia Total Country Services Belgium NV, Nijverheidsstraat 52 - 1040 Brussel Nace : 64999 - Overige financiële dienstverlening 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Layon Jean-Luc Ukendi Jessica NP, Kroonstraat 39 - 1750 Lennik Afg. : Ukendi Jessica Wedjara BVBA, Monnikenstraat 27 - 1190 Brussel Afg. : Kuliralo Marie Laure With BVBA, Jan Van Rijswijcklaan 135 - 2018 Antwerpen Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Kindt Dominique INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 21solutions Actiris AirPlus International Archi+I Avocats.be Awex Axiles Bionics BAAV Baidu Barrois Belfius Berenschot BFBC BLCC Chemitex CHU Liège Cinq, Le Club van Lotharingen Co.Station CO2logic DangDang DB Group Domobios Douyin Ecores Eiffage Development 48-49 33-34 Agentschap voor Buitenlandse Handel 23-24 35 52-53 11 22 ; 23-24 7-9 36 30-31 7-9 33-34 41-42 40 7-9 52-53 33-34 51 52-53 6 12 ; 52-53 Credendo 15-16 ; 18-19 ; 27-28 Customer-care.ai 33-34 30-31 48-49 52-53 38 30-31 51 Enjoy Brussels Enterprise Europe Network Finance.brussels FIT Franke Gazzetta, La 22 ; 27-28 ; 33-34 27-28 23-24 22 51 Havengemeenschap van Brussel 7-9 Hewlett-Packard 50 Hub.brussels 22 ; 23-24 ; 25 ; 27-28 ; 33-34 Ingevity Holding JD Joël Claisse Architecture KBC Brussels KBC Keolis Lateral Thinking Factory Little Red Box Macq Electronics Microsoft NKVK Office on Wheels Ogenblik, L’ Orange Clignotant Post.nl PSI Metals Belgium Qihoo 360 Quibi Regus 52-53 30-31 52-53 39 7-9 36 4-5 30-31 48-49 6 41-42 36 51 4-5 41-42 52-53 30-31 50 7-9 51 Roi des Belges, Le RSM Belgium 51 52-53 Saade Trading and Forwarding Sasa Seed Factory Sogou Sophia Group Soso Sunning Taobao TBWA Telenet TMALL Transforma Bxl Ubiqus Belgium UCL ULaw ULB ULG Veolia VUB Wechat Weibo Ymatou Zagapali Zhihu 52-53 30-31 36 30-31 33-34 30-31 30-31 30-31 7-9 6 ; 7-9 30-31 36 29 33-34 11 7-9 ; 33-34 33-34 52-53 7-9 30-31 30-31 30-31 33-34 30-31 Brussel Metropool - november 2019 ❙ 55
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Agenda beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier STRATEGIE & BESTUUR 20.11 Lunch Experience (1) 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) 06.12 Lunch Experience (1) 12, 19 & 26.11 Workshop prospection : développez votre business en 3 étapes avec Beci (1) MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 25.11 Growth Circle: HR & Talent 29.11 Garder la tête froide et maintenir son enthousiasme (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) 19.11 Google My Business : boostez votre référencement local (1) 19.11 WordPress : comment rédiger un article bien référencé (1) OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers 56 ❙ Brussel Metropool - november 2019 Tot 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale (1) Van 03.12 tot 04.02.2020 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen > bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu STARTERS & RESTARTERS 12.11 Apéro Starters et reStarters : la raison d’être de votre entreprise (1) 12.11 Workshop : Les composantes d’un branding fort (1) 14.11 Apéro Starters et reStarters : gestion du temps (1) 18 & 25.11 Lunch Starter Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 24.01.2020 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 21.02.2020 Actualités « compensation & benefits » (1) 05.03.2020 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 28.05.2020 Missions et fonctionnement des organes sociaux (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING 28.11 Risico’s van corruptie in zakelijke relaties: hoe beschermt u uw bedrijf? 12, 14, 19, 21, 26 & 28.11 Beci Welcome Lunch 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 03, 05, 10, 12, 17 & 19.12 Beci Welcome Lunch 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 19.11 Workshop Sales DNA© : développer votre talent (1) 26.11 Workshop : Comment utiliser le digital pour gagner des clients (1) 02, 09, 16 & 23.12 Lunch Starter 03.12 Workshop : Starter, ce que vous devez savoir avant de vous associer (1) 10.12 Workshop : Oser l’authenticité pour un succès durable (1) 12.12 Apéro Starters et reStarters : venez pitcher votre projet (1) 19.12 Apéro Starters et reStarters : entreprendre, c’est bon pour la santé ! (1) ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be ADVERTORIAL WAAR VIND JE MEERTALIGE MEDEWERKERS MET ERVARING? NERGENS, JE VORMT HEN ZELF. Tom Rommens is recruitmentmanager bij Securitas. Jaarlijks zoekt hij zo’n 1300 bewakingsagenten. De checklist aan voorwaarden waaraan de kandidaten moeten voldoen, is niet min: ze moeten gemotiveerd zijn, ervaring hebben en bovendien ook meertalig zijn. In plaats van te wachten op een match, ging Tom aan de slag met Select Actiris om de ideale kandidaat gewoon zelf te maken. Altijd op zoek Tom Rommens is als recruitmentmanager bij Securitas permanent op zoek naar nieuwe werknemers. “We zijn een groot bedrijf, en hebben heel wat bewakingsagenten in dienst. Onze agenten vind je echt overal: ze bewaken militaire basissen, de luchthaven, ze staan in supermarkten of shoppingcentra, we werken voor bedrijven en particulieren, zowel overdag als ’s nachts. Jaarlijks zoeken we dan ook zo’n 1300 mensen, waarvan het merendeel bewakingsagenten zijn.” De zoektocht naar de ideale bewakingsagent is niet te onderschatten, vertelt Tom: “We zijn hier in Brussel, waar er heel veel werkzoekenden zijn, maar toch hebben we de kandidaten niet voor het uitkiezen.” De ideale kandidaat “Een bewakingsagent moet namelijk een grondige opleiding gekregen hebben om goed voorbereid in het vak te kunnen stappen. Bovendien moet hij, zeker hier in Brussel, meertalig zijn. De agenten zijn vaak het eerste aanspreekpunt voor mensen, dus het is belangrijk dat ze zich vlot kunnen uitdrukken in meerdere talen.” De profielen die Tom zoekt, zijn niet zomaar beschikbaar op de arbeidsmarkt. “Daarom hebben we een samenwerking op poten gezet met Select Actiris. Zij selecteerden 150 gemotiveerde wekzoekenden, die we vervolgens hebben opgeleid tot bewakingsagent. Daarnaast zorgde de VDAB voor een taalopleiding Nederlands.” V Ook Soufiane Ouzza werd zo opgeleid tot de perfecte agent. “Ik was heel erg geïnteresseerd in de job, maar had niet de juiste opleiding,” vertelt Soufiane. Met de steun van het Europees sociaal fonds VERTROUW OP DE EXPERTISE VAN SELECT ACTIRIS OM TE REKRUTEREN Net als Tom het ideale profiel rekruteren in Brussel? Perfect mogelijk met Select Actiris. Select Actiris combineert een grondige selectie met opleidingen en premies om ook voor jouw vacature de ideale kandidaat te vinden. Surf snel naar select.actiris.brussels en vraag raad aan je persoonlijke werkgeversconsultant. “Dankzij Actiris heb ik dan een FPIe, of formation professionelle individuelle en entreprise, gevolgd, een beroepsopleiding van vier maanden bij Securitas.” Tijdens zijn opleiding volgde Soufiane een ervaren bewakingsagent. “Daardoor heb ik veel ervaring kunnen opdoen voor ik vast in dienst werd aangenomen.” Tom beaamt. “Die FPIe is voor ons eigenlijk de ideale maatregel om met Select Actiris onze mensen op te leiden. We kunnen hen aan voordelige voorwaarden ervaring op het terrein aanbieden, en daarna kunnen ze meteen hun carrière bij ons starten. De ideale kandidaat, die bestaat dus wel: we maken hem gewoon samen met Select Actiris.”
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Sommaire Bruxelles métropole N° 48 – Octobre 2019 Au mois de novembre : International News 4 6 8 Idées 10 11 13 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Géry Brusselmans, Elisa Brevet, Giles Daoust, Marc Decorte, Nancy Demaude, Thierry Geerts, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Olivier Kahn, Ophélie Legast, Frédéric Petitjean, Pierre Rode, Julien Semninckx, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Beatriz Vilchez-Silva. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Beci online Podcast : Jérémy Foucray Digest Open Source Bâches publicitaires : quel est le pouvoir d’une commune ? Pour ou contre la limitation de l’affichage publicitaire en ville ? 14 MO, vitrine de toutes les mobilités International 16 Smart Cities 20 23 25 26 27 28 30 31 32 EEN : un réseau pour doper votre croissance à l’international 18 « La Belgique et la RDC ont encore bien des choses à faire ensemble ! » Thierry Geerts : Réinventons Bruxelles, au cœur de Digitalis City of Things, à Anvers Toronto accueillera la ville de demain Législation : trouver l’équilibre entre vie privée et utilisation des données Mobilité : des applis pour désengorger la ville « Le citoyen peut améliorer la propreté de Bruxelles » Administration : succès croissant pour le guichet Irisbox Santé : le digital au service du patient Société : « 4 citoyens sur 10 risquent l’exclusion numérique » Entreprendre 33 34 36 37 39 40 42 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 44 45 46 47 48 Responsabilité d’entreprise : de la raison d’être au droit d’exister L’économie circulaire au service de votre entreprise ? Quelle place pour l’humain en cas de faillite ? Les affaires marchent ? Prenez quand même le temps de vérifier… Transmission : préparez-vous à temps Marchés publics et recours : y a-t-il des abus ? Starter : Coucou Community 43 Bruxelles, dans les pas de Pierre-Yves Bossard Petites histoires de grands entrepreneurs L’actualité Beci en photo Demandes d'admission Index Agenda Thierry Geerts Rédacteur en chef invité : fête ses 65 ans et 1.000.000 de Daoustiens ! Rejoignez la grande famille des travailleurs Daoust ! INTERIM • SELECTION • OUTPLACEMENT • COACHING • PUBLIC SECTOR • TITRES-SERVICES Depuis 1954, Daoust a aidé plus d’un million de personnes à trouver un job, un collaborateur ou une aide-ménagère. Rejoignez notre grande famille dans l’un de nos 50 JobCenters ou sur Daoust.be Agréments: Wallonie: W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre: VG.163.BUOP, Bruxelles: 00391. Agréments Titres-Services: Bruxelles: B40063, Wallonie: W40063, Flandre: V40063.
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Beci online Social Media Plus de 85 % des certificats d’origine belges passent par Digichambers, la plateforme développée par les chambres de commerce belges. Encore plus pratique, la version 2.0 a été présentée le mois dernier. #BECImember : Magazine, site web, newsletters, études, événements… Media Marketing est la référence du secteur de la communication et du marketing en Belgique. Voir www.mm.be. Nous vous en parlions le mois dernier dans nos pages : Beci soutient le projet « Demain Egmont », porté par les acteurs économiques des quartiers Louise et Toison d’Or. Le débat s’est poursuivi sur les réseaux sociaux. C’était le 16 septembre dernier au Cercle de Lorraine : un lunch autour des priorités des entreprises bruxelloises, en regard du programme du nouveau gouvernement régional. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Beci online Dans vos newsletters de septembre À ne pas manquer, le 16 octobre prochain : l’événement Brussels Meets Brussels, consacré aux opportunités du défi climatique, avec les décideurs économiques et politiques bruxellois. Voir agenda.beci.be/brussels-meets-brussels. Quand faut-il informer les travailleurs en cas d’implantation d’une nouvelle technologie ? À quelles conditions peut-on utiliser l’intelligence artificielle dans le processus de recrutement ? À quand une personnalité juridique pour les robots ? Réponses avec l’avocat Christophe Delmarcelle. À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 5
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Podcast Jérémy Foucray, 25 ans, entrepreneur et chasseur d’outils digitaux Mercury, Rising Lab, Zetoolbox : avec trois sociétés à son actif à seulement 25 ans, Jérémy Foucray est déjà un « serial entrepreneur ». Rencontre avec celui pour qui « Le travail, c’est toute (ma) vie et c’est surtout une passion ». L’entrepreneuriat constituait une voie évidente pour toi ? Tout a commencé par une frustration : j’ai toujours adoré travailler. Depuis mes 16 ans, j’ai enchaîné plein de petits boulots, dans le nettoyage, dans des grandes surfaces… Puis, je suis entré dans une école de marketing et de médias. J’ai réalisé mon premier stage dans l’événementiel et les relations publiques. La deuxième année, je me suis retrouvé dans le milieu du recrutement et des chasseurs de têtes. Un environnement extrêmement puissant où il fallait travailler beaucoup. Je me suis dit : « Dans un environnement comme celui-ci, on te demande beaucoup sans vraiment te le rendre. Alors, quitte à bosser comme un dingue, autant le faire pour moi. » C’est ce déclic qui t’a poussé à créer Mercury ? À ce moment-là, je suis fasciné par les réseaux et par leur capacité à capter l’attention des gens. J’ai songé à créer du contenu pour des ‘grands’, en tant qu’étudiants. Je suis allé voir la directrice de mon école et, quelques semaines plus tard, on disposait d’un local, du réseau de l’école et on était motivés comme jamais. On se disait : « Puisque les diplômes ont l’air de ne servir à rien et qu’avec un diplôme, tout le monde fait la même chose, il ne nous reste plus qu’à travailler. C’est notre expérience qui fera la différence… ». On a fini par décrocher des petits contrats pour Guerlain, Qatar Airways… c’était passionnant ! Aujourd’hui, tu es diplômé de l’ECS et tu as quitté Mercury pour voguer vers de nouvelles aventures… Lorsque j’étais étudiant, j’ai compris que l’éducation était fondamentale et que ça pouvait tout à fait se ‘scaler’ (sic)1 . NDLR : capacité d’adapter un produit à un changement d’ordre de grandeur de la demande. 6 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 J’en suis arrivé à me dire qu’il fallait absolument faire comprendre aux entreprises que produire du contenu pour les réseaux sociaux, ce n’est pas juste faire des photos et des vidéos. Il faut créer une culture avec ce même contenu. Les boîtes oublient parfois qu’il peut également être produit en interne et que ça ne doit pas forcément coûter. Tout ça, c’est souvent une question d’outils… D.R. Tu es en train de nous raconter la genèse de Zetoolbox, ta nouvelle société ? On est partis de ce constat : à chaque époque, on a disposé d’outils. Le problème est qu’aujourd’hui, les gens ont du mal à accepter les outils digitaux de l’ère dans laquelle on vit. Pourtant, de plus en plus de choses sont possibles grâce aux logiciels. Zetoolbox, c’est notre manière d’essayer de changer ça. Nous voulons faire découvrir des outils et permettre aux gens qui les utilisent de les comprendre. Souvent, de simples usages qui fonctionnent particulièrement bien vous permettent d’arriver très vite à des résultats ! ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : How I built this : (en anglais) : Si vous êtes fasciné par les grands entrepreneurs qui ont révolutionné le monde, ce podcast est pour vous. À chaque épisode, Guy Raz rencontre les plus grands, d’Instagram à Airbnb (un coup de cœur pour l’épisode consacré à Joe Gebbia), en passant par Linkedin ou Buzzfeed. Agence bloc 3 KBCRDV Brussels Donnez-nous RDV où vous voulez. kbcbrussels.be/partout E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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News Abattoir choisit Baukunst pour le projet Manufakture D’ici à janvier 2023, un nouveau bâtiment d’une superficie d’environ 6.000 m² va faire son apparition sur le site d’Abattoir à Anderlecht. La Manufakture, cofinancée par la Région bruxelloise et le Fonds européen Feder, combinera diverses fonctions. Un concours d’architecture pour sa conception avait été lancé l’année dernière en collaboration avec le Maître-Architecte bruxellois. Abattoir a finalement porté son choix sur Baukunst et son architecte Adrien Verschuere. Baukunst a décidé de jouer sur les challenges spatiaux : de par sa position sur le site, la Manufakture permet la création d’un nouvel espace public et dialogue directement avec la halle historique. Ce qui fait la singularité du projet de Baukunst, c’est son extrême neutralité en termes de contenu, ce qui permet une incroyable flexibilité. Avec ce bâtiment, Abattoir entend continuer à miser sur la durabilité. Ceci signifie non seulement miser sur une production neutre en CO₂, mais aussi opérer un choix responsable en termes de matériaux, préparer dès aujourd’hui la flexibilité d’affectation du bâtiment et continuer à stimuler le mix des activités sur le site. Le bâtiment en lui-même est formé de deux duplex empilés d’une hauteur de 16 mètres. Deux grandes loggias, côté nord, organiseront la circulation verticale. L’avant, orienté vers la halle classée et qui accueillera par la suite une grande esplanade urbaine, prendra la forme d’une façade activée permettant des échanges avec les visiteurs du site. et englobera un mix d’espaces commerciaux ainsi que des logements étudiants et des flats. Info : www.abattoir.be Uber lance Bike Lane Alerts Pour célébrer la Semaine de la Mobilité, Uber a lancé au mois de septembre Bike Lane Alerts en Belgique. Une nouvelle fonctionnalité de sécurité qui utilise les données cartographiques disponibles pour déterminer la présence d'aménagements cyclables séparés, ou la nécessité pour les cyclistes de partager la route avec les automobilistes. Tout passager pris en charge ou déposé à proximité ou le long d'une piste cyclable recevra ainsi une notification lui rappelant d'être attentif aux cyclistes lorsqu'il ouvre la portière. Cette fonction est déjà proposée aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en France. Elle vise à éviter les situations dangereuses lorsque l'utilisateur monte ou quitte le véhicule. © Getty ©Baukunst Le rez-de-chaussée accueillera des ateliers de découpe de viande ou d’autres activités de production alimentaire. Audessus des ateliers, deux étages seront occupés par un parking public d’environ 420 places, destiné aux visiteurs du marché le week-end. En semaine, il servira à d’autres utilisateurs du site ou des environs immédiats, comme l’Erasmushogeschool Brussel. L'investissement total est estimé à environ 18 millions d'euros. Abattoir SA prévoit également la réalisation du Kotmet vers 2022. Ce projet immobilier prendra place aux côtés du Foodmet 8 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Le porte-parole d'Uber confirme : « Bike Lane Alerts est la dernière fonctionnalité d'Uber dans le domaine de la sécurité routière. Il s'agit d'un bel exemple de contribution positive de la technologie à plus de sécurité sur nos routes. La Belgique compte de très de nombreux cyclistes qui risquent éventuellement d'être blessés par des personnes qui ouvrent imprudemment une portière. Ces alertes aideront les passagers à être plus attentifs. » Bike Lane Alerts est la dernière fonctionnalité intégrée à l'application Uber, qui vise plus de sécurité routière. Elle complète une gamme de fonctionnalités de sécurité toujours plus large. Plus tôt cet été, Uber a ainsi lancé Check Your Ride, une fonction permettant à l'utilisateur de vérifier qu'il monte dans le bon véhicule. Depuis novembre dernier, Uber propose également plusieurs autres fonctionnalités comme les « contacts de confiance » (la possibilité de partager son trajet avec des membres de la famille ou des amis), l'anonymisation des données de contact entre le chauffeur et le passager et un bouton d'urgence en cas de besoin. Info : www.uber.com News Les entrepreneurs manquent de temps pour se digitaliser L'économie digitale belge est à la traîne. Selon les derniers chiffres du DESI de l'Union européenne, ce sont les PME qui détiennent la clé de la poursuite de notre transformation numérique. Telenet Business veut contribuer à faire changer les choses. À travers son programme « Accélération Digitale », lancé en 2017, l'entreprise investit plus d'un demi-million d'euros dans une plateforme en ligne sur laquelle les entrepreneurs peuvent trouver des experts digitaux dans différents domaines, et dont la version 2.0 vient d’être présentée. Créer un site web ou une boutique en ligne solide, gérer un profil sur les médias sociaux, faire de la publicité en ligne... : pour de nombreuses entreprises, ce n'est pas encore une évidence. Grâce à « L'Accélération Digitale », les entrepreneurs pouvaient déjà compter sur l'assistance d'un expert digital indépendant pendant deux heures. Près de 3 000 entreprises ont profité de cette opportunité – grâce à quoi, 6 entrepreneurs sur 10 ont vu leur clientèle s'accroître. Les entreprises qui n’ont pas progressé estiment que c’est par manque de temps (29 %) ou par besoin d'aide supplémentaire (23 %). 85 % des entrepreneurs ont affirmé encore vouloir continuer à travailler avec un expert du digital. Telenet Business veut répondre à ces besoins avec une version 2.0 de « L’Accélération Digitale ». La société est continuellement à la recherche d'experts digitaux indépendants : médias sociaux, branding, publicité en ligne, outils en ligne, sécurité numérique… Les experts partagent des tendances et des trucs et astuces sur la plate-forme www.accelerationdigitale.be. Les entreprises qui le souhaitent peuvent choisir parmi un certain nombre d'experts locaux indépendants. Ensuite, l'entrepreneur et l'expert digital déterminent une collaboration sur mesure. « L'entrepreneuriat digital offre plus d'avantages que le simple fait d'atteindre plus de clients ou de les servir plus facilement », déclare Martine Tempels, vice-présidente de Telenet Business. « Il permet également aux entreprises d'améliorer leur efficacité et leur service à la clientèle. En mettant simplement les entreprises en contact avec des experts du digital, ils peuvent passer à la vitesse supérieure. » Info : www.accelerationdigitale.be Ahooga propose une édition limitée « réfléchissante » de son Modular Bike Ahooga Bike, start-up bruxelloise reconnue pour ses vélos électriques pratiques et ultralégers, prend au sérieux la sécurité à vélo et la visibilité des cyclistes en faible luminosité, avec une édition limitée de son Modular Bike. Le modèle a été révélé au public durant Bike Brussels, le mois dernier à Tour & Taxis. Voici un an, Ahooga annonçait la sortie de son Modular Bike : un vélo électrique léger, adaptatif, cargo compact. À seulement 16 kg, il offre une surprenante capacité de charge (155 kg), qui en fait le compagnon idéal de la vie moderne pour transporter les courses de la semaine, du matériel pour le travail et / ou déposer les enfants à l’école. Son poids plume et sa fonction « gain de place » le rendent compatible avec des espaces de rangement étriqués comme un couloir, studio ou garage. Son nom lui vient également des nombreuses options de configuration disponibles : courroie, boîtier de vitesses automatique, guidon sport ou confort... Avec cette édition limitée, Ahooga introduit quelques nouveautés : une peinture aux propriétés réfléchissantes afin d’accroître la visibilité du vélo, surtout en hiver ; un cadre ‘Low Step’ ou enjambement bas, qui permet de porter la jupe ou de pédaler avec une souplesse musculaire réduite ; et en option, un cadenas électronique permettant de faciliter le prêt ou la location de vélo en entreprise. Cette édition limitée produite à 300 exemplaires est disponible pour un prix concurrentiel de 1995 €. Fondée en 2015, Ahooga Bike a déjà commercialisé près de 4500 vélos. En 2018, l’entreprise a atteint un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros. La société bruxelloise Ahooga s’est, dans un premier temps, spécialisée dans une offre de solutions intermodales, proposant des vélos pliants, performants, électriques et hyper légers, qui répondent aux barrières ralentissant l’adoption du vélo comme le relief, la transpiration, le vol, la pluie ou les longues distances. Info : www.ahooga.bike Kobe Verdonck devient CEO de SD Worx Group Kobe Verdonck, jusqu’alors membre du conseil d’administration de SD Worx Holding SA, conseiller stratégique et membre du management team de SD Worx Holding, a succédé le mois dernier à Steven Van Hoorebeke au poste de CEO de SD Worx Group SA. Né à Gand en 1971, Kobe Verdonck est titulaire d’une maîtrise en droit (UGent) et en gestion d’entreprise (UCL). Tout au long de sa brillante carrière, il a occupé divers postes à responsabilité au sein d’entreprises internationales de paie et RH dans plusieurs pays, dont, tout récemment, celui de CEO de Raet (2014-2018) et, auparavant, celui de directeur général des ventes et de directeur exécutif de Northgate Arinso pour l’Europe et l’Amérique latine (2007-2014). Info : www.sdworx.com Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 9
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Le piège des hommes Open Source O n le sait, énormément d’entreprises ont démarré leur transformation digitale. Dans les pires des cas, cela se traduit par un bain de sang social. Dans d’autres cas, et souvent dans les plus petites entreprises, la transformation digitale peut se faire en douceur, sur un plus long terme, et avec moins, voire peu de conséquences sociales négatives. Qu’en est-il de l’État et de ses multiples subdivisions (régions, communes, ministères, parastataux…) ? Pour l’instant, il n’en est (presque) rien. Le fonctionnement de l’appareil de l’État dépend toujours, et à 99 %, d’armées de fonctionnaires qui gèrent avec bienveillance l’application des milliers de lois, règles, exceptions, subsides et taxes. Le taux de digitalisation des pouvoirs publics est très faible. Or, il est inutile de répéter une énième fois que les dépenses de l’État doivent diminuer. Le taux de taxation, qui dépasse très largement les 50 %, ne pourrait plus augmenter. Une manière de réduire ces dépenses serait d’automatiser ou digitaliser toute une série d’opérations réalisées actuellement par des humains. Évidemment, ceci reviendrait à diminuer le nombre de fonctionnaires ou devoir les réaffecter à autre chose. Supprimer des fonctionnaires serait une mesure extrêmement impopulaire (n’oublions pas qu’il s’agit d’une partie importante de l’électorat), et de toute manière, le statut de fonctionnaire nommé à vie est encore bien présent dans de nombreux organismes publics. Reste alors la possibilité de former ces fonctionnaires à d’autres métiers si le leur venait à être digitalisé. Malheureusement, comme d’ailleurs dans beaucoup d’entreprises, l’inertie sociale rend ceci difficile, car on reste encore trop souvent dans un rêve d’emploi à vie, où tout changement majeur est vu comme une menace. Ce problème est-il sans issue, et l’État condamné à devenir de moins en moins compétitif en comparaison avec le fonctionnement de plus en plus optimisé des entreprises ? Que ce soit dans le public ou dans le privé, la vraie solution pour éviter soit le bain de sang social, soit l’inéluctable perte en efficacité, est de se projeter à dix ans (allez, au moins cinq !) et d’imaginer le fonctionnement de demain, digitalisé et optimisé. L’idéal serait que les dirigeants (publics ou privés) parviennent à se mettre à table avec les travailleurs pour expliquer leur vision du futur, en proposant un plan qui amènerait les changements en douceur et de manière progressive. Malheureusement, et certainement dans les grands organismes (publics et privés), ceci est rendu impossible par la teneur des relations entre dirigeants et syndicats, qui a souvent des allures de pièce de théâtre. Giles Daoust, CEO de Daoust Comme le conseillent depuis des années les articles du type Harvard Business Review aux grandes entreprises : pour éviter de se faire disrupter, il faut se disrupter soimême. Le problème – et il est mondial – est que ce qui va se faire disrupter dans les prochaines décennies… c’est l’humain. Toute résistance est futile : il ne faut pas résister, il faut évoluer. Or, les crises politiques à rallonge et à répétition, et les oppositions patrons / syndicats qui commencent à dater d’un autre temps, sont autant d’obstacles majeurs à toute évolution significative de notre société. Si les humains ne s’entendent jamais entre eux, comment pourraient-ils survivre face à la machine ? C’est ça, le « piège des hommes » évoqué dans mon titre, et il est grand temps de nous serrer les coudes pour nous en sortir ensemble. ● 10 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 D.R. Idées Une publicité qui a fait parler d’elle : cet été, la commune d’Ixelles a voulu faire enlever une bâche Martini, malgré le permis d’urbanisme, en raison de son contenu. Bâches publicitaires : quel est le pouvoir d’une commune ? Une commune peut-elle faire retirer une bâche au seul motif de son contenu ? Et selon quels critères ? Le débat est ouvert depuis que le nouveau collège d’Ixelles a ordonné le retrait d’une publicité pour une marque d’alcool. À l’issue des élections communales d’octobre 2018, de nouvelles majorités se sont mises en place dans les différentes communes de Bruxelles et du royaume. Dans sa déclaration de politique générale, le nouveau collège des bourgmestre et échevins d’Ixelles (Écolo-PS) a notamment marqué sa volonté de promouvoir « un espace public non soumis à l’emprise publicitaire ». Parmi ses priorités, « réduire progressivement la publicité dans l’espace public lors du renouvellement des marchés de mobilier urbain, ne plus accepter de nouvelles installations publicitaires, imposer l’interdiction de toute publicité sur écran animé, sonore, odorante ou intégrant une caméra, ainsi qu’analyser la façon la plus pertinente d’éviter toute publicité en contradiction avec les valeurs défendues par la commune (dont, par exemple, le sexisme, la malbouffe, ou encore la publicité en contradiction avec les objectifs de lutte contre le changement climatique) ». Permis d’urbanisme délivré Des points qui, aujourd’hui, font particulièrement débat depuis que la commune d’Ixelles a décidé de les mettre en application. Début juillet, elle a ordonné à un annonceur, Martini, d’enlever sa large bâche publicitaire couvrant un immeuble en rénovation situé sur la place Flagey. Or, un permis d’urbanisme avait préalablement été délivré pour son installation. Une bâche qui permettait au propriétaire de partiellement financer les travaux de rénovation et, accessoirement, à la commune de percevoir une taxe. L’entreprise ayant placé la bâche ne s’en est pas laissé conter. « La Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 11 D.R.
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Idées d’urbanisme, mais sous conditions. La principale étant celle du contenu, qui ne pouvait promouvoir la ‘malbouffe’ (ou plus précisément une ‘ongezonde voeding’, puisque le permis était rédigé en néerlandais). Ainsi, le permis délivré prévoyait que le contenu de la publicité devait être approuvé ultérieurement par la commune. Frédéric van den Bosch, avocat (cabinet Janssens) D.R. A priori, la réglementation de la publicité pour le secteur spécifique de l’alcool ne relève pas de la compétence communale et encore moins de la police administrative de l’urbanisme. commune nous a délivré le permis d’urbanisme, et maintenant que la bâche est placée, elle nous demande de la retirer sous le seul motif qu’elle prône la consommation d’alcool », s’offusque Martijn Stefels, directeur de la société Blow Up, installée à Anvers. « D’abord, la publicité pour de l’alcool n’est pas interdite en Belgique. Ensuite, se prononcer sur le contenu inapproprié d’une pub n’est pas de la compétence de la commune ». Et d’ajouter : « On n’y comprend rien d’autant qu’à d’autres endroits de la commune, on a placé de la publicité pour de l’alcool sans que cela suscite une réaction. Et cela vaut dans d’autres communes et pour d’autres confrères. C’est la première fois qu’on rencontre ce genre de situation et on a décidé de se défendre ». La campagne Martini est à présent terminée. Du côté de la commune, on reconnaît avoir délivré le permis 12 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Éléments subjectifs Mais qu’en est-il du point de vue légal ? Si la pose d’une bâche publicitaire sur un immeuble en cours de rénovation est effectivement soumise à l’obtention préalable d’un permis d’urbanisme délivré par la commune, ses règles générales sont cependant définies par la Région (article 14 du titre VI du Règlement régional d’urbanisme ou RRU). Et pour ce qui concerne le contenu de la pub, cette disposition ne vise que son caractère esthétique. Dès lors, qu’en est-il des conditions imposées par la commune ? « À mon sens, ces conditions sont illégales, dans la mesure où un permis doit être exécutoire (pouvoir être mis en œuvre), lorsqu’il est délivré », indique Frédéric van den Bosch, avocat spécialisé en droit immobilier et en droit de l’urbanisme (cabinet Janssens). « Or, les conditions fixées par la commune d’Ixelles impliquent qu’après la délivrance du permis, le bénéficiaire devrait obtenir une nouvelle autorisation quant à la validation du contenu de la publicité. De plus, la jurisprudence du Conseil d’État a rappelé à de multiples reprises que les conditions d’un permis doivent être précises et ne peuvent se référer à un événement futur ou incertain. Ici, les conditions sont imprécises puisque l’appréciation de la conformité de la publicité aux valeurs défendues par la commune relève de son pouvoir discrétionnaire. » Compétence communale ? Et si une commune venait à demander préalablement un descriptif du visuel ? « A priori, la réglementation de la publicité pour le secteur spécifique de l’alcool ne relève pas de la compétence communale et encore moins de la police administrative de l’urbanisme », précise Maître van den Bosch. « La Commune devrait donc invoquer ses compétences de police générale, en matière de ‘tranquillité, salubrité, sécurité et propreté’ qui lui permettent, par exemple, d’imposer des horaires d’ouverture et de fermeture des débits de boissons. Pour ce faire, elle devrait démontrer que l’affichage de D.R. Martijn Stefels (Blow Up) On n’y comprend rien d’autant qu’à d’autres endroits de la commune, on a placé de la publicité pour de l’alcool sans que cela suscite une réaction. Et cela vaut dans d’autres communes et pour d’autres confrères. publicités visant une marque d’alcool serait en contrariété avec ces impératifs sur le domaine public de la commune. La tâche me semble malaisée dans la mesure où, en tant que telle, la publicité pour l’alcool n’est pas interdite. » ● Julien Semninckx Idées Média efficace et économiquement utile, ou vecteur de « pollution visuelle » ? L’affichage publicitaire fait débat et certains pouvoirs locaux aimeraient réduire son emprise dans la ville. Deux avis de professionnels. © Getty Jérôme Blanchevoye, Directeur Général adjoint chez JC Decaux Belux À Bruxelles, une meilleure concertation entre la Région, les 19 communes, la Stib et les différents acteurs de la publicité, permettrait de diminuer la pression publicitaire, tout en garantissant à l’ensembles des acteurs un maintien voire une hausse de leur niveau de service ou de revenu. Prenons le nouveau projet de RRU, qui entend limiter le nombre de dispositifs publicitaires sur la voie publique – ce que je trouve une bonne chose. Ce règlement régional s’avérera cependant inopérant si les communes y dérogent et si aucune ressource n’est donnée à l’administration pour en vérifier l’application. Or, c’est le cas aujourd’hui. Par ailleurs, en délimitant des zones et des formats arbitrairement, ce projet de RRU génère un risque de voir le niveau de revenu baisser (redevances, taxes) ou de voir des services associés (Villo, abribus…) se retrouver sans financement. Ce serait d’autant plus dommage que l’argent s’investira dans d’autres médias, dont certains ne redistribuent pas un euro à l’État belge. L’affichage local est vertueux pour la ville ; c’est le plus ancien média du monde. C’est un outil de communication efficace, offert aux acteurs économiques et culturels. Il crée de l’emploi local, il dynamise l’économie locale et il finance les services aux citoyens. Oui, nous sommes favorables à la limitation de l’affichage en ville, mais de façon intelligente et harmonieuse. C’est un des médias les plus apprécié de la jeune génération qui le perçoit comme sympathique, créatif et dynamique. Je suis convaincu qu’avec la Région, la Stib et les communes, nous pouvons être plus ambitieux afin de permettre une meilleure intégration de la publicité en ville tout en préservant la qualité de vie des citoyens et les bénéfices qu’apporte ce média à la communauté. Charles Dejean, Administrateur chez Belgian Posters On est contre la limitation de l’affichage publicitaire, mais de façon nuancée. La Région bruxelloise souhaite faire voter un nouveau texte réglementant la publicité. Mais ce RRU, dans sa première mouture, n’est pas très rassurant pour des sociétés comme la nôtre. Il est beaucoup trop drastique et ne permet pas le maintien de beaucoup de dispositifs dans la capitale. Proportionnellement, sur 100 panneaux, on ne pourrait en garder qu’une quinzaine. Ce n’est pas acceptable ! Notre recommandation est de laisser un espace de liberté aux afficheurs afin qu’ils s’adaptent à de nouvelles donnes. Comme autrefois, où il a fallu réduire la quantité de panneaux qui étaient alors certes trop nombreux. Mais ici, il n’y a quasiment pas de concertation. Les afficheurs n’ont pas été invités à la table des négociations. Cette réglementation risque d’occasionner de nombreuses pertes. L’affichage rapporte beaucoup d’argent : pas tellement à l’afficheur, mais surtout aux communes (dont les taxes sont très élevées) ou encore à la SNCB (qui perçoit des loyers importants pour la location de ses talus de chemins de fer). De plus, on estime que le chiffre d’affaires réalisé par l’affichage est réinjecté à 80 % dans l’économie locale, contrairement à d’autres médias, dont l’internet. La disparition de nos dispositifs sera synonyme de pertes d’emplois, souvent peu qualifiés et géographiquement dépendants de nos périmètres d’activité, mais également de pertes de revenus pour la Région, pour les communes et le secteur public, Stib et SNCB. Pour toutes ces raisons, une concertation entre les autorités et le secteur est très souhaitable. Il serait bon qu’on nous invite au débat, qu’on nous écoute et qu’on nous laisse du temps afin de pouvoir nous adapter. ● Julien Semninckx Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 13
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Idées MO, vitrine de toutes les mobilités Inauguré en mars 2018 chez Beci, le pop-up MO, dédié à la mobilité urbaine, va s’installer pour quelques mois au Centre Anspach. Soyons de bon compte : la mobilité à Bruxelles, c’est un sac de nœuds. Trop de voitures dans la ville, une infrastructure insuffisamment développée et des formules alternatives mal assorties. De plus en plus d’intervenants se rendent compte, heureusement, que ce n’est pas une fatalité et qu’il faut changer. Beci y apporte sa contribution en inaugurant un nouveau grand ‘Mobility Shop’ au Centre Anspach. P as étonnant que la mobilité compte tellement pour Beci, déclare son Conseiller Mobilité Ischa Lambrechts. « Cela fait bien cinq ans que le sujet figure à l’agenda de Beci. Et pour cause : la mobilité est un paramètre économique important. Notre baromètre politique semestriel interroge les entrepreneurs bruxellois quant aux conditions d’une économie saine. La réponse ‘une bonne mobilité’ se renforce d’année en année. » 14 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Think tank Beci a créé un ‘Mobility Hub’ en 2015 déjà. Ce ‘think tank’ pour une meilleure mobilité à Bruxelles a notamment produit un ‘Livre blanc de la Mobilité’ et une toolbox pleine de solutions. « Nous avons compris, début 2018, que nous ne pouvions pas en rester là », explique M. Lambrechts. « Puisque les problèmes sont connus, il est temps de les résoudre. Trop de discussions sur la mobilité s’enlisent sur qui fait quoi. Passons d’un ‘think tank’ à un ‘do tank’. » Et Beci créa ‘MO’ (comprenez ‘Mobility/Movement’). La collaboration avec 30 partenaires privés et publics a donné le jour à un pop up-store dans les bureaux de Beci, à l’avenue Louise. L’endroit présente et promeut toutes les solutions possibles aux problèmes de la mobilité bruxelloise. « De nombreux entrepreneurs étaient déroutés », raconte Ischa Lambrechts. « Il y a en Belgique plus de 500 produits et services axés sur la mobilité : voitures partagées, applis de parking, trottinettes, taxis, transports en commun et j’en passe. MO s’est efforcé de rassembler un maximum d’acteurs dans une communauté de la mobilité. » Le pop up-store visait aussi la mise en contact des divers partenaires et les fertilisations croisées. « Pourquoi pas un partenariat entre un loueur de voitures et une société qui propose des vélos en leasing ? Pas besoin qu’ils soient concurrents, de nos jours. C’est de la co-création entre des organisations publiques et privées ou entre entreprises privées que surgissent les meilleures idées », déclare M. Lambrechts 1.000 m² MO a connu un vif succès et suscité beaucoup d’intérêt de la part des entrepreneurs et décideurs bruxellois. Beci a bien vite réalisé que le concept méritait davantage de développement et de promotion encore. C’est ainsi qu’est né MO 2.0, un espace de 1000 m² qui s’ouvrira le 24 octobre au Centre Anspach, au cœur de Bruxelles. Là encore, de nombreux partenaires ont été invités à soutenir le projet : non seulement la FEB et le Voka, mais aussi AG Real Estate (qui met l’espace à disposition) et l’organisation MaestroMobile. Le nouveau MO sera ouvert jusqu’au 9 janvier 2020. ©AG Real Estate Idées « Le premier projet s’adressait surtout aux entreprises. Le nouveau MO est destiné à un public beaucoup plus vaste », confie M. Lambrechts. « D’où le choix du site. Le Centre Anspach voit passer quelque 6 millions de personnes par an. Pas besoin de rendez-vous pour visiter cet espace. Chacun entre et sort en toute liberté. Il y aura un préposé en permanence pour répondre aux questions et guider les visiteurs. » Le MO nouvelle mouture doit devenir une vitrine de toutes les possibilités de mobilité à Bruxelles. Il doit aussi convaincre les visiteurs que la mobilité ne se limite pas à un déplacement d’un point à un autre : elle influence aussi directement l’économie urbaine, l’emploi et le bien-être dans la ville, sans oublier l’impact sur onnement et la santé publique. Tous ces aspec ts feront l’objet d’explications aux comptoirs d’information, XavierTackoen ans les salles de cours et lors d’ateliers. On abordera évidemment les aspects concrets du transport. Sans oublier des démos, notamment de trottinettes et de vélos électriques, qui pourront être essayés sur un circuit indoor. La ‘gamification’ et la réalité virtuelle guideront les visiteurs dans le dédale des solutions de mobilité. Signalons encore le ‘Mobility Passport’, une expérience d’une durée de trois semaines qui permettra à 400 personnes de tester tous les moyens de transport à Bruxelles. Une appli suivra ceux qui testeront le maximum de modes de transport et qui obtiendront dès lors le plus de points. Le gagnant remportera un beau prix. Une bonne gestion du trafic et de la mobilité ne contribue pas seulement à rendre notre ville plus vivable : elle sert aussi à freiner le réchauffement climatique. « L’espace MO sera donc aussi une vitrine de notre projet 30-3030 », poursuit Ischa Lambrechts. « Ce projet veut contribuer aux objectifs climatiques bruxellois. Il s’agit d’un ensemble de 30 projets qui veulent réduire de 30 % les rejets de CO₂ d’ici 2030. Hasard des chiffres ? Ce sont aussi 30 % des rejets totaux de CO₂ dans la capitale qui sont imputables au transport et à la mobilité. » Ce que coûte un bon cadenas MaestroMobile installera dans l’espace sa ‘Mobiline’, une plateforme d’information qui répond à toutes les questions possibles en matière de transport à Bruxelles. « Ce service n’est normalement accessible que par téléphone, e-mail, WhatsApp et Facebook Messenger », nous dit Xavier Tackoen, de MaestroMobile, « mais nous allons aussi installer un point de contact physique, spécifiquement pour MO. Les questions les plus diverses et trouveront réponse. Du style ‘Que coûte un bon cadenas pour un vélo ?’ ou ‘Quel train doisje prendre pour aller de A à B ?’, ou même des questions sur les incitants fiscaux liés à certains modes de transport. » Beci et MaestroMobile se connaissent bien, explique M. Tackoen. Ils collaborent depuis un moment déjà sur la problématique de la mobilité. « Sans doute sommes-nous un partenaire évident du MO en raison de l’expertise appréciable que nous avons développée en matière de mobilité. Notre plate-forme est un instrument axé sur la pratique pour surmonter les réticences tant physiques que psychologiques qui empêchent les gens d’utiliser des modes de transport alternatifs. » Xavier Tackoen estime qu’en termes de mobilité, Brux elles a effectué un fameux parcours en une décennie, mêm si les défis restent considérables. « Il y a dix ans, il n’y avait, entre les divers intervenants, pas de consensus quant à la façon d’aborder les problèmes. Aujourd’hui, les opinions convergent. Il faut plus de transport en commun. Il faut réaménager l’espace public et donner la priorité aux usagers faibles. Il faut encourager le vélo. Tout le monde est aujourd’hui d’accord sur ce type de solutions. Nous avons aujourd’hui atteint à Bruxelles le stade où se trouvait Copenhague il y a 15 ans. Mais je suis convaincu que nous rattraperons rapidement ce retard. » Ville et périphérie Le grand défi consiste à présent à mettre en œuvre ces solutions et à effectuer la transition. « Beaucoup de gens ne sont pas encore prêts », déplore M. Tackoen. « La tentation reste grande de prendre la voiture. L’évolution n’est pas encore suffisamment visible, mais je suis convaincu qu’elle finira par s’imposer, si nous lui en laissons le temps. Je suis franchement optimiste en ce qui concerne le Grand Bruxelles. Mais pour la périphérie, il subsiste de grands défis. Nous devons éviter une fracture entre la ville et la campagne. Si la ville évolue beaucoup plus vite, on n’obtient rien d’autre qu’un déplacement des problèmes. Il y a donc encore du pain sur la planche. » ● Frédéric Petitjean Ischa Lambrechts Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 15 © Reporters © Reporters
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Enterprise Europe Network EEN : un réseau pour doper votre croissance à l’international © Getty Comment exploiter au mieux les possibilités du marché unique européen ? Quelles sont les normes applicables à l’exportation chez nos voisins ? Où trouver du soutien pour prospecter à l’étranger ? Autant de questions auxquelles Enterprise Europe Network vous aide à répondre. publics internationaux, l’identification des opportunités sur ces marchés publics transfrontaliers et européens et l’aide dans la soumission aux appels d’offre. Un autre volet concerne les droits de propriété intellectuelle (IPR), l’aide à la protection et à l’extension de ces droits et au développement de stratégies d’exploitation de brevets. 2 M ême si les frontières sont tombées depuis longtemps au sein du marché unique européen, trop d’entreprises – et surtout de PME – hésitent encore à s’aventurer hors de leurs frontières nationales. C’est encore plus vrai quand il s’agit de sortir des frontières de l’UE. Il est vrai aussi que s’exporter n’est pas facile pour une PME : il faut du temps et des moyens pour étudier les marchés, prospecter, s’informer sur les réglementations locales, développer un réseau de distribution… Du temps dont manquent bien souvent les PME. Mais c’est pourtant dans l’exportation que résident, pour beaucoup d’entreprises, les meilleures perspectives de croissance. C’est pour les accompagner dans ce parcours qu’a été fondé en 2008 le réseau Enterprise Europe Network (EEN). Cofinancé par la Commission européenne, le réseau groupe plus de 3000 experts liés à 600 organisations (dont de nombreuses chambres de commerce, agences locales de développement, etc.), actives dans plus de 60 pays, jusqu’en Chine ou au Qatar. En dix ans, le réseau a déjà accompagné près de 3 millions d’entreprises. Beci en fait partie en tant que point de contact EEN à Bruxelles, en consortium avec hub.brussels. Les services offerts aux PME par le réseau EEN s’articulent principalement sur trois axes : 1 L’accès aux marchés internationaux : en aidant les entreprises à identifier des marchés appropriés pour leur croissance et en les conseillant sur les conditions de marchés locales, mais aussi en les mettant en relation avec des partenaires étrangers adéquats. Cette assistance concerne également l’accès aux marchés 16 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 3 L'accès aux financements : il s’agit d’identifier les sources de financement disponibles et de s’assurer que l’entreprise est prête pour bénéficier d’investissements. Cela concerne bien entendu les sources de financement privées et publiques, mais singulièrement les programmes européens (COSME, Horizon Europe, etc.), ainsi que le conseil pour la soumission. Le conseil en réglementation européenne : afin d’aider les entreprises à appliquer les réglementations européennes et les normes, par exemple le marquage CE, la réglementation sur le détachement de travailleurs, les règles environnementales, la TVA intracommunautaire… ● Info : www.brusselsnetwork.be Contact : Jean-Philippe Mergen, Directeur Internationalisation EEN Brussels – jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77. L’accompagnement EEN • Prise de connaissance de votre activité et de votre projet de développement à l’international ; • Check-up internationalisation et support à l’élaboration d’un business plan à l’international ; • Définition de l’objectif à atteindre sur un à trois ans pour développer la croissance de votre entreprise à l’international et identification de vos besoins ; • Accompagnement et conseils adaptés aux besoins de votre entreprise et définition de l’impact espéré sur le développement de votre entreprise ; • État d’avancement et adaptation éventuelle tous les 3 à 6 mois. Avenir Entreprises Emploi Riverains Mobilité Brussels Airport où se croisent des millions de vies Un aéroport off rant du travail à près de 120.000 personnes, soit deux fois plus qu’à l’heure actuelle. Un lieu de rencontre entre personnes et entreprises propice au développement de nouveaux services.Brussels Airport joue ainsi un rôle de premier plan dans la croissance économique de notre pays. Voilà la vision stratégique de Brussels Airport à l’horizon 2040. Elle ne pourra être un succès qu’en étant à l’écoute des besoins de chacun tout en veillant à maintenir un équilibre entre croissance et durabilité.
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16.10.2019 Brussels Meets Brussels LE rendez-vous des entrepreneurs. Avec les CEO et décideurs économiques de la Région, ainsi que les membres du gouvernement bruxellois et les décideurs politiques. Sur le thème : Initiatives et préoccupations des entreprises concernant les défis climatiques. Posez vos questions directement aux ministres. 303030.eu Une initiave de Beci Quand : 16 octobre 2019, 18h00 Où : Cercle de Lorraine 6, Place Poelaert à Bruxelles Inscriptions : events@beci.be International « La Belgique et la RDC ont encore bien des choses à faire ensemble ! » Mi-septembre, en marge de la visite officielle du président congolais Félix Tshisekedi, Beci recevait une délégation congolaise d’une douzaine d’entrepreneurs emmenée par le Président de la Fédération des Entreprises du Congo – et président du CA de la Gécamines –, Albert Yuma. Vous l'avez vous-même déclaré, l'entrepreneuriat congolais actuel reste méconnu. Cette visite aurait-elle pour but de corriger cette impression ? En effet. Concédons-le, les rapports entre la Belgique et la République Démocratique du Congo se sont distendus avec le temps, pour des raisons que chacun peut imaginer. Or, l'entrepreneuriat congolais est actif, les Congolais sont de vrais entrepreneurs ! Mais voilà, le monde et les relations économiques évoluent : les investissements ne peuvent forcément plus être les mêmes aujourd'hui qu'hier ; raison pour laquelle nous sommes venus voir quels secteurs pourraient à la fois intéresser la Belgique et être utiles pour nous. Et puis, c'est peut-être le moment de mesurer quels sont les capitaux belges qui peuvent être investis au Congo. Vous semblez croire à un futur radieux entre la Belgique et la RDC ? Oui, cela doit nécessairement s'envisager. Désormais, le capitalisme est planétaire. De nouveaux domaines prennent de l'importance, avec de nouveaux partenaires et de nouveaux besoins. Les secteurs porteurs sont nombreux : du numérique au bois en passant notamment par l'alimentaire, via la diversification de l'agriculture. On continue donc de s'éloigner de nos relations historiques, basées essentiellement sur le secteur minier. Concrètement, qu'attendez-vous de cette visite ? D'abord, que la perception de la RDC et de ses hommes d'affaires change. Car je suis navré de le dire, mais il subsiste une ‘mauvaise propagande’ autour de notre pays, et les véritables informations sur ce qu'il s'y passe ne circulent pas. Certes, il y a des vérités à dire ; nous-mêmes nous plaignons parfois du climat des affaires ou de relations © Belga Albert Yuma difficiles avec le partenaires-État, mais la situation est souvent exagérée. Notre but premier est donc de véhiculer un message plus réel, plus positif donc, tout en observant les domaines pouvant être intéressants de part et d'autre. Car il y a encore bien des choses à faire ensemble ! Tout en trouvant un juste équilibre dans nos façons de voir les choses? Absolument. Même si l'expression de win-win est parfois galvaudée, elle me semble tout à fait réalisable. Nous ne voulons plus de relations avec des partenaires où le Congo ne serait pas gagnant. On a envie de créer des choses où chacun puisse tirer profit de l'autre, ce qui n'est pas toujours été le cas. Pour moi qui ai été formé en Belgique, je sais que votre pays garde une culture d'excellence, et elle n'est pas à négliger. Et puis, toujours pour parler d'économie, on souhaiterait le retour d'une coopération dans les domaines de la formation et de l'éducation. C'est pour moi là aussi quelque chose d'essentiel. ● David Hainaut Contact Club Afrique Beci : Jean-Philippe Mergen jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77. Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 19
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Smart Cities Réinventons Bruxelles, au cœur de Digitalis Vous pensez habiter à Bruxelles ou en Belgique, mais vous êtes en fait tous citoyens de Digitalis, un pays de 4 milliards d'habitants reliés entre eux grâce à internet. Bruxelles n’est qu’un maillon dans cette nouvelle communauté humaine. D.R. 20 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Smart Cities D e la même manière que chaque Bruxellois est connecté avec 4 milliards d’autres terriens, chaque habitant est aussi connecté à sa ville et la ville se connecte aux citoyens grâce à la technologie digitale. La digitalisation permet – enfin – de faire face aux défis majeurs en matière de santé, de bien-être, d'éducation ou de mobilité que Bruxelles connaît comme bien d’autres villes. Tout comme la technologie digitale change notre vie de tous les jours, elle transforme les villes où nous vivons. On parle aujourd’hui de smart cities ou villes intelligentes. Il s’agit de villes où la technologie de l’information et l’internet des objets sont utilisés pour la gestion urbaine, tant au niveau de l’administration que des infrastructures comme les bibliothèques, les hôpitaux, les transports et les services d’utilité publique. L’objectif est de la rendre plus durable, inclusive et meilleure à vivre en l’organisant plus efficacement et en rapprochant les habitants de l’administration. Cloud computing et big data Deux évolutions technologiques permettent de réaliser le rêve d’une ville plus humaine et personnalisée, impensable il y a peu : le ‘cloud computing’, qui permet de traiter des quantités immenses de données (‘big data’) et les appareils connectés, tel que votre smartphone, qui devient votre ‘commande à distance’ de votre ville. Cependant, nos villes datent du Moyen Âge et ont connu leur boom pendant l'ère industrielle. Il faut donc les repenser avec les possibilités de l'ère digitale. Une ville intelligente possède une parfaite vision du nombre de places de stationnement occupées et envoie à ses résidents et aux navetteurs une notification sur leur smartphone, les avertissant de l’endroit où ils peuvent se garer. Les feux de signalisation sont commandés automatiquement pour optimiser le trafic, ou passent au vert à l’approche d’une ambulance ou des transports en commun. Une ville intelligente enregistre également quand la demande en eau ou en énergie se fait plus forte ou plus faible, en vue d’adapter la fourniture en conséquence. Cela permet de gérer la production décentralisée, les foyers et les entreprises ayant des panneaux solaires sur leur toit ou des éoliennes qui leur permettent de produire leur propre énergie. À Toronto, Alphabet (la société mère de Google) développe en collaboration avec la ville un tout nouveau quartier totalement connecté, via sa filiale Sidewalk Labs. Une sorte de laboratoire de ville moderne avec pour but de prouver la faisabilité et la pertinence d’une ville high-tech, développée en étroite collaboration avec les habitants et avec des règles très strictes au niveau sécurité et respect de la vie privée. Il y aura des voitures autonomes, du wifi omniprésent, des solutions de soins à domicile et de santé préventive, une gestion optimale de l’énergie, de l’éclairage public, de l’eau, et des bâtiments passifs au niveau énergétique. La mobilité en exemple La numérisation offre également des opportunités uniques au niveau mobilité. En effet, le terme mobilité a en fait perdu tout son sens à Bruxelles, et la solution ne réside plus dans une multiplication ou un élargissement des voies rapides. Ce qu’il nous faut, c’est réinventer la mobilité avec la technologie dont nous disposons actuellement. Les voitures autonomes ne sont plus un gadget futuriste : Waymo, filiale d’Alphabet, en a déjà 600 qui parcourent les routes américaines et nul doute qu’elles se généraliseront chez nous d’ici cinq à dix ans. Il y a déjà une Lexus autonome qui circule dans le quartier européen depuis l’été, et ce n’est qu’un début. © Reporters Thierry Geerts, directeur de Google Belgique, est aussi l’auteur de « Digitalis » (éd. Racine), un ouvrage où il explore l’avenir de notre monde connecté. C’est à ce double titre que nous l’avons invité à diriger la rédaction de notre dossier Smart Cities. La révolution numérique ? « On en est au début du commencement », dit-il. Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 21
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Smart Cities évités grâce à la vidéoconférence ou au cloud computing. Une connexion internet et un appareil mobile tels qu'un smartphone, une tablette ou un laptop suffisent pour organiser depuis chez soi une réunion avec des collègues se trouvant à Gand, Liège ou Shanghai. Nous pourrions, dès aujourd’hui, réduire le nombre de navetteurs de l’ordre de 10 à 20 %, uniquement en généralisant le télétravail, à la maison ou dans des bureaux satellites. © Reporters Autour de la table, de gauche à droite : Tarik Hennen (Digital Strategy Consultant), Aline Gilson (Lewis PR), Thierry Geerts, Vincent Delannoy (Conseiller Economie et Politique générale Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) et Géry Brusselmans (journaliste freelance). Quand le déplacement s’impose, de nouvelles formes de transports partagés tels que Villo, Scooty, Felix, Jump, Lime et autres font leur apparition. Même s’ils souffrent encore de maladies de jeunesse, ils participent activement à la réduction du nombre de voitures individuelles en mouvement dans Bruxelles. Bruxelles a tout intérêt à prendre les devants sur le thème ‘smart city’. Pour régler des problèmes essentiels tels que la Dans un premier temps, elles rendront surtout la conduite plus agréable tout en optimisant le flux du trafic. Mais les voitures autonomes vont rendre superflue la possession d’un véhicule personnel. C’est ainsi que s’ouvrira une ère où il ne sera plus nécessaire de s’acheter une voiture, mais où une simple appli permettra d’en avoir toujours une à disposition. Comme les voitures autonomes vous déposent où vous devez être et continuent leur route, plus besoin de parkings dans Bruxelles. Imaginez notre ville sans aucune voiture parquée ! Ainsi, les grands parkings pourront être transformés en cultures urbaines de légumes et assurer l’approvisionnement en circuit court. La numérisation est déjà là La numérisation nous offre dès à présent nombre de solutions : de nombreux déplacements peuvent être 22 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 mobilité, la pollution ou l’inclusion. Mais aussi pour rester à la page et mériter sa vocation de capitale européenne. Pas uniquement parce que les institutions s’y trouvent, mais par son caractère innovant et à la pointe du progrès. Nous avons toujours été en tête lors des bouleversements économiques et sociaux précédents (de la révolution industrielle à l'invention d'internet). Il est temps de reprendre la main de la révolution digitale actuelle. ● Thierry Geerts Si cet article vous a intéressé, vous pouvez en lire plus dans « Digitalis, Comment réinventer le monde », paru chez Racine en 2018. D.R. L’expérimentation conjointe par des chercheurs, des entreprises, © Getty les pouvoirs publics et des citoyens contribue rapidement à la City of Things, à Anvers N ous rencontrons Claude Marinower, échevin anversois de la digitalisation et de l’innovation, et Jan Adriaenssens, chef de projet City of Things chez imec. Rendez-vous à ‘The Beacon’, le tout nouveau hub d’innovation pour l’Internet des objets (IoT) et l’intelligence artificielle (AI), à deux pas de l’Escaut. « Anvers a vu l’émergence d’un puissant écosystème alliant innovation numérique et économie, ce qui a induit une croissance spectaculaire du nombre de start-up en scale-up », annonce d’emblée l’échevin Marinower. « La ville d’Anvers veut se hisser dans le top 10 international. » Le centre de recherche technologique imec a perçu cette ambition D.R. Claude Marinower et a déployé son très stratégique programme City of Things à Anvers. La ville dispose ainsi depuis 2017 du plus grand labo de technologie intelligente de Flandre. Banc d’essai Imec coordonne depuis le centre interdisciplinaire The Beacon ses initiatives smart city pour toute la Flandre. Comme le dit Jan Adriaenssens, « Nous combinons recherche et banc d’essai création d’une ville intelligente. En témoigne City of Things, le labo smart city d’Anvers. de solutions smart city. Nous commençons même souvent par un ‘proof of concept’ dont le feedback guide nos chercheurs. Cela nous renseigne rapidement sur ce dont on a besoin sur le terrain. » City of Things aborde aujourd’hui les domaines de l’être humain, de la mobilité, du lieu de vie et de l’architecture technique. Jan Adriaenssens insiste d’ailleurs sur l’interopérabilité de cette architecture : pas de problème si les systèmes intelligents proviennent de plusieurs constructeurs, tant qu’ils se laissent interconnecter facilement. « L’interopérabilité n’est pas évidente. D’où l’importance d’un banc d’essai à Anvers. » Ils donnent leur avis Premier proof of concept, la ‘Smart Zone’, vitrine de la smart city, est implantée dans le quartier populaire Sint-Andries d’Anvers. « Pas simple à lancer », admet M. Marinower. « Les habitants de Sint-Andries sont connus pour leur curiosité et leur franc-parler. Imec a pourtant répondu à chacune de leurs questions. » Toutes ces caméras dans les rues ont suscité des questions sur la vie privée des citoyens. Imec a expliqué qu’un abus des données était impossible et a créé le groupe d’experts Privacy Ethics Trust & Security (PETS) pour y veiller. Les habitants du quartier se révèlent finalement d’excellents partenaires, conscients des atouts de la Smart Zone pour leur propre développement et celui du quartier. Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 23
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Smart Cities Claude Marinower cite ce dicton africain: « Si tu veux avancer vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marche en groupe. » M. Adriaenssens est conscient du risque d’essoufflement du projet. Il explique sa vision de l’implication : « Imec utilise une méthodologie de ‘living lab’, qui implique l’utilisateur final (le citoyen) dans les tests, la création et l’évaluation qui ponctuent le processus d’innovation. Du concept jusqu’à l’interface utilisateur, nous privilégions le dialogue à chaque phase. Il faut même aller un rien plus loin dans le cas d’un projet smart city, puisqu’il concerne aussi les citoyens. Dans le contexte international, les ‘hackable cities’ émergent et donnent aux citoyens la possibilité de s’approprier la ville. On voit des gens qui achètent de la technologie pour installer des stations météo dans leur jardin. Notre architecture smart city doit pouvoir soutenir ce type d’initiatives citoyennes. » Éclairage public flexible Les capteurs sensibles et gateways sans fil de la Smart Zone permettent notamment un éclairage intelligent de la place Sint-Andries. M. Adriaenssens explique : « Nous pilotons l’éclairage public via diverses données en temps réel, tels que le nombre de passants, les conditions météo et les activités sur place. Si le terrain de basket est occupé, par exemple, l’éclairage doit être un peu plus puissant. » Autre application : le carrefour compliqué à cinq branches sur la Nationalestraat, à hauteur de l’Institut de Médecine Tropicale. Les trams y côtoient un trafic dense. « Nous avons d’abord analysé le comportement de traversée à hauteur d’un passage pour piétons. Ensuite, nous avons stimulé un changement de comportement via du ‘nudging’ – par exemple un quiz ou un écran qui informe sur les comportements de traversée », explique Jan Adriaenssens. « Un passage intelligent pour piétons peut être utile à proximité d’écoles ou de pôles d’attraction touristiques. » L’union fait la force L’idée d’une Smart Zone digitale a surgi lorsqu’il y a un an et demi, les chercheurs s’efforçaient de trouver des moyens d’accélérer les tests. C’est ce qui a donné naissance à Digital Twin, un modèle en 3D de la ville d’Anvers tout entière. « Nous pouvons y visualiser des modèles et appliquer des scénarios de conditions particulières », raconte M. Adriaenssens. « Qu’en est-il de la qualité de l’air ou des nuisances sonores quand on réduit la vitesse ou ferme une rue ? Nous avons monté des capteurs sur des camionnettes bpost qui mesurent pour nous la qualité de l’air. Le couplage de ces données à celles de la mobilité est particulièrement instructif. » City of Things stimule les entreprises et les organisations. Les pompiers d’Anvers ont notamment décidé avec des partenaires 24 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 de résoudre un problème opérationnel (le manque de données détaillées sur les inondations). Les entreprises peuvent tirer avantage du scanning des piétons et des capteurs sonores installés dans les rues. M. Adriaenssens s’en explique : « L’entreprise qui participe au programme doit pouvoir partager ses données sur la Smart Zone avec d’autres intervenants. Exemple : le commerce de détail utilise de nombreux scanners bluetooth et wifi, alors que sur la route, on rencontre de nombreuses caméras ANPR. Tous ces systèmes produisent leurs propres données. Via la plate-forme CityFlows, nous voulons les combiner pour en extraire un seul modèle. Les entreprises constateront avec intérê combien les données peuvent contri buer à un système plus perfectionné, qui leur permet d’optimiser leurs services. Cette convergence des données ouvre des perspectives en termes de mobilité, de planification des services d’urgence, d’activités touristiques et de commerce de détail. » Jan Adriaenssens D.R. Par-delà la frontière Les expériences à Anvers peuvent-elles profiter à Bruxelles ? Selon M. Adriaenssens, « la complexité de Bruxelles pourrait bénéficier d’une interopérabilité des flux de données. Même si les communes font appel à des prestataires différents, cela ne pose pas problème tant que le marché public impose la conformité aux mêmes normes. Ce serait un grand pas en avant. » « Certains quartiers de Schaerbeek pourraient utiliser les passages intelligents pour piétons », dit M. Marinower. « Si vous souhaitez traverser des rails de tram à Amsterdam et qu’un tram arrive à ce moment-là, un signal d’alarme s’enclenche. De nombreux accidents tragiques sont évitables avec un peu de technologie. » « En Flandre, nous regardons aussi par-delà les frontières », ajoute M. Adriaenssens. « Il y a quelque temps, les Pays-Bas ont lancé le programme Talking Traffic, avec notamment des feux de circulation intelligents. Nous en avons repris les éléments intéressants dans le programme Mobilidata flamand. Le but est de concevoir un système qui peut être connecté à son homologue néerlandais. J’invite donc aussi la Région de Bruxelles-Capitale à s’inspirer de ce qui se passe en Flandre. » ● Géry Brusselmans Les partenaires structurels d’imec et de la ville d’Anvers dans le projet City of Things sont notamment Telenet, Robovision, Orange et TNO. Smart Cities Toronto accueillera la ville de demain Sidewalk Labs, filiale de Google, planche sur la construction à Toronto d’un prototype de ville durable et connectée. P our connaître le visage de Bruxelles dans 30 ans, il faudra s’envoler… du côté de Toronto. C’est dans la métropole canadienne de 3 millions d’habitants que la direction de Sidewalk Labs, le département de recherches d’Alphabet, maison mère de Google, a choisi d’implanter son siège social canadien. Les infrastructures devraient surtout donner un bon exemple de ce que seront les villes du futur. Parmi les innovations technologiques, citons la construction de routes bordées de capteurs pour accueillir des voitures connectées, des rues chauffées pour éviter le traitement du verglas et de la neige en hiver, ou encore des galeries souterraines destinées à optimiser les livraisons. Parmi les innovations durables, citons le chauffage grâce au compost, des bâtiments entièrement en bois et en matériaux renouvelables, ou encore le placement de panneaux photovoltaïques. À terme, Sidewalk Labs entend réduire sa facture énergétique de 85 % par rapport aux infrastructures classiques, promet d’être « zéro émission CO2 » et compte en parallèle dérouler le tapis rouge à la mobilité douce en favorisant les voies pour piétons, trottinettes ou vélos. « Ce projet devrait avoir un impact considérable sur la vie urbaine », se félicitait récemment Dan Doctoroff, patron de Sidewalk Labs et coordinateur du projet. Ce n’est plus un secret : les revenus de Google, en grande partie générés grâce aux rentrées publicitaires sur internet, sont réinvestis dans les filiales de recherche et développement. Le siège national de Google à Toronto devrait ainsi s’inscrire comme un condensé de toutes les innovations actuellement développées en interne par Google. Des logements 40 % moins chers que le prix du marché À l’heure où vous lisez ces lignes, aucun bâtiment n’est encore sorti de terre. Sidewalk Labs a cependant déjà franchi un premier pas, en remportant en 2017 l’appel à projet lancé par Toronto pour occuper le quartier de Quayside, une friche industrielle située aux abords du lac Ontario. C’est sur cette friche de près de 5 hectares que seront construits D.R. différents bâtiments destinés à accueillir plusieurs milliers de personnes. Dans le meilleur des cas, le premier coup de pelle devrait être donné en 2021. Un dossier de pas moins de 1500 pages a été rendu public en juin dernier. Il donne un aperçu des contours du projet, mais affronte encore une certaine réticence populaire. Selon certaines associations d’habitants, ce projet urbain futuriste pourrait mettre en péril l’écosystème immobilier de la ville, alors que pour d’autres, le projet porterait atteinte à la protection des données privées. « Nous continuons à croire que les données ont un énorme rôle à jouer dans la manière d’améliorer la qualité de vie des personnes », s’est récemment défendu Dan Doctoroff. Des réponses optimistes sont même données aux habitants de Toronto. Sidewalk Labs promet en effet de développer l’inclusion : le prix des logements sont annoncés à un tarif inférieur à 40 % du prix moyen à Toronto, et les infrastructures ne seront pas uniquement dédiées aux employés de Google. Le projet s’annonce mixte, comportant à la fois des bureaux, des commerces et des logements. Une seule certitude : la construction de cette ville intelligente se fera par étapes. Dans un premier temps, la direction de Sidewalk Labs planche sur la construction d’un site de dix bâtiments, dont le plus haut mesurerait 30 mètres. L’infrastructure pourrait accueillir 4500 habitants et 3900 employés, pour un coût total estimé à 3 milliards de dollars US. La direction de Sidewalk Labs espère, d’ici 2040, étendre la construction du quartier Quayside à un plus large territoire et ainsi promettre la création de 44 000 emplois directs. ● Géry Brusselmans Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 25
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Smart Cities Législation : trouver l’équilibre entre vie privée et utilisation des données Jean-François Henrotte (Lexing Belgium), avocat spécialisé dans les questions relatives à la protection des données, explique que la 'smart city' ne pourra être développée qu’en respectant le RGPD. Le RGPD, règlement européen qui protège les données personnelles, est en vigueur depuis mai 2018. Pourriezvous nous rappeler les grands principes ? « La Commission européenne a mis en place le RGPD pour donner plus d’importance à la protection des données tout en tenant compte du développement des technologies, dont l’arrivée de sociétés comme Google ou Amazon. Le principe de base du RGPD est de protéger les données d’une personne physique identifiée ou identifiable : une personne physique a droit à un encadrement protecteur de tout traitement de ses données. Une plaque d’immatriculation est par exemple liée à une personne identifiable et son traitement est donc encadré par le règlement. » Les entreprises désireuses de développer des applications utilisant les données sont-elles limitées ? « Le RGPD, applicable dans les 28 états membres de l’UE, encadre mais interdit peu. En pratique, une entreprise doit désormais mettre en place un registre qui indique les conditions dans lesquelles les données sont traitées : leur type, la durée de conservation… Il impose également la communication d’informations préalables au traitement dans une politique de confidentialité, ou parfois la désignation d’un délégué à la protection des données. Avec la mise en place de l’Autorité de protection des données depuis mai dernier, les contrôles se sont intensifiés et de premières sanctions vont tomber. Une entreprise peut se voir condamner à une amende jusqu’à 4 % de son chiffre d’affaire mondial mais, dans la réalité, les amendes sont graduées. » Y a-t-il des applications smartphone qui ne respectent pas le RGPD ? « Pour que les applications respectent le RGPD, il faut entre autres que la politique de protection des données soit assez claire pour que les personnes concernées puissent comprendre le traitement et parfois donner leur accord. Pour prendre l’exemple de la politique de Facebook, certains paragraphes sont tellement longs et incompréhensibles que c’est problématique. Il se pourrait que certaines politiques doivent être clarifiées. » 26 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 D.R. Jean-François Henrotte Entre respect de la vie privée et utilisation des données, comment la situation évoluera-t-elle ? « Les applications développées dans le cadre d’une 'smart city' se nourrissent des données personnelles, et les gens ne prennent pas toujours conscience de leur utilisation. Étant donné que ces applications sont amenées à se développer, il faudra trouver une sorte d’équilibre afin de permettre un développement sans dépasser les bornes. Il existe des interdictions : les données médicales ou pénales ne peuvent par exemple pas être utilisées par n’importe quelle entreprise, ce qui donne des balises. » ● Géry Brusselmans Les données pseudonymisées offrent une protection « Le risque de parvenir à identifier des personnes suite à l’utilisation des données est relativement faible si le RGPD est respecté », estime Nicolas Roland (Younity), avocat spécialisé dans les questions liées à l’utilisation des données personnelles. « Ce règlement a défini trois types de données : les données personnelles, les données anonymes et les données pseudonymisées, qui se situent à mi-chemin entre les deux premières. Il s’agit de données codées pour lesquelles l’identification des personnes concernées est rendue compliquée mais pas impossible, contrairement aux données anonymes. Le RGPD encourage en fait leur utilisation plutôt que des données personnelles facilement accessibles ‘en clair’. Un concepteur de programme doit également appliquer ce qu’on appelle le principe de ‘privacy by design’. Cela impose de s’interroger sur la manière dont les données sont collectées et traitées. Le RGPD, en tant que tel, n’empêche donc pas l’innovation. » Mobilité : des applis pour désengorger la ville Les voitures partagées et trottinettes électriques facilitent la mobilité dans la capitale, mais il reste à faire évoluer les mentalités des Bruxellois, estiment certains spécialistes. D.R. E t si les embouteillages pouvaient être évités grâce au digital ? L’hypothèse devient chaque mois un peu plus réelle, grâce aux nouvelles applications de 'smart mobility'. En 2017, l’importateur et distributeur automobile D’Ieteren appuyait sur l’accélérateur en créant Lab Box, un ‘start-up studio’ dédié à la mobilité connectée. « Le start-up studio est une sorte de laboratoire, dans lequel une équipe en interne développe des projets d’application destinés à faciliter la mobilité dans les villes », explique Michaël Grandfils, responsable de Lab Box. Six projets sont actuellement en développement, dont le plus connu est probablement Poppy, remplaçant de Zipcar, autour des voitures partagées. Citons également Skipr (photo cidessus), service qui offre différentes solutions (métro, voiture, trottinettes…) pour aller d’un point A à un point B, ou encore MyMove, qui propose aux employés d’une entreprise une alternative à la voiture de société. Lab Box n’est pas la seule initiative en matière de mobilité connectée. Il y a évidemment le MO, promu par Beci, espace destiné à promouvoir les initiatives 2.0 en termes de mobilité, mais également Bruxelles Mobilité, service public de la région bruxelloise. « L’idée de Bruxelles Mobilité est surtout d’utiliser la technologie pour gérer des services, dont les feux de signalisation, la coordination des chantiers ou l’intensité des lumières dans la ville », précise Camille Thiry, responsable communication chez Bruxelles Mobilité. « En parallèle, nous partageons des open data, telles que les endroits où sont situées les zones 30 ou les infrastructures cyclables, afin d’aider les start-up à développer leurs propres applications. » Il est clair que la mobilité n’est pas le point fort à Bruxelles mais les lignes bougent, notamment grâce à l’adoption en mars dernier du budget mobilité, dont l’idée générale est de proposer aux employés une alternative à la voiture de société. Bruxelles peut s’inspirer de Madrid, Lyon ou Vienne Il reste des freins au développement de la 'smart mobility', estime Michaël Grandfils : « À Bruxelles, l’utilisateur a accès à la plupart des applications existantes ailleurs en Europe, que cela soit les trottinettes, les vélos électriques partagés ou les services de déplacement multimodal. Une étude a toutefois révélé que la Belgique était parmi les pays où il est le plus difficile d’implanter une application mobile. Les Belges, donc aussi les Bruxellois, sont encore fort attachés à leur voiture et ne sont pas tous forcément ouverts aux nouvelles applications de mobilité partagée. Il faut encore faire évoluer les mentalités, notamment en parvenant à convaincre les secrétariats sociaux et les responsables des ressources humaines, en expliquant l’intérêt de la mobilité connectée. » Pour changer la mobilité, les experts n’hésitent pas à s’inspirer de tendances à l’œuvre dans d’autres villes européennes. « Des métropoles comme Madrid ou Moscou font déjà office d’exemples », observe Michaël Grandfils. « Par ailleurs, des applications peuvent encore arriver à Bruxelles, dont par exemple la start-up ViaVan, service de transport en commun en voiture ou en van. » Du côté de Bruxelles Mobilité, Camille Thiry explique que la Région bruxelloise « travaille surtout sur la connectivité de la ville en essayant d’accentuer la coordination des feux de signalisation ou des zones de chantier grâce au numérique. Nous regardons également les initiatives réalisées dans des villes à la structure relativement similaire à Bruxelles, comme Vienne ou Lyon. Nous avons notamment fait cet exercice dans le cadre de Good Move, le plan régional de mobilité, qui s’inscrit dans une démarche dynamique et participative. » ● Géry Brusselmans Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 27
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Smart Cities « Le citoyen peut améliorer la propreté de Bruxelles » L’application Fix My Street, qui permet aux citoyens de dénoncer certaines infractions publiques, est un exemple en termes de citoyenneté responsable. V ous êtes tombé sur un tas d’immondices sur le pas de votre porte ? Grâce à l’application mobile et au site web Fix My Street, développés par le CIRB, Centre informatique de la Région de Bruxelles-Capitale, vous pouvez signaler cette incivilité en postant une photo et un commentaire, qui alerte ainsi Bruxelles Propreté. « Fix My Street a été créée en 2013 par Bruxelles Mobilité à l’initiative de la ministre Brigitte Grouwels, qui gérait à l’époque les dossiers mobilité et informatique », explique Michaël Timmermans, coordinateur de l’application Fix My Street. « Elle a été créée pour dénoncer les problèmes sur les voiries. Des modifications ont été régulièrement apportées et nous avons surtout ouvert en 2017 l’application aux services liés à Bruxelles Propreté. » C’est d’ailleurs depuis cette année que l’application connaît un vrai boom d’utilisation. « En 2018, nous comptabilisions 40 000 infractions dénoncées via Fix My Street et, ce mois de septembre 2019, nous avons déjà dépassé les 40 000 infractions. Chaque mois, le nombre d’utilisateurs augmente. Parmi ces 40 000 infractions dénoncées, 17 000 incidents sont liés aux déchets, c’est la thématique n° 1. » D’autres infractions peuvent être signalées via l’application, dont celles liées au marquage au sol (passages piétons, avertissement pour un carrefour etc.), à la signalisation, à l’éclairage ou encore au mobilier urbain. « L’application est utilisée par les citoyens mais également de plus en plus de professionnels », poursuit M. Timmermans. « Depuis 2018, 65 % des utilisateurs sont des citoyens et 35 % sont des professionnels, notamment des gardiens de la paix, des agents communaux et des agents de police. Nous tentons régulièrement de les convaincre les professionnels de l’utiliser. » Une plateforme de vidéosurveillance par le citoyen Fix My Street est la preuve qu’un habitant peut s’impliquer dans sa ville, grâce à la 'smart city'. D’autres exemples d’applications citoyennes, dont certaines ne sont pas encore opérationnelles sur le territoire, peuvent améliorer d’autres domaines d’intérêt général, à l’instar de la sécurité. La startD.R. Un cas concret tiré de l’appli : un dépôt clandestin signalé par cette photo, Quai aux Briques. Résolu. up israélienne Carbyne a ainsi développé l’application c-Now, destinée à avertir les services d’ordre lors de délits. Si vous assistez par exemple à une agression dans un métro, vous pouvez filmer une vidéo avec votre smartphone, enregistrer un son ou envoyer un SMS. Ces informations sont ensuite envoyées sur la plateforme c-Now, connectée aux services de sécurité de la ville. Un responsable de la start-up souligne que « cette application réduit à 50 secondes en moyenne le temps qu’il faut à un opérateur de centre d’urgence pour décider d’intervenir. » Déjà activée dans des pays comme les États-Unis ou Israël, l’application fait débat. Certaines associations parlent d’une atteinte aux libertés. Un citoyen anonyme peut-il ainsi dénoncer un fait qu’il considère lui-même comme dangereux, sans jugement préalable de la police ? Qu’en est-il des citoyens filmés à leur insu dans un lieu privé ? En 2018, soit deux ans après les attentats de Nice, le maire Christian Estrosi avait lancé une phase-test, en proposant à 2000 volontaires d’essayer l’application. « Chacun d’entre nous doit devenir un citoyen engagé, acteur de sa propre sécurité et donc de sa sécurité collective », avait-il défendu à l’époque. « Lorsque les nouvelles technologies le permettent, pourquoi s’en priver ? » Deux mois plus tard, la phase-test était toutefois interrompue par la Cnil, sorte de gendarme du numérique en France, considérant l’implication comme intrusive. Selon nos informations, l’arrivée d’une application de ce type n’est pas à l’ordre du jour en région bruxelloise.● Géry Brusselmans 28 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 BRUXELLES A DE L’OR PLEIN LES TOITS ! Combien pourraient rapporter des panneaux solaires sur votre toit ? Faites le test sur cartesolaire.brussels
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Smart Cities Administration : succès croissant pour le guichet Irisbox Depuis 2006, le guichet électronique Irisbox facilite les démarches administratives en Région de Bruxelles-Capitale. La plateforme devrait atteindre 280 000 demandes pour la fin de l’année 2019. D.R. I l n’est plus forcément nécessaire de prendre une demi-journée de congé pour obtenir un document à la commune. En quelques clics, vous pouvez télécharger via Irisbox votre composition de ménage, un certificat de naissance ou une carte de riverain. Plus de 300 documents communaux et régionaux sont disponibles via l’application et le site internet. Ce service, lancé en 2006, connaît un succès croissant. « L’année du lancement du guichet électronique, nous recensions 131 demandes de documents », avance Céline Vanderborght, Smart City Manager au CIRB, Centre d’informatique pour la région bruxelloise. « Fin juillet 2019, nous avons dépassé le nombre de demandes établies sur toute l’année en 2018, soit 162 000. Nous avions déjà connu une augmentation de 50 % entre 2017 et 2018 et nous tablons sur un total de 280 000 demandes pour 2019. » Les principaux utilisateurs sont les citoyens, mais également les entreprises. « Les demandes qui connaissent une belle croissance sont les cartes de stationnement, les demandes pour les occupations temporaires de voirie (déménagement, tournage de film, etc.), mais également les changements d’adresse », poursuit Céline Vanderborght. « Nous apportons régulièrement des évolutions à l’application. Nous avons dernièrement implémenté des formulaires intelligents, des nouveaux systèmes d’authentification et nous tentons d’accentuer les collaborations avec les communes : la plateforme est une porte d’entrée unique pour les demandes de documents régionaux et communaux. » Le défi sera surtout « de continuer à faciliter la compréhension des documents administratifs. » Easy.brussels simplifie les démarches administratives Fin 2015, une administration bruxelloise a même été créée pour simplifier ces démarches. Son nom ? Easy.brussels. 30 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 « Le rôle d’Easy.brussels est de créer un réseau pour que tous les fonctionnaires dirigeants des administrations se parlent », évoque Cathy Marcus, directrice d’Easy.brussels. « Nous organisons ainsi des comités de pilotage tous les deux mois avec les représentants de toutes les administrations. Certains responsables nous font part de leurs besoins de simplification. Un processus administratif dit ‘compliqué’ s’analyse sur la base de deux critères : le nombre de démarches à effectuer pour un citoyen et le nombre d’administrations par lesquelles transite un seul document. Une fois le besoin établi, nous lançons alors une étude de mesures de charges administratives, afin de voir comment simplifier. » Easy.brussels, dont le rôle s’étend également aux communes bruxelloises, passe ensuite la main aux administrations concernées pour appliquer la méthode la plus adéquate. Concrètement, Easy.brussels a déjà mise en œuvre au niveau régional certaines règles européennes (marchés publics, e-facturation, etc.) et facilité certaines démarches administratives pour le compte d’Actiris, Bruxelles Environnement et dernièrement le Siamu (Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente). Grâce à la nouvelle ordonnance Once only, prochainement en vigueur en Région bruxelloise, cette démarche de simplification devrait s’intensifier. « L’idée de l’ordonnance est qu’une personne ne doive plus passer que par une seule administration pour remplir les données d’un document », souligne Cathy Marcus. « Une administration sera ainsi chargée de compléter des données demandées par d’autres administrations bruxelloises. » Selon une étude d’Easy.brussels, les Bruxellois effectueraient en moyenne 2,3 démarches administratives par an – et 71 % des Bruxellois n’aimeraient pas envoyer les mêmes renseignements pour différents documents. Attention toutefois : 69 % des Bruxellois aimeraient préserver le guichet « physique ». ● Géry Brusselmans Smart Cities Santé : le digital au service du patient Avec le vieillissement de la population et la croissance de l’hospitalisation à domicile, le développement de la santé digitale devient une nécessité à Bruxelles. D.R. U n patient immobilisé sur un lit d’hôpital peut chuter sans que le personnel soignant ne soit au courant. « Or, pour un infirmier ou un médecin, il est indispensable savoir quand un patient chute, même s’il se relève de lui-même », observe Jérôme Laurent-Michel, l’un des fondateurs de la start-up bruxelloise MintT. Cet ancien infirmier a développé à Bruxelles, avec une petite équipe, une solution de détection de chutes (photo ci-dessus). Via un capteur 3D installé dans le coin de la chambre du patient, il est ainsi possible de connaître les moments et la fréquence des chutes d’un patient. « Détecter le nombre de chutes permet de connaître l’état de fragilité d’un patient et donc de prodiguer les meilleurs soins », poursuit-il. En commercialisation depuis janvier 2019, l’application MintT est notamment utilisée par l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles et le centre hospitalier de Wallonie picarde à Tournai (CHWapi). « Nous avons déjà une centaine de chambres connectées et nous développons le marché en Belgique et en France », s’enthousiasme Eric Krzeslo, CEO. Le service développé par MintT est une des concrétisations des nombreuses start-up actives dans ce qu’on appelle l’e-santé, autrement dit la « santé digitale ». Certaines se sont même déjà fait un nom à l’étranger, à l’instar de LindaCare, qui développe un système de surveillance cardiaque des patients à distance, ou encore MoveUp, application qui permet aux patients de suivre des exercices de réhabilitation à la maison. Un cluster, autrement dit un centre dédié à fédérer et développer les initiatives, a même été créé en 2013 dans le domaine de l’e-santé en Région bruxelloise. « Quand nous avons commencé voici six ans, nous comptions une dizaine d’entreprises actives dans l’e-santé. Il y en 55 aujourd’hui », note Azèle Mathieu, coordinatrice du cluster Lifetech.brussels. « Bruxelles est assez ouverte aux start-up de l’e-santé » La majorité des experts l’affirment : la santé digitale est vouée naturellement à la croissance, notamment car le volume de données à traiter ne peut plus être pris en charge par des humains. Même à l’échelle belge, quelques indicateurs permettent de dire que l’e-santé a un bel avenir devant elle. La société belge est en effet vieillissante et le fédéral, sous l’impulsion de Maggie De Block, pousse à l’hospitalisation à domicile pour désengorger les hôpitaux. « Les soins à domicile sont en effet amenés à croître ces prochaines années », estime Azèle Mathieu. « D’abord pour une raison politique, mais également parce qu’on observe un développement des maladies chroniques et des malades de plus longue durée. Les gens n’ont pas toujours envie d’être hospitalisés, raison pour laquelle la technologie a un rôle à jouer pour faciliter l’hospitalisation à la maison. » La Région bruxelloise est-elle toutefois pionnière en matière d’esanté ? « On ne peut pas dire que Bruxelles soit précurseur mais elle se positionne relativement bien à l’échelle européenne », relève Azèle Mathieu. « Nous sommes sollicités par d’autres hubs européens pour participer à des échanges d’idées et notre écosystème est vivant et dynamique. Il y a une ouverture à des financements publics et nous attirons aussi des start-up étrangères. Bruxelles est par ailleurs au top au niveau de l’échange de données sécurisées. » Eric Krzeslo, CEO de MintT, estime quant à lui que la Belgique est une bonne terre d’accueil. « On pourrait penser que la Belgique, petite et régionalisée, n’est pas forcément le meilleur endroit pour développer une start-up dans l’e-santé. Or, quand on observe l’écosystème, pas mal de start-up se développent et connaissent un certain succès. De plus, ces start-up peuvent bénéficier de soutiens financiers publics. » ● Géry Brusselmans Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 31
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Smart Cities Société : « 4 citoyens sur 10 risquent l’exclusion numérique » Coordinatrice de l’inclusion numérique pour la Région de Bruxelles-Capitale, Tania Maamary a le rôle de donner accès au numérique à tous les publics. Vous êtes la première coordinatrice pour l’inclusion numérique en Région de BruxellesCapitale. En quoi consiste votre rôle ? « En décembre 2018, le gouvernement bruxellois a approuvé un plan d’action destiné à l’inclusion numérique, à savoir offrir l’accès au digital aux personnes en ‘fracture numérique’. Ce plan comporte quatre axes majeurs : le développement d’actions au niveau de la Région, la recommandation au niveau des communes, la structuration des EPN, à savoir les Espaces Publics Numériques, et la communication autour de toutes ces actions. En tant que coordinatrice de l’inclusion numérique, poste qui a été créé en février dernier, je suis chargée de mettre en place ces quatre axes. » D.R. Tania Maamary, coordinatrice pour l’inclusion numérique. Comment définit-on la fracture numérique ? « Le terme est utilisé pour rendre compte des inégalités concernant l’accès aux technologies numériques (accès à un ordinateur, à une connexion internet de qualité...), leur utilisation et la capacité des personnes à comprendre ces usages. Même si la part des ménages équipés d’une connexion internet tend à augmenter significativement, la maîtrise de l’outil informatique reste problématique pour une partie de la population. Il existe plusieurs types de publics potentiellement en fracture numérique selon l’âge, le genre, le niveau d’éducation, le niveau de revenus... Une personne isolée de plus de 65 ans risque par exemple d’y être plus exposée, tout comme des personnes aux revenus bas ou avec un faible niveau d’études. » Existe-t-il des statistiques sur l’inclusion numérique à Bruxelles ? « Récemment, l’IBSA (perspective.brussels) a publié des chiffres sur l’accès aux TIC et leur utilisation par les Bruxellois. Selon cette étude, en 2018, 8 ménages sur 10 bénéficient en Région bruxelloise d’une connexion internet à large bande. Une étude publiée par la Fondation Roi Baudouin annonce 32 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 par ailleurs que 4 personnes sur 10 risquent l’exclusion numérique et que 12 % des Belges n’ont pas de compétences ou ne sont pas utilisateurs d’internet. » Quels sont les objectifs 2019 pour l’inclusion numérique à Bruxelles ? « L’idée est de toucher les publics les plus fragilisés, notamment pour leur donner accès aux démarches administratives en ligne. Cela passera par le développement des EPN, les Espaces Publics Numériques : des centres où des ordinateurs sont mis à disposition gratuitement ou à un tarif socialement acceptable, et où des formateurs peuvent dispenser des conseils. Nous avons établi une charte qui permet de labelliser les EPN répondant à des critères de qualité. Il y a actuellement une dizaine d’EPN labellisés par la Région et nous aimerions en créer 25 pour la fin 2019. Citons également le développement de Caban, le Collectif des Acteurs Bruxellois de l’Accessibilité Numérique, qui référence les EPN, ou encore les possibilités de formations liées au numérique. Nous développons également une partie communication afin de faire connaître les services à tous les acteurs intéressés : homes, écoles, Actiris, CPAS ou encore Bruxelles Formation. » ● Géry Brusselmans Molenbeek, commune la plus fragile Fin 2017, trois chercheuses de l’ULB ont livré une analyse sur la fracture numérique en Région de Bruxelles-Capitale. Elles ont notamment établi pour chacune des 19 communes bruxelloises un score de « vulnérabilité numérique ». Sur la base de critères tels que l’âge, le niveau d’instruction, le taux de chômage ou encore la part de logements sociaux, cette étude livre des cotes de 1 à 5 (5 correspondant à la plus grande vulnérabilité numérique). Il est apparu que les communes les plus exposées étaient Molenbeek (4,3/5) et Saint-Josse (4,1) ; les moins vulnérables étant Ixelles (2,1) et Woluwe-Saint-Pierre (1,9). Entreprendre Responsabilité d’entreprise : de la raison d’être au droit d’exister D.R. Réaliser des profits suffit-il pour justifier la raison d’être d’une entreprise ? De moins en moins. Aux humains de la planète, aux citoyens, à ses clients, salariés ou actionnaires, l’entreprise doit désormais apporter les preuves des transformations qu’elle opère pour enrayer l’accélération des changements climatiques et sociétaux1 . Alors tout le monde se jette à l’eau pour définir sa « nouvelle raison d’être », avec plus ou moins de succès. [Coproduction] Q 1 uelques études et statistiques2 récentes suffisent à se convaincre que l’avenir appartient à celles et ceux qui endossent leur part de responsabilité, à titre individuel et collectif, dans une transformation de l’économie compatible avec l’urgence climatique. Cette conviction est partagée par des acteurs économiques à tous niveaux, comme en témoigne l’intérêt grandissant pour la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE ou CSR pour ‘Corporate Social Responsibility’). Parmi les derniers à sortir du bois, le Medef (syndicat patronal français), très fier d’« agir pour une croissance responsable »… avec un taux de crédibilité qui paraît assez faible, non ? D’autant que la rhétorique paraîtra suspecte à ceux pour qui la « croissance » devrait au moins être redéfinie. On ne peut pas tricher Le green washing ne passe plus. On a galvaudé les valeurs en les rendant insignifiantes, noyé la RSE dans une littérature pléthorique et souvent pauvre en preuves, mais, sur cette question de « raison d’être », il y a blocage : on ne peut pas tricher. À ce jeu-là, de nombreuses marques vacillent. Adidas aux États-Unis frôle ainsi la catastrophe depuis que le New York Times a fait émerger, en juillet 2019, l’idée d’une discrimination raciale au sein de l’entreprise, alors qu’elle a axé sa communication sur les leaders d’opinion de la communauté noire. Emmanuel Faber, directeur général de Danone, a lui aussi senti le vent du boulet à travers un boycott de la marque au Maroc. Il prêche aujourd’hui la responsabilité des marques : « Lorsqu’une entreprise comme Danone abandonne les OGM, assène-t-il, on parle de millions d’hectares concernés ». La marque est un repère, et on voit celles qui dérivent, mais quand l’une d’elles va dans le bon sens, elle a tout à y gagner. La « raison d’être » n’est pas une promesse de plus. Elle engage pleinement la marque en expliquant ce qu’elle porte, au sens propre. Elle l’engage mais aussi la défend, dès lors qu’elle est en cohérence avec son fonctionnement, ses projets et ambitions. Si la formulation d’une nouvelle raison d’être, adaptée aux crises dérivées du contexte climatique, relève au premier regard de la communication, celle-ci exige une réflexion bien plus profonde : il s’agit d’un véritable projet d’entreprise. Un enjeu passionnant, qui exige du courage pour affronter une remise en question et un repositionnement en profondeur. ● Dernier Rapport du GIEC : en moyenne, la planète s’est réchauffée de 0,87°C. Donnée obtenue en comparant la période 1850-1900 à 2006-2015. Sur la période de référence, les continents ont vu leur température de surface croître de 1,53°C en moyenne. 2 2015 The Sustainable Imperative Nielsen & 2017 Edelman Earned Brand : 66 % des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des marques durables, et 67 % achètent une marque pour la 1re fois parce qu'ils sont d'accord avec leur prise de position sur un sujet. 2016 Deloitte Millennial Survey : sur un échantillon de 7 700 “millenials” interrogés dans 29 pays, 88 % des “millenials” qui prévoient de rester au moins 5 ans dans leurs organisations déclarent que celle-ci a une raison d’être. 2016 Purpose at Work, LinkedIn : sur un échantillon de 26 151 membres interrogés dans 40 pays, 73% des personnes 'purpose oriented' sont satisfaites de leur travail. Beatriz Vilchez-Silva et Pierre Rode - La Colmena hi@la-colmena.eu https://la-colmena.eu/en/ +32 487 96 07 82 Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 33
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Transition L’économie circulaire au service de votre entreprise ? Modèle économique à vision systémique, l’économie circulaire a le vent en poupe. S’inspirant du cycle de la nature où tout est réutilisé, elle vise à réintroduire les déchets dans le cycle de production, les transformant ainsi en véritable ressource. Elle a déjà permis à de nombreuses entreprises de faire des économies et de créer de l’emploi. Alors, pourquoi pas vous ? C ette philosophie du zéro déchet, cela fait déjà 35 ans que la Ferme Nos Pilifs la met en pratique. Ces 5 ha de nature situés au nord de Bruxelles regorgent de projets pilotes en matière d’écologie, de recyclage, d’alimentation durable et d’éco-jardinage. Entreprise de travail adaptée, assurant un emploi à 145 travailleurs handicapés, cette ferme urbaine ne cesse d’innover. Bout2Bois, lauréat BeCircular 2016 « En 2017, Nos Pilifs a lancé Bout2Bois. Ce projet s’inscrit pleinement dans l’économie circulaire puisqu’il est entièrement basé sur la récupération de bois voué à être détruit pour créer de nouveaux objets. Ceux-ci sont soit revendus à la jardinerie, soit créés sur mesure à la demande d’entreprises dans le cadre de projets B2B », explique Éric Frère, l’un des initiateurs du projet. Élu lauréat BeCircular 2016 par Bruxelles Environnement, le projet Bout2Bois part du constat que trop souvent, les déchets de jardin, de construction ou de conditionnement finissent au container alors qu’ils n’attendent que d’être revalorisés. « L’idée de base était de recycler les déchets de jardinage qui atterrissaient chaque jour à la ferme. Mais on s’est très vite rendu compte que, pour être efficace au niveau de la production, il fallait étendre le projet à des partenariats extérieurs. » La Ferme Nos Pilifs entreprend alors des démarches auprès des chantiers bruxellois et des entreprises de transport dont l’activité produit des déchets de bois, auxquels elle redonnera une deuxième vie. « Nous récupérons gratuitement du bois, tandis que les entreprises réduisent leurs coûts de traitement des déchets. Afin que le bois récupéré ne devienne pas à son tour un déchet, nous utilisons le bois de meilleure qualité pour créer des objets ‘made in Pilifs’, comme des nichoirs, tandis que les chutes sont fendues pour en faire du bois d’allumage, des copeaux de litières ou encore de la sciure pour le nettoyage des chantiers. La boucle est donc bien bouclée. » 34 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 D.R. Nos Pilifs récupère des déchets de bois pour les transformer en nouveaux objets, comme ce nichoir. Cette logique circulaire nous invite à repenser notre système économique pour le sortir de sa trame linéaire, « extraireproduire-consommer-jeter ». À l’heure ou l’économie et les ménages belges produisent un peu plus de 63 millions de tonnes de déchets par an, le politique et les institutions financières ont pris conscience de la nécessité d’un changement. C’est pourquoi on voit fleurir les financements alloués à des projets qui favorisent cette économie repensée. La Commission européenne, pour sa part, a défini cinq secteurs prioritaires pour accélérer la transition : matières plastiques, déchets alimentaires, matières premières critiques, construction, biomasse et biomatériaux. « Grâce à l’enthousiasme suscité par le projet Bout2Bois, c’est déjà 13 tonnes de bois qui ont pu être revalorisées et 5 emplois créés. En plus, nous vous proposons probablement les objets en bois à la plus faible incidence carbone de Bruxelles. » C’est sourire aux lèvres qu’Éric achève la visite dans une odeur de sciure fraîche, à l’intérieur du cabanon que lui et Joël, le menuisier de la ferme, ont réaménagé en menuiserie deux ans plus tôt. ● Nancy Demaude Où trouver des financements ? • Auprès de la Région bruxelloise, en soumettant votre projet : jusqu’à 50 % de financement et 80.000 €. Plus d’info sur www.circulareconomy.brussels • Auprès des banques : certaines banques comme Belfius ont créé des lignes de crédit dédiées aux projets liés à l’économie circulaire. • Auprès des programme LIFE et Horizon 2020 de la Commission européenne. C’est logique. Trier les PMC au travail, aussi. Trier les PMC, c’est facile, bon pour l’environnement et surtout, obligatoire. Le lieu de travail possède sa propre logique. Mais le plus logique, c’est d’y trier les PMC, comme à la maison. Alors mettez-vous au tri et bénéficiez d’une prime de bienvenue. Plus d’infos et conditions sur laboutiquedetri.be
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Rebondir Quelle place pour l’humain en cas de faillite ? Pour l’entrepreneur, faire faillite est à la fois un échec professionnel et personnel. Pourtant, ce qu’on en retient, ce sont souvent les chiffres, les dettes, les pertes. Quelle place accorde-t-on au facteur humain dans les procédures de faillite ? Nicolas Keszei, journaliste pour le quotidien financier L’Écho, nous donne son point de vue. D.R. F ort de nombreuses heures passées au Tribunal de l’Entreprise, Nicolas Keszei a assisté à beaucoup de procédures de faillite. Pour lui, la question de la place de l’humain au cœur de cette procédure est assez ambiguë. « Les juges sont en général des personnes très humaines et à l’écoute, mais au tribunal, il n’y a pas vraiment de place pour les sentiments dans les déclarations de faillite. Une procédure de faillite, ça ne dure que 5 minutes : l’entrepreneur fait aveu de faillite et celle-ci est prononcée dans la foulée. » Donner la parole aux personnes concernées Par contre, là où pour lui le facteur humain est énorme, c’est dans les procédures de réorganisation judiciaire (PRJ). « Autrefois, la PRJ (appelée ‘concordat’ à cette époque) était considérée comme l’antichambre de la faillite. Aujourd’hui, les choses ont bien changé et les PRJ ont vraiment pour objectif de sauver les entrepreneurs en difficulté, de maintenir l’activité et l’emploi. » Une PRJ bien introduite et à temps a énormément de chances de succès. En réduisant les créances des entreprises jusqu’à 15 % de leur valeur initiale, l’entreprise a de fortes chances d’être sauvée. « Ce qui est délicat, c’est que bien souvent ce sont les petits fournisseurs de ces entreprises qui en font les frais et se retrouvent à leur tour en difficulté à cause d’une perte sèche parfois très élevée », nuance Nicolas Keszei. « Lors d’une PRJ, les juges donnent la parole à tous ces fournisseurs ou aux employés de l’entreprise. Même si, au final, le tribunal tranchera en se basant, par exemple, sur ce qui permettra de sauvegarder un maximum d’emplois ou ce qui comblera le plus de passif de l’entreprise en PRJ, c’est tout de même appréciable de permettre aux personnes concernées de prendre la parole, de faire part de leurs craintes, etc. » 36 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Un problème culturel et générationnel De façon générale, Nicolas Keszei constate que l’image de la faillite dans la société reste excessivement négative. « La faillite est considérée comme un échec et personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec cette vision. Pour moi, la faillite fait partie d’un parcours professionnel au cours duquel tout le monde peut trébucher. Il faut arrêter de tirer à boulets rouges sur les entrepreneurs qui ont fait faillite. » Il se réjouit toutefois de voir que les mentalités évoluent, en particulier du côté du monde politique et judiciaire. « Il y a une bonne volonté évidente d’aider les entrepreneurs en faillite et de leur permettre de relancer une nouvelle activité. La nouvelle directive européenne et la loi sur la seconde chance en sont la preuve. » Ce changement de mentalités se fait cependant très lentement. « Le problème est culturel et générationnel. Je pense que l’une des clés du changement dépendra de la nouvelle génération, qui a une vision beaucoup moins linéaire des carrières et travaille plus par projets. Ces jeunes entrepreneurs développent une activité, lancent une start-up, essayent et recommencent autre chose si ça ne marche pas. Dans le domaine des nouvelles technologies par exemple, il y a beaucoup plus d’échecs, mais qui sont mieux acceptés. » Des programmes comme reStart visent notamment à la sensibilisation et au changement de mentalités. « Cela prendra du temps, mais il faut y croire. Il y a cent ans, les mères célibataires étaient traînées dans la boue ; ce n’est plus le cas aujourd’hui. On peut donc espérer que cela ira dans ce sens aussi pour les entrepreneurs faillis. Ce que je vois aujourd’hui au tribunal est déjà très encourageant. » ● Gaëlle Hoogsteyn Info : Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart ; 02 563 68 56 - evb@beci.bem Entreprises en difficulté Vos affaires tournent à peine moins bien que d’habitude, votre trésorerie est peut-être un peu plus tendue, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter ? Voire… Comme pour une grippe, les premiers symptômes de la « maladie d’entreprise » ne sont pas forcément criants. Pour vous aider à détecter le danger, le CEd (Centre pour Entreprises en difficulté), soutenu par la Région de Bruxelles-Capitale et par Beci, a élaboré un diagnostic préventif des risques. Pour pouvoir réagir à temps ! Les affaires marchent ? Prenez quand même le temps de vérifier… S ix mois : selon les experts du CEd, ce délai suffit pour redresser une situation compromise, ou pour que celleci se dégrade au point d’entraîner la perte de l’entreprise. Mais ces mêmes experts sont formels : si les entrepreneurs réagissaient plus vite aux premières turbulences, 80 % des problèmes pourraient être résolus. Il suffit donc de consacrer régulièrement de petits moments à faire le point, et d’éventuellement prendre un avis extérieur. Cela permet de confirmer certaines choses, d’en découvrir d’autres et surtout de poser un regard différent, critique, neutre sur une situation. De nombreuses idées ressortent souvent de ces rencontres, outre le fait de redonner de l’énergie aux équipes. 6 mois suffisent pour redresser une situation compromise ou pour entraîner la perte de l’entreprise. © Getty aller chez le médecin si je ne suis pas malade ? La réponse est simple : pour éviter de le devenir ! Pour faire le point efficacement, la première étape est de se poser, seul, les bonnes questions, ou de parcourir celles qui ont été pensées par des professionnels. Et d’y apporter des réponses franches. Ensuite, l’intérêt est de comparer les réponses et résultats dégagés avec l’équipe, ou avec un conseiller externe. Les mêmes questions posées à celui-ci permettront de générer des réponses peut-être semblables, mais qui parfois peuvent se révéler différentes. Et de lancer une réflexion, un débat, de nouvelles solutions. Pourquoi faire le point quand tout va bien ? C’est la question que se posent (ou non) nombre d’entrepreneurs… Or, les observations sont malheureusement précises : on ne le fait certainement pas quand tout va bien et très rarement quand cela ne fonctionne plus. On tente plutôt d’activer des mesures d'urgence, souvent sur de faux problèmes. Le parallèle avec la santé est évident : pourquoi Refaire le diagnostic au fil du temps, par exemple annuellement, est tout aussi intéressant pour mesurer les évolutions. Aussi, comparé aux autres entreprises du secteur, de votre région, de votre taille, le diagnostic réalisé prendra une nouvelle dimension. Bref, prendre le temps de faire le point, c’est assurer son avenir, anticiper les soucis et trouver, sans pression, les meilleures pistes pour restructurer ou développer sa boîte. Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 37
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Entreprises en difficulté Quels indicateurs ? Le diagnostic aura tout intérêt à être transversal et mesurer des indicateurs tant financiers que logistiques, stratégiques ou de management. Les aspects légaux sont également visés. Les symptômes visibles pourront être expliqués et de vraies solutions pourront être trouvées. Des solutions axées sur les causes des difficultés ou sur les risques réels. Les indicateurs à contrôler dépendent du profil de l’entreprise : un commerce, une PME en B-to-B ou une petite entreprise en artisanat méritent une attention particulière et différenciée. Parmi les paramètres à checker, citons : la vision, la force de l’équipe, les difficultés à s’adapter, les conflits latents entre associés, la part du chiffre d’affaires représentée par de nouveaux produits, le poids des clients ou des fournisseurs, la position à l’égard de la concurrence, la rentabilité, l’évolution des ressources, la mouvance des dispositions légales, les effets de la mobilité... Diagnostic « flash » ou approfondi Grâce aux subsides de la Région de Bruxelles-Capitale et aux ressources de Beci, un diagnostic préventif a pu être élaboré à destination de tous les entrepreneurs de la Région. Organisé en plusieurs versions, il permet de faire le point en 15 questions « flash » ou plus, pour la version approfondie. Il propose des recommandations selon les résultats et guide l’entrepreneur vers une multitude de solutions, événements ou partenaires. Le diagnostic a pu être réalisé grâce à l’observation au quotidien des entrepreneurs au sein du CEd. Plusieurs milliers d’entre eux y apportent, depuis bientôt 15 ans, leurs expériences, difficultés, défis, questionnements… pour y trouver des solutions adaptées. Au quotidien aussi, Beci veille sur les tendances, les dangers, les opportunités et a pu détecter les facteurs-clés pour réussir demain. Le diagnostic est amené à évoluer avec le temps, les nouveaux mouvements, les expériences qui seront partagées, les nouvelles contributions d’experts. Les premiers tests sont concluants. L’ajustement de la couverture de risques, le renforcement de la proposition de valeur, l’intégration du digital et des nouvelles technologies, l’élaboration de tableaux de bord simples et pratiques, la création d’effets d’échelle, la mise en place d’une logistique agile, la révision des canaux de distribution, le rééquilibrage du portefeuille de produits, la révision des coûts de production… sont des exemples de résultats obtenus avec les entrepreneurs suite à une démarche de diagnostic. Prenez-le temps de faire le point. Cela ne coûte rien et peut rapporter gros ! ● Olivier Kahn, coordinateur du Centre pour Entreprises en difficulté Les observations du CEd ➜ 80% des problèmes pourraient trouver des solutions optimales s’ils avaient été anticipés ; ➜ Il n’y a plus de secteurs « pépères » : tous les métiers sont en mouvement, de plus en plus rapides ; ➜ Faire le point semble inutile : « On sait ce qui va et qui ne va pas ». Or, les résultats démontrent qu’il y a toujours un intérêt à y consacrer un peu de temps ; ➜ Les forces, les faiblesses, les leviers sont mal identifiés ; ➜ Le temps est le premier allié des entrepreneurs ; tant pour la résolution de problèmes que pour le développement d’activité ; ➜ Trop d’ouvertures sont laissées aux concurrents par excès d’optimisme ou par déni ; ➜ Le digital reste balbutiant dans les TPE (et PME) alors qu’il permet de décupler les forces ; ➜ Les entrepreneurs considèrent encore peu les effets de la mobilité sur leur activité ; ➜ La réaction face à un chantier (travaux urbains) est souvent tardive, après plusieurs semaines ou mois dans des situations extrêmes ; ➜ Les TPE/PME ne contrôlent pas leurs coûts : les entrepreneurs de petites entreprises ont tendance à se baser sur des indicateurs superficiels et faciles d’accès : l’état de leurs comptes bancaires, leur chiffre d’affaires... La comptabilité n’est pas lisible pour beaucoup et n’est pas suffisamment axée sur le futur. Peu d’entreprises présentent une comptabilité analytique ne fût-ce que sommaire ; ➜ Les formalités administratives, financières ou sociales sont souvent traitées au second plan, les dirigeants privilégiant leur activité de base sans penser aux conséquences que cela engendrera (refus de permis…) ; ➜ Beaucoup d’entrepreneurs ignorent encore toute l’offre offerte par la Région, dont les subsides auxquels ils peuvent prétendre ; Pour aller plus loin : Un nouvel outil de diagnostic est mis gratuitement à votre disposition (www.beci.be/business-test). Il peut constituer la première étape d’une belle réflexion en équipe, avec vos experts habituels ou avec les conseillers de BECI et du CEd. Contacter le CEd : Jacqueline Suain, js@beci.be - 02 643 78 48 38 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Entreprendre Transmission : préparez-vous à temps D.R. Jean-François Puissant Q uelle que soit la raison qui amène le chef d’entreprise à envisager la cession de son activité, il est important de se poser la question de la transmission à temps. Il semblerait que l’idéal soit de le faire entre 55 et 60 ans. Y songer quand on n’est pas dans l’urgence permet de bien préparer ce passage de témoin qui ne concerne pas que le chef d’entreprise, mais également le (ou les) actionnaire(s), les collaborateurs, les clients ou encore les fournisseurs. C’est justement à l’âge de 55 ans, en 2015, que Jean-François Puissant-Baeyens s’est interrogé sur une cession de la société dont il était alors administrateur délégué, Building Management. « Building Management était une société constituée de 5 personnes », explique-t-il. « Elle s’occupait de chantiers importants où nous accompagnions les maîtres d’ouvrages dans la gestion de leur projet. Avec l’évolution du secteur, il est apparu que notre structure était trop petite pour continuer dans le métier. Non seulement, nous devions nous occuper des chantiers mais également mener de la prospection commerciale pour en décrocher de nouveaux. De plus, vu notre taille, nous ne pouvions pas candidater pour certains dossiers importants. La réflexion s’est alors imposée de savoir ce que nous allions faire. Pour ma part, j’ai estimé qu’il convenait que nous vendions l’entreprise. » Encore fallait-il convaincre ses collègues, dont certains étaient également actionnaires, sans oublier deux actionnaires non actifs. Jean-François Puissant-Baeyens s’est tourné vers le Hub Transmission : « Leur rôle a été précieux, notamment pour régler les questions entre actionnaires et la répartition des parts. De plus, avoir un œil externe et neutre nous a été profitable lorsqu’il s’est agi de valoriser l’entreprise. Enfin, grâce au Hub, nous avons bénéficié d’une bonne préparation pour la négociation de la reprise de la société. » Comme le souligne Jean-François Puissant-Baeyens qui a cédé Building Management en 2018, il est important de bien préparer la transmission et de se faire accompagner par des spécialistes. Un plus grand navire Building Management a été acquise en 2018 par la société Advisers, active dans le même domaine mais d’une taille plus importante. « La négociation en tant que telle a duré un peu plus d’un an et a permis de mettre en ordre les choses d’un point de vue administratif. Cela a pris finalement peu de temps et nous avons pu finaliser rapidement l’opération. Il est vrai que nos comptes étaient clairs et je connaissais déjà le futur acheteur, avec qui nous avions déjà collaboré par le passé. Le secteur immobilier est un petit monde. La cession s’est aussi bien déroulée car les deux entités sont actives dans le même métier technique. » Les cinq associés actifs ont alors intégré une plus grande équipe qui était de 23 personnes en 2018 et qui est montée à 75 aujourd'hui, depuis qu’Advisers a ellemême intégré il y a quelques mois le groupe flamand Bopro. Au final, l’intégration de Building Management au sein d’Advisers se révèle un succès. D’autant que tous les collaborateurs poursuivent l’aventure sur un plus grand navire, qui leur ouvre de nouvelles perspectives professionnelles. « Nous pouvons dorénavant travailler sur des projets de plus grande envergure, comme les Cliniques Saint-Luc, chose qui était impossible lorsque nous n’étions que cinq. Au sein d’Advisers, nous disposons d’une plus large palette de compétences, bien utile dans un secteur qui se complexifie sans cesse », analyse Jean-François Puissant-Baeyens. En se posant les bonnes questions, ce dernier a pu anticiper positivement la question de la transmission, assurer la pérennité de l’entreprise et surtout de l’équipe qui la composait. Conclusion : une bonne réflexion au bon moment, suivie d’une bonne préparation avec des experts, constituent les clés essentielles pour une transmission réussie. ● Guy Van den Noortgate Contact : Salima Serouane, Hub Transmission transmission@beci.be, 02 643 78 49m Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 39
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Entreprendre Marchés publics et recours : y a-t-il des abus ? Cahiers de charges laissant trop de place à l’interprétation, suspicion de favoritisme, attribution insuffisamment motivée… Toute entreprise qui s’estime lésée dans l’attribution d’un marché public peut introduire un recours. Des recours qui retardent l’avancée des projets, parfois au détriment de l’intérêt collectif. Comment trouver le juste équilibre entre le droit de chacun et le bien commun ? © Getty «L a problématique des recours dans le domaine des marchés publics s’inscrit dans celle, plus générale, des recours contre tout acte administratif », commence Stéphan Sonneville, CEO chez Atenor. Dans une approche démocratique, il est tout à fait légitime de pouvoir défendre des intérêts individuels, fessionnels ou privés. L’origine de ce oit de recours ne doit donc pas, selon lui, être remise en cause. Si l’on constate un recul des recours en suspension, certains recours en annulation ont fait les gros titres au cours des mois écoulés et pas toujours dans le sens des pouvoirs adjudicateurs. Stephan Sonneville (Atenor) Dans le cadre d’une procédure de marché public, il arrive que des autorités publiques utilisent des raccourcis afin d’octroyer le marché à une entreprise en particulier », avance Stéphan Sonneville. « Le pouvoir adjudicateur peut par exemple rédiger le cahier des charges de sorte que seule l’entreprise de son choix soit à même d’y répondre, ou encore diffuser l’appel d’offres à un moment où tout le monde est ‘endormi’. Dès lors, on ne peut pas reprocher aux autres acteurs qui concouraient de dénoncer ces tentatives de favoritisme. Quand il y a un vice de forme manifeste, il est de bon aloi de recommencer la procédure. » De fait, lors de certains recours en annulation, lorsque la procédure est reprise depuis le début, les attributions de marché peuvent changer : c’est bien la preuve que certains 40 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 recours sont fondés. Frédéric Loriaux, président du conseil d’administration de l’ADEB (Association des entrepreneurs belges de grands travaux) et administrateur-directeur de CIT Blaton, ajoute : « Répondre à un appel d’offres demande énormément de temps et les coûts d’étude sont parfois importants. Aussi, quand cela a coûté cher et qu’on estime que l’attribution n’est pas celle qu’elle aurait dû être, on ne peut pas reprocher aux entreprises d’introduire un recours. » Il n’a toutefois pas l’impression qu’il y ait une utilisation abusive des recours, en tout cas pas au sein des membres de l’ADEB. « Il y a eu une période où l’on a vu beaucoup de recours de suspension, mais ceux-ci sont plutôt en baisse ces derniers mois. Ces recours ont pour effet de retarder les projets, conduisent à un report de l’activité dans sa globalité et diminuent les chiffres d’affaires des entreprises du secteur : cela ne donne évidemment pas un blanc-seing aux pouvoirs adjudicateurs quant aux justes motivations d’attribution auxquelles ils doivent se soumettre. » Des recours au détriment du bien commun Serge Fautré, CEO d’AG Real Estate, a une vision un peu différente de la problématique et se dit frappé par le caractère répétitif et abusif de certains recours : « La législation sur les marchés publics devient de plus en plus complexe. Rien que la publication de ces offres dans les deux langues constitue parfois une difficulté énorme. Et certaines entreprises profitent de la complexité liée à la rédaction et à la gestion Frédéric Loriaux (CIT Blaton) D.R. D.R. Entreprendre de ces marchés publics pour introduire des recours. Leur objectif : faire rouvrir le marché pour obtenir une deuxième chance ou parfois bloquer des dossiers par pure déception de ne pas avoir été l’adjudicataire. » Tout comme les prisons ne seront jamais vides, il y aura toujours des recours abusifs. Pour Stéphan Sonneville, l’important est de veiller à ce que ces écarts ne soient pas intempestifs et ne contrarient pas l’évolution d’un pays, d’une région ou d’une ville. Serge Fautré partage son opinion : « Introduire des recours freine l’avancement de ces marchés qui sont censés bénéficier à l’entièreté de la population, par exemple dans le domaine de la voirie, des hôpitaux, des écoles, etc. Dans un certain nombre de cas, on oublie le bien commun ou l’intérêt de l’Etat. » Se prémunir des recours abusifs Pour nos experts, il existe heureusement des moyens pour se prémunir contre les recours abusifs. « D’une part, il faut sensibiliser les personnes qui introduisent un recours aux conséquences pour l’ensemble de la population si le projet est retardé, et prévoir des sanctions en cas de recours infondés », avance Stéphan Sonneville. D’autre part, il faudrait revoir les procédures de recours qui actuellement sont plutôt bon marché pour les entreprises qui les introduisent, mais dont le traitement demande beaucoup de temps. « Dans nos économies occidentales un peu en panne de croissance, l’hyperbureaucratie est un vrai danger car elle freine la croissance. Au final, on risque de se retrouver dans une économie sclérosée où 1 % de croissance est rapidement perdu de ce fait. Il faut donc saisir le gouvernement fédéral pour qu’il mette la problématique des recours à l’agenda, avec un souci de ne pas freiner la croissance. Bien sûr, on doit veiller au respect des droits démocratiques, mais en fluidifiant l’économie et l’évolution du monde dans lequel on vit. » Une autre piste serait qu’une juridiction indépendante puisse juger en amont si le recours est fondé ou non : « Une sorte de filtre pour faire le tri avant d’entamer une procédure judiciaire ». Pour Serge Fautré, les pouvoirs adjudicateurs ont eux aussi un rôle à jouer dans la diminution du nombre de recours : « La grande difficulté, dans des marchés publics complexes, c’est que la rédaction du cahier des charges ne permet pas toujours d’anticiper tout ce qui va se passer ni les différentes propositions qui pourraient être faites. » Pour lui, le formalisme des marchés publics, qui laisse peu de place à l’imagination, établit un cadre qui n’est pas toujours adapté. « Quand on rédige un cahier des charges, il est facile d’oublier l’une ou l’autre petite chose et beaucoup de marchés publics sont cassés pour des raisons de forme davantage que pour des raisons de fond. L’une des urgences est donc de recruter du personnel qualifié afin de rédiger des offres aussi professionnelles que possible. » Frédéric Loriaux abonde : « constate en effet que les dossiers sont de moins en moins bien construits et laissent libre cours à une série d’éléments qui peuvent conduire à des interprétations différentes. Si les autorités veulent éviter les recours, il faut que les critères d’attribution soient plus précis et laissent moins de place à l’arbitraire, de sorte que ceux qui répondent à l’offre sachent exactement comment ils vont être jugés. Chaque partie prenante doit prendre ses responsabilités. » ● Serge Fautré (AG Real Estate) Gaëlle Hoogsteyn Que dit la loi ? La loi « recours » fixe les règles en matière de motivation et d’information des candidats et soumissionnaires et encadre les voies de recours dans les marchés publics. ➜ Le recours en annulation peut être introduit par toute personne estimant avoir été lésée dans l’attribution motivée du marché public. La section du contentieux administratif du Conseil d’État peut alors annuler les décisions prises par les autorités adjudicatrices. Le délai pour introduire la procédure en annulation est de 60 jours, à compter de la publication, de la communication ou de la prise de connaissance de l’acte, selon le cas. ➜ Le recours en suspension est possible dans les mêmes conditions que l’annulation, à la différence que le délai de recours est de 15 jours. Le Conseil d’État va pouvoir, en présence d’un moyen sérieux ou d’une apparente illégalité, suspendre l’exécution des décisions. Ce n’est cependant pas automatique : l’instance de recours peut décider de ne pas accorder la suspension d’exécution de la décision, ou les mesures provisoires, lorsque leurs conséquences négatives pourraient l’emporter sur leurs avantages, notamment quant à l’intérêt collectif. Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 41 D.R.
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Transition Coucou : dressing de rêve et durable Avec Coucou, plus de 800 vêtements sont disponibles pour habiller les femmes à l’occasion d’un événement ou d’une soirée chic, le temps d’une location. Isabelle d'Otreppe et Marie Berlier C' est la question qui hante chaque femme qui doit s’habiller pour un événement (mariage, soirée, bal, etc.) : « que vais-je mettre ce soir ? ». Coucou y apporte une réponse ou plus précisément une multitude de réponses qui s’exposent à la boutique sise place du Châtelain, à Ixelles. « Coucou », comme l’expliquent Isabelle d’Otreppe et Marie Berlier, cofondatrices, « c’est une histoire de copines qui aiment la mode, les bons plans et la planète. Quand on sait que chaque vêtement contribue à hauteur de 20 fois son poids en gaz à effet de serre, on se dit que revoir son mode de fonctionnement ne serait pas du luxe. L’idée de Coucou, c’est de mettre en commun les jolies robes qui dorment dans les dressings, pour pouvoir louer à petit prix des tenues différentes pour chaque occasion, et investir dans de belles pièces durables pour tous les jours. » Une idée dans l’air du temps circulaire, qui rencontre un succès grandissant. Née en 2015 dans une cave, Coucou jouit aujourd’hui d’un bel espace lumineux où l’on peut trouver son bonheur parmi un peu plus de 800 vêtements, dont 80 % de seconde main. « Le solde est constitué d’une part de tailles – petites ou grandes – qui sont plus difficiles à dénicher, et d’autre part quelques marques qui marchent bien », précise Isabelle. L’offre de Coucou ne se limite pas aux robes, on peut également y trouver divers accessoires tels que chaussures, chapeaux, headbands, etc. « On peut s’habiller des pieds à la tête en passant chez nous. En outre, certains accessoires comme des bijoux, des cosmétiques ou encore des headbands sont aussi disponibles à l’achat. Pour ces produits, nous privilégions des producteurs locaux, bio et éthiques. » Et les hommes ne sont pas oubliés avec trois accessoires disponibles chez Coucou : nœuds papillon, cravates et bretelles. En l’espace de quatre ans, la boutique a régulièrement augmenté sa clientèle, qui provient à 75 % de la région bruxelloise. Coucou habille grosso modo de 16 à 77 ans, même si la majorité des ‘aficionadas’ se recrute dans la 42 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 tranche 25-45 ans. Le succès a contribué à étoffer l’effectif : aux côtés des deux fondatrices, on compte déjà une petite demi-douzaine de collaboratrices. Une réussite qui s’explique d’abord par le bouche à oreille, auquel il convient d’ajouter les réseaux sociaux qui jouent à plein leur rôle. Coucou compte ainsi déjà plus de 15.000 followers sur Facebook et 10.000 sur Instagram, sans oublier son site web. Parmi les objectifs fixés pour 2020 figure en première place le lancement d’un e-shop avec un catalogue en ligne. « On nous a demandé de dupliquer le concept dans d’autres villes belges, mais cela n’a guère de sens puisqu’il faudrait refaire un magasin et reconstituer un stock », poursuit Isabelle d’Otreppe. « Nous préférons lancer un site d’e-commerce sur lequel les clientes pourront venir choisir leur tenue, qui sera ensuite livrée chez eux. À cette fin, nous sommes actuellement en train de finaliser une levée de fonds qui va nous permettre de réaliser ce projet dans le courant de l’année prochaine. » Avec un concept qui s’inscrit clairement dans l’économie circulaire et qui répond à un réel besoin, Coucou a toutes les cartes en main pour poursuivre une croissance solide et durable. ● Guy Van den Noortgate Info : www.coucoushop.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ D.R. Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de Pierre-Yves Bossard D.R. Pierre-Yves Bossard est co-fondateur d’Eventer, l’application belge qui permet de partager des contenus d’événements en direct, sur une seule et même plateforme. Avec 2000 nouveaux utilisateurs par mois, Eventer a le vent en poupe et Pierre-Yves n’a pas le temps de chômer. Entre deux événements, il nous a livré ses bonnes adresses. Le gastro : Origine, situé tout près de la place Jourdan, ravira les gastronomes qui apprécient une touche de créativité dans l’assiette. À l’arrivée, les plats se présentent en 4 services efficaces et lisibles : froid, tiède, chaud et doux. Que vous soyez terre ou mer, vous trouverez votre bonheur avec, en prime, un rapport qualité-prix garanti ! Entre potes : Holy Smoke à Saint-Gilles, LE spécialiste du Texas BBQ à Bruxelles ! Bistro : le Charlotte Café, à Uccle. Il a tout du bistro de quartier convivial et idéal : une cuisine ouverte, des produits frais et de saison et ce petit twist d’originalité qui fait qu’on est toujours agréablement surpris. Une belle revisite des classiques de la cuisine belge et une terrasse qui vaut le détour (bien exposée, c’est un plus) ! Le spot idéal pour boire un verre : le Café Pastel, situé en plein cœur du Sablon. L’endroit idéal pour boire un verre, se restaurer et danser ! Un combo assez rare à Bruxelles. Avec un peu de chance, vous découvrirez le talentueux Simon LeSaint aux platines. DJ et producteur, il est l’ancien collaborateur de Stromae. Pour les friands de digestifs, vous trouverez du génépi et de la chartreuse à la carte. Une balade insolite : Partir sur les traces de la Senne et des anciens canaux de Bruxelles. On l’oublie parfois, mais Bruxelles s’est construite autour d’une rivière. Si vous voulez partir à sa recherche, je vous conseille de commencer par la cour du restaurant O Lion d'Or. Vous y découvrirez un ancien bras de la Senne, insolite à coup sûr. Pour les viandards, c’est le spot idéal made in USA. La viande cuit à basse température pendant des heures (de 4 à 20 h selon les pièces de viande), dans un fumoir appelé « pit ». À ne pas rater : le délicieux bœuf black angus et la belle sélection de bourbons à la carte (72 références). La routine dominicale : Dans la famille, le dimanche rime souvent avec une balade dans le parc Tenbosch, le plus beau parc de la ville. Ensuite, on prend la direction du Garage à manger, le resto du Pêle-Mêle, pour se restaurer avant de flâner dans les rayons de la meilleure librairie de seconde main de Bruxelles. Bien entendu, il est difficile de repartir sans un livre (ou deux…). ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 43
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs Ursula Burns : la première PDG afroaméricaine aux commandes d’une multinationale © Belga Coup de projecteur sur une des plus grandes success-stories des USA : Ursula Burns a commencé sa carrière en tant que stagiaire chez Xerox Corp. pour devenir la première PDG afro-américaine à la tête d’une société Fortune 500. Connue pour sa détermination et son franc-parler, Ursula Burns s’est donné pour mission d’emmener le géant des photocopieurs au plus haut. Entrée comme stagiaire dans la société en 1980, elle était sans doute loin de se douter que, trente ans plus tard, elle en prendrait la tête. Selon Forbes, elle figure aujourd’hui dans le top 20 des femmes les plus puissantes de la planète. Contrairement à Michelle Obama ou Oprah Winfrey, inutile de l’interroger sur le symbole qu’elle représente pour la communauté afro-américaine : « L’essentiel n’est pas de savoir si je suis noire ou blanche, c’est que je sois à la hauteur de la tâche », répond-elle continuellement aux journalistes qui lui posent la question. Comment cette femme issue des quartiers défavorisés du Lower East Side a-t-elle pu se hisser aussi haut ? En évoluant discrètement jusqu’à ce jour de 1990, où elle se fait remarquer en participant à un groupe de travail… sur le thème de la diversité. À la fin de la réunion, elle manifeste promptement son désaccord envers la façon dont un dirigeant de Xerox, Wayland Hicks, a répondu à ses questions. Séduit par son audace, il en fait son assistante. Quelques mois plus tard, elle interpelle cette fois le PDG de Xerox en personne, Paul Allaire, qui lui proposera lui aussi de travailler à ses côtés. De poste en poste, Ursula Burns parviendra jusqu’au conseil d’administration. Nommée CEO, Ursula enchaîne ensuite les coups gagnants, en se donnant pour mission de repositionner la société. À l’image d’IBM ou de HewlettPackard, Xerox s’éloigne de la vente au profit des services, qui représentent désormais plus de la moitié du chiffre d’affaires. Cela, c’est l’héritage laissé par Ursula Burns, qui a quitté Xerox l’an dernier pour un nouveau défi aux commandes de Veon, l’un des plus grands opérateurs de réseaux mobiles. ● Elisa Brevet Frichti Découvrez les recettes de Frichti, la start-up française spécialisée dans la livraison à domicile de plats faits maison et sains ! En 3 ans, Frichti a créé plus de 300 emplois et décide (enfin) de dévoiler ses secrets. Marabout Vigneronnes Un livre passionnant pour en découdre avec les clichés sur les femmes et le vin. Caviste et journaliste belge, Sandrine Goeyvaerts tire le portrait de 100 femmes qui font aujourd’hui la différence dans les vignes et les chais français. Parcours étonnants, force et ténacité sont au rendez-vous ! Nouriturfu Rouge impératrice Nouveau coup de coeur de la rentrée littéraire, nous sommes en 2100 à Katiopa. Le continent africain est prospère, presque entièrement unifié à l’image des futurs « États-Unis d’Afrique ». La « vieille Europe » s’est effondrée et une histoire d’amour interdite est en route. Un livre miroir particulièrement captivant ! Grasset Community L’actualité Beci en photo C’était le 5 septembre dernier : l’Afterwork Beci accueilli chez Spaces, rue Belliard. Un espace événementiel et de coworking au cœur du quartier européen. © Isopix En marge de la visite officielle du président Tshisekedi, Beci a reçu au mois de septembre une délégation de la Fédération des Entreprises du Congo. Lire aussi notre entretien avec Albert Yuma, président de la FEC, p. 19. © Belga Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 45
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Aeronautica SPRL, Rue Walcourt 150 - 1070 Bruxelles Code Nace : 35140 - Commerce d'électricité 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Nakhle Dany Alpes d'Or SPRL, Bahnhofstrasse 21 - 6300 Zug - Suisse Del. : O'Donovan Michael Andrisse Samuel PPE, Fabriekstraat 67 - 1601 Ruisbroek Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46900 - Commerce de gros non spécialisé 49320 - Transports de voyageurs par taxis Del. : Andrisse Samuel Gerson Auyan Team SPRL, Chaussée d'Alsemberg 1031 - 1180 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 72190 - Recherchedéveloppement en autres sciences physiques et naturelles 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Borges Carrizales Fabricio Bechtold SCS, Avenue Coghen 53 - 1180 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Bechtold Birgitta BeCommerce ASBL, Place SainteGudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet Del. : Geeroms Sofie Beelen Axel PPE, Avenue Huart Hamoir 44 - 1030 Bruxelles Code Nace : 63120 - Portails Internet 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Beelen Axel Catamini SPRL, Avenue Dr. Decroly 47 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : de Mahieu Sophie Cercle de Lorraine ASBL, Place Poelaert 6 - 1000 Bruxelles Del. : Simon Isabelle 46 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 Christophe Sanglier PPE, Boulevard Auguste Reyers 70 - 1030 Bruxelles Del. : Sanglier Christophe Cricket & Co - Allona Belgium SPRL, Avenue Edison 17 - 1300 Wavre Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46422 - Commerce de gros de sous-vêtements 4771601 - le commerce de détail de vêtements de dessus, y compris les vêtements de travail Del. : Türköz Mehmet David Urbain PPE, Rue Gratès 17 - 1170 Bruxelles Del. : Urbain David De Henau Sophie PPE, Rue Joseph Bens 126 - 1180 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d'information n.c.a. 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. Del. : De Henau Sophie Dinali Trade SPRL, Rue des Anciens Etangs 40 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques Del. : Jebabli Salah Enez Julie PPE, Rue Vanderkindere 566 - 1180 Bruxelles Code Nace : 58110 - Édition de livres 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien Del. : Enez Julie EVC IT Solutions PPE, Rue Sainte Catherine 3 - 1341 OttigniesLouvain-la-Neuve Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques Del. : Van Cangh Eric Exprom PPE, Avenue de la Héronnière 90 - 1170 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85592 - Formation professionnelle Del. : Azzam Rafic Fabiano Silva Gislaine PPE, Dr. Emile Gallemaertstraat 9 - 1500 Halle Code Nace : 88911 - Activités des crèches et des garderies d'enfants 96040 - Entretien corporel Del. : Fabiano Silva Gislaine Frizby SPRL, Avenue van der Meerschen 93 - 1150 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Boribon Sam Gasarabwe Oscar PPE, Rue Cesar de Paepe 9 - 1060 Bruxelles Del. : Gasarabwe Oscar Gilardi Nsele Bangwala PPE, Salaartsbos 16 - 9300 Alost Del. : Nsele Bangwala Gilardi Guillaume Houssay PPE, Avenue Louise 65 - 1050 Bruxelles Del. : Houssay Guillaume Lawal Groupe Industrie - Europe SPRL, Chaussée du RisquonsTout 75 - 7700 Mouscron Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général 46441 - Commerce de gros de porcelaine et de verrerie Del. : Lawal Amada Youssouf Light To Light SPRL, Boulevard des Invalides 253 - 1160 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres Del. : Nameche Florenzo Mabo SPRL, Nieuwe Gentsesteenweg 21 - 1702 Dilbeek Code Nace : 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) 53200 - Autres activités de poste et de courrier Del. : Mangunza Bobongo Yael Community ManShine SPRL, Rue de Savoie 31 - 1060 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Balbaert Michaël Marie-Agnes Djate PPE, Rue Anoul 10 - 1050 Bruxelles Del. : Djate Marie-Agnès Ruta&Baga SPRL, Clos du chemin creux 4 - 1030 Schaarbeek Del. : Verschueren Wim Sarah Tshikuna Mbuyi PPE, Stoofstraat 3 - 1785 Mechelen Del. : Tshikuna Mbuyi Sarah Schidlowsky Maxime PPE, Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Del. : Schidlowsky Maxime Sen Sarbani PPE, Avenue Montana 29 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Sen Sarbani ThePlugIn Company SPRL, Avenue Jules Bordet 13 - 1140 Bruxelles Code Nace : 46693 Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d'installation 46699 - Commerce de gros d'autres machines et équipements n.c.a. Del. : Stubbe Jonathan Wethinkbeautiful SPRL, Rue de Livourne 36 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 70210 - Conseil en relations publique Del. : Froment Fabrice White-Stone Group SPRL, Rue Henri Marichal 28 - 1050 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers Del. : Daxhelet Patrick Your Brand Story SPRL, Boulevard Général Jacques 34 - 1050 Bruxelles Del. : Martinez Dorr Maria Zetoolbox SA, Rue De Penthievre 10 - 75008 Paris - France Del. : Foucray Jeremy INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 30 Abattoir Actiris ADEB Adidas Advisers AG Real Estate Ahooga Alphabet Atenor Baukunst Belgian Posters Blow Up Bopro Bruxelles Environnement Bruxelles Formation Bruxelles Mobilité Building Management Caban Café Pastel Carbyne Centre pour Entreprises en difficulté Cercle de Loraine Charlotte Café CHU Saint-Pierre CHWapi CIRB CIT Blaton Cliniques Saint-Luc Coucou D’Ieteren Danone Daoust 8-9 30 ; 32 40-41 33 39 14-15 ; 40-41 8-9 20-22 40-41 8-9 13 11-12 39 30 ; 34 32 27 39 32 43 28 37-38 4-5 43 31 31 28 ; 30 40-41 39 42 27 33 10 Easy.brussels Enterprise Europe Network Erasmushogeschool Brussel FEB Fédération des Entreprises du Congo Felix Fondation Roi Baudouin Garage à manger Gécamines Google Guerlain Holy Smoke Imec Janssens JC Decaux Belux Jump L’Écho La Colmena Lab Box Lateral Thinking Factory Lewis PR Lexing Belgium Lifetech.brussels Lime LindaCare MaestroMobile Martini Media Marketing Mercury MintT MoveUp Northgate Arinso 16 8-9 14-15 19 ; 45 20-22 32 43 19 20-22 ; 25 6 43 23-24 11-12 13 20-22 36 33 27 4-5 20-22 26 31 20-22 31 14-15 11-12 4-5 6 31 31 8-9 Nos Pilifs O Lion d’Or Orange Origine Pêle-Mêle Perspective.brussels Poppy Qatar Airways Raet Rising Lab Robovision Scooty SD Worx Siamu Sidewalk Labs Skipr Spaces Stib Telenet TNO Uber ULB Veon ViaVan Ville d’Anvers Voka Waymo Xerox Corp. Younity Zetoolbox Zipcar 34 43 23-24 43 43 32 27 6 8-9 6 23-24 20-22 8-9 30 25 27 45 4-5 23-24 ; 8-9 23-24 8-9 32 44 27 23-24 14-15 20-22 44 26 6 27 Bruxelles Métropole - octobre 2019 ❙ 47
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Agenda STRATÉGIE & GESTION 08.11 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 10.10 Instagram** 21.10 Smartphone film academy** 22.10 Social media strategie** 23.10 Social selling : l’efficacité de la prospection 24.10 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten!** 24.10 Réussir son projet CRM en 5 étapes 05.11 E-mailmarketing** 07.11 Formation Facebook & Instagram 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection 14.11 Google optimalisaties (SEO & SEA)** 19.11 Netwerk slimmer met LinkedIn!** 21.11 Instagram** 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 10.10 Congé parental, congé pour assistance médicale et congé palliatif : principes et nouveautés 48 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 04, 11, 18 & 25.1 Lunch Starter 02, 09, 16 & 23.12 Lunch Starter ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 11.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail 14.10 Inspection sociale : doit-on en avoir peur ? 17.10 au 14.11 Cycle : l’essentiel du droit du travail 18.10 Actualités « compensation & benefits » 22.10 Élections sociales 2020 et mise en place des organes sociaux 22.10 Élections sociales 2020 : tout savoir sur le processus électoral 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be DROIT COMMERCIAL 11.10 Le bail commercial : nouveautés et conseils ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be MÉDIATION JURIDIQUE Jusqu’au 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu WORKSHOPS GRATUITS STARTERS & RESTARTERS 14, 21 & 28.10 Lunch Starter Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 16.10 Brussels Meets Brussels / City Climate Challenge 16, 23 & 30.10 Beci Welcome Breakfast 06, 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci. be 14.10 B2B matchmaking : BioXpo VitaSana, the trade fair for the organic sector, Brussels 17.10 Forum Douanes Bruxelles 18.10 B2B meeting avec des agents commerciaux en France 21.10 Brexit or not Brexit, quels impacts sur votre business ? Atelier pratique 28.11 Appréhender le risque de corruption dans les relations commerciales de mon entreprise ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Entreprises et transmission > 3 entreprises à remettre Encadrement, restauration d’œuvres, vente de mobilier d’exception CA : < 1 Mo € 1 à 10 employés Imprimerie digitale CA : 2 à 3 Mo € 10 à 20 employés Agence d’études de marché, de mystery shopping et marketing CA : < 1 Mo € 1 à 10 employés > Pour nos repreneurs-investisseurs, le Hub Transmission recherche Une entreprise active dans le marketing, communication, production Bruxelles, Wallonie, Flandre Valeur d’acquisition : 500.000 € max. > Une entreprise B2B active dans la distribution ou l’agro-alimentaire ou les soins de santé Bruxelles, Wallonie, Flandre Valeur d’acquisition : 2.000.000 € min Note : Le repreneur investit en fonds propres et souhaite s’impliquer dans la gestion journalière de l’entreprise. Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 ● transmission@beci.be

2019.10 Brussel Metropool


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inhoud Brussel Metropool Nr 48 – Oktober 2019 In november: International News 4 6 8 Beci online Podcast : Jérémy Foucray Digest Ideeën 10 11 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Géry Brusselmans, Elisa Brevet, Giles Daoust, Marc Decorte, Nancy Demaude, Thierry Geerts, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Olivier Kahn, Ophélie Legast, Frédéric Petitjean, Pierre Rode, Julien Semninckx, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck en Beatriz Vilchez-Silva. Opmaak db Studio.be Druk DB Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 13 14 Open Source Reclamezeilen: hoe ver reikt de bevoegdheid van een gemeente? Voor of tegen minder reclameborden in de stad? MO: een vitrine voor alle mobiliteitsoplossingen International 16 19 Smart Cities 20 23 25 27 28 30 31 32 EEN: een netwerk om uw internationale groei te stimuleren "België en de DRC hebben een gezamenlijke toekomst!” Thierry Geerts: Brussel opnieuw uitvinden, in hartje Digitalis... City of Things in Antwerpen Toronto wordt de stad van morgen 26 Wetgeving: het evenwicht vinden tussen privacy en gegevensgebruik Mobiliteit: apps om de stad te ontlasten “Ook de burger kan helpen, Brussel properder te maken” Administratie: groeiend succes voor het Irisbox-loket Gezondheid: technologie ten dienste van de patiënt Sociaal: “4 burgers op 10 lopen risico op digitale uitsluiting” Dynamiek 33 MVO: van bestaansreden tot bestaansrecht 34 36 39 40 42 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 44 45 46 47 48 Overdracht: bereid je op tijd voor Verhaal bij overheidsopdrachten: zijn er misbruiken? Starter: Coucou Community 43 Index Agenda In de voetsporen van … Pierre-Yves Bossard Kleine verhalen van grote ondernemers Foto’s van het Beci nieuws Toetredingsaanvragen Gasthoofdredacteur: Thierry Geerts Hoe nuttig is de circulaire economie voor uw bedrijf? Plaats voor de mens in een faillissement? 37 Uw zaak draait vlotjes? Neem toch even de tijd om dit te controleren ... viert zijn 65-jarig bestaan en 1.000.000 Daoustianen! Sluit je aan bij de grote werknemersfamilie van Daoust! INTERIM • SELECTION • OUTPLACEMENT • COACHING • PUBLIC SECTOR • DIENSTENCHEQUES Sinds 1954 heeft Daoust meer dan 1.000.000 mensen geholpen om een baan, een collega of een huishoudhulp te vinden. Sluit je aan bij onze grote familie in één van onze 50 JobCenters of op Daoust.be Erkenningen: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22. Erkenning Dienstencheques: Brussel: B40063, Vlaanderen: V40063, Wallonië: W40063.
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Beci online Social Media Meer dan 85% van de Belgische certificaten van oorsprong wordt uitgereikt via Digichambers, het platform ontwikkeld door de Belgische Kamers van Koophandel. Vorige maand werd hiervan versie 2.0 geïntroduceerd: nog handiger! #BECImember : Tijdschrift, website, nieuwsbrieven, studies, evenementen ... Media Marketing is dé referentie in de communicatie- en marketingsector in België. Meer op www.mm.be. We hadden het er vorige maand al in onze pagina's over: Beci steunt het project "Morgen Egmont", geleid door de economische actoren van de wijken Louiza en Gulden Vlies. Het debat werd via de sociale netwerken voortgezet. 16 september in de Club van Lotharingen: een lunch over de prioriteiten van de Brusselse bedrijven, in het raam van het programma van de nieuwe gewestelijke regering. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Beci online In onze nieuwsbrieven van september Een niet te missen evenement, op 16 oktober: Brussels meets Brussels, gewijd aan de kansen die met de klimaatverandering gepaard gaan. Een debat met de economische en politieke besluitvormers van Brussel. Meer op https://agenda.beci.be/brusselsmeets-brussels-nl-city-climate-challenge-303030. Wanneer moeten werknemers op de hoogte worden gebracht van de introductie van een nieuwe technologie? Onder welke voorwaarden kan kunstmatige intelligentie worden ingezet in het rekruteringsproces? Wanneer komt er een rechtspersoonlijkheid voor robots? Antwoorden met advocaat Christophe Delmarcelle. Dit leest u op onze website U vindt deze artikelen op www.beci.be Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 5
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Podcast Jérémy Foucray, amper 25, ondernemer en digitaal gereedschapsjager Mercury, Rising Lab, Zetoolbox: met die drie bedrijven is Jérémy Foucray op zijn 25e al een "seriële ondernemer". Een ontmoeting met degene voor wie "het werk heel (mijn) leven is, en vooral een passie". kwam tot de conclusie dat bedrijven absoluut moesten inzien dat content voor sociale netwerken zich niet beperkt tot foto's en video's. We moeten een cultuur creëren rond deze inhoud. De bedrijven vergeten soms dat dit alles ook intern geproduceerd kan worden en niet noodzakelijkerwijs duur hoeft te zijn. Het is vaak een kwestie van hulpmiddelen ... Was ondernemerschap voor jou een evidentie? Het begon allemaal met een frustratie: ik heb altijd graag gewerkt. Sinds mijn 16e heb ik heel wat klusjes gedaan, in de schoonmaak, in supermarkten ... Toen ben ik naar een marketingen mediaschool gestapt. Mijn eerste stage deed ik in eventmanagement en public relations. Het tweede jaar zat ik in de rekruterings- en headhuntingbranche. Een zeer intensieve omgeving waar je hard moet werken. Toen dacht ik bij mezelf: "In een omgeving als deze wordt van jou veel verwacht en krijg je weinig in ruil. Als je dan toch zo hard moet werken, doe het dan voor jezelf.” Is dat wat je ertoe aanzette om Mercury op te richten? Ik stond toen vol bewondering voor de netwerken en hun vermogen om de aandacht van mensen te trekken. Als student overwoog ik de productie van inhoud voor 'volwassenen'. Ik besprak dit met de directrice van mijn school en een paar weken later hadden we een ruimte, toegang tot het netwerk van de school en een geweldige motivatie. We dachten: "Aangezien diploma's nutteloos lijken en iedereen met een diploma hetzelfde doet, blijft er niets anders over dan werken. Onze ervaring zal ons onderscheiden …” Uiteindelijk kregen we kleine contracten voor Guerlain, Qatar Airways ... Boeiend! Vandaag studeerde je af aan de ECS en verliet je Mercury, op weg naar nieuwe avonturen ... Als student begreep ik dat onderwijs fundamenteel was en dat het behoorlijk ‘gescaled’1 kon worden. Ik 1 NVDR: vermogen om een product aan te passen aan een verandering in de orde van grootte van de vraag. 6 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 V.R Dit is het ontstaan van Zetoolbox, je nieuwe onderneming, nietwaar? We staken van wal vanuit deze vaststelling: in elk tijdperk beschikte de mens over hulpmiddelen. Het probleem is dat mensen vandaag moeite hebben met de digitale instrumenten. Nochtans worden steeds meer dingen mogelijk dankzij software. Zetoolbox is onze manier om dit enigszins recht te trekken. We willen hulpmiddelen introduceren en de gebruikers helpen ze te begrijpen. Vaak kunt u met eenvoudige toepassingen die bijzonder goed werken, zeer snel resultaten bereiken! ● Elisa Brevet Beluister deze ontmoeting in de Next Step podcast: www.beci.be/podcast podcast inspiratie: How I built this : (in het Engels): Boeit u zich voor de grote ondernemers die de wereld hebben gerevolutioneerd? Dan is deze podcast iets voor u. In elke aflevering ontmoet Guy Raz de grootste namen, van Instagram tot Airbnb (de aflevering over Joe Gebbia is een favoriet), via LinkedIn of Buzzfeed. Agentschap blok 3 KBCAfspraak Brussels Maak een afspraak met ons waar u wil. kbcbrussels.be/overal V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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News Abattoir betrekt Baukunst bij het Manufakture project Tegen januari 2023 verschijnt op de site van Abattoir te Anderlecht een nieuwbouw van ongeveer 6.000m² oppervlakte. ‘De Manufakture’ zal diverse functies weten te combineren. Ze is medegefinancierd door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en het EFRO. Voor het ontwerp werd vorig jaar, samen met de Brusselse Bouwmeester een architectuurwedstrijd gelanceerd. Abattoir koos uiteindelijk voor Baukunst en zijn architect Adrien Verschuere. Baukunst besloot in te spelen op de ruimtelijke uitdagingen: door zijn positie op de site maakt Manufakture het mogelijk om een nieuwe openbare ruimte te creëren en rechtstreeks met de historische hal in dialoog te treden. Wat het ontwerp van Baukunst ook zo uniek maakt, is zijn extreme neutraliteit ten opzichte van de invulling, wat een ongelofelijke flexibiliteit toelaat. Abattoir wenst met dit gebouw verder in te zetten op duurzaamheid. Dit betekent niet enkel inzetten op CO2-neutraal produceren, maar ook een bewuste keuze maken van materialen, de flexibele invulling van het gebouw nu al voorbereiden en de mix van activiteiten op de site verder stimuleren. Het gebouw zelf bestaat uit twee gestapelde duplexen van 16 meter hoog. Aan de noordzijde van het gebouw zijn twee grote loggia’s geplaatst. Ze bieden ruimte voor verticaal verkeer. De voorkant, die dus gericht is naar de geklasseerde markthal, en waar later ook een groot stedelijk plein rond komt, wordt een geactiveerde gevel die uitwisselingen met de bezoekers van de site mogelijk maakt. Abattoir SA is ook van plan om rond 2022 de Kotmet te bouwen. Dit vastgoedproject vindt plaats naast de Foodmet en omvat een mix van commerciële ruimtes, studentenhuisvesting en flats. Informatie : www.abattoir.be Uber lanceert Bike Lane Alerts Naar aanleiding van de Week van de Mobiliteitsweek lanceerde Uber in september Bike Lane Alerts in België. Deze nieuwe veiligheidsfunctie maakt gebruik van beschikbare kaartgegevens om de aanwezigheid van afzonderlijke fietsvoorzieningen aan te geven – of de noodzaak voor fietsers om de weg te delen met automobilisten. Elke passagier die wordt opgehaald of afgezet in de buurt van of langs een fietspad krijgt dus een melding dat hij of zij bij het openen van de autodeur moet letten op eventuele fietsers. Deze functie is al beschikbaar in de Verenigde Staten, Canada, het Verenigd Koninkrijk en Frankrijk. Ze is bedoeld om gevaarlijke situaties te vermijden wanneer de gebruiker in of uit het voertuig stapt. © Getty ©Baukunst Op de benedenverdieping komen ateliers voor vleesversnijding of andere voeding gerelateerde productieve activiteiten. Boven de ateliers zullen twee verdiepingen ingevuld worden met een publieke parking van ongeveer 420 plaatsen voor de marktbezoekers tijdens het weekend. Tijdens de week is de parking nuttig voor andere gebruikers van de site of erbuiten, zoals de Erasmushogeschool bijvoorbeeld. De totale investering wordt geraamd op circa 18 miljoen euro. 8 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Dit bevestigt de woordvoerder van Uber: "Bike Lane Alerts is Uber's nieuwste functie op het gebied van verkeersveiligheid. In elk geval een mooi voorbeeld van hoe technologie een positieve bijdrage kan leveren aan meer veiligheid op onze wegen. België telt een groot aantal fietsers. Die lopen het risico om gewond te raken door mensen die onzorgvuldig de deur van een voertuig openen. Deze waarschuwingen zullen autopassagiers helpen om beter op te letten.” Bike Lane Alerts is de nieuwste functie die geïntegreerd is in de Uber-toepassing, met als doel de verkeersveiligheid te verbeteren. Het vervolledigt een steeds uitgebreider scala aan veiligheidstools. Eerder deze zomer lanceerde Uber Check Your Ride. Met deze functie controleert de gebruiker of hij in het juiste voertuig stapt. Sinds november vorig jaar biedt Uber nog een aantal andere functies zoals "vertrouwde contacten" (de mogelijkheid om uw verplaatsing te delen met familie of vrienden), anonimisering van de contactgegevens tussen bestuurder en passagier en een noodknop in geval van nood. Info : www.uber.com News Gebrek aan tijd grootste knelpunt om digitaal te ondernemen De Belgische digitale economie hinkt achterop. De sleutel tot verdere digitalisering van de Belgische economie ligt bij KMO’s, zo blijkt uit de recentste DESI-cijfers van de Europese Unie. Telenet Business wil daar mee zijn schouders onder zetten. Via zijn vernieuwd programma “De Digitale Versnelling” dat in 2017 van stapel liep, investeert het bedrijf meer dan een half miljoen euro in een online platform waar ondernemers digitale experts in verschillende vakgebieden kunnen vinden. Versie 2.0 werd onlangs voorgesteld. Een sterke website of webshop maken, een profiel beheren op sociale media, online adverteren … voor veel bedrijven is het nog steeds allemaal niet vanzelfsprekend. Dankzij de ‘Digitale Versnelling’ konden ondernemers zich gedurende twee uur laten bijstaan door een onafhankelijk digitale expert. Bijna 3000 bedrijven maakten hiervan handig gebruik. 6 op 10 ondernemers zag nadien hun klantenbestand groeien. Bij wie geen vooruitgang boekte, bleken tijd (29%) en nood aan extra hulp (23%) de voornaamste knelpunten. 85% van de ondernemers gaf aan verder te willen werken met een digitale expert. Telenet Business wil verder inspelen op deze inzichten met een 2.0 versie van de ‘Digitale Versnelling’. Het bedrijf blijft zoeken naar nog meer onafhankelijke digitale experts voor verschillende vakgebieden: sociale media, merk versterken, online adverteren, online tools, online veiligheid … De experts delen interessante trends en handige tips & tricks op het platform digitaleversnelling.be. Bedrijven die dit wensen, kunnen kiezen uit een aantal lokale onafhankelijke experts. Dan bepalen de ondernemer en digitale expert een samenwerking op maat. “Digitaal ondernemen biedt uiteraard meer voordelen dan alleen meer klanten bereiken of hen gemakkelijker bedienen”, stelt Martine Tempels, Vice-President bij Telenet Business. “Bedrijven kunnen hiermee ook hun efficiëntie en klantenservice verbeteren. Door bedrijven eenvoudig in contact te brengen met digitale experts kunnen ze een digitale versnelling hoger schakelen.” Info : www.accelerationdigitale.be Ahooga lanceert een beperkte reeks ‘lichtreflecterende’ Modular Bikes Ahooga Bike, een Brusselse starter die bekend staat om zijn praktische en ultralichte elektrische fietsen, neemt de fietsveiligheid en de zichtbaarheid van fietsers serieus, ook in het donker. Hiervan getuigt een beperkte oplage van zijn Modular Bike. Het model werd vorige maand tijdens Bike Brussels in Tour & Taxis aan het publiek onthuld. Een jaar geleden kondigde Ahooga de release van zijn Modular Bike aan: een lichtgewicht, adaptieve en compacte elektrische vrachtfiets. Ondanks zijn gewicht van amper 16 kg biedt hij een verrassend draagvermogen (155 kg). Kortom, het ideale voertuig voor het moderne leven. Denk maar aan de wekelijkse boodschappen, materiaal voor het werk en/of de kinderen die je naar school moet brengen. Dankzij zijn licht gewicht en zijn ruimtebesparende functie vindt hij een plaatsje in krappe opbergruimtes zoals gangen, studio's of garages. Zijn naam heeft hij te danken aan de vele configuratiemogelijkheden: riemaandrijving, automatische versnellingsbak, sport- of comfortstuur... Met deze beperkte editie introduceert Ahooga enkele nieuwigheden: een verf met reflecterende eigenschappen voor een betere zichtbaarheid van de fiets, vooral in de winter; een "Low Step"-frame waarmee de jurk of rok kan worden gedragen en ook mensen met verminderde spierflexibiliteit op de fiets kunnen; en, als optie, een elektronisch hangslot om het uitlenen of huren van een fiets in een bedrijf te vergemakkelijken. Deze beperkte reeks van 300 exemplaren is verkrijgbaar voor een scherpe prijs van 1995 €. Ahooga Bike werd opgericht in 2015 en heeft ondertussen al bijna 4500 fietsen op de markt gebracht. In 2018 behaalde de onderneming een omzet van 2,2 miljoen euro. Het Brusselse bedrijf Ahooga specialiseerde zich in eerste instantie in intermodale oplossingen, met elektrische en ultralichte vouwfietsen die hoge prestaties leverden. Die waren bedoeld om in te grijpen tegen al wat de adoptie van de fiets kan vertragen: heuvelachtig terrein, transpiratie, diefstal, regen of lange afstanden. Info : www.ahooga.bike Kobe Verdonck benoemd tot CEO van SD Worx Group Kobe Verdonck, tot voor kort bestuurslid van SD Worx Holding NV, strategisch adviseur en lid van het managementteam van SD Worx Holding, volgde in september Steven Van Hoorebeke op als Chief Executive Officer van SD Worx Group NV. Kobe is geboren in Gent (België) in 1971 en heeft een masterdiploma in de rechten (Universiteit Gent) en bedrijfskunde (Université Catholique de Louvain). Tijdens zijn bijzonder succesvolle carrière heeft Kobe senior leidinggevende functies opgenomen met toenemende verantwoordelijkheid in internationale bedrijven actief in HR en payroll, in meerdere landen. Zo was hij Chief Executive Officer voor Raet van 2014 tot 2018 en was hij tussen 2007 en 2014 Chief Sales Officer en Executive Director Europe & Latin America bij Northgate Arinso. Informatie : www.sdworx.com Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 9
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De menselijke valstrik Open Source H eel veel bedrijven zijn aan hun digitale omwenteling beginnen sleutelen. In het ergste geval mondt dit uit in een sociaal bloedbad. In andere gevallen, en vaak ook in kleinere bedrijven, verloopt de digitale transformatie soepel, over een langere periode en met minder of bijna geen negatieve sociale gevolgen. Hoe zit het met de Staat en zijn niet meer te volgen versplintering (in gewesten, gemeenten, ministeries, parastatalen, noem maar op)? Voorlopig valt er nog (bijna) niets te melden. De werking van het staatsapparaat hangt nog steeds voor 99% af van legioenen ambtenaren die welwillend toezien op de toepassing van duizenden wetten, regels, uitzonderingen, subsidies en belastingen. Het digitaliseringspercentage van de overheid ligt uiterst laag. Maar heeft het nog zin om voor de zoveelste keer te herhalen dat de overheidsuitgaven naar beneden moeten? Het belastingtarief, dat ver boven de 50% ligt, kan niet meer hoger. Er bestaat nochtans een manier om deze kosten klein te krijgen: de automatisering of digitalisering van een hele resem handelingen die momenteel door mensen worden uitgevoerd. Dit zou uiteraard gepaard gaan met een vermindering van het aantal ambtenaren of hun overplaatsing naar andere functies. De afschaffing van ambtenaren zou als maatregel uiterst impopulair overkomen. Zij vormen trouwens een belangrijk deel van het electoraat. Hoe dan ook, het statuut van levenslange ambtenaar is nog steeds zeer levendig in veel overheidsinstellingen. De uitweg? Deze ambtenaren opleiden in andere beroepen, als hun taak gedigitaliseerd wordt. Wegens de sociale inertie wordt dit, zowel aan de Staat als in veel bedrijven, bijzonder moeilijk. De droom van een levenslange baan blijft hardnekkig hangen, waarbij elke grote verandering als een bedreiging wordt waargenomen. Is er dan echt geen uitweg? Zal de overheid sowieso aan competitiviteit verliezen terwijl de bedrijfswereld steeds beter functioneert? Overheid of privé, het maakt niet uit: de oplossing die een sociaal bloedbad of een logisch verlies aan efficiëntie zal vermijden, is een prognose over tien jaar (of liever vijf!) om een beeld te krijgen van de manier van werken in de toekomst, na de digitalisering en optimalisatie. Idealiter zouden organisatieleiders (zowel overheid als privé) hun visie op de toekomst moeten uitleggen aan de werknemers en een plan voorstellen voor een vlotte en geleidelijke verandering. De stroeve verstandhouding tussen werkgevers en vakbonden, die veel wegheeft van een toneelstuk, zal dit helaas belemmeren, zeker in grotere organisaties. Giles Daoust, CEO van Daoust Artikelen zoals die van de Harvard Business Review hameren al jaren op deze aanbeveling aan grote ondernemingen: om geen disruptie te ondergaan moet je die zelf veroorzaken. Het – trouwens wereldwijd – probleem is dat disruptie in de komende decennia vooral de mens zal treffen. Tegenstribbelen is zinloos: evolutie is constructiever dan verzet. De langdurige en herhaalde politieke crises en de spanningen tussen werkgevers en vakbonden (iets dat in ons tijdperk hoe langer hoe meer voorbijgestreefd overkomt) belemmeren echter een noemenswaardige evolutie van onze samenleving. Als mensen nooit met elkaar overweg kunnen, hoe gaan ze dan de opkomst van de machine overleven? Zie daar de "menselijke valstrik" waar ik in de titel naar verwijs. Hoog tijd dus voor solidariteit om samen de uitweg te vinden. ● 10 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 V.R Ideeën Reclame die veel ophef maakte: in de zomer wilde de gemeente Elsene een Martini reclamezeil laten weghalen omwille van de publicitaire boodschap erop, en ondanks de stedenbouwkundige vergunning. Reclamezeilen: hoe ver reikt de bevoegdheid van een gemeente? Kan een gemeente een zeildoek laten verwijderen enkel en alleen omwille van het beeld erop? Zo ja, volgens welke criteria? Het debat loopt sinds het nieuwe college in Elsene vroeg om de verwijdering van een dekzeil met reclame voor een alcoholmerk. N a de gemeenteraadsverkiezingen van oktober 2018 werden in de gemeenten van onze hoofdstad en van het Koninkrijk nieuwe meerderheden in het leven geroepen. In zijn algemene beleidsverklaring pleitte het nieuwe college van burgemeester en schepenen van Elsene (Écolo-PS) voor "een openbare ruimte die niet aan reclame is onderworpen". Een van de prioriteiten is "het geleidelijk afbouwen van reclame in de openbare ruimte bij de vernieuwing van straatmeubilair, het niet langer aanvaarden van nieuwe reclame-installaties, het verbieden van alle reclame op animatieschermen, via geluid, geur en camera's en de analyse van de meest geschikte manier om reclame te vermijden die in strijd is met de door de gemeente verdedigde waarden (weigering van seksisme, junkfood of reclame die niet te rijmen valt met de doelstellingen van de strijd tegen de klimaatverandering)". Afgifte van een stedenbouwkundige vergunning Deze standpunten geven aanleiding tot discussies sinds de gemeente Elsene besloot ze in te voeren. Begin juli beval zij een adverteerder (Martini) een groot reclamedoek te verwijderen op een gebouw dat momenteel aan het Flageyplein renovatie ondergaat. Eerder was echter al een stedenbouwkundige vergunning uitgereikt voor de installatie van dit zeildoek, waarmee de eigenaar de renovatiewerkzaamheden gedeeltelijk financiert en, overigens, de gemeente een belasting kan innen. Bij het bedrijf dat het zeildoek had geplaatst, schoot dit bevel in het verkeerde keelgat. "De gemeente Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 11 V.R
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Ideeën De belangrijkste is die van de inhoud, die geen 'junk food' mocht promoten (of meer bepaald 'ongezonde voeding', zoals vermeld in de in het Nederlands opgestelde vergunning). In de afgegeven vergunning stond te lezen dat de inhoud van de reclame later door de gemeente moest worden goedgekeurd. Frédéric van den Bosch, advocaat (advocatenkantoor Janssens) V.R A priori valt de regulering van de reclame voor de specifieke alcoholsector niet onder de bevoegdheid van de gemeente en nog minder onder die van de administratieve politie van de stedenbouw." heeft ons de stedenbouwkundige vergunning verleend en nu het zeildoek er hangt, vraagt ze ons om het weg te halen op de enkele grond dat de reclame alcoholgebruik promoot", zegt Martijn Stefels, directeur van het Antwerpse firma Blow Up. "Ten eerste is reclame voor alcohol in België niet verboden. Ten tweede valt de beslissing over de ongepaste inhoud van reclame niet onder de bevoegdheid van de gemeente. We begrijpen er niets van, vooral omdat er in andere delen van de gemeente alcoholreclame hangt, zonder een reactie uit te lokken. En dat geldt ook voor andere gemeenten en voor andere collega's. Dit is de eerste keer dat we dit soort situatie tegenkomen en we hebben besloten ons te verdedigen.” De Martini campagne is nu voorbij. De gemeente erkent dat de stedenbouwkundige vergunning is afgegeven, maar onder voorwaarden. 12 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Subjectieve elementen Maar hoe zit dit op juridisch vlak? De plaatsing van een reclamedekzeil op een gebouw in renovatie vereist inderdaad een stedenbouwkundige vergunning van de gemeente, maar het Gewest stelt hiervan de algemene regels vast (artikel 14 van hoofdstuk VI van de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening – GSV). Wat de inhoud van de reclame betreft, verwijst deze bepaling alleen maar naar het esthetische karakter ervan. Hoe zit het dan met de voorwaarden die de gemeente oplegt? "Ik ben van mening dat deze voorwaarden onwettig zijn, voor zover een vergunning bij afgifte uitvoerbaar (afdwingbaar) moet zijn", zegt Frédéric van den Bosch, een advocaat gespecialiseerd in onroerend goed en stedenbouwkundig recht (advocatenkantoor Janssens). "De door de gemeente Elsene gestelde voorwaarden houden echter in dat de begunstigde na de afgifte van de vergunning een nieuwe vergunning moet krijgen ter validatie van de inhoud van de reclame. Bovendien heeft de rechtspraak van de Raad van State er herhaaldelijk op gewezen dat de voorwaarden van een vergunning nauwkeurig moeten zijn en niet kunnen verwijzen naar een toekomstige of onzekere gebeurtenis. Hier zijn de voorwaarden onduidelijk, aangezien de beoordeling van de conformiteit van de reclame met de door de gemeente verdedigde waarden naar eigen goeddunken gebeurt.” Een gemeentelijke bevoegdheid? Wat als een gemeente vooraf om een beschrijving van het beeld zou vragen? "A priori valt de regulering van de reclame voor de specifieke alcoholsector niet onder de bevoegdheid van de gemeente en nog minder onder die van de administratieve politie van de stedenbouw", aldus Meester van den Bosch. "De gemeente zou dus een beroep moeten doen op haar algemene politiële bevoegdheden op het gebied van ‘rust, gezondheid, veiligheid en netheid’, die haar bijvoorbeeld in staat stellen om openings- en sluitingsuren op te leggen voor drinkgelegenheden. V.R Martijn Stefels (Blow Up) We begrijpen er niets van, vooral omdat er in andere delen van de gemeente alcoholreclame hangt, zonder een reactie uit te lokken. En dat geldt ook voor andere gemeenten en voor andere collega's Daartoe zou zij moeten aantonen dat het tonen van reclame voor een alcoholmerk in strijd zou zijn met deze eisen op het publieke domein van de gemeente. Dit lijkt me een moeilijke opdracht, omdat reclame voor alcohol niet verboden is.” ● Julien Semninckx Ideeën Een efficiënt en economisch nuttig medium of eerder een bron van "visuele vervuiling"? Reclameborden zorgen voor felle debatten. Sommige lokale overheden willen de impact ervan op de stad verminderen. Twee meningen van beroepsmensen. © Getty Jérôme Blanchevoye, Adjunct-directeur generaal bij JC Decaux Belux In Brussel zou een beter overleg tussen het Gewest, de 19 gemeenten, de MIVB en de verschillende spelers van de reclamesector de alomtegenwoordigheid van reclame kunnen verminderen. En het zou tegelijk alle belanghebbenden een zelfde of zelfs hoger niveau van dienstverlening of inkomsten kunnen garanderen. Het nieuwe project van de gewestelijke stedenbouwkundige verordening (GSV) wil het aantal reclamevoorwerpen op de openbare weg beperken – op zich een goede zaak. Deze verordening zal echter haar doel missen als de gemeenten ervan afwijken en de administratie geen middelen krijgt om de naleving ervan te controleren. Dat is nu het geval. Bovendien brengt dit GSV-project, door de willekeurige afbakening van zones en formaten, het risico met zich mee dat het niveau van de inkomens (bijdragen, belastingen) gaat dalen of dat de daarvan afhangende diensten (Villo, bushokjes, enz.) zonder financiering komen te zitten. Dit zou spijtig zijn, ook omdat het geld dan naar andere media zou vloeien, waarvan sommige geen enkele euro aan de Belgische Staat herverdelen. Plaatselijke affichage is positief voor de stad. Het oudste medium ter wereld is bovendien een effectief communicatiemiddel, zowel voor economische als culturele actoren. Het creëert lokale werkgelegenheid, stimuleert de lokale economie en financiert diensten voor burgers. Ja, wij zijn voorstander van minder reclameborden in de stad, maar op een intelligente en harmonieuze manier. Het is een van de meest gewaardeerde media voor de jongere generatie, die het als vriendelijk, creatief en dynamisch beschouwt. Ik ben ervan overtuigd dat we met het Gewest, de MIVB en de gemeenten ambitieuzer kunnen werken aan een betere integratie van de reclame in de stad, met behoud van de levenskwaliteit van de burgers en de voordelen die dit medium voor de gemeenschap oplevert. Charles Dejean, Bestuurder bij Belgian Posters Wij zijn tegen het beperken van de reclameborden, maar op een genuanceerde manier. Het Brussels Gewest wenst een nieuwe GSV te stemmen die de reclame regelt. Maar die is in haar eerste versie niet erg geruststellend voor ondernemingen als het onze. Ze is veel te ingrijpend en bedreigt het behoud van veel borden in de hoofdstad. Verhoudingsgewijs zouden er op 100 panelen amper een vijftiental worden behouden. Onaanvaardbaar! Geef de adverteerders wat speelruimte, zodat ze zich kunnen aanpassen aan de nieuwe regels. Net als in het verleden trouwens, toen het nodig bleek om het (overdreven) aantal borden te verminderen. Maar vandaag wordt nagenoeg geen overleg gepleegd. De bedrijven die instaan voor de reclameborden worden niet aan de onderhandelingstafel uitgenodigd. Deze verordening zal waarschijnlijk veel verlies teweegbrengen. Reclameborden brengen veel geld op: niet zozeer voor de exploitant van het bord, maar vooral voor de gemeenten (het belastingtarief ligt zeer hoog) of voor de NMBS (die aanzienlijke huurgelden int voor de huur van haar spoordijken). Bovendien wordt naar schatting 80% van de reclameomzet opnieuw in de lokale economie geïnvesteerd, in tegenstelling tot andere media, waaronder het internet. Het verdwijnen van onze systemen zal leiden tot banenverlies, vaak van laaggeschoolden die geografisch afhankelijk zijn van ons werkgebied, naast inkomensverlies voor het Gewest, de gemeenten, de overheid, de MIVB en de NMBS. Om al deze redenen is overleg tussen de overheid en de sector zeer wenselijk. Het zou goed zijn als we werden uitgenodigd voor overleg, als naar ons werd geluisterd en we de tijd kregen om ons aan te passen. ● Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 13
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Ideeën MO, een vitrine voor alle mobiliteitsoplossingen De in maart 2018 bij Beci ingehuldigde MO pop-up, gewijd aan stedelijke mobiliteit, zal zich een paar manden lang in het Anspach Center vestigen. Laten we eerlijk zijn: mobiliteit in Brussel is geen eenvoudige kwestie. Er rijden (te) veel auto’s rond in de stad, de infrastructuur is nog onvoldoende uitgebouwd en de verschillende alternatieve vervoersmiddelen zijn niet genoeg op elkaar afgestemd. Tegelijkertijd beseffen steeds meer actoren dat het anders kan én moet. Beci wil zijn steentje bijdragen door dit najaar een nieuwe, grote “Mobility Shop” te openen in het Anspach Center. Denktank In 2015 al richtte Beci een ‘Mobility Hub’ op, een soort denktank voor een betere mobiliteit in Brussel. Uit die denktank kwamen onder meer een ‘Witboek Mobiliteit’ en een toolbox met mogelijk oplossingen. “Begin 2018 werd echter duidelijk dat we meer moesten doen”, vertelt Lambrechts. “We kennen de problemen, het was tijd om zelf in actie te schieten. Veel debatten over mobiliteit verzanden immers in oeverloze discussies over wie wat moet doen. We wilden overstappen van een denktank naar een doe-tank.” D at mobiliteit Beci nauw aan het hart ligt, hoeft niet te verbazen, zegt Adviseur Mobiliteit Ischa Lambrechts. “Sinds een jaar of vijf staat mobiliteit hoog op de agenda bij Beci. De reden daarvoor is eenvoudig: mobiliteit wordt een belangrijke parameter in onze economie. In onze halfjaarlijkse politieke barometer peilen we bijvoorbeeld bij Brusselse ondernemers naar wat voor hen een gezonde economie uitmaakt. Het antwoord 'Een goede mobiliteit' scoort daar jaar na jaar hoger.” Beci kwam daarom op de proppen met “MO”, wat staat voor Mobility/ Movement. In samenwerking met dertig private en publieke partners werd in de Beci-kantoren op de Louizalaan een pop up-store opgericht. Daar werden alle mogelijke oplossingen voor de Brusselse mobiliteitsknoop voorgesteld en gepromoot. “Het probleem was dat veel ondernemers door de bomen het bos niet meer zagen”, zegt Lambrechts. “Er zijn in België zeker 500 producten en diensten beschikbaar die zich op mobiliteit richten, van deelauto’s en parkeer-apps over steps tot taxidiensten en openbaar vervoer. MO wou zoveel mogelijk van die actoren verzamelen en een soort ‘community’ opzetten rond mobiliteit.” Een tweede beoogd effect van de pop up-store was het in contact brengen van de verschillende partners en kruisbestuivingen opzetten. Lambrechts: “Waarom zouden er bijvoorbeeld geen partnerships kunnen ontstaan tussen een autoverhuurder en een bedrijf dat fietsen leaset? Tegenwoordig hoeven dat geen concurrenten meer te zijn. In de co-creatie tussen private en publieke ondernemingen en private ondernemingen onderling worden vaak de beste ideeën geboren.” 1.000 vierkante meter MO werd meteen een topper en mocht zich op grote belangstelling van de Brusselse ondernemers en beleidsmakers verheugen. Bij Beci drong al snel het besef door dat het de moeite waard zou zijn om dit concept nog verder te pushen en uit te werken. En zo werd als het ware MO 2.0 geboren, een 1.000 vierkante meter grote ruimte die op 24 oktober opengaat in het Anspach Center, in het hart van Brussel. Ook nu werden weer heel wat partners aangetrokken om het project mee te helpen trekken: het VBO en VOKA zijn betrokken, maar ook bijvoorbeeld AG Real Estate 14 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 ©AG Real Estate Ideeën (dat de ruimte ter beschikking stelt) en mobiliteitsorganisatie MaestroMobile. De nieuwe MO blijft tot 9 januari 2020 open. “Het eerste project was vooral gericht op bedrijven. Met de nieuwe MO willen een nog veel groter publiek aanspreken”, legt Lambrechts uit. “Dat blijkt ook uit de locatie: in het Anspach Center passeren elk jaar zowat zes miljoen mensen. Er moet ook geen afspraak of zo gemaakt worden om de ruimte te kunnen bezoeken. Iedereen kan er vrij binnenen buitenlopen. Er zal ook permanent iemand aanwezig zijn, om vragen te beantwoorden of de bezoekers wegwijs te maken.” De nieuwe versie van MO moet een soort ‘vitrine’ worden die een blik geeft op alle mogelijkheden in Brussel qua mobiliteit. Het moet de bezoekers ook duidelijk maken dat mobiliteit meer is dan enkel een manier om je te verplaatsen van naar B. Mobiliteit speelt onmiddellijk in op XavierTackoen de stedelijke economie, heeft invloed op de werkgelegenheid en het welzijn in de stad en uiteraard ook een impact op het milieu en de volksgezondheid. Al deze aspecten worden uitgelegd aan infobalies, opleidingsruimten en workshops. Uiteraard zal het ook concreet over vervoer gaan. Er komen demo’s van bijvoorbeeld elektrische steps en fietsen. Die zullen ook op een indoor circuit uitgeprobeerd kunnen worden. Via gamification en VR worden bezoekers dan weer wegwijs gemaakt in verschillende mobiliteitsoplossingen. Eveneens het vermelden waard is het ‘Mobility Passport’, een experiment dat drie weken zal duren en waarbij 400 mensen alle mogelijke vervoersmiddelen in Brussel zullen mogen uittesten. Via een app wordt bijgehouden wie de meeste middelen uitprobeert en dus de meeste punten scoort. De winnaar krijgt daarna een mooie prijs. Een deugdelijk verkeers- en mobiliteitsbeleid helpt niet alleen de leefbaarheid in de stad vergroten, het is ook een instrument om de opwarming van onze aarde in te perken. “De MO-ruimte wordt daarom ook een uithangbord van ons project 30-3030”, zegt Lambrechts. “Dat project wil de Brusselse klimaatdoelstellingen mee concretiseren. Het zijn in totaal dertig projecten die de CO2-uitstoot tegen 2030 met dertig procent moeten helpen terugdringen. Toevallig, of misschien net niet: dertig procent van de totale CO2uitstoot in de hoofdstad komt ook van transport en mobiliteit.” Wat kost een goed fietsslot? MaestroMobile zal in de ruimte ook de ‘Mobiline’ opzetten, een informatieplatform waarin alle mogelijke vragen over vervoer in Brussel beantwoord zullen worden. “Normaliter is deze dienst enkel via telefoon, mail, WhatsApp en Facebook Messenger te bereiken”, zegt Xavier Tackoen van MaestroMobile, “maar voor MO gaan we uitzonderlijk ook een fysiek contactpunt installeren. De meest uiteenlopende vragen kunnen we daar beantwoorden: van ‘Wat kost een goed fietsslot?’ over ’Welke trein moet ik nemen om van A naar B te komen?’ tot zelfs vragen over de fiscale stimuli van bepaalde vervoermiddelen.” Beci en MaestroMobile zijn geen onbekenden van elkaar, zegt Tackoen en werken al langer samen rond het mobiliteitsvraagstuk. “Ik denk dat wij een natuurlijke partner voor MO zijn omdat wij al heel wat expertise rond mobiliteit hebben opgebouwd. Ons platform is een heel concrete tool om zowel de fysieke als psychologische drempels op te lossen die mensen vaak hebben om van alternatieve vervoersmiddelen gebruik te maken.” Ischa Lambrechts Wat mobiliteit betreft staat Brussel vandaag alvast heel wat verder dan pakweg tien jaar geleden, meent Tackoen. Al blijven de uitdagingen groot. “Tien jaar geleden was er onder de verschillende actoren geen eensgezindheid over hoe we de problemen moesten oplossen. Tegenwoordig is die er wél. Er moet meer openbaar vervoer komen. We moeten de openbare ruimte herinrichten en voorrang geven aan zwakke weggebruikers. En we moeten het fietsen stimuleren. Over dat soort oplossingen is tegenwoordig iedereen het wel eens. We staan in Brussel vandaag waar Kopenhagen vijftien jaar geleden stond. Maar ik ben er zeker van dat we heel snel een inhaalbeweging kunnen maken.” Stad versus rand De grote uitdaging daarbij is om die oplossingen nu ook daadwerkelijk uit te voeren en de omslag te maken. “Veel mensen zijn er nog niet klaar voor”, zegt Tackoen. “De neiging is nog altijd groot om de auto te nemen. We zien de vooruitgang ook nog altijd niet genoeg. Maar ik ben ervan overtuigd dat dat wel zal komen, als we het nog wat tijd geven. Wat groot Brussel betreft, ben ik zelfs echt optimistisch. Wat de rand betreft, zijn er nog wel grote uitdagingen. We mogen niet naar een dualiteit evolueren tussen de stad en het platteland, waarbij de stad veel sneller evolueert, want dan verplaats je de problemen alleen maar. Daar blijft dus nog veel werk aan de winkel.” ● Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 15 © Reporters © Reporters
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Enterprise Europe Network EEN : een netwerk om uw internationale groei te stimuleren © Getty Hoe benutten we optimaal de mogelijkheden van de Europese interne markt? Welke normen zijn van toepassing op de export naar onze buurlanden? Waar kan ik ondersteuning vinden om in het buitenland te prospecteren? Dit zijn de vragen die Enterprise Europe Network u helpt te beantwoorden. Europese overheidsmarkten en hulp bij het indienen van inschrijvingen. Een ander aspect betreft de intellectueleeigendomsrechten (IPR), hulp bij de bescherming en uitbreiding van deze rechten en de ontwikkeling van strategieën voor de uitbating van octrooien. 2 O ok al zijn de grenzen binnen de Europese interne markt al lang verdwenen, toch aarzelen nog steeds te veel bedrijven – voornamelijk KMO’s – om zich buiten hun nationale grenzen te wagen, en des te meer buiten de EU. Toegegeven: exporteren is niet gemakkelijk voor een KMO. Het kost tijd en middelen om markten te bestuderen, te prospecteren, kennis te nemen van lokale regelgeving, een distributienetwerk te ontwikkelen ... Die tijd hebben KMO's vaak niet. Toch zitten voor veel bedrijven de beste groeivooruitzichten in de export. Het Enterprise Europe Network (EEN) werd in 2008 opgericht om ondernemingen in dit proces te ondersteunen. Het netwerk wordt medegefinancierd door de Europese Commissie. Het bestaat uit meer dan 3000 deskundigen uit 600 organisaties (waaronder veel kamers van koophandel, lokale ontwikkelingsagentschappen, enz.) die actief zijn in meer dan 60 landen, waaronder China en Qatar. In tien jaar tijd heeft het netwerk naar schatting al bijna 3 miljoen bedrijven begeleid. Beci maakt er deel van uit en vormt, in consortium met hub.brussels, het EEN-contactpunt in Brussel. De diensten die het EEN-netwerk aan KMO’s aanbiedt, berusten hoofdzakelijk op drie pijlers: 1 Toegang tot internationale markten: EEN helpt bedrijven bij het identificeren van markten die geschikt zijn voor hun groei, adviseert over de lokale marktomstandigheden en brengt de bedrijven in contact met geschikte buitenlandse partners. Deze bijstand betreft ook de toegang tot internationale overheidsopdrachten, de identificatie van mogelijkheden op deze grensoverschrijdende en 16 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 3 Toegang tot financiering: de identificatie van de beschikbare financieringsbronnen en ervoor zorgen dat de onderneming klaar is om investeringen te genieten. Het gaat hier uiteraard om privé en openbare financieringsbronnen, maar vooral om Europese programma's (COSME, Horizon Europe, enz.), en om advies over de indiening. Advies over de Europese regelgeving: hulp aan bedrijven bij de toepassing van Europese regelgeving en normen, bijvoorbeeld CE-markering, regels voor de detachering van werknemers, milieuregels, intracommunautaire BTW, enz. ● Informatie: www.brusselsnetwork.be Contactpersoon : Jean-Philippe Mergen, Directeur Internationalisation EEN Brussels – jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77. De begeleiding die EEN biedt • Kennismaken met de activiteit en het internationaal ontwikkelingsproject; • Controle op de internationalisering en ondersteuning bij de ontwikkeling van een internationaal businessplan; • Bepaling van het streefdoel dat over een tot drie jaar moet worden bereikt om de internationale groei van het bedrijf te ondersteunen en de behoeften te identificeren; • Ondersteuning en advies aangepast aan de behoeften van het bedrijf, naast de bepaling van de gewenste impact op de ontwikkeling van de onderneming; • Vooruitgang en eventuele bijsturing om de 3 tot 6 maanden. Toekomst Bedrijven Jobs Omwonenden Mobiliteit Brussels Airport waar miljoenen levens elkaar kruisen Brussels Airport kan 120.000 mensen een job bieden, het dubbele van vandaag. Zo wordt de luchthaven nog meer een ontmoetingsplaats voor mensen en bedrijven, een kruispunt waar innovatieve ideeën kunnen groeien. Brussels Airport is op die manier van strategisch belang voor de economische groei van ons land. Dat is de strategische visie van de luchthaven op weg naar 2040. Deze strategie wordt pas een succes als alle betrokken partijen worden gehoord en als het evenwicht tussen groei en duurzaamheid wordt bewaard.
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16.10.2019 Brussels Meets Brussels DE afspraak voor de ondernemers. Met de CEOs en de economische besluitvormers van het Gewest, de vertegenwoordigers van de Brusselse regering en de politieke beleidsmakers. Over het thema : Initiatieven en bezorgdheden van de bedrijfsleiders omtrent de klimaatuitdagingen. Stel uw vragen rechtstreeks aan de ministers. 303030.eu Een initiatief van Beci Wanneer : 16 oktober 2019, 18.00u Waar : Club van Lotharingen Poelaertplein 6 te Brussel Inschrijvingen : events@beci.be International " België en de DRC hebben een gezamenlijke toekomst! ” Medio september ontving Beci, aan de zijlijn van het officiële bezoek van de Congolese president Félix Tshisekedi, een Congolese delegatie van een twaalftal ondernemers onder leiding van de voorzitter van het Verbond van Congolese Ondernemingen – en tevens voorzitter van de raad van bestuur van Gécamines –, Albert Yuma. Zoals u zelf al zei, geniet de huidige Congolese ondernemersgemeenschap nog steeds weinig erkenning. Is dit bezoek bedoeld om deze indruk te recht te trekken? © Belga Inderdaad. Laten we eerlijk zijn, de betrekkingen tussen België en de Democratische Republiek Congo zijn in de loop der tijd verzwakt, om redenen die iedereen zich kan voorstellen. Het Congolese ondernemerschap is echter actief. Congolezen zijn echte ondernemers! Maar ondertussen zijn de wereld en de economische verhoudingen aan het veranderen. Investeringen kunnen niet meer dezelfde zijn als in het verleden. Daarom zijn we komen kijken welke sectoren interessant kunnen zijn voor België en tegelijk nuttig voor ons. Misschien moeten we nu ook nagaan hoeveel Belgisch kapitaal in Congo kan worden geïnvesteerd. Gelooft u in een mooie toekomst tussen België en de DRC? Ja, dit moet worden overwogen. Het kapitalisme is voortaan wereldwijd. Nieuwe domeinen winnen aan belang, met nieuwe partners en nieuwe behoeften. Veelbelovende sectoren zijn er genoeg: van digitaal tot hout, naast voeding, via diversificatie in de landbouw. We blijven dus afzien van onze vroegere betrekkingen, die in wezen gebaseerd waren op de mijnbouw. Concreet: wat verwacht u van dit bezoek? Ten eerste, dat de perceptie van de DRC en van haar zakenlieden verandert. Het spijt me dit te moeten zeggen, maar er heerst nog steeds "slechte propaganda" over ons land, en de echte informatie over wat er werkelijk gebeurt, wordt niet verspreid. Natuurlijk moeten bepaalde Albert Yuma waarheden aan het licht worden gebracht. Wij klagen zelf soms over het ondernemingsklimaat of de moeilijke relaties met de Staat, als partner. Maar de situatie wordt vaak overdreven. Ons eerste doel is dan ook om een reëlere en positievere boodschap over te brengen, met inachtneming van de gebieden die voor beide partijen van belang kunnen zijn. Want er is nog veel te doen, samen! Terwijl we de juiste balans vinden in onze kijk op zaken? Absoluut. Ook al wordt de uitdrukking "win-win" soms ten onrechte gebruikt, toch lijkt een dergelijke situatie me best haalbaar. We willen geen betrekkingen meer met partners indien Congo daar geen voordeel uithaalt. We willen dingen creëren waar iedereen bij gebaat is, wat niet altijd het geval is geweest. Ik die in België werd opgeleid, weet ik dat uw land op een cultuur van uitmuntendheid berust. Dat mogen we zeker niet verwaarlozen. En eveneens op economisch gebied willen wij graag de samenwerking inzake opleiding en onderwijs hervatten. Voor mij is dit essentieel. ● David Hainaut Contact Afrikaclub Beci : Jean-Philippe Mergen jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77. Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 19
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Smart Cities Brussel opnieuw uitvinden in hartje Digitalis... U gelooft dat u in Brussel of België woont. In feite bent u zoals iedereen burger van Digitalis, een land met 4 miljard via het internet met elkaar verbonden inwoners. Brussel is niet meer dan één schakel in deze nieuwe menselijke gemeenschap. V.R Smart Cities E lke Brusselaar is dus verbonden met 4 miljard andere inwoners. Op dezelfde manier is elke inwoner ook verbonden met zijn of haar stad. En die verbindt zich met haar burgers dankzij de digitale technologie. Eindelijk slagen we er dankzij de digitalisering in om grote uitdagingen inzake gezondheidszorg, welzijn, onderwijs en mobiliteit het hoofd te bieden. Allemaal vraagstukken waarmee Brussel, net als vele andere steden, wordt geconfronteerd. De digitale technologie verandert geleidelijk ons dagelijks leven … en de steden waar we wonen. Vandaag hebben we het over smart cities, slimme steden, dus. Daar leveren de informatietechnologie en het internet van de dingen hun bijdrage aan het stedelijk beheer, zijn administratie en zijn infrastructuur (bibliotheken, ziekenhuizen, vervoer, nutsbedrijven). Het doel is duidelijk: het beheer duurzamer, inclusiever en levensvriendelijker maken dankzij een vlottere organisatie, die de mensen bovendien dichter bij de overheid brengt. Cloud computing en Big Data Met deze twee technologische evoluties komt de droom van een meer humane en gepersonaliseerde stad, tot voor kort nog utopisch, binnen handbereik. En dan wel dankzij cloud computing, die grote hoeveelheden data ('big data') verwerkt, en de smartphone, die als 'afstandsbediening' van de stad fungeert. Onze steden dateren echter uit de Middeleeuwen en beleefden hun bloei tijdens het industriële tijdperk. Ze zijn dus aan een nieuw concept toe, met de mogelijkheden van het digitale tijdvak. Een smart city weet perfect hoeveel parkeerplaatsen bezet zijn en stuurt een melding naar de smartphones van haar bewoners en pendelaars. Zo weten die waar ze kunnen parkeren. Verkeerslichten zijn automatisch gestuurd voor een vlotter verkeer. Ze springen op groen wanneer een ziekenwagen of openbaar vervoer nadert. Een slimme stad registreert de schommelingen in de vraag naar water of energie, om het aanbod daarop af te stemmen. Dit effent de weg naar een goed beheerde gedecentraliseerde productie, waarbij huishoudens en bedrijven over zonnepanelen op hun dak beschikken of windturbines inzetten om hun eigen energie te produceren. In Toronto sleutelt Alphabet (het moederbedrijf van Google) via haar dochteronderneming Sidewalk Labs – en samen met de stad – aan de ontwikkeling van een gloednieuwe, volledig verbonden wijk. Een soort modern stadslaboratorium, bedoeld om de haalbaarheid en relevantie van een hightechstad aan te tonen. De wijk wordt ontwikkeld in nauwe samenwerking met de bewoners en leeft zeer strenge regels na op het vlak van veiligheid en privacy. Er komen autonome auto's, alomtegenwoordige wifi, thuiszorg en preventieve gezondheidsoplossingen, naast een optimaal beheer van energie, straatverlichting, water en passiefbouw. Mobiliteit als voorbeeld Digitalisering biedt ook uitwegen voor mobiliteit. Het woord ‘mobiliteit’ is in Brussel eigenlijk zijn betekenis kwijt. De oplossing ligt duidelijk niet meer in een vermenigvuldiging of verbreding van de snelwegen. Laten we dus de mobiliteit nieuw uitvinden, met de technologie van nu. Autonome auto's zijn niet langer een futuristisch gadget. Neem nu Waymo, een dochteronderneming van Alphabet: die heeft al 600 auto's op de Amerikaanse wegen rijden. Over vijf tot tien jaar worden die op grote schaal ingezet. Dat lijdt geen twijfel. Wist u trouwens dat er sinds de zomer al een autonome Lexus in de Europese wijk rondrijdt? Dit is nog maar het begin. © Reporters Thierry Geerts, directeur van Google België, is ook de auteur van "Digitalis" (uitg. Lannoo), een boek waarin hij de toekomst van onze verbonden wereld verkent. We hebben hem in deze dubbele hoedanigheid uitgenodigd om op te treden als gasthoofdredacteur van ons Smart Cities dossier. De digitale revolutie? "We staan aan het begin van het begin", zegt hij. Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 21
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Smart Cities zoals een smartphone, tablet of laptop volstaan om thuis een vergadering te organiseren met collega's in Gent, Luik of Shanghai. We zouden, nu al, het aantal pendelaars met 10 tot 20% kunnen verminderen, eenvoudigweg door het telewerken, thuis of in satellietkantoren, te veralgemenen. © Reporters Rond de tafel, van links naar rechts: Tarik Hennen (Digital Strategy Consultant), Aline Gilson (Lewis PR), Thierry Geerts, Vincent Delannoy (Beci Adviseur Economie en Algemeen Beleid), Emmanuel Robert (Beci Media Coördinator) en Géry Brusselmans (freelance journalist). In eerste instantie zullen zulke wagens vooral het rijden aangenamer maken en tegelijkertijd de doorstroming van het verkeer verbeteren. Bovendien hebt u met autonome auto’s geen behoefte meer aan een eigen wagen. We betreden een tijdperk waarin u niet langer een auto hoeft te kopen omdat een eenvoudige app ervoor zorgt dat er altijd een voor u beschikbaar is. Autonome auto’s zetten u af waar u moet zijn en rijden daarna gewoon verder. Hierdoor verdwijnt de noodzaak om in Brussel te parkeren. Stel u even onze stad voor, zonder geparkeerde auto's! Zo kunnen grote parkings worden gebruikt voor stedelijke groenteteelt, met korte voorzieningsketens. De digitalisering is er al... Digitalisering biedt ons al oplossingen: veel verplaatsingen zijn nu overbodig dankzij videoconferencing of cloud computing. Een internetverbinding en een mobiel toestel 22 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Voor wie zich toch moet verplaatsen, bestaan er voortaan nieuwe vormen van gedeeld vervoer zoals Villo!, Scooty, Felix, Jump, Lime en andere. Ook al hebben die nog steeds last van kinderziekten, ze dragen al bij tot een daling van het aantal individuele auto’s die in Brussel rondrijden. Brussel heeft er alle belang bij om het voortouw te nemen inzake smart cities. De technologie biedt oplossingen voor netelige vraagstukken als mobiliteit, vervuiling of integratie. Ze helpt de stad op de weg naar de toekomst en verstevigt haar roeping als Europese hoofdstad. Niet alleen omdat de Europese instellingen zich hier bevinden, maar ook omdat technologie innovatie aanwakkert, aan de spits van het menselijk kunnen. Wij zijn altijd koplopers geweest bij eerdere economische en sociale omwentelingen (van de industriële revolutie tot de uitvinding van het internet). Het is tijd om de huidige digitale revolutie serieus aan te pakken. ● Thierry Geerts Als dit artikel u heeft aangesproken, kunt u hier meer over lezen in “Digitalis, Hoe we onze wereld kunnen heruitvinden”, verschenen bij Lannoo in 2018. Wanneer onderzoekers, bedrijven, overheden en burgers samen experimenteren, kan een stad relatief snel slimmer worden. Dat bewijst City of Things, de Smart City-proeftuin in Antwerpen. © Getty V.R City of Things in Antwerpen W V.R e drukken Claude Marinower, Antwerps schepen van digitalisering en innovatie, en Jan Adriaenssens, die het City of Things-project van imec leidt, de hand in The Beacon, de vlakbij de Schelde gelegen, gloednieuwe innovatiehub voor Internet of Things (IoT) en Artificial Intelligence (AI). “De voorbije jaren ontstond in Antwerpen een sterk ecosysteem rond digitale innovatie en economie, wat gepaard ging met een spectaculaire groei van het aantal startups en scale-ups”, steekt schepen Marinower van wal. “Het is de ambitie van het Antwerpse bestuur om daarin internationaal de top 10 te halen.” Het technologische onderzoekscentrum imec voelde die ambitie en Claude Marinower ontrolde daar – zeer strategisch - het programma City of Things. De stad beschikt dus sinds 2017 over de grootste Vlaamse proeftuin voor slimme technologie. Testbed The Beacon is het interdisciplinaire hart van waaruit imec zijn Smart City-initiatieven voor heel Vlaanderen coördineert. Jan Adriaenssens: “We doen hier aan onderzoek, maar zijn tegelijk een testbed voor Smart City-oplossingen. Vaak beginnen we zelfs met een ‘proof of concept’. De feedback stuurt onze onderzoekers vervolgens weer aan. Zo krijg je sneller zicht op wat je op het terrein nodig hebt.” City of Things focust zich momenteel op vier domeinen: mensen, mobiliteit, leefomgeving en technische architectuur. Wat dat laatste betreft, hamert Jan Adriaenssens op de interoperabiliteit: slimme systemen mogen gerust van verschillende fabrikanten komen, maar ze moeten wél vlot aan elkaar te linken zijn. “Interoperabiliteit is niet vanzelfsprekend. Vandaar het belang van een testbed in Antwerpen.” Mondige burgers Een eerste proof of concept is de Smart Zone, zeg maar het uitstalraam van de Smart City, gevestigd in de Antwerpse volkswijk Sint-Andries. “Evident was de opstart niet”, getuigt schepen Marinower. “De buurtbewoners van Sint-Andries staan bekend om hun nieuwsgierigheid en mondigheid. Toch heeft imec in de mate van het mogelijke op elke vraag een antwoord gegeven.” Met al die camera’s in de straten hadden de burgers vragen bij de privacy. Imec legde uit dat misbruik van de data uitgesloten was en richtte daar de expertengroep Privacy Ethics Trust & Security (PETS) voor op. De buurtbewoners ontpopten zich uiteindelijk als echte Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 23
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Smart Cities partners, vanuit het besef dat de Smart Zone goed voor hun eigen ontwikkeling en die van de wijk was. Claude Marinower gooit er een Afrikaans gezegde tegenaan: ‘Als je snel wil gaan, dan ga je alleen. Als je ver wil komen, dan ga je samen’. Adriaenssens beseft het gevaar dat je onderweg je draagvlak kan verliezen. Hij licht zijn visie op betrokkenheid toe: “We gebruiken bij imec een living lab-methodologie: in je innovatieproces betrek je de eindgebruiker – de burger – bij het testen, creëren en evalueren. Van concept tot userinterface: bij elke fase gaan we in dialoog. Bij een Smart City-project moet je daarin nog iets verder gaan, want die slimme stad moet er ook voor de burgers zijn. Zeker in de internationale context zijn de ‘hackable cities’ in opmars, waarbij de burger de kans krijgt om zich de stad eigen te maken. Je ziet bijvoorbeeld dat mensen technologie kopen om weerstations in hun tuin te installeren. Met onze Smart City-architectuur moeten we dat soort burgerinitiatieven kunnen ondersteunen.” Flexibel straatlicht Een van de eerste toepassingen van slimme sensoren en draadloze gateways in de Smart Zone is de slimme verlichting op de Sint-Andriesplaats. Adriaenssens: “We sturen de straatverlichting aan op basis van diverse real time data, zoals het aantal mensen dat er passeert, de weersomstandigheden en het soort activiteiten dat er plaatsvindt. Als er bijvoorbeeld gespeeld wordt op het basketbalterrein mogen de lichten wat feller schijnen.” Een tweede toepassing kwam er op het complexe vijfarmenkruispunt van de Nationalestraat ter hoogte van het Instituut voor Tropische Geneeskunde. Daar doorkruisen de trams het drukke autoverkeer. “Aan één bepaald zebrapad hebben we eerst het oversteekgedrag geanalyseerd. Vervolgens stimuleerden we via nudging – bijvoorbeeld een quiz of een infoscherm met data over het oversteekgedrag – een gedragsverandering”, vertelt Jan Adriaenssens. “Een slimme oversteekplaats kan ook perspectieven bieden in de nabijheid van scholen of toeristische trekpleisters.” Samen sterker Toen de onderzoekers anderhalf jaar geleden de hersenen pijnigden over mogelijkheden om nog sneller te testen, rees het idee van een digitale Smart Zone. Zo ontstond de Digital Twin, een 3D-model van heel Antwerpen. “Daar kunnen we modellen op visualiseren en ‘wat als’-scenario’s op toepassen”, legt Adriaenssens uit. “Wat gebeurt er met de luchtkwaliteit of de geluidsoverlast als je de snelheid verlaagt of een straat afsluit? We installeerden sensoren op bestelwagens van Bpost die voor ons de luchtkwaliteit meten. Als we die data dan koppelen aan mobiliteitsdata, kom je tot interessante inzichten.” Bedrijven en organisaties krijgen door City of Things een duw in de rug. Zo besloot de brandweerzone Antwerpen met de 24 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 andere partners een hiaat in hun werking (een gebrek aan fijnmazige data over wateroverlast) aan te pakken. Bedrijven kunnen hun profijt doen met de passantenscanning en (geluids) sensoren die nu in de straten zijn aangebracht. Adriaenssens: “Als je als bedrijf inschrijft op het programma moet je de data die je hebt over de Smart Zone ook delen met anderen. De retailsector maakt vaak gebruik v Bluetooth en WiFi scanners en op baan heb je vaak ANPR-camera’s: allemaal systemen die hun eigen datasets opleveren. Op het platform CityFlows willen we nu al die data combineren om er één model uit te distilleren. Voor bedrijven is het heel interessant om te zien hoe die data kunnen bijdragen tot een verfijnder systeem, waardoor ze hun diensten kunnen verbeteren. Die databundeling levert inzichten op die de mobiliteit, de noodplanning, maar ook de toeristische dienst en de retail ten goede kunnen komen.” Jan Adriaenssens V.R Over grens kijken Wat kan Brussel leren van de experimenten in Antwerpen? Adriaenssens: “Gezien de complexe structuur van Brussel lijkt het mij een goed idee om op de interoperabiliteit van de datastromen in te zetten. Ook al gaan gemeenten met verschillende providers in zee, als je bij je aanbesteding oplegt dat ze aan dezelfde standaarden moeten beantwoorden, maakt dat niet uit. Dat zou een cruciale stap vooruit zijn.” Marinower: “Ik denk dat men in delen van Schaarbeek bijvoorbeeld goed gebruik zou kunnen maken van de slimme oversteekplaatsen. Als je in Amsterdam tramsporen wil oversteken en er is een tram in aantocht, dan gaat er automatisch een alarm af. Er zijn zoveel tragische ongevallen die je met een kleine technologische ingreep kan vermijden.” Adriaenssens: “In Vlaanderen kijken we ook over de grenzen. Een tijdje geleden heeft Nederland het Talking Traffic-programma gelanceerd, met onder meer slimme verkeerslichten. De goede elementen daarvan hebben we overgenomen in het Vlaamse Mobilidata-programma. We willen daarmee een systeem bouwen dat geconnecteerd kan worden met het Nederlandse systeem. Op dezelfde manier nodig ik het Brussels Hoofdstedelijk Gewest uit om te kijken naar wat het Vlaams Gewest al doet.” ● Géry Brusselmans Structurele partners van imec en de stad Antwerpen in City of Things zijn onder meer Telenet, Robovision, Orange en TNO. Smart Cities Toronto wordt de stad van morgen Sidewalk Labs, een dochteronderneming van Google, werkt aan een prototype van een duurzame en verbonden stad in Toronto. O m te weten hoe Brussel er in 30 jaar uitziet, moet u naar... Toronto. Het management van Sidewalk Labs, de onderzoeksafdeling van Alphabet (het moederbedrijf van Google) koos immers deze Canadese metropool van 3 miljoen mensen uit als Canadees hoofdkantoor. De infrastructuur moet vooral een goed voorbeeld zijn van de stad van de toekomst.. De technologische innovaties omvatten onder meer de aanleg van met sensoren uitgeruste wegen voor verbonden auto's, verwarmde straten om ijs- en sneeuwbestrijding in de winter te vermijden en ondergrondse galerijen om de leveringen te optimaliseren. Bij de duurzame innovaties gaat het om verwarming met compost, gebouwen die volledig uit hout en hernieuwbare materialen bestaan en zonnepanelen. Op lange termijn wil Sidewalk Labs zijn energiefactuur met 85% verlagen ten opzichte van conventionele infrastructuren, belooft het “CO2-neutraal” te zijn en is het van plan voorrang te geven aan de zachte mobiliteit door te kiezen voor voetgangers-, steps- of fietspaden. “Dit project zou een belangrijke impact moeten hebben op het stedelijke leven,” glunderde Dan Doctoroff, hoofd van Sidewalk Labs en projectcoördinator. Het is een publiek geheim: de inkomsten van Google, grotendeels gegenereerd door reclame op het internet, worden opnieuw geïnvesteerd in dochterondernemingen voor onderzoek en ontwikkeling. Het nationale hoofdkantoor van Google in Toronto zou daarom een toonbeeld moeten zijn van alle innovaties die momenteel intern door Google worden ontwikkeld. Huisvesting 40% goedkoper dan de marktprijs Wanneer u dit leest, is de eerste steen nog niet gelegd. Sidewalk Labs heeft echter al een eerste stap gezet door in 2017 de projectoproep van Toronto te winnen voor de wijk Quayside, een industrieel braakliggend terrein aan de oevers van het Ontario-meer. Op deze oppervlakte V.R van bijna 5 hectare komen verschillende gebouwen voor enkele duizenden mensen. In het beste geval begint de bouw in 2021. Afgelopen juni werd een dossier van maar liefst 1500 pagina's met een overzicht van de grote lijnen van het project openbaar gemaakt. De bevolking is enigszins terughoudend: volgens sommige bewonersverenigingen kan dit futuristische stadsproject het vastgoedecosysteem van de stad in gevaar brengen, terwijl het voor anderen de bescherming van privégegevens zou ondermijnen. “We geloven nog steeds dat data een grote rol te spelen heeft in het verbeteren van de levenskwaliteit,” verdedigde Dan Doctoroff onlangs. De inwoners van Toronto krijgen zelfs optimistische vooruitzichten. Zo belooft Sidewalk Labs meer inclusie: de huisvestingsprijzen zouden 40% lager liggen dan het gemiddelde in Toronto, en de infrastructuur is niet enkel voorbehouden voor Google-medewerkers. Het wordt naar verwachting een gemengd project, bestaande uit kantoren, winkels en woningen. Eén ding is zeker: de bouw van deze intelligente stad zal in fases gebeuren. Eerst werkt het management van Sidewalk Labs aan een tiental gebouwen, waarvan het grootste 30 meter hoog zou worden. De infrastructuur zou plaats kunnen bieden aan 4.500 inwoners en 3.900 werknemers, tegen een geschatte totale kostprijs van 3 miljard dollar. Sidewalk Labs hoopt tegen 2040 de bouw van Quayside uit te breiden naar een groter gebied en belooft daarmee 44.000 rechtstreekse arbeidsplaatsen te scheppen. ● Géry Brusselmans Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 25
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Smart Cities Wetgeving : het evenwicht vinden tussen privacy en gegevensgebruik Jean-François Henrotte (Lexing Belgium) is advocaat gespecialiseerd in gegevensbescherming. Hij legt uit dat de Smart City enkel ontwikkeld kan worden wanneer de AVG gerespecteerd wordt. De AVG, de Europese Algemene Verordening Gegevensbescherming (GDPR in het Engels), is in mei 2018 in werking getreden. Kunt u voor ons de grote lijnen nog eens herhalen? “De Europese Commissie heeft de AVG in het leven geroepen om meer belang te hechten aan gegevensbescherming, rekening houdend met de ontwikkeling van technologieën en de opkomst van bedrijven als Google en Amazon. Het basisprincipe van de AVG is om de gegevens van een geïdentificeerd of identificeerbaar natuurlijk persoon te beschermen: deze persoon heeft recht op een beschermend kader voor de behandeling van zijn gegevens. Een nummerplaat wordt bijvoorbeeld gelinkt aan een identificeerbaar persoon. De verordening omkadert daar dus de behandeling van.” Worden bedrijven beperkt als ze applicaties willen ontwikkelen om gegevens te gebruiken? “De AVG is van toepassing in de 28 Lidstaten van de EU. Ze omkadert, maar verbiedt weinig. In de praktijk moet een bedrijf voortaan een register opmaken dat de voorwaarden aanduidt volgens welke de gegevens behandeld worden: hun vorm, de duur van gegevensbewaring, ... De verordening verplicht ook een privacy-beleid dat vooraf informatie verstrekt over de gegevensbehandeling. In sommige gevallen wordt er een zelfs een verantwoordelijke gegevensbescherming aangeduid. Met de invoering van de Gegevensbeschermingsautoriteit sinds mei van dit jaar, worden er meer controles uitgevoerd en zullen de eerste sancties gegeven worden. Een bedrijf kan veroordeeld worden tot een boete die kan oplopen tot 4% van zijn wereldwijde omzet, maar in de werkelijkheid zijn de boetes gradueel.” Zijn er smartphone apps die de AVG niet naleven? “Applicaties respecteren de AVG onder andere als hun beleid inzake gegevensbescherming redelijk duidelijk is. Zo kunnen de betrokken personen begrijpen hoe hun gegevens behandeld worden en kunnen ze indien nodig hun akkoord geven. We nemen het Facebook-beleid als voorbeeld: sommige alinea’s zijn zo lang en nauwelijks te begrijpen dat 26 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 V.R Jean-François Henrotte het geheel problematisch genoemd mag worden. In sommige gevallen dringt een verheldering zich echt op.” Hoe zal de situatie tussen respect voor de privacy en gegevensgebruik evolueren? “De applicaties die in het kader van een Smart City ontwikkeld worden, voeden zich met persoonlijke gegevens. Mensen zijn er zich niet altijd van bewust dat hun gegevens gebruikt worden. Aangezien die applicaties in volle ontwikkeling zijn, moet er gezocht worden naar een evenwicht zodat dit niet de spuigaten uitloopt. Zo is het bijvoorbeeld voor elk bedrijf verboden om medische of strafrechtelijke gegevens te gebruiken. Op die manier worden er bakens opgezet.” ● Géry Brusselmans Gepseudonimiseerde gegevens bieden bescherming “Het risico om mensen te identificeren door het gebruik van gegevens is relatief klein als de AVG gerespecteerd wordt”, meent Nicolas Roland (Younity), advocaat gespecialiseerd in het gebruik van persoonsgegevens. “Deze verordening definieerde drie soorten gegevens: persoonlijke gegevens, anonieme gegevens en gepseudonimiseerde gegevens, die zich halfweg tussen de eerste twee bevinden. Het gaat om gecodeerde gegevens waarvan het moeilijk is om de betrokken personen te identificeren (maar niet onmogelijk), in tegenstelling tot anonieme gegevens. De AVG moedigt eigenlijk hun gebruik aan, in plaats van persoonlijke gegevens die ‘ongecodeerd’ gemakkelijk toegankelijk zijn. Een programmaontwikkelaar moet ook het ‘privacy by design’principe toepassen. Dat houdt in dat men moet nadenken over de manier waarop de gegevens verzameld en behandeld worden. De AVG als zodanig staat innovatie dus niet in de weg.” Mobiliteit : apps om de stad te ontlasten Deelauto's en elektrische steps vergemakkelijken de mobiliteit in de hoofdstad, maar volgens sommige specialisten moet de Brusselaar nog steeds een mentaliteitswijziging doorstaan. V.R W at als u dankzij de digitale technologie files kon vermijden? Dankzij de nieuwe ‘Smart Mobility’ wordt die hypothese elke maand ietwat reëler. In 2017 schakelde auto-importeur en -distributeur D'Ieteren een versnelling hoger door Lab Box te lanceren, een ‘start-studio’ gewijd aan de verbonden mobiliteit. “De start-studio is een soort laboratorium waarin een intern team apps ontwikkelt om de mobiliteit in de steden te vergemakkelijken,” vertelt Michaël Grandfils, hoofd van Lab Box. Momenteel werken ze aan zes toepassingen, waarvan de bekendste waarschijnlijk Poppy is, als vervanging van deelauto Zipcar. Laten we ook Skipr (foto hiernaast) niet vergeten, een dienst die verschillende oplossingen biedt (metro, auto, scooter...) om van punt A naar punt B te gaan, of MyMove, dat werknemers van een bedrijf een alternatief biedt voor bedrijfswagens. Lab Box is niet het enige initiatief rond verbonden mobiliteit. Uiteraard vermelden we hier ook MO, een ruimte die bedoeld is voor 2.0-initiatieven op vlak van mobiliteit, en dat Beci promoot. Daarnaast werkt ook Brussel Mobiliteit, een openbare dienst van het Brusselse Gewest, aan dit thema. “Het idee van Brussel Mobiliteit is vooral gebruik maken van technologie om diensten te beheren, zoals de verkeerslichten, coördinatie van de werven of de intensiteit van verlichting in de stad,” zegt Camille Thiry, communicatieverantwoordelijke bij Brussel Mobiliteit. “Tegelijkertijd delen we open data, zoals over de ligging van de zones 30 of de fietsinfrastructuur, om zo startende bedrijven te helpen hun eigen toepassingen te ontwikkelen.” Het is duidelijk dat mobiliteit niet de grootste troef is van Brussel. Toch zit er beweging in, vooral dankzij de goedkeuring in maart van het mobiliteitsbudget, dat werknemers een alternatief wil bieden voor de bedrijfswagen. Brussel inspiratie putten in Madrid, Lyon of Wenen. Er bestaan nog steeds obstakels voor de ontwikkeling van Smart Mobility, zegt Michaël Grandfils: “In Brussel heeft de gebruiker toegang tot de meeste toepassingen die ook elders in Europa bestaan – scooters, gedeelde elektrische fietsen of multimodale verplaatsingsdiensten. Uit een studie is echter gebleken dat België een van moeilijkste landen is om een mobiele applicatie te implementeren. De Belgen, en dus ook de Brusselaars, zijn nog steeds zeer gehecht aan hun auto en staan niet allemaal open voor nieuwe gedeelde mobiliteitstoepassingen. Er is een mentaliteitswijziging nodig, met name door sociale secretariaten en hr-managers te overtuigen en de voordelen van de daarmee samenhangende mobiliteit uit te leggen.” Deskundigen kijken qua mobiliteit graag naar de trends in andere Europese steden. “Metropolen als Madrid of Moskou geven al het goede voorbeeld,” zegt Michael Grandfils. “Daarnaast zijn nieuwe apps in Brussel steeds mogelijk. Denk maar aan de starter ViaVan, een openbaarvervoerdienst met de auto of bestelwagen.” Wat Brussel Mobiliteit betreft, legt Camille Thiry uit dat het Brussels Gewest “vooral werkt aan de connectiviteit van de stad door in te zetten op een betere coördinatie van de verkeerslichten of wervenzones dankzij de digitale technologie. We kijken ook naar initiatieven in steden met een relatief gelijkaardige structuur als Brussel, zoals Wenen of Lyon. We hebben deze oefening met name uitgevoerd in het kader van Good Move, het Gewestelijk Mobiliteitsplan, dat deel uitmaakt van een dynamische en participatieve aanpak.” ● Géry Brusselmans Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 27
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Smart Cities “Ook de burger kan helpen, Brussel properder te maken” De burger kan via de app Fix My Street bepaalde openbare overtredingen melden. Een voorbeeld van verantwoordelijk burgerschap. H ebt u een hoop vuilnis op uw stoep gevonden? U kunt dit melden dankzij de mobiele toepassing en de website Fix My Street. De app werd ontwikkeld door het Centrum voor Informatica voor het Brusselse Gewest (CIBG). U plaatst een foto en commentaar en Net Brussel krijgt hier een melding over. “Brussel Mobiliteit lanceerde Fix My Street in 2013, op initiatief van minister Brigitte Grouwels, die destijds bevoegd was voor mobiliteit en informatica”, verklaart Michaël Timmermans, coördinator van de Fix My Streettoepassing. “De app is bedoeld om problemen op de weg aan de kaak te stellen. Er zijn ondertussen regelmatig wijzigingen aangebracht, en in 2017 hebben we de toepassing opengesteld voor diensten die verband houden met Net Brussel.” Dit jaar ging de toepassing echt boomen. “In 2018 kreeg Fix My Street in totaal 40.000 meldingen van overtredingen. Alleen voor de maand september 2019 hebben we er al meer. Het aantal gebruikers neemt elke maand toe. Van deze 40.000 gemelde overtredingen hebben 17.000 te maken met afval. Duidelijk de voornaamste bron van problemen.” Gebruikers kunnen ook andere overtredingen via de app melden. Zo bijvoorbeeld problemen met wegmarkeringen (voetgangersoversteekplaatsen, waarschuwing voor een kruispunt, enz.), bewegwijzering, verlichting of straatmeubilair. “Burgers, maar ook steeds vaker professionals gebruiken de toepassing,” vervolgt Timmermans. “Sinds 2018 is 65% van de gebruikers burgers, naast 35% professionals, waaronder gemeenschapswachten, gemeentelijke ambtenaren en politieagenten. We proberen hen er regelmatig van te overtuigen om de app te gebruiken.” Een platform voor videobewaking door de burger Fix My Street is het bewijs dat een inwoner dankzij Smart City betrokken kan raken bij zijn stad. Ook andere toepassingen waarin de burger een rol speelt kunnen een verbetering teweegbrengen op andere gebieden van algemeen belang, zoals de veiligheid. Deze toepassingen zijn echter nog niet allemaal operationeel op ons grondgebied. De Israëlische 28 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 V.R Een concreet voorbeeld uit de app: sluikstorten gemeld via deze foto, Baksteenkaai. Opgelost. starter Carbyne ontwikkelde bijvoorbeeld c-Now. Deze app is bedoeld om de politie te waarschuwen als er misdrijven plaatsvinden. Als u bijvoorbeeld getuige bent van agressie in de metro, kunt u dit met uw smartphone filmen, een geluidopname maken of een sms sturen. Deze informatie wordt vervolgens doorgestuurd naar c-Now, verbonden met de veiligheidsdiensten van de stad. Een verantwoordelijke van Carbyne wijst er op dat “deze toepassing de tijd die een operator van een alarmcentrale nodig heeft om in te grijpen, verkort tot een gemiddelde van 50 seconden.” De toepassing is al in gebruik in landen als de Verenigde Staten of Israël, maar blijft controversieel. Sommige verenigingen spreken van een inbreuk op de vrijheid. Kan een anonieme burger feiten aanklagen die hij zelf als gevaarlijk beschouwt, zonder voorafgaande beoordeling door de politie? Hoe zit het met burgers die zonder hun medeweten gefilmd worden op een privéplek? In 2018, twee jaar na de aanslagen van Nice, startte burgemeester Christian Estrosi een testfase, waarbij 2000 vrijwilligers de app konden uitproberen. “Ieder van ons moet een geëngageerd burger worden, een acteur van onze eigen veiligheid en dus van onze collectieve veiligheid”, verklaarde hij destijds. “De technologie maakt het mogelijk, waarom zouden we het ons dan ontzeggen?” Twee maanden later onderbrak de Cnil, de ‘politie’ van de digitale technologie in Frankrijk, de testfase. Ze beschouwde de toepassing als te opdringend. Volgens onze informatie is de komst van een dergelijke app niet voorzien in het Brusselse Gewest.● Géry Brusselmans JE DAK IS GOUD WAARD IN BRUSSEL! Ontdek hoeveel je dak kan opbrengen met zonnepanelen. Doe de test op zonnekaart.brussels
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Smart Cities Administratie: groeiend succes voor het Irisbox-loket Sinds 2006 maakt het online loket Irisbox administratieve stappen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest makkelijker. Tegen het einde van 2019 zou het platform 280.000 aanvragen bereikt moeten hebben. V.R E en halve dag vrijaf om een document bij de gemeente af te halen? Dat hoeft niet meer. Via Irisbox kunt u met enkele muisklikken uw gezinssamenstelling, geboorteakte of bewonerskaart downloaden. Meer dan 300 documenten van de gemeenten en gewesten zijn via de applicatie en website beschikbaar. De dienst werd in 2006 opgericht en kent een groeiend succes. “Het jaar waarin het elektronisch loket ontstaan is, telden we 131 documentaanvragen”, vertelt Céline Vanderborght, Smart City Manager bij het Centrum voor Informatica voor het Brusselse Gewest (CIBG). “Eind juli 2019 hebben we het aantal aanvragen van heel 2018 al overschreden, namelijk 162.000. Tussen 2017 en 2018 kenden we al een stijging van 50% en voor 2019 rekenen we op een totaal van 280.000 aanvragen.” De voornaamste gebruikers zijn burgers, maar eveneens bedrijven. “Parkeerkaarten, aanvragen voor tijdelijke bezetting van de openbare weg (verhuizing, filmopname, etc.), maar eveneens adreswijzigingen worden steeds vaker aangevraagd”, gaat Céline Vanderborght verder. “De applicatie wordt regelmatig geüpdatet. Onlangs hebben we slimme formulieren en nieuwe authentificatiesystemen ingevoerd en we proberen de samenwerkingen met de gemeenten te benadrukken: het platform biedt een unieke toegang voor de aanvragen van gewestelijke en gemeentelijke documenten.” Het zal vooral een uitdaging zijn “om de begrijpelijkheid van administratieve documenten te blijven verbeteren.” Easy.brussels vereenvoudigt administratieve stappen Eind 2015 werd er zelfs een Brussels agentschap opgericht om die administratieve stappen te vereenvoudigen: Easy. brussels. “Het is de taak van Easy.brussels om een netwerk te creëren opdat alle leidende ambtenaren van de besturen 30 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 met elkaar zouden gaan praten” verduidelijkt Cathy Marcus, directrice van Easy.brussels. “Zo organiseren we ook om de twee maanden stuurcomités met de vertegenwoordigers van alle besturen. Bepaalde verantwoordelijken delen ons mee dat er nood is aan vereenvoudiging. Een zogenaamd ‘complex’ administratief proces wordt op basis van twee criteria geanalyseerd: het aantal stappen dat een burger moet ondernemen en het aantal overheidsdiensten dat een document doorloopt. Eens de nood vastgesteld is, starten we een onderzoek naar maatregelen voor administratieve lasten om te zien hoe we dit kunnen vereenvoudigen.” Easy.brussels, wiens rol zich ook uitstrekt tot de Brusselse gemeenten, laat vervolgens de betrokken gemeenten de meest geschikte methode toepassen. Concreet heeft Easy.brussels op gewestelijk niveau al enkele Europese regels aangewend (overheidsopdrachten, elektronische facturatie, enz.) en vereenvoudigt het agentschap een aantal administratieve stappen in opdracht van Actiris, Leefmilieu Brussel en onlangs nog DBDMH, de Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp. Dankzij de nieuwe Once onlyordonnantie, die binnenkort in werking treedt in het Brussels Gewest, zou die vereenvoudigingsprocedure moeten uitgebreid worden. “Het idee van de ordonnantie is dat een persoon maar naar één bestuur moet om documentgegevens in te vullen”, benadrukt Cathy Marcus. “Het bestuur zal zo de gegevens moeten aanvullen die opgevraagd worden door andere Brusselse besturen.” Volgens een studie van Easy.brussels zouden Brusselaars gemiddeld 2,3 administratieve stappen per jaar ondernemen. En 71% van de Brusselaars wil niet meer steeds dezelfde informatie voor verschillende documenten opsturen. Maar opgelet: 69% van de Brusselaars zou de fysieke loketten willen behouden. ● Géry Brusselmans Smart Cities Gezondheid: technologie ten dienste van de patiënt De vergrijzing van de bevolking en de groei van de thuishospitalisatie vereisen de verdere ontwikkeling van de digitale gezondheid in Brussel. V.R E en geïmmobiliseerde patiënt kan van zijn ziekenhuisbed vallen zonder dat de zorgverleners zich daarvan bewust zijn. “Een verpleegkundige of arts moet echter weten wanneer een patiënt valt, zelfs als deze zelf opnieuw rechtstaat,” vertelt Jérôme Laurent-Michel, een van de oprichters van de Brusselse starter MintT. Deze voormalige verpleger ontwikkelde in Brussel samen met een klein team een valdetector (foto hierboven). Via een 3D-sensor in de hoek van de kamer van de patiënt kunnen de valtijden en -frequentie van een patiënt opgevolgd worden. “Weten hoe vaak een patiënt valt laat toe om zijn kwetsbaarheid in te schatten en zo de beste zorg te verlenen,” vervolgt hij. MintT wordt sinds zijn commercialisering in januari 2009 onder meer gebruikt door het SintPietersziekenhuis in Brussel en het Centre Hospitalier de Wallonie Picarde in Doornik (CHWapi). “Er zijn al een honderdtal kamers aangesloten en we ontwikkelen de markt in België en Frankrijk,” aldus de enthousiaste Eric Krzeslo, CEO. De dienst die MintT mee ontwikkelde is een van de concrete uitwerkingen van de vele startersups die actief zijn rond e-health, of ‘digitale gezondheid’. Sommigen zijn zelfs al bekend in het buitenland, zoals LindaCare, een hartmonitoringsysteem voor patiënten op afstand, of MoveUp, waarmee patiënten thuis revalidatieoefeningen doen. In 2013 werd er op het gebied van e-gezondheidszorg in het Brusselse Gewest zelfs een cluster gelanceerd. Dat bundelt en ontwikkelt initiatieven. “Toen we zes jaar geleden begonnen, waren er een tiental bedrijven actief in de e-gezondheidszorg. Vandaag zijn het er 55,” weet Azèle Mathieu, coördinator van de cluster Lifetech. brussels. "Brussel staat open voor starters rond e-gezondheid" De meeste deskundigen zijn het erover eens: digitale gezondheid kan enkel groeien, vooral omdat de mens de hoeveelheid gegevens niet langer kan verwerken. Zelfs op Belgische schaal wijzen enkele indicatoren erop dat e-gezondheidszorg een mooie toekomst tegemoet gaat. De Belgische samenleving vergrijst inderdaad en onder impuls van Maggie De Block zet de federale regering zich in voor thuishospitalisatie, om de ziekenhuizen te ontlasten. “Thuiszorg zal de komende jaren waarschijnlijk groeien,” zegt Azèle Mathieu. "In de eerste plaats om politieke redenen, maar ook omdat er een toename is van chronische ziekten en langdurige patiënten. Mensen willen niet altijd in het ziekenhuis opgenomen worden. Daarom speelt technologie een rol bij het faciliteren van thuishospitalisatie.” Maar is het Brusselse Gewest een pionier op het gebied van e-gezondheidszorg? “We kunnen niet echt beweren dat Brussel een voorloper is, maar het staat op Europees vlak relatief sterk,” merkt Azèle Mathieu op. “Andere Europese hubs vragen ons om mee deel te nemen aan gedachtewisselingen. Ons ecosysteem is levend en dynamisch. Financiering door de overheid is toegankelijk en we trekken ook buitenlandse starters aan. Op het vlak van veilige gegevensuitwisseling staat bovendien Brussel aan de top.” Eric Krzeslo, CEO van MintT, gelooft dat België een goed gastland is. “Je zou kunnen denken dat het kleine en geregionaliseerde België niet meteen de beste plaats is om een starter rond e-gezondheid te ontwikkelen. In de praktijk ontstaan echter vele starters in dit ecosysteem – en kennen ze een zeker succes. Bovendien kunnen deze startende ondernemingen financiële steun van de overheid genieten.” ● Géry Brusselmans Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 31
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Smart Cities Sociaal : "4 burgers op 10 lopen risico op digitale uitsluiting" Het is de taak van Tania Maamary, coördinator digitale inclusie voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, om iedereen toegang te bieden tot de digitale wereld. U bent de eerste coördinator digitale inclusie voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Waaruit bestaat uw taak? “In december 2018 heeft de Brusselse regering een actieplan goedgekeurd bestemd voor digitale inclusie, namelijk mensen uit de digitale kloof toegang bieden tot het digitale. Dit plan bestaat uit vier pijlers: acties ontwikkelen op gewestelijk vlak, aanbevelingen op het vlak van de gemeenten, het structureren van de OCR’s, de Openbare Computerruimtes, en de communicatie daarrond beheren. Als coördinator digitale inclusie, een functie die dit jaar in februari in het leven is geroepen, heb ik tot taak om die vier pijlers te implementeren. ” V.R Tania Maamary, coördinator digitale inclusie Hoe definieert u de digitale kloof? “De term wordt gebruikt om de ongelijkheden aan te duiden wat betreft de toegang tot digitale technologieën (toegang tot een computer, een kwaliteitsvolle internetverbinding, ...), het gebruik ervan en het vermogen van de personen om het gebruik te begrijpen. Ook al stijgt het aantal gezinnen met internettoegang beduidend, toch blijft voor een deel van de bevolking de kennis van IT-hulpmiddelen problematisch. Naargelang leeftijd, geslacht, opleidingsniveau, inkomensniveau enz. bestaan er verschillende groepen die zich in die digitale kloof bevinden. Een alleenstaande 65-plusser loopt meer risico, net zoals mensen met een lager inkomen of een lager opleidingsniveau.” Bestaan er statistieken over de digitale inclusie in Brussel? “Onlangs heeft het BISA (perspective.brussels) cijfers gepubliceerd over de toegang tot ICT en het gebruik ervan door Brusselaars. Volgens die studie hadden in 2018, 8 huishoudens op 10 in het Brussels Gewest een breedbandconnectie. Een studie die gepubliceerd werd door de Koning Boudewijnstichting toont anderzijds dat 4 op de 10 personen risico lopen op digitale uitsluiting en dat 12% 32 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 van de Belgen geen vaardigheden bezit of geen gebruiker van het internet is.” Wat zijn de doelstellingen voor 2019 in verband met de digitale inclusie in Brussel? “Het idee is om de meest kwetsbare groepen te bereiken, om hen in het bijzonder toegang te geven tot de online administratieve stappen. Dat wordt mogelijk gemaakt door de ontwikkeling van OCR’s, de Open Computerruimtes. Dat zijn centra waar gratis of tegen een sociaal aanvaardbaar tarief gebruik kan gemaakt worden van computers en waar begeleiders klaarstaan met advies. Wij hebben een charter opgesteld waardoor we de OCR’s kunnen voorzien van een kwaliteitslabel doordat ze aan kwaliteitscriteria voldoen. Op dit moment zijn er een tiental OCR’s met een kwaliteitslabel maar we streven naar 25 voor eind 2019. Laten we ook CABAN, Brusselse actoren voor Digitale Geletterdheid, niet vergeten, die OCR’s en de opleidingsmogelijkheden met betrekking tot ICT optimaliseert. We zorgen eveneens voor een gedeelte communicatie om alle belanghebbende actoren te laten kennismaken met de diensten: tehuizen, scholen, Actiris, OCMW en Bruxelles Formation.” ● Géry Brusselmans Molenbeek, de meest kwetsbare gemeente Eind 2017 hebben drie onderzoeksters van de ULB een analyse geleverd van de digitale kloof in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Ze hebben alle 19 Brusselse gemeentes een “digitale kwetsbaarheidsscore” gegeven. Op basis van criteria als leeftijd, opleidingsniveau, werkloosheidsgraad of sociale huisvesting kent de studie scores van 1 tot 5 toe (5 komt overeen met de grootste digitale kwetsbaarheid). Het blijkt dat Molenbeek (4,3/5) en Sint-Joost (4,1) de meest kwetsbare gemeenten zijn; de minst kwetsbare gemeenten zijn Elsene (2,1) en Sint-Pieters-Woluwe (1,9). Dynamiek MVO: van bestaansreden tot bestaansrecht V.R Is winst genoeg om het bestaan van een bedrijf te rechtvaardigen? Steeds minder. Aan de werelden medeburgers, aan de klanten, werknemers en aandeelhouders moet het bedrijf nu aantonen dat het zich betert om de versnelling van de klimaat- en sociale veranderingen een halt toe te roepen . Iedereen tracht nu zijn "nieuwe reden van bestaan" te definiëren, met wisselend succes1 . [Coproductie] E nkele recente studies en statistieken2 bewijzen dat de toekomst er milder uitziet voor degenen die hun deel van de verantwoordelijkheid opnemen, zowel individueel als collectief, om de economie aan te passen aan de klimaatnood. Economische actoren op alle niveaus zijn hiervan overtuigd. Dit blijkt uit de groeiende belangstelling voor maatschappelijk verantwoord ondernemen (MVO of CSR voor "Corporate Social Responsibility"). Een van de laatste die deze richting kozen, was de Medef (de Franse werkgeversorganisatie), die heel trots "optreedt voor een verantwoorde groei" ... Geloofwaardig? Deze retoriek zal verdacht lijken voor al wie vindt dat "groei" op zijn minst opnieuw moet worden gedefinieerd. Vals spelen niet meer mogelijk Green washing kan niet langer door de beugel. Waarden zijn overmatig gehanteerd en onbenullig geworden. MVO is verdronken in een overvloed aan literatuur en schraal bewijsmateriaal. Maar tegenover de kwestie van de "reden van bestaan" staan we met de mond vol tanden: van vals spelen kan hier geen sprake zijn. Als merken dat toch doen, riskeren ze te struikelen. Adidas in de Verenigde Staten staat op de rand van de afgrond sinds de New York Times in juli 2019 het concept van rassendiscriminatie binnen het bedrijf aan het licht bracht, terwijl Adidas zijn communicatie afstemt op opinieleiders in de zwarte gemeenschap. Ook Emmanuel Faber, CEO van Danone, had het benauwd toen Marokko het merk ging boycotten. Tegenwoordig pleit hij voor de verantwoordelijkheid van de merken in de aanpak van de uitdagingen van de mensheid. "Als een bedrijf als Danone GGO's laat vallen", stelt hij, "dan heeft dit een impact op miljoenen hectares.” Een merk is een referentie. Degene die mislopen vallen op. Maar een merk dat de goede richting volgt, heeft er veel bij te winnen. 1 Laatste IPCC-rapport: de planeet is gemiddeld 0,87°C warmer geworden. Gegevens verkregen door vergelijking van de perioden 1850-1900 en 2006-2015. Tijdens de referentieperiode zijn de oppervlaktetemperaturen van de continenten gemiddeld met 1,53°C gestegen. 2 2015 The Sustainable Imperative Nielsen & 2017 Edelman Earned Brand: 66% van de consumenten is bereid meer te betalen voor duurzame merken en 67% koopt voor het eerst een merk omdat de positionering ervan overeenstemt met hun standpunt als consument. 2016 Deloitte Millennial Survey: Van de 7.700 "millenials" die in 29 landen zijn ondervraagd, zegt 88% van de "millenials" die minstens 5 jaar in hun organisatie wensen te blijven, dat hun organisatie een reden van bestaan heeft. 2016 Purpose at Work, LinkedIn: op een steekproef van 26.151 leden in 40 landen is 73% van de doelgerichte mensen tevreden met hun werk. De "reden van bestaan" is niet zomaar een andere belofte. De reden van bestaan wordt volledig betrokken bij het merk door uit te leggen wat dit merk echt vertegenwoordigt. De reden van bestaan engageert het merk, maar verdedigt het ook, zolang het overeenstemt met zijn werking, zijn projecten en ambities. Het ontstaan van een nieuwe reden van bestaan, afgestemd op de crisissituaties die voortvloeien uit het klimaatvraagstuk, heeft op het eerste gezicht te maken met communicatie. Toch vereist dit een veel dieper denkproces: het gaat hier om een echt bedrijfsproject. Het is een boeiende uitdaging, die moed vereist voor een diepgaande herpositionering. ● Beatriz Vilchez-Silva en Pierre Rode – La Colmena hi@la-colmena.eu https://la-colmena.eu/en/ +32 487 96 07 82 Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 33
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Transitie Hoe nuttig is de circulaire economie voor uw bedrijf? Als economisch model met een systeemvisie zit de circulaire economie de laatste jaren in de lift. Met als grote voorbeeld de natuur (die alles hergebruikt) wil deze discipline afval opnieuw in de productiecyclus brengen, als een echte grondstof. Veel bedrijven konden op die manier al besparen en werkgelegenheid creëren. U binnenkort ook? “Z ero waste” is geen slogan, maar al 35 jaar de realiteit in La Ferme Nos Pilifs, een maatwerkbedrijf aan de noordrand van Brussel. 145 werknemers met een handicap voeren er in een natuurdomein van 5 ha talloze proefprojecten uit inzake ecologie, recyclage, duurzame voeding en ecologisch tuinieren. Zij voeren onafgebroken innovatie hoog in het vaandel. Bout2Bois, laureaat BeCircular 2016 “In 2017 lanceerde Nos Pilifs het project Bout2Bois. Het past perfect in de circulaire economie, want met recuperatiehout dat anders toch maar vernietigd zou worden, creëert het nieuwe voorwerpen. Die worden verkocht in ons tuincentrum of op maat gemaakt voor bedrijven in het kader van B2B-projecten”, zegt Éric Frère, een van de initiatiefnemers van het project. Het project Bout2Bois werd door Leefmilieu Brussel uitgeroepen tot laureaat van BeCircular 2016. Het vertrok van de vaststelling dat tuin-, bouw- of verpakkingsafval nog te vaak in een container terechtkomt, terwijl recyclage perfect mogelijk is. “Oorspronkelijk wilden wij het tuinafval recycleren dat de boerderij elke dag produceert. Maar wij merkten al snel dat een efficiënte productie alleen maar mogelijk was door bij het project ook externe partners te betrekken.” La Ferme Nos Pilifs nam vervolgens contact op met Brusselse bouw- en transportbedrijven en geeft nu een tweede leven aan hun houtafval. “Wij recupereren gratis hun hout, zodat de bedrijven minder moeten uitgeven voor hun afvalverwerking. Om te verhinderen dat het recuperatiehout zelf afval zou worden, gebruiken wij het hout van de beste kwaliteit om objecten ‘made in Pilifs’ te maken, zoals nestkastjes. Wat overblijft wordt gekliefd om er aanmaakhout van te maken, kattenbakvulling of zaagsel om werkplaatsen te reinigen. En zo is de cirkel helemaal rond.” 34 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 V.R Nos Pilifs gebruikt recuperatiehout om nieuwe voorwerpen te creëren, zoals dit netskastje. Deze circulaire logica helpt ons om de lineaire aanpak van ons economisch systeem (ontginnen-produceren-consumerenwegwerpen) te doorbreken. De Belgische bedrijven en gezinnen produceren momenteel iets meer dan 63 miljoen ton afval per jaar. De politiek en de financiële instellingen beseffen dat dit moet veranderen. Daarom wordt er steeds gemakkelijker financiering verleend aan projecten met een andere kijk op de economie. De Europese Commissie heeft dan weer vijf prioritaire sectoren voor een snellere transitie afgebakend: kunststoffen, voedingsafval, kritische grondstoffen, bouwafval, biomassa en biomaterialen. Eric: “Door het grote enthousiasme voor het project Bout2Bois kon al 13 ton hout worden opgewaardeerd en vonden 5 mensen een baan. Bovendien kunnen wij u houten objecten te koop aanbieden met waarschijnlijk de laagste koolstofafdruk van Brussel.” Met deze hoopvolle boodschap eindigt ons bezoek aan het grote tuinhuis dat Eric en Joël, de schrijnwerker van de boerderij, twee jaar geleden hebben verbouwd tot een timmerwerkplaats. En de geur van vers zaagsel blijft ons nog lang achtervolgen …● Nancy Demaude Waar financiering vinden? • Bij het Brussels Gewest, wanneer u uw project indient: tot 50% financiering, voor maximaal € 80.000. Meer informatie op www.circulareconomy.brussels • Bij de banken : sommige banken, zoals Belfius, beschikken over specifieke kredietlijnen voor projecten in verband met de circulaire economie. • Bij de LIFE- en Horizon 2020-programma’s van de Europese Commissie. Da’s logisch. g PMD sorteren op het werk ook. PMD sorteren is makkelijk, goed voor het milieu en bovendien verplicht. De werkvloer heeft een eigen logica. Maar het meest logische is PMD sorteren, net zoals thuis. Begin ermee en krijg een welkomstpremie. Meer info en voorwaarden op desorteerwinkel.be
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Restart Plaats voor de mens in een faillissement? Voor de ondernemer betekent een faillissement zowel een professionele als een persoonlijke mislukking. Meestal gaat de aandacht echter alleen naar de cijfers, de schulden en de verliezen. Welke plaats krijgt de menselijke factor in faillissementsprocedures? Nicolas Keszei, journalist voor het financiële dagblad L'Écho, geeft zijn standpunt. V.R N a vele uren bij de Ondernemingsrechtbank te hebben doorgebracht, heeft Nicolas Keszei heel wat faillissementsprocedures bijgewoond. Hij vindt de plaats van de mens in deze procedure nogal dubbelzinnig. "Rechters zijn meestal zeer humane en attente mensen, maar in de rechtszaal is er niet echt ruimte voor gevoelens bij faillissementsverklaringen. De procedure duurt amper 5 minuten: de ondernemer bekent het faillissement, dat onmiddellijk daarna wordt uitgesproken." De betrokkenen mondig maken Anderzijds neemt de menselijke factor volgens hem een enorme plaats in gerechtelijke reorganisatieprocedures (GR). "Vroeger werd de GR (toen 'concordaat' genoemd) beschouwd als de voorhoede van het faillissement. Tegenwoordig is er veel veranderd en zijn GR’s er echt op gericht om ondernemers in moeilijkheden te redden, om activiteit en werkgelegenheid te behouden." Een goed en tijdig ingediende GR leidt vaak tot succes. Door de vorderingen terug te brengen tot 15% van hun initiële waarde, kan het bedrijf meestal worden gered. “Nadeel is dat heel vaak de kleine leveranciers van dit bedrijf die last moeten dragen en op hun beurt in moeilijkheden verzeilen door een soms torenhoog verlies", weet Nicolas Keszei. "Tijdens een GRP geven de rechters het woord aan al deze leveranciers of aan de werknemers van het bedrijf. Ook al zal de rechtbank uiteindelijk een besluit nemen om bijvoorbeeld zoveel mogelijk banen veilig te stellen of om het passief van de failliete onderneming maximaal te dichten, toch krijgen de betrokken personen de kans om hun stem te laten horen, hun angsten te uiten, enz.” Een cultuur- en generatieprobleem Nicolas Keszei stelt vast dat de perceptie van een 36 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 faillissement in de samenleving uiterst negatief blijft. "Een faillissement wordt beschouwd als een mislukking. Persoonlijk ben ik het met deze visie helemaal niet eens. Voor mij maakt een faillissement deel uit van een carrièrepad waarin iedereen kan struikelen. We moeten de agressieve verwerping van ondernemers die failliet zijn gegaan, een halt toeroepen." Hij verheugt zich echter een mentaliteitsverandering, vooral op politiek en gerechtelijk vlak. "Er is duidelijk bereidheid om failliete ondernemers te helpen en hen in staat te stellen een nieuwe activiteit van stapel te laten lopen. De nieuwe Europese richtlijn en de wet op de tweede kans leveren hiervan het bewijs." Deze mentaliteitsverandering verloopt echter zeer langzaam. "Het is een cultuur- en generatieprobleem. Ik geloof dat verandering gedeeltelijk zal afhangen van de nieuwe generatie, die een veel minder lineaire kijk op carrières heeft en meer projectgericht werkt. Deze jonge ondernemers ontwikkelen een activiteit, richten een starter op en beginnen aan iets anders als het vorige niet werkt. De sector van de nieuwe technologieën ondergaat bijvoorbeeld veel meer mislukkingen, maar die worden daar beter aanvaard.” Programma's zoals reStart zijn o.a. gericht op bewustmaking en mentaliteitsverandering. "Een tijdrovend proces, maar je moet er in geloven. Honderd jaar geleden werden alleenstaande moeders door het slijk gehaald. Dat is nu niet meer het geval. Laten we hopen dat dit ook zo zal zijn voor gefailleerde ondernemers. Wat ik vandaag in de rechtbank zie, is al zeer bemoedigend.” ● Gaëlle Hoogsteyn Contact : Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart ; 02 563 68 56 - evb@beci.bem Bedrijven in moeilijkheden Uw bedrijf draait iets minder vlot dan gewoonlijk. De cashflow is misschien wat krapper, maar, och, niets om zich zorgen over te maken, nietwaar? Tja … Net als bij de griep, vallen de eerste symptomen van "bedrijfsziekte" niet altijd op. Om u te helpen gevaar op te sporen, stelde het COm (Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden), met steun van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Beci, een preventieve risicoanalyse op. Op tijd reageren is de boodschap! Uw zaak draait vlotjes? Neem toch even de tijd om dit te controleren ... Z es maanden! Volgens de deskundigen van het COm volstaat een half jaar om een gecompromitteerde situatie te recht te trekken – of de situatie te laten verslechteren tot wanneer het bedrijf het onderspit delft. Maar diezelfde experts stellen duidelijk dat als ondernemers sneller reageren op de eerste turbulentie, 80% van de problemen kunnen worden verholpen. Besteed daarom regelmatig kleine momenten aan een tussentijdse balans en vraag eventueel een extern oordeel. Zo kunt u bepaalde elementen of vermoedens bevestigen, andere dingen ontdekken en vooral een andere, kritische en neutrale blik werpen op de situatie. Veel ideeën ontstaan uit bijeenkomsten met andere en/of externe waarnemers, naast het inboezemen van nieuwe energie aan de teams. Waarom een balans als alles goed gaat? Dat vragen veel ondernemers zich af (of net niet). Maar wat stellen we helaas vast? Ze doen het zeker niet wanneer alles goed gaat en zeer zelden wanneer ze op de klippen riskeren te lopen. Ze geven dan de voorkeur aan noodmaatregelen die niet op de werkelijke problemen zijn gericht. Dit valt best te vergelijken met gezondheid en ziekte: waarom zou je naar de dokter stappen als je niet ziek bent? Wel, precies: om ziekte te voorkomen! 6 maanden volstaan om een gecompromitteerde situatie recht te zetten of het bedrijf te zien kapseizen. Om effectief de balans op te maken, begin je best met jezelf (op je eentje) de juiste vragen te stellen, of de vragen die professionals hebben bedacht. Beantwoord die openhartig. Vergelijk vervolgens de antwoorden en resultaten met die van het team, of van een externe adviseur. Dezelfde vragen die aan hem worden gesteld, zullen misschien gelijkaardige antwoorden opleveren, maar – wie weet? – eventueel ook een andere kijk op zaken. In elk geval stof genoeg om een denkproces, een debat of nieuwe oplossingen op gang te brengen. Herhaal de diagnose, bijvoorbeeld jaarlijks. Dit is bijzonder leerrijk om veranderingen te meten. Een vergelijking met andere bedrijven van ongeveer dezelfde omvang in uw sector en uw regio zal de diagnose bovendien een nieuwe dimensie geven. Neem dus de tijd om de balans op te maken. Zo stelt u uw toekomst veilig, anticipeert u op zorgen en vindt u, zonder druk, de beste manieren om uw bedrijf te herstructureren of te ontwikkelen. Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 37 © Getty
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Bedrijven in moeilijkheden Welke indicatoren? Kies voor een transverse diagnose die financiële, logistieke, strategische of managementindicatoren meet. Ook juridische aspecten laat u best aan bod komen. Zo krijgen de zichtbare symptomen een verklaring en gaat u meteen voor de echte oplossingen: gericht op de oorzaken van de moeilijkheden of op de werkelijke risico's. De te controleren indicatoren hangen natuurlijk af van het profiel van de onderneming: een handelszaak, een B2B KMO en een kleine ambachtelijke onderneming verdienen elk bijzondere en specifieke aandacht. Voorbeelden van te controleren parameters: visie, teamsterkte, aanpassingsmoeilijkheden, latente conflicten tussen partners, het aandeel van nieuwe producten in de omzet, het gewicht van de klanten of leveranciers, de positie ten opzichte van de concurrentie, de winstgevendheid, de evolutie van de middelen, de evolutie van de wettelijke bepalingen, de weerslag van de mobiliteit ... Oppervlakkige of diepgaande diagnose Dankzij de subsidies van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en de inbreng van Beci werd een preventieve diagnose ontwikkeld, voor alle ondernemers in het Gewest. De diagnose bestaat in verschillende versies. Aan de hand van 15 "flash"-vragen (méér in de uitgebreide versie) kunt u de balans opmaken van de situatie. U krijgt als ondernemer aanbevelingen op basis van de resultaten en u wordt verwezen naar een veelheid aan oplossingen, evenementen of partners. Deze diagnose berust op de dagelijkse observatie van ondernemers binnen het COm. Nu al bijna 15 jaar lang hebben enkele duizenden van hen hun ervaringen, moeilijkheden, uitdagingen, vragen aan het COm voorgelegd... om passende oplossingen te vinden. Ook Beci volgt dagelijks de trends, gevaren en kansen op de voet en kon op die manier de voornaamste factoren voor succes in de toekomst identificeren. De diagnose zal zich waarschijnlijk verfijnen, met al wat de tijd ons zal brengen aan nieuwigheden, gedeelde ervaringen en nieuwe bijdragen van deskundigen. De eerste tests zijn overtuigend. Een aangepaste risicodekking, een sterkere waardepropositie, de integratie van digitale en nieuwe technologieën, de ontwikkeling van eenvoudige en praktische dashboards, het inzetten van schaaleffecten, het beroep op een flexibele logistiek, de herziening van distributiekanalen, een beter evenwicht in het productportfolio, een nieuwe benadering van de productiekosten … Zie daar enkele resultaten die ondernemers behalen na een diagnose. Neem de tijd om de balans op te maken. Het kost niets en kan zeer winstgevend zijn! ● Olivier Kahn, coördinator van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden 38 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Wat het COm vaststelt ➜ 80% van de problemen zou optimale oplossingen vinden als ze waren voorspeld. ➜ Er bestaan geen rustige sectoren meer: alle beroepen ondergaan omwentelingen – en bovendien steeds sneller. ➜ Het lijkt zinloos om de balans op te maken: "Wij weten wat goed gaat en wat niet". Uit de resultaten blijkt echter dat het altijd loont om daar enige tijd aan te besteden. ➜ Troeven, kwetsbaarheden en hefbomen zijn slecht geïdentificeerd. ➜ Tijd is de beste bondgenoot van ondernemers, zowel voor oplossing van problemen als voor de ontwikkeling van het bedrijf. ➜ Te veel kansen worden overgelaten aan concurrenten vanwege overdreven optimisme of ontkenning. ➜ De digitale technologie staat nog in de kinderschoenen bij zeer kleine bedrijven (en KMO’s), terwijl ze de krachten kan vertienvoudigen. ➜ Ondernemers besteden nog steeds weinig aandacht aan de impact van mobiliteit op hun bedrijf. ➜ Reactie op (stedelijke) werken komt vaak laat, na weken of maanden in extreem moeilijke situaties. ➜ ZKO’s/KMO's hebben hun kosten niet in de hand. Kleine ondernemers zijn geneigd te vertrouwen op oppervlakkige en gemakkelijk toegankelijke indicatoren: de staat van hun bankrekeningen, hun omzet ... De boekhouding is voor velen niet leesbaar en onvoldoende toekomstgericht. Weinig bedrijven beschikken over een analytische boekhouding, zelfs in beknopte vorm. ➜ Administratieve, financiële of sociale formaliteiten krijgen vaak minder aandacht. Zaakvoerders richten zich op hun kernactiviteiten zonder na te denken over de gevolgen (weigering van vergunningen, enz.); ➜ Veel ondernemers zijn nog steeds niet op de hoogte van het volledige aanbod van het Gewest, inclusief de subsidies waarop zij recht hebben. Verdere stappen : Een nieuwe diagnose-tool is gratis beschikbaar (www.beci.be). Wellicht een eerste stap in een denkproces met de leden van het team, uw gebruikelijke experts of met de adviseurs van Beci en het COm. . Neem contact op met het COm: Jacqueline Suain, js@beci.be – 02 643 78 48 48. Dynamiek Overdracht: bereid je op tijd voor V.R Jean-François Puissant Jean-François Puissant-Baeyens, die in 2018 Building Management overliet, onderstreept het belang van een goed voorbereide overdracht en van begeleiding door specialisten. O ngeacht de reden waarom de ondernemer de verkoop van zijn bedrijf overweegt, de kwestie van een tijdige overdracht verdient alle aandacht. Het lijkt erop dat de ideale leeftijd rond 55-60 jaar schommelt. Er zonder haast over nadenken vergemakkelijkt de voorbereiding van het proces. Niet alleen voor de bedrijfsleider trouwens, maar ook voor de aandeelhouder(s), werknemers, klanten of zelfs leveranciers. Precies op 55-jarige leeftijd, in 2015, vroeg Jean-François Puissant-Baeyens, toen gedelegeerd bestuurder van Building Management, zich dus af of hij het bedrijf al dan niet zou overdragen. "Building Management was een bedrijf van 5 personen", legt hij uit. "Het was betrokken bij grote werven waarbij we de bouwmeesters ondersteunden bij het beheer van hun project. Met de evolutie van de sector bleek dat onze structuur te klein was om verder te gaan. We moesten bouwwerven beheren en gelijktijdig aan commerciële prospectie doen om nieuwe projecten toevertrouwd te krijgen. Bovendien konden we, gezien onze beperkte omvang, onze diensten niet aanbieden voor grotere projecten. De tijd was dus rijp om zich af te vragen wat we voor de toekomst zouden voorzien. Wat mij betreft, vond ik het gepast om het bedrijf te verkopen.” De collega’s moesten worden overtuigd. Sommigen waren aandeelhouders. Er waren ook twee niet-actieve aandeelhouders. Jean-François Puissant-Baeyens wendde zich tot de Transmission Hub: "Hun inbreng bleek van onschatbare waarde, onder andere bij het regelen van bepaalde situaties tussen aandeelhouders en bij de verdeling van aandelen. Daarnaast was deze externe en neutrale kijk nuttig om de waarde van de onderneming op te krikken. Tot slot werden we, dankzij de Hub, goed voorbereid op de onderhandelingen over de overname van het bedrijf.” Een ruimer schip Building Management werd in 2018 overgenomen door Advisers, een bedrijf uit dezelfde sector, maar met een grotere omvang. "De onderhandelingen duurden iets meer dan een jaar en hielpen om administratief orde op zaken te stellen. Het heeft uiteindelijk weinig tijd gekost en we hebben de zaak snel kunnen afronden. Weliswaar was onze boekhouding transparant en kende ik de toekomstige koper al: we hadden met hem al samengewerkt in het verleden. De vastgoedsector is een kleine wereld, hoor. De verkoop verliep vlot omdat beide entiteiten in dezelfde technische business actief waren." De vijf actieve partners sloten zich in 2018 aan bij een groter team van 23 mensen. Dit is vandaag uitgegroeid tot 75, sinds Advisers zelf enkele maanden geleden deel ging uitmaken van de Vlaamse Bopro-groep. Uiteindelijk was de integratie van Building Management in Advisers een succes. Vooral omdat alle medewerkers het avontuur nu op een ruimer schip voortzetten, wat nieuwe professionele uitzichten opent. "We kunnen nu werken aan grotere projecten, zoals de Cliniques Saint-Luc, wat niet mogelijk was toen we nog maar met z'n vijven waren. Binnen Advisers beschikken we over een breder scala aan vaardigheden, wat zeer nuttig is in een sector die steeds complexer wordt", oordeelt Jean-François Puissant-Baeyens. Door zich de juiste vragen te stellen, kon hij positief anticiperen op de overdracht en de duurzaamheid waarborgen van het bedrijf en vooral van het team. Conclusie: een goed denkproces op het juiste moment en daarna een goede voorbereiding met deskundigen: dat zijn de voorwaarden van een succesvolle overdracht. ● Guy Van den Noortgate Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 39
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Dynamiek Verhaal bij overheidsopdrachten: zijn er misbruiken? Bestekken die te veel ruimte voor interpretatie laten, vermoedens van bevoordeling van sommigen, onvoldoende gemotiveerde toekenning van een opdracht … Elk bedrijf dat zich benadeeld voelt bij de toekenning van een overheidsopdracht kan bezwaar aantekenen. Dergelijke rechtsmiddelen vertragen projecten, soms ten koste van het algemeen belang. Waar ligt het evenwicht tussen de rechten van de burger en het algemeen welzijn? «D e kwestie van het verhaal bij overheidsopdrachten maakt deel uit van een ruimere problematiek, met name de mogelijkheid om beroep aan te tekenen tegen elke administratieve handeling”, zegt Stéphan Sonneville, CEO van Atenor. Vanuit democratisch standpunt is de verdediging van individuele, professionele f privérechten volledig verantwoord. Het rincipe van het verhaalrecht mag dus olgens hem niet op de helling worden gezet. Hoewel het aantal vorderingen tot schorsing daalt, was er de voorbije maanden veel aandacht voor sommige vorderingen tot vernietiging. Daarbij lagen de aanbestedende verheden soms onder vuur. “Bij een Stephan Sonneville (Atenor) overheidsopdracht gebeurt het dat een overheid een achterpoortje zoekt om de opdracht aan een bepaalde onderneming toe te kennen”, aldus Stéphan Sonneville. “Een aanbestedende overheid kan het bestek bijvoorbeeld zo opstellen dat alleen het bedrijf dat zij op het oog heeft eraan kan voldoen. Of ze kan de aanbesteding tersluiks lanceren wanneer iedereen net de andere kant opkijkt. In die gevallen kun je de andere spelers alleen maar gelijk geven dat ze zich verzetten tegen pogingen tot bevoordeling van één partij. Bij een overduidelijke vormfout past het om de procedure over te doen.” Wanneer de procedure vanaf het begin wordt overgedaan bij bepaalde vorderingen tot vernietiging gebeurt het dat de opdracht uiteindelijk aan een ander bedrijf worden toegewezen. Dat bewijst meteen ook dat het beroep gefundeerd was. 40 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 © Getty Frédéric Loriaux, voorzitter van de Raad van Bestuur van VBA, de Vereniging van Belgische Aannemers van Werken, en bestuurder-directeur van CIT Blaton, voegt hieraan toe: “Het vraagt enorm veel tijd om op een aanbesteding in te gaan en zo’n studie gaat soms gepaard met hoge kosten. Je kunt het dus bedrijven niet kwalijk nemen dat ze verhaal zoeken als ze veel geld hebben uitgegeven en ervan overtuigd zijn dat de toekenning niet fair is verlopen.” Maar hij heeft niet de indruk dat er misbruik wordt gemaakt van het recht om verzet aan te tekenen, toch niet bij de VBA-leden. “Er is wel een periode met veel vorderingen tot schorsing geweest, maar de jongste maanden daalt dit aantal weer. Elke procedure leidt tot vertraging in de projecten of uitstel van de hele activiteit, terwijl de omzet van de bedrijven in de sector daalt. Maar dit ontslaat de aanbestedende overheden natuurlijk niet van de plicht om de toekenning correct te motiveren.” Procedures die het algemeen belang schaden Serge Fautré, CEO van AG Real Estate, heeft een iets andere kijk op de problematiek. Hem is het vooral opgevallen dat bepaalde procedures zeer frequent en ten onrechte worden opgestart: “De wetgeving op de overheidsopdrachten wordt steeds complexer. Alleen al de verplichting om offertes in de beide landstalen te publiceren is soms een flink obstakel. Offertes voor overheidsopdrachten opstellen en beheren is heel complex geworden en sommige bedrijven profiteren daarvan om verhaal te zoeken. Wat zij daarmee willen Frédéric Loriaux (CIT Blaton) V.R V.R Dynamiek bereiken? Een tweede kans krijgen om de opdracht alsnog binnen te halen of soms gewoon het dossier blokkeren uit ontgoocheling dat zij niet werden geselecteerd.” Net zoals er altijd wel iemand in de gevangenis zal zitten, zal er ook wel altijd iemand de beroepsprocedure misbruiken. Volgens Stéphan Sonneville moet je er vooral op toezien dat er niet al te veel tijd wordt verloren en dat de evolutie van een land, een regio of een stad niet wordt gehinderd. Daar is Serge Fautré het mee eens: “Een beroepsprocedure zet een rem op een overheidsopdracht die de hele bevolking ten goede moet komen, bijvoorbeeld door de aanleg van wegen of het bouwen van scholen, ziekenhuizen enz. Soms worden het gemeenschappelijk goed of de belangen van de staat over het hoofd gezien.” Zich wapenen tegen misbruiken Gelukkig zijn onze experts ervan overtuigd dat het mogelijk is om je te wapenen tegen misbruiken. ‘Enerzijds moet je mensen die rechtsmiddelen aanwenden wijzen op de gevolgen voor de hele bevolking als het project vertraging oploopt. Bij een ongegronde procedure moeten sancties mogelijk zijn”, meent Stéphan Sonneville. Anderzijds dringt een herziening van de beroepsprocedures zich op. Die zijn nu vrij goedkoop voor de bedrijven die ze opstarten, maar de verwerking ervan vraagt veel tijd. “Overdreven bureaucratie betekent een gevaar voor onze westerse economieën met slabakkende groei, omdat ze de groei net afremt. Uiteindelijk riskeren we in een vermolmde economie te belanden die minstens 1% groei aan bureaucratie opoffert. Wij moeten dus de federale regering aansporen om de problematiek van de beroepsprocedures op de agenda te zetten, precies om de groei niet te hinderen. Natuurlijk moeten de democratische rechten worden gevrijwaard, maar tegelijk moeten onze economie en de evolutie van onze samenleving vlot getrokken worden.” Een onafhankelijke rechtsmacht die zich in een eerdere fase kan uitspreken over de gegrondheid van een beroepsprocedure biedt misschien een andere uitweg: “Een soort filter die de gegronde zaken van de andere scheidt nog vóór de gerechtsprocedure wordt opgestart”. Serge Fautré meent dat ook de aanbestedende overheden hun steentje kunnen bijdragen: “Bij complexe overheidsopdrachten is het heel moeilijk om bij het opstellen van een bestek te anticiperen op alles wat er kan gebeuren of op alle voorstellen die zouden kunnen worden gedaan.” De strakke vormvoorschriften van overheidsopdrachten laten weinig ruimte voor de verbeelding en leggen vaak een te strak keurslijf op. “Het is zo gemakkelijk om bij het opstellen van een bestek één of ander detail te vergeten. De redenen waarom een overheidsopdracht struikelt, zijn eerder formeel van aard en gaan minder over de inhoud. Eén van de dringendste taken is daarom gekwalificeerd personeel aantrekken zo professioneel mogelijk offertes kan opstellen.” Frédéric Loriaux is het daarmee roerend eens: “Je merkt inderdaad dat dossiers steeds minder grondig worden opgesteld. Ze laten vrij spel aan een reeks elementen die ruimte bieden voor uiteenlopende interpretaties. Overheden die beroepsprocedures willen vermijden, moeten nauwkeurige toekenningscriteria hanteren en willekeur zoveel mogelijk uitsluiten, zodat inschrijvers precies weten hoe ze zullen worden beoordeeld. Elke stakeholder draagt een zekere verantwoordelijkheid.” ● Gaëlle Hoogsteyn Wat zegt de wet? De zogeheten “rechtsmiddelenwet” bepaalt de regels betreffende de motivering en het informeren van kandidaten en inschrijvers en bakent de rechtsmiddelen bij overheidsopdrachten af. ➜ Het beroep tot vernietiging kan worden aangespannen door iedereen die meent dat hij bij de gemotiveerde gunning van een overheidsopdracht werd benadeeld. De afdeling bestuursrechtspraak van de Raad van State kan dan de beslissingen van de aanbestedende instantie annuleren. De termijn voor het indienen van een beroep tot vernietiging bedraagt 60 dagen vanaf de publicatie, de mededeling of de kennisneming van de beslissing, afhankelijk van het geval. ➜ Het beroep tot schorsing is mogelijk in dezelfde omstandigheden als de vernietiging, maar met dit verschil dat de termijn 15 dagen bedraagt. Bij ernstige argumenten of klaarblijkelijke onwettigheid zal de Raad van State de uitvoering van de beslissingen kunnen schorsen. Maar dit gaat niet automatisch: de beroepsinstantie mag beslissen om de schorsing van de uitvoering van de beslissing of voorlopige maatregelen niet toe te staan indien de negatieve gevolgen ervan groter zouden zijn dan de voordelen, meer bepaald in het licht van het algemeen belang. Serge Fautré (AG Real Estate) Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 41 V.R
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Starter Coucou, de duurzame kleedkamer van uw dromen Bij Coucou hangen meer dan 800 kledingstukken te huur om dames voor de duur van een chique evenement of een avond, bijzonder elegant uit te dossen. D e vraag die elke vrouw achtervolgt wanneer ze zich moet kleden voor een evenement (bruiloft, feest, bal enz.) luidt vanzelfsprekend: "Wat zal ik vanavond dragen? ». Coucou heeft een antwoord, of beter gezegd, een veelvoud aan antwoorden. Die vindt u in de boetiek op het Kasteleinplein, in Elsene. "Coucou is een avontuur van vriendinnen die van mode, tips & tricks en de planeet houden”, verklappen de medeoprichtsters Isabelle d'Otreppe en Marie Berlier. "Als je beseft dat de productie van elk kledingstuk 20 keer zijn gewicht aan broeikasgassen in de atmosfeer stuurt, dan is het geen luxe is om een alternatief uit te werken. Het idee van Coucou is om de mooie jurken te delen die anders in kleerkasten slapen, zodat mensen tegen lage prijzen allerlei outfits kunnen huren voor elke gelegenheid en hun geld eerder investeren in mooie en duurzame kleding voor dagelijks gebruik.” Kortom, een concept dat volledig beantwoordt aan het circulaire tijdperk en dat steeds meer succes oogst. Coucou werd in 2015 in een kelder geboren, maar geniet ondertussen van een mooie en lichte ruimte waar u uw gading zult vinden tussen iets meer dan 800 kledingstukken, waarvan 80% tweedehands. "De rest bestaat uit moeilijk te vinden maten – klein of groot – en enkele succesvolle merken", zegt Isabelle. Het aanbod van Coucou beperkt zich niet tot jurken. U vindt er ook diverse accessoires zoals schoenen, hoeden, hoofdbanden enz. "U kunt zich van top tot teen aankleden als u hier langs komt. Wij verkopen bovendien bepaalde accessoires zoals juwelen, cosmetica en hoofdbanden. Voor deze producten geven wij de voorkeur aan lokale, biologische en ethische producenten." De mannen worden niet vergeten, met drie accessoires die bij Coucou verkrijgbaar zijn: vlinderdassen, stropdassen en bretels. In vier jaar tijd heeft de winkel zijn klantenbestand gestaag uitgebreid, waarvan 75% afkomstig is uit de Brusselse regio. Coucou kleedt dames van 16 tot 77 jaar ongeveer, al behoren de meeste "aficionadas" tot de leeftijdsgroep van 25 tot 45 42 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Isabelle d'Otreppe en Marie Berlier jaar. Het succes zorgde voor een toename van het aantal werknemers: naast de twee oprichtsters dus, ondertussen al bijna een half dozijn vrouwelijke medewerkers. Dit succes is vooral te danken aan mond-tot-mondreclame en de sociale netwerken. Coucou heeft al meer dan 15.000 volgers op Facebook en 10.000 op Instagram, om nog maar te zwijgen van de website. Een van de doelstellingen voor 2020 is de lancering van een e-shop met een onlinecatalogus. "Er werd ons gevraagd om het concept in andere Belgische steden te dupliceren, maar dit heeft weinig zin omdat we daar een winkel zouden moeten inrichten en een nieuwe voorraad samenstellen", vervolgt Isabelle d'Otreppe. "Wij geven de voorkeur aan een e-commerce site waar klanten hun outfit kunnen kiezen, die vervolgens bij hen thuis wordt afgeleverd. Daarom ronden we momenteel een fondsenwervingscampagne af waarmee we dit project het komende jaar wensen uit te voeren.” Het concept past duidelijk past in de circulaire economie en komt tegemoet aan een reële behoefte. Coucou heeft dus alle kaarten in handen om een solide en duurzame groei na te streven. ● Guy Van den Noortgate Informatie : www.coucoushop.be Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen!! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • https://starters.beci.be/ V.R Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Pierre-Yves Bossard V.R Pierre-Yves Bossard is medeoprichter van Eventer, de Belgische app waarmee u inhoud van evenementen live kunt delen op één platform. Met zijn 2000 nieuwe gebruikers per maand heeft Eventer de wind in de zeilen. En Pierre-Yves werk genoeg. Tussen twee happenings door vond hij toch de tijd om ons zijn goede adresjes te verklappen. Gastronomie, het restaurant Origine, in de buurt van het Jourdanplein, zal de lekkerbekken die een vleugje creativiteit op het bord waarderen, in vervoering brengen. De gerechten organiseren zich in 4 efficiënte en duidelijke gangen: koud, lauw, warm en zoet. Liever vis of vlees? U vindt er uw gading met, als bonus, een gegarandeerde kwaliteit/prijsverhouding! Bistro: Charlotte Café, in Ukkel. Die heeft alles van fijne en gezellige buurtbistro: een open keuken, verse en seizoensgebonden producten en een vleugje originaliteit dat ons altijd aangenaam verrast. Een mooie terugblik op de klassiekers van de Belgische keuken en een terras dat een bezoekje waard is (goed gelegen)! De ideale plek voor een drankje: Café Pastel, middenin de Zavel. De perfecte plek om iets te drinken, te eten en te dansen! Een vrij zeldzame combinatie in Brussel, trouwens. Met een beetje geluk ontdekt u de begaafde Simon LeSaint aan de draaitafels. Deze DJ en producer was ooit een medewerker van Stromae. En als u van een borrel houdt, vindt u daar Génépi en Chartreuse à la carte. Een ongewone wandeling: Volg de Zenne en de oude grachten van Brussel. We vergeten soms dat Brussel zich rond een rivier ontwikkelde. Als u de oude Zenne wilt gaan opzoeken, begin dan met de binnenplaats van het restaurant O Lion d’Or. Daar schuilt nog een oude arm van de Zenne. Verrassend. Met vrienden: Holy Smoke in Sint-Gillis, DE Texas BBQspecialist in Brussel! Voor vleesliefhebbers is dit de ideale plek op zijn Amerikaans. Het vlees wordt urenlang op lage temperatuur gegaard (van 4 tot 20 uur, afhankelijk van de stukken vlees) in een rokerij (de zgn. "pit"). Niet te missen: het heerlijke Black Angus rundvlees en de fijne selectie à la carte bourbons (72 referenties). Zondagroutine: In de familie gaan we op zondag vaak wandelen in het Tenboschpark, wellicht het mooiste van de stad. Daarna stappen we naar de Garage à manger, het restaurant van Pêle-Mêle, voor een hapje, voordat we door de rekken van de beste tweedehands boekhandel van Brussel slenteren. Het is natuurlijk moeilijk om zonder een boek (of twee...) te vertrekken. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 43
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Community Verhalen van grote ondernemers Ursula Burns : eerste Afro-Amerikaanse CEO aan het roer van een multinational © Belga Voor het voetlicht, een van de grootste succesverhalen in de Verenigde Staten: Ursula Burns begon haar carrière als stagiaire bij Xerox Corp. en werd de eerste Afro-Amerikaanse CEO aan het hoofd van een Fortune 500 bedrijf. Ze staat bekend om haar vastberadenheid en openhartigheid. Ursula Burns stelde zich tot doel om de gigant van de copiertechnologie naar de top te brengen. Toen ze in 1980 als stagiaire bij het bedrijf in dienst trad, vermoedde ze waarschijnlijk niet dat ze er dertig jaar later de leiding van zou overnemen. Volgens Forbes behoort ze nu tot de top 20 van machtigste vrouwen ter wereld. In tegenstelling tot Michelle Obama of Oprah Winfrey hoef je haar niet te vragen naar het symbool dat ze vertegenwoordigt voor de Afro-Amerikaanse gemeenschap: "Wat belangrijk is om te weten, is niet of ik zwart of blank ben, maar bekwaam voor mijn taak", antwoordt ze stelselmatig aan de journalisten die haar de vraag stellen. Hoe kan deze vrouw uit de minst bedeelde wijken van de Lower East Side het zo ver hebben gebracht? Ze baande discreet haar weg tot op een dag in 1990, toen ze van zich liet horen in een werkgroep ... over het thema diversiteit. Aan het einde van de vergadering verzette ze zich onmiddellijk tegen de manier waarop Wayland Hicks, een van de Xerox-topmensen, haar vragen beantwoordde. De man stond onder de indruk van haar stoutmoedigheid en maakte haar zijn assistente. Een paar maanden later interpelleerde ze Xerox CEO Paul Allaire, die haar op zijn beurt aanbood om met hem te werken. Stap na stap bereikte Ursula Burns de Raad van Bestuur. Ze werd ten slotte CEO en boekte een hele reeks successen, met de wil om het bedrijf te herpositioneren. Net als IBM of Hewlett-Packard, verschoof Xerox van verkoop naar diensten, die nu goed zijn voor meer dan de helft van de omzet. Dit is de erfenis van Ursula Burns, die Xerox vorig jaar verliet voor een nieuwe uitdaging aan het roer van Veon, een van 's werelds grootste mobiele netwerkoperatoren. ● Elisa Brevet Nog eenvoudiger met 4 ingrediënten Pascale Naessens staat bekend om haar eenvoudige en gezonde keuken. Vandaag zet ze een stap verder met recepten die maximaal 4 ingrediënten bevatten. Evenwichtig, eenvoudig en lekker. De perfecte combinatie! Lannoo 44 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Simpel Yotam Ottolenghi is een geniale chef-kok die over de hele wereld wordt vereerd. Hij put inspiratie uit de culinaire tradities van het Midden-Oosten. Van zijn boek ‘Simpel’ werden ondertussen meerdere honderdduizenden exemplaren verkocht. U vindt er gezonde, eenvoudige gerechten die u in hooguit 30 minuten en met maximaal 10 ingrediënten bereidt. Fontein Uitgevers Vigneronnes Een spannend boek om komaf te maken met de clichés over vrouwen en wijn. De Belgische keldermeester en journaliste Sandrine Goeyvaerts portretteert 100 vrouwen die het nu voor het zeggen hebben in de Franse wijngaarden en kelders. Een reeks verbazingwekkende parcours, dankzij doorzettingsvermogen en vastberadenheid! In het Frans. Nouriturfu Community Beci nieuws in beeld Afgelopen 5 september: de Beci Afterwork werd verwelkomd in Spaces, in de Belliardstraat. Spaces is een evenementen- en coworkingruimte in het hart van de Europese wijk. © Isopix Naar aanleiding van het officiële bezoek van president Tshisekedi ontving Beci in september een delegatie van het Verbond van Congolese Ondernemingen (Fédération des Entreprises du Congo – FEC). Zie ook ons interview met Albert Yuma, voorzitter van de FEC, op blz. 19. © Belga Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 45
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Aeronautica BVBA, Walcourtstraat 150 - 1070 Brussel Nace : 35140 - Handel in elektriciteit 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Nakhle Dany Alpes d'Or BVBA, Bahnhofstrasse 21 - 6300 Zug - Zwitserland Afg. : O'Donovan Michael Andrisse Samuel NP, Fabriekstraat 67 - 1601 Ruisbroek Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 46900 - Nietgespecialiseerde groothandel 49320 - Exploitatie van taxi's Afg. : Andrisse Samuel Gerson Auyan Team BVBA, Alsembergse Steenweg 1031 - 1180 Brussel Nace : 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Borges Carrizales Fabricio Bechtold GCV, Coghenlaan 53 - 1180 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Bechtold Birgitta BeCommerce VZW, SinterGoedeleplein 5 - 1000 Brussel Nace : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet Afg. : Geeroms Sofie Beelen Axel NP, Huart Hamoirlaan 44 - 1030 Brussel Nace : 63120 - Webportalen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Beelen Axel Catamini BVBA, Dr. Decrolylaan 47 - 1180 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : de Mahieu Sophie Club van Lotharingen VZW, Poelaertplein 6 - 1000 Brussel Afg. : Simon Isabelle Christophe Sanglier NP, Auguste Reyerslaan 70 - 1030 Brussel Afg. : Sanglier Christophe 46 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 Cricket & Co - Allona Belgium BVBA, Avenue Edison 17 - 1300 Wavre Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 46422 - Groothandel in onderkleding 4771601 - de kleinhandel in bovenkleding (inclusief werkkleding,sportkleding en ceremonie) Afg. : Türköz Mehmet David Urbain NP, Gratèsstraat 17 - 1170 Brussel Afg. : Urbain David De Henau Sophie NP, Joseph Bensstraat 126 - 1180 Brussel Nace : 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. Afg. : De Henau Sophie Dinali Trade BVBA, Oude Vijversstraat 40 - 1190 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen Afg. : Jebabli Salah Enez Julie NP, Vanderkinderestraat 566 - 1180 Brussel Nace : 58110 - Uitgeverijen van boeken 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten Afg. : Enez Julie EVC IT Solutions NP, Rue Sainte Catherine 3 - 1341 OttigniesLouvain-la-Neuve Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancyactiviteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten Afg. : Van Cangh Eric Exprom NP, Reigerboslaan 90 - 1170 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85592 - Beroepsopleiding Afg. : Azzam Rafic Fabiano Silva Gislaine NP, Dr. Emile Gallemaertstraat 9 - 1500 Halle Nace : 88911 - Kinderdagverblijven en crèches 96040 - Sauna's, solaria, baden enz. Afg. : Fabiano Silva Gislaine Frizby BVBA, Van der Meerschenlaan 93 - 1150 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Boribon Sam Gasarabwe Oscar NP, César De Paepestraat 9 - 1060 Brussel Afg. : Gasarabwe Oscar Gilardi Nsele Bangwala NP, Salaartsbos 16 - 9300 Aalst Afg. : Nsele Bangwala Gilardi Guillaume Houssay NP, Louizalaan 65 - 1050 Brussel Afg. : Houssay Guillaume Lawal Groupe Industrie - Europe BVBA, Chaussée du Risquons-Tout 75 - 7700 Mouscron Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment 46441 - Groothandel in porselein en glaswerk Afg. : Lawal Amada Youssouf Light To Light BVBA, Invalidenlaan 253 - 1160 Brussel Nace : 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters Afg. : Nameche Florenzo Mabo BVBA, Nieuwe Gentsesteenweg 21 - 1702 Dilbeek Nace : 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²) 53200 - Overige posterijen en koeriers Afg. : Mangunza Bobongo Yael ManShine BVBA, Savoiestraat 31 - 1060 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Balbaert Michaël Community Marie-Agnes Djate NP, Anoulstraat 10 - 1050 Brussel Afg. : Djate Marie-Agnès Ruta&Baga BVBA, Holleweggaarde 4 - 1030 Schaarbeek Afg. : Verschueren Wim Sarah Tshikuna Mbuyi NP, Stoofstraat 3 - 1785 Mechelen Afg. : Tshikuna Mbuyi Sarah Schidlowsky Maxime NP, Louizalaan 367 - 1050 Brussel Afg. : Schidlowsky Maxime Sen Sarbani NP, Montanalaan 29 - 1180 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Sen Sarbani ThePlugIn Company BVBA, Jules Bordetlaan 13 - 1140 Brussel Nace : 46693 - Groothandel in elektrisch materiaal, inclusief installatiemateriaal 46699 - Groothandel in andere machines en werktuigen, n.e.g. Afg. : Stubbe Jonathan Wethinkbeautiful BVBA, Livornostraat 36 - 1000 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Froment Fabrice White-Stone Group BVBA, Henri Marichalstraat 28 - 1050 Brussel Nace : 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 68321 - Beheer van residentieel onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis Afg. : Daxhelet Patrick Your Brand Story BVBA, Generaal Jacqueslaan 34 - 1050 Brussel Afg. : Martinez Dorr Maria Zetoolbox NV, Rue De Penthievre 10 - 75008 Paris - France Afg. : Foucray Jeremy INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN O Lion d’Or Abattoir Actiris VBA Adidas Advisers AG Real Estate Ahooga Alphabet Atenor Baukunst Belgian Posters Blow Up Bopro Leefmilieu Brussel Bruxelles Formation Brussel Mobiliteit Building Management Caban Café Pastel Carbyne Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden Club van Lotharingen Charlotte Café Sint-Pietersziekenhuis CHWapi CIBG CIT Blaton Cliniques Saint-Luc Coucou D’Ieteren Danone Daoust 8-9 30 ; 32 40-41 33 39 14-15 ; 40-41 8-9 20-22 40-41 8-9 13 11-12 39 30 ; 34 32 27 39 32 43 28 37-38 4-5 43 31 31 28 ; 30 40-41 39 42 27 33 10 Easy.brussels Enterprise Europe Network Erasmushogeschool Brussel VBO Fédération des Entreprises du Congo Felix Koning Boudewijnstichting Garage à manger Gécamines Google Holy Smoke Imec Janssens JC Decaux Belux Jump L’Écho La Colmena Lab Box Lateral Thinking Factory Lewis PR Lexing Belgium Lifetech.brussels Lime LindaCare MaestroMobile Martini Media Marketing Mercury MintT MoveUp Northgate Arinso Nos Pilifs 30 16 8-9 14-15 19 ; 45 20-22 32 43 19 20-22 ; 25 43 23-24 11-12 13 20-22 36 33 27 4-5 20-22 26 31 20-22 31 14-15 11-12 4-5 6 31 31 8-9 34 43 Orange Origine Pêle-Mêle Perspective.brussels Poppy Raet Rising Lab Robovision Scooty SD Worx Siamu Sidewalk Labs Skipr Spaces MIVB Telenet TNO Uber ULB Veon ViaVan Stad Antwerpen Voka Waymo Xerox Corp. Younity Zetoolbox Zipcar 23-24 43 43 32 27 8-9 6 23-24 20-22 8-9 30 25 27 45 4-5 23-24 ; 8-9 23-24 8-9 32 44 27 23-24 14-15 20-22 44 26 6 27 Brussel Metropool - oktober 2019 ❙ 47
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Agenda STRATEGIE & BESTUUR 08.11 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 10.10 Instagram 21.10 Smartphone film academy 22.10 Social media strategie 23.10 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) 24.10 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten! 24.10 Réussir son projet CRM en 5 étapes (1) 05.11 E-mailmarketing 07.11 Formation Facebook & Instagram (1) 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) 14.11 Google optimalisaties (SEO & SEA) 19.11 Netwerk slimmer met LinkedIn! 21.11 Instagram 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 10.10 Congé parental, congé pour assistance médicale et congé palliatif : principes et nouveautés (1) 48 ❙ Brussel Metropool - oktober 2019 11.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail (1) 14.10 Inspection sociale : doit-on en avoir peur ? (1) 17.10 au 14.11 Cycle : l’essentiel du droit du travail (1) 18.10 Actualités «compensation & benefits» (1) 22.10 Élections sociales 2020 et mise en place des organes sociaux (1) 22.10 Élections sociales 2020 : tout savoir sur le processus électoral (1) 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be HANDELSRECHT 11.10 Le bail commercial : nouveautés et conseils (1) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Jusqu’au 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale (1) ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu GRATIS WORKSHOPS STARTERS & RESTARTERS 14, 21 & 28.10 Lunch Starter 04, 11, 18 & 25.1 Lunch Starter 02, 09, 16 & 23.12 Lunch Starter ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 16.10 Brussels Meets Brussels / City Climate Challenge 16, 23 & 30.10 Beci Welcome Breakfast 06, 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMOportefeuille (min. projectbedrag: 100 €) (1) Enkel in het Frans Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be 14.10 B2B matchmaking : BioXpo VitaSana, the trade fair for the organic sector, Brussels 17.10 Douaneforum Brussel 18.10 B2B meeting met handelsagenten in Frankrijk 21.10 Brexit or not Brexit, quels impacts sur votre business ? Atelier pratique (1) 28.11 Appréhender le risque de corruption dans les relations commerciales de mon entreprise (1) ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Ondernemingen in overdracht Inlijstingen, restauratie van kunstwerken, verkoop van uitzonderlijke meubels Omzet: < 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers > Voor zijn overnemers-investeerders zoekt de Transmission Hub > Een onderneming actief in marketing, communicatie, productie Brussel, Wallonië, Vlaanderen Aanschafwaarde: max. 500.000 € > Een B2B onderneming actief in distributie, agro-voeding of gezondheidszorg Brussel, Wallonië, Vlaanderen Aanschafwaarde: min. 2.000.000 € Opmerking: de overnemer investeert eigen middelen en wenst deel te nemen aan het dagelijkse beheer van de onderneming. Digitale drukkerij Omzet: 2 tot 3 Milj. € 10 tot 20 werknemers De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te dragen ondernemingen Marktonderzoek-, mystery shopping- en marketingbureau Omzet: < 1 Milj. € 10 tot 20 werknemers Wenst u uw onderneming gedeeltelijk of volledig over te laten? Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be

2019.09 Bruxelles Métropole


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BRISEZ LES LIMITES DE VOTRE BUSINESS. OPTEZ POUR L’ESPRIT LIBRE DE JEEP® OFFRE FLEET SUR MESURE. PLUS D’INFOS SUR JEEP.BE 6,2-10,3 L / 100 KM • 163-270 G / KM CO2 (WLTP) Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. (1) Offre Renting financier avec option d’achat de 20% sur une durée de 60 mois sur Jeep® Compass Limited 1.4 MultiAir 140 ch 4x2. Prix catalogue du véhicule 27.396,69 € (HTVA), acompte de 4.836,5 € (HTVA), réduction Fleet déduite. Offre valable du 01/08/19 au 30/09/19, valable uniquement à des fins professionnelles. Sous réserve d’acceptation de votre dossier par FCA Bank, succursale belge de FCA Bank S.p.A., bailleur, 8-10 rue Jules Cockx à 1160 Bruxelles ayant son siège social Corso Agnelli 200, 10135 Torino - Italie. RPM: Bruxelles. BCE: 0699.630.712. Contactez votre concessionnaire pour plus d’informations et une offre sur mesure. Le prix mentionné est hors TVA. Le véhicule illustré ne correspond pas à la version, ni au prix décrits. www.jeep.be. E.R. : Yann Chabert. Annonceur : FCA Belgium S.A., Rue Jules Cockx 12a - 1160 Bruxelles. RPM : Bruxelles. BCE 0400.354.731. IBAN FCAB : BE 86 4829 0250 6150. Informations environnementales [AR 19/03/2004] : www.jeep.be. COMPASS. POUR UNE JEEP® COMPASS LIMITED: RENTING FINANCIER À PARTIR DE € 249/MOIS HTVA(1) DONNEZ A VOTRE BUSINESS LA BONNE DIRECTION. CONTACTEZ VOTRE BUSINESS CENTER JEEP® Édito C’est la rentrée : au travail ! On ne peut que s’en réjouir : Bruxelles a été la première entité du à doter d’un gouvernement après les élections du 26 mai – là où certains décrire la Région bruxelloise comme « ingouvernable », voilà plutô bon fonctionnement. L’équipe « Vervoort III » a donc cinq ans pour mettre en œuvre l’accor 17 juillet. Un accord qui, remarquons-le, intègre de nombreux éléments par Beci dans son mémorandum, puis lors des rencontres organisées responsables politiques en prélude aux élections. C’est tout spécialement pour les matières relatives à la formation et à l’emploi : accompagnement entrepreneurs, encouragement à la digitalisation, soutien au international, place accordée aux activités productives en ville... pour différents projets liés à la mobilité, dont la réalisation confirmée de métro 3, le développement de l’offre ferroviaire intra-bruxelloise, de la voie d’eau, l’instauration d’une taxe kilométrique intelligente… durabilité, on soulignera le soutien affirmé à l’économie circulaire, matière d’urbanisme, la transparence sur l’utilisation des charges Autant de chapitres où les intentions affichées par le nouveau gouv rejoignent les attentes exprimées par les entrepreneurs et relayées Osons l’affirmer : l’équipe Beci et ses administrateurs ont fait un e travail de fond, d’échange et de proposition pour porter la v entrepreneurs, avec conviction et légitimité. Comme nous l’av fait, conjointement avec nos confrères de la FEB, de l’UWE e Voka, dans une démarche sans précédent, pour faire valoir l’avis des entrepreneurs de tout le pays, aux niveaux de l’État fédéral comme des trois Régions. L’heure est à présent à la concrétisation des projets, au financement des mesures et à la concertation nécessaire pour les mettre en œuvre. À Bruxelles, nous sommes convaincus que toutes les forces seront nécessaires pour relever les défis qui nous attendent. En tant que représentant des employeurs, partenaire social et organe de la socié civile, Beci demande à être associée aux décisions qui doivent assur prospérité de Bruxelles, de ses entreprises et de ses habitants. A expertise et l’appui de nos membres, nous sommes au service de ce pr C’est dans cet esprit que nous voulons travailler dans les cinq prochaines années. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 47 – Septembre 2019 Au mois d'octobre : Smart Cities Idées 14 15 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Didier Béclard, Géry Brusselmans, Elisa Brevet, Marc Decorte, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Ronald Litvine, Julien Semninckx, Xavier Tackoen, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Pour ou contre les trottinettes électriques en free floating ? Open Source International 16 17 Cinq conseils pour se préparer au Brexit Connects remplace be.connected et vous ouvre un monde d’affaires Mobilité & logistique 18 21 22 28 32 33 34 35 36 Xavier Tackoen : « Seule une politique transverse peut fonctionner » Good Move : citoyens et parties prenantes ont été entendus Six axes pour changer la mobilité bruxelloise Demain Egmont : contacts et ambiance Plan cafétéria : Acerta ne veut pas tout régenter L’approche transversale de Sodexo AG Real Estate prône l’amélioration continue Le RER genevois connecte 1 million de personnes Mulhouse : une clé conviviale pour toutes les mobilités 37 Walthamstow Forest : la revanche des cyclistes et piétons Entreprendre 38 40 41 42 43 45 47 Starter : Velopakk Optimisez vos chances de décrocher un marché public Ouvrir les marchés publics aux PME Le nouveau quartier général de Solvay sera plus « vert » Duoday 2019 : intégrer le handicap La franchise, un bon moyen de se lancer ? 5 préjugés sur la faillite Community 49 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 50 53 54 58 59 Petites histoires de grands entrepreneurs L’actualité Beci en photo Les bonnes adresses de Dominique Monami Demandes d'admission Index Agenda News 4 6 8 Beci online Podcast : Edouard Cambier Digest XavierTackoen Rédacteur en chef invité : BOOSTEZ VOTRE BUSINESS, ON S’OCCUPE DE VOTRE INTERNET. En tant qu’entrepreneur ou indépendant à Bruxelles, nous savons que vous n’avez pas de temps à perdre. Encore une bonne raison de faire connaissance avec notre internet ultrarapide, avec un forfait personnalisé. Profi tez dès maintenant de notre off re spéciale BXL. Vous avez des questions ? Prenez rendez-vous avec l’un de nos chargés de clientèle à Bruxelles. Surfez vite sur telenet.be/BXLBusiness OFFRE BXL DÈS 30€ /MOIS Vally Account Manager Telenet Business à Bruxelles
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Podcast Edouard Cambier serial entrepreneur et ambassadeur des New Ways of Working Précurseur du coworking à Bruxelles, Édouard Cambier est l’un des premiers à percevoir l’arrivée des « New Ways of Working », les NWOW. Serial entrepreneur, son expérience dans le monde des médias et de la pub lui a permis d’acquérir cette capacité à penser le monde comme un écosystème. Ton expérience chez Roularta dans les années 90 a-t-elle été déterminante pour la suite de tes aventures entrepreneuriales ? Je me suis bien amusé pendant une petite dizaine d’années chez Roularta, sauf que, dans les grands groupes, il faut passer plus de temps à l’intérieur pour se faire connaître qu’à l’extérieur et ça m’embêtait un petit peu. J’ai préféré entreprendre au sein de Roularta et lancer différentes initiatives. Au départ, j’avais été engagé pour vendre de la pub et, très vite, on m’a demandé de développer la partie online. Dans les années 97-98, on a lancé la première régie publicitaire en ligne de Belgique. Comme c’était très neuf, on n’a pas osé le faire seuls, on a demandé à nos amis concurrents, dont L’Écho, Promédia, De Tijd… de se regrouper dans une régie multimédia. Le résultat était très concluant : quatre ans après, chaque éditeur a repris ses billes et a développé sa propre régie. Comment es-tu arrivé chez Seed Factory, le précurseur du coworking ? J’y suis arrivé comme locataire : j’ai d’abord loué un bureau. Quelque temps après, on m’a proposé d’acheter les parts d’actionnaires vieillissants qui ont quitté la structure. Je l’ai fait sans hésiter : ce hub de Seed Factory, qui était une sorte de coworking avant l’heure, me correspondait parfaitement. J’ai passé les vingt dernières années à augmenter la visibilité de ce hub physique, en étant très présent sur les réseaux sociaux, en TV, en radio, en affichage et en point de vente. Au quotidien, qu’est-ce qui est le plus galvanisant ? Je m’amuse depuis vingt ans parce que je suis entouré d’entrepreneurs qui me nourrissent. Ce qui est formidable dans un hub, c’est qu’on ne doit pas aller chercher l’information : c’est elle qui vient à vous. Dès que Salesforce développe une nouvelle application, dès que le GDPR sur Facebook change, ce sont les 150 entrepreneurs de Seed Factory qui m’en informent. Seed Factory porte bien son nom, tu sèmes des petites graines pour faire naître des projets... Ce qui m’intéresse le plus, c’est de voir quels sont les besoins des entrepreneurs. Un exemple : quand Jean-Louis Van Houwe est arrivé, il avait 35 ans, un bon poste chez PWC, une grosse voiture, mais il s’embêtait dans sa boîte. Il a commencé par venir un jour par semaine au coworking. Il n’a pas osé ‘jumper’ tout de suite de chez PWC vers l’entrepreneuriat. Quelques mois plus tard, il a rencontré Christian, ancien patron d’IBM, et ensemble ils ont démarré Monizze dans les bureaux de Seed. Aujourd’hui, cette jolie fintech connaît un beau succès. Ils ne sont plus chez nous, mais c’est ça l’objectif d’un hub : un lieu pour se rencontrer et développer des projets ! ● Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : The Moment : Brian Koppelman, accessoirement scénariste, réalisateur et producteur, prend ici le micro au sein du média américain Slate pour interviewer des personnalités culturelles, écrivains, scénaristes, artistes, et les questionne sur un moment-clé de leur processus créatif. À retrouver sur Slate (en anglais). 6 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 D.R. Agence ligne 93 KBCMobile Brussels 95 % de vos opérations où que vous soyez. kbcbrussels.be/partout E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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News Ania Barbé D.R. Dhaxley Translations rejoint le Groupe Ubiqus Dhaxley Translations, une agence de traduction située à Louvain, a rejoint le groupe Ubiqus. C’est la deuxième acquisition du groupe en Belgique, après celle de Data Translations (devenue Ubiqus Belgium) en 2012. Elle consolide la position du groupe comme l'un des trois plus grands fournisseurs de services linguistiques en Europe occidentale. Fondée en 1989, Dhaxley Translations est notamment spécialisée dans les services de traduction destinés aux secteurs automobile, médical et technique. Le groupe Ubiqus est lui-même un acteur déjà bien établi sur le marché de la traduction, dans les domaines du marketing et de la communication, du droit, de la finance, ainsi que dans le secteur médical. L'agence Dhaxley, certifiée ISO depuis 1999 et détentrice des certificats ISO 9001:2015 et ISO 17100:2015, revendique une place parmi les dix premières agences de traduction en Belgique. Ania Barbé, CEO d’Ubiqus Belgium, assure désormais également la direction de Dhaxley Translations. © Getty Info : www.ubiqus.be The Shift : David Leyssens passe le flambeau à Marie Delvaulx David Leyssens, directeur du réseau The Shift, qui réunit 350 entreprises et organisations autour de la thématique de la durabilité, passe la main. Il quitte la Belgique pour une nouvelle aventure en Afrique. C’est Marie Delvaulx, jusqu’alors Sustainability Manager de Delhaize, qui lui succède. Marie Delvaulx : « Je me réjouis de démarrer cette nouvelle aventure, de reprendre les rênes de ce réseau remarquable et d'aider les membres dans l'accomplissement de leur mission vers plus de durabilité ! » David Leyssens avait été le rédacteur en chef invité de Bruxelles Métropole dans son numéro ‘Green’ de juin dernier. Info : https://theshift.be Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active occupée a, en Région bruxelloise, augmenté en 2017 de 2,0 % par rapport à l’année précédente (+1,3 % pour l’ensemble de la Belgique). Info : www.actiris.be Six employeurs sur dix sont prêts à introduire un budget mobilité Le budget mobilité suscite bel et bien l’enthousiasme. C’est la conclusion que tire l’entreprise de services RH Acerta, en se fondant sur une enquête récente effectuée auprès des employeurs au printemps 2019 et une autre faite auprès des travailleurs l’an dernier. Il en ressort que 60 % des employeurs prévoient de proposer un budget mobilité à leur personnel. Plus de la moitié des 8 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Bruxelles : en 6 ans de baisse continue, le chômage des jeunes a été divisé par deux Le chômage des jeunes, en baisse continue depuis 74 mois, passe pour la première fois sous la barre des 7000 jeunes. Il atteint un taux de 18,2 %. Depuis 2013, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a été divisé par deux puisqu’il a baissé de 50,2 % (-7.034). Bruxelles compte 6.971 jeunes chercheurs d’emploi, soit 922 de moins que l’an dernier (-11,7 %). Bruxelles compte au total 87.735 chercheurs d’emploi, soit un taux de chômage de 15,6 %. Cette 57e baisse successive du chômage correspond à une diminution de 2.938 personnes par rapport à 2018 (-3,2 %). En comparaison avec le mois de juillet 2013, le nombre de chercheurs d’emploi a diminué de 23.477 unités, soit une baisse de 21,1 % en 6 ans. Fin juillet 2019, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établissait à 15,6 % (14,8 % pour les hommes et 16,6 % pour les femmes). En juillet 2018, le taux de chômage s’établissait à 16,2 %. Découvrez le Palmarès de la 14ème édition du Prix belge de l’energie et de l’environnement En partenariat avec Luminus Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur tous les belges qui, à titre individuel ou via leur organisme, contribuent au travers de leur projet ou réalisation, à la construction d’un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Depuis 2006, plus de 2.400 dossiers ont été soumis à un jury d’experts et plus de 150 lauréats ont été récompensés. Un succès pour une démarche visant avant tout à faire connaître les « success stories » et à stimuler les initiatives positives et reproductibles. un Prix ouvert à tous Le concours national est ouvert à toutes les catégories d’acteurs actifs et innovateurs en matière de développement durable : citoyens, entreprises, écoles et universités, villes et communes, associations,... La prestigieuse cérémonie La cérémonie de remise des awards 2019, s’est déroulée ce 6 juin au BeL (Site de Tour & Taxis) en présence de marieChristine marghem, Ministre de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, des représentantes de Céline Frémault, Ministre bruxelloise du Logement, de la Qualité de vie, de l’Environnement, de l’Énergie, de l’Aide aux personnes et des Personnes handicapées et de Jean-Luc Crucke, Ministre du Budget, des Finances, de l’ Energie, du Climat et des Aéroports ainsi que de personnalités du monde scientifique, économique et associatif. Une soirée riche en émotions pour les lauréats et nominés ainsi que pour le large public venu les applaudir. La cérémonie était précédée de deux conférences. L’une était animée par le charismatique nic Balthazar, réalisateur belge, visage populaire de la radio et de la télévision et « activiste climatique » et l’autre par le Professeur Joseph smitz, Affiliate Professor, HEC-Liège. Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2017 bénéficie du partenariat de Luminus, de Bruxelles Environnement - IBGE, PEFC Belgium, de la Ministre de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, du Ministre du Budget, des Finances, de l’Energie, du Climat et des Aéroports et de Co2 Logic. Il est également soutenu par IPM Group, de nombreux partenaires presse et plus de 120 organisations dont la Fondation Polaire Internationale. Les projets gagnants de l’édition 2019 Les 6 Catégories CirCuLar eConomY aWarD Lauréates ex-aequo : Usitoo - Anderlecht et CRM Group - Liège Nominée : LaverVert - Namur Nominée : BIGH « La Ferme Abattoir » - Anderlecht sustainaBLe BuiLDing aWarD Lauréat : Thomas & Piron Bâtiment– Wierde Nominé : Le projet « Utopia » de la ville d’Alost Nominé : Galileo Integrated Logistics Support Centre IDELUX – AIVE - Arlon sustainaBLe eDuCation aWarD Lauréate : La ville de Gand Nominée : La Ferme Pédagogique Maximilien - Bruxelles Nominé : Le projet « la Technosphère » du Département Enseignement-Formation de la Province de Liège infos : anne-Julie Lambion 0499 40 10 86 · info@eeaward.be Premium Partner sustainaBLe energY aWarD Lauréate : A GC Glass Europe - Louvain-la -Neuve Nominée : Sink Float Solutions Europe - Fleurus Nominé : Walvert - Thuin Partners Référence Média Creative Events sustainaBLe FooD aWarD Lauréate : Too Good To Go - Gand Nominée : enVie - Anderlecht Nominée : Sodexo - Bruxelles sustainaBLe moBiLitY aWarD Lauréate : Brabo représentée par Koen De Groof – Anvers Les Prix sPéCiaux Luminus Premium aWarD Lauréate : LaverVert - Namur internationaL PoLar FounDation aWarD Lauréat : Le projet « Bout2Bois » de la menuiserie de la Ferme Nos Pilifs - Bruxelles sPeCiaL JurY aWarD Lauréate : BIGH « La Ferme Abattoir » - Anderlecht Premium Partner aWarD iPm grouP Lauréates ex-aequo : Sea2see Eyewear et Sodexo - Bruxelles MAGAZINE retrouvez le palmarès, les résumés des projets gagnants et les photos de la cérémonie sur www.eeaward.be
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L’eau amène la vie Brussels Airport épure elle-même ses eaux usagées avant de les rejeter dans le bassin du ruisseau le Barebeek. Ainsi, l’aéroport améliore-t-elle la qualité de l’eau de ce ruisseau. Des rapports de la Vlaamse Milieumaatschapij (Société flamande de l’Environnement) démontrent que le niveau d’oxygène dans le ruisseau augment, ravivant l’écosystème. On y retrouve de plus en plus d’invertébrés et de poissons, comme l’épinoche et la tanche qui font leur retour dans le Barebeek. News travailleurs sont prêts à échanger leur voiture contre de l’argent ou une autre alternative. Les employeurs semblent plus enthousiastes vis-à-vis du budget mobilité dans les cas où l’occupation du travailleur requiert une voiture, et où celle-ci est donc moins considérée comme purement « salariale ». Néanmoins, lorsque la voiture fait clairement partie de la politique salariale, 56 % des employeurs estiment encore que le budget mobilité est une solution alternative pertinente à proposer. En 2018, Acerta avait déjà sondé la disposition des travailleurs bénéficiant d’une voiture salariale à échanger celle-ci. La moitié d’entre eux n’étaient pas vraiment attachés à leur « voituresalaire ». La compensation en argent obtenait un bon score (57 %), mais de nombreux travailleurs émettaient également un avis positif quant à une plus petite voiture (54 %). 52 % des travailleurs ne disaient pas non à une compensation en jours de congé supplémentaires. Détail intéressant : les employeurs sous-estiment les chances que leurs travailleurs troquent effectivement leur « voiture salariale ». Seuls 10 % des employeurs sont convaincus qu’une majorité de travailleurs seront intéressés. Il reste donc du chemin entre la théorie et la pratique. Olivier Marcq, juriste chez Acerta : « Vous accrocher à ce que vous avez est plus facile. Se détacher de la voiture salariale © Getty demande un effort de la part de toutes les parties : l’employeur doit gérer l’aspect administratif et les travailleurs doivent déterminer comment régler leur mobilité. Il faut peser le pour et le contre, ce qui demande du temps et de la motivation. Nous savons qu’il existe des seuils, car l’employeur ne sait pas toujours bien comment implémenter le budget mobilité. Informer et faciliter sont des éléments-clés. » Info : www.acerta.be DÉVELOPPEZ VOS TALENTS Management – Stratégie Finance - Contrôle Fiscalité – Droit Marketing – Communication RH – People Management Entrepreneuriat – PME Secteur Public www.ichecformationcontinue.be
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News Oracle et l'accélérateur Start It @KBC unissent leurs forces D.R. Oracle rejoint les partenaires de Start it @KBC, le plus grand accélérateur de start-up de Belgique. L'entreprise technologique souhaite ainsi poursuivre l'ancrage local de son programme global destiné aux start-up. De son côté, Start it @KBC peaufine une expertise technologique dont les start-up de la communauté peuvent profiter pleinement. Premier fournisseur mondial de logiciels d'entreprise, Oracle propose une large gamme de solutions pour les sociétés de toutes tailles. Oracle investit par ailleurs massivement dans le soutien aux start-up afin de stimuler l'innovation. Au travers du programme 'Oracle for Startups', la multinationale construit son propre écosystème global de start-up technologiques. Le partenariat avec Start it @KBC s'intègre parfaitement dans cet écosystème, comme l'explique Jan Ronsse, Managing Director d'Oracle Belgique : « Nous recevons plusieurs candidatures pour une place à pourvoir au sein de notre programme. Nous avons donc élargi celui-ci et sommes à la recherche des bons partenaires locaux. Start it @KBC et Oracle travaillent de manière similaire. Comme Start it @KBC, Oracle ne prend aucune participation dans les start-up qu’elle accompagne. Nous leur offrons uniquement nos ressources. Nous partageons également une même vision : la contribution des start-up à l'innovation est énorme. » « La collaboration avec Oracle est une formule gagnantgagnant-gagnant », confirme Lode Uytterschaut, Fondateur de Start it @KBC. « Les start-up bénéficient d'opportunités de croissance et d'évolution plus nombreuses. En unissant nos forces, nous encourageons le développement de technologies innovantes qui facilitent la vie et ont un impact sociétal plus fort. » Les experts d'Oracle animeront des ateliers destinés aux start-up de la communauté Start it @KBC. Les thématiques concerneront la haute technologie mais aussi la vente ou le développement commercial. Autre plus-value majeure : les start-up pourront tirer parti du réseau d'Oracle. Info : www.startit.be 12 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Baticrea et Jaimy by Belfius s’unissent pour aider les jeunes professionnels à Bruxelles à développer leur activité Remplacer un robinet qui coule, isoler un grenier ou rafraîchir la peinture dans le séjour ? Pour les particuliers, trouver un professionnel compétent et disponible, à un prix abordable, n’est pas toujours évident. Alors que paradoxalement, de jeunes entrepreneurs peinent à se faire connaître et à trouver leurs premiers clients… C’est pour aider les uns et les autres que la plateforme en ligne Jaimy by Belfius et la coopérative d’activités bruxelloise JobYourself Baticrea ont décidé d’unir leurs forces. « Cette collaboration est la logique même », explique Filip Monbaliu, coach entrepreneurial chez Baticrea. « Baticrea se charge de la formation et de l’accompagnement des entrepreneurs débutants. Et Jaimy va leur donner accès à des clients qui cherchent un professionnel qualifié dans leur domaine. Toutes les parties y gagnent ! » Via Jaimy, Belfius aidera ces jeunes entrepreneurs à se bâtir une réputation et leur offrira une visibilité en ligne. Les clients aussi y trouveront leur compte : « De nombreux particuliers éprouvent des difficultés à trouver un professionnel », indique Christophe Nottebaert (CEO Jaimy). « En particulier lorsqu’il s’agit de petits travaux ou d’une urgence. Avec Jaimy, les personnes intéressées postent gratuitement leur demande sur notre plateforme et nous nous chargeons de chercher le professionnel le plus qualifié dans notre base de données. » © Getty Depuis près de cinq ans, Baticrea s’investit dans l’aide aux entrepreneurs débutants en construction et rénovation, de la formation technique à la comptabilité, l’administration, la communication et le marketing. « Ce dernier point surtout est un sérieux obstacle pour de nombreux starters. Trouver des clients requiert des connaissances ou des investissements supplémentaires, ce qui fait que beaucoup de starters jettent l’éponge », pointe Filip Monbaliu. Jaimy est une application en ligne développée par Belfius Banque & Assurances : le professionnel s’inscrit, fixe ses préférences (région, spécialité, …) et peut ensuite consulter les demandes de clients dans sa région. Si une mission l’intéresse, il paie une somme modique pour obtenir les coordonnées du client. Info : www.jaimy.be News Les chiffres de l’industrie alimentaire belge : the Good, the Bad and the Ugly Les derniers chiffres économiques de l’industrie alimentaire belge reflètent un scénario du type « the Good, the Bad and the Ugly », selon la fédération sectorielle Fevia. « La bonne nouvelle est que nous créons des emplois supplémentaires. Le revers de la médaille est que notre moteur de croissance, à savoir les exportations, commence à s'essouffler. De plus, ces exportations ne compensent plus les ventes sur le marché intérieur, qui continuent à se dégrader », explique Bart Buysse, CEO de Fevia. « En outre, nous constatons une diminution des investissements. Il est donc temps d’agir ! Fevia lance un appel urgent aux futurs gouvernements du pays : ‘less taxation, more value creation’. » La bonne nouvelle est que l’an dernier, les entreprises alimentaires belges ont créé plus de 2000 emplois (+2,2 %). Deuxième lueur d’espoir : les exportations 2018 s’élevaient à 27,6 milliards d’euros (+3,5 %). « Avec une balance commerciale positive de 5,5 milliards d’euros, nous sommes clairement un maillon socio-économique fort », déclare Jan Vander Stichele, président de Fevia. « Mais pour maintenir cette position, nous devons nous attaquer à certains obstacles : les coûts salariaux et énergétiques élevés et la pénurie sur le marché de l’emploi. » La croissance des exportations n’est cependant plus aussi forte que par le passé. Et le chiffre d’affaires global de l’industrie alimentaire diminue pour la première fois depuis des années, à 51,8 milliards d’euros (-0,8 %). Après deux années record, les investissements dans les entreprises alimentaires ont diminué de 6,7 %. Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion) le mercredi 2 octobre 2019 à 16h. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 3 octobre 2018 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2018-2019 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2019-2020 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte, Président Jan Vander Stichele La fragilité sur le marché intérieur préoccupe Fevia. « Notre chiffre d'affaires sur le marché belge a diminué de 5,3%. Nous appelons les futurs gouvernements à mettre un terme à ce millefeuille typiquement belge d’accises, taxes et redevances (qui) rendent nos produits trop coûteux et encouragent les achats transfrontaliers. Nous sommes tous perdants ! », souligne Jan Vander Stichele. Autre préoccupation : la pénurie sur le marché de l’emploi. « Nos entreprises peinent à attirer les profils adéquats, souvent techniques. Nous avons besoin d’un plus grand afflux de talents via l’enseignement, la reconversion et l’activation. Il incombe aux responsables politiques de définir le cadre adéquat. En tant que secteur, nous prenons notre responsabilité de formation, avec notre fonds sectoriel Alimento », explique Bart Buysse. Info : www.fevia.be Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 2 octobre 2019 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 3 octobre 2018 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2018-2019 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2019-2020 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 13 Marc Decorte, Président
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Idées Pour ou contre Les trottinettes électriques envahissent la capitale. Rapidement adoptée par un large public, cette solution de mobilité semble répondre à une véritable attente. Elle pose aussi son lot de problèmes. Alors, une solution de mobilité pas si douce ? Lorenzo Stefani, Public Relations Manager & Spokesman chez Touring La micromobilité existe de longue date aux États-Unis et est progressivement arrivée en Europe, en particulier dans les villes où l’indice de mobilité est mauvais, comme Bruxelles. Cette micromobilité douce est essentielle pour diminuer le bruit, la pollution, etc. Le problème est qu’en raison de la lourdeur administrative et de la fragmentation des compétences, elle s’est installée de façon sauvage, sans cadres légaux, infrastructures etc. On se trouve dans une situation où le secteur privé, sans même faire appel au public, met en place des solutions. Il y a une véritable incompétence à gérer la mobilité à Bruxelles. Selon Touring, il faudrait créer une commission fédérale qui prenne en main tout ce qui touche à la mobilité. La micromobilité existe déjà pour les livraisons (alimentation, poste, DHL…) et cela marche très bien. Pourquoi pas pour les particuliers ? S’il y avait une vraie réflexion stratégique en amont, ces trottinettes électriques pourraient faire partie de la solution mobilité. Il faudrait par exemple créer des plateformes multimodales regroupant tous les transports publics, partagés et privés, avec un système de paiement unique et une assurance unique. Ces plateformes pourraient guider l’automobiliste vers le parking de délestage le plus proche, le transport en commun le plus rapide et enfin la trottinette électrique pour les derniers kilomètres. Le cadre légal doit s’adapter, et rapidement. Les trottinettes sont là, de plus en plus nombreuses. D’après les derniers chiffres, pas moins de 4 000 sont déjà en circulation. Dans des villes comme Lyon, Bordeaux ou Copenhague, qui disposent d’une commission fédérale de la mobilité, ces modes de transport sont un succès, car ils sont intégrés dans une stratégie. Pourquoi pas à Bruxelles ? 14 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 les trottinettes électriques en free floating ? © Belga Boris Dilliès, Bourgmestre d’Uccle Actuellement, à Uccle, notre bilan concernant les trottinettes électriques est plutôt mitigé, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que, contrairement au vélo, elles ne constituent pas une alternative à la voiture. Elles sont majoritairement utilisées par des piétons qui faisaient auparavant les mêmes trajets à pied. Seuls 3 % des utilisateurs emploient les trottinettes comme alternative à leur voiture. Si elles peuvent faire partie d’une solution mobilité globale, elles ne vont pas à elles seules résoudre le problème de l’engorgement bruxellois. La désorganisation et le désordre complet au niveau de l’espace public sont un autre problème. On retrouve ces trottinettes un peu n’importe. Elles peuvent constituer des obstacles dangereux pour les piétons et les personnes à mobilité réduite. Dans ce cadre, nous avons eu plusieurs réunions avec les différentes sociétés pour les inviter à bien stationner elles-mêmes leur flotte et donner ainsi le bon exemple aux usagers. On leur a aussi indiqué des zones de dépôt et cela va déjà mieux, il faut le reconnaître. Il faut aussi que la Région définisse des règles de circulation. Actuellement, nos agents de police ne sont pas habilités à verbaliser les utilisateurs qui ne respectent pas les règles, tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Il y a un vrai problème de sécurité. Les services d’urgence des hôpitaux soignent de plus en plus de victimes d’accidents de trottinette. Ce système de trottinettes, aussi sympathique soit-il, est selon moi une fausse bonne idée. Il ne faut pas l’interdire, mais l’encadrer, pour une organisation harmonieuse des différents moyens de transport. ● Gaëlle Hoogsteyn une opportunité pour se former ? Open Source Et si la digitalisation était L es nouvelles technologies et la digitalisation ont un impact considérable sur notre société, changeant nos habitudes de consommation et nos comportements. Avec l’usage des smartphones, prolongement de notre main, tout est devenu accessible à portée de clic. En effet, en plus de communiquer, de faire nos courses en ligne, ou encore de réserver une baby-sitter pour garder nos enfants, il est même devenu possible, grâce à la réalité augmentée, de choisir notre nouvelle couleur de cheveux avant d’aller chez le coiffeur. Et les grandes entreprises l’ont compris. Face à la digitalisation, pour gagner des parts de marché et survivre dans ce monde connecté, elles n’ont pas eu d’autre choix que de s’adapter et d’intégrer dans leurs modèles l’automatisation des processus, la robotisation ou encore de l’intelligence artificielle. Les entreprises sont donc à la recherche de compétences numériques rares sur le marché, parce que les universités et autres écoles ne produisent pas assez d’étudiants qualifiés. Elles se tournent alors vers l’étranger pour ‘outsourcer’ leurs projets ou encore pour recruter les talents. Les besoins en termes de compétences tech augmentent toujours plus vite, sur un marché en pénurie. Et si la solution pour y pallier était la formation continue ? Le sujet n'est pas nouveau, et pourtant, malgré l'urgence de la situation et des besoins, les petites et moyennes entreprises continuent de sous-estimer la transition numérique, par manque de moyens financiers suffisants, par incompréhension des nouveaux modes de consommation de leurs clients et méconnaissance des mécanismes qui relèvent du marketing digital, allant du référencement aux réseaux sociaux en passant par la création de contenus originaux. L’upskilling est primordial Ces entreprises résistent encore et continuent à ne pas investir dans leur transition numérique, dans le marketing digital et dans la formation continue ou ‘upskilling’ de leurs employés. Primordial dans un monde en perpétuel changement l’upskilling permet aux employés d’une entreprise d’acquérir de nouvelles compétences digitales afin de faire évoluer leur travail, de rester opérationnels et de contribuer à la croissance de l’entreprise. Cette formation continue permet également aux collaborateurs de s’épanouir et de mieux se préparer à un avenir qui n’offre plus la possibilité d’avoir une vision stratégique à long terme, à cause des évolutions trop rapides de la société. Julie Foulon CEO, Girleek Malgré l'urgence, les petites et moyennes entreprises continuent de sous-estimer la transition numérique. Aujourd’hui, l’acquisition de nouvelles compétences est devenue un enjeu majeur parce que, si les travailleurs n'améliorent pas leurs compétences pour booster leur carrière, ils risquent de se sentir ‘hors jeu’, de n’être plus productifs et, à terme, de perdre leur emploi. Il n’y a pas d’âge pour se perfectionner ; pas besoin non plus de prérequis techniques pour comprendre les mécanismes sous-jacents du digital marketing. Et enfin, des petites formations de quelques heures permettent parfois de débloquer des situations dans des entreprises. Pourquoi attendre ? Il en va de la survie de votre entreprise. ● Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 15 D.R.
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Enterprise Europe Network Cinq conseils pour se préparer au Brexit Le Brexit est certes reporté à la fin du mois d’octobre au plus tard, mais les entreprises ne doivent pas perdre de temps pour déjà en tenir compte et se préparer à faire face à cette échéance. L 1 e nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson, a promis le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne au plus tard le 31 octobre 2019, avec ou sans accord. Cette décision implique des conséquences pour toutes les entreprises qui ont des échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne. En effet, faute d'accord, c'est une nouvelle frontière qui va se dresser pour ces entreprises. Par exemple, une société qui distribue chez nous des produits d'origine britannique devra à ce moment les importer, avec des responsabilités supplémentaires : notamment avoir une déclaration de conformité et indiquer une adresse sur les produits. Premier conseil donc, anticiper. Les formalités douanières prennent effet du temps et demande des moyens. « Nous nous attendons à des embouteillages à Douvres, pour les ferries qui transportent les voitures », explique Tom De Ridder, Expert Douane et Accises chez Audi Brussels. Pour se faire une idée, à Zeebruges, 60 % des opérations de trafic concernent le RoyaumeUni, et à Gand 10 %. Zeebruges est le plus grand centre de distribution de Grande-Bretagne pour l’alimentation, les boissons, les vêtements, les voitures. 2 3 4 Autre conseil : il est impératif de demander aux douanes un numéro EORI (Economic Operator Registration and Identification), que la Commission européenne impose aux opérateurs économiques traitant avec les autorités douanières. Il peut être très utile d'effectuer le scan Impact Brexit. Grâce à cet outil en ligne, vous pouvez, à partir d’un questionnaire détaillé, obtenir une analyse sur mesure de l’impact du Brexit et évaluer les conséquences d’un Brexit ‘no deal’ afin de réduire cet impact sur votre activité. Quatrième conseil : vérifier si l'entreprise propose ou utilise des produits certifiés par des organismes en Grande-Bretagne, parce que les organismes notifiés au Royaume-Uni vont perdre leur statut par rapport à la législation européenne. 16 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 5 Enfin, les entreprises ne doivent pas hésiter à prendre contact avec l’Administration générale des Douanes et Accises. Si elle a longtemps été synonyme de contrainte, elle aide à présent les entreprises à faciliter autant que possible leurs importations et exportations. Cette administration connaît bien les procédures pour les pays extérieurs à l'Union européenne - ce qui sera le cas de la Grande-Bretagne dans l’hypothèse d’un Brexit sans accord. Elle peut également, par exemple, informer les entreprises sur des accords commerciaux avec l’UE et l’impact sur les formalités et tarifs douaniers. « Il est clair que cette décision va complexifier les choses », ajoute Tom De Ridder. « Les douanes vont également effectuer plus de contrôles à la gare du Midi. » Par ailleurs, Audi Brussels n'a pas pris de mesures spécifiques pour faire face au Brexit : c'est la maison mère allemande qui gère cette problématique. Difficulté particulière pour l'entreprise, certains de ses fournisseurs sont établis en Irlande et les marchandises transitent par le Royaume-Uni. À l'avenir, elle souhaiterait éviter cela pour épargner des coûts et des formalités douanières. ● Didier Béclard Voir aussi : https://brexit-impact-scan.be Pour aller plus loin À votre agenda le 17 octobre : Forum régional douanes Bruxelles, avec au programme une session d’info sur Tarbel, nouvelle application sur les tarifs douaniers, le point sur le Brexit et des rencontres avec les attachés douaniers en poste au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie et en Indonésie. Contact : Jean-Philippe Mergen, Director Internationalisation EEN Brussels Tél. 02 210 01 77 ; jpm@beci.be. International Connects remplace be.connected et vous ouvre un monde d’affaires Vous connaissiez be.connected ? Bienvenue sur Connects ! Ce 29 juillet, votre réseau de relations business a changé de nom et élargi ses frontières. Jusqu’alors centré sur l’Europe continentale, il s’étend désormais à 11 millions d’entreprises sur les 5 continents. Mais sa principale fonctionnalité demeure : trouver des partenaires et faire des affaires – et pour les membres de Beci, l’accès est gratuit ! R ésultat d’une fusion entre be.connected et son homologue anglo-saxonne CobCoe Connects, la nouvelle plateforme « Connects » ouvre aux entrepreneurs des horizons plus vastes que jamais. Si vous étiez inscrits sur la première, vous l’êtes automatiquement sur la seconde. Les acteurs restent les mêmes : ce sont des chambres de commerces internationales qui gèrent la plateforme en tiers de confiance. Les fonctionnalités demeurent, de même que les objectifs : mettre les entreprises en relation et les aider à développer leurs affaires au sein d’un réseau international. Mais Connects offre davantage de partenaires et contacts potentiels : le réseau s’étend désormais à 11.000 membres, auxquels il faut ajouter une banque de données de près de 11 millions d’entreprises. Une solution facile, pratique et sûre de rechercher de nouvelles opportunités commerciales, en Belgique et à l’étranger. Et les exemples sont légion : cela peut être une start-up bruxelloise cherchant des distributeurs de son produit dans d’autres pays ; une entreprise italienne souhaitant étendre ses ventes en Belgique ou dans des pays de l’Est ; ou encore une société qui veut faire découvrir ses services à prix particulièrement concurrentiel. Confiance, efficacité et visibilité Cette recherche de clients, fournisseurs et autres distributeurs offre surtout l’avantage de s’inscrire dans un cadre de confiance, d’efficacité et de visibilité. De confiance, car les entreprises membres de la plateforme ont pignon sur rue et leur identité est préalablement vérifiée par les chambres de commerce partenaires. D’efficacité, car toutes les recherches se font sur une seule et même plateforme, qui dispose en outre d’une base de données parmi les plus vastes à l’échelle mondiale. Enfin, visible, car la plateforme Connects est ouverte aux membres de plusieurs dizaines de chambres de commerce dans le monde – et ce nombre ne cesse d’augmenter. © Getty Gratuit pour les membres Beci Cette visibilité accrue, c’est d’ailleurs le principal changement de la nouvelle plateforme Connects, puisqu’elle franchit les frontières de l’Europe pour s’étendre aux autres continents, jusqu’en Amérique du Sud (Brésil, Chili…), en Afrique (Nigéria, Afrique du Sud…) et même en Asie via la banque de données. Son utilisation reste gratuite pour les membres de Beci. La plateforme Connects s’ajoute à la gamme de services qui leur sont proposés à l’export : mise en relation via le réseau international des chambres de commerce et le réseau Enterprise Europe Network ; accès au réseau des attachés économique et commerciaux ; sans oublier le guichet Beci Customs pour les formalités internationales. Si vous aviez l’habitude vous connecter à be.connected, pas de souci : le transfert est automatique vers Connects. Et si le nom et le logo ont changé, votre identifiant et votre mot de passe, eux, restent identiques. Une plateforme qui, à terme, disposera de nouvelles fonctionnalités. ● Julien Semninckx Pour aller plus loin : Plus d’info sur www.beci.be/service/prospecter Contact : Sandra Moyo, Chargée de Relations d’Affaires Beci, smo@beci.be Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 17
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Mobilité & logistique Xavier Tackoen (Espaces-Mobilités) : « Seule une politique transverse peut fonctionner » Xavier Tackoen, managing director d'Espaces-Mobilités – et rédacteur en chef invité de ce dossier -, affirme que nous devons passer de la planification actuelle à une ‘pactification’. Il développe depuis 2011 des stratégies de mobilité pour Bruxelles, la Belgique et l’Europe. «L es plans de mobilité sont conçus à long terme, mais la numérisation modifie l’activité humaine à toute vitesse », explique Xavier Tackoen. « La planification à long terme développée de manière unilatérale par les pouvoirs publics reste nécessaire, mais ne suffit plus, car le monde économique est devenu un acteur prépondérant de la mobilité. D’où la nécessité de pactes : des accords entre les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens sur ce qui peut être réalisé rapidement. Des efforts collectifs, donc. Le nouveau plan de mobilité bruxellois Good Move a montré qu’on peut réunir toutes les parties prenantes, mais au prix d’une concertation permanente. Il est temps de prendre des mesures concrètes. Les entreprises, mais aussi les communes devront collaborer. » Comment fonctionne cette ‘pactification’ ? « Il y a une relative unanimité sur la feuille de route du plan régional de mobilité GoodMove. Certaines actions sont claires et sans risques majeurs, d'autres sont plus innovantes. Je pense aux programmes ‘heures de pointe’, qui étalent les arrivées des employés au bureau. Certains pourraient arriver avant 8 h, d'autres après 9 h. Cela exige un pacte entre les pouvoirs publics et les entreprises. L'innovation est difficile, le risque d'échec est réel, mais il faut oser de nouvelles initiatives. » D'autres idées novatrices ? « Investir davantage dans la gestion de la demande. La mobilité du futur existe déjà : voitures, vélos, trottinettes partagés... Il y a des plateformes pour à peu près tout, mais les gens ne sont pas assez au courant. Nous devons les guider vers les solutions. C'est du coaching personnel. Beaucoup d'entreprises forment aux soft skills, mais trop peu à la mobilité. » © Reporters Expert de la mobilité urbaine, Xavier Tackoen est l’administrateur-délégué du bureau d’études EspacesMobilités. Sur l’autre versant de sa vie professionnelle, il a fondé la plateforme Maestromobile, qui regroupe plusieurs partenaires afin de proposer des concepts et expériences de mobilité. Xavier Tackoen est le rédacteur en chef invité de ce numéro. Que peuvent faire les entreprises dans la pratique ? « Les chefs d’entreprise qui donnent l'exemple sont la meilleure forme de communication. Vous évitez alors les réactions à la ‘le patron a beau dire, il ne lâche pas sa voiture de société’. Les chefs d'entreprise invoquent souvent le manque de temps, alors qu’ils peuvent en gagner en se déplaçant autrement. Le CEO et le responsable mobilité qui, ensemble, 18 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Mobilité & logistique En réunion de rédaction, de gauche à droite : Ischa Lambrechts (Conseiller Mobilité Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci), Xavier Tackoen et Peter Van Dyck (journaliste freelance). entraînent le reste de l'entreprise : voilà ce en quoi je crois. Les entreprises devraient davantage analyser leurs dépenses en matière de mobilité. L'entretien et la location de parkings, la gestion du parc automobile : tout cela coûte. Cherchons à optimiser ce budget de X millions d'euros. Faites venir 200 personnes à vélo : vous réduirez radicalement les frais de parking. » territoire, numérisation, fiscalité, logement...Plutôt que des plans distincts, il nous faut une politique transverse avec un impact positif sur la mobilité. Cela s'applique aussi aux entreprises. Le gestionnaire de mobilité ne coopère pas suffisamment avec les responsables des ressources humaines, des finances et de l'infrastructure. Il n'y a pas de changement de paradigme. Nous devons encourager les gens à utiliser les nouveaux services de mobilité pour réduire autant que possible la voiture en ville. La mobilité en tant que service (MaaS) évolue positivement dans les villes, mais dans les zones rurales, faute de masse critique, les nouveaux services ne se développent pas. Les entreprises privées n'investiront jamais dans les MaaS là-bas, par manque de demande. Hors des villes, la voiture est toujours reine. » Les chefs d’entreprise qui donnent l'exemple sont la meilleure forme de communication. Quelle est l'importance de l'outil Mobility Passport, développé par le labo MaestroMobile d'Espaces-Mobilités en collaboration avec Beci et la RBC pour tester tous les services de transport ? « C'est prometteur. Nous avons eu 300 participants dont la moitié a été très active. Il est difficile de suivre, d'encourager et de conseiller chacun. Ceux qui utilisent vraiment notre plateforme sont enthousiastes. Nous devons également permettre la mise en œuvre du Mobility Passport en entreprise. Tous les travailleurs peuvent en tirer des enseignements, même s'ils ne modifient pas d’office leurs modes de transport. Pourquoi les entreprises ne peuvent-elles pas obtenir de subventions pour des initiatives de mobilité, comme pour les programmes environnementaux ? Des campagnes de sensibilisation sur les transports publics et le vélo existent déjà, mais sans subventions. Trop peu d'entreprises sont disposées à injecter de l'argent dans leur politique de mobilité. Elles ont besoin de stimuli. » Vous croyez en une approche holistique. Pourquoi ? « Nous ne résoudrons jamais les problèmes en nous concentrant uniquement sur la mobilité. Beaucoup d’aspects interviennent : emploi, enseignement, aménagement du Quelle solution ? « L’aménagement du territoire. Beaucoup de gens ont encore une maison au milieu de nulle part. Nous devrons construire de nouveaux quartiers durables. Les villas existantes éloignées des transports publics et des grands axes cyclables posent un problème insoluble. La tension entre zones urbaines et rurales va augmenter. Pas au niveau politique, mais entre les citoyens. Ceux qui dépendent de leur voiture pour se rendre au bureau seront en conflit avec leurs collègues cyclistes. Dans les villes, tout le monde reconnaît qu'il faut investir dans les pistes cyclables et les transports publics. La tension se fera également sentir dans le monde économique, car les entreprises qui quittent Bruxelles sont plus nombreuses que celles qui viennent s'y établir. Il nous reste donc encore de nombreux défis. Seule une politique transverse peut y répondre. » ● Peter Van Dyck © Reporters Xavier Tackoen s’est prêté au jeu de l’interview radio dans le studio Beci. Un entretien à écouter sur www.beci.be/podcast/bruxelles-metropole. 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Mobilité & logistique Good Move : citoyens et parties prenantes ont été entendus Un plan de plus, concocté dans une tour d'ivoire ou loin de la réalité ? Pas question, dans le cas de Good Move ! Jean-Rodolphe Dussart, responsable de la planification chez Bruxelles Mobilité, raconte la gestation inédite du nouveau plan de mobilité régional. «G Jean-Rodolphe Dussart ood Move ne pouvait pas être une élucubration de l'administration, imposée aux usagers et aux parties prenantes », déclare JeanRodolphe Dussart. « La Région de Bruxelles-Capitale a demandé l’aide des habitants et des opérateurs responsables de la mise en œuvre du plan. Que de bonnes volontés ! Nous organisons depuis octobre 2016 de nombreux ateliers bilatéraux en petits comités, ainsi que de grands colloques. Tout cela pour identifier les problèmes de mobilité, les objectifs et les pistes possibles. » M. Dussart évoque les trois atouts de la procédure. Tout d'abord, le panel citoyen : « Nous avons invité 40 citoyens, un bon mix d’âges, de genres et de diversité socio-économique. Ces personnes sont venues au Parlement bruxellois trois weekends d’affilée. Des experts en mobilité les ont encadrées pour mieux comprendre la situation. Le panel de citoyens a rédigé, avec beaucoup de bon sens, une résolution en cinq pages, qui a ensuite été examinée par le Parlement bruxellois. Gros avantage : l'intérêt personnel n'y avait pas sa place. Le panel était tenu d'adopter une approche globale. » Deuxième atout : l'excellente coopération avec les parties prenantes, parmi lesquelles des opérateurs importants tels que la Stib et Bruxelles Environnement (pour évaluer des aspects tels que la pollution atmosphérique et sonore), sans oublier les bourgmestres qui s’étaient impliqués. Tous se sont rassemblés pour réfléchir. « Le troisième atout était une prise de conscience : la mobilité est plus qu’un problème ou la congestion dans le tunnel Léopold II. Elle comporte aussi de nombreux éléments positifs. Nous avons énuméré une cinquantaine d'initiatives utiles aux piétons, aux cyclistes et aux transports publics. » Des quartiers attrayants Malgré les discussions, le travail fluide a rapidement abouti à un accord sur les objectifs. Toutes les propositions ont été consignées dans un document unique. « Tant les associations de défense de l'environnement que les entreprises ont qualifié le texte de cohérent et d'ambitieux. Le gouvernement bruxellois n'a pas voulu le modifier, ce qui témoigne de la légitimité et de la crédibilité du document. Contrairement à l'ancien plan de mobilité Iris 2, Good Move est une co-création. Les gens ont vraiment été entendus et leurs souhaits se retrouvent dans le plan. Et l’implication des opérateurs ouvre des perspectives de concrétisation du plan. » Pour Jean-Rodolphe Dussart, Good Move repose sur deux principes fondamentaux. « Primo, la qualité de vie, pour rendre la ville plus attrayante pour ses habitants et ses entrepreneurs. L'idée consiste à diviser la zone urbaine en 50 quartiers dont nous réduisons considérablement le trafic de transit au moyen d'un plan de circulation. Nous y créons de nouveaux espaces publics, avec des zones de promenade, au cœur des quartiers. Le quartier autour de la chaussée d'Ixelles, de la Porte de Namur à la place Fernand Cocq, a déjà été repensé de cette manière, et avec succès. Le deuxième fondement de Good Move est la mobilité en tant que service (MaaS), pour laquelle la Région doit définir un cadre. Des entreprises comme Uber et Google préparent déjà une telle MaaS, mais elles privilégient leurs propres intérêts : elles veulent évidemment tirer d’abord profit de leurs services. Uber, par exemple, est plutôt orienté voiture, alors que nous voudrions que l’auto disparaisse du paysage urbain autant que possible. Aujourd'hui, les opérateurs sont toujours en concurrence et incompatibles. Or, la MaaS devrait assurer l'intégration de tous les modes de transport. » ● Peter Van Dyck Good Move à l’enquête publique Good Move est le projet de plan régional de mobilité, lancé fin 2016 pour redéfinir la mobilité bruxelloise à l’horizon 2030. Son élaboration a impliqué de nombreuses parties prenantes, des citoyens jusqu’aux experts. Beci a pris part à cette concertation, notamment via le Conseil économique et social bruxellois (CESRBC) et via la Commission régionale de la mobilité. Le projet, approuvé au mois d’avril par le gouvernement bruxellois, est à l’enquête publique jusqu’au 17 octobre. Voir : https://goodmove.brussels/fr/ D.R.
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Mobilité & logistique Six axes pour changer la mobilité bruxelloise Brussels Good Move, le nouveau plan de mobilité bruxellois, est à l’enquête publique jusqu’au 17 octobre (on vous en parle par ailleurs, p. 21). Dans le cadre de son élaboration, des ateliers de réflexion ont été organisés sur six axes : Good Choice, Good Partner, Good Knowledge, Good Neighbourhood, Good Network et Good Service. Six leviers pour agir sur la mobilité bruxelloise, que nous illustrons par six exemples inspirants. 1. GOOD CHOICE : Une boutique de transports publics Un espace élégant de 400 m² au rez-de-chaussée de la gare de Rennes, en Bretagne. Les murs et sièges jaunes vous invitent à entrer… et à sourire. Bienvenue à l’Espace KorriGo, sorte de boutique de la mobilité aux heures d'ouverture généreuses (même le dimanche entre 13 et 20 h !). Ce ‘magasin’ se situe depuis l'été 2018 en un point stratégique de la gare, où se croisent les passagers des trains, bus et métro. Quelque 60.000 personnes s’y rendent chaque jour… ou dans une salle similaire au niveau -1, où de nombreux terminaux automatiques permettent à l'utilisateur d'acheter ou de recharger rapidement sa carte KorriGo Services. Cette carte, valable quatre ans, offre des transports publics à des tarifs avantageux : les bus et métro, mais aussi le TER (Train Express Régional) qui relie entre elles les villes de Bretagne. Le téléphérique de Brest fait partie de l’offre. La carte permet de réserver des trajets longue distance (notamment FlixBus) et d’avoir recours aux moyens de transport partagés et au covoiturage. Les deux Espaces KorriGo vous informent sur tous les services et le réseau. Ils vous aident en cas de problèmes avec votre carte. Population étudiante : Ville relativement petite, Rennes a été la première en France à se doter d'un réseau de métro entièrement automatique, en 2002. Ses plus de 65.000 étudiants en font pourtant la deuxième ville universitaire de France. Bien que 600.000 Bretons disposent déjà d’une carte KorriGo Services, celle-ci était, au début, surtout destinée à la population étudiante. Voilà pourquoi la carte donne non seulement accès aux services de transport, mais aussi aux restaurants universitaires, aux bibliothèques et aux piscines. Des parkings et des bornes de recharge pour véhicules électriques y seront intégrés prochainement. 2. GOOD PARTNER : Vers un cadre juridique européen Tous les États membres de l'Union européenne disposent d'une organisation de systèmes de transport intelligents (STI). Ils créent ensemble un cadre législatif et technique européen pour les multiples services de mobilité qui poussent comme des champignons. L’organisation belge ITS.be a défini quatre domaines prioritaires : la MaaS, la gestion de la mobilité multimodale par les pouvoirs publics, ACE (Autonomous, Co-Operative and Electric driving) et la redevance kilométrique intelligente. 22 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Le transport fluvial comme alternative durable au transport routier Le Port de Bruxelles joue un rôle non négligeable dans l’approvisionnement de sa ville, que ce soit en matériaux de construction, produits pétroliers, métaux, denrées alimentaires, ... Grâce au transport fluvial, quelques 2 000 camions sont ainsi évités chaque jour sur nos routes. Une des missions majeures du Port est de favoriser le report modal du transport de marchandises vers la voie d’eau et le rail, sachant que le canal peut encore accueillir de nombreux trafics supplémentaires, sans aucun investissement. Cela permet aussi de réduire considérablement les problèmes engendrés par le transport routier, tels que les embouteillages, les dégradations des voiries et la pollution. Le transport fluvial est en effet le mode de transport le plus respectueux de l’environnement : les sept millions de tonnes de marchandises transportées par bateau en une année représentent une économie de 2 000 camions par jour dans et autour de la capitale, et de 106 000 tonnes de CO2 par année. Le transport de palettes par voie d’eau, dont le Port de Bruxelles est un des pionniers, se montre d’ailleurs plutôt prometteur avec plusieurs clients qui ont choisi d’acheminer blocs de béton, sacs de sable ou encore parpaings de cette manière. Concrètement, le Port a lancé un réseau de plateformes de transbordement le long du canal pour assurer la livraison de marchandises au plus près de l’utilisateur final, et réduire les coûts du « last mile ». Des marchandises arrivées par voie d’eau au centre-ville peuvent ainsi être déchargées sur ces plateformes, éventuellement reconditionnées, puis amenées jusqu’à leur destination par camionnette ou petit véhicule électrique. Le rôle du Port en tant qu’acteur de la distribution urbaine se veut donc croissant dans les années à venir. Les terres provenant des chantiers de construction à proximité du canal sont par exemple elles aussi de plus en plus souvent évacuées par bateau. En menant une réflexion toujours plus innovante et créative sur les possibilités logistiques intégrant la voie d’eau, le Port se met au service de la mobilité et, audelà, de sa ville. Vous envisagez une approche multimodale pour vos transports à Bruxelles ? Contactez nos experts en transport et logistique à l’adresse bdo@port.brussels. www.port.brussels
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Mobilité & logistique 3. GOOD KNOWLEDGE : Big data pour une mobilité urbaine sur mesure © Getty En tant qu'organisation à but non lucratif publiqueprivée, ITS.be considère la collaboration des secteurs public et privé comme une évidence. « Non seulement pour la coordination nécessaire entre les divers niveaux des politiques publiques et l'expertise privée, mais aussi parce qu’un bon fonctionnement du marché sous la houlette des pouvoirs publics est indispensable à une mobilité durable », déclare Peter Van der Perre, directeur général. « Cela crée des cadres juridiques et techniques qu’il vaut mieux développer par le dialogue public-privé et le partage des connaissances, par-delà les frontières des régions. Les modèles de licence pour la mobilité partagée (tels que les vélos, voitures et trottinettes partagés, dans lesquels la Région de Bruxelles-Capitale et Brussels Mobility jouent également un rôle pionnier) en sont un exemple. » Normes pour l'information en temps réel : Le partenariat est le concept-clé d’ITS.be. Ses projets et ateliers coopératifs diffusent un maximum d'informations sur les bonnes pratiques qui émergent partout, aux niveaux régional, fédéral et européen. L’organisation suit de près la création de normes européennes pour la publication d'informations en temps réel sur tous les modes de transport. ITS.be s’implique actuellement dans des développements ‘C-ITS’ de conduite coopérative. Grâce à C-ITS, les véhicules communiquent en temps réel entre eux et avec l'infrastructure (notamment les feux de signalisation). Cette technologie est importante pour les voitures et les navettes autonomes de l'avenir. Comme dans d'autres pays européens, ITS.be a mis en place une alliance MaaS couvrant le cadre juridique requis, le soutien aux modèles économiques, l'information des utilisateurs et l'opérabilité technique. 24 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Micropole Belgium, cabinet de conseil et d'ingénierie spécialisé dans la ‘business intelligence’, l'analyse avancée et la gestion des données, affirme que le big data peut faciliter la mobilité urbaine. Movin' City, le concept proposé par Micropole, repose sur deux principes. Le premier est la mobilité numérique, multimodale et intermodale, qui vise la personnalisation des services tout en respectant la vie privée de l'utilisateur. Grâce à son portable ou à son ordinateur, il peut explorer les possibilités des réseaux de transport et consulter les itinéraires et les informations routières. Le deuxième principe est la mise à niveau du territoire. Le développement du tourisme urbain requiert de comprendre le comportement des consommateurs. Le secteur touristique et les organisateurs d'événements peuvent proposer par la voie numérique des itinéraires et des lieux d'intérêt qui répondent aux attentes des usagers. La métropole moderne est en pleine évolution et de plus en plus de modes de transport émergent. Micropole estime que ce contexte complexe ne facilite pas l’élaboration d’une MaaS. À ce stade, les opérateurs protègent leurs données, ce qui en limite l’accès. En conséquence, les services offerts sont loin d'être uniformes. © Getty Échange fluide : Micropole préconise une approche analytique. Le partage et le traitement des données permettent d'évaluer le comportement et les expériences de l'usager et d'améliorer sa satisfaction. Il importe également de développer des services en temps réel, de créer des partenariats et d'orienter les investissements. À titre d'exemple, MicroMobilité & logistique pole cite la plate-forme OnlyMoov de Lyon, qui connecte un calculateur multimodal au GPS et consolide les 20 millions de données disponibles par jour. Autre exemple : la carte OùRA à Chambéry, qui permet de passer facilement d'un moyen de transport à un autre. Le système relie différents systèmes de tickets, assure un bon échange d'informations entre les réseaux et opte pour une tarification multimodale et zonale. 4. GOOD NEIGHBOURHOOD : Le code de la route protège les usagers faibles Strasbourg dispose du plus grand réseau de tramway de France (55 km de voies) mais ne se repose pas sur ses lauriers. Le plan d'actions des mobilités actives (PAMA), pas de géant s’il en est, résulte de nombreux échanges avec tous les maires des municipalités de l'Eurométropole Un plan de circulation et quelques modifications mineures de l'infrastructure pour réduire les nuisances autant que possible ont permis de créer des quartiers agréables et à faible trafic. Une véritable culture cycliste : La ville alsacienne fait beaucoup pour faciliter la vie des cyclistes. Les vélos partagés de Vélhop sont inclus dans le PassMobilité (qui donne également accès au tramway, au bus et au covoiturage). L'appli StrasMap permet de vérifier en temps réel où se trouvent les stations Vélhop. Et les pouvoirs publics organisent des ateliers pour apprendre à entretenir un vélo. Strasbourg entend créer une véritable culture cycliste. Au niveau logistique, des espaces exclusifs sont mis en place pour le stockage et le transbordement des marchandises des 'vélos-cargos'. En 1988, les voitures représentaient encore 50 % du trafic à Strasbourg, mais d'ici 2030, ce pourcentage devrait retomber à 30 %. La proportion de piétons devrait passer de 33 à 37 % et le nombre de cyclistes de 10 à 16 % sur la même période. Un plan ambitieux. 5. GOOD NETWORK : Un tramway pour Neder-Over-Heembeek Neder-Over-Heembeek souffre depuis toujours de transports publics mal reliés au reste de la Région de Bruxelles-Capitale. Ses nombreux habitants qui se rendent quotidiennement au centre-ville doivent se contenter de lignes de bus complètement saturées et insuffisantes. Les plaintes abondent. Une ligne de tramway s’impose. © Belga de Strasbourg. Le bureau conseil danois Copenhagenize Design Co, très en vue, contribue directement aux projets. Strasbourg est la quatrième plus grande ville cyclable au monde, mais elle souhaite améliorer encore le réseau cyclable VéloStras avec l'aide de ces consultants. La ville souhaite tellement encourager les trajets ‘actifs’ qu’elle s’est mise à l’écoute de personnes qui ne se déplacent jamais à pied ou à vélo, pour mieux comprendre leurs réticences. Le PAMA comprend un code de la route favorable aux piétons, avec des règles qui protègent ceux qui se déplacent à pied. Le code s’appuie sur le concept de ‘perméabilité filtrée’, grâce auquel certaines rues du centre historique de la ville n'accueillent que les usagers ‘faibles’. L'espace public est conçu pour appartenir aux promeneurs. L'Hôpital Militaire Reine Astrid devrait être relié par un tramway à l’horizon 2025. Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 25 © Belga
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Mobilité & logistique La STIB a d’ailleurs lancé une étude participative en collaboration avec Bruxelles Mobilité et la Ville de Bruxelles. Cette étude d’impact doit définir les tracés optimaux pour la nouvelle ligne afin de les présenter au nouveau gouvernement bruxellois d’ici fin 2019. Une page web sera prochainement créée pour informer sur le projet et une réunion a eu lieu début septembre avec les entreprises de la zone. La demande des organisations : L'un des tracés envisagés partirait du métro en sous-sol à Rogier (comme l'actuelle ligne 3). Il passerait ensuite par Bruxelles-Nord jusqu'à Van Praet en empruntant les voies existantes. Une nouvelle section serait construite à partir de l’avenue des Croix de Guerre. Le tram passerait certainement par le centre de tri bpost, le nouveau site Solvay et ferait son terminus à l'Hôpital Militaire. Cela semble logique, car les grandes entreprises et organisations de la zone du canal demandent ce tram. La nouvelle commande que la STIB a récemment passée auprès de la société canadienne Bombardier pour 30 tramways (du type Tram New Generation, dont l'intérieur a été conçu par le célèbre designer Axel Enthoven) tient déjà compte des extensions de réseau annoncées, dont la nouvelle ligne de tram vers Neder-Over-Heembeek. Le coût de l'ensemble de l'opération se situerait entre 65 et 70 millions d'euros. Si tout va bien, le tram roulera en 2025. 6. GOOD SERVICE : Des applications qui regroupent des solutions de mobilité Choisir à tout moment le meilleur itinéraire pour les transports publics, éventuellement complété d’un parcours à vélo ou à pied : voilà le Smart Mobility Planner (SMOP). Ce calculateur d'itinéraires intermodaux est une réalisation signée nextmoov, un studio numérique spécialisé dans la mobilité, en collaboration avec les TEC, la SNCB, la STIB et De Lijn. Le concept des quatre sociétés de transport a remporté en août 2018 l'appel à projets Smart Mobility Belgium, un appel fédéral pour une mobilité intelligente. Le SMOP intègre sur une plate-forme open source les données en temps réel de l'offre des quatre opérateurs participants. Le grand avantage par rapport au planificateur d'itinéraire Google Maps bien connu est que vous y trouverez de plus les vélos partagés de Villo, que les données sont plus précises et que vous pourrez acheter immédiatement des billets pour la solution de mobilité de votre choix. Il y a quelques mois, un peu plus de 3.000 ambassadeurs ont testé la 26 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 qualité et la convivialité d'une version alpha du SMOP. La fonction de recherche, la carte et la navigation ont été affinées sur la base du feedback. Tout doit être optimisé d'ici la fin de novembre, date à laquelle les entreprises de transport pourront commencer à utiliser cette technologie. Aussi pour les entreprises : Lab Box, une start-up issue de D'Ieteren Auto il y a deux ans, travaille sur une autre expérience MaaS prometteuse, développant et promouvant de manière totalement autonome de nouvelles solutions de mobilité complémentaires à la voiture. Lab Box a déjà en portefeuille les services My Move (gestion de flotte flexible et verte), Lizy (plateforme de leasing numérique), Ush (service de navette partagée, électrique et autonome) et Poppy (voitures partagées, ci-dessous). Au début de cette année, CarASAP s’y est ajoutée : une plateforme où les entreprises peuvent réserver une voiture avec chauffeur. Le dernier élément est Skipr, l'application de mobilité flexible de Lab Box, qui permet de planifier, réserver et payer différents modes de transport. « En tant que solution MaaS, elle se distingue par une approche holistique. Elle s’efforce de connecter efficacement des solutions de mobilité, de manière intégrée et intelligente, en tenant compte de l'individu et de ses attentes personnelles », déclare Michaël Grandfils, CEO. ● Peter Van Dyck D.R. PRIMES ENERGIE 2019 : un régime stable et quelques nouveautés Vous consacrez une part importante de votre budget à votre consommation d’énergie et cette année vous avez décidé d’y remédier ? Les Primes Energie de la Région de Bruxelles-Capitale vous aident fi nancièrement à opter pour les techniques et appareils les plus performants. Adopté par le Gouvernement bruxellois le 27 septembre 2018, le régime des primes 2019 est fi xé à hauteur de 18 millions d’euros, pour vous soutenir dans vos investissements. Comme annoncé en 2016, la stabilité du régime vous permet de programmer la rénovation énergétique de votre bien immobilier, en ajoutant en 2019 quelques nouveautés, à découvrir dans les colonnes ci-dessous. Depuis 2016, le régime des Primes Energie a permis d’optimiser l’effi cience des moyens disponibles et de simplifi er les procédures de demande et d’octroi. Il a également permis à un plus grand nombre d’en bénéfi cier, via l’extension de la catégorie faibles revenus à de nouveaux publics (propriétaires bailleurs, copropriétés, écoles, crèches, universités et hautes écoles, …). Le régime des Primes Energie 2019 mise sur la stabilité annoncée et reste cette année encore axé sur les 3 domaines les plus effi caces : études et audits – isolation et ventilation – chaleur. Un régime stable ne veut pas dire un régime inchangé et, en 2019, un certain nombre d’améliorations voient le jour. Création d’une nouvelle prime pour le contrôle périodique PEB des appareils au gaz Cette nouvelle prime de la catégorie « chaleur » est à destination des ménages précaires (ménages en catégorie C) et s'inscrit notamment dans le cadre de la conversion du réseau bruxellois du gaz pauvre vers le gaz riche, nécessitant de contrôler si les installations sont compatibles avec le gaz riche. La prime C8 – contrôle périodique sera octroyée aux ménages eff ectuant le contrôle PEB de leur chaudière ou chauff e-eau au gaz, et ce à hauteur de 100 € par attestation de contrôle périodique PEB. Hausse du montant des primes pour les chaudières et l’isolation des murs par l’extérieur En janvier 2018, il avait été décidé d’augmenter le montant de la prime isolation du toit, qui est souvent le premier investissement pour débuter une rénovation. En 2019, et toujours dans l’objectif d’optimiser les moyens disponibles en rendant les Primes Energie encore plus attractives, c’est au PRIMES ENERGIE 2019 PRIMES ENERGIE 2019 tour des primes « chaudières à condensation » et « isolation des murs » d’être augmentées. La prime pour le placement d’une chaudière à condensation permet à tout demandeur de considérer sérieusement l’abandon de sa chaudière à mazout ou d’opter pour une chaudière au gaz plus performante. De plus, elle est complémentaire à la nouvelle prime C8 dans le cas où le contrôle périodique de l’installation actuelle révèlerait que l’appareil au gaz nécessite d’être remplacé dans le cadre de la conversion du réseau gazier. En 2019, les montants sont revus à la hausse comme suit : ➜ Catégorie A : 700 € (au lieu de 500 € en 2018) ➜ Catégorie B : 800 € (au lieu de 600 € en 2018) ➜ Catégorie C : 1200 € (au lieu de 700 € en 2018). Comme pour la prime chaudière, la prime isolation des murs par l’extérieur est également revue en 2019 et voit donc ses montants augmentés comme suit : ➜ Catégorie A : 55 €/m² (au lieu de 40 € en 2018) ➜ Catégorie B : 65 €/m² (au lieu de 45 € en 2018) ➜ Catégorie C : 75 €/m² (au lieu de 50 € en 2018). Accessibilité des primes améliorée Dans l’optique d’une amélioration constante du régime de primes, deux changements d’ordres technique et administratif sont également mis en place en 2019 : ➜ la simplifi cation des conditions administratives entre primes à la rénovation et Primes Energie en alignant les catégories de revenus entre les deux systèmes ; ➜ l’élargissement de l’accès des Primes Energie pour les extensions dans le cadre d’une rénovation lourde, comme ce fut le cas pour les rénovations simples en 2018. 1 PLUS D’INFO : www.environnement.brussels voir la partie « Les Primes Energie en 2019 » info@environnement.brussels ou 02/775 75 75
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Mobilité & logistique Demain Egmont : contacts et ambiance D.R. C’est à Pierre Lallemand, architecte réputé, que l’on doit Demain Egmont, un plan ambitieux de réaménagement du boulevard de Waterloo et de l’avenue de la Toison d’Or. L’architecte considère que le parc entre les deux rives commerciales de cette double artère n’est qu’un premier pas. « Un tel projet urbanistique est appelé à évoluer en continu. » «C Pierre Lallemand propose de connecter les deux rives de l’avenue de la Toison d’Or et du boulevard de Waterloo par une promenade suspendue. e n’est pas ainsi que vous conceviez un bureau d’architectes, n’est-ce pas ? », nous demande, tout sourire, Pierre Lallemand qui nous accueille dans son bureau bruxellois. Çà et là quelques maquettes et des plans, bien sûr, mais surtout un vélo design fixé à la fenêtre et des œuvres d’art aux murs. Non content d’être architecte, Pierre Lallemand est aussi designer et artiste. De cette polyvalence naît tout l’intérêt de son plan pour la Toison d’Or : une esthétique réfléchie Demain Egmont a reçu l’appui : • des commerçants du boulevard de Waterloo et de l’avenue de la Toison d’Or • des commerçants de la rue de Namur, du Goulet Louise (le début de l’avenue Louise) et de la place Louise • des acteurs économiques de ces zones (dont l’Hôtel Sofitel) • de l’association de commerçants Brussels Uptown et du réseau d’artisans BEL (Brussels Exclusive Label) • des propriétaires et investisseurs immobiliers du quartier • de Beci • de la Fédération Belge du Stationnement • de nombreux résidents 28 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 out-of-the-box et pourtant fondée sur une vision claire du développement urbain et de la mobilité. Pierre Lallemand a créé sur le papier une alternative aux plans des bureaux Polo, Arcadis et Bruno Fortier, proposés par l’ancien ministre de la mobilité Pascal Smet et critiqués par maints intervenants. M. Lallemand estime que son plan fait table rase. Ce plan relie le quartier commercial et le parc d’Egmont tout proche (d’où le nom). « Je me suis demandé quelle ville nous voulions. Pour moi, la ville est le lieu de tous les possibles, une concentration de libertés et d’idées, accessible à tous et synonyme de plaisir. » « Ce quartier très particulier se compare à La Rambla de Barcelone, au Meir anversois et aux Champs Elysées de Paris. Il est presque miraculeux que des commerces subsistent dans de pareilles dimensions : l’artère fait 75 m de large ! Cela ressemble à la Côte belge, avec d’un côté de hauts bâtiments et de l’autre, Pierre Lallemand, architecte Pour moi, la ville est le lieu de tous les possibles, une concentration de libertés et d’idées, accessible à tous et synonyme de plaisir. la mer. Sauf qu’à la Toison d’Or, ce sont des marées de voitures. Pour éliminer ce flux, j’ai pensé à créer une liaison entre les deux rives commerciales. Mais le projet ne s’arrête pas là. Ce n’est qu’un premier pas. Un tel concept doit évoluer en continu. D’autant plus que le quartier résulte de la démolition des murs d’enceinte de Bruxelles, laissant derrière eux un no man’s land sans âme. Tout cela devient plus gérable en créant au centre un îlot vert, qui donnera du caractère à l’ensemble et en fera une icône de la ville. » D.R. Formez vos travailleurs 20 samedis de perfectionnement sur un cycle de 2 ans pour les travailleurs du secteur de la construction infos & inscriptions Maryse Torez 02 247 04 42 Eric Spinnoy 0472 19 16 03 En collaboration avec Constructiv bruxellesformation.brussels Séance d’information et de tests le samedi 21 septembre 2019 à 8h à BF construction, chaussée de Vilvoorde, 68 à 1120 Bruxelles Le cycle de formation débutera le 5 octobre → Méthode de construction et aspects énergétiques → Lecture de plans Niveau 1 (introduction) → Lecture de plans Niveau 2 (perfectionnement) → Topographie → Organisation et préparation travaux → Internet pour la construction et prévention → Communication sur chantier → Aperçu du métier de conducteur de travaux → Technologie du béton Éditrice responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles - juin 2019
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Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles Mobilité & logistique Vous affirmez bénéficier du soutien de tous les acteurs économiques locaux. Vous êtes-vous concerté avec eux ? « Non. Je leur ai présenté mon plan, qui a suscité un certain enthousiasme. Ce projet est unique. Et l’initiative émane des riverains et des commerçants. » L’association de commerçants Brussels Uptown et l’entreprise de parking vous ont pourtant fait part de leurs inquiétudes, face au rétrécissement des bandes de circulation et à la réduction des espaces de stationnement ? « Les 350 espaces de stationnement actuels seraient ramenés à une centaine, mais ce nombre peut encore être modifié. Si 100 espaces de stationnement étaient perçus comme un drame et que l’on estime qu’il en faut au moins 150, que l’on prenne pareille décision. Dans l’intervalle, il va de soi que nos villes doivent être plus propres et plus vertes. Les modes de transport et le rôle de la voiture changent, tout comme les mentalités d’ailleurs. Personne ne sait comment cela finira. C’est pourquoi ce projet ouvre un vaste éventail de possibilités pour l’avenir. Le plan est flexible. Il entend soutenir l’économie tout en tenant compte du logement, de la convivialité, du plaisir et de la culture. L’ensemble de ces éléments constitue une ville. » Croyez-vous en une diminution du trafic automobile ? « Pas vraiment. À nous de le gérer, donc. Nous voulons un quartier attrayant, où les piétons se sentent bien. Il y a une vingtaine d’années, j’ai écrit un livre sur la ville, intitulé Tchatche Urbaine. Il contient l’interview de plusieurs acteurs, dont le sculpteur Vincent Strebelle. Il a évoqué la théorie de la roue de vélo. Placez une telle roue entre deux personnes et faitesla tourner rapidement. Les rayons finiront par occulter la vue. De même, en cas d’embouteillage, il est facile de traverser un boulevard. Mais dès que les véhicules sont en mouvement, cela devient presque impossible. Le concept consiste donc à réguler la vitesse pour instaurer un flux dans le trafic. Je plaide pour une limitation à 30 km/h du trafic de transit entre la Place Louise et la Porte de Namur, sur deux bandes de circulation d’une largeur totale de 10 m, permettant le passage aisé des services de secours. Il faut tenir compte de l’accès des camions de déménagement et de livraison. En revanche, la création de voies distinctes pour chaque type de trafic élimine toute confrontation, tout dialogue et donc aussi toute vie. Ce n’est pas l’objectif. Outre quatre allées cyclistes, nous prévoyons une zone ‘douce’ partagée pour les taxis, les chargement et déchargement, le stationnement de courte durée, etc. » Vous avez prévu cinq coupoles dans l’espace de verdure central. À quoi doivent-elles servir ? « Aux activités qui complètent la dimension commerciale. Nous prévoyons une sorte de jardin botanique, où l’association des commerçants ou une institution culturelle peut organiser toutes sortes d’initiatives : un défilé de mode, des présentations de produits ou des concerts. On pourrait y prévoir un petit espace horeca, une bibliothèque en plein air… Bref, un outil de vie. Ceux qui travaillent dans le quartier pourraient venir se délasser un moment en écoutant de la musique classique. Ce serait fabuleux, non ? Et puis, comme je l’ai dit, cela créerait du lien entre les deux rives. Que de possibilités ! On pourrait créer une exposition au Grand Sablon, qui se poursuivrait via Demain Egmont jusqu’au boulevard de Waterloo. Sur le parcours, tous les antiquaires ouvriraient leurs portes. C’est dans cette perspective que nous avons évoqué la possibilité de navettes électriques qui parcourraient la zone en continu. Voilà comment le no man’s land peut devenir un pôle majeur de la ville. » Le projet prévoit en surface une « zone douce » de mobilité partagée. D.R. La dénomination Demain Egmont ferait allusion à Demain, un film sur la transition ? « Ce n’est pas faux. Pareille initiative citoyenne aurait été impensable, il y a 10 ans. La mentalité a totalement changé, avec une prise de conscience et une volonté de s’engager. Les citoyens ne sont plus des spectateurs critiques tenus à l’écart. Ce qui me passionne dans ce projet, ce sont les gens qui prennent leur destin en main. » Quand débuteraient les travaux ? « Aucune idée. Tout dépend de l’entente entre les acteurs économiques et les autorités régionales. Je constate que les commerçants prennent des risques. Ils ont investi du temps et de l’argent dans des études et le développement d’idées. Je pense qu’ils auront l’écoute de leurs partenaires et que le permis de bâtir suivre. J’ai donné ma contribution quant à ce qui me semble important pour une ville. Ce qui va se passer ensuite ? Ce n’est pas de mon ressort. » ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 31
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Mobilité & logistique Plan cafétéria : Acerta ne veut pas tout régenter Pour les employeurs, le temps de la formule mobilité unique est révolu. Acerta trouve la solution dans le plan cafétéria. « Chacun a son propre incitant. » « Quatre ans plus tard, nous avons 147 collaborateurs avec une voiture ‘cafétéria’ », dit M. Gilles. « 92 viennent au boulot en voiture, 27 prennent le train, 4 le bus et 24 le vélo en dépit de leur contribution pour une voiture privée. » L' i ndividualisation et la flexibilisation gagnent désormais la mobilité : voilà une des conclusions des recherches menées par Acerta en tant que prestataire de services RH. « Davantage de gens vont au boulot à vélo : 26 % en 2018, soit 9 % de plus que l’année précédente », explique Chris Wuytens, managing director d’Acerta Consult. « La voiture de société se maintient, mais 11 % des gens combinent auto et vélo. » La flexibilité du plan cafétéria permet aux entreprises de s’aligner sur cette tendance. « Les complexités juridiques ont longtemps freiné l’instauration d’un plan cafétéria », se souvient Chris Wuytens. « Mais les réticences diminuent. Les préjugés contre les paperasseries administratives reculent devant le nombre croissant d’organisations qui prennent le risque. Les plans cafétéria vont sans doute se multiplier. » D.R. Raf Gilles Individualisation Acerta a son propre plan cafétéria par lequel les collaborateurs peuvent choisir entre diverses options de mobilité : voiture, vélo, abonnement de train… « Nous nous préoccupions déjà de la mobilité avant ce plan », raconte Raf Gilles, director reward chez Acerta. « La proximité des transports en commun influence depuis longtemps nos choix quand nous cherchons de nouveaux bureaux. » Un petit plan cafétéria existait déjà chez Acerta en 2014, pour offrir des alternatives à la voiture de société. « Celui qui acceptait une voiture plus modeste recevait en plus un abonnement de train. Du donnant-donnant : échanger un avantage contre un autre. » Acerta a pris deux décisions. Primo : la voiture de société, à usage privé ou professionnel, doit être fiable, économique et écologique. Secundo : pas de carte carburant pour le véhicule. 32 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Acerta a produit des brochures informatives sur le plan cafétéria, la mobilité et le télétravail. « L’employeur doit communiquer clairement à ce sujet et laisser au personnel le temps de s’habituer aux nouvelles formules », affirme Raf Gilles. « Un bon plan mobilité génère toujours du bouche-à-oreille. » Chris Wuytens Chris Wuytens confirme : « L’individualisation augmente les chances de réussite. Plus personne ne veut de mesures généralisées. Lorsqu’un pont défectueux m’a obligé à faire un grand détour en voiture pour arriver au boulot, j’ai opté pour le vélo. Chacun a son propre incitant. Les gens changent de comportement lorsque les circonstances les y obligent. » Acerta présente donc une grande diversité en termes de leasing vélo : des vélos électriques, mais aussi des vélos de course ou pliants. « Privilégiez une gestion hétérogène plutôt qu’homogène. Trop d’organisations veulent encore tout régenter. Il vaut mieux proposer une diversité de choix. » Acerta y voit une situation win-win, qui facilite par ailleurs le recrutement de nouvelles compétences. Comme le dit M. Wuytens : « Nous sommes une grande entreprise, mais nous démocratisons le plan cafétéria pour des entreprises plus petites qui sont clientes chez nous. Les PME aussi peuvent se différencier avec ce type d’avantages. » 60 % des employeurs envisagent un budget mobilité, mais sans démarches concrètes à ce stade. Acerta souhaite intégrer le système dans le plan cafétéria, mais patiente pour le moment. « La charge administrative est lourde pour le département RH », estime Raf Gilles. « J’attends des prestataires pour soutenir les organisations dans ce domaine. Ils vont sûrement émerger. Je pense qu’à terme, le budget mobilité deviendra la norme. » ● Peter Van Dyck D.R. Mobilité & logistique L’approche transversale de Sodexo Sodexo Benelux a intégré sa politique de mobilité dans celle, plus large, de la Corporate Responsibility. L’engouement est au rendez-vous. « Nos CEO nous inspirent. » L a politique de mobilité de Sodexo Benelux relève directement de la direction générale et d’une coordination transversale entre les départements Sales, HR, Facilities, Finances, Corporate Responsibility, Health et Quality & Safety. Le champ d’action est donc particulièrement large. Quelques exemples : l’impact des navetteurs sur l’environnement (gaz à effet de serre), une indemnité éventuelle pour les transports en commun ou la mobilité douce utilisés en complément de la voiture de société, le budget mobilité, la réduction des places de parking au siège central, l’infrastructure pour véhicules électriques et hybrides (déjà plus de 30 bornes au siège et au domicile de collaborateurs), l’encouragement des visiteurs à utiliser autant que possible des modes de transport alternatifs, etc. Les arguments écologiques côtoient ceux en faveur de la sécurité des collaborateurs, notamment au travers de formations à l’eco-driving et à la sécurité routière. Michel Croisé, président de Sodexo Benelux, et Jerôme Lemouchoux, CEO de Sodexo Benefits & Rewards, s’efforcent ensemble de faire de l’entreprise une référence en matière de mobilité responsable. C’est pourquoi Sodexo a décidé en 2014 de réunir ses 400 collaborateurs dans des bureaux en centre-ville, à la jonction de diverses lignes de train, de tram, de bus et de pistes cyclables sécurisées. La direction prend volontairement l’initiative. « Par-delà une volonté de bon leadership, il s’agit aussi de montrer que l’entreprise peut supporter ces initiatives sur le plan financier », explique le CSR manager Greg Renders. « Certaines dispositions ont un impact positif sur le bilan financier de l’entreprise. C’est le cas des cours d’eco-driving, qui réduisent la consommation de carburant et le nombre d’accidents de la route. D’autres génèrent des coûts. Notamment les assurances complémentaires et le remboursement d’abonnements pour des modes de transport alternatifs. Dans les deux cas de figure, l’inspiration qui émane de nos CEO est particulièrement positive. Un d’entre eux vient tous les jours au bureau à vélo, été comme hiver. L’autre est un exemple de multimodalité : il alterne vélo pliant, métro, trottinette partagée et de temps à autre sa voiture électrique. » Impliquer les collaborateurs Sodexo développe actuellement un nouveau plan de mobilité, mais ne peut pas encore en parler au moment où nous écrivons, dans la mesure où l’entreprise souhaite d’abord en débattre avec ses collaborateurs. C’est d’ailleurs une tradition chez elle. Antérieurement, les collaborateurs ont également été impliqués dans les plans du transfert du siège social d’Auderghem vers Ixelles. Ils ont notamment pu voter pour l’emplacement définitif du siège et l’aménagement des bâtiments. Aujourd’hui, les collaborateurs du siège sont conviés au groupe de travail Stratégie de Mobilité, dont Jérôme Lemouchoux et Michel Croisé s’érigent en ardents promoteurs. Les ateliers aborderont les moyens requis pour concrétiser l’ambition du siège conformément au plan Horizon 2030. Les débats porteront notamment sur le budget mobilité, le soutien à la mobilité alternative, la car policy, les assurances, les incidents requis, le parc automobile partagé, le télétravail, la mobilité des callcenters, la conscience des enjeux de sécurité, les espaces de coworking décentralisés etc. Il est par ailleurs question de se mettre d’accord sur les moyens de mesure des progrès accomplis. Le groupe de travail se chargera notamment d’examiner l’évaluation des rejets de gaz à effet de serre, effectuée en collaboration avec le partenaire CO2Logic. ● Greg Renders, D.R. CSR Manager de Sodexo Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 33
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Mobilité & logistique AG Real Estate prône l’amélioration continue La mobilité durable, fondée sur les modes de transport alternatifs et la mobilité douce, s’inscrit dans les gènes d’AG Real Estate, la filiale immobilière d’AG Insurance. L’entreprise prône depuis 2007 une approche plus respectueuse de l’environnement, qui incite les collaborateurs à utiliser des moyens de transport plus écologiques pour diminuer la pression automobile. D.R. L' échange d’une place de stationnement contre un abonnement aux transports en commun ou la mise à disposition d’une flotte de véhicules pour des petits déplacements : voilà quelques exemples d’initiatives déjà prises par AG Real Estate. Le siège central favorise la mobilité douce en proposant des parkings à vélo, des armoires verrouillables et des douches pour les cyclistes. Lors de chaque recrutement, les HR Business Partners analysent avec les candidats les diverses options de mobilité pour atteindre le lieu de travail. En quête d’amélioration constante et de solutions aux défis sociétaux, AG Real Estate revoit continuellement sa politique de mobilité. « Nous visons une offre responsable qui réponde aux besoins des collaborateurs », déclare Véronique Mathonet, chief HR & communication officer. La plateforme Commuty AG Real Estate a quitté en 2015 le Botanic Building du boulevard Saint-Lazare pour rejoindre l’avenue des Arts. D.R. Véronique Mathonet Le Botanic Building était bien situé, près de Bruxelles-Nord, mais l’entreprise avait vraiment besoin d’un environnement de travail plus agréable. Elle a donc profité du déménagement pour étudier les déplacements de ses collaborateurs. « Nous avons organisé une enquête mobilité, élaboré un manuel de 34 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 mobilité et proposé une concertation personnalisée à chaque employé qui cherchait la façon la plus aisée de rejoindre son nouveau lieu de travail », raconte Véronique Mathonet. Peu après le déménagement, l’entreprise a ajouté des scooters électriques à la flotte de véhicules. AG Real Estate introduisit en 2016 la plateforme Commuty pour plus de fluidité de stationnement au siège, plus de voitures partagées et une automatisation des réservations de véhicules. 2018 vit l’arrivée d’un nouveau volet du plan Flex Income, avec des avantages mobilité tels que le leasing de vélos, le remboursement des frais de parking à la gare de départ, la conversion vers un abonnement de train de première classe ou encore le passeport Railease (pour combiner voiture de société et train). En 2019, l’entreprise remplaça sa Car Policy par une Mobility Policy. Les collaborateurs ont eu la possibilité d’opter pour un véhicule écologique plus propre ou d’échanger leur véhicule contre d’autres avantages via cash for car ou une prime mobilité. AG Real Estate peut difficilement donner des chiffres généraux quant à l’évolution des déplacements. Entre la première et la dernière enquêtes (2015 et 2018), l’entreprise a récupéré la gestion des centres commerciaux. Les collaborateurs de ces centres n’avaient pas forcément un accès facile aux transports en commun. Toute comparaison serait donc faussée. « Nous pouvons dire en revanche qu’avec la nouvelle politique de mobilité de début 2019, un tiers des collaborateurs a opté pour un véhicule plus propre qui émet moins de CO2 , en échange d’autres avantages extra-légaux », confie Véronique Mathonet. « Depuis quelques années, nous avons de plus en plus de collaborateurs qui effectuent les trajets entre le domicile et le lieu de travail en transports en commun ou à vélo. Nous sommes convaincus des atouts d’une bonne communication, de la concertation sur la mobilité et des efforts conjoints des entreprises et des pouvoirs publics pour développer des solutions de mobilité alternatives et flexibles, au bénéfice du bien-être commun. » ● Peter Van Dyck Mobilité & logistique Le RER genevois connecte 1 million de personnes © Getty Les plans Good Move de Bruxelles pourraient s’inspirer de villes étrangères. Comme Bruxelles, Genève est engorgée par sa croissance démographique et le nombre de ses navetteurs. Face aux discussions entre les 19 communes bruxelloises, on imagine le tour de force qu’il a fallu pour convaincre les 45 communes de l’agglomération genevoise de participer à une organisation transfrontalière et à la gestion des transports en commun. Genève a pourtant réussi à centraliser la gestion des trains, trams et bus ! L' agglomération suisse a décidé en 2014 d’éliminer une fois pour toutes le fractionnement de ses transports en commun et d’opter pour une approche différente. « Nous avons voulu resserrer les liens entre les diverses autorités, les administrations et la population », explique David Favre, directeur général de l’Office Cantonal des Transports Publics de Genève. 2017 a vu la création de la Direction Générale des Transports (DGT) : une seule compagnie pour l’ensemble du canton, en concertation avec les organisations coopératives locales. Deux comités ont vu le jour : un pour toutes les parties prenantes et le second pour tous les partenaires professionnels privés. Une enquête auprès de 12.000 citoyens a permis à la population de s’exprimer. Doubler la capacité L’union des forces a conduit à une vision stratégique pour 2030. « Elle ne se limite pas à améliorer la mobilité », indique David Favre. « Nous voulons évoluer vers une agglomération plus verte. » Le Forum Mobilité 2030 a constitué une première avancée, avec l’approbation du plan par les 150 participants. Principe important, les moyens de transport qui nécessitent peu d’espace public sont désormais privilégiés. Et la capacité des transports publics devrait doubler d’ici 2030. « La priorité va aux transports en commun, sans pour autant oublier la mobilité douce », explique M. Favre. Ainsi, les adeptes de la marche bénéficieront par exemple de feux de signalisation intelligents à hauteur des passages pour piétons (via des capteurs qui détectent la chaleur corporelle). Et les cyclistes apprécieront l’extension du réseau cyclable. Genève a édicté une loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE). Elle contient une centaine de mesures, approuvées à 68 % des voix. La majorité souhaite davantage de mobilité de proximité, plus de parkings en périphérie, la limitation généralisée à 30 km/h dans le centre-ville et davantage de nouveaux services tels que des scooters et vélos partagés. Il est frappant de constater que certaines mesures profitent davantage aux résidents qu’aux usagers de la route. Genève souhaite 20 % de transports en commun en plus d’ici 2024. Le Léman Express mis en service récemment joue d’ailleurs un rôle crucial dans cette transition. Ce RER qui dessert 45 gares et 23 km de lignes connecte 1 million de personnes. Aujourd’hui, 80 % des habitants et 86 % des navetteurs se trouvent dans un rayon de 1,5 km du réseau. Il n’existe qu’un seul ticket pour toutes les lignes. Les tarifs sont multimodaux et avantageux. La concrétisation de ces plans particulièrement ambitieux nécessite des travaux de grande ampleur aux infrastructures routière et ferroviaire. 50 grands chantiers sont actuellement en cours, dans le canton. David Favre admet qu’il doit solliciter la patience de la population. Pourtant, quand on explique que tout cela a pour objectif de fluidifier le trafic et de rendre les déplacements plus efficaces, les gens se montrent particulièrement compréhensifs. Par ailleurs, une plate-forme en ligne coordonne les chantiers, communique à leur propos et s’efforce de réduire autant que possible les désagréments pour les citoyens. Un autre atout est la certitude que les initiatives porteront leurs fruits. Les mesures déjà concrétisées ont conduit, à ce stade, à une réduction de 14 % du trafic de navetteurs aux entrées de la ville. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 35 D.R.
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Mobilité & logistique Mulhouse : une clé conviviale pour toutes les mobilités © Belga Mulhouse, deuxième ville d’Alsace, se positionne en précurseur en lançant le compte mobilité, une primeur en Europe et la première Mobility as a Service (MaaS) en France. Jadis réputée pour son industrie textile, cette agglomération de plus de 100.000 habitants s’est muée en une authentique ville intelligente. L e déclic date de 2015. Le trafic saturait Mulhouse, rendant une transition inéluctable. « Chaque mode de transport se cramponnait à ses règles, tarifs et accès exclusifs, de quoi dissuader les usagers occasionnels », se souvient Denis Rambaud, vice-président de Transports et Mobilités Mulhouse. La solution lui semblait évidente : une seule et même clé conviviale pour accéder à tous les services de mobilité urbains. Le compte mobilité devait devenir une plateforme où chacun pourrait trouver facilement et en temps réel la meilleure formule de mobilité. L’appli du compte mobilité offre par smartphone interposé l’accès à l’ensemble des services de mobilité de la ville : les transports en commun, les taxis, les vélos en location, les autos et vélos partagés (électriques ou non) et même les parkings. L’appli calcule la proximité des stations, informe sur les tarifs et la disponibilité de tous les moyens de transport et compare diverses combinaisons pour un même trajet. L’automobiliste peut, pour sa part, utiliser l’appli pour savoir où garer son véhicule. L’usager paie en fin de mois les services utilisés. Il reçoit une facture détaillée, calculée selon les tarifs les plus avantageux. Un exemple : si vous louez un vélo Vélocité, vous ne paierez qu’un euro par mois si chaque trajet dure moins d’une demiheure. L’appli peut aussi conserver un récapitulatif de tous vos déplacements. Vous pouvez définir un budget et être averti automatiquement lorsque vous atteignez le maximum prévu. Logique de complémentarité Cette fonction de plafond budgétaire est une des nombreuses suggestions émanant des usagers eux-mêmes. Denis Rambaud souligne la dimension coopérative du compte mobilité : les usagers sont intervenus dans sa mise en œuvre. En 2016, une table ronde a réuni tous les intéressés pour examiner les conditions nécessaires à la réussite du projet. Des modèles ont été présentés un an plus tard et les citoyens ont pu valider le processus proposé. Une période d’essai avec une cinquantaine de ‘cobayes’ a eu lieu avant le lancement officiel, entre mars et juin 2018. « Ces gens sont devenus nos meilleurs ambassadeurs », se réjouit M. Rambaud, en mentionnant le partenariat équilibré entre tous les acteurs. Chaque prestataire de services a signé une convention avec la ville tout en restant responsable de son propre fonctionnement. Les diverses organisations de transport en commun participantes ont d’ailleurs témoigné dans Le Monde de la révolution que le compte mobilité a induite dans leur profession. Autrefois, chacun se cantonnait à son domaine. Aujourd’hui, toutes les parties s’inscrivent dans une logique de complémentarité. L’initiative a rencontré un réel succès. L’appli a été téléchargée 3130 fois, à ce stade. « Il y a deux façons de faire de l’écologie et de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre : le bâton ou la carotte », dit M. Rambaud à propos de la philosophie du projet. « Nous avons choisi la deuxième option. Elle invite les gens à transgresser leurs habitudes de déplacement. Nous supprimons les barrières pour garantir une même fluidité que si vous preniez la voiture devant votre porte. » ● Peter Van Dyck 36 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Mobilité & logistique Walthamstow Forest : la revanche des cyclistes et piétons Quand on pense aux manifestations devant des écoles bruxelloises pour une meilleure qualité de l’air et un trafic plus sûr, on mesure combien est intéressante et inspirante l’initiative prise par Walthamstow Forest, une des communes de Londres. © Dun.can W althamstow Forest est l’un des 18 boroughs (communes) de la capitale britannique. Son Queen Elizabeth Olympic Park lui a conféré un rôle majeur durant les Jeux Olympiques de 2012. Les Jeux ont d’ailleurs redynamisé cette zone urbaine en manque d’investissements et saturée de trafic. Les 280.000 habitants actuels voient leur nombre croître et les pouvoirs publics étudient la façon de rendre cette croissance durable. Les édiles ont immédiatement incité les habitants à se déplacer davantage à pied et à vélo, histoire de profiter de l’environnement verdoyant. Comme le dit Clyde Loakes, échevin de Walthamstow Forest : « Nous voulions une transition rapide, pour le bien de nos enfants. » Walthamstow a participé en 2013 à un concours entre boroughs londoniens. Son programme dénommé MiniHolland comprenait un réseau cyclable bien fléché pour relier entre elles les zones résidentielles. Il a terminé parmi les trois gagnants du concours. Et ce plan a fonctionné, au vu des 20.000 cyclistes que Walthamstow Forest accueille quotidiennement. Les aléas de l’opinion L’administration a immédiatement demandé à la population locale ce qu’elle voulait et refusait. Cette base a servi à l’élaboration des premiers plans, à nouveau soumis aux citoyens et aux organisations (y compris les écoles locales). Les réactions étaient parfois contrastées, admet Clyde Loakes. « Les commerçants exigeaient davantage de stationnement, alors que les clients voulaient moins de trafic et plus de sécurité en traversant la rue. » Sans surprise, les concepteurs du projet ont été plus réceptifs aux aspirations des seconds. L’automobile perdait sa priorité, au bénéfice d’espaces verts paisibles. De nouveaux espaces publics sont apparus et une limitation à 30 km/h a été instaurée partout. Au Royaume-Uni, le lobby automobile a toujours tenté de semer la zizanie entre les piétons et cyclistes. « Or, nos consultations ont démontré que ces deux groupes ont plus en commun qu’on ne le pense », rétorque M. Loakes. Une période d’essai a provoqué quelques remous. Les citoyens avaient la possibilité de formuler leur opinion nuancée via une plateforme en ligne. M. Loakes reconnaît que la consultation des habitants peut engendrer quelques péripéties. En témoigne cette manifestation émotionnelle de 500 personnes contre la décision de fermer dix rues au trafic automobile, face au soutien de nombreux adeptes. Les enfants notamment étaient heureux de pouvoir à nouveau jouer dans la rue. Au vu des résultats, les sceptiques se sont tus. 43 rues ont été fermées au trafic automobile en cinq ans et 350 arbres ont été plantés. Les artères commerçantes sont plus fréquentées que dans le passé. Les gens viennent même du centre de Londres pour découvrir ce quartier commerçant tellement agréable. Clyde Loakes et le consultant Jon Little imputent aussi le succès à des mesures annexes, telles que les leçons de vélo gratuites et la location de vélos dans les gares. Les chercheurs de l’université de Westminster ont eu du mal à croire leur propre étude, qui faisait état d’une augmentation spectaculaire du nombre de piétons et de cyclistes après à peine un an. Aujourd’hui, les habitants de Walthamstow Forest s’adonnent à plus d’activité physique que ceux de tous les autres boroughs de Londres. La qualité de l’air s’améliore : en 2007, 58.000 maisons rejetaient plus de NO2 que ne l’autorisait la norme européenne. Aujourd’hui, seules 6300 maisons sont encore dans le cas. « C’est toujours trop, mais ce progrès significatif prouve que nous sommes sur la bonne voie », conclut Clyde Loakes.● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 37
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Starter Velopakk : livraison via vélo-cargo Avec Velopakk, Arnaldo Vargas propose une solution logistique urbaine qui complète l’offre express et assure la livraison écologique et économique de fret en grand volume. "L a révolution, c'est comme une bicyclette : quand elle n'avance pas, elle tombe », dixit Che Guevara. Arnaldo n’est pas argentin d’origine mais vénézuélien, et la révolution dans laquelle il s’inscrit pleinement est celle de la mobilité et avance évidemment sur un vélo. Plus précisément un vélo-cargo. Après une quinzaine d’années dans l’informatique, cet adepte de la petite reine s’est interrogé sur ce qu’il pouvait apporter au labo bruxellois de la mobilité. Dans ce cadre, il a effectué une étude de marché sur le transport via vélo et il en est ressorti un constat : celui-ci ne se limite pas au courrier express. « Il existe une opportunité pour du transport de produits qui sont plus volumineux et/ou lourds que du courrier et qui ne nécessitent pas d’être livrés dans l’heure », explique-t-il. « Je songe, par exemple, à de l’alimentation ou de l’électroménager. C’est une fausse croyance que tout doit être fourni immédiatement. De nombreuses marchandises peuvent être livrées durant les heures creuses. Il suffit de mettre sur pied une logistique efficace afin de bien organiser les livraisons. Ce mode de transport est vraiment pertinent pour le ‘last mile delivery’. » Le ‘last mile delivery’ ou livraison sur le dernier kilomètre constitue le défi et le point d’achoppement de nombreuses entreprises de livraisons. « Souvent, ce dernier kilomètre est effectué par une camionnette », poursuit Arnaldo Vargas. « Parfois même un camion. Et il n’est pas rare qu’il n’y ait que quelques colis à livrer. En outre, certains accès sont difficiles ou impossibles à atteindre à certaines heures pour ces véhicules. Ce n’est pas le cas avec un vélo-cargo. » Encore fallait-il le trouver. C’est ce qu’il a fait avec son partenaire suédois Velove. Ce dernier a notamment développé un vélo-cargo électrique baptisé Armadillo, que le Berliner Morgenpost a décrit comme « un mélange de go-kart, de vélo et de fourgonnette », qui peut sans problème transporter quelque 350 kilos et se déplacer à 25 km/h. Arnaldo Vargas est en phase test depuis le début de cette année : « Il s’agit ici de contacter nos cibles potentielles, d’évaluer combien elles sont disposées à payer 38 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 en fonction du nombre de commandes. Pour le moment, nous communiquons beaucoup et l’accueil est favorable surtout de la part des gens qui font du vélo et/ou ont déjà fait appel à des services similaires. » À terme, il souhaite couvrir les 19 communes bruxelloises en s’appuyant sur une équipe de 10 à 15 personnes. « Velopakk s’inscrit vraiment dans le concept de la mobilité douce », enchaîne-t-il. « Nos vélo-cargos peuvent, en outre, passer à des endroits difficiles, voire inaccessibles, pour des voitures, camionnettes ou camions ». Pas encore constitué en société, Velopakk est un projet qui prend doucement forme et bénéficie du soutien de Beci et plus spécifiquement de Mo, l’espace dédié à la mobilité lancé il y un an et demi et implanté au rez-dechaussée du siège de Beci. Les idées fusent et certaines d’entre elles commencent à prendre forme, comme le développement d’une solution dédiée au site Tour & Taxis pour des livraisons en interne. Velopakk a également suscité l’intérêt de microbrasseries bruxelloises qui voient là un bon moyen de fournir leurs clients dans la capitale. Gageons que ce n’est là que le début de l’aventure. ● Guy Van den Noortgate Info : www.velopakk.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ D.R. PUBLIREPORTAGE CHERCHONS : JEUNE MOTIVÉ SANS EXPÉRIENCE Pourquoi l’expérience n’est plus une condition grâce au Stage First Joëlle De Grox est la responsable RH chez Auto5. Comme bien d'autres employeurs, elle s’imagine un candidat idéal quand elle recrute : un jeune motivé avec de l’expérience pratique. Or, il est impossible pour les jeunes qui sortent de l’école d’avoir de l’expérience. Grâce à Select Actiris, elle a trouvé une solution à ce grand écart perpétuel. Jeune et inexpérimenté « Soyons honnête », raconte Joëlle. « Tout le monde veut engager des collaborateurs avec de l’expérience. Ainsi, vous savez que les collaborateurs peuvent tout de suite être mis au travail. » Mohamed Oufkir, 21 ans et jeune mécanicien fraîchement engagé chez Auto5, reconnait le problème : « Je venais juste de quitter l’école ! Il était donc impossible d’avoir de l’expérience. » C'est Select Actiris qui a apporté la solution. « Select Actiris est notre partenaire privilégié quand nous recrutons », raconte Joëlle. « Parfois nous cherchons avec eux à très court terme un grand nombre de personnes qui peuvent tout de suite commencer à travailler. Par exemple, juste avant les vacances d’été, quand les gens veulent faire contrôler une dernière fois leur voiture avant le long trajet vers leur destination de vacances. » Du temps pour mûrir « Lorsque nous cherchons de nouveaux collaborateurs pour un engagement à long terme, Select Actiris a une autre mesure grâce à laquelle nous pouvons recruter : le Stage First. C’est ainsi que Mohamed est arrivé chez nous. » Ce Stage First apparaît comme la façon idéale pour Joëlle pour renforcer durablement l’équipe. « Grâce au Stage First, nous pouvons engager des personnes avec peu d’expérience et les former selon notre méthode de travail chez Auto5. En plus, lors d’un tel Stage First, les coûts salariaux sont limités, pour que les jeunes aient le temps de s'intégrer et d’assimiler le métier. » Lancer la carrièr « Grâce à ce Stage First, ma carrière a été lancée », raconte Mohamed. « Après mes études, j'ai pu acquérir de l’expérience et ensuite j’ai été recruté de façon permanente. » Joëlle aussi est satisfaite : « Maintenant nous avons un nouveau jeune collaborateur motivé avec l’expérience pratique que nous recherchons. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Joëlle, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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Entreprendre de décrocher un marché public Optimisez vos chances Passer des marchés publics n’est pas toujours simple ! Pour traiter certaines questions, l’aide de services spécialisés peut s’avérer particulièrement utile. C’est ce que propose l’Observatoire des prix de référence dans les marchés publics. N é du constat des interlocuteurs sociaux de la nécessité de lutter contre la concurrence déloyale et le travail au noir dans la commande publique, l’Observatoire a été créé au sein du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale par l’ordonnance du 3 avril 2014. L’Observatoire a principalement pour but d’apporter une aide aux acheteurs publics régionaux dans le cadre de leurs marchés, en fournissant notamment des résultats d’analyse sur les prix soupçonnés d’être anormalement bas. Bien qu’élaborant des outils principalement destinés aux acheteurs publics, l’Observatoire développe aussi ses missions à l’attention des entreprises, notamment via la création d’un répertoire d’entreprises en ligne. Les marchés publics représentent un potentiel d’activités important pour les entreprises. Pour optimiser vos chances de décrocher des marchés, l’Observatoire vous livre quelques conseils : 1 Assurez une veille des marchés : La plateforme e-Procurement permet aux acheteurs publics de publier leurs marchés en ligne. Les entreprises peuvent retrouver les marchés passés dans leur secteur d’activités en s’y inscrivant (gratuitement). Elles peuvent également y créer un profil pour recevoir la liste des publications correspondant à leurs profils de recherche. Pour cela, rendez-vous sur www.publicprocurement.be. 2 Faites-vous connaître auprès des acheteurs publics : De nombreux « petits marchés » ne font pas l’objet d’une publication en raison de leur montant peu élevé. Pour optimiser vos chances d’y participer, faites-vous connaître auprès des acheteurs publics grâce à un nouvel outil : le répertoire d’entreprises ! Créé pour les acheteurs publics et les entreprises, ce répertoire vous permet notamment de consulter une liste d’acheteurs publics complétée des 40 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 types de marchés qu’ils passent et d’entrer plus facilement en contact avec eux. Inscrivez-vous via https://ces.irisnet. be/fr/observatory/presentation#5. 3 4 Préparez-vous à la dématérialisation des marchés : La passation des marchés publics tend à s’informatiser. Pour s’adapter à cette évolution, les entreprises ont intérêt à se familiariser avec les outils informatiques existants, en particulier avec les applications de la plateforme e-Procurement. Des manuels spécifiques, dédiés aux entreprises, sont accessibles sur www.publicprocurement.be. Prenez bien connaissance des critères de sélection qualitative et des spécifications techniques : pour élaborer votre offre, lisez attentivement les documents du marché, notamment les critères de sélection qualitative et les spécifications techniques. Une offre doit en effet être conforme à toutes les exigences établies dans ces documents sous peine d’être écartée. Prenez part à la visite des lieux, en particulier lorsque celle-ci a été rendue obligatoire dans les documents du marché. Comme le rappelle le « Guide des bonnes pratiques dans les marchés publics » publié par l’Observatoire sur ses pages web, dans la rubrique « Publications et documents utiles », votre entreprise risquerait d’être exclue du marché si elle ne fournissait pas, dans l’offre, une attestation de visite. 5 Respectez les délais de remise des offres : sous peine de voir votre offre rejetée, vous devez impérativement veiller à remettre votre offre avant la date butoir définie par l’acheteur public. ● Info : https://ces.irisnet.be/fr/observatory observatoire@ces.brussels D.R. Entreprendre Ouvrir les marchés publics aux PME Début de l'année dernières, l'autorité fédérale a présenté une charte composée de 13 principes dont l'objectif central est d’augmenter le nombre de PME qui participent aux marchés publics. E n 2018, les autorités fédérales ont établi une charte pour faciliter l'accès des PME aux marchés publics. Un déséquilibre a en effet été constaté dans l'accès aux marchés publics entre les grandes entreprises et les PME (moins de 50 travailleurs). La charte entend offrir les mêmes chances d'accès à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Elle vise particulièrement à stimuler les PME à participer à des marchés publics afin d'encourager ces acteurs économiques qui présentent un haut potentiel en matière de création d'emplois, de croissance et d'innovation. Les grandes entreprises ont manifestement plus facilement accès aux marchés publics ayant une valeur contractuelle élevée. On constate également que les autorités locales ont le moins recours à des PME pour réaliser leurs marchés publics. Enfin, les entreprises nouvellement créées, les start-up, sont sous-représentées en tant que participants directs à des marchés publics en regard de la place qu'elles prennent dans l'ensemble des PME en Belgique. Cette charte est destinée aux pouvoirs adjudicateurs afin qu'ils permettent une meilleure accessibilité aux PME aux marchés publics. Elle contient 13 principes dont la division des lots pour des marchés supérieurs à 144.000 euros, l’utilisation accrue des moyens électroniques, l'utilisation de variantes (mode alternatif de conception ou d'exécution), la sélection qualitative, l'attribution à l'offre économiquement la plus avantageuse (évaluée sur base du prix, du coût du cycle de vie et du rapport qualité/prix). La charte prévoit également la possibilité de recourir à des avis de préinformation ou l'organisation de séances d'information afin de permettre aux entreprises de se préparer à la participation éventuelle à un marché public. En ce qui concerne les procédures négociées qui ne sont soumises à aucune forme de publication, la charte enjoint aux adjudicateurs d'assurer une concurrence effective, en prenant notamment en compte les offres reçues spontanément et en envisageant des possibilités de publication complémentaires pour le marché. La charte contient aussi un principe qui recommande le retour d'information, sans délai, vers les soumissionnaires © Getty non retenus, leur indiquant les motifs qui ont présidé à cette décision mais aussi les voies de recours, les délais et les instances compétentes. La charte introduit également un monitoring en vue d’objectiver l'accessibilité des PME aux marchés publics. Le réseau de concertation stratégique des achats fédéraux (CSAF) mettra en œuvre une politique générale concernant le taux de participation des PME en tenant compte d'objectifs et d'indicateurs fixés annuellement. Mais la participation accrue des PME aux marchés publics doit également passer par une prise de conscience du problème afin d'éviter une discrimination sur base de la taille de l'entreprise. Des pistes supplémentaires En juin dernier, l'Union des Villes et Communes Wallonnes a émis un avis considérant que cette charte constitue « un bon document de synthèse de la réglementation des marchés publics ». Toutefois, elle recommande d'autres pistes pour faciliter l'accès des PME aux marchés publics. Ainsi, le développement de missions de formation, de coaching et d’accompagnement exercées par certaines intercommunales de développement économique ou agences de développement local. Autre piste : la simplification administrative en général, et particulièrement la simplification liée aux formalités de paiement au sein des pouvoirs locaux (qui relève de la compétence de l’autorité régionale). Bref, même si elle n'est pas contraignante, cette charte a le mérite de mettre en lumière la problématique de l'accès des PME aux marchés publics, en espérant qu'elle inspire des changements de comportement des pouvoirs adjudicateurs. ● Didier Béclard Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 41
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Entreprendre Le nouveau quartier général de Solvay sera plus « vert » Le futur quartier général de Solvay à Neder-Over-Heembeek, qui verra le jour en 2023, est pensé de manière durable. I maginez un site de 22 ha où les collaborateurs circulent à pied, à vélo ou au volant de voitures électriques dans un espace vert bordé d’arbres et de végétation. C’est l’ambiance qui règnera dans le futur quartier général de Solvay, sur le campus de Neder-Over-Heembeek. La pierre angulaire de ce QG se concrétisera avec la sortie de terre d’un bâtiment qui abritera les 1200 employés du siège. Ingénieurs, chercheurs, dirigeants, responsables des ressources humaines, du support légal ou encore de la communication seront réunis en un seul et même bâtiment moderne, épuré et pensé de manière durable. « Premièrement, dans la prolongation de nos ambitions de durabilité, il sera très proche du zéro émission de carbone », avance Christiane Malcorps, country manager Belgium chez Solvay, groupe mondial spécialisé dans les matériaux avancés et la chimie de spécialité. « Nous avons prévu d’installer des panneaux solaires sur les toits et les parkings. Le bâtiment utilisera la géothermie, technologie qui utilise l’énergie du sous-sol et des eaux souterraines pour le chauffage et le rafraîchissement des locaux. Nous devrions ainsi réduire notre facture énergétique de 40 %. » Plus que la géothermie, le bâtiment profitera des ressources naturelles du site. Citons notamment un système de récupération des eaux de pluie et un système de ventilation naturelle. Imaginé par le cabinet d'architecture danois Schmidt Hammer Lassen, pionnier en matière de durabilité, le bâtiment s’ouvrira sur un atrium baigné de lumière, accueillera un toit végétal et des terrasses sur différents niveaux. La rivière qui coule actuellement au-dessous du site sera même remise à ciel ouvert pour stimuler la biodiversité. Un modèle pour les autres sites Solvay dans le monde Ce bâtiment unique est surtout destiné à offrir aux collaborateurs Solvay un espace de travail agréable et convivial. « La philosophie de Solvay est de faire en sorte que cette transformation aille de pair avec une nouvelle forme 42 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 de travail et de management », poursuit Mme Malcorps. « Nous avons déjà supprimé les bureaux hiérarchiques. Nous faisons évoluer petit à petit les open spaces classiques vers des environnements flexibles et dynamiques où les différents membres du personnel peuvent se croiser. Il n’y aura plus de bureaux attitrés, le personnel pourra travailler dans différents espaces en fonction de son profil et de ses besoins ». Ce nouveau bâtiment sera aussi « connecté » grâce à des capteurs destinés à assurer la maintenance et à optimiser les dépenses en énergie. Ce bâtiment durable et connecté est le pilier d’un long chantier pour le groupe Solvay. L’actuel campus dispose d’une vingtaine de bâtiments… dont certains remontent aux années cinquante ! L’ambition à terme est d’accueillir, dans la partie sud du campus, des entreprises, PME et équipes de recherche mixtes (industrie, universités, start-up). « Nous aimerions accueillir dans les autres bâtiments des start-up actives dans la durabilité, en particulier dans le domaine des batteries et des matériaux légers. Certaines entreprises, à l’instar d’Ineos ou Corden Pharma, dont certaines activités ont appartenu à Solvay, sont déjà implantées sur le site. Citons également Sarolea, start-up qui conçoit des motos électriques, déjà présente sur notre site. Un incubateur de start-up chapeautera le tout d’ici l’automne. Le chantier de ce qu’on appelle la partie sud du campus devrait atteindre son plein potentiel d’ici vingt ans. » Le groupe Solvay possède pas moins de 115 sites dans le monde, où travaillent 24 500 employés. Le quartier général est destiné à servir de modèle et même de laboratoire pour, dans les années à venir, inspirer les autres sites à s’orienter vers ces nouvelles façons de travailler. ● Géry Brusselmans. D.R. Diversité Pour la 10e année consécutive, des « Duodays » ont été organisés dans diverses entreprises au mois de mai, pour encourager la mise à l’emploi des personnes handicapées. Cette année, près de 500 entreprises belges ont ouvert leurs portes à des chercheurs d’emploi en situation de handicap pour un stage de découverte professionnelle. Zoom arrière sur une expérience pas comme les autres. C Duoday 2019 : intégrer le handicap et inactives, bon nombre disposent d’aptitudes et de qualifications pour s’insérer dans le monde du travail. Les situations de handicap vécues par les stagiaires sont de natures très diverses : physiques, sensorielles, mentales et maladies invalidantes. Mais en dehors de cela, ils montrent une large palette de compétences et d’aspirations professionnelles ! omme chaque année, le mois de mai a été celui du « Duoday » en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Le principe : constituer des duos entre un travailleur et un stagiaire en situation de handicap. L’employé de l’entreprise s’engage à faire découvrir au stagiaire son métier. Le stagiaire est aussi amené à contribuer à certaines tâches pour prendre le pouls des réalités du terrain et du métier dans lequel il souhaite s’engager. Une sensibilisation qui progresse L’action poursuit deux grands objectifs : sensibiliser les entreprises à l’emploi des personnes handicapées et permettre à des stagiaires handicapés de découvrir un métier correspondant à leurs qualifications, au fil d’un parcours de découverte de 1 à 20 jours. C’est court, mais pour le stagiaire, c’est un précieux pas dans un parcours d’intégration souvent sinueux. L’entreprise vit, quant à elle, une expérience positive de la différence et contribue plus globalement à un défi social majeur. Initiée en Belgique, l’opération a pris ces dernières années une dimension internationale avec l’implication de 11 pays. Cette année, près de 500 entreprises belges ont participé au projet. Une occasion unique pour ces sociétés de rapprocher les univers du handicap et de l’emploi. En effet, en Belgique, emploi et handicap ne font pas bon ménage : si les personnes concernées par le handicap représentent 15 % de la population en âge actif, seuls 35 à 40 % d’entre elles ont un emploi. Or, parmi les personnes handicapées L’ASBL DiversiCom a participé activement à l’opération en facilitant 49 stages pour ses chercheurs d’emploi handicapés dans 23 entreprises partenaires. « Nous avons suivi leur recrutement de A à Z : premier matching avec l’entreprise, suivi administratif, aménagements, préparation des tuteurs et évaluation du stage », explique Marie-Laure Jonet, directrice de l’ASBL. DiversiCom a ainsi collaboré avec 14 entreprises publiques, dont la Police fédérale (qui Marie-Laure Jonnet (DiversiCom) Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 43
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Diversité Témoignages a accueilli 7 stagiaires dans divers départements, depuis le magasin des uniformes jusqu’aux RH), Bruxelles Propreté (4 stagiaires) et 5 administrations communales bruxelloises (Anderlecht, Jette, Koekelberg, Saint-Gilles et Woluwe-Saint-Lambert ), qui ont offert 6 stages. 9 entreprises privées ont aussi répondu à l’appel de DiversiCom, dont Solvay, EKO Services et GSK. « Nous sommes heureux de constater que, chaque année, de plus en plus d’entreprises participent au Duoday. Elles sont très demandeuses, se rendant bien compte que c’est souvent le premier pas pour sensibiliser les collègues en interne », commente Mme Jonet. L’étape suivante : la mise au travail Alors que les stages sont terminés, le travail se poursuit : « Nous sommes en train de voir quels stages pourraient déboucher sur des projets de plus longue durée. » L’étape suivante, pour les entreprises, est en effet de faire le pas d’engager un travailleur handicapé. « Chaque année, des stages initiés par l’opération Duoday débouchent sur des contrats à plus long terme. Certaines entreprises nous ont déjà signalé leur souhait et des opportunités pour prolonger l’expérience des stagiaires accueillis », se réjouit Marie-Laure Jonet. Ainsi, parmi les 24 stagiaires accompagnés par DiversiCom lors du Duoday 2018, 13 ont décroché un projet professionnel de plus longue durée, ou continué ou repris une formation qualifiante dans l’année. ● Géry Brusselmans. Christian de Strycker, STIB : « En tant qu’opérateur public, la STIB accorde beaucoup d’importance à la diversité. Participer au Duoday était donc une évidence. Compte tenu des spécificités du candidat autiste Asperger, la STIB cherchait à définir ce qu’elle pourrait raisonnablement aménager pour permettre son intégration sans l’attacher directement à une fonction spécifique. Au-delà d’une rencontre riche et humaine, le Duoday a permis de cerner les compétences du stagiaire et d’évaluer les divers risques liés à son éventuelle mise à l’emploi. Après cette première rencontre, l’entreprise démarrera un processus afin de voir s’il est possible de définir un profil de fonction adapté. Si une intégration se met en place, il ne faudra pas oublier l’accompagnement des équipes internes afin que toutes les parties y trouvent leur intérêt. » Adeline Fontaine, HR Manager chez Solvay : « Nous collaborons avec DiversiCom depuis plusieurs années et pour nous, cette action était une nouvelle opportunité de sensibiliser notre personnel aux situations de handicap et dépasser les préjugés. C’est l’occasion pour nous — professionnels RH, managers, collègues — de nous interroger sur notre capacité à intégrer un travailleur en situation de handicap au sein de l’entreprise. Nous avons accueilli des stagiaires au sein du service SIPP, service médico-social et ressources humaines. L’expérience, riche en échanges, s’est une nouvelle fois très bien passée et nous renouvellerons notre participation l’année prochaine. Les stagiaires étaient très enthousiastes, volontaires et curieux de découvrir/redécouvrir le monde de l’entreprise. Et c’est aussi très valorisant pour les salariés de partager leur expérience. » Clarisse Lukuamusu, Directeur Pharmacy Operations and Regulatory chez Pfizer : « Notre entreprise lutte contre toute forme de discrimination de sexe, religion, handicap… Il était donc évident de participer à un projet comme le Duoday. Ainsi, notre stagiaire, diplômé assistant en pharmacie, a été accueilli chaleureusement au sein du département pharmacie de l’unité de recherche clinique. Les collègues ont veillé à ce qu’il se sente le plus à l’aise possible, en lui laissant le temps d’assimiler les informations-clés pour la compréhension de nos activités. L’équipe en charge du stagiaire a trouvé l’expérience tout simplement enrichissante ! Cette expérience nous a apporté beaucoup au niveau humain et nous serions prêts à la renouveler. Nous espérons surtout que ce stage a permis à notre stagiaire de découvrir une autre facette du travail de l’assistant en pharmacie et que des opportunités se présenteront à lui. » Sophie Veys, Collaboratrice RH en charge de la Diversité à l’ULB : « En quelques jours, un programme a pu être mis en place avec le soutien de quelques interlocuteurs issus de différents départements et facultés, tous curieux et intéressés par le projet. Le programme établi tenait compte, outre les objectifs de découverte de l’ULB, de son fonctionnement et des métiers, des études réalisées par notre jeune ‘stagiaire’, porteuse d’un handicap auditif, et de son souhait de s’orienter vers un emploi lié aux statistiques et à la recherche. Ces trois journées ont permis à la stagiaire de découvrir une entreprise et d’approcher des métiers en phase avec ses aspirations. Elles ont aussi été riches en enseignements pour nous, qu’il s’agisse d’entrevoir les synergies possibles dans l’institution, d’observer les réactions de collaborateurs face à la mise en place d’un tel projet, ou de mieux cerner le temps nécessaire pour lancer un réel processus d’intégration de personnes en situation de handicap. En quelques mots : une expérience intéressante, réussie, et qui, surtout, conforte dans l’envie d’aller plus loin. » Gaëlle Hoogsteyn 44 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Entreprendre La franchise, un bon moyen de se lancer ? McDonald's, Exki, Burger King, Quick, Domino's Pizza, Bagel Corner, Brico, Carrefour Express, Delhaize Fresh Atelier, Spar, Troc.com, Cash Converters, Leonidas, Engel & Völkers, dietplus, sont sans doute quelques enseignes qui vous sont familières, mais vous ignorez peut-être que la majorité d'entre elles sont gérées par des franchisés. © Getty S i la franchise, modèle pérenne, est un des moyens de se lancer dans la vie active, est-elle aussi un vecteur de reconversion professionnelle ? Elle s'adresse à tous les profils de candidats en proposant un large panel d'activités réclamant plus ou moins de ressources financières. Aujourd'hui, le porteur de projet n'a que l'embarras du choix pour se lancer. Mais qu'est-ce qu'est la franchise ? Commençons par une définition de ce concept pour vous éclairer : la franchise est un mode de collaboration entre deux partenaires indépendants juridiquement et financièrement (le franchiseur et le franchisé), qui se distingue par trois principes fondamentaux. Tout d'abord, la mise à disposition d'une marque et d'une enseigne, d'un concept architectural, et d'une identité visuelle. Ensuite, la transmission par le franchiseur d’un savoir-faire : il s'agit d'un ensemble de méthodes commerciales, techniques, logistiques ou encore informatiques mises en place par le franchiseur. Transmis grâce à la formation initiale dispensées par le franchiseur, le savoir-faire se trouve dans des manuels opératoires. Enfin, le franchiseur doit apporter au cours de la durée du contrat une assistance commerciale et technique. Cet accompagnement offre la possibilité au franchiseur de vérifier la duplication conforme du concept. Par ailleurs, il permet au franchisé d'appliquer au mieux le savoir-faire et ses évolutions et de développer plus rapidement et de manière pérenne son entreprise. La franchise : un contrat gagnant-gagnant Pour définir une collaboration pérenne et détailler les relations entre les parties, le franchiseur doit établir un contrat écrit qui énonce de façon complète tous les droits, obligations et responsabilités de chacune des parties. On se réfère à un contrat gagnant-gagnant suivant l'expression anglo-saxonne win-win. Ce contrat traduit toute la stratégie du réseau de franchise et détaille les moyens nécessaires à la mise en place du concept de l'enseigne. Dans les faits, la durée du contrat, qui peut varier de 3 à 9 ans, doit permettre au franchisé de rentabiliser son investissement et de rembourser, le cas échéant, les emprunts qu'il aurait souscrits. Êtes-vous prêt pour la franchise ? Avant de se lancer dans le monde de la franchise, il convient de se poser quelques questions importantes, valables pour toute personne qui souhaite devenir entrepreneur et franchisé : ➜ Suis-je prêt à ne pas compter mes heures et à prendre certains risques ? ➜ Suis-je prêt à jouer le jeu de la franchise ? À suivre un concept mis au point par un autre, à payer des fees dans ce cas, à suivre des conseils du franchiseur et à supporter des contrôles ? ➜ Ai-je les compétences pour gérer une entreprise et suivre une formation pour ce faire si nécessaire ? ➜ Ai-je l'instinct du commerce, le sens du contact et de la communication, du marketing, du merchandising ? ➜ Ai-je la capacité de manager et d'animer une petite équipe (tout dépend du choix de la franchise) ? ➜ Ai-je choisi un concept qui me plaît, où je serai à l'aise, un produit que j'ai envie de vendre ? ➜ Sur le plan personnel, ma famille et mes proches encouragent-ils mon projet ? Sont-ils prêts à me voir moins souvent et à m'assister financièrement si nécessaire ? ➜ Ma famille acceptera-t-elle dans un premier temps des revenus inférieurs dans le cas d'une reconversion professionnelle ? Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 45
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Entreprendre © Belga Combien de franchisés parmi ces enseignes ? Avant la signature du contrat, le franchisé doit avoir reçu au moins un mois avant la signature du contrat, un Document d'Information Précontractuelle (DIP), conformément à la loi du 02.04.2014. Le projet de contrat devra être joint à ce document qui mentionne des informations concernant le franchiseur, le concept, les résultats, les données du marché, etc. L'aspect financier ne peut être négligé Il est évident que se lancer dans la franchise implique certains moyens financiers qui dépendent bien sûr de l'enseigne choisie. On parle d'un investissement initial de quelques dizaines de milliers d'euros pour les moins Où se renseigner sur la franchise ? Il est bien entendu indispensable de se renseigner préalablement sur tous les aspects de la franchise. Les outils à utiliser et médias à consulter pour vous aider dans votre choix sont nombreux : ➜ La Fédération Belge de la Franchise (FBF), dont le siège est basé à Bruxelles, propose de la documentation, une newsletter bilingue et gratuite, FranchisingBelgium.be, ainsi que des séminaires et formations, dont un séminaire plus particulièrement destiné à l'attention des candidats franchisés, « Se lancer en franchise », qui se déroule deux fois par an en français et néerlandais. ➜ Les salons belges de la franchise «Franchising Belgium Day» organisés par la FBF (prochain édition ce 10 octobre à Liège); le salon «Franchise Expo Paris», le plus grand salon européen avec plus de 500 exposants qui se tient chaque année en mars. ➜ Se rendre directement dans les magasins des enseignes qui vous intéressent, en conversant avec les gérants et/ou franchisés des points de vente. Un moyen de se forger une idée plus précise de l'activité sur le terrain. ➜ Les experts et les bureaux d'avocats spécialisés dans le secteur de la franchise, la plupart d'entre eux sont répertoriés sur le site de la FBF ou sur Franchising Belgium. 46 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 onéreuses, mais qui peut facilement dépasser le million d'euros, pour les chaînes internationales de fast food par exemple. Avez-vous les moyens financiers de vos ambitions ? Connaissez-vous les exigences financières des franchiseurs qui vous intéressent ? Avez-vous l'apport personnel, les fonds propres (économie, support familial) exigés par le franchiseur ? Êtes-vous prêt à faire quelques sacrifices, en vendant par exemple certains biens mobiliers ou immobiliers si vous en disposez, pour vous lancer dans l'aventure ? Il est bien connu que les banques de nos jours sont frileuses vis-à-vis des candidats entrepreneurs. Les franchisés ne font pas exception, mais il faut savoir que des banques comme ING et KBC Brussels ont chacune à Bruxelles un département spécialisé dans le financement de la franchise. Certaines aides financières peuvent être obtenues auprès des régions bruxelloise ou wallonne, selon le domicile du demandeur. Le coût d'une franchise Si les frais relatifs à un contrat de franchise varient en fonction de la formule de franchise choisie, on distingue de manière générale les frais d'adhésion (entry fees : montant unique payable à la signature du contrat et couvrant les investissements réalisés par le franchiseur pour le développement du concept et le recrutement des candidats potentiels) ; les redevances (royalties : sommes à verser régulièrement par le franchisé en rémunération des services apportés par le franchiseur, souvent basées sur le chiffre d'affaires ou un montant fixe mensuel. Elles sont parfois nulles quand le franchiseur perçoit sa rémunération sur la seule marge des produits fournis) ; enfin, une contribution pour les frais de marketing, parfois incluse dans les redevances mais souvent facturée séparément. Autres types de contrats Si la franchise vous permet de développer votre entreprise, accompagné par votre franchiseur, d'autres types de contrats, proches du contrat de franchise, vous permettent également comme porteur de projet de vous lancer dans l'entrepreneuriat tout en étant soutenu par la force d'un réseau. Ceux dont vous entendrez parler le plus souvent sont la concession, la licence de marque, la coopérative, le partenariat et la commission-affiliation. Cette dernière est plus particulièrement adaptée au secteur du textile où la gestion des stocks demeure la propriété du franchiseur. Nous ne nous étendrons pas à ce stade à ces différents contrats.● Ronald Litvine Entreprendre 5 préjugés sur la faillite La faillite fait peur. Parce que c’est un échec bien sûr, mais aussi à cause de toutes ses conséquences à long terme. Pourtant, ces dernières années, diverses lois ont été réformées pour aider les entrepreneurs faillis. Nicholas Ouchinsky, avocat chez Lexlitis Brussels, démêle pour nous le vrai du faux et nous parle de la nouvelle directive européenne sur l’insolvabilité et la seconde chance. © Getty «l e droit de l’insolvabilité des entreprises a été réformé à la faveur d’une loi du 11 août 2017, entrée en vigueur le 1er mai 2018, qui a inséré un livre XX dans le code de droit économique. À la suite de cette réforme, on a adopté une série de dispositions tout à fait nouvelles concernant la faillite des personnes physiques en particulier », commence Nicholas Ouchinsky. Par ailleurs, une réflexion est aussi menée au niveau européen. La directive de l’UE sur l’insolvabilité des entreprises vise à offrir une seconde chance aux entrepreneurs faillis dignes de confiance. Afin de prévenir leur insolvabilité, la directive vise aussi à faciliter, à un stade précoce, l’accès des entreprises viables en difficultés financières à des plans préventifs de restructuration. Le Parlement de l’UE, a approuvé le texte convenu le 28 mars 2019. Les États membres disposeront de deux ans, à compter du jour où le projet de texte sera publié au Journal officiel de l’UE pour transposer les nouvelles règles dans leur législation nationale. « Mais entretemps, au niveau national, de nombreuses mesures ont déjà été mises en place pour aider les entrepreneurs à rebondir et également à faire tomber de nombreux préjugés », poursuit-il. 1 « Je vais me retrouver sans rien » « L’une des grandes mesures de la loi du 11 août 2017 est d’avoir séparé la situation passée du failli de sa situation future. En termes juridiques, on a atténué ce que l’on appelle l’effet de dessaisissement de la faillite. Auparavant, cet effet était quasiment absolu : à partir du jugement déclaratif de faillite et jusqu’à la clôture de celle-ci, le failli ne pouvait plus prendre d’actes de disposition sur son patrimoine. Tout passait par le curateur qui le remplaçait dans la gestion de ses affaires avec pour seule limite les biens meubles et les revenus désignés comme insaisissables par le code judiciaire. L’image que l’on voit dans les films du failli qui perd tout, qui se retrouve à la rue ou dans une maison vide affichée à vendre n’est pas du tout en adéquation avec la réalité. Les personnes et leurs familles sont protégées. Il est même possible, par exemple, et en s’y prenant à temps, de faire reconnaître son domicile comme insaisissable. » 2 « Tout ce que je vais gagner dans le futur servira à rembourser mes dettes » « Avec la nouvelle loi, ce principe du dessaisissement a été atténué et n’a plus d’effet que pour les dettes et les actifs passés. Désormais, tous les biens et les revenus qui échoient dans le patrimoine du failli après son jugement déclaratif de faillite, pour une cause postérieure à celle-ci (s’il reprend une nouvelle activité par exemple), ne sont plus saisissables et ne doivent plus être rétrocédés au curateur pour le paiement de ses dettes. Ils appartiennent à 100 % à l’entrepreneur. Ceci doit lui permettre de tourner la page et de pouvoir, à un moment donné, faire table rase du passé. » 3 « Je serai toujours considéré comme coupable de ma faillite » « Le deuxième point important de la réforme de la loi est la suppression du principe de l’excusabilité. Le simple terme était suranné puisqu’il faisait encore référence à cette vision © Getty Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 47
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Entreprendre Nicholas Ouchinsky infamante de la faillite héritée de l’Antiquité, suivant laquelle quelqu’un qui tombe en faillite avait fait quelque chose de mal dont il devait s’excuser, devait être excommunié, châtié, voire aller en prison. Aujourd’hui, même si nous ne sommes plus dans l’Antiquité, les faillis subissaient tout de même une série de désagréments et devaient obtenir une excuse à leur faillite par décision de justice. Ce qui était un non-sens puisque la plupart du temps les faillites sont liées à un problème de santé de l’entrepreneur, à un problème familial, à des événements exceptionnels comme la crise de 2008, ou les attentats, ou simplement à une mauvaise conjoncture économique. L’entrepreneur en faillite subit déjà un gros échec, très dur psychologiquement et qui se répercute souvent sur sa santé et sur sa famille. Lui demander en plus d’aller s’excuser presque à genoux n’avait vraiment aucun sens. Aujourd’hui, et c’est une belle avancée, on ne parle donc plus d’excusabilité, mais d’effacement. » 4 « Je n’aurai plus jamais accès au crédit pour créer une nouvelle affaire » « Le livre XX vise à encourager les tribunaux à statuer plus rapidement sur l’effacement. Quand vous obtenez un effacement de vos dettes, selon le régime légal actuel, l’entrepreneur peut demander à être réhabilité auprès de la Banque Nationale un an après le jugement d’effacement. Si l’entrepreneur a été fiché à la suite de la dénonciation d’un crédit, il peut également demander à être défiché. L’effacement a un impact positif dans le sens où il va accélérer la réhabilitation de l’entrepreneur. Lorsqu’il obtient l’effacement, il peut véritablement se relancer sur la base d’une page blanche. » « Il y a toutefois un débat à ce sujet, car certains pensent que si l’on efface trop ‘facilement’ les dettes d’un failli, les banques seront finalement moins enclines à octroyer des prêts. Personnellement, je ne pense pas que cela soit vrai. La loi a prévu des garde-fous. Elle permet désormais à tout tiers intéressé de se manifester et d’intervenir dans le cadre de la procédure s’il n’est pas d’accord avec l’effacement, s’il estime par exemple que l’entrepreneur a mal géré ses affaires, a organisé son insolvabilité, a travaillé au noir, etc. Il y a donc des moyens de se prémunir des abus. En mettant ces moyens en place, on peut arriver à un système équilibré qui favorise à la fois le nouveau départ des entrepreneurs honnêtes, qui ont été victimes de mauvaises circonstances indépendantes de leur volonté, tout en permettant la sanction des personnes qui ont fraudé. » 48 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 5 « Je ne pourrai plus jamais relancer mon activité » « Le fait d’être déclaré en faillite par un tribunal n’entraîne pas automatiquement l’interdiction d’être partie prenante d’une entreprise. Pour que ce soit le cas, il faut que le tribunal soit saisi de cette demande par des personnes habilitées et qu’il statue sur celle-ci. Un entrepreneur déclaré en faillite peut reprendre son activité (ou une autre) dès le lendemain s’il le souhaite, à certaines conditions, bien sûr. Par exemple, il ne peut pas utiliser le matériel de la société déclarée en faillite ni en détourner les clients. Il ne peut pas entreprendre des actes qui empêcheraient le curateur de liquider le patrimoine de l’entreprise. Sous réserve de cela, il peut reprendre son activité, c’est le principe du ‘fresh start’ promu par la Commission Européenne et par le Parlement Européen. Il y a toutefois un frein que le législateur n’a pas pris en compte : les personnes physiques possèdent un numéro d’entreprise qui est lié à leur numéro de registre national. Ce numéro est unique et une personne déclarée en faillite ne peut pas disposer d’un autre numéro d’entreprise tant que sa faillite est ouverte. Pour se relancer, l’entrepreneur devra avoir recours à une personne morale distincte ou encore à une structure légère comme celle de la société simple. » © Getty « Tant la loi belge que la directive européenne ont pour buts d’accélérer les processus de faillite, de favoriser le processus d’effacement des dettes des entrepreneurs de bonne foi et de soutenir le fresh start. L’objectif final : réinsérer ces entrepreneurs dans le tissu économique officiel et éviter les marchés parallèles et la clandestinité. » ● Gaëlle Hoogsteyn CONTACT : Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart 02 563 68 56 - evb@beci.be Community 4 leçons de communication à retenir de Xavier Niel Petites histoires de grands entrepreneurs Devenu milliardaire en quinze ans, Xavier Niel se caractérise par un sens des affaires inné ! Connu pour avoir dynamité le marché français des télécoms et de l’internet illimité, le fondateur de Free s’attaque aujourd’hui à l’éducation en créant l’École 42 : une école 100 % geek dédiée au code. Miser sur des expressions choc : Le forfait RSA à 10 euros ? « Nous appelons ça le forfait racket super arnaque ». Le téléphone vendu avec le forfait ? « C’est la recette ‘couscous boulettes’ : on mélange tout et on ne sait plus combien ça coûte ». Ces formules choc sont courantes chez Xavier Niel. Bien évidemment, elles sont longuement préparées par les équipes communication de l’entrepreneur. Et ces punchlines destinées à brocarder les concurrents fonctionnent ! Faire preuve d’humilité : Se confondre en excuses ? Très peu pour Xavier Niel, qui préfère anticiper. Sur plusieurs chaînes de télé françaises, il n’hésite pas à parler de « catastrophe » quand on l’interroge sur le plantage des réservations de son site ou l’impossibilité de joindre un téléconseiller. À la radio, avant même d’être mis en difficulté sur ce sujet, il prenait les devants en reconnaissant d’emblée qu’il n’avait pas « tenu sa promesse », car des abonnements n’avaient pas été souscrits en raison des dysfonctionnements techniques. Susciter le débat de société : Xavier Niel a l’habitude de recourir au débat de société. Comment ? En faisant appel au sacro-saint « pouvoir d’achat » des citoyens. On se rappellera sa bataille pour obtenir la quatrième licence mobile. Son coup de génie aura été d’en faire un sujet d’intérêt général auprès des Français. Miser sur l’émotion : À l’instar des grand-messes d’Apple, Niel mise sur les grands shows de lancement de Free et appuie sur l’émotion, avec une voix serrée et des trémolos. On peut se poser la question de la sincérité… Trac, fatigue ou coup de communication ? À chaque fois, cela semble faire mouche dans la presse ! ● Elisa Brevet Une bête au paradis Un roman incroyable signé Cécile Coulon. Coup de cœur de cette rentrée littéraire, Cécile conte l’histoire d’une lignée de femmes qui renoncent à leur vie pour une terre, celle de la ferme du Paradis, comme une malédiction qui s’abat sur la famille. Un conte intemporel, une tension qui ne cesse d’augmenter sous la forme d’un huis clos ! L’iconoclaste Journal d’un amour perdu « Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. » Pendant deux ans, EricEmmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de sa mère. Ce journal raconte son devoir de bonheur : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Un livre fort et lumineux ! Albin Michel Nous étions nés pour être heureux Lionel Duroy s’attaque à la famille, la sienne. Dans ce roman il questionne une rupture de vingt ans avec ses frères et sœurs qui n’ont pas accepté que leur enfance soit racontée et lisible par tous. Un texte de retrouvailles passionnant ! Éditions Julliard Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 49
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Community © Reporters Orateur du jour : Karel Verhoeven, rédacteur en chef du « Standaard ». À la fois épicerie fine et restaurant, le concept-store Gaster accueillait au mois de mai un Zinner Circle, pour les membres néerlandophones de Beci. De gauche à droite : Guy Vanhengel (Open VLD), Jan De Brabanter (Beci) et Cieltje Van Achter (N-VA). Une croisière à Bruxelles ? C’est possible ! C’était le 18 juin à bord du « Verdi », pour une promenade au fil du canal, organisée en partenariat avec Wallonie Belgique Tourisme. © Studio Dann 52 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Community Le Bruxelles des entrepreneurs Les bonnes adresses de Dominique Monami Première joueuse belge à avoir atteint le top 10 mondial (en 1998), médaillée de bronze aux JO 2000 à Sydney (en double, avec Els Callens), Dominique Monami met désormais ses nerfs d’acier au service des entreprises : elle est devenue coach mental. Et si ses racines sont à Verviers, elle a aussi son carnet d’adresses à Bruxelles, qu’elle a bien voulu partager avec nous. D ominique fait partie de ceux pour qui Bruxelles évoque avant tout la notion de double capitale : de Belgique et d’Europe. Elle l’associe à une ville cosmopolite où il fait bon vivre – et où elle fut l’organisatrice d’un tournoi international WTA, en partenariat avec la ville : le Brussels Open. « C’était une expérience incroyable ». Un lieu mythique : Il y a plein de quartiers pittoresques, mais la Grand-Place reste pour moi un lieu mythique. Chaque année, je viens participer au Mérite Sportif national et nous nous réunissons avec les membres du jury dans le bureau du bourgmestre. C’est à chaque fois aussi beau et saisissant ! Le resto incontournable : Les Larmes du Tigre. C’est de loin le meilleur restaurant thaïlandais de Belgique et c’est une véritable institution à Bruxelles. Pour un lunch, je vous conseille La Gazzetta. Et si vous voulez vraiment épater la galerie, je dirais le Comme chez soi, où j’ai eu l’occasion de faire des carbonnades à la « liégeoise », chez Pierre, pour une émission télé. Une journée shopping : Quand ma fille était petite, j’allais souvent chez Serneels (photo), où l’on trouve de magnifiques jouets. D.R. Et puis Marcolini, pour les délicieux chocolats ; les pâtisseries à se lécher les doigts chez Wittamer ; pour les chaussures, Fratelli Rossetti chez mon ami Pino, et puis toutes les petites boutiques du côté de Dansaert. J’aime bien aussi la Vaisselle au Kilo des Marolles, pour acheter un service sympa et pas trop cher ! Le lieu idéal où faire du sport : J’allais souvent m’entraîner à l’Aspria, mais courir dans le parc en plein air à côté du Palais royal, ce n’est pas mal non plus. Un souvenir : Il y a deux ans, j’ai gagné un repas pour deux personnes à la Tram Experience, où un chef étoilé cuisinait, tandis que nous faisions le tour de Bruxelles en tram. J’ai trouvé l’expérience unique ; c’est une manière très originale de découvrir Bruxelles, le soir, en dégustant un délicieux repas ! ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 53
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Ade Consulting SCRI, Avenue Louis Piérard 59 - 1140 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité 73200 - Études de marché et sondages d’opinion Del. : Descheemaeker Anita Agence Pridam SPRL, Avenue Louise 505 bte 17 - 1050 Bruxelles Del. : Nzavugambonyimana Bonaventure Ahmad Nasrallah PPE, Rue du Korenbeek 197 bte 19 - 1080 Bruxelles Del. : Nasrallah Ahmad AKKA Belgium SA, Avenue Jules Bordet 168 - 1140 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres Del. : Schidlowsky Maxime Alert Management Consultants SPRL, Eikelenbergstraat 20 - 1700 Dilbeek Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre Del. : Cornelis Livinus Alternative Technical Solutions SPRL, Avenue du Laerbeek 72c - 1090 Bruxelles Code Nace : 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment Del. : Meerschman Frédéric Altian SCS, Avenue Henri Liebrecht 74 bte 32 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 85599 -Autres formes d’enseignement Del. : Deglain Christian Altimis Consulting SPRL, Zonienboslaan 20 - 3090 Overijse Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Prezerowitz Raphaël 54 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 André Yinda PPE, Avenue albert 1er 29 - 6032 Mont-sur-Marchienne Del. : Yinda André Athanassopoulos Georges PPE, avenue Molière 510 - 1050 Bruxelles Code Nace : 55204 - Chambres d’hôtes 56101 - Restauration à service complet 56301 - Cafés et bars Del. : Athanassopoulos Georges Aux Armes de Bruxelles SPRL, Rue des Bouchers 13 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet Del. : Kingsley Ignacio AX Compagny SPRL, Chaussée de Mons 1229 - 1070 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels Del. : Axinte Cristinel Azelio Fulmini PPE, Chaussée d’Ixelles 202 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Fulmini Azelio Aztrix SA, Rue Groeselenberg 180 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes Del. : Ribbens Karel Baptista Joao PPE, Avenue du Pois de Senteur 27 - 1020 Bruxelles Del. : Baptista Joao Batubenga Tshiadinabakulu PPE, Gaston Burssenslaan 39 - 2050 Anvers Del. : Batubenga Tshiadinabakulu Bayot Miny PPE, Rue Joseph Verhasselt 30 - 1083 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d’enseignement 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien Del. : Bayot Miny Bebyte SPRL, Avenue Oscar Van Goidtsnoven 45B - 1180 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques Del. : Vander Linden Patrick Benoit Beck consulting PPE, Rue des Chevaliers 14 - 1000 Bruxelles Del. : Beck Benoit Bernard Julemont Design SPRL, Avenue Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Julémont Bernard Betuned SPRL, Rue des Deux Auvelais 13 - 5060 Sambreville Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de maind’oeuvre Del. : Alleman Amélie Blaise Giris PPE, Avenue Louise 248 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Giris Blaise Blue Queen SCS, Avenue de Tervueren 320 bte 13 - 1150 Bruxelles Code Nace : 74300 - Traduction et interprétation 82110 - Services administratifs combinés de bureau 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. Del. : Minner Nathalie Blue Trading Company SA, Avenue René Gobert 101 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion Del. : Szwarcburt Marcy Boon Dominique SPRL, Rue de la Croix de Pierre 15 bte 10 - 1060 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Boon Dominique Community Brigitte Lipschutz PPE, avenue Albert 176 - 1190 Bruxelles Del. : Lipschutz Brigitte BSMD Consulting SPRL, Quai des Ardennes 134 - 4031 Angleur Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Sulaj Idriz Buysse-Geraerts SNC, Stokerijstraat 17 - 2110 Wijnegem Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Buysse Pia Camará Iancuba PPE, Avenue des Croix de Guerre 221 bte 29 - 1120 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. Del. : Iancuba Camara Carion Consulting SPRL, Rue Henri Werrie 14 - 1090 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Carion Sebastien Caroline Bachot Coaching & Management (CBCM) SPRL, Rue de l’Hospice Communal 1 - 1170 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85592 - Formation professionnelle Del. : Bachot Caroline Challenge 2 GROW - CG De Rore SCS, Rue des Déportés 6 bte a - 1480 Clabecq Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : De Rore Patrick Cols Nikita PPE, Rue Borrens 23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Cols Nikita Connext SA, Rue Jean Paquot 15 - 1050 Brussel Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Wijnants Uschi Culture Kids SPRL, Brusselsesteenweg 624 - 3090 Overijse Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. Del. : Croonenberghs Pascale Daro Nadine SPRL, Avenue Albertine 31 - 1330 Rixensart Code Nace : 74109 - Autres activités spécialisées de design Del. : Daro Nadine Defi Line SPRL, Avenue Paul Hymans 125 bte 8 - 1200 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau Del. : Fiten Chantal Devcom-Media SPRL, Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques Del. : Amri Yahya DSLX SPRL, Boulevard Auguste Reyers 31 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres Del. : Lacroix Sébastien E.V.A. Electric & Security Systems SPRL, Boulevard Louis Schmidt 119 bte 3 - 1040 Bruxelles Code Nace : 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment 43320 - Travaux de menuiserie 43999 - Autres activités de construction spécialisées Del. : Aerts Vincent El Jaouhari Najia PPE, Rue Vandenboogaerde 71 - 1080 Bruxelles Code Nace : 20420 - Fabrication de parfums et de produits de toilette 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé 47910 Commerce de détail par correspondance ou par Internet Del. : El Jaouhari Najia Ellissa Clean SCS SCS, Avenue de la Chasse 135 - 1040 Bruxelles Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel 81290 - Autres activités de nettoyage Del. : Saidi Mohamed Erissare SPRL, Rue Jacques Bassem 80 - 1160 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Poelemans Eric Ethiquable Benelux Fair Trade Fair Taste SCRL, Rue Chaudin 237 - 5300 Andenne Code Nace : 46211 - Commerce de gros de céréales et de semences 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie 46370 - Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices Del. : Suberville Antoine Eurofiber SA, Belgicastraat 5 - 1930 Zaventem Code Nace : 61200 - Télécommunications sans fil 61900 - Autres activités de télécommunication Del. : Witdouck Hans Evimeria PPE, Avenue de l’Indépendance Belge 120 - 1081 Bruxelles Del. : Coussement Elaine Feedback ASBL, Waterpoel 94 - 1652 Beersel Del. : Defontaine Sylvie Finpay SCS, Rue de la Prospérité 51 - 1080 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication Del. : Taghla Leila Fouya Production SPRL, avenue Besme 107 - 1190 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers Del. : Van Ausloos Laurent From Seed to Tree SPRL, Rue des Boers 95 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 55
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Community gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Radermacher Françoise FX2R Management & Services SPRL, Jan Ruusbroecstraat 25 - 1601 Ruisbroek Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite Del. : Fischer Yvon Gauthier Françoise PPE, Driesbos 51 - 1640 Sint-Genesius-Rode Code Nace : 47299 - Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé n.c.a. Del. : Gauthier Françoise Gendive Matteo Anthony PPE, Brusselssteenweg 345 - 9402 Ninove Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Gendive Matteo Anthony Gomez Junior PPE, Brusselsstraat 6 - 1760 Pamel Del. : Gomez Junior Greenfarmerz SPRL, Rue Pierre Decoster 96 bte 1 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46211 - Commerce de gros de céréales et de semences 46214 - Commerce de gros d’autres produits agricoles 46220 - Commerce de gros de fleurs et de plantes Del. : Kaïd Nahim-Hassan Gringoire Dominique PPE, Rue Emile Feron 70 - 1060 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau Del. : Gringoire Dominique Hertz Nicolas PPE, Quai Fernand Demets 23 - 1070 Bruxelles Del. : Hertz Nicolas Hour, Day & Eternity SPRL, avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Del. : Gaye Grégory Image Plus SPRL, avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Weichsel Ely Internove Europe SPRL, avenue Jules de Trooz 51 - 1050 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Martin Frederic 56 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 IRIS-Hôpitaux ETSPU, Rue Dejoncker 46 - 1060 Bruxelles Code Nace : 84115 - Centres Publics d’Action Sociale (C.P.A.S.) 86109 - Autres activités hospitalières Del. : Wéry Etienne Jean Dopavogui PPE, Rue Berthelot 89 - 1190 Bruxelles Del. : Dopavogui Jean Foromo Kikunga Kapanga PPE, Rue Adolphe Willemyns 39 - 1070 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 70210 - Conseil en relations publiques et en communication Del. : Kikunga Justin Kinepolis Mega SA, Boulevard du Centenaire 20 - 1020 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56301 - Cafés et bars 90041 - Gestion de salles de théâtre, de concerts et similaires Del. : Sinéchal Alisson Konligo SPRL, Rue Dieudonné Lefèvre 17 - 1020 Bruxelles Code Nace : 31020 - Fabrication de meubles de cuisine 32400 - Fabrication de jeux et de jouets 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers Del. : Koumar Aushim Laura Vigot PPE, avenue Brugmann 147 - 1190 Bruxelles Del. : Vigot Laura Laurence Dierick PPE, Rue de l’Arbre Bénit 9 - 1050 Bruxelles Del. : Dierick Laurence Le frigo PPE, Rue Walthère Jamar 107 - 4430 Ans Del. : Cooper Eric Lejeune Xavier PPE, avenue Dailly 51 bte 3 - 1030 Bruxelles Code Nace : 74202 - Activités des photographes de presse 74209 - Autres activités photographiques Del. : Lejeune Xavier Lesent Catherine PPE, Rue du Roseau 19 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau Del. : Lesent Catherine M Concept (Maisons Clothes) SA, avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 18130 - Prepress- en premediadiensten - Activités de prépresse 73110 - Reclamebureaus - Activités des agences de publicité Del. : Carette Philippe-Antoine Marguerite Cleenewerck de Crayencour PPE, avenue du Couronnement 113 - 1200 Bruxelles Del. : de Crayencour Marguerite Mario Ricardo Ruscitto PPE, avenue de Tervueren 66 bte A13 - 1040 Bruxelles Del. : Ruscitto Mario Mobly SA, Posthofbrug 6-8 - 2600 Berchem Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances 66290 - Autres activités auxiliaires d’assurance et de caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Nollet Gerrit Moctezuma SPRL, Buitenland 23 - 2880 Bornem Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : De Ceuster Lisa Moulaert Patrick PPE, avenue Fond’Roy 147 - 1180 Bruxelles Del. : Moulaert Patrick Nestore SPRL, Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 52100 - Entreposage et stockage, y compris frigorifique 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains Del. : De Bassompierre Thomas Nouvelle Terre PPE, avenue Air Marshal Coningham 5 bte 9 - 1000 Bruxelles Del. : Gilmont Nathalie Omrani Feyrouze PPE, avenue de Cortenbergh 66 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Omrani Feyrouze Community Osmozing SPRL, Rue de Genval 33 - 1331 Rosières Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle Del. : Verhaeghe de Naeyer Jean-Louis Pangea Worldwide PPE, Rond-point Robert Schuman 2 - 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Shah Murtaza Pavupapri SPRL, avenue Armand Scheitler 58 - 1150 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Janssen Emmanuel Piron Marjorie PPE, avenue Georges Eekhoud 7 - 1030 Bruxelles Del. : Piron Marjorie Powerdale SA, avenue Herbert Hoover 233 - 1200 Bruxelles Code Nace : 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62020 - Conseil informatique Del. : Van Paemel Geert Province de Luxembourg - Service Provincial du Tourisme AP, Quai de l’Ourthe 9 - 6980 La Rocheen-Ardenne Code Nace : 79901 - Services d’information touristique Del. : Denis Maryse Ramji Hamid PPE, Rue Scailquin 35 bte C10 - 1210 Bruxelles Code Nace : 46140 - Intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions 46431 - Commerce de gros d’appareils électroménagers et audio-vidéo 47592 - Commerce de détail d’appareils d’éclairage en magasin spécialisé Del. : Ramji Hamid Rasu IT SPRL, Place du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique Del. : Chuttoo Prema Refundit SPRL, Square de Meeus 35 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes Del. : Tirosh Ziv Robert Banziziki Muhire PPE, Rue Général Thys 18 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques Del. : Banziziki Muhire Robert Roger Dushimé PPE, Rue Eugène Toussaint 33 - 1083 Bruxelles Del. : Dushime Roger Ronald Litvine PPE, Avenue Molière 257 bte 1 - 1050 Bruxelles Del. : Litvine Ronald Roupin Catherine PPE, Eenenboomlaan 13 - 1932 SintStevens-Woluwe Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Roupin Catherine Safe Consulting Services SCS, Rue Belliard 157 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet Del. : Simba Bombeka Ornella Safran du Sud SPRL, Rue Ranson 54 - 1130 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac Del. : Ouali Soufian Sarikaya Yavuz PPE, Rue des Tanneurs 60 A - 1000 Bruxelles Code Nace : 32121 - Travail du diamant 46110 - Intermédiaires du commerce en matières premières agricoles, animaux vivants, matières premières textiles et produits semifinis 46130 - Intermédiaires du commerce en bois et matériaux de construction Del. : Yavuz Sarikaya Seltec - 2unchain SPRL, Albert Woutersstraat 94 - 3012 Wilsele Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 62020 - Conseil informatique 73200 - Études de marché et sondages d’opinion Del. : Stevens Willem Shayp SA, Rue des Pères Blancs 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 26510 - Fabrication d’instruments et d’appareils de mesure, d’essai et de navigation 46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication Del. : de Hemptinne Grégoire Sine Metu SPRL, Rue de l’Union 46 - 1210 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Berger Pierre SMT Africa SA, Avenue Arnaud Fraiteur 15-23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) Del. : Barioz Jérôme Socialsky SPRL, Mechelsesteenweg 455 - 1950 Kraainem Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 73120 - Régie publicitaire de médias Del. : Havaux Jérôme Spreds SA, Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 64999 - Autres activités des services financiers Del. : de Radzitzky Charles-Albert Steffie Pardaens PPE, avenue Montjoie 62 - 1180 Bruxelles Del. : Pardaens Steffie Theisman Laura PPE, avenue Dr. Decroly 3 - 1180 Bruxelles Code Nace : 71112 - Activités d’architecture d’intérieur Del. : Theisman Laura Trading in Commodities SPRL, Kaudenaardestraat 151 - 1700 Dilbeek Code Nace : 46150 - Intermédiaires du commerce en meubles, articles de ménage et quincaillerie 46160 - Intermédiaires du commerce en textiles, habillement, fourrures, chaussures et articles en cuir 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers Del. : Butt Raza Tryphene Billot PPE, avenue Raymond Foucart 23 - 1030 Bruxelles Code Nace : Del. : Billot Tryphene Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 57
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Community uLaw SPRL, Chaussée de la Hulpe 185 - 1170 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Gillot Xavier Van den Hove d’Ertsenryck Gaëtan PPE, Oaselaan 3 - 3090 Overijse Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 85592 - Formation professionnelle Del. : van den Hove d’Ertsenryck Gaëtan Vicitra SPRL, avenue Louise 200 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d’activités de loisirs 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. 96040 - Entretien corporel Del. : Beuvain Marc VX Consulting SPRL, Rue de la Tourelle 70 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Brimont Olivier Welkin and Meraki SPRL, avenue des Arts 6 - 1210 Bruxelles Code Nace : 81100 - Activités combinées de soutien lié aux bâtiments 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Brossé Alain Womenpreneur ASBL, avenue Louise 366 - 1050 Bruxelles Del. : Afouaiz Sana Yannick Crémer PPE, avenue du Globe 29 bte 81 - 1190 Bruxelles Del. : Crémer Yannick Yannick Kornwolf PPE, Chaussée de Boondael 92 - 1050 Bruxelles Del. : Kornwolf Yannick Zerrouk Mohamed PPE, Rue Jean Van Volsem 57 - 1050 Bruxelles Del. : Zerrouk Mohamed Zone d’influence PPE, Rue Major René Dubreucq 29 - 1050 Bruxelles Del. : Lucu Sebastien INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Oracle Belgique Police fédérale PWC Acerta Actiris AG Real Estate Arcadis Aspria Audi Brussels Bagel Corner Baticrea Be-Here Belfius Brico Brussels Ceremony Brussels Exclusive Label Bruxelles Environment Bruxelles Mobilité Bruxelles Propreté Burger King Carrefour Express Cash Converters Cercle de Lorraine CESRBC CO2logic Comme chez soi Copenhagenize Design Corden Pharma Credendo D'Ieteren Auto Data Translations De Lijn Delhaize Fresh Atelier Delhaize Dhaxley Translations DHL Dietplus DiversiCom Domino’s Pizza 8-13 ; 32 8-13 34 28-31 53 16 45-46 8-13 50-52 8-13 45-46 4-5 28-31 21 21 43-44 45-46 45-46 45-46 4-5 ; 50-52 21 ; 40 33 53 22-26 42 4-5 22-26 8-13 22-26 45-46 8-13 8-13 14 45-46 43-44 45-46 58 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 DS Automobiles Belux Ecole 42 Engel & Völkers Enterprise Europe Network Espaces-Mobilités Exellys Exki Facebook FEB Fédération Belge de la Franchise Fédération Belge du Stationnement Fevia Fratelli Rossetti Free Gaster Gazzetta, La Girleek Google IBM Ineos ING ITS.be JobYourself KBC KBC Brussels Lab Box Larmes du Tigre, Les Leonidas Lexlitis Brussels Maestromobile Marcolini McDonald’s Micropole Belgium Office Cantonal des Transports Publics 50-52 49 45-46 16 18-19 4-5 45-46 6 1 45-46 28-31 8-13 53 49 50-52 53 15 21 6 42 45-46 22-26 8-13 8-13 45-46 22-26 53 45-46 47-48 18-19 53 45-46 22-26 35 Pfizer Polo Quick Roularta Salesforce Sarolea Schmidt Hammer Lassen Seed Factory Serneels Shift, The SNCB Sodexo Benelux Sofitel Solvay Spar Stib TEC Touring Transports et Mobilités Mulhouse Treenity Solutions Troc.com Uber Ubiqus ULB Union des Villes et Communes Wallonnes UWE Vaisselle au Kilo, La Velopakk Voka WTA 8-13 43-44 43-44 28-31 6 45-46 6 6 42 42 6 53 8-13 22-26 33 28-31 22-26 ; 42 ; 43-44 45-46 21 ; 22-26 ; 43-44 22-26 14 35 4-5 45-46 21 8-13 43-44 41 1 53 4-5 ; 38 1 Wallonie Belgique Tourisme 50-52 Wittamer 53 53 Agenda 03.10 STRATÉGIE & GESTION 04.10 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 08.11 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 13.09 Busy is the new stupid VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 12, 19 & 26.09 Digital lunch – powered by Telenet business 12.09 Visual Storytelling : l’image comme vecteur de communication 19.09 Visual facilitation : abordez visuellement les sujets de vos meetings 19.09 Social media strategie** 24.09 E-mailmarketing** 26.09 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten!** 01 & 23.10 Social selling : l’efficacité de la prospection 01.10 Social media advertising (Facebook, LinkedIn, Instagram)** Digital lunch powered by Telenet business 03.10 Google optimalisaties (SEO & SEA)** 08.10 Netwerk slimmer met LinkedIn!** 10.10 Instagram** 21.10 Smartphone film academy** 22.10 Social media strategie** 24.10 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten!** 24.10 Réussir son projet CRM en 5 étapes 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous form. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 19.09 Les sociétés de management : intérêts, risques et impact du nouveau Code des Sociétés 23.09 Occupation de travailleurs noneuropéens : comment s’adapter au « permis unique » et aux nouvelles règles régionales ? 26.09 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : l’engagement des agents contractuels et statutaires 03.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : les obligations des parties et la flexibilité 04.10 Les vendredis de l’actualité sociale 11.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail 14.10 Inspection sociale : doit-on en avoir peur ? 18.10 Actualités « compensation & benefits » 22.10 Élections sociales 2020 et mise en place des organes sociaux 22.10 Élections sociales 2020 : tout savoir sur le processus électoral 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 59
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Agenda DROIT COMMERCIAL 04.10 Le bail commercial : nouveautés et conseils ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be MÉDIATION JURIDIQUE 26.09 au 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu 10, 17 & 24.09 Beci Welcome Lunch 11, 18 & 25.09 Beci Welcome Breakfast 16.09 Soirée découverte du Théâtre National 17.09 Seminar: Cultuurverschillen in Zakendoen België – Nederland** 01.10 Beci Welcome Lunch 02, 09, 16, 23 & 30.10 Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 18.09 Netwerk- en inspiratiesessie met Sligro België en Aqualiner** 30.09 au 04.10 Mission économique : Dubaï 18.10 B2B meeting avec des agents commerciaux en France ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Beci Welcome Breakfast 06, 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 60 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Entreprises et transmission > 3 entreprises à remettre Conception et production de films 3D CA : < 1 Mo € 1 à 10 employés Distribution d’alcools et spiritueux CA : 20 à 30 Mo € 10 à 20 employés Entreprise active dans le secteur de la construction CA : 10 à 20 Mo € 40 à 50 employés > Pour un client repreneur, le Hub Transmission recherche Entreprise active dans le secteur alimentaire (matières premières, ingrédients, produits finis) ou le trading international Bruxelles, Wallonie, Flandre Valeur d’acquisition : à discuter Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be
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2019.09 Brussel Metropool


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Inhoud Brussel Metropool Nr 47 – September 2019 In oktober: Smart Cities News 4 6 8 Beci online Podcast : Edouard Cambier Digest Ideeën 14 15 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Didier Béclard, Géry Brusselmans, Elisa Brevet, Marc Decorte, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Ronald Litvine, Julien Semninckx, Xavier Tackoen, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Productie Opmaak db Studio.be Druk db Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Gasthoofdredacteur: XavierTackoen Voor of tegen de free floating elektrische steps? Open Source International 16 17 Vijf tips om zich voor te bereiden op Brexit Connects vervangt be.connected en ontluikt een zaken … wereld Mobilité & logistique 18 21 22 28 30 31 32 33 34 Xavier Tackoen (Espaces-Mobilités): “Enkel een transversaal beleid kan werken” Good Move: burgers en belanghebbenden werden gehoord. Zes invalshoeken om de mobiliteit in Brussel te veranderen Morgen Egmont zorgt voor verbinding en sfeer Acerta gelooft niet in regelitis Sodexo trekt de transversale kaart AG Real Estate wil continu verbeteren Genève: RER connecteert een miljoen mensen Mulhouse : één gebruiksvriendelijke sleutel tot alle mobiliteitsdiensten 35 Walthamstow Forest : fietsers en voetgangers nemen de overhand Dynamiek 36 38 39 40 41 43 Starter : Velopakk Vergroot uw kansen op een overheidsopdracht Overheidsopdrachten ook voor KMO’s Een “groenere” nieuwe hoofdzetel voor Solvay Franchise, een goede manier om te starten? Het faillissement in 5 vooroordelen Community 45 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 46 49 50 54 55 4 communicatielessen van grote ondernemers Foto's van het Beci nieuws De goede adresjes van Dominique Monami Toetredingsaanvragen Index Agenda BOOST U MAAR UW BUSINESS, WIJ BOOSTEN UW INTERNET. Ondernemer of zelfstandige in Brussel? We weten dat u geen tijd te verliezen hebt. Een reden te meer om kennis te maken met ons supersnel internet. In een bundel op maat. Geniet nu van ons speciaal BXL-aanbod. Graag meer uitleg? Maak meteen een afspraak met een van onze Brusselse accountmanagers. Surf snel naar telenet.be/BXLBusiness BXL-AANBOD VANAF €30 /MAAND Vally Accountmanager Telenet Business in Brussel
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Beci online Social Media Naar welke bestemming exporteert u best? Deze vraag trachten we in het dossier ‘internationale handel’ van ons november magazine te beantwoorden met onze gasthoofdredacteur Nabil Jijakli (Credendo). #BECImember : Treenity Solutions, ons nieuw lid van de maand, biedt advies, ontwikkeling en IT-integratie. Meer hierover op www.treenitysolutions.com. De Garden Party van Beci op 4 juli in de Club van Lotharingen onthaalde meer dan 300 gasten. Foto’s hiervan vindt u op blz. 47. De Beci Business Challenge ligt achter de rug. Zes weken intensieve begeleiding en masterclasses werden afgerond met de presentatie van de verscheidene projecten aan een business jury. U ontdekt een van de deelnemers, namelijk Velopakk, op blz. 36. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Beci online In uw nieuwsbrief van juli Wanneer u begrijpt welke criteria uw bankier hanteert bij het analyseren van uw dossier, maakt u ook een grotere kans om het krediet te krijgen dat u nodig hebt. Op onze website leest u drie tips aan ‘starters’ in dit verband. Meer informatie op www.beci.be/nl/tag/financiering/. De Big Data, het internet of things en de kunstmatige intelligentie getuigen ervan: de vierde industriële revolutie is volop aan de gang. Om inzicht te krijgen in de grote krachtlijnen ervan downloadt u best het dossier van onze partner Exellys: https://whitepaper.exellys.com. Aanraders op onze website U vindt deze artikelen op www.beci.be Brussel Metropool - september 2019 ❙ 5
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Podcast Edouard Cambier serie-ondernemer en ambassadeur van het Nieuwe Werken Als pionier van de coworking in Brussel was Édouard Cambier een van de eersten die de opkomst van de "New Ways of Working" (NWOW) waarnam. Deze serial entrepreneur maakte dankbaar gebruik van zijn ervaring in de sector van media en reclame om de wereld als een ecosysteem op te vatten. Was jouw ervaring bij Roularta in de jaren 90 doorslaggevend voor je latere avonturen als ondernemer? Ik heb me een tiental jaar goed geamuseerd bij Roularta, al moet je in grote groepen meer tijd binnen dan buiten doorbrengen om bekendheid te verwerven. Dat stoorde me een beetje. Ik heb dus besloten om binnen Roularta te ondernemen en verschillende initiatieven te lanceren. Aanvankelijk werd ik ingehuurd om reclame te verkopen. Al snel werd ik belast met de ontwikkeling van het online gedeelte. In de jaren 97-98 lanceerden wij het eerste online advertentienetwerk in België. Dat was toen iets heel nieuws, dat we niet alleen aandurfden. We hebben onze concullega’s van o.m. L'Écho, Promédia en De Tijd erbij geroepen om samen een multimedia regie op te richten. Het resultaat was bijzonder overtuigend: vier jaar later nam elke uitgever zijn aandelen terug om een eigen regie te ontwikkelen. Hoe kwam je terecht bij Seed Factory, de voorloper van coworking? Eerst als huurder van een kantoor. Enige tijd later kreeg ik een aanbod om de aandelen te kopen van oudere aandeelhouders die de structuur hadden verlaten. Ik aarzelde niet: de hub van de Seed Factory, een soort coworking ‘avant la lettre’, was perfect voor mij. Ik heb de afgelopen twintig jaar de zichtbaarheid van dit fysieke knooppunt vergroot, door zeer aanwezig te zijn op sociale netwerken, tv, radio, affiches en verkooppunten. Wat is dagelijks het meest stimulerend? Ik vermaak me al twintig jaar omdat ik omringd ben door ondernemers die me voeden. Het mooie van een hub is dat je de informatie niet hoeft op te halen: ze komt naar je toe. Zodra Salesforce een nieuwe applicatie ontwikkelt, zodra het GDPR op Facebook verandert, informeren de 150 ondernemers van Seed Factory mij hiervan. Seed Factory … je zaait dus kleine zaadjes om projecten te creëren ... Ik heb vooral belangstelling voor de behoeften van ondernemers. Een voorbeeld: toen Jean-Louis Van Houwe erbij kwam, was hij 35. Hij had een goede baan bij PwC, een grote auto, maar verveelde zich in dat bedrijf. In het begin kwam hij één dag per week coworken. Hij durfde niet meteen van PwC naar het ondernemerschap overstappen. Een paar maanden later ontmoette hij Christian, voormalig IBM topman, en samen richtten ze Monizze op in de kantoren van Seed. Vandaag is deze mooie fintech een ware treffer. Ze zijn niet meer bij ons, maar dat is het doel van een hub: een plek om elkaar te ontmoeten en projecten te ontwikkelen ! ● Het volledige gesprek kunt u beluisteren in onze Next Step podcast: https://www.beci.be/podcast. Podcast inspiratie : The Moment : Brian Koppelman, overigens scenarioschrijver, regisseur en producent, neemt de microfoon van het Amerikaanse medium Slate om culturele persoonlijkheden, schrijvers, scenarioschrijvers en kunstenaars te interviewen en hen te bevragen over een belangrijk moment in hun creatieve proces. Afspraak op Slate (in het Engels). 6 ❙ Brussel Metropool - september 2019 D.R. Agentschap lijn 93 KBCMobile Brussels 95% van uw verrichtingen waar u ook bent. kbcbrussels.be/overal V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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News Dhaxley Translations nu ook in de Ubiqus Group Het in Herentals en Leuven gevestigde vertaalbureau Dhaxley Translations maakt voortaan deel uit van de Ubiqus groep. Dit is de tweede overname die de groep in België verricht, na die van Data Translations (nu Ubiqus Belgium) in 2012. Hiermee versterkt de groep zijn positie als een van de drie grootste taaldienstverleners in West-Europa. Dhaxley Translations werd opgericht in 1989. Het bureau focust op vertaaldiensten voor de automobiel-, medische en technische sector. De Ubiqus Group is eveneens een gevestigde speler, niet louter op de vertaalmarkt trouwens, maar ook in de sectoren marketing en communicatie, recht, financiën en gezondheidszorg. Het bureau Dhaxley is ISO-gecertificeerd sinds 1999 en houder van ISO 9001:2015 en ISO 17100:2015 certificaten. Het behoort tot de top tien van vertaalbureaus in België. Brussel: jongerenwerkloosheid gehalveerd na meer dan 6 jaren ononderbroken daling D.R. Ania Barbé Ania Barbé, CEO van Ubiqus Belgium, is nu eveneens verantwoordelijk voor Dhaxley Translations. Informatie: www.ubiqus.be The Shift: David Leyssens geeft de fakkel door aan Marie Delvaulx David Leyssens, directeur van het netwerk The Shift dat 350 bedrijven en organisaties rond het thema duurzaamheid samenbrengt, geeft het roer over. Hij verlaat België voor een nieuw avontuur in Afrika. Marie Delvaulx, voorheen Sustainability Manager bij Delhaize, volgt hem op en verklaart: "Ik verheug me om dit nieuwe avontuur, waarbij ik de teugels van dit geweldige netwerk overneem en de leden zal helpen in hun streven naar meer duurzaamheid!”David Leyssens was gasthoofdredacteur van het juninummer van Brussel Metropool rond het thema 'Green'. Informatie: https://theshift.be 8 ❙ Brussel Metropool - september 2019 De jeugdwerkloosheid daalt voor de 74e maand op rij in Brussel. Ze duikt daarmee voor het eerst onder de symbolische grens van 7.000 jongeren. De jeugdwerkloosheidsgraad bedraagt 18,2%. In 6 jaar tijd is het aantal jonge Brusselse werkzoekenden gehalveerd: het gaat om een daling van 50,2% (-7.034). Er zijn 6.971 jonge werkzoekenden in Brussel, 922 minder dan vorig jaar (-11,7%). In totaal telt het Brussels Gewest 87.735 werkzoekenden, wat overeenkomt met een werkloosheidsgraad van 15,6%. Deze 57e opeenvolgende daling van de Brusselse werkloosheid betekent een daling van 2.938 personen ten opzichte van 2018 (-3,2%). In vergelijking met juli 2013 is het aantal werkzoekenden met 23.477 personen gedaald, een verschil van 21,1% in 6 jaar tijd. Eind juli 2019 bedraagt de werkloosheidsgraad in het Brussels Gewest 15,6% (14,8% voor de mannen en 16,6% voor de vrouwen). In juli 2018 bedroeg de werkloosheidsgraad 16,2%. De werkloosheidsgraad is gemeten op basis van de beroepsbevolking, die wordt berekend aan de hand van de gegevens van de Nationale Bank en van de Enquête naar de arbeidskrachten van de FOD Economie. Op basis van een kruising van deze gegevens stellen we een stijging vast van de werkende beroepsbevolking in 2017 van 2,0% ten opzichte van het jaar daarvoor (+1,3% voor België in het geheel). Informatie: www.actiris.be Palmares van de 14de editie van de Belgische energie-en milieuprijs een nationale Prijs voor iedereen De prestigieuze ceremonie Samen met Luminus Sinds 2006 heeft de Prijs hulde gebracht aan alle Belgen, die alleen of via hun organisaties op een uitzonderlijke manier hebben bijgedragen aan de bouw van een duurzame toekomst op lokaal, regionaal en nationaal niveau. Antoine Geerinck (CO2 Logic) met CVBA Brabo (Antwerpen) Deze Prijs beloont initiatieven waarbij duurzame ontwikkeling centraal staat. Verenigingen, burgers, ondernemingen, scholen en universiteiten komen in aanmerking voor deze prijzen die uitmuntendheid willen belonen. Nic Balthazar met To Good To Go (Gent) meer dan 2500 dossiers werden al voorgelegd aan de jury van deskundigen en meer dan 150 laureaten werden beloond. De winnende projecten van de editie 2019 Sodexo : Premium Media Partner Award De 6 categorieën circuLar economY aWarD Laureaat : Usitoo Laureaat ex-aequo : CRM Group Genomineerd : LaverVert Genomineerd : BIGH « La Ferme Abattoir » SuStainaBLe BuiLDing aWarD Laureaat : Thomas & Piron Bâtiment Genomineerd : Utopia - Stad Aalst Genomineerd : Galileo Integrated Logistics Support Centre - IDELUX - AIVE SuStainaBLe eDucation aWarD Laureaat : Stad Gent Genomineerd : La Ferme Pédagogique Maximilien Genomineerd : De Technosphère - Dpt Enseignement - Formation - Provincie Luik infos : anne-Julie Lambion 0499 40 10 86 · info@eeaward.be Premium Partner SuStainaBLe energY aWarD Laureaat : A GC Glass Europe Genomineerd : Sink Float Solutions Europe Genomineerd : Walvert PartnerS Référence Média Creative Events SuStainaBLe FooD aWarD Laureat : Too Good To Go Genomineerd : enVie Genomineerd : Sodexo SuStainaBLe moBiLitY aWarD Laureat : CVBA Brabo SPeciaLe PriJzen LuminuS Premium aWarD Laureaat : LaverVert internationaL PoLar FounDation aWarD Laureat : Bout2Bois – De timmerwerkplaats van la Ferme Nos Pilifs SPeciaL JurY aWarD Laureaat : BIGH « La Ferme Abattoir » Premium Partner aWarD iPm grouP Laureat : Sea2see Eyewear Laureaat ex-aequo : Sodexo steden en gemeenten, Eregast van deze 14e editie, de charismatische nic Balthazar gaf als inleiding tot de ceremonie een uitzonderlijke conferentie over het klimaat : « Een betere wereld ». De prijsuitreiking vond plaats op Het BeL (Tour & Taxis) in aanwezigheid van talrijke prominenten uit de politieke, wetenschappelijke, verenigingsen economische wereld. Een avond vol emoties voor de laureaten en genomineerden en voor het brede publiek kwam hen toejuichen. TUINMAGAZINE Vind alle photos, resultaten en samenvattingen van de winnende projecten op www.eeaward.be
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Water brengt leven Brussels Airport zuivert zelf haar afvalwater vooraleer het te lozen in het bekken van de Barebeek. Zo helpt de luchthaven mee de waterkwaliteit van deze beek te verbeteren. Waarnemingen van de Vlaamse Milieumaatschappij bevestigen dat het zuurstofgehalte in de beek stijgt, wat ook het leven in de beek herstelt. Er leven meer ongewervelde diertjes in de beek, maar ook vissen zoals de stekelbaars en de zeelt vinden hun weg naar de Barebeek terug. News 6 op de 10 werkgevers bereid mobiliteitsbudget in te voeren Er is wel degelijk animo voor het mobiliteitsbudget. Tot die conclusie komt hr-dienstenbedrijf Acerta. Het baseert zich daarvoor op een recent onderzoek bij werkgevers in het voorjaar van 2019 en een onderzoek bij werknemers het voorbije jaar. Daaruit blijkt dat 60% van de werkgevers van plan is om het mobiliteitsbudget aan zijn personeel aan te bieden. Meer dan de helft van de werknemers is bereid de auto in te ruilen voor cash of een andere formule. © Getty Werkgevers zijn blijkbaar het meest enthousiast over het mobiliteitsbudget voor die gevallen waar de wagen vereist is voor de job en dus het minst een pure salariswagen is. Maar ook in de gevallen waar de auto duidelijk een onderdeel van de verloningspolitiek is, acht 56% het mobiliteitsbudget nog altijd een relevant alternatief om aan te bieden. Al in 2018 vroeg Acerta werknemers met een salariswagen naar hun bereidheid om die salariswagen in te wisselen. Wat bleek? Meer dan de helft van de werknemers met een salariswagen was daar niet strikt aan gehecht. Een compensatie in geld scoorde goed (57%), maar een milieuvriendelijkere kleinere auto vonden velen (54%) ook een goede optie. En het onderwerp mobiliteit/verloning opentrekken naar extra vrije dagen zou 52% ook wel zien zitten. Pittig detail: werkgevers schatten de kans dat hun werknemers de salariswagen ook effectief loslaten minder hoog in dan de werknemers zelf aangeven: amper 10% van de werkgevers gelooft dat een meerderheid van werknemers hiervoor interesse zal vertonen. Tussen theorie en praktijk ligt dus nog een lange weg. Olivier Marcq, jurist bij Acerta: “Houden wat je hebt, is het gemakkelijkste. Een evolutie weg van de salariswagen vraagt een inspanning van alle partijen: de werkgever moet het administratief rondkrijgen en werknemers moeten voor zichzelf uitzoeken hoe ze hun mobiliteit regelen. Dat wordt wikken en wegen en dat vraagt motivatie en tijd. We weten dat er drempels zijn omdat het niet altijd duidelijk is voor de werkgever hoe te implementeren. Informeren en faciliteren is cruciaal.” Informatie: www.acerta.be Oracle en accelerator Start it @KBC bundelen de krachten Oracle sluit zich aan als partner bij Start it @KBC, de grootste Belgische accelerator voor startups. Oracle wil op die manier zijn wereldwijde startup programma lokaal verder verankeren. Tegelijkertijd haalt Start it @KBC nog meer technologische expertise aan boord waar startende bedrijven volop van kunnen profiteren. Oracle is de nummer 1 wereldwijde leverancier van bedrijfssoftware, met een breed scala aan oplossingen voor bedrijven van elke omvang. Om innovatie aan te zwengelen, investeert Oracle ook sterk in het ondersteunen van startups. Met het ‘Oracle for Startups’-programma heeft de multinational een eigen globaal ecosysteem uitgebouwd voor technologische startups. Het partnerschap met Start it @KBC past perfect binnen dat grotere ecosysteem, legt Jan Ronsse, Managing Director voor Oracle België uit. “We kregen wereldwijd veel aanvragen voor een plek in ons programma. Daarom hebben we dit uitgebreid en zijn we beginnen zoeken naar de beste lokale partners. Start it @KBC en Oracle zijn een perfecte match op meerdere vlakken. Oracle neemt net als Start it @KBC geen aandelen in de startups die we begeleiden, we bieden alleen onze expertise en technologie aan. We delen dezelfde visie op startups: we geloven allebei dat ze een belangrijke bijdrage leveren in het aandrijven van innovatie.” D.R. “De samenwerking met Oracle is een win-win-win”, zegt Lode Uytterschaut, oprichter van Start it @KBC. “Startups krijgen meer kansen om te groeien en te schalen. Door de krachten te bundelen, kunnen we samen innovatieve technologieën aanzwengelen die ons het leven gemakkelijker maken en een grotere maatschappelijke impact hebben.” De experts van Oracle zullen workshops geven aan de startups in de Start it @KBC community over high level technologie, maar evengoed over sales en business development. De startups kunnen ook gebruik maken van het netwerk van Oracle. Informatie: www.startit.be Brussel Metropool - september 2019 ❙ 11
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News Baticrea en Jaimy by Belfius helpen samen startende vaklui professioneel te groeien Nieuwe cijfers Belgische voedingsindustrie: the Good, the Bad and the Ugly De nieuwe economische cijfers over de evolutie van de Belgische voedingsindustrie geven een ‘The Good, the Bad and the Ugly’-scenario weer. “Het goede nieuws is dat we extra jobs creëren. De keerzijde van de medaille is dat onze groeimotor, die export toch is, begint te sputteren. Bovendien compenseert die export niet langer de verkoop op de binnenlandse markt, Een lekkende kraan vervangen, een zolder isoleren of een fris likje verf in de woonkamer? Een goede vakman of -vrouw die snel en voor een redelijke prijs kan langskomen voor een herstelling of renovatie, is niet altijd gemakkelijk te vinden voor een particulier. En dat terwijl er – soms naast de deur – pas opgeleide jonge ondernemers staan te trappelen om aan de bak te komen… Om hen op weg te helpen, slaan Jaimy by Belfius en de Brusselse activiteitencoöperatie Baticrea de handen in elkaar. “Deze samenwerking is de logica zelve”, zegt Filip Monbaliu, ondernemingscoach bij Baticrea. “Baticrea zorgt voor de nodige opleiding en begeleiding van de beginnende stielman of -vrouw. En Jaimy brengt hen in virtueel contact met klanten die op zoek zijn naar een gekwalificeerde professional. Een duidelijke winwinsituatie voor iedereen!” Door de werken die via Jaimy werden uitgevoerd, helpt Belfius die jonge ondernemers aan naamsbekendheid en onlineherkenning op zijn platform. Maar ook de klanten varen er wel bij. “Veel particulieren vinden moeilijk een gediplomeerd en erkend vakman voor een herstelling of renovatie in hun huis of appartement”, aldus Christophe Nottebaert (CEO van Jaimy). “Zeker als het een kleine of dringende opdracht betreft. Dankzij Jaimy posten mensen posten hun aanvraag gratis op ons platform en wij gaan meteen op zoek naar de meest geschikte stielman in onze database met aangesloten vaklui.” Sinds een vijftal jaar zet Baticrea volop in op ondersteuning van startende ondernemers in de bouw- en renovatiesector: technische opleiding, boekhouding, administratie, communicatie en marketing. “Vooral dat laatste is voor veel starters een ernstige hinderpaal. Klanten werven vereist specifieke kennis en/of extra investeringen, waardoor veel starters er na een tijdje de brui aan geven”, zegt Filip Monbaliu. Belfius Bank & Verzekeringen heeft het onlineplatform Jaimy ontwikkeld. De stielman of -vrouw schrijft zich in, stelt zijn voorkeuren in (regio, specialiteit, …) en kan vrijwel meteen opdrachten van klanten in zijn/haar regio bekijken. Als hij/zij een klantenopdracht interessant vinden, betaalt hij/zij een kleine som om de contactgegevens van de klant op te halen. Informatie: www.jaimy.be 12 ❙ Brussel Metropool - september 2019 die nog verder afneemt”, aldus Bart Buysse, CEO van Fevia. “Daarenboven zien we nu ook de investeringen dalen. Tijd voor actie dus! We doen vanuit Fevia dan ook een dringende oproep naar de toekomstige regeringen in ons land: less taxation, more value creation.” Eerst het goede nieuws: vorig jaar creëerden voedingsbedrijven in ons land liefst 2000 nieuwe jobs, een stijging van de tewerkstelling in de sector met 2,2%. Het tweede lichtpunt: in 2018 bedroeg de export 27,6 miljard euro, een stijging met 3,5% op één jaar tijd. “Met een positieve handelsbalans van 5,5 miljard euro, zijn we duidelijk een sociaaleconomische sterkhouder”, zegt Jan Vander Stichele, voorzitter van Fevia. “Willen we dat blijven, dan moeten we in eigen land een paar handicaps verder aanpakken: de hoge loon- en energiekosten en de krapte op de arbeidsmarkt.” De uitvoer stijgt niet zo hard als de voorbije jaren. En de Jan Vander Stichele globale omzet van de voedingsindustrie ondergaat voor het eerst in jaren een lichte daling tot 51,8 miljard euro (-0,8%). Na twee recordjaren liepen in 2018 de investeringen bij voedingsbedrijven terug met 6,7%. De terugval op de binnenlandse markt vindt Fevia zorgwekkend. “De omzet op de Belgische markt daalde met 5,3%. We roepen toekomstige regeringen dan ook op om komaf te maken met die typische Belgische lasagne aan accijnzen, taksen en heffingen op voeding. Die maken onze producten te duur en stimuleren grensaankopen. Daarbij verliezen we allemaal!”, waarschuwt Jan Vander Stichele. Een tweede kopzorg is de krapte op de arbeidsmarkt. “Onze bedrijven hebben het steeds moeilijker om de geschikte, vaak technische profielen aan te trekken. We hebben nood aan meer instroom van het talent via onderwijs, omscholing News en activering. Het is aan de beleidsmakers om hiervoor het juiste kader uit te werken. Als sector nemen wij in elk geval onze verantwoordelijkheid op rond opleiding, samen met ons sectoraal fonds Alimento”, aldus Bart Buysse. Informatie: www.fevia.be Gebrek aan kennis van lokale wetgeving: een uitdaging voor correcte loonberekening bij internationale bedrijven Het gebrek aan kennis van de lokale wetgeving is de grootste uitdaging voor wereldwijde payrollafdelingen. Dat blijkt uit onderzoek door de Global Payroll Association en HRdienstenleverancier SD Worx. Payrollafdelingen die in meerdere landen actief zijn, botsen vaak op een gebrek aan kennis over de nationale regels in arbeidsrecht, sociale zekerheidsrecht en fiscaliteit. Liefst 39% van de respondenten vindt dit vandaag ook de grootste uitdaging bij het rekruteren. "De globalisering van bedrijven brengt nieuwe uitdagingen mee voor hun payrolladministratie en -beheer", zegt Els Hanssens, International Sales Director SD Worx Global Solutions. De kenniskloof zorgt niet alleen voor uitdagingen inzake rekrutering, maar leidt ook tot het maken van fouten. Daarom is bijkomende opleiding in payrollafdelingen nodig, zodat werknemers over de juiste kennis en vaardigheden beschikken om correct en nauwkeurig te werken. “Naast opbouw van lokale kennis vergt een efficiënt internationaal payroll beheer de inzet van de adequate tools. Deze dragen bij tot een gestroomlijnd payroll & HR beleid over de landen heen, in combinatie met een goed evenwicht tussen lokaal en centraal gestuurde verantwoordelijkheden. Dit betekent vaak een zoektocht naar een operationeel model dat past bij de land- en bedrijfsspecifieke noden, rekening houdend met lokale gebruiken, het jargon en met de administratieve en fiscale complexiteit waar je niet omheen kan.” Mike Dautzenberg, HR Director van logistieke dienstverlener H.Essers – actief in 17 landen met 6560 medewerkers: “In landen waar we met meer dan 60 à 80 mensen zijn, werken we met een lokale payroll afdeling, met 1 à 2 lokale medewerkers die we opleiden; in landen waar we met 15 à 20 mensen zijn, werken we met een gespecialiseerde partner, omdat dit de garantie is om juridisch helemaal in orde te zijn. Bovendien willen we een uniforme rapportering richting het hoofdkantoor, waarbij bv. loon- en ziektekosten op dezelfde manier zijn gedefinieerd zijn, want ook daarin gelden per land andere spelregels.” Informatie: www.sdworx.com Algemene Vergadering BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 2 oktober 2019 om 16.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 3 oktober 2018 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2018-2019 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidgeld voor het boekjaar 2019-2020 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur : benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van BECI – Kamer van Koophandel Brussel Marc Decorte, Voorzitter Algemene Vergadering BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 2 oktober 2019 om 16.30 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 3 oktober 2018 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2018-2019 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidgeld voor het boekjaar 2019-2020 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur : benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter Brussel Metropool - september 2019 ❙ 13 Marc Decorte, Voorzitter
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Ideeën Voor of tegen Sinds enkele maanden palmen de elektrische steps de hele stad in. Deze mobiliteitsoplossing die snel door het grote publiek aangenomen werd, lijkt een grote verwachting in te lossen. Maar ze brengt ook problemen met zich mee. Misschien toch niet de ideale oplossing? Lorenzo Stefani, Public Relations Manager & Woordvoerder bij Touring Micromobiliteit bestaat al lang in de Verenigde Staten en heeft geleidelijk Europa bereikt, vooral in steden waar de mobiliteitsindex slecht is, zoals Brussel. Die zachte micromobiliteit is noodzakelijk om geluidshinder, de vervuiling e.a. te bestrijden. Problematisch is wel dat deze mobiliteit door de administratieve rompslomp en de versplinterde bevoegdheden, zonder wettelijk kader noch infrastructuur het daglicht heeft gezien. De privésector biedt oplossingen aan zonder een beroep te doen op de overheid. Er heerst een echte onbekwaamheid om de mobiliteit in Brussel te beheren. Volgens Touring zou er een federale commissie moeten komen, bevoegd voor alles wat met mobiliteit te maken heeft. Micromobiliteit bestaat al voor leveringen (voeding post, DHL ...) en dat werkt zeer goed. Waarom dan niet voor particulieren? Met wat strategisch denkwerk kunnen deze steps deel uitmaken van de mobiliteitsoplossing waar we naarstig naar op zoek zijn. Er zouden bijvoorbeeld multimodale platforms gecreëerd kunnen worden rond alle openbare, gedeelde en privé vervoersmiddelen, met één betalingssysteem en één verzekering. Op deze platforms zou een automobilist dan de dichtstbijzijnde P+R parking kunnen vinden, het meest efficiënte openbaar vervoer en uiteindelijk een elektrische step voor de laatste kilometers. Het wettelijk kader moet hier snel aan aangepast worden. De steps zijn in opmars en er komen er nog altijd bij. Volgens de laatste cijfers rijden er maar liefst al 4000 steps rond. In steden zoals Lyon, Bordeaux of Kopenhagen, die een federale mobiliteitscommissie hebben, zijn de steps een waar succes. Ze maken namelijk deel uit van een strategie. Waarom dan niet in Brussel? 14 ❙ Brussel Metropool - september 2019 de free floating elektrische steps? © Belga Boris Dilliès, Burgemeester van Ukkel Op dit moment worden de steps maar matig gewaardeerd in Ukkel, om verschillende redenen. Eerst en vooral omdat de elektronische step, in tegenstelling tot de fiets, geen alternatief is voor de wagen. Hij wordt hoofdzakelijk gebruikt door voetgangers die voordien hetzelfde traject te voet deden. Slechts 3% gebruikt de step als alternatief voor hun wagen. Ook al zou de step deel uitmaken van een globale mobiliteitsoplossing, op zijn eentje kan hij het fileprobleem in Brussel niet oplossen. Het ongeorganiseerd karakter en de complete wanorde in de openbare ruimte vormen een ander probleem. De tweewielertjes zijn overal terug te vinden en kunnen gevaarlijke hindernissen voor voetgangers en minder mobiele mensen vormen. Daarom organiseerden we al enkele overlegmomenten met de verschillende maatschappijen. We vroegen hen zelf hun vloot beter te parkeren op aangeduide stallingsplaatsen en zo het goede voorbeeld te geven aan de gebruikers. En het loont. Het Gewest moet ook verkeersregels vastleggen. Onze politieagenten zijn nu niet bevoegd om de gebruikers die de regels niet respecteren, te verbaliseren. Doodeenvoudig omdat er geen regels zijn. Er bestaat een waar veiligheidsprobleem. De spoedafdelingen moeten meer en meer mensen opnemen die het slachtoffer werden van een ongeluk met een step. Hoe leuk het systeem van de steps er ook uitziet, het is volgens mij geen goed idee. Verbieden is geen optie, maar men moet wel zorgen voor een duidelijke omkadering zodat de verschillende transportmiddelen op een harmonieuze manier kunnen functioneren. ● Gaëlle Hoogsteyn Open Source Digitalisering een kans om bij te leren? D e nieuwe technologieën en de digitalisering hebben een diepgaande invloed op onze samenleving, met als gevolg dat onze consumptiegewoonten en -gedrag veranderen. Smartphones zijn een verlengstuk van onze hand. Hiermee is alles met één druk op de knop toegankelijk geworden. Communiceren, uiteraard, maar ook online winkelen of het reserveren van een babysitter. En met de augmented reality kiezen we zelfs onze nieuwe haarkleur nog voor we naar de kapper stappen. Ondernemingen zijn daarom gretig op zoek naar digitale vaardigheden die helaas zeldzaam zijn op de markt, omdat universiteiten en andere scholen niet voldoende gekwalificeerde gediplomeerden produceren. Deze bedrijven wenden zich dan tot het buitenland, waar ze hun projecten uitbesteden of talent gaan werven. De behoefte aan technische vaardigheden groeit steeds sneller, terwijl de markt met een tekort aan talent kampt. Misschien schuilt de oplossing in permanente vorming. Dit onderwerp is niet nieuw, en toch blijven kleine en middelgrote ondernemingen, ondanks de noodsituatie en de prangende behoeften, de digitale overgang onderschatten, wegens onvoldoende financiële middelen, een gebrek aan inzicht in de nieuwe consumptiepatronen van hun klanten en onbegrip van de mechanismen die een rol spelen bij digitale marketing: SEO, sociale netwerken, creatie van originele inhoud … Ondanks de urgentie blijft de kleine en middelgrote onderneming de digitale transitie onderschatten. Upskilling is essentieel Deze bedrijven verzetten zich nog steeds tegen hun digitale transitie en weigeren te investeren in digitale marketing en in de manente vorming (upskilling) van hun werknemers. In een voortdurend veranderende wereld verwerven werknemers dankzij upskilling nochtans de nieuwe digitale vaardigheden waarmee ze hun taak kunnen doen evolueren, operationeel blijven en bijdragen aan de groei van he bedrijf. Deze continue opleiding biedt de medewerkers een kans tot zelfontplooiing en een betere voorbereiding op een toekomst zonder strategische visie op lange termijn, vanwege de snelle veranderingen in de onderneming. Vandaag is het verwerven van nieuwe vaardigheden een ware uitdaging geworden. Als werknemers hun vaardigheden niet verbeteren om hun carrière een boost te geven, hinken ze al gauw achterop, verlieJulie Foulon CEO, Girleek zen ze hun productiviteit en uiteindelijk hun baan. Er bestaat geen leeftijdsgrens om vaardigheden aan te vullen. Er zijn geen technische voorwaarden om de onderliggende mechanismen van digitale marketing te begrijpen. En tot slot volstaan kleine opleidingen van enkele uren soms om probleemsituaties recht te trekken. Waarom wachten? Het voortbestaan van uw bedrijf hangt ervan af. ● Brussel Metropool - september 2019 ❙ 15 D.R.
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Enterprise Europe Network Vijf tips om zich voor te bereiden op Brexit Brexit wordt uitgesteld tot uiterlijk eind oktober, maar bedrijven houden daar best meteen rekening mee om zich zonder verwijl voor te bereiden. D 1 2 3 4 e nieuwe Britse premier Boris Johnson beloofde dat het Verenigd Koninkrijk zich vóór 31 oktober 2019 uit de Europese Unie zou terugtrekken, met of zonder overeenkomst. Deze beslissing heeft gevolgen voor alle bedrijven die handel drijven met Groot-Brittannië. Als er geen akkoord wordt bereikt, zal voor deze ondernemingen een nieuwe grens ontstaan. Een bedrijf dat bijvoorbeeld producten van Britse oorsprong bij ons distribueert, zal deze dan letterlijk moeten importeren. De onderneming zal namelijk over een conformiteitsverklaring moeten beschikken en een adres op de producten moeten vermelden. Een eerste tip: anticipeer! Douaneformaliteiten zijn tijdrovend en vereisen middelen. "We verwachten files in Dover voor de ferries die auto's vervoeren", zegt Tom De Ridder, douane- en accijnsexpert bij Audi Brussels. Om u een idee te geven: 60% van het verkeer in Zeebrugge komt uit of vaart naar het Verenigd Koninkrijk. In Gent is dit 10%. Zeebrugge is het grootste distributiecentrum van Groot-Brittannië voor voeding, dranken, kleding en auto's. Een andere tip: vraag de douane in elk geval om een verplicht EORI-nummer (Economic Operator Registration and Identification), dat de Europese Commissie oplegt aan economische spelers die met de douaneautoriteiten te maken hebben. Het kan zeer nuttig zijn om de Brexit Impact-scan uit te voeren. Dankzij deze online tool maakt u aan de hand van een gedetailleerde vragenlijst een analyse op maat van de impact van Brexit en evalueert u de gevolgen van een 'no deal' Brexit, om deze impact op uw bedrijf te verminderen. Vierde aanbeveling: controleer of het bedrijf producten aanbiedt of gebruikt die door instanties in Groot-Brittannië zijn gecertificeerd. In het het VK aangemelde instanties zullen hun statuut ten opzichte van de Europese wetgeving namelijk verliezen. 5 Tot slot mogen bedrijven niet aarzelen om contact op te nemen met de Algemene Administratie van de Douane en Accijnzen. Ondanks zijn reputatie helpt dit bestuur bedrijven nu om hun import en export zo veel mogelijk te vergemakkelijken. Dit orgaan is op de hoogte van de procedures voor landen buiten de Europese Unie – wat voor Groot-Brittannië het geval zal zijn als geen Brexit-deal wordt bereikt. Het kan bijvoorbeeld ook bedrijven informeren over handelsovereenkomsten met de EU en de gevolgen voor de douaneformaliteiten en -tarieven. "Het is duidelijk dat deze beslissing de zaken ingewikkelder zal maken", betreurt Tom De Ridder. "De douane zal ook meer controles uitvoeren aan het station Brussel-Zuid.” Audi Brussels heeft geen specifieke maatregelen genomen om Brexit aan te pakken: de Duitse moedermaatschappij beheert dit vraagstuk. Een bijzonder probleem voor de onderneming is dat een aantal van haar leveranciers in Ierland is gevestigd en dat de goederen het Verenigd Koninkrijk doorkruisen. In de toekomst wil de onderneming dit vermijden om kosten en douaneformaliteiten te besparen. ● Didier Béclard Zie ook: https://brexit-impact-scan.be Verdere stappen In uw agenda van 17 oktober: het Brussels Gewestelijk Douaneforum, met een informatiesessie over Tarbel, een nieuwe toepassing voor douanetarieven, een update over Brexit en ontmoetingen met douaneattachés die actief zijn in Brazilië, India, China, Rusland en Indonesië.. Contactpersoon: Jean-Philippe Mergen, directeur Internationalisering EEN Brussel Tel. 02 210 01 77; jpm@beci.be 16 ❙ Brussel Metropool - september 2019 International Connects vervangt be.connected en ontluikt een zaken … wereld Kent u be.connected? Welkom bij Connects! Op 29 juli veranderde uw zakelijk netwerk van naam en breidde zijn grenzen uit. Het was voorheen gericht op Europa. Vandaag strekt het zich uit tot 11 miljoen bedrijven in alle vijf werelddelen! De voornaamste functionaliteit blijft: partners vinden en zaken doen. En voor Beci-leden is en blijft de toegang gratis! H et resultaat van de fusie tussen be.connected en zijn Angelsaksische tegenhanger CobCoe Connects heet "Connects". Dit platform opent bredere uitzichten voor ondernemers dan ooit tevoren. Als u op het eerste geregistreerd stond, wordt u automatisch geregistreerd op het tweede. Mét dezelfde spelers: internationale Kamers van Koophandel beheren het platform als betrouwbare derden. De functionaliteiten blijven bestaan, evenals de doelstellingen trouwens: bedrijven met elkaar in contact brengen en ze bijstaan bij de ontwikkeling van hun activiteiten binnen een internationaal netwerk. Het verschil? Connects biedt meer potentiële partners en contacten: het netwerk strekt zich nu uit tot 11.000 leden, met daarbij een database van bijna 11 miljoen bedrijven. Kortom, een eenvoudige, praktische en veilige oplossing om nieuwe zakelijke uitzichten op te zoeken, zowel in België als in het buitenland. Voorbeelden genoeg: een Brusselse startende onderneming die op zoek is naar distributeurs voor haar product in andere landen, een Italiaanse onderneming die haar verkoop in België of Oost-Europa wil aanzwengelen, of een onderneming die haar diensten tegen een bijzonder concurrerende prijs wil introduceren. Vertrouwen, efficiëntie en zichtbaarheid Deze zoektocht naar klanten, leveranciers en andere distributeurs biedt een grote troef: ze berust op vertrouwen, efficiëntie en zichtbaarheid. Vertrouwen, omdat de bedrijven die lid zijn van het platform te goeder naam en faam bekendstaan en hun identiteit eerst wordt gecontroleerd door de kamers van koophandel van het partnerschap. Efficiëntie, omdat alle zoekopdrachten worden uitgevoerd op één enkel platform, dat ook over een van de grootste databases ter wereld beschikt. En ten slotte zichtbaarheid, omdat het Connects platform openstaat voor leden van tientallen kamers van koophandel over de hele wereld – een aantal dat voortdurend toeneemt. © Getty Gratis voor Beci-leden Deze grotere zichtbaarheid is de belangrijkste verandering van het nieuwe Connects platform, aangezien het de grenzen van Europa overschrijdt naar andere continenten toe, tot in Zuid-Amerika (Brazilië, Chili...), Afrika (Nigeria, Zuid-Afrika...) en zelfs Azië, via de database. Het gebruik ervan blijft gratis voor Beci-leden. Het Connects platform vult het dienstenaanbod voor de export aan: contacten via het internationale netwerk van kamers van koophandel en het Enterprise Europe Network; toegang tot het netwerk van economische en handelsattachés; en uiteraard het Beci Customs loket voor internationale formaliteiten. Als u vroeger gebruik maakte van be.connected, maak u maar geen zorgen: u wordt automatisch overgeschakeld naar Connects. De naam en het logo zijn veranderd, maar uw gebruikersnaam en wachtwoord blijven ongewijzigd. Dit platform zal op termijn nieuwe functionaliteiten aanbieden.● Julien Semninckx Verdere stappen : Meer informatie vindt u op https://www.beci.be/nl/ service/prospectie/ Contactpersoon: Sandra Moyo, Beci Business Relations Officer – smo@beci.be Brussel Metropool - september 2019 ❙ 17
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Mobiliteit & logistiek Xavier Tackoen (Espaces-Mobilités): “Enkel een transversaal beleid kan werken” Van de huidige planification moeten we naar een pactification evolueren, beweert Xavier Tackoen, managing director van Espaces-Mobilités – en gasthoofdredacteur voor dit dossier. Al sinds 2011 ontwikkelt hij strategieën voor een betere mobiliteit op Brussels, Belgisch en Europees niveau. "M obiliteitsplannen houden steevast de lange termijn voor ogen, maar door de digitalisering veranderen sectoren aan een hoog tempo”, meent Xavier Tackoen. “Het langetermijndenken dat de overheid unilateraal ontwikkelde blijft noodzakelijk maar is niet langer toereikend, omdat de economische wereld een vooraanstaande speler van de mobiliteit is geworden. Vandaar mijn pleidooi voor een pactification: de overheid, de bedrijfswereld en de burgers moeten akkoorden sluiten over wat snel realiseerbaar is. Er is nood aan collectieve inspanningen. Het nieuwe Brusselse mobiliteitsplan Good Move heeft aangetoond dat je met succes alle stakeholders kan samenbrengen, maar het overleg moet permanent zijn. De tijd is gekomen om concrete acties te ondernemen. Bedrijven, maar ook gemeenten zullen intensief moeten samenwerken.” Hoe gaat zo’n pactification in zijn werk? “We hebben al het stappenplan van het gewestelijke mobiliteitsplan GoodMove, waarover iedereen het min of meer eens is. Enkele acties zijn duidelijk en houden geen grote risico’s in, andere zijn eerder innovatief. Ik denk aan de piekurenprogramma’s, die toelaten dat niet alle werknemers tussen 8 en 9 uur op kantoor arriveren. Sommige medewerkers zullen wat vroeger komen, andere wat later. Zoiets vraagt om een pact tussen de overheid en de bedrijfswereld. Innovatie is moeilijk, de kans om te falen is reëel, maar we moeten nieuwe initiatieven aandurven.” Kunt u nog van die innovatieve ideeën noemen? “Meer investeren in het beheer van de vraag. Het aanbod © Reporters Xavier Tackoen is deskundige stedelijke mobiliteit en gedelegeerd bestuurder van het studiebureau Espaces-Mobilités. In een tweede dimensie van zijn beroepsleven richtte hij het Maestromobile platform op, dat verschillende partners samenbrengt om mobiliteitsconcepten en -ervaringen aan te bieden. Xavier Tackoen is de gasthoofdredacteur van dit nummer. voor de mobiliteit van de toekomst bestaat al: deelsystemen voor auto’s, fietsen, e-steps… Er zijn platformen voor zowat alles maar de mensen kennen dat aanbod onvoldoende. We moeten hen begeleiden naar de oplossing die hun past. Het komt op persoonlijke coaching neer. Vele bedrijven coachen soft skills, maar qua mobiliteit gebeurt er nog te weinig.” Wat kunnen bedrijven concreet doen? “Bedrijfsleiders die het goede voorbeeld geven, dat is de beste communicatiecampagne. Als de CEO toont hoe het kan, ontmijn je de veelgehoorde reactie ‘onze baas heeft makkelijk praten, hij rijdt lekker met zijn bedrijfswagen rond’. Bedrijfsleiders schermen vaak met het argument dat ze weinig tijd hebben, 18 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Mobiliteit & logistiek Tijdens de redactievergadering, vlnr: Ischa Lambrechts (Adviseur Mobiliteit Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci), Xavier Tackoen en Peter Van Dyck (freelance journalist). terwijl je net tijd kan winnen door je je op een andere manier te verplaatsen. De CEO en de mobiliteitsmanager die samen de rest van het bedrijf op sleeptouw nemen: daar geloof ik echt in. Bedrijven moeten ook hun uitgaven rond mobiliteit beter analyseren. Het onderhoud en de huur van parkings, het beheer van de bedrijfsvloot: dat kost allemaal veel geld. Ze moeten zich de vraag stellen of ze het budget van bv. acht miljoen euro niet kunnen optimaliseren. Als je 200 mensen zo ver krijgt dat ze met de fiets komen, heb je meteen veel minder parkeerkosten.” fiscaliteit, huisvesting… In plaats van aparte plannen hebben we behoefte aan een transversaal beleid dat een positieve impact op mobiliteit heeft. Dat geldt zeker ook voor bedrijven. De mobiliteitsmanager werkt onvoldoende samen met de verantwoordelijken voor hr, financiën en infrastructuur. Er is geen shift in paradigma. We moeten mensen aansporen om een beroep te doen op de nieuwe mobiliteitsdiensten, om de auto’s zo veel mogelijk uit de steden te weren. Mobility as a Service evolueert in de goede richting voor de steden, maar op het platteland is er geen kritische massa, zodat de nieuwe diensten zich op die plekken niet ontwikkelen. De privébedrijven gaan daar nooit in een MaaS investeren, omdat er te weinig vraag is. Buiten de steden is de auto nog altijd koning.” Is daar dan geen oplossing voor? “Ruimtelijke ordening. Vele mensen hebben nog steeds een Bedrijfsleiders die het goede voorbeeld geven, dat is de beste communicatiecampagne. Hoe belangrijk is de tool Mobility Passport, die in samenwerking met Beci en het BHG door het MaestroMobile lab van Espaces-Mobilités is ontwikkeld, en waarmee mensen alle vervoersdiensten kunnen uittesten? “Dat is veelbelovend, we hebben nu al 300 deelnemers, van wie de helft heel actief is. Het is moeilijk om iedereen op te volgen, aan te moedigen en persoonlijk advies te geven. Wie echt met ons platform aan de slag gaat, is er enthousiast over. We moeten het ook mogelijk maken om het Mobility Passport binnen bedrijven te implementeren. Alle werknemers kunnen er iets van leren, ook al veranderen zij niet direct hun vervoerspatroon. Waarom kunnen ondernemingen geen subsidies voor mobiliteitsinitiatieven krijgen, zoals dat met milieuprogramma’s gebeurt? Bewustmakingscampagnes rond openbaar vervoer en fietsbeleid bestaan al, maar premies blijven voorlopig uit. Te weinig bedrijven zijn al bereid om geld in hun mobiliteitsbeleid te pompen. Ze hebben stimuli nodig.” U gelooft in een holistische aanpak. Waarom? “We gaan nooit de problemen oplossen als we ons enkel op de mobiliteit focussen. Veel zaken beïnvloeden de mobiliteit: tewerkstelling, onderwijs, ruimtelijke ordening, digitalisering, huis in the middle of nowhere. We zullen nieuwe duurzame wijken moeten bouwen. Voor bestaande villa’s ver van openbaar vervoer en fietssnelwegen zijn er geen oplossingen. De spanning tussen stad en platteland zal toenemen. Niet op beleidsniveau, maar tussen de burgers onderling. Zij die afhankelijk zijn van hun auto om naar kantoor te komen, raken in conflict met hun fietsende collega’s. In de steden geeft iedereen toe dat er vooral in fietspaden en openbaar vervoer geïnvesteerd moet worden. De spanning zal ook in de bedrijfswereld merkbaar zijn, want er zijn nog altijd méér bedrijven die Brussel verlaten dan die er zich komen vestigen. Er wachten ons dus nog vele uitdagingen. Enkel een transversaal beleid kan daaraan tegemoet komen.” ● Peter Van Dyck © Reporters Xavier Tackoen aanvaardde een radio-interview in de studio van Beci. Dit interview kunt u beluisteren op www.beci.be/podcast/bruxelles-metropole. Brussel Metropool - september 2019 ❙ 19 © Reporters
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Mobiliteit & logistiek Good Move : burgers en belanghebbenden werden gehoord. Het nieuwe gewestelijke mobiliteitsplan Good Move heeft de fase van het openbaar onderzoek bereikt. Weeral zo’n initiatief verzonnen in een ivoren toren, los van de werkelijkheid? Echt niet! Jean-Rodolphe Dussart, hoofd planning bij Brussel Mobiliteit, vertelt ons over de baanbrekende ontwikkeling ervan. "G Jean-Rodolphe Dussart ood Move mocht in geen geval een plan zijn dat door de administratie is bedacht en dat je vervolgens aan de gebruikers en stakeholders oplegt”, steekt Jean-Rodolphe Dussart van wal. “Vanuit het Brussels Gewest zochten we de steun van de inwoners én van de operatoren die het plan in uitvoering moeten brengen. We merkten een grote bereidwilligheid. Vanaf oktober 2016 hebben we twee jaar lang talrijke bilaterale workshops in kleine comités en ateliers, maar ook grote colloquia georganiseerd. Bedoeling was om de mobiliteitsproblemen te benoemen en de doelen en mogelijke pistes te identificeren.” Jean-Rodolphe Dussart haalt drie sterke punten van de procedure aan. Ten eerste het burgerpanel. “We nodigden 40 burgers uit, een goede mix van jong en oud, van mannen en vrouwen en van sociaaleconomische variatie. Gedurende drie weekends zijn die mensen naar het Brussels parlement gekomen. Mobiliteitsexperten stonden hen bij om inzichten te verwerven. Zo stelde het burgerpanel met veel gezond verstand een resolutie van vijf pagina’s op, die nadien door het Brussels parlement is besproken. Het voordeel was dat er niet naar het eigenbelang werd gekeken; de panelleden werden tot een globale aanpak gedwongen.” Tweede steunpilaar was de uitstekende samenwerking met de stakeholders: belangrijke operatoren zoals de MIVB, maar bv. ook Leefmilieu Brussel (om aspecten te beoordelen als luchtvervuiling en geluidshinder). Ook burgemeesters waren betrokken. In een atelier staken deze stakeholders de koppen bij elkaar. “Een derde belangrijk fundament was het besef dat mobiliteit niet enkel een probleem is. Het gaat om méér dan de congestie in de Leopold II-tunnel. Mobiliteit omvat ook veel positieve elementen. We hebben een 50-tal acties opgelijst die de voetgangers, de fietsers en het openbaar vervoer ten goede komen.” Attractieve kwartieren Ondanks discussies verliep de procedure verbazend vlot. Men raakte het snel eens over de doelstellingen. Alle voorstellen werden in één document gegoten. “Zowel milieuverenigingen als bedrijven noemden het document coherent en ambitieus en valoriseerden het. De Brusselse regering wilde er niets aan veranderen, wat betekent dat het een heel legitiem en geloofwaardig document is. In tegenstelling tot het vorige mobiliteitsplan Iris 2 is Good Move echt een co-creatie. De mensen zijn werkelijk gehoord en vinden hun wensen terug in het plan. En omdat de operatoren mee de pen hebben vastgehouden, biedt het ook perspectieven voor de realisatie van het plan.” Good Move rust volgens Jean-Rodolphe Dussart op twee fundamentele principes. “Het eerste is de levenskwaliteit: de stad attractiever maken voor de inwoners en ondernemers. Het idee is om het stedelijke gebied in 50 kwartieren in te delen. Binnen die stadsdelen verminderen we heel sterk het doorgaand verkeer via een circulatieplan. Daar bovenop richten we nieuwe publieke ruimten in, met wandelzones, in het hart van de kwartieren. Het kwartier rond de Elsenesteenweg, van de Naamsepoort tot het Fernand Cocqplein, hebben we al op die manier aangepakt, en met succes. Tweede fundament van Good Move is Mobility as a Service (MaaS). Het Gewest moet hiervoor een kader schetsen. Bedrijven als Uber en Google bereiden al zo’n MaaS voor, maar zij zullen naar hun eigenbelang kijken – zij willen uiteraard in de eerste plaats hun eigen diensten verzilveren. Uber is bijvoorbeeld nogal autogericht, terwijl wij de wagen liefst zo veel mogelijk uit het stadsbeeld zien verdwijnen. Vandaag zijn de operatoren nog concurrenten van elkaar en niet compatibel. MaaS moet voor de integratie van alle vervoersmodi zorgen.” ● Peter Van Dyck Good Move ondergaat openbaar onderzoek Het project Good Move beoogt een gewestelijk mobiliteitsplan. Het werd eind 2016 gelanceerd om de mobiliteit in Brussel tegen 2030 een nieuwe draai te geven. Veel belanghebbenden, van burgers tot deskundigen, werden betrokken bij de ontwikkeling. Beci nam deel aan het overleg, met name via de Brusselse Economische en Sociale Raad (ESRBHG) en de regionale Mobiliteitscommissie. Het project, dat de Brusselse regering in april goedkeurde, ondergaat tot 17 oktober een openbaar onderzoek. Info: https://goodmove.brussels/nl/ Brussel Metropool - september 2019 ❙ 21 D.R.
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Mobiliteit & logistiek Zes invalshoeken om de mobiliteit in Brussel te veranderen Brussels Good Move, het nieuwe Brusselse mobiliteitsplan, ondergaat tot 17 oktober een openbaar onderzoek (meer hierover op blz. 21). De ontwikkeling van het plan berustte gedeeltelijk op workshops rond zes invalshoeken: Good Choice, Good Partner, Good Knowledge, Good Neighbourhood, Good Network en Good Service. Kortom, zes hefbomen om de mobiliteit in Brussel gunstig te beïnvloeden. Dat illustreren we aan de hand van zes inspirerende voorbeelden. 1. GOOD CHOICE : Een shop voor openbaar vervoer Een stijlvolle ruimte van 400 m² op het gelijkvloers van het station van Rennes in Bretagne, met gele muren en dito stoelen die uitnodigen om met een lach binnen te stappen. Dat is Espace KorriGo. Je zou het een shop voor mobiliteit kunnen noemen met ruime openingsuren (zelfs op zondag tussen 13 en 20 uur kun je er terecht). Sinds de zomer van 2018 is deze ‘winkel’ op een strategisch punt in het station gevestigd, op een plaats waar trein-, bus- en metroreizigers elkaar kruisen. Dagelijks bezoeken zo’n 60.000 mensen dit agentschap of de soortgelijke ruimte op niveau -1 waar de vele (geld)automaten de gebruiker de kans bieden om op een snelle manier een KorriGo Services-kaart te kopen of te herladen. Met deze kaart, die vier jaar geldig blijft, kun je tegen voordelige tarieven een beroep doen op het openbaar vervoer. Bus en metro, maar ook het regionale exprestreinsysteem (TER) dat de Bretonse steden met elkaar verbindt. Ook de kabelbaan van Brest is inbegrepen. Bovendien kun je er langeafstandsbusreizen (zoals FlixBus) mee boeken en gebruik maken van deelsystemen voor fiets en carpooling. In de twee Espaces KorriGo kun je uiteraard ook terecht als je meer informatie wenst over alle diensten en het netwerk en als je problemen ondervindt met je kaart. Studentenpopulatie: Als relatief kleine stad was Rennes de eerste in Frankrijk om in 2002 een metronetwerk uit te bouwen waar volautomatische treinen op rijden. Belangrijk om te weten, is dat Rennes met meer dan 65.000 studenten de tweede belangrijkste universiteitsstad van Frankrijk is. Al hebben vandaag liefst 600.000 Bretoenen al een KorriGo Services-kaart op zak, in het begin mikte men vooral op de studentenpopulatie. Dat is de reden waarom je met de KorriGo Services-kaart niet alleen toegang hebt tot vervoerdiensten, maar ook tot universiteitsrestaurants, bibliotheken en zwembaden. In de toekomst zullen ook parkings en oplaadpunten voor elektrische voertuigen geïntegreerd worden. 2. 22 ❙ Brussel Metropool - september 2019 GOOD PARTNER : Naar een Europees wettelijk kader Alle Europese lidstaten hebben een Intelligent Transport Systems-organisatie (ITS). Met vereende krachten timmeren zij aan een Europees wetgevend en technisch kader voor de mobiliteitsdiensten die als paddenstoelen uit de grond rijzen. De Belgische speler ITS.be heeft vier De waterweg als duurzaam alternatief voor transport De Haven van Brussel speelt een belangrijke rol in de bevoorrading van de stad met bouwmaterialen, olieproducten, metalen, voedingswaren, enz. Dankzij de waterweg rijden er elk jaar immers 2 000 vrachtwagens minder rond op onze wegen. Een van de belangrijkste opdrachten van de Haven bestaat in het bevorderen van de modal shift van goederentransport over de weg naar de waterweg en de spoorweg. Het kanaal kan immers nog meer trafieken aan, zonder dat daarvoor investeringen nodig zijn. Bovendien kunnen zo heel wat typische problemen van wegtransport vermeden worden, zoals files, schade aan de wegen en vervuiling. Transport over de waterweg is ook de meest milieuvriendelijke transportwijze: dankzij de zeven miljoen ton goederen die jaarlijks per schip getransporteerd worden, kunnen er dagelijks 2 000 vrachtwagens vermeden worden in en rond de hoofdstad, en wordt er jaarlijks 106 000 ton CO2 uitgespaard. Het gepalettiseerd transport over de waterweg, waarvan de Haven van Brussel een pionier is, neemt trouwens almaar toe doordat verschillende klanten beslist hebben om ook betonblokken, zandzakken en betonnen snelbouwstenen over het water te vervoeren. Overweegt u ook een multimodale aanpak van uw transport in Brussel? Neem dan contact op met onze logistiek - en transportdeskundigen via bdo@port.brussels. Concreet heeft de Haven langs het kanaal een netwerk van overslagplatformen gecreëerd om goederen zo dicht mogelijk bij de eindgebruiker te kunnen leveren en de kosten van de ‘last mile’ te beperken. Zo kunnen goederen die via de waterweg het stadscentrum binnenkomen gelost worden op de platformen, eventueel ompakt worden en per bestelwagen of klein elektrisch voertuig naar hun eindbestemming gebracht worden. Kortom, de Haven heeft de komende jaren een steeds belangrijkere rol te spelen op het vlak van stadsdistributie. Ook de grond die afkomstig is van bouwwerven nabij het kanaal wordt steeds vaker per boot vervoerd. Door innovatief en creatief na te denken over logistieke oplossingen, zorgt de Haven dus voor een betere mobiliteit en een meer leefbare stad. www.port.brussels
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Mobiliteit & logistiek en shuttles van de toekomst. Net als in andere Europese landen is gebeurd, zette ITS.be ook een MaaS alliantie op waarin het vereiste wettelijke kader, ondersteuning voor zakelijke modellen, het informeren van gebruikers en technische operabiliteit aan bod komen. 3. © Getty GOOD KNOWLEDGE : Big data voor stadsmobiliteit op maat prioritaire domeinen vooropgesteld: MaaS, multimodaal mobiliteitsmanagement door overheden, ACE (Autonoom, Co-operatief en Elektrisch rijden) en de intelligente kilometerheffing. Als publiek-private non-profit organisatie acht ITS.be het evident dat overheid en privésector samenwerken. “Niet alleen voor de noodzakelijke afstemming tussen de verschillende publieke beleidsniveaus en de private expertise, maar ook omdat correcte marktwerking onder regie van de overheid nodig is om tot duurzame mobiliteit te komen”, meent managing director Peter Van der Perre. “Daarbij ontstaan juridische en technische kaders die best ontwikkeld worden in publiek-private dialoog en met kennisdeling over de grenzen van de gewesten heen. Een voorbeeld hiervan zijn de licentiemodellen voor gedeelde mobiliteit, zoals fiets-, auto- en stepdelen, waarbij het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Brussel Mobiliteit overigens een voortrekkersrol spelen.” Standaarden voor realtime-info: Partnership staat centraal bij ITS.be. Via co-operatieve projecten en workshops laat het maximaal informatie doorstromen over de ‘best practices’ die overal ontstaan, op gewestelijk, federaal en Europees niveau. Zo volgt het de creatie van Europese standaarden op de voet die toelaten om realtime-informatie te publiceren over alle vervoersmodi. Projecten waarbij ITS.be momenteel betrokken is, zijn zogenaamde C-ITS ontwikkelingen of co-operatief rijden. Bij C-ITS communiceren voertuigen in real time met elkaar en met de infrastructuur (zoals verkeerslichten). Dat is een belangrijke bouwsteen voor de autonome wagens 24 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Volgens Micropole Belgium, een consultancy- en engineeringbureau gespecialiseerd in business intelligence, advanced analytics en data management, kunnen big data de stadsmobiliteit vooruithelpen. Movin’ City, het concept dat Micropole aandraagt, steunt op twee principes. Het eerste is een digitale mobiliteit die multimodaal en intermodaal is en gericht op het personaliseren van de services, met respect voor de privacy van de gebruiker. Via zijn mobiele telefoon of desktop kan deze de mogelijkheden van de transportnetwerken exploreren en trajecten en verkeersinfo checken. Tweede principe is de opwaardering van het grondgebied. Voor het ontwikkelen van het stedelijk toerisme is het zaak het consumentengedrag te doorgronden. De toeristische sector en de organisatoren van evenementen kunnen via de digitale snelweg trajecten en bezienswaardigheden suggereren die beantwoorden aan de verwachtingen van de gebruiker. © Getty Vermits de moderne metropool in volle evolutie is en er steeds meer vervoersmodi bijkomen, is het volgens Micropole in die complexe context niet simpel om een MaaS uit de grond te stampen. Tot nu toe beschermen de operatoren hun eigen data, waardoor er onvoldoende toegang toe is, en zijn de aangeboden diensten absoluut niet uniform. Mobiliteit & logistiek Goede uitwisseling: Micropole pleit voor een analytische aanpak. Het delen en verwerken van data maakt het mogelijk het gedrag en de ervaringen van de gebruiker te evalueren en vervolgens zijn tevredenheid te verbeteren. Het is ook belangrijk realtimediensten te ontwikkelen, partnerships te creëren en de investeringen te sturen. Als voorbeeld haalt Micropole het platform OnlyMoov van Lyon aan, dat een multimodale calculator aan de gps koppelt en de 20 miljoen data die per dag beschikbaar zijn consolideert. Een ander voorbeeld is de OùRA!-kaart in Chambéry waarmee je makkelijk van het ene transportmiddel naar het andere kan switchen. Het systeem linkt verschillende ticketsystemen aan elkaar, verzekert een goede uitwisseling van informatie tussen de netwerken en kiest voor een multimodale en zonale tarifering. 4. GOOD NEIGHBOURHOOD : Verkeerscode beschermt zwakke weggebruikers wat wil zeggen dat de verkeersregels wie te voet gaat beschermen. In de code staat het concept ‘gefilterde doorlaatbaarheid’. Dit wijst erop dat bepaalde straten in het historische stadcentrum enkel zwakke weggebruikers toelaten. De inrichting van de publieke ruimte is er zo op gericht dat die de wandelaars toekomt. Via een circulatieplan en kleine ingrepen in de infrastructuur, die de hinder zo veel mogelijk beperken, creëert men aangename en verkeersluwe wijken. Een heuse fietscultuur: De Franse stad gaat zeer ver in het faciliteren van de fietsers. De deelfietsen van Vélhop zijn mee opgenomen in Le PassMobilité (de mobiliteitspas die ook toegang geeft tot tram, bus en autodelen), met de app StrasMap kun je in real time checken waar zich Vélhop-stations bevinden en de overheid organiseert workshops over hoe je autonoom je fiets kan onderhouden. Straatsburg wil een echte fietscultuur tot stand brengen. Op logistiek niveau richt men exclusieve ruimten in voor de stockage en de overslag van goederen van ‘vélos-cargos’. Stonden de auto’s in 1988 nog voor 50% van het verkeer in Straatsburg in, tegen 2030 moet dit percentage tot 30% teruggebracht worden. Het aandeel voetgangers moet in diezelfde periode evolueren van 33% tot 37%, het aantal fietsers van 10% tot 16%. Een ambitieus plan. 5. © Belga Hoewel Straatsburg reeds het grootste tramnetwerk van Frankrijk bezit (55 km aan sporen), weigert het op de lauweren te rusten. Het ‘plan d’actions des mobilités actives’ (PAMA), een forse sprong voorwaarts, is de vrucht van talloze uitwisselingsmomenten met alle burgemeesters van de gemeenten die deel uitmaken van de Eurométropole de Strasbourg. Wie ook mee aan tafel zit, is het Deense toonaangevende adviesbureau Copenhagenize Design Co. Hoewel Straatsburg nu al de vierde stek bekleedt in de wereldtop van fietsvriendelijke steden, wil het met de hulp van de consultants het fietsnetwerk VéloStras nog verbeteren. De stad wil zo resoluut alle ‘actieve’ verplaatsingen aanmoedigen dat het geregeld zijn oor te luisteren legt bij focusgroepen van mensen die nooit te voet gaan of de fiets nemen, om zo hun terughoudendheid beter te begrijpen. Het PAMA bevat een wandelaarsvriendelijke verkeerscode, GOOD NETWORK : Een tram voor Neder-Over-Heembeek Neder-Over-Heembeek kampt al sinds mensenheugenis met openbaar vervoer dat slecht verbonden is met de rest van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Voor de Het Militair Ziekenhuis Koningin Astrid moet tegen 2025 met een tramlijn bereikbaar zijn. Brussel Metropool - september 2019 ❙ 25 © Belga
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Mobiliteit & logistiek vele inwoners die dagelijks pendelen naar het centrum zijn er enkel buslijnen die volledig gesatureerd en dus ontoereikend zijn. De klachten hierover zijn legio. Een oplossing met een tramlijn dringt zich op. De MIVB heeft hierover trouwens een participatieve studie op gang gebracht, in samenwerking met Brussel Mobiliteit en de Stad Brussel. Deze impactstudie is bedoeld om optimale trajecten voor de nieuwe lijn uit te stippelen, die dan tegen eind 2019 aan de kersverse Brusselse regering zouden worden voorgelegd. Er komt eerstdaags een webpagina met informatie over het project. En begin september kwamen de bedrijven van het betrokken gebied over dit project bijeen. Organisaties zijn vragende partij: Een van de voorgestelde routes zou ondergronds vertrekken aan het Rogierplein (zoals de huidige lijn 3). Vervolgens zou hij via Noord naar Van Praet gaan over bestaande sporen. Vanaf de Oorlogskruisenlaan zou een nieuw stuk aangelegd worden. De tram zou zeker passeren aan het sorteercentrum van Bpost, de nieuwe Solvay-site en eindigen aan het Militair Hospitaal. Dat lijkt logisch, want de grote bedrijven en organisaties in de kanaalzone zijn vragende partij voor de tram. Bij de nieuwe bestelling die MIVB onlangs plaatste bij het Canadese bedrijf Bombardier voor 30 tramstellen (type Tram New Generation, waarvoor de bekende designer Axel Enthoven het interieur ontwierp) is al rekening gehouden met de komst met de aangekondigde netuitbreidingen, waaronder de nieuwe tramlijn naar Neder-Over-Heembeek. Aan de volledige operatie zou een kostenplaatje van 65 tot 70 miljoen euro hangen. Als alles vlot verloopt, zou de tramlijn er tegen 2025 kunnen liggen. 6. GOOD SERVICE : Apps die mobiliteitsoplossingen samenbrengen Op gelijk welk moment de beste route selecteren voor openbaar vervoer, eventueel aangevuld met een traject met de fiets of te voet: dat zal de Smart Mobility Planner (SMOP) mogelijk maken. Deze intermodale routeplanner is ontwikkeld door nextmoov, een digitale studio gespecialiseerd in mobiliteit, in samenwerking met TEC, NMBS, MIVB en De Lijn. Het concept van de vier vervoersmaatschappijen was in augustus 2018 laureaat van Smart Mobility Belgium, een federale oproep voor slimme mobiliteitsprojecten. De SMOP integreert de realtimegegevens van het aanbod van de vier deelnemende operatoren op een open source platform. De grote voordelen tegenover de 26 ❙ Brussel Metropool - september 2019 veel geraadpleegde routeplanner van Google Maps is dat je er ook terecht kunt voor deelfietsen van Villo, dat de data accurater zullen zijn en je meteen tickets voor de mobiliteitsoplossing van je keuze kan kopen. Iets meer dan 3000 ambassadeurs testten enkele maanden geleden de kwaliteit en gebruiksvriendelijkheid van een alphaversie van de SMOP, waarna op basis van de feedback de zoekfunctie, de kaart en de navigatie nog werden verfijnd. Eind november moet alles gefinetuned zijn en kunnen de vervoersmaatschappijen de technologie gaan gebruiken. Ook voor bedrijven: Aan een ander veelbelovend MaaSexperiment sleutelt Lab Box, een startup studio die twee jaar geleden uit D’Ieteren Auto is voortgevloeid en volledig autonoom nieuwe mobiliteitsoplossingen die complementair zijn met de wagen ontwikkelt en promoot. De diensten die Lab Box momenteel al in zijn portfolio heeft, zijn My Move (flexibel en groen fleet management), Lizy (digitaal leasing platform), Ush (gedeelde, elektrische en autonome shuttledienst) en Poppy (deelwagens). Begin dit jaar kwam daar nog CarASAP bij, een platform waar ondernemingen een wagen met chauffeur kunnen boeken. Het sluitstuk is Skipr, de flexibele mobiliteitsapp van Lab Box die het mogelijk maakt verschillende vervoersmodi te plannen, reserveren en betalen. “Als MaaS-oplossing heeft dit een holistische aanpak. Het wil niet alleen efficiënt mobiliteitsoplossingen met elkaar verbinden, maar dit ook op een geïntegreerde en intelligente manier doen, rekening houdend met het individu en zijn persoonlijke verwachtingen”, zegt CEO Michaël Grandfils.● Peter Van Dyck D.R. ENERGIEPREMIES 2019: een effi ciënt stelsel met enkele nieuwigheden Besteedt u een belangrijk deel van uw budget aan uw energieverbruik en hebt u dit jaar besloten hier iets aan te doen? De energiepremies van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest helpen u fi nancieel om te kiezen voor de meest effi ciënte technieken en apparaten. Op 27 september 2018 heeft de Brusselse Hoofdstedelijke Regering het energiepremiestelsel 2019 goedgekeurd. Het totale budget is vastgelegd op 18 miljoen euro om u te ondersteunen bij uw investeringen. Zoals aangekondigd in 2016 laat de stabiliteit van het stelsel u toe de energierenovatie van uw vastgoed te plannen, terwijl in 2019 sommige belangrijke nieuwigheden worden toegevoegd. Sinds 2016 heeft het stelsel van de energiepremies het mogelijk gemaakt om de beschikbare middelen te optimaliseren en de procedures voor het aanvragen en toekennen van de premies te vereenvoudigen. Zo konden ook meer mensen van de premies gebruikmaken via de uitbreiding van de categorie van lage inkomens met nieuwe doelgroepen (eigenaars-verhuurders, mede-eigendommen, scholen, crèches, universiteiten en hogescholen, …). Het stelsel van de Energiepremies 2019 zet in op de stabiliteit die in 2016 werd aangekondigd: de nadruk ligt dit jaar nog steeds op de 3 effi ciëntste domeinen: studies en audits - isolatie en ventilatie - verwarming. Een stabiel stelsel betekent niet automatisch een ongewijzigd stelsel en in 2019 zullen een aantal verbeteringen het daglicht zien. Invoering van een nieuwe premie voor de periodieke EPB-controle van toestellen op gas Deze nieuwe premie van de categorie “verwarming” is bestemd voor kwetsbare gezinnen (gezinnen in categorie C) en past in het kader van de omschakeling van het Brussels netwerk van arm gas naar rijk gas, waarbij het nodig is te controleren of de installaties compatibel zijn met rijk gas. De premie C8 - periodieke controle zal worden toegekend aan gezinnen die de EPB-controle van hun verwarmingsketel of gasboiler laten uitvoeren en zal 100 euro per attest voor periodieke EPB-controle bedragen. Verhoging van het bedrag van de premies voor de verwarmingsketels en isolatie van de muren aan de buitenkant In januari 2018 werd besloten het bedrag van de premie voor de dakisolatie, dikwijls de eerste investering om een renovatie ENERGIEPREMIES 2019 ENERGIEPREMIES 2019 te starten, te verhogen. Om de beschikbare middelen te optimaliseren door de energiepremies nog aantrekkelijker te maken, werden in 2019 de premies voor “condensatieketels” en de “isolatie van muren” verhoogd. De premie voor de plaatsing van een condensatieketel biedt elke aanvrager de kans ernstig te overwegen om zijn stookolieketel op te geven of te kiezen voor een meer effi ciënte gasketel. Bovendien is de premie complementair met de nieuwe premie C8 als uit de periodieke controle van de huidige installatie zou blijken dat het gastoestel moet worden vervangen in het kader van de omschakeling van het gasnet. In 2019 worden de bedragen als volgt verhoogd: ➜ Categorie A: 700 € (in plaats van 500 € in 2018) ➜ Categorie B : 800 € (in plaats van 600 € in 2018) ➜ Categorie C : 1200 € (in plaats van 700 € in 2018). Net als de premie voor de verwarmingsketels wordt de premie voor de isolatie van de muren aan de buitenkant ook verhoogd in 2019. Dit zijn de nieuwe bedragen: ➜ Categorie A: 55 €/m² (in plaats van 40 € in 2018) ➜ Categorie B : 65 €/m² (in plaats van 45 € in 2018) ➜ Categorie C : 75 €/m² (in plaats van 50 € in 2018). Verbetering van de toegankelijkheid Met het oog op een voortdurende verbetering van het premiestelsel worden in 2019 ook twee technische en administratieve wijzigingen ingevoerd: ➜ de vereenvoudiging van de administratieve voorwaarden tussen renovatiepremies en energiepremies door de inkomenscategorieën van de twee systemen op elkaar af te stemmen; ➜ de uitbreiding van de toegang tot de energiepremies voor de uitbreidingen in het kader van een zware renovatie, zoals het geval was voor de eenvoudige renovaties in 2018. 1 MEER INFO : www.leefmilieu.brussels – Zie “Energiepremies in 2019” info@leefmilieu.brussels • 02/775 75 75
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Mobiliteit & logistiek Morgen Egmont zorgt voor verbinding en sfeer De befaamde architect Pierre Lallemand tekende met Morgen Egmont een ambitieus plan voor de heraanleg van de Waterloo- en de Gulden-Vlieslaan, met een plantentuin tussen twee commerciële oevers. Volgens de architect slechts een eerste stap. “Een urbanistisch project als dit moet blijven evolueren.” Pierre Lallemand stelt voor om de oevers van de Guldenvlieslaan en van de Waterloolaan via een soort zwevende wandelzone met elkaar te verbinden. van de bureaus van Bruno Fortier, Polo en Arcadis. Lallemand zegt dat zijn plan, dat een link legt tussen de handelszone en het nabijgelegen Egmontpark (vandaar de naam), tabula rasa heeft gemaakt. “Mijn uitgangspunt was: welke stad wensen we ons? Voor mij is de stad vooral een plek waar alles mogelijk is. Een plek van vrijheden en ideeën, open voor alle mensen. Ze moet plezier uitstralen.” "N iet meteen wat je verwacht van een architectenbureau, hè?” Pierre Lallemand glimlacht als hij ons welkom heet in zijn Brusselse kantoor. We merken wel wat maquettes en plannen op, maar vooral de designfiets tegen het raam en de kunstwerken tegen de muren trekken de aandacht. Pierre Lallemand is méér dan een architect, hij is ook designer en artiest. Die veelzijdigheid maakt het plan dat hij uittekende voor GuldenVlies zo interessant. Dit toonbeeld van esthetiek denkt tegelijk out-of-the-box en berust op een duidelijke visie op stadsontwikkeling en mobiliteit. Pierre Lallemand toverde op papier een alternatief voor het eerder door toenmalig minister van mobiliteit Pascal Smet voorgestelde en hier en daar afgeketste plan Morgen Egmont geniet de steun van: • De handelaars van de Waterloo- en de Gulden-Vlieslaan • De handelaars van de Naamsestraat, de Goulet Louise (stukje Louizalaan) en het Louizaplein • De economische spelers van deze zones (onder meer Hôtel Sofitel) • Handelaarsvereniging Brussels Uptown en het netwerk van ambachtslui BEL (Brussels Exclusive Label) • De immobiliëneigenaars en -investeerders van het kwartier • Beci • De Belgische Parkeerfederatie • Talloze omwonenden 28 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Voor mij is de stad vooral een plek waar alles mogelijk is. Een plek van vrijheden en ideeën, open voor alle mensen. Ze moet plezier uitstralen “Dit kwartier is heel bijzonder. De situatie is er vergelijkbaar met La Rambla in Barcelona, de Meir in Antwerpen en Les Champs Elysées in Parijs. Het is bijna een mirakel dat handelszaken in die dimensies – 75 meter tussen de twee straatkanten – kunnen bestaan. Het is bijna alsof je aan de Belgische kust bent, met aan één kant hoge blokken en aan de andere de zee. Met dit verschil dat je op de GuldenVlieslaan een zee van auto’s hebt. Je moet Architect Pierre Lallemand die autostroom opheffen. Vandaar het idee om een verbindingspunt te creëren tussen de twee commerciële oevers. Het project stopt daar echter niet bij. Dit is een eerste stap. Een project als dit moet blijven evolueren. De wijk is eigenlijk het resultaat van de afbraak van de Brusselse omwalling. Een no man’s land dat sfeer ontbeert. Door centraal dat groene eilandje te scheppen, maak je het meer beheersbaar en kan het een plek met een eigen karakter worden. Een uithangbord van de stad.” U gaat er prat op dat u de steun geniet van alle plaatselijke economische spelers. Hebt u overleg met hen gepleegd? “Nee. Ik heb gewoon mijn plan gepresenteerd en dat heeft een zeker enthousiasme opgewekt. Dit project is uniek. Het initiatief is uitgegaan van de omwonenden en de handelaars.” D.R. Mobiliteit & logistiek Toch lieten de handelaarsvereniging Brussels Uptown en het parkeerbedrijf enkele maanden geleden nog weten ongerust te zijn. Is hun vrees voor versmalde rijstroken en minder parkeerplaatsen ongegrond? “Van de 350 huidige parkeerplaatsen zouden er een honderdtal overblijven, maar dat kan nog gemoduleerd worden door de handelaarsvereniging. Dat is hun verantwoordelijkheid. Als men 100 parkeerplaatsen een drama vindt en oordeelt dat het pas kan functioneren met 150, dan moet men die beslissing nemen. Dat onze steden schoner en groener moeten worden, is een evidentie. De vervoersmodi en de rol van de auto veranderen, net als de mentaliteit. We weten niet waar dit zal eindigen. Om die reden biedt dit project een breed palet aan mogelijkheden voor morgen. Het plan is flexibel. Het wil de economie steunen, maar heeft ook oog voor het woonaspect, de gezelligheid, het plezier en de cultuur. Al die elementen samen maken een stad.” Gelooft u dat het autoverkeer gaat afnemen? “Niet echt, maar we moeten het wél in goede banen leiden. We willen het kwartier aantrekkelijk maken voor de voetgangers; zij moeten zich er echt goed voelen. Ik heb zo’n 20 jaar geleden een boek over de stad geschreven, getiteld Tchatche Urbaine. Ik heb daar een hele reeks actoren voor geïnterviewd, onder wie de beeldhouwer Vincent Strebelle. Hij sprak over de theorie van het fietswiel. Als je een wiel tussen twee mensen plaatst en je laat het snel draaien, kun je elkaar niet meer zien door de spaken. Bij een verkeersopstopping kun je zonder probleem een boulevard oversteken, maar vanaf het moment dat die auto’s in beweging zijn, is er bijna geen doorkomen meer aan. Het idee is dus dat je de snelheid gaat reguleren om een flow in het verkeer te krijgen. Voor het doorgaand verkeer tussen het Louizaplein en de Naamsepoort pleit ik voor een snelheidsbeperking tot 30 km/ uur. Ik zou twee stroken voor de circulatie behouden. Samen zijn ze tien meter breed, zodat de hulpdiensten makkelijk kunnen passeren. We moeten rekening houden met toegang voor verhuiswagens en vrachtwagens die goederen komen leveren. Als je aparte banen maakt voor alle soorten vervoer, dan ga je elke confrontatie, elke dialoog en dus alle leven uit de weg. Dat kan niet de bedoeling zijn. Naast vier fietsstroken voorzien we een gedeelde ‘zachte’ zone voor taxi’s, laden en lossen, kortstondig parkeren, steps enzovoort.” Voor de groene middenstrook ontwierp u vijf koepels. Welke functie hebben die? “Zij zijn ontworpen voor activiteiten die het commerciële gebeuren aanvullen. We leggen er een plantentuin aan. Op die plaats kan de handelaarsvereniging of een culturele instelling van alles organiseren. Ik denk aan een modedefilé, productvoorstellingen of concerten door conservatoriumstudenten. Je kan er een kleine eetgelegenheid neerzetten, een bibliotheek in openlucht, een tijdelijke tentoonstelling van beelden. Ik zie het als een instrument om te leven. Als je in dit kwartier werkt, kun je er even komen verpozen bij klassieke muziek. Dat is toch magnifiek? En, zoals gezegd, het zorgt ook voor een verbinding tussen de twee oevers. Ik zie heel wat mogelijkheden. Je zou een tentoonstelling kunnen starten op de Grote Zavel en het via Morgen Egmont tot de Waterloolaan kunnen laten doorlopen. Voor de gelegenheid zouden alle antiquairs op dat traject hun deuren kunnen openzwaaien. In die geest hebben we de mogelijkheid van elektrische shuttlediensten toegevoegd die permanent een toer maken. Zo maken we van dat no man’s land een stevige scharnier van de stad.” Aan de oppervlakte voorziet het project een zgn. 'zachte zone' voor gedeelde mobiliteit. Blijkbaar is de naam Morgen Egmont een knipoog naar Demain, een film over transitie? “Een beetje wel. Tien jaar geleden was een burgerinitiatief als dit nog ondenkbaar. De mentaliteit is drastisch gewijzigd. De bewustwording en de bereidwilligheid zijn toegenomen. Burgers zijn niet langer louter toeschouwers die aan de zijlijn kritiek uiten. Dat mensen hun lot in eigen handen nemen, is wat mij zo aantrekt tot dit project.” Wanneer zouden de werken kunnen beginnen? “Daar kan ik onmogelijk op antwoorden. Het hangt het ervan af hoe de economische spelers en de regionale overheid elkaar vinden. Ik stel wel vast dat de handelaars risico’s nemen: ze hebben geld en tijd geïnvesteerd in studies en in het uitwerken van ideeën. Ik denk wel dat ze een luisterend oor vinden aan de andere kant van de tafel en dat we een bouwvergunning zullen krijgen. Ik heb mijn input gegeven over wat in mijn ogen belangrijk is in een stad. Wat er nu verder mee gebeurt, ligt niet in mijn handen.” ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - september 2019 ❙ 29
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Mobiliteit & logistiek Acerta gelooft niet in regelitis De tijd dat werknemers voor één mobiliteitsformule kiezen, is voorgoed voorbij. Volgens Acerta kan het cafetariaplan een goed antwoord zijn. “Ieder heeft zijn eigen trigger.” D e trend naar meer individualisering en flexibilisering zet zich ook in de mobiliteit door. Dat leidt Acerta af van het onderzoek dat het als hr-dienstverlener doet. “Werknemers gaan vaker met de fiets naar het werk – in 2018 was dat 26% van hen, 9% meer dan het jaar voordien”, vertelt Chris Wuytens, managing director Acerta Consult. “De bedrijfswagen blijft stabiel, maar 11% combineert auto en fiets.” Via het flexibelere loonbeleid van een cafetariaplan kunnen bedrijven inhaken op deze trend. “Lang belemmerde de juridische constructie de invoering van een cafetariaplan”, weet Chris Wuytens. “De koudwatervrees neemt nu af. Hoe meer organisaties er zich aan wagen, hoe meer de vooroordelen tegenover de administratieve rompslomp afbrokkelen. Waarschijnlijk komen er meer cafetariaplannen.” Individualisering Acerta heeft zelf sinds vier jaar een cafetariaplan waarmee de werknemers uit verschillende mobiliteitsopties kunnen D.R. kiezen: auto, fiets, upgrade van treinabonnementen… “Ook voordien was mobiliteit voor ons al een issue”, zegt Raf Gilles, director reward van Acerta. “Daarom speelt de nabijheid van openbaar vervoer al lang een grote rol als we uitkijken naar nieuwe kantoorgebouwen.” In 2014 had Acerta al een klein cafetariaplan waarmee medewerkers alternatieven voor de bedrijfswagen konden zoeken. Raf Gilles: “Als je akkoord ging met een kleinere wagen, kreeg je er een treinabonnement bovenop. Je kon dus het ene voordeel voor het andere ruilen. Het principe van geven en nemen.” Toen maakte Acerta twee principiële keuzes. Één: functiewagen of een Raf Gilles 30 ❙ Brussel Metropool - september 2019 wagen voor privégebruik, het moest een degelijke, betrouwbare en zuinige (groene) auto zijn. Twee: tankkaart niet inbegrepen. “Na 4 jaar tellen we 147 medewerkers met een cafetariawagen”, vertelt Gilles. “92 komen effectief met de wagen naar het werk. 27 blijven de trein nemen, 4 de bus en 24 de fiets, ondanks het ingeleverde geld voor een private auto.” Over het cafetariaplan, mobiliteit en thuiswerk stelde Acerta heel duidelijke brochures op. “Als werkgever moet je daar goed over communiceren … en werknemers ook de tijd gunnen om aan nieuwe formules te wennen”, meent Raf Gilles. “Als een mobiliteitsplan deugt, doet de mond-totmondreclame haar werk.” Chris Wuytens beaamt dit. “Individualisering vergroot de kans op succes. Globale maatregelen wil men niet meer. Toen ik op weg naar kantoor een enorme omweg moest afleggen met de auto omdat een brug kapot was, ben ik beginnen te fietsen. Ieder heeft zijn eigen trigger. Mensen veranderen hun gedrag wanneer de omstandigheden hen daartoe dwingen.” Qua fietsleasing ziet Acerta in eigen huis een grote variatie: elektrische fietsen, maar ook racefietsen of plooifietsen. “Zet in op heterogeen in plaats van homogeen beleid”, luidt de boodschap. “Vele organisaties zijn nog altijd geneigd om te regelen. Het is beter een diversiteit aan keuzes aan te bieden.” Bij Acerta noemen ze het een win-winsituatie die ook het Chris Wuytens aantrekken van nieuw talent vergemakkelijkt. Wuytens: “Zelf zijn we een groot bedrijf, maar we democratiseren het cafetariaplan ook voor kleinere bedrijven die klant zijn bij ons. KMO’s kunnen evengoed competitief zijn met dit soort voordelen.” Liefst 60% van de werkgevers wil het mobiliteitsbudget introduceren, maar zet voorlopig nog geen concrete stappen. Acerta wil het systeem in het cafetariaplan integreren, maar kijkt ook nog even de kat uit de boom. “De administratieve last is zwaar voor een personeelsdienst”, oordeelt Raf Gilles. “Ik wacht op dienstverleners die organisaties op dat vlak gaan ontzorgen. Die gaan er zeker komen. Ik denk dat het mobiliteitsbudget op termijn wel de norm wordt.”● Peter Van Dyck D.R. Mobiliteit & logistiek Sodexo trekt de transversale kaart Bij Sodexo Benelux maakt het mobiliteitsbeleid deel uit van de Corporate Responsibility politiek en wordt het zeer breed gedragen. “Onze CEO’s inspireren ons.” H et mobiliteitsbeleid bij Sodexo Benelux staat onder de directe leiding van de algemene directie en wordt transvers gecoördineerd door Sales, HR, Facilities, Finances, Corporate Responsibility, Health, Quality & Safety. Dit beleid beslaat dus een breed spectrum. Aandachtspunten zijn o.a. de impact van pendelende medewerkers op het milieu (de uitstoot van broeikasgassen), een mogelijke tegemoetkoming voor het gebruik van openbaar vervoer of zachte mobiliteit bovenop de bedrijfswagen, het mobiliteitsbudget, minder parkeerplaatsen bij de hoofdzetel, de nodige uitrusting voor elektrische auto’s en hybriden (al ruim 30 laadpalen op het hoofdkantoor + aan de woonplaatsen van werknemers), de aanbevelingen aan bezoekers om zo veel mogelijk alternatieve vervoersmodi te gebruiken, enz. Er spelen overigens niet alleen ecologische motieven; ook de veiligheid van de medewerkers is een aandachtspunt, wat zich onder meer uit in cursussen eco-driving en lessen verkeersveiligheid. Michel Croisé, voorzitter van Sodexo Benelux, en Jerôme Lemouchoux, CEO van Sodexo Benefits & Rewards, werken nauw samen om van het bedrijf een referentie te maken op het vlak van verantwoorde mobiliteit. Het is trouwens vanuit die optiek dat Sodexo in 2014 besloot om zijn 400 werknemers onder te brengen in een kantoor in het hart van de stad, op een knooppunt waar verschillende trein-, tram- en buslijnen en veilige fietspaden elkaar kruisen. Het management neemt heel bewust het voortouw. “Niet alleen vanuit het idee van goed leiderschap, maar evengoed om te laten zien dat de initiatieven ook financieel door het bedrijf gedragen worden”, licht CSRmanager Greg Renders toe. “Bepaalde maatregelen hebben een positief effect op de financiële balans van een bedrijf – de cursussen eco-driving brengen bv. op omdat ze het brandstofverbruik én de verkeersongelukken verminderen. Andere genereren kosten: bijkomende verzekeringen en de terugbetaling van abonnementen voor alternatieve vervoersmodi. In beide gevallen is de inspiratie die uitgaat van onze CEO’s zeer overtuigend. Een van onze CEO’s komt dagelijks met de fiets naar het kantoor, zomer én winter. Een andere is zowat het toonbeeld van multimodaliteit: de ene dag neemt hij een vouwfiets, de volgende de metro, nog een andere dag een deelstep en zo nu en dan zijn elektrische wagen.” Medewerkers betrekken Sodexo tekent een nieuw mobiliteitsplan uit, maar kan er op het moment van schrijven nog niet dieper op ingaan, omdat het de ideeën wil afstemmen met de medewerkers. Dat is een traditie binnen de onderneming. Zo werden de werknemers in het verleden ook al betrokken bij de plannen om het hoofdkantoor van Oudergem naar Elsene te verhuizen – zij hebben toen onder meer mee kunnen stemmen over de definitieve locatie en de inrichting. Nu worden de werknemers van het hoofdkantoor uitgenodigd om deel uit te maken van de werkgroep Mobiliteitsstrategie waarvan Jérôme Lemouchoux en Michel Croisé de drijvende kracht zijn. Workshops zullen zich buigen over de middelen die nodig zijn om de ambitie van de hoofdzetel, in lijn met het plan Horizon 2030, te realiseren. Op tafel liggen onder meer het mobiliteitsbudget, het ondersteunen van alternatieve mobiliteit, de car policy, verzekeringen, de vereiste stimuli, een gedeeld wagenpark, het telewerken, de mobiliteit van callcenters, het veiligheidsbewustzijn, gedecentraliseerde co-werkplekken enzovoort. Voorts is het de bedoeling afspraken te maken over de meetinstrumenten die de vorderingen opvolgen. Zo zal de werkgroep ook de evaluatie van de uitstoot van broeikasgassen, die samen met partner CO2Logic loopt, onder de loep nemen. ● Greg Renders, CSR Manager de Sodexo Peter Van Dyck Brussel Metropool - september 2019 ❙ 31
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Mobiliteit & logistiek AG Real Estate wil continu verbeteren Duurzame mobiliteit – met de nadruk op alternatieve vervoersmodi en de zachte mobiliteit – zit in het DNA van AG Real Estate, de immobiliëndochteronderneming van AG Insurance. Sinds 2007 kiest het bedrijf voor een milieuvriendelijke aanpak die medewerkers aanspoort om meer ecologische transportmiddelen te kiezen en het autoverkeer te ontlasten. D.R. D D.R. e mogelijkheden om een parkeerplaats in te ruilen tegen abonnementen op het openbaar vervoer en om voor korte verplaatsingen gebruik te maken van een pool van wagens zijn voorbeelden van acties die AG Real Estate al ondernam. Om de zachte mobiliteit te faciliteren, stelt het hoofdkantoor fietsrekken, opbergkluizen en douches voor de fietsers ter beschikking. Bij elke aanwerving analyseren de HR Business Partners samen met de kandidaten de verschillende mobiliteitsopties om op hun toekomstige werkplek te geraken. Om continu te verbeteren en om een antwoord te blijven formuleren op maatschappelijke besognes herziet AG Real Estate voortdurend zijn mobiliteitspolitiek. “Het ultieme doel is een verantwoord aanbod dat aansluit bij de behoeften van de medewerkers”, zegt Véronique Mathonet, chief HR & communication officer. Véronique Mathonet naar de nieuwe werkplek wou zoeken gepersonaliseerde overlegmomenten aan”, vertelt Véronique Mathonet. Kort na de verhuizing voegde het bedrijf nog elektrische scooters aan de pool van wagens toe. In 2016 introduceerde AG Real Estate het platform Commuty dat toeliet om de parking van het hoofdkantoor te flexibiliseren, het autodelen te bevorderen en de reservatie van voertuigen uit de pool te automatiseren. In 2018 voegde men een belangrijk luik aan het Flex Income Plan toe, gewijd aan mobiliteitsvoordelen zoals fietsleasing, de terugbetaling van een parkeerplaats aan het station van vertrek, de overstap naar een treinabonnement in eerste klasse, de Railease pas (voor wie bedrijfswagen en trein wil combineren)… Begin 2019 introduceerde de onderneming een Mobility Policy ter vervanging van de Car Policy. Voortaan kregen medewerkers de kans om voor een ecologische, ‘propere’ wagen te gaan of zelfs afstand te doen van hun bedrijfswagen in ruil voor andere voordelen via cash for car of een mobiliteitstoelage. Voor AG Real Estate is het moeilijk om globale cijfers te geven over de evolutie van de verplaatsingen. Tussen de eerste enquête (in 2015) en de laatste (in 2018) nam het immers het beheer van de commerciële centra terug in eigen handen. De medewerkers van die centra zijn op locaties actief die niet noodzakelijk een goede verbinding hebben met openbaar Platform Commuty In 2015 verhuisde AG Real Estate van de Botanic Building in de Sint-Lazaruslaan naar de Kunstlaan. De ligging van de Botanic Building was wel gunstig, in de nabijheid van het Noordstation, maar de honger naar een aangenamer werkkader was groot. Het bedrijf maakte meteen van de gelegenheid gebruik om de verplaatsingen van de medewerkers te bestuderen. “We hielden toen een mobiliteitsenquête, redigeerden een mobiliteitshandleiding en boden elke werknemer die de vlotste verplaatsing 32 ❙ Brussel Metropool - september 2019 vervoer; vergelijking zou dus een vertekend beeld opleveren. “Wat we wél kunnen zeggen, is dat bij de nieuwe mobiliteitspolitiek begin 2019 een derde van de werknemers voor een ‘properdere’ wagen, met minder CO2-emissies, koos in ruil voor andere extralegale voordelen”, verklapt Véronique Mathonet. “Sinds enkele jaren gebruiken ook steeds meer medewerkers voor het openbaar vervoer of de fiets voor het woon-werkverkeer. We geloven dan ook in het deugdzame effect van goede communicatie en overleg over mobiliteit én van de gemeenschappelijke inspanningen van bedrijven en de overheid om alternatieve en flexibele mobiliteitsoplossingen te ontwikkelen, ten voordele van ieders welzijn.” ● Peter Van Dyck Mobiliteit & logistiek Genève: RER connecteert een miljoen mensen Brussel kan voor zijn Good Move plannen veel leren van de buitenlandse steden. In Genève bijvoorbeeld zorgen, net als in Brussel, de aangroeiende bevolking en het grote aantal pendelaars samen voor verkeersknopen. Als je bedenkt dat de 19 gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest al veel stof voor discussie leveren, dan kun je je inbeelden welke krachttoer het was om de 45 gemeenten van de agglomeratie Genève tot een grensoverschrijdende organisatie en aansturing van het openbaar vervoer te bewegen. Toch is Genève erin geslaagd het beheer van trein, tram en bus te centraliseren. I n 2014 besloot de Zwitserse agglomeratie om een einde te maken aan de versnippering van het openbaar vervoer en de aansturing over een totaal andere boeg te gooien. “We wilden de band versterken tussen de verschillende autoriteiten, de administraties en de bevolking”, vertelt David Favre, directeur-generaal Office Cantonal des Transports Publics van Genève. In 2017 werd met de Direction Générale des Transports (DGT) één gemeenschappelijke maatschappij voor het ganse kanton opgericht, die in dialoog en overleg ging met lokale co-operatieve organisaties. Twee comités zagen het licht: één dat alle stakeholders bij elkaar bracht en één dat alle professionele private partners verzamelde. Om inspraak van de gebruikers te realiseren, hield men een enquête bij 12.000 burgers. Capaciteit verdubbelen De vereende krachten stippelden een strategische visie voor 2030 uit. “Dit gaat verder dan enkel een betere mobiliteit”, legt David Favre uit. “Onze ambitie is om naar een groenere agglomeratie te evolueren.” De eerste stap voorwaarts was het Forum Mobilité 2030, waar 150 deelnemers het plan hun zegen gaven. Een belangrijk principe: vervoermiddelen die weinig publieke ruimte innemen krijgen voortaan privileges. En tegen 2030 wil men de capaciteit van het openbaar vervoer verdubbelen. “De focus ligt op het openbaar vervoer, maar we willen ook de ‘zachte mobiliteit’ niet vergeten”, zegt Favre. Een van de maatregelen voor de voetgangers betreft het installeren van slimme verkeerslichten aan zebrapaden (uitgerust met sensoren die lichaamswarmte lokaliseren). Tweewielers krijgen een betere ontsluiting van het fietsnetwerk. Genève maakte een wet voor een coherente en evenwichtige mobiliteit (LMCE). Die bevat liefst 100 maatregelen die met 68% van de stemmen goedgekeurd zijn. De meerderheid wil meer nabije mobiliteit, meer parkings in de periferie, een algemene snelheidsbeperking tot 30 km/uur in het centrum en meer nieuwe diensten zoals gedeelde scooters en fietsen. Wat opvalt, is dat sommige maatregelen eerder de inwoners ten goede komen dan de weggebruikers. Tegen 2024 wil Genève 20% meer openbaar vervoer. Een cruciale rol in de transitie speelt de intussen in gebruik genomen Léman Express. Dit regionaal treinennetwerk (RER), met 45 stations en 23 km aan lijnen connecteert één miljoen mensen. Vandaag bevindt 80% van de inwoners en 86% van de pendelaars zich binnen een straal van 1,5 km van het netwerk. Voor alle lijnen geldt slechts één ticket, met multimodale en gunstige tarieven. De realisatie van de extreem ambitieuze plannen gaat uiteraard ook gepaard met grote wegen- en spoorinfrastructuurwerken. Dit jaar alleen al zijn er 50 belangrijke werven in het kanton. David Favre geeft toe dat hij de inwoners soms om geduld moet vragen. Maar als je goed uitlegt dat een betere doorstroming van het verkeer en het efficiënter maken van alle verplaatsingen het einddoel is, kun je op veel begrip rekenen. Een online-platform dat de werven coördineert en erover communiceert, beperkt zoveel mogelijk de hinder voor de burgers. En wat ook helpt: de wetenschap dat de initiatieven lonen. De reeds uitgevoerde maatregelen hebben al tot een vermindering met 14% van het pendelverkeer aan de grenzen van de stad geleid. ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - september 2019 ❙ 33 D.R.
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Mobiliteit & logistiek Mulhouse : eén gebruiksvriendelijke sleutel tot alle mobiliteitsdiensten Mulhouse is een trendsetter. De op één na grootste stad van de Elzas heeft de mobiliteitsrekening geïntroduceerd, een primeur in Europa. Het is ook de eerste Mobility as a Service (MaaS) in Frankrijk. Lang geleden vermaard om zijn textielindustrie, is de stad met meer dan 100.000 inwoners getransformeerd tot een Smart City die naam waardig. D e déclic kwam er in 2015. Mulhouse zag zich geconfronteerd met een enorme verkeersverzadiging. Een transitie drong zich op. “We stelden vast dat elke vervoersmodus zich vasthield aan zijn eigen regels, tarieven en een exclusieve toegang. Dit schrok occasionele gebruikers af”, vertelt Denis Rambaud, vice-voorzitter van Transports et Mobilités Mulhouse. De oplossing lag volgens hem voor de hand: één gebruiksvriendelijke sleutel tot alle stedelijke mobiliteitsdiensten. De mobiliteitsrekening moest een platform worden waar je op een eenvoudige manier in real-time de beste vervoersoplossing kan checken. Dankzij de app van de mobiliteitsrekening hebben mensen via hun de smartphone toegang tot het totale aanbod van mobiliteitsdiensten binnen de agglomeratie: openbaar vervoer, taxi’s, huurfietsen, (al dan niet elektrische) deelfietsen en -auto’s, zelfs parkings… Je kunt de nabijheid van stations natrekken, de tarieven en de beschikbaarheid van alle verplaatsingsmiddelen napluizen en ook de verschillende combinaties voor één traject met elkaar vergelijken. Als je je met de wagen verplaatst, helpt de app je ook te verifiëren waar je mag parkeren. Pas op het einde van de maand betaalt de gebruiker voor de diensten waarop hij een beroep heeft gedaan. Hij ontvangt één overzichtelijke factuur op basis van de meest voordelige tarieven. Om een voorbeeld van de gunstige prijzen te geven: als je bij Vélocité een fiets huurt, moet je slechts één euro per maand betalen, op voorwaarde dat elk traject binnen het halfuur 34 ❙ Brussel Metropool - september 2019 is afgelegd. Het is ook mogelijk om via de app het overzicht over al je verplaatsingen te behouden. Je kan een specifiek budget vooropstellen. Wanneer je het voorziene plafond bereikt, krijg je automatisch een waarschuwing. Complementaire logica Die laatste functie – het instellen van een budgettair plafond – is een van de vele suggesties die van de gebruikers zelf afkomstig was. Denis Rambaud onderstreept het co-operatieve aspect van de mobiliteitsrekening: de gebruikers hadden hun inbreng in de totstandkoming. In 2016 was er een ronde tafel met alle geïnteresseerden, waarbij gepeild werd naar de vereisten om het project te doen slagen. Een jaar later volgde de voorstelling van de maquettes en konden de burgers het uitgetekende parcours valideren. Vóór de officiële lancering was er tussen maart en juni 2018 eerst een testperiode met een 50-tal proefpersonen. “Die mensen zijn onze gedroomde ambassadeurs geworden”, lacht Rambaud. Hij spreekt van een evenwichtig partnerschap tussen alle actoren. Iedere dienstverlener ondertekende een conventie met de stad en blijft verantwoordelijk voor zijn eigen functioneren. De deelnemende vervoersorganisaties getuigden in Le Monde dat de mobiliteitsrekening voor een revolutie in hun métier heeft gezorgd. Vroeger bleef iedereen veilig binnen zijn domein. Vandaag hebben alle partijen zich in een complementaire logica ingeschreven. Het initiatief mag gerust een succes genoemd worden. De app is al 3130 keer gedownload. “Je kan op twee manieren de kaart van de ecologie trekken en de uitstoot van broeikasgassen drastisch reduceren: op een bestraffende manier of op een positieve manier”, weidt Rambaud uit over de filosofie achter het project. “Wij gingen voor de tweede optie. Ze daagt mensen uit om niet langer de gevangene te zijn van hun traditionele manier om zich te verplaatsen. Door barrières weg te nemen, willen we dezelfde soepelheid garanderen die je hebt als je de auto die voor je deur staat zou nemen.” ● Peter Van Dyck Mobiliteit & logistiek Walthamstow Forest : Fietsers en voetgangers nemen de overhand De acties aan Brusselse scholen van het voorbije jaar indachtig, waarbij kinderen én ouders om een buurt met betere luchtkwaliteit en veiliger verkeer smeekten, is het initiatief van Walthamstow Forest, een stadsdeel van Londen, om wijken verkeersluw te maken hoogst interessant en inspirerend. © Dun.can W althamstow Forest is een van de 18 boroughs of stadsdelen van de Britse hoofdstad. De borough speelde met zijn Queen Elizabeth Olympic Park een belangrijke rol tijdens de Olympische Spelen van 2012. De Spelen gaven een boost aan een stadsdeel dat lang gebukt ging onder een gebrek aan investeringen en veel verkeersproblemen. Het aantal inwoners – zo’n 280.000 – neemt gestaag toe en de bestuurders zijn al vele jaren bezig met de vraag hoe ze de groei duurzaam kunnen maken. Ze hebben van meet af aan de inwoners aangemoedigd om meer te wandelen en te fietsen. Om meer te genieten van de groene omgeving. Clyde Loakes, wethouder van Walthamstow Forest: “We wilden heel bewust een snelle transitie, omdat we aan onze kinderen denken.” In 2013 nam Walthamstow deel aan een wedstrijd onder de Londense boroughs. Hun programma, dat mini-Holland heette en een duidelijk bewegwijzerd fietsnetwerk omvatte dat de woongebieden beter met elkaar verbond, kwam als een van de drie winnaars uit de bus. Het plan werkte, want vandaag noteert Walthamstow Forest 20.000 fietsers per dag. Inspraak met scherpe randjes Het bestuur betrok van dag één de plaatselijke bevolking bij het ontwerpproces. Het peilde bij de mensen naar wat ze graag wél en niet in hun omgeving hadden. Op basis daarvan maakte men de eerste plannen op, die vervolgens opnieuw aan de burgers en organisaties (ook lokale scholen) werden voorgelegd. Er waren best tegenstrijdige geluiden te horen, zegt Clyde Loakes. “De handelaars hamerden erop dat er meer parkeermogelijkheden nodig waren, terwijl de shoppers minder verkeer verlangden en veilig de straat wilden oversteken.” Het hoeft niet te verbazen dat de ontwikkelaars méér oor hadden naar de verzuchtingen van deze laatsten. Met de auto niet langer als prioriteit, vormden rustige groene ruimtes het hart van het ontwerp. Naast nieuwe publieke ruimte kwam er een algemene snelheidsbeperking van 30 km/uur. In het VK heeft de autolobby steeds geprobeerd om verdeeldheid te zaaien tussen voetgangers en fietsers. “Onze consultatierondes hebben aangetoond dat de twee méér gemeen hebben dan we denken”, ontkracht Loakes die these. Een periode met testopstellingen verliep niet geheel vlekkeloos. Op een online-platform konden burgers hun genuanceerde mening geven over de ingrepen. Loakes geef toe dat het consulteren van de gemeenschap z’n scherpe kantjes had. Er was een emotionele protestmars van 500 man tegen de beslissing om tien straten autovrij te maken, maar anderzijds kwam er ook véél steun. Kinderen waren blij dat ze weer op straat konden spelen. Intussen is de scepsis verstomd. De resultaten spreken voor zich. In vijf jaar tijd zijn 43 straten gesloten voor het autoverkeer en zijn er 350 bomen bij gekomen. De winkelstraten trekken vandaag méér volk dan vroeger; er komen zelfs mensen vanuit Londen-centrum naartoe omdat het er zo aangenaam shoppen is. Volgens Clyde Loakes en consultant Jon Little is het succes mede te danken aan flankerende maatregelen, zoals gratis fietslessen en fietsverhuur aan stations. Onderzoekers van de Universiteit van Westminster konden zelf nauwelijks geloven dat uit hun studie bleek dat al na één jaar het aantal voetgangers en fietsers spectaculair was toegenomen. Momenteel hebben de inwoners van Walthawstow Forest van alle boroughs van Londen de meeste lichaamsbeweging. De luchtkwaliteit wint erbij: in 2007 viel er aan 58.000 huizen nog een NO2-uitstoot te bespeuren die boven de EU-norm lag, nu zijn dat er 6300. “Dat is nog altijd te veel, maar de significante vooruitgang wijst er wel op dat we op de goede weg zijn”, besluit Clyde Loakes. ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - september 2019 ❙ 35
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Starter Velopakk : levering per vrachtfiets Met Velopakk biedt Arnaldo Vargas een stedelijke logistieke oplossing die het express delivery aanbod aanvult en voor de milieuvriendelijke en economische levering van grotere hoeveelheden goederen zorgt. "R evolutie is als een fiets: als hij niet vooruit gaat, valt hij," placht Che Guevara te zeggen. Arnaldo is van oorsprong niet Argentijns maar Venezolaans. En de revolutie waar hij volledig bij betrokken is, is die van de mobiliteit, met een duidelijke voorkeur voor de fiets. Meer bepaald de vrachtfiets. Na een jaar of vijftien in de IT, vroeg deze fietsliefhebber zich af hoe hij zou kunnen bijdragen tot het streven naar een betere mobiliteit in Brussel. In dit verband verrichtte hij een marktonderzoek naar het vervoer per fiets en stelde hij vast dat dit type vervoer zich helemaal niet tot expreskoerier beperkt. "Er zijn mogelijkheden voor het vervoer van producten die groter en/of zwaarder zijn dan post en die niet binnen het uur moeten worden geleverd", legt hij uit. "Ik denk bijvoorbeeld aan voedingswaren of huishoudelijke apparaten. Het klopt niet dat alles onmiddellijk moet worden geleverd. Veel goederen kunnen tijdens daluren ter bestemming worden gebracht. Het volstaat dat u een efficiënte logistiek opzet voor de goede organisatie van de leveringen. Deze vorm van transport is echt aangewezen voor 'last mile delivery'". De beruchte ‘last mile’ is een uitdaging en een struikelblok voor veel bezorgers. "Vaak wordt deze laatste kilometer met een bestelwagen gereden”, zegt Arnaldo Vargas. "Soms zelfs een vrachtwagen. Ook al zijn er slechts een paar pakketten te leveren. Bovendien zijn sommige plekken voor zulke voertuigen op bepaalde tijdstippen moeilijk of onmogelijk te bereiken. Dit is niet het geval bij een vrachtfiets.” Ja, maar vind je een dergelijk voertuig? Wel, bij Arnaldo’s Zweedse partner Velove. Dit bedrijf heeft met name een elektrische vrachtfiets ontwikkeld, Armadillo genaamd, die de Berliner Morgenpost omschreef als "een hybride tussen een go-kart, en fiets en een bestelwagen". Het tuig vervoert gemakkelijk 350 kilo en behaalt een snelheid van 25 km/u. Arnaldo Vargas bevindt zich sinds begin dit jaar in de testfase: "Wij nemen contact op met mogelijke targets, om te beoordelen hoeveel ze bereid zijn te betalen op basis van het aantal bestellingen. Voorlopig 36 ❙ Brussel Metropool - september 2019 communiceren we veel. We worden goed onthaald, vooral door mensen die zelf fietsen en/of reeds gebruik hebben gemaakt van gelijkaardige diensten.” Op lange termijn wil Vargas de 19 Brusselse gemeenten bestrijken met een team van 10 tot 15 personen. "Velopakk stemt echt overeen met het concept van zachte mobiliteit. Onze vrachtfietsen bereiken ook bestemmingen die voor auto's, bestelwagens of vrachtwagens moeilijk of niet toegankelijk zijn.” Velopakk is een project dat langzaam maar zeker vorm begint te krijgen en steun geniet van Beci en meer bepaald Mo, de mobiliteitsruimte die anderhalf jaar geleden op de begane grond van het gebouw van Beci werd gelanceerd. Ideeën ontstaan en sommige ervan nemen stilaan gestalte. Zo bijvoorbeeld een oplossing voor de site van Tour & Taxis, meer bepaald voor interne leveringen. Velopakk kreeg ook belangstelling van de Brusselse microbrouwerijen, die het een goede manier vinden om hun klanten in de hoofdstad te bevoorraden. Wedden dat dit slechts het begin van het avontuur is. Guy Van den Noortgate Info : www.velopakk.com Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • https://starters.beci.be/ D.R. ADVERTORIAL GEZOCHT: GEMOTIVEERDE JONGERE ZONDER ERVARING Waarom ervaring geen vereiste meer is dankzij de First Stage Joëlle De Grox is HR-verantwoordelijke bij Auto5. Net als veel andere werkgevers heeft ook zij de droomkandidaat voor ogen wanneer ze rekruteert: een gemotiveerde jongere met praktijkervaring. Al is het voor schoolverlaters onmogelijk om ervaring te hebben. Dankzij Select Actiris vond ze een oplossing voor die eeuwige spreidstand. Jong en onervar “Laten we eerlijk zijn,” vertelt Joëlle. “Iedereen wil mensen met ervaring aannemen. Zo weet je dat je nieuwe werkkrachten meteen inzetbaar zijn.” Mohamed Oufkir, 21 jaar en kersvers automechanieker bij Auto5, herkent het probleem: “Terwijl ik net van school kwam! Ik kon dus helemaal geen ervaring hebben.” De oplossing kwam er dankzij Select Actiris. “Select Actiris is een vaste partner voor ons wanneer we rekruteren,” vertelt Joëlle. “Soms zoeken we met hen op korte tijd heel wat mensen die meteen inzetbaar zijn. Net voor de grote vakantie bijvoorbeeld, wanneer mensen hun auto nog eens willen laten onderhouden voor de lange rit naar hun vakantiebestemming.” Tijd om te rijpen “Maar wanneer we nieuwe werknemers zoeken die we op lange termijn kunnen inzetten, heeft Select Actiris een andere maatregel waarmee we kunnen rekruteren: de First Stage. Zo is ook Mohamed bij ons terechtgekomen.” Die First Stage blijkt de ideale manier voor Joëlle om de ploeg duurzaam te versterken. “Met de First Stage kunnen we jonge mensen met weinig ervaring aannemen, die we dan helemaal kunnen vormen naar onze manier van werken bij Auto5. De loonkosten tijdens zo’n First Stage zijn bovendien beperkt, zodat de jongeren de tijd krijgen om zich te integreren en zich het vak eigen te maken.” Carrièr “Dankzij die First Stage was mijn carrière gelanceerd,” vertelt Mohamed. “Ik kon zes maanden ervaring opdoen nadat ik afstudeerde, en daarna werd ik meteen vast aangenomen.” Ook Joëlle blikt tevreden terug: “En zo hebben wij een jonge, gemotiveerde werknemer erbij met de praktijkervaring die we zoeken!” VERTROUW OP DE EXPERTISE VAN SELECT ACTIRIS OM TE REKRUTEREN Net als Joëlle het ideale profiel rekruteren in Brussel? Perfect mogelijk met Select Actiris. Select Actiris combineert een grondige selectie met opleidingen en premies om ook voor jouw vacature de ideale kandidaat te vinden. Surf snel naar select.actiris.brussels en vraag raad aan je persoonlijke werkgeversconsultant. Met de steun van het Europees sociaal fonds
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Dynamiek Vergroot uw kansen op een overheidsopdracht Een overheidsopdracht binnenhalen is geen lachertje. Voor bepaalde vragen kan de hulp van een gespecialiseerde dienst bijzonder nuttig blijken. Dat is net wat het Observatorium van de referentieprijzen voor de overheidsopdrachten voorstelt. T oen de sociale partners vaststelden dat de strijd tegen de oneerlijke concurrentie en zwartwerk ook bij overheidsopdrachten moest worden gevoerd, werd het Observatorium opgericht binnen de Economische en Sociale Raad van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, bij ordonnantie van 3 april 2014. Het Observatorium heeft als voornaamste taak de gewestelijke aanbestedende diensten bij te staan in het raam van hun contracten, met name door prijzen te analyseren waarvan het vermoeden bestaat dat ze abnormaal laag zijn. Hoewel het Observatorium instrumenten ontwikkelt die hoofdzakelijk bestemd zijn voor overheidsaankopers, is het ook actief voor bedrijven. Zo voorzag het bijvoorbeeld in een online bedrijvengids. Overheidsopdrachten vormen voor bedrijven een belangrijk zakelijk potentieel. Om uw kansen op zo’n opdracht te vergroten, geeft het Observatorium u enkele tips: 1 Blijf op de hoogte van de opdrachten: op het platform e-Procurement publiceren overheidsaankopers hun opdrachten online. Bedrijven kunnen de gegunde opdrachten in hun sector vinden door zich (gratis) te registreren. Ze kunnen ook een profiel aanmaken om een lijst van publicaties te ontvangen die overeenkomt met hun profiel. Neem een kijkje op www.publicprocurement.be 2 Maak jezelf bekend bij publieke aankopers: vele “kleine contracten” worden niet gepubliceerd vanwege hun geringe waarde. Om uw kansen op deelname te optimaliseren kunt u zich bij publieke aankopers bekend maken via een nieuwe tool: de bedrijvengids! Deze gids kwam er voor publieke aankopers en bedrijven. In deze gids vindt u o.a. een lijst publieke aankopers, inclusief het soort opdracht dat zij gunnen. Zo kunt u gemakkelijker met 1 hen in contact komen. Inschrijven via https://ces.irisnet.be/ nl/observatory/presentation#5. 3 4 Bereid u voor op de dematerialisatie van aanbestedingen: overheidsopdrachten worden steeds meer geautomatiseerd1 . Om zich aan deze evolutie aan te passen, moeten bedrijven zich vertrouwd maken met de bestaande IT-tools, in het bijzonder met de toepassingen van e-Procurement. Specifieke handleidingen voor bedrijven vindt u op www.publicprocurement.be. Ken de kwalitatieve selectiecriteria en technische specificaties: lees voor het opstellen van uw offerte zorgvuldig de aanbestedingsdocumenten, inclusief de kwalitatieve selectiecriteria en technische specificaties. Een offerte moet voldoen aan alle eisen die in deze documenten worden gesteld. Anders wordt ze afgewezen. Neem deel aan het bezoek ter plaatse, vooral wanneer dit in de contractdocumenten verplicht is. Zoals vermeld in de “Gids voor goede praktijken in overheidsopdrachten” die door het Observatorium op zijn webpagina's is gepubliceerd onder de rubriek “Nuttige publicaties en documenten”, kan uw bedrijf worden uitgesloten indien het in de offerte geen bezoekbewijs heeft opgenomen. 5 Respecteer de termijnen voor het indienen van een offerte: zorg ervoor dat u uw offerte binnen de door de publieke aankoper gestelde termijn indient als u niet wilt dat ze wordt afgewezen.● Meer informatie: https://esr.irisnet.be/nl/observatory/ observatorium@esr.brussels 38 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Overheidsopdrachten onder de Europese bekendmakingsdrempels zijn vanaf 1 januari 2020 onderworpen aan de dematerialisatieverplichting. Dit is al verplicht sinds 18 oktober 2018 voor opdrachten met een geraamde waarde gelijk aan of hoger dan de Europese bekendmakingsdrempels. Dynamiek Overheidsopdrachten ook voor KMO’s Begin vorig jaar stelde de federale overheid een handvest voor waarvan de 13 beginselen vooral zijn bedoeld om meer KMO’s te laten deelnemen aan overheidsopdrachten. I n 2018 stelde de federale overheid een handvest op om de toegang van KMO's tot overheidsopdrachten te vergemakkelijken. In de toegang tot zulke opdrachten werd namelijk tussen grote ondernemingen en KMO’s (minder dan 50 werknemers) een onevenwichtigheid vastgesteld. Het charter wil alle bedrijven, ongeacht hun omvang, dezelfde toegangsmogelijkheden bieden. Het is er dan ook op gericht KMO’s aan te moedigen om deel te nemen aan openbare aanbestedingen. Deze economische actoren bieden namelijk een aanzienlijk potentieel voor de creatie van extra werkgelegenheid, groei en innovatie. Het is duidelijk dat grote ondernemingen gemakkelijker toegang krijgen tot overheidsopdrachten met een hoge contractuele waarde. En vooral lokale overheden doen zelden een beroep op KMO’s. Ten slotte zijn starters ondervertegenwoordigd als directe deelnemers aan overheidsopdrachten, ondanks hun sterke aanwezigheid onder de KMO's in België. Dit handvest richt zich tot de aanbestedende diensten, opdat zij overheidsopdrachten toegankelijker zouden maken voor KMO’s. Het document bevat 13 principes, waaronder de verdeling van de percelen voor opdrachten boven 144.000 euro, meer gebruik van elektronische middelen, het aanvaarden van varianten (alternatieve ontwerp- of uitvoeringsmethode), kwalitatieve selectie, gunning aan de economisch voordeligste inschrijving (beoordeeld aan de hand van prijs, levenscycluskosten en kwaliteit/prijsverhouding). Het charter voorziet ook in de mogelijkheid van vooraankondigingen of informatiesessies om bedrijven te helpen zich voor te bereiden op een eventuele deelname aan een overheidsopdracht. Wat betreft de procedures van gunning via onderhandelingen die aan geen enkele vorm van bekendmaking zijn onderworpen, verplicht het handvest de aanbestedende diensten ertoe een daadwerkelijke mededinging te waarborgen, namelijk door rekening te houden met spontaan ontvangen inschrijvingen en door aanvullende mogelijkheden voor de bekendmaking van de opdracht in overweging te nemen. Het handvest bevat ook een beginsel dat aanbeveelt om de afgewezen inschrijvers onverwijld feedback te geven, met © Getty vermelding van de redenen voor dit besluit, maar ook van de middelen om hiertegen in beroep te gaan, de termijnen en de bevoegde instanties. Het handvest voorziet in toezicht om de toegang van KMO’s tot overheidsopdrachten te objectiveren. Het Strategisch Federaal Aankoopoverleg (SFA) netwerk zal een algemeen beleid betreffende de participatiegraad van KMO’s ten uitvoer leggen, rekening houdend met jaarlijks vastgestelde doelstellingen en indicatoren. Maar de toegenomen deelname van KMO’s aan overheidsopdrachten moet ook berusten op een bewustwording van het probleem. Het is namelijk de bedoeling om discriminatie op grond van de omvang van de onderneming te voorkomen. Extra mogelijkheden De Union des Villes et Communes Wallonnes heeft in juni jl. een advies uitgebracht waarin zij van mening was dat dit handvest "een goed samenvattend document van de regelgeving inzake overheidsopdrachten" is. Er worden echter andere manieren aanbevolen om de toegang van KMO’s tot overheidsopdrachten te vergemakkelijken. Zo bijvoorbeeld de ontwikkeling van opleidings-, begeleidings- en ondersteuningstrajecten bij bepaalde intercommunales voor economische ontwikkeling, of lokale ontwikkelingsagentschappen. Een andere mogelijkheid is een algemene administratieve vereenvoudiging, en in het bijzonder de vereenvoudiging van betalingsformaliteiten binnen de lokale overheden (die onder de bevoegdheid van de regionale overheid valt). Kortom, ook al is dit handvest niet bindend, het vestigt tenminste de aandacht op het probleem van de toegang van KMO's tot overheidsopdrachten. Hopelijk leidt dit tot veranderingen in het gedrag van de aanbestedende diensten.● Didier Béclard Brussel Metropool - september 2019 ❙ 39
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Dynamiek Transitie Een “groenere” nieuwe hoofdzetel voor Solvay De toekomstige hoofdzetel van Solvay in Neder-Over-Heembeek, gepland voor 2023, wordt duurzaam. S telt u zich een terrein van 22 hectare voor waar medewerkers zich te voet, met de fiets of met de elektrische auto verplaatsen in een groene ruimte met bomen en natuur. Dat is de visie voor de toekomstige zetel van Solvay, op de campus van NederOver-Heembeek. De hoeksteen wordt het hoofdgebouw voor de 1200 medewerkers: de ingenieurs, onderzoekers, managers, human resources managers, juristen en communicatiemanagers worden samengebracht in één modern, strak en duurzaam gebouw. Solvay spitst zich als wereldwijde groep toe op geavanceerde materialen en gespecialiseerde chemicaliën. Christiane Malcorps, country manager België bij Solvay, licht het nieuw bouwproject toe: “Ten eerste wordt in het verlengde van onze duurzaamheidsambities de CO2-uitstoot tot bijna nul herleid. We zijn van plan om zonnepanelen op de daken en parkeergarages te plaatsen en het gebouw zal gebruik maken van geothermische energie, een technologie die gebruik maakt van energie uit de bodem en het grondwater voor ruimteverwarming en -koeling. Zo kunnen we onze energiefactuur met 40% verlagen.” Naast geothermische energie zal het gebouw ook voordeel halen uit de natuurlijke hulpbronnen van het terrein: een regenwateropvangsysteem en een natuurlijk ventilatiesysteem. Het gebouw is ontworpen door het Deense architectenbureau Schmidt Hammer Lassen, een pionier op het gebied van duurzaamheid. Het zal uitgeven op een zonovergoten atrium, met een groen dak en terrassen op meerdere niveaus. De rivier die nu onder het terrein stroomt, komt zelfs weer bovengronds om de biodiversiteit te stimuleren. Een model voor andere Solvay-vestigingen over de hele wereld Dit unieke gebouw is vooral bedoeld om de Solvaymedewerkers een aangename en mensvriendelijke werkomgeving te bieden. “Solvay wil deze transformatie hand in hand laten gaan met een nieuwe vorm van werk en management”, zegt Malcorps. “We hebben de 40 ❙ Brussel Metropool - september 2019 hiërarchische bureaus al afgeschaft en gaan geleidelijk over van traditionele open ruimtes naar flexibele en dynamische omgevingen waar medewerkers elkaar kunnen ontmoeten. Er zullen geen persoonlijke kantoren meer bestaan. Het personeel zal volgens eigen profiel en behoeften in verscheidene ruimtes kunnen werken.” Dit nieuwe gebouw wordt ook “verbonden” via sensoren, met de bedoeling om het onderhoud te verzekeren en de energiekosten te optimaliseren. Dit duurzame en verbonden gebouw is de hoeksteen van een langdurig project voor de Solvay-groep. De huidige campus bestaat uit een twintigtal gebouwen, sommige nog uit de jaren vijftig! De ambitie op lange termijn is om bedrijven, kmo's en gemengde onderzoeksteams (industrie, universiteiten, startups) in het zuidelijke deel van de Campus plaats te bieden. “In de andere gebouwen willen we startende bedrijven verwelkomen die actief zijn op het gebied van duurzaamheid, in het bijzonder op het gebied van batterijen en lichte materialen. Enkele bedrijven, zoals Ineos of Corden Pharma, waarvan sommige activiteiten vroeger tot Solvay behoorden, zijn reeds gevestigd op de site. Laten we ook Sarolea noemen, een startende onderneming die elektrische motorfietsen ontwerpt, die al op onze site aanwezig is. In de herfst komt er een startupincubator bij. De werf van het zogenaamde zuidelijke deel van de campus zal naar verwachting binnen twintig jaar zijn volle potentieel bereiken.” De Solvay-groep beschikt wereldwijd over maar liefst 115 vestigingen en 24.500 medewerkers. De hoofdzetel wil de komende jaren fungeren als model en zelfs laboratorium om andere locaties te inspireren tot deze nieuwe manier van werken. ● Géry Brusselmans. D.R. Dynamiek Franchise een goede manier om te starten? McDonald’s, Exki, Burger King, Quick, Domino’s Pizza, Bagel Corner, Brico, Carrefour Express, Delhaize Fresh Atelier, Spar, Troc.com, Cash Converters, Leonidas, Engel & Völkers, dietplus: de namen van deze firma’s klinken zeker niet onbekend, maar misschien wist u niet dat de meeste worden beheerd door franchisenemers. © Getty F ranchise, een duurzaam model, is weliswaar een van de manieren om zijn intrede te doen in het beroepsleven, maar is het ook een vector om van loopbaan te veranderen? Het systeem staat open voor alle kandidaatsprofielen omdat het een brede waaier aan activiteiten omvat waarvoor een kleinere of grotere financiële inbreng nodig is. De initiatiefnemer van het project heeft vandaag de dag keuze te over om te starten. Maar wat is franchise eigenlijk? Laten we wat duidelijkheid scheppen door te beginnen met een definitie van dit concept: franchise is een samenwerkingsmodel tussen twee juridisch en financieel onafhankelijke partners (de franchisegever en de franchisenemer), met drie typische basisprincipes. Ten eerste wordt er een merk en een firmanaam, een architectuurconcept en een visuele identiteit ter beschikking gesteld. Dan geeft de franchisegever knowhow door: die omvat een geheel van commerciële, technische en logistieke methodes, of ook nog informaticasystemen waarin de franchisegever voorziet. De franchisegever biedt een basisopleiding aan waarin hij de knowhow doorgeeft die in franchisehandboeken staat. Tot slot moet de franchisegever de volledige duur van de overeenkomst commerciële en technische ondersteuning verlenen. Via die begeleiding kan de franchisegever nagaan of het concept correct wordt gevolgd. Bovendien stelt het de franchisenemer in staat om de knowhow en de evolutie ervan zo goed mogelijk toe te passen en zijn bedrijf sneller en duurzaam te ontwikkelen. Franchise: een win-winsituatie Om een duurzame samenwerking te definiëren en de relaties tussen de partijen te beschrijven, moet de franchisegever een schriftelijke overeenkomst opstellen waarin alle rechten, plichten en verantwoordelijkheden van elke partij nauwkeurig vermeld staan. Dit is, om het met een Angelsaksische term te zeggen, een win-winsituatie. De overeenkomst beschrijft de volledige strategie van het franchisenetwerk en somt de middelen op die nodig zijn om het concept van het merk toe te passen. In de praktijk moet de duur van de overeenkomst, die kan gaan van drie tot negen jaar, de franchisenemer in staat stellen om zijn investering rendabel te maken en eventuele aangegane leningen af te lossen. Bent u klaar voor franchise? Vooraleer u de wereld van de franchise binnentreedt, moet u zich enkele belangrijke vragen stellen die nuttig zijn voor iedereen die ondernemer en franchisenemer wil worden: ➜ Ben ik bereid om lange dagen te maken en bepaalde risico’s te nemen? ➜ Ben ik bereid om de franchiseregels te volgen? Om een concept toe te passen dat is ontworpen door iemand anders, in dat geval fees te betalen, het advies van de franchisegever op te volgen en gecontroleerd te worden? ➜ Beschik ik over de competenties om een bedrijf te runnen en, indien nodig, hiervoor een opleiding te volgen? ➜ Heb ik commerciële flair, leg ik vlot contact en ben ik goed in communicatie, marketing, merchandising? ➜ Ben ik in staat om een klein team aan te sturen en te motiveren (afhankelijk van de gekozen franchise)? ➜ Bevalt het concept dat ik heb gekozen me, voel ik me er goed bij, heb ik zin om die producten te verkopen? ➜ Op persoonlijk vlak: staan mijn gezin en mijn naasten achter mijn project? Zijn ze bereid om me minder vaak te zien en mij financieel te helpen als dat nodig zou zijn? ➜ Gaat mijn gezin ermee akkoord dat ik aanvankelijk minder zal verdienen als het om een verandering van loopbaan gaat? Brussel Metropool - september 2019 ❙ 41
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Dynamiek © Belga Hoeveel franchisenemers zijn er onder deze borden? Minstens een maand voor de ondertekening van de overeenkomst moet de franchisenemer een precontractueel informatiedocument (PID) krijgen overeenkomstig de wet van 02/04/2014. Het ontwerp van overeenkomst moet worden toegevoegd aan dit document, dat informatie bevat over de franchisegever, het concept, de resultaten, de marktgegevens enz. Het financiële aspect niet verwaarlozen Uiteraard moet wie een franchise wil aangaan, beschikken over bepaalde financiële middelen die natuurlijk afhangen van het gekozen merk. Het gaat in het goedkoopste Waar vind ik informatie over franchise? U moet zich uiteraard vooraf informeren over alle aspecten van franchise. Er zijn heel wat tools die u kunt gebruiken en media die u kunt raadplegen om u te helpen bij uw keuze: ➜ De Belgische Franchise Federatie (BFF), waarvan het hoofdkantoor zich in Brussel bevindt, biedt documentatie en een gratis tweetalige newsletter, FranchisingBelgium.be, aan en verder nog seminaries en opleidingen, onder andere het seminarie ‘Starten met franchising’ dat zich meer bepaald richt tot kandidaat-franchisenemers en twee keer per jaar wordt georganiseerd in het Nederlands en het Frans. ➜ De Belgische franchisebeurzen ‘Franchising Belgium Day’, georganiseerd door de BFF (volgende editie op 10 oktober in Luik), de beurs ‘Franchise Expo Paris’, de grootste Europese beurs met meer dan vijfhonderd exposanten die elk jaar in maart plaatsvindt. ➜ Ga naar de winkels van de merken die u interesseren en spreek met de zaakvoerders en/of franchisenemers van de verkooppunten. Zo krijgt u een beter idee van de activiteit in de praktijk. ➜ Experts en advocatenkantoren die gespecialiseerd zijn in de franchisesector. De meeste staan vermeld op de site van de BFF of op Franchising Belgium. 42 ❙ Brussel Metropool - september 2019 geval om een initieel investeringsbedrag van een paar tienduizend euro, maar dat kan gemakkelijk oplopen tot meer dan een miljoen euro, bijvoorbeeld voor internationale fastfoodketens. Beschikt u over de financiële middelen om uw droom waar te maken? Weet u hoeveel de financiële inbreng bedraagt voor de franchisegevers waarin u geïnteresseerd bent? Beschikt u over de persoonlijke inbreng, de eigen middelen (spaargeld, hulp van familie) die de franchisegever vraagt? Bent u bereid iets op te offeren om u in dit avontuur te kunnen storten, bijvoorbeeld door bepaalde roerende of onroerende goederen te verkopen als u die heeft? We weten allemaal dat de banken momenteel niet staan te springen om kandidaat-ondernemers geld te lenen. Dat geldt ook voor franchisenemers, maar denk eraan dat sommige banken, zoals ING en KBC, in Brussel een afdeling hebben die gespecialiseerd is in de financiering van franchise. U kunt ook financiële ondersteuning aanvragen bij het Brussels of het Waals Gewest, afhankelijk van waar u gedomicilieerd bent. Prijskaartje van een franchise De kosten die gepaard gaan met een franchiseovereenkomst verschillen naargelang de gekozen franchiseformule, maar algemeen zijn er de instapkosten (entry fees: een eenmalig bedrag, te betalen bij de ondertekening, dat de investeringen dekt die de franchisegever heeft gedaan voor de ontwikkeling van het concept en de rekrutering van potentiële kandidaten); het aandeel in de opbrengst (de royalties: sommen die de franchisenemer regelmatig moet overmaken als vergoeding voor de diensten die de franchisegever verleent; vaak gebaseerd op de omzet of een vast maandelijks bedrag. Soms vallen ze weg als de vergoeding van de franchisegever enkel bestaat uit de marge op de geleverde goederen); tot slot een bijdrage in de marketinguitgaven: soms inbegrepen bij de royalties, maar vaak apart gefactureerd. Andere soorten overeenkomsten Met een franchise kunt u uw bedrijf uitbouwen met hulp van uw franchisegever, maar er bestaan nog andere soorten overeenkomsten die nauw aanleunen bij de franchiseovereenkomst en waarmee u ook als initiatiefnemer van het project in het ondernemerschap kunt stappen en toch kunt rekenen op de kracht van een netwerk. De bekendste zijn concessie, merklicentie, coöperatieve, partnerschap en inschrijvingscommissie. Die laatste is meer bepaald geschikt voor de textielsector en in die formule blijft de voorraad eigendom van de franchisegever. Voor het ogenblik zullen we niet dieper ingaan op de verschillende overeenkomsten. ● Ronald Litvine Dynamiek Het faillissement in Failliet gaan schrikt af. Het is niet alleen een mislukking, het heeft ook gevolgen op lange termijn. Toch zijn de afgelopen jaren verschillende wetten hervormd om failliete ondernemers te helpen. Nicholas Ouchinsky, advocaat bij Lexlitis Brussels, ontrafelt de waarheid voor ons en vertelt over de nieuwe Europese richtlijn inzake insolventie en tweedekansbeleid. © Getty "D e wet van 11 augustus 2017, die op 1 mei 2018 in werking is getreden, heeft het insolventierecht voor ondernemingen hervormd en boek XX in het wetboek van economisch recht opgenomen. Deze hervorming leidde tot een geheel nieuwe reeks bepalingen rond het faillissement, meer bepaald van natuurlijke personen”, begint Nicholas Ouchinsky. Daarnaast verandert er ook wat op Europees niveau: de EU-richtlijn over de insolventie van ondernemingen heeft tot doel betrouwbare ondernemers die failliet zijn gegaan een tweede kans te bieden. Om te voorkomen dat ze failliet zouden gaan, wil de richtlijn in een vroeg stadium ook de toegang vergemakkelijken tot preventieve herstructureringsplannen voor levensvatbare ondernemingen in financiële moeilijkheden. Het Europees Parlement keurde op 28 maart 2019 de overeengekomen tekst goed. De lidstaten hebben vanaf de dag van publicatie van de ontwerptekst in het publicatieblad van de EU twee jaar de tijd om de nieuwe regels in hun nationale wetgeving om te zetten. “In de tussentijd zijn er op nationaal niveau al wel veel maatregelen genomen om ondernemers te helpen zich recht te trekken en ook om veel vooroordelen weg te nemen,” vervolgt hij. 1 : “Ik ga alles verliezen" “Een van de belangrijkste maatregelen voorzien in de wet van 11 augustus 2017 is de scheiding tussen de vroegere en de toekomstige situatie van de failliete onderneming. Juridisch gezien is het zogenaamde ontnemingseffect van een faillissement afgezwakt. Vroeger was dit effect bijna absoluut: vanaf het moment van de faillietverklaring tot aan de sluiting ervan kon de gefailleerde geen beschikkingshandelingen meer verrichten. Alles verliep via de curator die hem verving in het beheer van zijn zaken. Daarbij was de enige beperking de roerende goederen en de inkomsten die door het gerechtelijk wetboek als niet voor beslag vatbaar waren bepaald. Het beeld dat we kennen uit films van de gefailleerde die alles verliest, op straat of in een leegstaand huis staat dat te koop wordt aangeboden, klopt dan ook niet. Individuen en hun families zijn beschermd. Als je dat op tijd doet, kan je er zelfs voor zorgen dat je huis als niet voor beslag vatbaar wordt erkend.” 2 “Alles wat ik vanaf nu verdien zal enkel dienen om mijn schulden af te betalen.” “De nieuwe wet vermindert dit principe van ontneming. Het geldt nu alleen nog maar voor schulden en activa uit het verleden. Voortaan zijn alle goederen en inkomsten die na het faillissementsarrest zijn verworven via een activiteit die volgt op dat vonnis (als de gefailleerde bijvoorbeeld een nieuwe activiteit begint), niet meer vatbaar voor beslag en moeten ze niet meer worden teruggegeven aan de curator voor de betaling van de schulden. Ze zijn voor 100% eigendom van de ondernemer. Dit moet hem de kans geven aan een nieuw hoofdstuk te beginnen, met een schone lei.” 3 “Ik zal altijd schuldig worden geacht aan mijn faillissement." “Het tweede belangrijke punt van de wetshervorming is het schrappen van het principe van de verschoonbaarheid. 5 vooroordelen © Getty Brussel Metropool - september 2019 ❙ 43
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Dynamiek Nicholas Ouchinsky De term zelf was achterhaald omdat hij nog steeds verwees naar die beruchte faillissementsvisie uit de oudheid. Volgens die visie had iemand die failliet ging iets verkeerds gedaan, waarvoor hij zich moest verontschuldigen, moest worden geëxcommuniceerd, gestraft, of zelfs naar de gevangenis moest gaan. Ook al ligt de oudheid ver achter ons, toch hebben gefailleerden vandaag nog steeds te lijden onder een reeks ongemakken en moesten zij door middel van een rechterlijke uitspraak een verschoning krijgen voor hun faillissement. Dit was onzin, aangezien faillissementen meestal verband houden met een gezondheidsprobleem van de ondernemer, een gezinsprobleem, uitzonderlijke gebeurtenissen zoals de crisis van 2008 of de aanslagen, of gewoon een slechte economische situatie. De failliete ondernemer lijdt sowieso al onder de grote mislukking. Dit ligt is psychologisch erg moeilijk en het heeft vaak gevolgen voor zijn gezondheid en zijn gezin. Hem vragen om zich – bijna op zijn knieën – te verschonen, had geen enkele zin. De grote stap vooruit is dat we het vandaag niet langer over verschoonbaarheid hebben, maar over kwijtschelding.” 4 “Ik krijg nooit meer toegang tot een lening om een nieuw bedrijf op te richten.” “Boek XX wil rechtbanken aanmoedigen om sneller te beslissen over kwijtschelding. Wanneer de ondernemer onder het huidige wettelijke regime een kwijtschelding van zijn schulden verkrijgt, kan hij een jaar na die kwijtschelding verzoeken om bij de Nationale Bank te worden hersteld. Indien de ondernemer als gefailleerde is opgelijst na de opzegging van een lening, kan hij ook verzoeken om van de lijst te worden gehaald. De kwijtschelding werkt positief: het versnelt de rehabilitatie van de ondernemer. Een kwijtschelding krijgen betekent echt opnieuw met een blanco blad kunnen starten.” “Iedereen is het hier echter niet over eens. Sommigen zijn van mening dat als de schulden van een failliete onderneming te 'gemakkelijk' worden kwijtgescholden, de banken uiteindelijk minder geneigd zullen zijn om leningen te verstrekken. Persoonlijk denk ik niet dat dit klopt. De wet voorziet in waarborgen. Elke belanghebbende derde partij kan zich tijdens de procedure melden en tussenkomen als zij het niet eens zijn met de kwijtschelding; bijvoorbeeld omdat zij van mening zijn dat de ondernemer zijn bedrijf verkeerd heeft beheerd, zijn insolventie heeft georganiseerd, in het zwart heeft gewerkt, enz. Er bestaan dus manieren om misbruik te voorkomen. Dankzij de inzet van deze middelen kunnen we 44 ❙ Brussel Metropool - september 2019 komen tot een evenwichtig systeem. Enerzijds bevordert het de nieuwe start van de eerlijke ondernemers die het slachtoffer zijn geworden van slechte omstandigheden waarop ze geen vat hebben, terwijl het anderzijds de bestraffing mogelijk maakt van degenen die hebben gefraudeerd.” 5 “Ik zal nooit meer een bedrijf kunnen oprichten.” “Dat je door de rechter failliet wordt verklaard, weerhoudt je er niet van om een stakeholder te zijn in een bedrijf. Daartoe moeten bevoegde personen een verzoek bij het gerecht indienen, en moet deze laatste hier een uitspraak over doen. Een ondernemer die failliet is verklaard kan, als hij dat wenst, de volgende dag zijn activiteiten (naar keuze) hervatten. Er gelden wel bepaalde voorwaarden. Zo mag hij bijvoorbeeld geen gebruik maken van de apparatuur van het failliete bedrijf of klanten ervan weglokken. Hij mag ook geen enkele actie ondernemen die de curator zou verhinderen de activa van de onderneming te vereffenen. Onder die voorwaarden mag hij zijn activiteit hervatten. Dit is het principe van de ‘fresh start’ die de Europese Commissie en het Europees Parlement promoten. Er bestaat echter één belemmering waarmee de wetgever geen rekening heeft gehouden: natuurlijke personen hebben een ondernemingsnummer dat gekoppeld is aan hun rijksregisternummer. Dit nummer is uniek en een persoon die failliet wordt verklaard krijgt geen ander ondernemingsnummer © Getty zolang zijn faillissement nog open staat. Voor de nieuwe start zal de ondernemer gebruik moeten maken van een aparte rechtspersoon of een lichte structuur, zoals die van de maatschap.” “Zowel het Belgische recht als de Europese richtlijn willen de faillissementsprocedures versnellen, de kwijtscheldingsproces van de schulden van bonafide ondernemers bevorderen en een nieuwe start ondersteunen. Het uiteindelijke doel: deze ondernemers opnieuw in het officiële economische weefsel integreren en parallelle markten en clandestiniteit vermijden.” ● Gaëlle Hoogsteyn Community 4 communicatielessen Xavier Niel, die in vijftien jaar tijd miljardair is geworden, staat bekend voor zijn aangeboren zakelijk inzicht. De oprichter van Free heeft de Franse telecom- en onbeperkte-internetmarkt op zijn kop gezet en pakt nu het onderwijs kordaat aan met de oprichting van de École 42: 100% voorbehouden aan geeks en codering. De kracht van impactvolle uitdrukkingen: Het Franse RSA-pakket voor 10 euro ? "Nous appelons ça le forfait racket super arnaque." (een super afpersingpakketje). Telefoon en forfait samen verkopen ? "Het recept van de 'couscous boulettes': alles door elkaar gemengd zodat niemand nog weet hoeveel het kost". Zulke schokformules zijn gebruikelijk bij Xavier Niel. Uiteraard worden ze zorgvuldig voorbereid door de communicatieteams van de ondernemer. En de punchlines ontworpen om concurrenten te bespotten zijn meestal een schot in de roos! Nederigheid: Zich verontschuldigen? Xavier Niel anticipeert liever. Op verschillende Franse TV-zenders heeft hij het over een ‘catastrofe’ wanneer hem wordt gevraagd naar de crash van de reserveringen op zijn website of de onmogelijkheid om een callcenteragent te bereiken. Op de radio nam hij, nog voor hij op dit punt werd aangevallen, het initiatief door onmiddellijk te erkennen dat hij zijn belofte niet had ingevuld, omdat abonnementen verloren waren gegaan wegens technische storingen. van grote ondernemers Kleine verhalen van grote ondernemers Het maatschappelijk debat aanwakkeren: Xavier Niel is gewend om het maatschappelijk debat in te schakelen. Daarvoor doet hij een beroep op de onaantastbare koopkracht van de burgers. We zullen zijn strijd om de vierde mobiele licentie niet vergeten. Zijn geniale zet? Hij maakte er een onderwerp van algemeen belang voor de Fransen van. Focus op emotie: Net als bij Apple’s grootschalige events vertrouwt Niel op de grote lanceringsshows van Free, op emotie, ontroering en tremolo’s in de stem. Hoe oprecht is dit alles? ... Plankenkoorts, vermoeidheid of communicatiestunt ? Elke keer lijkt dit de spijker op de kop te slaan in de media! ● Elisa Brevet Oostende & Company Wat James Ensor, Marvin Gaye, Michel de Ghelderode, maar ook Napoleon, Gogol en James Joyce gemeen hebben? Oostende! In dit boek, aangeboden als geschenk aan zijn makker Arno, biedt cultuurjournalist Claude Blondeel ons 60 portretten aan van persoonlijkheden die de ‘koningin der badsteden’ hebben bezocht. Een licht nostalgische ode voor een late zomer. Lannoo Flessenpost uit Reykjavik Laura Broekhuysen deelt haar ervaringen uit de eerste hand als immigrant. In IJsland, in een land waarvan de cultuur haar vreemd is, waarvan ze de taal niet spreekt, in verbluffende landschappen ... Wat doe je met je identiteit als je elders woont? Querido Een daad van barmhartigheid. Toni Morrison, de enige Amerikaanse auteur van Afrikaanse afkomst die de Nobelprijs voor de Literatuur ontving, is in augustus overleden. Reden te meer om haar werk opnieuw te ontdekken. Bijvoorbeeld met deze roman die de erfzonden van Amerika blootlegt: de slavernij en de uitroeiing van de "Indianen". De Bezige Bij. Brussel Metropool - september 2019 ❙ 45
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Community © Reporters Spreker van de dag was Karel Verhoeven, hoofdredacteur van De Standaard. Een delicatessenzaak en tegelijk een restaurant: de concept-store Gaster onthaalde in mei een Zinner Circle, voor de Nederlandstalige leden van Beci. Van links naar rechts: Guy Vanhengel (Open VLD), Jan De Brabanter (Beci) en Cieltje Van Achter (N-VA). Een cruise in Brussel? Ja hoor! Dit gebeurde op 18 juni, aan boord van de ‘Verdi’, voor een reisje op en af het kanaal, georganiseerd in samenwerking met Wallonie Belgique Tourisme. 48 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Community Brussel van de ondernemers De goede adresjes van Dominique Monami Dominique Monami was de eerste Belgische tennisspeelster die de wereldtop 10 bereikte, in 1998. In 2000 behaalde ze een bronzen medaille op de Olympische Spelen in Sydney (tijdens een dubbel tennisspel met Els Callens). Vandaag stelt ze haar stalen zenuwen ten dienste van de bedrijven, als mental coach. Haar roots liggen in Verviers. Toch heeft ze ook voor Brussel een adressenboekje, dat ze vriendelijk met ons deelde. D ominique beschouwt Brussel vooral als een dubbele hoofdstad: van België en van Europa. Ze waardeert de kosmopolitische dimensie en het gezellige leven in de stad waar ze ooit organisator was van een internationaal WTA-toernooi, de Brussels Open, in samenwerking met het stadsbestuur: "Het was een ongelooflijke ervaring.” Een mythische plek: Er zijn pittoreske wijken in overvloed, maar de Grote Markt blijft voor mij een mythische plek. Elk jaar kom ik om deel te nemen aan de uitreiking van de nationale trofee der sportverdienste en we ontmoeten de juryleden op het kantoor van de burgemeester. Ik vind dit telkens even mooi en verbluffend! Het restaurant dat je niet mag missen: Les Larmes du Tigre. Het is veruit het beste Thaise restaurant in België en in Brussel echt beroemd. Voor een lunch raad ik La Gazzetta aan. En als je echt indruk wilt maken, zou ik zeggen Comme Chez Soi , waar ik de kans heb gehad om met Pierre karbonades ‘à la Liégeoise’ te bereiden voor een tv-programma. Een dagje winkelen: Toen mijn dochter klein was, ging ik vaak naar Serneels (foto hieronder), waar je mooi speelgoed vindt. En dan Marcolini, voor de D.R. heerlijke chocolaatjes. Voor gebakjes om je vingers bij te likken, moet je bij Wittamer zijn. Voor schoenen stap ik naar Fratelli Rossetti bij mijn vriend Pino. En dan zijn er nog alle winkeltjes in de Dansaertwijk. Ik hou ook van La Vaisselle au Kilo in de Marollen, om een mooi en niet te duur servies te kopen! De ideale plek om te sporten: ik ben vaak in de Aspria gaan trainen, maar ook het park naast het Koninklijk Paleis beveel ik aan om in de open lucht aan sport te doen. Een souvenir: Twee jaar geleden won ik een maaltijd voor twee op de Tram Experience, waar een sterrenkok kookte, terwijl we met de tram door Brussel reisden. Ik vond de ervaring uniek; het is een zeer originele manier om Brussel 's avonds te ontdekken terwijl je geniet van een heerlijke maaltijd! ● Elisa Brevet Brussel Metropool - september 2019 ❙ 49
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Ade Consulting CVOHA, Louis Piérardlaan 59 - 1140 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 73110 - Reclamebureaus 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus Afg. : Descheemaeker Anita Agence PRIDAM BVBA, Louizalaan 505 bus 17 - 1050 Brussel Afg. : Nzavugambonyimana Bonaventure Ahmad Nasrallah NP, Korenbeekstraat 197 bus 19 - 1080 Brussel Afg. : Nasrallah Ahmad AKKA Belgium NV, Jules Bordetlaan 168 - 1140 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters Afg. : Schidlowsky Maxime Alert Management Consultants BVBA, Eikelenbergstraat 20 - 1700 Dilbeek Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78100 - Arbeidsbemiddeling Afg. : Cornelis Livinus Alternative Technical Solutions BVBA, Laarbeeklaan 72c - 1090 Brussel Nace : 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen Afg. : Meerschman Frédéric Altian GCV, Henri Liebrechtlaan 74 bus 32 - 1090 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 85599 - Overige vormen van onderwijs Afg. : Deglain Christian Altimis Consulting BVBA, Zonienboslaan 20 - 3090 Overijse Nace : 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Prezerowitz Raphaël André Yinda NP, avenue Albert 1er 29 - 6032 Mont-sur-Marchienne Afg. : Yinda André 50 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Athanassopoulos Georges NP, Molièrelaan 510 - 1050 Brussel Nace : 55204 - Gastenkamers 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56301 - Cafés en bars Afg. : Athanassopoulos Georges Aux Armes de Bruxelles BVBA, Beenhouwersstraat 13 - 1000 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening Afg. : Kingsley Ignacio AX Compagny BVBA, Bergense Steenweg 1229 - 1070 Brussel Nace : 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen Afg. : Axinte Cristinel Azelio Fulmini NP, Elsense Steenweg 202 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Fulmini Azelio Aztrix NV, Groeselenbergstraat 180 - 1180 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten Afg. : Ribbens Karel Baptista Joao NP, Pronkerwtlaan 27 - 1020 Brussel Afg. : Baptista Joao Batubenga Tshiadinabakulu NP, Gaston Burssenslaan 39 - 2050 Antwerpen Afg. : Batubenga Tshiadinabakulu Bayot Miny NP, Joseph Verhasseltstraat 30 - 1083 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten Afg. : Bayot Miny Bebyte BVBA, Oscar Van Goidtsnovenlaan 45B - 1180 Brussel Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer Afg. : Vander Linden Patrick Benoit Beck consulting NP, Riddersstraat 14 - 1000 Brussel Afg. : Beck Benoit Bernard Julemont Design BVBA, Kersbeeklaan 308 - 1180 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Julémont Bernard Betuned BVBA, Rue des Deux Auvelais 13 - 5060 Sambreville Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78100 - Arbeidsbemiddeling Afg. : Alleman Amélie Blaise Giris NP, Louizalaan 248 - 1050 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus Afg. : Giris Blaise Blue Queen GCV, Tervurenlaan 320 bus 13 - 1150 Brussel Nace : 74300 - Vertalers en tolken 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. Afg. : Minner Nathalie Blue Trading Company NV, René Gobertlaan 101 - 1180 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus Afg. : Szwarcburt Marcy Boon Dominique BVBA, StenenKruisstraat 15 bus 10 - 1060 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus Afg. : Boon Dominique Brigitte Lipschutz NP, Albertlaan 176 - 1190 Brussel Afg. : Lipschutz Brigitte BSMD Consulting BVBA, Quai des Ardennes 134 - 4031 Angleur Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van Community bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Sulaj Idriz Buysse-Geraerts VOF, Stokerijstraat 17 - 2110 Wijnegem Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Buysse Pia Camará Iancuba NP, Oorlogskruisenlaan 221 bus 29 - 1120 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. Afg. : Iancuba Camara Carion Consulting BVBA, Henri Werriestraat 14 - 1090 Brussel Nace : 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Carion Sebastien Caroline Bachot Coaching & Management (CBCM) BVBA, Gemeentelijke Godshuisstraat 1 - 1170 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85592 - Beroepsopleiding Afg. : Bachot Caroline Challenge 2 GROW - CG De Rore GCV, Rue des Déportés 6 bte a - 1480 Clabecq Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : De Rore Patrick Cols Nikita NP, Borrensstraat 23 - 1050 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Cols Nikita Connext NV, Jean Paquotstraat 15 - 1050 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Wijnants Uschi Culture Kids BVBA, Brusselsesteenweg 624 - 3090 Overijse Nace : 85599 - Overige vormen van onderwijs 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. Afg. : Croonenberghs Pascale Daro Nadine BVBA, Avenue Albertine 31 - 1330 Rixensart Nace : 74109 - Overige activiteiten van gespecialiseerde designers Afg. : Daro Nadine Defi Line BVBA, Paul Hymanslaan 125 bus 8 - 1200 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markten opinieonderzoekbureaus 82190 - Fotokopiëren, documentvoorbereiding en andere gespecialiseerde ondersteunende activiteiten ten behoeve van kantoren Afg. : Fiten Chantal Devcom-Media BVBA, Vrijwilligerslaan 19 - 1160 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer Afg. : Amri Yahya DSLX BVBA, Auguste Reyerslaan 31 - 1030 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters Afg. : Lacroix Sébastien E.V.A. Electric & Security Systems BVBA, Louis Schmidtlaan 119 bus 3 - 1040 Brussel Nace : 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 43320 - Schrijnwerk 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden Afg. : Aerts Vincent El Jaouhari Najia NP, Vandenboogaerdestraat 71 - 1080 Brussel Nace : 20420 - Vervaardiging van parfums en toiletartikelen 47750 - Detailhandel in cosmetica en toiletartikelen in gespecialiseerde winkels 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet Afg. : El Jaouhari Najia Ellissa Clean SCS GCV, Jachtlaan 135 - 1040 Brussel Nace : 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging 81290 - Andere reinigingsactiviteiten Afg. : Saidi Mohamed Erissare BVBA, Jacques Bassemstraat 80 - 1160 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Poelemans Eric Ethiquable Benelux Fair Trade Fair Taste BVBA, Rue Chaudin 237 - 5300 Andenne Nace : 46211 - Groothandel in granen en zaden 46360 - Groothandel in suiker, chocolade en suikerwerk 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen Afg. : Suberville Antoine Eurofiber NV, Belgicastraat 5 - 1930 Zaventem Nace : 61200 - Draadloze telecommunicatie 61900 - Overige telecommunicatie Afg. : Witdouck Hans Evimeria NP, Belg. Onafhankelijkheidslaan 120 - 1081 Brussel Afg. : Coussement Elaine Feedback VZW, Engelandstraat 94 - 1652 Brussel Afg. : Defontaine Sylvie Finpay GCV, Voorspoedstraat 51 - 1080 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Taghla Leila Fouya Production BVBA, Besmelaan 107 - 1190 Brussel Nace : 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis Afg. : Van Ausloos Laurent From Seed to Tree BVBA, Boerenstraat 95 - 1040 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Radermacher Françoise Brussel Metropool - september 2019 ❙ 51
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Community FX2R Management & Services BVBA, Jan Ruusbroecstraat 25 - 1601 Ruisbroek Nace : 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. Afg. : Fischer Yvon Gauthier Françoise NP, Driesbos 51 - 1640 Sint-GenesiusRode Nace : 47299 - Overige detailhandel in voedingsmiddelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g. Afg. : Gauthier Françoise Gendive Matteo Anthony NP, Brusselssteenweg 345 - 9402 Ninove Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Gendive Matteo Anthony Gomez Junior NP, Brusselsstraat 6 - 1760 Pamel Afg. : Gomez Junior Greenfarmerz BVBA, Pierre Decosterstraat 96 bus 1 - 1190 Brussel Nace : 46211 - Groothandel in granen en zaden 46214 - Groothandel in andere akkerbouwproducten 46220 - Groothandel in bloemen en planten Afg. : Kaïd Nahim-Hassan Gringoire Dominique NP, Emile Feronstraat 70 - 1060 Brussel Nace : 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren Afg. : Gringoire Dominique Hertz Nicolas NP, Fernand Demetskaai 23 - 1070 Brussel Afg. : Hertz Nicolas Hour, Day & Eternity BVBA, Louizalaan 523 - 1050 Brussel Afg. : Gaye Grégory Image Plus BVBA, Vrijwilligerslaan 19 - 1160 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus Afg. : Weichsel Ely Internove Europe BVBA, Jules de Troozlaan 51 - 1050 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Martin Frederic 52 ❙ Brussel Metropool - september 2019 IRIS-Hôpitaux ION, Dejoncker straat 46 - 1060 Brussel Nace : 84115 - Openbare Centra voor Maatschappelijk Welzijn (O.C.M.W.) 86109 - Overige hospitalisatiediensten Afg. : Wéry Etienne Jean Dopavogui NP, Berthelotstraat 89 - 1190 Brussel Afg. : Dopavogui Jean Foromo Kikunga Kapanga NP, Adolphe Willemynsstraat 39 - 1070 Brussel Nace : 18130 - Prepressen premediadiensten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie Afg. : Kikunga Justin Kinepolis Mega NV, Eeuwfeestlaan 20 - 1020 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56301 - Cafés en bars 90041 - Exploitatie van schouwburgen, concertzalen en dergelijke Afg. : Sinéchal Alisson Konligo BVBA, Dieudonné Lefèvrestraat 17 - 1020 Brussel Nace : 31020 - Vervaardiging van keukenmeubelen 32400 - Vervaardiging van spellen en speelgoed 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment Afg. : Koumar Aushim Laura Vigot NP, Brugmannlaan 174 - 1190 Brussel Afg. : Vigot Laura Laurence Dierick NP, GewijdeBoomstraat 9 - 1050 Brussel Afg. : Dierick Laurence Le frigo NP, Rue Walthère Jamar 107 - 4430 Ans Afg. : Cooper Eric Lejeune Xavier NP, Daillylaan 51 bus 3 - 1030 Brussel Nace : 74202 - Activiteiten van persfotografen 74209 - Overige fotografische activiteiten Afg. : Lejeune Xavier Lesent Catherine NP, Rietstraat 19 - 1180 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78100 - Arbeidsbemiddeling 82190 - Fotokopiëren, documentvoorbereiding en andere gespecialiseerde ondersteunende activiteiten ten behoeve van Afg. : Lesent Catherine M Concept (Maisons Clothes) NV, Vrijwilligerslaan 19 - 1160 Brussel Nace : 18130 - Prepressen premediadiensten 73110 - Reclamebureaus Afg. : Carette Philippe-Antoine Marguerite Cleenewerck de Crayencour NP, Kroninglaan 113 - 1200 Brussel Afg. : de Crayencour Marguerite Mario Ricardo Ruscitto NP, Tervurenlaan 66 bus A13 - 1040 Brussel Afg. : Ruscitto Mario Mobly NV, Posthofbrug 6-8 - 2600 Berchem Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars 66290 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met verzekeringen en pensioenfondsen 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Nollet Gerrit Moctezuma BVBA, Buitenland(BOR) 23 - 2880 Bornem Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 68100 - Handel in eigen onroerend goed 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : De Ceuster Lisa Moulaert Patrick NP, Vronerodelaan 147 - 1180 Brussel Afg. : Moulaert Patrick Nestore BVBA, SinterGoedelevoorplein 5 - 1000 Brussel Nace : 52100 - Opslag in koelpakhuizen en overige opslag 68203 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd niet-residentieel onroerend goed, exclusief terreinen Afg. : De Bassompierre Thomas Nouvelle Terre NP, Air Marshal Coninghamlaan 5 bus 9 - 1000 Brussel Afg. : Gilmont Nathalie Omrani Feyrouze NP, Kortenberglaan 66 - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Omrani Feyrouze Osmozing BVBA, Rue de Genval 33 - 1331 Rosières Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige Community adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding Afg. : Verhaeghe de Naeyer Jean-Louis Pangea Worldwide NP, Robert Schumanplein 2 - 4 - 1040 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Shah Murtaza Pavupapri BVBA, Armand Scheitlerlaan 58 - 1150 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus Afg. : Janssen Emmanuel Piron Marjorie NP, Georges Eekhoudlaan 7 - 1030 Brussel Afg. : Piron Marjorie Powerdale NV, Herbert Hooverlaan 233 - 1200 Brussel Nace : 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 62020 - Computerconsultancy-activiteiten Afg. : Van Paemel Geert Province de Luxembourg - Service Provincial du Tourisme PO, Quai de l’Ourthe 9 - 6980 La Roche-enArdenne Nace : 79901 - Toeristische informatiediensten Afg. : Denis Maryse Ramji Hamid NP, Scailquinstraat 35 bus C10 - 1210 Brussel Nace : 46140 - Handelsbemiddeling in machines, apparaten en werktuigen voor de industrie en in schepen en luchtvaartuigen 46431 - Groothandel in elektrische huishoudelijke apparaten en audio- en videoapparatuur 47592 - Detailhandel in verlichtingsartikelen in Afg. : Ramji Hamid Rasu IT BVBA, Marsveldplein 5 - 1050 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten Afg. : Chuttoo Prema Refundit BVBA, de Meeussquare 35 - 1000 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten Afg. : Tirosh Ziv Robert Banziziki Muhire NP, Generaal Thysstraat 18 - 1050 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancyactiviteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten Afg. : Banziziki Muhire Robert Roger Dushimé NP, Eugène Toussaintstraat 33 - 1083 Brussel Afg. : Dushimé Roger Ronald Litvine NP, Molièrelaan 257 bus 1 - 1050 Brussel Afg. : Litvine Ronald Roupin Catherine NP, Eenenboomlaan 13 - 1932 SintStevens-Woluwe Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Roupin Catherine Safe Consulting Services GCV, Belliardstraat 157 - 1040 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen Afg. : Simba Bombeka Ornella Safran du Sud BVBA, Ransonstraat 54 - 1130 Brussel Nace : 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen Afg. : Ouali Soufian Sarikaya Yavuz NP, Huidevettersstraat 60 A - 1000 Brussel Nace : 32121 - Bewerken van diamant 46110 - Handelsbemiddeling in landbouwproducten, levende dieren en textielgrondstoffen en halffabrikaten 46130 - Handelsbemiddeling in hout en bouwmaterialen Afg. : Yavuz Sarikaya Seltec - 2unchain BVBA, Albert Woutersstraat 94 - 3012 Wilsele Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software 62020 - Computerconsultancyactiviteiten 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus Afg. : Stevens Willem Shayp NV, Witte Patersstraat 4 - 1040 Brussel Nace : 26510 - Vervaardiging van meet-, controle- en navigatieinstrumenten en -apparatuur 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan Afg. : de Hemptinne Grégoire Sine Metu BVBA, Uniestraat 46 - 1210 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Berger Pierre SMT Africa NV, Arnaud Fraiteurlaan 15-23 - 1050 Brussel Nace : 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (tot 3,5 ton) Afg. : Barioz Jérôme Socialsky BVBA, Mechelsesteenweg 455 - 1950 Kraainem Nace : 73110 - Reclamebureaus 73120 - Mediarepresentatie Afg. : Havaux Jérôme Spreds NV, Sinter-Goedeleplein 5 - 1000 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 64999 - Overige financiële dienstverlening Afg. : de Radzitzky Charles-Albert Steffie Pardaens NP, Montjoielaan 62 - 1180 Brussel Afg. : Pardaens Steffie Theisman Laura NP, Dr. Decrolylaan 3 - 1180 Brussel Nace : 71112 - Interieurarchitecten Afg. : Theisman Laura Trading in Commodities BVBA, Kaudenaardestraat 151 - 1700 Dilbeek Nace : 46150 - Handelsbemiddeling in meubelen, huishoudelijke artikelen en ijzerwaren 46160 - Handelsbemiddeling in textiel, kleding, bont, schoeisel en lederwaren 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment Afg. : Butt Raza Tryphene Billot NP, Raymond Foucartlaan 23 - 1030 Brussel Afg. : Billot Tryphene uLaw BVBA, Terhulpsesteenweg 185 - 1170 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten Afg. : Gillot Xavier Brussel Metropool - september 2019 ❙ 53
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Community Van den Hove d’Ertsenryck Gaëtan NP, Oaselaan 3 - 3090 Overijse Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten -85592 - Beroepsopleiding Afg. : van den Hove d’Ertsenryck Gaëtan Vicitra BVBA, Louizalaan 200 - 1050 Brussel Nace : 85510 - Sporten recreatieonderwijs 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. 96040 - Sauna’s, solaria, baden enz. Afg. : Beuvain Marc VX Consulting BVBA, Torekenstraat 70 - 1040 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg. : Brimont Olivier Welkin and Meraki BVBA, Kunstlaan 6 - 1210 Brussel Nace : 81100 - Diverse ondersteunende activiteiten ten behoeve van voorzieningen 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. Afg. : Brossé Alain Womenpreneur VZW, Louizalaan 366 - 1050 Brussel Afg. : Afouaiz Sana Yannick Crémer NP, Globelaan 29 bus 81 - 1190 Brussel Afg. : Crémer Yannick Yannick Kornwolf NP, Boondaalse Steenweg 92 - 1050 Brussel Afg. : Kornwolf Yannick Zerrouk Mohamed NP, Jean Van Volsemstraat 57 - 1050 Brussel Afg. : Zerrouk Mohamed Zone d’influence NP, Majoor René Dubreucqstraat 29 - 1050 Brussel Afg. : Lucu Sebastien INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Polo Acerta Actiris AG Real Estate Arcadis Aspria Audi Brussels Bagel Corner Baticrea Be-Here Belfius 8-13 ; 32 8-13 32 28-29 49 16 41-42 8-13 47-48 8-13 Belgische Franchise Federatie 41-42 Belgische Parkeerfederatie 28-29 Brico Brussels Ceremony Brussels Exclusive Label Bruxelles Mobiliteit Burger King Carrefour Express Cash Converters Comme chez soi Copenhagenize Design Corden Pharma Credendo D'Ieteren Auto Data Translations De Lijn Delhaize Delhaize Fresh Atelier Dhaxley Translations DHL Dietplus Domino’s Pizza DS Automobiles Belux Ecole 42 28-29 21 41-42 41-42 41-42 Club van Lotharingen 4-5 ; 47-48 CO2logic 31 49 22-26 40 4-5 22-26 8-13 22-26 8-13 41-42 8-13 14 41-42 41-42 47-48 45 54 ❙ Brussel Metropool - september 2019 41-42 4-5 Engel & Völkers Enterprise Europe Network Espaces-Mobilités ESRBHG Exellys Exki Facebook Fevia Fratelli Rossetti Free Gaster Gazzetta, La Girleek Google H.Essers IBM Ineos ING ITS.be JobYourself KBC KBC Brussels Lab Box Larmes du Tigre, Les Leefmilieu Brussel Leonidas Lexlitis Brussels Maestromobile Marcolini McDonald’s Micropole Belgium MIVB NMBS Office Cantonal des Transports Publics Oracle Belgique 41-42 16 18-19 21 ; 38 4-5 41-42 6 8-13 49 45 47-48 49 15 21 8-13 6 40 41-42 22-26 8-13 8-13 41-42 22-26 49 21 41-42 43-44 18-19 49 41-42 22-26 21 ; 22-26 22-26 33 8-13 PWC Quick Roularta Salesforce Sarolea Schmidt Hammer Lassen SD Worx Seed Factory Serneels Shift, The Sodexo Benelux Sofitel Solvay TEC Touring Troc.com Uber Ubiqus Union des Villes et Communes Wallonnes UWE Vaisselle au Kilo, La VBO Velopakk Voka WTA 28-29 6 41-42 6 6 40 40 8-13 6 49 8-13 31 28-29 22-26 ; 40 ; 41-42 22-26 14 Transports et Mobilités Mulhouse 34 Treenity Solutions 4-5 41-42 21 8-13 39 1 49 1 4-5 ; 36 1 Wallonie Belgique Tourisme 47-48 Wittamer 49 49 Agenda 03.10 STRATEGIE & BESTUUR 04.10 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) 08.11 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 13.09 Busy is the new stupid (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 12, 19 & 26.09 Digital lunch – powered by Telenet business (1) 12.09 Visual Storytelling : l’image comme vecteur de communication (1) 19.09 Visual facilitation : abordez visuellement les sujets de vos meetings (1) 19.09 Social media strategie 24.09 E-mailmarketing 26.09 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten! 01 & 23.10 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) 01.10 Social media advertising (Facebook, LinkedIn, Instagram) Digital lunch powered by Telenet business (1) 03.10 Google optimalisaties (SEO & SEA) 08.10 Netwerk slimmer met LinkedIn! 10.10 Instagram 21.10 Smartphone film academy 22.10 Social media strategie 24.10 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten! 24.10 Réussir son projet CRM en 5 étapes (1) 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 19.09 Les sociétés de management : intérêts, risques et impact du nouveau Code des Sociétés (1) 23.09 Occupation de travailleurs noneuropéens : comment s’adapter au « permis unique » et aux nouvelles règles régionales ? (1) 26.09 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : l’engagement des agents contractuels et statutaires (1) 03.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : les obligations des parties et la flexibilité (1) 04.10 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 11.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail (1) 14.10 Inspection sociale : doit-on en avoir peur ? (1) 18.10 Actualités « compensation & benefits » (1) 22.10 Élections sociales 2020 et mise en place des organes sociaux (1) 22.10 Élections sociales 2020 : tout savoir sur le processus électoral (1) 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Brussel Metropool - september 2019 ❙ 55
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Agenda HANDELSRECHT 04.10 Le bail commercial : nouveautés et conseils (1) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING 26.09 au 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale (1) ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu 10, 17 & 24.09 Beci Welcome Lunch 11, 18 & 25.09 Beci Welcome Breakfast 16.09 Ontdek het Théâtre National 01.10 Beci Welcome Lunch 17.09 Seminar: Cultuurverschillen in Zakendoen België – Nederland 02, 09, 16, 23 & 30.10 Beci Welcome Breakfast (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be 18.09 Netwerk- en inspiratiesessie met Sligro België en Aqualiner 30.09 au 04.10 Handelsmissie Dubaï 18.10 B2B meeting met handelsagenten in Frankrijk ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 06, 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €)) 56 ❙ Brussel Metropool - september 2019 Ondernemingen in overdracht Ontwerp en productie van 3D films Omzet: > 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers Distributie van alcoholhoudende en geestrijke dranken Omzet: < 20 tot 30 Milj. € 10 tot 20 werknemers De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te nemen ondernemingen Onderneming actief in de bouwsector Omzet: 10 tot 20 Milj. € 40 tot 50 werknemers > Voor een klant overnemer zoekt de Transmission Hub Onderneming actief in de voedingssector (grondstoffen, ingrediënten, afgewerkte producten) of in internationale trading Brussel, Wallonië, Vlaanderen Aanschafwaarde: te bespreken Wenst u uw onderneming gedeeltelijk of volledig over te laten? Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be
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2019 RAPAN FR


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Chambre de commerce Brussels Kamer van Koophandel Rapport d’activité Beci 2018-2019 Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 — 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator - Emmanuel Robert er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à cette publication : Géry Brusselmans, Elisa Brevet, Vincent Delannoy, Mehdi Ferron, Gaëlle Hoogsteyn, Cécile Huylebroeck, Ischa Lambrechts, Ophélie Legast, Peter Van Dyck et Matthias Vanheerentals. Production Graphisme : Isabelle André Design couverture : Zsofi Lang Impression : DB Print Traduction : Litteris Publicité Anne Schmit asc@beci.be - T +32 2 563 68 53 Membership Catherine Tricot T +32 475 49 65 72 - ctr@beci.be Cette publication est également disponible en néerlandais. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 5 8 10 18 22 25 26 29 Sommaire Rapport d’activité Beci 2018-2019 Marc Decorte, président de Beci : « Une chambre digitale, commerciale et internationale » Élections : un travail de fond Jan De Brabanter : « Bruxelles doit être plus ambitieuse » 12 Baromètre : des entrepreneurs confiants et volontaires 16 CVO Semper, l’école axée sur l’entreprise Population, économie, emploi : Bruxelles en chiffres 2019, les leçons de la digitalisation Bruxelles Métropole, magazine partagé City Climate Challenge Projet 30/30/30 : réduire l’impact CO2 d’ici 2030 Bruno Colmant : « La durabilité offre un retour sur investissement » 30 L’intelligence collective au service des défis sociaux 31 32 33 34 35 Conseil, info, événements, formations : un an auprès des entrepreneurs Starters : le lancement d’entreprise est en de bonnes mains Formations : les nouveaux défis appellent de nouvelles compétences Commerce international : connecter les entreprises dans un réseau d’affaires mondial 37 Entreprises en difficulté : une aide gratuite, unique en Belgique 38 ReStart : « Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs » (Marcel Proust) 39 LEEF MILIE U BRUSSEL 40 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2018-2019 : un an d’actualité Beci en photos Hub Transmission : démythifier la cession et l’acquisition d’entreprises Leo Exter : « La méthode collaborative amènera des résultats » Entreprise 2 | Beci Rapport d'activités 2019 © Bolivar Pereira
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4 | Beci Rapport d'activités 2019 « Une chambre digitale, commerciale et internationale, voilà ce que je souhaite laisser en héritage » Si une chambre ne se numérise pas elle-même, comment peut-elle motiver ses membres à le faire ? Marc Decorte, président de Beci Voici déjà deux ans bientôt que Marc Decorte a été élu à la présidence de Beci. Il dresse pour nous un bilan de mi-mandat et nous parle de ses priorités pour la suite, en particulier le projet 30/30/30 qui sera au cœur des prochaines actions de Beci. Gaëlle Hoogsteyn «L orsque j’ai pris la présidence de Beci en 2017, l’une de mes priorités était la digitalisation de la chambre de commerce », commence Marc Decorte. « Pourquoi ? Parce que si une chambre ne se numérise pas elle-même, comment peut-elle motiver ses membres à le faire ? Beaucoup de gens voient le digital comme un moyen de réduire les coûts ou le personnel. Personnellement, je le considère plutôt comme un moyen de booster l’organisation et de faire plus pour nos membres. » « Fier du chemin parcouru par nos équipes » Cette numérisation se concrétise à travers le projet The Cham, lancé il y a deux ans et qui a formidablement bien avancé. « The Cham, c’est un véritable iceberg. La partie visible est constituée par les changements dans notre bâtiment, par notre nouveau site web, par la plateforme be.connected, etc. Ce qui fait déjà beaucoup. Mais la partie cachée de l’iceberg est encore bien plus importante : c’est la façon dont on travaille et dont on s’adapte. En automatisant certaines tâches, notre personnel gagne du temps qu’il peut consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée ou à des missions plus commerciales. Le digital peut alors devenir une source de nouveaux revenus. Je suis vraiment très fier du chemin parcouru, car l’équipe a répondu d’une manière très positive. Il y a eu des moments de doute, mais le doute est humain et positif, car il permet de protéger l’existant. Bien sûr, nous ne sommes pas au bout du projet. La digitalisation n’est pas un processus qui va s’arrêter à un moment donné. Je souhaite donc, pour les deux ans à venir, continuer à investir dans le projet, surtout au niveau de l’humain. Quand on met de nouveaux outils en place, les frontières traditionnelles entre les équipes changent. Nous comptons déjà d’excellents joueurs dans nos équipes internes et externes. Ce que je désire, c’est les faire jouer encore mieux ensemble, dans une super équipe qui puisse viser encore plus haut. » « Il faut clairement voir plus grand » Un autre point tenait à cœur à Marc Decorte, qui a réalisé la plus grande partie de sa carrière à l’étranger : l’internationalisation de la chambre. « Nos membres sont Beci Rapport d'activités 2019 | 5 © Reporters
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Assemblée générale de Beci, le 3 octobre 2018. des entreprises bruxelloises, mais notre marché ne se limite pas à la capitale. Dans ce cadre, nous avons beaucoup investi dans le développement de notre service international, que ce soit via notre plateforme be.connected, nos missions à l’étranger, nos rapports avec les autres chambres de commerce et les ambassades, etc. » Pour la suite de son mandat, Marc Decorte souhaite continuer dans ce sens afin que la chambre de commerce puisse être une porte encore plus ouverte sur le monde. Cela se fera en continuant à investir dans be.connected, mais aussi au travers d’activités telles que la mission prévue à Dubaï à la rentrée. « Le marché belge est petit et il faut clairement que les entreprises voient plus grand. Je suis parfois étonné de voir que des petites startups pensent tout de suite à lancer leurs produits au niveau international alors que ce n’est pas nécessairement le cas de PME pourtant déjà bien établies. » « Ensemble, on est plus forts » Outre ces deux grands projets, et dans le contexte des récentes élections, Beci a aussi travaillé sur plusieurs gros dossiers au cœur des préoccupations des entreprises bruxelloises : mobilité, économie circulaire, formation, durabilité… « Nous avons fait un immense travail de lobbying et de préparation pour que le point de vue des entrepreneurs soit pris en compte. Je suis heureux que nous 6 | Beci Rapport d'activités 2019 ayons pu travailler main dans la main avec l’UWE, le Voka et la FEB. En effet, au-delà des différences régionales, les préoccupations des entreprises sont communes. Pendant la période pré- et postélectorale, avoir pu distiller ensemble des messages-clés aux différents partis politiques leur a donné plus d’impact. Ensemble, on est plus forts. » Parmi les grands sujets mis sur la table, on retrouve bien sûr la mobilité. « Depuis de nombreuses années, elle est au cœur du débat. Personnellement, plutôt que de voir la mobilité comme un problème, je la vois comme un challenge. Oui, Bruxelles est congestionnée. Oui, il y a des travaux. Mais cela veut aussi dire que Bruxelles attire du monde, et cela, il faut en être fiers. » Bien sûr, cela reste un défi, mais pour Marc Decorte, plus aucune entreprise, ni aucune institution publique ne pourra le relever seule. « La solution réside dans la création d’un écosystème, dans la mise en commun de compétences pour mettre en œuvre une vision globale de la mobilité, notamment via la création de plateformes multimodales. Beaucoup de solutions intéressantes voient le jour ; la nécessité aujourd’hui est de les organiser et de les connecter les unes aux autres. Le MO, lancé par Beci, est un bel exemple du type d’initiatives qui peuvent être mises en œuvre. » Le marché belge est petit et il faut clairement que les entreprises voient plus grand. Je suis parfois étonné de voir que des petites start-ups pensent tout de suite à lancer leurs produits au niveau international alors que ce n’est pas nécessairement le cas de PME pourtant déjà bien établies. « Mon focus : le projet 30/30/30 » « Toutes ces réussites me donnent envie de mettre la barre encore plus haut », commente Marc Decorte. Dans ce cadre, le projet 30/30/30 — qui vise à réduire de 30 % les émissions de CO2 d’ici 2030 au travers de 30 entreprises/projets — sera au cœur des actions de Beci. « La durabilité, c’est un peu comme la digitalisation : on peut en avoir peur ou décider d’en faire la source de nouveaux challenges. Pour moi, la durabilité offrira plus de jobs et de nouvelles opportunités que les révolutions industrielles passées. Les défis sont énormes. Toute entreprise doit bien sûr être attentive à l’impact de ses activités sur l’environnement. Dans nos pays, ce volet ‘planet’ est accepté par la majorité d’entre elles. Ce qu’elles ne voient pas encore, c’est le volet ‘profit’. D’un côté, on a peur que travailler de façon durable coûte plus cher, mais d’un autre côté, les opportunités qui vont apparaître restent méconnues. Dans les années à venir, de nouveaux business vont se créer. Les déchets produits par les uns pourront devenir les matières premières des autres. Les entreprises qui sont capables de se projeter à long terme dans le business du futur auront accès à des opportunités gigantesques. Enfin, au niveau ‘people’, de plus en plus de jeunes sont attentifs à la politique CSR des entreprises dans le choix de leur employeur : investir dans la durabilité est donc un atout pour attirer et garder les meilleurs talents dans un marché de l’emploi tendu. Les clients, eux aussi, sont de plus en plus nombreux à faire des choix très clairs liés à la durabilité. Le client est-il prêt à payer un peu plus cher parce que les produits et services dont il a besoin sont durables ? La réponse est bien souvent oui. D’autant que, s’il y a parfois une différence de prix au début, celle-ci s’efface dès que l’on automatise certaines parties du procédé. Ce critère de coûts est donc vraiment temporaire et ne devrait pas constituer un frein. » En bref, allier durabilité et profit, c’est possible. Et c’est ce que Beci veut prouver avec le City Climate Challenge. « Le projet 30/30/30 est un premier grand Nous avons fait un immense travail de lobbying et de préparation pour que le point de vue des entrepreneurs soit pris en compte. Je suis heureux que nous ayons pu travailler main dans la main avec l’UWE, le Voka et la FEB. Ensemble, on est plus forts. pas soutenu par notre conseil d’administration pour voir comment on peut, en tant que chambre de commerce, aider les entreprises à faire la différence. » « Renforcer la formation des entrepreneurs » La formation est aussi un enjeu qui va prendre plus de place dans les objectifs du président de Beci. « Lorsque j’ai entamé mon mandat, je ne me rendais pas compte que Beci était l’un des plus gros acteurs de l’éducation pour adultes, que ce soit pour les gens qui veulent (ré) entrer sur le marché du travail ou développer leurs compétences pour pouvoir évoluer. Mais cela a vraiment du sens. Le marché du travail est tendu et les entreprises cherchent des employés de plus en plus qualifiés ou spécialisés. Par ailleurs, les compétences évoluent sans cesse. Si cet aspect formation n’était pas encore aussi clair dans ma vision initiale, je suis aujourd’hui persuadé que c’est un domaine dans lequel il faut vraiment investir. Dans les mois qui viennent, nous allons notamment nous pencher sur des formations innovantes pour les métiers en forte demande. » « Des objectifs, mais aussi un héritage » Ces dernières années, le monde est en perpétuelle transformation et celle-ci ne fera que s’accélérer. « La digitalisation, l’intelligence artificielle, la durabilité… Il y a des vagues de fond que l’on ne peut pas arrêter. Et quand je dis ‘vagues’, ce seraient plutôt des tsunamis. Aux entreprises de choisir si elles veulent rester en tongs sur la plage et se noyer, ou si elles se donnent à temps les moyens de surfer sur ces vagues. En tant que chambre de commerce, notre rôle est de les aider à s’y préparer au mieux. Mon souhait, d’ici deux ans, est que la chambre soit devenue plus digitale, plus commerciale et plus internationale », conclut-il. « Le chemin parcouru ces deux dernières années me donne toute confiance dans l’idée que nos équipes peuvent y arriver. » • La durabilité, c’est un peu comme la digitalisation : on peut en avoir peur ou décider d’en faire la source de nouveaux challenges. Pour moi, la durabilité offrira plus de jobs et de nouvelles opportunités que les révolutions industrielles passées. Beci Rapport d'activités 2019 | 7 © Reporters
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Élections : un travail de fond Si, de manière habituelle, les experts de Beci produisent de nombreux avis et recommandations en défense des employeurs et des entrepreneurs bruxellois, leur travail redouble d’intensité en période préélectorale, électorale et postélectorale. Nous passons ici en revue quelques-unes des principales actions qui ont été menées ces derniers mois. Vincent Delannoy P our peser sur les débats, il importe de s’y prendre à temps, afin de présenter des propositions claires, bien documentées, portées ensemble par les fédérations sectorielles et les entrepreneurs. Autour de thèmes majeurs, les experts du Centre de Connaissance (CDC) ont préparé quatre mémorandums présentant 91 mesures à mettre en œuvre : les mémorandums Mobilité, Cité du Futur, Vers le plein emploi et Financer ses ambitions. Dès le 2 octobre 2018, ces documents étaient remis en mains propres au ministre-président Vervoort, aux ministres Vanhengel et Gosuin, et à la secrétaire d’État au Commerce Extérieur, Cécile Jodogne en présence de 250 entrepreneurs. L’accueil réservé par les ministres à ces propositions fut très positif et le ministre-président souligna, à cette occasion, que Beci était la première organisation à lui remettre son mémorandum. Les ministres ont lu nos propositions et, à différentes occasions, nous en avons débattu directement avec eux en présence de nos membres : CEO et fédérations sectorielles. À partir du mois de mai 2018, avec le mémorandum Mobilité, les propositions Beci ont largement circulé à travers différents canaux. Notre mensuel Bruxelles Métropole (14.000 exemplaires, hors audience online), a approfondi dans chacun des dix numéros qui ont précédé les élections, une mesure particulière du mémorandum de Beci. L’importance des communes Bien avant la tenue du scrutin communal, Beci a pris contact avec les échevins en charge des matières socio-économiques : commerce, classes moyennes, innovation. Nous leur avons soumis notre Charte communale 2018-2024 intitulée : Les entreprises au cœur du développement communal. La Charte a aussi été envoyée aux sections locales des partis avec lesquelles nous avons eu l’occasion de dialoguer. Rencontre avec le ministre-président Rudi Vervoort (PS). En janvier 2019, les entrepreneurs déjeunent avec Pascal Smet (SP.A), ministre bruxellois de la Mobilité. 8 | Beci Rapport d'activités 2019 En février, les membres de Beci rencontrent successivement le ministre bruxellois des Finances, Guy Vanhengel (Open VLD)… … et son homologue de l’Énergie et de l’Environnement Céline Fremault (cdH) La perspective du scrutin a été une excellente opportunité pour nos experts et pour les membres de Beci de rencontrer les candidats et de débattre avec eux de manière très concrète sur les programmes et les enjeux, spécialement sur le thème de la place des entreprises dans leur commune. Nous avons ainsi pu rencontrer Boris Dilliès, Benoît Cerexhe, Christos Doulkeridis, Johan Van den Driessche, Olivier Maingain et Rudi Vervoort. Rencontres avec les ministres et les têtes de listes régionales Sur la base des mémorandums Beci, nos experts et certains de nos membres ont eu l’occasion de dialoguer avec les ministres en exercice et des têtes de liste au cours de tables rondes thématiques. Au total, une douzaine de rencontres ont été organisées, avec des débats et échanges très qualitatifs en présence de Rudi Vervoort, Guy Vanhengel, Bianca Debaets, Céline Fremault, Pascal Smet, Didier Gosuin, Cécile Jodogne, Alexander De Croo, Alain Maron, Elke Van den Brandt, Cieltje Van Achter, Françoise Schepmans et Bernard Clerfayt. Une démarche inédite Beci-Voka-UWE Dans une démarche inédite et remarquée, les représentants patronaux des trois Régions ont uni leurs forces pour porter un message commun auprès des exécutifs des trois Régions et du gouvernement fédéral. Ainsi Beci, l’UWE et Voka ont rencontré le mardi 7 mai Charles Michel, Rudi Vervoort, Geert Bourgeois et Willy Borsus pour discuter des priorités des employeurs et leur remettre en mains propres un document intitulé : 12 priorités pour les prochaines coalitions régionales et fédérale. Début mai, Beci, Voka et UWE rencontrent ensemble le premier ministre et les trois ministres-présidents régionaux. Dans ce document, les trois représentants patronaux régionaux expriment un message identique : il existe 6 domaines socio-économiques importants dans lesquels des interventions fondamentales sont nécessaires de toute urgence pour élever le niveau de l’économie et de la société dans chaque région, à savoir la mobilité, l’enseignement, le marché du travail, les pouvoirs publics, l’énergie, l’innovation. Parlement, accord de gouvernement et nouvel exécutif Dès l’installation des nouveaux élus au parlement bruxellois, Beci les a félicités et leur a envoyé l’information relative à ses mémorandums. Durant les négociations, les dirigeants de Beci ont été reçus par les formateurs afin de porter le message des employeurs bruxellois. Quant à l’accord de gouvernement, l’heure de vérité viendra au moment de dessiner le contour concret des projets et de procéder au vote des budgets. Quoi qu’il en soit, de nombreux points et mesures défendus par Beci s’y retrouvent explicitement, spécialement dans les matières liées à l’emploi et à la formation. La mise en œuvre de projets Blockchain, la transparence sur l’utilisation des charges d’urbanisme, la confirmation de la réalisation de la ligne de métro 3, le développement de l’offre ferroviaire intra-bruxelloise, la promotion de la voie d’eau, l’instauration d’une taxe kilométrique intelligente, le soutien à l’économie circulaire, le maintien d’activités productives en ville sont autant de points sur lesquels Beci a insisté et qui se retrouvent dans l’accord. La conviction de Beci est que les solutions aux défis de Bruxelles ne pourront être trouvées qu’en concertation avec les entreprises et entrepreneurs bruxellois. Avec son expertise et celle de tous ses membres, Beci souhaite dialoguer avec chaque ministre pour travailler au mieux au développement de Bruxelles, avec l’appui de tous ses membres. • Les rencontres se poursuivent avec les verts, Elke Van den Olivier Willocx remet Brandt (Groen) et Alain Maron (Écolo). le mémorandum Beci à la candidate N-VA Cieltje Van Achter. Rencontre avec Françoise Schepmans (MR). Le cycle se clôture avec les représentants de Défi : Cécile Jodogne et Bernard Clerfayt. Beci Rapport d'activités 2019 | 9 © Belga © Reporters
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« Bruxelles doit être plus ambitieuse et coopérer Le poids des trois organisations patronales régionales a augmenté considérablement. Beci, UWE et Voka ont notamment élaboré un mémorandum commun en vue des élections de mai 2019. Jan De Brabanter, secrétaire général de l'UEB La Région de BruxellesCapitale doit davantage s’accorder avec la Flandre et la Wallonie sur la mobilité, l'emploi et l'environnement. Et un peu plus d'enthousiasme pour les opportunités qu’offre Bruxelles serait bénéfique à tous les entrepreneurs – même au-delà des limites bruxelloises. Dixit Jan De Brabanter, secrétaire général de l’Union des Entreprises de Bruxelles (Beci). Matthias Vanheerentals L a 6e réforme de l'État a transféré de nombreuses compétences aux régions. D'ici 2025, la Région bruxelloise devrait jouir d'une autonomie fiscale totale. Jan De Brabanter estime que les entrepreneurs – même actifs hors de Bruxelles – devraient s’intéresser davantage à ce qui se passe en RBC. « Beci seulement au service des PME dans les 19 communes ? Pas du tout ! Bien des entreprises ont leur siège, leurs activités ou leur production à l’extérieur de Bruxelles, mais y réalisent (une partie de) leur chiffre d'affaires ! » Petite, la Région n'en est pas moins d’une grande importance économique ; l’entreprise qui poursuit une vision à long terme ferait donc bien de s’intéresser à ce qui se passe à Bruxelles. La meilleure façon d'y parvenir, c’est de s’affilier à l'organisation d'employeurs la plus représentative et la plus efficace, avec un impact sur la vie politique et socio-économique. Beci, donc. Avant et après les Réformes de l'État « Avant, c'était plus facile », confesse le secrétaire général de l’UEB. L’entreprise adhérait à une fédération sectorielle, 10 | Beci Rapport d'activités 2019 elle-même membre de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB). Et la FEB représentait l'économie belge en Europe et ailleurs. Mais les réformes de l'État successives ont brouillé les cartes. La 6e du nom a transféré de nouvelles compétences aux communautés et régions : allocations familiales, soins de santé, marché du travail, droit locatif, formation des conducteurs, dépenses fiscales (prêts hypothécaires), etc. « C'est surtout à partir de 2011 que la défense des intérêts d'un entrepreneur s’est compliquée », déplore M. De Brabanter. « Les organisations sectorielles se sont adaptées. Elles ont créé un département flamand et un wallon, mais Bruxelles est souvent restée ‘quantité négligeable’. » Entretemps, la structure de l'État est devenue si complexe qu'on pardonnera à quiconque – y compris au chef d’entreprise – de mélanger les compétences fédérales, bicommunautaires, communautaires ou régionales. Combien de gouvernements avons-nous ? Et que font réellement la Cocof, la Cocom, la VGC, la Fédération avec les autres régions » © Reporters Wallonie-Bruxelles et consorts ? On serait déboussolé pour moins que ça ! Des groupes d'intérêts rivaux ? Heureusement, le paysage entrepreneurial avait déjà été rationalisé : le Voka est né en 2002 de la fusion des Chambres de Commerce flamandes et du Vlaams Economisch Verbond (VEV). À Bruxelles, l’Union des Entreprises et la Chambre de Commerce et d'Industrie ont fusionné pour former Beci. En Wallonie, l'Union Wallonne des Entreprises et les Chambres de Commerce n’en sont pas encore là, mais les discussions progressent. Contrairement à certaines rumeurs, Beci collabore étroitement avec les autres organisations patronales, Voka en Flandre et UWE en Wallonie. « Il y a plus de cohérence, de coopération et de concertation que de concurrence entre nous », déclare Jan De Brabanter. « Nous sommes tous à l'écoute des préoccupations des autres régions. Si la Flandre ou la Wallonie prennent des mesures qui impactent l'économie bruxelloise, nous en discutons avec le Voka ou l'UWE. » Au niveau fédéral, la concertation implique la FEB, le Voka, l'UWE et souvent d'autres groupes de pression : Boerenbond, Unizo, UCM et le non-marchand. « Peu d'entreprises connaissent le comité de contact fédéral. Le poids des trois organisations patronales régionales a augmenté considérablement. Beci, UWE et Voka ont notamment élaboré un mémorandum commun en vue des élections de mai 2019. Nos trois CEO ont soumis 12 priorités au Premier ministre et aux trois ministres-présidents régionaux. L'économie ne s'arrête pas aux frontières régionales, n’est-ce pas ? » Beci et le gouvernement bruxellois « Beci s’implique dans les décisions du gouvernement bruxellois. Nous savons mieux que quiconque ce qui se passe dans la capitale. » Beci siège dans plusieurs organisations ou institutions régionales qui facilitent (ou compliquent) la vie des entrepreneurs : le Conseil économique et Beci est en première ligne lorsqu'un cabinet, un ministre ou un gouvernement prépare de nouvelles réglementations. Nous parvenons généralement à protéger les intérêts de nos entrepreneurs à un stade précoce du processus décisionnel. té. « Nous devons être encore plus proactifs. L'ancien gouvernement bruxellois a trop attendu ce qui se décidait aux niveaux fédéral, flamand et wallon. Il a manqué d'ambition. Lorsqu’il a décidé de réduire le nombre de voies de l’E40, nous avons proposé de réserver une voie au covoiturage. Bruxelles y était favorable, mais s'est heurté à un ‘neen’ de la Flandre. » social (CESRBC), Actiris et le VDAB Brussel, Citydev, Finance.Brussels, Hub.Brussels, Bruxelles Formation, Tracé, le Port de Bruxelles, etc. « Beci est en première ligne lorsqu'un cabinet, un ministre ou un gouvernement prépare de nouvelles réglementations. Si quelque chose se trame, j’en suis le premier informé, en tant que président du CESRBC. Avec l'avis du Centre de Connaissances de Beci et les conseils des partenaires sociaux, nous parvenons généralement à protéger les intérêts de nos entrepreneurs à un stade précoce du processus décisionnel. Nous interrogeons toujours nos entreprises et nos organisations sectorielles. Et si nous réussissons, avec les syndicats, à conseiller le gouvernement bruxellois, nous sommes plus forts. » Beci a présenté les priorités des entreprises aux formateurs au lendemain des élections du 26 mai 2019. « Nous avons de l'influence sur le gouvernement, nous osons taper sur la table s’il le faut. Mais nous adoptons toujours une attitude constructive. Beci veut le meilleur pour Bruxelles, sans perdre de vue l'intérêt général. Nous espérons par exemple que le nouveau gouvernement bruxellois lancera bientôt la 5G ; il y a déjà eu un accord de principe avec le gouvernement précédent. La 5G est importante pour l'économie et la population bruxelloises. L'internet sans fil rapide crée de la richesse et des emplois. Et il stimule l'esprit d'entreprise. » M. De Brabanter appelle le gouvernement bruxellois à consulter davantage les autres régions sur les grands thèmes de la mobiliBeci demande des accords plus clairs entre les régions. Les grandes options politiques doivent être examinées immédiatement au niveau interrégional, dans l'intérêt de toutes les régions. Il doit y avoir une vision commune, à laquelle chaque région donne ensuite sa propre interprétation. Emploi et environnement Comme l'économie, l'emploi ne s'arrête pas aux frontières des 19 communes. « Le taux d'emploi de la population active bruxelloise doit être maximal, mais pas limité aux frontières de la Région. Prenons la zone aéroportuaire. Nous sommes partenaires de l'asbl Aviato, le pôle emploi de l’aéroport. En collaboration avec Actiris, le VDAB et nos collègues du Voka VlaamsBrabant, nous nous efforçons d’augmenter le flux de demandeurs d'emploi bruxellois. Dans le même temps, nous devons faire le maximum pour préserver l’attractivité des emplois à Bruxelles. Il devient de plus en plus difficile d'attirer des entreprises dans la capitale en raison d'une pénurie de profils adaptés sur le marché du travail local. » Jan De Brabanter se réjouit des plans d'action que les entreprises bruxelloises développent pour l'environnement : « Nous voulons donner toutes les chances de succès au ‘City Climate Challenge’ pour Bruxelles : 30 projets pour réduire les émissions de CO2 de 30 % d'ici 2030. Le projet 30/30/30 de Beci est plus qu'une goutte d'eau dans l'océan. Nous sommes convaincus que des objectifs économiques respectueux du climat aideront Bruxelles à aller de l'avant. Cela devrait également susciter de la reconnaissance à l'étranger et améliorer considérablement le climat d'investissement à Bruxelles. » • Beci Rapport d'activités 2019 | 11
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Baromètre : des entrepreneurs confiants et volontaires Comme nous le faisons régulièrement, nous avons sondé les membres et sympathisants de Beci au mois de juillet1 . Un baromètre élargi, au-delà des questions politiques, aux enjeux entrepreneuriaux de l’heure : ressources humaines, environnement, cybersécurité... Une consultation qui brosse le portrait d’entrepreneurs plutôt confiants et volontaires. Emmanuel Robert 1. Politique : Vervoort III devra convaincre Quel est votre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement bruxellois ? 3% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant 18% Pas du tout confiant 36% 22% 21% Êtes-vous favorable à une réorganisation des compétences entre région et communes bruxelloises? Oui Non 85,31% 14,69% Notre sondage ayant été réalisé pendant la formation du gouvernement régional (du 9 au 30/7, alors que l’accord de majorité a été présenté le 17), il ne pouvait être question de dresser un hit-parade des nouveaux ministres bruxellois. L’appréciation collective est, elle aussi, à prendre avec circonspection. Tout juste peut-on dire que le gouvernement Vervoort III devra convaincre les entrepreneurs : ils ne sont que 24 % à lui faire « plutôt » ou « totalement » confiance. Une cote sans doute liée aux incertitudes du moment. 12 | Beci Rapport d'activités 2019 S’il fallait une réforme institutionnelle bruxelloise, les chefs d’entreprise voteraient pour la rationalisation : ils sont 85 % à se prononcer en faveur d’une réorganisation des compétences entre les niveaux régional et communal. Le débat pour une meilleure efficacité mérite d’être ouvert entre Bruxellois, sans tabous et dans toutes les langues ! 1.Enquête en ligne réalisée entre le 9 et le 30.07.2019 auprès des membres et sympathisants de Beci. 392 réponses. 2. Rééquilibrer les compétences entre Région et communes ? 3. Les acteurs régionaux Parmi les administrations bruxelloises, c’est Hub.brussels (fusion d’Impulse, Atrium et Brussels Invest & Export) qui obtient la meilleure cote auprès des entrepreneurs ; une position qui était déjà celle d’Impulse dans nos précédents sondages. Cette fusion, les entrepreneurs n’en perçoivent toutefois pas (encore ?) les avantages : 72 % d’entre eux sont « sans avis » quant à l’amélioration du service apporté – le seul effet sensible ayant été l’augmentation globale des frais de personnel de la nouvelle entité. Derrière Hub.brussels, le podium est complété Citydev et par le VDAB, dont on remarque la progression, tandis que Bruxelles Mobilité ferme (toujours) la marche. Hub.brussels (Impulse/Brussels Invest Export/Atrium) Citydev (SDRB) VDAB Innoviris Finance.brussels (SRIB) STIB Actiris Bruxelles Environnement Bruxelles Formation Bruxelles Mobilité 3,36 2,89 2,84 2,82 2,79 2,74 2,73 2,72 2,64 2,53 4. Les entrepreneurs restent confiants Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% nov 2016 > juil 2019 Oui, dans la RBC Oui, en flandre Non Oui, en wallonie Oui, hors de la Belgique Faut-il quitter Bruxelles ? Apparemment non, pour 73 % des entrepreneurs bruxellois qui n’envisagent pas de déplacer leurs activités (59 %), si ce n’est au sein de la Région (14 %). Ceux qui songent à délocaliser resteraient plutôt en Belgique (17 %, à parts égales vers la Flandre ou la Wallonie), alors que l’étranger ne séduit plus que 10 % d’entre eux. L’effet des incertitudes au plan international ? Ou bien la preuve que la qualité de vie promise à Bruxelles n’est pas incompatible avec la rétention des entreprises, à moyen terme ? Envisagez-vous de recruter ou d'investir dans les 12 mois ? 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Je ne sais pas Oui nov 2016 > juil 2019 Non Les intentions d’investissement sont quant à elles au plus haut : 58 % - un record ! Faute de véritable embellie économique, faut-il y voir l’effet des mesures prises par le gouvernement fédéral sortant ? L’enthousiasme semble du moins présent, même si la confiance dans le politique (voir point 1) reste fragile. Beci Rapport d'activités 2019 | 13
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5. Mobilité, pression fiscale et simplification administrative : les priorités des entrepreneurs 10 20 30 40 50 60 70 80 0 6. Mobilité : c’est aussi l’affaire des entreprises La mobilité (domicile-travail) est aussi une responsabilité des employeurs 7,14% Tout à fait d’accord D’accord Neutre Pas d’accord Pas du tout d’accord 19,90% 18,88% Plus de 10% 37,50% 16,58% Entre 5 et 10% Entre 0 et 5% Quel pourcentage de vos employés pratique-t-il le covoiturage ? 6,43% 10,89% 2016>2019 Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communale Simplification des procédures administratives Propreté Image de Bruxelles comme centre d'affaires Transformation digitale Aide à l'investissement Interrogés sur les priorités qu’ils assignent au gouvernement bruxellois, les entrepreneurs citent toujours la mobilité en tête (à 68 %, mais ce pourcentage recule), devant la diminution de la fiscalité (35 %, en hausse) et la simplification des procédures administratives (27 %). Suivent la propreté (22 %), et l’image de Bruxelles comme centre d’affaires (18 %). On remarque que l’aide à l’investissement (16 %) remonte de quelques rangs, à égalité avec la transformation digitale. 82,68% Notre sondage l’indique : les entrepreneurs sont prêts à s’impliquer pour améliorer la mobilité bruxelloise. 57 % des employeurs sont « d’accord » ou « tout à fait d’accord » pour affirmer que la mobilité domicile-travail est (aussi) de leur responsabilité. 86 % se déclarent (« tout à fait », « probablement » ou « à certaines conditions ») ouverts à l’adaptation des horaires de travail. De même, 55 % seraient prêts à payer (5 à 8 €/trajet) pour un « train-bureau », si la SNCB mettait ce service à disposition des travailleurs. Et 83 % pourraient, dès lors, à considérer ce temps de trajet comme une prestation. 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Une idée intéressante 14 | Beci Rapport d'activités 2019 juil 2017 > juil 2019 Une idée inacceptable Je ne sais pas En revanche, il reste du chemin à faire pour que le covoiturage s’impose : à en croire notre consultation, la pratique reste marginale (0 à 5 % des employés) dans une très grande majorité d’entreprises (83 %). Peut-être parce que le personnel privilégie d’autres transports alternatifs ? Comment considérez-vous la création d'une taxe kilométrique intelligente ? Quant à instaurer une taxe kilométrique, fût-elle intelligente, les opinions restent très divisées : 46 % d’opinions favorables, contre 39 % d’opinions défavorables. Voilà ce qu’on appelle une idée clivante. 7. Cybersécurité : des entreprises vulnérables Dans quelle mesure jugez-vous votre entreprise préparée à faire face à une cyber-attaque ? Seules 3 entreprises bruxelloises sur 20 (14 % de nos sondés) avouent avoir déjà subi une cyberattaque avec dommages financiers – mais on peut se demander si ce chiffre reflète la réalité des faits ou plutôt l’absence de communication à leur sujet. Or, près de la moitié des entrepreneurs que nous avons interrogés s’avouent encore « peu ou pas du tout préparés » face à cette menace. Interpellant. Votre entreprise a-telle un conseiller environnement ou fonction équivalente ? C’est sans doute le reflet des préoccupation environnementales : un bon quart des entreprises sondées (28 %) déclarent s’être adjoint un conseiller environnement (ou fonction équivalente). Oui Non 27,65% 72,35% 9. Multilinguisme, nouvelles technologies, rétention : les trois défis des RH Quels sont les trois défis majeurs de votre politique RH ? Trouver des collaborateurs multilingues Trouver des collaborateurs suffisamment formés aux nouvelles technologies Garder nos collaborateurs Satisfaire les aspirations à la conciliation vie privée/professionnelle Encadrer et stimuler la formation continue 0 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20% Trouver des collaborateurs multilingues (19 % des sondés), des collaborateurs formés aux nouvelles technologies (18 %) – et retenir les talents (15 %) : telles sont les trois priorités RH des entrepreneurs bruxellois. À l’inverse, la gestion du « gap générationnel » ou celle de la diversité (4 %) ne semblent guère les préoccuper, du moins spécifiquement. Une hypothèse : peut-être ces questions relèvent-elles plus globalement des politiques de rétention des talents ou de l’équilibre entre vie privée et professionnelle, qui figurent au top 5. Sur quels objectifs de diversité se focalise votre plan ? Autre Handicap Origine Genre Âge En volume horaire, quel pourcentage de prestations représente le télétravail dans votre entreprise ? Si la diversité n’apparaît guère comme un souci, c’est peut-être parce que les entreprises bruxelloises y sont déjà sensibilisées. En tout cas, près d’un tiers des employeurs affirment mettre en place un « plan diversité » ou des actions équivalentes, avec une attention particulière pour la diversité des origines (un objectif cité pour 37 % des plans) et l’égalité de genre (33 %). 0% plus de 15% entre 0 et 5% entre 5 et 15% 2,57% Parfaitement prépaprée Bien préparée Préparée Peu préparée Pas du tout préparée 8. L’environnement prend du poids 10,80% 18,25% 36,25% 32,13% Enfin, le télétravail convainc désormais une majorité d’entreprises : 60 % de nos sondés affirment qu’il représente 5 à 15 % – et plus ! – des prestations de leur personnel. Un autre chiffre conforte cet essor : plus de la moitié des employeurs se disent prêts à augmenter encore la part du télétravail. Beci Rapport d'activités 2019 | 15
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CVO Semper, l’école axée sur Joëlle Evenepoel, secrétaire général de Beci l’entreprise L a fusion des CVO résulte du nouveau décret du gouvernement flamand concernant l’enseignement pour Beci dispose du plus grand centre néerlandophone d’enseignement pour adultes (Centrum voor Volwassenonderwijs – CVO) de tout Bruxelles et de sa périphérie nord. C’est du moins ce dont la Chambre de Commerce de Bruxelles peut s’enorgueillir depuis la fusion récente de quatre CVO, à savoir Brussels Education Center, Meise-Jette, Strombeek et Vilvoorde, pour former CVO Semper, dont l’importance stratégique est appréciable. Le changement d’envergure profite à l’objectif de l’école : aider les gens à accéder à l’emploi, tout en guidant les employeurs vers ces talents. CVO Semper entend focaliser davantage encore ses formations professionnelles sur les métiers en pénurie dans la région. Matthias Vanheerentals et Peter Van Dyck adultes. Ce texte définit des normes de taille minimale plus strictes pour les CVO. La dénomination ‘Semper’ (‘toujours’ en latin) fait référence à la formation continue et au développement tout au long de la vie. Cette formation permanente joue un rôle essentiel dans la mission de Beci : elle combat le chômage et aide les employeurs à trouver les compétences qu’ils cherchent. CVO Semper se spécialise dans l’enseignement de la seconde chance, les formations professionnelles, les cours informatiques et les cours de langue, notamment de néerlandais pour locuteurs non natifs. La fusion a considérablement enrichi l’offre et permettra plus que jamais d’offrir un service sur mesure. « Le nombre de langues enseignées passera de 6 à 13 », se réjouit Joëlle Evenepoel, secrétaire-général de Beci. « L’accroissement des formations linguistiques répond à une nécessité. Les entreprises accordent toujours plus d'importance à une bonne maîtrise des langues et notamment à celle du néerlandais. Il est par ailleurs utile d’enseigner le néerlandais aux primoarrivants pour faciliter leur intégration sur le marché de l’emploi. » 16 | Beci Rapport d'activités 2019 © Reporters Quelques chiffres Des compétences pour le marché de l’emploi L’école étoffe en outre ses formations professionnelles aux métiers en pénurie : électromécaniciens, installateurs industriels électrotechniques, informaticiens, aides-soignants ou spécialistes en transport et logistique. Dans la périphérie nord, l’enseignement de la seconde chance est également orienté sur ce type de spécialités en pénurie. « Les jeunes et moins jeunes qui, pour toutes sortes de raisons, n’ont pas pu terminer D.R. l’enseignement secondaire, peuvent y décrocher ce diplôme », explique Mme Evenepoel. « Nous offrons les formations grâce auxquels ces gens pourront demain aborder avec succès le marché de l’emploi et trouver un job. Les cours sont axés sur la pratique et l’interactivité. Nous proposons aussi des stages en entreprise dans une langue encore insuffisamment maîtrisée, de quoi apprendre par la pratique à la fois un métier et une langue. » La collaboration étroite que Beci a instaurée avec Actiris, le VDAB et la Huis van het Nederlands tisse des liens entre les chercheurs d’emploi en formation et les employeurs à Bruxelles et en périphérie. Comme le dit Joëlle Evenepoel, « les formations doivent répondre aux exigences de la vie des entreprises. Ce projet est donc vital. Nous abordons la problématique sous un angle clairement économique, qui est le propre d’une chambre de commerce. Quasi toutes les formations sont conçues dans la perspective d’un emploi à venir. L’école se veut novatrice et aligne son offre sur les attentes du marché de l’emploi. Cela signifie qu’au terme de leur formation, les étudiants ont une réelle chance de trouver du travail. » Améliorer la communication Beci opte intentionnellement pour une approche métropolitaine dans la mise en relation des chercheurs d’emploi et des entreprises. « L’emploi ne s’arrête pas aux limites de la Région de Bruxelles-Capitale. Un bel exemple en est la zone de l’aéroport. Grâce à notre collaboration étroite avec Aviato, le pôle emploi de Brussels CVO Semper dispose d’une équipe dynamique de 360 enseignants diplômés expérimentés pour organiser à partir de septembre des formations sur 46 sites à Bruxelles et en périphérie nord. Ses 15.000 étudiants en provenance de 143 pays positionnent CVO Semper comme un acteur de premier plan de l’enseignement néerlandophone pour adultes, à Bruxelles et en périphérie flamande. CVO Semper et Beci s’efforcent ainsi de réduire de 10 à 15 % le chômage en Région de Bruxelles-Capitale. Outre cette école néerlandophone, la Chambre de Commerce de Bruxelles gère une école francophone dénommée EPFC. Elle accueille 17.000 étudiants et bénéficie d’une gestion partagée avec l’ULB. Il y a peu, l’école a été relocalisée dans le quartier Madou, juste à côté d’Actiris, pour les raisons que l’on devine. https://www.cvosemper.be/ Airport, nous visons des emplois qualitatifs et durables à l’aéroport, tant pour les chercheurs d’emploi que pour les employeurs. Qu’il s’agisse d’habitants du Brabant flamand désireux de travailler à Bruxelles ou de Bruxellois qui cherchent un job en périphérie flamande, tous sont les bienvenus chez nous. » Joëlle Evenepoel admet que beaucoup reste à faire en termes de communication et de diffusion d’information sur cette forme d’enseignement. Trop d’entreprises ignorent l’existence de CVO Semper et ne savent donc pas non plus qu’il s’agit d’une initiative de la Chambre de Commerce. Inversement, il y a moyen d’améliorer l’information aux étudiants en matière de postes à pourvoir. « Nous devons rapprocher les entrepreneurs de nos écoles. Les entreprises doivent savoir que des diplômés de notre école sont susceptibles de leur envoyer une candidature. CVO Semper veut devenir un outil utile au service des entreprises dans leur quête de compétences et de talents. » Professeurs détachés Le rapprochement peut se faire dans les deux sens : l’enseignement veut faire un pas vers les entreprises. « Les employeurs bruxellois peuvent bien entendu nous envoyer des collaborateurs pour une formation », nous dit Joëlle Evenepoel. « Et nous sommes disposés à organiser à l’avenir des cours de langues au sein même des entreprises. Nous sommes d’accord de détacher des professeurs sur place. Et nous sommes ouverts à une réflexion sur l’enseignement à distance et les formations d’été. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en organisant des tables de conversation pour notre propre personnel. » Bref, CVO Semper privilégie clairement une approche pragmatique, axée sur les entreprises. • Beci Rapport d'activités 2019 | 17
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Population, économie, emploi : Bruxelles en chiffres L'Institut bruxellois de statistique et d'analyse (IBSA) recueille de nombreuses données intéressantes, parmi lesquelles nous avons sélectionné quelques chiffres reflétant les tendances actuelles en matière de démographie, d’économie et d’emploi. Matthias Vanheerentals et Emmanuel Robert Population : +26,6 % en vingt ans Au 1er janvier 2018, la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) comptait 1.198.726 habitants. Jamais auparavant la Région n'a été aussi peuplée. Au cours des 20 dernières années, la population bruxelloise a crû de 1,19 % en moyenne annuelle, soit deux fois plus vite que la moyenne nationale (0,56 %). Elle devrait continuer à augmenter dans un avenir prévisible. 1500000 Région de Bruxelles-Capitale Brabant flamand Brabant wallon 1200000 900000 600000 300000 0 1999 2005 2010 2015 2019 (Source : IBSA & Statbel) Baromètre démographique : composantes du mouvement de la population en RBC Solde migratoire interne Solde naturel L'équilibre naturel, qui reste élevé et stable depuis plusieurs années, est l'une des raisons de l'augmentation de la population, avec le solde migratoire international. Mais, bien que la population augmente, la Région de Bruxelles-Capitale perd beaucoup d'habitants au profit du reste du pays, en raison d'un très fort solde migratoire interne négatif. 40000 30000 20000 10000 -10000 0 -20000 2000 2004 2008 2012 2017 Solde migratoire international Solde total (Source : IBSA Focus n° 28 : Baromètre démographique de la Région de Bruxelles-Capitale 2018) 18 | Beci Rapport d'activités 2019 Produit Intérieur Brut : en faible croissance Sur la base des données les plus récentes des comptes régionaux, le PIB bruxellois s’est élevé à 77,7 milliards d'euros en 2017. Par rapport à l'année précédente, le volume de l'activité économique en RBC a augmenté de 0,8 % (contre une augmentation de 1,7 % au niveau belge). La reprise du PIB bruxellois, observée depuis 2015, intervient donc plus tard et est également plus faible que la tendance au niveau national. Pour l'ensemble de la période 2018-2024, le PIB bruxellois devrait croître à un taux moyen de 0,9 % par an (1,3 % pour la Belgique). Quant aux investissements, ils devraient augmenter en moyenne de 2,0 % par an en RBC, contre 2,3 % pour la Belgique. La croissance attendue de l'investissement bruxellois au cours de cette période diminuerait par rapport aux performances enregistrées entre 2013 et 2016 (+ 4,0 % par an). Toutefois, la tendance reste positive et confirme le rattrapage entamé après une longue période de baisse des investissements entre 2009 et 2012, au lendemain de la crise financière. RBC : PIB à prix courants (2005-2017), en millions € 40000 50000 60000 70000 80000 90000 30000 10000 20000 0 2005 2008 2011 2014 2017 (Source : ICN) Démographie des entreprises : un taux de réation toujours soutenu, mais les faillites augmentent Nombre d'entreprises assujetties à la TVA en RBC 2008-2017 La Région de Bruxelles-Capitale se caractérise généralement par un plus grand dynamisme entrepreneurial que le reste du pays, ce qui se traduit à la fois par des taux de création et de cessation d’activité plus élevés que dans les deux autres régions. Au 31 décembre 2017, 104.705 entreprises assujetties à la TVA opéraient en RBC, représentant 11 % de l'ensemble des entreprises en Belgique. Par rapport à 2016, il y avait 3 574 entreprises de plus, soit une augmentation de 3,5 %. Démographie des entreprises en RBC : 2008-2017 4000 6000 8000 10000 12000 14000 2000 0 2008 2010 Création (Source : IBSA & Statbel) Beci Rapport d'activités 2019 | 19 2012 Cessations 2014 Faillites 2017 40000 60000 80000 100000 20000 0 2008 2011 2014 2017 (Source : IBSA & Statbel) En 2017, 12.273 entreprises assujetties à la TVA ont été créées à Bruxelles. Après deux années consécutives de baisse, le nombre de cessations d’activité est reparti à la hausse, passant de 7.383 à 7.979 (chiffre proche du record de 7.984, enregistré en 2014). Le nombre des faillites est lui aussi en augmentation : 2.639 cas en 2017 et 3.033 faillites enregistrées en 2018 (hors graphique), soit une hausse annuelle de 15 % ces deux dernières années. N.B. : Les chiffres de création pour l'année 2014 sont exceptionnellement élevés en raison d’un changement de législation qui soumet depuis janvier 2014 les prestations des avocats à la TVA. Ces assujettissements destinés à se conformer aux nouvelles règles ne correspondent pas à des créations d'entreprises. De même en 2016, de nouvelles dispositions réglementaires, concernant cette fois les prestations de chirurgie esthétique et les administrateurs de société, sont responsables d'une partie de l'augmentation du nombre d'assujettissements à la TVA.
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Bruxelles, capitale des services RBC : Valeur ajoutée brute aux prix de base à prix courants par branche d'activité (2017) Agriculture, sylviculture et pêche Industries extractives Industrie manufacturière Production et distribution d'électricité, de gaz,de vapeur et d’air conditionné Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution Construction Commerce ; réparation de véhicules automobiles et de motocycles Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et d'assurance Activités immobilières Activités spécialisées, scientifiques et techniques Activités de services administratifs et de soutien Administration publique (Administration publique et défense; sécurité sociale olbligatoire) Enseignement Santé humaine et action sociale Arts, spectacles et activités récréatives Autres activités de services Activités des ménages en tant qu'employeurs ; activités indifférentiées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 (Source : ICN) Le secteur tertiaire a un poids considérable dans la structure d'activité de l'économie bruxelloise, tant en termes de valeur ajoutée (92 % du total en 2017) que d'emploi (93 %). À titre de comparaison, le poids des activités tertiaires dans l'économie nationale est nettement inférieur, représentant respectivement 77 % de la valeur ajoutée et 81 % du total de l’emploi en 2017. En termes de valeur ajoutée, la plus grande différence par rapport à l'ensemble du pays réside dans la part du secteur « activités financières et d’assurance », beaucoup plus importante en Région bruxelloise. Avec 17 % de l'activité économique générée par cette branche, Bruxelles est en effet le centre des services financiers en Belgique. Inversement et logiquement, l'industrie est beaucoup moins présente à Bruxelles. La valeur ajoutée bruxelloise a augmenté de 0,9 % en 2017 (contre 1,7 % en Belgique). 20 | Beci Rapport d'activités 2019 Emploi en hausse, chômage en baisse Emploi intérieur en RBC 620000 640000 660000 680000 700000 720000 600000 2004 2008 2012 2016 2020 2023 (Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN)) La croissance de l’emploi intérieur (soit l’emploi au lieu de travail) devrait s’essouffler graduellement dans les trois régions. En moyenne, sur la période 2018-2024, l’emploi augmenterait de 0,4 % par an à Bruxelles, un rythme sensiblement inférieur à ceux attendus en Wallonie (0,7 %) et en Flandre (0,9 %). Ces taux correspondent à une création nette de 3 000 emplois en moyenne par an en Région bruxelloise. 350000 400000 450000 500000 550000 300000 2004 2008 2012 2016 2020 2023 (Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base de données ICN, DGSIE, ACTIRIS, VDAB, FOREM, ONSS et ONEM) Entre 2018 et 2024, la croissance de la population active occupée (soit l’emploi au lieu de domicile) serait, par contre, nettement plus dynamique à Bruxelles (1,2 % par an en moyenne) qu’en Flandre (0,8 %) et en Wallonie (0,7 %). La Région bruxelloise devrait en effet continuer à bénéficier d’une progression soutenue du nombre de navetteurs sortants vers les deux autres régions, comme c’est le cas depuis une quinzaine d’années. La croissance de l’offre de travail (soit la population active) ralentirait dans les trois régions. Du côté bruxellois, ce sont les impulsions démographiques qui continueraient de soutenir la croissance de l’offre de travail. Taux de chômage (concept BFP) 10 15 20 25 5 0 2004 2008 2012 2016 2020 2023 (Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base de données ICN, DGSIE, ACTIRIS, VDAB, FOREM, ONSS et ONEM) Ces évolutions de l’offre de travail et de la population active occupée se traduisent par un taux de chômage en baisse continue. Il passerait ainsi de 16,5 % en 2018 à 12,9 % en 2024 en Région bruxelloise, de 13,2 % à 10,7 % en Région wallonne et de 6,5 % à 4,7 % en Région flamande. Ces taux sont inédits dans l’ensemble des régions depuis les années 1980. La baisse importante et rapide des taux de chômage pourrait s’accompagner de risques, et notamment celui d’une pénurie (accrue) de main-d’œuvre dans certains segments du marché du travail. 14000 18000 16000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 2010 2012 2014 2016 2018 (Source : IBSA) En 2018, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans à Bruxelles était de 23,4 %. Demandeurs d'emploi inoccupés de moins de 25 ans en RBC (2010-2018) Population active occupée Beci Rapport d'activités 2019 | 21
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2019, les leçons de la digitalisation L’heure de la digitalisation a sonné ! Un an après avoir débuté sa transformation numérique, la chambre semble avoir activé les bons leviers. Retour sur les leçons à tirer d’une année d’expérimentations, de tâtonnements et de succès. Elisa Brevet Olivier Willocx, CEO de Beci Traditionnellement, une chambre de commerce travaille surtout en C rapport avec des entreprises, mais on s’est rendu compte qu’en 2019, c’était indispensable d’avoir une relation privilégiée, liée et centrée sur l’individu. ette année, Beci a poursuivi sa marche vers la digitalisation. Une équipe de spécialistes a travaillé d’arrache-pied pour permettre une numérisation globale et efficiente de la chambre. Et pour cause, la transition n’a rien laissé au hasard : « En changeant notre CRM, on a basculé dans un nouvel univers où l’on privilégie la relation individuelle plutôt que la relation avec l’entreprise. » Une petite révolution copernicienne pour Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. « Traditionnellement, une chambre de commerce travaille surtout en rapport avec des entreprises, mais on s’est rendu compte qu’en 2019, c’était indispensable d’avoir une relation privilégiée intégrant les réseaux sociaux, liée et centrée sur l’individu. » Grâce à son nouveau CRM, Beci est aujourd’hui capable de mieux cibler et de mieux comprendre ses membres. En parallèle, le nouveau site web, devenu une vitrine et un catalogue de solutions pour les entreprises bruxelloises, s’est vu largement optimisé en termes de référencement et de SEO. La récurrence, un modèle gagnant Le lifting digital semble porter ses fruits, puisque la chambre a connu une augmentation spectaculaire des affiliations ces derniers mois. Une hausse qui s’expliquerait, selon Olivier Willocx, par la mise en place de services mieux compris par les membres : « On a retravaillé nos produits avec des modèles qui tiennent davantage à la récurrence. Aujourd’hui, à la question : en quoi est-ce intéressant d’être membre 22 | Beci Rapport d'activités 2019 © Reporters de la chambre ? la réponse est très claire pour tout le monde. Nous sommes en chemin de comprendre la digitalisation ». Podcast : l’inspiration Next Step Chaque semaine, des produits sont déclinés pour toutes les entreprises et dans les domaines les plus impactants tels que la digitalisation (atelier digital, atelier vidéo…). « On a vu que le schéma d’atelier plaisait aux membres. C’est un modèle concret et totalement gratuit, donc pas forcément intéressé du point de vue financier, mais un précieux vecteur de communauté. Chaque semaine, nos membres savent qu’ils peuvent se former et, s’iIs le veulent, ils peuvent revenir la semaine suivante. » Le bilan paraît mitigé quant aux formations : « Le monde de la formation est en train de complètement changer. Aujourd’hui, quand on a un problème, on consulte Google ; on ne se déplace plus. La nature même des formations est à repenser. Nous ne sommes pas les seuls à chercher. On finira bien par trouver un nouveau modèle qui convienne à tous… ». Le studio, laboratoire digital de Beci Pour accompagner sa révolution digitale, Beci s’est équipée de son propre studio audiovisuel, destiné aussi bien aux équipes internes qu’aux membres. Véritable laboratoire, il a permis d’innover et de lancer deux premiers podcasts natifs. Depuis leur lancement en décembre, Métropole et Next Step comptabilisent plus de 3000 écoutes pour une quinzaine d’épisodes (aujourd’hui en français, mais la prochaine étape sera de développer le programme en néerlandais). Une audience de niche, fidèle aux trente minutes hebdomadaires s’est peu à peu créée. « Beci essaie de comprendre comment on peut faire des podcasts qui ont du sens. Les audiences sont intéressantes, puisque c’est à la fois beaucoup et pas beaucoup : c’est beaucoup de parler à 300 auditeurs D.R. En studio : Tarik, Elisa et leur invité Haile Abebe, ingénieur devenu entrepreneur horeca. Pour une dose d’écoute stimulante, Beci vous propose Next Step, le podcast des entrepreneurs inspirants qui vous aide à passer à l’étape suivante. À chaque épisode, Tarik et Elisa partent à la rencontre de personnes passionnées, à la découverte d’idées à partager. Le top 3 des épisodes les plus écoutés : • Philippe de Halloy : ma carrière a commencé par un holdup. Qui a dit que les banquiers d’affaires ne pouvaient pas avoir à la fois vécu un hold-up et fait un aller-retour dans le business du tourisme ? Laissez-vous porter par le parcours hors du commun et inspirant de Philippe de Halloy, banquier d’affaires chez Degroof Petercam. • Julien Hannequart : vigneron et juriste dans une multinationale c’est possible ! « Aujourd’hui, on vit dans un monde où on ne suscite plus assez les passions. » Tel est le constat de Julien Hannequart, juriste dans une multinationale américaine, qui décide du jour au lendemain de négocier un crédit-temps pour pouvoir devenir vigneron. • Hanna Bonnier : des institutions européennes au premier coworking-café bruxellois. Quitter un job de rêve au sein des institutions européennes pour fonder, à 26 ans à peine, le premier coworking-café bruxellois, c’est possible ! Comment oser quitter un job confortable et bien payé ? Comment networker et s’entourer, dans une ville que l’on ne connaît pas (Hanna est française) ? Et si c’était à refaire ? Plus d’info : www.beci.be/podcast Beci Rapport d'activités 2019 | 23
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pendant 30 minutes… et c’est peu. Il faudra un peu de temps pour que les gens s’habituent à ce nouveau médium », observe Olivier Willocx. L’objectif principal du studio ? Permettre aux membres de la chambre de se tester, d’expérimenter de nouvelles manières de communiquer. La question de la vidéo est plus sensible encore. De nombreuses personnes veulent à tout prix créer, sans se poser les bonnes questions. Pour Olivier Willocx, il faut se rendre compte des difficultés des gens à communiquer aujourd’hui : « Ce n’est pas tout de décider de faire une vidéo, il faut en plus qu’elle soit réussie, pertinente et inspirante pour les spectateurs. Elle doit avoir du sens et marquer de l’engagement. Les gens doivent arrêter de parler d’eux pour parler de leurs clients. C’est probablement là que l’on peut aller chercher de l’audience. » Pour aider ses membres dans la création de contenu audiovisuel pertinent, Beci proposera dès la rentrée un atelier dédié à la vidéo. • Des newsletters plus variées, plus ciblées L’info digitale, en 2019, est taillée sur mesure. En fonction des intérêts de ses membres, Beci a élargi l’éventail de ses lettres d’info électroniques. À la newsletter générale, Bruxelles Métropole Online, qui traite toujours de l’actualité entrepreneuriale bruxelloise dans son ensemble, sont venues s’ajouter quatre nouvelles infolettres ciblées : • HR & Social : toutes les questions de droit social et ressources humaines. Des informations concrètes et actuelles, mais également les partages d’expériences de professionnels, des enquêtes et d’autres contenus qui permettront aux responsables HR & Social d’aborder les défis à venir, dans un métier appelé à évoluer très rapidement. • Green : une newsletter entièrement dédiée aux thématiques liées à l’environnement. Vous y découvrirez de l’information concrète et d’actualité, ainsi que des bonnes pratiques d’autres entreprises, petites et grandes, nouvelles ou bien ancrées. • Mobility : tout ce qui bouge dans le paysage de la mobilité à Bruxelles. La newsletter « mobilité » de Beci vous tient au courant de tout ce qui se passe dans le paysage de la mobilité à Bruxelles : nouvelles législations, les solutions de mobilité en entreprise, les actions et activités organisées par Beci et ses partenaires pour améliorer la mobilité à Bruxelles. • Executive News : des infos brèves et pertinentes sur les affaires et la politique bruxelloise. Pour rester informé, en un clin d’œil, des dossiers économiques et politiques bruxellois sur lesquels travaillent l’UEB et son équipe du centre de connaissances en faveur de ses membres et au bénéfice de l’activité économique à Bruxelles. D.R. Plus d’info : www.beci.be/newsletter 24 | Beci Rapport d'activités 2019 Bruxelles Métropole, magazine partagé Bruxelles Métropole, le magazine « papier » de Beci, poursuit son évolution en s’ouvrant plus que jamais à ses parties prenantes. Chaque numéro est désormais confié à un « rédacteur en chef invité ». Elisa Brevet L ancé en 2015, Bruxelles Métropole est passé en janvier à la version « 2.0 ». Il a changé d’aspect, adoptant un format plus petit, une nouvelle maquette, plus proche du nouveau site web de Beci, et un autre papier, En podcast à l’aspect plus naturel. Mais surtout, le magazine a connu une petite révolution en confiant sa rédaction en chef à une personnalité différente dans chaque numéro. L’invité, entrepreneur ou figure bruxelloise, participe au choix des sujets d’articles, des angles et des personnes interviewées. « Cela a profondément renouvelé le magazine », témoigne le rédacteur en chef (permanent), Emmanuel Robert. « Chaque invité nous apporte un regard extérieur, des idées que nous n’aurions sans doute pas eues, des contacts… » « Tous se sont investis avec beaucoup d’enthousiasme : Emmanuel Goedseels (pour le dossier « Get ready for tomorrow » de janvier), nous a ouvert son carnet d’adresses et a écrit l’intro ; l’architecte Luc Schuiten (dossier « Urbanisme » de février) nous a dessiné une magnifique couverture et a lui-même mis en page le dossier ; Giles Daoust (dossier « Grow your business » de mars) a choisi les entrepreneurs dont il voulait faire le portrait, et c’est lui qui a confié les illustrations à Pierre Kroll ; Bea Ercolini (« Sprout to be Brussels », en avril) a voulu mettre en valeur les jeunes créateurs bruxellois ; Yvon Englert et Caroline Pauwels (recteurs de l’ULB et de la VUB, pour le dossier « Emploi et Formation » du mois de mai) ont orienté leur dossier vers l’éducation permanente et les enjeux des relations écoles-entreprises ; enfin, David Leyssens (dossier « Green » de juin) est venu avec cette idée formidable de faire dialoguer des entrepreneurs et leurs enfants sur la question climatique… » « Leur apport a été déterminant : aucun de nos dossiers n’aurait été le même sans eux. C’est très stimulant et enrichissant. » Plus d’info : www.beci.be/magazine/ 19.473 Lancé à l’été 2018, le nouveau site web de Beci enregistre 19.473 visites par mois. L’article le plus lu a été consulté plus de 13.000 fois ! Les différentes newsletters totalisent 36.115 destinataires mensuels, avec un taux d’ouverture moyen de 15 à 25 %. Enfin, les 21 podcasts ont enregistré à ce jour 3205 écoutes. Chaque fois que les agendas le permettaient, la réunion de rédaction a été prolongée par un podcast dans le studio de Beci. Une manière d’approfondir la rencontre, mais aussi de combiner le papier et le web : les podcasts et tous les articles du magazine sont désormais diffusés sur le site de Beci. À écouter : nos premiers rédac’chef invités • Emmanuel Goedseels (Whyte Corporate Affairs) a été journaliste à France Inter et au journal Le Soir. Un invité idéal pour parler des nouveaux challenges de la communication : des fake news à la communication corporate, aux enjeux de l’e-réputation. • Giles Daoust (Daoust). Connu comme CEO de la société Daoust, Giles Daoust est un polyentrepreneur : producteur de cinéma, scénariste de BD, chroniqueur et metteur en scène de l’Ommegang. Il nous parle - entre autres - du rapport entre la créativité et l’entrepreneuriat. • Béa Ercolini (Beabee). Journaliste, féministe, entrepreneuse, Bea Ercolini a été rédactrice en chef du magazine Elle Belgique, avant de fonder le cercle d’affaires féminin Beabee. Elle a pris les commandes du dossier « Sprout to be Brussels » d’avril. • David Leyssens (The Shift). Dans la foulée d’une actualité marquée par la question climatique, nous avons rencontré David Leyssens, directeur du réseau The Shift, qui rassemble 350 entreprises et organisations autour de la durabilité. Notre premier podcast en néerlandais. Plus d’info : www.beci.be/podcast Beci Rapport d'activités 2019 | 25 D.R.
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Projet 30/30/30 : réduire l’impact CO2 d’ici 2030 Une dizaine de responsables d’entreprises bruxelloises ont jeté les bases d’un projet baptisé 30/30/30. D’ici 2030, 30 initiatives inédites pour la capitale auront pour objectif de réduire de 30 % les émissions de CO2 . Géry Brusselmans 26 | Beci Rapport d'activités 2019 Kick-off meeting du projet 30/30/30, le 26 juin au Cercle de Lorraine. F in juin au Cercle de Lorraine, une dizaine de responsables d’entreprises et hauts managers jetaient les bases d’un projet imaginé et piloté par Beci. Son nom ? 30/30/30. Ce titre résume les trois défis que tenteront de remplir divers acteurs bruxellois : réduire de 30 % les émissions de CO2 grâce à 30 projets inédits. « Lors des élections communales et plus récemment régionales et fédérales, nous avons rencontré de nombreux élus », explique Olivier Willocx, CEO de Beci. « Nombre d’entre eux nous ont fait part de leur souhait d’agir sur le changement climatique, plus directement sur les émissions de CO2 au niveau régional et communal. Or, ils n’ont pas toujours les solutions adéquates. Nous avons pris l’initiative de rassembler autour d’une table de nombreux décideurs du secteur privé, afin de concrétiser des idées, sans que le pouvoir politique ne vienne s’immiscer dans la discussion, en tout cas pas avant que les projets n’aient pris forme. » Certes, de nombreuses entreprises, en interne ou pour leurs clients, ont déjà mis en place une forme de transition durable : économies d’énergie via des panneaux d’ici 2030 photovoltaïques, promotion de la mobilité douce ou encore développement d’espaces verts sur le toit. Le projet 30/30/30 entend surtout apporter sa pierre à l’édifice en développant des actions inédites à Bruxelles, pourquoi pas inspirées de projets étrangers, grâce à des synergies entre les différents acteurs. C’est la raison d’être de cette première réunion au Cercle de Lorraine : connaître les diverses positions, actions et volontés des acteurs bruxellois réunis. Parmi les entreprises présentes, citons Interparking, Vinci Facilities, Vivaqua, Tractebel, Engie, Sibelga ou encore Proximus. Des personnalités comme Laurent Willaert (Febiac), Martine Tempels (Telenet), Patrick Vandenhoeke (Solvay), Bruno Colmant (Degroof Petercam) ou encore de Sven Hebbelinck (UZ Brussels) ont également manifesté leur soutien et participeront d’une manière ou d’une autre aux étapes de concrétisation du projet. Une approche collaborative Le défi de ces prochains mois sera surtout de faire collaborer des entreprises qui n’ont pas forcément les mêmes conceptions, les mêmes types de services, la même taille ou la même vision de la durabilité. « La mise en commun des idées, en l’occurrence les synergies, Olivier Willocx (CEO Beci, à gauche) et Patrick De Visscher (Vinci Facilities) De gauche à droite : Vincent Detemmerman (Confédération Construction) Daphné Benzennou (Sibelga) et Aart Geens (Engie). Christiane Malcorps (Solvay) Beci Rapport d'activités 2019 | 27 © Reporters
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Christophe Widart (Nexans) La mise en commun des idées, en l’occurrence les synergies, sera un point fort du projet 30/30/30. L’idée est surtout de penser ‘out of the box’, hors des sentiers battus, et de collaborer plutôt que de penser en termes de compétition. De gauche à droite : Juan Philippe De Groote (Eole Engineering), Mikaël Angé (Tractebel), Leo Exter (Hack Belgium) et Christophe Widart (Nexans). sera un point fort du projet 30/30/30 », estime Olivier Willocx. « L’idée est surtout de penser ‘out of the box’, hors des sentiers battus, et de collaborer plutôt que de penser en termes de compétition. » Lors de cette première réunion, les responsables des entreprises ont tracé Alain Delombaert (Vivaqua) quelques pistes de réflexion, tels les enjeux de la mobilité électrique, amenée à se développer ces prochains mois à Bruxelles. On évoque beaucoup ses avantages en termes de réduction des émissions de CO2 mais peu conçoivent les Nele Van Malderen (Proximus) adaptations nécessaires au niveau des infrastructures. Il faudrait dès aujourd’hui envisager la manière d’amener l’électricité dans les parkings et développer des normes de sécurité en cas d’incendie lié à une batterie. L’un des autres enjeux évoqués concerne la formation : « Si on ne forme pas des personnes à cette transition, le risque sera de passer à côté », explique un responsable autour de la table. Citons également le télétravail qui, s’il est positif en termes de mobilité, n’en est pas moins énergivore : la consommation de chauffage d’une journée d’hiver, dans la maison d’un particulier, entraîne indéniablement un impact CO2 Fin de la première phase en décembre 2019 Par ailleurs, la durabilité doit passer par un investissement technologique et par la récolte de données, inexistantes dans certains domaines, pour analyser les besoins. Une longue liste d’idées a déjà pu être bouclée, qui permettra de sélectionner des projets porteurs. Les idées dont l’impact est inférieur à une réduction de 0,3 % des émissions ne seront pas prises en considération dans le projet 30/30/30. supérieur au déplacement d’une voiture d’un point A à un point B pour se rendre au bureau. Rappelons d’ailleurs qu’à Bruxelles, c’est le chauffage des bâtiments dans son ensemble qui est le plus grand émetteur de CO2 (61 %), loin devant le transport (29 %). Roland Cracco (Interparking) 28 | Beci Rapport d'activités 2019 La première phase, dont le budget total est estimé à 100 000 euros, sera bouclée en décembre 2019. Elle permettra d’établir la « short list » des 30 idées portées par les différentes entreprises bruxelloises impliquées. Une seconde phase, planifiée pour l’année 2020, doit permettre de concrétiser les idées retenues en partenariat avec les entreprises et les politiques. Une communication ainsi qu’une sensibilisation auprès du grand public seront également mises en place lors de la dernière phase du projet. « L’idée première, même si les projets doivent apporter un profit, est surtout de mettre en commun des idées et pouvoir situer Bruxelles sur une carte », conclut Olivier Willocx. Les entreprises qui pensent pouvoir encore apporter leur pierre à l’édifice peuvent grimper dans le train en marche et contacter Beci. Il n’est jamais trop tard pour embarquer dans la durabilité ! • Bruno Colmant : « La durabilité offre un retour sur investissement » Ancien président de la Bourse de Bruxelles et actuel chef du service économique de la banque Degroof Petercam, Bruno Colmant défend l’importance de la durabilité pour l’entreprise. Géry Brusselmans Estimez-vous qu’une entreprise soit obligée d’envisager une transition durable ? Il a fallu attendre de nombreuses études scientifiques pour prouver l’urgence climatique. Aujourd’hui, tout le monde en a pris conscience. Les entreprises ont un rôle plus important que les particuliers. D’abord parce que les messages de l’entreprise passent de manière transversale, ils jouent un vrai rôle sociétal, ils font le pont entre l’individu et l’économie de marché. Les entreprises ont un rapport au temps différent : les actions sont beaucoup plus longues à mettre en place par rapport à un individu. N’oublions pas l’importance de la notion de multiplicateur social : des comportements vertueux entraînent d’autres comportements vertueux ; la durabilité va donc être amenée à se développer. La ville de Bruxelles est-elle en retard dans sa transition écologique ? Bruxelles, mais plutôt la Belgique dans son ensemble, est relativement en retard. D’abord, la Belgique n’a pas rempli ses objectifs européens ; ensuite, il suffit de l’observer, la situation est catastrophique. Aucun acteur public ne s’est occupé de la durabilité. La durabilité exige de mettre en place des projets à long terme et certains décideurs politiques pensaient que l’économie de marché allait tout régler. Or, le temps du pouvoir public est encore plus long que celui de l’entreprise. Je pense qu’arriver à régler la situation en 2030 est très optimiste, mais il faut aller de l’avant. Sur quelles priorités miseriez-vous ? La principale source de réduction d’émissions de CO2 un habitat moins cher et plus agréable. On ne peut pas imaginer un service public qui n’est pas à la hauteur. La durabilité peut-elle offrir un retour sur investissement ? Il faut que la durabilité offre une certaine rentabilité. Je ne crois pas au fait d’opérer une transition durable pour n’avoir qu’un impact sur son image. Une entreprise peut investir dans un impact socialement responsable avec des objectifs en matière d’émission CO2 , même si ce n’est est très certainement la mobilité. C’est l’axe principal dénoncé par les entreprises, qui doivent se battre pour attirer des gens à Bruxelles. La situation est censée s’améliorer mais c’est de plus en plus compliqué, il n’y a pas d’investissement naturel. À Bruxelles, beaucoup de gens seraient très contents de disposer d’un RER. Un RER contribuera à l’utilisation des transports en commun, à offrir pas rentable dans un premier temps. Une entreprise qui prend de l’avance peut être gagnante par la suite. Quand on se singularise, on se place à l’avant-poste. Chez Degroof Petercam, nous n’avons jamais connu autant de personnes qui investissent dans la responsabilité. Elles estiment qu’il vaut mieux investir dans ces produits, qui ne sont au passage pas moins rentables, car ils améliorent notre planète et engagent une certaine responsabilité. Nos clients veulent miser sur un avenir à long terme. • Beci Rapport d'activités 2019 | 29 © Belga
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L’intelligence collective au service des défis sociaux Le manque de collaboration entrave sérieusement l’élaboration de réponses aux défis sociaux. Il n’est plus possible de faire face à la complexité actuelle si chacun travaille de son côté. L’intelligence collective est source de solutions pour un monde complexe où les réponses simples ne suffisent plus et dont personne ne détient la connaissance ou une vision complète. Cécile Huylebroeck, Conseiller Emploi Beci Ischa Lambrechts, Conseiller Mobilité Beci De janvier à juillet 2019, cinq ateliers collaboratifs ont élaboré des solutions de mobilité pour la zone de Tour & Taxis. Ci-dessus : Ischa Lambrechts. À l’opposé de la logique d’appropriation, l’intelligence collective se distingue par l’ouverture, l’échange de connaissances et une participation active, mais bénévole. Chacun décide de s’investir ou non dans ce mouvement fondamental qui se généralise à toutes les strates de la communauté humaine. La méthode fait de nous des acteurs de toutes les décisions sociétales, dans des domaines tels que l’environnement, le climat, la mobilité, l’économie circulaire et l’emploi. C’est donc aussi la manière dont le Centre de Connaissances de Beci entend répondre aux défis de société à Bruxelles. Un premier projet visait, ces derniers mois, l’élaboration de solutions de mobilité pour la zone de Tour & Taxis. Elles ont pris la forme d’un Smart Mobility Hub. « La fragmentation est le pire ennemi de l’innovation », pose Ischa Lambrechts, Conseiller Mobilité chez Beci. « Un Mobility Hub n’est autre qu’un point-nœud multimodal où divers modes de transport se greffent les uns sur les autres dans une zone qui concentre l’emploi, l’habitat, le commerce et les loisirs. Le défi consiste à appréhen30 | Beci Rapport d'activités 2019 der tous ces éléments comme un tout. Nous avons donc collaboré avec Extensa (le promoteur du site) et une quarantaine d’entreprises, d’acteurs logistiques, de navetteurs, d’habitants et d’acteurs de la mobilité. » De janvier à juillet 2019, les cinq ateliers d’un living lab ont ainsi formulé des solutions selon la méthode du design thinking. Vu la prépondérance de l’expérience usager, la réflexion s’est complétée d’une série de tests sur le terrain. Dénommés Critical MaaS, ceux-ci consistaient en une sorte de ‘gamification’ sur la thématique de la mobilité. Beci collabore sur le même mode à un projet participatif concernant les défis climatiques, devenus impossibles à appréhender par une approche unique. Les tentatives d’assimiler la question climatique à une responsabilité partagée des citoyens, des entreprises et des pouvoirs publics se limitent trop souvent aux projets participatifs classiques. Beci lance donc le City Climate Challenge 30/30/30, une initiative des entreprises bruxelloises avec l’ambition d’obtenir d’ici 2030 une réduction de 30 % des émissions de CO2 par le biais de 30 projets collaboratifs. Pour y parvenir, Beci appelle à l’union des forces. « Tous les acteurs sociétaux et socio-économiques ont intérêt à faire preuve de suffisamment d’ambition et à s’engager efficacement dans une réduction des émissions de CO2 . Un agenda climatique commun ouvre des perspectives de création d’emplois, de compétitivité et de croissance économique », déclare Cécile Huylebroeck, responsable du projet 30/30/30 chez Beci. « Le nouveau paysage politique favorise d’ailleurs l’obtention de résultats concrets, sous la forme de nouvelles collaborations entre les pouvoirs publics, le monde académique, les citoyens et les entreprises. » Beci utilisera, pour concrétiser le projet 30/30/30, des méthodes participatives de fixation des objectifs communs, à réaliser par la suite. Des gestionnaires appartenant à divers secteurs des pouvoirs publics et du monde des entreprises s’attaqueront sans tabou et de manière innovante à un défi essentiel pour l’avenir de la capitale. • © Reporters Leo Exter : « La méthode collaborative amènera des résultats » L’un des défis du projet 30/30/30 sera d’arriver à faire converger des idées parmi les acteurs bruxellois autour de la table. C’est le rôle de Leo Exter, expert en ‘open innovation’ et co-création chez Hack Belgium. Géry Brusselmans D.R. Quelle est votre implication dans le projet 30/30/30 ? Je suis en quelque sorte facilitateur et conseiller pour la méthodologie appliquée durant le projet. J’interviendrai autant dans la conception de l’idée que dans son exécution. Je suis un des cofondateurs de Hack Belgium, organisation composée ici en Belgique de 10 personnes, dont le rôle est de créer des interactions. Nous avons un réseau à Bruxelles, mais aussi en Flandre et en Wallonie. J’ai été impliqué dès les premières discussions chez Beci, où Cécile Huylebroeck porte le projet en interne. Avant la réunion avec les responsables d’entreprises, fin juin 2019, nous avons déterminé les contours du projet afin de baliser le terrain. Comment imaginez-vous le processus de création d’idées ? Nous aimerions notamment organiser des sessions d’idéation. Pour un groupe de 20 à 30 participants, nous formons des équipes de 4 à 5 personnes. Après avoir tracé le contexte, nous essayons de faire émerger des idées à travers les discussions de l’équipe. Le processus paraît simple mais il existe pas mal de techniques destinées à faire émerger les idées. Pour obtenir des résultats, il est important que les personnes qui participent aux sessions d’idéation aient une certaine expertise et développent leur créativité. L’autre aspect essentiel pour obtenir des résultats est de pouvoir créer dans chaque groupe une certaine mixité dans les perspectives, les contextes et les connaissances. Dans le cas du projet 30/30/30, l’idée serait de mélanger les idées de sociétés importantes comme Proximus ou Interparking avec des acteurs plus techniques et technologiques, pourquoi pas des start-up. L’un des défis sera probablement de concilier les agendas des responsables de sociétés impliquées dans le projet. Y aura-t-il des échanges d’idées via internet ? Il existe quelques outils propres à internet, dont certaines plateformes belges, qui permettent de mettre des idées en commun, mais au-delà, des rencontres physiques permettront d’être plus efficaces. Au plus nous obtenons la participation de hauts responsables et de personnes pertinentes, au mieux nous arriverons à dégager des idées. Une autre forme de co-création que nous mettrons probablement en place est le ‘design sprint’. Il s’agit d’une session de 3 à 5 jours destinée à passer de l’idée au projet. On peut déjà obtenir des résultats concrets après cette session. Le but est de cadrer certaines idées pour se concentrer sur l’essentiel. Quand estimez-vous que les premières idées du projet 30/30/30 seront appliquées ? Certaines idées pourraient être appliquées en quelques mois. Je pense par exemple, comme certains responsables d’entreprises l’ont déjà évoqué, à mentionner la charge environnementale sur une facture de gaz ou d’électricité. Certaines idées peuvent par contre n’aboutir qu’après 3 ou 5 ans. Il ne faut pas négliger les étapes préalables à la concrétisation. L’une des questions sera de savoir s’il faut récolter des données et surtout comment récolter ces données. Avant de déterminer le projet qui aura le meilleur impact, il faut connaître l’environnement, ce qui impliquera par exemple de placer des capteurs pour récolter et analyser des données. • Beci Rapport d'activités 2019 | 31
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Conseil, info, événements, formations : un an auprès des entrepreneurs Droit des sociétés, accords de libre-échange, GDPR, digitalisation, SEO, réforme des subsides bruxellois : l’actualité, les évolutions légales, les tendances de société, les transformations technologiques dictent leur tempo, auquel les entreprises doivent constamment s’adapter. Les accompagner par le conseil, la formation et l’information, c’est la mission de Beci. Extraits Droit du travail Value Coaching Compensation & benefits JEFTA Brexit Fonds européens Marchés publics GDPR Subsides Intelligence artificielle Blockchain Gestion des risques Réforme fiscale Droit d’auteur Gamification Visual storytelling People Management Bail commercial Industrie 4.0 Recouvrements de créances Détachement des travailleurs Digital analytics e-commerce Registre UBO Économie circulaire Droit des sociétés SEO Google my business CCT d’entreprise Médiation juridique Insolvabilité Prospection digitale Élections sociales Chatbot Réseaux sociaux Formalités douanières • C’était la réforme de l’année : le nouveau code des sociétés est entré en vigueur le 1er mai : simplification drastique des formes de sociétés, fin de l’obligation de disposer d’un capital de départ, un seul administrateur nécessaire pour une SRL... La réforme valait bien une série d’articles et un cycle de séminaires. • Depuis le 1er février, l’Union européenne et le Japon sont liées par un accord de partenariat économique dit de « nouvelle génération » : le JEFTA. Une opportunité de développement pour nos entreprises, à laquelle nous avons accordé une large attention. • Numérisation, robotisation, intelligence artificielle vont (non, pardon : sont en train de) révolutionner le monde du travail. Comment intégrer ces bouleversements ? Quel profit pouvons-nous en tirer ? Et comment se positionne Bruxelles ? Des questions auxquelles nous avons tenté de répondre sur notre site web, dans nos publications et lors d’événements. 32 | Beci Rapport d'activités 2019 • Le règlement général sur la protection des données (RGPD, ou GDPR en anglais) est d’application depuis mai 2018. Cependant, seules 5 % des entreprises sondées par Beci fin 2018 se sont déclarées « totalement prêtes » à l’appliquer. Et les contrôles ont commencé en juin 2019. Beci a encore organisé ces derniers mois des ateliers pour aider les entreprises à s’y conformer. • L’économie circulaire est l’un des chapitres du Mémorandum publié par Beci en prélude aux dernières élections. C’est aussi un engagement de Beci, à travers des outils de diagnostic et des conseils aux entrepreneurs, pour les aider à mettre les principes circulaires en pratique. • Les aides aux entreprises bruxelloises ont subi une importante réforme : numérisation, rationalisation, réallocation…. Les subsides étaient au cœur d’une rencontre organisée avec le ministre de l’Économie Didier Gosuin. Ils ont aussi fait l’objet d’un guide, publié en partenariat avec KBC Brussels. • Être présent sur internet, c’est bien. Être vu sur internet, c’est encore mieux. En septembre 2018, Beci accueillait le tout premier « SEO Camp Day » organisé à Bruxelles : une conférence consacrée à l’optimisation pour moteurs de recherche (Search Engine Optimisation, ou SEO). • La Belgique dispose d’une fiscalité favorable sur les revenus de droits d’auteur perçus par les personnes physiques. Des droits d’auteur qui ont fait l’objet d’une séance d’information en 2019 chez Beci. • Le registre UBO, qui doit permettre de prévenir le blanchiment de capitaux, s’impose désormais à toutes les sociétés belges (jusqu’aux ASBL et fondations). Dernier délai de mise en conformité : le 30 septembre prochain. • Starters : le lancement d’entreprise est en de bonnes mains Accompagner les entrepreneurs dans le lancement de leur activité, c’est la mission unique mais ambitieuse du programme starters. Pour la 7e année du programme, toutes les ressources ont été mobilisées pour concrétiser, propulser et parfois canaliser ce bouillonnement d’idées propre aux entrepreneurs bruxellois ! Mehdi Ferron Un accompagnement à la fois pro et convivial : Structurer son projet, remettre en question son business model, peaufiner son pitch et son dossier de financement… Pourquoi ne pas préparer toutes ces démarches autour d’un repas ? Voilà le pari (réussi !) d’Emmanuelle Einhorn, qui organise chaque lundi le Lunch Starter. « Tous les lundis, ce sont des profils variés qui échangent chez Beci autour d’un lunch. L’idée est de capitaliser sur la valeur du collectif et la richesse du partage d’expérience. » Des projets ambitieux pour les starters : Un nouveau concept a vu le jour, le Beci Business Challenge. « 6 semaines pour 6 fois plus de chances de réussir » : un programme de formations et une mise à l’épreuve sous forme de présentation des projets devant un jury composé de Pierre Hermant (Finance.brussels) et Olivier Willocx (Beci). Des partenaires qui apportent une réelle plus-value : L’accompagnement des starters s’est également enrichi de l’expertise de partenaires. BNP Paribas Fortis et Finance.brussels pour le financement, Partena pour les démarches de la création d’entreprise ou encore le CEd pour les questions de prévention. Un contact avec des professionnels qui a notamment participé à démystifier le regard porté sur les organismes qu’ils devront fréquenter. • 1250 Ils étaient cette année 1250 à participer à notre cycle de formation starter, de la définition du projet aux ateliers dédiés à la recherche de financements. Les lunchs starters ont quant à eux réuni 500 participants, tandis que les conférences, à l’image de WomenPreneur, ont fait salle pleine. TÉMOIGNAGE Arnaldo Vargas (Velopakk) « Avant de lancer Velopakk, je travaillais dans l’IT. J’ai enchaîné les emplois dans toute l’Europe, puis je suis revenu à Bruxelles il y a trois ans, mais je n’avais plus envie de bosser dans l’IT. Le secteur avait changé, et moi aussi. La seule chose qui était restée la même, c’était ma passion pour le vélo et mon engagement pour les problématiques de mobilité. J’étais convaincu qu’il y avait quelque chose à faire dans la logistique urbaine à vélo, au-delà des livraisons uberisées que l’on connaît. J’ai poussé la porte de la Chambre de Commerce parce que je ne savais pas par où commencer et car je savais qu’ils agissaient pour faire avancer la mobilité bruxelloise. J’avais aussi besoin de confronter mes idées hors du milieu des coursiers que je fréquentais, ou de mon cercle proche. Eric et Emmanuelle, responsables du programme starter, m’ont proposé le Beci Business Challenge. On m’a attribué un parrain, Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de Beci, et on m’a présenté l’objectif : faire mûrir puis lancer son projet en 6 semaines, jusqu’à la présentation devant Finance. brussels. On m’a rapidement sorti de ma zone de confort : comment vas-tu rentabiliser tes activités ? quels sont tes partenaires ? combien ça coute ? … On ne m’a pas demandé de parler de mon idée, on m’a incité à prouver que mon projet était rentable. Et ça, ça implique de cogiter autrement. Après les premiers doutes, et à force de trouver réponses à toutes ces questions, l’idée devient de plus en plus tangible. À la fin, tu ne défends plus ton idée, tu défends ton business. Je peux dire qu’on nous a vraiment éprouvé, mais pour le meilleur ! Aujourd’hui, on met en place notre communication et on développe nos premiers contrats. Grâce à Ischa, j’ai pu côtoyer les acteurs de la mobilité bruxelloise. Parmi les projets d’actualité : développer les possibilités de micro-mobilité avec Tour & Taxis, ou mettre sur pied un pop-up de la mobilité dans le centre-ville. » D.R. Beci Rapport d'activités 2019 | 33
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Formations : les nouveaux défis appellent de nouvelles compétences Les formations et workshops occupent une grande partie de l’agenda de Beci. Cela tient tant à la volonté d’apprendre des entrepreneurs bruxellois, qu’à l’émergence de nouvelles compétences à acquérir pour s’inscrire dans le monde du travail d’aujourd’hui. D.R. Mehdi Ferron TÉMOIGNAGE Une année de séminaires et formations rythmée par l’actualité : Réforme du droit des sociétés, RGPD, bail commercial de courte durée, législation sociale… L’actualité a peut-être plus que n’importe quelle autre année rythmé le calendrier des séminaires et formations chez Beci. Un véritable intérêt pour ces sujets s’est fait ressentir parmi les entrepreneurs : ils étaient notamment près de 170 à participer à notre triptyque consacré à la réforme du Code des Sociétés. Digital Track : aller plus loin dans l’accompagnement. Ce qui n’était encore qu’un projet il y a un an est devenu un édifice aux fondements solides. Le choix d’une approche démystificatrice de la digitalisation a par ailleurs su répondre à un réel besoin. Un participant au Lunch Digital nous confie avoir apprécié « la découverte d’un monde qui paraissait inaccessible, pour nous, les plus âgés ». C’est justement la philosophie que veut développer Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant : « Les entrepreneurs sont trop souvent démunis car ils ne savent pas comment implémenter leur stratégie digitale. Ils sont focalisés sur le ‘comment’, mais n’affrontent jamais le ‘pourquoi’. Or, quand on a compris pourquoi chacun, dans son cas précis, a besoin du digital pour son business, on est capable de se l’approprier ou de le déléguer. » Les événements Beci : créer du lien. Prendre part à des formations ou des séminaires, c’est aussi faire des rencontres entre participants. Tout au long de l’année, Beci propose des rendez-vous événementiels, Afterworks, Garden Party, Zinner Circles… Autant d’occasions de renforcer les liens au sein de la communauté des entrepreneurs bruxellois. • 34 | Beci Rapport d'activités 2019 Philippe Patte (Think & Do Consulting, Président du Brussels Business Club) « Je suis consultant en gestion stratégique et financière d’entreprise et en développement d’affaires. Ma mission va souvent plus loin que celle de l’accompagnement des chefs d’entreprise : je suis amené à négocier leurs contrats, je participe activement aux conseils d’administration, et je me positionne partout où mon client considère que je peux apporter une valeur ajoutée pour son business. Quand on occupe une telle fonction, on a une obligation de se tenir au courant. Les formations et événements de Beci permettent une bonne introduction à de nombreux sujets d’actualité. J’ai notamment participé au cycle de formation sur le nouveau Code des Sociétés. Après les conférences, complétées par les slides du formateur qui nous sont systématiquement envoyées, on est capable de se poser les bonnes questions : faut-il garder nos statuts actuels ? Vaut-il mieux les changer ? Ne gagnerais-je pas à créer une nouvelle société ? Dans ma mission, se poser les bonnes questions au regard de l’actualité est indispensable. Ce que j’apprécie également chez Beci, c’est que c’est une véritable plateforme d’événements, de formations, et de networking. Les séminaires sont d’excellentes occasions de rencontrer d’autres personnes, intéressées par les mêmes thématiques. Les échanges entre participants, qui peuvent se transformer en collaborations futures, apportent une vraie valeur ajoutée. On échange nos cartes de visite, et on est souvent amené à revoir les personnes présentes lors d’autres événements... J’accorde beaucoup d’importance à ce réseautage, et les nouveaux modèles de formation comme l’e-learning ne pourront jamais remplacer ces contacts humains. » 4637 3076 personnes ont pris part cette année aux événements Beci (Afterworks, Zinner Circles, etc.), hors Garden Party. S’y ajoutent 1561 participants à nos séminaires et formations, soit 4637 personnes. Commerce international : connecter les entreprises dans un réseau d’affaires mondial © Getty À un an de l’expo Dubaï 2020, Beci coorganise cet automne une mission aux Émirats. Bruxelles a attiré cette année tous les regards en organisant le départ du Tour de France. Mais ses entreprises n’ont pas attendu cette opportunité pour rayonner à l’international. La mission de Beci : conseiller et accompagner les entreprises dans leurs projets de développement au-delà de nos frontières, dans un contexte de mutation du commerce international. Mehdi Ferron 153 Saisir les opportunités internationales : Dans un monde en mouvement, Beci se doit d’accompagner les entrepreneurs dans les transformations du commerce international. Cette année, l’actualité du Brexit a suscité de nombreuses interrogations, et Beci a affirmé son rôle de plateforme de conseil afin de préparer les exportateurs aux conséquences commerciales et douanières du retrait du Royaume-Uni. Mais des opportunités commerciales prometteuses ont également dessiné des perspectives intéressantes pour les entreprises bruxelloises : des possibilités d’affaires aux États-Unis jusqu’à l’accord de partenariat économique conclu récemment entre l’UE et le Japon (Jefta), Beci a parcouru un grand ensemble de sujets susceptibles d’ouvrir le champ des possibles pour les entreprises. Beci et le réseau Enterprise Europe Network (EEN) ont mis en relation 153 entreprises bruxelloises avec des sociétés étrangères, notamment grâce à la plateforme d’opportunités d’affaires en ligne et des évènements de matchmaking. 114 PME ont également pu bénéficier de conseils pour répondre à leur volonté d’internationalisation, tandis que 40 accompagnements personnalisés ont été réalisés (accès aux marchés étrangers, réglementations au sein du Marché Unique européen, marchés publics européens, …). Ce sont également quelques 16.719 certificats d’origine et 353 carnets ATA qui ont été délivrés par le service Formalités à l’Export de Beci. Beci Rapport d'activités 2019 | 35
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D.R. TÉMOIGNAGE Miny Bayot (Zagapali) « Je me suis lancée dans la création de mode un peu par hasard, après une formation d’économiste. Avec du recul, je me dis que l’aspect créatif de ma personnalité avait besoin de s’exprimer ; l’occasion s’est présentée lors d’un épisode de ma vie où je me suis sentie frustrée de ne pas trouver le sac que je cherchais. L’aventure a commencé en 2014 : apprentissage du métier, recherche du bon tissu, du bon atelier, ancrage de l’identité de la marque… Je désirais créer un sac qui trouve son inspiration en Afrique, tout en dégageant une élégance contemporaine qui donne du peps à la tenue ; et surtout, je voulais que mes sacs concentrent en eux une véritable histoire. J’ai trouvé en Belgique des entreprises qui ont su donner vie aux tissus et aux motifs que j’imaginais. Mais aucun atelier autour de moi ne pouvait travailler le cuir, et c’était vraiment important pour moi. La tannerie italienne s’est imposée comme une évidence. Mes recherches m’ont amenée à collaborer avec un atelier bulgare qui pouvait donner vie à mes dessins. Je travaille avec eux depuis le premier prototype, que je porte encore aujourd’hui. Après quatre années de travail, d’apprentissage, de rencontres aussi, je remporte à ma grande surprise mon premier concours au Canada, lequel récompensait plusieurs entrepreneurs issus de la diaspora africaine. C’est à partir de ce premier gain de visibilité qu’on m’a mis en contact avec Beci et le réseau EEN – Enterprise Europe Network. Le réseau m’a permis d’entrer facilement en contact avec un salon organisé à Amsterdam, où l’on m’a présenté différentes opportunités, et de bons profils B2B. Et ce salon a justement ouvert la voie à de belles rencontres, notamment avec une représentante de la Torino Fashion Week, qui m’a donné la chance de participer au défilé. Entrer dans ce monde via le réseau EEN m’a d’ailleurs permis d’être partie prenante de la dimension entrepreneuriale du défilé. Lors de ces évènements, on peut rencontrer d’autres personnes venant de tous horizons, envisager des collaborations et avoir une bonne visibilité. Mes projets pour la suite de l’aventure : m’ouvrir encore plus à l’international, et notamment en Afrique. Mais je veux en même temps ne pas aller trop vite, garder une cohérence dans ma marque et une passion dans mes réalisations. J’ai d’ailleurs été déjà réinvitée pour la prochaine Fashion Week à Turin, et j’espère pouvoir présenter une collection dans laquelle on ressentira toujours l’énergie de Zagapali. » L’ouverture du marché chinois aux investissements étrangers a également fait l’objet d’une grande attention, et a donné lieu à une intervention de la Chambre de Commerce Belgo-Chinoise auprès du public de Beci. Les participants ont pu découvrir les possibilités qui s’ouvraient à eux pour développer leurs activités en Chine. Autre mission ambitieuse : positionner les entreprises bruxelloises sur les nouveaux marchés qui seront demain les hauts lieux du commerce international. Pour conclure cette année en beauté, c’est Dubaï qui fait l’objet de la prochaine mission économique coorganisée par Beci. Une belle occasion de découvrir le cœur économique de la région du Golfe, et y conclure de nouveaux partenariats. S’affirmer comme experts des questions douanières : Le développement international des entreprises bruxelloises implique des besoins en hausse d’accompagnement sur les questions douanières. Force est de constater que la matière est complexe, notamment pour les néo- exportateurs. Si l’on ajoute les spécificités intracommunautaires, les différents traités de libre-échange, la question du Brexit, ou les exigences particulières de certains États, il y a de nombreuses raisons d’être perdu. Beci réaffirme son rôle d’expert en matière de spécificités douanières, et accompagne individuellement ou collectivement, lors de séances d’information, les entreprises souhaitant développer leurs activités d’exportation ou d’importation. Faciliter les formalités à l’export : En tant que Chambre de Commerce, Beci est la seule institution habilitée à réaliser un certain nombre de formalités à l’export en Région bruxelloise. Parmi celles-ci, la délivrance des Certificats d’origine (CO) et des Carnets ATA, documents satisfaisants aux exigences des autorités douanières ou commerciales. Les chiffres le démontrent : les entreprises bruxelloises s’ouvrent sur le monde. Leur chiffre d’affaires sur le marché asiatique a augmenté de 150 % en dix ans ; en Amérique du Sud, c’est 400 % ! Ces nouvelles opportunités qui se dessinent sur les marchés émergents nous amènent à rappeler fréquemment pourquoi il est primordial de réaliser ces formalités en amont : il s’agit de répondre aux exigences de traçabilité des pays ou des clients, bénéficier d’un dédouanement de la marchandise lors des exportations temporaires, gagner du temps lors du passage en douane… Afin de permettre à l’ensemble des exportateurs de réaliser ces formalités de façon fluide, Beci s’appuie également sur la plateforme en ligne DigiChambers. Les entrepreneurs peuvent y obtenir leurs documents, faire viser leurs factures, etc. Ce sont ainsi 12.800 certificats d’origines qui ont été délivrés par Beci via ce service digitalisé. Pour les années à venir, la plateforme entend miser sur l’expérience utilisateur, en déployant DigiChambers 2.0 en ce mois de septembre. Les exportateurs bénéficieront ainsi de fonctionnalités supplémentaires, réaliser en toute simplicité leurs démarches via leur smartphone, ou encore se tourner plus facilement vers un conseiller. • 36 | Beci Rapport d'activités 2019 Entreprises en difficulté : 7 Cette année, le Centre pour Entreprises en difficultés a réalisé 2296 entretiens, en présentiel ou à distance. Les 4051 échanges téléphoniques ont abouti à 963 consultations. Au total, le CEd a ainsi traité quelques 7 cas par jour. Dans l’ordre des besoins les plus exprimés, on compte l’assistance juridique, puis comptable, et enfin financière. © Getty une aide gratuite, unique en Belgique Les entrepreneurs peuvent faire face à des difficultés de plusieurs ordres, et à différents moments de leur parcours. Le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) joue alors le rôle de plateforme pourvoyeuse de solutions pour les indépendants et chefs d’entreprises, et ce dans l’ensemble de la Région bruxelloise. Mehdi Ferron Un réseau de professionnels : Le CEd s’est progressivement positionné au cœur d’un réseau d’acteurs publics et privés, dans le but d’apporter des solutions concrètes aux entrepreneurs. Ceux d’entre eux qui rencontrent des difficultés sont réorientés vers le CEd via une étroite collaboration entre différentes institutions : le tribunal de l’entreprise, le Bureau d’aide juridique, Hub.Brussels, l’infopoint 1819, les guichets d’économie locale, ILES, Test-Achats, le Centre Dansaert, des CPAS, l’ASBL Question Santé, Crédal, ou encore le Cabinet du Roi. TÉMOIGNAGE Julia (prénom d’emprunt) Le CEd et ses experts aident les entrepreneurs à anticiper l’avenir de leur business. Certaines situations demandant un support technique que le CEd peut également proposer, notamment pour mettre fin totalement ou partiellement à une activité. De concert avec le Hub Transmission de Beci, le CEd favorise également la cession et la reprise d’entreprises en difficulté. Pour mener ces missions, le CEd s’appuie sur des consultants représentant un large spectre d’expertise : juristes, experts comptables, fiscalistes, experts en marketing ou en subsides, etc. Le CEd travaille également avec l’Ordre des avocats pour apporter une assistance juridique performante. Jouer un rôle préventif : Le CEd s’affirme également comme acteur de prévention des risques. À ce titre, tant les entrepreneurs actifs que les starters peuvent profiter des services des consultants, ou participer aux différentes formations proposées. Afin d’être toujours plus à l’écoute des problématiques entrepreneuriales, le CEd veille à organiser fréquemment des groupes d’échanges avec des acteurs de tous milieux, pour ajuster son offre de conseil. • « Je suis opticienne de formation, et ai exercé ce métier pendant 25 ans. Durant ces années, je suis passée du salariat à l’entrepreneuriat, en explorant de nouvelles pratiques comme les services optiques à domicile. Au bout d’un certain temps, j’ai compris que mon aide comptable ne remplissait pas sa mission comme on aurait pu l’attendre. Il y avait des failles dans la constitution de mon entreprise et quelques autres problèmes à propos desquels mon comptable ne m’a pas alarmée. J’espérais que cette situation soit rattrapable, mais il était manifestement trop tard. Dans la foule de renseignements que j’ai cherchés, on m’a conseillé le CEd. Le premier contact était vraiment agréable, j’ai senti qu’on était à l’écoute de mes problèmes. On m’a alors mise en contact avec un conseiller juridique et fiscal qui m’a très vite donné tous les renseignements dont j’avais besoin. En deux rendez-vous, il a démontré son professionnalisme et presque joué un rôle de guide. On m’a conseillé de faire un aveu de faillite, ce qui est difficile psychologiquement. Mais j’ai pu, grâce à cet aveu et aux conseils donnés, prendre la main sur ma faillite et contrôler un peu l’atterrissage. Je vois la suite d’un bon œil car on m’y a bien préparé : je vais assainir ma situation, et passer à autre chose. J’ai redessiné mes projets professionnels : je vais épauler une amie qui a lancé une offre de cupcakes avec succès. J’ai suivi une formation de conseil en nutrition, et je vais également mettre mon expérience d’entrepreneuse au service d’un beau projet. » Beci Rapport d'activités 2019 | 37
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ReStart : « Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs » (Marcel Proust) La philosophie qui anime le programme reStart de Beci, dédié au rebond, est d’accompagner ceux qui ont connu un échec entrepreneurial, quelle qu’en soit la forme, et de transformer l’expérience passée en un moteur de réussite future. Mehdi Ferron Le tabou de la faillite en passe d’être brisé ? On a longtemps passé sous silence l’échec entrepreneurial. Pourtant, la hausse du nombre de faillites à Bruxelles (1.645 au premier semestre 2019) devrait participer à déstigmatiser cette question. « L’échec est encore un tabou, alors même que l’on constate que les entrepreneurs qui rebondissent réussissent mieux que la moyenne », déclare Eric Vanden Bemden, coordinateur du programme reStart. Cet engagement a d’ailleurs reçu cette année un relais appréciable dans les médias. Un programme qui a fait ses preuves : Depuis 2017, reStart a accueilli 9 promotions. Le programme, d’une durée de 5 mois, répond aux réels besoins des entrepreneurs en rebond : accepter la réalité de leur échec, renforcer leur confiance et leur estime de soi, tourner la page pour en écrire une nouvelle. Une partie des reStarters a choisi de se diriger vers le salariat, tandis que d’autres ont relancé une nouvelle activité entrepreneuriale. Une aventure humaine : Pour faire ressortir le meilleur de ces entrepreneurs, le programme laisse la part belle à la dynamique de groupe et au partage d’expérience. « ReStart est nourri par la bienveillance et le respect, ce qui ne peut qu’être utile pour retrouver l’espoir, (re)devenir persévérant, oublier les doutes et les questionnements », confie Olivier G. Il est fantastique de voir qu’à chaque séance de clôture, une grande émotion gagne les participants, prêts à envisager l’avenir avec enthousiasme. Ils pourront d’ailleurs compter sur le soutien de leurs pairs, devenus pour certains une véritable famille. • 130 Un temps fort : la présentation chez Beci de l’ASBL ABA, lancée par deux reStarters. Depuis le lancement du programme en mars 2017, nous avons accompagné 130 reStarters. Aujourd’hui, 47 % ont retrouvé un job et 53 % ont lancé un nouveau projet entrepreneurial ou sont en cours de finalisation. En 2019 (estimation après 9 mois), 514 participants ont suivi nos ateliers et formations reStart. TÉMOIGNAGE Isabelle (prénom d’emprunt) « Je suis pharmacienne, et j’ai travaillé pendant 25 ans dans ce domaine. En 2014, j’ai repris une officine à Bruxelles pour être mon propre patron. En 2017, ma rue a été bloquée par de gros travaux et, du jour au lendemain, j’ai perdu une grande partie de mes clients. J’ai dû fermer en janvier 2018 car je ne pouvais plus payer mes fournisseurs. La faillite de la pharmacie a été actée en septembre de la même année. Sur recommandation du curateur, j’ai rejoint le programme reStart qui m’a vraiment aidée à déculpabiliser de cette faillite. Et surtout, j’ai été amenée à tirer un enseignement de mon expérience et à réfléchir sur ce que je voulais réaliser à l’avenir. Ce n’est pas un enseignement technique ou de gestion, c’est avant tout un enseignement humain. Je sais désormais que je veux continuer à travailler dans la santé, car j’aime écouter et aider les gens. Mais je le ferai dans un cadre qui corresponde cette fois-ci davantage à ce que je suis. Si la faillite est souvent une forme de destruction de soi-même, de l’égo, parfois même de la santé, reStart, c’est la reconstruction. Nous continuons à garder le contact avec l’ensemble de la promotion, et on se revoit au moins une fois par mois. Lorsque l’un de nous rencontre un problème, nous en parlons avec les autres et nous cherchons des solutions. Pour la suite, je vais lancer mon activité en tant qu’indépendante, et peut-être tirer parti du programme starters de Beci pour m’enrichir de la dynamique de groupe. » 38 | Beci Rapport d'activités 2019 © Reporters Hub Transmission : démythifier la cession et l’acquisition d’entreprises Voici 4 ans que le Hub Transmission sensibilise et accompagne les entrepreneurs dans leurs projets de cession et d’acquisition d’entreprises. Perpétuer le savoir-faire des entreprises bruxelloises, favoriser des modèles de transmission adaptés aux besoins des entrepreneurs, donner à voir des pratiques de transmission innovantes : telle est la philosophie qui anime les experts du Hub. Mehdi Ferron 223 223 personnes se sont inscrites aux événements du Hub Transmission durant l’année 2018-2019. Ces petits-déjeuners, conférences et panels de discussion réunissent cédants, acquéreurs et professionnels de la transmission. D.R. TÉMOIGNAGE Jean-François Puissant-Baeyens (Building Management) La transmission, enjeu de taille pour l’économie bruxelloise. 30.000 entreprises par an font l’objet d’une transmission en Belgique, selon une étude réalisée par notre partenaire Actoria. Sensibiliser les chefs d’entreprises à cet enjeu reste une nécessité : plus de 100.000 emplois seraient menacés pour cause d’impréparation à la cession, rien qu’à Bruxelles. Le Hub Transmission de Beci s’est engagé à jouer ce rôle, en se positionnant sur tous les fronts : mise en place d’événements consacrés à différentes thématiques de la transmission, action médiatique sur la question du « repreneuriat », mobilisation autour des acteurs économiques, financiers ou juridiques opérant dans le domaine de la transmission. Innover en transmission d’entreprise : La position du Hub Transmission permet de donner la part belle à la réflexion sur les pratiques innovantes en matière de transmission. Le nouveau Code des Sociétés ou la digitalisation des process ont par ailleurs ouvert de nouvelles perspectives, notamment en offrant plus de souplesse et de vision aux dirigeants. Dans certaines entreprises, on note également une tendance grandissante à la transmission aux salariés. Le Hub Transmission souhaite affirmer son engagement d’accompagnement dans ces démarches. • « L’obtention de mon diplôme d’architecte date de 1985, et mes premières expériences m’ont toujours amené à travailler seul sur les projets. Puis, vers la quarantaine, j’ai eu ce désir de m’associer pour entreprendre des missions plus ambitieuses. J’ai alors été amené à collaborer avec une société qui s’appelait Building Management, et qui est passée, au fil du temps, de 3 à 7 personnes. La croissance s’est poursuivie en reprenant une entreprise du même secteur. Je me suis retrouvé alors, par la force des choses, administrateur délégué, sans avoir réellement une grande expérience dans la gestion. Lorsqu’on a 55 ans, que l’on est responsable du destin d’une entreprise, se poser la question de la transmission est une nécessité raisonnable. Toutefois, des problèmes de gestion interne, impliquant la répartition des parts, rendaient la situation difficile à appréhender seul. C’est là que j’ai eu mon premier contact avec le Hub Transmission, qui a su réaliser un vrai travail de fond sur l’analyse de notre société et de son fonctionnement. Ils ont mis en place des outils de diagnostic, ont facilité l’instauration de règles internes avec mes associés qui bénéficiaient de parts. J’ai moi-même pu découvrir qu’un confrère d’une autre société cherchait à s’agrandir. Beci, en tant qu’acteur neutre, nous a permis de nous procurer des données fiables sur la valorisation de l’entreprise, et nous a donné les clés pour disposer d’une base de négociation. On a ainsi pu aboutir à une proposition de l’entreprise acheteuse, et à un consensus entre tous les associés de Building Management. Autre point positif, l’assistance pour de nombreux aspects techniques. Le repreneur a ainsi racheté 100% des parts de la société, tout en maintenant l’emploi des 5 personnes présentes. Nous y travaillons tous aujourd’hui comme indépendants. » Beci Rapport d'activités 2019 | 39
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02.08.2018 u 06.09.2018 u Au mois d’août 2018, Beci recevait une délégation d’entreprises pakistanaises. À huit mois du scrutin régional et fédéral, le politologue Dave Sinardet ouvrait notre cycle de rencontres préélectorales, au Cercle de Lorraine. t 19.10.2018 t 02.10.2018 Emmanuel Goedseels (Whyte Corporate) est le premier rédacteur en chef invité de notre magazine Bruxelles Métropole. L’entrepreneuriat durable à l’international était au cœur d’un séminaire le 2 octobre, avec la secrétaire d’État régionale Cécile Jodogne. 26.10.2018 u 12.11.2018 u Première séquence du Smart Mobility Hub, initié par Beci et Extensa, pour repenser la mobilité dans et autour du site de Tour & Taxis. Le 12 novembre dernier, une délégation de reStarters emmenée par Beci rencontre le Ministre bruxellois de l’Économie, Didier Gosuin. t 21.05.2019 t 27.03.2019 L’épicerie fine Gaster était au mois de mai le cadre épicurien d’un Zinner Circle. Un monde entrepreneurial où la complémentarité prime sur le genre : Beci et ses membres en ont débattu dans le cadre de l’initiative Business in Harmony. 18.06.2019 u 25.06.2019 u Par un beau jour de juin, Beci et Wallonie Belgique Tourisme vous ont emmené en croisière sur les eaux du canal. Le DS Store de Tour & Taxis accueillait en juin un afterwork dédié à l’avenir de la voiture électrique. 40 | Beci Rapport d'activités 2019 06.09.2018 u 11.09.2018 u Beci Golf Trophy : une journée de networking tout en détente et au grand air, au golf de Pierpont. Zinner Circle pour les entrepreneurs néerlandophones de Bruxelles, au Cinéma Palace. t 02.10.2018 t 20.09.2018 2 octobre 2018 : le mémorandum Beci est remis aux ministres bruxellois lors de l’événement Brussels Meets Brussels, au Cercle de Lorraine. Les Halles Saint-Géry accueillent l’afterwork ‘Sprout to Move for Brussels’, en présence des ministres de la Mobilité François Bellot (fédéral) et Pascal Smet (Région bruxelloise). 29.11.2018 u 04.02.2019 u L’économie circulaire et sa mise en pratique étaient au cœur d’un Afterwork organisé au MAD Brussels. Thierry Geerts, CEO de Google Belgium, était l’invité d’honneur de notre premier Zinner Circle 2019, chez Belfius. t 21.02.2019 t 08.02.2019 Racontez-nous votre plus gros échec, et tirons-en les leçons : dans le cadre du programme reStart, Beci et le réseau Womenpreneur invitaient quatre entrepreneurs à se confier. Hack & Cheese : un exercice de réflexion collective autour de la mobilité – et d’une plateau de fromages – en partenariat avec Hack Belgium. 26.06.2019 u 04.07.2019 u Green Afterwork chez Be-Here, nouveau pôle d’activités économiques urbaines, implanté dans l’ancien bâtiment Byrrh. Rendez-vous de l’été, la Garden Party de Beci était placée sous le thème « Best of Belgium ». Beci Rapport d'activités 2019 | 41

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Chambre de commerce Brussels Kamer van Koophandel Beci activiteitenverslag 2018-2019 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator - Emmanuel Robert er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan deze publicatie: Géry Brusselmans, Elisa Ischa Brevet, Vincent Delannoy, Mehdi Ferron, Gaëlle Hoogsteyn, Cécile Huylebroeck, Lambrechts, Ophélie Legast, Peter Van Dyck en Matthias Vanheerentals. Productie Opmaak: Isabelle André Cover design: Zsofi Lang Druk: DB Print Vertalingen: Litteris Publiciteit Anne Schmit asc@beci.be - T +32 2 563 68 53 Membership Catherine Tricot T +32 475 49 65 72 - ctr@beci.be Deze publicatie bestaat ook in het Frans. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 26 29 30 31 32 33 34 37 39 LEEF MILIE U BRUSSEL 40 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2018-2019: een jaar Beci-nieuws in beeld 5 8 10 12 16 18 22 25 Inhoud Beci activiteitenverslag 2018-2019 Marc Decorte, voorzitter van Beci: “Een Kamer die digitaal, commercieel en internationaal is” Verkiezingen: titanenwerk Jan De Brabanter : “Brussel moet meer ambitie tonen” De barometer: zelfverzekerde en werklustige ondernemers CVO Semper: een school die ondernemingsgericht is Bevolking, economie, werkgelegenheid: cijfers over Brussel 2019, de lessen uit de digitalisering Brussel Metropool, een gedeeld tijdschrift City Climate Challenge Het project 30/30/30: de CO2 -impact tegen 2030 doen afnemen Bruno Colmant : “Duurzaamheid biedt return on investment” Collectieve intelligentie ten dienste van maatschappelijke uitdagingen Leo Exter : “De collaboratieve methode leidt tot resultaten” Ondernemen Advies, informatie, evenementen, vorming: één jaar steun aan ondernemers Starters: vakkundig een bedrijf oprichten Opleiding: nieuwe uitdagingen vereisen nieuwe vaardigheden 35 Internationale handel: bedrijven met elkaar verbinden in een wereldwijd netwerk Ondernemingen in moeilijkheden: gratis steun, uniek in België 38 ReStart: “Makkelijke successen of definitieve mislukkingen bestaan niet” (Marcel Proust) Hub Transmission : demystificeren van bedrijfsoverdracht en -overname 2 | Beci Activiteitenverslag 2019 © Bolivar Pereira
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4 | Beci Activiteitenverslag 2019 “Een Kamer die digitaal, commercieel en internationaal leeft, die erfenis wil ik nalaten” Hoe kan een Kamer die zelf niet de weg van de digitalisering opgaat, haar leden motiveren om dat wel te doen? Marc Decorte, voorzitter van Beci Het is al bijna twee jaar geleden dat Marc Decorte tot voorzitter van Beci werd verkozen. Halverwege van zijn mandaat maakt hij voor ons de balans op en schetst zijn verdere prioriteiten. Vooral project 30/30/30 zal centraal staan in de volgende acties van Beci. Gaëlle Hoogsteyn “T oen ik in 2017 voorzitter van Beci werd, vond ik dat de digitalisering van de Kamer van Koophandel één van de prioriteiten moest zijn”, aldus Marc Decorte. “Waarom? Hoe kan een Kamer die zelf niet de weg van de digitalisering opgaat, haar leden motiveren om dat wel te doen? Voor veel mensen is een digitale aanpak een middel om de kosten te drukken of het personeel in te krimpen. Ik zie het meer als een manier om de organisatie een boost te geven en meer te doen voor onze leden.” “Trots op de weg die onze teams hebben afgelegd” De digitalisering kreeg concreet gestalte in het project The Cham, dat twee jaar geleden werd gelanceerd en sindsdien grote vorderingen heeft gemaakt. “The Cham is als een ijsberg. Alle wijzigingen aan ons gebouw, onze nieuwe website, het platform be.connected enz. zijn alleen maar het zichtbare topje. En dat is al heel wat. Maar het deel onder water is veel uitgebreider en belangrijker: de manier waarop wij werken en ons aanpassen. De automatisering van bepaalde taken geeft ons personeel meer tijd voor taken met een hogere toegevoegde waarde of meer commerciële opdrachten. Digitale systemen worden dan zelf een bron van nieuwe inkomsten. Ik ben echt heel trots op de afgelegde weg, want ons team heeft positief gereageerd op het project. Uiteraard waren er momenten van twijfel. Dat is alleen maar menselijk en positief, als bescherming van het bestaande. En het project is natuurlijk nog niet klaar. Eigenlijk stopt de evolutie naar verdere digitalisering nooit. Daarom wil ik ook de volgende twee jaar blijven investeren in dit project, vooral op het niveau van de mensen. Als je nieuwe instrumenten in gebruik neemt, verschuiven de traditionele grenzen tussen de teams. In onze interne en externe teams zitten al talrijke uitstekende spelers. Die wil ik nu nog beter laten samenspelen, in één hecht superteam dat nog hoger kan mikken.” “Wij moeten onze blik verruimen” Nog een ander idee is een troetelkind van Marc Decorte, van wie de loopbaan zich grotendeels in het buitenland heeft afgespeeld: de internationalisatie van de Kamer. “Onze leden zijn Brusselse ondernemingen, maar onze markt is veel Beci Activiteitenverslag 2019 | 5 © Reporters
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Algemene vergadering van Beci, op 3 oktober 2018. groter dan de hoofdstad. Daarom hebben wij sterk geïnvesteerd in de ontwikkeling van onze internationale dienstverlening, op allerlei manieren: via ons platform be.connected, onze missies in het buitenland, onze contacten met andere Kamers van Koophandel en ambassades enz.” Tijdens de rest van zijn mandaat wil Marc Decorte hier blijven aan werken om van de Kamer van Koophandel nog meer een doorgeefluik naar de rest van de wereld te maken. Dat kan door te blijven investeren in be.connected, maar ook via activiteiten zoals de missie naar Dubai in de herfst. “België is een kleine markt en bedrijven moeten hun blik verruimen. Het verbaast mij soms dat kleine startups hun producten meteen internationaal willen lanceren, terwijl KMO’s met een rijk verleden daar niet altijd aan denken.” “Samen staan wij sterker” Beci heeft niet alleen aan deze twee grote projecten aandacht besteed, maar met het oog op de recente verkiezingen ook andere grote dossiers ter harte genomen die de Brusselse bedrijven belangrijk vinden: mobiliteit, circulaire economie, opleiding, duurzaamheid, … “Wij hebben intensief gelobbyd en ons grondig voorbereid om het standpunt van de ondernemers te laten doorwegen. Ik ben blij dat wij goed konden samenwerken met 6 | Beci Activiteitenverslag 2019 UWE, Voka en het VBO. Er zijn weliswaar verschillen tussen de Gewesten, maar de ondernemingen hebben gemeenschappelijke zorgen. Omdat zij vóór en na de verkiezingen samen hun kernboodschappen aan de politieke partijen konden meedelen, kregen die meer impact. Samen staan wij sterker.” Mobiliteit is natuurlijk een van de grote thema’s die ter sprake kwamen. “Een thema dat nu al vele jaren centraal staat. Ik beschouw mobiliteit niet zozeer als een probleem, wel als een uitdaging. Het klopt dat de filedruk in Brussel groot is. En ja, er zijn veel werken. Maar het betekent ook dat Brussel veel volk aantrekt en daar mogen wij trots op zijn.” Mobiliteit blijft een uitdaging, maar Marc Decorte meent dat geen enkele onderneming en geen enkele overheidsinstelling die knoop alleen kan ontwarren. “De oplossing kan alleen maar komen van een op te richten ecosysteem, waarin wij al onze competenties bundelen om een globale visie op mobiliteit tot stand te brengen, onder andere via multimodale platformen. Allerlei interessante initiatieven steken voortdurend de kop op. Nu komt het erop aan om ze te organiseren en met elkaar te verbinden. De MO-ruimte die Beci heeft geopend, is een mooi voorbeeld van het soort initiatieven dat kan worden ontwikkeld.” België is een kleine markt en bedrijven moeten hun blik verruimen. Het verbaast mij soms dat kleine startups hun producten meteen internationaal willen lanceren, terwijl KMO’s met een rijk verleden daar niet altijd aan denken.” “Mijn focus: het project 30/30/30” “Al deze successen sporen mij aan om de lat nog hoger te leggen”, zegt Marc Decorte. In dit verband zal het project 30/30/30 – om de CO2 -uitstoot tegen 2030 met 30% te verminderen via 30 bedrijven/projecten – centraal staan in de acties van Beci. “Duurzaamheid is een beetje als de digitalisering: ofwel ben je er bang voor, ofwel beslis je om er een bron van nieuwe kansen van te maken. Ik denk dat duurzaamheid meer banen zal creëren en meer opportuniteiten zal bieden dan eerdere industriële revoluties. De uitdagingen zijn enorm. Natuurlijk moet elke onderneming aandacht hebben voor de impact van haar activiteiten op het milieu. Over het aspect ‘planet’ zijn de meeste bedrijven het in onze landen eens. Maar het aspect ‘profit’ blijft nog te vaak onderbelicht. Enerzijds is men bang dat duurzaam werken duurder zal zijn, anderzijds is er te weinig bekend over de opportuniteiten. De volgende jaren zullen er nieuwe bedrijven ontstaan. Het afval van het ene bedrijf wordt de grondstof voor het andere. Ondernemingen met voldoende verbeelding om hun toekomst op lange termijn uit te tekenen, krijgen toegang tot gigantische opportuniteiten. Verlies ook het aspect ‘people’ niet uit het oog: steeds meer jongeren laten het maatschappelijk verantwoord beleid van de onderneming meetellen bij hun keuze voor een werkgever. Investeren in duurzaamheid is dus een troef om het beste talent aan te trekken en te behouden in een krappe arbeidsmarkt. Ook steeds meer klanten laten duurzaamheid doorwegen. Is een klant bereid om iets meer te betalen voor de producten en diensten die hij nodig heeft als ze duurzaam zijn? Vaak luidt het antwoord ‘ja’. Vooral omdat er weliswaar in het begin een prijsverschil is, maar dat verdwijnt naarmate het procedé geleidelijk wordt geautomatiseerd. Het kostenaspect is dus tijdelijk en mag niet remmend werken.” Kortom, het is mogelijk om duurzaamheid en winst hand in hand te laten gaan. Dat wil Beci bewijzen met de City Climate Challenge. “Met project 30/30/30 zetWij hebben intensief gelobbyd en ons grondig voorbereid om het standpunt van de ondernemers te laten doorwegen. Ik ben blij dat wij goed konden samenwerken met UWE, Voka en het VBO. Samen staan wij sterker. ten wij, gesteund door onze Raad van Bestuur, een eerste grote stap om na te gaan hoe wij als Kamer van Koophandel ondernemingen kunnen helpen om het verschil te maken.” “Ondernemers nog beter opleiden” De voorzitter van Beci wil in zijn doelstellingen ook meer plaats inruimen voor opleiding. “Aan het begin van mijn mandaat besefte ik niet dat Beci in het volwassenenonderwijs één van de grootste spelers is, zowel voor mensen die (opnieuw) op de arbeidsmarkt terechtkomen als voor wie zijn competenties wil aanscherpen om verder te evolueren. Maar toch is onze rol logisch. Er heerst krapte op de arbeidsmarkt en bedrijven zoeken steeds meer (hoog)geschoolde of gespecialiseerde krachten. En de competenties evolueren ook voortdurend. In mijn oorspronkelijke visie nam opleiding nog niet de plaats in die ze verdient, maar nu ben ik ervan overtuigd dat wij ook op dit domein moeten investeren. De volgende maanden zullen wij ons onder andere buigen over innoverende opleidingen voor beroepen waar veel vraag naar is.” “ Doelstellingen, maar ook een erfenis” De laatste jaren evolueert de wereld sneller dan ooit en het tempo zal nog toenemen. “Digitalisering, artificiële intelligentie, duurzaamheid, … Deze onderstromen hou je niet tegen. En met ‘stromen’ bedoel ik tsunami’s. Bedrijven moeten voor zichzelf uitmaken of ze op slippers op het strand willen blijven en verdrinken, ofwel leren meesurfen met de vernieuwingen. Als Kamer van Koophandel is het onze taak om ze zo goed mogelijk voor te bereiden. Daarom wens ik dat de Kamer over twee jaar digitaler, commerciëler en internationaler zal geworden zijn”, zo besluit hij. “De weg die wij de voorbije twee jaar hebben afgelegd, sterkt mij in de overtuiging dat onze teams dit aankunnen.” • Duurzaamheid is een beetje als de digitalisering: ofwel ben je er bang voor, ofwel beslis je om er een bron van nieuwe kansen van te maken. Ik denk dat duurzaamheid meer banen zal creëren en meer opportuniteiten zal bieden dan eerdere industriële revoluties. Beci Activiteitenverslag 2019 | 7 © Reporters
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Verkiezingen: titanenwerk De deskundigen van Beci formuleren gewoonlijk vele adviezen en aanbevelingen ten gunste van Brusselse werkgevers en ondernemers. Voor, tijdens en na de verkiezingen verdubbelt hun werk. Dit artikel gaat over enkele van de belangrijkste ondernomen acties van de afgelopen maanden. Vincent Delannoy O m op de debatten te wegen moet je tijdig beginnen. Alleen zo kan je duidelijke en goed onderbouwde voorstellen voorleggen, met de steun van de sectorfederaties en ondernemers. De deskundigen van het Kenniscentrum hebben rond enkele belangrijke thema’s vier memoranda uitgewerkt, waarin 91 te nemen maatregelen staan: Mobiliteit, de Stad van de Toekomst, Missie Volledige Tewerkstelling en Ambities financieren. Vanaf 2 oktober 2018 werden die documenten in het bijzijn van 250 ondernemers persoonlijk overhandigd aan minister-president Vervoort, aan de ministers Vanhengel en Gosuin en aan Staatssecretaris van Buitenlandse Handel Cécile Jodogne. De voorstellen werden zeer positief onthaald door de ministers. De minister-president benadrukte zelfs dat Beci de eerste organisatie was die hem haar memorandum overhandigd had. De ministers hebben onze voorstellen gelezen en op verschillende gelegenheden hebben we er in het bijzijn van onze leden, CEO’s en sectorfederaties over gesproken. Sinds het Mobiliteitsmemorandum in mei 2018 zijn de voorstellen van Beci via verschillende kanalen verspreid geraakt. In ons maandblad Brussel Metropool (14.000 exemplaren buiten de online editie) werd in de tien nummers voorafgaand aan de verkiezingen telkens een bepaalde maatregel van een Beci-memorandum uitgediept. Het belang van de gemeenten Voordat we naar de stembus moesten, heeft Beci contact opgenomen met de schepenen belast met sociaaleconomische zaken: handel, middenstand, innovatie. We hebben hen ons Gemeentelijk Handvest 2018-2024 voorgelegd met als titel: De ondernemingen in het hartje van de gemeentelijke ontwikkeling. We bezorgden het Handvest ook aan de lokale afdelingen van de partijen met wie we gesproken hebben. Met de verkiezingen in het vooruitzicht was het voor onze deskundigen en leden een ideaal moment om de kandidaten te ontmoeten. Het was eveneens een kans om met hen concreet te debatteren over de Ontmoetingen met de minister-president Rudi Vervoort (PS). Ondernemers lunchen in januari 2019 met Pascal Smet (SP.A), Brussels minister van Mobiliteit. 8 | Beci Activiteitenverslag 2019 In februari ontmoeten de Beci-leden Brussels minister van Financiën Guy Vanhengel (Open VLD)… … en zijn collegaminister van Energie en Leefmilieu Céline Fremault (cdH). programma’s en uitdagingen en in het bijzonder over de plaats van ondernemingen in hun gemeente. Zo hebben we Boris Dilliès, Benoît Cerexhe, Christos Doulkeridis, Johan Van den Driessche, Olivier Maingain en Rudi Vervoort ontmoet. Ontmoetingen met ministers en regionale lijsttrekkers Door de Beci-memoranda zijn onze deskundigen en enkele van onze leden tijdens thematische rondetafelgesprekken in dialoog kunnen treden met de bevoegde ministers en lijsttrekkers. In totaal werden een twaalftal ontmoetingen georganiseerd. Aan de debatten en nuttige uitwisselingen namen Rudi Vervoort, Guy Vanhengel, Bianca Debaets, Céline Fremault, Pascal Smet, Didier Gosuin, Cécile Jodogne, Alexander De Croo, Alain Maron, Elke Van den Brandt, Cieltje Van Achter, Françoise Schepmans en Bernard Clerfayt deel. Een ongeziene stap vooruit: Beci-Voka-UWE In een ongeziene en opmerkelijke ontwikkeling hebben de werkgeversvertegenwoordigers van de drie gewesten de krachten gebundeld. Zo wilden ze een gemeenschappelijke boodschap uitdragen gericht aan de uitvoerende macht van de drie gewesten en de federale regering. Beci, UWE en Voka hebben op 7 mei Charles Michel, Rudi Vervoort, Geert Bourgeois en Willy Borsus ontmoet om met hen de hoofdpunten voor werkgevers te bespreken en hen persoonlijk een document te overhandigen: 12 prioriteiten voor de toekomstige gewestelijke en federale coalities. Begin mei ontmoeten Beci, Voka en UWE samen de eerste minister en de minister-presidenten van de drie gewesten. In dit document drukken de drie gewestelijke werkgeversvertegenwoordigers eenzelfde boodschap uit: er zijn zes belangrijke sociaaleconomische domeinen, met name mobiliteit, onderwijs, arbeidsmarkt, overheid, energie en innovatie. In die domeinen moet er dringend structureel ingegrepen worden voor een betere economie en samenleving in elk gewest. Parlement, regeerakkoord en nieuwe uitvoerende macht Vanaf hun aanstelling heeft Beci de pas verkozenen in het Brussels parlement gefeliciteerd en hen de informatie over haar memoranda bezorgd. De Beci-bestuurders werden tijdens de onderhandelingen ontvangen door de formateurs om de boodschap van de Brusselse werkgevers over te brengen. Het moment van de waarheid komt voor het regeerakkoord wanneer de lijnen van concrete projecten worden uitgetekend en er over de budgetten wordt gestemd. Hoe dan ook, heel wat punten en maatregelen – in het bijzonder gelinkt aan werkgelegenheid en onderwijs – die door Beci verdedigd worden, zijn er expliciet in opgenomen. Enkele van de aspecten waarop Beci aangedrongen heeft en die in het akkoord staan, zijn: de verwezenlijking van Blockchain-projecten, transparantie over stedenbouwkundige lasten, de uiteindelijke realisatie van metrolijn 3, een ruimer treinaanbod in Brussel, waterwegen promoten, een slimme kilometerheffing invoeren, circulaire economie en productieve activiteiten in de stad steunen. Beci is ervan overtuigd dat er enkel in samenspraak met de Brusselse bedrijven en ondernemers oplossingen gevonden kunnen worden voor de uitdagingen. Beci wil met alle deskundigheid die zij en haar leden in huis hebben met elke minister in dialoog treden. Zo kan er beter aan de ontwikkeling van Brussel getimmerd worden. • Ontmoetingen met kandidaten Elke Van den Brandt (Groen) en Alain Maron (Ecolo). Olivier Willocx overhandigt het Ontmoeting met Beci-memorandum aan N-VA-kandidate Cieltje Van Achter. Françoise Schepmans (MR). De cyclus wordt afgesloten door de vertegenwoordigers van Défi: Cécile Jodogne en Bernard Clerfayt. Beci Activiteitenverslag 2019 | 9 © Belga © Reporters
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“Brussel moet meer ambitie tonen en samenwerHet gewicht van de drie gewestelijke werkgeversorganisaties is aanzienlijk toegenomen. Zo stelden Beci, UWE en Voka een gemeenschappelijk memorandum op in de aanloop naar de verkiezingen van mei 2019. Jan De Brabanter, Secretaris-Generaal van het VOB. Het Brussels Gewest moet meer afstemmen met Vlaanderen en Wallonië, over mobiliteit, tewerkstelling en milieu. En wat meer interesse voor de kansen die Brussel biedt, zou nuttig zijn voor alle ondernemers – ook buiten Brussel. Dat zegt Jan De Brabanter, Secretaris-Generaal van het Verbond van Ondernemingen te Brussel (Beci). Matthias Vanheerentals D e zesde staatshervorming verschoof talrijke bevoegdheden naar de gewesten. Tegen 2025 moet het Brussels Gewest zelfs fiscaal volledig autonoom zijn. Jan De Brabanter vindt dat ondernemers – ook als ze buiten Brussel actief zijn – meer oog moeten hebben voor wat er in het BHG leeft. “Het is een misvatting dat Beci alleen ten dienste staat van de kleine en grote bedrijven uit de 19 gemeenten. Veel bedrijven hebben hun hoofdkantoor, exploitatie of productie buiten Brussel, maar boeken hier (een deel van) hun omzet.” In oppervlakte is het Gewest misschien niet zo groot, het economisch belang ervan is dat wel. Een onderneming met een langetermijnvisie volgt dus liefst wat er in Brussel gebeurt. En hoe kan dat beter dan als lid van de meest representatieve en efficiëntste werkgeversorganisatie mét invloed op het politieke en sociaaleconomische leven: Beci? Voor en na de staatshervormingen “Vroeger was het eenvoudiger”, beweert de secretaris-generaal van het VOB. Een be10 | Beci Activiteitenverslag 2019 drijf hoefde slechts aansluiting te zoeken bij een sectorfederatie, die op haar beurt lid was van het Verbond van Belgische Ondernemingen (VBO). En het VBO vertegenwoordigde de Belgische economie in Europa en elders. Maar de opeenvolgende staatshervormingen hebben de kaarten door elkaar geschud. De recente 6e in de reeks heeft opnieuw bevoegdheden naar de gemeenschappen en gewesten overgeheveld: gezinsbijslag, gezondheidszorg, arbeidsmarkt, huurwet, rijopleiding, fiscale uitgaven (hypothecaire lening) enz. “Vooral vanaf 2011 werd de belangenbehartiging voor een ondernemer complexer”, aldus De Brabanter. “De sectororganisaties pasten zich weliswaar aan en richtten een Vlaamse en Waalse afdeling op, maar Brussel bleef meestal ‘quantité négligeable’.” Ondertussen is de staatsstructuur zo complex geworden, dat je het iedereen vergeeft – ook de bedrijfsleider – die de federale, bicommunautaire, gemeenschaps- of gewestbevoegdheden door elkaar haalt. Hoeken met andere gewesten” © Reporters Beci staat op de eerste rij wanneer een politiek veel regeringen hebben wij? En wat doen de Cocof, Cocom, VGC, Waals-Brusselse Federatie enz. eigenlijk? Je zou van minder het noorden verliezen! Rivaliserende belangenorganisaties? Gelukkig was het ondernemerslandschap al gerationaliseerd. Zo ontstond Voka in 2002 uit de fusie van de Vlaamse Kamers van Koophandel en het Vlaams Economisch Verbond. In Brussel smolten het Verbond van Ondernemingen en de Kamer van Handel en Nijverheid samen tot Beci. In Wallonië zitten de “Union des Entreprises de Wallonie” en de “Chambres de Commerce” nog niet onder één dak, maar de gesprekken verlopen positief. In tegenstelling tot wat sommigen denken, werkt Beci goed samen met de andere patronale organisaties: Voka in Vlaanderen en UWE in Wallonië. “Er is meer sprake van coherentie, samenwerking en overleg dan van concurrentie”, zegt Jan De Brabanter. “Wij hebben oog voor de zorgen van andere regio’s en omgekeerd. Als Vlaanderen of Wallonië maatregelen nemen die impact hebben op de Brusselse economie, dan praten we met Voka of UWE.” Federaal is er overleg met het VBO, Voka en UWE, vaak samen met andere belangenorganisaties: Boerenbond, Unizo, UCM en de Non-Profit. “Weinig bedrijven kennen het federaal contactcomité. Het gewicht van de drie gewestelijke werkgeversorganisaties is aanzienlijk toegenomen. Zo stelden Beci, UWE en Voka een gemeenschappelijk memorandum op in de aanloop naar de verkiezingen van mei 2019. Onze 3 CEO’s zijn met 12 prioriteiten zowel naar de Premier als naar de 3 regionale minister-presidenten gestapt. Want de economie stopt niet aan de gewestgrenzen.” Beci en de Brusselse regering “Beci staat dicht bij de besluitvorming van de Brusselse regering. Wij weten als geen ander wat er leeft en beweegt in de hoofdstad.” Beci zetelt in tal van beleidsvormende gewestorganisaties of instellingen die kabinet, minister of regering nieuwe regelgeving voorbereiden. Wij kunnen meestal in een vroeg stadium van de besluitvorming de belangen van onze ondernemers veilig stellen. overlegt over belangrijke mobiliteitsdossiers. “We moeten nog pro-actiever zijn. De vorige Brusselse regering wachtte te veel af wat er beslist wordt op federaal, Vlaams en Waals niveau. Ze toonde te weinig ambitie. Toen de Brusselse regering besliste om het aantal rijstroken van de E40 te verminderen, hebben wij voorgesteld om een rijstrook voor te behouden voor carpoolers. Brussel was voor, maar botste op een ‘neen’ van Vlaanderen.” het ondernemers gemakkelijker of moeilijker kunnen maken: de Economische en Sociale Raad (ESRBHG), Actiris en VDAB Brussel, Citydev, Finance.Brussels, Hub. Brussels, Bruxelles Formation, Tracé, de Haven van Brussel enz. “Beci staat op de eerste rij wanneer een politiek kabinet, minister of regering nieuwe regelgeving voorbereiden. Als er iets broeit, dan word ik als voorzitter van de ESRBHG als eerste ingelicht. Via de standpunten van het Beci-Kenniscentrum en de adviezen van de sociale partners kunnen wij meestal in een vroeg stadium van de besluitvorming de belangen van onze ondernemers veilig stellen. Wij bevragen daarbij steeds onze bedrijven en sectororganisaties. En als we erin slagen om samen met de vakbonden een advies te geven aan de Brusselse regering, dan staan we sterker.” Onmiddellijk na de verkiezingen van 26 mei 2019 presenteerde Beci de prioriteiten van de ondernemingen aan de formateurs. “We hebben invloed op de regering, we durven indien nodig een vuist te maken. Maar we stellen ons ook altijd heel constructief op. Beci wil het beste voor Brussel en verliest het algemeen belang niet uit het oog. Zo hopen we dat de nieuwe Brusselse regering snel 5G opstart. Er bestaat al een principeakkoord met de vorige regering. De komst van 5G is belangrijk voor de hele Brusselse economie en samenleving. Snel draadloos internet creëert welvaart en jobs en stimuleert het ondernemerschap in de hoofdstad.” De heer De Brabanter wil dat de Brusselse regering met de andere gewesten meer Beci pleit voor duidelijkere afspraken tussen de gewesten. Grote beleidsopties moeten meteen interregionaal besproken worden, in het belang van alle gewesten. Er moet een gemeenschappelijke visie zijn, waaraan elk gewest vervolgens zijn eigen invulling geeft. Tewerkstelling en milieu Net zoals de economie stopt de tewerkstelling niet aan de grenzen van de 19 gemeenten. “De tewerkstellingsgraad van de Brusselse actieve bevolking moet maximaal zijn, maar niet noodzakelijk binnen de grenzen van het Gewest. Denk aan de luchthavenregio. We zijn een partner van Aviato vzw, het tewerkstellingspunt op de luchthaven. Samen met Actiris, VDAB en onze collega’s van Voka Vlaams-Brabant ijveren wij voor meer instroom van Brusselse werkzoekenden. Tegelijk moeten we er alles aan doen om de jobs in Brussel zo aantrekkelijk mogelijk te houden. Het wordt steeds moeilijker om bedrijven naar de hoofdstad te halen bij gebrek aan geschikte profielen op de eigen lokale arbeidsmarkt.” Jan De Brabanter is tevreden dat de Brusselse bedrijven actieplannen voor het milieu ontwikkelen. “Wij willen een Climate Challenge-project voor Brussel alle kansen op slagen geven. 30 projecten om tegen 2030 voor een CO2 -daling met 30% te zorgen. Het 303030-project van Beci is meer dan een druppel op een hete plaat. We geloven sterk dat klimaatvriendelijke economische doelstellingen Brussel vooruithelpen. Dat moet ook in het buitenland voor erkenning zorgen en het investeringsklimaat in Brussel sterk verbeteren.” • Beci Activiteitenverslag 2019 | 11
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De barometer: zelfverzekerde en werklustige ondernemers Naar goede (en jaarlijkse) gewoonte hebben we in juli de Beci-leden en -sympathisanten ondervraagd1 . Deze barometer reikt verder dan politieke aangelegenheden en omvat ook actuele aandachtpunten voor ondernemers: hr, milieu, cyberveiligheid, enz. De enquête levert een beeld van vrij zelfverzekerde en werklustige ondernemers. Emmanuel Robert 1. Politiek: Vervoort III zal moeten overtuigen Wat is uw graad van vertrouwen in het Brusselse regering? 3% Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 22% 21% Bent u voorstander van een herverdeling van de bevoegdheden tussen het Gewest en de Brusselse gemeenten? 18% 36% Nee Ja 14,69% Omdat onze enquête werd uitgevoerd tijdens bij de vorming van de gewestelijke regering (van 9 tot 30/7, terwijl het meerderheidsakkoord pas werd voorgesteld op 17/7), is er hier geen sprake van een hitparade van de nieuwe Brusselse ministers. Ook de collectieve waardering moet met enige voorzichtigheid worden geïnterpreteerd. Wel kunnen we stellen dat de regering Vervoort III de ondernemers zal moeten overtuigen: slechts 24% van hen vertoont een ‘zeker’ of ‘volledig’ vertrouwen. Deze rating heeft waarschijnlijk te maken met de huidige onzekerheden. 12 | Beci Activiteitenverslag 2019 Ingeval van een institutionele hervorming in Brussel, zouden de bedrijfsleiders voor rationalisatie stemmen: 85% van hen is voorstander van een reorganisatie van de bevoegdheden tussen het gewestelijke en het gemeentelijke niveau. Een debat voor meer efficiëntie, zonder taboes en in alle talen, mag er voor de Brusselaars zeker zijn! 1. Online onderzoek uitgevoerd tussen 9 en 30.07.2019 onder Beci-leden en -sympathisanten. 392 antwoorden. 85,31% 2. Herverdeling van de bevoegdheden tussen het Gewest en de gemeenten? 3. Regionale actoren Hub.brussels (Impulse/Brussels Invest Export/Atrium) Onder de Brusselse administraties behaalt Hub.brussels (fusie van Impulse, Atrium en Brussels Invest & Export) de hoogste waardering onder de ondernemers – een positie die al in onze vorige peilingen werd ingenomen door Impulse. Ondernemers zien echter (nog?) niet de voordelen van deze fusie in: 72% van hen is ‘zonder mening’ over de verbetering van de dienstverlening. Het enige significante effect is de algemene stijging van de personeelskosten van de nieuwe entiteit. Achter Hub.brussels wordt het podium vervolledigd door Citydev en de VDAB, die vooruitgang boeken, terwijl Brussel Mobiliteit (nog steeds) als laatste eindigt. Citydev (GOMB) VDAB Innoviris Finance.brussels (GIMB) MIVB Actiris Leefmilieu Brussel Bruxelles Formation Brussel Mobiliteit 3,36 2,89 2,84 2,82 2,79 2,74 2,73 2,72 2,64 2,53 4. Ondernemers blijven vertrouwen hebben Overweegt u om uw activiteiten te verhuizen of delocaliseren? 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% nov 2016 > jul 2019 Ja in het Brussels gewest Ja, in Vlaanderen Ja, in Wallonië Ja, buiten België Nee Zal u gedurende de volgende 12 maanden investeren en/of recruteren? 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Ik weet het niet Ja nov 2016 > jul 2019 Nee Brussel verlaten? Blijkbaar niet voor 73% van de Brusselse ondernemers. Zij zijn niet van plan hun activiteiten te verplaatsen (59%), behalve misschien binnen het Gewest (14%). Wie toch een verhuizing overweegt, blijft liever in België (17%, evenzeer naar Vlaanderen als naar Wallonië), terwijl slechts 10% aan het buitenland denkt. Is dit het gevolg van internationale onzekerheden? Of eerder een bewijs dat de in Brussel beloofde levenskwaliteit niet onverenigbaar is met het behoud van ondernemingen op middellange termijn? De investeringsintenties bereiken hun hoogste niveau: 58% – een record! Is dit het effect van de maatregelen van de ontslagnemende federale regering, bij gebrek aan een reële economische opleving? Er lijkt tenminste enthousiasme aanwezig te zijn, ook al blijft het vertrouwen in de politiek (zie punt 1) broos. Beci Activiteitenverslag 2019 | 13
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5. Mobiliteit, belastingdruk en administratieve vereenvoudiging: de prioriteiten van ondernemers 10 20 30 40 50 60 70 80 0 6. Mobiliteit: ook iets voor bedrijven Mobiliteit (woon-werkverkeer) is ook een verantwoordelijkheid van de werkgevers 7,14% Helemaal akkoord Akkoord Neutraal Niet akkoord Helemaal niet akkoord 19,90% 18,88% Meer dan 10% 37,50% 16,58% Tussen 5 en 10% Tussen 0 en 5% Hoeveel procent van uw werknemers doen aan carpooling? 6,43% 10,89% 2016>2019 Mobiliteit Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Netheid Imago van Brussel als handelscentrum Digitale transformatie Hulp bij investeringen Wat betreft de prioriteiten die ondernemers van de Brusselse regering verwachten, staat mobiliteit nog steeds bovenaan de lijst (68%, maar dit percentage daalt), gevolgd door belastingverlaging (35%, stijgt) en de vereenvoudiging van administratieve procedures (27%). Daarna volgt de netheid (22%) en het imago van Brussel als zakencentrum (18%). Steun aan investeringen (16%) is enkele plaatsen gestegen en behaalt nu dezelfde score als digitale transformatie. 82,68% Uit onze enquête blijkt dat ondernemers bereid zijn zich in te zetten voor een betere mobiliteit in Brussel. 57% van de werkgevers is het er ‘mee eens’ of ‘helemaal mee eens’ dat mobiliteit tussen huis en werk (ook) hun verantwoordelijkheid is. 86% zegt dat ze (‘volledig’, ‘waarschijnlijk’ of ‘onder bepaalde voorwaarden’) openstaan voor aanpassing van de werktijden. Evenzo zou 55% bereid zijn te betalen (5 tot 8 euro per rit) voor een ‘kantoortrein’ als de NMBS een dergelijke dienst ter beschikking zou stellen. En 83% zou deze reistijd dus als effectief werk kunnen beschouwen. 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Een interessant idee 14 | Beci Activiteitenverslag 2019 jul 2017 > jul 2019 Een onaanvaardbaar idee Ik weet het niet Aan de andere kant is er nog een lange weg te gaan voordat carpoolen doorbreekt: volgens onze enquête blijft de praktijk marginaal (0 tot 5% van de werknemers) in de overgrote meerderheid van de bedrijven (83%). Misschien omdat het personeel de voorkeur geeft aan ander alternatief vervoer? Hoe beoordeelt u de invoering van een intelligente kilometerheffing? Wat de invoering van een (al dan niet slimme) kilometerheffing betreft, blijven de meningen zeer verdeeld: 46 % voor, 39 % tegen. Onenigheid, dus. 7. Cybersecurity: kwetsbare bedrijven In welke mate schat u uw bedrijf in voorbereid te zijn op een cyberaanval? Slechts 3 van de 20 Brusselse bedrijven (14% van onze respondenten) geeft toe dat ze al een cyberaanval met financiële schade hebben meegemaakt. We vragen ons af of dit cijfer de werkelijkheid weerspiegelt of eerder een gebrek aan communicatie over deze onderwerpen. Bijna de helft van de geïnterviewde ondernemers geeft echter nog steeds toe ‘weinig of niet voorbereid’ te zijn op deze dreiging. Dit is verontrustend. 8. Het milieu wint aan belang Heeft uw bedrijf een adviseur milieu of een gelijkaardige functie? Dit weerspiegelt waarschijnlijk de algemene bezorgdheid over het milieu: ruim een kwart van de ondervraagde bedrijven (28%) zegt een milieuadviseur (of een gelijkwaardige functie) te hebben ingehuurd. Ja Nee 27,65% 72,35% 9. Meertaligheid, nieuwe technologieën, retentie: de drie uitdagingen van HR Wat zijn de drie grootste uitdagingen in uw HR-beleid? Het vinden van meertalige medewerkers Het vinden van medewerkers die voldoende geschoold zijn in nieuwe technologieën Het behouden van onze medewerkers Voldoen aan de werk-privébalans Kaderen en stimuleren van constante opleiding 0 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20% Meertalige werknemers vinden (19% van de respondenten) evenals werknemers die zijn opgeleid in nieuwe technologieën (18%) en bovendien talent behouden (15%): dit zijn de drie HR-prioriteiten van Brusselse ondernemers. Anderzijds lijkt het beheer van de ‘generatiekloof’ of van de diversiteit (4%) niet veel aandacht te krijgen, of althans niet specifiek. Misschien hebben deze vraagstukken globaal meer betrekking op het beleid om talent te behouden of op het evenwicht tussen privé- en beroepsleven, die tot de top 5 behoren. Op welke prioriteit legt uw diversiteitsplan de nadruk? Andere Handicap Afkomst Gender Leeftijd Globaal genomen, hoeveel procent van geleverde prestaties in uw bedrijf wordt uitgevoerd via telewerk? Diversiteit is misschien geen punt van zorg is omdat de Brusselse bedrijven zich er al bewust van zijn. In ieder geval beweert bijna een derde van de werkgevers dat zij een ‘diversiteitsplan’ of gelijkwaardige acties inrichten, met bijzondere aandacht voor de diversiteit van herkomst (een doelstelling die in 37% van de plannen wordt genoemd) en de gelijkheid van mannen en vrouwen (33%). 0% meer dan 15% tussen 0 en 5% tussen 5 en 15% 2,57% Helemaal voorbereid Goed voorbereid Voorbereid Weinig voorbereid Helemaal niet voorbereid 10,80% 18,25% 36,25% 32,13% Tot slot overtuigt telewerken nu een meerderheid van de bedrijven: 60% van onze respondenten zegt dat dit 5 tot 15% – of meer! – van het werk van hun personeel inpalmt. Een ander cijfer bevestigt deze groei: meer dan de helft van de werkgevers zegt bereid te zijn het aandeel van telewerk verder te verhogen. Beci Activiteitenverslag 2019 | 15
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CVO Semper, een school die ondernemingsgericht is Joëlle Evenepoel, secretaris-generaal van Beci. D Beci runt het grootste Centrum voor Volwassenonderwijs (CVO) in Brussel en de Noordrand. Dit mag de Kamer van Koophandel Brussel met trots zeggen, sinds de recente fusie van vier CVO’s – Brussels Education Center, Meise-Jette, Strombeek en Vilvoorde – tot CVO Semper. Het strategisch belang hiervan is niet te onderschatten. De schaalvergroting staat ten dienste van het doel dat Beci voor ogen heeft met haar school: mensen aan het werk en werkgevers aan vers talent helpen. De nieuwe school maakt zich sterk dat ze haar beroepsopleidingen voortaan nog beter kan afstemmen op de knelpuntberoepen in de regio. Matthias Vanheerentals en Peter Van Dyck e fusie is een logisch gevolg van het nieuwe decreet volwassenenonderwijs van de Vlaamse overheid dat strengere normen heeft vastgelegd voor de minimale grootte van de CVO’s. De naam Semper komt van het Latijnse woord voor ‘altijd’ en verwijst naar continu leren en levenslange groei en ontwikkeling. Permanente vorming en opleiding spelen een cruciale rol in de missie van Beci om de werkloosheid te doen dalen en ervoor te zorgen dat werkgevers de geschikte talenten vinden. CVO Semper legt zich toe op tweedekansonderwijs, beroepsopleidingen, ICTlessen en taalcursussen, waaronder Nederlands voor anderstaligen. Dankzij de fusie kende het aanbod een serieuze upgrade en zal het mogelijk zijn om meer dan ooit op maat te werken. “Zo wordt het talenaanbod fors uitgebreid, van 6 tot 13 talen”, legt Joëlle Evenepoel, secretaris-generaal van Beci, uit. “Meer taalopleidingen zijn immers nodig. Uit de taalbarometer blijkt dat bedrijven steeds meer belang hechten aan een goede talenkennis en niet in het minst van het Nederlands. Het loont ook de moeite om nieuwkomers Nederlands aan te leren met het oog op een snellere integratie op de arbeidsmarkt.” 16 | Beci Activiteitenverslag 2019 © Reporters De cijfers Competenties voor de arbeidsmarkt De school zet voorts extra in op opleidingen voor de knelpuntberoepen die heel moeilijk ingevuld geraken. Denken we aan onder meer elektro-mecanicien, industrieel elektrotechnisch installateur, ICT, zorgkundige, transport en logistiek medewerker. Ook het tweedekansonderwijs in de Noordrand is op dat soort vacatures gericht. “Jonge en minder jonge mensen die om uiteenlopende redenen hun middelbaar niet konden afwerken kunnen daar alsnog hun diploma secundair onderwijs halen”, vertelt Joëlle Evenepoel. “We bieden opleidingen aan waarmee mensen met de nodige competenties morgen met succes de stap naar de arbeidsmarkt kunnen zetten en een job vinden. De lessen zijn praktijkgericht en interactief. We bieden ook de mogelijkheid om een stage te lopen in een bedrijf in een taal die men nog onvoldoende beheerst. Zo leer je op een praktische manier een beroep samen met een taal.” De nauwe samenwerking die Beci op poten heeft gezet met Actiris, VDAB en het Huis van het Nederlands bouwt bruggen tussen de werkzoekenden in opleiding en de werkgevers in Brussel en de Rand. Joëlle Evenepoel: “De gevolgde opleidingen moeten voldoen aan de eisen van het bedrijfsleven. Dit project is meer dan ooit nodig. We hebben een economische insteek die zeer specifiek is en eigen aan een Kamer van Koophandel. Zo goed als alle opleidingen zijn in functie van toekomstige tewerkstelling. De school is innovatief en speelt met haar aanbod in op de vraag van de arbeidsmarkt. Dit betekent ook dat de cursisten na het voltooien van hun opleiding een reële kans op een baan hebben.” Beter communiceren In het koppelen van bedrijven aan werkzoekenden kiest Beci heel bewust voor een metropolitaanse benadering. “De tewerkstelling stopt niet aan de grenzen van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Ik denk bijvoorbeeld aan de luchthavenregio. Onze doorgedreven samenwerking met D.R. Met een dynamisch team van maar liefst 360 gediplomeerde en ervaren leerkrachten zal CVO Semper vanaf september op 46 plaatsen in Brussel en de Noordrand lessen voorzien. Met meer dan 15.000 cursisten uit 143 verschillende landen is CVO Semper een belangrijke speler in het Nederlandstalige volwassenenonderwijs in Brussel en de Vlaamse Rand. Zodoende willen CVO Semper en Beci de werkloosheid in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest met 10 tot 15 procent doen dalen. De Kamer van Koophandel Brussel heeft naast deze Nederlandstalige school ook een Franstalige school: de EPFC. Deze school, die 17.000 studenten telt, wordt mee uitgebaat door de ULB. De school is recent naar Madou verhuisd, niet toevallig naast ACTIRIS. https://www.cvosemper.be/ Aviato, het tewerkstellingscentrum van Brussels Airport, streeft naar een werkgelegenheid op de luchthaven die zowel voor de werkzoekenden als voor de werkgevers kwaliteitsvol en duurzaam is. Maar evengoed mensen die in Vlaams-Brabant wonen, maar in Brussel willen werken of andersom, kunnen bij ons terecht.” Joëlle Evenepoel beseft dat er op het vlak van communicatie en informatiedoorstroming over het onderwijsproject nog werk op de plank ligt. Te veel bedrijven kennen CVO Semper nog niet en weten bijgevolg ook niet dat de school een initiatief van hun Kamer van Koophandel is. Omgekeerd is er zeker ook nog ruimte om openstaande vacatures beter kenbaar te maken bij de studenten. “We moeten de ondernemers dichter bij onze scholen brengen. Bedrijven moeten weten dat gediplomeerden van onze school bij hen kunnen komen solliciteren. CVO Semper wil zich echt tot een nuttig instrument ontwikkelen dat onze ondernemingen kunnen gebruiken in hun zoektocht naar competenties en talenten.” Leerkrachten uitsturen De toenadering moet in de twee richtingen gebeuren. Het onderwijsproject wil ook een stap in de richting van de bedrijven zetten. “Het is uiteraard ook mogelijk dat Brusselse bedrijven hun werknemers naar ons sturen voor een opleiding”, zegt Joëlle Evenepoel. “We willen in de toekomst eveneens in de bedrijven taallessen organiseren. We willen onze leerkrachten naar de ondernemingen uitzenden. Het lijkt ons ook een goed idee om na te denken over afstandsonderwijs en zomeronderwijs. Wij doen dit trouwens ook door conversatietafels te organiseren voor ons eigen personeel.” De conclusie? CVO Semper gaat voor een benadering die pragmatisch en ondernemingsgericht is. • Beci Activiteitenverslag 2019 | 17
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Bevolking, economie, werkgelegenheid: cijfers over Brussel Het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse (BISA) verzamelt veel interessante gegevens. Hieruit hebben we enkele cijfers geselecteerd die de huidige demografische, economische en werkgelegenheidstrends weergeven. Matthias Vanheerentals en Emmanuel Robert Bevolking: +26,6% in twintig jaar tijd Op 1 januari 2018 telde het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (BHG) 1.198.726 inwoners. Nooit was het Gewest zo dicht bevolkt. In de afgelopen 20 jaar is de Brusselse bevolking gemiddeld met 1,19% per jaar toegenomen, twee keer zo snel als het nationale gemiddelde (0,56%). Verwacht wordt dat het in de nabije toekomst verder zal toenemen. 1500000 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams-Brabant Waals-Brabant 1200000 900000 600000 300000 0 1999 2005 2010 2015 2019 (Bron: BISA & Statbel) Demografische barometer: componenten van de bevolkingsstromen in het BHG Het natuurlijke evenwicht, dat al enkele jaren hoog en stabiel is, is een van de redenen waarom de bevolking toeneemt, naast de netto internationale migratie. Ondanks deze bevolkingsgroei verliest het Brussels Hoofdstedelijk Gewest veel inwoners ten opzichte van de rest van het land. Dit is te wijten aan een zeer hoog negatief intern migratiesaldo. 40000 30000 20000 10000 -10000 0 -20000 2000 2004 2008 2012 2017 Intern migratiesaldo Natuurlijk saldo Internationaal migratiesaldo Totaal saldo (Bron: BISA Focus nr. 28: demografische barometer van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 2018) 18 | Beci Activiteitenverslag 2019 Bruto Binnenlands Product: langzame groei Op basis van de meest recente gegevens van de gewestelijke rekeningen bedroeg het BBP van Brussel in 2017 77,7 miljard euro. In vergelijking met vorig jaar steeg het volume van de economische activiteit in het BHG met 0,8% (tegenover een stijging van 1,7% op Belgisch niveau). Het herstel van het BBP van Brussel, dat sinds 2015 wordt waargenomen, komt dus later en is ook zwakker dan de trend op nationaal niveau. Voor de hele periode 2018-2024 wordt een gemiddelde groei van het Brusselse BBP verwacht van 0,9% per jaar (1,3% voor België). Verwacht wordt dat de investeringen in het BHG met gemiddeld 2,0% per jaar zullen toenemen, vergeleken met 2,3% in België. De verwachte groei van de investeringen in Brussel over deze periode zal naar verwachting afnemen ten opzichte van de prestaties tussen 2013 en 2016 (+4,0% per jaar). De trend blijft echter positief en bevestigt het inhaalproces dat begon na een lange periode van dalende investeringen tussen 2009 en 2012, in de nasleep van de financiële crisis. BHG: BBP tegen lopende prijzen (2005-2017), in miljoenen € 40000 50000 60000 70000 80000 90000 30000 10000 20000 0 2005 2008 2011 2014 2017 (Bron: ICN) Demografie van de bedrijven: een aanhoudende groei, maar het aantal faillissementen neemt toe Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest kenmerkt zich meestal door een grotere ondernemingsdynamiek dan de rest van het land. Dit vertaalt zich in zowel hogere oprichtings- als stopzettingspercentages dan in de andere twee gewesten. Op 31 december 2017 waren 104.705 btw-plichtige ondernemingen actief in het BHG, wat neerkomt op 11% van alle ondernemingen in België. Ten opzichte van 2016 waren er 3.574 meer bedrijven, een stijging van 3,5%. Aantal btw-plichtige ondernemingen in BHG: 2008-2017 40000 60000 80000 100000 20000 0 Demografisch verloop van de ondernemingen in BHG: 2008-2017 4000 6000 8000 10000 12000 14000 2000 0 2008 2010 Oprichtingen (Bron: BISA & Statbel) Beci Activiteitenverslag 2019 | 19 2012 Stopzettingen 2014 2017 Faillissementen 2008 2011 2014 2017 (Bron: BISA & Statbel) In 2017 werden in Brussel 12.273 btw-plichtige bedrijven opgericht. Na twee opeenvolgende jaren van achteruitgang steeg het aantal stopzettingen van activiteit opnieuw van 7.383 naar 7.979 (bijna het record van 7.984 in 2014). Het aantal faillissementen neemt eveneens toe: 2.639 in 2017 en 3.033 in 2018 (niet op de grafiek), een jaarlijkse stijging van 15% over de jongste twee jaar. N.B.: De oprichtingscijfers voor 2014 zijn uitzonderlijk hoog als gevolg van een wijziging in de wetgeving. Hierdoor zijn de diensten van advocaten sinds januari 2014 aan de btw onderworpen. Deze nieuwe btw-plichten, die bedoeld zijn om aan de nieuwe regels te voldoen, gaan echter niet gepaard met de oprichting van ondernemingen. Ook in 2016 hebben nieuwe reglementaire bepalingen, ditmaal betreffende cosmetische chirurgie en vennootschapsbestuurders, bijgedragen tot een toename van het aantal btw-plichtigen.
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Brussel, hoofdstad van diensten BHG: Bruto toegevoegde waarde tegen basisprijzen in lopende prijzen naar bedrijfstak (2017) Landbouw, bosbouw en visserij Winning van delfstoffen Industrie Productie en distributie van elektriciteit, gas, stoom en gekoelde lucht Distributie van water; afval- en afvalwaterbeheer en sanering Bouwnijverheid Groot- en detailhandel; reparatie van auto's en motorfietsen Vervoer en opslag Verschaffen van accommodatie en maaltijden Informatie en communicatie Financiële activiteiten en verzekeringen Exploitatie van en handel in onroerend goed Vrije beroepen en wetenschappelijke en technische activiteiten Administratieve en ondersteunende diensten Openbaar bestuur en defensie; verplichte sociale verzekeringen Onderwijs Menselijke gezondheidszorg en maatschappelijke dienstverlening Kunst, amusement en recreatie Overige diensten Huishoudens als werkgever; niet-gedifferentieerde productie van goederen en diensten door huishoudens voor eigen gebruik 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 (Bron: ICN) De tertiaire sector weegt zwaar door in de activiteitenstructuur van de Brusselse economie, zowel in termen van toegevoegde waarde (92% van het totaal in 2017) als van werkgelegenheid (93%). Ter vergelijking: het gewicht van de tertiaire activiteiten in de nationale economie is veel geringer: in 2017 vertegenwoordigden zij respectievelijk 77% van de toegevoegde waarde en 81% van de totale werkgelegenheid. Wat de toegevoegde waarde betreft, ligt het grootste verschil met het land als geheel in het aandeel van de sector ‘financiële en verzekeringsactiviteiten’, dat aanzienlijk groter is in het Brusselse Gewest. Omdat deze sector 17% van de economische activiteit voor zijn rekening neemt, is Brussel het centrum van de financiële dienstverlening in België. Omgekeerd en logischerwijze is de industrie veel minder aanwezig in Brussel. De Brusselse toegevoegde waarde steeg in 2017 met 0,9% (tegenover 1,7% in België). 20 | Beci Activiteitenverslag 2019 Stijgende werkgelegenheid, dalende werkloosheid Totale binnenlandse werkgelegenheid in BHG 620000 640000 660000 680000 700000 720000 600000 2004 2008 2012 2016 2020 2023 (Bron: Berekeningen door FPB, BISA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen op basis van gewestelijke rekeningen in ESR 2010 (INR)) Verwacht wordt dat de groei van de binnenlandse werkgelegenheid (d.w.z. de werkgelegenheid op de werkplek) in alle drie de gewesten geleidelijk zal vertragen. In de periode 2018-2024 zal de werkgelegenheid in Brussel naar verwachting gemiddeld met 0,4% per jaar toenemen, wat aanzienlijk lager ligt dan de verwachte groei in Wallonië (0,7%) en Vlaanderen (0,9%). Deze percentages komen overeen met een netto creatie van gemiddeld 3.000 banen per jaar in het Brussels Gewest. 350000 400000 450000 500000 550000 300000 2004 2008 2012 2016 2020 2023 (Bron: Berekeningen door FPB, BISA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen op basis van gegevens van INR, ADS, ACTIRIS, VDAB, FOREM, RSZ en ONEM) Tussen 2018 en 2024 zou de groei van de bezette beroepsbevolking (d.w.z. de werkgelegenheid t.o.v. de woonplaats) in Brussel echter veel dynamischer zijn (gemiddeld 1,2% per jaar) dan in Vlaanderen (0,8%) en in Wallonië (0,7%). Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest zou inderdaad moeten kunnen blijven profiteren van een gestage toename van het aantal Brusselse pendelaars die in de andere twee gewesten gaan werken, zoals de afgelopen vijftien jaar het geval was. De groei van het arbeidsaanbod (d.w.z. de beroepsbevolking) zal naar verwachting in alle drie de gewesten vertragen. Aan Brusselse zijde zouden de demografische impulsen de groei van het arbeidsaanbod blijven ondersteunen. Werkloosheidsgraad (concept FPB) 10 15 20 25 5 0 2004 2008 2012 2016 2020 2023 (Bron: Berekeningen door FPB, BISA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen op basis van gegevens van INR, ADS, ACTIRIS, VDAB, FOREM, RSZ en ONEM) Deze veranderingen in het arbeidsaanbod en de beroepsbevolking hebben een voortdurend dalende werkloosheid als gevolg. De werkloosheid zou dus dalen van 16,5% in 2018 tot 12,9% in 2024 in het Brusselse Gewest, van 13,2% tot 10,7% in het Waalse Gewest en van 6,5% tot 4,7% in het Vlaamse Gewest. Sinds de jaren tachtig van de vorige eeuw zijn zulke percentages in alle gewesten niet meer te zien geweest. De aanzienlijke en snelle daling van de werkloosheidscijfers kan gepaard gaan met risico's, zoals (grotere) tekorten aan arbeidskrachten in sommige segmenten van de arbeidsmarkt. 14000 18000 16000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 2010 2012 2014 2016 2018 (Bron: IBSA) In 2018 bedroeg de werkloosheid van jongeren onder de 25 jaar in Brussel 23,4%. Niet-werkende werkzoekenden jonger dan 25 jaar in BHG (2010-2018) Werkende bevolking Beci Activiteitenverslag 2019 | 21
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2019, de lessen uit de digitalisering De tijd van de digitalisering is aangebroken. Een jaar na het begin van de digitale transformatie lijkt de Kamer de juiste weg te zijn ingeslagen. Een terugblik op de lessen die we kunnen trekken uit een jaar experimenteren, trial and error en succes. Elisa Brevet Olivier Willocx, CEO van Beci. Traditioneel werkt een kamer van koophandel voornamelijk met B bedrijven. We beseften echter dat het in 2019 essentieel was om met het individu een geprivilegieerde, gerichte relatie te hebben die de sociale netwerken daarbij integreert. eci blijft aan zijn digitalisering sleutelen. Een team van specialisten werkte hard om een globale en efficiënte digitalisering mogelijk te maken. Er werd uiteraard niets aan het toeval overgelaten. “Door onze CRM te veranderen zijn we in een nieuwe wereld terechtgekomen waarin we ons meer richten op individuele relaties dan op de relatie met het bedrijf.” Het is een kleine Copernicaanse revolutie Dankzij zijn nieuwe CRM bereikt en begrijpt Beci nu zijn leden beter. Tegelijkertijd werd de nieuwe website – ondertussen een waar oplossingencatalogus voor Brusselse bedrijven – grotendeels geoptimaliseerd op het vlak van referencering en SEO. voor Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder van Beci. “Traditioneel werkt een kamer van koophandel voornamelijk met bedrijven. We beseften echter dat het in 2019 essentieel was om met het individu een geprivilegieerde, gerichte relatie te hebben die de sociale netwerken daarbij integreert.” Regelmaat: het winnende model De digitale facelift lijkt vruchten af te werpen, aangezien het aantal leden de afgelopen maanden aanzienlijk is toegenomen. Volgens Olivier Willocx is deze toename te verklaren door de lancering van diensten die de leden beter begrijpen: “We hebben onze producten herwerkt en zetten nu meer in op regelmaat en herhaling. Vandaag luidt de vraag: waarom is het interessant om lid te zijn uitstalraam en 22 | Beci Activiteitenverslag 2019 © Reporters van de Kamer? Het antwoord is voor iedereen duidelijk. We begrijpen de digitalisering steeds beter.” Podcast: inspirerende Next Step Wekelijks biedt Beci oplossingen aan voor alle bedrijven, in de meest impactvolle domeinen zoals de digitalisering (digitale werkplaats, videoworkshop, ...). “We merkten dat de workshops in de smaak vielen bij onze leden. Het is een concreet en volledig gratis concept, dus ergens zonder winstbejag, maar een waardevolle gemeenschapsbouwer. Onze leden weten dat ze elke week wat kunnen bijleren en, indien gewenst, de week erna terugkomen.” Voor de opleidingen zijn de resultaten echter verdeeld: “Opleidingen zijn volledig aan het veranderen. Als je vandaag een probleem hebt, dan ga je dit op Google opzoeken; je verplaatst je niet meer. De aard zelf van de opleidingen moet opnieuw worden bekeken. Ook anderen zoeken. We vinden uiteindelijk wel een nieuw model dat voor iedereen bruikbaar is.” De studio, Beci's digitale laboratorium Om de digitale revolutie kracht bij te zetten richtte Beci een eigen audiovisuele studio op. Die is ontworpen voor zowel interne teams als de leden. Dit echt innovatieve laboratorium produceerde al twee eerste podcasts. Sinds hun lancering in december werden Métropole en Next Step meer dan 3000 keer beluisterd over een 15-tal afleveringen (nu nog in het Frans, de ontwikkeling in het Nederlands volgt). Er ontstond geleidelijk aan een trouw nichepubliek voor de dertig wekelijkse minuten. “Beci probeert te achterhalen hoe je zinvolle podcasts kunt maken. Het is zowel veel als weinig: het is veel om 30 minuten lang voor 300 luisteraars te praten... en ook weinig. Het duurt nog even voordat mensen aan dit nieuwe medium gewend zijn”, merkt Olivier Willocx op. D.R. In de studio: Tarik, Elisa en hun gast Haile Abebe, een ingenieur die horeca-uitbater is geworden. Voor een stimulerende luisterervaring biedt Beci ‘Next Step’ aan: de podcast die u inspirerende ondernemers voorstelt om u naar de volgende stap te helpen. Tarik en Elisa spreken in elke aflevering met gepassioneerde mensen en delen hun ideeën. De drie meest beluisterde afleveringen: • Philippe de Halloy : Mijn carrière begon met een overval. Waarom zouden investeringsbankiers niet zowel een overval hebben kunnen meemaken als even in de toeristische sector zijn geland? Laat u meeslepen door de buitengewone en inspirerende carrière van Philippe de Halloy, investeringsbankier bij Degroof Petercam. • Julien Hannequart: wijnbouwer én jurist in een multinationaal bedrijf! “We leven vandaag in een wereld met te weinig passie.” Dat stelt Julien Hannequart vast. Deze jurist in een Amerikaanse multinational besloot van de ene dag op de andere een tijdskrediet te onderhandelen en wijnbouwer te worden. • Hanna Bonnier: van de Europese instellingen tot het eerste Brusselse coworking-café. Een droombaan bij de Europese instellingen opgeven om op 26-jarige leeftijd aan het eerste Brusselse coworking-café te beginnen? Dat kan! Hoe durf je een comfortabele en goedbetaalde baan op te zeggen? Hoe kan je netwerken en een sociaal leven opbouwen in een stad die je niet kent (Hanna is Franse)? Zou u dit overwegen? Meer informatie: www.beci.be/podcast Beci Activiteitenverslag 2019 | 23
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Het hoofddoel van de studio? De leden de kans bieden zichzelf te testen en te experimenteren met nieuwe communicatiemiddelen. Video ligt nog gevoeliger. Veel mensen willen kost wat kost creëren, zonder zichzelf de juiste vragen te stellen. Voor Olivier Willocx moeten we ons bewust zijn van de moeilijkheden die mensen vandaag ervaren als ze communiceren: “Het volstaat niet te beslissen dat je een video maakt. Ze moet ook geslaagd, relevant en inspirerend zijn voor het publiek. Betekenis hebben en betrokkenheid tonen. Mensen moeten ophouden over zichzelf te praten en het over hun klanten hebben. Daar kan je waarschijnlijk je publiek vinden.” Om de leden te helpen relevante audiovisuele content te produceren, biedt Beci vanaf het begin van het schooljaar een videoworkshop. • Meer gevarieerde en doelgerichte nieuwsbrieven De digitale informatie van 2019 is op maat gemaakt. In lijn met de belangen van haar leden breidde Beci het aanbod van haar elektronische nieuwsbrieven uit. Aan de algemene nieuwsbrief, Brussel Metropool Online, die nog steeds het Brusselse zakennieuws in zijn geheel behandelt, zijn er vier nieuwe gerichte nieuwsbrieven toegevoegd: : • HR & Social: alle vragen over sociaal recht en human resources. Concrete en actuele informatie, maar ook uitwisselingen rond professionele ervaringen, enquêtes en andere inhoud die HR & Social managers in staat stellen om toekomstige uitdagingen in een snel evoluerend beroep aan te gaan. • Green: een nieuwsbrief die volledig gewijd is aan milieukwesties. U ontdekt er concrete en actuele informatie, maar ook best practices van andere, kleine en grote, nieuwe of gevestigde bedrijven. • Mobility: alles over het Brusselse mobiliteitslandschap. Nieuwe wetgeving, mobiliteitsoplossingen voor bedrijven, acties en activiteiten georganiseerd door Beci en zijn partners om de mobiliteit in Brussel te verbeteren. • Executive News: beknopte en relevante informatie over het Brusselse bedrijfsleven en de Brusselse politiek. In één oogopslag op de hoogte blijven van de economische en politieke kwesties in Brussel waaraan het VOB en zijn team in het Kenniscentrum werken ten voordele van zijn leden en van de economische activiteit in Brussel. Meer informatie: https://www.beci.be/nl/newsletter/ D.R. 24 | Beci Activiteitenverslag 2019 Brussel Metropool, een gedeeld tijdschrift Brussel Metropool, het ‘papieren’ magazine van Beci, blijft evolueren en zich meer dan ooit open te stellen voor zijn stakeholders. Elk nummer krijgt nu een ‘gasthoofdredacteur’. Elisa Brevet russel Metropool liep in 2015 van stapel en schakelde in januari op versie 2.0 over. Het blad veranderde toen van uitzicht, met een kleiner formaat, een nieuwe lay-out die dichter aanleunt bij de nieuw ontworpen Beci website, en een ander papiersoort, met een meer natuurlijke uitstraling. In podcast Wanneer mogelijk werd de redactievergadering aangevuld met een podcast in de studio van Beci. Ideaal om de bijeenkomst te verdiepen, uiteraard, maar ook om papier en het web te combineren. De podcasts en alle artikelen van het magazine staan nu op Beci's website. "Ze hebben zich allen met veel enthousiasme ingezet. Emmanuel Goedseels (voor het dossier ‘Get ready for tomorrow’ in januari) opende zijn adresboekje voor ons en schreef de inleiding. De architect Luc Schuiten (dossier ‘Stedenbouw’ in februari) creëerde een prachtige cover voor het magazine en zorgde zelf voor de opmaak van het dossier. Giles Daoust (dossier ‘Grow your Business’ van maart) koos de ondernemers die hij wilde voorstellen, en hij was het die de illustraties aan Pierre Kroll toevertrouwde. Bea Ercolini (‘Sprout to be Brussels’, in april) wilde de aandacht vestigen op jonge Brusselse ontwerpers. Yvon Englert en Caroline Pauwels (rectoren van de ULB en de VUB, voor het dossier ‘Werkgelegenheid en Opleiding’ in mei) richtten hun dossier op levenslang leren en de uitdagingen van de school-bedrijfsrelaties. En tot slot kwam David Leyssens (‘Green’ dossier in juni) met dit prachtige idee om ondernemers en hun kinderen te laten discussiëren over de klimaatproblematiek ...". "Hun bijdrage was beslissend: geen van onze dossiers zou zonder hen hetzelfde zijn geweest. Het is zeer stimulerend en verrijkend.” Meer informatie: https://www.beci.be/nl/magazine/ 19.473 De nieuwe website van Beci, in de zomer van 2018 gelanceerd, ontvangt maandelijks 19.473 bezoekers. Het meest gelezen artikel werd meer dan 13.000 keer bekeken! De verschillende nieuwsbrieven hebben in totaal 36.115 ontvangers per maand, met een gemiddeld openingspercentage van 15 tot 25%. Tot slot werden de 21 podcasts tot nu toe meer dan 3000 keer beluisterd. Om naar te luisteren: onze eerste gasthoofdredacteurs • Emmanuel Goedseels (Whyte Corporate Affairs) was journalist voor France Inter en Le Soir. Een ideale gast om te praten over de nieuwe uitdagingen van communicatie: van nepnieuws tot bedrijfscommunicatie en de uitdagingen van e-reputatie. • Giles Daoust (Daoust). De CEO van Daoust is in feite een multi-ondernemer: filmproducent, scenarioschrijver van stripverhalen, columnist en regisseur van de Ommegang. Hij praat met ons – onder andere – over de relatie tussen creativiteit en ondernemerschap. • Béa Ercolini (Beabee). Deze journaliste, feministe, onderneemster was hoofdredacteur van het tijdschrift Elle Belgique, vóór de oprichting van de vrouwelijke zakenclub Beabee. In april runde ze voor ons het dossier ‘Sprout to be Brussels’.. • David Leyssens (The Shift). In het kielzog van het klimaatprobleem, ontmoetten we David Leyssens, directeur van het netwerk The Shift, dat 350 bedrijven en organisaties rond duurzaamheid samenbrengt. Dit werd onze eerste podcast in het Nederlands. Meer informatie: www.beci.be/podcast Beci Activiteitenverslag 2019 | 25 B Bovenal onderging het tijdschrift een kleine revolutie door de hoofdredactie in elk nummer aan een andere persoonlijkheid toe te vertrouwen: een ondernemer of Brusselse figuur. Hij of zij neemt deel aan de keuze van de onderwerpen, invalshoeken en geïnterviewden. "Dit vernieuwde het tijdschrift ingrijpend", zegt Emmanuel Robert, de (permanente) hoofdredacteur. "Elke gast brengt ons een kijk op zaken van buitenaf, ideeën die we waarschijnlijk niet zouden hebben gehad, en contacten ..." D.R.
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Het project 30/30/30: de CO2 ­impact tegen 2030 doen afnemen Een tiental leidinggevenden van Brusselse bedrijven hebben de grondslag gelegd voor een project dat de benaming 30/30/30 kreeg. Tegen 2030 willen 30 gloednieuwe initiatieven de CO2 -uitstoot in de hoofdstad met 30% doen afnemen. Géry Brusselmans 26 | Beci Activiteitenverslag 2019 Kick-off meeting van 30/30/30, op 26 juni in de Club van Lotharingen. E ind juni hebben een tiental leidinggevenden en topmanagers in de Club van Lotharingen de grondslag gelegd voor een pilootproject bedacht door Beci. De naam 30/30/30 verwijst naar de drie uitdagingen die verscheidene Brusselse actoren proberen te vervullen: de CO2 -uitstoot tegen 2030 met 30% terugdringen aan de hand van 30 ongeziene projecten. “Tijdens de gemeenteraadsverkiezingen en de recente gewestelijke en federale verkiezingen hebben wij met heel wat verkozenen gesproken”, legt Olivier Willocx, CEO van Beci uit. “Veel van hen hebben ons verteld dat ze iets willen doen voor het klimaat, en meer in het bijzonder tegen de CO2 gewestelijke en gemeentelijke niveau. Maar ze hebben er niet altijd de gepaste oplossingen voor. Wij hebben heel wat beleidsmakers van de privésector bij elkaar gebracht. Zo konden ze concrete ideeën op tafel leggen zonder dat de politiek zich zou kunnen mengen alvorens de projecten vorm kregen." Uiteraard zitten heel wat ondernemingen al in een duurzame overgangsfase, -uitstoot op het hetzij intern, hetzij voor hun klanten: energie besparen door zonnepanelen, zachte mobiliteit promoten of groendaken aanleggen. Het project 30/30/30 wil graag zijn steentje bijdragen door nieuwe acties in Brussel te ondernemen. Waarom ons dus niet laten inspireren door buitenlandse projecten dankzij synergiën tussen de verschillende actoren? Dat was ook het doel van de eerste bijeenkomst in de Club van Lotharingen: de diverse standpunten, acties en wensen van de Brusselse actoren kennen. Enkele van de aanwezige bedrijven waren Interparking, Vinci Facilities, Vivaqua, Tractebel, Engie, Sibelga en Proximus. Zo hebben ook Laurent Willaert (Febiac), Martine Tempels (Telenet), Patrick Vandenhoeke (Solvay), Bruno Colmant (Degroof Petercam) en Sven Hebbelinck (UZ Brussel) te kennen gegeven dat ze hun steun verlenen en willen meewerken aan de concretiseringsfases van het project. Een gezamenlijke aanpak Tijdens de komende maanden zal het een uitdaging worden om bedrijven te laten samenwerken die niet per definitie dezelfde opvattingen hebben, dezelfde diensten aanbieden, van deOlivier Willocx (CEO Beci, links) en Patrick De Visscher (Vinci Facilities) Van links naar rechts: Vincent Detemmerman (Confederatie Bouw) Daphné Benzennou (Sibelga) en Aart Geens (Engie). Christiane Malcorps (Solvay) Beci Activiteitenverslag 2019 | 27 © Reporters
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Christophe Widart (Nexans) Het samenbrengen van ideeën, en in dit geval het ontstaan van synergiën zal een troef van het project 30/30/30 zijn. Het idee is om ‘out of the box’ te denken, buiten de platgetreden paden en eerder samen te werken dan te concurreren. Van links naar rechts: Juan Philippe De Groote (Eole Engineering), Mikaël Angé (Tractebel), Leo Exter (Hack Belgium) en Christophe Widart (Nexans). zelfde grootorde zijn of dezelfde visie op duurzaamheid hebben. “Het samenbrengen van ideeën, en in dit geval het ontstaan van synergiën zal een troef van het project 30/30/30 zijn”, meent Olivier Willocx. “Het idee is om ‘out of the box’ te denken, buiten de platgetreden paden en eerder samen te werken dan te concurreren.” Alain Delombaert (Vivaqua) Tijdens de eerste bijeenkomst hebben de leidinggevenden over enkele mogelijke pistes nagedacht. Zo bijvoorbeeld de uitdagingen gelinkt aan de elektrische mobiliteit, die de komende maanden in Brussel zal toenemen. Men heeft het vooral over de voordelen ervan: minder CO2 -uitstoot. Maar weinigen Nele Van Malderen (Proximus) beseffen in welke mate de infrastructuur aangepast moet worden. Vanaf nu moeten we gaan nadenken over elektriciteitstoevoer in parkings en veiligheidsnormen ontwikkelen in geval van brand door een batterij. Een andere uitdaging is de ondersteuning: “Als mensen niet begeleid worden bij deze overgang, kan die op een sisser aflopen”, legt een aanwezige verantwoordelijke uit. Laten we het ook eens over telewerk hebben. Op het vlak van mobiliteit is dat een goede zaak. Maar het is ook energieverslindend. De CO2 -impact zal Roland Cracco (Interparking) 28 | Beci Activiteitenverslag 2019 hoger liggen voor het verwarmen van het huis van een particulier op een winterdag dan voor de verplaatsing met de wagen van thuis naar het werk. In Brussel is het verwarmen van gebouwen een grotere CO2-uitstoter (61%) dan het vervoer (29%). December 2019: einde eerste fase Duurzaamheid moet bovendien gepaard gaan met technologische investeringen en gegevensverzameling – wat in sommige domeinen onbestaande is – om zo de behoeften te kunnen analyseren. Er werd al een lijst met ideeën opgesteld waaruit veelbelovende projecten gekozen kunnen worden. In het 30/30/30-project zullen er geen ideeën opgenomen die minder dan 0,3% uitstootvermindering zouden opleveren. De eerste fase, waarvoor het budget op 100.000 euro wordt geschat, zal in december 2019 aflopen. Zo kan er een short list van 30 ideeën opgesteld worden, aangebracht door de verschillende betrokken Brusselse bedrijven. Tijdens de tweede fase, die in 2020 gepland is, moeten de weerhouden concepten geconcretiseerd worden in samenspraak met de bedrijven en het politieke beleid. In de laatste fase van het project komt er een communicatie- en sensibiliseringscampagne voor het grote publiek. “Zelfs al moeten de projecten een voordeel opleveren, het belangrijkste doel is dat ideeën worden samengebracht en dat Brussel op de kaart gezet wordt”, besluit Olivier Willocx. Bedrijven die hun steentje willen bijdragen, kunnen nog op de trein springen en Beci contacteren. Het is nooit de laat voor duurzaamheid! • Bruno Colmant : “Duurzaamheid biedt return on investment” Bruno Colmant, oud-voorzitter van de beurs van Brussel en huidig hoofd van de economische dienst van de bank Degroof Petercam, verdedigt het belang van duurzaamheid voor bedrijven. Géry Brusselmans Bent u van mening dat een duurzame overgang verplicht is voor bedrijven? Vele wetenschappelijke studies waren vereist om de dringendheid van het klimaatvraagstuk te bewijzen. Nu is iedereen er zich van bewust. Bedrijven spelen een nog belangrijkere rol dan particulieren. Eerst en vooral omdat bedrijven de boodschap transversaal overbrengen. Ze spelen een ware maatschappelijke rol en ze slaan een brug tussen het individu en de markteconomie. De tijdsverhouding bij bedrijven ligt anders: het kost hen meer tijd om actie te ondernemen dan een individu. Laten we het belang van de notie ‘sociale multiplicator’ niet vergeten: goed gedrag zet aan tot goed gedrag. Duurzaamheid zal zich dus blijven ontwikkelen. Loopt Brussel achter wat de ecologische overgang betreft? Brussel, maar vooral heel België, hinkt achterop. Eerst en vooral heeft België zijn Europese doelstellingen niet behaald. De situatie is rampzalig. Dat valt op. Geen enkele publieke speler heeft zich met duurzaamheid beziggehouden. Duurzaamheid vereist projecten op lange termijn en enkele politieke beleids makers dachten dat de markteconomie alles zou oplossen. De overheid heeft nog een langere weg af te leggen dan de bedrijven. Ik denk dat het vrij optimistisch is om de situatie tegen 2030 te regelen, maar we moeten actie ondernemen. Op welke prioriteiten zet u in? Mobiliteit is zeker en vast het belangrijkste doelwit om de CO2 minder dure en aangenamere woonomgeving tot gevolg. We kunnen ons geen overheid veroorloven die niet opgewassen is tegen de situatie. Kan duurzaamheid een return on investment bieden? Duurzaamheid moet een zekere rentabiliteit bieden. Ik geloof niet in een duurzame overgang enkel en alleen voor het imago. Een bedrijf kan investeren in een maatschappelijk verantwoorde impact met CO2 -uitstoot te doen dalen. Het is het voornaamste probleem dat bedrijven aan de kaak stellen. Zij moeten knokken om mensen in Brussel aan te trekken. De situatie zou moeten verbeteren, maar het wordt steeds moeilijker. Er wordt niet spontaan geïnvesteerd. Er zouden in Brussel heel wat mensen tevreden zijn met een GEN. Zo zouden ze meer gebruik kunnen maken van het openbaar vervoer, met een -doeleinden zonder in het begin rendabel te zijn. Een bedrijf dat innovatief is en zich onderscheidt, creëert een voorsprong en kan vervolgens heel wat winnen. Bij Degroof Petercam zijn er nog nooit zoveel mensen geweest die investeren in duurzaamheid. Ze menen dat het beter is om in die producten te investeren – die op termijn niet minder rendabel zijn – want ze zorgen voor een betere planeet en creëren een zekere verantwoordelijkheidszin. Onze klanten willen inzetten op een lange-termijntoekomst. • Beci Activiteitenverslag 2019 | 29 © Belga
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Collectieve intelligentie ten dienste van maatschappelijke uitdagingen Het gebrek aan samenwerking vormt een groot obstakel in het formuleren van antwoorden op maatschappelijke uitdagingen. Werken in silo’s biedt niet langer het antwoord op de uitdagingen van de complexiteit van vandaag. Collectieve intelligentie kan een antwoord bieden op een complexe wereld, waarin niet langer een eenvoudig antwoord volstaat, en waarin niemand de kennis of de visie van het hele systeem in handen heeft. Van januari tot juli 2019 ontwikkelden vijf collaboratieve workshops mobiliteitsoplossingen voor Tour & Taxis en zijn omgeving. Hierboven: Ischa Lambrechts. Cécile Huylebroeck, Tewerkstellingsadviseur Beci Ischa Lambrechts, Mobiliteitsadviseur Beci I n tegenstelling tot de logica van toe-eigening, kenmerkt collectieve intelligentie zich door openheid, kennisuitwisseling en actieve maar vrijwillige participatie. Het is aan ieder op zich om te beslissen of men zich engageert in deze fundamentele beweging, die zich in alle geledingen van de samenleving uitbreidt. Het is een methode om een actor te worden in maatschappelijke beslissingen op terreinen zoals milieu, klimaat, mobiliteit, circulaire economie en werk. Dit is ook de manier waarop het kenniscentrum van Beci een antwoord wil formuleren op de Brusselse maatschappelijke uitdagingen. Een eerste project betrof het gezamenlijk formuleren van oplossingen omtrent de mobiliteitsproblematiek op en rond de site van Tour & Taxis, onder de vorm van een Smart Mobility Hub. “Fragmentatie is de ergste vijand van innovatie”, stelt Ischa Lambrechts, adviseur mobiliteit bij Beci. “Een mobiliteitshub is een multimodaal knooppunt waar verschillende vervoerswijzen naadloos samenkomen en waar er een intensieve concentratie is van werken, wonen, winkelen en vrijetijdsbesteding. De uitdaging bestond er dan ook in om al deze elementen als een 30 | Beci Activiteitenverslag 2019 geheel te benaderen. Hiervoor werd samengewerkt met Extensa, de ontwikkelaar van de site, en een 40-tal bedrijven, logistieke spelers, pendelaars, bewoners en mobiliteitsactoren”, legt Ischa Lambrechts verder uit. Gedurende een half jaar (van januari tot juli 2019) werd er een living lab opgericht waarbij in 5 workshops oplossingen werden geformuleerd op basis van de design thinking methode. Aangezien de gebruikerservaring centraal ligt in het gehele proces, werd er bovenop de denkoefening ook ruimte gemaakt voor het testen van deze oplossingen op het terrein. Die testen gebeurden via het experiment Critical MaaS, een vorm van gamification rond mobiliteit. Op soortgelijke wijze werkt Beci ook aan een participatief project rond de klimaatuitdagingen. De klimaatverandering laat zich niet langer vanuit één perspectief aansturen. Pogingen om van het klimaat een gedeelde verantwoordelijkheid te maken tussen burgers, bedrijven en overheden, blijven vaak beperkt tot de gangbare participatietrajecten. Daarom lanceert Beci de City Climate Challenge 303030: een initiatief van de Brusselse bedrijven, met als bedoeling om tegen 2030, 30% minder CO2 uitstoot te behalen door middel van 30 collaboratieve projecten. Om deze projecten waar te maken, roept Beci op om de krachten te bundelen. “Alle maatschappelijke en sociaaleconomische spelers hebben er belang bij om samen voldoende ambitieus te zijn en effectieve actie te ondernemen tegen de CO2 uitstoot. Dankzij een gemeenschappelijke klimaatagenda, ontstaan er mogelijkheden op het gebied van jobcreatie, competitiviteit en economische groei”, duidt Cécile Huylebroeck, projectverantwoordelijke 303030 bij Beci. “Het nieuwe politieke landschap biedt overigens een opportuniteit om concrete resultaten te boeken”, aldus Cécile Huylebroeck, “en dit onder nieuwe vormen van samenwerking tussen overheden, de academische sector, burgers en bedrijven”. Om het routeplan 303030 waar te maken, zal Beci via participatieve methodes de gemeenschappelijke doelstellingen helpen definiëren, die vervolgens worden omgezet in concrete acties. Beleidsmakers uit verscheidene sectoren van de overheid en het bedrijfsleven zullen zonder taboes en op een innoverende manier een belangrijk vraagstuk voor de toekomst van de hoofdstad aanpakken. • © Reporters Leo Exter : “De collaboratieve methode leidt tot resultaten” Een van de uitdagingen van het 30/30/30-project zal zijn om de ideeën van de Brusselse actoren rond de tafel te laten samensmelten. Dat is de sleutelrol van Léo Exter, deskundige op het vlak van ‘open innovation’ en co-creatie bij Hack Belgium. Géry Brusselmans D.R. Hoe bent u betrokken bij het 30/30/30-project? Ik ben een soort facilitator en raadgever voor de gebruikte methodologie tijdens het project en zal zowel bij de vormgeving als de uitvoering van het idee betrokken zijn. Ik ben een van de medeoprichters van Hack Belgium, een Belgische organisatie met 10 medewerkers die een wisselwerking tot stand brengt. Zowel in Brussel als in Vlaanderen en Wallonië beschikken wij over een netwerk. Zelf was ik vanaf de eerste gesprekken bij Beci aanwezig, waar Cécile Huylebroeck intern verantwoordelijk is voor het project. Om het pad te effenen hebben we voor de bijeenkomst met de bedrijfsleiders eind juni de grote lijnen van het project uitgetekend. Hoe komen volgens u ideeën tot stand? Wij zouden graag ideeënvormingssessies organiseren. In een groep van 20 à 30 deelnemers vormen we dan groepjes van 4 à 5 mensen. Alvorens de context te schetsen proberen we tijdens groepsdiscussies ideeën te laten rijpen. Het lijkt Een van de uitdagingen bestaat er in de agenda’s van de betrokken bedrijfsleiders op elkaar af te stemmen. Zullen er ideeën uitgewisseld worden via internet? Er waaronder ook een aantal platformen, waar eenvoudig maar toch bestaan er heel wat technieken voor. Om tot goede resultaten te komen, is het belangrijk dat de deelnemers een zekere deskundigheid bezitten en hun creativiteit kunnen benutten. Een ander essentieel aspect is om heterogeniteit in de groep te verwerken op het vlak van perspectieven, context en kennis. Het concept bij 30/30/30 is om ideeën van grote bedrijven zoals Proximus of Interparking te combineren met die van meer technische en technologische actoren, waaronder startups. zelfs len. Een andere vorm van co-creatie die we waarschijnlijk zullen gebruiken is ‘design sprint’. Het is een sessie van 3 tot 5 dagen waarin we van een idee naar een project evolueren. Na die sessie kunnen er al concrete resultaten zijn. Het doel: enkele ideeën kaderen om zich zo op het belangrijkste te focussen. bestaan enkele internettools, Belgische ideeën samengebracht kunnen worden. Toch blijven face-to-face ontmoetingen efficiënter. Hoe meer hooggeplaatsten en mensen met kennis van zaken deelnemen, des te meer ideeën we kunnen ontwikkeWanneer denkt u de eerste ideeën van het 30/30/30-project te zullen toepassen? Een aantal ideeën zouden in enkele maanden toegepast kunnen worden. Ik denk bijvoorbeeld aan het vermelden van de milieulast op gas- of elektriciteitsfacturen, waartoe al enkele bedrijven opgeroepen hebben. Andere ideeën zijn pas na 3 of 5 jaar rijp. Men mag de fases voor de concretisering niet vergeten. Een van de vragen zal zijn of er gegevens verzameld moeten worden en vooral hoe die gegevens te verzamelen. Voordat het project met de beste impact gekozen kan worden, moet er meer geweten zijn over het milieu en daarvoor moeten data verzameld en geanalyseerd worden aan de hand van sensoren. • Beci Activiteitenverslag 2019 | 31
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Advies, informatie, evenementen, vorming: Vennootschapsrecht, vrijhandelsakkoorden, GDPR, digitalisering, SEO, hervorming van de Brusselse subsidies … De actualiteit, de juridische ontwikkelingen, de sociale trends en de technologische veranderingen geven het tempo aan. En de bedrijven moeten zich daar maar aan aanpassen. De missie van Beci? Hen ondersteunen met advies, training en informatie. Enkele staaltjes hieruit. één jaar steun aan ondernemers Brexit Kunstmatige intelligentie Circulaire economie Compensation & benefits JEFTA Europese fondsen Overheidsopdrachten Risicobeheer Sociale netwerken Arbeidsrecht SEO UBO-register Insolventie Marketingautomatisering Chatbot Visual storytelling Auteursrecht CAO People Management Industrie 4.0 Gamification Subsidies • Dé hervorming van het jaar: het nieuwe Wetboek van Vennootschappen werd op 1 mei van kracht. Met als gevolg een drastische vereenvoudiging van de vennootschapsvormen, het einde van het verplicht startkapitaal, de mogelijkheid van een BV met slechts één bestuurder … Deze hervorming gaf aanleiding tot een reeks artikelen en seminars. • Sinds 1 februari zijn de Europese Unie en Japan verbonden door een economische partnerschapsovereenkomst van de zogenaamde ‘nieuwe generatie’: JEFTA. Meteen nieuwe ontwikkelingsuitzichten voor onze bedrijven, waaraan we veel aandacht hebben besteed. • Digitalisering, robotisering en kunstmatige intelligentie zullen een revolutie teweegbrengen in de manier van werken. (In feite is die al volop aan de gang.) Hoe integreren we zulke omwentelingen? Welk voordeel halen we er uit? En hoe positioneert Brussel zich in dit opzicht? Op deze vragen hebben 32 | Beci Activiteitenverslag 2019 we getracht antwoorden te geven via onze website, in onze publicaties en tijdens evenementen. • De Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG of GDPR) is sinds mei 2018 van kracht. Slechts 5% van de bedrijven die Beci hierover eind 2018 aansprak, beweerde echter ‘volledig klaar’ te zijn om de AVG toe te passen. De controles begonnen nochtans in juni 2019. Beci organiseerde de afgelopen maanden opnieuw workshops om bedrijven te helpen zich aan de regels te houden. • Een van de hoofdstukken van het memorandum dat Beci in de aanloop naar de laatste verkiezingen publiceerde, focust op de circulaire economie. Beci verbindt er zich trouwens toe, via diagnostische instrumenten en advies aan ondernemers, hen te helpen de beginselen van de circulaire economie in de praktijk toe te passen. • De steun aan de Brusselse ondernemingen onderging een belangrijke hervorming: digitalisering, rationalisering, herverdeling, enz. De subsidies stonden centraal tijdens een ont moeting met de minister van Economie Didier Gosuin. Ze zijn ook het onderwerp van een handleiding, gepubliceerd in samenwerking met KBC Brussels. • Op het internet aanwezig zijn, is prima. Maar op het internet gezien worden, is nog beter. In september 2018 organiseerde Beci de allereerste "SEO Camp Day" in Brussel: een conferentie gewijd aan zoekmachine optimalisatie (Search Engine Optimisation – SEO). • België kent een gunstig fiscaal regime voor de inkomsten uit auteursrechten die door natuurlijke personen worden ontvangen. Het auteursrecht werd het onderwerp van een informatie sessie in 2019 bij Beci. • Het UBO-register, bedoeld om het witwassen van geld te voorkomen, is nu verplicht voor alle Belgische ondernemingen (met inbegrip van VZW’s en stichtingen). Laatste termijn voor naleving: 30 september aanstaande. • Vennootschapsrecht Value Coaching Douaneformaliteiten Inning van vorderingen Digitale prospectie e-commerce Juridische bemiddeling GDPR (AVG) Google my business Blockchain Detachering van werknemers Digital analytics Belastinghervorming Personeelsbeheer Handelshuurovereenkomst Sociale verkiezingen Starters: vakkundig een bedrijf oprichten D.R. Ondernemers steunen bij de opstart van hun bedrijf is de enige maar ambitieuze opdracht van Starters. Voor het zevende jaar van het programma zijn alle middelen ingezet om de bruisende Brusselse ondernemersideeën te concretiseren, aan te wakkeren en soms bij te sturen. Mehdi Ferron DE GETUIGE Arnaldo Vargas (Velopakk) Professionele en vriendelijke ondersteuning: Structuur geven aan uw project, het bedrijfsmodel in vraag stellen, de pitch en het financieringsdossier verfijnen... En waarom niet rond een gezellige maaltijd? Dat werd Emmanuelle Einhorn's (succesvolle!) uitdaging. Zij organiseert wekelijks de Starter Lunch. “Elke maandag bespreken allerlei profielen bij Beci hun projecten tijdens een lunch. Het is de bedoeling om samen ervaringen te delen.” Ambitieuze projecten voor starters: De Beci Business Challenge is een nieuw concept. “6 weken voor 6 keer meer slaagkansen” is een opleidingsprogramma met daarna een test in de vorm van een projectpresentatie voor een jury bestaande uit Pierre Hermant (Finance.brussels) en Olivier Willocx (Beci). Partners met een echte toegevoegde waarde: Ook de expertise van partners helpt startende ondernemingen te ondersteunen. BNP Paribas Fortis en Finance. brussels voor de financiering, Partena voor initiatieven rond de oprichting van bedrijven en het COm voor preventie. Dit contact met professionals helpt om vooroordelen t.o.v. de instellingen waarmee gesprekken zullen worden gevoerd, te ontrafelen. • 1250 Met zovelen namen ze dit jaar deel aan onze Starterstrainingscyclus, van projectdefinitie tot workshops over financieringsmogelijkheden. De starterslunches brachten 500 deelnemers samen. Ook de conferenties, o.a. WomenPreneur, waren volgeboekt. “Vooraleer ik Velopakk lanceerde was ik in IT actief. Ik werkte in heel Europa en kwam drie jaar geleden terug naar Brussel. Ik was IT echter beu. De sector was veranderd, en ik ook. Enkel mijn passie voor fietsen en mijn inzet voor mobiliteitskwesties was ongedeerd. Ik was ervan overtuigd dat er met de fiets nog veel te doen was op het gebied van stedelijke logistiek, naast de leveringsmodellen à la Uber die we kennen. Omdat ik geen idee had waar ik moest beginnen, stapte ik de Kamer van Koophandel binnen. Ik wist dat Beci de mobiliteit in Brussel bevordert. Ik voelde de drang om mijn ideeën ook buiten mijn vertrouwde kring van fietskoeriers en naasten af te toetsen. Eric en Emmanuelle, verantwoordelijk voor het Startersprogramma, stelden me de Beci Business Challenge voor. Ik kreeg een peter toegewezen, Ischa Lambrechts, Beci’s mobiliteitsadviseur. Mijn doelstelling: mijn project laten rijpen en vervolgens in zes weken lanceren, tot de presentatie voor Finance.brussels. Ik werd snel uit mijn comfortzone gehaald: hoe zorg je ervoor dat je activiteiten rendabel worden, wie zijn je partners, hoeveel kost het? Het ging niet over mijn idee, ik moest bewijzen dat mijn project rendabel was. Dan moet je anders gaan denken. Na wat twijfels, en naarmate ik op al deze vragen antwoorden vond, werd het idee steeds tastbaarder. Uiteindelijk verdedig je je idee niet meer, maar wel je bedrijf. Het was een harde test, en gelukkig maar! Vandaag werken we aan onze communicatie en onze eerste contracten. Dankzij Ischa heb ik kennis kunnen maken met de actoren van de Brusselse mobiliteit. De huidige projecten omvatten de ontwikkeling van micro-mobiliteitsformules met Tour & Taxis en de oprichting van een mobiliteitspop-up in het stadscentrum.” Beci Activiteitenverslag 2019 | 33
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Opleiding: nieuwe uitdagingen vereisen nieuwe vaardigheden Een flink deel van Beci's agenda bestaat uit opleidingen en workshops. Dit is zowel te danken aan de wil van de Brusselse ondernemers om te (blijven) leren als aan de opkomst van nieuwe vaardigheden die voortaan nodig zijn om de arbeidswereld te betreden. D.R. Mehdi Ferron DE GETUIGE Een jaar seminars en opleidingen met de actualiteit als uitgangspunt: hervorming van het vennootschapsrecht, AVG, korte-termijnhandelshuurcontracten, sociale wetgeving ... Wellicht meer dan ooit voordien beïnvloedde het nieuws de seminar- en opleidingskalender van Beci. De ondernemers vertoonden veel belangstelling voor deze onderwerpen: bijna 170 mensen namen deel aan ons drieluik over de hervorming van het Wetboek van Vennootschappen. Digital Track: verdere stappen in de begeleiding. Nog maar een jaar geleden wat dit een project. Vandaag een vlot lopend programma! De demystificerende aanpak van de digitalisering kwam tegemoet aan een reële behoefte. Een deelnemer aan de Digital Lunch uitte zijn waardering voor "de ontdekking van een wereld die voor ons, de oudere generatie, ontoegankelijk leek". Dit is precies de filosofie die Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant, wil ontwikkelen: "Ondernemers voelen zich vaak machteloos omdat ze niet weten hoe ze hun digitale strategie moeten implementeren. Ze richten zich op het 'hoe', maar nooit op het 'waarom'. Maar van zodra we begrijpen waarom iedereen in zijn eigen specifiek geval digitaal nodig heeft voor zijn bedrijf, kunnen we ons dat toe-eigenen of althans delegeren.” Beci events: links creëren. Wie deelneemt aan trainingen of seminars ontmoet uiteraard ook de andere deelnemers. Het hele jaar door organiseert Beci evenementen, afterworks, de Garden Party, bijeenkomsten van de Zinner Circle... Allemaal mogelijkheden om de banden binnen de Brusselse ondernemersgemeenschap te versterken. • 34 | Beci Activiteitenverslag 2019 Philippe Patte (Think & Do Consulting, voorzitter van de Brussels Business Club) "Ik ben adviseur in strategisch en financieel management en bedrijfsontwikkeling. Mijn missie reikt vaak verder dan de begeleiding van bedrijfsleiders: ik onderhandel over hun contracten, ik neem actief deel aan de raden van bestuur en ik positioneer me overal waar mijn klant denkt dat ik een toegevoegde waarde voor zijn bedrijf kan betekenen. In een dergelijke functie ben je verplicht om op de hoogte te blijven. Beci's trainingen en evenementen bieden een goede inleiding tot veel actuele onderwerpen. Ik heb namelijk deelgenomen aan de opleiding over het nieuwe Wetboek van Vennootschappen. Na de voordrachten, aangevuld met de slides van de trainer die ons systematisch worden toegestuurd, stellen we ons de juiste vragen: moeten we ons aan onze huidige statuten houden? Is het beter om ze te veranderen? Zou ik er niet bij gebaat zijn om een nieuw bedrijf op te richten? In mijn missie is het van fundamenteel belang om de juiste vragen te stellen in het licht van de actualiteit. Wat ik ook waardeer aan Beci is zijn werking als echt platform voor evenementen, trainingen en netwerken. Seminars zijn uitstekende gelegenheden om andere mensen te ontmoeten die geïnteresseerd zijn in dezelfde onderwerpen. Uitwisselingen tussen deelnemers kunnen uitmonden in toekomstige samenwerkingen. Ze leveren een echte toegevoegde waarde op. We wisselen onze visitekaartjes uit en ontmoeten dikwijls mensen die ook op andere evenementen aanwezig waren ... Ik hecht veel belang aan dit netwerk. Vooral omdat nieuwe opleidingsmodellen als e­learning deze menselijke contacten nooit zullen vervangen.” 4637 3076 mensen namen dit jaar deel aan Beci evenementen (Afterworks, Zinner Circles, etc.), exclusief de Garden Party. Daarnaast volgden 1561 deelnemers onze seminars en trainingen. Samen dus 4637 mensen. Internationale handel: bedrijven met elkaar verbinden in een wereldwijd netwerk © Getty Eén jaar vóór de Expo Dubai 2020 organiseert Beci deze herfst een missie naar de Emiraten. Dit jaar waren alle ogen op Brussel gericht, dat de Grand Départ van de Ronde van Frankrijk organiseerde. Maar bedrijven uit de hoofdstad hebben hier niet op gewacht om hun vleugels internationaal uit te slaan. Beci heeft als missie om ze te adviseren en te begeleiden bij hun ontwikkeling buiten onze landsgrenzen, nu de context van de internationale handel snel wijzigt. Mehdi Ferron 153 Internationaal kansen grijpen: De wereld verandert snel en Beci ziet het als zijn taak om ondernemers te begeleiden bij de evolutie in de internationale handel. Terwijl de berichtgeving over de Brexit dit jaar tot veel ongerustheid leidde, bevestigt Beci zijn rol als adviesplatform om exporteurs voor te bereiden op de gevolgen van de terugtrekking van het Verenigd Koninkrijk, namelijk voor de handel en de douaneverplichtingen. Anderzijds boden veelbelovende commerciële opportuniteiten interessante perspectieven voor Brusselse bedrijven. Beci behandelde een groot aantal thema’s die de mogelijkheden voor de bedrijven kunnen verruimen, van zakelijke kansen in de Verenigde Staten tot de economische partnershipsovereenkomst die onlangs werd gesloten tussen de EU en Japan (Jefta). Beci en het Enterprise Europe Network (EEN) brachten 153 Brusselse bedrijven in contact met buitenlandse bedrijven, onder andere via een online platform voor commerciële opportuniteiten en matchmaking-evenementen. Ook 114 KMO’s kregen advies bij hun streven naar een meer internationale dimensie, terwijl 40 projecten een begeleiding op maat kregen (toegang tot buitenlandse markten, reglementeringen in de interne Europese markt, Europese overheidsopdrachten, …). De dienst Exportformaliteiten van Beci reikte ook 16.719 certificaten van oorsprong en 353 ATA-carnets uit. Beci Activiteitenverslag 2019 | 35
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D.R. DE GETUIGE Miny Bayot (Zagapali) “Ik ben een beetje bij toeval in het modeontwerpen terechtgekomen, na een economische opleiding. Achteraf stel ik vast dat de creatieve kant van mijn persoonlijkheid naar een uitweg zocht. Die kwam er in een periode van mijn leven waarin ik telkens ontgoocheld was, omdat ik niet de handtas vond die ik zocht. Het avontuur begon in 2014: eerst moest ik het vak leren, de juiste stoffen zoeken, een goed atelier vinden, de identiteit van het merk verankeren, … Ik wou een handtas creëren met Afrika als inspiratiebron. Ze moest ook hedendaags elegant zijn en iemands outfit oppeppen. En ik wou vooral dat mijn handtassen een boeiend verhaal zouden vertellen. Ik vond in België bedrijven die de stoffen en motieven die ik voor ogen had tot leven konden wekken. Maar geen enkel atelier dat ik kende, kon ook leer bewerken en dat was voor mij net heel belangrijk. Ik kwam haast vanzelf bij Italiaanse leerlooierijen uit. Uiteindelijk begon ik na lang zoeken samen te werken met een Bulgaars atelier dat mijn tekeningen in producten kon omzetten. Ik werk nu al sinds het eerste prototype met hen samen, een tas die ik nog steeds draag. Na vier jaar hard werken, een leerproces doormaken en veel mensen ontmoeten, won ik tot mijn grote verrassing voor het eerst een wedstrijd, die in Canada ondernemers onderscheidt die uit de Afrikaanse diaspora afkomstig zijn. Zo verwierf ik voor het eerst ook meer zichtbaarheid en kwam ik in contact met Beci en het EEN­netwerk (Enterprise Europe Network). Hierdoor kreeg ik vervolgens gemakkelijker toegang tot een beurs in Amsterdam, die dan weer allerlei opportuniteiten en goede B2B­profielen opleverde. De beurs was voor mij ook een plek voor interessante ontmoetingen, onder andere met een vertegenwoordigster van de Torino Fashion Week, waar ik de kans kreeg om aan een modeshow deel te nemen. Omdat ik via het EEN­netwerk in deze wereld was terechtgekomen, werd ik ook betrokken bij de ondernemingsdimensie van de show. Bij dergelijke evenementen ontmoet je personen met heel diverse achtergronden, kun je nieuwe samenwerkingen opzetten en verwerf je een goede zichtbaarheid. Mijn plannen voor het vervolg van dit avontuur? Nog internationaler gaan werken, onder andere in Afrika. Maar tegelijk wil ik niet te snel gaan, de coherentie van mijn merk behouden en ervoor zorgen dat uit al mijn realisaties passie blijft spreken. Ik ben trouwens al opnieuw uitgenodigd voor de volgende Fashion Week in Turijn en ik hoop een collectie te kunnen tonen die de energie van Zagapali blijft uitstralen.” 36 | Beci Activiteitenverslag 2019 Er was ook veel aandacht voor de openstelling van de Chinese markt voor buitenlandse investeringen. De Belgisch-Chinese Kamer van Koophandel richtte zich in dit verband tot het Beci-publiek. De deelnemers ontdekten welke mogelijkheden er voor hen ontstaan om hun activiteiten in China te ontplooien. Een andere ambitieuze missie is het positioneren van Brusselse bedrijven op nieuwe markten die in de toekomst toonaangevend zullen zijn voor de internationale handel. Om het jaar in schoonheid af te sluiten zal Dubai de bestemming zijn van de volgende economische missie, met Beci als medeorganisator. Een mooie kans om het economische hart van de Golfregio te ontdekken en er nieuwe partnerships te ontwikkelen. Erkende experts in douane-aangelegenheden: Naarmate de Brusselse bedrijven internationaal sterker staan, stijgen ook hun behoeften aan begeleiding inzake douanekwesties. Men kan er niet omheen: dit is een complexe materie, zeker voor beginnende exporteurs. Het is echt geen kunst om het noorden kwijt te geraken tussen alle intracommunautaire eigenaardigheden, vrijhandelsakkoorden, Brexit-kwesties of specifieke eisen van bepaalde staten. Beci wil zijn rol als expert in douane-aangelegenheden nog versterken voor bedrijven die hun export- of importactiviteiten wensen te ontwikkelen, met individuele of collectieve begeleiding of tijdens informatiesessies. Exportformaliteiten faciliteren: Als Kamer van Koophandel is Beci in het Brussels Gewest de enige instelling die gemachtigd is om een aantal exportformaliteiten te vervullen. Denk aan het afleveren van Certificaten van Oorsprong (CO) of ATA-carnets, documenten die voldoen aan de voorschriften van de douane- of handelsautoriteiten. Uit de cijfers blijkt duidelijk dat Brusselse bedrijven de wereld tegemoet gaan: op de Aziatische markt is hun omzet de voorbije tien jaar met 150% gestegen en in Zuid-Amerika zelfs met 400%! Door deze nieuwe opportuniteiten op de opkomende markten is het essentieel om tijdig deze formaliteiten te vervullen, zoals wij zo vaak herhalen. Ze zijn immers nodig om te voldoen aan de eisen inzake traceerbaarheid van landen of klanten, om goederen uit te klaren bij tijdelijke export, om te verkrijgen dat goederen sneller door de douane worden vrijgegeven … Om alle exporteurs in staat te stellen om deze formaliteiten zo vlot mogelijk uit te voeren, maakt Beci ook gebruik van het online platform DigiChambers. Ondernemers kunnen er hun documenten aanvragen, facturen van een visum laten voorzien enz. Beci heeft via deze digitale service al 12.800 certificaten van oorsprong afgeleverd. De komende jaren wil het platform vooral inzetten op een betere gebruikerservaring. In dit verband wordt in september DigiChambers 2.0 in gebruik genomen. Exporteurs krijgen extra functies ter beschikking, kunnen heel eenvoudig handelingen verrichten via hun smartphone of gemakkelijker contact opnemen met een adviseur. • 7 Dit jaar heeft het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden 2296 gesprekken gevoerd, in persoon of op afstand. De 4051 telefoongesprekken hebben geleid tot 963 raadplegingen. In totaal behandelde het COm ongeveer 7 zaken per dag. De meest voorkomende behoeften zijn (in die volgorde): juridische bijstand, boekhoudkundige steun en ten slotte financieel advies. © Getty Ondernemingen in moeilijkheden: gratis steun, uniek in België Ondernemers kunnen te maken krijgen met allerlei moeilijkheden, op verschillende tijdstippen van het parcours. Het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) treedt dan op als van een platform dat oplossingen biedt voor zelfstandigen en bedrijfsleiders, in het ganse Brusselse Gewest. Mehdi Ferron Een netwerk van professionals: het COm heeft zich geleidelijk aan gepositioneerd in een netwerk van publieke en privé actoren, met als doel concrete oplossingen te bieden aan ondernemers. Wie problemen ondervindt, wordt doorverwezen naar het COm dankzij een nauwe samenwerking tussen verscheidene instellingen: de ondernemingsrechtbank, het Bureau voor Rechtsbijstand, Hub.Brussels, het Infopunt 1819, de lokale economische loketten, ILES, Test-Aankoop, het Dansaertcentrum, de OCMW's, de VZW Question Santé, Crédal of het Kabinet van de Koning. Het COm en zijn deskundigen helpen ondernemers om vooruitziend de toekomst van hun bedrijf voor te bereiden. Bepaalde situaties vereisen technische ondersteuning die het COm kan bieden, met name om een activiteit geheel of gedeeltelijk te beëindigen. Samen met Beci's Transmission Hub bevordert het COm ook de overdracht en overname van bedrijven in moeilijkheden. Voor de uitvoering van deze opdrachten doet het COm een beroep op verschillende adviseurs: advocaten, accountants, fiscalisten, marketing- of subsidie-experts, enz. Het COm werkt ook samen met de Orde van Advocaten om effectieve juridische bijstand te verlenen. Een preventieve rol: het COm richt zich op risicopreventie. Zowel actieve ondernemers als starters kunnen voordeel halen uit de diensten van adviseurs of deelnemen aan de verscheidene aangeboden opleidingen. Om steeds meer oor te hebben voor de problemen van ondernemers organiseert het COm regelmatig discussiegroepen met belanghebbenden uit alle sectoren. Op die manier past het centrum zijn adviesdiensten constant aan. • DE GETUIGE Julia (leennaam) "Ik ben een opticien van opleiding, en zat al 25 jaar in dit beroep. In de loop van deze jaren ben ik van een baan als loontrekkende overgestapt naar ondernemerschap. Zo heb ik nieuwe werkwijzen verkend, zoals optische diensten aan huis. Na verloop van tijd kwam ik tot het besef dat mijn boekhoudassistent zijn missie niet naar behoren vervulde. Er zaten tekortkomingen in de samenstelling van mijn bedrijf en voor een aantal andere problemen had mijn accountant mij niet gewaarschuwd. Ik hoopte dat deze situatie kon worden goedgemaakt, maar het was duidelijk te laat. In mijn zoektocht naar een heleboel informatie werd ik doorverwezen nar het COm. Het eerste contact was erg aangenaam. Ik had het gevoel dat ze naar mijn problemen luisterden. Vervolgens werd ik in contact gebracht met een juridisch en fiscaal adviseur die mij zeer snel alle informatie gaf die ik nodig had. In twee afspraken bewees hij zijn professionaliteit en speelde hij een nagenoeg begeleidende rol. Ik werd geadviseerd om een faillissement te bekennen, wat psychologisch moeilijk lag. Maar hierdoor en dankzij en het verkregen advies hield ik mijn faillissement onder controle en kon ik een te harde landing vermijden. Ik zie de toekomst met vertrouwen tegemoet, want ik ben er goed op voorbereid: ik zal mijn situatie saneren en aan iets anders beginnen. Ik heb nieuwe beroepsprojecten: ik ga een vriendin helpen die met succes een cupcake aanbod heeft gelanceerd. Ik heb een opleiding als voedingsconsulent gevolgd en ga nu mijn ervaring als ondernemer inzetten om aan een mooi project te werken." Beci Activiteitenverslag 2019 | 37
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ReStart : “Makkelijke successen of definitieve mislukkingen bestaan niet” (Marcel Proust) Beci’s reStart-programma is gewijd aan de opleving en wil ondernemers steunen die een faling hebben ondergaan, in welke vorm dan ook. Het is de bedoeling dat ervaringen uit het verleden de drijvende kracht worden achter een toekomstig succes. Mehdi Ferron 130 Breekt het taboe van het faillissement? Falend ondernemerschap werd lang genegeerd. De toename van het aantal faillissementen in Brussel (1645 in de eerste helft van 2019) zou nochtans moeten bijdragen tot een destigmatisering. “Falen is nog steeds een taboe, ook al zien we dat ondernemers die terugveren beter slagen dan gemiddeld”, zegt Eric Vanden Bemden, coördinator van het reStart-programma. Het initiatief kreeg dit jaar veel media-aandacht. De communicatie van het programma is weliswaar in goede handen: Marie-Ange Gérard, zelf een reStarter, zorgt nu voor het communicatiebeleid en de zichtbaarheid van reStart. Een programma dat werkt: sinds 2017 vonden er negen reStart-cycli plaats. Het programma richt zich vijf maanden lang op de werkelijke behoeften van oplevende ondernemers: de faling aanvaarden, het zelfvertrouwen en de eigenwaarde opbouwen, het verleden de rug toekeren en een frisse start nemen. Sommige reStarters kozen ervoor om in loondienst te werken, terwijl anderen gingen voor een nieuwe ondernemersactiviteit. Een menselijk avontuur: Om het beste in deze ondernemers naar boven te halen, stoelt het programma op groepsdynamiek en uitwisselingen. “ReStart steunt op vriendelijkheid en respect, wat zeer nuttig kan zijn om hoop terug te winnen, om (opnieuw) doorzettingsvermogen te kweken, om twijfels en vragen te vergeten”, zegt Olivier G. Voelen hoe emotioneel de deelnemers bij elke afsluitende sessie zijn, is fantastisch. Ze kijken enthousiast naar de toekomst en kunnen daarbij rekenen op de steun van hun collega's, voor wie sommigen ondertussen een echte familie zijn geworden. • 38 | Beci Activiteitenverslag 2019 Een hoogtepunt: de presentatie bij Beci van de vzw ABA, gelanceerd door twee reStarters. Sinds de lancering van het programma in maart 2017 hebben we 130 reStarters ondersteund. 47% heeft vandaag opnieuw een baan en 53% heeft een nieuw ondernemersproject opgestart of legt er de laatste hand aan. In 2019 (schatting na 9 maanden) woonden 514 deelnemers onze reStart workshops en opleidingen bij. DE GETUIGE Isabelle (pseudoniem) “Ik ben apotheker, en ik heb 25 jaar in deze sector gewerkt. In 2014 nam ik een apotheek over in Brussel om mijn eigen baas te worden. In 2017 verloor ik een groot deel van mijn klanten door wegenwerken in mijn straat. Ik moest in januari 2018 sluiten omdat ik mijn leveranciers niet meer kon betalen. Het faillissement van de apotheek werd in september van datzelfde jaar uitgesproken. Op aanbeveling van de curator heb ik me aangesloten bij het reStart programma, wat me echt geholpen heeft om me minder schuldig te voelen over dit faillissement. Ik werd er vooral toe aangezet uit mijn ervaring te leren en na te denken over wat ik in de toekomst wilde bereiken. Het is geen technische of managementopleiding, maar eerder en vooral een menselijke ervaring. Ik weet nu dat ik in de gezondheidssector wil blijven werken omdat ik graag luister en mensen help. Wel zal ik dat nu doen in een kader dat meer overeenstemt met wie ik ben. Terwijl een faillissement vaak jezelf, je ego en soms zelfs je gezondheid afbreekt, is reStart de wederopbouw. Wij blijven met onze reStart­groep in contact en komen minstens één keer per maand bij elkaar. Als een van ons op een probleem stoot, praten we er met de anderen over en zoeken we naar oplossingen. In de toekomst start ik mijn activiteit als zelfstandige, en maak wellicht gebruik van Beci's Startersprogramma om te leren uit de groepsdynamiek.” © Reporters Hub Transmission: demystificeren van bedrijfsoverdracht en ­overname Nu al 4 jaar lang zorgt de Transmission Hub voor een betere bewustwording en ondersteuning van ondernemers bij hun bedrijfsoverdracht- en -overnameprojecten. De knowhow van de Brusselse bedrijven in stand houden, relevante overdrachtsmodellen promoten, innoverende overdrachtspraktijken tonen: zie daar de filosofie die de experts van de Hub drijft. Mehdi Ferron Overdracht, een grote uitdaging voor de Brusselse economie. Volgens een studie van onze partner Actoria worden in België jaarlijks 30.000 bedrijven overgedragen. Het blijft een noodzaak om de bedrijfsleiders hiervan bewust te maken: alleen in Brussel zouden meer dan 100.000 banen op de helling staan wegens een slecht of niet voorbereide overdracht. De Beci Transmission Hub neemt deze taak op zich en positioneert zich op alle fronten, met evenementen rond de verschillende deelaspecten van een overdracht, media-actie rond het thema ‘overname’, mobilisatie rond economische, financiële of juridische actoren actief op het gebied van bedrijfsoverdracht, noem maar op. Innoveren in bedrijfsoverdrachten. Door zijn positie geeft de Transmission Hub een hoge prioriteit aan denkwerk over innovatieve praktijken inzake bedrijfsoverdracht. Het nieuwe Wetboek van Vennootschappen en de digitalisering van processen creëerden ook nieuwe mogelijkheden, o.a. door managers meer flexibiliteit en visie te bieden. In sommige bedrijven leeft er bovendien een groeiende trend naar overdracht aan werknemers. The Transmission Hub bevestigt haar engagement om zulke initiatieven te ondersteunen. • "Mijn diploma als architect behaalde ik in 1985. In mijn prille carrière werkte ik altijd alleen aan projecten. Wat later voelde ik als jonge veertiger de drang om krachten te bundelen en ambitieuzere opdrachten te aanvaarden. Zo ben ik beginnen samenwerken met een bedrijf genaamd Building Management, dat in de loop der tijd is gegroeid van 3 naar 7 mensen. De groei zette zich voort met de overname van een bedrijf uit dezelfde sector. Door de gang van zaken belandde ik uiteindelijk op de stoel van gedelegeerd bestuurder, zonder echt veel ervaring te hebben in management. Als 55­jarige verantwoordelijke voor het lot van een bedrijf, ga je je redelijkerwijs vragen stellen over bedrijfsoverdracht. Interne beheerproblemen, met betrekking tot de toewijzing van aandelen, maakten het echter moeilijk om de situatie op eigen houtje aan te pakken. Toen nam ik voor het eerst contact met de Transmission Hub, die een echte diepgaande analyse uitvoerde van ons bedrijf en zijn werking. De Hub stelde diagnosetools in en vergemakkelijkte de invoering van interne regels met mijn partners die over aandelen beschikten. Ik ontdekte zelf dat een confrater van een ander bedrijf op zoek was naar uitbreiding. Als neutrale speler gaf Beci ons toegang tot betrouwbare gegevens over de waardering van het bedrijf, en wat we nodig hadden voor een gezonde onderhandelingsbasis. Dit resulteerde in een voorstel van de kandidaat overnemer en een consensus tussen alle partners van Building Management. Ook de hulp bij veel technische aspecten was bijzonder waardevol. De koper verwierf zo 100% van de aandelen van de onderneming, met behoud van de baan van de 5 werkkrachten. We werken er vandaag allemaal als zelfstandigen.” Beci Activiteitenverslag 2019 | 39 223 223 mensen hebben zich ingeschreven voor de Transmission Hub evenementen in 2018-2019. Deze ontbijten, conferenties en discussiepanels brengen overdragers, overnemers en overdrachtsprofessionals samen. D.R. DE GETUIGE Jean-François Puissant-Baeyens (Building Management)
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02.08.2018 u 06.09.2018 u In augustus 2018 ontving Beci een delegatie van Pakistaanse bedrijven. Acht maanden voor de gewestelijke en federale verkiezingen leidde politicoloog Dave Sinardet onze cyclus in van pre-electorale samenkomsten, in de Club van Lotharingen. t 19.10.2018 Emmanuel Goedseels (Whyte Corporate) wordt de eerste gasthoofdredacteur van ons magazine Brussel Metropool. t 02.10.2018 Duurzaam internationaal ondernemen stond centraal tijdens een seminar op 2 oktober, in het bijzijn van staatssecretaris Cécile Jodogne. 26.10.2018 u 12.11.2018 u Eerste sessie van de Smart Mobility Hub, een initiatief van Beci en Extensa, om de mobiliteit in en rond de site van Tour & Taxis nieuw uit te denken. Op 12 november had een delegatie van reStarters onder leiding van Beci een ontmoeting met de Brusselse minister van Economie Didier Gosuin. t 21.05.2019 t 27.03.2019 In mei werd de delicatessenzaak Gaster de epicuristische setting van een Zinner Circle. Een ondernemerswereld waarin complementariteit primeert op gender: Beci en zijn leden bespraken dit thema in het raam van het initiatief Business in Harmony. 18.06.2019 u 25.06.2019 u Op een mooie dag in juni namen Beci en Wallonie Belgique Tourisme u mee op een cruise op het kanaal. In juni organiseerde de DS Store van Tour & Taxis een afterwork gewijd aan de toekomst van elektrische auto's. 40 | Beci Activiteitenverslag 2019 06.09.2018 u 11.09.2018 u Beci Golf Trophy: een dagje ontspannen netwerken in de open lucht, op de golfbaan van Pierpont. Zinner Circle voor Nederlandstalige ondernemers in Brussel, in de Cinéma Palace. t 02.10.2018 t 20.09.2018 2 oktober 2018: het Beci-memorandum wordt aan de Brusselse ministers overhandigd op het Brussels Meets Brussels event in de Club van Lotharingen. De Sint-Gorikshallen onthalen de afterwork ‘Sprout to Move for Brussels’, in aanwezigheid van de ministers van Mobiliteit François Bellot (federaal) en Pascal Smet (Brussels Gewest). 29.11.2018 u 04.02.2019 u De circulaire economie en de praktische toepassing ervan vormden de kern van een afterwork georganiseerd in de MAD Brussels. Thierry Geerts, CEO van Google Belgium, was eregast van onze eerste Zinner Circle 2019 bij Belfius. t 21.02.2019 t 08.02.2019 Vertel ons over je grootste mislukking, zodat anderen ervan leren. Als onderdeel van het reStart-programma nodigden Beci en het netwerk Womenpreneur vier ondernemers uit om hun ervaringen te delen. 26.06.2019 u Green Afterwork bij Be-Here, een nieuw centrum voor stedelijke economische activiteit, gevestigd in het vroegere Byrrh-gebouw. 04.07.2019 u ‘The place to be’ van de zomer: de Garden Party van Beci stond dit jaar onder het thema ‘Best of Belgium’. Hack & Cheese: een collectieve denksessie over mobiliteit – rond een kaasschotel – in samenwerking met Hack Belgium. Beci Activiteitenverslag 2019 | 41

2019.06 Bruxelles Métropole


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Édito Les technologies sont la solution, pas le problème N’y allons pas par quatre chemins : dans un contexte budgétaire xigeant une croissance économique faible, avec la perspective de guerres avec le financement des soins de santé et du vieillissement de la population, les frais d’infrastructures induits par la croissance démographique avec une facture énergétique qui doit rester sous contrôle… les dé les nouveaux exécutifs issus des élections sont nombreux. À Bruxelles, les marges pour financer de nouvelles politiques énormes. Toutefois, des gains importants peuvent être réalisés déploiement d’outils technologiques de nature à améliorer la qualité et leur performance. Par exemple, l’optimisation des processus, également les services au public et aux entreprises, permet de faire plus avec moins – e dégager des ressources pour d’autres missions. Mais ce n’est qu’un question technologique. Bruxelles peut créer un écosystème propice au développement City digne de ce nom. Et pour ce faire, le déploiement de la 5G sable. Bruxelles, capitale de l’Europe, doit être une ville pilote en Mais, campagne oblige, face à certaines peurs irrationnelles, le ment bruxellois sortant a botté ce dossier en touche. Il est à présent d’adopter des normes d’émissions raisonnables, alignées sur l’OMS. Sans l’aide de la technologie, la ville durable est un leurre. C’est la nologie qui va permettre à Bruxelles de faire mieux, notamment le plan écologique. Mieux en termes de gestion des flux de tra fic, grâce à une politique d’open data ; en termes d’optimisation énergétique, avec des compteurs et des bâtiments intelligents ; en termes de propreté, avec des poubelles intelligentes. Mieux en termes de parking, avec l’intégration en direct des données des opérateurs et grâce au téléjalonnement. Mieux en termes de sécurité routière, avec un meilleur contrôle. Et que dire de l’introduction d’une taxe kilométrique intelligente pour mieux gérer la mobilité à Bruxelles ? Les applications sont innombrables… Pour obtenir une prime à la rénovation, pour améliorer la performance énergétique des bâtiments (PEB), les démarches restent trop aussi, la digitalisation, la mise en ligne, le recours à la blockchain générer des gains considérables. Le temps est venu de miser sur la technologie à Brux D’autant plus qu’elle est l’alliée de l’environnement Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 46 – Juin 2019 Au mois de septembre : Mobilité Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Mehdi Ferron, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, David Leyssens, Cédric Lobelle, Laura Rebreanu, Guy Van den Noortgate, Matthias Vanheerentals et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 News 4 6 8 Idées 12 13 17 Beci online Podcast : Haile Abebe Digest David Leyssens Rédacteurs en chef invités : Pour ou contre la rémunération obligatoire des stagiaires ? Smart Mobility à Tour & Taxis : l'intelligence collective en marche Open Source International 18 Green 20 22 24 26 28 30 31 32 34 36 38 41 43 10 conseils pour gagner des marchés publics européens David Leyssens : « Sign for my future ? Une belle opportunité ! » Question climatique : une affaire de famille Thomas et Alexia Leysen : s’inspirer mutuellement Koen et Cecile Verwee : « Tout le monde doit se mouiller » Olivia et Steven Beckers : « On peut faire plus pour le climat » Robert et Alice Fontaine : « Se donner jusqu'à 2030, c’est trop tard » Isabelle et Elodie Chaput : « Où sont les spécialistes ? » Egbert et Mathilde Buursink : « Les mots ne suffisent pas » Gérer le risque climatique : un enjeu économique pour les villes Un Green Deal pour la logistique urbaine Brussels Airport : champion économique, champion écologique Construction circulaire : des ressources et des emplois en plus Bruxelles soutient votre projet en économie circulaire Entreprendre 44 46 47 Community 48 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 49 50 51 52 55 56 Répondre aux marchés publics : quelques recommandations Starter : Beef Take La SPRL est morte, vive la SRL ! Petites histoires de grands entrepreneurs Une promenade verte avec Augustin Nourissier L’actualité Beci en photo Le Palais de Justice de Bruxelles, trésor négligé Demandes d'admission Agenda Index Acheter son bureau ou investir dans des studios ? En voilà une bonne question pour nos experts immo Contactez les experts de KBC Brussels Live au 02 303 31 60 du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 17h. E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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Podcast Haile Abebe : d’ingénieur à serial entrepreneur ‘food’ Haile Abebe est le fondateur du restaurant Toukoul et de trois autres établissements mêlant culture et nourriture : le Cercle des Voyageurs, le Café Begin et le Loft 58, la cafétéria de l’Ihecs. Ingénieur de formation, il s’est reconverti pour accomplir un vieux rêve : apporter à Bruxelles l’exotisme de la cuisine de son pays d’origine, l’Éthiopie. De gauche à droite : Tarik Hennen, Elisa Brevet et Haile Abebe lors de l’enregistrement du podcast. À quel moment de sa carrière un ingénieur décide-t-il de tout lâcher pour ouvrir son premier restaurant ? Ça se passe au moment où on se rend compte qu’en tant qu’ingénieur, on ne fait plus que de la gestion de projet. En ce qui me concerne, je n’étais plus du tout dans la technique. J’avais toujours ce rêve de me mettre à mon compte. C’est important de comprendre que, quand on a longtemps travaillé pour quelqu’un, on se dit : « Bah tiens, tant qu’à faire ce que je fais, autant le faire pour moi-même ». Tu es Éthiopien d’origine. C’était une volonté de faire connaître l’histoire et la culture de ton pays ? J’ai vécu assez longtemps à Bruxelles pour comprendre que les gens ne connaissaient pas bien l’Éthiopie. J’ai souffert un peu de cela parce qu’évidemment, je viens d’un pays avec une longue histoire. Je pense à la famine et à tout ce qui s’est passé dans les années 80. J’ai eu ce besoin de faire connaître ce pays. Tu t’es lancé en sachant qu’il y aurait cet engouement pour la cuisine éthiopienne ? On ne fait jamais rien sans savoir. À l’époque, avec ma famille et des amis éthiopiens, on a créé la Belgo Ethiopian Association, une ASBL qui existe encore aujourd’hui. La structure nous a permis d’organiser des événements où on testait le concept. Cela marchait très bien. Tous ceux qui connaissaient la cuisine rêvaient d’avoir un restaurant éthiopien en ville. Après ton premier restaurant, le Kokob, tu as créé un deuxième concept : le Cercle des Voyageurs. Tout à fait ! C’était un projet encore différent : ce qui m’intéressait énormément, c’était la possibilité d’amener de la culture. Il est évident que je ne pouvais pas simplement faire de la restauration et du business. Si je voulais aussi faire passer un message, il fallait créer quelque chose d’autre. Je pense que, pour que les gens s’ouvrent à différentes cultures, il faut présenter ces cultures à travers différents médias. Que ce soit par la présentation de livres, la projection de films, des expositions, des concerts, etc. C’était un beau challenge à relever... Tous ces projets, tu les as entrepris seul ? Tout cela se décide en fonction de la taille et de l’envergure des projets. Entreprendre seul, c’est un idéal qui est difficilement atteignable. C’est un secteur difficile… ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. Les podcasts à écouter… Serial : si vous voulez jouer les enquêteurs en herbe, ce podcast américain est pour vous ! Produit par Sarah Koenig, l’enquête sur le meurtre de Hae Min Le en 1999 se déroule au fil des épisodes. Un podcast passionnant et haletant. 6 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 D.R. L’INTERNET LE PLUS RAPIDE ? ON VOUS LE PRÉSENTE SANS BLABLA. En tant qu’entrepreneur, vous n’avez pas de temps à perdre ! Alors, inscrivez-vous pour une visite ultra rapide 1 de l’un de nos Account Managers bruxellois Telenet Business pour un contrôle de votre connectivité. Et ensuite, vous pourrez tester gratuitement notre internet le plus rapide 2 . Surfez sur telenet.be/BxLBusiness PRENEZ RENDEZ-VOUS MAINTENANT Tawfi k Account Manager Telenet Business à Bruxelles 1 Naturellement, nous prolongerons volontiers la visite pour répondre à toutes vos questions si vous le souhaitez. 2 Basé sur une analyse par Ookla® des données Speedtest Intelligence® pendant la période Q2-Q3 2018. Plus d’infos sur http://www.speedtest.net/awards/belgium. Les marques commerciales Ookla sont utilisées sous licence.
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News Beci-UWE-Voka rencontrent Charles Michel et les ministres-présidents Le 7 mai dernier, les représentants patronaux régionaux Olivier Willocx (Beci), Olivier de Wasseige (UWE) et Hans Maertens (Voka) ont rencontré le premier ministre Charles Michel ainsi que les ministres-présidents flamand, bruxellois et wallon. BeciUWE-Voka ont porté un message commun pour les nouvelles coalitions régionales et fédérale, à travers un document intitulé 12 priorités pour les prochaines coalitions régionales et fédérale. Dans une Belgique aux compétences économiques largement régionalisées, les trois représentants patronaux régionaux partagent cette vision commune : il existe 6 domaines socioéconomiques importants dans lesquels des interventions fondamentales sont nécessaires de toute urgence pour élever le niveau de l’économie et de la société dans chaque région, à savoir la mobilité, l’enseignement, le marché du travail, les pouvoirs publics, l’énergie, l’innovation. Beci-UWE-Voka partagent ce constat : nous ne devons pas nous satisfaire de la bonne situation économique de ces dernières années. Le climat conjoncturel s’inverse progressivement et les défis structurels sont plus importants que jamais. « Au cours de la prochaine législature, plusieurs grands changements économiques et sociaux, amorcés depuis longtemps déjà, se concrétiseront pleinement. Dans ce contexte, les pouvoirs publics peuvent compter sur les entrepreneurs qui continueront à œuvrer en faveur de l’innovation, de l’excellence, du bien-être et de l’emploi », analyse Hans Maertens (Voka). devons aussi donner l’exemple. Début avril, on s’exprimait ensemble sur Bruxelles, maintenant, nous partageons notre vision commune pour l’ensemble du pays », conclut Olivier Willocx (Beci). Info : www.beci.be/white-papers Angélique Karekezi, ambassadrice du café équitable À l’occasion de la journée mondiale du commerce équitable, le 9 mai dernier, Fairtrade Belgium avait invité Angélique Karekezi, directrice de Rwashoscco, une organisation rwandaise représentant 6 coopératives productrices de café, dont 5 certifiées Fairtrade. « L’agenda des entreprises est clair, il permettra d’élever le niveau de chaque région. Nous souhaitons que les prochaines coalitions le concrétisent. Pour ce faire, elles peuvent d’ores et déjà compter sur notre collaboration », martèle pour sa part Olivier de Wasseige (UWE). Avec cette action commune, les employeurs des trois régions veulent envoyer un signal fort : « Les grands défis tels que la mobilité, un meilleur taux d’activité ou l’application effective d’un pacte énergétique ne s’arrêtent pas aux frontières régionales. Nous demandons aux mandataires de mener des politiques qui soient bonnes pour nos entreprises, toutes régions et compétences ministérielles confondues. En ce sens, nous 8 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Il y a quelques années Rwashoscco a fait le choix de lancer un vaste projet visant à renforcer l’autonomisation des femmes productrices de café. Au départ de l’engagement d’Angélique, sa propre expérience : « J’ai grandi dans une société qui n’offrait pas les mêmes chances aux hommes qu’aux femmes », raconte-t-elle. « Angelique’s finest », a été lancé pour donner un coup d’accélérateur à ce projet. Cette marque, qui n’est pas encore commercialisée en Belgique, est le fruit de son engagement et de son imagination. Pour ce café 100 % féminin de haute qualité, près de 200 femmes sont engagées, de la culture des baies au packaging, jusqu’à la mise en vente. Elles sont présentes dans toutes les étapes de la chaîne de production. Avant tout, ce produit est la manifestation concrète de la réalisation du rêve d’Angélique de voir des femmes rwandaises prendre le pouvoir dans le business du café ! Aujourd’hui, cependant, avec des prix de marché historiquement bas, la marge du cultivateur de café est quasiment nulle. Fairtrade Belgium appelle les entreprises à prendre leurs responsabilités et à payer un prix supérieur, et les consommateurs à choisir un café qui couvre au moins les coûts de la production durable. Au-delà de cette démarche, le programme Fairtrade@work permet de s’engager officiellement et à plusieurs niveaux pour une société plus durable, plus responsable et respectueuse de l’humanité et de l’environnement. Les organisations les plus engagées reçoivent en récompense un « Fairtrade Award » certifiant leur engagement. Info : www.fairtradebelgium.be News Ahooga donne une seconde vie aux batteries de ses vélos électriques hybrides Ahooga Bike, start-up bruxelloise reconnue pour ses vélos électriques, propose désormais un service de reconditionnement des batteries li-ion de ses vélos. Convaincue que le vélo électrique peut jouer un rôle d’accélérateur dans la transformation des villes, Ahooga est cependant consciente que les batteries lithium-ion ont un impact certain sur l’environnement : le processus d’extraction du métal consomme énormément d’eau et des fuites toxiques se sont répétées depuis le début du 21e siècle ; à quoi s’ajoute la pollution des sols et cours d’eau liée au mauvais traitement des batteries usagées. En proposant un service de reconditionnement de batteries, Ahooga souhaite conscientiser son public et fait un pas de plus vers des produits et services aussi durables que possible. Ce service propose de récupérer tous les composants d’une batterie usagée, en extraire les cellules arrivées en fin de vie et les remplacer par de nouvelles. Le tout pour un prix jusqu’à 50 % moins cher qu’une batterie neuve. Par ailleurs, après une campagne de lancement concluante pour son nouveau modèle, le Modular Bike, Ahooga s’apprête à livrer les premiers clients. Il s’agit d’un vélo électrique léger, adaptatif, cargo compact. À seulement 16 kg, il offre une surprenante capacité de charge (155 kg), incluant la possibilité de transporter des enfants. Son poids plume et sa fonction « gain de place » le rendent compatible avec des espaces de rangement étriqués comme un couloir, studio ou garage. Son nom lui vient également des nombreuses options de configuration : courroie, boîtier de vitesse automatique, autorecharge, guidon sport ou confort... À l’heure actuelle, Ahooga conçoit ses propres cadres à Bruxelles, achète l’aluminium à une société belge et soude et assemble ses vélos en Europe de l’est. Pour les 250 premiers exemplaires de ce nouveau modèle, la société bruxelloise transforme ses locaux en ‘micro factory’ urbaine. L’idée est d’expérimenter, business case à l’appui, un assemblage 100 % bruxellois. Info : https://ahooga.bike Febiac, Renta et le GDA s’allient et rappellent le rôle du secteur automobile en Belgique La Fédération de l’automobile et du cycle (Febiac), la Fédération belge des loueurs de véhicules (Renta) et le Groupement des distributeurs de marques automobiles (GDA-Traxio) s’associent pour œuvrer de concert afin de renforcer la cohésion et l’impact de leurs actions en faveur du secteur automobile, de ses travailleurs, mais surtout des utilisateurs de leurs produits et services : les citoyens et les entreprises. Affaires légales, communication transversale, data, fiscalité, formation et mobilité sont autant de piliers autour desquels s’articule la synergie entérinée par la signature de cette coupole de coopération. « L’importance grandissante de la mobilité pour la prospérité sociétale et le bien-être individuel, le développement croissant du transport de biens et de marchandises par la route mais aussi la nécessité grandissante de la multimodalité associée à l’émergence d’engins de déplacement dits ‘du dernier kilomètre’ sont autant d’éléments qui ont forgé l’accord de collaboration » explique Denis Gorteman, Vice-Président de Febiac. « L’action de la coupole créée par l’association de nos compétences portera sur la promotion de la prospérité et le bien-être par le biais des solutions développées et apportées par le secteur automobile et par ses professions, produits et services », poursuit Peter Daeninck, vice-président de Traxio et président du GDA. Parallèlement à la signature de cet accord, les trois acteurs souhaitent rappeler le rôle du secteur automobile dans notre pays. Les trois niveaux d’activités représentés par Febiac, Renta et GDA-Traxio totalisent 120.000 emplois sur le sol belge et contribuent à concurrence de 20 milliards d’euros par an au budget de l’état en matière de productivité fiscale. De gauche à droite : Miel Horsten, Denis Gorteman et Peter Daeninck. Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 9
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News Sensibles aux questions relatives à la mobilité et au verdissement du parc roulant, les trois associations souhaitent insister sur les efforts déployés par le secteur pour introduire sur le marché des véhicules et des services toujours plus respectueux de l’environnement et rappellent qu’elles accueilleraient positivement toute mesure fiscale incitative visant un verdissement du parc roulant et la promotion des nouveaux services de mobilité. « Febiac, Renta et GDA-Traxio souhaitent que revienne la sérénité dans le débat qui entoure l’automobile en général et la voiture de société en particulier. Nos trois associations plaident pour l’adoption d’une vision à long terme assortie d’une fiscalité incitative positive », conclut Miel Horsten, Président de Renta. Info : www.febiac.be ; www.renta.be ; www.traxio.be La nouvelle association de commerce de Bruxelles s’appelle Shopera La nouvelle association commerçante Shopera entend redynamiser la zone entre la Bourse et la place Rogier pour qu’elle devienne le principal centre de commerce de Bruxelles et de la Belgique. Lancée le 3 mai dernier, Shopera est une initiative des fédérations du commerce Comeos, Beci et UCM. Quentin Huet, le manager de Shopera, énumère les trois objectifs de la nouvelle association de commerçants : « Nous allons en premier lieu veiller à ce que la zone soit propre et Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion) le mercredi 2 octobre 2019 à 16h. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 3 octobre 2018 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2018-2019 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2019-2020 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte, Président 10 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 ensuite à ce que les clients s’y sentent en sécurité à chaque instant de la journée, et enfin, nous allons organiser toute une série d’activités pour redynamiser la zone. Pour réaliser ces objectifs, nous allons travailler en étroite collaboration avec la ville de Bruxelles. » Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close se montre très satisfait : « La Ville de Bruxelles soutient cette initiative qui nous permettra d’échanger davantage avec les commerçants de la ’Zone Shopera’ sur les problématiques existantes. L’association a pour mission de dynamiser la zone entre la Bourse et Rogier, dont font partie : la Rue Neuve, la Place de la Monnaie, le Boulevard Anspach… et nous avons à cœur de soutenir les projets qui ont pour but d’offrir une meilleure expérience aux bruxellois et aux visiteurs du centre-ville. » Shopera va également proposer des services aux commerçants comme des formations gratuites et une app leur permettant de communiquer directement avec leurs collègues. Info : www.beci.be Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 2 octobre 2019 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 3 octobre 2018 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2018-2019 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2019-2020 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président Marc Decorte, Président BUREAUX A VENDRE eshop VENDU CV DES OPPORTUNITÉS POUR LES INDÉPENDANTS ET PME À BRUXELLES PROFITEZ DE NOMBREUSES PRIMES POUR BOOSTER VOS ACTIVITÉS! DÉCOUVREZ LES NOUVEAUTÉS SUR WWW.PRIMESPME.BRUSSELS
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Idées Pour ou contre la rémunération obligatoire des stagiaires ? En mars dernier, au Québec, plus de 40000 étudiants sont descendus dans les rues pour demander la rémunération de tous les stages. Le débat trouve également sa place en Belgique. Angela Sciacchitano, Secrétaire Générale des Jeunes FGTB La rémunération des stagiaires relève pour nous de l’évidence. Du moment où le stagiaire s’inscrit dans la production de richesse au sein de l’entreprise, il devrait être payé. C’est pourquoi nous insistons pour obtenir la généralisation de la convention d’immersion professionnelle lors des stages. Cette convention permet de rétribuer le stagiaire à hauteur de 796 € par mois et contraint l’employeur à l’assurer en cas d’accident de travail. C’est là une juste rémunération qui s’adapte à la réalité des stages, qui se composent en partie d’un apprentissage, lié aux études, mais également d’une réelle contribution professionnelle. Le fait est, par ailleurs, que l’on constate une surqualification des stagiaires. On le voit notamment à Bruxelles, où les lobbys européens recrutent souvent des stagiaires au niveau académique et professionnel impressionnant. Auréolés de leur ancrage dans le quartier européen, ces organisations abusent en réalité de jeunes très bien formés, et utilisés pour réaliser un travail purement productif. Les écoles sont parfois même complices, en incitant, voire en obligeant leurs étudiants à réaliser aveuglément des stages dans l’optique de valider leurs années. On se retrouve alors avec des étudiants dont le CV démontre de compétences réelles, et qui enchaînent les stages non-rémunérés pour parfaire aux injonctions universitaires. Rappelons seulement aux entreprises que réaliser un stage, cela représente un coût réel pour l’étudiant (logement, transports, tenue professionnelle…). On remarque également que les étudiants, qui comptent bien souvent sur un job étudiant pour satisfaire à leurs besoins élémentaires, n’ont plus ni le temps ni l’énergie d’assumer à la fois un stage et un petit boulot. Joris Vandersteene, Senior Manager HR Projects, FEB La décision d’accorder ou non une rémunération au stagiaire doit relever du choix de l’employeur, et en aucun cas être imposée. Les stages revêtent une grande diversité, du stage d’observation jusqu’au stage de fin d’études. Un stage a deux composantes : l’apprentissage au sein de l’organisme d’accueil, et l’intégration du stagiaire dans la chaîne de création de valeur de l’entreprise. Mais force est de constater que, selon la durée du stage ou encore le niveau de formation du stagiaire, la balance penchera plutôt d’un côté ou de l’autre. Plus encore, les stages s’inscrivent en grande majorité dans le parcours académique des étudiants. L’accueil d’un ou de plusieurs stagiaires par une entreprise est un complément nécessaire à l’enseignement pur, qui ne peut à lui seul suffire pour intégrer au mieux les jeunes dans le paysage professionnel bruxellois. Le stagiaire doit ainsi trouver en l’expérience qu’il acquiert en entreprise une forme de rémunération, dans la consolidation de son bagage de connaissances théoriques et techniques. Contraindre les entreprises à accorder en toutes circonstances une rémunération aux stagiaires, c’est à la fois limiter la capacité des entreprises d’accueillir et de former des étudiants, et réduire le champ des possibilités de ces derniers pour avoir une première ou seconde expérience professionnelle. Enfin, cette obligation de rémunération toucherait indéniablement les PME ou les start-ups. Or, c’est au sein de celles-ci que l’esprit d’entrepreneuriat est le plus prégnant. L’occasion y est donnée aux jeunes d’être pleinement intégrés dans la dimension stratégique qui constitue le corps de ces entreprises. Nous avons besoin de cultiver l’esprit d’entrepreneuriat à Bruxelles, et cela se fera par l’émulation et l’inspiration, et non pas en imposant toujours plus de contraintes aux entreprises. ● Mehdi Ferron (st.) 12 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 © Getty Mobilité Smart Mobility à Tour & Taxis : l'intelligence collective en marche Comment résoudre les problèmes de mobilité, et notamment de mobilité douce ? C'est l'objet d'une série d'ateliers organisés dans le cadre du « Smart Mobility Hub », fruit d'une collaboration entre Extensa, propriétaire de Tour & Taxis, et Beci. F in avril se déroulait le troisième workshop organisé par le Smart Mobility Hub autour des problèmes de mobilité rencontrés sur le site de Tour & Taxis et alentour, dans le cadre de son développement futur – un projet pilote dont on espère tirer des leçons qui seront aussi pertinentes ailleurs à Bruxelles. Les grandes problématiques ayant été cernées lors des deux premiers ateliers (lire nos magazines de décembre et d'avril), l'heure était venue d'attaquer cette thématique sous un jour plus concret, mais toujours collectif et participatif. Tour & Taxis accueille une centaine d'entreprises, mais aussi les administrations de Bruxelles Environnement et de la Communauté Flamande. À terme, quand la rénovation et le développement envisagés par Extensa seront réalisés (avec des immeubles de logements), on comptera au bas mot 6.000 travailleurs et 3.000 résidents, sans oublier tous les visiteurs pour les événements, les fournisseurs, les promeneurs, etc. Intelligence collective « Les deux premiers workshops ont servi à analyser la situation et à interroger les usagers sur leurs habitudes, leurs sentiments sur la mobilité dans et autour du site », résume Ischa Lambrechts, Conseiller Mobilité de Beci. « Le troisième doit servir à dessiner quelques priorités concrètes issues de la création de profils spécifiques d'utilisateurs, imaginées par les entrepreneurs participants à cet atelier. » Cécile Huylebroeck, Conseillère Emploi chez Beci, aux commandes de ce workshop : « C'est le fameux ‘last mile’ qui pose principalement problème. Tour & Taxis est difficile d’accès, tout spécialement par le biais de la mobilité douce (vélo, trottinette, scooter, etc.). Nous privilégions l'intelligence collective pour trouver des solutions au-delà de la seule voiture (ndlr : le site comporte déjà 3.500 places de parking, et devrait bénéficier de 900 places supplémentaires, en souterrain, liées aux logements). C'est l'aspect multimodal que nous voulons mettre en avant. De plus, tel un laboratoire, on pourra s'inspirer des idées issues de ce Smart Mobility Hub pour les appliquer plus généralement à Bruxelles, afin d'éviter de la voir se vider de ses entreprises. » Les points qui fâchent La première partie de l'atelier du jour a permis de prendre connaissance des principales problématiques observées lors des réunions précédentes et d'une enquête réalisée auprès de 88 usagers de Tour & Taxis : • La signalétique, absente et/ou imprécise. Il manque un plan d'accès et une signalétique précise pour les parkings deux-roues et voitures, mais aussi d'indications pour trouver telle entreprise ou tel bâtiment. La présence de stewards est par contre très appréciée. • La connectivité et le ‘last mile’ : Si les trams, trains et métros (stations Yser/Ribaucourt) permettent d'arriver aux alentours du site, les deux derniers kilomètres sont problématiques, même à pied, vélo, trottinette, etc. À l'inverse, la navette reliant la gare du Nord à Tour & Taxis est un vrai bonus. • L'insécurité, si elle n'est pas problématique en journée, se ressent davantage le soir. Le sentiment d'insécurité est présent autour de la gare, du métro ou dans le parc. Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 13 © Reporters
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Mobilité • Olivier, aveugle, se rend en train à un workshop à T&T, accompagné de son chien. Mais ce dernier l'a emmené dans une mauvaise direction et les pavés ajoutent aux difficultés. Vu le manque d’infrastructures et de signalétique spécifiques pour les porteurs de handicap, comment parvenir à destination en toute autonomie, sécurité et confiance ? Le parcours de Julio, le visiteur anversois. • La sécurité routière et le confort : Il n'y a pas grand-chose de prévu pour faciliter l'usage de moyens de déplacement spécifiques. Vélos, trottinettes et voitures se retrouvent sur les mêmes voiries. Le traçage est insuffisant, les PMR sont en difficulté, les pavés posent problème, les parkings deux-roues manquent. Quatre problèmes, quatre solutions À partir de là, la trentaine de participants, principalement des responsables de sociétés présentes à Tour & Taxis, ont été invités à se regrouper autour de quatre tables, en usant de la méthode ‘Diamond Design Thinking’ – une méthode collaborative en plusieurs étapes : découverte d'une situation, définition d'un problème, développement d'une solution, et livraison de cette dernière, en élargissant puis en ciblant chaque fois le champ de réflexions. « L'idée est d'abord de bien cibler les problèmes, pas d'aller trop vite aux solutions », précise Isabelle Casteleyn, consultante. Cette dernière a invité les quatre tablées à construire trois « personas », des profils fictifs représentant autant de groupes-cibles, devant se rendre sur le site de Tour & Taxis, dresser leurs traits de personnalité, leurs usages en termes de mobilité. Puis d'en sélectionner un pour le présenter à l'assemblée. Quatre profils ont ainsi émergé. 14 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Étape suivante : chaque groupe a approfondi les besoins de son « persona » pour arriver à destination, en imaginant les problèmes rencontrés sur le trajet final (le ‘last mile’), mais aussi ses (inter)actions et ses décisions, et en les associant à une humeur. « L'objectif est de confronter chaque persona aux zones d'opportunité : imaginer ce qui pourrait améliorer son parcours et donc son état d'esprit, mais aussi les barrières qu'il rencontre », reprend Isabelle Casteleyn. « À partir de là, chaque groupe choisit un problème en particulier qui entrave son persona dans son cheminement. » Nous pouvons ainsi vous présenter : • Eva, automobiliste de Wavre. Elle est victime des embouteillages, notamment sur l'Avenue du Port et à l'entrée 86C de T&T, où elle travaille. Elle doit également trouver une place de parking. Elle commence donc sa journée assez stressée. Comment l'aider à parvenir à destination en toute tranquillité et à se sentir plus apaisée au travail ? • Thierry est livreur à vélo pour financer ses études. Il perd du temps à T&T pour trouver son client, vu la signalétique défaillante, ce qui retarde la livraison suivante. Comment l'aider à s'y retrouver dans ce quartier où les entreprises fourmillent, au contraire des panneaux indicateurs, pour une livraison rapide qui améliorera son ‘rating’ ? • Julio, Anversois, veut visiter une expo à T&T. Près de la gare du Nord, il trouve un scooter partagé. Mais une fois sur le site, il ne sait pas trop où aller, ni où garer son véhicule. Faute de signalétique claire et d’emplacement spécifique pour les deux-roues partagés, comment lui permettre se garer à proximité de ses activités ? Avec les partenaires « mobilité » de T&T À la fin de l'atelier, Cécile Huylebroeck se montrait plutôt satisfaite : « Nous sommes arrivés au résultat voulu : que chaque groupe isole un problème spécifique sur lequel il se penchera lors des deux derniers workshops, afin de proposer, enfin, des solutions collectives. Elles deviendront ensuite des projets concrets qui devront être testés sur le terrain. » Avec, néanmoins des contraintes réelles : Extensa, propriétaire de Tour & Taxis, doit s'y retrouver en termes de solutions, afin de les intégrer dans ses projets de développement et de rénovation. « De plus, les fournisseurs de services parmi les participants, ainsi que les acteurs de la mobilité qui travaillent déjà avec Tour & Taxis, doivent pouvoir présenter leurs services et se positionner comme fournisseurs de solutions possibles. Des solutions collectives, avec une cohérence entre les différents projets, au sein de ce Smart Mobility Hub. » Rendez-vous donc les 17 mai et 14 juin pour les deux derniers ateliers. ● Cédric Lobelle © C. Lobelle Brussels Enterprises Commerce and Industry 04.07.2019 Best Of Belgium events@beci.be https://www.beci.be/events/garden-party-best-of-belgium Garden Party
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www.beci.be « La génération qui court » Open Source L a Génération Y est pleine de contradictions. Hyper à cheval sur l’équilibre vie privée/ vie professionnelle, elle sait aussi être hyper ambitieuse, parfois à l’excès. Une contradiction qui entraîne parfois son lot de difficultés... Partons d’un cliché bien connu, celui du recruteur qui interviewe un jeune candidat pour son premier job, et lui demande où il se voit dans deux ans. Réponse : « J’aimerais devenir manager de mon équipe ». On le sait, l’ambition de la Génération Y n’est plus de mener une longue carrière dans la même entreprise ou le même département, en gravissant les échelons un à un. La « Gen Y » veut des avancées de carrière plus rapides, plus marquées, plus… spectaculaires. C’est peut-être aussi le reflet d’une époque façonnée par Facebook et les successeurs de la Star Academy : si tu n’as pas quelque chose d’intéressant à poster tous les jours, et si tu n’as pas « réussi » à 30 ans, tu es un raté. Le problème, c’est la contradiction majeure qu’il y a entre cet excès d’ambition (voire d’ego) et l’importance donnée par la Gen Y au sacro-saint équilibre vie privée/ vie professionnelle. On a donc non seulement une ambition débordante, mais en plus on essaie de tout faire rentrer dans les traditionnelles 38 heures/semaine. Ceci produit une « génération qui court », mais qui confond parfois le sprint et le marathon. En conséquence, on assiste à une certaine forme de procrastination, avec des jeunes gens ambitieux, qui travaillent très vite et sans regarder derrière eux, mais qui oublient parfois de faire leur bilan de compétences. On crâne plutôt que de reconnaître ses limites. On fonce plutôt que de prendre le temps de se former. Du coup, on va trop vite, on brûle des étapes. Parfois, on se brûle soi-même. De nombreux burnouts sont provoqués par le travailleur lui-même, à cause de la pression qu’il se met et de l’incapacité qu’il rencontre à identifier ses limites et à y remédier. Je suis le premier à encourager les comportements ambitieux. Mais je voudrais faire un plaidoyer pour l’humilité. Votre ego est votre pire ennemi ! Si vous avez encore des choses apprendre, c’est tout à votre honneur de le reconnaître. Plutôt que de faire semblant de tout savoir, il vaut mieux identifier ce qu’on ne sait pas, et investir un peu de son temps libre dans l’apprentissage, via tous les canaux qui sont à notre disposition. Giles Daoust, CEO de Daoust Nous vivons un âge d’or de la connaissance. Aucune génération passée n’a eu accès à autant d’informations, que ce soit via le web, les livres du monde entier disponibles sur Amazon, les MOOC, les formations gratuites ou payantes proposées par divers organismes privés et publics. En échange, il est de notre responsabilité de lire, nous documenter, nous former en continu. Non, on ne peut pas tout apprendre « on the job ». Non, l’entreprise n’a pas à elle seule la responsabilité de former les jeunes aux compétences dont ils auront besoin pour se développer. Pour entreprendre sa carrière, il faut en permanence se remettre en question. Lire, se documenter, se former. Savoir reconnaître ses erreurs, et en tirer des leçons. Et ne jamais croire qu’on sait tout. Je conclurai en citant Nietzsche : « Celui qui un jour veut apprendre à voler, celui-là doit d’abord apprendre à se tenir debout et à marcher et à courir, grimper, danser – ce n’est pas du premier coup d’aile que l’on conquiert l’envol ». ● Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 17 D.R.
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Enterprise Europe Network 2 Préparez-vous en dressant une check-list et un rétroplanning strict, en prévoyant un peu de marge par rapport à la date limite de remise des offres. Toute offre introduite après les date et heure limites est automatiquement rejetée. 3 Lisez attentivement le cahier de charges (TOR – Terms of reference) et demandez des clarifications si nécessaire. © Getty 10 conseils pour gagner des marchés publics européens Plus de 460.000 marchés publics européens sont publiés chaque année pour une valeur d’environ 420 milliards d’euros. Des marchés de toutes tailles, dans tous les domaines, qui représentent une vraie manne d’activités pour les entreprises. Mais comment sélectionner les appels d’offre qui vous intéressent et maximiser vos chances de remporter un marché ? L es marchés publics européens, ce ne sont pas seulement ceux qui émanent d’une institution européenne comme la Commission, le Parlement, le Conseil, la Cour Européenne de Justice, le Comité des Régions, ou d’autres encore. Il peut aussi s’agir de marchés émis au niveau national ou régional par des ministères, collectivités et autres agents publics. Dès lors qu’ils dépassent certains montants, variables selon le type de marché, ils doivent eux aussi être publiés au Journal officiel de l'UE. Ainsi, des avis de marché publiés, par exemple, par la Ville de Paris ou le Land de Bavière peuvent être accessibles à des entreprises belges. Chaque jour, ce sont plusieurs centaines d’appels d’offre qui sont publiés par ces organismes en Europe, pour l’achat de fournitures, de travaux ou de services. Comment y répondre et les remporter ? Voici dix conseils d’expert : 1 Identifiez les opportunités en sélectionnant les avis de marché. Tous les marchés publics en Europe sont diffusés sur le site européen Tenders Electronic Daily (TED) : la plateforme permet de déterminer des critères de sélection relatifs aux donneurs d’ordre (pouvoirs adjudicateurs), aux pays, et aux secteurs ou produits concernés. 18 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 4 Déterminez ce que les évaluateurs recherchent. Lisez attentivement les critères d’évaluation des offres. 5 Pensez transnational : peut-être possédez-vous une expertise spécifique qui permettrait à un acteur local de remporter un marché avec vous ? Ou au contraire, un partenaire européen peut-il vous apporter la compétence technique qui vous manque ? Former un consortium pourrait être une bonne idée. La plateforme Business Opportunities Database d’Enterprise Europe Network peut vous aider à trouver le partenaire idéal. 6 Rassemblez les documents demandés (par ex. comptes audités, statuts…). 7 Confiez la rédaction de l’offre à un expert, soit en interne soit à travers une collaboration avec un consultant externe. 8 Répondez uniquement au cahier de charges et/ou aux termes de référence. Évitez d’ajouter des éléments qui ne sont pas demandés. 9 Mettez en avant vos atouts, expertises et expériences pertinentes par rapport à ce qui est demandé dans l’appel d’offre. 10 Vérifiez et relisez votre proposition. Emmanuel Robert Info : Jean-Philippe Mergen - Tél. 02 210 01 77 - jpm@beci.be Tenders Electronic Daily : http://ted.europa.eu Business Opportunities Database : www.brusselsnetwork.be/fr/ search-for-partnerships Encore 2 recommandations • Lisez notre article consacré aux marchés publics en page 42 Les conseils que nous y donnons pour les marchés belges valent aussi pour les marchés publics européens. • Contactez-nous pour personnaliser votre profil de recherche sur le TED afin de recevoir par mail les appels d’offre ciblés qui vous intéressent et bénéficier de conseils pratiques pour optimiser vos chances d’emporter un marché. LES SEMAINES DU 1819
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Green David Leyssens : « Sign for my future ? Une belle opportunité pour les acteurs économiques » Après des années d'ignorance suivies d’années d'insouciance et d'immobilisme, le monde économique s'est mis en marche pour le climat, quasi simultanément aux marches pour le climat qui ont amené la jeunesse dans les rues. © Reporters David Leyssens est le directeur du réseau The Shift, qui promeut la durabilité auprès des entreprises et organisations, et qui a largement soutenu l’initative Sign for my Future. Il est aussi notre rédacteur en chef invité pour ce dossier « Green ». P lusieurs signes l’attestent : le monde économique est aujourd'hui conscient de la nécessité de faire quelque chose pour le climat. Événement inédit, de nombreux patrons sont allés jusqu'à se mobiliser ensemble et publiquement pour appeler le politique à bouger dans le même sens : celui d'actes concrets et d'un engagement dans une stratégie de long terme pour relever les immenses défis posés par le réchauffement climatique. Ce n'est évidemment pas David Leyssens, le jeune responsable de l'association The Shift, qui va s'en plaindre. Par un concours de circonstances qui ne doit rien au hasard, nous clôturons cet article le jeudi 15 mai, le jour même où Lidl Belgium voit ses objectifs CO₂ validés par la Science Based Targets Initative (voir encadré). Lidl est le premier acteur de la grande distribution en Belgique, et le dixième dans le monde, à prendre de tels engagements. De quoi faire sourire notre rédacteur en chef invité. En réunion de rédaction, de gauche à droite : Laurie Verheyen (Events Planner Beci), Johan Debière (journaliste indépendant), David Leyssens (The Shift), Matthias Vanheerentals (journaliste indépendant), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) et Fiona Craddock (Conseiller Environnement Beci). 20 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 De Raeren à Anvers, tout le monde s'y met À la tête de The Shift, David se souvient de ce jour où il avait organisé une séance d'information à propos des Science Based Targets (SBT). Sa réunion n'avait rassemblé que... deux personnes. Aujourd'hui, les rencontres qu'il organise sur la thématique SBT font le plein. Autre secteur, autre lieu. En région liégeoise cette fois, et plus précisément à Engis, sur le toit du bâtiment occupé par la firme Knauf. Comme chez Lidl, c'est en partie grâce au solaire que l'on entend réduire les émissions de gaz à effet de serre : pas moins de 6.000 panneaux photovoltaïques qui produiront 1.700 MWh/an, soit 790 tonnes de CO₂ évitées chaque année. À quelques centaines de mètres de là, Prayon, un autre industriel liégeois, mise également sur le photovoltaïque pour réduire en partie son impact climatique. Tandis que sur son site de Puurs, près d'Anvers, c'est dans la cogénération que Prayon a investi pour optimiser sa consommation. On pourrait également citer Armacelle Benelux à Thimister, Sapa Extrusion à Raeren, le port d'Anvers ou encore le fabricant de briques Wienerberger à Aalkbeke : tout le monde semble sur le pont dans le pays. Green 400 capitaines d'industrie Et à Bruxelles ? Les exemples y sont peut-être encore plus nombreux qu'ailleurs en Belgique, en tout cas en termes de densité : en nous concentrant sur les seules installations photovoltaïques, citons Mabru à Laeken, Sibelga à Schaerbeek, le centre logistique Montea à Forest, l'entreprise de travail adapté Travail & Vie à Anderlecht... Tous ces exemples ravissent David Leyssens et décuplent son enthousiasme : « Tout comme ont pu le faire les marches des jeunes pour le climat, l'initiative ‘Sign for my future’ montre qu'il existe bel et bien un élan et un soutien énormes pour une politique climatique ambitieuse dans notre pays. Pas moins de 300.000 citoyens et une coalition composée de 400 capitaines de la société y ont adhéré, dont des directeurs d'ONG, mais aussi des CEO d'entreprises belges, des recteurs d'universités… ». Il y a quelques semaines, un sondage Beci a permis d'identifier quelques responsables économiques. Nous avons interrogé certains d'entre eux sur cette thématique, aux côtés de leurs enfants – curieusement, seules leurs filles Science Based Targets Intiative : kesako ? Les Science Based Targets (SBT), c’est en quelque sorte un guide à l’usage des entreprises pour se fixer et surtout atteindre des objectifs bas carbone à long terme. Une méthode pour les aider à s’inscrire dans la lutte contre le réchauffement climatique et son maintien sous la barre des 2° C, conformément aux engagements de Paris. La démarche est volontaire et repose sur un cadre scientifique. Les efforts à réaliser pour atteindre les objectifs sont ensuite portés à la connaissance des différents secteurs et des différentes organisations dans les pays affilés à cette initiative. Plusieurs voies sont possibles pour y parvenir, comme la SDA (Sectoral Decarbonization Approach). Le ressort des SBT, c’est le principe de la masse critique : seule, une entreprise peut certes apporter sa contribution, mais c’est le nombre qui permet de faire bouger concrètement les choses. Sans rentrer dans les détails, sachez que trois étapes jalonnent le parcours d'une entreprise qui déciderait de s'engager dans les SBT : 1 L'entreprise établit son propre business case, en s'assurant de bien comprendre les méthodes utilisables ; 2 Elle fixe ses propres SBT, après avoir choisi la méthode et en se fixant un but à atteindre ; 3 Elle annonce son objectif et l’exécute en obtenant un soutien interne, en communiquant et en rendant compte des évolutions. Info : https://sciencebasedtargets.org/ Écoutez aussi l’interview de David Leyssens en podcast (en néerlandais) : www.beci.be/nl/podcast Un David Leyssens particulièrement exigeant et qui, par les bonnes pratiques et les initiatives vertueuses des entreprises citées en exemple, en viendrait presque à donner des complexes à la classe politique. Notre rédac’ chef invité se refuse toutefois à stigmatiser quelque responsable que ce soit. Son truc à lui, c'est au contraire la politique de la main tendue et de la collaboration : « Sign for my future offre son soutien aux différents gouvernements afin de les aider à relever les défis gigantesques qui nous attendent. Les entreprises voient aussi dans cette transition les opportunités économiques liés à la neutralité climatique. Dans ce contexte et face aux défis, le potentiel d'innovation est énorme, mais il faut un plan d'investissement stable du gouvernement ». Johan Debière Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 21 semblent avoir répondu... Et vous le verrez à la lecture de nos doubles interviews, les réponses sont plutôt de nature à réconforter David Leyssens. En termes de mobilisation, dans les familles des patrons, la relève est bien là. Politique de la main tendue Au-delà de cette mobilisation, c'est au mandat confié au politique par les dernières élections que songe David Leyssens, lorsqu'il considère le succès des manifestations pour le climat : « Ce vaste ensemble envoie un message puissant au politique, pour prendre les décisions courageuses qui nous aideront à évoluer vers une politique climatique neutre d'ici à 2050 (...). Maintenant, le nouveau gouvernement doit se mettre au travail avec ce mandat ». Loin d'être naïf, il attend plus que des déclarations de bonnes intentions. Il ne suffit pas de parler de projets pour le climat ; encore faut-il agir efficacement pour faire changer les choses : « L'ambition d'atteindre la neutralité CO₂ d'ici à 2050 doit être ancrée dans des lois et des décrets. Dans le nouvel accord de gouvernement, un plan d'investissement ambitieux doit permettre au paquebot de changer de cap ».
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Génération(s) climat Question climatique : une affaire de famille La multiplication des manifestations pour le climat, dont certaines d’ampleur historique, témoignent d’une volonté générale de dessiner un meilleur avenir. En tête de file, les jeunes clament leur volonté de faire avancer les choses au niveau politique. Nous avons cherché à sonder les relations qu’entretiennent les cadres et dirigeants avec l’engagement (ou non) de leurs enfants pour les enjeux environnementaux au travers de 4 questions1 . Les problématiques environnementales : un enjeu qui a trouvé sa place dans tous les foyers À notre première question Parlez-vous avec vos enfants du changement climatique et/ou des enjeux environnementaux ?, c’est l’affirmative qui récolte tous les suffrages. 61 % des personnes interrogées, ayant des enfants en âge de scolarité dans le secondaire ont répondu qu’ils en parlaient souvent, et 39 % parfois. 0.0% 1. Parlez-vous avec vos enfants du changement climatique et/ou des enjeux environnementaux ? 38.9% 61.1% Souvent Parfois Rarement Jamais L’engagement des enfants d’entrepreneurs est également prononcé. 57 % ont participé à au moins une marche pour le climat, et 13 % ont exprimé leur soutien sous une autre forme (pétition, courrier ou une autre action de terrain). Un petit tiers (29 %) n’a cependant pris part à aucune manifestation ou aucune autre action. 1 Sondage en ligne réalisé entre le 26.03 et le 10.04.2018 ; 105 réponses. 22 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 2. Vos enfants ont-ils, ces derniers mois, pris part à une action en faveur de l’environnement et/ou du climat ? 29,6 % 7.4% 57.4% 5.6% D’aucuns diront que l’engagement se fait plus facilement lorsque l’occasion est donnée de brosser les cours pour manifester ! Toutefois, on peut y voir le résultat d’un travail de sensibilisation s’inscrivant sur le temps long, et ayant mobilisé différents acteurs : les milieux associatifs (y compris des associations entrepreneuriales, telle The Shift), mais également les communes ou des institutions comme Bruxelles Environnement ou Bruxelles Propreté. L’engagement de ces acteurs auprès de la jeunesse et au sein des écoles prend en effet racine dans le courant des années 2000, à la suite de projets d’éducation à l’environnement. Un travail qui semble avoir porté ses fruits, du Oui, ils ont participé à une ou plusieurs marches Oui, ils ont signé une pétition Oui, sous une autre forme (courriers, actions de terrain…) Non © Belga Génération(s) climat moins en permettant à chacun de s’approprier un avis sur la question ! Dans sa volonté de porter plus loin encore ce travail de sensibilisation des acteurs de la communauté scolaire, Bruxelles Environnement renouvelle son offre pédagogique pour la prochaine année scolaire. Les entreprises, sources à la fois de problèmes et de solutions pour les étudiants C’est du moins cette réponse mesurée qui a émergé à 72 % à la question Comment vos enfants perçoivent-ils le rôle des entreprises dans les enjeux environnementaux ?, tandis qu’ils ne sont que 7 % à considérer que les entreprises sont une source de problèmes environnementaux, et 9 % une source de solutions. 0,0% 3. Comment vos enfants perçoivent-ils le rôle des entreprises dans les enjeux environnementaux ? 7.4% 11.1% 9.3% Les entreprises sont une source de problèmes environnementaux Les entreprises sont une source de solutions aux problèmes environnementaux Les entreprises sont à la fois une source de problèmes et de solutions 72.2% Autre Pas de réponse Les répondants étaient invités à commenter le point de vue de leurs enfants. Il en ressort que des mesures contraignantes au niveau individuel comme au niveau de l’entreprise constituent une nécessité pour faire avancer les choses. La diminution des déchets et leur meilleure gestion, la diminution de la pollution à travers de nouvelles pratiques touchant à la mobilité ou à l’écologie, tout ceci est à la portée de chacun. D’aucuns déplorent néanmoins l’implémentation complexe de pratiques vertueuses, du fait d’une action jugée insuffisante du côté du politique. « Beaucoup de PME et TPE seraient prêtes à contribuer directement à l'effort si les outils mis à disposition par les pouvoirs publics étaient mieux connus et surtout beaucoup moins complexes et chronophages », commente l’un de nos sondés. Sont également reprochés certains discours portés par des politiques, et leurs relais dans les médias (plusieurs commentaires évoquent à cet égard une « hypermédiatisation »), pour leur caractère moralisateur et irréaliste – certains commentaires tirant même vers le climato-scepticisme. Si les cadres et dirigeants approuvent les formes d’action de leurs enfants, les commentaires laissent transparaître des doutes quant aux résultats que les manifestations peuvent apporter. C’est même une forme de pessimisme qui point, notamment concernant les mesures que prendront les pouvoirs publics. D’autres vont plus loin en avançant que cet élan sincère de la jeunesse risque d’être détourné à des fins de politique politicienne par certains partis. Il ressort également des commentaires que la manifestation n’est pas une fin en soi. Et si la jeunesse développe de nouvelles pratiques responsables, pouvant même se concrétiser dans un engagement associatif ou professionnel pour répondre aux enjeux environnementaux, certains commentaires soulignent la déconnexion entre les propositions que les jeunes avancent pour la société tout entière et leurs propres modes de consommation au niveau individuel : « L'engagement est favorable, mais je constate qu'il y a encore trop de décalage entre la philosophie et la pratique de vie », observe une répondante. Toutefois, la maturité et la responsabilité de la jeunesse, désireuse de faire évoluer les institutions et d’avoir une influence au niveau du politique, sont tout autant saluées par leurs parents.● Mehdi Ferron 27.8% Un engagement favorablement perçu, mais qui attend de dépasser le simple cadre de la manifestation La dernière question de notre sondage, Comment percevez-vous la mobilisation de vos enfants en faveur de l’environnement ?, témoigne dans l’ensemble d’un soutien à l’engagement de la nouvelle génération : 72 % des sondés affirment qu’ils perçoivent cette mobilisation favorablement ou très favorablement. Ils sont toutefois 9 % à considérer cet engagement défavorablement, et 3 % très défavorablement. 4. Comment percevez-vous la mobilisation de vos enfants en faveur de l’environnement ? 14.8% 3.7% Très favorablement Favorablement Défavorablement Très défavorablement Pas d'avis/mes enfants ne sont pas mobilisés 44.4% Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 23
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Génération(s) climat Thomas et Alexia Leysen : s’inspirer mutuellement Thomas Leysen est président de la KBC, d’Umicore et de Mediahuis. Cet entrepreneur s’illustre aussi comme fervent défenseur de l’économie durable. On serait tenté de croire que les enfants d’un père comme lui seraient d’office des inconditionnels de l’écologie. Ce serait faire peu de cas des mérites personnels de ses quatre enfants Christophe, Stéphanie, Alexia et Philippe. G reenpeace déboule en 1971 avec une première opération. Un an plus tard, le Club de Rome publie « Halte à la croissance ? », un rapport alarmant. Thomas Leysen, écolier à l’époque, s’imprègne de l’ambiance du moment et décide de s’impliquer pour l’environnement. Devenu entrepreneur, il poursuit son engagement en faveur d’un monde durable. Sous sa direction, la très polluante Union Minière se métamorphose en Umicore, un des joyaux de l’économie verte. Dans l’intervalle, Thomas Leysen multiplie les conférences pour faire connaître sa vision de l’économie durable. Je suis adepte d’une taxe CO₂, en dépit des multiples résistances. « Il en parlait à la maison, mais je ne me sentais pas vraiment concernée », confesse sa fille Alexia (30 ans). « C’est vers 18 ans que j’ai pris conscience de l’impact de notre mode de vie sur l’environnement, le climat et la biodiversité. Des lectures m’ont fait comprendre comment le dérèglement de l’écosystème conduit à une planète invivable. J’ai entrevu que les personnes les moins favorisées seraient aussi les principales victimes du réchauffement climatique avec, à la clé, un renforcement des inégalités. J’ai réellement commencé à me faire du souci quand j’ai saisi que nos problèmes ne feraient que s’accroître si nous continuions à saccager l’environnement. » Le papa a-t-il imposé ses conceptions aux enfants ? Thomas Leysen s’amuse de la question. « J’ai essayé de donner le bon exemple et d’expliquer l’une ou l’autre chose. Mais en fin de compte, les enfants font leurs propres choix. J’ai semé des graines ci et là, certes, mais jamais je n’ai voulu imposer mes convictions personnelles. » Alexia se dit que « pour de jeunes parents, il peut être intéressant d’intégrer la dimension climatique à l’éducation des enfants. Ceux qui grandiront avec des conceptions de vie durables considéreront cela comme allant de soi. » C’est LA mesure qui peut induire un changement de comportement. Thomas Leysen Influencer la famille Alexia estime que tous les membres de la famille sont plus ou moins sur la même longueur d’onde. « Nous sommes tous conscients de l’ampleur du problème climatique et nous prenons les scientifiques au sérieux. Mais chacun gère cela à sa façon au quotidien. Il y a sept ans, les médias y étaient moins attentifs, mais je réduisais déjà la consommation de viande, l’utilisation de plastique et les déplacements en auto et en avion. J’ai défendu ces principes au sein de la famille et les autres m’ont suivie. Ne dites jamais aux autres qu’ils font fausse route : ils vous laisseront tomber. J’ai appris à éviter ce piège. Il est plus utile de 24 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 D.R. Génération(s) climat s’inspirer mutuellement en proposant des alternatives ou en s’échangeant par exemple de délicieuses recettes végétariennes. » Journées Sans Viande Thomas admet se laisser influencer par ses enfants. « Lorsque Alexia a entamé sa campagne Journées Sans Viande, elle s’est d’abord tournée vers la famille et les amis. Résultat : nous nous efforçons de réduire la consommation de viande tout au long de l’année. Nos deux filles sont très sensibilisées à la pollution par le plastique, avec une fois de plus, un impact sur le reste du clan. » C’est en 2011 qu’Alexia débarque avec l’opération Journées Sans Viande. « Nous, les parents, nous avons immédiatement encouragé l’initiative », se rappelle Thomas. Alexia l’a bien perçu. « J’avais passé une nuit à taper le concept sur mon ordinateur. Je l’ai montré à ma famille et tout le monde s’y est rallié. Les membres de la famille ont été les premiers consultés. Leur opinion comptait beaucoup. » « J’ai été sollicité pour la gestion de la campagne media de Journées Sans Viande », raconte Thomas. « Et nous avons apporté notre soutien lors des inévitables moments de doute. » Alexia se souvient du suspense après avoir décidé de publier un livre de recettes « Journées Sans Viande ». « Le délai était très serré et j’ai pris peur. Mon père inspire toujours confiance à ces moments-là. » « Je pense que le politique a été à la fois surpris et déconcerté par l’ampleur des marches », intervient Thomas. « Certains se sont crispés. Dommage, mais l’essentiel, c’est que le signal soit passé. Les citoyens et les entrepreneurs qui se sont mobilisés en masse pour une campagne telle que ‘L’Affaire Climat’ ont démontré qu’ils ne constituent pas une minorité négligeable. » Ne dites jamais aux autres qu’ils font fausse route : ils vous laisseront tomber. Il est plus utile de s’inspirer mutuellement. Alexia Leysen Le repentir du pollueur Thomas estime qu’il est temps de faire preuve de courage et d’imposer une série de mesures. « Je suis adepte d’une taxe CO₂, en dépit des multiples résistances. C’est LA mesure qui peut induire un changement de comportement. Une telle taxe doit se compléter de conditions annexes. De multiples études en ont déjà défini la configuration. Elle doit par exemple s’intégrer à un tax shift pour ne pas se limiter à une simple majoration d’impôt. Et l’instauration doit s’effectuer sur plusieurs années. » Belle unanimité du père et de la fille Admirable jeunesse Christophe est le cadet. Il a 19 ans et est à l’université. Il ne participe pas systématiquement aux marches pour le climat mais soutient pleinement les adolescents de Youth For Climate. « Je suis ravie de voir combien ces marches ont su capter l’attention du public et du politique », commente Alexia. « Christophe était bien au courant de la question climatique, mais ne s’en préoccupait pas trop. Mais depuis que les manifestations sont organisées par des jeunes qui clament haut et fort que c’est leur avenir qui est en jeu, beaucoup de gens se sont réveillés, y compris Christophe. » Alexia dénonce le discours moralisateur de certains observateurs. Les sceptiques se sont demandé si ces jeunes manifestants vivaient totalement selon les préceptes de l’écologie et de la durabilité. « Quel cynisme, quand on voit ce que ces jeunes ont déjà atteint », s’insurge Alexia. « Le maintien constant de l’attention sur la question climatique a amplifié considérablement la portée des exigences de changement, au cours des mois écoulés. » quant à ce que doivent faire les entreprises : recevoir et se donner les moyens de développer leurs propres initiatives sous la forme d’avantages compétitifs. Umicore en est un bel exemple, en changeant radicalement de stratégie en 15 ans de temps. Les entreprises qui s’investissent le plus dans cette problématique et qui jouent aujourd’hui un rôle pionnier seront les plus prospères à moyen terme. Et elles seront des employeurs attractifs pour la nouvelle génération. « Sur le marché de l’emploi étriqué que nous connaissons, les travailleurs les plus prometteurs optent pour les entreprises dont ils partagent les valeurs », explique Thomas. Alexia conclut sur une note optimiste. « Pas besoin d’être pétri d’écologie depuis le berceau pour se joindre aujourd’hui au mouvement toujours plus puissant qui réclame du changement. Plusieurs générations se font entendre : des enfants, des grands-parents et toutes les tranches d’âge intermédiaires. Bien des gens disent avoir pris conscience et vouloir agir. Chacun, y compris le pire des pollueurs, peut décider de changer. Je lis des témoignages d’entrepreneurs, jadis pollueurs, qui ont changé de conceptions et qui se sont engagés dans une tout autre voie. Cela fait chaud au cœur. Évitons les conceptions binaires avec les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Tout le monde peut sauter dans le train en marche quand il arrive à la conclusion qu’il faut changer. » ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 25
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Génération(s) climat Koen et Cecile Verwee : « Tout le monde doit se mouiller » Koen Verwee, l’ancien CEO de De Persgroep, est aujourd’hui conseiller en transformation numérique, à la tête de sa propre entreprise Eiferman. Sa famille se préoccupe beaucoup du climat. Son épouse Barbara et lui ont eu trois enfants : Ambroos (20), Jeanne (18) et Cecile (14). Les deux aînés militent activement. D.R. «M on frère et ma sœur m’ont convaincue de devenir végétarienne », raconte Cecile. « Ils m’ont sensibilisée à l’environnement. Et du coup, je me déplace à vélo et j’achète surtout des vêtements de seconde main. J’évite d’acheter des produits non européens et je privilégie les fruits et légumes locaux et de saison. » Il y a deux ans et demi, Koen Verwee et Guy Weyns, directeur de De Lijn, ont conçu Sign For My Future, une initiative citoyenne qui exige une loi climat, un plan d’investissement et un conseil chargé des matières climatiques. Koen dit avoir été mu par l’engagement de ses enfants. « Guy et moi avons réfléchi à ce que nous pouvions faire, en tant qu’entrepreneurs. » Koen admet que Sign For My Future a été stimulée par les marches des jeunes : « Anuna De Wever et les autres ont entamé les marches du jeudi quelques semaines avant le lancement de Sign For My Future. En réalité, Guy et moi avions déjà envisagé que quelques jeunes se manifestent et prennent la parole. Anuna & Co l’ont fait avec brio. Nous étions donc particulièrement ravis. Notre contribution au débat est d’avoir montré que non seulement les adolescents, mais aussi de nombreux chefs d’entreprise se soucient du climat. Des entreprises, le monde de l’enseignement, les classes moyennes, les citoyens... En fait, tout le monde réclame la même chose. » Cecile essaie de participer autant que possible aux marches du jeudi : « Il est important que nous nous fassions entendre. La première fois, nous étions trois de ma classe. La deuxième, tout le monde était là. J’incite mes copines à se préoccuper de l’environnement et elles adaptent réellement leurs habitudes. L’école y accorde aussi beaucoup plus d’importance pendant les cours. » Koen : « Vu les enjeux climatiques, nous ne pouvions pas, en tant que parents, nous opposer à sa participation à la manifestation. Dommage qu’elle manque les cours, mais nous savons que Cecile fait le nécessaire pour se mettre à jour. » L’impact du manifeste Les enfants ont suivi de près le lancement de Sign For My Future. Le thème de la transition s’est donc imposé naturellement comme sujet de discussion chez les Verwee. « Lorsque les enfants déclarent que le pollueur doit être le payeur, je m’efforce d’apporter des nuances », dit Koen. « La transition doit s’effectuer de manière socialement responsable, tout en permettant à nos entreprises de rester compétitives. » « Il faut s’attaquer à la pollution industrielle », répond Cecile, « mais je crois que les entreprises peuvent aider à instaurer les changements nécessaires. Elles détiennent beaucoup de pouvoir. Autant les avoir de notre côté. » Koen apprécie ce genre de discours, qui est aussi le message de Sign For My Future: il faut y parvenir ensemble. « Tout le monde doit se mouiller. 365 chefs d’entreprise se sont déjà joints à notre campagne. Voilà qui fait bouger les choses. Un CEO me racontait qu’après avoir signé notre manifeste, son personnel lui a fait remarquer l’incompatibilité de la ‘car policy’ avec cet engagement. Je pense aussi à une banque qui, au moment de signer, a décidé d’examiner quand elle pourrait retirer de son portefeuille les investissements en énergies fossiles. Elle a décidé dans l’intervalle de le faire d’ici 2020. Les signataires devront prendre leurs responsabilités face à l’engagement. » ● Peter Van Dyck 26 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 PRÉPAREZ-VOUS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux pros du bâtiment œuvrant en Région de Bruxelles-Capitale. SÉMINAIRES • Qualité de l’air intérieur // 1 j • Rénovation des tours // 1 j • Bâtiment durable et mobilité // 1 j FORMATIONS • Diagnostic pour la rénovation // 2 j • Rénovation partielle et par phase // 2 j • Chauffage et ECS // 4 j • Éclairage // 2 j • Réemploi de matériaux et d’éléments de construction // 2 j • Gestion de l’énergie // 3 j • Construction bois // 2 j • Energie : principes fondamentaux // 2 j • Agricultures urbaines et bâtiment durable // 2 j 50€/JOUR - SEPT - DEC 2019 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Batex Rue Simons - Architecte : A2M - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région bruxelloise 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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Génération(s) climat Olivia et Steven Beckers : « On peut et on doit vraiment faire plus pour le climat » On ne présente plus Steven Beckers. Occupé dans Art&Build jusqu'en 2011, Steven l’architecte a créé Lateral Thinking Factory. Il est ainsi un peu devenu Steven l’agriculteur, le précurseur des fermes urbaines. Visiblement, les gênes sont passés chez sa fille : à 19 ans, Olivia est végétarienne, étudiante au Middelburg Liberal Art&Science et pétrie de valeurs durables. N otre société est-elle capable, aujourd’hui plus qu’hier, d’évoluer radicalement sur la thématique du climat ? Et plus particulièrement si l’on se réfère à la décevante COP15 de Copenhague, voici dix ans ? À cette question, Olivia et Steven Beckers évoquent tous deux un « saut générationnel » : « Une des grandes différences entre 2009 et maintenant, c’est le changement de génération. La génération qui en 2009 était trop jeune est aujourd'hui en âge de changer les choses, peut-être à plus grande échelle. C’est une génération conscientisée depuis le plus jeune âge, qui comprend bien tous les enjeux climatiques. Il y a aussi un changement de valeurs vers plus de partage et de communauté, moins d'individualisme. » À cet égard, Olivia souligne l'importance des réseaux sociaux : « Ceux-ci sont un outil extraordinaire de mobilisation et de partage de l'information ». Elle témoigne aussi d'un beau sens critique et d'une réactivité bien marquée lorsqu'elle évoque le « foutage de gueule » (sic) de la COP21 de Paris. Visiblement, si les nouvelles générations ont changé en bien, on ne peut pas en dire autant des grand-messes climatiques... Clivage social ? Sur la question générationnelle, Steven Beckers se montre peut-être un peu plus nuancé, en particulier lorsqu'il 28 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 évoque les milieux sociaux différents : « La mobilité des jeunes est extraordinaire dans les milieux aisés ; elle diffuse cette conscience. Nos enfants sont beaucoup plus dans le ‘bon sens’ et actifs. Il est difficile de juger de ce phénomène dans des milieux moins favorisés, qui risquent de rester sur le côté, sauf pour le mouvement des jeunes pour le climat, très largement suivi. Les COP sont très loin de la population et assez stériles en communication ». Et Steven, tout comme Olivia, d'évoquer « les grandes réunions entre convaincus, qui accouchent de souris (...) depuis le sommet de la terre de 1992 à Rio ». Bref, pour reprendre mot pour mot la formule de Steven, « près de 30 ans pour montrer que le développement durable est mort ». Steven croit bien davantage dans l’économie circuliare, depuis qu'il a rencontré ses inventeurs Mc Donough et Braungart. Changeons-nous assez vite ? Quant à savoir si le rythme des évolutions positives est assez rapide, Olivia et Steven répondent un grand « non » à l'unisson. Olivia Beckers : « On doit faire beaucoup plus. Une prise de conscience collective est nécessaire, tant au niveau international, chez les grands industriels, qu'au niveau individuel. On doit aussi faire des efforts D.R. Génération(s) climat personnels et arrêter de penser qu'on est seul à le faire. C'est plus encourageant ; c’est comme une goutte d'eau qui fait des ondes. S’il y a un plus grand mouvement citoyen, les multinationales seront obligées de suivre ». À l'égard du rôle que peuvent jouer les gros acteurs économiques, Steven Beckers évoque l'exemple des GAFA qui devraient, selon lui, « non pas payer des impôts locaux, mais être obligés d'investir dans des business rentables régénérateurs et à impacts positifs sur les plans environnemental et sociétal », signant ainsi l'arrêt du greenwashing et mettant un terme à « l’obscure utilisation des taxes ». « Ne pas attendre le changement, mais être le changement » Le changement peut-il, doit-il passer par le politique ? À nouveau, père et fille font le même constat : « Jusqu'ici, les politiques n'ont pas fait grand-chose », constate Olivia. À ses yeux, « c'est la demande citoyenne qui doit montrer le chemin au politique ». Dans le même temps, Olivia admet que le citoyen « a tendance à attendre que ‘quelqu'un’ fasse le boulot – qu'il s'agisse de l'Europe ou de l'État – au lieu d'agir lui-même directement ». Or, elle estime que le citoyen a beaucoup plus d'impact qu'il ne le croit : « Il ne faut pas attendre le changement, mais être le changement ». À cette analyse, Steven souligne le courttermisme du politique : pour bien faire les choses, il s'agit pour celui-ci de « proposer une feuille de route, avec l’aide de la concertation et de la participation citoyenne ». Pour l'architecte, il faut fixer des objectifs forts et développer une vision à long terme : « Si certains passages sont parfois impopulaires, la vision, elle, reste comprise ». Une mobilisation qui fait plaisir à voir À la question de savoir si les choses ont évolué depuis l'organisation des fameuses marches climatiques, Olivia Beckers a le sentiment que le politique « n'a que peu réagi ». Elle se console toutefois par la prise de conscience collective qui, elle, a grandi. Visiblement, Olivia s'accommode mal de la langue de bois politique. Son papa souligne qu'elle s'étrangle littéralement en visionnant cette interview dans laquelle la ministre fédérale de l’Environnement Marie-Christine Marghem et sa collègue régionale Joke Schauvliege pointent du doigt la nécessaire conscientisation des étudiants... De son côté, Steven se dit enthousiasmé à la vue de la mobilisation des jeunes. « Je n'avais plus vu tel mouvement depuis ces fameuses manifestations contre la décision de l'État belge d'investir 30 milliards de francs belges dans de nouveaux avions de chasse. » De nombreux exemples inspirants, mais... Lorsqu'on verse dans la sphère économique, Olivia et Steven n'éprouvent aucune difficulté à trouver des exemples d'entreprises inspirantes dans leur manière de s’engager dans la lutte nécessaire contre le réchauffement. Olivia d'évoquer Fairphone, Ecosia ou Ocean Cleanup, et Steven de compléter avec les exemples de Desso, Delta Development (park 2020), Bigh, Mercato Metropolitano et Bioorg. Quant aux personnalités, c'est à Boyan Slat, l'initiateur d'Ocean Cleanup, qu'Olivia songe directement. Avec Tesla et Space X, Elon Musk est évoqué également, mais Steven est d'avis qu'il s'agit là de « pur business » et que, même si c'est visionnaire, « fuir la terre n'est pas une solution ». Olivia applaudit des deux mains cette pratique qui amène les entrepreneurs à partager la technologie pour améliorer les choses. Elle souligne la personnalité de Greta Thunberg, qu’elle considère comme une source d'espoir : « Même si cela ne dure pas, elle peut être une personnalité phare pour l’avenir ». Du côté de Steven, c'est Michael Braungart, Nicolas Hulot, Ellen MacArthur, Arnold Schwarzenegger et le couple Al et Tippa Gore qui émergent, mais aucun grand leader qui puisse véritablement faire bouger les lignes. « Peut-être parce qu'ils sont rares et fragiles ? » avance Steven, en pensant à des gens comme Alain Hubert ou Nicolas Hulot, qui ont pris pas mal de coups. « Et vous, Steven et Olivia, que faites-vous pour le climat ? » Olivia, végétarienne, tend vers le « zéro déchet » dans son appartement. Elle préfère le train à l'avion lorsqu'elle voyage et emprunte les transports en commun, mais elle mange aussi local, s'achète des vêtements et des meubles en seconde main, marche pour le climat, soutient les ONG comme Ocean Cleanup et 4Ocean, ramasse les déchets autant dans la ville qu'en pleine nature (Clean Walker) et conscientise les jeunes scouts... Ouf ! Du côté de papa, l'action passe évidemment par la vie professionnelle et par les actes posés dans la vie de tous les jours : comme Olivia, il prend le train plutôt que l'avion, réduit le plastique, trie parfaitement et tend lui aussi vers le « zéro déchet » sous l'influence de sa fille. Dans l'attente de la voiture à hydrogène, il continue à rouler dans sa bonne vieille Saab de 14 ans. Il gère aussi l'ONG Local Solutions Development Group en Éthiopie, donne des conférences et, enfin, aime jouer au guide pour les écoles sur sa fameuse ferme urbaine à Bruxelles.● Johan Debière Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 29
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Génération(s) climat Robert et Alice Fontaine : « Se donner jusqu'à 2030 pour agir, c’est trop tard » Le père, sensible aux évolutions technologiques qui font bouger le monde dans le bon sens, est impatient du rythme trop lent des changements. Sa fille est encore dix fois plus impatiente : voici le portrait de Robert Fontaine, Manager Strategic Planning et CSR à la Stib, et de sa fille Alice. chez les fabricants et les opérateurs de trottinettes ou de vélos électriques par exemple : « Ils n’ont pas un business à défendre, donc ils peuvent aller franchement vers des business models novateurs. » «J e vois davantage de mobilisation de certains publics, l’adoption de certaines technologies comme la voiture et les vélos électriques, et de pratiques comme la diminution de la viande ou le bio, mais le rythme s’est-il vraiment accéléré ? », s’interroge Robert Fontaine. « On freine certes certaines pratiques nuisibles à l’environnement (voitures diesel, huile de palme…), mais on est loin des mesures drastiques nécessaires. » À ses yeux, se donner jusqu'à 2030 voire 2050 pour les échéances les plus urgentes est clairement insatisfaisant. Pour Robert, il est capital d'accompagner le citoyen dans les changements, sans quoi « nous prenons le risque de ne pas pouvoir atteindre les objectifs ». Quant à savoir sur quelle cible se fixer en priorité, sa fille Alice (16 ans) évoque les grandes multinationales qui « doivent changer les premières, car elles ont à la rigueur plus d'impact que les politiques ». Les marches pour le climat ont-elles permis de faire bouger les choses ? Robert ne le pense pas, même si elles ont pu contribuer à « faire remonter le sujet de quelques places ». De son côté, Alice estime qu’elles ont au moins permis de prouver que les jeunes sont massivement sensibilisés à la thématique climatique, avec un effet ricochet sur la politique : « Comme ce sont les électeurs de demain, je pense que cela a un impact ». Comme son papa, Alice pense que cela s'est constaté dans la campagne électorale. S’il est un acteur économique à mettre en évidence, Robert cite l’exemple de Colruyt, « qui innove pas mal avec ses éoliennes, ses panneaux photovoltaïques et ses tests de propulsion à hydrogène ». Bien placé pour parler des évolutions dans les transports publics, il évoque aussi l'électrification des bus, qui est à ses yeux un changement majeur. Mais les évolutions les plus fortes, c'est du côté des start-up et des petites entreprises qu’il les observe, Alice D.R. Robert Fontaine à droite (Stib) D.R. Pas si facile de voyager durable... Robert tend aussi à limiter sa consommation de viande. Sans l’avoir complètement bannie, il a pris le pli d'en manger moins souvent, mais de meilleure qualité. « J'achète bio systématiquement et fair trade quand c’est possible. » Alice se déplace elle aussi à pied et en transports en commun. Avec un papa qui a des responsabilités à la Stib, ça tombe sous le sens. Alice pousse plus loin son effort puisqu'elle ne mange plus du tout de viande. Son prochain camp guide sera « zéro déchet », avec des achats en vrac, la fabrication de t-shirts avec de la deuxième main, du savon et du shampooing écologiques… Et puis, Alice a aussi participé à plusieurs marches pour le climat, mais ça, vous vous en doutiez un peu... ● Johan Debière 30 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Concrètement, que font Robert et Alice pour apporter leur pierre à l'édifice ? « Je me rends au bureau à vélo ; j'équipe ma maison de vannes intelligentes afin d'optimiser le chauffage ; j'évite les produits qui ne sont pas de saison et/ou qui viennent de loin ; je recycle aussi l’eau de pluie ; je privilégie le train et je bannis l’avion des voyages effectués en Europe ». Robert évoque ainsi ce périple que lui et sa famille voulaient effectuer jusqu'à Venise en train de nuit : « La veille, nous avons appris que les grèves SNCF nous priveraient de ce voyage. En dernière minute nous avons, à regret, pris des billets d’avion ». Génération(s) climat Sibylle, Pierre, Isabelle, Elodie et Stéphane Moulin en Bolivie, sans trucage. Isabelle et Elodie Chaput : « Où sont les spécialistes ? » Après de nombreuses années passées à travailler pour des fédérations en tant que spécialiste du climat et de l'environnement, notamment à la FEB et chez Febeliec, Isabelle Chaput était particulièrement légitime pour nous livrer son regard sur les manifs. D'autant qu'Elodie, sa fille de 17 ans, y était. A vec son expérience dans le domaine climatique (elle a assisté à de nombreux sommets et évolué au plus près des négociations), Isabelle Chaput porte un avis autorisé : « Les chose changent beaucoup plus vite qu'avant. Il y a désormais une masse critique qui est plus au courant des choses. Les manifestations constituent un signe très clair de cette évolution ». Et de souligner qu'en 1990, absolument personne ne parlait des COP : « Cela n'a commencé à émerger qu'à partir des COP de Copenhague et de Paris. Or, en 2020, nous en seront déjà presque à la 26e COP... ». Aussi, quand sa fille Elodie a pris part à la deuxième manif pour le climat, Isabelle a applaudi des deux mains : « J'avais besoin de montrer que j'étais là et qu'il est temps que l'on mette des choses en place pour que l'environnement soit plus sain », résume sa fille Elodie. Ce qui frappe avant tout Isabelle lorsqu'elle observe la société, c'est ce grand contraste qui apparaît entre la jeunesse et la classe politique : « Les jeunes s'intéressent beaucoup plus à la politique qu'avant. Face à eux, je relève que la plus grosse faiblesse des politiques, c'est leur manque d'expertise ». Pour inverser le cours des choses, en particulier sur la thématique climatique, et pour attirer ceux qui disposent de l’expertise nécessaire au sein des cabinets, « il est important d'avoir des personnages charismatiques », souligne-t-elle. « Mais où sont-ils ? » Sur un plan organisationnel, Isabelle se réjouit du fait que ses trois enfants fréquentent le lycée Mater Dei à WoluweSaint-Pierre : « C'est à 1,5 km de la maison. Le trajet quotidien à vélo ne leur pose aucun problème ». La voiture ? Elle sort peu et, quand elle sort, elle est souvent pleine : « C'est une voiture familiale avec laquelle nous covoiturons beaucoup, notamment pour les activités sportives ». L’été, la famille enfourne le matériel de camping dans l'auto avant de partir en virée. Le choix d'habiter Bruxelles et d’ailleurs pour eux une source de joie : « Il nous suffit de traverser l'avenue de Tervueren pour aller nous promener dans les bois. Et pour aller travailler dans Bruxelles, les déplacements en transports en commun sont vraiment très faciles. C'est une vraie qualité de vie, une grande satisfaction pour moi de ne pas être coincée dans les embouteillages comme tous ces gens qui pensent avoir fait le bon choix en s'installant à la campagne », souligne-t-elle. Bottom-up plutôt que top-down Quelle approche développer ? Isabelle est plutôt disciple du bottom-up et des discours positifs : « Pendant des années, j'ai travaillé sur des approches top-down, mais je suis désormais d'avis qu'il faut réconcilier le local avec l'action engagée au niveau international. Autre observation : je ne conseille pas les approches catastrophistes comme celle de de JeanPascal van Ypersele ou de Roland Moreau (ndlr : ancien industriel puis directeur de Greenpeace, passé ensuite au SPF Environnement ; aujourd'hui retraité actif). Je suis persuadée de la force de mon business model qui consiste à faire des projets, à en montrer les bénéfices, à communiquer ». Un peu sur le modèle d'un Bebat, que sa fille Elodie s'empresse d'évoquer lorsqu'on lui demande de citer une entreprise qui lui semble incarner cette capacité à changer la société. En tout état de cause, à Mater Dei, le changement, c'est déjà maintenant : « À l'école, je remarque qu'il y a moins de déchets, que l'on trie plus et que l'on porte une plus grande attention à la problématique climatique ». ● Johan Debière Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 31 D.R.
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Génération(s) climat out to be Brussels D.R. De gauche à droite : Emil, Mathilde, Egbert, Peter et Charlotte (Frederik était absent). Egbert et Mathilde Buursink : « Les mots ne suffisent pas » La famille d’Egbert Buursink a la fibre écologique. Le General Manager de The Hotel Brussels a quatre enfants âgés de 11 à 19 ans. L’aîné, Emil, fait des études d’ingénieur à la TU Delft et veut développer plus tard des solutions pour le climat. Sa sœur Mathilde (17) et son frère Frederik (15) ont déjà participé à des marches pour le climat. Peter, le cadet, est encore un peu trop jeune. M athilde étudie la photographie. C’est elle qui s’implique le plus pour l’environnement. Elle trouve les manifestations moins importantes que sa contribution personnelle à la lutte contre le réchauffement. Mieux vaut des actes que des paroles : « Lorsque nous abordons le climat à la maison, nous discutons de ce que les jeunes cherchent à obtenir avec ces marches. Et puis surtout, ce qu’il y a moyen d’améliorer. » Egbert confirme que les initiatives personnelles en faveur de l’environnement animent souvent les discussions. « Mathilde est végan et veut nous convaincre de réduire ou supprimer la consommation de viande. Les débats restent sereins. Mon épouse est végétarienne et moi, je réduis autant que possible la nourriture carnée. Mathilde aime les concerts. Nous avons une voiture, mais cherchons parfois ensemble la manière la moins polluante de nous rendre sur place. À vélo, en transports en commun... Mathilde et Emil ne souhaitent d’ailleurs pas obtenir un permis de conduire. » Mathilde : « Frederik a pris part à presque toutes les marches de jeunes. Moi, moins souvent, mais je le fais quand c’est possible. Je trouve essentiel de montrer que les jeunes se préoccupent du réchauffement climatique. Je voudrais que les gens prennent davantage conscience de leur impact sur l’environnement. Nous devrions mieux réfléchir à la consommation de viande, à la pollution par le plastique et à notre habitude de tout jeter à la poubelle. » Quelques doutes Egbert se réjouit de l’implication de ses enfants, mais il insiste sur l’importance d’un rôle actif. « Je me suis d’abord demandé si leur participation aux marches pour le climat était nécessaire. 32 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 J’accepte que Mathilde y prenne part, parce qu’elle s’efforce elle-même de donner le bon exemple. J’ai eu quelques doutes à l’égard de Frederik. Pour moi, l’école est non seulement une obligation, mais aussi un privilège. Manifester est une raison trop facile pour brosser les cours. Je veux bien ne pas contester les motifs de Frederik, mais les mots ne suffisent pas. Mathilde l’a déjà mis au défi de se passer de viande pendant une semaine. Et il l’a fait. » Le père a une tout autre approche de la question climatique que ses enfants : « Je suis plus attentif aux conséquences économiques de certaines mesures climatiques parce que j’évolue dans le monde de l’entreprise. En famille, nous ne partons jamais en vacances en avion. D’un point de vue entrepreneurial, je reconnais toutefois l’importance économique de l’aviation. » Egbert estime pourtant que les entreprises font beaucoup trop peu pour le climat. « Nous devons sensibiliser nos collaborateurs, fournisseurs et clients et insister sur notre responsabilité à tous. L’entreprise qui veut garder une raison d’exister à long terme, ne peut faire l’économie d’une politique climatique active. Je plaide pour la formation du personnel en ce sens. » Mathilde a du mal à évaluer les initiatives des entreprises en faveur du climat. Elle est en revanche convaincue du pouvoir qu’a le consommateur de forcer les marques au changement. « Je préfère acheter un article un peu plus cher qui dure plus longtemps, qu’un produit bon marché qui finira vite à la poubelle. Au supermarché, nous évitons les fruits et légumes importés d’un pays lointain. Et quand je vais faire des courses avec maman, je lui demande de choisir des produits sans emballage plastique inutile. » ● Peter Van Dyck Beaucoup c'est bien, mais trop is te veel Aussi petite soit-elle, la Belgique montre souvent la voie quand il s'agit de recyclage. Notre pays figure parmi les meilleurs élèves de la classe au niveau européen. Et nous sommes souvent pris en exemple, entre autres par nos voisins français, en matière de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) appliquée aux emballages industriels. Cette habitude d'être le bon élève et de relever les défis a toujours été inscrite dans l'ADN de Valipac. Récemment, de nouvelles initiatives ont d'ailleurs été prises qui permettent aux producteurs de déchets d'emballages industriels d'aller plus loin encore, en jouant résolument la carte de l'économie circulaire, notamment avec un partenariat noué entre le producteur de briques Wienerberger, Total, Rymoplast et Oerlemans avec le concours de la FEMA et de Go4Circle. Ensemble, ces acteurs ont en effet décidé de rendre possible la fabrication et l'utilisation de housses en plastique fabriquées à partir de 50% de matière recyclée produite par Rymoplast. Résultat : une fois utilisés, les films plastique sont récupérés et réintroduits dans la production pour donner de nouvelles housses. Beaucoup, c'est parfois aussi trop À n'en pas douter, d'autres initiatives suivront. Inspirés par cet exemple, des industriels désireux de s'inscrire dans une gestion circulaire de leurs emballages leur emboîteront le pas. Et Valipac aura toujours à cœur de les assister dans ces progrès. Très bien, mais les nouvelles exigences pour les taux de recyclage placent la barre très haut... La transposition des objectifs européens au niveau belge ne manque pas d’ambition : selon les propositions, le taux de recyclage des emballages en plastique passera à 65 % d’ici 2030. Cette fois, selon Valipac, ces exigences risquent vraiment d'être improductives, d'autant que les répercussions pour l’industrie belge n’ont pas été examinées. Pour être réaliste, la révision des taux de recyclage doit faire l’objet d’une analyse objective en concertation avec le secteur. Se concentrer sur son métier pour être efficace C'est une véritable responsabilité qui pèse sur les épaules des producteurs et sur ceux de Valipac. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elle est dite « élargie » (on parle en effet de REP). Cela en dit long sur la charge de travail que représente la gestion des emballages une fois les produits déballés... Ce travail, Valipac veut pouvoir l'assumer parfaitement afin de mettre toutes les chances de son côté pour parvenir à une économie qui soit réellement circulaire. L'association estime donc prudent de pouvoir se concentrer sur le cœur de son activité, à savoir, continuer à intensifier les collectes sélectives et le recyclage des déchets d’emballages industriels auprès des entreprises. Parallèlement, Valipac mise, par des actions de terrain, sur la sensibilisation de ses partenaires à l’écoconception et à l’intégration de contenu recyclé dans la fabrication de nouveaux produits. www.valipac.be Les housses en plastique utilisées par Wienerberger pour filmer ses palettes de briques incorporent 50 % de matière recyclée.
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Green Gérer le risque climatique : un enjeu économique pour les villes C’ est une étude réalisée par Lloyd’s, LA référence en matière actuarielle, qui l’a révélé en 2018 : le plus gros risque auquel Bruxelles est exposée, au même titre que plusieurs autres grosses villes européennes d’ailleurs, ce n’est pas du côté des crises financières qu’il faut le chercher, ni même du côté des pandémies, comme l’épisode H5N1 ou celui, plus récent, lié à la résurgence de maladies comme la rougeole ou la tuberculose, mais du côté des... inondations, et plus largement des manifestations liées aux dérèglements climatiques. Dérèglements que les assureurs intègrent désormais dans la gestion des risques, comme nous le confiait voici quelques mois le CEO d’Ageas. En 2018, Lloyd’s avait estimé à près de 250 millions de dollars les risques liés aux inondations, laissant à distance les risques financiers (230 millions de dollars) et plus loin encore, à 210 millions de dollars, le coût lié aux cyberattaques dont on parle pourtant beaucoup. Dans quelques semaines, avec la publication du nouvel index de Lloyd’s, nous verrons dans quelle mesure la situation a évolué ou... s’est dégradée. Quoi qu’il en soit, à bien consi34 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Bruxelles connaît régulièrement des épisodes d’inondation, comme ici à Woluwe, en 2016. © Belga dérer le nombre de soucis rencontrés récemment lorsque les éléments se déchaînent, il y a visiblement encore beaucoup de pain sur la planche. Carte des zones inondables À Bruxelles, le politique a pris conscience de la nécessité de bien appréhender ces phénomènes extrêmes, faute de pouvoir les prévenir. « Nous avons établi une carte des zones inondables », expliquet-on à Bruxelles Environnement. « Il s’agit d’une sorte de cadastre qui détermine les zones où des inondations sont susceptibles de se produire, en fonction de renseignements établis sur une base scientifique, d’une part, et d’autre part selon des observations rassemblées par le Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente de la Région (SIAMU), par le Fonds des Calamités et par Vivaqua. » Un peu plus en amont, du côté du réseau d’égouttage, la situation n’est guère brillante : l’état des 2.000 km d’égouts est assez mal connu, l’égouttage double séparant eaux pluviales et eaux usées quasiment inexistant et l’étanchéité des conduites souvent très relative. Outre les effondrements qui se sont multipliés au cours des dernières années, le mauvais état du réseau de conduites peut contribuer Les conséquences du dérèglement climatique constituent désormais une menace sérieuse pour les villes et leurs entreprises, plus encore que le coût lié aux cyberattaques ou les risques liés aux pandémies comme celle du H5N1, en 2004... à accentuer les conséquences de précipitations inhabituelles. Avec les conséquences que l’on sait. Plan Pluie Dès 2008, la Région a agi de manière conséquente en actionnant le Plan Pluie, plan complété par la mise en place de la plateforme de coordination réunissant les différents opérateurs et acteurs de l’eau de la Région. Un peu plus tôt, en 2006, le placement des citernes d’eau de pluie avait même été rendu obligatoire pour toute nouvelle construction. En plus du double égouttage auquel la Région accorde désormais beaucoup d’importance, d’autres actions efficaces sont désormais engagées, encore en aval, mais aussi de plus en plus souvent en amont. Ainsi, l’installation de toitures vertes est encouragée par des primes, de même que l’aménagement de surfaces perméables sur les zones de parking. Il y a urgence : entre 1955 et 2006, le taux d’imperméabilisation des sols n’a cessé de grimper, passant de 27 à 47 %. Aujourd’hui, un mouvement s’est engagé en sens contraire et la tendance au bétonnage cède peu à peu la place à la perméabilisation. Par ailleurs, la Région cherche à réconcilier les Bruxellois avec les cours d’eau. Encore très présents il y a un siècle, ceux-ci sont revenus comme par enchantement : « C’est ce maillage bleu qui nous permettra peu à peu de mieux gérer les précipitations en réintégrant l’eau dans la ville, en séparant les eaux usées des eaux propres et en engageant un mouvement de perméabilisation des sols, là où l'on ne jurait que par le béton, et en privilégiant la rétention d’eau et la temporisation des écoulements, avec des toitures végétalisées ou en récupérant les eaux pluviales dans des citernes. » Serious game Aujourd’hui, le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) a été incorporé dans le Plan de Gestion de l’Eau couvrant la période 2016 à 2021. Récemment, c’est la Ville de Bruxelles qui s’est distinguée de manière originale en lançant l’EcoRun, un ‘serious game’ qui permet de sensibiliser aux risques liés aux inondations, au phénomène de formation d’îlots de chaleur et, plus globalement, à la vulnérabilité du territoire de Bruxelles-Capitale face aux manifestations du réchauffement. Avec l’objectif ambitieux de réduire ses émissions de 40 % et de favoriser l’autoproduction d’énergie renouvelable pour 27 % de la consommation. Ces risques climatiques, Bart Corijn les prend très au sérieux. Au sein de l’association The Shift, il milite auprès des villes, des communes et des institutions publiques pour qu’elles retirent leurs avoirs des placements liés des Marolles, Triodos est ouverte aux particuliers, mais aussi aux entreprises. Depuis son lancement en Belgique, Triodos n’a eu de cesse de se détourner des business qui peuvent nuire directement, mais aussi indirectement à l’environnement et au bon état de la planète. En mettant l’argent qui lui est confié au service du financement de projets entrepreneuriaux qui contribuent à un changement positif et durable. Parmi les mesures prises ces dernières années : l’installation de bassins d’orage, comme ici dans la vallée du Struykbeek © Belga Gazon maudit À Bruxelles, l’éco-entrepreneur Louis De Jaeger s’est récemment distingué avec une action de sensibilisation menée sur ce qui était la pelouse de l’Atomium. Pour refaire cet espace vert détruit par les vicissitudes de l’hiver, il a proposé de remplacer la pelouse ordinaire par de la verdure, des fleurs et d’y planter un pommier. L’avantage est double : l’aménagement augmente la capacité du sol à stocker les précipitations et il soutient la biodiversité. http://byebyegrass.eu aux énergies fossiles, responsables du phénomène de réchauffement. Bart sait de quoi il parle : il y a quelques années, il travaillait au sein d’une grande banque et a œuvré comme gestionnaire de risques. Il dirige aujourd’hui un groupe constitué d’investisseurs institutionnels, assureurs et fonds de pension, qui réfléchissent à un mouvement de désengagement en prenant soin toutefois d’éviter l’utilisation du mot « désinvestissement », auquel il préfère de loin le vocable « investissement favorable au climat ». Triodos, la banque durable Cette volonté de se détourner des placements à risques, c’est aussi une ligne adoptée par la « banque verte » Triodos, fondée par le Néerlandais Peter Blom. Établie à Bruxelles, au cœur du quartier Outre les prêts aux entreprises travaillant dans le tabac ou dans l’industrie du jeu de hasard, sont proscrites par cette banque, qui se veut éthique, les activités liées au commerce de fourrure, les activités susceptibles de nuire à l’environnement, les activités liées aux armes... Exemple concret : c’est auprès de Triodos que la société de promotion immobilière durable Ethical Property Company a trouvé plusieurs financements qui lui ont permis de faire sortir de terre le beau projet Mundo-B, à Ixelles. Un endroit où l’on applique précisément tous les principes susceptibles de rendre une ville plus résiliente, en particulier la citerne de 30m² pour la récupération d’eau de pluie qui alimente les sanitaires du bâtiment. ● Johan Debière Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 35
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Green Un Green Deal pour la logistique urbaine Une ville, c'est un va-et-vient incessant de biens et de personnes. Pour les © Getty personnes, en tout cas dans les grandes villes comme Bruxelles, on a évidemment la chance de pouvoir compter sur les transports en commun et donc, de limiter les émissions de CO₂. Pour les marchandises par contre, c'est tout autre chose... T rouver une manière intelligente de transporter des biens dans les grandes villes tout en évitant au maximum voire totalement les nuisances qui y sont liées ? C'est une question vitale pour une zone comme celle de Bruxelles. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si la capitale de l'Europe, qui figure parmi les plus embouteillées, est aussi celle qui abrite les meilleurs spécialistes de la mobilité. Parmi eux, Sara Verlinden et Cathy Macharis, toutes deux actives à la VUB et expertes en mobilité et logistique urbaines au sein du groupe de recherche Mobi (Mobility, Logistics and Automotive Technology). Ou le bureau de consultance Stratec dont l'expertise est même reconnue au niveau international en matière de mobilité et en économie des transports. Parfois, ce sont les interdictions qui nous font brutalement remarquer que la mobilité des biens pose question dans une grande ville. C'était encore le cas en février dernier avec cette motion déposée par la majorité PS-Ecolo d'Ixelles, proposant de bannir les poids lourds des rues de la commune. L'échevin de la mobilité pointait – à juste titre d'ailleurs – l'efficacité toute relative d'un GPS dans un milieu urbain aussi dense pour des chauffeurs non-bruxellois... Peu de kilomètres, mais beaucoup de pollution De fait, on peut comprendre l'exaspération. D'après les études les plus récentes organisées par Mobi-VUB, la 36 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 logistique est responsable d'au moins un quart des émissions de CO₂ liées à la mobilité, alors qu'elle ne représente que 10 à 20 % du total des kilomètres parcours dans les villes. C'est dire combien cette activité est pénalisante pour une cité comme Bruxelles : camions surdimensionnés à l'arrêt, moteur tournant ; camionnettes parquées en double file générant leur lot d'embouteillages ; et, comme le soulignait cette élue ixelloise, GPS incapables de réagir assez finement pour guider efficacement les conducteurs (ndlr : Bruxelles-Capitale compte pas moins de 5.000 voies). En plus des émissions de CO₂, on vous passe le problème des particules fines, des affections respiratoires en explosion, des nuisances sonores... Certains évoquent l'interdiction des fonctionnements à flux tendus et même, pour les plus radicaux, de la logistique en ville tout court. Mais en réalité, combien sont prêts à accepter les conséquences de ce qui paraît être un combat d'arrièregarde ? Gratuité pour les livraisons... le lendemain Si l'on en croit les résultats des deux baromètres Pulse of the Online Shopper réalisés en 2017, puis en 2018, la réponse est claire : lorsqu'un achat est effectué en ligne, non seulement le consommateur s'attend à être livré rapidement, mais ses attentes progressent chaque jour davantage avec, en 2018, le souhait de pouvoir bénéficier de la gratuité pour cette livraison (dans 62 % Green des cas) et même de pouvoir renvoyer la marchandise si elle ne lui convient pas (dans 62 % des cas également). Certes, le baromètre 2018 a permis de souligner que les acheteurs européens pouvaient se montrer globalement très flexibles quant au temps d’attente de leur commande dès lors que la livraison était gratuite, ce qui permet une plus grande optimisation des opérations logistiques et donc des camions mieux remplis, mais la concurrence entre e-commerçants alimentant la course au plus offrant, la gratuité est aujourd'hui de plus en plus fréquente pour des achats réceptionnés dès... le lendemain de la commande. Miser sur le collectif et le collaboratif Dans ces conditions, le chantier engagé avec le Green Deal pour la logistique urbaine, signé en avril dernier à Bruxelles dans les locaux de la FEB, prend tout son sens. L’initiative est centrée sur les villes de la Région flamande, mais les réalités explorées sont bien sûr transposables à Bruxelles. Pas moins de 35 parties ont décidé de signer ce document fondateur, qui jette les bases de la logistique urbaine, en présence des ministres flamand de l'environnement, de l'énergie, des travaux publics et de l'innovation. Cornaqués par The Shift, financièrement soutenus par la Fondation Roi Baudouin, orientés sur le plan technique par les conseils de Mobi-VUB, suivis par le Bond Beter Leefmilieu, par l'Association des villes et des communes flamandes, par l'Agentschap Innoveren en Ondernemen (VIL) et par le département Mobilité et Travaux publics et de l'Environnement du gouvernement flamand. Pour relever ce défi d'une logistique qui puisse tendre vers le zéro émission, c'est à l'intelligence collective que The Shift et ses partenaires ont décidé d'avoir recours. Les acteurs qui ont décidé de s'associer à l'initiative du Green Deal ont pris le parti de faire baisser le nombre de kilomètres parcourus, mais aussi d’effectuer les trajets à des moments où cela pose moins de problèmes, avec des véhicules aussi écologiques que possible, voire avec des véhicules zéro émission. Changer aussi de paradigme à Bruxelles À travers le Green Deal Stedelijke Logistiek, septième Green Deal signé chez nos voisins flamands, les partenaires ont par exemple bon espoir de faire livrer jusqu'à des chantiers de construction à l'aide de vélos cargos et de faire circuler les sociétés de courrier express avec des véhicules zéro émission. Pour ce faire, ils se sont appuyés sur l'expertise accumulée dans ce domaine par Sara Verlinden et Cathy Macharis. Bon à savoir : une de leurs dernières études, publiée en février dernier et axée sur le cas de Bruxelles, a permis de constater que le marché de la distribution de colis y est encore et toujours dominé par les véhicules classiques et les modes de fonctionnement traditionnels, tout en soulignant que Les initiatives concrètes Parmi les nombreuses entreprises associées à l'initiative Green Deal, on trouve Addax Motors, ASX-Ibeco, BeCommerce, Bpost, Bopro, Cargo Velo, CityDepot, Colruyt Group... Addax Motors s'engage par exemple à mettre à la disposition des utilisateurs urbains des camions électriques compacts. Des démonstrations seront par ailleurs organisées pour encourager les entreprises à s'engager dans cette voie. L'entreprise ASX-Ibeco a quant à elle décidé de remplacer deux camionnettes par trois vélos-cargo. Ceux-ci permettront d'assurer la livraison de petits paquets dans la province d'Anvers. Autre acteur de la livraison express, mais à une autre échelle, avec DHL Express BE. La société de courrier express testera à Gand et Anvers le remplacement des camionnettes de livraison habituellement utilisées par des vélos-cargo. Et cet essai semble bien parti pour se développer puisque d'ici 2020, DHL prévoit de l'étendre à des villes comme Louvain, Courtrai, Malines, Ostende et Hasselt, mais aussi Liège, Namur et... Bruxelles. L’un des enjeux de la logistique urbaine, c’est la livraison « juste à temps » des achats en ligne. les réglementations et la gouvernance avaient de plus en plus tendance à mettre en avant des techniques et des modèles de transport alternatifs, comme les vélos cargos ou les plateformes de collaboration. La voie est toute tracée...● Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 37
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Green Brussels Airport : champion économique, champion écologique Avec près de 25,7 millions de passagers en 2018, Brussels Airport est la principale porte d'entrée de la capitale de l’Europe. C'est aussi la deuxième plateforme logistique belge pour le commerce international, après le port d’Anvers. En 2018, plus de 730 000 tonnes ont transité par sa zone de fret, Brucargo, où l’on recense une bonne centaine de sociétés. © Belga F 1 leuron économique, Brussels Airport a aussi pour ambition d'être une entreprise modèle, réduisant au maximum l'impact de ses activités. Voici ce que nous avons retenu de notre visite des installations aéroportuaires : ÉNERGIE et CO2 : En 2012, Brussels Airport est devenu le premier aéroport au monde à être certifié ISO 50001, une norme qui aide les entreprises à réduire et optimiser leur consommation énergétique, et diminuer leurs émissions de CO2. L’aéroport a opté pour l’éclairage LED, du matériel IT à faible consommation et l’isolation énergétique poussée des infrastructures. Il mise également sur l’énergie renouvelable, avec une politique d’achat d’électricité 100 % verte, mais aussi une production propre : ses panneaux solaires ont produit près de 2800 MWh en 2017. L’aéroport dispose également de cogénération au gaz naturel, permettant d’assurer à la fois la production de chaleur et énergie. Toujours pour diminuer ses émissions de CO2, Brussels Airport privilégie les véhicules électriques ou au CNG. Sur les pistes, les avions peuvent procéder à des atterrissages en mouvement continu. Leur circulation au sol est limitée autant que possible et les appareils doivent couper tous les moteurs auxiliaires à l'arrêt. Autant de mesures qui réduisent les émissions de CO2, mais aussi le bruit. Grâce à quoi, depuis 2010, Brussels Airport a déjà diminué sa consommation d’énergie de plus de 11 % et ses émissions de CO2 de plus de 34 %. Objectif, d’ici 2030 : atteindre des taux de réduction de 25 % (énergie) et 40 % (CO2). Pour compenser les émissions résiduelles, Brussels Airport collabore avec le bureau CO2logic, ce qui lui a permis d’atteindre dès 2018 la neutralité CO2 pour ses propres opérations (pas celles des compagnies aériennes) et d’obtenir l’Airport Carbon Accreditation 3+. 38 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 2 3 BRUIT : Inévitablement, qui dit avion dit bruit. Brussels Airport fait cependant tout pour diminuer les nuisances sonores, notamment via l’imposition de tarifs différents pour l’utilisation des pistes : les avions les plus bruyants paient un montant trois fois plus élevé que les appareils moins tapageurs. D’autres mesures portent sur la limitation des créneaux de nuit, la désignation d’horaires et de zones spécifiques pour les tests moteurs, différents services au sol pour limiter l’usage des moteurs auxiliaires, etc. Au total, le nombre des personnes impactées a été réduit de près de 56 % depuis 2010. EAU : Brussels Airport ambitionne non seulement de réduire sa consommation d’eau, mais aussi d’éviter tout rejet dans la nature d’eau potentiellement polluée. L’aéroport a ainsi investi dans un système séparatif de récupération et de stockage de l’eau, et dispose de sa propre installation d’épuration. En fonctionnement depuis 2010, celle-ci traite jusqu’à 2,4 millions de litres par jour (provenant du terminal, de l’hôtel, des bureaux et des avions eux-mêmes). L’eau épurée est utilisée en partie par le golf voisin pour l’arrosage de ses terrains. Ce ne sont là que quelques aspects environnementaux sur lesquels travaille Brussels Airport. Mobilité, déchets, pollution des sols, biodiversité, construction durable s’inscrivent également dans sa stratégie de durabilité. Des efforts qui montrent qu’il est tout à fait possible pour une entreprise de réduire considérablement son impact environnemental sans mettre en péril son activité économique. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; T +32 2 643 78 26 Smartloop: comment GAGNER de la PLACE en UN CLIC dans son entreprise Avec la plateforme Smartloop.be, l’asbl Recupel vous fait entrer dans l’ère du recyclage 2.0 pour les équipements électriques et électroniques qui encombrent votre espace de travail. Pour les entreprises confrontées à 1001 choses à régler au quotidien, gérer les déchets électriques et électroniques passe souvent au second plan. Les équipements s’entassent alors dans le coin de l’entreprise où on les oublie peu à peu avant de se rendre compte qu’ils s’accumulent et qu’ils prennent de plus en plus de place. Une enquête récente réalisée par l’asbl Recupel a permis de déterminer qu’en moyenne, 200 kilos d’équipements hors d’usage traînent dans les locaux des entreprises belges. C’est pour permettre à toutes les entreprises, y compris les PME, de gérer facilement ces équipements que l’asbl Recupel a créé Smartloop. Plate-forme digitale et transparente Qu’est-ce que Smartloop.be ? C’est une plate-forme digitale et entièrement transparente, accessible aussi bien sur ordinateur que sur smartphone, sur laquelle vous pouvez poster une photo de l’équipement dont vous souhaitez vous débarrasser. Très visuelle et très intuitive, la plate-forme vous donne la possibilité de vous défaire avec une facilité étonnante de vos GSM, laptops, ordinateurs de bureau, frigos... Une fois l’équipement renseigné, vous pouvez encore déterminer son statut : réutilisable, à recycler ou les deux. Que se passe-til ensuite ? Un ou plusieurs collecteurs agréés avec lesquels l’asbl Recupel travaille marqueront leur intérêt via la plateforme. En consultant votre tableau de bord personnel, vous pourrez identifier ces collecteurs et choisir celui avec lequel vous préférez travailler. Bref, une solution facile, qui ne vous coûte (presque) rien et peut même vous rapporter de l’argent ! Grâce aux nombreux collecteurs enregistrés, les prix restent très compétitifs ! Résolument pratique et intuitive Très pratique, la plate-forme offre une série de fonctionnalités toutes plus intéressantes les unes que les autres: une fois en contact avec le collecteur, vous pouvez déterminer la date et même l’heure à laquelle le collecteur passera ou encore le nom de la personne avec laquelle le contact devra être établi ce jour-là. Vous pourrez préciser si l’enlèvement doit se faire au rez-de-chaussée ou à l’étage. Ou encore préciser si un espace de parking est disponible devant votre bâtiment pour charger les équipements dont vous souhaitez vous débarrasser. Tout peut se faire par un système de chat intégré à la plate-forme ou en signalant vos souhaits dans une fenêtre prévue à cet effet sur votre espace personnel. En outre, l’accès est réservé à l’ensemble des collecteurs agréés. Vous êtes donc sûr de pouvoir faire jouer la concurrence et de bénéficier des meilleures conditions et du meilleur service pour l’enlèvement de vos équipements, avec la certitude et la satisfaction d’avoir confié votre matériel à des recycleurs qui respectent scrupuleusement les législations environnementales en vigueur. Gestion des ressources optimisée Sur le plan de la gestion des ressources, cette optimisation de la récupération des équipements hors d’usage est vraiment capitale. Elle permet en effet de récupérer les matières premières contenues dans les équipements tout en respectant scrupuleusement les prescrits des différentes régions en matière de recyclage. Bref, en passant par Smartloop, vous vous donnez la garantie de fonctionner aux meilleures conditions (les vôtres), dans les délais les plus courts et dans le respect total des prescrits environnementaux. Une première phase de test a été initiée du 23 avril au 4 octobre. Elle concernera spécifiquement Bruxelles et le sud-ouest de la Flandre. Le 4 octobre, Recupel procédera à une évaluation avant de lancer définitivement le système pour l'ensemble de la Belgique. Signalons encore que l’asbl Recupel est prête à partager son expertise et ses expériences. Une démarche qui peut en particulier se révéler intéressante pour les entreprises implantées en Belgique et qui disposent d’implantations dans des pays voisins. powered by www.smartloop.be • www.recupel.be
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PUBLIREPORTAGE OÙ TROUVER DES COLLABORATEURS MULTILINGUES QUI ONT DE L’EXPÉRIENCE ? NULLE PART, VOUS LES FORMEZ VOUS-MÊME Tom Rommens est responsable du recrutement chez Securitas. Chaque année, il cherche environ 1300 agents de gardiennage. La liste des conditions auxquelles les candidats doivent répondre n’est pas à sous-estimer : ils doivent être motivés, avoir de l’expérience et aussi être multilingues. Au lieu d’attendre la bonne personne, Tom a commencé à travailler avec Select Actiris pour former lui-même le candidat idéal. Une r « Grâce à Actiris, j’ai suivi une FPI en entreprise, ou formation Tom Rommens, responsable du recrutement chez Securitas, est toujours à la recherche de nouveaux collaborateurs. « Nous sommes une grande entreprise et nous employons beaucoup d’agents de gardiennage. Nos agents sont vraiment partout : ils gardent des bases militaires, des aéroports, ils sont dans les supermarchés ou dans les centres commerciaux, nous travaillons pour des entreprises et des particuliers, tant en journée que pendant la nuit. C’est pourquoi, nous cherchons chaque année environ 1300 personnes, dont la plupart sont des agents de gardiennage. La recherche de l’agent de gardiennage idéal n’est pas si évidente, raconte Tom : « Nous nous trouvons à Bruxelles où il y a beaucoup de chercheurs d’emploi, mais pourtant nous n’avons pas l’embarras du choix au niveau des candidats. » Le candidat idéal « Un agent de gardiennage doit notamment avoir reçu une formation approfondie pour pouvoir débuter en étant bien préparé. En plus, il doit être multilingue, surtout à Bruxelles. Les agents sont souvent la première personne à qui l’on s’adresse. Il est donc important qu’ils puissent s’exprimer en plusieurs langues. » Les profils que Tom recherche ne se trouvent pas facilement sur le marché du travail. « C’est pourquoi nous avons élaboré une collaboration avec Select Actiris. Ils ont sélectionné 150 chercheurs d’emploi motivés que nous avons ensuite formés au gardiennage. En plus de cela, le VDAB a organisé les cours de néerlandais. » Former avantageusement Soufiane Ouzza a été formé de cette manière afin dedevenir un agent parfait. « Cet emploi m’intéressait beaucoup mais je n’avais pas la bonne formation », raconte Soufiane. professionnelle individuelle en entreprise, de quatre mois chez Securitas. » Pendant la formation, Soufiane a suivi un agent de gardiennage expérimenté. « Ainsi, j’ai pu acquérir beaucoup d’expérience avant d’être recruté de façon permanente. » Tom approuve. « Cette FPI en entreprise est en fait la mesure idéale pour nous pour former nos collaborateurs en collaboration avec Select Actiris. Nous pouvons leur proposer de l’expérience sur le terrain à des conditions avantageuses et après ils peuvent tout de suite commencer leur carrière chez nous. Le candidat idéal existe donc bel et bien : nous le formons tout simplement avec Select Actiris. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Tom, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen Green Construction circulaire : des déchets en moins, des ressources et des emplois en plus À Bruxelles, la re-construction a été identifiée de longue date comme un vecteur possible de remise à l’emploi. Aujourd’hui, le frémissement semble sur le point de se transformer en vrombissement. Un peu partout sur le territoire de Bruxelles-Capitale, on voit émerger des chantiers qui font la part belle à la réutilisation, à l’upcycling, à l’urban mining. Bref, au circulaire. Vestige industriel au centre de Bruxelles, la Tour à Plomb a été r rénovée par l’entreprise Jacques Delens en réutilisant des briques, pierres, poutres et planchers existants. C' est le palmarès de l’appel à projets Be Circular, édition 2019, qui nous en a fait prendre conscience : en Région Bruxelloise, en termes de construction circulaire, une page est en train de se tourner. Pas seulement dans les projets neufs, mais aussi dans les chantiers de reconstruction. Parmi les lauréats qui ont fait forte impression, on trouve par exemple Alexis Pierrard. Sur le chantier Warland qu’il a mené pour un particulier, cet entrepreneur à la tête de la PME Global Art Concept a récupéré du marbre de Carrare qui aurait sinon tristement fini comme matériau de remblai ; il a aussi travaillé avec du plancher de réemploi en privilégiant le liège et le caoutchouc comme sous-couche. Une pratique certes inhabituelle, mais qui présente le mérite de la circularité. Alexis Pierrard l’admet volontiers : dans son cas, la démarché a exigé plus de réflexion et a donc été plus coûteuse qu’une démarche classique, mais cela a apporté, à lui et au donneur d’ordres, la grande satisfaction de contribuer à la circularité de la construction. Et puis, il aurait été dommage de voir un marbre d’une valeur de 80 à 150 euros le m² utilisé comme sous-couche d’une vulgaire route... 60 m³ de briques Autre lieu, autre problématique et autres volumes de matières. Cette fois, nous sommes à Bruxelles-Ville avec l’entreprise Jacques Delens, sur le site d’une ancienne fonderie entièrement rénovée. Outre le fait que l’enveloppe extérieure a été presque intégralement maintenue, ce sont pas moins de 60 m³ de briques qui ont été réutilisés sur le site. À la clé, un double avantage : la production de matériaux neufs et donc la consommation de ressources sont évitées et le volume de déchets maintenu à zéro. Pour Arnaud Dawans, dirigeant R&D chez Jacques Delens, cette démarche n’est pas forcément évidente, mais elle a le mérite « d'amener le secteur à se poser les bonnes questions et, ensuite, poser les bons gestes ». Quand on sait que tout a été fait à un coût identique à celui de la brique neuve, cela aurait été dommage de s’en priver... Ces candidats, Marie-Laure Maerckx a eu l’occasion de les suivre à la trace tout au long de leur expérience. Consultante senior au sein de Cenergie, l’un des bureaux mandatés dans le cadre de Be Circular, elle a eu maintes fois l’occasion de voir son intuition confirmée : « Construire circulaire, ce n'est pas qu'une question technique, de briques que l'on déciderait par exemple de récupérer et de remettre en service. La construction circulaire, c'est aussi et peut-être surtout une série de paramètres humains à prendre en compte, avec de nouveaux modes de collaboration à mettre en place ». Cela implique donc une évolution des mentalités au sein Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 41 Bernard Boccara
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Green Alexis Pierrard, lauréat de BeCircular. des corps de métiers, mais aussi auprès des donneurs d’ordres. Et Marie-Laure Maerckx d’évoquer cette histoire de vieux parquet que le propriétaire d’un immeuble en réfection a finalement décidé de garder, alors que ce n’était pas prévu. Bien sûr, cela implique parfois un allongement de la durée du chantier, voire un accroissement budgétaire, mais visiblement, le réflexe semble désormais s’installer dans les esprits. Matériaux faciles à déconstruire Tous ces changements s’appuient sur la volonté farouche de certains entrepreneurs et donneurs d’ordres de faire les choses différemment. Mais il faut admettre que le mouvement, amorcé par la Région, encadré par Bruxelles Environnement et techniquement relayé par des organismes comme la Confédération Construction, a grandement aidé les porteurs à sortir des zones d’incertitude qui persistaient. Voici peu, les actes des séminaires Bâtiment durable 2019 ont été publiés. Ils constituent une véritable mine pour qui veut véritablement composer de manière durable avec la construction ou la rénovation de son bâtiment. Ambroise Romnée, Project Leader au Centre Scientifique et Technique de la Construction : « Les expériences que nous avons pu suivre sur le terrain nous ont permis d’établir le b.a.-ba. de la construction circulaire à partir de principes simples, 42 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 comme de minimiser les types de matériaux différents, éviter les composites inséparables, mettre en adéquation la durée de vie des matériaux avec la strate fonctionnelle, mais aussi de jouer totalement la carte de la réversibilité avec une approche modulaire, préserver une bonne visibilité des points de connexion ou encore préférer des matériaux préfabriqués, avec des matériaux de construction qui soient faciles à manipuler et à déconstruire. Il s'agit en effet de donner au bâtiment le maximum de possibilités pour s’adapter à un environnement souvent changeant, et se projeter à la fin de la première vie du bâtiment ». En disant cela, le CSTC ne dit rien d’autre que ce que disait déjà Le Corbusier, ce grand monsieur de l’architecture, qui a très clairement été le premier à écrire les fondements de la construction circulaire (voir encadré). Urban mining et économie servicielle Selon Ambroise Romnée, s’engager dans un projet de construction circulaire, c’est assurément prendre le projet à l’envers, en commençant... par la fin, là où on penserait devoir fonctionner très en amont. C'est évidemment aussi, encore et toujours, éviter la production de déchets et les émissions de gaz à effet de serre. En Région de Bruxelles-Capitale, il faut le savoir, le secteur génère environ un tiers de tous les déchets. Cela représentent tout de même 645.000 tonnes par an, souligne l'ingénieur. Mais ce qui est véritablement neuf avec cette démarche, c’est que ‘l’urban mining’ amène à mobiliser beaucoup plus de main-d’œuvre plus ou moins qualifiée, en amont et en aval du chantier : « Pensons notamment à la manutention, au stockage, au reconditionnement, à la documentation, à la promotion et à la revente (ndlr : des matériaux récupérés). De même, la mise sur le marché d’éléments de réemploi s’organise autour de plusieurs fonctions : logistique (magasinier, transport...), documentaire (description et recherche d’informations sur le produit), technique (réparation et remise en état, documentation technique) et la fonction commerciale avec de la vente, des commandes, de la comptabilité et même du service après-vente ». Bref, l’économie circulaire créée aussi de l’emploi, en tapant sur le clou des services. ● Johan Debière Le Corbusier, véritable initiateur de la construction circulaire En privilégiant la modularité, et surtout en pensant cette modularité dans ses moindres détails, Le Corbusier pensait les vies du bâtiment, ou plutôt les différents usages qu’il pourrait avoir tout au long de ses différentes vies. Pour le célèbre architecte, il était en effet important d’arrêter de concevoir les constructions de manière monomaniaque, avec une répartition des usages, une distribution des espaces qu’on croirait pensée « à usage unique ». Fini le salon qui restera un salon, la cuisine qui, pensée comme une cuisine, et ne pourra jamais être qu’une cuisine et les chambres qui ne pourront jamais être rien d’autre que des chambres. Idem pour les immeubles tertiaires, avec des bureaux qui peuvent un jour devenir des logements, et des espaces de stockage qui peuvent être transformés en lofts. D.R. Green Bruxelles soutient votre projet en économie circulaire ! Les entreprises qui investissent dans du matériel destiné à l’économie circulaire peuvent se voir rembourser jusqu’à 40% de leurs investissements. Explications. [Coproduction] S i vous envisagez d’investir ces prochains mois dans du matériel lié à un projet d’économie circulaire, lisez bien ces lignes. Bruxelles Économie et Emploi propose une toute nouvelle prime, à savoir un remboursement jusqu’à 40 % du montant du coût de matériel destiné à un projet d’économie circulaire. Il s’agit de tout investissement destiné à collecter, trier, stocker ou valoriser des objets ou des matières résiduelles, autrement que sous forme énergétique. « Une entreprise active dans la réparation d’ordinateurs usagés peut par exemple se voir rembourser 40 % pour un achat de machines destinées à ces réparations, comme par exemple du matériel de soudure », détaille Stéphanie Sauvage, directeur de la Direction des Aides aux Entreprises. Un autre exemple ? « Certaines sociétés actives dans l’économie circulaire récupèrent des bâches usagées et les nettoient pour les transformer en sacs. Si ces sociétés ont besoin d’acheter des machines pour laver les bâches, elles peuvent obtenir un remboursement jusqu’à 40 %. » Pour éviter les interprétations trop larges, Bruxelles Économie et Emploi a posé quelques critères d’éligibilité. Les entreprises qui sollicitent ce soutien doivent avoir comme objectif premier de faire de l’économie circulaire1 Coût minimum de 5000 € pour la machine La machine doit être neuve (ou d’occasion sous certaines conditions), doit coûter au minimum 5000 € et être utilisée en Région de Bruxelles-Capitale au moins durant cinq ans. Par ailleurs, l’achat de matériel roulant ne donne pas droit à un remboursement. Sachez aussi que le remboursement est plafonné à 80 000 € par année civile. En d’autres termes, si vous achetez une machine pour un montant de 250 000 €, vous pourriez obtenir un remboursement de 80 000 €maximum. Les entreprises éligibles doivent remplir également les critères habituels des primes proposées par Bruxelles Économie et Emploi. Première condition : la société doit posséder son siège d’exploitation (et non son siège social) dans la Région de Bruxelles-Capitale et doit par ailleurs être active dans un secteur d’activité précis (voir la liste des secteurs d’activité : http://werk-economie-emploi.brussels/ fr/secteurs-d-activites-admis-subsides-entrepreneurs). , donc de collecter, trier, stocker et valoriser des objets ou matières résiduelles. « Le responsable d’un restaurant qui décide d’investir dans du matériel destiné au tri de ses déchets n’entre donc pas dans le critère d’éligibilité car l’objet social d’un restaurant est de cuisiner et servir de la nourriture, pas d’être actif dans l’économie circulaire », justifie Stéphanie Sauvage. À noter que vous pouvez également demander la « prime en économie circulaire » si l’investissement en question vous permet d’économiser 20 % du coût des matières premières, à l’exception des dispositifs d’économie d’énergie ou d’eau. 1 Elles n’ont toutefois pas l’obligation d’être agréées en « économie circulaire », nouvelle agréation de Bruxelles Économie et Emploi. N’oubliez pas que la demande doit se faire avant l’investissement et que le remboursement est toujours réalisé après l’achat, avec preuve de la facture. Par ailleurs, la Région de Bruxelles-Capitale propose depuis peu une agréation en économie circulaire, indépendante de la prime dont nous vous parlons ici. Si votre entreprise correspond aux critères d’éligibilité, vous pourriez bénéficier d’une majoration de 10 % sur plusieurs primes octroyées par la RBC. ● Plus d’information : http://werk-economie-emploi. brussels/fr_FR/prime-investissement-valoriser. Découvrez toutes les primes proposées par Bruxelles Économie et Emploi : www.primespme.brussels © Getty
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Entreprendre Répondre aux marchés publics : quelques recommandations Alors qu’un nouveau gouvernement va prochainement se mettre en place, Beci a réuni autour de la table ses différents partenaires spécialistes en marchés publics. Objectif : déterminer les points à améliorer et dresser une liste de recommandations. L es marchés publics représentent une part non négligeable de notre économie : chaque année, l’ensemble des commandes publiques en Belgique avoisine 15 % du PIB, soit plus de 50 milliards d’euros. Hôpitaux, CPAS, zones de police, écoles, communes… Chaque jour, des marchés publics, petits ou grands, sont ouverts. À la clé, pour les entreprises, d’importantes possibilités de travail. Pourtant, tout n’est pas rose dans le domaine des marchés publics. Procédures jugées complexes, pression sur les prix, concurrence accrue, difficultés d’accès pour les petites entreprises, recours… De nombreux aspects pourraient être améliorés. Attention au dumping social Le premier, et pas le moindre, est celui du dumping social. Hugues Kempeneers, manager à la Confédération Construction Bruxelles-Capitale explique : « Le secteur de la construction est très complexe et il n’est pas toujours évident d’évaluer qui propose le meilleur rapport qualité/prix. Certaines entreprises font des offres à des conditions défiant toute concurrence, au point que l’on se demande comment le prix peut être aussi bas. » Depuis plus de dix ans, les pays de l’Union Européenne ont vu se développer un phénomène de grande ampleur : le dumping social. Le dumping social permet à une entreprise, par différentes pratiques abusives et par le contournement de la législation, d’être plus compétitive en minimisant de façon illégale le coût du travail et les coûts de fonctionnement. « Ces méthodes peu scrupuleuses développent une concurrence déloyale et engendrent l’exploitation des travailleurs. Dans ce cadre, il est nécessaire que les pouvoirs adjudicateurs mettent en œuvre les outils dont ils disposent afin de découvrir pourquoi le prix est aussi bas », estime notre interlocuteur. Pour lui, à Bruxelles, les outils de 44 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 contrôle ne sont pas optimaux. L’Observatoire des prix, par exemple, a pour mission l’analyse de l’évolution des prix à la consommation, des niveaux des prix, du fonctionnement de marché et des marges. « Mais joue-t-il efficacement son rôle ? », se demande Hugues Kempeneers, qui trouverait intéressant, dans le domaine de la construction en tout cas, de connaître le prix réel du marché réalisé par rapport au marché adjugé. « Le prix ne devrait pas être le 1er critère » Directement lié au dumping social, le prix comme critère principal de sélection pose aussi un problème. Virginie Dor, avocate spécialisée en droit public et en marchés publics chez CMS DeBacker : « Actuellement, si une entreprise veut avoir une chance d’obtenir un marché public, elle doit jouer sur le prix. Or, le critère du prix n’est pas toujours celui qui a le plus de sens, en particulier dans le secteur des services. Un avocat peut par exemple proposer un tarif horaire moins élevé que celui de son concurrent, mais facturer deux fois plus d’heures. » Et Youri Musschenbroeck, également avocat chez CMS DeBacker, de préciser : « En fonction du type de marché, les critères de choix principaux devraient être différents. Aujourd’hui, certains marchés sont adjugés pour des critères de prix au détriment de la qualité du service et c’est dommage. » © Getty Entreprendre Une concurrence pas toujours loyale Par ailleurs, si le but premier des marchés publics est une plus grande ouverture du marché, la concurrence entre les entreprises n’est pas toujours loyale. Michaël Van Cutsem, Senior Manager chez BDO, témoigne : « Il y a de plus en plus de marchés publics ‘in house’. Pour les entreprises privées, il n’est déjà pas facile de concurrencer les organismes publics. Mais là, on parle vraiment de concurrence déloyale. Certains acteurs auto-justifient également leurs compétences, ce qui va à l’encontre des exigences des marchés publics. Il faut revenir à la mission de base des marchés publics, à savoir la mise en concurrence des entreprises. » « Dédiabolisons les marchés publics » Autre point d’attention pour nos experts, la complexité des marchés publics. Bien que le potentiel soit énorme, de trop nombreuses entreprises hésitent encore à répondre, effrayées par les procédures à suivre. Pour Hugues Kempeneers, il faut dédiaboliser les marchés publics. « À Bruxelles, grâce à l’e-Procurement, on a déjà bien avancé. Toutefois, il est encore vraiment nécessaire d’informer les entreprises sur les avantages des marchés publics et d’accompagner les sociétés qui se lancent. En effet, les pouvoirs adjudicateurs ne connaissent pas la crise. Dans le domaine des marchés publics, il y a toujours du travail. En Belgique, un euro gagné sur deux vient des marchés publics et c’est dommage que les entreprises, surtout les plus petites, n’osent pas se lancer. » L’entrée en vigueur du RGPD n’a pas simplifié les choses, estime Youri Musschenbroeck : « Désormais, le pouvoir adjudicateur peut exiger de recevoir le casier judiciaire du soumissionnaire, mais aussi de tous les membres du conseil d’administration. Le casier judiciaire de la société ne suffit plus. Parfois, les exigences du pouvoir adjudicateur vont très loin et cela complique fortement les choses pour les sociétés qui souhaitent faire une offre. » Formation et information Tiphaine du Poerier de Portbail, juriste d’entreprise chez Agoria, estime également que l’accompagnement des entreprises est primordial : « Les marchés publics sont en pleine évolution. Il y a par exemple énormément de demande à l’heure actuelle pour des marchés publics innovants. On voit de plus en plus de marchés de fournitures qui se transforment en marchés de services. Désormais, les pouvoirs adjudicateurs n’achètent plus un résultat, mais un service. Il y a un nouveau cheminement, une nouvelle manière de concevoir ces marchés et nous devons accompagner les entreprises dans cette évolution. Les pouvoirs adjudicateurs doivent se rapprocher des entreprises, se mettre à leur place et en tenir compte dans la rédaction des cahiers des charges. » « Plus que jamais, il faut former les personnes qui passent les marchés. Elles jouent un rôle stratégique très important, qui est selon moi actuellement sous-estimé. Recruter des profils capables est un vrai défi et même après, dans le cadre d’une législation en perpétuelle évolution, investir dans la formation continue et la mise à jour des compétences de ces travailleurs est indispensable », poursuit Virginie Dor. Et Michaël Van Cutsem de conclure : « Last but not least, il faut attirer l’attention des entreprises sur la prévisibilité des investissements afin de leur permettre de se mettre en capacité. Il faut les informer sur les futurs marchés afin qu’elles puissent se préparer, se former, s’organiser. » ● Gaëlle Hoogsteyn 10 recommandations pour une meilleure gestion des marchés publics 1. Remettre la mise en concurrence entre les entreprises au cœur du processus des marchés publics 2. Lutter contre la concurrence déloyale et les marchés « in house » 3. Lutter et enquêter plus efficacement contre le dumping social 4. Adapter davantage les critères de sélection en fonction du marché et du secteur 5. Ne plus prendre automatiquement le prix comme 1er critère de sélection 6. Simplifier les procédures 7. Accompagner les entreprises qui se lancent dans les marchés publics 8. Informer les entreprises en amont sur les marchés publics à venir 9. Recruter des profils capables 10. Investir dans la formation de base et la formation continue des acheteurs Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 45
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Startrer Beef Take : du producteur au consommateur D.R. De gauche à droite : Vincent ; Isabelle (éleveuse de Charolais, près de Lessines) ; Céline, la compagne de Vincent ; et Baptiste, son associé. L e local est de plus en plus tendance, mais pas encore sur toutes les tables. Il est vrai qu’il n’est pas toujours aisé pour le consommateur de dénicher des produits locaux et, parallèlement, il n’est guère plus facile pour nombre de producteurs d’écouler leurs produits en circuit court ou en vente directe. C’est pour résoudre cette équation que Beef Take est née. Cette application créée et développée par Vincent Pautré et Baptise Declerck a pour objectif de « donner la possibilité de consommer autrement, localement, de favoriser la rencontre avec ceux qui nous nourrissent chaque jour ». Petit-fils de boucher, Vincent Pautré est français et habite depuis une dizaine d’années à Bruxelles. À l’origine de Beef Take, il dresse un constat : il y a de moins en moins de boucheries à Bruxelles et, corollaire, de plus en plus de viandes commercialisées en barquettes. « Contrairement à ce qui existe avec les fruits et légumes, et les produits transformés, il est difficile de se procurer en ville de la viande auprès des éleveurs », observe-t-il. « Il est toutefois possible chez certains d’entre eux d’en trouver à la ferme. C’est ainsi que l’idée est née de mettre ces éleveurs en contact avec une clientèle plus large et régulière à qui ils peuvent vendre des colis. » Il rappelle également quelques chiffres dans la foulée : en Belgique, 90 % de la consommation d’agneau est importée. Et les négociations avec le Mercosur vont potentiellement ouvrir l’Europe à quelque 70.000 tonnes de viande importées d’Amérique du Sud. « Avec l’impact que l’on peut imaginer sur les éleveurs et l’ensemble de la filière, ainsi que sur nos assiettes ». En d’autres termes, nos éleveurs devront s’adapter. Dans ce cadre, l’application développée par notre starter apporte un plus, tant pour les producteurs que pour les consommateurs. Pour les premiers, un nouveau canal de vente qui va leur permettre une diversification et une fidélisation ; pour les 46 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Avec l’application Beef Take, Vincent Pautré et Baptiste Declerck proposent non seulement au consommateur une production locale mais également une rencontre avec les éleveurs. Une approche innovante qui rapproche ville et campagne. seconds, la possibilité de trouver une viande de qualité à proximité de chez eux. « Tout en rencontrant les éleveurs », ajoute Vincent. « Cette rencontre permet un véritable échange entre le consommateur et l’éleveur. La solution permet depuis peu à l’éleveur de créer des points de rencontre en ville : un restaurant, un traiteur, un boucher, une épicerie, un supermarché local voire même un consom’acteur, un ambassadeur du goût et de la qualité. » Outre les fondateurs, Beef Take est soutenue aujourd’hui par une équipe de sept personnes. Une quinzaine d’éleveurs répartis sur l’ensemble de la Wallonie proposent déjà leurs produits en vente à la ferme et en points de rencontre. Outre les bovins, avec une belle diversité de races (Charolaise, Salers, BBB, Limousine, Parthenaise), on peut mentionner dans l’offre proposée des colis de volaille, d’agneau et de porc. Chaque mois, Beef Take proposera à Bruxelles, mais aussi dans d’autres villes, des rencontres entre éleveurs et consommateurs. Dans cette optique, elle est d’ailleurs toujours en quête de points de rencontre. Guy Van den Noortgate Info : www.beeftake.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ Entreprendre La SPRL est morte vive la SRL ! C’est l’une des principales nouveautés de la réforme du code des sociétés, entrée en vigueur le 1er mai dernier : la Société Privée à Responsabilité Limitée (SPRL) devient Société à Responsabilité Limitée (SRL). La nouvelle SRL offre de nouvelles opportunités pour tout porteur de projet, mais aussi quelques risques à anticiper ! © Getty L’ une des innovations majeures du passage à la SRL réside en la disparition de la notion de capital social, qui ne répondait plus à la réalité du monde entrepreneurial. L’exigence d’un capital minimum de 18.550 € nécessaire à la constitution de sa société n’est plus d’application. Les créanciers n’en retiraient pas une protection suffisante et les sociétés se trouvaient confrontées à des procédures bureaucratiques lourdes. Le poste « capital » dans les comptes annuels disparaîtra entièrement. En contrepartie, la notion de « patrimoine », à travers laquelle la société doit financer ses activités et payer ses créanciers, remplace celle de capital. Le plan financier doit être plus détaillé et la distribution de bénéfices ou de réserves ne peut s’effectuer qu’après un test de bilan ou de liquidité. Il n’y a pas de contrôle sur le contenu de ce plan financier, sauf en cas de faillite dans les trois ans suivant la constitution de l’entreprise : dans ce cas, un juge peut examiner le contenu du plan financier. Si ce dernier montre un sous-financement manifeste dès le départ, le juge peut tenir les fondateurs responsables des dettes de la société. La réforme facilite donc la création d’une nouvelle société, mais il faut remarquer que cette démarche n’est pas sans risque. Actuellement, le gérant d’une SPRL peut être tenu responsable de « fautes de gestion », ce qui est en pratique assez rare. Dans les dispositions relatives à la SRL, ce terme est remplacé par celui de fautes « dans l’accomplissement de sa mission », ce qui revêt une acception plus large. Il conviendra donc de veiller à l’interprétation que les cours et tribunaux donneront à cette notion, afin de ne pas surexposer les entrepreneurs. S’il est vrai que la responsabilité des gérants sera plafonnée, le montant minimal de ce plafonnement se situe tout de même à 125 000 € pour les petites sociétés. Quant à la cession d’actions, la SRL se voit offrir un cadre flexible. En effet, dans la SRL, la cessibilité des actions peut être réglée tout-à-fait librement, de sorte que l’on peut faire de la SRL tantôt une société très fermée, tantôt une société très ouverte. Sous le droit actuel, il existe en matière de SPRL des restrictions légales aux transferts des actions, que les statuts peuvent encore renforcer, mais non assouplir. Le nouveau texte se fonde sur la philosophie inverse : les statuts peuvent régler librement la cessibilité des actions de la SRL. Le principe prévoit toujours une possibilité de cessibilité limitée, mais on peut s’en affranchir en prévoyant un agrément de cession spécifique. Celui-ci pourra simplement s’apparenter à un document écrit, comme le procès-verbal d’une assemblée générale ou un document signé par les actionnaires. Une assemblée des actionnaires n’est donc pas nécessaire. Limiter l’insécurité juridique La liberté de choix peut créer la confusion chez les entrepreneurs débutants. Elle peut aussi engendrer des lacunes lorsque les fondateurs oublient de régler certaines questions dans les statuts. C’est pourquoi la loi comporte généralement une réglementation supplétive. Ainsi, les fondateurs se verront proposer un cadre légal par défaut, permettent de limiter l’insécurité juridique induite par une plus grande flexibilité. Quant aux SPRL existantes, elles ont jusqu’au 1er janvier 2024 pour modifier volontairement leurs statuts. À partir de 2024, elles se verront automatiquement attribuer la forme juridique de la SRL. Néanmoins, les administrateurs doivent toujours prendre l’initiative de modifier les statuts. Alexis Bley, Conseiller juridique Beci ab@beci.be ; 02 563 68 58 Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 47
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs Quatre leçons à tirer de Steve Jobs Charismatique, visionnaire, percutant… Le fondateur d’Apple est devenu une véritable légende moderne. Fervent partisan de la discrétion tout au long de sa carrière, l’homme a su entretenir le mystère en parlant très peu de lui. Voici quelques leçons à tirer de son parcours. © Matthew Yohe Les diplômes ne comptent pas toujours : Il a abandonné ses études après seulement un semestre à l’université de Reed. « À vrai dire, je n’ai jamais reçu de diplôme d’université. Et aujourd’hui je n’ai jamais été aussi proche d’être diplômé par une université. » Tels sont les mots de Steve Jobs prononcés lors de son discours à l’Université de Stanford en 2005. Vivre sa vie au maximum : À 17 ans, il découvre une citation : « Si vous vivez chaque jour comme si c’était le dernier, un jour vous aurez raison ». Il confiera qu’il se regardait tous les matins dans le miroir en se demandant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que j’ai prévu aujourd’hui ? Puis, si la réponse est ‘non’ trop de jours consécutifs, je sais que je dois changer quelque chose. » Les études de marché sont inutiles : Voilà ce que Jobs a répondu lorsqu’on lui a demandé s’il avait fait des études de marché pour l’iPad : « Non. Ce n’est pas le travail du consommateur de savoir ce qu’il veut. » Selon lui, il est tout simplement impossible de demander aux consommateurs ce qu’ils attendent. Il part du principe qu’au moment où le produit sera développé, ils voudront déjà autre chose. Ne jamais écouter ses détracteurs : En 1985, c’est l’humiliation. Jobs est renvoyé d’Apple. Pour ses nombreux détracteurs, il est ‘has been’. Plus tard, il dira publiquement : « Je ne l’ai pas vu sur le moment, mais avoir été renvoyé d’Apple fut la meilleure chose qui aurait pu m’arriver. Le poids du succès fut remplacé par la légèreté d’être un débutant à nouveau, et moins sûr de tout. Cela m’a permis d’entrer dans l’une des périodes les plus créatives de ma vie. » ● Elisa Brevet Cherry : Vétéran de la guerre d’Irak, Nico Walker est actuellement toujours détenu aux États-Unis pour vol avec violence. Il partage son quotidien, allant de son incorporation jusqu’à son départ pour l’Irak. Difficile de savoir où s’arrête l’autobiographie. Un récit osé et courageux. Les Arènes 48 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Des balles et de l’opium Ce livre, qui évoque aussi la mémoire du meilleur ami de l'auteur, Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix mort en détention en 2017, est un recueil de témoignages de quelques-uns des « émeutiers » de la place Tian Anmen. Un récit important. Globe Tout va basculer : L’expert économique François Lenglet nous démontre qu’en 2019, deux courbes vont se croiser : celle de la montée des populismes et celle de la crise financière et boursière signant la fin du libéralisme et le retour de l’autoritarisme. Un essai accessible et éclairant. Albin Michel Community Le Bruxelles des entrepreneurs Une promenade verte avec Augustin Nourissier La tendance est là : des potagers collectifs aux pépinières de quartiers, Bruxelles se pare de vert. Augustin Nourissier est le co-fondateur de Skyfarms. À deux, avec Véronique Dewever, ils se sont lancé le défi de cultiver le bien-être au travail en créant des potagers d’entreprises. Ils viennent d’inaugurer un magasin et une pépinière à Laeken et s’ouvrent au b-to-b. A ugustin fait partie de ces jeunes entrepreneurs durables qui ont décidé de se reconvertir pour donner plus de sens à leur quotidien. Ce Schaerbeekois d’adoption est un amoureux de son quartier. Écologiste dans l’âme, il nous livre ses adresses 100 % green. Le resto de quartier : Sans hésiter, le Max à Schaerbeek, à deux pas de la Place Plasky. Un super restaurant sarde. Les vins sont très bons et le chef est un amoureux des bons produits. Pour les légumes, il privilégie le maraîchage local et les agriculteurs urbains. Les produits sont de qualité et ça se ressent dans l’assiette ! Le brunch du dimanche : Le Boentje Café ! L’adresse est assez connue, mais le projet est tellement génial qu’il mérite qu’on parle de lui. Dans l’assiette, rien ne se perd et tout est cuisiné avec des invendus alimentaires. La démarche est non seulement intéressante en termes d'éthique et de développement durable, mais le cuistot est également fantastique ! En semaine, c’est aussi la cantine idéale. Le coin de verdure : Je suis Schaerbeekois ; le parc Josaphat est mon deuxième jardin. C’est là où mes enfants ont appris à faire du vélo... J’aime son côté vallonné, le choix des arbres, des essences, des parterres… Au fil de l’année, on voit passer les saisons et c’est un endroit qui ne perd jamais de son charme. Depuis l’ouverture de la laiterie, au cœur du parc, il y a de plus en plus d’animation. On peut aussi y aller pour socialiser. Le meilleur ambassadeur : Non pas un ambassadeur, mais des ambassadeurs. Je pense à tous les acteurs de l’économie circulaire à Bruxelles. C’est une excellente façade de la ville ; il y a une conjonction incroyable de gens qui ont des idées et de beaux projets (recyclage de bois, de nourriture, d’espaces de bureau). Et puis il y a un beau coup de main des politiques : je pense à BeCircular et aux lauréats de cette bourse qui ont toujours des projets incroyables. Par exemple, on peut citer Permafungi, les serres circulaires de Tomato Chili, ou encore les vélos en bambou de Cycad. La coopérative : Ma femme et moi nous sommes longtemps investis chez Bees Coop (photo), une coopérative bruxelloise durable, économique et écologique. Le crédo ? En souscrivant des parts, vous avez accès au supermarché, vous vous engagez à travailler 2h45 toutes les 4 semaines, ce qui permet de faire fonctionner le magasin. Le bar du coin : Chez Copain, sur l’avenue Rogier. Le staff est excellent ; on y boit de la bière, du vin et les cocktails sont bons ! ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 49 D.R. D.R.
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Community L’actualité Beci en photo De mi-novembre à début mai, en prélude élections régionales, Beci organisait un cycle de rencontres politiques avec les partis bruxellois, dans les salons du Cercle de Lorraine. Cycle clôturé avec les représentants de Défi : la secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, Cécile Jodogne, et le bourgmestre de Schaerbeek, Bernard Clerfayt. À cette occasion, ils ont reçu le Mémorandum Beci, proposant 91 mesures pour développer la Région. © Reporters 50 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Le Palais de Justice de Bruxelles trésor négligé Le plus grand Palais de Justice du monde, c’est le nôtre. Le plus extraordinaire aussi, dans un enchevêtrement de styles presque surréaliste qui, finalement, lui confère un cachet unique, typiquement belge. © Axel Ruhomaully C ontre l’arbitraire des anciens régimes, la constitution de notre tout jeune pays avait posé en valeur cardinale une justice démocratique, puissante et indépendante des autres pouvoirs. Le désir et le concept étaient si puissamment inscrits dans Au XXIe siècle, la paix n'est pas seulement l'absence de guerre, mais surtout la présence de la justice. Rafael Correa les esprits que leur symbolisation dans un monument hors norme devint une priorité de l’État. La magnificence et la monumentalité du symbole, quel qu’en soit le coût, devait marquer les regards et les esprits ; elles y parvinrent, même au-delà de nos frontières. Mais aujourd’hui – autre temps autres mœurs ? – ce candidat au patrimoine mondial de l’Unesco, oublié sous les échafaudages depuis des lustres, se trouve dans un état de déliquescence pitoyable. Est-ce un reflet de l’idée dans laquelle on tient la justice aujourd’hui ? Le mot récent du député fédéral Gilles Vanden Burre1 peut aisément être lue en sens inverse : « La justice est dans un état de délabrement comparable à celui du Palais de Bruxelles ». L’importance du bâtiment et de sa symbolique se rappelleront bientôt à notre bon souvenir grâce au projet de l'organisation Meta-Morphosis qui prépare la publication d’un livre d’art qui retracera son histoire et portera diverses réflexions sur la justice ellemême, posées par une cinquantaine de personnalités de renom. Alizée Pauwels, Le Palais de Justice en quelques détails décoiffants : • 24.000 m² de surface au sol (150x160 et 104m de haut) • Salle des pas perdus : 3.600 m² • 8 cours intérieures pour permettre une illumination naturelle, 27 salles d’audience, 245 locaux de service reliés par des galeries • Coupole, hauteur visible depuis le hall d’entrée : près de 100 m • 1866-1883 : 17 années de construction, 3.000 maisons rasées pour libérer l’espace nécessaire en charge du projet, nous en explique les tenants et aboutissants : « Le fait que cet édifice est le plus grand palais de justice du monde a été un point de départ idéal. Nous avons souhaité célébrer ce lieu emblématique grâce à la réalisation d'un projet plurimédia : par une diversité d’approches, nous visons à toucher le plus large public possible pour le sensibiliser à la mémoire des lieux mais aussi à certaines problématiques que rencontre la justice aujourd’hui ; en effet, une cinquantaine de personnalités internationales prendront part à une réflexion sur la justice, parmi elles lesquelles Jean Ziegler, Hubert Reeves, Rafael Correa, Françoise Tulkens, etc. Leurs textes traiteront de thèmes en lien avec la Justice tels que l'Intelligence Artificielle, les droits de l'Homme, l’enfance, la liberté, le climat, l'éducation, les migrations, l’eau, l’art, la guerre, la peine de mort, les droits des animaux, l’enfermement… » Didier Dekeyser Info : meta-morphosis.be/palais-dejustice-de-bruxelles Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 51 1 Le Soir, 20/03/2019 D.R.
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Ahishakiye Boris PPE, Avenue de la Société Nationale 5 - 1070 Bruxelles del. : Ahishakiye Boris Aimé Pascaline PPE, Clos des Iris 11 - 1970 Wezembeek-Oppem Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Aimé Pascaline Ariane Zeba PPE, Bloemenlaan 37 - 1950 Kraainem Code Nace : 74101 - Création de modèles pour les biens personnels et domestiques 96099 - Autres services personnels del. : Zeba Ariane Au Sans Tâches PPE, Rue Joseph Brand 120 - 1030 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Bacroix Marie Cécile Axon consultancy SNC, Sleeuwagen 6 - 1785 Merchtem Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Lefebvre Martine Bakun Sebastien PPE, Avenue Louise 65 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 80300 - Activités d'enquête del. : Bakun Sébastien Barbara Enregisser PPE, Rue Fossé des Vaux 5 - 1490 Court-SaintEtienne Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Engerisser Barbara Bons Plaisirs SPRL, Rue Dieudonné Lefèvre 27 - 1080 Bruxelles Code Nace : 10860 - Fabrication d'aliments homogénéisés et diététiques 10890 - Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. del. : Dirkx Sara 52 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Brassart Florence PPE, Rue Ptolémée 12 - 1180 Bruxelles Code Nace : 69101 -Activités des avocats del. : Brassart Florence Brightbiz SPRL, Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del. : Szombat Philippe Brussels Medical Prevention Center SPRL, Rue Newton 11 - 1000 Bruxelles Code Nace : 82300 -Organisation de salons professionnels et de congrès 86220 - Activités des médecins spécialistes del. : Carneiro Sudo Cecilia Buytaert Charles PPE, Rue SaintBernard 98 - 1060 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Buytaerts Charles Byn Matthias PPE, Avenue Le Marinel 151 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Byn Matthias Cabinet Comptable Et Fiscal Paul David SPRL, Avenue Henry Dunant 4 - 1140 Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Paul David Calystos SPRL, Boulevard Brand Whitlock 87 - 1200 Bruxelles del. : Guillamet Ronan Capitalotel SA, Chaussée de Vleurgat 191 - 1050 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire 55900 - Autres hébergements del. : Benali Hicham Cherchi Mariapaola PPE, Avenue Louise 526 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats 69109 - Autres activités juridiques del. : Cherchi Mariapaola CitizenLab SA, Meusegemstraat 105 - 1860 Meise Code Nace : 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé del. : Joxe Julien Coucou Shop SPRL, Place du Châtelain 23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46160 - Intermédiaires du commerce en textiles, habillement, fourrures, chaussures et articles en cuir 47715 - Commerce de détail d'accessoires du vêtement en magasin spécialisé 4771601 - le commerce de détail de vêtements de dessus, y compris les vêtements de travail, de sport et de cérémonie, en ttes mat. (tissus textiles, cuir, fourrure, etc.) pour homme, dame, enfant et bébé (assort. gén.) del. : d'Otreppe Isabelle Coupé & Partners SPRL, Allée Joseph Noiret 16 - 1410 Waterloo Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Coupé Olivier Curcio Natalina PPE, Avenue Winston Churchill 234 - 1180 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services des traiteurs del. : Curcio Nathalina De Cnijf Consult (Pin Wheels Community) SPRL, Avenue Prudent Bols 139 - 1020 Bruxelles Code Nace : 61900 - Autres activités de télécommunication 73110 - Activités des agences de publicité 94120 -Activités des organisations professionnelles del. : De Cnijf Nathalie Community Deliveroo SPRL, Rue du Monastère 10 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56290 - Autres services de restauration del. : Van Nuffel Rodolphe Dragone Isabelle PPE, L.A. Schockaertstraat 198 - 1600 SintPieters-Leeuw del. : Dragone Isabelle Duval Union Consulting SPRL, Dendermondsesteenweg 39 - 9000 Gent Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Caudron Jo EU Insight consulting PPE, Rue Général Lotz 7 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Marlet Christine GDT Transport et Logistic SPRL, Rue Saint-François 17 - 1210 Bruxelles Code Nace : 9523001 - la réparation de chaussures, bagages, articles de maroquinerie et articles similaires, en cuir ou en autres matières del. : Georges Kamdem Gesti-Amo SPRL, Rue Félix Delhasse 14 - 1060 Bruxelles del. : Abebe Hailelioul Grow Now SPRL, Chaussée de Louvain 487 - 1380 Ohain Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73200 - Études de marché et sondages d'opinion 78100 - Activités des agences de placement de maind'oeuvre del. : Delhaye Caroline Growfunding ASBL, Boulevard Léopold II 276 - 1081 Bruxelles Code Nace : 64999 - Autres activités des services financiers del. : Lamote Frederik Hackages SPRL, Avenue Louise 54 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Jiwan Kim Halls Sandy PPE, Avenue de Malmaison 14 - 1410 Waterloo Code Nace : 13990 - Fabrication d'autres textiles n.c.a. 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Halls Sandy Harou Olivier PPE, Avenue Albert 41 - 1190 Bruxelles Code Nace : 70210 -Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Harou Olivier Harras Amal PPE, Rue Anatole France 103 - 1030 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Harras Amal Henneuse Véronique PPE, Boulevard du Triomphe 132 - 1160 Bruxelles del. : Henneuse Véronique Huberlant Bernard Coaching PPE, Impasse de Fagneton 2 - 1367 Ramillies Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Huberlant Bernard Khadri Yamina PPE, Avenue de Tervueren 325 - 1150 Bruxelles del. : Khadri Yamina La Colmena SPRL, Quai Des Grands Augustins 55 - 75006 Paris - France del. : Vilchez Silva Beatriz La lustrerie - Centre d'entreprises solidaire de Schaerbeek SC, Rue des Palais 153 - 1030 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Cornez Christelle Lawrence Muller SPRL, Rue du Kriekenput 11 - 1180 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Muller Lawrence Lazuli Compagnie SPRL, Avenue Louise 114 - 1050 Bruxelles del. : Deltour Fanny Lemoine Philippe PPE, Rue ReperVreven 137 - 1020 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Lemoine Philippe Lubambu Tshilombo PPE, Villalaan 46 - 1500 Halle Code Nace : 46160 - Intermédiaires du commerce en textiles, habillement, fourrures, chaussures et articles en cuir 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé del. : Tshilombo Lubambu Maison Le Nain PPE, Rue des Champs Elysées 79 - 1050 Bruxelles del. : Lenain Gaetan Mboa Ngoie Georges PPE, Rue du Pavillon 2 - 1000 Bruxelles del. : Mboa Ngoie Georges Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 53
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Community Medi-Kali PPE, Avenue Limbourg 31 - 1070 Bruxelles del. : Kalinda Yvonne Miranda Benavides Carlos PPE, Allée des Freesias 10 - 1030 Bruxelles del. : Miranda Benavides Carlos Museum Box SPRL, Rue de la Courte 3 - 7134 Ressaix Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques del. : Blanchard Patrice My Coaching Spot SPRL, Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Masure Christine Nenerica Elena PPE, Rue Dodonée 61 - 1180 Bruxelles Code Nace : 85593 - Formation socio-culturelle 85599 - Autres formes d'enseignement 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Nenerica Elena Nesting Ground SPRL, Rue Théodore Roosevelt 16 - 1030 Bruxelles Code Nace : del. : Lehue Marine Ngoh Narcisse PPE, Rue de la Clinique 120 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement del. : Ngoh Narcisse William NS Servicess SPRL, Boulevard de Waterloo 95 - 1000 Bruxelles del. : Semlali-El Kharraz Najib RHD Consult SPRL, Berkendallaan 46 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé del. : Göktas Ramazan 54 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 RUSG - Royale Union Saint-Gilloise SCRL, Chaussée de Bruxelles 223 - 1190 Bruxelles Code Nace : 93121 - Activités de clubs de football del. : De Baene Jean-Marc Share 2 U PPE, Avenue des Croix de Guerre 128 - 1120 Bruxelles del. : Lemti Younes Skyforce Cyber Security SPRL, Avenue Louise 272 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47640 - Commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé 77210 - Location et locationbail d'articles de loisirs et de sport 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. : Henri Christophe Small Business Partner SPRL, Avenue Charles-Quint 584 - 1082 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Regragui El-Moumni Morad Stephane Deckers PPE, Rue SainteMarie 1 - 1080 Bruxelles del. : Deckers Stephane Tille Christian PPE, Rue Juliette Wytsman 74 - 1050 Bruxelles del. : Tille Christian Tourment Isabelle PPE, Avenue des Petits Bois 5 - 1640 RhodeSaint-Genèse Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Tourment Isabelle Toussaint Karin PPE, Avenue de Tervueren 86 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Toussaint Karin Transcendent Group Belgium SA, Place du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Jongen Nicolas United Investment Europe SA, Rue Laid Burniat 3 - 1348 Louvain-laNeuve Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 72190 - Recherchedéveloppement en autres sciences physiques et naturelles del. : Deglas Aline Urbios PPE, Rue des Pêcheries 118 - 1180 Bruxelles del. : Ursini Régis Valcke Ann PPE, Place du Bourgmestre J-L Thys 1 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Valcke Ann Welsch Anne PPE, Chaussée de La Hulpe 177 - 1170 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Welsch Anne WeWork Belgium SPRL, Avenue du Port 86 - 1000 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Benadda Yasmine Weyten Pierre PPE, Rue des Bassins 38 - 1070 Bruxelles Code Nace : 16230 - Fabrication de charpentes et d'autres menuiseries 43320 - Travaux de menuiserie del. : Weyten Pierre www.archi-tect.be SPRL, Rue des Sablons 9 - 1000 Bruxelles Code Nace : 71111 - Activités d'architecture de construction del. : DeCleyn Walther Zwings Audrey PPE, Avenue des Hêtres Rouges 20 - 1970 Wezembeek-Oppem Code Nace : 58110 - Édition de livres 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien del. : Zwings Audrey Agenda 13 & 20.06 & 04.07 Accélération digitale by Telenet x Beci STRATÉGIE & GESTION 13.06 Les bases de la gestion de projet pour PME et TPE 13.06 Définissez la mission de votre entreprise 24 & 25.06 The Language Technology Industry Summit MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 11.06 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 13.06 Regarder les forces des gens : la révolution du People Management 19 & 24.06 Table de la Réussite avec un grand R 21.06 L’intelligence collective au service de la motivation VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 11.06 Facebook : créez une communauté engagée 11 & 14.06 Module de formation : sales starter/ booster 11.06 Capsule vidéo : filmer et monter une vidéo, initiation pratique 13.06 Instagram : valorisez votre image de marque 13.06 Augmentez vos relations clients grâce à l’outil gratuit Chatfuel 18.06 Prospecter avec LinkedIn 18.06 Sublimez vos photos avec votre smartphone 20.06 Améliorez les performances de votre site grâce à Google Analytics ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 20 au 29.08 L’essentiel du droit du travail 19.09 Les sociétés de management : intérêts, risques et impact du nouveau Code des Sociétés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 28.06 Partenariat économique UE-Japon : comment en bénéficier ? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Bruxelles Métropole - juin 2019 ❙ 55 WORKSHOPS GRATUITS STARTERS & RESTARTERS 11.06 Et si la reprise était une opportunité ? 18.06 Sales DNA© : développer votre talent 25.06 Les composantes d’un branding fort 02.07 Comment utiliser le digital pour gagner des clients ? 09.07 Attirer son futur client grâce au content marketing ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be FISCALITÉ & FINANCES 13.06 Gestion des risques : est-ce que mon business tient la route ? 14.06 Lunch : tour d’horizon des subsides à Bruxelles 18.06 Trucs et astuces pour mieux gérer votre trésorerie 26.06 Networking thématique – blockchain : du mythe à la réalité ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be
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Community ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 12.06 & 19.06 Beci Welcome Breakfast 18.06 Croisière Afterwork 27.06 Speed Business Lunch 02.07 Lunch restarter 04.07 Garden Party: Best Of Belgium Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 28-29 4Ocean Addax Motors Ageas Agentschap Innoveren en Ondernemen Agoria Ahooga Apple Armacelle Benelux Art&Build Association des villes et communes flamandes ASX-Ibeco BDO Bebat BeCommerce Beef Take Bees Coop Belgo Ethiopian Association BelSquare Bigh Bioorg Boentje Café Bond Beter Leefmilieu Bopro Bpost Brussels Airport Bruxelles Environnement Bruxelles Propreté Café Begin Cargo Velo Cenergie Cercle de Lorraine Cercle des Voyageurs, Le CityDepot CMS De Backer CO2logic Colruyt Group 36-37 34-35 36-37 44-45 8-10 48 20-21 28-29 36-37 36-37 44-45 31 36-37 46 49 6 4-5 28-29 28-29 49 36-37 36-37 36-37 38 22-23 ; 34-35 22-23 6 36-37 41-42 50 6 36-37 44-45 38 30 ; 36-37 56 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2019 Comeos Confédération Construction Copain, Chez CSTC Cycad Daoust Delta Development Desso Ecosia Enterprise Europe Network Extensa Fairphone Fairtrade Belgium Family, The FEB Febeliec Febiac FGTB 8-10 41-42 ; 44-45 49 41-42 49 17 28-29 28-29 28-29 18 13-14 28-29 8-10 4-5 12 ; 31 ; 36-37 31 8-10 12 Fondation Roi Baudouin Fonds des Calamités GDA-Traxio Global Art Concept Greenpeace Gymlib Hotel Brussels, The Ihecs Jacques Delens KBC Knauf Kokob Lateral Thinking Factory Lidl Belgium Lijn, De Lloyd’s Local Solutions Development Group Loft 58 36-37 34-35 8-10 41-42 31 4-5 32 6 41-42 24-25 20-21 6 28-29 20-21 26 34-35 28-29 6 Mabru Max Mediahuis Menu Next Door Mercato Metropolitano Meta-Morphosis Montea Ocean Cleanup Permafungi Persgroep, De Port d’Anvers Prayon Renta Rwashoscco Sapa Extrusion Shift, The Shopera Siamu Sibelga Skyfarms Space Laser Game Space X Stib Stratec Tesla Tomato Chili Toukoul Tour & Taxis Travail & Vie Triodos UCM Umicore UWE Vivaqua Voka VUB Wallonie Belgique Tourisme Wienerberger 20-21 49 24-25 4-5 28-29 51 20-21 28-29 49 26 20-21 20-21 8-10 8-10 20-21 20-21 ; 34-35 8-10 34-35 20-21 49 4-5 28-29 30 36-37 28-29 49 6 13-14 20-21 34-35 8-10 24-25 8-10 34-35 8-10 36-37 4-5 20-21 Entreprises et transmission > 3 entreprises à remettre Prestataire Grossiste B2B d’accessoires de mode CA : > 1 Mo€ 1 à 10 employés de services dans le secteurde l’immobilier, photographie 360°, plans CA : < 1 Mo € 1 à 10 employés Articles et mobilier de décoration CA : 5 à 10 Mo € 20 à 30 employés Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Pour un client repreneur, le Hub Transmission recherche Entreprise active dans le secteur agroalimentaire, médical, IT, import-export Bruxelles, Wallonie Valeur d’acquisition : de 100K à 1 Mo€ Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be

2019.06 Brussel Metropool


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WOORD VOORAF Technologieën zijn de oplossing, niet het probleem Laten we er geen doekjes om winden. De budgettaire context is veeleisend. De economische groei blijft op een laag pitje. Handelsoorlogen te breken. De financiering van de gezondheidszorg en van de bevolking roept heel wat vragen op. Door de demografische gr de infrastructuur moeten aanpassen. En ondertussen moet de onder controle blijven. De nieuwe executieven krijgen na de verkie wat uitdagingen voorgeschoteld. Brussel beschikt over beperkte marges voor de financiering beleidsmaatregelen. Met de inzet van technologie kunnen we echter en de efficiëntie van diensten aanzienlijk verbeteren. Dankzij de op processen, ook in de dienstverlening aan burgers en bedrijven, kan bereikt met minder middelen. Hierdoor komt energie vrij voor ander Nu, dit is slechts één aspect van het technologische vraagstuk. Brussel kan een ecosysteem opzetten waarmee een degelijke Smar komt. Maar dat vereist de inzet van 5G. Brussel hoofdstad van Eur dit opzicht het voorbeeld geven. In het vooruitzicht van de verkie in het licht van bepaalde irrationele angsten heeft de aftredende regering deze materie op de lange baan geschoven. Het is nu redelijke emissienormen aan te nemen, die overeenstemmen aanbevelingen van de WGO. Zonder technologie blijft een duurzame stad een utopie. Dankzij technologie zal Brussel beter scoren, zeker wat het milieu betre Met een open databeleid verlopen de verkeersstromen vlotter Intelligente meters en gebouwen optimaliseren het energieverbruik. Intelligente vuilnisbakken dragen bij tot meer netheid. De rechtstreekse integratie van operatorgegevens en van parkeergeleidingssystemen verbetert de parkeergelegenheid. Een efficiëntere controle verhoogt de verkeersveiligheid. En de invoering van een intelligente kilometerheffing om de mobiliteit in Brussel beter te beheren, zou talloze toepassingen hebben. Om een innovatiepremie te verkrijgen of de energieprestatie gebouwen (EPB) te verbeteren blijven de procedures te omslachtig. hier kunnen digitalisering, online verspreiding van informatie en van de blockchain technologie aanzienlijke voordelen opleveren. Het is nu tijd om voorrang te verlenen aan technologie in Brussel. Zij draagt trouwens bij tot een beter milieubeleid. Marc Decorte, Voorzitter an Beci Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 46 – Juni 2019 In September: Mobiliteit Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Mehdi Ferron, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, David Leyssens, Cédric Lobelle, Laura Rebreanu, Guy Van den Noortgate, Matthias Vanheerentals en Peter Van Dyck. Productie Opmaak db Studio.be Druk db Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 News 4 6 8 Beci online Podcast : Haile Abebe Digest Ideeën 12 13 17 Gasthoofdredacteur David Leyssens Voor of tegen de verplichte vergoeding van stagiairs? Smart Mobility rond Tour & Taxis dankzij collectieve intelligentie Open Source International 18 Green 20 22 24 26 28 30 31 32 34 36 38 41 43 10 tips om Europese overheidsopdrachten binnen te halen David Leyssens: “Sign for my future, een geweldige kans” Het klimaatvraagstuk: een familiale aangelegenheid Thomas en Alexia Leysen: “Het komt erop aan elkaar te inspireren” Koen en Cecile Verwee: “Iedereen moet mee het bad in” Olivia en Steven Beckers: “We kunnen en moeten meer doen voor het klimaat” Robert en Alice Fontaine: “2030 als deadline, da’s te laat” Isabelle en Elodie Chaput: “Waar blijven de specialisten?” Egbert en Mathilde Buursink: “Het mag niet bij woorden blijven” Omgaan met klimaatrisico’s, de nieuwe uitdaging voor steden Green Deal voor stedelijke logistiek Brussels Airport economisch en ecologisch kampioen Kringloopbouw: minder afval, meer hulpmiddelen en banen Brussel ondersteunt uw project in de circulaire economie! Dynamiek 44 46 47 Ingaan op overheidsopdrachten: enkele aanbevelingen Starter: Beef Take De BVBA is dood, lang leve de BV! Community 48 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 49 50 51 52 55 56 Kleine verhalen van grote ondernemers Een groene wandeling met Augustin Nourissier Het Beci nieuws in beeld Het Justitiepaleis van Brussel, een verwaarloosde schat Toetredingsaanvragen Agenda Index Een eigen bureau kopen of investeren in studio’s? Een goeie vraag voor onze Immo experts Contacteer de experts van KBC Brussels Live op 02 303 31 60 van maandag tot vrijdag van 8u tot 22u en op zaterdag van 9u tot 17u. V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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Beci online Social Media Lees in dit nummer het podcastinterview van Haile Abebe (p. 6). Om al onze podcasts te beluisteren – dus ook het gesprek met Nicolas Van Rymenant (Menu Next Door, The Family) – bezoekt u de volgende pagina: www.beci.be/podcast. De podcasts zijn in de taal van onze gesprekspartners opgenomen. Beci publiceerde in mei een eerste podcastinterview in het Nederlands. #BECImember : Vastgoedadvies aan eigenaars, bewoners, investeerders of ontwikkelaars. BelSquare begeleidt uw projecten. Zie http://www.bel-square.be/nl. Sold out : In samenwerking met Wallonie Belgique Tourisme vertrekt de Beci-cruise op 18 juni vanuit de omgeving van de Van Praetbrug, aan boord van de Verdi. Zes weken om uw project een boost te geven en uw bedrijf te lanceren, met de Beci Business Challenge. Meer informatie? eei@beci.be Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Beci online In uw nieuwsbrief van mei Globalisering, flexibiliteit, digitalisering … Enkele eigenschappen van een veranderende arbeidswereld. Om inzicht te krijgen in de New Ways Of Working leest u best ons dossier. Het werd samengesteld in overleg met Gymlib. Gratis te downloaden op go.beci.be/nl/new-ways-of-working. Mocht u het nog niet weten, de Ronde van Frankrijk vertrekt op zaterdag 6 juli vanuit Brussel, maar zal vanaf woensdag 3 juli een impact hebben op de mobiliteit in de stad. Het artikel hierover leest u op onze website. Dit leest u op onze website U kunt deze artikelen ook vinden op https://www.beci.be/nl/ Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 5
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Podcast Haile Abebe : eerst ingenieur, dan serial entrepreneur in de ‘food’ Haile Abebe is de oprichter van restaurant Toukoul en van drie andere inrichtingen waar gerechten en cultuur elkaar treffen: le Cercle des Voyageurs, Café Begin en de Loft 58 (de cafetaria van de Ihecs). Deze ingenieur van opleiding nam een scherpe bocht in zijn leven om een oude droom waar te maken: Brussel laten proeven aan het exotisme van de keuken van Ethiopië, zijn geboorteland. Van links naar rechts: Tarik Hennen, Elisa Brevet en Haile Abebe tijdens de opnamen van de podcast. Wanneer besluit een ingenieur om alles op te geven en zijn eerste restaurant te openen? Wanneer deze ingenieur beseft dat hij niets anders meer doet dan projectmanagement. Wat mij betreft, voelde ik niets meer voor technische zaken. Ik koesterde al geruime tijd de droom om een eigen bedrijf op te zetten. Wie lang voor iemand werkt, komt vroeg of laat tot de conclusie “Wel, al wat ik doe zou ik evenwel voor mezelf kunnen doen.” U bent van oorsprong Ethiopisch. Verlangde u om de geschiedenis en cultuur van uw land bekend te maken? Ik heb lang genoeg in Brussel geleefd om in te zien dat de mensen hier Ethiopië nauwelijks kennen. Ik had daar wat moeite mee. Ik kom uit een land met een lange geschiedenis. Ik denk aan de hongersnood en alles wat er in de jaren 80 gebeurde. Ik wilde dit land beter laten kennen. Wist u van meet af aan dat de Ethiopische keuken zoveel succes zou oogsten? Je begint nergens aan zonder kennis. In die tijd richtte ik samen met mijn familie en Ethiopische vrienden de Belgo Ethiopian Association op. Deze vzw bestaat nog steeds. Via deze structuur konden wij evenementen organiseren en het concept uittesten. Dat viel enorm mee. Iedereen die iets van gastronomie afwist, droomde van een Ethiopisch restaurant in de stad. Na uw eerste restaurant, de Kokob, creëerde u een tweede concept: de Cercle des Voyageurs. Dat klopt! De aanpak was verschillend want ik zag de mogelijkheid in om er ook cultuur bij te betrekken. Het was overduidelijk dat ik me niet kon beperken tot catering en business. Er was iets anders nodig, om een boodschap over te brengen. Om mensen ontvankelijk te maken voor andere culturen, moet je waarschijnlijk diverse kanalen gebruiken. De presentatie van boeken, films, tentoonstellingen, concerten, noem maar op. Het werd een mooie uitdaging. Hebt u al deze projecten op uw eentje ondernomen? Wel, dat hangt af van de omvang en de reikwijdte. Alles op zijn eentje verwezenlijken is geen gemakkelijk te bereiken ideaal. Het blijft ten slotte een moeilijke sector … ● Elisa Brevet Deze ontmoeting kunt u integraal beluisteren op de Next Step podcast: https://www.beci.be/podcast. Een podcast om naar te luisteren… Serial : als u zich graag in de rol van een politieinspecteur voorstelt, zal deze Amerikaanse podcast zeker in de smaak vallen! Dankzij producer Sarah Koenig speelt het onderzoek naar de moord op Hae Min Le in 1999 zich doorheen meerdere afleveringen af. Een spannende en adembenemende podcast. 6 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 D.R. HET SNELSTE INTERNET? WE STELLEN HET U ZONDER BLABLA VOOR. Als ondernemer heeft u geen tijd te verliezen. Schrijf uw zaak dus in voor het snelste bezoek 1 van één van onze Brusselse Telenet Business Account Managers. Zo checken wij uw connectiviteit én krijgt u achteraf de kans om ons snelste internet 2 gratis te testen. Surf naar telenet.be/BxLBusiness MAAK NU EEN AFSPRAAK Tawfi k Account Manager Telenet Business in Brussel 1 Geen nood, als u meer vragen heeft, maken we daar met plezier het langste bezoek van. 2 Gebaseerd op een analyse door Ookla® van Speedtest Intelligence® -gegevens voor Q2-Q3 2018 in België. Meer info op http://www.speedtest.net/awards/belgium. Ookla-handelsmerken zijn gebruikt onder licentie.
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News Beci-UWE-Voka ontmoeten Charles Michel en de ministers-presidenten Op 7 mei ontmoetten de gewestelijke werkgeversvertegenwoordigers Olivier Willocx (Beci), Hans Maertens (Voka) en Olivier de Wasseige (UWE) de Belgische Premier evenals de Vlaamse, Brusselse en Waalse Minister-Presidenten. Met dit initiatief dragen Beci, Voka en UWE een gemeenschappelijke boodschap uit voor de volgende gewestelijke en federale coalities: 12 prioriteiten voor de volgende regionale en federale coalities. Hoe sterk geregionaliseerd de economische bevoegdheden in België ook zijn, de drie gewestelijke werkgeversvertegenwoordigers delen een gemeenschappelijke visie rond zes belangrijke sociaaleconomische domeinen waar fundamentele ingrepen dringend nodig zijn om in elk gewest het niveau van de economie en van de samenleving op te krikken. Deze domeinen zijn mobiliteit, onderwijs, de arbeidsmarkt, de overheid, energie en innovatie. Voka, UWE en Beci zijn het erover eens: we mogen ons niet tevreden stellen met de goede economische situatie van de afgelopen jaren. De conjunctuur gaat stilaan naar beneden en de structurele uitdagingen zijn aanzienlijker dan ooit. “Een aantal belangrijke economische en sociale verschuivingen die al geruime tijd aan de gang zijn, zullen zich in de loop van de volgende legislatuur voltooien. In deze omstandigheden kan de overheid rekenen op de ondernemers, want die zullen zich blijven inzetten voor innovatie, uitmuntendheid, welvaart en werkgelegenheid”, stelt Hans Maertens (Voka). is voor onze ondernemingen. Dus geven we zelf het goede voorbeeld. Begin april al gaven we gezamenlijk onze visie voor het Brusselse Gewest, en nu voor heel het land”, aldus Olivier Willocx (Beci). Informatie: www.beci.be/nl/whitepapers/ Angélique Karekezi, ambassadrice van fairtrade koffie Naar aanleiding van de Werelddag van Eerlijke Handel op 9 mei jl. nodigde Fairtrade Belgium Angélique Karekezi uit. Zij is managing director van Rwashoscco, een Rwandese koepelorganisatie die 6 coöperatieven van koffieproducenten vertegenwoordigt, waarvan 5 met een Fairtrade certificaat. Enkele jaren geleden maakte Rwashoscco de keuze om specifiek in te zetten op de versterking van de rol van vrouwelijke producenten. Aan de basis van het sterke engagement van Angélique ligt haar eigen ervaring. “Ik ben opgegroeid in een maatschappij waar vrouwen minder kansen “De agenda van de bedrijfswereld is duidelijk en is bedoeld om het niveau in elk gewest te verbeteren. Wij wensen dat de toekomstige coalities dit in de praktijk zullen brengen. Hiervoor kunnen ze nu al rekenen op onze samenwerking”, verklaart Olivier de Wasseige (UWE). De werkgevers uit de drie gewesten willen met deze samenwerking een duidelijk signaal geven: “Grote uitdagingen zoals de files, een betere tewerkstellingsgraad of een effectief energiepact laten zich niet tegenhouden door gewestgrenzen. Wij vragen de politici dat ze over gewesten bevoegdheidsgrenzen heen een beleid voeren dat goed 8 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 kregen dan mannen.” ‘Angelique’s finest’ werd gelanceerd om een extra boost te geven aan dit project. Het merk – dat nog niet te vinden is op de Belgische markt – is het resultaat van haar engagement en haar dromen. De koffie van uitzonderlijke kwaliteit wordt geproduceerd door 200 geëngageerde vrouwen. Zij staan in voor elke stap van het proces, van het telen van de koffiebessen tot de packaging en vermarkting. Dit product is eerst en vooral de verwezenlijking van de droom van Angélique om vrouwen de macht te geven in de koffiesector. Met de historisch lage marktprijzen blijft van de marge van de koffieboer helaas nagenoeg niets meer over. Fairtrade Belgium roept bedrijven op om hun verantwoordelijkheid te nemen en een hogere prijs te betalen. En aan consumenten: kies nu in ieder geval voor koffie waarvan de prijs ten minste de kosten voor een duurzame productie dekt. Ruimer gezien bevordert het Fairtrade@work programma het engagement op meerdere niveaus voor een duurzamere maatschappij, die respect heeft voor mens en milieu. De meest vooruitstrevende bedrijven ontvangen een “Fairtrade Award”, die getuigt van hun engagement. Informatie : www.fairtradebelgium.be News Ahooga blaast e-bike batterijen nieuw leven in Ahooga, de Belgische startup gekend voor zijn ultralichte elektrische fietsen, introduceert een nieuwe dienst voor de re-conditionering van de Li-Ion batterijen. Ahooga is ervan overtuigd dat de elektrische fiets een versnellende rol kan spelen in de transformatie van steden, maar beseft dat Lithiumion batterijen een negatieve impact hebben op het milieu, dat toxische lekken regelmatig gebeuren sinds het begin van de 21ste eeuw en dat bodem en waterwegen vervuild geraken door een slechte behandeling van afgedankte batterijen. Door deze batterij reconditioning service te lanceren, wil Ahooga het publieke bewustzijn vergroten en stappen zetten om de producten en diensten zo duurzaam mogelijk te maken. De service wint alle componenten van een gebruikte batterij terug, verwijdert de cellen die het einde van hun levensduur hebben bereikt en vervangt ze door nieuwe cellen. Dit alles 50% goedkoper dan een nieuwe batterij. Febiac en Renta vormen samen met de GDA een alliantie en herinneren aan de rol van de autosector in België De Automobiel- en Tweewielerfederatie (Febiac), de Belgische federatie van voertuigverhuurders (Renta) en de Groepering van autodealers (GDA-Traxio) sluiten een verbond. De bedoeling is om de samenhang en de impact van hun dagelijkse inzet voor de autosector, voor de werknemers uit die sector, maar vooral voor de gebruikers van hun producten en diensten – de burgers en bedrijven – te bevorderen. Juridische kwesties, gemeenschappelijke communicatie, data, fiscaliteit, opleiding en mobiliteit: allemaal aspecten van de synergie die bekrachtigd werd door de ondertekening van het samenwerkingsakkoord. “Het groeiende belang van de mobiliteit voor de welvaart van de maatschappij en het individuele welzijn, de groei van het goederenvervoer over de weg, maar ook de groeiende noodzaak aan een multimodaal vervoer gekoppeld aan de opkomst van vervoersmiddelen om ‘de laatste kilometer af te leggen’ zijn elementen die aan de basis lagen van het samenwerkingsakkoord,” legt Denis Gorteman, Ondervoorzitter van FEBIAC, uit. Na de succesvolle lanceringcampagne van zijn nieuwe model, de Modular Bike, levert Ahooga binnenkort de eerste exemplaren aan zijn klanten. Dit model is een elektrische, lichte, adaptieve en compacte vrachtfiets. Hij weegt slechts 16 kg maar heeft een verrassend hoog draagvermogen van 155 kg, waardoor ook kinderen kunnen worden vervoerd. Deze lichtgewicht fiets heeft bovendien een ‘space saver’ functie waardoor hij ook in smalle opslagruimten (een gang, studio of garage) een plaatsje vindt. De naam illustreert ook de modulariteit van de vele configuratieopties: carbonriem, geïntegreerde versnellingen, zelfopladende batterij, sport- of comfortstuur enz. Momenteel ontwerpt Ahooga zijn eigen frames in Brussel. Het lassen en monteren van de fietsen gebeurt in Oost-Europa met in België ingekocht aluminium. Voor de eerste 250 eigen exemplaren van dit nieuwe model transformeert het Brusselse bedrijf zijn gebouwen in een stedelijke microfabriek. Het is de bedoeling om een 100% lokale productie in Brussel uit te testen, als business case. Informatie: https://ahooga.bike “Deze koepelorganisatie waarin onze respectieve knowhow gebundeld wordt, wil vooral de welvaart en het welzijn bevorderen dankzij oplossingen die de autosector – via zijn activiteiten, producten en diensten – ontwikkelt en aanbiedt,” zegt Peter Daeninck, Ondervoorzitter van Traxio en voorzitter van GDA. De drie organisaties willen niet alleen de schijnwerpers op dit akkoord richten, maar ook aan de rol van de autosector in ons land herinneren. De drie activiteitsdomeinen die FEBIAC, Renta en GDA-Traxio vertegenwoordigen, zijn goed voor 120.000 banen in België en dragen via de Van links naar rechts: Miel Horsten, Denis Gorteman en Peter Daeninck. Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 9
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News fiscaliteit elk jaar voor 20 miljard euro bij aan het budget van de overheid. Alle drie hebben oog voor kwesties zoals de mobiliteit en de vergroening van het wagenpark. Daarom onderstrepen ze ook de inspanningen die de sector levert, om almaar milieuvriendelijkere voertuigen en diensten op de markt te brengen. Daarnaast herinneren de drie verenigingen eraan dat ze positief staan ten opzichte van fiscale maatregelen om het wagenpark te vergroenen en nieuwe mobiliteitsdiensten te bevorderen. “FEBIAC, Renta en GDA-Traxio willen dat het debat over de auto in het algemeen en over de bedrijfswagen in het bijzonder weer in alle sereniteit gevoerd wordt. Onze drie verenigingen pleiten voor een langetermijnvisie die de invoering omvat van een fiscaliteit met positieve impulsen,” besluit Miel Horsten, Voorzitter van Renta. Informatie: www.febiac.be ; www.renta.be ; www.traxio.be De nieuwe handelsvereniging van Brussel heet Shopera De nieuwe handelsvereniging ‘Shopera’ wil de zone tussen de Beurs en het Rogierplein opwaarderen en laten uitgroeien tot de grootste handelswijk van Brussel en België. Shopera werd op 3 mei over de doopvont gehouden en is een initiatief van de handelsfederaties Comeos, Beci en UCM. Algemene Vergadering BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 2 oktober 2019 om 16.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 3 oktober 2018 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2018-2019 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidgeld voor het boekjaar 2019-2020 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur : benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van BECI – Kamer van Koophandel Brussel 10 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Marc Decorte, Voorzitter Quentin Huet, manager van Shopera, somt de drie doelstellingen op van de nieuwe handelsvereniging: “We gaan er voor zorgen dat de zone net en proper is, daarna dat ze ook veilig is voor de klanten op elk moment van de dag. We gaan een hele reeks activiteiten organiseren om de zone opnieuw dynamisch te maken. We werken hiertoe nauw samen met de Stad Brussel.” Brussels burgemeester Philippe Close is bijzonder tevreden: “De Stad Brussel steunt dit initiatief, waardoor we nauwer zullen kunnen overleggen met de handelaars van de ‘Shopera-zone’ over de bestaande problemen. Het doel van de vereniging is om een nieuwe dynamiek te verlenen aan de zone tussen de Beurs en Rogier, die o.a. de Nieuwstraat, het Muntplein en de Anspachlaan omvat. We ondersteunen graag projecten die de Brusselaars en de bezoekers van het stadscentrum een betere beleving bieden.” Shopera gaat ook diensten aanbieden aan de handelaars zoals gratis opleidingen en een app om rechtstreeks te communiceren met de collega’s. Info : www.beci.be Algemene Vergadering BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 2 oktober 2019 om 16.30 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 3 oktober 2018 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2018-2019 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidgeld voor het boekjaar 2019-2020 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur : benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter Marc Decorte, Voorzitter KANTOREN TE KOOP eshop VERKOCHT CV OPPORTUNITEITEN VOOR ZELFSTANDIGEN EN KMO’S IN BRUSSEL GENIET VAN TALRIJKE PREMIESOM UW ACTIVITEITEN TE BOOSTEN! ONTDEK WAT NIEUW IS OP WWW.PREMIESKMO.BRUSSELS
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Ideeën Voor of tegen de verplichte vergoeding van stagiairs? Afgelopen maart gingen in Québec meer dan 40.000 studenten de straat op om betaling te eisen voor alle stages. Een dergelijk debat is ook in België gerechtvaardigd. Angela Sciacchitano, secretaris-generaal van de ABVV Jongeren De beloning van stagiairs is voor ons een evidentie. Aangezien de stagiair betrokken is bij de productie van waarde binnen het bedrijf, verdient hij te worden betaald. Daarom dringen wij aan op de veralgemening van de overeenkomst over beroepsinlevingsstages. Deze overeenkomst voorziet in de mogelijkheid om de stagiair tot 796 € per maand te betalen en verplicht de werkgever om hem te verzekeren tegen arbeidsongevallen. Dit is een billijke vergoeding die aangepast is aan de realiteit van de stages, die gedeeltelijk bestaan uit een leerproces dat in verband staat met de studierichting, maar ook uit een echte professionele bijdrage. Bovendien zien we dat de stagiairs overgekwalificeerd zijn. Dit is namelijk het geval in Brussel, waar Europese lobbies vaak stagiairs aanwerven op een indrukwekkend academisch en professioneel niveau. Zij maken misbruik van hun vestiging in de Europese wijk om hooggekwalificeerde jongeren in dienst te nemen voor louter productief werk. De hogescholen en universiteiten zijn soms zelfs medeplichtig, want ze moedigen studenten aan – of dwingen ze – om blindelings stages te aanvaarden om hun studiejaren te valideren. We hebben dan te maken met studenten van wie de CV’s echte vaardigheden aantonen en die toch onbetaalde stages doorlopen om tegemoet te komen aan de academische richtlijnen. Laten we de ondernemingen eraan herinneren dat het doorlopen van een stage een serieuze kost vertegenwoordigt voor de student (huisvesting, vervoer, beroepskleding …). Ook zien we dat studenten, die vaak afhangen van een studentenjob om in hun basisbehoeften te voorzien, niet langer de tijd of de energie hebben om zowel een stage als een studentenjob aan te nemen. Joris Vandersteene, Senior Manager HR Projects, VBO De beslissing om een stagiair al dan niet een vergoeding toe te kennen, moet door de werkgever worden genomen en mag in geen geval worden opgelegd. Stages zijn zeer divers, van observatie tot eindstage. Bovendien bestaat de stage uit twee componenten: het leerproces binnen de gastorganisatie en het integreren van de stagiair in de waardecreatieketen. Toch stellen we vast dat, afhankelijk van de duur van de stage of het opleidingsniveau van de stagiair, de balans in de ene of andere richting zal overhellen. Deze stages maken meestal deel uit van het academisch parcours van de studenten. De opvang van één of meerdere stagiairs in een onderneming is een noodzakelijke aanvulling op het onderwijs zelf, dat op zich niet voldoende is om jongeren optimaal te integreren in de Brusselse beroepswereld. De stagiair moet dus in de ervaring die hij in de onderneming opdoet, een vorm van beloning vinden, via de consolidatie van zijn theoretische en technische kennis. Bedrijven verplichten om stagiairs in alle omstandigheden een vergoeding toe te kennen, beperkt zowel de mogelijkheden van ondernemingen om studenten te ontvangen en op te leiden, als de mogelijkheden van studenten om een eerste of tweede beroepservaring op te doen. Ten slotte zou deze betalingsverplichting ontegenzeggelijk gevolgen hebben voor KMO’s en starters. Het is echter binnen zulke bedrijven dat ondernemerschap het sterkst aanwezig is. De jongeren krijgen de kans om volledig geïntegreerd te worden in de strategische dimensie die deze bedrijven voortstuwt. We moeten de ondernemersgeest in Brussel stimuleren, en dat kan via aanmoediging en inspiratie, niet door steeds meer beperkingen op te leggen aan bedrijven. ● Mehdi Ferron (st.) 12 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 © Getty Mobiliteit Smart Mobility rond Tour & Taxis dankzij collectieve intelligentie Hoe los je mobiliteitsproblemen op? Wat met de zachte mobiliteit? Deze onderwerpen kwamen aan bod tijdens een reeks workshops in het raam van de ‘Smart Mobility Hub’, een samenwerking tussen Extensa (de eigenaar van Tour & Taxis) en Beci. D e derde workshop van de Smart Mobility Hub vond plaats eind april. Hij focuste op mobiliteitsproblemen op en rond de site van Tour & Taxis, in het vooruitzicht van zijn toekomstige ontwikkeling. Hopelijk zullen de conclusies van dit pilootproject ook elders in Brussel nuttig zijn. De eerste twee workshops beschreven de voornaamste problemen (meer hierover in onze magazines van afgelopen december en april). Met de derde was de tijd aangebroken om dit thema op een meer concrete manier aan te pakken, maar nog steeds met een collectieve en participatieve invalshoek. Op Tour & Taxis is een honderdtal ondernemingen gevestigd, naast de kantoren van leefmilieu Brussel en de Vlaamse Gemeenschap. Wanneer, op langere termijn, de door Extensa geplande renovatie en ontwikkeling zal zijn uitgevoerd (en ook de woongebouwen er zullen staan), zullen er minstens 6000 werknemers en 3000 inwoners aanwezig zijn op de site. Reken hierbij ook alle bezoekers van evenementen, leveranciers, wandelaars enz. Collectieve intelligentie “De eerste twee workshops analyseerden de situatie. Ze polsten ook naar de gewoonten en gevoelens van mensen op het gebied van mobiliteit in en rond de site”, stelt Ischa Lambrechts, Adviseur Mobiliteit bij Beci. “Met de derde gaan we concrete prioriteiten stellen aan de hand van specifieke gebruikersprofielen, die de deelnemende ondernemers zullen hebben gecreëerd.” Cécile Huylebroeck, Adviseur Werkgelegenheid bij Beci, staat aan het roer van deze workshop: “Vooral met de beruchte ‘last mile’ zit het moeilijk. Tour & Taxis is niet vlot toegankelijk, vooral voor de zachte mobiliteit (fiets, elektrische step, scooter enz.). Wij doen een beroep op collectieve intelligentie om oplossingen te vinden die verder reiken dan alleen de auto. (Nvdr: de site beschikt al over 3500 parkeerplaatsen. 900 extra ondergrondse plaatsen zijn voorzien onder de residentiële gebouwen.) Wij promoten een multimodale benadering. Net als in een laboratorium kunnen de ideeën uit deze Smart Mobility Hub ook breder in Brussel worden toegepast. Zo vermijden we hopelijk het vertrek van onze ondernemingen.” Knelpunten Het eerste deel van de derde workshop boog zich over de vaststellingen van de eerste twee en de resultaten van een enquête onder 88 mensen die regelmatig de site van Tour & Taxis bezoeken: • De bewegwijzering is onbestaande en/of onnauwkeurig. Er bestaat geen toegangsplan noch duidelijke bewegwijzering naar de parkings voor tweewielers en wagens. Er zijn ook geen aanwijzingen naar ondernemingen of gebouwen. De aanwezigheid van stewards wordt wel bijzonder gewaardeerd. • Verbindingen en de ‘last mile’: met tram, trein en metro (stations IJzer/Ribaucourt) geraak je in de buurt van de site, maar de laatste twee kilometers zijn niet gemakkelijk, zelfs te voet, per fiets, met een elektrische step enz. De pendelbus tussen Brussel Noord en Tour & Taxis is wel zeer praktisch. • Onveiligheid: Overdag geen probleem, maar ‘s avonds heerst er een gevoel van onveiligheid rond het station, de metro en in het park. • Verkeersveiligheid en comfort: Er is weinig voorzien voor een vlotter gebruik van specifieke vervoermiddelen. Fietsen, elektrische steps en wagens rijden op dezelfde wegen. De wegmarkering is ontoereikend. Mindervaliden worstelen met een Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 13 © C. Lobelle
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Mobiliteit een verkeerde richting gevolgd en de kasseien zorgen voor extra moeilijkheden. Er heerst een gebrek aan infrastructuur en bewegwijzering voor mindervaliden. Hoe kunnen we deze mensen helpen de bestemming autonoom, veilig en in vol vertrouwen te bereiken? Het parcours van Julio, de bezoeker uit Antwerpen. moeilijk parcours. De kasseien bemoeilijken de verplaatsingen en er is te weinig parkeergelegenheid voor tweewielers. Vier problemen, vier oplossingen Met deze gegevens ging een dertigtal deelnemers (voornamelijk zaakvoerders van bedrijven die op de site van Tour & Taxis zijn gevestigd) aan de slag rond vier vergadertafels. Zij gebruikten de ‘Diamond Design Thinking’ samenwerkingsmethode in verschillende fasen: ontdekking van een situatie, bepaling van een probleem, ontwikkeling van een oplossing en ten slotte de levering daarvan. Telkens werd een denkproces uitgebreid en vervolgens op de situatie gericht. “Het is de bedoeling om de problemen eerst duidelijk te omschrijven en niet te snel over te gaan tot oplossingen”, verduidelijkt consulente Isabelle Casteleyn. Zij vroeg de vier groepen om drie ‘personas’ te creëren. Dit zijn fictieve profielen die kenmerkend zijn van doelgroepen die de site van Tour & Taxis bezoeken. Voor ieder van hen moesten de persoonlijkheid en de vorm van mobiliteit worden geschetst. Een van die ‘personas’ werd daarna geselecteerd en aan iedereen voorgesteld. Het werden uiteindelijk vier profielen. Bij de volgende stap moest elke groep de behoeften van zijn ‘persona’ verduidelijken om de bestemming te bereiken. Hierbij trachtten de deelnemers zich in te beelden welke 14 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 problemen zouden opduiken tijdens de ‘last mile’, maar ook de (inter)acties en beslissingen van de ‘persona’ en, bijgevolg, zijn/haar humeur. “Elke persona moet hierbij geconfronteerd worden met zaken die voor verbetering vatbaar zijn: langs het parcours, in zijn/haar gemoedstoestand en ter hoogte van hindernissen”, stelt Isabelle Casteleyn. “Van daar uit kiest elke groep een bepaald probleem dat de verplaatsing van zijn persona belemmert.” Wie die ‘personas’ zijn: • Eva, een automobilist uit Waver. Ze zit vast in de files, onder meer op de Havenlaan en bij ingang 86C van T&T, waar ze werkt. Daarna begint de zoektocht naar een parkeerplaats. Kortom, een serieuze dosis stress nog voor de dag begint. Hoe kunnen we haar helpen vlot haar bestemming te bereiken en met minder stress aan de dagtaak te beginnen? • Thierry bezorgt pakjes per fiets om zijn studies te betalen. Hij verliest tijd op de site van T&T om de klant te vinden. De gebrekkige bewegwijzering vertraagt meteen de volgende levering. Hoe kunnen we hem helpen zijn weg te vinden in deze wijk waar er veel meer bedrijfsactiviteit dan bewegwijzering? Met snelle leveringen verbetert Thierry zijn ‘rating’. • Olivier is blind. Met zijn geleidehond neemt hij de trein, richting een workshop bij T&T. De hond heeft echter • Julio is Antwerpenaar en wil een tentoonstelling op T&T bezoeken. Aan het Noordstation vindt hij een gedeelde scooter. Maar eenmaal ter plaatse, weet hij niet waar hij heen moet en waar hij zijn voertuig mag parkeren. Eens te meer is er een gebrek aan een duidelijke bewegwijzering en ook geen specifieke parkeerplaats voor gedeelde tweewielers. Hoe kunnen we Julio helpen vlakbij zijn bestemming te parkeren? Met de ‘mobiliteitspartners’ van T&T Cécile Huylebroeck was aan het einde van de workshop vrij tevreden: “We hebben het gewenste resultaat bereikt. Elke groep heeft een specifiek probleem geïsoleerd waarop de twee laatste workshops zich zullen richten om uiteindelijk collectieve oplossingen voor te stellen. Dit worden dan concrete projecten die op het terrein zullen worden getest.” Weliswaar met een aantal beperkingen: Extensa moet, als eigenaar van Tour & Taxis, over haalbare oplossingen beschikken om deze te integreren in de ontwikkelings- en renovatieprojecten. “De dienstverleners onder de deelnemers en de mobiliteitsactoren die al met Tour & Taxis samenwerken, moeten hun diensten kunnen aanbieden en zich positioneren als aanbieders van haalbare oplossingen. Collectieve oplossingen dus, met een samenhang tussen de verscheidene projecten, binnen de Smart Mobility Hub.” Afspraak op 17 mei in 14 juni voor de laatste twee workshops. ● Cédric Lobelle © C. Lobelle Brussels Enterprises Commerce and Industry 04.07.2019 Best Of Belgium events@beci.be https://www.beci.be/events/garden-party-best-of-belgium Garden Party
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www.beci.be “The Running Generation” Open Source Idées G eneratie Y zit vol tegenstrijdigheden. Ze is onwrikbaar over het evenwicht tussen werk en privéleven en tegelijk uiterst ambitieus, soms tot overmaat toe. Dat zorgt nu en dan voor ellende … Ja, het is een beetje cliché, de recruiter die een jonge kandidaat voor een eerste baan interviewt en hem vraagt waar hij zichzelf over twee jaar ziet. “Ik wil graag manager van mijn team worden”, luidt het antwoord. Generatie Y voelt niets voor een lange carrière in dezelfde onderneming of afdeling en wil zich daar ook niet stapje voor stapje een weg banen in de hiërarchie, zoveel is duidelijk. Nee, ‘Gen Y’ wil sneller, sterker en op een meer spectaculaire manier vooruitgang boeken in zijn loopbaan. Dit is kenmerkend voor het tijdperk van Facebook en van de opvolgers van de Star Academy: als je niet dagelijks iets interessants te posten hebt en als je op je 30e geen succesverhaal hebt gemaakt van je beroep, dan ben je een ‘loser’! De tegenstrijdigheid tussen overdreven ambitie (of een zwaarlijvig ego) en het belang dat Gen Y hecht aan het onaantastbaar evenwicht tussen werk en privé, daar klemt het schoentje. Boordevol ambitie de vrije teugel laten in stipt 38 uur per week? Wees dan niet verwonderd dat dit een Running Generation wordt, die in zijn loopbaan soms geen onderscheid maakt tussen sprint en marathon. Dit leidt tot een aparte vorm van uitstelgedrag, met jonge ambitieuze mensen die zeer snel werken zonder ooit een blik in de achteruitkijkspiegel te werpen en die en soms vergeten hun eigen vaardigheden te beoordelen. Flink doen en opscheppen, maar inzicht in de eigen beperkingen, daar komt weinig van in huis. Doordouwen maar geen tijd nemen voor vorming. Zulke haast en spoed kunnen uitdraaien op een spoedgeval: de talrijke burnouts die deze werknemers zelf veroorzaken vanwege de druk die zij zichzelf opleggen en omdat zij hun eigen grenzen niet inzien. Ook ik ben voorstander van ambitie, maar tegelijk pleit ik hier voor de nodige nederigheid. Je ego kan je ergste vijand worden. Als je nog zaken moet leren, dan strekt het je tot eer dit gewoon toe te geven. Doe niet alsof je alles weet maar tracht te bepalen waar je kennis tekortschiet. Investeer wat vrije tijd in het leerproces, via de vele kanalen die tot je beschikking staan. Giles Daoust, CEO van Daoust We leven in het gouden tijdperk van de kennis. Geen enkele vroegere generatie kreeg toegang tot zoveel informatie, op het web, in boeken uit de hele wereld die nu via Amazon verkrijgbaar zijn, via MOOCs en de kosteloze of betalende opleidingen die allerlei overheids- en privéorganisaties aanbieden. In ruil daarvoor is het onze taak om voortdurend te lezen, documentatie te vergaren en opleidingen te volgen. Alles ‘on the job’ aanleren is niet mogelijk. En de onderneming is niet de enige opleider van jonge mensen in de vaardigheden die ze moeten ontwikkelen. Wie aan een carrière begint, moet zichzelf voortdurend in vraag stellen. Lezen, documentatie verzamelen, zich vormen. Je fouten kunnen herkennen en hieruit leren. Nooit geloven dat je alles weet. En ten slotte nog dit citaat van Nietzsche: “Wie ooit wil leren vliegen, moet eerst leren rechtstaan, stappen, lopen, klimmen en dansen. Om te vliegen is meer nodig dan vleugels bewegen.” ● Giles Daoust, CEO van Daoust Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 17 D.R.
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Enterprise Europe Network 2 Bereid u voor met het opstellen van een checklist en een strikte retro planning en voorzie wat speelruimte ten opzichte van de deadline voor het indienen van offertes. Elke offerte die u na het verstrijken van de termijn (datum en uur) indient, wordt trouwens automatisch afgewezen. 3 Lees aandachtig de taakomschrijving (TOR – Terms of reference) en vraag indien nodig om verduidelijking. © Getty 10 tips om overheidsopdrachten binnen te halen Jaarlijks verschijnen er meer dan 460.000 Europese overheidsopdrachten voor een totaalbedrag van ongeveer 420 miljard euro. Dit zijn opdrachten van allerlei omvang, op alle gebieden, die voor ondernemingen een ware schat aan uitzichten betekenen. De vraag is nu hoe u er de oproepen tot offerte uitpikt die u interesseren en hoe u uw kansen vergroot om een contract binnen te halen. E uropese openbare aanbestedingen beperken zich niet tot die van een Europese instelling als de Commissie, het Parlement, de Raad, het Europese Hof van Justitie, het Comité van de Regio’s e.a. U vindt er ook opdrachten die op nationaal of zelfs op regionaal niveau worden uitgeschreven door ministeries, lokale overheden en andere openbare besturen. Van zodra deze opdrachten bepaalde bedragen overschrijden (die afhangen van de aard van de activiteit), moeten zij eveneens in het Publicatieblad van de EU worden bekendgemaakt. Daarom kunnen bijvoorbeeld aankondigingen van opdrachten gepubliceerd door de stad Parijs of de deelstaat Beieren, ook voor Belgische bedrijven toegankelijk zijn. Dagelijks publiceren deze organisaties in Europa meerdere honderden aanbestedingen voor de aankoop van goederen, werkzaamheden of diensten. Ook kunt u hierop ingaan en een opdracht binnenhalen. Lees hieronder 10 deskundige tips: 1 Identificeer de kansen door de aankondigingen van opdrachten te screenen. Alle overheidsopdrachten in Europa worden gepubliceerd op de Europese website Tenders Electronic Daily (TED). Op dit platform kunt u selectiecriteria bepalen inzake opdrachtgevers (aanbestedende machten), landen, sectoren of producten. 18 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 4 Bepaal wat de evaluatoren zoeken. Lees zorgvuldig de criteria voor de beoordeling van de offertes. 5 Denk grensoverschrijdend: misschien hebt u een specifieke expertise waarmee u samen met de lokale speler de opdracht kunt binnenhalen? Of omgekeerd: een Europese partner die de technische deskundigheid kan inbrengen die u nodig hebt? In dit opzicht is het vormen van een consortium wellicht een goed idee. Het Business Opportunities Database platform van Enterprise Europe Network kan u helpen de juiste partner te vinden. 6 Verzamel de gevraagde documenten (bijvoorbeeld gecontroleerde rekeningen, statuten e.d.). 7 Vertrouw het opstellen van de offerte toe aan een deskundige, hetzij intern, hetzij in samenwerking met een externe adviseur. 8 Beantwoord uitsluitend de specificaties van het bestek en/of de taakomschrijving. Voeg geen elementen toe die niet worden gevraagd. 9 Benadruk uw troeven, expertise en relevante ervaring in relatie tot wat in de aanbesteding wordt gevraagd. 10 Controleer en herlees uw voorstel. Emmanuel Robert Meer informatie : Jean-Philippe Mergen - Tél. 02 210 01 77 jpm@beci.be Tenders Electronic Daily : http://ted.europa.eu Business Opportunities Database : www.brusselsnetwork.be/fr/ search-for-partnerships Nog even 2 aanbevelingen • Lees ons artikel over overheidsopdrachten op pagina 42. De tips die we geven voor Belgische opdrachten gelden eveneens voor Europese overheidsopdrachten. • Neem contact met ons op om uw TED zoekprofiel te individualiseren. Zo krijgt u per e-mail de specifieke opdrachten binnen die u zoekt. En we geven tips om uw slaagkansen te vergroten.
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Green David Leyssens : “Sign for my future ? een geweldige kans voor economische actoren” Na jaren onwetendheid en nog eens jaren roekeloos immobilisme, is de economische wereld wakker geschoten voor het klimaat, bijna gelijktijdig met de klimaatmarsen die de jeugd op straat brachten. © C. Reporters David Leyssens is directeur van het netwerk The Shift, dat duurzaamheid promoot bij ondernemingen en organisaties en bovendien het initiatief Sign for my Future sterk ondersteunt. Hij is ook onze gasthoofdredacteur voor dit ‘Green’ dossier. S ignalen bevestigen dat de economische wereld nu beseft dat hij iets aan het klimaat moet doen. Een première: meerdere bedrijfsleiders mobiliseerden zich samen. Ze riepen de politici publiekelijk op om eensgezind op te treden met concrete acties en een langetermijnstrategie om de immense uitdagingen van de klimaatverandering aan te pakken. David Leyssens zal, als jonge leider van de vereniging The Shift, hier zeker niet over klagen. Door een combinatie van omstandigheden die echter niets aan toeval te danken heeft, rondden wij dit artikel af op donderdag 15 mei, precies de dag waarop Lidl Belgium zijn CO₂ doelstellingen gevalideerd kreeg door de Science Based Targets Initiative (zie kaderverhaal). Lidl is de eerste retailer in België en de 10e in de wereld die dergelijke verbintenissen aangaat. Hier is onze gasthoofdredacteur uiteraard bijzonder mee opgetogen. De redactievergadering. Van links naar rechts: Laurie Verheyen (Events Planner Beci), Johan Debière (freelance journalist), David Leyssens (The Shift), Matthias Vanheerentals (freelance journalist), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) en Fiona Craddock (MilieuAdviseur Beci). 20 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Van Raeren tot Antwerpen, alle hens aan dek David herinnert zich nog de informatiesessie die hij in het begin van The Shift organiseerde over Science Based Targets (SBT’s). Slechts twee mensen kwamen opdagen. Vandaag zijn zulke evenementen over SBT’s steeds volgeboekt. Laten we nu een kijkje nemen in een andere sector, ditmaal in de Luikse regio, en meer bepaald in Engis, op het dak van het gebouw van de firma Knauf. Net als bij Lidl moet hier binnenkort de zonne-energie bijdragen tot minder uitstoot van broeikasgassen. Zo’n 6000 fotovoltaische panelen zullen er jaarlijks 1.700 MWh produceren en zodoende 790 ton CO₂ uitstoot vermijden. Dezelfde aanpak geldt bij Prayon, een andere Luikse industrie die eveneens een beroep doet op fotovoltaïsche energie om haar impact op het klimaat te beperken. Op zijn site van Puurs, dichtbij Antwerpen, gebruikt dezelfde Prayon warmtekrachtkoppeling om het verbruik te optimaliseren. Andere voorbeelden zijn Armacelle Benelux in Thimister, Sapa Extrusion in Raeren, de haven van Antwerpen of de baksteenfabrikant Wienerberger in Aalbeke: alle hens aan dek in ons land! Green 400 captains of industry In Brussel zijn de voorbeelden wellicht nog talrijker dan in andere delen van het land, zeker per vierkante kilometer. Fotovoltaïsche installaties pronken op de daken van Mabru in Laken, Sibelga in Schaarbeek, het logistieke centrum Montea in Vorst, de beschutte werkplaats Travail & Vie in Anderlecht, noem maar op. David Leyssens is hierover enorm enthousiast: “Het initiatief ‘Sign for my future’ bewijst dat er naast de klimaatmarsen van de jongeren, wel degelijk een enorme dynamiek en steun bestaan voor een ambitieus klimaatbeleid in ons land. Minstens 300.000 burgers en een coalitie van 400 captains of industry hebben zich aangesloten, onder wie directeurs van NGO’s, CEO’s van Belgische bedrijven, rectoren van universiteiten enz.” Via een opiniepeiling konden wij enkele weken geleden bij Beci een aantal economische leiders identificeren. We Science Based Targets Initiative: wat mogen we ons daarbij voorstellen? Beschouw de Science Based Targets (SBT’s) als een soort leidraad voor bedrijven om een lage koolstofuitstoot in te plannen en op lange termijn uiteraard ook te bereiken. Het is een methode om bij te dragen tot de strijd tegen de opwarming van de aarde en deze onder de 2° C te houden, in overeenstemming met de verbintenissen van Parijs. Deze aanpak berust op een vrijwillige basis en een wetenschappelijk kader. De vereiste inspanningen om de doelstellingen te bereiken worden vervolgens meegedeeld aan de verscheidene sectoren en organisaties in de bij dit initiatief aangesloten landen. Er zijn verschillende manieren om het doel te bereiken. Een hiervan is de SDA (Sectoral Decarbonization Approach). De SBT’s berusten op het principe van de kritische massa: één onderneming levert slechts een bijdrage, maar talrijke ondernemingen maken echt het verschil. Kort geschetst zijn er drie fasen in het parcours van een bedrijf dat zich inzet voor SBT’s: 1 Het bedrijf stelt zijn eigen business case op, met een goed inzicht in de bruikbare methoden. 2 Het bepaalt zijn eigen SBT’s, na de keuze van de methode en het te bereiken doel. 3 Het maakt zijn doelstelling bekend en voert het uit met interne steun. Het communiceert hierover en rapporteert over de vooruitgang. Informatie: https://sciencebasedtargets.org/ Luister ook naar het podcast interview van David Leyssens: www.beci.be/nl/podcast voornemens. Praten over projecten volstaat niet. Alleen met efficiënte ingrepen komt er verandering. “De wil om tegen 2050 CO₂ neutraal te zijn moet zwart op wit in wetten en decreten staan. In het nieuwe regeerakkoord moet een ambitieus investeringsplan de nodige koersveranderingen mogelijk maken.” David Leyssens stelt zich bijzonder veeleisend op, des te meer omdat de goede praktijken en deugdzame initiatieven van de voorbeeldige bedrijven hierboven de politici zouden moeten doen blozen. Onze gasthoofdredacteur wil echter geen beleidsmensen beschuldigen. Hij reikt liever de hand uit en pleit voor samenwerking: “Sign for my future biedt steun aan de verscheidene regeringen bij de enorme uitdagingen die ons te wachten staan. Bedrijven zien in deze overgang ook de nieuwe economische kansen die een neutraal klimaatbeleid zou doen ontstaan. Het innovatiepotentieel is namelijk gigantisch maar vereist van de regering wel een stabiel investeringsplan.” ● Johan Debière Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 21 hebben sommigen van hen over dit thema geïnterviewd, in aanwezigheid van hun kinderen – en eigenaardig genoeg hebben alleen dochters geantwoord. De inhoud van deze dubbele interviews zal David Leyssens wellicht verheugen. Wat de mobilisatie betreft staat de volgende generatie paraat, in de gezinnen van bedrijfsleiders. De hand uitreiken David Leyssens denkt aan het mandaat dat de politieke wereld na de verkiezingen zal krijgen, met het oog op de succesvolle klimaatbetogingen. “Al deze betogers sturen een krachtig signaal uit naar de politici toe, met de hoop dat zij moedige beslissingen zullen nemen om tegen 2050 een neutraal klimaatbeleid te bereiken (...). Nu moet de nieuwe regering met dit mandaat aan de slag.” Leyssens is niet goedgelovig en verwacht dus ook veel meer dan goede
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Klimaatgeneratie(s) Het klimaatvraagstuk: een familiale aangelegenheid Het aantal protestacties voor het klimaat neemt toe en sommige bereikten een historische omvang. Ze getuigen in elk geval van een algemeen verlangen naar een betere toekomst. Vooral de jongeren verkondigen hun bereidheid om op politiek niveau schot in de zaak te krijgen. Door middel van vier vragen1 inzicht te krijgen in de houding van kaderleden en bedrijfsleiders tegenover de (eventuele) betrokkenheid van hun kinderen bij milieukwesties. De milieuvraagstukken: een onderwerp dat in alle gezinnen wordt aangekaart Onze eerste vraag luidde: Praat u met uw kinderen over klimaatverandering en/of milieukwesties? De positieve antwoorden zijn alomtegenwoordig. 61% van de respondenten (met kinderen van middelbare-schoolleeftijd) antwoordde dat ze er vaak over praten, en 39% soms. 0.0% 1. Praat u met uw kinderen over de klimaatverandering en/of de milieuvraagstukken? 38.9% 61.1% Vaak Soms Zelden Nooit Kinderen van ondernemers zijn bijzonder betrokken. 57% heeft deelgenomen aan minstens een mars voor het klimaat en 13% heeft zijn steun uitgesproken in een andere vorm (een petitie, een brief of een ander initiatief op het terrein). Een klein derde (29%) heeft echter aan geen enkele betoging of andere actie deelgenomen. 1 Online opiniepeiling die plaatsvond tussen 26.03 en 10.04.2018; 105 antwoorden. 22 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 hebben wij getracht 2. Hebben uw kinderen de afgelopen maanden deelgenomen aan een actie voor het milieu en/of het klimaat? Ja, ze hebben deelgenomen aan een of meerdere marsen 29,6 % 7.4% 57.4% 5.6% Sommigen zullen opperen dat betrokkenheid gemakkelijker is wanneer je hiermee schooluren kunt vervangen door betogingen! Toch kan dit engagement worden beschouwd als het resultaat van een langdurige bewustmakingscampagne die meerdere actoren heeft gemobiliseerd: het verenigingsleven (met inbegrip van bedrijfsverenigingen zoals The Shift), naast gemeentebesturen of instellingen als Leefmilieu Brussel of Net Brussel. De betrokkenheid van deze actoren bij jongeren en scholen is ontstaan in de jaren 2000, naar aanleiding van projecten Ja, ze hebben een petitie ondertekend Ja, op een andere manier (brieven, actie op het terrein enz.) Nee © Belga Klimaatgeneratie(s) gericht op de bewustmaking van de jeugd. Deze inspanningen hebben blijkbaar hun vruchten afgeworpen, althans omdat iedereen nu een eigen mening over dit onderwerp heeft. Om dit bewustmakingswerk binnen de scholengemeenschap verder te zetten, vernieuwt Leefmilieu Brussel zijn educatief aanbod voor het volgende schooljaar. De ondernemingen: bron van zowel problemen als oplossingen, vinden scholieren Zo genuanceerd is 72% van de antwoorden op de vraag "Hoe percipiëren uw kinderen de rol van bedrijven in milieukwesties?" Slechts 7% oordeelt dat ondernemingen een bron van milieuproblemen zijn, en 9% een bron van oplossingen. De respondenten werden gevraagd om commentaar te 3. Wat denken uw kinderen over de rol van bedrijven in milieuvraagstukken? 0,0% 11.1% 9.3% 7.4% Ondernemingen veroorzaken milieuproblemen Ondernemingen kunnen milieuproblemen oplossen Ondernemingen veroorzaken milieuproblemen, maar kunnen ze ook oplossen 72.2% Overige Geen antwoord geven op het standpunt van hun kinderen. Hieruit blijkt dat bindende maatregelen op zowel individueel als bedrijfsniveau noodzakelijk zijn om vooruitgang te boeken. De vermindering van de afvalvolumes en een beter beheer ervan, de vermindering van de vervuiling dankzij nieuwe praktijken met invloed op mobiliteit of milieu, dit alles ligt binnen ieders bereik. Velen betreuren echter de complexe uitvoering van deugdzame praktijken, omdat de politieke wereld onvoldoende actie onderneemt. “Veel KMO’s en ZKO’s zouden bereid zijn rechtstreeks bij te dragen tot de inspanningen indien de door de overheid beschikbaar gestelde instrumenten beter bekend zouden zijn en vooral veel minder complex en tijdrovend”, stelt een van de respondenten. Er komt ook kritiek op bepaalde uitspraken van politici en de manier waarop de media hierop inpikken (meerdere commentaren verwijzen naar ‘hypermediatisering’ in dit opzicht). De kritiek focust vooral op de moraliserende en onrealistische aard van deze uitspraken, waarvan sommige bovendien duidelijke klimaat-sceptische trekjes vertonen. Het engagement wordt positief ontvangen, maar initiatieven van hun kinderen, blijkt uit hun opmerkingen dat zij de resultaten van zulke betogingen betwijfelen. Er heerst zelfs een vorm van pessimisme, onder andere wat betreft de maatregelen die de overheid zal nemen. Anderen vrezen zelfs dat sommige partijen deze oprechte initiatieven van de jeugd zouden misbruiken voor allerlei politieke spelletjes. Uit de commentaar blijkt bovendien dat betogingen geen doel op zich zijn. Het is inderdaad uiterst positief dat de jeugd nieuwe verantwoorde praktijken wil toepassen, eventueel via verenigingen of beroepen die de milieu-uitdagingen kordaat aanpakken. Toch duiden sommige opmerkingen op de kloof tussen de voorstellen van de jongeren voor de ganse samenleving en hun eigen individueel consumptiepatroon: “Deze betrokkenheid is zeker gunstig, maar ik stel een nog te grote hiaat vast tussen de filosofie en de levenswijze van de mensen in de praktijk”, betreurt een respondente. De ouders juichen echter de maturiteit en de verantwoordelijkheidszin van de jeugd toe. De jongeren willen de instellingen doen evolueren en een impact hebben op politiek niveau. ● Mehdi Ferron 27.8% nu wordt uitgekeken naar verdere stappen dan betogingen De laatste vraag van onze opiniepeiling luidde: Hoe ervaart u de mobilisatie van uw kinderen ten gunste van het milieu? Hieruit blijkt de steun aan het engagement van de jonge generatie: 72% van de respondenten zegt deze mobilisatie positief of zeer positief te ervaren. 9% van hen uit zich echter ongunstig, en 3% zelfs zeer ongunstig. Hoewel kaderleden en bedrijfsleiders het eens zijn met de 4. Hoe staat u tegenover de mobilisatie van uw kinderen voor het milieu? 14.8% 3.7% 44.4% Erg positief Positief Negatief Erg negatief Ik heb geen mening/ Mijn kinderen zijn niet gemobiliseerd Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 23
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Sprout to be Brussels Klimaatgeneratie(s) Thomas en Alexia Leysen : ‘Het komt erop aan elkaar te inspireren’ Thomas Leysen, voorzitter van KBC, Umicore en Mediahuis, heeft als ondernemer duurzaamheid altijd hoog in het vaandel gedragen. Het is verleidelijk om te denken dat een kind van zo’n vader vanzelf dat grote hart voor ecologie erft. Toch mogen we niet voorbij gaan aan de eigen verdiensten van de vier telgen Christophe, Stéphanie, Alexia en Philippe. I n 1971 pakt milieuorganisatie Greenpeace met zijn eerste actie uit, een jaar later brengt de Club van Rome het alarmerende rapport ‘Grenzen aan de groei’ naar buiten. De tijdsgeest inspireert Thomas Leysen, op dat moment scholier, om actief te worden in de milieubeweging. Later zet hij zijn engagement voor duurzaamheid verder als ondernemer. De notoire vervuiler Union Minière transformeert onder zijn leiding tot Umicore, een parel aan de kroon van de groene economie. Overal te lande geeft hij lezingen over zijn visie op duurzaamheid. het goede voorbeeld te geven en probeerde wel het een en ander uit te leggen, maar uiteindelijk maken je kinderen hun eigen keuzes. Ik denk dat ik af en toe wel een zaadje heb geplant, maar het is zeker niet mijn streven geweest om er mijn persoonlijke overtuiging in te hameren.” Het brengt Alexia tot een kleine bedenking. “Voor jonge ouders nu lijkt het mij wel interessant om het klimaatbewustzijn in de opvoeding te integreren. Als je met een duurzame levensvisie opgroeit, wordt dat het nieuwe normaal.” “Daar vertelde hij thuis wel over, maar diep drong dat thema toch niet bij me door”, bekent dochter Alexia (30). “Pas rond mijn 18de begon het me te dagen dat de manier waarop je leeft een impact heeft op het milieu, het klimaat en de biodiversiteit. Het is door er zelf over te lezen dat ik inzichten verwierf over hoe de ontwrichting van ons ecosysteem tot een onleefbare planeet leidt. Ik begon me te realiseren dat wie het nu al moeilijk heeft het grootste slachtoffer van de klimaatopwarming zal zijn; de ongelijkheid zal nog toenemen. Het besef dat onze problemen enkel groter zullen worden als we het milieu blijven verwaarlozen, begon mij op dat moment echt zorgen te baren.” Haar vader ramde zijn visie er dus niet in bij zijn kinderen? Thomas Leysen lacht de suggestie weg. “Ik probeerde Persoonlijk ben ik een grote voorstander van een CO₂-taks. Als er één maatregel is die voor een gedragsverandering kan zorgen, dan is het die wel Thomas Leysen Beïnvloeding van het gezin Volgens Alexia zitten alle gezinsleden grosso modo op dezelfde lijn. “We zien allemaal onder ogen dat het klimaatprobleem bijzonder groot is en nemen de wetenschappers serieus, maar in ons eigen leven gaat ieder daar op zijn eigen manier mee om. Zeven jaar geleden – toen daar nog niet zoveel over in de media verscheen – was ik al bezig met minder vlees eten, minder plastic gebruiken, minder de auto nemen en minder vliegen. Die principes ben ik ook binnen het gezin gaan promoten en ik merk dat de rest is gevolgd. Als je de anderen er constant op wijst wat ze verkeerd doen, haken ze daar op af. Van die valkuil was ik me bewust. Het is interessanter elkaar te inspireren door op alternatieven te wijzen of bijvoorbeeld lekkere vegetarische recepten door te spelen.” 24 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 D.R. Sprout to be Brussels Klimaatgeneratie(s) Thomas geeft toe dat hij ook beïnvloed is door zijn kinderen. “Toen Alexia met haar bewustmakingscampagne Dagen Zonder Vlees begon, richtte ze zich eerst op haar familie en vrienden. Het gevolg is dat we er nu het hele jaar door op letten minder vlees te eten. Onze beide dochters zijn zeer gevoelig voor de plastic vervuiling. Ook dat heeft een impact op de rest van het gezin gehad.” Dagen Zonder Vlees In 2011 kwam Alexia voor het eerst met de actie Dagen Zonder Vlees naar buiten. “We hebben dat initiatief als ouders direct aangemoedigd”, zegt Thomas. Dat heeft Alexia zo ook ervaren. “Ik had op een nacht het concept op mijn computer ingetikt, liet dat aan mijn familie lezen en iedereen stond er meteen achter. De andere gezinsleden waren de eerste mensen bij wie ik mijn oor te luister legde. Zij waren belangrijk als klankbord.” Thomas: “Voor de aanpak van de mediacampagne van Dagen Zonder Vlees was ik bijvoorbeeld een klankbord. En bij momenten van twijfel hebben we haar gesteund.” Alexia weet nog hoe spannend het was toen ze besloten een Dagen Zonder Vlees kookboek uit te brengen. “De deadline daarvoor was zeer strak en ik panikeerde wat. Op zo’n moment geeft mijn vader altijd het nodige vertrouwen.” spijtig, maar het belangrijkste is toch dat het signaal echt wel aangekomen is. De burgers en ook de ondernemers die zich massaal hebben geëngageerd voor een campagne als Klimaatzaak tonen aan dat het niet om een te negeren minderheid gaat.” Als je de anderen er constant op wijst wat ze verkeerd doen, haken ze daar op af. Het is interessanter elkaar te inspireren.” Alexia Leysen De grootste vervuiler tot inkeer Het is tijd om moed te tonen en een aantal maatregelen door te drukken, oordeelt Thomas. “Persoonlijk ben ik een grote voorstander van een CO₂-taks, al stuit dat op heel wat weerstand. Nochtans, als er één maatregel is die voor een gedragsverandering kan zorgen, dan is het die wel. Aan die CO₂-taks zijn uiteraard wel randvoorwaarden verbonden; vele studies hebben al uitgewezen hoe die eruit moeten zien. Zo moet die maatregel in het kader van een taxshift passen; het mag niet op een pure belastingverhoging neerkomen. De invoering moet ook over een aantal jaren gespreid worden.” Over wat bedrijven kunnen doen, klinkt het unisono bij vader en dochter dat ze de ruimte Bewonderenswaardige jeugd De jongste zoon Christophe is 19 jaar oud en studeert aan de universiteit. Al stapt hij niet altijd zelf mee in de klimaatmarsen, hij steunt de klimaatspijbelaars van Youth For Climate volop. Alexia: “Ik vind het fantastisch hoe de jongerenmarsen de publieke en de politieke aandacht hebben weten te vangen. Iemand als Christophe wist uiteraard al langer dat er een prangend klimaatprobleem is, maar nam dat eerst niet zo heel erg ter harte. Maar omdat het protest nu echt vanuit de jongeren komt en zij heel duidelijk stellen dat het om hun toekomst gaat, heeft dat vele anderen – onder wie ook Christophe – wakker geschud.” Alexia betreurt de belerende vinger van sommigen aan de zijlijn. Sceptici vroegen zich hardop af of al die jongeren die protesteren zelf wel voor de volle 100% groen of duurzaam zijn. “Ik vind die kritiek heel cynisch, als je ziet wat die jonge mensen al bereikt hebben”, reageert Alexia. “Door het klimaat voortdurend op de agenda te houden, is het draagvlak om verandering te eisen de afgelopen maanden enorm vergroot.” Thomas: “Ik denk dat de politieke wereld toch wel wat geschrokken is én verrast door het succes van de marsen. Sommigen reageren daar nogal krampachtig op. Dat is moeten krijgen en nemen om eigen initiatieven te ontwikkelen en tot competitieve voordelen uit te bouwen (Umicore is daar een goed voorbeeld van: op 15 jaar tijd is dat bedrijf drastisch van strategie veranderd). De ondernemingen die het meest over de problematiek nadenken en een pioniersrol op zich nemen, zullen op de middellange termijn het meest succesvol zijn. Bovendien zullen zij een aantrekkelijke werkgever zijn voor de nieuwe generatie. “Vandaag, met een krappe arbeidsmarkt, kiezen de meest beloftevolle werknemers voor bedrijven waarvan de waarden sporen met wat zij belangrijk vinden”, legt Thomas uit. Alexia wil met een optimistische conclusie afsluiten. “Van kindsbeen af van overtuigd zijn, is geen noodzaak om je aan te sluiten bij de steeds toenemende beweging die verandering wil. Je hebt verschillende generaties die zich nu laten horen – je hebt kinderen voor het klimaat, grootouders voor het klimaat en alles daartussen. Heel veel mensen geven te kennen dat ze tot bepaalde inzichten zijn gekomen en er iets aan willen doen. Ik geloof echt dat iedereen – zelfs de grootste vervuiler – tot inkeer kan komen. Ik lees getuigenissen van ondernemers die vroeger een vervuilend bedrijf runden, intussen hun oogkleppen hebben afgeworpen en nu totaal de andere richting uit evolueren. Dat is mooi om te zien. Je moet niet in termen van twee kampen denken – de goeien langs de ene kant, de slechten langs de andere. Iedereen kan mee op de trein springen wanneer het idee gerijpt is dat het anders moet.” ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 25
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Sprout to be Brussels Klimaatgeneratie(s) Koen en Cecile Verwee : ‘Iedereen moet mee het bad in’ Koen Verwee, ex-ceo van De Persgroep en vandaag met zijn eigen firma Eiferman adviseur in digitale transformatie, heeft een gezin dat erg begaan is met het klimaat. Hij en zijn vrouw Barbara zetten drie kinderen op de wereld: Ambroos (20), Jeanne (18) en Cecile (14). De twee oudsten mag je gerust de voortrekkers noemen. " M ijn broer en mijn zus hebben mij ertoe aangezet vegetariër te worden”, getuigt Cecile. “Door hun invloed ben ik algemeen milieubewuster gaan leven. Ik doe al mijn verplaatsingen met de fiets en koop vooral tweedehandskledij. En ik let er in de winkel op dat we geen producten kopen die van buiten Europa komen. Liefst kies ik voor lokale seizoengroenten en -fruit.” Tweeëneenhalf jaar geleden ontstond bij Koen Verwee en Guy Weyns, directeur van De Lijn, het idee voor Sign For My Future, een burgerinitiatief dat een klimaatwet, een investeringsplan en een klimaatraad eist. Koen: “Het engagement van mijn kinderen deed Guy en mij nadenken over wat wij, als ondernemers, konden doen.” Koen geeft toe dat Sign For My Future een extra boost kreeg door de jongerenmarsen. “Anuna De Wever en de anderen zijn eigenlijk een paar weken voor wij Sign For My Future lanceerden begonnen met hun marsen op donderdag. Eerlijk: Guy en ik hadden al eens met de gedachte gespeeld dat het goed zou zijn, mochten enkele jongeren opstaan en het woord nemen. Als bij wonder is dat écht gebeurd. Anuna & Co hebben dat fantastisch gedaan. Dus ja, wij waren heel blij met de jongerenmarsen. Onze bijdrage aan het debat is dat we toonden dat niet enkel adolescenten, maar bijvoorbeeld ook heel wat bedrijfsleiders van het klimaat wakker liggen. Bedrijven, onderwijsinstellingen, het middenveld, burgers… au fond wil iedereen hetzelfde.” Cecile probeert zoveel mogelijk present te zijn op de klimaatmarsen op donderdag. “Ik vind het belangrijk dat wij onze stem laten horen. De eerste keer waren we met drie vertegenwoordigers van onze klas, de tweede keer kon ik al héél de klas op sleeptouw nemen. Ik por mijn vriendinnen ook aan om milieubewuster te worden en ze passen ook echt hun gedrag aan. De meeste jongeren zijn oprecht bezorgd om het klimaat. Op school is er veel meer aandacht voor tijdens de lessen.” Koen: “Gezien de ernst van het klimaatprobleem konden wij als ouders ons moeilijk verzetten tegen haar deelname aan het protest. Natuurlijk is het niet ideaal dat jongeren daarvoor moeten spijbelen, maar Cecile zorgt er wél voor dat ze de gemiste lessen bijbeent.” Effect van manifest Omdat de kinderen de opstart van Sign For My Future van dichtbij meemaakten, werd de manier waarop de transitie moet gebeuren vanzelf onderwerp van gesprek ten huize Verwee. Koen: “Als de kinderen zeggen dat de vervuiler moet betalen, probeer ik wat nuance in de discussie te brengen. Het is belangrijk dat de transitie zich op een sociaal verantwoordelijke manier voltrekt én dat onze bedrijven competitief blijven.” Cecile: “De vervuiling door de industrie moet aangepakt worden, maar ik geloof dat bedrijven ook kunnen helpen om de nodige veranderingen te realiseren. Ze hebben veel macht. Het is belangrijk om ze aan onze kant te krijgen.” Koen hoort het haar graag zeggen. Dat is de boodschap van Sign For My Future: we moeten het samen doen. Koen: “Iedereen moet mee het bad in. Vandaag hebben al 365 bedrijfsleiders zich achter onze campagne geschaard. Dat brengt een en ander op gang. Een ceo vertelde me dat, nadat hij ons manifest had ondertekend, zijn werknemers aankaartten dat de car policy van het bedrijf daar niet mee in lijn was. Ik denk ook aan een bank die, door te tekenen, ging bekijken wanneer ze fossiele investeringen uit haar beleggingsportefeuilles zou halen. Intussen heeft ze beslist om dat tegen 2020 te doen. Wie tekent, kan op zijn engagement aangesproken worden.” ● Peter Van Dyck 26 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Seminaries en opleidingen op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. SEMINARIES • Kwaliteit van de binnenlucht // 1d • Renovatie van hoogbouw // 1d • Duurzame gebouwen en mobiliteit // 1d OPLEIDINGEN • Diagnosetools voor renovatie // 2d • Gedeeltelijke en gefaseerde renovatie // 2d • Verwarming en SWW // 4d • Verlichting // 2d • Hergebruik van materialen en bouwelementen // 2d • Energiebeheer // 3d • Houtbouw in Brussel // 2d • Energie: basisprincipes // 2d • Stadslandbouw en duurzame gebouwen // 2d 50€/DAG - SEPT – DEC 2019 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Batex Simonsstraat - Architect : A2M - Foto : Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Gewest 0800 85 775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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Klimaatgeneratie(s) Olivia en Steven Beckers : “We kunnen en moeten meer doen voor het klimaat” De bekende architect Steven Beckers werkte tot in 2011 voor Art&Build en richtte daarna de Lateral Thinking Factory op. Zo werd Steven ergens een landbouwer en de voorloper van stedelijke boerderijen. Dit zit duidelijk ook in de genen van zijn 19-jarige dochter Olivia: zij is vegetariër, studeert Liberal Art and Sciences in Middelburg en leeft duurzame waarden na. I s onze samenleving, vandaag meer dan in het verleden, in staat om zich radicaal anders te gaan gedragen ten opzichte van de klimaatverandering? We denken hier meer bepaald aan de teleurstellende COP15 van 10 jaar geleden, in Kopenhagen. Olivia en Steven Beckers verwijzen in hun antwoord beiden naar een ‘generatiesprong’: “Tussen 2009 en vandaag trad er een generatiewisseling op. Zij die in 2009 nog te jong waren, zijn nu oud genoeg om een verschil te maken, misschien zelfs op grotere schaal. Deze generatie is zich van jongs af aan bewust van alle klimaatproblemen. Ondertussen verschuiven de waarden naar meer delen, meer gemeenschap en minder individualisme.” Olivia onderstreept in dit verband het belang van sociale netwerken: “Een buitengewoon tool om mensen te mobiliseren en informatie te delen.” Zij geeft blijk van een scherp kritisch gevoel en reactiviteit wanneer ze het heeft over de ‘foutage de gueule’ (sic) van de COP21 in Parijs. De nieuwe generaties zijn duidelijk in positieve zin veranderd. Van al de topevenementen rond het klimaatvraagstuk zouden we dat niet durven beweren … Een sociale kloof? Steven Beckers heeft een genuanceerder mening over de generaties, vooral in verband met uiteenlopende sociale 28 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 achtergronden: “De inzet van jongeren is verbluffend in de vermogende sociale klassen. Deze kinderen getuigen van veel gezond verstand en zijn zeer actief. In eerder kansarme bevolkingsgroepen valt dit veel moeilijker in te schatten. Deze jongeren riskeren zich niet betrokken te voelen, met uitzondering van de jeugdopkomst voor het klimaat, die op grote schaal wordt gevolgd. De COPevenementen zitten niet op dezelfde golflengte als de bevolking en leveren qua communicatie weinig op.” Steven en Olivia betreuren de “grote ontmoetingen tussen overtuigden die sinds de wereldmilieutop van 1992 in Rio de Janeiro bitter weinig hebben verwezenlijkt.” Steven vat dit als volgt samen: “Nagenoeg 30 jaar om aan te tonen dat duurzame ontwikkeling niet haalbaar is.” Steven gelooft veel sterker in de circulaire economie, sinds hij haar uitvinders Mc Donough en Braungart ontmoette. Veranderen we snel genoeg? Op de vraag of het tempo van de positieve ontwikkelingen snel genoeg is, antwoorden Olivia en eenstemmig “nee”. Olivia Beckers: “Er is veel meer nodig. Een collectieve bewustwording is onontbeerlijk, zowel internationaal, in de grote industriegroepen, als op individueel niveau. We moeten ons ook persoonlijk inspannen en niet D.R. Klimaatgeneratie(s) langer geloven dat wij de enigen zijn die dit doen. Dit werkt aanmoedigend, als een druppel water die golven maakt. Bij een grootschaliger burgerbeweging zullen multinationals moeten volgen.” En wat betreft de rol die grote economische actoren kunnen spelen, verwijst Steven Beckers naar het voorbeeld van de GAFA, die volgens hem “geen lokale belastingen zouden moeten betalen, maar wel gedwongen moeten worden te investeren in winstgevende activiteiten met positieve gevolgen voor het milieu en de samenleving.” Zo komt er een einde aan greenwashing en aan het “ondoorzichtig gebruik van belastingen”. “Wacht niet op verandering. Wees de verandering” Kan of moet de verandering uit politieke kringen ontstaan? Eens te meer zitten vader en dochter op dezelfde golflengte: “Tot nu toe hebben de politici weinig verwezenlijkt”, stelt Olivia. Zij oordeelt dat “de vraag van de burgers het voortouw moet nemen in de politiek.” Toch geeft Olivia toe dat de burger “de neiging heeft om te wachten tot ‘iemand’ – Europa of de Staat – de klus klaart in plaats van zelf direct op te treden.” Ze gelooft echter dat de burger veel meer impact heeft dan hij denkt: “Wacht niet op verandering. Wees zelf de verandering.” In dit opzicht verwijst Steven naar het korte-termijndenken van de politiek: ‘goed optreden’ beperkt zich tot “het uitstippelen van een roadmap, via overleg met en participatie van de burgers.” De architect pleit voor sterke doelstellingen en een langetermijnvisie: “Sommige ingrepen komen soms hard aan, maar de visie blijft aanvaard.” Een verheugende mobilisatie Is er iets veranderd sinds de klimaatbetogingen? Olivia Beckers oordeelt dat de politiek “amper heeft gereageerd”. Geruststellend is echter dat de collectieve bewustwording vooruitgang heeft geboekt. Olivia heeft het duidelijk moeilijk met het wollige taalgebruik van politici. Zij geraakte enorm verontwaardigd door het interview waarin federale minister van Milieu MarieChristine Marghem en haar gewestelijke collega Joke Schauvliege pleitten voor de bewustwording van studenten. Steven reageert trouwens bijzonder enthousiast op de mobilisatie van de jeugd. “Zoiets heb ik niet meer meegemaakt sinds de befaamde betogingen tegen de beslissing van de Belgische regering om 30 miljard Belgische frank te investeren in nieuwe gevechtsvliegtuigen.” Veel inspirerende voorbeelden, maar ... In de bedrijfswereld vinden Olivia en Steven moeiteloos voorbeelden van inspirerende ondernemingen in de noodzakelijke strijd tegen de opwarming van de aarde. Olivia heeft het over Fairphone, Ecosia of Ocean Cleanup. Steven citeert Desso, Delta Development (park 2020), Bigh, Mercato Metropolitano en Bioorg. Persoonlijkheden? Olivia denkt meteen aan Boyan Slat, de initiatiefnemer van Ocean Cleanup. Via Tesla en Space X komt ook Elon Musk aan bod, al oordeelt Steven dat het hier louter om zakendoen gaat. De aanpak is visionair, maar “de aarde ontvluchten is geen oplossing.” Olivia juicht de ondernemers toe die technologie delen om de situatie te verbeteren. Zij verwijst naar de persoonlijkheid van Greta Thunberg, in wie zij veel hoop koestert: “Ook al is het kortstondig, zij is een vooraanstaande figuur voor de toekomst.” Steven citeert van zijn kant Michael Braungart, Nicolas Hulot, Ellen MacArthur, Arnold Schwarzenegger en het echtpaar Al en Tippa Gore. Allemaal vooraanstaande mensen, maar we missen een grote leider die de langverwachte verandering op gang zal brengen. “Misschien zijn zulke mensen zeldzaam en kwetsbaar?”, vraagt Steven zich af. Personen als Alain Hubert of Nicolas Hulot hebben al heel wat klappen geïncasseerd. “En jullie, Steven en Olivia, wat doen jullie voor het klimaat?” Olivia is vegetariër en tracht geen enkel afval te produceren in haar appartement. Ze verkiest de trein boven het vliegtuig wanneer ze reist en verplaatst zich met het openbaar vervoer. Ze eet lokaal, koopt tweedehandse kleren en meubilair, neemt deel aan marsen voor het klimaat, steunt NGO’s als Ocean Cleanup en 4Ocean, zamelt afval in zowel in de stad als in de natuur (Clean Walker) en sensibiliseert jonge scouts ... Een hele waslijst! De papa treedt op via zijn beroepsleven en door bepaalde keuzes, dag in, dag uit: evenals Olivia verkiest hij de trein boven het vliegtuig, gebruikt hij zo weinig mogelijk plastic, sorteert hij nauwgezet het afval en tracht hij onder invloed van zijn dochter trouwens helemaal geen afval meer te produceren. In afwachting van de auto op waterstof, rijdt hij nog steeds met zijn goede oude veertienjarige Saab. Hij leidt ook de Local Solutions Development Group in Ethiopië, geeft lezingen en speelt graag de gids voor scholen op zijn beroemde stadsboerderij in Brussel.● Johan Debière Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 29
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Klimaatgeneratie(s) Robert en Alice Fontaine : “2030 als deadline, da’s te laat” De vader heeft veel belangstelling voor wereldvriendelijke technologische ontwikkelingen. Het te trage tempo van de veranderingen wekt bij hem enig ongeduld op. En bij zijn dochter nog veel meer! Ziehier een portret van Robert Fontaine, Manager Strategic Planning en CSR aan de MIVB, en zijn dochter Alice. " I k zie meer mobilisatie binnen bepaalde doelgroepen. Ik zie de doorbraak van technologieën zoals de elektrische auto en fiets. Ik zie de veralgemening van trends: een lagere consumptie van vlees en meer belangstelling voor bio voeding. Maar is het tempo daarmee echt versneld?”, vraagt Robert Fontaine zich af. “We beteugelen bepaalde praktijken die schadelijk zijn voor het milieu (dieselauto’s, palmolie enz.) maar we staan nog mijlen ver van de vereiste drastische maatregelen.” Hij vindt het totaal ontoereikend om voor de meest dringende materies deadlines als 2030 of zelfs 2050 voor te stellen. Voor Robert moeten de burgers begeleiding krijgen in het veranderingsproces. Anders “riskeren we de doelstellingen niet te bereiken.” Waarmee beginnen? Dochter Alice (16) heeft het over de grote multinationals, die “eerst moeten veranderen, want ze hebben in feite meer impact dan de politici.” Kwam er met de klimaatmarsen schot in de zaak? Dit betwijfelt Robert. Misschien hebben ze bijgedragen tot een “iets betere plaats in de prioriteitenlijst”. Volgens Alice hebben ze in ieder geval aangetoond dat jongeren zich massaal bewust zijn van het klimaatvraagstuk, met een domino-effect op de politiek: “Zij zijn de kiezers van morgen. Waarschijnlijk heeft dit een impact.” Net als haar vader oordeelt Alice dat dit in de verkiezingscampagne al opvalt. Robert haalt het voorbeeld aan van economische speler Colruyt. “Dit bedrijf innoveert met windturbines, fotovoltaïsche panelen en door waterstof aangedreven voertuigen.” De man weet veel af van de evoluties die aan de gang zijn in het openbaar vervoer. Hij vermeldt de elektrische bussen, die voor hem een echte doorbraak 30 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 betekenen. De sterkste evoluties ziet hij echter bij starters en kleine ondernemingen. Zo bijvoorbeeld de fabrikanten en exploitanten van elektrische steps en fietsen: “Zij verdedigen geen bestaande business, zodat ze kordaat vernieuwende business models toepassen.” Wat is nu de concrete bijdrage van Robert en Alice? “Ik fiets naar het werk. Ik rust mijn huis uit met intelligente thermostaatkranen om de verwarming te optimaliseren. Ik vermijd producten buiten het seizoen en/of die van ver komen. Ik recycleer regenwater. Ik geef de voorkeur aan de trein en neem geen vliegtuig om in Europa te reizen.” Robert herinnert zich de reis die hij en zijn familie met de nachttrein naar Venetië wilde maken: “De dag voordien hoorden we dat de stakingen van de SNCF de reis onmogelijk gingen maken. Op het laatste nippertje Alice D.R. Robert Fontaine (MIVB) D.R. namen we met tegenzin vliegtuigtickets.” Duurzaam reizen is soms geen lachertje. Robert tracht ook zijn vleesconsumptie te beperken. Er komt dus minder vaak vlees op het bord, maar van betere kwaliteit. “Ik koop ook systematisch bioproducten. En fair trade, waar mogelijk.” Alice verplaatst zich te voet en met het openbaar vervoer. Logisch, met een vader die voor de MIVB werkt. Zij eet bovendien helemaal geen vlees meer. Haar volgende gidsenkamp staat onder het motto ‘nul afval’, met aankoop van bulkproducten, de productie van t-shirts met tweedehandse kleding, milieuvriendelijke zeep en shampoo enz. Alice heeft ook al deelgenomen aan verscheidene klimaatmarsen, maar dat had u waarschijnlijk al door …● Johan Debière Klimaatgeneratie(s) Sibylle, Pierre, Isabelle, Elodie en Stéphane Moulin in Bolivia. De foto werd niet bijgewerkt. Isabelle en Elodie Chaput : “Waar blijven de specialisten?” Isabelle Chaput was vele jaren actief als klimaat- en milieuspecialist voor federaties, met name het VBO en Febeliec. Zij is dus goed geplaatst om de betogingen te beoordelen. Vooral omdat haar 17-jarige dochter Elodie eraan deelnam. M et haar ervaring op het gebied van klimaat, de vele topontmoetingen die ze bijwoonde en de onderhandelingen die ze van heel dichtbij volgde, spreekt Isabelle Chaput met kennis van zaken: “Er komt veel meer schot in de zaak dan voorheen. We hebben nu een kritische massa bereikt die zich meer bewust is van de situatie. Hiervan zijn de betogingen een duidelijk teken.” In 1990 hechtte helemaal niemand aandacht aan de COP’s, herinnert ze zich: “Het begon in feite pas na de COP’s in Kopenhagen en Parijs. In 2020 zitten we al aan de 26e editie…” Wanneer dochter Elodie dus mee stapte met de tweede klimaatbetoging, juichte haar mama dit met beide handen toe. “Ik moest laten zien dat ik er was en dat het nu tijd is om dingen te doen voor een gezonder milieu”, stelt Elodie. Wat Isabelle vooral opvalt als ze de samenleving bekijkt, is het grote contrast tussen de jeugd en de politici: “Jongeren zijn veel meer begaan met politiek dan voordien. En aan de andere kant merk ik dat de grootste tekortkoming van beleidsmensen hun gebrek aan deskundigheid is.” Om het tij te keren, zeker wat het klimaat betreft, en om de mensen aan te trekken die binnen de kabinetten over de nodige deskundigheid beschikken, “hebben wij charismatische personen nodig”, verklaart ze. “Maar waar blijven die?” Op organisatorisch vlak verheugt Isabelle zich dat haar drie kinderen naar de middelbare school Mater Dei in Sint-Pieters-Woluwe gaan. “Die ligt op anderhalve kilometer hiervandaan. Dus dat kan moeiteloos elke dag met de fiets.” De wagen? Die rijdt weinig. En als hij dan toch buiten komt, dan zit hij goed vol. “Het is een gezinswagen waarmee we veel carpoolen, zeker voor sportactiviteiten.” In de zomer wordt hij volgepropt met kampeeruitrusting en trekt het gezin erop uit. De keuze om in Brussel te wonen vindt ze geweldig. “Even de Tervurenlaan oversteken en we beginnen meteen aan een wandeling door de bossen. En om in Brussel naar het werk te gaan, is het openbaar vervoer echt heel praktisch. Dit draagt enorm bij tot de levenskwaliteit. Voor mij is het een grote voldoening om niet dagelijks in de file te staan, zoals al die mensen die destijds beslisten naar het platteland te verhuizen”, zegt ze. Bottom-up eerder dan top-down Wat is de beste aanpak? Isabelle pleit eerder voor bottomup en positieve boodschappen: “Jarenlang werkte ik aan top-down benaderingen, maar vandaag weet ik dat je het lokale moet verzoenen met de acties op internationaal niveau. Een andere bevinding: liever op afstand blijven van het doemdenken à la Jean-Pascal van Ypersele of Roland Moreau (nvdr: een voormalig bedrijfsleider in de industrie, nadien directeur van Greenpeace, vervolgens werkzaam aan de FOD Milieu, nu met pensioen maar nog steeds actief). Ik geloof in de kracht van mijn business model dat gericht is op projecten, de voordelen ervan en communicatie.” Zo gaat ook Bebat te werk, een naam die dochter Elodie meteen vermeldt op de vraag naar een bedrijf dat volgens haar in staat is de samenleving te veranderen. Hoe dan ook is deze verandering bij Mater Dei blijkbaar al volop aan de gang: “Ik zie dat er op school minder afval is, dat het beter wordt gesorteerd en dat het klimaatvraagstuk meer aandacht krijgt.” ● Johan Debière Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 31 D.R.
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out to be Brussels Klimaatgeneratie(s) D.R. Van links naar rechts: Emil, Mathilde, Egbert, Peter et Charlotte (Frederik was afwezig). Egbert en Mathilde Buursink : ‘Het mag niet bij woorden blijven’ Enig groen bewustzijn kun je het gezin van Egbert Buursink niet ontzeggen. De general manager van The Hotel Brussels heeft vier kinderen tussen de 11 en 19 jaar. Emil, de oudste, studeert aan TU Delft voor ingenieur en wil later aan klimaatvriendelijke ontwikkelingen meewerken. Zus Mathilde (17) en broer Frederik (15) hebben al meegedaan aan de klimaatmarsen. Peter, de benjamin, is nog iets te jong om ‘activist’ te zijn. M athilde, die fotografie studeert, is het meest begaan met het milieu en de klimaatopwarming. Voor haar is betogen niet de essentie. Ze is zich bewust van wat je zelf aan het klimaatprobleem kan doen. Daden zijn voor haar belangrijker dan woorden. “Als we thuis praten over het klimaat, hebben we het over de klimaatmarsen en wat de jongeren daarmee willen bereiken. En vooral: over wat er beter kan.” Egbert beaamt dat wat je concreet kan doen voor het milieu een terugkerend gespreksonderwerp is. “Mathilde is veganist en probeert ons te overtuigen om minder of zelfs geen vlees te eten, maar dat leidt nooit tot verhitte discussies. Mijn vrouw is trouwens ook vegetariër en zelf beperk ik mijn vleesconsumptie tot een minimum. Mathilde gaat graag naar concerten en, hoewel we een auto hebben, bekijken we soms samen hoe we daar op de minst milieubelastende manier naartoe gaan: met de fiets, het openbaar vervoer… Mathilde en Emil hebben overigens geen interesse om een rijbewijs te behalen.” Mild kritisch Mathilde: “Frederik is al in bijna alle jongerenmarsen mee gestapt. Zelf heb ik niet zo vaak deelgenomen, maar als het kan, dan doe ik het. Ik vind het belangrijk om te laten zien dat wij als jongeren bekommerd zijn om de klimaatopwarming. Ik zou graag hebben dat de mensen zich bewuster worden van hun impact op het milieu. Ze mogen wat meer stilstaan bij de vleesconsumptie, het vervuilende plastic, de wegwerpmaatschappij waarin we leven.” Egbert is blij met de betrokkenheid van zijn kinderen maar drukt erop dat ze ook een actieve rol moeten opnemen. “Mijn eerste reactie op hun deelname aan de klimaatmarsen was: is dat wel nodig? Als Mathilde eraan mee doet, kan ik dat goed plaatsen, omdat ze erg haar best doet om zelf het goede voorbeeld 32 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 te geven. Bij Frederik stelde ik me mild kritisch op. Ik zie de school niet enkel als een plicht, maar ook als een voorrecht. Ik vind het ergens een té makkelijke keuze om te spijbelen en betogen. Ik wil de beweegredenen van Frederik niet in twijfel trekken maar het mag niet bij woorden blijven. Mathilde heeft hem eens uitgedaagd om een week lang geen vlees te eten. Dat heeft hij toen effectief gedaan.” Als de vader zijn benadering van het klimaatprobleem vergelijkt met die van zijn kinderen ziet hij één groot verschil. Egbert: “Ik heb meer aandacht voor de economische gevolgen van bepaalde klimaatmaatregelen omdat ik in het bedrijfsleven zit. Met het gezin gaan wij nooit met het vliegtuig op vakantie, maar vanuit een bedrijfsstandpunt hou ik er rekening mee dat vliegen ook een economisch belang heeft.” Niettemin vindt Egbert dat bedrijven lang nog niet genoeg voor het klimaat doen. “We moeten onze werknemers, toeleveranciers en klanten sensibiliseren en wijzen op ons aller verantwoordelijkheid. Als je op langere termijn als onderneming nog een recht van bestaan wil hebben, is een actief klimaatbeleid onontbeerlijk. Ik pleit ervoor werknemers voorlichting te geven.” Mathilde zegt dat ze moeilijk de klimaatacties van bedrijven kan inschatten. Ze gelooft wél in de kracht van de consument om merken tot verandering te bewegen. “Ik koop sneller iets dat duurder is en langer meegaat dan een goedkoop wegwerpproduct. In de supermarkt zullen we ook niet makkelijk fruit of groenten nemen die vanuit een ver land zijn ingevoerd. Als ik met mijn mama ga winkelen, vraag ik haar om producten te kiezen die niet onnodig in plastic verpakt zijn.”● Peter Van Dyck Steeds meer, maar “trop is te veel” Het kleine België gedraagt zich vaak toonaangevend als het gaat om recycling. Op Europees niveau behoort ons land tot de beste. En we worden dan ook vaak als voorbeeld geciteerd – onder andere door onze Franse buren – op het gebied van de op industriële verpakkingen toegepaste Uitgebreide Producentenverantwoordelijkheid (UPV). De gewoonte om voorop te lopen en uitdagingen kordaat aan te pakken zit in de genen van Valipac gegrift. Onlangs zijn er nieuwe initiatieven genomen waarmee de bedrijven die industrieel verpakkingsafval genereren, veel beter kunnen scoren door resoluut voor de circulaire economie te kiezen. Hiervan getuigt onder andere het partnerschap tussen de baksteenproducent Wienerberger en de bedrijven Total, Rymoplast en Oerlemans, met de steun van FEMA en Go4Circle. Samen beslisten deze spelers kunststofhoezen te laten produceren met 50% gerecycled materiaal van Rymoplast. Na gebruik worden de kunststof folies teruggewonnen en opnieuw in productie genomen om nieuwe hoezen te maken. Veel wordt soms te veel Er komen ongetwijfeld verdere initiatieven. Het voorbeeld zal andere industriële spelers aanzetten om op hun beurt verpakkingen volgens een circulaire logica te gaan beheren. Valipac verklaart zich trouwens steeds bereid om deze ondernemingen in het proces te steunen. Ondertussen zijn de nieuwe eisen op het vlak van recyclingpercentages wel uiterst ambitieus geworden. De omzetting van de Europese doelstellingen in de Belgische regelgeving legt de lat zeer hoog. De voorstellen mikken op 65% recyclage van kunststofverpakkingen tegen 2030. Volgens Valipac riskeren zulke eisen echt contraproductief te worden, vooral omdat de gevolgen voor de Belgische industrie niet werden onderzocht. Een realistische en haalbare herziening van de recyclingpercentages moet op een objectieve analyse berusten, in overleg met de sector. Zich focussen op zijn taak voor meer efficiëntie De producenten, Valipac inbegrepen, krijgen er dus een flink pak verantwoordelijkheid bij. Vandaar de Uitgebreide Producentenverantwoordelijkheid, uiteraard. Dit spreekt boekdelen over de werklast die gepaard gaat met het beheer van verpakkingen na het uitpakken van de producten. Valipac wil deze taak perfect aankunnen om een echte circulaire economie tot stand te brengen. De vereniging acht het daarom verstandig om zich te concentreren op haar kernactiviteiten, namelijk een nog intensievere selectieve inzameling en recycling van industrieel verpakkingsafval van de ondernemingen. Tegelijk onderneemt Valipac concrete acties voor een betere bewustwording van haar partners op het gebied van ecologisch ontwerp en de integratie van gerecycled materiaal in de fabricage van nieuwe producten. www.valipac.be De plastichoezen waarmee Wienerberger zijn baksteenpalletten verpakt, bevatten 50% gerecycled materiaal.
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Green De gevolgen van de Omgaan met klimaatrisico’s, de nieuwe economische uitdaging voor steden E en studie verricht door Lloyd's, de referentie bij uitstek inzake actuariële aangelegenheden, bracht aan het licht dat het grootste risico waaraan Brussel en verscheidene andere grote Europese steden worden blootgesteld, niets te maken heeft met financiële crises, met pandemieën zoals H5N1 of de terugkeer van ziekten zoals mazelen of tuberculose, maar wel met … overstromingen en, ruimer gezien, de gevolgen van de klimaatverandering. De verzekeraars integreren zulke verstoringen voortaan in hun risicomanagement, vertelde ons enkele maanden geleden de CEO van Ageas. In 2018 schatte Lloyd's de risico’s in verband met overstromingen op bijna 250 miljoen dollar, hoger dus dan de financiële risico’s (230 miljoen dollar) en de schade aangericht door cyber-aanvallen (210 miljoen dollar). Over een paar weken verschijnt de nieuwe index van Lloyd's en zullen we weten in hoeverre de situatie is veranderd … of verslechterd. In ieder geval is het duidelijk dat gezien het aantal rampen dat barre weersomstandig34 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Brussel ondergaat regelmatig overstromingen, zoals hier in Woluwe, in 2016. © Belga heden recent hebben veroorzaakt, er nog veel werk aan de winkel is. Overstroombare gebieden In Brussel zijn de beleidsmensen zich bewust geworden van de noodzaak om zulke extreme fenomenen goed te begrijpen, al kunnen we ze niet afwenden. “We hebben een kaart opgesteld van de gebieden met een overstromingsrisico”, vernemen we van Leefmilieu Brussel. “Het is een soort kadaster van gebieden waar overstromingen zich kunnen voordoen, enerzijds op basis van wetenschappelijk vastgestelde informatie, en anderzijds aan de hand van waarnemingen van de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp (DBDMH), het Rampenfonds en Vivaqua.” Stroomopwaarts, aan de kant van het rioleringsnet, is de situatie niet rooskleurig. De toestand van de 2.000 km riolering is onvoldoende bekend, het dubbele rioleringssysteem dat regenwater en afvalwater moet scheiden is bijna nergens aanwezig en de dichtheid van de leidingen is vaak zeer betrekkelijk. Naast de ineenstortingen die zich de klimaatverandering vormen nu een ernstige bedreiging voor steden en hun ondernemingen. Erger in elk geval dan de kosten van cyber-aanvallen of de nochtans reële gevaren van pandemieën als H5N1, in 2004. jongste jaren hebben vermenigvuldigd, kan de slechte staat van de leidingen de gevolgen van ongewoon hevige neerslag verergeren. En wij weten wat dit kan betekenen. Regenplan Sinds 2008 is het Gewest consequent opgetreden met de uitvoering van het Regenplan, bovendien aangevuld met een coördinatieplatform dat de verschillende beheerders en spelers van het waterbeleid in het Gewest samenbrengt. Twee jaar voordien, in 2006, werd zelfs de installatie van regenwatertanks verplicht gesteld voor alle nieuwbouw. Naast het dubbele afwateringssysteem, waaraan het Gewest nu veel belang hecht, worden nu ook andere doeltreffende maatregelen genomen, stroomafwaarts uiteraard, maar ook steeds vaker stroomopwaarts. Premies stimuleren voortaan de installatie van groene daken en de aanleg van waterdoorlatende oppervlakten in parkeerzones. De tijd dringt: tussen 1955 en 2006 is het percentage waterdichte bodemafdekking gestaag toegenomen van 27 naar 47%. VanGreen daag ontstaat er een beweging in tegenovergestelde richting, waarbij beton stilaan de plaats ruimt voor waterdoorlatende alternatieven. Het Gewest tracht de Brusselaars te verzoenen met rivieren. Die waren een eeuw geleden nog sterk aanwezig en zijn nu aan een flinke terugkeer begonnen: “Ziedaar het blauwe netwerk waarmee we geleidelijk de regenval beter zullen kunnen beheren door water opnieuw in de stad te integreren. Op die manier scheiden we afvalwater van schoon water, gaan we voor sterker waterdoorlatende bodems daar waar we vroeger beton goten, en zorgen we voor een betere controle op waterstromen, mede dankzij groene daken en het opvangen van regenwater in tanks.” Serious game Vandaag maakt het Overstromingsrisicobeheerplan (ORBP) integraal deel uit van het Waterbeheerplan voor de periode 2016 tot 2021. Onlangs onderscheidde de Stad Brussel zich op een originele manier door de lancering van EcoRun, een ‘serious game’ die bewustmaakt voor de risico’s die gepaard gaan met overstromingen, voor de vorming van hitte-eilanden en, meer in het algemeen, de kwetsbaarheid van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de gevolgen van de opwarming van de aarde. De ambitie: 40% minder uitstoot en de eigen productie van hernieuwbare energie voor 27% van het verbruik. Nederlander Peter Blom werd opgericht. Triodos is in Brussel, in het hart van de Marollenwijk gevestigd en staat zowel open voor particulieren als voor bedrijven. Sinds haar oprichting heeft de bank zich voortdurend afgewend van ondernemingen die rechtstreeks maar ook indirect schade kunnen toeVoorbeelden van recente maatregelen: de aanleg van regenwaterbekkens, zoals hier in de Struykbeekvallei. © Belga Vervloekt gazon In Brussel onderscheidde eco-ondernemer Louis De Jaeger zich onlangs met een sensibiliseringscampagne over wat ooit het gazon van het Atomium was. Om deze door de winter verwoeste groene voorziening nieuw leven in te blazen, stelde hij voor om het gewone gras te vervangen door groene beplantingen, bloemen en zelfs een appelboom. Dit biedt twee voordelen: het vergroot het vermogen van de bodem om neerslag op te nemen en draagt bij tot de biodiversiteit. http://byebyegrass.eu Bart Corijn neemt deze klimaatrisico’s zeer serieus. Binnen de vereniging The Shift tracht hij de steden, de gemeenten en de openbare instellingen ervan te overtuigen hun beleggingen terug te trekken uit fossiele brandstoffen, die verantwoordelijk zijn voor de opwarming van de aarde. Bart weet waar hij het over heeft: een paar jaar geleden werkte hij bij een grote bank, en daarna ook als risicomanager. Tegenwoordig leidt hij een groep institutionele beleggers, verzekeraars en pensioenfondsen, die een terugtrekkingsbeweging overwegen. Het woord ‘desinvestering’ neemt hij echter niet in de mond. Bart hanteert veel liever de term ‘klimaatvriendelijke investering’. Triodos, de duurzame bank De wil om zich af te keren van risicovolle investeringen kenmerkt eveneens de ‘groene bank’ Triodos, die door de brengen aan het milieu en aan onze planeet. Ze stelt het geld dat haar wordt toevertrouwd ten dienste van de financiering van ondernemersprojecten die bijdragen tot een positieve en duurzame verandering. De bank wil zich ethisch opstellen en verbiedt daarom leningen aan bedrijven in sectoren als tabak, kansspelen, bonthandel, activiteiten die schadelijk kunnen zijn voor het milieu, de wapensector enz. Een concreet voorbeeld: via Triodos vond de duurzame vastgoedontwikkelingsmaatschappij Ethical Property Company verscheidene financieringen waarmee ze de prachtige Mundo-B in Elsene kon oprichten. Daar worden alle principes toegepast die een stad veerkrachtiger kunnen maken, in het bijzonder een regenwaterreservoir van 30m³ om alle toiletten van het gebouw te spoelen.● Johan Debière Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 35
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Green Green Deal voor stedelijke logistiek © Getty Kenmerkend voor een stad is de constante stroom van goederen en mensen. In grotere steden als Brussel kunnen mensen vertrouwen op het openbaar vervoer om de CO₂ uitstoot te beperken. Maar voor goederen … Daar wringt het schoentje. O p welke intelligente manier ga je nu goederen in grote steden vervoeren en tegelijkertijd de daarmee gepaard gaande overlast zoveel mogelijk – of zelfs helemaal – vermijden? Voor een gebied als Brussel is dit wel een fundamentele vraag. Het is wellicht geen toeval dat je in de hoofdstad van Europa, één van de meest overbelaste steden in de EU, ook de beste mobiliteitsspecialisten vindt. Zo bijvoorbeeld Sara Verlinden en Cathy Macharis. Ze zijn allebei actief aan de VUB. Zij treden op als deskundigen stedelijke mobiliteit en logistiek binnen de onderzoeksgroep Mobi (Mobility, Logistics and Automotive Technology). Ook vermelden we hier het adviesbureau Stratec, waarvan de expertise internationale erkenning geniet op het vlak van mobiliteit en vervoerseconomie. De talrijke verbodmaatregelen getuigen soms van de problematische goederenmobiliteit in een grote stad. Afgelopen februari kregen we daar nog een bewijs van, met de motie van de PS-Écolo meerderheid in Elsene, die voorstelde om vrachtwagens uit de straten van de gemeente te weren. De schepen belast met mobiliteit wees – terecht – op de beperkte effectiviteit van een GPS in een dicht stedelijk weefsel, zeker voor een vrachtwagenchauffeur die Brussel niet kent. 36 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Weinig kilometers maar veel luchtvervuiling De ergernis is best begrijpelijk. De meest recente studies van Mobi-VUB tonen aan dat logistiek zich schuldig maakt aan ten minste een kwart van de CO₂ uitstoot van de mobiliteit, terwijl ze slechts 10 tot 20% van het totale aantal in steden afgelegen kilometers voor haar rekening neemt. Deze activiteit is dus bijzonder belastend voor een stad als Brussel. In de praktijk gaat het om te grote vrachtwagens waarvan, zelfs bij stilstand, de motor blijft draaien, dubbel geparkeerde bestelwagens die files veroorzaken en – dat stelde een Elsense verkozene vast – GPS-systemen die niet nauwkeurig genoeg zijn om de chauffeurs op een efficiënte manier te begeleiden. (Nvdr: BrusselHoofdstad heeft meer dan 5000 straten en wegen.) Naast de CO₂ uitstoot kampt Brussel bovendien met zorgwekkende concentraties fijne deeltjes die ongekend hoge aantallen aandoeningen van de luchtwegen veroorzaken, naast geluidsoverlast en andere hinder. Er komt nu protest tegen just-in-time praktijken en, in het ergste geval, tegen de ganse logistiek in de stad. Maar wie is nu eigenlijk bereid de gevolgen te aanvaarden van wat – geef toe – toch veel op een achterhoedegevecht lijkt? Green Gratis leveren ... tegen morgen Pulse of the Online Shopper is een barometer. De edities 2017 en 2018 spreken duidelijke taal: de consument die online koopt, verwacht een snelle levering. Maar deze verwachtingen worden steeds veeleisender. In 2018 wilde 62% van de respondenten een gratis levering, ook wanneer ze niet geschikte goederen retourneren (eveneens 62%). De editie 2018 van de barometer gaf wel aan dat Europese kopers zich flexibel opstellen tegenover de leveringstermijn wanneer de levering gratis is. Dit effent de weg naar efficiëntere logistieke activiteiten en dus beter gevulde vrachtwagens. Toch concurreren e-handelaars tegen elkaar op met een steeds meer verdergaande service, zodat gratis levering nu hoe langer hoe meer ook geldt voor leveringen de dag na de bestelling. Collectieve aanpak en samenwerking Deze context maakt het project rond de Green Deal voor stedelijke logistiek, dat in april vorig jaar in Brussel in het VBO-gebouw werd ondertekend, bijzonder zinvol. Het initiatief is gericht op steden in het Vlaamse Gewest, maar de bevindingen kunnen uiteraard ook in Brussel worden toegepast. 35 stakeholders ondertekenden dit document dat de beginselen bepaalt voor stedelijke logistiek. Dit gebeurde in aanwezigheid van de Vlaamse Ministers van Leefmilieu, Energie, Openbare Werken en Innovatie. Dit alles onder begeleiding van The Shift, met de financiële steun van de Koning Boudewijnstichting, technisch advies van Mobi-VUB en de betrokkenheid van de Bond Beter Leefmilieu, de Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten, het Agentschap Innoveren en Ondernemen (VIL) en de Diensten Mobiliteit, Openbare Werken en Leefmilieu van de Vlaamse overheid. The Shift en zijn partners besloten om collectieve intelligentie in te roepen om de uitdaging van een nagenoeg uitstootvrije logistiek aan te gaan. De spelers die in het raam van de Green Deal gaan samenwerken, beslisten het aantal afgelegde kilometers te verminderen, de verplaatsingen te concentreren gedurende de daluren en zeer milieuvriendelijke of zelfs emissievrije voertuigen te gebruiken. Een andere aanpak, ook in Brussel De Green Deal Stedelijke Logistiek is de zevende in Vlaanderen ondertekende Green Deal. De partners hebben er bijvoorbeeld vertrouwen in dat ze met vrachtfietsen zelfs aan bouwplaatsen zouden kunnen leveren en ze beogen emissievrije voertuigen voor expreskoeriers. Hiertoe hebben zij gebruik gemaakt van de expertise die Sara Verlinden en Cathy Macharis op dit gebied hebben opgebouwd. Een van hun jongste studies, gepubliceerd in februari, was gericht op het geval Brussel en heeft uitgewezen dat de verdeling van Concrete initiatieven Talrijke ondernemingen ondersteunen het Green Deal initiatief. Enkele namen: Addax Motors, ASX-Ibeco, BeCommerce, Bpost, Bopro, Cargo Velo, CityDepot, Colruyt Group ... Addax Motors zet zich bijvoorbeeld in om compacte elektrische vrachtwagens ter beschikking te stellen van stedelijke gebruikers. Demo’s worden georganiseerd om bedrijven hiertoe aan te moedigen. Het bedrijf ASX-Ibeco heeft besloten om twee bestelwagens te vervangen door drie vrachtfietsen, die voor de levering van kleine pakketten in de provincie Antwerpen zullen instaan. DHL Express BE, een veel grotere speler op het gebied van expresleveringen, zal in Gent en Antwerpen de vervanging uittesten van klassieke bestelwagens door vrachtfietsen. Deze test zal vermoedelijk worden voortgezet tot 2020, want DHL overweegt nu ook het gebruik van vrachtfietsen in steden als Leuven, Kortrijk, Mechelen, Oostende en Hasselt, naast Luik, Namen en Brussel. Een van de uitdagingen van de stedelijke logistiek is de ‘just-in-time’ levering van online aankopen. colli nog steeds overwegend gebeurt met conventionele voertuigen en traditionele praktijken, ondanks een regelgeving en een beleid die zich steeds meer richten op alternatieve vervoerstechnieken en -modellen, zoals vrachtfietsen of samenwerkingsplatforms. Groen licht hiervoor …● Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 37
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Green Brussels Airport economisch en ecologisch kampioen Nagenoeg 25,7 miljoen passagiers in 2018: Brussels Airport is duidelijk de belangrijkste toegangspoort tot de hoofdstad van Europa. Het is bovendien het tweede Belgische logistieke platform voor internationale handel, na de Haven van Antwerpen. In 2018 passeerden meer dan 730.000 ton via de vrachtzone Brucargo, waar meer dan 100 bedrijven zijn gevestigd. © Belga ls economisch paradepaardje wil Brussels Airport ook een modelbedrijf zijn dat de impact van zijn activiteiten maximaal beperkt. Tijdens ons bezoek aan de luchthavenfaciliteiten vernamen we het volgende: ENERGIE EN CO2 : In 2012 werd Brussels Airport de eerste luchthaven ter wereld die een ISO 50001 certificaat in de wacht sleepte. Deze norm helpt beA 1 drijven hun energieverbruik te verminderen en te optimaliseren, en tegelijk hun CO2-uistoot terug te schroeven. De luchthaven koos voor LED-verlichting, IT-apparatuur met een laag verbruik en een doorgedreven energie-isolatie van de infrastructuur. Brussels Airport ging voor hernieuwbare energie, met een aankoopbeleid van 100% groene stroom, naast eigen productie: de zonnepanelen produceerden bijna 2800 MWh in 2017. Verder beschikt de luchthaven over warmtekrachtkoppeling op basis van aardgas, voor de simultane productie van warmte en energie. En om de uitstoot van CO2 verder te verminderen, geeft Brussels Airport de voorkeur aan elektrische of door CNG aangedreven voertuigen. Op de landingsbanen kunnen vliegtuigen continu landen. Hun verkeer op de grond wordt echter zoveel mogelijk beperkt en bij stilstand moeten de toestellen alle motoren uitschakelen. Al deze maatregelen verminderen uiteraard de CO2-uistoot, maar ook de geluidsoverlast. Zo heeft Brussels Airport sinds 2010 zijn energieverbruik al met meer dan 11% en de CO2-uitstoot met meer dan 34% verminderd. Het is de bedoeling om tegen 2030 25% minder energie en 40% minder CO2 te bereiken. Om de overblijvende uitstoot te compenseren, werkt Brussels Airport samen met het bureau CO2Logic, zodat de luchthaven sinds 2018 CO2-neutraal werkt voor zijn eigen activiteiten (niet die van de luchtvaartmaatschappijen) en de Airport Carbon Accreditation 3+ heeft verkregen. 38 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 2 GELUIDSHINDER : Een vliegtuig is onvermijdelijk luidruchtig. Brussels Airport doet echter het uiterste om de geluidshinder te beperken, namelijk door verschillende tarieven voor het gebruik van de start- en landingsbanen op te leggen: de luidruchtigste vliegtuigen betalen drie keer zoveel als de minder luidruchtige. Andere maatregelen zijn onder meer de beperking van de nachtslots, de aanwijzing van specifieke tijdstippen en zones voor motortesten, diverse gronddiensten om het gebruik van hulpmotoren te beperken enz. In totaal is het aantal door geluidshinder getroffen mensen sinds 2010 met bijna 56% gedaald. 3 WATER : De luchthaven focust niet alleen op energie en klimaat. Hij tracht bovendien het waterverbruik te verminderen en het vrijkomen van mogelijk verontreinigd water in het milieu te voorkomen. De luchthaven investeerde in een apart wateropvang- en -opslagsysteem en beschikt over een eigen waterzuiveringsstation. Deze installatie verwerkt sinds 2010 tot 2,4 miljoen liter per dag. Dit water is afkomstig uit de terminal, het hotel, de kantoren en de vliegtuigen zelf. Het gezuiverde water wordt gedeeltelijk gebruikt voor de besproeiing van de aangrenzende golfbaan. Dit zijn slechts enkele van de milieuaspecten waar Brussels Airport aan werkt. Mobiliteit, afvalbeheer, bodemvervuiling, biodiversiteit en duurzaam bouwen zijn andere hoofdstukken van de duurzaamheidstrategie. Hoe dan ook, deze inspanningen tonen aan dat het voor een bedrijf best mogelijk is om zijn milieu impact aanzienlijk te verminderen zonder de economische activiteit in het gedrang te brengen. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; T +32 2 643 78 26 Smartloop: bespaar met één KLIK ruimte in je BEDRIJF Stap samen met Recupel vzw het tijdperk van recycling 2.0 binnen. Want nu is er Smartloop. Afgedankte elektrische en elektronische apparatuur? Ze nemen in je onderneming niet langer onnodig plaats in. Elektrisch en elektronisch afval beheren, het staat niet bovenaan op het to-do-lijstje van bedrijven. Beetje bij beetje stapelt overbodig materiaal zich zo in een vergeethoekje op. En voor je het weet, neemt het veel plaats in beslag. Uit een recent onderzoek van Recupel blijkt dat Belgische bedrijven gemiddeld met 200 kg afgedankte apparatuur zitten. Daarom creëerde Recupel het Smartloop-platform. Hiermee beheert elke onderneming, inclusief kmo's, gemakkelijk haar afgedankte apparatuur. Digitaal en transparant Smartloop.be is een nieuw digitaal en heel transparant platform. Je gebruikt het makkelijk op je computer en je smartphone. Zet er gewoon een foto op van de apparatuur die je wilt laten ophalen. Het platform is heel visueel en intuïtief ontworpen. Daardoor raak je in 1-2-3 van je oude mobiele telefoons, laptops, desktopcomputers, koelkasten, en andere apparaten verlost. Als je je apparatuur op Smartloop.be aanmeldt, geef je ook aan wat ermee moet gebeuren. Is het nog herbruikbaar, bestemd voor recycling of beide? Vervolgens laten door Recupel erkende ophalers via het platform weten of ze interesse hebben. Je ziet op je persoonlijke dashboard wie deze ophalers zijn. Jij kiest uiteindelijk met wie je samenwerkt. Het is een gemakkelijke oplossing waarbij je zelf de beste prijs kiest. In sommige gevallen kan het zelfs geld opbrengen. Omdat er veel ophalers meedoen, blijven de prijzen zeer competitief. Heel praktisch en intuïtief Het platform is bijzonder praktisch opgebouwd. Je hebt bijvoorbeeld een reeks interessante functies. Je kunt zelf de datum en het tijdstip bepalen waarop een ophaler langskomt. Ook zie je de naam en contactgegevens van degene met wie je dan een afspraak hebt. Je kunt verder doorgeven waar en op welke verdieping de afgedankte apparaten staan. Handig is dat je ook kunt aangeven of de ophaler voor het gebouw kan parkeren. Het platform heeft bovendien een chatsysteem. Hiermee regel je alles op een eenvoudige manier. Of je zet in je persoonlijke klantenzone welke specifieke wensen je hebt. Smartloop is alleen toegankelijk voor erkende ophalers. Doe je voordeel met deze concurrentiesituatie. Zo krijg je de beste voorwaarden en service voor het ophalen van je apparatuur. Nog een geruststelling: je weet altijd zeker dat je de apparatuur toevertrouwt aan recyclingbedrijven die de milieuwetgeving nauwgezet naleven. Slimmer omgaan met grondstoffen De verwerking van afgedankte apparatuur via Smartloop is goed voor de grondstoffenvoorraad van onze planeet. De verwerkers halen immers de waardevolle grondstoffen uit de apparatuur. Ze volgen hiervoor de verwerkingsvoorschriften van de gewesten. Met Smartloop gaan de grondstoffen dus tegen de beste voorwaarden (jouw voorwaarden), snel en conform de milieuwetgeving een nieuw leven tegemoet. De eerste testfase loopt van 23 april tot 4 oktober. Ze loopt in Brussel en het zuidwestelijke deel van Vlaanderen. Op 4 oktober begint Recupel aan de evaluatie. Tegen eind 2019 is Smartloop in heel België beschikbaar. Recupel is steeds bereid om haar expertise en ervaringen met Smartloop te delen. Dat kan bijzonder leerrijk zijn voor bedrijven met vestigingen in België en kantoren in de buurlanden. powered by www.smartloop.be • www.recupel.be
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ADVERTORIAL WAAR VIND JE MEERTALIGE MEDEWERKERS MET ERVARING? NERGENS, JE VORMT HEN ZELF. Tom Rommens is recruitmentmanager bij Securitas. Jaarlijks zoekt hij zo’n 1300 bewakingsagenten. De checklist aan voorwaarden waaraan de kandidaten moeten voldoen, is niet min: ze moeten gemotiveerd zijn, ervaring hebben en bovendien ook meertalig zijn. In plaats van te wachten op een match, ging Tom aan de slag met Select Actiris om de ideale kandidaat gewoon zelf te maken. Altijd op zoek Tom Rommens is als recruitmentmanager bij Securitas permanent op zoek naar nieuwe werknemers. “We zijn een groot bedrijf, en hebben heel wat bewakingsagenten in dienst. Onze agenten vind je echt overal: ze bewaken militaire basissen, de luchthaven, ze staan in supermarkten of shoppingcentra, we werken voor bedrijven en particulieren, zowel overdag als ’s nachts. Jaarlijks zoeken we dan ook zo’n 1300 mensen, waarvan het merendeel bewakingsagenten zijn.” De zoektocht naar de ideale bewakingsagent is niet te onderschatten, vertelt Tom: “We zijn hier in Brussel, waar er heel veel werkzoekenden zijn, maar toch hebben we de kandidaten niet voor het uitkiezen.” De ideale kandidaat “Een bewakingsagent moet namelijk een grondige opleiding gekregen hebben om goed voorbereid in het vak te kunnen stappen. Bovendien moet hij, zeker hier in Brussel, meertalig zijn. De agenten zijn vaak het eerste aanspreekpunt voor mensen, dus het is belangrijk dat ze zich vlot kunnen uitdrukken in meerdere talen.” De profielen die Tom zoekt, zijn niet zomaar beschikbaar op de arbeidsmarkt. “Daarom hebben we een samenwerking op poten gezet met Select Actiris. Zij selecteerden 150 gemotiveerde wekzoekenden, die we vervolgens hebben opgeleid tot bewakingsagent. Daarnaast zorgde de VDAB voor een taalopleiding Nederlands.” V Ook Soufiane Ouzza werd zo opgeleid tot de perfecte agent. “Ik was heel erg geïnteresseerd in de job, maar had niet de juiste opleiding,” vertelt Soufiane. Met de steun van het Europees sociaal fonds VERTROUW OP DE EXPERTISE VAN SELECT ACTIRIS OM TE REKRUTEREN Net als Tom het ideale profiel rekruteren in Brussel? Perfect mogelijk met Select Actiris. Select Actiris combineert een grondige selectie met opleidingen en premies om ook voor jouw vacature de ideale kandidaat te vinden. Surf snel naar select.actiris.brussels en vraag raad aan je persoonlijke werkgeversconsultant. “Dankzij Actiris heb ik dan een FPIe, of formation professionelle individuelle en entreprise, gevolgd, een beroepsopleiding van vier maanden bij Securitas.” Tijdens zijn opleiding volgde Soufiane een ervaren bewakingsagent. “Daardoor heb ik veel ervaring kunnen opdoen voor ik vast in dienst werd aangenomen.” Tom beaamt. “Die FPIe is voor ons eigenlijk de ideale maatregel om met Select Actiris onze mensen op te leiden. We kunnen hen aan voordelige voorwaarden ervaring op het terrein aanbieden, en daarna kunnen ze meteen hun carrière bij ons starten. De ideale kandidaat, die bestaat dus wel: we maken hem gewoon samen met Select Actiris.” Green Kringloopbouw: minder afval, meer hulpmiddelen en banen Brussel beschouwt heropbouw al geruime tijd als een middel om mensen weer aan het werk te krijgen. Deze trend verandert nu stilaan in een krachtlijn van de bouwsector. Zowat overal in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest zien we nu bouwwerven die uitdrukkelijk aandacht besteden aan hergebruik, upcycling en urban mining. Een toepassing van de circulaire economie, dus. Als industrieel erfgoed in het centrum van Brussel werd de Tour à Plomb door ondernemer Jacques Delens gerenoveerd door hergebruik van bestaande bakstenen, stenen, balken en vloeren. D e resultaten van de Be Circular projectoproep 2019 spreken boekdelen. Het is duidelijk dat het Brusselse Gewest op het vlak van kringloopbouw een nieuw tijdperk inluidt. Dit geldt niet alleen voor nieuwe projecten, maar ook voor wederopbouw. Onder de winnaars die een sterke indruk maakten, vinden we bijvoorbeeld Alexis Pierrard. Op de Warland-bouwwerf die hij voor een particulier leidde, won deze ondernemer die aan het hoofd staat van de KMO Global Art Concept Carrara-marmer terug dat anders helaas als opvulmateriaal had gediend. Hij koos bovendien voor hergebruik-parketvloeren, op een onderlaag van kurk en rubber. Deze ongebruikelijke praktijk bevordert het kringloopprincipe. Alexis Pierrard geeft graag toe dat deze aanpak meer denkwerk vergde en dus duurder uitviel dan de klassieke benadering. Nochtans gaf het hem en de opdrachtgever de grote voldoening om bij te dragen aan een circulaire opvatting van het bouwwezen. En het zou hoe dan ook jammer zijn geweest om marmer ter waarde van 80 tot 150 euro per vierkante meter te laten gebruiken als onderlaag van om het even welke bestrating. 60 m³ bakstenen Op een andere plek ging het om een verschillend probleem en andere hoeveelheden materialen. In Brussel Stad werkte ondernemer Jacques Delens op de site van een oude gieterij, die nu volledig gerenoveerd is. De buitenmuren werden bijna integraal behouden en de werf gebruikte 60 m³ teruggewonnen bakstenen. Dit hield een dubbel voordeel in: de productie van nieuwe materialen en dus het verbruik van grondstoffen werd vermeden, terwijl de hoeveelheid afval op nul bleef. Arnaud Dawans, R&D manager bij Jacques Delens, vindt dit geen gemakkelijke aanpak, maar het heeft zijn troeven: “Het zet de sector ertoe aan zich de juiste vragen te stellen en vervolgens de juiste acties te ondernemen”. Zeker als je beseft dat dit alles werd gedaan tegen dezelfde prijs als met nieuwe bakstenen. Het zou zonde zijn geweest om dit niet te doen. Marie-Laure Maerckx heeft deze inschrijvers gedurende hun hele loopbaan kunnen volgen. Als Senior Consultant bij Cenergie, een van de kantoren die in opdracht van Be Circular optreden, zag ze haar intuitie al vele malen bevestigd: “Kringloopbouw mag je niet herleiden tot een technische aangelegenheid of tot bakstenen die je zou terugwinnen en opnieuw gebruiken. Kringloopbouw is ook en vooral rekening houden met een aantal menselijke parameters, waarbij nieuwe vormen van samenwerking dienen te worden opgezet.” Dit moet gepaard gaan met een mentaliteitsverandering binnen de beroepen van de bouwsector, maar Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 41 Bernard Boccara
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Sprout to be Brussels Alexis Pierrard, laureaat van BeCircular. eveneens bij de opdrachtgevers. Marie-Laure Maerckx vermeldt het verhaal van een oude parketvloer die de eigenaar van een gebouw in renovatie uiteindelijk besloot te behouden, ook al was dit niet gepland. Natuurlijk kan dit de duur van een project verlengen en eventueel een budget verhogen, maar het is duidelijk dat de reflex nu bij iedereen is doorgedrongen. Gemakkelijk te deconstrueren materialen Al deze verschuivingen resulteren uit de uitdrukkelijke wens van sommige ondernemers en opdrachtgevers om de zaken anders aan te pakken. Toegegeven, deze beweging werd geïnitieerd door Gewest. Ze kreeg steun van Leefmilieu Brussel. En ze werd technisch opgevolgd door organen als de Confederatie Bouw. Hierdoor slaagden de voorstanders er veel gemakkelijker in de nog steeds bestaande onzekerheden te overbruggen. Een paar dagen geleden verschenen de notulen van de seminars Duurzaam Bouwen. Die zijn een ware goudmijn voor wie de bouw of de renovatie van zijn gebouw op een duurzame manier wil aanpakken. Ambroise Romnée, Project Leader bij het Wetenschappelijk en Technisch Centrum voor het Bouwbedrijf (WTCB): “De ervaringen die wij op het terrein hebben gevolgd, stelden ons in staat de beginselen van kringloopbouw te definiëren aan 42 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 de hand van eenvoudige principes. Zo bijvoorbeeld het beperken van het aantal verschillende materialen, het vermijden van onafscheidelijke composieten, het afstemmen van de levensduur van materialen op hun functie, het volledig modulair omgaan met omkeerbaarheid, het behouden van een goede zichtbaarheid van aansluitpunten of nog de voorkeur aan geprefabriceerde materialen, met bouwmaterialen die gemakkelijk te hanteren en te deconstrueren zijn. Het is trouwens de bedoeling om het gebouw maximaal de mogelijkheid te geven om zich aan te passen aan een vaak veranderende omgeving en om rekening te houden met het einde van de eerste levensduur van het pand.” Daarmee zegt het WTCB niets anders dan Le Corbusier, de grote naam van de architectuur, duidelijk de eerste die de beginselen van de kringloopbouw ontwierp (zie kaderverhaal). Urban mining en diensteneconomie Ambroise Romnée stelt dat een kringloopbouwproject in feite omgekeerd wordt aangepakt, te beginnen aan het einde van het project, dus, waar je zou denken dat je uitermate stroomopwaarts zou moeten werken. Het is je natuurlijk ook steeds van belang om de productie van afval en de uitstoot van broeikasgassen te vermijden. Hier dient gezegd dat de sector in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest ongeveer een derde van alle afval produceert. Toch nog steeds 645.000 ton per jaar, betreurt de ingenieur. Het echte nieuws met deze aanpak is echter dat ‘urban mining’ een veel groter aantal min of meer gekwalificeerde werknemers mobiliseert, zowel stroomopwaarts als stroomafwaarts van de werf. “Denk bijvoorbeeld aan behandeling, opslag, reconditionering, documentatie, promotie en herverkoop (nvdr: van de teruggewonnen materialen). Bovendien betrekt de verkoop van hergebruikselementen verscheidene functies: de logistiek (magazijn, transport ...), de informatie (beschrijving en zoeken naar informatie over het product), de techniek (reparatie en reconditionering, technische documentatie) en de commerciële activiteiten (verkoop, beheer van de bestellingen, boekhouding en zelfs service na verkoop).” De circulaire economie zorgt dus ook voor extra werkgelegenheid, via de diensten. Johan Debière Le Corbusier, de vader van kringloopbouw Door de voorkeur te geven aan modulariteit en deze in haar kleinste details te bedenken, dacht Le Corbusier aan de meerdere levens van een gebouw, of liever gezegd aan de verschillende toepassingen die het gebouw gedurende zijn verschillende levens kan hebben. De beroemde architect riep het monomaan ontwerpen van gebouwen een halt toe. Hij weigerde een verdeling van de ruimtes in functie van één enkel gebruik waartoe zij zouden worden bestemd. Hij wilde geen woonkamers meer die niets anders konden zijn. En dat gold ook voor keukens en slaapkamers. Idem voor tertiaire gebouwen, met kantoren die misschien ooit woningen zouden worden, en opslagruimten die tot lofts konden worden omgevormd. D.R. out to be Brussels Green Brussel ondersteunt uw project in de circulaire economie ! Bedrijven die investeren in apparatuur bestemd voor de circulaire economie kunnen tot 40% van de prijs terugbetaald krijgen. Dit verdient een woordje uitleg. [Coproductie] A ls u in de komende maanden van plan bent te investeren in materiaal dat verband houdt met een typisch project van de circulaire economie, lees dan aandachtig wat volgt. Brussel Economie en Werkgelegenheid biedt een gloednieuwe premie: tot 40% terugbetaling van de kosten van een uitrusting voor een dergelijk project. Het gaat hier om alle investeringen die bedoeld zijn om voorwerpen en restmaterialen in te zamelen, te sorteren, op te slaan of terug te winnen, anders dan in de vorm van energie. “Een onderneming die actief is in de herstelling van gebruikte computers kan bijvoorbeeld 40% terugbetaald krijgen voor de aankoop van machines voor zulke reparaties – lasapparatuur bijvoorbeeld”, vertelt Stéphanie Sauvage, directeur van de afdeling Steun aan Ondernemingen. Een ander voorbeeld: “Sommige bedrijven die actief zijn in de circulaire economie zamelen gebruikte dekzeilen in en maken ze schoon om ze om te vormen tot zakken en tassen. Als deze bedrijven machines moeten kopen om de dekzeilen te wassen, kunnen ze van dit bedrag tot 40% terugbetaald krijgen.” Om al te ruime interpretatie te vermijden, stelde Brussel Economie en Werkgelegenheid een aantal criteria vast om in aanmerking te komen. De bedrijven die een dergelijke steun aanvragen, moeten voornamelijk gericht zijn op de circulaire economie , d.w.z. het inzamelen, sorteren, opslaan en terugwinnen van voorwerpen of restmaterialen. “De zaakvoerder van een restaurant die besluit te investeren in apparatuur om zijn afval te sorteren, valt dus buiten de criteria, want het sociale doel van het restaurant is het voorbereiden en serveren van gerechten, niet om actief te zijn in de circulaire economie”, stelt Stéphanie Sauvage. Wel dient gezegd dat u ook aanspraak kunt maken op de ‘premie circulaire economie’ als u met de betrokken investering 20% kunt besparen op de kosten van grondstoffen – met uitzondering van energie- of waterbesparende apparaten. Minimumkost van de machine: 5000 € De machine moet nieuw zijn (of onder bepaalde voorwaarden tweedehands). Ze moet minstens 5.000 € kosten en gedurende minstens vijf jaar in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest worden gebruikt. Let wel, de aankoop van rollend materieel komt niet in aanmerking voor terugbetaling. Houd er ook rekening mee dat de terugbetaling beperkt blijft tot 80.000 € per kalenderjaar. Met andere woorden, als u een machine koopt voor 250.000 €, krijgt u maximum 80.000 € terugbetaald. De in aanmerking komende bedrijven moeten ook voldoen aan de gebruikelijke criteria voor de premies die Brussel Economie en Werkgelegenheid aanbiedt. Een eerste voorwaarde is dat de onderneming haar uitbatingsvestiging (en niet haar sociale zetel) in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft en daar in een specifieke activiteitensector werkzaam is (zie de lijst van activiteitensectoren: http://werk-economie-emploi.brussels/nl/toegestane-sectorensubsidies-ondernemers). Houd er rekening mee dat het verzoek moet worden gedaan vóór de investering en dat terugbetaling altijd ná de aankoop gebeurt, met de factuur als bewijsstuk. Sinds kort heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een erkenning in de circulaire economie ingevoerd, maar die staat wel los van de premie waarover we het hier hebben. Als uw onderneming voldoet aan de criteria en in aanmerking komt, geniet u misschien 10% verhoging op meerdere premies die het BHG toekent. ● Meer informatie : http://werk-economie-emploi. brussels/nl/premie-investering-terugwinnen Ontdek ook al de premies die Brussel economie en werkgelegenheid toekent: http://primespme.brussels/ nl/home_nl/ Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 43
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Dynamiek Ingaan op overheidsopdrachten: enkele aanbevelingen Nu we binnenkort een nieuwe regering mogen verwachten, bracht Beci haar verscheidene in overheidsopdrachten gespecialiseerde partners rond de vergadertafel samen, met de bedoeling om aspecten aan te stippen die voor verbetering vatbaar zijn en om een lijst van aanbevelingen op te stellen. O verheidsopdrachten vertegenwoordigen een aardig deel van onze Belgische economie: in België nemen ze jaarlijks ongeveer 15% van het BBP voor hun rekening, of meer dan 50 miljard euro. Ziekenhuizen, OCMW's, politiezones, scholen, gemeenten ... lanceren elke dag nieuwe overheidsopdrachten, groot of klein. Voor bedrijven betekenen die aanzienlijke werkvolumes. Maar niet alles is rozengeur en maneschijn op dit gebied. De ingewikkelde procedures, de prijsdruk, de toegenomen concurrentie, de moeilijke toegang voor kleine ondernemingen, de mogelijkheden om in beroep te gaan ... Heel wat aspecten zijn voor verbetering vatbaar. Opletten voor sociale dumping Het eerste en zeker niet te onderschatten probleem is sociale dumping. Hugues Kempeneers, directeur bij de Confederatie Bouw Brussel-Hoofdstad, licht toe: "De bouwsector zit zeer complex in elkaar en het is niet altijd gemakkelijk om te beoordelen wie nu eigenlijk de beste prijs-kwaliteitverhouding biedt. Sommige bedrijven dienen offertes in waarvan de prijzen geen enkele concurrentie dulden, tot het punt waarop men zich afvraagt waarom ze zo laag kunnen zijn.” De landen van de Europese Unie kampen al meer dan tien jaar met een grootschalig fenomeen: sociale dumping. Hiermee kan een bedrijf, via diverse misbruiken en het omzeilen van wetgeving, veel competitiever zijn omdat het de arbeids- en bedrijfskosten op illegale wijze terugschroeft. "Deze gewetenloze methoden leiden tot oneerlijke concurrentie en de uitbuiting van werknemers. In deze context moeten de aanbestedende machten gebruik maken van de instrumenten waarover zij beschikken en nagaan waarom de prijs zo abnormaal laag is", aldus onze gesprekspartner. De heer Kempeneers oordeelt dat de controle-instrumenten in Brussel niet optimaal 44 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 zijn. Het Prijzenobservatorium is bijvoorbeeld belast met de analyse van veranderingen in consumptieprijzen, prijsniveaus, marktwerking en marges. "Maar speelt het zijn rol effectief?", vraagt Hugues Kempeneers zich af. Hij zou het interessant vinden om, althans in de bouwsector, de werkelijke marktprijs van de opdracht te kennen en te vergelijken met de gegunde opdracht. "Prijs mag niet het voornaamste criterium zijn." In het raam van de sociale dumping is de prijs als belangrijkste selectiecriterium een probleem. Dit beaamt Virginie Dor, een advocaat gespecialiseerd in publiek recht en overheidsopdrachten bij CMS DeBacker: "Als een bedrijf vandaag kans wil maken op een overheidsopdracht, moet het de prijs zo laag mogelijk houden. Het prijscriterium is echter niet altijd het meest zinvolle, zeker in de dienstensector. Een advocaat kan bijvoorbeeld een lager uurtarief bieden dan een concurrent, maar twee keer zoveel uren aanrekenen." Youri Musschenbroeck, eveneens advocaat bij CMS DeBacker: "De voornaamste selectiecriteria zouden moeten afhangen van het type contract. Tegenwoordig worden contracten gegund op basis van prijscriteria, wat ten koste gaat van de kwaliteit van de dienstverlening. Dat is jammer.” © Getty Dynamiek Concurrentie niet altijd eerlijk Overheidsopdrachten beogen vooral een verdere openstelling van de markt. De concurrentie tussen bedrijven is echter niet altijd eerlijk. Hiervan getuigt Michaël Van Cutsem, Senior Manager bij BDO: "Er zijn steeds meer ‘in house’ overheidsopdrachten. Voor privé bedrijven is het nu al niet gemakkelijk om te concurreren met overheidsinstanties. Maar hier gaat het echt om oneerlijke concurrentie. Sommige spelers rechtvaardigen ook zelf hun bevoegdheden, wat strijdig is met de eisen van overheidsopdrachten. We moeten terugkeren naar de basisopdracht van openbare aanbestedingen, namelijk de concurrentie tussen ondernemingen.” "Tegen een diabolische voorstelling van overheidsopdrachten" Een ander aandachtspunt voor onze experts is de complexiteit van overheidsopdrachten. Hoewel het potentieel enorm is, laten te veel bedrijven zich nog steeds door de te volgen procedures afschrikken. Voor Hughes Kempeneers moet deze diabolische perceptie van overheidsopdrachten de wereld uit. "In Brussel hebben we dankzij e-Procurement al vooruitgang geboekt. Het blijft echter nodig om bedrijven te informeren over de voordelen van overheidsopdrachten en ze te ondersteunen bij hun eerste pogingen. Voor de aanbestedende machten bestaat er geen crisis. Met overheidsopdrachten is er altijd werk genoeg. In België komt elke tweede verdiende euro uit openbare aanbestedingen en het is jammer dat – vooral kleinere – bedrijven, het niet aandurven.” De inwerkingtreding van de AVG heeft de zaken niet vereenvoudigd, zegt Youri Musschenbroeck: "Voortaan kan de aanbestedende macht niet alleen het strafblad van de inschrijver, maar ook van alle leden van de raad van bestuur opeisen. Het strafblad van het bedrijf is niet langer voldoende. Soms reiken de eisen van de aanbestedende macht erg ver en dat maakt het voor bedrijven die een offerte willen indienen bijzonder moeilijk.” Opleiding en informatie Tiphaine du Poerier de Portbail, bedrijfsjurist bij Agoria, vindt ook dat ondersteuning van bedrijven van groot belang is: "Overheidsopdrachten veranderen snel. Zo is er momenteel een grote vraag naar innovatieve overheidsopdrachten. We zien steeds meer leveringscontracten die naar dienstencontracten verschuiven. Voortaan kopen de aanbestedende machten niet langer een resultaat, maar een dienst. Er is nu een nieuwe manier om deze opdrachten op te vatten en we moeten bedrijven hierbij ondersteunen. Aanbestedende machten moeten dichter bij de bedrijven staan, zich in hun plaats stellen en hiermee rekening houden bij het opstellen van het bestek.” "Meer dan ooit, moeten we de mensen opleiden die de opdrachten ontwerpen ... Zij spelen een zeer belangrijke strategische rol, die naar mijn mening momenteel wordt onderschat. Het aanwerven van bekwame profielen is een echte uitdaging en zelfs daarna is het, in de context van de steeds veranderende wetgeving, van essentieel belang om te investeren in permanente opleiding en bijscholing van deze werknemers," aldus nog Virginie Dor. Michaël Van Cutsem: "En ten slotte moeten we de aandacht van bedrijven vestigen op de voorspelbaarheid van investeringen om ze in staat te stellen hun capaciteit op te bouwen. Zij moeten worden geïnformeerd over de toekomstige opdrachten, zodat zij zich kunnen voorbereiden, opleiden en organiseren. » ● Gaëlle Hoogsteyn 10 aanbevelingen voor een beter beheer van overheidsopdrachten 1. De concurrentie tussen bedrijven weer centraal stellen in het aanbestedingsproces 2. De bestrijding van oneerlijke concurrentie en "in house" opdrachten 3. Een betere strijd en onderzoek tegen sociale dumping 4. Een betere aanpassing van de selectiecriteria aan de opdracht en de sector 5. De prijs niet langer automatisch als eerste selectiecriterium hanteren 6. De vereenvoudiging van de procedures 7. Steun aan bedrijven die zich voor het eerst aan overheidsopdrachten wagen 8. Voorlichting van de toeleveringsbedrijven over toekomstige openbare aanbestedingen 9. Bekwame profielen aanwerven 10. Investeren in basis- en voortgezette opleidingen voor aankopers Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 45
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Starter Beef Take : de consument dichter bij de producent Van links naar rechts: Vincent ; Isabelle (fokker van Charolais runderen, in de nabijheid van Lessen) ; Céline, de partner van Vincent ; en Baptiste, de vennoot. L okale voeding is trendy, maar nog niet op alle tafels aanwezig. De consument moet soms goed zoeken om lokale producten te vinden. Tegelijk is het voor veel producenten echt niet gemakkelijk om hun producten via korte ketens en directe verkoop aan de man te krijgen. Om zulke hindernissen te overwinnen, werd Beef Take in het leven geroepen. Deze door Vincent Pautré en Baptiste Declerck ontworpen en ontwikkelde app biedt “de mogelijkheid om anders en lokaal te consumeren. En ze vergemakkelijkt ontmoetingen met de mensen die ons dagelijks voeden.” Vincent Pautré is kleinzoon van een slager, Fransman en woont al een tiental jaar in Brussel. Hij stelt vast dat het aantal slagerijen in Brussel gestaag daalt. Bijgevolg wordt er steeds meer vlees in trays verkocht. “In tegenstelling tot groenten, fruit en verwerkte producten, is het in de stad moeilijk om vlees rechtstreeks van de veehouder te vinden. Soms kan de consument direct bij de veehouders terecht, op de hoeve. Zo ontstond het idee om deze fokkers in contact te brengen met een grotere en vaste klantenkring, aan wie zij pakketten kunnen verkopen.” Hij haalt enkele statistieken aan. België importeert 90% van de lamsvleesconsumptie. De onderhandelingen met Mercosur zullen Europa misschien openstellen voor ongeveer 70.000 ton ingevoerd vlees uit Zuid-Amerika. “Stel u voor: de impact op onze veehouders, op de ganse sector en ook op ons bord!” Onze boeren zullen zich dus eens te meer moeten aanpassen. In deze context is de Beef Take app toch goed nieuws voor de producent en de consument. Voor de veehouders effent de nieuwe app de weg naar diversificatie en tegelijk meer loyaliteit van de klant. En de verbruiker vindt via Beef Take kwaliteitsvlees dichtbij huis. Met hun Beef Take app gaan Vincent Pautré en Baptiste Declerck een stap verder dan het aanbod van lokale productie aan de consument: een ontmoeting met de veehouders. Ideaal om stad en platteland dichter bij elkaar te brengen. “Vergeet de ontmoeting met de veehouders niet”, oppert Vincent. “Hiermee komt een dialoog tot stand. Bovendien kan de veehouder met de app ontmoetingsplaatsen in de stad creëren. Dat kunnen een restaurant, een traiteur, een slagerij, een kruidenierszaak, een lokale supermarkt zijn, of zelfs een actieve consument die optreedt als ambassadeur van smaak en kwaliteit.” Naast de oprichters wordt Beef Take nu ondersteund door een team van zeven personen. Een vijftiental veehouders verspreid over heel Wallonië bieden nu al hun producten aan op de boerderij en op de ontmoetingsplaatsen. U vindt er een grote verscheidenheid aan rassen rundsvlees (Charolaise, Salers, BBB, Limousine, Parthenaise), naast het aanbod aan gevogelte, lamsvlees en varkensvlees. Elke maand zal Beef Take in Brussel en in andere steden ontmoetingen organiseren tussen veehouders en consumenten. Het jonge bedrijf is trouwens op zoek naar andere ontmoetingsplaatsen. Guy Van den Noortgate Informatie : www.beeftake.be Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ 46 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Dynamiek De BVBA is dood lang leve de BV! Een van de voornaamste vernieuwingen in de hervorming van het Wetboek van Vennootschappen (sinds 1 mei 2019 van kracht) betreft de Besloten Vennootschap met Beperkte Aansprakelijkheid (BVBA): ze wordt een Besloten Vennootschap (BV). De nieuwe BV houdt nieuwe kansen in voor elke projectdrager, maar ook enkele risico’s. © Getty E en belangrijke innovatie is de verdwijning van het begrip ‘sociaal kapitaal’, dat niet langer overeenstemt met de bedrijfswereld van vandaag. Het minimumkapitaal van 18.550 € wordt dus niet langer vereist. Het bood schuldeisers trouwens geen voldoende bescherming en confronteerde de bedrijven met bureaucratische procedures. De post ‘kapitaal’ verdwijnt dus volledig uit de jaarrekening. Het ‘kapitaal’ wordt vervangen door het begrip ‘patrimonium’, waarmee de onderneming haar activiteiten moet financieren en haar schuldeisers betalen. Het financiële plan moet meer in detail gaan en de uitkering van de winsten of reserves kan pas na een balans- of liquiditeitstest gebeuren. Er is geen controle op de inhoud van het dit plan, behalve in geval van een faillissement binnen de drie jaar na de bedrijfsoprichting: dan kan de rechter het plan onder de loep nemen. Als blijkt dat het bedrijf duidelijk vanaf het begin onvoldoende gefinancierd was, kan de rechter de oprichters aansprakelijk stellen voor de schulden. De hervorming vergemakkelijkt de oprichting van een vennootschap, maar houdt risico’s in. Momenteel kan de zaakvoerder van een BVBA aansprakelijk worden gesteld voor ‘beheerfouten’, hoewel dit vrij zelden voorkomt. De bepalingen met betrekking tot de BV vervangen dit begrip door de term ‘fouten bij de uitvoering van zijn opdracht’, wat ruimer kan worden geïnterpreteerd. We zullen dus moeten nagaan hoe de rechtbanken dit begrip zullen interpreteren, om ondernemers niet onnodig bloot te stellen aan risico’s. De aansprakelijkheid van de zaakvoerders wordt beperkt, maar het minimumbedrag van dit plafond bedraagt toch nog steeds 125.000 € voor kleine vennootschappen. De BV krijgt een flexibel kader voor de overdracht van aandelen. In de BV kan de overdraagbaarheid van aandelen immers volledig vrij worden geregeld, met als gevolg dat de BV een zeer gesloten of een zeer open vennootschap kan worden. De huidige wetgeving voorziet bij de overdracht van BVBAaandelen beperkingen die in de statuten kunnen worden versterkt, maar niet versoepeld. De nieuwe wetgeving hanteert een tegenovergestelde filosofie: de statuten kunnen de overdraagbaarheid van de aandelen van de BV vrijelijk regelen. Het principe voorziet nog steeds een beperkte overdraagbaarheid, maar hiervan kan worden afgeweken door te voorzien in een specifieke goedkeuring van de overdracht. Deze kan een schriftelijk document zijn, bv. de notulen van een algemene vergadering, of een door de aandeelhouders ondertekend document. Een vergadering van de aandeelhouders is dus niet noodzakelijk. De rechtsonzekerheid beperken Om te vermijden dat de keuzevrijheid verwarring schept onder nieuwe ondernemers of dat er lacunes ontstaan wanneer oprichters bepaalde vraagstukken in de statuten vergeten te regelen, voorziet de wet aanvullende regelingen. Zo krijgen de oprichters een standaard juridisch kader aangeboden dat de rechtsonzekerheid beperkt en meer flexibiliteit toelaat. Tot 1 januari 2024 kunnen ze vrijwillig hun statuten te wijzigen. Vanaf 2024 krijgen BVBA’s automatisch de rechtsvorm van BV. De bestuurders dienen echter altijd het initiatief te nemen om de statuten te wijzigen. Alexis Bley, Juridisch Adviseur Beci ab@beci.be ; 02 563 68 58 Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 47
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Community Kleine verhalen van grote ondernemers Vier lessen die Steve Jobs ons leert © Matthew Yohe De oprichter van Apple was charismatisch, visionair en overtuigend. Hij werd een legende van onze tijd. Toch bleef de man gedurende zijn hele loopbaan een sterke voorstander van discretie. Hij wist het mysterie rond zijn leven in stand te houden door heel weinig over zichzelf te praten. Hieronder leest u enkele lessen die we uit zijn parcours kunnen halen. Diploma’s zijn niet altijd belangrijk: Na een semester verliet hij al de banken van de Reed University. “Eerlijk gezegd heb ik nooit een universitair diploma behaald. En vandaag sta ik op het punt er toch eentje te krijgen van een universiteit.” Dat zei Steve Jobs tijdens zijn toespraak aan de Stanford University in 2005. Het leven ten volle leven: Op zijn 17de ontdekt hij een citaat: “Als je elke dag leeft alsof het de laatste wordt, dan krijg je vroeg of laat gelijk”. Hij vertelde dat hij elke morgen in de spiegel keek en zich afvroeg: “Als het vandaag de laatste dag van mijn leven wordt, zou ik dan willen doen wat ik vandaag gepland heb? Als het antwoord daarop te veel opeenvolgende dagen ‘nee’ is, dan weet ik dat ik iets moet veranderen.” Marktonderzoek is nutteloos: Dat antwoordde Jobs op de vraag of hij een marktonderzoek had gedaan voor Cherry : Nico Walker wordt als veteraan van de oorlog in Irak momenteel nog steeds vastgehouden in de Verenigde Staten wegens gewelddadige overvallen. Hij vertelt over zijn dagelijks leven, van zijn mobilisatie tot zijn vertrek naar Irak. Het is moeilijk uit te maken waar de autobiografie eindigt. Een gewaagd en moedig verhaal. 48 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 De Bezige Bij Bullets and Opium Dit boek, dat ook de herinnering oproept aan de beste vriend van de auteur, Liu Xiaobo, Nobelprijswinnaar voor de Vrede, die in 2017 in de gevangenis stierf, is een verzameling getuigenissen van enkele ‘relschoppers’ op het Tien-AnmenPlein. Een belangrijk verhaal. Simon & Schuster Albin Michel Tout va basculer : De economische deskundige François Lenglet laat ons inzien dat twee curven elkaar in 2019 zullen kruisen: de opkomst van het populisme en de financiële en beurscrisis die het einde van het liberalisme en de terugkeer van het autoritarisme zullen inluiden. Een toegankelijk en verhelderend essay. de iPad: “Nee. Het is niet de taak van de consument om te weten wat hij wil”. Volgens hem is het eenvoudigweg onmogelijk om bij de consument te polsen naar zijn verwachtingen. Hij gaat ervan uit dat ze tegen de tijd dat het product wordt ontwikkeld, al iets anders willen. Nooit naar critici luisteren: 1985 is het jaar van de vernedering. Jobs wordt bij Apple ontslagen. Voor zijn vele critici is hij een ‘has been’. Later zal hij openlijk toegeven dat “Ik dit destijds niet heb ingezien, maar dit ontslag bij Apple was het beste wat me kon overkomen. Het gewicht van het succes ruimde de plaats voor het vederlicht gevoel van de beginneling, die veel minder van alles zeker is. Dat was de aanzet van een van de meest creatieve periodes van mijn leven.” ● Elisa Brevet Community Brussel van de ondernemers Een groene wandeling met Augustin Nourissier De trend bestaat: Brussel wordt groener met onder andere collectieve moestuinen en buurtkwekerijen. Augustin Nourissier is medeoprichter van Skyfarms. Samen met Véronique Dewever is hij welzijn op het werk gaan telen door de aanleg van moestuinen in bedrijven. Beide ondernemers hebben net een winkel en een boomkwekerij in Laken geopend en gaan nu voor b-to-b. A ugustin behoort tot de jonge ondernemers die duurzaam werken en aan een reconversie zijn begonnen om hun dagelijks leven zinvoller te maken. Deze ingeweken Schaarbekenaar houdt van zijn wijk. De ecoloog in hart en nieren levert ons zijn 100% groene adresjes. Het restaurant waar je moet zijn: Zonder aarzelen, de Max in Schaarbeek, op een steenworp van het Plaskyplein. Dit geweldig Sardinisch restaurant onderscheidt zich door schitterende wijnen en een chef die verzot is op goede producten. Voor zijn groenten geeft hij de voorkeur aan lokale tuinbouw en stedelijke landbouwers. De producten zijn van hoge kwaliteit, en dat merk je in je bord! De zondagbrunch: In café Le Boentje, uiteraard! Het adres geniet enige faam maar het concept is zodanig vernuftig dat het zeker wat reclame waard is. In het bord gaat niets verloren en alles wordt bereid met onverkochte voedingswaren. Zeker een interessante aanpak op het vlak van ethiek en duurzame ontwikkeling. Maar ook de kok is fantastisch! Kortom, de ideale eetgelegenheid in de week. Een stukje groen: Ik woon in Schaarbeek en het Josaphatpark is zowat mijn tweede tuin. Mijn kinderen hebben er leren fietsen. Ik houd van de heuvelachtige configuratie, de gekozen boom- en houtsoorten, de bloemperken. Het hele jaar door zie je daar de seizoenen voorbijgaan en toch verliest deze plek nooit zijn charme. Sinds de opening van de Laiterie, middenin het park, is er steeds meer animatie. Je kunt er ook naartoe om sociale contacten te leggen. De beste ambassadeur: Niet één, maar meerderen! Ik denk aan alle spelers van de circulaire economie in Brussel. Ze geven een mooi imago aan de stad. Ik zie een ongelooflijke combinatie van mensen met ideeën en mooie projecten (recycling van hout, voedsel, kantoorruimtes…). En ook de politici steken een handje toe. Ik denk bijvoorbeeld aan BeCircular en aan de laureaten, die steeds met ongelooflijke projecten op de proppen komen. Ik citeer hier Permafungi, de kringloopbroeikassen van Tomato Chili of de bamboefietsen van Cycad. De coöperatie: Mijn vrouw en ik hebben ons geruime tijd ingezet voor Bees Coop (foto), een duurzame, economische en ecologische coöperatie in Brussel. Het principe is eenvoudig: door in te schrijven op aandelen, krijgt u toegang tot de supermarkt en verbindt u zich ertoe om er één keer om de vier weken 2u45 te komen werken om de winkel in stand te houden. De bar om de hoek: Chez Copain, op de Rogierlaan. Prima personeel. Je drinkt er bier en wijn. De cocktails zijn uitstekend! ● Elisa Brevet Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 49 D.R. D.R.
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Community Foto’s van het Beci nieuws In het vooruitzicht van de gewestelijke verkiezingen organiseerde Beci van half november tot begin mei een aantal politieke ontmoetingen met de Brusselse partijen in de salons van de Club van Lotharingen. Deze cyclus werd afgerond met de ontmoeting van de vertegenwoordigers van Défi: de Brusselse Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne en de Burgemeester van Schaarbeek Bernard Clerfayt. Bij deze gelegenheid ontvingen ze beiden het Beci Memorandum Beci, dat 91 maatregelen voorstelt om het Gewest te ontwikkelen. © Reporters 50 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Het Justitiepaleis van Brussel verwaarloosde schat Het grootste justitiepaleis ter wereld staat in Brussel. Het is ook het meest bijzondere, met een bijna surrealistische mix van stijlen die uiteindelijk het unieke, typische Belgische karakter uitstraalt. © Axel Ruhomaully T egen de willekeur van de regimes uit het verleden in kende de Grondwet van ons toen zeer jonge land een fundamentele waarde toe aan een democratische en krachtige justitie, die onafhankelijk van de andere machten moest zijn. De wens en het concept waren zo sterk verankerd in de hoofIn de 21e eeuw is vrede niet louter de afwezigheid van oorlog, maar vooral de aanwezigheid van het Recht. Rafael Correa den van de mensen dat de symbolisering van deze waarden in een buitengewoon monument een prioriteit werd voor de Belgische Staat. De pracht, praal en monumentaliteit van dit symbool moesten koste wat kost markant zijn voor oog en geest. Ze zijn er dan ook in geslaagd, over onze grenzen heen. Maar vandaag beleven we andere tijden en is ook de mentaliteit veranderd. Het gebouw staat als kandidaat Unesco werelderfgoed al tientallen jaren onder de steigers en bevindt zich in een toestand van erbarmelijk verval. Is dit kenmerkend voor de perceptie die wij vandaag van Justitie hebben? De recente uitspraak van federaal parlementslid Gilles Vanden Burre1 kan trouwens omgekeerd worden gelezen: “Justitie bevindt zich in staat van verval dat best te vergelijken is met dat van het Justitiepaleis van Brussel.” . Het belang van het gebouw en de symboliek ervan komen binnenkort ter sprake dankzij het project van Meta-Morphosis, een organisatie die momenteel de publicatie voorbereidt van een kunstboek over de geschiedenis van het gebouw, met daarbij ook allerlei beschouwingen van een vijftigtal Enkele verbluffende details over het Justitiepaleis: • 24.000 m² vloeroppervlak (150 x 160 en 104 m hoog) • Grote Hal: 3.600 m² • 8 binnenhoven die natuurlijk licht binnenlaten, 27 zittingzalen, 245 dienstruimten die via gangen met elkaar verbonden zijn • Koepel met een hoogte van nagenoeg 100 m, zichtbaar vanuit de inkomhal • 1866-1883: 17 jaar om het gebouw op te richten. 3000 huizen gesloopt om de nodige ruimte vrij te maken. vooraanstaande persoonlijkheden over Justitie zelf. Alizée Pauwels, die verantwoordelijk is voor het project, licht er de krachtlijnen van toe: “Dat dit gebouw het grootste justitiepaleis ter wereld is, was een ideaal uitgangspunt. We wensen dit emblematisch monument tot eer te strekken met de realisatie van een multimedia project. Via verscheidene invalshoeken willen we een zo breed mogelijk publiek bereiken en bewust maken voor de geschiedenis van dit gebouw, naast een aantal problemen waar Justitie vandaag mee kampt. Een vijftigtal internationale persoonlijkheden zullen trouwens deelnemen aan een denkproces over justitie. Dit zijn mensen als Jean Ziegler, Hubert Reeves, Rafael Correa, Françoise Tulkens enz. Hun teksten zullen thema’s aankaarten die verband houden met Justitie. Voorbeelden zijn kunstmatige intelligentie, mensenrechten, kinderen, vrijheid, klimaat, opvoeding, migratie, water, kunst, oorlog, doodstraf, dierenrechten, opsluiting e.d.” Didier Dekeyser Info : meta-morphosis.be/palais-dejustice-de-bruxelles 1 Le Soir, 20/03/2019 Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 51 D.R.
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Ahishakiye Boris NP, NationaleMaatschappijlaan 5 - 1070 Brussel afg. : Ahishakiye Boris Aimé Pascaline NP, Irissenoord 11 - 1970 Wezembeek-Oppem Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Aimé Pascaline Ariane Zeba NP, Bloemenlaan 37 - 1950 Kraainem Nace : 74101 - Ontwerpen van textielpatronen, kleding, juwelen, meubels en decoratieartikelen 96099 - Overige persoonlijke diensten afg. : Zeba Ariane Au Sans Tâches NP, Joseph Brandstraat 120 - 1030 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Bacroix Marie Cécile Axon consultancy VOF, Sleeuwagen 6 - 1785 Merchtem Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Lefebvre Martine Bakun Sebastien NP, Louizalaan 65 - 1050 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 80300 - Opsporingsdiensten afg. : Bakun Sébastien Barbara Enregisser NP, rue Fossé des Vaux 5 - 1490 Court-Saint-Etienne Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Engerisser Barbara Bons Plaisirs BVBA, Dieudonné Lefèvrestraat 27 - 1080 Brussel Nace : 10860 - Vervaardiging van gehomogeniseerde 52 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 voedingspreparaten en dieetvoeding 10890 - Vervaardiging van andere voedingsmiddelen, n.e.g. afg. : Dirkx Sara Brassart Florence NP, Ptoléméelaan 12 - 1180 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Brassart Florence Brightbiz BVBA, SinterGoedelevoorplein 5 - 1000 Brussel Nace : 85592 - Beroepsopleiding afg. : Szombat Philippe Brussels Medical Prevention Center BVBA, Newtonstraat 11 - 1000 Brussel Nace : 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 86220 - Praktijken van specialisten afg. : Carneiro Sudo Cecilia Buytaert Charles NP, SintBernardusstraat 98 - 1060 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Buytaerts Charles Byn Matthias NP, Le Marinellaan 151 - 1040 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Byn Matthias Cabinet Comptable Et Fiscal Paul David BVBA, Henry Dunantlaan 4 - 1140 Brussel Nace : 69202 - Boekhouders en boekhoudersfiscalisten afg. : Paul David Calystos BVBA, Brand Whitlocklaan 87 - 1200 Brussel afg. : Guillamet Ronan Capitalotel NV, Vleurgatse Steenweg 191 - 1050 Bruxelles Nace : 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie 55900 - Overige accommodatie afg. : Benali Hicham Cherchi Mariapaola NP, Louizalaan 526 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening afg. : Cherchi Mariapaola CitizenLab NV, Meusegemstraat 105 - 1860 Meise Nace : 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels afg. : Joxe Julien Coucou Shop BVBA, Kasteleinsplein 23 - 1050 Brussel Nace : 46160 - Handelsbemiddeling in textiel, kleding, bont, schoeisel en lederwaren 47715 - Detailhandel in kledingaccessoires in gespecialiseerde winkels 4771601 - Kleinhandel in bovenkleding (inclusief werk-, sport- en ceremoniekleding) van ongeacht welk materiaal (textielstoffen, breigoed, leer, bont, enz.) voor heren, dames en kinderen (algem. assortiment) afg. : d'Otreppe Isabelle Coupé & Partners BVBA, Allée Joseph Noiret 16 - 1410 Waterloo Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Coupé Olivier Curcio Natalina NP, Winston Churchilllaan 234 - 1180 Brussel Nace : 56210 - Catering afg. : Curcio Nathalina De Cnijf Consult (Pin Wheels Community) BVBA, Prudent Bolslaan 139 - 1020 Brussel Nace : 61900 - Overige telecommunicatie 73110 - Reclamebureaus 94120 - Beroepsorganisaties afg. : De Cnijf Nathalie Deliveroo BVBA, Munsterstraat 10 - 1000 Brussel Nace : 56290 - Overige eetgelegenheden afg. : Van Nuffel Rodolphe Community Dragone Isabelle NP, L.A. Schockaertstraat 198 - 1600 SintPieters-Leeuw afg. : Dragone Isabelle Duval Union Consulting BVBA, Dendermondsesteenweg 39 - 9000 Gent Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg. : Caudron Jo EU Insight consulting NP, Generaal Lotzstraat 7 - 1180 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 70210 Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Marlet Christine GDT Transport et Logistic BVBA, Sint-Franciscusstraat 17 - 1210 Brussel Nace : 9523001 - Reparatie van schoenen, laarzen, reisartikelen en dergelijke van leer of van ander materiaal afg. : Georges Kamdem Gesti-Amo BVBA, Fél ix Delhassestraat 14 - 1060 Brussel afg. : Abebe Hailelioul Grow Now BVBA, Chaussée de Louvain 487 - 1380 Ohain Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 78100 - Arbeidsbemiddeling afg. : Delhaye Caroline Growfunding VZW, Leopold II-laan 276 - 1081 Brussel Nace : 64999 - Overige financiële dienstverlening afg. : Lamote Frederik Hackages BVBA, Louizalaan 54 - 1050 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Jiwan Kim Halls Sandy NP, Avenue de Malmaison 14 - 1410 Waterloo Nace : 13990 - Vervaardiging van andere textielproducten, n.e.g. 85592 - Beroepsopleiding 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Halls Sandy Harou Olivier NP, Albertlaan 41 - 1190 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Harou Olivier Harras Amal NP, Anatole Francestraat 103 - 1030 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg. : Harras Amal Henneuse Véronique NP, Triomflaan 132 - 1160 Brussel afg. : Henneuse Véronique Huberlant Bernard Coaching NP, Impasse de Fagneton 2 - 1367 Ramillies Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg. : Huberlant Bernard Khadri Yamina NP, Tervurenlaan 325 - 1150 Brussel afg. : Khadri Yamina La Colmena BVBA, Quai Des Grands Augustins 55 - 75006 Paris - France afg. : Vilchez Silva Beatriz La lustrerie - Centre d'entreprises solidaire de Schaerbeek CV, Paleizenstraat 153 - 1030 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Cornez Christelle Lawrence Muller BVBA, Kriekenputstraat 11 - 1180 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Muller Lawrence Lazuli Compagnie BVBA, Louizalaan 114 - 1050 Brussel afg. : Deltour Fanny Lemoine Philippe NP, ReperVrevenstraat 137 - 1020 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus - afg. : Lemoine Philippe Lubambu Tshilombo NP, Villalaan 46 - 1500 Halle Nace : 46160 - Handelsbemiddeling in textiel, kleding, bont, schoeisel en lederwaren 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 47750 - Detailhandel in cosmetica en toiletartikelen in gespecialiseerde winkels afg. : Tshilombo Lubambu Maison Le Nain NP, Elyzeese Veldenstraat 79 - 1050 Brussel afg. : Lenain Gaetan Mboa Ngoie Georges NP, Paviljoenstraat 2 - 1000 Brussel afg. : Mboa Ngoie Georges Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 53
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Community Medi-Kali NP, Limbourglaan 31 - 1070 Brussel afg. : Kalinda Yvonne Miranda Benavides Carlos NP, Freesiadreef 10 - 1030 Brussel afg. : Miranda Benavides Carlos Museum Box BVBA, Rue de la Courte 3 - 7134 Ressaix Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancyactiviteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg. : Blanchard Patrice My Coaching Spot BVBA, SinterGoedelevoorplein 5 - 1000 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Masure Christine Nenerica Elena NP, Dodonéestraat - 1180 Brussel Nace : 85593 - Sociaalcultureel vormingswerk 85599 - Overige vormen van onderwijs 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. afg. : Nenerica Elena Nesting Ground BVBA, Théodore Rooseveltstraat 16 - 1030 Brussel afg. : Lehue Marine Ngoh Narcisse NP, Kliniekstraat 120 - 1070 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven afg. : Ngoh Narcisse William NS Servicess BVBA, Waterloolaan 95 - 1000 Brussel afg. : Semlali-El Kharraz Najib RHD Consult BVBA, Berkendallaan 46 - 1800 Vilvoorde Nace : 47512 - Detailhandel in huishoudtextiel en beddengoed in gespecialiseerde winkels afg. : Göktas Ramazan 54 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 Rusg - Royale Union Saint-Gilloise CVBA, Brusselsesteenweg 223 - 1190 Brussel Nace : 93121 - Activiteiten van voetbalclubs afg. : De Baene Jean-Marc Share 2 U NP, Oorlogskruisenlaan 128 - 1120 Brussel afg. : Lemti Younes Skyforce Cyber Security BVBA, Louizalaan 272 - 1050 Brussel Nace : 47640 - Detailhandel in sport- en kampeerartikelen in gespecialiseerde winkels 77210 - Verhuur en lease van sport- en recreatieartikelen 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. afg. : Henri Christophe Small Business Partner BVBA, Keizer Karellaan 584 - 1082 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancyactiviteiten afg. : Regragui El-Moumni Morad Stephane Deckers NP, SintMariastraat 1 - 1080 Brussel afg. : Deckers Stephane Tille Christian NP, Juliette Wytsmanstraat 74 - 1050 Brussel afg. : Tille Christian Tourment Isabelle NP, Bosjeslaan 5 - 1640 Sint-Genesius-Rode Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Tourment Isabelle Toussaint Karin NP, Tervurenlaan 86 - 1040 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg. : Toussaint Karin Transcendent Group Belgium NV, Marsveldplein 5 - 1050 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Jongen Nicolas United Investment Europe NV, Rue Laid Burniat 3 - 1348 Louvain-laNeuve Nace : 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied afg. : Deglas Aline Urbios NP, Visserijstraat 118 - 1180 Brussel afg. : Ursini Régis Valcke Ann NP, Burgemeester J-L Thysplein 1 - 1090 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Valcke Ann Welsch Anne NP, Terhulpensesteenweg 177 - 1170 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Welsch Anne WeWork Belgium BVBA, Havenlaan 86 - 1000 Bruxelles Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Benadda Yasmine Weyten Pierre NP, Kommenstraat 38 - 1070 Brussel Nace : 16230 - Vervaardiging van ander schrijn- en timmerwerk 43320 - Schrijnwerk afg. : Weyten Pierre www.archi-tect.be BVBA, Zavelstraat 9 - 1000 Brussel Nace : 71111 - Bouwarchitecten afg. : DeCleyn Walther Zwings Audrey NP, Rode Beukenlaan 20 - 1970 Wezembeek-Oppem Nace : 58110 - Uitgeverijen van boeken 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten afg. : Zwings Audrey Community Agenda 13.06 STRATEGIE & BESTUUR 13.06 Les bases de la gestion de projet pour PME et TPE (1) 13.06 Définissez la mission de votre entreprise (1) 24 & 25.06 The Language Technology Industry Summit MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 11.06 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps (1) 13.06 Regarder les forces des gens : la révolution du People Management (1) 19 & 24.06 Table de la Réussite avec un grand R (1) 21.06 L’intelligence collective au service de la motivation (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIEN 11.06 Facebook : créez une communauté engagée (1) 11 & 14.06 Module de formation : sales starter/ booster (1) 11.06 Capsule vidéo : filmer et monter une vidéo, initiation pratique (1) 12.06 Mijn CRM-project is gelukt ! 13.06 Instagram : valorisez votre image de marque (1) 13 & 20.06 & 04.07 Digitale versnelling by Telenet x Beci Augmentez vos relations clients grâce à l’outil gratuit Chatfuel (1) 18.06 Prospecter avec LinkedIn (1) 18.06 Sublimez vos photos avec votre smartphone (1) 20.06 Améliorez les performances de votre site grâce à Google Analytics (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 20 au 29.08 L’essentiel du droit du travail 19.09 Les sociétés de management : intérêts, risques et impact du nouveau Code des Sociétés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Tot 18.06 Praktische oefeningen bemiddeling te Hasselt Tot 05.07 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Hasselt Van 28.08 tot 06.12 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Gent ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu 28.06 Economische partnerschap EU-Japan: hoe kan ik er van profiteren? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Brussel Metropool - juni 2019 ❙ 55 FISCALITEIT & FINANCIËN 13.06 Gestion des risques : est-ce que mon business tient la route ? (1) 14.06 Lunch : tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) 18.06 Trucs et astuces pour mieux gérer votre trésorerie (1) 26.06 Networking thématique – blockchain : du mythe à la réalité (1) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be GRATIS WORKSHOPS STARTERS & RESTARTERS 11.06 Et si la reprise était une opportunité ? (1) 18.06 Sales DNA© : développer votre talent (1) 25.06 Les composantes d’un branding fort (1) 02.07 Comment utiliser le digital pour gagner des clients ? (1) 09.07 Attirer son futur client grâce au content marketing (1) ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be
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Agenda ➜ Beci Events 12.06 & 19.06 Beci Welcome Breakfast 18.06 Afterwork: boottocht 27.06 Speed Business Lunch 02.07 Lunch restarter 04.07 Garden Party: Best Of Belgium +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN MIVB 4Ocean Addax Motors Ageas Agoria Ahooga Apple Armacelle Benelux Art&Build ASX-Ibeco BDO Bebat BeCommerce Beef Take Bees Coop Belgo Ethiopian Association BelSquare Bigh Bioorg Boentje Café Bond Beter Leefmilieu Bopro Bpost Brussels Airport Café Begin Cargo Velo Cenergie Cercle des Voyageurs, Le CityDepot Club van Lotharingen CMS De Backer CO2logic Colruyt Group Comeos 28-29 36-37 34-35 Agentschap Innoveren en Ondernemen 36-37 44-45 8-10 48 20-21 28-29 36-37 44-45 31 36-37 46 49 6 4-5 28-29 28-29 49 36-37 36-37 36-37 38 6 36-37 41-42 6 36-37 50 44-45 38 30 ; 36-37 8-10 Confederatie Bouw 41-42 ; 44-45 Copain, Chez Cycad 56 ❙ Brussel Metropool - juni 2019 49 49 Daoust Delta Development Desso Ecosia Enterprise Europe Network Extensa Fairphone Fairtrade Belgium Family, The Febeliec Febiac FGTB GDA-Traxio Global Art Concept Greenpeace Gymlib Haven van Antwerpen Hotel Brussels, The Ihecs Jacques Delens KBC Knauf Kokob Lefmilieu Brussel Lidl Belgium Lijn, De Lloyd’s Local Solutions Development Group Loft 58 Mabru Max Mediahuis Menu Next Door Mercato Metropolitano Meta-Morphosis 17 28-29 28-29 28-29 18 13-14 28-29 8-10 4-5 31 8-10 12 8-10 41-42 31 4-5 20-21 32 6 41-42 24-25 20-21 6 Koning Boudewijnstichting 36-37 Lateral Thinking Factory 28-29 22-23 ; 34-35 20-21 26 34-35 28-29 6 20-21 49 24-25 4-5 28-29 51 Montea Net Brussel Ocean Cleanup Permafungi Persgroep, De Prayon Rampenfonds Renta Rwashoscco Sapa Extrusion Shift, The Shopera Siamu Sibelga Skyfarms Space Laser Game Space X Stratec Tesla Tomato Chili Toukoul Tour & Taxis Travail & Vie Triodos UCM Umicore UWE VBO Vivaqua Voka VUB Wallonie Belgique Tourisme Wienerberger WTCB 30 20-21 22-23 28-29 49 26 20-21 34-35 8-10 8-10 20-21 20-21 ; 34-35 8-10 34-35 20-21 49 4-5 28-29 36-37 28-29 49 6 13-14 20-21 34-35 8-10 24-25 8-10 Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten 12 ; 31 ; 36-37 36-37 34-35 8-10 36-37 4-5 20-21 41-42 Ondernemingen in overdracht B2B groothandelaar modeaccessoires Omzet: > 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers Dienstverlener in de vastgoedsector, 360° fotografie, plannen Omzet: < 1 Milj. € 1 tot 10 werknemers > Voor een kandidaat overnemer zoekt de Transmission Hub Onderneming actief in agro-voeding, de medische sector, IT, import-export Brussel, Wallonië Aankoopwaarde: van 100K tot 1 Milj. € Wenst u uw onderneming gedeeltelijk of volledig over te laten? Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te laten ondernemingen Decoratieartikelen en meubilair Omzet: 5 tot 10 Milj. € 20 tot 30 werknemers

2019.05 Bruxelles Métropole


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Sommaire Bruxelles métropole N° 45 – Mai 2019 Au mois de juin : Green Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Catherine Aerts, Emmanuel Baufayt, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Yvion Englert, Mehdi Ferron, Vincent Giroul, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Michel de Kemmeter, Julien Knoepfler, Ophélie Legast, Cédric Lobelle, Caroline Pauwels, Laura Rebreanu, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 6 7 Idées 10 12 13 16 18 19 Beci online Podcast : Kevin Tillier Digest Business in Harmony : ode à l’inclusion Élections 2019 : garantir des prix énergétiques abordables Quel apport des TIC pour une mobilité urbaine durable ? Urbanisme bruxellois : l’usine à gaz Open Source Pour ou contre la refédéralisation ? International 20 21 Solvit : une aide à la résolution des contentieux dans l’UE En route pour Dubaï 2020 ! Emploi & Formation 24 27 30 34 36 38 41 43 44 46 49 50 52 54 56 ULB et VUB veulent jouer un rôle clé dans la Région bruxelloise Apprendre, désapprendre, réapprendre L’entreprise à la rencontre des élèves et étudiants Des pistes pour redorer le blason d’ingénieur Les digital natives maîtrisent-ils vraiment le numérique ? Fablabs : bienvenue dans mon labo ! Bruxelles peut jouer la carte de l’IA La formation en alternance comme outil de recrutement La Fondation pour l'Enseignement a 5 ans Intelligence culturelle et collaboration Entreprendre 48 Revenus en droits d’auteur : quelles opportunités ? Les premiers hub.awards distingueront les entreprises bruxelloises Transition : le diesel, coupable de tous les maux ? Starter : XRintelligence ABA : quand le rebond rend hommage à Walthéry Les marchés publics, au cœur du fonctionnement des communes Community 58 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 60 61 62 63 64 L’actualité Beci en photo Petites histoires de grands entrepreneurs Bruxelles, dans les pas de Karin Maquet Demandes d'admission Index Agenda Caroline Pauwels Rédacteurs en chef invités : Yvon Englert et Acheter son bureau ou investir dans des studios ? En voilà une bonne question pour nos experts immo Contactez les experts de KBC Brussels Live au 02 303 31 60 du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 17h. E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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Beci online Social Media Beci et KBC Brussels vous proposent un guide pratique des subsides pour les entreprises bruxelloises, à télécharger gratuitement sur https://go.beci.be/subsides. #BECImember : Desky propose un système CRM pour vous aider à numériser votre gestion administrative et gagner du temps. À essayer gratuitement : https://desky.be/fr. Quels sont les critères que vérifie Google sur votre site ou votre blog ? Les fondements du SEO (l’optimisation pour moteurs de recherches) font partie des formations proposées par Beci. Que peut faire pour vous la Chambre de Commerce ? Venez le découvrir lors d’un Beci Welcome Breakfast : chaque mercredi matin au 500 avenue Louise. Inscriptions sur welcome.beci.be. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 Beci online Dans vos newsletters Beci vous propose désormais 5 newsletters thématiques pour vous tenir informés de l’essentiel en quelques minutes de lecture : ➜ Bruxelles Métropole Online : notre newsletter d’information générale. ➜ HR & social : les questions RH ou de droit social vous concernent ? cette newsletter est pour vous ! ➜ Green : une newsletter entièrement dédiée au développement durable. ➜ Mobilité : toute l’actualité de la mobilité bruxelloise. ➜ Executive News : des infos brèves et pertinentes sur la politique bruxelloise Archives et inscription gratuite : https://www.beci.be/newsletter À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 5
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Podcast Kevin Tillier : de prof de langues à fondateur de MySkillCamp De professeur de langues à entrepreneur, il n’y a qu’un pas. La preuve, Kevin Tillier l’a fait ! Aujourd’hui il vient de lever un million d’euros pour sa plateforme de formation en ligne : MySkillCamp. Son credo ? Dépoussiérer l’apprentissage à distance. Je crois que l’idée de MySkillCamp t'est venue grâce à un voyage à l’étranger ? Oui, à mes 15 ans, je suis parti vivre au Canada. On m’a recruté pour jouer au hockey sur glace. On travaillait d’arrache-pied à un niveau professionnel et on n’avait pas le temps d’aller à l’école. Nos enseignants venaient en bus, entre les entraînements et les matches. On avait accès à une plateforme d’e-learning pour nous former tout au long de l’année. Les éducateurs et les enseignants détenaient surtout un rôle de coach. Le déclic est arrivé lorsque tu es rentré ? Oui, peu de temps après mon retour en Belgique, j’ai ouvert ma propre école de langues avec ma femme. On a développé en interne notre propre solution d’apprentissage en ligne. Petit à petit, mes clients m’ont demandé où je louais cette fameuse plateforme d’e-learning et c’est là que j’ai compris tout le potentiel de ce qu’on avait développé en interne. Le choix de se lancer dans l’entrepreneuriat a-t-il été évident ? Il fallait d’abord faire un choix. Je commençais à m’ennuyer dans mon métier et je ne me voyais pas professeur de langues pendant vingt ans. C’est là qu’avec ma femme, on a décidé de tout arrêter, de développer la plateforme pour tous types de formations ouvertes aux entreprises, tout au long de l’année (sur d’autres thèmes que les langues). La première étape fut de trouver des cofondateurs et de dégager le plus rapidement possible un prototype, le MVP (‘Minimum Viable Product’). Ensuite, on a dû le tester sur nos premiers clients et l’améliorer constamment selon les feedbacks récoltés. En tant que prof de langues, comment as-tu fais pour créer ta start-up ? J’ai forcément fait plein d’erreurs (rires). J’ai regardé autour de moi, rencontré beaucoup de gens et puis, évidemment, j’ai appris en faisant inévitablement des erreurs. Par exemple, on a raté notre première levée de fonds parce que la comptabilité n’était pas optimale et le marché que l’on visait pas assez mature pour que l’on puisse nous faire confiance. On a dû apprendre vite, rattraper le coup et redresser la barre…. Comment as-tu pu rattraper le coup ? Au départ, on visait surtout le marché de l’éducation à destination des écoles. Mais au dernier moment, les investisseurs se sont dit que ça n’irait pas. Ils n’ont pas cru dans le projet. On a dû faire marche arrière et se diriger vers un autre marché, celui du b-to-b. C’est ce qui nous amène à ce que nous faisons aujourd’hui… NDLR : MySkillCamp vient de lever un million d’euros, prouvant ainsi que l’on peut toujours se relever et revenir encore plus fort. ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. Les podcasts à écouter… Lemand est l’un des podcasts les plus écoutés en Flandre. À chaque épisode, Ward Bogaert et Philip Heymans présentent un portrait décalé et passionnant. Ainsi, vous partez à la rencontre d’un jeune réfugié, ou d'un ancien gangster. 6 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 D.R. News Une précieuse récompense pour des emballages durables Le développement durable est primordial aux yeux de votre entreprise ? Vous concevez des emballages durables respectueux de l’environnement ? Participez à la toute première édition des Get Smart (in) Packaging Awards, conjointement organisés par Fost Plus et Valipac. Une occasion idéale de mettre en avant votre démarche environnementale. La remise des prix aura lieu le 23 octobre 2019 dans le cadre de Empack. Ces awards récompenseront les emballages les plus innovants dans cinq catégories : On the go ; Ménager ; e-commerce ; B2B ; enfin, Innovations en machines d’emballage. Parmi les participants de ces cinq catégories seront en outre distingués deux Greener Packaging Awards, pour récompenser les emballages ménagers et industriels les plus durables. prise par le biais de canaux autres que son site web. Près de 98 % des Belges effectuent les recherches sur Google ; 66 % consultent pagesdor.be et 60 % se rendent sur Facebook. En outre, 76 % des consommateurs qui effectuent une recherche locale se rendent sur place le même jour, et 28 % de ces visiteurs procèdent effectivement à un achat. Or, 9 Belges sur 10 se heurtent à des informations d’entreprises erronées sur internet ! Comment participer ? Introduisez gratuitement votre dossier de candidature avant le 30 juin 2019 sur www.greenerpackaging.be. L’heure d’été influence notre comportement d’achat Il est parfois nécessaire de modifier d’importantes données d’entreprise, telles que les heures d'ouverture, par exemple lorsque nous passons de l’heure d’hiver à l’heure d’été. Selon un sondage effectué par FCR Media, agence de marketing digital pour les PME et les indépendants, environ 23 % des PME modifient leurs horaires d'ouverture, ouvrant plus tard en été. Elles répondent ainsi au changement de comportement d’achat des consommateurs, confirmé par une étude iVox à la demande de FCR Media : environ 20 % des Belges semblent faire leurs achats plus tard pendant l’été, quand il fait plus clair. Pour rechercher des coordonnées d’entreprise ((horaires, adresses, téléphone), les consommateurs utilisent différentes plateformes. Selon une étude de FCR Media, 73 % des consommateurs prêts à acheter trouvent une entreIl est donc extrêmement important pour une entreprise de s'assurer que ses informations soient correctes et cohérentes sur internet, et ce sur toutes les plateformes. Heureusement, il existe des solutions digitales pour résoudre le problème, tels que NetSync : cette solution de gestion de présence en ligne garantit que toutes les informations d’entreprise soient mentionnées de manière correcte et cohérente sur le web. Elle offre également un système innovant « Match & Lock » pour gérer et verrouiller les données d’entreprise sur l’ensemble du réseau (Google My Business, Facebook…). L’entreprise peut ainsi modifier ses heures d'ouverture sur toutes ces plateformes en un seul clic. Info : https://fcrmedia.be/ Erratum Une erreur s’est glissée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles, publié dans notre numéro du mois d’avril, p. 52. Au point 4, dans le tableau indiquant les montants des cotisations, il fallait bien entendu lire « 20182019 », et non « 2017-2018 ». CATÉGORIE A C D E ENTREPRISE OCCUPANT Personne physique Entreprise jusqu’à 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes PROPOSITION 2018-2019 HTVA 220 € 621 € 1.005 € 2.800 € Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 7 © Getty © Getty
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News Chiffre d'affaires et emploi stables en 2018 dans les industries du textile, du bois et de l'ameublement À l'occasion de son Assemblée générale annuelle, fin mars, Fedustria, la fédération belge des industries du textile, du bois et de l'ameublement, a dressé le bilan de l'année écoulée. Une année stable, avec un chiffre d'affaires total de 9,6 milliards d'euros. « Le taux d'emploi total s'est stabilisé pour la quatrième année consécutive : environ 38.150 emplois pour les trois secteurs. Les investissements aussi sont restés plus ou moins stables. Fedustria s'attend pour 2019 à ce que la production, le chiffre d'affaires et l'emploi atteignent au moins le niveau de 2018 », indique Fa Quix, directeur général de Fedustria. Au cours de l'Assemblée générale, le président sortant, Luc Billiet (Lefevere Group), a transmis le flambeau à Francis Verstraete (Masureel Veredeling). Dans la perspective des prochaines élections, Francis Verstraete a demandé aux responsables politiques de prendre soin de l'industrie manufacturière : « Nous devons aider notre industrie sur la voie d’une Industrie 4.0. Cela exige des investissements, entre autres dans la numérisation. Nous comptons sur les pouvoirs publics pour les encourager fiscalement. » Par ailleurs, Fedustria préconise un meilleur soutien à la recherche appliquée dans le domaine de la R&D. Enfin, la fédération demande à l'UE une politique commerciale plus cohérente avec les pays extérieurs, afin de limiter autant que possible la concurrence déloyale. Info : www.fedustria.be Volker Germann est le nouveau Directeur Général d’Audi Brussels Volker Germann a été nommé nouveau Directeur Général d’Audi Brussels. Il succède à Patrick Danau, qui prend sa retraite après 40 ans de carrière au sein du groupe Volkswagen. Dans la gestion d’Audi Brussels, où est produit le modèle électrique Audi e-tron, Volker Germann assumera les fonctions de Directeur Général technique et logistique ainsi que de porte-parole de la direction. Fa Quix (à gauche) et Francis Verstraete. Le coût de l'entrepreneuriat reste un facteur crucial. Fa Quix le souligne : « Le coût élevé du travail contraint les entreprises à viser une haute productivité, une haute qualité, une innovation au sommet et même de nouveaux modèles économiques. Afin de garder ici le plus de travail possible, le coût du travail doit être compétitif. Le ‘tax shift’ est déjà un pas en avant, mais nous sommes encore loin du compte. En moyenne, une entreprise belge est toujours confrontée à un handicap du coût salarial de 10 % par rapport à nos voisins. » Au niveau des coûts de l'énergie également, la Belgique reste un pays trop cher, en raison principalement des coûts de réseau et de diverses taxes et de charges. Fedustria plaide donc pour une norme énergétique stricte et un pacte énergétique garantissant la sécurité d'approvisionnement, sans hausse des coûts. « Avec Volker Germann, c’est un professionnel de la production chevronné, détenteur d’une grande expérience internationale, qui prend les rênes du site bruxellois. Nous sommes très heureux d’avoir pu le rallier à notre cause pour ce poste », a déclaré Peter Kössler, président du conseil d’administration d’Audi Brussels. Ingénieur de formation, M. Germann a terminé ses études à l’école professionnelle technique de Mannheim et entamé sa carrière en 1986. En 2009, il a été nommé directeur d’usine de VW do Brasil sur le site de Curitiba puis, en 2016, il a pris la tête de la joint-venture FAW-Volkswagen à Changchun, en Chine. Volker Germann se réjouit déjà du nouveau défi professionnel qu’il aura à relever : « L’usine de Bruxelles est en train de connaître une des plus importantes montées en puissance chez Audi. Sous la direction de Patrick Danau, l’usine s’est préparée de manière optimale à cette mission. Je suis heureux de pouvoir apporter ma contribution à l’entrée dans l’ère de l’e-mobilité et à la production de véhicules dotés d’une toute nouvelle technique de propulsion. » Info : www.audibrussels.be 8 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 © Fedustria/Studio Dann ©Belga Découvrez nos vols locaux La diminution croissante des abeilles pose problème. Leur disparition est une perte pour la nature et la production alimentaire. Pour Brussels Airport, il fallait agir. Nous avons installé 2 ruches, comptant chacune 100 000 abeilles ouvrières, 5000 faux bourdons et une reine. Les abeilles sauvages ont élu domicile dans 4 hôtels à abeilles, mis à leur disposition. Ensemble, elles participent à la biodiversité des environs de l’aéroport.
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Idées Business in Harmony : ode à l’inclusion D' entrée de jeu, Cécile Huylebroeck, Conseillère Emploi de Beci et modératrice de l’événement, a averti l’assemblée que l’inclusion serait au cœur des échanges. Et, de fait, les différents intervenants, experts et témoins, se sont rejoints sur ces deux constats : les lacunes de la politique managériale actuelle et la nécessité de développer l’inclusion dans l’entreprise. En route vers l’inclusion L’honneur d’introduire le sujet est revenu à Martine Tempels, vice-présidente de Telenet. D’emblée, elle a suggéré à l’assistance de se compter en signalant qu’il n’est ni courant ni banal de retrouver une telle proportion de femmes dans les instances dirigeantes de l’entreprise… même si les choses sont en train de changer sur cette question identifiée depuis une trentaine d’années. Martine Tempels a rappelé quelques jalons de ce débat : la lettre ouverte adressée aux CEO à l’occasion de la journée de la femme en 2005 pour les inciter à plus de diversité ; ce discours de 2012 où, élue ICT Woman of the Year, elle a pour la première fois de sa carrière pris la parole devant une assemblée où régnait la diversité et en a ressenti une grande satisfaction. Elle a aussi saisi l’occasion pour rendre un hommage appuyé à John Porter, le CEO de Telenet qui, sous l’influence de sa mère Sandra Van Fossen, professeure et féministe de la première heure, a vigoureusement œuvré pour la parité au sein du comité de direction de l’entreprise. « Mais », a-t-elle insisté, « il y a encore du travail ! » Un monde entrepreneurial où la complémentarité des compétences prime sur la question de genre. Une utopie ? Beci et ses membres en ont récemment débattu. De gauche à droite : Luc Lallemand, Caroline Mancel, Martine Tempels, Jean-Paul Van Avermaet, Cécile Vicard et Bianca Debaets. L’expérience du terrain Qu’en disent les CEO venus partager leur expérience ? Caroline Mancel, Directrice générale d’Actiris, est à la tête d’une structure publique dont le personnel, management compris, est composé à 66 % de femmes et dont le comité de direction est composé de sept femmes et quatre hommes. Situation bien différente de ce que relatent Cécile Vicard, ingénieure civile de formation et co-fondatrice de Cream Consulting, Luc Lallemand, n°1 d’Infrabel, et Jean-Paul Van Avermaet, patron pour la Belgique, la France, le Luxembourg et le Maroc de G4S, tous trois actifs dans des secteurs réputés masculins. Cécile Vicard considère que le genre n’est qu’un des éléments de la diversité. Elle traque au sein de ses équipes toute manifestation même insidieuse de discrimination et veille à ce que des femmes soient les ‘role models’ de jeunes managers masculins afin de les amener dans le futur à considérer positivement l’accession de femmes à des postes managériaux. Luc Lallemand est fier de son comité de direction paritaire mais reconnaît des statistiques contrastées en matière d’inclusion, avec un taux de 52 % de femmes parmi les jeunes cadres universitaires hors ingénierie, mais 10 % à peine de femmes parmi les ingénieurs et techniciens. Quant à Jean-Paul Van Avermaet, il réaffirme l’importance de la complémentarité et affirme sa volonté d’attirer un nombre croissant de femmes dans son entreprise, à l’image du cas de l’Autriche qui affiche 35 à 36 % de collaboratrices dans le secteur de la sécurité. « Nous devons être le miroir de la société », affirme-t-il. 10 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 © Reporters La face cachée du perfectionnisme Ces différents témoignages confirment l’analyse des experts qui se penchent sur le thème de l’inclusion en entreprise. Le sociologue et directeur de recherche au FNRS, Bernard Fusulier, commente : « Dans notre société, la différenciation dans l’éducation et la socialisation intervient dès la naissance, avec pour conséquence des formes de hiérarchisation entre masculin et féminin. L’alibi de la nature est souvent utilisé pour expliquer des différences ou une domination. Il est important de pouvoir aller à son encontre, de déconstruire les stéréotypes. » Et la coach Diane Thibaut d’abonder en ce sens en pointant les barrières internes qui font des femmes des complices inconscientes de la reproduction des attentes sociales. Elle propose l’exemple inspirant de l’Islande, avec son congé de paternité obligatoire pour les hommes et son programme scolaire parfaitement identique pour les petites filles et les petits garçons. En écho, Luc Lallemand constate que les femmes de son entourage professionnel ne se posent pas nécessairement en alliées pour pousser la ‘gender equality’, par crainte de se faire taxer de partialité. Ce à quoi Martine Tempels répond que les femmes, étant perfectionnistes, ne veulent pas être choisies en raison de leur genre, mais à l’issue d’une vraie procédure de sélection ! De la théorie à la pratique L’auteure féministe Elke Jeurissen qui, pour son dernier ouvrage « Who run the World »1 a rencontré trente décideuses, propose trois pistes pour améliorer l’inclusion : accorder la plus grande attention à l’éducation des enfants, ne pas mésestimer l’importance du choix du partenaire et de l’aide concrète qu’il pourra apporter à sa compagne, et modifier l’organisation des entreprises. Les témoins abondent dans son sens : Jean-Paul Van Avermaet pointe lui aussi les lacunes de notre enseignement et de l’éducation que nous donnons à nos enfants. Caroline Mancel, échaudée par sa première recherche d’emploi, qui s’est soldée par un poste de secrétaire malgré ses deux diplômes universitaires, est très attentive à l’exemple qu’elle donne à sa fille. Alan Keepen, confronté à de nouvelles responsabilités professionnelles de sa compagne peu de temps après la naissance de leur fille, a pris le relais et endossé un rôle de père beaucoup plus important que celui imposé culturellement aux hommes. Cela lui a inspiré la création de Kokcinelo, structure qui propose des solutions innovantes en gestion des ressources humaines, notamment en termes de soutien à la parentalité, ainsi qu’un soutien aux porteurs de projets dans le domaine de l’accueil de la petite enfance. De gauche à droite : Bernard Fusulier, Diane Thibaut, Elke Jeurissen, Alan Keepen et Cécile Huylebroeck. Le genre ne peut plus être déterminant Bianca Debaets, secrétaire d’État bruxelloise chargée de l’égalité des chances, a clôturé la rencontre en rappelant les progrès effectués depuis 1948 et l’octroi du droit de vote aux femmes, mais en pointant aussi les chiffres encore trop faibles de la présence féminine dans les instances dirigeantes des entreprises. Elle a plaidé pour l’introduction à titre temporaire de quotas pour booster l’entreprenariat féminin car, dit-elle, il est bon pour tout le monde. Et Cécile Vicard de nous confier en conclusion : « Assez tôt, j’ai décidé que mon genre ne déterminerait pas ce que j’allais faire. » ● Catherine Aerts 1 Ed. Pelckmans Pro Jean-Paul Van Avermaet et Luc Lallemand ont tous deux accordé une place primordiale à l’éducation de leurs enfants. « Mes collaborateurs ont toujours su que mes filles avaient la priorité », affirme le premier, tandis que le second constate : « Concilier éducation des enfants et poste de management est possible avec une bonne dose d’organisation, mais je ne regrette qu’une chose : ne pas avoir partagé plus rapidement mon expérience avec mes équipes. » De l’avis général, même si la partie n’est pas encore gagnée, les jeunes hommes, bien décidés à préserver un équilibre harmonieux entre carrière et vie privée, sont d’importants facteurs de changement. Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 11 © Reporters
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Élections 2019 Garantir des prix énergétiques abordables C ertes, l’énergie ne peut être réduite à une question de prix, mais cet aspect fondamental doit davantage être pris en compte, en lien avec la mise en place d'un système énergétique capable d’assurer un approvisionnement sûr, durable et abordable. Ces aspects sont liés : l’indisponibilité de plusieurs réacteurs nucléaires l’hiver dernier a provoqué une hausse des prix de l’électricité. Le chantier de l’établissement d’une norme énergétique doit donc être remis sur l’ouvrage, de même que le suivi et la réalisation du Pacte énergétique entre l’État fédéral et les Régions. La mise en œuvre de ce pacte doit répondre à quatre critères : la sécurité de l'approvisionnement énergétique, le respect des accords de Paris sur le climat, le maintien d'un prix abordable pour les ménages et les entreprises et, enfin, la sécurité des installations. La stratégie de mise en œuvre se focalise sur 6 aspects : une future norme énergétique, le mécanisme de rémunération de la capacité, le monitoring, l’élaboration d’un plan national énergie-climat, le ‘burden sharing’, et l’éolien offshore. Si le Pacte et la stratégie qui en découle semblent aller dans la bonne direction – celle de la transition énergétique – certains points restent problématiques, notamment la sortie du nucléaire. Ainsi, le Pacte énergétique ainsi que la stratégie confirment la sortie du nucléaire pour 2025. Pourtant, un rapport récent, réalisé à la demande du gouvernement fédéral, montre que l’abandon du nucléaire aura un impact négatif non seulement en termes de coûts énergétiques, mais aussi 12 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 En 2014, la norme énergétique figurait dans la déclaration du nouveau gouvernement fédéral. Comparable à la norme salariale, elle a pour vocation de réduire l’écart de prix entre la Belgique et ses voisins. Cinq ans plus tard, cette demande reste d’actualité : l’électricité dans notre pays reste trop chère en comparaison des pays voisins. Et il reste à savoir si notre nouveau Pacte énergétique est crédible et réaliste. en termes d’émissions de CO2 . Selon ce rapport, qui analyse différents scénarios, une sortie complète du nucléaire coûterait entre 150 et 900 millions d'euros de plus que le maintien de deux réacteurs jusqu’en 2030. Le rapport montre également qu'une sortie complète du nucléaire en 2025 nécessiterait une capacité de gaz stable de 7.500 MW entre 2025 et 2050. Une prolongation des centrales ne ferait pas disparaître la nécessité d'investir dans les centrales à gaz, mais la reporterait. Par ailleurs, une sortie du nucléaire ferait grimper de 76 % les émissions de CO2 du secteur énergique belge d'ici 2025. Si deux centrales demeurent, les émissions n'augmenteraient que de 30 %. Pour Beci et les entreprises bruxelloises, trois principes doivent être respectés pour ne pas hypothéquer le développement économique ni la transition énergétique. Il s’agit d’assurer la sécurité d’approvisionnement, garantir des prix abordables et compétitifs pour les entreprises et les citoyens, et réduire les émissions de CO2 en accord avec les obligations internationales de la Belgique. Le maintien d’une capacité nucléaire limitée et temporaire après 2025, ainsi que le développement accéléré de capacités gazières supplémentaires font partie de l’équilibre entre ces trois critères. L’exercice de monitoring doit être réalisé sérieusement et rapidement afin que les gouvernements puissent prendre les bonnes décisions sur la base de toutes les informations pertinentes. ● Vincent Delannoy © Getty Mobilité Quel apport des TIC pour une mobilité urbaine durable ? Comment nous déplacerons-nous à Bruxelles, demain ? Les technologies de l’information et de la communication peuvent-elles nous aider à relever les défis environnementaux et sociétaux liés à la mobilité urbaine ? Telles étaient les questions centrales d’une session « Hack & Cheese » au mois de février dernier. gentes ? » : telle était donc la question posée, autour du plateau de fromages. Une question qui entre d’ailleurs en résonnance avec les initiatives développées par Beci et ses partenaires autour du Mo, cet espace de rencontre précisément dédié1 , depuis mars 2018, à la mobilité urbaine. A près l’énergie, la santé et les services collectifs, c’est la mobilité qui était au cœur du quatrième événement « Hack & Cheese » conjointement organisé par Hack Belgium et Beci : une formule originale consistant à réunir, sur le temps de midi, une septantaine de décideurs issus de différents secteurs de la vie publique et du monde de l’entreprise, pour aborder ensemble - sans tabous et dans un esprit d’innovation - un enjeu bruxellois essentiel pour l’avenir de la capitale. En l’occurrence, la problématique de la mobilité est systématiquement pointée comme ultrasensible par les entrepreneurs bruxellois. « À l’origine de la congestion de nos artères, de la pollution de notre environnement et de la détérioration de la santé de nos concitoyens, comment la mobilité bruxelloise peut-elle être réinventée, en s’appuyant sur l’immense potentiel des technologies émerDurabilité, gouvernance et inclusion Trois sous-enjeux ont été balisés par Imre Keseru, Project Leader Urban Mobility auprès du Mobi, le Mobility, Logistics and Automotive Technology Research Centre de la VUB : 1. Mobilité urbaine et développement durable : Notre souci de la compétitivité, de la flexibilité et du confort nous pousse à exiger une offre toujours plus étendue en fait d’applications liées à la mobilité. Comment faire pour veiller à ce que cette offre demeure véritablement durable, ce terme devant se comprendre aussi bien sur le plan environnemental que sociétal ? 2. Mobilité urbaine et gouvernance : L’application des TIC à l’enjeu de la mobilité génère la production et le stockage de données en nombre considérable à propos des comportements et des désirs des citoyens-consomma1 Etant entendu que, dans le cas du Mo, la réflexion est désormais menée de manière permanente et structurelle, avec pour effet la publication de rapports et de prises de positions, comme le Memorandum Beci mobilité, remis aux autorités bruxelloises avant les élections. Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 13 D.R.
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teurs. Comment pourrions-nous améliorer l'accès à ces données par les différentes parties prenantes du secteur des transports, au bénéfice d’une prise de décision politique au plus près des besoins ? Comment, par ailleurs, permettre aux citoyens de devenir des contributeurs « éclairés » de telles données (par exemple via des observatoires de citoyens) ? 3. Mobilité urbaine et inclusion : Enfin, on ne peut se cacher que la mobilité a ses gagnants et ses perdants. Or, cette inégalité est encore accrue à partir du moment où la mobilité est corrélée aux TIC : cela a en effet pour conséquence d’ajouter aux obstacles déjà connus (zones périphériques, populations paupérisées, personnes moins-valides, …) ceux qui sont spécifiquement liés à la fracture numérique. Comment, dès lors, imaginer une approche inclusive, qui permette à tous de bénéficier des avantages d’une mobilité technologique pour demain ? Les participants à chacune des sept tables ont ensuite eu l’occasion d’entreprendre un échange d’idées, d’autant plus riche que les groupes avaient été composés de manière à croiser des regards différents sur le couple « mobilité et nouvelles technologies » : des acteurs politiques et des représentants des sociétés (para-) publiques de transport jusqu’aux entrepreneurs de l’économie numérique, aux chercheurs universitaires, aux acteurs des solutions de paiement informatique, etc. Au final, la rencontre aura permis l’émergence de pistes concrètes, relayées par les rapporteurs des sept tables. Le maître-mot de ces prises de position aura été, bien souvent, la demande d’une meilleure coordination entre acteurs, notamment par-delà les langues et les compartimentages institutionnels caractéristiques de notre belle ville-région (et de sa périphérie) … Si tous les obstacles à une gestion intégrée et responsable de la mobilité ne seront sans doute pas tombés comme par miracle du seul fait de ce « brainstorming », on peut en revanche affirmer sans prendre de risques que ce genre de rencontres permet la création de précieux liens interindividuels. Or, par-delà l’abstraction des organisations, n’est-ce pas dans ces liens personnels qu’il faut voir le vrai espoir de solutions plus rationnelles et harmonieuses pour demain ? ● Julien Knoepfler 14 ❙ D.R. Un premier événement ASAP à l’initiative de BBF relativement nouveau et peu connu du grand public. Le premier événement de réseautage ASAP s’est tenu le mois dernier dans un bâtiment magnifique de la Grand-Place de Bruxelles. Cette rencontre a été organisée par BBF, leader dans la location d’appartements avec services, et sponsorisée par KBC Brussels. BBF Serviced Apartments, précédemment Brussels Business Flats, constitue depuis 1992 un acteur important dans l’offre de logements temporaires aux expatriés et employés d’entreprises et d’organisations internationales. BBF gère actuellement plus de 1700 appartements à Bruxelles et Budapest et vient de lancer des activités à Anvers. Joël Vanmellaert, Managing Director de BBF, s’en explique : « La Belgique – et plus particulièrement Bruxelles et ses institutions internationales – concentre depuis des années un marché prospère de l’appartement avec services. Ceci s’explique essentiellement par les prix attractifs pour des périodes prolongées, la commodité de la formule et les avantages liés à la location d’un tel appartement. Ces atouts concernent autant le propriétaire loueur que le gestionnaire de la location et la personne qui loue le bien. Il n’y a jusqu'à présent pas eu d’organisation représentative compétente pour défendre les intérêts du secteur et en définir des axes directeurs, en concertation avec les autorités économiques et locales. L’année dernière, Bruxelles a décidé unilatéralement de porter à 90 jours la période minimale de location, en dépit des diverses entreprises qui ne louent chez BBF que pour des périodes d’un mois. » En tant que membre d’ASAP (l’association des prestataires qui proposent des appartements avec services), nous avons non seulement une meilleure vue d’ensemble de ce qui se passe sur le marché international, mais nous proposons aussi un plus grand capital de confiance et de savoir-faire. L’organisation s’efforce de mériter la confiance des consommateurs du monde entier lors de la réservation d’un appartement meublé. D’autant plus que ce type d’hébergement est ASAP procède chaque année à une inspection approfondie des appartements de ses membres. La Quality Accreditation constitue dans le secteur la référence dominante en matière d’évaluation qualité, d’accréditation et de reporting. Le label de qualité ASAP est reconnu dans le monde entier comme la norme principale de notre secteur. Les agences de relocalisation et les global travel buyers sont particulièrement conscients de l’importance de travailler avec des prestataires accrédités. L’événement de réseautage avait également pour but de présenter une entité belge d’ASAP dans le cadre des récents changements de la législation en Bruxelles. Il s’agissait aussi de voir dans quelle mesure d’autres prestataires en Belgique considèrent cette mesure comme positive pour le marché. « Je suis heureux de cette nouvelle évolution d’ASAP en Belgique », a déclaré James Foice, CEO d’ASAP durant l’événement. « Nous remercions BBF et les autres membres belges pour cette possibilité de nous développer, d’évoluer et de grandir en tant qu’association. Ce chapitre européen est une opportunité passionnante pour ASAP et nous sommes impatients de voir à quoi il va aboutir. » James Foice poursuit : « La demande d’appartements a augmenté dans le monde entier au cours des 12 derniers mois. Étant donné que de plus en plus de personnes déménagent pour des raisons professionnelles, l’appartement avec services constitue une option relativement moins onéreuse qu’un logement classique. L’organisme d’accréditation a été un promoteur important de notre secteur. Nous espérons que ce chapitre local pourra devenir un représentant des prestataires fiables et professionnels de la région. Le soutien de BBF renforce par ailleurs notre lien avec le marché européen. C’est un thème dont nous débattrons notamment lors de la convention ASAP qui se tient chaque année à Londres, au mois de décembre. Par ailleurs, nous prévoyons d’instaurer d’autres partenariats dans le monde entier au cours des cinq années à venir. BBF dispose d’une équipe formidable et est un excellent partenaire. Nous sommes fiers que BBF soutienne cette nouvelle opportunité pour notre secteur. » B.K.
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Idées Urbanisme bruxellois : l’usine à gaz Candidats à une transaction immobilière, prenez-en acte : les voies des services d’urbanisme sont impénétrables, les relations déséquilibrées, l’arbitraire présent et les délais insupportables. Nous avons donné la parole au notaire et député bruxellois Olivier de Clippele et à l’architecte Vincent Dehon. De combien de cas parle-t-on lorsqu’on évoque la gestion chaotique de dossiers par l’urbanisme ? « On peut estimer qu’environ 200 dossiers – par mois ! – sont problématiques. C’est un problème terrible, d’autant qu’il repose essentiellement sur des arcanes procéduriers, des opacités de texte. Un architecte qui élargit une fenêtre de quelques centimètres après approbation de son dossier sera aussi en infraction. Ce sont des infractions qui n’en portent que le nom, mais l’administration peut ne pas l’entendre de cette oreille. Et dans l’état actuel des choses, aucune prescription n’effacera ces ‘fautes’. » Une réforme du Code Bruxellois de l'Aménagement du Territoire a été votée et doit améliorer les choses. Où en est-on ? « Nous n’en sommes qu’à la 23e modification du Cobat depuis son adoption en 2004. L’ensemble reste très incomplet. La refonte prévue, portée par M. Vervoort, n’a donné lieu à un vote qu’en octobre 2017, puis il a fallu six mois pour le voir publié et son entrée en vigueur est aujourd’hui reportée ! Particuliers et professionnels resteront donc les dindons d’une farce qui ne fait plus rire grand monde. Pourtant, elle risque bien de se prolonger : avec le renvoi de la réforme au-delà du 26 mai, le risque est qu’une équipe politique nouvelle ne veuille y apporter des modifications, prolongeant ainsi l’incertitude et l’insécurité juridique pour les acheteurs et vendeurs, à la merci de diverses administrations tatillonnes – je dis tatillonnes car procédurières à outrance. Le bon sens qui prévalait autrefois en matière d’urbanisme semble complètement dissipé dans une volonté d’application presque littérale de règlements par ailleurs peu clairs, sujets à interprétation et reposant sur de multiples textes parfois contradictoires. » 16 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 Le zèle administratif est peut-être justifié par une protection des acteurs lors des transactions immobilières ? « Si une application tatillonne des règlements protégeait un acteur, je comprendrais, mais les renseignements que celui-ci doit fournir n’ont aucune validité juridique. L’administration peut laisser passer quelque chose aujourd’hui puis revenir à la charge demain : la prescription n’existe pratiquement pas en Région bruxelloise. Donc, les procédures procédurières ne sécurisent personne. Elles font perdre énormément de temps et d’argent. Les tribunaux en ont d’ailleurs assez et déboutent très facilement les administrations pour des cas clairs d’infractions mineures. La majorité en cours, PS-cdH-Défi1 , a réagi en votant une mesure qui accorde l’autorisation pour l’administration de lever des amendes ! Puisque la justice ne suit pas, faisons justice nous-même en quelque sorte. Votre recours alors est le Conseil d’État… » Sans prescription, tout un chacun est donc soumis à une potentielle inquisition administrative ? « À 1 Précisons qu’Olivier de Clippele (MR) siège dans l’opposition. © Getty Bruxelles, vous devez justifier d’un bâtiment même s’il a deux siècles. Suite à une question parlementaire que j’ai posée, le Ministre-Président a confirmé que tout ce qui avait été construit avant mars 1962 devait être considéré comme régularisé. Mais toutes les administrations ne l’acceptent pas ! Si vous disposez, par exemple, d’une véranda construite en 1963, votre voisin ne peut la contester civilement car elle a plus de 30 ans, mais la commune le peut ! Cet exemple qui paraît anecdotique, il y en a des milliers ! Il faudrait que l’on décide une fois pour toute de prescrire et de ne maintenir que les problèmes de sécurité. » Les délais de traitement des dossiers en Région Bruxelloise sont les plus longs du pays, voire d’Europe. La réforme du Cobat y remédie-t-elle ? « Je ne pense pas. Le nouveau Cobat introduit la notion de ‘délai de rigueur’, lequel n’entraine pas acceptation du permis mais permission d’aller en recours : si une commune ne répond pas dans le délai imparti, vous pouvez vous pourvoir d’office à la Région. Mais la parade des communes, c’est de mettre du temps à déclarer le dossier complet, donc le délai ne commence pas ! Si vous réclamez, ils vous trouvent un petit quelque chose pour déclarer votre dossier incomplet, puis font des remarques et vous recommencez. Ces délais ont un coût, répercuté bien sûr sur l’acheteur. » Vincent Dehon : « On nous fait lanterner jusqu’à trois ans » À l’interface administration/public, les architectes sont bien placés pour évoquer les joies de notre urbanisme. Vincent Dehon, administrateur de GS3 architectes associés, aborde la question sous l’angle des délais de traitement des dossiers. La Région semble être championne toute catégorie des délais à rallonges ; réputation méritée ? « Haut la main ! Les communes sont particulièrement lentes et ne respectent pratiquement jamais les délais prévus de 30 jours pour délivrer un accusé de réception puis, généralement, de 120 jours pour rendre une décision. On peut nous faire lanterner jusqu’à trois ans lorsque les choses se compliquent. Comme les communes et la Région ne sont pas sanctionnables, il n’y a pas de raison qu’elles se pressent ou engagent du personnel pour résorber leur retard. Face à ce constat, la réforme du Cobat introduit la notion de ‘délai de rigueur’. Si les délais ne sont pas respectés, vous pourrez dans les 30 jours saisir le fonctionnaire délégué ; celui-ci aura alors à nouveau 45 jours, majorés de parfois 45 autres jours pour diverses raisons, afin de statuer sur votre dossier. Un tour de passe-passe qui permet d’inclure le retard moyen dans un délai légal. » Et si ce délai de rigueur est dépassé et que vous n’avez pas saisi le fonctionnaire délégué ? « Cela équivaut à un refus de permis : vous êtes reparti pour un tour de manège. » Hormis la question de nos délais, quelle autre faiblesse présente la gestion bruxelloise de l’urbanisme ? « L’introduction d’un dossier est un engagement dans un processus incontrôlable. La multiplicité des textes sur lesquels s’appuie le Cobat ; la multiplicité des niveaux de pouvoir qui se sentent concernés ; la crainte des fonctionnaires d’essuyer un recours ; l’inanité de certaines dispositions que revendiquent certaines communes ; l’immixtion des communes dans certains projets, où elles substituent leur « vision » à l’expertise d’un promoteur… Enfin, l’incertitude est renforcée par le clientélisme, conséquence directe d’une administration grippée : la tête du client joue hélas sa part dans l’obtention d’une décision. » Une mesure significative du nouveau Cobat ? « Il était prévu que ce chemin de croix qu’est l’obtention d’un permis soit balisé par une ‘réunion de projet’ préalable à toute demande. Tous les intervenants se réunissent, on discute, on amende, etc. puis on rédige un PV de l’avis dégagé et les choses sont clarifiées en amont. C’est évidemment utile au plus haut point. Dans le nouveau Cobat, cet avis n’est plus engageant ; il ne sert donc à rien et cette réunion perd tout son sens. » L‘urbanisme bruxellois, usine à gaz ? « Une des plus fumeuses jamais créées... » Didier Dekeyser Le Ministre-Président Rudi Vervoort tient à nous préciser les causes du report de la réforme du CoBAT : « La réforme a été reportée pour cause d’informatique et de formation des administrations au regard surtout du délai de rigueur (qui représente une grande avancée dans la rapidité de traitement des dossiers). L’application des seuils n’est pas retardée, pas davantage d’ailleurs que l’adoption des arrêtés d’exécution. Par ailleurs, la planification est, elle, bien entrée en vigueur en son temps et l’élaboration de nouveaux plans est très avancée. » Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 17
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Open Source Idées Mener avec intelligence humaine l’intelligence artificielle L e phénomène de digitalisation et de technologisation va profondément modifier notre travail et nos relations sociales. Les études prospectives évoquent des chiffres qui font froid dans le dos : Frey et Osborne estiment que 54 % des emplois actuels en Europe risquent d’être automatisés d’ici 2030. Et pour les emplois restants, la moitié des tâches seraient transformées. Le dossier McKinsey « Jobs lost, jobs gained » est plus prudent : entre 0 et 30 % des emplois risquent d’être automatisés avant 2030. Les différences entre ces études prouvent que la technologisation est un processus dont l’ampleur ne peut être connue avec précision et exactitude. C’est à nous de faire en sorte que ces changements soient profitables socialement et économiquement. 1. Repenser la formation et le management pour donner du sens au travail : La digitalisation des tâches et l’automatisation des emplois ne sont possibles que si la population y est formée. Agoria a publié un dossier pertinent : 310.000 personnes devront changer de secteur à l’avenir ; 4,6 millions de travailleurs vont devoir suivre une mise à jour allant jusqu’à 18 mois de formation. Seulement, il est probable qu’une partie de la population ne voudra pas se former intensivement à des compétences technologiques qui n’existent pas encore. D’autant que le nombre de burn-out, le stress, l’anxiété explosent et que l’hégémonie digitale a tendance à amplifier ces états. Il est donc primordial de repenser la formation de manière à donner du sens et libérer l’épanouissement au travail. 2. La technologie au service d'un (vrai) progrès : L’ampleur des conséquences de la digitalisation dépend également du type d’innovation mais aussi du rôle que l’on leur attribuera. Aujourd’hui, quelques entreprises monopolistiques détiennent et exploitent les données et génèrent des capitaux gigantesques. Pourtant, elles ne contribuent guère au bien commun : empreinte écologique élevée, taxation faible ou nulle, détournement d’informations personnelles, intrusion dans la vie privée, manipulations diverses. Si nous voulons des modèles économiques durables, la technologie doit être mise au service du progrès. D’un vrai progrès. Ce sont d’ailleurs des nouveaux métiers opportuns et permis par la digitalisation. 3. Nouvelles technologies et acceptation sociale : Si la technologie est mise au service du progrès commun, elle aidera à l’acceptation sociale. Le manque de confiance et le sentiment d’exclusion peuvent provoquer des conséquences démocratiques et sociétales d’envergure, notamment la montée des populismes. Il est donc important de rétablir la confiance entre les citoyens et l’élite dirigeante qui apparaît de plus en plus séparée, déconnectée. Un moyen de retrouver cette confiance est la participation citoyenne. Et les moyens technologiques, les plateformes digitales, sont des outils exceptionnels pour permettre la mise en place de pratiques inclusives. 4. L’intelligence du lien systémique : Michel de Kemmeter www.clubofbrussels.org L’ampleur de notre dépendance au digital dépendra également d’autres facteurs : le contexte et la compétitivité dans un domaine où nous sommes dépassés par d’autres continents, l’Asie en tête ; le cadre légal et les lois contraignantes européennes, nationales ou régionales ; le chamboulement provoqué par le vieillissement de la population, notamment en terme de dépenses ; enfin, une dépendance technologique accrue, qui entraîne une augmentation exponentielle des risques de black-out, de hacking, de bugs. D’où l’importance de comprendre les liens entre ces facteurs influant sur notre économie. Pour ne pas accentuer les inégalités sociales, ne pas abuser de nos informations personnelles ou représenter un risque de dépendance nocive, les données et la technologie doivent être utilisées intelligemment. C’est une opportunité historique pour la création de nouveaux emplois valorisants, pour rétablir la confiance et l’acceptation sociale, pour être un catalyseur du changement et de la transition vers une société prospère et respectueuse de la terre. ● 18 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 D.R. Idées Pour ou contre la refédéralisation ? La sixième réforme de l’État a accouché d’un véritable dédale : même les institutionnalistes trouvent notre structure d’État trop complexe, et certains parlent de refédéraliser des compétences. Une bonne idée ? Dave Sinardet, professeur de sciences politiques à la VUB La refédéralisation est passée du statut de tabou à celui de débat utile. Après six réformes de l’État à sens unique, il semble opportun de s’intéresser aux résultats. La Flandre, la Wallonie et Bruxelles sont légalement autonomes pour certaines compétences, mais dans la pratique, elles doivent collaborer. D’où la question d’une refédéralisation. La situation est en grande partie imputable à Bruxelles dont la réalité socio-démographique et socio-économique dépasse les limites de la Région. Le Ring, par exemple, se situe pour une grande part en Région flamande ou en Région wallonne. La mobilité cohérente autour de Bruxelles exige donc que les Régions et le fédéral se concertent. Il faut trouver un consensus entre quatre gouvernements, représentés par huit partis à qui il arrive de se torpiller l’un l’autre. La Flandre veut instaurer une tarification routière, la Wallonie envisage une vignette et Bruxelles un péage. Quand bien même ces trois systèmes seraient juridiquement combinables, les spécialistes de la mobilité affichent une moue unanime. N’est-il pas préférable de refédéraliser de telles compétences pour éviter des situations kafkaïennes ? Autres exemples : l’environnement et l’énergie. En dépit du fractionnement des compétences, les politiques ne divergent guère. Les allocations familiales ? Des systèmes très proches, malgré la régionalisation. On aurait pu garder cette gestion au niveau national. D’autant plus que le passage d’une administration à quatre, cela coûte au contribuable. Bart Maddens, politologue à la KU Leuven Le transfert des compétences aux Régions s’explique par l’inefficacité du fédéral. Les réformes de l’État ont servi à gérer les conflits. Je pense à la nomination des bourgmestres en périphérie flamande, notamment Damien Thiéry qui n’a pas pu devenir bourgmestre de Linkebeek pour avoir enfreint la législation linguistique. Un cas comparable à celui de José Happart, dans les Fourons des années 80, au point de déstabiliser constamment le gouvernement fédéral. Personne n’affirmera aujourd’hui que nous disposons d’une bonne structure d’État. Nous voilà face à un dédale hallucinant de transferts partiels de compétences. La sixième réforme de l’État a rendu tout particulièrement complexe, faute d’avoir transféré des compétences complètes. Nous avons le choix : refédéraliser ou conférer des ensembles de compétences plus homogènes aux Régions. La deuxième option me semble plus crédible. Nous pourrions par exemple régionaliser davantage le marché du travail. Le contrôle des sans-emploi est une compétence flamande mais les conditions légales d’octroi de l’allocation restent fédérales. Les adeptes d’une refédéralisation ne réalisent pas suffisamment que cela implique la création d’une nouvelle législation fédérale. Imaginons que la politique climat retourne au fédéral : il faudrait alors que trois décrets climat différents, concoctés sur mesure pour les Régions, soient reconvertis en une nouvelle loi fédérale qui s’applique à l’ensemble du pays. C’est la meilleure façon de créer un problème communautaire potentiellement déstabilisant. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 19 © Getty
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Enterprise Europe Network Solvit : une aide à la résolution des contentieux dans le marché européen Reconnaissance de qualifications professionnelles, autorisation à la vente, remboursement de la TVA… Votre entreprise rencontre des difficultés dans un autre pays de l’UE ? Vous estimez que vos droits ne sont pas respectés par l’administration publique de ce pays ? Solvit peut vous aider. centre Solvit, qui peut être saisi par les entreprises à la suite d’une décision jugée injuste, ou d’une procédure considérée comme discriminatoire. Solvit rappelle aux autorités concernées quels sont vos droits en vertu de la législation européenne, et collabore avec elles pour trouver une solution. Solvit n’est donc pas un centre d’information, mais un pourvoyeur d’aide concrète pour les entreprises. Reconnaissance des qualifications professionnelles, droit de travailler à l’étranger, paiements transfrontaliers … : tout ceci ressortit du droit communautaire, et peut donc faire l’objet d’une assistance de Solvit en cas de problème. Attention toutefois, Solvit n’intervient que par rapport aux problématiques portées à sa connaissance, et jamais d’initiative. Après le dépôt de la plainte, une fois le cas accepté, Solvit coopère avec les autorités saisies pour résoudre le problème entre l’entreprise et les autorités publiques nationales. Une réponse au litige doit être apportée sous 10 semaines. En 15 années d’existence, Solvit a su se positionner comme une institution facilitatrice efficace. Ainsi, ce sont environ 200 dossiers qui sont traités par mois, avec un taux de résolution de 89 %. Des exemples ? Un ingénieur portugais, empêché de travailler en Espagne faute de reconnaissance de ses qualifications ; un fabricant britannique de balances médicales, exportant déjà au sein de l’UE mais à qui la France réclamait des tests supplémentaires ; un cabinet de consultance luxembourgeois souhaitant engager un citoyen bulgare, lequel rencontrait des difficultés à obtenir un permis de travail… La volonté de la Commission européenne est de renforcer encore la visibilité globale de Solvit, notamment via le portail web « L’Europe est à vous ». ● Mehdi Ferron Beci, à travers le réseau EEN, peut introduire les cas des sociétés bruxelloises auprès de Solvit. Contact : Jean-Philippe Mergen – Tél. : 02 210 01 77, jpm@beci.be. Ou directement auprès de Solvit : http://ec.europa.eu/solvit. L e principe de primauté du droit européen, consacré par la Cour de Justice dès 19641 , pose que le droit communautaire a une valeur supérieure aux droits nationaux des États membres. Cependant, ce principe fait l’objet de résistances chez certains acteurs de l’administration publique nationale, parfois du fait d’une méconnaissance du droit. Pour les entreprises européennes qui commercent dans plusieurs pays de l’UE, cette difficulté n’est pas toujours simple à appréhender. C’est pourquoi, en 2002, la Commission européenne a créé Solvit : un service gratuit de résolution de contentieux. Il veille à l’application de la législation du marché intérieur par les autorités publiques. Chaque État membre dispose d’un 3 conditions pour qu’un problème puisse être traité par Solvit • Le problème est de nature transfrontalière : il concerne des prestations de votre société dans un autre pays européen, ou l’implantation de votre activité dans un autre pays européen. • Une autorité ou administration publique locale est concernée à travers une application erronée de règles, décisions ou de formalités administratives discriminatoires. • Le droit européen est concerné : l’administration locale ne se conforme pas à la législation européenne 20 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 1 Arrêt Costa/ENEL, affaire 6-64 (15 juillet 1964) © Getty International En route pour Dubaï 2020 ! En 2020, pour la première fois de l'histoire, une exposition universelle se tiendra au Moyen-Orient, plus précisément à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. La Belgique, dans un pavillon écologique, sera bien entendu présente. «C onnecting minds, creating the future » : connecter les esprits pour créer l'avenir. Tel sera le thème central de la prochaine expo universelle, qui se déroulera à Dubaï du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, et dont le retentissement semble prometteur : l'émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, a d'ores et déjà annoncé que « Dubaï étonnera le monde, plus hyper-connecté que jamais, en proposant une vision renouvelée du progrès et du développement, basée sur le but et l'engagement partagés ». Un accent sera par ailleurs mis sur des thématiques comme la durabilité et la mobilité, tout en insistant sur les investissements autour de la croissance économique, l'environnement, l'immobilier et les affaires publiques. Enfin, Dubaï entend miser sur une image d'un monde arabe tolérant et ouvert, évoquant même frontalement la question des droits de l'homme, si délicate dans la région. Une vaste organisation qui devrait déboucher sur la création de près de 300 000 emplois ! Un pavillon belge révolutionnaire Forcément attentive à l'évolution de ce marché en vogue, la Belgique ne sera pas en reste. Notre pays se présentera sous un pavillon écologique (« verdurisé » pour l'occasion) en forme d'arche de cinq étages, capable d'accueillir 20 000 personnes au quotidien. Un bâtiment conçu par la société Besix et confié à l'architecte louviérois Vincent Callebaut. Nommé Green Ark, cet espace, ambitieux et pensé pour produire plus d'énergie qu'il n'en consomme sera aussi là pour démontrer l'unité belge – Flamands et francophones ensemble, donc – et comprendra, outre un centre d'affaires, un parcours d'exposition, des boutiques de souvenirs, des espaces pour déguster nos spécialités culinaires, et même une brasserie gourmande avec terrasse. Un marché atypique... Si, sur papier, le menu est alléchant, l'approche du marché émirati – et plus largement, de ses pays voisins –, vu ses différences avec le monde occidental, ne s'improvise pas pour autant. En témoigne François-Xavier Depireux, CEO de LD Export. Associé au projet du futur pavillon belge, mais surtout expert basé sur place depuis quelques années, il jouit d'une expérience non négligeable dans le domaine de l'export : « C'est important de soulever la question de la distinction de nos marchés respectifs, car pour la plupart des entrepreneurs belges, les marchés arabes sont Les Émirats Arabes Unis en bref • Population : 10,4 millions d'habitants (12 % de nationaux) • PIB : 433 milliards de dollars US • PIB/hab. : 41.476 dollars US • Taux de croissance : 2,9 % • 1er aéroport mondial en trafic international de passagers • 4e producteur pétrolier de l'OPEP En savoir plus : En marge de l'expo Dubaï 2020, Beci et coordonnera une mission économique EEN – organisée par plusieurs partenaires européens du réseau – à Dubaï, du 1er au 3 octobre 2019. Un prochain séminaire sera organisé : surveillez notre agenda sur www.beci.be. Contact : Sybille Motte, International Trade Advisor Tél. 02 563 68 54 – smo@beci.be. 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Le futur pavillon belge, conçu par Vincent Callebaut Paroles d’exportateurs critiqués, parce que méconnus voire intrigants. Or, la vision qu'on peut avoir depuis Bruxelles du monde musulman est déformée, remplie d'amalgames, de préjugés et de stéréotypes. En réalité, les Arabes ont été sérieusement touchés par les tristes événements qui se sont passés chez nous. Et il me plaît aussi de rappeler que la femme ici joue un rôle important. Elle est active et travaille ! » ...centré sur l'humain Régulièrement conférencier, prolixe et inspirant, M. Depireux, sait de quoi il parle lorsqu'il évoque l'un des marchés actuels les plus actifs et concurrentiels du monde. « Il y a plusieurs choses essentielles à savoir, avant d'envisager des échanges de produits ou de services avec ces pays. L'élément majeur, c'est d'entretenir ces relations d'affaires en privilégiant les rencontres et le face-à-face. Car pour les Arabes, qui rechignent par exemple à utiliser l'e-mail comme on le fait si facilement en Occident, tout passe par la confiance et les sentiments. Dubaï est très particulier : on y recense 206 nationalités et à peine 10% de la population est issue des Émirats. Donc, vous vous retrouvez souvent à traiter avec des Libanais, des Jordaniens, des Palestiniens... » Une approche graduelle Autre point essentiel, la détermination : « Arriver là-bas simplement en proposant sa marchandise, son prix et en proposant à des clients de l'acheter ou non, c'est illusoire, car vous vous retrouvez sur place avec le même produit que peut proposer à côté de vous un Brésilien, un Chinois ou un Portugais. Le scénario idéal, c'est de venir une première fois sur place pour discuter avec votre interlocuteur, parler de tout et de rien, de la famille, etc. Cette démarche initiale est primordiale pour la suite. Il faut bien saisir qu'il y a une façon différente de voir les choses : eux ont le temps ; nous, nous avons la montre en main. Avant de faire des affaires, Lionel Wajs, COO (Chief Operating Officer) de Plastoria, s'occupe depuis plusieurs années d'articles pour grandes marques de luxe, et commerce notamment avec les Émirats. En plus de contacts téléphoniques et virtuels, il effectue trois à quatre visites « de courtoisie » par an sur place, à l'instar de ses clients, qui se déplacent au même rythme dans notre capitale. Il confirme les propos de notre expert : « Il y a clairement une dimension très personnelle et axée sur le contact humain. Bien sûr, il est question d'intérêt économique – quoi de plus logique dans le monde des affaires –, mais avec eux, le relationnel est vraiment capital. Certains, là-bas, seraient parfois même prêts à perdre de l'argent pour garder un client avec qui ils s'entendent bien. » Dubaï 2020, ce sont des chiffres faramineux : 6,5 milliards d'euros de fonds publics, 7,5 milliards de fonds privés, 45 000 chambres d'hôtel, 25 millions de visiteurs... De quoi confirmer l'essor économique impressionnant régnant là-bas. Des manques sont-ils encore à combler ? « Bien sûr ! Il y a une pénurie cruelle de compétences locales, très peu de qualification sur le marché, et donc, de main-d'œuvre ! », rétorque François-Xavier Depireux. « Leur vision reste sur le long terme. On continue à bâtir encore énormément. Par exemple, pour l'ensemble du pays du golfe, il y a en ce moment 225 constructions en cours de centres hospitaliers (cliniques, etc.). Donc, pour tout ce qui est construction, soins de santé, machineries, produits pharmaceutiques ou compléments alimentaires, il y a encore des choses à faire. De même dans des milieux comme l'agroalimentaire, l'hôtellerie, l'ingénierie, ... » « C'est vrai qu'on pourrait parfois se demander si ce développement peut encore durer », reprend M. Wajs. « Peut-être qu'on atteindra un seuil, mais dans l'état actuel des choses et face à ce que j'observe, ce marché a encore beaucoup d'opportunités. Notez qu’à cet égard, les Arabes peuvent être très imaginatifs ! » c'est même bien d'y séjourner à plusieurs reprises. Mais bon, c'est un bel endroit, peu coûteux depuis Bruxelles, et il y a des promotions en permanence, donc l'investissement n'est pas énorme. De toute façon, sauf rare exception, tout ne peut se faire que par étapes. » ● David Hainaut 22 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 D.R.
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Emploi & Formation « Nos universités veulent jouer un rôle clé dans la Région bruxelloise » Pauwels. Cela passe par l’éducation et la recherche, mais aussi par une connexion à la ville, tant en termes de durabilité que d’urbanisme. C’est donc autour de ces quatre axes que s’articulent les différents projets concrets présentés dans le mémorandum. Caroline Pauwels (VUB) et Yvon Englert (ULB) sont les rédacteurs invités de ce numéro Emploi & Formation. Le développement économique d’une région est intimement lié à la formation et à l’emploi. L’un ne va pas sans l’autre. À Bruxelles, près de la moitié des étudiants suivent un cursus à l’ULB ou à la VUB. En vue des élections, les deux universités bruxelloises ont publié un mémorandum commun. La parole est donnée aux recteurs. A vec près de 100.000 étudiants dans le supérieur, Bruxelles est la plus grande ville étudiante du pays. Ensemble, VUB et ULB rassemblent 45.000 étudiants, soit près de la moitié de la population étudiante bruxelloise. Les deux universités emploient par ailleurs près de 15.000 personnes. C’est forts de ce poids humain que Caroline Pauwels, rectrice de la VUB, et Yvon Englert, recteur de l’ULB, ont présenté un mémorandum commun en vue des élections. « Les universités ont un impact important, tant sur l’activité économique que sur la création d’emplois dans la région où elles sont implantées. En tant que grands acteurs de la formation à Bruxelles, nous voulons jouer un rôle important dans le développement de la capitale », commence Caroline École multilingue et district universitaire Au niveau de l’enseignement, l’un des projets-phares de la VUB et de l’ULB est de créer à Bruxelles des écoles multilingues. La Ville de Bruxelles s’est d’ores et déjà portée volontaire pour participer à la phase pilote du projet. « Créer des écoles multilingues répond aux besoins de Bruxelles qui est ellemême une ville multilingue et multiculturelle », explique Caroline Pauwels. « Par ailleurs, vis-à-vis du marché de l’emploi, former des jeunes dans plusieurs langues est un atout. Actuellement, en dehors de l’enseignement en immersion, la seule offre est celle proposée par les écoles européennes qui, d’un point de vue financier, ne sont pas ouvertes à tous de façon équitable. Les écoles multilingues sont donc une vraie réponse aux attentes des citoyens, des étudiants et des entreprises. » Et Yvon Englert de poursuivre : « Dans une école multilingue, il n’y a pas de langue dominante. Français, néerlandais et anglais y seront enseignés et utilisés sur pied d’égalité. Cela permet d’avoir, dans une même classe, des enfants dont la langue maternelle n’est pas la même, favorisant ainsi la découverte de la culture de l’autre. » Autre grand projet de ce mémorandum : la création d’un « district uni24 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 © Reporters « Nous devons être des acteurs universitaires centrés sur l’enseignement et la recherche, mais aussi des acteurs de la cité. Quand on pense stratégiquement à un district, des idées nouvelles émergent. Nous voulons développer ce pôle de façon durable et travaillons pour cela en étroite collaboration avec les communes concernées », ajoute Caroline Pauwels. Identifier cette zone comme un district universitaire serait par ailleurs positif pour le rayonnement international de Bruxelles. Renforcer les liens avec les entreprises Au cœur de ce mémorandum aussi, l’importance de penser ensemble la formation et l’emploi. Car l’un ne va pas sans l’autre. « Plus que jamais, il faut créer des liens entre les acteurs de la formation et les entreprises », assure Yvon Englert. À l’ULB et à la VUB, cela passe notamment par une grande importance accordée à la formation continue. Une attention toute particulière est aussi portée à l’innovation. Ainsi, grâce à leurs StartLabs, ULB et VUB soutiennent les initiatives entrepreneuriales et la création de start-up issues de travaux de recherche universitaire. versitaire » rassemblant les campus Solbosch, Plaine, Usquare et Flagey. « Dans le cadre de la dynamique de rapprochement de nos universités, nous avons réfléchi en profondeur à l’organisation de nos campus comme lieux de vie », explique Yvon Englert. « Ceux-ci se trouvent dans une partie relativement circonscrite, à cheval sur plusieurs communes. Donner une identité de district universitaire à ce périmètre lui apporterait un caractère attractif et permettrait d’y concentrer des actions bien identifiées par rapport à cette identité universitaire. » Et Caroline Pauwels d’ajouter : « Le projet Wekonekt.Brussels est aussi un levier important pour créer des liens entre les entreprises et nos étudiants à Bruxelles. L’objectif est de leur montrer que Bruxelles est un pôle d’emploi important et attractif. On veut leur montrer la diversité de Bruxelles en tant qu’employeur et leur permettre de déjà nouer des contacts pour leur vie professionnelle future. » Main dans la main La formation à Bruxelles, ce sont aussi les Hautes Écoles, la formation en alternance, Bruxelles Formation, etc. « On se voit comme des acteurs complémentaires de la formation et pas comme des concurrents. Ainsi, il y a de plus en plus de partenariats entre les Hautes Écoles et les universités. Au niveau de la formation continue, nous collaborons aussi étroitement avec Actiris et Bruxelles Formation », assure Yvon Englert. Mais la collaboration des universités avec Actiris ne s’arrête pas là. Car si la VUB et l’ULB sont des organismes de formation, ce sont aussi deux employeurs importants. « Quand on parle de l’emploi à Bruxelles, on ne peut pas ignorer les discriminations à l’embauche qui existent encore. En partenariat avec Actiris, nous nous sommes engagés dans un plan de diversité pour notre propre personnel. Nous souhaitons devenir exemplaires dans l’égalité d’accès à l’emploi », déclare Caroline Pauwels. « Repenser la formation et l’emploi face à des savoirs de plus en plus périssables, s’intégrer dans une ville, favoriser l’égalité des chances et l’accès aux savoirs, continuer à être créateur, acteur et consommateur de valeurs, c’est un travail de longue haleine qui se réalisera sur le long terme », conclut Yvon Englert. ● Gaëlle Hoogsteyn Dans notre numéro de juin David Leyssens, directeur du réseau The Shift pour un développement durable, sera le rédacteur en chef invité de notre dossier Green, le mois prochain. Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 25 © Reporters © Reporters
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PUBLIREPORTAGE RÉDUIRE LES COÛTS DE PERSONNEL ET EMBAUCHER DES EMPLOYÉS COMPÉTITIFS ? activa.brussels a fait d'Elaine la candidate rêvée Erwin Heusburg est le responsable des RH chez All Team Services, une entreprise qui propose des aides ménagères via des titres-services. Dans un secteur où les marges sont étroites, Erwin doit bien surveiller ses coûts de personnel. Il a néanmoins réussi à constituer une équipe performante sans devoir perdre en qualité au niveau des conditions de travail. Grande équipe, marges étr Investir dans le bien-êtr Erwin Heusburg est le responsable des RH chez All Team Services. « Chaque jour, nous envoyons 400 aides ménagères dans Bruxelles et aux alentours », raconte-t-il. « Pour bien gérer leur agenda et leur rémunération, nous avons au bureau une équipe de douze conseillers qui gèrent le planning. » « Vous devez savoir que dans le secteur des titres-services les marges sont étroites. C’est pourquoi, il est très important que je surveille bien les coûts de personnel de nos employés. Il est évident qu'il est essentiel de constituer une équipe performante, et cela dès l'engagement de nouveaux collaborateurs. » Le CV qui sort du lot Erwin a cherché un nouveau conseiller ménager avec Select Actiris. Le CV d’Elaine Ramirez s’est tout de suite démarqué. « Elaine était la candidate parfaite pour notre poste vacant. Elle était motivée, pouvait suivre une formation pour se perfectionner, mais elle avait aussi un autre atout », raconte Erwin. « Elaine entrait en ligne de compte pour la mesure activa.brussels, ce qui signifie que nous recevons une intervention pour son salaire. » Elaine a d'ailleurs mentionné explicitement sur son CV qu’elle entrait dans les conditions pour bénéficier d’activa.brussels. « J'ai essayé ainsi d’attirer l’attention des employeurs, et je leur ai donné une raison supplémentaire de m’engager », explique-t-elle. « C’est vraiment gagnant-gagnant », confirme Erwin. « Via Select Actiris nous recevons un soutien financier pour son salaire, pour que nous puissions investir dans d’autres projets importants. » Ainsi, les employés bénéficient aussi du soutien de Select Actiris. « Le but final n’est pas de faire des bénéfices, mais de pouvoir investir dans des conditions de travail optimales pour notre équipe. Nous proposons des formations à notre personnel, renouvelons leurs vêtements et investissons dans du matériel. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Erwin, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen Sprout to be Brussels Emploi & formation «A Apprendre, désapprendre, réapprendre Il fut un temps où l’on obtenait un diplôme, où l’on rentrait dans une société et où on y grimpait les échelons tout au long de sa carrière. Une période largement révolue. Aujourd’hui, les jeunes changent en moyenne d’employeur tous les 3 à 5 ans, et même pour les travailleurs plus âgés, mettre sans cesse ses compétences à jour est devenu une nécessité. L’apprentissage tout au long de la vie : enjeux, défis et moyens. ujourd’hui, il est devenu inconcevable de penser que l’on peut mettre toutes les compétences d’une vie dans un seul et même diplôme », commence Arnaud Termonia, directeur de la Formation continue à l’ULB. En effet, le contexte socio-économique et le marché de l’emploi en particulier sont bien différents de ceux qu’ont connus nos aînés. D’une part, notre société est en perpétuel changement et les évolutions technologiques sont de plus en plus rapides. D’autre part, les carrières professionnelles sont de moins en moins linéaires et de plus en plus longues. Aujourd’hui, il est fréquent de changer plusieurs fois d’employeur, mais aussi de métier, d’orientation. « Il faut donner aux travailleurs des outils, des savoirs et des compétences qui leur permettront de s’adapter aux changements », explique Arnaud Termonia. « Il faut développer l’apprentissage tout au long de la vie pour faire face aux écosystèmes innovants, à l’obsolescence des savoirs, aux changements démographiques, etc. » Pour notre expert, le ‘lifelong learning’ est aussi un outil primordial pour lutter contre le stress et le burn-out. « Il n’y a rien de plus difficile à vivre que de se sentir dépassé parce qu’on ne maîtrise pas certains outils dont on a besoin au quotidien. » L’affaire de tous ? L’une des questions qui se posent, quand on parle de formation continue, est celle de la responsabilité. À qui revient-il de faire en sorte et d’investir pour que les travailleurs restent compétitifs ? Pour Philippe Biltiau, directeur académique de l'Executive Programme en Management et Philosophies, Solvay Brussels School, une grosse part de cette responsabilité incombe à l’État : « Jacques Attali a déclaré récemment, à propos de l’assurance maladie, que les États payent les gens malades pour qu’ils se soignent et puissent retourner au travail. Tout comme notre société fait des investissements pour maintenir les gens Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 27 © Getty
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Arnaud Termonia (ULB) en bonne santé, elle devrait aussi en faire pour garder leurs compétences à jour. » Mais cette prise de conscience et les mesures qui devront l’accompagner ne se feront pas du jour au lendemain. Aussi, entretemps, c’est aux employés et aux employeurs de prendre ce problème à bras-le-corps. Et pour Philippe Biltiau, la seule solution pour garder son personnel « au top » est de le renvoyer à l’école. « Il faut investir dans la création de formations et dans l’inscription de ses équipes à des formations ouvertes à du personnel venant d’entreprises différentes. » En termes d’efficacité, il croit moins aux formations internes réservées au personnel de l’entreprise. « Il est bien plus intéressant de former les travailleurs dans une classe avec des gens venus de tous horizons, où non seulement ils profitent des enseignements donnés par les formateurs, mais aussi du partage d’expérience avec les autres participants. » L’auto-apprentissage est aussi un outil très important, à condition toutefois que la formule permette de se sentir impliqué et d’échanger aussi en présentiel. « Les formules hybrides et innovantes qui font intervenir des outils digitaux et du présentiel renforcent les apprentissages et offrent plus d’agilité et de flexibilité aux apprenants », avance Arnaud Termonia. L’université au cœur du lifelong learning Pour Arnaud Termonia, les universités sont bien placées pour proposer des activités de ‘lifelong learning’. Elles peuvent mettre à la disposition de la société leurs équipes de recherche (qui travaillent sur l’obtention des nouveaux savoirs) et leurs équipes d’enseignement (qui ont l’expérience du transfert de compétences) vers les acteurs de terrain, vers ceux qui ont besoin de formation. « Parce qu’elles sont au cœur de la région et des villes, elles permettent un développement tant socio-économique que culturel et elles peuvent donc jouer un rôle pour plus d'équité, de participation citoyenne active, de dynamisme, d’employabilité et de compétitivité », assure-t-il. Aujourd’hui, la formation à l’université ce n’est plus seulement l’obtention d’un diplôme à l’issue du secondaire, c’est aussi, pour tous les adultes, une formation d’expertise universitaire qui est présentée sous différentes formes. « Notre public cible est très varié », assure M. Termonia. « Nous proposons des programmes de formation pour des chercheurs d’emploi, notamment en collaboration avec Bruxelles Formation. Nous proposons des programmes de formations continues pointues aux industriels, ainsi qu’aux institutions, aux enseignants, aux chercheurs… Notre catalogue est ouvert à tous les citoyens qui à un moment donné de leur vie, soit pour progresser dans leur 28 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 carrière, soit pour trouver un nouveau job, ont besoin de compétences supplémentaires. » À l’ULB, plus de 15 % des apprenants sont des adultes, soit environ 5.000 personnes. « Nous proposons des formations dans trois des grands pôles d’activités de la Région bruxelloise, à savoir la santé, les sciences & techniques et enfin, les sciences humaines », précise Arnaud Termonia. Les formats sont très variables, en fonction du secteur, mais aussi selon les attentes du public. Cela peut aller d’une demi-journée de cours à trois ans, qui débouchent alors sur des certificats universitaires. Philippe Biltiau insiste aussi sur la nécessité d’investir dans des formations en psychologie et en sociologie. « Si on veut du personnel qui soit utile et qu’on désire garder un contact client, c’est nécessaire. Sinon, on finira par se dire, par exemple, qu’une machine peut tout à fait remplacer un guichetier de banque. Tandis que, si on le forme à la détection des besoins, à la vente, à la recherche de solutions adaptée au profil sociologique du client, etc., il continue à avoir une vraie valeur ajoutée. » Philippe Biltiau (Solvay Brussels School) Un secteur en pleine croissance À l’ULB, le public adulte croît d’environ 20 % chaque année et, pour M. Termonia, ce n’est pas près de s’arrêter. « Avant, les recruteurs regardaient le diplôme d’un candidat et ses compétences transversales. Aujourd’hui, ce qui compte également, c’est la ‘learnability’, c’est-à-dire la capacité du candidat à apprendre et à s’adapter. » La formation ne s’arrête plus le jour de la diplomation. À peine sorti des études, il faudrait inscrire à son agenda de remettre ses connaissances à jour régulièrement. Cela devrait devenir un réflexe. « Les hautes écoles et universités doivent proposer à leurs alumni des offres de formation actualisées qui complètent leurs formations de base : un peu comme un système aprèsvente. La formation continue devrait être présentée comme quelque chose de naturel et pas uniquement comme une façon d’éviter une perte d’emploi. Il faut se former même quand on est au travail et que tout va bien », assure Philippe Biltiau. On assiste en effet à la disparition progressive des « moments » d’études. « La génération future sera capable d’apprendre, de désapprendre et de réapprendre pour pouvoir faire face à l’ensemble des changements qui caractérisent nos écosystèmes évolutifs, », conclut Arnaud Termonia. ● Gaëlle Hoogsteyn D.R. D.R. Édition renouvelée, et encore renforcée ! DÉMARRE LE 8 NOVEMBRE 2019 EXECUTIVE PROGRAMME EN MANAGEMENT & PHILOSOPHIES Pour la 9e année consécutive, DES PHILOSOPHES DÉTONANTS (François Jullien, Raphaël Enthoven, André Comte-Sponville, Luc de Brabandere, Sophie Chassat,…) Et DES CEO AUDACIEUX (Jean-Christophe Tellier - CEO d’UCB, Marc Grynberg - CEO d’Umicore, Jean-Paul Philippot - CEO de la RTBF -,...) débattent pendant 10 jours à raison d’un jour par mois de l’apport de la philosophie au management des entreprises. En collaboration avec  POUR PLUS D’INFORMA • Téléchargez la brochure et visionnez les vidéos sur www.solvay.edu/philo • Contactez Manon Jacob au +32 650 65 57 ou philo@solvay.edu
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Emploi & formation L’entreprise à la rencontre des élèves et étudiants À Bruxelles, des initiatives comme Tada ou 100 000 entrepreneurs mettent en relation des jeunes avec des professionnels et chefs d’entreprise. Leurs missions ? Décomplexer les métiers, stimuler l’envie d’entreprendre et, pourquoi pas ?, susciter des vocations ! Wekonekt.brussels veut ouvrir aux étudiants les portes des entreprises bruxelloises. E ntre le suivi des factures, les contacts clients et la gestion du personnel, le dirigeant d’une PME lève rarement le nez du guidon. En guise de respiration, certains partagent bénévolement leur expérience avec des élèves. « C’est essentiel », estiment de nombreux entrepreneurs qui ont sauté le pas. L’association 100 000 entrepreneurs, active à Bruxelles et en Wallonie, met par exemple en relation des professionnels avec des jeunes entre 13 et 25 ans. « Notre rôle est de proposer à un entrepreneur, plutôt d’une PME ou indépendant, d’évoquer son quotidien devant une classe d’élèves durant deux heures », avance Monica Santalena, directrice de l’association. « En cinq ans, nous avons sensibilisé 25 000 élèves grâce à un réseau de 600 enseignants et 1500 entrepreneurs, tous bénévoles. Nous avons ainsi touché 10 000 jeunes en région bruxelloise. » Les initiatives qui font le pont entre l’enseignement et l’entreprise se sont multipliées ces dernières années. Toutes s’adressent à une tranche d’âge spécifique. Le projet Tada, créé à Bruxelles il y a cinq ans par Sofie Foets (le projet fut initié aux Pays-Bas voici vingt ans), propose à des jeunes de 10 à 14 ans de suivre des ateliers pratiques chaque samedi à Molenbeek, Saint-Josse, Anderlecht et bientôt Schaerbeek. « L’idée est d’impliquer le monde de l’entreprise et le citoyen dans l’émancipation de la jeunesse vulnérable », précise Sofie Foets. « Les jeunes suivent durant trois ans des ateliers chaque samedi, donnés par exemple par un journaliste, un avocat, un infirmier ou un ingénieur. La particularité de Tada, c’est que les jeunes sont dans l’action et mettent en pratique ce qu’enseignent les professionnels. Plus de 4000 adultes sont déjà venus dialoguer bénévolement avec notre jeunesse. » « Nous motivons les jeunes à mieux se connaître et à apprendre » Ces initiatives ont forcément un but. Pour 100 000 entrepreneurs, l’idée est de décomplexer l’entrepreneuriat. « Quand un entrepreneur témoigne durant deux heures autour de son quotidien, il explique ses motivations, ses difficultés ou ses échecs », avance Monica Santalena. « Nous nous adressons aux jeunes en général mais nous remarquons que les demandent viennent surtout des classes d’élèves de 16 à 17 ans. C’est l’âge Monica Santalena (100 000 Entrepreneurs) où ils peuvent choisir leur orientation. Notre but est de motiver à l’idée d’entreprendre. » Tada, financée uniquement par des soutiens privés, entend quant à elle offrir une ouverture à des jeunes qui, pour la plupart, ne sortent pas de leur quartier. « Notre but premier n’est pas de faire découvrir les métiers », assure Sofie Foets. « Nous motivons les jeunes à mieux se connaître et à apprendre, à créer l’envie de contribuer de façon positive. Notre rôle va parfois plus loin : un élève qui a participé aux ateliers du samedi avait déjà doublé quelques fois. Les ateliers lui ont redonné confiance en lui, il est devenu premier de classe. » L’enseignement supérieur n’est pas délaissé par ces initiatives. Partenariat entre la VUB et l’ULB, le projet Wekonekt.brussels entend ouvrir aux étudiants les portes des 30 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 D.R. D.R. institutions et entreprises bruxelloises. « 70 % des étudiants de la VUB n’habitent pas à Bruxelles », avance Lynn Tytgat, coordinatrice du projet. « Pour les dissuader de reprendre le train après les cours, nous organisons depuis deux ans des événements pour mieux faire connaître les organismes bruxellois. Tout au long de l’année, les étudiants peuvent participer à des visites ou suivre des cours données par différents professionnels. Nous avons notamment comme partenaires le Kaaitheater, Belfius, la Cinematek, P&V, la Stib, Bozar, la Monnaie ou encore le KVS. » « Chez Tada, 9 professionnels sur 10 veulent revenir l’année suivante » L’avantage pour les entreprises ne se résume au partage de savoir. « Les entreprises peuvent en effet y voir un certain avantage », souligne Lynn Tytgat. « Certains étudiants découvrent un lieu pour la première fois. Pour les responsables de ces lieux, c’est une occasion de mettre en avant leur savoir-faire. Certains étudiants postuleront peut-être chez eux plus tard. » Considérées comme autant de bulles de respiration pour les entrepreneurs, ces activités demandent in fine une faible implication par rapport à l’impact social qu’elles peuvent provoquer. « La première participation à un atelier demande un peu d’énergie à un professionnel adulte », avance Sofie Foets, pour Tada. « Après, c’est beaucoup plus simple et fluide. D’après nos enquêtes auprès des bénévoles, 9 personnes sur 10 pensent revenir l’année suivante. D’autre part, 9 personnes sur 10 disent qu’elles ont appris quelque chose durant ces ateliers. » Certaines entreprises ont même pris le pli d’organiser ellesmêmes des initiatives à l’intérieur de leurs murs pour, pourquoi pas, déjà sensibiliser au métier. « En participant à Tada, un de nos partenaires, Besix, a été inspiré et a décidé de créer sa propre initiative, intitulée Kiddy Build », évoque Sofie Foets. « Le but de cette école est d’organiser des ateliers autour de la thématique de la construction pour des centaines d’enfants. C’est une sorte de Tada en mode super light. D’autres directeurs ont décidé d’améliorer leur politique d'inclusion. C’est l’impact indirect de Tada. Les ateliers que nous organisons sont en quelque sorte une source d’inspiration afin d’inciter un maximum de personnes à prendre des responsabilités individuelles en faveur d’une société plus inclusive et en favorisant la cohésion sociale. En ce sens, notre association est un catalyseur. » ● Sofie Foets (Tada) Géry Brusselmans « On ne parle pas assez de l’entreprise en classe » Guillaume Verhaeghe, créateur des vélos partagés électriques Billy, partage régulièrement son expérience avec des jeunes, notamment via l’association 100 000 entrepreneurs. ➜ Vous partagez souvent votre expérience dans les écoles ? « J’essaye de le faire le plus souvent possible : j’ai participé deux fois à 100 000 entrepreneurs, dernièrement à UStart, Solvay et d’autres initiatives. J’ai une sensibilité particulière avec le milieu de l’éducation. J’ai été professeur de mathématiques durant deux ans en secondaire avant de me tourner vers l’entrepreneuriat. Quand j’étais professeur, je parlais déjà pas mal de l’esprit d’entreprise. Je participe d’ailleurs, en parallèle de mon projet Billy, à la création d’une école à Anderlecht, l’École du Dialogue. Partager son expérience d’entrepreneur avec des jeunes est une vraie bulle d’air dans un quotidien souvent mouvementé. » ➜ Comment réagissent les élèves durant vos interventions ? « J’ai pour habitude de ne pas préparer. Cela fait partie de mon caractère et cela permet de susciter plus facilement des questions et des réactions. Quand je prends la parole, j’essaye surtout de les éveiller à l’esprit d’entreprise. J’explique que l’entrepreneuriat, c’est avoir une idée, être curieux et se mettre en mouvement. Je trouve que la jeune génération est moins participative en classe, j’essaye de les stimuler. » ➜ Estimez-vous que vos interventions ont un impact positif auprès des élèves ? « C’est l’effort collectif de toutes les associations et interventions des entrepreneurs qui font avancer les choses. Je ne pense pas que le mot d’ordre soit de convaincre les élèves de devenir entrepreneurs. Il faut leur faire comprendre que chacun a en soi l’envie de concrétiser une idée. J’ai déjà entendu, plusieurs années plus tard, que certains ont changé de direction de vie, notamment à travers certaines de mes interventions. C’était notamment le cas d’un des élèves à qui j’enseignais en secondaire. Je trouve que l’esprit d’entreprise n’est pas assez mis en avant dans l’enseignement. C’est pourtant un sujet indispensable dans la société d’aujourd’hui. » Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 31 © Michael Dehaspe
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Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles S.KOOL : Un magasin de vendeurs en devenir Bruxelles Formation et ses partenaires (AG Real Estate, City2 et Actiris) ont lancé au 1er mars l'école-boutique S.KOOL. Une main tendue pour les entreprises désireuses de faire preuve d'audace dans leurs formations. Pour ses 25 ans, le service public Bruxelles Formation a dédié une journée à l'innovation pédagogique. C'est dire sa volonté d'oser bousculer les lignes pour avancer au rythme du développement économique. Olivia P'tito, directrice générale de Bruxelles Formation, ne conçoit cette voie qu'en partenariat avec le privé : « On se met vraiment aux côtés des employeurs pour co-construire avec eux des programmes de formation sur mesure. » Un outil en ligne sera lancé à l'automne afin de leur permettre d'exprimer plus facilement leurs besoins. Conformément au Plan Formation 2020 du gouvernement bruxellois, 1.450 contrats en FPIE (Formation professionnelle individuelle en Entreprise) ont été signés en 2018 et 1.600 sont prévus en 2019. Une série d'accords, qui comportent des objectifs en termes de FPIE, ont déjà été conclus au niveau sectoriel, dans la construction ou encore en logistique. S.KOOL : Une forme innovante de FPIE Avec S.KOOL, la formation s'affranchit des règles et devient pour la première fois hybride. Elle combine une formation en école-boutique avec une FPIE chez l'employeur, comme l'explique Olivia P'tito : « On a été contactés par City2 pour mettre en place une formation sur mesure. L'idée était de prendre exemple sur une méthode qui existe en France - méthode SKOLA - et de la mettre à la sauce bruxelloise. C'est une école-boutique de 200 m² constituée de produits vendus par les différentes enseignes qui s'engagent dans le projet. Une gérante est sur place pour s'occuper de la boutique et une salle de formation est installée à l'arrière du magasin. C'est un peu le principe de la cuisine ouverte. Donc, c'est vraiment une interaction permanente entre les formations théorique et pratique. » La théorie dispensée collectivement comprend des cours de communication, de vente, mais aussi de néerlandais. Quant à la pratique, elle ne s'arrête pas aux portes de la boutique pédagogique. Les stagiaires suivent aussi à mi-temps une formation individuelle, en situation réelle, dans les magasins des différents commerçants partenaires. Une diversité assumée, selon Olivia P'tito : « Il y a des grandes chaînes mais aussi de plus petites structures, des créatrices de mode… Chaque enseigne vient ajouter sa touche personnelle. Les stagiaires sont directement formés aux pratiques de l'entreprise. Ils sont parrainés. C'est aussi très motivant pour ces chercheurs d'emploi de pouvoir mettre en pratique directement ce qu'ils apprennent tous les jours. Il n'y a rien de plus valorisant que de voir les améliorations au quotidien ». De l'emploi qualifié pour Bruxelles Les 12 jeunes de moins de 30 ans ont été sélectionnés parmi quelque 250 candidatures. « Il y a eu un véritable engouement, parce que c'est concret », estime Olivia P'tito. « Ils voient l'emploi au bout du chemin ». Les commerçants doivent fournir un contrat de travail à l'issue de la formation, d'une durée équivalente à celle-ci, en l'occurrence 3 mois. Elle constate que « quand les employeurs se sont engagés aux côtés des stagiaires dans une FPIE, ils ouvrent généralement leurs portes plus longtemps. En moyenne, 80% des personnes qui sont passées par une FPIE sont engagées durablement après en CDI, souvent chez le même employeur, mais pas forcément, parce qu'ils ont vraiment appris le métier ». L'opération est un win-win, souligne-t-elle encore : « Les employeurs bruxellois engagent des Bruxellois et c'est important car cela relève de la responsabilité sociétale des entreprises. En plus de travailleurs formés, ils bénéficient de réductions de cotisations patronales assez conséquentes et de mesures d'activation par rapport aux chercheurs d'emploi ». Bruxelles Formation lance un appel aux entreprises pour réitérer le projet-pilote S.KOOL ou pour en co-créer d'autres, au gré de leurs envies. Info : www.bruxellesformation.brussels
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Emploi & Formation Des pistes pour redorer le blason d’ingénieur Les entreprises peinent à recruter des profils dits de « haute technologie » : il manquerait actuellement 500 ingénieurs par an en Belgique. « Il faut décomplexer le métier et mettre en place des ponts entre enseignement et entreprise », estiment certains experts. U ne entreprise spécialisée en informatique sera amenée ces prochaines années à recruter des profils jusque-là quasi inexistants sur le marché de l’emploi à Bruxelles : spécialistes de l’intelligence artificielle, blockchain ou data science. Maigre consolation pour les responsables des ressources humaines de ce genre d’entreprise : d’autres secteurs dits « de haute technologie » recherchent aussi des perles rares. Ces profils sont plus généralement résumés aux métiers dits de « STIM », qui concernent les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. En mars dernier, Agoria, la Fédération de l’industrie technologique, tirait la sonnette d’alarme en annonçant un « manque de 500 ingénieurs par an en Belgique ». Les perspectives ne sont pas enthousiasmantes au niveau de la formation : en 2008, on comptait 2500 inscriptions dans les filières ingénieur civil et industriel, contre moins de 1900 en 2018. Cette pénurie de profils, qui inquiète les chefs d’entreprises, n’est pas neuve. « Ce problème existe depuis environ 10 ans », avance Frédéric Robert, vice-doyen de l’École polytechnique de Bruxelles (ULB). « Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un problème spécifiquement belge. Les baisses d’inscriptions se vérifient également dans les pays limitrophes, à l’instar de 34 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 l’Allemagne et de la France. » Ce faible taux d’inscriptions, Frédéric Robert l’explique notamment par l’image véhiculée par les métiers d’ingénieurs : « Le grand public pense souvent qu’un ingénieur est quelqu’un qui porte une blouse blanche ou un casque, ou bien un costume et une cravate. Or, la formation d’ingénieur offre bien plus de débouchés. » Cette pénurie contraste étrangement avec le résultat d’études plaçant l’ingénieur sur un piédestal : 6 personnes sur 10 recommanderaient ce métier à leurs enfants ou des amis. L’autre attrait du profil d’ingénieur, c’est le salaire. Il n’est pas rare qu’un ingénieur civil gagne plus de 4000 euros par mois, ni surtout qu’il trouve un emploi avant même d’avoir son diplôme en poche ! Une « taxe apprentissage » ? Mais pourquoi si peu d’étudiants optent-ils pour des études orientées sciences et mathématiques ? Selon certains, une des causes serait à chercher au niveau secondaire, où les mathématiques et la physique sont considérées comme difficiles et peu séduisantes. « Nous constatons d’année en année que les compétences des étudiants qui rentrent en bachelier se dégradent », avance Xavier Van den Dooren, directeur de l’Ecam, qui compte 1000 étudiants dans les cinq années, dont 400 en première bachelier. « Un de nos axes d’apprentissage en première bachelier est la remise à niveau des étudiants. Certaines compétences en secondaire ne sont pas assez développées : la force de travail et la capacité à synthétiser et à prendre note notamment. L’approche par projets permet aussi de motiver l’étudiant. Toutefois, le taux de réussite a baissé, avec aujourd’hui 20 à 25 % de réussite selon les types de filières. » Parmi les pistes d’amélioration, Xavier Van den Dooren estime « qu’il faudrait accentuer la visibilité des études d’ingénieur au niveau des écoles secondaires et, pourquoi pas, entamer plus de collaborations, notamment en sollicitant et en conscientisant les professeurs de mathématiques, sciences ou physiques. » Les pouvoirs politiques pourraient également redorer le blason de la profession. « Il y a des initiatives politiques mais il n’y a pas d’action massive », reprend Frédéric Robert. « Il faudrait établir un plan de coordination et un élément législatif qui amènent des apprenants dans les entreprises. » Xavier Van den Dooren, quant à lui, estime qu’il faudrait s’inspirer du modèle français de la taxe d’apprentissage. Versée par les entreprises, cette taxe finance directement les formations des apprentis. « Grâce à la taxe d’apprentissage, l’entreprise est amenée à collaborer activement à la formation des étudiants qui arrive© Getty Frédéric Robert (ULB) pas encore véritablement choisi leur orientation. » Pour séduire les futurs ingénieurs, il existe notamment les campus days, où les entreprises peuvent rencontrer les étudiants, mais Besix a en parallèle opté pour un accompagnement encore plus personnalisé. « Pour nous démarquer, nous organisons les Besix Professional Days, au cours desquels nous invitons entre 110 et 130 jeunes ingénieurs rencontrés durant les campus days. Durant une journée, nous expliquons concrètement la philosophie de notre entreprise et ce qu’elle peut leur apporter. Nous organisons ensuite des ‘speed interviews’ et expliquons les avantages que nous offrons. Nous sommes innovants et compétitifs dans le package, car il faut pouvoir séduire. Nous remarquons surtout que les étudiants ne connaissent pas forcément la pratique du métier d’ingénieur. Nous avons des objectifs : engager entre 20 à 30 jeunes par an. Même s’ils ne signent pas, les journées que nous organisons permettent d’opérer un premier contact, qui se concrétisera peut-être quelques années plus tard. » ● Géry Brusselmans Xavier Van den Dooren (Ecam) ront sur le marché du travail. Il faudrait également développer la piste des stages d’apprentissage rémunérés. Au niveau politique, citons également le financement, qui a été réduit ces dernières années, en particulier dans le domaine technique. Or, c’est un domaine coûteux si on veut rester à jour. Une bonne communication dans les médias pourrait aider à mettre le secteur en valeur. » Pour recruter, les entreprises se rendent dans les universités Pour dénicher les perles rares, les entreprises doivent se montrer chaque fois plus séduisantes, poussant la porte des universités. « Nous sentons clairement que le marché est plus compétitif aujourd’hui », assure Axelle Vanklemput, sourcing et recruitment coordinator chez Besix, société active dans la construction. « Même si nous sommes numéro 1, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous avons donc décidé, il y a quelques mois, de renforcer notre présence dans les cinq universités belges. Nous avons même demandé de pouvoir intervenir plus tôt, à savoir en bachelier, quand les étudiants n’ont En progrès : de femmes parmi les ingénieurs L’image d’une fille perdue dans un auditoire de garçons n’est pas encore tout à fait révolue… mais presque. La filière des études d’ingénieur se féminise doucement. « La faculté polytechnique de l’ULB compte 20 % de filles, proportion que l’on observe également dans les autres universités du pays », indique Frédéric Robert, vicedoyen de la faculté polytechnique de Bruxelles. « Certaines filières, à l’instar de bio-ingénieur et ingénieur architecte, atteignent même quasi 50 % de filles. » Cette lente féminisation, on la doit à quelques initiatives de communication lancées par des universités et des associations interprofessionnelles. Selon de nombreux experts, une plus grande ouverture de la filière aux femmes pourrait à terme enrayer la pénurie d’ingénieurs en Belgique. « Je compte six ingénieurs parmi mes collaborateurs, deux hommes et quatre femmes », évoquait récemment dans L’Écho Hilde De Cuyper, responsable du bureau d’études géotechniques A+E Consult. « Ils fournissent tous un travail de qualité mais je remarque que les femmes sont un peu plus précises. Elles communiquent de manière plus nuancée, comprennent mieux ce que les clients attendent et se fient davantage à leur intuition. » Sonja Berghman, head of group entreprise networking propositions chez Damovo (fournisseur de technologies de l’information et de la communication), regrettait dans ce même article « l’absence de ‘role models’ qui inciteraient les femmes à embrayer par une carrière dans le secteur. » En Belgique, 26 % des futurs ingénieurs civils et 11 % des étudiants en ingénierie industrielle sont des femmes. Ce chiffre augmente doucement mais sûrement chaque année. Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 35
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Emploi & Formation Les digital natives maîtrisent-ils vraiment le numérique ? Nés après les années 80, les « digital natives » sont tombés dans la marmite numérique dès l’enfance. On parle d’eux comme des pros du net, chez qui la compréhension des nouvelles technologies serait innée. Mais les jeunes maîtrisent-ils vraiment le numérique ? Plusieurs études en font douter… I maginez : nous sommes dimanche et vous passez l’après-midi en famille. Votre ado de 14 ans envoie des photos via SnapChat tout en chattant avec ses copains sur son smartphone. Votre fils aîné vous parle de son nouveau boulot de Community Manager tandis que sa petite fille de 2 ans à peine regarde des vidéos sur YouTube. Vous les voyez un peu comme des grands manitous des nouvelles technologies, qui utilisent intuitivement des outils complexes, sans effort apparent. Vraiment ? Plusieurs études récentes tendraient à prouver que, au rebours de la croyance populaire, les nouveaux outils digitaux seraient mal utilisés par les jeunes. D’après une étude publiée en juin 2017 dans la revue Teaching and Teacher Education, « les jeunes ne possèdent pas de compréhension particulièrement approfondie et fine de la technologie ». Dans cette étude, les professeurs Kirschner et De Bruyckere expliquent que « leurs connaissances sont souvent très superficielles et se cantonnent à l'utilisation d'applications de bureautique, d'une boîte mail, d'applications de messagerie instantanée, de Facebook et d'un navigateur ». Ils n’auraient pas plus de capacité à maîtriser les objets techniques qui les entourent que la génération précédente. Un usage très récréatif Smartphone, tablette, réseaux sociaux, apps… S’il est vrai que les jeunes sont hyperconnectés et utilisent une grande variété de technologies, ils sont surtout intéressés par le divertissement. De Facebook à YouTube, tous reconnaissent avoir un usage très récréatif d’internet. Cela ne signifie pas forcément qu’ils sont des génies du numérique. Des études menées au Canada, en Autriche, en Suisse et aux États-Unis montrent que les étudiants de licence et master ne connaissent pas les fonctions les plus avancées des applications qu'ils utilisent quotidiennement. On peut très bien baigner dans un environnement riche en nouvelles technologies sans pour autant 36 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 en exploiter tout le potentiel. Aujourd’hui, il est par exemple possible de créer gratuitement et rapidement un site web avec des plateformes telles que WordPress alors qu’avant, sans une connaissance du codage HTML, c’était impossible. Le concept du « digital native » maîtrisant parfaitement les nouvelles technologies serait donc un mythe, repris et amplifié par les médias au point de devenir une croyance populaire. D’après une étude menée à l’ULB en 2015 par Nicolas Roland et Sophie Vanmeerhaeghe, « Les jeunes présentent en réalité des niveaux de compétences numériques très variés. Et, ce n’est pas une surprise, le milieu social dans lequel ils ont grandi a un impact direct sur leurs compétences. Ceux qui maîtrisent le mieux le numérique sont ceux issus de familles aisées. » Ce mythe du « digital native » n’est pas sans conséquences : « Les étudiants qui ont du mal à utiliser les outils numériques se sentent humiliés devant les attentes des institutions académiques et des enseignants, qui prennent la maîtrise des ordinateurs et des logiciels pour acquise », expliquent les professeurs Kirschner et De Bruyckere. Pour eux, les nouvelles technologies devraient faire l’objet d’enseignements spécifiques au sein des écoles et des universités. De même, Nicolas Roland et Sophie Vanmeerhaeghe concluent : « Il y a une surévaluation des compétences numériques et techniques des étudiants et peu de pratiques d’accompagnement. » ● Gaëlle Hoogsteyn © Getty KBC Brussels Live : service intégral à distance Le KBC Brussels Live Center, c’est l’agence numérique KBC Brussels, banque bruxelloise atypique. Il s’enorgueillit de son excellente accessibilité. « Nous transcendons le 9 à 17 h. » KBC Brussels Live, au cœur du quartier européen, peut être considéré comme une extension virtuelle du réseau d’agences KBC Brussels. Il permet aux près de 200.000 clients cosmopolites de cette banque atypique de recevoir de l’assistance en français, néerlandais, anglais ou allemand. Le service peut s’effectuer entièrement à distance, par téléphone, live chat ou vidéoconférence. « Près de 90 % de nos activités se concentrent sur les clients existants », déclare Tim Dechamps, directeur de KBC Brussels Live. « Nous développons actuellement un point-relais pour répondre aux questions ou sujets importants soulevés par les prospects. Nous pourrons ainsi les aiguiller vers nos conseillers ou experts. Par ailleurs, nous lancerons en septembre un programme de conversion des prospects ainsi qu’un service de conseils pointus. » Le grand atout de KBC Brussels Live réside dans son accessibilité aisée et ses horaires élargis : « Nous transcendons le 9 à 17 h », dit fièrement Tim Dechamps. « Nous sommes ouverts de 8 à 22 h et joignables le samedi de 9 à 17 h. » L’agence numérique est résolument orientée client, avec la volonté d’offrir le meilleur service au moment idéal, par le canal le plus approprié et en tenant compte des souhaits et besoins du client. Le personnel fait d’ailleurs preuve d’une belle capacité d’écoute. « Les services que nous offrons sont en grande partie identiques à ceux d’une agence bancaire classique, tant pour les professionnels que pour les particuliers. » Les entreprises peuvent s’y adresser pour toute forme de crédit : investissement, leasings, facilités de paiement, etc. Par ailleurs, tout ce qui touche aux opérations de paiement et à la gestion de comptes relève de l’offre, sans oublier les conseils de tous types et l’assistance dans les fonctionnalités de banque numérique. KBC Brussels Live s’engage à traiter tous les dossiers à distance, de A à Z. Ce service s’appuie sur des procédures standard et des canaux sécurisés. « Cela revient à rendre visite au client de manière virtuelle », estime M. Dechamps. « Dans certains cas, nous recevons des clients chez nous, toujours dans le cadre de nos heures d’ouverture étendues, par exemple pour finaliser un crédit d’investissement. Nous privilégions toutefois un service à distance, compte tenu des problèmes de mobilité à Bruxelles. Les clients ont confiance en notre façon de travailler et considèrent le service à distance intégral comme une solution à valeur ajoutée. » Moins de soucis pour les chefs d’entreprise L’agence numérique entend épargner un maximum de préoccupations aux chefs d’entreprise. Comme le dit Tim Dechamps, « si un client professionnel demande un crédit d’investissement et souhaite en outre des éclaircissements sur sa situation bancaire privée, nous pouvons l’aider immédiatement sur les deux plans. Et en cas de questions complexes, nous transférons immédiatement le client à nos centres d’expertise, sans l’obliger à passer par trois ou quatre intermédiaires. » KBC Brussels Live dispose de 47 spécialistes. Du côté professionnel, le client peut compter sur un expert en solutions d’entreprises, qui est l’interlocuteur privilégié des PME, indépendants et professions libérales. En cas de questions complexes, notamment en matière de fiscalité ou de subventions, cet interlocuteur se concerte avec les meilleurs experts du domaine. Du côté des particuliers, l’expertise est également disponible dans des domaines tels que l’assurance, la gestion de réserves financières (placements), l’immobilier etc. « Nous réagissons immédiatement, autant que possible. Le client qui nous appelle demain pour une question urgente, recevra une aide immédiate. Si un chef d’entreprise n’a que cinq minutes à nous consacrer, nous lui proposerons de régler un rendez-vous avec un expert. » KBC Brussels Live 02 303 31 60 info@kbcbrussels.be www.kbcbrussels.be Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 37
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Enseignement & Formation Fablabs : bienvenue dans mon labo ! Tout droit venus des États-Unis, les ‘fablabs’ - contraction de Fabrication Laboratory – poussent à Bruxelles plus vite que les maisons-champignons au pays des Schtroumpfs. Mais que fait-on réellement dans ces laboratoires ? En quoi sont-ils un outil complémentaire aux formations pour les étudiants ? Nous sommes allés voir sur place. Cityfab1 a été le premier fablab public ouvert à Bruxelles. E n 2012, iMal, situé Quai des Charbonnages à Molenbeek, a été l’un des premiers fablabs de Bruxelles. Le succès a rapidement été au rendez-vous et d’autres fablabs ont fleuri un peu partout dans la capitale, tels OpenFab, MicroFactory, et plus récemment Cityfab1, un fablab public lancé à l’initiative de la Région bruxelloise. Début 2019, la VUB et l’ULB ont aussi officiellement inauguré leurs nouveaux fablabs communs au sein des anciennes casernes de la gendarmerie. La formation en sciences industrielles y est notamment enseignée. Les étudiants peuvent s’y concentrer sur leurs compétences techniques et acquérir une expertise pratique. La recherche y joue également un rôle important. Qu’est-ce qu’un fablab ? Le concept est né au MIT à Boston. Un fablab, « laboratoire de fabrication » en français, est un lieu mettant à la disposition du public des machines et des outils utilisés pour la conception et la réalisation d’objets de toutes sortes. Le public-cible des fablabs est varié : on y trouve aussi bien des entrepreneurs qui souhaitent passer plus vite du concept au prototype que des designers/artistes, des étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques, ou des citoyens retraités à l’âme de « bidouilleurs ». Chaque fablab est différent, mais tous sont réunis par une charte qui impose un certain nombre de points à respecter : chaque fablab doit compter au moins quatre machines (une imprimante 3D, une découpeuse vinyle, une découpeuse laser et une fraiseuse numérique) ; il doit être ouvert à tous et doit stimuler le partage des connaissances. Les fablabs font en effet partie d’un réseau mondial d’ateliers locaux open source. « Il y a des fablabs de diverses tailles et aux orientations variées pour répondre aux besoins des différents publics-cibles. La charte garantit une ouverture d’esprit et une ouverture au public. L’un des objectifs de cette charte est aussi que si on fabrique un objet ici, à Bruxelles, on puisse le reproduire à l’identique dans l’un des autres 1.500 fablabs qui existent de par le monde », explique Nicolas de Barquin, fondateur d’OpenFab. Étudier et pratiquer « En tant que fablab public, notre mission est de démystifier le fablab, de le rendre plus accessible à tous, notamment aux écoles », explique Maïté Dupont, Fablab Manager chez Cityfab1. « Dans les fablabs traditionnels, le public est souvent déjà averti. Nous souhaitons faire connaître les fablabs au grand public et faire venir des gens qui ne viendraient pas naturellement. Pour ce faire, nous donnons des cours et des modules d’initiation à l’utilisation des machines. On va beaucoup vers les écoles de quartier avec une offre spéciale pour ce public. Les écoles supérieures artistiques et techniques nous contactent d’elles-mêmes car elles ont besoin de solutions pour leurs étudiants, lorsqu’ils doivent créer des maquettes par exemple. » En effet, les écoles n’ont pas les moyens d’investir dans les machines dont disposent les fablabs : y faire venir 38 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 © Belga 50 organisations bruxelloises collaborent pour votre emploi ! En route pour un job grâce à une formation professionnelle néerlandophone. Ce salon de la formation dévoile à quelque 1500 chercheurs d’emploi l’offre néerlandophone très étoffée des organisations bruxelloises en matière de formation professionnelle, d’accompagnement vers l’emploi, de perfectionnement pratique et de cours de néerlandais. Une présentation visuelle interactive les familiarise à des secteurs tels que l’Horeca, les soins de santé, la sécurité, la logistique, l’informatique et le bâtiment. L’ensemble de l’offre bénéficie du soutien financier des autorités bruxelloises et flamandes. Des chercheurs d’emploi dûment préparés vont au-devant de vastes perspectives d’emploi en Région bruxelloise et en périphérie. Plus de 50 organisations de formation participent au salon pour accueillir chaleureusement ceux qui pourraient devenir vos collaborateurs, pour les inciter à proposer leur potentiel sur le marché du travail et pour les guider vers les compétences qui leur manquent encore. Bref, les employeurs aussi ont tout intérêt à rendre visite à ce salon. OPLEIDINGSBEURS BOURSE DE LA FORMATION TRAINING FAIR Ik zoek. Ik vind mijn opleiding. Alles over werk en Nederlandstalige beroepsopleidingen in Brussel Tout sur l’emploi et les formations professionnelles en néerlandais à Bruxelles 23.05.2019 Tour & Taxis 10.00 - 16.00 www.opleidingsbeurs.brussels georganiseerd door - organisée par - organized by met de steun van - avec le soutien de - with the support of Everything about work and vocational training in Dutch in Brussels V.U. /E.R. Steef Corijn – Antwerpselaan 26 – 1000 Brussel – 03/2019 – Niet op de openbare weg gooien – Prière de ne pas jeter sur la voie publique – Do not throw on the public road
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Le fablab MicroFactory, à Anderlecht. treprise d’aujourd’hui. En pratique, elle aide les jeunes générations à canaliser leurs propres solutions innovatrices en organisant et en animant des ateliers expérientiels qui permettent aux jeunes de comprendre comment les entrepreneurs pensent, parlent et agissent. « Les FlopCamps sont des jeux d’entreprise dans lesquels les jeunes entre 12 et 16 ans forment une équipe pour avoir une expérience directe des phases de la création d’une entreprise émergente, de la conception à l’élaboration d’un prototype, des essais à la modélisation de son fonctionnement. Durant le stage, nous les accueillons au sein d’OpenFab pour réaliser leurs prototypes », précise Nicolas de Barquin. leurs étudiants est donc une bonne alternative. Les labs sont un outil d’autonomisation important permettant aux étudiants et aux jeunes porteurs de projets de se mettre en situation d’apprendre par eux-mêmes. OpenFab accueille ainsi occasionnellement des indépendants ou des jeunes entrepreneurs qui veulent créer un prototype afin de pouvoir lancer leurs produits sur le marché ou trouver des investisseurs. Les écoles se rendent par ailleurs de plus en plus compte de la nécessité d’allier théorie et pratique. « Les jeunes d’aujourd’hui ont envie d’apprendre différemment, d’être actifs dans leur formation. Se réunir dans un fablab, où l’on travaille par petits groupes autour d’un vrai projet, c’est bien plus motivant que de rédiger un devoir théorique à la maison », avance Maïté Dupont. Cityfab1 compte d’ailleurs beaucoup d’habitués qui reviennent régulièrement, par exemple des étudiants en architecture. Pour Nicolas de Barquin aussi, les fablabs sont un lieu d’apprentissage, mais non structuré. « Je vois plus notre fablab comme un lieu d’expérimentation. Ici, on souhaite que les gens se sentent à l’aise pour essayer de nouvelles choses. Un fablab, on peut tout y faire. C’est une boîte à outils. » En partenariat avec Innoviris et 5 autres labs, OpenFab se rend dans des écoles secondaires avec un « FabLab Mobile ». « Nous nous rendons dans les écoles pour des ateliers d’une demi-journée. Cela nous permet de faire connaître les fablabs et de montrer aux jeunes que c’est aussi une possibilité d’apprentissage, notamment pour ceux qui sont plus portés sur la mise en pratique », explique le fondateur. En collaboration avec la Flop Academy, OpenFab organise aussi des stages pendant les vacances. La Flop Academy a pour mission de contribuer à la croissance de l’entreprise de demain en formant la mentalité d’enUne demande croissante Un an après son ouverture, Cityfab1 est très content de ses premiers résultats. « Nos formations sont généralement complètes et de plus en plus de gens viennent chaque mois. Il y a une vraie demande. On développe actuellement des nouveaux types de workshops pour répondre aux demandes du public. Nous avons aussi pour projet de collaborer avec des institutions comme Bruxelles Formation pour aussi ouvrir notre fablab aux chercheurs d’emploi, les faire venir ici avec leur formateur. Quand on cherche un job, avoir une idée de comment fonctionnent ce genre de machines est vraiment un atout », assure Maïté Dupont. Un fablab, c’est aussi une communauté, des gens qui sont là pour s’entraider, qui partagent leurs connaissances et leurs compétences. « Entre Fablab Managers, on se rencontre régulièrement pour échanger sur les pratiques, les tendances, etc. », explique Maïté Dupont. « C’est un métier encore relativement nouveau, où il est donc intéressant de pouvoir apprendre les uns des autres. » Chaque fablab possède un ancrage dans son quartier et des spécificités qui lui sont propres. De plus en plus de gens sont intéressés, et pour nos experts, le marché est donc loin d’être saturé. À terme, l’un des grands objectifs de Nicolas de Barquin est aussi de faire reconnaître les compétences acquises en fablab, via des mini-certifications octroyées par les Communautés par exemple. « Il faut trouver un moyen d’évaluer l’expérience acquise et que le portfolio des réalisations puisse devenir un complément, ou même un substitut au CV. J’aimerais que la pratique en fablab devienne quelque chose de pertinent pour trouver un job », conclut-il. ● Gaëlle Hoogsteyn 40 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 D.R. Emploi & Formation Bruxelles peut jouer la carte de l’IA Bruxelles pourrait être un pôle d’attractivité européen en matière d’intelligence artificielle, à condition d’accélérer la cadence. « Il faudrait également développer des synergies entre les différents niveaux de pouvoir et miser sur des domaines moins développés par la Chine et les États-Unis », estiment nos experts. B ruxelles n’est pas forcément connue pour sa vitalité dans le domaine de l’intelligence artificielle. En 2019, l’objectif est surtout de rattraper un retard sur les deux locomotives mondiales dans le domaine : les États-Unis et la Chine. « Il n’est pas trop tard pour mais il y a une relative urgence », estime Philippe Van Impe, fondateur et CEO de DigitYser, incubateur bruxellois spécialisé dans les nouvelles technologies. « En 2014, nous avons lancé un groupe de travail sur la data science et l’intelligence artificielle. Il rassemble aujourd’hui 4000 experts et chercheurs à travers la Belgique. » Bruxelles ne part pas d’une page blanche. Si le microcosme des start-ups actives dans l’IA est relativement restreint, la capitale compte quelques fleurons, dont Collibra, start-up spécialisée dans la data gouvernance. Citons également Jetpack, spécialisée dans la data science, ou encore Sagacify, qui aide les entreprises dans le développement de l'IA. Des incubateurs spécialisés en nouvelles technologies abritent d’ailleurs ces jeunes pousses, à l’instar de DigitYser, installé dans le quartier Yser, au centre-ville. DataBuzz : un vrai labo roulant Là où Bruxelles se distingue probablement le mieux, c’est sans doute dans la formation. « Au-delà de l’application industrielle, Bruxelles et la Belgique en général possède des professeurs et chercheurs très compétents dans ce domaine, dont à l’ULB, la VUB ou encore la KUL », avance Hugues Bersini, professeur en intelligence artificielle et co-directeur d’Iridia, laboratoire spécialisé dans ce domaine. Le mouvement semble s’accélérer. La VUB et Hugues Bersini (Iridia) la Commission Communautaire flamande viennent par exemple de mettre à disposition un DataBuzz, véritable laboratoire roulant équipé de nouvelles technologies, qui circulera parmi les écoles pour permettre aux jeunes Bruxellois néerlandophones 10 à 18 ans de se familiariser avec les matières de haute technologie. Au mois d’avril s’est ouverte la toute première école, gratuite, destinée à former des personnes à l’intelligence artificielle à Bruxelles. Pas de diplôme requis à l’entrée ! Cette formation aura lieu chez Becode, au centre-ville, et est initiée par la filiale belge de Microsoft. « À l’heure où je vous parle, ce mois de mars, nous avons déjà reçu plus de 350 candidatures », s’enthousiasme Didier Ongena, General Manager de Microsoft Belgique. « C’est plus qu’espéré ! À terme, nous aimerions ouvrir neuf centres en Belgique et former chaque année entre 350 et 500 personnes par an. » AI 4 Belgium Ce n’est pas un hasard si une formation de ce type atterrit à Bruxelles. Les entreprises, peu importe leur domaine d’activité, seront amenées ces prochaines années à utiliser l’intelligence artificielle et donc à recruter. « Le deal, c’est que les personnes formées puissent travailler chez les partenaires de Microsoft », poursuit Didier Ongena. « Précisons toutefois que nous ne formons pas des profils dans la recherche et le développement. Il s’agit de personnes qui, au terme de la formation de dix mois, pourront appliquer l’IA dans les entreprises. » Conscientes du retard de Bruxelles en IA et surtout du potentiel en termes d’emploi, les responsables politiques Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 41 D.R. © Getty
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multiplient les annonces. Le 18 mars dernier fut même dévoilé AI 4 Belgium, un plan fédéral dont l’idée est de déployer plusieurs pôles de l’intelligence artificielle, dont la formation et le développeDidier Ongena (Microsoft Belgique) ment de start-ups. « Il y a par ailleurs une réflexion autour du déploiement d’un bâtiment à Bruxelles dédié à l’IA », évoque Hugues Bersini. « Il pourrait héberger toutes les formations doctorales du pays et pourrait faire office d’incubateur pour les entreprises. Une centralisation au niveau fédéral me semble indispensable, tout simplement parce que la masse critique des docteurs et formateurs n’est pas assez importante dans chaque université. » Avec toutes ces nouvelles initiatives, notre capitale pourrait-elle donc briguer le titre de « pôle d’excellence de l’intelligence artificielle » à l’échelle européenne ? « On peut miser sur la transition énergétique et la mobilité » « À l’heure actuelle, les pays européens sont plus ou moins au même niveau », estime Philippe Van Impe, de chez DigitYser. « Certains sont un peu plus avancés, tous investissent dans le développement, mais les pays européens sont globalement en retard par rapport aux États-Unis et à la Chine. » Une des solutions qu’il évoque serait de miser sur les applications industrielles : « Si les Chinois sont n° 1 en intelligence artificielle, c’est parce qu’ils ont compris la manière de l’appliquer dans la vie de tous les jours. Ils ont construit des robots ou encore des logiciels de messagerie déjà utilisés aujourd’hui. En Belgique, la formation est très développée en mathématiques ou en statistiques mais je pense surtout qu’il faut investir dans l’application de logiciels destinés à être utilisés, et donc mettre aussi en place des incubateurs où les start-ups peuvent créer et tester des applications. » Philippe Van Impe (DigitYser) Hugues Bersini estime qu’il faut se concentrer sur des secteurs de niche : « Aux États-Unis ou en Asie, les développements en matière d’intelligence artificielle sont initiés par des entreprises privées qui voient d’abord un intérêt lucratif. Il y a effectivement une grosse compétition. Là où 42 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 la Belgique a certainement une carte à jouer, c’est en développant des secteurs de compétence non trustés par les États-Unis et la Chine. Nous avons une sensibilité sociale et nous pouvons investir dans la mobilité et la transition énergétique. L’IA peut aussi être développée dans le secteur public. Le défi sera de fédérer les forces. » ● Géry Brusselmans L’IA pour des diagnostics médicaux et les investissements On résume souvent l’intelligence artificielle à un cerveau numérique capable de réfléchir comme l’être humain. Les domaines d’application les plus tangibles de l’IA sont par exemple la messagerie intelligente, le robot doué de sentiments ou encore le joueur d’échec virtuel capable d’apprendre de ses erreurs. C’est la partie émergée de l’iceberg. L’IA occupe déjà la majorité des secteurs d’activité et sa croissance est exponentielle depuis quelques années. Des mastodontes comme Google ou Amazon misent d’ailleurs des millions de dollars dans des développements à découvrir ces prochains mois et années. En médecine, on pense à des systèmes experts d’aide au diagnostic, dont certaines machines évalueraient déjà mieux les patients qu’un médecin ! Dans le domaine bancaire et financier, il existe déjà des systèmes d’intelligence artificielle capables d’évaluer des risques liés à l’octroi d’un crédit ; en droit, des programmes pour aider à la décision judiciaire ou trancher des cas simples. Des médias utilisent même des ordinateurs pour rédiger des articles en compilant des données ou des articles déjà publiés. « Si l’on voit le marché de l’intelligence artificielle éclore maintenant, c’est surtout parce que nous avons la puissance de calcul, les algorithmes et les données », avance Didier Ongena, (Microsoft). « Maintenant que nous avons les capacités, il faut du leadership. Il faut que les dirigeants d’entreprises et le gouvernement puissent utiliser l’IA. Si les grandes entreprises et pouvoirs publics décident de transformer les choses à Bruxelles, il y aura un effet domino. Sans oublier que l’intelligence artificielle est indispensable pour la compétitivité future des entreprises. » D.R. Emploi & formation La formation en alternance, un excellent outil de recrutement Recruter du personnel qualifié. Investir dans la formation d’un jeune et bénéficier de son savoir-faire en retour. Être accompagné et soutenu financièrement dans cette action citoyenne. Trouver la perle rare et vouloir la garder. Avec la formation en alternance, tout cela devient possible. (Coproduction) A ujourd’hui, quand on parle de compétences, on parle non seulement des compétences techniques (les savoirs), mais aussi des savoir-faire et des savoir-être. Être capable de solidarité, avoir l’esprit d’équipe, savoir respecter un cadre… sont autant d’aspects nécessaires à l’intégration et à la réussite professionnelle. Ces différentes dimensions sont inscrites dès le départ dans le dispositif de formation en alternance, et c’est là l’une des grandes forces de cette formule d’apprentissage. D’une part, grâce au temps de formation en entreprise et, d’autre part, parce que les formateurs sont tous des professionnels en activité. Dans certains secteurs (notamment la construction, la coiffure et la boucherie), les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter du personnel qualifié de qualité. C’est entre autres ici que le rôle essentiel de la formation en alternance prend tout son sens. En effet, ce dispositif permet aux apprenants d’acquérir pendant trois ans les compétences liées au métier, mais aussi des compétences spécifiques liées à la vie de l’entreprise. Pour une entreprise, engager un apprenant en alternance, c’est avoir l’opportunité de le former à ses propres besoins à un coût très faible, et de bénéficier en plus d’un soutien octroyé par les pouvoirs publics. Une réponse à la problématique des métiers en pénurie Aujourd’hui, près de 80 métiers sont identifiés comme critiques ou en pénurie. La formation en alternance est une réponse à cette problématique. Toutefois, pour que cela fonctionne, il faut que les entreprises jouent le jeu. Il est important de développer des accords avec les secteurs afin qu’ils soutiennent les organismes de formation et inversement. Il y a parfois des freins par rapport au temps nécessaire pour encadrer un jeune, mais à long terme, le jeu en vaut la chandelle. D’autant que l’on ne ‘place’ pas un apprenant en alternance Vincent Giroul (à gauche) et Emmanuel Baufayt comme ça. L’entreprise est soutenue tout au long du parcours de l’apprenant, aussi bien sur les aspects administratifs que dans l’accompagnement pédagogique. Le système de la formation en alternance est encore un peu méconnu des entreprises bruxelloises. C’est dommage car cette logique de formation répond vraiment à leurs attentes. Dans notre pratique, nous échangeons beaucoup avec les entreprises pour connaître leurs besoins, anticiper les évolutions des métiers et adapter notre offre en fonction. Une autre force de la formation en alternance est de pouvoir mettre sur pied des nouvelles formations assez rapidement pour répondre aux besoins de demain. Par ailleurs, 80 % des diplômés de la formation en alternance trouvent un emploi durable dans les 6 mois dans le secteur d’activité auquel ils ont été formés. Cela révèle un niveau de qualité à la sortie qui est vraiment valorisé par les employeurs eux-mêmes. Actuellement, l’efp collabore avec 3.000 entreprises partenaires et souhaiterait élargir encore ce réseau. Plus il y aura d’entreprises prêtes à accueillir des apprenants, plus ce mode de formation pourra se développer. Le challenge sera de réussir à mobiliser les plus grosses structures, qui sont actuellement un peu absentes du dispositif de formation en alternance. C’est du win-win pour les jeunes et pour les entreprises. Par ailleurs, former un jeune, c’est aussi une action citoyenne et un engagement pour l’avenir. L’appel est donc lancé. ● Vincent Giroul, Directeur de l’efp Emmanuel Baufayt, Conseiller Chef de service de la formation professionnelle Info : www.efp.be ❙ 43 © Getty
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Emploi & Formation Fondation pour l'Enseignement : cinq années de rencontres école-entreprise Le 28 avril, pour ses cinq ans d'existence, la Fondation pour l'Enseignement organisait à Flagey une séance académique intitulée « S'Entreprendre à l'École ». Tous ses partenaires y étaient présents : pouvoirs organisateurs de l'enseignement en Communauté Wallonie-Bruxelles, enseignants, fondations amies, association et bien entendu des représentants des entreprises (dont Beci, membre fondateur). transversales sont celles qui permettent de se réaliser au travail, avec les collègues, autour d'un projet commun. » O n y a notamment abordé le Pacte d'Excellence avec Laurent de Briey, chef de cabinet de la Ministre de l'Education Marie-Martine Schyns, les bonnes pratiques et parcours de formation écoles-entreprises, avec les points de vue académiques, d’entrepreneurs et d'acteurs dans les projets soutenus par la Fondation. Pacte d'Excellence « La Fondation pour l'Enseignement, c'est la rencontre des employeurs et des écoles », nous a confié en aparté Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation, pour qui le Pacte d'Excellence fut l'un des plus gros dossiers des dernières années. « Si les PO, les parents et syndicats se mettent d'accord sur une feuille de route, alors la Fondation se rend disponible pour faire avancer les travaux, apporter son expertise là où c'est nécessaire. Elle ne soutient pas forcément tous les aspects du Pacte, mais bien ce qu'ont décidé les acteurs comme un équilibre global. Par exemple, elle ne s'exprime pas sur la durée du tronc commun jusqu'à 15 ans, qui fait polémique. » La Fondation a également apporté un certain nombre d'éléments concrets, souligne Olivier Remels : « Notamment en termes de renfort des savoirs de base, d'esprit d'entreprendre, de formation continue des enseignants... L'objectif est aussi de permettre une meilleure employabilité des jeunes. Attention, nous ne faisons pas de ‘l'adéquationnisme’. Nous ne voulons pas former de bons petits soldats pour remplir les usines, au détriment de la formation et de la culture générales. Au contraire, nous voulons que chaque jeune puisse s'épanouir durablement. Les compétences 44 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 La révolution numérique à l'école Il faut donc renforcer ces compétences transversales, notamment la culture générale des métiers et du numérique. « Le recours au numérique a de multiple facettes : comme sujet pédagogique, comme accès à l'information, comme support pédagogique (tableaux numériques, tablettes, smartphones...) ; et enfin, c'est un support à la gouvernance et à la simplification administrative dans l'enseignement. À l'instar des plans de pilotage qui autonomisent et responsabilisent les écoles. » Car dans le monde du travail, on n'échappe plus au digital, y compris au-delà des métiers qui lui sont propres. « De plus De gauche à droite : le secrétaire général de la Fondation Olivier Remels, le nouveau président Thierry Castagne et son prédécesseur Luc Willame. Thierry Castagne succédera à Luc Willame À l'occasion de cette journée académique, le président de la Fondation pour l'Enseignement, Luc Willame, a dressé un discours inaugural en forme de bilan de ces cinq ans d'activités. Mais c'était aussi un discours d'adieu : il a annoncé que Thierry Castagne, ex-président d'Agoria et CEO de Technifutur, lui succédait. Luc Willame continuera toutefois à siéger au CA. Trois projets-pilotes soutenus par la Fondation en plus, les autres métiers sont transformés par le numérique : menuisier, cariste, conducteur de chantier, etc. La Fondation insiste beaucoup sur ce point et s'est ainsi associée avec l'ASBL EducIT, pour former des pédagogues, des professeurs et impliquer les élèves. C'est l'objet du projet ‘Rentrée Numérique‘, qui sera lancé en septembre dans une demi-dizaine d'écoles. » Former et informer Autre angle d'attaque : informer les élèves sur les possibilités de carrières et de formations. « Le futur tronc commun est pluridisciplinaire et doit permettre aux élèves de se construire un parcours personnel positivement orientant. Il faut donc investir dans l'information pertinente sur les filières et métiers. Le passage du général vers le qualifiant ne doit plus être ressenti comme une relégation. Les enfants auront l'occasion de maturer leur choix après avoir touché aux formations techniques, technologiques, numériques... » Et l'esprit d'entreprendre dans tout cela ? C'est avant tout apprendre à apprendre, un précepte validé dans des initiatives comme Cokleeco et Story-me, soutenues par la Fondation. « Les enseignants et les élèves seront acteurs de leurs compétences : créativité, travail en équipe. Sans oublier les plans de formation continue en entreprise pour les enseignants, tel le projet-pilote Entr'Apprendre (voir encadré, ndlr). » Les entreprises : plus que des partenaires La Fondation pour l'Enseignement ne travaille pas en vase clos : elle est avant tout un lieu d'échange entre employeurs, écoles, associations et experts, dont les initiatives sont soutenues financièrement par des acteurs philanthropiques. « En cinq ans, nous avons bien travaillé », conclut le secrétaire général de la Fondation. « Mais cela reste un défi de faire correspondre offres et manières d'enseigner avec les besoins des employeurs et l'épanouissement des élèves... et futurs salariés. Nous insistons tout particulièrement sur l'importance de l'implication des entreprises dans nos travaux. Nous comptons sur elles pour continuer à soutenir ces initiatives citoyennes. » Cédric Lobelle 5 ans Entr'Apprendre : les enseignants en stage en entreprise. Entr'Appprendre est un programme de formation continue lancé en 2015, coordonné avec l'IFC (Institut de la Formation en Cours de Carrière) et les instituts de formation continue des différents réseaux d'enseignement francophone. Il permet aux enseignants du secondaire qualifiant d'effectuer des stages en entreprise afin de mieux appréhender le métier et le milieu professionnel auxquels ils préparent leurs élèves. Ces derniers pourraient d'ailleurs y effectuer eux-mêmes un stage. Plus de 300 enseignants y ont déjà participé ; 25 entreprises de l'industrie technologique, de l'économie, des sciences appliquées, de la construction et de l'hôtellerie-alimentation font partie du programme. Info : www.entrapprendre.be Story-me : développer ses compétences entrepreneuriales. Projet-pilote de trois ans destiné aux élèves de l'enseignement technique et professionnel de la Région bruxelloise, Story-me a été lancé en septembre 2017 par huit acteurs philanthropiques et onze associations. Il propose de développer les compétences entrepreneuriales des élèves (prise d'initiatives, créativité, persévérance, esprit d'équipe…) en les faisant travailler sur un projet selon les méthodes de pédagogie active. Dix écoles bruxelloises y participent en 2018-2019, pour 2.000 élèves impliqués, ainsi que 120 directeurs et enseignants qui ont déjà été spécialement formés. Info : www.story-me.be. Cokleeco : repérer les meilleures pratiques écoleentreprise. Sous le nom très champêtre Cokleeco (building COmmon KnowLEdge between Education and COmpany) se déploie un programme européen Erasmus+ qui vise à repérer les bonnes pratiques régissant les relations entre écoles qualifiantes et entreprises. Créé à Lyon en 2016, il doit notamment aider à améliorer l'employabilité et l'esprit d'entreprendre des futurs diplômés. La Belgique y participe avec l'Espagne, l'Italie, la France et la Pologne. La Fondation pour l'Enseignement est un des partenaires. En mai 2018, plus de 45 « bonnes pratiques » avaient déjà été mises en commun. Et en novembre 2018, un parcours de formation pour enseignants a aussi été co-construit, activant des initiatives locales dans les pays participants. Infos : www.fondation-enseignement.be/node/262 ❙ 45
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Emploi & formation Intelligence culturelle et collaboration La diversité de Bruxelles se retrouve dans le personnel des entreprises. Faut-il former les cadres à la collaboration par-delà les cultures ? Comment respecter d’autres cultures sans compromettre les activités ? Deux experts se penchent sur ces questions. B ien des entreprises sous-estiment l’impact des différences culturelles sur le travail, selon Marco Hellemans, un expert en communication interculturelle qui encadre des expatriés, des managers et leurs équipes. « Ces différences sont sources de malentendus, voire de chocs culturels, de conflits et d’erreurs. Dans notre monde globalisé, la diversité concerne autant votre personnel que votre clientèle. D’où la nécessité de développer une intelligence culturelle. » Marco Hellemans insiste, en tant que coach, sur le lien avec l’éducation : « Cette éducation est le système d’exploitation de votre cerveau. Elle fonctionne à l’arrière-plan et vos réactions spontanées proviennent de ce subconscient. Elles semblent logiques et universelles, mais c’est un leurre. Si pour vous, le contraire de la mort, c’est la vie, pour un Asiatique, c’est la naissance. Le temps des Occidentaux est rectiligne, celui des Asiatiques est circulaire. Les Chinois et les Japonais apprennent dans l’enfance qu’ils ont deux yeux et deux oreilles, mais seulement une bouche. Dès lors, ils regardent et écoutent beaucoup, mais parlent peu. Ils réfléchissent avant de parler et se taisent parfois durant un dialogue pour réfléchir à la réponse. » L’intelligence culturelle, c’est de la compréhension pour les différences. Marco Hellemans préfère le terme ‘smartotype’ à celui de ‘stéréotype’, qui généralise et dénigre. L’identification et l’analyse objective des différences culturelles pertinentes aboutissent à des ‘smartotypes’ utiles. « L’objectif consiste à respecter certains codes sociaux et à les synchroniser avec d’autres, pour faire preuve de respect. C’est comme lors d’une fusion d’entreprises : on garde les meilleures pratiques de chacune. La même méthode peut s’utiliser au sein d’une équipe diversifiée. Si vous faites preuve d’ouverture, les collègues auront tendance à faire de même. Après tout, la devise de la Belgique, c’est ‘L’union fait la force’. » Un langage commun Houssein Boukhris est formateur et consultant en gestion de la diversité et communication interculturelle. Il déclare que la diversité est enrichissante si on permet aux gens d’être eux-mêmes, sans que cela ne perturbe la collaboration et les performances. Il reconnaît toutefois que des malentendus peuvent surgir lorsqu’on met côte à côte des gens de cultures différentes. « Je constate surtout des problèmes de communication quand il n’y a pas de langue commune, que ce soit le français ou le néerlandais. Spontanément, les gens parlent leur propre langue avec des gens de leur pays ou région, mais c’est frustrant pour les autres, qui se sentent exclus et qui considèrent à raison que c’est un manque de respect. Veillez donc, pendant les heures de travail, à parler une langue que tout le monde comprend. » L’interprétation des normes et valeurs est une autre source de frictions. « Prenons l’exemple des dames qui se sentent discriminées lorsqu’un musulman très conservateur les sa46 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 © Getty lue sans vouloir leur serrer la main », explique Boukhriss. « Une femme émancipée y voit un manque de respect, alors que l’homme la salue aimablement, mais préfère ne pas donner la main par Houssein Boukhris respect pour la femme, et plus particulièrement sa propre épouse. » Les mêmes règles du jeu Comme son collègue Hellemans, Houssein Boukhriss estime qu’une bonne compréhension des autres cultures, religions et contextes est indispensable pour décider si on accepte ou non un certain comportement. Les chefs d’équipe doivent évaluer correctement les raisons pour lesquelles des collaborateurs s’énervent. Cherchons le juste milieu : prendre en compte les gens, sans compromettre le travail. M. Boukhriss insiste sur le professionnalisme. « Dans la vie privée, vous décidez qui vous fréquentez, mais au travail, vous ne pouvez pas choisir vos collègues. Vous êtes payé pour collaborer, ce qui implique du respect mutuel. La loi stipule que vous n’avez pas le droit de harceler, d’intimider ou de discriminer des collègues en raison de leurs différences. » Le formateur souligne aussi la nécessité de limites claires. « Les collaborateurs sont loyaux et satisfaits s’ils se sentent respectés dans ce qu’ils estiment important. Mais ce respect doit être réciproque. Les membres d’un club doivent respecter les règles du jeu. En entreprise, il faut respecter le règlement intérieur et les prescriptions légales en matière d’hygiène et de sécurité. Certaines entreprises exigent la neutralité en matière de religion et d’idéologie lorsque leurs collaborateurs entrent en contact avec les clients. Certains travailleurs se sentent parfois brimés, parce qu’ils ne peuvent par exemple pas porter le foulard. Veillez par ailleurs à ce que la continuité des activités ne soit pas compromise. Si vous employez beaucoup de collaborateurs musulmans, vous ne pouvez pas leur offrir à tous au même moment des congés pour l’une ou l’autre fête religieuse. » Le bandana de l’entreprise L’organisation qui voit s’accroître sa diversité interne peut adapter progressivement sa culture à la nouvelle situation. Comme le dit M. Boukhriss, « Certaines entreprises prévoient un espace de prière et autorisent la prière durant les pauses. En accordant cela aux musulmans, vous suscitez leur bonne volonté. Je citerai encore Ikea et quelques grandes entreprises de nettoyage qui proposent des foulards de type bandana, pas trop voyants et assortis à l’uniforme. Les collaboratrices concernées sont contentes que leur chevelure soit couverte, tandis que les clients remarquent à peine qu’elles portent le foulard. » Le patron peut considérer comme refus de travail des musulmans qui s’esquivent durant les heures ouvrables pour aller prier. « Le collaborateur n’a dans ce cas pas le droit de se plaindre », estime M. Boukhriss. « Cela s’applique aussi au musulman qui travaille en boucherie et qui doit s’occuper de la découpe de viande de porc. Soit il l’accepte, soit il conclut que cet employeur ne lui convient pas. » Un oui qui n’en est pas un Imaginons que vous ayez une équipe de projet d’origines multiples : des Belges de souche et des personnes d’origines africaine et asiatique. Ces personnes ont des conceptions différentes du temps. Marco Hellemans cite l’exemple d’une formation UCM pour des non-Européens qui veulent lancer une entreprise en Belgique. « Les formateurs étaient d’ici, tandis que les clients étaient surtout originaires du Maroc et du Congo. Les formateurs ont constaté que les Congolais cherchaient constamment des prétextes pour éviter d’établir un plan d’affaires. J’ai expliqué que cela n’avait rien à voir avec de la paresse ou de la mauvaise volonté. Les Congolais ne savent pas ce qu’ils vont faire la semaine suivante et a fortiori, ce qu’ils doivent mettre dans un plan d’affaires. Dès lors, lorsque les formateurs ont expliqué au préalable qu’il est malheureusement nécessaire ici de réfléchir à ce que l’on veut atteindre dans l’avenir, les choses sont devenues plus faciles. » M. Hellemans attire aussi l’attention sur la vision plus systématique qu’ont les Asiatiques. Ils veulent à tout moment garder une vue d’ensemble du contexte dans son entier. « Lorsqu’on donne un briefing à un Asiatique, il ne suffit pas de dire que le travail doit être terminé pour le lendemain. Il faut aussi expliquer les antécédents du dossier et ce qui devra encore se faire par la suite. Il faut enfin préciser les conséquences d’une exécution tardive. Un Asiatique n’admettra jamais qu’il n’est pas au courant, parce que cela équivaut à perdre la face. Il ne dit jamais non (ce mot n’existe même pas en mandarin). Et lorsqu’il dit oui, cela ne veut pas dire qu’il est d’accord, mais qu’il a entendu. Il faut pouvoir décoder ce genre de choses pour travailler avec eux. » ● Marco Hellemans Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 47 D.R. D.R.
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Entreprendre Revenus en droits d’auteur : quelles opportunités ? La Belgique a adopté en 2008 une fiscalité favorable sur les revenus de droits d’ auteur perçus par une personne physique. Ce nouveau régime s’applique aussi bien aux artistes qu’aux autres professionnels créatifs (journalistes, traducteurs, informaticiens, etc.). Vu son attractivité, certains abus ont été constatés, que le fisc s’applique à combattre. Il convient donc d’être prudent afin d’éviter un amer redressement fiscal. Juriste spécialisé en la matière, Don Cassiers, de l’agence de services juridiques GOlegal, nous éclaire. Que recouvre le droit d’auteur ? Le droit d’auteur couvre tant des droits patrimoniaux pouvant être cédés et monétisés que des droits moraux tels que le droit au nom. Ces droits naissent automatiquement et sans formalité dès qu’une création originale (qui est marquée de l’empreinte de son créateur) est mise en forme, c’est-à-dire perceptible par la vue, l’ouïe ou le toucher. Sont notamment couverts : une chanson, un texte, un programme informatique, un logo ou un site internet. Une partie de ce que gagne une personne physique peut, via un contrat de concession de droit d’auteur, être considérée comme des redevances de droits d’auteur et non du revenu professionnel, et bénéficier d’une fiscalité adoucie. Sous quelles conditions est-il possible de profiter de ce régime ? A priori, tout auteur peut s’en prévaloir. Sur le fond cependant, il existe deux conditions à prendre en compte. Les revenus d’une part : si ceux-ci sont trop faibles, l’optimisation de leur imposition a peu de sens. La créativité d’autre part : une dose certaine de créativité est indispensable pour justifier l’utilisation de ce régime. Certaines activités ne comportent d’évidence aucun droit d’auteur, mais la distinction est parfois subtile ; ainsi, ce n’est pas parce que deux personnes écrivent 10 pages de texte qu’elles méritent toutes deux des droits d’auteurs ou au même degré d’intensité : la créativité présente dans les pages d’un écrivain n’est pas celle de la notice d’un médicament. En pratique, l’intérêt du régime peut se confirmer lorsqu’un revenu existe, même s’il est mineur, à condition que la part de créativité soit, 48 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 elle, importante ; à l’inverse, il est possible de l’envisager pour un profil avec une créativité marginale mais disposant de revenus significatifs (exemple : le commercial d’un hedge fund). Entre les deux, nous trouvons des profils très variés tels que CEO, journalistes, programmateurs informatiques, spécialistes en marketing, chefs de projets... Quels sont les points de vigilance pour s’assurer que l’optimisation se fasse en toute légalité ? D’abord, il est indispensable de s’assurer d’une évaluation rigoureuse, personnelle et sur mesure de sa propre créativité. Cette phase préalable permet, en cas de contrôle fiscal, de démontrer comment les prestations couvertes par le droit d’auteur ont été identifiées et valorisées. Ensuite, il y a la possibilité de demander un ruling au Service des Décisions Anticipées du fisc : dans quelques cas, il peut être intéressant de demander la validation anticipative du contrat. Cela a pour avantage d’apporter une sécurité élevée – pas absolue – mais a pour triple inconvénient de coûter plus cher, de prendre du temps et de donner l’occasion au fisc de raboter l’avantage fiscal que le contrat contient. Enfin, il y a l’appel aux services d’une agence comme la nôtre qui maîtrise la législation et la jurisprudence relative et en fait une application raisonnable. Sans vouloir faire une publicité excessive pour nos services, je puis dire que c’est le meilleur compromis entre la rentabilité et la sécurité juridique. ● Info : https://golegal.be Didier Dekeyser © Getty Entreprendre Les premiers hub.awards distingueront les entreprises bruxelloises L’Agence bruxelloise pour l’Accompagnement de l’Entreprise, hub.brussels, vient de lancer les hub.awards qui vont récompenser six entreprises bruxelloises dans différentes catégories. Présentation par la directrice générale, Isabelle Grippa. Le 20 juin prochain, seront remis à Bozar les premiers hub.awards. De quoi s’agit-il ? « Ce sont, en quelque sorte, les prix qui succèdent aux Brussels Best Exporters organisés auparavant par Brussels Invest & Export. La dernière édition s’est déroulée en 2017. Nous avons décidé de les relancer en élargissant le nombre de récompenses. Ils seront décernés par hub.brussels qui est le fruit de la fusion d’Atrium, de Bruxelles Invest & Export et d’Impulse. L’agence représente au total 320 personnes – dont un quart au sein des bureaux d’attachés économiques et commerciaux répartis partout dans le monde – qui sont au service des entrepreneurs et de l’entreprise durant tout son cycle de vie. L’organisation et la remise des hub.awards ont un double but : valoriser les entreprises bruxelloises et profiter de l’événement qui prendra place dans la grande salle Henry Le Bœuf pour présenter l’étendue de notre offre pour les entreprises bruxelloises. » Six catégories ont été retenues, quelles sontelles ? « Start, Grow, Invest, Export (biens et services) et un grand prix du public. Start s’adresse aux entreprises qui viennent de se lancer et qui ont moins de trois ans d’existence ; Grow aux entreprises qui ont plus de trois ans d’existence ; Invest concerne les investisseurs étrangers qui se sont établis à Bruxelles ; Export récompense les sociétés exportatrices et se divise en deux prix : un pour les biens et un pour les services. Enfin, un grand prix sera également décerné par un vote du public. En ce qui concerne les 5 autres prix, c’est un jury composé d’acteurs bruxellois tant privés que publics liés au monde de l’entreprise qui choisira. L’appel à candidatures a été officiellement lancé le 16 avril et se clôture le 22 mai. » Quelles sont les critères pour participer à cette première édition ? « D’abord être une PME qui a son siège social à Bruxelles, sauf pour le prix Invest qui s’adresse à tout type d’entreprise ayant un siège d’exploitation à Bruxelles. Ensuite, il y a également des valeurs qui sont mises en avant. Nous souhaitons valoriser des entreprises qui prônent une consommation éthique, durable et locale. On peut aussi mentionner qu’elles doivent présenter un caractère original et/ou innovant. Plus globalement, il convient qu’elles répondent aux quatre valeurs que sont l’innovation, l’audace, l’inspiration et l’ancrage bruxellois. » Pouvez-vous un peu plus détailler ces quatre valeurs ? « L’innovation est perçue au sens large et vise tout ce qui peut impacter la société d’un point de vue environnemental, social ou technologique. L’audace concerne plus spécifiquement des PME qui affichent une vision, un positionnement alternatif, qui prennent des risques. Le caractère inspirant a pour objectif de soutenir des projets et des business models porteurs, notamment dans le caractère durable et/ou éthique de leur activité. Enfin, il s’agit évidemment de promouvoir l’image de Bruxelles et de contribuer à son développement socio-économique. » C’est finalement l’objectif de ces hub.awards ? « En effet, d’une part, nous exposons des success stories bruxelloises et valorisons au travers de ces prix nos entreprises ; d’autre part, nous mettons l’accent sur l’image internationale de Bruxelles et ses atouts susceptibles d’attirer de potentiels investisseurs. Ces prix visent à maximiser la visibilité des lauréats et plus largement des entreprises bruxelloises auprès des Bruxellois et Bruxelloises mais également au-delà. » ● Info : www.hub.brussels/hubawards2019 Guy Van den Noortgate Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 49
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Transition Le diesel, coupable de tous les maux ? Longtemps promu comme le meilleur choix environnemental et économique, le moteur diesel est devenu le « vilain », à l’aune de son impact sur la qualité de l’air. Plus de 250 villes européennes, dont Bruxelles, imposent aujourd’hui des restrictions à la circulation de certains véhicules diesel, voire essence. Certains pays envisagent même, à terme, d’interdire leur vente. Si l’on veut comparer essence et diesel, il faut tenir compte à la fois du rendement moteur et de la consommation spécifique. Le rendement moteur traduit le rapport entre la quantité d’énergie produite par la combustion du carburant et la quantité d’énergie mécanique qui en résulte. À cet égard, le fonctionnement des moteurs diesel et essence diffère : dans les moteurs essence, le mélange air-carburant est injecté à basse pression et allumé par une étincelle. Dans les moteurs diesel, la combustion est enclenchée par l’injection d’air à haute pression, dont la surchauffe provoque l’ignition du carburant. Le rendement est bien meilleur pour le diesel : 42 %, contre 35 % pour l’essence. En termes de consommation spécifique également, l’avantage est au diesel, dont la consommation est de 20 à 30 % inférieure à celle d’un moteur essence, à cylindrée égale. Les émissions de CO2 par km sont donc aussi inférieures à l’essence, de 15 à 25 %. Pollution Mais si les moteurs diesel sont plus performants en termes de rendement, de consommation et d’émissions de CO2 , où est le problème ? C’est que le diesel produit beaucoup plus de particules fines et d’oxydes d’azote (NOx) : des molécules nocives, dont certaines sont de puissants gaz à effet de serre. D’où l’obligation d’équiper ces moteurs d’un filtre à particules et d’une vanne EGR. L’entretien régulier de ces systèmes est essentiel pour qu’ils restent efficaces et limitent les émissions nocives. Cela dit, les moteurs essence modernes, à injection directe, rejettent également des particules fines. D'où l'obligation prochaine de monter des filtres également sur ces moteurs. P our l’heure, l’essence a le vent en poupe et les ventes de diesel diminuent constamment. Mais qu’en est-il exactement de leurs performances environnementales comparées ? Et quelles sont les principales différences entre ces deux carburants ? Diesel et essence sont issus d'un processus de raffinage du pétrole. Leur combustion, notamment dans les moteurs de nos véhicules, est responsable d’environ 30 % des émissions de gaz à effet de serre bruxelloises, et presque un quart des émissions européennes. Précisons qu’il existe aussi du diesel synthétique, produit à partir de biogaz, de gaz naturel, de charbon, de biomasse gazéifiée ou d’autres matières végétales. Ainsi, la consommation de biocarburants dans les véhicules diesel a absorbé environ 46 % de l'huile de palme utilisée dans l’UE en 2015. Alors, faut-il bannir le diesel ? Pas si simple... Selon les objectifs poursuivis, le diesel peut s’avérer un meilleur choix que l’essence. Les alternatives électriques, hybrides ou autres sont de plus en plus nombreuses et accessibles, mais il reste du chemin avant qu’elles se généralisent. Le choix reste limité pour les utilitaires (camions, tracteurs...) et les infrastructures de recharge ne sont pas encore disponibles à grande échelle. Les recherches se poursuivent pour développer de nouveaux carburants performants et moins polluants. Par ailleurs, les nouvelles normes européennes (Euro VI et Euro VId) limitent strictement les émissions de NOx et suies. In fine, la solution aux défis environnementaux ne se réduira pas à l’interdiction de l’un ou l’autre type de carburant. Il s’agira plutôt de choisir un mix des meilleures technologies disponibles en fonction des besoins et usages, et surtout d’un profond changement des comportements. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; T +32 2 643 78 26 50 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 BRUXELLES A DE L’OR PLEIN LES TOITS ! Combien pourraient rapporter des panneaux solaires sur votre toit ? Faites le test sur cartesolaire.brussels
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Starter XRintelligence : immersions digitales Jean-Bastien Voisin et Thierry Jourquin viennent de lancer XRintelligence, un centre d’expertise destiné à faire découvrir la réalité étendue, imaginer de nouvelles expériences immersives pour les consommateurs et développer des solutions agiles pour les marques et les médias. J ean-Bastien Voisin et Thierry Jourquin sont tous deux actifs depuis des années dans le marketing, le premier avec un profil technologique, le second avec un profil commercial et marketing. Jean-Bastien Voisin figure parmi les pionniers de la réalité virtuelle en 3D. Il s’est notamment illustré dans le domaine des biens de consommation courante (Consumer Packaged Goods), notamment pour le compte de P&G dont il créa la première boutique virtuelle. Pour sa part, Thierry Jourquin a travaillé dans le secteur des médias et de la communication au sein de grands groupes dont RTL, Vivendi, UBM, Roularta et Kinepolis. C’est donc autour de la réalité étendue (XR ou extended reality) qu’ils se sont retrouvés. « La réalité étendue regroupe la réalité virtuelle ou virtual reality (VR), la réalité augmentée ou augmented reality (AR) et la réalité mixte ou mixed reality (MR) », expliquent-ils. « Notre objectif vise à nous positionner comme un centre d’expertise en VR et AR et préfigurer l’expérience ‘shopper’ de demain en créant une plateforme de XR marketing. » XRintelligence s’adresse aux agences créatives, digitales, médias ainsi qu’aux annonceurs. Officiellement lancée le mois dernier, la jeune entreprise a déjà prospecté ces différents clients potentiels et l’accueil est plus que favorable, les agences comprenant rapidement la valeur ajoutée de la XR et l’intérêt de l’intégrer à leur stratégie digitale. Sans l’évoquer directement, les deux fondateurs effectuent quelque part un travail d’évangélisation en détaillant le nouveau monde post-digital qui se dessine et dans lequel l’intelligence artificielle jouera un rôle de plus en plus important, même s’il reste encore clairement à définir selon les domaines d’application. Mais nous n’en sommes pas encore là et XRintelligence entend d’abord apporter à ses clients ainsi qu’aux clients de ses clients de véritables expériences digitales et immersives. « La XR permet notamment de tester un concept ou un produit plus rapidement », précise Jean-Bastien Voisin. « AinJean-Bastien Voisin (à gauche) et Thierry Jourquin. si, les processus des entreprises peuvent être accélérés et l’on peut affiner le ‘time to market’. Cette approche réduit les délais ainsi que les budgets. Nous accompagnons les clients dans la découverte de leurs besoins ainsi que ceux de leurs utilisateurs. Dans le cadre de cette démarche, nous allons déployer des applications et développer des solutions agiles. » La palette des services que peut offrir XRintelligence est assez large et des exemples sont visibles sur son site internet. Tant les services que les domaines d’application sont, en effet, multiples. Mentionnons – et la liste est loin d’être exhaustive – le commerce électronique, les campagnes publicitaires, la réalité augmentée mobile, les magasins virtuels ou encore des études de marché. « Cette réalité augmentée offre un nouvel espace aux marques afin de réaliser leurs campagnes. Les expériences immersives vont transformer la relation du consommateur avec les marques. De nouvelles opportunités s’ouvrent pour les annonceurs et les agences. » ● Info : www.xrintelligence.be Guy Van den Noortgate Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ 52 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 FACTURE ÉNERGÉTIQUE Bénéfi ciez d’un soutien à l’investissement pour les PME et les TPE Prix de l’énergie à la hausse, impératifs climatiques, attentes des clients… L’heure est plus que jamais à la réduction de la consommation d’énergie. Pour vous aider à investir, la Région de Bruxelles-Capitale a débloqué 1.350.000 €, afi n de fi nancer des travaux de réduction de votre consommation d’énergie. Petit tour d’horizon des conditions d’octroi. Pour qui ? Vous êtes commerçant, artisan, profession libérale, PME, mais aussi maison de repos, entreprise de travail adapté ou centre culturel, par exemple, en Région bruxelloise ? Ce soutien à l’investissement vous concerne. Il vient, en eff et, compléter le Pack Energie qui, depuis septembre 2018, permet aux PME et au secteur à profi t social de bénéfi cier d’un coaching énergétique gratuit. Ce service vous est proposé par les fédérations UCM et Comeos, pour les petites et moyennes entreprises jusqu’à 250 ETP, et par Bruxeo et Santhea pour le secteur à profi t social. Et vous ne devez pas forcément être membre d’une de ces fédérations pour en bénéfi cier. Pour quels travaux ? Grâce au Pack Energie, vous disposez gratuitement d’un diagnostic et de recommandations de gestion et d’investissements pertinents pour réduire votre consommation d’énergie. Cela peut aller d'un nouvel éclairage à une nouvelle chaudière en passant par des équipements collectifs et industriels. Vous pouvez alors bénéfi cier, sous conditions, d’un soutien à l’investissement qui couvre de 30 à 40% des montants éligibles, avec un plafond de 15.000 € TTC par an. Concrètement Sur base du diagnostic énergétique de votre local, réalisé ou validé par la fédération de votre secteur, vous adressez à Bruxelles Environnement, avant les travaux, un dossier de demande de promesse de soutien. Une fois votre dossier accepté, Bruxelles Environnement vous adresse une lettre de promesse et vous pouvez commencer les travaux. Vous avez ensuite 18 mois pour les réaliser et demander la liquidation du montant du soutien. Et rapidement, vous voyez votre consommation d’énergie baisser : une très bonne nouvelle pour votre facture et pour l’environnement ! A qui s’adresser ? ➜ Pour le commerce et les services : Comeos - Sophie Tielemans sophie.tielemans@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Pour les TPE/PME, indépendants et professions libérales : UCM – Victoria Whitelaw victoria.whitelaw@ucm.be● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Pour le secteur à profi t social : Bruxeo - Muriel Jadoul energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Pour les institutions de soins de santé : Santhea - Patrick Herinckx patrick.herinckx@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 87 Avec le soutien de BRUXEO
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Entreprendre ABA : quand le rebond rend hommage à Walthéry Petit événement, fin mars chez Beci : en marge du programme reStart – qui accompagne les entrepreneurs ayant fait faillite – était présenté un album de BD en hommage au dessinateur Walthéry. Quel rapport ? « Hommage collatéral » est la première production de la nouvelle ASBL ABA, née de l'union de deux créatifs passés par la case reStart, Olivier Ghys et Michèle Lahaye. «L' échec est un diplôme » ou « Échouer, apprendre de ses erreurs et rebondir » : les slogans du programme reStart de Beci parlent d'eux-mêmes. Existant depuis deux ans, ce précieux outil, créé pour épauler tant humainement que professionnellement les entrepreneurs faillis de notre capitale (Bruxelles a compté l'an dernier 3000 liquidations) méritait forcément une attention. Destiné à aider, sensibiliser et accompagner des personnes soucieuses de relancer une activité économique, reStart a accueilli 120 profils, dont la moitié ont déjà retrouvé un nouvel emploi. « Ces premiers résultats sont très positifs », commentait, en guise d'introduction, son coordinateur Eric Van den Bemden, lui-même issu du monde entrepreneurial, ajoutant : « Nous restons présents pour recevoir des gens, les aider à grandir – en les coachant, par exemple – pour se relancer, tout en dédramatisant certaines situations. » Fruit concret, parmi d'autres, de ce nouveau programme solidaire : la naissance de l'ASBL ABA, qui en a profité pour dévoiler un album BD, « Hommage collatéral », qui a la particularité de parodier les célèbres Natacha et Rubine, deux personnages créés par le dessinateur liégeois François Walthéry. Cela en présence des initiateurs, employés de l'association, Olivier Ghys et Michèle Lahaye, un tandem soucieux de promouvoir notre patrimoine culturel à travers des artistes, de leur coach et présidente de l’association Moira Wrathall, ainsi que des auteurs de l'ouvrage, Bruno Gilson et Dragan Lazarevic. Une présentation à laquelle assistaient plusieurs autres entrepreneurs concernés par le programme reStart, dans une ambiance Les auteurs d’« Hommage collatéral », Bruno Gilson et Dragan Lazarevic. particulièrement conviviale, où l'attention – voire l'émotion – se lisait sur pas mal de visages. Tant la création de ce module aussi concret que neuf, on le comprend, nourrit pas mal d'espérances. Une double relance Michèle Lahaye et Olivier Ghys, qui relancent donc main dans la main leurs carrières d'entrepreneurs/employés, ont témoigné de leur parcours, de leur rencontre et des bienfaits que le programme reStart a pu leur apporter. Sans oublier de remercier chaleureusement leurs aidants et en rappelant l'importance des subsides offerts par la Région de Bruxelles-Capitale. De leurs témoignages, nous avons retenu six conseils utiles à ceux qui se relancent : 1. Accepter la situation : « Rebondir après un tsunami, voire parfois la crise de toute une vie, ce n'est vraiment pas simple, on l'imagine », concède Michèle Lahaye. « Dans un premier temps, le mieux est de bien accepter la situation. C'est essentiel, dans ce genre de cas, de se donner du temps, de ne pas s'alarmer et de prendre du recul. » 2. La confiance : « Ensuite, on essaie de faire un petit pas chaque jour », poursuit Michèle Lahaye. « La force, on va aussi la chercher en connaissant bien notre che54 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 min. Grâce à reStart et ses précieuses personnes, nous avons été entendus, nous avons pu parler, abondamment même. Et ainsi nous retrouver dans des conditions optimales pour commencer à ré-envisager notre avenir. Et pouvoir nous reconstruire, tout simplement. » 3. L'écoute : « Quand on fait face à une faillite, il faut savoir rester humble. C'est important de se mettre à l'écoute », enchaîne la prolixe Michèle Lahaye. « À l'écoute de ses propres peurs, mais aussi de celles des autres, qui souvent nous prodiguent d'importants conseils. Avec Olivier, mon partenaire, nous avons découvert notre complémentarité de façon progressive et constructive. Tout cela prend peut-être un certain temps, mais il est important. Par la suite, en lançant notre ASBL, nous avons été parfaitement conseillés, notamment sur quelques lourdeurs administratives. Le soutien est en fait là à tous les niveaux. » 4. La persévérance : « Même lorsque, comme moi, on se trouve totalement désabusé face l'arrêt brusque d'un commerce qu'on aime, un tel programme, nourri par la bienveillance et le respect, cela ne peut qu'être utile pour retrouver l'espoir, pour (re)devenir persévérant, oublier les doutes et les questionnements », explique Olivier Ghys, complétant : « Car chacun d'entre nous le sait, sans persévérance dans ce monde, il n'y a pas de miracles, on ne peut arriver à rien. Et via reStart, on peut facilement passer d'un extrême à l'autre. Avec un moteur décuplé ! ». Sa collègue renchérit : « À un moment donné, nous savions ce que nous voulions, nous étions donc déterminés. Sans jamais négliger que le risque zéro n'existe pas, et en considérant qu'il y a toujours une part de chance dans la réussite d'un nouveau projet. » 5. Découvrir son autre soi : « Petit à petit, avec toutes les démarches possibles du programme, la confiance renaît et on parvient à écouter son autre soi, à savoir de quoi on est capable. Cela peut parfois être surprenant ! », explique encore Michèle Lahaye. « Pour nous, pouvoir créer une maison d'édition et aider des artistes par le biais d’une ASBL qui nous emploie, même partiellement à ce stade, s'est imposée assez vite. Bien sûr, si l'aspect lucratif est à l'ordre du jour, ne nous leurrons pas, ce n'était pas l'unique but de notre entreprise. Il y avait une envie commune d'accomplir quelque chose de plus. Et pour cela, le soutien de la culture est quelque chose qui nous semble aujourd'hui primordial. Maintenant, au-delà de cette activité, nous espérons qu’ABA pourra devenir notre principal employeur. Après, on verra ! » 6. Prendre du plaisir... et en donner : « Pour nous, les deux vont de pair, surtout à cette époque. Prendre du plaisir dans ce qu'on fait est capital, mais c'est encore mieux si on peut en donner, en créant du lien. Histoire de se rendre utile et permettre à chacun de s'y retrouver », conclut Olivier Ghys. Pour en savoir davantage sur le projet reStart, rendez-vous à l'adresse https://go.beci.be/restart. Le programme, qui permet donc de rencontrer des coaches, d'intégrer une communauté et de réorienter sa carrière professionnelle, reste gratuit pour tout entrepreneur bruxellois ayant fait faillite. Et chaque mois, des séances d'information sont organisées. ● David Hainaut Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 55 De gauche à droite : Bruno Gilson, Dragan Lazarevic, Eric Van den Bemden (reStart), Michèle Lahaye, Olivier Ghys et Moira Wrathall (asbl ABA).
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Entreprendre Les marchés publics, au cœur du fonctionnement des communes La maison communale d’Ixelles. Des travaux de voirie à la rénovation d’une école en passant par l’achat de fournitures, l’entretien des parcs, ou la construction de bâtiments administratifs… : dans une commune, tout ou presque passe par les marchés publics. Mais concrètement, comment cela se passe-t-il ? D ans une commune, tout ou presque dépend des marchés publics. De l’achat d’ordinateurs à la rénovation d’un gymnase, en passant par les assurances, l’énergie et la gestion des déchets, une commune ne pourrait pas fonctionner sans les marchés publics. Au sein de la commune d’Ixelles, par exemple, 500 marchés publics sont en moyenne passés chaque année pour un montant total d’environ 25 millions d’euros. Et si l’ensemble des communes sont confrontées à la réglementation des marchés publics, toutes ne le vivent pas de la même façon. « À Ixelles, nous avons la chance d’avoir des experts en marchés publics au sein de l’administration. Nous avons une centrale d’achats, un visa en marchés publics et un service de contrôle interne. Ces experts peuvent aider les agents à mener leurs dossiers à bien », explique Isabelle Paiva, Directrice du service Contrôle Interne à la Commune d'Ixelles. Pour les communes qui ne bénéficient pas de cette expertise, la gestion des marchés publics peut devenir rapidement complexe. Marie-Pascale Fantuzzi, en charge de la Direction des marchés publics locaux de Bruxelles Pouvoirs Locaux (BPL), estime que, pour pouvoir passer efficacement un marché public, il faut avoir la formation 56 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 nécessaire. « C’est en effet une matière très technique et qui évolue en permanence. Il faut sans cesse se mettre à jour par rapport à la réglementation et à la jurisprudence. Il est donc vraiment essentiel que les agents puissent accéder à un maximum de formations. » Pour elle, c’est primordial, d’autant que les risques de recours sont importants, avec parfois de grosses sanctions financières à la clé. « Les communes doivent donc être très vigilantes pour limiter autant que possible le risque de recours. À côté du risque de recours en justice, il existe aussi le risque d’une mesure de tutelle (suspension de l’exécution et/ou annulation) prise dans le cadre de la tutelle administrative exercée par la Région bruxelloise (via BPL). » D’importants défis à relever En dehors de la formation des agents, une bonne gestion des marchés publics dans les communes implique de relever un certain nombre de défis. Le premier, et pas le moindre, est le turnover très élevé des agents. « Nous rencontrons en effet des difficultés à garder des agents formés en la matière », déclare Isabelle Paiva. « Les salaires des pouvoirs locaux ne sont pas suffisamment concurrentiels avec d’autres pouvoirs adjudicateurs et encore moins avec le privé. Quand les agents sont bien formés, ils sont vite débauchés. Nous devons donc sans cesse recruter et réinvestir dans la formation de nouveaux agents. » Deuxième défi : la charge de travail. Si les communes avaient plus de temps, elles pourraient faire davantage de recherches et de consultations préalables pour avoir une meilleure compréhension de ce que le marché peut leur offrir. « Malheureusement, souvent les agents n’ont © Belga pas l’occasion d’y consacrer autant de temps que nécessaire et cela se reflète dans la qualité des dossiers », indique Mme Fantuzzi. Et c’est dommage, car la recherche du meilleur rapport qualité/prix et la mise en concurrence effective des marchés publics devraient constituer deux des principaux objectifs des pouvoirs adjudicateurs. À Ixelles toujours, 75 % des marchés publics passés par la commune sont inférieurs au seuil de 30.000 euros et ne doivent donc pas être publiés au Moniteur Belge. « Toutefois, il nous arrive régulièrement de publier les petits marchés sur la plateforme Freemarket », précise Isabelle Paiva. « Nous le faisons pour ne pas toujours interroger les mêmes opérateurs économiques et pour élargir l’accès à la commande publique au plus grand nombre. » Last but not least, en Région bruxelloise, tout ce qui nécessite une publication officielle doit être disponible dans les deux langues. Dans certains domaines, cela nécessite parfois de maîtriser un vocabulaire spécifique. Vers une mutualisation des compétences Dans sa pratique, Marie-Pascale Fantuzzi constate qu’on demande souvent à des agents qui ne sont pas spécialistes en la matière de passer des marchés publics. Et cela augmente le risque d’erreur. Pour l’experte, professionnaliser la fonction d’acheteur public pourrait en partie résoudre cette problématique : « C’est un sujet qui est au cœur des préoccupations de l’Europe et des réflexions commencent à descendre au niveau fédéral. » En plus de la formation, d’autres pistes de solutions sont à explorer. Les agents d’une commune peuvent soumettre tout marché public dont ils ont la charge à l’avis d’un spécialiste qui travaille en interne ou dans un autre pouvoir local, mais ils peuvent aussi demander conseil auprès des agents de la Direction des marchés publics locaux de BPL. La commune peut aussi décider de confier ses commandes à une centrale d’achats interne ou externe. Une autre possibilité consiste pour plusieurs communes à passer un marché conjoint. Les communes partagent ainsi leurs ressources, leur expertise et leurs compétences. Un Groupe de Travail et d’Information pour vous aider Le partage des connaissances et de bonnes pratiques est aussi le but poursuivi par le Groupe de Travail et d'Information en marchés publics (GTI MP). Depuis 2009, à l’initiative d'Ixelles, en collaboration avec la commune d'Evere et avec le soutien de la Région bruxelloise via BPL, le GTI MP rassemble les personnes en charge de la gestion des marchés publics de l’ensemble des communes, des CPAS et des zones de police bruxellois. « Nous nous adressons à tous les travailleurs du secteur qui sont confrontés à des questions dans le cadre de l’exercice de leur fonction », explique Martine Draps, Coordinatrice du GTI. « Quatre fois par an, nous organisons des réunions plénières durant lesquelles des spécialistes interviennent à propos de thématiques en lien avec notre métier. Lors de la dernière séance, par exemple, nous avons abordé la problématique liée aux marchés de services juridiques. » Ces exposés sont toujours suivis d’une séance de questions-réponses et, pour Martine Draps, c’est à cette occasion que l’on sent un réel besoin d’information de la part des participants. « Ceux-ci apprécient de pouvoir échanger à propos des difficultés qu’ils rencontrent mais aussi de partager les bonnes pratiques. » Dans ce cadre, les communes, CPAS et zones de police peuvent notamment demander au GTI MP des exemples de cahiers des charges, afin de ne pas partir de zéro et de gagner du temps. « Nous nous positionnons comme un grand réseau d’experts en marchés publics qui s’entraident pour les mener à bien », avance la coordinatrice, qui constate par ailleurs que les demandes augmentent continuellement. À noter également qu’un colloque portant sur un thème d’actualité se tient chaque année vers le mois d’octobre. Isabelle Paiva confirme que l’aide apportée par le GTI MP est très précieuse : « Aujourd’hui, nous ne pourrions plus nous en passer », conclut-elle. ● Gaëlle Hoogsteyn Du nouveau ! Suite à l’ordonnance conjointe à la Région de Bruxelles-Capitale et à la Commission communautaire commune sur la transparence des rémunérations et avantages des mandataires publics bruxellois du 14 décembre 2017 (art. 7, § 1er, al. 2), un rapport comprenant un inventaire de tous les marchés publics conclus par la commune, précisant pour chaque marché les bénéficiaires et les montants engagés, devra être publié annuellement sur le site internet communal, dans les six mois de la fin de chaque année civile. Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 57
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs Il était une fois Mr Walt Disney Derrière Mickey se cache le destin exceptionnel d’une légende américaine. Considéré comme le plus grand producteur, réalisateur et scénariste de dessins animés, Walter Elias Disney est le conteur du 20e siècle. Voici quelques petites informations qui auraient pu vous échapper… Il passe son enfance à dessiner des animaux : Le jeune Américain (d’origine normande) passe le plus clair de son enfance dans la ferme familiale du Missouri. Il se retrouve donc très tôt au contact d’animaux et se met à les peindre à même les murs de la ferme. Il se fait voler son premier personnage par son producteur : En 1927, Walter et son collaborateur Ub Iwerks créent un premier personnage, un lapin prénommé Oswald. Très vite, ils perdent leurs droits à la suite d’une rupture de contrat entre Disney et Universal Pictures. Autrement dit : Walter se fait voler son personnage. L’année suivante, forcé de réagir, il en crée un nouveau du nom de Mickey Mouse. Il s’est montré complaisant avec les nazis : La journaliste Marie-Adélaïde Scigacz s’est longuement penchée sur le côté sombre de Walt Disney. Dans son film « Dans l’ombre de Mary - La promesse de Walt Disney », elle raconte qu’il existe une première version des Trois Petits Cochons où le loup est représenté sous les traits utilisés pour caricaturer les Juifs. Le frère de Walt, Roy Disney, révélera même qu’il s’est rendu en Allemagne pour assurer la distribution de « Blanche Neige et les Sept Nains » auprès de Joseph Goebbels, ministre de la propagande d'Hitler. Il est intransigeant avec ses employés : En 1942, les employés de Walt Disney se mettent en grève pendant plus d’un mois. Ils dénoncent l'injustice des pratiques salariales. Le mouvement est tel que le gouvernement américain va proposer à Walt Disney une tournée en Amérique du Sud pour apaiser les tensions et trouver des solutions. Quelques années plus tard, il s’opposera radicalement à la syndicalisation, devenant alors un patron définitivement conservateur. ● Vox - Quand parler tue : Un roman d’anticipation choc, de Christina Dalcher, qui nous plonge dans une société extrémiste où la femme est réduite au silence. Elle ne peut prononcer que 100 mots par jour. Comment a-t-on pu en arriver là ? Glaçant et addictif ! NiL 60 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 Le Triomphe des Lumières : L’objectif de Steven Pinker ? Si pour beaucoup, le monde est au bord du gouffre, Pinker nous explique que, paradoxalement, l’humanité est au meilleur de sa forme. Avec cet essai, le chercheur en psychologie sociale et professeur à Harvard nous éclaire à travers des indicateurs et des graphiques précis et accessibles ! Les Arènes Texaco : exploiter l’or noir amazonien jusqu’au bout, et quitter le pays en laissant derrière soi l’une des pires catastrophes écologiques. La BD retrace le dur combat mené par 30 000 habitants et par l’avocat Fajardo contre l’empire Texaco. Un formidable coup de crayon et un récit nécessaire. Les Arènes BD D.R. Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de… Karin Maquet Karin Maquet est la fondatrice de Kammco, une société qui accompagne les entreprises et les entrepreneurs vers plus de rentabilité et de stabilité. Ingénieure de formation, elle a fait ses armes au Luxembourg, à Bruxelles et à Stockholm. Malgré un parcours très international, Karin est bien Bruxelloise dans l’âme… Elle nous livre ses bonnes adresses. Comme beaucoup de Belges qui ont voulu quitter la Belgique parce qu’elle était trop petite, j’ai eu beaucoup de plaisir à rentrer à Bruxelles pour retrouver ma ville et tout ce qui fait la Belgique : les cultures diverses, la possibilité d’avoir une éducation et des soins de santé de qualité et une qualité de vie abordable. Bruxelles, bastion de l’Art Nouveau : Pour moi Bruxelles rime avec Art Nouveau et « bonne bouffe ». L’Art Nouveau, c’est un compromis à la belge : un doux mélange d’ingéniosité, de design utile et de beauté. Horta et ses disciples sont à mes yeux parvenus à transformer les intérieurs urbains et à changer une certaine vision du monde. Le quartier du dimanche matin : J’adore l’ambiance du dimanche matin dans les Marolles. Même si l’atmosphère n’est plus celle d’antan, je trouve qu’il garde un charme fou dû à son incohérence urbanistique, artistique et culturelle. On s’assoit à une terrasse, mon mari commande une pils, moi un rosé et on peut regarder les passants pendant des heures. La cuisine innovante : En tant que consultante, j’ai la chance de tester des adresses bruxelloises. Ma favorite reste le Sanzaru de l’avenue de Tervueren Tervuren (photo). Il propose une cuisine unique à Bruxelles : la cuisine Nikkei. Un terme utilisé pour désigner les Japonais immigrés en grand nombre au Pérou vers la fin du 19e siècle. Un délicieux mélange entre les spécialités japonaises et les saveurs péruviennes ! Le QG de mes enfants : Le Kip Kot de la place Saint-Boniface ; un lieu sans chichis où le célèbre coucou de Malines est incroyablement caramélisé ! On peut aussi nous trouver à la Bastoche à Ixelles ; une ambiance cantine sans prétention qui nous convient bien ! Le lieu pour se ressourcer : À l'orée de la forêt de Soignes, le parc du Rouge-Cloître du côté d’Auderghem ! Le site est classé réserve naturelle, au même titre que la forêt de Soignes elle-même. Une belle faune et flore. ● Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 61 D.R. D.R.
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION 100 000 Entrepreneurs ASBL, Av. Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del. : Santalena Monica 1974 SPRL, Av. Isidore Geyskens 19 - 1160 Bruxelles del. : Pétillon Valérie 4Finance SPRL, Rue Edith Cavell 66 - 1180 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Derdeb Rida ABC Europe SA, Rue Guillaume Stocq 42 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46492 - Commerce de gros de fournitures scolaires et de bureau del. : Colsaerts Teddy Be More - Be positive SPRL, Pl. Jourdan 26 - 1040 Bruxelles Code Nace : 47210 - Commerce de détail de fruits et de légumes en magasin spécialisé 74300 - Traduction et interprétation 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Turkel Joseph Bevier Security SPRL, Drève Richelle 167 - 1410 Waterloo Code Nace : 80100 - Activités de sécurité privée del. : Leeten Jonathan Brussels By Foot PPE, Av. des Sept Bonniers 49 - 1180 Bruxelles del. : Ghislain François C-com SCS, Hoogstr. 99 - 1861 Wolvertem Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Maes Corneel Comfort Stores SPRL, Rue Hurdumont 1 - 7880 Flobecq Code Nace : 4329901 - L'installation de systèmes d'éclairage et de signalisation pour chaussées, voie del. : Jürgen Leman Cryo Elegance SPRL, Rond-point Robert Schuman 2-4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Abdessatar Maher 62 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 D et K SPRL, Den Draaier 12 - 1650 Beersel Code Nace : 46160 - Intermédiaires du commerce en textiles, habillement, fourrures, chaussures et articles en cuir del. : Kerner David Democracy's Roots ASBL, Rue Wayenberg 76 - 1050 Bruxelles del. : Prévost Martin Dynamite SA, Av. Montesquieu 6 - 1300 Wavre Code Nace : 1813012 - La préparation de données digitales : l'enrichissement, la sélection, la liaison de données digitales stockées dans des appareils de traitement électronique de données 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Hellemans Marco Eurhostel SA, Av. Georges Rodenbach 6 - 1030 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56102 - Restauration à service restreint 56290 - Autres services de restauration del. : Nicolas Kervyn Farida En Azaoum SPRL, Rue de Courtrai 49 - 1080 Bruxelles del. : Azaoum Farida Go Invest Louise SPRL, Av. de la Toison d'Or 40 - 1050 Bruxelles Code Nace : 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Kagan Robert Ibonok Odile Astrid PPE, Av. de la Brabançonne 17 - 1000 Bruxelles del. : Ibonok Odile Astrid Impact Square SPRL, Sq. JoséphineCharlotte 6 - 1200 Bruxelles Code Nace : 64999 - Autres activités des services financiers 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Houtart Alex IQ Room SPRL, Pl. du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62010 - Programmation informatique 95110 - Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques del. : Dubois Florent Ireachm.com SA, Schapulierstr. 14 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Staveloz Peter IzziControl PPE, Rue Baron Dhanis 61 - 1040 Bruxelles Code Nace : del. : Azmy Karim Lafon Jérôme PPE, Av. des Phalènes 3 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs del. : Lafon Jérôme Le Sphinx Développement SARL, Rue Cassiopée 27 - 74650 Chavanod del. : Delafontaine Théo Matoux Loïc PPE, Av. Léopold Wiener 127 - 1170 Bruxelles Code Nace : 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Matoux Loïc Mehdi Bball PPE, Rue de Livourne 3 - 1060 Bruxelles del. : Kherroubi Mehdi Ngombela Mbombo Patrick PPE, Chée Paul Houtart 248 - 7100 La Louvière Code Nace : 18120 - Autre imprimerie (labeur) 62010 -Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Ngombela Mbombo Patrick NT Build SPRL, Av. Voltaire 181 - 1030 Bruxelles Code Nace : 33110 - Réparation d'ouvrages en métaux 41202 - Construction générale d'immeubles de bureaux 43320 - Travaux de menuiserie del. : Werbrouck Tom Pivott SPRL, Schaerbeeklei 648 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : De Groote Denis Proselect SA, Av. Louise 279 - 1050 Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l'intention de l'employeur ou du demandeur d'emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. 78300 - Autre mise à disposition de ressources del. : Kurt Erhan Stone Prod SPRL, Rue des Goujons 112 - 1000 Bruxelles Code Nace : 59120 - Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 59130 - Distribution de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 62090 - Autres activités informatiques del. : Dubucq Thomas Techbat SPRL, Rue des Coteaux 128 - 1030 Bruxelles Code Nace : 43390 - Autres travaux de finition 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Zghiri Zakia Texim SCRL, Rue Rogier 148 - 1030 Bruxelles Code Nace : 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé 47721 -Commerce de détail de chaussures en magasin spécialisé 47786 - Commerce de détail de souvenirs et d'articles religieux en magasin spécialisé del. : Onder Tufan Think Management SPRL, Muilemlaan 31 - 1740 Ternat Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : de Crom Jean-François Treenity Solutions SPRL, Rue Bara 173-177 - 1070 Bruxelles Code Nace : 59111 - Production de films cinématographiques 59120 - Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 60100 - Diffusion de programmes radio del. : Bulea Elena Yes4It SPRL, Av. Jean Dubrucq 237 - 1080 Bruxelles Code Nace : 33130 - Réparation de matériels électroniques et optiques 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Esdar Yassine INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 100 000 Entrepreneurs A+E Consult ABA Actiris Agoria Amazon Atrium Audi Brussels Belfius Besix Billy Bozar Bruxelles Formation Bruxelles Invest & Export Bruxelles Pouvoirs Locaux Cinematek Cityfab1 Cream Consulting Damovo Desky DigitYser Disney Ecam EducIT Efp Enterprise Europe Networ FCR Media Fedustria 30-31 34-35 54-55 10-11 ; 24-25 44 41-42 49 7-8 30-31 21-22 ; 30-31 ; 34-35 30-31 30-31 24-25 49 56-57 30-31 38-40 10-11 34-35 4-5 41-42 60 34-35 44 43 20 ; 21-22 7-8 7-8 Flop Academy FNRS G4S Golegal Google GS3 Hack Belgium Hub.brussels iMal Impulse Infrabel Iridia iVox Kaaitheater Kammco KBC Brussels Kinepolis Kip Kot Kokcinelo KU Leuven KVS LD Export Lefevere Group Masureel Veredling MicroFactory Microsoft Mobi 38-40 10-11 Fondation pour l’Enseignement 44 Fostplus 7-8 10-11 48 41-42 16-17 13-14 49 38-40 49 10-11 41-42 7-8 30-31 61 4-5 52 61 10-11 19 ; 41-42 ; 58 30-31 21-22 7-8 7-8 38-40 41-42 13-14 P&G P&V Plastoria Puilaetco Dewaay Priv. Bank. Roularta RTL Sanzaru Servcorp Solvay Brussels School Stib Tada Technifutur Telenet Texaco UBM ULB Monnaie, Théâtre de la MySkillCamp OpenFab 30-31 6 38-40 52 30-31 21-22 58 52 52 61 58 27-28 30-31 30-31 44 10-11 60 52 Universal Pictures Valipac Vivendi Volkswagen VUB 24-25 ; 27-28 ; 30-31 ; 34-35 ; 36 ; 38-40 ; 41-42 60 7-8 52 7-8 XRintelligence 13-14 ; 19 ; 24-25 ; 30-31 ; 38-40 ; 41-42 52 Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 63
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Agenda ICT 23.05 MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 21.05 Stratégie et business pour PME 05.06 Améliorer vos performances avec la communication non-violente (CNV) 06.06 Agile for Managers VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 13.05 & 06.06 SEO : passez en tête de page Google 14.05 & 11.06 Facebook : créez une communauté 14.05 & 11.06 Capsule vidéo : initiation pratique 16.05 & 13.06 Instagram : valorisez votre image de marque 16.05 & 13.06 Chatbot : créez une expérience client ininterrompue 17.05 Publier sur LinkedIn 21.05 & 18.06 Prospecter avec LinkedIn 21.05 & 18.06 Sublimez vos photos avec votre smartphone 23.05 Optimisez vos campagnes e-mailing 23.05 & 20.06 Digital analytics : tips & tricks 04.06 Google my business 04.06 Facebook local : localisez-moi facilement 64 ❙ Bruxelles Métropole - mai 2019 Réalité virtuelle et augmentée 05.06 Networking thématique : le digital… par où je commence ? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 10.05 Robotisation et IA : quels enjeux pour les employeurs ? 15.05 Bien rédiger une CCT d’entreprise 23.05 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05 Les vendredis de l’actualité sociale 28.05 Préparer une visite du contrôle du bien-être au travail ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be DROIT COMMERCIAL Cycle de séminaires : réforme du code des entreprises 15.05 Le passage de votre SPRL vers la SRL 22.05 Limitation de la responsabilité des administrateurs 29.05 Implications de la réforme sur la fiscalité de votre société ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be 14.05 Statut social et cotisations sociales 21.05 Un regard juridique sur mon statut social 28.05 Comment financer votre entreprise ? 04.06 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be WORKSHOPS GRATUITS STARTERS & RESTARTERS 23 & 24.05 AI & Blockchain brokerage event - Malta 23.05 Seize an opportunity in China ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 13.05 Lunch Starter 14.05 & 27.06 Speed Business Lunch 14.05 & 04.06 & 04.07 Lunch restarter Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be **En néerlandais uniquement Entreprises en transmission > 3 entreprises à remettre Achat – vente de produits bio CA : 2 à 3 Mo € 10 à 20 employés Import – export articles de maroquinerie, tissus d’ameublement CA : 1 à 2 Mo € 1 à 10 employés Création, impression et distribution de supports ludo-pédagogiques CA : 2 à 3 Mio € 10 à 20 employés > Pour nos clients acquéreurs, le Hub Transmission recherche Entreprise active dans le secteur agroalimentaire, grande distribution, B2B ou B2C Bruxelles, Wallonie CA < 1 Mo€ Entreprise de nettoyage d’immeubles-syndic Bruxelles Valeur d’acquisition : 300K à 1 Mo € Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be

2019.05 Brussel Metropool


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WE ARE ALL MADE OF WILD. NIEUWE JEEP® RENEGADE. BORN TO BE WILD. OPERATIONELE LEASING VANAF € 169/MAAND EXCL. BTW* Dankzij een een nieuw exterieurdesign, geavanceerde veiligheidssystemen, standaard op alle uitvoeringen, en de gloednieuwe benzine- en dieselmotoren, biedt de nieuwe Jeep® rijervaring, een buitengewone stijl en een ongeëvenaard veiligheidsniveau. CONTACTEER UW JEEP® MEER INFO OP JEEP.BE (L/100 KM) : 4,8 - 7,4 NEDC 2.0 (G/KM) : 126 - 173 NEDC 2.0 * Financiële Renting met aankoopoptie van 20% op een duurtijd van 60 maanden op Jeep Renegade Longitude 1.6 MultiJet 140pk 4x2. Catalogusprijs van de wagen € 16.126,44 (BTW Excl.), voorschot van € 4.012,04 (BTW Excl.), Fleet korting inbegrepen. De vermelde prijzen zijn exclusief BTW. Onder voorbehoud van aanvaarding van uw dossier door FCA Bank , Belgisch filiaal van FCA Bank S.p.A., verhuurder, Jules Cockxstraat 8-10 te 1160 Oudergem met als maatschappelijke zetel Corso Agnelli 200, 10135 Torino - Italië. RPR: Brussel. KBO: 0699.630.712. Aanbieding geldig van 01/05/2019 t.e.m. 31/05/2019 voorbehouden aan professionele klanten in het deelnemend Jeep® -netwerk. U vindt de voorwaarden en het deelnemend Jeep® -netwerk terug op www.Jeep.be. Het afgebeelde voertuig komt niet overeen met de opgegeven versie et prijs. V.U.: Yann Chabert. Adverteerder: FCA Belgium N.V., Jules Cockxstraat 12a - 1160 Brussel. RPR Brussel. KBO: 0400.354.731. IBAN FCAB: BE86 4829 0250 6150. Milieu-informatie [K.B. 19.03.04]: www.jeep.be. Niet-contractuele foto. Jeep® is een gedeponeerd handelsmerk van FCA US LLC. Renegade u een unieke stedelijke BUSINESS CENTER VOOR EEN FLEET AANBIEDING OP MAAT. Woord vooraf Sterke voorstellen Brussel herontwerpen? Wat voor een stad willen we dan? Dit is eigenlijk de vraag waarop de kiezer op 26 mei zal moeten antwoorden wanneer westelijke vertegenwoordigers kiest: zij die in de komende vijf jaar het project Brussel zullen overnemen. Wij hebben al vaak herhaald dat we een stad willen waar het aangenaam maar ook studeren, werken en ondernemen is. De stad moet ev zijn voor degenen die er vaak zijn of er wonen als voor zij die er willen of zaken doen. Brussel beschikt van meet af aan over twee waardevolle troeven: heid als internationale hoofdstad en haar geografische ligging op van Europa en het snijvlak van verscheidene culturen. Deze twee wij optimaal uit te baten, dankzij een gemeenschappelijke ambitie vloeiende visie. De voornaamste uitdagingen zijn bekend: mobiliteit, belastingen werkgelegenheid en vorming, digitalisering en nieuwe technologieën … Laten we eerlijk toegeven dat op sommige gebieden aardig w gang werd geboekt. Voorbeelden? Een daling van de werkloosheid, meer dan zes jaar gestaag afneemt. Mobiliteit (een vraagstuk w ons regelmatig kritisch hebben opgesteld): ook daar is er beterschap gewestelijk openbaar vervoer wordt intensiever gebruikt dan ooit Brusselse regering heeft de uitbreiding van de metro Noord beves En het federaal niveau heeft een investering van meer dan vijf miljar euro in de spoorwegen aangekondigd, waarvan één miljard om he GEN te voltooien. Met al deze elementen komen er meer alternatieve vervoersoplossingen en zal het belang van de auto in de stad onvermijdelijk afnemen. We hebben dus terecht op deze punten aangedrongen. We kunnen echter niet uitsluitend op de politiek vertrouwen en er alles van verwachten. De bepaling en uitvoering van een collectieve visie stelt zich niet tevreden met een bezoekje aan de stembus. Deze verantwoordelijkheid moet gedeeld worden tussen alle spelers van de maatschappij, de burgers, de vakbonden en de ondernemingen. Wij als vertegenwoordigers van deze ondernemingen hebben to structieve voorstellen uit te werken. Vandaar de 224 bladzijden v morandum, met daarin 91 concrete maatregelen die wij afgelopen hebben gepresenteerd en aan de verschillende partijen hebben meegedeeld. Deze voorstellen – en ook wij die eraan hebben gewerkt – staan debat en voor verdere stappen. De nieuwe verkozenen zullen moe sen wat ze ermee doen. Marc Decorte, Voorzitter an Beci Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 45 – Mei 2019 In juni: Green Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Catherine Aerts, Emmanuel Baufayt, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Yvon Englert, Mehdi Ferron, Vincent Giroul, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Michel de Kemmeter, Julien Knoepfler, Ophélie Legast, Cédric Lobelle, Caroline Pauwels, Laura Rebreanu, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Productie Opmaak db Studio.be Druk db Group.be Design cover Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 6 7 Beci online Podcast : Kevin Tillier Digest Ideeën 10 12 13 16 18 19 Business in Harmony: lofdicht over inclusie Verkiezingen 2019: betaalbare energieprijzen waarborgen Hoe kan ICT bijdragen aan een duurzame stedelijke mobiliteit? Stedenbouw in Brussel: wat een gedrocht! Open Source Vóór of tegen herfederaliseren? Internationaal 20 Solvit: hulp bij het oplossen van geschillen in de EU 21 Op weg naar Dubai 2020! Werkgelegenheid & vorming 24 27 30 32 34 36 39 41 42 Leren, afleren, opnieuw leren Ondernemingen ontmoeten leerlingen en studenten De reputatie van de ingenieur opkrikken Hoe digitaal zijn digital natives? Fablabs: welkom in mijn lab! Het AI potentieel van Brussel Alternerend leren, een prima rekruteringstool Culturele intelligentie voor betere samenwerking Dynamiek 44 45 46 48 50 52 Inkomsten uit auteursrechten: wat is mogelijk? De eerste hub.awards onderscheiden binnenkort Brusselse ondernemingen Transitie: diesel, oorzaak van alle problemen? Starter: XRintelligence ABA: de reStarter die hulde brengt aan Walthéry ... Overheidsopdrachten, vitaal voor onze gemeenten Community 54 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 56 57 58 59 60 Het Beci nieuws in beeld Kleine verhalen van grote ondernemers In de voetsporen van … Karin Maquet Toetredingsaanvragen Index Agenda ULB en VUB willen in het Brussels Gewest een grote rol spelen Gasthoofdredacteurs: Yvon Englert & Caroline Pauwels Een eigen bureau kopen of investeren in studio’s? Een goeie vraag voor onze Immo experts Contacteer de experts van KBC Brussels Live op 02 303 31 60 van maandag tot vrijdag van 8u tot 22u en op zaterdag van 9u tot 17u. V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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Podcast Kevin Tillier: van taaldocent tot oprichter van MySkillCamp Van taaldocent tot ondernemer? Slechts een stap! Dit bewijst Kevin Tillier, die onlangs één miljoen euro ingezamelde voor zijn online trainingsplatform MySkillCamp. Zijn motto: het onderwijs op afstand moderniseren. Tijdens een reis in het buitenland kwam jij op het idee van MySkillCamp, nietwaar? Inderdaad. Toen ik 15 was, verhuisde ik naar Canada, waar ik werd aangeworven om ijshockey te spelen. We werkten daar heel hard op beroepsniveau en er bleef geen tijd over om naar school te gaan. De leerkrachten kwamen dus met de bus naar ons toe, tussen de trainingen en de wedstrijden in. We hadden toen toegang tot een e-learning platform, dat het ganse jaar door ergens de school verving. De leerkrachten traden vooral als coaches op. Net na terugkeer wist je wat te doen … Ja, kort na mijn terugkeer in België opende ik samen met mijn vrouw een eigen taalschool. We ontwikkelden onze eigen e-learning oplossing. Ik kreeg van mijn klanten steeds vaker de vraag van waar ik dit geweldige e-learning platform huurde. Toen begreep ik het aanzienlijke potentieel van wat we intern hadden ontwikkeld. Was de keuze voor ondernemerschap vanzelfsprekend? We moesten eerst een keuze maken. Eerlijk gezegd begon ik me in mijn werk wat te vervelen en ik zag mezelf geen extra 20 jaar doorwerken als taaldocent. Mijn vrouw en ik hebben toen beslist alles stil te leggen en een platform te ontwikkelen voor allerlei open opleidingen die het hele jaar toegankelijk zijn voor bedrijven – dus andere onderwerpen dan talen. Eerst moesten we zo snel mogelijk medeoprichters vinden en een prototype ontwikkelen, een zogenaamd MVP (‘Minimum Viable Product’). Daarna zijn we het op onze eerste klanten gaan uittesten en hebben we het voortdurend verbeterd aan de hand van de feedback die we kregen. Hoe ben je er als taaldocent in geslaagd om je startup te creëren? Ik heb natuurlijk heel wat blunders begaan (lacht). Ik heb om me heen gekeken, veel mensen ontmoet en veel geleerd uit de onvermijdelijke fouten. Onze eerste fund raising liep bijvoorbeeld op een sisser af omdat de boekhouding niet optimaal was en de markt niet rijp genoeg. We kregen daarom geen vertrouwen. We hebben snel moeten leren, van koers veranderen en zaken rechttrekken. Hoe heb je dit alles kunnen redden? Aanvankelijk hebben we ons vooral gericht op scholen. Maar op het laatste nippertje kwamen de investeerders tot de conclusie dat we daar geen succes zouden oogsten. Ze geloofden toen niet meer in het project. Wij moesten dan een stap achteruit zetten en een andere markt benaderen, namelijk b-to-b. En dat doen we vandaag. NVDR: MySkillCamp is er net in geslaagd één miljoen euro te vergaren. Dit bewijst dat je steeds een nieuwe start kan nemen en nog sterker presteren. ● Elisa Brevet Deze ontmoeting kunt u volledig beluisteren in de Next Step podcast: https://www.beci.be/podcast. Het luisteren waard: Lemand is een van de meest beluisterde podcasts in Vlaanderen. In elke aflevering schetsen Ward Bogaert en Philip Heymans een eigenzinnig en spannend portret. Zo maak je bijvoorbeeld kennis met een jonge vluchteling of een voormalige gangster. 6 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 D.R. News Een waardevolle beloning voor duurzame verpakkingen Is duurzame ontwikkeling essentieel voor uw bedrijf? Ontwerpt u duurzame verpakkingen die rekening houden met het milieu? Neem dan deel aan de allereerste editie van de Get Smart (in) Packaging Awards, die gezamenlijk door Fost Plus en Valipac worden georganiseerd. Dit wordt de gelegenheid bij uitstek om uw milieubeleid onder de aandacht te brengen. De prijsuitreiking vindt plaats op 23 oktober 2019 in het raam van Empack. De awards zullen de meest innovatieve verpakkingen in vijf categorieën onderscheiden: On the go, Huishoudelijk, e-Commerce, B2B en Innovations, voor verpakkingsmachines. Twee Greener Packaging Awards zullen bovendien worden uitgereikt aan deelnemers in deze vijf categorieën om de meest duurzame huishoudelijke en industriële verpakkingen te onderscheiden. menten verschillende platformen in. Volgens een studie van FCR Media, vindt 73 % van de koopklare consumenten een bedrijf namelijk via andere kanalen dan haar website. De overgrote meerderheid van de Belgen, zo’n 98 %, zoekt bedrijfsgegevens op via Google. 66 % consulteert goudengids.be en 60 % doet beroep op Facebook. 76% van de consumenten die lokaal zoekt, bezoekt dezelfde dag nog die zaak. 28% van die bezoekers gaat dan ook effectief over tot aankoop. Liefst 9 op 10 Belgen vinden echter foutieve bedrijfsgegevens op internet! Om deel te nemen dient u uw kandidatuur gratis in voor 30 juni 2019 op de website https://www.greenerpackaging.be/nl/. Zomeruur beïnvloedt ons shoppinggedrag Belangrijke bedrijfsinformatie zoals openingsuren wordt soms aangepast, bijvoorbeeld in functie van het zomeruur. FCR Media, een digitaal marketingbureau voor KMO’s en zelfstandigen, deed daarvoor een peiling bij haar klanten. Maar liefst 23% van de KMO’s past zijn openingsuren aan naar een latere sluitingstijd in de zomer. Zo willen ze tegemoet komen aan het veranderende shoppinggedrag van de klant: zo’n 20% van de Belgen blijkt later te shoppen tijdens de zomer, omdat het langer licht is. Dat bleek uit een onderzoek van iVox in opdracht van FCR Media. Bij het zoeken naar bedrijfsinformatie (openingsuren, adressen, kaart, telefoonnummers), schakelen consuHet is het cruciaal voor bedrijven om de juistheid van deze gegevens na te gaan op alle internet platformen. Gelukkig kan je dit makkelijk en efficiënt oplossen met een online interface zoals NetSync: deze oplossing beheert de online aanwezigheid en zorgt ervoor dat alle online bedrijfsinformatie eenduidig is. Bovendien vergrendelt het innovatieve “Match&Lock” systeem je gegevens over het hele netwerk (op platformen zoals Google My Business, Facebook ...). Zo kan een bedrijf met één klik bijvoorbeeld overal zijn openingsuren aanpassen. Informatie: https://fcrmedia.be/ Omzet en tewerkstelling in textiel-, hout- en meubelindustrie stabiel in 2018 Naar aanleiding van de jaarlijkse Algemene Vergadering maakte Fedustria, de beroepsorganisatie van de textiel‐, hout‐ en meubelindustrie in ons land, een balans op van het voorbije jaar. Een stabiel jaar, met een totale omzet van 9,6 miljard euro. “De totale tewerkstelling bleef reeds voor het vierde opeenvolgende jaar op peil: ca. 38.150 jobs voor de drie sectoren samen. Ook de investeringen bleven nagenoeg stabiel. Fedustria verwacht dat de Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 7 © Getty © Getty
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News externe landen om de oneerlijke concurrentie zoveel mogelijk in te dijken. Informatie: www.fedustria.be Fa Quix (links) en Francis Verstraete. productie, de omzet en tewerkstelling in 2019 minstens het peil van 2018 zullen evenaren”, zegt Fa Quix, directeur‐generaal van Fedustria. Tijdens de Algemene Vergadering gaf uittredend voorzitter Luc Billiet (Lefevere Group) de fakkel door aan Francis Verstraete (Masureel Veredeling). Met het oog op de verkiezingen, pleitte Verstraete voor het koesteren van de maakindustrie in België en in Europa: “Wij moeten onze industrie op weg helpen richting Industrie 4.0. Dat vergt investeringen o.a. in digitalisering. Wij rekenen erop dat de overheid dit fiscaal aanmoedigt.” De kost van het ondernemen blijft een cruciale factor om succesvol te zijn in de internationale concurrentiestrijd. Fa Quix: “De hoge arbeidskost in België dwingt onze bedrijven tot hoge productiviteit, hoge kwaliteit, topinnovatie en tot nieuwe business modellen. Om zoveel mogelijk arbeid hier te houden, moet de arbeidskost competitief zijn. De ‘taxshift’ is al een stap voorwaarts op vlak van lastenverlaging en koopkrachtverbetering, maar we zijn er nog lang niet. Een Belgisch bedrijf wordt gemiddeld nog steeds geconfronteerd met een loonkostenhandicap van om en bij de 10 % t.o.v. onze buurlanden.” Ook op het vlak van energiekosten blijft België een té duur land. Dit is vooral het gevolg van netwerkkosten en allerhande taksen en heffingen (zoals voor de subsidiering van groene stroom). Fedustria pleit dan ook voor een strikte energienorm en een energiepact dat de bevoorradingszekerheid garandeert en de kosten niet verder opdrijft. Verder pleit Fedustria voor een betere ondersteuning van het toegepast onderzoek in R&D. En de federatie vraagt de EU een coherenter beleid te voeren ten opzichte van "Met Volker Germann komt een gekwalificeerde productiespecialist met uitgebreide internationale ervaring naar de vestiging in Brussel. We verheugen ons erover dat we hem voor deze functie hebben kunnen aantrekken", aldus Peter Kössler, voorzitter van de raad van bestuur van Audi Brussels Germann is ingenieur. Na zijn studie aan de Fachschule für Technik in Mannheim begon hij in 1986 zijn carrière. In 2009 werd hij fabrieksdirecteur bij VW do Brasil in de vestiging in Curitiba. In 2016 werd Volker Germann fabrieksdirecteur van de joint venture FAW-Volkswagen in het Chinese Changchun. Nu verheugt Germann zich over de nieuwe professionele uitdaging: "De fabriek in Brussel ondersteunt op dit moment een van de belangrijkste evoluties bij Audi. Onder leiding van Patrick Danau heeft de fabriek zich optimaal op deze taak voorbereid. Ik verheug me erover de overstap naar het tijdperk van de elektromobiliteit en de productie van voertuigen met een volledig nieuwe aandrijvingstechniek mee vorm te mogen geven.” Informatie: www.audibrussels.be 8 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 Volker Germann nieuwe Algemeen Directeur van Audi Brussels Volker Germann is de nieuwe Algemeen Directeur van Audi Brussels. Hij volgt in zijn nieuwe positie Patrick Danau op. Die gaat na meer dan 40 jaar actief geweest te zijn bij het Volkswagen-concern met pensioen. In de Belgische vestiging wordt de Audi e-tron gebouwd. Volker Germann wordt Algemeen Directeur techniek en logistiek en woordvoerder van het directiecomité. © Fedustria/Studio Dann ©Belga Ontdek onze lokale vluchten De dalende bijenpopulatie is een groot probleem. Niet alleen voor de natuur, maar ook voor de voedselproductie. Hoog tijd om iets te doen, vond Brussels Airport. Dus installeerden we twee bijenkasten met 100.000 werksters, 5.000 darren en 2 koninginnen. Ook wilde bijen kregen onderdak in vier bijenhotels. Samen dragen ze bij tot de biodiversiteit rond de luchthaven.
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Ideeën Business in Harmony: lofdicht over inclusie C écile Huylebroeck, Adviseur Werkgelegenheid bij Beci en moderator van het evenement, waarschuwde de groep meteen dat inclusie centraal zou staan in de discussies. De verscheidene sprekers, deskundigen en getuigen waren het eens over twee vaststellingen: de tekortkomingen van het huidige managementbeleid en de noodzaak om inclusie sterker te ontwikkelen in de onderneming. Op weg naar inclusie Martine Tempels, vice-voorzitster van Telenet, mocht het onderwerp inleiden. Ze stelde meteen voor dat de mensen elkaar zouden tellen en merkte dat een dergelijk percentage vrouwen in de bestuursorganen van bedrijven niet gebruikelijk was … Toegegeven, de zaken zijn nu rond dit 30 jaar oude thema stilaan aan het veranderen. Martine Tempels herinnerde aan enkele mijlpalen in dit debat. Zo bijvoorbeeld de brief aan CEO’s ter gelegenheid van de Vrouwendag in 2005, met de vraag naar meer diversiteit. Of de toespraak in 2012 waarin mevrouw Tempels, toen pas verkozen tot ICT-vrouw van het jaar, met veel tevredenheid de diversiteit in het publiek vaststelde. Ze maakte van de gelegenheid gebruik om hulde te brengen aan John Porter, CEO van Telenet die, onder invloed van zijn moeder Sandra Van Fossen, een prille hoogleraar en feministe, zich hard heeft ingezet voor pariteit. “Maar er is nog werk aan de winkel!”, voegde ze er meteen aan toe. De praktijk De mening van de CEO’s die hun ervaring kwamen delen? 10 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 Een ondernemerswereld waarin complementariteit van vaardigheden zwaarder doorweegt dan gender: gelooft u daarin? Beci en een aantal leden bespraken het onlangs. Van links naar rechts: Luc Lallemand, Caroline Mancel, Martine Tempels, Jean-Paul Van Avermaet, Cécile Vicard en Bianca Debaets. Caroline Mancel, algemeen directeur van Actiris, staat aan het hoofd van een overheidsorgaan waarvan het personeel, management inbegrepen, voor 66% uit vrouwen bestaat, terwijl het directiecomité zeven vrouwen en vier mannen telt. Een totaal andere situatie dan voor burgerlijk ingenieur en medeoprichtster van Cream Consulting Cécile Vicard, de topman van Infrabel Luc Lallemand, en Jean-Paul Van Avermaet, die bij G4S verantwoordelijk is voor België, Frankrijk, Luxemburg en Marokko. Die drie mensen zijn werkzaam in sectoren die als ‘mannelijk’ worden beschouwd. Cécile Vicard oordeelt dat gender slechts één element van diversiteit is. Binnen haar teams is zij constant op zoek naar elke vorm van discriminatie, ook in het geniep, en ze zorgt er voor dat vrouwen als rolmodel optreden voor jonge mannelijke managers om hen aan te zetten in de toekomst de toetreding van vrouwen tot leidinggevende functies positief te aanvaarden. Luc Lallemand is trots op zijn paritair directiecomité maar erkent zeer uiteenlopende statistieken inzake inclusie. Zo bijvoorbeeld 52% vrouwen onder de jonge universitaire kaderleden buiten engineering, maar amper 10% vrouwen onder ingenieurs en technici. Van zijn kant onderstreept Jean-Paul Van Avermaet het belang van complementariteit en bevestigt hij zijn wens om meer vrouwen aan te werven in zijn bedrijf, zoals in Oostenrijk, waar de veiligheidssector tussen 35 en 36% vrouwelijke werknemers telt. “We moeten de samenleving weerspiegelen”, zegt hij met klem. © Reporters Ook dat is perfectionisme Al deze getuigenissen bevestigen de analyse van de experts die inclusie in de bedrijfswereld onderzoeken. Bernard Fusulier, socioloog en onderzoekersdirecteur bij de FNRS, stelt: “In onze samenleving begint differentiatie in onderwijs en socialisatie vanaf de geboorte, met als gevolg bepaalde vormen van hiërarchisering tussen man en vrouw. De natuur wordt vaak gebruikt om verschillen of dominantie te verklaren. Het is dan ook belangrijk dit te bestrijden en stereotypen te ontmantelen.” Coach Diane Thibaut beaamt dit en wijst op de interne barrières waardoor vrouwen onbewust medeplichtig worden van de herhaling van sociale verwachtingen. Een inspirerend voorbeeld is IJsland, met een verplicht vaderschapsverlof voor mannen en een volledig identiek schoolprogramma voor meisjes en jongens. Luc Lallemand merkt in dit verband dat de vrouwen in zijn professionele omgeving elkaar niet noodzakelijk als bondgenoot beschouwen in het streven naar gendergelijkheid. Ze vrezen trouwens van partijdigheid te worden beschuldigd. Hierop antwoordt Martine Tempels dat vrouwen perfectionisten zijn en daarom niet willen worden gekozen op basis van gender, maar aan de hand van een echte selectieprocedure! Van theorie naar praktijk De feministische schrijfster Elke Jeurissen heeft voor haar jongste boek “Who run the World”1 30 vrouwelijke decision makers ontmoet. Zij stelt drie oplossingen voor om inclusie te verbeteren: een maximale aandacht aan de opvoeding van kinderen, het belang van de keuze van een levenspartner en de hulp die hij kan bieden, en ten slotte een verandering van het organisatiepatroon van bedrijven. De getuigen zijn het met haar eens: Jean-Paul Van Avermaet wijst op de tekortkomingen van ons eigen onderwijs en van het onderwijs dat onze kinderen krijgen. Caroline Mancel heeft nog steeds moeite met haar eerste zoektocht naar een baan: ondanks twee universitaire diploma’s belandde ze in een secretaressefunctie. Ze is dus zeer attent op het voorbeeld dat zij aan haar dochter geeft. Alan Keepen werd geconfronteerd met de nieuwe beroepsverantwoordelijkheden van zijn partner kort na de geboorte van hun dochter. Hij ging dan een veel belangrijker vaderlijke rol spelen dan wat cultureel meestal van mannen wordt verwacht. Dit inspireerde hem tot de oprichting van Kokcinelo, een structuur die ondernemingen innovatieve HRM oplossingen aanbiedt, meer bepaald inzake steun aan ouderschap en ondersteuning van projectdragers op het gebied van kinderopvoeding. Jean-Paul Van Avermaet en Luc Lallemand hebben beiden veel belang gehecht aan de opvoeding van hun kinderen. “Mijn medewerkers wisten dat mijn dochters steeds prioriteit kregen”, zegt Van Avermaet. Reactie van Luc Lallemand: “De opvoeding van kinderen en een functie in het management kun je combineren met een flinke dosis organisatie. Ik betreur echter dat ik mijn ervaring niet vroeger met mijn teams heb gedeeld.” Het probleem ligt nog niet achter de rug, maar iedereen stelt vast dat jonge mannen die vastbesloten zijn om een harmonieus evenwicht tussen carrière en privéleven te bewaren, aanzienlijk bijdragen tot verandering. Van links naar rechts: Bernard Fusulier, Diane Thibaut, Elke Jeurissen, Alan Keepen en Cécile Huylebroeck. Gender niet meer bepalend Als Brusselse staatssecretaris voor gelijke kansen sloot Bianca Debaets de vergadering door de vooruitgang sinds 1948 te onderstrepen – onder andere het stemrecht voor vrouwen. Toch betreurde ze de nog te lage percentages van vrouwen in de directieteams van ondernemingen. Ze pleitte voor een tijdelijke invoering van quota’s om het ondernemerschap van vrouwen te stimuleren, want dit is voor iedereen positief. Cécile Vicard wist er aan toe te voegen dat zij zeer vroeg had beslist dat gender niet bepalend zou zijn voor wat ze zou doen.” ● Catherine Aerts 1 Ed. Pelckmans Pro Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 11 © Reporters
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Verkiezingen 2019 Betaalbare energieprijzen waarborgen E nergie kan natuurlijk niet worden herleid tot de prijs alleen, maar met dit fundamentele aspect moet wel meer rekening worden gehouden, al was het maar om een energiesysteem tot stand te brengen dat een zekere, duurzame en betaalbare voorziening kan waarborgen. Deze aspecten zijn trouwens onderling verbonden. De onbeschikbaarheid van verscheidene kernreactoren heeft afgelopen winter tot een stijging van de elektriciteitsprijzen geleid. Het opstellen van een energienorm evenals het toezicht op en de uitvoering van het Energiepact tussen de federale regering en de gewesten moeten dan ook heropgestart worden. De toepassing van dit Pact moet aan vier criteria voldoen: de continuïteit van de energievoorziening, de naleving van de klimaatakkoorden van Parijs, de handhaving van een betaalbare prijs voor huishoudens en bedrijven en, tot slot, de veiligheid van de installaties. De implementatiestrategie richt zich op zes aspecten: een toekomstige energienorm, het stelsel dat moet instaan voor de vergoeding van de capaciteit, monitoring, de ontwikkeling van een nationaal energie/klimaatplan, de verdeling van de last en offshore windenergie. Het Pact en de daaruit vloeiende strategie lijken in de goede richting te gaan (de energietransitie), maar sommige aspecten blijven problematisch, namelijk de stopzetting van kernenergie. Het Energiepact en zijn strategie voorzien nog steeds de stopzetting van onze kerncentrales in 2025. Uit een recent verslag in opdracht van de federale regering blijkt echter dat het opgeven van kernenergie niet alleen een negatieve impact zal hebben op de energiekosten, maar eveneens 12 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 In 2014 zat de energienorm vervat in de verklaring van de nieuwe federale regering. Deze norm valt best te vergelijken met de loonnorm en is bedoeld om prijsverschillen tussen België en zijn buurlanden terug te schroeven. Vijf jaar later is dit doel echter niet bereikt: elektriciteit blijft in ons land, vergeleken met de buurlanden, nog steeds te duur. Het valt nu af te wachten of het nieuw Energiepact geloofwaardig en realistisch zal zijn. op de CO2 uitstoot. Volgens dit rapport, dat verscheidene scenario’s analyseert, zou een volledige uitfasering van kernenergie tussen 150 en 900 miljoen euro meer kosten dan het behoud van twee kernreactoren tot 2030. Uit het rapport blijkt bovendien dat een volledige uitfasering van de kernenergie in 2025 een stabiele gascapaciteit van 7.500 MW vereist tussen 2025 en 2050. Een nieuwe verlenging van het operationele leven van de kerncentrales zou de noodzaak aan investeringen in gascentrales niet wegnemen, maar gewoon uitstellen. Verder zou de stopzetting van kernenergie de CO2 tegen 2025 met 76% doen toenemen. Indien twee kerncentrales in stand worden gehouden, zou de uitstoot slechts met 30% toenemen. Beci en de Brusselse ondernemingen oordelen dat drie principes moeten worden gerespecteerd om de economische ontwikkeling en de energietransitie niet in het gedrang te brengen. En dat zijn: de bevoorradingszekerheid verzekeren, betaalbare en competitieve prijzen garanderen voor de bedrijfswereld en de burgers en ten slotte de CO2 uitstoot verminderen, conform de internationale verplichtingen van België. De handhaving van een beperkte en tijdelijke nucleaire capaciteit na 2025 en de versnelde ontwikkeling van extra gascapaciteit dragen bij tot het evenwicht tussen de drie criteria. Toezicht hierop moet op een ernstige en snelle manier worden uitgevoerd, zodat de regeringen aan de hand van alle relevante informatie de juiste beslissingen kunnen treffen. ● Vincent Delannoy uitstoot van de Belgische energiesector © Getty Mobiliteit Hoe kan ICT bijdragen aan een duurzame stedelijke mobiliteit? Hoe verplaatsen we ons morgen in Brussel? Zullen informatie- en communicatietechnologieën ons helpen om de milieu- en maatschappelijke uitdagingen van de stedelijke mobiliteit aan te gaan? Deze vragen stonden centraal tijdens de ‘Hack & Cheese’ sessie, afgelopen februari. gesteld. Het vraagstuk sluit trouwens aan bij de initiatieven van Beci en zijn partners rond Mo, de ontmoetingsruimte die sinds maart 2018 specifiek aan stedelijke mobiliteit wordt gewijd1 . Duurzaamheid, governance en inclusie Imre Keseru, Project Leader Urban Mobility aan de Mobi, het Mobility, Logistics and Automotive Technology Research Centre van de VUB, identificeerde drie sub-issues: N a energie, gezondheid en openbare diensten, boog de door Hack Belgium en Beci georganiseerde vierde ‘Hack & Cheese’ sessie zich over mobiliteit. Het evenement steunt op een originele formule die tijdens een lunch een zeventigtal beleidsmakers uit verscheidene sectoren van overheid en bedrijfsleven samenbrengt om zonder taboes en op een innoverende manier een belangrijk vraagstuk voor de toekomst van de hoofdstad aan te pakken. Brusselse ondernemers beschouwen het mobiliteitsvraagstuk systematisch als zeer gevoelig. “De mobiliteit in Brussel veroorzaakt verkeersoverlast, vervuiling van het milieu en een aftakeling van de gezondheid van onze medeburgers. Hoe ontwerpen we ze totaal nieuw dankzij het geweldige potentieel van de opkomende technologieën?” Tot zover de vraag dat rond het kaasplankje werd 1. Stedelijke mobiliteit en duurzame ontwikkeling: door onze zoektocht naar concurrentievermogen, flexibiliteit en comfort eisen wij een steeds breder scala aan mobiliteitstoepassingen. Hoe zorgen wij ervoor dat dit aanbod werkelijk duurzaam blijft, zowel voor het milieu als op maatschappelijk vlak? 2. Stedelijke mobiliteit en governance: de toepassing van ICT op de mobiliteitsuitdaging vereist de productie en opslag van aanzienlijke hoeveelheden gegevens over de gedragingen en wensen van de burger-consument. Hoe verbeteren we de toegang tot deze gegevens voor de verschillende spelers in de vervoersector om de poli1 In het geval van Mo gebeurt het denkproces nu op een permanente en structurele manier. Dit leidt tot rapporten en standpunten, zoals het Mobiliteitsmemorandum van Beci, dat vóór de verkiezingen aan de Brusselse overheden werd voorgelegd. Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 13 D.R.
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tieke besluitvorming zo dicht mogelijk bij de behoeften te brengen? Hoe stellen we de burgers bovendien in staat om ‘bewuste’ bijdragers van dergelijke gegevens te worden (bijvoorbeeld via burgers-observatoria)? 3. Stedelijke mobiliteit en inclusie: het dient gezegd dat er ook inzake mobiliteit winnaars en verliezers zijn. Deze ongelijkheid neemt echter nog toe wanneer de mobiliteit een beroep doet op ICT. Aan de reeds bekende belemmeringen (gebieden in de rand, verpauperde bevolkingsgroepen, mindervaliden enz.) voegen zich de slachtoffers van de digitale kloof. Hoe kunnen we ons in deze context een inclusieve aanpak voorstellen waarbij iedereen profiteert van de voordelen van de toekomstige technologische mobiliteit? De deelnemers aan elk van de zeven tafels konden daarna ideeën uitwisselen. Dit bleek bijzonder positief omdat de groepen zo waren samengesteld dat ze verscheidene perspectieven over de combinatie ‘mobiliteit en nieuwe technologieën’ bij elkaar brachten: politieke spelers, vertegenwoordigers van (para-)openbare vervoersmaatschappijen, ondernemers in de digitale economie, universitaire onderzoekers, specialisten in computergestuurde betalingsoplossingen enz. Uiteindelijk leidde de vergadering tot concrete voorstellen, die door de rapporteurs van de zeven tafels werden gepresenteerd. De rode draad doorheen al deze standpunten was vaak de vraag naar een betere coördinatie tussen de actoren, los van het taalgekibbel en andere institutionele indelingen die kenmerkend zijn voor ons mooi gewest (en zijn periferie). Wellicht slaagde deze brainstorming er niet in om alle obstakels voor een geïntegreerd en verantwoord beheer van de mobiliteit weg te toveren. Toch mag worden gesteld dat dit soort bijeenkomsten waardevolle interpersoonlijke contacten bevordert. Afgezien van de ietwat abstracte organisaties zijn zulke persoonlijke banden misschien de meest beloftevolle bron van rationele en harmonieuze oplossingen voor morgen. ● Julien Knoepfler 14 ❙ D.R. Eerste ASAP evenement op initiatief van BBF Elk jaar voert ASAP een grondige inspectie van de appartementen uit bij haar leden. De Quality Accreditation is het toonaangevende systeem voor kwaliteitsbeoordeling, erkenning en rapportage voor de industrie. Het ASAP-keurmerk wordt wereldwijd erkend als de toonaangevende accreditatie in de branche. Vooral relocatieagentschappen en global travel buyers zien het belang in om met geaccrediteerde leveranciers te werken. Vorige maand vond het eerste ASAP netwerkevenement plaats op een schitterende locatie op de Brusselse Grote Markt. Deze werd gehost door BBF, leider in de verhuur van serviced apartments, en gesponsord door KBC Brussels. BBF Serviced Apartments, of voorheen Brussels Business Flats, is al vanaf 1992 een belangrijke speler in het aanbieden van tijdelijke huisvesting aan expats en werknemers van internationale bedrijven en organisaties. BBF exploiteert vandaag meer dan 1700 appartementen in Brussel en Budapest, en sinds kort heeft het ook voet aan wal in Antwerpen. Joël Vanmellaert, Managing Director van BBF, vertelt ons: “België, en vooral Brussel met haar internationale instellingen, heeft al jaren een bloeiende markt van appartementen met services. Dit is vooral te danken aan de aantrekkelijke prijzen voor langere periodes en het gemak alsook de voordelen om een appartement met services te huren. Zowel voor de huurder als voor degene die instaat voor de verhuur, voor de werknemer. Tot op heden is er echter geen bevoegde vertegenwoordiging die de belangen van de sector behartigt en de krijtlijnen kan trekken in overleg met het economische en lokale bestuur. In Brussel werd vorig jaar de minimumperiode voor residentiële verhuur zomaar naar 90 dagen opgetrokken. En dit ondanks een aantal belangrijke bedrijven die bij BBF alleen voor periodes van 1 maand huurden.” Als lid van ASAP (de vereniging van Serviced Apartments aanbieders) hebben wij niet alleen een beter zicht op wat er speelt in deze internationale markt, maar dragen we ook meer vertrouwen en expertise uit. De organisatie is erop gericht om het vertrouwen in het boeken van een serviced appartement te garanderen bij consumenten over de hele wereld. Vooral omdat dit type van accommodatie vrij nieuw en onbekend is bij het grotere publiek. De netwerkbijeenkomst had ook als doel om een Belgische entiteit van ASAP voor te stellen in relatie tot de recente aanpassingen van de wetgeving in Brussel. En om na te gaan in hoeverre andere leveranciers in België dit als een verrijking voor de markt beschouwen. "Ik ben erg enthousiast over het nieuwe kapittel van ASAP in België”, vertelde James Foice, CEO van ASAP, tijdens het evenement. “We zijn BBF en de andere Belgische leden dankbaar voor de mogelijkheid om uit te breiden, te evolueren en te groeien als een vereniging. Dit Europese kapittel voor ASAP is erg spannend en we kunnen niet wachten om te zien wat nog meer zal komen.” James Foice vervolgt: “De vraag naar appartementen is de afgelopen 12 maanden wereldwijd gestegen. Met alsmaar meer mensen die verhuizen voor hun baan is een appartement met services een relatief goedkopere optie dan de klassieke accommodatie. Het accreditatieorgaan is een belangrijke promotor geweest voor onze branche. We hopen dat dit lokale hoofdstuk ook kan uitgroeien als lokale vertegenwoordiger van betrouwbare en professionele aanbieders. Met de steun van BBF wordt onze band met de Europese markt versterkt, een onderwerp dat we ook zullen behandelen tijdens de ASAP-conventie die elk jaar gehouden wordt in Londen, tijdens de maand december. We zijn ook van plan om de komende vijf jaar verdere partnerschappen over de hele wereld veilig te stellen. BBF is een geweldig team en een goede partner aan boord. En we zijn er trots op dat ze deze nieuwe kans voor onze industrie ondersteunen.” B.K.
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Ideeën Stedenbouw in Brussel: wat een gedrocht! Kandidaten voor een vastgoedtransactie, dit moet u weten: de wegen van de stedenbouwkundige diensten zijn ondoorgrondelijk, de relaties onevenwichtig, de willekeur alomtegenwoordig en de vertragingen schandalig. We gaven het woord aan de Brusselse notaris en volksvertegenwoordiger Olivier de Clippele en de architect Vincent Dehon. Er werd een hervorming van het Brusselse Wetboek Ruimtelijke Ordening gestemd, die tot verbetering zou moeten leiden. Hoever staan we daarmee? Och, amper de 23e wijziging van het BWRO sinds de goedkeuring ervan in 2004! Het geheel blijft zeer lacunair. De geplande hervorming onder leiding van de heer Vervoort gaf pas in oktober 2017 aanleiding tot een stemming. De publicatie ervan nam daarna nog eens zes maanden in beslag en de inwerkingtreding is nu uitgesteld! Particulieren en professionals blijven dus de slachtoffers van een klucht waar niemand meer om lacht – of dan bijzonder zuur. Het zou trouwens best kunnen dat de hervorming tot na 26 mei wordt uitgesteld, waardoor het gevaar ontstaat dat een nieuw politiek team opnieuw veranderingen wil doorvoeren. Gevolg: een verlenging van de onzekerheid en rechtsonzekerheid voor kopers en verkopers, overgeleverd aan de willekeur van allerlei pietluttige en buitensporig chicaneuze administraties. Het gezonde verstand dat ooit de boventoon voerde in de stedenbouw lijkt volledig te zijn verdwenen in een drang naar een bijna letterlijke toepassing van regels die voor het overige ondui16 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 delijk zijn, openstaan voor interpretatie en op meerdere en soms tegenstrijdige teksten berusten.” Hoeveel gevallen gaan gebukt onder dit chaotisch dossierbeheer? "Naar schatting leveren ongeveer 200 dossiers – per maand! – problemen op. Een walgelijke ellende, in wezen vooral te wijten is aan procedurele geheimen en ondoorzichtige teksten. Een architect die na goedkeuring van zijn dossier een venster enkele centimeters breder maakt, begaat een overtreding. Dit is onzin, maar de administratie houdt voet bij stuk. En zoals de zaken er nu voorstaan, kan geen enkele vorm van verjaring zulke ‘overtredingen’ wissen.” Misschien beoogt de administratieve ijver de bescherming van de partijen tijdens vastgoedtransacties? "Als een pietluttige toepassing van de verordeningen een partij zou beschermen, zou ik dit begrijpen, maar de informatie die deze partij moet verstrekken heeft geen enkele rechtsgeldigheid. De administratie kan vandaag iets laten passeren en er morgen op terugkomen. Verjaring bestaat praktisch niet in het Brusselse Gewest. De chicaneuze procedures beschermen dus niemand. Ze zijn een enorme verspilling van tijd en geld. De rechtbanken zijn dit trouwens beu en geven de besturen vaak ongelijk bij duidelijke gevallen van onbenullige overtredingen. De huidige meerderheid, PS-cdH-Défi1 , reageerde met de stemming van een maatregel die de administratie toestaat om boetes op te leggen! Omdat Justitie niet volgt, dan maar zelf rechtertje spelen! Uw enige toevlucht is dan de Raad van State ..." Zonder verjaring is dus iedereen onderworpen aan een mogelijke administratieve inquisitie? "In Brussel moet u een gebouw altijd rechtvaardigen, ook al is het 1 Olivier de Clippele (MR) is lid van de oppositie. © Getty twee eeuwen oud. Naar aanleiding van een parlementaire vraag die ik stelde, bevestigde de minister-president dat alles wat vóór maart 1962 werd gebouwd als geregulariseerd moet worden beschouwd. Maar niet alle administraties aanvaarden dit! Als u bijvoorbeeld een veranda hebt die in 1963 werd gebouwd, kan uw buurman zich daar niet tegen verzetten omdat de veranda meer dan 30 jaar oud is, maar de gemeente kan dat wel! Dit voorbeeld lijkt anekdotisch, maar er zijn duizenden gevallen! Er moet eens en voorgoed worden besloten al die oude zaken te laten verjaren en alleen veiligheidskwesties te handhaven.” De behandelingstermijnen voor dossiers in het Brusselse Gewest zijn de langste in het land of zelfs in Europa. Lost de hervorming van het BWRO hier iets op? "Ik denk van niet. Het nieuwe BWRO introduceert het begrip "verplichte termijn", wat geen aanvaarding van de vergunning inhoudt, wel de toestemming om in beroep te gaan: als een gemeente niet binnen de termijn reageert, kunt u automatisch in beroep gaan bij het Gewest. Maar de gemeenten weren dit af door tijd te nemen om het nochtans volledige dossier in te dienen – en ondertussen is er geen deadline! Als u bezwaar maakt, vinden ze een detail om uw dossier onvolledig te verklaren. Ze maken dan opmerkingen en u begint opnieuw. Deze vertragingen brengen kosten met zich mee, die uiteraard worden doorberekend aan de koper.” Vincent Dehon: "Ze laten ons tot drie jaar wachten!” Architecten komen vaak in contact met de overheidsdiensten en weten maar al te goed welke geneugten onze stedenbouwkundige diensten in petto houden. Vincent Dehon, beheerder van GS3 Architectes Associés, bespreekt de verwerkingstijden van dossiers. Het Gewest is blijkbaar niet te kloppen als het om het eindeloos uitstellen van deadlines gaat. Is die reputatie verdiend? "En of! De gemeenten zijn bijzonder traag en houden zich bijna nooit aan de termijn van 30 dagen voor de afgifte van een ontvangstbewijs en vervolgens aan de 120 dagen voor de afgifte van een besluit. De wachttijd kan tot drie jaar oplopen als er moeilijkheden optreden. Aangezien gemeenten noch Gewest sancties kunnen oplopen, hebben zij geen reden om zich te haasten of om personeel in te huren om de achterstand in te halen. Om tegen deze situatie in te gaan, voert de hervorming van het BWRO het begrip "verplichte termijn" in. Als de termijnen niet worden nageleefd, kunt u de zaak binnen 30 dagen doorverwijzen naar de gedelegeerde ambtenaar, die dan nog eens 45 dagen de tijd heeft, soms om allerlei redenen verhoogd tot 90 dagen, om over uw dossier te beslissen. Een truc om de gemiddelde vertraging op te nemen binnen de wettelijke termijn.” Wat als deze verplichte termijn wordt overschreden en u de gedelegeerde ambtenaar niet op de hoogte hebt gebracht? Dit staat gelijk aan een weigering van de vergunning. U mag alles opnieuw beginnen!” Wat is, afgezien van de deadlines, de andere zwakte van het Brusselse stedenbouwkundig beheer? "Met de indiening van een dossier verbindt u zich tot een oncontroleerbaar proces. De veelheid aan teksten waarop het BWRO berust, de talloze machtsniveaus die zich betrokken voelen, de angst van ambtenaren dat u in beroep gaat, de onbenulligheid van bepalingen die sommige gemeenten opeisen, de inmenging van gemeenten in bepaalde projecten, waar hun "visie" zwaarder doorweegt dan de expertise van een promotor ... Tot slot meer onzekerheid door cliëntelisme, een direct gevolg van een vastgeroeste administratie: helaas speelt het gezicht van de burger een rol bij het verkrijgen van een beslissing.” Een belangrijke maatregel van het nieuwe BWRO? "Het was de bedoeling dat de kruisweg naar een vergunning zou worden afgebakend door een "projectvergadering" voorafgaand aan elke aanvraag. Alle belanghebbenden komen samen, bespreken, sturen bij enz. Vervolgens wordt een verslag opgesteld met daarin het bereikte advies, zodat alles op voorhand wordt opgehelderd. Dit is uiteraard zeer nuttig. In het nieuwe BWRO is dit advies niet langer bindend. Het wordt dus nutteloos en deze vergadering wordt een zinloze tijdverspilling.” Stedenbouwkunde in Brussel een gedrocht? "Een van de meest verwrongen die u zich kunt inbeelden …” Didier Dekeyser Minister-president Rudi Vervoort wil ons uitleggen waarom van de hervorming van het BWRO werd uitgesteld: "De uitstel is te wijten aan IT-problemen en de opleiding van de administraties, met name wat betreft de verplichte termijn (die een belangrijke stap voorwaarts betekent in de snelheid van de behandeling van de dossiers). De toepassing van de drempels wordt niet vertraagd, evenmin als de goedkeuring van de uitvoeringsbesluiten. Daarnaast is het planningsproces in werking getreden en is de ontwikkeling van nieuwe plannen in een vergevorderd stadium. » Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 17
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Open Source Idées Met menselijke intelligentie naar kunstmatige intelligentie D e digitalisering en technologisering zullen ons werk en onze sociale relaties ingrijpend veranderen. Verkennende studies wijzen op onrustwekkende cijfers: Frey en Osborne schatten dat 54% van de huidige banen in Europa tegen 2030 waarschijnlijk geautomatiseerd zullen zijn. Bij de overige banen zou de helft van de taken veranderen. De schatting van het McKinsey-dossier “Jobs lost, jobs gained” is voorzichtiger: tussen 0 en 30% van de jobs is tegen 2030 geautomatiseerd. Het verschil tussen deze studies bewijst dat de omvang van de technologisering zich niet nauwkeurig laat voorspellen. Onze taak bestaat er nu in ervoor te zorgen dat deze veranderingen sociaal en economisch in ons voordeel uitdraaien. 1. Opleiding en management nieuw uitdenken om het werk zin te geven: De digitalisering van taken en de automatisering van banen is alleen mogelijk als de bevolking er een opleiding in heeft genoten. Agoria publiceerde een relevant dossier: 310.000 mensen zullen in de toekomst van sector moeten veranderen; 4,6 miljoen werknemers zullen een bijscholing van maximaal 18 maanden moeten volgen. Een deel van de bevolking zal echter waarschijnlijk niet intensief willen worden opgeleid in technologische vaardigheden die nog niet bestaan. Vooral omdat het aantal gevallen van burn-out, stress en angst exponentieel toeneemt en de digitale hegemonie de neiging heeft om deze fenomenen te versterken. Het is daarom van essentieel belang om de opleidingen zodanig nieuw te ontwerpen dat deze zin en voldoening geven op het werk. 2. Technologie ten dienste van (echte) vooruitgang: De omvang van de gevolgen van de digitalisering hangt af van het soort innovatie, maar ook van de rol die hieraan wordt toegekend. Vandaag bezitten en beheren een paar monopolistische bedrijven het gros van de gegevens en genereren daarmee enorme hoeveelheden kapitaal. Ze dragen echter niet veel bij aan het algemeen belang, met hun zware ecologische voetafdruk, de onbenullige of onbestaande belastingen die ze betalen, het misbruik van persoonlijke informatie, hun inmenging in het privéleven en diverse manipulaties. Als we duurzame bedrijfsmodellen willen, moet de technologie ten dienste worden gesteld van de vooruitgang. Van echte vooruitgang. Het gaat om nieuwe banen die op het juiste moment komen en mogelijk worden gemaakt door de digitalisering. 3. Nieuwe technologieën en maatschappelijke aanvaarding: Wanneer technologie ten dienste staat van gemeenschappelijke vooruitgang, wordt ze maatschappelijk gemakkelijker aanvaard. Een gebrek aan vertrouwen en een gevoel van uitsluiting kunnen verstrekkende democratische en maatschappelijke gevolgen hebben, waaronder de opkomst van het populisme. Het is daarom belangrijk om het vertrouwen te herstellen tussen de burgers en de heersende elite, die steeds verder uit elkaar lijken te drijven. Een manier om dit vertrouwen terug te winnen is burgerparticipatie. Technologische middelen en digitale platforms zijn uitzonderlijke instrumenten die de toepassing van inclusieve praktijken mogelijk maken. 4. De intelligentie van de systeemreleMichel de Kemmeter www.clubofbrussels.org vante verbanden: Hoe afhankelijk we worden van digitale technologie berust ook op andere factoren: de context en het concurrentievermogen op een gebied waarop we achterhaald zijn door andere continenten, met name Azië; het juridische kader en bindende Europese, nationale of regionale wetten; de verontrustende vergrijzing van de bevolking, met name in termen van uitgaven; en tot slot leidt de toegenomen technologische afhankelijkheid tot een exponentiële toename van het risico op stroomuitval, hacking en bugs. Het is daarom erg belangrijk het verband te begrijpen tussen de factoren die van invloed zijn op onze economie. Gegevens en technologie moeten slim worden ingezet als we de sociale ongelijkheden niet willen vergroten, onze persoonlijke gegevens niet willen laten misbruiken of het risico willen lopen op een schadelijke afhankelijkheid. Dit is een historische kans om nieuwe en waarderende banen te scheppen, om het vertrouwen en de maatschappelijke acceptatie te herstellen, om een katalysator te zijn voor verandering en een overgang naar een welvarende en milieuvriendelijke samenleving. ● 18 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 D.R. Ideeën Voor of tegen herfederaliseren? Zelfs institutionalisten vinden onze staatsstructuur vandaag te complex. De zesde staatshervorming heeft voor een enorm kluwen gezorgd. Stemmen gaan nu op om bepaalde bevoegdheden te herfederaliseren. Een goed idee? Dave Sinardet, professor politieke wetenschappen VUB “Het is gezond dat we het debat over herfederaliseren voeren. Vroeger was het taboe. Na zes staatshervormingen met eenrichtingsverkeer lijkt het mij niet onlogisch dat je eens rationeel naar het resultaat ervan gaat kijken. Herfederalisering komt nu op tafel omdat Vlaanderen, Wallonië en Brussel op een aantal bevoegdheidsdomeinen wettelijk wel autonoom zijn, maar in de praktijk toch moeten samenwerken. Dat heeft veel te maken met Brussel: daar overstijgt de socio-demografische en socio-economische realiteit het gewest. Een voorbeeld is de Brusselse Ring, die grotendeels in het Vlaamse en het Waalse gewest ligt. Voor een coherent mobiliteitsbeleid rond Brussel moeten de regio’s én de federale overheid rond de tafel gaan zitten. Dan moet je een vergelijk vinden tussen vier regeringen, waarin momenteel acht partijen zijn vertegenwoordigd, die elkaar wel eens durven blokkeren. Als één regering de knoop doorhakt, kom je makkelijker tot een consensus. Vlaanderen wil nu het rekeningrijden invoeren, maar in Wallonië denkt men eerder aan een wegenvignet en in Brussel aan een stadstol. Los van de vraag of het mogelijk is drie verschillende systemen in te voeren, zeggen alle mobiliteitsspecialisten dat dit geen goed idee is. Is het dan niet beter om kafkaiaanse situaties te vermijden door dat soort bevoegdheden terug federaal te maken? Ik denk ook aan milieu en energie. Nuchter bekeken en ondanks de opsplitsing van bevoegdheden wordt niet zo’n verschillend beleid gevoerd. De kinderbijslag is nu geregionaliseerd, maar de systemen lijken sterk op elkaar. Had men dit niet evengoed op nationaal niveau kunnen regelen? Als je van één administratie op vier overschakelt, dan hangt daar een prijskaartje aan vast.” Bart Maddens, politicoloog KU Leuven “De reden waarom bevoegdheden naar de deelstaten werden overgeheveld is het gebrek aan efficiënt beleid op federaal niveau. De staatshervormingen waren een vorm van conflictbeheersing. Voorbeeld is de benoeming van de burgemeesters in de Vlaamse rand – denk maar aan Damien Thiéry die in Linkebeek geen burgemeester kon worden, omdat hij de taalwetgeving niet respecteerde. Dat dispuut is vergelijkbaar is met dat rond José Happart in Voeren in de jaren 80. Toen leidde dat tot een constante instabiliteit van de federale regering. Dat de bevoegdheid daarover nu bij de Vlaamse minister van Binnenlands Bestuur ligt, ontzorgt de federale regering. Niemand beweert vandaag dat we een goede staatsstructuur hebben. We zitten met een hallucinant kluwen van halfslachtige bevoegdheidsoverdrachten opgescheept. Zeker de zesde staatshervorming heeft alles zeer complex gemaakt, omdat ze nooit volledige bevoegdheden overhevelde. We staan voor een politieke keuze: herfederaliseren of de deelstaten meer homogene bevoegdheidspakketten geven. Ik geloof meer in de tweede optie. Bijvoorbeeld op het vlak van het arbeidsmarktbeleid kunnen we nog verder regionaliseren. De controle op werklozen is nu een Vlaamse bevoegdheid, maar de regelgeving rond de voorwaarden waaraan werklozen moet voldoen om in aanmerking te komen voor een uitkering is nog altijd federaal. Wat de stemmen pro herfederaliseren zich te weinig realiseren, is dat dit inhoudt dat je een nieuwe federale wetgeving moet creëren. Stel dat je het klimaatbeleid terug naar de federale overheid versluist, dan betekent dit dat je de drie verschillende klimaatdecreten, die op maat van de gewesten zijn geschreven, moet omvormen tot één nieuwe, federale klimaatwet die van toepassing is op het hele land. Zo creëer je onmiddellijk een communautair probleem dat potentieel destabiliserend zal zijn.” ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 19 © Getty
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Enterprise Europe Network Solvit: hulp bij het oplossen van geschillen op de Europese markt Erkenning van beroepskwalificaties, goedkeuring voor verkoop, terugbetaling van de btw … Heeft uw bedrijf problemen met overheden van een ander EU land? Oordeelt u dat uw rechten niet worden gerespecteerd door het openbaar bestuur van dit land? Solvit kan u helpen. uw rechten uit hoofde van het Europese recht en werkt met hen samen om een oplossing te vinden. Solvit is dus geen informatiecentrum, maar een bron van praktische hulp voor bedrijven. De erkenning van beroepskwalificaties, het recht om in het buitenland te werken, grensoverschrijdende betalingen, terugstorting van de btw … Dit zijn enkele voorbeelden van al wat onder het gemeenschapsrecht valt en dus in geval van een probleem, een tussenkomst van Solvit rechtvaardigt. Let wel: Solvit grijpt alleen in wanneer problemen onder zijn aandacht worden gebracht, dus nooit op eigen initiatief. Nadat de klacht is ingediend en de zaak aanvaard, werkt Solvit samen met de betrokken overheden om het probleem tussen de onderneming en het nationale bestuur op te lossen. Een antwoord op het geschil moet binnen 10 weken worden gegeven. Solvit heeft zich in 15 jaar bestaan kunnen positioneren als een effectieve faciliterende instelling voor de naleving van de beginselen van de interne markt. Maandelijks worden er ongeveer 200 zaken behandeld, waarvan 89% een oplossing vindt. Voorbeelden zijn de Portugese ingenieur die in Spanje niet kon werken omdat zijn kwalificaties niet werden erkend; een Britse fabrikant van medische weegschalen, die reeds naar de EU exporteerde maar aan wie Frankrijk om aanvullende tests vraagt; een Luxemburgs consultancybureau dat een Bulgaarse burger in dienst wilde nemen, die echter moeite had om een werkvergunning te krijgen… De Europese commissie wil de zichtbaarheid van Solvit verder verbeteren, met name via de portaalsite ‘Uw Europa’, en dit instrument geleidelijk een rol geven bij de bewustmaking voor het gemeenschapsrecht. ● Mehdi Ferron H et beginsel van voorrang van het Europees recht dat sinds 19641 bepaalt dat het Gemeenschapsrecht een hogere waarde heeft dan de nationale wetgevingen van de lidstaten. Sommige actoren van nationale overheden verzetten zich echter tegen dit beginsel, soms wegens een gebrek aan kennis van de wet. Voor Europese bedrijven die in verscheidene EU landen actief zijn, kan dit een probleem opleveren waar ze niet aan uitgeraken. Daarom richtte de Europese Commissie in 2002 Solvit op. Deze kosteloze dienst voor geschillenbeslechting zorgt ervoor dat de lokale overheid de interne-marktwetgeving toepast en naleeft. Elke lidstaat beschikt over een Solvit-centrum, dat bedrijven kunnen inroepen naar aanleiding van een beslissing die zij als oneerlijk beschouwen, of van een procedure die zij als discriminerend ervaren. Het Solvit-centrum herinnert de betrokken overheden aan 20 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 3 voorwaarden waaraan een probleem moet voldoen om door Solvit te worden aangepakt • Het probleem is van grensoverschrijdende aard: het gaat om de dienstverlening van uw bedrijf in een ander Europees land of de vestiging van uw activiteit in een ander Europees land. • Een lokale overheidsinstantie of -administratie is betrokken wegens de onjuiste toepassing van discriminerende regels, besluiten of administratieve formaliteiten. • Het heeft te maken met het Europese recht, dat door de lokale overheid niet wordt nageleefd. 1 Besluit Costa/ENEL, zaak 6-64 (15 juli 1964) Beci kan, via het EEN-netwerk, de problemen van Brusselse bedrijven aan Solvit voorleggen. Contact: Jean-Philippe Mergen – Tel.: 02 210 01 77 – jpm@beci.be. Of rechtstreeks aan Solvit: http://ec.europa.eu/solvit. door het Hof van Justitie is vastgelegd, © Getty Internationaal Op weg naar Dubai 2020! In 2020 wordt voor het eerst een wereldtentoonstelling gehouden in het Midden-Oosten, namelijk Dubai, in de Verenigde Arabische Emiraten. België zal uiteraard aanwezig zijn, met een ecologisch paviljoen. «C onnecting minds, creating the future »: de geesten verbinden om de toekomst te creëren. Ziedaar, het centrale thema van de volgende wereldtentoonstelling, die van 20 oktober 2020 tot 10 april 2021 in Dubai zal plaatsvinden. De impact lijkt alvast veelbelovend: de emir van Dubai, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, heeft al laten weten dat “Dubai meer dan ooit tevoren de wereld zal verbluffen met een hernieuwde visie op vooruitgang en ontwikkeling, gefundeerd op een gezamenlijke doelstelling en engagement.” Ook komt de nadruk te liggen op thema’s als duurzaamheid en mobiliteit, naast investeringen in economische groei, milieu, vastgoed en public affairs. Tot slot is Dubai van plan voort te bouwen op het beeld van een tolerante en open Arabische wereld, waarbij zelfs het vraagstuk van de mensenrechten, dat in de regel zo gevoelig ligt, frontaal wordt aangekaart. Deze enorme organisatie zou moeten uitmonden op de creatie van nagenoeg 300.000 banen! Een revolutionair Belgisch paviljoen België vertoont uiteraard belangstelling voor de evolutie van deze trendy markt en zal niet bij de pakken blijven zitten. Om ons land te vertegenwoordigen, mogen we rekenen op een ecologisch en zeer groen paviljoen in de vorm van een vijf verdiepingen hoge boog die dagelijks 20.000 personen zal kunnen verwelkomen. Het gebouw werd ontworpen door Besix en toevertrouwd aan de architect Vincent Callebaut uit La Louvière. De zogenaamde Green Ark is ambitieus opgevat om meer energie te produceren dan hij verbruikt en zal er ook zijn om de Belgische eenheid te bewijzen – Vlamingen en Franstaligen samen, dus. Het gebouw zal, naast een zakencentrum, ook een tentoonstelling, souvenirwinkels, culinaire ruimten om onze specialiteiten te proeven en zelfs een gastronomische brasserie met terras aanbieden. Atypisch... Op het papier ziet dit alles er bijzonder aantrekkelijk uit. Toch wordt de benadering van de markt in de VAE – en uiteraard ook de buurlanden – best niet aan improvisatie overgelaten, wegens de verschillen met de westerse wereld. Hiervan getuigt François-Xavier Depireux, CEO van LD Export. Hij is betrokken bij het project van het toekomstige Belgische paviljoen, maar hij is vooral een deskundige die al jaren ter plaatse is gevestigd en daarom een aanzienlijke ervaring kan voorleggen op het vlak van export: “De kwestie van het onderscheid tussen onze respectieve markten dient te worden Kerngegevens voor de Verenigde Arabische Emiraten • Bevolking: 10,4 miljoen inwoners (12% van lokale afkomst) • BBP: 433 miljard US dollar • BBP per hoofd van de bevolking: 41.476 US dollar • Groeipercentage: 2,9% • Grootste luchthaven ter wereld voor het internationale passagiersverkeer • Vierde grootste OPEC-olieproducent Meer informatie hierover: in het vooruitzicht van de wereldtentoonstelling Dubai 2020, coördineert Beci, samen met meerdere Europese partners van het EENnetwerk, een handelsmissie naar Dubai, van 1 tot 3 oktober 2019. Ook een seminar is gepland. Bekijk ons agenda op www.beci.be. Contact: Sybille Motte, International Trade Advisor Tel. 02 563 68 54 – smo@beci.be. 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Het toekomstige Belgische paviljoen, ontworpen door Vincent Callebaut. Wat exporteurs zeggen aangekaart. Voor de meeste Belgische ondernemers is de veelgehoorde kritiek op de Arabische markten te wijten aan een gebrek aan kennis of de overtuiging dat veel op intriges zou berusten. De visie die we vanuit Brussel op de moslimwereld kunnen hebben is echter vervormd en berust op verwarringen, vooroordelen en stereotypen. In feite werden de Arabieren ernstig getroffen door de droevige gebeurtenissen die zich in ons land hebben afgespeeld. En ik wil er hier ook aan herinneren dat de vrouw hier een belangrijke rol speelt. Ze is actief en ze heeft een baan!” ... en mensgericht Depireux geeft regelmatig opbouwende en inspirerende voordrachten. Hij spreekt met kennis van zaken over een van de meest actieve en competitieve markten ter wereld. “U dient een aantal essentiële zaken te weten alvorens handel in producten of diensten met deze landen te overwegen. Het belangrijkste element is het onderhouden van zulke zakelijke relaties door voorrang te verlenen aan ontmoetingen en persoonlijk contact. Arabieren zijn bijvoorbeeld terughoudend tegenover de e-mails die wij in het Westen zo gemakkelijk gebruiken. Bij hen hangt alles af van vertrouwen en gevoelens. Dubai zelf is een heel bijzonder geval: het telt 206 nationaliteiten en amper 10% van de bevolking is uit de Emiraten zelf afkomstig. Dus hebt u vaak te maken met Libanezen, Jordaniërs, Palestijnen enz.” Een geleidelijke benadering Een ander belangrijk punt is vastberadenheid. “Kom niet ter plaatse om eenvoudigweg uw goederen aan te bieden met het daarbij horende prijskaartje. Dat is nonsens, want ter plaatse zal er alvast een Braziliaan, een Chinees of een Portugees zijn die precies hetzelfde aanbiedt. Het ideale scenario? Ga een eerste keer ter plaatse om met uw contactpersoon te praten, over alles en nog wat, het gezin enz. Deze eerste kennismaking is van groot belang voor het vervolg. We moeLionel Wajs, COO (Chief Operating Officer) van Plastoria, verdeelt al jaren artikelen voor grote luxemerken, onder andere in de Verenigde Arabische Emiraten. Naast telefonische en virtuele contacten voorziet hij jaarlijks drie tot vier ‘hoffelijkheidsbezoeken’ ter plaatse, net als zijn klanten trouwens, die even vaak naar onze hoofdstad komen. Hij bevestigt de stellingen van onze deskundige: “Er bestaat heel duidelijk een zeer persoonlijke dimensie en focus op menselijk contact. Natuurlijk komt het economisch belang aan bod – logisch in de zakenwereld – maar met die mensen zijn relaties echt essentieel. Sommige mensen daar zijn zelfs bereid om geld te verliezen om toch maar een klant te behouden met wie ze goed opschieten!” Dubai 2020? Overweldigende cijfers: 6,5 miljard euro aan publieke fondsen, 7,5 miljard privé middelen, 45.000 hotelkamers, 25 miljoen bezoekers... Dit bevestigt de indrukwekkende economische groei die daar heerst. Zijn er nog lacunes? “Uiteraard! Een enorm tekort aan lokale vaardigheden, zeer weinig gekwalificeerde mensen op de markt en dus ook een tekort aan arbeidskrachten!”, weet François-Xavier Depireux. “De VAE hebben een langetermijnvisie. Ze blijven enorm veel bouwen. Voor alle landen van de Perzische Golf samen zijn er momenteel 225 ziekenhuiscentra in aanbouw (klinieken e.a.). Voor alles wat dus te maken heeft met bouw, gezondheidszorg, machines, farmaca of voedingssupplementen zijn er nog uitzichten. Dit geldt ook in sectoren als agrovoeding, hotels, engineering … ” “Je kunt je soms afvragen of een dergelijke ontwikkeling nog lang zal duren”, stelt de heer Wajs. “Misschien bereiken we ooit een drempel, maar zoals de zaken er nu voorstaan en in het licht van wat ik vaststel, biedt deze markt nog veel mogelijkheden. En vergeet niet dat Arabieren in dit opzicht veel verbeelding aan de dag kunnen leggen!” ” ten inzien dat de mensen daar een andere kijk op het leven hebben. Zij hebben de tijd en wij zitten met de neus op de klok. Alvorens zaken te doen, is het zelfs aanbevolen om daar meerdere malen te verblijven. Het is trouwens een mooie regio, goedkoop te bereiken vanuit Brussel (mede dankzij de vele promoties) en de investering is daarom verre van overdreven. In elk geval kan, op enkele uitzonderingen na, alles slechts in fasen verlopen.” » ● David Hainaut 22 ❙ Brussel Metropool - mei 2019
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Werkgelegenheid en vorming “Onze universiteiten willen in het Brussels Gewest een grote rol spelen” ling van de hoofdstad”, begint Caroline Pauwels. Dit beperkt zich niet tot onderwijs en onderzoek, want er is ook een band nodig met de stad, o.a. op het vlak van duurzaamheid en stedenbouw. De verscheidene concrete projecten die het memorandum voostelt, volgen deze vier krachtlijnen. Caroline Pauwels (VUB) en Yvon Englert (ULB) zijn de gasthoofdredacteurs van dit nummer over Werkgelegenheid en Vorming. Meertalige scholing en universitair district Inzake onderwijs beoogt een van de voornaamste VUB/ULB-projecten de oprichting van meertalige scholen in Brussel. De Stad Brussel heeft zich al bereid verklaard om deel te nemen aan de proeffase van het project. “De oprichting van meertalige scholen beantwoordt aan de behoeften van Brussel, dat zelf een meertalige en multicultuDe economische ontwikkeling van een regio is veel te maken met vorming en werkgelegenheid. De een kan trouwens niet zonder de ander. In Brussel studeert bijna de helft van de studenten aan de VUB of de ULB. Beide Brusselse universiteiten publiceerden een gezamenlijk memorandum in het vooruitzicht van de verkiezingen. We geven het woord aan de rectoren. D e bijna 100.000 studenten in het hoger onderwijs in Brussel maken van de hoofdstad de grootste studentenstad van het land. VUB en ULB vertegenwoordigen samen 45.000 studenten, nagenoeg de helft van de Brusselse studentenpopulatie. De twee universiteiten hebben bijna 15.000 mensen in dienst. Dit menselijk kapitaal heeft Caroline Pauwels, rector van de VUB, en Yvon Englert, rector van de ULB, ertoe aangezet om samen een memorandum voor te leggen in het perspectief van de verkiezingen. “Universiteiten hebben, in de regio waar ze gevestigd zijn, een belangrijke impact, zowel op de economische activiteit als op de werkgelegenheid. Als grote spelers in het onderwijs in Brussel willen we een belangrijke rol spelen in de ontwikkerele stad is”, stelt Caroline Pauwels. “En ten opzichte van de arbeidsmarkt is de opleiding van jongeren in meerdere talen zeker een troef. Afgezien van de taalbadscholen beperkt het aanbod zich momenteel tot de Europese scholen, die financieel niet voor iedereen op een rechtvaardige manier toegankelijk zijn. Meertalige scholen zijn dus een echt antwoord op de verwachtingen van de burgers, de studenten en de bedrijven.” Dit beaamt Yvon Englert: “In een meertalige school bestaat er geen dominante taal. Nederlands, Frans en Engels zullen er op gelijke voet worden onderwezen en gebruikt. Op die manier kunnen in dezelfde klas kinderen met verschillende moedertalen samenwerken, wat de ontdekking van elkaars cultuur bevordert.” Een ander belangrijk project in dit memorandum is de creatie van een ‘uni24 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 © Reporters kunnen nemen om de universitaire identiteit te onderstrepen.” “Als academische spelers moeten we ons richten op onderwijs en onderzoek, uiteraard, maar ook een rol spelen in de stad. Wie strategisch nadenkt over het concept district, vindt al gauw nieuwe ideeën. Wij willen dit cluster op een duurzame manier ontwikkelen en werken nauw samen met de betrokken gemeenten om dit te bereiken”, zegt Caroline Pauwels. De creatie van een dergelijk universitair district zou bovendien positief zijn voor de internationale uitstraling van Brussel. versitair district’ dat de campussen Solbosch, Plein, Usquare en Flagey samenbrengt. “In het raam van de dynamiek waarmee we de toenadering van onze universiteiten nastreven, hebben we zorgvuldig nagedacht over de organisatie van onze campussen als leefomgevingen”, vertelt Yvon Englert. “Ze bevinden zich in een relatief beperkt gebied, weliswaar over verscheidene gemeenten verspreid. Een identiteit als universitair district zou deze perimeter aantrekkelijk maken en we zouden er gemakkelijker duidelijke initiatieven Een sterkere band met de ondernemingen Het memorandum benadrukt ook het belang van een gezamenlijk nadenken over vorming en werkgelegenheid, die onlosmakelijk verbonden zijn. “Meer dan ooit moeten banden worden gesmeed tussen opleiders en ondernemingen”, verklaart Yvon Englert. Bij de VUB en de ULB wordt daarbij sterk de nadruk gelegd op permanente vorming, met specifieke aandacht voor innovatie. Zo ondersteunen de VUB en de ULB met hun StartLabs ondernemersinitiatieven en de oprichting van starters die voortvloeien uit universitair onderzoek. Caroline Pauwels: “Het project Wekonekt.Brussels is onder andere bedoeld om banden te creëren tussen bedrijven en onze studenten in Brussel. Zij moeten inzien dat Brussel een belangrijke en aantrekkelijke plaats is om te werken. Wij willen hen de diversiteit van Brussel als werkgever laten zien en hen in staat stellen nu al contact te leggen voor hun toekomstige beroepsleven.” Hand in hand Het onderwijs in Brussel omvat ook de hogescholen, alternerend leren, Bruxelles Formation enz. “We beschouwen onszelf als elkaar aanvullende spelers van het onderwijs, niet als concurrenten. Er ontstaan dus steeds meer partnerschappen tussen hogescholen en universiteiten. Op het vlak van permanente vorming werken we nauw samen met Actiris en Bruxelles Formation”, zegt Yvon Englert. De samenwerking van de universiteiten met Actiris houdt daar niet op. VUB en ULB zijn uiteraard onderwijsorganisaties, maar ook twee belangrijke werkgevers. “Wij weten dat er op het vlak van de werkgelegenheid in Brussel nog steeds discriminatie bestaat bij het aanwerven van personeel. In samenwerking met Actiris hebben we een diversiteitplan voor onze eigen medewerkers ingesteld. We willen een voorbeeld zijn in gelijke toegang tot werk”, aldus Caroline Pauwels. “Vorming en werkgelegenheid nieuw bedenken, rekening houdend met steeds kortstondiger kennis, zich in de stad integreren, gelijke kansen en toegang tot kennis bevorderen, waarden blijven creëren en ze toepassen, dit alles is een taak op lange termijn”, besluit Yvon Englert. ● Gaëlle Hoogsteyn In het nummer van juni David Leyssens, directeur het netwerk The Shift gericht op duurzame ontwikkeling, wordt de gasthoofdredacteur van ons Green dossier, volgende maand. Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 25 © Reporters © Reporters
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Arnaud Termonia (ULB) bleem aan te pakken. Philippe Biltiau stelt dat je geen personeel op topniveau kunt houden zonder het terug naar school te sturen. “We moeten investeren in de creatie van opleidingen en de inschrijving van onze teams voor opleidingen die open staan voor werknemers uit verschillende bedrijven.” Hij gelooft minder in de doeltreffendheid van interne opleidingen, specifiek voor het personeel van een bedrijf. “Het is veel productiever om werkkrachten op te leiden in een groep van mensen van alle rangen en standen. Iedereen haalt daar voordeel niet alleen uit de opleiding zelf, maar ook uit het delen van ervaringen met deelnemers uit andere ondernemingen.” Zelf leren kan ook een belangrijk hulpmiddel vormen, voor zover de formule de student een gevoel van betrokkenheid geeft en in staat stelt om hierover gedachten te wisselen tijdens opleidingen in groepsverband. “Gemengde en innovatieve formules die digitale hulpmiddelen combineren met klassieke opleidingen in groepsverband versterken het leerproces en bieden de studenten meer wendbaarheid en flexibiliteit”, aldus nog Arnaud Termonia. De universiteit in het hartje van levenslang leren Arnaud Termonia vindt dat universiteiten uitstekend gepositioneerd zijn om levenslang leren aan te bieden. Zij kunnen hun onderzoeksteams (die werken aan de werving van nieuwe kennis) en hun onderwijsteams (ervaren in de overdracht van vaardigheden) ter beschikking stellen van de samenleving, meer bepaald van mensen die beroepsmatig op het terrein optreden en degenen die een opleiding nodig hebben. « Universiteiten nestelen hun campussen in het hart van de regio’s en steden en dragen daarom bij tot de sociaaleconomische en culturele ontwikkeling. Ze kunnen een rol spelen in de zoektocht naar meer rechtvaardigheid, actieve burgerparticipatie, dynamiek, werkgelegenheid en concurrentievermogen.” De universitaire opleiding focust vandaag niet langer uitsluitend op het behalen van een hoger diploma na afloop van het middelbaar onderwijs: ook voor volwassenen zijn opleidingen tot universitaire expertise in verschillende vormen weggelegd. “Onze doelgroepen zijn zeer divers”, zegt de heer Termonia. “Wij bieden vormingstrajecten voor werkzoekenden, in het bijzonder in samenwerking met Bruxelles Formation. We hebben ook geavanceerde bijscholingsprogramma’s ontworpen voor de industrie, instellingen, leerkrachten, onderzoekers, noem maar op. Onze catalogus is toegankelijk voor alle burgers die op een bepaald moment in hun leven extra vaardigheden nodig hebben om door te groeien in hun carrière of om een nieuwe baan te vinden.” De ULB telt 15% volwassen studenten – ongeveer 5000 mensen. “Wij bieden opleidingen voor de drie belangrijkste activiteitengebieden in het Brusselse Gewest. Dit zijn gezondheidszorg, wetenschap & technologie en ten slotte menswetenschappen”, verduidelijkt Arnaud Termonia. De formules van deze opleidingen variëren sterk, afhankelijk van de sector uiteraard, maar ook van de verwachtingen van het publiek. Ze variëren van een halve dag tot drie jaar, met, in dit laatste geval, de uitreiking van een universitair getuigschrift. Philippe Biltiau benadrukt ook de noodzaak van investeringen in vakken als psychologie en sociologie. “Als u wil dat medewerkers doeltreffend werk afleveren en u het contact wenst te behouden met de klanten, dan is dit onontbeerlijk. Zo niet, dan komen werkgevers al gauw tot de conclusie dat een machine een medewerker aan het loket van een bank perfect kan vervangen. Als die persoon echter wordt opgeleid in het opsporen van behoeften, verkoop, het zoeken naar oplossingen aangepast aan het sociologische profiel van de klant e.d., dan blijft die medewerker een echte toegevoegde waarde bieden.” Philippe Biltiau (Solvay Brussels School) Een sterk groeiende sector Het volwassen publiek groeit bij de ULB elk jaar met ongeveer 20%. Volgens de heer Termonia zal deze trend zich voortzetten. “In het verleden hadden recruiters vooral aandacht voor het diploma van de kandidaat en zijn cross-functionele vaardigheden. Vandaag telt ook de zgn. ‘learnability’: het vermogen van de kandidaat om bij te leren en zich aan te passen.” De opleiding stopt niet meer bij het diploma. De pas afgestudeerde moet meteen voorzien om zijn kennis regelmatig bij te werken. Dit moet een reflex worden. “Hogescholen en universiteiten moeten hun alumni een up-to-date opleidingsaanbod voorschotelen om de basisopleiding aan te vullen. Dit kan worden vergeleken met een dienst na verkoop. Voortgezette vorming moet worden gepresenteerd als iets vanzelfsprekends, en niet louter als een manier om zijn baan niet te verliezen. Vorming is noodzakelijk, ook wanneer je aan het werk bent en alles in orde is”, stelt Philippe Biltiau. Het concept van studietijden zal wellicht vervagen. “De volgende generatie zal in staat zijn om te leren, af te leren en opnieuw te leren, om het hoofd te blijven bieden aan alle veranderingen die onze evoluerende ecosystemen kenmerken”, besluit Arnaud Termonia. ● Gaëlle Hoogsteyn 28 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 D.R. D.R. ADVERTORIAL BESPAREN OP LOONKOSTEN MAAR WEL COMPETITIEVE WERKNEMERS AANWERVEN? activa.brussels maakte van Elaine de gedroomde sollicitant Erwin Heusburg is HR-verantwoordelijke bij All Team Services, een bedrijf dat huishoudhulp via dienstencheques aanbiedt. In een sector waar de marges klein zijn, moet Erwin goed waken over zijn loonkosten. Toch kon hij toch een performant team samenstellen, zonder daarbij te moeten inboeten aan kwaliteit in de werkomstandigheden. Gr Invester Erwin Heusburg is HR-verantwoordelijke bij All Team Services. “We sturen dagelijks zo’n 400 huishoudhulpen uit in en rond Brussel,” vertelt hij. “Om hun agenda en verloning in goede banen te leiden, hebben we hier op kantoor een team van twaalf consultants dat de planning beheert.” “In de sector van de dienstencheques zijn de marges niet groot, moet je weten. Daarom is het heel belangrijk dat ik de loonkosten van onze werknemers goed in de gaten houd. Maar je wil natuurlijk wel een performant team samenstellen, ook als je nieuwe mensen aanneemt.” Het cv dat eruit springt Erwin ging met Select Actiris op zoek naar een nieuwe huishoudconsultant. Het cv van Elaine Ramirez sprong meteen in het oog. “Elaine was de perfecte kandidate voor onze vacature. Ze was gemotiveerd, ze kon een opleiding volgen om zich bij te scholen, maar ze had ook een extra troef op zak,” vertelt Erwin. “Elaine viel onder de maatregel activa. brussels, wat betekent dat we een financiële tegemoetkoming krijgen op haar loon.” Elaine vermeldde expliciet op haar cv dat ze in aanmerking kwam voor activa.brussels. “Zo probeerde ik de aandacht van werkgevers te trekken, en gaf ik hen een extra reden om mij aan te nemen,” vertelt ze. “Het is dan ook een echte win-win hoor,” bevestigt Erwin. “Wij krijgen via Select Actiris financiële steun voor haar loon, zodat we kunnen investeren in andere dingen die ertoe doen.” Zo komt de steun van Select Actiris ook de werknemers ten goede. “Het uiteindelijke doel is namelijk niet om winst te maken, maar wel om te kunnen investeren in optimale werkomstandigheden voor onze ploeg. We bieden onze mensen opleidingen aan, vernieuwen hun kledij en investeren in materiaal.” VERTROUW OP DE EXPERTISE VAN SELECT ACTIRIS OM TE REKRUTEREN Net als Erwin het ideale profiel rekruteren in Brussel? Perfect mogelijk met Select Actiris. Select Actiris combineert een grondige selectie met opleidingen en premies om ook voor jouw vacature de ideale kandidaat te vinden. Surf snel naar select.actiris.brussels en vraag raad aan je persoonlijke werkgeversconsultant. Met de steun van het Europees sociaal fonds
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Werkgelegenheid en vorming Ondernemingen ontmoeten leerlingen en studenten In Brussel brengen initiatieven als Tada of 100.000 Ondernemers jongeren in contact met professionals en bedrijfsleiders. Hierbij is het de bedoeling om beroepen er minder complex te laten uitzien, ondernemerschap aantrekkelijk te maken en – wie weet? – misschien roepingen te doen ontstaan! T ussen de opvolging van de facturen, de contacten met klanten en het beheer van het personeel heeft de zaakvoerder van een KMO nauwelijks de tijd om zijn neus op te tillen. Als verademing delen sommige bedrijfsleiders op vrijwillige basis hun ervaring met leerlingen. “Echt belangrijk”, oordelen heel wat ondernemers die de stap hebben gezet. De vereniging 100.000 Ondernemers, in Brussel en in Wallonië actief, brengt professionals in contact met jongeren tussen 13 en 25 jaar. “Onze rol bestaat erin om een ondernemer – eerder een KMO of een zelfstandige – voor te stellen om twee uur lang voor een schoolklas te komen praten over zijn dagelijks leven”, vertelt Monica Santalena, de directrice van de vereniging. “In vijf jaar tijd hebben we 25.000 leerlingen gesensibiliseerd via een netwerk van 600 leerkrachten en 1.500 ondernemers, allemaal vrijwilligers. In het Brusselse Gewest hebben we op die manier 10.000 jongeren bereikt.” Het project Wekonekt.brussels wil de deuren van Brusselse bedrijven openstellen voor studenten. volgen de jongeren elke zaterdag workshops, bijvoorbeeld van een journalist, een advocaat, een verpleegkundige of een ingenieur. Wat Tada onderscheidt, is dat de jongeren zelf bij de actie worden betrokken en het verhaal van professionals in de praktijk brengen. Meer dan 4.000 volwassenen zijn al op vrijwillige basis met onze jeugd komen praten.” Monica Santalena Initiatieven die de kloof tussen onderwijs en bedrijfsleven overbruggen zijn de afgelopen jaren in aantal toegenomen. Ze zijn allemaal gericht op een welbepaald leeftijdsgroep. Het Tada-project, vijf jaar geleden opgericht in Brussel door Sofie Foets (nadat het project 20 jaar geleden in Nederland van stapel liep), biedt jongeren van 10-14 jaar de kans om elke zaterdag praktische workshops bij te wonen in Molenbeek, Sint-Joost, Anderlecht en binnenkort Schaarbeek. “Wij willen het bedrijfsleven en de burger betrekken bij de emancipatie van kwetsbare jongeren”, verklaart Sofie Foets. “Drie jaar lang (100 000 Entrepreneurs) “Wij sporen de jongeren aan om zichzelf beter te kennen en efficiënter te leren” Al deze initiatieven hebben een doel. 100.000 Ondernemers wil ondernemerschap er minder ingewikkeld laten uitzien. “Wanneer een ondernemer twee uur lang over zijn dagelijks leven getuigt, vertelt hij over wat hem motiveert, zijn moeilijkheden of zijn mislukkingen”, weet Monica Santalena. “We richten ons tot jongeren in het algemeen maar krijgen vooral aanvragen van klassen van 16-17-jarigen. Dit is de leeftijd waarop jongeren bepaalde keuzes kunnen maken. Ons doel bestaat erin hen warm te maken voor ondernemerschap.” Tada, dat uitsluitend met particuliere steun wordt gefinancierd, wil uitzichten bieden aan jongeren die meestal hun wijk niet verlaten. “Uitleg geven over beroepen is niet ons voornaamste doel”, verzekert Sofie Foets. “Wij zetten de jongeren aan om zichzelf beter te leren kennen en efficiënter te leren zodat ze zelf de wens gaan ontwikkelen om op een positieve manier bij te dragen. Soms reikt onze rol nog verder: een leerling die aan de zaterdagworkshops deelnam, had al een aantal schooljaren moeten overdoen. Met de workshops vond 30 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 D.R. D.R. hij zijn zelfvertrouwen terug en werd hij de eerste in de klas.” Ook het hoger onderwijs komt aan bod. Als partnerschap tussen VUB en ULB wil het project Wekonekt.brussels de deuren van Brusselse instellingen en bedrijven openstellen voor studenten. “70% van de VUB studenten woont niet in Brussel”, stelt projectcoördinator Lynn Tytgat. “Om te vermijden dat studenten meteen na de cursussen de trein huiswaarts nemen, organiseren wij al twee jaar lang evenementen om de Brusselse organisaties beter te doen kennen. Het hele jaar door kunnen studenten deelnemen aan bezoeken of aan cursussen van verscheidene professionals. Onze partners zijn onder andere het Kaaitheater, Belfius, Cinematek, P&V, de MIVB, Bozar, De Munt en de KVS.” “Bij Tada wil 90% van de professionals het volgende jaar terugkomen” Voor bedrijven beperkt het voordeel zich niet tot het delen van kennis. “Ook de ondernemingen kunnen daar een zeker voordeel uithalen”, zegt Lynn Tytgat. “Sommige studenten ontdekken een bepaalde beroepsomgeving voor de eerste keer en voor de verantwoordelijken ter plaatse is dit een gelegenheid om hun kennis van zaken te tonen. Het kan best gebeuren dat studenten daar later solliciteren.” Deze activiteiten, die de ondernemers vaak als een verademing beschouwen, vereisen uiteindelijk weinig inzet, vergeleken met de mogelijke sociale impact. “De eerste deelname aan een workshop vergt een beetje energie van de volwassen professional”, beseft Sofie Foets, van Tada. “Daarna verloopt alles veel gemakkelijker en vlotter. Volgens onze enquêtes onder vrijwilligers wensen 9 op de 10 mensen het volgende jaar terug te komen. En ook 9 op de 10 professionals verklaart iets tijdens deze workshops te hebben geleerd.” Ondertussen organiseren sommige bedrijven eigen initiatieven om studenten vroegtijdig warm te maken voor het beroep. “Door deel te nemen aan Tada, besliste Besix, een van onze partners, een eigen initiatief in het leven te roepen, onder de naam Kiddy Build”, vermeldt Sofie Foets. “Deze school organiseert workshops rond het thema bouwen voor honderden kinderen. Een soort super light versie van Tada. De workshops die wij organiseren dienen als inspiratiebron om zoveel mogelijk mensen aan te moedigen individuele verantwoordelijkheid op te nemen voor een meer inclusieve samenleving en een betere sociale cohesie. In dit opzicht fungeert onze vereniging als een katalysator.” ● Sofie Foets (Tada) Géry Brusselmans Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 31 “De onderneming komt op school te weinig aan bod” Guillaume Verhaeghe, de ontwerper van de gedeelde elektrische fietsen Billy, deelt regelmatig zijn ervaring met jongeren, onder andere via de vereniging 100.000 Ondernemers. ➜ Gaat u vaak in scholen uw ervaring presenteren? “Ik probeer dit zo vaak mogelijk te doen. Ik heb tweemaal deelgenomen aan 100.000 Ondernemers, onlangs nog aan UStart, Solvay en andere initiatieven. Ik heb voeling voor het onderwijs, want ik ben twee jaar leraar wiskunde geweest op de middelbare school, voordat ik me op het ondernemerschap ging richten. Als leraar sprak ik al vaak over ondernemerschap. Naast mijn project Billy ben ik trouwens ook betrokken bij de oprichting van een school in Anderlecht: de École du Dialogue. Mijn ondernemerservaring bespreken met jongeren beschouw ik als een verademing in een vaak hectisch dagelijks leven.” ➜ Hoe reageren de leerlingen tijdens uw voordrachten? “Ik bereid me niet voor. Zo ben ik nu eenmaal en op die manier roep ik ook gemakkelijker vragen en reacties op. Wanneer ik spreek, probeer ik vooral de ondernemersgeest aan te wakkeren. Ik vertel dat ondernemerschap begint met een idee, nieuwsgierigheid en actie. Ik vind dat de jongere generatie minder participatief is in de klas. Ik probeer ze te stimuleren.” ➜ Denkt u dat uw interventies een positieve impact hebben op de leerlingen? “De gezamenlijke inspanningen van alle verenigingen en van de ondernemers die naar de scholen stappen, maken het verschil. Het is niet de bedoeling om de leerlingen te overtuigen ondernemer te worden. Wel moeten ze inzien dat iedereen in zich een idee draagt die hij of zij wil verwezenlijken. Ik heb enkele jaren later wel horen zeggen dat sommige jongeren, onder meer naar aanleiding van mijn voordrachten, een andere oriëntatie zijn gaan volgen. Dit was bijvoorbeeld het geval bij een van de leerlingen die ik op de middelbare school heb onderwezen. Ik vind dat ondernemerschap onvoldoende aandacht krijgt in het onderwijs. Toch is dit een onmisbaar onderwerp in onze huidige samenleving.” © Michael Dehaspe
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Werkgelegenheid en vorming De reputatie van de ingenieur opkrikken Ondernemingen worstelen met het aanwerven van zogenaamde ‘hightech’ profielen. Naar verluidt kampt België met een tekort aan 500 ingenieurs per jaar. “We moeten de vooroordelen over dit beroep wegwerken en bruggen bouwen tussen onderwijs en bedrijfsleven”, verklaren deskundigen. E en IT-bedrijf zal in de komende jaren profielen moeten aanwerven die tot nu toe bijna onbestaande waren op de Brusselse arbeidsmarkt, namelijk specialisten in kunstmatige intelligentie, blockchain of data science. Voor de human resources managers van dit type bedrijf is het besef dat ook andere zogenaamde hightech sectoren op zoek zijn naar zulke witte raven, een magere troost. Deze profielen vallen meestal onder de benaming ‘WTEW’. Lees: Wetenschap, Technologie, Engineering en Wiskunde. In maart luidde Agoria, de Federatie van de Technologische Industrie, de noodklok met de aankondiging van een “tekort aan 500 ingenieurs per jaar in België”. In het hoger onderwijs zijn de vooruitzichten inderdaad niet echt aanmoedigend: in 2008 studeerden er 2500 studenten voor burgerlijk ingenieur of industrieel ingenieur. In 2018 zaten we onder de 1900. Dit tekort aan profielen, waar bedrijfsleiders van wakker liggen, is echter geen nieuws. “We zitten al 10 jaar met dat probleem opgescheept”, verklaart Frédéric Robert, vice-decaan van de École Polytechnique de Bruxelles (ULB). “Dit is bovendien geen louter Belgisch fenomeen. Ook in buurlanden als Duitsland en Frankrijk daalt het aantal inschrijvingen.” Frédéric 32 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 Robert wijt dit lage inschrijvingspercentage onder andere aan het imago dat ingenieursberoepen uitstralen: “Het grote publiek ziet een ingenieur vaak als iemand die een witte jas of een helm draagt, of een pak en een das. De ingenieursopleiding biedt echter veel meer uitzichten dan dat.” Dit tekort staat in schril contrast met de resultaten van studies die ingenieurs eigenlijk ophemelen: zes mensen op tien zouden dit beroep aan hun kinderen of vrienden aanbevelen. Een andere troef is de bezoldiging. Een burgerlijk ingenieur verdient vaak meer dan 4000 € per maand. En bovendien vindt hij dikwijls een baan nog voordat hij zijn diploma op zak heeft! Een leerbelasting? Waarom kiezen zo weinig studenten voor wetenschappelijke of op wiskunde gerichte studies? Sommigen beweren dat het middelbaar onderwijs een van de oorzaken zou zijn. Wiskunde en natuurkunde worden daar als moeilijke en onaantrekkelijke vakken beschouwd. “Wij stellen jaar na jaar vast dat de vaardigheden van studenten die aan een baccalaureaat beginnen, achteruitgaan”, betreurt Xavier Van den Dooren, directeur van de Ecam (1000 studenten, van wie 400 eerstejaars baccalaureaat). “Een van onze belangrijkste inspanningen in het eerste jaar van het baccalaureaat is het opwaarderen van het niveau van onze studenten. Sommige vaardigheden die in principe in het middelbaar onderwijs worden aangeleerd, zijn onvoldoende ontwikkeld. Zo bijvoorbeeld het doorzettingsvermogen, de capaciteit om aantekeningen te maken en om zaken in hun geheel te bekijken. Onze projectaanpak motiveert de student. Het slagingspercentage is echter gedaald: we zitten vandaag rond 20 tot 25%, afhankelijk van het gekozen leertraject.” Xavier Van den Dooren stelt dat “de zichtbaarheid van ingenieursstudies in de middelbare school moet worden vergroot en dat er meer samenwerking moet komen, met name door het betrekken en sensibiliseren van leraren wiskunde, wetenschappen of natuurkunde.” Ook de overheid zou het imago van het beroep kunnen opkrikken. “Op politiek vlak ontstonden initiatieven, maar van een massale actie is er geen sprake”, aldus Frédéric Robert. “We hebben een coördinatieplan nodig evenals de vereiste wetgeving om studenten en leerlingen in contact te brengen met de ondernemingen.” Xavier Van den Dooren pleit van zijn kant voor het Franse model van de ‘leerbelasting’. De ondernemingen betalen deze belasting om het leerlingwezen © Getty Frédéric Robert (ULB) om eerder in het leertraject contacten te kunnen nemen, tijdens de bachelor jaren dus, wanneer studenten nog niet echt voor hun toekomstige oriëntatie hebben gekozen.” Om toekomstige ingenieurs aan te lokken, bestaan er onder andere de campus days, waar bedrijven studenten kunnen ontmoeten. Besix heeft echter ook gekozen voor een meer persoonlijke ondersteuning. “Om ons te onderscheiden, organiseren we de Besix Professional Days, waarbij we 110 tot 130 jonge ingenieurs uitnodigen die we tijdens de campus days hebben ontmoet. Een dag lang leggen we concreet uit wat de filosofie van ons bedrijf is en wat het hen kan bieden. Vervolgens organiseren we ‘speed interviews’ en geven we uitleg over de aangeboden voordelen. Wij bieden een innovatief en competitief pakket, om de studenten te overtuigen. Wat vooral opvalt, is dat studenten vaak niet bekend zijn met de inhoud van het ingenieursberoep. Hoe dan ook trachten we 20 tot 30 jongeren per jaar in dienst te nemen. Zelfs als ze niet tekenen, kunnen we met deze dagen een eerste contact leggen. En misschien komt daar enkele jaren later iets van in huis.” ● Géry Brusselmans Een Xavier Van den Dooren (Ecam) rechtstreeks te financieren. “De leerbelasting moedigt het bedrijf aan om actief deel te nemen aan de opleiding van studenten die binnen afzienbare tijd de arbeidsmarkt gaan betreden. Ook de formule van betaalde stages moet worden ontwikkeld. Op politiek vlak is er verder de financiering, die de afgelopen jaren echter is verminderd, in het bijzonder op technisch gebied. Bijblijven is op dit domein een dure inspanning. Hoe dan ook, een goede communicatie in de media zou nuttig zijn om de sector te promoten.” Bedrijven rekruteren rechtstreeks in de universiteiten Om de zeldzame witte raven te vinden, moeten bedrijven zich steeds aantrekkelijker opstellen en bij universiteiten gaan aankloppen. “Het is duidelijk dat de markt vandaag competitiever is”, weet Axelle Vanklemput, sourcing and recruitment coordinator bij het bouwbedrijf Besix. “Ook al zijn we nummer één, we kunnen ons niet veroorloven om op onze lauweren te rusten. Enkele maanden geleden hebben daarom besloten om onze aanwezigheid in de vijf Belgische universiteiten te versterken. We hebben zelfs gevraagd positieve trend: vrouwen onder de ingenieurs Het beeld van het meisje helemaal alleen in een aula vol jongens behoort binnenkort tot het verleden, want de ingenieursopleiding wordt langzaam maar zeker wat vrouwelijker. “De Polytechnische Faculteit van de ULB telt voortaan 20% meisjes. Ook in de andere universiteiten van het land is dit het geval”, zegt Frédéric Robert, vice-decaan van de Brusselse Polytechnische Faculteit. “In sommige leertrajecten zoals bio-engineering en ingenieur architect, bereiken we zelfs bijna 50% meisjes.” Deze gestadige vervrouwelijking resulteert uit enkele communicatie-initiatieven van universiteiten en interprofessionele verenigingen. Vele deskundigen zijn de mening toegedaan dat een grotere openstelling van de sector voor vrouwen op termijn het tekort aan ingenieurs in België zou kunnen wegwerken. “Ik heb zes ingenieurs onder mijn medewerkers, twee mannen en vier vrouwen”, aldus Hilde De Cuyper, hoofd van het geotechnisch ontwerpbureau A+E Consult, in een recent artikel in L’Écho. “Ze presteren allemaal uitstekend, maar ik merk dat vrouwen iets nauwkeuriger zijn. Ze communiceren genuanceerder, begrijpen beter wat klanten verwachten en vertrouwen meer op hun intuïtie.” Sonja Berghman, head of group entreprise networking propositions bij Damovo (leverancier van informatieen communicatietechnologieën) betreurde in hetzelfde artikel “het ontbreken van ‘role models’ die vrouwen zouden aanmoedigen om een carrière in de sector te overwegen.” In België is 26% van de toekomstige burgerlijk ingenieurs en 11% van de studenten industrieel ingenieur een vrouw. Dit aantal neemt elk jaar langzaam maar zeker toe. Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 33
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Werkgelegenheid en vorming Hoe digitaal zijn digital natives? Ze zijn na de jaren 80 geboren. De zogenaamde ‘digital natives’ kregen de digitale technologieën met de paplepel ingegoten en gedragen zich naar verluidt als ware internetprofessionals met een aangeboren inzicht in de nieuwste technologieën. Is dat wel zo? Beheersen jongeren echt de digitale wereld door en door? Verscheidene studies betwijfelen dit. S tel u voor: u brengt de zondagmiddag gezellig thuis door met uw gezin. Uw 14-jarige zoon stuurt foto’s via SnapChat en chat tegelijk met zijn vrienden op zijn smartphone. Uw oudste zoon vertelt over zijn nieuwe baan als Community Manager terwijl zijn tweejarig dochtertje video’s bekijkt op YouTube. U beschouwt uw kinderen en kleinkinderen als grote specialisten in nieuwe technologieën. Wel ja, ze maken blijkbaar zonder de minste moeite intuïtief gebruik van al deze ingewikkelde tools. Klopt dit? Meerdere recente studies suggereren dat, in tegenstelling tot wat vaak wordt beweerd, jongeren de nieuwe digitale instrumenten verre van optimaal gebruiken. Volgens een studie die in juni 2017 in het tijdschrift Teaching and Teacher Education verscheen, “hebben jongeren geen bijzonder diepgaand en gedetailleerd inzicht in de technologie”. In deze studie stellen de professoren Kirschner en De Bruyckere dat “hun kennis vaak zeer oppervlakkig blijft en zich beperkt tot het gebruik van kantoorautomatiseringstoepassingen, een mailbox, instant messaging toepassingen, Facebook en een browser”. Ze zouden de technische objecten om hen heen in feite niet beter beheersen dan de vorige generatie. Vooral recreatief Smartphone, tablet, sociale netwerken, apps… De jongeren zijn inderdaad hyper geconnecteerd en gebruiken een grote verscheidenheid aan technologieën, maar dan vooral voor entertainment. Van Facebook, YouTube en al wat op internet leeft, maken ze allen een zeer recreatief gebruik. Dit betekent in geen geval dat deze jonge mensen allemaal uitblinken in digitale technologie. Studies in Canada, Oostenrijk, Zwitserland en de Verenigde Staten tonen aan dat studenten en afgestudeerden niet vertrouwd zijn met de meer geavanceerde functionaliteiten van de toepassingen die ze dagelijks gebruiken. Kortom, wie opgroeit in een omgeving rijk aan 34 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 nieuwe technologieën benut er niet noodzakelijk het volledige potentieel van. Vandaag is het bijvoorbeeld perfect mogelijk om kosteloos en snel een website te creëren met platformen zoals WordPress. Voorheen was dit zonder kennis van html-codering perfect onmogelijk. Het concept van ‘digital native’ die alle nieuwe technologieën perfect onder de knie zou hebben, zou daarom een mythe zijn. Wegens de aandacht van de media zou dit waanbeeld vandaag tot een populair geloof zijn uitgegroeid. In een studie die Nicolas Roland en Sophie Vanmeerhaeghe in 2015 aan de ULB hebben verricht, lezen we dat “jongeren eigenlijk zeer uiteenlopende niveaus van digitale vaardigheden vertonen. Het is bovendien geen verrassing dat de sociale omgeving waarin zij opgroeien een directe impact heeft op deze vaardigheden. De meest digitaal geletterden behoren tot vermogende families.” Deze mythe van de ‘digital native’ heeft gevolgen: “Studenten die moeite hebben met het gebruik van digitale hulpmiddelen voelen zich vernederd door de verwachtingen van de academische instellingen en docenten, die er van uit gaan dat iedereen vlot omgaat met computers en software”, verklaren de professoren Kirschner en De Bruyckere. Zij oordelen dat de nieuwe technologieën het onderwerp moeten zijn van specifiek onderwijs op scholen en universiteiten. Nicolas Roland en Sophie Vanmeerhaeghe beamen dit: “De digitale en technische vaardigheden van studenten worden overschat en er heerst een tekort aan begeleiding.” ● Gaëlle Hoogsteyn © Getty KBC Brussels Live : volledige service op afstand Het KBC Brussels Live Center, de digitale tak van de jonge, unieke Brusselse bank KBC Brussels, is trots op zijn zeer ruime en vlotte bereikbaarheid. “We overstijgen de 9 to 5.” Je kunt KBC Brussels Live, ietwat symbolisch gevestigd in het hartje van de Europese wijk, beschouwen als een virtueel verlengstuk van het kantorennetwerk van KBC Brussels. De bijna 200.000 klanten van uiteenlopende nationaliteiten van de bank met een eigen gezicht kunnen door KBC Brussels Live geholpen worden in het Nederlands, Frans, Engels en Duits. De service kan volledig op afstand gebeuren, via telefoon, live chat of videoconference. “Bijna 90% van onze activiteiten is gericht op bestaande klanten”, vertelt Tim Dechamps, kantoordirecteur van KBC Brussels Live. “Op dit moment ontwikkelen we een doorschakelpunt voor vragen of belangrijke zaken die prospecten aanbrengen, waarlangs we hen in contact kunnen brengen met adviseurs van ons kantorennetwerk of experts. Vanaf september starten we ook een procedure om prospecten klant te maken en detailadvies te verlenen.” De grote troef van KBC Brussels Live is de zeer ruime en vlotte bereikbaarheid. “We overstijgen de 9 to 5”, zegt Tim Dechamps niet zonder trots. “We zijn elke werkdag van 8 uur ‘s morgens tot 22 uur ‘s avonds geopend en op zaterdagen kan men ons van 9 tot 17 uur bereiken.” Het digitale kantoor denkt heel klantgericht. De betrachting is de best mogelijke service te leveren op het beste moment, via het meest geschikte kanaal en gebaseerd op de wensen en noden van de klant. Om die laatste te doorgronden, bieden de medewerkers een aandachtig luisterend oor. “De diensten die we aanbieden staan grotendeels gelijk met wat een regulier bankkantoor doet, zowel voor professionele als voor particuliere klanten.” Bedrijven kunnen er terecht voor alle vormen van kredietverlening: investeringskredieten, leasings, betalingsfaciliteiten… Daarnaast behoort alles wat met betaalverkeer en rekeningbeheer betreft tot het aanbod, met alle mogelijke adviezen en begeleiding bij het digitale bankieren. KBC Brussels Live maakt zich sterk dat het alle dossiers volledig – van A tot Z – op afstand kan afhandelen. Dit verloopt via geijkte procedures en beveiligde kanalen. “Het komt erop neer dat we op een virtuele manier tot bij de klant komen”, zegt Dechamps. “Ook al gebeurt dat minder vaak, soms ontvangen wij klanten ook face-to-face, binnen datzelfde ruimere kader van openingsuren, als zij bijvoorbeeld een investeringskrediet willen finaliseren en ondertekenen. We kiezen er echter bewust voor om de meeste dienstverlening op afstand te laten gebeuren, omdat de mobiliteit in Brussel een probleem is. Klanten hebben vertrouwen in onze manier van werken; zij zien de volledige service op afstand als een meerwaardeoplossing.” Bedrijfsleiders ontzorgen Het digitale bankkantoor wil bedrijfsleiders volledig ontzorgen. Tim Dechamps: “Stel dat een professionele klant een investeringskrediet aanvraagt, maar tezelfdertijd een vraag heeft over zijn eigen over zijn privé-bankzaken, dan kunnen wij hem meteen voor beide zaken verder helpen. Voor bijkomende complexe vragen schakelen wij naadloos door naar onze expertisecentra, zonder nog eens drie à vier tussenpersonen te moeten passeren.” In totaal heeft KBC Brussels Live 47 specialisten in huis. Voor het professionele luik is er de expert oplossingen ondernemen, hét aanspreekpunt voor KMO’s, zelfstandigen en vrije beroepen. Voor complexere kwesties, bijvoorbeeld op het gebied van fiscaliteit of subsidies, gaat dit aanspreekpunt in overleg met topexperten in die specifieke materie. Voor de particulieren is er ook de nodige expertise beschikbaar in onder meer verzekeringen, het beheer van financiële reserves (beleggingen), vastgoed… “We doen zoveel mogelijk instant. Een klant die ons morgen belt met een dringende vraag, gaan we onmiddellijk verder helpen. Als iemand met een eigen zaak op het moment zelf maar vijf minuten tijd heeft, kunnen we perfect een afspraak maken met een expert.” KBC Brussels Live 02 303 31 60 info@kbcbrussels.be www.kbcbrussels.be Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 35
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Onderwijs en vorming Fablabs: welkom in mijn lab! Cityfab1 was het eerste publieke fablab dat in Brussel werd geopend. De ‘fablabs’ – een samentrekking van Fabrication Laboratory – komen rechtstreeks uit de Verenigde Staten en schieten in Brussel sneller uit de grond dan paddenstoelenhuizen in Smurfenland. Waar zijn deze laboratoria eigenlijk mee bezig? En hoe kunnen ze de opleiding van studenten aanvullen? We zijn even zelf gaan kijken. I n 2012 was iMal, langs de Koolmijnenkaai in Molenbeek, één van de allereerste fablabs in Brussel. Het succes liet niet op zich wachten en andere fablabs doken zowat overal in de hoofdstad op. Denk maar aan OpenFab, MicroFactory en onlangs nog Cityfab1, dat op initiatief van het Brusselse Gewest werd gelanceerd. Begin 2019 huldigden de VUB en de ULB officieel hun nieuwe gemeenschappelijke fablabs in, in de voormalige rijkswachtkazerne. Daar wordt onder andere de opleiding in industriële wetenschappen gegeven. Studenten kunnen daar focussen op hun eigen technische vaardigheden en praktische expertise opdoen. Onderzoek speelt daar eveneens een belangrijke rol. Wat is een fablab? Het concept is in het Bostonse MIT geboren. Een fablab – een fabricagelaboratorium dus – is een ruimte waar het publiek kan beschikken over machines en gereedschappen voor het ontwerp en de productie van allerlei soorten voorwerpen. Het doelpubliek van fablabs is bijzon36 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 der divers: ondernemers die sneller de stap van concept naar prototype willen zetten, ontwerpers/kunstenaars, studenten die willen experimenteren en hun praktische kennis willen uitbreiden en zelfs gepensioneerde burgers die graag wat ‘knutselen’. Elk fablab is anders, maar ze hebben een gemeenschappelijk charter met daarin een aantal na te leven aspecten. Zo moet elk fablab minstens over vier machines beschikken (een 3D-printer, een vinylsnijder, een lasersnijder en een digitale freesmachine). Verder moet het fablab voor iedereen toegankelijk zijn en het delen van kennis bevorderen. Fablabs maken deel uit van een wereldwijd netwerk van lokale open source werkplaatsen. “Er bestaan fablabs van allerlei omvang en oriëntaties om aan de behoeften van verscheidene doelgroepen te voldoen. Het charter waarborgt een open geest en openheid naar het publiek toe. Een van de doelstellingen van dit handvest is ook dat als je hier in Brussel een voorwerp creëert, je het op identieke wijze kunt reproduceren in een van de 1500 andere fablabs in de wereld”, vertelt Nicolas de Barquin, de oprichter van OpenFab. Studie en praktijk “Als openbaar fablab is het onze taak om het concept te demystificeren en toegankelijker te maken voor iedereen, onder andere voor scholen”, verklaart Maïté Dupont, Fablab Manager bij Cityfab1. “Klassieke fablabs werken meestal met een goed ingelicht publiek. Wij willen fablabs bij het grote publiek bekend maken en mensen binnenhalen die dat spontaan niet zouden doen. Om dit te bereiken, organiseren wij cursussen en modules die de mensen vertrouwd maken met het gebruik van de ma© Belga 50 Brusselse organisaties maken er samen werk van ! Op weg naar een job dankzij een Nederlandstalige beroepsopleiding. Zo’n 1.500 werkzoekenden maken op deze opleidingsbeurs kennis met het ruime Nederlandstalige aanbod van Brusselse organisaties op het vlak van beroepsopleiding, begeleiding naar werk , werkervaringstrajecten en taallessen Nederlands. Dankzij een visuele, interactieve presentatie krijgen ze er een correct beeld van sectoren als horeca, zorg, veiligheid, logistiek, IT en bouw. Het totaal aanbod geniet niet alleen financiële steun van de Brusselse, maar ook van de Vlaamse overheid. Wanneer de werkzoekenden degelijk klaargestoomd worden voor een job, opent dit immers ruime perspectieven voor tewerkstelling in het Brussels gewest maar zeker ook in de Brusselse Rand. De meer dan 50 deelnemende opleidingsorganisaties staan klaar om uw toekomstige werknemers warm te onthalen en te motiveren hun potentieel aan te bieden op de arbeidsmarkt en ontbrekende competenties te verwerven. Ook voor werkgevers loont het de moeite om een kijkje te komen nemen op de beurs. OPLEIDINGSBEURS BOURSE DE LA FORMATION TRAINING FAIR Ik zoek. Ik vind mijn opleiding. Alles over werk en Nederlandstalige beroepsopleidingen in Brussel Tout sur l’emploi et les formations professionnelles en néerlandais à Bruxelles 23.05.2019 Tour & Taxis 10.00 - 16.00 www.opleidingsbeurs.brussels georganiseerd door - organisée par - organized by met de steun van - avec le soutien de - with the support of Everything about work and vocational training in Dutch in Brussels V.U. /E.R. Steef Corijn – Antwerpselaan 26 – 1000 Brussel – 03/2019 – Niet op de openbare weg gooien – Prière de ne pas jeter sur la voie publique – Do not throw on the public road
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ze meer aanleg hebben voor praktijk dan theorie”, vertelt de oprichter. In samenwerking met de Flop Academy, organiseert OpenFab bovendien stages gedurende de vakantie. De Flop Academy is er om bij te dragen tot de groei van toekomstige bedrijven door vandaag de ondernemersgeest te ontwikkelen. In de praktijk helpt zij jongere generaties hun eigen innovatieve oplossingen te kanaliseren via ervaringsgerichte workshops waarmee jongeren beter beHet fablab MicroFactory, in Anderlecht. chines. We richten ons heel vaak tot de lokale scholen, met een speciaal aanbod voor dit publiek. De kunst- en technische hogescholen contacteren ons spontaan, want ze zijn op zoek naar oplossingen voor hun studenten, bijvoorbeeld wanneer die schaalmodellen moeten maken.” Scholen beschikken immers niet over voldoende middelen om te investeren in de machines die fablabs ter beschikking stellen. De studenten daar naartoe brengen is dan ook een goed alternatief. De labs bevorderen autonoom werken. Ze stellen studenten en jonge projectdragers in staat om op eigen houtje te leren. OpenFab verwelkomt af en toe zelfstandigen of jonge ondernemers die een prototype willen creëren om hun producten op de markt te lanceren of investeerders te vinden. De scholen beseffen steeds meer hoe belangrijk het is om theorie en praktijk te combineren. “De jongeren van vandaag willen op een andere manier leren en actief zijn in hun opleiding. Samenkomen in een fablab, waar je in kleine groepjes aan een echt project werkt, is veel boeiender dan thuis een theoretische opdracht schrijven”, meent Maïté Dupont. Cityfab1 heeft daarom veel vaste bezoekers die regelmatig terugkomen, onder andere architectuurstudenten. Nicolas de Barquin beschouwt fablabs eveneens als een leerplaats, maar dan niet gestructureerd. “Ik zie ons fablab eerder als een experimenteerruimte. We willen dat de mensen zich hier op hun gemak voelen om nieuwe dingen uit te proberen. In een fablab kun je alles doen, want het is een soort gereedschapskist.” In samenwerking met Innoviris en vijf andere labs gaat OpenFab op bezoek in middelbare scholen met een ‘FabLab Mobile’. “In die scholen organiseren we workshops van een halve dag. Hiermee promoten we de fablabs en ontdekken de jongeren dat ze via die weg ook kunnen leren, vooral als grijpen hoe ondernemers denken, praten en handelen. “FlopCamps zijn business games waarin jongeren tussen 12 en 16 een team vormen om directe ervaring op te doen met de fasen van een bedrijfsoprichting. Hierbij horen ontwerp, prototype-ontwikkeling, de nodige tests en modellering. Tijdens de stage worden ze bij OpenFab onthaald om hun prototypes te maken”, verduidelijkt Nicolas de Barquin. De vraag neemt toe Een jaar na de opening is Cityfab1 bijzonder tevreden met de eerste resultaten. “Onze trainingen zijn meestal volgeboekt en wij verwelkomen elke maand meer mensen. Er bestaat een echte behoefte. Wij ontwikkelen momenteel nieuwe soorten workshops om tegemoet te komen aan de verwachtingen van het publiek. We zijn ook van plan om samen te werken met instellingen als Bruxelles Formation om ons fablab open te stellen voor werkzoekenden en hen hierheen te brengen met hun opleider. Voor wie op zoek is naar een baan, is inzicht in de werking van dit soort machines een echte troef”, weet Maïté Dupont. Een fablab is ook een gemeenschap van mensen die elkaar willen helpen en hun kennis en vaardigheden delen. “Wij komen als Fablab Managers regelmatig samen om praktijken, trends e.d. te bespreken”, zegt Maïté Dupont. “Het beroep is nog relatief nieuw. Vandaar het nut om van elkaar te leren.” Elk fablab is in zijn eigen wijk verankerd en heeft daarom specifieke kenmerken. Steeds meer mensen tonen belangstelling. Voor onze deskundigen is de markt verre van verzadigd. Op termijn wenst Nicolas de Barquin ook de erkenning van de in het fablab verworven vaardigheden, bijvoorbeeld door middel van de door de Gemeenschappen verleende minicertificaten. “Er moet een manier worden gevonden om de opgedane ervaring te evalueren. De portfolio van prestaties kan trouwens het CV trouwens aanvullen of zelfs vervangen. Ik wens dat de praktijk binnen het fablab in aanmerking zou komen voor het vinden van een baan”, concludeert hij. ● Gaëlle Hoogsteyn 38 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 D.R. Werkgelegenheid en vorming Het AI potentieel van Brussel Brussel zou een Europees centrum voor kunstmatige intelligentie kunnen worden, tenminste als het tempo wat wordt opgevoerd. “Er bestaat ook een behoefte aan synergieën tussen de verschillende overheidsniveaus. En we moeten ons richten op gebieden die China en de Verenigde Staten momenteel minder ontwikkelen”, geloven onze deskundigen. B russel staat niet echt bekend om zijn vitaliteit inzake kunstmatige intelligentie (Artificial Intelligence of AI). In 2019 is het vooral de bedoeling om de twee wereldwijde koplopers, de Verenigde Staten en China, in te halen. “Het is nog niet te laat, maar het wordt nu wel relatief dringend”, oordeelt Philippe Van Impe, oprichter en CEO van DigitYser, een Brusselse incubator gespecialiseerd in nieuwe technologieën. “In 2014 hebben we een werkgroep opgericht rond datawetenschap en kunstmatige intelligentie. Vandaag zijn 4000 deskundigen en onderzoekers uit heel België daar lid van.” Brussel begint niet van scratch. Het wereldje van startende ondernemers in AI is weliswaar relatief beperkt, maar de hoofdstad pronkt met een aantal vlaggenschepen, waaronder Collibra, een startup die focust op data governance. Andere noemenswaardige ondernemingen zijn Jetpack, gespecialiseerd in datawetenschap, en Sagacify, dat bedrijven bijstaat bij het ontwikkelen van AI. Incubators gericht op nieuwe technologieën bieden trouwens onderdak aan zulke startups. Dit is bijvoorbeeld het geval van DigitYser, in de IJzer-wijk van het stadscentrum. DataBuzz : een echt labo op wielen Brussel blinkt waarschijnlijk vooral uit in opleiding en vorming. “Naast de industriële toepassingen beschikken Brussel – en België in het algemeen – over zeer bekwame docenten en onderzoekers op dit gebied, vooral aan de ULB, de VUB en de KULeuven”, verklaart Hugues Bersini, hoogleraar kunstmatige intelligentie en codirecteur van het in dit doHugues Bersini (Iridia) mein gespecialiseerde laboratorium Iridia. In 2019 geraakt de trend blijkbaar in een stroomversnelling. De VUB en de Vlaamse Gemeenschapscommissie hebben onlangs een DataBuzz, een echt laboratorium op wielen met de nieuwste technologieën, ter beschikking gesteld. De DataBuzz zal circuleren onder de scholen om jonge Nederlandstalige Brusselaars van 10 tot 18 jaar de kans te geven zich vertrouwd te maken met de hoogtechnologische vakken. In april werd in Brussel de allereerste (kosteloze) school geopend die mensen opleidt in AI. Er wordt geen diploma vereist bij de ingang! De opleiding vindt plaats bij Becode, in het centrum van de stad, op initiatief van de Belgische dochteronderneming van Microsoft. “In maart hadden wij al meer dan 350 aanvragen ontvangen”, verheugt zich Didier Ongena, General Manager van Microsoft België. “Meer dan we hadden gehoopt! Op termijn willen we in België negen centra openen en jaarlijks tussen 350 en 500 mensen opleiden.” AI 4 Belgium Niet toevallig belandt een dergelijke opleiding in Brussel, want ongeacht hun sector, zullen ondernemingen de komende jaren een beroep moeten doen op kunstmatige intelligentie – en dus rekruteren. “De afspraak is dat getrainde mensen voor partners van Microsoft kunnen werken”, verduidelijkt Didier Ongena. “Wel dient gezegd dat we geen profielen opleiden in onderzoek en ontwikkeling. Wij focussen op mensen die aan het einde van een 10 maanBrussel Metropool - mei 2019 ❙ 39 D.R. © Getty
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den durende training in staat zullen zijn om AI in bedrijven toe te passen.” De politici beseffen de achterstand van Brussel inzake AI en vooral het potentieel aan tewerkstelling. Vandaar hun Didier Ongena (Microsoft Belgium) talrijke aankondigingen. Op 28 maart werd zelfs ‘AI 4 Belgium’ onthuld. Dit federaal plan stelt meerdere AI centra in en beoogt de oprichting en ontwikkeling van startups. “Er wordt bovendien nagedacht over een gebouw dat in Brussel voor AI zou worden gebruikt”, vertelt Hugues Bersini. “Het zou onderdak kunnen bieden aan alle doctoraatsopleidingen in het land en als incubator voor bedrijven kunnen dienen. Centralisatie op federaal niveau lijkt me onontbeerlijk, gewoonweg omdat de kritische massa van doctoren en opleiders in elke universiteit niet wordt bereikt.” Zou onze hoofdstad met al deze nieuwe initiatieven op Europees niveau een excellentiecentrum in kunstmatige intelligentie kunnen worden? “We zouden ons op energietransitie en mobiliteit kunnen richten” “Vandaag staan de Europese landen min of meer op hetzelfde niveau”, stelt Philippe Van Impe, van DigitYser. “Sommige zijn iets verder gevorderd, alle investeren in ontwikkeling maar de Europese landen lopen globaal achter op de Verenigde Staten en China.” Hij stelt onder andere voor om zich op industriële toepassingen te richten: “De Chinezen zijn Nr. 1 op het gebied van AI omdat ze hebben begrepen hoe ze AI in het dagelijkse leven moeten toepassen. Ze hebben robots gebouwd en messaging-software ontwikkeld die vandaag al worden gebruikt. In België is de opleiding sterk ontwikkeld in de wiskunde of statistiek, maar ik denk dat we vooral moeten investeren in toepasbare software en daarom ook incubatoren moeten opzetten waar starters zulke toepassingen kunnen creëren en uittesten.” Hugues Bersini vindt dat we ons moeten richten op nichesectoren: “In de Verenigde Staten of Azië worden ontwikkelingen in kunstmatige intelligentie geïnitieerd door privé bedrijven die vooral winst beogen. Dit gaat gepaard met een grote concurrentie. De troef die België kan uitspelen, is de ontwikkeling van competentiesectoren die niet in Philippe Van Impe (DigitYser) 40 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 handen zijn van de Verenigde Staten of China. We hebben gevoel voor de sociale dimensie en kunnen investeren in mobiliteit en energietransitie. AI kan verder ook in de overheidssector worden ontwikkeld. De uitdaging zal erin bestaan de krachten op de verschillende overheidsniveaus te verenigen.” ● Géry Brusselmans AI voor medische diagnoses en investeringen Vaak wordt AI herleid tot een digitaal brein dat in staat zou zijn te denken als een mens. De meest tastbare toepassingsgebieden van AI zijn bijvoorbeeld intelligente messaging, de emotionele robot of de virtuele schaker die van zijn fouten leert. Dit is echter slechts het topje van de ijsberg. AI is reeds in de meeste sectoren aanwezig en kent sinds een aantal jaren een exponentiële groei. Gigantische bedrijven als Google of Amazon investeren trouwens miljoenen dollars in ontwikkelingen die in de komende maanden en jaren het licht zullen zien. In de geneeskunde is er sprake van expertsystemen voor diagnose, waarvan sommige nu al patiënten accurater onderzoeken dan een arts dit zou doen! In de bank- en financiële sector bestaan er al AI systemen om de risico’s van kredietverlening te beoordelen. Het rechtswezen gebruikt programma’s om rechterlijke beslissingen te vergemakkelijken of eenvoudige zaken te beslechten. Sommige media doen zelfs een beroep op computers om artikelen te schrijven door gegevens of reeds gepubliceerde artikelen te compileren. “De markt voor kunstmatige intelligentie bloeit vooral omdat we over de nodige rekenkracht, algoritmes en gegevens beschikken”, verklaart Didier Ongena, de topman van de Belgische Microsoft dochteronderneming. “Met deze capaciteiten hebben we nu behoefte aan leadership. Onze bedrijfsleiders en de overheid moeten in staat zijn om AI te gebruiken. Als grote bedrijven en de overheid beslissen om zaken in Brussel te veranderen, ontstaat er een domino-effect. En laten we niet vergeten dat kunstmatige intelligentie essentieel is voor het toekomstige concurrentievermogen van onze bedrijven.” D.R. Werkgelegenheid en vorming Alternerend leren, een prima rekruteringstool Gekwalificeerd personeel aanwerven. In de vorming van een jongere investeren en, in ruil hiervoor, voordeel halen uit zijn kennis van zaken. Begeleiding en financiële steun krijgen bij dit burgergericht initiatief. Een witte raaf vinden en hem willen houden… Met alternerend leren wordt dit alles mogelijk. (Coproductie) H et begrip vaardigheden dekt vandaag niet alleen technische bekwaamheden (kennis), maar ook knowhow en interpersoonlijke skills. Solidariteit, teamgeest, respect voor een aantal regels zijn allemaal noodzakelijk voor integratie en professioneel succes. Al deze dimensies zitten van meet af aan in het concept van alternerend leren verwerkt. Vandaar de kracht van deze leermethode. Dit is enerzijds te danken aan de tijd die de leerling in het bedrijf doorbrengt, en anderzijds aan de opleiders, die allemaal actieve professionals zijn. Voor ondernemingen wordt het steeds moeilijker om bekwaam gekwalificeerd personeel aan te werven, althans in sectoren als de bouw, de kappersbranche en de slagerijen. De alternerende opleiding speelt hier dan ook een fundamentele rol. Via dit systeem verwerven leerlingen drie jaar lang de vaardigheden die het beroep vereist, naast specifieke bekwaamheden die verband houden met het leven van de onderneming. De onderneming die een leerling inhuurt volgens de formule van alternerend leren, kan deze persoon opleiden voor haar eigen behoeften tegen een zeer lage kost en tegelijk extra steun van de overheid genieten. Een oplossing voor knelpuntberoepen Vandaag zitten we met nagenoeg 80 knelpuntberoepen. De alternerende opleiding kan dit euvel gedeeltelijk verhelpen, tenminste als de bedrijfswereld mee wil. Hiervoor zijn overeenkomsten nodig met de sectoren, waardoor opleidingsorganisaties en bedrijven elkaar ondersteunen. Er heerst soms terughoudendheid wegens de tijd die nodig is om een jongere te begeleiden, maar op termijn loont het echt de moeite. Een ‘alternerende’ leerling wordt niet zomaar ergens gedropt. De onderneming krijgt gedurende het hele traject van de leerling de nodige steun, zowel op administratief vlak als voor de eerder pedagogische aspecten. Vincent Giroul (links) en Emmanuel Baufayt Het concept van alternerend leren blijft onvoldoende bekend bij de Brusselse bedrijven. Dat is trouwens jammer, want dit type vorming beantwoordt volledig aan hun verwachtingen. In de praktijk onderhouden we talrijke contacten met de ondernemingen om hun behoeften te kennen, veranderingen in beroepen te anticiperen en ons aanbod daarop af te stemmen. Een andere troef van de alternerende opleiding is de capaciteit om vrij snel nieuwe opleidingen op te zetten om aan de toekomstige behoeften te voldoen. Als gevolg vindt 80% van de afgestudeerden van een dergelijke alternerende opleiding binnen zes maanden een duurzame baan in de sector waarin zij zijn opgeleid. Dit spreekt boekdelen over de kwaliteit van de afgestudeerden, wat grotendeels aan de werkgevers zelf te danken is en waaruit zij terecht voordeel halen. Momenteel werkt efp samen met drieduizend partnerbedrijven en is de instelling van plan om dit netwerk verder uit te breiden. Hoe meer bedrijven klaarstaan om leerlingen te verwelkomen, hoe beter dit soort opleidingen zich kan ontwikkelen. De uitdaging bestaat erin om nu grotere organisaties te mobiliseren, die momenteel wat op afstand blijven van alternerend leren. Wat wij bieden is nochtans een win-win situatie voor de jongeren en voor de bedrijven. Bovendien is de opleiding van de jongeren een positief initiatief naar de samenleving toe en een stap naar de toekomst. Dit is dus een oproep. ● Vincent Giroul, Directeur van het efp Emmanuel Baufayt, adviseur, Hoofd van de afdeling Beroepsopleidingen Informatie: www.efp.be ❙ 41 © Getty
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Werkgelegenheid en vorming Culturele intelligentie voor betere samenwerking Brussel kleurt steeds diverser, het personeelsbestand van haar bedrijven bijgevolg ook. Hoe belangrijk is het dat managers en kaderleden een training krijgen in de samenwerking over de culturen heen? Hoe kun je andere culturen tegemoet komen zonder dat de werkzaamheden in het gedrang komen? Twee experts zoeken antwoorden. T e veel bedrijven onderschatten nog de impact van culturele verschillen op het werk. Dat zegt Marco Hellemans, een expert in cross-culturele communicatie die expats, managers en teams coacht. “Ze kunnen tot misverstanden leiden en zelfs tot cultuurshocks, conflicten en fouten. We leven steeds meer in een globale wereld. Niet alleen je personeels- maar ook je klantenbestand wordt alsmaar diverser. Vandaar de noodzaak om culturele intelligentie te ontwikkelen.” Marco Hellemans legt bij zijn coaching de link met de opvoeding. “Wat je meekrijgt als je opgroeit, zou je het besturingssysteem van je brein kunnen noemen. Het opereert op de achtergrond. Je spontane reacties komen vanuit dat onderbewuste. Ze lijken misschien logisch en universeel, maar dat zijn ze niet. Voor jou kan het tegenoverstelde van de dood het leven zijn, maar voor Aziaten is dat eerder de geboorte. Westerlingen zien de tijd als een rechte lijn, Aziaten als een cirkel. Chinezen en Japanners krijgen als ze klein zijn ook te horen dat ze twee ogen en twee oren hebben, maar slechts één mond. Het gevolg is dat ze veel kijken en luisteren, maar niet zo vaak spreken. Voor ze iets zeggen, wikken en wegen ze eerst de woorden. Als ze tijdens een dialoog zwijgen, betekent dit dus dat ze nadenken over hun antwoord.” Culturele intelligentie wil dus zeggen dat je begrip toont voor deze culturele verschillen. Marco Hellemans prefereert de ‘smartotypes’ boven de stereotypen die vaak generaliserend en denigrerend zijn. Als je de échte, significante verschillen identificeert en objectief analyseert, kom je tot bruikbare ‘smartotypes’. “Het doel is bepaalde sociale codes te respecteren en met de anderen te synchroniseren. Zo toon je respect. Je kunt het vergelijken met een fusie. Als twee bedrijven samensmelten, behoudt men de best practices van beide. Dezelfde methode kun je in een veelkleurig team toepassen. Als ik me open opstel, zullen mijn collega’s geneigd zijn hetzelfde te doen. Is het motto van België niet ’Eendracht maakt macht?’” Gemeenschappelijke taal Houssein Boukhriss, een trainer/consultant in diversiteitsmanagement en interculturele communicatie, onderstreept dat diversiteit verrijkend is als je mensen toelaat zichzelf te zijn zonder dat dit storend is voor de samenwerking en de prestaties. Maar ook hij geeft toe dat misverstanden kunnen ontstaan als je mensen van uiteenlopende culturen bij elkaar zet. “Ik zie vooral communicatieproblemen wanneer men geen gemeenschappelijke taal spreekt, zij het Nederlands of Frans. Het is een natuurlijke reflex om onder land- of streekgenoten de eigen taal te hanteren. Dit zorgt evenwel voor frustraties bij de anderen; zij voelen zich dan uitgesloten. Zij beschouwen dat terecht als een teken van weinig respect. Spreek dus tijdens de werkuren een taal die iedereen op de werkvloer begrijpt.” Wat ook voor wrijvingen kan zorgen, is dat de manier waarop men normen en waarden invult. “Een voorbeeld zijn da42 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 © Getty Houssein Boukhriss mes die zich gediscrimineerd voelen wanneer een zeer conservatieve moslim bij de begroeting geen hand wenst te geven”, vertelt Boukhriss. “Een geëmancipeerde vrouw interpreteert dat als een gebrek aan respect, terwijl die man wel vriendelijk goedendag wil zeggen, maar liever geen hand drukt uit respect voor de vrouw, en meer bepaald zijn eigen vrouw.” Spelregels voor iedereen Net als confrater Hellemans vindt Houssein Boukhriss dat een goed begrip van de andere culturen, religies en achtergronden nodig is om te oordelen of je bepaald gedrag al dan niet aanvaardt. Ploegbazen en teamleaders moeten goed inschatten waarom medewerkers zich ergens druk om maken. Het is zoeken naar een gulden middenweg: hoe kom je mensen tegemoet zonder het werk in het gedrang te brengen? Boukhriss hamert op professionaliteit. “Privé beslis je met wie je omgaat, maar je collega’s kan je niet kiezen. Je wordt betaald om samen te werken en dus dien je elkaar te respecteren. Je mag collega’s niet pesten, intimideren of discrimineren op basis van hun anders-zijn, dat is bij wet vastgelegd.” Daarnaast wijst de trainer op de noodzaak van duidelijke grenzen. “Je kweekt loyale en tevreden medewerkers wanneer zij zich gerespecteerd voelen in wat zij belangrijk vinden, maar het respect moet wederzijds zijn. Wie deel uitmaakt van een club moet de spelregels in acht nemen. Je moet je aan het intern reglement en de wettelijke voorschriften rond hygiëne en veiligheid houden. Er zijn bedrijven die neutraliteit op het vlak van religie en ideologie eisen, wanneer werknemers in contact komen met klanten. Sommigen kunnen zich daardoor beperkt voelen, omdat zij bv. geen hoofddoek mogen dragen. Kijk er ook op toe dat de continuïteit van de werkzaamheden niet in het gedrang komt. Als je veel moslim personeelsleden telt bv., kun je niet iedereen op hetzelfde moment verlof voor pakweg het suiker- of offerfeest geven.” Bandana van de firma Wanneer een organisatie qua samenstelling diverser wordt, kan ze beslissen haar cultuur geleidelijk aan de nieuwe situatie aan te passen. Boukhriss: “Er zijn bedrijven die een gebedsruimte inrichten. Zij staan bidden toe tijdens de pauzes. Door moslims daar in tegemoet te komen, creëer je bij hen goodwill. Een ander voorbeeld zijn Ikea en grote schoonmaakbedrijven die zelf niet al te opzichtige, bij het uniform Een ja die geen ja is Stel, je hebt een veelkleurig projectteam met blanke Belgen én mensen met een Afrikaanse en Aziatische achtergrond. Deze teamleden hebben uiteenlopende visies op het begrip tijd. Marco Hellemans haalt een UCM training aan voor niet-Europeanen die in België een bedrijf wilden starten. “De trainers waren blanken, de klanten kwamen vooral uit Marokko en Congo. De cursusgevers merkten dat de Congolezen steeds uitvluchten zochten bij het opstellen van een businessplan. Ik heb de trainers verteld dat dit niet uit luiheid of kwade wil was. Die Congolezen weten niet eens wat ze volgende week gaan doen, laat staan wat er in een businessplan moet. Toen de trainers eerst goed uitlegden dat het hier helaas een noodzaak is om na te denken over wat je in de toekomst wil bereiken, ging het een pak vlotter.” Een ander aandachtspunt volgens Hellemans is de meer systematische visie die Aziaten erop na houden. Zij willen te allen tijde overzicht over de hele context bewaren. “Wanneer je een Aziaat een briefing geeft, kun je niet gewoon zeggen: dit moet tegen morgen klaar. Je moet een beetje de voorgeschiedenis schetsen en ook aangeven wat er nadien nog staat te gebeuren. Maak ook duidelijk wat de gevolgen zijn als hij niet op tijd levert. Een Aziaat zal er nooit voor uitkomen dat hij iets niet weet, want voor hem staat dat gelijk aan gezichtsverlies. Hij zegt ook nooit ‘nee’. Dat woord bestaat niet eens in het Mandarijns. En als ze ja zeggen, wil dat niet zeggen: ‘Ja, ik ga met u akkoord’. Wat ze bedoelen is: ‘Ja, ik heb u gehoord’. Als je met hen wil samenwerken, moet je zoiets kunnen decoderen.” ● Marco Hellemans Peter Van Dyck passende hoofddoekjes in bandanastijl voorzien. De vrouwelijke medewerkers in kwestie zijn tevreden dat hun haar bedekt is, terwijl het de klanten nauwelijks opvalt dat zij een hoofddoek dragen.” Als moslims soms tijdens de werkuren wegglippen om te gaan bidden, kan de baas dat als werkweigering beschouwen. “Dan heb je als werknemer niet het recht om te klagen”, oordeelt Boukhriss. “Hetzelfde geldt als je als moslim in een slagerij aan de slag gaat en het versnijden van varkensvlees tot je takenpakket behoort. Ofwel aanvaard je dat ofwel trek je de conclusie dat je niet thuis hoort op dat bedrijf.” Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 43 D.R. D.R.
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Dynamiek Inkomsten uit auteursrechten: wat is mogelijk? In 2008 voerde België een gunstig belastingstelsel in voor de inkomsten uit auteursrechten van een natuurlijke persoon. Dit nieuw fiscaal stelsel geldt zowel voor kunstenaars als voor andere creatieve professionals (journalisten, vertalers, informatici enz.). De aantrekkelijkheid van het stelsel leidde helaas tot bepaalde misbruiken, die de fiscus nu tracht te bestrijden. Wees dus voorzichtig, als u een pijnlijke naheffingsaanslag wil vermijden. Don Cassiers, gespecialiseerd jurist op dit gebied bij het juridisch bureau GOlegal, geeft meer uitleg. Wat valt onder het auteursrecht? Het auteursrecht omvat zowel vermogensrechten die vatbaar zijn voor overdracht en verkoop, als morele rechten zoals het recht op een naam. Zulke rechten ontstaan automatisch en zonder formaliteiten zodra een originele creatie (die duidelijk de stempel van de maker draagt) tot stand komt en dus zichtbaar, hoorbaar of voelbaar wordt. Voorbeelden zijn een lied, een tekst, een computerprogramma, een logo of een website. Een deel van wat een natuurlijk persoon verdient kan door middel van een auteursrechtelijk concessiecontract als auteursrechtelijke royalty’s en niet als beroepsinkomsten worden beschouwd – en op die manier onder een gunstiger belastingstelsel vallen. Onder welke voorwaarden is deze regeling toegankelijk? Op het eerste gezicht kan elke auteur hier gebruik van maken. Inhoudelijk zijn er echter twee voorwaarden. Enerzijds de inkomsten: als ze te laag zijn, heeft het weinig zin om de belastingheffing te optimaliseren. Anderzijds de creativiteit: een zekere mate van creativiteit is noodzakelijk om gebruik te maken van dit stelsel. Bij een aantal activiteiten horen vanzelfsprekend geen auteursrechten, maar het onderscheid is soms subtiel. Twee mensen die tien pagina’s tekst schrijven kunnen daarom nog niet noodzakelijk allebei het auteursrecht inroepen, of althans niet in dezelfde mate. De creativiteit in de pagina’s van een schrijver valt niet te vergelijken met de bijsluiter van een geneesmiddel. In de praktijk kan het nut van het stelsel worden bevestigd als er al inkomsten bestaan, ook al zijn ze beperkt, op voorwaarde dat een aanzienlijk aan44 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 deel creativiteit aanwezig is. Omgekeerd kan de formule ook worden overwogen voor een profiel met marginale creativiteit maar aanzienlijke inkomsten (bijvoorbeeld een verkoper van hedge funds). Tussen beide extremen vinden we zeer uiteenlopende profielen zoals CEO’s, journalisten, computerprogrammeurs, marketingspecialisten, projectmanagers, noem maar op. Waarop moet worden gelet om de optimalisatie volgens de wet te laten verlopen? Zorg eerst voor een rigoureuze, persoonlijke en op maat gemaakte evaluatie van de eigen creativiteit. In geval van een belastingcontrole kunt u met dit voorbereidend werk aantonen hoe de diensten waarop het auteursrecht van toepassing is, werden geïdentificeerd en gewaardeerd. U kunt ook een ruling vragen aan de Dienst Voorafgaande Beslissingen van de fiscus: in sommige gevallen kan het voordelig zijn om een vroegtijdige validatie van de overeenkomst aan te vragen. Dit biedt een hoge – maar niet absolute – zekerheid maar gaat met drie nadelen gepaard: het kost meer, het vergt tijd en geeft de belastingdienst de kans om het belastingvoordeel dat het contract inhoudt terug te schroeven. Ten slotte kunt u een beroep doen op een kantoor als het onze, dat bekend is met de wetgeving en de desbetreffende jurisprudentie en daarom een redelijke toepassing voorziet. Zonder al te veel reclame te maken voor onze diensten, beweer ik dat dit het beste compromis oplevert tussen winstgevendheid en rechtszekerheid. ● Informatie: https://golegal.be Didier Dekeyser © Getty Dynamiek De eerste hub.awards onderscheiden binnenkort Brusselse ondernemingen Het Brussels Agentschap voor de Ondersteuning van het Bedrijfsleven hub.brussels lanceerde onlangs de hub.awards, die Brusselse bedrijven uit verscheidene categorieën zullen bekronen. Uitleg krijgen we van algemeen directrice Isabelle Grippa. van kandidaturen ging officieel van start op 16 april en wordt op 22 mei afgerond.” Op 20 juni worden in Bozar de eerste hub.awards uitgereikt. Wat mogen we ons hierbij voorstellen? “Deze prijzen zijn ergens de opvolgers van de vroegere Brussels Best Exporters die Brussels Invest & Export uitreikte. Dit gebeurde voor het laatst in 2017. We hebben besloten om ze opnieuw te lanceren en tegelijk het aantal prijzen te verhogen. Ze worden nu toegekend door hub. brussels, het resultaat van de fusie van Atrium, Brussels Invest & Export en Impulse. Het agentschap stelt in totaal 320 mensen tewerk, onder wie een kwart in de kantoren van economische en commerciële attachés over de hele wereld. Al deze mensen staan ten dienste van ondernemers en bedrijven gedurende hun ganse levenscyclus. De organisatie en uitreiking van de hub.awards streeft een tweeledig doel na: het promoten van Brusselse bedrijven en gebruik maken van het evenement in de grote Henry Le Bœuf zaal van Bozar om de omvang van ons aanbod voor Brusselse bedrijven te presenteren.” Welke zijn de zes geselecteerde categorieën? “Start, Grow, Invest, Export (goederen en diensten) en een hoofdprijs van het publiek. Start richt zich op bedrijven die nog geen drie jaar bestaan. Grow is bestemd voor bedrijven die meer dan drie jaar bestaan. Invest is voor buitenlandse investeerders die zich in Brussel hebben gevestigd. Export beloont exporterende bedrijven en omvat in feite twee prijzen: een voor goederen en een voor diensten. Tot slot wordt een hoofdprijs uitgereikt via een stemming van het publiek. Voor de overige vijf prijzen zal een jury samengesteld uit Brusselse privé en overheidsactoren uit het bedrijfsleven, een keuze maken. De oproep tot het indienen Welke zijn de criteria om aan deze eerste editie deel te nemen? “Het moet een KMO zijn met maatschappelijke zetel in Brussel, behalve dan voor de Invest-prijs, die openstaat voor alle soorten ondernemingen met een operationele zetel in Brussel. We leggen ook de klemtoon op de waarden die naar voren worden gebracht. We willen bedrijven promoten die bijdragen tot een ethische, duurzame en lokale consumptie. Verder moeten ze ook origineel en/of innovatief zijn. Meer in het algemeen dienen ze te beantwoorden aan vier waarden: innovatie, durf, inspiratie en verankering in Brussel.” Kunt u deze vier waarden even toelichten? “Innovatie vatten we in brede zin op. Ze verwijst naar alles wat de samenleving kan beïnvloeden op het vlak van milieu, sociale aangelegenheden of technologie. Met durf denken we vooral aan KMO’s die een visie, een alternatieve positionering en risico’s tonen en nemen. Met inspiratie willen wij kansrijke projecten en bedrijfsmodellen ondersteunen, zeker op het gebied van duurzaamheid en/of ethiek in de activiteiten. En tot slot willen we natuurlijk het imago van Brussel bevorderen en bijdragen tot de sociaaleconomische ontwikkeling van de stad.” Dit is uiteindelijk het doel van deze hub.awards, nietwaar? “Wel ja, enerzijds presenteren we succesverhalen van Brussel en promoten we onze bedrijven via deze prijzen, en anderzijds richten we ons op het internationale imago van Brussel en zijn troeven om potentiële investeerders aan te trekken. Deze prijzen willen meer zichtbaarheid geven aan de winnaars en, in een ruimere zin, aan de Brusselse bedrijven – bij de Brusselaars en daarbuiten.” ● Informatie: www.hub.brussels/ hubawards2019 Guy Van den Noortgate Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 45
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Transitie Diesel, oorzaak van alle problemen? De dieselmotor werd lange tijd gepromoot als de beste keuze voor zowel milieu als economie. Vandaag geldt hij als de ‘slechterik’ door zijn impact op de luchtkwaliteit. Meer dan 250 Europese steden, waaronder Brussel, beperken voortaan het verkeer van bepaalde diesel- of zelfs benzinevoertuigen. Sommige landen overwegen zelfs op de lange termijn de verkoop ervan te verbieden. sen de hoeveelheid energie die door de verbranding van brandstoffen vrijkomt en de hoeveelheid mechanische energie die daaruit voortvloeit. In dit opzicht verschillen diesel- en benzinemotoren: bij benzinemotoren wordt het lucht-brandstofmengsel onder lage druk geïnjecteerd en door een vonk ontstoken. Bij dieselmotoren wordt de verbranding in gang gezet door de injectie van hogedruklucht, die door oververhitting de brandstof ontsteekt. Diesel heeft een veel beter rendement dan benzine: 42% tegenover 35%. Ook in termen van specifiek gebruik gaat het voordeel naar diesel, waarvan het verbruik 20 tot 30% lager ligt dan bij een benzinemotor met dezelfde cilinderinhoud. De CO2 uitstoot per km is bovendien 15-25% lager dan bij benzine. Luchtvervuiling Als dieselmotoren werkelijk beter presteren in termen van efficiency, brandstofverbruik en CO2 uitstoot, wat is dan V oor het ogenblik stijgt de verkoop van benzine terwijl diesel gestaag daalt. Maar hoe is het nu eigenlijk gesteld met de milieuprestaties van beide brandstoffen? En wat zijn de voornaamste verschillen? Diesel en benzine zijn beide afkomstig van de raffinage van aardolie. Hun verbranding, en dan vooral in de motoren van onze voertuigen, vertegenwoordigt ongeveer 30% van de uitstoot van broeikasgassen in Brussel en bijna een kwart op Europees niveau. Laten we ook vermelden dat er bovendien synthetische diesel bestaat. Die wordt geproduceerd uit biogas, aardgas, steenkool, vergaste biomassa of andere plantaardige materialen. Het verbruik van biobrandstoffen in dieselvoertuigen in 2015 slorpte ongeveer 46% van de toen voor de EU bestemde palmolie op. Als we benzine en diesel willen vergelijken, moeten we rekening houden met het rendement van de motor en het specifieke verbruik. Het rendement is de verhouding tushet probleem? Wel, diesel produceert veel meer fijne deeltjes en stikstofoxiden (NOx). Het zijn schadelijke stoffen waarvan sommige bovendien krachtige broeikasgassen zijn. Vandaar de verplichting om deze motoren uit te rusten met een roetfilter en een EGR-klep. Regelmatig onderhoud van deze systemen is essentieel om hun doeltreffendheid te behouden en schadelijke uitstoot te beperken. Nu, moderne benzinemotoren met directe injectie stoten ook fijne deeltjes uit. Vandaar de aanstaande verplichting om ook op deze motoren filters te installeren. Moeten we diesel verbieden? Zo eenvoudig is het nu ook weer niet. Afhankelijk van de nagestreefde doelstellingen kan diesel een betere keuze zijn dan benzine. Elektrische, hybride en andere alternatieven worden steeds talrijker en toegankelijker, maar er is nog een lange weg te gaan voordat zulke oplossingen wijdverbreid worden. De keuze blijft bovendien beperkt voor bedrijfsvoertuigen (vrachtwagens, tractoren enz.) en de elektrische laadinfrastructuur is nog niet op grote schaal beschikbaar. Het onderzoek wordt verdergezet om nieuwe, hoogwaardig en minder vervuilende brandstoffen te ontwikkelen. Ondertussen beperken de nieuwe Europese normen (Euro VI en Euro VId) streng de uitstoot van NOx en roet. Uiteindelijk zal de oplossing van de milieuproblemen zich niet beperken tot een verbod op een of andere brandstof. Het wordt eerder een mix van de best beschikbare technologieën op basis van de behoeften en toepassingen, en bovenal een ingrijpende verandering van de gedragingen. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; T +32 2 643 78 26 46 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 © Getty JE DAK IS GOUD WAARD IN BRUSSEL! Ontdek hoeveel je dak kan opbrengen met zonnepanelen. Doe de test op zonnekaart.brussels
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Starter De digitale werkelijkheid van XRintelligence Jean-Bastien Voisin en Thierry Jourquin lanceerden onlangs XRintelligence, een expertisecentrum om mensen de uitgebreide realiteit te helpen ontdekken, nieuwe meeslepende belevingen voor consumenten voor te stellen en flexibele oplossingen te ontwikkelen voor merken en media. J ean-Bastien Voisin en Thierry Jourquin zijn allebei al jaren actief in marketing – de eerste met een technologisch profiel, de tweede eerder verkoop- en marJean-Bastien Voisin (links) en Thierry Jourquin. ketinggericht. Jean-Bastien Voisin is een van de pioniers van 3D virtual reality. Hij leverde onder andere baanbrekend werk op het gebied van Consumer Packaged Goods, in het bijzonder voor P&G, waar hij de eerste virtuele winkel voor creëerde. Thierry Jourquin werkte op zijn beurt in de media- en communicatiesector, voor grote groepen als RTL, Vivendi, UBM, Roularta en Kinepolis. Ze hebben elkaar dus rond XR of extended reality gevonden. “Extended reality omvat virtual reality (VR), augmented reality (AR) en mixed reality (MR)”, leggen ze uit. “Wij willen ons positioneren als expertisecentrum op het gebied van VR en AR om de winkelbeleving van morgen voor te bereiden door de oprichting van een XR marketing platform.” XRintelligence richt zich op creatieve, digitale en mediabureaus, naast adverteerders. Het jonge bedrijf, dat vorige maand officieel van start is gegaan, heeft deze verschillende potentiële klanten al geprospecteerd en de ontvangst is meer dan gunstig. Bureaus begrijpen heel snel de toegevoegde waarde van XR en de voordelen van de integratie ervan in hun digitale strategie. Zonder er rechtstreeks op te wijzen, verrichten de twee oprichters ergens evangelisatiewerk over de nieuwe post-digitale wereld die nu in opkomst is en waarin kunstmatige intelligentie een steeds belangrijkere rol zal spelen, ook al blijft het nog even wachten op een duidelijke afbakening van de toepassingsgebieden. Zo ver staan we nog niet en XRintelligence wil zijn klanten (en hun eigen klanten) vooreerst echte digitale en meeslepende belevingen bieden. “Met XR effent de weg naar een snellere test van een concept of product”, zegt Jean-Bastien Voisin. “De bedrijfsprocessen kunnen op die manier worden versneld en de ‘time 48 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 to market’ verfijnd. Deze aanpak vermindert tegelijk de nodige tijd en de budgetten. Wij begeleiden klanten bij het ontdekken van behoeften en die van hun gebruikers. Als onderdeel van deze aanpak zullen we toepassingen ontplooien en flexibele oplossingen ontwikkelen.” Het scala aan diensten dat XRintelligence te bieden heeft, is vrij uitgebreid. Hiervan getuigen de voorbeelden op de website. Zowel de diensten als de toepassingsgebieden zijn talrijk. Een paar voorbeelden tussen vele andere: e-commerce, reclamecampagnes, mobiele augmented reality, virtuele winkels of marktonderzoeken. “Augmented reality geeft meer speelruimte aan merken om hun campagnes te voeren. Meeslepende belevingen zullen de relatie tussen consument en merk veranderen. Zo ontstaan er nieuwe mogelijkheden voor adverteerders en bureaus.” ● Informatie: www.xrintelligence.be Guy Van den Noortgate Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussels • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • https://starters.beci.be/ ENERGIEFACTUUR Maak gebruik van investeringssteun voor de kmo’s en zko’s Stijgende energieprijzen, klimaatdoelstellingen, verwachtingen van de klanten,... Dit is meer dan ooit het moment om het energieverbruik te verminderen! Om u te helpen investeren, heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest € 1.350.000 vrijgemaakt om de werken voor de vermindering van uw energieverbruik te fi nancieren. Een overzicht van de toekenningsvoorwaarden. Voor wie? U bent handelaar, ambachtsman, een vrij beroep, een kmo, een rusthuis, een maatwerkbedrijf of een cultureel centrum in het Brussels Gewest? Deze investeringssteun is er voor u! Het is een aanvulling op het Energie Pack dat sinds september 2018 de kmo’s en social profi t sector de kans biedt gebruik te maken van een gratis energiecoaching. Deze dienst wordt u voorgesteld door de federaties UCM en Comeos voor de kleine en middelgrote ondernemingen tot 250 VTE’s en door Bruxeo en Santhea voor de social profi t sector. Bovendien hoeft u geen lid te zijn van een van deze federaties om er gebruik van te maken. Voor welke werkzaamheden? Dankzij Energie Pack beschikt u gratis over een diagnose en relevante aanbevelingen om uw energieverbruik te verminderen. Dit kan gaan van een nieuwe verlichting tot een verwarmingsketel of collectieve of industriële uitrusting. U kan onder bepaalde voorwaarden gebruikmaken van investeringssteun die 30% tot 40% van de in aanmerking komende bedragen dekt, met een plafond van € 15.000 btwi per jaar. Concreet Op basis van de energiediagnose, die werd uitgevoerd of gevalideerd door de federatie van uw sector, bezorgt u Leefmilieu Brussel vóór de werkzaamheden een aanvraag tot steunbelofte. Eens uw dossier is aanvaard, bezorgt Leefmilieu Brussel u een beloftebrief en kan u de werkzaamheden beginnen. U hebt vervolgens 18 maanden om de werken uit te voeren en de vereff ening van de fi nanciële steun te vragen. U zal uw energieverbruik snel zien dalen: zeer goed nieuws voor uw factuur en voor het leefmilieu! Bij wie kan men terecht? ➜ Voor de handel en diensten: Comeos - Sophie Tielemans sophie.tielemans@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Voor de zko’s/kmo’s, zelfstandigen en vrije beroepen: UCM – Victoria Whitelaw victoria.whitelaw@ucm.be● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Voor de social profi t sector: Bruxeo - Muriel Jadoul energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Voor de instellingen voor gezondheidszorg: Santhea - Patrick Herinckx patrick.herinckx@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 87 Met de steun van BRUXEO
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Dynamiek ABA: de reStarter die hulde brengt aan Walthéry ... Het had iets van een gebeurtenis, eind maart bij Beci: in de marge van het reStart-programma – dat ondersteuning biedt aan ondernemers die failliet zijn gegaan – vond de presentatie plaats van een stripalbum als eerbetoon aan tekenaar Walthéry. Het verband? “Hommage collatéral” is de eerste productie van de nieuwe vzw ABA, geboren uit de samenwerking van twee creatieve mensen die op reStart konden rekenen: Olivier Ghys en Michèle Lahaye. “F alen is een diploma waard” of “Falen, leren van je fouten en opleven”: de slogans van Beci’s reStart-programma spreken voor zich. Dit kostbare instrument werd twee jaar geleden in het leven geroepen om de failliete ondernemers van onze hoofdstad (vorig jaar telde Brussel 3.000 faillissementen) op een menselijke en professionele manier te ondersteunen. Het verdient daarom ook de nodige aandacht. ReStart wil mensen die een nieuwe economische activiteit overwegen, de nodige hulp bieden, bewustmaken en ondersteunen. Het programma begeleidde tot nu toe 120 profielen, van wie de helft al een nieuwe baan heeft gevonden. “De eerste resultaten zijn zeer positief”, aldus Eric Van den Bemden, coördinator van het project en zelf afkomstig uit de ondernemerswereld. “We blijven aanwezig om mensen op te vangen, om ze te helpen groeien – bijvoorbeeld door ze te coachen – om op te leven en tegelijkertijd bepaalde situaties te ontmijnen.” Een concreet resultaat van dit nieuwe solidariteitsprogramma is de geboorte van de vzw ABA, die van de gelegenheid gebruik maakte om een nieuwe strip te onthullen, “Hommage collatéral”, een parodie op de beroemde Natasja en Rubine, twee personages van de Luikse tekenaar François Walthéry. Dit in aanwezigheid van de initiatiefnemers en medewerkers van de vereniging: Olivier Ghys en Michèle Lahaye, een tandem die de promotie van ons cultureel erfgoed verzorgt via kunstenaars. Ook hun coach en de voorzitter van de vereniging, Moira Wrathall, en de auteurs van het boek, Bruno Gilson en Dragan LaDe auteurs van “Hommage collatéral”, Bruno Gilson en Dragan Lazarevic. zarevic, ontbraken niet. Nog enkele andere ondernemers die betrokken zijn bij het reStart-programma woonden de presentatie bij. Het werd een bijzonder aangenaam moment waarbij de aandacht – of zelfs emotie – op vele gezichten zichtbaar was: deze even concrete als nieuwe module wekt natuurlijk veel hoop. Een dubbele nieuwe start Michèle Lahaye en Olivier Ghys, die hun carrière als ondernemers/werknemers samen opnieuw opstartten, deelden hun ervaringen, hun ontmoeting en de voordelen die het reStart-programma voor hen betekende. Hartelijke dankwoorden gingen uit naar hun ondersteuners, en ze herinnerden ook aan het belang van de subsidies van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Uit hun getuigenissen onthouden we zes nuttige tips voor degenen die opnieuw starten: 1. De situatie aanvaarden: “Het is echt niet gemakkelijk om op te leven na een tsunami, of soms zelfs na een levenscrisis,” geeft Michèle Lahaye toe. “Het beste is in eerste instantie om de situatie goed te aanvaarden. Het is in die gevallen essentieel om jezelf de tijd te geven, niet te panikeren en een stap terug te zetten.” 2. Vertrouwen: “Daarna probeer je elke dag een kleine stap vooruit te komen”, zegt Michèle Lahaye. “De kracht 50 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 daartoe haal je ook uit een goede wegbeschrijving... Dankzij reStart en zijn dierbare medewerkers werden we gehoord, en konden we zelfs overvloedig ons verhaal doen. Dat creëerde de optimale omstandigheden om onze toekomst opnieuw te overwegen. En om gewoonweg nieuw te kunnen beginnen.” 3. Luisteren: “Als je geconfronteerd wordt met een faillissement, moet je nederig blijven. Luisteren is dan belangrijk”, legt Michèle Lahaye breedvoerig uit. “Luisteren naar je eigen angsten, maar ook die van anderen, die ons vaak belangrijk advies geven. Met Olivier, mijn partner, ontdekten we gaandeweg en op een constructieve manier hoe complementair we waren. Het kan enige tijd in beslag nemen, maar het is belangrijk. Met de opstart van onze vzw werden we vervolgens perfect geadviseerd, met name over enkele administratieve lasten. De steun bestaat in feite op elk niveau.” 4. Doorzettingsvermogen: “Zelfs wanneer je, net als ik, volledig gedesillusioneerd bent door het plotse einde van een zaak waar je van houdt, kan zo'n programma, gevoed door welwillendheid en respect, alleen maar nuttig zijn om de hoop terug te winnen, om (opnieuw) volhardend te worden, om twijfels en vragen te vergeten”, legt Olivier Ghys uit. “Ieder van ons weet immers dat er, zonder doorzettingsvermogen in deze wereld, geen wonderen bestaan, dat we niets bereiken. En via reStart kun je gewoon van het ene uiterste naar het andere overschakelen. Met vertienvoudigde kracht!”. Zijn collega beaamt dit: “Op een gegeven moment wisten we wat we wilden, we waren vastbesloten. Zonder daarbij ooit te vergeten dat risicoloos niet bestaat, en rekening houdend met het feit dat het succes van een nieuw project altijd wat geluk vergt.” 5. Je andere zelf ontdekken: “Beetje bij beetje, en dankzij de verschillende benaderingen van het programma, komt het vertrouwen terug en kun je naar je andere zelf luisteren, om te weten te komen waartoe je in staat bent. Soms ben je verrast!”, onthult Michèle Lahaye. “Voor ons was het vrij snel duidelijk dat we een uitgeverij wilden oprichten en kunstenaars helpen via een vzw die ons, althans gedeeltelijk in dit stadium, in dienst zou nemen. Natuurlijk willen we winstgevend zijn, maar laten we eerlijk toegeven dat dit niet het enige doel van onze onderneming is. We wilden allebei iets extra bereiken. Daarom is cultuur ondersteunen iets wat ons vandaag essentieel lijkt. Nu, behalve deze activiteit hopen we dat ABA onze belangrijkste werkgever wordt. Daarna zien we wel!” 6. Genieten... en laten genieten: “Voor ons gaan beide hand in hand, vooral in deze tijd. Genieten van wat je doet is essentieel, maar het is nog beter als je het kunt delen door een band te creëren. Om jezelf nuttig te maken en iedereen er zichzelf in te laten terugvinden”, besluit Olivier Ghys. Voor meer informatie over het reStart-project kunt u terecht op https://go.beci.be/restart. Het programma biedt u de kans coaches te ontmoeten, deel uit te maken van een gemeenschap en uw professionele carrière te herorienteren, en is gratis voor elke Brusselse ondernemer die failliet is gegaan. En elke maand worden er informatiesessies georganiseerd. ● David Hainaut Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 51 Van links naar rechts: Bruno Gilson, Dragan Lazarevic, Eric Van den Bemden (reStart), Michèle Lahaye, Olivier Ghys en Moira Wrathall (vzw ABA).
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Dynamiek Overheidsopdrachten, vitaal voor onze gemeenten Het stadhuis van Elsene Wegenwerken, renovatie van een school, aankoop van voorraden, onderhoud van parken, snoeien van bomen, bouw van administratieve gebouwen … In een gemeente gebeurt bijna alles via overheidsopdrachten. Hoe dit in de praktijk werkt, vernemen we van drie deskundigen. E en gemeente hangt volledig af van overheidsopdrachten voor de aankoop van computers, de renovatie van een turnzaal, verzekeringen, energie, afvalbeheer … De lijst is haast oneindig. De gemeente Elsene gunt bijvoorbeeld jaarlijks gemiddeld 500 overheidsopdrachten, voor een totaal bedrag van ongeveer 25 miljoen euro. Alle gemeenten moeten zich neerleggen bij de aanbestedingsregels, maar sommige hebben er meer moeite mee dan andere. “Gelukkig beschikken we binnen de administratie van Elsene over experts op het gebied van overheidsopdrachten. We hebben een centraal inkoopkantoor, een visum voor openbare aanbestedingen en een afdeling interne controle. Deze deskundigen helpen onze bedienden om de dossiers door de ganse procedure te loodsen”, zegt Isabelle Paiva, Directrice van de dienst Interne Controle van de gemeente Elsene. Voor gemeenten die een dergelijke expertise niet in huis hebben, kan het beheer van overheidsopdrachten al gauw een complex gedoe worden. Marie-Pascale Fantuzzi, belast met de directie Plaatselijke Overheidsopdrachten binnen Brussel Plaatselijke Besturen (BPB), oordeelt dat een opleiding noodzakelijk is voor een goede en efficiënte gunning van een overheidsopdracht. “We 52 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 hebben hier te maken met een zeer technische materie die constant in evolutie is. We moeten ons voortdurend op de hoogte houden van de regelgeving en de jurisprudentie. Vandaar het belang dat bedienden toegang krijgen tot zoveel mogelijk opleidingen.” Zij vindt dit van doorslaggevend belang, zeker omdat het steeds mogelijk is dat iemand in beroep gaat, wat soms zware financiële sancties als gevolg heeft. “Gemeenten moeten daarom bijzonder waakzaam zijn en dit risico zoveel mogelijk indijken. Naast het risico van een gerechtelijke procedure kan ook het toezichtorgaan ingrijpen (met een schorsing of een intrekking van de tenuitvoerlegging) in het raam van het administratieve toezicht van het Brusselse Gewest (via BPB).” Flinke uitdagingen Naast de opleiding van ambtenaren gaat een goed beheer van overheidsopdrachten in de gemeenten met een aantal uitdagingen gepaard. Om te beginnen de zeer hoge rotatie van medewerkers. “We hebben inderdaad moeite om opgeleide medewerkers hier te houden”, betreurt Isabelle Paiva. “De bezoldigingen die lokale overheden betalen zijn onvoldoende competitief, vergeleken met wat andere aanbestedende machten of de privésector aanbieden. Goed opgeleide ambtenaren krijgen al gauw elders een interessanter aanbod. We moeten dus voortdurend nieuwe medewerkers aanwerven en telkens investeren in hun opleiding.” De tweede uitdaging is de zware werklast. Als de gemeenten meer tijd hadden, zouden ze meer onderzoek en voorafgaand overleg kunnen doen om een beter inzicht te krijgen in wat de markt te bieden heeft. “Onze ambte© Belga naren kunnen daar helaas vaak niet de nodige tijd aan besteden, met alle gevolgen van dien voor de kwaliteit van de dossiers”, vertelt mevrouw Fantuzzi. Een vrij ergerlijke situatie in feite, want precies het zoeken naar de beste prijs-kwaliteitverhouding en daadwerkelijke mededinging bij overheidsopdrachten zouden twee belangrijke doelstellingen van aanbestedende machten moeten zijn. In Elsene ligt 75% van de door de gemeente gegunde overheidsopdrachten onder de drempel van 30.000 euro – en hoeft daarom niet in het Belgisch Staatsblad te worden gepubliceerd. “Toch publiceren we regelmatig kleine opdrachten op het Freemarket-platform”, zegt Isabelle Paiva. “Dat doen wij om niet altijd dezelfde ondernemers te benaderen en om de toegang tot overheidsopdrachten maximaal uit te breiden.” En ten slotte moet in het Brusselse Gewest alles wat een officiële publicatie vereist, in beide talen beschikbaar zijn. Sommige gebieden vereisen een zeer specifieke of technische woordenschat. Een bundeling van vaardigheden Marie-Pascale Fantuzzi stelt in de praktijk vast dat niet gespecialiseerde bedienden worden gevraagd om overheidsopdrachten te gunnen. Dit verhoogt het risico op fouten. De deskundige oordeelt dat de professionalisering van de aanbestedingsfunctie dit probleem gedeeltelijk zou oplossen: “Europa buigt zich momenteel over deze problematiek en bepaalde conclusies beginnen nu naar het federale niveau door te sijpelen.” Naast opleiding verdienen ook andere oplossingen te worden verkend. Zo kunnen gemeentelijke ambtenaren elke overheidsopdracht waarmee zij belast zijn, voorleggen aan een specialist die intern of bij een andere lokale overheid werkt. Ze kunnen ook advies inwinnen bij de ambtenaren van de directie Plaatselijke Overheidsopdrachten van de BPB. De gemeente kan verder beslissen haar bestellingen toe te vertrouwen aan een interne of externe inkoopcentrale. En meerdere gemeenten kunnen gezamenlijk een opdracht gunnen. Op die manier delen die gemeenten hun middelen, expertise en vaardigheden. De hulp van een Werk- en Informatiegroep Het delen van kennis en goede praktijken is ook wat de Werk- en Informatiegroep Overheidsopdrachten (WIG OO) nastreeft. Op initiatief van Elsene, in samenwerking met de gemeente Evere en met de steun van het Brusselse Gewest via BPB, brengt de WIG OO al de mensen samen die belast zijn met het beheer van de overheidsopdrachten in alle gemeenten, OCMW’s en Brusselse politiezones. “We richten ons tot alle werknemers in deze sector die tijdens hun werk met vragen worden geconfronteerd”, aldus Martine Draps, coördinatrice van de WIG. “Vier keer per jaar organiseren we voltallige vergaderingen waarin specialisten specifieke vraagstukken van ons beroep aankaarten. Tijdens de vorige sessie kwam bijvoorbeeld het vraagstuk van opdrachten voor juridische diensten ter sprake.” Na de uiteenzettingen volgt steeds een vraag- en antwoordsessie. Martine Draps stelt dan vast hoe groot de behoefte aan informatie onder de deelnemers wel is. “De mensen waarderen de mogelijkheid om ideeën uit te wisselen over de moeilijkheden die ze tegenkomen en om goede praktijken te delen.” De gemeenten, OCMW’s en politiezones kunnen de WIG OO dan bijvoorbeeld om voorbeelden van bestekken vragen, om niet steeds van scratch te beginnen en op die manier tijd te besparen. “We positioneren ons als een groot netwerk van experts op het gebied van overheidsopdrachten, met de bedoeling elkaar te helpen bij de uitvoering ervan”, zegt de coördinatrice. Ze merkt trouwens op dat de vraag voortdurend toeneemt. Laten we ook vermelden dat rond oktober elk jaar een colloquium plaatsvindt over een actueel thema. Isabelle Paiva bevestigt dat de hulp van de WIG OO bijzonder waardevol is: “Vandaag kunnen we niet meer zonder”. ● Gaëlle Hoogsteyn Nieuws! Overeenkomstig de gezamenlijke ordonnantie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie over de transparantie van de bezoldigingen en de voordelen van Brusselse overheidsmandatarissen van 14 december 2017 (art. 7, § 1er, lid 2), moet jaarlijks, binnen zes maanden na afloop van elk kalenderjaar, een verslag worden gepubliceerd op de website van de gemeente met een inventaris van alle overheidsopdrachten die door de gemeente zijn gesloten, én voor elke opdracht de vermelding van de begunstigden en de betrokken bedragen. Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 53
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Community Kleine verhalen van de grote ondernemers Er was eens Mr Walt Disney Achter Mickey Mouse schuilt de merkwaardige levensloop van een Amerikaanse legende. Walter Elias Disney wordt beschouwd als de grootste producer, regisseur en schrijver van tekenfilms van de 20e eeuw. Hij is waarschijnlijk ook de grootste verhalenverteller van deze periode. Hieronder leest u andere informatie over hem, misschien minder bekend … Hij tekende dieren gedurende al zijn kinderjaren: De jonge Amerikaan (van Normandische afkomst) bracht het grootste deel van zijn jeugd door op de hoeve van de familie, in de staat Missouri. Hij kwam daarom vroeg in contact met dieren en begon ze te schilderen op de muren van de boerderij. Zijn producer steelt hem zijn eerste personage: In 1927 creëren Walter en zijn medewerker Ub Iwerks een eerste personage: konijn Oswald. Al gauw verliezen ze hun rechten naar aanleiding van een contractbreuk tussen Disney en Universal Pictures. Als gevolg is Walter zijn personage kwijt. Hij moet reageren en creëert het jaar daarop Mickey Mouse. Hij gedraagt zich inschikkelijk met de nazi’s: De journaliste Marie-Adélaïde Scigacz bestudeerde geruime tijd de duistere kanten van Walt Disney. In haar film ‘Saving Mr Banks’ vertelt ze dat er een eerste versie van ‘De Wolf en de drie kleine Biggetjes’ bestaat waarin de wolf op dezelfde manier wordt afgebeeld als de karikaturen van Joden. Broer Roy Disney zal zelfs onthullen dat Walt naar Duitsland was gegaan om de distributie van ‘Sneeuwwitje en de Zeven Dwergen’ te promoten bij Joseph Goebbels, Hitler’s minister van propaganda. Hij was onwrikbaar met zijn medewerkers: In 1942 staken de werknemers van Walt Disney meer dan een maand lang. Zij stellen de onrechtvaardige loonpraktijken aan de kaak. Het oproer is zodanig groot dat de Amerikaanse regering aan Walt Disney een tournee door Zuid-Amerika voorstelt om de spanningen te luwen en oplossingen te vinden. Een paar jaar later verzet Disney zich radicaal tegen vakbondsvorming en wordt hij hierdoor een uiterst conservatieve bedrijfsleider. ● Vox, van Christina Dalcher: een schokkende anticipatieroman die ons onderdompelt in een extremistische samenleving waar vrouwen het zwijgen wordt opgelegd. Ze mogen slechts 100 woorden per dag zeggen. Hoe is het zover gekomen? Huiverig en boeiend! In het Engels uitgegeven door HQ 56 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 Verlichting nu: Wat beoogt Steven Pinker? Terwijl heel wat mensen ervan overtuigd zijn dat de wereld op de rand van de afgrond staat, legt Pinker uit dat de mensheid, paradoxaal genoeg, op haar best is. Met dit essay belicht de sociaalpsychologische onderzoeker en hoogleraar aan Harvard zijn standpunt aan de hand van nauwkeurige en toegankelijke indicatoren en grafieken! Allen Lane Texaco: Het zwarte goud van het Amazonewoud tot de laatste druppel wegpompen en daarna het land met een van de ergste milieurampen aller tijden achter zich laten. Dit stripverhaal beschrijft de harde strijd van 30.000 inwoners en van advocaat Fajardo tegen het Texaco-imperium. Prachtig getekend en een verhaal dat er moest zijn. Les Arènes BD D.R. Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Karin Maquet Karin Maquet stond aan de wieg van Kammco, een onderneming die bedrijven en ondernemers helpt meer winstgevendheid en stabiliteit te bereiken. Zij is ingenieur van opleiding en heeft haar sporen verdiend in Luxemburg, Brussel en Stockholm. Ondanks een zeer internationale carrière voelt Karin zich vooral in Brussel thuis. Ze levert ons haar beste adresjes. Zoals vele Belgen die dit te kleine land hebben willen verlaten, heb ik er echt van genoten om naar Brussel terug te keren en me opnieuw onder te dompelen in wat de eigenheid van mijn stad en mijn land uitmaakt: de diverse culturen, toegang tot kwalitatief hoogstaand onderwijs en gezondheidszorg en een betaalbare levensstandaard. Brussel, bastion van Art Nouveau: Voor mij staat Brussel gelijk met Art Nouveau en lekker eten. Art Nouveau is een typisch Belgisch compromis: een subtiele mix van vernuft, nuttige vormgeving en schoonheid. Horta en zijn volgelingen zijn er volgens mij in geslaagd om stedelijke interieurs om te toveren en een bepaalde visie op de wereld te veranderen. De wijk waar je op zondagochtend naartoe moet: Ik ben helemaal weg van de sfeer in de Marollen op zondagochtend. Het is er niet meer zoals vroeger, maar de charme is er nog steeds door de stedelijke, artistieke en culturele incoherentie van de buurt. We gaan even op een terrasje zitten, mijn man bestelt een pils en ik een glas rosé en zo kunnen we urenlang naar de voorbijgangers kijken. De innovatieve keuken: Als consulente heb ik de gelegenheid om adressen in Brussel uit te testen. Mijn favoriet is de Sanzaru aan de Tervurenlaan. Daar vindt u iets unieks in Brussel: de Nikkei-keuken. Deze term dekt de grote aantallen Japanse immigranten en expats die aan het einde van de 19e eeuw naar Peru trokken. Het is een eerlijke mix van Japanse specialiteiten en Peruaanse smaken! Het hoofdkwartier van mijn kinderen: Het Kipkot in de SintBonifatiuswijk, een plek zonder poespas waar de beroemde Mechelse koekoek ongelooflijk gekarameliseerd wordt voorbereid! We zijn ook te vinden in de Bastoche, in Elsene, waar de pretentieloze kantinesfeer ons best aanstaat! Om de batterijen op te laden: Aan de rand van het Zoniënwoud, het park van Roodklooster, in Oudergem. De site is een natuurreservaat, net als het Zoniënwoud zelf. De fauna en de flora zijn er prachtig! ● Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 57 D.R. D.R.
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR 100 000 Entrepreneurs VZW, Louizaln 523 - 1050 Brussel Nace : 85592 - Beroepsopleiding afg. : Santalena Monica 1974 BVBA, Isidore Geyskensln 19 - 1160 Brussel afg. : Pétillon Valérie 4Finance BVBA, Edith Cavellstr. 66 - 1180 Brussel Nace : 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg. : Derdeb Rida ABC Europe NV, Guillaume Stocqstr. 42 - 1050 Brussel Nace : 46492 - Groothandel in kantoor- en schoolbenodigdheden afg. : Colsaerts Teddy Be More - Be positive BVBA, Jourdanpl. 26 - 1040 Brussel Nace : 47210 - Detailhandel in groenten en fruit in gespecialiseerde winkels 74300 - Vertalers en tolken 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Turkel Joseph Bevier Security BVBA, Drève Richelle 167 - 1410 Waterloo Nace : 80100 - Particuliere beveiliging afg. : Leeten Jonathan Brussels By Foot NP, Zeven Bundersln 49 - 1180 Brussel afg. : Ghislain François C-com GCV, Hoogstr. 99 - 1861 Wolvertem Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Maes Corneel Comfort Stores BVBA, Rue Hurdumont 1 - 7880 Flobecq Nace : 4329901 - de installatie van verlichtings- en signaleringssystemen voor wegen en spoorweg afg. : Jürgen Leman Cryo Elegance BVBA, Robert Schumanpl. 2-4 - 1040 Brussel Nace : 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. afg. : Abdessatar Maher 58 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 D et K BVBA, Den Draaier 12 - 1650 Beersel Nace : 46160 - Handelsbemiddeling in textiel, kleding, bont, schoeisel en lederwaren afg. : Kerner David Democracy's Roots VZW, Waaienbergstr. 76 - 1050 Brussel afg. : Prévost Martin Dynamite NV, Av. Montesquieu 6 - 1300 Wavre Nace : 1813012 - de bewerking van digitale gegevens : verrijking, selectie en koppeling van digitale gegevens op gegevensdragers 73200 - Markten opinieonderzoekbureaus afg. : Hellemans Marco Eurhostel NV, Georges Rodenbachln 6 - 1030 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening 56290 - Overige eetgelegenheden afg. : Nicolas Kervyn Farida En Azaoum BVBA, Kortrijkstr. 49 - 1080 Brussel afg. : Azaoum Farida Go Invest Louise BVBA, Gulden Vliesln 40 - 1050 Brussel Nace : 41102 - Ontwikkeling van nietresidentiële bouwprojecten 68100 - Handel in eigen onroerend goed 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg. : Kagan Robert Ibonok Odile Astrid NP, Brabançonneln 17 - 1000 Brussel afg. : Ibonok Odile Astrid Impact Square BVBA, JoséphineCharlottesq. 6 - 1200 Brussel Nace : 64999 - Overige financiële dienstverlening 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Houtart Alex IQ Room BVBA, Marsveldpl. 5 - 1050 Brussel Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 95110 - Reparatie van computers en randapparatuur afg. : Dubois Florent Ireachm.com NV, Schapulierstr. 14 - 1800 Vilvoorde Nace : 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : Staveloz Peter IzziControl NP, Baron Dhanisstr. 61 - 1040 Brussel afg. : Azmy Karim Lafon Jérôme NP, Nachtvlindersln 3 - 1000 Brussel Nace : 85510 - Sporten recreatieonderwijs afg. : Lafon Jérôme Le Sphinx Développement SARL, Rue Cassiopée 27 - 74650 Chavanod afg. : Delafontaine Théo Matoux Loïc NP, Léopold Wienerln 127 - 1170 Brussel Nace : 85510 - Sport- en recreatieonderwijs 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Matoux Loïc Mehdi Bball NP, Livornostr. 3 - 1060 Brussel afg. : Kherroubi Mehdi Ngombela Mbombo Patrick NP, Chée Paul Houtart 248 - 7100 La Louvière Nace : 18120 - Overige drukkerijen 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg. : Ngombela Mbombo Patrick NT Build BVBA, Voltaireln 181 - 1030 Brussel Nace : 33110 - Reparatie van producten van metaal 41202 - Algemene bouw van kantoorgebouwen 43320 - Schrijnwerk afg. : Werbrouck Tom Pivott BVBA, Schaerbeeklei 648 - 1800 Vilvoorde Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : De Groote Denis Proselect NV, Louizaln 279 - 1050 Brussel Nace : 7810001 - Zoeken, selecteren, verwijzen en plaatsen van personeel t.b.v. latere werkgever of werkzoeker : formulering van taakomschrijvingen; op geschiktheid testen van sollicitanten; natrekken van referenties 78300 - Andere vormen van arbeidsbemiddeling afg. : Kurt Erhan Stone Prod BVBA, Grondelsstr. 112 - 1000 Brussel Nace : 59120 - Activiteiten in verband met films en video- en televisieprogramma's na de productie 59130 - Distributie van films en video- en televisieprogramma's 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Dubucq Thomas Techbat BVBA, Wijnheuvelenstr. 128 - 1030 Brussel Nace : 43390 - Overige werkzaamheden in verband met de afwerking van gebouwen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Zghiri Zakia Texim CVBA, Rogierstr. 148 - 1030 Brussel Nace : 47512 - Detailhandel in huishoudtextiel en beddengoed in gespecialiseerde winkels 47721 - Detailhandel in schoeisel in gespecialiseerde winkels 47786 - Detailhandel in souvenirs en religieuze artikelen in gespecialiseerde winkels afg. : Onder Tufan Think Management BVBA, Muilemln 31 - 1740 Ternat Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg. : de Crom Jean-François Treenity Solutions BVBA, Barastr. 173-177 - 1070 Brussel Nace : 59111 - Productie van bioscoopfilms 59120 - Activiteiten in verband met films en videoen televisieprogramma's na de productie 60100 - Uitzenden van radioprogramma's afg. : Bulea Elena Yes4It BVBA, Jean Dubrucqln 237 - 1080 Brussel Nace : 33130 - Reparatie van elektronische en optische apparatuur 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : Esdar Yassine INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 100 000 Entrepreneurs A+E Consult ABA Actiris Amazon Atrium Audi Brussels Belfius Besix Billy Bozar Bruxelles Formation Cinematek Cityfab1 Cream Consulting Damovo Desky DigitYser Disney Ecam Efp Enterprise Europe Network FCR Media Fedustria Flop Academy FNRS 30-31 32-33 50-51 10-11 ; 24-25 39-40 45 7-8 30-31 21-22 ; 30-31 ; 32-33 30-31 30-31 Brussel Plaatselijke Besturen 52-53 Brussels Invest & Export 45 24-25 30-31 36-38 10-11 32-33 4-5 39-40 56 32-33 41 20 ; 21-22 7-8 7-8 36-38 10-11 Fostplus G4S Golegal Google GS3 Hack Belgium Hub.brussels iMal Impulse Infrabel Iridia iVox Kaaitheater Kammco KBC Brussels Kinepolis Kip Kot Kokcinelo KU Leuven KVS LD Export Lefevere Group Masureel Veredeling MicroFactory Microsoft MIVB Mobi Munt, De MySkillCamp 7-8 10-11 44 39-40 16-17 13-14 45 36-38 45 10-11 39-40 7-8 30-31 57 4-5 48 57 10-11 19 ; 39-40 ; 54 30-31 21-22 7-8 7-8 36-38 39-40 30-31 13-14 30-31 6 OpenFab P&G P&V Plastoria Puilaetco Dewaay Priv. Bank. Roularta RTL Sanzaru Servcorp Solvay Brussels School Tada Telenet Texaco UBM ULB 36-38 48 30-31 21-22 54 48 48 57 54 27-28 30-31 10-11 56 48 Universal Pictures Valipac Vivendi Volkswagen VUB 24-25 ; 27-28 ; 30-31 ; 32-33 ; 34 ; 36-38 ; 39-40 56 7-8 48 7-8 XRintelligence 13-14 ; 19 ; 24-25 ; 30-31 ; 36-38 ; 39-40 48 Brussel Metropool - mei 2019 ❙ 59
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Agenda ICT 23.05 MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 21.05 Stratégie et business pour PME (1) 05.06 Communication non-violente (CNV) (1) 06.06 Agile for Managers VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 13.05 & 06.06 SEO : passez en tête de page Google (1) 14.05 & 11.06 Facebook : créez une communauté (1) 14.05 & 11.06 Capsule vidéo : initiation pratique (1) 16.05 & 13.06 Instagram : valorisez votre image de marque (1) 16.05 & 13.06 Chatbot : créez une expérience client ininterrompue (1) 17.05 Publier sur LinkedIn (1) 21.05 & 18.06 Prospecter avec LinkedIn (1) 21.05 & 18.06 Sublimez vos photos avec votre smartphone (1) 23.05 Optimisez vos e-mailings (1) 23.05 & 20.06 Digital analytics : tips & tricks (1) 04.06 Google my business (1) 04.06 Facebook local : localisez-moi (1) 06.06 Facebook et stratégie publicitaire (1) 12.06 Mijn CRM-project is gelukt ! 60 ❙ Brussel Metropool - mei 2019 Réalité virtuelle et augmentée (1) 05.06 Digital… par où je commence ? (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 10.05 Robotisation et IA : quels enjeux ? (1) 15.05 Bien rédiger une CCT d’entreprise (1) 23.05 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 24.05 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 28.05 Préparer une visite du contrôle du bien-être au travail (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be HANDELSRECHT Seminarcyclus: Hervorming van het Wetboek van Vennootschappen 15.05 Passer de SPRL en SRL (1) 22.05 Limitation de la responsabilité des administrateurs (1) 29.05 Implications de la réforme sur la fiscalité de votre société (1) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Tot 17.05 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Brussel Tot 11.06 Praktische oefeningen bemiddeling te Maasmechelen 13.05 Lunch Starter 14.05 & 27.06 Speed Business Lunch 14.05 & 04.06 & 04.07 Lunch restarter ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be 23 & 24.05 AI & Blockchain brokerage - Malta 23.05 Seize an opportunity in China ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Tot 18.06 Praktische oefeningen bemiddeling te Hasselt Tot 05.07 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Hasselt ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu GRATIS WORKSHOPS STARTERS & RESTARTERS 14.05 Statut social et cotisations sociales (1) 21.05 Un regard juridique sur mon statut social (1) 28.05 Comment financer votre entreprise ? (1) 04.06 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be Ondernemingen in overdracht Aankoop – verkoop van bio producten Omzet: 2 tot 3 Milj. € 10 tot 20 werknemers Import – export lederwaren en meubelstoffen Omzet: 1 tot 2 Milj. € 1 tot 10 werknemers De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te laten ondernemingen Creatie, bedrukking en distributie van edutainmentmaterialen Omzet: 2 tot 3 Milj. € 10 tot 20 werknemers > Voor kandidaat overnemers zoekt de Transmission Hub Onderneming actief in agro-voeding, grootdistributie, B2B of B2C Brussel, Wallonië Omzet < 1 Milj. € Schoonmaakbedrijf voor gebouwen - Syndicus Brussel Aankoopwaarde: 300K tot 1 Milj. € Wenst u uw onderneming gedeeltelijk of volledig over te laten? Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be

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your own boss Découvrez une banque qui s’investit dans l’économie locale, en un rendez-vous. www.kbcbrussels.be Ou contactez les experts de KBC Brussels Live au 02 303 31 60 du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 17h. E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. Édito L’imagination au pouvoir ? Notre rédactrice en chef de ce mois, Béa Ercolini, s’en étonne : qu’ a-t-il dans l’eau de nos robinets qui fait de Bruxelles une ville aussi créativ Bruxelles se distingue par la richesse et la variété de ses talents ne présente plus Stromae, Philippe Geluck, Amélie Nothomb, Anne Keersmaeker, Jaco Van Dormael ou les frères Schuiten, tous Brux sance ou d’adoption. En revanche, on vous présente dans ce numér talents qui appartiennent à la génération montante. Tous sont des certains déjà connus, d’autres moins, qui s’apprêtent à faire la Bruxelles – tant il est vrai que la réputation d’une ville tient à celle Ce sont la romancière Adeline Dieudonné, les musiciens de Fugu cy, les designers de Biskt et We Are Artists, la comédienne Babe les créatrices Valentine Witmeur, Alexandra et Ségolène Jacmin, et Élodie Ouédraogo, Sarah et son complice Steven de la marque aurions pu vous en présenter bien d’autres encore : Gioia Segher Thekla Boven, Pauline Capdo et Luis Bellenger, Ilke Cop, Tina quatuor hip-hop Stikstof… Sans compter tous ceux, encore plus nombr qu’il nous est impossible de citer ici… De jeunes femmes et hommes différentes origines, dignes représentants d’une diversité bruxelloise exprime sa créativité. À la créativité de ces jeunes talents répond le dynamisme des entrepreneurs : c’est toujours Bruxelles qui présente le plus haut taux de création d’entreprises. On peut d’ailleurs y voir un lien. Comme Giles Daoust l’a écrit un peu plus tôt dans nos colonnes, « Un dirigeant est avant tout un créatif ». Selon lui, c’est là que réside le plus grand talent d’un patron : dans l’imagination, la faculté d’innover, de proposer des idées différentes. Des idées qu’il faut ensuite être capable de développer – mais c’est également le lot des créatifs, qui sont aussi, à leur manière, des entrepreneurs. Telle est la richesse de Bruxelles : sa capacité à engendrer et à porter l’imagination au pouvoir. Une qualité indispensable monde qui change rapidement, où il est nécessaire d’être capable inventer constamment. Voilà une extraordinaire ressource à exploiter – naturelle et renouvelable, qui plus est ! Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 44 – Avril 2019 Au mois de mai : Emploi & Formation Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Alexis Bley, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Béa Ercolini, Mehdi Ferron, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Catherine Langenaeken, Ophélie Legast, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy, photo Ibpyles Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 6 7 Idées 10 14 15 18 19 Beci online Podcast : Julie Foulon Digest Le Tour de France, cadeau pour Bruxelles Bruxelles doit garder ses activités productives Le Smart Mobility Hub, à la rescousse de la mobilité bruxelloise Open Source Pour ou contre une taxation zonale des déplacements ? International 20 21 Le Japon n’a jamais été si proche de l’Europe Turquie, Russie, Chine : les principales destinations des certificats d’origine belges Sprout to be Brussels 24 26 30 31 32 33 34 36 37 38 39 41 42 43 44 46 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 50 51 52 53 55 56 57 Musique : Juicy Génération slasheurs La mode belge, c’est aussi Bruxelles ! Design : Studio Biskt Design : We Are Artists Cinéma : Babetida Sadjo L’ADN des millennials : une génération changement Entreprendre 40 Recyclage des voitures : Bruxelles a une carte verte à jouer La petite reine en tête du budget mobilité ? Starter : Tag-Ad Du neuf dans les primes aux PME bruxelloises Réforme du code des sociétés : le big bang aura bien lieu ! Marchés publics : quels défis pour le secteur hospitalier ? Community 48 L’actualité Beci en photo Petites histoires de grands entrepreneurs Les bonnes adresses de Pierre Marcolini Beci-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 3 octobre 2018 Beci-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 3 octobre 2018 Demandes d'admission Agenda Index Béa Ercolini, « Fière des petits choux de Bruxelles ! » Bruxelles, capitale créative Littérature : Adeline Dieudonné Musique : Fugu Mango Béa Ercolini Rédactrice en chef invitée BUREAUX A VENDRE eshop VENDU CV DES OPPORTUNITÉS POUR LES INDÉPENDANTS ET PME À BRUXELLES PROFITEZ DE NOMBREUSES PRIMES POUR BOOSTER VOS ACTIVITÉS! DÉCOUVREZ LES NOUVEAUTÉS SUR WWW.PRIMESPME.BRUSSELS
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Podcast Julie Foulon : Icône de la tech bruxelloise, fondatrice de Girleek et Molengeek De la France à la Belgique, de la finance à la tech, de Girleek à Molengeek, Julie Foulon présente un parcours des plus atypiques. Destinée à une carrière de trader, cette geekette a décidé de tout envoyer balader pour s’installer en Belgique. Elle a fondé le site Girleek, un blog 100 % féminin dédié aux nouvelles technologies et au code. Elle est aussi cofondatrice de l’incubateur Molengeek. Tu es aujourd’hui une véritable icône de la tech bruxelloise ; comment es-tu parvenue à faire ta place – il y a maintenant une dizaine d’années – dans un secteur si masculin ? Il y a plusieurs années, j’ai eu l’opportunité avec un ami de monter une boîte d’informatique. Petit à petit, je me suis professionnalisée et j’ai pris conscience que ce monde était intégralement drivé par des hommes. Tout le contenu que je pouvais trouver sur le net pour parfaire mes connaissances et évoluer, c’était du contenu essentiellement orienté « homme » ; écrit par des hommes pour des hommes. C’est à ce moment-là que tu décides de lancer Girleek ? Oui. C’est parti d’un constat simple que l’on peut comparer à la voiture : en général, un homme s’intéresse plutôt à la puissance d’un moteur et la femme plutôt au confort de l’habitacle. Les nouvelles technologies et le code, c’est à peu près la même chose : nous les femmes, nous allons utiliser les outils à notre disposition comme un moyen pour arriver à une fin. À l’inverse, un homme va plutôt avoir tendance à les utiliser comme une performance. On n’est donc pas du tout dans la même approche. Je me suis dit que cette découverte était plutôt positive : il y avait la moitié de l’humanité qui n’était pas dans le coup et qui pourrait apporter une valeur extrêmement intéressante à la société. Lorsque tu as créé ton blog, tu t’es sentie soutenue ? Bien sûr ! Ce qui est très drôle, c’est que la moitié de nos lecteurs sont des hommes. Ce n’est pas tellement étrange, ils aiment bien voir la manière dont les femmes parlent des nouvelles technologies. Finalement, je pense que les hommes ont été plutôt contents de nous voir débarquer. À l’époque, à la création du site, on a pris le parti de faire un site tout rose. L’idée, c’était de dire : « Nous aussi on a une place et on a un rôle à jouer dans ce secteur ». Ce site a été un véritable vecteur d’émancipation pour toi et ta carrière ? Grâce à Girleek, j’ai pu faire de la radio et j’ai commencé à écrire dans La Nouvelle Gazette. J’avais enfin trouvé mon fil conducteur : les femmes, les nouvelles technologies et l’entrepreneuriat. De là, j’ai repris la tête du BetaGroup qui était à l’époque la plus grande communauté de startups. Son fondateur, Jean Derely, m’avait repérée et il aimait ce que je faisais. Pour le BetaGroup, j’organisais des événements tous les mois qui rassemblaient plus de 500 personnes. C’est comme ça que j’ai rencontré Ibrahim, qui deviendra quelques années plus tard mon associé avec Molengeek… ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. Les podcasts à écouter… « Salade Tout », c’est le podcast 100 % natif et belge qui allie food et société. Les deux présentatrices « taillent un bout de gras sur ce qui se trouve dans nos assiettes, et tout autour » et abordent toutes les nouvelles tendances alimentaires. Une coproduction de la RTBF et du Centre de l’Audiovisuel et du Cinéma de la Fédération WallonieBruxelles 6 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 News Une Manufakture sur le site des abattoirs Le site d’entreprises des abattoirs d'Anderlecht est en pleine mutation. Grâce en partie au soutien du Feder (#EU in my Region), une première phase du plan directeur a déjà été réalisée en 2015. Le Foodmet, un grand marché couvert alimentaire, unique en Belgique, a ouvert ses portes au grand public. Entretemps, la Ferme Abattoir, le plus grand potager suspendu d'Europe, s’est nichée sur le toit du Foodmet. Elle a récemment été élue « Brusseleir de l'Année ». Avec le projet Manufakture, la s.a. Abattoir franchit à présent une nouvelle étape dans la réalisation du masterplan. La Manufakture (cerclée de rouge sur la photo) sera un nouveau bâtiment destiné au secteur de la production de viande et d’alimentation. Sa réalisation s’inscrit dans le cadre d’un appel à projets du programme Feder 20142020, pour lequel la candidature d’Abattoir a été retenue. Le gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale a consacré environ 10 millions d’euros au soutien du Feder à cette fin. On recherche des travailleurs bruxellois en périphérie Nombre d'entreprises flamandes en périphérie de Bruxelles ont du mal à pourvoir leurs postes vacants, notamment parce que les Bruxellois francophones demandeurs d'emploi ne franchissent pas la frontière régionale. Afin de rapprocher les deux parties, les services de l'emploi flamand et bruxellois, VDAB et Actiris, organisent la campagne « Nouveau job ? Le prochain stop ! ». La campagne a été lancée le 12 mars avec un tour en bus emmenant les chercheurs d’emploi bruxellois à la rencontre d’employeurs potentiels. Le parcours passait par Brussels Airlines, bpost, Colruyt Group, LSG Skychefs, G4S et Aviato. La volonté d’Abattoir est de lancer ce projet par une vision durable très prononcée, en faisant de ce bâtiment un modèle en ce qui concerne l'énergie, l'environnement, l'économie circulaire et la gestion rationnelle des déchets. Le mercredi 13 mars, le concours d'architecture pour la construction de la Manufakture a été lancé en collaboration avec le Maître Architecte de Bruxelles. L’objectif est que la Manufakture soit prête en 2023. Vous recherchez un espace commercial casco pour des activités productives dans le secteur de l’alimentation, près du centre de Bruxelles ? Adressez-vous à info@abattoir.be. Info : www.abattoir.be Les chiffres sont clairs : environ un cinquième de tous les postes vacants du « Vlaamse Rand » restent ouverts. En 2018, le VDAB a recensé pas moins de 14.672 postes vacants, tous secteurs confondus, dont 3.000 n'ont pas encore été pourvus. En outre, le nombre total de postes vacants a fortement augmenté au cours des trois dernières années. Et cependant, la périphérie semble toujours un territoire inconnu pour de nombreux Bruxellois francophones. « Beaucoup de gens à Bruxelles pensent que le fossé linguistique ou la distance sont infranchissables. Rien n'est plus faux », affirme Geert Pauwels, directeur du VDAB Bruxelles. « Les emplois sont physiquement proches. Avec les transports en commun, vous pouvez être chez votre nouvel employeur en moins d'une demi-heure. Et des cours de langues permettent, rapidement et facilement, de jeter un pont entre les candidats et les employeurs flamands potentiels. » D'autre part, les chiffres les plus récents de Statbel montrent que jamais autant de Bruxellois ne sont allés travailler en Flandre : 51.173 en 2017. Toutefois, ce chiffre peut encore être augmenté. Agoria, de son côté, évalue Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 7 © Belga
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News à un million le nombre de Flamands qui prendront leur retraite d'ici 2030. Pour Geert Pauwels, « Il s'agit en fait d'un million d'opportunités pour les Bruxellois. En outre, le Rand vieillit, tandis que Bruxelles continue de se rajeunir. » Pour montrer qu'un emploi près de chez soi est chose possible, la VDAB a lancé la jobmap : une carte interactive en ligne qui montre tous les emplois dans la périphérie bruxelloise. Le demandeur d'emploi introduit son lieu de résidence à Bruxelles, choisit parmi différents secteurs et indique un temps de voyage idéal, pour repérer les emplois les plus proches. La jobmap est disponible en néerlandais et en français sur le site web de la campagne : www.nouveaujob.be. Citydev.brussels développe ses occupations temporaires Les deux sites de Ropsy Chaudron à Anderlecht et de BridgeCity à Bruxelles-Ville ont trouvé de nouveaux gestionnaires/coordinateurs à la suite d’un appel à intérêt organisé par Citydev. Les sociétés Communa, Superlab et Sisyphe sont ainsi en charge de nouvelles occupations temporaires depuis la mi-mars pour une période de deux ans. habitants, artistes ou entrepreneurs sociaux qui s’attaquent aux enjeux sociétaux de notre époque. Leur vision : transformer ces espaces, donner aux personnes qui les occupent l’occasion de s’approprier et de cogérer ces espaces, et ainsi contribuer aux nouveaux modes de fabrique de la ville. Toutes les parties prenantes au projet ont dans leur ADN la recherche d’une implication forte dans la vie locale, et ont vocation à nouer des liens étroits avec ses divers acteurs. L’invitation est faire aux acteurs locaux (riverains, associations, écoles…) de co-construire et co-réaliser ce projet transitoire. Une partie du bâtiment pourra également être destinée au logement des personnes sans-abri. Les deux partenaires pour le développement de ce projet, Superlab et Sisyphe, s’inscrivent également dans une démarche de transformation et d’ouverture des espaces urbains. Pour l’occupation de ce site, les deux sociétés sont à la recherche d’une mixité de profils et d’offres afin de créer le nouvel hot spot culturel et technique de Bruxelles. Les partenariats s’articuleront autour de différents thèmes, dans un souci d’équilibre des services et des expériences. Seront mis à l’honneur la culture, la création, l’économie, le sens de la communauté et du respect mutuel, ou encore l’esprit de cocréation. Info : www.citydev.brussels Ouverture de la première boutique-école de Belgique Le projet de boutique-école S.Kool a débuté le 1er maris et s’étendra sur une période de trois mois. Sa spécificité : former 12 jeunes chercheurs d’emploi bruxellois tout en alternant chaque jour théorie et pratique dans un vrai commerce établi au sein du centre commercial City2. Cela fait plusieurs années que les sites de Citydev, en attente de développement, font l’objet d’occupations temporaires. L’avantage d’un tel système : assurer une présence sur les lieux, les faire connaître, éviter la taxe sur les immeubles vides, mais aussi faire naître des projets. Le plus gros exemple en date est celui du Studio CityGate, géré par la SPRL Entrakt, où plus de 20.000 m² sont dédiés à des ateliers d’artistes, à un pôle culturel, social et économique, ou encore un skatepark. L’ASBL Communa réhabilite les bâtiments vides de la Région bruxelloise afin de les transformer en communs urbains. Ceux-ci ont vocation de regrouper associations, 8 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Pari lancé par AG Real Estate, Actiris, Bruxelles Formation et City2, S.Kool cherche à offrir à ces chercheurs d’emploi une formation en technique de vente et en néerlandais. Ils seront par ailleurs encadrés par une gérante expérimentée en charge de leur transmettre son savoir-faire. Enfin, ce projet mise également sur le partage d’expérience, organisé autour de workshops, afin de compléter ces apprentissages. En complément à ces heures de formation, les stagiaires sont encadrés par d’autres commerçants qui se sont investis dans le projet : Cannage Republic, Casa, Histoire d’Or, Hunkemöller, Kiabi, Lindt, Naf Naf, Pearle Opticiens, SportsDirect.com, Switch et Unisa notamment. À la clé, un contrat de travail assuré de juin à septembre 2019. News au sein de l’entreprise. L’opérateur bruxellois présente deux nouvelles cartes : Modalizy Budget et Modalizy Flex. La Modalizy Budget Mastercard s’inscrit parmi les solutions de gestion du budget mobilité de l’entreprise. Choix d’un mode de transport plus vert et moins polluant pour les collaborateurs ? Ils pourront bénéficier d’un budget mobilité pour assurer leurs déplacements avec des moyens de transport durables, et passer facilement de l’un à l’autre avec une seule carte Modalizy Budget. L’employeur définit la périodicité des budgets, et la carte est prépayée, donc pas de risque de dépassement de budget. Le concept store, aménagé dans un style « loft urbain », proposera à la vente des marchandises provenant de ces plusieurs commerçants-partenaires auxquels s’ajouteront celles de Club, Di, Sostrene Grene, la créatrice Deborah Velasquez qui mettra en location ses robes de soirée, ou encore Petit Boulou, une nouvelle marque de vêtements écoresponsables conjuguant l’art et la mode. Amaury de Crombrugghe, Chief Investment Officer, commente : « AG Real Estate est fier d’avoir pu susciter autant d’enthousiasme, tant au sein de son équipe qu’auprès de tous les partenaires. C’est un vrai projet à caractère sociétal. Le fait de booster la dynamique d’embauche de manière originale, en mettant en relation des jeunes chercheurs d’emploi bruxellois et les commerces du centre-ville, permet en outre à AG Real Estate de confirmer sa position, et celle de City2, d’acteur majeur du commerce bruxellois ». Ce projet innovant est aussi et avant tout une formidable aventure humaine. Les quatre partenaires souhaitent d’ores et déjà bonne chance à chacun des 12 stagiaires Info : www.actiris.be Modalizy, partenaire idéal des entreprises pour gérer le budget mobilité Alors que le budget mobilité est entré en vigueur courant mars 2019, Modalizy a développé une solution complète qui permet d’attribuer et de gérer facilement chaque budget mobilité. Les entreprises ne savent souvent pas comment proposer une mobilité intelligente afin de réduire l’empreinte carbone de leurs employés. Cash for car, budget mobilité, plan cafétaria… Modalizy se présente comme le partenaire idéal des entreprises pour mettre en place ces solutions. Son avantage : couvrir les besoins en matière de mobilité, tout en simplifiant le traitement des frais de déplacement La Modalizy Flex Mastercard se met au service d’un plan cafétaria dans l’entreprise. Elle peut ainsi choisir parmi un riche éventail d’avantages, mobilité ou au-delà. Il suffit de sélectionner les services de mobilité que l’on souhaite inclure dans un plan cafétéria et éventuellement y ajouter d’autres services au choix. Quant à la Modalizy Pass, elle est un véritable passeport pour la mobilité en Belgique et en Europe. Elle donne un accès direct et simplifié à tous les moyens de transport, de la trottinette électrique au train. Mais peut également être utilisée pour payer le parking en voirie ou des espaces de coworking. Des options supplémentaires permettent aussi de payer le carburant en Europe, un hôtel ou un avion. L’utilisateur peut également compter sur l’application pour faire les choix les plus pertinents, grâce à la géolocalisation de l’utilisateur et de tous les points de service des partenaires. Tout cela avec une gestion simplifiée, une facture unique et la récupération de la TVA. Info : www.modalizy.be Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 9
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Idées Le Tour de France, cadeau économique pour Bruxelles Cinquante ans après la première victoire d’Eddy Merckx au Tour de France, Bruxelles accueille le Grand Départ ce 6 juillet. Le troisième événement sportif le plus suivi de la planète devrait accueillir 800 000 spectateurs à Bruxelles… et offrir un excellent retour sur investissement à notre capitale. «L e départ du Tour de France est sans conteste l’un des plus gros événements sportifs qu’a connus Bruxelles. » Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, a le sourire aux lèvres en évoquant la perspective du « Grand Départ ». Voilà une véritable aubaine économique pour notre Région et la Belgique en général : pour célébrer comme il se doit la victoire d’Eddy Merckx pour son premier Tour de France (c’était en 1969 !), la capitale accueille le départ du Tour de France le 6 juillet prochain, avec une étape de quasi 200 kilomètres, principalement dans les deux Brabants, suivie d’un contre-la-montre le 7 juillet, qui traversera une dizaine de communes bruxelloises. En comptant la présentation des équipes et la préparation du Tour, la ville vibrera durant quasi une semaine en jaune. Rien que pour l’organisation, 4500 personnes sont attendues (y compris équipes et journalistes) et… pas moins de 800 000 participants. « L’estimation a été établie en analysant les retombées pour les villes d’Utrecht et de Düsseldorf, qui ont respectivement accueilli le Grand Départ du Tour en 2015 et 2017 », avance Jeroen Roppe, porte-parole de Visit Brussels, l’organisme qui assure la promotion de la Région de Bruxelles-Capitale. « Nous n’avons pas encore calculé l’impact direct mais l’événement offrira indéniablement un coup de boost à l’économie bruxelloise. » Si les instigateurs n’avancent pas de chiffres, c’est surtout parce qu’il est difficile d’évaluer objectivement l’impact. Il y a l’impact direct, qui pourra être déterminé quelques semaines après l’événement, et l’impact indirect, qui se traduit dans la visibilité de la destination de Bruxelles à l’étranger et des retombées sur les prochaines années. Au niveau direct, le Grand Départ s’annonce d’ores et déjà gagnant pour le secteur hôtelier : « La période du début du mois de juillet est habituellement calme pour le secteur hôtelier à Bruxelles », avance Rodolphe Van Weyenbergh, porte-parole de la Brussels Hotels AssoRodolphe Van Weyenbergh (BHA) ciation. « Grâce à au Grand Départ, nous espérons être complet toute la semaine qui entoure le Tour de France. Nous estimons à 25 000 le nombre de personnes qui logeront en hôtel sur la semaine. Il y a déjà 4500 personnes uniquement pour l’organisation, les équipes et la presse. Ceux-ci ont déjà pour la plupart réservé leur chambre. Il faudra également compter sur les touristes, qui réservent plutôt en ‘last minute’. Sur la Région bruxelloise, il y a 18 000 chambres d’hôtels. » Seulement 8 % d’étrangers pour Utrecht L’autre secteur qui devrait profiter de l’affluence est bien évidemment celui des restaurants et des cafés. On ne 10 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 © D.R. © Belga parle pas ici seulement des cafés du centreville, mais aussi des communes bruxelloises où passeront les cyclistes, notamment Etterbeek, les deux Woluwe, Ixelles, Schaerbeek ou Laeken. Philippe Close : « L’impact du Tour se vérifiera dans 2 à 3 ans » « L’impact du passage du Tour sur les restaurants et cafés est très difficile à estimer », tempère toutefois Philippe Trine, responsable de la Fédération Horeca Bruxelles. « Il y a plus de 4000 restaurants et cafés à Bruxelles, mais il y a pas mal d’impondérables. L’effet Tour de France est indéniable mais la période de début juillet peut être excellente tout comme elle peut être compliquée. Pour un événement sportif en plein air comme le Tour de France, même s’il y a du monde attendu, une pluie continue peut changer complètement la donne. » Il est par ailleurs possible d’avoir une idée du retour économique en analysant les statistiques d’éditions précédentes. En 2017, la ville de Düsseldorf en Allemagne a accueilli le départ du Tour de France, tout comme la ville d’Utrecht en 2015. Avec plus de 600 000 habitants pour Düsseldorf et seulement 350 000 habitants pour Utrecht, on peut dire que Bruxelles présente une petite longueur d’avance en termes de public potentiel. En 2017 à Düsseldorf, 500 000 fans ont ainsi encouragé les cyclistes le samedi 1er juillet, pour une étape de contre-la-montre… sous la pluie. Pour la deuxième étape, dont l’arrivée prenait d’ailleurs place à Liège, 800 000 personnes ont applaudi les cyclistes. Pour la ville d’Utrecht, qui accueillait le Grand Départ en 2015, les analyses sont plus précises. Durant les deux jours d’étape, pas moins de 750 000 touristes se sont déplacés, dont 365 000 personnes pour la première étape du 4 juillet. Les statistiques avancent que 39 % des visiteurs habitaient la ville, contre 61 % hors d’Utrecht, dont une majorité de Néerlandais. Ce Grand Départ n’a en fait accueilli que 8 % d’étrangers, dont en majorité des Allemands (25 %) et des Belges (21 %). Parmi les rentrées économiques clairement chiffrables, la simple présence du staff (équipes, journalistes, organisation) en termes de nuitées et restauration a représenté 1,2 millions d’euros, soit 267 euros par personne. Il s’agit déjà d’un beau retour… dont Bruxelles a indispensablement besoin. La Ville de Bruxelles a en effet déboursé 5 millions d’euros pour avoir le droit d’accueillir le Tour de France ! Un dispositif à 100 jours du départ Les organisateurs des étapes du Tour ont l’habitude de Optimiste, le bourgmestre de Bruxelles vise surtout les retombées du Tour sur le long terme. ➜ Combien coûte le Grand Départ à la Ville de Bruxelles ? Pour accueillir le Grand Départ, la Ville paye 5 millions d’euros à l’organisation du Tour de France. À quoi il faut ajouter entre 2 et 3 millions pour les animations autour du Tour. La Région bruxelloise investit en parallèle 1,5 à 2 millions d’euros. Nous ne comptons pas dans ces dépenses les frais de sécurité, de police ou de personnel défrayé pour l’événement. Comparé au coût d’autres événements, le retour sur investissement est extrêmement important. La stratégie amorcée depuis plus de dix ans, à savoir rendre une image positive de Bruxelles, devient payante. La Ville accueille désormais plus de 8 millions de touristes par an. ➜ Avez-vous déjà calculé l’éventuel retour sur investissement ? À l’heure où je vous parle, je ne peux pas vous donner un chiffre mais ce retour est assurément payant. Le retour direct est indéniable au niveau de l’horeca, même si on sait que le tourisme de loisirs rapporte moins que le tourisme business. Le cyclisme est un des seuls sports où les gens découvrent la destination, contrairement au football ou au tennis. De plus, le Tour de France est le plus grand événement sportif gratuit du monde. Nous avons fait appel aux entreprises et organismes pour qu’ils participent à la fête en se mettant tous en jaune. ➜ Comment pourrez-vous déterminer l’éventuel impact du Tour ? Nous misons sur un effet retard : il faudra estimer le nombre de touristes qui viennent à Bruxelles d’ici deux à trois ans. Le Tour, c’est un énorme plus dans notre stratégie permanente de rendre Bruxelles positif. Il y a dix ans, Bruxelles avait une image ennuyeuse, voir négative. Nous avons travaillé pour que Bruxelles ait une image dynamique. J’ai croisé pas mal de personnes (responsables politiques, organisateurs…) qui ont eu l’occasion d’organiser le Tour dans leur ville. Toutes ont été ravies d’accueillir le Tour. Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 11 © Belga
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« Entre 10 et 15 000 pièces en produits dérivés » Jeroen Roppe (Visit Brussels) dire qu’un euro investi en rapporte 1,5 de manière directe à la ville hôte. Sur le long terme, il en rapporterait même 4 à 10. Les responsables politiques l’affirment : c’est surtout la visibilité de la ville à l’étranger qui prend tout son sens. Le Tour de France est en effet le troisième événement le plus suivi de la planète. Diffusé dans pas moins de 190 pays, dont un direct pour 60 chaînes de télévision, l’événement est vu au total par 1 à 3,5 milliards de téléspectateurs dans le monde. « Cette visibilité est sans commune mesure avec des matches de football ou une compétition d’athlétisme, où la ville hôte n’est pas forcément mise en avant », avance le bourgmestre Philippe Close. Pour faire vivre l’événement comme il se doit, la Ville de Bruxelles a surtout misé sur un programme de festivités démarré 100 jours avant le départ, soit le 28 mars. Citons notamment parmi les activités la mise en place de la Maison du Tour à De Brouckère, l’inauguration de la place Eddy Merckx à Woluwe-Saint-Pierre, un week-end d’activités mi-mai pour célébrer 50 jours avant le Grand Départ, une fête du vélo 2 juin ou encore le BXL Tour le 16 juin prochain. « Grâce à ces événements, nous nous focalisons sur un public local », avance Jeroen Roppe (Visit Brussels). Coup de pub pour Bruxelles, opportunité économique pour les acteurs horeca, le Tour de France devra par ailleurs être envisagé avec des inconvénients : les embouteillages occasionnés, la mobilisation du personnel policier, les dépenses énergétiques (une étape du Tour génère pas moins de 20 tonnes de déchets et 410 000 tonnes de CO2 !) et l’image de moins en moins positive véhiculée par le cyclisme, à cause des multiples affaires de dopage. Enfin, un facteur incontrôlable fera surtout de cet événement une véritable aubaine économique, ou pas : la météo ! ● Géry Brusselmans Le secteur horeca ne sera pas le seul à profiter de l’affluence pour le Grand Départ. Un touriste dépenserait en moyenne 20 euros lors d’une journée passée sur le Tour. Il y a la nourriture mais également les produits dérivés, dont certains commerces profiteront pour booster leur chiffre d’affaires. C’est la société ASO, qui organise le Tour de France, qui gère les stands de vente situés dans un périmètre de 500 mètres autour du départ et de l’arrivée. Au-delà, la société française Holiprom gère des stands de vente et propose surtout aux commerçants intéressés des t-shirts, casquettes et autres mugs estampillés Tour de France. « Nous sommes les seuls à pouvoir vendre les produits officiels », avance Jean-François Hogrel, PDG d’Holiprom. « Un de nos représentants passera d’ailleurs ce mois de mai à Bruxelles pour proposer aux commerçants nos produits. » Certains commerces de souvenirs ou même le secteur de la grande distribution peuvent y voir une belle opportunité financière. Une casquette ou un t-shirt est vendu environ 8 euros HTVA par Holiprom… et peut être revendue le double. « Suivant le type de commerce, un t-shirt est vendu en prix public entre 15 et 22 euros », poursuit Jean-François Hogrel. « Un commerce bien placé peut vendre facilement sur une journée une centaine d’articles. De plus, les ventes sont meilleures pour les départs à l’étranger car les touristes achètent plus. Pour Bruxelles, nous tablons sur une vente de 10 à 15 000 pièces sur les deux journées du Tour. » 12 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 © Belga © Belga Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
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Élections 2019 Bruxelles doit garder et promouvoir ses activités productives Dans la capitale de l’Europe, les secteur primaire et secondaire représentent grosso modo 10 % de la création de valeur ajoutée, la part du lion revenant aux services marchands (70 %). L’industrie constitue pourtant un maillon essentiel dans la chaîne de valeur de l’économie bruxelloise, les autres secteurs (services, ventes, soin de santé…) dépendant considérablement de son activité. Indispensable au métabolisme urbain, cette industrie s’avère un facteur essentiel de croissance et d’innovation. La zone du canal concentre la plus grande partie des espaces industriels bruxellois. L' industrie à Bruxelles, au-delà des sites emblématiques d’Audi à Forest et de la Sabca à Haren, c’est aussi Viangro qui alimente les supermarchés de la ville, Leonidas, Godiva, Vanparys, Delacre, de nombreuses brasseries, Plasma Industry, RvB Robinetterie, Umicore, Fabricom, Elia, Sibelga, Danone, Roche, Veolia, Kone, Pfizer, Schneider, Schindler, Ceres, Aquiris, Recupel, Suez, Spie, Fluxys, Cegelec Industry, la Stib, Inter-Beton, Établissement Antoine, Solvay Industry, Rebeton… pour ne citer que quelques exemples. De quoi ces industries ont-elles besoin ? Fondamentalement d’espace et de main-d’œuvre qualifiée. Commençons par l’espace. Avec ses 162 km² et ses innombrables institutions, Bruxelles ne dispose pas de grandes réserves foncières pour ses activités industrielles. Ces espaces, pour la plupart, se trouvent dans la zone du canal et sont de plus en plus confrontés à des demandes de mixité fonctionnelle. Or, certaines activités sont et resteront incompatibles en zones mixtes. Il faut donc réserver et préserver suffisamment d’espaces dédiés exclusivement aux activités productives. Par ailleurs, la forte occupation des espaces et bâtiments mis à disposition par Citydev, qui totalise un patrimoine de près de 200 hectares de terrain et de 190.000 m² de bâtiments pour activités économiques, témoigne du dynamisme des activités productives en ville et du besoin criant d’espaces. Faute de suffisamment de possibilités d’activité et d’extension, des entreprises quittent la Région, comme l’actualité nous le rappelle trop régulièrement. 14 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Là où des zones de mixité ont été créées (les fameuses ZEMU, les Zone d’Entreprises en Milieu Urbain), il faut permettre, pratiquement, la mise en œuvre de cette mixité. Pour ce faire, il est indispensable d’assouplir le cadre réglementaire (PRAS, RRU, normes environnementales) afin de permettre l’établissement effectif d’industries nouvelles en cohabitation harmonieuse avec la fonction résidentielle. À destination des développeurs immobiliers, un guide de bonnes pratiques devrait être proposé afin de les orienter sur la manière de répondre à l’exigence de construction d’espaces productifs dans les ZEMU. Quant aux besoins de main-d’œuvre qualifiée, quantité d’entreprises productives à Bruxelles cherchent des profils qu’elles ne parviennent pas à trouver : travailleurs dans l’industrie alimentaire, travailleurs dans l’industrie chimique, techniciens en construction, conducteurs de travaux, mécaniciens industriels, chauffagistes, ingénieurs et ingénieurs-techniciens, pour se limiter à quelques exemples tirés d’une longue liste de fonctions critiques. Au plan de l’enseignement et de la formation, les jeunes doivent être mieux formés aux métiers de l’industrie et de la technologie sur du matériel répondant aux derniers standards du marché. Pour relever les défis de demain, Bruxelles a besoin de davantage d’espaces dédiés exclusivement aux activités productives et de mieux former les jeunes aux métiers de l’industrie et de la technologie. ● Vincent Delannoy © Belga Ideeën Le Smart Mobility Hub, à la rescousse de la mobilité bruxelloise Mi-février, la mobilité était au centre des attentions sur le site de Tour & Taxis, où différents intervenants du secteur de la mobilité ont participé à un Smart Mobility Hub, sorte de laboratoire destiné à solutionner ce qui constitue le fléau numéro un pour les entrepreneurs bruxellois. Resté vingt ans à l’abandon, Tour & Taxis se convertit en nouveau quartier aux fonctions multiples, avec de nouveaux besoins de mobilité. F in octobre, Tour & Taxis, Extensa et Beci s'unissaient pour convier des entrepreneurs à une visite des installations de Tour & Taxis — doublée d'une réunion de travail — préfigurant ce Smart Mobility Hub (voir notre magazine de décembre). Le vocable désigne un vaste pôle, carrefour de différents modes de transport, dans lequel se concentrent une pléiade d'activités autour de thématiques diverses allant du travail au logement, en passant par les loisirs et le shopping. On rappellera au passage que l'idée d'organiser le Smart Mobilty Hub au sein de cet incontournable site bruxellois, avec la collaboration de l'ensemble des acteurs de la mobilité donc, faisait également sens pour inspirer et développer d'autres projets similaires dans la capitale. Trouver des solutions concrètes et rapides C'est pour poursuivre ce chantier que les mêmes intervenants se sont longuement réunis mi-février, cette fois pour mettre en place des ateliers collaboratifs et un ‘living lab’, soit une méthodologie moderne et participative impliquant les utilisateurs du site. L'objectif était de trouver à la fois des pistes concrètes et des fournisseurs de mobilité, afin d'effectuer des tests au cours des prochains mois. Car, sans grande surprise, les récents sondages effectués par Beci confirment que la résolution des soucis de mobilité constitu — plus que jamais — la priorité première pour l'ensemble entrepreneurs bruxellois. « C'est de loin la préoccupation numéro une du moment. On est même passé de 60 à 89 % en trois ans ! », détaillait dans son introduction Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de Beci et co-organisateur de l'événement avec Cécile Huylebroek (conseillère emploi de Beci) et la consultante Isabelle Castellyn. « L'objectif, ici, est d'évoquer l'accessibilité des navetteurs et de réfléchir à la meilleure façon d’exploiter des pistes pour combiner l'emploi et la mobilité », indiquait la première, alors que la deuxième complétait : « Ce rendez-vous a pour but mettre en place de nouvelles choses à très court terme ; pas dans 30 ans ! » L'atelier, qui regroupait près d'une trentaine d'entrepreneurs durant l'après-midi, se scindait en deux parties. La première – la plus longue – croisait les participants, tant francophones que néerlandophones, en trois tables de travail. Il s'agissait pour chacun de décrire au mieux la situation actuelle de Tour & Taxis, en identifiant toutes Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 15 © Belga
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les solutions envisageables et souhaitées concernant la mobilité. En somme, comment mieux penser cet immense et important site bruxellois, afin qu'il fonctionne de la manière la plus intelligente et la plus pratique possible. La deuxième, plus brève, consistait à garder les éléments dominants et les plus concrets des discussions. rimente les mobilités d'aujourd'hui et de demain), tout en établissant plusieurs parallèles avec son prédécesseur, s'exprimait ainsi : « Tour & Taxis est un site magnifique et qui progresse, mais il souffre encore d'un certain isolement et de certaines difficultés de lisibilité. Une meilleure signalétique compenserait son éloignement des gares et du méEn guise de présentation, chacun des participants devait préciser de quelle manière il s'était rendu à ce rendez-vous, ce qui a permis de constater la grande variété des modes de transport : de la voiture personnelle – désormais loin d'être prééminente – au train, en passant par la marche, le bus, le co-voiturage, le métro, le train, le vélo et les voitures partagées. Entre autres ! Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de Beci. tro, d'autant que, géographiquement, elles ne se situent pas tellement loin. Puis, cela permettrait de sécuriser une avenue du Port réputée dangereuse. Autre point : le site est « Tour & Taxis évolue mais reste encore un site difficile » Au terme de discussions longues et passionnées, il a été demandé, dans un premier temps, à trois ambassadeurs de présenter à l'assemblée les éléments les plus significatifs de leur groupe. Ainsi, Pierre Bertin, Manager chez Traject (bureau conseil spécialisé en circulation et en mobilité), était le premier porte-parole : « Aujourd'hui, Tour & Taxis est encore un site difficile à plusieurs niveaux, notamment pour ses problèmes de circulation et les nombreux événements qui s'y déroulent. Il y a des soucis de clarté et de sécurité, ce qui complique parfois la cohabitation, sans oublier des infrastructures routières qui ne sont pas toujours optimales. Nous aimerions donc voir à l'avenir un plan de circulation plus clair, avec plus d'information et de communication. Dans l'idéal, nous verrions d'un bon œil la création d'une application mobile, avec une stratégie commune à toutes les entreprises du site, pour mieux organiser les nombreux transports. » Rappelant au passage une culture belge « compliquée », Pierre Bertin proposait la mise en place d'un comité spécifique, capable de s'occuper de la problématique de la mobilité sur le site même. Tout en espérant davantage de facilités quant à l'usage des transports. « Avec, pourquoi pas, une philosophie positive, telle qu'on peut la trouver dans une ville comme Amsterdam. » Un quartier qui ne demande qu'à prendre forme Ambassadeur de la seconde tablée, Guillaume Servonnat, directeur de MaestroMobile (une société qui expé16 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 également complexe pour ses livraisons ; il manque des bornes de chargement électrique, ainsi que des espaces de stationnement pour les deux roues. Nous avons pleinement conscience des incertitudes politiques auxquelles doit faire face la Ville de Bruxelles, qui constituent parfois un frein pour chacun, mais nous espérons dans le futur de meilleures connexions, à tout niveau, afin que cette mini-ville puisse réellement prendre forme ! » Enfin, Ischa Lambrechts (Beci) a lui-même bouclé cet oral comme troisième porte-parole, en insistant lui aussi sur la signalétique. « Dans l'état actuel des choses, il faut reconnaître qu'il est difficile de promouvoir les nouvelles mobilités. Il serait donc important de pouvoir bien définir les modes de transport (voitures partagées, transports publics...) circulant autour Tour & Taxis, avec davantage d'interconnexions possibles entre ceux-ci, tout en prévoyant une zone de mobilité douce. » Lui aussi se déclarait largement favorable à une plateforme digitale spécifique au site, qui informerait chacun des nombreux événements ponctuels se déroulant sur le site. Les pistes Le deuxième exercice, suivi d'un vote, a permis de définir, trier et isoler les principaux axes retenus de la journée. C'est ainsi qu'ont émergé les éléments suivants : une stimulation de la mobilité douce et partagée, un meilleur aménagement de l'avenue du Port (avec un plan adéquat), davantage d'informations et de signalisation autour du site, ou encore sa sécurisation. Le canevas de travail ayant clairement été défini, tout semble au point pour poursuivre le travail sur le terrain. Pour aller plus loin, d'autres ateliers seront organisés chaque mois (22 mars, 26 avril, 17 mai et 14 juin), jusqu'à la fin de cette saison. ● David Hainaut © Reporters PUBLIREPORTAGE RÉDUIRE LES COÛTS DE PERSONNEL ET EMBAUCHER DES EMPLOYÉS COMPÉTITIFS ? activa.brussels a fait d'Elaine la candidate rêvée Erwin Heusburg est le responsable des RH chez All Team Services, une entreprise qui propose des aides ménagères via des titres-services. Dans un secteur où les marges sont étroites, Erwin doit bien surveiller ses coûts de personnel. Il a néanmoins réussi à constituer une équipe performante sans devoir perdre en qualité au niveau des conditions de travail. Grande équipe, marges étr Investir dans le bien-êtr Erwin Heusburg est le responsable des RH chez All Team Services. « Chaque jour, nous envoyons 400 aides ménagères dans Bruxelles et aux alentours », raconte-t-il. « Pour bien gérer leur agenda et leur rémunération, nous avons au bureau une équipe de douze conseillers qui gèrent le planning. » « Vous devez savoir que dans le secteur des titres-services les marges sont étroites. C’est pourquoi, il est très important que je surveille bien les coûts de personnel de nos employés. Il est évident qu'il est essentiel de constituer une équipe performante, et cela dès l'engagement de nouveaux collaborateurs. » Le CV qui sort du lot Erwin a cherché un nouveau conseiller ménager avec Select Actiris. Le CV d’Elaine Ramirez s’est tout de suite démarqué. « Elaine était la candidate parfaite pour notre poste vacant. Elle était motivée, pouvait suivre une formation pour se perfectionner, mais elle avait aussi un autre atout », raconte Erwin. « Elaine entrait en ligne de compte pour la mesure activa.brussels, ce qui signifie que nous recevons une intervention pour son salaire. » Elaine a d'ailleurs mentionné explicitement sur son CV qu’elle entrait dans les conditions pour bénéficier d’activa.brussels. « J'ai essayé ainsi d’attirer l’attention des employeurs, et je leur ai donné une raison supplémentaire de m’engager », explique-t-elle. « C’est vraiment gagnant-gagnant », confirme Erwin. « Via Select Actiris nous recevons un soutien financier pour son salaire, pour que nous puissions investir dans d’autres projets importants. » Ainsi, les employés bénéficient aussi du soutien de Select Actiris. « Le but final n’est pas de faire des bénéfices, mais de pouvoir investir dans des conditions de travail optimales pour notre équipe. Nous proposons des formations à notre personnel, renouvelons leurs vêtements et investissons dans du matériel. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Erwin, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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« Think like Hans » Open Source Idées D ans cette chronique Entreprises, je vais vous parler… de musiques de films. On peut affirmer que Hans Zimmer est le compositeur de musiques de films le plus « successful » de tous les temps. Les puristes diront que c’est John Williams (Star Wars, les films de Spielberg), mais force est de constater que la carrière de Zimmer lui fait une ombre écrasante. Quel est le secret de son succès ? bien qui composait quoi sur ses films. Les mauvaises langues disent en effet que Zimmer n’a plus de mérite, qu’il se contente de piloter des jeunes talents qui font le travail à sa place. C’est pourtant particulièrement faux, comme on le constate en observant la carrière solo de ses disciples : sans tonton Hans, leur originalité a ses Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media Le grand public découvre Hans Zimmer avec sa bande originale pour Rain Man (1988), qui lui vaut une première nomination aux Oscars. Par la suite, ses innovations mariant éléments orchestraux et électroniques, font de lui la coqueluche d’Hollywood : Le Roi Lion, The Rock, Gladiator, Pirates des Caraïbes, The Dark Knight, Inception, Sherlock Holmes, Interstellar et Dunkirk… sont quelquesunes de ses innombrables références. Il a même lancé récemment une tournée de concerts, dont celui de Bruxelles a rempli le Palais 12. Le secret de son succès, c’est que Hans Zimmer sait s’entourer. Pour chaque film, il constitue une véritable équipe projet, s’adjoignant plusieurs compositeurs additionnels et musiciens d’horizons divers. Ce travail en équipe lui permet de continuer de se renouveler et d’innover, film après film, plus de 30 ans après ses débuts. Ce faisant, il a également lancé la carrière de nombreux autres compositeurs tels que Harry Gregson-Williams, John Powell ou Tom Holkenborg, qui firent d’abord leurs armes avec tonton Hans avant de voler de leurs propres ailes. L’écurie Zimmer domine aujourd’hui le secteur, tant en termes d’influence stylistique que de nombre de films. Ce travail en équipe a valu à Hans Zimmer un succès immense… et les plus virulentes critiques. Dont celle de l’Académie des Oscars, qui lui refusa pendant dix ans toute nomination, prétextant qu’on ne savait pas limites, et leur carrière aussi. C’est lui qui leur insuffle une créativité débridée, et non pas l’inverse. Il a donc toute sa légitimité. Avec un peu de recul, ce qui caractérise la méthode Zimmer, c’est le passage d’un mode « artisanal » à un mode « entrepreneurial ». Il fut le premier à réaliser qu’en travaillant seul, il lui était inévitable de se répéter. En fonctionnant en mode « écurie », non seulement il a lancé la carrière de jeunes compositeurs, mais il a pu se renouveler. C’est ainsi qu’à chaque film, on peut découvrir une autre innovation, ce qui fait qu’il reste, encore et toujours, le meilleur. Tout ceci nous ramène bien entendu au monde de l’entreprise, puisque les managers sont confrontés aux mêmes défis que Hans Zimmer. Comment se renouveler ? Comment apporter des nouvelles idées dans l’entreprise, tout en conservant son identité ? En entreprise également, la clef réside dans de bonnes collaborations : identifier les jeunes talents, et les guider, les orienter, les challenger. Plus important encore : leur donner des opportunités de se développer, de prendre progressivement plus de responsabilités, et de voler de leurs propres ailes. De devenir à leur tour managers. Pour réussir, il faut donner une chance aux autres, se mettre en danger, et accepter que les mauvaises langues disent : « Il n’a pas fait ça tout seul ». Évidemment que non, un manager ne réussit jamais seul. Une entreprise n’est pas un atelier d’artisan. Think like Hans ! ● 18 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Pour ou contre une taxation zonale des déplacements ? Tim Cassiers, collaborateur mobilité et qualité de l’air à l’ASBL Bral Nous estimons qu’il faut taxer tout déplacement motorisé, aussi court soit-il, dans un environnement urbain. Il ne s’agirait pas d’un cordon qui n’imposerait que ceux qui rentrent dans Bruxelles, les navetteurs donc. Nous considérons qu’une taxation zonale est une priorité absolue pour la mobilité dans une ville telle que Bruxelles, où il est aisé d’utiliser d’autres modes de transport. Celui qui veut éviter cette taxe urbaine laissera par exemple son véhicule sur le parking d’une station RER. La gestion de la taxation zonale incombe à la Région bruxelloise, qui peut instaurer cette taxe même si la Wallonie et la Flandre n’emboîtent pas le pas. Nous ne sommes pas a priori opposés à une taxation kilométrique intelligente, pour autant qu’elle se combine à la taxation des déplacements au sein même de la ville. Le bien-être et la qualité de l’air ont autant d’importance que la résolution des encombrements routiers. L’engorgement du trafic sur le Ring de Bruxelles pourrait inciter à taxer lourdement, mais il ne faudrait pas provoquer un détournement du trafic via les quartiers résidentiels. La combinaison avec une taxation zonale empêchera les gens de s’infiltrer dans la ville. L’usager de la route doit comprendre ce qu’on attend de lui. Il ne peut donc être question d’un modèle dont la multiplicité des paramètres sème la confusion. Or, une taxation zonale a l’avantage de la clarté : nous voulons moins de déplacements motorisés en ville. Nous constatons d’ailleurs qu’une telle taxation zonale exerce un impact positif sur le commerce de détail à Stockholm. Nous pensons en outre qu’il deviendrait plus attrayant pour les entreprises d’investir en ville si nous nous attaquions à la prédominance écrasante de l’automobile. Voici peu, l’idée d’une taxe kilométrique suscitait beaucoup de réticences, mais de plus en plus d’entreprises entrevoient les atouts d’une taxe définie en fonction de l’endroit, du moment, de la distance parcourue et du niveau de pollution du véhicule. Faudrait-il la combiner à une taxation zonale ? Joost Kaesemans, directeur de la communication à la Febiac Plus de 50 % des taxes automobiles ont trait à la possession du véhicule, sans tenir compte de sa fréquence d’utilisation. Cela doit changer. Si les gens comprennent qu’ils font des économies quand ils délaissent leur voiture, une rationalisation devient possible. Dans les zones et aux heures où il y a suffisamment d’alternatives, la taxe kilométrique intelligente doit rendre l’usage de la voiture peu attrayant. Il est logique de payer davantage quand on circule en voiture en ville pendant la journée, mais il n’est pas indispensable de décourager totalement l’usage de la voiture. Il faut le tolérer en heures creuses. Le concept d’une taxation zonale nous semble par ailleurs moyenâgeux. Une ville n’est une ville que si elle combine diverses fonctions : habitat, travail, commerce et détente. Environ un tiers des automobilistes ont plus de 60 ans. N’attendez pas d’eux qu’ils fassent tout à vélo, a fortiori dans le trafic bruxellois. Et puis, les transports en commun ou le vélo ne sont pas toujours idéaux pour faire du shopping. Le péage urbain est une complication inutile. Si des habitants du Pajottenland veulent se garer en périphérie et prendre les transports en commun pour éviter le péage, qui aménagera les infrastructures nécessaires ? Je me désespère du manque de places de stationnement au terminus du métro, à l’hôpital Érasme. Une taxe kilométrique intelligente me laisserait le choix d’entrer en ville jusqu’à un endroit où je pourrais prendre le tram ou le bus. En cas de péage urbain, je serai en revanche traité de la même façon que celui qui traverse toute la ville en voiture. L’exemple de Londres démontre qu’une taxation zonale revient à construire un mur autour de la ville. Avec pour corollaire d’avoir souvent besoin de plus de temps pour rejoindre la destination finale. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 19 © Getty
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Enterprise Europe Network Jefta : le Japon n’a jamais été si proche de l’Europe L’accord de partenariat économique UE-Japon (Japan Europe Free Trade Agreement ou Jefta) est entré en vigueur le 1er février. Un accord de libre-échange dit Tokyo ou Bruxelles ? Vous aurez reconnu la Tour Japonaise, à Laeken ! M ême s’il a été moins médiatisé que le Ceta, le Jefta pourrait avoir un impact nettement plus important : le Japon, ce n’est rien moins que la 3e économie mondiale et le 3e partenaire économique de l’UE. En valeur, les entreprises européennes exportent annuellement pour 58 milliards d’euros de marchandises et 28 milliards de services vers le pays du Soleil Levant. À l’échelle belge, le Japon est notre 5e partenaire commercial hors UE, avec près de 2.000 entreprises belges (surtout des PME) exportant vers le Japon, pour une valeur de 3,3 milliards d’euros. En négociation depuis 2011, le Jefta vise à dynamiser les échanges et créer des opportunités d’investissement. En particulier, l’accord supprime la plus grande partie des droits de douane dont s'acquittent les entreprises de l'UE qui exportent vers le Japon, notamment sur des produits tels que les fromages ou les vins – tout en garantissant la protection de plus de 200 indications géographiques européennes. Au total, on estime que le Jefta permettra aux exportateurs de l’UE d’économiser environ 1 milliard d’euros en droits de douane par an. Les négociations UE-Japon ont également concerné des barrières non-tarifaires qui préoccupaient les entreprises européennes, comme certaines exigences techniques japonaises ou des procédures de certification qui rendaient souvent difficile l’exportation des produits européens au Japon. L’accès au marché japonais, très réglementé, sera ainsi facilité pour une série de produits tels que produits pharmaceutiques, cosmétiques, automobiles, bière, textiles et habillement, etc. de « nouvelle génération » (à l’instar du Ceta eurocanadien) qui devrait dynamiser les échanges et les opportunités d’investissement. L’accord élargit aussi l’accès des entreprises européennes aux marchés de services, en particulier pour les services financiers, le commerce électronique, les télécommunications et les transports. Autre chapitre important : le Jefta ouvre aux entreprises de l'UE les grands marchés publics de 54 villes japonaises, et élimine des obstacles aux marchés publics dans le secteur ferroviaire notamment. Last but not least, le Jefta est le premier accord de ce type à faire explicitement référence à l’accord de Paris sur le climat. Il contient un chapitre complet sur le commerce et le développement durable, fixe des normes très rigoureuses en matière de travail, de sécurité ainsi que de protection de l'environnement et des consommateurs. Et pour votre entreprise ? Vous voulez identifier les avantages potentiels du Jefta pour votre entreprise ? Enterprise Europe Network peut vous y aider. Le Centre UE-Japon pour la coopération industrielle, qui fait partie du réseau EEN, a mis en place un service d’assistance pour fournir des informations actualisées et répondre à des questions liées à l’accord. Il va organiser des séminaires en ligne et publier des dossiers d’information, dont un guide pratique sur des sujets précis ou des secteurs de l’accord. ● Emmanuel Robert Plus d’info : https://www.eu-japan.eu/epa-helpdesk . Contact EEN : Jean-Philippe Mergen, tél. : 02 210 01 77, jpm@beci.be. 20 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 © Belga International Turquie, Russie, Chine : les principales destinations des certificats d’origine belges La Turquie est le premier pays de destination des certificats d’origine belges, selon les derniers chiffres publiés par Belgian Chambers, la Fédération belge des chambres de commerce. Des chiffres qui témoignent du dynamisme des exportations belges sur les marchés émergents. A u mois de janvier 2019, les chambres de commerce belges ont émis plus de 31.000 certificats d’origine (CO), soit une augmentation de 2,1 % par rapport à l'année précédente et le meilleur mois de janvier jamais enregistré. Comme au mois de décembre, la Turquie, où la demande de CO est en forte croissance, occupe la tête du classement devant la Russie, la Chine, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, dans cet ordre. Suivent encore l’Inde, l’Égypte, l’Ukraine, le Qatar et l’Algérie, qui complètent le « Top 10 ». Les CO, qui attestent de la « nationalité » d’un produit exporté, ne sont pas toujours nécessaires : il n’en faut pas pour les échanges intérieurs au marché unique européen. Hors Europe, cette nécessité varie selon les pays, les types de produits et l’existence d’éventuels accords de libre-échange. Pour savoir si un pays exige ou non un certificat d’origine et si vos produits peuvent y bénéficier d’un traitement préférentiel, vous pouvez vous référer à la Market Access Database mise en ligne par la Commission Européenne. Marchés émergents : des opportunités à l’export Les chiffes des CO publiés par Belgian Chambers, et la composition du « Top 10 » des pays de destination, témoignent du dynamisme des exportations belges sur les marchés émergents. Le constat vaut pour les exportations bruxelloises, qui stagnent en direction des pays partenaires de la zone euro, malgré une hausse des débouchés aux Pays-Bas ainsi qu’au Luxembourg ces dix dernières années. Une entreprise qui se destine à l’export ne peut qu’être tentée de tourner son regard vers les marchés émergents. Et l’on constate que les entreprises bruxelloises ont saisi cette opportunité, aussi bien sur le marché asiatique, représentant 236 millions d’euros (soit une hausse de 150 % en moins de dix ans), qu’en Amérique du Sud où le montant des exportations bruxelloises a quant à lui quadruplé au cours de la même période. Cette dynamique est par ailleurs facilitée par la consolidation de la croissance économique des marchés émergents, bénéficiant à la fois d’une politique monétaire de taux bas et de contrôle de l’inflation, et d’une hausse de la demande intérieure. Celle-ci se situe autour des 6,5 % en Asie du Sud et de l’Est, et de 3,3 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, croissance portée par un regain de confiance chez les entreprises et les consommateurs dans des marchés marqués par l’expansion d’une classe moyenne jeune1 . Formalités : des risques liés à la conformité Les risques « traditionnels » que sont la fluctuation des taux de change ou le défaut de paiement semblent maîtrisés, tant grâce aux améliorations du climat des affaires dans les marchés émergents que grâce à une consolidation des dispositifs assurantiels. D’autres risques (et opportunités) se situent au niveau de la « compliance », à savoir le respect des règles appliquées tant par le pays d’exportation que par le pays d’importation. 1 Communiqué de presse n : 2018/174/DEC, https://www.banquemondiale.org Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 21 © Getty
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Quant au pays d’importation, les éventuelles règles et preuves d’origine préférentielle et non-préférentielle demandent, de la part de l’exportateur, une maîtrise approfondie de ces exigences particulièrement techniques. Il est également possible que des preuves d’origines soient exigées par votre client ou par les banques impliquées dans la lettre de crédit. En matière d’origine préférentielle, les exigences relatives à la certification d’origine sont très précises et peuvent varier en fonction du pays de destination. Par exemple, les deux accords de libre-échange les plus récents (avec le Canada et le Japon) prévoient l’utilisation de « statements on origin » différentes. Non seulement les déclarations ne sont pas uniformes, mais les conditions relatives à leur utilisation ne le sont pas non plus. Pour les « anciens » accords, l’exportateur devait avoir obtenu de la part des douanes le statut d’« exportateur agrée », alors que pour les accords plus récents tels que ceux avec le Canada et le Japon, il bénéficie d’une procédure simplifiée via l’enregistrement dans la banque de données REX. De surcroît, les anciens accords de libre-échange ne prévoyaient rien en termes de digitalisation. DigiChambers : vos certificats en un clic Le cadre juridique est beaucoup moins complexe en ce qui concerne l’origine non-préférentielle, et la digitalisation est plus avancée. En 2018, 86 % des CO délivrés en Belgique l’ont été via le système DigiChambers, qui permet aux exportateurs d’obtenir en ligne un certificat d’origine non-préférentielle. Après approbation par la Chambre de Commerce, l’entreprise peut imprimer elle-même le certificat ou l’échanger sous forme de PDF sécurisé avec son client. De la même manière, des factures peuvent être visées. Pour les entreprises qui disposent d’un système SAP/ERP ou d’un logiciel douanier, il est en plus possible de l’intégrer avec DigiChambers, aujourd’hui via FTP et bientôt via un webservice (API). La nouvelle plateforme DigiChambers 2.0 est par ailleurs annoncée pour le courant de l’année 2019. ● Mehdi Ferron Pour aller plus loin : Voir www.digichambers.be Market Acces Database : madb.europa.eu Formalités à l’export sur le site de Beci : www.beci.be/e-services Prenez contact avec le Customs Center de Beci, ata@beci.be ; tél. +32 2 6437 806.. Les certificats d'origine belge en 2018, par destination Turquie Emirats Arabes Unis Arabie Saoudite Chine Russie Ukraine Egypte Inde Algérie Qatar 0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000 22 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Conférence transmission d’entreprises Organisée par le VALUE COACHING Stimulez la valeur de votre PME 4 AXES DE CRÉATION DE VALEUR FINANCIÈRE POUR VOTRE ENTREPRISE ◗ La stratégie et le modèle d’affaires ◗ La rentabilité des capitaux investis ◗ La gestion des risques ◗ La politique de financement Coacher votre PME par la valeur, c’est identifier ses principaux leviers de valeur pour les exploiter efficacement MARDI 23 AVRIL 2019, DE 18H À 21H ◗ Conférence « Coaching par la valeur » ◗ Débats interactifs ◗ Drink de networking et rencontre avec nos partenaires INFO ET INSCRIPTIONS : Salima Serouane, Coordinatrice Hub Transmission T +32 2 643 78 49 M +32 474 98 24 32 sse@beci.be www.beci.be HUB TRANSMISSION DE BECI CHEZ BECI, 500 AV. LOUISE, 1050 BRUXELLES Événement réservé aux candidats à la cession ou acquisition. Anonymat garanti ; pas de badge ni de liste de participants.
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des petits choux de BRUXELLES ! Journaliste, féministe, entrepreneuse, Bea Ercolini a été rédactrice en chef du magazine Elle Belgique ( jusqu’en 2016). Elle a fondé en 2012 l’association Touche Pas À Ma Pote (TPAMP) puis, en 2017, le cercle d’affaires féminin Beabee, basé avenue Louise. Marollienne d’adoption, Bea Ercolini est la rédactrice en chef invitée de notre dossier « Sprout to be Brussels ». Vous pouvez aussi écouter son interview en podcast sur notre site web : www.beci.be/podcast/bruxellesmetropole/. 24 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Sprout to be Brussels I l doit y avoir quelque chose dans l’eau du robinet. Un micro-organisme de plus dans celle de la Senne. Comment expliquer que Bruxelles comptabilise un nombre si anormalement élevé de gens créatifs au mètre carré ? Par l’habitude de faire avec rien ? Une crotte de nez, un élastique : à Bruxelles, les McGyver de l’innovation vous en font un disque ou une palme d’or. Avant, il fallait passer par la case « étranger » pour faire ses preuves. Vous vous appeliez Jacques Brel, Philippe Geluck ou Jeanne Toussaint1 vous rendait fréquentable. Mais aujourd’hui, plus ça va, plus ça va. Gaëlle Hoogsteyn l’explique très bien dans son article en p. 26 : « Bruxelles, capitale créative » doit sans aucun doute son essor actuel aux nombreux talents locaux, mais aussi aux mécanismes de soutien et d’incubation mis en place et financés par les institutions européennes, les autorités publiques de tous les niveaux du mile-feuille institutionnel, plus les partenaires privés. Sans oublier la base : la qualité et l’accessibilité de l’enseignement. Tony Delcampe, coordinateur du département Modes de l’Ensav La Cambre, a une manière toute personnelle d’en parler. « Paris, capitale de la mode ? », s’étonne-t-il. « Une ville en tout cas où la sélection de potentiels jeunes créateurs se fait par le carnet de chèques des parents. » En même temps, il secoue un carnet virtuel et pointe le minerval élevé des écoles privées, là où la sienne, publique, propose une formation accessible financièrement, et basée sur un solide examen d’entrée. Aujourd’hui, qu’ils sortent de La Cambre ou de l’Insas, de Saint-Luc ou du Conservatoire, les petits choux de Bruxelles qui y ont poussé essaiment dans le monde entier. Spontanément, on pense à Romeo Elvis, à Claire Laffut qui est sans conteste la prochaine sensation belge à Paris et ailleurs. Personnellement, je me souviens d’Angèle, qui transformait une après-midi d’enfants en moment de grâce en jouant sur mon piano pourtant désaccordé. De Charlotte Abramow qui fit, à 18 ans, sa toute première couverture de magazine féminin au Elle Belgique. Verser dans la nostalgie n’est pas mon genre, mais puisqu’on m’a dit que ce numéro était le mien… ;-) Je suis super heureuse qu’il vous présente une nouvelle récolte de petits choux de Bruxelles : le duo girrrrl powa des Juicy (chères à mon cœur et mes oreilles, vous devinez pourquoi), la sublime comédienne Babetida Sadjo, les Biskt 1 La créatrice (belge) des bijoux Cartier durant les années 30. , mais seule la triangulation du désir avec Paris dont j’adore le travail… Et enfin, dans un secteur que j’ai bien fréquenté, celles et ceux qu’on pourrait appeler « les 6 de Bruxelles » : Valentine Witmeur et sa maille graphique et fraîche ; Façon Jacmin des sœurs éponymes ; Steven et Sarah des chaussures Rivka ; enfin Sport 4254, l’athleisure des championnes olympiques Olivia Borlée et Elodie Ouédraogo. Je profite de cet édito pour pointer une talentueuse absente : Gioia Seghers. Si vous ne connaissez pas son travail, allez le découvrir chez Stijl, rue Dansaert. L’heure n’est plus à se demander s’il faut faire confiance aux jeunes créateurs entrepreneurs, mais plutôt à s’inspirer de leur pratique. Travailler en collectif, co-worker, penser diversité. Ne pas envisager un projet sans y inclure le web, les réseaux sociaux, le storytelling. J’ajouterais le networking, évidemment, l’une de mes spécialités de slasheuse… Et pratiquer le « lean startup » une méthode qui consiste à commencer petit avec peu de moyens. C’est ainsi que j’ai lancé mon nouveau business. McGyver ? C’est moi. ● Béa Ercolini Rédactrice en chef invitée Fondatrice de Beabee, Cercle féminin Présidente de TPAMP, solutions contre le harcèlement sexiste dans l’espace public Dans notre numéro de mai Le mois prochain, ils seront deux aux commandes de Bruxelles Métropole : Caroline Pauwels (rectrice de la VUB) et Yvon Englert (recteur de l’ULB) seront rédacteur et rédactrice en chef invités de notre dossier Emploi & Formation. Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 25
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Sprout to be Brussels Bruxelles, capitale créative Mode, design, BD, cinéma, littérature, street art… Bruxelles regorge de talents artistiques. D’où vient toute cette créativité ? Est-elle dans l’air bruxellois ? Que doit-elle à l’enseignement ? Aux mécanismes des pouvoirs publics ? Ou à l’action entrepreneuriale ? Et pourquoi tant d’artistes étrangers choisissent-ils Bruxelles comme terrain de jeu ? munautés se côtoient. Par rapport à la France, par exemple, nous avons une structure d’État moins forte et moins centralisée. Tout cela crée une diversité d’approche de l’art. Ainsi, quand on parle du cinéma belge, on parle d’un cinéma qui s’est construit non pas sur une industrie mais sur une base extrêmement artisanale, avec peu de moyens, pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Il n’y a pas de canon culturel auquel tout le monde doit se conformer. » C apitale et carrefour de l’Europe, au cœur d’une Belgique elle-même multiple, ville cosmopolite, polyglotte et haute en couleurs, Bruxelles se présente comme un lieu où l’on peut tout tester, tout expérimenter. À Bruxelles, il n’y a ni normes, ni frontières : un terrain de jeu magnifique. « Par rapport à d’autres grandes capitales, Bruxelles est une ville où de nombreux projets n’ont pas encore été imaginés, réalisés, construits », commente Alexandra Lambert, directrice du MAD. « Dès lors que l’on a une idée créative, on a souvent un boulevard devant soi pour la mettre en œuvre. Je l’ai moi-même expérimenté en créant le centre du design et de la mode, véritable laboratoire au service des enjeux urbains. » « La Belgique est un pays un peu à part », confirme Laurent Gross, directeur de l’Insas. « Nous sommes un pays mixte et Bruxelles est une ville frontière où plusieurs com26 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Un soutien public efficace Alexandra Lambert estime qu’en tant que capitale de l’Europe, Bruxelles doit se positionner comme un pôle créatif important. D’une part, parce que notre pays regorge de talents, et d’autre part parce que le soutien public est important : « À Bruxelles, nous sommes à la porte des institutions européennes, où l’on peut aller chercher les moyens nécessaires à la création. Si l’on combine cela avec le soutien des autorités publiques et des partenaires, les créatifs peuvent vraiment trouver des opportunités de réaliser leur art et de s’exprimer. » Ces dix dernières années, le gouvernement a donné une place de plus en plus importante aux industries créatives dans ses plans d’action, ce qui n’était pas le cas auparavant, commente Alexandra Lambert. Le secteur privé aussi s’y intéresse et soutient davantage la créativité qu’il y a dix ans. Par ailleurs, de plus en plus de structures destinées à aider les artistes à se lancer voient le jour et se professionnalisent : © Belga par exemple la Smart ASBL, qui permet aux artistes d’avoir un statut, le fonds Start, le pôle Taste de hub.brussels ou encore le pôle médias qui va être créé à la RTBF. « Des acteurs de tous les secteurs audiovisuels s’y rassembleront et cela donnera à Bruxelles une force de représentation supplémentaire », assure Alexandra Lambert. Cette mission, c’est aussi celle poursuivie par le MAD. « Depuis quelque temps, nous disposons d’un bâtiment architectural exemplaire, un lieu physique où l’on peut venir voir et palper la création en direct. Nous gérons aussi des résidences-ateliers centrés sur l’innovation sociale, sociétale et durable, qui sont fantastiques et qu’on souhaite ouvrir davantage au public. » Enfin, il y a plus d’outils pour mettre à l’emploi les diplômés en art, pour favoriser l’entrepreneuriat des jeunes et pour que ces derniers se sentent moins seuls lorsqu’ils se lancent dans la vie active. On leur donne aussi plus de visibilité. Ainsi, les médias doivent, selon leur contrat de gestion, donner une place importante aux talents belges. Avec les médias sociaux et la digitalisation, un jeune artiste peut obtenir très facilement une visibilité publique immédiate. « La médiatisation est beaucoup plus rapide et tout cela facilite la connaissance et la reconnaissance de ces jeunes talents », assure Alexandra Lambert, selon qui Bruxelles présente une grande ouverture d’esprit par rapport au monde créatif. « Il faut parfois pousser plusieurs portes, voire les enfoncer, mais si on persévère, elles s’ouvrent. » Un enseignement accessible et de qualité La Belgique est également très attractive pour les étudiants. La Fédération Wallonie-Bruxelles compte 16 écoles supérieures des arts. Et d’après les chiffres de l’Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares), plus de 7.000 jeunes ont entamé une formation dans une école d’art pour l’année académique 2017-2018. En Flandre aussi, des établissements tels que LUCA, la Karel de Grote Hogeschool, le Conservatoire Royal d’Anvers ou encore l’Université de Gand (qui propose plusieurs baccalauréats en art) attirent de nombreux étudiants chaque année. En 2017, 7,13 % des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en Communauté flamande suivaient ainsi une formation artistique, soit plus de 1.400 étudiants. Dans la majorité des écoles supérieures d’art, les candidats-étudiants doivent passer des épreuves d’admission. En revanche, certaines filières artistiques, créatives ou encore techniques, comme l’infographie, les arts graphiques ou les techniques de la photographie et du cinéma, sont organisées en hautes écoles et ne nécessitent pas la présentation d’une épreuve d’admission. S’ils sont très sélectifs, ces tests d’entrée sont indispensables. « Compte tenu des moyens dont nous disposons, si l’on veut organiser correctement une formation en art, on est obligés de limiter les accès. Sur les 600 candidats qui passent les épreuves d’entrée à l’Insas chaque année, nous en gardons uns soixantaine », déclare Laurent Gross. À l’Insas, ces épreuves d’admission s’étalent sur trois semaines, de quoi se donner le temps d’évaluer les aptitudes des candidats à devenir des professionnels dans le domaine choisi. À La Cambre, elles durent une semaine et l’école a mis en place des programmes d'acclimatation pour les élèves de 5e et 6e secondaire. A Sint-Lucas, les épreuves d’admission comportent par ailleurs un travail à réaliser à domicile. En dehors de ces épreuves d’entrée, les études d’art en Belgique sont ouvertes à un panel social très large. Contrairement à la France, l’enseignement est essentiellement d’ordre public, c’est-à-dire subventionné par les Communautés française et flamande. « Il n’y pas d’accessibilité par l’argent. Les droits d’inscription sont raisonnables et il y a des mécanismes d’aide pour les étudiants en difficulté », assure Laurent Gross. Indépendance et ouverture d’esprit Par ailleurs, l’enseignement se veut libre et indépendant. « À l’inverse de certains pays, dont la France, où l’industrie du cinéma préexistait à la création des écoles de cinéma, en Belgique ce sont les écoles qui ont formé la grande majorité des travailleurs du cinéma, de la télévision et de la radio », poursuit Laurent Gross. Cela explique leur grande autonomie et liberté par rapport au monde professionnel bien que, paradoxalement, la grande majorité des enseignants sont des professionnels en exercice. « À Bruxelles, il n’est pas nécessaire de se conformer à des stéréotypes pour entrer dans le monde professionnel. Le monde de l’art a une plus grande ouverture d’esprit par rapport à des genres différents », assure-t-il. Pour le directeur de l’Insas, les écoles sont là pour permettre aux jeunes d’expérimenter, d’amener de nouveaux types de création. Et à Bruxelles, elles répondent tout à fait à ce type L’art, un secteur qui pèse lourd Statut international de Bruxelles, ouverture et diversité culturelle, soutien public, accessibilité et qualité de l’enseignement, loyers abordables : la combinaison de tous ces facteurs fait de Bruxelles un terrain de jeu très attractif pour les artistes. Résultat : dans de nombreux métiers artistiques, la production belge s’intensifie de manière importante. Le secteur des industries créatives et culturelles pèse lourd, tant en termes d’activité économique que de financement. En 2015, il représentait déjà plus de 45.000 emplois en Région bruxelloise et générait un chiffre d’affaire de 12,9 milliards d’euros, soit 6,3% du chiffre d’affaire total de Bruxelles. Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 27
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de fonctionnement. « Nos écoles ont la force de savoir se remettre en question, d’évoluer avec les nouvelles pratiques et technologies, d’offrir une grande liberté de création et de recherche tout au long des cursus. » La combinaison de ces différents facteurs a généré une tradition d’excellence et une reconnaissance de la qualité de l’enseignement artistique en Belgique. Le fait que Bruxelles soit la capitale de l’Europe renforce encore l’attractivité et la notoriété de nos écoles. Plusieurs écoles d’art bruxelloises telles que La Cambre, le Conservatoire de Bruxelles, Sint-Lucas, Saint-Luc pour la bande dessinée, etc. ont ainsi acquis une renommée internationale. Elles attirent d’ailleurs de nombreux étudiants étrangers. Toujours d’après l’Ares, un étudiant en arts sur trois serait d’origine étrangère. À SaintLuc à Bruxelles, par exemple, 28 % des 723 étudiants sont français. Une proportion qui grimpe à 56 % dans certaines sections particulièrement prisées comme I’illustration ou la BD. « Ce qui est important à mentionner, c’est qu’un grand nombre de ces étudiants restent ensuite en Belgique. L’investissement de la fédération Wallonie-Bruxelles pour leur permettre de se former crée de l’activité en Belgique », assure Laurent Gross. Des loyers accessibles L’accessibilité des loyers est aussi un bel avantage pour attirer les artistes dans notre région. « À Bruxelles, il y a de plus en plus de galeries qui s’installent, parce qu’on a un niveau de loyers qui permet encore de prendre des risques, ce qui n’est pas le cas partout. On peut encore s’installer dans certains quartiers pour y ouvrir un atelier ou une boutique », explique Alexandra Lambert. Elle estime toutefois que des efforts pourraient encore être consentis. « Beaucoup de bâtiments sont inoccupés alors que, parallèlement, de nombreux artistes cherchent des lieux pour créer. Pourquoi ne pas les leur louer pour un montant symbolique ? Beaucoup d’artistes internationaux viennent à Bruxelles et en repartent en disant que c’est une ville fantastique où ils aimeraient beaucoup s’établir. Pour moi, il faut de plus en plus donner l’opportunité à ces gens-là de venir. » Ces loyers accessibles sont aussi importants pour permettre aux étudiants de s’installer en ville le temps de leur cursus, ce qui n’est pas le cas dans d’autres capitales européennes. ● Gaëlle Hoogsteyn Studio Biskt, p. 36 We Are Artists, p. 37 28 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Rivka, p. 35 4254, p. 34 Fugu mango, p. 31 Juicy, p. 32 Façon Jacmain, p. 35 Valentine Witmeur, p. 34 Babetida Sadjo, p. 38 Adeline Dieudonné, p. 30 D.R. D.R. © Gwladys Louiset © Patricia Khan © Guillaume Cayacan D.R. © O.Donnet © Belga D.R. D.R. DOSSIER PARTENAIRE Quels subsides à Bruxelles pour les entreprises ? TÉLÉCHARGEZ GRATUITEMENT https://go.beci.be/subsides Aperçu & chiffres Boîte à outils Législation Fiches pratiques “ Pour s’y retrouver dans le domaine des subsides à Bruxelles pour les entreprises, l’expérience nous apprend que le recours à un spécialiste, à une personne familière de ces questions, est indispensable. Indispensable pour gagner un temps précieux et pour trouver son chemin dans les meilleures conditions possibles. Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@KBC Brussels “
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Littérature et nécessaire avec un gros travail de correction. À cette étape-ci, on ne change plus le texte puisqu’il est terminé, mais les correcteurs pointent quelques problèmes tels que les fautes d’orthographe, les tics d’écritures et certaines répétitions. Ensuite vient le tirage des premiers services de presse et l’envoi des épreuves aux libraires… Petit à petit, le texte prend vie. C’est galvanisant ! Adeline Dieudonné : le jour où sa vraie vie a basculé Son roman « La Vraie Vie » est une vague qui déferle sur le monde littéraire francophone, raflant les prix sur son passage. À 32 ans, la Bruxelloise Adeline Dieudonné est la révélation littéraire de l’année 2018. En quelques mois, elle est devenue la coqueluche des médias belges et français. Alors, comment faire pour garder la tête froide ? Nettoyer chaque soir la litière de son chat Gus, par exemple ! Le succès de « La vraie vie » est incroyable. Qu’est-ce que cela fait de recevoir un prix, puis deux, puis six… ? C’est complètement dingue ! J’ai une formation de comédienne et je dois reconnaître que je n’ai pas forcément réussi ; en tous cas, je n’ai jamais gagné ma vie. C’est un monde difficile, la plupart du temps : tu te présentes au casting où on te dit que tu es sur la liste, que le réalisateur t’adore et finalement, ce n’est jamais toi. J’ai tellement l’habitude de ne pas avoir été choisie. Alors oui, recevoir ces prix, c’est incroyable : tout à coup, c’est moi qu’on choisit parmi des centaines de livres. Comment gérez-vous cette nouvelle notoriété ? Parfois cela peut être un tout petit peu étourdissant. Le fait de parler beaucoup de soi, d’être un peu le centre de l’attention, je sens bien que ce n’est pas vraiment naturel chez moi. Après, je reconnais que c’est aussi super d’être reconnue pour son travail. C’est d’ailleurs exactement ce qu’on recherche quand on produit une œuvre. Heureusement qu’après quelques envolées, quand on rentre chez soi et qu’on doit vider la litière du chat et s’occuper de ses enfants, on s’ancre de nouveau dans le réel. ● Elisa Brevet. Vous souvenez-vous du jour précis où tout a basculé ? Le moment précis où tout a basculé, c’est quand j’ai eu mon éditrice au téléphone qui m’a annoncé : « C’est bon, on le prend, ton livre sera publié » ! Tout ce qui m’arrive, je le dois à Stéphane Levens, la mère de la meilleure amie de ma fille. Un jour, au détour d’une conversation, elle m’a appris qu’elle était attachée de presse. Quelques jours plus tard, je lui ai donné une de mes nouvelles à lire. Elle a adoré et m’a présenté à Julia Pavlovitch, l’éditrice de L’Iconoclaste. Accoucher d’un premier livre ce n’est pas rien. Comment s’est passée la période de gestation ? Entre la rencontre avec la maison d’édition et la sortie du livre, il se passe presque un an. C’est une période longue 30 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent. Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. « La vraie vie », Adeline Dieudonné, L’Iconoclaste, 2018. « La vraie vie » sera adapté prochainement au théâtre par Georges Lini. Un film devrait également voir le jour. © Gwladys Louiset Photography Musique Fugu Mango : « Remplir une salle aussi mythique que l’AB, c’est incroyable ! » Fugu Mango, c’est l’histoire d’un groupe bruxellois aux consonances exotiques, à l’univers musical atypique et éclectique, rondement mené par deux frères, Vincent et Jean-Yves Leontie. En Belgique, en Allemagne, en Suisse et en France, Fugu Mango enchaîne les concerts et électrise une communauté de fans de plus en plus internationale. Rencontre avec Jean-Yves, le guitariste. Fugu Mango : Jean-Yves, Anne et Vincent. Comment est née l’aventure Fugu Mango ? On a créé Fugu il y a six ans avec mon frère. Si on reste les instigateurs principaux du projet, on est plusieurs musiciens à faire partie de l’aventure. On fait de la musique depuis plus de 15 ans. Aujourd’hui, nos influences ont évolué, on est passé par plusieurs phases : brit-pop, rock et puis maintenant, grâce à beaucoup de voyages, on s’est ouvert à beaucoup d’autres styles. Quel est l’ADN de groupe ? Notre groupe, c’est tout d’abord un projet live. On a toujours voulu mettre l’accent sur le contact avec le public : c’est à la fois un voyage et une expérience à part entière. Pour l’aspect créatif, on aimer explorer et expérimenter. Il peut nous arriver de partir de rien, et de tester des sons. Si ça nous plaît, alors on le garde ! Travaillez-vous avec un label ? On travaille uniquement en autoproduction ; on possède notre propre label : la White Negro Agency. Il s’agit d’une ASBL que j’ai moi-même créée il y a une dizaine d’années. Elle nous sert à gérer tous les contrats du groupe avec des clients et les contrats de musiciens au sein même du groupe. On investit nous-mêmes dans la production, le mixage et le mastering de notre musique. Cette liberté et cette autonomie, c’est une volonté ? Totalement ! Quand on a commencé à faire de la musique, on se doutait bien que l’industrie du disque était un milieu compliqué. Et puis, on a un parcours atypique : on est tous les deux universitaires ; je suis ingénieur agronome et mon frère est ingénieur polytechnicien. Le fait de se lancer dans une aventure entrepreneuriale et de lancer une boîte d’organisation et événementielle nous plaisait beaucoup. Êtes-vous à temps plein sur le projet ? Non, je suis aussi consultant dans l’industrie chimique un jour et demi par semaine. Je travaille beaucoup à distance ; parfois je fais même des mails en tournée, dans le van. Je facture mes clients à l’heure. C’est vraiment pratique, je peux travailler quand je veux, où je veux. Mon frère a quant à lui le statut d’artiste et se dédie totalement au projet. Un souvenir mémorable ? L’année passée, on a fait un concert sold-out à l’Ancienne Belgique. Quand tu remplis une salle aussi mythique que l’AB, c’est incroyable ! Plusieurs fois, lorsque j’allais moi-même voir des concerts, je me disais que peut-être un jour nous aussi on y arriverait… ● E. Bv. Voir www.fugu-mango.com Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 31 © O. Donnet
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Musique années 90. Si les morceaux pouvaient être crus, on essayait de mettre de l’autodérision et, sorti de nos bouches, c’était complètement différent. Le projet de cover a cartonné, si bien qu’on a tourné pendant trois ans avec lui. Comme beaucoup d’autres artistes et musiciens millennials, vous travaillez exclusivement en autoproduction. Est-ce un choix délibéré ? Pour l’instant oui, puisqu’on n’a pas encore fait LA rencontre qui nous permet de travailler autrement. Concrètement, on paye tout et ça nous permet de garder la main mise sur le projet. On fait vraiment ce qu’on veut. Après, on doit reconnaître que cette liberté à un prix… Juicy : « On paye tout ; ça nous permet de garder la mainmise sur le projet » Le duo féminin R'n'B Juicy est l’un des cocktails musicaux bruxellois les plus vitaminés du moment. Elles n’ont peur de rien, s’appellent Julie et Sacha et incarnent avec brio le mouvement Girl Power. Après avoir enflammé la scène lors d’une centaine de concerts, elles s’apprêtent à sortir un second EP en mars prochain. Ce prix justement, comment se manifeste-t-il ? On est obligées de travailler à côté. Juicy nous permettrait de vivre confortablement, mais ne nous permettrait pas de financer le projet et de subvenir à la fois à nos propres besoins. Du coup, en parallèle, on a toutes les deux un job dans l’horeca. Le mois prochain, on lance un nouvel EP (format musical plus long que le single et plus court qu’un album). Pour l’instant, on n’a pas encore le budget pour s’offrir un album. Quel est l’ADN de votre groupe ? Quand on a arrêté le projet de cover pour se dédier à l’écriture et à la réalisation de notre EP, on a dû garder cette patte hip-hop un peu ‘old school’ pour ne pas perdre notre public. Aujourd’hui, notre musique est un mélange de plein de choses : il y a des influences jazz dans les harmonies, des influences R’n’B dans les mélodies et même parfois des influences classiques. Tous vos instruments sont électroniques, ça doit vous changer de votre formation acoustique ? Oui, tous les éléments qu’on utilise pour faire de la musique sont des instruments électroniques. D’ailleurs, c’était un vrai challenge de parvenir à travailler avec un ordinateur, un pad et le logiciel Ableton. Nous, on vient de l’univers acoustique du jazz, donc c’était une sacrée aventure ! On a beaucoup d’amis musiciens qui nous ont aidées, notamment pour les arrangements. Comment est né votre duo ? On s’est rencontrées au Conservatoire royal de Bruxelles dans la section chant-jazz. Déjà à cette époque, on jouait ensemble dans des projets jazz ou gospel. Il y a cinq ans, une amie nous a demandé de faire un concert lors d’une exposition sur l’inconfort. On a décidé de reprendre des tubes hip hop et R’n’B des 32 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Vous voyez-vous ailleurs qu’à Bruxelles ? Non, on est trop bien à Bruxelles ! C’est une ville incroyable où beaucoup de choses sont possibles. Il y a une véritable énergie, on peut vite emmener des gens dans des projets un peu fous. Et puis, le milieu est assez petit, on connaît facilement tout le monde, tout va vite et tout est accessible ! ● E. Bv. Voir www.facebook.com/juicyrnb © A$ian Rocky Sprout to be Brussels Génération slasheurs / Des vies professionnelles sur mesure Millennials : profession slasheurs. Voilà comment on pourrait qualifier cette génération qui a l’art de combiner plusieurs activités rémunérées. Par choix ou par nécessité, cette pratique devient de plus en plus fréquente chez les 25-35 ans L e terme slash fait écho au signe t servant à séparer plusieurs mo une séquence. Si les millennials apprécient la flexibilité d’organisati et l’autonomie, ils peinent toutefois assumer une forme de travail qui peut parfois s’avérer isolante et instable. Les plus chanceux parviendront à trouver le dénominateur commun à toutes leurs casquettes pour combiner activités professionnelles et aspirations personnelles. Les exemples de pluriactifs abondent dans ce dossier du mois : musiciens-consultants tels que Fugu Mango, l’artiste-entrepreneuse et architecte d’intérieur Isabelle Derecque, ou encore la comédienne-écrivaine Adeline Dieudonné. Si au départ, on serait tenté de croire que le statut de « slasheur » s’expliquerait plutôt par le soin de parvenir à un niveau de vie satisf sant en combinant plusieurs activités e plusieurs salaires, on se rend compte qu les millennials, il s’agit également de l’utile à l’agréable. En faisant le choix pas en faire, la génération Y se crée une professionnelle sur mesure : cumuler trois activités lui permet d’éviter les concessions. À l’inverse des salariés qui tentai concilier vie professionnelle et vie priv mélangent tout : leur vie doit être en par adéquation avec leur bien-être personnel. Joindre l’utile à l’agréable Cette pratique du slashing n’est pas récente : en 2007, l’auteur Marci Alboher publiait un livre intitulé « One Person/ Multiple Careers : A new model for Work. Life Sucess ». années plus tard, Seth Godin, le pape améebmarketing vulgarisait le concept par finition inspirée de son propre vécu : « Mon e a fait le même travail toute sa vie, mon e a eu sept emplois différents tout au long de sa moi, j’ai eu sept emplois en même temps ». atique incarne à la fois un espoir – maximisation du revenu, diversité des activités et baisse du chômage – et une inquiétude – une situation instable et fragile. Une étude française du salon des microentreprises dénombrait 4,5 millions de travailleurs pluriactifs en 2015. Dans cette même étude, 31 % des slashers sondés (soit environ 1,4 million d’actifs) sont majoritairement freelances (10 %), auto-entrepreneurs (10 %), associés (6 %) ou dirigeants d’une entreprise (5 %). Aussi, 7 % des pluriactifs profitent de ce mode de fonctionnement pour tester une idée avant de créer une entreprise. « Plus aguerris, avec un réseau plus dense et efficace et des premières références, ils augmentent leurs chances de succès », commente Alain tti, serial entrepreneur et fondateur du Salon des Micro-Entreprises. chose est sûre : l’entrepreneuriat et le freeont le vent en poupe dans nos sociétés. nombreuses questions se posent : Que slasheurs ? Sont-ils une opportunité ou menace ? À l’heure de l’open innovation « exles slasheurs représentent une énergie à exploiter afin de mobiliser de noucompétences. Si le chantier demeure vaste, age incontestablement les entreprises à s pratiques managériales. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 33 © Getty
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Mode La mode belge, c’est aussi Bruxelles ! Une trentaine d’années après les fameux « Six d’Anvers » la mode belge ne cesse de se renouveler et la relève est dignement assurée. Découverte de quatre jeunes créateurs visionnaires et prometteurs. Leur stratégie ? Une mode de niche et un savoir-faire incontestable. Valentine Witmeur : la maille ou rien ! Le secret de la réussite de Valentine Witmeur ? Un mono-produit qui a de l’allure et de l’élégance : « L’idée m’est venue en pleine nuit. J'ai compris que le vêtement que l’on porte presque les trois quarts de l’année et sur lequel je devais miser c’était le pull ». De cette réminiscence nocturne est née la marque éponyme Valentine Witmeur Lab. La jeune créatrice a commencé par une première collection de six pulls en taille unique. Très vite, elle connaît un véritable carton et se fait rapidement un nom en Belgique et à l’international : « Aujourd’hui, je dois préparer les collections en amont, un an à l’avance pour pouvoir les présenter à Paris avant la livraison en boutiques. C’est chaque saison une réelle course contre la montre ! » Voir valentinewitmeurlab.com 4254, l’athleisure belge des championnes olympiques Complices sur les pistes d’athlétismes, les deux athlètes olympiques Olivia Borlée et Élodie Ouédraogo ont décidé d’unir leur énergie pour créer 4254, une marque qualifiée d’athleisure (contraction traduite d’athlétisme et de loisirs). Le nom 4254 fait référence à leur record national du 4x100m aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, qui leur a valu une médaille d’argent. L’objectif des deux créatrices est simple : elles veulent créer une marque de vêtements de sport qui permette aux femmes de continuer leurs vies en dehors du sport : « Nous voulons offrir aux femmes la possibilité de porter des vêtements qui se transforment et s’adaptent aux différents rythmes de la journée ». Les fondatrices Olivia Borlée et Elodie Ouedraogo (au centre) avec leur équipe. La marque en est à sa septième collection et connaît un succès international. Les jeunes femmes sont présentes un peu partout à travers le monde : « L’Asie est un très gros marché pour nous et nous allons prochainement avoir un premier point de vente aux États-Unis, à Miami ». Si, en Belgique, la marque se vend très bien sur son e-shop, elle ne possède pas encore de points de vente : « Le consommateur belge a encore du mal à comprendre cette tendance du sportswear pourtant très présente aux USA et en Asie. Je crois que c’est dû au rôle du sport dans la société, qui n’est pas aussi présent chez nous ». Voir www.4254sport.com 34 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 D.R. D.R. Façon Jacmin, le denim est légion En 2016, quand les jumelles Ségolène et Alexandra Jacmin lancent Façon Jacmin, elles font le pari de créer une garde-robe moderne pour femmes, exclusivement en denim. Le duo est idéal : Ségolène est entrepreneuse et Alexandra, diplômée de La Cambre, a faits ses armes chez Margiela et Jean-Paul Gaultier. Aussitôt, elles décident de rompre avec les contraintes de la mode en sublimant et en diversifiant une matière souvent cantonnée à des ‘basics’. Elles offrent une collection de vêtements réalisée en denim japonais et confectionnée en Europe par des artisans et spécialistes du denim : « Le Japon est mondialement réputé pour la qualité de ses denims et a su préserver un savoir-faire traditionnel incomparable ». Pour se faire connaître, les sœurs Jacmin ont acheté un camion vintage et opté pour une boutique mobile. Chaque mois, elles vont à la rencontre de leurs clientes à Bruxelles et Anvers : « À Bruxelles, on s’installe sur le trottoir de la place Sainte-Catherine. Je parle à tout le monde, les clientes peuvent essayer dans la camionnette. Les gens adorent le concept et ça nous permet d’agrandir notre visibilité ». En parallèle, elles disposent d’un e-shop, de plusieurs points de vente et possèdent deux boutiques physiques, à Saint-Gilles et Anvers. Investies dans la recherche de la matière, elles partagent leur nouveau studio anversois avec le Laboratoire du Denim. Voir www.faconjacmin.com Rivka, des souliers intemporels Proposer une alternative à la basket qualitative et abordable, telle est la philosophie de Rivka. Le couple qui se cache derrière la marque est investi du soulier : la famille de Steven est dans la chaussure depuis quatre générations ; quant à Sarah, elle a décidé de plaquer sa carrière d’avocate pour le suivre dans la création de la marque. Les chaussures sont créées à Bruxelles et fabriquées en Alexandra (la brune) et Ségolène (la bonde) : jumelles créatrices et entrepreneuses. Espagne avec des cuirs italiens et français : « On avait envie de créer un mix entre une chaussure anglaise classique avec de belles matières et patines, twistée avec une semelle extrêmement légère et colorée ». Le couple propose deux collections : « On propose des pièces intemporelles. Aujourd’hui, on a un peu perdu cette tradition de s’occuper de ses chaussures pour les faire durer, c’est dommage ». Le couple a fait le choix de la vente en ligne : « Souvent, on pense qu’une boutique en ligne occasionne moins de coûts, mais c’est faux. Contrairement à une boutique physique, personne ne passera devant chez vous. Aussi, tout l’argent que vous ne mettez pas dans un loyer, il faut le consacrer à la communication ». Aujourd’hui, Steven et Sarah cherchent à être également distribués dans plusieurs points de vente physiques. ● Voir www.rivka.shoes E. Bv. Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 35 D.R. © Patricia Khan
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Design Studio Biskt : « Grâce à notre coach, on a réorienté notre business model » Charlotte et Martin se sont rencontrés à La Cambre. L’un étudiait la céramique, l’autre le design industriel. En couple au quotidien et au travail, ces millennials touche-à-tout ont créé Biskt, leur studio de design et de recherche sur le matériau céramique. Quelle est l’histoire de votre Studio Biskt ? Martin : Nous avons eu envie d’unir nos forces et nos compétences pour créer un studio de design et de recherche autour du matériau céramique. On explore, on essaye de combiner des procédés industriels de manière artisanale. On retourne ces procédés dans tous les sens ! Quant au choix des couleurs, on essaye de prendre le contre-pied des grosses entreprises de carrelage. On propose un large panel de coloris grâce aux savoir-faire d’émaillage de Charlotte. Avant Biskt, il y’avait Biscuit. Comment avez-vous opéré ce changement de positionnement et de marque ? Martin : C’est vrai qu’on a commencé par lancer le studio Biscuit. On travaillait exclusivement de la vaisselle en céramique : bols, tasses, plats… Et puis, on s’est rendu compte que c’était vraiment un milieu compliqué. On ne parvenait pas à gagner suffisamment notre vie : c’était beaucoup d’énergie, beaucoup de salons, peu de ventes et beaucoup de concurrence. On a gagné une bourse du MAD, qui nous a permis d’acheter du matériel et qui nous a offert un coaching. Grâce à notre coach, on a réorienté notre business model. Quels services proposez-vous actuellement ? Charlotte : Un service à l’architecte où on propose du carrelage sur mesure, en petite série. Les architectes et les clients peuvent choisir les émaux et dessiner leurs angles. On récupère également des briques que l’on émaille, ce qui permet de les rendre non poreuses et de les utiliser dans une salle de bain par exemple. Elles deviennent hermétiques à l’eau 36 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 et ça ouvre de nouveaux usages architecturaux particulièrement intéressants. L’autre branche, c’est la création d’objets comme un banc modulaire et des luminaires. On espère être présents dans des salons internationaux prochainement… Votre studio est-il votre unique activité ? Martin : Non, on multiplie les projets et les expériences. Je viens de lancer le projet Léonar avec deux amis : on développe de l’outillage open source, les plans sont gratuits et accessibles en ligne pour qui veut se les fabriquer. On vend également des kits d’outils à monter soi-même, un peu comme Ikea. Charlotte : Je donne des workshops ; je propose également des services pour des artistes qui viennent émailler et cuire dans notre four. Bruxelles, ça vous plaît ? Charlotte : On se sent 100 % Bruxellois ! Cette ville est accessible et possède un réel dynamisme. Il suffit de regarder notre atelier situé à La Vallée : l’espace appartient à la Smart et on le partage avec une centaine d’artistes. La Smart nous a également aidés à financer sous forme de leasing notre four quand je venais de sortir de l’école. Le MAD nous a aidés et accompagnés dans notre projet. Nous avons pu acheter une machine pour fabriquer les carrelages grâce à la bourse. La force de cette ville, c’est qu’on peut très vite faire des choses quand on en a l’envie ! E. Bv. Voir studiobiskt.com Design We Are Artists : « On trouvait que la sélection par l’argent n’avait pas sa place » Isabelle Derecque est une artiste et architecte d’intérieur bruxelloise. Slasheuse et entrepreneuse dans l’âme, cette passionnée d’art à l’énergie débordante a créé le collectif We Are Artists avec son amie artiste Barbara Greindl. Cette année, la 7e édition accueille gratuitement 57 peintres et sculpteurs de nationalités différentes à l’Espace Vanderborght. I l y a quelques mois, Isabelle Derecque fêtait ses 10 ans en tant qu’indépendante. Entrepreneuse, elle a décidé de devenir indépendante aussitôt après avoir terminé ses études d’architecte d’intérieur et de design : « Quand je suis sortie de là, je voulais faire du design, mais je devais gagner ma croûte. Je suis devenue architecte d’intérieur, je me suis mise à mon compte et j’ai pris des petits chantiers à gauche à droite ». Isabelle Derecque À 27 ans, le besoin de créer pointe une nouvelle fois le bout de son nez : Isabelle a de nouveau besoin de s’exprimer. C’est à ce moment précis qu’elle trouve l’idée de ses tableaux. À l’époque, elle est occupée sur un chantier de relooking d’agences bancaire pour BNP : « Sur le chantier, on travaillait beaucoup avec des bandes de vinyle. Le matériau m’a tout de suite inspiré ». L’artiste se lance alors dans une formation de dorure à la feuille, associe ces deux procédés et trouve son support : le miroir. « Le miroir est un dessin par lui-même, il apporte une lumière constante. On ne voit jamais le tableau deux fois de la même façon, c’est impossible de s’en lasser ». Petit à petit, Isabelle expose ses tableaux avec son amie artiste Barbara Greindl, rencontrée pendant la formation de dorure. À chaque fois, les deux femmes affrontent des problèmes : « Par exemple, on remarquait que souvent, on devait payer pour exposer et on trouvait que cette sélection par l’argent n’avait pas sa place. On choisit un artiste pour son art et pas pour ses moyens financiers ». À force de lister les points négatifs, elles décident de créer We Are Artists, leur propre collectif d’artistes. Les participants ne payent pas pour exposer, les jeunes femmes sélectionnent des personnalités différentes : « Tous les styles, âges et nationalités sont représentés. On intègre aussi des événements culturels au sein de l’expo pour maximiser la visibilité des participants ». Isabelle et Barbara se rémunèrent uniquement via les commissions sur les ventes. Si la première édition WAA était déjà un franc succès avec plus d’une quinzaine d’artistes, sept ans plus tard, ils seront presque une soixantaine à défendre les valeurs et les couleurs du collectif. Quand on demande aux jeunes femmes ce qu’elles pensent des jeunes artistes millennials qu’elles exposent, leur avis est unanime : « Ils représentent une nouvelle génération, ils sont dynamiques et n’ont peur de rien. On a clairement la sensation qu’aujourd’hui, on peut faire beaucoup de choses avec peu, rien qu’en osant et en y croyant ». L’édition 2019 de We Are Artist s’intitule La Délirante, un peu comme l’énergie de Barbara et Isabelle qui osent et se démènent pour faire bouger les codes du monde de l’art bruxellois. E. Bv. Zie www.waaweareartists.com Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 37 D.R.
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Cinéma Babetida Sadjo : « Personne ne peut m’enlever ce métier ! » Babetida Sadjo est l’une des révélations cinéma du moment. On ne voit qu’elle : des planches des théâtres bruxellois au film Netflix « And Breathe Normally » d’Isold Uggadottir, où elle tient le premier rôle. Un seul dénominateur commun à tous ces rôles : des personnages poignants, une niaque sans pareille et un investissement sans failles. Comment le métier de comédienne est-il arrivé dans votre vie ? Je suis montée sur les planches pour la première fois lorsque j’étais à Hanoi, au Vietnam. J’étudiais à l’école française et je m’étais inscrite au club de théâtre de mon école. Quand j’ai croisé le regard des spectateurs sur moi, ce fut tout de suite une révélation : je n’étais plus dans mon rôle, je les observais m’observer. Quelques années plus tard, je suis entrée au Conservatoire de Bruxelles. La grande première en tant que comédienne ? Je jouais « Le Masque du Dragon » de Philippe Blasband au Théâtre des Martyrs, mon premier rôle au théâtre. C’était une journée particulièrement forte et symbolique puisque c’est aussi le jour où le président Obama a été élu ! Un rôle marquant ? J’ai la chance d’avoir porté des rôles très forts et intenses. J’ai été particulièrement marquée par le rôle d’Adama, que j’ai joué dans la pièce « L’Initiatrice » de Pietro Pizzuti. C’était la première fois qu’un rôle me confrontait à autant d’émotions ; et puis j’étais enceinte. C’est une pièce que j’ai moi-même commandée à Pietro. Je voulais aborder le sujet délicat et sensible qu’est l’excision. S’il s’agit du sujet principal, j’y aborde également le corps des femmes, la sensualité, le mystère, la jouissance, l’érotisme et le plaisir ! Une anecdote ? J’étais dans le tramway, je me rendais au casting du film « Waste Land » de Pieter Van Hees. Au dernier moment, je me suis dit que je n’incarnais pas assez mon personnage. Je suis rentrée chez moi, je me suis changée et j’ai conduit jusqu’à Matonge pour acheter une perruque. Je suis retournée passer le casting et quand le réalisateur m’a vu, il m’a dit qu’il avait vu le personnage. J’ai obtenu le rôle aux côtés de Jérémie Renier. Je suis toujours très exigeante et jusqu’au-boutiste à chaque casting, c’est ma façon d’aborder les rôles. ● « Girl », un succès partagé à Bruxelles Comment faire un dossier sur les petits choux du cinéma bruxellois sans évoquer l’équipe du film « Girl » ? À seulement 27 ans, son réalisateur Lukas Dhondt a remporté la Caméra d’Or et le prix Fipresci au Festival de Cannes 2018. Le film a fait un carton dans les cinémas bruxellois et parisiens pendant plusieurs semaines. « Girl » retrace l’histoire de Lara (Victor Polster, jeune acteur bruxellois), 15 ans, qui rêve de faire carrière en tant que danseuse étoile. Le problème, c’est que Lara est née dans un corps de garçon. Le film est basé sur l’histoire vraie de la danseuse flamande Nora Monsecour, qui s’est plusieurs fois confiée à Lukas Dhont avant qu’il se décide à écrire le scénario, en collaboration avec Angelo Tijssens. Depuis sa sortie, « Girl » a reçu plus d’une quinzaine de distinctions internationales et devient un bel ambassadeur pour le cinéma flamand. 38 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 © Belga Sprout to be Brussels L’ADN des millennials : une génération changement La génération Y est la « génération changement », comme la qualifie Viviane de Beaufort, professeur chercheuse à l’Essec et directrice du Centre Européen de Droit et d’Économie. Dans son livre, « Génération #startuppeuse », elle tente de dresser les tendances-phares des millennials. L es millennials ont le sens du collectif : ils aiment les projets communs, le partage (share) et la prise de risque (dare) à plusieurs. Ils prônent la mixité, la diversification, le coworking et le travail en réseau permis par la bulle digitale. lls ont la particularité d’intégrer la dimension web dès le départ d’un projet ou d’une initiative. Ils maîtrisent les réseaux sociaux, le storytelling et les moteurs de recherche. Ils trouvent des informations, nourrissent leurs projets, amplifient la notoriété de leurs actions et parfois même leur notoriété personnelle. Sortir de leur zone de confort ne leur fait pas peur. Dans la plupart des cas, ils travaillent quelques années dans une entreprise pour mettre de l’argent de côté puis, dès qu’ils s’estiment prêts, ils quittent leur job et se lancent dans leur propre projet. Les ‘digital natives’ font preuve de créativité. Ils sont adeptes du ‘lean startup’, une méthode qui consiste à commencer petit avec peu de moyens. Ainsi, ils lancent leur projet avec un minimum d’argent en poche, testent, analysent et réajustent. Grâce aux Moocs (cours en ligne) et aux tutoriels YouTube, le web devient une mine d’or pour qui veut se former et acquérir de nouvelles compétences à moindre coût. L’idéation, la visualisation de contenus, de données, la conception graphique ne sont plus réservées aux experts. Aujourd’hui, tout le monde peut acquérir un minimum de maîtrise et de connaissances techniques. Cesser le gâchis Une enquête réalisée en ligne par la RTBF en juillet 2016 (« Génération Quoi ? Autoportrait des 18-34 ans en Belgique francophone ») a montré que les jeunes étaient majoritairement préoccupés par l’environnement (46 %), l’accès à l’emploi (44 %) et la crise économique et financière (26 %). Face à ces crises, certains prennent la marge pour revenir à des conditions de travail plus en accord avec leurs idéaux ; d’autres inventent des systèmes solidaires qui laissent une place à l’individu. En 2018, tout ou presque peut désormais être partagé : AirBnB, Uber, Blablacar, TrocMaison, Tale Me, ou encore TooMuch, une application belge lancée en février 2018 qui lutte contre le gaspillage alimentaire. En 2012, le philosophe Michel Serre parlait d’un « changement de monde » dans « Petite Poucette ». Au fil des pages, il explique comment l’économie collaborative prônée par les jeunes générations permet, en cessant le gâchis, de rendre les objets plus utiles et donc plus rentables. Les Y sont nombreux à se demander « Comment faire des économies et/ou transformer notre société de consommation ? ». Cette jeunesse semble être en marche vers un avenir nouveau. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 39 © Getty
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Transition Recyclage des voitures : Bruxelles a une carte verte à jouer L'export de voitures d'occasion n'est plus ce qu'il était. Alors que les transferts via Anvers se comptaient encore par centaines de milliers il y a deux ou trois ans, ce marché n'est plus que l'ombre de lui-même aujourd'hui. En cause : le durcissement des législations africaines sur l'importation de voitures. Mais il y a aussi les aspects positifs. O n aurait pu croire que le durcissement des normes anti-pollution, en particulier l'introduction de zones « basses émissions » dans de grandes villes comme Bruxelles, allaient permettre d'améliorer le tableau des voitures expédiées vers l'Afrique. C'était sans compter un brusque durcissement de la législation africaine : désormais, à l'exception du Bénin par où peuvent encore transiter de vieux véhicules, les autres pays d'Afrique de l'Ouest interdisent l'importation de voitures de plus de cinq ans. Première victime de ce brusque ralentissement des exportations : le projet de terminal « roll-on roll-off », que le Port de Bruxelles rêvait encore de lancer voici quelques mois. Il devait permettre de déplacer les activités de revente de véhicules du centre de Molenbeek et d'Anderlecht, en particulier du quartier Heyvaert, vers la zone portuaire. Il y a désormais trop peu de véhicules à transporter. Fin 2018, le conseil d'administration du Port de Bruxelles a été contraint d’arrêter la procédure d’attribution d’une concession pour l’exploitation du terminal. Afin de maintenir des flux positifs entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe, le port d'Anvers a de son côté lancé Carloop. « Il s'agissait de tester une année durant le rapatriement de voitures hors d'usage en provenance du Bénin, plaque tournant de ce commerce en Afrique, afin de les recycler dans les règles de l'art », explique Catherine Leenaerts, General Manager de Febelauto. « Le hic, c'est que le poids total des conteneurs au départ du Bénin était supérieur à leur poids à l'arrivée... ». Lorsqu'ils rentrent en Afrique, les véhicules importés sont pris d'assaut par des pilleurs qui les désossent à la sortie du bateau. Et ce phénomène s’est visiblement reproduit lors du rapatriement des véhicules hors d'usage (VHU) réexpédiés d'Afrique vers l'Europe en vue d'y être recyclés. Résultat : les flux sur lesquels comptaient Campine, Galloo Recyclage ou encore Toyota ont été bien moins élevés qu'attendus. Pièces détachées d'occasion : une relocalisation verte ? Plutôt que de filer vers l'Afrique, ces véhicules semblent donc devoir boucler leur réincarnation chez nous. Et c'est là que nous relevons peut-être les premières évolutions positives de ce dossier : « En captant un plus grand nombre de véhicules à démanteler, dépolluer et recycler, les affaires de nos membres vont encore mieux marcher. Car plus de voitures hors d'usage à recycler et à valoriser, ce sont des infrastructures qui peuvent être maximalisées », souligne Catherine Lenaerts. Bonne pioche potentielle également pour le Prec, avec la possibilité de faire émerger une filière de pièces détachées d'occasion encore plus consistante. Quand l’exportation d’une voiture entière vers l’Afrique génère un chiffre d'affaires de 1.000 euros, la re-commercialisation de chacune de ses pièces dans un des quinze centres de démontage agréés par Bruxelles Environnement génère quant à elle un chiffre d'affaires trois à quatre fois plus élevé, tout en alimentant les marchés européens et africains en pièces détachées d'occasion de qualité et en permettant la mise à l'emploi de démanteleurs et de mécaniciens qualifiés, opérant dans le respect de la législation environnementale. Bref, une relocalisation verte qui profite à l'ensemble des parties prenantes, y compris africaines. ● Johan Debière 40 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 © Getty Entreprendre La petite reine en tête du budget mobilité ? Le vélo va-t-il devenir l’alternative de transport économique par excellence ? Sa popularité est en tout cas en hausse. Les employés l’apprécient et le considèrent comme une solution de mobilité confortable dans leur package de rémunération flexible. Côté employeurs, cela peut aussi avoir des avantages. Reste à savoir comment bien l’introduire dans l’entreprise. (Coproduction) E mbouteillages ou pas, les habitudes du Belge ont la vie dure : environ un employé sur cinq dans notre pays conduit toujours une voiture de société. L'utilisation du vélo et des transports en commun est certes en hausse, mais il reste nécessaire de promouvoir davantage le deux-roues comme solution alternative dans le trafic urbain. un succès plus que mitigé, le budget mobilité constitue une mesure plus avancée : les travailleurs qui renoncent à la voiture dont ils disposent (ou à laquelle ils peuvent prétendre) reçoivent un budget à consacrer à un ou plusieurs moyens de transport. Ils peuvent ainsi choisir l’option mobilité la plus adaptée à leur trajet, la bonne nouvelle étant que le montant brut du budget mobilité est plus élevé que l’allocation brute de mobilité, et les choix de dépense sont plus variés. Ces différents choix sont regroupés sous trois piliers bénéficiant d’un traitement (para)fiscal spécifique. Confort pour l’employé, responsabilité sociétale pour l’employeur Si un employé décide d’utiliser son budget mobilité pour un vélo (électrique) et un abonnement de transports en commun, cette partie du budget est exonérée. Outre les avantages évidents pour la santé (un collègue en bonne santé et détendu est un collègue productif et agréable), le budget d’un vélo perçu en vue d’une meilleure mobilité, à dépenser par exemple pour un vélo électrique ou pliant afin de combiner différents transports, peut être très gratifiant pour l’employé. L’intégration du budget mobilité dans une politique RH représente en outre un bon argument d’embauche pour l’employeur. L’intégration du vélo dans un budget mobilité est une alternative fiscalement avantageuse qui peut prendre différentes formes. Diverses organisations spécialisées ont pris les devants et conclu des accords avec des banques pour organiser le leasing de vélos (généralement électriques) : une option intéressante si les distances à parcourir sont assez longues pour les employés. Les entreprises situées dans ou à proximité d’un centre-ville peuvent quant à elles envisager un abonnement à un service de vélos partagés, qui est aussi une solution pratique pour les employés se rendant au travail en train ou en bus. Le nouveau budget mobilité peut certainement y contribuer. Les dirigeants d’entreprises et responsables RH confirment d’ailleurs que les employés sont de plus en plus demandeurs d’une mise à disposition par l’employeur de vélos d’entreprise, électriques ou non. Pour éviter un blocage total et faire preuve d’une saine responsabilité sociétale, il est temps de faire de ce souhait une réalité. C’est une belle carte moderne et durable pour l’employeur, qui peut en plus la jouer sans augmenter ses coûts salariaux. Le budget mobilité est entré en vigueur le 1er mars dernier. Par rapport à la réglementation « cash for car » qui a connu Le vélo a donc la cote auprès des employés. Le baromètre de mobilité Acerta de 2018 indiquait d’ailleurs une hausse du nombre d'employés se rendant au travail à vélo (de 22,4 à 24,2 % en un an). 13,8 % des travailleurs de notre pays ne jurent que par le vélo. À l’heure où les employés demandent davantage de flexibilité dans leur package salarial, la petite reine sort du peloton et se démarque comme une solution de mobilité saine et confortable. Les employeurs qui envisagent l’intégration du vélo feraient en outre preuve d’un bel esprit d’initiative pour renforcer leur responsabilité sociétale. ● Catherine Langenaeken Senior consultant legal & reward Acerta legal.bruwal@acerta.be, www.acerta.be Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 41 © Getty
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Starter Tag-Ad : communication urbaine Tag-Ad propose une série de techniques pour communiquer en milieu urbain de manière originale tout en réduisant l’impact sur l’environnement. C omme son nom l’indique, TagAd réalise des tags. Mais pas n’importe lesquels : des ‘cleantags’. « Il s’agit d’un marquage publicitaire propre sur le sol », précise Cyril Henin qui a lancé la société en avril 2017 avec Brandon Schoufs. « Nous concevons des pochoirs par découpe laser, avec le message du client, que nous posons ensuite sur le sol. Nous projetons alors de l’eau à haute pression sur le sol, qui va laisser apparaître le message par contraste. Il restera visible de quatre à huit semaines, selon l’intensité et la fréquence des passages et des intempéries. Nous n’utilisons aucun produit chimique, et l’eau provient de la récupération d’eau de pluie. » Pour les clients qui souhaitent de la couleur, Tag-Ad propose une solution à base de craie, le ‘chalk-tag’. Cyril Henin se souvient de son tout premier client, à Louvain-la-Neuve : Stoemp. « Nous avions fait le tour des commerçants du piétonnier de Louvain-la-Neuve. Après une cinquantaine de refus, nous avons poussé les portes du magasin de vêtements et de skates qui nous a accordé sa confiance. » Depuis ce premier contrat, les commandes se sont multipliées, parmi lesquelles les TEC, l’Esplanade de Louvain-laNeuve et de nombreux commerces qui trouvent ici une manière originale de se différencier sur le plan marketing. « Dans la prospection de la clientèle, les événements de networking sont très intéressants », glisse Cyril Henin. « C’est lors d’un event organisé par Beci que nous avons décroché un contrat avec Bruxelles Mobilité, par exemple. » Tag-Ad est active en Belgique et dans le nord de la France, ainsi que sporadiquement à Paris. Basée à Wavre, elle compte une petite équipe de 5 personnes dont un technico-commercial à Lille. Elle travaille soit en direct, soit via des agences de communication qui intègrent ses services dans leur offre. Parmi ses services, justement, outre le clean-tag et le chalk-tag, la jeune société propose également du buzz urbain, des animations de rue, de l’affichage sauvage, etc. Elle a ainsi développé une action pour la Croix-Rouge avec deux personnages, un globule blanc et un globule rouge, qui sont équipés d’une tenue moulante et vont à la rencontre des passants pour les inviter à donner leur sang. Une seconde action concerne le don de plasma. Le clean-tag s’adresse naturellement aux commerces et trouve son utilisaInvest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ 42 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 tion maximale lors des soldes ou l’ouverture de nouvelles boutiques, mais il peut également être utilisé par des acteurs de l’e-commerce. Tag-Ad a ainsi réalisé une campagne pour un site de rencontres libertines. Média de masse qui s’adresse aussi bien à l’indépendant qu’aux chaînes commerciales et aux acteurs institutionnels, le clean-tag jouit également de l’avantage de son caractère écologique et éphémère. Car s’il n’est pas autorisé d’appliquer de la matière au sol sans autorisation préalable, le clean-tag consiste à nettoyer le sol ; il n'abîme donc pas la surface. Et le nettoyage du sol n’enfreint aucune règle en vigueur. En revanche, le chalk-tag est considéré comme du graffiti publicitaire et est donc soumis aux demandes d’autorisations dans les espaces publics. ● Info : www.tag-ad.be Guy Van den Noortgate Entreprendre Du neuf dans les primes aux PME bruxelloises Une vingtaine de primes sont disponibles pour les PME situées en Région de Bruxelles-Capitale grâce à Bruxelles Économie et Emploi. Voici un récapitulatif des nouvelles aides. (Coproduction) Q ue vous gériez un service traiteur, une société informatique ou un bureau d’architecture, vous pouvez bénéficier d’aides financières grâce à Bruxelles Économie et Emploi. Il s’agit toujours de remboursements octroyés si votre entreprise correspond à certains critères, dont le premier est bien évidemment d’avoir votre siège d’exploitation (et donc pas uniquement votre siège social) en Région de Bruxelles-Capitale. Ces aides ne sont pas nouvelles, mais une refonte a été opérée depuis l’investiture du gouvernement en 2014. « Pour planifier cette refonte, nous avons organisé des rencontres et ateliers entre les différents acteurs clé, dont des PME, des banques ou des responsables de cabinets », avance Stéphanie Sauvage, directeur de la Direction Aides aux Entreprises. « Ces discussions et ateliers ont donné lieu à une nouvelle ordonnance, votée en mai 2018. » Quatre primes sont ainsi effectives depuis le 1er décembre 2018. Vous pouvez par exemple obtenir un remboursement si vous achetez un terrain ou faites construire ou aménager un bâtiment. Vous pouvez également obtenir un remboursement entre 5 et 30 % du montant total si vous achetez des machines, du matériel ou même un fonds de commerce. Une autre aide, nouvelle celle-ci, concerne le soutien aux indépendants et petites entreprises pour le remplacement d’anciens véhicules utilitaires qui ne pourront plus rouler en Région de Bruxelles-Capitale, devenue zone de basses émissions (LEZ). Les micro et petites entreprises actives dans certains secteurs peuvent ainsi bénéficier d’une aide de 3000 euros maximum pour remplacer un véhicule utilitaire léger de la catégorie N1. 6000 subventions par an aux entreprises bruxelloises Une douzaine de primes sont par ailleurs entrées en vigueur ce 25 mars. Certaines existaient déjà mais ont été réformées, dont la prime à la formation et la prime à la consultance. La réelle nouveauté ? Un soutien plus poussé aux starters. « Nous remboursons un pourcentage des frais à l’entreprise. Ce pourcentage est plus élevé pour les starters », poursuit Stéphanie Sauvage. Quant à la prime pour la création d’un site internet et site e-commerce, elle a été élargie. Vous pouvez être remboursé de maximum 5000 euros (40 à 60 % du montant total) pour la création de votre site internet, mais désormais aussi pour la refonte d’un site web, le positionnement ou le repositionnement de vos ventes en ligne ou encore de la réalisation d’un audit. Une autre aide, nouvelle celle-ci, consiste à l’aménagement d’infrastructures pour les personnes à mobilité réduite. Vous pourrez ainsi obtenir un remboursement jusqu’à 40 % si vous aménagez des rampes d’accès, une porte spéciale ou toute autre facilité. Citons également les aides au commerce extérieur : pour le voyage de prospection à l’étranger, la participation à une foire à l’étranger, la location temporaire d’un bureau de prospection hors de Belgique ou encore les conseils concernant le dépôt d’une marque ou la certification à l’étranger. Les primes pour les mises aux normes HACCP (secteur horeca) sont toujours d’actualité et des soutiens à l’économie circulaire sont proposés. « Au total, nous octroyons environ 6000 subventions par an pour les PME bruxelloises », conclut Stéphanie Sauvage. Sachez toutefois que ces primes sont chaque fois octroyées sous certaines conditions, qu’il faut en faire la demande avant d’engager les frais et qu’elles sont toujours payées sous justification des factures, donc après le service/investissement fourni. ● Géry Brusselmans Plus d’info : www.primespme.brussels Une présentation des nouvelles aides aux entreprises aura lieu ce 4 juin chez Beci dans le cadre du programme starters (avenue Louise, 500). Info et inscriptions : events@beci.be. Stéphanie Sauvage ❙ 43
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Legal Réforme du code des sociétés : le big bang aura bien lieu ! En gestation depuis de nombreux mois, la réforme du code des sociétés a été votée le 27 février dernier. Elle sera rapide – l’entrée en vigueur est prévue au 1er mai – et radicale : le nombre des formes de sociétés passe de 17 à 4 ; il ne faudra plus qu’un seul administrateur pour diriger une SRL et l’obligation de disposer d’un capital de départ est supprimée ! Nous vous proposons un premier « tour de la réforme » en cinq questions. La réforme du droit des sociétés s’inscrit dans un mouvement plus large de refonte du droit touchant aux entreprises. En effet, au 1er réforme du droit de l’insolvabilité ; au 1er mai 2018 est entrée en vigueur la novembre 2018, la réforme du droit des entreprises ; et maintenant, au 1er mai 2019, entrera en vigueur la réforme du droit des sociétés et des associations. Trois réformes qui modifient profondément l’ensemble de la législation applicable aux entreprises. 1. Pourquoi une réforme du droit des sociétés belge ? Le droit des sociétés est devenu une matière particulièrement complexe après avoir été fréquemment modifié, réparé et à nouveau modifié. Le droit actuel ne répond plus aux besoins du monde entrepreneurial. L’objectif de la réforme est de simplifier le droit des sociétés et de le moderniser. Ainsi, le gouvernement espère rendre la Belgique plus attirante et donc plus compétitive comme pays d’établissement des entreprises. 44 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 2. Qu’est-ce qui change pour les entreprises avec l’entrée en vigueur de la réforme ? En premier lieu, le nombre de types de sociétés est drastiquement réduit, passant de 17 à 4, ce qui simplifie le choix de la structure adéquate pour l’entrepreneur. On ne distinguera plus que la société simple, qui pourra maintenant également avoir la personnalité juridique, la société anonyme (SA), la société à responsabilité limitée (SRL) et la société coopérative (SC). Avec moins de types de sociétés, il sera possible de profiter d’une plus grande souplesse juridique. En effet, le nouveau code offre d’importantes opportunités d’adapter le cadre juridique aux besoins et souhaits réels des entrepreneurs. Ceci ira cer© Getty Legal tainement de pair avec un accroissement des besoins d’expertise juridique, dans la mesure où cette souplesse contraint les entrepreneurs à s'interroger sur les nombreuses facettes juridiques associées au lancement et au développement d'une entreprise. 3. Quel est l’impact pour les entreprises déjà existantes ? Les sociétés et associations existantes auront jusqu’au 1er janvier 2024 pour modifier volontairement leurs statuts. Toutefois, dès le 1er janvier 2020, elles seront tenues de le faire dès la modification suivante de leurs statuts. Certaines dispositions importantes entreront également en vigueur à partir de cette date. Pour éviter toute incertitude, mieux vaut que les sociétés et associations existantes n’attendent pas trop longtemps avant de procéder à une révision de leurs statuts après l’entrée en vigueur du nouveau code. À partir du 1er janvier 2024, les sociétés dont la forme n’existera plus se verront automatiquement attribuer la forme qui se rapproche le plus de la leur. Les administrateurs de la société doivent néanmoins toujours prendre l’initiative de modifier les statuts, faute de quoi ils commettraient une erreur dont ils pourraient être tenus responsables. 4. Quelles seront les différences entre l’ancienne SPRL et la nouvelle SRL ? Tout d’abord, un seul actionnaire suffit pour ériger une SRL, contre deux auparavant. Ce peut être aussi bien une personne physique que morale. De même, la notion de capital est supprimée. L’obligation d’un capital minimum de 18.550 euros n’est donc plus exigée. Il faut encore bien faire un apport mais le poste « capital » dans les comptes annuels disparaît. La notion de capital est remplacée par celle de « patrimoine », que la société doit mettre en œuvre pour financer ses activités et payer ses créanciers. En contrepartie, afin de rassurer les créanciers, le plan financier doit être plus détaillé et la distribution de bénéfices ou de réserves ne peut s’effectuer qu’après un test de bilan ou de liquidité. Sinon, la responsabilité des administrateurs risque d’être fortement engagée. 5. Y a-t-il aussi des changements pour les administrateurs de sociétés ? En effet, et non des moindres, dans la mesure où la responsabilité des administrateurs sera allégée afin de permettre à la Belgique d’être plus compétitive quant au recrutement d’administrateurs talentueux, dans un contexte de forte pression concurrentielle à l’échelle interQuel accompagnement pour les entreprises ? Beci, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles, organise des formations thématiques permettant aux entrepreneurs d’anticiper les principaux changements en fonction de leurs besoins. Ci-dessous le calendrier et le programme des prochains séminaires : nationale. La principale nouveauté réside dans le fait que la responsabilité des administrateurs se limite à un montant maximal, tant à l’égard de la société que des tiers. Ce montant varie en fonction de la taille de la société. La responsabilité des administrateurs de « petites » sociétés serait par exemple plafonnée à 250.000 euros ; celle des administrateurs de grandes sociétés pourrait être engagée jusqu’à concurrence de 12 millions d’euros. Cette limite pourrait faire l’objet d’exceptions, par exemple pour les dettes fiscales et sociales et en cas d’intention frauduleuse ou de fraude fiscale grave. Ce plafonnement devrait également favoriser l’assurabilité de la responsabilité de l’administrateur. ● Alexis Bley, Conseiller juridique Beci Contact : ab@beci.be ; 02 563 68 58 ➜ Fin avril (à confirmer) : Réforme du code des sociétés : Quels changements pour votre entreprise ? Introduction ➜ 07/05 : Quels changements pour les actionnaires ? ➜ 15/05 : La responsabilité des administrateurs ➜ 22/05 : Les principaux impacts fiscaux pour votre entreprise Restez attentifs : les dates et sujets des formations sont susceptibles d’évoluer. Consultez aussi notre site web : www.beci.be Infos et inscriptions : trainings@beci.be Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 45
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Entreprendre Marchés publics : quels défis pour le secteur hospitalier ? Depuis le 1er juillet 2013, les hôpitaux sont soumis à la réglementation des marchés publics. Objectif : plus de transparence, une gestion des hôpitaux qui se professionnalise et une meilleure allocation des ressources. Six ans après, où en sommes-nous ? D epuis l’entrée en vigueur de la réglementation « marchés publics » dans le secteur non marchand, tous les hôpitaux sont soumis au droit de la commande publique. Une situation qui présente des avantages, mais aussi des inconvénients. « Travailler avec des appels d’offres publics permet une ouverture des marchés à une plus grande concurrence. Cela permet également plus de transparence et oblige ceux qui passent le marché à cadrer leur besoin avec précision », commence Jean-Marc Derep, chef du service des achats aux Cliniques Saint-Luc. « Par contre, cela augmente considérablement le volume de travail. » Jean-Christophe Gautier, Directeur Approvisionnement & Logistique aux Hôpitaux Iris Sud, partage son opinion : « Dans le temps, on définissait notre besoin en interne et on partait en prospection de marché. On pouvait discuter avec les fournisseurs et, au fur et à mesure de ces discussions, le besoin s’affinait. Cela nous permettait parfois de trouver des solutions auxquelles nous n'avions pas pensé, qui étaient parfois techniquement plus intéressantes ou moins coûteuses. » Les soins de santé à Bruxelles c’est : ➜ 23 hôpitaux ➜ Près de 9.000 lits ➜ 1.500 médecins généralistes et 3.800 médecins spécialistes ➜ Près de 10.000 infirmiers et 8.000 aidesoignants Source : chiffres IBSA 2018 46 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Vers une complexification des achats Par ailleurs, entre la rédaction du cahier des charges, la diffusion du marché, la réception des offres, le rapport d’attribution, le choix du prestataire… le cycle d’achat est plus long qu’autrefois. Et certains délais, fixés par la loi, sont incompressibles. « Tout mis bout à bout, il peut s’écouler une bonne année entre l’expression du besoin initial et l’arrivée de l’équipement attendu. Dans certains cas, cela peut être problématique. Même les procédures pour urgences impérieuses restent moins rapides qu’un appel à un fournisseur qu’on connaît et en qui on a confiance. » À ce processus s’ajoutent encore les règles administratives propres à chaque hôpital. Dans les hôpitaux publics, au-delà de certains montants, il faut parfois attendre que le conseil d’administration ou de direction se réunisse, voire obtenir l’accord de l’autorité de tutelle. « Quand on ouvre un marché de haute technologie très évolutive, par exemple, c’est difficile de prévoir un instant T, un cahier des charges extrêmement précis et qui permettra de couvrir toutes les possibilités durant la durée du marché », ajoute Jean-Marc Derep. Recrutement et culture d’entreprise Pour Jean-Christophe Gautier, l’un des gros défis pour les hôpitaux est de faire entrer les marchés publics dans la culture d’entreprise, en particulier auprès du corps médical. Pour beaucoup de dossiers, les acheteurs doivent travailler avec les médecins. « Pour autant, les impliquer dans la rédaction du cahier des charges n’est pas toujours évident. Avant, on définissait une solution ; aujourd’hui, on définit un besoin qui va être mis sur la place publique et toutes les sociétés qui sont capables d’y répondre ont une chance de remporter ce © Belga Entreprendre marché. C’est une révolution culturelle pour les médecins et ce n’est pas encore vraiment assimilé. » Autre défi : le recrutement du personnel. Depuis l’entrée en vigueur de la réglementation, nos experts ont tous deux dû renforcer leurs équipes ; mais la difficulté est de trouver les bons profils. En hôpital, on achète aussi bien des fournitures de bureau que des appareils de résonance magnétique nucléaire. « Nos acheteurs doivent avoir une connaissance du milieu hospitalier, des connaissances techniques sur un maximum de produits, des connaissances financières, une aptitude à négocier et un bagage juridique », explique Jean-Christophe Gautier. « Il devient difficile de trouver des personnes ayant toutes ces compétences. » Des marchés très variés Les marchés sont nombreux et portent sur des domaines très variés tels que des appareils médicaux, des médicaments et produits stériles, des fournitures diverses, des consommables, des travaux de rénovation, des services de consultance, etc. « Nos marchés peuvent être intéressants pour tous les types d’entreprises », assure Jean-Marc Derep. Les entreprises ont accès aux offres via la plateforme e-Procurement. Si, sur le principe, les marchés publics sont ouverts à toutes les entreprises, nos deux experts s’accordent sur le fait qu’il est plus facile pour les grosses sociétés d’y répondre. Et Jean-Christophe Gautier d’expliquer : « Les grosses entreprises font souvent appel à des cabinets spécialisés en marchés publics qui s’occupent de détecter les avis de marché potentiellement intéressants pour leurs clients. En comparaison, les petites sociétés ont donc plus de mal à accéder aux marchés. » La partie de la rédaction de l’offre, avec ses annexes, pose elle aussi de vrais problèmes. « Pour certaines entreprises, c’est vraiment abstrait et parfois, cela nous empêche de conclure le marché avec un prestataire qui proposait pourtant un excellent produit ou service à un prix tout à fait compétitif. » Mieux faire connaître la procédure à suivre auprès des entreprises et les aider à répondre correctement aux offres devrait être une priorité, estime-t-il. Un secteur qui pèse lourd à Bruxelles D’après une enquête réalisée par Beci, l'économie bruxelloise a profité, en 2016, de 428 millions d'euros de flux monétaires grâce aux quatre hôpitaux universitaires du CHU Bruxelles. L'effet d'entraînement sur l'économie locale porte à plus d’un milliard d’euros l'impact global du groupe implanté sur le territoire de Bruxelles. Si l’on extrapole ces résultats aux autres hôpitaux, il est clair que le secteur hospitalier est un acteur socio-économique majeur pour la capitale. Dans ce contexte, Jean-Marc Derep estime que le volume des marchés publics au sein des hôpitaux ira sans aucun doute en augmentant. « S’il y a une croissance des investissements, il y aura une Au-delà du matériel médical, les marchés publics des hôpitaux, ce sont aussi les consommables, la consultance, les travaux de rénovation… croissance des marchés publics. Le défi pour les établissements hospitaliers sera de gérer ce volume de marchés et pour nos interlocuteurs, d’y répondre. » ● Gaëlle Hoogsteyn « Les hôpitaux se sont rapidement adaptés » « L’entrée en vigueur de la réglementation des marchés publics a constitué une petite (r)évolution au sein des hôpitaux. On n’achète plus aujourd’hui comme autrefois et cela, il a fallu s’y habituer. Confiance et dialogue doivent s’installer entre le corps médical et les responsables des achats. Mais le processus est définitivement en marche… En effet, même si les hôpitaux se sentent parfois restreints par cette loi, ils ont pris les choses en mains sans se voiler la face : ‘Nous sommes désormais soumis à la loi sur les marchés publics, comment faire avec’ ? En se structurant différemment pour répondre aux étapes d’un marché public, les hôpitaux ont réussi très rapidement à s’adapter à la situation et cela ne peut aller qu’en s’améliorant encore. Les acheteurs publics dans les hôpitaux se sont professionnalisés dans la commande et les hôpitaux se sont mis à jour dans un laps de temps très court. Et ce, bien que le travail soit de grande ampleur. Les hôpitaux achètent quantité de choses. Lorsque la loi est entrée en vigueur, on ne pouvait pas exiger d’eux qu’ils aient des cahiers des charges pour tout, du jour au lendemain. Ils se sont donc focalisés sur les achats les plus urgents, les contrats qui arrivaient à terme, etc. Ils ont dû rationaliser leurs activités et prioritiser. Aujourd’hui, le défi est de capitaliser ce processus pour l’ensemble de leurs besoins. » Christophe Dubois, avocat-associé chez Equal ❙ 47 © Belga
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs Ce que vous ignoriez de Jeff Bezos, le patron le plus riche du monde Il est l’homme le plus adulé et le plus détesté de la planète. À 55 ans, le patron d’Amazon est l’entrepreneur le plus riche du monde avec une fortune évaluée à plus de 150 milliards de dollars. Si on entend beaucoup parler de lui dans les médias, on parie que vous ne savez pas tout ! Amazon était une librairie en ligne : Jeff Bezos démarre son entreprise d’e-commerce en 1995. Il décide d’abord d’en faire une librairie en ligne. Il choisit le nom d’Amazon en référence au plus grand des fleuves et à la hauteur de ses ambitions. Il embauche des inventeurs : Quand le patron d’Amazon embauche des nouvelles recrues, il leur fait passer un test en demandant au candidat de citer une chose que ce dernier a inventée. Pas forcément une invention brevetée ; il peut s’agir d’une méthode ou d’un processus qu’il aurait mis en œuvre. Évidemment, le PDG retiendra le profil le plus « outside the box ». Il a créé le classement intégral des ventes et la recommandation implicite d’achat : Pourquoi s’arrêter à un top 100 quand on peut aller jusqu’au millionième des ventes ? Jeff Bezos a bien compris que les classements devaient être complets et transparents. Il a également été l’un des premiers à proposer sur son site une recommandation implicite d’achat : les internautes ont pu voir ce que d’autres internautes ont également acheté… Il peut se payer quasiment tout ce qu’il veut : Selon le site d’actualités et magazine Capital, avec ses 150 milliards, Jeff est tellement riche qu’il pourrait acheter tout ce qui se vend sur Amazon, Boeing et Wal-Mart. Une seule question se pose alors : jusqu’où ira cet homme dont la richesse est si déroutante qu’elle ne signifie plus grandchose d’un tant soit peu tangible à l’échelle humaine ? ● Elisa Brevet L’Étoile du Nord : Écrit à partir des faits réels, ce thriller d’espionnage sur la Corée du Nord est rondement mené. Un des polars les plus délicieux de l’année sur un pays peu accessible et aux secrets bien gardés. Equinox, Les Arènes 50 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Nomadland : Entre enquête et témoignage, ce roman épatant fait la part belle aux « sous-cultures » du travail de l’Amérique d’aujourd’hui. Des personnages accidentés, souvent retraités, dociles, qui payent le prix fort de leur liberté à coup de jobs mal payés et épuisants. Globe San, Le tour du monde en 75 recettes : Le chef belge étoilé Sang Hoon Degeimbre nous offre un livre de cuisine qui décline de belles recettes sucrées et salées inspirées de ses voyages. Un pur bonheur visuel et gustatif ! Racine © Steve Jurvetson Community Le Bruxelles des entrepreneurs Les bonnes adresses de Pierre Marcolini Bruxellois emblématique, Pierre Marcolini rayonne bien au-delà de la Belgique. Ce maître-chocolatier à la maison éponyme, au savoir-faire et à l’excellence incomparables est également un grand épicurien… Dans notre dernier numéro, on l’interviewait dans le cadre de notre dossier « Grow your business ». À la question : « Quel est votre restaurant bruxellois favori ? », le chocolatier nous répondait : « Impossible de vous en donner une, j’en ai plein ! Tenez, voici ‘La bonne adresse’, mon dernier livre. Il vous les révélera toutes… » Voilà donc une sélection des bonnes adresses bruxelloises de Pierre Marcolini et René Sépul, son fidèle acolyte en matière de gastronomie. La friterie : Friture René Une adresse historique ! Depuis 1932, ce bistrot bruxellois n’a rien perdu de son lustre. Affublée de ses nappes à carreaux et de ses banquettes en bois, cette affaire familiale est bichonnée depuis 1987 par son propriétaire et excellent rôtisseur, Dirk Piolon. On y mange une entrecôte d’Imanol Jaca et des frites maison avec un soupçon de mayo. Le bistrot : Le 203 Considéré comme « la bonne nouvelle des derniers mois » par Pierre et René, le 203 est l’établissement de Mathilde et Richard. Le couple propose une cuisine « slow food » à petit prix. Et qui de mieux que Richard pour incarner le concept de cuisine du monde ? Moitié Sud-Africain, braisée pendant plusieurs heures à la Kriek Cantillon. L’étoilé : La Paix Ouvert en 1893, cet établissement est d’abord une friture située juste en face des abattoirs d’Anderlecht. Aujourd’hui, ce sont deux étoiles au guide Michelin qui viennent auréoler le chef David Martin, son propriétaire. Élu chef de l’année par Gault & Millau, ce chef à la cuisine singulière parvient à proposer des nuances et des subtilités incroyables dans ses plats. On y mange une tartelette moscovite servie avec poulpe de moules de bouchot crues. moitié Australien, le chef s’est imprégné de son métissage pour produire une cuisine jeune et créative. À déguster : un espadon purée de carottes et abricots secs. La brasserie : Les Brigittines Maître cuisinier de Belgique, Dirk Myny a su revoir et corriger certains classiques de la cuisine belge. Le credo de la maison ? Des produits locaux, de la slow food et des revisites efficaces. Le cuisinier fait luimême ses frites sur place en deux cuissons : une première au Blanc de Boeuf et une seconde à l’huile végétale. Il sert aussi une joue de veau Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 51 Sélection d’après « La bonne adresse », Pierre Marcolini et René Sépul, SH-OP Editions, 2018 ●
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Community Procès-verbal de l’Assemblée Générale du 3 octobre 2018 Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h par M. Marc Decorte, Président, qui préside l’assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : M. Michel De Bièvre, Vice-Président, M. Christian Sanders, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool des mois de juin et septembre 2018. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 18 octobre 2017 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2018. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues du mois de septembre 2018. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2017-2018 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles ont été distriCATÉGORIE A C D E 2018-2019 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2018-2019 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2018-2019, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2 % : ENTREPRISE OCCUPANT Personne physique Entreprise jusqu’à 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes bués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément aux statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de Beci-CCIB, huit jours avant la date de l’Assemblée Générale. Le Trésorier, M. Christian Sanders, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’entreprise conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2018 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de Beci-CCIB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2017-2018 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 52 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 PROPOSITION 2017-2018 HTVA 220 € 621 € 1.005 € 2.800 € Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que 9 membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit de Sandrine Agie, Georges Ataya, Roland Cracco, Michel De Bièvre, Hugues Delescaille, Philippe Lhomme, Frédéric Loncour, Christian Sanders et Philippe van Perlstein. Deux membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de JeanClaude Vandenbosch et Julien Ciarniello. Le Président tient à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : Retour d’année sabbatique : Alexandre Cleven et Mohammed Mechbal. Nouvelles candidatures : Marc-Antoine de Schoutheete de Tervarent (BNP Paribas), Pascal Dujardin (Istaffit), Gabriel Goffoy (BMW Brussels), Pierre Hermant (Finance.brussels), Gérard Kuyper (bMediation) et Peter Van Biesbroeck (Voka Vlaams Brabant). Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2018-2019: Azaoum, Rachid; Battaille, Laurence; Berdikyan, Natalia; Bissen, Jean-Paul; Borremans, Brigitte; Cleven, Alexandre; De Beir, Theo; Decorte, Marc; Delens, Jean-Jacques; Delforge, Denis; de Schoutheete de Tervarent, Marc-Antoine; de Troostembergh, Baudouin; Dujardin, Pascal; Evenepoel, Joëlle; Eyletters, Murielle; Goffoy, Gabriel; Govaerts, Michel; Hermant, Pierre; Jaucot, Jean-Pierre; Konings, Pierre; Kuyper, Gérard; Leclercq, Sophie; Lehman, Bernd; Loyens, Peter; Marcolini, Pierre; Martens, Marie; Mechbal, Mohammed; Ozcan, Yilmaz; Rouvez, Frédéric; Salat, Jennifer; Tempels, Martine; Tilleux, Anne; Turkoz, Mehmet; Van Biesbroeck, Peter; Van de Brande, Philippe; Van Thournout, Marc; Willemarck, Thierry; Willocx, Olivier; Zurstrassen, José; L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2018-2019 Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’administration ainsi constitué de désigner en son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Allocution du Président Le Président se réfère à son allocution pendant l’évènement Brussels Meets Brussels qui a eu lieu la veille de l’Assemblée Générale. 8. Attribution de la médaille de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 50, 40 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l’assemblée générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16h30. Marc Decorte, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué Procès-verbal de l’Assemblée Générale du 3 octobre 2018 Beci-Union des Entreprises de Bruxelles Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h30 par M. Marc Decorte, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : M. Michel De Bièvre, Vice-Président, M. Christian Sanders, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 53
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Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de juin et septembre 2018. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2018. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues du mois de septembre 2018. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2017-2018 A. Présentation des comptes Le Trésorier, M. Christian Sanders, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2018 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de Beci-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2017-2018 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2018-2019 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2018-2019 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2018-2019, le Conseil 54 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2 %. L’Assemblée générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration Le Président informe l’Assemblée que les personnes suivantes ont démissionné ou n’ont pas introduit leur candidature au terme de 6 ans : André Bouffioux, Bernard Broze, Michel Eeckhout, Regis Gaspar, Denis Gorteman, Bernard Gustin, Pierre Hajjar, Christophe Petit, Gaëtan Piret et Christian Sanders. Le Président tient à remercier ces collègues pour leur implication et leur collaboration, et en particulier Christian Sanders qui, non seulement, a participé activement aux travaux du Conseil d’Administration depuis 2007 mais qui a aussi fait un excellent travail de Trésorier. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Sandrine Agie (Whyte), Rachid Azaoum (Quick), Marc-Antoine de Schoutheete (BNP Paribas), Frédéric Druck (Essencia), Alain Martin (Siemens), Caroline Pauwels (VUB) et Laurent Nys (Mabru). En renouvellement de mandat pour 6 ans : Patrick Janssens, Marc Noppen et Serge Peeters. Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2018-2019 sera donc composé comme suit : Agie, Sandrine; Azaoum, Rachid; Beaude, Guy-Marc; Borremans, Brigitte; Cleven, Alexandre; Colmant, Bruno; Cracco, Roland; Craeninckx, Herman; Cremer, Andreas; Croisé, Michel; Daoust, JeanClaude; De Beir, Theo; de Bièvre, Michel; Debussche, Marc; Decadt, Hilde; Decorte, Marc; de Crombrugghe, Amaury; Dehennin, Philippe; Delen, Jean-Claude; Delens, Jean-Jacques; Delforge, Denis; De Meeüs, Brieuc; de Schoutheete, Marc-Antoine; Dessart, Paul-Marie; De Vry, Mario; Dewulf, Etienne; Druck, Frédéric; Everard, Eric; Fautré, Serge; Feist, Arnaud; Flausch, Alain; Govaerts, Michel ; Hujoel, Luc; Janssens, Alain; Janssens, Patrick; Jongen, Thibauld; Joseph, Véronique; Konings, Pierre; Konings, René; Lacroix, Philippe; Lambrechts, Philippe; Léchaudé, Didier; Loyens, Peter; Malcorps, Christiane; Malherbe, Didier; Mariën, Ine; Martin, Alain; Mercelis, Philippe; Miller, Jean-Pierre; Moeykens, Filip; Moris, Chris; Noppen, Marc; Nys, Laurent; Pauwels, Caroline; Peeters, Serge; Petit, Charles; Pierlet, Xavier; Platieau, Jacques; Potvliege, Claire; Rigo, Etienne; Rouvez, Frédéric; Sonneville, Stéphan; Tempels, Martine; Toledo, Marc; Vancamp, Franck; Vanderhaegen, Jean-Christophe; Vanderroost, Chris; Van Dijk, Jean-Pierre; van Innis, Emmanuel; Van Ro, Nicolas; Van Weyenbergh, Rodolphe; Velge, Baudouin; Velten-Jameson, Christian; Willemarck, Thierry; Willocx, Olivier; L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2018-2019. 7. Allocution du Président Le Président se réfère à son allocution pendant l’évènement Brussels Meets Brussels qui a eu lieu la veille de l’Assemblée Générale. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président lève la séance à 17h. Marc Decorte, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ABA - Artistic Booster Academy PPE Rue Coenraets 72 - 1000 Bruxelles del. : Ghys Olivier Alto International SPRLU Avenue Edouard Bénès 201 - 1080 Bruxelles Code Nace 4617001 - Intermédiaires du commerce en denrées alimentaires et en tabac del. : Joris Tom BDO SCRL Avenue Louise 326 - 1050 Bruxelles Code Nace 70100 - Activités des sièges sociaux del. : Van den Bulck Vincent Book@time SPRL Avenue Coloniale 15 - 1170 Bruxelles Code Nace 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Entzeroth Steffen Ez-Pass SPRL Faubourg de Mignault (R) 23 - 7070 Le Roeulx Code Nace 58290 - Édition d'autres logiciels 62010 - Programmation informatique 63120 - Portails Internet del. : Lecoq Gauthier FCR Media SA Uitbreidingstraat 82 - 2600 Berchem Code Nace 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques 62090 - Autres activités informatiques del. : Vincent Thibaut Hello Tyro SA Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Pantusa Laurent Ignace Bral SPRL Rue Léon Lepage 41 - 1000 Bruxelles Code Nace 69101 - Activités des avocats del. : Bral Ignace Impacthorizon SPRL Avenue Montjoie 180 - 1180 Bruxelles del. : Jans Olivier Jack's Meatball Café SPRL Avenue du Forum 15 - 1020 Bruxelles del. : Jacquet Marc Komitika SPRL Avenue Pierre Devis 30-32 - 1160 Bruxelles del. : Libito Merry Legal Vest SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace 69109 - Autres activités juridiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Cassiers Donatien Leonidas Confiserie SA Boulevard Jules Graindor 41-43 - 1070 Bruxelles Code Nace 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie del. : de Selliers de Moranville Philippe Lielens & partners SA rue Henri Evenepoel 9 - 1030 Bruxelles Code Nace 73110 - Activités des agences de publicité del. : Dusausoy André Osialis SPRL Rue de l'Hospice Communal 6 - 1170 Bruxelles Code Nace 62020 - Conseil informatique 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias 7311003 - La conception de textes et de slogans publicitaires (copywriters) del. : Decroix Ronald Political Edge SCS Square de Meeus 35 - 1000 Bruxelles Code Nace 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Orsini Dominique Qvovadis SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers 74104 - Décoration d'intérieur del. : Lambert Marc Real Gestion - Ortegat Wine Consult SC Avenue Ernestine 14 - 1050 Bruxelles Code Nace 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del. : Ortegat Philippe Reyes Sanchez Leticia PPE Rue de la Station 74 - 1410 Waterloo Code Nace 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Reyes Leticia SNCB-NMBS SA Rue de France 56-58 - 1060 Bruxelles Code Nace 49100 - Transport ferroviaire de voyageurs autre qu'urbain et suburbain 80100 - Activités de sécurité privée del. : Annane Jihane Talentis Group SA Chaussée de la Hulpe 150 - 1170 Bruxelles Code Nace 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 58290 - Édition d'autres logiciels 62010 - Programmation informatique del. : Cariano Joey Tarik Hennen SPRL Chaussée d'Alsemberg 400 - 1180 Bruxelles Code Nace 69109 - Autres activités juridiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Hennen Tarik The Shift ASBL Rue Haute 139 - 1000 Bruxelles Code Nace 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Janssens Gaëlle Théâtre National de la Communauté Française UP Boulevard Emile Jacqmain 111-115 - 1000 Bruxelles Code Nace 90012 - Réalisation de spectacles par des ensembles artistiques 90041 - Gestion de salles de théâtre, de concerts et similaires del. : Dubois Nicolas Van Calster Aurore SPRL Val des Seigneurs 26 - 1150 Bruxelles Code Nace 69101 - Activités des avocats del. : Van Calster Aurore Velopakk Avenue Armand Huysmans 140 - 1050 Bruxelles del. : Vargas Arnaldo Wide Shot Photography PPE Grande rue au Bois 55 - 1030 Bruxelles del. : Van Battel Alexandre Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 55
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Community 13.05 & 06.06 SEO : passez en tête de page Google MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 09.05 & 13.06 Lunch gestion des risques : est-ce que mon business tient la route ? 06.06 Agile for Managers 05.06 Améliorer les performances de votre entreprise avec la communication non-violente (CNV) 07.06 Obtenez l’adhésion des millenials dans votre équipe VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 11.04 & 16.05 & 13.06 Instagram : valorisez votre image de marque 11.04 & 16.05 & 13.06 Chatbot : créez une expérience client ininterrompue 16.04 & 21.05 & 18.06 LinkedIn : créez votre réseau d’affaires 18.04 & 23.05 Optimisez vos campagnes e-mailing 18.04 & 23.05 & 20.06 Digital analytics : tips & tricks 30.04 Publier sur LinkedIn – développez votre notoriété 07.05 & 04.06 Google my business : aidez vos clients potentiels à vous trouver 14.05 & 11.06 Facebook : créez une communauté engagée 14.05 & 11.06 Capsule vidéo : filmer et monter une vidéo, initiation pratique 21.05 & 18.06 Sublimez vos photos avec votre smartphone 04.06 Facebook local : localisez-moi facilement 06.06 Facebook : mettez en place une bonne stratégie publicitaire ICT 23.04 23.05 Réalité virtuelle et réalité augmentée ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 24.04 Rémunérations et aides financières 06.05 Les pécules de vacances : questions clés 07.05 Reprise du travail après une période de maladie et trajet de réintégration 23.05 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05 Les vendredis de l’actualité sociale ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Oser l’authenticité pour un succès durable 30.04 Comment élaborer mon Business Model Canvas 07.05 Mieux vaut prévenir que guérir 14.05 Statut social et cotisations sociales 21.05 Un regard juridique sur mon statut social 28.05 Quelles solutions de financement à Bruxelles ? 04.06 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 11.06 Et si la reprise était une opportunité ? 18.06 Sales DNA© : développer votre talent DROIT COMMERCIAL Cycle de séminaires : réforme du code des entreprises 07.05 Quels changements pour les actionnaires ? 15.05 La responsabilité des administrateurs 22.05 Les principaux impacts fiscaux pour votre entreprise ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be WORKSHOPS GRATUITS STARTERS & RESTARTERS 56 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 CommunityAgenda 25.06 Les composantes d’un branding fort ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be TRANSMISSION 14.05 23.04 Value Coaching : stimulez la valeur de votre PME ➜ Salima Serouane +32 2 643 78 49 – sse@beci.be Speed Business Lunch 14.05 Lunch restarter 04.06 Lunch restarter Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be **En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 203, Le 51 Abattoir Acerta Actiris AG Real Estate Amazon Antoine, Établissements Aquiris ASO Audi Aviato Belgian Chambers BetaGroup Bpost Bral Brigittines, Les Brussels Airlines Bruxelles Formation Campine Cegelec Industry Ceres CHU Bruxelles City 2 Citydev Cliniques Saint-Luc Colruyt Group Communa Conservatoire de Bruxelles 26-28 ; 32 Conservatoire Royal d’Anvers 26-28 Croix-Rouge Danone Delacre Elia Ensav Enterprise Europe Network 42 14 14 14 24-25 20 7-9 41 7-9 7-9 50 14 14 10-12 14 7-9 21-22 6 7-9 19 51 7-9 Brussels Hotel Association 10-12 Bruxelles Économie et Emploi 43 7-9 40 14 14 46-47 7-9 7-9 46-47 7-9 7-9 Entrakt Equal Esplanade Louvain-la-Neuve EU-Japan Center Extensa Fabricom Façon Jacmin Febelauto Febiac Friture René G4S Galloo Recyclage Girleek Hôpitaux Iris Sud Hub.brussels Insas Inter-Beton La Cambre Laboratoire du Denim Leonidas LSG Skychefs MAD MaestroMobile Modalizy Molengeek Paix, La Pfizer Plasma Industry Port de Bruxelles Rebeton Recupel Rivka Roche 7-9 46-47 42 20 15-16 14 24-25 ; 34-35 40 19 Fédération Horeca Bruxelles 10-12 Fluxys 14 51 7-9 40 6 46-47 26-28 24-25 ; 26-28 14 Karel de Grote Hoogeschool 26-28 Kone 14 24-25 ; 26-28 34-35 14 7-9 26-28 15-16 7-9 6 51 14 14 40 14 14 24-25 ; 34-35 14 RTBF RvB Robinetterie Sabca Saint-Luc Schindler Schneider Sibelga Sint-Lucas Sisyphe Smart Solvay Industry Spie Sport 4254 Stib Stijl Studio Biskt Suez Superlab Tag-Ad TEC Théâtre des Martyrs Tour & Taxis Toyota Traject ULB Umicore Université de Gand Upcom Valentine Witmeur Lab Vanparys VDAB Veolia Viangro VUB We Are Artists White Negro Agency Womenpreneur 24.04 Beci Welcome Breakfast 08.05 Beci Welcome Breakfast 27.06 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 26-28 14 14 24-25 14 14 14 26-28 7-9 26-28 14 14 24-25 ; 34-35 14 24-25 24-25 ; 36 14 7-9 42 42 38 15-16 40 15-16 24-25 14 26-28 4 34-35 14 7-9 14 14 24-25 37 31 48-49 Bruxelles Métropole - avril 2019 ❙ 57
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2019.04 Brussel Metropool


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your own boss Ontdek een bank die in de lokale economie investeert, in één afspraak. www.kbcbrussels.be Of contacteer de experts van KBC Brussels Live op 02 303 31 60 van maandag tot vrijdag van 8u tot 22u en op zaterdag van 9u tot 17u. V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel. Woord vooraf De verbeelding aan de macht? Bea Ercolini, onze gasthoofdredactrice van de maand, vraagt zich af wat er nu in het Brussels kraantjeswater zit dat onze stad zo creatief maak namelijk uit door de weelde en verscheidenheid van zijn artistiek talent Philippe Geluck, Amélie Nothomb, Anne Teresa De Keersmaeker mael of de gebroeders Schuiten, allemaal geboren en getogen ( Brusselaars, hoeven we niet meer voor te stellen. In dit nummer maak met andere talenten, die tot de opkomende generatie behoren. He zogenaamde ‘millenials’ – sommigen nu al bekend, anderen binnenk de faam van Brussel sleutelen. Tja, de reputatie van een stad hangt haar kinderen af. We hebben het hier over romanschrijfster Adeline Dieudonné, de muzik van Fugu Mango en Juicy, de ontwerpers van Biskt en We Are Ar Babetida Sandjo, de ontwerpsters Valentine Witmeur, Alexandr Jacmin, Olivia Borlée en Élodie Ouédraogo, Sarah en haar maat S het merk Rivka. Wie wij nog hadden kunnen voorstellen? Gioia Segher gèle, Thekla Boven, Pauline Capdo en Luis Bellenger, Ilke Cop, Tina Her bots, het hip-hopkwartet Stikstof … en talloze anderen. We kunnen z onmogelijk allemaal aan bod laten. Het zijn jonge vrouwen en mannen van verscheidene afkomst en de waardige vertegenwoordigers v Brusselse diversiteit die haar creativiteit uitdrukt. De creativiteit van al dit jong talent vindt zijn gelijke in de dynamiek van ondernemers: Brussel blijft kampioen in de oprichting van bedrijven. Waarschijnlijk heeft het ene met het andere te maken. Giles Daoust schreef trouwens een paar weken geleden in dit magazine: “Een leider is bovenal een creatief persoon”. Volgens hem is de sterkste troef van een bedrijfsleider de verbeelding: het vermogen om te innoveren en om verschillende ideeën voor te stellen. Zulke ideeën moeten nadien worden ontwikkeld, maar ook dit is iets voor creatievelingen, want op hun eigen manier zijn zij in feite ondernemers. Zie daar de rijkdom van Brussel: het vermogen om talent te gener en om verbeelding aan de macht te brengen. Een onmisbare tr snel veranderende wereld, waar iedereen zichzelf voortdurend opnieuw moe uitvinden. Dit is voor ons een buitengewone hulpbron – en bovendien natuurlijk en hernieuwbaar! Marc Decorte, Voorzitter van Beci Brussel Metropool - april 2019 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 44 – April 2019 In mei: Werk & Vorming 4 6 7 Beci online Podcast : Julie Foulon Digest Ideeën 10 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Alexis Bley, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Béa Ercolini, Mehdi Ferron, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Catherine Langenaeken, Ophélie Legast, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Productie Opmaak db Studio.be Druk db Group.be Design cover Denis Séguy, foto Ibpyles Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 53 55 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 56 57 Beci-VOB: Notulen van de Algemene Vergadering van 03.10.2017 Toetredingsaanvragen Agenda Index 46 14 15 18 19 21 Gasthoofdredactrice: Béa Ercolini De Ronde van Frankrijk, een mooi geschenk voor de Brusselse economie Brussel dient zijn productieve activiteiten in stand te houden De Smart Mobility Hub tracht de Brusselse mobiliteit vlot te krijgen Open Source Vóór of tegen een zonale heffing? Internationaal 20 Nog nooit stond Japan zo dicht bij Europa Turkije, Rusland en China: de voornaamste bestemmingen van de Belgische certificaten van oorsprong Sprout to be Brussels 24 26 30 31 32 33 34 36 37 38 39 Muziek: Fugu Mango Muziek: Juicy De slasher generatie De Belgische mode is ook Brussels! Design: Studio Biskt Design: We Are Artists Cinema: Babetida Sadjo De genen van millennials, de veranderingsgeneratie Dynamiek 40 41 42 43 44 Recycling van wagens: een groene kaart voor Brussel De fiets binnenkort de vedette van het mobiliteitsbudget? Starter: Tag-Ad Premies voor Brusselse KMO's: de nieuwigheden Hervorming van het Wetboek van Vennootschappen: de Big Bang is op komst! Overheidsopdrachten: uitdagingen voor de ziekenhuissector Community 48 50 51 52 Het Beci nieuws in beeld Kleine verhalen van grote ondernemers De goede adresjes van Pierre Marcolini Beci-KHNB: Notulen van de Algemene Vergadering van 03.10.2017 Béa Ercolini, “Trots op de Brusselse spruitjes!” Brussel, creatieve hoofdstad Literatuur: Adeline Dieudonné KANTOREN TE KOOP eshop VERKOCHT CV OPPORTUNITEITEN VOOR ZELFSTANDIGEN EN KMO’S IN BRUSSEL GENIET VAN TALRIJKE PREMIESOM UW ACTIVITEITEN TE BOOSTEN! ONTDEK WAT NIEUW IS OP WWW.PREMIESKMO.BRUSSELS
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Podcast Julie Foulon, icoon van de Brusselse technologie en oprichtster van Girleek en Molengeek Van Frankrijk naar België. Van financiën tot technologie. Van Girleek tot Molengeek … Julie Foulon vertoont een bijzonder atypisch carrièrepad. Zij ging eerst voor een carrière als trader. Maar deze vrouwelijke computerfreak heeft alles laten vallen om zich in België te komen vestigen. Hier richtte ze de website Girleek op: een 100% vrouwelijke blog gewijd aan nieuwe technologieën en code. Ze is bovendien de medeoprichtster van de Molengeek incubator. U bent vandaag een icoon van de Brusselse technologie. Hoe bent u erin geslaagd om zo’n 10 jaar geleden een plaats te krijgen in deze bijzonder mannelijke sector? Enkele jaren terug kreeg ik de kans om met een vriend een computerbedrijf op te zetten. Beetje bij beetje ging ik professioneler werken en kwam ik tot het besef dat deze wereld volledig door mannen werd gedreven. Alle inhoud die ik op het net kon vinden om mijn kennis aan te vullen en door te groeien, was in wezen door mannen en voor mannen geschreven. En toen besliste u Girleek te lanceren? Dat klopt. Het begon met een eenvoudige vaststelling. Vergelijk het met een auto: meestal toont een man belangstelling voor de kracht van de motor, terwijl de vrouw eerder aandacht besteedt aan het comfort van de passagiers. Met nieuwe technologieën en code is het niet anders. Wij vrouwen gebruiken de instrumenten die ons ter beschikking staan als een middel om een doel te bereiken. De man zal deze hulpmiddelen eerder gebruiken voor betere prestaties. Een totaal andere invalshoek. Ik vond deze ontdekking wel positief: de helft van de mensheid was er niet bij betrokken en dat kon een zeer interessante waarde opleveren voor de samenleving. Hebt u steun gekregen bij het maken van uw blog? Uiteraard! Grappig genoeg zijn de helft van onze lezers mannen. Op zich is dit niet verbazend, want ze willen weten op welke manier vrouwen over nieuwe technologieën praten. Uiteindelijk denk ik dat de mannen nogal opgeto6 ❙ Brussel Metropool - april 2019 gen waren met onze aankomst. Toen wij de site hebben gecreëerd, hadden we besloten roze als hoofdkleur te gebruiken, met de boodschap dat ook wij een plaats en een missie in deze sector hebben. Heeft deze site bijgedragen tot uw emancipatie en uw carrière? Dankzij Girleek kwam ik ook op de radio en begon ik te schrijven in La Nouvelle Gazette. Ik had mijn leidraad gevonden: vrouwen, nieuwe technologieën en ondernemerschap. Van daaruit nam ik de leiding over van de BetaGroup, toen de grootste startupgemeenschap. De oprichter, Jean Derely, had mij opgemerkt en hield van wat ik deed. Voor de BetaGroup organiseerde ik maandelijks evenementen waar meer dan 500 mensen naartoe stroomden. Daar heb ik kennis gemaakt met Ibrahim, die enkele jaren later mijn vennoot werd bij Molengeek … ● Elisa Brevet Deze ontmoeting kunt u volledig beluisteren in de Next Step podcast: https://www.beci.be/podcast. Een boeiende podcast … "Touché” is een podcast waarin Friedl' Lesage aan bekende mensen vraagt wat hen raakt in het leven. Tijdens deze podcast leer je boeiende personages vanuit een nieuwe invalshoek kennen. News Een Manufakture op de site van Abattoir De site van het slachthuis van Anderlecht ondergaat een diepgaande transformatie. Mede dankzij de steun van het EFRO (#EU in my Region) kon in 2015 al een eerste fase van het masterplan worden afgerond. Foodmet, een grote overdekte voedingsmarkt, uniek in België, heeft zijn deuren geopend voor het grote publiek. Ondertussen heeft de Ferme Abattoir, de grootste moestuin op een dak van Europa, zich precies boven de Foodmet gevestigd. Ze werd onlangs verkozen tot “Brusseleir van het Jaar”. Met het Manufakture project zet de NV Abattoir nu een nieuwe stap voorwaarts in de uitvoering van het masterplan. De Manufakture (zie rode cirkel op de foto) wordt een nieuw gebouw voor de productie van vlees en andere voedingswaren. Deze verwezenlijking maakt deel uit van een oproep tot projecten in het kader van het EFRO-programma 2014-2020, waarvoor de kandidatuur van Abattoir werd weerhouden. De regering van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft hiervoor ongeveer 10 miljoen euro toegewezen. Gezocht: Brusselse werkkrachten in de Rand Heel wat Vlaamse bedrijven in de Brusselse Rand hebben moeite om hun vacatures in te vullen, vooral omdat Franstalige werkzoekenden in Brussel de gewestgrens niet overschrijden. Om beide partijen met elkaar in contact te brengen, organiseerde de Vlaamse en Brusselse werkgelegenheidsdiensten VDAB en Actiris de campagne “Nouveau job ? Le prochain stop !”. De campagne liep op 12 maart van stapel met een bustocht waardoor Brusselse werkzoekenden potentiële werkgevers konden ontmoeten. De route liep via Brussels Airlines, bpost, Colruyt Group, LSG Skychefs, G4S en Aviato. De cijfers zijn duidelijk: ongeveer een vijfde van alle vacatures in de Vlaamse Rand blijft openstaan. In 2018 identificeerde de VDAB maar liefst 14.672 vacatures in alle sectoren. Hiervan zijn 3.000 nog steeds niet ingevuld. Bovendien is het totale aantal vacatures de afgelopen drie jaar aanzienlijk toegenomen. Ondanks alles lijkt de Rand nog steeds onbekend terrein voor vele Franstalige Brusselaars. Abattoir beoogt een project met een zeer uitgesproken duurzame visie en wil van dit gebouw een model maken op het vlak van energie, milieu, circulaire economie en rationeel beheer van afval. Op woensdag 13 maart werd de architectuurwedstrijd voor de bouw van de Manufakture gelanceerd in samenwerking met de Meesterarchitect van Brussel. Het is de bedoeling dat de Manufakture tegen 2023 klaar zou zijn. Bent u op zoek naar een casco commerciële ruimte voor productieve activiteiten in de voedingssector, vlakbij centrum van Brussel? Contacteer dan info@abattoir.be. Informatie: www.abattoir.be “In Brussel denken veel mensen dat de taalkloof of de afstand niet te overbruggen zijn. Niets is minder waar”, stelt Geert Pauwels, directeur van VDAB Brussel. “Deze banen liggen fysiek dichtbij. Met het openbaar vervoer kunt u in minder dan een half uur bij uw nieuwe werkgever zijn. En taalcursussen maken het snel en gemakkelijk om een brug te slaan tussen kandidaten en potentiële Vlaamse werkgevers.” Uit de meest recente cijfers van Statbel blijkt anderzijds dat nog nooit zoveel Brusselaars in Vlaanderen zijn gaan werken: ze waren met zijn 51.173 in 2017. Dit getal kan echter nog worden verhoogd. Van haar kant raamt Agoria dat tegen 2030 één miljoen Vlamingen met pensioen zullen gaan. Geert Pauwels: “Dit is eigenlijk één miljoen kanBrussel Metropool - april 2019 ❙ 7 © Belga
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News sen voor Brusselaars. Bovendien vergrijst de Rand, terwijl Brussel steeds jonger wordt.” Om aan te tonen dat een job dichtbij huis mogelijk is, lanceerde de VDAB de jobmap. Deze interactieve online kaart toont alle jobs in de Brusselse periferie. De werkzoekende geeft zijn woonplaats in Brussel in, maakt een keuze uit verscheidene sectoren en bepaalt een ideale verplaatsingstijd op de dichtstbijzijnde jobs te vinden. De jobmap is beschikbaar in het Nederlands en het Frans op de website van de campagne: www.nouveaujob.be. Citydev.brussels zet nog meer in op het tijdelijke gebruik van haar sites Na een oproep tot interesse zijn er beheerders-coördinatoren geselecteerd voor de sites Ropsy Chaudron in Anderlecht en BridgeCity in Brussel-Stad. Communa, Superlab en Sisyphe zullen vanaf midden maart instaan voor twee nieuwe tijdelijke bezettingen van twee jaar. er een invulling aan en dragen zo bij tot de nieuwe ontwikkelingswijzen van de stad. De partijen die meewerken aan het project hechten veel belang aan een sterke betrokkenheid bij het lokale leven, en willen nauwe banden smeden met de actoren. Die lokale actoren (buurtbewoners, verenigingen, scholen ...) worden uitgenodigd om dit tijdelijke project mee uit te bouwen en te verwezenlijken. In een deel van het gebouw zouden ook daklozen kunnen worden opgevangen. Superlab en Sisyphe, de twee partners die de ontwikkeling van dit project dragen, werken ijverig aan de rehabilitatie en opening van stedelijke ruimten. Het project wil op deze site een weelde aan profielen en een breed aanbod brengen. De plek moet uitgroeien tot een nieuwe culturele en technische hotspot in Brussel. De partnerschappen zullen, met het oog op een evenwichtig ecosysteem van diensten en experimenten, op verschillende thema’s stoelen: cultuur, creatie, economie, community, wederzijds respect en cocreatie. Informatie: www.citydev.brussels Opening van de eerste ‘school-winkel’ in België Het schoolwinkelproject S.KOOL opende op 1 maart voor drie maanden zijn deuren in City2. Wat maakt deze winkel zo bijzonder? 12 jonge Brusselse werkzoekenden kunnen er dagelijks theorie en praktijk combineren in een echte handelszaak. Sinds een aantal jaren krijgen de sites van citydev.brussels een tijdelijke invulling in afwachting van hun ontwikkeling. Dat heeft verschillende voordelen: er is leven op de betrokken sites, de mensen leren de ruimten kennen, er hoeft geen leegstandsbelasting te worden betaald en er ontstaan nieuwe projecten. Het grootste voorbeeld is Studio CityGate: daar zijn ruim 20.000 m² tijdelijk ingericht als kunstenaarsateliers, een culturele, sociale en economische pool, en een skatepark. De vzw Communa renoveert leegstaande gebouwen in het Brusselse Gewest en maakt er gemeenschappelijke stadsruimten van. Daar brengt Communa verenigingen, bewoners, kunstenaars en sociale ondernemers samen die de maatschappelijke uitdagingen van onze tijd aanpakken. De vzw wil die ruimten omvormen tot third places die opnieuw worden toegeëigend door de gebruikers. Zij geven 8 ❙ Brussel Metropool - april 2019 S.KOOL is de uitdaging die AG Real Estate, Actiris, Bruxelles Formation en City2 samen aangingen om jonge werkzoekenden een opleiding in verkooptechnieken en Nederlands aan te bieden. De jongeren worden er begeleid door een ervaren manager die haar kennis aan hen doorgeeft. Er zullen ook workshops worden georganiseerd om de opleiding te vervolledigen. Naast deze opleidingsuren worden de stagiairs begeleid door andere betrokken handelaars: onder anderen Cannage Republic, Casa, Histoire d’Or, Hunkemöller, Kiabi, Lindt, Naf Naf, Pearle Opticiens, SportsDirect.com, Switch en Unisa. Dit gaat gepaard met een arbeidsovereenkomst van juni tot september 2019. De concept store, ingericht als een ‘urban loft’, zal producten te koop aanbieden afkomstig van enkele van de bovengenoemde handelaars die meedoen, maar daarnaast ook producten van Club, Di, Sostrene Grene, de ontwerpNews Modalizy lanceert twee nieuwe kaarten: Modalizy Budget & Modalizy Flex. De Modalizy Budget Mastercard is een oplossing waarmee ondernemingen hun mobiliteitsbudget kunnen beheren. Kiezen de medewerkers voor duurzaam en minder vervuilend vervoer? Dan kunnen ze met een mobiliteitsbudget hun verplaatsingen met duurzame vervoersmiddelen bekostigen en dankzij de Modalizy Budget kaart gemakkelijk combineren. De werkgever beslist zelf of er een jaarlijks of maandelijks budget wordt toegekend. Bovendien is de kaart prepaid en bestaat er zo geen kans op een budgetoverschrijding. ster Deborah Velasquez, die haar avondjurken zal verhuren, en Petit Boulou, een nieuw milieubewust kledingmerk dat kunst en mode combineert. Amaury de Crombrugghe, Chief Investment Officer, zegt: “AG Real Estate is trots dat het zoveel enthousiasme weet op te wekken, zowel binnen het team als bij alle partners. Het project heeft een echte maatschappelijke meerwaarde. Door jonge werkzoekenden uit Brussel en handelszaken uit het stadscentrum met elkaar in contact te brengen, geven we de rekrutering een originele boost. Het project is ook het bewijs van de sterke positie van AG Real Estate en van City2, beide belangrijke spelers in de Brusselse handel.” Dit vernieuwende project is ook en vooral een prachtig menselijk avontuur. De 4 partners wensen de 12 deelnemende stagiairs alvast veel succes toe. Informatie: www.actiris.be Modalizy, de geknipte partner voor het beheer van het mobiliteitsbudget Het mobiliteitsbudget trad in de loop van maart 2019 in voege. Modalizy ontwikkelde een unieke alles-in-één formule voor een eenvoudige toekenning en een vlot beheer van elk mobiliteitsbudget. Vaak weten ondernemingen niet hoe ze slimme mobiliteit aan hun werknemers kunnen aanbieden om zo hun ecologische voetafdruk te verkleinen. Cash for car, mobiliteitsbudget, cafetariaplan ... Voor de uitwerking van die oplossingen is Modalizy de ideale partner. Zijn grootste troef: alle behoeften tegemoet komen en tegelijk het beheer van vervoerskosten voor ondernemingen vereenvoudigen. De Modalizy Pass Mastercard® kan als heus mobiliteitspaspoort dienen in België en de rest van Europa. De kaart biedt rechtstreeks en eenvoudig toegang tot alle vervoersmiddelen (elektrische steps t.e.m. trein). Bovendien kan de kaart gebruikt worden aan parkeerautomaten en in coworkingruimtes. En met een bijkomend optiepakket kunnen kaarthouders in Europa onder meer tankbeurten, hotels en vliegtickets betalen. Elke gebruiker kan de meest gepaste keuzes maken dankzij geolocatie van de gebruiker én van de dienstverleners. Dit alles met een vereenvoudigd beheer, één enkele factuur en btw-teruggave. Informatie: www.modalizy.be De Modalizy Flex Mastercard kadert in het cafetariaplan van een onderneming en biedt een ruime waaier aan mobiliteits- of andere voordelen. Het volstaat om de gewenste mobiliteitsdiensten op te nemen in een cafetariaplan, al dan niet aangevuld met diensten naar keuze. Brussel Metropool - april 2019 ❙ 9
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Economie Ronde van Frankrijk, een mooi geschenk voor de Brusselse economie 50 jaar na de eerste overwinning van Eddy Merckx in de Ronde van Frankrijk is Brussel gastheer van het ‘Grand Départ’, op 6 juli. Naar verluidt zou het derde meest populaire sportevenement ter wereld naar verwachting 800.000 toeschouwers naar Brussel trekken. Voor onze hoofdstad meteen een schitterende return on investment. “D e start van de Ronde van Frankrijk is ontegensprekelijk een van de grootste sportevenementen die Brussel heeft meegemaakt." De Brusselse burgemeester Philippe Close is duidelijk opgetogen met het vooruitzicht van de ‘Grote Start’. Weliswaar betekent deze happening een echte economische zegen voor ons Gewest … en in feite voor gans het land. Wij gaan de overwinning vieren van Eddy Merckx tijdens zijn eerste deelname aan de Ronde van Frankrijk (in 1969!). Onze hoofdstad organiseert dus de start van de Tour de France op 6 juli, met een race van bijna 200 km, voornamelijk doorheen de twee Brabants. Op 7 juli volgt een tijdrit die een tiental Brusselse gemeenten zal doorkruisen. Als we de presentatie van de teams en de voorbereiding van de Ronde erbij rekenen, zal de stad bijna een week lang feest vieren. Alleen al de organisatie mobiliseert 4.500 mensen (teams en journalisten inbegrepen) die allemaal in Brussel worden verwacht, naast op zijn minst 800.000 toeschouwers. “Deze raming berust op een analyse van de impact op de steden Utrecht en Düsseldorf, waar het ‘Grand Départ du Tour’ respectievelijk in 2015 en 2017 plaatsvond”, verduidelijkt Jeroen Roppe, woordvoerder van Visit Brussels, het orgaan dat instaat voor de promotie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. “De directe impact hebben we nog niet berekend, maar het staat als een paal boven water dat het evenement een flinke stimulans zal betekenen voor de Brusselse economie.” De reden waarom de initiatiefnemers voorlopig geen cijfers voorleggen heeft vooral te maken met de moeilijkheid om de impact objectief te evalueren. Er dient een onderscheid te worden gemaakt tussen de directe impact, die al enkele weken later kan worden vastgesteld, en de indirecte impact, die tot uiting komt in de zichtbaarheid van bestemming Brussel in het buitenland, met gevolgen in de komende jaren. Qua onmiddellijke impact wordt Rodolphe Van Weyenbergh (BHA) het ‘Grand Départ’ zeker een buitenkans voor de hotelsector: “Begin juli is meestal een rustige periode voor de hotelsector in Brussel”, weet Rodolphe Van Weyenbergh, woordvoerder van de Brussels Hotels Association. “Wij hopen met het ‘Grand Départ’ die ganse week volgeboekt te krijgen. Wij schatten dat ongeveer 25.000 mensen tijdens die week in hotels zullen verblijven. De organisatie van de Ronde, de teams en de pers vertegenwoordigen samen al 4.500 mensen, van wie de meesten al hun kamers hebben geboekt. We zullen ook rekening moeten houden met de toeristen, die vaak op het laatste moment reserveren. Het Brusselse Gewest beschikt over 18.000 hotelkamers.” 10 ❙ Brussel Metropool - april 2019 © D.R. © Belga Amper 8% buitenlanders in Utrecht De andere sector die uiteraard goed zal varen met deze drukte, is vanzelfsprekend de Horeca. Dit zal zich niet beperken tot de cafés in het centrum van de stad: het treft ook de Brusselse gemeenten waar de wielrenners langs rijden, en dan voornamelijk Etterbeek, de beide Woluwe, Elsene, Schaarbeek en Laken. Philippe Close: “De impact van de Tour zullen we over 2 tot 3 jaar kunnen berekenen” De burgemeester van Brussel is optimistisch, maar richt zich vooral op de voordelen van de Tour op lange termijn. “De impact van de Ronde van Frankrijk op restaurants en cafés valt bijzonder moeilijk te ramen”, stelt Philippe Trine, hoofd van de Brusselse Horecafederatie. “Er zijn meer dan 4.000 restaurants en cafés in Brussel, maar ook veel onberekenbare factoren. Niemand twijfelt aan de impact van de Tour de France, maar begin juli kan zowel een uitstekende periode zijn als een moeilijke week. De Ronde van Frankrijk is uiteraard een outdoor sportevenement en zelfs als er veel volk wordt verwacht, kan een aanhoudende regen alle voorspellingen in de war sturen.” De analyse van statistieken van vorige edities kan ons een idee geven van de economische return on investment. De Duitse stad Düsseldorf was in 2017 gastheer voor de start van de Tour de France. Twee jaar vroeger was Utrecht aan de beurt. Düsseldorf heeft 600.000 inwoners, Utrecht slechts 350.000. Op het vlak van potentieel publiek zou Brussel dus beter moeten scoren. Op zaterdag 1 juli 2017 moedigden 500.000 fans in Düsseldorf de wielrenners aan tijdens een tijdrit … in de regen. De tweede etappe reed de volgende dag van Düsseldorf naar Luik en 800.000 mensen juichten de renners toe. De analyses zijn nauwkeuriger voor de stad Utrecht, waar de Grote Start van de Ronde van Frankrijk in 2015 plaatsvond. Tijdens deze tweedaagse, verplaatsten zich 750.000 toeristen, onder wie 365.000 mensen voor de eerste etappe op 4 juli. Uit de statistieken blijkt dat 39% van de bezoekers in de stad zelf woonde, tegen 61% buiten Utrecht. Het waren overwegend Nederlanders. In feite werd dit Grand Départ slechts door 8% buitenlanders bijgewoond, onder wie vooral Duitsers (25%) en Belgen (21%). Van de duidelijk kwantificeerbare economische opbrengsten vertegenwoordigde de aanwezigheid van het personeel (de teams, de journalisten en de organisatie) 1,2 miljoen euro opbrengsten in overnachtingen en catering, of 267 euro per persoon. Op zich al een mooie opbrengst, die Brussel echt nodig heeft. De stad Brussel heeft namelijk vijf miljoen euro uitgegeven om de Ronde van Frankrijk te mogen ontvangen! ➜ Hoeveel kost het Grand Départ aan de Stad Brussel?? De Stad betaalt 5 miljoen euro aan de organisatoren van de Tour de France om de Grote Start te mogen onthalen. Voeg daarbij 2 à 3 miljoen voor de activiteiten rond de Tour. Tegelijk investeert het Brusselse Gewest 1,5 tot 2 miljoen. De kosten voor beveiliging, politie of personeel zijn hier niet bijgerekend. Vergeleken met andere gebeurtenissen, ligt het rendement op de investering extreem hoog. De strategie die meer dan 10 jaar geleden in gang werd gezet om een positief imago van Brussel te verspreiden, begint nu haar vruchten af te werpen. De Stad verwelkomt nu meer dan 8 miljoen toeristen per jaar. ➜ Hebt u de mogelijke return on investment al berekend? Ik kan u nu geen cijfers geven, maar de rentabiliteit is zeker de moeite waard. Het directe rendement is in de horeca onmiskenbaar, ook al weten we dat vrijetijdstoerisme minder opbrengt dan zijn zakelijke tegenhanger. Wielrennen is een van de weinige sporten waarbij mensen ook de bestemming ontdekken, in tegenstelling tot voetbal of tennis. De Tour de France is bovendien het grootste gratis toegankelijke sportevenement ter wereld. Wij hebben ondernemingen en organisaties opgeroepen om deel te nemen aan dit grootse feest door zichzelf in het geel te zetten. ➜ Hoe kunt u de eventuele impact van de Ronde bepalen? Wij houden rekening met een uitgesteld effect en zullen het aantal toeristen dat in de komende twee tot drie jaar Brussel bezoekt moeten inschatten. De Tour betekent een enorme troef in onze voortdurende inspanningen om het imago van Brussel op te krikken. 10 jaar geleden zat Brussel met een saai of zelfs negatief imago opgezadeld. We hebben ons ingezet om een dynamisch beeld van onze stad te promoten. Ik heb heel wat beleidsmensen en organisatoren ontmoet die de Tour in hun stad hebben verwelkomd. Al deze mensen waren hiermee bijzonder opgetogen. Brussel Metropool - april 2019 ❙ 11 © Belga
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“10 tot 15 000 stuks afgeleide producten” Jeroen Roppe (Visit Brussels) Een volledig programma, 100 dagen voor de start De organisatoren van de Ronde beweren doorgaans dat één geïnvesteerde euro rechtstreeks 1,5 euro opbrengt aan de gaststad. Op de langere termijn zou deze investering zelfs 4 tot 10 euro opleveren. Beleidsmensen leggen eerder de klemtoon op de zichtbaarheid van de stad, die in het buitenland dankzij de Tour flink toeneemt. De Ronde van Frankrijk is namelijk het derde meest populaire sportevenement ter wereld. Het komt in minstens 190 landen op TV. 60 televisiezenders volgen de Tour live op. Dit betekent dat 1 tot 3,5 miljard kijkers in de wereld deze gebeurtenis zien. “Deze zichtbaarheid kan niet worden vergeleken met voetbalwedstrijden of atletiek, waarbij de gaststad niet noodzakelijkerwijs in de kijker komt te staan”, zegt burgemeester Philippe Close. Om succes te verzekeren heeft de Stad Brussel een feestelijk programma ontworpen dat 100 dagen voor de Start – dus op 28 maart – is begonnen. De activiteiten voorzien onder andere de inrichting van het Maison du Tour op het De Brouckèreplein, de inhuldiging van het Eddy Merckxplein in Sint-Pieters-Woluwe, een speciaal weekend half mei, 50 dagen voor het Grand Départ, een fietsfeest op 2 juni en de BXL Tour op 16 juni. “Met deze evenementen richten we ons op een lokaal publiek”, aldus Jeroen Roppe, van Visit Brussels. Het wordt dus een publiciteitsstunt voor Brussel en een mooie economische kans voor de Horeca. Toch zal de Tour de France ook ongemakken veroorzaken: verkeersopstoppingen, de mobilisatie van politiepersoneel, energiekosten (een etappe van de Tour genereert maar liefst 20 ton afval en 410.000 ton CO2!), naast het steeds negatievere imago van wielrennen door de vele dopinggevallen. En tot slot zal het economische resultaat van het evenement grotendeels afhangen van een factor waarop wij helemaal geen vat hebben: het weer! ● Géry Brusselmans 12 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Niet alleen de horecasector zal profiteren van de drukte rond het ‘Grand Départ’. Een toerist spendeert gemiddeld 20 euro per dag aan de Tour. Voor voedsel natuurlijk, maar ook afgeleide producten waarmee sommige winkels hun omzet zullen kunnen verhogen. De firma ASO, die de Tour de France organiseert, beheert ook de verkoopstands in een straal van 500 m rond de start en de finish. Op grotere afstand beheert de Franse onderneming Holiprom de verkoopstands en biedt ze aan belangstellende handelaars een gamma van T-shirts, petjes en mugs met het logo van de Tour de France erop. “Wij zijn de enigen die de officiële producten mogen verkopen”, verklaart Jean-François Hogrel, algemeen directeur van Holiprom. “Een van onze vertegenwoordigers zal trouwens in mei dit jaar in Brussel zijn om onze producten aan de detailhandelaars voor te stellen.” Voor sommige souvenirwinkels en zelfs de grootdistributie kan dit een mooie commerciële kans zijn. Holiprom verkoopt een petje of een T-shirt ongeveer 8 euro excl. btw. De handelaar kan dubbel zoveel vragen. “Volgens het type handel wordt een T-shirt tussen 15 en 22 euro aan de eindconsument verkocht”, aldus nog Jean-François Hogrel. “Een goed gelegen handelszaak kan vlot een honderdtal artikelen per dag verkopen. Bovendien verkopen de producten beter in geval van een vertrek naar het buitenland. Toeristen kopen nu eenmaal meer. Voor Brussel verwachten we een verkoop van 10 tot 15.000 stuks over de twee dagen van de Tour.” © Belga © Belga www.beci.be
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Verkiezingen 2019 Brussel dient zijn productieve activiteiten in stand te houden en te bevorderen De primaire en secundaire sectoren zijn in de hoofdstad van Europa goed voor ongeveer 10% van de toegevoegdewaardecreatie, terwijl het leeuwendeel (70%) naar marktdiensten gaat. Toch vormt de industrie een fundamentele schakel in de waardeketen van de Brusselse economie. Andere sectoren als diensten, verkoop, gezondheidszorg enz. zijn hiervan trouwens bijzonder afhankelijk. Deze industrie draagt rechtstreeks bij tot het stedelijke metabolisme en is een essentiële factor voor groei en innovatie. De omgeving van het kanaal concentreert de meeste industriegebieden in Brussel. N aast de beroemde sites van Audi in Vorst en Sabca in Haren is ook Viangro een vooraanstaand lid van de Brusselse industrie, meer bepaald als leverancier van de supermarkten. En dan hebben we nog Leonidas, Godiva, Vanparys, Delacre, talrijke brouwerijen, Plasma Industries, RvB Robinetterie, Umicore, Fabricom, Elia, Sibelga, Danone, Roche, Veolia, Kone, Pfizer, Schneider, Schindler, Ceres, Aquiris, Recupel, Suez, Spie, Fluxys, Cegelec Industry, de MIVB, Inter-Beton, de Etn Antoine, Solvay Industry, Rebeton… en heel veel andere. De behoeften van deze industrieën bestaan vooral uit terrein en geschoolde arbeidskrachten. Laten we beginnen met de nodige oppervlakte. Brussel is 162 km² groot. Door de talloze instellingen die er gevestigd zijn, beschikt de stad nauwelijks over grond voor industriële activiteiten. Deze zeldzame ruimtes bevinden zich meestal in de omgeving van het kanaal, waar de vraag naar functioneel gemengde gebouwen steeds toeneemt. Sommige industriële activiteiten zijn echter onverenigbaar met zulke gemengde wijken. Vandaar de noodzaak om voldoende ruimte te reserveren en te behouden voor uitsluitend productieve activiteiten. De hoge bezettingsgraad van de door Citydev ter beschikking gestelde ruimte en gebouwen (samen ongeveer 200 ha grond en 190.000 m² gebouwen bestemd voor economische activiteiten) getuigt van de dynamiek van productieve activiteiten in de stad en ook, helaas, van het schrijnend tekort aan ruimte. Bij gebrek aan voldoende zakelijke uitzichten en 14 ❙ Brussel Metropool - april 2019 uitbreidingsmogelijkheden verlaten ondernemingen het Gewest. De pers wijst daar heel regelmatig op. Waar gemengde zones zijn gecreëerd (de OGSO’s – Ondernemingsgebieden in de Stedelijke Omgeving), moet deze mix snel in de praktijk worden toegestaan. Dit vereist een soepeler regelgeving (GBP, GSV, milieunormen) om nieuwe industrieën in staat te stellen zich te vestigen in een harmonieuze co-existentie met de residentiële functie. Vastgoedontwikkelaars dienen een gids van goede praktijken te krijgen om te voldoen aan de bouweisen van productieve ruimtes in OGSO’s. Wat de behoefte aan geschoolde arbeidskrachten aangaat, zijn heel wat Brusselse productiebedrijven vergeefs op zoek naar bepaalde profielen, namelijk werkkrachten voor de voedingsindustrie en de chemie, bouwtechnici werfleiders, industriële monteurs, verwarmingstechnici, ingenieurs en technisch ingenieurs. Dit zijn slechts enkele voorbeelden uit de lange lijst van knelpuntberoepen. Het onderwijs en de vorming moeten jongeren beter voorbereiden op industriele en technologische beroepen, en dan wel op apparatuur die voldoet aan de jongste marktnormen. Om het hoofd te bieden aan de uitdagingen van morgen heeft Brussel meer ruimte nodig uitsluitend bestemd voor productieve activiteiten, naast een betere opleiding van jongeren in de industrie en de technologie. ● Vincent Delannoy © Belga Ideeën De Smart Mobility Hub tracht de Brusselse mobiliteit vlot te krijgen Half februari stond mobiliteit centraal op de site van Tour & Taxis. Daar namen verschillende stakeholders uit de mobiliteitssector deel aan een Smart Mobility Hub: een soort laboratorium om de grootste plaag voor Brusselse ondernemers (trachten) op te lossen. Na 20 jaar van verwaarlozing is Tour & Taxis een nieuwe wijk geworden met talrijke functies en nieuwe mobiliteitsbehoeften. E ind oktober verwelkomden Tour & Taxis, Extensa en Beci een aantal ondernemers op een bezoek van de gebouwen van Tour & Taxis. Dit ging gepaard met een werkbijeenkomst ter voorbereiding van de Smart Mobility Hub (zie ons magazine van december). Tour & Taxis is een uitgestrekt gebied waar verscheidene vervoerswijzen elkaar aanvullen en waar een heleboel activiteiten zich concentreren rond verscheidene thema’s, waaronder werk, woongelegenheid en ook vrije tijd en winkelen. Laten we terloops vermelden dat het idee om de Smart Mobility Hub op deze beroemde Brusselse site te organiseren in samenspraak met alle actoren van de mobiliteit bijzonder zinvol was om ook andere gelijkaardige projecten in de hoofdstad te inspireren en te ontwikkelen. Concrete en snelle oplossingen Om hierop verder te werken hebben dezelfde stakeholders half februari opnieuw langdurig vergaderd. Dit diende om samenwerkingsworkshops op te zetten, evenals een ‘living lab’. Kortom, een moderne en participatieve methodologie waarbij de gebruikers van de site worden betrokken. De samenkomst was bedoeld om concrete richtlijnen uit te stippelen en mobiliteitsleveranciers te vinden om in de loop van de komende maanden tests uit te voeren. Niemand was trouwens verrast toen de recente enquêtes van Beci bevestigden dat het oplossen van mobiliteitsproblemen meer dan ooit de topprioriteit was (en bleef) voor alle Brusselse ondernemers. “Dit is veruit de grootste reden van bezorgdheid, op dit moment. In drie jaar tijd stegen de cijfers van 60 naar 89% ergernis om mobiliteit!”, verklaarde in zijn inleidende toespraak Ischa Lambrechts, mobiliteitsadviseur bij Beci en medeorganisator van het evenement met Cécile Huylebroek (tewerkstellingsadviseur bij Beci) en consulente Isabelle Castellyn. “Het is hier de bedoeling om de toegankelijkheid voor pendelaars te bespreken en na te denken over de beste manier om werk en mobiliteit te combineren”, aldus mevrouw Huylebroek. “Deze bijeenkomst is bedoeld om op zeer korte termijn nieuwe dingen op te zetten – niet binnen 30 jaar!”, zei mevrouw Castellyn. De workshop, die in de namiddag nagenoeg 30 ondernemers samenbracht, bestond uit twee delen. Tijdens Brussel Metropool - april 2019 ❙ 15 © Belga
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het eerste (en langste) deel werkten zowel Nederlandstalige als Franstalige deelnemers aan drie tafels. Iedereen trachtte de huidige situatie van Tour & Taxis zo nauwkeurig mogelijk te beschrijven en alle haalbare en gewenste oplossingen aangaande mobiliteit in kaart te brengen. Hoe richten wij deze reusachtige en belangrijke Brusselse site in zodat deze op de meest vernuftige en praktische manier functioneert: dat was de opzet. Het tweede en kortere deel van de namiddag werd besteed aan een selectie van de belangrijkste en meest concrete elementen uit de discussies. Een wijk die vorm wil krijgen Als ambassadeur van de tweede tafel onderstreepte Guillaume Servonnat, directeur van MaestroMobile (een bedrijf dat experimenteert met de mobiliteit van vandaag en morgen) meerdere gelijkenissen met de conclusies van de vorige spreIscha Lambrechts, adviseur mobiliteit bij Beci. ker: “Tour & Taxis is een prachtige site die vooruitgang boekt maar nog steeds afgezonderd ligt en voor de bezoeker niet meteen duidelijk is. Een betere bewegwijzering zou de afstand tot stations en metro compenseren, vooral omdat deze niet Ter inleiding moest elke deelnemer aangeven op welke manier hij of zij naar de bijeenkomst was gekomen. De grote verscheidenheid aan vervoersmiddelen was opvallend: personenauto’s (een steeds geringer aandeel), de trein, te voet, de bus, carpooling, metro, fiets, gedeelde auto’s en nog een paar andere vervoermodi. “Tour & Taxis maakt vorderingen maar blijft moeilijk toegankelijk” Na lange en vurige discussies werden drie ambassadeurs eerst gevraagd om de voornaamste elementen van hun werkgroep aan de voltallige deelnemers voor te stellen. Pierre Bertin, Manager bij Traject (een adviesbureau gespecialiseerd in verkeer en mobiliteit), nam als eerste het woord: “Vandaag blijft Tour & Taxis in meerdere opzichten een moeilijke site, vooral vanwege de verkeersproblemen en de talrijke evenementen die er plaatsvinden. Er zijn problemen met duidelijkheid en veiligheid, wat het samenleven soms bemoeilijkt, om nog maar te zwijgen van de suboptimale wegeninfrastructuur. Voor de toekomst willen we dus een duidelijk verkeersplan zien, met meer informatie en communicatie. Idealiter zou hiervoor een mobiele app moeten worden ontworpen, met een gemeenschappelijke strategie voor alle ondernemingen op de site, om de vele vormen van transport beter te organiseren.” Pierre Bertin verwees naar de typisch Belgische ‘ingewikkelde’ cultuur en pleitte voor de oprichting van een specifiek comité belast met het mobiliteitsvraagstuk op de site zelf. Hij vroeg ook om meer faciliteiten bij het gebruik van de transportmodi. “En waarom zouden we niet, zoals in Amsterdam, een positieve filosofie bewerkstellen?” 16 ❙ Brussel Metropool - april 2019 zo ver weg liggen. Hiermee zou het ook mogelijk worden om de Havenlaan te beveiligen. Deze as wordt trouwens als gevaarlijk beschouwd. En ook voor leveringen is de site ingewikkeld. Er zijn geen elektrische laadpalen, noch parkeerplaatsen voor tweewielers. We zijn ons terdege bewust van de politieke onzekerheden waarmee de Stad Brussel wordt geconfronteerd. Dit kan een belemmerende invloed hebben voor iedereen, maar we hopen in de toekomst op alle niveaus betere verbindingen te krijgen, zodat deze ministad zich echt kan ontplooien!” Ischa Lambrechts (Beci) rondde af als derde woordvoerder. Hij had het ook over de bewegwijzering. “Zoals de zaken er nu voorstaan, moeten we toegeven dat het moeilijk is om nieuwe vormen van mobiliteit te gaan promoten. Ik pleit dus voor een duidelijke definitie van de vervoerswijzen (gedeelte auto’s, openbaar vervoer enz.) die rond Tour & Taxis circuleren. We pleiten voor meer overstapmogelijkheden en tegelijkertijd voor een zachte mobiliteitszone.” Ook hij was voorstander van een digitaal platform specifiek voor de site, om informatie te verstrekken over de talrijke gebeurtenissen die er plaatsvinden. Denkpistes De tweede oefening werd gevolgd door een stemming. Op die manier konden de krachtlijnen van de dag worden bepaald. En dat waren: de stimulering van zachte en gedeelde mobiliteit, een verbeterde aanleg van de Havenlaan (met een passend plan), meer informatie en bewegwijzering rond de site en een betere veiligheid. Met dit duidelijk omschreven kader lijkt alles klaar om het werk op het terrein voort te zetten. Om dit dossier verder te behandelen worden elke maand andere workshops georganiseerd (namelijk op 22 maart, 26 april, 17 mei en 14 juni), tot het einde van dit seizoen. ● David Hainaut © Reporters ADVERTORIAL BESPAREN OP LOONKOSTEN MAAR WEL COMPETITIEVE WERKNEMERS AANWERVEN? activa.brussels maakte van Elaine de gedroomde sollicitant Erwin Heusburg is HR-verantwoordelijke bij All Team Services, een bedrijf dat huishoudhulp via dienstencheques aanbiedt. In een sector waar de marges klein zijn, moet Erwin goed waken over zijn loonkosten. Toch kon hij toch een performant team samenstellen, zonder daarbij te moeten inboeten aan kwaliteit in de werkomstandigheden. Gr Invester Erwin Heusburg is HR-verantwoordelijke bij All Team Services. “We sturen dagelijks zo’n 400 huishoudhulpen uit in en rond Brussel,” vertelt hij. “Om hun agenda en verloning in goede banen te leiden, hebben we hier op kantoor een team van twaalf consultants dat de planning beheert.” “In de sector van de dienstencheques zijn de marges niet groot, moet je weten. Daarom is het heel belangrijk dat ik de loonkosten van onze werknemers goed in de gaten houd. Maar je wil natuurlijk wel een performant team samenstellen, ook als je nieuwe mensen aanneemt.” Het cv dat eruit springt Erwin ging met Select Actiris op zoek naar een nieuwe huishoudconsultant. Het cv van Elaine Ramirez sprong meteen in het oog. “Elaine was de perfecte kandidate voor onze vacature. Ze was gemotiveerd, ze kon een opleiding volgen om zich bij te scholen, maar ze had ook een extra troef op zak,” vertelt Erwin. “Elaine viel onder de maatregel activa. brussels, wat betekent dat we een financiële tegemoetkoming krijgen op haar loon.” Elaine vermeldde expliciet op haar cv dat ze in aanmerking kwam voor activa.brussels. “Zo probeerde ik de aandacht van werkgevers te trekken, en gaf ik hen een extra reden om mij aan te nemen,” vertelt ze. “Het is dan ook een echte win-win hoor,” bevestigt Erwin. “Wij krijgen via Select Actiris financiële steun voor haar loon, zodat we kunnen investeren in andere dingen die ertoe doen.” Zo komt de steun van Select Actiris ook de werknemers ten goede. “Het uiteindelijke doel is namelijk niet om winst te maken, maar wel om te kunnen investeren in optimale werkomstandigheden voor onze ploeg. 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« Think like Hans » Open Source Idées I n deze zakelijke column willen we het even hebben over filmmuziek. Laten we hier stellen dat Hans Zimmer de meest succesvolle filmmuziekcomponist aller tijden is. Ja, natuurlijk beweren puristen dat deze eer John Williams toekomt (Star Wars, de films van Steven Spielberg), maar de carrière van Zimmer is tot nu toe veel sterker geweest. Wat is zijn geheim? dat Zimmer geen verdienste meer heeft, dat hij zich tevreden stelt met het leiden van jonge talenten die het werk voor hem doen. Niets is minder waar, zoals blijkt uit de solocarrière van zijn discipelen: zonder Hans zou hun originaliteit beperkt zijn gebleven – en ook hun carrière, trouwens. Hij is het die hen met ongebreidelde creativiteit Giles Daoust, CEO van Daoust Het grote publiek ontdekte Hans Zimmer voor het eerst met de soundtrack van Rain Man (1988), wat hem een eerste nominatie voor de Oscars opleverde. Daarna viel hij vooral op met zijn innovaties, die orkestrale en elektronische elementen combineerden. Hij werd al gauw de lieveling van Hollywood met films als The Lion King, The Rock, Gladiator, Pirates of the Caribbean, The Dark Knight, Inception, Sherlock Holmes, Interstellar en Dunkirk ... Naast talloze referenties lanceerde hij onlangs een concerttournee, waarvan één optreden het Brusselse Paleis 12 vulde. Het geheim van zijn succes? Hans Zimmer weet zich te omringen. Voor elke film waaraan hij meewerkt, vormt hij een echt projectteam, met daarin verscheidene extra componisten en muzikanten met allerlei achtergronden. Dankzij dit teamwork blijft hij vernieuwen en innoveren, film na film, meer dan 30 jaar na zijn debuut. Zo lanceerde hij ook de carrières van andere componisten. Denk maar aan Harry Gregson-Williams, John Powell of Tom Holkenborg, die eerst bij Nonkel Hans hun sporen hebben verdiend en daarna een eigen vlucht namen. Het Zimmer-team domineert vandaag de sector, zowel op stilistisch vlak als qua aantal films. Dit teamwork leverde Hans Zimmer enorm veel succes op … maar ook de meest venijnige kritiek. Waaronder van de Academy of Oscars, die hem 10 jaar lang elke nominatie heeft geweigerd, zogezegd omdat niet duidelijk was wie wat in al die films componeerde. Critici verklaren doordrenkt. Niet andersom. Zijn verdienste is dus ongedeerd. Als we wat afstand nemen, zien we dat de methode van Zimmer berust op de overgang van een ‘ambachtelijke’ manier van werken naar een meer ‘ondernemende’. Hij kwam als eerste tot het besef dat door alleen te blijven werken, hij onvermijdelijk in herhaling zou zijn vervallen. Met zijn teamwork lanceerde hij niet alleen de carrières van jonge componisten, maar slaagde er zelfs in ook zichzelf te vernieuwen. Daarom ontdekken we bij elke nieuwe film een andere innovatie. Hij blijft dus de beste. De gelijkenis met de bedrijfswereld is opvallend. Managers worden trouwens met dezelfde uitdagingen geconfronteerd als Hans Zimmer. Hoe kun je jezelf vernieuwen? Hoe breng je nieuwe ideeën in het bedrijf zonder je identiteit te verloochenen? Welja, een goed bedrijfsbeleid begint bij goede samenwerking: jong talent opsporen en die mensen begeleiden en uitdagen. Belangrijker nog: die mensen de kans geven om zich te ontplooien, geleidelijk aan meer verantwoordelijkheid op zich te nemen en op eigen benen te staan. Op die manier worden ze op hun beurt managers. Succes betekent dat je anderen een kans geeft, jezelf in gevaar brengt en kritiek aanvaardt à la “hij heeft dit niet op zijn eentje gedaan”. Natuurlijk niet. Een manager slaagt nooit alleen. Dat is het verschil tussen een onderneming en een ambachtelijke activiteit. Think like Hans! ● 18 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Ideeën Voor of tegen een zonale heffing? Tim Cassiers, medewerker mobiliteit & luchtkwaliteit vzw Bra We zijn van mening dat er binnen de stedelijke omgeving op elke gemotoriseerde verplaatsing een heffing moet komen, hoe kort die ook is. Voor alle duidelijkheid: dat is géén cordonheffing die enkel belast wie Brussel binnenrijdt, en enkel de pendelaar viseert. Voor de mobiliteit in een stad als Brussel – waar het makkelijk is om alternatieve vervoersmodi te organiseren – is een zonale heffing voor ons een absolute prioriteit. Iemand die de stedelijke toeslag wil vermijden, kan zijn wagen bijvoorbeeld aan de parking van een van de GEN-stations achterlaten. De zonale heffing is een instrument dat het Brussels Gewest zelf in handen heeft. Zelfs als Vlaanderen en Wallonië niet mee willen, kunnen we zo iets in gang zetten. We zijn niet bij voorbaat gekant tegen een slimme kilometerheffing, maar dan wel met een extra toeslag voor verplaatsingen in de stad. De leefbaarheid van de stad en de luchtkwaliteit zijn even belangrijk als het oplossen van het fileprobleem. Als je kijkt naar hoe het verkeer dichtslibt op de Brusselse Ring zou je kunnen beslissen om daar een hoge toeslag te voorzien, maar sluipverkeer door de woonwijken mag niet het resultaat zijn. Als je het combineert met een zonale heffing, vermijd je dat mensen een alternatieve weg door de stad nemen. De gebruiker moet weten wat van hem verwacht wordt. Het mag niet de bedoeling zijn dat een model zoveel parameters bevat dat een kat er zijn jongen niet meer in terug vindt. Bij een zonale heffing is dat net erg duidelijk: we willen minder gemotoriseerde verplaatsingen in de stad. We zien trouwens dat een zonale heffing in Stockholm een positief effect heeft op de detailhandel. We geloven ook dat de aantrekkelijkheid voor bedrijven om te investeren in de stad kan toenemen als we iets aan de dominantie van de wagen doen. Riep de slimme kilometerheffing onlangs nog veel weerstand op, steeds meer bedrijven beginnen heil te zien in een kilometerheffing die afhankelijk is van wanneer, waar, hoe ver en hoe milieuvriendelijk men rijdt. Toegepast op Brussel, is de vraag of deze al dan niet aan een zonale heffing gekoppeld dient te worden. Joost Kaesemans, directeur communicatie Febiac Vandaag slaat meer dan 50 procent van de taksen die verband houden met de auto op het bezit, of je die nu veel of weinig gebruikt. Dat moet anders. De impuls dat je kunt besparen telkens je de wagen laat staan, kan een rationaliserend effect hebben. In zones en op momenten waar er voldoende alternatieven voorhanden zijn, maak je het met de slimme kilometerheffing onaantrekkelijker om de auto te nemen. Als je overdag in de stad met de wagen rijdt, is het logisch dat je meer betaalt. Het autogebruik volledig ontmoedigen hoeft niet; in de daluren kun je het tolereren. Een zonale heffing lijkt ons middeleeuws. Een stad is pas een stad als je verschillende functies met elkaar combineert: wonen, werken, winkelen en ontspannen. Ongeveer één op drie automobilisten is 60-plusser. Je mag niet verwachten dat die altijd de fiets gaat nemen, zeker niet in een drukke stad als Brussel. Als je wil shoppen, is het openbaar vervoer of de fiets ook niet altijd ideaal. Zo’n stadstol maakt het nodeloos complex. Als mensen uit het Pajottenland aan de rand van de stad hun wagen willen laten staan en vervolgens het openbaar vervoer willen nemen om de tol te vermijden, wie voorziet dan de nodige faciliteiten? Ik kijk met afgrijzen naar het gebrek aan parkeermogelijkheden aan het eindstation van de metro aan het Erasmusziekenhuis. Met een slimme kilometerheffing laat je nog de keuze: je kunt nog altijd beslissen om even de stad in te rijden, tot de plek waar je een vlotte verbinding met tram of bus hebt. Geldt een stadstol, dan word je in dat geval over dezelfde kam gescheerd als iemand die heel de stad doorkruist met zijn wagen. Het voorbeeld van Londen toont aan dat je met een zonale heffing een muur rond de stad bouwt. Het gevolg: het kost je vaak veel meer tijd om op je eindbestemming te geraken. ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - april 2019 ❙ 19
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Enterprise Europe Network Jefta: nog nooit stond Japan zo dicht bij Europa De economische partnerschapovereenkomst tussen de EU en Japan (Japan Europe Free Trade Agreement of Jefta) is op 1 februari in werking getreden. Tokio of Brussel? U zult de Japanse Toren in Laken herkend hebben! J efta heeft minder media-aandacht gekregen dan Ceta, maar zal een veel grotere impact kunnen hebben. Japan is niets minder dan de op twee na grootste economie ter wereld en de derde economische partner van de EU. Europese bedrijven exporteren jaarlijks 58 miljard euro aan goederen en 28 miljard aan diensten naar het land van de Rijzende Zon. Japan is in België onze vijfde grootste handelspartner buiten de EU. Bijna 2000 Belgische bedrijven (voornamelijk KMO's) exporteren trouwens naar Japan, ter waarde van 3,3 miljard euro. Over Jefta wordt sinds 2011 onderhandeld, met als doel de handel te stimuleren en investeringsuitzichten te creëren. De overeenkomst schaft met name de meeste douanerechten af die de EU bedrijven neertellen om naar Japan te exporteren. Dit geldt onder andere voor producten als kaas en wijn. Tegelijk waarborgt de overeenkomst de bescherming van meer dan 200 geografische aanduidingen van Europese voedingsspecialiteiten. Naar schatting zal Jefta de EU exporteurs ongeveer 1 miljard euro aan douanerechten per jaar doen besparen. De onderhandelingen tussen de EU en Japan bespraken eveneens niet-tarifaire belemmeringen waar de Europese bedrijven zich zorgen om maakten. Het gaat onder meer om bepaalde Japanse technische voorschriften of certificeringprocedures die de uitvoer van Europese producten vaak bemoeilijkten. De toegang tot de sterk gereguleerde Japanse markt wordt nu gemakkelijker voor een reeks producten als farmaca, cosmetica, auto’s, bier, textiel... De overeenkomst zorgt ook voor een vlottere toegang van Europese bedrijven tot de dienstenmarkt, meer bepaald fiDeze zogenaamde vrijhandelsovereenkomst van de ‘nieuwe generatie’ (de Euro-Canadese Ceta is dat ook) is bedoeld om de handelsen investeringsmogelijkheden te stimuleren. nanciële diensten, elektronische handel, telecommunicatie en vervoer. In een ander belangrijk hoofdstuk opent Jefta grote overheidsopdrachten in 54 Japanse steden voor bedrijven uit de EU. Hiermee vervallen onder andere belemmeringen voor overheidsopdrachten in de spoorwegsector. Last but not least, Jefta is het eerste vrijhandelsakkoord dat uitdrukkelijk verwijst naar het klimaatverdrag van Parijs. Het bevat een volledig hoofdstuk over handel en duurzame ontwikkeling en stelt zeer strenge normen voor arbeid, veiligheid, milieu en bescherming van de consument. En specifiek voor uw onderneming? Wenst u de potentiële voordelen van Jefta voor uw eigen onderneming in kaart te brengen? Enterprise Europe Network steekt graag een handje toe. Het Centrum voor industriële samenwerking tussen de EU en Japan, dat in feite deel uitmaakt van het EEN-netwerk, heeft een helpdesk opgezet om actuele informatie te verschaffen en vragen in verband met het vrijhandelsverdrag te beantwoorden. Het Centrum organiseert binnenkort webinars en zal informatiepakketten publiceren, waaronder een praktische gids over specifieke onderwerpen of gebieden die in het verdrag worden besproken. ● Emmanuel Robert Meer informatie: https://www.eu-japan.eu/epa-helpdesk . Contact EEN: Jean-Philippe Mergen, tel. : 02 210 01 77, jpm@beci.be. 20 ❙ Brussel Metropool - april 2019 © Belga Internationaal Turkije, Rusland en China: de voornaamste bestemmingen van de Belgische certificaten van oorsprong Volgens de jongste cijfers die de Belgische Federatie van Kamers van Koophandel ‘Belgian Chambers’ publiceerde, is Turkije het eerste land van bestemming voor Belgische certificaten van oorsprong. Hieruit blijkt hoe dynamisch de Belgische export naar opkomende markten wel is. I n de maand januari 2019 gaven de Belgische Kamers van Koophandel meer dan 31.000 certificaten van oorsprong (CO) uit. Dit betekent een stijging van 2,1% ten opzichte van het voorgaande jaar en de beste maand januari ooit. Turkije, waar de vraag naar CO’s sterk toeneemt, is net als in december koploper op de ranglijst, gevolgd door Rusland, China, Saudi-Arabië en de Verenigde Arabische Emiraten. India, Egypte, Oekraïne, Katar en Algerije volgen het voorbeeld en vullen de Top 10 aan. CO’s bevestigen de ‘nationaliteit’ van een geëxporteerd product. Toch zijn zij niet altijd noodzakelijk: voor de handel binnen de Europese eenheidsmarkt hoeven ze niet. Buiten Europa bestaat dit vereiste soms wel, soms niet, naargelang van het land van bestemming, de productsoorten en de mogelijke vrijhandelsovereenkomsten. Om na te gaan of een land een certificaat van oorsprong vraagt en/of uw producten in aanmerking komen voor een preferentiële behandeling, kunt u terecht op de Market Access Database die door de Europese Commissie online is gebracht. . Exportmogelijkheden naar opkomende landen De door Belgian Chambers gepubliceerde CO-cijfers en de samenstelling van de Top 10 van de landen van bestemming spreken boekdelen over de dynamiek van de Belgische export naar opkomende landen. Hetzelfde geldt trouwens voor de Brusselse export, die weliswaar stagneert in de richting van de partnerlanden van de eurozone, ondanks een toename van de afzetmogelijkheden in Nederland en Luxemburg tijdens de afgelopen 10 jaar. Een bedrijf dat export overweegt, zal zich eerder richten op opkomende markten. Brusselse bedrijven hebben deze kans duidelijk aangegrepen, zowel richting de Aziatische markt (zo’n 236 miljoen euro en een stijging van 150% in minder dan 10 jaar) als naar Zuid-Amerika toe, waar de Brusselse export in dezelfde tijdsspanne verviervoudigd is. Dit momentum wordt aangewakkerd door de consolidatie van de economische groei in de opkomende markten. De economie profiteert daar zowel van een lage-rentebeleid, een beheerste inflatie en een toenemende binnenlandse vraag. De groei schommelt rond 6,5% in Zuid- en Oost-Azië, en 3,3% in het Midden-Oosten en Noord-Afrika. Dit is te danken aan het hernieuwde vertrouwen van het bedrijfsleven en aan het gedrag van de consumenten in markten die zich door de expansie van een jonge middenklasse kenmerken1 . Formaliteiten: compliance-risico’s ‘Klassieke’ risico’s als wisselkoersschommelingen of niet-betaling lijken onder controle te zijn. Dit is te danken aan een beter ondernemingsklimaat in opkomende landen en aan de consolidatie van verzekeringsregelingen. Andere risico’s (en kansen) hebben te maken met ‘compliance’, namelijk de naleving van de regels die zowel door de exporterende als de importerende landen worden toegepast. Wat betreft het land van invoer, vereisen de regels en bewijzen van preferentiële en niet-preferentiële oorsprong 1 Persbericht: 2018/174/DEC, http://www.worldbank.org/ Brussel Metropool - april 2019 ❙ 21 © Getty
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dat de exporteur een grondige kennis bezit van deze bijzonder technische aangelegenheden. Het kan ook gebeuren dat uw klant of de banken die betrokken zijn bij de kredietbrief dit bewijs van oorsprong vragen. Inzake preferentiële oorsprong zijn de eisen voor de certificering van de oorsprong zeer specifiek. Zij kunnen bovendien variëren naargelang van het land van bestemming. De twee jongste vrijhandelsovereenkomsten (namelijk met Canada en Japan) hanteren bijvoorbeeld verschillende ‘statements on origin’. De aangiften zijn niet uniform en de voorwaarden voor het gebruik ervan al evenmin. Voor ‘oude’ overeenkomsten moest de exporteur bij de douane de status van ‘erkend exporteur’ hebben verkregen. Voor recentere overeenkomsten, zoals die met Canada en Japan, kan hij echter gebruik maken van een vereenvoudigde procedure via registratie in de REX databank. Bovendien voorzagen de vroegere vrijhandelsovereenkomsten helemaal niets op het vlak van digitalisering. DigiChambers: uw certificaten met één muisklik Het rechtskader is veel minder complex in geval van niet preferentiële oorsprong. De digitalisering is bovendien verder gevorderd. In 2018 kwamen 86% van de in België uitgegeven CO’s van het DigiChambers-systeem, waarmee exporteurs online een niet preferentieel certificaat van oorsprong kunnen verkrijgen. Na goedkeuring door de Kamer van Koophandel kan de onderneming het certificaat zelf afdrukken of het met zijn klant uitwisselen onder de vorm van een beveiligde PDF. Op dezelfde manier kunnen ook facturen worden gecertificeerd. Bedrijven die over een SAP/ERP-systeem of een douanesoftware beschikken, kunnen die bovendien integreren met DigiChambers. Vandaag gebeurt dit via FTP en binnenkort via een webservice (API). Het nieuwe DigiChambers 2.0 platform is aangekondigd voor 2019. ● Mehdi Ferron Verdere stappen: Zie www.digichambers.be Market Acces Database : madb.europa.eu Beci diensten voor exportformaliteiten: www.beci.be/nl/e-services Contacteer het Customs Center van Beci ata@beci.be – tel. +32 2 6437 806. Belgische oorsprongscertificaten in 2018, per bestemming Verenigde Arabische Emiraten Saoedi-Arabië China Rusland Turkije Oekraïne Egypte India Algerije Qatar 0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000 22 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Conferentie over bedrijfsoverdrachten Georganiseerd door de VALUE COACHING Verhoog de waarde van uw KMO 4 RICHTLIJNEN VOOR WAARDECREATIE IN UW ONDERNEMING ◗ De strategie en het businessmodel ◗ De rentabiliteit van geïnvesteerd kapitaal ◗ Risicobeheer ◗ Het financieringsbeleid Om uw KMO via zijn waarde te coachen, dient u de voornaamste waarde-factoren te bepalen en efficiënt te benutten. DINSDAG 23 APRIL 2019, VAN 18 TOT 21 UUR ◗ Conferentie “Coaching via de waarde” ◗ Interactieve debatten ◗ Netwerkingdrink en ontmoeting met onze partners INFORMATIE EN INSCHRIJVINGEN: Salima Serouane Coördinatrice van de Transmission Hub T + 32 2 643 78 49 M + 32 474 98 24 32 sse@beci.be www.beci.be TRANSMISSION HUB VAN BECI BIJ BECI, LOUIZALAAN 500, 1050 BRUSSEL Voorbehouden aan kandidaat-overlaters en kandidaat-overnemers. Gegarandeerde anonimiteit: noch badges, noch deelnemerslijst.
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op de Brusselse SPRUITJES! Als journalist , feminist en onderneemster is Bea Ercolini hoofdredactrice geweest van het tijdschrift Elle Belgique (tot in 2016). In 2012 richtte ze de vereniging Touche Pas À Ma Pote (TPAMP) op. In 2017 volgde de vrouwelijke zakenkring Beabee, die op de Louizalaan is gevestigd. Bea Ercolini werkt in de Brusselse Marollen en is de gasthoofdredactrice van ons dossier ‘Sprout to be Brussels’. Haar interview kunt u in podcast beluisteren op onze website: www.beci.be/podcast/bruxellesmetropole/. 24 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Sprout to be Brussels H et moet aan het leidingwater liggen. Of aan een of ander micro-organisme in de Zenne. Want hoe verklaar je anders dat Brussel met zo’n abnormaal hoog aantal creatievelingen per vierkante meter zit? Misschien de gewoonte om zich met heel weinig te redden. Een snottebel of een elastiekje: in Brussel maken de McGyvers van de innovatie daar een Gouden Plaat van, of een Palme d'Or. Vroeger moest je absoluut naar het buitenland om jezelf te bewijzen. Jacques Brel, Philippe Geluck of Jeanne Toussaint1 : zonder de driehoeksverhouding met Parijs zouden ze het niet zo ver hebben gebracht. Maar vandaag is een andere dag. Gaëlle Hoogsteyn licht dit zeer accuraat toe in haar artikel op blz. 26: “Brussel, creatieve hoofdstad” heeft zijn huidige ontplooiing ongetwijfeld te danken aan de vele lokale talenten, maar ook aan de steun- en incubatiestelsels die werden opgezet en gefinancierd door de Europese instellingen, de overheden op alle niveaus van de institutionele lasagne, en een aantal privé partners. Maar laten we het fundamentele ingrediënt niet over het hoofd zien: de kwaliteit en toegankelijkheid van het onderwijs. Tony Delcampe, coördinator van de Mode-afdeling van Ensav La Cambre, bekijkt dit op een heel persoonlijke manier: “Parijs, hoofdstad van de mode? Of een stad waar de selectie van potentiële jonge ontwerpers vooral afhangt van het chequeboekje van de ouders?” Hij waait met een denkbeeldig chequeboekje en wijst op de hoge inschrijvingskosten in privé scholen, terwijl zijn eigen openbare school financieel toegankelijke opleidingen aanbiedt voor al wie voor het weliswaar veeleisende toelatingsexamen slaagt. De Brusselse spruitjes die vandaag een diploma van La Cambre, Insas, Sint-Lukas of het Conservatorium in de wacht slepen, verspreiden zich over de hele wereld. Hier denken we aan Romeo Elvis en aan Claire Laffut, die ongetwijfeld de volgende Belgische revelatie wordt in Parijs – en elders. Persoonlijke herinner ik me Angèle, die een kinderfeestje omtoverde in een moment van genade op mijn piano die nochtans best een bezoekje van de stemmer kon verdragen. En ik denk aan Charlotte Abramow die op achttienjarige leeftijd haar allereerste cover maakte voor het damesblad ELLE Belgique. Nostalgie is niet direct voor mij weggelegd, maar omdat dit nummer van het tijdschrift naar verluidt het mijne is … ;-) Ik ben erg blij dat dit nummer u kennis laat maken met een nieuwe oogst Brusselse spruitjes: het girrrrl powa duo Juicy (dat mij na aan het hart – en de oren – ligt, u weet wel waarom), de bedwelmende actrice Babetida 1 De (Belgische) ontwerpster van de Cartier juwelen in de jaren 30 Sadjo, Biskt en hun prachtig werk … En ten slotte in een sector die ik vrij goed ken, zij die de naam “De Zes van Brussel” zouden verdienen: Valentine Witmeur en haar grafisch en fris breigoed, Façon Jacmin van de gelijknamige zusters, Steven en Sarah van de Rivka schoenen en uiteraard Sport 4254, de ‘athleisure’ kleding van de Olympische kampioenen Olivia Borlée en Elodie Ouédraogo. Ik verwijs in dit woord vooraf naar een talentvolle vrouw die hier helaas niet aan bod komt: Gioia Seghers. Als u haar werk niet kent, loop dan even langs bij Stijl, in de Dansaertstraat. We moeten ons niet langer afvragen of we jonge ondernemende ontwerpers moeten vertrouwen: laten we eerder inspiratie putten uit hun activiteiten. Werken in groepsverband, coworking, diversiteit … Geen project voorbereiden zonder meteen het web, de sociale netwerken en storytelling erbij te betrekken. En daar wil ik ook netwerken aan toevoegen, want het is één van mijn specialiteiten als ‘slasher’. Ik ben verder voorstander van een ‘lean startup’, een methode om op lage schaal en met weinig middelen van start te gaan. Op die manier heb ik mijn nieuwe zaak op gang gebracht. Welja, ik heb wel iets van McGyver. ● Béa Ercolini Gasthoofdredactrice Oprichtster van Beabee, een vrouwenkring Voorzitster van TPAMP, oplossingen tegen seksuele pesterij in de openbare ruimte In ons nummer van mei Volgende maand zetten we twee mensen aan het stuur van Brussel Metropool: Caroline Pauwels (rector van de VUB) en Yvon Englert (rector van de ULB). Zij worden gasthoofdredactrice en -redacteur van ons dossier Werkgelegenheid en Opleiding. Brussel Metropool - april 2019 ❙ 25
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Sprout to be Brussels Brussel, creatieve hoofdstad Brussel staat bol van artistiek talent. Hiervan getuigen mode, design, stripverhalen, film, literatuur, street art en zoveel meer. Waar hebben we al deze creativiteit aan te danken? Is dit gewoon eigen aan de stad? Welke rol speelt het onderwijs daarin? Of de overheid en het ondernemerschap? En waarom kiezen zoveel buitenlandse kunstenaars voor Brussel om zich uit te leven? raking komen. Vergeleken met Frankrijk, beschikken we voor bijvoorbeeld over een minder sterke en minder gecentraliseerde staatsstructuur. Dit bevordert diverse benaderingen in de kunst. Neem nu de Belgische filmsector: die berust niet op een gevestigde industrie, maar op een uiterst ambachtelijke basis, met weinig middelen. En kijk wat deze sector allemaal heeft verwezenlijkt! Er bestaan – gelukkig – geen culturele richtlijnen die iedereen dient na te leven.” D e hoofdstad en het kruispunt van Europa, in het hart van ons veelzijdige België, is een kosmopolitische, meertalige en kleurrijke stad. Brussel positioneert zich als een plek waar je alles kunt uittesten, beleven en ervaren. Brussel hanteert op dat vlak noch normen, noch grenzen. En betekent daarom een prachtig speelterrein. “In vergelijking met andere hoofdsteden, wachten in Brussel nog veel projecten op een ontwerp, verwezenlijking of ontwikkeling”, stelt Alexandra Lambert, directrice van het MAD. “Van zodra iemand met een creatief idee zit, gaan de deuren wijd open om het uit te voeren. Dat heb ik zelf meegemaakt bij de oprichting van het mode- en designcentrum, een echt laboratorium ten dienste van stedelijke vraagstukken.” Dit bevestigt Laurent Gross, directeur van het Insas: “België is geen gewoon land, het is gemengd, met Brussel als grensstad waar verschillende gemeenschappen met elkaar in aan26 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Efficiënte steun van de overheid Alexandra Lambert vindt dat Brussel hoofdstad van Europa zich moet positioneren als een belangrijk creatief centrum. Daar bestaan twee redenen voor: enerzijds zit ons land boordevol talent, en anderzijds verschaft de overheid aanzienlijke steun. “In Brussel zitten we op de deurmat van de Europese instellingen, waar we de middelen kunnen vinden die de creatie vereist. Als we dit gaan combineren met overheidssteun en de hulp van partners, dan liggen er voor creatieve mensen kansen te grijpen.” Tijdens het afgelopen decennium heeft de overheid in haar actieplannen steeds meer ruimte voorzien voor de creatieve sectoren, wat voordien niet het geval was, aldus Alexandra Lambert. Ook de privésector toont belangstelling en biedt meer steun aan creativiteit dan tien jaar geleden. Verder ontstaan er steeds meer structuren die kunstenaars op een professionele manier aan de slag helpen. Voorbeelden zijn Smart VZW die kunstenaars aan een statuut helpt, het Start fonds, de afdeling Taste van hub.brussels of de mediawijk die rond de VRT en RTBF wordt opgericht. “Spelers © Belga uit alle audiovisuele sectoren komen daar samen. En precies dat geeft Brussel meer representativiteit”, verklaart Alexandra Lambert. Ook het MAD neemt deel aan deze missie. “Sinds enige tijd beschikken we over een gebouw met een prachtige architectuur. Het is een fysieke plek waar je creatie life kunt zien en beleven. Verder beheren we fantastische werkplaatsen/woningen gericht op sociale, maatschappelijke en duurzame innovatie. We wensen die meer voor het publiek open te stellen.” Tot slot bestaan er meer middelen om afgestudeerden van het hoger kunstonderwijs aan het werk te zetten, om het ondernemerschap van jongeren te stimuleren en hen zich minder alleen te laten voelen wanneer zij de arbeidsmarkt betreden. Ze krijgen van ons ook meer zichtbaarheid. Het beheerscontract van de media verplicht hen bijvoorbeeld een belangrijke plaats toe te kennen aan Belgisch talent. Dankzij de sociale media en de digitalisering kan een jonge kunstenaar zeer gemakkelijk en vrij onmiddellijk publieke zichtbaarheid verwerven. “De aandacht van de media wordt veel sneller geprikkeld. Dit alles bevordert de bekendheid en erkenning van deze jonge talenten”, zegt Alexandra Lambert. Volgens haar getuigt Brussel van veel openheid voor de creatieve wereld. “Soms moet je aan meerdere deuren gaan aankloppen en serieus aandringen. Met een beetje doorzettingsvermogen gaan ze wel open.” Toegankelijk en kwalitatief hoogstaand onderwijs België is bijzonder aantrekkelijk voor studenten. De Federatie Wallonië-Brussel telt 16 instellingen van hoger kunstonderwijs. Volgens de gegevens van de Academie voor Onderzoek en Hoger Onderwijs (Ares), zijn voor het academiejaar 20172018 meer dan 7000 jongeren begonnen aan een opleiding in deze hogescholen en universiteiten. Ook in Vlaanderen voelen zich veel studenten geroepen, met instellingen als LUCA, de Karel de Grote Hogeschool, het Koninklijk Conservatorium van Antwerpen of de Universiteit van Gent (die meerdere baccalaureaat-opleidingen aanbiedt in kunsten). In 2017 volgde 7,13% van de studenten in het hoger onderwijs van de Vlaamse Gemeenschap een opleiding in de kunsten. In totaal meer dan 1400 studenten. In de meeste van deze hogere onderwijsinstellingen moeten kandidaten een toelatingsexamen afleggen. Wel bestaan er een aantal artistieke, creatieve of technische leertrajecten zoals infografie, grafische kunsten of fotografie en filmtechnieken waarvoor de hogescholen geen toelatingsexamen opleggen. Zulke examens zijn zeer selectief, maar noodzakelijk. “Als we de kunstopleidingen op een degelijke manier willen organiseren binnen de middelen die ons ter beschikking staan, zijn we verplicht om de toegang te beperken. Van de 600 kandidaten die elk jaar de toelatingsexamens aan de Insas afleggen, selecteren we er ongeveer 60”, verklaart Laurent Gross. Aan het Insas lopen deze toelatingsexamens over drie weken. Dit geeft ons de tijd om te beoordelen of de kandidaten in staat zijn om professionals op het gekozen vakgebied te worden. In La Cambre duren deze examens een week en heeft de school overgangsprogramma’s opgezet voor scholieren van het vijfde en zesde jaar middelbaar onderwijs. In Sint-Lucas voorziet het toelatingsexamen bovendien een project dat thuis moet worden uitgewerkt. Ondanks deze toelatingsexamens staan de kunstopleidingen in België open voor een zeer breed publiek. In tegenstelling tot de situatie in Frankrijk, staat het onderwijs hier grotendeels onder toezicht van de overheid. Dit betekent dat het door de Franse en Vlaamse gemeenschappen wordt gesubsidieerd. “Toegang is geen kwestie van geld. De inschrijvingskosten zijn redelijk en er bestaan steunmaatregelen voor studenten die het moeilijk hebben”, verzekert Laurent Gross. Een onafhankelijke, open geest Het onderwijs beklemtoont zijn vrijheid en onafhankelijkheid. “In tegenstelling tot een aantal andere landen, waaronder Frankrijk, waar de filmindustrie al vóór de oprichting van de filmscholen bestond, waren het in België de scholen zelf die de overgrote meerderheid van de film-, televisie- en radiomedewerkers hebben opgeleid”, stelt Laurent Gross. Vandaar een grote autonomie en vrijheid ten opzichte van de professionele wereld, hoewel, paradoxaal genoeg, de meeste docenten zelf in de praktijk van het beroep staan. “In Brussel is het overbodig om zich aan stereotypes te conformeren om het beroepsleven te betreden. De wereld van de kunst getuigt van een grote openheid van geest ten opzichte van verschillende genres.” Volgens de directeur van het Insas hebben de scholen tot taak de jongeren te laten experimenteren om nieuwe vormen van creatie te doen ontstaan. En in Brussel doen ze dat prachtig. “Onze scholen zijn sterk genoeg om zichzelf in vraag te stellen, om mee te evolueren met nieuwe Kunst, een gewichtige sector De internationale status van Brussel, de openheid en de culturele diversiteit, de overheidssteun, de toegankelijkheid en de kwaliteit van het onderwijs, de schappelijke huurprijzen … Geen wonder dat de combinatie van al deze factoren van Brussel een bijzonder aantrekkelijk speelterrein maakt voor kunstenaars. Met als gevolg dat de Belgische productie in tal van artistieke beroepen aanzienlijk toeneemt. De creatieve en culturele sector weegt zwaar, zowel op economisch vlak als in termen van financiering. In 2015 vertegenwoordigde de sector meer dan 45.000 banen in het Brusselse Gewest, goed voor een omzet van 12,9 miljard euro – 6,3% van de totale omzet van Brussel. Brussel Metropool - april 2019 ❙ 27
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praktijken en technologieën en een ruime vrijheid van creatie en onderzoek te bieden doorheen het ganse curriculum.” Het samenspel van al deze factoren ontwikkelde een cultuur van uitmuntendheid en zorgde voor een ruime erkenning van de kwaliteit van het kunstonderwijs in België. Het statuut van Brussel als hoofdstad van Europa vergroot nog de aantrekkelijkheid en de reputatie van onze hogescholen. Meerdere Brusselse kunstscholen zoals La Cambre, het Conservatorium van Brussel, Sint-Lucas, Saint-Luc (voor de stripverhalen) e.a. genieten vandaag een internationale faam. Ze trekken dan ook talrijke buitenlandse studenten aan. Volgens het Ares is trouwens een op de drie kunststudenten van buitenlandse afkomst. In het Brusselse Sint-Lucas is bijvoorbeeld 28% van de 723 studenten van Franse nationaliteit. Dit aandeel stijgt tot 56% in sommige bijzonder begeerde secties zoals illustratietechnieken en stripverhalen. “Laten we wel vermelden dat een groot aantal van deze studenten daarna in België blijft. De middelen die de federatie Wallonië-Brussel investeert om die mensen een opleiding te geven, creëert vervolgens activiteit in België”, weet Laurent Gross. Schappelijke huurprijzen De betaalbare huurprijzen zijn ook een grote troef om kunstenaars naar ons Gewest te lokken. “In Brussel openen steeds meer kunstgalerijen hun deuren. Dankzij de redelijke huurprijzen kunnen kunstenaars zich wat risico’s permitteren. Dat is niet overal het geval. Het blijft mogelijk om zich in bepaalde wijken te vestigen en er een werkplaats of een winkel te openen”, vertelt Alexandra Lambert. Ze is echter van mening dat verdere inspanningen welkom zouden zijn. “Heel wat panden staan leeg terwijl veel kunstenaars op zoek zijn naar een plek waar ze kunnen creëren. Waarom zouden we zulke gebouwen niet aan hen verhuren voor een symbolisch gedrag? Vele internationale kunstenaars komen naar Brussel en wanneer ze huiswaarts terugkeren, vertellen ze hoe fantastisch onze hoofdstad wel is en dat ze er zich graag willen vestigen. Ik vind dat we zulke mensen steeds meer de kans moeten geven om dat ook effectief te doen.” Betaalbare huurprijzen zijn ook van belang voor studenten die zich in de stad vestigen tijdens hun studiejaren. In andere Europese hoofdsteden is dit heel anders. ● Studio Biskt, p. 36 We Are Artists, p. 37 Gaëlle Hoogsteyn Rivka, p. 35 4254, p. 34 Fugu mango, p. 31 Juicy, p. 32 Façon Jacmain, p. 35 Valentine Witmeur, p. 34 Babetida Sadjo, p. 38 Adeline Dieudonné, p. 30 28 ❙ Brussel Metropool - april 2019 D.R. D.R. © Gwladys Louiset © Patricia Khan © Guillaume Cayacan D.R. © O.Donnet © Belga D.R. D.R. PARTNERDOSSIER Welke subsidies voor bedrijven in Brussel? GRATIS DOWNLOADEN https://go.beci.be/nl/subsidies Overzicht en cijfers Toolbox Wetgeving Infofiches “ De ervaring leert dat de hulp van een specialist, iemand die door en door vertrouwd is met de materie, absoluut noodzakelijk is om een helder beeld te krijgen van de subsidies voor bedrijven in Brussel. Alleen op die manier winnen ondernemers kostbare tijd en vinden ze in optimale omstandigheden hun weg in het subsidielandschap. Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@KBC Brussels “
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Literatuur toren wijzen op enkele problemen zoals spelfouten, minder geslaagde zinswendingen of herhalingen. Daarop volgt het drukken van de eerste exemplaren voor de pers en het versturen van proeven naar de boekhandelaren. Beetje bij beetje komt de tekst tot leven. Bijzonder boeiend! Adeline Dieudonné: de dag waarop haar echte leven totaal is veranderd Haar roman ‘La Vraie Vie’ trok als een vloedgolf door de Franstalige literaire wereld en sleepte meerdere prijzen in de wacht. Op 32-jarige leeftijd is Adeline Dieudonné uit Brussel de literaire openbaring van 2018. In enkele maanden tijd werd ze een vedette in de Belgische en Franse media. Hoe houd je in zo’n geval het hoofd koel? Door bijvoorbeeld elke avond de bak van kater Gus schoon te maken! Het succes van ‘La vraie vie’ is bijna ongelooflijk. Een prijs ontvangen en daarna twee en dan zes, hoe voelt dat aan? Onvoorstelbaar! Ik ben opgeleid als actrice en moet toegeven dat het me niet per se is gelukt. Ik heb er in ieder geval nooit van kunnen leven. Het is meestal een enge wereld: je stapt naar de casting, ze vertellen je daar dat je op de lijst staat, dat de regisseur je geweldig vindt, maar ten slotte val je uit de mand. Niet geselecteerd worden, och, ik ben dat zodanig gewoon. En dan plots al die prijzen, da’s ongelooflijk! Ineens ben ik degene die uit honderden andere boeken werd gekozen. Hoe gaat u om met deze plotse faam? Het is soms wel een beetje bedwelmend. Veel over mezelf praten, het middelpunt van de belangstelling zijn, tja, zo ben ik niet, in feite. Nu moet ik wel toegeven dat het geweldig is om erkend te worden voor je werk. Dat is toch precies waar we op zoek naar zijn als we een werk creëren. Na zulke ietwat duizelingwekkende belevenissen kom je gelukkig weer thuis, mag je de kattenbak schoonmaken en voor de kinderen zorgen. Meteen sta je weer met beide voeten in de werkelijkheid. ● Elisa Brevet. Herinnert u zich de dag waarop alles in een stroomversnelling terechtkwam? Wel dat was toen ik mijn uitgeefster aan de telefoon had, die me vertelde: “’t Is in orde, we nemen het aan, je boek wordt gepubliceerd!” Alles wat mij overvalt, heb ik te danken aan Stéphane Levens, de moeder van de beste vriendin van mijn dochter. Op een dag vertelde ze me in de loop van het gesprek dat ze persattaché was. Een paar dagen later gaf ik haar een van mijn korte verhalen te lezen. Ze vond het geweldig en stelde me voor aan Julia Pavlovitch, uitgeefster van L’Iconoclaste. Een eerste boek uitbrengen is een hele prestatie. Hoe verliep de voorbereiding? Tussen de eerste ontmoeting met de uitgever en het verschijnen van het boek verloopt bijna een jaar. Het is een lange en noodzakelijke periode met veel correctiewerk. In dit stadium wordt de tekst niet meer gewijzigd, want hij is klaar, maar de correcHet is een huis zoals alle andere in de verkaveling, of althans bijna. In hun huis zijn er vier slaapkamers: de hare, die van broertje Gilles, die van de ouders en die van de lijken. De vader is jager op groot wild. De moeder is haast transparant, een soort schuchtere amoebe, volledig onder de invloed van de gemoedstoestanden van haar man. Op zondag spelen de kinderen in de autowrakken op de stortplaats. Maar op een dag doet een gewelddadig ongeval de dagelijkse routine in elkaar storten. Sinds dat ogenblik lacht Gilles nooit meer. De tienjarige grote zus zou alles willen wissen en terugkrabbelen naar het verleden. Ze wil dit leven teniet doen, want het ziet eruit als een klad van het andere leven, het ware leven. ‘La vraie vie’, Adeline Dieudonné, L’Iconoclaste, 2018. ‘La vraie vie’ wordt binnenkort door Georges Lini geadapteerd voor het toneel. Er zou ook een film op komst zijn. 30 ❙ Brussel Metropool - april 2019 © Gwladys Louiset Photography Muziek Fugu Mango: “De mythische Ancienne Belgique volkrijgen: ongelooflijk!” Fugu Mango is het verhaal van een Brusselse groep met een exotische naam in een atypische en eclectische muzikale wereld, onder de efficiënte leiding van de broers Vincent en Jean-Yves Leontie. De groep geeft constant concerten in België, Duitsland, Zwitserland en Frankrijk en brengt een steeds internationaler fangemeenschap op de been. We hadden een ontmoeting met Jean-Yves, de gitarist. Fugu Mango: Jean-Yves, Anne en Vincent. Hoe is het met Fugu Mango allemaal begonnen? Mijn broer en ik hebben Fugu zes jaar geleden opgericht. We blijven de voornaamste initiatiefnemers van het project, maar ondertussen nemen ook andere muzikanten deel aan het avontuur. In feite zijn we al meer dan 15 jaar met muziek bezig. De invloeden zijn ondertussen geëvolueerd. Wij hebben verscheidene fases doorgemaakt: brit-pop, rock en nu een heleboel andere stijlen, dankzij vele reizen. Hoe zou u het DNA van de groep beschrijven? Wij zijn vooral een live project. Het contact met het publiek heeft altijd voorrang gekregen, want wij ervaren dit als een reis en een ervaring op zich. Op creatief vlak, houden we van ontdekken en experimenteren. Soms beginnen we van niets en testen we gewoon geluiden. Als we die leuk vinden, wel, dan gaan we er mee verder! Werken jullie voor een muzieklabel? Wij werken uitsluitend in zelfproductie en beschikken over een eigen label: de White Negro Agency, een vzw die ik zelf een tiental jaar geleden heb opgericht. Hiermee beheren we alle contracten van de groep met de klanten enerzijds en anderzijds met de muzikanten binnen de groep. Wij investeren zelf in de productie, de menging et de mastering van onze muziek. Is deze vrijheid en autonomie een keuze? Absoluut! Toen we met muziek zijn begonnen, wisten we wel dat het een moeilijke sector zou zijn. We hebben bovendien een nogal ongewoon parcours achter de rug: we zijn beiden universitair geschoold. Ik ben landbouwingenieur en mijn broer polytechnisch ingenieur. We waren geboeid door ondernemerschap en wilden echt een bedrijf oprichten om evenementen te organiseren. Werkt u voltijds op het project? Nee, ik ben anderhalve dag per week ook consultant in de chemie. Ik werk veel op afstand. Soms verstuur ik zelfs mails vanuit onze van, wanneer we op tournee zijn. Mijn diensten aan klanten factureer ik per uur. Dat is echt handig: ik werk wanneer ik wil en waar ik wil. Mijn broer heeft echter het statuut van kunstenaar en wijdt zich volledig aan het project. Een fantastische beleving? Vorig jaar hebben we een concert gegeven in de Ancienne Belgique. Volledig uitverkocht! Een mythische zaal als de AB vol krijgen, da’s ongelooflijk! Toen ik zelf concerten bijwoonde, dacht ik vaak dat we vroeg of laat daar misschien ook wel zouden in slagen … ● E. Bv. Zie www.fugu-mango.com Brussel Metropool - april 2019 ❙ 31 © O. Donnet
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Muziek spot, wat een totaal andere sfeer creëerde. Het coverproject kende een geweldig succes. We zijn er dus drie jaar mee op tournee geweest. Net als zoveel andere kunstenaars en muzikanten uit de millennials generatie werken jullie uitsluitend in zelfproductie. Is dit een bewuste keuze? Voorlopig wel. Want we hebben DE persoon nog niet ontmoet dankzij wie wij op een andere manier zullen kunnen werken. In de praktijk betekent dit dat wij alles zelf betalen en dus ook het project volledig onder controle houden. We zijn echt volledig vrij, al geven we toe dat er aan deze vrijheid een prijskaartje hangt. Juicy: “We betalen alles. Zo houden we controle over het project” Het vrouwenduo R'n'B Juicy is een van de meest vitaminerijke muzikale cocktails in Brussel op dit moment. Julie en Sacha schrikken voor niks terug en vertegenwoordigen op briljante wijze de Girl Powerbeweging. Nadat ze tijdens een honderdtal concerten laaiend enthousiasme ontketenden, staan ze op het punt om in maart een tweede EP uit te brengen. Wat bedoelt u precies met dat prijskaartje? We hebben daarnaast nog een andere job. Met Juicy konden we comfortabel leven maar het was niet voldoende om hiermee ook het project te financieren. Daarom hebben we dus beiden een baan in de horeca. In maart lanceren we een nieuwe EP (een muzikaal formaat langer dan een single maar korter dan een album). Voor het ogenblik hebben we nog geen budget voor een album. Hoe zou u het DNA van uw groep beschrijven? Toen we het coverproject hebben stilgelegd om ons te wijden aan de compositie en productie van onze EP, hebben we dat ietwat ouderwets hip-hop tintje moeten behouden om ons publiek niet kwijt te spelen. Vandaag combineert onze muziek boordevol elementen: jazzinvloeden in de harmonieen, R’n’B elementen in de melodieën en hier en daar zelfs klassieke ingrediënten. Jullie spelen uitsluitend elektronische instrumenten. Een contrast met uw eerder akoestische opleiding, nietwaar? Ja, wij gebruiken uitsluitend elektronische instrumenten om muziek te componeren. Het was trouwens een echte uitdaging: werken met de computer, een pad en de Ableton software. Wij komen uit de akoestische jazzwereld. Sindsdien is het dus nogal avontuurlijk! We hebben veel vrienden uit de muziekwereld die ons geholpen hebben, vooral met de arrangementen. Hoe is dit duo ontstaan? We hebben elkaar in het Koninklijk Conservatorium van Brussel leren kennen, meer bepaald in de jazz- en zangsectie. Ook toen al speelden we samen in jazz- of gospelprojecten. Vijf jaar geleden vroeg een vriendin ons om een concert te geven tijdens een tentoonstelling over ‘ongemak’. Wij beslisten toen om hiphop en R’n’B-hits uit de jaren 90 te spelen. Sommige stukken waren nogal choquerend en wij opteerden dan voor zelf32 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Zouden jullie elders dan in Brussel willen zijn? Och nee, het is hier in Brussel te gezellig! Het is een geweldige stad, waar zoveel mogelijk is. Er leeft hier een echte energie en je kunt mensen gemakkelijk meenemen op ietwat gekke projecten. Het is ook een vrij kleine wereld, waar je iedereen al gauw leert kennen. Alles gaat snel en alles is toegankelijk! ● E. Bv. Zie www.facebook.com/juicyrnb © A$ian Rocky Sprout to be Brussels De slasher generatie / een beroepsleven op maat Millennials op de arbeidsmarkt? Vaak slashers. Een generatie die graag meerdere betaalde activiteiten combineert. Deze bij 25-35 jarigen vaak toegepaste praktijk is een kwestie van keuze – o D e Engelse term ‘slash’ verwijst naar ne streep, het typografisch teken meerdere woorden in een reeks den. Millennials houden van flexibiliteit autonomie in een organisatie, maar heb ben vaak moeite met een baan die hen afzondert en weinig stabiliteit biedt. De geluksvogels onder hen zullen echter de gemeenschappelijke noemer vinden voor al de petjes die ze dragen en voor hun persoonlijke verzuchtingen. Er zijn voorbeelden van zulke pluri-actieven in dit nummer van uw magazine: een muzikant die ook consultant is (Fugu Mango), de kunstenares, onderneemster en interieurarchitecte Isabelle Derecque of nog de actrice en romanschrijfster Adeline Dieudonné. Op het eerste gezicht zou men geloven dat een ‘slasher’ vooral op zoek is naar een bevredigende levensstandaard en daarom verscheidene activiteiten en dus ook inkomsten combi neert. Maar de millennials trachten bovendien het nuttige met het aangename te verbinden. Ze kiezen niet te kiezen. Op die manier cr de Y Generation een beroepsleven op maat Dankzij de combinatie van twee of drie tiviteiten hoeven slashers geen toegevingen te doen. In tegenstelling tot loontrekk die werk en privéleven met elkaar prober te verzoenen, halen de millenials alles door mekaar: hun leven moet een perfecte monie bereiken met hun persoonlijk w Het nuttige en het aangename Slashing is niets nieuws: in 2007 publiceer Marci Alboher een boek onder de titel “One Person/Multiple Careers: A new model for Work/Life Success”. Een paar jaar later populariseerde Seth Godin, de Amerikaanse paus van de webmarketing, dit concept met een definitie uit zijn eigen ervaring: “Mijn grootvader ven lang hetzelfde werk. Mijn vader had schillende banen gedurende zijn carrière. ven banen tegelijk.” Deze praktijk is een hoop – meer inkomen, diversificatie van tiviteiten en minder werkloosheid – en van begdheid – een onstabiele en kwetsbare situatie. Naar aanleiding van een beurs voor mio-ondernemingen telde een Franse tudie in 2015 4,5 miljoen pluri-actieve werkkrachten. Uit deze zelfde studie blijkt dat 31% van de bevraagde slashers (1,4 miljoen werkkrachten) voornamelijk freelancers zijn (10%), zelfstandige ondernemers (10%), vennoten (6%) of bedrijfsleiders (5%). 7% van de pluri-actieven maakt van de situatie gebruik om een idee uit te testen voordat ze een bedrijf oprichten. “Die mensen hebben meer ervaring, een dichter en efficiënter netwerk en meteen al referenties. Zij vergroten dus hun ansen op succes”, aldus Alain Bosetti, rial ondernemer en oprichter van het ‘Salon des Micro-Entreprises’. Hoe dan ook, ondernemerschap en freelanerk zijn in onze samenleving in volle opMaar een aantal vragen blijven onopgedoen we met de slashers? Zijn zij een een bedreiging? We leven in een tijdperk xterne’ open innovatie. Slashers vertegenn daarom een externe energie die kan den ingezet om nieuwe vaardigheden te moDit bijzonder ruim vraagstuk moedigt in al de ondernemingen aan om hun managetijken te herzien. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - april 2019 ❙ 33 © Getty
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Mode De Belgische mode is ook Brussels! Een dertigtal jaren na de beroemde ‘Antwerpse Zes’ blijft de Belgische mode zich voortdurend vernieuwen. De volgende generatie is trouwens goed vertegenwoordigd. Wij ontdekken hier vier visionaire en veelbelovende jonge ontwerpers. Hun strategie berust op een nichemode en een onmiskenbare kennis van zaken. Valentine Witmeur: de mazen van de trui Het geheim achter het succes van Valentine Witmeur is te vinden in een enkel product, dat er elegant uitziet en aanvoelt: “Midden in de nacht kwam ik tot dit idee: het kledingstuk dat we bijna driekwart van het jaar dragen en waarop ik moest vertrouwen, was gewoon de trui.” Uit deze nachtelijke inspiratie is het gelijknamige merk Valentine Witmeur Lab ontstaan. De jonge modeontwerpster begon met een eerste collectie van zes truien in één enkele maat. Al gauw werd het een overweldigend succes en ze maakte al snel naam en faam in België en in het buitenland: “Vandaag moet ik de collecties een jaar op voorhand voorbereiden om ze in Parijs te kunnen presenteren, nog voor de levering in de winkels. Elk seizoen is nu een echte race tegen de klok!” Zie: valentinewitmeurlab.com 4254, de Belgische ‘athleisure’ van Olympische kampioenen De twee Olympische atleten Olivia Borlée en Élodie Ouédraogo hebben beslist hun energie te bundelen om 4254 te creëren: een zogenaamd ‘athleisure’ merk (een contractie van ‘athletics’ en ‘leisure’). De naam 4254 verwijst naar hun nationaal record op de 4x100m tijdens de Olympische Spelen van 2008 in Peking, wat hen een zilveren medaille opleverde. De twee ontwerpsters streven een eenvoudig doel na: een sportkledingmerk creëren waarmee vrouwen ook buiten de sport kunnen verder leven. “Wij willen vrouwen de mogelijkheid bieden om kleding te dragen die zich aanpast aan de verschillende tempo’s van de dag.” Oprichters Olivia Borlée en Elodie Ouedraogo (in het midden) met hun team. Het merk is aan zijn zevende collectie toe en oogst internationaal succes. De twee ontwerpsters zijn zowat overal ter wereld aanwezig: “Azië is voor ons een zeer grote markt en binnenkort openen we een eerste verkooppunt in de Verenigde Staten, in Miami.” In België verkoopt het merk vlotjes via zijn e-shop maar heeft nog geen fysieke verkooppunten: “De Belgische consument heeft nog moeite met de sportswear trend, die nochtans zeer aanwezig is de Verenigde Staten en Azië. Dit is waarschijnlijk te wijten aan de bescheidener rol van sport in onze samenleving.” Zie: www.4254sport.com 34 ❙ Brussel Metropool - april 2019 D.R. D.R. Façon Jacmin denim overal Toen in 2016 de tweelingzusters Ségolène en Alexandra Jacmin het merk Façon Jacmin lanceerden, hadden ze besloten een moderne garderobe voor vrouwen te creëren, maar dan wel uitsluitend in denimstof. De twee zussen vormen een perfect duo: Ségolène is onderneemster en Alexandra heeft, met haar diploma van La Cambre, het beroep aangeleerd bij Margiela en JeanPaul Gaultier. De twee jonge vrouwen beslisten onmiddellijk om de beperkingen van de mode te doorbreken door het sublimeren en diversifiëren van een stof die vaak tot de ‘basics’ beperkt blijft. Ze bieden een collectie kleding volledig in Japanse denim waarvan de confectie aan Europese ambachtelijke denimspecialisten wordt toevertrouwd. “Japan is wereldberoemd om de kwaliteit van zijn denim en heeft een onvergelijkbare traditionele knowhow in stand gehouden.” Om bekendheid te verwerven hebben de zusters Jacmin een vintage truck gekocht en daarin een mobiele boetiek ingericht. Elke maand gaan ze op zoek naar hun klanten in Brussel en Antwerpen: “In Brussel parkeren we de truck op de stoep van het Sint-Katelijneplein. Ik praat met iedereen. De klanten kunnen de kleren passen in de truck. De mensen houden blijkbaar van het concept en op die manier vergroten we onze zichtbaarheid.” De gezusters runnen ook een e-shop, meerdere verkooppunten en twee fysieke winkels, in Sint-Gillis en in Antwerpen. Ze doen ook aan onderzoek op de stof en delen hun nieuw Antwerpse atelier met het Denim Laboratorium. Zie: www.faconjacmin.com Rivka, tijdloze schoenen De filosofie van Rivka? Een kwalitatief betaalbaar alternatief bieden voor sportschoenen. Het echtpaar dat het merk runt is goed thuis in de schoensector: de familie van Steven is daar al vier generaties mee bezig. En zijn echtgenote Sarah heeft besloten haar carrière als advocaat op te geven om hem Alexandra (de brunette) en Ségolène (de blondine): creatieve en ondernemende tweeling. te volgen in de ontplooiing van het merk. De schoenen zijn in Brussel ontworpen en in Spanje gemaakt met Italiaans en Frans leder. “Wij wilden een mix creëren tussen een klassieke Engelse schoen met mooi leer en patina’s en een bijzonder lichte en kleurrijke zool.” Rivka heeft twee collecties: “Wij gaan voor tijdloze producten. De zorg voor schoenen om ze lang te laten meegaan, gaat als traditie teloor. En dat vinden wij spijtig.” Het echtpaar koos voor online verkoop: “Er wordt vaak beweerd dat een online winkel minder kost, maar dat klopt niet. In tegenstelling tot een fysieke winkel, wandelt niemand voorbij een e-shop. Al het geld dat je niet in de huur van een winkel steekt, moet je wel uitgeven aan communicatie.” Vandaag zijn Steven en Sarah ook op zoek naar distributie in meerdere fysieke verkooppunten. ● Zie: www.rivka.shoes E. Bv. Brussel Metropool - april 2019 ❙ 35 D.R. © Patricia Khan
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Design Studio Biskt: “Dankzij onze coach hebben we ons bedrijfsmodel bijgestuurd” Charlotte en Martin ontmoetten elkaar in La Cambre. Zij studeerde keramiek en hij industrieel design. Als koppel in het dagelijkse leven en op het werk beslisten deze allround millenials om hun kennis en vaardigheden te combineren in Biskt, hun ontwerp- en onderzoekstudio rond keramiek. Hoe is het met Studio Biskt allemaal begonnen? Martin: Wij wilden onze krachten en vaardigheden bundelen om een ontwerp- en onderzoekstudio op te richten rond keramische materialen. Wij doen dus aan onderzoek, wij proberen industriële processen op een ambachtelijke manier te combineren. We gaan er alle richtingen mee uit! Wat betreft de keuze van kleuren, trachten we precies het tegenovergestelde te doen van de grote tegelbedrijven. Dankzij de vakkundigheid van Charlotte voor emailleren bieden wij een breed scala aan kleuren. Vóór Biskt was er Biscuit. Hoe hebben jullie deze verandering in positionering en merk tot stand gebracht? Martin: We zijn inderdaad begonnen met de Studio Biscuit. We werkten toen uitsluitend aan keramisch vaatwerk – kommen, kopjes, borden en schalen … We kwamen al gauw tot het besef dat het een ingewikkelde sector is. We verdienden niet genoeg, verspilden veel energie, ook aan beurzen, we verkochten te weinig en er was veel concurrentie. We hebben van het MAD een beurs kunnen verkrijgen, waarmee we apparatuur konden kopen. Het MAD heeft ons ook coaching aangeboden. Dankzij onze coach hebben we het bedrijfsmodel kunnen bijsturen. Welke diensten bieden jullie vandaag aan? Charlotte: Een dienst aan architecten waarbij wij op maat gemaakte tegels in kleine series aanbieden. De architecten en klanten kunnen de glazuren kiezen en de hoeken tekenen. Wij winnen ook bakstenen terug: die worden geglazuurd waardoor ze niet langer poreus zijn en bijvoorbeeld ook in 36 ❙ Brussel Metropool - april 2019 een badkamer kunnen worden gebruikt. Ze worden op die manier waterdicht, wat meteen nieuwe en bijzondere architectonische toepassingen mogelijk maakt. De andere tak van onze activiteiten is het creëren van voorwerpen zoals een modulaire zitbank en lichtarmaturen. We hopen binnenkort aanwezig te zijn op internationale beurzen. Is de studio uw enige activiteit? Martin: Nee, we beheren een heleboel projecten en ervaringen. Ik heb zojuist het Leonar-project met twee vrienden gelanceerd: wij ontwikkelen open source gereedschap. De plannen zijn gratis en online toegankelijk voor iedereen die ze wil fabriceren. Wij verkopen ook zelf te monteren gereedschapskits, à la Ikea. Charlotte: Ik organiseer workshops en bied verder ook diensten aan voor kunstenaars die in onze oven komen emailleren en bakken. Houden jullie van Brussel? Charlotte: Wij voelen ons 100% Brusselaars! De stad is bijzonder toegankelijk en vertoont een echte dynamiek. Kijk maar naar onze studio in de Lavalléestraat: het gebouw behoort tot Smart en we delen het met een honderdtal kunstenaars. Smart heeft ons ook geholpen onze oven te financieren via leasing toen ik pas afgestudeerd was. Ook het MAD heeft ons gesteund en begeleid in ons project. Dankzij de verkregen beurs konden wij een machine kopen om tegels te maken. De kracht van deze stad is dat je dingen heel snel kunt verwezenlijken, wanneer je het wilt! E. Bv. Zie studiobiskt.com Design We Are Artists: “Een selectie op geld konden wij niet aanvaarden” Isabelle Derecque is een Brusselse kunstenares en interieurarchitecte. Deze energieke kunstliefhebster is een slasher en onderneemster in hart en nieren. Met haar collega en vriendin Barbara Greindl creëerde ze het collectief We Are Artists. Dit jaar verwelkomt de zevende editie gratis 57 schilders en beeldhouwers van allerlei nationaliteiten in het Espace Vanderborght. E nkele maanden geleden vierde Isabelle Derecque haar 10e verjaardag als zelfstandige. Zij koos trouwens voor dit statuut meteen na haar studie als interieurarchitect en designer: “Na de hogeschool wilde ik aan design doen, maar ik moest wel mijn brood verdienen. Ik werd dus zelfstandige interieurarchitecte en werkte hier en daar aan kleine projecten.” Op 27-jarige leeftijd voelde ze weer de drang naar creatie en de nood om zich uit te drukken. Precies op dit tijdstip kwam ze ook op het idee van een schilderijenconcept. Ze werkte toen aan een opfrissingsproject van BNP bankkantoren. “Op de werf werd veel met vinylstroken gewerkt. Dit materiaal inspireerde me onmiddellijk.” Isabelle volgde dan een opleiding vergulden met goudfolie, combineerde beide technieken en vond het medium bij uitstek: de spiegel. “De spiegel is een tekening op zich, die bovendien constant licht uitstraalt. Dankzij de spiegel zie je het schilderij nooit twee keer op dezelfde manier. Je kunt er dus onmogelijk genoeg van krijgen.” Geleidelijk aan stelde Isabelle haar schilderijen tentoon met de kunstenares en vriendin Barbara Greindl, die zij tijdens de opleiding bladvergulding had leren kennen. Telkens werden beide vrouwen met moeilijkheden geconfronteerd: “We moesten bijvoorbeeld vaak betalen om te exposeren. Kunstenaars selecteren in functie van hun financieel vermogen, dat vonden wij onaanvaardbaar. Een kunstenaar kies je voor zijn werk, niet voor zijn geld.” Het lijstje van negatieve punten werd al gauw te lang. De twee dames besloten dus een eigen collectief van kunstenaars op te richten, onder de naam We Are Artists. Deelnemers betalen niet om te exposeren. De keuze gebeurt aan Isabelle Derecque de hand van de diversiteit aan persoonlijkheden: “Alle stijlen, leeftijden en nationaliteiten komen aan bod. We koppelen ook culturele evenementen aan de tentoonstellingen om de zichtbaarheid van de deelnemers te maximaliseren.” Isabelle en Barbara vergoeden zich enkel via verkoopcommissies. De eerste editie van WAA werd meteen een groot succes met meer dan 15 kunstenaars. Nu, zeven jaar later zijn het bijna 60 kunstenaars die de waarden en de kleuren van het collectief verdedigen. Wat beide dames vinden van de jonge millenial kunstenaars die ze tentoonstellen? “Ze vertegenwoordigen een nieuwe generatie, zijn dynamisch en onbevreesd. We hebben duidelijk het gevoel dat je vandaag heel wat kunt waarmaken met weinig middelen, gewoon door durven en geloven.” De editie 2019 van We Are Artists heet La Délirante. Waarschijnlijk een weerspiegeling van de energie van Barbara en Isabelle die met veel lef en energie de codes van de Brusselse kunstwereld in vraag stellen en hard werken om deze te doorbreken. E. Bv. Zie www.waaweareartists.com Brussel Metropool - april 2019 ❙ 37 D.R.
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Cinema Babetida Sadjo: “Niemand kan mij dit beroep afnemen!” Babetida Sadjo is een van de huidige filmrevelaties. Zij is overal, met optredens in de Brusselse theaters en ook in de Netflix film “And Breathe Normally” van Isold Uggadottir, waarin zij de hoofdrol speelt. Wat al deze rollen gemeen hebben? Aangrijpende personages, doorzettingsvermogen en inzet. Hoe kwam u op het idee om actrice te worden? In het Vietnamese Hanoi heb ik voor het eerst aan een toneelstuk deelgenomen. Ik studeerde toen aan de Franse school en had me ingeschreven in de toneelclub van mijn school. Toen ik de blik van de toeschouwers op mij zag, werd het meteen een openbaring: ik was mijn rol voorbij en keek hoe ze me observeerden. Enkele jaren later ging ik aan het Conservatorium van Brussel studeren. Uw grote première als actrice? Ik speelde “Le Masque du Dragon” van Philippe Blasband aan het Théâtre des Martyrs. Het werd mijn eerste rol in de theaterwereld. Dit gebeurde op de bijzonder sterke en symbolische dag van de verkiezing van president Obama! Een rol die u is bijgebleven? Ik heb het geluk gehad zeer sterke en aangrijpende rollen te mogen spelen. Ik stond enorm onder de indruk van de rol van Adama, die ik speelde in het toneelstuk “L’Initiatrice” van Pietro Pizzuti. Nooit tevoren had een rol mij met zoveel emoties geconfronteerd. Ik was toen zwanger. Dit toneelstuk had ik zelf bij Pietro besteld om het delicate en gevoelige onderwerp van de vrouwenbesnijdenis te bespreken. Het is het hoofdthema, maar ik had het in dit toneelstuk ook over vrouwenlichamen, sensualiteit, mysterie, genot, erotiek en plezier! Een anekdote? Ik zat in de tram, op weg naar de casting van Pieter Van Hees’ film “Waste Land”. Op het laatste nippertje besefte ik dat ik het personage onvoldoende belichaamde. Ik keerde naar huis terug, kleedde me om en reed naar Matonge om een pruik te kopen. Toen ik ten slotte op de casting terechtkwam en de regisseur mij zag, vertelde hij me dat het personage in levende lijven had gezien. Ik kreeg de rol toegekend en speelde naast Jérémie Renier. Ik ben altijd super veeleisend, een echte muggenzifter bij elke casting. Dat is mijn benadering. ● “Girl”, een groot succes in Brussel In een column over het Brusselse filmleven moet het team van de film “Girl” aan bod komen. De amper 27-jarige regisseur Lukas Dhondt won de Caméra d’Or en de Fipresci prijs tijdens het Filmfestival van Cannes 2018. De film was meerdere weken lang een hit in de Brusselse en Parijse bioscopen. “Girl” vertelt het verhaal van Lara (geïnterpreteerd door de jonge Brusselse acteur Victor Polster). Lara is 15 jaar oud en droomt van een carrière als sterdanseres. Lara is echter geboren in het lichaam van een jongen. De film is afgeleid van het ware verhaal van de Vlaamse danseres Nora Monsecour, die haar leven meerdere malen aan Lukas Dhont vertelde voordat hij in samenwerking met Angelo Tijssens besloot het scenario te schrijven. Sinds de release heeft “Girl” meer dan 15 internationale prijzen in de wacht gesleept en wordt het een prima ambassadeur voor de Vlaamse filmsector. 38 ❙ Brussel Metropool - april 2019 © Belga Sprout to be Brussels De genen van millennials, de veranderingsgeneratie Generatie Y is de ‘veranderingsgeneratie’, stelt Viviane de Beaufort, hoogleraar en vorser aan de ESSEC Business School en bovendien directrice van het Centre Européen de Droit et d’Économie. In haar boek ‘Génération #startuppeuse’ tracht ze de grote kenmerken van de millennials te schetsen. D e millennials hebben aanleg voor een collectieve aanpak: ze houden van gemeenschappelijke projecten, van delen (share) en van risico’s nemen (dare), met anderen. Ze zijn voorstander van gemengdheid, diversificatie, coworking en werk binnen een netwerk, dankzij de digitale technologie. Ze integreren de webdimensie vanaf het prille begin van een project of een initiatief. Ze gaan vlot om met sociale netwerken, storytelling en zoekmachines. Ze vinden informatie, voeden hun projecten ermee, vergroten de bekendheid van hun acties en soms hun eigen roem. Ze schrikken er niet voor terug om uit hun comfortzone te treden. Veelal werken ze een paar jaar in een bedrijf om wat geld opzij te zetten en zodra ze zich klaar voelen, verlaten ze hun baan en beginnen ze aan hun eigen project. Deze ‘digital natives’ getuigen van creativiteit. Ze zijn voorstander van de ‘lean startup’, een methode om op een laag niveau en met weinig middelen iets te beginnen ontwikkelen. Ze lanceren daarom een project met een bescheiden som geld. Ze testen het uit, analyseren het en sturen bij. Dankzij Moocs (online cursussen) en YouTube tutorials wordt het web een goudmijn voor al wie wil leren en nieuwe vaardigheden verwerven tegen lage kosten. Het ontwerpen van ideeën, de visualisatie van inhoud, data en grafisch ontwerp zijn niet langer voorbehouden aan deskundigen. Vandaag kan iedereen een minimum aan bekwaamheden en technische kennis opdoen. De verkwisting stopzetten Een online enquête van de RTBF in juli 2016 (“Génération Quoi ? Autoportrait des 18-34 ans en Belgique francophone”) heeft aangetoond dat jongeren zich vooral zorgen maken over het milieu (46%), toegang tot werk (44%) en de economische en financiële crisis (26%). Sommigen reageren door afstand te nemen en keren terug naar werkomstandigheden die beter overeenstemmen met hun idealen. Anderen verzinnen solidariteitsstelsels die plaats ruimen voor het individu. In 2018 kon (bijna) alles worden gedeeld: AirBnB, Uber, Blablacar, TrocMaison, Tale Me of de in februari 2018 gelanceerde Belgische app TooMuch, die voedselverspilling wil bestrijden. In 2012 had de filosoof Michel Serre het over een ‘verandering van de wereld’ in “Petite Poucette”. Hij vertelt daarin hoe de door de jongere generaties gepromote collaboratieve economie voorwerpen nuttiger en dus rendabeler kan maken door verkwisting stop te zetten. Veel Y’s vragen zich af hoe ze geld kunnen besparen en/ of de consumptiemaatschappij veranderen. Deze jeugd lijkt op weg te zijn naar een nieuwe toekomst. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - april 2019 ❙ 39 © Getty
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Transitie Recycling van wagens: een groene kaart voor Brussel De export van tweedehandswagens is fel achteruitgegaan. Twee of drie jaar geleden vertrokken nog honderden duizenden wagens via Antwerpen, maar dit is voltooid verleden tijd. De reden hiervoor is de aanscherping van de Afrikaanse wetgeving aangaande de invoer van auto’s. Deze situatie vertoont echter ook positieve kanten. S ommigen dachten waarschijnlijk dat de strengere antivervuilingsnormen, en dan in het bijzonder de invoering van de zogenaamde lage-emissiezones in grote steden als Brussel, de verscheping van tweedehandswagens naar Afrika zou doen toenemen. Maar ondertussen is ook de Afrikaanse wetgeving ter zake plots veel strenger geworden: met uitzondering van Benin, waar oude voertuigen nog steeds terecht kunnen, verbieden de andere West-Afrikaanse landen nu de invoer van auto’s die meer dan vijf jaar oud zijn. Het eerste slachtoffer van deze plotselinge vertraging van de export is het ‘roll-on roll-off’ terminalproject, waarvan de Haven van Brussel tot enkele maanden geleden nog droomde. Hierbij was het de bedoeling om de verkoop van gebruikte wagens van het centrum van Molenbeek en Anderlecht – en dan in het bijzonder van de Heyvaert wijk – over te hevelen naar het havengebied. Dat zal niet doorgaan, want het aantal te exporteren voertuigen ligt nu veel te laag. Eind 2018 moest de Raad van Bestuur van de Haven van Brussel de toekenningsprocedure van een exploitatieconcessie voor de terminal stilleggen. Om positieve stromen tussen West Afrika en Europa in stand te houden lanceerde de Haven van Antwerpen het project Carloop. “Een jaar lang hebben we daarmee de repatriëring van afgedankte auto’s uit Benin, het centrum van deze handel in Afrika, uitgetest, uiteraard om de wagens volgens goede praktijken te recyclen”, vertelt Catherine Lenaerts, General Manager van Febelauto. “Maar we stelden helaas vast dat het totale gewicht van de containers in Benin hoger was dan het gewicht van diezelfde containers bij hun aankomst in Antwerpen …” Wanneer tweedehands auto’s in Afrika terechtkomen, worden ze aangevallen door plunderaars die ze bij het verlaten van het schip ontmantelen. Ditzelfde fenomeen heeft zich duidelijk voorgedaan tijdens de repatriëring van afgedankte voertuigen vanuit Afrika naar Europa voor recycling. Met als gevolg dat de stromen waarop Campine, Galloo Recyclage of Toyota rekenden veel lager waren dan verwacht. Een groen alternatief voor tweedehands onderdelen? Het ziet er naar uit dat de reïncarnatie van deze voertuigen eerder hier, bij ons, dan in Afrika zal moeten gebeuren. En misschien biedt een dergelijke omwenteling positieve uitzichten: “Door meer voertuigen voor demontage, sanering en recycling hier te houden, zullen onze leden hun activiteiten kunnen ontwikkelen. Want hoe meer afgedankte auto’s gerecycled en teruggewonnen worden, hoe beter de infrastructuren worden benut”, verklaart Catherine Lenaerts. Ook voor het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE) is dit goed nieuws, want dit zou de levering van tweedehands wisselstukken flink verbeteren. De export van een volledige wagen naar Afrika genereert een omzet van 1000 euro, terwijl de herverkoop van elk van zijn onderdelen in één van de vijftien door Leefmilieu Brussel erkende demontagecentra een drie tot vier keer hogere omzet mogelijk maakt. Tegelijk bevoorraden we op die manier de Europese en Afrikaanse markten met hoogwaardige tweedehands onderdelen en bieden we betere werkgelegenheid voor demonteurs en gekwalificeerde technici die in overeenstemming met de milieuwetgeving werken. Kortom, een groen alternatief dat ten goede komt aan alle belanghebbenden, inclusief de Afrikanen. ● Johan Debière 40 ❙ Brussel Metropool - april 2019 © Getty Dynamiek De fiets binnenkort de vedette van het mobiliteitsbudget? Wordt de fiets binnenkort het economische vervoersalternatief bij uitstek? Hoe dan ook, zijn populariteit neemt toe. Werknemers waardeerden dit vervoermiddel en beschouwen het als een comfortabele mobiliteitsoplossing in hun flexibele beloningspakket. Ook aan de werkgever kan dit voordelen opleveren. Maar hoe introduceren we deze formule op de juiste wijze in de onderneming? (Coproductie) F ile of geen file, de gewoonten van de Belg zijn bijzonder hardnekkig. Eén op vijf werknemers in ons land rijdt trouwens nog steeds met een bedrijfswagen. Het gebruik van de fiets en het openbaar vervoer nemen ontegensprekelijk toe, maar verdere inspanningen blijven nodig om tweewielers als alternatieve oplossing in het stadsverkeer te Het mobiliteitsbudget is op 1 maart in werking getreden. Vergeleken met de bijzonder weinig succesvolle ‘cash for car’ regeling, reikt het mobiliteitsbudget verder. Mensen die afzien van hun bedrijfswagen (of van de wagen waarop ze recht hebben) krijgen een budget dat ze aan één of meer vervoermiddelen mogen besteden. Hiermee kiezen ze voor de mobiliteitsformule die het best beantwoordt aan de af te leggen afstanden. Het goede nieuws hierbij is dat het brutobedrag van het mobiliteitsbudget hoger ligt dan de brutomobiliteitstoelage en dat uitgaven gevarieerder van aard kunnen zijn. De verschillende keuzes staan gegroepeerd onder drie pijlers die een specifieke (para)fiscale behandeling genieten. promoten. Het nieuwe mobiliteitsbudget kan hier zeker toe bijdragen. Bedrijfsleiders en HR-managers bevestigen dat werknemers steeds vaker vragen dat al dan niet elektrische bedrijfsfietsen ter beschikking zouden worden gesteld. Als we het volledig vastlopen van het verkeer willen vermijden en tegelijk een gezonde maatschappelijke verantwoordelijkheid willen opnemen, wordt het tijd om deze wens te vervullen. Voor het imago van de werkgever is dit bovendien een mooie, moderne en duurzame troef, zonder de loonkosten de hoogte in te jagen. Comfort voor de werknemer, sociale verantwoordelijkheid voor de werkgever Indien een werknemer beslist om zijn of haar mobiliteitsbudget te gebruiken voor een (elektrische) fiets of een abonnement op het openbaar vervoer, is dit deel van het budget belastingvrij. Naast de duidelijke voordelen voor de gezondheid – een gezonde en ontspannen collega is ook productiever en vriendelijker – kan het budget voor bv. een elektrische of vouwfiets om meerdere vervoermodi te combineren zeer lonend zijn voor de werknemer. De integratie van het mobiliteitsbudget in het HR-beleid is bovendien een goed aanwervingsargument voor de werkgever. De opname van de fiets in een mobiliteitsbudget kan als voordelig fiscaal alternatief verscheidene vormen aannemen. In dit opzicht hebben diverse gespecialiseerde organisaties het voortouw genomen en overeenkomsten gesloten met banken om de leasing van (meestal elektrische) fietsen te organiseren. Dit is een interessante optie als de werknemers redelijk lange afstanden moeten afleggen. Ondernemingen in of nabij het stadscentrum kunnen echter een abonnement op een gedeelde fietsservice overwegen. Dit is ook een praktische oplossing voor werknemers die met de trein of bus naar het werk gaan. De fiets is populair bij werknemers. De mobiliteitsbarometer 2018 van Acerta de 2018 wijst op een toename van het aantal werknemers dat met de fiets naar het werk pendelt (van 22,4 tot 24,2% in één jaar). 13,8% van de werkkrachten in ons land wil niets anders dan een fiets. De werknemers wensen meer flexibiliteit in hun salarispakket. De fiets laat het peloton achter zich en onderscheidt zich als een gezonde en comfortabele mobiliteitsoplossing. Werkgevers die de integratie van de fiets overwegen zouden met een dergelijk initiatief duidelijk aantonen welk belang zij hechten aan sociale verantwoordelijkheid. ● Catherine Langenaeken Senior consultant legal & reward Acerta legal.bruwal@acerta.be, www.acerta.be Brussel Metropool - april 2019 ❙ 41 © Getty
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Starter Tag-Ad: stedelijke communicatie Tag-Ad biedt een reeks technieken om op een originele manier te communiceren in een stedelijke omgeving en tegelijkertijd de impact op het milieu te verminderen. Z oals de naam al laat vermoeden, maakt Tag-Ad … tags. Maar niet zomaar de eerste de beste, want het gaat hier om ‘clean-tags’. “Het is reclamewerk op de grond, door schoonmaken”, verduidelijkt Cyril Henin die het bedrijf in april 2017 met Brandon Schoufs heeft opgericht. “Wij ontwerpen sjablonen op maat via lasersnijden, met de boodschap van de klant, die we vervolgens op het trottoir leggen. Daarna projecteren we hoge druk water op de grond, wat de boodschap doet verschijnen. Het blijft 4-8 weken zichtbaar, afhankelijk van de drukte en de frequentie van het verkeer, en ook het weer. Wij gebruiken geen chemicaliën, maar uitsluitend regenwater.” Aan klanten die kleur willen, biedt Tag-Ad een oplossing met krijt, de zogenaamde ‘chalk-tag’. Cyril Henin herinnert zich Stoemp, zijn allereerste klant, in Louvain-la-Neuve. “Wij hadden alle handelaars in de voetgangerszone van Louvain-la-Neuve bezocht. Na een vijftigtal weigeringen stapten we een kleding- en skateboardwinkel binnen. Die had vertrouwen in ons.” Sinds dit eerste contract rolden er steeds meer bestellingen binnen, waaronder de TEC, de Esplanade van Louvain-la-Neuve en vele winkels die daar een originele manier vonden om zich te onderscheiden inzake marketing. “Netwerking evenementen zijn zeer interessant voor prospectie”, stelt Cyril Henin. “Tijdens een evenement georganiseerd door Beci hebben we bijvoorbeeld een contract met Brussel Mobiliteit binnengehaald.” Tag-Ad is in gans België en in het noorden van Frankrijk actief, nu en dan ook in Parijs. Het in Waver gevestigde bedrijf heeft een klein team van vijf personen, onder wie een technisch-commerciële vertegenwoordiger in Rijsel. Tag-Ad werkt rechtstreeks of via communicatiebureaus die deze diensten in het aanbod integreren. Naast de clean-tag en de chalk-tag biedt het jonge bedrijf eveneens stedelijke events, straatanimatie, wilde affichage enz. De onderneming heeft bijvoorbeeld voor het Rode Kruis een actie ontwikkeld met twee personages, een witte en een rode bloedcel. Ze zijn beiden uitgerust met nauwsluitende kleren en spreken voorbijgangers aan om ze aan te moedigen bloed te geven. Een tweede actie focust op plasma. De clean-tag richt zich vanzelfsprekend tot handelszaken en wordt maximaal gebruikt tijdens solden of Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussels • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • https://starters.beci.be/ 42 ❙ Brussel Metropool - april 2019 de opening van nieuwe boetieks. Ook e-commercezaken maken er gebruik van. Tag-Ad realiseerde bijvoorbeeld een campagne voor een site van losbandige dating. Als massamedium richt Tad-Ad zich zowel op zelfstandigen als op winkelketens en institutionele spelers. De clean-tag heeft ook het voordeel van zijn milieuvriendelijk en kortstondig karakter. Het is namelijk niet toegestaan zonder voorafgaande toestemming materiaal op de openbare weg aan te brengen. En dat doet de clean-tag ook niet: hij reinigt de vloer zonder het oppervlak te beschadigen. Het reinigen van de vloer is niet strijdig met de bestaande regels. De chalk-tag wordt anderzijds beschouwd als reclamegraffiti en is daarom onderworpen aan de vergunningsaanvragen in de openbare ruimte. ● Informatie: www.tag-ad.be Guy Van den Noortgate Dynamiek Premies voor Brusselse KMO's: de nieuwigheden Voor KMO’s in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bestaan er een twintigtal premies dankzij Brussel Economie en Werkgelegenheid. Een overzicht van de nieuwe steunmaatregelen. [Coproductie] O f u nu een traiteurdienst, een IT-bedrijf of een architectenbureau beheert, u kunt financiële steun genieten dankzij Brussel Economie en Werkgelegenheid. Dit zijn in elk geval terugbetalingen. Ze worden toegekend als uw onderneming aan bepaalde criteria voldoet. Het eerste daarvan is natuurlijk dat de exploitatiezetel (en dus niet louter en alleen de maatschappelijke zetel) in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is gevestigd. Deze premies zijn niet nieuw maar hebben wel een hervorming doorstaan sinds de investituur van de regering in 2014. “Om deze revisie te plannen hebben we bijeenkomsten en workshops georganiseerd tussen de verscheidene belangrijke spelers, waaronder KMO's, banken en kabinetschefs”, vertelt Stéphanie Sauvage, hoofd van de Directie Steun aan Ondernemingen. “Deze besprekingen en workshops resulteerden in een nieuwe verordening, die in mei 2018 werd aangenomen.” Sinds 1 december 2018 zijn vier premies operationeel. U kunt bijvoorbeeld een terugbetaling krijgen als u grond koopt of een gebouw laat oprichten of inrichten. U kunt ook 5 tot 30% terugbetaling krijgen als u machines, apparatuur of zelfs een handelszaak koopt. Verder is er een nieuwe steun voor zelfstandigen en kleine bedrijven die oude bedrijfsvoertuigen willen vervangen omdat die in de lage emissiezone (LEZ) van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest niet meer mogen rijden. In bepaalde sectoren kunnen micro- en kleine bedrijven zodoende tot 3000 euro ontvangen ter vervanging van een bedrijfsvoertuig van de categorie N1. Jaarlijks 6000 subsidies aan Brusselse bedrijven Op 25 maart is bovendien een twaalftal nieuwe premies van kracht geworden. Sommige daarvan bestonden al, maar zijn hervormd. Zo bijvoorbeeld de opleidingstoelage en de consultancypremie. Werkelijk nieuw is de betere steun aan starters. “Wij vergoeden een percentage van de kosten van de onderneming. Voor starters ligt dit percentage hoger”, aldus nog Stéphanie Sauvage. De premie voor de creatie van een website en een e-commerce site werd uitgebreid. U krijgt maximaal 5000 euro (40 tot 60% van het totale bedrag) terugbetaald voor de creatie van uw website, maar nu ook voor de vernieuwing van deze website, de positionering of herpositionering van uw online verkopen of de uitvoering van een audit. Nieuw is de subsidie voor de aanleg van infrastructuur voor mensen met een beperkte mobiliteit. U kunt tot 40% terugbetaald krijgen als u toegangshellingen, een speciale deur of een andere voorziening installeert. En dan zijn er de subsidies voor buitenlandse handel, met een gedeeltelijke terugbetaling van prospectiereizen in het buitenland, deelnames aan beurzen in het buitenland, de tijdelijke verhuur van een prospectiekantoor buiten België of nog het inwinnen van advies over het deponeren van een merk of certificering in het buitenland. De premies voor de opwaardering naar HACCP-normen (in de horeca) blijven bestaan en er wordt nu ook steun aangeboden voor de circulaire economie. “Alles bij elkaar gerekend verstrekken we ongeveer zesduizend subsidies per jaar aan Brusselse KMO's”, besluit Stéphanie Sauvage. Houd er echter rekening mee dat deze premies steeds onder bepaalde voorwaarden worden toegekend. Bovendien moeten ze worden aangevraagd vooraleer u kosten maakt en ze worden steeds uitbetaald aan de hand van facturen, d.w.z. na de levering van de dienst of de uitvoering van de investering. ● Géry Brusselmans Meer informatie: http://werk-economie-emploi. brussels/nl/subsidies-voor-ondernemers Een presentatie van de nieuwe steunmaatregelen zal op 4 juni plaatsvinden bij Beci (Louizalaan 500), in het raam van het startersprogramma. Informatie en inschrijvingen: events@beci.be. Stéphanie Sauvage Brussel Metropool - april 2019 ❙ 43
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Legal Hervorming van het Wetboek van Vennootschappen: de Big Bang is op komst! De hervorming van het Wetboek van Vennootschappen, die al vele maanden in de maak was, werd tijdens een stemming op 27 februari goedgekeurd. Ze zal snel in werking treden (normaliter op 1 mei) en vrij radicaal zijn. Het aantal bedrijfsvormen wordt namelijk teruggebracht van 17 naar 4. Eén enkele bestuurder zal volstaan om een BV te beheren en de verplichting om over een startkapitaal te beschikken wordt afgeschaft! Een overzicht van deze hervorming via vijf vragen. 1. Waarom een hervorming van het Belgische vennootschapsrecht? Het vennootschapsrecht is een bijzonder ingewikkelde materie geworden na ettelijke aanpassingen, bijsturingen en nieuwe wijzigingen. In zijn huidige vorm voldoet dit recht niet meer aan de behoeften van het bedrijfsleven. De hervorming beoogt dus een vereenvoudiging en modernisering van het vennootschapsrecht. Op die manier hoopt de regering België aantrekkelijker en dus competitiever te maken als vestigingsland voor bedrijven. 44 ❙ Brussel Metropool - april 2019 De hervorming van het vennootschapsrecht kadert in een bredere herziening van de wetgeving voor ondernemingen. Op 1 mei 2018 is trouwens de hervorming van het insolventierecht in werking getreden. Op 1 november 2018 was het de beurt aan de hervorming van het bedrijfsrecht. En op 1 mei 2019 treedt de hervorming van het vennootschaps- en verenigingsrecht in werking. Deze drie hervormingen wijzigen ingrijpend de wetgeving die op bedrijven van toepassing is. 2. Wat verandert er voor bedrijven met de inwerkingtreding van deze hervorming? Ten eerste werd het aantal types vennootschappen drastisch herleid van 17 naar 4. Dit zou voor de ondernemer de keuze van een aangepaste structuur vereenvoudigen. Deze vier mogelijkheden zijn de eenvoudige maatschap, die voortaan ook een rechtspersoonlijkheid kan hebben, de naamloze vennootschap (NV), de besloten vennootschap (BV) en de coöperatieve vennootschap (CV). Een geringer aantal soorten vennootschappen betekent ook een grotere juridische flexibiliteit. Het nieuwe wetboek biedt immers aanzienlijke mogelijkheden om het wettelijk kader aan te passen aan de werkelijke behoeften en wen© Getty Legal sen van de ondernemers. Dit zal zeker gepaard gaan met een grotere behoefte aan juridische expertise, aangezien deze flexibiliteit de ondernemers dwingt om rekening te houden met de vele juridische aspecten die gepaard gaan met de start en de groei van een onderneming. 3. Wat is de impact op bestaande ondernemingen? Bestaande vennootschappen en verenigingen hebben tot 1 januari 2024 de tijd om vrijwillig hun statuten te wijzigen. Vanaf 1 januari 2020 zijn ze echter verplicht dit te doen vanaf de volgende wijziging van de statuten. Ook een aantal belangrijke bepalingen treden vanaf die datum in werking. Om elke onzekerheid te vermijden, is het aanbevolen dat bestaande vennootschappen en verenigingen niet te lang wachten met de herziening van de statuten na de inwerkingtreding van het nieuwe Wetboek. Vanaf 1 januari 2024 krijgen vennootschappen waarvan de vorm niet meer bestaat automatisch de vorm toegewezen die daar het dichtst bij aanleunt. De bestuurders van de vennootschap moeten echter steeds het initiatief nemen om de statuten te wijzigen. Dat niet doen zou een fout betekenen waarvoor zij aansprakelijk kunnen worden gesteld. 4. Wat zijn de verschillen tussen de vroegere BVBA en de nieuwe BV? Ten eerste volstaat een enkele aandeelhouder om een BV op te zetten, in vergelijking met twee voorheen. Deze aandeelhouder kan zowel een natuurlijke als rechtspersoon zijn. Ook het begrip kapitaal wordt afgeschaft. De eis van een minimumkapitaal van 18.550 euro vervalt dus. Het blijft noodzakelijk om een inbreng te voorzien, maar de post ‘kapitaal’ verdwijnt in de jaarrekening. Het begrip ‘kapitaal’ wordt vervangen door ‘patrimonium’, waarmee de vennootschap haar activiteiten dient te financieren en haar schuldeisers zal betalen. Om de schuldeisers gerust te stellen, moet het financiële plan daarentegen verder in detail gaan en kan de uitkering van winsten of reserves pas plaatsvinden na een balans- of liquiditeitstest. Zo niet riskeren de bestuurders aansprakelijk te worden gesteld. 5. Zijn er ook veranderingen voor de vennootschapsbestuurders? Ook hier zijn de verschuivingen aanzienlijk. De aansprakelijkheid van bestuurders zal verminderen om België in een context van sterke internationale concurrentie competitiever te maken bij de aanwerving van getalenteerde bestuurders. De belangrijkste nieuwigheid is de beperking van de aansprakelijkheid van bestuurders tot een maximumbedrag, zowel tegenover de vennootschap als tegenover derden. Dit bedrag wisselt in functie van de omvang van de vennootschap. De aansprakelijkheid van bestuurders van ‘kleine’ vennootschappen zou bijvoorbeeld beperkt blijven tot 250.000 euro. In grotere vennootschappen zou de aansprakelijkheid van bestuurders tot 12 miljoen euro kunnen oplopen. Deze beperking voorziet echter uitzonderingen, bijvoorbeeld in geval van achterstallige betalingen aan de belastingen, schulden ten aanzien van de sociale zekerheid, frauduleus opzet of ernstige belastingfraude. Deze beperking van de aansprakelijkheid moet ook de verzekerbaarheid van de bestuurder vergemakkelijken. ● Alexis Bley, juridisch adviseur bij Beci Contact: ab@beci.be ; 02 563 68 58 Ondersteuning voor bedrijven Beci Kamer van Handel en Nijverheid van Brussel organiseert thema-opleidingen om ondernemers te helpen anticiperen op de belangrijkste veranderingen, in functie van hun behoeften. Hieronder vindt u de planning en het programma van de volgende seminars: ➜ Eind april (te bevestigen): Hervorming van het Wetboek van Vennootschappen. Wat verandert er voor uw onderneming? Een inleiding. ➜ 07/05: Wat verandert er voor de aandeelhouders? ➜ 15/05: De aansprakelijkheid van bestuurders ➜ 22/05: De voornaamste fiscale gevolgen voor uw bedrijf Opgelet: de data en onderwerpen van deze opleidingen kunnen veranderen. Raadpleeg ook onze website: www.beci.be Informatie en inschrijvingen: trainings@beci.be Brussel Metropool - april 2019 ❙ 45
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Dynamiek Overheidsopdrachten: uitdagingen voor de ziekenhuissector Sinds 1 juli 2016 dienen ziekenhuizen de voorschriften voor openbare aanbestedingen na te leven. De maatregel beoogt meer transparantie, een professioneler ziekenhuisbeheer en een beter gebruik van de beschikbare middelen. Waar staan we, zes jaar later? S inds de inwerkingtreding van de reglementering inzake overheidsopdrachten in de non-profit sector zijn alle ziekenhuizen hieraan onderworpen. Deze situatie houdt voordelen, maar ook nadelen in. “Het gebruik van openbare aanbestedingen trekt de markten open voor meer concurrentie. Het zorgt ook voor meer transparantie en dwingt degenen die contracten gunnen tot een nauwkeuriger bepaling van de behoeften”, stelt Jean-Marc Derep, hoofd van de aankoopafdeling van de Cliniques SaintLuc. “Maar dit alles verhoogt aanzienlijk het werkvolume.” Jean-Christophe Gautier, Directeur Procurement & Logistics van de Ziekenhuizen Iris Zuid, is dezelfde mening toegedaan: “Vroeger bespraken we intern wat wij nodig hadden en trokken we daarmee naar de markt. We konden met leveranciers overleggen en naarmate de gesprekken vorderden, kregen we een nauwkeuriger kijk op de behoeften. Op die manier vonden we soms oplossingen waar we niet aan hadden gedacht en die technisch interessanter of goedkoper waren.” Een ingewikkelder inkoopproces Tussen het opstellen van het bestek, de bekendmaking naar Cijfers van de gezondheidszorg in Brussel: ➜ 23 ziekenhuizen ➜ Nagenoeg 9000 bedden ➜ 1.500 generalisten en 3.800 gespecialiseerde artsen ➜ Bijna 10.000 verpleegkundigen en 8.000 zorgkundigen Bron: BISA cijfers van 2018 46 ❙ Brussel Metropool - april 2019 de markt toe, de ontvangst van offertes, het gunningsverslag en de keuze van de dienstverlener of leverancier is de aankoopcyclus gevoelig langer geworden dan voorheen. En sommige wettelijke termijnen mogen niet worden ingekort. “Al bij al kan het meer dan een jaar duren tussen de vermelding van de initiële behoefte en de aankomst van de verwachte apparatuur. In sommige gevallen levert dit problemen op. Zelfs procedures voor dringende noodgevallen verlopen trager dan een oproep aan de leverancier die u kent en vertrouwt.” Hierbij komen ook nog de specifieke administratieve regels van elk ziekenhuis. In openbare ziekenhuizen moet, boven bepaalde bedragen, de raad van bestuur of het management bijeenkomen, of zelfs de goedkeuring van de toezichthoudende overheid worden verkregen. “Wanneer wij bijvoorbeeld een opdracht voorzien met betrekking tot snel evoluerende spitstechnologie, is het moeilijk daar een timing op te plakken en zeer precieze specificaties voor te leggen die alle mogelijkheden dekken voor de ganse duur van het contract”, betreurt Jean-Marc Derep. Rekrutering en bedrijfscultuur Jean-Christophe Gautier beschouwt de integratie van overheidsopdrachten in de bedrijfscultuur van ziekenhuizen als een geweldige uitdaging, zeker wat betreft het medisch personeel. In vele gevallen moeten de inkopers met de artsen samenwerken aan het dossier. “Artsen betrekken bij het opstellen van een bestek is verre van gemakkelijk. Vroeger werd een oplossing gedefinieerd. Vandaag bepalen we een behoefte die openbaar wordt gemaakt, zodat alle ondernemingen die hierop kunnen ingaan een kans krijgen om de opdracht binnen te halen. Voor de artsen betekent dit een culturele revolutie waar ze nog moeite mee hebben.” © Belga Dynamiek De aanwerving van personeel is een andere uitdaging. Sinds de inwerkingtreding van de regelgeving hebben beide deskundigen hun teams moeten versterken, ondanks de moeilijkheid om de juiste profielen te vinden. Ziekenhuizen kopen zowel kantoorbenodigdheden als nucleaire magnetische resonantie-apparatuur. “Onze inkopers moeten een goede kennis hebben van de ziekenhuisomgeving, naast technische kennis van zoveel mogelijk producten, financieel inzicht, aanleg voor onderhandelingen en een juridische achtergrond”, vertelt Jean-Christophe Gautier. “Uiteraard wordt het steeds moeilijker om mensen met zoveel vaardigheden te vinden.” Een grote verscheidenheid aan markten De bijzonder talrijke opdrachten bestrijken een breed scala aan gebieden: medische apparatuur, geneesmiddelen en steriele producten, allerlei benodigdheden, verbruiksartikelen, renovatiewerken, consultancydiensten enz. “Onze opdrachten kunnen interessant zijn voor allerlei types ondernemingen”, verzekert Jean-Marc Derep. Bedrijven hebben toegang tot al deze opdrachten via het e-Procurement platform. Overheidsopdrachten staan in principe open voor alle bedrijven. Toch geven beide deskundigen toe dat grote bedrijven hier gemakkelijk kunnen op ingaan. Jean-Christophe Gautier zegt waarom: “Grote bedrijven doen vaak een beroep op in overheidsopdrachten gespecialiseerde kantoren om de aankondigingen van dergelijke opdrachten op te sporen wanneer die interessant kunnen zijn voor hun klanten. Kleinere bedrijven hebben dus meer moeite om toegang te krijgen tot zulke opdrachten.” Ook het opstellen van de offerte, met de nodige bijlagen, levert reële problemen op. “Voor sommige bedrijven is zoiets bijzonder abstract. En soms kunnen we daarom geen contract afsluiten met een leverancier die nochtans een uitstekend product of dienst tegen een zeer concurrerende prijs aanbiedt.” De heer Gautier ziet dan ook een prioriteit in de bewustmaking van bedrijven voor de te volgen procedure en in bijstand bij het correct te antwoorden op de aanbestedingen. Een gewichtige sector in Brussel Volgens een enquête van Beci profiteerde de Brusselse economie in 2016 van 428 miljoen euro uitgaven, dankzij de vier universitaire ziekenhuizen van het UZC Brussel. Reken hierbij een domino-effect op de lokale economie, waardoor de totale impact van de groep op het grondgebied van de stad Brussel meer dan een miljard euro bedraagt. Als we deze resultaten extrapoleren naar de andere ziekenhuizen, wordt het duidelijk dat deze sector een aanzienlijke sociaaleconomische speler is in de hoofdstad. In deze context voorziet Jean-Marc Derep dat het volume overheidsopdrachten binnen de ziekenhuissector wellicht zal toenemen. “Als de investeringen stijgen, zullen we ook Naast medische apparatuur hebben de openbare aanbestedingen van ziekenhuizen ook betrekking op verbruiksgoederen, advies, renovatiewerkzaamheden, noem maar op. een groei van de overheidsopdrachten meemaken. Voor de ziekenhuizen zal de uitdaging erin bestaan dit volume te beheren. En onze gesprekspartners zullen in staat moeten zijn hier op in te gaan.” ● Gaëlle Hoogsteyn “De ziekenhuizen hebben zich snel aangepast” “De inwerkingtreding van de regelgeving inzake overheidsopdrachten betekende een kleine (r)evolutie binnen ziekenhuizen. Inkopen gebeurt niet meer als vroeger – en dat was even wennen. Tussen het medisch personeel en de inkoopmanagers moeten vertrouwen en dialoog tot stand komen. Dit proces is aan de gang … Ook al ervaren ziekenhuizen deze wetgeving soms als een keurslijf, ze hebben de zaken in eigen hand genomen en nemen de werkelijkheid voor ogen: ‘We zijn nu onderworpen aan de wet op de overheidsopdrachten. Hoe gaan we daarmee om?’ Het antwoord is een andere structuur, die rekening houdt met de fasen van een overheidsopdracht. Op die manier slaagden de ziekenhuizen er heel snel in om zich aan dit nieuwe gegeven aan te passen. En dit zal blijven verbeteren. Overheidsinkopers in ziekenhuizen bestellen nu professioneler. De ziekenhuizen hebben zich in een zeer korte tijdspanne aangepast, ondanks de omvang van de taak. Ziekenhuizen kopen heel veel dingen. Toen de wet van kracht werd, kon van hen niet worden verwacht dat ze voor alles van de ene dag op de andere specificaties zouden ontwikkelen. Ze hebben zich daarom gericht op de meest dringende aankopen, op contracten die afliepen enz. Ze moesten hun activiteiten rationaliseren en prioriteiten stellen. De uitdaging bestaat er vandaag in om uit dit proces voordeel te halen, en dan wel voor alle inkoopbehoeften.” Christophe Dubois, advocaat en vennoot bij Equal ❙ 47 © Belga
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Community Kleine verhalen van grote ondernemers Wat u niet wist over Jeff Bezos, de rijkste baas ter wereld Hij is de meest vereerde en tegelijk meest gehaatte man op de wereldbol. De 55-jarige baas van Amazon is de rijkste ondernemer ter wereld. Zijn fortuin bedraagt naar schatting meer dan 150 miljard dollar. Er wordt veel over hem gepraat in de media, maar u weet zeker niet alles! Amazon was een online boekhandel: Jeff Bezos liet in 1995 zijn e-commercebedrijf van stapel lopen. Hij maakte er eerst een online boekhandel van en koos de naam Amazon als een verwijzing naar de grootste van de rivieren en waarschijnlijk ook naar de hoogte van zijn ambities. Hij werft uitvinders aan: Wanneer de topman van Amazon nieuwe rekruten inhuurt, onderwerpt hij hen aan een test waarbij de kandidaat een van zijn uitvindingen moet vermelden. Daar hoeft geen octrooi over te bestaan. Het kan bijvoorbeeld een methode of werkwijze zijn die de kandidaat toepast. Uiteraard behoudt de CEO het meest ‘out of de box’ profiel. Hij creëerde de volledige sales ranking en de impliciete aankoopaanbeveling. Waarom een top 100 als het ook een top 1 miljoen van de beste verkochte artikelen kan zijn? Jeff Bezos heeft duidelijk ingezien dat rangschikkingen volledig en transparant moesten zijn. Hij was ook een van de eersten die op de website impliciete koopaanbevelingen opnamen: daarmee konden internetgebruikers zien wat andere mensen ook hadden gekocht. Hij kan zich bijna alles veroorloven: Volgens de nieuwssite en magazine Capital is Jeff Bezos met zijn 150 miljard zodanig rijk dat hij alles kan kopen op Amazon, bij Boeing en bij Wal-Mart. Vandaar de vraag: tot waar zal deze man gaan? Zijn rijkdom is zodanig duizelingwekkend dat het niet veel meer betekent, op menselijke schaal. ● Elisa Brevet Ster van het Noorden: een spionagethriller over Noord-Korea, op basis van echte feiten en bijzonder vlot geschreven. Een van de betere detectiveverhalen van het jaar, over een weinig toegankelijk land en zijn goed bewaarde geheimen. Cargo. 50 ❙ Brussel Metropool - april 2019 Nomadland: een pracht van een roman, ergens tussen onderzoek en getuigenis, gericht op de ‘subculturen’ van de arbeid in het Amerika van vandaag. Met gehavende personages, vaak gepensioneerd en volgzaam, die de hoge prijs betalen voor hun vrijheid met slecht betaalde en uitputtende banen. W. W. Norton & Company (in het Engels, niet vertaald). San, Le tour du monde en 75 recettes: de Belgische sterrenchef Sang Hoon Degeimbre levert ons hier een kookboek met mooie zoete en zoute recepten geïnspireerd door zijn reizen. Een puur visueel en smaakvol genot! Racine (in het Frans, niet vertaald). © Steve Jurvetson Community Brussel van de ondernemers De goede adresjes van Pierre Marcolini De beroemde Brusselaar Pierre Marcolini schittert tot ver buiten België. Deze meester chocolatier van het gelijknamige huis onderscheidt zich niet alleen door zijn ongeëvenaarde knowhow en uitmuntendheid: hij is ook een groot epicurist! We hebben hem in ons vorig nummer geïnterviewd in verband met ons dossier ‘Grow your business’. Op de vraag “Wat is uw favoriete Brusselse restaurant?”, antwoordde de chocolatier: “Daar kan ik niet op antwoorden, want er zijn er zoveel! Kijk, dit is mijn pas verschenen boek ‘La bonne adresse’. Al die adresjes staan erin.” Zie daar een selectie van goede Brusselse adressen volgens de criteria van Pierre Marcolini en René Sépul, zijn trouwe assistent voor al wat gastronomie betreft. Friture René Een historisch adres! Sinds 1932 heeft deze Brusselse bistro niets van zijn faam verloren. Geruite tafelkleden en houten banken. Dit familiebedrijf wordt sinds 1987 vertroeteld door de eigenaar en uitstekende vleesbrader Dirk Piolon. Proef er het Imanol Jaca ribstuk met frietjes van het huis en een vleugje mayonaise. Bistro ‘Le 203’ “Het goede nieuws van de laatste maanden”, volgens Pierre en René. ‘Le 203’ wordt door Mathilde en Richard gerund. Het echtpaar biedt er een ‘slow food’ keuken aan een bijzonder schappelijke prijs. Niemand beter dan Richard kan het concept van wereldkeuken belichamen. De olie. Hij serveert ook een urenlang in Kriek Cantillon gegaarde kalfswang. Sterrenrestaurant La Paix Dit in 1893 geopende eethuis is eerst en vooral een frietgelegenheid recht tegenover de slachthuizen van Anderlecht. Vandaag pronkt chefkok David Martin, de eigenaar, met twee Michelinsterren. Hij werd uitgeroepen tot Chef van het Jaar door Gault & Millau en kenmerkt zich door een unieke keuken met ongelooflijke nuances en subtiliteiten in zijn gerechten. Proef er onder anderen een Moskouse taartje geserveerd met rauwe bouchotmosselen. ● man is half Zuid-Afrikaans, half Australisch, een mix die hij omzet in een jonge en creatieve keuken. Het proberen waard: zwaardvis met wortelenpuree en gedroogde abrikozen. Brasserie Les Brigittines De Belgische Maître Cuisinier Dirk Myny heeft een aantal klassiekers van de Belgische gastronomie herzien en verbeterd. Hij gaat voor lokale producten, slow food en efficiente verbeteringen. De kok maakt ter plekke zijn eigen frietjes die hij twee keer bakt: de eerste keer met Ossewit, de tweede in plantaardige Een selectie uit ‘La bonne adresse’, van Pierre Marcolini en René Sépul, SH-OP Editions, 2018 Brussel Metropool - april 2019 ❙ 51
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Community Notulen van de Algemene Vergadering van 3 oktober 2018 Beci-Kamer van Koophandel Brussel Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16u00 geopend door de Voorzitter, dhr. Marc Decorte, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Michel De Bièvre, Ondervoorzitter, dhr Christian Sanders, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van juni en september 2018. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 18 oktober 2017 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 18 oktober 2017 zijn verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van april 2018. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines van september 2018. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2017-2018 A. Voorstelling van de jaarrekeningen De jaarrekeningen en het begrotingsCATEGORIE A C D E CI-Kamer van Koophandel Brussel. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2017-2018 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2018-2019 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2018-2019. De heer Olivier Willocx stelt het begrotingsontwerp voor dat de Raad ONDERNEMING Natuurlijke persoon Onderneming die gewoonlijk niet meer dan 19 werknemers tewerkstelt van 20 tot 49 werknemers van 50 tot 99 werknemers ontwerp van Beci-Kamer van Koophandel Brussel werden uitgedeeld bij het binnenkomen van de vergaderzaal. Bovendien werd, conform de statuten, het detail van de jaarrekeningen en van de begroting ter beschikking gesteld van de leden op de maatschappelijke zetel, acht dagen vóór de algemene vergadering. Dhr. Christian Sanders, Penningmeester, stelt de resultaten van het afgelopen boekjaar voor. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2018 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BE52 ❙ Brussel Metropool - april 2019 BEDRAG 20182019 EXCL BTW 220 € 621 € 1.005 € 2.800 € van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2018-2019. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2018-2019 met 2% te indexeren. Wat de beroepsverenigingen betreft, wordt hun bijdrage, zoals vorige jaren, berekend in functie van het aantal aangesloten leden. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de verschillende bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De statuten voorzien dat 9 leden van de Raad van bestuur een sabbatjaar moeten inlassen. Het gaat om: Sandrine Agie, Georges Ataya, Roland Cracco, Michel De Bièvre, Hugues Delescaille, Philippe Lhomme, Frédéric Loncour, Christian Sanders en Philippe van Perlstein. 2 leden van de Raad van bestuur verlaten ons. Het gaat om Jean-Claude Vandenbosch en Julien Ciarniello. De voorzitter houdt eraan hen te bedanken voor hun actieve en constructieve bijdrage aan onze werkzaamheden. Hij stelt de algemene vergadering voor om hen een warm applaus te geven. Tot slot leest de voorzitter de namen voor van de personen die een geldige kandidatuur hebben ingediend voor de vorming van een nieuwe Raad van bestuur: Terug uit sabbatjaar: Alexandre Cleven en Mohammed Mechbal Nieuwe kandidaturen: Marc-Antoine de Schoutheete de Tervarent (BNP Paribas), Pascal Dujardin (Istaffit), Gabriel Goffoy (BMW Brussels), Pierre Hermant (Finance.brussels), Gérard Kuyper (bMediation) en Peter Van Biesbroeck (Voka Vlaams Brabant). Aangezien er evenveel kandidaten als te begeven mandaten zijn, moet er niet worden gestemd. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2018-2019 zal dus als volgt zijn samengesteld: Azaoum, Rachid; Battaille, Laurence; Berdikyan, Natalia; Bissen, Jean-Paul; Borremans, Brigitte; Cleven, Alexandre; De Beir, Theo; Decorte, Marc; Delens, Jean-Jacques; Delforge, Denis; de Schoutheete de Tervarent, Marc-Antoine; de Troostembergh, Baudouin; Dujardin, Pascal; Evenepoel, Joëlle; Eyletters, Murielle; Goffoy, Gabriel; Govaerts, Michel; Hermant, Pierre; Jaucot, Jean-Pierre; Konings, Pierre; Kuyper, Gérard; Leclercq, Sophie; Lehman, Bernd; Loyens, Peter; Marcolini, Pierre; Martens, Marie; Mechbal, Mohammed; Ozcan, Yilmaz; Rouvez, Frédéric; Salat, Jennifer; Tempels, Martine; Tilleux, Anne; Turkoz, Mehmet; Van Biesbroeck, Peter; Van de Brande, Philippe; Van Thournout, Marc; Willemarck, Thierry; Willocx, Olivier; Zurstrassen, José. De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2018-2019 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. Conform de statuten zijn de mandaten die de algemene vergadering toekent één jaar geldig. De aldus samengestelde Raad van bestuur zal overgaan tot het aanstellen van een voorzitter, drie ondervoorzitters, een penningmeester en tot de benoeming van de leden van het Uitvoerend comité. 7. Toespraak van de voorzitter De Voorzitter verwijst naar zijn toespraak tijdens het Brussels Meets Brussels Event dat voorafging aan de algemene vergadering. 8. Toekenning van de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel De voorzitter overhandigt de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel aan ondernemingen die al gedurende respectievelijk 50, 40 en 25 jaar lid zijn. In naam van de Raad van bestuur feliciteert en dankt hij de leden die deze onderscheiding krijgen. Hij vraagt de algemene vergadering om hen een warm applaus te geven. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 16.30 uur. Marc Decorte, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder Notulen van de Algemene Vergadering van 3 oktober 2018 Beci-Verbond van Ondernemingen te Brussel Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16.30 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Marc Decorte, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Michel De Bièvre, Ondervoorzitter, dhr. Christian Sanders, Penningmeester, dhr Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Brussel Metropool - april 2019 ❙ 53
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Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van juni en september 2018. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 18 oktober 2017 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 18 oktober 2017 zijn verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van april 2018. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines van september 2018. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2017-2018 A. Voorstelling van de jaarrekeningen Dhr. Christian Sanders, penningmeester, stelt de resultaten van het afgelopen boekjaar voor. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2018 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van Beci-VOB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2017-2018 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2018-2019 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2018-2019. De heer Olivier Willocx stelt het begrotingsontwerp voor dat de Raad van be54 ❙ Brussel Metropool - april 2019 stuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2018-2019. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2018-2019 met 2% te indexeren. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de indexering van de bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de Voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De Voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De Voorzitter informeert de algemene vergadering dat volgende personen ontslag hebben genomen of hun kandidatuur niet na de termijn van 6 jaar hebben ingediend: André Bouffioux, Bernard Broze, Michel Eeckhout, Regis Gaspar, Denis Gorteman, Bernard Gustin, Pierre Hajjar, Christophe Petit, Gaëtan Piret en Christian Sanders. De Voorzitter wenst deze collega’s te bedanken voor hun inzet en hun bijdrage aan onze werkzaamheden. Hij dankt in het bijzonder Christian Sanders voor zijn actieve deelname aan de de Raden van Bestuur sinds 2007 en voor zijn uitstekend werk als Penningmeester. Hij deelt volgende kandidaturen mee: Nieuwe kandidaturen: Sandrine Agie (Whyte), Rachid Azaoum (Quick), Marc-Antoine de Schoutheete (BNP Paribas), Frédéric Druck (Essencia), Alain Martin (Siemens), Caroline Pauwels (VUB) en Laurent Nys (Mabru). Hernieuwing mandaat voor 6 jaar: Patrick Janssens, Marc Noppen en Serge Peeters. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2018-2019 zal dus als volgt zijn samengesteld: Agie, Sandrine; Azaoum, Rachid; Beaude, Guy-Marc; Borremans, Brigitte; Cleven, Alexandre; Colmant, Bruno; Cracco, Roland; Craeninckx, Herman; Cremer, Andreas; Croisé, Michel; Daoust, Jean-Claude; De Beir, Theo; de Bièvre, Michel; Debussche, Marc; Decadt, Hilde; Decorte, Marc; de Crombrugghe, Amaury; Dehennin, Philippe; Delen, Jean-Claude; Delens, Jean-Jacques; Delforge, Denis; De Meeüs, Brieuc; de Schoutheete, Marc-Antoine; Dessart, Paul-Marie; De Vry, Mario; Dewulf, Etienne; Druck, Frédéric; Everard, Eric; Fautré, Serge; Feist, Arnaud; Flausch, Alain; Govaerts, Michel ; Hujoel, Luc; Janssens, Alain; Janssens, Patrick; Jongen, Thibauld; Joseph, Véronique; Konings, Pierre; Konings, René; Lacroix, Philippe; Lambrechts, Philippe; Léchaudé, Didier; Loyens, Peter; Malcorps, Christiane; Malherbe, Didier; Mariën, Ine; Martin, Alain; Mercelis, Philippe; Miller, Jean-Pierre; Moeykens, Filip; Moris, Chris; Noppen, Marc; Nys, Laurent; Pauwels, Caroline; Peeters, Serge; Petit, Charles; Pierlet, Xavier; Platieau, Jacques; Potvliege, Claire; Rigo, Etienne; Rouvez, Frédéric; Sonneville, Stéphan; Tempels, Martine; Toledo, Marc; Vancamp, Franck; Vanderhaegen, Jean-Christophe; Vanderroost, Chris; Van Dijk, Jean-Pierre; van Innis, Emmanuel; Van Ro, Nicolas; Van Weyenbergh, Rodolphe; Velge, Baudouin; Velten-Jameson, Christian; Willemarck, Thierry; Willocx, Olivier; De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2018-2019 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. 7. Toespraak van de Voorzitter De Voorzitter verwijst naar zijn toespraak tijdens het Brussels Meets Brussels Event dat voorafging aan de algemene vergadering. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 17.00 uur. Marc Decorte, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR ABA - Artistic Booster Academy NP Coenraetsstraat 72 - 1000 Brussel afg. : Ghys Olivier Alto International EBVBA Edouard Bénèslaan 201 - 1080 Brussel Nace 4617001 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen afg. : Joris Tom BDO BVBA Louizalaan 326 - 1050 Brussel Nace 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren afg. : Van den Bulck Vincent Book@time BVBA Kolonialelaan 15 - 1170 Brussel Nace 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Entzeroth Steffen Ez-Pass BVBA Faubourg de Mignault (R) 23 - 7070 Le Roeulx Nace 58290 - Overige uitgeverijen van software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 63120 - Webportalen afg. : Lecoq Gauthier FCR Media NV Uitbreidingstraat 82 - 2600 Berchem Nace 62020 - Computerconsultancyactiviteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Vincent Thibaut Hello Tyro NV Sinter-Goedeleplein 5 - 1000 Brussel Nace 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg. : Pantusa Laurent Ignace Bral BVBA Léon Lepagestraat 41 - 1000 Brussel Nace 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Bral Ignace Impacthorizon BVBA Montjoielaan 180 - 1180 Brussel afg. : Jans Olivier Jack's Meatball Café BVBA Forumlaan 15 - 1020 Brussel afg. : Jacquet Marc Komitika BVBA Pierre Devislaan 3032 - 1160 Brussel afg. : Libito Merry Legal Vest BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Cassiers Donatien Leonidas Confiserie NV Jules Graindorlaan 41-43 - 1070 Brussel Nace 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk afg. : de Selliers de Moranville Philippe Lielens & partners NV Henri Evenepoelstraat 9 - 1030 Brussel Nace 73110 - Reclamebureaus afg. : Dusausoy André Osialis BVBA Gemeentelijke Godshuisstraat 6 - 1170 Brussel Nace 62020 - Computerconsultancyactiviteiten 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media 7311003 - het ontwerpen van publicitaire teksten en slogans (copywriters) afg. : Decroix Ronald Political Edge GCV de Meeussquare 35 - 1000 Brussel Nace 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Orsini Dominique Qvovadis BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 74104 - Activiteiten van interieurdecorateurs afg. : Lambert Marc Real Gestion - Ortegat Wine Consult CV Ernestinelaan 14 - 1050 Brussel Nace 47251 - Detailhandel in wijnen en geestrijke dranken in gespecialiseerde winkels 68100 - Handel in eigen onroerend goed afg. : Ortegat Philippe Reyes Sanchez Leticia NP Rue de la Station 74 - 1410 Waterloo Nace 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g afg. : Reyes Leticia SNCB-NMBS NV Frankrijkstraat 56-58 - 1060 Brussel Nace 49100 - Personenvervoer per spoor, m.u.v. personenvervoer per spoor binnen steden of voorsteden 80100 - Particuliere beveiliging afg. : Annane Jihane Talentis Group NV Terhulpsesteenweg 150 - 1170 Brussel Nace 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 58290 - Overige uitgeverijen van software 62010 - Ontwerpen en programmeren afg. : Cariano Joey Tarik Hennen BVBA Alsembergsesteenweg 400 - 1180 Brussel Nace 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Hennen Tarik The Shift VZW Hoogstraat 139 - 1000 Brussel Nace 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg. : Janssens Gaëlle Théâtre National de la Communauté Française ION Emile Jacqmainlaan 111-115 - 1000 Brussel Nace 90012 - Beoefening van uitvoerende kunsten door artistieke ensembles 90041 - Exploitatie van schouwburgen, concertzalen en dergelijke afg. : Dubois Nicolas Van Calster Aurore BVBA Herendal 26 - 1150 Brussel Nace 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Van Calster Aurore Velopakk Armand Huysmanslaan 140 - 1050 Brussel afg. : Vargas Arnaldo Wide Shot Photography NP Grote Bosstraat 55 - 1030 Brussel afg. : Van Battel Alexandre Brussel Metropool - april 2019 ❙ 55
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Community MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 09.05 & 13.06 Lunch gestion des risques : est-ce que mon business tient la route ? (1) 06.06 Agile for Managers 05.06 Améliorer les performances de votre entreprise avec la communication non-violente (CNV) (1) 07.06 Obtenez l’adhésion des millenials dans votre équipe (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 11.04 & 16.05 & 13.06 Instagram : valorisez votre image de marque (1) 11.04 & 16.05 & 13.06 Chatbot : créez une expérience client ininterrompue (1) 16.04 & 21.05 & 18.06 LinkedIn : créez votre réseau d’affaires (1) 18.04 & 23.05 Optimisez vos campagnes e-mailing (1) 18.04 & 23.05 & 20.06 Digital analytics : tips & tricks (1) 30.04 Publier sur LinkedIn – développez votre notoriété (1) 07.05 & 04.06 Google my business : aidez vos clients potentiels à vous trouver (1) 13.05 & 06.06 SEO : passez en tête de page Google (1) 14.05 & 11.06 Facebook : créez une communauté engagée (1) 14.05 & 11.06 Capsule vidéo : filmer et monter une vidéo, initiation pratique (1) 21.05 & 18.06 Sublimez vos photos avec votre smartphone (1) 04.06 Facebook local : localisez-moi facilement (1) 06.06 Facebook : mettez en place une bonne stratégie publicitaire (1) 12.06 Mijn CRM-project is gelukt ! ICT 23.05 Réalité virtuelle et réalité augmentée (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 24.04 Rémunérations et aides financières (1) 06.05 Les pécules de vacances : questions clés (1) 07.05 Reprise du travail après une période de maladie et trajet de réintégration (1) 23.05 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 24.05 Les vendredis de l’actualité sociale (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 56 ❙ Brussel Metropool - april 2019 GRATIS WORKSHOPS STARTERS & RESTARTERS 23.04 Oser l’authenticité pour un succès durable (1) 30.04 Comment élaborer mon Business Model Canvas (1) 07.05 Mieux vaut prévenir que guérir (1) Tot 17.05 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Brussel Tot 11.06 Praktische oefeningen bemiddeling te Maasmechelen Tot 18.06 Praktische oefeningen bemiddeling te Hasselt Tot 05.07 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Hasselt ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu HANDELSRECHT Seminarcyclus: Hervorming van het Wetboek van Vennootschappen 07.05 Wat verandert er voor de aandeelhouders? 15.05 De aansprakelijkheid van bestuurders 22.05 De voornaamste fiscale gevolgen voor uw bedrijf ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Community 14.05 Statut social et cotisations sociales (1) 21.05 Un regard juridique sur mon statut social (1) 28.05 Quelles solutions de financement à Bruxelles ? (1) 04.06 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles (1) 11.06 Et si la reprise était une opportunité ? (1) BEDRIJFSOVERDRACHT Schrijf u in op één of meerdere 23.04 Value Coaching : stimulez la valeur de votre PME ➜ Salima Serouane +32 2 643 78 49 – sse@beci.be opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 203, Le 51 Abattoir Acerta Actiris AG Real Estate Amazon Antoine, Etn Aquiris ASO Audi Aviato Belgian Chambers BetaGroup Bpost Bral Brigittines, Les Brussel Economie en Werkgelegenheid Brussels Airlines 7-9 41 7-9 7-9 50 14 14 10-12 14 7-9 21-22 6 7-9 19 51 43 7-9 Brussels Hotel Association 10-12 Brusselse Horecafederatie 10-12 Bruxelles Formation Campine Cegelec Industry Ceres City 2 Citydev Cliniques Saint-Luc Colruyt Group Communa Conservatorium van Antwerpen Conservatorium van Brussel Danone Delacre Denim Laboratorium Elia 7-9 40 14 14 7-9 7-9 46-47 7-9 7-9 26-28 26-28 ; 32 14 14 34-35 14 Ensav Enterprise Europe Network Entrakt Equal Esplanade Louvain-la-Neuve EU-Japan Center Extensa Fabricom Façon Jacmin Febelauto Febiac Fluxys Friture René G4S Galloo Recyclage Girleek Haven van Brussel Hub.brussels Insas Inter-Beton La Cambre Leonidas LSG Skychefs MAD MaestroMobile MIVB Modalizy Molengeek Paix, La Pfizer Plasma Industry Rebeton Recupel Rivka Roche Rode Kruis 24-25 20 7-9 46-47 42 20 15-16 14 24-25 ; 34-35 40 19 14 51 7-9 40 6 40 26-28 24-25 ; 26-28 14 Karel de Grote Hogeschool 26-28 Kone 14 24-25 ; 26-28 14 7-9 26-28 15-16 14 7-9 6 51 14 14 14 14 24-25 ; 34-35 14 42 RTBF RvB Robinetterie Sabca Saint-Luc Schindler Schneider Sibelga Sint-Lucas Sisyphe Smart Solvay Industry Spie Sport 4254 Stijl Studio Biskt Suez Superlab Tag-Ad TEC Théâtre des Martyrs Tour & Taxis Toyota Traject ULB Umicore Universiteit van Gent Upcom UZC Brussel Valentine Witmeur Lab Vanparys VDAB Veolia Viangro VUB We Are Artists White Negro Agency Womenpreneur Ziekenhuizen Iris Zuid (1) Enkel in het Frans 18.06 Sales DNA© : développer votre talent (1) ➜ Emmanuelle Einhorn starters@beci.be 24.04 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 26-28 14 14 24-25 14 14 14 26-28 7-9 26-28 14 14 24-25 ; 34-35 24-25 24-25 ; 36 14 7-9 42 42 38 15-16 40 15-16 24-25 14 26-28 4 46-47 34-35 14 7-9 14 14 24-25 37 31 48-49 46-47 Brussel Metropool - april 2019 ❙ 57
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Chez nous, pas de langue de bois en termes de CO2 Le climat nous tient à cœur. C’est pourquoi Brussels Airport est désormais 100 % neutre en CO2 et atteint ainsi le niveau le plus élevé de l’Airport Carbon Accreditation. Ce programme (à la demande) de l’organisme aéroportuaire ACI Europe encourage les aéroports à réduire leurs émissions et à fi nalement devenir neutres en CO2 Brussels Airport œuvre depuis des années à la réduction de ses émissions de CO2 . . Afi n de s’attaquer aux émissions résiduelles, l’aéroport soutient le projet climatique « Saving Trees » en Ouganda, avec l’aide de l’organisation CO2logic. Ce projet de lutte contre la déforestation a déjà sauvé plus de 5 millions d’arbres. Édito Élections : réglez vos montres On le sait depuis Einstein : le temps ne s’écoule pas toujours, partout t tous de la même manière. Ainsi en va-t-il du temps politique et du temps neurial. Le temps politique, soumis, entre autres, aux rapports de force entre niveaux de pouvoir, à l’état de l’opinion, aux contingences législatives ou du calendrier électoral, semble parfois s’étirer démesur point de s’ensabler. Quand, par exemple, il s’agit de décider où stade national, prolonger une ligne de métro, rénover des infras mer l’enseignement… Le temps politique s’éternise. Le temps entrepreneurial, lui, doit être réactif, entre les échéances clients pressés, les partenaires impatients, les concurrents qui n les opportunités à ne pas manquer… Chaque mois, chaque semaine, chaque heure comptent. La discordance entre ces deux temporalités engendre un dangereux éloigne l’entreprise du politique, comme l’illustre notre dernier « bar alisé au mois de janvier auprès de nos membres et sympathisants trouverez les résultats détaillés dans ce numéro. On ne peut que s de la défiance persistante des entrepreneurs envers nos ments, mais ces cotes d’insatisfaction (69 % de « peu ou pas vis-à-vis du gouvernement régional, 51 % vis-à-vis du fédéral) tr à n’en pas douter, leur exaspération face aux attentes déçues. Comme c’est le cas depuis plusieurs années déjà, la mobilité à Brux reste – et de loin – la première priorité des entrepreneurs. Soit une tière cruciale pour leurs activités, où les décisions politiques et mise en œuvre se font exagérément attendre : déploiement du RER construction du métro nord, tarification unique, lignes transrégio nales, installation de parkings de délestage ou d’un réseau de bornes de chargement électrique… Juste après la mobilité, c’est la simplification administrative qui est la plus citée dans nos sondages. Là aussi, c’est le ‘mismatch’ entre le temps bureaucratique et le temps entrepreneurial : bien souvent, l’entrepreneur ne peut se permettre d’attendre 400 jours ouvrables pour l’obtention d’un permis d’urbanisme ou d’un permis d’environnement, qui retardent d’autant son projet, le développement de son activité, et finalement la création d’emplois et de richesse. Alors qu’il suffirait sans doute de peu (le permis unique) pour économiser du temps, des et de l’argent. Le 26 mai prochain, les citoyens entrepreneurs auront un nouv dez-vous avec le politique. Pour le préparer, Beci a publié un Mémor qui reprend les attentes et les propositions des entreprises dont bien entendu la mobilité et la simplification administrative. de moyens ? Pas forcément. Réformer et simplifier ne coûte rien d’économiser un temps précieux. Time is money, faut-il rappeler politique. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 1
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Sommaire Bruxelles métropole N° 43 – Mars 2019 Au mois d'avril : Sprout to be Brussels Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Alexis Bley, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Patrick della Faille, Hugues Dorchy, Emmanuel Goedseels, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Pierre Kroll, Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 9 Idées 12 14 15 18 19 21 Beci online Digest Rédacteur en chef invité: Gilles Daoust Rencontre avec Frank Leroy, CEO de KBC Brussels Simplification administrative : des mesures qui ne coûtent rien Baromètre politique : crise de confiance Pour ou contre les MOOC dans l’enseignement secondaire ? Réforme fiscale 2016 : quels effets lisibles sur l’immobilier ? Open Source International 24 25 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 Le marquage CE en 6 étapes 5 conseils pour exporter aux États-Unis Grow Your Business 27 C’est quoi, l’esprit d’entreprendre ? Eric Everard (Easyfairs) Frédéric Rouvez (Exki) Pierre Marcolini, chocolatier Julien Vandeleene (BePark) John Martin (Martin’s Hotels) Véronique Culliford (IMPS) Brigitte Chanoine (Ichec Business School) Joan Condijts (LN24) Sébastien Deletaille (Riaktr) Sébastien Morvan (Brussels Beer Project) Kris Cloots (ISS BeLux) Marc Filipson (Filigranes) Michel Croisé (Sodexo) Thierry Afschrift, avocat fiscaliste Entreprendre 44 45 46 47 48 50 52 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 54 56 57 58 59 60 Starter : Patatak Vote électronique ou papier : quelles différences ? Registre UBO : il faut vous inscrire avant le 31 mars Insolvabilité : des solutions face aux difficultés de l’entreprise Sign for my Future : les entreprises font aussi entendre leur voix Marchés publics en ligne : plus simples et plus transparents Cap 48 : Et le prix « Coup de cœur » est attribué à… L’actualité Beci en photo Petites histoires de grands entrepreneurs Bruxelles, dans les pas de Giles Daoust Demandes d'admission Index Agenda “Mijn nieuwe bedboek.“ Gerardus Mercator “I know now where India is.” Christopher Columbus “Voyage, voyage…” Desireless L’Agenda Export est arrivé ! Un tour du monde en 38 pages de toutes nos actions à l’international. New-York, Dakar, Milan, Séoul,… Audiovisuel, Santé, Architecture, Mode,… Accompagnez-nous lors de nos missions et foires partout dans le monde, rencontrez vos nouveaux clients et partenaires. Consultez-le sur www.hub.brussels.
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Podcast Valentin Richard : 22 ans, serial entrepreneur, de Menu Next Door à Koudetat Ambassadeur de la « French tech » par excellence, Valentin a appris à coder, créer des sites, monter des projets (GlassStories, WebHunter…), et tout ça à 13 ans, dans sa chambre, sagement assis derrière son ordinateur. Aujourd’hui âgé de 22 ans, il est le CEO de Koudetat (joint-venture de The Family), une plateforme gratuite dédiée à l’apprentissage de l’entrepreneuriat. Tu as commencé ta carrière entrepreneuriale à 13 ans avec ton blog WebHunter. Puis, tu as véritablement connu le succès avec GlassStories. En quoi ces deux étapes t’ont-elles permis de devenir l’un des plus jeunes entrepreneurs français ? À l’époque, mon beau-frère détenait un média qui parlait de foot et je trouvais ça plutôt cool. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse la même chose. C’est un modèle que l’on retrouve beaucoup chez les entrepreneurs : copier ce que l’on connaît et ce à quoi on peut s’identifier. On commence toujours par copier la chose la plus proche et la plus évidente. J’ai donc décidé de lancer mon propre média. Il m’a aidé et m’a montré comment procéder : j’ai appris à coder, à gérer mon site. Ce qui est dingue, c’est qu’avec internet, le savoir devient une commodité. Quand tu t’es lancé, tu étais encore au collège. Tu rentrais chez toi après l’école et tu écrivais ? J’ai décidé de lancer WebHunter, un blog de gaming et de high-tech, sans aucune démarche entrepreneuriale. Je le faisais avec beaucoup de sérieux et je dois reconnaître qu’il y a toujours eu cet objectif d’en faire quelque chose de grand, de vraiment fort. Chaque soir, je rentrais, je me connectais sur mon ordinateur et je traduisais des articles en anglais sur les sujets qui m’intéressaient. À force de traduire, je me rendais compte de ce qui revenait souvent, de la manière d’écrire. Très vite, je suis passé de la copie à la création. Comment es-tu parvenu à te faire repérer par les marques ? Plus le temps passait et plus je gagnais en visibilité, c’est la magie d’internet ! Même si tu n’obtiens que 100 visites par jour sur ton site, il suffit que, parmi elles, il y en ait une qui soit influente pour se faire repérer. J’ai commencé à recevoir des mails. C’était l’époque où les blogs existaient encore très peu. Les marques ont commencé à m’envoyer des produits. Je me souviens : j’avais 13 ans, j’étais dans ma chambre et des camions UPS venaient me livrer des téléphones, des ordinateurs, quasiment tous les jours. J’écrivais un article ; il pouvait être lu 6000 fois et la marque était contente. Au bout d’un moment, je me suis vraiment pris au jeu, j’ai contacté des agences, créé des événements… Qu’est-ce qui te challengeait le plus ? Je crois que c’était de vouloir faire quelque chose de différent. Je me sentais déjà marginal auprès de mes amis du collège. On parle beaucoup de millennials, et il y a cette chose qui est propre à notre génération, celle où nos parents nous ont fait croire qu’on était spéciaux. Parfois, certains d’entre nous ont vraiment cru à une grande destinée qu’il fallait accomplir. Je dois en faire partie ! ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. Les podcasts à écouter… Fresh Air : Terry Gross, présentatrice de l’émission de la radio NPR Fresh Air, aux États-Unis, livre à ses auditeurs des entretiens profonds et surprenants sur des sujets profonds et variés (sciences, politique, culture, astrophysique…). 6 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 D.R. Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
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Transition énergétique : et si c’était vous ? Vue aérienne des panneaux solaires installés sur le site de l’entreprise NMC Si de nombreux clichés circulent sur le climat et son avenir, il en est un qui résiste à toute épreuve : la transition énergétique est l’affaire de tous. Chacun de nous est appelé à prendre ses responsabilités face aux enjeux liés au changement climatique. C’est encore plus vrai pour les entreprises, pour qui la mise en place d’une politique énergétique durable relève non plus d’un greenwashing à la va-vite servant l’image de marque, mais bien d’une nouvelle responsabilité écologique. La transition énergétique en entreprise, ça veut dire quoi ? L’économie, l’écologie et l’engagement social figurent depuis toujours au cœur des stratégies d’entreprise. Autrefois au service de l’image de marque d’un produit, l’intégration du développement durable dans la stratégie d’entreprise représente aujourd’hui un réel avantage économique et social. En effet, outre les économies qu’elles réalisent sur leur facture énergétique, les entreprises actives dans le domaine de l’écologie et de la performance énergétique sont non seulement récompensées par leurs collaborateurs, leurs clients et la société en général, mais aussi par les entreprises qu’elles approvisionnent et leurs investisseurs. Petites ou grandes, les entreprises ont donc pris conscience que leur contribution à la transition énergétique était indispensable. L’expertise face à la crise L’efficacité énergétique, oui. Mais par où commencer quand on ne détient ni les outils ni les compétences scientifiques pour mettre en place une politique durable ? De plus en plus d’entreprises et d’institutions font appel aux services de Luminus. Leur objectif ? Implémenter des solutions visant la diminution de la consommation d’énergie et la réduction de l’empreinte carbone. C’est ainsi qu’UCB et Luminus visent la neutralité carbone du groupe pharmaceutique d’ici 2030. L’installation d’une unité de cogénération marque une étape déterminante dans le développement durable de l’entreprise. exploités pour permettre l’installation de près de 9 000 panneaux solaires. Sivafrost a également frappé à la porte de son fournisseur d’énergie verte Luminus pour optimiser tous les aspects de sa consommation d’énergie. Active dans l’entreposage et le conditionnement de produits surgelés, l’entreprise est par définition une grande consommatrice d’énergie. Résultat ? L’implantation d’une éolienne sur le site de l’entreprise. Unité de cogénération installée dans les bâtiments de UCB à Braine-l’Alleud Autre partenariat durable et rentable : l’entreprise NMC (production et commercialisation de mousse synthétique) et Luminus ont inauguré en 2018 la plus grande installation photovoltaïque de la Communauté Germanophone. Toiture et sols ont été Des exemples similaires ne cessent de se multiplier aux quatre coins du pays. Portés par des valeurs communes, Luminus et le Groupe François (leader belge et luxembourgeois de la filiale bois) ont ainsi uni leurs forces pour l’installation de centrales de cogénération et trigénération (alimentée par du bois en fin de vie). Désormais, le groupe autoproduit l’énergie nécessaire à la production de près de 2.500.000 palettes de bois chaque année. D’autres projets inédits sont actuellement à l’étude pour pousser le Groupe plus loin encore dans sa responsabilité environnementale. Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2019 Depuis 2006, le “Prix belge de l’Energie et de l’Environnement” met en lumière les contributions des citoyens, entreprises, institutions et associations belges à la construction d’un avenir durable. Votre entreprise s’est distinguée en matière d’efficacité énergétique ? Faites-le savoir et posez votre candidature avant le 24 avril 2019. Infos et contacts : www.eeaward.be News De plus en plus de travailleurs bruxellois choisissent les transports en commun Le travailleur bruxellois fait des choix très différents du travailleur belge moyen pour ses déplacements domicile-travail : le premier opte davantage pour les transports en commun, là où le second privilégie la multimodalité. C’est ce qui ressort du 4e réalisé par Acerta. baromètre de mobilité provinces où une personne sur 4 opte régulièrement pour le deux-roues. Anneleen De Neef : « Les CEO et DRH nous disent que leurs travailleurs sont de plus en plus intéressés par un plan cafétéria leur permettant de compléter une partie de leur salaire (…). De très nombreux plans cafétéria prévoient aussi l’option d’un vélo de société. C’est un point dont les autorités vont tenir compte. » En moyenne, les Belges travaillent à 19 km de là où ils habitent, 14,2 km pour les Bruxellois. Anneleen De Neef : « Comme la distance domicile-lieu de travail est de plus en plus faisable à vélo, grâce à des vélos plus rapides ainsi qu’à de meilleures pistes cyclables, il ne serait pas étonnant de voir le vélo (de société) gagner du terrain dans les années à venir. » Info : www.acerta.be Le travailleur belge opte de plus en plus pour une association de modes de transport, la voiture tenant le rôle principal, surtout combinée au vélo (10,9 %). Pour lui, les transports en commun restent secondaires. À Bruxelles, la situation est très différente : près de la moitié des travailleurs (43,3 % contre les 8 % de la moyenne nationale) y prennent régulièrement le train, le tram, le bus ou le métro. A contrario, près de la moitié (48 %) optent régulièrement pour la voiture, par rapport aux 76,9 % de moyenne nationale. Constatation frappante : la popularité de la voiture de société stagne en 2018. Anneleen De Neef, Directrice de bureau à Bruxelles, y voit diverses explications : « Tout d’abord, il y a les mesures prises par Bruxelles pour améliorer sa mobilité : limitation du parking, zone basses émissions… De plus, la conjoncture économique favorable a entraîné une croissance importante en matière d’occupation, en grande partie dans la part d’employés qui réalisent plutôt des tâches d’exécution et n’entrent pas en considération pour un véhicule de fonction. D’autre part, les travailleurs nouvellement engagés ont un avis plus critique sur ce moyen de transport. » L’essor du vélo se poursuit. Cependant, avec 10,9 % de travailleurs bruxellois enfourchant régulièrement leur vélo pour aller travailler, la capitale se classe après les Du rebond à la BD Les 28 et 29 mars prochain, l’ASBL ABA présentera chez Beci un album BD de parodies et d’hommage à Natacha et Rubine, deux personnages créés par François Walthéry. Derrière cette initiative, on trouve un duo de créatifs, Olivier Ghys et Michèle Lahaye, passés en 2018 par le programme reStart de Beci, qui accompagne les entrepreneurs ayant fait faillite. Né de la solidarité des temps difficiles, le tandem a pensé à un concept simple pour retrouver du travail : un contrat d’emploi via la Smart pour promouvoir les artistes, leurs œuvres et le patrimoine culturel. C’est ainsi qu’est née ABA ASBL, dont la première initiative est donc cet album, « Hommage collatéral », commis par un collectif de dessinateurs dont Walthéry himself, mais aussi Dragan De Lazare et Bruno Gilson, pour ne citer qu’eux. L’album sera présenté le jeudi 28 mars dès 18 h chez Beci, et sera suivi d’une séance de dédicaces pour les fans et collectionneurs le lendemain, vendredi 29, même lieu, même heure. Les deux compères ont bien d’autres activités dans les cartons pour 2019, liées à de beaux événements Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 9 © Belga
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News culturels, ou récurrentes. Ainsi il y aura des ateliers, conférences, formations, mais tout sera dévoilé… « en temps utile » ! Du « superant » au foodbox : l’horeca et les supermarchés au croisement du frais et du confort en 2019 Dans quelle direction l’horeca et les supermarchés vontils se développer en 2019 ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre l’équipe retail de Structura.biz (ex-Bureau Gerard), selon qui le mot d’ordre sera le « confort ». Les experts de Structura s’attendent notamment à une avancée de ce qu’on appelle les « superants » : un mixte de supermarché et restaurant. Albert Heijn a annoncé aux Pays-Bas l’installation de coins repas dans ses supermarchés. En Belgique, Delitraiteur, sous l’impulsion de Louis Delhaize, offre la possibilité d’acheter son lunch et de l’emporter, ou de le manger sur place. Les marchés Cru, établis par Colruyt, répondent aussi à ce phénomène avec leur restaurant Cuit (en photo), qui permet aux consommateurs de composer leur déjeuner et de le faire préparer par les chefs. De même, les formules faciles à la maison gagnent en popularité, à l’exemple de Deliveroo mais aussi des box repas comme HelloFresh et Foodbag. Ils visent deux « piliers du confort » : les courses sont livrées à domicile et les recettes sont faciles à suivre. Les supermarchés sont aussi attirés par cette tendance. Les services qui proposent de faire vos courses, comme Collect&Go de Colruyt, ne sont plus nouveaux. Mais saviez-vous qu’il existe des services qui livrent les courses du supermarché à domicile ? Delhaize HomeDelivery par exemple, sans oublier Click & Cook, le box repas de Delhaize. Ces exemples le démontrent : le consommateur cherche le « confort », mais sans perte de « fraîcheur ». Les tendances de 2019 se situent quant à elles à l’intersection du « fresh » et du « fast ». Vous connaissez Romain Roquette ? Un salad bar qui offre le même confort qu’une chaîne fastfood « traditionnelle » (McDonalds, Burger King…) mais avec un côté santé. Foodmaker, qui ouvre ses propres magasins, mais qui est aussi le moteur des salad bars dans les nouveaux Delhaize FreshAteliers, suit la même tendance. Info : https://structura.biz/ Patronale Solar devient le plus grand producteur d'énergie solaire de Belgique Patronale Solar, un producteur indépendant (IPP) belge d'énergie solaire, a finalisé l'acquisition des parcs photovoltaïques belges de l’entreprise néerlandaise Sunrock. Le portefeuille se compose d'une centaine de sites, pour une valeur d'investissement totale de plus de 80 millions d'euros. Cette acquisition fait de Patronale Solar, avec une capacité totale de 75,5 Wc (Watt-crête), le premier producteur d'énergie solaire de Belgique. Avec cette acquisition, Patronale Solar dispose d'un parc de production qui fournit annuellement de l'énergie renouvelable à 25 000 familles. 35 000 tonnes de CO₂ sont économisées chaque année grâce à 340 000 panneaux solaires répartis sur 208 sites de production. En outre, Patronale Solar a l'ambition d'investir davantage dans les infrastructures d'énergie renouvelable et de contribuer ainsi à la réalisation des objectifs climatiques. Bert Creemers, Managing Director de Patronale Solar, déclare : « Cette acquisition et l'accroissement d'échelle qui en découle nous permettent de générer des gains d'efficacité supplémentaires dans notre domaine de compétences actuel. Notre ambition est de continuer à croître 10 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 News dans les années à venir pour atteindre une capacité de production totale de 150 Wc, ce qui nous permettra d'alimenter 50 000 familles en énergie verte. Nous étudions d’ailleurs des projets d'énergie solaire et éolienne dans le reste du Benelux. » Patronale Solar, une coentreprise entre Patronale Life et Edison Energy Group, a systématiquement augmenté sa puissance depuis juillet 2015 grâce à une combinaison de petites acquisitions et de nouveaux projets de construction. Werner Van Walle, Chief Investment Officer chez Patronale Life, explique : « L'acquisition des parcs photovoltaïques belges de Sunrock montre que notre modèle économique fonctionne et ouvre la voie à de nouveaux investissements. En se concentrant sur l'exploitation des parcs et l’optimisation des performances, les revenus tirés de ces installations augmentent et de nouveaux projets peuvent être réalisés. » Info : www.patronale-life.be L’« esprit d’entreprendre à l’école », en colloque ce 28 mars À l’occasion de ses 5 ans d’activités, le conseil d’administration de la Fondation pour l’Enseignement convie ses partenaires de l’école, des entreprises, des associations et des acteurs philanthropiques, ainsi que tous les passionnés d’éducation, à participer à une réunion informative et conviviale sur le thème de « l’esprit d'entreprendre à l’école », organisée en partenariat avec les acteurs de plusieurs projets innovants qui ont vu le jour ces dernières années dans le cadre de la Fondation. Rendez-vous le 28 mars au Flagey (à Ixelles) pour un après-midi (14h30-17h30) tout en dynamisme pour encourager l’école qui s’entreprend. En matinée (9h30-12h), des ateliers thématiques consacrés aux bonnes pratiques écoles-entreprises sont aussi ouverts à tous. Info : www.fondation-enseignement.be NOS SALLES ONT ÉTÉ CONÇUES POUR LA PROJECTION DES FILMS. CELLES-CI CONVIENNENT, PARFAITEMENT, À BIEN PLUS DE CHOSES QUE LE CINÉMA. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Technologie de pointe. Fauteuils confortables. Organisation efficace. Autant d’atouts qui contribuent à l’expérience unique chez Kinepolis Bruxelles. Non seulement pour regarder des films, nos cinémas sont également l’endroit idéal pour vos séminaires, vos évènements, vos congrès (et beaucoup plus encore). Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com Bien plus que du cinéma. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 11 TEAM BUILDING SEMINAIRE COMÉDIE FILM CONGRÈS CULTURE
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Idées Frank Leroy (KBC Brussels) : « Bien encadrer les jeunes entreprises » « Bruxelles offre toujours un beau potentiel de développement », déclare Frank Leroy, qui préside aux destinées de la jeune banque KBC Brussels depuis le 15 septembre. Il est décidé à en renforcer encore la réputation de banque d’entreprise. Vous voici CEO de KBC Brussels depuis quelques mois. Vos premières impressions ? J’ai passé 12 ans hors de Bruxelles et je constate aujourd’hui une belle évolution du développement urbain et du tissu économique. J’ai trouvé chez KBC Brussels une équipe très jeune, composée surtout de jeunes Bruxellois qui connaissent et comprennent la ville. L’équipe totalise 38 nationalités et 28 langues : elle est multiculturelle et représentative de la communauté bruxelloise. Par ailleurs, notre focalisation sur Bruxelles et l’autonomie dont nous bénéficions au sein de KBC nous apportent flexibilité et rapidité dans la gestion des besoins réels, à Bruxelles. Vous avez travaillé à Gand, Louvain et Anvers au cours des 12 années écoulées. Qu’est-ce qui différencie Bruxelles des autres grandes villes ? L’environnement international est d’un autre niveau à Bruxelles qu’à Anvers, par exemple. Plus qu’Anvers, Bruxelles est une métropole – exotique – dans tous les domaines. Regardez le mix socioculturel, les communautés linguistiques, les facteurs économiques, la présence de l’OTAN et de l’Union européenne. Un creuset particulièrement passionnant. Comment tenez-vous concrètement compte de la spécificité de Bruxelles ? Nous avons une approche spécifique des expatriés, dans ce contexte international. Ces gens peuvent notamment devenir clients de KBC Brussels avant même d’arriver en Belgique. Ils bénéficient d’un encadrement numérique complet, assuré par nos experts. Nous avons aussi une démarche inhabituelle à l’égard du secteur social non marchand : les écoles, cliniques et institutions de soins de santé... Nous disposons par 12 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 ailleurs d’une agence immobilière spécialisée et d’experts qui s’occupent des subventions bruxelloises, qui ne fonctionnent pas comme en Wallonie et en Flandre. Et puis, il y a notre KBC Brussels Live Center, ses 47 spécialistes qui servent les clients à distance et nos propres applis centrées sur les problèmes de mobilité à Bruxelles. Les clients n’ont plus besoin de se déplacer pour régler des problèmes. KBC Brussels existe depuis quatre ans. Êtes-vous satisfait du chemin parcouru ? Oui. Nous pouvons déployer notre propre stratégie de croissance. Nous avons notre propre centre de décision à Bruxelles, pour réagir très rapidement aux demandes des clients. Le cas échéant, les demandes de crédit obtiennent une réponse dans les 24 heures, un atout énorme pour les entrepreneurs. En ma qualité de CEO, je suis responsable de 400 collaborateurs, dans 29 agences. D’où ma grande proximité à l’égard des entreprises et des clients. À ce stade, nous obtenons environ 20 % des dossiers de subvention à Bruxelles et 65 % des clients de Subsidia@KBC Brussels sont des prospects. Nous faisons vraiment la différence, avec certains de nos services. Nous obtenons un excellent feedback sur le branding, axé sur les problématiques locales, tels que les tunnels bruxellois, mais aussi sur notre multilin© Reporters guisme et l’expertise présente dans nos agences, auprès de KBC Brussels Live et dans nos bureaux d’assurance. Vous avez étudié le marketing. Comment renforcer encore la marque KBC Brussels ? Le marketing étudié il y a 30 ans n’avait pas grand-chose à voir avec celui – numérique –d’aujourd’hui (rires). KBC Brussels est jeune. Une marque a besoin de temps pour se positionner sur le marché. La publicité et le parrainage de clubs de hockey bruxellois ont créé une identité propre, mais il est tout aussi important de se préoccuper tous les jours de nos clients et de tenir nos promesses. Les gens ne se forgent une véritable idée d’une marque qu’au travers de l’expérience pratique. La participation active aux réseaux bruxellois porte également ses fruits. Nous sommes impliqués dans de nombreuses initiatives. Des exemples ? Nous examinons pour le moment avec finance.brussels comment apporter notre soutien à de jeunes entreprises en phase de démarrage ou de croissance. Il y a quelque temps, nous avons aussi rencontré hub.brussels et nous collaborons avec les services de subventions. La fusion des connaissances respectives nous rend meilleurs conseillers, avec des solutions plus rapides pour le développement des entreprises. Bruxelles dispose d’une vaste communauté de startups. Pour un acteur financier, ce n’est pas toujours un public facile. Ces entrepreneurs ont parfois des idées fabuleuses, mais le plan d’entreprise n’est pas toujours à la hauteur. Certains souffrent de douleurs de croissance, d’autres vont à la faillite. Nous nous devons d’être fortement présents au sein de cette communauté pour aider au maximum les jeunes entreprises à se développer à Bruxelles. Nous avons donc mis au point Start it@KBC, un écosystème qui regroupe environ 630 start-ups, scale-ups, mentors et experts. Élaborez-vous de nouvelles formules de financement sur mesure pour les jeunes entreprises en croissance ? Nous leur proposons diverses solutions, depuis le financement classique jusqu’au crowdfunding. Nous disposons grosso modo de sept solutions de financement, en fonction de la phase que traverse l’entreprise. Nous utilisons bien sûr aussi les systèmes techniques développés dans d’autres éléments du groupe KBC. Et je citerais par ailleurs notre plateforme de matching KBC Matchit.be, qui permet à l’acheteur et au vendeur de l’entreprise de se rencontrer discrètement. KBC Brussels aide-t-elle efficacement les PME dans le développement de leurs projets ? J’en suis convaincu. Tout dépend de la phase de cycle de vie que traverse l’entreprise. Nous travaillons sur mesure. Nous détenons effectivement un superbe fonds de commerce – actuellement plus d’entreprises que de particuliers. Nous bénéficions d’une bonne réputation de banque des entreprises à Bruxelles. Et dès l’instant où des spécialisations pointues s’imposent, nous faisons appel à d’autres experts. Chaque CEO a ses propres conceptions. Quels accents souhaiteriez-vous mettre à l’avenir ? Je continuerai d’insister sur l’accessibilité. Je souhaite que chacune de nos 29 agences dispose de la palette complète des expertises. Il faut que les clients reçoivent des réponses rapides. J’ai par ailleurs instauré une politique linguistique. Chez KBC Brussels, chacun doit atteindre un niveau minimum de bilinguisme. L’anglais est également une nécessité dans certaines de nos agences bruxelloises. Certaines agences du quartier européen emploient des collaborateurs qui parlent huit ou neuf langues. Et nous facilitons encore la communication en employant dans nos agences des Bruxellois qui habitent le quartier. L’ancrage local reste l’élément fondateur de KBC Brussels. ● Peter Van Dyck Frank Leroy en bref ➜ Originaire de Beersel. ➜ Il étudie la gestion d’entreprise et le marketing et obtient en 1995 un diplôme de candidature en Sciences Économiques Appliquées à la VUB. ➜ En 1995, il entre à la Kredietbank/KBC comme directeur d’agence à Auderghem. ➜ Pendant 11 ans, il est directeur d’un groupe d’agences, responsable de Woluwe-SaintPierre, Woluwe-Saint-Lambert, Schaerbeek, Haren, Etterbeek et Auderghem. ➜ Il supervise les départements crédits à Bruxelles et à Gand. Il dirige ensuite une restructuration à Louvain. ➜ Il est directeur régional à Anvers en 20152016. ➜ Il contribue à partir de juin 2016 à cinq grands projets RH stratégique au sein du département Corporate HR, notamment une nouvelle politique salariale, un nouveau système d’évaluation et un projet focalisé sur la numérisation et la simplification. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 13
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Élections 2019 Simplification administrative : des mesures qui ne coûtent rien Que faut-il mettre en place pour assurer le développement de l’économie et de l’emploi à Bruxelles ? Quand on pose cette question aux entrepreneurs, on se rend compte que beaucoup de leurs demandes n’exigent en réalité pas de budget supplémentaire. Au contraire, certaines d’entre elles induisent même des gains et des économies. C’est le cas notamment de la simplification administrative. A près la mobilité, la simplification administrative est la première préoccupation des entrepreneurs, comme nous l’apprend le dernier baromètre réalisé par Beci, dont vous trouverez les résultats détaillés dans les pages suivantes. Viennent ensuite la diminution de la fiscalité régionale et communale, la propreté et la transformation digitale, laquelle passe devant la sécurité. Améliorer le service aux citoyens et aux citoyens entrepreneurs doit constituer une priorité du prochain gouvernement. Trop de temps, trop d’énergie, trop d’argent sont gaspillés en démarches trop lourdes, trop bureaucratiques et redondantes. Simplifier non seulement ne coûte rien, mais permet de libérer des capacités au sein des administrations pour des tâches plus intéressantes et plus profitables pour la collectivité, tout en soulageant le citoyen et le citoyen-entrepreneur de procédures inutilement longues, opaques et compliquées. Beci a repris en ce sens une série de demandes très concrètes des entrepreneurs bruxellois dans son Mémorandum La Cité du Futur, dans sa mesure numéro 11 intitulée « poursuivre la simplification administrative des 14 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 administrations bruxelloises ». Rapidement, la facilité d’usage pourrait être améliorée, de même que la simplification et la transparence, la réduction des délais, la clarification des règles, le suivi des demandes… Par ailleurs, l’administration doit également s’adapter et tenir compte des nouveaux modes de consommation. Un exemple concret ? Introduire une procédure unique pour l’obtention d’un permis d’urbanisme et un permis d’environnement. Ces deux permis sont délivrés par deux administrations différentes tout en concernant des données largement redondantes que les administrations, moyennant des outils modernes, devraient être en mesure de se transmettre sans difficulté, sans devoir imposer aux demandeurs de multiplier les démarches et l’introduction de formulaires et documents. Introduire le permis unique est une mesure qui ne coûtera rien et simplifiera grandement la vie des porteurs de projets. ● Vincent Delannoy Mémorandum Beci : https://go.beci.be/memorandum © Belga Idées Baromètre politique : crise de confiance À l’avant-veille des élections régionales et législatives, Beci a sondé les attentes de ses membres et sympathisants1. Qu’en ressort-il ? Une défiance marquée envers les gouvernements régional et fédéral, et une préoccupation toujours lancinante pour la mobilité bruxelloise. Mais aussi un intérêt certain pour la transformation digitale et une évolution des opinions sur la taxe kilométrique. 1. Politique : toujours la crise de confiance Au hit-parade des ministres bruxellois, à la veille de sa retraite politique, Didier Gosuin (Économie et Emploi) prend la tête pour la première fois de la législature, alors que Guy Vanhengel (Finances) avait fait jusqu’alors la course en tête. Cécile Jodogne (Commerce extérieur) complète le podium. Pascal Smet et Fadila Laanan restent les mal-aimés du classement, ce qui traduit sans doute une certaine frustration liée à leurs compétences (respectivement, Mobilité et Travaux publics pour Smet et Propreté publique pour Laanan). 3,5 Didier Gosuin Guy Vanhengel 3,0 Cécile Jodogne 2,5 Céline Fremault Rudy Vervoort 2,0 Bianca Debaets Pascal Smet 1,5 nov. 2015 juin 2016 nov. 2016 juin 2017 déc. 2017 juil. 2018 jan. 2019 Fadila Laanan Quel est votre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement bruxellois ? Quel est notre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement fédéral ? 0% 14% 30% 17% 39% Alors que la confiance des entrepreneurs était déjà faible envers le gouvernement bruxellois (14 % de « très confiants » ou « plutôt confiants » dans notre dernier sondage), elle s’effondre vis-à-vis du gouvernement fédéral, passant de 38 % à 25 % de « confiants ou très confiants » depuis notre sondage de juillet 2018. La chute de l’équipe « suédoise » est passée par là… 2% 21% 23% 30% 24% 1 Enquête en ligne réalisée entre le 10 et le 31 janvier 2019 auprès des membres et sympathisants de Beci ; 272 réponses. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 15
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Idées Impulse (Hub.brussels) Bruxelles Invest & Export (Hub.brussels) Citydev Innoviris Finance.brussels (SRIB) STIB VDAB Bruxelles Formation Actiris Bruxelles Environnement Bruxelles Mobilité 3,01 2,97 2,91 2,88 2,85 2,84 2,81 2,73 2,70 2,64 1,82 2. Les acteurs régionaux, d’Impulse à Bruxelles Mobilité Impulse reste au top des administrations bruxelloises préférées des entrepreneurs, devant Bruxelles Invest & Export : deux entités qui viennent de fusionner (avec Atrium) pour former Hub.brussels. On remarquera les cotes en hausse de Citydev (3e sels (5e ), Innoviris (4e ) et Finance.brus), tandis que le VDAB et Actiris perdent quelques places ; un recul à relativiser car la quasi-totalité des acteurs régionaux se tiennent en un demi-point… à l’exception notable de Bruxelles Mobilité, toujours bon dernier. Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? 3. Des entrepreneurs plutôt confiants Bonne nouvelle pour Bruxelles : ses entrepreneurs envisagent moins que jamais de la quitter. À la question de la délocalisation, ils répondent « non » à plus de 60 % - score le plus élevé depuis 2013. Et s’ils devaient quitter Bruxelles, ce serait de toute manière pour rester en Belgique. L’étranger n’a plus la cote : 12,8 % seulement y songent ; un score historiquement faible. L’effet des politiques mises en place par le gouvernement Michel ? Peut-être, mais l’effet semble moins évident quant aux intentions d’investissement ou de recrutement : seule la moitié des entrepreneurs se disent prêts à franchir ce pas ; un score en léger recul. de la Belgique Non ■ Jan 19 ■ Jul 18 ■ Dec 17 ■ Jul 17 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Oui, dans la RBC Oui, en Wallonie Oui, en Flandre Oui, hors Envisagez-vous de recruter ou d'investir dans les 12 mois ? Oui Non Je ne sais pas 0% 10% 20% 30% 40% ■ Jan 19 ■ Jul 18 ■ Dec 17 ■ Jul 17 50% 16 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Idées Quels sont les 3 thèmes qui doivent être traités en priorité par le gouvernement bruxellois ? 07/2016 11/2016 07/2017 11/2017 07/2018 01/2019 100% 50% 0% 4. Priorités à la mobilité, à la simplification administrative, mais aussi… à la transformation digitale ! La mobilité reste largement en tête des priorités de nos entrepreneurs, devant la simplification administrative et la baisse de la fiscalité : c’est le même trio qu’au mois de juillet, dans le même ordre, peu ou prou dans les mêmes proportions. Incluse pour la première fois dans les thèmes proposés aux sondés, la transformation digitale pointe d’emblée à la 5e place, avec 18,5 % des réponses, ce qui témoigne certainement d’une réelle préoccupation. Le souci de sécurité, par contre, est en baisse : depuis décembre 2017, il a progressivement baissé de 21,6 % à 15,5 %. 5. Mobilité : la taxe kilométrique fait son chemin C’est clair, la mobilité dans et autour de Bruxelles inquiète au plus haut point les entrepreneurs, sans doute encore traumatisés par les « anni horribiles » 2015 et 2016 (viaduc Reyers, tunnel Stéphanie, fermeture du piétonnier, sans oublier les éternels retards du RER…). Dans nos sondages, elle est – de très loin – leur première préoccupation depuis au moins trois ans. Corollaire logique : les politiques régionale et fédérale en la matière sont régulièrement éreintées, avec des scores d’insatisfaction au plus haut dans notre sondage de janvier : 88 % de « peu ou pas du tout satisfaits » vis-àvis de l’échelon régional, 90 % vis-à-vis du fédéral. Allô, Pascal Smet ? François Bellot ? Pas mieux pour la gestion des chantiers bruxellois, (très) insatisfaisante pour 80 % de nos sondés. Constat remarquable : l’idée d’une taxe kilométrique fait peu à peu son chemin. Entre juillet 2017 et janvier 2019, le camp des sondés « intéressés » est passé de 38 % à 48 %. Dans le même temps, l’idée n’est plus jugée « inacceptable » que par 37 % de notre audience, contre 47 % dix-huit mois plus tôt. De même, les entrepreneurs sont désormais 65 % à juger « intéressante » la création d’un budget mobilité en entreprise. Comment évaluez-vous la gestion des chantiers par la RBC ? Satisfaisante 2% Tout-à-fait satisfait 3% Comment évalueriez-vous la politique fédérale de mobilité ? Très satisfaisante 1% Satisfaisante 9% Neutre 15% Insatisfait 19% Très insatisfait 61% Pas du tou satisfaisante 50% Peu satisfaisante 40% Comment évalueriez-vous la politique de mobilité du gouvernement bruxellois ? Très satisfaisante 0% Satisfaisante 12% Comment considérez-vous la création d'une taxe kilométrique intelligente ? 15% Je ne sais pas 48% Pas du tou satisfaisante 62% Peu satisfaisante 26% 37% Une idée inacceptable Une idée intéressante Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 17 Aménagement de l'espace public Image de Bruxelles comme centre d'affaires Sécurité Transformation digitale Propreté Diminution de la fiscalité régionale et communale Simplification des procédures administratives Mobilité
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Pour ou contre les MOOC dans l’enseignement secondaire ? Françoise Docq, chef de projet MOOC à l’UCLouvain Le principe du MOOC est d’être ouvert à tous. Il n’y a pas de barrière à l’entrée ni de sélection sur l’âge ou les prérequis. Les enseignants du secondaire, avec leurs élèves, peuvent donc tout à fait suivre un MOOC. Actuellement, l’offre de MOOC est essentiellement axée sur l’enseignement supérieur et adaptée au niveau de parcours des étudiants (bachelier ou master). Il est donc possible que tout ne soit pas compréhensible pour un élève plus jeune. L’intermédiaire de l’enseignant sera donc important pour trouver des cours accessibles pour ses élèves. Car si le niveau de connaissances exigé par le MOOC est trop éloigné de celui de l’élève, il y a peu de chance qu’il puisse en tirer quelque chose d’intéressant. Les MOOC peuvent aussi être utilisés comme des ressources d’apprentissage. Rien n’oblige en effet un élève ou une classe à suivre un MOOC de bout en bout. On en sort quand on veut aussi. L’enseignant peut donc choisir de ne présenter en classe qu’une vidéo, une étude de cas ou une série d’exercices en support ou en complément d’une matière, pour une activité précise d’apprentissage. Les vidéos des MOOC durant généralement 5 à 10 minutes, elles peuvent parfaitement trouver une place dans un cours de 50 minutes en secondaire. En fin de secondaire, un autre usage intéressant des MOOC est de familiariser les élèves à la méthodologie des études supérieures. Regarder ensemble des vidéos d’un professeur du supérieur, faire un exercice de prise de notes et décortiquer ensemble comment se déroule un cours est un bon outil pour favoriser la transition du secondaire vers le supérieur. Par ailleurs, c’est aussi un bon moyen de découvrir des disciplines pour les élèves qui seraient encore hésitants quant à leur orientation. 18 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Les MOOC (Massive Open Online Course ; des contenus de formation en ligne, librement accessibles) sont de plus en plus utilisés dans l’enseignement supérieur et les entreprises. Et dans l’enseignement secondaire ? Olivier Remels, Administrateur délégué de la Fondation pour l’enseignement Un MOOC fonctionne selon le principe de la classe inversée. Or, un élève de 14 ans n’a pas les mêmes capacités de réflexion et d’autonomie qu’un étudiant de 18 ans. La gestion d’une classe de secondaire comporte toute une série d’éléments disciplinaires, émotionnels, contextuels… qui ne sont pas du tout les mêmes que dans le supérieur. Remplacer le face à face pédagogique par un MOOC et laisser un groupeclasse livré à lui-même face à un cours en ligne n’est sans doute actuellement pas généralisable. Par ailleurs, travailler avec des MOOC suppose l’équipement des écoles, mais aussi des jeunes à leur domicile. Les MOOC doivent trouver leur place dans un cadre pédagogique plus large. Il faut les envisager comme une option possible une fois que l’on aura revisité les contenus et les supports pédagogiques souhaitables, formé les enseignants et évalué la place de ces outils dans l’enseignement obligatoire. Ils pourraient par exemple être un bon outil de remédiation. Mais je ne mettrais pas la charrue avant les bœufs. Car, si les compétences numériques font partie des priorités à développer dans le cadre de la réforme de l’enseignement, il y a toute une série de réflexions stratégiques à mener en amont. À ce niveau, le Pacte d’Excellence comprend des points d’ancrage très forts. Il y a, d’une part, l’intégration des contenus numériques dans les référentiels de compétences et, d’autre part, l’accompagnement et la formation des enseignants aux nouvelles technologies. Enfin, l’équipement ICT des écoles, l’utilisation de plateformes pour gérer et échanger des informations sont aussi importants. Le Pacte soutient l’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques mais il faudra voir comment cela pourra se concrétiser et comment les acteurs s’en empareront. ● Géry Brusselmans © Getty Idées À la lumière du baromètre 2018 des notaires, des représentants du secteur de la construction et de l'immobilier ont dressé Réforme fiscale 2016 : quels effets lisibles sur l’immobilier ? A vec la 6e réforme de l'État, la Région de Bruxelles-Capitale a reçu des compétences du fédéral en matière de fiscalité. Elle a fait le choix de supprimer, à compter du 1er janvier 2017, le bonus logement – l'avantage fiscal accordé aux personnes ayant contracté un emprunt hypothécaire pour acheter, construire ou rénover leur logement – au bénéfice de l'abattement des droits d'enregistrement jusqu'aux 175.000 premiers euros, pour le premier achat et pour les biens limités à 500.000 euros. L'effet premier d'attractivité recherché pour les jeunes ménages de la classe moyenne semble avoir été généré. Des augmentations records en région bruxelloise ont été enregistrées sur les prix moyens des appartements 1 chambre entre 2016 et 2017 (+7,2 %) et sur les prix moyens des maisons entre 2017 et 2018 (+5,3 %) pour franchir pour la première fois les 450.000 euros. Elles pourraient s’expliquer par une pression sur ces biens liée à un accroissement de la demande. « Les jeunes qui cherchaient à emménager devaient auparavant aller un peu plus loin, parce qu'ils ne pouvaient pas se permettre l'achat d'un bien immobilier sur Bruxelles », constate Hugues Kempeneers, manager de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale. « Aujourd'hui, ils peuvent se le permettre, car cette mesure leur a donné un bol d’air d’un peu plus 20.000 euros pour les 175.000 premiers euros, et la moyenne des appartements une chambre est justement de 180.000 euros. » Si d'autres facteurs que la réforme sont sûrement en cause dans cette montée des prix, l'effet d'aubaine ne peut pas selon lui être exclu : « Comme cette mesure ne concerne que l'existant, et pas le neuf ni les rénovations, on joue principalement sur la demande et pas sur l'offre. Mais les appartements 1 chambre qui, à l'époque, se vendaient 175.000 euros, demain se vendront 195.000 euros, et l'effet de la mesure sera éteint. » Le secteur de la construction et de l'immobilier avait averti le politique que l'effet d'attractivité de la mesure serait absorbé en 4 à 5 ans. Des appartements 2 chambres plus accessibles Pierre-Alain Franck, administrateur un premier bilan de la réforme fiscale de 2016 en Région bruxelloise. Un équilibrage est conseillé, mais déjà en partie mis en œuvre par les pouvoirs publics. de l'Union Professionnelle du Secteur Immobilier (UPSI), voit dans cette ruée sur les ‘1 chambre’ un possible pis-aller plutôt qu’un vrai choix pour ceux aux plus faibles revenus, ceux ayant plus de moyens allant plus allègrement vers les maisons : « Peutêtre que les gens se rabattent sur les 1 chambre parce que les 2 chambres coûtent trop cher ». Il espère que la réforme du règlement régional d'urbanisme (RRU) saura répondre à ce besoin de la population : « Les autorités veulent surtout des appartements 2-3 chambres et non des 1 chambre. C'est un discours très idéalisé – le politique associe la qualité des logements à des logements avec beaucoup de chambres – mais, si les 2 chambres sont du coup trop chers pour les jeunes ménages et qu'ils doivent se rabattre sur les 1 chambre, ce sont les gens avec le moins de moyens qui en sont brimés. On demande à avoir plus de flexibilité pour avoir la possibilité de descendre à 75 m² pour certains 2 chambres. Ils sont aujourd'hui à 85 m². On serait encore loin des logements 2 chambres à Paris ou à Londres, qui font 30 m². Mais, 10 m² en moins, ça fait toute la Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 19
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différence pour un ménage qui veut acquérir un logement neuf. » Construire des logements sociaux privés Afin d’obtenir un prix du logement abordable en Région bruxelloise, Hugues Kempeneers préconise de jouer sur l'offre : créer plus de logements, surtout pour les secteurs où la demande est forte. Pour les constructions de logements sociaux, le taux TVA peut être de 6 % au lieu de 21 classiquement, mais cette disposition fiscale n’est applicable que pour les opérateurs publics. « Or, pour le ménage, il importe peu que le logement soit réalisé par un opérateur public ou privé », remarque Pierre-Alain Franck. Hugues Kempeneers appuie sa demande visant « à ce que les opérateurs privés puissent construire des logements sociaux en bénéficiant de ce taux de 6 %. Cela permettrait d'accélérer la cadence de production des logements sociaux sur laquelle la Région n'a absolument pas suffisamment travaillé. Il y a des listes d’attente interminables. C’est prioritairement cette population qui a besoin de nouveaux logements ». mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. Il y a des personnes dans les logements sociaux qui vivent dans des conditions énergétiques qui ne sont pas dignes du 21e siècle. » Hugues Kempeneers Le parc public de logements sociaux est de plus largement à rénover. « Les locataires des logements sociaux en ont aussi marre de payer plus de charges que de loyer », poursuit M. Kempeneers. « Ils ont le droit de bénéficier de logements de qualité et nous avons le devoir de leur en fournir, 20 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Encourager la rénovation de l’existant Le besoin en rénovation en Région bruxelloise est, selon lui, loin de se limiter aux seuls logements sociaux : « Environ 66 % du bâti résidentiel bruxellois est en classe énergétique E ou inférieur. Seuls 34 % des bâtiments datent d'après la Seconde Guerre mondiale. Une rénovation énergétique est indispensable. On a encore vu 30.000 jeunes dans les rues pour le climat alors que 60 % des émissions de gaz à effet de serre dans la Région sont dues au bâti. » Qui dit rénovation, dit aussi subdivisions de maisons et augmentation de l'offre de logements. Les propriétaires qui louent leurs biens à Bruxelles seront particulièrement difficiles à convaincre, relève encore Hugues Kempeneers : « Dans la région de Bruxelles-Capitale, 60 % des logements sont loués et 40 % sont occupés par les propriétaires, contre environ 30 % de logements loués et 70 % de logements propriétaire-occupant dans les autres régions. Il faudra donc mettre en place des dispositifs pour les conscientiser et les accompagner. » Bien que convaincu de l’efficacité des outils incitatifs, tels que les primes énergie et à la rénovation, tant en matière de rénovation énergétique que pour un retour positif à l’économie locale, il estime que la Région devrait dorénavant beaucoup plus jouer de son levier fiscal. À l’époque de la réforme, le secteur privé avait déjà conseillé de permettre aux propriétaires de bénéficier, à chaque demande de permis d'urbanisme, sous certaines conditions, d’un crédit d’impôt de l’ordre de 20.000 euros pour des travaux de rénovation, ce qui aurait touché autant Pierre-Alain Franck le neuf que l’existant. « Pour éviter que l'argent public ne parte dans une économie souterraine mais retourne à la collectivité, on avait aussi proposé au pouvoir subsidiant de contrôler l’accès à la profession des entreprises sollicitées », précise Hugues Kempeneers, avant de rappeler la raison invoquée pour rejeter cette proposition : « Le gouvernement nous avait répondu que les 20.000 euros de l'abattement des droits d'enregistrement seraient réinjectés dans les travaux. Mais cet abattement permet avant tout à beaucoup de jeunes de pouvoir accéder à la propriété ». « Ceux qui achètent les 1 chambre sont ceux qui ont le moins d'argent et ils mettent toutes leurs billes dans l’achat », renchérit PierreAlain Franck. « Ils n'ont plus rien pour rénover ces biens-là. Or, ces biens doivent être rénovés car l'existant est globalement de faible qualité en région bruxelloise. » La stratégie de rénovation que met en place Céline Fremault, la ministre bruxelloise de l'Environnement et de l'Énergie, également compétente en matière de Logement et de Qualité de vie, a intégré le secteur de la construction à la réflexion dès ses prémices. « La clé du succès d’une politique publique est une politique concertée le plus en amont possible avec les acteurs privés comme associatifs, afin que tout le monde s’y retrouve », conclut Hugues Kempeneers. ● Ophélie Delarouzée Open Source Médias sociaux et entreprises : amis ou ennemis ? F acebook fête ses 15 ans, un âge difficile qui rappelle à bon nombre d’observateurs l’adolescence où se mêlent fraicheur, impertinence, incohérence ou encore naïveté. Mais les médias sociaux ne se résument pas qu’à Facebook ; d’autres canaux ou plateformes comme Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, Tinder mais aussi Google, Booking ou TripAdvisor sont dans la danse. Si les médias sociaux se sont tant développés, c’est grâce à un engouement social et sociétal, mais c’est aussi grâce aux entreprises qui les ont utilisés à des fins de marketing et les ont rendus économiquement viables, voire très profitables. Après des décennies de monologue, les entreprises ont découvert le dialogue, avec ses vertus et ses dangers. Quelle entreprise n’a pas rêvé d’avoir des milliers de « likes », des millions de followers, de créer le buzz, bref, d’entrer dans une nouvelle dimension de la communication ? Aujourd’hui, tout consommateur, tout citoyen est libre de donner son avis sur tout, en toute transparence ou derrière un pseudonyme. Cette opportunité a permis de grandes choses, comme l’élan de solidarité « Je Suis Charlie », mais aussi des mouvements sociétaux moins honorables. Et du côté des entreprises, on a découvert que derrière les « fans » pouvaient aussi se trouver des esprits critiques, voire des détracteurs. Depuis, de nombreuses entreprises ont revu leur jugement. Certaines continuent à y croire et à y investir, d’autres essayent de s’en retirer, mais on ne peut plus faire l’impasse sur les médias sociaux. Les commerçants, les professions libérales, les restaurants, les hôtels, les entreprises locales, nationales ou internationales sont commentés, jugés et cotés ! L’être humain reste ce qu’il est, avec ses coups de cœur, ses coups de gueule, ses grandeurs et ses faiblesses, et les médias sociaux aident à diffuser ses avis et états d’âme, pour le meilleur ou pour le pire. Ces commentaires sont aussi indélébiles, ils circulent et restent sur la toile. Pour vivre heureux, vivons connectés La question n’est plus de savoir si les médias sociaux sont bien ou bons ; ils existent. Ils continueront à se développer, ils se transformeront mais ils resteront. Les entreprises qui s’appuient sur ces réseaux doivent continuer à les suivre, et celles qui les craignent ne doivent pas perdre du temps à les éviter ou à les combattre, mais apprendre à vivre avec. Si vivre avec les médias sociaux, c’est vivre avec son temps, c’est aussi revenir à certains fondamentaux : ouverture, transparence, intégrité, cohérence, avec un sens aigu de l’anticipation. Delhaize vient d’en faire les frais avec ses petites briques offertes en magasin, critiquées sur les médias sociaux pour le suremballage plastique. En quelques jours, l’enseigne a fait marche arrière et s’est excusée platement, non sans humour. Il existe des dizaines d’anecdotes de ce genre. Aucun commerce, aucune entreprise ne peut réellement contrer la malveillance mais tout le monde peut anticiper et même prendre pour acquis que les actions commerciales, les campagnes de marketing mais aussi les attitudes et les comportements seront jugés et commentés par des clients dont la voix trouve aujourd’hui inexorablement écho sur les médias sociaux. Si l’on peut avoir des avis contrastés sur les bienfaits des médias sociaux, une chose semble évidente : l’entreprise peut être son propre ennemi par manque de vigilance ou d’anticipation. Les médias sociaux ne manqueront pas de faire remarquer toute action considérée comme « nonconforme » aux attentes sociétales, et de s’emballer. Le célèbre adage « pour vivre heureux vivons cachés » tient encore moins aujourd’hui qu’hier. Il faut donc agir en sachant que l’on sera vu, s’y préparer et intégrer cette donne tout au long de son développement économique et commercial. Un sacré challenge ! ● Emmanuel Goedseels Partner Whyte Corporate Affairs Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 21
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Publireportage Mabru : vers un marché 100 % vert Devenir une référence en matière d’engagement écologique et sociétal, tel est le défi que s’est lancé le Marché Matinal, géré pour le compte de la Ville de Bruxelles par l’ASBL Mabru. Si le mouvement était déjà en cours depuis 2016, un grand coup d’accélérateur a été donné au projet durant l’année écoulée. Le point sur les réalisations et les projets à venir. F in février, Mabru et Engie ont inauguré le premier carport solaire pour camions. Plus de 8.000 panneaux photovoltaïques (sur une surface de 13.300 m²) forment ainsi les toits de 9 carports pour camions qui ont été construits sur le parking de Mabru. Avec cette nouvelle installation, Mabru améliore son empreinte environnementale et contribue à la production d’énergie renouvelable en Région de Bruxelles-Capitale puisque 100% de l’énergie produite par ces nouveaux panneaux sera injectée dans le réseau de distribution. La nouvelle installation produit 2.200 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de près de 630 familles et permet d’éviter l’émission annuelle de plus de 880 tonnes de CO2 . L’ensemble des installations (panneaux solaires et carports) a été financé par Engie via le mécanisme de tiers investisseur. Mabru deviendra propriétaire de celles-ci après 10 ans. Une gestion immobilière verte Cette impressionnante réalisation vient compléter le parc de panneaux solaires existant inauguré l’an dernier. « Mabru n’a pas attendu que le climat soit à la mode pour entreprendre des actions », commente Laurent Nys, Directeur de Mabru. « Cette volonté de rendre le marché le plus vert possible fait partie de nos priorités depuis des années. Nous avions déjà une politique de récupération du bois, de carton et de films plastiques. Avec les panneaux solaires, on donne un grand coup d’accélérateur. » La 1re étape du plan d’actions de Mabru a été de recouvrir les toits de ses bâtiments de panneaux solaires. « Ensuite, nous nous sommes dit que créer un espace couvert dédié au chargement et déchargement de marchandises pourrait être une bonne option. En collaboration avec Laurent Nys (à gauche) et Michel Barnstijn sur les toits de Mabru. Engie, notre projet de carport solaire a vu le jour », explique Michel Barnstijn, Président de Mabru. Avec 4.6 MWc au total, le parc solaire de Mabru est le plus grand de la Région de Bruxelles-Capitale. Au total, avec la première installation déjà en service, ce sont plus de 1.200 familles dont la consommation est couverte. Mabru n’a pas attendu que le climat soit à la mode pour entreprendre des actions. Et ce n’est pas terminé car, d’ici le printemps, Mabru a prévu de remplacer les dernières coupoles en fibre de verre par des panneaux solaires. A plus long terme, la direction aimerait aussi obtenir un permis pour couvrir les « rues » du marché de panneaux solaires. « En dehors de la production d’énergie supplémentaire, cela apportera un grand confort aux marchands qui travaillent dehors et permettra aussi de protéger les fruits et les légumes qui sont très fragiles », développe Laurent Nys. « Au sein des halles, on utilise des petites voitures électriques. Nous avons aussi rénové des zones de frigo pour les rendre moins énergivores. Progressivement, nous nous dirigeons vers une gestion immobilière du site 100% verte. Réduire notre empreinte écologique est pour nous essentiel. » Un engagement sociétal durable Sur le plan sociétal aussi, Mabru tient à jouer son rôle d’acteur parapublic. Le Marché Matinal est ainsi l’un des plus grands fournisseurs d’emplois infra-qualifiés de la capitale. « À Bruxelles, la demande pour ce type d’emploi est forte. Nous engageons par exemple des travailleurs sans diplôme ou qui ne parlent presque pas les langues nationales », explique Michel Barnstijn. Au bout de quelques années, ils sont formés, acquièrent de nouvelles compétences et peuvent gravir les échelons. Le nettoyage du site est par ailleurs effectué par des personnes « article 60 » du CPAS de la ville de Bruxelles. « Nous participons à la réintégration sur le marché du travail de personnes en recherche d’emploi. Nous souhaitons être un ascenseur social et donner une chance à des personnes en situation précaire », précise Michel Barnstijn. De plus, 90% des Mabru et Engie ont inauguré le premier « carport solaire » pour camions. J’espère que nous pourrons inspirer d’autres marchés. employés du Marché Matinal sont des personnes habitant dans les communes environnantes. « C’est important pour nous de favoriser l’emploi des Bruxellois à Bruxelles. Tout comme nous vendons en circuit court, nous tenons aussi à soutenir l’emploi local », certifie Laurent Nys. Mabru se mobilise aussi contre le gaspillage alimentaire avec le projet DREAM (Distribution et Récupération des Excédents Alimentaires à Mabru) en collaboration avec le CPAS de Bruxelles. Chaque jour, une tonne de nourriture plus vendable, mais encore consommable, est ainsi récupérée et redistribuée à une septantaine d’associations. Et Michel Barnstijn de commenter : « D’un point de vue environnemental, cela représente chaque jour plus d’une tonne de denrées alimentaires dont on évite le gaspillage et autant de déchets en moins à traiter. Par ailleurs, la redistribution de fruits et légumes frais est un enjeu social et de santé publique important pour de nombreux ménages bruxellois en situation précaire. » Un marché à la pointe En parallèle, le chiffre d’affaire du Marché Matinal est en énorme progression ces 5 dernières années, ce qui est bien la preuve que l’engagement environnemental et sociétal peut tout à fait aller de pair avec le profit. « Bien sûr, cela demande du temps et des investissements. Pour une entreprise, c’est beaucoup plus facile de ne rien faire, d’outsourcer ses contrats, de ne pas se soucier de la gestion des déchets, etc. Mais ce n’est pas du tout notre philosophie. Nous sommes fiers des actions entreprises. Plusieurs délégations sont venues visiter notre projet de carport solaire. J’espère que nous pourrons inspirer d’autres marchés et peut-être leur donner l’impulsion de se lancer », assure Michel Barnstijn. Et Laurent Nys de conclure : « Le Marché 2.0 ne sera possible qu’avec la mise en place de politiques innovantes et vertes. Dans les 10 prochaines années, nous allons continuer à investir d’afin d’être vraiment un marché le plus à la pointe possible. On va ainsi par exemple installer un nouveau système de vidéo-surveillance pour augmenter la sécurité sur le site. On pense aussi à changer tous les véhicules, à mettre des bornes de rechargement pour les commerçants, etc. Le Marché Matinal se veut à la pointe de cette transformation en Europe. » Info : www.mabru.be
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International Le marquage CE en 6 étapes Ce sigle, vous le voyez sans doute tous les jours sur de nombreux produits : c’est le marquage CE. Mais au fait, que signifient ces deux lettres ? Qui peut ou doit les apposer ? Et sur quels produits ? Les vôtres sont-ils concernés ? pour tous les produits. La de données Nando perme de connaître l'organisme à contacter : ec.europa.eu/ growth/tools-databases/ nando. 4. Tester le produit : S’il L e marquage CE (pour Conformité Européenne) doit être apposé sur certains produits avant que ceuxci puissent être vendus dans l'Espace Économique Européen. Il prouve que le produit répond aux exigences de l'UE en matière de sécurité, de santé et de protection de l'environnement. La conformité du produit doit être évaluée au préalable, avant que le sigle soit apposé. Le cas échéant, elle doit être établie par un « organisme notifié ». Le marquage CE est obligatoire pour les produits repris dans les directives sectorielles et interdit pour les autres produits. Il concerne, entre autres, les jouets, les équipements électriques, les machines, les dispositifs médicaux, les ascenseurs, les équipements de protection individuelle, les matériaux de construction, les instruments de mesure… Pour pouvoir apposer le marquage CE, il faut constituer un dossier technique démontrant que le produit respecte toutes les exigences de l'UE. C’est au fabricant qu'incombe cette démonstration, qu’il peut réaliser en suivant les 6 étapes ci-dessous : 1. Déterminer les exigences de l'UE applicables au produit : ces exigences sont indiquées dans des directives européennes qui couvrent différents produits ou secteurs. 2. Vérifier que le produit respecte les exigences spécifiques : c’est au fabricant de vérifier que le produit satisfait à toutes les exigences de la législation européenne. Si des normes européennes harmonisées existent pour le produit et si la société les respecte au cours du processus de production, le produit sera présumé conforme. 3. Vérifier si le produit doit être testé par un organisme notifié : Pour certains produits, des organismes notifiés doivent vérifier que le produit respecte les exigences techniques spécifiques. Cela n'est pas obligatoire ne doit pas être vérifié par un organisme indépendant, c'est le fabricant qui doit s’assurer de la conformité de son produit aux exigences techniques. Il doit notamment estimer les risques potentiels liés à son utilisation et les signaler. 5. Établir le dossier technique : celui-ci doit contenir tous les documents attestant que le produit respecte les exigences techniques. 6. Apposer le marquage CE et rédiger une déclaration de conformité : Le marquage CE doit être visible, lisible et indélébile. Si un organisme notifié a participé à la troisième étape, il faut indiquer son numéro d'identification. Le fabricant doit rédiger et signer une déclaration de conformité UE certifiant que le produit est conforme à toutes les exigences légales. Si les fabricants sont tenus de garantir la conformité du produit et d'apposer le marquage CE, les importateurs doivent quant à eux veiller à ce que les produits qu'ils placent sur le marché respectent les exigences applicables et ne présentent pas de risque pour les consommateurs européens. L'importateur doit vérifier que le fabricant établi en dehors de l'UE a pris les mesures nécessaires et que les documents peuvent être présentés sur demande. Une fois marqué CE, un tel produit peut circuler librement sur le marché européen sans qu'aucune formalité, norme nationale de sécurité ou nouvel essai ne puisse être réclamé. ● Source : Commission européenne Info : Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – e-mail : jpm@beci.be 24 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 © Getty International 5 conseils pour exporter aux États-Unis Lucio Miranda est directeur d’ExportUSA, société de consultance qui aide les compagnies étrangères à entrer sur le marché américain. Il nous détaille cinq points essentiels à respecter pour éviter les fausses notes. 1. Peaufinez votre pitch de présentation. Vous n’aurez pas de seconde chance pour faire une première bonne impression ! Cette phrase est encore plus vraie aux US. Le pitch (ou ‘elevator pitch’), dure rarement plus d’une minute et doit convaincre une assemblée de clients et d’investisseurs dont la connaissance du marché local est forcément plus aiguisée. Vous pouvez vous présenter de manière légère pour détendre l’atmosphère, mais surtout, restez sérieux durant la présentation ! Ne vous attardez pas sur votre histoire, entrez d’emblée dans le vif du sujet. Le but est de mettre en avant un bénéfice direct de votre produit/service, comme la rentabilité ou la rapidité. Pour mettre toutes les chances de votre côté, entraînez-vous à voix haute avant le jour J. 2. Ne laissez jamais vos interlocuteurs dans le vague. Votre présentation suscitera probablement des questions de leur part. Les réponses du type « nous n’avons pas encore analysé ce cas de figure » ou « nous prévoyons cette étape dans quelques mois » sont mal perçues aux États-Unis. La mentalité locale exige par ailleurs que vous compreniez l’écosystème américain pour ainsi démontrer votre plus-value et vos atouts. Intéressez-vous à vos concurrents. Consultez par exemple des chambres de commerce locales ou des fédérations pour obtenir une liste des entreprises actives dans votre secteur. Pour approfondir, vous pouvez également appeler une entreprise pour vous renseigner sur son produit et ses avantages. 3. Pensez au présent plutôt qu’au futur. Les Américains recherchent des réponses concrètes et des résultats. Il ne faut jamais dire que vous avez l’intention d’améliorer un produit ou annoncer vos plans de développement dans un futur proche : ils vous diront de revenir plus tard. Tentez de les convaincre avec des mesures déjà prises pour montrer en quoi votre produit ou service répond à un besoin existant. 4. Pensez à la notion de service. Les entreprises européennes se concentrent surtout sur l’optimisation du produit et délaissent souvent l’aspect marketing et communication. Aux USA, le service est extrêmement important. Il faut donc déjà pouvoir répondre à des questions du type : qui s’occupe de la vente et du service aprèsvente ? Que se passe-t-il si le produit doit être remplacé ou nécessite un réassortiment ? Puis-je rendre un produit défectueux ? Toutes ces notions doivent être abordées avec pragmatisme. Mieux : elles doivent être proposées avec un service amenant sourire et dynamisme. 5. Le contrat fait loi. Même si des négociations ont lieu, rien n’est acquis tant que rien n’est signé. Un mail de confirmation de commande ne suffira pas : aux ÉtatsUnis, c’est le contrat qui fait loi ! Pour l’établir, la première règle est de faire appel à un avocat américain ; n’espérez pas passer par un avocat belge. N’espérez pas non plus conclure à la première rencontre. Vu la taille et la compétitivité du marché, certains Américains prendront le temps de vous connaître, de sonder votre potentiel, avant de signer un contrat. Les négociations peuvent durer un certain temps, tout comme la mise en conformité des aspects légaux de l’exportation. L’avantage, c’est qu’une fois que tout est réglé, le business fonctionne souvent plus rapidement qu’en Europe. ● Géry Brusselmans Pour aller plus loin : Lucio Miranda animera le séminaire « Export USA – 360° », le 13 mars prochain à 10 h chez Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles. Info et inscriptions (gratuites pour les membres Beci) : events@beci.be. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 25 © Getty
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BEST DATA Business Intelligence for media, entertainment, e-commerce and retail More information on www.lefac.com or call us now +32 2 737 70 20 The reference information portal dedicated to the communication sector Grow your business C’est quoi, l’esprit d’entreprendre ? Giles Daoust, CEO de la société Daoust, est le rédacteur en chef invité de ce numéro. Il a conçu pour nous un dossier consacré à l’entreprise, par les entrepreneurs. L orsque Bruxelles Métropole m’a proposé d’être le rédacteur en chef invité de ce numéro, j’ai appris que le thème imposé était « Grow your business ». Beau défi que de tenter de rendre honneur à un thème aussi large et difficile à traiter ! Je ne suis pas un grand adepte des recettes de cuisines et autres livres de management, qui vont bien entendu vous apprendre comment lancer votre startup, développer vos affaires ou réussir une île flottante parfaite, puisqu’« il suffit de ». Connu comme CEO de la société d’intérim et ressources humaines Daoust, où il représente la troisième génération, Giles Daoust a été élu en 2018 Young Top Manager of the Year. Polyentrepreneur, Giles Daoust est aussi producteur de cinéma, scénariste de BD, chroniqueur et, last but not least, metteur en scène de l’Ommegang à Bruxelles. En tant qu’entrepreneur, je trouve mon inspiration ailleurs. L’inspiration est partout, et généralement on trouve les meilleures idées assez loin du contexte immédiat de son entreprise. Personnellement (et apparemment je ne suis pas le seul, voir l’interview de Sébastien Morvan du Brussels Beer Project), je trouve mon inspiration dans la lecture de biographies. Tout y passe : personnalités des médias (David Geffen, Steven Spielberg, Michael Ovitz…), entrepreneurs (Musk, Jobs, Bezos…), ou encore politiques (Hollande, Trump, Poutine… plutôt pour les exemples à ne pas suivre !) Dans la presse économique, on peut lire nombre d’interviews de dirigeants d’entreprises. Malheureusement, elles se placent le plus souvent dans le contexte de l’actualité. Elles ont donc par nature un focus sur le court terme, et contiennent souvent une bonne dose de marketing voire de langue de bois. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir QUI sont ces dirigeants, ce qui les motive, les guide, les inspire, les fait évoluer, et par extension leur permet de… « grow their businesses » (ouf, j’ai trouvé la connexion avec le sujet imposé !) Avec l’aide d’Emmanuel Robert et d’Elisa Brevet, j’ai donc développé une liste de questions qu’Elisa a posées à une quinzaine de dirigeants et d’entrepreneurs, de tous horizons. Seule caractéristique commune, ils évoluent tous dans la sphère privée (nous avons fait le choix de n’inclure ici aucun organisme public). À travers ces questions couvrant leurs parcours, leurs « defining moments », leurs échecs (important ça, les échecs !), leurs sources d’inspiration ou encore leurs lectures, nous avons essayé de dresser un tableau de qui ils sont (ou en tout cas, de comment ils se sont présentés à nous). Il s’agit bien entendu d’un tableau « impressionniste », composé de petites touches de couleur à travers les réponses les plus pertinentes (ou impertinentes), avec la contrainte de faire tenir chaque sujet en une page. Pour illustrer ces interviews, j’ai fait appel à l’humour vivace de Pierre Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 27 © Reporters
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En réunion de rédaction, de gauche à droite : Giles Daoust (rédacteur en chef invité), Erick Thiry (Business Relations Intelligence Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) et Elisa Brevet (journaliste indépendante). Kroll, qui m’avait fait le plaisir l’an dernier de venir « croquer » l’Ommegang, ce spectacle historique bruxellois que je mets en scène depuis une douzaine d’années. Notre entreprise familiale Daoust vient de fêter ses 65 ans. Fondée par mon grand-père Albert Daoust en 1954 et développée par mon père Jean-Claude Daoust, j’ai eu la chance de pouvoir en reprendre la direction il y a cinq ans. A travers ces 65 ans d’entrepreneuriat familial, nous avons eu l’occasion à de nombreuses reprises d’échanger sur ce qui caractérise le fameux « esprit d’entreprendre ». En lisant les interviews réalisées pour ce numéro, j’ai été ému de retrouver des dizaines de ces traits de caractère, expériences personnelles et sources d’inspiration qui déterminent cet esprit d’entreprendre qui nous est si cher. Qu’il s’exprime dans une start-up, dans une entreprise familiale ou internationale, voire dans une brasserie ou une « management school », l’esprit d’entreprendre est bien vivant, et donne lieu à de grandes réussites. Bonne lecture ! ● Giles Daoust, CEO de Daoust Avec Olivier Willocx (au centre), CEO de Beci. 28 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Après la réunion de rédaction, Giles Daoust s’est prêté au jeu du podcast. Son interview est à écouter sur www.beci.be/ podcast/bruxelles-metropole. © Reporters Grow Your Businessw your business « Mes amis me disent que je suis une éponge » Eric Everard CEO d’Easyfairs, organisateur de salons et gestionnaire de halls d’exposition Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’ai lancé les magazines et le salon de l’Étudiant en 1986, pendant ma dernière année de master à la Louvain School of Management. J’ai touché mon premier salaire lorsque ma start-up avait enfin les moyens de me rémunérer, c’est-à-dire…. quatre ans plus tard. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Mes amis me disent que je suis une éponge. Cette curiosité est toujours présente aujourd’hui, c’est un état d’esprit. Je suis un mélange de ma personnalité et de mes rencontres. Votre plus belle réussite professionnelle ? C’est incontestablement Easyfairs et son équipe de management ! Partir d’une feuille blanche, avec un euro, et parvenir à construire en vingt ans un groupe de 750 personnes organisant plus de 200 salons par an dans vingt pays, et surtout, dirigé par un management qui n’a quasiment pas changé depuis le début. Votre plus gros échec professionnel ? J’entreprends tous les mois et donc j’ai connu des dizaines d’échecs ! Par exemple, le rachat de « Best of Group » le 16 août 2001. Trois semaines avant le 11 septembre, le timing ne pouvait pas être plus mauvais. De plus, j’ai fait deux erreurs lors de ce rachat. Je n’ai pas fait d’audit approfondi et je me suis lourdement trompé sur l’éthique et la qualité du management. Nous avons systématiquement encouragé la prise de risque par nos collaborateurs, allant jusqu’à donner un « award » pour l’échec de l’année. Quelle est votre super-pouvoir ? Je délègue absolument tout ! Je ne travaille donc que huit mois par an. Ça laisse du temps pour réfléchir à de nouveaux projets… Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? J’ai toujours eu deux fantasmes à côté de ma vie professionnelle actuelle. J’aurais voulu être un grand promoteur immobilier. J’adore partir du néant ou du laid et construire du beau dans la durée. Mon autre rêve aurait été de créer la meilleure chaîne de boulangerie-pâtisserie au monde. Quels sont vos hobbies ? J’en ai plusieurs, mais mon préféré c’est la randonnée à pied : en hiver à la montagne, en peau de phoque, ou en été, sac au dos et nuit en refuge. J’ai pris toutes mes décisions importantes en marchant à la montagne ou en forêt. Votre livre préféré ? « La Grève », d’Ayn Rand. À lire et à relire. Tous les hommes politiques devraient avoir lu ce livre. Il exprime magnifiquement l’apport des entrepreneurs à l’évolution de la société. Quel est votre endroit préféré à Bruxelles ? La forêt de Soignes : 5000 hectares de nature, de calme et de liberté à quelques mètres de notre ville. C’est absolument unique au monde. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Je me suis trop dispersé, j’ai trop hésité. Je me conseillerais donc d’aller plus vite à la recherche de ce concept unique sur lequel fonder ma croissance et de me concentrer davantage sur ce concept. À l’obsession ! Votre maxime, votre citation favorite ? « À force de croire en ses rêves, l’homme en fait une réalité » (Hergé). ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 29
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Grow Your Business « Savoir dire stop alors qu’on a envie de dire encore » Frédéric Rouvez Co-fondateur de la chaîne de restauration rapide de qualité Exki dire « stop » alors qu’on a envie de dire « encore ». L’échec était majoritairement dû à la différence de culture du marché américain : un fournisseur qui augmente ses prix du jour au lendemain, des employés volatils, un propriétaire qui nous demande de déposer 1 million de dollars sur le compte d’une banque américaine, les prix exorbitants du marché, le manque de confiance et de loyauté… C’était trop. Quel est votre super-pouvoir ? La capacité de travailler en équipe : on est l’une des rares entreprises qui perdure avec deux cofondateurs à sa tête. Quel est votre plus grand défaut ? C’est d’être deux. Ça peut être assez paradoxal, mais notre force est également notre faiblesse. Le binôme peut être un frein, car il crée de la difficulté et de la complexité. Nous sommes tous les deux très différents, souvent d’accord, parfois pas d’accord… Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? Enfant, je voulais devenir philosophe des sciences. Et puis, à l’âge de 17 ans, je me suis dit que je créerais mon entreprise. J’ai tout fait pour y arriver. Quelles sont vos sources d’inspiration ? L’art m’inspire. Je suis fasciné par la capacité de créer et d’innover. La plupart des artistes que j’admire, comme David Hockney, sont eux-mêmes de grands connaisseurs de l’histoire de l’art. Aujourd’hui, on parle constamment de rupture : rupture dans le monde de l’entreprise, rupture des artistes contemporains, rupture générationnelle… Je n’y crois pas. Le monde a toujours été en rupture. Quel a été le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Le 9 janvier 2001, le jour de l’ouverture de mon premier magasin, Porte de Namur. À l’époque, je venais de quitter un job en or pour lancer Exki. Je me souviens d’un directeur financier qui m’a dit : « Tu es fou de tout laisser pour un sandwich, achètes-toi un tablier et cuisine chez toi ». Votre plus belle réussite professionnelle ? Le succès de l’ouverture du premier restaurant ; il y avait énormément d’angoisse. On a fait 114 000 francs belges de recette, c’était au-delà de ce qu’on avait pu imaginer. Votre plus gros échec professionnel ? Ouvrir aux États-Unis. Le challenge, c’était de prendre la décision de 30 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Votre livre préféré ? L’œuvre de Balzac ; je lui trouve une vigueur incroyable. Je lis beaucoup : toujours des livres de philosophie ou de littérature. Les livres portés sur le business et les entreprises, ça ne m’intéresse pas vraiment. Quel est votre endroit préféré à Bruxelles ? Vini Divini, un petit restaurant avec 27 places assises. Je me mets au comptoir en face du chef et on réinvente des recettes. Votre maxime, votre citation favorite ? « Ils ont échoué parce qu’ils n’ont pas commencé par le rêve » (William Shakespeare). ● E. Bv. Grow Your Businessw your business « On doit avant tout transmettre le savoirfaire et déléguer » Pierre Marcolini Entrepreneur et chef pâtissier-chocolatier, Maison Pierre Marcolini Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? C’était à la Brioche d’Or, une très belle pâtisserie du côté de la rue Vanderkindere. J’ai commencé assez jeune à travailler, je devais avoir 17 ans. J’étais jeune ouvrier pâtissier, je n’étais pas encore dans le monde du chocolat. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? À 14 ans, quand je suis arrivé au Ceria d’Anderlecht. J’ai posé mes bagages et j’ai senti que j’étais au bon endroit. Sans m’en rendre compte, ça a été la décision la plus importante de ma vie. Le deuxième grand tournant, c’était la Coupe du monde de 1995 où j’ai été sacré champion du monde de pâtisserie et de chocolat. À partir de ce moment-là, les gens ont commencé à me connaître et le succès a été au rendez-vous. Votre plus belle réussite professionnelle ? C’est incontestablement d’avoir formé une équipe et une marque internationale. Une de mes plus grandes fiertés, c’est d’avoir su créer un nom. Il y a un esprit de création dans l’équipe et un savoir-faire unique à partir de la fève de cacao. Si aujourd’hui c’est affaire de mode et de coup marketing, il y a 18 ans, c’était une question de vision. Votre plus gros échec professionnel ? Le choix de l’engagement trop rapide dans certains projets. Il faut tellement d’énergie et de temps pour bâtir une marque. Alors, quand j’ai voulu en lancer une deuxième, « Les Tartes de Pierre », quelle mauvaise idée ! Quel est votre super-pouvoir ? La générosité et l’empathie. J’ai commencé à travailler à 16 ans, j’ai quitté le foyer familial, ça m’a ouvert les yeux sur le monde. À l’heure actuelle, quel est votre plus grand challenge ? Le challenge de tout entrepreneur qui connaît le succès, c’est de grandir en restant soi-même. On est une équipe soudée et on reste des artisans. L’artisanat, c’est une question de mentalité : on doit avant tout savoir transmettre le savoir-faire et déléguer. Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous exercé ? J’aurais forcément travaillé dans le monde du food ou dans le monde du vin, surtout dans la partie aromatique, car c’est ce qui me donne le plus d’émotion. Le rapport à la production et à la matière première, c’est le plus important. Votre livre préféré ? Mon premier livre sur le chocolat, celui de M. Escriba, un très grand professionnel espagnol. Je suis un enfant de ce qu’on appelle « les recettes volées ». Quand le chef avait le dos tourné, on prenait le carnet de recettes et on les volait. Ensuite, on allait à la photocopieuse de la librairie du coin. Je me souviens que, lorsque j’arrivais dans une maison de pâtisserie, la première chose qu’on me demandait c’était les recettes que je possédais : on faisait du troc, il n’y avait pas vraiment de livres. Votre film préféré ? « Le Festin de Babette », réalisé par Gabriel Axel. Pour moi, ça reste un film culte qui montre tout le plaisir que l’on peut mettre autour de la table. Une table qui réunit l’impossible : une Europe du Nord calviniste et une Europe du Sud, deux mondes totalement différents. Quel conseil donneriez-vous à votre vous de début de carrière ? « Courage, Pierre ! » Votre maxime, votre citation favorite ? « L’art est beau quand la main et le cœur de l’homme travaillent ensemble » (John Ruskin). ● E. Bv. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 31
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Grow Your Business « Faire moins et mieux ! » Julien Vandeleene CEO de BePark spécialiste du park sharing je passais mon temps dans des levées de fonds. Or, je savais bien que le business n’était pas encore assez mature et rentable, mais c’était difficile de fermer la porte à une si belle opportunité. Finalement, le deal ne s’est pas fait. Malgré la déconvenue, on s’est relevés et on est parvenus à obtenir un cash-flow positif, une équipe saine et un nouveau produit. Votre plus gros échec professionnel ? J’ai raté mon focus pendant les trois premières années de BePark : j’étais constamment à l’affût de nouvelles opportunités. On s’est dispersés : on est allés en Espagne alors qu’on n’était pas encore rentables. On s’est développés en France avec un autre business model. On a créé des produits similaires sans tenir compte des diversifications de chaque marché. Quel est votre super-pouvoir ? J’ai su pivoter et me retourner. Si on regarde l’évolution de la société depuis 2011, le business a complètement évolué : on a changé de vision, de technologie et d’approche. Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? J’aurais voulu être architecte, ou promoteur immobilier. J’aime autant l’aspect créatif que l’aspect immobilier, l’idée qu’on laisse une trace. C’est un métier complexe qui mêle l’esthétique du design au côté cartésien, ergonomique et modulable. Un beau challenge ! Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’ai fait un master en création d’entreprise ; mon projet de mémoire était lié à la création d’une nouvelle entreprise qui commercialisait des couvertures de sécurité pour piscines. J’ai développé 4 produits hauts de gamme innovants. Une fois diplômé, j’ai monté ma SPRL pour me jeter dans le bain. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? L’année 2010, le moment où j’ai décidé de créer BePark : j’ai arrêté les piscines, stoppé ma rémunération, j’ai loué un petit bureau et j’ai commandé mes deux ordinateurs chez Dell. Je me suis retrouvé avec des journées de 24 h entièrement dédiées à BePark. L’idée germait en moi depuis deux ans déjà. J’avais découvert lors d’un voyage à Boston la pratique du partage de parking entre particuliers et je trouvais ça terrible ! Votre plus belle réussite professionnelle ? Récemment, on a failli être rachetés par un grand groupe. Pendant toute cette période, je me suis désaxé du business : Quelles sont vos sources d’inspiration ? Jeff Bezos est un vrai modèle, il a réussi à faire pivoter constamment sont entreprise durant les dix dernières années pour devenir leader mondial du secteur. Aujourd’hui, je me tourne vers mon conseil d’administration qui me challenge au quotidien. Par exemple, Augustin Winnie de Caméléon m’aide beaucoup dans le développement de la société. Votre livre préféré ? « Lean Start-up », d’Eric Ries. Je l’ai lu en 2015 et il m’a aidé à revenir à l’essentiel et à me recentrer sur ce qui était vraiment nécessaire. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Je me suis trop éparpillé alors je dirais : faire moins et mieux ! Votre maxime, votre citation favorite ? « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain) ● E. Bv. 32 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Grow Your Businessw your business « Il faut s’en tenir à son core business » John Martin CEO Martin’s Hotels, groupe hôtelier familial Quel est votre plus grand défaut ? L’impatience ! Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’ai commencé à travailler à l’âge de 18 ans chez trois grands brasseurs britanniques : Guinness, Scottish & Newcastle et Courage. Du brassage en usine aux livraisons, j’ai appris le métier de A à Z. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Dans les années 2000, quand on a vendu Schweppes, c’était un grand moment. Avec ma famille, on a quitté la Belgique quand j’avais 3 ans pour reprendre la filiale française. On habitait juste au-dessus du dépôt. Chaque matin, j’étais réveillé par le bruit des bouteilles. Cette vente a marqué officiellement le lancement du groupe dans le secteur de l’hôtellerie. Votre plus belle réussite professionnelle ? La plus belle réussite, c’est toujours et éternellement ce qui fait partie de notre ADN d’entrepreneurs : c’est créer de l’emploi, c’est de faire tourner. On a maintenant 500 emplois directs, ce qu’on estime à 500 emplois indirects. Votre plus gros échec professionnel ? Je crois que c’est d’avoir fait confiance à des gens qui m’ont fait miroiter certaines choses. Dans les petits échecs, il y a la création d’un parfum que j’ai commercialisé avec Tony Parker, le mari d’Eva Longoria. En tête des ventes dès sa sortie chez Sephora, les géants du secteur irrités me l’ont fait payer. Bien sûr, je n’ai pas fait le poids dans un domaine qui n’est pas le mien. La leçon à retenir c’est qu’il faut s’en tenir à son core business. Quel est votre super-pouvoir ? Mon côté humain ; on a un personnel très mixte fait d’une quarantaine de nationalités. Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? Pilote d’avion de chasse. Pas pour le côté guerre, mais pour l’aspect vibrant du métier ! Quels sont vos hobbys ? Je vis totalement isolé en plein milieu de la campagne. Ce n’est pas par hasard, j’aime la nature, j’ai besoin de me ressourcer, j’ai besoin de cette coupure. Je suis très attaché à la terre et à la forêt ; je tiens ça de mes grands-parents, je crois. Quand on y pense, je suis né dans une ferme près d’Anvers. Êtes-vous sportif ? Je l’étais ! J’ai été champion d’Angleterre de lancement de disque junior pendant plusieurs années. J’ai fait beaucoup d’athlétisme et de rugby, mais ça, c’était avant. Votre livre préféré ? Plus jeune, je lisais beaucoup de Tintin et des livres de jeunesse anglais qui avaient systématiquement un rapport avec la nature et les animaux. Aujourd’hui, je me passionne davantage pour l’actualité et les journaux. Je suis abonné à des journaux américains, belges, français et anglais qui me donnent déjà une bonne revue de presse quotidienne. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Rester dans le métier qu’on a appris, celui dans lequel on performe. Votre maxime, votre citation favorite ? « Jamais en arrière, toujours en avant. » Ça vient de moi. Je crois qu’il faut toujours avoir du cran et qu’il ne faut pas avoir peur. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 33
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Grow Your Business « L’indépendance, ça n’a pas de prix » Véronique Culliford CEO de IMPS, société de gestion et d'exploitation des droits de l’œuvre de Peyo Votre plus gros échec professionnel ? Quand on a voulu se lancer dans la fabrication de produits Schtroumpfs au début des années 90. Je me suis pris une belle claque : on a produit en Chine et on s’est fait arnaquer. On a fait fabriquer une énorme quantité de produits pas chers avec des transports très chers, qui nous ont été livrés très en retard… Quelle est votre super-pouvoir ? Un positivisme sans faille ! L’élément-clé du succès de votre entreprise ? J’ai avant tout choisi de m’entourer de gens qui respectent le personnage. On ne peut pas travailler chez IMPS sans être investi du Schtroumpf. Mon rôle, c’est d’être la gardienne du temple. À l’heure actuelle, quel est votre plus grand challenge ? Une nouvelle série de dessins animés qui va voir le jour en 2021. Pour la première fois, nous allons la produire nous-mêmes. Le projet est titanesque ! Qui est votre héros ? Quand j’ai commencé dans la profession, j’étais la plus jeune et l’une des seules femmes à faire ce métier. J’ai surtout appris à me méfier de beaucoup de gens. Mon inspiration, c’est mon père : il m’a tout enseigné et encore aujourd’hui, je me réfère à ce qu’il aurait voulu. Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’avais 19 ans, je commençais à travailler à mi-temps dans l’entreprise de mon père, Pierre Culliford (alias Peyo). À cette époque-là, je cumulais un autre mitemps en tant que secrétaire dans une ambassade. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? En 1984, quand j’ai créé IMPS : le même job, mais comme indépendante. Petit à petit, j’ai repris les contrats des droits sur les Schtroumpfs dans chaque pays : France, Allemagne… Après 1990, je suis parvenue à gérer tout le marchandising mondial, le studio de dessin et l’audiovisuel. Votre plus belle réussite professionnelle ? En 1988, quand on a repris nos droits audiovisuels sur la série de dessins animés qui étaient entre les mains la branche audiovisuelle de Dupuis. Ensuite, on a été beaucoup plus libres pour négocier et signer les contrats. L’indépendance, ça n’a pas de prix. 34 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Votre livre préféré ? « La vie après la vie », du Dr Raymond Moody, une étude passionnante sur les gens qui ont été déclarés cliniquement morts et qui sont revenus à la vie. Quand j’ai perdu mon papa, sans ce bouquin, je n’aurais pas pu m’en sortir. Ça m’a terriblement marquée et aidée à faire mon deuil. Aujourd’hui, j’ai 60 ans, mes parents ne sont plus là et je ne perçois sûrement plus la mort comme avant. Votre film préféré ? « 2001, l’Odyssée de l’Espace », de Kubrick. À l’époque j’étais scotchée, c’était tellement novateur. Je l’ai vu plusieurs fois au cinéma, et dès qu’il passe à la TV, je le regarde avec mes enfants. L’idée de découvrir un monde inconnu me fascine. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Je referais exactement la même chose. Je pars du principe qu’on apprend de ses erreurs, et que les choix nous mènent où ils doivent nous mener. Il faut surtout ne rien regretter. Votre maxime, votre citation préférée ? Je n’arrête pas de dire « santé, joie, bonheur » : c’est la maxime du mois de janvier, mais elle me convient bien pour toute l’année ! ● E. Bv. Grow your business « Je me conseillerais d’être plus patiente » Brigitte Chanoine Rectrice de l’Ichec Business School Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? C’était aux USA, à Indianapolis, dans une PME américaine où je travaillais dans le département Health & Safety. J’y suis restée deux ans, puis je suis rentrée en Belgique. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Ma carrière est faite de deux grands moments : le jour où j’ai défendu ma thèse de doctorat en finance sur la valorisation des entreprises et lorsque je suis devenue rectrice de l’Ichec en 2008. Votre plus belle réussite professionnelle ? L’obtention de l’accréditation internationale. Ce n’est pas que ma réussite, mais celle de toute une équipe. Recevoir ce label de qualité est l’une des plus belles réalisations de mon rectorat. On a dû mettre en place des processus qualité à tous les niveaux et des experts internationaux sont venus les vérifier. Votre plus gros échec professionnel ? J’ai parfois rencontré des écueils : vous avez un projet et l’environnement politique contraignant ne vous permet pas d’avancer comme vous le voulez. Mais, jusqu’à présent, j’ai réussi tant bien que mal à les surpasser. À l’heure actuelle, quel est votre plus grand challenge ? C’est de pouvoir faire le parcours du saut de mouton au quotidien, malgré les difficultés et les embûches. Je dois parvenir à faire bouger l’école en permanence, ce qui correspond plus ou moins à 400 personnes chaque jour (formation initiale, continue et collaborateurs confondus). Quel est votre super-pouvoir ? Mon dynamisme. Quel est votre plus grand défaut ? Sans doute mon côté chef, dans une institution universitaire… Je sais que je suis une meneuse d’hommes. Parfois, je le suis sans doute trop pour un monde comme le monde académique. Et donc, il est vrai que cela peut se retourner contre moi. Je suis élue par mes pairs, mais le jour où je ne serais plus rectrice, je repartirai parmi mes pairs… C’est un rôle réellement compliqué. Qui est votre héros ? Dans mon métier, vous avez cruellement besoin de mentors. Étant donné que vous êtes professeur, vous n’êtes pas vraiment préparé à ce job. J’ai autour de moi des sages et des référents comme Étienne Davignon, le président du conseil d’administration. Ils se comptent sur les doigts d’une main et sont mes sources d’inspiration. Votre livre préféré ? Je lis essentiellement pour me détendre. De façon systématique avant de dormir et de façon boulimique pendant mes vacances. J’ai vraiment une lecture extrêmement variée ; là, par exemple, je viens de terminer le livre d’Adeline Dieudonné et de débuter le prix Goncourt. Votre film préféré ? Je vais souvent au cinéma, mais je n’ai pas de film favori. Mon dernier coup de cœur ? « Capharnaüm », de Nadine Labaki, avec Zaïn Al Rafeea : un film d’une profondeur et d’une interpellation extraordinaires. J’aime aller voir des films qui marquent, en famille avec mon mari, mes trois enfants et leurs compagnons. À la fin, on se retrouve, on échange et on partage nos émotions. C’est toujours très riche. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Je me conseillerais d’être plus patiente ! Votre maxime, votre citation favorite ? « Hakuna Matata », une expression swahilie qui veut dire « il n’y a pas de problème » ! ● E. Bv. 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Grow Your Business « Ose plus et n’oublie pas tes rêves » Joan Condijts Cofondateur de LN24, chaîne belge d’info en continu Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? Une fois diplômé, j’ai travaillé pendant trois mois pour une structure qui devait préparer l’Euro 2000 de football. J’ai été recruté pour m’occuper notamment de la communication. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Le moment où on m’a téléphoné pour devenir rédacteur en chef de L’Écho. À l’époque, j’étais chef du service économique du journal Le Soir. C’était un véritable tournant dans ma carrière : je suis passé du middle management au statut de patron. Je n’ai pas hésité une seconde. Votre plus belle réussite professionnelle ? C’est d’avoir réussi à changer le positionnement stratégique de L’Écho. Nous sommes parvenus à le faire évoluer d’un journal financier et boursier vers un journal business, ouvert à la politique et à la culture. Et puis, on a gagné des lecteurs plutôt que d’en perdre, dans un paysage où l’inverse est assez vrai… Votre plus gros échec professionnel ? Mon plus gros échec, c’est d’avoir trop attendu. Lorsque j’étais chef du service économique du Soir, le management a changé au-dessus de moi. J’ai toléré beaucoup de choses. J’aurais dû dire stop bien plus tôt et j’ai causé des dégâts. Depuis, j’ai compris la nécessité de prendre les décisions au bon moment. Vous sentez-vous entrepreneur ? Je suis fondamentalement un entrepreneur. Cependant, je suis aussi quelqu’un d’ambivalent. J’ai un côté anticonformiste : j’aime être indépendant, créer des choses et mettre la main à la pâte. Paradoxalement, j’ai reçu une éducation plutôt conformiste. Pour mes parents, la réussite rimait avec un travail stable et un salaire correct. Et finalement, 36 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 à 40 ans, la vraie nature revient au galop… Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? J’aurais bien aimé être architecte. Cela correspond à ma personnalité, qui allie un côté très pragmatique, quasi scientifique, et cet aspect créatif. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Je crois que c’est dans mon ADN de journaliste : je puise mes inspirations partout où quelque chose peut être retenu, approfondi et utilisé. Pour moi, tout conduit le cerveau à réfléchir et à créer. Donc, je n’ai pas une source privilégiée d’inspiration. Votre livre préféré ? « Les mémoires d’Hadrien », de Marguerite Yourcenar. Une plongée dans l’humanité profonde, dans l’histoire d’un homme, à travers ses réflexions qui sont des réflexions essentielles. Ce livre m’a profondément marqué dans ma vie d’homme et d’entrepreneur. Quel est votre endroit préféré à Bruxelles ? La place du Sablon ; c’est l’un des lieux les plus beaux et élégants de Bruxelles. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Ose plus et n’oublie pas tes rêves. À 20 ans, je voulais devenir écrivain, mais je n’en avais pas les moyens. Je suis devenu journaliste et j’ai oublié ce rêve. Ou plutôt, je l’ai enfoui ; il a ressurgi quand j’avais 30 ans. Votre maxime, votre citation favorite ? « La vie, ce n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre comment danser sous la pluie » (Sénèque). ● E. Bv. Grow your business « Je trouve mon inspiration dans l’art » Sébastien Deletaille Ex-CEO et cofondateur de Riaktr Quel est votre plus grand défaut ? Je manque de patience pour des profils qui ne souhaitent pas apprendre et pour ceux qui ne vont pas partager les valeurs d’un projet. Pour certains, cette impatience peut se traduire par un leadership perçu comme assez strict. L’élément-clé du succès de votre entreprise ? Je fais partie des entrepreneurs qui considèrent qu’il est impossible de réussir une boîte sans cofondateur. Maintenant que j’ai quitté Riaktr, je m’oriente vers la technologie appliquée à la santé. Nous allons nous concentrer sur la création de logiciels pour médecins généralistes. S’il est encore trop tôt pour donner un nom à la boîte, mon cofondateur est déjà trouvé ! Quelles sont vos sources d’inspiration ? L’art. Quand j’ai remis ma démission du CA de Riaktr, c’était à la fois la décision la plus dure, la plus triste et la plus libératrice que j’ai connu. Une fois sorti de la salle, j’ai pris un vol pour New York. Dès mon arrivée, j’ai passé la journée au Metropolitan Museum. Pendant des heures, j’ai déambulé et je me suis ressourcé parmi les plus grands chefs d’œuvres de l’humanité. Quel a été le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Je travaillais chez McKinsey. Le jour où j’ai reçu une promotion, j’ai décidé de démissionner. Avec mon meilleur ami Jacob, on a tous les deux quitté nos jobs respectifs en même temps. On avait 24 ans et on ne savait pas quoi faire. Alors, on a créé trois entreprises. Riakrt est la seule qui a vraiment fonctionné. Votre plus gros échec professionnel ? En 2009, quand on a décidé de lancer nos trois entreprises, c’était en pleine épidémie de grippe AH1N1. Les ventes de gel hydroalcoolique explosaient en France ! On s’est dit que ça viendrait en Belgique. On n’a pas réussi à mettre une proposition de valeur sur le marché ; les Allemands ont débarqué et les Français aussi. Bien sûr, leurs prix de vente étaient bien inférieurs à notre prix de production... Quel est votre super-pouvoir ? Le plus beau compliment qu’un développeur codeur ait pu me faire, c’est de me dire que j’étais « le plus geek des entrepreneurs tech ». Quels sont vos hobbies ? L’entomologie : je collectionne les insectes depuis mon adolescence. En nous voyant grandir avec mon frère, nos parents se lamentaient de notre passion pour les cartes Dragon Ball Z. Tous les deux étaient antiquaires ; on vivait entourés de beaux objets. Ils ont essayé de nous intéresser à autre chose. On a vraiment créé un projet familial autour de cette collection d’insectes. Tout cela m’a ouvert aux motifs, aux couleurs, à la géographie et aux voyages. Plus conventionnellement, je suis passionné d’art et de course à pied. Votre livre préféré ? « Lettres à un jeune poète », de Rilke. Tous les deux ou trois ans, je le relis. Il recèle des secrets et des niveaux variés de lectures. Selon les épreuves que je traverse, je le redécouvre et je me redécouvre. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Je me conseillerais de soigner davantage mon « focus », c’est la clé de la réussite ! Votre maxime, votre citation favorite ? « Quand on vous demande si vous êtes capable de faire un travail, répondez : ‘bien sûr, je peux !’ Puis débrouillez-vous pour y arriver » (Franklin Roosevelt). ● E. Bv. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 37
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Grow Your Business « Je lis beaucoup de biographies » Sébastien Morvan Co-fondateur du Brussels Beer Project Quel a été le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Le premier, c’est quand j’ai décidé d’écouter mes valeurs plutôt que l’idée de carrière et celle de l’argent. J’ai alors quitté la City et le monde de la banque pour me diriger vers la microfinance en Amérique latine. Le deuxième, c’est bien évidemment la création quelques années plus tard de ma propre entreprise : Brussels Beer Project avec Olivier, mon associé. Votre plus belle réussite professionnelle ? Ce sera la nouvelle brasserie qui verra le jour à Anderlecht en 2020. Là-bas, nous aurons la possibilité de brasser jusqu’à 10 millions de bouteilles par an. C’est notre plus gros challenge depuis le lancement du projet. Quel est votre super-pouvoir ? Je n’ai pas peur de mes rêves. Je pense que l’on est souvent les premiers à se censurer. Quel est votre plus grand défaut ? Incontestablement, je ne suis pas le meilleur des gestionnaires. L’élément-clé du succès de votre entreprise ? Je suis bien content de vivre cette aventure à deux. La dynamique de duo est essentielle : on parle le même langage, mais on a nos propres domaines d’expertises et de compétences. Je ne crois pas en revanche que la complémentarité extrême soit une bonne chose, car il faut garder des ponts possibles. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Je puise l’inspiration de partout. La première qui me vienne à l'esprit, c'est le du monde sport. J’étais ado dans un petit village breton et voilà que Michael Jordan explosait l’écran de mon téléviseur. J’ai beaucoup lu sur son parcours et son état d’esprit. Le moins que l’on puisse dire est qu’il ne se mettait aucune limite. Et s’il était pétri de talent, il était le premier à travailler et à être fier de transpirer pour atteindre ses objectifs. 38 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Quels sont vos hobbies ? Le sport notamment, c’est quelque chose d’important pour moi. Je fais de la course à pied et je nage. C’est un peu ma façon à moi de méditer, de m’évader. Votre livre préféré ? Je lis beaucoup, et souvent ce sont des biographies. Récemment, j’ai lu celle de Magellan : quelle claque ! Quand on parle de la nécessité d’aller vers l’inconnu, lui l’a littéralement fait. Il s’est projeté dans des mers qui n’existaient sur aucune carte. J’ai dévoré sa biographie, elle m’a beaucoup inspiré. Quel est votre endroit préféré à Bruxelles ? La place Sainte-Catherine avec sa grande diversité et sa convivialité : l’hiver pour son marché de Noël et son église illuminée, l’été pour ses terrasses bondées et son esprit de village. Si je suis né en France, en Bretagne pour être précis. Je me sens, après toutes ces années, tout à fait Bruxellois. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? De s’entourer de personnes qui peuvent comprendre vos choix. Rencontrer des entrepreneurs ou des gens aux parcours atypiques, qui prennent plaisir à sortir des sentiers battus. En revanche, attention aux bons sentiments protecteurs de certains proches qui peuvent alourdir plutôt qu’alléger. Votre maxime, votre citation favorite ? « Safe is risky. » ● E. Bv. Grow your business « Je suis convaincu que la clé du succès est dans le ‘people management’ » Kris Cloots CEO d'ISS BeLux Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’ai commencé à l’armée, comme jeune officier de carrière ; j’étais responsable d’un peloton de transmission. J’y suis resté pendant dix ans, puis j’ai quitté l’armée pour aller travailler chez Group 4 Securitas (maintenant G4S). Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Le jour où le groupe m’a demandé de devenir directeur général d' ISS Belgique et Luxembourg, c’était un gros challenge avec plusieurs centaines de millions de chiffre d’affaires, 10 000 collaborateurs… J’ai tout de même réfléchi pendant 48 heures et je me suis dit que c’était un défi que je me devais d’accepter. Je ne pouvais pas dire non. Votre plus belle réussite professionnelle ? Après cinq ans passés à la tête d’ISS, le CEO du groupe m’a donné un prix pour saluer le trajet réalisé par la société : notre bilan marqué par une nette amélioration en termes de rentabilité et de croissance était remarquable. Cette reconnaissance m’a vraiment marqué. Depuis lors, j’ai mis en place des programmes de reconnaissance au sein de la société. Votre plus gros échec professionnel ? C’est d’être resté un peu trop longtemps dans un modèle classique où l’on n’a pas été assez ambitieux et innovatifs par rapport à d’autres pays dans le groupe, tels que les pays scandinaves. En effet, il y a quelques années, on se limitait à la satisfaction de notre personne de contact. Désormais, l’opinion de l’ensemble des utilisateurs du client est un aspect essentiel du travail : « les clients de nos clients sont aussi les nôtres ». Quel est votre super-pouvoir ? Je suis quelqu’un d’humain ; je suis convaincu que la clé du succès est dans le « people management » ! Quel est votre plus grand défaut ? J’ai parfois trop le sens du détail : quand quelque chose ne se passe pas comme je le voudrais, j’ai toujours cette réaction de plonger dans le problème et de vouloir le résoudre moimême. Ce n’est pas très efficace et cela peut être très chronophage… Qui est votre héros ? Le CEO du groupe ISS, Jeff Gravenhorst. Il dirige un groupe qui réalise 10 milliards de chiffre d’affaires par an. Je ne sais pas quel genre de vie il mène, mais il voyage constamment et parvient à gérer et développer le groupe d’une manière assez remarquable. Chaque année, je le rencontre pour un entretien individuel. Je m’étonne à chaque fois qu’on ne parle quasiment pas de chiffres ; on discute principalement de stratégie, de ressources humaines et de notre avenir. Quels sont vos hobbies ? En dehors du travail, j’aime particulièrement les sports mécaniques : une passion que je partage avec ma fille de 17 ans. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? « Même si cette société ne t’appartient pas, gère-là comme si c’était la tienne » Votre maxime, votre citation favorite ? « Le succès est la somme de petits efforts répétés jour après jour » : je ne suis pas quelqu’un qui va révolutionner le monde. Je n’attends pas de changements radicaux du jour au lendemain, je suis plutôt partisan de l’amélioration continue. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 39
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Grow your business « Je suis quelqu’un de solaire » Marc Filipson Propriétaire de Filigranes pourrais jamais faire ce métier : non parce que je n’aimais pas enseigner, mais parce que cela ne me permettait pas de terminer le mois. Le deuxième, c’est quand j’ai repris mon petit commerce de 30 m², rue de l’Industrie. J’ai très vite réalisé que je pouvais vendre n’importe quoi. Comme je l’ai dit très souvent : j’ai la chance d’être libraire et j’ai la chance de savoir et d’aimer vendre. Votre plus gros échec professionnel ? À chaque fois que j’ai fait le bien, cela s’est retourné contre moi. Donc j’ai connu énormément d’échecs, et bien souvent cela s’est soldé par de la jalousie, de la méchanceté. C’est très triste comme constat, mais je l’assume. Quel est votre super-pouvoir ? Je suis quelqu’un de solaire : lorsque j’arrive dans une réunion où les gens sont pour la plupart tirés à quatre épingles, il me suffit de quelques minutes pour désacraliser et détendre l’atmosphère. Quel est votre plus grand défaut ? L’excès de franchise et la bonté. C’est mauvais d’être trop bon quand on est entrepreneur. L’élément-clé du succès de votre entreprise ? On est la plus grande librairie de Belgique, la troisième au niveau européen et cela reste une affaire familiale. Je suis 100 % actionnaire et donc je fais ce que je veux ! Quelles sont vos sources d’inspiration ? Mon inspiration est stimulée au quotidien, à chaque nouvelle rencontre, à chaque nouvelle lecture. La maison est une véritable fourmilière. J'ai également la chance de croiser un nombre incalculable de personnes : des auteurs, des amis, des artistes, des clients… Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? À l’âge de 12 ans, j’ai travaillé à la librairie Étienne qui se trouvait derrière chez mes parents. Je m’occupais des invendus dans la cave. À l’époque, les retours de presse se faisaient entièrement à la main. C’est suite à cela que j’ai obtenu le premier vrai job qui m’a rapporté beaucoup d’argent. J’ai travaillé pour un marchand de tissus ; je détenais la clé de son garage et je coupais des rouleaux sur 1 m 50. De mémoire, je recevais trois francs belges par tissu coupé. C’est vite devenu le job le mieux rémunéré de ma vie… Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Le premier élément, c’est lorsque j’ai enseigné pendant trois mois. Je me suis rendu compte que je ne 40 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Quel est votre livre préféré ? « La source », de James A. Michener. Ce livre, je l’ai reçu lors de ma bar mitzvah à l’âge de 14 ans. C’est un ouvrage incroyable : il conte 5 000 ans d’histoire du peuple juif. C’est également une véritable brique, accessible à tous, qui prouve à ceux qui aiment la lecture qu’on peut aussi se délecter d’un livre de 1000 pages. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Ne fais pas trop vite confiance aux autres ! Votre maxime, votre citation favorite ? Elle est de moi : « Le changement c’est la continuité » ! ● E. Bv. Grow your business « Je suis un inconditionnel du time management » Michel Croisé CEO de Sodexo Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’étais kinésithérapeute, spécialisé en kiné du sport. En réalité, je n’ai jamais cherché un job de ma vie, j’ai les ai toujours créés ou des opportunités se sont présentées. Une fois diplômé, j’ai ouvert mon cabinet et plusieurs centres de fitness. À chaque début d’année, je ne listais pas de bonnes résolutions, je faisais le bilan. Le crédo ? Continuer ce qui me plaisait, arrêter ce qui m’ennuyait. Quelque temps après, j’ai lancé un business de chèques sport et culture qui m’a propulsé chez Sodexo. Votre plus belle réussite professionnelle ? En tant que kiné du sport, je me suis rapidement occupé de sportifs de haut niveau. J’étais jeune, j’ai pu profiter d’une certaine visibilité pour lancer des centres de fitness qui ont très vite connu un grand succès ! Votre plus gros échec professionnel ? Ma boîte de chèques sport et culture fut un échec. Si le produit était révolutionnaire, il me manquait une crédibilité financière. Je m’attaquais à de gros poissons : je ne savais pas que les gros employeurs possédaient des activités de volume. Ils étaient séduits, mais pas au point de verser des montants en millions sur le compte d’une petite PME avec un capital limité. J’ai évité la faillite : j’ai été racheté par Sodexo et je suis entré dans le groupe ! Quel est votre super-pouvoir ? L’écoute et l’empathie. Je suis un inconditionnel du time management : je viens du secteur de la santé et ce n’est pas anodin. Savoir s’écouter et écouter ses employés, c’est primordial. Mon rôle, c’est de permettre aux employés de bien faire leur job et cela passe souvent par le fait d’enlever le caillou coincé dans leur chaussure… Quel est votre plus grand défaut ? Je suis obstiné et têtu. Je dois bien reconnaître que j’ai horreur de perdre. Si je fais une course, c’est pour la gagner. Je me fiche de l’importance de participer ! Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? Je serais devenu neurologue : un métier très exigeant qui requiert un certain focus ! Quel est votre film préféré ? Plutôt qu’un film favori, parce que c’est difficile à trouver, le dernier en date qui m’a transporté est Bohemian Rhapsody de Bryan Singer. Je suis un guitariste amateur de blues. La musique fait partie intégrante de ma vie. D’ailleurs, je possède une belle collection de guitares à la maison… Lorsque je voyage, j’emporte avec moi une ‘travel guitar’. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Pour les entrepreneurs devenus intrapreneurs comme moi, c’est importer de gérer l’entreprise dans laquelle on travaille comme si c’était la nôtre. Et puis, j’ajouterai qu’il faut être un peu insurgé plutôt que statutaire… Votre maxime, votre citation favorite ? « Le leader doit être sérieux comme un enfant qui joue » (Borges). ● E. Bv. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 41
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Grow your business « J’aurais aimé écrire de grands romans » Thierry Afschrift Avocat fiscaliste et président de l’association Afschrift devient automatiquement un entrepreneur. On a des clients, des collaborateurs, on doit détenir un minimum de stratégie d’entreprise. Mais je suis et je me considère fondamentalement comme avocat. Quel est votre super-pouvoir ? La capacité à m’adapter et à m’entourer : je n’ai jamais eu de recettes toutes faites, qui sont censées fonctionner pour tout le monde. J’essaye de proposer aux clients des solutions réalistes, créatives et qui tiennent compte de leur propre situation. Quel est votre plus grand défaut ? L’envie et le besoin de trop contrôler les choses ; c’est parfois difficile de déléguer. Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? Je serais devenu écrivain. J’aurais aimé écrire de grands romans… Aujourd’hui, j’écris des essais, des livres plus techniques, toujours dans un domaine bien précis. Quelles sont vos sources d’inspiration ? J’ai toujours aimé la philosophie ; ce sont de grands auteurs libéraux, comme Alexis de Tocqueville. Lorsqu’on les relit, on remarque à quel point des décennies, voire des siècles à l’avance, ils ont prévu des réponses à nos problématiques contemporaines. Quel a été le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? En 1994, le jour où j’ai créé mon propre bureau d’avocats d’affaires. Mes collaborateurs sont alors devenus mes associés et nous nous sommes spécialisés dans le domaine du droit fiscal. Dans notre milieu, si l’on veut réussir, il faut très vite se trouver une niche. Votre plus belle réussite professionnelle ? C’est compliqué de répondre à cette question ; dans mon métier, on ne peut pas citer le nom des clients ! Je dirais que c’est le jour où on a réussi à faire acquitter un client que tout le monde considérait comme coupable. On l’a fait acquitter non pas sur la procédure, mais sur le fond parce qu’il était réellement innocent. C’était la première grande et belle victoire de la maison. Vous sentez-vous entrepreneur ? Je me sens tout d’abord avocat. Il se fait qu’aujourd’hui, un avocat 42 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Quel est votre livre préféré ? Sans hésiter : « La Grève », d'Ayn Rand ! C’est un essai remarquable qui défend les valeurs libérales et résume mes convictions. Il s’est vendu à 14 millions d’exemplaires aux États-Unis et est devenu l’ouvrage le plus lu par les Américains après la Bible. Publié en 1957, il n’a été traduit en français qu’en 2011. Quel est votre film préféré ? Une belle histoire d’amour : « Love Story », d'Arthur Miller. Je suis un romantique ; c’est difficile de le montrer en tant qu’avocat fiscaliste, mais il n’y a pas que le métier dans la vie. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Si tu veux obtenir un résultat, il faut accepter certains risques à certains moments. Votre maxime, votre citation favorite ? « Il faut toujours essayer d’aller de l’avant, en évitant de trop regarder dans le rétroviseur. » ● E. Bv. PUBLIREPORTAGE COMMENT OUVRIR UN CINÉMA AU CŒUR DE L’EUROPE ? Découvrez l’histoire d’Olivier Rey, directeur général du cinéma Palace Au cœur de Bruxelles, sur le Boulevard Anspach, se situe le Palace, cinéma légendaire qui a réouvert ses portes en février après des années de rénovation. Olivier Rey, directeur général du Palace, passe en revue la réouverture de cette icône culturelle de notre capitale, et un de ses plus grands défis : la composition de son équipe. Le travail de ses r Olivier Rey est le directeur général du Palace. En 2012, il a été désigné comme responsable du projet pour mener à bien la rénovation du cinéma. Le travail de ses rêves, selon lui : « Je travaille déjà depuis une trentaine d’années dans l’univers du cinéma. J’ai une formation comme ingénieur du son, et j’ai travaillé dans à peu près toutes les étapes du processus de production. J’ai toujours eu un rêve fou : devenir moi-même exploitant. » Quelques années plus tard, Olivier a reçu carte blanche pour donner forme au cinéma de ses rêves. Le résultat est sublime : un lieu de rencontre moderne où 100 ans après l’ouverture initiale du Palace pendant les jours de gloire du cinéma, la notion de « cinéma » a été complètement réinventée. « Le Palace est un palais des sens : on s’y rend pour regarder un film dans les meilleures conditions, et aussi pour rencontrer des gens, pour être inspiré lors des expos et déguster une cuisine soignée. » Le plus grand défi Le Palace est un cinéma dans l’air du temps, original, qui nourrit de grandes ambitions. Cela ne s’exprime pas seulement dans la programmation, mais aussi au niveau de l’équipe de collaborateurs. La composition de l’équipe n’a pas été une sinécure, surtout parce que l’ouverture officielle du cinéma était imminente. « Au début des travaux, j’étais le seul à diriger le projet. Le Palace était encore en pleine construction et je devais composer une équipe d’une trentaine de personnes. Je recherchais en plus des profils très spécifiques : des techniciens, des collaborateurs administratifs, mais aussi un responsable de la programmation par exemple. Ces profils ne courent vraiment pas les rues à Bruxelles. » Une sour Pour la composition de son équipe, Olivier a demandé conseil à Select Actiris. « Select Actiris m’a été recommandé pour m’aider à recruter mon équipe. Et pour être tout à fait franc, je m’attendais au début à y trouver une organisation lente, bureaucratique, mais bien au contraire, j’ai été éblouis. Select Actiris était le partenaire rêvé pour les aspects RH de mon démarrage. Contre toute attente, j’ai pu m’appuyer sur un partenaire incroyablement performant et professionnel. » « Avec mon consultant personnel de chez Select Actiris, nous avons pris amplement le temps pour déterminer les profils que nous cherchions. Ensuite, ils ont recherché les profils correspondants dans leur immense base de données de chercheurs d’emploi. Deux semaines plus tard j’ai reçu par poste vacant cinq ou six CV de personnes motivées que j’ai ensuite rencontrées une à une. » Bruno, opérateur pr Une des personnes qu’Olivier a reçues en entretien était Bruno Dovifat. « J’ai travaillé pendant longtemps dans un cinéma à Luxembourg comme opérateur projectionniste, » nous raconte Bruno. « Ensuite, j’ai cherché pendant cinq ans un nouveau défi fixe. » Bruno était inscrit comme chercheur d’emploi chez Actiris, et a reçu un coup de fil. « Actiris m’a appelé pour me dire que le Palace était à la recherche d’un responsable technique. Quelques jours plus tard j’avais mon premier entretien chez eux et ensuite un deuxième avec Olivier en personne au Palace, où nous avons parlé du projet passionnant qu’il était en train de créer. » Olivier aussi se rappelle cette première rencontre comme si c’était hier. « Après l’entretien, j’ai tout de suite su que Bruno avait la fibre ‘Palace’. Bruno partage les mêmes valeurs que nous souhaitons mettre en avant au Palace. Non seulement il était parfaitement qualifié pour la fonction, mais il avait aussi la personnalité que je cherchais. » Les RH sans soucis « Grâce à Select Actiris je n’ai pas eu à m’inquiéter des RH et du recrutement de mon équipe. Ils m’ont déchargé de cette charge, afin que je puisse me consacrer au démarrage du Palace. » « Grâce à la sélection de Select Actiris j’ai trouvé une équipe excellente, et en plus les mesures telles qu’activa. brussels et FPIe ont permis de bénéficier d’une aide financière pour pouvoir ouvrir le Palace sereinement. » Et ce n’est pas tout, conclut-il : « Non seulement Bruno est le projectionniste parfait, mais il est devenu aussi un ami. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Tom, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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Starter Patatak : le fritkot artisanal Adrien Dewez a lancé Patatak, une friterie qui propose à Saint-Gilles aussi bien des frites artisanales que des frites originales. Avec un objectif : offrir des saveurs locales et de qualité à un prix accessible. «L e journalisme mène à tout, à condition d’en sortir » : l’aphorisme de Jules Janin est illustré ici par Adrien Dewez. Ancien journaliste, il a quitté le clavier pour le bac à frites. Et pas n’importe quelles frites : des frites artisanales et de qualité. Ce qui a motivé le lancement en novembre dernier de Patatak, au Parvis de Saint-Gilles, c’est la volonté de redonner à cet emblème de notre gastronomie ses lettres de noblesse. « Notre pays est celui de la frite, et il est de plus en plus difficile d’en trouver de bonnes », confie-t-il. « Ici, nous employons des bintjes fournies par un producteur situé à 30 km de Bruxelles. Des pommes de terre brutes que nous épluchons et découpons dans notre cuisine. Nous les cuisons ensuite selon la recette traditionnelle. » Mais si Patatak s’inscrit dans la tradition, il se profile aussi comme le fritkot du 21e siècle. À côté des frites classiques, il propose des frites de patate douce. Laquelle, si elle est également un tubercule, ne fait pas partie de la famille de la pomme de terre : c’est une convolvulacée et non une solanacée. Cette parenthèse botanique fermée, revenons à nos frites. « La patate douce ne contient pas d’amidon, qui donne notamment le croustillant de la frite », précise Adrien « Nous avons un petit secret de fabrication qui donne ce croustillant. Les frites de patate douce sont cuites dans l’huile végétale et sont donc vegan. » Un plus pour Patatak, qui favorise aussi le local, les circuits courts et le bio. « La quasi-totalité de nos produits sont belges », souligne le néo-frituriste. Si la frite est le produit-phare de Patatak, ce n’est pas le seul. Il y a d’abord, comme dans tout fritkot qui se respecte, un bel assortiment de sauces qui allie compositions originales et sauces fournies par Natura. On retrouve également une croquette au véritable herve, une fricadelle maison, une galette de légumes bio ou encore du fried chicken ainsi que des salades. Et pour les accompagner, quelques bières locales des brasseries de la Senne, Dupont, De Ranke ou Boon. Sans oublier le vin blanc du Domaine de Mellemont où Pierre Rion, serial entrepreneur, a glissé quelques conseils précieux à Adrien. Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ 44 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Car avant de se lancer dans l’aventure, Adrien Dewez a bien étudié le marché, écouté des amis chefs-coqs et bénéficié de l’accompagnement de Beci – notamment en matière d’urbanisme et de réglementation horeca, mais aussi sur les questions de recyclage et récupération des déchets, produits de nettoyage écologiques approuvés par l’Afsca, etc. Après neuf mois de recherche, il a trouvé son bonheur au Parvis de SaintGilles, fraîchement rénové, où il succède à Mamma Roma. « Le lieu étant déjà dévolu à l’horeca, nous avons pu commencer rapidement. Nous avons ouvert en période creuse ; ce qui s’est avéré un atout, car nous avons pu corriger des erreurs et affiner notre offre. À la sortie de l’hiver, nous élargirons nos horaires d’ouverture, du mardi au dimanche, de 12 à 22 h. » ● Guy Van den Noortgate Info : www.patatak.be D.R. Elections sociales 2020 Vote électronique ou papier : quelles différences ? L’e-voting est, depuis 2012, une solution de vote pour les élections sociales apportant de nombreux avantages aux entreprises comme aux partenaires sociaux. Plusieurs centaines d’entreprises de tous secteurs et de toutes tailles l’ont utilisé avec succès lors des deux dernières élections sociales. En pratique, en quoi des bureaux de vote électronique diffèrent-ils de bureaux de vote « papier » ? (Coproduction) L es urnes du vote électronique sont dématérialisées. Cela signifie qu’il n’existe plus de « boîtes » physiques à installer pour chaque catégorie de travailleur, multipliées par le nombre de bureaux de vote et par le nombre de sites ou de locaux différents où l’entreprise a décidé d’installer ses bureaux de vote. Prenons le cas d’une entreprise disposant de trois sites d’exploitation à Gand, Liège et Bruxelles, avec sur chaque site un bureau par catégorie de travailleurs (soit quatre, employé, cadre, ouvrier, jeune travailleur) et deux urnes par bureau (une par organe, CE ou CPPT). Il faudra centraliser et dépouiller pas moins de 24 urnes physiques. Avec le vote électronique, il suffira de 3 salles (une par site) et de 4 « urnes virtuelles » centralisées (une urne CE et trois urnes CPPT). Quel que soit le lieu où votera l’électeur, ses bulletins iront de facto dans les urnes correctes, correspondant à la bonne combinaison d’organe et de catégorie. Contrairement au vote papier, il n’y a plus aucun risque d’erreur, ni de manipulation dans la gestion des bulletins de vote. Alors que les urnes physiques doivent être surveillées et scellées durant leur transport et là où elles sont installées, les urnes électroniques ne doivent pas être installées (gain logistique). Elles sont contrôlables et contrôlées de façon centralisée. De plus, le président du bureau de vote principal et les témoins syndicaux peuvent suivre en temps réel, s’ils le souhaitent, l’état de remplissage de chaque urne et le statut de l’élection. Après le vote, là où le papier requiert un dépouillement manuel long et fastidieux, le dépouillement électronique est une simple addition après décryptage des bulletins. Le scellement électronique apporte, en outre, la garantie de pouvoir répéter la procédure si nécessaire. Quant à la mobilisation humaine, chaque bureau doit être constitué de 6 rôles prescrits dans la loi sur les élections sociales : un président, un secrétaire et 4 assesseurs par bureau de vote. Si l’on reprend l’exemple de notre entreprise, sur trois sites, cela fait 72 personnes. Grâce aux urnes électroniques (dématérialisées), le contrôle et la gestion des urnes par le président et les assesseurs s’effectuent au travers d’une interface centrale de gestion. Des avantages aussi pour les partenaires sociaux Au-delà de l’exigence des 6 rôles de la loi, l’entreprise peut également décider de donner accès à un écran de monitoring (temps réel/read-only) aux témoins syndicaux (qui ne se trouvent pas nécessairement dans les bureaux de vote). D’un point de vue syndical, cela permet d’améliorer grandement l’événement social en fournissant un outil qui permettra d’intervenir durant l’élection pour encourager, si nécessaire, la participation. En conclusion, du témoignage des entreprises qui ont utilisé le vote électronique lors des élections sociales, il ressort que la grande flexibilité apportée par les urnes électroniques est appréciée non seulement par les organisateurs de l’élection (équipe RH) mais aussi par les partenaires sociaux. ● Hugues Dorchy Social Elections eVote expert - Elegio Co-Founder hugues.dorchy@elegio.eu www.elegio.eu Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 45 © Getty
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Starter Registre UBO : il faut vous inscrire avant le 31 mars Le registre UBO (pour Ultimate Beneficial Owner) est une émanation de la loi du 18 septembre 2017 relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, laquelle prévoit la mise en place en Belgique d’un registre des bénéficiaires effectifs des sociétés. Toute société belge (de même que les asbl et les fondations) doit y inscrire un certain nombre d’informations, au plus tard pour le 31 mars 2019, sous peine d’amende. Qui sont les bénéficiaires effectifs d’une société ? Ce sont les personnes physiques qui, directement ou indirectement, seules ou en coordination avec d'autres, exercent un droit de participation et/ou détiennent un intérêt financier suffisant dans la société. Le législateur renvoie à cet égard au seuil indicatif de 25 % des parts et/ou droits de vote. Les personnes ayant un droit de participation d'une autre manière (par exemple via une convention d'actionnaires ou via le droit de nommer ou licencier la majorité des administrateurs) entrent également en ligne de compte. Si aucune personne physique ne peut être identifiée de la sorte, il est admis que les membres du personnel dirigeant de la société sont les bénéficiaires effectifs. Quelle information faut-il communiquer ? Il s'agit de données comme le nom, la date de naissance, le lieu de résidence, le numéro de registre national et la nationalité du bénéficiaire effectif. Il faut notamment préciser quand cette personne est devenue bénéficiaire effective, et sur quelle base. Il convient aussi de communiquer l'importance (pourcentage) de son intérêt financier dans la société. Comment faut-il transmettre l'information et qui est responsable ? L'information doit être transmise au registre UBO via la plateforme en ligne MyMinFin. La responsabilité incombe à l'organe d'administration, ou à la personne mandatée par celui-ci. Consultez le manuel d’utilisation du SPF Finances pour comprendre comment introduire les informations sur la plateforme. Quand faut-il transmettre l'information ? Le SPF Finances a prolongé le délai d’introduction jusqu’au 31 mars 2019. Ensuite, toute modification des données de l'UBO (adresse, importance de l'intérêt...) devra être transmise au registre UBO dans le mois suivant la prise de connaissance de cette modification. Chaque année, le redevable de l'information doit confirmer ou adapter la situation de ses UBO. Qui a accès aux données du registre UBO ? L'accès est octroyé d'une part aux autorités compétentes chargées de la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent, y compris les autorités fiscales, et aux entités soumises à l'obligation de surveillance à l'égard de leurs clients dans le cadre de la législation anti-blanchiment (banques, avocats, notaires, comptables...). D'autre part, en ce qui concerne les sociétés, chaque citoyen pourra consulter certaines données, sans qu'un intérêt légitime doive être démontré. Les particuliers pourront ainsi retrouver qui est UBO d'une société et quelle est l'importance de son intérêt (%). Pour des raisons de vie privée, certaines données comme le prénom, le lieu de résidence ou la date de naissance ne pourront pas être consultées par eux. Et si l'on ne transmet pas les données (à temps) ? Les amendes pénales qui peuvent être imposées pour le non-respect de ces obligations s'élèvent de 400 à 40.000 €. Une amende administrative supplémentaire de 250 à 50.000 € peut être imposée aux membres de l'organe d'administration. ● Plus d’info : Alexis Bley, Conseiller juridique ab@beci.be ; 0473 13 05 18 46 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 © Getty Starter Insolvabilité : des solutions pour faire face aux difficultés de l’entreprise Toute entreprise peut être confrontée à une période difficile. Dans ce contexte, le régime des réorganisations judiciaires peut l’aider et lui permettre de rebondir. (Coproduction) V oici une dizaine d’années, conscient de l’accroissement des faillites, le législateur a imaginé une solution offrant à l’entrepreneur de nouvelles possibilités pour faire face aux difficultés de son entreprise, tout en préservant son activité, les emplois existants et ses créanciers. C’est ainsi que l’ancien concordat judiciaire a été remplacé par la loi du 31 janvier 2009 sur la continuité des entreprises. Après de nombreuses modifications, cette loi qui réglemente la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ), est logée dans l’actuel Livre XX du Code de droit économique « Insolvabilité des entreprises ». La PRJ a deux effets majeurs. Le premier est de geler les dettes de l’entreprise : dès le dépôt de la requête en PRJ, l’entrepreneur est protégé. Si le Tribunal octroie à l’entrepreneur l’ouverture de la PRJ sollicitée, il bénéficiera d’un sursis d’un délai de maximum 6 mois, pouvant être prolongé jusqu’à 18 mois. Durant cette période de sursis, l’entrepreneur reste protégé : il ne peut être déclaré en faillite et aucune réalisation de ses biens ne peut intervenir. Ce mécanisme lui ôte momentanément quelques épines du pied. Cependant, il faut rester vigilant : l’entrepreneur ne doit pas aggraver son passif, car la procédure ne concerne pas les dettes postérieures au jugement d’ouverture de la PRJ, lesquelles doivent être payées pendant le sursis. Un juge délégué suivra chaque mois l’évolution de la situation financière de l’entreprise. Second effet de la PRJ : durant la période de sursis, l’entrepreneur bénéficiera du temps nécessaire pour évaluer et analyser les problèmes qui ont mis son entreprise en difficulté et mettre en œuvre les options offertes par le droit de l’insolvabilité. Trois options Trois options sont alors possibles. La première: l’entreprise parvient à trouver un accord avec l’ensemble de ses créanciers et une convention actant cet accord est établie et présentée au Tribunal. Cette option ne peut fonctionner que si la société n’a pas trop de créanciers. Deuxième option, l’accord collectif : la société rédige un plan de réorganisation judiciaire qu’elle va présenter au Tribunal et à ses créanciers. Ce plan est soumis à un double contrôle : d’abord, celui des créanciers, qui devront voter en faveur ou non du plan établi. Le plan ne sera réputé accepté que s’il recueille une double majorité : en montants réclamés et en nombre de créanciers présents à l’audience de vote. Le second contrôle est celui de l’homologation : le Tribunal devra ensuite vérifier si le plan est conforme à la loi et à l’ordre public. Une fois homologué, il devra être exécuté par le débiteur sous peine de voir le Tribunal prononcer sa révocation – avec la faillite pour conséquence probable. Enfin, troisième option : la réorganisation judiciaire par transfert sous autorité de justice. Souvent, cette option ne sera choisie par le débiteur qu’en dernier recours, c’est-à-dire si les deux options précédentes ont échoué. Un mandataire de justice, généralement un avocat, va jouer un rôle similaire à celui que joue un curateur dans le cadre d’une faillite, tout en laissant au débiteur la mainmise sur sa société. Le mandataire va rechercher des offres de reprise de tout ou partie des actifs de la société, en veillant prioritairement au maintien de l’activité et des emplois, tout en ayant égard aux droits des créanciers. Lorsqu’il aura trouvé un repreneur, une convention de cession sera établie par ses soins et présentée au Tribunal en vue de son homologation. Objectif ultime : éviter la faillite et assurer la continuité de son entreprise. ● Patrick della Faille, partner chez Lydian www.lydian.be Tél. +32 2 787 90 00 Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 47 © Getty
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Transition Sign for my Future : les entreprises font aussi entendre leur voix Les révolutions peuvent parfois avoir ceci de bon qu'elles renversent les modèles établis. C'est le cas de Sign for my Future. Initiée par un mouvement citoyen, SFMF a également réussi à réunir autour de cette urgente thématique climatique une belle brochette d'entreprises. I l n'est malheureusement plus utile de revenir sur les conséquences du réchauffement climatique, désormais bien visibles : augmentation des épisodes de pluies et de sécheresses intenses, des vagues de chaleur et même des épisodes caniculaires, etc. C'est pour faire face à cette urgence que plusieurs patrons ont décidé de s'associer publiquement à l'initiative SFMF et de plaider pour l'introduction d'une politique climatique conséquente en Belgique. De quoi parlons-nous ? Premièrement, d'un cadre juridique qui entrerait en vigueur au plus tard fin 2020 et qui amènerait la Belgique à devenir climatiquement neutre d'ici 2050. Bien sûr, cette évolution serait phasée. Et la réduction des émissions émanant du secteur industriel et des producteurs d'électricité coordonnée au niveau européen à travers le marché européen des émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE). Ensuite, un plan d'investissement doit être engagé au plus tard pour la fin 2022 avec des impacts positifs qui puissent profiter à chacun. Enfin, le politique doit se reposer sur un conseil climatique neutre, constitué d’experts chargés de suivre, évaluer et réorienter la politique en cas de nécessité. 48 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Faire d'une urgence une opportunité Ingénieur des ponts, des eaux et forêts, le PDG du groupe international Veolia (également bien présent en Belgique) Antoine Frérot sait lui aussi ce que l'urgence climatique veut dire. En 2014 déjà, il affirmait sa volonté de positionner Veolia comme un groupe qui « innoverait et créerait de nouvelles technologies pour l'économie circulaire, en transformant le modèle linéaire traditionnel en boucles de recyclage ». Antoine Frérot était alors également convaincu par le modèle des smart cities qui permettent de réaliser de belles économies d'énergie, voire de transformer des consommateurs d'énergie en auto-producteurs et ainsi de faire tendre les consommations et les factures d'énergie vers zéro. En s'engageant résolument dans ce paradigme, Antoine Frérot ne fait pas que sauver la planète. Il donne aussi à son groupe l'occasion de proposer des technologies innovantes, utiles pour contrer le réchauffement climatique de manière directe (avec des chaufferies collectives alimentées à la biomasse) ou indirecte (par la digitalisation). Dans le registre des patrons de même gabarit, on pourrait également évoquer Thomas Leysen. Son groupe, Umicore, contribue à l'émergence de nouvelles technologies pour la mise au point des matériaux nécessaires à la fabrication de batteries de nouvelle génération pour les véhicules électriques. Tout comme Veolia qui a signé SFMF, Umicore s'est engagé formellement dans la mobilisation. Un engagement qui n'a guère surpris les gens qui le connaissent : Thomas Leysen est en effet un promoteur assumé du développement durable. Il est président de l'association The Shift et, tout comme le PDG de Veolia, Thomas Leysen a définitivement compris qu'il n'est plus utopique de relier développement économique et engagement climatique. Antoine Frérot, PDG de Veolia Nous ne doutons pas un instant que la sortie de ces deux grands patrons poussera les patrons de PME à rendre enfin publiques les nombreuses initiatives qu'ils prennent dans ce domaine. Certaines nous sont d'ailleurs parvenues au moment d'écrire ces lignes, à l’exemple de la société de production Orange Clignotant, qui compense chaque vidéo produite. Nous ne manquerons pas de relayer ces initiatives. ● Johan Debière SOLARCLICK : Déjà 15.000 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les bâtiments publics Entre mai et décembre 2018, 34 installations photovoltaïques ont été placées dans le cadre du programme régional SolarClick. Un rythme soutenu qui sera maintenu dans les deux prochaines années pour équiper, à terme, près de 150 bâtiments publics bruxellois. Pour rappel, SolarClick est le nom du programme lancé début 2017 par le gouvernement bruxellois pour exploiter l’important potentiel de production d’électricité photovoltaïque que représentent les toitures des bâtiments publics. Mis en œuvre par Sibelga, le gestionnaire des réseaux d’énergie, le projet est suivi en collaboration avec Bruxelles Environnement. Le programme repose sur un principe de « win-win » : ➜ Le pouvoir public, propriétaire du bâtiment, bénéficie gratuitement de l’électricité produite pour couvrir ses besoins ; ➜ La Région, propriétaire des panneaux photovoltaïques, perçoit les certificats verts et alimente le Fonds Climat avec le produit de leur vente. La sélection des bâtiments a débuté en 2017 et se poursuit. Pour être retenus, les candidats doivent satisfaire à des critères d’éligibilité (capacité d’ « autoconsommation », orientation, état de la toiture, etc.) et donner lieu à des études de faisabilité technique et de rentabilité positives. Quelque 15 000 m² de panneaux photovoltaïques ont été placés sur les toits de 34 bâtiments publics en 2018 : écoles, piscines, maisons de repos, bureaux, ateliers… Cela correspond à plus de 2 terrains de football ! Annuellement, ces panneaux doivent produire près de 2 320 000 kWh, soit la consommation annuelle de 830 ménages bruxellois, soit encore une économie de 915 tonnes de CO2 . Des chantiers efficaces Les chantiers ont été préparés, planifiés et supervisés par une équipe dédiée de Sibelga avec les pouvoirs locaux et régionaux concernés. Ils ont été réalisés par 3 installateurs désignés par marché public : Energreen, EnergyVision et Eoluz. De nombreux bénéficiaires ont souligné le professionnalisme et l’efficacité des équipes auxquelles ils ont eu affaire, tant chez Sibelga que chez les installateurs. Parmi les premiers sites à équiper en 2019, citons l’école Les Lilas à Berchem-Sainte-Agathe, le Complexe sportif d’Evere ou encore l’école De Beverboom à Anderlecht. Une concrétisation du plan régional air-climat-énergie SolarClick, qui bénéficie d’un budget de 20 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020), concrétise l’une des mesures du plan Air-Climat-Énergie. Le plan comprend également d’autres mesures, destinées tant aux pouvoirs publics qu’aux entreprises et aux particuliers, pour lesquelles le Gouvernement a dégagé d’importants moyens financiers. SolarClick a pour mission d’équiper près de 85 000 m2 de toitures de bâtiments publics bruxellois de panneaux photovoltaïques d’ici 2020. À la clé : une réduction d’environ 4500 tonnes des émissions de CO2 à Bruxelles à l’horizon 2020. PLUS D’INFO : https://solarclick.be • info@solarclick.be
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Digital Tout marché public supérieur à 144.000 euros doit être publié électroniquement sur la plateforme e-Procurement. À partir du 1er janvier 2020, toutes les offres des entreprises devront aussi être envoyées de manière électronique. Les objectifs principaux : simplification administrative et transparence. D’après Brahim Ammar Khodja, chargé de projet chez Easybrussels, la méthode devrait profiter tant aux administrations qu’aux entreprises. Marchés publics en ligne : plus simples et plus transparents L es marchés publics représentent une part non négligeable de l’économie de notre pays. En effet, chaque année, l’ensemble des commandes publiques en Belgique avoisine 15 % du PIB, soit plus de 50 milliards d’euros. Et comme tous les autres acteurs de l’économie, les marchés publics n’échappent pas à la digitalisation. Économie et transparence Depuis fin 2017, les autorités régionales bruxelloises qui souhaitent ouvrir un marché public doivent placer les documents du marché en ligne via l’application e-Procurement. Cette application offre aux pouvoirs adjudicateurs la possibilité de publier leurs marchés publics de manière électronique aux niveaux belge et européen. Cette même application permet aux opérateurs économiques de prendre connaissance des avis de marchés et de consulter les documents du marché qui s'y rapportent. « L’e-Procurement a pour objectif d'informatiser les processus et les transactions en rapport avec les marchés publics et ceci via des applications internet », explique Brahim Ammar Khodja, chargé de projet chez Easybrussels. « L’utilisation de l’e-Procurement représente une économie importante (coût du courrier, du papier, etc.), tant pour les administrations que pour les entreprises avec, à la clé, une plus grande efficacité des procédures d'achat. L’e-Procurement assure par ailleurs une plus grande transparence des procédures de marchés publics, ce qui entraîne une meilleure accessibilité pour les petites entreprises et une plus grande concurrence. » Une digitalisation bientôt obligatoire Dès 2020, l’utilisation de l’e-Procurement sera aussi obligatoire pour la réception des offres électroniques. Et Brahim Ammar Khodja se réjouit de voir qu’en Région bruxelloise, tant les administrations que les entreprises ont déjà bien anticipé cette nouvelle réglementation. « En 2018, 92 % des offres faites aux administrations régionales bruxelloises ont été envoyées de manière électronique. » L’e-Procurement est donc déjà largement adopté en Région bruxelloise, tant du côté des administrations que de celui des entreprises. Selon le chargé de projet, l’annonce de l’échéance pour 2020 a encouragé les différentes parties prenantes à se former et se lancer. « Cette prise de conscience, conjuguée à nos actions de communication et à une digitalisation qui entre de plus en plus dans les mœurs, a permis à la Région de Bruxelles-Capitale de réaliser de gros progrès en 2018. » Easybrussels pour vous aider Pour se faire aider dans cette transition, les administrations peuvent faire appel à Easybrussels, l’Agence bruxelloise pour la simplification administrative. « Notre mission principale est d’accompagner les administrations régionales et locales dans les projets visant à faire diminuer les charges administratives. Parmi ces projets, on peut citer l’e-guichet, la facturation électronique ou l’e-Procurement », explique 50 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 © GettyImages 3 conseils pour participer aux marchés publics Brahim Ammar Khodja M. Khodja. Dans le cadre de la nouvelle réglementation, former les agents des administrations bruxelloises (régionales et locales) à l’utilisation des modules d’e-Procurement est devenu une nécessité. « En 2018, Easybrussels a ainsi conclu un accord avec l’École régionale d’administration et formé 221 agents à l’utilisation de l’application e-Notification (module pour la publication des marchés publics) et 203 agents à l’utilisation de l’application e-Tendering (module pour la gestion des offres électroniques). » Des actions de communication ont été menées auprès des entreprises. Un courrier a ainsi été envoyé à plus de 4.000 fournisseurs du Service Public Régional de Bruxelles pour les inviter à s’inscrire à la plateforme e-Procurement. « Une fois inscrites, les entreprises peuvent se tenir informées des opportunités de marchés publics en Région de Bruxelles-Capitale. Elles ont également la possibilité de recevoir des notifications lorsqu’un marché public correspondant à des critères prédéfinis est mis en ligne. » Plusieurs sessions d’information ont aussi été co-organisées par Easybrussels, Beci et Bruxelles-Environnement pour présenter les avantages de l’e-Procurement pour les entreprises. Prochaine étape : la facturation électronique L’une des prochaines grandes étapes de la digitalisation des marchés publics est la facturation électronique (e-invoicing). « C’est l’un des grands 1. Inscrivez-vous sur e-Procurement (c’est gratuit !) Sur e-Procurement, vous trouverez des milliers de marché publiés annuellement dans des secteurs très divers (construction, services informatiques, fournitures de mobilier de bureau…). Pour retrouver les marchés publics qui peuvent correspondre à l’activité de votre entreprise, il suffit de s’inscrire (gratuitement) à la plateforme e-Procurement. Vous pourrez également y créer des profils de recherche pour recevoir automatiquement la liste des marchés publiées qui correspondent à vos critères (zone géographique, catégorie d’activité, mots-clés…). Afin d’aider les nouveaux inscrits à l’utilisation d’e-Procurement, il existe un guide spécifique pour les entreprises sur le site www.publicprocurement.be 2. Préparez-vous à la signature électronique Si vous souhaitez participer à un marché public sur e-Procurement, l’administration exigera probablement que vous signiez votre offre électroniquement. Pour cela, il faut veiller à déterminer qui a le pouvoir légal de signature dans les statuts de l’entreprise. Ensuite, la personne habilitée à signer doit disposer de sa carte d’identité électronique et de son code pin pour pouvoir signer l’offre sur la plateforme e-Procurement. Pour éviter un stress inutile, il est conseillé de tester sa signature électronique à l’avance sur e-Procurement. 3. Faites-vous connaître auprès des administrations Une grande partie des « petits marchés » (sous le seuil de 144.000 € HTVA) ne sont pas publiés sur e-Procurement. Pour maximiser vos chances d’y participer, il est recommandé de vous faire connaître auprès des administrations de votre région en identifiant les personnes ou les départements qui pourraient être intéressés par vos services. Même si vous n’avez jamais la garantie d’être recontacté (comme pour la prospection classique), il ne faut pas sous-estimer les opportunités dans ce domaine. projets que nous souhaitons porter en 2019 », assure Brahim Ammar Khodja. Par suite d’une directive européenne, ce mode de facturation va progressivement devenir la règle pour les marchés publics d’ici 2020. L’e-invoicing doit permettre une baisse du délai de paiement aux entreprises et ainsi encourager un plus grand nombre de PME à travailler pour les pouvoirs publics. « En collaboration avec l’administration régionale Bruxelles Finance-Budget et le SPF Bosa (ex-Fedict), nous comptons accompagner les administrations dans cette transition. Comme pour l’e-Procurement, nous organiserons des actions de communication à destination des entreprises pour les informer des nouvelles obligations et des solutions techniques existantes pour envoyer des factures électroniques. En collaboration avec Beci, hub.brussels et les administrations bruxelloises, nous poursuivrons également nos actions de sensibilisation vers les entreprises pour nous assurer qu’un maximum de petites entreprises puissent participer aux marchés publics en Région de Bruxelles-Capitale », conclut-il. ● Gaëlle Hoogsteyn ❙ 51
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Diversité Starter Cap 48 : Et le prix « Coup de cœur » est attribué à… Comme chaque année, Cap 48 a récompensé des entreprises pour leurs démarches d’inclusion des personnes handicapées. À l’occasion de cette 13e édition du Prix de l’Entreprise Citoyenne, un « Coup de cœur » a été attribué au cabinet d’avocats Sotra. Voici l’histoire d’Alexandre Wespes, non-voyant et bientôt avocat. De gauche à droite : Olivier Rijckaert, Alexandre Wespes et Laïka D ans le monde du travail, être porteur d’un handicap reste malheureusement un frein important. En Belgique, le taux d’emploi des personnes en situation de handicap est de 35 % contre 50 % dans le reste de l’Union Européenne. Un chiffre donc bien en-dessous de la moyenne, qui interpelle d’autant plus quand on sait que 91 % des entreprises sont satisfaites de leur(s) travailleur(s) handicapé(s)1 . Pour faire évoluer les mentalités, Cap 48 décerne chaque année des prix aux entreprises qui engagent des personnes en situation de handicap. Depuis 2006, Cap 48 a ainsi mis à l’honneur 43 entreprises privées et publiques qui ont compris qu’engager une personne handicapée, c’est engager quelqu’un qui a l’habitude des challenges. Et cette année, le cabinet d’avocats Sotra a reçu le prix « Coup de cœur » du jury pour l’engagement d’Alexandre Wespes, non-voyant. Une candidature qui interpelle L’histoire de Sotra et d’Alexandre est celle d’une rencontre qui aurait pu ne jamais avoir lieu. En effet, lorsqu’Alexandre envoie une lettre de candidature à Sotra, le cabinet ne cherche absolument pas à engager du personnel supplémentaire. « Notre cabinet était ouvert depuis un an à peine et nos effectifs suffisaient pour assumer la totalité du travail », raconte Olivier Rijckaert, directeur de Sotra. « Toutefois, la candidature d’Alexandre et son CV nous ont bousculés et nous avons presque immédiatement souhaité lui donner une chance. Compte tenu de ses tentatives précédentes pour trouver un travail comme avocat, nous étions conscients que nous serions peut-être les seuls à lui donner cette chance dont il rêvait. » Depuis la fin de ses études de droit, le jeune homme cherchait en effet sans succès un emploi dans un cabinet d’avocats. Pour Sotra comme pour Alexandre, le challenge est toutefois énorme, notamment à cause de la prédominance de l’écrit dans ce métier, en particulier pour les plus jeunes collaborateurs. « Mais j’avais confiance dans nos capacités réciproques de relever le défi », assure Olivier Rijckaert. Au terme de plusieurs entretiens, où les mesures à mettre en place sont évoquées en détail, Alexandre débute donc au cabinet, en tant qu’avocat à part entière. « Pour nous, il n’a jamais été question de faire d’Alexandre une mascotte à qui l’on ne donnerait du travail qu’occasionnellement, mais bien de l’intégrer totalement », poursuit-il. Alexandre se souvient : « À cette époque, je suivais plusieurs procédures en parallèle. L’un des cabinets où j’avais postulé me proposait un contrat d'adaptation professionnel (CAP) alors que Sotra me proposait de collaborer immédiatement en tant qu’avocat à part entière. Dès mon arrivée, l’objectif pour l’ensemble du cabinet était de faire de moi un avocat spécialisé́ en droit social, à l’instar de chaque nouveau collaborateur qui intègre la structure. Certes, mon handicap requérait – et requiert toujours – un fonctionnement quelque 1 Chiffres Diversicom 2018. 52 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 © Pryzm peu différent, mais j’ai toujours été traité comme les autres collaborateurs. » Bientôt inscrit au tableau de l’Ordre Bien sûr, comme les autres, Alexandre s’est vu confronté aux difficultés du métier (rendre des documents impeccables, respecter des délais serrés, etc.), ces dernières étant accentuées par son handicap. Quelques mois après son engagement, il suit donc une formation en informatique, apprend le Braille et l’usage d’une tablette braille. Parallèlement, Sotra déménage vers un open space où Alexandre peut circuler plus facilement avec Laïka, son chien-guide, et achève sa transition paperless. Tout étant désormais numérisé, Alexandre est capable de gérer n’importe quel dossier. Trois ans après le début de l’aventure, Alexandre travaille toujours chez Sotra. Il sera bientôt inscrit au tableau de l’Ordre, devenant ainsi l’un des très rares avocats nonvoyants de Belgique. « Si nous avons eu des moments de doute ou de découragement, ceux-ci ont été contrebalancés par des moments de joie intense, comme la première plaidoirie d’Alexandre. Cette expérience nous prouve qu’il est tout à fait possible de travailler avec des personnes en situation de handicap. Alexandre et Laïka apportent une dynamique positive au sein du cabinet. Nous espérons que notre expérience pourra servir d’exemple à d’autres entreprises », déclare Olivier Rijckaert. Et Alexandre de conclure : « Je me lève chaque matin en me répétant que j’ai une chance inouïe de travailler avec et pour des personnes compétentes, très humaines, dans un environnement et un domaine que j’affectionne tout particulièrement. Sotra participe à mon développement professionnel et personnel et constitue une des pierres principales de l’équilibre de ma vie. » Pourquoi pas vous ? Hayate El Aachouche, conseillère RH au sein de la cellule diversité de Beci, se réjouit elle aussi de ce beau parcours : « Sotra a décidé de collaborer avec Alexandre avant de connaître les outils techniques et les aides financières existant et sans faire appel à aucun service d’insertion externe. La collaboration s’est faite simplement à partir d’une décision humaine : une candidature qui suscite un intérêt. Le recruteur a su voir les atouts de son futur collaborateur : une personne compétente, tant par ses diplômes que par ses qualités personnelles. Bien souvent, et c’est dommage, on ne voit que le handicap alors que ces personnes ont les mêmes compétences professionnelles que d’autres, et qu’elles ont souvent développé des ‘soft skills’ remarquables comme la persévérance, la créativité, l’empathie, la capacité à résoudre des problèmes, etc. » Beci encourage les entreprises qui, comme Sotra, relèvent le challenge d’engager un travailleur en situation de handicap, sans savoir si elles vont y arriver ou pas, si cela sera facile ou difficile, parce que la personne en vaut la peine. Vous souhaitez en savoir plus ? Beci accompagne les DRH et les directions d’entreprise en matière de diversité (en termes de genre, de cultures, de handicap, d’âge,…). Via sa cellule Diversité, vous pouvez obtenir gratuitement un diagnostic et des conseils sur mesure (sélection, recrutement, gestion, aides financières, aides techniques…). ● Gaëlle Hoogsteyn L’avis de Frédéric Storme, président de l’association I See « Je suis ravi pour Alexandre, dont je suis le parcours depuis le début. Il mérite ce qui lui arrive : il a étudié, travaillé dur et possède toutes les compétences requises pour être un bon avocat. Très intelligent, il a un sens analytique très poussé et fera sans aucun doute très bien son métier. Je déplore par contre que sa réussite soit considérée comme exceptionnelle. L’intégration des personnes en situation de handicap dans le monde du travail devrait être la norme, et pas quelque chose qu’on célèbre. Dès le moment où les compétences sont là, un employeur ne devrait donner aucune importance au handicap, pas plus qu’à une couleur de peau ou à une orientation sexuelle. » « Malheureusement, il y a trop de tabous autour du handicap. Or, l’être humain a peur de l’inconnu. Dans le cas d’un handicap visuel, les entreprises ne savent pas comment l’aborder, ne connaissent pas les technologies existantes ni les aides qui peuvent être mises en place. De nos jours, grâce à la technologie, de nombreux métiers qui autrefois auraient été inaccessibles aux non-voyants leur sont ouverts. Si on en parlait davantage, on pourrait démystifier le handicap et enfin faire changer les mentalités. » Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 53
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Community Petites histoires de grands entrepreneurs 3 leçons à tirer des échecs de Richard Branson Qui ne connaît pas Richard Branson ? Fondateur du groupe Virgin, sa fortune est aujourd’hui estimée à 5,1 milliards de dollars. Mais, si l’on connaît ses succès, on a tendance oublier qu’il a également collectionné les échecs. En prison pour évasion fiscale : Branson est connu pour célébrer ses échecs. Parmi eux, la vente de disques au début des années 70. Branson s’y lance avec sa jeune marque Virgin et finit en prison. La cause ? L’entrepreneur déclarait une bonne partie de ses ventes à l’export pour éviter de payer des taxes. Le fisc l’envoie derrière les barreaux et y ajoute une amende de 200 000 livres. L’entreprise, encore à ses prémices, est au bord de la faillite. Sa mère se voit obligée d’hypothéquer sa maison pour l’aider. Peu après, il signe Phil Collins ou encore les Sex Pistols sur son label et fait un carton plein ! Virgin Cola, une erreur à ne pas commettre : Lancé en grande pompe en 1993, Virgin Cola est l’un des échecs les plus cuisants de Branson. Pourtant, l’homme est persuadé de son coup : il loue un tank, bloque le célèbre Time Square en écrasant des centaines de milliers de cannettes de ses concurrents Pepsi et Coca-Cola. Il va même jusqu’à poser nu avec un pack de Virgin Cola. En 2012, il stoppe définitivement la production et reconnaît publiquement qu’il n’aurait pas dû sous-estimer les grosses compagnies qu’il pensait endormies. Virgin Brides, le business de trop : Le saviez-vous ? Richard s’est lancé dans les robes de mariées. Encore un échec. On ne cherche plus à comprendre, quand on sait que l’homme s’est lancé dans des secteurs extrêmement variés : Virgin Active (salles de sport), Virgin Atlantic (compagnie aérienne), Virgin Hotels, Virgin Books, Virgin Trains… Si ces nombreuses filiales (300 au total), n’ont pas toutes été lucratives, le modèle Richard Branson reste l’un des plus importants du monde entrepreneurial. ● Elisa Brevet Le chocolat belge : sous l’impulsion de Pierre Marcolini, ce livre fait la part belle à une nouvelle génération de chocolatiers belges « bean to bar » qui fabriquent leur chocolat à partir de la fève de cacao. Racine 56 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Trouble : « Anvers, 1940. Wilfried Wils, 22 ans, a l’âme d’un poète et l’uniforme d’un policier. Tandis qu’Anvers résonne sous les bottes de l’occupant, il traverse la guerre mû par une seule ambition : survivre. Soixante ans plus tard, il devra en payer le prix. » Jeroen Olyslaegers, Stock Nous ne sommes pas de mauvaises filles : Un premier roman réussi pour cette auteure belge qui aborde avec une douce férocité la relation mère-fille. Valérie Nimal, Anne Carrière D.R. Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de… Giles Daoust, de Flagey à la Bourse De la place Flagey à la place de la Bourse, notre rédac’chef invité nous entraîne dans son sillage quotidien. Jacques Brel chante : « C’était au temps où Bruxelles bruxellait » et nous célébrons le charme unique de la capitale. Place Flagey : J’ai toujours habité à Ixelles, du côté de la place Flagey. C’est le quartier de mon enfance, il a su garder son âme bohème et artistique. Il mêle verdure, centre-ville et plusieurs chouettes bars et restaurants. De chez moi, il me faut une vingtaine de minutes me rendre au travail à pied. C’est mon trajet habituel pour rejoindre le siège de la société familiale, situé place Louise. Côté boutiques et derniers concepts, je ne saurais pas vraiment vous aider. Je ne suis pas tellement attiré par ce qui est à la mode. Rue du Bailli : Quand j’étais gamin, c’était un lieu plutôt moribond, un quartier en pleine décroissance commerciale. Aujourd’hui, je prends un plaisir immense à faire un détour jusqu’à la place de la Trinité. Je me régale devant la vitrine de la librairie Peinture Fraîche. Bien souvent, je pousse la porte et je me retrouve au milieu des livres d’art. Si la faim se fait sentir, je peux aisément opter pour un lunch chez Dam Sum. Je suis un grand amateur de cuisine asiatique, je ne suis jamais déçu. Le Sablon : C’est le quartier de mon adolescence : ma mère était antiquaire, elle possédait un magasin au Petit Sablon, la Galerie d’Egmont. Je me souviens encore de son lustre d’antan, lorsque les antiquaires avaient le vent en poupe. C’était la grande époque de la décoration, qui venait à se démocratiser. Aujourd’hui, les choses sont bien différentes, les boutiques de luxe et les chocolatiers ont envahi la place. L’esprit de l’époque se retrouve davantage au cœur du quartier des Marolles, entre la place du Jeu de Balle, la rue Blaes et la rue Haute. La Grand-Place : J’ai mis plusieurs années à retrouver un regard neuf et innocent sur ce quartier. En effet, je fais presque partie des murs : je mets en scène l’Ommegang depuis une douzaine d’années. Actuellement, je prends de nouveau plaisir à me balader dans le quartier, à arpenter en famille les somptueuses galeries Saint-Hubert. Je m’arrête à la librairie Tropismes, je prends un café au Pain Quotidien. C’est juste beau ! Le quartier de la Bourse : Je le considère toujours comme le quartier des bouquinistes et des disquaires. Un quartier où je m’empressais de m’engouffrer quand j’étais jeune. À l’époque, je me souviens de l’interminable queue à la caisse du magasin Brusel. Cette époque est un peu passée, mais je prends toujours autant de plaisir à me balader dans les ruelles environnantes. Je crois que cela fait partie des charmes de Bruxelles que j’essaie d’entretenir. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 57 D.R.
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Antilope de Bie BVBA, Nijjverheidstraat 6 - 2570 Duffel Code Nace : 18120 - Autre imprimerie (labeur) del. : Vanmaele Pascal Atelier AZ , Square François Riga 37 - 1030 Bruxelles del. : Azzouz Zaira AuPoil.be - Callens SPRL, Rue de Tervaete 15 - 1040 Bruxelles del. : Callens Yannick B-Home Care SPRL, Av. De Fré 267 - 1180 Bruxelles Code Nace : 86906 - Activités des praticiens de l'art infirmier del. : Mujawamaliya Anabella Bel Square SCRL, Rue De Praetere 2/4 - 1000 BRUXELLES Code Nace : 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Lasserre Charles Bella Blau Fashion KG SC, RosenhügelstraBe 44 - 1120 Vienne - Autriche del. : Folle Marcus Bon Jour SPRL, Rue du Sceptre 57 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 63120 - Portails Internet 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Galli Silvia BRAFCO - Fédération Belge des Négociants en Combustibles et Carburants ASBL, Rue Léon Lepage 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d'enseignement 94110 - Activités des organisations patronales et économiques del. : Neirynck Olivier Credendo - Export Credit Agency EUP, Rue Montoyer 3 - 1000 Bruxelles Code Nace : 65121 - Opérations directes d'assurance non-vie del. : Jijakli Nabil de Montpellier d'Annevoie Benoit PPE, Av. Albert Elisabeth 46 - 1200 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : de Montpellier Benoît Desombre Entertainment SPRL, Vallon d'Ohain 24 - 1180 Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 93292 - Exploitation de domaines récréatifs del. : Desombre Jérôme Efficacity Mix PPE, Petite rue du Roi 6 - 1970 Wezembeek-Oppem Code Nace : 7311006 - Conception de techniques de publicité visant à toucher le consommateur (marketing direct) au moyen de publicité personnalisée (publipostage), propositions téléphoniques d'achat, etc. del. : Ghysens Jacques eFounders SA, Place Eugène Flagey 7 - 1050 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d'information n.c.a. 64200 - Activités des sociétés holding 6619903 - Conseils en placements et la gestion de patrimoines financiers des tiers (AR du 5 août 1991 relatif à la gestion de fortune et au conseil en placements) del. : Nickmans Quentin Exellys NV, Motstraat 32 - 2800 Mechelen Code Nace : 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78300 - Autre mise à disposition de ressources humaines del. : Sarens Gerrit Ithaka Solutions SPRL, Rue du Canada 65 - 1190 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 62010 - Programmation informatique 6202001 - Activités de conseil aux utilisateurs concernant le type et la configuration du matériel informatique et les applications logicielles del. : Gheorghiu Dan Mihai Jda Consult SPRL, Rue René Declercq 11 - 1150 Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de maind'oeuvre 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85592 - Formation professionnelle del. : d'Arschot Jean Jean Eggenspieler PPE, Av. Brugmann 147 - 1190 Bruxelles Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs del. : Eggenspieler Jean Jurissol SPRL, Bd Saint-Michel 11 - 1040 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Postel Thibault Misamu Nzabi PPE, Chée de Wavre 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 14130 - Fabrication d'autres vêtements de dessus del. : Nzabi Misamu Najoua Batis PPE, Av. de Calabre 13 - 1200 Bruxelles Code Nace : 86904 - Activités relatives à la santé mentale, sauf hôpitaux et maisons de soins psychiatriques del. : Batis Najoua Naturellement 9 PPE, Rue Longue 88 - 1370 Piétrain Code Nace : 58 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Community 25610 - Traitement et revêtement des métaux 38322 - Récupération de déchets métalliques 43992 - Ravalement des façades del. : Simon Carine Neumann Robert PPE, Av. Jupiter 93 - 1190 Bruxelles Code Nace : 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62020 - Conseil informatique del. : Neumann Robert Schoufs Henin Group SCS, Av. Vésale 9 - 1300 Wavre Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73110 - Activités des agences de publicité 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Henin Cyril Véronique Scheldeman PPE, Av. du Sippelberg 5 - 1080 Bruxelles Code Nace : 4799001 - Commerce de détail de tous types de produits exercé selon des modalités non prévues dans les classes précédentes: par démarcheurs, distributeurs automatiques, démonstrateurs, marchands ambulant, etc. 58290 - Édition d'autres logiciels 62010 - del. : Scheldeman Véronique Woomera SPRL, Rue de l'Etuve 81 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Ackermans Didier INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO ABA ASBL Acerta Actiris Albert Heijn Association Afschrift Atrium Belea Belfius BePark Boon Brasserie de la Senne Brioche d’Or, La Brussels Invest & Export Bruxelles Mobilité Bureau Gérard Burger King Caméléon Citydev Coca-Cola Colruyt Credendo Dam Sum Daoust De Ranke Delhaize Delitraiteur Deliveroo Domaine de Mellemont 9-11 9-11 15-17 9-11 42 15-17 5 54 32 44 44 31 Brüsel 57 Brussels Beer Project 27-28 ; 38 15-17 15-17 9-11 9-11 32 15-17 56 9-11 Confédération Construction 19-20 Courage 33 54 57 27-28 ; 57 44 9-11 9-11 9-11 44 Dupont Dupuis Easybrussels Easyfairs Edison Energy Group EEBIC Venture Elegio Enterprise Europe Network Exki Export USA Family, The Filigranes Finance.brussels G4S GlassStories Google Belgium Guinness HelloFresh Hub.brussels I See Ichec Business School IMPS Impulse Innoviris ISS KBC Bank KBC Brussels Koudetat Litteris LN24 44 34 50 29 9-11 54 45 24 30 4 ; 25 6 40 15-17 Fondation pour l’Enseignement Foodbag 9-11 ; 18 9-11 39 6 54 33 9-11 15-17 52-53 35 34 15-17 15-17 39 54 12-13 6 54 36 Louis Delhaize Lydian Marcolini Martin’s Hotels Menu Next Door McDonalds McKinsey Omnia Travel Orange Clignotant Pain Quotidien, Le Patatak Patronale Life Patronale Solar Peinture Fraîche Pepsi Riaktr Romain Roquette Schweppes Scottish & Newcastle Sodexo Sotra Structura.biz Tarkett Tropismes UCLouvain Umicore UPSI VDAB Veolia Virgin WebHunter Whyte Corporate Affairs 9-11 47 31 33 6 9-11 37 54 48 57 44 9-11 9-11 57 56 37 9-11 33 33 41 52-53 9-11 54 57 18 48 19-20 15-17 48 56 6 21 Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 59
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Agenda 26.03 MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 12.03 Passez de la réunionite au meeting facilitation 18.03 Manager plus efficacement votre team commerciale VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 12.03 Facebook : créez une communauté engagée 12.03 Sales DNA : développer votre talent – workshop gratuit starter & restarter 12.03 Capsule : filmer et montrer une vidéo 14.03 & 11.04 Instagram : valorisez votre image de marque 14.03 SEO : comment améliorer son référencement naturel sur Google ? 14.03 & 11.04 Chatbot : créez une expérience client ininterrompue 19.03 Visual storytelling : l’image comme vecteur de communication 19.03 & 16.04 LinkedIn : créez votre réseau d’affaires 19.03 Les composantes d’un branding fort – workshop starter & restarter 21.03 & 18.04 Optimisez vos campagnes e-mailing Utiliser le digital pour gagner des clients – workshop starter & restarter 02.04 Attirer son client grâce au content marketing – workshop starter & restarter 02.04 Google My Business : aidez vos clients potentiels à vous trouver 04.04 Facebook : installez la bonne stratégie publicitaire ICT 19.03 & 16.04 Digital analytics : tips & tricks 20.03 L’impact de l’intelligence artificielle sur votre organisation 18.04 Sublimez vos photos avec votre smartphone ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 23.05 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05 Les vendredis de l’actualité sociale 07.06 Actualités « compensation & benefits » DROIT COMMERCIAL 14.03 Lunch & learn : comment réussir ses recouvrements de créances ? 25.04 Améliorer les performances 60 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 13.03 Export USA: 360° ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 12.03 Lunch restarter 28.03 Speed Business Lunch 02.04 Lunch restarter 14.05 Speed Business Lunch 14.05 Lunch restarter 04.05 Lunch restarter ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be de votre entreprise avec la communication non-violente (CNV) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be FISCALITÉ & FINANCES 19.03 Cash en société, comment le sortir de mon entreprise dans les meilleures conditions fiscales ? ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be **En néerlandais uniquement Entreprises en transmission > 4 entreprises à remettre Agence de communication multilingue CA : 1 à 2 Mo € 1 à 10 employés Encadreurs, restaurateurs, vente de mobilier d’exception CA : 0 à 1 Mo € 1 à 10 employés Ecole de langues adultes et enfants CA : 0 à 1 Mio € 1 à 2 employés Marketing, études de marché et mystery shopping CA : 0 à 1 Mo € 10 à 20 employés > Pour nos clients acquéreurs, le Hub Transmission recherche Entreprise active dans le digital Bruxelles, Brabant wallon Valeur d’acquisition : 600K à 700K € Grossiste, petite production, import-export alimentaire ou non Belgique Valeur d’acquisition : 2 à 3 Mo € Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry +32 2 643 78 36 • Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be

2019.03 Brussel Metropool


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Over CO2 kunnen we een boom opzetten Brussels Airport gaat bewust om met het klimaat en is vanaf nu volledig CO2 -neutraal. De luchthaven behaalt hierdoor het hoogste niveau van de Airport Carbon Accreditation. Dit programma (in opdracht) van luchthavenorganisatie ACI Europe stimuleert luchthavens om hun uitstoot te verminderen en uiteindelijk CO2 Brussels Airport werkt al jaren aan het verlagen van de CO2 -neutraal te worden. -emissies. Om de resterende uitstoot aan te pakken, steunt de luchthaven, met de hulp van de organisatie CO2logic, het klimaatproject “Saving Trees” in Oeganda. Dit project gaat ontbossing tegen en wist al meer dan 5 miljoen bomen te redden. Woord vooraf Verkiezingen: even de tijd instellen, graag We weten sinds Einstein dat de tijd niet altijd, overal en voor ieder de zelfde manier verloopt. Een mooi voorbeeld is de politieke tijd, die van de ondernemer. De politieke tijd hangt onder meer af van machtsverhoudingen tussen beleidsniveaus, van de publieke opinie, van verwikkelingen tijdens procedures of van opkomende verkiezingen. Die tijd rekt zich eindeloos valt soms volledig stil. Zo bijvoorbeeld wanneer moet worden beslis nationaal stadion wordt opgericht, wanneer een metrolijn wordt infrastructuren worden gerenoveerd of het onderwijs hervormd. lonkt naar de eeuwigheid. De tijd van de ondernemer is kort, vinnig en reactief. Hij speelt mijnen, gehaaste klanten, ongeduldige partners, bliksemsnelle concurr kortstondige, vluchtige kansen. Elke maand, week, dag en uur telt De discrepantie tussen deze twee opvattingen van de tijd creëert kloof die de onderneming afkerig weghoudt van de politiek. Dit jongste ‘barometer’, een in januari uitgevoerde opiniepeiling onder en sympathisanten. U leest het detail van de resultaten in dit zijn bezorgd om het aanhoudende wantrouwen van de ondernemers tegenover onze regeringen, maar de cijfers van deze ontevr (69% “weinig of geen vertrouwen” in de gewestelijke regering, de federale overheid) weerspiegelen ongetwijfeld diepe ergernis teleurgestelde verwachtingen. Nu al jaren blijft mobiliteit in Brussel veruit de hoogste prioriteit ondernemers. Dit is van cruciaal belang voor hun activiteiten, maar de politieke beslissingen en de uitvoering ervan laten eindeloos op zich wachten. Denk maar aan het GEN, de aanleg van de metro Noord, de uniforme tarifering, intergewestelijke lijnen, de aanleg van ontradingsparkings of van een netwerk van elektrische laadpalen … Net na mobiliteit verschijnt administratieve vereenvoudiging op het verlanglijstje van onze enquêtes. Eens te meer merken we de hiaat tussen de bureaucratische tijd en de ondernemerstijd. Een ondernemer kan zich vaak niet veroorloven om 400 werkdagen te wachten op een stedenbouwkundige of milieuvergunning: zijn project, de ontwikkeling van zijn activiteit zelfs de creatie van banen en welvaart lijden daar zwaar onder. tans zou het volstaan om beide vergunningen tot één te versmelten moeite en geld uit te sparen. Op 26 mei hebben de ondernemers, als burger, opnieuw afspr politieke wereld. Ter voorbereiding publiceerde Beci een Memor de verwachtingen en voorstellen van de Brusselse bedrijven verv der uiteraard mobiliteit en administratieve vereenvoudiging. Zal kosten? Wellicht niet. Hervormen en vereenvoudigen kost niets paart kostbare tijd. Time is money, geachte politici. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 1
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Inhoud Brussel Metropool Nr 43 – Maart 2019 4 9 In april: Sprout to be Brussels Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Alexis Bley, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Patrick della Faille, Hugues Dorchy, Emmanuel Goedseels, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Productie Opmaak db Studio.be Druk db Group.be Design cover Pierre Kroll, Denis Séguy Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Ideeën 12 14 15 18 19 21 Beci online Digest Gasthoofdredacteur: Gilles Daoust Gesprek met Frank Leroy, CEO van KBC Brussels Administratieve vereenvoudiging: kosteloze maatregelen Politieke barometer: een vertrouwenscrisis Vóór of tegen MOOC’s in het middelbaar onderwijs? De belastinghervorming van 2016 en haar impact op het vastgoed Open Source Internationaal 24 25 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 CE-markering in 6 stappen 5 tips om naar de VS te exporteren Grow Your Business 27 De ondernemersgeest, wat is dat nu eigenlijk? Eric Everard (Easyfairs) Frédéric Rouvez (Exki) Pierre Marcolini, chocolatier Julien Vandeleene (BePark) John Martin (Martin’s Hotels) Véronique Culliford (IMPS) Brigitte Chanoine (Ichec Business School) Joan Condijts (LN24) Sébastien Deletaille (Riaktr) Sébastien Morvan (Brussels Beer Project) Kris Cloots (ISS BeLux) Marc Filipson (Filigranes) Michel Croisé (Sodexo) Thierry Afschrift, belastingadviseur Dynamiek 44 45 46 47 48 50 52 Starter: Patatak Stemmen: het verschil tussen papier en elektronisch UBO register: verplichte registratie vóór 31 maart Insolventie: oplossingen voor de onderneming Sign for my Future: ook bedrijven laten hun stem horen Online overheidsopdrachten: eenvoudiger en transparanter Cap 48: en de prijs "Coup de cœur" gaat naar ... 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 54 56 57 58 59 60 Index Agenda Het Beci nieuws in beeld Kleine verhalen van grote ondernemers In de voetsporen van … Giles Daoust Toetredingsaanvragen “Mijn nieuwe bedboek.“ Gerardus Mercator “I know now where India is.” Christopher Columbus “Voyage, voyage…” Desireless De Exportagenda is er! Een 38 bladzijden tellende boeiende wereldreis van al onze internationale acties. New York, Dakar, Milaan, Seoul,… Audiovisuele sector, Gezondheidszorg, Architectuur, Mode… Kom met ons mee op onze missies en beurzen zowat overal ter wereld en ontmoet nieuwe klanten en partners. U vindt de Exportagenda op onze website www.hub.brussels.
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Podcast Valentin Richard: 22 jaar oud, serial entrepreneur, van Menu Next Door tot Koudetat Valentin is bij uitstek een ambassadeur van de ‘French tech’. Hij leerde coderen, websites creëren en projecten uitwerken (GlassStories, WebHunter …) en dit alles op dertienjarige leeftijd, op zijn kamertje, voor zijn PC. Hij is vandaag 22 en CEO van Koudetat (joint-venture van The Family), een gratis platform gericht op het aanleren van ondernemerschap. Jij begon je ondernemerscarrière op dertienjarige leeftijd met je blog ‘WebHunter’. Daarna stapte je een waar succes tegemoet met GlassStories. In welke mate hebben deze twee stappen van jou een van de jongste Franse ondernemers gemaakt? In die tijd runde mijn schoonbroer een medium rond voetbal. Ik vond dat tof en dacht dat ik iets gelijkaardigs moest opstarten. Dat soort aanpak vind je bij veel ondernemers: het namaken van iets dat je goed kent en waarmee je je kunt vereenzelvigen. Dit nabootsingsgedrag begint altijd met iets in de directe omgeving, iets vanzelfsprekends. Ik heb toen beslist eveneens een eigen medium op te richten. Mijn schoonbroer heeft me geholpen en mij getoond hoe ik te werk moest gaan. Ik heb leren coderen en mijn website beheren. Het geweldige met internet is dat kennis een commodity wordt. Je zat nog op de schoolbanken toen je hiermee bent begonnen. Ik veronderstel dat je ‘s avonds, na de school, zat te schrijven? Ik heb de gaming en high-tech blog WebHunter zonder de minste ondernemingsstrategie gelanceerd. Ik deed dit echter heel nauwgezet. Ik moet toegeven dat ik steeds de ambitie heb gehad om er iets groots en sterks van te maken. Elke avond zat ik aan de computer Engelstalige artikelen te vertalen over onderwerpen die mij aanstonden. Al dit vertaalwerk heeft mij geholpen vaak terugkerende onderwerpen op te vangen en in te zien hoe ik moest schrijven. Ik ben op die manier snel overgestapt van nabootsen naar creatie. Hoe ben je er in geslaagd de aandacht van merken op jou te vestigen? Met de tijd heb ik steeds meer aan zichtbaarheid gewonnen. Zo gaat dit nu eenmaal op het internet! Zelfs als je website slechts een honderdtal bezoeken per dag ontvangt, volstaat het dat eentje daarvan invloedrijk is om plots aandacht te krijgen. Ik begon mails te ontvangen. In die tijd waren er nog zeer weinig blogs. De merken begonnen mij producten toe te sturen. Ik herinner me nog dat ik op dertienjarige leeftijd in mijn kamer zat en dat UPS bestelwagens nagenoeg dagelijks telefoons en computers kwamen leveren. Ik schreef daarover een artikel dat soms 6000 keer werd gelezen en het merk was tevreden. Na verloop van tijd ben ik daar echt in opgegaan. Ik heb agentschappen gecontacteerd en evenementen georganiseerd. Wat was je grootste uitdaging? De wil om echt iets anders te gaan doen. Ik voelde me al een zonderling op school. Het concept van millennials krijgt veel aandacht. Onze generatie heeft iets bijzonders. Onze ouders beweren trouwens dat wij 'anders' zijn. Sommigen onder ons zijn er echter overtuigd van geraakt dat zij een merkwaardige missie op aarde te vervullen hebben. Ik ben waarschijnlijk een van die jongeren! ● Elisa Brevet Dit vraaggesprek kunt u integraal beluisteren op de podcast Next Step: https://www.beci.be/podcast. Een boeiende podcast … Fresh Air: Terry Gross animeert de radiouitzending NPR Fresh Air in de Verenigde Staten. Zij focust op diepgaande en verrassende gesprekken over allerlei boeiende thema’s (wetenschap, politiek, cultuur, astrofysica …) 6 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 D.R. www.beci.be
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Energietransitie: doet u mee? Luchtfoto van de geïnstalleerde zonnepanelen op de terreinen van NMC Er doen veel clichés de ronde over het klimaat en zijn toekomst. Eén ding is zeker: de energietransitie is een zaak van iedereen. Elk van ons moet zijn verantwoordelijkheid nemen om de uitdagingen van de klimaatverandering het hoofd te bieden. Dat geldt zeker voor bedrijven, voor wie de implementatie van een duurzaam energiebeleid niet langer een haastige greenwashing is ten dienste van hun imago, maar een nieuwe ecologische verantwoordelijkheid. Energietransitie binnen een bedrijf, wat is dat? Economie, ecologie en sociaal engagement staan sinds jaar en dag centraal in bedrijfsstrategieën. Terwijl het vroeger vooral het imago van een product moest bevorderen, is de integratie van duurzame ontwikkeling in de bedrijfsstrategie vandaag een reëel economisch en sociaal voordeel. Naast besparingen op hun energiefactuur, worden bedrijven die actief zijn op het gebied van ecologie en energieprestaties beloond door hun werknemers, hun klanten en de samenleving in het algemeen, maar ook door de bedrijven die zij bevoorraden en hun investeerders. Klein of groot, bedrijven beseffen dat hun bijdrage aan de energietransitie essentieel is. Expertise in crisistijden Energie-efficiëntie, ja. Maar waar beginnen als je niet over de tools of de wetenschappelijke knowhow beschikt om een duurzaam beleid te voeren? Steeds meer bedrijven en instellingen doen daarom een beroep op de diensten van Luminus. Hun doel? Oplossingen implementeren om minder energie te verbruiken en minder CO2 uit te stoten. UCB en Luminus, bijvoorbeeld, werken samen aan de koolstofneutraliteit van de farmagroep tegen 2030. De installatie van een warmtekrachtkoppelingseenheid is een beslissende stap in de duurzame ontwikkeling van het bedrijf. talige Gemeenschap ingehuldigd. Het dak en de terreinen zijn gebruikt om bijna 9.000 zonnepanelen te plaatsen. Ook Sivafrost klopte aan bij groene energieleverancier Luminus om alle aspecten van zijn energieverbruik te optimaliseren. Het bedrijf dat actief is in de opslag en verpakking van diepvriesproducten is een grote energieverbruiker. Resultaat van de samenwerking? De installatie van een windturbine op de site van het bedrijf. Luchtfoto van de geïnstalleerde zonnepanelen op de terreinen van NMC Nog een duurzaam en rendabel partnership: het bedrijf NMC (productie en verkoop van synthetisch schuim) en Luminus hebben in 2018 de grootste fotovoltaïsche installatie van de DuitsBelgische Energieen Milieuprijs 2019 Sinds 2006 zet de “Belgische Energie- en Milieuprijs 2019” de bijdragen van burgers, bedrijven, instellingen en verenigingen aan de bouw van een duurzame toekomst in de kijker. Heeft uw bedrijf zich onderscheiden in energie-efficiëntie? Laat het ons weten en dien voor 24 april 2019 uw kandidatuur in. Info en contact: www.eeaward.be Overal in het land duiken vergelijkbare voorbeelden op. Gedreven door hun gemeenschappelijke waarden hebben Luminus en Groupe François (de Belgische en Luxemburgse leider op de houtmarkt) hun krachten gebundeld voor de installatie van warmtekracht- en trigeneratiecentrales (gevoed door houtafval). Nu produceert de groep zelf de energie die nodig is om bijna 2.500.000 houten pallets per jaar te maken. Momenteel bestudeert de groep nieuwe projecten om nog een stap verder te gaan in zijn milieuverantwoordelijkheid. News Steeds meer Brusselse werknemers kiezen openbaar vervoer Een Brusselse werknemer vult de mobiliteit tussen woonst en werk heel anders in dan de gemiddelde Belgische werknemer. De eerste maakt eerder gebruik van het openbaar vervoer, terwijl de tweede meer en meer de oplossing vindt in een combinatie van vervoersmodi. Dit blijkt uit de vierde mobiliteitsbarometer van Acerta. fiets kiest. Anneleen De Neef: “Van CEO’s en hr-directeurs horen we dat hun werknemers steeds vaker interesse tonen in een cafetariaplan waarin ze een deel van hun loon op een andere manier kunnen invullen (…). Heel veel cafetariaplannen voorzien ook in de optie van een bedrijfsfiets. Het is iets waarmee ook de overheden rekening gaan houden.” Belgen werken gemiddeld op 19 km van waar ze wonen, Brusselaars op 14,2 km. Anneleen De Neef: “Aangezien de woon-werkafstand almaar meer – door snellere fietsen en betere fietswegen – een fietsbare afstand wordt, zit het er zeker in dat de (bedrijfs)fiets ook de komende jaren nog aan terrein zal winnen.” Informatie: www.acerta.be De Belgische werknemer combineert steeds vaker vervoersmodi, met de auto in de hoofdrol aangevuld met voornamelijk de fiets (10,9 %). Het openbaar vervoer blijft een bijrol spelen. In Brussel ligt dat heel anders: bijna de helft (43,3% vs. een nationaal gemiddelde van 8%) van de Brusselse werknemers neemt regelmatig trein, tram, bus of metro. De populariteit daarvan is bovendien stijgend. Eveneens bijna de helft kiest regelmatig voor de auto, maar die 48,0% is dan weer verrassend laag tegenover de 76,9% nationaal. Opvallend is dat de populariteit van de bedrijfswagen in 2018 stagneert. Anneleen De Neef, kantoordirecteur Brussel: “Vooreerst zijn er de maatregelen die Brussel neemt om de mobiliteit in Brussel aan te pakken: beperkingen qua parkingruimte, lage-emisssiezone … Daarnaast heeft de gunstige economische conjunctuur geleid tot een belangrijke groei in de tewerkstelling, vooral bedienden die eerder uitvoerende taken op zich nemen en niet in aanmerking komen voor een firmawagen. Ten slotte staan meer nieuw aangeworvenen kritischer tegenover de firmawagen dan hun voorgangers.” De opmars van de fiets zet zich verder door. Maar met 10,9% Brusselse werknemers die regelmatig fietsend naar het werk gaan, blijft de hoofdstad toch achter op de provincies, waar gemiddeld 1 op 4 regelmatig voor de Opleven en stripverhalen Op 28 en 29 maart presenteert de vzw ABA bij Beci een stripboekalbum met parodieën en een hommage aan Natacha en Rubine, twee personages van François Walthéry. Achter dit initiatief staat een creatief duo – Olivier Ghys en Michèle Lahaye – die in 2018 het reStart-programma van Beci hebben doorlopen, dat ondernemers ondersteunt na een faillissement. Dit duo ontstond uit de solidariteit van moeilijke tijden en bedacht de tandem een eenvoudig concept om werk te vinden: een arbeidscontract via de Smart om kunstenaars, hun werken en het cultureel erfgoed te promoten. Zo ontstond de vzw ABA en dit eerste initiatief: het album "Hommage collatéral", geproduceerd door een collectief van artiesten waaronder Walthéry zelf, maar ook Dragan De Lazare en Bruno Gilson, om er maar een paar te noemen. Het album wordt gepresenteerd op donderdag 28 maart om 18 uur bij Beci. En op vrijdag 29 maart, nog steeds bij Beci om 18 uur, volgt een signeersessie voor fans en verzamelaars. De twee partners hebben nog vele andere activiteiten in de pijplijn voor 2019. Ze staan in verband met mooie Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 9 © Belga
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News culturele evenementen, of terugkerend happenings. Verwacht u dus aan workshops, conferenties, trainingen … Dit alles wordt "te zijner tijd" onthuld! Van “superant” tot maaltijdbox: horeca en supermarkten in 2019 op de intersectie van “vers” en “gemak” Welke zijn de trends in het horeca- en supermarktlandschap voor 2019? Het team Retail van Structura.biz (vroeger Bureau Gerard) onthult dat de grootste gemene deler "gemak" zal zijn. De deskundigen van Structura verwachten een opmars van zogenaamde “superants”: een mix van supermarkt en restaurant. Albert Heijn kondigde in Nederland al aan eethoeken in de winkel te installeren. In België kan je bij Delitraiteur, initiatief van Louis Delhaize, kiezen of je bv. je lunch daar koopt en meeneemt naar kantoor of ter plaatse eet. Ook belevingsmarkt CRU, opgericht door Colruyt, speelt daar op in. Het restaurant CUIT, het lunchconcept van de CRU-winkels, laat toe je maaltijd zelf samen te stellen, die dan bereid worden door de chefs. Ook thuis kiezen we steeds meer voor dergelijke makkelijke formules. Denk maar aan Deliveroo of de maaltijdboxen HelloFresh en Foodbag. Die mikken op twee “gemakspijlers”: de boodschappen worden aan huis bezorgd en de recepten zijn gemakkelijk. De supermarkten spelen hier op in. Zo zijn de services die aanbieden om boodschappen voor jou te doen, zoals bv. Collect&Go van Colruyt, niets nieuws. Maar wist je dat je nu ook je boodschappen thuis kunt laten leveren? Een voorbeeld is Delhaize HomeDelivery. Naast Click & Cook, de foodbox van Delhaize. Zoals de voorbeelden hierboven aantonen wil de consument niet teveel inboeten op “versheid” in zijn zoektocht Met deze overname beschikt Patronale Solar over een productiepark waarmee het jaarlijks 25.000 gezinnen voorziet van hernieuwbare energie. Via 340.000 zonnepanelen, verspreid over 208 productiesites, wordt er op die manier jaarlijks 35.000 ton CO₂ bespaard. Bovendien heeft Patronale Solar de ambitie om verder te investeren in hernieuwbare energie-infrastructuur en zo zijn steentje bij te dragen aan het behalen van de klimaatdoelstellingen. Bert Creemers, Managing Director van Patronale Solar: “Deze overname en bijbehorende schaalvergroting laten ons toe verdere efficiëntievoordelen te generen binnen ons huidig expertisegebied. We hebben de ambitie om de komende jaren verder te groeien tot een totale pro10 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 naar gemak. De trends in 2019 situeren zich dus zo goed als allemaal op de intersectie van “fresh” en “fast”. Een voorbeeld hiervan is Romain Roquette, een salad bar die hetzelfde gemak biedt als iedere mainstream fastfoodketen (McDonalds, Burger King …) máár met een gezonde invalshoek. Foodmaker, die zijn eigen filialen opent, is bovendien de drijvende kracht achter de salad bars in de nieuwe Delhaize Fresh Ateliers en volgt dus dezelfde trend. Informatie: https://structura.biz/ Patronale Solar wordt grootste producent van zonne-energie in België Patronale Solar, een Belgische Independent Power Producer (IPP) van zonne-energie, heeft de overname afgerond van de Belgische fotovoltaïsche parken van het Nederlandse Sunrock. De portfolio bestaat uit circa 100 sites, met een totale investeringswaarde van meer dan 80 miljoen euro. Door de overname wordt Patronale Solar met een totaalvermogen van 75,5 MWp (megawatt-piek) de grootste producent van zonne-energie in België. News ductiecapaciteit van 150 MWp, waarmee we 50.000 gezinnen kunnen voorzien van groene energie. We kijken daarbij ook hoe projecten in zonne- en windenergie in de rest van de Benelux hierbij een rol kunnen spelen.” Patronale Solar, een joint-venture tussen Patronale Life en Edison Energy Group, breidde sedert juli 2015 zijn vermogen stelselmatig uit door een combinatie van kleine overnames en nieuwbouwprojecten. Werner Van Walle, Chief Investment Officer van Patronale Life: “De overname van de Belgische fotovoltaïsche parken van Sunrock toont aan dat ons businessmodel werkt en effent het pad voor verdere investeringen. Door te focussen op uitbating van de parken en een maximale efficiëntie van de installaties, stijgt de opbrengst uit diezelfde installaties en kunnen er vandaag nieuwe projecten worden gerealiseerd.” Informatie: www.patronale-life.be De ondernemersgeest op school: een colloquium op 28 maart Ter gelegenheid van haar 5-jarig bestaan nodigt de Raad van Bestuur van de “Fondation pour l'Enseignement” haar partners (scholen, bedrijven, verenigingen en filantropische actoren) alsook al wie voeling heeft voor onderwijs uit op een informatieve en vriendschappelijke bijeenkomst over "de ondernemersgeest op school". Het initiatief wordt georganiseerd in samenwerking met de actoren van verscheidene innoverende projecten die de jongste jaren in het kader van de Fondation zijn ontstaan. Afspraak op 28 maart in Flagey (in Elsene) voor een middag (14u30-17u30) vol energie om de ‘ondernemende’ school aan te moedigen. In de ochtend (9u30-12u) zijn er ook thematische workshops over goede gezamenlijke praktijken voor school en onderneming. Ze zijn voor iedereen toegankelijk. Informatie: www.fondation-enseignement.be ONZE ZALEN ZIJN ONTWORPEN VOOR FILM. WAT ZE PERFECT MAAKT VOOR VEEL MEER DAN FILM. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Hoogstaande technologie. Comfortabele zetels. Efficiënte organisatie. Allemaal troeven die niet alleen van film kijken bij Kinepolis Brussel een unieke ervaring maken. Ook seminaries, events, congressen (en nog veel meer) zijn perfect op hun plaats bij ons. Meer info? Check business.kinepolis.be of bel 02 474 26 30 e-mail: b2bbrussel@kinepolis.com Meer dan alleen cinema. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 11 TEAM BUILDING SEMINARIE COMEDY FILM CONGRES CULTUUR
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Ideeën Frank Leroy (KBC Brussels): ‘Jonge bedrijven moet je goed omkaderen’ “Ik geloof dat Brussel op het gebied van ontwikkeling nog altijd veel potentieel biedt.” Frank Leroy staat sinds 15 september aan het roer van het jonge KBC Brussels. Hij is vastbesloten om de reputatie die zijn bedrijf als ondernemingsbank geniet nog te versterken. U bent nu enkele maanden CEO van KBC Brussels. Wat zijn uw eerste bevindingen? Ik ben twaalf jaar uit Brussel weggeweest. Als ik zie wat er in tussentijd gebeurd is qua stadsontwikkeling en economisch weefsel, dan stel ik vast dat de stad erop vooruit is gegaan. Wat KBC Brussels zelf betreft: ik heb hier een heel jeugdige ploeg aangetroffen. We hebben veel jonge Brusselaars aan boord die de stad heel goed kennen en begrijpen. Ons team is bovendien, met 38 nationaliteiten, heel multicultureel; we spreken 28 talen. Dat maakt dat de ploeg van KBC Brussels een doorsnede is van de Brusselse samenleving. Een andere bevinding is dat we door de focus op Brussel en de autonomie die we binnen KBC hebben, een stuk flexibeler zijn en sneller kunnen inspelen op de werkelijke behoeften in Brussel. U hebt de voorbije twaalf jaar in Gent, Leuven en Antwerpen gewerkt. Wat maakt Brussel anders dan andere grote steden? De internationale context is in Brussel toch nog van een ander niveau dan in bijvoorbeeld Antwerpen. Brussel is nog meer dan Antwerpen een metropool. Met heel veel exotiek, op alle vlakken. Kijk naar de socio-culturele samenstelling, de taalgroepen, de economische factoren, de aanwezigheid van de Navo en de Europese Unie. Een enorm boeiende smeltkroes. Hoe spelen jullie concreet in op die Brusselse eigenheid? Specifiek rond de internationale context hebben we een unieke expataanpak. Die houdt bijvoorbeeld in dat mensen al echt klant van KBC Brussels kunnen worden vóór ze naar België 12 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 komen. Ze worden volledig digitaal begeleid door experten. Ook heel apart is onze benadering van de social-profit, onder meer scholen, ziekenhuizen en verzorgingsinstellingen. We hebben een gespecialiseerd vastgoedkantoor en experten in huis die zich bezighouden met de Brusselse subsidies, omdat die totaal anders georganiseerd zijn dan in Vlaanderen en Wallonië. Met het KBC Brussels Live Center, bemand met 47 specialisten die op afstand klanten bedienen, en onze eigen apps spelen we in op de mobiliteitsproblemen in Brussel. Klanten hoeven zich niet meer te verplaatsen om iets geregeld te krijgen. KBC Brussels bestaat nu vier jaar. Zijn jullie tevreden over waar jullie vandaag staan? Zeker. We kunnen een eigen groeistrategie voeren. We hebben een eigen beslissingscentrum in Brussel, waardoor we heel snel kunnen reageren op vragen van klanten. Wij kunnen kredieten beslissen in 24 uur. Voor ondernemers is dat een enorm voordeel. Als CEO ben ik nu verantwoordelijk voor 400 mensen in 29 kantoren, waardoor ik dicht bij de business en bij de klanten sta. Op dit moment halen wij ongeveer 20% van de subsidiedossiers in Brussel binnen en 65% van die klanten van Subsidia@KBC Brussels zijn prospecten. Dat wil zeggen dat wij met bepaalde services het verschil maken. © Reporters We krijgen heel goede reacties op de branding met focus op lokale problematieken, zoals de Brusselse tunnels, maar zeker ook op onze meertaligheid en de aanwezige expertise in onze kantoren, KBC Brussels Live en onze verzekeringsagentschappen. U hebt ooit marketing gestudeerd. Hoe kan het merk KBC Brussels nog sterker worden? De marketing die ik 30 jaar geleden studeerde, was wel totaal anders dan de digitale marketing van vandaag. (lacht) KBC Brussels is nog jong en een merk heeft tijd nodig om zich in de markt te zetten. Reclame en de sponsoring van de Brusselse hockeyclubs hebben geholpen om een eigen identiteit te kweken, maar even belangrijk is het je dag in dag uit te bekommeren om de klant en de beloften die je doet waar te maken. Mensen weten pas écht wat een merk inhoudt als ze het in de praktijk ervaren. De actieve participatie aan de Brusselse netwerken werpt ook vruchten af. We zijn bij heel wat initiatieven betrokken. Zoals? We bekijken momenteel hoe we samen met finance.brussels jonge ondernemingen die ofwel starten ofwel in een groeifase zitten kunnen ondersteunen. Een tijdje geleden hebben we ook al eens rond de tafel gezeten met hub.brussels en we werken heel nauw samen met de subsidiediensten. Door onze kennis te bundelen kunnen we betere adviezen geven en snellere oplossingen voor de ontwikkeling van bedrijven formuleren. Brussel heeft een grote startup community. Voor een financiële speler is dat niet de makkelijkste groep om te bedienen. Die hebben soms geweldige ideeën, maar niet altijd een businessplan. Soms worden ze geconfronteerd met groeipijnen, je hebt er ook die falen … Je moet sterk aanwezig zijn in die community en jonge bedrijven zoveel mogelijk helpen om zich binnen Brussel te ontwikkelen. Met Start it @ KBC hebben we een ecosysteem van ongeveer 630 startups, scale-ups, mentoren en experten. Werken jullie nieuwe financieringsformules uit op maat van jonge, groeiende bedrijven? Wij bieden hen verschillende oplossingen aan, gaande van de klassieke financiering tot crowdfunding. We hebben grosso modo een zevental financieringsoplossingen, afhankelijk van de fase waar het bedrijf in zit. We kunnen ook profiteren van de systemen en technieken die elders binnen KBC ontwikkeld zijn. Een ander voorbeeld is ons matchingplatform, KBC Matchit.be, waar koper en verkoper van een bedrijf elkaar op een discrete manier kunnen vinden. Lukt het KBC Brussels meestal om KMO’s daadwerkelijk te helpen in het uitbouwen van hun projecten? Ik denk het wel. Veel hangt af van de levensfase waarin een bedrijf zich bevindt. Het is maatwerk. We hebben een heel mooi handelsfonds – ons fonds voor ondernemingen is momenteel groter dan ons fonds voor particulieren. In Brussel genieten we een goede reputatie als ondernemingsbank. Op het moment dat er diepgaande specialisatie nodig is, ik denk bijvoorbeeld aan fusies of overnames, dan halen we er ook tweedelijnsexperten bij. Elke CEO brengt eigen ideeën mee. Welke accenten wil u de komende tijd graag leggen? Waar ik zeker op wil blijven inzetten, is de bereikbaarheid en toegankelijkheid. Ik wil ook dat in elk van onze 29 kantoren elke expertise voorhanden is. Klanten moeten altijd snel antwoord op hun vragen kunnen krijgen. Ik heb verder een taalbeleid geïnstalleerd. Iedereen bij KBC Brussels moet een minimaal niveau van tweetaligheid bereiken. In sommige Brusselse kantoren is het Engels ook een must. In het Europese centrum spreken onze medewerkers in sommige kantoren acht tot negen talen. Dat we Brusselaars in de kantoren hebben die zelf in de wijk wonen, vergemakkelijkt ook de communicatie. Die lokale verankering blijft het uitgangspunt van KBC Brussels. ● Peter Van Dyck Wie is Frank Leroy? ➜ Afkomstig uit Beersel ➜ Studeerde bedrijfsadministratie en marketing en behaalde in 1995 een kandidaatsdiploma in de Toegepaste Economische Wetenschappen aan de VUB ➜ Begon in 1995 voor Kredietbank/KBC te werken als kantoordirecteur in Oudergem ➜ Was elf jaar lang clusterkantoordirecteur, verantwoordelijk voor Sint-Pieters-Woluwe, Sint-Lambrechts-Woluwe, Schaarbeek, Haren, Etterbeek en Oudergem ➜ Gaf leiding aan kredietafdelingen in Brussel en Gent, leidde nadien een reorganisatie in Leuven in goede banen ➜ In de periode 2015-2016 regiodirecteur in Antwerpen ➜ Zette sinds juni 2016 in de Corporate HRafdeling zijn schouders onder vijf grote strategische HR-projecten, waaronder een nieuw salarisbeleid, een nieuw evaluatiesysteem en een project rond digitalisering en vereenvoudiging Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 13
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Verkiezingen 2019 Administratieve vereenvoudiging: kosteloze maatregelen Welke maatregelen dienen te worden getroffen om de ontwikkeling van de economie te verzekeren en de werkgelegenheid in Brussel te verbeteren? Stel deze vraag aan ondernemers stellen en u komt al gauw tot de conclusie dat veel van hun wensen eigenlijk geen extra financiering vereisen. Integendeel zelfs. Sommige van hun verwachtingen kunnen uitmonden op winst en besparingen. Dit is onder andere het geval voor administratieve vereenvoudiging. N a mobiliteit geldt de administratieve vereenvoudiging als de voornaamste zorg van ondernemers. Dit vernemen we uit de jongste barometer van Beci, waarvan u de detailresultaten op de volgende pagina’s leest. Daarna komen vragen naar lagere gewestelijke en gemeentelijke belastingen, openbare netheid, digitale omwenteling … En dit alles krijgt blijkbaar voorrang op veiligheid. Een betere dienstverlening aan burgers en ondernemers dringt zich op als een prioriteit voor de volgende regering. Er wordt te veel tijd, te veel energie en te veel geld verspild aan omslachtige, bureaucratische en overbodige procedures. Vereenvoudigen kost niets. Beter nog: het bevrijdt capaciteit binnen de overheidsdiensten voor taken die tegelijker interessanter en nuttiger zijn voor de gemeenschap. Bovendien worden de burger en de ondernemer ontlast van onnodig lange, ondoorzichtige en ingewikkelde procedures. Beci heeft in zijn memorandum ‘De Stad van de Toekomst’ dan ook een aantal zeer concrete vragen van Brusselse ondernemers opgenomen, meer bepaald in maatregel nummer 11 ‘Voortzetting van de administratieve vereenvoudiging van de Brusselse besturen’. Het 14 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 gebruiksgemak kan vrij snel worden verbeterd. Dit geldt eveneens voor vereenvoudiging en transparantie, de vermindering van vertragingen, de verduidelijking van spelregels, de opvolging van aanvragen enz. Bovendien dient de overheid zich aan te passen aan – en rekening te houden met – de nieuwe consumptiepatronen. Een concreet voorbeeld is het indienen van één enkele procedure voor het verkrijgen van een stedenbouwkundige vergunning en een milieuvergunning. Momenteel worden deze twee vergunningen door verschillende besturen uitgereikt, terwijl ze betrekking hebben op grotendeels redundante gegevens die de besturen, dankzij moderne hulpmiddelen, probleemloos zouden kunnen doorgeven. Op die manier zouden aanvragers niet langer meerdere stappen moeten zetten en meerdere formulieren en documenten moeten indienen. De invoering van een eengemaakte vergunning kost als maatregel niets, maar het vereenvoudigt aanzienlijk het leven van projectdragers. ● Vincent Delannoy Beci Memorandum: go.beci.be/memorandum/NL © Belga Ideeën Politieke barometer vertrouwenscrisis In afwachting van de gewestelijke en parlementsverkiezingen, peilde Beci naar de verwachtingen van zijn leden en sympathisanten1 . Hieruit blijkt een uitgesproken wantrouwen ten opzichte van de gewestelijke en federale regeringen en een alomtegenwoordige bezorgdheid rond de mobiliteit van Brussel. Er bestaat verder veel belangstelling voor de digitale transformatie. En ten slotte evolueren de meningen over de kilometerheffing. 1. Politiek: het vertrouwen nog steeds op de helling Op de vooravond van zijn terugtrekking uit het politieke leven neemt Didier Gosuin (Economie en Werk) voor het eerst tijdens deze legislatuur de top van de rangschikking, terwijl Guy Vanhengel (Financiën) tot dan toe aan de leiding stond. Cécile Jodogne (Buitenlandse handel) vervolledigt de top drie. Pascal Smet en Fadila Laanan blijven achterop hinken in de rangschikking. Dit is waarschijnlijk te wijten aan een zekere frustratie ten aanzien van hun competentiegebieden (respectievelijk Mobiliteit en Openbare Werken voor Smet en Openbare Netheid voor Laanan). 3,5 Didier Gosuin Guy Vanhengel 3,0 Cécile Jodogne 2,5 Céline Fremault Rudy Vervoort 2,0 Bianca Debaets Pascal Smet 1,5 nov. 2015 juni 2016 nov. 2016 juni 2017 dec. 2017 july. 2018 jan. 2019 Fadila Laanan Wat is uw graad van vertrouwen in de Brusselse regering? Wat is uw graad van vertrouwen in de federale regering? 0% 14% 30% 17% 39% Het vertrouwen van de ondernemers in de Brusselse regering scoorde al laag (14% ‘groot vertrouwen’ of ‘een zeker vertrouwen’ in onze vorige enquête). Inmiddels is het vertrouwen van de ondernemers in de federale regering ingestort, van 38% naar 25% ‘vertrouwen of groot vertrouwen’ sinds onze opiniepeiling van juli 2018. Ondertussen is de regering gevallen. Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 1 Online enquête die plaatsvond tussen 10 en 31 januari 2019 onder de leden en sympathisanten van Beci; 272 antwoorden. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 15 2% 21% 23% 30% 24%
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Ideeën Impulse (Hub.brussels) Brussels Invest & Export (Hub.brussels) Citydev Innoviris Finance.brussels (SRIB) MIVB VDAB Bruxelles Formation Actiris Leefmilieu Brussel Brussel Mobiliteit 3,01 2,97 2,91 2,88 2,85 2,84 2,81 2,73 2,70 2,64 1,82 2. De gewestelijke spelers, van Impulse tot Brussel Mobiliteit Impulse blijft aan de top van de Brusselse besturen waar ondernemers de voorkeur aan geven, vóór Brussels Invest & Export, twee entiteiten die net zijn gefuseerd (met Atrium) tot Hub.brussels. Let op de stijgende waardering van Citydev (3e ), Innoviris (4e ) en Finance.brussels (5e ), terwijl de VDAB en Actiris een paar stappen achteruit zetten (deze achteruitgang is relatief omdat nagenoeg alle gewestelijke spelers zich binnen een half punt bevinden. Een opmerkelijke uitzondering is Brussel Mobiliteit, die altijd laatst eindigt. Overweegt u om op korte of mt een gedeelte van uw activiteiten te verhuizen of delocaliseren? 3. Vertrouwen onder de ondernemers Goed nieuws voor Brussel: de ondernemers zijn minder dan ooit van plan om de stad te verlaten. Op de vraag of ze willen delocaliseren, antwoordt meer dan 60% negatief, de beste score sinds 2013. En als ze Brussel moesten verlaten, zouden ze toch in België blijven. Het buitenland is blijkbaar minder aantrekkelijk geworden: slechts 12,8% overweegt het land te verlaten: een historisch lage score. Is dit het resultaat van het beleid van de regering Michel? Dat kan zijn, maar de impact lijkt minder voor de hand liggend wat betreft investeringsplannen of rekrutering: slechts de helft van de ondernemers zegt bereid te zijn deze stappen te zetten. Dit resultaat vertoont een lichte daling. Ja, in Vlaanderen Ja, buiten België Nee Ja, in het Brussels gewest Ja, in Wallonië 0% 10% 20% 30% 40% ■ Jan 19 ■ Jul 18 ■ Dec 17 ■ Jul 17 50% 60% Zal u gedurende de volgende 12 maanden investeren en/of recruteren? Ja Nee Ik weet het niet 0% 10% 20% 30% 40% ■ Jan 19 ■ Jul 18 ■ Dec 17 ■ Jul 17 50% 16 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Ideeën Welke 3 thema's moet de Brusselse regering prioritair behandelen? 07/2016 11/2016 07/2017 11/2017 07/2018 01/2019 100% 50% 0% 4. Voorrang aan mobiliteit, administratieve vereenvoudiging, maar ook de … digitale transformatie! Mobiliteit pronkt nog steeds duidelijk bovenaan de prioriteitenlijst van onze ondernemers, vóór administratieve vereenvoudiging en verlaging van de belastingen. We zitten met hetzelfde trio als in juli, in dezelfde volgorde. En ook de verhoudingen zijn min of meer dezelfde gebleven. De digitale transformatie werd voor het eerst opgenomen in de thema’s die wij aan de respondenten voorstelden. Ze kwam meteen op de vijfde plaats te staan, met 18,5% van de antwoorden. Dit getuigt van een echte bezorgdheid. Aandacht voor veiligheid neemt echter af: sinds december 2017 is deze geleidelijk gedaald van 21,6% tot 15,5%. 5. Mobiliteit: de kilometerheffing baant zich een weg Het is overduidelijk dat mobiliteit in en rond Brussel een grote zorg is en blijft voor ondernemers. Waarschijnlijk overleeft het trauma van de ‘anni horribiles’ 2015 en 2016 (Reyers viaduct, Stefanie tunnel, voetgangerszone en de eindeloze vertragingen van het GEN). In onze opiniepeilingen is mobiliteit – verreweg – de voornaamste reden tot bezorgdheid, nu al ruim drie jaar lang. Met als logisch gevolg dat het gewestelijke en federale beleid ter zake regelmatig onder schot komt te staan. De ontevredenheidscores klimmen torenhoog in onze enquête van januari: 88% ‘weinig of helemaal niet tevreden’ wat het Gewest betreft, en 90% voor het federale beleid. Pascal Smet? François Bellot? Wat mogen we verwachten? Het beheer van de Brusselse werven zorgt eveneens voor (veel) ontevredenheid, bij 80% van de respondenten. Een verrassing: het concept van een kilometerheffing wint geleidelijk aan terrein. Tussen juli 2017 en januari 2019 steeg het aantal ‘belangstellenden’ van 38% naar 48%. Tegelijk wordt het idee nu door slechts 37% van het publiek als onaanvaardbaar beschouwd, tegen 47% anderhalf jaar geleden. Bovendien beoordeelt voortaan 65% van de ondernemers de creatie van een bedrijfsmobiliteitbudget als een interessant concept. Hoe beordeelt u het beheer van de werven door het BHG? Bevredigend 2% Zeer bevredigend 3% Hoe beoordeelt u het federale mobiliteitsbeleid? Zeer bevredigend 1% Bevredigend 9% Neutraal 15% Niet echt bevredigend 19% Helemaal niet bevredigend 61% Helemaal niet bevredigend 50% Niet echt bevredigend 40% Hoe beoordeelt u het mobiliteitsbeleid van de Brusselse regering? Zeer bevredigend 0% Bevredigend 12% Om de mobiliteit te verbeteren, is de invoering van een intelligente kilometerheffing volgens u: 15% Ik weet het niet 48% Helemaal niet bevredigend 62% Niet echt bevredigend 26% 37% Een onaanvaardbaaridee Een interessant idee Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 17 Ordening van openbare ruimtes Imago van Brussel als handelscentrum Veiligheid Digitale transformatie Netheid Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Mobiliteit
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Ideeën Vóór of tegen MOOC’s in het middelbaar onderwijs? Françoise Docq, MOOC projectleider aan de UCLouvain MOOC’s berusten op toegankelijkheid voor iedereen. Geen toetredingsdrempel, geen selectie op leeftijd, geen vormingsvoorwaarden. Niets belet dus leerkrachten en leerlingen van een middelbare school om een MOOC te volgen. Momenteel richt het MOOC aanbod zich vooral op het hoger onderwijs en is de inhoud aangepast aan het niveau van bachelor of master studenten. Het zou dus best kunnen dat een jongere leerling niet alles begrijpt. Vandaar het belang van de leerkracht als tussenpersoon bij het kiezen van toegankelijke cursussen voor zijn klas. Als het kennisniveau van de MOOC te ver verwijderd is van dat van de leerling, is de kans klein dat hij of zij er iets interessants van overhoudt. MOOC’s kunnen ook worden ingezet als leermiddelen. Er bestaat namelijk geen enkele verplichting voor een leerling of een klas om een MOOC integraal te volgen. De cursus kan eender wanneer worden stopgezet. De leerkracht kan bijvoorbeeld slechts een video, een casestudie of een aantal oefeningen ter ondersteuning van – of als aanvulling op – een onderwerp voor een specifieke leeractiviteit presenteren. MOOC video’s duren gemiddeld 5 tot 10 minuten. Ze passen dus probleemloos in een 50 minuten durende les op de middelbare school. Aan het einde van het middelbare leertraject kunnen MOOC’s nuttig worden ingezet om leerlingen vertrouwd te maken met de methodiek van het hoger onderwijs. Samen video’s bekijken van een docent uit het hoger onderwijs, een notitie-oefening doen en samen analyseren hoe een cursus verloopt: dat zijn allemaal interessante middelen om de overgang van het middelbaar naar het hoger onderwijs te vergemakkelijken. Het is bovendien een goede manier om onderwerpen te ontdekken voor studenten die nog aarzelen over hun studiekeuze. 18 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 MOOC’s (Massive Open Online Course – vrij toegankelijke online onderwijsinhoud) vinden hoe langer hoe meer ingang in het hoger onderwijs en het bedrijfsleven. Wat in het middelbaar onderwijs? Olivier Remels, gedelegeerd bestuurder van de Fondation pour l’Enseignement Een MOOC werkt volgens het principe van de omgekeerde klas. Nu, een 14-jarige leerling bezit niet dezelfde denkcapaciteit en autonomie als een 18-jarige. Het beheer van een klas in het middelbare onderwijs omvat een reeks disciplinaire, emotionele en contextuele elementen die grondig verschillen van het hoger onderwijs. Het rechtstreekse contact met de leerkracht vervangen door een MOOC betekent dat de klasgroep de vrije teugel krijgt. Zoiets kan vandaag nog niet algemeen worden toegepast. Bovendien vereist het werken met MOOC’s voldoende uitrustingen in de scholen, maar ook bij de leerlingen thuis. MOOC’s moeten in een breder pedagogisch kader een plaats vinden. Ze kunnen als een mogelijke optie worden beschouwd zodra de gewenste inhoud en het lesmateriaal zijn herzien, de leerkrachten zijn opgeleid en de rol van dergelijke hulpmiddelen in het verplicht onderwijs is bepaald. Ze kunnen bijvoorbeeld diensten bewijzen als schoolondersteuning. Maar laten we de kar niet voor het paard spannen. Digitale vaardigheden behoren tot de prioriteiten bij de hervorming van het onderwijs, maar eerst moet een hele reeks strategische denkprocessen worden volbracht. In dit opzicht bevat het Franstalige Pacte d’Excellence zeer sterke ankers, met enerzijds de integratie van digitale inhoud in de aan te leren vaardigheden, en anderzijds de ondersteuning en opleiding van leerkrachten in nieuwe technologieën. En dan is er nog de ICT apparatuur van scholen en het gebruik van platforms voor het beheer en de uitwisseling van informatie. Het pakket ondersteunt de integratie van digitale technologie in de onderwijspraktijk, maar we moeten nog nagaan hoe dit kan worden bereikt en hoe de spelers hiervan gebruik zullen maken. ● Géry Brusselmans © Getty Ideeën Vertegenwoordigers van de bouw- en vastgoedsector maakten aan de hand van de barometer 2018 van de notarissen een eerste balans op van de De belastinghervorming van 2016 en haar impact op het vastgoed D e zesde Staatshervorming gaf het Brussels Hoofdstedelijk Gewest op fiscaal vlak een aantal bevoegdheden die vroeger federaal waren. Het Gewest besliste om met ingang van 1 januari 2017 de woonbonus (namelijk het belastingvoordeel toegekend aan personen die een hypothecaire lening hebben afgesloten om een woning te kopen, te bouwen of te renoveren) af te schaffen ten voordele van de aftrek van de registratierechten op de eerste schijf van 175.000 euro. Dit geldt alleen voor een eerste aankoop en voor onroerend goed beperkt tot 500.000 euro. Zo te zien heeft de maatregel jonge huishoudens van de middenklasse aangetrokken. In het BHG werden recordverhogingen genoteerd op de gemiddelde prijzen van appartementen met één slaapkamer (+7,2% tussen 2016 en 2017) en van huizen (+5,3% tussen 2017 en 2018), waarbij voor het eerst de 450.000 euro werden overschreden. Deze prijsstijgingen kunnen uit een toename van de vraag voortvloeien. “Jonge mensen die op zoek waren naar een woning moesten vroeger iets verder gaan zoeken, omdat dit in Brussel niet betaalbaar was”, stelt Hugues Kempeneers, manager van de Confederatie Bouw Brussel-Hoofdstad. “Vandaag kunnen ze zich een dergelijke woning wel veroorloven omdat de maatregel hen iets meer dan 20.000 euro heeft toegekend op de eerste 175.000 euro. De gemiddelde prijs van een appartement met één slaapkamer bedraagt precies 180.000 euro.” Bij deze prijsstijgingen spelen zeker ook andere factoren dan de hervorming een rol, maar misschien is er bovendien een meevallerseffect: “De maatregel betreft uitsluitend bestaande gebouwen, dus noch nieuwbouw, noch renovatie. Hier wordt vooral op de vraag ingespeeld, niet op het aanbod. Appartementen met één slaapkamer die toen voor 175.000 euro van de hand gingen, kosten binnenkort 195.000 euro, waardoor het effect van de maatregel teniet gaat.” De bouwen immobiliënsectoren hadden de politieke wereld gewaarschuwd dat de aantrekkelijkheid van de maatregel in 4 tot 5 jaar zou wegsmelten. Toegankelijker appartementen met twee slaapkamers Pierre-Alain Franck, bestuurder van belastinghervorming van 2016 in het Brusselse Gewest. De situatie dient te worden bijgestuurd, maar daar is de overheid als gedeeltelijk mee bezig. de Beroepsvereniging van de Vastgoedsector (BVS), beschouwt deze rush naar éénkamerappartementen eerder als een noodoplossing dan een echte keuze voor mensen met een laag inkomen. Mensen die het iets breder hebben, kiezen gemakkelijker voor een huis: “Wellicht vallen mensen terug op éénkamerappartementen omdat twee slaapkamers te duur uitvallen.” Hij hoopt dat de hervorming van de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening (GSV) aan deze behoeften van de bevolking zal voldoen: “De overheid wil vooral appartementen met twee of drie slaapkamers eerder dan één. Dit is een bijzonder geïdealiseerd betoog: beleidsmensen associëren de kwaliteit van huisvesting met het aantal slaapkamers. Nu, als twee slaapkamers te duur zijn voor jonge gezinnen en zij moeten terugvallen op één slaapkamer, dan worden de mensen met de laagste inkomens getroffen. Wij vragen om meer flexibiliteit, zodat in sommige gevallen ook tweekamerappartementen van 75 m² kunnen worden aangeboden. We zitten vandaag aan 85 m². Hiermee staan we nog ver van de Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 19
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tweekamerappartementen van 30 m² in Parijs of Londen. 10 m² minder is wel een verschil voor een gezin dat een nieuwe woning wil kopen.” Privé sociale woningen Om in het Brusselse Gewest betaalbare woningprijzen te verkrijgen, raadt Hugues Kempeneers aan om in te spelen op het aanbod, namelijk meer woningen creëren, vooral voor sectoren waar de vraag groot is. Voor sociale woningbouw kan de btw worden teruggebracht tot 6%, i.p.v. de klassieke 21%, maar deze fiscale bepaling geldt alleen voor openbare bedrijven. “Voor een gezin maakt het weinig uit of de woning door een openbare of privé operator wordt aangeboden”, stelt Pierre-Alain Franck. Hugues Kempeneers steunt zijn verzoek om “privé aannemers sociale woningen te laten bouwen met 6% btw. Dit zou de bouw van sociale woningen versnellen, iets waaraan het Gewest veel te weinig aandacht heeft besteed. We zitten met eindeloze wachtlijsten. Vooral deze bevolking heeft nood aan nieuwe huisvesting.” mensen met energie-uitrustingen die de 21e eeuw niet waardig zijn.” De renovatie van bestaand vastgoed aanmoedigen Volgens de heer Kempeneers beperkt de behoefte aan renovatie in het Brusselse Gewest zich in geen geval tot de sociale huisvesting: “Ongeveer 66% van de residentiële gebouwen in Brussel behoort tot energieklasse E of lager. Slechts 34% van de gebouwen werd na de Tweede Wereldoorlog opgericht. Een energierenovatie is dus hoogst dringend. Er kwamen weer 30.000 jongeren op straat voor het klimaat, maar 60% van de uitstoot van broeikasgassen in het Gewest is te wijten aan de gebouwen.” Renovatie gaat gepaard met onderverdeling van woningen en een toename van het aanbod. Hugues Kempeneers vreest dat de verhuurders van woningen in Brussel bijzonder moeilijk te overtuigen zullen zijn: “In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest wordt 60% van de woningen verhuurd en 40% door de eigenaar bewoond. In de andere gewesten is dit ongeveer 30% huurwoningen en 70% koopwoningen. Er dringen zich dus initiatieven op om verhuurders bewust te maken en ze te begeleiden.” Hugues Kempeneers Bovendien is het aanbod aan openbare sociale woningen aan een grondige renovatie toe. “De huurders van sociale woningen zijn het beu om meer lasten te betalen dan huur”, aldus nog de heer Kempeneers. “Zij hebben recht op kwalitatieve huisvesting en wij hebben de plicht om die te leveren. Vandaag is dit niet het geval. In bepaalde sociale woningen leven 20 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Hij is overtuigd van de doeltreffendheid van stimuleringsmaatregelen zoals energie- en renovatiepremies: zij zouden bijdragen tot de energierenovatie en gepaard gaan met een positieve terugkeer naar de lokale economie. Toch oordeelt hij dat het Gewest voortaan veel meer de fiscale hefboom zou moeten inzetten. Ten tijde van de hervorming had de privésector al aanbevolen om eigenaars bij elke aanvraag van een stedenbouwkundige vergunning onder bepaalde voorwaarden een belastingkrediet van ongeveer 20.000 € toe te kennen voor renovatiewerken, met een positief effect op zowel nieuwbouw als bePierre-Alain Franck staand vastgoed. “Om te voorkomen dat overheidsgeld in een ondergrondse economie zou terechtkomen in plaats van naar de gemeenschap terug te keren, werd aan de subsidiërende macht voorgesteld om de toegang tot het beroep van de aangesproken aannemers te controleren”, verduidelijkt Hugues Kempeneers. Hij licht wel toe waarom dit voorstel werd afgewezen: “De regering antwoordde dat de 20.000 euro afgetrokken registratierechten in de werkzaamheden zouden worden geïnjecteerd. Deze toelage heeft veel jonge mensen toegang gegeven tot een eigen woning.” Dit beaamt Pierre-Alain Franck: “Mensen die éénkamerappartementen kopen zijn de minst begoeden en zij investeren al hun geld in de aankoop. Er blijft niets over voor renovatie terwijl precies dit bestaand vastgoed kwalitatief laag scoort in het Brusselse Gewest en aan renovatie toe is.” Céline Fremault, de Brusselse minister van Leefmilieu en Energie, die ook bevoegd is voor Huisvesting en Levenskwaliteit, ontwikkelt momenteel een renovatiestrategie die de bouwsector van meet af aan in het denkproces heeft geïntegreerd. “Het succes van een overheidsbeleid berust op een vroegtijdig overleg met privé spelers en de verenigingssector, zodat iedereen er baat bij heeft”, besluit Hugues Kempeneers. ● Ophélie Delarouzée Open Source Sociale media en bedrijven: vrienden of vijanden? F acebook viert zijn 15-jarig bestaan, een moeilijke leeftijd die veel waarnemers doet denken aan puberteit: een ingewikkelde mix van frisheid, ondeugendheid, incoherentie en naïviteit. De sociale media beperken zicht echter niet tot Facebook. Denk maar aan kanalen en platforms als Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, Tinder en ook Google, Booking.com of TripAdvisor. De sociale media danken hun sterke ontwikkeling aan een sociale en maatschappelijke rage. Maar bedrijven hebben deze media ook gebruikt voor marketingdoeleinden, waardoor het fenomeen economisch levensvatbaar of zelfs zeer winstgevend is geworden. Na decennia van monoloog ontdekken de ondernemingen de dialoog, met zijn deugden en gevaren. Wellicht elk bedrijf heeft ervan gedroomd duizenden ‘likes’ te verkrijgen, naast miljoenen followers. Vele bedrijven willen opvallen en deze nieuwe dimensie van de communicatie verkennen. Anderzijds staat het vandaag iedere consument en burger vrij om zijn mening te geven over alles, in volledige transparantie of verdoken achter een pseudoniem. Dit gaf aanleiding tot mooie initiatieven, zoals de solidariteitsbeweging ‘Je Suis Charlie’, maar ook andere minder eervolle evenementen. De ondernemingen zijn ondertussen gaan ontdekken dat er onder de zgn. ‘fans’ ook criticasters en tegenstanders konden zitten. Sindsdien hebben veel bedrijven hun oordeel herzien. Sommige blijven erin geloven en investeren. Andere proberen zich eruit terug te trekken, maar niemand kan de sociale media nog negeren. Handelaren, vrije beroepen, restaurants, hotels, lokale, nationale of internationale ondernemingen: ze worden allemaal geëvalueerd en beoordeeld. De mens is zoals hij is: nu liefdevol, dan vol haat, nu grootmoedig en dan enggeestig. De sociale media wordt de klankkast van zijn meningen en gemoedstoestanden, ten goede en ten kwade. Zulke commentaar is onuitwisbaar en blijft op het web circuleren. Een gelukkig leven is een verbonden leven Laten we ons niet meer afvragen of de sociale media positief of negatief zijn. Ze bestaan, ze blijven zich ontwikkelen, ze zullen veranderen, maar verdwijnen zullen ze niet. Bedrijven die gebruik maken van deze netwerken moeten ze blijven volgen. En bedrijven die er bang voor zijn, verspillen best geen tijd aan het vermijden of bestrijden ervan: ze moeten er mee leren omgaan. De sociale media zijn er voor al wie met de tijd leeft. En dit vereist dat we teruggrijpen naar een aantal basisprincipes: openheid, transparantie, integriteit, coherentie en aanleg voor anticipatie. Delhaize heeft dit net aan den lijve gevoeld, met de in de winkels aangeboden kleine bouwsteentjes, die op de sociale media hevige kritiek veroorzaakten wegens hun overvloedige plastic verpakking. Binnen enkele dagen legde de keten de actie stil en verontschuldigde zich met een vleugje humor. Er bestaan tientallen dergelijke anekdotes. Geen enkele handelszaak of bedrijf kan kwaadwilligheid echt tegengaan. Maar iedereen kan erop anticiperen. Iedereen moet beseffen dat verkoopacties, marketingcampagnes, maar ook attitudes en gedrag zullen worden beoordeeld en besproken door de klanten, die zich nu onverbiddelijk via de sociale media uitdrukken. Emmanuel Goedseels Partner Whyte Corporate Affairs Er bestaan uiteenlopende meningen over de voordelen van sociale media, maar één zaak staat vast: een bedrijf kan zijn eigen vijand worden door een gebrek aan waakzaamheid of anticipatie. Sociale media zullen zeker wijzen op elke actie die zogezegd niet overeenstemt met de maatschappelijke verwachtingen. Dit kan snel uit de hand lopen. Het bekende gezegde ‘een gelukkig verborgen leven leiden’ is vandaag meer dan ooit voorbijgestreefd. We zijn dus gedwongen actie te nemen, ook al weten we dat we gezien zullen worden. Laten we ons daarop voorbereiden en deze situatie in onze economische en commerciële ontwikkeling opnemen. Een hele uitdaging! ● Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 21
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Publireportage Mabru op weg naar een 100% groene markt Een referentie worden op het vlak van ecologie en maatschappelijk engagement? Dit is althans de uitdaging die de Vroegmarkt en haar beheerder, de vzw Mabru die in opdracht van de stad Brussel werkt, zichzelf hebben gesteld. Deze evolutie is al sinds 2016 aan de gang, maar afgelopen jaar kreeg het project een aanzienlijke impuls. U leest hier een update over de resultaten en de toekomstige projecten. E ind februari huldigden Mabru en Engie de eerste carport op zonne-energie voor vrachtwagens in. Meer dan 8.000 fotovoltaïsche panelen (samen 13.300 m²) vormen vandaag de daken van 9 vrachtwagencarports op de parking van Mabru. Deze nieuwe installatie verbetert de ecologische voetafdruk van Mabru en draagt bij tot de productie van hernieuwbare energie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. 100% van de door de nieuwe panelen geproduceerde energie wordt trouwens in het distributienetwerk geïnjecteerd. De 2.200 MWh die de installatie jaarlijks produceert, stemt overeen met het jaarlijkse verbruik van nagenoeg 630 gezinnen. Ze voorkomt de uitstoot van meer dan 880 ton CO2 per jaar. Engie financierde alle installaties (zowel de zonnepanelen als de carports) via het stelsel van de derde-investeerder. Na 10 jaar wordt Mabru hier eigenaar van. Milieuvriendelijk vastgoedbeheer Dit indrukwekkende project vervolledigt het bestaande zonnepanelenpark dat vorig jaar werd ingehuldigd. “Mabru heeft niet zitten wachten tot het klimaat in de mode was om actie te ondernemen”, stelt Laurent Nys, Directeur van Mabru. “Al jaren zetten we ons in om de markt zo milieuvriendelijk mogelijk te maken. Hiervan getuigt ons beleid voor de terugwinning van hout, karton en plasticfolie. Met de zonnepanelen zetten we natuurlijk een grote stap vooruit.” Als eerste stap in het actieplan van Mabru gingen zonnepanelen de daken van de gebouwen bedekken. “Toen dachten we dat het bouwen van een overdekte ruimte voor het laden en lossen van goederen een interessante optie zou kunnen zijn. En zo ontstond ons carportLaurent Nys (links) en Michel Barnstijn op de daken van Mabru. project, in samenwerking met Engie”, vertelt Michel Barnstijn, Voorzitter van Mabru. Zijn totale capaciteit van 4.6 MWp maakt van het Mabru zonnepanelenpark het grootste in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Samen met de eerste installatie, die al operationeel is, voorziet het geheel in het energieverbruik van meer dan 1.200 gezinnen. Mabru heeft niet zitten wachten tot het klimaat in de mode was om actie te ondernemen Maar er is meer: in het voorjaar is Mabru van plan om de laatste glasvezelkoepels te vervangen door zonnepanelen. Op langere termijn overweegt de directie bovendien een vergunning om de ‘straten’ van de markt eveneens met zonnepanelen te bedekken. “Dit zou nog meer energie produceren en bovendien een groot comfort betekenen voor de handelaren die buiten werken. Deze structuur zou de groenten en fruit ook beschermen. Die zijn zeer kwetsbaar”, zegt Laurent Nys. “Binnen de hallen gebruiken we kleine elektrische voertuigen. Verder hebben we de koelinstallaties vernieuwd om het energieverbruik te doen dalen. Geleidelijk aan evolueren we naar een 100% groen vastgoedbeheer van de site. Voor ons is het belangrijk de ecologische voetafdruk te verminderen.” Een duurzaam maatschappelijk engagement Ook op sociaal niveau wil Mabru optreden als een ‘parapublieke’ speler. De Vroegmarkt is trouwens een van de voornaamste aanbieders van laaggeschoolde banen in de hoofdstad. “De vraag naar dit soort werk is aanzienlijk, in Brussel. We werven bijvoorbeeld werknemers aan die geen diploma hebben of die nauwelijks een van de landstalen spreken”, aldus Michel Barnstijn. Jaar na jaar worden ze getraind, ontwikkelen ze nieuwe vaardigheden en kunnen ze doorgroeien. Zogenaamde ‘artikel 60’-mensen van het Brusselse OCMW staan in voor het schoonhouden van de site. “We zijn betrokken bij de re-integratie van werkzoekenden op de arbeidsmarkt. Wij willen optreden als een sociale lift en mensen in precaire situaties een kans geven”, verduidelijkt Michel Barnstijn. Bovendien woont 90% van de werknemers Mabru en Engie hebben een eerste carport op zonne-energie voor vrachtwagens ingehuldigd. Ik hoop dat we andere markten kunnen inspireren van de Vroegmarkt in de omliggende gemeenten. “De tewerkstelling van Brusselaars in Brussel bevorderen, dat vinden wij belangrijk. Wij geven de voorkeur aan korte bevoorradingsketens en ondersteunen ook de lokale tewerkstelling”, verklaart Laurent Nys. Mabru trekt ook ten strijde tegen voedselverspilling met het DREAM-project (Distribution et Récupération des Excédents Alimentaires à Mabru). Dit gebeurt in samenwerking met het OCMW Brussel. Elke dag wordt een ton voedsel dat niet meer kan worden verkocht maar nog steeds eetbaar is, teruggewonnen en verdeeld onder een zeventigtal verenigingen. Michel Barnstijn: “Louter ecologisch betekent dit dat meer dan een ton voedingswaren dagelijks niet wordt verspild, waardoor bovendien minder afval dient te worden verwerkt. De herverdeling van verse groenten en fruit is ook belangrijk op sociaal vlak en voor de gezondheid voor talrijke Brusselse gezinnen die in moeilijkheden verkeren.” Vooruitstrevend De omzet van de Vroegmarkt is de afgelopen vijf jaar enorm gestegen. Dit bewijst dat milieu- en maatschappelijke betrokkenheid hand in hand kunnen gaan met winst. “Natuurlijk vergt die tijd en investeringen. Voor een bedrijf is het veel gemakkelijker om niets te doen, om contracten uit te besteden of zich geen zorgen te maken over afvalbeheer. Wij houden er een andere filosofie op na en we zijn trots op de ondernomen acties. Meerdere delegaties zijn onze carport met zonnepanelen komen bezichtigen. Ik hoop dat we andere markten kunnen inspireren en overtuigen om ook die weg in te slaan”, zegt Michel Barnstijn. Laurent Nys besluit: “De Markt 2.0 vereist de invoering van een innovatief en milieuvriendelijk beleid. In de komende 10 jaar blijven we investeren om onze vooruitstrevende positionering te behouden. Er komt bijvoorbeeld een nieuw videobewakingssysteem voor meer veiligheid op de site. En we overwegen de vervanging van alle voertuigen, de installatie van laadpalen voor de handelaars enz. De Vroegmarkt wil een trendsetter zijn van deze omwenteling in Europa.” Informatie: www.mabru.be
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Internationaal CE-markering in 6 stappen U ziet dit acroniem waarschijnlijk dagelijks op heel wat producten staan: de CE-markering. Wat betekenen deze twee letters? Wie kan of moet ze aanbrengen? Op welke producten? Ook op de uwe? D e CE-markering staat voor ‘Conformité Européenne’ en moet op bepaalde producten worden aangebracht voordat ze in de Europese Economische Ruimte mogen worden verkocht. De markering bewijst dat het product voldoet aan de veiligheids-, gezondheids- en milieubeschermingseisen van de EU. De conformiteit van het product moet een beoordeling ondergaan voordat de markering wordt aangebracht. Zo nodig moet deze conformiteit door een "aangemelde instantie" worden vastgesteld. De CE-markering is verplicht voor producten die zijn opgenomen in sectorale richtlijnen en verboden voor andere producten. Ze betreft onder meer speelgoed, elektrische apparatuur, machines, medische hulpmiddelen, liften, persoonlijke beschermingsmiddelen, bouwmaterialen, meetinstrumenten, enz. Om de CE-markering te kunnen aanbrengen, moet een technisch dossier worden samengesteld dat aantoont dat het product aan alle EU-eisen voldoet. Het is de verantwoordelijkheid van de fabrikant om dit aan te tonen, namelijk door de 6 onderstaande stappen te volgen: 1. Bepaal de EU-eisen die van toepassing zijn op het product: deze eisen zijn aangegeven in Europese richtlijnen voor verschillende producten of sectoren. 2. Controleer of het product aan de specifieke eisen voldoet: de fabrikant heeft tot taak om te controleren of het product aan alle eisen van de Europese wetgeving voldoet. Als er geharmoniseerde Europese normen voor het product bestaan en als het bedrijf deze tijdens het productieproces naleeft, wordt het product verondersteld aan de normen te voldoen. 3. Controleer of het product door een aangemelde instantie moet worden getest: voor sommige producten moeten de aangemelde instanties controleren of het product aan de specifieke technische eisen voldoet. Dit is niet voor alle producten verplicht De Nando-databank bevat in formatie over de aangemelde instantie waarmee contact moet worden opgenomen: ec.europa.eu/growth/ tools-databases/nando. 4. Test het product: als het niet door een onafhankelijk orgaan moet worden gecontroleerd, dient de fabri kant ervoor te zorgen dat zijn product aan de technische eisen voldoet. In het bijzonder moet zij de potentiële risico's van het gebruik ervan beoordelen en rapporteren. 5. Stel het technisch dossier op: het moet alle documenten bevatten waaruit blijkt dat het product aan de technische eisen voldoet. 6. Breng de CE-markering aan en stel een verklaring van conformiteit op: de CE-markering moet zichtbaar, leesbaar en onuitwisbaar zijn. Indien een aangemelde instantie aan de derde fase heeft deelgenomen, moet haar identificatienummer worden vermeld. De fabrikant moet een EU-conformiteitsverklaring opstellen en ondertekenen waarin hij verklaart dat het product voldoet aan alle wettelijke eisen. Fabrikanten zijn verplicht de conformiteit van producten te waarborgen en de CE-markering aan te brengen, maar importeurs moeten ervoor zorgen dat de producten die zij in de handel brengen aan de toepasselijke eisen voldoen en geen risico's voor de Europese consument inhouden. De importeur moet controleren of de buiten de EU gevestigde fabrikant de nodige maatregelen heeft genomen en of de documenten op verzoek kunnen worden voorgelegd. Eenmaal een dergelijk product CE-gemarkeerd is, kan het vrij op de Europese markt circuleren zonder dat er enige formaliteit, nationale veiligheidsnorm of nieuwe test kan worden opgelegd. ● Bron: Europese Commissie. Info: Jean-Philippe Mergen tel. 02 210 01 77 e-mail: jpm@beci.be 24 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 © Getty Internationaal 5 tips om naar de VS te exporteren Lucio Miranda is directeur van ExportUSA. Dit adviesbureau helpt buitenlandse bedrijven de Amerikaanse markt te betreden. Miranda haalt vijf essentiële punten aan die u best in acht neemt om moeilijkheden te voorkomen. 1. Verzorg uw presentatie-pitch. U krijgt geen tweede kans om een goede eerste indruk te maken! Deze leuze geldt des te meer in de Verenigde Staten. De ‘pitch’ (of ‘elevator pitch’) duurt meestal niet langer dan een minuut en moet overtuigend overkomen bij een groep klanten en investeerders die de lokale markt per definitie beter kennen dan u. U kunt zichzelf op een vlotte manier voorstellen om de sfeer te ontspannen, maar blijf vooral serieus tijdens de presentatie! Begin niet over je eigen verhaal maar bespreek meteen de kern van de zaak. Het is de bedoeling om een direct voordeel van uw product of dienst – zo bijvoorbeeld winstgevendheid of snelheid – in de verf te zetten. Zet ook alle kansen aan uw kant door vooraf hardop te oefenen. 2. Vermijd elke vorm van de wazigheid. Wellicht zal uw presentatie vragen oproepen. Reacties zoals “we hebben dit geval nog niet onderzocht” of “we voorzien deze stap over een paar maanden” worden in de Verenigde Staten niet goed ontvangen. De lokale mentaliteit vereist bovendien dat u het Amerikaanse ecosysteem begrijpt om uw toegevoegde waarde en troeven aan te tonen. Win informatie in over uw concurrenten. Raadpleeg bijvoorbeeld lokale kamers van koophandel of federaties voor een lijst van de bedrijven die actief zijn in uw sector. Voor verdere informatie kunt u ook een bedrijf opbellen en verdere toelichtingen vragen over een product en zijn voordelen. 3. Denk eerder aan het heden dan aan de toekomst. Amerikanen willen concrete antwoorden en resultaten. Zeg nooit dat u van plan bent om een product te verbeteren of in de nabije toekomst uw ontwikkelingsplannen aan te kondigen. De toehoorders zullen dan vragen om later terug te komen. Tracht die mensen te overtuigen met maatregelen die al zijn genomen. Zo toont u aan hoe uw product of dienst voldoet aan een bestaande behoefte. 4. Denk aan het ‘service’ concept. Europese ondernemingen focussen vooral op productoptimalisatie en verwaarlozen vaak het marketing- en communicatie-aspect. In de Verenigde Staten is service uiterst belangrijk. U moet dus al antwoorden klaar hebben op vragen als: wie is er verantwoordelijk voor de verkoop en de dienst na verkoop? Hoe gaan we te werk als een product moet worden vervangen of aangevuld? Kan een defect product worden geretourneerd? Benader al deze onderwerpen op een pragmatische manier. Beter nog: bied ze aan met een service die een glimlach en dynamiek opwekt. 5. Het contract is het enige dat telt. Zelfs als er onderhandelingen aan de gang zijn, wordt niets bereikt zolang niets is ondertekend. Een mail ter bevestiging van een bestelling volstaat niet: in de Verenigde Staten is alleen een overeenkomst geldig! Dit contract laat u opstellen met de hulp van een Amerikaanse advocaat. Doe in geen geval een beroep op een Belgische advocaat. Verwacht ook niet bij de eerste ontmoeting een contract te ondertekenen. Gezien de omvang en het concurrentievermogen van de markt, zullen sommige Amerikanen de tijd nemen om u te leren kennen en om inzicht te krijgen in uw potentieel alvorens een contract te ondertekenen. Onderhandelingen kunnen enige tijd aanslepen. Dat geldt ook voor de naleving van een aantal wettelijke aspecten van de uitvoer. Eenmaal alles geregeld is, draait de business meestal sneller dan in Europa. En dat is een troef. ● Géry Brusselmans Verdere stappen: Lucio Miranda organiseert het seminar ‘Export USA – 360°’ op 13 maart om 10 uur bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel. Informatie en inschrijvingen (gratis voor Becileden): events@beci.be. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 25 © Getty
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BEST DATA Business Intelligence for media, entertainment, e-commerce and retail More information on www.lefac.com or call us now +32 2 737 70 20 The reference information portal dedicated to the communication sector Grow Your Business De ondernemersgeest, wat is dat nu eigenlijk? Giles Daoust, CEO van de firma Daoust, is gasthoofdredacteur van dit nummer. Hij creëerde voor ons een dossier over ondernemen, door ondernemers. T oen Brussel Metropool mij de kans bood om gasthoofdredacteur van dit nummer te worden, vernam ik dat ik me aan het thema "Grow your business" moest houden. Breed en moeilijk. Een ware uitdaging! Ik ben niet meteen een voorstander van kookrecepten en andere managementboeken. Die vertellen je natuurlijk hoe je een startup opricht, je activiteiten ontwikkelt of een verrukkelijk drijvend eiland voorbereidt. Al je hoeft te doen is… Giles Daoust is bekend als CEO van het uitzendkantoor en human resources-bedrijf Daoust, waar hij de derde generatie vertegenwoordigt. In 2018 werd Giles Daoust verkozen tot Young Top Manager of the Year. Als multi-ondernemer is Giles Daoust bovendien filmproducent, stripscenarist, columnist en, last but not least, regisseur van de Ommegang in Brussel. Als ondernemer put ik mijn inspiratie ergens anders. Inspiratie gaat overal schuil. En meestal zijn de beste ideeen ver van de directe context van uw bedrijf te vinden. Persoonlijk (en ik ben blijkbaar niet de enige, zie het interview met Sébastien Morvan van het Brussels Beer Project), vind ik inspiratie in biografieën. De meest diverse, trouwens: ‘celebs’ uit de media (David Geffen, Steven Spielberg, Michael Ovitz ...), ondernemers (Musk, Jobs, Bezos ...), of politici (Hollande, Trump, Poetin ... als niet te volgen voorbeelden!) De zakenpers levert ons regelmatig interviews met bedrijfsleiders. Helaas reageren die meestal op een of ander nieuws. Ze focussen dus van nature op de korte termijn. En ze zijn vaak doorspekt met marketing, of zelfs gezwets. Wat mij interesseert is te weten WIE deze leiders zijn, wat hen motiveert, begeleidt, inspireert, doet evolueren en – in het verlengde daarvan – in staat stelt om ... "hun bedrijven te doen groeien" (en kijk, hiermee vond ik de link met het opgelegde thema!) Met de hulp van Emmanuel Robert en Elisa Brevet heb ik daarom een lijst met vragen opgesteld waarmee Elisa naar een vijftiental managers en ondernemers uit allerlei sectoren stapte. Het enige gemeenschappelijke kenmerk is dat ze allemaal in de privé actief zijn (we hebben beslist hier geen overheidsorganen aan bod te laten). Via deze vragen over hun parcours, hun "defining moments", hun mislukkingen (heel belangrijk!), hun inspiratiebronnen of de boeken die ze lezen, hebben we getracht portretten te schetsen (althans van hoe ze zich aan ons hebben voorgesteld). Het is resultaat is vanzelfsprekend "impressionistisch". Het bestaat uit kleine kleuraccenten uit de meest relevante (of ondeugende) antwoorden. En het mocht nooit langer zijn dan een bladzijde. Om deze interviews op te vrolijken heb ik een beroep gedaan op de levendige humor van Pierre Kroll, die mij vorig jaar het genoegen deed om de Ommegang te schetsen, het historische Brusselse schouwspel dat ik nu al een twaalftal jaren ensceneer. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 27 © Reporters
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Tijdens een redactievergadering – van links naar rechts: Giles Daoust (gasthoofdredacteur), Erick Thiry (Business Relations Intelligence Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) en Elisa Brevet (freelance journalist). Ons familiebedrijf Daoust vierde zojuist zijn 65ste verjaardag. Het werd opgericht door mijn grootvader Albert Daoust in 1954 en groeide dankzij mijn vader Jean-Claude Daoust. Ik kreeg vijf jaar geleden de kans om het roer over te nemen. We hebben doorheen deze 65 jaren familiaal ondernemerschap al vele malen gediscussieerd over wat nu echt kenmerkend is voor de zogenaamde "ondernemersgeest". De interviews voor dit nummer hebben mij ontroerd om de tientallen karaktereigenschappen, persoonlijke ervaringen en inspiratiebronnen die bepalend zijn voor onze dierbare ondernemersgeest. Zowel in een startende onderneming, een familiebedrijf en een internationaal bedrijf als in een brouwerij of een managementschool is de ondernemersgeest springlevend, met grote successen als gevolg. Veel leesgenot! ● Giles Daoust, CEO van Daoust 28 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Na de redactievergadering kwam Giles Daoust aan bod voor een podcast. Zijn interview is te beluisteren op www.beci.be/ podcast/bruxelles-metropole . Met Olivier Willocx, CEO van Beci (in het midden) © Reporters Grow Your Business "Mijn vrienden beweren dat ik me als een spons gedraag" Eric Everard CEO van Easyfairs, beursorganisator en beurshalmanager Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Ik lanceerde de Studentenbeurs en de bijhorende tijdschriften in 1986, tijdens mijn laatste masterjaar aan de Louvain School of Management. Ik ontving mijn eerste loon toen mijn startup eindelijk de middelen had om mij te betalen: vier jaar later. Het "doorslaggevend ogenblik" in uw beroepsleven? Mijn vrienden beweren dat ik een spons ben. Deze nieuwsgierigheid blijft aanwezig, het is een gemoedstoestand. Ik ben ergens een mix van mijn eigen persoonlijkheid en van de mensen die ik ontmoet. Uw grootste succes in het beroepsleven? Ongetwijfeld Easyfairs en haar managementteam! Uitgaande van helemaal niets en met één euro op zak, is het mij gelukt om in twintig jaar tijd een groep van 750 mensen samen te stellen, jaarlijks meer dan 200 beurzen te organiseren in twintig landen, en dit alles dankzij het beheer van een managementteam dat sinds het begin vrijwel onveranderd is gebleven. Uw grootste tegenslag? Ik onderneem elke maand en dus heb ik al tientallen keren pech gehad! Zo bijvoorbeeld de overname van de "Best of Group" op 16 augustus 2001. Drie weken voor 11 september. De timing kon echt niet slechter. Daarnaast heb ik bij deze overname twee vergissingen begaan. Ik heb geen grondige audit uitgevoerd en ik had een totaal verkeerd beeld van de ethiek en de kwaliteit van het management. We hebben onze medewerkers systematisch aangemoedigd om risico's te nemen, en reikten zelfs een ‘award’ uit voor de meest spectaculaire mislukking van het jaar. Wat is uw super-troef? Ik delegeer absoluut alles! Ik werk dus maar acht maanden per jaar. Dat geeft tijd om na te denken over nieuwe projecten ... Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor werk had u dan graag gedaan? Naast mijn huidig beroepsleven heb ik altijd al twee fantasieën gekoesterd. Ik had graag een geweldige vastgoedontwikkelaar willen zijn. Vanuit het niets of het lelijke iets opbouwen dat blijvende schoonheid uitstraalt, da’s mijn ding. Mijn andere droom? De beste bakkerij- en banketbakkerijketen ter wereld te creëren. Wat zijn uw hobby's? Ik heb er meerdere, maar vooral wandelen: in de winter in de bergen, met een zeehondenhuid om me warm te houden, of in de zomer, met een rugzak en overnachtingen in schuilplaatsen. Ik heb al mijn belangrijke beslissingen genomen tijdens wandelingen in bergen of bossen. Uw favoriete boek? "La Grève", van Ayn Rand. Een boek dat je leest en herleest. Alle politici hadden dit boek moeten lezen. Het licht op prachtige wijze toe hoe ondernemers bijdragen tot de ontwikkeling van de samenleving. Wat is uw favoriete plek in Brussel? Het Zoniënwoud: 5000 hectare natuur, rust en vrijheid op steenworp van onze stad. Absoluut uniek in de wereld. Welk advies zou u uzelf aan het begin van uw carrière geven? Ik heb te veel willen uitproberen. En ik aarzelde te veel. Ik zou mezelf dan ook aanraden om sneller op zoek te gaan naar het unieke concept waaruit ik zou groeien. Me meer focussen dit concept. Het moet een obsessie worden! Uw stelregel, uw favoriet citaat? "Door in zijn dromen te blijven geloven, verwezenlijkt de mens ze." (Hergé). ● Elisa Brevet Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 29
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Grow Your Business “Stop kunnen zeggen terwijl je zin hebt om verder te gaan” Frédéric Rouvez Medeoprichter van de hoogkwalitatieve fastfood-restaurants Exki De uitdaging was toen ‘stop’ te kunnen zeggen, terwijl we vooral naar ‘nog’ hunkerden. De mislukking was vooral te wijten aan het cultuurverschil op de Amerikaanse markt. Stel je voor: een leverancier die zijn prijzen van de ene dag op de andere verhoogt, volatiele werknemers, een eigenaar die ons vraagt 1 miljoen dollar op een Amerikaanse bankrekening te storten, buitensporige marktprijzen, gebrek aan vertrouwen en loyaliteit ... Dat konden wij niet aan. Wat is uw super-troef? Het vermogen om in een team te werken: wij zijn een van de weinige bedrijven die na verloop van tijd nog twee medeoprichters aan het roer hebben. Uw grootste zwakte? Dat we met z’n tweeën zijn. Paradoxaal genoeg is onze kracht ook onze zwakte. Twee mensen aan de top, dat zorgt voor extra moeilijkheden en complexiteit. Wij zijn erg verschillend. Meestal zitten we op dezelfde golflengte, maar soms niet. Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor werk had u dan graag gedaan? Als kind wilde ik wetenschapsfilosoof worden. Maar op 17-jarige leeftijd wilde ik later een eigen bedrijf oprichten. Ik heb dan ook het uiterste gedaan om dit te bereiken. Waar haalt u inspiratie uit? Uit de kunst. Het vermogen om te creëren en te innoveren fascineert mij. De meeste kunstenaars die ik bewonder, zoals David Hockney, zijn zelf grote deskundigen in de kunstgeschiedenis. Vandaag heeft iedereen het over ontwrichting of disruptie: in de zakenwereld, onder hedendaagse kunstenaars, tussen generaties … Ik hecht daar geen geloof aan. De wereld breekt constant met zijn verleden. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? 9 januari 2001, de opening van het eerste verkooppunt, aan de Naamse Poort. Ik had toen net een geweldige baan opgegeven om Exki in het leven te roepen. Een CFO zei tegen mij: "Je bent gek om alles voor een sandwich te laten varen. Koop een schort en begin thuis wat te koken”. Uw grootste succes in het beroepsleven? Het succes bij de opening van het eerste restaurant. We waren enorm ongerust. Maar we realiseerden 114.000 Belgische frank aan inkomsten, meer dan we ons hadden kunnen voorstellen. Uw grootste tegenslag? Exki in de Verenigde Staten. 30 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Uw favoriete boek? Het werk van Balzac, zo ongelooflijk krachtig. Ik lees veel, maar steeds filosofie of literatuur. Boeken over zakendoen en bedrijfsbeleid spreken mij weinig aan. Wat is uw favoriete plek in Brussel? Vini Divini, een restaurantje waar amper 27 klanten binnen kunnen. Ik ga aan de toog zitten, vlak tegenover de chef, en wij vinden recepten nieuw uit. Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Ze zijn mislukt omdat ze niet met een droom zijn begonnen” (William Shakespeare). ● E. Bv. Grow Your Business "Bovenal kennis overdragen en delegeren" Pierre Marcolini Ondernemer en banketbakker chocolatier, Huis Pierre Marcolini Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? In de Brioche d'Or, een zeer mooie banketbakkerij in de Vanderkindere wijk. Ik ben vrij jong beginnen werken, op 17-jarige leeftijd. Als jonge werker banketbakker was ik toen nog niet met chocolade bezig. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Toen ik 14 was en in het Anderlechtse COOVI/ CERIA terechtkwam. Ik heb mijn bagage neergezet en wist plots dat ik daar moest zijn. Zonder het te beseffen, werd dit de belangrijkste beslissing in mijn leven. De tweede grote mijlpaal was de Wereldbeker 1995. Ik werd toen uitgeroepen tot wereldkampioen gebak en chocolade. Dat was het begin van een zekere faam … en van het succesverhaal. Uw grootste succes in het beroepsleven? Zeker en vast het team en het internationale merk die ik tot stand heb kunnen brengen. Ik ben bijzonder trots op de naam en faam. Het team onderscheidt zich door zijn creatieve ingesteldheid en een unieke knowhow, afgeleid van de cacaoboon. Vandaag is dit allemaal mode en marketing, maar 18 jaar geleden begon alles met een visie. Uw grootste tegenslag? Een te snelle start met sommige projecten. Het kost enorm veel energie en tijd om een merk op te bouwen. Toen ik dus een tweede wilde lanceren – "Les Tartes de Pierre" – beging ik een blunder! Wat is uw super-troef? Vrijgevigheid en empathie. Ik begon op mijn zestiende te werken. Ik verliet het ouderlijk huis en opende de ogen op de wereld. Wat is vandaag uw grootste uitdaging? De succesvolle ondernemer moet groeien zonder zichzelf te verloochenen. We vormen een hecht team maar blijven ambachtslieden. Ambachtelijk werk vereist een zekere mentaliteit: we moeten de kennis willen overbrengen en delegeren. Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor werk had u dan graag gedaan? Ik zou in elk geval in de food of wijnsector hebben gewerkt, en dan vooral in de aromatische dimensie ervan, want die roept in mij de meeste emoties op. De band met productie en grondstoffen is het belangrijkste. Uw favoriete boek? Mijn eerste boek over chocolade, van M. Escriba, een merkwaardige Spaanse chocolatier. Ik ben opgegroeid in het “gestolen recepten systeem". Als de chef even weg was, liepen we met zijn receptenboekje in het geniep snel naar de copier bij de plaatselijke boekhandel, om de recepten te stelen, uiteraard. Wanneer ik dan een banketbakkerij binnenstapte, vroegen de mensen eerst naar de recepten die ik had. Een soort ruiltraditie, want veel boeken waren er niet. Uw lievelingsfilm? "Babette's Feast", geregisseerd door Gabriel Axel. Voor mij blijft deze film de verheerlijking van al het genot dat met eten en smaak gepaard gaat. Rond deze tafel vergaart zich de meest onwaarschijnlijke combinatie van calvinistisch Noord-Europa en sensueel Zuid-Europa, twee totaal verschillende werelden. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? "Veel moed, Pierre!” Uw stelregel, uw favoriet citaat? "Kunst is mooi als hand en hart samenwerken". (John Ruskin). ● E. Bv. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 31
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Grow Your Business “Minder en beter!” Julien Vandeleene CEO van BePark, park sharing specialist leven: ik besteedde mijn tijd aan fondsenwerving. Ik wist wel dat het bedrijf nog niet volwassen en winstgevend genoeg was, maar zo'n schitterende kans kon ik niet laten voorbijschieten. Uiteindelijk kwam de deal niet tot stand. Ondanks de teleurstelling hebben we ons herpakt en zijn we erin geslaagd een positieve cashflow, een gezond team en een nieuw product tot stand te brengen. Uw grootste tegenslag? Ik was te weinig gefocust tijdens de eerste drie jaar van BePark omdat ik voortdurend op zoek was naar nieuwe kansen. Dat ging alle kanten uit: we trokken naar Spanje toen we nog niet winstgevend waren. In Frankrijk ontwikkelden we een ander bedrijfsmodel. We creëerden gelijkaardige producten zonder rekening te houden met de eigenheden van elke markt. Wat is uw super-troef? Ik ben erin geslaagd van koers te veranderen. Sinds 2011, is het bedrijf ingrijpend veranderd, met een nieuwe visie, technologie en aanpak. Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor werk had u dan graag gedaan? Ik had graag architect of projectontwikkelaar willen zijn. Ik waardeer het creatieve luik, naast de vastgoeddimensie en het idee dat iets in de toekomst verder zal blijven bestaan. Het is een complex beroep, een combinatie van de esthetiek in design met de eerder Cartesiaanse, ergonomische en modulaire aspecten. Een mooie uitdaging! Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Ik behaalde een masterdiploma in business creation. Mijn scriptieproject besprak de oprichting van een bedrijf dat veiligheidsafdekkingen voor zwembaden zou verkopen. Ik heb 4 innovatieve high-end producten ontwikkeld. Toen ik afgestudeerd was, heb ik een BVBA opgericht en de grote stap gezet. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? In 2010, toen ik besloot om BePark op te richten. Ik stopte met de zwembaden. Ik keerde mezelf geen bezoldiging meer uit, huurde een kantoortje en bestelde twee Dell computers. Het werden 24-uursdagen volledig gewijd aan BePark. Het idee was al twee jaar aan het rijpen. Tijdens een reis in Boston ontdekte ik het delen van parkeerplaatsen tussen particulieren. Ik vond dat geweldig! Uw grootste succes in het beroepsleven? Onlangs werden we bijna overgekocht door een grote groep. In die dagen heb ik mijn aandacht afgeleid van het bedrijfsWaar haalt u inspiratie uit? Jeff Bezos beschouw ik als een echt voorbeeld. Hij is er de afgelopen tien jaar in geslaagd om zijn bedrijf voortdurend te heroriënteren tot het wereldleider werd in zijn sector. Vandaag richt ik me tot mijn raad van bestuur die mij dagelijks uitdaagt. Augustin Winnie van Caméléon helpt mij bijvoorbeeld veel bij de ontwikkeling van de onderneming. Uw favoriete boek? “Lean Start-up”, van Eric Ries. Ik las dit boek in 2015. Het hielp me om terug te grijpen naar het fundamentele, me opnieuw te concentreren op wat echt belangrijk is. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Ik heb te veel paden willen bewandelen. Vandaar: minder en beter! Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Ze wisten niet dat het onmogelijk was, en hebben het dus gedaan” (Mark Twain) ● E. Bv. 32 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Grow Your Business “Blijf bij je core business” John Martin CEO van familiebedrijf en hotelgroep Martin’s Hotels Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Ik ben op 18-jarige leeftijd beginnen werken bij drie grote Britse brouwers: Guinness, Scottish & Newcastle en Courage. Ik leerde daar het vak van A tot Z, van het brouwproces in de fabriek tot en met de levering. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? In de jaren 2000, toen we Schweppes hebben verkocht. Dat was een mijlpaal. Toen ik drie jaar oud was, is ons gezin naar het buitenland vertrokken om de Franse dochteronderneming over te nemen. Wij woonden net boven de opslagplaats. Elke morgen werd ik wakker met het gerinkel van de flessen. Deze verkoop werd de officiële start van de groep in het hotelwezen. Uw grootste succes in het beroepsleven? Het mooiste succesverhaal is altijd en voor altijd wat integraal deel uitmaakt van ons DNA als ondernemer: het creëren van banen, het dagelijkse bestuur. We vertegenwoordigen nu 500 directe banen, en naar schatting 500 indirecte banen. Uw grootste tegenslag? Waarschijnlijk het vertrouwen dat ik heb gehad in mensen die mij bepaalde zaken hebben doen geloven. Onder de kleine mislukkingen was er de creatie van een parfum dat ik op de markt heb gebracht met Tony Parker, de echtgenoot van Eva Longoria. Meteen een bestseller toen Sephora het uitbracht, maar dit viel niet in de smaak bij de reuzen van deze sector, en zij hebben mij dat betaald gezet. Ik heb me niet voldoende kunnen weren, want ik was buiten mijn domein getreden. Ik heb daaruit geleerd dat je best bij je core business blijft. Wat is uw super-troef? Menselijkheid. En we hebben een zeer gemengd personeel: een veertigtal nationaliteiten. Uw voornaamste zwakte? Ik ben ongeduldig! Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor werk had u dan graag gedaan? Piloot van een jachtvliegtuig. Ik voel niets voor oorlog, maar het beroep moet op zich wel boeiend zijn! Wat zijn uw hobby's? Ik leef volledig afgezonderd middenin een landelijke omgeving. Dit is geen toeval. Ik hou van de natuur, waar ik mijn batterijen kan opladen, afstand nemen. Ik ben erg gehecht aan natuur en bos. Dat heb ik waarschijnlijk aan mijn grootouders te danken. Tenslotte ben ik op een boerderij in de buurt van Antwerpen geboren. Doet u aan sport? Vroeger wel! Ik was enkele jaren lang de Engelse junior kampioen discuswerpen. Ik heb veel aan atletiek en rugby gedaan. Da’s het verleden. Uw favoriete boek? Toen ik jong was, las ik veel Kuifje en Engelse kinderboeken die systematisch een band hadden met natuur en dieren. Vandaag boei ik me eerder voor nieuws en kranten. Ik ben geabonneerd op Amerikaanse, Belgische, Franse en Engelse kranten. Zij geven mij een goed dagelijks overzicht van de pers. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Blijf in het beroep dat je hebt aangeleerd en waarin je optimaal presteert. Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Nooit naar achter, altijd vooruit.” Heb ik zelf uitgevonden. Tracht altijd lef te hebben en wees niet bang. ● E. Bv. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 33
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Grow Your Business “Onafhankelijkheid, da’s niet te schatten!” Véronique Culliford CEO van IMPS, de onderneming die de rechten op het werk van Peyo beheert en uitbaat Uw grootste tegenslag? Wanneer we, in het begin van de jaren 90, de fabricage van Smurf-producten hebben willen opstarten. Mensen, wat een opdoffer! Wij hebben de productie in China uitbesteed en werden bedrogen. Wij hebben een enorme hoeveelheid goedkope producten laten produceren, maar het transport bleek plots peperduur en de goederen werden met veel vertraging geleverd … Wat is uw super-troef? Een onverwoestbaar positieve ingesteldheid! De voornaamste reden van het succes? Ik werk samen met mensen die eerbied opbrengen voor de personages. U kunt bij IMPS niet werken zonder doordrongen te zijn van het Smurfenconcept. Ik treed op als tempelbewaker. Wat is vandaag de grootste uitdaging? Een nieuwe reeks tekenfilms die in 2021 klaar moet zijn. Voor de eerste keer produceren we die zelf. Een overweldigend project! Wie beschouwt u als uw held? Toen ik in dit beroep ben begonnen, was ik de jongste en een van de weinige vrouwen. Ik heb vooral geleerd veel mensen te wantrouwen. Mijn vader blijft mijn inspiratiebron: hij heeft me alles aangeleerd en ik doe vandaag nog steeds wat hij zou hebben gewenst. Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Ik was 19 toen ik halftijds begon te werken in het bedrijfje van mijn vader, Pierre Culliford (alias Peyo). Ik had toen een andere halftijdse betrekking als secretaresse in een ambassade. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? In 1984, toen ik IMPS heb opgericht. Het bleef dezelfde job, maar dan wel als zelfstandige. Geleidelijk aan heb ik alle contracten overgenomen waarin de rechten op de Smurfen in elk land waren vastgelegd: Frankrijk, Duitsland enz. Na 1990 slaagde ik erin het beheer over te nemen van de wereldwijde merchandising, de tekenstudio en het audiovisuele luik. Uw grootste succes in het beroepsleven? In 1988, wanneer we onze audiovisuele rechten op de tekenfilms hebben teruggewonnen van de audiovisuele afdeling van Dupuis. Vanaf dat ogenblik waren we veel vrijer om contracten te negotiëren en te ondertekenen. Onafhankelijkheid, da’s niet te schatten. 34 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Uw favoriete boek? “Leven na dit leven”, van Dr. Raymond Moody. Een boeiende studie over mensen die klinisch dood worden verklaard en dan weer opleven. Zonder dit boek zou ik verloren zijn gelopen, toen mijn papa is overleden. Ik stond enorm onder de indruk van dit boek, dat mij trouwens doorheen het rouwproces heeft geloodst. Vandaag ben ik 60 jaar oud. Mijn ouders zijn overleden. En mijn perceptie van de dood is veranderd. Uw lievelingsfilm? “2001, a Space Odyssey”, van Kubrick. Ik was toen totaal gefascineerd. Dit was iets totaal nieuws. Ik heb de film meerdere keren in de bioscoop gezien en zodra hij op tv komt, bekijk ik hem opnieuw, met mijn kinderen. De ontdekking van een onbekende wereld betovert mij. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Ik zou precies hetzelfde doen. Ik ga ervan uit dat vergissingen leerrijk zijn en dat de keuzes die wij maken ons brengen waar we moesten zijn. Nooit spijt hebben, dat is het voornaamste. Uw stelregel, uw favoriet citaat? Mijn leuze is “gezondheid, vreugde en geluk”. Typisch iets voor de maand januari, maar voor mij het ganse jaar door van toepassing! ● E. Bv. Grow Your Business "Ik zou mezelf aanraden geduldiger te zijn." Brigitte Chanoine Rector van de Ichec Business School Wat is uw super-troef? Mijn dynamisme. Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? In Indianapolis, VS, in een Amerikaanse KMO waar ik op de afdeling Health & Safety werkte. Ik ben er twee jaar gebleven en daarna naar België teruggekeerd. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Twee mijlpalen in mijn carrière: de dag dat ik mijn doctoraalscriptie over de valorisatie van bedrijven verdedigde en toen ik rector werd van de Ichec, in 2008. Uw grootste succes in het beroepsleven? Toen we de internationale accreditatie hebben verkregen. Zoveel meer dan een persoonlijk succes: het succes van een heel team. Dit kwaliteitslabel is een van de mooiste verwezenlijkingen van mijn rectoraat. Op alle niveaus moesten kwaliteitsprocessen worden ingesteld en internationale deskundigen kwamen dit alles controleren. Uw grootste tegenslag? Valkuilen zijn er geweest. U weet wel: u koestert een project maar de restrictieve politieke context belemmert de ontplooiing ervan en uw vrijheid wordt gekortwiekt. Maar tot nu toe heb ik zulke toestanden zo goed en zo kwaad mogelijk kunnen overwinnen. Wat is vandaag de grootste uitdaging? De dagelijkse hordeloop, ondanks de moeilijkheden en valkuilen. Ik moet de school voortdurend in beweging houden, zo’n 400 mensen per dag (basisopleiding, voortgezette opleiding en werknemers). En uw voornaamste zwakte? Waarschijnlijk mijn bazigheid, in het hoger onderwijs ... Ik besef dat ik een mensenleider ben. Misschien net iets te veel. U weet wel, in de academische wereld … Kan soms contraproductief zijn. Ik werd door mijn collega's verkozen, maar op de dag dat ik niet langer rector ben, word ik weer hun gelijke ... Een heel ingewikkelde taak. Wie beschouwt u als uw held? In mijn beroep heb je dringend behoefte aan mentoren. Als leerkracht ben je niet echt voorbereid op deze job. Ik heb wijze mensen en adviseurs om me heen, zoals Étienne Davignon, de voorzitter van de Raad van Bestuur. Ze zijn echt niet talrijk. Ik beschouw ze als inspiratiebronnen. Uw favoriete boek? Ik lees vooral om te ontspannen. Systematisch voor het slapen gaan en non-stop wanneer ik met vakantie ben. Ik lees echt van alles. Ik ben net klaar met het boek van Adeline Dieudonné en ben ik begonnen met de jongste Goncourtprijs. Uw lievelingsfilm? Ik ga vaak naar de bioscoop, maar heb geen favoriete film. Wel hield ik onlangs heel veel van "Capharnaum", van Nadine Labaki, met Zaïn Al Rafeea: een buitengewoon diepgaande en uitdagende film. Ik vind het leuk om indrukwekkende films te zien, liefst samen met mijn man, mijn drie kinderen en hun metgezellen. Nadien zitten we samen om onze emoties te bespreken. Bijzonder leerrijk is dat. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Wat geduldiger te zijn! Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Hakuna Matata”, “Geen probleem” in het Swahili! ● E. Bv. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 35
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Grow Your Business “Durf meer aan en vergeet je dromen niet” Joan Condijts Medeoprichter van LN24, een Belgische non-stop nieuwszender Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Na mijn diploma heb ik drie maanden gewerkt voor een organisatie die de Euro 2000 voetbal moest voorbereiden. Ik werd er aangeworven om o.a. voor de communicatie in te staan. Het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Het telefoontje dat ik kreeg om hoofdredacteur van L'Écho te worden. In die tijd stond ik aan het hoofd van de economische afdeling van de krant Le Soir. Het werd een echt keerpunt in mijn carrière: ik ben overgestapt van het middenkader naar het statuut van baas. Ik heb geen seconde geaarzeld. Uw grootste succes in het beroepsleven? Ik ben erin geslaagd om de strategische positionering van L'Écho te veranderen. We hebben een financiële en beurskrant omgetoverd tot een zakenkrant die openstaat voor politiek en cultuur. En toen zijn we lezers gaan winnen in plaats van ze te verliezen, in een sector die meestal de andere richting uitgaat. Uw grootste tegenslag? Ik heb te lang gewacht. Toen ik hoofd van de economische afdeling van Le Soir was, veranderde het management boven mij. Ik heb veel toestanden aanvaard. Ik had dit alles veel eerder een halt moeten toeroepen. Door het niet te doen, heb ik schade aangericht. Sindsdien begrijp ik hoe noodzakelijk het is om op het juiste moment beslissingen te treffen. Voelt u zich ondernemer? In den gronde ben ik een ondernemer. Maar ook ietwat ambivalent, dat geef ik toe. En ergens een beetje anti-conformistisch. Ik wil van niemand afhangen, dingen creëren en er zelf aan timmeren. Paradoxaal genoeg werd ik nogal conformistisch opgevoed. Voor mijn ouders betekende succes stabiel werk en een 36 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 fatsoenlijk salaris. Op 40-jarige leeftijd maakt mijn echte natuur een comeback … Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor werk had u dan graag gedaan? Ik wou dat ik architect had kunnen zijn. Dit stemt overeen met mijn persoonlijkheid, die een zeer pragmatische, haast wetenschappelijke kant combineert met dit creatieve aspect. Waaruit put u inspiratie? Ik denk dat mijn DNA als journalist er voor iets tussen zit: ik haal mijn inspiratie overal waar iets opgevangen, verdiept en gebruikt kan worden. Voor mij geldt alles als een aanleiding om de hersenen te doen nadenken en creëren. Ik heb dus geen bevoorrechte bron van inspiratie. Uw favoriete boek? “Les mémoires d’Hadrien”, van Marguerite Yourcenar. Een duik in de diepe mensheid en menselijkheid, in de geschiedenis van een man, via zijn denkproces over fundamentele thema’s. Dit boek heeft een grote impact gehad op mijn leven als man en ondernemer. Uw favoriete plek in Brussel? De Zavel. Wellicht een van de mooiste en meeste verfijnde wijken van Brussel. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Durf meer aan en vergeet je dromen niet. Toen ik 20 was, wilde ik schrijver worden, maar ik kon het me niet veroorloven. Ik werd journalist en die droom vergat ik. Of liever gezegd, ik heb hem weggemoffeld. Maar de droom schoot weer te voorschijn toen ik 30 was. Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Leven is niet wachten tot de storm voorbijtrekt, maar leren dansen in de regen.” (Seneca). ● E. Bv. Grow Your Business "Inspiratie vind ik in de kunst." Sébastien Deletaille Ex-CEO en medeoprichter van Riaktr project niet willen delen. Sommigen zullen dit ongeduld aanvoelen als een nogal strenge vorm van leiderschap. Waarop bouwt u het succes van een onderneming? Als ondernemer geloof ik dat het onmogelijk is zonder een medeoprichter succes te boeken. Nu ik uit Riaktr ben vertrokken, ga ik voor op gezondheidszorg afgestemde technologie. Wij focussen dan op het creëren van software voor huisartsen. Misschien is het nog te vroeg om het bedrijf een naam te geven, maar mijn medeoprichter heb ik al gevonden! Waaruit put u inspiratie? Kunst. Toen ik ontslag nam uit de raad van bestuur van Riaktr, was dit de moeilijkste, droevigste en tegelijk meest bevrijdende beslissing die ik ooit had genomen. Toen ik de zaal verliet, nam ik een vlucht naar New York. Daar bracht ik meteen de dag door in het Metropolitan Museum. Urenlang dwaalde ik daar rond en haalde ik een nieuwe energie uit enkele van de grootste meesterwerken van de mensheid. Wat was het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Ik werkte toen bij McKinsey. Op de dag dat ik een promotie kreeg, besloot ik mijn ontslag in te dienen. Met mijn beste vriend Jacob verlieten we samen onze respectieve banen. We waren 24 jaar oud en wisten niet waar naartoe. We hebben dan maar drie bedrijven uit de grond gestampt. Riaktr is het enige dat echt prospereerde. Uw grootste tegenslag? In 2009, toen we besloten onze drie bedrijven te lanceren, zaten we midden in de AH1N1-griepepidemie. De verkoop van hydro-alcoholische gel piekte in Frankrijk! We dachten dat het fenomeen naar België zou overwaaien. Het lukte ons echter niet om een waardevol voorstel op de markt te brengen. De Duitsers waren ons te snel af en de Fransen ook. Natuurlijk lag hun verkoopprijs veel lager dan onze productieprijs ... Brute pech. Wat is uw super-troef? Het liefste compliment dat een programmeur-developer mij ooit gaf was dat ik "de meest geeky onder de tech ondernemers" was. En uw grootste gebrek? Ik heb weinig geduld met profielen die niet willen leren of die de waarden achter een Wat zijn uw hobby’s? Entomologie: ik verzamel insecten sinds ik een puber was. De ouders zagen mijn broer en ik opgroeien en klaagden steen en been over onze passie voor Dragon Ball Z-kaarten. Onze ouders waren antiekhandelaren. We leefden omringd door prachtige objecten. Ze probeerden ons uiteraard te boeien voor iets anders dan Dragon Ball. We hebben toen een echt familieproject opgezet rond een insectencollectie. Hierdoor ontdekte ik patronen, kleuren, aardrijkskunde en reizen. Mijn meer klassiek hobby’s zijn kunst en hardlopen. Uw favoriete boek? “Brieven aan een jonge dichter”, van Rilke. Om de twee of drie jaar lees ik dit boek opnieuw. Het bevat geheimen en kan op verschillende niveaus worden gelezen. Naargelang van de moeilijkheden die ik doorsta, ontdek ik dit boek – en mezelf – steeds opnieuw. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Meer gefocust te werk gaan. Een belangrijk bestanddeel van succes! Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Als je wordt gevraagd of je in staat bent om een klus te klaren, antwoord dan: ‘Natuurlijk kan ik dat!’ En zoek daarna zelf maar uit hoe je dit klaarstoomt!” (Franklin Roosevelt). ● E. Bv. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 37
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Grow Your Business “Ik lees veel biografieën” Sébastien Morvan Medeoprichter van het Brussels Beer Project Wat was het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Een eerste keer toen ik besloot om eerder naar mijn waarden te luisteren dan naar carrière en geld. Daarna verliet ik de City en de bankwereld, richting microfinanciering in Latijns-Amerika. Een tweede keer enkele jaren later, toen ik met Olivier, mijn vennoot, een eigen bedrijf oprichtte: het Brussels Beer Project. De mooiste verwezenlijking in uw beroep? De nieuwe brouwerij die in 2020 in Anderlecht wordt geopend. Daar kunnen we tot 10 miljoen flessen per jaar brouwen. Dit is onze grootste uitdaging sinds de start van het project. Wat is uw super-troef? Ik ben niet bang voor mijn eigen dromen. Ik denk dat we onszelf maar al te vaak kortwieken. En uw grootste gebrek? Ik ben ongetwijfeld niet de beste beheerder. Waarop bouwt u het succes van uw onderneming? Ik ben erg blij dat ik dit avontuur samen met een vennoot beleef. De dynamiek van een duo is van groot belang: we spreken dezelfde taal, maar we hebben elk onze eigen expertise en competenties. Toch geloof ik niet dat elkaar totaal aanvullen een goede zaak is, want bruggen moet blijven bestaan. Waar put u inspiratie? Overal. Ik denk vooreerst aan de sportwereld. Ik was een tiener in een klein dorpje in Bretagne en Michael Jordan was mijn tv-held. Ik heb veel gelezen over zijn carrière en zijn gemoedstoestand. Die man stelde zichzelf helemaal geen grenzen. Ondanks zijn oeverloos talent werkte hij bikkelhard en ontzag hij geen enkele inspanning om zijn doelstellingen te bereiken. 38 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Wat zijn uw hobby’s? Sport in het bijzonder vind ik belangrijk. Ik loop en ik zwem. Het is mijn manier van mediteren, van ontvluchten. Uw favoriete boek? Ik lees veel, vaak biografieën. Onlangs las ik die van Magellaan: amai! Je weet wel, de drang naar het onbekende … hij deed dat letterlijk. Hij bevoer zeeën die op geen enkele kaart bestonden. Ik heb zijn biografie gretig gelezen. Hij inspireert mij enorm! Uw lievelingsplek in Brussel? Het Sint-Katelijneplein, zo geweldig divers en gezellig: in de winter dankzij de kerstmarkt en de verlichte kerk, in de zomer dan weer voor de overvolle terrassen en de dorpsgeest. Ik ben in Frankrijk geboren, meer bepaald in Bretagne. Maar ik voel me na al die jaren een echte Brusselaar. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Jezelf omringen met mensen die jouw keuzes begrijpen. Maak kennis met ondernemers of mensen met een bijzondere achtergrond, mensen die graag de begane paden vermijden. En wees op je hoede voor de welgemeende gevoelens van sommige familieleden die je willen beschermen: dat zijn soms extra hindernissen! Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Safe is risky.” ● E. Bv. Grow Your Business “Ik ben ervan overtuigd dat succes met people management begint” Kris Cloots CEO van ISS BeLux Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Ik ben als een jonge beroepsofficier in het leger begonnen. Ik stond daar aan het hoofd van een transmissiepeloton. Ik ben daar tien jaar gebleven en heb daarna het leger verlaten om bij Groep 4 Securitas (nu G4S) te gaan werken. Wat was het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Toen de groep ISS mij vroeg om CEO van ISS België en Luxemburg te worden. Het was een grote uitdaging met honderden miljoenen omzet, 10.000 medewerkers ... Ik heb daar nog 48 uur over nagedacht en ik kwam tot de conclusie dat ik de uitdaging moest aangaan. Zoiets kon ik niet weigeren. De mooiste verwezenlijking in uw beroep? Nadat ik vijf jaar aan het roer van ISS BeLux had doorgebracht, reikte de CEO van de groep mij een prijs uit, uit erkentelijkheid voor de ondertussen afgelegen weg. Weliswaar vertoonde onze balans een aanzienlijke en opmerkelijke verbetering van winstgevendheid en groei. Deze erkenning heeft mij echt ontroerd. Sindsdien heb ik binnen het bedrijf erkenningsprogramma's opgezet. Uw grootste tegenslag? We zijn iets te lang in een klassiek stramien gebleven, niet ambitieus en innovatief genoeg, althans in vergelijking met andere landen in de groep, zoals Scandinavië. Enkele jaren geleden beperkten we ons inderdaad tot de tevredenheid van onze contactpersoon. Voortaan vormt ook de mening van alle gebruikers van de klant een essentieel aspect van ons werk: "De klanten van onze klanten zijn ook de onzen". Wat is uw super-troef? Menselijkheid. Ik ben ervan overtuigd dat succes afhangt van ‘people management’! En uw grootste gebrek? Soms besteed ik te veel aandacht aan details. Als iets niet verloopt zoals ik het zelf zou wensen, heb ik de neiging om zelf het probleem aan te pakken en te willen oplossen. Dat is weinig efficiënt en kan erg tijdrovend zijn ... Wie beschouwt u als uw held? Jeff Gravenhorst, CEO van de ISS Group. Het concern genereert jaarlijks 10 miljard euro omzet. Ik weet niet wat voor soort leven hij leidt. Hij reist voortdurend en slaagt erin om de groep op een opmerkelijke manier te beheren en te ontwikkelen. Elk jaar ontmoet ik hem voor een persoonlijk gesprek. Het verbaast me telkens dat we het nauwelijks over cijfers hebben. We bespreken vooral de strategie, human resources en onze toekomst. Wat zijn uw hobby’s? Buiten het werk hou ik vooral van motorsport. En ik deel deze passie met mijn 17-jarige dochter. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? "Ook al ben je niet de eigenaar van dit bedrijf, beheer het alsof het je toebehoorde.” Uw stelregel, uw favoriet citaat? "Succes is de som van kleine inspanningen die dag na dag worden herhaald". Ik zal in de wereld geen revolutie ontketenen. Ik verwacht geen radicale veranderingen van de ene dag op de andere. Ik pleit eerder voor continue verbetering. ● E. Bv. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 39
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Grow Your Business "Ik ben een zonnemens" Marc Filipson Eigenaar van Filigranes Wat was het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? Vooreerst wanneer ik drie maanden les gaf. Ik besefte dat ik dit soort beroep nooit zou kunnen beoefenen. Ik hield wel van lesgeven, maar met het loon kon ik geen maand leven. Het tweede was toen ik een winkeltje van 30 m² aan de Nijverheidsstraat overnam. Ik realiseerde me al gauw dat ik alles kon verkopen. Ik herhaal graag dat ik twee keer geluk heb: omdat ik een boekhandelaar ben en omdat ik graag verkoop. Uw grootste tegenslag? Telkens ik goed deed, keerde dat zich tegen mij. Dus ik heb vaak pech gehad. Het ontketende dikwijls jaloezie en boosaardigheid. Heel droevig, maar het is nu eenmaal zo. Wat is uw super-troef? Ik ben een zonnemens: als ik ergens aankom waar de meeste mensen tot in de puntjes gekleed zijn, kost het me maar een paar minuten om de sfeer vlot te krijgen. En uw grootste gebrek? Buitensporige openhartigheid en vriendelijkheid. Het is niet aangewezen om te goed te zijn als je ondernemer bent. Waarop berust het succes van uw onderneming? Wij zijn de grootste boekhandel van België, de derde grootste van Europa en het blijft een familiebedrijf. Ik ben 100% aandeelhouder en doe dus wat ik wil! Waar put u inspiratie uit? Mijn inspiratie wordt dagelijks geprikkeld, bij elke nieuwe ontmoeting, elk nieuw boek. De zaak is een echte mierenhoop. Ik heb ook het geluk talloze mensen te ontmoeten: auteurs, vrienden, kunstenaars, klanten ... Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Op 12-jarige leeftijd werkte ik in boekhandel Étienne, achter het huis van mijn ouders. Ik hield me in de kelder bezig met de onverkochte artikelen. In die tijd gebeurde het terugsturen van onverkochte pers volledig met de hand. Via deze weg vond ik een eerste echte baan, die me veel geld opleverde. Ik werkte voor een stoffenhandelaar; ik had de sleutel van zijn garage en sneed rollen op 1,50 m. Als ik me niet vergis ontving ik drie Belgische frank voor elke gesneden stof. Het werd al snel de best betaalde baan van mijn leven ... Uw lievelingsboek? “De bron”, van James A. Michener. Ik ontving dit boek op 14-jarige leeftijd tijdens mijn bar mitswa. Het vertelt 5.000 jaar geschiedenis van het Joodse volk. Het is ook een bijzonder lijvig werk: een duizendtal pagina’s, maar zeer toegankelijk. Wie echt van lezen houdt, kan dus ook van zulke dikke boeken genieten! Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Vertrouw anderen niet te snel! Uw stelregel, uw favoriet citaat? Zelf uitgevonden: “Verandering is continuïteit”! ● E. Bv. 40 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Grow Your Business “Ik ben een fervent voorstander van time management” Michel Croisé CEO van Sodexo Wat was uw eerste betaalde baan (studentenjobs niet inbegrepen)? Ik was kinesitherapeut met een specialisatie sportkinesitherapie. In feite ben ik in mijn leven nooit op zoek gegaan naar een job. Ik heb al die banen zelf gecreëerd of kansen benut. Na mijn diploma heb ik een praktijk geopend en meerdere fitnesscenters. Ik begon elk nieuw jaar met een balans eerder dan goede voornemens. Het principe was eenvoudig: verder doen met wat mij aanstond en stoppen met wat mij verveelde. Wat later heb ik een zaak opgericht rond sport- en cultuurcheques, waardoor ik ten slotte bij Sodexo ben beland. Het grootste succes in uw beroep? Als sportkinesist werkte ik al gauw voor topsporters. Ik was toen jong en heb dankbaar gebruik gemaakt van een zekere zichtbaarheid om fitnesscenters op te richten die snel succes kenden! Uw grootste tegenslag? Mijn zaak rond sport- en cultuurcheques liep op de klippen. Het product was op zijn minst revolutionair, maar aan financiële geloofwaardigheid schoot het tekort. Ik benaderde omvangrijke ondernemingen, maar ik wist niet dat zulke grote werkgevers volume-activiteiten bezaten. Ze vertoonden wel belangstelling, maar waren niet bereid om miljoenen te storten op de rekening van een kleine KMO met een beperkt kapitaal. Ik heb het faillissement kunnen vermijden omdat ik werd overgenomen door Sodexo en deel ben gaan uitmaken van de groep! Wat is uw super-troef? ? Luistervaardigheid en empathie. Ik ben een fervent voorstander van time management. Ik ben namelijk afkomstig van de gezondheidszorg, en dat laat sporen achter. Kunnen luisteren naar zichzelf en naar de werknemers, da’s van fundamenteel belang. Ik moet ervoor zorgen dat de werknemers vlot hun werk kunnen doen. Dat betekent dat ik ook vaak belemmeringen moet wegwerken. En uw grootste gebrek? Ik ben een koppige doordouwer. Ik geef toe dat ik een hekel heb aan verliezen. Als ik deelneem, dan is het om te winnen. Aan het belang van de deelname heb ik geen boodschap! Als u dit niet had verwezenlijkt, welk beroep had u dan graag beoefend? Neuroloog. Een veeleisend beroep dat veel aandacht vergt! Wat is uw favoriete film? Daar heb ik niet meteen een antwoord op, maar ik werd onlangs betoverd door Bohemian Rhapsody van Bryan Singer. Ik ben amateurgitarist en houd van blues. Muziek maakt integraal deel uit van mijn leven. Ik heb thuis een flinke collectie gitaren. En wanneer ik op reis ben, heb ik altijd een ‘travel guitar’ mee. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Voor ondernemers die ondertussen intrapreneurs zijn geworden zoals ik, is het van belang om de onderneming te beheren alsof ze ons toebehoorde. En dan eerder optreden als opstandeling dan als een statutair kaderlid. Uw stelregel, uw favoriet citaat? “Een leider moet even ernstig zijn als een spelend kind” (Borges). ● E. Bv. Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 41
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Grow Your Business "Ik wou dat ik grote romans had geschreven" Thierry Afschrift Belastingadviseur en voorzitter van de vereniging Afschrift moeten een minimum aan bedrijfsstrategie hanteren. Maar ik ben en beschouw mezelf eerst en vooral als een advocaat. Wat is uw super-troef? Het vermogen om me aan te passen en me te omringen. Ik heb nog nooit kant-en-klare principes gehad die zogezegd voor iedereen efficiënt zouden zijn. Ik probeer cliënten realistische, creatieve oplossingen te bieden die rekening houden met hun eigen situatie. En uw grootste gebrek? Het verlangen en de drang om te veel te controleren. Ik heb vaak moeite om te delegeren. Als u dit alles niet had verwezenlijkt, wat voor beroep had u graag beoefend? Ik zou schrijver zijn geworden. Ik had graag grootse romans willen schrijven ... Vandaag schrijf ik essays en eerder technische boeken, altijd op een heel specifiek gebied. Wat zijn uw inspiratiebronnen ? Ik heb altijd van filosofie gehouden. En dan vooral van grote liberale auteurs, zoals Alexis de Tocqueville. In hun boeken stel ik vast dat zij decennia, ja zelfs eeuwen van tevoren, antwoorden hadden gevonden op onze hedendaagse problemen. Wat was het "doorslaggevende ogenblik" in uw beroepsleven? In 1994, toen ik mijn eigen advocatenkantoor oprichtte. Mijn medewerkers zijn toen mijn vennoten geworden en wij hebben ons gespecialiseerd in fiscaal recht. In onze sector moet je heel snel een niche vinden om succesvol te zijn. Het grootste succes in uw beroep? Een ingewikkelde vraag: in mijn beroep mag ik geen cliënten noemen! Ik zou zeggen de dag dat we een klant vrijgesproken kregen die iedereen schuldig achtte. Hij werd niet op procedurele gronden vrijgesproken, maar omdat hij werkelijk onschuldig was. Het was de eerste grote en mooie overwinning van het kantoor. Voelt u zich ondernemer ? Ik voel me vooral advocaat. Vandaag is een advocaat automatisch een ondernemer. We hebben cliënten en medewerkers. We Welk boek heeft u het meest aangesproken? Zonder twijfel "La Grève", door Ayn Rand! Het is een opmerkelijk essay dat de liberale waarden verdedigt en mijn overtuigingen samenvat. 14 miljoen exemplaren van dit boek werden in de Verenigde Staten verkocht. Het werd na de Bijbel het meest gelezen boek van de Amerikanen. Het werd gepubliceerd in 1957, maar pas in 2011 in het Frans vertaald. Wat is uw lievelingsfilm? Een prachtig liefdesverhaal: "Love Story" van Arthur Miller. Ik ben een romanticus. Als belastingadviseur komt dit moeilijk tot uiting, maar er is meer in het leven dan het beroep. Welke tip had u uzelf aan het begin van uw carrière willen geven? Als u een resultaat beoogt, moet u op bepaalde momenten risico's accepteren. Uw stelregel, uw favoriet citaat? "Tracht steeds vooruit te komen, zonder te veel achteruit te kijken.” ● E. Bv. 42 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 ADVERTORIAL HOE OPEN JE EEN CINEMA IN HET HART VAN EUROPA? Het relaas van Olivier Rey, algemeen directeur van Cinema Palace In het hart van Brussel op de Anspachlaan ligt de Palace, de legendarische bioscoop die na een jarenlange renovatie in februari weer de deuren opende. Olivier Rey, algemeen directeur van Palace, blikt terug op de heropening van het culturele icoon van onze hoofdstad, en op één van zijn grootste uitdagingen: de samenstelling van zijn ploeg. Dr Olivier Rey is algemeen directeur van de Palace. In 2012 werd hij aangesteld als projectleider om de renovatie van de cinema in goede banen te leiden. Een droomjob, zo zegt hij zelf: “Ik werk al een kleine 30 jaar in de wereld van de cinema. Ik ben geluidstechnicus van opleiding, en werkte in ongeveer alle stappen van het productieproces. Eén wilde droom kreeg ik nooit uit mijn hoofd: ooit zelf exploitant worden.” Enkele jaren later krijgt Olivier met de Palace helemaal carte blanche om de cinema van zijn dromen vorm te geven. Het resultaat is een pareltje geworden: een moderne ontmoetingsplek waar, 100 jaar na de originele opening tijdens de gloriedagen van de cinema, het begrip ‘bioscoop’ helemaal is heruitgevonden. “Palace is een palais des senses: hier kom je naartoe om een film te kijken in de beste omstandigheden, maar ook om mensen te ontmoeten, om geïnspireerd te worden tijdens expo’s en om te genieten van een verzorgde keuken.” De gr Palace is een eigentijdse, maar ook eingenzinnige cinema met veel ambitie. Dat uit zich niet alleen in de programmatie, maar ook in het team van werknemers. De samenstelling van de ploeg was geen sinecure, temeer omdat de officiële opening van de bioscoop met rasse schreden naderde. “Bij de start van de werkzaamheden was ik de enige die het project leidde. Palace was nog in volle opbouw, en ondertussen had ik een ploeg van zo’n dertig mensen samen te stellen. Daarbij was ik op zoek naar heel erg specifieke profielen: technici, administratieve profielen, maar ook bijvoorbeeld een verantwoordelijke voor onze programmatie. Zulke mensen lopen niet dikbezaaid in Brussel.” Hulp uit onverwachte hoek Voor de samenstelling van zijn team ging Olivier te rade bij Select Actiris. “Er werd me Select Actiris aangeraden om me te helpen mijn team te rekruteren. Eerlijk gezegd verwachtte ik in het begin een soort logge, bureaucratische organisatie bij hen, maar ze hebben me helemaal verbaasd om eerlijk te zijn. Select Actiris was een gedroomde partner voor de HR-kant van mijn opstart. Ik heb er, tegen alle verwachtingen in, een ongelooflijk performante en professionnele steun aan overgehouden. “Samen met mijn persoonlijke werkgeversconsultant van Select Actiris hebben we eerst uitgebreid de tijd genomen om te bepalen waar we naar op zoek waren. Vervolgens zijn zij in hun uitgebreide databank van werkzoekenden op zoek gegaan naar de juiste profielen. Twee weken later kreeg ik per vacature zo’n vijf à zes cv’s doorgestuurd van gemotiveerde mensen, die ik vervolgens allemaal op gesprek heb gehad.” Bruno, pr Eén van die mensen die Olivier op gesprek kreeg was Bruno Dovifat. “Ik heb lang als projectionist gewerkt in een bioscoop in Luxemburg,” vertelt Bruno. “Daarna was ik vijf jaar lang op zoek naar een nieuwe, vaste uitdaging.” Bruno was ingeschreven als werkzoekende bij Actiris, en kreeg op een dag telefoon. “Actiris belde me met de boodschap dat Palace op zoek was naar een technisch verantwoordelijke. Enkele dagen later had ik een eerste gesprek bij hen, en daarna een tweede met Olivier zelf in de Palace, waar we gepraat hebben over het boeiende project dat hij uit de grond aan het stampen was.” Ook Olivier herinnert zich die eerste ontmoeting levendig. “Na het gesprek wist ik meteen: hij is Palace. Bruno deelt dezelfde waarden die we met de Palace willen uitdragen. Hij was niet alleen perfect gekwalificeerd voor de job, maar had ook helemaal de persoonlijkheid die ik zocht.” HR zonder kopzorgen “Dankzij Select Actiris moest ik me geen zorgen maken over mijn HR en de aanwerving van mijn team. Ze hebben die last uit mijn handen genomen, zodat ik me volop kon focussen op de opstart van Palace.” “Dankzij de selectie van Select Actiris vond ik een schitterend team, en bovendien zorgden maatregelen zoals activa.brussels en de FPIe ervoor dat ik ook de financiële steun had om Palace met een gerust gemoed te openen.” En dat is niet alles, concludeert hij: “Met Bruno vond ik niet alleen de perfecte projectionist, ik heb er ook een vriend bij.” VERTROUW OP DE EXPERTISE VAN SELECT ACTIRIS OM TE REKRUTEREN Net als Tom het ideale profiel rekruteren in Brussel? Perfect mogelijk met Select Actiris. Select Actiris combineert een grondige selectie met opleidingen en premies om ook voor jouw vacature de ideale kandidaat te vinden. 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Starter Patatak, een ambachtelijk frietkot Adrien Dewez lanceerde Patatak, een frituurzaak in Sint-Gillis. U kunt er zowel terecht voor traditionele als voor originele frietjes. De opzet is duidelijk: lokale en kwalitatieve smaken tegen een betaalbare prijs aanbieden. "J ournalistiek opent alle deuren, voor zover je eraan ontsnapt”. Adrien Dewez bewijst dat Jules janin met dit aforisme gelijk had. Als voormalig journalist keerde Dewez het toetsenbord de rug toe en verkoos hij de frietketel. En niet zomaar wat friet: het gaat hier om ambachtelijke kwaliteitsfrietjes. Met de lancering van Patatak in november vorig jaar op het Sint-Gillisvoorplein wilde de oprichter dit embleem van onze gastronomie in zijn oude glorie te herstellen. "We leven in het land van friet en het wordt steeds moeilijker om er lekkere te vinden", betreurt hij. "Hier gebruiken we bintjes van een producent die zich op 30 km van Brussel bevindt. Onbewerkte aardappelen die we in onze keuken schillen en snijden. Vervolgens bakken we ze volgens het traditionele recept.” Patatak blijft de traditie trouw maar positioneert zich als een 21e-eeuws frietkot. Naast de klassieke frietjes vindt u er ook zoete-aardappelfriet. Ook een knol, maar geen lid van de aardappelfamilie: de zoete aardappel is een convolvulacea, de aardappel een solanacea. Tot zover het botanische tussendoortje. "Zoete aardappelen bevatten geen zetmeel, dat frieten bij het bakken knapperig maakt", zegt Adrien. "We hebben wel een keukengeheimpje om ook zoete-aardappelfriet knapperig te maken. We bakken ze bovendien in plantaardige olie. Vegan frietjes, dus." Een pluspunt voor Patatak, dat ook voorrang geeft aan lokale producten, korte bevoorradingsketens en bio. "Bijna al onze producten zijn Belgisch", zegt de neo-friturist. Friet is het voornaamste product van Patatak, maar niet het enige. Zoals in elk degelijk frietkot, vindt u er een prachtig assortiment sauzen: originele samenstellingen en sauzen van Natura. Verder ook kroketten met Herve-kaas, zelfgemaakte frikadellen, een bio groentetaart, gebraden kip en salades. Patatak serveert hierbij enkele lokale bieren van de brouwerijen La Senne, Dupont, De Ranke of Boon. Of misschien verkiest u de witte wijn van het Domaine de Mellemont waar serial entrepreneur Pierre Rion heel wat waardevolle tips gaf aan Adrien Dewez. Vooraleer hij aan dit avontuur begon, Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussels • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be • https://starters.beci.be/ 44 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 bestudeerde Dewez namelijk heel aandachtig de markt. Hij luisterde naar chef-koks en kreeg steun van Beci – vooral op het vlak van stedenbouw en Horeca reglementering, maar ook rond recycling en terugwinning van afval, door het FAVV goedgekeurde ecologische schoonmaakproducten enz. Na negen maanden zoeken vond hij zijn gading op het pas gerenoveerde Sint-Gillisvoorplein, waar hij Mamma Roma opvolgt. "Omdat de wijk al aan de Horeca was toegewezen, konden we snel aan de slag. We openden in een kalme periode, wat een troef bleek te zijn, omdat we fouten konden rechttrekken en ons aanbod verfijnen. Aan het einde van de winter verlengen we onze openingstijden van dinsdag tot en met zondag, van 12 tot 22 uur.” ● Guy Van den Noortgate Informatie: www.patatak.be D.R. Sociale verkiezingen 2020 Stemmen: het verschil tussen papier en elektronisch E-voting is sinds 2012 een stemoplossing voor sociale verkiezingen. Het houdt heel wat voordelen in, zowel voor de ondernemingen als voor de sociale partners. Honderden bedrijven, groot en klein en uit allerlei sectoren, hebben hiervan bij de laatste twee sociale verkiezingen met succes gebruik gemaakt. Waarin verschillen elektronische stemlokalen nu in de praktijk van hun ‘papieren’ tegenhangers? (COPRODUCTIE) E lektronische stembussen zijn gedematerialiseerd. U hoeft dus geen fysieke ‘dozen’ meer te installeren voor elke categorie werknemers, vermenigvuldigd met het aantal stembureaus en het aantal verschillende locaties of lokalen waar het bedrijf heeft beslist zijn stembureaus installeren. Neem nu het geval van een bedrijf met drie vestigingen (Gent, Luik en Brussel) en op elk daarvan één bureau per categorie werknemers (vier dus: bediende, kaderlid, arbeider, jonge werkkracht) en twee stembussen per bureau (één per orgaan: OR en CPBW). Hiermee zult u 24 fysieke stembussen moeten centraliseren en al die stemmen gaan tellen. Bij elektronisch stemmen volstaan drie lokalen (1 per locatie) en vier gecentraliseerde ‘virtuele stembussen’ (1 stembus voor de OR en 3 CPBW stembussen). Waar de kiezer ook stemt, zijn stem gaat de facto naar de juiste stembussen, die overeenstemmen met de correcte coördinatie van orgaan en categorie. In tegenstelling tot stemmen op papier bestaat er geen risico meer op fouten of manipulatie in het beheer van de stembiljetten. Fysieke stembussen dienen tijdens het transport en op de plaats van installatie te worden gecontroleerd en verzegeld. Elektronische stembussen anderzijds hoeven niet eens geïnstalleerd te worden (een logistieke troef). Ze worden centraal gecontroleerd en bestuurd. Bovendien kunnen de voorzitter van het hoofdstembureau en de vakbondsgetuigen desgewenst in real-time de vulstatus van elke stembus en het verloop van de verkiezing in de gaten houden. Na de stemming vereist papier een lange en vervelende handmatige telling. De elektronische telling anderzijds beperkt zich tot een eenvoudige optelling na het decoderen van de stembiljetten. En bovendien zorgt elektronische verzegeling ervoor dat de procedure, indien nodig, kan worden herhaald. Qua bezetting moet elk bureau bestaan uit de zes functies die zijn voorgeschreven in de wet op de sociale verkiezingen: een voorzitter, een secretaris en vier assessoren per stembureau. Als we het voorbeeld nemen van onze onderneming verdeeld over drie sites, dan zijn dat 72 mensen. Dankzij elektronische (gedematerialiseerde) stembussen voeren de voorzitter en de assessoren de controle en het beheer van de stembussen uit via een centrale beheer-interface. Ook voordelen voor de sociale partners Naast de zes functies die de wet voorziet mag de onderneming ook beslissen om vakbondsgetuigen (die zich niet noodzakelijkerwijs in de stembureaus bevinden) toegang te verlenen tot een monitoringscherm (real-time/read-only). Voor de vakbonden verbetert dit aanzienlijk deze sociale gebeurtenis want dankzij dit instrument kunnen ze tijdens de verkiezingen ingrijpen om, zo nodig, de deelname aan te moedigen. Uit de getuigenissen van ondernemingen die bij de sociale verkiezingen de elektronische stemming hebben gebruikt, blijkt tot slot dat de grote flexibiliteit van de elektronische stembus niet alleen door de organisatoren van de verkiezingen (het HR team) maar ook door de sociale partners wordt gewaardeerd. ● Hugues Dorchy Social Elections eVote expert - Elegio Co-Founder hugues.dorchy@elegio.eu www.elegio.eu Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 45 © Getty
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Starter UBO register: verplichte registratie vóór 31 maart Het UBO-register (Ultimate Beneficial Owner) vloeit voort uit de wet van 18 september 2017 tot voorkoming van witwassen en financiering van terrorisme. De wet voorziet in de oprichting in België van een register van de uiteindelijke begunstigden van vennootschappen. Elke Belgische onderneming (met inbegrip van vzw’s en stichtingen) moet uiterlijk op 31 maart 2019, op straffe van een geldboete, een bepaalde hoeveelheid informatie in het register laten opnemen. Wie zijn de begunstigden van een vennootschap? Het zijn de natuurlijke personen die, direct of indirect, alleen of in coördinatie met anderen, een recht van deelneming uitoefenen en/of een voldoende financieel belang in de vennootschap hebben. In dit verband verwijst de wetgever naar een indicatieve drempel van 25% van de aandelen en/of stemrechten. Personen die het recht hebben om op een andere manier deel te nemen (bijvoorbeeld door middel van een aandeelhouders overeenkomst of via het recht om een meerderheid van de bestuurders te benoemen of te ontslaan), komen eveneens in aanmerking. Indien geen enkele natuurlijke persoon op deze manier kan worden geïdentificeerd, wordt aanvaard dat de leden van het management van de onderneming de uiteindelijke begunstigden zijn. Welke informatie dient te worden verstrekt? Dit betreft gegevens zoals naam, geboortedatum, woonplaats, rijksregisternummer en nationaliteit van de uiteindelijke begunstigde. Ook moet worden aangegeven wanneer deze persoon begunstigde is geworden, en op welke basis. Het is verplicht om de omvang (percentage) van het financiële belang van die persoon in de onderneming te vermelden. Hoe moet de informatie worden doorgegeven en wie is verantwoordelijk? De informatie moet via het MyMinFin online platform naar het UBO-register worden verzonden. Dit is de verantwoordelijkheid van het bestuursorgaan of de door dit orgaan gemachtigde persoon. Raadpleeg de gebruikershandleiding van de FOD Financiën voor meer uitleg over de manier waarop u informatie op het platform kunt invoeren. Wanneer moet de informatie worden doorgegeven? Het FOD Financiën heeft de invoeringstermijn verlengd tot 31 maart 2009. Daarna moet elke wijziging van de UBO-gegevens (adres, omvang van het belang…) binnen een maand na de datum waarop de wijzigingen bekend is, aan het UBO- register worden doorgegeven. Elk jaar moet de informatieverstrekker de situatie van zijn UBO’s bevestigen of aanpassen. Wie krijgt toegang tot de gegevens in het UBO-register? De toegang wordt enerzijds verleend aan de bevoegde overheden die verantwoordelijk zijn voor de bestrijding van terrorisme en van het witwassen van geld, met inbegrip van de belastingbesturen, naast entiteiten die onderworpen zijn aan de verplichting om toezicht te houden op hun cliënten in het kader van de antiwitwaswetgeving (banken, advocaten, notarissen, accountants enz.). Anderzijds zal elke burger, wat de bedrijven betreft, bepaalde gegevens kunnen raadplegen, zonder dat er een legitiem belang moet worden aangetoond. Particulieren kunnen zo achterhalen wie de UBO van een onderneming is en hoe omvangrijk zijn belang is (%). Om privacy redenen blijven sommige gegevens zoals voornaam, woonplaats of geboortedatum niet toegankelijk voor particulieren. Wat als we de gegevens niet (tijdig) doorgeven? Strafrechtelijke boetes tussen 400 en 40.000 € kunnen worden opgelegd bij niet naleving van deze verplichtingen. Een bijkomende administratieve boete van 250 tot 50.000 € kan worden opgelegd aan de leden van het bestuursorgaan. ● Meer informatie: Alexis Bley, juridisch adviseur ab@beci.be ; 0473 13 05 18 46 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 © Getty Starter Insolventie: oplossingen voor de onderneming Het stelsel van de gerechtelijke reorganisatie biedt een uitweg en hersteluitzichten aan bedrijven die een moeilijke periode doorstaan. (COPRODUCTIE) E en tiental jaar geleden bedacht de wetgever, wegens een toename van het aantal faillissementen, een oplossing die ondernemers nieuwe uitzichten biedt om de moeilijkheden van hun bedrijf te verhelpen – mét behoud van de activiteit en de bestaande banen en mét inachtneming van de schuldeisers. Het vroegere gerechtelijke concordaat ruimde dan de plaats voor de wet van 31 januari 2009 betreffende de continuïteit van de ondernemingen. Na ettelijke wijzigingen werd deze wet die de procedures van de gerechtelijke reorganisatie (PGR) bepaalt, opgenomen in het Boek XX “Insolventie van ondernemingen” van het Wetboek van economisch recht. De PGR heeft twee belangrijke gevolgen. Ten eerste, de bevriezing van de schulden van de onderneming. De ondernemer is beschermd zodra het PGR-verzoek werd ingediend. Indien de Rechtbank de ondernemer de opening van de aangevraagde PGR toekent, geniet de onderneming een uitstel van maximum zes maanden, dat kan worden verlengd tot 18 maanden. Gedurende deze periode van opschorting blijft de ondernemer beschermd. Hij kan dus niet failliet worden verklaard en zijn activa en vermogen blijven onaangeroerd. Met dit stelsel wordt hij tijdelijk beveiligd tegen een aantal dreigingen. Waakzaamheid is echter geboden: de ondernemer mag de passiva niet verzwaren: de procedure betreft namelijk niet de schulden na de toekenning van de PGR: deze moeten tijdens de opschortingsperiode wél worden vereffend. Een gedelegeerd rechter volgt maandelijks de evolutie van de toestand van de onderneming op. Ten tweede krijgt de ondernemer tijdens de periode van opschorting de tijd om de problemen die zijn bedrijf in moeilijkheden hebben gebracht, te beoordelen en te analyseren en om gebruik te maken van de mogelijkheden van de insolventiewetgeving. Drie opties Er zijn dan drie opties mogelijk. Optie één: de onderneming slaagt erin een akkoord te bereiken met al haar schuldeisers. Dit akkoord wordt vastgelegd in een overeenkomst en op die manier voorgelegd aan de Rechtbank. Dit is alleen mogelijk als het bedrijf niet te veel schuldeisers heeft. Optie twee: de collectieve overeenkomst. De vennootschap stelt een gerechtelijk reorganisatieplan op, dat zij aan de rechtbank en aan haar schuldeisers voorlegt. Dit plan ondergaat een dubbele controle: eerst door de schuldeisers, die via een stemming het plan al dan niet goedkeuren. Het plan wordt slechts geacht te zijn aanvaard indien het een dubbele meerderheid krijgt: in de gevorderde bedragen én in het aantal schuldeisers die hebben deelgenomen aan de stemming. De tweede controle is homologatie: de Rechtbank moet nagaan of het plan overeenstemt met de wet en de openbare orde. Na de homologatie moet de schuldenaar het plan uitvoeren, of het risico bestaat dat de Rechtbank het plan herroept – wat waarschijnlijk een faillissement als gevolg zal hebben. En optie drie: de gerechtelijke reorganisatie door overdracht onder gerechtelijk gezag. Vaak kiest de schuldenaar deze optie als laatste redmiddel, namelijk wanneer de twee vorige hebben gefaald. In dat geval speelt een wettelijke vertegenwoordiger, meestal een advocaat, een rol die te vergelijken is met die van een curator in een faillissement. Er is echter een verschil: de schuldenaar behoudt de controle over zijn bedrijf. De mandataris gaat dan op zoek naar aanbiedingen tot overname van een deel of het geheel van de activa van de vennootschap, waarbij de prioriteit gaat naar het behoud van de activiteiten en de werkgelegenheid, rekening houdend met de rechten van de schuldeisers. Zodra een overnemer is gevonden, stelt de mandataris een overdrachtsovereenkomst op die hij ter goedkeuring aan de Rechtbank voorlegt. Het uiteindelijke doel is een faillissement vermijden en de continuïteit van het bedrijf verzekeren. ● Patrick della Faille, partner bij Lydian www.lydian.be Tel. +32 2 787 90 00 Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 47 © Getty
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TAgendaransition Sign for my Future: ook bedrijven laten hun stem horen Het positieve van revoluties is dat zij gevestigde patronen op de helling zetten. Dit is het geval met Sign for my Future. Oorspronkelijk een burgerbeweging is SFMF er ook in geslaagd een flink aantal bedrijven warm te maken voor het dringende klimaatvraagstuk. H oeven we hier nogmaals de nu duidelijk zichtbare gevolgen van de klimaatverandering aan te halen? Toename van de regenval, aanhoudende droogtes, hittegolven enz. Om op te komen tegen deze situatie hebben verscheidene bedrijfsleiders beslist zich publiekelijk aan te sluiten bij het SFMF initiatief en te pleiten voor een ingrijpend klimaatbeleid in België. Wat zou dit concreet betekenen? Ten eerste een wettelijk kader dat uiterlijk eind 2020 in werking zou treden en België tegen 2050 klimaatneutraal zou maken. Een dergelijke evolutie zou vanzelfsprekend gefaseerd verlopen. En de vermindering van de uitstoot van industrie en elektriciteitsproducenten zou op Europees niveau worden gecoördineerd via de Europese markt voor broeikasgasemissies (EU ETS). Vervolgens moet uiterlijk eind 2022 een investeringsplan worden gelanceerd met positieve effecten voor iedereen. Tot slot moet de politieke wereld een beroep doen op een neutrale klimaatraad, die zou bestaan uit deskundigen verantwoordelijk voor het opvolgen, evalueren en bijsturen van het beleid, indien nodig. Van een noodsituatie en kans maken Als Ingenieur Bruggen, Water en Bossen en CEO van de internationale groep Veolia (die ook in België goed is gevestigd) weet Antoine Frérot wat de klimaatnoodtoestand betekent. Reeds in 2014 wilde hij Veolia positioneren als een groep die “innoveert en nieuwe technologieën voor de circulaire economie creëert, waarbij het klassieke lineaire model wordt omgezet in recycling-lussen”. Antoine Frérot was toen ook al overtuigd door het concept van de smart cities, dat aanzienlijke energiebesparingen mogelijk maakt en zelfs energieverbruikers kan omvormen tot zelfproducenten, waardoor het energieverbruik en de energiekosten nagenoeg verdwijnen. Met de keuze van dit paradigma helpt Antoine Frérot onze planeet en geeft hij zijn groep de kans om innovatieve technologieën voor te stellen die nuttig zijn om de opwarming van de aarde tegen te gaan – direct (met collectieve verwarmingsinstallaties op biomassa) of indirect (via de digitalisering). Een andere gelijkgestemde bedrijfsleider is bijvoorbeeld Thomas Leysen. De groep Umicore die hij leidt draagt bij tot de opkomst van een nieuwe generatie batterijen voor elektrische voertuigen. Net als Veolia, dat zich aansloot bij SFMF, mobiliseert Umicore zich officieel. Dit verrast zijn omgeving niet: Thomas Leysen komt openlijk op voor duurzame ontwikkeling. Hij is voorzitter van de vereniging The Shift en heeft, evenals de CEO van Veolia, goed begrepen dat het niet langer utopisch is om economische ontwikkeling en bescherming van het klimaat onderling te verbinden. Antoine Frérot, CEO van Veolia We twijfelen er niet aan dat de inzet van deze twee topmanagers een aantal KMO-bedrijfsleiders zal aanzetten om eindelijk de vele initiatieven die ook zij op dit gebied nemen, openbaar te maken. We hebben sommige trouwens al opgespoord. Zo bijvoorbeeld het productiehuis Orange Clignotant, dat elke videoproductie milieuvriendelijk compenseert. We zullen andere dergelijke initiatieven zeker bekendmaken. ● Johan Debière 48 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 SOLARCLICK: reeds 15 000 m² fotovoltaïsche panelen geplaatst op de openbare gebouwen Tussen mei en december 2018 werden er 34 fotovoltaïsche installaties geplaatst in het kader van het gewestelijke programma SolarClick. De komende twee jaar zal dit gestage ritme aanhouden met de bedoeling op termijn bijna 150 Brusselse openbare gebouwen van fotovoltaïsche installaties te voorzien. We herinneren eraan dat SolarClick de naam is van het programma dat begin 2017 door de Brusselse regering werd gelanceerd om het grote potentieel van de productie van fotovoltaïsche elektriciteit te exploiteren die de daken van de overheidsgebouwen vertegenwoordigen. Het project is een initiatief van Sibelga, de beheerder van energienetwerken, in samenwerking met Leefmilieu Brussel. Het programma berust op een win-winprincipe: ➜ het openbare bestuur, de eigenaar van het gebouw, kan kosteloos rekenen op de geproduceerde elektriciteit voor zijn eigen behoeften; ➜ het Gewest, de eigenaar van de fotovoltaïsche panelen, int de groenestroomcertificaten en spijst het Klimaatfonds met de opbrengst van hun verkoop. De selectie van de gebouwen werd gestart in 2017 en is nog steeds aan de gang. Om geselecteerd te worden, moeten de kandidaten voldoen aan een aantal criteria om in aanmerking te komen (capaciteit inzake 'eigen verbruik', oriëntatie, staat van het dak enz.) en het project moet ook positief bevonden worden na studies over de technische haalbaarheid en de rentabiliteit ervan. In 2018 werden er zo'n 15 000 m² fotovoltaïsche panelen geplaatst op de daken van 34 openbare gebouwen: scholen, zwembaden, rusthuizen, kantoren, werkplaatsen ... Dat komt overeen met meer dan 2 voetbalvelden! Die panelen moeten op jaarbasis bijna 2 320 000 kWh produceren, dit is het jaarlijkse verbruik van 830 Brusselse gezinnen, of een besparing van 915 ton CO2 . Efficiënte werken Sibelga heeft een speciaal team dat samen met de betrokken plaatselijke en gewestelijke besturen zorgt voor de voorbereiding, de planning en de supervisie van de werven. Voor de realisatie werd een beroep gedaan op drie installateurs die via een overheidsopdracht zijn aangewezen: Energreen, EnergyVision en Eoluz. Heel wat begunstigden prezen het professionalisme en de efficiëntie van de teams waarmee ze gewerkt hebben, zowel bij Sibelga als bij de installateurs. De school Les Lilas in Sint-Agatha-Berchem, het sportcomplex van Evere en de school De Beverboom in Anderlecht, het zijn maar enkele van de eerste sites waar in 2019 de plaatsing is voorzien. Een concretisering van het gewestelijk LuchtKlimaat-Energieplan Voor SolarClick is er een budget van 20 miljoen euro over 4 jaar (2017-2020) uitgetrokken. Het is een concrete maatregel van het gewestelijke Lucht-klimaat-Energieplan. Het plan omvat ook andere maatregelen die zowel op de overheden, als op ondernemingen en particulieren gericht zijn en waarvoor de Regering heel wat financiële middelen vrijgemaakt heeft. SolarClick heeft als opdracht tegen 2020 bijna 85 000 m² daken van Brusselse overheidsgebouwen met fotovoltaïsche zonnepanelen uit te rusten. Op termijn zal dit leiden tot een vermindering van de CO2-uitstoot in Brussel met ongeveer 4 500 ton per jaar. MEER INFO : https://solarclick.be • info@solarclick.be
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Digitaal Elke overheidsopdracht van meer dan 144.000 euro moet elektronisch worden gepubliceerd op het e-Procurement platform. Vanaf 1 januari 2020 moeten bovendien ook alle prijsoffertes van bedrijven elektronisch worden verzonden. Deze verschuivingen beogen administratieve vereenvoudiging en transparantie. Volgens Brahim Ammar Khodja, projectmanager bij Easybrussels, moet deze aanpak zowel de overheid als de bedrijfswereld ten goede komen. Online overheidsopdrachten: eenvoudiger en transparanter O verheidsopdrachten vormen een belangrijk aandeel in de economie van ons land. De totale hoeveelheid overheidsopdrachten in België bedraagt elk jaar immers ongeveer 15% van het BBP – meer dan 50 miljard euro. En net als alle andere factoren in de economie ontsnappen overheidsopdrachten niet aan digitalisering. Economie en transparantie Sinds eind 2017 moeten Brusselse gewestelijke overheden die een overheidsopdracht willen lanceren, de aanbestedingsdocumenten online plaatsen via e-Procurement. Met deze toepassing kunnen aanbestedende machten hun overheidsopdrachten elektronisch publiceren, zowel op Belgisch als op Europees niveau. En via dezelfde toepassing raadplegen ondernemers de aankondigingen van opdrachten en de bijbehorende aanbestedingsdocumenten. "Het doel van e-Procurement is het via internettoepassingen automatiseren van processen en transacties rond overheidsopdrachten", aldus Brahim Ammar Khodja, projectmanager bij Easybrussels. "Het gebruik van e-Procurement betekent een aanzienlijke besparing (post- en papierkosten, enz.), zowel voor de overheid als voor bedrijven. Dit leidt tot efficiëntere aankoopprocedures. E-Procurement zorgt ook voor meer transparantie in de procedures voor overheidsopdrachten. Ze worden dus toegankelijker voor kleine bedrijven en bevorderen de concurrentie. » Digitalisering binnenkort verplicht Vanaf 2020 zal het gebruik van e-Procurement ook verplicht zijn voor de ontvangst van elektronische prijsoffertes. Brahim Ammar Khodja stelt verheugd vast dat zowel de administraties als de bedrijven in het Brusselse Gewest al goed hebben geanticipeerd op deze nieuwe regelgeving. "In 2018 werd 92% van de offertes gericht aan de Brusselse gewestelijke besturen elektronisch verzonden." E-Procurement wordt dus al op grote schaal toegepast in het Brusselse Gewest, zowel door de administraties als door de bedrijven. Volgens de projectmanager moedigde de aankondiging van de deadline van 2020 de stakeholders aan om opleidingen te volgen en ermee van start te gaan. "Dankzij deze bewustwording, gecombineerd met onze communicatie-initiatieven en een digitalisering die steeds beter ingeburgerd geraakt, kon het Brussels Hoofdstedelijk Gewest in 2018 grote vooruitgang boeken.” Easybrussels om u te helpen Om bij deze overgang steun te krijgen, kunnen overheden een beroep doen op Easybrussels, het Brussels Agentschap voor Administratieve Vereenvoudiging. "Onze voornaamste missie bestaat erin gewestelijke en lokale overheden te ondersteunen bij projecten die administratieve lasten trachten te verlichten. Deze projecten omvatten o.a. het e-loket, elektronische facturatie en e-Procurement," legt de heer Khodja uit. Wegens de nieuwe regelgeving is het vandaag noodzakelijk om Brusselse ambtenaren (gewestelijk en lokaal) op 50 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 © GettyImages 3 tips voor deelname aan overheidsopdrachten Brahim Ammar Khodja te leiden in het gebruik van de e-Procurement modules. "In 2018 sloot Easybrussels een overeenkomst met de Gewestelijk School voor Openbaar Bestuur. Zo werden 221 personeelsleden opgeleid in het gebruik van de e-Notification applicatie (een module voor de publicatie van overheidsopdrachten), naast 203 personeelsleden in het gebruik van de e-Tendering toepassing (een module voor het beheer van elektronische offertes).” Er werden communicatieacties gevoerd naar de bedrijven toe. Een brief vertrok naar meer dan 4.000 leveranciers van de Gewestelijke Overheidsdienst Brussel om hen aan te sporen zich in te schrijven op het e-Procurement platform. "Eenmaal geregistreerd kunnen bedrijven zich op de hoogte houden van de overheidsopdrachten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Zij kunnen ook kennisgevingen ontvangen wanneer een overheidsopdracht die aan vooraf vastgestelde criteria voldoet, online gaat." Verschillende informatiesessies werden ook samen georganiseerd door Easybrussels, Beci en Leefmilieu Brussel om de voordelen van e-Procurement duidelijk te maken voor bedrijven. Volgende stap: elektronische facturatie Een van de volgende belangrijke stappen in de digitalisering van overheidsopdrachten is e-invoicing. "Dit behoort tot de grote projecten die we in 2019 willen uitvoeren", zegt Brahim Ammar 1. Registreer op e-Procurement (gratis!) Op e-Procurement vindt u duizenden jaarlijks gepubliceerde overheidsopdrachten, in een brede waaier van sectoren (bouw, ITdiensten, kantoormeubilair, enz.). Om overheidsopdrachten te vinden die overeenstemmen met de activiteit van uw bedrijf, registreert u zich eenvoudigweg (gratis) voor het e-Procurement platform. U kunt er ook zoekprofielen aanmaken om automatisch een lijst van gepubliceerde opdrachten te ontvangen die aan uw criteria voldoen (geografisch gebied, activiteitencategorie, trefwoorden ...). Om nieuwe registranten te helpen bij het gebruik van e-Procurement biedt de website www.publicprocurement.be een specifieke gids voor bedrijven. 2. Bereid u voor op de elektronische handtekening Als u wenst deel te nemen aan een openbare aanbesteding op e-Procurement, zal de administratie u waarschijnlijk vragen om uw offerte elektronisch te ondertekenen. Om dit te doen, moet worden bepaald wie volgens de statuten van de vennootschap de wettelijke ondertekeningbevoegdheid heeft. Vervolgens moet de ondertekenaar over zijn elektronische identiteitskaart en zijn pincode beschikken om de offerte op het e-Procurement platform te kunnen ondertekenen. Om onnodige stress te vermijden, is het raadzaam om uw elektronische handtekening vooraf te testen op e-Procurement. 3. Maak uzelf bekend bij de overheid Een groot deel van de "kleine opdrachten" (onder de drempel van 144 000 euro exclusief btw) wordt niet gepubliceerd op e-Procurement. Om uw kansen op deelname te maximaliseren, is het aanbevolen om uzelf bekend te maken bij de administraties in uw gewest. Identificeer daarom de personen of afdelingen die geïnteresseerd zouden kunnen zijn in uw diensten. Ook al is het nooit zeker dat u opnieuw gecontacteerd wordt (zoals bij klassieke prospectie trouwens), zijn de uitzichten niet te onderschatten. Khodja. Als gevolg van een Europese richtlijn zal deze factureringsmethode tegen 2020 geleidelijk de regel worden voor overheidsopdrachten. E-invoicing zou de betalingstermijn naar de bedrijven toe moeten verkorten en zo meer kleine en middelgrote ondernemingen ertoe aanzetten om voor de overheid te werken. "In samenwerking met de Gewestelijke Overheidsdienst Brussel Financiën en Begroting en de FOD Bosa (vroeger Fedict) willen we de administraties bij deze overgang ondersteunen. Net als bij e-Procurement zullen we communicatieacties voor bedrijven organiseren om hen te informeren over nieuwe verplichtingen en bestaande technische oplossingen voor het verzenden van elektronische facturen. In samenwerking met Beci, hub.brussels en de Brusselse administraties, zullen we bovendien onze sensibiliseringsacties ten aanzien van bedrijven voortzetten om ervoor te zorgen dat zoveel mogelijk kleine bedrijven kunnen deelnemen aan openbare aanbestedingen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest", besluit hij. ● Gaëlle Hoogsteyn ❙ 51
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Diversiteit Cap 48: En de prijs "Coup de cœur" gaat naar ... Zoals elk jaar beloonde Cap 48, het liefdadigheidswerk van de RTBF, bedrijven die inspanningen leveren om mensen met een handicap in het beroepsleven op te nemen. Ter gelegenheid van de 13e editie van de ‘Prix de l’Entreprise Citoyenne’ werd aan advocatenkantoor Sotra een "Coup de cœur" uitgereikt. Lees hieronder het verhaal van Alexandre Wespes, blind en binnenkort advocaat. V oor veel bedrijven blijft een handicap helaas nog steeds een hoge hindernis. In België heeft 35% minder-validen een baan, tegenover 50% in de rest van de EU. Ver onder het gemiddelde, dus. En ergens verontwaardigend. 91% van de bedrijven is trouwens tevreden over hun gehandicapte werknemer(s)1 . Om deze mentaliteit te veranderen, reikt Cap 48 elk jaar prijzen uit aan bedrijven die mensen met een handicap in dienst nemen. Sinds 2006 eerde Cap 48 op die manier 43 privé en overheidsbedrijven. Die ondernemingen hebben ingezien dat gehandicapte mensen bijzonder vlot omgaan met uitdagingen. Dit jaar ontving het advocatenkantoor Sotra de prijs "Coup de cœur" van de jury voor de aanwerving van Alexandre Wespes, die blind is. Een verrassende sollicitatie Het verhaal van Sotra en Alexandre begint met een ontmoeting die wellicht niet had kunnen plaatsvinden. Immers, wanneer Alexandre een spontane sollicitatiebrief naar Sotra stuurt, zoekt het kantoor helemaal geen extra personeel. "Ons kantoor was amper een jaar open en had voldoende medewerkers om de hele klus te klaren", zegt Olivier Rijckaert, directeur van Sotra. "De sollicitatie en de CV van Alexandre hebben ons verrast. Wij hebben hem bijna onmiddellijk een kans willen geven. Hij had al zo vaak getracht om een baan als advocaat te vinden … Wij Van links naar rechts: Olivier Rijckaert, Alexandre Wespes en Laïka. beseften dat wij misschien de enigen waren die hem écht de kans zouden geven." Sinds hij zijn diploma Rechten had behaald, was de jongeman zonder succes op zoek naar een baan in een advocatenkantoor. Sotra en Alexandre staat een geweldige uitdaging te wachten, voornamelijk vanwege de alomtegenwoordigheid van het schriftelijke in dit beroep, vooral voor jongere medewerkers. "Ik had nochtans vertrouwen in elkaars vermogen om deze uitdaging aan te gaan", zegt Olivier Rijckaert. Na een aantal interviews, waarin de te nemen maatregelen uitvoerig worden besproken, begint Alexandre bij het kantoor als volwaardig advocaat. "Voor ons mocht Alexandre in geen geval een mascotte worden die slechts af en toe werk zou krijgen. Wij moesten hem volledig integreren,” vervolgt hij. Alexandre herinnert zich: "Ik was toen tegelijk met verscheidene procedures bezig. Een van de kantoren waar ik had gesolliciteerd, bood mij een Omscholingsovereenkomst aan, terwijl Sotra mij een onmiddellijke samenwerking als volwaardig advocaat voorstelde. Zodra ik werd aangeworven, zette het hele kantoor zich in om van mij een advocaat gespecialiseerd in sociaal recht te maken, zoals bij elke nieuwe werknemer die zich bij de structuur aansluit. Natuurlijk vereiste – en vereist mijn handicap nog steeds een iets andere manier van werken, maar ik werd altijd zoals de andere medewerkers bejegend.” 1 Cijfers Diversicom 2018 52 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 © Pryzm Binnenkort bij de Orde geregistreerd Natuurlijk wordt Alexandre, net als iedereen, geconfronteerd met de moeilijkheden van het beroep (onberispelijke documenten voorleggen, strakke deadlines halen enz.). Met zijn handicap is dit nog moeilijker. Een paar maanden na zijn indiensttreding volgt hij computertraining, leert hij braille evenals het gebruik van een brailletablet. Tegelijkertijd verhuist Sotra naar een open space waar Alexandre zich gemakkelijker kan bewegen met Laï ka, zijn geleidehond, en voltooit het kantoor de transitie naar een volledig paperless office. Alles is nu gedigitaliseerd. Alexandre kan elk bestand beheren. Drie jaar na het begin van het avontuur werkt Alexandre nog steeds bij Sotra. Binnenkort wordt hij ingeschreven bij de Orde. Hij zal dan een van de weinige blinde advocaten in België zijn. "We hebben tijden van twijfel of ontmoediging doorstaan, maar die werden gecompenseerd door momenten van intense vreugde, zoals het eerste pleidooi van Alexandre. Dit bewijst dat het best mogelijk is om met mindervalide mensen samen te werken. Alexandre en Laïka brengen een positieve dynamiek in het kantoor. We hopen dat onze ervaring als voorbeeld zal dienen voor andere bedrijven", zegt Olivier Rijckaert. Alexandre: "Wanneer ik ‘s morgens wakker wordt, besef ik hoe ongelooflijk gelukkig ik ben om met en voor bekwame, zeer humane mensen te werken in een omgeving en een domein die mij bijzonder aanstaan. Sotra draagt bij aan mijn professionele en persoonlijke ontwikkeling en is een van de hoekstenen van mijn evenwicht in het leven.” Waarom u niet? Hayate El Aachouche, HR-adviseur bij Beci's Diversiteitsafdeling, verheugt zich ook om dit prachtig parcours: "Sotra besliste met Alexandre samen te werken nog vóór het kantoor de beschikbare technische tools en financiële ondersteuning kende en zonder een beroep te doen op een externe integratiedienst. Een eenvoudige menselijke beslissing, naar aanleiding van een sollicitatie die belangstelling wekte. De rekruteerder begreep de troeven van zijn toekomstige werknemer: een bekwaam persoon, zowel door zijn diploma's als door zijn persoonlijke kwaliteiten. Jammer genoeg focussen werkgevers vaak op de handicap, terwijl deze mensen dezelfde professionele vaardigheden kunnen voorleggen, om nog maar te zwijgen over opmerkelijke ‘soft skills’ als doorzettingsvermogen, creativiteit, empathie, probleemoplossend vermogen, enz.” Beci moedigt bedrijven aan om, zoals Sotra, een werknemer met een handicap in dienst te nemen, zonder te Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 53 weten of ze zullen slagen of niet, of het gemakkelijk of moeilijk zal zijn, gewoon omdat de persoon de uitdaging meer dan waard is. Wilt u er meer over weten? Beci ondersteunt HR-managers en bedrijfsleiders op het vlak van diversiteit (gender, cultuur, handicap, leeftijd, enz.). Via haar afdeling Diversiteit krijgt u gratis een diagnose en advies op maat (voor selectie, aanwerving, beheer, financiële bijstand, technische bijstand, enz.). ● Gaëlle Hoogsteyn Het advies van Frédéric Storme, voorzitter van de vereniging I See "Ik ben blij voor Alexandre, van wie ik de loopbaan sinds het begin heb gevolgd. Hij verdient zijn baan: hij heeft gestudeerd, zeer hard gewerkt en beschikt over alle nodige vaardigheden om een goede advocaat te zijn. Hij is bijzonder intelligent, hij heeft een merkwaardige aanleg voor analyse en zal hoogstwaarschijnlijk uitblinken in zijn beroep. Ik betreur echter dat zijn succes als uitzonderlijk wordt beschouwd. De integratie van mindervalide mensen in de beroepswereld moet de norm zijn, geen te vieren gebeurtenis. Voor zover de vaardigheden er zijn, mag een werkgever geen belang hechten aan een handicap, en evenmin aan huidskleur of seksuele geaardheid.” "Helaas overleven er te veel taboes rond handicaps. De mens is bang voor het onbekende. In het geval van een visuele handicap weten bedrijven niet hoe ermee om te gaan. Ze zijn niet op de hoogte van bestaande technologieën of van mogelijke hulpmiddelen. Dankzij de technologie staan tegenwoordig veel beroepen open voor blinden. Laten we er meer over praten, om de handicap te demystificeren en uiteindelijk de mentaliteit te veranderen.”
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Community Uit het leven van grote ondernemers gegrepen 3 leerrijke mislukkingen van Richard Branson Iedereen kent Richard Branson. Het fortuin van de oprichter van de Virgin groep wordt vandaag geraamd op 5,1 miljard dollar. Wat minder aan bod komt is dat de man ook een hele reeks mislukkingen achter de rug heeft. Gevangenisstraf wegens belastingontduiking: Branson heeft de gewoonte om ook zijn mislukkingen te vieren, zo bijvoorbeeld de verkoop van platen, begin de jaren 70. Branson lanceert zich in de business met het jonge merk Virgin en belandt achter de tralies. Weliswaar heeft de ondernemer een flink deel van zijn verkoop aangegeven als export om belastingen te ontduiken. Branson mag naar de gevangenis en krijgt bovendien een boete van 200.000 pond. Zijn pasgeboren onderneming schijnt tot faillissement gedoemd. Moeder Branson moet haar huis met een hypotheek belasten om zoonlief te helpen. Nochtans slaagt Branson er wat later in om contracten te tekenen met Phil Collins en de Sex Pistols. Een dubbele schot in de roos voor Virgin! Virgin Cola, een grove vergissing: De in 1993 spectaculair gelanceerde Virgin Cola zal een van Branson’s pijnlijkste nederlagen geworden. De man is nochtans overtuigd dat hij het bij het rechte eind heeft. Hij huurt een tank en blokkeert het beroemde Time Square om honderdduizenden blikjes van concurrenten Pepsi en Coca-Cola te vernielen. Hij verschijnt volledig naakt met een pack Virgin Cola waar het hoort. In 2012 stopt hij de productie en erkent hij openlijk dat hij de grote namen in de sector heeft onderschat. Hij dacht dat ze waren ingedommeld. Virgin Brides, een sisser: Richard Branson heeft ook bruidsjurken willen verkopen. Dit project liep eveneens op de klippen. De diversiteit aan sectoren waarin de ondernemer projecten heeft trachten te lanceren, komt nogal onbegrijpelijk over: Virgin Active (sportzalen), Virgin Atlantic (luchtvaartmaatschappij), Virgin Hotels, Virgin Books, Virgin Trains … Deze talrijke dochterondernemingen (in totaal 300) bleken niet allemaal winstgevend te zijn. Toch blijft Richard Branson een van de voornaamste voorbeelden van ondernemerschap. ● Elisa Brevet Belgian Chocolate: Dankzij de inbreng van Pierre Marcolini belicht dit boek een nieuwe generatie Belgische ‘bean to bar’ chocolatiers, die van de cacaoboon vertrekken om chocolade te maken. Lannoo 56 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Wil: “Antwerpen in 1940. Wilfried Wils is 22 jaar oud, voelt zich een dichter en draagt een politie-uniform. Antwerpen overleeft onder het juk van de Duitse bezetter. Wil ondergaat de oorlog en heeft geen andere ambitie dan overleven. 60 jaar later krijgt hij hiervoor de rekening voorgeschoteld.” Jeroen Olyslaegers, De Bezige Bij Nous ne sommes pas de mauvaises filles: een eerste mooie roman van deze Belgische schrijfster die de zuurzoete relatie tussen moeder en dochter beschrijft. Valérie Nimal, Anne Carrière (niet vertaald) D.R. Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van..... Giles Daoust, van Flagey tot aan de Beurs Van het Flageyplein tot aan de Beurs … Onze gasthoofdredacteur begeleidt ons doorheen het Brussel dat hij dagelijks beleeft. En op de achtergrond, dat deuntje van Jacques Brel: "C’était au temps où Bruxelles bruxellait ..." De unieke charme van de hoofdstad … Flageyplein: Ik heb altijd in Elsene gewoond, in de omgeving van het Flageyplein. Deze wijk van mijn jeugd heeft haar Boheemse en artistieke ziel behouden. Je vindt er een combinatie van groen, stadscentrum en meerdere toffe bars en restaurants. Ik heb ongeveer 20 minuutjes nodig om van thuis naar mijn werk te wandelen, althans langs mijn gebruikelijke route naar de hoofdzetel van het familiebedrijf op het Louizaplein. Wat winkels en de nieuwste concepten betreft, tja, daar ben ik minder van op de hoogte. Modeverschijnselen spreken me minder aan. Baljuwstraat: Toen ik een kind was, ging deze wijk fel achteruit. De winkels sukkelden of gingen dicht. Maar vandaag maak ik met veel plezier een ommetje langs het Drievuldigheidsplein. Ik laat me betoveren door het uitstalraam van boekhandel Peinture Fraîche. Ik stap dan meestal binnen en bevind me midden in honderden kunstboeken. Honger? Dan kies ik voor een lunch bij Dam Sum. Ik ben een grote fan van Aziatische keuken. En ik word nooit teleurgesteld. De Zavel: Als tiener was ik daar vaak. Mijn moeder was antiekhandelaar. Ze had een winkel op de Kleine Zavel, de Galerie d'Egmont. Ik herinner me nog de oude glorie, toen de antiekhandelaren in volle opkomst waren. Decoratie was toen een ‘must’ en werd steeds democratischer. Vandaag ziet de wijk er heel anders uit. Luxe winkels en chocolatiers hebben het plein veroverd. De sfeer van toen is nu verhuisd naar het hart van de Marollen, tussen het Vossenplein, de Blaesstraat en de Hoogstraat. De Grote Markt: Het kostte me jaren om opnieuw een nuchtere kijk op deze wijk te krijgen. Weet je, ik ensceneer al een jaar of twaalf de Ommegang. Het hart van Brussel zit mij in de genen gegrift. Maar nu geniet ik weer van een wandeling in de buurt, met mijn gezin, door de prachtige Sint-Hubertusgalerijen. Ik stop bij boekhandel Tropismes, drink een koffie bij de Pain Quotidien. Het is gewoon prachtig! De wijk rond de Beurs: Ik beschouw die nog steeds als de buurt van de boekhandelaren en platenzaken. In mijn jeugd liep ik daar dolgraag naartoe. Ik herinner me de ellenlange rij aan de kassa van de winkel Brusel. Deze tijd is nu wel een beetje voorbij, maar ik loop nog steeds graag rond in de omliggende straten. Daar bevindt zich een deel van de charmes van Brussel, die ik probeer in stand te houden. ● Elisa Brevet Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 57 D.R.
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Antilope de Bie BVBA Nijjverheidstraat 6 - 2570 Duffel Nace : 18120 - Overige drukkerijen afg. : Vanmaele Pascal Atelier AZ François Rigasquare 37 - 1030 Brussel afg. : Azzouz Zaira AuPoil.be - Callens BVBA Tervatestraat 15 - 1040 Brussel afg. : Callens Yannick B-Home Care BVBA De Frélaan 267 - 1180 Brussel Nace : 86906 - Verpleegkundige activiteiten afg. : Mujawamaliya Anabella Bel Square BVBA De Praeterestraat 2/4 - 1000 Brussel Nace : 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Lasserre Charles Bella Blau Fashion KG CV Rosenhügelstraße 44 - 1120 Vienne - Autriche afg. : Folle Marcus Bon Jour BVBA Scepterstraat 57 - 1050 Brussel Nace : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet - 63120 - Webportalen 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Galli Silvia BRAFCO - Fédération Belge des Négociants en Combustibles et Carburants VZW Léon Lepagestraat 4 - 1000 Brussel Nace : 85599 - Overige vormen van onderwijs -94110 - Bedrijfsen werkgeversorganisaties afg. : Neirynck Olivier Credendo - Export Credit Agency ION Montoyerstraat 3 - 1000 Brussel Nace : 65121 - Rechtstreekse verzekeringsverrichtingen niet-leven afg. : Jijakli Nabil de Montpellier d'Annevoie Benoît NP Albert-Elisabethlaan 46 - 1200 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : de Montpellier Benoît Desombre Entertainment BVBA Ohaindal 20 - 1180 Brussel Nace : 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 93292 - Exploitatie van recreatie afg. : Desombre Jérôme Efficacity Mix NP Koningstraatje 6 - 1970 Wezembeek-Oppem Nace : 7311006 - Concipiëren van reclametechnieken die ernaar streven de individuele consument te benaderen (direct marketing) door middel van geadresseerde reclame (direct mailing), telefonische koopvoorstellen, enz. afg. : Ghysens Jacques eFounders NV Eugène Flageyplein 7 - 1050 Brussel Nace : 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. . 64200 - Holdings 6619903 - Verstrekken van advies inzake beleggingen en het beheer van financiële patrimonia van derden (KB 05.08.1991 i.v.m. vermogensbeheer en beleggingen afg. : Nickmans Quentin Exellys NV Motstraat 32 - 2800 Mechelen Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78300 - Andere vormen afg. : Sarens Gerrit Ithaka Solutions BVBA Canadastraat 65 - 1190 Brussel Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software - 62010 - Verlenen van advies aan de gebruikers over soorten computers (hardware) en hun configuratie en de toepassing van bijbehorende programmatuur (software) afg. : Gheorghiu Dan Mihai Jda Consult BVBA René Declercqstraat 11 - 1150 Brussel Nace : 78100 - Arbeidsbemiddeling - 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 85592 - Beroepsopleiding afg. : d'Arschot Jean Jean Eggenspieler NP Brugmannlaan 147 - 1190 Brussel Nace : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters - 85510 - Sport- en recreatieonderwijs afg. : Eggenspieler Jean Jurissol BVBA Sint-Michielslaan 11 - 1040 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Postel Thibault Misamu Nzabi NP Waverse Steenweg 5 - 1050 Brussel Nace : 14130 - Vervaardiging van andere bovenkleding afg. : Nzabi Misamu Najoua Batis NP Calabriëlaan 13 - 1200 Brussel Nace : 86904 - Activiteiten op het vlak van geestelijke gezondheidszorg, m.u.v. psychiatrische ziekenhuizen en 58 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 Community verzorgingstehuizen afg. : Batis Najoua Naturellement 9 NP Rue Longue 88 - 1370 Piétrain Nace : 25610 - Oppervlaktebehandeling van metalen 38322 - Terugwinning van metaalafval 43992 - Gevelreinining afg. : Simon Carine Neumann Robert NP Jupiterlaan 93 - 1190 Brussel Nace : 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : Neumann Robert Schoufs Henin Group gcv Avenue Vésale 9 - 1300 Wavre Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73110 - Reclamebureaus 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Henin Cyril Véronique Scheldeman NP Sippelberglaan 5 - 1080 Brussel Nace : 4799001 - Kleinhandel in allerlei prod. op een wijze die niet is begrepen in voorgaande klassen : huis-aan-huisverkoop, verkoopautomaten, demonstratieverkoop, ambulante handel, enz. 58290 - Overige uitgeverijen van software - 62010 - Ontwerpen en progr afg. : Scheldeman Véronique Woomera BVBA Stoofstraat 81 - 1000 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : Ackermans Didier INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN ABA ASBL Acerta Actiris Albert Heijn Atrium Belea Belfius BePark Boon Brasserie de la Senne Brioche d’Or, La Brüsel Brussel Mobiliteit Brussels Beer Project Brussels Invest & Export Bureau Gérard Burger King BVS Caméléon Citydev Coca-Cola Colruyt Confederatie Bouw Courage Credendo Dam Sum Daoust De Ranke Delhaize Delitraiteur Deliveroo Domaine de Mellemont 9-11 9-11 15-17 9-11 15-17 5 54 32 44 44 31 57 15-17 27-28 ; 38 15-17 9-11 9-11 19-20 32 15-17 56 9-11 19-20 33 54 57 27-28 ; 57 44 9-11 9-11 9-11 44 Dupont Dupuis Easybrussels Easyfairs Edison Energy Group EEBIC Venture Elegio Enterprise Europe Network Exki Export USA Family, The Filigranes Finance.brussels G4S GlassStories Google Belgium Guinness HelloFresh Hub.brussels I See Ichec Business School IMPS Impulse Innoviris ISS KBC Bank KBC Brussels Koudetat Litteris LN24 44 34 50 29 9-11 54 45 24 30 4 ; 25 6 40 15-17 Fondation pour l’Enseignement Foodbag 9-11 ; 18 9-11 39 6 54 33 9-11 15-17 52-53 35 34 15-17 15-17 39 54 12-13 6 54 36 Louis Delhaize Lydian Marcolini Martin’s Hotels McDonalds McKinsey Menu Next Door Omnia Travel Orange Clignotant Pain Quotidien, Le Patatak Patronale Life Patronale Solar Peinture Fraîche Pepsi Riaktr Romain Roquette Schweppes Scottish & Newcastle Sodexo Sotra Structura.biz Tarkett Tropismes UCLouvain Umicore VDAB Veolia Vereniging Afschrift Virgin WebHunter Whyte Corporate Affairs 9-11 47 31 33 9-11 37 6 54 48 57 44 9-11 9-11 57 56 37 9-11 33 33 41 52-53 9-11 54 57 18 48 15-17 48 42 56 6 21 Brussel Metropool - maart 2019 ❙ 59
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Agenda 26.03 MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 12.03 Passez de la réunionite au meeting facilitation (1) 18.03 Manager plus efficacement votre team commercial (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE ICT 12.03 Facebook : créez une communauté engagée (1) 12.03 Sales DNA : développer votre talent – workshop gratuit starter & restarter (1) 12.03 Capsule : filmer et montrer une vidéo (1) 14.03 & 11.04 Instagram : valorisez votre image de marque (1) 14.03 SEO : comment améliorer son référencement naturel sur Google ? (1) 14.03 & 11.04 Chatbot : créez une expérience client ininterrompue (1) 19.03 Visual storytelling : l’image comme vecteur de communication (1) 19.03 & 16.04 LinkedIn : créez votre réseau d’affaires (1) 19.03 Les composantes d’un branding fort – workshop starter & restarter (1) 21.03 & 18.04 Optimisez vos campagnes e-mailing (1) 60 ❙ Brussel Metropool - maart 2019 19.03 & 16.04 Digital analytics : tips & tricks (1) 20.03 Why you should care about Artificial Intelligence 18.04 Sublimez vos photos avec votre smartphone (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 23.05 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 24.05 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 07.06 Actualités « compensation & benefits » (1) HANDELSRECHT 14.03 Lunch & learn : comment réussir ses recouvrements de créances ? (1) 25.04 Améliorer les performances de votre Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be (2) 13.03 Export USA: 360° ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 12.03 Lunch restarter 28.03 Speed Business Lunch 02.04 Lunch restarter 14.05 Speed Business Lunch 14.05 Lunch restarter 04.05 Lunch restarter ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) (1) Enkel in het Frans De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Utiliser le digital pour gagner des clients – workshop starter & restarter (1) 02.04 Attirer son client grâce au content marketing – workshop starter & restarter (1) 02.04 Google My Business : aidez vos clients potentiels à vous trouver (1) 04.04 Facebook : installez la bonne stratégie publicitaire (1) entreprise avec la communication non-violente (CNV) (1) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be FISCALITEIT 19.03 Cash en société, comment le sortir de mon entreprise dans les meilleures conditions fiscales ? (1) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be Ondernemingen in overdracht Meertalig communicatiebureau Omzet: 1 tot 2 Milj € 1 à 10 werknemers Lijstenmakers, restaurateurs, verkoop van uitzonderlijk meubilair Omzet: 0 tot 1 Milj € 1 à 10 werknemers Taalschool voor volwassenen en kinderen Omzet: 0 tot 1 Milj € 1 à 10 werknemers De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 4 over te nemen ondernemingen Marketing, marktstudies en mystery shopping Omzet: 0 tot 1 Milj € 10 à 20 werknemers > Voor zijn klanten overnemers zoekt de Transmission Hub Onderneming uit de digitale sector Brussel, Waals Brabant Aankoopwaarde: 600K tot 700K € Groothandelaar, kleine productie, importexport food of non-food België Aankoopwaarde: 2 tot 3 Mo € Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry +32 2 643 78 36 • Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be

2017.01 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE Think Tank 5 Pour ou contre l’intérim comme mode de recrutement ? 6 Social media CHAMBRE DE COMMERCE & 8 L’avis des entrepreneurs International 10 Nouveau code douanier : simplifiez-vous l’exportation ! 12 Erasmus : quand les jeunes entrepreneurs s’entraident 13 Entretien avec Bénédicte Wilders (Bruxelles Invest & Export) Top des entreprises bruxelloises 14 Introduction aux classements 15 Top 50 par chiffre d’affaires 16 Top 50 par bénéfice net 17 Top 50 par croissance du chiffre d’affaires 18 Top des jeunes entreprises 19 Table ronde : des champions méconnus 22 Top 50 par effectifs 23 Daoust, Entreprise de l’Année 2016 24 Top du secteur info & communication 26 Anne Bataille, un regard sur le secteur pub et communication Focus : enterprise lifecycle 28 Les starters, nouveaux super-héros ? 30 Penser son business model : entre théorie et pratique 32 L’innovation, c’est l’affaire de tous 34 Transmission d’entreprises : quatre points d’attention 37 Transmission familiale : les questions qui fâchent 38 Transmission familiale : Cantillon dans la continuité Entreprendre 39 Starter : Ecoboutic 40 Self-employed corner 41 La solitude de l’entrepreneur, vous connaissez ? 42 Le travail adapté, parce que vous le valez bien 43 Mécénat de compétences : que dit la loi ? Community 44 News 46 Index 47 L’actualité BECI en photos 48 BrusselsLife tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 51 Demandes d’admission 52 Agenda UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 21 – Janvier 2017 Au mois de février : Immobilier & urbanisme Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Younes Al Bouchouari, Jean Blavier, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Amy Kessels, Laura Rebreanu, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Guy Van den Noortgate, Morgan Van Cleven et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER ENTREPRISES AVENIR PASSION JOBS CROISSANCE HOMMES Brussels Airport. L’aéroport relie les hommes et les entreprises Les aéroports jouent un rôle crucial pour le développement de la connectivité de leur pays avec le reste du monde. Brussels Airport a une vision qui veille à ce que nos entreprises restent compétitives et que des emplois supplémentaires soient créés, sans pour autant oublier les intérêts des générations futures et de la communauté environnante. Votre avis compte. Partagez-le sur www.brusselsairport2040.be /brusselsairport2040 #BRU2040
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BRUXELLES 26 • 01 • 2017 - 13:30 Pourquoi ? Les entreprises ont tout intérêt à privilégier des méthodes durables, non conflictuelles, pour résoudre leurs différends. Elles doivent prendre les choses en main. Quoi ? une réunion provocante pour et par des dirigeants d’entreprise et leurs conseils pour un changement des mentalités vers une approche constructive des différends place à l’innovation et à la créativité! Pour qui ? Chefs d’entreprise Juristes d’entreprise Magistrats, juges consulaires et juges sociaux Avocats Comptables, experts-comptables, fiscalistes, réviseurs Médiateurs Quand ? Jeudi 26 janvier 2017 de13h30 à 20h30 Où ? Vlerick Business School Bruxelles www.businessmediationsummit.eu Organisé par : En collaboration avec : Orde van Vlaamse Balies THINK TANK POUR OU CONTRE L’intérim comme mode de recrutement ? Après une chute sans précédent lors de la crise de 2008, au bénéfice de la survie de l’emploi fixe, l’intérim retrouve une croissance continue. Son évolution tournée vers l’insertion professionnelle questionne aujourd’hui les employeurs et les politiques nostalgiques de la période d’essai. La suppression de cette dernière ne semble pourtant pas influer sur le recours aux agences d’intérim en matière de recrutement. Ophélie Delarouzée Herwig Muyldermans, directeur général de Federgon Le remplacement est le motif classique historique de l’intérim. À partir des années 80-90 s’y sont ajoutés le surcroît du travail et les besoins en flexibilité. Ces 20 dernières années, les entreprises se sont mises à engager des intérimaires et l’intérim a de plus en plus été utilisé comme « pré-période d’essai ». C’est devenu la règle presque générale dans l’industrie, mais aussi progressivement dans le secteur tertiaire. Les PME, qui étaient plutôt réfractaires, embauchent de plus en plus aujourd’hui via l’intérim. Selon la conjoncture, 30 à 50 % des intérimaires sont engagés chez le client : soit c’est un système bien réfléchi par les entreprises qui cherchent à embaucher après un essai par intérim, soit c’est par exemple un remplacement qui, finalement, convient. Avec la suppression de la période d’essai, on constate un léger allongement des missions intérim mais, en fait, le raccourcissement des préavis revient au même. L’augmentation de l’intérim est similaire en France et même plus importante aux Pays-Bas. Je crois que les entreprises hésitent encore à embaucher et privilégient la flexibilité parce qu’elles n’ont pas oublié la crise de 2008 et la récession de 2011-12, et qu’elles se demandent si la reprise va durer. Pour les travailleurs, l’intérim diminue aussi le seuil d’entrée sur le marché de l’emploi. Actuellement, 10 % des intérimaires ont plus de 50 ans et 35 % moins de 26 ans. Sous un contrat d’une semaine ou 15 jours, les entreprises osent leur donner une chance. En 2016, 600.000 personnes (580.000 en 2015) auront travaillé au moins un jour en intérim sur une population active de 4,3 millions. Les agences d’intérim sont devenues des sous-traitants en ressources humaines, servant à recruter aussi bien vers un CDI que vers un CDD ou des statuts intérimaires. Les entreprises travaillent aujourd’hui avec un « noyau dur », et toutes sortes de sous-traitants autour. La grande entreprise qui gérait toutes les fonctions et travaillait avec des gens jusqu’à leur pension, c’est le passé. L’intérim est une forme d’emploi précaire par nature. Le renouvellement de contrats courts pour une même mission appelle une forte disponibilité, sans garantir une sécurité d’emploi. Cette relation triangulaire, où les aspects contractuels sont transférés à l’agence d’intérim et l’organisation du travail laissée à l’utilisateur, entrave la représentation syndicale. Pour éviter un contournement des conventions collectives, des protections ont été développées, avec un fonds pour des primes de fin d’année, des garanties salariales... Depuis 1987, la législation a normalisé l’intérim et a étendu les possibilités d’y recourir, en augmentant les secteurs autorisés, les durées et les motifs. Mais en pratique, le surcroît temporaire de travail est aussi invoqué pour justifier des volumes d’intérimaires permanents, qui entrent en concurrence avec l’emploi fixe. Le motif d’insertion a légalisé une pratique courante, mais les limitations négociées – maximum 6 mois par intérimaire, 3 tentatives et engagement sur CDI –peuvent inciter les entreprises à mobiliser un motif moins contraignant. À ma connaissance, aucune donnée ne permet d’évaluer son taux d’utilisation et je ne parierais pas sur son succès. Dire que 30 à 50 % des intérimaires trouvent un emploi ne dit rien sur la période durant laquelle ils ont multiplié missions et CDD. Si l’intérim peut être un tremplin, c’est aussi parfois un tunnel. Beaucoup choisissent l’intérim dans une logique d’insertion. On a mené une enquête auprès de 3.000 intérimaires : sur les 1.000 commentaires libres récoltés, il ressort un ressentiment à l’égard des entreprises qui mobilisent en permanence des intérimaires et promettent un engagement qui ne vient pas. Le CDI demandé par les agences d’intérim, pour retenir une proportion d’intérimaires avec des qualifications recherchées, entre dans les réformes de Kris Peeters. Mais ce CDI est dépossédé de toute perspective d’évolution pour le travailleur, qui perd aussi la liberté de refuser des missions. Esteban Martinez-Garcia, professeur de sociologie du travail à l’ULB BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 5 © Reporters
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THINK TANK Social media Les nouveaux membres de BECI sont sur Facebook Depuis la mi-décembre, BECI publie sur sa page Facebook les portraits-express de ses nouveaux membres. Une action spéciale de fin d’année, qui se prolonge en ce mois de janvier. Cela ne vous aura pas échappé : depuis quelques mois, BECI est activement présente sur Facebook, où nous publions des infos utiles, des articles intéressants, les photos et les échos de nos événements, un aperçu de nos formations… En bref, une manne d’informations pour tous ceux qui travaillent à Bruxelles. En cadeau de fin d’année, nous avons décidé de mettre en valeur nos nouveaux membres. Les entreprises et organisations qui se sont affiliées à BECI avant le 31 décembre sont publiées individuellement sur notre page Facebook, avec un pitch de leur activité, quelques photos et un lien vers leur site web – tels CarAsap et Care4Fleets, deux nouveaux acteurs de la mobilité. Une manière simple et sympathique de présenter les nouveaux membres aux anciens et de créer des liens. L’action est prolongée jusqu’à la fin de ce mois de janvier – et la publication des pitchs se poursuivra encore plusieurs semaines. Curieux de faire connaissance avec nos nouveaux membres ? Suivez-nous sur notre page www.facebook.com/beci.brussels. 6 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
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THINK TANK Le baromètre politique reste mitigé L’AVIS DES ENTREPRENEURS Notre baromètre politique*, qui sonde tous les six mois l’avis des entrepreneurs bruxellois, ne montre gère d’embellie : il révèle toujours une certaine défiance visà-vis du gouvernement régional et, surtout, une insatisfaction grandissante quant aux politiques de mobilité et leurs résultats. Défiance du politique Force est de constater que les ministres bruxellois ne renforcent guère leur popularité auprès des entrepreneurs : leurs cotes individuelles sont en baisse constante depuis les élections de 2014. L’ordre des préférences, lui, ne change guère : Guy Vanhengel (Finances et Budget) reste en tête (2,84/5 de moyenne), devant Didier Gosuin (Économie et Emploi, 2,76) et Céline Fremault (Environnement et Énergie, 2,39). Cotez de 1 à 5 l’efficacité des ministres de la RBC 1. 2. Guy Vanhengel 2,84 Didier Gosuin 2,79 3. Céline Fremault 2,39 4. Cécile Jodogne 2,37 5. Bianca Debaets 2,10 6. Rudy Vervoort 2,08 7. Fadila Laanan 1,88 8. Pascal Smet 1,79 De même, les entrepreneurs sont peu indulgents pour le gouvernement bruxellois : ils ne sont que 12 % à lui accorder leur confiance totale ou relative – alors qu’ils sont 32 % à se déclarer « plutôt ou totalement confiants » dans l’action du gouvernement fédéral. Quel est votre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement bruxellois dans sa gestion des problèmes actuels ? 1% 3% 11% 16% 32% 40% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant Quel est notre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement fédéral dans le cadre de sa gestion des problèmes actuels ? 18% 29% 30% 20% Les acteurs régionaux Bruxelles Invest & Export (2,95/5) repasse en tête des acteurs régionaux préférés des entrepreneurs, devant Impulse (2,93) et le VDAB (2,80). Bruxelles Mobilité ferme toujours la marche (1,84). 1. Bruxelles Invest & Export 2,95 8 2. Impulse (ex -ABE/ BAO) 2,93 VDAB 2,87 3. 4. Citydev (ex-SDRB) 2,79 5. STIB 2,78 6. SRIB 2,71 7. Bruxelles Formation 2,70 8. Bruxelles environnement (ex -IBGE) 2,47 Actiris 2,47 9. 10. Bruxelles Mobilité 1,84 *enquête en ligne réalisée entre le 8 et le 25 novembre 2016 auprès des membres et sympathisants de BECI ; 739 réponses. THINK TANK Délocalisation : le risque reste bien présent Le sondage de novembre confirme celui de juillet : près de 40 % des entrepreneurs établis en Région bruxelloise songent à la quitter, voire à quitter le pays (18 %). Dans le même temps, seuls 41 % des dirigeants que nous avons interrogés envisagent de recruter ou d’investir. Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? Non 60 50 Oui, hors de la Belgique 40 Oui, en Flandre 30 20 Oui, en Wallonie 10 Oui, dans la RBC 0 Nov-14 Jun-15 Nov-15 Jul-16 Nov-16 Quels sont les trois thèmes à traiter en priorité par le gouvernement bruxellois ? Simplification des procédures administratives Diminution de la fiscalité régionale et communales Mobilité Image de Bruxelles comme centre d'affaires Aide à l'investissement Propreté Promotion des formations qualifiantes Aménagement de l'espace public Rénovation urbaine Sécurité Conseil aux candidats entrepreneurs Soutien à l'emploi Renforcement de la protection de l'environnement Aide aux exportateurs Recherche scientifique Meilleure information sur l'emploi Soutien à Actiris Autres 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Parmi les projets d’infrastructures prioritaires, les personnes interrogées plébiscitent le RER (à plus de 64 %), la rénovation des tunnels (44 %) et l’aménagement de parkings de dissuasion (41,8 %). L’extension du métro semble plus urgente vers Uccle (27 %) que vers Schaerbeek (23 %), ce qui trahit peut-être un biais sociologique… Les pistes cyclables (17 %) ou la tramification de lignes (12 %) ne récoltent pas le même intérêt. Nos sondés considèrent aujourd’hui désormais le péage urbain ou la taxe kilométrique comme une idée intéressante, à 42 % (score stable), et ils sont 58 % (+ 2 points) à se dire intéressés par le budget mobilité. Quel(s) projet(s) d’infrastructure doit ou doivent être finalisé(s) en priorité dans et en dehors de Bruxelles ? Parkings de dissuasion Rénovation des tunnels RER Métro Nord via Schaerbeek Métro Sud via Uccle Projets de tramification de lignes Aménagements du piétonnier Réseau régional cyclable Boulevard Reyers Autoroutes vélo en périphérie 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 9 Et toujours la mobilité… Record battu, encore une fois ! En juillet, la mobilité était citée à 64 % comme priorité à traiter par le gouvernement bruxellois – score le plus élevé depuis 2011. Elle atteint désormais les 68 %, très loin devant la fiscalité régionale et communale (34 %) et la simplification administrative (30 %). Un trio de tête inchangé. La propreté (25 %) se hisse pour la première fois à la 4e place, devant l’aide à l’investissement, l’image de Bruxelles ou la sécurité ! Corollaire de ce résultat : les sondés sont 80 % à se déclarer « peu ou pas du tout satisfaits » de la politique de mobilité bruxelloise et ils sont 84 % à estimer que la situation a empiré en 2016 par rapport à l’année précédente.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Nouveau code douanier : simplifiez-vous l’exportation ! Le nouveau Code des Douanes de l’Union européenne (CDU), qui sera pleinement d’application d’ici fin 2020, devrait notablement simplifier les formalités à l’importation et à l’exportation. Mais pour en tirer le meilleur profit, les entreprises devront parfois adapter leur chaîne d’approvisionnement, leurs procédures internes ou leur outil informatique. Autant savoir. Emmanuel Robert L e nouveau CDU était au centre d’un séminaire organisé le 24 novembre dernier chez BECI avec trois spécialistes : Bert Gevers (Partner Loyens & Loeff Avocats), Frank Janssens (Commission européenne – DG fiscalité et douanes) et Pieter Haesaert (Managing Partner, Customs4Trade). C’est une réforme majeure des procédures douanières, qui vise à simplifier et standardiser l’ensemble des dispositions régissant les échanges commerciaux entre l’UE et les pays extérieurs. Pour ceux qui ne s’y sont pas encore intéressés, il est temps : le Code est officiellement en vigueur depuis le 1er mai dernier ! Cependant, beaucoup de ses dispositions seront mises en œuvre graduellement d’ici fin 2020. L’un des principaux changements concerne la détermination de la valeur en douane pour les biens importés dans l’UE. Sous l’ancienne législation, et sous certaines conditions, l’importateur pouvait baser cette valeur (imposable) sur une vente intermédiaire dans la chaîne d’approvisionnement. Prenons l’exemple d’accessoires de mode : la valeur prise en compte pouvait être celle des biens fabriqués en Chine, au moment de leur facturation à un intermédiaire américain, avant leur refacturation au client belge (First Sale for Export ou FSFE). Cette règle est remplacée par celle du Last Sale for Export (LSFE) : la valeur prise en compte doit obligatoirement être celle de la dernière transaction, avant l’entrée des biens sur le territoire de l’UE ; en l’occurrence, la valeur facturée par l’intermédiaire américain au client belge. Cette règle, généralement moins favorable à l’importateur, sera pleinement opérationnelle fin 2017. Par ailleurs, les règles d’imposition des royalties et droits de licence sont définies plus strictement : dès lors qu’ils constituent une condition de vente (c’est-à-dire, si les biens ne peuvent être achetés sans acquitter de royalties ou droits de licence), ils sont imposables et s’ajoutent à la valeur en douane. Les pratiques commerciales montrent que ce sera très souvent le cas. Ces deux modifications – LSFE et imposition des royalties et droits de licence – risquent d’alourdir le coût de nombreuses importations. Les entreprises auront donc tout intérêt à réexaminer la structure de leur chaîne d’approvisionnement – et peut-être à l’optimiser. Le nouveau CDU renforce par ailleurs l’importance du statut OEA (Opérateur Économique Agréé) : un statut attribué 10 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 par la douane aux entreprises actives à l’international, en fonction de différents critères, et qui leur accorde certaines facilités (contrôle transfrontalier moins strict, réduction ou dispense de garantie…). Ces autorisations seront réexaminées, selon des critères renouvelés, d’ici mai 2019. Le Code encourage fortement les entreprises à acquérir ce statut, et le rend même obligatoire dans de nombreux cas. Objectif : 100 % numérique en 2020 La mise en place d’un dédouanement communautaire centralisé, d’ici 2019, représente une véritable avancée pour les entreprises : cette mesure permettra aux opérateurs de ne plus transmettre leurs déclarations qu’à un seul bureau de douane dans l’UE, même si leurs marchandises transitent par plusieurs pays. L’étape suivante est de parvenir à dématérialiser totalement les formalités douanières. Cette numérisation, pierre angulaire de la réforme, devrait être atteinte pour la fin 2020. Elle exigera toutefois le développement ou la mise à niveau de diverses applications IT ; il sera donc important pour les entreprises de rester techniquement à jour. Au total, les améliorations apportées par le CDU doivent faciliter et accélérer les déclarations en douane – donc permettre aux opérateurs de réduire leurs délais de livraison. Beaucoup de dispositions sont encore transitoires, mais la mise en œuvre du Code sera relativement rapide. Les entreprises ont donc tout intérêt à s’en informer, pour évaluer son impact et s’y préparer, de préférence avant leurs concurrents ! ● Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be – Tél. : 32 2 210.01.77 © Thinskstock Un nouveau nom pour Data Translations International UBIQUS BELGIQUE : LE DON DES LANGUES La communication de votre entreprise passe par des traductions irréprochables, à la hauteur de sa réputation. Un travail de pro, que le bureau belge Data Translations International fournit depuis plus de 25 ans. Son entrée dans le groupe Ubiqus lui a permis d’étendre ses services linguistiques, à votre service. La langue, ce n’est pas seulement un code élaboré pour permettre les échanges ; c’est aussi le reflet d’un système de pensée et d’une culture. Maîtriser les langues, c’est comprendre et se faire comprendre ; c’est franchir les frontières et s’ouvrir les portes du monde. Depuis 1989, Data Translations International ouvre ces portes aux entreprises en répondant à tous leurs besoins de traduction et révision de textes, jusqu’aux plus techniques et aux plus spécialisés : depuis les documents commerciaux et communiqués de presse jusqu’aux manuels d’utilisation, contrats, brevets, notices pharmaceutiques… Non seulement dans les langues nationales ou en anglais, mais dans plus de 70 langues, grâce à un réseau de plusieurs centaines de traducteurs et interprètes freelance qui s’étend au monde entier. Autant de passerelles jetées vers les marchés étrangers, en Europe (langues scandinaves, langues slaves…), mais aussi en Asie (chinois, japonais, coréen…) ou dans le monde arabe. Basée à Zaventem, son équipe d’une vingtaine de collaborateurs (13 néerlandophones, 4 francophones et 3 anglophones), dont une moitié de traducteurs-réviseurs, veille consciencieusement à la qualité du texte et au dialogue permanent avec les clients. Solidement positionnée dans le top 10 de son secteur à l’échelon national, Data Translations a traité 7.600 projets et traduit plus de 20 millions de mots en 2015. Un groupe international En 2012 Data Translations International a rejoint Ubiqus, un groupe d’origine française qui possède désormais six implantations en Europe (France, Belgique, Espagne, Italie, Irlande et Royaume-Uni) et plusieurs autres en Amérique du Nord (New York, Ottawa et Montréal). Il compte près de 500 salariés et plus de 7.000 clients à travers le monde. Aujourd’hui, l’entité belge change de nom et devient Ubiqus Belgique. Les conséquences ? « Aucune pour nos clients », répond Ania Barbé, CEO d’Ubiqus Belgique. « Si ce n’est un imUBIQUS Belgique Olmenstraat 64 1930 Zaventem T 02 725 23 70 • F 02 725 49 33 www.ubiqus.be pact positif. Notre intégration au sein d’Ubiqus nous a permis, entre autres, de bénéficier des processus robustes et des infrastructures du groupe en matière logistique, informatique et comptable, de nous appuyer sur son réseau, de combiner le savoir-faire de nos collègues avec le nôtre, de collaborer sur certains projets internationaux et d’asseoir davantage notre crédibilité à l’échelle internationale. » Ania Barbé One-stop-shop Mais surtout, l’adoption du nom Ubiqus concrétise la diversification des services linguistiques proposés par le bureau belge et leur extension – notamment à la prise de notes en réunion suivie d’un compte-rendu. Un service qui est le core business historique des sociétés-sœurs d’Ubiqus Belgique, en France et au Royaume-Uni : de quoi libérer votre attention et celle de vos collaborateurs pour la consacrer tout entière au projet de la réunion, plutôt qu’à la rédaction d’un rapport. « Nous souhaitons proposer les solutions les plus complètes possibles à notre clientèle. Nous voulons être une sorte de ‘one-stop-shop’ sur lequel elle peut se reposer », reprend Ania Barbé. « La présence locale nous permet de rester proches de nos clients ; en même temps, elle bénéficie à l’ensemble du groupe – tout comme l’expertise du groupe bénéficie aux clients locaux. Nous conservons donc bien notre identité nationale. La Belgique est un marché qui a ses spécificités : c’est le pays de la traduction. »
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INTERNATIONAL Erasmus : quand les jeunes entrepreneurs s’entraident Les jeunes gens désireux de lancer leur propre entreprise peuvent glaner de l’expérience intéressante par-delà les frontières, grâce à l’Erasmus des Jeunes Entrepreneurs. Les entrepreneurs établis qui les accueillent profitent également de cette fertilisation croisée. En témoigne Mamahuhu, une marque du secteur de la mode. Amy Kessels et Peter Van Dyck L a Commission européenne s’est demandé comment soutenir les jeunes entrepreneurs qui s’efforcent d’étendre et d’internationaliser leurs activités. Ce questionnement a conduit à la création de l’Erasmus des Jeunes Entrepreneurs, un véritable programme d’échange transfrontalier. L’initiative s’adresse aux entrepreneurs qui ont lancé leur propre activité au cours des trois années écoulées, ainsi qu’aux entrepreneurs en herbe dont les plans de création d’une entreprise sont déjà très avancés. Les entrepreneurs en puissance collaborent pendant au minimum un mois et au maximum une demi-année avec les gérants plus expérimentés d’une PME dans un autre pays européen. L’expérience de ces derniers en fait les mentors de leurs jeunes collègues, à qui ils offrent de développer des compétences nécessaires à la croissance et l’épanouissement de l’entreprise en devenir. Précisons toutefois que le maître bénéficie aussi de la collaboration avec l’élève. Le partage de connaissances fonctionne dans les deux sens et peut notamment apporter au mentor de précieuses informations sur le marché du jeune confrère qu’il accueille. Dans ce cas, il s’agit d’une formule win-win. Mamahuhu double ses ventes en ligne L’exemple de l’ingénieur espagnol Luis Moreno (31) illustre cet échange de bons procédés. Il y a deux ans, il crée Mamahuhu, une marque de mode sociale qui propose des chaussures, des sacs et des accessoires réalisés par des producteurs artisanaux en Colombie. L’initiative gagne d’abord une belle popularité sur place : 10 magasins, 100 artisans et un chiffre d’affaires de plus d’un million de dollars. Ensuite, Moreno décide de lancer la marque sur le marché européen et de démarrer une usine de maroquinerie en Espagne. L’Erasmus des Jeunes Entrepreneurs met Moreno en contact avec Maja Colak (25). La jeune Serbe bénéficie du sens des affaires et du savoir-faire de l’entrepreneur espagnol, mais lui apporte en retour le développement d’un plan d’action pour la vente et le marketing en ligne, un domaine dans lequel elle a développé sa propre expérience. Elle utilise des méthodes testées en Serbie pour identifier des gens de la presse, des blogueurs et d’autres personnes influentes, susceptibles de jouer un rôle important dans le développement de boutiques en ligne pour Mamahuhu en Europe. Le plan d’action vise entre autres l’augmentation du trafic vers le site web de Mamahuhu, la création de deux blog 12 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 posts destinés à un réseau d’influencers et d’ambassadeurs, l’établissement de contacts avec quelque 70 blogueurs et journalistes, l’élaboration d’un business model durable et la détection de 15 grands détaillants en ligne, en Europe. Très vite, les blog posts se partagent des centaines de fois sur les médias sociaux au point d’atterrir dans le Top 10 des posts les plus lus de la plate-forme e-commerce Shopify. Mamahuhu parvient ainsi à nouer des relations étroites avec des personnes d’influence dans ce secteur et ouvrir des perspectives de collaboration future. La campagne sur internet connaît un succès retentissant : elle implique 1200 personnes et suscite plus de 1000 nouvelles inscriptions à l’e-newsletter. Mamahuhu négocie actuellement avec plusieurs vendeurs disposés à distribuer les chaussures, sacs et accessoires de la marque. Les mois au cours desquels Maja Colak travaille chez Mamahuhu voient un doublement des ventes en ligne (dû en partie à sa contribution) et 50 % d’augmentation du trafic sur le site web de la marque. ● Concrètement : L’Erasmus des Jeunes Entrepreneurs est très accessible, avec plus de retour que d’investissement. Le candidat entrepreneur reçoit du soutien de la part d’organisations intermédiaires et une indemnité pour frais. Quant au mentor, il peut compter sur l’aide gratuite de son jeune confrère. Plus d’informations sur http://www. erasmus-entrepreneurs.eu/ et auprès d’Amy Kessels (Tél. +32 2 640 93 28; ake@beci.be). © Thinskstock INTERNATIONAL Bénédicte Wilders : « Le changement de stratégie porte ses premiers fruits » Entre Brexit, élections américaines et troubles en Turquie, 2016 aura été marquée par une instabilité certaine pour les entreprises exportatrices. Sans compter l’impact des attentats sur l’image de Bruxelles. Pas de quoi, toutefois, inquiéter Bénédicte Wilders, directrice de Bruxelles Invest & Export, qui évoque le changement de stratégie initié l’an dernier. YAB Bruxelles Métropole : Travaillez-vous avec les initiatives privées, à l’image des missions d’entrepreneurs ? B. Wilders : On accompagne le mouvement de plusieurs manières. Les entreprises sollicitent généralement nos attachés économiques et commerciaux sur place pour les aider à faire le matching avec les entreprises locales ou constituer leurs programmes. À côté de cela, nous avons des collaborations avec des partenaires, publics comme privés. Notre plan d’action annuel est d’ailleurs élaboré sur la base de tables rondes avec les entreprises, les clusters et les fédérations. Mais nous travaillons aussi avec d’autres partenaires, comme les chambres de commerce bilatérales. Et cela fonctionne de mieux en mieux depuis que nous avons réorganisé notre travail sur la base de zones géographiques, et plus sur les secteurs d’activité. Quels sont les bénéfices de ce changement de stratégie ? Cela permet de nous aligner sur l’organisation de nos homologues flamand et wallon, des Affaires étrangères, des chambres de commerce… et cela renforce la complémentarité dans nos partenariats avec le privé. Cela renforce aussi les synergies entre nos responsables géographiques ici et nos attachés économiques et commerciaux sur place. Ils développent une véritable expertise sur une zone géographique et deviennent le point de contact unique. Nous réunissons de plus en plus les entreprises par grappes, autour d’une thématique, et nous les emmenons vers un marché-cible. On n’emmène plus un seul secteur en Chine par exemple ; on organise plutôt une mission architecture accompagnée de consultants énergétiques, d’ingénieurs, voire de juristes spécialisés ; Bruxelles Invest & Export organise sur place des rencontres avec des donneurs d’ordre, qui reçoivent ainsi tous les ingrédients d’une solution complète. Nous le faisons aussi dans d’autres thématiques, comme le médical, avec succès. Depuis le lockdown et les attentats, les acheteurs étrangers sont-ils plus réticents à venir à Bruxelles ? En export, la confiance dans les entreprises belges n’est pas entachée. En attraction d’investissements étranBénédicte Wilders gers, c’est plus difficile à dire, mais nous n’avons pas connu de désistements à nos invitations. Cela dit, Bruxelles Invest & Export continue à cibler l’Amérique et l’Asie, qui ont été les plus frappés psychologiquement par les attentats. Plus généralement, on essaye de maximiser les synergies en liant le plus possible un volet « invest » à nos missions export. Un exemple : Pfizer Belgium, venu comme MSD Belgium ou Amgen avec nous au salon BIO de San Francisco, a pu expliquer à des patrons californiens pourquoi le seul centre d’essais cliniques du groupe à part Yale se situait à Erasme-Bruxelles. En termes d’impact, on peut difficilement rêver mieux ! Quels sont vos projets pour 2017 ? Nous poursuivrons les missions commerciales, la participation aux grandes foires et l’invitation d’acheteurs étrangers à Bruxelles ou sur nos stands. Les formations au commerce international restent également une priorité. Un peu plus de la moitié de nos actions restera dédiée à l’Europe, mais nous continuerons à aller chercher la croissance là où elle performe : nous aurons pas mal d’actions en Asie. Il est clair que nous devrons composer avec les incertitudes : Brésil, Russie, Turquie,... En dehors de cela, l’Iran restera à l’agenda et nous allons persévérer en Afrique, notamment en partenariat avec le Maroc. Tenterez-vous d’attirer des entreprises installées au Royaume-Uni suite au Brexit ? Nous continuerons à le faire et insisterons, comme toujours, sur le fait que Bruxelles constitue un excellent point de départ pour conquérir l’Europe. Nous resterons attentifs à l’évolution de la situation et aux négociations du Brexit. L’ensemble du processus nécessitera beaucoup d’expertise, or nous avons des bureaux juridiques très qualifiés à Bruxelles. On ne se réjouit pas de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, mais il est clair que des opportunités sont à saisir. ● Info : www.invest-export.brussels BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 13 R.A.
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LE PLUS GRAND, le plus fort, le plus beau Voici la 3e édition de notre classement des entreprises bruxelloises, fondé sur les informations de la Banque Nationale. Pour rappel, il s’agit de chiffres non consolidés ; raison pour laquelle vous retrouverez dans les mêmes classements UCB Biopharma et UCB Pharma, Electrabel et Engie Energy Management ou le Group M et sa filiale Mindshare. Comme pour tous les comptes annuels, ces classements sont basés sur des chiffres « à un moment donné », en l’occurrence décembre 2015 dans la plupart des cas. Nous avons établi quatre Tops : par chiffre d’affaires, bénéfice net, croissance et effectifs – ce qui vous permet de comparer –, auxquels nous avons ajouté une catégorie à nos yeux importante, celle des entreprises jeunes (moins de dix ans), plus un coup de projecteur sur un secteur important à Bruxelles, celui de l’information et de la communication. Bruxelles abrite de nombreux sièges sociaux. Il faut donc relativiser la notion d’entreprise bruxelloise. Lorsque nous parlons des plus grandes entreprises en termes d’effectifs par exemple, cela comprend aussi les entreprises dont le siège est établi à Bruxelles mais dont l’activité s’étend à tout le pays. C’est le cas des chemins de fer ou de Proximus par exemple. Inversement, une entreprise dont le siège est à Anvers ou à Liège et dont les activités s’étendent à tout le pays, Bruxelles compris, n’apparaît pas dans notre classement. C’est le cas par exemple dans le secteur industriel. Comme les années précédentes, nous ne tenons pas compte des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 million EUR. Même pour les entreprises de moins de dix ans, ce n’est pas un problème. Certains petits jeunes (l’adjectif « petit » étant relatif) publient des chiffres étonnants, notamment un nom connu, très connu même... depuis peu de temps : Basic-Fit, avec 67,4 millions EUR de chiffre d’affaires et 365 personnes employées. La catégorie « jeunes » est aussi celle où certaines entreprises réalisent des chiffres d’affaires surprenants avec des effectifs réduits, parfois même très réduits (5 emplois, voire moins). Le statut de capitale dont bénéficie Bruxelles explique que nos classements comptent beaucoup d’entreprises étrangères ou d’origine étrangère, de filiales d’entreprises étrangères, d’entreprises dont le centre de décision est à l’étranger, appelez cela comme vous voulez. Toujours est-il que ces entreprises pèsent lourd en termes de bénéfices, si bien qu’elles apportent elles aussi leur contribution – c’est le cas de le dire – au financement de la collectivité. Inversement, il ne faut pas exagérer leur poids. Sur les cinq entreprises bruxelloises qui dégagent le plus de bénéfices, trois sont belgo-belges (KBC Group, Solvay et Proximus) et deux seulement filiales de groupes étrangers (Atlas Services et Total). Les cinq plus gros employeurs bruxellois occupent ensemble quelque 110.000 personnes et quatre d’entre eux sont des entreprises belgo-belges (HR Rail, bpost, Proximus et Delhaize). Une seule est filiale d’un groupe étranger et sa présence dans le Top 5, à la deuxième place de surcroît, montre que le secteur du travail intérimaire est devenu stratégique puisqu’il s’agit de Randstad. Si l’on élargit la tête de classement et que l’on prend en compte les vingt entreprises aux effectifs les plus importants, on constate d’abord que plus de la moitié de ces entreprises sont belgo-belges et ensuite que la 20e emploie encore quelque 4.000 personnes. S’il est vrai que Bruxelles compte beaucoup de PME et de TPE (très petites entreprises), il ne faudrait pas que la forêt cache les plus beaux arbres. La présence des grandes entreprises dans la capitale est un atout d’une importance stratégique. Une des catégories les plus intéressantes de nos classements est celle des entreprises de croissance. Les champions de notre Top 5 sont actifs dans des secteurs très différents : la santé (UCB Pharma), la finance (Axus), les paris (Derby), la construction (Cimenteries CBR) et le pétrole (Servauto). Qui dit mieux ? Cela montre que la croissance peut apparaître partout. Enfin, nous avons décidé cette année de donner un coup de projecteur sur le secteur de l’information et de la communication. Le n° 1 incontesté et incontestable de notre Top 5 est la VRT avec 432 millions EUR de chiffre d’affaires et 2.225 emplois. Ensuite, on change de registre avec IP Belgium (la régie publicitaire de RTL), le Group M (un géant britannique de la communication), Space (une agence médias) et Dentsu Aegis (agence de communication). Bref, une institution audiovisuelle et un groupe d’échappés actifs dans la com. ● Jean Blavier Classements établis par le service Business Relations de BECI. Info : Séverine Heurter, she@beci.be ; tél. +32 2 643 78 31 Chiffre d’affaires : Top 50 Nom 1 TOYOTA MOTOR EUROPE 2 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3 ELECTRABEL 4 TOTAL BELGIUM 5 DELHAIZE LE LION / DE LEEUW 6 PROXIMUS 7 CARREFOUR BELGIUM 8 ARCELOR MITTAL BELGIUM 9 EDF LUMINUS 10 UMICORE 11 D’IETEREN 12 SNCB 13 BPOST 14 HR RAIL 15 UCB BIOPHARMA 16 UCB PHARMA 17 CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 18 AUDI BRUSSELS 19 BELGACOM INTERN. CARRIER SERVICES 20 WABCO EUROPE 21 MERCEDES-BENZ BELG. LUX. 22 SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL 23 BELGIAN SHELL 24 INFRABEL 25 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 26 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 27 LOTERIE NATIONALE 28 ORANGE BELGIUM 29 AXUS 30 KBC GROUP 31 ANHEUSER-BUSCH INBEV 32 BRUSSELS AIRLINES 33 RANDSTAD BELGIUM 34 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 35 ELIA SYSTEM OPERATOR 36 INOVYN BELGIUM 37 FABRICOM 38 INEOS SALES BELGIUM 39 BESIX 40 FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 41 TELENET GROUP 44 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 45 UNILEVER BELGIUM 46 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM CP 1140 1040 1000 1040 1080 1140 1000 1000 1000 1050 Forme jur. SA SA SA SA SCA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture dern. année CA kEUR VA nette kEUR Bén./Perte ap. impôts kEUR 4511 31/03/2016 19.788.777 482.525 105.121 1920 31/12/2015 16.240.259 715.583 540.960 3511 31/12/2015 10.574.701 914.550 -1.360.830 1920 31/12/2015 5.437.642 1.685.735 54.811 4711 31/12/2015 4.761.147 784.044 364.017 1030 SA de droit public 6110 31/12/2015 4.025.691 2.494.252 634.880 4711 31/12/2015 3.961.427 566.157 75.669 1070 SA de droit public 4910 31/12/2015 2.231.934 1070 1070 1140 1190 1000 1160 1200 1120 1050 1130 1140 1140 1080 1000 1050 1082 1000 1000 1120 1000 1120 1200 1082 1200 42 SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L’ENERGIE 1130 43 UPS EUROPE 1200 1130 1190 1120 47 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 48 BELMEDIS 49 DERBY 50 FLUXYS BELGIUM 1000 1160 1040 SPRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA 2410 31/12/2015 3.756.940 909.151 249.431 3511 31/12/2015 3.226.027 242.888 -83.074 2443 31/12/2015 2.812.564 409.108 135.456 4511 31/12/2015 2.783.482 203.105 4.352 44.191 164.607 1000 SA de droit public 5310 31/12/2015 2.168.737 1.653.418 287.731 1060 SA de droit public 4910 31/12/2015 2.058.470 2.034.835 1.056 4646 31/12/2015 1.860.171 909.260 -290.790 2120 31/12/2015 1.858.058 496.026 -30.524 4690 31/12/2015 1.751.523 23.282 2910 31/12/2015 1.615.123 274.979 6110 31/12/2015 1.609.478 192.091 4531 31/12/2015 1.512.583 202.203 4511 31/12/2015 1.477.857 63.128 4675 31/12/2015 1.389.749 30.660 4671 31/12/2015 1.239.027 502.141 25.319 32.694 62.053 86.138 7.003 1060 SA de droit public 5221 31/12/2015 1.189.452 99.020 1070 22.938 -3.534 -6.754 1040 SA de droit public 9200 31/12/2015 1.172.048 368.448 6120 31/12/2015 1.161.959 424.593 7711 31/12/2015 977.969 158.277 1107 31/12/2015 1.183.178 330.335 365.958 4643 31/12/2015 1.179.310 189.482 134.779 1.452 82.082 14.548 SCRL SA SA SA SA SA SA SPRL SA SPRL SPRL SA SA SCRL SA SA SA 6419 31/12/2015 970.807 482.403 2.180.616 6420 31/12/2015 957.888 151.111 924.510 5110 31/12/2015 830.062 271.611 7820 31/12/2015 813.643 703.186 6420 31/12/2015 788.954 41.300 11.636 847 48.308 7.359 2511 31/12/2015 736.525 254.558 4675 31/12/2015 731.407 18.717 6120 31/12/2015 647.846 342.119 7022 31/12/2015 606.057 4941 30/11/2015 580.829 21.306 15.545 4651 31/12/2015 574.363 222.932 1013 31/12/2015 570.175 38.112 2011 31/12/2015 567.545 159.497 3600 31/12/2015 565.926 212.537 4646 31/12/2015 555.690 9200 31/12/2015 543.642 23.006 39.570 3522 31/12/2015 525.731 369.851 419.613 3512 31/12/2015 780.411 170.229 125.410 4675 31/12/2015 773.108 7.881 32 2.162 4120 31/12/2015 710.280 145.471 -22.380 4511 31/12/2015 672.616 778 86.640 4.155 -38.543 -2.464 7.488 50.178 28.604 2.433 7.278 49.249 Personnel 2.077 513 4.872 609 13.008 13.054 8.458 6.579 940 2.745 1.404 n.d. 23.882 33.272 867 898 n.d. 2.437 383 46 544 39 253 n.d. 2.276 28 413 1.440 236 5.092 177 2.427 27.186 82 296 215 3.298 15 602 56 794 9 260 1.602 259 565 1.431 351 225 912 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 15 © Thinskstock
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Bénéfice net : Top 50 Nom 1 KBC GROUP 2 SOLVAY 3 ATLAS SERVICES BELGIUM 4 PROXIMUS 5 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 6 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 7 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 8 COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BELGIUM 9 DELHAIZE LE LION 10 PHILIPS LIGHTING BELGIUM 11 GELASE 12 ENI FINANCE INTERNATIONAL 13 BPOST 14 EUROCLEAR 15 ARCELOR MITTAL BELGIUM 16 PROXIMUS GROUP SERVICES 17 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 18 AG REAL ESTATE DEVELOPMENT 19 AG REAL ESTATE 20 KBC CREDIT INVESTMENTS 21 HENEX 22 LE PEIGNE 23 VOLKSWAGEN GROUP SERVICES 24 SWISSCOM BELGIUM 25 UCB 26 ENGIE CC 27 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 28 SNCB 29 REDEVCO RETAIL BELGIUM 30 UMICORE 31 CARREFOUR FINANCE 32 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 33 DANONE FINANCE INTERNATIONAL 34 ELIA SYSTEM OPERATOR 35 COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 36 SOFINA 37 UNION FINANCIERE BOEL CP 1080 1120 1140 1040 1050 1000 1070 1080 1070 1000 1040 1210 1000 1030 1040 1000 1000 1080 1000 1050 1050 1030 1070 1000 1050 1000 1050 1130 1160 1000 1160 1040 1000 38 LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D'ALIMENTATION 1000 39 TOYOTA MOTOR EUROPE 40 BELGIAN ANCHORAGE 41 SOCIETE DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 42 COURTINVEST 43 DRAKKAR GROUP 44 B.S.A. INTERNATIONAL 45 AXA HOLDINGS BELGIUM 46 FONDATION ROI BAUDOUIN 47 EDENRED BELGIUM 48 TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES 49 ENGIE ENERGY SERVICES INT. 50 HENKEL BELGIUM OPERATIONS 16 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 1140 1150 1000 1050 1040 1070 1170 1160 1040 1000 1080 Forme jur. SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Date de clôture dernière année disp. CA kEUR VA nette kEUR 64190 31/12/2015 970.807 482.403 20130 31/12/2015 126.008 371.516 70220 31/12/2015 1.119 64929 31/12/2015 -3.057 1030 SA de droit public 61200 31/12/2015 4.025.691 2.494.252 19200 31/12/2015 16.240.259 715.583 0 SCRI SPRL SCA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA 70100 31/12/2015 788.954 -1.200 847 47252 31/12/2015 1.183.178 330.335 47114 31/12/2015 4.761.147 784.044 46693 31/12/2015 379.613 64200 31/12/2015 70220 31/12/2015 0 994 22.876 -92 -3.457 1000 SA de droit public 53100 31/12/2015 2.168.737 1.653.418 82990 31/12/2015 492.807 284.243 24100 31/12/2015 3.756.940 909.151 70100 31/12/2015 64999 31/12/2015 41101 31/12/2015 68203 31/12/2015 64200 31/12/2015 46731 31/12/2015 46412 31/12/2015 70100 31/12/2015 64200 31/12/2015 82990 31/12/2015 2.248 1.804 645 25.357 0 0 85 47.829 0 0 SCRI SPRL SCS SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA 70100 31/12/2015 115.330 69109 31/12/2015 0 1070 SA de droit public 49100 31/12/2015 2.231.934 1000 5.025 0 1.838 410 -2.968 18.072 -1.087 -369 -1.198 46.029 -105 27.144 48.611 343.153 4.352 41102 29/02/2016 139.640 134.307 70100 31/12/2015 2.812.564 409.108 70220 30/12/2015 3.272 47540 31/12/2015 1.179.310 189.482 66199 31/12/2015 -376 35120 31/12/2015 780.411 170.229 41201 31/12/2015 203.188 64200 31/12/2015 64200 31/12/2015 64900 31/12/2015 1.495 0 9.424 SCRI SA SA SA SA SA SA SA SA SA 0 0 0 24.863 -5.467 -541 7.115 45111 31/03/2016 19.788.777 482.525 64200 31/12/2015 64200 31/12/2015 64200 31/12/2015 70220 31/12/2015 64200 31/12/2015 65122 31/12/2015 -45 -104 -24 9.154 85.795 0 1000 EUP, Fondation 72200 31/12/2015 82990 31/12/2015 70100 31/12/2015 64200 31/12/2015 20411 31/12/2015 531 40.821 0 6.671 34.150 1.135 36.452 -4.716 144.627 29.061 -831 4.512 -61 Bén./perte après impôts kEUR 2.180.616 1.773.582 1.359.098 634.880 540.960 494.120 419.613 365.958 364.017 309.675 303.517 288.246 287.731 273.916 249.431 225.136 213.573 205.641 203.873 196.152 195.208 182.777 178.213 172.849 171.641 169.547 165.304 164.607 162.003 135.456 135.299 134.779 127.435 125.410 124.014 114.880 106.918 106.228 105.121 104.556 103.812 101.087 100.592 97.597 95.855 94.956 93.115 91.653 89.923 88.593 © Thinskstock Croissance du chiffre d’affaires 2013-2015 : Top 50 Nom 1 UCB PHARMA 2 AXUS 3 DERBY 4 CIMENTERIES CBR 5 SERVAUTO BELGIUM 6 MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES BELUX 7 SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 8 CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE 9 IMTECH BELGIUM 10 SAGEVAS 11 SWECO BELGIUM 12 TESLA MOTORS BELGIUM 13 DC RESOURCES 14 BASIC-FIT BELGIUM 15 IPG CONTACT SOLUTIONS 16 SCARLET BELGIUM 17 EUROSTATION 18 SKYNET IMOTION ACTIVITIES 19 PROXIMEDIA 20 GALAXY PROPERTIES 21 CEGELEC INFRA TECHNICS 22 ODISEE 23 CASHBACK BELGIUM - PREMIER TAX FREE 24 BELLA VITA 25 ALIAXIS HOLDINGS 26 THE REZIDOR HOTEL GROUP 27 PRODUCTIONS ASSOCIEES 28 COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BELGIUM 29 VALISANA 30 SPMT-ARISTA 31 EIT DIGITAL 32 TEX ALLIANCE 33 DELVAUX CREATEUR 34 LILLO ENERGY 35 SOPRA STERIA BENELUX 36 G4S AVIATION SECURITY 37 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 38 FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE 39 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 40 PHD MEDIA 41 STUDIOTECH 42 ARC EUROPE 43 VIOHALCO 44 FLABEL CORPORATION 45 EXPEDIENT 46 ASPAC INTL 47 FINPIPE 48 A.T. KEARNEY 49 EXQUISITE 50 HOME SEBRECHTS CP Forme jur. 1070 1140 1160 1170 1040 1200 1120 1170 1070 1040 1000 1050 SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Date clôture dern. année disp. CA kEUR 2013 CA kEUR 2014 CA kEUR 2015 46460 31/12/2015 1.149.668 1.285.089 1.858.058 45113 31/12/2015 433.438 431.685 977.969 92000 31/12/2015 214.719 304.754 543.642 23510 31/12/2015 243.729 250.728 391.968 47300 31/12/2015 31.819 33.470 157.734 77110 31/12/2015 190.762 262.234 314.342 20160 31/12/2015 100.830 101.173 220.258 41201 31/12/2015 129.314 146.197 210.498 43222 31/12/2015 95.500 92000 31/12/2015 31.847 73200 31/12/2015 52.822 1000 SPRL 45113 31/12/2015 12.657 46739 31/12/2015 11.784 1090 SPRL 93130 31/12/2015 22.271 82200 31/12/2015 52.581 61200 31/12/2015 49.027 41201 31/12/2015 53.290 59114 31/12/2015 40.102 59113 31/12/2015 68203 31/12/2015 61200 31/12/2015 1000 1140 1070 1140 1070 1170 1130 1050 1000 1050 SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA 3.235 6.029 9.061 1000 ASBL 85422 31/12/2015 50.799 82990 31/12/2015 2.888 41101 31/12/2015 15.168 70220 31/12/2015 13.163 1130 SPRL 82990 31/12/2015 32.053 1060 ASBL 82110 31/12/2015 1020 7.359 SA 62020 31/12/2015 19.194 1210 ASBL 86103 31/12/2015 10.474 1000 ASBL 86210 31/12/2015 25.271 1050 AISBL 70210 31/12/2015 37.079 46412 31/12/2015 31.695 47722 31/12/2015 23.200 43299 31/12/2015 16.704 62020 31/12/2015 34.853 80100 31/12/2015 31.545 46450 31/12/2015 18.066 1020 1040 1000 1170 1020 1000 1200 1050 1130 1140 1000 1030 1050 SA SA SA SA SA SA 1000 ASBL 94120 31/12/2015 22.615 68311 31/12/2015 24.096 73110 31/12/2015 SA SA SA SA SA SA SA 1040 1000 1050 1080 GIE SA SA SA 5.707 47540 31/12/2015 10.852 52210 31/12/2015 64200 31/12/2015 6.589 2.299 1050 SPRL 46130 31/12/2015 25290 31/12/2015 70220 31/12/2015 30300 31/12/2015 25.928 52220 31/12/2015 15.180 9.414 3.054 7.842 52220 31/12/2015 16.353 87301 31/12/2015 6.917 57.861 88.086 41.749 49.664 52.644 58.492 56.933 55.947 56.599 3.372 Croissance 2013-2015, kEUR 129.434 160.221 89.853 23.524 32.614 74.024 23.484 18.064 35.205 31.451 4.359 31.496 31.213 47.081 58.217 42.976 24.889 16.512 36.129 44.716 26.495 28.520 30.219 3.771 16.301 7.806 4.403 38.814 16.331 10.873 2.869 8.369 17.620 14.363 109.343 68.827 58.992 67.401 89.109 80.977 83.909 68.469 31.552 33.642 35.129 76.279 27.986 40.001 37.386 56.178 31.425 42.555 32.583 47.257 58.926 52.927 44.383 36.182 54.055 49.108 35.099 39.432 39.139 20.657 25.797 21.510 15.993 39.483 28.627 21.301 14.757 19.498 27.867 17.833 708.390 544.531 328.922 148.239 125.915 123.580 119.428 81.184 64.721 58.006 56.522 56.170 47.208 45.130 36.527 31.950 30.619 28.367 28.317 27.613 26.068 25.480 25.098 24.833 24.222 24.125 24.067 23.361 22.109 21.986 21.847 21.232 21.182 19.478 19.202 17.564 17.032 16.817 15.043 14.951 14.945 14.921 13.694 13.555 13.446 11.887 11.703 11.656 11.514 10.916 17 © Reporters
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Sociétés de moins de 10 ans : Top 50* Nom 1 B LOGISTICS 2 BASIC-FIT BELGIUM 3 LUYBEN 4 ADNEOM BENELUX 5 BANIMMO 6 ALMINE RECH GALLERY 7 ORPEA BELGIUM 8 VP MEDIA SOLUTIONS 9 CI ASSURANCES 10 SEALEASE 11 ERGON CAPITAL ADVISORS 12 SEMETIS 13 COLLIBRA 14 ALPHA NETWORKS 15 CHAMBON 16 HARTWOOD 17 S3 SERVICES 18 TTR ENERGY 19 UNIBAIL-RODAMCO BELGIUM 20 BRILLEN24 21 ACOFISCO GROUP 22 TRAXXEO 23 DISTRIPLUS 24 BABILOU BELGIUM CP Forme jur. 1030 1090 1081 1060 1040 1050 1180 1160 1040 1000 1000 1030 1120 1050 1000 1030 1000 1180 1200 1180 1140 1040 1070 1140 25 BETTER AND BOLDER BETON CONCEPTS 1150 26 LUNCH GARDEN HOLDING 27 SGG BELGIUM 28 METAPHORE 29 SENINVEST 30 CONNEX GROUP 31 KOLOK 32 SPRIMO VITRO 1140 1050 1080 1000 1070 1050 1000 33 WHITEWOOD PROPERTY MANAGEMENT 1210 34 SEQUOIA PARTICIPATIONS 35 BRUSSELS BUSINESS HUBS 36 H & KS 1180 1000 37 ULYSSE BELGIQUE 38 LA MOTTE ROLLIN INVESTISSEMENTS 39 HFR INTERNATIONAL 40 LES DEUX YVES 41 BULL BAR 42 CAIRA EDITION 43 DECOSCENT 44 ADDACTIS GROUP 45 LINEABERTOMANI 46 2DISCOVER 47 CAPITAL BOOOSTER 48 NARCISSE HOLDING BELGIQUE 49 PATRONALE REAL ESTATE 50 LATIM 18 (* hors activités des sièges sociaux et activités des holdings) SA SPRL SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SPRL SA SPRL SA SPRL SA SA 1050 SCIV SPRL 1000 1050 1190 1200 1050 1200 1180 1060 1120 1060 1140 1000 1040 1180 SA SPRL SPRL SPRL SPRL SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA NACE BEL 2008 Date création Clôture dern. Année CA kEUR VA nette kEUR 4920 03/02/2010 31/12/2015 330.372 35.849 9313 25/02/2009 31/12/2015 67.401 4638 24/06/2008 31/12/2015 59.451 6209 01/02/2008 31/12/2015 26.707 4110 16/03/2007 31/12/2015 20.470 4778 27/03/2006 31/12/2015 15.581 8299 09/02/2007 31/12/2015 12.835 7112 04/01/2006 31/12/2015 12.235 6622 02/12/2010 31/12/2015 9.815 7734 26/06/2006 31/12/2015 7.607 7022 21/04/2010 31/12/2015 5.925 6202 10/03/2009 31/12/2015 5.819 6201 19/06/2008 30/09/2015 5.256 6201 24/04/2008 31/12/2015 5.153 4110 07/07/2011 31/12/2015 3.815 7022 14/10/2010 31/12/2015 3.804 7022 16/05/2007 30/11/2015 3.653 3511 23/05/2008 31/12/2015 2.897 6810 27/07/2012 31/12/2015 2.115 4791 06/09/2010 31/12/2015 2.054 6920 25/05/2010 31/12/2015 1.654 6201 12/06/2008 31/12/2015 1.583 7022 12/06/2007 31/12/2015 1.304 8891 22/08/2013 31/12/2015 1.280 2361 14/03/2014 31/12/2015 1.228 7022 24/06/2009 31/12/2015 1.024 7022 16/05/2008 31/12/2015 6492 30/03/2011 31/12/2015 7022 06/11/2012 31/12/2015 7022 02/05/2006 31/12/2015 7022 26/11/2008 31/12/2015 7022 14/11/2014 31/12/2015 6832 05/02/2014 31/12/2015 4711 23/01/2007 31/12/2015 7021 03/07/2006 31/12/2015 28/04/2008 31/12/2015 39.996 3.224 13.304 -318 891 9.636 899 8.285 5.450 522 2.719 1.597 769 1.305 2.956 3.023 965 -145 306 796 958 200 950 55 6810 13/04/2006 31/12/2015 6810 08/12/2014 31/12/2015 7022 19/06/2014 31/12/2015 4724 21/12/2011 31/12/2015 8299 29/10/2008 31/12/2015 5811 11/04/2006 31/12/2015 4619 27/02/2015 31/12/2015 7022 26/08/2013 31/12/2015 10/12/2012 31/12/2015 4619 02/07/2012 31/12/2015 7022 06/07/2007 31/12/2015 6920 21/12/2010 31/12/2015 4110 26/04/2013 31/12/2015 7022 04/11/2011 31/12/2015 974 963 922 917 854 818 753 739 736 574 547 515 450 450 441 424 390 382 355 334 300 261 239 189 -1.020 579 738 -639 651 -49 -1.078 208 408 446 402 -34 73 355 24 159 157 54 -257 350 95 68 -32 139 119 Bén./Perte ap. impôts kEUR -20.564 -4.311 3.426 1.143 -33.724 300 31.216 176 268 -839 12 1.131 -368 -3.056 -590 504 291 3.011 -456 -43 -56 82 -14.970 -1.196 -25.090 -1.356 -98 663 -1.092 320 1.184 13.127 -99 -9 6 90 162 794 467 0 42 90 95 582 697 77 -1.273 -40 44 36 Personnel 525 366 5 179 23 13 47 7 65 2 4 20 16 43 n.d. 28 27 2 n.d. 7 20 7 n.d. 49 n.d. n.d. 5 n.d. 1 4 n.d. n.d. 5 8 4 n.d. n.d. n.d. n.d. 1 2 n.d. n.d. 1 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. © Thinskstock De gauche à droite : Benoît Carlier (Huxley Belgium), Corinne Dumont (Sequoia), Nicolas Debray et Gabriel Goldberg (Semetis) et Donald Draguez du Hault (Acofisco Group). Des champions que vous ne connaissiez pas TOP DES ENTREPRISES Bruxelles regorge d’entreprises performantes, trop souvent méconnues. Nous avons organisé une rencontre avec quatre jeunes sociétés bruxelloises (qui ont été créées ou ont changé de mains depuis moins de dix ans). Elles ont évoqué les raisons de leur succès ainsi que les défis qui les attendent. Guy Van den Noortgate C e sont quatre entreprises fort différentes qui ont répondu à l’invitation de BECI ; quatre entreprises qui, chacune, représentent un aspect de notre paysage économique : trois sociétés de services, Acofisco Group, Semetis et Huxley Belgium (une marque du groupe international S3), ainsi qu’une société B2C active dans la distribution bio, Sequoia. Toutes figurent dans notre « Top 50 » des entreprises bruxelloises de moins de 10 ans. Autant de success stories qui racontent leur réussite propre, mais qui révèlent aussi des similitudes. Anticiper les changements La table ronde est tout de suite entrée dans le vif du sujet en abordant les clés de la réussite. C’est Nicolas Debray, cofondateur de Semetis qui ouvre le bal : « Nous avons eu la chance d’évoluer dans un secteur en croissance qu’est l’internet. Une croissance soutenue par des acteurs tels que Google ou Facebook mais également par le développement des smartphones et des infrastructures avec la 3G puis la 4G. Nous bénéficions également à Bruxelles d’universités et de hautes écoles qui nous ont permis de recruter les bons profils et de les former. » Donald Draguez du Hault, Managing Partner d’Acofisco Group poursuit la réflexion : « C’est la capacité à rebondir sur notre marché qui explique notre progression. Ce n’est un secret pour personne, les métiers de comptable et de fiscaliste connaissent une véritable révolution avec la dématérialisation et de la digitalisation. Il faut l’accepter. Afin de nous différencier, nous avons décidé d’offrir davantage de services et d’accompagnement à nos clients. » Dans un marché en perpétuelle mutation, le recrutement n’échappe pas au changement, comme le confirme Benoît Carlier, Country Manager Huxley Belgium. Il explique que la filiale belge du groupe S3 « a opté pour un positionnement local et mis l’accent sur la spécialisation en étant davantage présent sur des réseaux d’experts, notamment en informatique, plutôt que de privilégier la masse. Je suis également persuadé que le monde du recrutement aura complètement changé dans dix ans. Déjà aujourd’hui, on constate que les gens ne postulent plus comme ils postulaient il y a cinq ans. » En ce qui concerne Sequoia, la situation est quelque peu différente des trois sociétés de services, qui sont confrontées peu ou prou au défi de la numérisation. Corinne Dumont, CEO, s’inscrit davantage dans une passion, une conviction et une vision qui la guide avec ses associés dans l’évolution de son entreprise. « Sequoia était précurseur à Uccle. Aujourd’hui, nous avons plein de concurrents et sommes donc obligés de nous réinventer constamment. Ce qui fait le succès, c’est la capacité de lever des fonds et de bien s’entourer avec des compétences complémentaires. Nous ne sommes pas dans une entreprise digitale mais une société à capital humain. » Soyez créatifs Au terme de ce premier tour de table, le terme qui revient est « entreprendre » auquel Donald Draguez du Hault ajoute « la créativité au sens large ». Pour changer, il faut être créatif, innovant et adaptable. Benoît Carlier abonde en indiquant que dans son métier, le recrutement, « il faut également se réinventer. Nous sommes en permanence dans la remise en question : ‘que peuton faire pour changer et améliorer les choses dans l’entreprise’. Nous avons la chance de bénéficier au sein du groupe d’une marge de manœuvre et de gens ouverts d’esprit. » Dans la foulée, les participants ont souligné que le recrutement est indissociable de la culture d’entreprise. « Il faut investir dans le capital humain, voir les compétences mais BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 19 © Reporters
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TOPIC également travailler sur l’intelligence collective », intervient M. Draguez du Hault. « Il faut accepter que les employés aient davantage de libertés et donc de responsabilités. » Un avis partagé par Corinne Dumont, qui a observé que les collaborateurs ont envie d’être plus autonomes et que Acofisco, qui se positionne à l’international avec PrimeGlobal, Bruxelles est avant tout une image de marque beaucoup plus forte que celle de la Belgique. « Quand on dit que l’on est installé en Belgique, on tombe rapidement dans un clivage linguistique ; en revanche, quand vous dites technologies qui peuvent, dans certains cas, pallier les difficultés à se mouvoir dans Bruxelles. Comme l’explique Benoît Carlier : « Dans le monde du recrutement, il nous arrive fréquemment de réaliser nos entretiens avec des candidats internationaux par vidéo-conférences, quand on ne peut pas les rencontrer au niveau local. Ce n’est pas la même chose qu’en face à face ; le côté humain reste le plus important. Mais c’est mieux qu’un appel téléphonique et, au final, tout le monde gagne du temps. » Pour Sequoia, l’implantation à Bruxelles est historique et correspond au profil de sa clientèle. « Bruxelles a un certain pouvoir socio-économique », intervient Corinne Dumont. « Nous nous adressons quand même dans le bio à des gens qui ont un certain pouvoir d’achat et/ou un l’on peut mettre en place l’intelligence collective dans une entreprise, « mais c’est un défi quotidien ». Au final, l’implication et l’adhésion de la personne aux valeurs et à la culture d’entreprise importent plus encore qu’un CV idéal pour la fonction recherchée. D’autant qu’avec l’évolution constante des métiers, il faut sans cesse que les collaborateurs se forment et s’adaptent. Si les entrepreneurs évoquent la question cruciale du recrutement, surtout pour des entreprises en croissance, elles sont beaucoup moins préoccupées par la question du financement. Il est vrai qu’à l’exception de Sequoia, ce sont des entreprises de services moins gourmandes en capital. Mais même pour Corinne Dumont, « l’argent n’est pas vraiment un problème, il est là ». Encore faut-il convaincre les investisseurs avec un bon projet. Bruxelles : un plus pour l’entreprise… Après une première implantation aux Pays-Bas, Huxley a choisi Bruxelles pour poursuivre son développement continental. Ce qui a motivé cette décision est le fait que Bruxelles et sa périphérie accueillent de nombreuses grandes entreprises. Pour 20 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 à vos interlocuteurs étrangers que vous venez de Bruxelles, ils situent tout de suite la capitale de l’Europe », pointe Donald Draguez du Hault. « C’est une carte de visite à l’international. » Gabriel Goldberg prolonge la réflexion en confirmant, pour sa part, que le choix de Bruxelles pour Semetis s’explique également par la présence de ses clients grands comptes. Mais tous nos intervenants se rejoignent sur la problématique de la mobilité, confirmant nos différentes enquêtes à ce sujet. La dernière en date (voir pp. 6-8) indique la mobilité comme première priorité assignée au gouvernement bruxellois, avec un score de 68 %. Tous déplorent le manque de communication, de cohérence et de vision des différentes autorités sur la mobilité. Mais dans le même temps, ils sont tous d’accord sur le fait qu’il faut changer de mentalité et s’adapter, notamment en utilisant les transports en commun quand c’est possible. De même, ils pointent l’utilisation des nouvelles certain niveau d’éducation. Je ne dis pas que c’est spécifique à Bruxelles mais il se fait aussi que mes associés et moi sommes Bruxellois et que c’est un marché que nous connaissons bien. Nous irions nous installer à Liège où nous ne connaissons personne, ce serait moins naturel. Pour des raisons de logistique, nos six points de vente sont concentrés à Bruxelles et dans sa périphérie. » Elle déplore également le manque de connaissance entrepreneuriale de nombre de politiques ainsi que tous les coûts induits (charges sociales, impôts, taxes, …) qui handicapent les entreprises. Dimension internationale Dans la foulée, la question de la dimension internationale a également été abordée. Notamment avec Semetis qui est présente sur le marché © Reporters © Reporters TOPIC belge mais également, de plus en plus, sur le marché français. « Nous sommes une entreprise de services et donc de proximité », répond Gabriel Goldberg. « Nous avons rejoint un groupe international et cette expansion, en ce qui nous concerne, a été opportuniste. Lorsque la question s’est posée d’aller à Amsterdam ou Paris, nous avons choisi cette dernière pour la proximité, la langue et les mentalités. Nous ne gagnerons jamais sur le volume, nous essayons de gagner sur la qualité et l’innovation. C’est de cette manière que nous nous positionnons au sein du groupe. Ainsi, nous sommes amenés à participer à des projets internationaux qui dépassent le cadre de la Belgique et de de la France. » Même son de cloche du côté de Huxley : « Nous sommes présents dans une trentaine de pays. Nous avons des clients qui recherchent des profils que nous n’avons pas nécessairement en Belgique et que l’on va dénicher à l’étranger. » Ainsi que chez Acofisco, « Le fait d’être à Bruxelles nous confère une dimension internationale. Par ailleurs, notre taille nous permet de répondre à des clients internationaux plus facilement qu’une fiduciaire qui ne compte que 3 ou 4 collaborateurs. Maintenant, nous sommes encore loin des PaysBas, où les fiduciaires comptent en moyenne 150 collaborateurs. » En ce qui concerne l’international, Sequoia, avec ses enseignes de proximité, est de prime abord moins concernée. « Quoique », tempère Corinne Dumont, « avec la digitalisation et l’e-commerce, il y a des opportunités puisque nous avons, via notre e-shop qui est encore embryonnaire, des clients français et luxembourgeois qui achètent. Donc, on peut imaginer développer ce canal. S’il y a une internationalisation, elle viendra du digital. Pour l’anecdote, nous avons eu des contacts avec des Chinois qui souhaitaient proposer nos produits via une plateforme web. Cela n’a pas abouti jusqu’à présent mais du coup, nous avons déposé notre marque en Chine. » Cette table ronde qui a commencé à Bruxelles et qui finit en Chine avec la plus « casanière » des championnes bruxelloises prouve à suffisance que nos entreprises ont toutes une dimension internationale qui ne demande qu’à être exploitée. D’autant qu’elles bénéficient, on ne le répétera jamais assez, de la « marque Bruxelles » qui est un véritable atout non seulement pour démarcher les clients mais également attirer les compétences indispensables à leur croissance. ● Les participants à la table ronde Acofisco Group – Donald Draguez du Hault, Managing Partner Acofisco Group est une fiduciaire comptable et fiscale créée en 2010 qui offre une gamme complète de services dans tous les domaines de la comptabilité, de la fiscalité, de la législation sociale et de l’organisation de sociétés. Outre Bruxelles, elle est également présente à Liège et Luxembourg. Elle compte une équipe de 30 personnes composée d’experts-comptables, conseillers fiscaux, comptables, fiscalistes et collaborateurs administratifs. Sequoia – Corinne Dumont, actionnaire-dirigeante Chaîne de supermarchés bio, Sequoia a trois magasins en Région bruxelloise (Uccle, Stockel et Watermael-Boitsfort) et deux dans le Brabant wallon (Waterloo et Wavre) et un dans le Hainaut (Enghien). Elle a été reprise en 2007 par Corinne Dumont et deux associés. En moins de dix ans, Sequoia a multiplié le nombre de ses points de vente par 3 passant de 2 à 6 magasins. Au total, Sequoia emploie aujourd’hui 80 personnes. Semetis – Nicolas Debray (Managing Director) et Gabriel Goldberg (Business Director) Fondée en 2009, Semetis est le leader belge en matière de « digital advertising » et « digital business intelligence ». Semetis a connu depuis sa création une forte progression. Elle emploie actuellement dans ses bureaux à Schaerbeek 33 personnes. En 2015, elle a rejoint la société américaine Omnicom Media Group chez qui elle va prochainement s’installer et où elle entend doper sa croissance. Huxley – Benoît Carlier, Country Manager Belgium Marque du groupe S3, Huxley est spécialisée dans le recrutement dans les métiers de l’informatique. Le groupe comprend d’autres marques dont deux sont également présentes en Belgique : Progressive (ingénierie, logistique et supply chain) et Real Pharma (biomédical et life sciences). Huxley est présent depuis 9 ans en Belgique, qui est le deuxième pays européen, après les Pays-Bas, où le groupe anglais s’est implanté. Aujourd’hui, il est également présent au Luxembourg, en France, en Allemagne, en Autriche et en Suisse. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 21 © Reporters
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Effectifs du personnel : Top 50 Nom 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 PROXIMUS 5 DELHAIZE LE LION 6 MANPOWER (BELGIUM) 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 STIB 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 DAOUST 13 KBC GROUP 14 ISS FACILITY SERVICES 15 ELECTRABEL 16 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17 SECURITAS 18 THUISHULP 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 FABRICOM 21 UMICORE 22 CHIREC 23 AUDI BRUSSELS 24 BRUSSELS AIRLINES 25 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 26 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 27 TOYOTA MOTOR EUROPE 28 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 29 IRIS CLEANING SERVICES 30 COFELY SERVICES 31 H & M HENNES & MAURITZ 32 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 33 EUROCLEAR 34 RANDSTAD GROUP BELGIUM 35 SMALS 36 FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VLAANDEREN 37 BRICO BELGIUM 38 IPG CONTACT SOLUTIONS 39 INTERNATIONAL BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 40 DECATHLON BELGIUM 41 VIVAQUA 42 ARMONEA 43 ORANGE BELGIUM 45 D'IETEREN 46 MULTIPAR CP Forme jur. 1060 1082 1000 1030 1080 1200 1082 1210 1140 1000 1000 1050 1080 1000 1000 1200 1120 1000 1020 1000 1000 1180 1190 1050 1070 1030 1140 1000 1140 1000 1000 1082 1210 1082 1060 1000 1082 1000 1130 1130 1000 1080 1140 44 VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING 1030 1050 1070 1180 1070 1070 1000 47 CLINIQUES DE L'EUROPE 48 VEOLIA 49 SPIE BELGIUM 50 INNO 22 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 SA SA SA SA SCA SA SA ASBL SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SA ASBL SA SA SPRL SA SA EUP, Fondation SA SA SA SA SA SA ASBL EUP, Fondation SA SA SPRL SA SA SA NACE BEL 2008 Date clôture dern. année disp. CA kEUR 813.643 VA nette kEUR 4910 31/12/2015 2.058.470 2.034.835 7820 31/12/2015 703.186 5310 31/12/2015 2.168.737 1.653.418 6110 31/12/2015 4.025.691 2.494.252 4711 31/12/2015 4.761.147 7820 31/12/2015 7820 31/12/2015 8810 31/12/2015 241.834 306.102 50.579 4711 31/12/2015 3.961.427 4931 31/12/2015 271.886 2410 31/12/2015 3.756.940 7820 31/12/2015 6419 31/12/2015 8121 31/12/2015 158.239 970.807 212.585 512.950 249.169 39.478 162.965 736.525 443.471 830.062 784.044 240.827 260.554 337.256 566.157 568.694 909.151 150.079 482.403 193.348 3511 31/12/2015 10.574.701 914.550 8610 31/12/2015 8010 31/12/2015 8810 31/12/2015 8010 31/12/2015 2511 31/12/2015 2443 31/12/2015 2.812.564 6820 31/12/2015 2910 31/12/2015 1.615.123 5110 31/12/2015 1107 31/12/2015 1.183.178 6020 31/12/2015 432.353 0 379.121 232.846 128.481 158.739 254.558 409.108 190.875 274.979 271.611 330.335 201.274 4511 31/03/2016 19.788.777 482.525 7219 31/12/2015 8121 31/12/2015 85.808 4329 31/12/2015 4642 30/11/2015 7810 31/12/2015 6420 31/12/2015 7022 31/12/2015 6311 31/12/2015 7219 31/12/2015 4752 31/01/2016 8220 31/12/2015 4651 31/12/2015 4649 31/12/2015 Intercom. 3600 31/12/2015 8730 31/12/2015 SCRL SA SCRL ASBL SA SA SA 300.834 403.971 73.913 492.807 190.716 227.931 0 423.186 89.109 574.363 356.344 292.416 112.337 6120 31/12/2015 1.161.959 3600 31/12/2015 565.926 4511 31/12/2015 2.783.482 4773 31/12/2015 8610 31/12/2015 4329 31/12/2015 2630 31/12/2015 4719 31/01/2016 401.607 224.465 145.800 205.612 143.130 168.243 70.584 142.829 101.683 64.405 284.243 143.510 155.030 96.056 106.251 53.770 222.932 91.071 196.728 84.414 424.593 212.537 203.105 108.098 97.360 78.919 83.495 31.374 Bénéfice/ Perte après impôts kEUR 1.056 11.636 287.731 634.880 364.017 711 -2.929 3.144 75.669 26.643 249.431 4.648 2.180.616 9.002 -1.360.830 16.744 4.508 6.749 8.364 32 135.456 27.764 32.694 41.300 365.958 4.872 105.121 -6.370 1.740 22.583 7.971 2.373 273.916 16.206 n.d. -6.988 -8.418 -824 -2.464 12.150 11.327 6 82.082 28.604 44.191 4.759 6.487 15.238 6.642 6.799 Personnel 33.272 27.186 23.882 13.054 13.008 12.649 10.455 9.012 8.458 7.848 6.579 5.511 5.092 5.015 4.872 4.552 4.417 3.823 3.389 3.298 2.745 2.694 2.437 2.427 2.276 2.227 2.077 2.019 1.922 1.920 1.835 1.804 1.757 1.722 1.671 1.622 1.615 1.609 1.602 1.590 1.513 1.500 1.440 1.431 1.404 1.388 1.350 1.264 1.249 1.143 © Thinskstock TOPIC Daoust élue Entreprise de l’Année 2016 TOP DES ENTREPRISES La société bruxelloise Daoust, active dans le domaine des ressources humaines, a été élue en octobre dernier Entreprise de l’Année – distinction généralement considérée comme la plus prestigieuse pour une entreprise belge. O rganisé par Ernst & Young (EY), en collaboration avec le journal L’Echo et BNP Parbias Fortis, le concours de l’Entreprise de l’Année récompense les entreprises de Belgique francophone qui se distinguent par leur approche innovatrice, leur internationalisation, leur esprit entrepreneurial, leur vision stratégique, leur situation financière et leur ténacité en toutes circonstances. balGem (Ghislenghien), Procoplast (Eupen) et Ronveaux (Ciney). Elle succède au palmares à des lauréats tels que Pairi Daiza, Noukie’s, Exki, Stûv, IBA, EVS… « Actif dans un secteur très concurrentiel dominé par de grands acteurs internationaux, Daoust a réussi, génération après génération, à grandir et à prospérer en accordant une attention particulière à son personnel, à ses intérimaires, et au travers d’une grande proximité avec ses clients ! Daoust est une entreprise belge efficace, en croissance, à visage humain et qui respecte ses valeurs. Voilà l’histoire qui a séduit le jury et l’a conduit à choisir Daoust », a commenté Laurent Levaux, président du jury f.f. Real Impact Analytics, Entreprise prometteuse Par ailleurs, c’est une autre société bruxelloise, Real Impact Analytics, qui a remporté le titre d’Entreprise prometteuse de l’année 2016 – un prix récompensant une jeune entreprise à fort potentiel de croissance. Elle a devancé Citius Engineering, eRowz et The Biotech Quality Group. L’équipe Daoust, Entreprise de l’Année 2016. Lauréate 2016, Daoust est active dans les principaux domaines des ressources humaines (intérim, recrutement, gestion de carrière, titres-services). Avec 37 Job Centers implantés à travers toute la Belgique, l’entreprise occupe 5.500 personnes. Elle a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 158 millions d’euros – résultat d’une croissance à deux chiffres ces dernières années, qui lui a permis de doubler de taille en l’espace de cinq ans. Elle prévoit de franchir le cap des 200 millions d’euros dès 2017. Société bruxelloise restée familiale, Daoust a été fondée en 1954 par Albert Daoust. Après avoir dirigé l’entreprise pendant plus de 30 ans, Jean-Claude Daoust a transmis la direction de celle-ci à son fils Giles début 2015. Vision d’avenir, valeurs et continuité sont les mots d’ordre de cette transmission réussie, qui s’articule autour des plans « We Love Solutions », axé sur l’innovation, la qualité et la flexibilité, et « Welcome to the Family », centré sur les valeurs familiales, humaines et sociétales. Daoust détient par ailleurs depuis 2013 le label Diversité, mis en place par la Région bruxelloise. Déjà finaliste de l’Entreprise de l’Année en 2011, Daoust était cette fois nominée aux côtés de Pranarôm-Her« Un choix difficile pour le jury 2016, confronté à quatre entreprises de qualité, actives dans des secteurs différents et aux business models très variés. Le vote du jury s’est finalement arrêté sur Real Impact Analytics, impressionné par la portée de ses algorithmes innovants et par un pari – certes audacieux mais bien jouable – sur la conquête d’un marché mondial important. La prestation du porteur du projet, sa stratégie et son ambition ont convaincu les membres du jury qu’ils étaient bien face à une possible future Entreprise de l’Année », a déclaré le baron Pierre Rion, président du jury. Créée en 2009, Real Impact Analytics fournit des services de business intelligence. Elle développe une suite d’applications qui intègrent des données télécoms ou des méga données afin de permettre à ses clients de les utiliser dans leur travail quotidien. Cinq des dix plus grands opérateurs dans le monde sont déjà convaincus de la valeur ajoutée de Real Impact Analytics. L’entreprise est surtout active dans les pays en développement, au départ de son siège principal à Bruxelles et de ses implantations à Neudorf (Luxembourg), Le Cap (Afrique du Sud), Kuala Lumpur (Malaisie) et Sao Paulo (Brésil). Real Impact Analytics compte désormais plus de 120 collaborateurs répartis sur 4 continents et a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 23 © Frédéric Blaise
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Secteur information et communication : Top 50 Nom 2 IP BELGIUM CP 3 GROUPM BELGIUM 4 SPACE 5 DENTSU AEGIS NETWORK BELGIUM 6 HAVAS MEDIA BELGIUM 7 OMNICOM MEDIA GROUP 8 CARAT BELGIUM 9 SWECO BELGIUM 10 ROSSEL ET CIE 11 OMD 12 REGIE MEDIA BELGE 13 RTL BELGIUM 14 MINDSHARE 15 KINEPOLIS GROUP 16 SKYNET IMOTION ACTIVITIES 17 VIDEOHOUSE 18 IPM GROUP 1030 1160 1160 1160 1000 1170 1160 1000 1000 1170 1040 1030 1160 1020 1140 1040 1040 22 MEDIACOM BELGIUM 23 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 24 VIZEUM BELGIUM 25 IP BELGIAN SERVICES COMPANY 26 BETV 27 CLEAR CHANNEL BELGIUM 28 UMEDIA PRODUCTION 29 THE BOSTON CONSULTING GROUP 30 THE NIELSEN COMPANY (BELGIUM) 31 JCDECAUX STREET FURNITURE BELGIUM 32 DARGAUD - LOMBARD 33 MAXUS BELGIUM 34 IMMOWEB 37 PROXIMEDIA 38 EDITIONS CASTERMAN 39 TBWA 40 ALTAVIA BELGIUM 41 FUEL SERVICE 42 SONY PICTURES RELEASING 43 RECYTYRE 44 BUSINESS & DECISION BENELUX 45 TNS OPINION 46 PHD MEDIA 47 UMEDIA PRODUCTION SERVICES 48 KINETIC BELGIUM 49 COBELFRA 50 BURSON-MARSTELLER 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 1000 1050 1160 1000 1160 1170 1030 1050 1050 1000 1200 1000 1060 1160 1190 1180 1070 1000 1050 1050 1150 1000 1140 1200 1160 1050 1050 1160 1030 1000 Forme jur. SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture dern. année 1 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 SA de droit public 60200 31/12/2015 73110 31/12/2015 SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA 19 ASSOC. DES CONSOMMATEURS TEST ACHATS 1060 20 MEDIAFIN 21 EIT DIGITAL SCRL SA AISBL SA SA SA SPRL SA 35 PERFORMANCE TOUSSAINT OUTDOOR CENTER 1081 36 MOSTRA SPRL SPRL SPRL SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA SA SA SPRL SA SA SPRL 73120 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 58130 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 60200 31/12/2015 73110 31/12/2015 59140 31/12/2015 59114 31/12/2015 59113 31/12/2015 58140 31/12/2015 58140 31/12/2015 58130 31/12/2015 70210 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 60200 31/12/2015 73110 31/12/2015 59111 31/12/2015 73200 31/12/2015 73200 31/12/2015 73110 31/12/2015 58110 31/12/2015 73200 31/12/2015 73120 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 59113 31/12/2015 58110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 59130 31/03/2016 73200 31/12/2015 73200 31/12/2015 73200 31/12/2015 73110 31/12/2015 59113 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 70210 31/12/2015 CA kEUR 432.353 197.275 173.747 162.560 143.922 131.455 128.288 121.234 109.343 104.183 101.930 101.142 84.307 83.678 80.402 68.469 65.558 65.404 64.702 59.220 58.926 54.429 54.264 51.836 51.014 50.383 50.194 50.023 48.051 45.025 38.378 37.171 35.914 33.472 33.396 32.720 31.552 28.987 28.025 25.992 25.107 23.405 22.031 21.021 20.996 20.657 20.278 19.772 19.700 19.438 VA nette kEUR 201.274 27.288 2.707 5.844 7.574 6.728 3.635 1.290 54.389 35.741 768 11.056 53.931 3.682 63.060 32.425 32.806 11.567 27.906 33.958 1.243 2.019 1.096 950 26.900 21.625 26.764 5.242 20.487 23.449 29.154 9.109 946 27.807 591 11.728 30.656 3.938 7.089 2.201 1.546 2.963 3.067 12.389 3.535 -275 3.746 325 12.817 7.883 Bén./Perte ap. impôts kEUR 4.872 11.419 276 2 1.452 1.250 74 189 1.476 7.907 -144 354 7.376 386 21.913 3.335 3.814 -282 -1.403 4.196 20 682 -1.751 228 1.343 85 2.496 1.049 4.104 1.496 69.244 1.188 198 14.615 229 1.208 9.940 -457 58 27 -38 889 1.285 500 842 -427 179 220 7.200 1.214 Personnel 2.227 108 26 71 90 66 53 12 606 263 10 97 422 40 106 34 316 154 286 224 9 12 16 7 79 218 173 4 107 188 185 40 11 67 8 148 294 34 92 34 18 11 12 148 23 2 31 4 28 51 © Thinskstock UN CENTRE D’AFFAIRES PAS COMME LES AUTRES, AU COEUR D’UN ÉCRIN DE VERDURE Connaissez vous le Manoir des Offi ces ? 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« Les agences bruxelloises ont intérêt à se spécialiser dans des niches » TOP DES ENTREPRISES Anne Bataille, un regard avisé sur le secteur pub et communication Après 44 ans de métier, Anne Bataille a quitté il y a quatre mois la direction de l’agence de communication et de publicité Dentsu Aegis Network Belgium pour profiter d’une retraite active. Elle fait le point avec nous sur les défis et opportunités du secteur de la communication à Bruxelles. Sans publicité mensongère. Olivier Fabes L’ industrie de la communication au sens large – de la presse aux agences de marketing et publicité, en passant par les bureaux de relations publiques et lobbying – représenterait 8.000 entreprises en Région bruxelloise et quelque 15.000 emplois. La capitale de l’Europe attire forcément des « communicants » en tous genres. Entrepreneure dans la communication depuis presqu’un demi-siècle, Anne Bataille en connaît surtout les versants marketing et publicité (lire ci-contre), ayant vécu, outre la numérisation toujours à l’œuvre, une véritable concentration du secteur. En gros, six grands groupes de communication internationaux (Publicis, Ogilvy, Dentsu, BBDO, etc.), et leurs multiples filiales, se partagent le marché belge. De plus petits acteurs indépendants font de la résistance sur des niches de marché ou pour une clientèle plus locale. « Bruxelles se situe juste en-dessous d’Amsterdam », situe Anne Bataille pour tenter de classer l’importance de Bruxelles comme « capitale de communication » ; étant bien entendu que Londres, Paris ou Francfort jouent dans une autre catégorie. « Nos voisins du nord ont toujours eu cette créativité conquérante dans leurs gènes. » Bruxelles conserve des atouts – nous y reviendrons – mais Anne Bataille concède que, depuis dix ans, les agences qui y sont établies doivent de plus en plus entrer en résistance pour ne pas subir le « diktat » de stratégies décidées dans des tours à New York, Londres ou Paris, « et qui ne sont bien souvent pas en adéquation avec les cultures et sensibilités des consommateurs belges. Surtout avec 26 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 l’avènement d’un ‘digital’ qui par essence ne connaît pas les frontières, les quartiers généraux du marketing et de la pub sont tentées de gérer des campagnes de façon centralisée, au détriment de la créativité locale. J’ai encore connu une époque où on créait des films publicitaires en Belgique... » Besoin de médias locaux forts Anne Bataille invite les agences « belges » à se battre contre l’uniformisation internationale, à défendre les spécificités locales en s’appuyant sur un certain nombre d’arguments. « Même si la presse ne se porte pas très bien, nous avons encore et toujours des médias locaux. On ne peut bien les ‘pratiquer’ qu’en étant présent localement, en connaissant leurs spécificités. Le secteur belge, essentiellement bruxellois, du marketing et de la pub dépend en grande partie de la santé de ces médias. Au niveau audiovisuel, il est d’ailleurs étonnant de voir comme les médias flamands sont restés tout à fait imperméables à la concurrence néerlandaise, alors que côté francophone, nous sommes envahis par les médias français. » Tout ce secteur d’activités lié aux médias – nationaux ou régionaux – est mis à rude épreuve par la numérisation – « tous les jeunes qui arrivent à présent sur le marché du travail sont nés avec l’information gratuite en ligne», mais ne risque pas de disparaître. « S’il n’y avait que les médias globaux, Facebook et compagnie, nous n’aurions plus aucune raison d’exister. Je suis la première à dire aux médias belges, dont l’ancrage est local, d’être forts, d’avoir des bons produits et un tarif respectable », déclarait Anne Bataille en mars dernier dans le magazine Media Marketing. ©Media Marketing/S.Papandropoulos CV express Dans les années 90, cette femme de caractère a bousculé l’establishment publicitaire en créant et développant avec Philippe Lhomme et Daniel Weekers (Deficom) l’agence Crystal, qui prônait davantage de transparence tarifaire. Elle est également à l’origine du réseau d’agences médias Space, qui deviendra la première agence média du pays. Trois ans après la création de Crystal, Anne Bataille cédera aux sirènes d’actionnaires britanniques et intégrera un groupe qui grandira pour former Dentsu Aegis Network. La filiale belge passera de 2 collaborateurs à plus de 200 personnes en quelques années. Chose rare : Anne Bataille restera 22 ans CEO de l’entreprise qu’elle a vendue. Depuis ce printemps, elle profite d’une retraite active, étant impliquée dans diverses associations (Pink Ribbon notamment) ou conseils d’administration. Elle a participé bénévolement à la mise sur pied de la campagne Sprout to Be Brussels, pour pour redorer l’image de Bruxelles. « Les agences bruxelloises ont par ailleurs intérêt à se spécialiser dans des niches », conseille Anne Bataille. La Belgique est en l’occurrence un terreau fertile au niveau mondial pour le « field marketing » ou marketing de terrain, caractérisé par des animations sur les points de vente. Les magasins éphémères (pop-up stores) ont également une belle carte à jouer dans notre pays laboratoire, à la croisée des cultures. « La taille réduite de la Belgique et la densité de la population font qu’on peut y réaliser des expériences uniques, avec un marketing de terrain très personnalisé. Le succès planétaire de Tomorrowland en est l’expression parmi les festivals. » L’efficacité belge Ayant adossé sa propre entreprise à un groupe mondial (Dentsu Aegis Network), Anne Bataille a eu l’opportunité de comparer les pratiques des métiers de la communication à travers de nombreux pays. Et la Belgique est souvent trop modeste eu égard à son degré d’efficacité et de professionnalisme : « Peut-être est-ce dû aux coûts salariaux élevés dans notre pays ? En tous cas, nous avons appris à optimiser nos ressources, à fonctionner de façon très organisée et structurée. Le Belge est non seulement très souple et capable de s’adapter à toutes les situations. Il est aussi pragmatique. » Des atouts de « petit pays » - ni Allemand, ni Français ni Anglais – qu’il faut absolument cultiver dans un monde globalisé. « Corollaire du point précédent, on l’ignore généralement mais nos professionnels de la communication sont souvent à la pointe sur le plan informatique. » Une avance relative qui pourrait constituer un atout dans un monde de la communication de plus en plus digital, où les « big data » jouent un rôle croissant pour les médias comme les agences de pub. ● Entrez en relation avec 400.000 entreprises de 140 pays. Vous pouvez mobiliser les partenaires et ressources du réseau pour créer ou développer votre entreprise. Accédez à la 1ère communauté d’affaires francophone pour acheter, vendre et trouver des partenaires. WWW.AA-BUSINESS.NET Info : 0032 4 83 226 446 © Media Marketing/S.Papandropoulos
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FOCUS Les starters, nouveaux super-héros ? ENTERPRISE LIFECYCLE Lancer une start-up semble ne jamais avoir été aussi facile. Les incubateurs et structures d’accompagnement se multiplient. L’émergence de nouvelles formes d’économie pousse de plus en plus d’entrepreneurs à lancer leur concept. Mais qu’est-ce qui fait la différence entre les start-up qui réussissent et les autres ? Julien Ide 26 juillet 2016. Take Eat Easy est placée en redressement judiciaire. L’annonce fait l’effet d’une bombe, car la start-up semblait bien partie pour crever les plafonds : 16 millions d’euros levés en 2015, active dans 20 villes européennes, 160 employés… D’après une étude du bureau Graydon, 30 % des entreprises belges ne survivent pas à leurs 5 premières années d’existence. Ceci nous invite à nous intéresser aux qualités nécessaires à l’entrepreneur et aux erreurs qu’il ne doit pas commettre. Le bon sens, toujours La remise en question et l’autocritique semblent incontournables pour les starters. C’est ce qu’explique Fabienne Malaise, responsable du Start’Hub BECI. « Il faut absolument accepter de revoir son projet, surtout au début. L’idée n’est jamais réalisée comme elle avait été imaginée ; le projet doit être expérimenté, testé et validé. Le starter qui réussit est celui qui confronte son projet à la réalité, auprès du public, de professionnels et même de proches. » Marie Laurent et Yasmine Al-Zuhbi ont fondé Yumm’eat. Selon elles, l’humilité est une clé du succès : « Il ne faut pas vouloir avancer plus vite que la musique. Les choses doivent se faire par étapes. Il est également important d’accepter les critiques, même si elles ne font pas plaisir. Et ne jamais baisser les bras ! » Elles insistent sur l’importance de la communication : « Une petite start-up a en général un budget de communication très maigre. Mais ceci n’empêche pas de développer sa présence sur les réseaux sociaux. Il est important de mettre en place un plan de communication-marketing et de maintenir des actions sur une base régulière, aussi petites soient-elles. » Selon Ludovic Elens, artisan lunetier, la ténacité est primordiale. « Lorsque j’ai parlé d’ouvrir ma boutique près du Sablon, beaucoup me l’ont déconseillé. J’ai dû tenir bon et j’y suis arrivé. Il faut croire dur comme fer à son projet. Ma femme a été d’un grand soutien à cet égard ; elle a d’ailleurs quitté son emploi pour s’investir à temps plein avec moi. » Il souligne aussi quelques erreurs à éviter. « J’ai appris à ne jamais répondre trop vite à une demande inattendue d’un client. Il faut éviter de mettre le business en danger. C’est pareil avec les fournisseurs. J’ai failli signer un contrat avec une agence qui me proposait de prendre en charge toute la partie administrative et financière de la boutique. Je me suis rendu compte à 28 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Ludovic Elens. temps que cela n’avait pas une grande valeur ajoutée ; j’ai évité de signer un contrat qui m’aurait coûté cher pour pas grand-chose. » Sinouhé Monteiro dirige Ewala depuis un an. Selon lui, la connaissance du secteur est primordiale. « Beaucoup de personnes négligent les connaissances de base du domaine où ils se lancent. C’est une erreur. Le fait d’être réellement passionné par son projet peut justement beaucoup aider à maîtriser les subtilités du secteur. Sans cette connaissance, même un diplôme de Harvard ne servirait à rien. » Le relationnel, partout D’après Fabienne Malaise, le réseau est primordial : « Sans réseau, on ne peut pas survivre. Je ne fais pas référence uniquement aux connaissances personnelles ou au networking. Le réseau englobe toutes les rencontres qui peuvent être bénéfiques pour une start-up. Beaucoup Marie Laurent (à gauche) et Yasmine Al-Zuhbi. © R.A © R.A FOCUS Portraits de start-up Ewala : Sinouhé Monteiro a 27 ans. De père angolais-portugais et de mère belgo-burundaise, il a vécu au Guatemala, en Floride et à New York. Avec Stéphane Ugeux, 27 ans, ils ont fondé Ewala en 2016. Cette plateforme permet d’envoyer des crédits d’appel à l’étranger. Le principe met à profit le mobile money, une technologie de payement par téléphone portable très utilisée dans les pays émergents. Ewala a remporté le premier prix du Microsoft Boostcamp #9. Lunetier Ludovic : Ludovic Elens est un artisan lunetier de 30 ans. En octobre 2015, il a ouvert un magasin d’optique à deux pas du Sablon. Sa particularité ? Les montures sont fabriquées entièrement sur mesure et fabriquées artisanalement sur place. Les matières proposées sont de l’acétate de cellulose, de la corne de buffle ou du bois. Le lunetier Ludovic a remporté le coup de cœur du jury à l’occasion de la « Vitrine de l’Artisan 2016 ». Raypath International : Christophe De Nardis a 29 ans. Avec Oksana Bobik, il a créé une filiale belge d’une entreprise polonaise. Celle-ci a développé des éponges permettant un nettoyage sans produit détergent. Grâce à leurs microfibres à mémoire, elles ont la capacité de récolter aisément tout type de saleté. Plusieurs surfaces peuvent être nettoyées successivement sans risque de dépôt. Raypath a été nominé à l’Environment & Energy Awards 2016. Yumm’eat : Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent, 30 et 27 ans, ont fondé Yumm’eat en juin 2016. L’entreprise prépare des burgers et tapas végétariens et végétaliens à base de légumineuses (pois chiches et fèves), sans lactose, ni gluten, ni additifs. Le processus de production a pour but de conserver les aliments : le produit n’est pas cuit mais congelé à basse température. Yumm’eat a décroché en 2016 la 2e place du Delinnov’ Challenge de Delitraiteur. d’entrepreneurs pensent qu’ils peuvent tout faire tout seuls ; c’est une grande erreur. Des starters se retrouvent au Centre pour Entreprises en difficulté en ayant investi, avant même d’avoir développé une communauté. Il ne faut pas non plus croire qu’on peut se passer des services de professionnels comme un avocat, un comptable ou une agence de communication. D’un autre côté, il est très intéressant au début d’une activité d’envisager des partenariats avec des concurrents. Ceci permet de grandir plus rapidement. » Christophe De Nardis dirige Raypath international. Il insiste sur l’intérêt des échanges constructifs : « Il faut s’associer avec quelqu’un qui offre une complémentarité. Cette personne est difficile à trouver, mais c’est presqu’incontournable. L’association favorise également l’entraide, l’émulation et la stimulation. » Il évoque une rencontre déterminante : « À 20 ans, j’ai assisté à une conférence organisée par l’Ichec. Un orateur a expliqué qu’il avait lancé son business pendant ses études. C’est à ce moment Sinouhé Monteiro (à gauche) et Stéphane Ugeux que je me suis dit : toi aussi tu peux y arriver. » Sinouhé Monteiro souligne lui aussi l’importance du réseau. « Nous n’aurions pas pu réussir tous seuls. Les échanges permettent de se rendre compte de ses faiblesses, ou d’identifier des solutions. Il faut accepter la critique et mettre son égo de côté. » Il évoque également la passion comme moteur. « Avec une idée qui nous passionne, on peut vraiment développer un esprit d’entreprise. On ne doit même plus réfléchir ; on fonce et on donne tout 7 jours sur 7 pour atteindre ses objectifs. » Le nouveau management Frederik Leloup est Business Development Manager pour BECI et fondateur de Spirit of Change, une structure d’accompagnement des entrepreneurs. Il prône avant tout une certaine souplesse d’esprit. « Les starteurs sont aujourd’hui présentés comme les nouveaux héros de l’économie. Il faut se méfier de cette vision romantique car on développe des bêtes de concours sans pour autant dégager une valeur profonde pour la société. Beaucoup de start-up ne décollent pas car elles cherchent à contrôler ce qu’elles font. Elles doivent au contraire s’ouvrir vers l’extérieur et se connecter à leur écosystème. Une start-up ne réussira que si elle parvient à entrer dans ce flux. Il ne faut pas se focaliser uniquement sur les business plans ; il faut surtout développer une ouverture et une agilité qui permettent de s’adapter et d’improviser en temps réel. » Celui qui se définit comme un entrepreneur en développement humain souligne l’importance de la diversité intergénérationnelle. « Il y a aujourd’hui beaucoup de seniors qui ont claqué la porte d’un modèle auquel ils ne croient plus. Ils sont prêts à se mettre au service de projets qui ont du sens pour eux-mêmes et pour la société. Ils disposent d’expérience, d’un réseau et parfois de moyens d’investissements. » Selon lui, la forme du management est également déterminante. « On ne peut plus envisager un business avec une gestion pyramidale, basée sur la croyance que l’homme va voler le papier toilette de l’entreprise. Si on lui fait confiance, il nous montrera qu’il possède des émotions, une sensibilité et une intelligence porteuses d’une énergie immense et créatrice. » Détermination, patience, passion, humilité, curiosité, ouverture... Voilà des qualités indispensables pour développer des activités résilientes et construire l’économie du futur. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 29 © R.A
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ENTERPRISE LIFECYCLE Penser son business model : entre théorie et pratique Le business model garde aujourd’hui son rôle d’architecture de base d’une affaire, d’une entreprise. La manière de le concevoir et de le penser, par contre, a très nettement évolué ces dernières années. Un moyen aussi, de s’adapter à l’évolution des technologies, des structures de marchés et des cultures. P armi les théories les plus en vogue pour le moment, on pointera le modèle « lean », particulièrement plébiscité par le monde des startups depuis sa théorisation en 2008 par Eric Ries – un entrepreneur de la Silicon Valley. Principe cardinal : limiter au maximum le gaspillage d’énergie, de temps ou de ressources, en passant notamment par des confrontations les plus fréquentes possibles avec le marché visé. Il s’agit de définir des hypothèses de développement et de les éprouver le plus vite possible, tandis qu’un véritable « business model canvas », sorte de tableau de questions auxquelles répondre en collant des post-it, fait fureur dans le petit monde des startups. Un concept qui, par contre, et de l’aveu même des pilotes de startups un peu plus expérimentés, peut rapidement montrer ses limites et serait surtout utile dans la phase de création et de développement d’un produit ou d’un service. Il n’empêche, la source initiale du concept lean remonte à la définition d’un processus… industriel, développé par le constructeur automobile japonais Toyota. À noter par contre que la théorie de l’entrepreneuriat lean 30 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 insiste énormément sur la notion de pivot, que l’on retrouve dans beaucoup d’autres réflexions sur les business models. Il faut donc être capable de pivoter, de réorienter sa pratique et le fonctionnement de son entreprise en fonction des évolutions technologique ou du marché. Il y a aussi la logique du « fail fast », très complémentaire, et qui consiste à être capable de très rapidement renoncer à un projet lorsqu’il semble compromis. Pivot, lean et fail fast sont généralement cités par les jeunes entrepreneurs quelque peu aguerris comme les seules logiques tirées des modèles théoriques qu’ils ont très fréquemment appliqué, comme un réflexe. Des outils qui viennent en renfort et qui appuient la ou les idées initiales – encore faut-il les avoir. Cultiver l’innovation comme ressource Le champ de la créativité et de l’innovation est lui particulièrement étudié par le Belge Luc De Brabandere, ponte du Boston Consulting Group, mathématicien et philosophe, entre autres. Sa spécialité : le coaching d’entrepreneurs et de dirigeants d’entreprise. L’homme insiste énormément sur l’importance de stimuler la créativité, l’art de penser les YAB situations et modèles économiques différemment. Exemple typique, que De Brabandere cite fréquemment : celui d’une chaîne de cafés, type Starbucks. Le modèle classique de développement poussera la direction à se concentrer sur le café, comme élément fondamental du business, et l’incitera probablement à chercher de nouveaux relais sur ce même segment « core » du café. Là où un esprit créatif pourrait prendre une distance avec le modèle, l’objet, et considérer par exemple qu’une chaîne de cafétérias peut être vue comme une chaîne d’espaces de bureau, de travail. Un peu de start-up dans votre entreprise « Le problème majeur de beaucoup d’entreprises, c’est qu’elles emploient la plus grande partie de leurs ressources à optimiser leur fonctionnement, pas à innover, à faire preuve de créativité », explique Philippe Lemmens, coach de l’accélérateur de startups Nest’Up et cofondateur du Lean Studio, une équipe d’experts qui conseillent les grandes entreprises en matière d’innovation. Ce sont eux, notamment, qui ont conseillé la Sabca lors de la création de leur premier avion commercial. « Et nous avons appliqué les outils de la méthodologie FOCUS ‘lean’, en leur imposant de remplir les cases d’un business model canvas : cela oblige à formuler des hypothèses sur le marché, les besoins du consommateur, les contraintes techniques, etc. » Des hypothèses qui doivent ensuite être validées rapidement en commençant par les plus critiques. « Et dans le cas de la Sabca, les ingénieurs voulaient commencer par créer un prototype pour vérifier la résistance de tels ou tels matériaux, ce à quoi nous avons répondu qu’il valait peut-être mieux vérifier que des clients seraient susceptibles d’acheter un tel avion avant d’engager de grosses dépenses de conception », sourit Philippe Lemmens. « Même avec des grands comptes, on peut utiliser des outils de base de la méthode ‘lean’, comme le ‘smoke test’, où l’on crée une page web présentant une solution et demandant au visiteur s’il pourrait être intéressé de l’essayer, alors même que la solution n’existe pas encore… Cela permet de sonder le marché et d’éviter de mettre de lourds processus en marche, parfois inutilement. » Un véritable engagement Pas question, par contre, de prendre la démarche à la légère : « Cela doit faire partie de la stratégie de l’entreprise, il ne s’agit pas d’un quick fix. » Et pour cause, les consultants créent généralement des équipes de 3 ou 4 salariés de l’entreprise (ceux qui sont au contact du terrain et des clients), qui doivent être libérés en moyenne deux jours par semaine pendant plusieurs semaines. « Et là, parfois ça coince au niveau du middle management, qui n’y voit qu’une perte de ressources. » Mais, à l’issue de cette première session durant laquelle l’équipe va à la rencontre des clients et « émet », les salariés vont présenter leurs hypothèses/conclusions au management. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que les outils théoriques, que les entrepreneurs utilisent souvent uniquement au début de leur projet, sont souvent très puissants et exploitables à différentes étapes de la vie d’une société, parce qu’il est toujours question des mêmes choses : identifier un marché cible, les besoins des consommateurs, les processus les Quatre « pilotes de startups », de gauche à droite et de haut en bas : Luc De Brabandere, Philippe Lemmens, Jean-Baptiste Escoyez et Michel de Kemmeter. plus efficaces et éviter le gaspillage de ressources à tous les niveaux. » Et de citer, encore une fois, l’exemple du business model canvas à remplir avec ses hypothèses critiques, afin de bien les identifier et les trier par priorité ou par importance de risque. « C’est un outil que l’on peut utiliser tant en interne qu’en externe », affirme Philippe Lemmens. Plus délicat pour les PME Même lorsqu’il s’agit de repenser les process internes d’une entreprise, une méthodologie lean peut ainsi être utilisée en remplissant les cases du business model canvas, non pas avec des hypothèses sur les clients potentiels, mais sur le fonctionnement intrinsèque de l’entreprise, les besoins et contraintes de ses différents services et pôles d’activité. « Ces outils ont une portée nettement plus globale, permettent d’aligner et de structurer la communication autour d’un projet de développement », complète Jean-Baptiste Escoyez, serial entrepreneur et coach/consultant de startups depuis plusieurs années. Reste que ces formules restent relativement peu adaptées à la foule d’entreprises qui ne sont ni des startups, ni des grands comptes. « Il est vrai que les PME de quelques dizaines de personnes peuvent difficilement se permettre de libérer plusieurs salariés quelques jours par semaine et qu’elles ont généralement déjà dépassé la phase de pure définition de leur produit/service », concède Philippe Lemmens. Point de fatalisme, par contre, puisque les outils de base de la méthodologie lean peuvent, à cette échelle, encore être exploités par le management. « Nous travaillons d’ailleurs sur un projet pilote avec différents institutionnels, pour justement amener cette logique d’innovation, de flexibilité sur le business model ; l’objectif étant de mettre des outils pratiques à disposition des entrepreneurs déjà un peu plus aguerris ». Une piste pourra toutefois déjà être trouvée du côté du travail de Michel de Kemmeter, qui insiste, dans sa conception d’une entreprise, sur la valeur des actifs immatériels, dont la qualité et la motivation des salariés, mais aussi le niveau de compréhension de l’évolution d’un marché notamment. Une conception certes plus large mais qui porte en elle les éléments pouvant servir, ensuite, de guide d’action en recourant cette fois aux méthodologies pratiques prônées par les théories lean, ou de l’entreprise résiliente. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 31 © R.A. © Reporters © R.A. © Reporters
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L’innovation, c’est l’affaire de tous ENTERPRISE LIFECYCLE Solliciter ses salariés pour trouver des idées innovantes, voilà une piste de plus en plus utilisée dans les entreprises. La tendance est telle qu’on lui a donné un nom : l’innovation participative. Adressée à toutes les strates de l’entreprise, cette technique est particulièrement motivante. Mais que deviennent les idées recueillies ? Nous levons un coin du voile… Gaëlle Hoogsteyn «L ‘innovation participative est une démarche de management structurée qui vise à stimuler et à favoriser l’émission, la mise en œuvre et la diffusion d’idées par l’ensemble du personnel, en vue de créer de la valeur ajoutée et de faire progresser l’organisation. » Telle est la définition qu’Innov’Acteurs donne à l’innovation participative. Créée en France en 2002, Innov’Acteurs est une ASBL qui œuvre à la promotion et au développement de l’innovation participative dans les organisations. Ses missions principales : promouvoir l’innovation participative en France, fédérer les activités contribuant à son développement, contribuer aux apports méthodologiques et à la professionnalisation et organiser des échanges et des partages d’expérience. Muriel Garcia, présidente de l’association : « Depuis quelques années, l’innovation participative fait de plus en plus d’adeptes, tant du côté des entreprises (publiques et privées) que du côté des employés. » En effet, d’après une étude récemment menée par l’Association, les Français désignent unanimement et spontanément les salariés comme les acteurs contribuant le plus à l’innovation dans l’entreprise (70 %) devant ses dirigeants 32 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Muriel Garcia, présidente de l’association Innov’Acteurs. et les managers. 75 % des salariés déclarent d’ailleurs vouloir être davantage sollicités. Les domaines où les salariés sont le plus souvent sollicités pour innover sont l’amélioration des procédures internes (28 %), le développement de nouveaux produits/services (25 %) et les relations avec les clients et les fournisseurs (22 %). Les clés du succès Pour Muriel Garcia, l’innovation est primordiale dans chaque entreprise et chaque employé peut y contribuer. Selon elle, l’innovation participative présente un double avantage : l’implication des collaborateurs et des gains de productivité. « Parce qu’elle permet à chaque employé d’être reconnu, l’innovation participative apporte une réponse efficace aux défis que les organisations doivent aujourd’hui relever. » Comme tout acte de management, cette démarche doit être accompagnée. « Et plus l’entreprise est grande, plus le processus doit être formalisé. » La direction générale doit donner l’impulsion et son engagement doit être clairement affiché et visible. La communication sur la démarche permet à l’organisation de valoriser les collaborateurs. « Pour plus d’efficacité, il est important de distinguer les idées spontanées des idées provoquées », ajoute Muriel Garcia. Grâce aux outils collaboratifs, l’innovation participative a trouvé un nouvel élan. Exit la boîte à idées, trop souvent oubliée dans un coin. Place aux plateformes collaboratives : les suggestions postées sont visibles par tous ; elles peuvent ainsi être discutées et enrichies au fil des remarques. « S’équiper des outils les plus performants est la condition sine qua non pour que la démarche ne s’essouffle pas », assure Muriel Garcia. « De plus en plus, les collaborateurs sont aussi incités à participer, s’investir, s’engager à l’extérieur de l’organisation © R.A. © Thinkstock FOCUS La prime d’innovation En Belgique, depuis 2015, le gouvernement offre la possibilité d’accorder une prime aux employés les plus innovants. Cette prime peut être octroyée par un employeur à ses travailleurs créatifs pour récompenser l’expression d’une idée nouvelle mise en œuvre au sein de l’entreprise. Ni l’entreprise ni le travailleur ne paie de cotisation sociale sur cette prime. Elle est donc 100 % nette ! Plus d’infos sur http://economie.fgov.be/ Nancy Demaude (Philips Personal Health) (benchmark, learning expedition, immersion, conférences…) ». Des freins subsistent Bien sûr, il existe aussi des freins à l’innovation participative. D’après l’enquête d’Innov’Acteurs, la première raison mentionnée est la peur de la réaction de son manager, suivie par le manque de confiance en l’idée et enfin la peur que quelqu’un se les approprie. « La transparence et l’équité tout au long du processus renforceront la confiance et l’engagement de l’ensemble des acteurs », avance Muriel Garcia. Les employés doivent être informés de l’avancement et de la mise en œuvre de leurs idées. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles donner du feedback aux employés est indispensable. « Il faut montrer aux salariés qu’on prend en compte leurs idées en leur donnant des retours, en les félicitant si leurs idées sont retenues ou en expliquant pourquoi elles sont refusées le cas échéant. Il est aussi important de valoriser les salariés qui ont des idées qui aboutissent en leur offrant une forme de reconnaissance (honorifique ou financière) », conclut-elle. Proximus, focus clients Chez Proximus, solliciter des idées innovantes auprès de ses collaborateurs est une pratique courante : « Dans le passé, nous avons organisé plusieurs concours, par exemple ‘les innolympics’. Par équipe, les employés ont envoyé des idées qui ont été présentées à un jury, et dont certaines ont été concrétisées », explique Vincent Licoppe, Chief Group Strategy and Transformation. Pour lui, il est assez facile de créer de l’excitation autour d’un projet comme celui-là, mais pas éternellement. En effet, toutes les idées – même si certaines sont très intéressantes – ne peuvent être exploitées, ce qui peut créer une déception chez des collaborateurs qui s’étaient investis dans le projet. « Par ailleurs, ces opérations rencontrent généralement un grand succès et, comme nous tenons à donner du feedback à chacun, cela demande un grand investissement en temps. » « C’est pourquoi aujourd’hui nous travaillons plus par petits groupes de travail sur des thématiques précises. » Concrètement, Proximus réunit des collaborateurs créatifs et désireux de s’inscrire dans cette innovation participative pour travailler à l’amélioration de projets, produits ou services existants. « Leur réflexion débouche sur de nouvelles idées qu’il est possible de mettre en œuvre, et c’est bien plus motivant pour eux car ils voient directement l’impact de leur proposition. » Des méthodes telles que le design thinking sont utilisées. Par ailleurs, Proximus s’inscrit depuis plusieurs mois dans une optique d’ouverture vers l’extérieur où les besoins, attentes et idées des clients sont écoutés en priorité et se trouvent à la base des projets futurs de la société. « Sur la base des réflexions de nos collaborateurs d’équipes différentes, nous proposons des prototypes à nos clients afin de nous assurer que cela répond à un besoin réel », conclut Vincent Licoppe. Philips, focus procédures internes « Chez Philips, les collaborateurs sont sans cesse invités à collaborer Vincent Licoppe (Proximus) à l’amélioration des procédures par des idées créatives », commence Nancy Demaude, Event Manager et Trainer Belux chez Philips Personal Health. « Cela se fait de la façon la plus basique à la plus élaborée. Lors des réunions d’équipes, nous utilisons par exemple un simple système de post-it où chacun peut étaler ses ‘coups de gueule’ en apportant une amélioration. » À un autre niveau, Philips propose à tous ses collaborateurs de s’inscrire à une formation en lean management, une méthode qui vise l’amélioration des performances de l’entreprise par la créativité des employés. « Au cours d’une formation de deux jours, les collaborateurs sont amenés à penser ‘out of the box’ et à se réapproprier les processus internes en identifiant les nœuds et en proposant des solutions », explique-t-elle. « Cela stimule l’esprit critique et remet en question certaines manières de fonctionner, parfois en place depuis des lustres et totalement obsolètes. » Philips est en effet convaincue que les personnes les mieux placées pour résoudre un problème de procédure sont celles qui les utilisent le plus souvent. Grâce aux kaizen (« améliorations » en japonais), chacun est apte à augmenter la performance de son équipe. « Chaque kaizen est ensuite partagé sur un site sharepoint et traité par un lean manager », précise Nancy Demaude. Pour l’entreprise, faire appel à la créativité des employés lors de ces formations débouche principalement sur une facilitation de procédures, une plus grande aisance de travail, un gain de temps et, au final, un gain financier pour l’entreprise. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 33 © R.A. © R.A.
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ENTERPRISE LIFECYCLE Transmission d’entreprises : quatre points d’attention En Belgique, pays de PME par excellence, près de 300.000 entreprises devraient changer de mains d’ici 2025. Mais beaucoup d’entre elles risquent de disparaître si la transmission n’est pas bien préparée. Pour aider cédants et repreneurs, BECI a lancé voici deux ans le Hub Transmission, qui atteint désormais sa pleine vitesse. Quatre de nos partenaires font le point sur les aspects à ne pas négliger. Gaëlle Hoogsteyn D epuis deux ans, le Hub Transmission de BECI a fait son bonhomme de chemin. Avec aujourd’hui 80 entreprises à transmettre, 400 acquéreurs potentiels et une quinzaine d’événements annuels, il s’impose comme la meilleure plateforme pour les entreprises bruxelloises qui souhaitent changer de mains. La spécificité du Hub Transmission est de réunir, au sein d’un même forum, plusieurs partenaires spécialisés qui, chacun, peuvent accompagner acquéreurs et cédants avec expertise, dans leur domaine de compétence : bilan des performances, ressources humaines, financement, fiscalité… De quoi donner aux candidats en transmission les meilleures chances de succès. 1. Valorisation de l’entreprise Une transmission réussie se prépare sur le long terme. Idéalement, le chef d’entreprise devrait s’y atteler avec 3 à 5 ans d’avance. « Mais malgré les campagnes de sensibilisation, trop de cédants continuent à s’y prendre trop tard », regrette Michel Englebert, directeur général d’Advisium. Pour 34 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Michel Englebert (Advisium) trouver un acquéreur, pouvoir présenter clairement son entreprise, sa valeur et son potentiel est primordial. « Dans les faits, on constate souvent que l’entreprise n’a pas de véritable stratégie. Elle a traversé les années et s’est développée au fil des fluctuations du marché et des opportunités qui se présentaient », explique Michel Englebert. Quand vient le moment de la transmission, il est indispensable de prendre du recul, même si ce n’est pas toujours facile, et de clarifier la situation de l’entreprise. Pour mieux se vendre, ou se vendre à un prix plus avantageux, il faut, d’une part, lister tout ce qui a été mis en place pour générer du business et, d’autre part, déterminer ce qui peut être lancé ou amélioré pour en générer encore plus. « C’est au niveau de cette ‘génération de business’ qu’Advisium, en collaboration avec le Hub Transmission de BECI, entre en jeu. ». Advisium propose, par exemple, une clarification des ambitions de la direction, l’identification des objectifs commerciaux et l’analyse des performances de l’entreprise. « Sur la base de cela, nous aidons ensuite l’entreprise à identifier des leviers de progrès. Développer son chiffre d’affaires, mettre en place une nouvelle structure organisationnelle, utiliser de nouveaux outils de gestion, revoir son image…. sont autant d’actions qui peuvent permettre à un cédant de valoriser son entreprise avant la vente proprement dite », assure Michel Englebert. Une fois déterminées les actions les plus prometteuses, un plan concret est mis sur pied. « Nous proposons cet accompagnement aux cédants, mais également aux repreneurs qui voudraient booster le chiffre d’affaires de leur nouvelle entreprise », conclut Michel Englebert. © R.A. © Thinkstock FOCUS • 1 entreprise belge sur 3 changera de mains dans les dix prochaines années. • À Bruxelles, 147.000 emplois sont concernés. • 51 % des entrepreneurs qui envisagent la cession de leur entreprise dans les cinq années à venir n’ont pas encore de repreneur en vue contre 60 % en 2013. • 33% d’entre eux n’ont entrepris aucune démarche en ce sens contre 50% en 2013. Lentement mais sûrement, les actions de sensibilisation semblent donc porter leurs fruits. * Chiffres UCM – Octobre 2016 Cristelle Adam 2. Ressources humaines Sur le plan des ressources humaines aussi, anticiper est le maître mot, d’autant que la législation évolue sans cesse. « Grâce à cette anticipation, les mauvaises surprises, financières notamment, pourront être évitées », affirme Cristelle Adam, Segment Manager chez Partena Professional. Se faire accompagner par un spécialiste, c’est, tant pour le cédant que pour le repreneur, la certitude de faire les choses dans les règles de l’art et d’éviter les risques financiers. « Pourtant, dans la pratique, le droit du travail et la sécurité sociale sont souvent laissés de côté », regrette-t-elle. Pour notre experte, un audit social est indispensable. « Grâce à cet audit, l’acquéreur sera en mesure de bien comprendre la situation sociale de l’entreprise ainsi que le risque financier potentiel lié au transfert. » L’acquéreur est en effet responsable solidaire de toutes les dettes sociales de l’entreprise avant la date du transfert. L’audit social révèle également si l’entreprise respecte bien ses obligations en matière de droit du travail et de sécurité sociale. Si l’entreprise visée par le transfert est régie par la CCT 32 bis, par exemple, l’acquéreur est lié par une série d’obligations. Cette étape atteste de l’attractivité et de la solidité de l’entreprise : des arguments très appréciables dans la négociation… « Par ailleurs, si des irrégularités étaient détectées, le cédant pourrait les corriger afin que le repreneur ne s’en serve pas. Par la suite, nous aidons aussi les acquéreurs dans le processus d’harmonisation des ressources humaines », poursuit-elle. En effet, une fois le transfert réalisé, de nombreuses entreprises souhaitent gommer les différences (rémunération, conditions de travail) entre leurs propres travailleurs et les travailleurs issus du transfert. Un autre service utile est le calcul du passif social. « Si l’acquéreur souhaite avoir une idée du coût du licenciement de certains travailleurs dans le futur, ce calcul est essentiel », assure Cristelle Adam. 3. Volet financier Pour Stéphane Demaret, Business Partner KMO/PME chez KBC Brussels, la transmission reste souvent une question délicate car les entreprises recherchent avant tout la confidentialité. « Afin de guider les entrepreneurs dans cette phase essentielle de la vie de leur entreprise, nous avons décidé de participer activement au Hub Transmission. En effet, notre ancrage local et notre projet innovant de création de KBC Brussels font de nous un partenaire privilégié des PME bruxelloises tout au long de leur existence ; donc aussi pendant leur transmission. » KBC Brussels se positionne en tant qu’expert financier accompagnant les PME. « Nous leur proposons notamment notre aide dans la préparation à la vente, la valorisation de l’entreprise, les étapes du processus de cession et le financement de la reprise. » Pour Stéphane Demaret, il convient d’analyser correctement le potentiel de l’entreprise ainsi que les capacités du candidat à la reprise, en préparant et conseillant le cédant, mais également le repreneur. « Nous aidons les candidats repreneurs à optimaliser leur demande éventuelle de crédit, en matière notamment de rachat de parts. » Trouver un finanStéphane Demaret (KBC Brussels) cement est en effet l’un des grands obstacles de la transmission. Les principales difficultés rencontrées sont le manque de fonds propres du repreneur, le manque de garanties, la durée des crédits et la sous-estimation des investissements. Par ailleurs, auprès de KBC Brussels, toutes les décisions sont prises au niveau local, à Bruxelles. « Grâce à cette approche typiquement bruxelloise, nous souhaitons nous distinguer de nos concurrents et faire la différence. Car nous avons d’ambitieux objectifs. Nous souhaitons devenir le meilleur partenaire financier pour nos groupes cibles bruxellois. » 4. Plan fiscal Enfin, en matière fiscale, la transmission balaie un large spectre d’implications et de techniques fiscales, sur les plans de l’impôt sur le revenu, des droits de succession et de donation, etc. Dans ce cadre, Deloitte, qui dispose d’experts fiscaux spécialisés dans les fusions et acquisitions, offre différents services aux candidats cédants et repreneurs. L’un des plus utiles est l’audit fiscal, qui va permettre de détecter les risques fiscaux éventuels et/ou les opportunités. « En effet, lorsqu’un entrepreneur décide de reprendre une entreprise, il ne connaît pas le passé fiscal de la société et ne sait pas très bien ce qu’il va trouver », explique Fabrice Dandois, Manager chez Deloitte Fiduciaire. Il est donc très important de faire une analyse fiscale de la société et de tout passer en revue. « L’objectif est de vérifier qu’il n’y a pas de litiges fiscaux ou, le cas échéant, de les solutionner », précise Guy Van de Velde, Partner chez Deloitte Business Process Solutions. Faute de quoi, le reBECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 35 © R.A. © R.A.
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FOCUS Vendre sa société à l’étranger : une piste alternative ? Fabrice Dandois (Deloitte Fiduciaire) Erick Thiry (responsable Hub transmission) preneur pourrait être confronté, deux ou trois ans plus tard, à de mauvaises surprises lors d’un contrôle fiscal, telles que des montants à payer qui n’auraient pas été provisionnés. « Dans ce cadre, des clauses spécifiques aux litiges fiscaux sont à prévoir en amont dans le contrat de vente », ajoute-t-il. Le rôle du conseiller fiscal est aussi de trouver des pistes pour optimiser la reprise de la société. Fabrice Dandois : « L’une des solutions peut, par exemple, être la création d’une holding où on prévoit une remontée de dividendes de la société opérationnelle en vue d’optimiser le financement de l’acquisition. » Parfois, une restructuration de l’entreprise permettra aussi de faciliter la transmission. Citons, par exemple, la possibilité de séparer l’immobilier de l’exploitation. Et Guy Van de Velde d’ajouter : « L’une des autres grandes questions est de savoir comment structurer le deal : est-ce qu’on reprend seulement les actifs (asset deal) ou est-ce qu’on rachète les actions (share deal) ? Selon le choix, le risque et les implications fiscales seront différentes. » Enfin, après le rachat, un suivi est également proposé au nouvel acquéreur pour l’aider à remplir ses obligations fiscales. Sur le plan fiscal, comme sur d’autres plans, se faire accompagner est souvent une nécessité. « Dans une PME, la compétence fiscale n’est pas toujours suffisante compte tenu de la complexité des procédures. C’est pourquoi, chez Deloitte, nous estimons primordial que la personne qui a travaillé à la préparation et à la structuration de la reprise assure également le suivi et l’implémentation comptable et fiscale », conclut Fabrice Dandois. ● Info Hub Transmission : Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 « Nous sommes de plus en plus fréquemment contactés par des investisseurs étrangers (français, hollandais, turcs, italiens…) qui souhaitent s’implanter à Bruxelles », explique Erick Thiry, coordinateur du Hub. Certains secteurs tels que l’industriel, le semi-industriel, la production à valeur ajoutée ou encore la transformation de produits intéressent particulièrement ces acquéreurs étrangers. « Les sociétés de services, moins sollicitées en général, offrent aussi un intérêt stratégique pour nos voisins. » « Pour répondre à ces demandes, nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur le réseau Enterprise Europe Network, dont BECI est le partenaire bruxellois, sur celui des chambres de commerce, présentes dans le monde entier, et sur notre collaboration avec Bruxelles Invest & Export. Tous ces partenariats nous permettent de faire rayonner les entreprises belges en phase de transmission, au-delà de nos frontières. » Pour Erick Thiry, l’international offre de nouvelles perspectives en transmission : « C’est une problématique qui dépasse le niveau régional, elle doit être traitée au niveau national et même international. » Pour le cédant, il peut être plus intéressant d’être repris par une société étrangère, qui veut s’implanter sur Bruxelles et aura intérêt à garder les structures en place, plutôt que par un concurrent qui souhaitera réaliser des économies d’échelle. « Intéresser un investisseur étranger peut donner un nouveau départ à une entreprise qui aurait besoin, par exemple, de capitaux pour se développer. » Un nouveau souffle Dans les faits, Erick Thiry constate que certains entrepreneurs restent assez réticents à l’idée de voir leur société « partir » à l’étranger. « Il faut lever ces a priori car vendre son entreprise à un groupe étranger peut être une vraie opportunité. Ces acquéreurs arrivent généralement avec des fonds assez conséquents qui vont permettre à l’entreprise de se développer et apporter un nouveau souffle. C’est l’occasion d’une recapitalisation et l’opportunité de générer de l’emploi en région bruxelloise. » En cas de transmission internationale, BECI joue son rôle d’accompagnateur et de conseiller. « Il est essentiel de se mettre au niveau de l’acquéreur étranger qui, lui, est sans nul doute très bien entouré, par des conseillers de haut niveau. C’est là que nos partenaires interviennent », conclut Erick Thiry. Actuellement, trois transmissions internationales sont en cours chez BECI. © R.A. © Reporters FOCUS ENTERPRISE LIFECYCLE Transmission familiale : l’art d’aborder les questions qui fâchent « Psychiatre ès PME », c’est ainsi que se qualifie avec un brin d’humour Alain Englebert. Avec quatre associés au sein du cabinet Family House, il accompagne les entreprises familiales dans leur développement. La transmission, c’est son cœur de métier. Nous passons avec lui en revue quelques thèmes qui restent encore trop souvent tabous dans les cellules familiales. Olivier Fabes S’ appuyant sur une large expérience de la transmission intrafamiliale – majoritairement vers les descendants directs, parfois les nièces/neveux ou cousins – Alain Englebert le reconnaît volontiers : une bonne part de son métier, basé sur la confiance, consiste à faire exprimer tout haut ce que beaucoup, parents comme enfants, pensent tout bas. « Nous ne sommes pas des techniciens ou des financiers de la transmission. Notre matière, c’est avant tout l’humain. » Une matière intarissable, dont nous abordons avec lui quelques aspects délicats. • Les enfants n’osent pas dire non : « C’est heureusement de moins en moins vrai. Les enfants expriment plus facilement que jadis leur volonté, leurs aspirations profondes. Reste que, dans certains cas, le poids de la tradition ou surtout le poids psychologique de ne pas décevoir les parents pèse toujours sur certains enfants. » • Une question jamais vraiment posée : « Il faut encore trop souvent un accident de la vie pour que le dirigeant d’entreprise pose réellement à ses descendants la question de la transmission. Le patron, le nez dans le guidon, oublie de prendre le temps de faire sérieusement le bilan des objectifs de la famille et de l’entreprise. La question de la transmission doit être intégrée en amont à ce bilan. N’oublions pas qu’il faut au minimum 12 à 24 mois pour préparer une transmission. » • Frères et sœurs vont se déchirer : « Les conflits entre frères et sœurs se produisent le plus souvent après la cession. Soit l’entreprise marche du tonnerre et certains enfants vont se plaindre que l’un ou l’autre a été privilégié. Soit la transmission tourne au fiasco et c’est l’enfant qui a repris qui se sent défavorisé ou grugé. Il convient d’avoir une approche rigoureuse, lors de la préparation de la cession, pour que tous les enfants soient autour de la table et s’expriment. » Il n’est pas rare que plusieurs enfants veuillent s’impliquer. En fonction de l’expérience et des compétences de chacun, le conseil externe devra alors objectiver la répartition des rôles. « Jadis, les filles étaient en général moins intéressées par les affaires, mais cela a bien changé. » • Le fils/la fille aimerait bien mais ne peut point : « Nous avons encore eu un cas récemment : ‘nous devons vous Alain Englebert dire qu’au jour d’aujourd’hui, le fils envisagé pour vous succéder est incompétent pour reprendre l’entreprise.’ Il est de notre responsabilité d’ouvrir les yeux sur un scénario qui tournerait à la catastrophe. Souvent, les manquements ne sont pas irrémédiables, il faut juste reporter le projet de 2 à 3 ans et prévoir une formation complémentaire. » Mais parfois aussi, c’est une question d’aptitude générale et il faut oser dire la vérité en face. « À l’inverse, il arrive de plus en plus que le fils ou la fille, tout à fait compétent, n’ait tout simplement pas envie de reprendre la boîte familiale. Parce que le secteur d’activité ne correspond pas à sa formation ou, plus souvent, parce qu’il ou elle ne veut pas de la vie de ses parents, qui se sont investis corps et âme pour l’entreprise. ‘Oui à la grande liberté de l’entrepreneur, mais non à l’esclavage’, entend-on ici et là. Un tel argument n’est pas facile à contrecarrer, mais il peut être modéré : nous passons de systèmes de gestion d’entreprise ‘dictatoriaux’ à des modèles plus tournés vers la délégation. Le bon entrepreneur est celui qui s’entoure de gens plus compétents que lui. » Autre contre-argument : « Et avec un patron dans le monde salarié, quelle garantie avez-vous de davantage préserver votre vie privée ? » Optimiste malgré tout ... En dépit de toutes ces observations qui rendent la transmission familiale de moins en moins évidente, Alain Englebert se dit très confiant que le taux de succès des transmissions familiales va aller croissant. « Le besoin de préparation est de mieux en mieux compris. Certaines questions peuvent faire mal, mais au moins, les familles ne ferment plus les yeux. » ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 37 © R.A.
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FOCUS ENTERPRISE LIFECYCLE Brasserie Cantillon : « Ne pas reprendre aurait été comme un acte de trahison » Cantillon, à Anderlecht, brasse le lambic traditionnel depuis quatre générations. Et la relève semble déjà bien assurée. Au pays de la gueuze, la transmission familiale apparaît tout aussi naturelle que le mode de fermentation ancestral. Olivier Fabes C e jour-là, la drêche sortait fumante de la brasserie de la rue Gheude, direction une des fermes de la périphérie bruxelloise. Ces restes de matières premières céréalières vont alimenter les vaches laitières, pour produire un fromage artisanal, à déguster avec la plus authentique des gueuzes. Véritable institution bruxelloise, Cantillon est l’une des petites brasseries les plus connues et respectées au monde. C’est aussi une PME de six personnes qui est restée dans le giron de la famille Cantillon puis, par alliance, de la famille Van Roy, depuis quatre générations. Si on y ajoute la gestion du « musée vivant » qu’est également la brasserie, toute la fratrie Van Roy y travaille : Jean dirige la brasserie, tandis que ses sœurs Magali et Julie s’occupent du musée. Tant pis pour les études... Son papa Jean-Pierre, époux de Claude Cantillon, et qui a repris la brasserie à Marcel et Robert Cantillon en 1968, est toujours bien présent, lui aussi. Et la relève semble déjà bien assurée puisque Florian, fils de Jean Van Roy, a rejoint l’entreprise depuis septembre. L’attrait de la brasserie familiale créée en 1900 par son aïeul, Paul Cantillon, l’a emporté sur les cours de management à Solvay... « Je n’ai moi-même jamais terminé mes études », se souvient Jean Van Roy, qui s’est retroussé les manches dans la brasserie dès 1989. Le passage de flambeau s’est fait progressivement. « À l’époque, nous n’étions que deux, le père et le fils. Et puis ma maman qui aidait dans l’ombre. » La situation n’était pas folichonne ; le lambic traditionnel n’intéressait plus grand monde et les brasseries bruxelloises périclitaient les unes après les autres. Mais Cantillon s’est accrochée. « On a senti un vrai renouveau à partir de 95-96 et maintenant, nous ne devons même plus faire de marketing. » Toute la production est en effet assurée d’être écoulée, essentiellement vers le secteur horeca. « Il y a quelque chose de très émotionnel dans cette brasserie », nous dit le maître-brasseur qui remet une bûche dans le petit poêle à bois de l’estaminet, avant d’évoquer ses premiers pas dans l’affaire familiale. « Reprendre l’entreprise me paraissait naturel et normal. Mes parents s’étaient battus pendant 20 ans pour en assurer la survie. Ne pas le faire aurait été comme un acte de trahison », affirme Jean Van Roy. « Je ne me souviens même pas 38 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Trois générations de Van Roy ; de gauche à droite : Jean, Jean-Pierre et Florian. que mon père m’ait dit un jour : ‘voilà, maintenant c’est toi le patron’. » Toute la famille vient régulièrement aider dans la brasserie, dès le plus jeune âge. Ce qui crée naturellement des vocations. « On essaie juste de ne pas se marcher sur les pieds. D’où la séparation entre la brasserie et le musée. » Dans les repas de famille, Jean Van Roy observe que les sujets de conversation tournent assez rarement autour de l’entreprise. « Il n’y a aucune règle qui l’interdit, mais on a déjà assez l’occasion d’en parler à la brasserie. » Internationalisation Jean Van Roy se dit probablement un peu moins conservateur que ses prédécesseurs, « mais sans jamais toucher à la tradition. » C’est sous sa houlette que Cantillon s’est réellement internationalisée au niveau de ses ventes, même si son papa l’avait déjà fait connaître au Japon. Jean n’a encore que la cinquantaine et son fils Florian n’a que 20 ans. Il n’y a donc pas d’urgence. Le passage de flambeau se fera aussi progressivement et naturellement. Il y a aussi un autre fils, Sylvain, 17 ans. « Ce sont bien sûr eux qui orientent leur carrière. Ce qui est certain, c’est que le lambic traditionnel ne s’apprend pas à l’école. Par contre, ce serait bien d’envoyer mon fils se former au contact d’autres brasseurs dans le monde, que ce soit au Canada, aux Etats-Unis ou en Italie. » La tradition n’empêche pas de s’inspirer de ce qui se fait de mieux ailleurs. ● © R.A. ENTREPRENDRE STARTER Ecoboutic : pour une consommation écologiquement responsable Ecoboutic entend offrir au particulier une plateforme où il puisse trouver des solutions économiques, écologiques et technologiques performantes afin de réduire son impact sur la planète tout en réalisant de substantielles économies. Guy Van den Noortgate F ondée fin 2010 par Laurent Ducousso et Karim Boudjellal, Ecoboutic est avant tout, selon ses créateurs, un concept qui vise à « offrir la meilleure qualité au meilleur prix tout en préservant au maximum le fragile équilibre de notre planète ». Ce concept repose sur trois piliers : l’économie, l’écologie et la technologie. « Dans un premier temps, nous avons démarré avec les entreprises en leur proposant de l’éclairage LED », explique Laurent Ducousso. « Elles ont rapidement vu leur intérêt en termes d’économies réalisées. Aujourd’hui via Leddis, qui est une de nos marques commerciales, nous avons déjà équipé des clients comme GSK ou la SNCB. Les avantages de cette technologie sont multiples. Par rapport à une ampoule classique, une diode LED va consommer moins d’électricité tout en offrant un meilleur confort et avoir une durée de vie plus longue. » Au départ, Ecoboutic avait été pensée à destination du particulier mais elle s’est rapidement développée dans le B2B. Depuis 2015, elle se réoriente progressivement vers son projet de départ. Pour ce faire, Laurent Ducousso a rejoint le BECI Start’Hub Challenge où, avec les conseils de coaches, il a redéfini et affiné ses objectifs. « C’était important, notamment en termes de positionnement, d’image et de stratégie. Nous avons repensé notre site internet et la manière d’aborder la clientèle des particuliers. Notre objectif n’est pas de les démarcher en leur proposant d’emblée une offre mais de les amener sur notre site afin qu’ils se fassent leur idée. Ensuite, nous pourrons leur faire une offre qui corresponde vraiment à leurs besoins. » D’autant qu’Ecoboutic n’entend pas se limiter au LED mais bien proposer un choix beaucoup plus large et qui sera amené à croître dans les années à venir. Actuellement, la start-up travaille avec deux fournisseurs européens de LED, le français Addis et l’espagnol Beneito & Faure. « Les LED sont fabriqués en Chine mais les bureaux d’études sont en Europe », précise Laurent Ducousso. « Il faut savoir que cette technologie évolue extrêmement rapidement et que de nouvelles ampoules plus performantes arrivent constamment sur le marché. Par ailleurs, nous avons étoffé notre gamme avec une marque chinoise de lampes de poches, Nitecore, qui peuvent être utilisées en randonnée mais ont également des applications professionnelles. » Aujourd’hui, sur le site internet d’Ecoboutic, on peut déjà trouver ces différents produits avec les catalogues des fournisseurs qui sont assez bien faits et permettent, par exemple, de voir à quelle ampoule classique correspond la nouvelle ampoule LED. Mais Ecoboutic entend bien proposer d’autres technologies innovantes, comme des systèmes de filtration d’eau sous la marque Or Bleu ou des services d’éco-coaching. « À terme, nous souhaitons également que des personnes ou des sociétés qui ont mis au point un nouveau procédé, lié à l’énergie ou d’autres domaines du développement durable, s’appuient sur notre site, qui se positionnerait alors comme un portail, pour commercialiser leurs produits. » Ainsi, on peut déjà trouver sur le site Auto Recup, qui permet à un automobiliste de dénicher une pièce de rechange pour son véhicule. Laurent Ducousso Ce ne sont pas les idées qui manquent chez Laurent Ducousso. Il anticipe déjà un futur marché de l’occasion pour les ampoules LED : « Elles ont une durée de vie de 10 ans mais on peut très bien imaginer les racheter chez nos clients, les reconditionner et les proposer en seconde main ». Les marchés du développement durable et de l’économie circulaire commencent à se préciser et Ecoboutic entend bien en être un acteur de premier plan. ● www.ecoboutic.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 39 © Karim Boudjellal
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Rebondir après une faillite ? C’est possible ! La faillite est une procédure judiciaire pour les commerçants et les entreprises qui ne peuvent plus payer leurs factures. Pour autant, ce n’est pas la fin irrémédiable de tout projet entrepreneurial. «P our parler de faillite, deux conditions doivent être remplies », explique Eric Van den Broele, de Graydon : « L’entreprise ou l’indépendant doit ne plus être capable structurellement de payer ses factures et aucune amélioration ne doit être envisageable. Il est important de savoir que la faillite ne s’applique pas aux professions libérales (mais il en est question pour l’avenir…) ni aux gérants de sociétés. Les sociétés, en revanche, peuvent tomber en faillite. » Un indépendant peut avoir plusieurs vies après une faillite et redémarrer. Les anciens créanciers peuvent, ou pas, lui réclamer encore leur dû, selon que l’excusabilité lui est octroyée ou non. Le tribunal peut déclarer « excusable » l’indépendant failli qui a agi de bonne foi – mais le curateur et les créanciers peuvent contester. S’il est « excusable », l’indépendant failli pourra ensuite redémarrer une entreprise sans que ses anciens créanciers puissent encore exiger leur paiement. L’excusabilité passe donc l’éponge sur le passif résiduel : toutes les dettes sont éteintes, même celles qui n’ont pas été signalées (à temps) au curateur. Mais obtenir l’excusabilité a longtemps été une faveur ; celle-ci devait être explicitement octroyée par le tribunal. Aujourd’hui, l’exclusabilité est devenue la norme et est accordé dans 90 à 95 % des cas. Elle n’est refusée que quand il y a une raison spécifique : dans les dossiers où l’indépendant concerné a agi de mauvaise foi, dans une mauvaise intention. Lorsqu’il a fraudé, par exemple, ou qu’il a détourné des biens. Un indépendant qui n’est pas dans une bonne situation financière a donc intérêt à rester correct. Avoir mal évalué les choses dans le cadre de la gestion d’entreprise ou faire faillite parce que l’on n’a soi-même pas pu recouvrer certaines créances ne constituent pas des motifs de refus de l’excusabilité. C’est inhérent au fait de faire des affaires. L’excusabilité s’applique d’ailleurs aussi au conjoint du failli et aux personnes qui se sont portées caution pour l’indépendant. L’extinction des dettes du passé n’est toutefois pas absolue. L’éponge n’est pas passée sur tout. C’est le cas notamment des dettes qui n’ont pas trait à l’activité professionnelle de l’indépendant, mais à ses affaires privées. Il peut s’agir par exemple de pensions alimentaires. Qu’en est-il sur le plan social ? En principe, un indépendant n’a pas droit à des allocations de chômage. Un indépendant en faillite peut toutefois s’adresser à l’Onem s’il a travaillé en tant que salarié avant le début de son activité principale indépendante. Source : Partena Professional et Graydon 40 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Il faut donc tout d’abord analyser la situation. En effet, si, à la date du jugement de faillite, la durée de l’activité indépendante (exercée à titre principal) se situe entre 6 mois et 15 ans, le failli entre en ligne de compte pour l’octroi d’allocations de chômage. L’assurance faillite est une assurance sociale qui s’adresse aux indépendants. Elle prévoit une prestation mensuelle, dont l’octroi est soumis à un certain nombre de conditions – dont celle de ne pas bénéficier d’allocations de chômage – et qui peut être invoquée à plusieurs reprises durant la carrière professionnelle pour une durée qui ne peut dépasser 12 mois sur l’ensemble de la carrière. Le bénéfice de l’assurance faillite permet aussi le maintien de la protection sociale en matière d’allocations familiales et d’assurance maladie. Y ont droit les indépendants déclarés en faillite, les gérants, administrateurs et associés actifs d’une société déclarée en faillite. Les indépendants qui ont fait l’objet d’une condamnation pénale (faillite frauduleuse) ou qui ont organisé eux-mêmes leur insolvabilité en sont exclus. L’assurance faillite fournit une prestation mensuelle payée à partir du premier jour du mois suivant le jugement de faillite, pendant 12 mois au maximum. Le montant varie en fonction de la situation familiale de l’indépendant : 1.168,73 € par mois sans personnes à charge ; 1.460,85 € avec personnes à charge. Pour toute question sur ces matières, n’hésitez pas à appeler le Centre d’Entreprises en Difficultés au 02 643 78 48. ● © Thinkstock ENTREPRENDRE La solitude de l’entrepreneur, vous connaissez ? Vous êtes indépendant et vous vous sentez parfois désemparé face à l’ampleur de la tâche, à la quantité de décisions et d’actions nécessaires pour que votre projet évolue, au manque de ressources pour vous développer ? Vous rêvez sans doute de soutien, d’un partage qui fait avancer les choses avec des gens qui vous éclairent de leur expertise tout en étant proches de vous. C’ est bien normal : nous ne sommes pas faits pour être seuls ; les neurosciences démontrent que, dès que l’on entre dans une relation stimulante, nous secrétons une pluie d’hormones bienfaisantes. Ainsi régénérés, nous sommes plus clairvoyants et nous repartons avec enthousiasme vers de nouvelles aventures. Fort de sa proximité quotidienne avec de très nombreux entrepreneurs au sein de BECI, Frederik Leloup a lancé il y a déjà un an déjà une initiative novatrice qui prend à bras le corps cette problématique de la solitude de l’entrepreneur. Cette initiative s’appelle Co-Solutions. Durant six mois, des entrepreneurs, comme vous, se sont retrouvés toutes les deux semaines pour apprendre les uns des autres, partager, se soutenir mutuellement, se procurer des solutions quand des défis se présentaient. Résultat : l’accès à des ressources inespérées, la résolution de tensions lancinantes, la création d’alliances durables. Et par-dessus ces bénéfices immédiats, la naissance d’une communauté liée indéfectiblement par une amitié faite d’estime, de respect, de solidarité. Désormais, les anciens participants de Co-Solutions se retrouvent pour partager, résoudre, s’éclairer et se soutenir mutuellement dans une ambiance festive. « Je suis devenu membre d’une tribu. » « Il y a dans ce concept quelque chose de surprenant. Un voyage où les objectifs que l’on s’était fixés nous paraissent dérisoires au regard de ce que nous avons appris sur nous et notre entreprise », témoigne Mathieu Blanchart (Alpesc Productions). « Comme la plupart de mes ‘co-cosolutionneurs’, je suis venu avec des objectifs de développement : plus de clients, plus de chiffre d’affaires… car c’est la logique que l’on a tendance à adopter, en tant qu’entrepreneur solitaire. Et même s’il est vrai qu’une croissance est nécessaire, une justesse dans ce que l’on fait l’est au moins tout autant pour la pérennité de notre activité. » « Voilà ce que j’ai trouvé ici : de la justesse, grâce autant aux accompagnateurs (‘guides de voyage’ serait plus juste) qu’à mes compagnons d’aventure. Ce sont des moments précieux où l’on sort la tête du guidon et où l’on prend le temps de réfléchir à ce que l’on veut vraiment faire dans notre activité et comment y parvenir. Épaulé par tout le monde, avec bienveillance et dans le partage d’expériences, on peut avancer en toute sécurité durant six mois. J’en ressors beaucoup plus serein pour mon avenir. Pierre Guilbert et Frederik Leloup, les promoteurs des Co-Solutions. Et d’entrepreneur solitaire, je suis devenu membre d’une tribu. » Les témoignages des anciens participants vous donneront une idée des bénéfices qu’ils ont tirés de l’aventure Co-Solutions. À voir sur https://youtu.be/Amljxmoqa8o, ou scannez ce code QR. ● Petit-déjeuner Co-Solutions le 12 janvier Afin de vous permettre de découvrir cette belle dynamique et d’y prendre part si vous le souhaitez, Frederik Leloup et Pierre Guilbert, tous deux promoteurs de l’initiative, vous invitent pour un petit déjeuner le 12 janvier au 500 avenue Louise, de 7h30 à 9h. Inscriptions : www.beci.be. Si vous ne pouvez pas participer à ce petit-déjeuner, demandez un rendez-vous à Frederik Leloup : fle@beci.be ; tél. 0475 56 22 79 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 41
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ENTREPRENDRE TRANSITION Le travail adapté, parce que vous le valez bien Certaines entreprises bruxelloises font le pari de collaborer avec des personnes handicapées intégrées au sein d’Entreprises de Travail Adapté (ETA). C’est notamment le cas de L’Oréal. Johan Debière C’ est au détour du déménagement de son QG vers Berchem-Sainte-Agathe que L’Oréal a noué ses premiers contacts avec Manufast, une ETA bien connue en Région bruxelloise, qui permet depuis plus de cinquante ans à des personnes handicapées de s’épanouir en effectuant des tâches d’assemblage de documents ou de produits, de conditionnement et de déconditionnement, de mise sous film de produits, de montage de displays... Très vite, les commandes tombent : stockage temporaire de marchandises, envoi de produits à des clients, photocopies en grands tirages, réalisation de « duo-packs », remplissage de présentoirs... « Aujourd’hui, L’Oréal représente 5 % du chiffre d’affaires de Manufast », explique Brigitte Hamtiaux directrice générale de l’ETA. Sans doute l’origine française du groupe de cosmétiques explique-t-elle cette sensibilité. Comme nous l’a confirmé le directeur d’une autre grande ETA bruxelloise, il est significatif de relever que « certaines banques ou certaines compagnies d’assurance belges persistent à ne pas faire publiquement étalage de collaborations avec des ETA ». À cet égard, les campagnes de communication orchestrées par la fédération des ETA, la Febrap, devraient inverser la tendance grâce à un discours positif et intelligent. Les raisons qui poussent les entreprises à collaborer avec les ETA ne sont pas « honteuses » : on ne fait pas d’économie en travaillant avec une ETA. « Les prix pratiqués sont ceux du marché », confirme Marc Willocx, le directeur de l’APAM, une ETA située à Uccle. Les entreprises qui recherchent les prix cassés se dirigent plutôt vers les pays à bas salaires. Une situation qui pourrait s’améliorer un peu grâce au droit : « Le groupe parlementaire Défi dépose en janvier une proposition d’ordonnance au Parlement bruxellois, concernant l’obligation de respecter les quotas pour les communes bruxelloises », indique Michaël Lans, le porte-parole de la Febrap. « Le texte devrait permettre de comptabiliser les marchés exécutés par les ETA dans le calcul du quota. » Acteurs de l’économie urbaine C’est heureux car la présence de ces entreprises particulières à Bruxelles présente de grands atouts : « Les ETA possèdent des infrastructures de production et de stockage au cœur de la ville. Elles permettent d’activer toute la dynamique de retour de la production en ville, soutenue par les concepts d’économie circulaire », argumente M. Lans. Pour sa part, Brigitte Hamtiaux souligne le nombre important de travailleurs handicapés qui peuvent, 42 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 à travers les ETA bruxelloises « exercer une activité professionnelle, en retirer un revenu décent et continuer à vivre sur le territoire de la Région ». Très bien, mais combien de personnes handicapées pourraient-elles ainsi être aidées à travers la mise à disposition d’un travail adapté à Bruxelles ? « C’est difficile à dire. Les recensements de personnes handicapées à qui l’on pourrait proposer de travailler dans une ETA ne sont pas aussi précis qu’on pourrait le penser », soulève Brigitte Hamtiaux. « Ce que l’on peut dire », complète Michaël Lans, « c ’est qu’à Bruxelles, les ETA rassemblent 1.450 personnes présentant des handicaps physiques ou mentaux, encadrées par 400 professionnels qualifiés ». Un contingent limité à l’enveloppe que la Cocof est en mesure d’octroyer sous forme de subsides à l’embauche de personnes handicapées. Cette situation « inconfortable » pousse toutefois les ETA bruxelloises à se remettre sans cesse en question, en proposant des services toujours plus poussés. Il est d’ailleurs significatif de constater qu’outre les personnes handicapées, les ETA emploient aussi, de plus en plus souvent, des travailleurs (handicapés ou non) formés à des métiers très spécifiques : programmeurs, spécialistes de l’IT, du marketing direct... « C’est une manière positive de nous positionner face à des concurrents jouant sur le seul facteur du prix », relève Brigitte Hamtiaux. « Notre mission », conclut-elle, « c’est avant tout de maintenir l’emploi. Investir dans de la technologie n’a de sens que si elle permet de générer des jobs où le moins-valide aura sa place. » ● Info : Hayate El Aachouche, Conseiller Diversité Beci he@beci.be, 02 643 78 34. Voir aussi : www.onsadapte.be © Manufast ENTREPRENDRE Mécénat de compétences : que dit la législation sociale belge ? Encore très méconnu en Belgique, le mécénat de compétences suscite un engouement croissant en Europe. Toutefois, il soulève certaines questions au regard de l’interdiction de la mise à disposition de travailleurs en droit du travail belge, consacrée dans la loi du 24 juillet 1987. Bref coup de projecteur sur ce mécanisme en plein essor ! L e mécénat de compétences consiste en la mise à disposition gratuite, ponctuelle ou régulière, d’un travailleur volontaire au profit d’une association caritative, sur son temps de travail. Ce mécanisme s’inscrit dans une logique philanthropique, permettant le rapprochement des mondes économiques et associatifs dans l’intérêt général. S’il est avant tout bénéfique au bien commun, le mécénat est également avantageux pour chacun de ses acteurs. En effet, il permet à l’association bénéficiaire de profiter d’une expertise spécifique à titre gracieux, à l’entreprise mécène de concrétiser ses engagements de responsabilité sociale tout en valorisant son image et au travailleur en quête de sens de conjuguer son projet professionnel et ses aspirations personnelles. Malheureusement, un vide juridique subsiste quant à l’encadrement de cette pratique en droit du travail belge. Pourtant, les similarités de ce mécanisme avec la mise à disposition de personnel pose questions au regard de la législation sociale. Une interdiction de principe et des tolérances limitées Règlementée en Belgique par une loi du 24 juillet 1987, la mise à disposition de personnel vise l’activité par laquelle un employeur prête ses travailleurs à des utilisateurs qui exercent toute ou une partie de l’autorité patronale à l’égard de ceux-ci. La loi de 1987 prévoit une interdiction de principe de la mise à disposition et prévoit de lourdes sanctions civiles, administratives et pénales pour ceux qui s’y adonnent. Cette interdiction ne connaît que quelques exceptions et — contrairement au droit français par exemple — ne fait pas de distinction selon que la mise à disposition soit rémunérée ou qu’elle ait lieu à titre gratuit. Dans le cadre d’une pratique de mécénat de compétences, un travailleur, employé par l’entreprise mécène, est mis à disposition d’une association, tiers-utilisateur, durant son temps de travail. Si l’association exerce une quelconque part de l’autorité patronale, le mécénat risque de tomber sous l’interdiction de mise à disposition. La loi de 1987 prévoit un certain nombre de situations où la mise à disposition est autorisée, telles que le travail intérimaire et les mises à disposition de personnel autorisées moyennant l’accord ou l’information préalable de l’inspection sociale, par exemple dans le cadre d’une collaboration entre Emmanuel Wauters et Isabelle Gerzat (Crosslaw) Emmanuel Wauters et Isabelle Gerzat (Crosslaw) des entreprises d’une même entité économique ou financière. Le recours au mécénat devra être encadré et respecter les règles mises en place par la loi. Toutefois, les conditions légales pour qu’une mise à disposition soit tolérée sont particulièrement strictes et limitent la possibilité de recourir au mécénat en toute légalité et sans risque de sanction. Modifier la législation existante afin d’envisager le mécénat de compétences comme une forme de mise à disposition autorisée semble être le compromis idéal. Une telle intervention législative inciterait les entreprises à recourir davantage au mécénat et protégerait celles qui s’y adonnent déjà. Quoi qu’il en soit, dans l’état actuel de la législation, les acteurs du mécénat ont tout intérêt à encadrer au mieux leurs pratiques afin de limiter tout risque de sanction. ● Envie de tenter l’expérience ? Pour plus d’information au sujet de la règlementation relative à la mise à disposition du personnel en droit belge, des conventions de collaboration entre entreprises et concernant l’encadrement à mettre en place pour pratiquer le mécénat de compétences en toute légalité, nous vous invitons à vous inscrire au séminaire organisé par BECI le 26 janvier 2017. Conventions de collaboration entre entreprises : mise à disposition de personnel et autres aspects sociaux Où ? BECI, avenue Louise 500, 1050 Bruxelles Quand ? Le 26 janvier 2017 de 14h à 17h. Comment ? Inscriptions en ligne sur www.beci.be Intervenants : Emmanuel Wauters et Isabelle Gerzat, avocats au sein du cabinet Crosslaw BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 43 R.A.
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COMMUNITY NEWS DANS NOTRE NEWSLETTER DE DÉCEMBRE Décès d’Yves Cabuy : la Région perd un serviteur C’est avec une immense tristesse que BECI a appris le décès d’Yves Cabuy et salue la mémoire d’un fonctionnaire brillant de la Région de Bruxelles-Capitale. Responsable, à la direction des pouvoirs locaux, du contrôle, des préparatifs et de la mise en œuvre d’un nombre considérable de marchés publics bruxellois, Yves Cabuy participait à tous les travaux relatifs à l’amélioration constante de la loi en la matière. Il n’hésitait jamais à partager son savoir lors des nombreuses formations qu’il donnait, notamment à travers le centre d’études Esimap, mais aussi lors de sessions d’information chez BECI. Lors de sa dernière participation, il était même parvenu à résumer l’essentiel de cette loi extrêmement complexe en quelques dizaines de minutes, un exploit ! Dynamique, passionné et bourré d’humour, Yves Cabuy était aussi un ami de BECI. Nos pensées vont vers sa famille et ses collègues. Wonder Women 10% sur votre adhésion 44 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 COMMUNITY NEWS Audi Brussels obtient le prix de l’environnement Trends Business Tour Audi Brussels a devancé une forte concurrence, dont le géant énergétique EDF, la coopérative citoyenne d’investissement Energiris ou encore le producteur de boissons biologiques Simone a soif. ESP A CE MEMBRE Mr Energie, le courtier qui réduit vos factures D’après le président du jury Guy Van den Noortgate, le constructeur automobile de Forest allie avec brio succès économique et protection de l’environnement : « Le jury a surtout été séduit par la politique de développement durable qui est un fil conducteur chez Audi. Il n’est pas toujours évident que de grandes entreprises investissent dans le développement durable. Elles sont parfois comme des paquebots qui, par moments, ont du mal à corriger leur trajectoire, mais pourtant Audi parvient à le faire. Audi Brussels intègre le développement durable dans toutes les facettes de ses activés opérationnelles. » « Nous sommes fiers et heureux que le ‘Trends Business Tour Award 2016’ nous a été décerné. Le mérité en revient à l’ensemble de l’équipe d’Audi Brussels ! », a déclaré Patrick Danau, directeur général de l’usine – qui produira, dès 2018, le premier véhicule totalement électrique de l’histoire d’Audi. Audi exploite notamment 37.000 m² de panneaux photovoltaïques (la plus grande installation de ce genre à Bruxelles). Son nouvel atelier de peinture a été doté d’une pompe à chaleur, dont l’énergie récupérée est réinjectée dans le circuit de production. Audi Brussels veut améliorer ses performances en matière environnementale de l’ordre de 25 % d’ici 2018, par rapport à l’année de référence 2011 (dont la consommation d’énergie, d’eau, l’emploi de solvants, la quantité de déchets et les émissions de CO2 ). Fondé par 3 jeunes entrepreneurs bruxellois, Mr Energie a pour vocation de gérer gratuitement la facture d’électricité et de gaz de ses clients. Son objectif est triple : diminuer sans délai le montant des factures des consommateurs, gérer la procédure liée au changement de fournisseur et garantir des économies dans la durée. À la clé, une économie pouvant monter jusqu’à 2 mois de consommations. La mission de Mr Energie est d’aiguiller les sociétés – PME, grandes entreprises, et gestionnaires de biens immobiliers – vers le fournisseur le plus adapté à ses besoins, selon ses propres critères (prix, positionnement vert, qualité du service SAV, popularité des offres, réputation du fournisseur, actionnariat belge, etc.). En pratique ? Les entreprises prennent un rendez-vous avec un conseiller qui se déplace chez elles. L’étude est gratuite et sans engagement. Si le client est convaincu par les économies, Mr Energie se rémunère sur un système winwin, c’est-à-dire un pourcentage de l’économie réalisée par le client. derek@mrenergie.be Tél. 0477/65.66.85 www.MrEnergie.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 45
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COMMUNITY NEWS Startup Factory recherche trois entrepreneurs Startup Factory co-crée des start-ups avec ses partenaires corporate, qui contribuent non seulement à financer les projets mais également à accélérer leur développement. Pour les mener à bien, elle recrute des entrepreneurs qui pourront détenir jusqu’à 40 % des start-ups préfinancées. Startup Factory dispose d’une équipe transversale qui collabore étroitement avec l’entrepreneur et l’aide à développer des compétences en vente, marketing, management, finance, IT, design, network professionnel, communication… La structure est actuellement à la recherche de trois entrepreneurs pour des projets déjà préfinancés : MediCheck (mise en relation entre employeurs et médecins afin de faciliter la demande et le reporting des contrôles médicaux), CarFixer (plateforme de mise en relation entre conducteurs de voitures accidentées et garagistes) et ValetIn (concierge en charge de parquer votre véhicule). Info : www.startupfactory.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abattoir 47 Acofisco Group Advisium Alpesc Productions Amgen APAM Appelboom (In den) Atlas Services Auberg’in (L’) Audi Brussels Axus Basic-Fit BBDO BNP Parbias Fortis Boston Consulting Group Botanique Bpost Brussels Expo Bruxelles Invest & Export C’est bon, c’est Belge Cantillon CarAsap Care4Fleets CarFixer Centre pour Entreprises en difficulté Cimenteries CBR Cinéma Vendôme Cinematek Citius Engineering Commission européenne Crosslaw Crystal Cueva de Castilla Customs4Trade Daoust Deficom Delhaize Deloitte Fiduciaire Dentsu Aegis Derby 19-21 34-36 41 13 42 48-50 14 48-50 44-46 14 14 26-27 23 30-31 48-50 14 48-50 13 48-50 38 6 6 44-46 40 14 48-50 48-50 23 10 43 26-27 48-50 10 23 26-27 14 34-36 14 ; 26-27 14 Ecoboutic Electrabel Engie Energy Management Enterprise Europe Network Ernst & Young eRowz EVS Ewala Exki Family House Febrap Federgon Graydon Group M HR Rail Huxley Belgium IBA Innov’Acteurs IP Belgium IZEO KBC Brussels KBC Group L’Echo L’Oréal Lean Studio Los Ponchos Loyens & Loeff Avocats Lunetier Ludovic Mamahuhu Manufast Media Marketing MediCheck Mindshare Moulin de Lindekemale (Au) Mr Energie MSD Belgium Nest’Up Noukie’s Ogilvy Omnicom Media Group 39 14 14 10 23 23 23 28-29 23 37 42 5 28-29 14 14 19-21 23 32-33 14 40 34-36 14 23 42 30-31 48-50 10 28-29 12 42 26-27 44-46 14 48-50 44-46 13 30-31 23 26-27 19-21 Pairi Daiza Partena Professional Petit Suisse (Au) Pfizer Belgium Philips Pranarôm-HerbalGem Procoplast Proximus Publicis R du temps (L’) Raypath International Real Impact Analytics Ronveaux RTL S3 Sabca Semetis Sequoia Servauto Solvay Space Spirit of Change Starbucks Startup Factory Stûv Take Eat Easy The Biotech Quality Group Total Toukoul Tour & Taxis Toyota UCB Biopharma UCB Pharma ULB ValetIn Vieux Saint Martin (Au) VRT Yumm’eat Osteria Agricola Toscana Ouzerie Mezedopolio 48-50 48-50 23 34-36 48-50 13 32-33 23 23 14 ; 32-33 26-27 48-50 28-29 23 23 14 19-21 30-31 19-21 19-21 14 14 14 28-29 30-31 44-46 23 28-29 23 14 48-50 48-50 30-31 14 14 5 44-46 48-50 14 28-29 L’actualité BECI en photos Afterwork au FoodMet 190 participants, près de 20 stands de dégustation et de découvertes, de nombreux échanges et de nouveaux partenariats prometteurs ont fait de notre premier Food After Work, au FoodMet de l’Abattoir, une superbe réussite ! Simone a soif !, Pipaillon, dauranta, Brussels Ketjep ou encore Sequoia ont notamment eu l’opportunité de présenter leurs produits et services innovants à Bruxelles. © Reporters
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LES ADRESSES L’R DU TEMPS Avenue Hansen Soulie, 78 – 1040 Etterbeek LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les restaurants d’hiver à Bruxelles Le mercure reste obstinément coincé en bas de votre thermomètre. Les arbres sont désespérément nus. Les écharpes fleurissent au cou des Bruxellois. Le doute n’est plus permis, l’hiver est là! Frédéric Solvel Ce n’est pas une raison pour déserter les restaurants. Certains se prêtent même particulièrement à cette saison. A table ! Tactique 1 : Jouez l’hiver à fond L’hiver à Bruxelles est souvent triste, parfois très froid mais jamais très long. Mettez à profit ces quelques semaines entre décembre et février pour jouer le jeu à fond. «Oh the weather outside is frightful But the fire is so delightful Since we’ve no place to go Let it snow let it snow let it snow! » (Frank Sinatra) C’est le moment de laisser la balance au placard et de craquer pour une bonne vieille raclette ou une fondue bourguignonne. L’R du temps et Au Petit Suisse, les seuls restaurants suisses de la capitale, tirent naturellement leurs épingles du jeu dans cette catégorie. Tactique 2 : On se réchauffe Le bois qui craque dans la cheminée, les mains collées au radiateur… Vous avez envie de vous sentir au resto comme à la maison. « Cho Ka Ka O Cho chocolat Si tu me donnes des noix de coco Moi je te donne mes ananas » (Annie Cordy) Au Moulin de Lindekemale, In den Appelboom ou à l’Auberg’in, ne transigez pas lors de la réservation : exigez la table la plus proche du feu ouvert. Eté comme hiver, votre virée au Sablon ou au centre-ville ne doit pas passée inaperçue ! Les terrasses chauffées du Vieux Saint Martin et ou de C’est bon, c’est Belge n’attendent que votre commande. 48 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 AU PETIT SUISSE Rue du Postillon, 4 – 1180 Uccle MOULIN DE LINDEKEMALE Avenue Jean-François Debecker, 6 1200 Woluwe-Saint-Lambert IN DEN APPELBOOM Rue du Pommier, 401 – 1070 Anderlercht AUBERG’IN Rue au Bois, 198 – 1150 Woluwe-Saint-Pierre AU VIEUX SAINT MARTIN Place du Grand Sablon, 38 – 1000 Bruxelles C’EST BON C’EST BELGE Rue de Rollebeek 3-5 – 1000 Bruxelles TOUKOUL Rue de Laeken, 34 – 1000 Bruxelles OUZERIE MEZEDOPOLIO Chaussée d’Ixelles, 235 – 1050 Ixelles LOS PONCHOS Chaussée de Charleroi, 158 1060 Saint-Gilles OSTERIA AGRICOLA TOSCANA Avenue Livingstone, 20 – 1000 Bruxelles CUEVA DE CASTILLA Place Colignon, 14 – 1030 Schaerbeek Tactique 3 : Laissez entrer le soleil Vous êtes plutôt du genre « déprime de saison » servie à toutes les sauces ? Ne vous laissez pas abattre ! Mettez du soleil dans votre assiette pour qu’il rayonne dans votre cœur… « Laissons, laissons, entrer le soleil Laissons, laissons, entrer le soleil Laissez, laissez entrer le soleil Laissez, laissez entrer le soleil » (Julien Clerc) Le soleil ne manque pas aux quatre coins du monde. Faites tourner votre mappemonde et choisissez entre l’Ethiopie (Toukoul), la Grèce (Ouzerie Mezedopolio), l’Amérique du Sud (Los Ponchos), l’Italie (Osteria Agricola Toscana) ou l’Espagne (Cueva de Castilla). Et si vraiment rien ne vous convient, vous pouvez toujours vous faire livrer des bons petits plats directement sur votre table grâce aux différents coursiers qui sillonnent la capitale et qui ne craignent pas le froid ! BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 30.01 | 05.02 LA SEMAINE DU SON Des événements auront lieu du lundi au dimanche pour aiguiser votre ouïe et découvrir la ville différemment. Région bruxelloise | Gratuit www.lasemaineduson.be 13.01 | 22.01 SALON DE L’AUTO Plus de 100.000m2 EN SOIRÉE 11.01 | 29.01 DJANGOFOLLLIES FESTIVAL DE JAZZ Devenu le rendez-vous incontournable du début d’année, le festival de jazz Djangofolllies se déroulera dans près de 30 endroits différents. Région Bruxelloise | www.brosella.be dédiés aux plus grandes marques de voitures, motos et véhicules lourds. Brussels Expo | 15 € |www.autosalon.be 21.01 | 29.01 BRAFA FOIRE D’ART Plus de 130 galeries et marchands d’art originaires de 16 pays vous attendent en ce début d’année pour l’une des plus grandes foires d’art au monde. Tour & Taxis| 25€ | www.brafa.art 02.02 | 05.02 SALON DES VACANCES Envie d’évasion ? Des centaines d’exposants vous attendent pour vous proposer des vacances insolites, en famille, pas trop loin ou à l’autre bout du monde. Brussels Expo| 5€ en ligne www.salondesvacances.eu 26.01 | 29.01 ELLES TOURNENT CINÉMA Le Festival « Elles tournent » propose des films réalisés par des femmes. Des courts, des fictions, des documentaires… Au total, une vingtaine de films seront projetés durant 4 jours. Cinéma Vendôme | apd de 3€ www.ellestournent.be 06.12.2016 | 16.04.2017 TINTIN A TRAIN WORLD EXPO Le célèbre reporter fait arrêt à Train World. Venez découvrir les aventures ferroviaires de Tintin, le contenu de ses valises mais aussi plusieurs planches originales. Gare de Schaerbeek| apd 7€50 | www.trainworld.be 10.02 | 12.02 SALON DU CHOCOLAT Noir, au lait, blanc, praliné, les gourmands l’attendent chaque année : le Salon du Chocolat ! Tour & Taxis| apd de 8€50 brussels.salon-du-chocolat.com SOUS LA LOUPE — CULTURE La Cinematek à l’aube de ses 80 ans Conserver, acquérir et diffuser des films, les missions de la Cinematek sont les mêmes depuis près de 80 ans maintenant. Née sous le nom de Cinémathèque Royale de Belgique en 1938, cette institution biculturelle porte depuis 2009 le nom de Cinematek. Cinematek Rue Baron Horta, 9 1000 Bruxelles www.cinematek.be Trois missions La Cinematek se donne trois missions : conserver les collections de films en sa possession, acquérir des œuvres et montrer ces films au public. Chaque année, près de 3000 films sont projetés à la Cinematek et à Flagey (un partenariat est conclu depuis 2013). Des grands classiques au cinéma muet en passant par les séries B ou les documentaires, toutes les bobines trouvent une place à la Cinematek. Education et initiation au cinéma Des ateliers sont organisés plusieurs fois par an pour présenter les 1001 secrets du cinéma aux enfants. Plusieurs films estampillés « jeune public » sont aussi projetés un mercredi par mois, d’octobre à mai. De nombreuses écoles francophones et néerlandophones poussent également les portes de la Cinematek pour apprendre les codes de lecture d’un classique ou d’un film plus récent. Hélène Remy 23.09 | 24.09 PROPULSE FESTIVAL DES ARTS DE LA SCÈNE 5 concerts par soir au Botanique. À l’affiche : des artistes pop, rock, électro mais aussi du jazz et des musiques du monde Botanique| 8€/ soirée | www.propulsefestival.be 60 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 49
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BRUSSELSLIFE 2017 sera l’année René Magritte LE BRUXELLOIS DU MOIS Il est l’un des Bruxellois les plus célèbres à l’étranger, René Magritte a laissé la famille du surréalisme en deuil il y a maintenant 50 ans. René Gislain Magritte est né le 21 novembre 1898 à Lessines, à une vingtaine de kilomètres d’Ath. Il a à peine 17 ans quand il quitte le Hainaut pour rejoindre la capitale où il entame des études artistiques à l’Académie des Beaux-Arts. L’un de ses premiers emplois sera celui de graphiste dans une usine de papier peint. Si le cubisme marqua ses premières années de création, il finira par succomber à l’esprit surréaliste. Son premier tableau teinté de surréalisme, date de 1926 et s’intitule « Le Jockey perdu ». On y voit un jockey au galop, slalomant dans une forêt de quilles. Cette année marquera le cinquantième anniversaire de la disparition du père du surréalisme belge LE SAVIEZ-VOUS ? Le pain à la grecque est né à Bruxelles On l’appelle le pain à la grecque et pourtant n’allez pas chercher l’origine de cette friandise typiquement bruxelloise du côté d’Athènes et du Parthénon, elle est bel et bien 100 % bruxelloise. Retournons plus de cinq siècles en arrière… Une abbaye dirigée par les Pères Augustins, et située sur l’actuelle Place De Brouckère, se préoccupait du sort des indigents de la capitale. Dans une petite rue adjacente, la Wolvengracht 50 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 (rue Fossé-aux-Loups), les bons pères distribuaient du pain aux pauvres. C’était le pain de la Gracht (du fossé) ou de la Grecht en patois bruxellois. Avec la francisation de Bruxelles, Grecht devint Grecque… D’où son nom déformé aujourd’hui. De pain à pâtisserie D’un simple morceau de pain destiné aux pauvres, le pain à la grecque s’est petit à petit embourgeoisé pour devenir un véritable biscuit moelleux. Ses ingrédients – farine, levure, sucre perlé, beurre, lait et épices – en font une douceur dorée que vous découvrirez chez les meilleurs confiseurs… bruxellois ! Hélène Remy Un petit tour à Paris En 1927, il quitte Bruxelles pour Paris. C’est là qu’il rencontre deux autres grands maîtres du surréalisme : André Breton et Paul Eluard. Ensemble, ils exposeront leurs œuvres. C’est en 1929, que René Magritte peint l’un de ses tableaux les plus célèbres : « La Trahison des images » mieux connu sous l’appellation « Ceci n’est pas une pipe ». Il invite alors le public à se questionner sur le sens des mots et des images. L’année suivante, il est de retour à Bruxelles. Après une période de doutes, il retrouve l’inspiration et expose à Londres et New York. Il quittera son monde imaginaire dans les années 40 avec sa période Renoir et « vache » avant de replonger dans son univers poétique et de toucher enfin à la consécration : une exposition au Musée d’Art Moderne de New-York. Une reconnaissance internationale dont il ne profitera que quelques années : il succombera à la maladie le 15 août 1967, à Bruxelles. 1967-2017 Durant toute cette année 2017, de nombreux hommages lui seront rendus, à Jette notamment. Le peintre surréaliste vécut durant près de 25 ans au numéro 135 de la rue Esseghem. Aujourd’hui transformée en musée, sa maison abrite une exposition retraçant toute sa vie et plusieurs de ses œuvres les plus incontournables. Hélène Remy © entrezdansmacuisine.com René Magritte in Bowler Hat © Duane Michals, 1965 COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Actium Editions SPRL Rue de la Victoire 26 - 1060 Bruxelles Code Nace : 58110 - Édition de livres 58130 - Édition de journaux 58140 - Édition de revues et de périodiques del. : Guillaume Roux de Bézieux Aligning Leadership Association SPRL Rue de l’Arbre Bénit 118 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78300 - Autre mise à disposition de ressources humaines del. : Jean Keup Alkemyka SPRL Boulevard Louis Mettewie 46 - 1080 Bruxelles Code Nace : 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques 46751 - Commerce de gros de produits chimiques industriels del. : Morad Chahboun Association Muco ASBL Avenue Joseph Borlé 12 - 1060 Bruxelles Code Nace : 94993 - Associations pour la prévention de la santé del. Shyirambere : Joseph AV Mundo Histoire de Comprendre PPE Avenue Reine MarieHenriette 1A - 1190 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Annick Vandebroek Ayrox SCRL Avenue de Fré 98 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46699 - Commerce de gros d’autres machines et équipements n.c.a. 46900 - Commerce de gros non spécialisé 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Salla Suomi CGM Services SA Avenue Maréchal Joffre 28 - 95100 Argenteuil - France del. : Christophe Zotoff CheckHub.io SPRL Co.station, Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. Edouard d’Ursel Cobelem SPRL Avenue de l’Echevinage 10 - 1180 Bruxelles Code Nace : 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. Bayard Myon : Emmanuelle Containers Maes BVBA Kanaalweg 3404 - 3980 Tessenderlo Code Nace : 38110 - Collecte des déchets non dangereux 81300 - Services d’aménagement paysager del. : Yves Maes Micropole Consulting Belgium NV Excelsiorlaan 28-30 - 1930 Zaventem Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Yves Colinet MobileXpense SA Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Xavier Deleval Polet Pascal PPE Rue Corneille Hoornaert 19 - 1090 Bruxelles del. : Pascal Polet : Debue Franck - Avocat Spécialiste Litiges entre Associés PPE Drève du Sénéchal 19 - 1180 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Franck Debue Design 2 Style - Belgium Design Council & Belgian Beer Brands - SNC Avenue Seghers 73 - 1081 Bruxelles Code Nace : 46130 - Intermédiaires du commerce en bois et matériaux de construction 71112 - Activités d’architecture d’intérieur 81100 - Activités combinées de soutien lié aux bâtiments del. : Rozina Spinnoy Digi Consult BVBA Kerkstraat 154 - 9473 Welle Code Nace : 4614005 - Intermédiaires du commerce en matériel électrique et électronique, y compris le matériel d’installation à usage industriel 46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 77330 - Location et location-bail de machines de bureau et de matériel informatique del. : Wim Couck Douchain Muriel PPE Rue du Marché aux Porcs 18 - 1000 Bruxelles del. : Muriel Douchain Evernew SPRL Dieweg 56 Bte 8 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Alexis Tinel Lenoir & Associés SA Rue Egide Van Ophem 40 A - 1180 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Christophe Lenoir Med Inspire SA Gulledelle 92 - 1200 Bruxelles Code Nace : 46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques 46693 - Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d’installation del. : William Nehme Mengira BVBA Edingsesteenweg 66 - 1755 Gooik Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Egon Vereycken PS Consult SPRL Avenue des Aubépines 175 - 1180 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 69201 - Activités des expertscomptables et des conseils fiscaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pierre Sorel Publimail Group SA Rue de Meudon 60 - 1120 Bruxelles Code Nace combinés de bureau del. : Eric Stevens Saint-Guidon SA Avenue Théo Verbeeck 2 - 1070 Bruxelles Code Nace : 10850 - Fabrication de plats préparés 56101 - Restauration à service complet del. : Jimmy Mehl-van Goolen Sustainia SPRL Grand Rue 89 - 1457 Walhain Code Nace : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 61200 - Télécommunications sans fil 62010 - Programmation informatique del. : Jean-Luc Rochet Tashgeel Luxury Europe SA Avenue Louise 486 bte 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47722 - Commerce de détail de maroquinerie et d’articles de voyage en magasin spécialisé 47770 - Commerce de détail d’articles d’horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé del. : Saïd Chentouf Thys Bernard PPE Rue de l’Eglise 61 bte 2 - 1150 Bruxelles del. : Bernard Thys Timex SPRL Avenue François Folie 26 - 1180 Bruxelles Code Nace : 29201 - Fabrication de carrosseries de véhicules automobiles 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45193 - Commerce de détail d’autres véhicules automobiles ( > 3,5 tonnes ) del. : Ildar Timashev Vivane Arnaud PPE Avenue Jupiter 117 - 1190 Bruxelles del. : Arnaud Vivane yellow hub SETR Boulevard Saint-Michel 43 - 1040 Bruxelles del. : Martina Bertuzzi BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 51 : 82110 - Services administratifs
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COMMUNITY AGENDA 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? Management & RH, Personal improvement 17.01.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 18.01.2017 It’s Co-Solutions Time for Free 19.01.2017 It’s Co-Solutions Time for 25+ 24.01.2017 Faites de votre équipe une Dream Team ! 26.01.2017 Booster son énergie pour maximiser ses performances 07.03.2017 Libérer, responsabiliser, cadrer pour maximiser les performances de vos équipes 09.03.2017 Découvrez les 7 sources de récupération 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant Droit commercial Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 30 & 31.01.2017 Créer des brochures, dépliants, magazines et bien plus grâce à InDesign ! 03.02.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Prezi 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! Efficacité 06.02.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 52 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 02 & 03.2017 Les fondamentaux du management environnemental 24.02.2017 Obligations légales : le permis d’environnement démystifié 24.03.2017 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité 09.2017 Acheter malin, acheter durable ! 11.01.2017 Strategic Growth Formula – Petit déjeuner remue méninges 12.01.2017 Speed Business Lunch 25.01.2017 A tu & à toi : La mobilité : une plaie ? Non, une opportunité ! 26.01.2017 Business Mediation Summit 10.02.2017 Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement ICT 03.02.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Prezi 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 20.01.2017 Réintégration des malades de longue durée : un bouleversement pour les entreprises 21.02.2017 Contrôle social de votre entreprise : comment vous y préparer ? 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 09.2017 Votre entreprise est pleine d’énergie 10.2017 L’entreprise de demain est résiliente 11.2017 La communication de votre programme environnemental 12.2017 Vos bureaux du futur: les nouveaux modes du travail ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 19.01.2017 Calculez votre prix à l’export 14.02.2017 Choisissez votre 1er tation pays d’expor21.02.2017 La TVA et le commerce international 07.03.2017 L’e-commerce et la TVA 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international 05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres. > Investisseurs Le Hub Transmission recherche des fonds pour prise de participation en vue de développement de l’activité existante… Secteur d'activité de l’entreprise Génétique Fonds recherchés (en M€) 1 Localisation de l’entreprise Bruxelles Profil d’investisseur recherché Investisseur actif > Cédants Le Hub Transmission connaît des sociétés à reprendre… Secteur d'activité des entreprises Grossiste en produits pharmaceutiques et appareils correspondants Secteur informatique : solutions de stockage d’information Communication, marketing digital Construction : gros travaux et finitions Informatique Mobilier sanitaire haut de gamme Construction : bureau d’études Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Nombre d'employés Raison de la cession Moins d’un million De 1 à 10 De 1 à 2 millions De 1 à 2 millions De 1 à 2 millions Moins d’un million De 1 à 2 millions De 2 à 3 millions De 1 à 10 De 1 à 10 De 11 à 30 De 1 à 10 De 1 à 10 De 11 à 30 Départ en pension Autre Autre Départ en pension Départ en pension Départ en pension Départ en pension Si vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans les secteurs susmentionnés, veuillez prendre contact avec le Hub Transmission : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2017.01 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van op pagina 7. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds EDITO Happy 2017! Happy Brussels To You! Om 2017 in te luiden, beslisten we het traditionele Woord vooraf eenmalig te vervangen door een ‘carte blanche’ met de wensen van onze leden. Wij vroegen een aantal onder hen hun wensen te verwoorden bij het begin van het nieuwe jaar. Hier zijn ze. " Een mooie en nette stad " " Bruxelles prend de la hauteur " " Stronger, sweeter, greater together " " Aan alle BECI-leden wens ik het ontslag van de Brusselse regering toe " " We zullen doorgaan. Niet opgeven, nooit! " " Let 2017 be the year when Brussels radiates business development in Europe and globally " " Puisse notre capitale, Bruxelles [ ne plus rimer avec tunnel déclamons cette nouvelle année [ en MOBILITÉ retrouvée " " Minder Pascal, meer mobiliteit! " " Le photovoltaïque, c’est plus chic " " Business en menselijkheid voor alle Brusselaars " " De l’audace, de l’audace, encore de l’audace " " Voor een nieuwe aanpak van de handel " " Een nieuw jaar voor een beter Brussel in 2017 " " Een beter Europa " " Mobiliteit !" " Bruxelles pour tous, tous pour Bruxelles! " « Du respect pour la chose publique » " Gelukkige klanten " "Minder intelligent geklets en meer concrete resultaten! " " Een kwaliteitsvol onderwijs, afgestemd op de tewerkstelling " BECI - Brussel metropool - januari 2017 1 " CETA voor iedereen " " Brussels is back in 2017! " " 4G overal en altijd "
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INHOUD Think Tank 5 6 Vóór of tegen uitzendwerk als aanwervingsmethode? Social media 8 De mening van de ondernemers International 10 Het nieuwe Douanewetboek, voor een gemakkelijker export 12 Erasmus: Jonge ondernemers helpen elkaar 13 Interview met Bénédicte Wilders (Brussel Invest & Export) Top van de Brusselse ondernemingen 14 Een toelichting bij de rangschikkingen 15 Top 50 per omzet 16 Top 50 per nettowinst 17 Top 50 per omzetstijging 18 Top van de jonge ondernemingen 19 Ronde tafel: onbekende kampioenen 22 Top 50 personeelsbestand 23 Daoust, Onderneming van het Jaar 2016 24 Top info- & communicatiesector 26 Anne Bataille, een blik op reclame en communicatie Focus: enterprise lifecycle 28 Zijn starters de nieuwe superhelden? 30 Zijn businessmodel opstellen: tussen theorie en praktijk 32 Innovatie, zaak van iedereen 34 Vier belangrijke aspecten van de bedrijfsoverdracht 37 Familiale bedrijfsoverdracht: delicate vraagstukken 38 Familiale bedrijfsoverdracht: Cantillon leeft verder Dynamiek 39 Starter: Ecoboutic 40 Self-employed corner 41 Klinkt ondernemerseenzaamheid u bekend? 42 Aangepast werk, omdat u het waard bent 43 Mecenaat van vaardigheden en sociale wetgeving Community 44 News 46 Index 47 Het BECI nieuws in beeld 48 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 51 Toetredingsaanvragen 52 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 21 – Januari 2017 In februari: Vastgoed & stedenbouwkunde Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Younes Al Bouchouari, Jean Blavier, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Amy Kessels, Laura Rebreanu, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Guy Van den Noortgate, Morgan Van Cleven en Peter Van Dyck. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 BEDRIJVEN TOEKOMST PASSIE JOBS GROEI MENSEN Brussels Airport. De luchthaven verbindt mensen en bedrijven Luchthavens spelen een cruciale rol in de ontwikkeling van de connectiviteit van hun land met de rest van de wereld. Brussels Airport heeft een visie die ervoor zorgt dat onze bedrijven competitief blijven en dat bijkomende jobs worden gecreëerd. Met het oog voor de toekomstige generaties en de omgeving. Uw mening telt ook. Deel ze op www.brusselsairport2040.be /brusselsairport2040 #BRU2040
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BRUSSEL 26 • 01 • 2017 - 13:30 Waarom? Ondernemingen geven maar best de voorkeur aan duurzame, niet-conflictuele methodes om hun geschillen te beslechten. Ze moeten het heft in handen nemen. Wat? een uitdagende bijeenkomst voor en door bedrijfsleiders en adviseurs voor een mentaliteitswijziging naar een constructieve aanpak van geschillen innovatie en creativiteit boven! Voor wie? Bedrijfsleiders Bedrijfsjuristen Magistraten, rechters in handelszaken en rechters in sociale zaken Advocaten Boekhouders, accountants, fiscalisten en bedrijfsrevisoren Bemiddelaars Wanneer? Donderdag 26 januari 2017 van13.30 u. tot 20.30 u. Waar? Vlerick Business School Brussel www.businessmediationsummit.eu Georganiseerd door: In samenwerking met: Orde van Vlaamse Balies THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Uitzendwerk als aanwervingsmethode? Na een vrije val zonder voorgaande tijdens de crisis van 2008, en ten gunste van de overleving van vast werk, kent uitzendwerk opnieuw een gestage groei. Deze evolutie naar professionele inschakeling zit de werkgevers en de politici met heimwee naar de proefperiode vandaag niet lekker. Toch lijkt de afschaffing van de proefperiode geen invloed te hebben op het inschakelen van uitzendkantoren als het over aanwerven gaat. Ophélie Delarouzée Herwig Muyldermans, algemeen directeur van Federgon Vervanging is de historische en klassieke reden van uitzendwerk. Vanaf de jaren 80-90 kwamen hierbij nog werkoverlast en de behoeften aan flexibiliteit. De laatste 20 jaar zijn bedrijven uitzendkrachten beginnen aanwerven en werd uitzendwerk meer en meer gebruikt als “pre-proefperiode”. In de industrie, maar ook in de tertiaire sector, is dit een bijna algemene regel geworden. De KMO’s die eerder weigerachtig waren, werven tegenwoordig steeds meer aan via uitzendwerk. Afhankelijk van de conjunctuur worden 30 tot 50% van de uitzendkrachten bij de klant aangeworven. Ofwel is het een weldoordacht systeem van bedrijven die willen aanwerven na een proeftijd door middel van uitzendwerk, ofwel gaat het bijvoorbeeld om een vervanging die uiteindelijk goed uitkomt. Met het afschaffen van de proefperiode zien we dat uitzendopdrachten een beetje langer duren, maar in feite komt het inkorten van de vooropzeg op hetzelfde neer. In Frankrijk is er een gelijkaardige toename van uitzendwerk en in Nederland is deze nog groter. Ik denk dat bedrijven nog altijd aarzelen om aan te werven en kiezen voor flexibiliteit, omdat ze de crisis van 2008 en de recessie van 2011-12 nog niet vergeten zijn en omdat ze zich afvragen of de heropleving zal blijven duren. Voor werknemers verlaagt uitzendwerk de toegangsdrempel tot de arbeidsmarkt. Vandaag is 10% van de uitzendkrachten ouder dan 50 jaar en 35% jonger dan 26 jaar. Met een contract van een of twee weken durven bedrijven hen een kans te geven. In 2016 zullen 600.000 personen (580.000 in 2015) minstens één dag als uitzendkracht hebben gewerkt op een actieve bevolking van 4,3 miljoen. Uitzendkantoren zijn onderaannemers in human resources geworden, die evengoed dienen om aan te werven voor een AOD als voor een ABD of tijdelijke statuten. Vandaag werken bedrijven met een “harde kern” en allerlei soorten onderaannemers errond. Het grote bedrijf dat alle functies beheerde en werkte met mensen tot aan hun pensioen, is verleden tijd. Uitzendwerk is van nature een precaire vorm van tewerkstelling. De vernieuwing van korte contracten voor dezelfde missie vereist een grote bereidheid, zonder garantie voor werkzekerheid. Deze driehoeksverhouding, waarin alle contractuele aspecten worden overgedragen aan het uitzendkantoor, terwijl de organisatie van het werk wordt overgelaten aan de gebruiker, verhindert de vakbondsvertegenwoordiging. Om het omzeilen van collectieve overeenkomsten te vermijden, werden er beschermingen ontwikkeld, met een fonds voor eindejaarspremies, loongaranties… Sinds 1987 heeft de wetgever de uitzendarbeid genormaliseerd en de mogelijkheden om hierop een beroep te doen, uitgebreid door meer toegelaten sectoren, termijnen en redenen aan de lijst toe te voegen. Maar in de praktijk wordt ook een tijdelijke werkoverlast als reden gegeven om de volumes te rechtvaardigen van permanente uitzendkrachten die concurreren met de vaste tewerkstelling. Het inschakelingsargument heeft een courante praktijk gelegaliseerd, maar de afgesproken beperkingen – maximum 6 maand per uitzendkracht, 3 pogingen en aanwerving onder een AOD – kunnen bedrijven ertoe aanzetten om een minder bindend motief te gebruiken. Voor zover ik weet, laat geen enkel gegeven toe om het gebruiksniveau ervan te beoordelen en ik ben niet zeker dat dit een succes wordt. Zeggen dat 30 tot 50% van de uitzendkrachten werk vindt, zegt niets over de periode waarin ze meerdere missies en ABD hebben gehad. Uitzendwerk mag dan een springplank zijn, soms is het ook een tunnel. Velen kiezen uitzendwerk omdat ze aan inschakeling denken. We hebben een enquête gevoerd bij 3.000 uitzendkrachten: uit de 1.000 verzamelde vrije commentaren blijkt een afkeur tegenover bedrijven die voortdurend uitzendkrachten inzetten en een vaste baan beloven die er maar niet komt. Tot de hervormingen van Kris Peeters behoort de door uitzendkantoren gevraagde ABD om een percentage van uitzendkrachten met de gezochte bekwaamheden te weerhouden. Maar deze ABD wordt ontdaan van elk groeiperspectief voor de werkkracht, die ook de vrijheid verliest om opdrachten te weigeren. BECI - Brussel metropool - januari 2017 5 Esteban Martinez-Garcia, professor arbeidssociologie aan de ULB © Reporters
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THINK TANK Social media De nieuwe leden van BECI staan op Facebook Sinds half december publiceert BECI op zijn Facebook pagina een portretschets van zijn nieuwe leden. Dit speciale eindejaar initiatief zet zich voort in de maand januari. Misschien is het u al opgevallen: sinds enkele maanden is BECI actief aanwezig op Facebook. We publiceren handige weetjes, interessante artikels, foto’s en verslagjes van onze evenementen, een overzicht van onze opleidingen … Kortom, een echte bron van informatie voor al wie werkt in Brussel. Als eindejaar cadeau zetten we bovendien onze nieuwe leden in de kijker. Ondernemingen en organisaties die lid worden van BECI voor 31 december, worden gedurende de komende weken in de verf gezet op onze Facebookpagina, met daarbij een pitch van hun activiteit, enkele foto’s en een link naar hun website – zoals CarAsap en Care4Fleets, twee nieuwe spelers op het vlak van de mobiliteit. Een eenvoudige en gezellige manier om nieuwe leden aan de bestaanden voor te stellen en relaties aan te knopen. De actie loopt door tot het einde van de maand januari. En wat betreft de pitches, die publiceren we nog een aantal weken achter elkaar. Wenst u kennis te maken met onze nieuwe leden? Volg ons op onze pagina www.facebook.com/beci.brussels. 6 BECI - Brussel metropool - januari 2017 Publireportage Leo Grimberg Oprichter van Panadas Factory. ‘Als Ingenieur Informatica van opleiding had ik nooit eerder met arbeiders gewerkt. Bij het rekruteren zegt een cv bovendien vaak niet alles. Het is dan ook niet altijd evident om hier door te kijken. Actiris helpt mij om de juiste profielen te zoeken en filtert voor mij de kandidaten.’ ‘Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming.’ Panadas Factory werd opgericht in 2010 en is gespecialiseerd in diepvriesproducten. Leo Grimberg, de oprichter, blikt terug op de rekruteringen sinds de start van het project. ✓Waarom heeft u beroep gedaan op Select Actiris voor uw rekruteringen? Toen ik Panadas Factory heb opgericht, was ik nog maar net in België aangekomen en kon ik wel wat raad gebruiken over de tewerkstellingsmaatregelen. Het leek mij logisch om hiervoor aan te kloppen bij Actiris. De consultant die zich met mijn dossier bezighield, was zeer efficiënt en wist van aanpakken. Mijn eerste werknemer heb ik aangeworven via een IBO (individuele beroepsopleiding). Zeer snel groeide het aantal werknemers in mijn bedrijf. Samen met Actiris heb ik dan een plan uitgewerkt voor mijn personeelsbeheer op middellange en lange termijn. ✓Hoe heeft dit u geholpen bij de verdere uitbouw van uw onderneming? Zonder de tewerkstellingsmaatregelen zoals de IBO en Activa had ik nooit mijn eigen bedrijf kunnen starten. Nu kan ik mijn personeel aanwerven voor onbepaalde duur, maar in het begin was dat geen optie binnen Panadas. Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming. Panadas Factory in cijfers • 20 werknemers 100% 4.000 empanada’s per dag Met de steun van het Europees sociaal fonds van het personeel aangeworven via Select Actiris ✓Wat zijn uw projecten voor de toekomst? De onderneming blijft groeien. Binnenkort zal ik dus opnieuw op zoek gaan naar nieuw personeel, met de hulp van Select Actiris. Bij elke evolutie van het bedrijf, overlopen we alle mogelijkheden op HR-vlak. De profielen zijn steeds diverser. Nu gaan we een restaurant en rechtstreekse verkooppunten openen. De profielen die we nu zoeken, zijn dus zeer verschillend van de arbeidersprofielen die we tot nu toe zochten. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be
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THINK TANK De politieke barometer blijft wisselvallig DE MENING VAN DE ONDERNEMERS Onze politieke barometer*, die om de zes maanden naar de mening van de Brusselse ondernemers polst, vertoont nauwelijks tekens van beterschap. Hij constateert nog steeds een zeker wantrouwen ten aanzien van de gewestelijke regering en vooral een groeiend misnoegen met het mobiliteitsbeleid en de resultaten ervan. Wantrouwen ten aanzien van de politieke wereld Brusselse ministers zijn blijkbaar hoe langer hoe minder geliefd bij de ondernemers. Alle beoordelingen gaan sinds de verkiezingen van 2014 constant achteruit, maar de rangschikking blijft nagenoeg ongewijzigd: Guy Vanhengel (Financiën en Budget) blijft op kop (met een gemiddelde van 2,84/5), vóór Didier Gosuin (Economie en Werk, 2,76) en Céline Fremault (Milieu en Energie, 2,39). Geef een cijfer tussen 1 en 5 aan hoe efficiënt u de ministers vindt inzake de economische ontwikkeling van het BHG 1. 2. Guy Vanhengel 2,84 Didier Gosuin 2,79 3. Céline Fremault 2,39 4. Cécile Jodogne 2,37 5. Bianca Debaets 2,10 6. Rudy Vervoort 2,08 7. Fadila Laanan 1,88 8. Pascal Smet 1,79 De ondernemers zijn evenmin inschikkelijk jegens de Brusselse regering: slechts 12% gunt de regering een totaal of betrekkelijk vertrouwen, terwijl 32% een ‘relatief of totaal vertrouwen’ heeft in de actie van de federale regering. Wat is uw graad van vertrouwen in het vermogen van de Brusselse regering om de huidige problemen op te lossen? 1% 3% 11% Totaal vertrouwen 18% 16% 32% 40% Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 29% Wat is uw graad van vertrouwen in de federale regering voor haar aanpak van de huidige problemen? 30% 20% De gewestelijke spelers Brussel Invest & Export (2,95/5) wordt opnieuw de meest gewaardeerde gewestelijke speler van de ondernemers, net vóór Impulse (2,93) en de VDAB (2,80). Brussel Mobiliteit eindigt nog steeds op de laatste plaats (1,84). 1. Brussel Invest & Export 2,95 2. Impulse (ex-ABE/ BAO) 2,93 3. VDAB 2,87 8 BECI - Brussel metropool - januari 2017 4. Citydev (ex-GOMB) 2,79 5. MIVB 2,78 6. GIMB 2,71 7. Bruxelles Formation 2,70 8. Leefmilieu Brussel (ex-BIM) 2,47 9. Actiris 2,47 10. Brussel Mobiliteit 1,84 *Online enquête, uitgevoerd tussen 8 en 25 november 2016, bij leden en sympathisanten van BECI; 739 respondenten.. THINK TANK Delokalisering: het gevaar dreigt nog steeds De opiniepeiling van november bevestigt de resultaten van juli: nagenoeg 40% van de in het Brusselse Gewest gevestigde ondernemers denkt eraan het gewest of zelfs het land (18%) te verlaten. Slechts 41% van de bevraagde zaakvoerders overweegt rekrutering of investeringen. Overweegt u om op korte of middenlange termijn een deel van uw activiteiten te verhuizen of delokaliseren? Nee 60 50 Ja, buiten België 40 Ja, naar Vlaanderen 30 20 Ja, naar Wallonië 10 Ja, in het Brusselse Gewest 0 Nov-14 Jun-15 Nov-15 Jul-16 Nov-16 Welke 3 thema’s moet de Brusselse regering prioritair behandelen om de ontwikkeling van economie en tewerkstelling te verzekeren? Vereenvoudiging van de administratieve procedures Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Mobiliteit Netheid Imago van Brussel als zakencentrum Hulp bij investeringen Ordening van openbare ruimtes Stadsvernieuwing Veiligheid Wetenschappelijk onderzoek Advies aan kandidaat-ondernemers Steun aan de tewerkstelling Promotie van opleidingen Strengere bescherming van het milieu Steun aan de export Uitgebreider info over werkgelegenheid Steun aan Actiris Andere 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Bij de prioritaire infrastructuurprojecten gaat meer dan 64% van de stemmen naar het GEN. Volgen daarop de renovatie van de tunnels (44%) en de aanleg van ontradingsparkings (41,8%). De uitbreiding van de metro is blijkbaar dringender naar Ukkel (27%) dan naar Schaarbeek (23%) (wellicht een sociologisch getint resultaat). De aanleg van fietspaden (17%) en de vervanging van buslijnen door trams (12%) krijgen minder belangstelling. Onze respondenten beschouwen de stadstol of de kilometerheffing voortaan als een interessant idee (42% – ongewijzigd resultaat). 58% (+ 2 punten) vertoont interesse voor het mobiliteitsbudget. Welk(e) infrastructuurproject(en) moet(en) prioritair binnen en buiten Brussel worden afgewerkt? Renovatie van de tunnels GEN Metro Noord via Schaarbeek Metro Zuid via Ukkel Ontradingsparkings Inrichting van de voetgangerszone Gewestelijk fietsnetwerk Reyerslaan Fietssnelwegen in de rand Overschakelen op trams 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% En nog steeds de mobiliteit … Het record werd nogmaals gebroken! In juli citeerde 64% van de respondenten de mobiliteit als prioriteit voor de Brusselse regering, het hoogste resultaat sinds 2011. Vandaag zitten we aan 68%, met een flinke voorsprong op de gewestelijke en gemeentelijke fiscaliteit (34%) en de administratieve vereenvoudiging (30%). De drie koplopers blijven ongewijzigd. De netheid (25%) belandt voor de eerste keer op de vierde plaats, vóór de steun aan investeringen, het imago van Brussel of de veiligheid! Gevolg: 80% van de respondenten verklaart zich ‘weinig of helemaal niet tevreden’ met het Brusselse mobiliteitsbeleid. 84% oordeelt zelfs dat de situatie in 2016 ten opzichte van het vorige jaar is verergerd. BECI - Brussel metropool - januari 2017 9
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Het nieuwe Douanewetboek, voor een gemakkelijker export Het nieuwe Douanewetboek van de Europese Unie (DWU), dat tegen eind 2020 volledig van kracht wordt, zou de import- en exportformaliteiten aanzienlijk moeten vereenvoudigen. Om daar voordeel uit te halen, zullen de ondernemingen misschien hun bevoorradingsketen, interne procedures of informatica moeten aanpassen. Goed om weten. Emmanuel Robert H et nieuwe DWU kwam ter sprake tijdens een seminar dat op 24 november bij BECI plaatsvond in aanwezigheid van drie specialisten: Bert Gevers (Partner Loyens & Loeff Advocaten), Frank Janssens (Europese Commissie – DG fiscaliteit en douane) en Pieter Haesaert (Managing Partner, Customs4Trade). De ingrijpende hervorming van de douaneprocedures vereenvoudigt en standaardiseert alle bepalingen rond het handelsverkeer tussen de EU en externe landen. Als u zich daar nog niet over hebt gebogen, nu doen! Het Wetboek is officieel van kracht sinds 1 mei van dit jaar! Veel van zijn bepalingen zullen echter geleidelijk tussen nu en eind 2020 worden ingevoerd. Een van de voornaamste verschuivingen betreft de douanewaarde van goederen die in de EU worden ingevoerd. Met de vroegere wetgeving kon de invoerder, onder bepaalde voorwaarden, deze (belastbare) waarde afleiden van een tussentijdse verkoop in de bevoorradingsketen. En voorbeeld met modeaccessoires: de vorige wet aanvaardde de waarde van de in China geproduceerde goederen op het ogenblik dat ze aan een Amerikaanse tussenpersoon werden verkocht en nog vóór ze opnieuw aan een Belgische klant werden gefactureerd (First Sale for Export of FSFE). Deze regel ruimt nu de plaats voor de Last Sale for Export (LSFE): er moet nu verplicht rekening worden gehouden met de waarde van de laatste transactie, net vóór de goederen het grondgebied van de EU betreden. In dit geval dus de waarde die de Amerikaanse tussenpersoon aan de Belgische klant factureert. Deze regel, die meestal minder gunstig is voor de invoerder, wordt eind 2017 volledig van kracht. Verder constateren we een verstrenging van de belastingregels voor royalties en licentierechten: indien deze als verkoopvoorwaarde gelden (d.w.z. als de goederen niet kunnen worden aangekocht zonder royalties of licentierechten te betalen), dan zijn deze royalties en licentierechten belastbaar en worden ze aan de douanewaarde toegevoegd. Uit de handelspraktijken blijkt dat dit heel vaak het geval zal zijn. Beide wijzigingen – LSFE en de belasting van royalties en licentierechten – zullen wellicht de kost van talrijke ingevoerde goederen verhogen. Ondernemingen hebben er dus alle baat bij de structuur van hun bevoorradingsketen onder de loep te nemen en eventueel te verbeteren. Het nieuwe DWU hecht bovendien meer belang aan het statuut van Geautoriseerde Marktdeelnemer (GMD), dat de douane aan internationaal actieve ondernemingen toe10 BECI - Brussel metropool - januari 2017 kent in functie van verscheidene criteria. Het statuut houdt bepaalde faciliteiten in: een minder strenge controle aan de grens, een vermindering of vrijstelling van waarborg … Deze vergunningen zullen tegen mei 2019 volgens nieuwe criteria worden onderzocht. Het Wetboek beveelt de ondernemingen met klem aan dit statuut te verwerven. In vele gevallen is het zelfs verplicht. 100% digitaal tegen 2020 De invoering van een gecentraliseerde gemeenschappelijke douane-uitklaring tegen 2019 betekent een ware doorbraak voor de bedrijfswereld. Dankzij deze maatregel zullen marktdeelnemers hun aangifte slechts aan één enkel douanekantoor in de EU moeten doorsturen, zelfs als hun goederen meerdere landen doorkruisen. De volgende stap is de volledige dematerialisatie van de douaneformaliteiten. De digitalisering vormt de hoeksteen van de hervorming en zou tegen het einde 2020 moeten worden bereikt. Dit zal echter niet kunnen zonder de ontwikkeling of updating van verscheidene IT-toepassingen. Vandaar het belang voor ondernemingen om technisch upto-date te blijven. Het DWU is bedoeld om douaneaangiften te vergemakkelijken en te versnellen en de marktdeelnemers in staat te stellen hun leveringstermijnen in te korten. Er zitten nog heel wat overgangsbepalingen in het geheel maar de invoering van het Wetboek zal vrij snel geschieden. De ondernemingen hebben er dus alle baat bij informatie in te winnen, de impact te evalueren en zich voor te bereiden, liefst sneller dan hun concurrenten! ● Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be – Tel.: 32 2 210.01.77 © Thinskstock Data Translations International heeft een nieuwe naam UBIQUS BELGIUM: DE GAVE VAN HET (GESCHREVEN) WOORD De communicatie in uw bedrijf verloopt via smetteloze vertalingen, die uw reputatie alle eer aandoen. Het is professioneel werk, dat het Belgische bureau Data Translations International al meer dan 25 jaar beoefent. Door toe te treden tot de groep Ubiqus breidt het nu zijn taaldiensten uit, en daar doet u uw voordeel mee. Taal is meer dan een code waarmee we informatie met elkaar uitwisselen: het weerspiegelt ook een manier van denken en een cultuur. Talen beheersen is begrijpen en begrepen worden. Het is over de grenzen stappen en de deuren naar de wereld opengooien. Sinds 1989 gooit Data Translations International die deuren open naar de bedrijven en biedt het oplossingen voor alle vertaal- en tekstrevisieproblemen die daar leven, tot en met de meest technische en meest gespecialiseerde. Van commerciële documenten over persmededelingen tot handleidingen, contracten, octrooien, bijsluiters … En niet alleen in onze nationale talen en het Engels. Met hun netwerk van honderden freelancevertalers en -tolken over de hele wereld bieden ze u oplossingen in meer dan 70 talen. Ze bouwen voor u bruggen naar de buitenlandse markten in Europa (Scandinavische talen, Slavische talen …), maar ook naar Azië (Chinees, Japans, Koreaans …) of de Arabische wereld. Met een ploeg van een twintigtal medewerkers (13 Nederlandstaligen, 4 Franstaligen en 3 Engelstaligen), van wie de helft vertaler-revisor is, waken ze vanuit hun basis in Zaventem nauwgezet over de kwaliteit van uw teksten en de permanente dialoog met uw klanten. Data Translations staat stevig gerangschikt in de nationale top 10 van zijn sector en heeft in 2015 7 600 projecten tot een goed einde gebracht en meer dan 20 miljoen woorden vertaald. Een internationale groep In 2012 is Data Translations International toegetreden tot Ubiqus, een van oorsprong Franse groep die momenteel over zes Europese vestigingen beschikt (in Frankrijk, België, Spanje, Italië, Ierland en het Verenigd Koninkrijk) en verschillende andere in Noord-Amerika (New York, Ottawa en Montreal). Ubiqus heeft bijna 500 mensen op de loonlijst en heeft wereldwijd meer dan 7 000 klanten. Nu wijzigt de Belgische afdeling haar naam in Ubiqus Belgium. Wat zijn de gevolgen daarvan? “Er zijn geen gevolgen voor onze klanten”, antwoordt Ania Barbé, CEO van Ubiqus Belgium. “Er is alleen een positieve impact. Door op te gaan Ubiqus Belgium Olmenstraat 64 1930 Zaventem T 02 725 23 70 • F 02 725 49 33 www.ubiqus.be in Ubiqus kunnen we onder andere profiteren van de robuuste processen en de infrastructuur van de groep op het vlak van logistiek, informatica en boekhouding, gebruikmaken van het netwerk, de knowhow van onze collega’s combineren met onze eigen expertise, voor bepaalde internationale projecten de handen in elkaar slaan en onze geloofwaardigheid op internationale schaal uitbouwen.” One-stop-shop Maar in de eerste plaats wijst de naam Ubiqus op de diversificatie van de taaldiensten die het Belgische bedrijf aanbiedt en op de uitbreiding van zijn diensten met het nemen van aantekeningen tijdens vergaderingen en het achteraf uitschrijven van een verslag. Dat is historisch gezien de corebusiness van de zusterbedrijven van Ubiqus Belgium in Frankrijk en het VK: u en uw medewerkers kunnen zich volledig op de vergadering richten en u hoeft zich niet meer te concentreren op het verslag dat achteraf moet worden geschreven. Dat laat u met een gerust gemoed over aan Ubiqus. “We willen onze klanten een zo volledig mogelijke oplossing bieden”, vertelt Ania Barbé. “We willen een one-stop-shop zijn waarop je kunt vertrouwen. We zijn lokaal verankerd en staan dus dicht bij onze klanten, maar tegelijkertijd genieten onze lokale klanten de voordelen van de expertise van de hele internationale groep. We behouden wel degelijk onze nationale identiteit. België is een markt met zijn eigen specifieke kenmerken: wij zijn het land van de vertalingen.” Ania Barbé
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INTERNATIONAAL Erasmus: Jonge ondernemers helpen elkaar Jongelui die een eigen bedrijf willen starten, kunnen over de grens nuttige ervaring sprokkelen dankzij het Erasmus voor Jonge Ondernemers. De entrepreneurs die hen als gast ontvangen, profiteren evengoed van de kruisbestuiving, zo blijkt uit de casus van het modemerk Mamahuhu. Amy Kessels et Peter Van Dyck H oe kunnen we nieuwe ondernemers ondersteunen in het streven om hun business uit te breiden en te internationaliseren, vroeg de Europese Commissie zich af. Als resultaat van deze denkoefening kwam het Erasmus voor Jonge Ondernemers uit de bus, een grensoverschrijdend uitwisselingsprogramma. Het initiatief appelleert aan entrepreneurs die de voorbije drie jaar een onderneming startten, maar ook aan ondernemers in de knop die vergevorderde plannen hebben om een eigen firma op te zetten. De aspirant-ondernemers krijgen de kans om minimaal één maand tot maximaal een half jaar mee te draaien bij meer ervaren zaakvoerders van een KMO in een ander Europees land. Die beslagen ondernemers worden op deze manier dus de mentors van hun jonge collega’s: zij geven de ‘leerlingen’ de kans om vaardigheden te kweken die hen in de toekomst kunnen helpen om hun eigen firma te doen groeien en bloeien. Het is goed te onderstrepen dat ook de ontvangende entrepreneur zijn voordeel uit de samenwerking kan halen. Het delen van kennis werkt in twee richtingen. De mentor kan bijvoorbeeld ook heel wat leren over de thuismarkt van de bezoekende jonge ondernemer. We spreken bijgevolg over een win-win situatie. Mamahuhu verdubbelt zijn online verkoop Het voorbeeld van de Spaanse ingenieur Luis Moreno (31) illustreert heel mooi dat vruchtbare tweerichtingsverkeer. Hij stampte jaren geleden met Mamahuhu een sociaal modemerk uit de grond dat schoenen, tassen en accessoires verkoopt van artisanale producenten uit Colombia. Na in het thuisland van de fabrikanten een grote populariteit te hebben verworven – met al tien winkels en 100 producenten in de portefeuille realiseerde men reeds een omzet van meer dan één miljoen dollar – wilde Moreno het merk op de Europese markt introduceren en een fabriek van lederwaren in Spanje starten. Via het Erasmus voor Jonge Ondernemers kwam Moreno in contact met Maja Colak (25) uit Servië. Zij profiteerde van het zakelijke talent en de expertise van de Spaanse ondernemer, maar kon omgekeerd Moreno ook helpen een actieplan te ontwikkelen voor de online sales & marketing, een domein waar zij zelf ervaring in heeft. Via in Servië geteste methodes slaagde zij erin persmensen, bloggers en andere sleutelfiguren te identificeren die een belangrijke rol konden spelen in het ontwikkelen van online shops voor Mamahuhu in Europa. Het actieplan zoomde onder andere in op het genereren van meer verkeer naar de Mamahuhu website, het creeren van twee blog posts voor een netwerk van influen12 BECI - Brussel metropool - januari 2017 cers en ambassadeurs, het leggen van contacten met een 70-tal bloggers en journalisten, het ontwikkelen van een duurzaam business model en het in kaart brengen van 15 grote online retailers in Europa. Al vrij snel werden de vernoemde blog posts honderden keren gedeeld op sociale media en haalden ze de Top 10 van meest gelezen posts van het e-commerce platform Shopify. Dit liet Mamahuhu toe om nauwe banden aan te halen met invloedrijke mensen uit de industrie, wat dan weer perspectieven opende voor toekomstige vormen van samenwerking. De actie op het internet werd een daverend succes met zo’n 1200 betrokkenen en meer dan 1000 nieuwe inschrijvingen voor de e-nieuwsbrief. Momenteel is Mamahuhu in onderhandeling met meerdere verkopers die de schoenen, tassen en andere accessoires van het merk willen verdelen. In de maanden dat Maja Colak bij Mamahuhu werkte, zag men een verdubbeling van de online verkoop (al zal die niet enkel aan haar bijdrage hebben gelegen) en noteerde men 50 procent meer verkeer op de website van het modemerk. ● Praktisch: De deelname aan het Erasmus voor Jonge Ondernemers is laagdrempelig. Méér return dan investment. De aspirant-ondernemer krijgt bijstand van intermediaire organisaties en ontvangt een onkostenvergoeding, terwijl de mentor op de gratis hulp van zijn jongere confrater kan rekenen. Meer info op http:// www.erasmus-entrepreneurs.eu/ en bij Amy Kessels (Tel. +32 2 640 93 28; ake@beci.be). © Thinskstock INTERNATIONAAL Bénédicte Wilders : strategieverandering werpt eerste vruchten af Brexit, Amerikaanse verkiezingen en spanningen in Turkije in 2016: allemaal factoren van onzekerheid voor exportgerichte ondernemingen. En dan hebben we het nog niet over het door terreur gehavend imago van Brussel. Toch is Bénédicte Wilders, directrice van Brussel Invest & Export, niet ongerust. Ze bespreekt de strategieverandering die verleden jaar werd doorgevoerd. YAB Brussel Metropool: Werkt u met privé initiatieven, zoals de ondernemersmissies? Bénédicte Wilders : Wij begeleiden ze. Ondernemingen doen meestal een beroep op onze economische en handelsattachés ter plaatse voor de matching met lokale bedrijven of om programma’s samen te stellen. Daarnaast werken we samen met zowel overheids- als privé partners. Ons jaarlijks actieplan berust trouwens op ronde tafels met ondernemingen, clustervorming en de federaties. Maar we werken ook met andere partners, zoals bilaterale handelskamers. Dit functioneert steeds beter sinds we het werk in geografische gebieden eerder dan in activiteitsectoren hebben ingedeeld. Wat zijn de voordelen van deze strategieverschuiving? De organisatie loopt nu gelijk met die van onze Vlaamse en Waalse tegenhangers, van Buitenlandse Zaken en van de handelskamers. We bereiken ook meer complementariteit in onze partnerschappen met de privésector. We verkrijgen bovendien betere synergieën tussen onze geografische verantwoordelijken hier en onze economische en handelsattachés ter plaatse. Ze ontwikkelen op die manier een verregaande deskundigheid voor een bepaald gebied en worden zo de enige gesprekspartner. We vergaren ondernemingen in clusters, rond een thema, en begeleiden ze naar een targetmarkt. Gedaan met de reis van één sector naar China bijvoorbeeld. Wij organiseren nu een missie rond architectuur, met daarbij energieconsultants, ingenieurs en zelfs gespecialiseerde juristen. Brussel Invest & Export organiseert ter plaatse ontmoetingen met opdrachtgevers, die meteen met alle facetten van een volledige oplossing worden geconfronteerd. We doen dat ook rond andere thema’s, zoals gezondheidszorg. Mét succes. Zijn buitenlandse inkopers terughoudend sinds de lockdown en de terreuraanslagen in Brussel? Er is geen verlies aan vertrouwen in Belgische exporterende ondernemingen. Wat betreft het aantrekken van buitenlandse investeringen, zijn de zaken onduidelijker, maar niemand heeft zich na onze uitBénédicte Wilders nodigingen teruggetrokken. Brussel Invest & Export blijft op Amerika en Azië focussen, die het ergst onder de indruk van de terreuraanslagen stonden. Wij proberen synergieën maximaal te bevorderen door een ‘invest’-luik aan onze exportmissies te koppelen. Een voorbeeld: Pfizer Belgium, die ons, evenals MSD Belgium en Amgen trouwens, heeft vergezeld tijdens het bezoek aan de BIO vakbeurs in San Francisco, heeft aan Californische bedrijfsleiders kunnen uitleggen waarom het enige klinische testcentrum naast Yale zich in Brussel (Erasmus) bevindt. Maximale impact verzekerd! Wat zijn uw projecten voor 2017? We gaan door met de handelsmissies, de deelname aan grote beurzen en de uitnodiging van buitenlandse inkopers naar Brussel of op onze stands. We blijven voorrang geven aan opleidingen in internationale handel. Iets meer dan de helft van onze acties blijft op Europa gericht, maar we gaan de groei zoeken waar hij het sterkst is, met heel wat initiatieven in Azië. We moeten rekening houden met onzekerheden in Brazilië, Rusland, Turkije enz. Iran blijft op de agenda en we zetten de inspanningen voort in Afrika, namelijk via een partnerschap met Marokko. Zult u na de Brexit ondernemingen uit het Verenigd Koninkrijk proberen aan te trekken? Wij gaan daarmee verder en beklemtonen zoals steeds dat Brussel een schitterend vertrekpunt vormt om Europa te veroveren. Wij houden de situatie en de onderhandelingen rond de Brexit in de gaten. Het ganse proces vergt veel deskundigheid, maar wij beschikken over hooggekwalificeerde juridische kantoren in Brussel. Wij verheugen ons niet om het vertrek van het Verenigd Koninkrijk uit de EU, maar het zorgt voor nieuwe kansen, die we niet gaan laten liggen. ● Info : www.invest-export.brussels BECI - Brussel metropool - januari 2017 13 R.T.
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DE GROOTSTE, de sterkste, de mooiste Hierbij vindt u de derde editie van onze rangschikking van de Brusselse ondernemingen, volgens de gegevens van de Nationale Bank. Even vermelden dat het hier om niet geconsolideerde cijfers gaat. Daarom vindt u in dezelfde rangschikkingen UCB Biopharma en UCB Pharma, Electrabel en Engie Energy Management of de Group M en zijn dochteronderneming Mindshare. Zoals in alle jaarrekeningen is de rangschikking opgesteld aan de hand van cijfers ‘op een gegeven ogenblik’ – in de meeste gevallen december 2015. We hebben vier ‘Tops’ samengesteld: per omzet, per nettowinst, per groei en volgens personeelsbezetting (om gemakkelijk te vergelijken) en ten slotte nog twee extra categorieën die wij belangrijk vinden: de jonge ondernemingen (minder dan 10 jaar oud) en een overzicht van een belangrijke sector in Brussel, namelijk informatie en communicatie. Talrijke sociale zetels zijn in Brussel gevestigd. De Brusselse onderneming is dus een relatief begrip. Wanneer we het bijvoorbeeld hebben over de grote ondernemingen en hun personeelsbezetting, omvat dit eveneens ondernemingen waarvan de zetel in Brussel is gevestigd maar de activiteit het ganse land dekt. Dit geldt onder andere voor de spoorwegen of Proximus. Omgekeerd verschijnt een onderneming met zetel in Antwerpen of Luik en activiteiten in gans het land, niet in onze rangschikking. Dit geldt o.a. voor de industriesector. Zoals tijdens de afgelopen jaren houden we geen rekening met ondernemingen met minder dan 1 miljoen euro aan omzet. Zelfs voor ondernemingen jonger dan 10 jaar is dit geen probleem. Sommige van die nieuwkomers publiceren indrukwekkende cijfers. Zo bijvoorbeeld de sinds kort (zeer) bekende Basic-Fit, met 67,4 miljoen EUR omzet en 365 werknemers. In deze ‘jonge’ categorie verschijnen ook ondernemingen die een verbluffende omzet halen met een (zeer) beperkt personeel: vijf mensen of zelfs minder. Omdat Brussel een hoofdstad is, bevatten onze rangschikkingen talrijke (van oorsprong) buitenlandse ondernemingen, dochterondernemingen van buitenlandse bedrijven en ondernemingen waarvan het hoofdkwartier in het buitenland is gevestigd. Deze organisaties verwezenlijken aanzienlijke winst en dragen dus ook bij tot de financiering van de samenleving. Laten we nochtans hun belang relativeren: bij de vijf Brusselse ondernemingen met de grootste winst horen drie 100% Belgische organisaties (KBC Group, Solvay en Proximus) en twee dochterondernemingen van buitenlandse groepen (Atlas Services en Total). De vijf grootste Brusselse werkgevers stellen samen ongeveer 110 000 mensen tewerk. Vier daarvan zijn 100% Belgisch (HR Rail, bpost, Proximus en Delhaize). De vijfde is een dochteronderneming van een buitenlandse groep, waarvan de tweede plaats in de Top 5 aantoont hoezeer uitzendarbeid strategisch is geworden. We hebben het hier over Randstad. Als we de 20 ondernemingen nemen met de grootste personeelsbezetting, zien we dat meer dan de helft 100% Belgisch is en dat zelfs de 20ste nog 4.000 mensen tewerkstelt. Er zijn in Brussel talloze KMO’s en ZKO’s, maar het bos mag de mooiste bomen niet verstoppen. De aanwezigheid van grote ondernemingen in de hoofdstad is een zeer belangrijke strategische troef. In onze rangschikkingen is de categorie van de sterkst groeiende ondernemingen bijzonder interessant. De kampioenen van de Top 5 zijn in zeer uiteenlopende sectoren actief: gezondheidszorg (UCB Pharma), financiën (Axus), weddenschappen (Derby), bouw (CBR) en aardolie (Servauto). Groei is dus in geen geval sector-gebonden. Dit jaar brengen we ook de sector van informatie en communicatie voor het voetlicht. Het onbetwistbare nummer één van onze Top 5 is de VRT, met 432 miljoen EUR omzet en 2.225 banen. Daarop volgt IP Belgium (de reclameregie van RTL), de Group M (een Britse reus van de communicatiesector), Space (een media agentschap) en Dentsu Aegis (een communicatiebureau). Kortom een audiovisuele organisatie en een heterogeen groepje dat zich met communicatie bezighoudt. ● Jean Blavier Rangschikkingen samengesteld door de Business Relations afdeling van BECI. Info : Séverine Heurter, she@beci.be ; tel. +32 2 643 78 31 Omzet: Top 50 Naam 1 TOYOTA MOTOR EUROPE 2 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3 ELECTRABEL 4 TOTAL BELGIUM 5 DELHAIZE DE LEEUW 6 PROXIMUS 7 CARREFOUR BELGIUM 8 ARCELOR MITTAL BELGIUM 9 EDF LUMINUS 10 UMICORE 11 D'IETEREN 12 NMBS 13 BPOST 14 HR RAIL 15 UCB BIOPHARMA 16 UCB PHARMA 17 CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 18 AUDI BRUSSELS 19 BELGACOM INTERN. CARRIER SERVICES 20 WABCO EUROPE 21 MERCEDES-BENZ BELG. LUX. 22 SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL 23 BELGIAN SHELL 24 INFRABEL 25 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 26 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 27 NATIONALE LOTERIJ 28 ORANGE BELGIUM 29 AXUS 30 KBC GROUP 31 ANHEUSER-BUSCH INBEV 32 BRUSSELS AIRLINES 33 RANDSTAD BELGIUM 34 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 35 ELIA SYSTEM OPERATOR 36 INOVYN BELGIUM 37 FABRICOM 38 INEOS SALES BELGIUM 39 BESIX 40 FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 41 TELENET GROUP 44 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 45 UNILEVER BELGIUM 46 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM PC 1140 1040 1000 1040 1080 1030 1140 1000 1000 1000 1050 1070 1000 1060 1070 1070 1140 1190 1000 1160 1200 1120 1050 1060 1070 1130 1040 1140 1140 1080 1000 1050 1082 1000 1000 1120 1000 1120 1200 1082 1200 42 SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 1130 43 UPS EUROPE 1200 1130 1190 1120 47 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 48 BELMEDIS 49 DERBY 50 FLUXYS BELGIUM 1000 1160 1040 Jur. vorm NV NV NV NV CVA NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV van publiek recht NV van publiek recht NV van publiek recht BVBA NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV van publiek recht BVBA NV NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV CVBA NV NV NV NV NV NV BVBA NV BVBA BVBA NV NV CVBA NV NV NV NACE BEL 2008 Sluiting laatste boekjaar Omzet in kEUR Netto TW kEUR 4511 31/03/2016 19.788.777 482.525 1920 31/12/2015 16.240.259 715.583 Winst/Verlies na belast. kEUR 105.121 540.960 3511 31/12/2015 10.574.701 914.550 -1.360.830 1920 31/12/2015 5.437.642 1.685.735 4711 31/12/2015 4.761.147 784.044 54.811 6110 31/12/2015 4.025.691 2.494.252 4711 31/12/2015 3.961.427 566.157 2410 31/12/2015 3.756.940 909.151 3511 31/12/2015 3.226.027 242.888 2443 31/12/2015 2.812.564 409.108 4511 31/12/2015 2.783.482 203.105 4511 31/12/2015 2.783.482 203.105 2.231.934 4.352 2.168.737 1.653.418 164.607 1.653.418 287.731 23.882 4646 31/12/2015 1.860.171 909.260 2120 31/12/2015 1.858.058 496.026 4690 31/12/2015 1.751.523 23.282 2910 31/12/2015 1.615.123 274.979 6110 31/12/2015 1.609.478 192.091 4531 31/12/2015 1.512.583 202.203 4511 31/12/2015 1.477.857 63.128 4675 31/12/2015 1.389.749 30.660 4671 31/12/2015 1.239.027 502.141 4671 31/12/2015 1.239.027 502.141 1107 31/12/2015 1.183.178 330.335 4643 31/12/2015 1.179.310 189.482 4643 31/12/2015 1.179.310 189.482 6120 31/12/2015 1.161.959 424.593 7711 31/12/2015 977.969 158.277 6419 31/12/2015 970.807 482.403 6420 31/12/2015 957.888 151.111 5110 31/12/2015 830.062 271.611 7820 31/12/2015 813.643 703.186 6420 31/12/2015 788.954 847 3512 31/12/2015 780.411 170.229 4675 31/12/2015 773.108 48.308 2511 31/12/2015 736.525 254.558 4675 31/12/2015 731.407 7.359 4120 31/12/2015 710.280 145.471 4511 31/12/2015 672.616 18.717 6120 31/12/2015 647.846 342.119 7022 31/12/2015 606.057 4941 30/11/2015 580.829 21.306 15.545 4651 31/12/2015 574.363 222.932 1013 31/12/2015 570.175 38.112 2011 31/12/2015 567.545 159.497 3600 31/12/2015 565.926 212.537 4646 31/12/2015 555.690 9200 31/12/2015 543.642 23.006 39.570 3522 31/12/2015 525.731 369.851 364.017 634.880 75.669 249.431 -83.074 135.456 44.191 44.191 287.731 1.056 -290.790 -30.524 25.319 32.694 62.053 86.138 7.003 22.938 -3.534 -3.534 365.958 134.779 134.779 82.082 14.548 2.180.616 924.510 41.300 11.636 419.613 125.410 7.881 32 2.162 -22.380 778 86.640 4.155 -38.543 -2.464 7.488 50.178 28.604 2.433 7.278 49.249 Personeel 2.077 513 4.872 609 13.008 13.054 8.458 8.458 6.579 940 2.745 1.404 23.882 33.272 867 898 n.d. 2.437 383 46 544 39 253 253 2.276 28 28 1.440 236 5.092 177 2.427 27.186 82 296 215 3.298 15 602 56 794 9 260 1.602 259 565 1.431 351 225 912 15 © Thinskstock
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Nettowinst: Top 50 Naam 1 KBC GROUP 2 SOLVAY 3 ATLAS SERVICES BELGIUM 4 PROXIMUS 5 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 6 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 7 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 8 COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BELGIUM 9 DELHAIZE LE LION / DE LEEUW 10 PHILIPS LIGHTING BELGIUM 11 GELASE 12 ENI FINANCE INTERNATIONAL 13 BPOST 14 EUROCLEAR 15 ARCELOR MITTAL BELGIUM 16 PROXIMUS GROUP SERVICES 17 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 18 AG REAL ESTATE DEVELOPMENT 19 AG REAL ESTATE 20 KBC CREDIT INVESTMENTS 21 HENEX 22 LE PEIGNE 23 VOLKSWAGEN GROUP SERVICES 24 SWISSCOM BELGIUM 25 UCB 26 ENGIE CC 27 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 28 NMBS 29 REDEVCO RETAIL BELGIUM 30 UMICORE 31 CARREFOUR FINANCE 32 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 33 DANONE FINANCE INTERNATIONAL 34 ELIA SYSTEM OPERATOR 35 COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 36 SOFINA 37 UNION FINANCIERE BOEL PC 1080 1120 1140 1050 1000 1070 1080 1070 1000 1040 1000 1030 1040 1000 1000 1080 1000 1050 1050 1030 1070 1000 1050 1000 1050 1130 1160 1000 1160 1040 1000 38 LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D'ALIMENTATION 1000 39 TOYOTA MOTOR EUROPE 40 BELGIAN ANCHORAGE 41 SOCIETE DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 42 COURTINVEST 43 DRAKKAR GROUP 44 B.S.A. INTERNATIONAL 45 AXA HOLDINGS BELGIUM 46 KONING BOUDEWIJNSTICHTING 47 EDENRED BELGIUM 48 TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES 49 ENGIE ENERGY SERVICES INT. 50 HENKEL BELGIUM OPERATIONS 16 BECI - Brussel metropool - januari 2017 1140 1150 1000 1050 1040 1070 1170 1000 1160 1040 1000 1080 Jur. vorm NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 64190 20130 70220 1030 NV van publiek recht 61200 1040 CVOA BVBA CVA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV 19200 64929 70100 47252 47114 46693 64200 70220 1000 NV van publiek recht 53100 1210 CVOA BVBA GCV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV 82990 24100 70100 64999 41101 68203 64200 46731 46412 70100 64200 82990 70100 69109 1070 NV van publiek recht 49100 1000 CVOA NV NV NV NV NV ION, Stichting NV NV NV NV 41102 70100 70220 47540 66199 35120 41201 64200 64200 64900 45111 64200 64200 64200 70220 64200 65122 72200 82990 70100 64200 20411 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 29/02/2016 31/12/2015 30/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/03/2016 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 Omzet kEUR 1.119 Netto TW kEUR 970.807 482.403 126.008 371.516 -3.057 4.025.691 2.494.252 16.240.259 715.583 0 788.954 -1.200 847 1.183.178 330.335 4.761.147 784.044 379.613 0 22.876 -92 994 -3.457 2.168.737 1.653.418 492.807 284.243 3.756.940 909.151 1.838 410 2.248 1.804 645 25.357 0 0 85 47.829 0 0 115.330 0 2.231.934 5.025 0 -2.968 18.072 -1.087 -369 -1.198 46.029 -105 27.144 48.611 343.153 4.352 139.640 134.307 2.812.564 409.108 3.272 1.179.310 189.482 -376 780.411 170.229 203.188 1.495 0 24.863 -5.467 -541 9.424 7.115 19.788.777 482.525 0 0 0 -45 -104 -24 9.154 85.795 0 531 40.821 0 6.671 34.150 1.135 36.452 -4.716 144.627 29.061 -831 4.512 -61 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 2.180.616 1.773.582 1.359.098 634.880 540.960 494.120 419.613 365.958 364.017 309.675 303.517 288.246 287.731 273.916 249.431 225.136 213.573 205.641 203.873 196.152 195.208 182.777 178.213 172.849 171.641 169.547 165.304 164.607 162.003 135.456 135.299 134.779 127.435 125.410 124.014 114.880 106.918 106.228 105.121 104.556 103.812 101.087 100.592 97.597 95.855 94.956 93.115 91.653 89.923 88.593 © Thinskstock Omzetstijging 2013-2015: Top 50 Naam 1 UCB PHARMA 2 AXUS 3 DERBY 4 CBR CEMENTBEDRIJVEN 5 SERVAUTO BELGIUM 7 SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 8 CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE 9 IMTECH BELGIE 10 SAGEVAS 11 SWECO BELGIUM 12 TESLA MOTORS BELGIUM 13 DC RESOURCES 14 BASIC-FIT BELGIUM 15 IPG CONTACT SOLUTIONS 16 SCARLET BELGIUM 17 EUROSTATION 18 SKYNET IMOTION ACTIVITIES 19 PROXIMEDIA 20 GALAXY PROPERTIES 21 CEGELEC INFRA TECHNICS 22 ODISEE 23 CASHBACK BELGIUM - PREMIER TAX FREE 24 BELLA VITA 25 ALIAXIS HOLDINGS 26 THE REZIDOR HOTEL GROUP 27 VERENIGDE PRODUCTIES 30 SPMT-ARISTA 31 EIT DIGITAL 32 TEX ALLIANCE 33 DELVAUX CREATEUR 34 LILLO ENERGY 35 SOPRA STERIA BENELUX 36 G4S AVIATION SECURITY 37 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 38 KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT 39 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 40 PHD MEDIA 41 STUDIOTECH 42 ARC EUROPE 43 VIOHALCO 44 FLABEL CORPORATION 45 EXPEDIENT 46 ASPAC INTL 47 FINPIPE 48 A.T. KEARNEY 49 EXQUISITE 50 HOME SEBRECHTS PC Jur. vorm 1070 1140 1160 1170 1040 6 MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES BELUX 1200 1120 1170 1070 1040 1000 1050 NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 46460 45113 92000 23510 47300 77110 20160 41201 43222 92000 73200 1000 BVBA 45113 46739 1090 BVBA 93130 1000 1140 1070 1140 1070 1170 1130 1000 1050 1000 1050 NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV 82200 61200 41201 59114 59113 68203 61200 VZW 85422 82990 41101 70220 1130 BVBA 82990 1060 28 COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BELGIUM 1020 29 VALISANA VZW 82110 62020 NV 1210 1000 1050 1020 1040 1000 1170 1020 1000 1000 1200 1050 1130 1140 1000 1030 1050 VZW 86103 VZW 86210 70210 46412 47722 43299 62020 80100 46450 NV NV NV NV NV NV NV IVZW NV NV NV NV NV NV VZW 94120 68311 73110 47540 52210 64200 30300 52220 1050 BVBA 46130 1040 1000 1050 1080 ESV NV NV NV 25290 70220 52220 87301 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 31/12/2015 Omzet kEUR 2013 Omzet kEUR 2014 Omzet kEUR 2015 1.149.668 1.285.089 1.858.058 433.438 431.685 977.969 214.719 304.754 543.642 243.729 250.728 391.968 31.819 33.470 157.734 190.762 262.234 314.342 100.830 101.173 220.258 129.314 146.197 210.498 129.434 160.221 89.853 95.500 31.847 52.822 12.657 11.784 22.271 52.581 49.027 53.290 40.102 3.235 6.029 9.061 50.799 2.888 15.168 13.163 32.053 7.359 19.194 10.474 25.271 37.079 31.695 23.200 16.704 34.853 31.545 18.066 22.615 24.096 5.707 10.852 6.589 2.299 25.928 15.180 9.414 3.054 7.842 16.353 6.917 57.861 88.086 41.749 49.664 52.644 58.492 56.933 55.947 56.599 3.372 23.524 32.614 74.024 23.484 18.064 35.205 31.451 4.359 31.496 31.213 47.081 58.217 42.976 24.889 16.512 36.129 44.716 26.495 28.520 30.219 3.771 16.301 7.806 4.403 38.814 16.331 10.873 2.869 8.369 17.620 14.363 109.343 68.827 58.992 67.401 89.109 80.977 83.909 68.469 31.552 33.642 35.129 76.279 27.986 40.001 37.386 56.178 31.425 42.555 32.583 47.257 58.926 52.927 44.383 36.182 54.055 49.108 35.099 39.432 39.139 20.657 25.797 21.510 15.993 39.483 28.627 21.301 14.757 19.498 27.867 17.833 Groei 20132015, kEUR 708.390 544.531 328.922 148.239 125.915 123.580 119.428 81.184 64.721 58.006 56.522 56.170 47.208 45.130 36.527 31.950 30.619 28.367 28.317 27.613 26.068 25.480 25.098 24.833 24.222 24.125 24.067 23.361 22.109 21.986 21.847 21.232 21.182 19.478 19.202 17.564 17.032 16.817 15.043 14.951 14.945 14.921 13.694 13.555 13.446 11.887 11.703 11.656 11.514 10.916 BECI - Brussel metropool - januari 2017 17 © Reporters
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Ondernemingen van minder dan 10 jaar: Top 50* Naam 1 B LOGISTICS 2 BASIC-FIT BELGIUM 3 LUYBEN 4 ADNEOM BENELUX 5 BANIMMO 6 ALMINE RECH GALLERY 7 ORPEA BELGIUM 8 VP MEDIA SOLUTIONS 9 IC VERZEKERINGEN / CI ASSURANCES 10 SEALEASE 11 ERGON CAPITAL ADVISORS 12 SEMETIS 13 COLLIBRA 14 ALPHA NETWORKS 15 CHAMBON 16 HARTWOOD 17 S3 SERVICES 18 TTR ENERGY 19 UNIBAIL-RODAMCO BELGIUM 20 BRILLEN24 21 ACOFISCO GROUP 22 TRAXXEO 23 DISTRIPLUS 24 BABILOU BELGIUM PC Jur. vorm 1030 1090 1081 1060 1040 1050 1180 1160 1040 1000 1000 1030 1120 1050 1000 1030 1000 1180 1200 1180 1140 1040 1070 1140 25 BETTER AND BOLDER BETON CONCEPTS 1150 26 LUNCH GARDEN HOLDING 27 SGG BELGIUM 28 METAPHORE 29 SENINVEST 30 CONNEX GROUP 31 KOLOK 32 SPRIMO VITRO 1140 1050 1080 1000 1070 1050 1000 33 WHITEWOOD PROPERTY MANAGEMENT 1210 34 SEQUOIA PARTICIPATIONS 35 BRUSSELS BUSINESS HUBS 36 H & KS 1180 1000 37 ULYSSE BELGIQUE 38 LA MOTTE ROLLIN INVESTISSEMENTS 39 HFR INTERNATIONAL 40 LES DEUX YVES 41 BULL BAR 42 CAIRA EDITION 43 DECOSCENT 44 ADDACTIS GROUP 45 LINEABERTOMANI 46 2DISCOVER 47 CAPITAL BOOOSTER 48 BLS HOLDING 49 NARCISSE HOLDING BELGIQUE 50 PATRONALE REAL ESTATE 18 BECI - Brussel metropool - januari 2017 NV BVBA NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV BVBA NV BVBA NV BVBA NV NV 1050 BV BVBA 1000 1050 1190 1200 1050 1200 1180 1060 1120 1060 1140 1130 1000 1040 NV BVBA BVBA BVBA BVBA BVBA NV NV NV BVBA NV NV NV NV NACE BEL 2008 Datum oprichting Sluiting laatste jaar Omzet kEUR Netto TW kEUR 4920 03/02/2010 31/12/2015 330.372 35.849 9313 25/02/2009 31/12/2015 67.401 4638 24/06/2008 31/12/2015 59.451 6209 01/02/2008 31/12/2015 26.707 4110 16/03/2007 31/12/2015 20.470 4778 27/03/2006 31/12/2015 15.581 8299 09/02/2007 31/12/2015 12.835 7112 04/01/2006 31/12/2015 12.235 6622 02/12/2010 31/12/2015 9.815 7734 26/06/2006 31/12/2015 7.607 7022 21/04/2010 31/12/2015 5.925 6202 10/03/2009 31/12/2015 5.819 6201 19/06/2008 30/09/2015 5.256 6201 24/04/2008 31/12/2015 5.153 4110 07/07/2011 31/12/2015 3.815 7022 14/10/2010 31/12/2015 3.804 7022 16/05/2007 30/11/2015 3.653 3511 23/05/2008 31/12/2015 2.897 6810 27/07/2012 31/12/2015 2.115 4791 06/09/2010 31/12/2015 2.054 6920 25/05/2010 31/12/2015 1.654 6201 12/06/2008 31/12/2015 1.583 7022 12/06/2007 31/12/2015 1.304 8891 22/08/2013 31/12/2015 1.280 2361 14/03/2014 31/12/2015 1.228 7022 24/06/2009 31/12/2015 1.024 7022 16/05/2008 31/12/2015 6492 30/03/2011 31/12/2015 7022 06/11/2012 31/12/2015 7022 02/05/2006 31/12/2015 7022 26/11/2008 31/12/2015 7022 14/11/2014 31/12/2015 6832 05/02/2014 31/12/2015 4711 23/01/2007 31/12/2015 7021 03/07/2006 31/12/2015 28/04/2008 31/12/2015 39.996 3.224 13.304 -318 891 9.636 899 8.285 5.450 522 2.719 1.597 769 1.305 2.956 3.023 965 -145 306 796 958 200 950 55 6810 13/04/2006 31/12/2015 6810 08/12/2014 31/12/2015 7022 19/06/2014 31/12/2015 4724 21/12/2011 31/12/2015 8299 29/10/2008 31/12/2015 5811 11/04/2006 31/12/2015 4619 27/02/2015 31/12/2015 7022 26/08/2013 31/12/2015 10/12/2012 31/12/2015 4619 02/07/2012 31/12/2015 7022 06/07/2007 31/12/2015 7022 29/04/2013 30/09/2015 6920 21/12/2010 31/12/2015 4110 26/04/2013 31/12/2015 974 963 922 917 854 818 753 739 736 574 547 515 450 450 441 424 390 382 355 334 300 272 261 239 -1.020 579 738 -639 651 -49 -1.078 208 408 446 402 -34 73 355 24 159 157 54 -257 350 95 68 -15 -32 139 Winst/verlies na belasting, kEUR -20.564 -4.311 3.426 1.143 -33.724 300 31.216 176 268 -839 12 1.131 -368 -3.056 -590 504 291 3.011 -456 -43 -56 82 -14.970 -1.196 -25.090 -1.356 -98 663 -1.092 320 1.184 13.127 -99 -9 6 90 162 794 467 0 42 90 95 582 697 77 -1.273 -33 -40 44 Personeel 525 366 5 179 23 13 47 7 65 2 4 20 16 43 n.d. 28 27 2 n.d. 7 20 7 n.d. 49 n.d. n.d. 5 n.d. 1 4 n.d. n.d. 5 8 4 n.d. n.d. n.d. n.d. 1 2 n.d. n.d. 1 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. (* activiteiten van maatschappelijke zetels en holdings komen hier niet aan bod) © Thinskstock Van links naar rechts: Benoît Carlier (Huxley Belgium), Corinne Dumont (Sequoia), Nicolas Debray en Gabriel Goldberg (Semetis), en Donald Draguez du Hault (Acofisco Group). Brusselse kampioenen die u niet kende BEDRIJVEN AAN DE TOP Brussel bruist van succesvolle maar al te vaak onbekende bedrijven. Wij zaten samen met vier jonge Brusselse bedrijven (die de voorbije tien jaar het licht zagen of van eigenaar veranderden). Zij bespreken de redenen voor hun succes – en hun toekomstige uitdagingen. Guy Van den Noortgate V ier erg verschillende bedrijven antwoordden positief op de uitnodiging van BECI. Vier ondernemingen die elk een aspect van ons economisch landschap vertegenwoordigen: drie dienstverleners (Acofisco Group, Semetis en Huxley Belgium (een merk van de internationale groep S3)) en een B2C-bedrijf dat actief is in de biohandel: Sequoia. Elk van hen staat in onze “Top 50” van de Brusselse bedrijven die jonger zijn dan 10 jaar. Een opeenvolging van succesverhalen, elk met hun eigen traject maar met gedeelde ervaringen. Anticiperen op veranderingen Na de gebruikelijke introductieronde gaat het gesprek onmiddellijk naar de kern van de zaak: wat is de sleutel tot succes? Nicolas Debray, medeoprichter van Semetis, bijt de spits af: “Wij hadden het geluk te werken in de groeiende internet sector. Deze groei houdt aan dankzij spelers als Google of Facebook, maar ook mede door de ontwikkeling van smartphones en infrastructuur, met 3G en 4G. In Brussel kunnen wij bovendien rekenen op de universiteiten en hogescholen om de juiste mensen te werven en op te leiden.” Donald Draguez du Hault, Managing Partner van Acofisco Group vult aan: “Onze vooruitgang is te danken aan het vermogen om op onze markt in te haken. Het is geen geheim dat het beroep van boekhouder en belastingadviseur door de dematerialisatie en digitalisering een echte revolutie doorstaat. Dat moeten wij aanvaarden. Om onszelf te onderscheiden, besloten wij om onze klanten meer diensten en ondersteuning te bieden.” In een steeds veranderende markt is ook de aanwervende sector niet immuun voor verandering. Dit bevestigt Benoît Carlier, Country Manager Huxley Belgium. Hij legt uit dat de Belgische dochteronderneming van S3 “koos voor een lokale positionering en de nadruk legt op specialisatie door meer aanwezig te zijn op deskundige netwerken, met name in de IT, in plaats van zich op de massa te richten. Ik ben er ook van overtuigd dat de wereld van rekrutering er binnen tien jaar volledig anders zal uitzien. Wij merken nu al dat mensen vandaag niet meer solliciteren zoals zij dat vijf jaar geleden deden.” Voor Sequoia is de situatie enigszins verschillend van die van de drie dienstverlenende bedrijven, die in meer of mindere mate geconfronteerd worden met de uitdagingen van de digitalisering. Passie, overtuiging en visie leiden CEO Corinne Dumont en haar partners in de ontwikkeling van het bedrijf. “In Ukkel was Sequoia een pionier. Door de talrijke concurrenten vandaag moeten wij ons voortdurend hernieuwen. Wij danken ons succes aan het vermogen om de nodige middelen te vinden en ons goed te omringen met complementaire vaardigheden. Wij zijn geen digitaal bedrijf, maar een onderneming met menselijk kapitaal.” Wees creatief Het sleutelwoord van deze eerste ronde is “ondernemen”, waar Donald Draguez du Hault “creativiteit in het algemeen” aan toevoegt. Verandering vraagt om creativiteit, innovatie en flexibiliteit. Benoît Carlier pikt hierop in door aan te geven dat zich heruitvinden in zijn vak, de rekrutering, “ook noodzakelijk is. Wij stellen ons voortdurend in vraag: ‘Wat kunnen wij binnen het bedrijf doen om de zaken te veranderen en te verbeteren?’. Gelukkig beschikken wij binnen de groep over voldoende manoeuvreerruimte en ruimdenkende mensen.” Aansluitend benadrukken de deelnemers dat aanwerving onlosmakelijk verbonden is met de bedrijfscultuur. “Wij moeten investeren in menselijk kapitaal, oog hebben voor competenties, maar ook werken aan collectieve intelligentie,” legt M. Draguez du BECI - Brussel metropool - januari 2017 19 © Reporters
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TOPIC Hault uit. “Wij moeten aanvaarden dat werknemers meer vrijheid en dus verantwoordelijkheid krijgen.” Die mening deelt ook Corinne Dumont, die opgemerkt heeft dat werknemers onafhankelijker willen zijn en dat collectieve intelligentie in een bedrijf mogelijk is maar een dagelijkin België gevestigd zijn, volgt al snel een taaldiscussie. Bij Brussel hebben de buitenlandse contacten meteen de Europese hoofdstad in gedachten. Een internationaal visitekaartje.” Gabriel Goldberg gaat hierop in en bevestigt dat de Brusselse keuze voor Semetis ook te verklaren is door de menselijke dimensie blijft doorslaggevend. Maar het is beter dan een telefoongesprek, en uiteindelijk wint iedereen tijd.” De keuze van Sequoia voor Brussel werd in het verleden gemaakt en past in het klantenprofiel. “Brussel beschikt over een zekere sociaaleconomische macht,” vertelt Corinne Dumont. “In de biohandel richten wij ons toch tot mensen met een bepaalde koopkracht en/of onderwijsniveau. Ik zeg niet dat dit specifiek is voor Brussel, maar mijn partners en ikzelf komen ook uit Brussel en wij kennen deze markt goed. Ons bijvoorbeeld in Luik vestigen, waar wij niemand kennen, lijkt voor ons minder evident. Om logistieke redenen liggen onze zes vestigingen in en rond Brussel.” Zij betreurt ook de gebrekkige kennis van de beleidsvormers ten aanzien van de ondernemingswereld en alle se uitdaging blijft. Uiteindelijk tellen de betrokkenheid en de inzet van de werknemers voor de waarden en de bedrijfscultuur meer dan een ideale cv voor de gewenste functie. In een voortdurend evoluerend bedrijfsleven moeten werknemers zich blijvend vormen en aanpassen. Ondernemers benadrukken hoe cruciaal de aanwerving is, in het bijzonder in groeiende bedrijven, maar zijn echter veel minder bezorgd om de financiering. Met uitzondering van Sequoia betreft het hier inderdaad minder kapitaalintensieve, dienstverlenende bedrijven. Hoewel zelfs voor Corinne Dumont, “geld niet echt een probleem vormt, het is er”. Toch moet een goed project de beleggers uiteindelijk overtuigen. Brussel: een pluspunt voor het bedrijf ... Na een eerste vestiging in Nederland koos Huxley voor Brussel om zijn continentale ontwikkeling voort te zetten. Het feit dat Brussel en de rand de thuisbasis vormen van talrijke grote bedrijven, motiveerde dit besluit. Voor Acofisco, die zich met PrimeGlobal internationaal positioneert, is Brussel in de eerste plaats een veel sterker merk als België. Donald Draguez du Hault: “Wanneer wij vertellen dat wij 20 BECI - Brussel metropool - januari 2017 aanwezigheid van de belangrijkste klanten. Onze sprekers zijn het allen eens over de mobiliteit, wat onze enquêtes hieromtrent bevestigt. De jongste (zie pp. 6-8) wees op mobiliteit als eerste prioriteit voor de Brusselse regering, met een score van 68%. Allen betreuren het gebrek aan communicatie, coherentie en visie van de verschillende overheden rond mobiliteit. Tegelijkertijd zijn zij het er ook over eens dat een mentaliteitswijziging nodig is, en dat wij bijvoorbeeld zoveel mogelijk het openbaar vervoer moeten gebruiken. Zij wijzen daarnaast op het gebruik van nieuwe technologieën, die in sommige gevallen de mobiliteitsproblemen in Brussel verhelpen. Benoît Carlier legt uit: “In de wereld van de rekrutering en de selectie gebeurt het regelmatig dat wij onze sollicitatiegesprekken met internationale kandidaten door video-conferentie voeren wanneer wij hen niet ter plaatse kunnen ontmoeten. Toch is dit niet hetzelfde als de persoon in werkelijkheid te ontmoeten. De bijbehorende kosten (sociale lasten, belastingen, heffingen, ...) die bedrijven belemmeren. Internationale dimensie De internationale dimensie komt ook ter sprake. Met name bij Semetis, die aanwezig is op de Belgische, maar ook steeds meer op de Franse markt. “Wij zijn een dienstverlenend bedrijf en moeten dus dicht bij onze klanten staan”, stelt Gabriel Goldberg. “Wij hebben een internationale groep vervoegd en de uitbreiding was in ons geval opportunistisch. Bij de vraag of wij naar Amsterdam of Parijs zouden uitbreiden, kozen wij voor de nabijheid, taal en mentaliteit. Op volume zullen wij nooit winnen, en proberen des te meer op kwaliteit en innovatie het verschil te maken. Dit is hoe wij onszelf binnen de groep positioneren. Wij nemen op die manier deel aan © Reporters © Reporters TOPIC internationale projecten die verder reiken dan België en Frankrijk.” Hetzelfde verhaal is ook te horen bij Huxley: “Wij zijn in een dertigtal landen aanwezig. Sommige klanten zijn op zoek naar profielen die wij niet altijd in België vinden en die wij in het buitenland zoeken.” Bij Acofisco geeft “het feit dat wij in Brussel gevestigd zijn ons een bepaalde internationale dimensie. Onze omvang geeft ons de mogelijkheid internationale klanten beter bij te staan dan een accountantskantoor met drie of vier medewerkers. Wij hebben nog een lange weg te gaan in vergelijking met Nederland, waar zulke kantoren gemiddeld 150 werknemers tewerkstellen.” Voor Sequoia, met zijn buurtwinkels, is internationalisering geen heet thema. “Hoewel digitalisering en e-commerce mogelijkheden bieden” vertelt Corinne Dumont. “Via onze nog steeds embryonale e-shop bestellen Franse en Luxemburgse klanten. Wij zouden dit kanaal dus kunnen ontwikkelen. Indien wij internationaliseren, dan is het digitaal. Een kleine anekdote: wij hadden contact met Chinezen die onze producten online wilden aanbieden. Dit heeft tot dusver nog geen concreet resultaat opgeleverd, maar wij hebben ons merk wel al in China gedeponeerd.” Dit rondetafelgesprek begon in Brussel en eindigt in China met onze meest ‘huiselijke’ Brusselse kampioen. Elk van deze bedrijven beschikt over een internationale kiem die enkel nog moet groeien. Vooral omdat zij genieten van het ‘merk Brussel’. Wij kunnen niet genoeg benadrukken hoe groot dit voordeel is, niet alleen om klanten te werven, maar ook om vaardigheden aan te trekken die essentieel zijn voor hun groei. ● De deelnemers Acofisco Group – Donald Draguez du Hault, Managing Partner Acofisco Group werd opgericht in 2010 en biedt een volledige waaier van diensten op het vlak van boekhouding, fiscaliteit, sociale wetgeving en bedrijfsorganisatie. Behalve in Brussel is het ook aanwezig in Luik en Luxemburg. Het beschikt over een team van 30 werknemers, bestaande uit belastingexperts, belastingadviseurs, boekhouders, fiscalisten en administratief personeel. Sequoia – Corinne Dumont, aandeelhouder-zaakvoerder Sequoia is een biosupermarktketen met drie winkels in het Brusselse Gewest (Ukkel, Stokkel en Watermaal-Bosvoorde), twee in Waals-Brabant (Waterloo en Waver) en een in Henegouwen (Edingen). Zij werd in 2007 door Corinne Dumont en twee partners overgenomen. Sequoia kon in minder dan tien jaar haar verkooppunten verdrievoudigen van twee tot zes winkels. Vandaag telt Sequoia 80 werknemers. Semetis – Nicolas Debray (Managing Director) en Gabriel Goldberg (Business Director) Semetis is de Belgische leider in “digital advertising” en “digital business intelligence” en kent sinds zijn oprichting in 2009 een sterke groei. Het bedrijf stelt vandaag 33 mensen tewerk in zijn kantoren in Schaarbeek. In 2015 vervoegde Semetis het Amerikaanse bedrijf Omnicom Media Group, waar het binnenkort naartoe verhuist en zijn groei wil stimuleren. Huxley – Benoît Carlier, Country Manager Belgium Huxley, een merk van de S3 groep, is gespecialiseerd in de rekrutering van IT-profielen. De groep omvat andere merken, waarvan er twee ook in België aanwezig zijn: Progressive (engineering, logistiek en supply chain) en Real Pharma (biomedica en life sciences). Huxley is al negen jaar in België gevestigd, dat na Nederland het tweede Europese land is. Vandaag is het ook aanwezig in Luxemburg, Frankrijk, Duitsland, Oostenrijk en Zwitserland. BECI - Brussel metropool - januari 2017 21 © Reporters
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Personeelsbestand: Top 50 Naam 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 PROXIMUS 5 DELHAIZE DE LEEUW 6 MANPOWER (BELGIUM) 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 MIVB 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 DAOUST 13 KBC GROUP 14 ISS FACILITY SERVICES 15 ELECTRABEL 16 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17 SECURITAS 18 THUISHULP 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 FABRICOM 21 UMICORE 22 CHIREC 23 AUDI BRUSSELS 24 BRUSSELS AIRLINES 25 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 26 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 27 TOYOTA MOTOR EUROPE 28 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 29 IRIS CLEANING SERVICES 30 COFELY SERVICES 31 H & M HENNES & MAURITZ 32 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 33 EUROCLEAR 34 RANDSTAD GROUP BELGIUM 35 SMALS 36 FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VLAANDEREN 37 BRICO BELGIUM 38 IPG CONTACT SOLUTIONS 40 DECATHLON BELGIUM 41 VIVAQUA 42 ARMONEA 43 ORANGE BELGIUM 45 D'IETEREN 46 MULTIPAR PC 1060 1082 1000 1030 1080 1200 1082 1210 1140 1000 1000 1050 1080 1000 1000 1200 1120 1000 1020 1000 1000 1180 1190 1050 1070 1030 1140 1000 1140 1000 1000 1082 1210 1082 1060 1000 1082 1000 39 INTERNATIONAL BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 1130 1130 1000 1080 1140 44 VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING 1030 1050 1070 1180 1070 1070 1000 Jur. vorm NV NV NV NV CVA NV NV VZW NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV NV NV NV NV VZW NV VZW NV NV NV VZW NV NV BVBA NV NV ION, Stichting NV NV NV NV NV NV VZW ION, Stichting NV NV BVBA NV Intercom. NV NV CVBA NV 47 EUROPA ZIEKENHUIZEN 48 VEOLIA 49 SPIE BELGIUM 50 INNO 22 BECI - Brussel metropool - januari 2017 CVBA VZW NV NV NV NACE BEL 2008 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar Omzet kEUR 813.643 Netto TW kEUR 4910 31/12/2015 2.058.470 2.034.835 7820 31/12/2015 703.186 5310 31/12/2015 2.168.737 1.653.418 6110 31/12/2015 4.025.691 2.494.252 4711 31/12/2015 4.761.147 784.044 7820 31/12/2015 7820 31/12/2015 8810 31/12/2015 241.834 306.102 50.579 271.886 240.827 260.554 337.256 4711 31/12/2015 3.961.427 566.157 4931 31/12/2015 568.694 2410 31/12/2015 3.756.940 909.151 7820 31/12/2015 6419 31/12/2015 8121 31/12/2015 158.239 970.807 212.585 512.950 249.169 39.478 150.079 482.403 193.348 162.965 736.525 379.121 232.846 128.481 158.739 254.558 Winst/verlies na belasting, kEUR 1.056 11.636 287.731 634.880 364.017 711 -2.929 3.144 75.669 26.643 249.431 4.648 2.180.616 9.002 3511 31/12/2015 10.574.701 914.550 -1.360.830 8610 31/12/2015 8010 31/12/2015 8810 31/12/2015 8010 31/12/2015 2511 31/12/2015 16.744 4.508 6.749 8.364 32 2443 31/12/2015 2.812.564 409.108 6820 31/12/2015 443.471 830.062 190.875 2910 31/12/2015 1.615.123 274.979 5110 31/12/2015 271.611 1107 31/12/2015 1.183.178 330.335 6020 31/12/2015 432.353 0 85.808 168.243 70.584 201.274 4511 31/03/2016 19.788.777 482.525 7219 31/12/2015 8121 31/12/2015 4329 31/12/2015 4642 30/11/2015 7810 31/12/2015 6420 31/12/2015 7022 31/12/2015 6311 31/12/2015 300.834 403.971 73.913 492.807 190.716 227.931 6311 31/12/2015 4752 31/01/2016 8220 31/12/2015 4651 31/12/2015 4649 31/12/2015 3600 31/12/2015 8730 31/12/2015 227.931 423.186 89.109 574.363 356.344 292.416 112.337 565.926 142.829 101.683 64.405 284.243 143.510 155.030 155.030 106.251 53.770 222.932 91.071 196.728 84.414 6120 31/12/2015 1.161.959 424.593 3600 31/12/2015 212.537 4511 31/12/2015 2.783.482 203.105 4773 31/12/2015 8610 31/12/2015 4329 31/12/2015 2630 31/12/2015 4719 31/01/2016 401.607 224.465 145.800 205.612 143.130 108.098 97.360 78.919 83.495 31.374 135.456 27.764 32.694 41.300 365.958 4.872 105.121 -6.370 1.740 22.583 7.971 2.373 273.916 16.206 n.d. n.d. -8.418 -824 -2.464 12.150 11.327 6 82.082 28.604 44.191 4.759 6.487 15.238 6.642 6.799 Personeel 33.272 27.186 23.882 13.054 13.008 12.649 10.455 9.012 8.458 7.848 6.579 5.511 5.092 5.015 4.872 4.552 4.417 3.823 3.389 3.298 2.745 2.694 2.437 2.427 2.276 2.227 2.077 2.019 1.922 1.920 1.835 1.804 1.757 1.722 1.671 1.671 1.615 1.609 1.602 1.590 1.513 1.500 1.440 1.431 1.404 1.388 1.350 1.264 1.249 1.143 © Thinskstock TOPIC BEDRIJVEN AAN DE TOP Daoust verkozen tot Onderneming van het Jaar 2016 Het Brusselse bedrijf Daoust, dat actief is in de human ressources, werd in oktober verkozen tot Onderneming van het Jaar – vaak beschouwd als de meest prestigieuze onderscheiding voor een Belgische onderneming. D e prijs beloont een Franstalige Belgische onderneming die zich onderscheidt door haar innovatieve aanpak, internationalisering, ondernemerschap, strategische visie, financiële situatie en doorzettingsvermogen, en is georganiseerd door Ernst & Young (EY), in samenwerking met de krant L’Echo en BNP Paribas Fortis. (Gellingen), Procoplast (Eupen) en Ronveaux (Ciney). De onderneming vervoegt de lijst van winnaars als Pairi Daiza, Noukie’s, Exki, Stûv, IBA, EVS ... “Daoust is er generatie na generatie in geslaagd om, binnen een sterk concurrerende sector waar grote internationale spelers domineren, te groeien en te bloeien en door middel van een nauwe relatie met haar klanten ook bijzondere aandacht te schenken aan haar personeel en uitzendkrachten! Daoust is een efficiënt groeiend Belgisch bedrijf met een menselijk gezicht dat zijn waarden respecteert. Dat verhaal heeft de jury overtuigd”, aldus Laurent Levaux, waarnemend voorzitter van de jury. Het team van Daoust, Onderneming van het Jaar 2016. Daoust, de winnaar 2016, is actief in de belangrijkste gebieden binnen de human resources (uitzendopdrachten, rekrutering, loopbaanbegeleiding, dienstencheques). Met zijn 37 Job Centers over heel België stelt het bedrijf 5.500 mensen tewerk. Het realiseerde in 2015 een omzet van 158 miljoen euro - het resultaat van een tweecijfergroei gedurende de afgelopen jaren, waardoor het in vijf jaar tijd van omvang is verdubbeld. Het is van plan om in 2017 de kaap van de 200 miljoen euro te overtreffen. Daoust is een Brussels familiebedrijf gebleven en werd in 1954 opgericht door Albert Daoust. Na de onderneming meer dan 30 jaar lang te hebben geleid, gaf Jean-Claude Daoust begin 2015 de fakkel door aan zijn zoon Giles. Toekomstvisie, waarden en continuïteit zijn de sleutelwoorden van deze succesvolle overdracht, die draait op “We Love Solutions”, gericht op innovatie, kwaliteit en flexibiliteit, en op “Welcome to the Family”, dat familiale, menselijke en maatschappelijke waarden benadrukt. Daoust kreeg in 2013 ook het Diversiteitslabel van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Daoust was in 2011 reeds finalist voor de onderscheiding en nam het deze keer op tegen Pranarôm-HerbalGem Real Impact Analytics, Veelbelovende Onderneming Een andere Brusselse onderneming, Real Impact Analytics, won de titel van Veelbelovende Onderneming van het Jaar 2016 – een prijs die een jonge onderneming met een groot groeipotentieel beloont. Real Impact Analytics eindigde vóór Citius Engineering, eRowz en The Biotech Quality Group. “Het was een moeilijk besluit voor de jury 2016, die moest kiezen tussen vier kwaliteitsvolle ondernemingen in verschillende sectoren en met erg uiteenlopende businessmodellen. Uiteindelijk was de jury het meest onder de indruk van het bereik van de innovatieve algoritmes en van de – weliswaar gedurfde maar haalbare – gok op de verovering van een grote wereldmarkt door Real Impact Analytics. De prestatie, strategie en ambitie hebben de jury ervan overtuigd een mogelijke toekomstige Onderneming van het Jaar te hebben gevonden”, verklaart baron Pierre Rion, voorzitter van de jury. Real Impact Analytics zag in 2009 het licht en levert business intelligence diensten. Het ontwikkelt applicaties die gebruik maken van telecomdata of megadata die zijn klanten in hun dagelijks werk kunnen gebruiken. Vijf van de tien grootste wereldspelers zijn al overtuigd van de toegevoegde waarde van Real Impact Analytics. Het bedrijf is vanuit het hoofdkantoor in Brussel en zijn vestigingen in Neudorf (Luxemburg), Kaapstad (Zuid-Afrika), Kuala Lumpur (Maleisië) en Sao Paulo (Brazilië) vooral actief in ontwikkelingslanden. Real Impact Analytics telt nu meer dan 120 medewerkers op vier continenten en realiseerde in 2015 een omzet van meer dan 6 miljoen euro. ● BECI - Brussel metropool - januari 2017 23 © Frédéric Blaise
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Info- en communicatiesector: Top 50 Naam PC 1 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 1030 5 DENTSU AEGIS NETWORK BELGIUM 6 HAVAS MEDIA BELGIUM 7 OMNICOM MEDIA GROUP 8 CARAT BELGIUM 9 SWECO BELGIUM 10 ROSSEL ET CIE 11 OMD 12 REGIE MEDIA BELGE 13 RTL BELGIUM 14 MINDSHARE 15 KINEPOLIS GROUP 16 SKYNET IMOTION ACTIVITIES 17 VIDEOHOUSE 18 IPM GROUP 19 VERBRUIKERS UNIE TEST AANKOOP 20 MEDIAFIN 21 EIT DIGITAL 22 MEDIACOM BELGIUM 23 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 24 VIZEUM BELGIUM 25 IP BELGIAN SERVICES COMPANY 26 BETV 27 CLEAR CHANNEL BELGIUM 28 UMEDIA PRODUCTION 29 THE BOSTON CONSULTING GROUP 30 THE NIELSEN COMPANY (BELGIUM) 31 JCDECAUX STREET FURNITURE BELGIUM 32 DARGAUD - LOMBARD 33 MAXUS BELGIUM 34 IMMOWEB 37 PROXIMEDIA 38 EDITIONS CASTERMAN 39 TBWA 40 ALTAVIA BELGIUM 41 FUEL SERVICE 42 SONY PICTURES RELEASING 43 RECYTYRE 44 BUSINESS & DECISION BENELUX 45 TNS OPINION 46 PHD MEDIA 47 UMEDIA PRODUCTION SERVICES 48 KINETIC BELGIUM 49 COBELFRA 50 BURSON-MARSTELLER 24 BECI - Brussel metropool - januari 2017 1160 1160 1160 1000 1170 1160 1000 1000 1170 1040 1030 1160 1020 1140 1040 1040 1060 1000 1050 1160 1000 1160 1170 1030 1050 1050 1000 1200 1000 1060 1160 1190 1180 1070 1000 1050 1050 1150 1000 1140 1200 1160 1050 1050 1160 1030 1000 Jur. vorm NV van 2 IP BELGIUM 3 GROUPM BELGIUM 4 SPACE publieke recht NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV CVBA NV IVZW NV NV NV BVBA NV 35 PERFORMANCE TOUSSAINT OUTDOOR CENTER 1081 36 MOSTRA BVBA BVBA BVBA BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV VZW NV NV NV BVBA NV NV BVBA NACE BEL 2008 Sluiting laatste jaar 60200 31/12/2015 73110 31/12/2015 73120 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 58130 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 60200 31/12/2015 73110 31/12/2015 59140 31/12/2015 59114 31/12/2015 59113 31/12/2015 58140 31/12/2015 58140 31/12/2015 58130 31/12/2015 70210 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 60200 31/12/2015 73110 31/12/2015 59111 31/12/2015 73200 31/12/2015 73200 31/12/2015 73110 31/12/2015 58110 31/12/2015 73200 31/12/2015 73120 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 59113 31/12/2015 58110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 73200 31/12/2015 59130 31/03/2016 73200 31/12/2015 73200 31/12/2015 73200 31/12/2015 73110 31/12/2015 59113 31/12/2015 73110 31/12/2015 73110 31/12/2015 70210 31/12/2015 Omzet kEUR 432.353 197.275 173.747 162.560 143.922 131.455 128.288 121.234 109.343 104.183 101.930 101.142 84.307 83.678 80.402 68.469 65.558 65.404 64.702 59.220 58.926 54.429 54.264 51.836 51.014 50.383 50.194 50.023 48.051 45.025 38.378 37.171 35.914 33.472 33.396 32.720 31.552 28.987 28.025 25.992 25.107 23.405 22.031 21.021 20.996 20.657 20.278 19.772 19.700 19.438 Netto TW kEUR 201.274 27.288 2.707 5.844 7.574 6.728 3.635 1.290 54.389 35.741 768 11.056 53.931 3.682 63.060 32.425 32.806 11.567 27.906 33.958 1.243 2.019 1.096 950 26.900 21.625 26.764 5.242 20.487 23.449 29.154 9.109 946 27.807 591 11.728 30.656 3.938 7.089 2.201 1.546 2.963 3.067 12.389 3.535 -275 3.746 325 12.817 7.883 Winst/verlies na belasting kEUR 4.872 11.419 276 2 1.452 1.250 74 189 1.476 7.907 -144 354 7.376 386 21.913 3.335 3.814 -282 -1.403 4.196 20 682 -1.751 228 1.343 85 2.496 1.049 4.104 1.496 69.244 1.188 198 14.615 229 1.208 9.940 -457 58 27 -38 889 1.285 500 842 -427 179 220 7.200 1.214 Personeel 2.227 108 26 71 90 66 53 12 606 263 10 97 422 40 106 34 316 154 286 224 9 12 16 7 79 218 173 4 107 188 185 40 11 67 8 148 294 34 92 34 18 11 12 148 23 2 31 4 28 51 www.beci.be
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“De Brusselse bureaus zouden zich in niches moeten specialiseren” TOP VAN DE ONDERNEMINGEN Anne Bataille, een scherpe blik op de sector van reclame en communicatie Na 44 jaar carrière verliet Anne Bataille vier maand geleden de directie van het communicatie- en reclamebureau Dentsu Aegis Network Belgium om een actief pensioen tegemoet te stappen. Ze bespreekt met ons de uitdagingen en uitzichten van de communicatiesector in Brussel. Zonder misleidende reclame. Olivier Fabes D e communicatiesector in brede zin (persagentschappen, marketing- en reclamebureaus, PR- en lobbykantoren, noem maar op) vertegenwoordigt naar verluidt 8.000 ondernemingen in het Brusselse Gewest en ongeveer 15.000 banen. De hoofdstad van Europa lokt natuurlijk ‘communicatoren’ van allerlei pluimage naar zich toe. Bijna een halve eeuw lang was Anne Bataille onderneemster in de communicatie, waarvan ze vooral de facetten marketing en reclame grondig kent (zie kaderverhaal). Ze heeft, naast de nog steeds lopende digitalisering, een ware concentratie van de sector meegemaakt. Dit betekent dat vandaag zes grote internationale communicatiegroepen (Publicis, Ogilvy, Dentsu, BBDO enz.) en hun talrijke dochtermaatschappijen de Belgische markt inpalmen. Kleine zelfstandige spelers bieden nog wat weerstand in bepaalde nichemarkten, of voor een lokale clientèle. “Brussel komt net na Amsterdam”, zegt Anne Bataille om het belang van Brussel als ‘communicatiehoofdstad’ te verduidelijken. Natuurlijk spelen Londen, Parijs en Frankfurt in een totaal andere categorie. “Onze noorderburen hebben altijd een veroverende creativiteit aan de dag gelegd.” Brussel behoudt zijn troeven – we bespreken ze iets verder – maar Anne Bataille geeft toe dat, sinds een jaar of tien, de hier gevestigde bureaus zich steeds sterker moeten verzetten tegen de dictatoriale strategieën die in een of andere wolkenkrabber van New York, Londen of Parijs worden ontworpen. “Zulke strategieën vallen vaak niet te rijmen met de culturen en de gevoeligheden van de Belgische consumenten. Sinds de – per definitie – grenzeloze 26 BECI - Brussel metropool - januari 2017 digitalisering hebben de hoofdkwartieren van marketing en reclame de neiging om campagnes centraal te beheren, ten nadele van de lokale creativiteit. Ik herinner me nog de tijd toen reclamefilmpjes in België werden geproduceerd …” Een behoefte aan lokale sterke media Anne Bataille moedigt de ‘Belgische’ bureaus aan zich te verzetten tegen de internationale uniformering. Zij hanteert een aantal argumenten. “Al doorstaat de pers moeilijke tijden, wij beschikken nog steeds over lokale media. En daar kunnen we pas een beroep op doen als we zelfs lokaal aanwezig zijn en de eigenheden van deze media goed kennen. De Belgische, voornamelijk Brusselse, marketing- en reclamesector hangt sterk af van de gezondheidstoestand van onze media. Wat het audiovisuele luik betreft, stel ik verwonderd vast dat de Vlaamse media hermetisch ontoegankelijk zijn gebleven voor de Nederlandse concurrentie, terwijl we aan Franstalige kant door de Franse media worden overrompeld.” De hele mediasector, zowel nationaal als regionaal, komt door de digitalisering zwaar onder druk te staan: “Alle jongeren die nu voor het eerst de arbeidsmarkt betreden, zijn geboren in het tijdperk van de kosteloze online informatie.” Toch zal de mediasector nooit verdwijnen. “Als er alleen wereldwijde media bestonden, à la Facebook & co, zouden we geen enkele reden van bestaan meer hebben. Aan de Belgische media met hun lokale verankering zeg ik met klem dat ze sterk moeten staan, goede producten moeten aanbieden en een degelijk tarief moeten hanteren”, verklaarde Anne Bataille in maart aan het magazine Media Marketing. ©Media Marketing/S.Papandropoulos Beknopte CV In de jaren 90 zorgde deze temperamentvolle vrouw voor enig oproer in de reclamewereld toen ze samen met Philippe Lhomme en Daniel Weekers (Deficom) het bureau Crystal oprichtte en ontwikkelde, dat voorstander was van meer transparantie in de tarifering. Ze stond ook aan de wieg van het netwerk van mediabureaus Space, dat later het grootste mediabureau van het land zou worden. Drie jaar na de oprichting van Crystal liet Anne Bataille zich verleiden door Britse aandeelhouders en sloot ze zich aan bij een groep die zou uitgroeien tot het Dentsu Aegis Network. In enkele jaren tijd groeide de Belgische dochteronderneming van twee medewerkers tot meer dan 200 arbeidskrachten. Merkwaardig genoeg bleef Anne Bataille 22 jaar lang CEO van de onderneming die ze heeft verkocht. Sinds de lente van dit jaar geniet ze een actief pensioen als lid van verscheidene verenigingen (o.a. Pink Ribbon) en raden van bestuur. Ze heeft op een vrijwillige basis deelgenomen aan de Sprout to Be Brussels campagne om het imago van Brussel opnieuw wat op te krikken. “Brusselse bureaus hebben er bovendien alle baat bij zich in niches te specialiseren”, adviseert Anne Bataille. België is wereldwijd een vruchtbare voedingsbodem voor de zogenaamde ‘field marketing’: marketing op het terrein, met animatie in de verkooppunten. Ook kortstondige winkels terrein. Het wereldwijde succes van Tomorrowland is hier een voorbeeld van, in de sector van de festivals.” Belgische doeltreffendheid Anne Bataille heeft haar eigen onderneming laten opnemen in een wereldgroep (Dentsu Aegis Network). Ze had daar de gelegenheid om de communicatieberoepen en –praktijken in meerdere landen te vergelijken. Vaak stelt België zich veel te bescheiden op, rekening houdend met haar doeltreffendheid en professionalisme. “Heeft dat iets te maken met de hoge loonkosten in ons land? Wij hebben in elk geval geleerd optimaal om te gaan met onze resources en op een zeer georganiseerde en gestructureerde manier te werk te gaan. De Belg is bijzonder flexibel en past zich aan alle situaties aan. Hij is bovendien bijzonder pragmatisch ingesteld.” Dit zijn de troeven van een klein land, noch Duits, noch Frans, noch Engels. In een globale wereld is een dergelijke eigenheid het koesteren waard. “Een ander, vaak miskend gevolg hiervan is dat professionals in onze communicatiesector vaak aan de spits staan van de computertechnologie.” Deze betrekkelijke voorsprong kunnen we als een troef uitspelen in een communicatiesector die meer en meer de digitale toer opgaat en waar ‘big data’ een steeds belangrijker rol speelt, zowel voor de media als voor de reclamebureaus. ● Voor professionals met ambitie MEZURE, opleidingen om te kunnen innoveren In de sectoren: Management, Diensten, Energie, Communicatie, Ontwerp & Design, Techniek Ontdek ons aanbod op www.mezure.be (pop-up stores) kunnen heel wat troeven voorleggen in ons laboratoriumland waar verscheidene culturen met elkaar in aanraking komen. “Omdat België klein maar dichtbevolkt is, kunnen hier geweldige experimenten plaatsvinden, met een bijzonder geïndividualiseerde marketing op het info@mezure.be - Tour & Taxis Havenlaan 86c bus 2O9 - 1OOO Brussel BECI - Brussel metropool - januari 2017 27 © Media Marketing/S.Papandropoulos
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FOCUS Zijn starters de nieuwe superhelden? ENTERPRISE LIFECYCLE Een startup beginnen lijkt nog nooit zo eenvoudig te zijn geweest. De ondersteuningsmechanismen en -structuren schieten als paddenstoelen uit de grond. De nieuwe economievormen sporen steeds meer ondernemers aan om hun idee te lanceren. Maar wat maakt of kraakt een succesvolle startup? Julien Ide 26 juli 2016. Take Eat Easy wordt onder toezicht geplaatst. Het nieuws slaat in als een bom, de startup leek goed op weg om hoge toppen te scheren: een omzet van € 16 miljoen in 2015, actief in 20 Europese steden, 160 werknemers ... Volgens een studie van het kantoor Graydon overleven 30% van de Belgische bedrijven de eerste vijf jaar niet. Wij buigen ons daarom over de kwaliteiten waarover een ondernemer moet beschikken en over de fouten die hij beter vermijdt. Het gezond verstand, altijd Zich in vraag kunnen stellen en zelfkritiek lijken wel een must voor starters. Fabienne Malaise, hoofd van de Start’Hub van BECI, legt uit: “U moet uw project absoluut kunnen herbekijken, vooral in het begin. Een idee heeft in de praktijk nooit de vorm van de theorie; u moet het project ervaren, testen en valideren. De starter die hierin slaagt, is degene die zijn project aan de werkelijkheid toetst, aan het publiek, professionals en zelfs familieleden.” Marie Laurent en Yasmine Al-Zuhbi richtten Yumm’eat op. Voor hen is nederigheid de sleutel tot het succes: “Loop niet te hard van stapel, maar pak de zaken stap voor stap aan. Kritiek kunnen aanvaarden, ook wanneer dat geen deugd doet, is ook belangrijk. En nooit opgeven!” Zij benadrukken het belang van communicatie: “Een kleine startup beschikt meestal slechts over een erg beperkt communicatiebudget. Toch betekent dit niet dat ze niet aanwezig kan zijn op sociale netwerken. Het is ook belangrijk om een communicatie-marketingplan op te stellen en op regelmatige basis acties te houden, hoe klein die ook zijn.” Volgens Ludovic Elens, ambachtelijke brillenmaker, is volharden de boodschap. “Toen ik mijn winkel in de buurt van de Zavel wou openen, hebben velen me dat afgeraden. Ik heb moeten vasthouden en het is me gelukt. Geloof rotsvast in uw project. Mijn vrouw heeft me in dat opzicht sterk gesteund. Zij heeft haar baan trouwens ook opgezegd om voltijds met mij te kunnen werken.” Hij wijst ook op een aantal fouten die u als starter beter vermijdt. “Ik heb geleerd om nooit te snel op een onverwacht verzoek van een klant te reageren. Ik wou de zaak niet in gevaar zetten. Dat geldt ook voor leveranciers. Ik had bijna een contract getekend met een bureau dat het volledige administratieve en financiële deel van de winkel zou overnemen. Ik heb tijdig ingezien dat dit geen grote meerwaarde betekende en heb zo vermeden een contract 28 BECI - Brussel metropool - januari 2017 Ludovic Elens. te tekenen dat me veel gekost zou hebben zonder me veel op te brengen.” Sinouhé Monteiro staat een jaar aan het hoofd van Ewala. Volgens hem is sectorkennis van essentieel belang. “Veel mensen verwaarlozen de basiskennis van het vak waarin zij starten. Dat is verkeerd. Echt gepassioneerd zijn door zijn project kan echt helpen om de fijne kneepjes van het vak onder de knie te krijgen. Zonder deze kennis is zelfs een diploma van Harvard nutteloos.” Netwerken, overal Volgens Fabienne Malaise is een goed netwerk primordiaal: “Zonder netwerk kunt u niet overleven. Ik heb het niet enkel over persoonlijke kennissen of het netwerken op zich. Het netwerk omvat alle ontmoetingen die een startup iets kunnen bijbrengen. Veel ondernemers geloven dat zij alles alleen kunnen doen, en dat is een grove denkfout. Na de nodige investeringen, maar zonder aan Marie Laurent (links) en Yasmine Al-Zuhbi. © R.T. © R.T. FOCUS Startups in de kijker Ewala: Sinouhé Monteiro is 27. Hij heeft een Angolees-Portugese vader en een Belgisch-Burundese moeder en woonde in Guatemala, Florida en New York. Samen met Stéphane Ugeux, eveneens 27, richtte hij in 2016 Ewala op. Dit platform maakt het mogelijk beltegoed naar het buitenland te sturen. Het idee is gebaseerd op mobile money, een betaaltechnologie via smartphone die in ontwikkelingslanden vaak wordt gebruikt. Ewala kreeg de eerste prijs van de Microsoft Boostcamp #9. Brillenmaker Ludovic: Ludovic Elens is een 30 jaar oude ambachtelijke brillenmaker. In oktober 2015 opende hij zijn winkel op een steenworp van de Zavel. Hij specialiseert zich in monturen die hij ambachtelijk volledig op maat en ter plaatse maakt. Hij werkt met celluloseacetaat, buffelhoorn of hout. Brillenmaker Ludovic kreeg de juryprijs tijdens de “Vitrine de l’Artisan 2016”. Raypath International: Christophe De Nardis is 29. Samen met Oksana Bobik richtte hij de Belgische dochteronderneming van een Poolse onderneming op. Die ontwikkelde sponzen die het mogelijk maken om detergentvrij te reinigen. Dankzij de microvezels met geheugen kunnen deze sponzen elk soort vuil verzamelen en opeenvolgend verschillende oppervlakten reinigen zonder sporen achter te laten. Raypath werd genomineerd voor de Environment & Energy Awards 2016. Yumm’eat: Yasmine Al-Zuhbi en Marie Laurent, 30 en 27, lanceerden Yumm’eat in juni 2016. Het bedrijf biedt vegetarische en vegan burgers en tapas op basis van peulvruchten (kikkererwten en bonen), zonder lactose, gluten of additieven. Het productieproces heeft als doel de voedingsstoffen te bewaren: het product wordt niet gekookt maar op lage temperatuur ingevroren. Yumm’eat kreeg in 2016 de 2e plaats op de Delinnov’ Challenge van Delitraiteur. een echte gemeenschap gebouwd te hebben, kloppen de starters dan aan bij het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden. Een andere fout is denken dat u geen nood hebt aan professionele diensten zoals een advocaat of een communicatie-agentschap. Anderzijds is het bij de start van een activiteit erg interessant om partnerschappen met concurrenten te overwegen. Dat maakt het mogelijk om sneller te groeien.” Christophe De Nardis lanceerde Raypath International. Hij onderstreept het belang van een constructieve dialoog: “U moet samenwerken met iemand die complementair is. Deze persoon is moeilijk te vinden, maar de stap is bijna onvermijdbaar. Samenwerken bevordert ook de wederzijdse steun, emulatie en stimulatie.” Hij vertelt hoe een ontmoeting op twintigjarige leeftijd beslissend bleek: “Ik nam deel aan een conferentie georganiseerd door Ichec. Een spreker legde uit dat hij zijn bedrijf tijdens zijn studies lanceerde. Toen dacht ik: dat kan ik ook.” Sinouhé Monteiro (links) en Stéphane Ugeux Sinouhé Monteiro benadrukt ook het belang van het netwerk. “Op ons eentje waren wij niet geslaagd. Het is dankzij uitwisselingen dat u zwakheden ziet en oplossingen identificeert. U moet kritiek kunnen aanvaarden en uw ego opzij zetten.” Hij haalt ook zijn passie voor motorrijden aan. “Met een boeiend idee kunt u echt een ondernemingsgeest ontwikkelen. Nadenken is zelfs niet meer nodig: ervoor gaan en zeven dagen op zeven alles geven om het doel te bereiken.” Het nieuwe management Frederik Leloup is Business Development Manager voor BECI en de oprichter van Spirit of Change, een ondersteunend platform voor ondernemers. Hij pleit vooral voor een zekere flexibiliteit van geest. “Starters worden nu als de nieuwe helden van de economie voorgesteld. Wij moeten oppassen voor deze romantische visie, omdat wij competitiebeesten ontwikkelen die niet noodzakelijkerwijs een grote waarde betekenen voor de samenleving. Veel startups komen niet van de grond omdat zij proberen te controleren wat zij doen. Zij moeten zich eerder openstellen voor de buitenwereld en aansluiten op hun ecosysteem. Een startup zal enkel slagen wanneer hij in een bepaalde flow komt. De startup moet zich niet alleen richten op de businessplannen, maar vooral voor openheid en flexibiliteit zorgen, waardoor hij zich in real time kan aanpassen en improviseren.” Hij omschrijft zichzelf als een ondernemer in de menselijke ontwikkeling en benadrukt het belang van de intergenerationele diversiteit. “Vele senioren hebben vandaag een model afgezworen waarin zij niet langer geloven. Zij zijn bereid om zich ten dienste van projecten te stellen die voor zichzelf en voor de samenleving zinvol zijn. Zij beschikken over ervaring, een netwerk en soms zelfs investeringsmiddelen.” Volgens hem is ook de managementvorm van cruciaal belang. “U kunt geen bedrijf meer starten met een piramidale managementstructuur, op basis van de overtuiging dat de mens het wc-papier van het bedrijf zal stelen. Als u hem vertrouwen geeft, zal hij laten zien dat hij emotioneel, gevoelig en intelligent is, en dat hij dit omzet in enorm veel energie en creativiteit.” Vastberadenheid, geduld, passie, nederigheid, nieuwsgierigheid en openheid. Het zijn slechts enkele van de essentiële kwaliteiten die nodig zijn om veerkrachtige activiteiten te ontwikkelen en te bouwen aan de economie van de toekomst. ● BECI - Brussel metropool - januari 2017 29 © R.T.
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ENTERPRISE LIFECYCLE Zijn businessmodel uitwerken: ergens tussen theorie en praktijk Het businessmodel behoudt vandaag zijn rol als basisarchitectuur van een zaak of onderneming. De manier om het echter te ontwerpen en uit te denken, is de afgelopen jaren sterk veranderd. Een manier om zich aan de evoluerende technologie, marktstructuur en cultuur aan te passen. E en van de meest populaire theorieën is op dit moment het “lean”-model, dat sinds zijn theorievorming in 2008 door Eric Ries – een ondernemer van Silicon Valley – in het bijzonder bij startups in de smaak valt. Het hoofdprincipe bestaat erin de verspilling van energie, tijd of middelen te minimaliseren, onder meer door een zo frequent mogelijke confrontatie met de doelgroep. Het is de bedoeling om ontwikkelingshypotheses te definiëren en om deze zo snel mogelijk te testen. Een echte “canvas-businessmodel”, een soort vragentabel die met post-its beantwoord moet worden, is dan weer een echte rage binnen de startupwereld. De al wat meer ervaren startuppiloten geven echter toe dat deze methode al snel beperkingen laat blijken en dan ook vooral nuttig zou zijn in de oprichtings- en ontwikkelingsfase van een product of dienst. Toch steunt het lean-concept oorspronkelijk op de definitie van een ... industrieel proces, ontwikkeld door de Japanse automaker Toyota. Merk op dat de theorie van het lean-ondernemerschap sterk op het spilprincipe berust, die ook in vele andere businessmodellen terug te vinden is. Een onderneming moet dus in staat zijn om 30 BECI - Brussel metropool - januari 2017 zich aan te passen, haar praktijk en werking te heroriënteren volgens de technologische evolutie van de markt. Daarnaast is er ook de logica van het zeer complementaire “fail fast”, dat erin bestaat een project snel achterwege te laten wanneer het gedoemd lijkt. Spil, lean en fail fast worden meestal door jonge en enigszins verharde ondernemers aangehaald, die deze als enige lessen van de theoretische modellen hebben onthouden – en erg vaak toegepast. Deze instrumenten dienen als versterking en ondersteunen de oorspronkelijke ideeën – op voorwaarde dat die er zijn. Innovatie als bron De Belg Luc De Brabandere, onder meer hoofdfiguur van de Boston Consulting Group, wiskundige en filosoof, bestudeerde creativiteit en innovatie. Zijn specialiteit is het coachen van ondernemers en bedrijfsleiders. De man legt sterk de nadruk op het belang van het stimuleren van de creativiteit, de kunst die erin bestaat situaties en economische modellen anders te bedenken. Een typisch voorbeeld dat De Brabandere vaak aanhaalt is dat van een koffiehuisketen, type Starbucks. Het klassieke ontwikkelingsmodel zal het management ertoe aanzetten zich op koffie te concentreren, als fundaYAB menteel onderdeel van de zaak, waarbij waarschijnlijk nieuwe aanvullingen rond dit “kernsegment” zullen worden toegejuicht. Terwijl een creatieve geest net afstand neemt van dit model, het doel, en een cafetariaketen zou kunnen zien als een reeks kantoorruimten. Een snuifje startup in uw onderneming “Het grote probleem van veel bedrijven is dat zij het overgrote deel van hun middelen gebruiken om hun werking te optimaliseren, en niet om te innoveren of creatief te zijn,” vertelt Philippe Lemmens, coach van de startupstimulator Nest’Up en medeoprichter van het Lean Studio, een team deskundigen dat grote bedrijven rond innovatie adviseert. Zij adviseerden Sabca bij de creatie van hun eerste commercieel vliegtuig. “Wij hebben de instrumenten van de ‘lean’-methodiek toegepast, door hen ertoe te dwingen de vakjes binnen een ‘canvas’-businessmodel in te vullen: zij moesten daartoe veronderstellingen formuleren over de markt, de behoeften van de klant, de technische beperkingen, enz.” Hypotheses die vervolgens snel moeten worden gevalideerd, de meest kritische eerst. “Bij Sabca wilden de ingenieurs aan een prototype beginnen om de weerstand van een bepaald materiaal te testen, FOCUS waarop wij geantwoord hebben dat het wellicht beter was na te gaan of klanten een dergelijk vliegtuig zouden kopen vooraleer zij grote ontwerpkosten zouden aangaan”, aldus een glimlachende Philip Lemmens. “Zelfs met grote klanten kun je de basisinstrumenten van de ‘lean’-methode gebruiken, zoals de ‘smoke test’, waarbij een webpagina een oplossing voorstelt en de bezoeker gevraagd wordt of hij geïnteresseerd zou zijn om het uit te proberen, zelfs wanneer deze oplossing nog niet bestaat... Zo kan je de markt aftoetsen zonder zware en soms onnodige processen uit te voeren.” Een echt engagement Het proces is in geen geval licht op te vatten: “Het moet deel uitmaken van de businessstrategie, het is geen quick fix.” Met reden: consultants stellen meestal teams samen van 3 of 4 werknemers van het bedrijf (die in contact zijn met het terrein en de klanten), die gemiddeld twee dagen per week, enkele weken lang, hun tijd hiervoor moeten investeren. “Soms hapert het dan bij het middenkader, die er slechts een verspilling van middelen in ziet.” Vier “startuppiloten”, van links naar rechts: Luc De Brabandere, Philippe Lemmens, Jean-Baptiste Escoyez en Michel de Kemmeter. ren volgens prioriteit of risicobelang. “Deze tool is zowel intern als extern te gebruiken”, zegt Philippe Lemmens. Veel bedrijven gebruiken het overgrote deel van hun middelen om hun werking te optimaliseren, en niet om te innoveren. Philippe Lemmens (Nest’Up) Op het einde van deze eerste sessie, waarbij het team de klanten ontmoet en wil overtuigen, leggen de werknemers hun hypotheses/conclusies voor aan het management. “Ondernemers moeten begrijpen dat de theoretische hulpmiddelen die ondernemers vaak enkel bij aanvang van hun project gebruiken, meestal krachtig en bruikbaar zijn in de verschillende levensstadia van de onderneming, omdat dezelfde dingen terugkomen: een doelmarkt, de behoeften van de klant en het meest effectieve proces identificeren, en verspilling op alle niveaus voorkomen”. Hij citeert eens te meer het voorbeeld van het canvas-businessmodel met zijn kritische veronderstellingen, om deze goed te identificeren en te sorteMoeilijker voor KMO’s Zelfs wanneer de interne processen van een bedrijf herdacht moeten worden, kan een onderneming gebruik maken van een lean-methodiek door het canvas-businessmodel in te vullen, niet met betrekking tot hypothesen over potentiële klanten, maar rond de interne werking van de zaak, de noden en beperkingen van de verschillende afdelingen en activiteiten. “Deze instrumenten hebben een veel bredere reikwijdte en maken het mogelijk om de communicatie rond de ontwikkeling van een project af te stemmen en te structureren,” aldus Jean-Baptiste Escoyez, die al enkele jaren serial ondernemer en coach/consultant is voor startups. Deze formules blijven echter relatief slecht afgestemd op die bedrijven die geen startup of reus zijn. “Het klopt dat een KMO van enkele tientallen werknemers het zich niet kan veroorloven om enkele dagen per week personeel vrij te maken en dat ze in het algemeen al verder staan dan de zuivere definitiefase van hun product of dienst”, geeft Philippe Lemmens toe. Dit is echter geen fatalisme, omdat het management de basisinstrumenten van de lean-methodologie op deze schaal nog kan benutten. “Wij werken overigens aan een proefproject met diverse institutionele spelers, net om deze logica van innovatie en flexibiliteit in het businessmodel te brengen. Het doel is om praktische instrumenten aan reeds meer ervaren ondernemers ter beschikking te stellen.” Een mogelijke piste ligt in het werk van Michel de Kemmeter, die in zijn ontwerp van een onderneming hamert op de waarde van immateriële activa, waaronder de kwaliteit en de motivatie van de medewerkers, maar ook de mate waarin de onderneming de marktevolutie begrijpt. Dat is weliswaar een ruimere opvatting die echter de nodige elementen omvat die vervolgens als leidraad kunnen dienen door ditmaal een beroep te doen op de praktische methodes van de lean-theorieën of van het veerkrachtige bedrijf. ● BECI - Brussel metropool - januari 2017 31 © R.T. © Reporters © R.T. © Reporters
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Innovatie, zaak van iedereen ONDERNEMEN Steeds meer ondernemingen vragen hun werknemers naar innoverende ideeën te zoeken. De trend is zo groot dat hij zelfs een naam kreeg: participatieve innovatie. Deze bijzonder motiverende techniek richt zich tot alle lagen van de onderneming. Maar wat gebeurt er met de verzamelde ideeën? We lichten een tip van de sluier op… Gaëlle Hoogsteyn “ P articipatieve innovatie is een gestructureerde management benadering die ernaar streeft al het personeel te stimuleren en te motiveren om ideeën te opperen, uit te voeren en te verspreiden, met de bedoeling een meerwaarde te creëren en de organisatie vooruit te laten gaan.” Dit is de definitie die Innov’Acteurs aan participatieve innovatie geeft. Innov’Acteurs, dat in 2002 in Frankrijk werd opgericht, ijvert als vzw voor het bevorderen en het ontwikkelen van participatieve innovatie in organisaties. Haar hoofdtaken: in Frankrijk de participatieve innovatie promoten, activiteiten bundelen die bijdragen tot de ontwikkeling ervan, deelnemen aan de methodologische inbreng en de professionalisering, en ten slotte instaan voor het uitwisselen en delen van ervaringen. Muriel Garcia, voorzitster van de organisatie: “Sinds enkele jaren zien we het aantal aanhangers van participatieve innovatie voortdurend stijgen, zowel aan de kant van de ondernemingen (overheid en privé) als bij de werknemers.” Volgens een recent door de vereniging uitgevoerd onderzoek, duiden de Fransen inderdaad unaniem en spontaan de werknemers aan als de actoren die het meest bijdragen tot 32 BECI - Brussel metropool - januari 2017 Muriel Garcia, voorzitster van de vereniging Innov’Acteurs. innovatie in de onderneming (70%), dus meer dan hun bedrijfsleiders en managers. Bovendien wenst 75% van de werknemers vaker om input te worden gevraagd. De domeinen waarin werknemers het vaakst om innoverende input worden gevraagd, zijn de verbetering van interne procedures (28%), de ontwikkeling van nieuwe producten/diensten (25%) en de relatie met klanten en leveranciers (22%). De weg naar het succes Voor Muriel Garcia is innovatie in elke onderneming van primordiaal belang en kan elke medewerker hiertoe bijdragen. Volgens haar biedt participatieve innovatie een dubbel voordeel: betrokkenheid van de medewerkers én meer productiviteit. “Omdat participatieve innovatie aan elke werknemer de mogelijkheid geeft erkenning te krijgen, biedt het een doeltreffend antwoord op de uitdagingen waarvoor de hedendaagse organisaties staan.” Zoals elke management handeling, heeft ook deze aanpak begeleiding nodig. “En hoe groter het bedrijf, des te meer het proces moet worden geformaliseerd.” De algemene directie moet de impuls geven en haar engagement dient duidelijk zichtbaar te zijn. Dankzij communicatie over de aanpak kan de organisatie haar medewerkers valoriseren. “Voor meer efficiëntie is het belangrijk dat men een onderscheid maakt tussen spontane ideeën en uitgelokte ideeën,” voegt Muriel Garcia hieraan toe. Dankzij samenwerkingstools heeft participatieve innovatie een nieuw elan gevonden. Exit de oude ideeënbus, die men al te vaak vergat. Vandaag zijn er samenwerkingsplatformen: iedereen kan de geposte suggesties zien, ze bespreken en ze aanvullen volgens gegeven opmerkingen. “Conditio sine qua non is dat men zich uitrust met de meest performante tools. Kwestie van te voorkomen dat het initiatief uitdooft,” stelt Muriel Garcia. “Werknemers worden ook steeds meer aan© R.T. © Thinkstock FOCUS De innovatiepremie Sinds 2015 biedt de regering in België de mogelijkheid om aan de meest innoverende werknemers een premie uit te reiken. De werkgever kan die aan zijn creatieve werknemers toekennen als beloning voor een nieuw idee die in de onderneming werd ingevoerd. Noch de onderneming, noch de medewerker betalen een sociale zekerheidsbijdrage op deze premie. Hij is dus 100 % netto! Meer info op http://economie.fgov.be/ Nancy Demaude (Philips Personal Health) gemoedigd om deel te nemen, zich in te zetten, zich te engageren buiten de organisatie (benchmark, learning expedition, immersion, conferenties…) ”. Belemmeringen Natuurlijk bestaan er ook remmingen rond participatieve innovatie. Volgens de enquête van Innov’Acteurs is de meest vermelde reden de angst voor de reactie van de manager, gevolgd door het gebrek aan vertrouwen in het idee en ten slotte de angst dat iemand ze afpakt. “Transparantie en billijkheid tijdens het hele proces zullen het vertrouwen en de inzet van alle spelers versterken,” gaat Muriel Garcia verder. De werknemers moeten op de hoogte blijven van de vooruitgang en de toepassing van hun ideeën. Daarom is feedback aan de werknemers onontbeerlijk. “Toon aan de werknemers dat u met hun ideeën rekening houdt, door hen feedback te geven, hen te feliciteren wanneer hun ideeën worden weerhouden of door uit te leggen waarom ze desgevallend worden geweigerd. Het is ook belangrijk dat werknemers met ideeën die tot resultaten leiden, waardering krijgen in de vorm van een erkenning (eerbewijs of financieel)”, besluit ze. Proximus focust op de klanten Bij Proximus is het gebruikelijk medewerkers om innoverende ideeën te vragen: “In het verleden organiseerden we meerdere wedstrijden, o.a. ‘de innolympics’. Per ploeg zonden de medewerkers ideeën in die we aan een jury voorlegden. Sommige werden concreet toegepast,” verklaart Vincent Licoppe, Chief Group Strategy and Transformation. Voor hem is het tamelijk gemakkelijk om opwinding rond een dergelijk project te creëren, maar dat duurt slechts een tijd. Niet alle ideeën – ook al zijn ze interessant – kunnen worden toegepast, en dat kan voor ontgoocheling zorgen bij de medewerkers die zich voor het project hebben ingezet. “Bovendien oogsten deze operaties veel succes. Omdat we absoluut aan iedereen feedback willen geven, vergt dit helaas een enorme investering qua tijd.” “Daarom werken wij nu meer in kleine werkgroepen op specifieke thema’s.” Concreet brengt Proximus creatieve medewerkers samen die graag aan deze participatieve innovatie willen meewerken om projecten, producten of bestaande diensten te verbeteren. “Hun denkwerk mondt uit in nieuwe ideeën die we kunnen toepassen. Dat motiveert hen des te meer, want ze zien rechtstreeks de impact van hun voorstel.” Hierbij worden methodes zoals design thinking gebruikt. Bovendien gaat Proximus sinds meerdere maanden voor meer openheid tegenover de buitenwereld. De onderneming luistert prioritair naar behoeften, verwachtingen en ideeën van de klanten. Die vormen dan de basis van toekomstige projecten van de onderneming. “Aan de hand van de redeneringen van onze medewerkers uit verschillende teams, stellen wij prototypes voor aan onze klanten om na te gaan of deze aan een reële behoefte beantwoorden,” besluit Vincent Licoppe. Philips focust op interne procedures “Philips nodigt alle medewerkers voortdurend uit om aan de hand van Vincent Licoppe (Proximus) creatieve ideeën mee te werken aan de verbetering van de procedures,” begint Nancy Demaude, Event Manager en Trainer Belux bij Philips Personal Health. “Dit gebeurt op allerlei manieren, van de simpelste tot de meest uitgewerkte. Tijdens teamvergaderingen gebruiken we bijvoorbeeld een post-it systeem waar iedereen zijn ‘gedurfde ingevingen’ kan uithangen om verbetering te verkrijgen.” Op een ander niveau stelt Philips aan al zijn medewerkers voor zich in te schrijven voor een lean management opleiding, een methode die ernaar streeft om de bedrijfsprestaties te verbeteren dankzij de creativiteit van de medewerkers. “De tweedaagse opleiding stimuleert de werknemers om ‘out of the box’ te denken en weer controle te nemen over de interne processen, door de knopen te identificeren en oplossingen voor te stellen,” legt ze uit. “Dit stimuleert de kritische geest en stelt bepaalde, totaal verouderde werkwijzen die soms al jaren bestaan, in vraag.” Philips is er inderdaad van overtuigd dat personen die een procedure het meest gebruiken, ook het meest geschikt zijn om een procedureprobleem op te lossen. Dankzij kaizen (het Japans voor “verbeteringen”), is iedereen in staat om de prestatie van zijn team op te voeren. “Vervolgens wordt elke kaizen op een sharepoint site gedeeld en door een lean manager verwerkt,” verduidelijkt Nancy Demaude. Voor het bedrijf resulteert het inroepen van de creativiteit van de werknemers tijdens deze opleidingen voornamelijk in het vergemakkelijken van procedures, aangenamer en vlotter werken, tijdswinst en ten slotte, financiële winst voor het bedrijf. ● BECI - Brussel metropool - januari 2017 33 © R.T. © R.T.
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ENTERPRISE LIFECYCLE Vier belangrijke aspecten van de bedrijfsoverdracht In ons typisch KMO-land zouden naar verluidt nagenoeg 300 000 ondernemingen tegen 2025 van eigenaar moeten veranderen. Vele daarvan dreigen echter te verdwijnen als de overdracht geen goede voorbereiding krijgt. Om zowel overdragers als overnemers te helpen, lanceerde BECI twee jaar geleden de Transmission Hub, die ondertussen zijn kruissnelheid heeft bereikt. Vier van onze partners bespreken aspecten die zeker aan bod moeten komen. Gaëlle Hoogsteyn I n twee jaar tijd heeft de Transmission Hub van BECI al heel wat weg afgelegd. Tachtig over te nemen ondernemingen, 400 mogelijke overnemers en een vijftiental evenementen per jaar bewijzen dat de Transmission Hub het platform bij uitstek is voor Brusselse ondernemingen die op zoek zijn naar een overnemer. De Transmission Hub onderscheidt zich door de aanwezigheid, binnen eenzelfde forum, van meerdere gespecialiseerde partners die elk de overnemers en de overdragers begeleiden met een specifieke deskundigheid. Denk maar aan het opmaken van een balans van de prestaties, de HR-aspecten, de financiering, de fiscaliteit e.d. Op die manier genieten de kandidaten de beste kansen voor een succesvolle afloop. 1. De herwaardering van de onderneming Een succesvolle overdracht vereist een voorbereiding van lange adem. Idealiter zou de bedrijfsleider er 3 tot 5 jaar op voorhand werk van moeten maken. “Ondanks de sensibiliseringscampagnes beginnen veel overdragers te laat aan het proces”, betreurt Advisium directeur-generaal Michel Englebert. Om een overnemer te vinden, is het 34 BECI - Brussel metropool - januari 2017 Michel Englebert (Advisium) van essentieel belang de onderneming, haar waarde en haar uitzichten op een duidelijke manier te kunnen voorstellen. “In de praktijk stellen we vaak vast dat de onderneming geen duidelijke strategie volgt. Ze heeft de jaren doorstaan en ontwikkelde zich in functie van de schommelingen op de markt en de opportuniteiten die zich voordeden”, stelt Michel Englebert. Wanneer de tijd rijp is voor een overdracht, moet absoluut wat afstand worden genomen, ook al is dit niet gemakkelijk, om de situatie van de onderneming duidelijk te schetsen. Om een onderneming goed of tegen een aantrekkelijke prijs te verkopen, moet enerzijds de lijst wordt opgesteld van al wat tot stand werd gebracht om nog meer business mogelijk te maken, en anderzijds dient bepaald wat nog kan worden ondernomen – of verbeterd – om verdere omzet te genereren. “Advisium werkt samen met de Transmission Hub van BECI om specifiek aan deze ‘generation of business’ te sleutelen.” Advisium suggereert bijvoorbeeld een verduidelijking van de ambities van de directie, de identificering van de commerciële doelstellingen en een analyse van de prestaties van de onderneming. “Aan de hand daarvan helpen we de onderneming in te zien waarin ze vooruitgang kan boeken. De uitbreiding van de omzet, de invoering van een nieuwe organisatiestructuur, het gebruik van nieuwe beheertools, een opgepoetst imago … Zie hier een aantal mogelijke acties waarmee een overdrager zijn onderneming kan herwaarderen, nog vóór de verkoop plaatsvindt”, aldus Michel Englebert. Zodra de meest productieve ingrepen zijn bepaald, ontstaat een concreet actieplan. “Wij bieden onze steun aan de overdragers, maar ook aan de overnemers die de omzet van hun nieuwe onderneming de hoogte willen insturen”, besluit Michel Englebert. © R.T. © Thinkstock FOCUS • 1 Belgische onderneming op 3 verandert binnen de komende 10 jaar van eigenaar. • In Brussel betreft dit 147.000 banen. • 51% van de ondernemers die binnen een tijdsspanne van vijf jaar de overdracht van hun onderneming overwegen, hebben nog geen overnemer in zicht (vergeleken met 60% in 2013). • 33 % onder hen heeft nog geen enkele stap gezet (vergeleken met 50% in 2013). Traag maar zeker beginnen de sensibiliseringscampagnes dus hun vruchten af te werpen. * UCM cijfers van oktober 2016 de gelegenheid om die bij te sturen, zodat de overnemer er geen misbruik kan van maken. Nadien helpen we de overnemers bij de harmonisering van de human resources”, zegt mevrouw Adam. Het is namelijk zo dat de meeste ondernemingen, na een overdracht, verschillen in bezoldiging en werkomstandigheden willen wegwerken tussen hun eigen werknemers en de arbeidskrachten die er via de overdracht Cristelle Adam 2. Human Resources Ook op het vlak van human resources is vooruitziendheid een ‘must’. De wetgeving verandert trouwens continu. “Vooruitziendheid vermijdt onprettige verrassingen, zeker op financieel vlak”, stelt Cristelle Adam, Segment Manager bij Partena Professional. Een begeleiding door een deskundige betekent zowel voor de overdrager als voor de overnemer de zekerheid dat alles verloopt zoals het hoort en dat financiële risico’s worden vermeden. “In de praktijk verzeilen het arbeidsrecht en de sociale zekerheid echter vaak in een vergeethoekje”, betreurt ze. Onze deskundige vindt een sociale audit absoluut noodzakelijk. “Met een dergelijke audit krijgt de overnemer een diepgaand inzicht in de sociale situatie van de onderneming en in het eventuele financiële risico dat met de overdracht gepaard zou kunnen gaan.” De overnemer is namelijk solidair aansprakelijk voor alle sociale schulden van de onderneming vóór de overdracht. Uit de sociale audit blijkt bovendien of de onderneming haar verplichtingen naleeft in domeinen als het arbeidsrecht en de sociale zekerheid. Indien de over te dragen onderneming bijvoorbeeld aan de CAO 32 bis onderworpen is, heeft de overnemer een aantal verplichtingen. Deze stap getuigt van de aantrekkelijkheid en de degelijkheid van de onderneming. En dat zijn gewichtige argumenten tijdens de onderhandelingen. “Als bovendien onregelmatigheden aan het licht komen, krijgt de overdrager bijkomen. Een andere nuttige dienst is de berekening van het sociaal passief. “Als de overnemer een raming wenst van een eventueel ontslag van werknemers in de toekomst, is een dergelijke berekening van groot belang”, verzekert Cristelle Adam. 3. Het financiële luik Stéphane Demaret, Business Partner KMO/PME bij KBC Brussels, beschouwt een overdracht vaak als een delicaat vraagstuk omdat de ondernemingen dit vooral strikt vertrouwelijk willen houden. “Om de ondernemers tijdens deze belangrijke stap in het leven van hun onderneming te steunen, hebben wij beslist actief deel te nemen aan de Transmission Hub. Onze lokale verankering en de innoverende creatie van KBC Brussels positioneren ons als een sterke partner voor Brusselse KMO’s doorheen hun ganse levenscyclus – en dus ook tijdens een overdracht.” KBC Brussels profileert zich als een financieel deskundige die KMO’s begeleidt. “Wij bieden hulp tijdens de voorbereiding van de verkoop, de herwaardering van de onderneming, de verschillende stappen van het overdrachtsproces en de financiering van de overname.” Stéphane Demaret is voorstander van een nauwkeurige analyse van het potentieel van de onderneming, evenals van de werkelijke capaciteiten van de kandidaat overnemer. Dit alles moet gepaard gaan met een voorbereiding en advies, zowel van overdrager als van overnemer. “We helpen kandidaat-overnemers bij het optimaliseren van een eventuele kredietaanvraag, onder andere voor het overStéphane Demaret (KBC Brussels) kopen van aandelen.” De toegang tot financiering blijft inderdaad een van de grote struikelblokken bij een overdracht. Vaak voorkomende problemen zijn een gebrek aan eigen middelen bij de overnemer, onvoldoende waarborgen, de duur van de kredieten en een te lage inschatting van de nodige investeringen. KBC Brussels neemt alle beslissingen lokaal, in Brussel. “Met deze typische Brusselse aanpak wensen wij ons van de concurrenten te onderscheiden en beter te scoren. Wij streven ambitieuze doelstellingen na en wensen de beste financiële partner te worden voor onze doelgroepen in Brussel.” 4. Op fiscaal vlak Een overdracht heeft ook op fiscaal vlak een heleboel gevolgen en dito technieken, wat betreft de belasting op het inkomen, de successie- en schenkingsrechten e.d. Deloitte beschikt in dit opzicht over fiscaal deskundigen die zich specialiseren in fusies en acquisities en dus een hele waaier diensten aanbieden aan kandidaat overdragers en overnemers. De fiscale audit is zeker een van de nuttigste diensten, want hiermee kunnen mogelijke fiscale risico’s en/of opportuniteiten worden opgespoord. “De ondernemer die een bedrijf beslist over te nemen, is niet op de hoogte van het fiscale verleden ervan en weet dus niet wat hem daar te wachten staat”, vertelt Fabrice Dandois, Manager bij Deloitte Fiduciaire. Vandaar het belang van een fiscale analyse die alles in de onderneming onder de loep neemt. “Het is de bedoeling na te gaan of er geen fiscale geschillen bestaan en, zo ja, die op te lossen”, verduidelijkt Guy Van de Velde, Partner bij Deloitte Business Process Solutions. Gebeurt dat niet, dan riskeert de overnemer twee of drie jaar later een aantal minBECI - Brussel metropool - januari 2017 35 © R.T. © R.T.
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FOCUS Zijn bedrijf in het buitenland verkopen: een alternatief? Fabrice Dandois (Deloitte Fiduciaire) Erick Thiry (verantwoordelijke van de Transmission Hub) der prettige verrassingen tijdens een fiscale controle, bijvoorbeeld te betalen bedragen waarvoor geen provisie werd voorzien. “In dit opzicht dienen clausules specifiek rond fiscale geschillen stroomopwaarts in het verkoopcontract te worden voorzien.” De fiscaal adviseur moet ook mogelijkheden uitdenken om de overdracht van de onderneming zo vlot mogelijk te laten verlopen. Fabrice Dandois: “Een van de mogelijkheden is bijvoorbeeld de oprichting van een holding waar de dividenden van de werkende onderneming worden vergaard om de financiering van de acquisitie te vergemakkelijken.” Soms is een reorganisatie van de onderneming een goede manier om de overdracht vlotter te laten verlopen. Zo kunnen bijvoorbeeld het vastgoed en de exploitatie worden gescheiden. Guy Van de Velde: “Een andere grote vraag is de manier waarop de overeenkomst wordt gestructureerd: nemen we alleen de activa over (asset deal) of kopen we de aandelen over (share deal)? De keuze heeft ook een invloed op het risico en de fiscale gevolgen.” Na de acquisitie krijgt de aankoper een verdere opvolging aangeboden om hem te helpen bij het naleven van zijn fiscale verplichtingen. Zowel fiscaal als in andere domeinen geldt begeleiding vaak als een noodzaak. “In een KMO zijn de beschikbare fiscale vaardigheden niet altijd toereikend om het hoofd te bieden aan de complexiteit van de procedures. Daarom vinden wij het bij Deloitte van vitaal belang dat de persoon die zich heeft ingezet voor de voorbereiding en de structurering van de overdracht, ook nadien instaat voor de opvolging en de invoering van de boekhoudkundige en fiscale oplossingen”, aldus Fabrice Dandois. ● Info Hub Transmission : Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 36 BECI - Brussel metropool - januari 2017 “Wij krijgen hoe langer hoe meer aanvragen van buitenlandse investeerders (Fransen, Nederlanders, Turken, Italianen…) die zich in Brussel wensen te vestigen”, vertelt Erick Thiry, de coördinator van de Hub. Deze buitenlandse overnemers tonen veel belangstelling voor bepaalde sectoren als industrie, semi-industriële activiteiten, de productie met toegevoegde waarde of de verwerking van producten. “Voor dienstenbedrijven is de vraag globaal minder sterk, hoewel die toch ook een strategische troef voor onze buren kunnen vertegenwoordigen.” “Om deze aanvragen in te willigen, kunnen we gelukkig een beroep doen op Enterprise Europe Network, waarvan BECI de Brusselse partner is, op de kamers van koophandel in de ganse wereld en op onze samenwerking met Brussel Invest & Export. Dankzij al deze partners slagen we erin Belgische ondernemingen die een overdracht tegemoet gaan, internationaal aantrekkelijk te maken.” Erick Thiry is de mening toegedaan dat er internationaal meer mogelijkheden voor bedrijfsoverdrachten bestaan: “Dit is geen louter regionaal vraagstuk: het verdient op nationaal en zelfs internationaal niveau te worden aangepakt.” Voor de overdrager kan het interessanter zijn te worden overgenomen door een buitenlandse onderneming die zich in Brussel willen vestigen en er alle baat bij zal hebben de bestaande structuren te behouden, dan door een concurrent die vooral besparingen wil doorvoeren. “Een buitenlandse investeerder kan een nieuwe start geven aan een onderneming die bijvoorbeeld behoefte heeft aan kapitaal om zich verder te ontwikkelen.” Een nieuwe dynamiek In de praktijk stelt Erick Thiry vast dat sommige ondernemers zich nogal terughoudend gedragen tegenover een zogezegd ‘vertrek’ van hun bedrijf naar het buitenland. “Laten we deze vooroordelen wegwerken, want de verkoop van een bedrijf aan een buitenlandse groep kan een echte buitenkans zijn. Zulke overnemers beschikken meestal over aanzienlijke financiële middelen waarmee de onderneming zich zal kunnen ontwikkelen en een nieuwe dynamiek op gang zal krijgen. Dit is een manier om een kapitaalverhoging te verkrijgen en nieuwe banen in het Brusselse Gewest te creëren.” Ingeval van een internationale overdracht treedt BECI als begeleider en adviseur op. “Het is van groot belang zich op hetzelfde niveau te situeren als de buitenlandse overnemer, die wellicht de steun van hoogstaande adviseurs geniet. Precies daar treden onze partners op”, besluit Erick Thiry. Momenteel zijn drie internationale overdrachten aan de gang bij BECI. © R.T. © Reporters FOCUS ENTERPRISE LIFECYCLE Overdracht binnen de familie: durf de delicate vraagstukken aankaarten “Ik ben een psychiater voor KMO’s”, stelt Alain Englebert met een tikkeltje humor. Met zijn vier vennoten binnen het kantoor Family House begeleidt hij familiebedrijven bij hun ontwikkeling. De bedrijfsoverdracht maakt integraal deel uit van zijn corebusiness. Wij bespraken met hem enkele vraagstukken die heel wat families nog als taboe beschouwen. Olivier Fabes A lain Englebert heeft een verregaande ervaring met de overdracht van bedrijven binnen families zelf, meestal naar bloedverwanten in de rechte lijn, maar soms ook naar neven of nichten. En hij geeft gewillig toe dat een flink deel van zijn op vertrouwen gefundeerd beroep erin bestaat hardop te doen zeggen wat velen – zowel ouders als kinderen – in stilte denken. “Wij zijn geen technici of financiers van de bedrijfsoverdracht. Wij bewerken vooral de menselijke dimensie.” Een onuitputtelijke materie, waarvan wij met hem enkele delicate aspecten bespraken. • De kinderen durven niet weigeren: Dit is gelukkig hoe langer hoe minder het geval. De kinderen hebben minder moeite dan vroeger om hun eigen wil uit te drukken. Nu is het wel zo dat in sommige gevallen, het gewicht van de traditie en vooral de psychologische druk dat verbiedt de ouders teleur te stellen, op de kinderen nog zwaar doorweegt.” • De vraag die nooit echt gesteld werd: “Maar al te vaak wacht de bedrijfsleider tot een ongeval hem ertoe dwingt, om het vraagstuk van de bedrijfsoverdracht met zijn nakomelingen te bespreken. De baas is zodanig met zijn zaak bezig dat hij verzuimt een degelijke balans op te maken van de doelstellingen van de familie en van de onderneming. De overdracht moet stroomopwaarts in een dergelijke balans worden opgenomen. Laten we niet vergeten dat de voorbereiding van een overdracht minstens 12 tot 24 maanden in beslag neemt.” • Ruzie tussen broers en zusters: “De geschillen tussen broers en zusters ontstaan meestal na de overdracht. Als de onderneming kerngezond is, zullen sommige kinderen beweren dat de ene of de andere werd bevoorrecht. En als de overdracht op een fiasco uitdraait, zal het overnemende kind vinden dat het benadeeld of misleid werd. De voorbereiding van de overdracht vereist dus een nauwgezette aanpak, waarbij alle kinderen worden betrokken en zich kunnen uiten.” Het gebeurt regelmatig dat meerdere kinderen zich willen inzetten voor de onderneming. In functie van de ervaring en de bekwaamheden van elk van de nakomelingen zal de externe raadgever de verdeling van de taken duidelijk moeten uitstippelen. “Vroeger vertoonden de dochters meestal minder belangstelling voor de zaken, maar daar is veel verandering in gekomen.” • De zoon/de dochter zou wel willen, maar kan niet: “Wij hadden onlangs nog een dergelijk geval: ‘Wij moeten u aankondigen dat de zoon die in aanmerking komt om u op te volgen, niet bekwaam is om de onderneming over te nemen’. Het is onze plicht om de familie attent te maken op een scenario dat tot ondergang is gedoemd. De tekorten zijn vaak niet onoverkomelijk: het volstaat om het project met twee of drie jaar uit te stellen en de nodige aanvullende opleiding te voorzien.” In andere gevallen is het een kwestie van algemene geschiktheid en ook deze waarheid moet tot uiting komen. Alain Englebert “Ook gebeurt het dat de zoon of dochter, ondanks de nodige vaardigheden, helemaal geen zin heeft om het familiebedrijf over te nemen. Redenen kunnen zijn dat de activiteitsector niet overeenstemt met de opleiding of, vaker nog, dat de zoon of dochter niet wil leven zoals de ouders, die alles hebben opgeofferd voor de onderneming. ‘Ja aan de grote vrijheid van de ondernemer. Nee aan de slavernij’, luidt dit soms. Tegen een dergelijk argument kunnen we weinig opbrengen, wél de scherpe kanten wat afronden: de vroegere eerder dictatoriale vormen van bedrijfsbeleid ruimden de plaats voor nieuwe modellen met een betere verdeling van de macht. De goede ondernemer laat zich omringen door mensen die bekwamer zijn dan hijzelf.” Een ander tegenargument luidt: “Wordt de bescherming van uw privéleven beter gewaarborgd als u voor een loontrekkende baas werkt?” Toch optimistisch Ondanks al de hindernissen die een bedrijfsoverdracht binnen een familie belemmeren, is Alain Englebert ervan overtuigd dat het aandeel succesvolle bedrijfsoverdrachten binnen families zal toenemen. “Hoe langer hoe meer mensen beseffen de nood aan voorbereiding. Sommige vraagstukken blijven pijnlijk, maar daar wordt binnen de families tenminste niet meer over gezwegen.” ● BECI - Brussel metropool - januari 2017 37 © R.T.
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FOCUS ENTERPRISE LIFECYCLE Brouwerij Cantillon: “Niet overnemen zou een vorm van verraad zijn geweest” De in Anderlecht gevestigde Cantillon brouwt al vier generaties lang de traditionele lambiek. En de volgende generatie staat klaar voor de aflossing. In geuzeland gebeurt de bedrijfsoverdracht binnen de familie al even spontaan als het voorouderlijke gistingsproces. Olivier Fabes D e dampende draf verlaat de brouwerij in de Gheudestraat, met bestemming een van de boerderijen van de Brusselse rand, waar dit graanafval als voeder dient voor koeien waarvan de melk wordt verwerkt tot een ambachtelijke kaas. Moet u zeker eens proeven, samen met de meest authentieke geuze! wat op de achtergrond.” Gemakkelijk was het toen niet: de ambachtelijke lambiek werd nog nauwelijks gevraagd en de Brusselse brouwerijen gingen de ene na de andere dicht. Maar Cantillon hield voet bij stuk. “Er kwam een echte heropleving vanaf 95-96. Vandaag hoeven we zelfs niet meer aan marketing te doen.” De ganse productie wordt gegarandeerd afgenomen, voornamelijk door de horecasector. “Er leeft veel emotie in deze brouwerij”, geeft de meester-brouwer toe, terwijl hij het houtkacheltje van de kroeg vult. Hij vertelt zijn eerste stappen in de familiezaak. “De zaak overnemen vond ik vanzelfsprekend en normaal. Mijn ouders hadden 20 jaar lang gezwoegd om de brouwerij overeind te houden. Niet overnemen zou een vorm van verraad zijn geweest”, verklaart Jean Van Roy. “Ik herinner me zelfs niet dat mijn vader mij ooit heeft gezegd ‘Kijk, nu ben jij hier de baas’.” Drie generaties Van Roy; van links naar rechts: Jean, Jean-Pierre en Florian. Cantillon geldt als een monument in Brussel en, wereldwijd, als een van de meest befaamde en gerespecteerde kleine brouwerijen. Deze KMO waarin zes personen werken, bleef de eigendom van de familie Cantillon en nadien van de aanverwante familie Van Roy, nu al vier generaties lang. Voeg er het beheer van het ‘levende museum’ aan toe en het wordt duidelijk dat alle broers en zussen Van Roy er werkzaam zijn. Jean leidt de brouwerij terwijl zijn zussen Magali en Julie zich met het museum bezighouden. Dan maar zonder studeren Vader Jean-Pierre, echtgenoot van Claude Cantillon, die de brouwerij in 1968 van Marcel en Robert Cantillon overnam, is er nog altijd bij. De aflossing wordt op termijn verzekerd, want Florian, zoon van Jean Van Roy, werkt nu ook sinds september in de onderneming. De aantrekkingskracht van de door de grootvader Paul Cantillon in 1900 opgerichte familiebrouwerij bleek sterker dan managementstudies aan Solvay... “Ikzelf ben nooit afgestudeerd”, herinnert zich Jean Van Roy, die in 1989 in de brouwerij aan de slag ging. De overdracht gebeurde geleidelijk. “We stonden er toen slechts met z’n tweeën voor: de vader en de zoon. En mijn mama hielp ons 38 BECI - Brussel metropool - januari 2017 De ganse familie, met inbegrip van de jongsten, komt regelmatig een handje toesteken in de brouwerij. Dat zorgt spontaan voor nieuwe roepingen. “We proberen alleen niet op elkaars tenen te trappen. Vandaar trouwens de scheiding tussen brouwerij en museum.” Jean Van Roy stelt vast dat er tijdens de maaltijden weinig over de onderneming wordt gesproken. “Verboden is dit niet, maar we hebben in de brouwerij ruim de gelegenheid om deze onderwerpen te bespreken.” Internationaal Jean Van Roy beschouwt zichzelf als minder behoudsgezind dan zijn voorgangers, “Maar aan de traditie zal ik nooit raken.” Onder zijn toezicht is Cantillon werkelijk internationaal gaan verkopen, ook al had zijn vader al bekendheid verworven in Japan. Jean is een jonge vijftiger en zoon Florian is amper 20 jaar oud. Tijd genoeg, dus. De overdracht zal geleidelijk en op een natuurlijke wijze gebeuren. En dan is er nog de andere zoon, Sylvain, 17 jaar oud. “Zij beslissen over hun carrière. Maar één zaak staat vast: ambachtelijke lambiek leer je niet op school. Het zou wel aangewezen mijn zoon een opleiding te laten volgen bij andere brouwers in de wereld, in Canada, de Verenigde Staten of Italië.” De traditie mag niet blind blijven voor andere uitmuntende producenten. ● © R.T. DYNAMIEK STARTER Ecoboutic: voor een ecologisch verantwoord verbruik Ecoboutic wil de particulier een platform bieden waar hij oplossingen kan vinden die zuinig, ecologisch en technologisch performant zijn om zijn impact op de planeet te verminderen en tegelijkertijd te besparen. Guy Van den Noortgate L aurent Ducousso en Karim Boudjellal richtten eind 2010 Ecoboutic op: een concept dat volgens zijn oprichters als doel heeft “de beste kwaliteit tegen de beste prijs te bieden, met respect voor het kwetsbare evenwicht van onze planeet”. Dit concept steunt op drie pijlers: spaarzaamheid, ecologie en technologie. “Wij zijn gestart door bedrijven LED-verlichting aan te bieden”, legt Laurent Ducousso uit. “Al snel begrepen ze dat dit een grote besparing betekende. Vandaag bedienen wij via Leddis, een van onze handelsmerken, klanten zoals GSK of de NMBS. Deze technologie biedt vele voordelen. Een LED-diode verbruikt ten opzichte van een klassieke gloeilamp minder elektriciteit, biedt bovendien meer comfort en gaat langer mee.” Ecoboutic was in het begin ontworpen voor particulieren maar richtte zich al snel naar de B2B. Sinds 2015 evolueert het concept stilaan opnieuw naar zijn startidee. Laurent Ducousso heeft daartoe de BECI Start’Hub Challenge vervoegd waar hij, met goede raad en begeleiding, zijn doelstellingen heeft bijgesteld en verfijnd. “Dat was belangrijk, vooral in termen van positionering, imago en strategie. Wij hebben onze internetsite herzien en ook de manier waarop we particulieren benaderen. Wij wilden niet op hen afgaan en iets voorstellen, maar hen eerder onze website laten ontdekken zodat ze hun eigen idee konden vormen. Daarna kunnen we hen dát aanbieden wat echt bij hun noden past.” Ecoboutic is dan ook niet van plan om zich tot LED te beperken maar wil zijn klanten een veel grotere keuze aanbieden, die in de toekomst nog moet groeien. Vandaag werkt de start-up met twee Europese LED-leveranciers, het Franse Addis en het Spaanse Beneito & Faure. “De LEDs worden in China gefabriceerd maar de studiebureaus bevinden zich in Europa”, licht Laurent Ducousso toe. “Deze technologie evolueert erg snel, er komen steeds nieuwe en meer performante lampen op de markt. Wij hebben ons gamma bovendien aangevuld met een Chinees merk zaklampen, Nitecore, die voor wandelingen maar ook voor professionele toepassingen ingezet kunnen worden.” Vandaag biedt de website van Ecoboutic al de mogelijkheid om de verschillende producten terug te vinden, samen met de catalogussen van de leveranciers waarin te zien is welke klassieke lamp overeenkomt met welke LED-lamp. Ecoboutic wenst echter ook andere innoverende technologieen aan te bieden, zoals systemen van waterfilters onder zijn merk Or Bleu, of ecocoachingdiensten. “Wij hopen op termijn dat mensen of bedrijven die op het vlak van duurzame ontwikkeling een nieuw procedé op punt hebben gesteld, een beroep zouden doen op onze website als platform om hun producten op de markt te brengen.” Zo is Auto Recup, waarmee een autobestuurder een vervangstuk voor zijn auto kan vinden, al op de website terug te vinden. Laurent Ducousso Het ontbreekt Laurent Ducousso niet aan ideeën. Hij voorspelt al een toekomstige markt voor gebruikte LED-lampen: “Ze hebben een levensduur van 10 jaar, maar het zou perfect mogelijk zijn om ze na enkele jaren van onze klanten over te kopen, ze opnieuw te verpakken en ze als tweedehandslampen aan te bieden”. In de markt van de duurzame ontwikkeling en de kringloopeconomie die vormt krijgt, is Ecoboutic vastbesloten een belangrijke speler te worden. ● www.ecoboutic.com Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - januari 2017 39 © Karim Boudjellal
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Nieuwe start na faillissement best mogelijk! Een faillissement is een gerechtelijke procedure voor handelaars en ondernemingen die hun facturen niet meer kunnen betalen. Daarmee ligt echter niet elk ondernemingsproject voortaan buiten bereik. «O m van een faling te spreken, moet aan twee voorwaarden worden voldaan”, stelt Eric Van den Broele, van Graydon: “Het bedrijf of de zelfstandige moet zijn facturen structureel niet meer kunnen betalen en er is geen beterschap in zicht. Het faillissement is niet van toepassing op vrije beroepen (maar dat zou in de toekomst kunnen veranderen), noch op zaakvoerders van vennootschappen. De vennootschappen zelf kunnen wel in faling gaan.” Een zelfstandige kan meerdere levens hebben na een faillissement en een nieuwe zaak opstarten. Vroegere schuldeisers kunnen hun vorderingen al dan niet opeisen in functie van de verschoonbaarheid van de gefailleerde. De rechtbank kan de gefailleerde zelfstandige verschoonbaar verklaren als hij te goeder trouw heeft gehandeld. De curator en de schuldeisers kunnen echter in beroep gaan. Als hij verschoonbaar is, kan de gefailleerde zelfstandige opnieuw een bedrijf starten zonder dat de oude schuldeisers hun vorderingen kunnen opeisen. De verschoonbaarheid wist dus het resterende passief uit: alle schulden vervallen, ook degenen die niet (tijdig) bij de curator werden aangemeld. Verschoonbaarheid krijgen was lange tijd een gunst die uitdrukkelijk door de rechtbank moest worden toegekend. Vandaag is verschoonbaarheid standaard geworden en wordt ze in 90 tot 95% van de gevallen toegekend. Ze wordt pas geweigerd als daar specifieke redenen voor bestaan: als de zelfstandige niet te goeder trouw handelde, fraudeerde of bezittingen verdonkeremaande. Een zelfstandige die er financieel niet te best voor staat, blijft dus best correct. Een verkeerde inschatting maken in de bedrijfsvoering of onderuitgaan omdat men zelf een aantal vorderingen niet kon innen, zijn geen grond om de verschoonbaarheid te weigeren. Ze zijn immers inherent aan het zakendoen. De verschoonbaarheid geldt trouwens ook voor de partner van de gefailleerde en voor de personen die zich borg stelden voor de zelfstandige. De vrijstelling van schulden uit het verleden is overigens niet absoluut. De spons wist niet alles uit. Dit geldt onder andere voor schulden die geen betrekking hebben op de beroepsactiviteit van de zelfstandige, maar op zijn privézaken. Zo bijvoorbeeld onderhoudsuitkeringen. En op sociaal vlak? Een zelfstandige heeft in principe geen recht op werkloosheidsuitkeringen. De gefailleerde zelfstandige kan toch aankloppen bij de RVA als hij loontrekkende was voor de start van zijn zelfstandige hoofdactiviteit. Zijn situatie moet dus eerst worden onderzocht. Als op de dag van het faillissementsvonnis, de zelfstandige activiteit (in hoofdberoep) minstens zes maanden en maximaal 15 jaar heeft geduurd, dan kunnen er werkloosheidsuitkeringen worden toegekend. De faillissementsverzekering is een sociale verzekering voor zelfstandigen. Ze voorziet een maandelijkse steun die echter onder bepaalde voorwaarden wordt toegekend – onder meer geen werkloosheidsuitkeringen genieten – en kan verschillende keren tijdens een beroepsloopbaan wordt ingeroepen. De totale periode over de hele loopbaan mag niet meer dan 12 maanden bedragen. Ook voor de gezinsbijslag en de ziekteverzekering loopt de sociale bescherming dan door. De verzekering is toegankelijk voor failliet verklaarde zelfstandigen en de zaakvoerders, beheerders en werkende vennoten van een vennootschap in faling. Zelfstandigen die strafrechtelijk veroordeeld werden (wegens bedrieglijk faillissement) of die hun onvermogendheid zelf hebben bewerkstelligd, zijn uitgesloten van de faillissementsverzekering. De faillissementsverzekering biedt een maandelijkse uitkering die wordt uitbetaald vanaf de eerste dag van de maand die volgt op het faillissementsvonnis, en dit gedurende maximaal 12 maanden. Het bedrag verschilt naargelang van de gezinssituatie van de zelfstandige: 1.168,73 € per maand zonder persoon ten laste, en 1.460,85 € met personen ten laste. Voor alle vragen over deze materies kunt u terecht bij het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden, op het nummer 02 643 78 48. ● Bronnen: Partena Professional en Graydon. 40 BECI - Brussel metropool - januari 2017 © Thinkstock DYNAMIEK ONDERNEMEN Klinkt ondernemerseenzaamheid u bekend? Bent u zelfstandige en voelt zich soms hulpeloos wanneer u denkt aan de omvang van de taak, het aantal beslissingen en acties die nodig zijn om uw project te laten evolueren en het gebrek aan middelen om u te ontwikkelen? U wenst waarschijnlijk steun en raad van mensen die dicht bij u staan en die u met hun expertise begeleiden. D it is volstrekt normaal: wij zijn niet gemaakt voor eenzaamheid. Neurowetenschappers hebben bewezen dat wij, in een boeiende relatie, een waaier aan weldadige hormonen afscheiden. We herbronnen ons zo als het ware, waarna we betere inzichten krijgen en enthousiast nieuwe avonturen tegemoet gaan. Dankzij zijn dagelijkse ervaring met talrijke ondernemers binnen BECI lanceerde Frederik Leloup een jaar geleden een vernieuwend initiatief om het eenzaamheidsprobleem bij ondernemers aan te pakken. Co-Solutions was geboren. Zes maanden lang zaten ondernemers zoals u tweewekelijks samen om van elkaar te leren, ervaringen te delen, elkaar te steunen en oplossingen te bieden bij problemen. Het resultaat is een toegang tot onverwachte middelen, de wegwerking van onderliggende spanningen en duurzame allianties. Naast deze directe voordelen ontstond er ook een hechte gemeenschap die verbonden is door vriendschap en steunt op waardering, respect en solidariteit. Vandaag komen de voormalige deelnemers van Co-Solutions samen om hun ervaringen in een feestelijke sfeer te delen, elkaar bij te staan en te ondersteunen. “Ik ben lid geworden van een stam.” “Dit concept heeft iets verrassends. Het is een reis waarbij de doelen die we ons gesteld hadden, verbleken in het licht van wat we hebben geleerd over onszelf en ons bedrijf”, zegt Mathieu Blanchart (Alpesc Productions). “Net als de meeste van mijn ‘mede-cosolutioners’ vervoegde ik de groep met de typische ontwikkelingsdoelen: meer klanten, meer omzet ... want dat is het gevoel dat bij de eenzame ondernemer vaak overheerst. Hoewel je groei nodig hebt, is ook redelijkheid in wat je doet minstens even belangrijk voor de duurzaamheid van onze onderneming.” “Dit is net wat ik hier gevonden heb: redelijkheid, zowel dankzij de beide begeleiders (‘reisgids’ past beter) als dankzij mijn collega-avonturiers. Dit zijn kostbare momenten waarop je even opnieuw ademhaalt, de tijd neemt om na te denken over wat je echt wilt met je bedrijf en hoe je er geraakt. Je kunt je zes maanden lang veilig verder bewegen, steun krijgen en ervaringen delen. Ik kijk nu met een veel rustiger gevoel naar de toekomst. Ik was een eenzame ondernemer. Ik ben lid geworden van een stam.” Pierre Guilbert en Frederik Leloup, de initiatiefnemers van Co-Solutions. De getuigenissen van de voormalige deelnemers geven u een beter idee van de voordelen die ze halen uit het Co-Solutionsavontuur. Te zien op https://youtu.be/Amljxmoqa8o, of scan deze QR-code. ● Co-Solutions-ontbijt op 12 januari Om u dit mooi initiatief te laten ontdekken en er indien gewenst aan te laten deelnemen, nodigen Frederik Leloup en Pierre Guilbert, de twee initiatiefnemers u uit voor een ontbijt op 12 januari op de Louizalaan 500, van 7u30 tot 9u. Inschrijving: www.beci.be. Indien u niet op het ontbijt aanwezig kunt zijn, kunt u Frederik Leloup om een afspraak vragen: fle@beci.be ; tel. 0475 56 22 79 BECI - Brussel metropool - januari 2017 41
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DYNAMIEK TRANSITIE Aangepast werk, omdat u het waard bent Sommige Brusselse ondernemingen kiezen voor een samenwerking met gehandicapte personen die deel uitmaken van zgn. ‘Entreprises de Travail Adapté’ (ETA – bedrijven voor aangepast werk). Het is onder andere het geval van L’Oréal. Johan Debière N aar aanleiding van de verhuizing van zijn hoofdkwartier naar Sint-Agatha-Berchem legde L’Oréal de eerste contacten met Manufast, een in Brussel welbekend bedrijf voor aangepast werk (BAW of beschutte werkplaats) waar al meer dan 50 jaar lang mindervalide mensen zich in een beroep kunnen ontplooien met taken als het samenstellen van documenten of producten, verpakking of uitpakking, het aanbrengen van verpakkingsfilm, de bouw van displays enz. Algauw rolden de bestellingen binnen voor de tijdelijke opslag van goederen, de versturing van producten aan klanten, fotokopies in grote oplages, de creatie van ‘duo-packs’, het vullen van displays e.a. “Vandaag vertegenwoordigt L’Oréal 5% van de omzet van Manufast”, zegt Brigitte Hamtiaux, algemeen directrice van het BAW. De Franse oorsprong van de grote cosmeticagroep draagt waarschijnlijk bij tot zijn gevoeligheid voor dit sociaal vraagstuk. De directeur van een andere grote Brusselse BAW stelt namelijk vast dat “Sommige Belgische banken of verzekeringsmaatschappijen nog steeds weigeren openlijk gewag te maken van hun samenwerking met BAW’s.” De communicatiecampagnes die Febrap, de federatie van de BAW’s, op touw heeft gezet, zouden deze trend moeten ombuigen dankzij een positieve en intelligente boodschap. Ondernemingen die met BAW’s samenwerken, doen dat nooit voor ‘beschamende’ redenen: een BAW is niet goedkoper dan een andere leverancier. “Wij hanteren de marktprijzen”, bevestigt Marc Willocx, de directeur van APAM, een BAW uit Ukkel. Ondernemingen die dumpingprijzen zoeken, richten zich best tot lagelonenlanden. Dankzij de wet zou de situatie enigszins kunnen verbeteren: “De parlementaire fractie Défi zal in januari een ordonnantievoorstel bij het Brusselse parlement indienen aangaande de verplichting voor de Brusselse gemeenten om de quota’s na te leven”, zegt Michaël Lans, de woordvoerder van de Febrap. “Met deze tekst zou het mogelijk worden de door BAW’s uitgevoerde markten in de berekening van de quota’s op te nemen.” Actieve spelers van de stadseconomie Dit is goed nieuws, want de aanwezigheid van zulke ondernemingen in Brussel biedt aanzienlijke troeven: “BAW’s beschikken over productie- en opslaginfrastructuren middenin de stad. Ze dragen rechtstreeks bij tot de terugkeer van productieactiviteiten naar de stadskern en krijgen hierbij de steun van concepten van de kringloopeconomie”, verklaart de heer Lans. Brigitte Hamtiaux legt eerder de 42 BECI - Brussel metropool - januari 2017 Manufast stelt nagenoeg 400 personen tewerk, al dan niet met een handicap. klemtoon op het aanzienlijk aantal mindervalide arbeidskrachten die, dankzij de Brusselse BAW’s, “een beroep kunnen uitoefenen, een degelijk inkomen genieten en daarom in het Gewest kunnen blijven leven”. Goed zo, maar de vraag is hoeveel gehandicapte personen op die manier toegang krijgen tot aangepast werk in Brussel. “Dat is moeilijk te zeggen. De tellingen van mindervaliden aan wie werk in een BAW zou kunnen worden aangeboden, zijn niet zo precies als men had kunnen verwachten”, oppert Brigitte Hamtiaux. “Uit de gegevens waarover we wel beschikken”, zegt Michaël Lans, “blijkt dat in Brussel, de BAW’s 1450 mensen met een lichamelijke of mentale handicap tewerkstellen. Zij staan onder begeleiding van 400 gekwalificeerde professionals.” Dit aantal beperkt zich tot het budget dat de Cocof kan toekennen onder de vorm van subsidies voor de aanwerving van mindervaliden. Door deze vrij ongemakkelijke toestand stellen de Brusselse BAW’s zich constant in vraag en bieden ze steeds vooruitstrevender diensten aan. Meer en meer doen ze een beroep op al dan niet gehandicapte arbeidskrachten met zeer specifieke vaardigheden: programmeurs, IT deskundigen, direct-marketingspecialisten enz. “Op die manier positioneren ons positief ten aanzien van concurrenten die alleen op de prijs inspelen”, zegt Brigitte Hamtiaux. “Onze missie bestaat er vooral in de tewerkstelling in stand houden. Investeringen in technologie zijn pas zinvol als we op die manier banen creëren waar mindervaliden toegang toe krijgen.” ● Info: Hayate El Aachouche, Adviseur Diversiteit BECI he@beci.be, 02 643 78 34. Zie ook : www.onsadapte.be © Manufast DYNAMIEK Mecenaat van vaardigheden: wat voorziet de sociale wetgeving? Het in België nog erg onbekend stelsel van mecenaat van vaardigheden kent een toenemend succes in Europa. Deze praktijk werpt echter vragen op in verband met het in België geldende verbod op de terbeschikkingstelling van werknemers (wet van 24 juli 1987). Een toelichting. Emmanuel Wauters en Isabelle Gerzat (Crosslaw) H et mecenaat van vaardigheden bestaat in de kosteloze, uitzonderlijke of regelmatige terbeschikkingstelling van vrijwillige werknemers tijdens hun arbeidstijd, t.b.v. een liefdadigheidsvereniging. Dit mechanisme past in een filantropische logica, met een toenadering van de economische wereld en het verenigingsleven. Het mecenaat van vaardigheden is meestal bedoeld om het algemeen belang te behartigen, en is bovendien voordelig voor elke partij. Een vereniging kan op die manier kosteloos van een bijzondere expertise genieten, terwijl de ter beschikking stellende onderneming haar sociale verantwoordelijkheid hard maakt, met een positieve weerslag op haar imago. En de werknemer zal een sociale invulling kunnen geven aan zijn beroep. Spijtig genoeg bestaat er een juridisch vacuüm rond deze praktijk in het Belgisch arbeidsrecht. Als een werkgever zijn werknemers ter beschikking stelt van een organisatie in het raam van een mecenaat, rijzen er een aantal vragen m.b.t. de sociale wetgeving. Een principieel verbod, waarvan licht kan worden afgeweken De terbeschikkingstelling van werknemers valt onder de wet van 24 juli 1987. Ze betreft de activiteit waarbij een werkgever zijn vaste werknemers uitleent aan een gebruiker die over hen (een deel van) het werkgeversgezag uitoefent. De wet van 1987 verbiedt principieel de terbeschikkingstelling van werknemers. Bij overtreding zijn strenge burgerrechtelijk, strafrechtelijk en administratieve sancties voorzien. Er bestaan echter uitzonderingen, onder strikte voorwaarden. Verder geldt het verbod, ongeacht de terbeschikkingstelling kosteloos dan wel tegen betaling gebeurt, dit in tegenstelling tot het Franse recht. Bij een mecenaat van vaardigheden stelt een werkgever een werknemer tijdens de arbeidstijd ter beschikking van een vereniging (derde-gebruiker). Indien de vereniging een deel van het werkgeversgezag uitoefent over deze werknemer, riskeert het mecenaat verboden te zijn. De wet van 1987 voorziet situaties waarin de terbeschikkingstelling toegelaten is, m.n. de uitzendarbeid en de situaties die een voorafgaandelijke toelating kregen van de sociale inspectie. Soms volstaat een voorafgaandelijke informatie van de sociale inspectie, o.m. voor een terbeschikkingstelling tussen ondernemingen van eenzelfde economische en financiële entiteit. De onderneming die een mecenaat van vaardigheden wenst op te zetten, dient de wet na te leven. De voorwaarden Emmanuel Wauters en Isabelle Gerzat (Crosslaw) zijn bijzonder strikt en beperken de mogelijkheden om, wettelijk en zonder sancties, een beroep te doen op dit mecenaat. Een oplossing zou liggen in een wetswijziging die het mecenaat van vaardigheden zou erkennen als een toegelaten vorm van terbeschikkingstelling van werknemers. Dit zou de ondernemingen kunnen aanzetten om meer gebruik te maken van het stelsel, mét de nodige rechtsbescherming. Hoe dan ook, met de huidige stand van de wetgeving, hebben de actoren er alle belang bij om hun praktijken correct te kaderen om sancties te vermijden. ● Geroepen om het systeem uit te proberen? Voor meer informatie over de wetgeving inzake terbeschikkingstelling van werknemers, samenwerkingsovereenkomsten tussen ondernemingen en maatregelen om een stelsel van bedrijfsmecenaat wettelijk op te zetten, nodigen wij u uit op het seminar dat BECI organiseert op 26 januari 2017. Samenwerkingsovereenkomsten: terbeschikkingstelling en andere sociale aspecten Opmerking: het seminar wordt in het Frans gegeven. Een Nederlandse versie van de presentatie zal echter beschikbaar zijn. Waar ? BECI, Louizalaan 500, 1050 Brussel Wanneer? 26 januari 2017, van 14 tot 17u. Hoe? Online inschrijven via www.beci.be Sprekers: Emmanuel Wauters en Isabelle Gerzat, advocaten bij het kantoor Crosslaw BECI - Brussel metropool - januari 2017 43 R.T
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COMMUNITY NEWS IN ONZE NIEUWSBRIEF VAN NOVEMBER: Overlijden van Yves Cabuy, een van de trouwste dienaars van het Gewest Met grote droefheid verneemt BECI het overlijden van Yves Cabuy. Met hem is een vooraanstaande ambtenaar van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heengegaan. Bij de directie van de lokale overheden stond hij in voor de controle, de voorbereiding en de uitvoering van een indrukwekkend aantal Brusselse openbare aanbestedingen. Yves Cabuy werkte actief mee aan alle initiatieven bedoeld om de wetgeving terzake constant te verbeteren. Hij was steeds bereid zijn kennis te delen tijdens de talrijke opleidingen die hij organiseerde, onder andere via het studiecentrum Esimap en gedurende informatiesessies bij BECI. Bij zijn laatste interventie was hij er zelfs in geslaagd in enkele tientallen minuten de essentie van deze uitermate complexe wetgeving duidelijk te maken. Een hele prestatie! Yves Cabuy was dynamisch, enthousiast en had zin voor humor. Hij was een echte vriend van BECI. Onze gedachten gaan naar zijn familie en zijn collega’s. Wonder Women 10% van uw lidmaatschap 44 BECI - Brussel metropool - januari 2017 © The Hotel COMMUNITY NEWS Audi Brussels wint milieuprijs Trends Business Tour Audi Brussels heeft het gehaald van sterke concurrenten, waaronder de energiegigant EDF, de investering-coöperatieve Energiris alsook de bio-drankenfabrikant Simone a soif. ESP A CE MEMBRE Mr Energie, de makelaar die uw facturen doet krimpen Volgens juryvoorzitter Guy Van den Noortgate is het de automobielconstructeur in Brussel met glans gelukt om economisch handelen en milieubescherming te harmoniseren: “De jury viel vooral voor de duurzaamheid, die als een rode draad door het ganse Audi concept loopt. Dat is niet altijd evident voor grote bedrijven die het pad van duurzame ontwikkeling willen betreden. Ze zijn zoals grote tankers, die soms moeizaam van koers veranderen, maar bij Audi lukt het dus wel. Audi Brussels past duurzaamheid toe in al zijn dagelijkse, concrete en operationele activiteiten.” “Wij zijn fier en gelukkig, dat de ‘Trends Business Tour Award 2016’ aan ons werd toegekend. Dit is een verdienste voor het volledige Audi Brussels team!”, verklaarde Patrick Danau, algemeen directeur van de fabriek – die vanaf 2018 het allereerste volledig elektrische voertuig in de geschiedenis van Audi zal produceren. Audi exploiteert o.a. een fotovoltaïsche installatie van 37.000 m² (de grootste in Brussel). Bovendien werd er in de nieuwe lakinstallatie een warmtepomp geïnstalleerd waarvan de teruggewonnen warmte opnieuw naar het productieproces vertrekt. Audi Brussels wil zijn milieuprestaties zoals energieverbruik, waterverbruik, gebruik van oplosmiddelen, afval en CO2-uitstoot tegen 2018 met 25 procent verbeteren ten opzichte van 2011. Het bedrijf werd door drie jonge Brusselse ondernemers opgericht met de bedoeling de factuur voor gas en elektriciteit van zijn klanten gratis te beheren. Mr Energie streeft drie doelstellingen na: een snelle vermindering van de factuurbedragen voor de verbruikers, het beheer van de procedure voor verandering van leverancier en de waarborg op duurzame besparingen. Met deze aanpak zou de besparing kunnen oplopen tot twee maand verbruik per jaar. De missie van Mr Energie bestaat erin ondernemingen (KMO’s, grote bedrijven en vastgoedbeheerders) op het spoor te brengen van de leverancier die het best overeenstemt met de behoeften en de criteria (prijs, groene positionering, kwaliteit van de dienst na verkoop, aantrekkelijkheid van de formules, reputatie, Belgisch aandeelhouderschap enz.). In de praktijk nemen de ondernemingen een afspraak met een adviseur die ter plaatse komt. De studie is gratis en zonder verbintenis. Als de klant overtuigd geraakt door de besparingen, wordt Mr Energie door een winwin-systeem bezoldigd, namelijk een percentage op de besparing die de klant verwezenlijkt. derek@mrenergie.be Tel. 0477/65.66.85 www.MrEnergie.be ESP A CE MEMBRE Deze ruimte is ook de uwe Is uw bedrijf lid van BECI? Wenst u iets over u activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht, wij publiceren het gratis*! Meer info: er@beci.be. * in functie van de beschikbare ruimte BECI - Brussel metropool - januari 2017 45
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COMMUNITY NEWS Startup Factory zoekt drie ondernemers Startup Factory richt startups op in samenwerking met corporate partners die niet alleen bijdragen tot de financiering van de projecten maar er ook de ontwikkeling van trachten te versnellen. Om die projecten te doen slagen, zoekt Startup Factory ondernemers die tot 40% van de aandelen van de voorgefinancierde startups voor hun rekening zullen kunnen nemen. Startup Factory beschikt over een transvers team dat nauw samenwerkt met de ondernemer en hem helpt bij de ontwikkeling van vaardigheden in verkoop, marketing, management, financiën, IT, design, professionele netwerking, communicatie enz. De structuur is momenteel op zoek naar drie ondernemers voor projecten die al voorgefinancierd werden: MediCheck (contact leggen tussen werkgevers en artsen om de aanvraag en de verslaggeving van medische controles te vergemakkelijken), CarFixer (een platform om contact te leggen tussen de bestuurders van beschadigde wagens en garagisten) en ten slotte ValetIn (conciërge belast met het parkeren van uw wagen). Info: www.startupfactory.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Abattoir 47 Acofisco Group Advisium Alpesc Productions Amgen APAM Appelboom (In den) Atlas Services Auberg’in (L’) Audi Brussels Axus Basic-Fit BBDO BNP Parbias Fortis Boston Consulting Group Botanique Bpost Brussel Invest & Export Brussels Expo C’est bon, c’est Belge Cantillon CarAsap Care4Fleets CarFixer CBR Cementbedrijven Cinematek Citius Engineering Crosslaw Crystal Cueva de Castilla Customs4Trade Daoust Deficom Delhaize Deloitte Fiduciaire Dentsu Aegis Derby Ecoboutic 46 BECI - Brussel metropool - januari 2017 19-21 34-36 41 13 42 48-50 14 48-50 44-46 14 14 26-27 23 30-31 48-50 14 13 48-50 48-50 38 6 6 44-46 14 Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden 40 Cinéma Vendôme 48-50 48-50 23 43 26-27 48-50 10 23 26-27 14 34-36 14 ; 26-27 14 39 Electrabel Engie Energy Management Enterprise Europe Network Ernst & Young eRowz Europese Commissie EVS Ewala Exki Family House Febrap Federgon Graydon Group M HR Rail Huxley Belgium IBA Innov’Acteurs IP Belgium IZEO KBC Brussels KBC Group L’Echo L’Oréal Lean Studio Los Ponchos Loyens & Loeff Avocats Lunetier Ludovic Mamahuhu Manufast Media Marketing MediCheck Mindshare Moulin de Lindekemale (Au) Mr Energie MSD Belgium Nest’Up Noukie’s Ogilvy Omnicom Media Group 14 14 10 23 23 10 23 28-29 23 37 42 5 28-29 14 14 19-21 23 32-33 14 40 34-36 14 23 42 30-31 48-50 10 28-29 12 42 26-27 44-46 14 48-50 44-46 13 30-31 23 26-27 19-21 Pairi Daiza Partena Professional Petit Suisse (Au) Pfizer Belgium Philips Pranarôm-HerbalGem Procoplast Proximus Publicis R du temps (L’) Raypath International Real Impact Analytics Ronveaux RTL S3 Sabca Semetis Sequoia Servauto Solvay Space Spirit of Change Starbucks Startup Factory Stûv Take Eat Easy The Biotech Quality Group Total Toukoul Tour & Taxis Toyota UCB Biopharma UCB Pharma ULB ValetIn Vieux Saint Martin (Au) VRT Yumm’eat Osteria Agricola Toscana Ouzerie Mezedopolio 48-50 48-50 23 34-36 48-50 13 32-33 23 23 14 ; 32-33 26-27 48-50 28-29 23 23 14 19-21 30-31 19-21 19-21 14 14 14 28-29 30-31 44-46 23 28-29 23 14 48-50 48-50 30-31 14 14 5 44-46 48-50 14 28-29 Foto’s van het BECI nieuws Afterwork op de FoodMet Onze eerste Food After Work, op de FoodMet van Abattoir, kende een geweldig succes. Hiervan getuigen de 190 deelnemers, een twintigtal degustatie- en ontdekkingsstands, talloze gesprekken en nieuwe veelbelovende partnerschappen! Simone a soif !, Pipaillon, dauranta, Brussels Ketjep en Sequoia hadden er de gelegenheid om hun innoverende producten en diensten in Brussel voor te stellen. © Reporters
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ADRESSEN L’R DU TEMPS Hansen-Soulielaan 78 – 1040 Etterbeek AU PETIT SUISSE ZOOM BRUSSELSLIFE Winterrestaurants in Brussel Het kwik blijft hardnekkig helemaal onder in onze thermometer zitten. De bomen staan er maar kaal en troosteloos bij. En rond de nek van vrijwel elke Brusselaar hangt een dikke sjaal. Geen twijfel mogelijk: de winter is in het land! Frédéric Solvel C’EST BON C’EST BELGE Rollebeekstraat 3-5 – 1000 Brussel Dat is echter allerminst een reden om de restaurants van de hoofdstad links te laten liggen. Sommige zijn zelfs de uitgelezen plek tijdens het koude seizoen. Aan tafel! Tactiek 1: Beleef de winter ten volle De Brusselse winter is vaak wat mistroostig en af en toe heel koud, maar duurt nooit heel lang. Profiteer dus van die weken tussen december en februari om ten volle van de winter te genieten. «Oh the weather outside is frightful But the fire is so delightful Since we’ve no place to go Let it snow let it snow let it snow! » (Frank Sinatra) Dit is het moment om de weegschaal even in de kast te stoppen en je te laten verleiden door een lekkere, vertrouwde raclette of een fondue ‘bourguignonne’. En dan zijn L’R du temps en Au Petit Suisse, de enige Zwitserse restaurants in Brussel, natuurlijk voor de hand liggende opties! Tactiek 2: Een hartverwarmende keuze De gloed van een knetterend haardvuur, de heerlijke warmte van de radiator … Waarom zou je je op restaurant niet net zo behaaglijk mogen voelen als thuis? « Cho Ka Ka O Cho chocolat Si tu me donnes des noix de coco Moi je te donne mes ananas » (Annie Cordy) Houd voet bij stuk als je reserveert bij de Moulin de Lindekemale, bij In den Appelboom of bij L’Auberg’in en eis de tafel het dichtst bij de open haard! En of het nu zomer of winter is, bij een bezoek aan de Zavel of het stadscentrum hoort gewoon een terrasje! De verwarmde terrassen van de Vieux Saint Martin en C’est bon, c’est Belge zijn dan zonder meer de juiste keuze. 48 BECI - Brussel metropool - januari 2017 TOUKOUL Lakensestraat 34 – 1000 Brussel OUZERIE MEZEDOPOLIO Steenweg op Elsene 235 – 1050 Elsene LOS PONCHOS Charleroise Steenweg 158 1060 Sint-Gillis OSTERIA AGRICOLA TOSCANA Livingstonelaan 20 – 1000 Brussel CUEVA DE CASTILLA Colignonplein 14 – 1030 Schaarbeek Tactiek 3: Laat de zon in je bord! Ben jij eerder iemand die kampt met een seizoensdepressie wanneer het buiten grijs en kil is? Laat je niet kisten! Kies voor zon in je bord, en in je hart. « Laissons, laissons, entrer le soleil Laissons, laissons, entrer le soleil Laissez, laissez entrer le soleil Laissez, laissez entrer le soleil » (Julien Clerc) In Brussel kun je alle uithoeken van de wereld zien, zodat de zon altijd wel ergens te vinden is! Draai aan je wereldbol en maak je keuze uit Ethiopië (Toukoul), Griekenland (Ouzerie Mezedopolio), Zuid-Amerika (Los Ponchos), Italië (Osteria Agricola Toscana) of Spanje (Cueva de Castilla). En als je dat ook maar niets lijkt, dan kun je nog steeds een heerlijk gerechtje thuis laten leveren dankzij de verschillende bezorgdiensten die de stad doorkruisen en niet bang zijn voor de kou! Postiljonstraat 4 – 1180 Ukkel MOULIN DE LINDEKEMALE Jean-François Debeckerlaan 6 1200 Sint-Lambrechts-Woluwe IN DEN APPELBOOM Appelboomstraat 401 – 1070 Anderlecht AUBERG’IN Bosstraat 198 – 1150 Sint-Pieters-Woluwe AU VIEUX SAINT MARTIN Grote Zavel 38 – 1000 Brussel BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 30.01 | 05.02 WEEK VAN DE KLANK Van maandag tot zondag worden er allerlei activiteiten georganiseerd om de oren bij te spitsen en de stad op een heel andere manier te ontdekken. Brussels Gewest | Gratis www.deweekvandeklank.be 13.01 | 22.01 HET AUTOSALON Meer dan 100.000 m² gewijd aan de grootste fabrikanten van auto’s, motoren en vrachtwagens. Brussels Expo | € 15 | www.autosalon.be 21.01 | 29.01 BRAFA KUNSTBEURS Meer dan 130 galerijen en kunsthandelaars uit zestien verschillende landen verwelkomen je in het begin van het nieuwe jaar op een van de grootste kunstbeurzen ter wereld. Tour & Taxis| € 25 | www.brafa.art 02.02 | 05.02 VAKANTIESALON Zin om eropuit te trekken? Honderden standhouders geven je advies over elk type vakantie, of je nu kiest voor avontuur, een vakantie met het gezin, een dichtbijvakantie of een reis naar de andere kant van de wereld. Brussels Expo | € 5 online | www.vakantiesalon.eu 06.12.2016 | 16.04.2017 KUIFJE IN TRAIN WORLD TENTOONSTELLING De beroemde verslaggever houdt halt in Train World. Leer alles over de treinavonturen van Kuifje en ontdek niet alleen wat er in zijn koffers zit, maar bewonder ook verschillende originele tekeningen van deze beroemde stripreeks. Station van Schaarbeek | vanaf € 7,50 | www.trainworld.be 10.02 | 12.02 CHOCOLADESALON Puur, melk, wit of praliné: voor fijnproevers is het elk jaar weer watertandend uitkijken naar het Chocoladesalon! Tour & Taxis | vanaf € 8,50 | brussels.salon-du-chocolat.com AVONDACTIVITEITEN 11.01 | 29.01 DJANGOFOLLLIES JAZZFESTIVAL Het jazzfestival Djangofolllies is uitgegroeid tot hét feest van het voorjaar en speelt zich af op bijna dertig verschillende locaties. Brussels Gewest | www.brosella.be 26.01 | 29.01 DAMES DRAAIEN FILM Het festival ‘Dames Draaien’ draait helemaal om films van vrouwelijke regisseurs. Kortfilms, langspeelfilms, documentaires en ga zo maar door: in totaal worden verspreid over vier dagen een twintigtal films vertoond. Cinéma Vendôme | vanaf € 3 | www.damesdraaien.be 23.09 | 24.09 PROPULSE FESTIVAL VAN DE PODIUMKUNSTEN Vijf concerten per avond in de Botanique. Op het programma: pop, rock, electro, maar ook jazz en wereldmuziek Botanique | € 8/avond www.propulsefestival.be ONDER DE LOEP – CULTUUR Cinematek wordt binnenkort 80! Films conserveren, verwerven en verspreiden, dat is ondertussen al bijna tachtig jaar lang de missie van Cinematek. De oorspronkelijke Cinémathèque Royale de Belgique dateert van 1938. Deze tweetalige, biculturele instelling draagt sinds 2009 de naam Cinematek. Cinematek Baron Hortastraat 9 1000 Brussel www.cinematek.be Drievoudige opdracht Cinematek heeft drie missies: de filmcollecties conserveren die de instelling in haar bezit heeft, werken verwerven en deze films laten zien aan het publiek. Jaarlijks worden er bijna 3000 films geprojecteerd in Cinematek en Flagey (er is sinds 2013 een partnerschap): van klassiekers uit de periode van de stomme 60 film tot B-films en documentaires, alle filmrolletjes zijn belangrijk voor Cinematek. Vorming en kennismaking met de filmwereld Meerdere keren per jaar worden workshops georganiseerd om kinderen in te wijden in de vele geheimen van de filmwereld. Daarnaast worden er van oktober tot mei één woensdag per maand ook speciaal films vertoond voor het jonge publiek. Bovendien komen heel wat Franstalige en Nederlandstalige scholen langs bij Cinematek om grote klassiekers en recentere films te leren interpreteren. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - januari 2017 49
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BRUSSELSLIFE 2017 wordt het René Magrittejaar BRUSSELAAR VAN DE MAAND René Magritte is internationaal een van de beroemdste Brusselaars, en volgend jaar is het een halve eeuw geleden dat zijn dood de liefhebbers van het surrealisme in rouw dompelde. Volgend jaar wordt de 50e sterfdag van de vader van het Belgische surrealisme herdacht. René François Ghislain Magritte wordt geboren op 21 november 1898 in Lessen, op een twintigtal kilometer van Aat. Hij is nauwelijks zeventien jaar oud wanneer hij Henegouwen verlaat en naar de hoofdstad trekt om er te studeren aan de Academie voor Schone Kunsten. Een van zijn eerste baantjes is dat van graficus in een behangpapierfabriek. Zijn eerste creatieve jaren staan in het teken van het kubisme, maar uiteindelijk valt hij voor de geest van het surrealisme. Zijn eerste surrealistisch aandoende schilderij dateert van 1926 en heet ‘Le Jockey perdu’. Het beeldt een ruiter af in volle galop, slalommend door een woud van kegels. Verblijf in Parijs In 1927 ruilt Magritte Brussel in voor Parijs. Hij ontmoet er twee andere grootmeesters van het surrealisme: André Breton en Paul Eluard. Samen stellen ze hun werken tentoon. Het is in 1929 dat René Magritte een van zijn bekendste werken schildert: ‘La TraWIST JE DAT? ‘Pain à la grecque’ is een Brusselse specialiteit Hoewel de lekkernij ‘pain à la grecque’ heet, ligt de oorsprong ervan niet in Athene of op de Griekse eilanden, maar simpelweg in Brussel. We moeten echter wel zo’n vijfhonderd jaar terugkeren in de tijd, toen een augustijnerabdij op het huidige De Brouckè replein zich het lot van de arme stadsbewoners aantrok. In een aanpalend straatje, de Wolvengracht, verdeelden de paters brood onder de ar50 BECI - Brussel metropool - januari 2017 men. Dat brood werd ‘pain de la Gracht’ of ‘Grecht’ genoemd in het Brusselse dialect. Met de verfransing van Brussel veranderde Grecht in Grecque, wat de naam opleverde zoals we die vandaag kennen. Van brood naar gebak Het pain à la grecque evolueerde geleidelijk aan van een eenvoudige homp brood voor de armen tot een zachte koek. Met bloem, gist, parelsuiker, boter, melk en specerijen als ingrediënten is het een goudbruine lekkernij die je kunt ontdekken bij de beste Brusselse banketbakkers! Hélène Remy hison des images’, beter bekend onder de benaming ‘Ceci n’est pas une pipe’. Hij nodigt het publiek uit om na te denken over de betekenis van woorden en beelden. Het jaar erop keert hij terug naar Brussel. Na een periode van twijfel vindt hij zijn inspiratie terug en exposeert hij in Londen en New York. Tijdens zijn Renoir-periode en zijn ‘Période vache’ in de jaren veertig verlaat hij zijn kenmerkende beeldenwereld even, maar snel daarna duikt hij zijn eigen universum weer in. Dit levert hem de ultieme eer op: een tentoonstelling in het Museum of Modern Art in New York. Hij zou echter maar voor een korte tijd kunnen genieten van zijn internationale faam, want op 15 augustus 1967 overlijdt hij als gevolg van ziekte in Brussel. 1967-2017 Het hele jaar 2017 lang zal er eer worden betoond aan Magritte, en dan vooral in Jette. De surrealistische schilder woonde immers bijna 25 jaar lang in de gemeente, in de Esseghemstraat 135. Zijn huis is vandaag een museum met een tentoonstelling waarin zijn levensverhaal uit de doeken wordt gedaan en waar een aantal van zijn absolute meesterwerken te zien zijn. Hélène Remy © entrezdansmacuisine.com René Magritte in Bowler Hat © Duane Michals, 1965 COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Actium Editions BVBA Overwinningsstraat 26 - 1060 Brussel Nace: 58110 - Uitgeverijen van boeken 58130 - Uitgeverijen van kranten 58140 - Uitgeverijen van tijdschriften afg.: Guillaume Roux de Bézieux Aligning Leadership Association BVBA Gewijde-Boomstraat 118 - 1050 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78300 - Andere vormen van arbeidsbemiddeling afg.: Jean Keup Alkemyka BVBA Louis Mettewielaan 46 - 1080 Brussel Nace: 46120 - Handelsbemiddeling in brandstoffen, ertsen, metalen en chemische producten 46751 - Groothandel in chemische producten voor industrieel gebruik - afg.: Morad Chahboun Association Muco VZW Joseph Borlélaan 12 - 1060 Brussel Nace: 94993 - Verenigingen op het vlak van ziektepreventie en gezondheidsbevordering afg.: Joseph Shyirambere AV Mundo Histoire de Comprendre NP Koningin Elisabethlaan 1A - 1190 Brussel Nace: 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Annick Vandebroek Ayrox CVBA De Frélaan 98 - 1180 Brussel Nace: 46699 - Groothandel in andere machines en werktuigen, n.e.g. 46900 - Nietgespecialiseerde groothandel 73200 - Markten opinieonderzoekbureaus afg.: Salla Suomi CGM Services DA Avenue Maréchal Joffre 29 - 95100 Argenteuil - France afg.: Christophe Zotoff CheckHub.io BVBA co.station Sinter-Goedeleplein 5 - 1000 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Edouard d’Ursel Cobelem BVBA Schepenijlaan 10 - 1180 Brussel Nace: 68100 - Handel in eigen onroerend goed 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Emmanuelle Bayard Myon Containers Maes BVBA Kanaalweg 3404 - 3980 Tessenderlo Nace: 38110 - Inzameling van ongevaarlijk afval 81300 - Landschapsverzorging afg.: Yves Maes Debue Franck Avocat Spécialiste Litiges entre Associés NP Landvoogddreef 19 - 1180 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Franck Debue Design 2 Style Belgium Design Council & Belgian Beer Brands - VOF Segherslaan 73 - 1081 Brussel Nace: 46130 - Handelsbemiddeling in hout en bouwmaterialen 71112 - Interieurarchitecten 81100 - Diverse ondersteunende activiteiten ten behoeve van voorzieningen afg.: Rozina Spinnoy Digi Consult BVBA Kerkstraat 154 - 9473 Welle Nace: 4614005 - Handelsbemiddeling in elektrisch en elektronisch materiaal, inclusief installatiemateriaal voor industrieel gebruik 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan 77330 - Verhuur en lease van kantoormachines, inclusief computers afg.: Wim Couck Douchain Muriel NP Varkensmarkt 18 - 1000 Brussel afg.: Muriel Douchain Evernew BVBA Dieweg 56 - 1180 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Alexis Tinel Lenoir & Associés NV Egide Van Ophemstraat 40 A - 1180 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Christophe Lenoir Med Inspire NV Gulledelle 92 - 1200 Brussel Nace: 46460 - Groothandel in farmaceutische producten 46693 - Groothandel in elektrisch materiaal, inclusief installatiemateriaal afg.: William Nehme Mengira BVBA Edingsesteenweg 66 - 1755 Gooik Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Egon Vereycken Micropole Consulting Belgium NV Excelsiorlaan 28-30 - 1930 Zaventem Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Yves Colinet MobileXpense NV Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Xavier Deleval Polet Pascal NP Corneille Hoornaertstraat 19 - 1090 Brussel afg.: Pascal Polet PS Consult BVBA Haagdoornenlaan 175 - 1180 Brussel Nace: 64200 - Holdings 69201 - Accountants en belastingconsulenten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Pierre Sorel Publimail Group NV Meudonstraat 60 - 1120 Brussel Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg.: Eric Stevens Saint-Guidon NV Théo Verbeecklaan 2 - 1070 Brussel Nace: 10850 - Vervaardiging van bereide maaltijden en schotels 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening afg.: Jimmy Mehl-van Goolen Sustainia BVBA Grand Rue 89 - 1457 Walhain Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 61200 - Draadloze telecommunicatie 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s afg.: Jean-Luc Rochet Tashgeel Luxury Europe NV Louizalaan 486 - 1050 Brussel Nace: 47722 - Detailhandel in lederwaren en reisartikelen in gespecialiseerde winkels 47770 - Detailhandel in uurwerken en sieraden in gespecialiseerde winkels afg.: Saïd Chentouf Thys Bernard NP Kerkstraat 61 - 1150 Brussel afg.: Bernard Thys Timex BVBA François Folielaan 26 - 1180 Brussel Nace: 29201 - Vervaardiging van carrosserieën voor motorvoertuigen 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45193 - Detailhandel in andere motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg.: Ildar Timashev Vivane Arnaud NP Jupiterlaan 117 - 1190 Brussel afg.: Arnaud Vivane yellow hub SETR Sint-Michielslaan 43 - 1040 Brussel afg.: Martina Bertuzzi BECI - Brussel metropool - januari 2017 51
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COMMUNITY AGENDA Opleidingen op maat Management & RH, Personal improvement 17.01.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 18.01.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 19.01.2017 It’s Co-Solutions Time for 25+ 11.04.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Handelsrecht Tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met PowerPoint 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! Efficiëntie 10.02.2017 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 06.02.2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be 52 BECI - Brussel metropool - januari 2017 U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 20.01.2017 Réintégration des malades de longue durée : un bouleversement pour les entreprises (1) 21.02.2017 Contrôle social de votre entreprise : comment vous y préparer ? (2) 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail (2) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 02 & 03.02.2017 De beginselen van milieubeheer 24.02.2017 De wettelijke milieuverplichtingen 24.03.2017 Opvolging en indicatoren 28.04.2017 Dematerialisatie en Green IT 19.05.2017 Het beheer van hulpbronnen en afval 09.06.2017 Mobiliteit 09.2017 Het inkoopbeleid 09.2017 Energie 10.2017 De veerkrachtige onderneming 11.2017 Communicatie 12.2017 Nieuwe werkmodi 12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be 19.01.2017 Calculez votre prix à l’export (1) 14.02.2017 Choisissez votre pays d’exportation (1) 21.02.2017 Développez vos activités à l’étranger (1) 07.03.2017 L’e-commerce et la TVA (1) 09.03.2017 Types de contrat à l’exportation (1) 23.03.2017 L’environnement fiscal international (1) 05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 11.01.2017 Strategic Growth Formula – ontbijtsessie Brainstorming 12.01.2017 Speed Business Lunch 25.01.2017 Iedereen praat met iedereen: Mobiliteit, doffe ellende? Nee, een opportuniteit! 26.01.2017 Business Mediation Summit 10.02.2017 Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van BECI, de eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen, publiceert onderstaande nieuwe aanbiedingen. > Investeerders De Transmission Hub is op zoek naar fondsen voor het verwerven van aandelen, met als doel de ontwikkeling van de bestaande activiteit … Activiteitsector van de onderneming Genetica Nodige fondsen (in M€) 1 Ligging van de onderneming Brussel Gezocht investeerdersprofiel Actieve investeerder > Overlaters De Transmission Hub kent de volgende over te nemen ondernemingen … Activiteitsector van de onderneming Groothandel in farmaceutische producten en aanverwante apparaten Computersector: oplossingen voor dataopslag Communicatie, digitale marketing Bouw: ruwbouw en afwerking Informatica Hoogwaardig sanitair meubilair Bouw: studiekantoor Omzet (in M€) Minder dan 1 miljoen Tussen 1 en 2 miljoen Tussen 1 en 2 miljoen Tussen 1 en 2 miljoen Minder dan 1 miljoen Tussen 1 en 2 miljoen Tussen 2 en 3 miljoen Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Reden van overdracht Pensionering Andere Andere Pensionering Pensionering Pensionering Pensionering Als u belangstelling hebt voor een van deze ondernemingen of op de hoogte bent van een over te laten onderneming uit een van de bovenvermelde sectoren, vriendelijk verzoek contact op te nemen met de Transmission Hub: Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2019.02 Bruxelles Métropole


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Sommaire Bruxelles métropole N° 42 – Février 2019 Au mois de mars : Grow your business Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Jean Blavier, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Rachely Burgos Marin, Giles Daoust, Marc Decorte, Johan Debière, Vincent Delannoy, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Chantal Olivier, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 News 4 8 Idées 12 13 15 17 Digest Beci online Pour ou contre le métro sud ? Vers un meilleur contrôle des finances publiques Un train S tous les quarts d’heure Open Source International 18 19 Urbanisme 21 22 25 26 28 31 34 36 7 conseils pour bénéficier d’un financement européen 5 erreurs qui peuvent vous gâcher le voyage Intro, par Luc Schuiten Le piétonnier Anspach, un changement de perspective Si nos trams avaient des pattes Greenloop, le biomimétisme pour les entreprises Archi Human, loger les sans-abri Paille-Tech, l’innovation par le traditionnel Urbike, la livraison sans essence Quand Vincent Glowinski dialogue avec la ville Entreprendre 38 39 40 42 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 44 45 46 47 48 Starter : Brussels Dry Gin Des commodités au boulot, des nécessités au boulot ? Faut-il former vos collaborateurs ? Permis d’environnement : changements en vue Bruxelles, dans les pas de Julien Vandeleene Petites histoires de grands entrepreneurs Demandes d'admission Index Agenda
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News Orange Clignotant éco-compense désormais toutes ses productions audiovisuelles Selon les termes d’un accord passé entre WeForest et l’agence audiovisuelle Orange Clignotant, cette dernière verse désormais pour chaque film produit un montant financier permettant de compenser les émissions de CO2 occasionnées par sa production. Ce montant est alors investi dans un des programmes de reforestation très concrets de l’organisme : dans le district de Luanshya, dans la province du Copperbelt, en Zambie. La prise en charge de ces coûts est exclusivement assumée par Orange Clignotant ; ils n’ont aucun impact financier pour les commanditaires de ses films. de réaliser des films vidéo d’entreproise ou institutionnels à très forte valeur ajoutée. L’agence espère que son initiative sera suivie par la toute grande majorité de ses confrères. Info : www.orangeclignotant.be Les PME luxembourgeoises désormais financées sur Look&Fin Après la France, Look&Fin poursuit son expansion européenne en finançant, pour la première fois, deux PME luxembourgeoises, Autodis et Tsume. Ces dernières ont levé, fin 2018, un montant total de 900.000 € via la plateforme de crowdlending. Autodis SA, l’une des plus importantes concessions Hyundai d’Europe, s’est financée à hauteur de 500.000 €, tandis que Tsume SA, spécialisée de la production de figurines mangas, a emprunté 400.000 €. « Tout comme la Belgique, le Luxembourg se caractérise par un tissu économique composé de petites et moyennes entreprises », déclare Frédéric Lévy Morelle, Fondateur et CEO de Look&Fin. « Comme partout en Europe, les PME luxembourgeoises sont régulièrement à la recherche de fonds pour financer leurs besoins. Or, l’offre en terme de crowdlending est actuellement quasiment inexistante au Luxembourg. » « Il me semble impensable qu’une entreprise puisse aujourd’hui encore se contenter d’exister à travers la poursuite exclusive de son profit », commente Alexis de la Croix, co-fondateur et Managing Director d’Orange Clignotant. « Loin d’une morale pesante, il s’agit avant tout d’un engagement enthousiaste et porteur de sens, pour toute l’entreprise, son personnel et ses clients. Il y a quelques années, j’avais été frappé par les mentions d’éco-compensation déjà faites aux génériques des films d’Arthus Bertrand. Lorsque nous avons rencontré par l’entremise d’un de nos clients l’association internationale WeForest, nous étions vraiment ravis : à travers ses projets très concrets, elle nous permet de concrétiser ce rêve. » Constituée en Janvier 2005 par Alexis de la Croix, homme de marketing et spécialiste en communication B2B, et par Marie-Paule Dehou, psychologue clinicienne et ex-DRH dans un groupe multinational, Orange Clignotant est une agence audiovisuelle dont la vocation est de concevoir et Look&Fin a terminé l’année en dépassant la barre des 50 millions € de fonds levés depuis sa création, dont 4 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Zei © Getty News 26 millions € pour la seule année 2018, pour une soixantaine de PME. Depuis son lancement en 2012, c’est au total près de 200 PME qui ont pu emprunter directement auprès de particuliers. Cette croissance s’explique par la hausse des montants empruntés, passés de 280.000 € en 2017 à 430.000 € en 2018, mais également par la hausse du nombre d’entreprises financées. C’est afin de soutenir ce second relais de croissance que Look&Fin avait commencé à financer des PME françaises dès 2015, avant de répondre aux besoins des PME luxembourgeoises. Selon Look&Fin, l’expansion européenne des plateformes de crowdlending est cependant encore freinée par des réglementations nationales, en l’absence d’harmonisation européenne. Un projet de règlement visant à créer un statut européen pour les plateformes de crowdfunding a néanmoins été présenté par la Commission européenne en 2018. Son adoption à l’échelon européen facilitera considérablement l’activité cross border des plateformes. Info : www.lookandfin.com 5 visages pour affirmer la fierté de se former Les stagiaires Israa, Zhor, Ibrahim, Koffi et Jean, le formateur, sont les visages d’une nouvelle campagne de communication lancée le mois dernier par Bruxelles Formation et axée sur la fierté, pour sensibiliser les chercheurs d’emploi à la formation. À travers eux, ce sont cinq métiers qui sont mis en avant : développeur.net, dispatcheur, coffreur-ferrailleur, agent de maintenance et codeur d’applications mobiles. Pourquoi ces cinq formations ? Parce que quatre d’entre elles sont liées directement à des fonctions critiques à Bruxelles, identifiées par l’Observatoire bruxellois de l’Emploi et de la Formation. La cinquième formation, celle de coffreur-ferrailleur, fait partie des professions en forte demande dans le secteur de la construction. Ces cinq professions sont couvertes par une ou plusieurs formation(s) organisée(s) par Bruxelles Formation ou l’un de ses partenaires. « Après quatre ans d’études, j'ai suivi la formation de développeuse certifiée organisée par Bruxelles Formation afin d'obtenir le titre MCSD (Microsoft Certified Solutions Developer) », témoigne Zhor, la développeuse.net. « À la fin de la formation, j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs entreprises et de me faire embaucher. Deux mois plus tard, je commençais à travailler au Ministère des Affaires Etrangères en tant que consultante. » Jean, le formateur en dispatching, explique : « Je suis formateur des métiers de la logistique depuis de nombreuses années. Je m’occupe des dispatcheurs depuis un an à Bruxelles Formation. Mes deux plus grands plaisirs sont d’entendre en fin de formation : ‘J’ai appris plein de trucs’, et surtout : ‘Ça y est, j’ai un boulot !’. C’est à ce moment- là que je me sens fier d’avoir investi du temps et de l’énergie pour eux. » La campagne de communication sous forme d’affichages urbains, spots tv, radio, et sur les réseaux sociaux a démarré le 8 janvier. Info : fier.formation.brussels Goujons, dernière phase du programme CityGate I Le projet Goujons, à Anderlecht, a franchi début janvier une nouvelle étape : le marché de promotion a été attribué à l’Entreprises Immo Louis De Waele et au bureau d’architecture BAEB. Le projet Goujons fait partie du programme CityGate I, constituant lui-même la première étape du vaste programme CityGate de city - dev.brussels, qui transformera le quartier Biestebroek (plus de 100.000 m² développés dont principalement du logement, des équipements, des activités économiques et des espaces publics). CityGate I a pour objectif de répondre aux besoins du quartier en logements, en Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 5
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News activités économiques et en équipements afin d’en faire un « quartier charnière » entre le quartier Cureghem, la gare du Midi et les projets à venir le long du canal. La particularité architecturale du bâtiment repose sur sa forme en fer à cheval, qui permet l’aménagement d’un intérieur d’îlot favorisant l’intimité des habitants tout en évitant les nuisances dues à la proximité du chemin de fer. Ce projet est le résultat d’un partenariat inédit entre citydev.brussels et Médecins du Monde. Outre 35 logements conventionnés, le projet Goujons accueillera au rezde-chaussée un Centre Social-Santé Intégré (CSSI) de 1.500 m², géré par Médecins du Monde. Ce centre va améliorer l’offre de santé dans les quartiers en difficulté de Bruxelles mais aussi proposer d’autres services. « Médecins du Monde a vu que le quartier était en pleine évolution et que l’offre de santé allait devoir s’adapter. Nous avons voulu que cette adaptation soit conçue avec les habitants du quartier et les forces vives locales », déclare Pierre Verbeeren, directeur exécutif de Médecins du Monde. « Ce projet crée le lien entre l’ancien et le nouveau quartier Biestebroek. Au centre du projet global CityGate, Goujons complètera l’offre d’équipements déjà programmés grâce à son centre social-santé. Cela répond indéniablement à un besoin dans ce quartier et contribuera donc très positivement à sa revitalisation », ajoute Benjamin Cadranel, administrateur général de citydev.brussels. Info : www.citydev.brussels Cette offre intégrée et flexible du groupe Total sera proposée à l’ensemble des clients B2B belges et intégrera la fourniture d’électricité verte, combinée à des solutions de solarisation selon les besoins du client ; la conception, la fourniture, l’installation et la supervision de bornes de recharge électrique sur le lieu de travail et à domicile ; un accès à un large réseau de plus de 70.000 bornes de recharge en Europe ; enfin, une solution unique de gestion de flotte combinant l’électrique aux carburants conventionnels à travers la Total Card. « Le développement exponentiel du parc automobile électrique nécessite une nouvelle approche de la mobilité », explique Nicolas Paris, responsable du développement des véhicules électriques chez Total Gas & Power Belgium. « Il est essentiel pour les entreprises de pouvoir bénéficier de solutions intelligentes et durables. Celles proposées par toutes les composantes du groupe Total 6 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Total lance une solution intégrée de recharge pour véhicules électriques pour les professionnels en Belgique Total lance la commercialisation d’une offre intégrée de recharge pour véhicules électriques en Belgique appelée EasyCharging, à destination des professionnels. À travers la fourniture d’électricité verte, une offre de solutions intelligentes de recharge électrique et, enfin, une offre de gestion de flotte multi-énergies, le groupe met à disposition son savoir-faire interne visant à proposer une offre lisible et clé en main pour tous ses clients professionnels. La récente acquisition de G2mobility, un des leaders français des solutions de recharge intelligentes complète désormais le positionnement de Total sur le marché de la recharge électrique en Belgique. © Asymetrie BAE © Getty News en Belgique intègrent aujourd’hui efficacement les questions de production et de fourniture d’électricité verte, d’infrastructure de recharge adaptée au domicile ou au lieu de travail et d’accès à un large réseau de bornes publiques. » Info : www.be.total.com Bientôt des intérimaires dans les services publics fédéraux En 2019, les services publics fédéraux pourront à leur tour faire appel à des travailleurs intérimaires. Tout comme en Flandre, les employeurs publics au niveau fédéral pourront désormais employer des intérimaires afin de faire face rapidement aux aléas : remplacement imprévu, accroissement soudain de la charge de travail, circonstances exceptionnelles. Sont concernés dans la fonction publique fédérale non seulement les services publics fédéraux, mais aussi les entreprises publiques autonomes telles que Bpost, Proximus… Herwig Muyldermans, directeur général de Federgon, parle d’une avancée historique : « De nombreux employeurs du secteur public demandaient depuis très longtemps déjà la possibilité de recourir au travail intérimaire, car ils ont besoin, au même titre que toute autre organisation, d’avoir un accès rapide et flexible au marché du travail. Que le fédéral, après la Flandre, ouvre à son tour les portes de ses services publics au travail intérimaire est entièrement à mettre au crédit du cabinet de la Fonction publique Vandeput/Loones, et cela ne peut que bénéficier à la gestion des ressources humaines au sein de la fonction publique fédérale. » L’arrêté royal qui est paru au Moniteur belge précise dans quels cas le travail intérimaire peut être utilisé et pour quelle durée, et définit également les cadres de décision à respecter. Info : federgon.be À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans fi lm… Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com Bien plus que du cinéma. 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Beci online Amélie Alleman lance son entreprise à 27 ans, gagne un award et vend sa boîte ! En 2009, Amélie Alleman crée Akros Solution, une agence de recrutement, chasseur de têtes et consultance ICT. La société cartonne, grandit et, en 2013, Trends Tendances la couronne « Meilleure femme chef d’entreprise de Belgique ». Récemment, elle vend sa boîte et se lance un nouveau défi ! Vous avez lancé votre propre entreprise à l’âge de 27 ans, les études n’étaient pas loin et vous étiez très jeune. À quel moment avez-vous décidé de vous jeter dans le bain ? Avant de créer Akros, je travaillais dans une agence américaine de consultance en informatique. J’ai beaucoup appris et j’ai rapidement senti qu’il me manquait quelque chose. Je voulais aller plus loin. J’avais l’impression d’être brimée, je désirais apporter plus de valeur ajoutée. La seule façon de sortir de cette position, c’était de créer mon propre job. Je me suis associée avec mon ancien directeur et l’aventure Akros était lancée. Très vite, on a grandi, on a eu l’opportunité de recruter une bonne quarantaine de personnes et de créer une deuxième SPRL. Chez Akros, vous pratiquiez notamment la chasse de têtes en IT. On sait qu’aujourd’hui le secteur est en pénurie, est-ce l’unique manière d’approcher ce type de candidats ? En effet, on s’inspire beaucoup des techniques anglo-saxonnes de chasse de têtes. Si l’appellation fait parfois peur, il s’agit simplement de trouver le candidat idéal pour un poste, et ce, de manière très active. Concrètement : on oublie la vieille technique qui consiste à mettre une annonce et attendre d’être contacté. Depuis la crise, le secteur est en pénurie et les profils convoités difficiles à trouver. Ici, l’objectif est d’aller chercher les candidats à la source en utilisant différentes techniques qui nous permettent de trouver la bonne personne rapidement. Par exemple, il peut s’agir de contacter les personnes avec des messages très personnalisés sur les réseaux sociaux. Votre boîte cartonne, si bien qu’en 2013 vous remportez un prix. J’imagine que ce fut un moment décisif dans votre carrière… Ça m’a un permis de m’ouvrir au monde du networking et de l’entrepreneuriat. Jusque-là, on travaillait énormément enfermés dans notre bureau. Je ne connaissais pas vraiment d’autres entrepreneurs, d’autres femmes qui avaient elles aussi créé leurs boîtes. J’ai pris conscience de l’importance du networking et ça, c’est quelque chose que je pratique beaucoup aujourd’hui… ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. Les podcasts à écouter… The Tim Ferriss Show: auteur, investisseur et entrepreneur célèbre, Tim Ferriss conduit des interviews comme personne ! Dans son Tim Ferriss Show, il reçoit des scientifiques, des entrepreneurs et des chercheurs. Un podcast vraiment inspirant ! Foundation : Kevin Rose (North Technologies, Google Ventures, Digg) anime un podcast où il analyse en détail les profils d’entrepreneurs lors d’une conversation. Un podcast instructif et des invités de haut vol tels que Elon Musk ou Jamie Oliver. Le café LiveMentor : l’école nouvelle génération lance son podcast : des conversations avec des entrepreneurs passionnés qui sont au début de leur succès. Une vision créative et inspirante de l’entrepreneuriat. 10 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 D.R. Entreprise : comment optimiser votre patrimoine ? Qu’on soit un starter, un entrepreneur en phase de croissance ou bientôt prêt à céder son entreprise, il est toujours possible d’optimiser son patrimoine et de payer moins d’impôts. Pour vous y aider, pourquoi ne pas faire appel à un courtier en solutions financières ? Les explications de Charles Walrant, Advisor Wealth Management chez WilinkInsurance. Un courtier en solutions financières, c’est quoi ? « C’est un spécialiste qui conseille et accompagne ses clients sur le plan financier », répond Charles Walrant. Et ce, où que vous en soyez dans le développement de votre société. « Beaucoup de jeunes entrepreneurs qui viennent nous consulter sont établis en personne physique et se demandent si et quand ils doivent passer en société. Lorsqu’ils se sont bien développés, on les aide à optimiser leur situation fiscale. Ensuite, quand les bénéfices deviennent plus importants, nous étudions avec eux comment utiliser ces bénéfices. Enfin, nous conseillons aussi les entrepreneurs sur tout ce qui touche à la succession de façon à ce qu’ils puissent transmettre leur patrimoine de la façon la plus intéressante possible. » Un courtier en solutions financières, pour quoi faire ? Faire appel aux services d’un courtier est-il vraiment utile quand on a déjà un comptable, une banque et un avocat ? Pour Charles Walrant, la réponse est clairement oui. « Les chefs d’entreprise ont généralement le nez dans le guidon. Ils n’ont pas le temps ni le recul nécessaires pour analyser leur situation financière en profondeur. Ils prennent alors le risque de passer à côté de belles opportunités ou de se rendre compte a postériori qu’ils auraient pu payer moins d’impôts depuis 10 ans. » Pour lui, l’une des grandes forces des courtiers en solutions financières est d’être compétents dans différentes matières. « Avec votre courtier, vous pouvez parler de fiscalité, d’immobilier, de placements, d’assurances, de rémunération, de succession… Plus besoin de multiplier les interlocuteurs. » Et comme ce dernier a une vue d’ensemble sur votre situation, il vous propose des solutions cohérentes à long terme. Un conseiller toujours à jour Autre avantage : le courtier est toujours au courant des dernières nouveautés. « Dans un domaine qui change sans cesse, c’est important pour l’entrepreneur de pouvoir confier la gestion de son patrimoine à une personne de confiance qui se tient à jour et qui agira proactivement si la législation change. ». En 2018, de nombreuses nouvelles règles sont entrées en vigueur dont les entreprises doivent tenir compte. Charles Walrant pense en particulier à la réforme du droit de succession et à l’impôt sur les sociétés, qui est passé de 33 ,99% à 20%. Autre question essentielle pour les entreprises, comment développer son patrimoine ? « Actuellement, le marché boursier est très compliqué tandis que les taux d’intérêt des prêts hypothécaires sont très bas. L’immobilier est donc un très bon moyen d’obtenir une rente une fois le bien totalement payé. Comment financer l’achat d’un bien immobilier ? À quels rendements peut-on s’attendre ? Dois-je acheter en privé ou via ma société et avec quelles conséquences ? Voilà autant d’aspects que nous étudions avec le client afin qu’il choisisse la meilleure voie possible. » Info : www.wilink.be ; charles.walrant@wilink.be Payer moins d’impôts, c’est possible ! Le 26/2, chez Beci, Charles Walrant vous présente 4 opportunités concrètes reprenant les dernières réformes fiscales de 2018. ➜ Le passage en société est-il encore intéressant (et à partir de quel montant) ? ➜ Quels sont les leviers financiers les plus performants pour augmenter mon patrimoine en fin d’activité professionnelle ? ➜ Investissement immobilier, une pension complémentaire ? ➜ Nouvelles réformes du droit successoral : quels impacts pour moi et mes héritiers ? Infos et inscriptions sur www.beci.be
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Idées Pour ou contre le métro sud ? La ligne de métro Albert-Bordet, reliant le sud au nord de Bruxelles, devrait voir le jour d’ici 2030. Une suite est déjà à l’étude, avec la possibilité de prolonger le métro de plusieurs stations vers le sud, à Uccle. Laurent Schiltz, Secrétaire Général de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale La mise en place d’un métro au sud de Bruxelles représente un vrai plan de développement pour le futur. Nous comprenons que certains l’estiment inutile aujourd’hui, mais il faut voir plus loin. Le taux de fréquentation du potentiel métro d’Uccle est calculé en fonction de la population locale actuelle et des transports en commun existant en surface. Or, l’arrivée de stations de métro devrait entraîner l’implantation d’entreprises et des pôles commerciaux. On néglige aussi l’impact psychologique du métro, bien plus important que celui d’un bus ou d’un tram. La combinaison du trajet train-métro est souvient mieux considérée par les navetteurs que la combinaison train-bus-tram. Certains oublient aussi le facteur prospérité. Prenons l’exemple du « Grand Paris ». Le plan est d’abord de construire des stations de métro pour ensuite attirer des nœuds économiques et des logements. Bruxelles est depuis de très nombreuses années dans un sous-investissement chronique en matière de transports en commun. C’est l’une des raisons qui ont entraîné la congestion de Bruxelles. Il était temps que le pouvoir politique envisage l’extension du métro vers Uccle. Certains disent que c’est plus coûteux. C’est en effet plus coûteux à la construction mais beaucoup moins coûteux à l’exploitation que plusieurs lignes de trams et de bus. Sur la durée de vie du transport en commun, le métro est plus intéressant. Si on veut offrir un vrai développement économique à Bruxelles, nous devons envisager une ligne de métro au sud pour faciliter le transport. Jean-Michel Bleus, chargé de mission à l’Arau (Atelier de Recherche et d’Action Urbaines) L’éventuelle extension du métro vers le sud représente un certain coût. Le projet de la ligne de métro reliant Albert à Bordet est estimé à près de 2 milliards d’euros, c’est du jamais vu à Bruxelles. La construction de stations à Uccle demanderait également énormément de temps. D’autre part, le prolongement du métro à Uccle ne se justifie pas car la population n’est pas aussi dense qu’au centre-ville et il n’y a pas de véritable pôle d’activité ou noyau commercial assez important. Avec l’arrivée de la nouvelle ligne de métro reliant Bordet à Albert, cette dernière station deviendrait le terminus. Cela signifie que ceux qui empruntent le tram 4 ou 51 d’Uccle pour aller au centreville devront prendre une correspondance ; cela ne facilite pas les choses. Cette éventuelle extension du métro sud signifierait la suppression d’autres lignes. Pour alimenter la fréquentation du métro, il faudrait condenser le trafic et donc enlever des lignes en surface. Cela engendrera des ruptures de charge et des correspondances. L’intérêt du métro est évidemment la rapidité pour les longs trajets et l’évacuation de transports en commun en surface pour laisser plus de place pour l’automobile. Chez Arau, nous prônons plutôt un réseau maillé avec le moins de correspondances possibles. Nous ne sommes donc pas contre le développement des transports en commun. Nous voulons des solutions plus rapides à mettre en œuvre et moins coûteuses. Nous optons donc plutôt pour la rénovation des lignes de bus et trams déjà existantes. Ce projet de métro vers Uccle est toutefois à l’étude mais il n’est pas sûr qu’il soit réalisé. ● Géry Brusselmans 12 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Belga Élections 2019 Vers un meilleur contrôle des finances publiques Pourquoi, à Bruxelles, un ministre peut-il décider unilatéralement de prélever des montants consacrés à la mobilité pour les affecter à l’acquisition d’un bâtiment pour le Samusocial ? Un budget a été voté, mais son utilisation semble relever du pouvoir discrétionnaire d’un ministre, hors du cadre fixé par le Parlement. Comment éviter de tels abus ? L es règles existent pourtant ! En matière de contrôle des comptes, notamment. Ainsi, à Bruxelles, les organismes publics que l’on appelle des organismes administratifs autonomes (OAA) doivent présenter leurs comptes au Parlement et font l’objet d’un projet d’ordonnance qui doit être voté par ce même Parlement, conformément à la législation1 . Or, voilà dix ans que le Parlement bruxellois est de facto exclu de ce contrôle, comme le constate la Cour des Comptes, chargée de certifier la régularité, la sincérité et la fidélité du compte général de l’entité régionale et des comptes généraux des OAA. En effet, dans son dernier rapport2 , la Cour des Comptes constate : « Au 30 septembre 2018, le Parlement n’a encore voté, ni donc approuvé, aucun compte d’organisme administratif autonome depuis l’exercice 2008 » ; avant de poursuivre : « Il n’a pas non plus voté les comptes 2014 à 2016 des services du gouvernement, les comptes consolidés 2014 à 2016 de l’entité régionale ni les comptes 2008 à 2016 de la Commission communautaire commune. » Bref, comme Beci le rappelle dans son Mémorandum « Financer ses ambitions », mesure 24, voilà près de dix ans que le Parlement n’a plus la possibilité d’exercer le contrôle de ces comptes. Pour Beci, le prochain gouvernement, et avec lui, chacun des ministres et des secrétaires d’État qui le composeront, doivent s’engager à respecter cette obligation : soumettre les comptes des OAA au Parlement. Comme le rappelle la Cour des Comptes, « le vote des comptes par l’autorité budgétaire (le Parlement) est nécessaire pour mettre un terme au cycle budgétaire et comptable ainsi que pour régulariser les éventuels dépassements des crédits de dépenses des budgets. En outre, la publication de ces ordonnances permet d’assurer la publicité des comptes. » Pour rappel, et sans rentrer dans le détail, sur 21 comptes (2017) d’organismes bruxellois, seuls 6 ont été approuvés sans réserve ; ceux d’Actiris, du Fonds bruxellois de garantie, du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale, du Fonds régional bruxellois de refinancement des trésoreries communales, de Bruxelles Environnement et du Fonds pour le financement de la politique de l’eau. Pour l’avenir, les finances publiques bruxelloises méritent davantage d’ambition : 21 comptes approuvés sans réserve et présentés, dans les temps, au parlement. ● Vincent Delannoy 1 Loi du 16 mai 2003 fixant les dispositions générales applicables au budget, au contrôle des subventions et à la comptabilité des communautés et des régions ainsi qu’à l’organisation du contrôle de la Cour des comptes ; Ordonnance organique du 23 février 2006 portant les dispositions applicables au budget, à la comptabilité et au contrôle (OOBCC) 2 23e cahier de la Cour des Comptes adressé au Parlement de la Région de Bruxelles‐Capitale et à l’Assemblée réunie de la Commission communautaire commune. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 13 © Belga
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PUBLIREPORTAGE OÙ TROUVER DES COLLABORATEURS MULTILINGUES QUI ONT DE L’EXPÉRIENCE ? NULLE PART, VOUS LES FORMEZ VOUS-MÊME Tom Rommens est responsable du recrutement chez Securitas. Chaque année, il cherche environ 1300 agents de gardiennage. La liste des conditions auxquelles les candidats doivent répondre n’est pas à sous-estimer : ils doivent être motivés, avoir de l’expérience et aussi être multilingues. Au lieu d’attendre la bonne personne, Tom a commencé à travailler avec Select Actiris pour former lui-même le candidat idéal. Une r « Grâce à Actiris, j’ai suivi une FPI en entreprise, ou formation Tom Rommens, responsable du recrutement chez Securitas, est toujours à la recherche de nouveaux collaborateurs. « Nous sommes une grande entreprise et nous employons beaucoup d’agents de gardiennage. Nos agents sont vraiment partout : ils gardent des bases militaires, des aéroports, ils sont dans les supermarchés ou dans les centres commerciaux, nous travaillons pour des entreprises et des particuliers, tant en journée que pendant la nuit. C’est pourquoi, nous cherchons chaque année environ 1300 personnes, dont la plupart sont des agents de gardiennage. La recherche de l’agent de gardiennage idéal n’est pas si évidente, raconte Tom : « Nous nous trouvons à Bruxelles où il y a beaucoup de chercheurs d’emploi, mais pourtant nous n’avons pas l’embarras du choix au niveau des candidats. » Le candidat idéal « Un agent de gardiennage doit notamment avoir reçu une formation approfondie pour pouvoir débuter en étant bien préparé. En plus, il doit être multilingue, surtout à Bruxelles. Les agents sont souvent la première personne à qui l’on s’adresse. Il est donc important qu’ils puissent s’exprimer en plusieurs langues. » Les profils que Tom recherche ne se trouvent pas facilement sur le marché du travail. « C’est pourquoi nous avons élaboré une collaboration avec Select Actiris. Ils ont sélectionné 150 chercheurs d’emploi motivés que nous avons ensuite formés au gardiennage. En plus de cela, le VDAB a organisé les cours de néerlandais. » Former avantageusement Soufiane Ouzza a été formé de cette manière afin dedevenir un agent parfait. « Cet emploi m’intéressait beaucoup mais je n’avais pas la bonne formation », raconte Soufiane. professionnelle individuelle en entreprise, de quatre mois chez Securitas. » Pendant la formation, Soufiane a suivi un agent de gardiennage expérimenté. « Ainsi, j’ai pu acquérir beaucoup d’expérience avant d’être recruté de façon permanente. » Tom approuve. « Cette FPI en entreprise est en fait la mesure idéale pour nous pour former nos collaborateurs en collaboration avec Select Actiris. Nous pouvons leur proposer de l’expérience sur le terrain à des conditions avantageuses et après ils peuvent tout de suite commencer leur carrière chez nous. Le candidat idéal existe donc bel et bien : nous le formons tout simplement avec Select Actiris. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Tom, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen Mobilité Un train S tous les quarts d’heure Après des années de palabres financiers, le gouvernement fédéral et les Régions se sont finalement entendus sur les investissements qui restent à consentir pour développer le Réseau Express Régional (ou réseau S). « Ce réseau est essentiel : la grande majorité des navetteurs vivent dans une zone de 25 kilomètres autour de Bruxelles. » La station Germoir, à Ixelles : l’une des nouvelles gares de Bruxelles. L e dossier du RER ou réseau S – un réseau de banlieue qui couvre Bruxelles et les environs – traîne en longueur depuis de nombreuses années. La mauvaise gestion a entraîné des retards et des coûts disproportionnés (déjà le double de ceux initialement prévus au budget). Les autorités compétentes ont pinaillé à l'infini sur la répartition des budgets. Le Brabant wallon a rencontré des problèmes de permis et d'aménagement du territoire.... En janvier 2017, la Cour des Comptes sonnait l'alarme dans un rapport demandé par la Chambre. Le contenu dévastateur incriminait une mauvaise approche des travaux et un suivi insuffisant aux niveaux politique et administratif. Le rapport pointait l’insuffisance de fonds pour terminer les travaux comme prévu. « J'ai immédiatement proposé l’emprunt d’un milliard d'euros supplémentaires – le milliard dit ‘vertueux’ – pour terminer le RER », déclare François Bellot, ministre fédéral de la Mobilité. « La clé de répartition financière permet de faire d'une pierre deux coups : nous dégageons un budget suffisant pour achever le RER et les Régions peuvent réaliser une bonne part de leurs investissements ferroviaires. » Pas sans engagement Fin 2018, on a appris que le gouvernement fédéral avait signé avec les Régions un accord de coopération sur le RER. « J'ai délibérément choisi l'accord de coopération parce qu'il garantit la durabilité de l'enveloppe », explique le ministre Bellot. « L'accord doit recevoir l’approbation des quatre parlements. Il ne s'agit donc pas d'un accord politique non contraignant qu'un futur gouvernement fédéral pourrait se permettre d’ignorer. » Pascal Smet, ministre bruxellois de la Mobilité, explique qu'il a signé trois paquets d'accords de coopération. « Il y a eu l'accord entre le gouvernement fédéral et les régions sur le financement d'une infrastructure ferroviaire stratégique, qui doit encore recevoir l’aval des parlements. Ensuite, un accord de coopération exécutive entre les quatre autorités pour l'achèvement des travaux du RER. Il ne nécessite pas l'approbation du Parlement. Cela vaut aussi pour le troisième paquet, un accord bilatéral de coopération exécutive entre le gouvernement fédéral et chaque Région individuellement. Dans le cas de la Région bruxelloise, il s'agit d'identifier et de financer divers projets ferroviaires à Bruxelles. » La part de Beliris Voilà l'obstacle le plus difficile pour Bruxelles. Pascal Smet : « Nous avons trouvé problématique que le gouvernement fédéral n'apporte que 19 millions d'euros. De ceux-ci, 6 étaient déjà utilisés pour les quais de Bruxelles-Midi, en fait une gare nationale et internationale. Il ne restait plus que 13 millions d'euros pour le RER ou réseau S, comme nous l'appelons maintenant. » En outre, 10 millions d'euros du budget de mobilité de Beliris, le maître d’ouvrage fédéral pour Bruxelles, sont affectés à l'équipement des gares S. « Au total, nous disposons donc de 23 millions d'euros », calcule le ministre Smet. « Cela reste insuffisant pour assurer le Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 15 © Belga
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succès du réseau S, une fois terminé. Des ressources supplémentaires sont nécessaires pour assurer un accueil de qualité aux voyageurs et rentabiliser les grands investissements dans l'infrastructure ferroviaire. Il importe toutefois que nous collaborions pour déterminer où vont les investissements. Pour nous, c'est clair : ils doivent être utiles au voyageur. » Guère d’enthousiasme Le RER combine tous les modes de transport : train, métro, tram et bus. Pour convaincre les usagers, il faut une intégration tarifaire : un tarif unique pour tous les transports en commun dans et autour de la Région de Bruxelles-Capitale. Dans une première phase, la formule s'appliquera aux tarifs traditionnels, suivis des tarifs scolaires et sociaux. Les divers pouvoirs publics sont d'accord sur le principe. « À ce stade, la dynamique vient principalement de Bruxelles et de la Flandre », observe Pascal Smet. « Le gouvernement fédéral a beaucoup tardé à agir dans ce domaine, mais heureusement, le ministre Bellot adopte une attitude constructive. Même si nous estimons que nous recevons trop peu de moyens des transports publics en seraient les premières victimes. » Le ministre bruxellois déplore le peu d'enthousiasme pour le RER au sein du Parlement fédéral. « Cela vaut pour tous les partis au cours des 30 dernières années, même Ecolo/Groen. Le réseau S n'a jamais fait figure de priorité. C'est pourquoi je me réjouis que le ministre Bellot ait réussi à économiser un milliard d’euros de moins en 2016, en faveur du réseau, malgré les importantes économies réalisées précédemment. » Pistes cyclables et chemins de promenade 80 % du réseau S a déjà été réalisé. À quels travaux d’infrastructure Bruxelles doit-elle encore s’attendre ? Pascal Smet : « Ce seront surtout les gares. Il y a quelques mois, nous avons en outre conclu un accord avec Infrabel pour l’aménagement de voies cyclables et piétonnes sur les talus des voies ferrées. Cela permettra de traverser Bruxelles très rapidement à vélo. Nous avons déjà entamé le développement de ce système. Nous venons d’ouvrir un premier tronçon, au départ d'Asse. Nous continuerons systématiquement. Nous préparons les dossiers, avec tous les permis de construire nécessaires. » Pascal Smet pour le RER et que le gouvernement fédéral a globalement trop économisé sur les chemins de fer – ce qui nuit à la mobilité et à la qualité de l'air – il n’y jamais eu de petits jeux politiciens au sein du gouvernement bruxellois. Les usagers 16 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Le ministre bruxellois sait aussi que les lignes S nécessitent davantage de marketing. « Beaucoup de gens ignorent encore qu'ils peuvent voyager de Jette à Bruxelles-Nord en dix minutes. Nous avons déjà élaboré des initiatives avec la SNCB, qui doivent maintenant être mises en œuvre au plus vite. » Besoin de plus de trains À quel point la chute du gouvernement freine-t-elle ce dossier ? « Je suis optimiste », déclare François Bellot. « Aucun parti ne voudra assumer la responsabilité d'arrêter les investissements essentiels et qui bénéficient d'un François Bellot soutien généralisé dans les Régions. » Son collègue bruxellois pense également que cela n'aura aucun impact, puisque tout a été signé. « Ce sont des affaires courantes », estime-t-il. « Le prochain gouvernement fédéral devra pourtant prendre ses responsabilités et veiller à davantage de trains. La fréquence des trains S doit être portée à au moins un train toutes les 15 minutes aux heures de pointe. J'espère que le RER pourra enfin accélérer et que chacun aura le courage de délivrer les permis de bâtir nécessaires. Ce réseau est essentiel quand on sait que la grande majorité des navetteurs vivent dans un rayon de 25 km autour de Bruxelles. » Le réseau S devrait être complètement achevé d'ici 2031. Ce que confirme François Bellot : « Les derniers travaux du RER sur la ligne Waterloo-Bruxelles doivent être achevés en 2031. Mais c’est là l’extrême limite. De grandes portions du RER sont déjà en service. Ces dernières années, trois nouvelles gares ont été ouvertes à Bruxelles : Tour & Taxis, Germoir et Arcades. Depuis la mise en œuvre du plan de transport en décembre 2017, 72 trains de banlieue supplémentaires ont été mis en service à Bruxelles et dans ses environs. Il y a quelques semaines, nous avons inauguré les 3e et 4e Bruxelles sur la ligne Gand-Bruxelles. Et sur la ligne Ottignies-Bruxelles, nous prévoyons un train toutes les 15 minutes à partir de 2023. Nous n'attendons pas 2031 pour améliorer le service. » ● Peter Van Dyck voies entre Ternat et © Belga © Belga Open Source « Divorcez vite ! » A l’occasion de la Saint-Valentin, je ne résiste pas à la tentation de vous parler de… divorce ! Professionnel, bien sûr. Quoique. Comme les mariages, plus de 50% des engagements professionnels se soldent par une séparation. Le contrat de mariage et le contrat de travail ont ceci en commun qu’ils nécessitent un consentement mutuel, mais sont généralement rompus de manière unilatérale. Un travailleur commence un nouveau job. Dans la majorité des cas, quelques semaines plus tard, il sait pertinemment si ça va fonctionner ou pas. Son chef aussi. Une entreprise ou un département, c’est une tribu, et en tant qu’être humain intuitif, on « sent » rapidement si on est chez soi ou pas. Il est évident que toutes les entreprises ne conviennent pas à tout type de travailleur, et inversement. Pourtant, la plupart du temps, même si le travailleur ou le chef sont persuadés que ça ne marchera pas, ils s’accrochent. Cédant à la doctrine populaire, ils « font un effort », « donnent une deuxième chance », « laissent le temps au temps ». Parfois, ça dure des mois voire des années avant de se résoudre, de guerre lasse, à l’inévitable rupture que tout le monde attendait depuis longtemps. Mon expérience professionnelle me pousse à croire qu’ils commettent là une erreur. Car comme pour tout mariage mal calibré qui dure trop longtemps, une collaboration bancale qui s’éternise fait du tort autour d’elle. Les collègues en souffrent, de même que l’ambiance de travail dans l’équipe, pourtant cruciale. La productivité baisse, non seulement pour le travailleur mais souvent aussi pour ses collègues et son chef. Les relations se dégradent. Quand la rupture finit par arriver, elle fait encore plus mal. La durée du préavis s’est entretemps considérablement allongée, les retards dans le département doivent être compensés par les autres collègues, les dommages collatéraux sont nombreux. Un peu comme dans le cas du vrai divorce, où ce sont les enfants qui trinquent le plus. On reproche parfois aux gens de la Génération Y leur côté « job hopper », avec leurs CV aux 12 références pour un travailleur de moins de 30 ans. En fait, ils ont parfaitement raison. Comment savoir si j’ai fait le bon choix avant d’avoir essayé ? En trois interviews d’embauche (au mieux), comment je sais si j’ai choisi le bon job ou le bon collaborateur ? Illusoire ! Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media Alors, mieux vaut ne pas trop traîner quand on sent que ça ne va pas aller. Mettre fin au plus vite à une collaboration bancale, c’est finalement pour le mieux de tous. Des entreprises, des jobs, des travailleurs, il y en a plein. Ce qui importe c’est de trouver chaussure à son pied, pas de passer 7h36 par jour le cul entre deux chaises. Évidemment, au travail comme en amour, il y a un temps pour butiner, et un temps pour se poser : si vous passez votre vie à changer de job tous les trois mois dans une quête de l’idéal absolu, aucune entreprise ne misera sur vous. Idem dans l’autre sens, si un manager remplace ses collaborateurs tous les trois mois, aucun travailleur compétent ne lui fera confiance. En amour comme au travail, il est question de faire les bons choix, et une fois qu’on est suffisamment sûr de son choix, de s’engager corps et âme, sur le long terme, dans une relation épanouie. Bonne Saint-Valentin, les amoureux ! ● Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 17 D.R.
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International 7 conseils pour bénéficier d’un financement européen Vous souhaitez développer un projet d’innovation, d’internationalisation de vos produits ou services, mais vous n’en avez pas les ressources financières ? Barbara Andreani, coordinatrice EEN Brussels, Manoëlle Joos et Dimitris Kokkalis, experts en financements européens au sein de Troosan, vous livrent quelques conseils pour maximiser vos chances d’obtenir un subside européen. tion du fonds européen adapté à votre projet, vous informer sur les critères d’éligibilité, et effectuer une relecture de votre proje vous accompagner dans le montage et l’introduc sier, il est conseillé de fair consultant spécialisé. 4. Faites briller vos atouts L e 14 décembre dernier a eu lieu chez Beci une formation pour les PME souhaitant financer leur projet. Pour certains, obtenir un financement auprès de la Commission européenne, c’est comme chasser la licorne, c’est tout bonnement impossible. Il y a des avantages : financier, réseau, label européen… mais aussi des contraintes, notamment les ressources humaines pour monter le dossier et le mettre en œuvre, le principe de co-financement, le timing à moyen terme… Pourtant, ce ne pas aussi difficile qu’on le croit. 1. Identifiez et analysez votre marché : Dans un premier temps, il est important d’identifier le financement et l’appel à propositions qui correspond le mieux à votre projet. Les financements, programmes et règles peuvent varier selon l’ampleur du projet (local, sectoriel, hors UE etc.). Une analyse du marché vous aidera ensuite à connaître vos possibles concurrents ; cela vous permettra de mettre le doigt sur vos forces et vos faiblesses. 2. Partenaire ? Cette première étape vous aidera à mieux discerner si vous pouvez atteindre vos objectifs seul ou avec un partenaire. Former un consortium est assez commun dans ce type de démarche. Trouver un partenaire complémentaire renforcera votre projet et augmentera votre chance d’obtenir un financement. Utilisez les outils EEN : la plateforme de mise en relation, mais aussi les événements de matchmaking pour trouver votre alter ego. 3. Laissez-vous coacher : Obtenir un financement n’est jamais facile. Ne vous lancez pas dans les démarches sans quelqu’un pour vous guider. Les experts EEN, au sein de Hub.brussels pour les projets d’innovation et de Beci pour les autres financements, pourront vous guider dans l’identificaté du projet par rapport finies dans l’appel à pr examinée et cotée par les évaluateurs de la Commission européenne. Vous devez démontrer que votre projet est innovant et apporte une réelle valeur ajoutée. 5. Pas de « Copy Paste » : Si votre projet n’a pas été sélectionné, mais que vous souhaitez retenter votre chance lors d’un nouvel appel à projet, dans le même programme de financement, mieux vaut renforcer la qualité du dossier. Le panel d’évaluateurs change : ce qui a pu marcher une première fois ne fonctionnera pas forcément la deuxième fois. De plus, revenir avec le même projet peut être perçu comme un manque de créativité. 6. Les qualités du candidat idéal : Outre l’ambition de dépasser les frontières, l’entreprise qui a une dimension innovante forte et une bonne connaissance de son marché devra avoir une vision de développement à moyen terme et les ressources humaines requises pour maximiser ses chances d’obtenir un financement. 7. Last but not least : donnez-vous le temps, mais agissez à temps ! Oui, vous avez besoin de temps pour identifier et analyser votre marché, votre concurrence, votre futur partenaire… Mais si vous faites appel à un expert, ne le contactez pas trois semaines avant la remise du dossier. Pour construire votre projet, il vous faut du temps. Aucun expert ne vous répondra en dernière minute…. ● Rachely Burgos Marin Info : www.brusselsnetwork.be 18 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty International 5 erreurs qui peuvent vous gâcher le voyage Que ce soit en business trip ou dans le cadre de vos loisirs, vous préférez sans doute éviter le stress et les mauvaises surprises en voyage ? 1. Ne prenez pas de libertés avec votre billet d’avion ! Décider de ne pas utiliser une partie du billet réservé à votre nom engendre en effet l’annulation automatique de tous les autres vols de votre itinéraire. Un exemple ? Pour rentrer de Québec à Bruxelles, avec correspondance à Montréal, un voyageur décide de zapper le premier avion et de faire Québec-Montréal par la route, sans prévenir qui que ce soit. Mauvaise idée : à l’aéroport de Montréal, il apprend que son billet pour Bruxelles a été annulé, puisqu’il a « raté » son premier vol ! 2. Toujours bien communiquer vos nom et prénom exacts, c’est-à-dire ceux qui figurent sur les documents officiels d’identité que vous emporterez en voyage (carte d’identité ou passeport). Pas de diminutif, ni de surnom ! Un exemple ? Oui, c’est chouette de faire un booking sous le nom de « Stromae », mais si c’est « Paul Van Haver » qui se présente à l’embarquement, il ne pourra pas monter dans l’avion. Et si vous vous appelez « Elisabeth », n’indiquez pas « Elisa » ou « Beth », ça ne passe pas non plus ! 3. Toujours vérifier les dates de voyage et la destination du billet émis à votre nom. Ça semble évident, et pourtant… Un exemple ? Aux États-Unis, beaucoup de villes situées dans des États différents portent des noms identiques. Par exemple, il existe pas moins de 26 « Springfield », dont la capitale de l’Illinois. Pire encore : au Canada, quelques voyageurs croyant partir à St. John’s (Terre-Neuve) ont déjà atterri à Saint John (Nouveau Brunswick), à 1700 km de là… 4. Toujours vérifier la localisation exacte de votre hôtel, car il se peut que plusieurs hôtels portent le même nom dans une même ville. Un exemple ? Pourrez-vous différencier le Faro Boutique Hotel et l’Hotel Faro & Beach Club, tous deux situés dans le centre de Faro, au Portugal ? Il est déjà arrivé que des clients réservent l’un pour l’autre… et se présentent à la mauvaise réception ! 5. Toujours vérifier la validité de votre passeport ou carte d’identité avant le départ. Sans oublier que, ALL WAYS ABOUT YOU même si votre passeport est encore valable à la date de votre départ, cela ne suffit pas forcément selon les pays. Un exemple ? Certains pays exigent un passeport valable au moins 3 mois, voire 6 mois après votre date de retour. C’est le cas par exemple des Émirats Arabes Unis. Autant le savoir : vous risqueriez d’être refoulé à l’embarquement. Ne croyez pas que cela n’arrive qu’aux autres : ces cinq erreurs ont déjà été commises par des voyageurs peu avertis. En tant que professionnels du voyage, nous sommes persuadés que ces quelques conseils vous éviteront de très désagréables surprises. ● Chantal Olivier Branch Manager Omnia Travel Prendre contact avec l’auteur : chantal.olivier@omniatravel.be Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 19
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Laeken en 2200 20 Bruxelles Métropole - février 2019 Les temps changent perpétuellement. Petit à petit un autre monde se met en place et s’apprête à remplacer l’ancien. Même si ces changements nous paraissent aujourd’hui encore trop ténus par rapport aux urgences climatiques et environnementales, il reste encourageant de porter son regard sur l’avant-garde des précurseurs qui s’attèlent à mettre en place de nouveaux paradigmes, soutenables pour la planète et neutres en carbone, utilisant au maximum les matériaux biosourcés et les énergies renouvelables. Riches d’une sensibilité à l’impact de leurs actions sur la planète, ces pionniers ont commencé par s’attaquer à un domaine particulier d’un mode de production, de consommation, de service ou d’art, lié à leurs secteurs d’activités, pour ensuite être logiquement amenés à considérer les conséquences sur l’ensemble du réseau auquel ils appartiennent. Ainsi, il leur est très vite apparu que le modèle de la course effrénée à l’enrichissement personnel, cher au capitalisme, ne pouvait plus trouver une place cohérente dans un modèle basé sur la qualité de la vie, la bienveillance et l’empathie envers l’humain et l’ensemble du vivant. L’économie sociale et solidaire s’est donc très vite imposée comme une des composantes indissociables du changement de paradigme. À travers ce numéro de Bruxelles Métropole un peu particulier, car la direction m’a laissé carte blanche pour y exprimer les nouvelles orientations d’un monde en devenir, j’ai choisi de mettre en évidence quelques personnes porteuses de projets innovants à l’impact positif sur l’environnement urbain de Bruxelles, à valeur d’exemples pour ceux qui on gardé espoir et foi dans l’avenir de la ville. La revue m’a aussi proposé de joindre à la présentation de mes invités quelques-uns de mes projets bien concrets. Ce changement de rédacteur en chef m’a amené à envisager d’emblée d’adapter la mise en page et la présentation à la particularité des propos, car je considère que le fond et la forme sont indissociables et doivent se renforcer mutuellement. Dans un souci de rendre cette communication d’un abord plus attractif et de faciliter la compréhension, j’ai opté, dans la mesure du possible, pour des croquis en remplacement de textes d’explication. Un petit dessin parle instantanément toutes les langues du monde, alors ce serait bête de s’en priver (pardon à ma grande famille des bêtes pour l’utilisation péjorative de notre nom générique). 21
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La place de la Bourse Dossier conçu, illustré et mis en page par Luc Schuiten Textes : Ophélie Delarouzée / Coordination : Lise Nakhlé Le cœur de Bruxelles, quand redessiné par Luc Schuiten, est projeté à l’avant-garde. L’architecte utopiste édifie sur papier des cités futuristes, vertes et organiques, suggérant une prise de conscience de la profonde mutation qui doit être. En laissant la nature s’enchevêtrer dans ses villes, elles semblent prendre racine, mais l’inspiration est plurielle, de l’urbanisme à la mobilité. La refonte des boulevards centraux de Bruxelles en piétonnier crée la circonstance rêvée pour éprouver sa vision idéalisée de l’aménagement des espaces publics. « Un lieu à identité forte génère en nous une émotion quand on le côtoie, fait qu’on se sent vivre, tisse du lien et nous fait entrer en empathie avec lui », dépeint Luc Schuiten. « Il nous parle, nous 22 raconte quelque chose par la voix de nos sentiments. C’est ce qui fait qu’il devient familier et qu’on se l’approprie. » Il faudrait selon lui répondre au besoin d’espaces de vie, avant que la densification des villes et la contraction des habitats n’atteignent un degré de constriction insupportable. Une ‘coulée verte’ en centre-ville Le piétonnier a été annoncé fin 2013 par Yvan Mayeur (PS), nouveau bourgmestre de Bruxelles. C’est de cette décision précipitée de chasser le tintamarre automobile du boulevard Anspach, et dans le barouf contestataire des commerçants qui s’ensuiBruxelles Métropole - février 2019 vit, qu’est né le collectif Anspark. Il a rassemblé des riverains et des citoyens engagés autour de l’opportunité d’une réflexion sur le devenir du cœur battant de Bruxelles. Sollicité, Luc Schuiten s’est mêlé à la cacophonie. L’idée d’une « coulée verte » a germé sur le tracé de l’axe nord/sud, comme pour panser cette fracture dans la ville. Un passage arboré entre les trois places majeures du piétonnier, dont les caractères seraient réaffirmés. Un filet d’eau qui sillonne entre ses pieds, couché sur le lit de la Senne avant qu’elle soit voûtée. Des auvents le long des façades pour amener les passants à oublier la pluie et se laisser séduire par le charme des petits commerces. Un joli mirage. Le piétonnier s’est ouvert fin juin 2015. Les travaux ont peiné à démarrer en 2016-2017. L’orientation qui se dessine aujourd’hui rejoint l’envie du collectif Anspark de verduriser et de détremper l’espace, mais l’habillage envisagé manque de personnalité et laisse des zones presque totalement dénudées, selon Luc Schuiten : « Quand un lieu est désertifié par un non-investissement de l’État, personne ne peut l’aimer car il n’y a pas matière à ça. Les trois places doivent dégager une identité forte, propre à chacune, pour que les citoyens puissent s’attacher à elles. Pour le ‘parc linéaire’, il y a de petites plantations le long du boulevard, mais on va vers l’insipide. » La pergola de place Fontainas Le collectif Anspark regorge toutefois d’idées pour supporter l’ambition de la Ville qui prend tournure. La promesse d’un appel à projet pour une œuvre place Fontainas, lancée lors d’une réunion de citoyens en octobre ; un engagement post-électoral à passer la main à Ecolo pour mettre à profit l’expertise de ce parti en matière de politique participative, sont autant de signes d’ouverture dans le chef du bourgmestre Philippe Close (PS). Une agora place de la Bourse Elle a pleuré aux côtés des Bruxellois, célébré avec eux les grands événements et porté haut et fort les débats d’opinion qui ont agité le pays. Grâce à ses escaliers en gradins, la Bourse est un forum naturel. Pour amplifier l’implantation de ce Speakers’ Corner bruxellois, Luc Schuiten propose de respecter son aspiration centrifuge et de disposer sur son pourtour extérieur élargi « des blocs de pierre et de verre aux formes multiples où les passants peuvent pique-niquer, s’attabler sans obligation de consommer, s’installer confortablement pour écouter les débats ou simplement parler entre eux ». Dans son prolongement, se présente alors une balade propice à poursuivre les discussions en flânant devant les boutiques des créatifs de la rue Dansaert ou en allant se retrouver au chaud dans ses cafés.
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Les colonnes Morris, place De Brouckère Quant au monument iconique de la Bourse, c’est une toute autre histoire. La Région a délivré en novembre un permis d’urbanisme pour le projet de la Ville, présenté comme un pôle touristique, commercial, patrimonial et culturel. Les critiques visent surtout les atteintes au bâti et l’accent touristique trop prononcé au goût de ses détracteurs, qui vivent l’expérience proposée autour de la bière comme une rupture identitaire assassine. Le temps dira si les Bruxellois continueront à faire parler la place. Un îlot vert place Fontainas Sur le square arboré en construction, Luc Schuiten suggère, en souvenir de la Senne, « une pergola au milieu d’une île accessible par trois chemins en étoile. Depuis les pieds des colonnes pousseraient des plantes grimpantes qui s’entrelaceraient sur le fer à béton jusqu’à le faire disparaître. Des jardinières disposées en hauteur compléteraient la couverture de la structure. Sous la tonnelle, des sièges et bancs ajouteraient au caractère romantique de l’œuvre. Par sa conception ouverte sur la place publique et son jeu de lumières LED entres les branches de métal, le public épris de nature s’y sentirait en sécurité ». Cette œuvre végétale serait prolongée par un parc pour enfants implanté sur la plaine 24 Sur l’étendue délaissée, il raviverait les voix des crieurs publics et parfumerait l’ambiance de l’odeur du papier en faisant pousser « une forêt de colonnes Morris contemporaines où serait affichée l’offre culturelle de la ville, les manifestations à venir, un aperçu des nouveautés du design, des estampes en provenance des écoles d’art... Entre théâtres, opéra et cinémas, la place De Brouckère renouerait avec le prestige fin XIXe du Métropole et l’image populaire chantée par Jacques Brel ». À l’arrière, près du Continental, un kiosque à musique. À l’entrée, un pavillon pour accueillir visit.brussels. Chaque colonne serait abritée du soleil et de la pluie par une coupole de toile qui réfléchirait l’éclairage en soirée. Le décor serait planté. Le piétonnier laisserait transparaître son passé et se tournerait résolument vers l’avenir. de jeu Fontainas. Des sculptures ludiques, à interpréter et explorer, seraient laissées à leur imagination. « Les enfants n’ont plus de place dans les villes trop organisées », s’attriste-t-il. « Leur poser une balançoire dans un coin tient du sinistre. Il pourrait y avoir des terrains d’aventure, des endroits où ils peuvent commencer à construire un monde à eux et y mettre leur créativité ». À l’arrière du parc, des espaces clôturés accorderaient aussi aux chiens des moments de liberté. Une place De Brouckère culturelle Bruxelles Métropole - février 2019 Il attire les regards et décroche immanquablement des sourires sur son passage dans le tout Bruxelles. Le tramapatte amuse. À la manœuvre pour sa conception : les frères Luc et François Schuiten. L’architecte et le dessinateur BD ont réinventé à 4 mains les 2 côtés d’un tram, l’un diurne et l’autre nocturne, entremêlant leurs univers. Le résultat est hybride. Les mille pattes qui semblent le faire avancer paraissent tantôt plutôt faites d’os, tantôt plutôt de métal. Cette bête étrange a vu le jour en septembre au sein du festival d’art nouveau Artonov et la Stib, attendrie par son caractère attachant, l’a adoptée pour la vie. Du rire aux larmes Ce mille-pattes disparu, l’émotion devient plus partagée et, bizarrement, une atmosphère nostalgique s’installe. Ce quelque chose qui titille en vient à se laisser appréhender : l’œuvre mastodontesque impose à voir, juxtaposés, le squelette animal et la machine de fabrication humaine. Un malaise se fait ressentir et la sympathie que cette bête venait à peine d’inspirer attriste d’autant plus. « C’est un monument funéraire à la perte de la biodiversité et à la 6e extinction des espèces », explique Luc Schuiten, qui incrimine l’anthropocène. « Avec le centenaire de la 1re Guerre mondiale, on montre des monuments funéraires partout et il y en a beaucoup d’autres, mais la biodiversité n’en a pas. C’est pourtant un des plus grands massacres qui ait jamais eu lieu, dont nous sommes responsables et sur lequel nous fermons les yeux. Il est temps d’en parler. » Si ce mausolée se déplace pour être largement vu, c’est aussi pour ouvrir une réflexion nouvelle sur une mobilité autre. Une solution sur pattes Pourquoi la nature n’a pas créé la roue ? De cette bête question à Gauthier Chapelle, ingénieur agronome et docteur en biologie, a démarré toute l’histoire du tramapatte. « Il m’a répondu : ‘La roue coûte trop cher à la planète’ », raconte Luc Schuiten. « C’était évident ! Il faut lui faire des routes, des ponts, des tunnels… Mais ils coupent les réseaux racinaires et hydrauliques et limitent les déplacements de la faune. Les pattes sont une invention plus intelligente. Elles n’ont pas besoin d’infrastructures car elles sont toutterrain. Elles courent, grimpent et sautent les obstacles. Notre technologie est peut-être assez avancée pour commencer à concevoir des déplacements à pattes efficaces. » Une histoire à suivre.
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Au retour d’un séminaire suivi en 2003 avec la scientifique américaine Janine Benyus, diplômée en gestion des ressources humaines, Gauthier Chapelle s’est adonné à la traduction de son livre fondateur sur le biomimétisme afin de diffuser sa théorie en Europe. L’idée est de remodeler et redévelopper la technologie en copiant le fonctionnement de la nature, perçue comme une source d’inspiration et non plus seulement comme une terre de ressources. « Les principes des sociétés industrielles sont systématiquement opposés à ceux de la nature », compare Gaëtan Dartevelle, co-fondateur avec Gauthier Chapelle du bureau d’études Greenloop ancré à Bruxelles. « L’une ferme les boucles des matériaux quand les autres les laissent complètement ouvertes. On est arrivés très vite à un moment de crise et on n’a plus le temps de chercher par nousmêmes des solutions qui exploitent les énergies naturelles. Le vivant est un livre ouvert accessible à tous ». D’une intelligence complexe perfectionnée des millénaires durant, les mécanismes du vivant s’érigent en modèle pour enraciner durablement les activités humaines dans l’environnement. L’urgence de la mobilité À la suite du tramapatte, Luc Schuiten développe un vélo à pattes, même si la roue n’est pas le départ idéal et même s’il va très mal marcher : « Ce qui m’intéresse, c’est Eolienne érable, dessin copyleft 26 qu’en le voyant tourner, d’autres avec des connaissances plus pointues embrayent sur des réflexions qui vont plus loin ». Les grandes inventions sont biomimétiques. Ne pas définir l’approche a juste limité la compréhension et a fait perdre en efficacité dans les avancées du progrès. Passer par les airs en imitant le vol des oiseaux pour les longs déplacements est un exemple pertinent. Aborder la traversée des océans à la façon d’un canard sur une mare, en affrontant les turbulences à la rencontre de deux milieux, est par contre plus déconcertant. Les animaux évoluent eux sous l’eau, et la variété de leurs modes de propulsion ondulée pourrait en apprendre aux sous-marins, déjà profilés Bruxelles Métropole - février 2019 sur la forme des grands mammifères marins et armés de radars. Dans les villes, Luc Schuiten propose de s’inspirer de la fourmilière avec son chenillard pour annihiler l’esprit de compétition qui anime les rues, où le roi de la jungle urbaine double et redouble de vitesse, en appuyant compulsivement sur son klaxon, gesticulant des signes et vociférant des mots qui affirment haut et fort son agressivité : « On s’appuie sur un modèle de coopération, où de petite unités automatisées s’emboîtent l’une à la file de l’autre pour profiter de l’énergie cinétique de l’ensemble et consommer moins. Le courant se prend sur un rail électrique, plus dans des batteries individuelles qui ont un coût écologique élevé, surtout que le stockage est encore un point faible. Rotatif, le moteur électrique est supérieur au moteur à explosion, qui prend de la vitesse dans un sens puis repart dans l’autre. » L’énergie est constitutive de l’univers ; elle est partout et prend de multiples formes. C’est une force de vie. Mais sa mobilisation par l’homme est encore primaire et dévastatrice. Une évolution technologique et spirituelle Greenloop s’est d’abord orienté vers le biomimétisme technique et s’est lié à des universités pour piéger le CO2 à la manière du vivant. « En faisant passer le CO2 qui sort des cheminées dans une douche bactérienne, on veut le transformer en une pâte calcaire liquide, qui constituera, une fois séchée, un matériau de construction », explique Gaëtan Dartevelle. « On a trouvé des bactéries qui précipitent ce CaCO3 quand elles vivent en symbiose avec l’arbre iroko et on a réalisé une plantation en Haïti. Ces résultats étaient prometteurs, mais la recherche appliquée devait être poussée ; les industriels les estimaient insuffisants pour investir. » Afin d’ouvrir les entreprises au biomimétisme, il a proposé via Greenloop d’optimiser leur fonctionnement et leur résilience – la capacité de leur système à renouer avec une durabilité – en s’inspirant de 30 principes du Le tramodulaire vivant qui régissent notamment les relations de groupe chez les animaux : « Par exemple, en suivant les étourneaux sur un software, on voit que chaque oiseau a en permanence 7 voisins dans sa ligne de mire. Si 4 vont à gauche, il suit le mouvement. Cette intelligence collective permet une réaction en chaîne ultra rapide. Imaginez une entreprise et 7 de ses partenaires qui avancent vers un objectif précis, se revoient pour se coordonner et sont liés plus largement en ce sens à d’autres acteurs. Si la destination est certaine – créer un monde compatible avec la biosphère – le chemin n’est pas encore tout à fait connu. On a besoin d’agilité. Le vol des étourneaux contourne rapidement les obstacles, s’adapte constamment. » Renoncer à la culture de l’ego fondée sur des croyances aveugles offre à voir le monde du vivant sous l’œil de l’observation scientifique, et à pressentir la conscience qui l’habite en se laissant guider par son instinct. Voire, en marge de cette approche biologique, à appréhender par la voie de la physique la réalité du plein comme étant le reflet du vide. Le biomimétisme « change le regard que nous avons sur les ‘autres’ organismes vivants », selon Gauthier Chapelle. « Avec l’humilité revient aussi le sentiment de ‘reconnexion’... Nous rappeler notre ascendance, c’est nous conduire à prendre du recul sur notre civilisation industrielle. Nous souvenir de la jeunesse de notre espèce. » 27
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Au pied des foules en mouvement, certains sans-abri leur parlent encore et leur tendent une main pour mendier quelques pièces. D’autres s’agenouillent au milieu de leur passage dans un geste désespéré pour attirer leur attention et finissent noyés dans la masse. Ceux qui disparaissent sous des tas de couvertures et de cartons semblent, eux, s’être détachés de tout amour de soi et s’être repliés dans le silence. Plus de pancarte, ni même de gobelet laissé visible. Projet de trois logements Archi Human à Evere Dans ces recoins isolés, le froid de l’asphalte auquel ils résistent encore leur fait pressentir celui de la mort. Au cœur de l’ouvrage C’est dans ce type de coins délaissés que Luc Schuiten a développé des jardins verticaux dans les années 90. Le temps passant dans ces chancres urbains, la possibilité d’occuper plus largement ces espaces rési28 Bruxelles Métropole - février 2019 duels avec des abris écologiques apparaissait réalisable. Des refuges d’appoint pour les gens de la rue ? En mobilisant des associations de terrain autour de la question, il s’est avéré que le besoin exprimé par les sans-abri chroniques était celui de dénicher des petits logements où se retrouver. Au travers de ces rencontres, le projet Archi Human s’est constitué autour de Luc Schuiten, d’Emmanuel Hupin, président de la société de logements Urbani, qui vise à améliorer la qualité de la vie par l’habitat, ainsi que des associations psycho-sociales SMES, Infirmiers de Rue et Diogènes qui assureront un accompagnent des locataires. À l’horizon, l’opportunité de remettre l’humain au cœur des villes en offrant à ceux qui refusent l’anonymat des centres d’hébergement une construction exemplaire, où leurs individualités seraient à nouveau mise en valeur. Un premier projet verra le jour dans le courant de l’année au coin du quai des Charbonnages et de la rue Vandermaelen, le long du canal, sur un terrain mis à disposition par la commune de Molenbeek-SaintJean à travers un bail emphytéotique. Une agence immobilière sociale garantira un loyer modéré et assurera la gestion des biens. « Le parcours des sans-abri étant un peu chaotique, on est entré dans quelque chose de plus normatif : 3 petites unités de 28 m² et une de 22 m² au rez-de-chaussée », détaille Luc Schuiten. « Des dessins réalisés sur les portes selon leurs envies leur permettront de s’identifier au lieu et de se faire reconnaître de l’extérieur. Les sans-abri ont pendant des années regardé passer les gens de bas en haut et ce regard a été déterminant dans leur attitude vis-à-vis des autres. On a créé des balcons qui vont leur permettre de garder un contact avec la rue mais dans un regard inversé qui change complètement la posture. Ils vont prendre de la hauteur, de l’importance. Ils pourront bien sûr vivre avec leurs animaux chez eux. Beaucoup refusent d’aller dans les dortoirs parce qu’il leur est impensable d’abandonProjet de quatre logements, Quai des Charbonnages, Molenbeek ner leurs compagnons. Il y a lieu de créer maintenant des nouveaux espaces d’aménité, chargés d’empathie, renouant des liens affectifs avec le vivant, tant humain qu’animal et végétal ; des lieux chargés de rêve et de poésie. » Plus de 320 coins résiduels ont été repérés dans Bruxelles par les acteurs d’Archi Human. Le choix du mécénat pour financer les 300.000 euros de cette première construction biosourcée étant difficilement reproductible, François Marty, le président de la Foncière Chênelet, qui propose en France des habitats écologiques pour les personnes à très bas revenus, est entré dans le jeu. Les prochains projets naîtront au sein d’une coopérative, qui dégagera de petits retours sur investissement pour les investisseurs. 29
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30 Bruxelles Métropole - février 2019 Des maisons bâties dans le vivant, faites d’une peau qui respire. La coopérative wallonne Paille-Tech a donné vie en 10 ans à un rêve auquel aucun investisseur classique n’a voulu croire. Pourtant, les plus porteurs d’avenir sont justement ceux qui dérangent les schémas habituels de pensée. « Faire des maisons passives en polyuréthane semblait un non-sens et de là est née l’idée d’une maison positive », raconte Julien Lefrancq, administrateur chez Paille-Tech. « On isole très bien aujourd’hui. Il suffit de prendre la bonne épaisseur d’isolant. Le gros de la consommation énergétique n’est plus l’utilisation mais la construction. La paille permet de travailler en circuit court, stocke du carbone au lieu d’en émettre et elle est compostable. » Une hérésie de quelques réactionnaires ? Pour Luc Schuiten, c’est une utopie nécessaire. Plutôt que de s’imaginer glisser vers le durable sur les normes actuelles, il faudrait selon lui les revoir en profondeur jusqu’en leurs fondations : « Notre vision est fragmentaire. Il faut commencer à voir la beauté d’une construction dans la manière dont elle s’inscrit dans l’environnement et pas simplement de façon superficielle. Si notre construction coûte cher à la planète au moment où on fabrique les matériaux et qu’après usage elle devient un déchet, l’acte de construire devient excessivement laid, abominable. En travaillant avec le vivant, on s’inscrit dans un processus mis en œuvre par la nature depuis des milliards d’années et on peut procéder en quelque chose qui entraîne une réflexion réelle sur le durable. Ça change tout ! » Des matériaux dénaturés au péril du vivant À travers ce prisme, chauffer la roche calcaire à des hautes températures, en dégageant le CO2 qu’elle a mis des années à stocker, et puiser des quantités gargantuesques de sable aux abords des plages, pour produire à outrance du béton, recèle davantage de folie que de bâtir avec divers matériaux biosourcés comme Paille-Tech s’évertue à le concevoir. Mais cela heurte le besoin d’investir dans du dur pour consolider un sentiment de sécurité. « Les gens qui entrent dans nos maisons s’étonnent en demandant si ça tient et on leur répond : ‘Êtes-vous déjà entrés dans une maison en parpaings de plus d’un siècle ?’ », s’amuse Julien Lefrancq. « Ça n’existe pas, mais on a peur de constructions pour lesquelles on a plus de recul qu’avec nos matériaux actuels. La laine minérale finira après 20 ans au fond de la structure. L’étude thermique de la maison Feuillette, construite en paille en 1920 près de Paris, montre qu’en changeant seulement les châssis et en faisant une étanchéité à l’air, on est proche d’une maison passive et l’isolant a un siècle ! ». 31
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Atelier à Uccle, Architecte Md de Merode, 2013 © Michel Lefrancq Question sécurité, il se targue de tests au feu allant de 60 à 90 minutes pour ses parois en bois, paille et enduit : « Il y a une grosse capacité thermique car l’eau qui compose l’enduit d’argile met du temps à s’évaporer complètement. La terre se transforme ensuite en terre cuite et seulement après ces étapes, le feu commence vraiment à prendre. Si les laines restent intactes, elles laissent passer la chaleur à une grande vitesse. De surcroît, ce qui tue les gens, c’est d’abord la fumée. Et plus elle est toxique, comme c’est particulièrement le cas avec le polyuréthane, plus le risque d’intoxication et d’explosion est grand ». Le génie des constructions animales « Tous les animaux construisent en terre – des nids, des termitières... - et il y a toujours une réflexion bioclimatique », continue Julien Lefrancq. « L’orientation est pensée en fonction de l’exposition aux vents, au soleil... En fait, c’est juste une question de bon sens ». Luc Schuiten vante la logique de ces habitats : « Un bâtiment qui correspond à nos besoins doit pouvoir réagir comme une peau vivante. Quand on fait une paroi avec de la terre, de la chaux, de la paille ou du chanvre, les matériaux absorbent l’humidité et la rejettent vers l’extérieur de manière naturelle. Cela se ressent quand on est dans un bâtiment respirant. L’atmosphère est chaleureuse. Quand on a des parois avec des matériaux étanches comme du béton ou de l’acier, on doit créer une ventilation mécanique pour évacuer l’humidité. Si elle est mal réglée ou en panne, on se sent mal. Pour moi, une habitation est comme un macro-vêtement. Si un plastique enveloppe notre corps, notre transpiration contenue va nous amener à nous sentir mal ». Une vue primitive ? Plus qu’asseoir sa suprématie dans le règne animal, l’homme a toujours voulu penser qu’il transcendait sa condition, comme si la distanciation héritée de l’évolution n’était pas une précellence suffisante pour son ego et qu’il lui fallait se défaire de ses racines pour prétendre comAtelier à Uccle, Architecte Md de Merode, 2013 32 © Michel Lefrancq Bruxelles Métropole - février 2019 munier avec un esprit divin désincarné. Ce refus de reconnaître une conscience partagée avec le monde du vivant, qui suscite le besoin de renier ses origines, peut être en cause dans l’élaboration d’une vision collective d’un progrès si peu respectueux de la nature. Progrès dont la marche engendre des espaces mortifiés où approcher son fantasme. « L’industrie battue à chaud par les deux grandes guerres a permis de reconstruire massivement les villes », rappelle Julien Lefrancq. « La modernité, c’est des briques, c’est la vitesse. Tout le monde a été bercé par l’histoire des 3 petits cochons ». Ce dessin animé produit en 1933 par les studios Disney trahit l’élan qui a façonné les mentalités des Trente Glorieuses. La paille et le bois ne font plus le poids face aux briques. « Ils jettent aujourd’hui en masse les constructions en terre en Afrique pour vivre sous des toits en tôle, en acier ou en béton où la chaleur est étouffante », amplifie Julien Lefrancq. « Avec l’inertie thermique, il pourrait faire frais à l’intérieur, mais notre vision de la modernité est désormais globalement partagée. » Dérouter la course du progrès Abhorrer jusqu’à abjurer le développement technologique, le rejeter en bloc, et se laisser aller à la colère, les émotions pour guide et la conscience pour soi, pour se battre au nom d’un retour à la terre appelé par l’urgence climatique, ferait perdre du temps sur la recherche de l’équilibre à négocier. Sur le temps long, la connaissance va de l’avant, à l’imitation de l’évolution, mais le primat de l’environnement doit être posé. Un acte de déférence. « On marche sur la tête : On met du solaire sur des maisons qui ne sont pas isolées et les gens se disent que c’est le top ! », pointe Luc Schuiten. « Ça va plus loin. Plus une firme de rénovation ne veut refaire les joints s’il y a 2 cm de jour sous la porte. Il faudrait changer la porte ! » « On va jusqu’à climatiser des maisons en Belgique, à cause de défauts dans la conception technique et l’orientation », renchérit Justine Aerts, architecte dessinatrice chez Paille-Tech. Outre une inversion des valeurs dans la marche du progrès, Julien Lefrancq plaide pour un mouvement de recul, le temps de se réapproprier les techniques du passé délaissées par la mémoire sélective en chemin : « On a oublié le savoir-faire local. Aucun ingénieur ne veut aujourd’hui s’engager à faire des fondations romaines avec de la chaux, bien que des ponts et des cathédrales âgés de plusieurs siècles défient tous les calculs des spécialistes. Résultat, on a dû se fabriquer des outils low-tech, par exemple pour tasser la paille, parce que des électromécaniciens demandaient des sommes folles pour des machines automatisées, et ce sans certitude d’efficacité ». Forte d’une préfabrication des murs en atelier, d’un transport unique et d’un assemblage de l’ossature sur chantier, Paille-Tech a malgré tout réussi à développer une méthode de travail lui permettant de construire en seulement 2 mois des maisons ou des écoles jusque dans les villes. Mais, tout reste à réinventer... Atelier Paille-Tech, à Franières
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Les voitures conçues pour allier vitesse et sécurité afin que chacun puisse s’affranchir des distances s’agglutinent aujourd’hui dans les grandes villes. Des poids lourds, dimensionnés à la hauteur de leurs charges, leur emboîtent le pas et les transports en commun, pensés sur ces modèles au long cours, s’insinuent dans leur course à bas régime. Dans un pays aussi dense que la Belgique, et a fortiori dans une petite capitale si réputée pour ses embouteillages, l’équation devient incompréhensible et l’atmosphère étouffante. La pollution pour ciel, les Bruxellois, comme bien d’autres métropolitains, survivent en respirant des gaz d’échappement, mortels en des lieux clos, et en se méfiant de l’insécurité générée sur leurs trajets. Plus ces engins sont imposants, plus le choc d’une rencontre est violent. « On a fait des concessions sur ce qui est primordial : l’air qu’on respire », observe Luc Schuiten. « Les véhicules lourds, c’est le fioul, et on épuise nos ressources rapidement. La conception d’une mobilité nouvelle passera par le renouvelable. Et pour être performant avec le peu qu’on a, elle devra être légère, souple et modulable. » Des vélos en relais des camions Grâce au soutien d’Innoviris, du fonds SE’nSE, de finance.brussels et de sympathisants, la coopérative Urbike s’aventure avec des vélos-cargos – des deux roues électriques tirant des remorques – à fluidifier le transport de marchandises en ville. « On est loin d’avoir épuisé les possibilités qu’on a avec un simple pédalier, surtout que la technologie fait qu’on ne ressent presque plus l’effort », songe Philippe Lovens, co-fondateur avec Delphine Lefebvre et Renaud Sarrazin. « On veut transposer le principe de la conteneurisation maritime au dernier kilomètre en jouant avec la standardisation et la multi-modalité. » Après avoir développé la remorque et des conteneurs utilisables et modulables à souhait par n’importe quel maillon de la chaîne de la logistique, Urbike a approché quatre grosses entreprises de secteurs variés – de la grande distribution alimentaire à la livraison de colis, en passant par le pharmaceutique et les services à domicile pour seniors –, plutôt que de se cantonner aux convaincus, dans l’espoir d’impulser un large changement. « Les villes n’osent pas fermer leurs portes aux camions 34 Bruxelles Métropole - février 2019 et camionnettes de peur de porter atteinte leurs cœurs économiques. Tant que des limites ne contraignent pas les transporteurs, ils maintiendront leurs habitudes », poursuit-il. « La solution est de commencer à développer des alternatives. » Pour ce faire, les coopérateurs analysent le fonctionnement de ces quatre premiers clients dans le but d’optimiser leurs déplacements en y intégrant au printemps des premiers vélos-cargos, par exemple sur les trajets embouteillés ou ceux cumulant des arrêts voisins sur de courtes distances. Une publicité mouvante, vecteur de sympathie pour ces entreprises. « On rechallenge aussi l’idée d’avoir des dépôts fixes en se montrant créatifs », esquisse Renaud Sarrazin. « Les mètres carrés coûtent cher en ville ; il faut faire garder les lieux, alors qu’on n’a plus vraiment besoin de centres logistiques intra-urbains, vu que les marchandises sont déjà triées et conteneurisées. Les conteneurs pourraient être attachés entre eux, roues bloquées, sur un emplacement de voiture, stationnés dans les gares, les parkings de dissuasion, sur les quais, voire indifféremment sur les parkings des différents clients si les entreprises adoptent une attitude collaborative... » En se greffant sur l’informatique de ces quatre ‘gros’ de la livraison, Urbike met aussi au point son futur système de gestion intelligente qui s’appuiera sur des modules de tournées existants et des fonctionnalités smartphone. Fin 2020, une évaluation des scénarios testés amorcera un déploiement des vélos-cargos dans la ville. Une course à la rentabilité risquée Des coûts de livraison toujours plus compétitifs, une pression sur les coursiers qui va jusqu’à les payer au stop… Le secteur est difficile à investir pour qui veut soigner l’humain, selon Philippe Lovens : « Dans le consortium, un de nos membres a aidé Take Eat Easy puis Deliveroo à créer leurs flottes, mais le liant social s’est complètement perJamais d’embouteillage sur les pistes cyclables du. On a choisi de prendre la forme d’une coopérative pour se prémunir d’un rachat, mais aussi pour permettre aux livreurs de partager les risques pris sur la route au sein du groupe, d’être propriétaires de la solution qu’ils développent et de devenir dépositaires des bénéfices. » Urbike s’est entouré du prestataire Smart afin d’assurer un paiement à l’heure et des conditions salariales à ses travailleurs autonomes, de l’Université Saint-Louis pour appréhender les possibilités laissées par le droit du travail, de la VUB pour considérer l’aspect social dans son étude d’impact et de Febecoop pour constituer la gouvernance de la coopérative. Luc Schuiten estime que la coopérative préfigure un modèle d’équité : « Au passage de coursiers du type Uber, on est gêné de ressentir cette relation exploitants/exploités. Une mauvaise gestion de l’humain empiète sur la valeur d’une action et la dégrade. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les composantes d’un système pour l’apprécier dans son ensemble. » 35
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Au milieu d’une architecture appauvrie, froidement technique, glacée de hauteurs vitrées et moulée de béton, Luc Schuiten apprécie le langage de Vincent Glowinski, dit Bonom, emprunté par la ville pour faire percer un cri dont la peine imprègne et entache les murs : « C’est un engagement corps et âme, car il intègre dans chacune de ses œuvres une dimension acrobatique et furtive. Dans l’évolution de nos villes, de leurs modes d’expression de plus en plus mercantiles et de leur insondable vacuité, le travail d’un artiste urbain est devenu une œuvre de salubrité publique. » Une transgression libératrice Juché sur les toits de Bruxelles, le singe qui s’éveille en Bonom ne perçoit plus sur le gris du bitume que des reliquats d’une nature contrainte, et de rares animaux domestiqués au sein d’une marée d’hommes ne laissant paraître que des têtes et des mains nues, seules jugées dignes de l’intelligence et du pouvoir créateur qu’ils véhiculent. « J’imagine un singe qui tire la langue », s’égare Bonom. « Il ne dit rien, il se moque de nous. Plutôt que d’articuler de beaux concepts pour être en discussion avec nous, il n’utilise sa langue que pour nous la montrer. Ce singe est un dessinateur. Son œuvre, c’est la trace de sa marche à la surface du monde. Le singe fait la grimace pour nous retirer notre savoir et notre prétention. Il nous dit encore en d’autres mots que nous pensons posséder quelque chose – le langage en premier lieu – mais que nous n’avons rien. » En refoulant son animalité, l’homme perd peut-être ce qu’il se plaît à nommer son humanité. Bonom passe à côté des murs qui composent son paysage quotidien, se surprend à s’arrêter devant l’un d’eux, y revenir, tourner autour, grimper dessus et le dévisager en tous sens jusqu’à débusquer l’âme qui rôde en quête d’un espace où s’épancher. « Si des murs ont une sorte de présence invisible, c’est qu’il y a une âme qui demande un corps », visualise l’artiste qui envisage dans ses œuvres une intention de « les fixer, les ancrer à une pierre funéraire, coudre l’ombre de Peter Pan... ». Singer sans signer Le mouvement qui anime ces êtres s’imprime dans la trace laissée par leur passage. Des squelettes d’animaux faisant la course avec des trains. Un vieillard nu rendu honteux. Une envolée de colombes suggérant la liberté qui émanerait d’une spiritualité défaite de ses normes. Chacun lit ce qu’il y entend. « Je ne signe pas mes œuvres », conclut l’auteur. « Le seul nom qui pourrait être mis serait celui de l’autre. Autant dire personne. Ce que je dessine existe seul, hors de moi, et ils sont eux-mêmes le visage de ce qu’ils sont ». Siège social de Médecins Sans Frontières, Ixelles 36 Bruxelles Métropole - février 2019 Basilique de Cointe, Liège. © Ian Dykmans
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l’eau de vie bruxelloise Starter Brussels Dry Gin : Avec le Brussels Dry Gin, élaboré et mis en bouteille à Bruxelles par Philippe Mercier, les Distilleries Bruxelloises remettent au goût du jour une boisson typique de chez nous. Qui ambitionne de séduire autant les touristes que les locaux. P arallèlement à sa carrière professionnelle, qu’il a effectuée dans les ressources humaines, Philippe Mercier a toujours été passionné par les spiritueux et les multiples facettes de leur élaboration : « J’ai suivi des formations de distillation en France, auprès de petites distilleries artisanales, ainsi qu’en Suisse à l’École du vin de Changins, près de Nyon. Cette dernière organise en collaboration avec les douanes un cours sur les boissons distillées qui englobe la fabrication, la dégustation et la législation. » Le projet de Philippe Mercier vise à recréer une vraie distillerie à Bruxelles. Il faut savoir qu’à une époque, Bruxelles mais également la Flandre et la Wallonie n’en manquaient pas, surtout de genièvre. Au milieu du 19e siècle, Bruxelles comptait ainsi une cinquantaine de petites distilleries. « Le gin est un dérivé du genièvre d’origine belgo-hollandaise », poursuit Philippe Mercier. « C’est lors de guerres avec les Pays-Bas que les Britanniques ont découvert le ‘ginniver’, qui a donné chez eux le gin. » À chacun sa recette en termes d’assemblage d’épices. Une seule condition : la présence de baies de genévrier. Le gin a connu son heure de gloire dans l’après-guerre, avant de voir sa 38 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 consommation stagner dans les années 1970. Depuis quelques années, il est revenu au goût du jour. « La boisson séduit à nouveau. Pour la confection de cocktails mais également pour les qualités gustatives du gin en tant que tel. » Dans l’attente de sa propre distillerie qui nécessite un investissement de l’ordre de 300 à 350.000 euros, Philippe Mercier a commencé à travailler « à froid ». En d’autres termes, il ajoute à de l’alcool de seigle différentes épices qui donnent au Brussels Dry Gin son cachet propre. Une première production a été réalisée fin 2017 et, tout au long de l’année dernière, il a écoulé plus de 500 bouteilles dans une dizaine de boutiques à Bruxelles. Dans un premier temps, il a voulu tester le marché. Le Brussels Dry Gin titre à 37,5° et est actuellement disponible en bouteilles de 70, 20 et 5 cl. Outre quelques magasins dont la liste est disponible sur le site de Brussels Dry Gin, on peut notamment déguster le gin bruxellois dans 5 Thon Hotels, dont le Stanhope, ainsi qu’au restaurant Palo Alto. Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ Les Distilleries Bruxelloises ont également noué un partenariat avec Schweppes Premium Mixers. À terme, Philippe Mercier souhaite développer sa commercialisation aussi bien dans la distribution que dans l’horeca. D’autant qu’il a encore d’autres idées pour son alambic. Mais avant de les distiller, il lui faut disposer de sa propre installation. Outre le financement, il doit trouver une surface de 400 à 450 m². Seul impératif : le lieu doit être situé dans l’une des 19 communes bruxelloises. « On ne peut pas s’appeler Brussels Dry Gin et aller distiller en dehors de Bruxelles. L’idée est de proposer une distillerie que le public puisse visiter et ainsi découvrir le processus de distillation. » Le business plan élaboré avec le soutien de Beci est prêt. Il reste à convaincre les investisseurs potentiels. ● Guy Van den Noortgate Info : brusselsdrygin.be D.R Immo Des commodités au boulot, des nécessités au boulot ? Salle de fitness, services de repassage, car-wash… : les employés apprécient ce genre de services qui améliorent leur confort et leur facilitent la vie. Une tendance dont les propriétaires d’immeubles doivent tenir compte. L es besoins des employés changent, et pas seulement sur le plan de l’organisation du travail, avec par exemple une augmentation du télétravail. De même, sur le plan de l’environnement de travail, on s’aperçoit que les attentes des employés et de leurs employeurs évoluent. Les commodités supplémentaires, comme des salles de réunion partagées ou une cafétéria, deviennent de plus en plus importantes. Le fait que ces commodités soient souvent offertes par les multinationales est pour une grande partie à la base du changement des attentes : « Si les voisins qui travaillent pour Coca-Cola ont une salle de fitness, pourquoi n’est-ce pas possible chez nous ? » De plus, les employés accordent une importance croissante à l’équilibre entre la vie privée et professionnelle. Ces commodités supplémentaires peuvent y contribuer. Un service de repassage au boulot ? Check ! Les avantages pour l’employeur et ses employés sont divers. Les immeubles de bureaux où de telles facilités sont disponibles offrent un package total aux entreprises grâce à des services comme des coffee corners, le car-wash… Résultat ? Une solution « all-in-one » pour le locataire. De plus, ces commodités permettent une gestion flexible des salles de réunion et des postes de travail. Un exemple : plusieurs locataires peuvent partager les salles de réunion grâce à un système de réservation. Avantage supplémentaire : un usage de l’espace plus efficace, ce qui peut abaisser le coût de location. Pour les propriétaires des immeubles, la pression monte pour répondre à ces demandes en constante évolution, qui signifient des frais supplémentaires – frais dont on pense automatiquement que le propriétaire doit les supporter. Ce dernier doit être attentif : les facilités supplémentaires ne sont souvent rentables que pour des espaces assez importants, sans négliger la vacance locative dont il faut aussi tenir compte dans cette nouvelle réalité. Prenons l’exemple d’une cafétéria dans un immeuble. Quand celle-ci n’est utilisée que par une poignée d’employés, il se peut que son occupation soit trop faible pour payer les frais généraux. Si elle se trouve dans un immeuble abritant peu d’employés (à cause d’une surface limitée ou avec une vacance locative importante), cela peut peser lourd pour le propriétaire. Heureusement, tout n’est pas perdu pour lui. Toutes les entreprises ne cherchent pas ces services supplémentaires. Certains propriétaires ne doivent pas s’inquiéter. Mais pour les entreprises qui sont sensibles à ce type de services, le propriétaire peut créer un avantage concurrentiel par rapport aux autres. Surtout dans certaines régions, ces services lui permettent de faire la différence. Notre étude réalisée fin 2017 démontre que la périphérie bruxelloise n’offre pas beaucoup de nouvelles constructions. En conséquence, les bâtiments de bureaux, très standardisés, se ressemblent tous. La solution ? En se focalisant sur les besoins du marché et la différenciation par des commodités supplémentaires, le propriétaire peut accélérer le processus de location. ● Vous avez des questions ou cherchez des solutions ? N’hésitez pas à contacter Structura.biz. Notre équipe Bureaux est à votre écoute ! office@structura.biz www.structura.biz 02 462 32 00 ❙ 39 © Getty
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Entreprendre Faut-il former vos collaborateurs ? Non, si vous préférez l’incompétence « Que se passe-t-il si on forme nos collaborateurs et qu’ils quittent la société ? » demande le CFO dans un cartoon bien connu. « Mais que se passe-t-il si on ne les forme pas et qu’ils restent ? », répond le CEO. Derrière la boutade, il y a un impératif pour l’entreprise : s’adapter aux réalités d’un monde en évolution permanente. F ormer son personnel, à raison de 5 jours en moyenne par an et par équivalent temps plein, c’est d’abord une obligation légale : celle qu’impose la loi du 5 mars 2017 concernant le travail faisable et maniable, Chapitre 2, section 1re « Investir dans la formation ». Selon l’organisation, la réalisation de cet objectif d’entreprise peut se faire sous différentes déclinaisons : formation formelle, formation informelle, compte formation individuelle. Vu sous cet angle contraignant et quelque peu bureaucratique, la formation n’a rien de bien séduisant. Sauf si on la considère d’abord comme un outil de résilience pour l’entreprise. Un moyen de s’adapter et, tout simplement, de survivre dans un monde qui change. « Dans une métropole comme Bruxelles où 7.000 entreprises se créent chaque année, où les défis économiques sont importants, les acteurs doivent avoir des collaborateurs formés, par conséquent compétents et qui se sentent bien dans ce qu’ils font ! », atteste Johan Deleuze, Training Coordinator Beci. L’offre ne manque pas : le plateau des formations disponibles à Bruxelles est alléchant ; un peu comme un buffet de hors d’œuvre à volonté, avec les mêmes inconvénients : comment éviter l’indigestion ? Et surtout, que choisir ? Nouveaux défis, nouvelles compétences Johan Deleuze répond sur deux axes distincts mais complémentaires : « D’une part, développer les soft skills reste un impératif pour beaucoup de collaborateurs. Augmenter ses compétences en leadership, en communication verbale ou encore mieux gérer son temps restent des nécessités car, si elles ne sont pas maîtrisées, les manquements peuvent réellement devenir une source de stress pour le collaborateur lui-même et une source probable de distorsion dans l’organisation : absentéisme, turnover... » 40 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 D’autre part, Bruxelles, comme toute grande métropole, a ses défis pour ses entreprises et institutions publiques. Que l’on parle de mobilité, d’économie circulaire, de supply chain management, de commerce électronique, de réglementation, d’ubérisation, d’agile management, de blockchain… Voilà autant de concepts auxquels beaucoup de nos décideurs sont déjà confrontés à l’heure où se rédigent ces lignes et avec lesquels ils doivent déjà composer, malgré qu’ils n’aient pas toujours le recul et la connaissance suffisants. « Suivre des formations sur tous ces concepts de manière conventionnelle serait chronophage et même, pour certains, inutile », estime Johan Deleuze. Selon notre expert, les packages de formation se déclineront à l’avenir en un ensemble de modules comprenant des formations sous forme classique (présentielle, en classe), mais également des formations en ligne à l’aide de tutoriels modulaires que le participant aura le loisir d’activer à la demande, quand il aura le temps et la sérénité pour le faire, avec pour option complémentaire la possibilité d’approfondir certains aspects, certaines connaissances avec des modules complémentaires. « Ces compléments se déclineront probablement sous forme classique et sous forme numérique. » La formation reste à ce jour un élément important pour permettre aux entreprises de rester performantes et de faire face à leurs défis, car elles dépendront toujours des compétences de leurs collaborateurs ! ● Emmanuel Robert Info : Johan Deleuze, Training Coordinator Beci trainings@beci.be © Getty PRIMES ENERGIE 2019 : un régime stable et quelques nouveautés Vous consacrez une part importante de votre budget à votre consommation d’énergie et cette année vous avez décidé d’y remédier ? Les Primes Energie de la Région de Bruxelles-Capitale vous aident fi nancièrement à opter pour les techniques et appareils les plus performants. Adopté par le Gouvernement bruxellois le 27 septembre 2018, le régime des primes 2019 est fi xé à hauteur de 18 millions d’euros, pour vous soutenir dans vos investissements. Comme annoncé en 2016, la stabilité du régime vous permet de programmer la rénovation énergétique de votre bien immobilier, en ajoutant en 2019 quelques nouveautés, à découvrir dans les colonnes ci-dessous. Depuis 2016, le régime des Primes Energie a permis d’optimiser l’effi cience des moyens disponibles et de simplifi er les procédures de demande et d’octroi. Il a également permis à un plus grand nombre d’en bénéfi cier, via l’extension de la catégorie faibles revenus à de nouveaux publics (propriétaires bailleurs, copropriétés, écoles, crèches, universités et hautes écoles, …). Le régime des Primes Energie 2019 mise sur la stabilité annoncée et reste cette année encore axé sur les 3 domaines les plus effi caces : études et audits – isolation et ventilation – chaleur. Un régime stable ne veut pas dire un régime inchangé et, en 2019, un certain nombre d’améliorations voient le jour. Création d’une nouvelle prime pour le contrôle périodique PEB des appareils au gaz Cette nouvelle prime de la catégorie « chaleur » est à destination des ménages précaires (ménages en catégorie C) et s'inscrit notamment dans le cadre de la conversion du réseau bruxellois du gaz pauvre vers le gaz riche, nécessitant de contrôler si les installations sont compatibles avec le gaz riche. La prime C8 – contrôle périodique sera octroyée aux ménages eff ectuant le contrôle PEB de leur chaudière ou chauff e-eau au gaz, et ce à hauteur de 100 € par attestation de contrôle périodique PEB. Hausse du montant des primes pour les chaudières et l’isolation des murs par l’extérieur En janvier 2018, il avait été décidé d’augmenter le montant de la prime isolation du toit, qui est souvent le premier investissement pour débuter une rénovation. En 2019, et toujours dans l’objectif d’optimiser les moyens disponibles en rendant les Primes Energie encore plus attractives, c’est au PRIMES ENERGIE 2019 PRIMES ENERGIE 2019 tour des primes « chaudières à condensation » et « isolation des murs » d’être augmentées. La prime pour le placement d’une chaudière à condensation permet à tout demandeur de considérer sérieusement l’abandon de sa chaudière à mazout ou d’opter pour une chaudière au gaz plus performante. De plus, elle est complémentaire à la nouvelle prime C8 dans le cas où le contrôle périodique de l’installation actuelle révèlerait que l’appareil au gaz nécessite d’être remplacé dans le cadre de la conversion du réseau gazier. En 2019, les montants sont revus à la hausse comme suit : ➜ Catégorie A : 700 € (au lieu de 500 € en 2018) ➜ Catégorie B : 800 € (au lieu de 600 € en 2018) ➜ Catégorie C : 1200 € (au lieu de 700 € en 2018). Comme pour la prime chaudière, la prime isolation des murs par l’extérieur est également revue en 2019 et voit donc ses montants augmentés comme suit : ➜ Catégorie A : 55 €/m² (au lieu de 40 € en 2018) ➜ Catégorie B : 65 €/m² (au lieu de 45 € en 2018) ➜ Catégorie C : 75 €/m² (au lieu de 50 € en 2018). Accessibilité des primes améliorée Dans l’optique d’une amélioration constante du régime de primes, deux changements d’ordres technique et administratif sont également mis en place en 2019 : ➜ la simplifi cation des conditions administratives entre primes à la rénovation et Primes Energie en alignant les catégories de revenus entre les deux systèmes ; ➜ l’élargissement de l’accès des Primes Energie pour les extensions dans le cadre d’une rénovation lourde, comme ce fut le cas pour les rénovations simples en 2018. 1 PLUS D’INFO : www.environnement.brussels voir la partie « Les Primes Energie en 2019 » info@environnement.brussels ou 02/775 75 75
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Transition Permis d’environnement : changements en vue Le permis d’environnement est un passage incontournable pour tous les exploitants d’installations « classées » : des activités, équipements ou produits qui peuvent avoir un impact sur l’environnement et le voisinage. Il a été récemment modifié dans le but de simplifier les procédures et de faciliter la vie des entreprises et autres organismes qui y sont soumis. C es modifications à la législation des permis d’environnement entreront en vigueur le 20 avril 2019. Nous vous présentons ci-dessous trois des principales nouveautés : 1. Liste des installations classées1 : La liste a été quelque peu dépoussiérée, avec un certain nombre d’activités déclassées, voire supprimées. Par exemple, et c’est une bonne nouvelle, si vous rêvez de lancer une microbrasserie, vous n’aurez plus besoin d’un permis 1B (qui implique une procédure longue et relativement lourde administrativement), mais juste d’un permis de classe 2, dont la demande est plus simple, plus rapide et moins chère. De même, les classes pour les parkings sont modifiées ; il n’y a plus de différence entre parkings couverts ou à l’air libre et le nombre de places est relevé (par exemple, la classe 1A concerne désormais les parkings de plus de 400 places, au lieu de 200). 2. Demande du permis d’environnement : La demande de permis n’est pas profondément modifiée et le permis unique, combinant permis d’urbanisme et environnement, se fait toujours attendre. Toutefois, un petit pas dans la bonne direction a été fait : pour les projets mixtes, nécessitant ces deux permis, une demande unique est à introduire auprès de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine. Autre petite modification, la demande ne doit plus nécessairement se faire par envoi recommandé, mais par voie électronique, sauf en cas de procédure de recours. Une simplification notable est introduite au niveau des études d’incidences, nécessaires pour les permis les plus complexes (classe 1A). Désormais, un modèle-type de cahier des charges est prévu et l’enquête publique sur ce cahier est supprimée, ce qui devrait réduire quelque peu la durée d’obtention du permis. À noter également : l’augmentation du délai de mise en œuvre du permis, qui passe de deux à trois ans. Si un problème intervient dans le projet, postposant son démarrage, mais sans qu’il soit modifié, il ne faudra pas demander un nouveau permis. Il suffira de demander sa prolongation auprès de l’administration qui l’a délivré ou, s’il s’agit d’un projet mixte, auprès de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine. 3. Prolongation du permis d’environnement : Jusqu’à présent le permis devait être renouvelé tous les 30 ans, avec tous les tracas administratifs que cela entraînait. Pour faciliter la vie des entreprises, il est désormais possible de prolonger son permis tous les 15 ans via une procédure simplifiée. La demande doit être introduite au plus tôt deux ans avant et au plus tard un an avant l’expiration du permis existant. L’avis du Service d’Incendie reste obligatoire, mais il est désormais présumé favorable s’il n’est pas obtenu dans les délais légaux. Ceci n’est qu’un bref résumé des principales modifications concernant le permis d’environnement. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous adresser à nos conseillers, via green@beci.be. Nous organiserons, comme chaque année, une formation complète sur le permis d’environnement pour comprendre son contenu et les obligations qui en découlent. ● Laura Rebreanu, 1 Sustainable Development Coordinator Beci http://app.bruxellesenvironnement.be/listes/?nr_list=IC_LIST 42 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Autre nouveauté : l’avis du Servie d’Incendie est désormais requis une fois que le dossier de demande est déclaré complet. Auparavant, cet avis devait être joint anticipativement, ce qui posait souvent des problèmes de délais et de retards. © Getty Prix belge de l’Energie et de l’Environnement En partenariat avec Luminus Citoyen, entreprise, institution, association,… Vous avez développé un projet dans le domaine du développement durable ? Posez votre candidature pour la 14ème pour mettre en lumière votre savoir-faire, vos réalisations et vos contributions à la société de demain. lEs CatégoriEs 2019 q Sustainable Education Award q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Circular Economy Award q Sustainable Food Award la prestigieuse cérémonie de remise des Prix se déroulera le 6 juin 2019 au BEl, tour & taxis (Bruxelles). édition du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement infos et inscriptions www.eeaward.be Chacun peut agir ! remise des dossiers pour le 24 avril 2019 au plus tard PrEmium PartnEr PartnErs Référence Média Creative Events MAGAZINE
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Community Le Bruxelles des entrepreneurs Dans les pas de… Julien Vandeleene Julien Vandeleene est le créateur de BePark, la société bruxelloise qui a développé le concept de « parksharing » : la mise à disposition de parkings privés non utilisés. BePark a le vent en poupe, et Julien peu de temps devant lui. En bon épicurien, il n’hésite toutefois pas à ralentir pour dénicher les adresses les mieux cachées de la ville. J’ aime cette ville : elle incarne la mixité, qu’elle soit culturelle, linguistique ou architecturale. Contrairement à plusieurs capitales européennes, c’est une métropole à taille humaine que l’on peut facilement s’approprier. Les Bruxellois sont spontanés, directs et pragmatiques. Ici, on ne fait pas de chichis et c’est ce qui fait le charme et la convivialité de la ville. Dévorer un livre dans le parc d’Egmont: Le parc d’Egmont est un lieu que j’affectionne tout particulièrement ; c’est le jardin idéal pour dévorer un livre. Je suis en grand lecteur, j’aime lire des parcours inspirants de grands entrepreneurs. Le dernier en date ? « Rework » de David Heinemeier Hansson et Jason Fried. C’est un livre sur l’entrepreneuriat bourré de conseils clés pour lancer sa boîte et la faire perdurer. L’ambassadeur, Pierre Marcolini: Pour incarner une capitale, il faut un rayonnement au-delà de nos frontières. Dans son secteur, Pierre Marcolini est l’ambassadeur idéal : c’est un grand entrepreneur qui a su sublimer le chocolat tout en créant sa propre marque éponyme. Il est aujourd’hui présent dans le monde entier. Cette marque, c’est plus que du chocolat, c’est une expérience client unique et exclusive. S’évader dans la réserve naturelle des Enfants Noyés: J’habite à Boitsfort ; je trouve la forêt de Soignes magique, et plus particulièrement la réserve naturelle des Enfants Noyés. Elle se compose d’une incroyable mosaïque d’étangs, de cours d’eau, de végétaux et d’animaux. Ce paysage bucolique est plus dépaysant que certaines Ardennes belges. Quand on pense qu’on se trouve 44 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 à seulement dix minutes du centre-ville, c’est encore plus fou. Ricciocapriccio, le meilleur italien de Bruxelles: Voilà une cuisine dont j’aurais du mal à me passer. Je suis un véritable aficionado de la cuisine italienne. Le meilleur italien de Bruxelles ? Ricciocapriccio, sans hésiter ! Un conseil : optez pour le lunch du midi et si vous avez de la chance, on vous servira en entrée un carpaccio de poulpe avec une délicieuse crème de cèpes ! ● Elisa Brevet SES ADRESSES COUP DE CŒUR… La Buvette : C’est le restaurant hors du temps de Bruxelles, installé dans une ancienne boucherie de style Art déco. Si vous voulez un bon gastro convivial avec une cuisine moderne et efficace, c’est l’adresse idéale. La Maison des Vins : Mon caviste de la place Keym propose toujours une belle sélection. Vous trouverez aussi bien des grands noms que des belles découvertes. Privejoke : Une bonne adresse shopping près de la Grand-Place, ce multimarques propose une sélection pointue et des créateurs belges. L’établissement est même ouvert le dimanche après-midi ! © Bepark ©Luc Viatour Community Petites histoires de grands entrepreneurs Hiroshi Yamauchi : des jeux de cartes à l’empire du jeu vidéo Figure emblématique peu connue du grand public, Hiroshi Yamauchi est considéré comme le père de Nintendo. Il est l’héritier d’une société familiale devenue, sous sa direction, l’un des premiers fabricants de jeux vidéo au monde. Entrepreneur discret, il est pourtant le créateur de la Game Boy, de Mario, Zelda et de Pokémon, pour ne citer qu’eux. L’ histoire commence au Japon, en 1887. À l’époque, Fusajiro Yamauchi, l’arrière-grand-père d’Hiroshi, crée une petite fabrique de « hanafuda », un jeu de cartes traditionnel japonais. Le Japon est en pleine ère Meiji et commence à s’ouvrir à l’Occident. L’entrepreneur comprend qu’il y a là un marché à saisir. Il crée Nintendo : « Laissez la chance au ciel », en japonais. Le succès est au rendez-vous, notamment grâce à l’explosion des salles de jeu clandestines contrôlées par la mafia. En 1929, Fusajiro se retire des affaires. Les successeurs s’enchaînent jusqu’au jeune Hiroshi Yamauchi. Dissipé et peu diplômé, l’héritier de la société de cartes à jouer n’est a priori pas le patron idéal. À 22 ans, Hiroshi prend la décision de licencier tous les cadres de l’entreprise : personne n’osera désormais contester son autorité. En 1966, il crée un jouet révolutionnaire : l’Ultra Hand, une main mécanique permettant de jouer avec des balles. Du jeu mécanisé au jeu électronique, il n’y a qu’un pas. Ce pas, il se fera lors d’un dîner chez des amis, autour de la réussite d’Atari. Le PDG découvre le potentiel du marché des jeux vidéo. Le lendemain, il décide de créer une console : la Color TV Game 6. Le véritable tournant pour Nintendo a lieu en 1989, lorsque Hiroshi décide de lancer la première console portative à bas prix. La Game Boy, première console de poche et véritable révolution sur le marché des jeux vidéo, se vendra à 118 millions d’exemplaires. Jusqu’à son départ de la société en 2002, Hiroshi Yamauchi gouvernera son empire d’une main de fer. Chaque décision, il la prendra seul et n’aura de cesse de citer l’importance décisive de l’intuition de l’entrepreneur. ● Elisa Brevet La langue de Trump : Faut-il traduire Trump comme il parle, au risque d’être illisible ? La traductrice de presse Bérangère Viennot était une habituée des discours d’Obama. Elle a pris une sacrée douche froide lors de la dernière élection et se lâche à travers un essai percutant et passionnant. Les Arènes. Road Trips : L’heure des bonnes résolutions a sonné : et si on partait faire le tour de l’Islande par la fameuse Ring Road ? Le dernier-né des beaux livres du Routard offre les 40 itinéraires des plus belles routes du monde. Dépaysement garanti ! Hachette Tourisme Guides. Becoming : Depuis le quartier du South Shore de Chicago jusqu’à la MaisonBlanche, « Becoming » retrace le parcours vertigineux de Michelle Obama. Une lecture inspirante et galvanisante d’une figure emblématique de notre époque. Fayard Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 45 D.R
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION @Gemba SPRL Av. Napoléon 134 - 1180 Bruxelles Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74209 - Autres activités photographiques del. : Vaes Bruno Africa United Consulting LDA Av. do Atlantico 16 - 1990-019 Lisbon - Portugal del. : Tavares Mike Alix Bonneau PPE Rue Gatti de Gamond 253 - 1180 Bruxelles Code Nace : 14130 - Fabrication d'autres vêtements de dessus 14191 - Fabrication de chapeaux et de bonnets 14199 - Fabrication d'autres vêtements et accessoires n.c.a. del. : Bonneau Alix Alpha Bikes SPRL Chée de Waterloo 1361 - 1180 Bruxelles del. : Medeiros Romao Carlos Apsiloc - Arena Claudia PPE Rue du Villageois 28 - 1160 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Arena Claudia BCC Corporate SA Bd de l'Impératrice 66 - 1000 Bruxelles Code Nace : 64999 - Autres activités des services financiers 65111 - Opérations directes d'assurance vie 6629001 - autres auxiliaires d'assurances del. : Fuerer Michael Besix SA Av. des Communautés 100 - 1200 Bruxelles Code Nace : 2511001 - Fabrication de cadres métalliques ou d'ossatures pour la construction - 38222 - Traitement et élimination des déchets dangereux 41201 -Construction générale de bâtiments résidentiels 42911 - Travaux de dragage del. : Ryckewaert Mathieu By dewez SA Chée de Forest 176 - 1060 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56102 - Restauration à service restreint del. : Dewez Adrien Carlos Silvero Haba PPE Av. des Statuaires 121 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Silvero Carlos Distilleries Bruxelloises - Philippe Mercier PPE Venelle de l'Alchimiste 4 - 1120 Bruxelles Code Nace : 1011011 - Production de viandes surgelées ou congelées, en carcasses ou en morceaux - 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Mercier Philippe Ecole Mashiya des Amis du Sport ASBL Rue de l'Agriculture 182 - 1030 Bruxelles Code Nace : 56301 - Cafés et bars del. : Kabeya Diba Minzangi Export USA SPRL Rue de l'Aqueduc 119 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70100 - Activités des sièges sociaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Breda Anne Ezee Europe SPRL Rue Leeman T-LA-G 25A - 1320 Beauvechain Code Nace : 47785 - Commerce de détail de cycles en magasin spécialisé del. : Nguyen Thi Flokk SA Rue Neerveld 109 - 1200 Bruxelles Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 46660 - Commerce de gros d'autres machines et équipements de bureau 4741002 - Le commerce de détail de matériel et mobilier de bureau del. : Clays Tom Hassayoun Esma PPE Rue Ernest Discailles 11 - 1030 Bruxelles del. : Hassayoun Esma ichigo Rollebaan 63 - 1640 RhodeSaint-Genèse del. : Sarton Jérémie Joseph Dardenne SPRL Rue de Namur 49 - 1000 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers 68321 - Administration de biens immobiliers résidentiels pour compte de tiers del. : Dardenne Geneviève Lab Louise SA Av. Louise 520 - 1050 Bruxelles Code Nace : 56301 - Cafés et bars del. : Barrière Sophie Lazzarini Matteo PPE Rue des Cannas 32 - 1170 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Lazzarini Matteo Malepeire Company SPRL Drève Richelle 161 - 1410 Waterloo del. : Malé Pierre MBS Construct SPRL Av. Dailly 152 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Community 43995 -Travaux de restauration des bâtiments del. : Ferreira De Souza Pedro Peugeot Distribution Service SA Av. Jacques Georgin 15-19 - 1030 Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de gros d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45113 - Commerce de détail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45191 - Commerce de gros d'autres véhicules automobiles (del. : Fernandez Gongora Arturo Pitchbar SPRL Av. Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 1813013 - Autres activités graphiques. 58190 - Autres activités d'édition 62090 - Autres activités informatiques del. : Depardieu Olivier Pregiotek SPRL Rue Borrens 51 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informat del. : Di Giorgio Nicola Prométhéa ASBL Quai Fernand Demets 23 - 1070 Bruxelles Code Nace : 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Provost Benoit Revolut LTD 7 Westferry circus - E14 4HD Londres - United Kingdom del. : Geclowicz Steven Sarah Audrey Schmidt PPE Elsboslaan 22 - 9840 De Pinte Code Nace : 47599 - Commerce de détail d'autres articles de ménage en magasin spécialisé n.c.a. 63120 - Portails Internet 63990 - Autres services d'information n.c.a. del. : Schmidt Sarah-Audrey Slovenian Bussines and Research Association ASBL Av. Lloyd George 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des organisations patronales et économiques del. : Veselinovič Draško Upcom SPRL Bd Louis Schmidt 16 - 1040 Bruxelles Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 6311001 - Traitement en continu ou non de données à l'aide, soit du programme du client, soit d'un programme propre à un constructeur: service de saisie del. : Flokos Konstatinos Urbike SCRL Av. Van Volxem 233 - Bruxelles Bruxelles Code Nace : 28220 - Fabrication de matériel de levage et de manutention 30920 - Fabrication de bicyclettes et de véhicules pour invalides 46495 - Commerce de gros de cycles del. : Lovens Philippe Vandermeulen Bruno PPE Av. Louise 235 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Vandermeulen Bruno INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Akros Solution 10 Anspark Arau Archi Human Autodis BAEB Beliris BePark Bpost Bruxelles Formation Citydev Confédération Construction Cour des Comptes Deliveroo Diogènes Distilleries Bruxelloises, Les École du vin de Changins Enterprise Europe Network FEB 22-23 12 28-29 4-7 4-7 15-16 44 4-7 4-7 Bruxelles Urbanisme et Patrimoine Buvette, La 42 44 4-7 12 13 34-35 28-29 38 38 18 8 Febecoop Federgon Finance.brussels Foncière Chênelet Greenloop Hyundai Infirmiers de Rue Innoviris Look&Fin Louis De Waele Maison des Vins, La Médecins du Monde Nintendo Omnia Travel Orange Clignotant Paille-Tech Palo Alto Parkpnp Privejoke Proximus Ricciopatriccio Samusocial 34-35 4-7 34-35 28-29 25-26 4-7 28-29 34-35 4-7 4-7 44 4-7 45 19 4-7 31-33 38 8 44 4-7 44 13 Schweppes SE’nSE Smart SMES SNCB Stanhope Stib Structura.biz Take Eat Easy Thon Hotels Total Transautomobile Tsume Uber Université Saint-Louis Urbani Urbike UWE Voka VUB WeForest 38 34-35 34-35 28-29 15-16 38 24 39 34-35 38 4-7 9 4-7 34-35 34-35 28-29 34-35 8 8 34-35 4-7 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 47
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Agenda LÉGISLATION SOCIALE 12.02.2019 MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 25.02.2019 Gagnez du temps en un claquement de doigts ! VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 12.02.2019 Digital Track : créez du lien avec votre cible sur Instagram 20.02.2019 Digital Track : découvrez toutes les ficelles d’une campagne Facebook gagnante 27.02.2019 Digital Track : créez votre premier chatbot en 3 heures ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be La loi sur les pensions complémentaires pour le secteur public 14.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : l’engagement des agents contractuels et statutaires 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » 28.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : les obligations principales des parties et la flexibilité au cours du contrat de travail 14.03.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 07.06.2019 Actualités « compensation & benefits » ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be DROIT COMMERCIAL 01.03.2019 Lunch & Learn : le contrat de concession de droit d’auteur (CCDA) Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) MÉDIATION JURIDIQUE Jusqu’au 22.02.2019 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale 12.03.2019 Ni éponge, ni autruche : se protéger et prendre du recul ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu FISCALITÉ & FINANCES 26.02.2019 Conférence : fiscalité en entreprise ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 28.03.2019 Speed Business Lunch 14.05.2019 Speed Business Lunch 27.06.2019 Speed Business Lunch 04.07.2019 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 48 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 **En néerlandais uniquement Entreprises en transmission > 3 entreprises à remettre Laboratoire de prothèses dentaires CA : 1 à 2 Mo € 10 à 20 employés Imprimerie digitale grands formats CA : 2 à 3 Mo € 10 à 20 employés Grande distribution de boissons CA : 20 à 30 Mo € 10 à 20 employés Sécurité, accès sécurisés, alarmes, vidéo-surveillance… CA : 1 à 2 Mo € 1 à 10 employés > Pour nos clients acquéreurs, le Hub Transmission recherche Une entreprise active dans le nettoyage d’immeuble-syndic Bruxelles Valeur d’acquisition : 300 K à 1 Mo € Une société de logistique et transport spécialisé Bruxelles et Brabants Valeur d’acquisition : 5 à 12 Mo € Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry +32 2 643 78 36 • Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be

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Sommaire Brussel Metropool Nr 42 – Februari 2019 News 4 8 In maart: Grow your business Ideeën 12 13 15 17 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Hebben meegewerkt aan dit nummer: Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Rachely Burgos Marin, Giles Daoust, Marc Decorte, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Ophélie Legast, Chantal Olivier, Laura Rebreanu, Luc Schuiten, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Productie Layout db Studio.be Druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Member van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Digest Beci online Voor of tegen de uitbreiding van de metro Zuid? Een betere beheersing van de overheidsfinanciën? Om het kwartier een S-trein Open Source Internationaal 18 19 Stedenbouw 21 22 25 26 28 31 34 36 7 tips om kans te maken op Europese financiering 5 vergissingen die uw reis kunnen vergallen Het voorwoord van Luc Schuiten Voetgangerszone Anspach verandert van perspectief En als de tram nu eens poten had? Greenloop, bionabootsing voor bedrijven Archi Human: onderdak voor daklozen Paille-Tech innoveert met traditionele materialen Urbike levert zonder brandstof Vincent Glowinski in gesprek met de stad Dynamiek 38 39 40 42 Starter: Brussels Dry Gin Extra diensten op het werk: noodzakelijk? Uw medewerkers opleiden? Niet als u de voorkeur geeft aan incompetentie Milieuvergunningen: wijzigingen op komst 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 44 45 46 47 48 Index Agenda In de voetsporen van… Julien Vandeleene Kleine verhalen van grote ondernemers Toetredingsaanvragen
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News Orange Clignotant eco-compenseert voortaan al zijn audiovisuele producties Volgens een overeenkomst tussen WeForest en het audiovisuele agentschap Orange Clignotant betaalt het agentschap nu voor elke geproduceerde film een financiele bijdrage die de CO2-uitstoot ervan compenseert. Dit bedrag gaat vervolgens naar een van de zeer concrete herbebossingsprogramma's van de organisatie: in het Luanshya district van de provincie Copperbelt, in Zambia. Deze kosten worden uitsluitend gedekt door Orange Clignotant; ze hebben geen financiële impact op voor de opdrachtgevers van de films. een zeer hoge toegevoegde waarde. Het agentschap hoopt dat zijn initiatief door de overgrote meerderheid van zijn collega's zal worden gevolgd. Informatie: www.orangeclignotant.be Luxemburgse KMO's nu gefinancierd door Look&Fin Na Frankrijk zet Look&Fin zijn Europese expansie voort door voor het eerst twee Luxemburgse KMO's, Autodis en Tsume, te financieren. Eind 2018 haalden deze bedrijven een totaalbedrag van 900.000 euro op via het crowdlending platform. Autodis SA, een van de grootste Hyundai-dealers in Europa, ontving 500.000 euro aan financiering, terwijl Tsume SA, gespecialiseerd in de productie van mangabeeldjes, 400.000 euro leende. "Het lijkt mij ondenkbaar dat een bedrijf zich nog tevreden kan stellen met het exclusief streven naar winst", aldus Alexis de la Croix, medeoprichter en directeur van Orange Clignotant. "We beschouwen ons initiatief niet als een morele last, maar als een enthousiaste inzet die veel betekent voor de hele onderneming, haar medewerkers en haar klanten. Een paar jaar geleden werd ik getroffen door de verwijzingen naar eco-compensatie in de film credits van Arthus Bertrand. Toen we de internationale vereniging WeForest via een van onze klanten ontmoetten, waren we bijzonder opgetogen: door haar zeer concrete projecten stelt ze ons in staat om deze droom waar te maken." Orange Clignotant, opgericht in januari 2005 door Alexis de la Croix, een marketing- en B2B-communicatiespecialist, en Marie-Paule Dehou, klinisch psycholoog en voormalig HR-directeur van een multinationale groep, richt zich als audiovisueel agentschap op het ontwerpen en produceren van bedrijfs- of institutionele videofilms met "Net als België kenmerkt Luxemburg zich door een economisch weefsel van kleine en middelgrote ondernemingen", zegt Frédéric Lévy Morelle, oprichter en CEO van Look&Fin. "Zoals overal in Europa zijn Luxemburgse KMO's regelmatig op zoek naar fondsen om hun behoeften te financieren. Het crowdlending aanbod is momenteel echter bijna onbestaande in Luxemburg." Look&Fin sloot het jaar af met meer dan 50 miljoen euro aan fondsen die sinds haar oprichting zijn vergaard, waarvan 26 miljoen euro alleen al in 2018 voor zo'n 60 kleine en middelgrote ondernemingen. Sinds de oprichting in 2012 hebben in totaal bijna 200 KMO's rechtstreeks van particulieren kunnen lenen. 4 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 © Zei © Getty News Deze groei verklaart zich door de toename van de geleende bedragen (van 280.000 euro in 2017 naar 430.000 euro in 2018), maar ook door de toename van het aantal gefinancierde bedrijven. Om deze tweede groeimotor te ondersteunen, is Look&Fin in 2015 begonnen met de financiering van de Franse KMO's, alvorens in de behoeften van de Luxemburgse KMO's te voorzien. Volgens Look&Fin wordt de Europese expansie van crowdlending platforms echter nog steeds belemmerd door nationale regelgeving, bij gebrek aan Europese harmonisatie. De Europese Commissie heeft gelukkig in 2018 een ontwerpverordening ingediend om een Europees statuut voor crowdfunding platforms te creëren. De goedkeuring ervan op Europees niveau zal de grensoverschrijdende activiteiten van platforms aanzienlijk vergemakkelijken. Informatie: www.lookandfin.com 5 gezichten om de trots van vorming uit te stralen De stagiairs Israa, Zhor, Ibrahim, Koffi en Jean, de trainer, zijn de gezichten van een nieuwe communicatiecampagne die vorige maand door Bruxelles Formation werd gelanceerd en gericht is op trots, om werkzoekenden bewust te maken van de opleidingsmogelijkheden. Via hen worden vijf beroepen belicht: ontwikkelaar.net, dispatcher, bekister-metaalwerker, onderhoudsagent en codeur van mobiele applicaties. Waarom precies deze vijf trainingen? Omdat vier ervan rechtstreeks verband houden met knelpuntberoepen in Brussel, die door het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid en Opleiding zijn vastgesteld. De vijfde opleiding, die van bekistingswerker-metaalarbeider, is een van de meest gevraagde beroepen in de bouwsector. Deze vijf beroepen vallen onder één of meer opleidingen die door Bruxelles Formation of een van haar partners worden georganiseerd. "Na vier jaar studie heb ik de door Bruxelles Formation georganiseerde opleiding tot gecertificeerd ontwikkelaar gevolgd om de MCSD-titel (Microsoft Certified Solutions Developer) te behalen," zegt Zhor, de ontwikkelaarster. net. "Aan het einde van de training had ik de kans om verschillende bedrijven te ontmoeten en aangeworven te worden. Twee maanden later ben ik bij het ministerie van Buitenlandse Zaken gaan werken als consultant." Jean, de dispatching trainer, legt uit: "Ik train al jaren professionals in de logistiek. Bij Bruxelles Formation leid ik nu al een jaar dispatchers op. Mijn twee grootste voldoeningen? Wanneer ik aan het einde van de cursus hoor: ‘Ik heb veel bijgeleerd’, en vooral: ‘Het is zover, ik heb een baan!’ Dan ben ik trots op de tijd en energie die ik aan hen heb besteed." De communicatiecampagne in de vorm van stedelijke billboards, tv- en radioreclame en social media-advertenties is op 8 januari van start gegaan. Informatie: fier.formation.brussels Grondels, laatste fase van het CityGate Iprogramma Een nieuwe fase brak begin januari aan voor het project Grondels in Anderlecht. De promotieopdracht werd immers gegund aan Immo Louis De Waele en architectenbureau BAEB. Het project Grondels maakt deel uit van CityGate I. Dat is de eerste fase van het grootschalige CityGate-programma van citydev.brussels, dat de Biestebroekwijk ingrijpend zal veranderen (meer dan 100.000 ontwikkelde vierkante meters met woningen, voorzieningen en economische en openbare ruimten). CityGate I speelt in op de behoefte aan woningen, economische activiteiten en voorzieningen in de wijk, zodat die kan uitgroeien tot het ‘scharnier’ tussen de Kuregemwijk, het Zuidstation en de toekomstige projecten langs het kanaal. De architecturale bijzonderheid zit hem in de hoefijzervorm van het gebouw, waardoor de binnenkant van het huizenblok zo kan worden ingericht dat de privacy van de Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 5
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News slimme laadmogelijkheden voor elektrische auto's en beheeroplossingen voor een gemengd wagenpark creëert de Groep op basis van zijn interne knowhow een helder en pasklaar aanbod voor al zijn professionele klanten. De recente overname van G2mobility, een van de Franse marktleiders in slimme laadoplossingen, maakt de positionering van Total op de Belgische markt voor het laden van elektrische wagens compleet. bewoners wordt gevrijwaard en ze geen hinder ondervinden van de nabije spoorlijn. Dit project is het resultaat van een volkomen nieuw partnerschap tussen citydev.brussels en Dokters van de Wereld. Naast 35 geconventioneerde woningen omvat Grondels ook een geïntegreerd sociaal en gezondheidscentrum van ongeveer 1.500 m², dat zal worden beheerd door Dokters van de Wereld. Het centrum zal de gezondheidszorg in de Brusselse probleemwijken verbeteren, maar ook andere diensten aanbieden. Pierre Verbeeren, algemeen directeur van Dokters van de Wereld: "Dokters van de Wereld zag dat de wijk zich volop ontwikkelde en dat het gezondheidszorgaanbod zich daaraan moest aanpassen. We wilden die aanpassing samen met de bewoners van de wijk en de plaatselijke drijvende krachten uitdenken." "Dit project smeedt de verbinding tussen de oude en de nieuwe Biestebroekwijk. Grondels ligt centraal in het CityGate-totaalproject en zal het geplande voorzieningenaanbod vervolledigen met zijn sociaal en gezondheidscentrum. Daar is zeker en vast behoefte aan in deze wijk en het zal dus erg positief bijdragen tot haar heropleving", aldus Benjamin Cadranel, administrateur-generaal van citydev.brussels. Informatie: www.citydev.brussels Total lanceert geïntegreerde laadoplossing voor elektrische bedrijfsvoertuigen in België Total introduceert EasyCharging, een geïntegreerde laadoplossing voor elektrische bedrijfsvoertuigen, op de Belgische markt. Met de levering van groene stroom, 6 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 van meer van 70.000 snelle laadpalen in Europa ; en ten slotte de Total Card als totaaloplossing voor het volledige wagenpark (elektrisch, benzine, diesel ...). "De exponentiële ontwikkeling van het elektrische wagenpark vereist een nieuwe benadering van de mobiliteit", zegt Nicolas Paris, Head Of Product Development Electric Vehicles bij Total Gas & Power Belgium. "Het is belangrijk dat bedrijven kunnen rekenen op slimme en duurzame oplossingen. In die context bieden de ondernemingen van de Groep Total in België vandaag een efficiënte productie en levering van groene stroom, aangepaste laadsystemen voor thuis of op het werk en toegang tot een groot netwerk van openbare laadpalen." Informatie: www.be.total.com Dit flexibele totaalaanbod van de Groep Total voor alle Belgische B2B-klanten bestaat uit de levering van groene stroom, aangevuld met zonnepanelen naargelang van de behoeften van de klant; de ontwikkeling, de levering, de installatie en het beheer van elektrische laadpalen thuis en op het werk; de toegang tot een uitgebreid netwerk © Asymetrie BAE © Getty News Binnenkort uitzendkrachten ook bij de federale overheidsdiensten In 2019 zullen ook de Federale overheidsdiensten een beroep kunnen doen op uitzendkrachten. Net als in Vlaanderen zullen federale overheidswerkgevers voortaan uitzendkrachten kunnen inschakelen om snel een oplossing te vinden bij een acute of onvoorziene vervanging, bij plotse extra taken of bij uitzonderlijke omstandigheden. Binnen de Federale overheid gaat het naast de federale overheidsdiensten ook over de autonome overheidsbedrijven zoals Bpost, Proximus … Herwig Muyldermans, Algemeen Directeur bij Federgon, spreekt over een historische doorbraak. "De vraag naar het gebruik van uitzendarbeid leefde al heel lang bij tal van overheidswerkgevers, die net als elke andere organisatie snel en flexibel toegang moeten krijgen tot de arbeidsmarkt. Dat de federale overheid, na Vlaanderen, op haar beurt de deuren van haar overheidsdiensten openstelt voor uitzendwerk, is volledig toe te danken aan het kabinet Vandeput/Loones, en dit komt het Human Resources Management van de federale overheid alleen maar ten goede." Het Koninklijk Besluit dat in het Staatsblad is verschenen, voorziet voor welke gevallen en voor welke duur uitzendarbeid kan worden ingezet en welke beslissingskaders er moeten worden gerespecteerd. Informatie: federgon.be BIJ KINEPOLIS WERKEN WE GRAAG OP MAAT VAN DE KLANT. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Evenementen heb je in alle maten en gewichten. Uitbundig of intiem. Groot of klein. Met of zonder catering. Met of zonder fi lm… Niet meer dan logisch dus dat we elke keer weer voor een oplossing op maat zorgen. Meer info? Check business.kinepolis.be of bel 02 474 26 30 e-mail: b2bbrussel@kinepolis.com Meer dan alleen cinema. Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 7
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Beci online Amélie Alleman lanceerde haar bedrijf op 27-jarige leeftijd, won een prijs en verkocht de zaak! In 2009 richtte Amélie Alleman Akros Solution op: een wervingsbureau, headhunter en ICT-consultancy. Het bedrijf werd een treffer, groeide, wierf aan en in 2013 riep Trends Tendances haar uit tot "Beste vrouwelijke bedrijfsleider van België". Onlangs verkocht ze haar bedrijf en ging ze een nieuwe uitdaging aan! U begon een eigen bedrijf op 27-jarige leeftijd, snel na uw studiejaren. U was toen erg jong. Wanneer hebt u besloten de sprong te wagen? Voordat ik Akros oprichtte, werkte ik bij een Amerikaans IT-consultancybureau. Ik heb daar veel geleerd en had al snel het gevoel dat ik iets miste. Ik wilde verder gaan. Ik had de indruk dat ik gekortwiekt werd, terwijl ik meer toegevoegde waarde wilde opleveren. De enige uitweg was het creëren van mijn eigen baan. Ik heb de handen ineengeslagen met mijn voormalige directeur en zo ontstond het Akros avontuur. We zijn heel snel opgegroeid. We kregen de kans om meer dan veertig mensen te rekruteren en een tweede BVBA op te richten. Bij Akros deed u onder andere aan headhunting voor IT functies. De sector kampt momenteel met een tekort. Is dit de enige manier om dit soort kandidaten te benaderen? Inderdaad, wij putten veel inspiratie uit Angelsaksische headhunting technieken. De term klinkt wat eng, maar het is gewoon het vinden van de ideale kandidaat voor een functie, en dan wel op een zeer actieve manier. Concreet: weg met het inlassen van een advertentie en dan wachten op contacten. Sinds de crisis heerst er schaarste in de sector en zijn de felbegeerde profielen moeilijk te vinden. We gaan dus kandidaten aan de bron opzoeken. Verscheidene technieken helpen ons snel de juiste persoon te vinden. We contacteren bijvoorbeeld mensen met zeer persoonlijke berichten op sociale netwerken. Uw zaak scoort en in 2013 wint u een prijs. Ik kan me voorstellen dat dit een beslissend moment in uw carrière was ... 10 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 Ik ging me hierdoor meer richten op networking en ondernemerschap. Voordien werkten we vooral afgezonderd in ons kantoor. Ik wist weinig af van andere ondernemers, van andere vrouwen die ook een eigen bedrijf hadden opgericht. Ik werd me bewust van het belang van netwerken en dit is iets wat ik vandaag veel doe ... ● Elisa Brevet Dit vraaggesprek kunt u volledig beluisteren in de Next Step podcast: https://www.beci.be/podcast. Te beluisteren podcasts … The Tim Ferriss Show: Als auteur, investeerder en bekende ondernemer voert Tim Ferriss interviews als geen ander! In zijn Tim Ferriss Show verwelkomt hij wetenschappers, ondernemers en onderzoekers. Een bijzonder inspirerende podcast! Foundation: Kevin Rose (North Technologies, Google Ventures, Digg) leidt een podcast waar hij tijdens een gesprek de profielen van ondernemers in detail analyseert. Een leerrijke podcast met highlevel gasten als Elon Musk of Jamie Oliver. Le café LiveMentor: Deze school van een nieuwe generatie lanceert haar podcast: gesprekken met gepassioneerde ondernemers die aan het begin van hun succes staan. Een creatieve en inspirerende visie op ondernemerschap. D.R. Hoe optimaliseert u uw bedrijfsvermogen? Bent u een starter of een groeiende ondernemer? Of staat u op het punt om uw bedrijf te verkopen? Toch is het steeds mogelijk om uw vermogen te optimaliseren en minder belastingen te betalen. Om u hierbij te helpen, doet u misschien best een beroep op een makelaar in financiële oplossingen. Uitleg krijgt u van Charles Walrant, Advisor Wealth Management bij WilinkInsurance. sional een overzicht heeft van uw situatie, biedt hij u coherente oplossingen op lange termijn. Een makelaar in financiële oplossingen? Wat mogen we daaronder verstaan? "Hij is een specialist die zijn clienten adviseert en ondersteunt op financieel gebied", zegt Charles Walrant. Ongeacht waar u zich ook bevindt in de ontwikkeling van uw bedrijf. "Veel jonge ondernemers die ons raadplegen, zijn als natuurlijke persoon gevestigd en vragen zich af of en wanneer ze naar een vennootschap moeten overstappen. Als ze zich voldoende hebben ontwikkeld, helpen wij ze om hun belastingsituatie te optimaliseren. Als de winst daarna toeneemt, bestuderen we samen met hen hoe ze dit geld kunnen gebruiken. Tot slot adviseren wij ondernemers ook over alle aspecten van een successie, zodat zij hun vermogen op een zo interessant mogelijke manier kunnen overdragen." Waartoe dient een makelaar in financiële oplossingen? Heeft het wel zin om de diensten van een makelaar in te roepen als u al een accountant, een bank en een advocaat hebt? Voor Charles Walrant luidt het antwoord duidelijk ja. "Bedrijfsleiders zijn over het algemeen heel nauw betrokken bij de dagelijkse activiteiten. Zij hebben noch de tijd, noch de nodige afstand om hun financiële situatie grondig te analyseren. Zij riskeren daarom grote kansen te mislopen of achteraf te beseffen dat zij in de afgelopen 10 jaar minder belasting hadden kunnen betalen." Voor de zaakvoerder is een van de grote troeven van makelaars in financiële oplossingen hun bekwaamheid in verscheidene domeinen. "Met uw makelaar kunt u praten over fiscaliteit, onroerend goed, investeringen, verzekeringen, vergoedingen, successie ... Met die ene contactpersoon hebt u genoeg." En omdat deze profesUw raadgever steeds op de hoogte van de jongste nieuwigheden Een ander voordeel is dat de makelaar altijd op de hoogte is van het jongste nieuws. "In een sector die voortdurend beweegt, is het belangrijk dat ondernemers het beheer van hun vermogen kunnen uitbesteden aan een vertrouwenspersoon die up-to-date is en die proactief zal handelen als de wetgeving verandert." In 2018 zijn veel nieuwe regels van kracht geworden waarmee bedrijven rekening moeten houden. Charles Walrant denkt met name aan de hervorming van het erfrecht en de vennootschapsbelasting, die van 33,99% naar 20% is teruggevallen. Een andere essentiële vraag voor bedrijven: hoe ontwikkelen ze hun vermogen? "Op dit moment ligt de aandelenmarkt bijzonder moeilijk, terwijl de hypotheekrente zeer laag is. Onroerend goed is daarom een zeer goede manier om een rente te verkrijgen zodra het onroerend goed volledig is afbetaald. Hoe financiert u de aankoop van een onroerend goed? Welke rendementen kunt u verwachten? Moet u als particulier of via uw bedrijf kopen en met welke gevolgen? Dit zijn allemaal aspecten die we samen met de klant bestuderen, zodat hij of zij de best mogelijke weg kiest." Informatie: www.wilink.be ; charles.walrant@wilink.be U kunt minder belastingen betalen! Op 26/2 februari stelt Charles Walrant u bij Beci 4 concrete mogelijkheden voor, waaronder de laatste belastinghervormingen van 2018. ➜ Is de overstap naar een vennootschap nog steeds interessant (en vanaf welk bedrag)? ➜ Wat zijn de meest effectieve financiële hefbomen om mijn vermogen te verhogen aan het einde van mijn professionele activiteit? ➜ Investeren in vastgoed, een aanvullend pensioen? ➜ Nieuwe hervormingen in het erfrecht: welke gevolgen zal dit hebben voor mij en mijn erfgenamen? Informatie en inschrijvingen op www.beci.be
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Ideeën Voor of tegen de uitbreiding van de metro Zuid? De metrolijn Albert-Bordet, tussen het zuiden en het noorden van Brussel, zou logischerwijs tegen 2030 moeten zijn aangelegd. Er wordt reeds een vervolg bestudeerd: een verlenging met verschillende stations naar het zuiden toe, in Ukkel. Laurent Schiltz, Secretaris-Generaal van de Confederatie Bouw Brussel-Hoofdstad De aanleg van een metro in het zuiden van Brussel betekent een echt ontwikkelingsplan voor de toekomst. We begrijpen dat sommige mensen dit plan vandaag overbodig vinden, maar laten we toekomstgericht kijken. Het gebruik van het metropotentieel in Ukkel wordt berekend aan de hand van de huidige lokale bevolking en het bestaande openbaar vervoer aan de oppervlakte. De komst van metrostations zou echter leiden tot de vestiging van nieuwe bedrijven en commerciële centra in dit gebied. Ook met de psychologische impact van de metro wordt onvoldoende rekening gehouden. Die is nochtans veel groter dan die van een bus of tram. Pendelaars verkiezen vaak de combinatie van trein en metro boven die van trein, bus en tram. De beoordeling vergeet bovendien de welvaartsfactor. Neem nu het voorbeeld van "Le Grand Paris". Het plan bouwt eerst metrostations om daarna economische knooppunten en woningen aan te trekken. Brussel investeert al vele jaren te weinig in zijn openbaar vervoer. Dit heeft bijgedragen tot de verkeersoverlast in de stad. Het wordt daarom tijd dat de overheid de uitbreiding van de metro naar Ukkel overweegt. Sommigen vrezen voor de hoge kost. Een metrolijn is inderdaad duurder om te bouwen, maar veel goedkoper om te exploiteren dan meerdere tram- en buslijnen. Over de ganse levensduur van het openbaar vervoer is de metro voordeliger. Als we Brussel een echte economische ontwikkeling willen bieden, moeten we gaan nadenken over een metrolijn naar het zuiden en het vervoer vergemakkelijken. Jean-Michel Bleus, projectleider bij de Arau (Atelier de Recherche et d’Action Urbaines) De mogelijke uitbreiding van de metro naar het zuiden zal geld kosten. Het metroproject tussen Albert en Bordet wordt geschat op bijna 2 miljard euro, een ongehoord bedrag in Brussel. De bouw van stations in Ukkel zou bovendien uiterst tijdrovend zijn. Anderzijds is een uitbreiding van de metro richting Ukkel niet gerechtvaardigd wegens een minder dichte bevolking dan in het stadscentrum en de afwezigheid van een echte economische kern of van een commercieel centrum van voldoende omvang. Met de komst van de nieuwe metrolijn tussen Bordet en Albert zou dit laatste station het eindpunt worden. Dit betekent dat degenen die tram 4 of 51 van Ukkel naar het stadscentrum nemen, even moeten overstappen. Dit maakt het er niet eenvoudiger op. Deze eventuele uitbreiding van de metro Zuid zou de afschaffing van andere lijnen teweegbrengen. Om het metrogebruik te verhogen, zou het verkeer moeten worden gebundeld door de afschaffing van oppervlaktelijnen. Dit gaat onvermijdelijk gepaard met vervoeronderbrekingen en aansluitingen. Het voordeel van de metro is uiteraard snelheid voor lange ritten en de verwijdering van het openbaar vervoer aan de oppervlakte, om meer ruimte te laten voor de auto. De Arau geeft de voorkeur aan een fijnmazig netwerk met zo min mogelijk aansluitingen. Wij zijn dus niet tegen de ontwikkeling van het openbaar vervoer. We wensen minder dure oplossingen die sneller kunnen worden ingezet. Daarom geven we de voorkeur aan de renovatie van bestaande bus- en tramlijnen. Dit metroproject naar Ukkel wordt uiteraard bestudeerd, maar of het ooit zal worden verwezenlijkt, is een andere vraag. ● Géry Brusselmans 12 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 © Belga Verkiezingen 2019 Een betere beheersing van de overheidsfinanciën? Waarom kan een minister in Brussel eenzijdig beslissen om bedragen voor mobiliteit in te houden en die toe te wijzen aan de aankoop van een gebouw voor de Samusocial? Een begroting werd goedgekeurd, maar het gebruik ervan lijkt volledig af te hangen van de wil van een minister, zonder rekening te houden met het door het Parlement vastgestelde kader. Hoe kunnen dergelijke misstanden worden voorkomen? D e regels bestaan echter wel, zeker op het gebied van auditing. Zo moeten in Brussel de overheidsorganen die bekend staan als autonome bestuursinstellingen (ABI's) hun rekeningen aan het Parlement voorleggen. Deze rekeningen vormen het voorwerp van een ontwerp van ordonnantie waarover datzelfde Parlement moet stemmen, aldus de wetgeving1 . Sinds tien jaar wordt het Brusselse Parlement echter de facto uitgesloten van deze controle. Dis constateert het Rekenhof, dat instaat voor het certificeren van de regelmatigheid, oprechtheid en juistheid van de algemene boekhouding van de gewestelijke entiteit en de van de rekeningen van de ABI’s. In zijn jongste verslag2 na te komen: de rekeningen van de ABI’s aan het Parlement voorleggen. Het Rekenhof stelt dat "de stemming over de rekeningen door de begrotingsautoriteit (het Parlement) noodzakelijk is om de begrotings- en boekhoudcyclus af te ronden en om eventuele overschrijdingen van de begrotingskredieten voor uitgaven te regulariseren. Bovendien zorgt de publicatie van deze ordonnanties voor de bekendmaking van de rekeningen.” schreef het Rekenhof: "Op 30 september 2018 had het Parlement nog geen rekeningen van autonome bestuursinstellingen gestemd en goedgekeurd sinds het begrotingsjaar 2008." En bovendien: "Het Parlement heeft evenmin gestemd over de rekeningen 2014-2016 van de diensten van de regering, de geconsolideerde rekeningen 2014-2016 van de gewestelijke entiteit of de rekeningen 2008-2016 van de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie.” Ook Beci geeft dit aan in zijn memorandum "Ambities financieren" (maatregel 24): het is ondertussen bijna tien jaar geleden dat het Parlement nog de gelegenheid kreeg om controle uit te oefenen op deze rekeningen. Voor Beci moet de volgende regering, en daarmee elk van haar ministers en staatssecretarissen, zich ertoe verbinden deze verplichting Laten we even melden, zonder echter in detail te treden, dat van de 21 rekeningen (2017) van de Brusselse instanties slechts 6 rekeningen zonder voorbehoud werden goedgekeurd: die van Actiris, het Brussels Waarborgfonds, de Economische en Sociale Raad van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, het Brussels Gewestelijk Herfinancieringsfonds van de Gemeentelijke Thesaurieën, Leefmilieu Brussel en het Fonds voor de Financiering van het Waterbeleid. Naar de toekomst toe verdienen de Brusselse overheidsfinanciën meer ambitie: 21 rekeningen die zonder voorbehoud worden goedgekeurd en op tijd aan het Parlement worden voorgelegd. ● Vincent Delannoy 1 Wet van 16 mei 2003 houdende de algemene bepalingen die van toepassing zijn op de begroting, op de controle van de subsidies, op de rekeningen van de Gemeenschappen en Gewesten en op de organisatie van de controle van het Rekenhof; Organieke ordonnantie van 23 februari 2006 houdende vaststelling van de bepalingen van toepassing op de begroting, de boekhouding en de controle (OOBBC). 2 23e kohier van het Rekenhof gericht aan het Parlement van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en aan de Verenigde Vergadering van de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie.. Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 13 © Belga
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ADVERTORIAL WAAR VIND JE MEERTALIGE MEDEWERKERS MET ERVARING? NERGENS, JE VORMT HEN ZELF. Tom Rommens is recruitmentmanager bij Securitas. Jaarlijks zoekt hij zo’n 1300 bewakingsagenten. De checklist aan voorwaarden waaraan de kandidaten moeten voldoen, is niet min: ze moeten gemotiveerd zijn, ervaring hebben en bovendien ook meertalig zijn. In plaats van te wachten op een match, ging Tom aan de slag met Select Actiris om de ideale kandidaat gewoon zelf te maken. Altijd op zoek Tom Rommens is als recruitmentmanager bij Securitas permanent op zoek naar nieuwe werknemers. “We zijn een groot bedrijf, en hebben heel wat bewakingsagenten in dienst. Onze agenten vind je echt overal: ze bewaken militaire basissen, de luchthaven, ze staan in supermarkten of shoppingcentra, we werken voor bedrijven en particulieren, zowel overdag als ’s nachts. Jaarlijks zoeken we dan ook zo’n 1300 mensen, waarvan het merendeel bewakingsagenten zijn.” De zoektocht naar de ideale bewakingsagent is niet te onderschatten, vertelt Tom: “We zijn hier in Brussel, waar er heel veel werkzoekenden zijn, maar toch hebben we de kandidaten niet voor het uitkiezen.” De ideale kandidaat “Een bewakingsagent moet namelijk een grondige opleiding gekregen hebben om goed voorbereid in het vak te kunnen stappen. Bovendien moet hij, zeker hier in Brussel, meertalig zijn. De agenten zijn vaak het eerste aanspreekpunt voor mensen, dus het is belangrijk dat ze zich vlot kunnen uitdrukken in meerdere talen.” De profielen die Tom zoekt, zijn niet zomaar beschikbaar op de arbeidsmarkt. “Daarom hebben we een samenwerking op poten gezet met Select Actiris. Zij selecteerden 150 gemotiveerde wekzoekenden, die we vervolgens hebben opgeleid tot bewakingsagent. Daarnaast zorgde de VDAB voor een taalopleiding Nederlands.” V Ook Soufiane Ouzza werd zo opgeleid tot de perfecte agent. “Ik was heel erg geïnteresseerd in de job, maar had niet de juiste opleiding,” vertelt Soufiane. Met de steun van het Europees sociaal fonds VERTROUW OP DE EXPERTISE VAN SELECT ACTIRIS OM TE REKRUTEREN Net als Tom het ideale profiel rekruteren in Brussel? Perfect mogelijk met Select Actiris. Select Actiris combineert een grondige selectie met opleidingen en premies om ook voor jouw vacature de ideale kandidaat te vinden. Surf snel naar select.actiris.brussels en vraag raad aan je persoonlijke werkgeversconsultant. “Dankzij Actiris heb ik dan een FPIe, of formation professionelle individuelle en entreprise, gevolgd, een beroepsopleiding van vier maanden bij Securitas.” Tijdens zijn opleiding volgde Soufiane een ervaren bewakingsagent. “Daardoor heb ik veel ervaring kunnen opdoen voor ik vast in dienst werd aangenomen.” Tom beaamt. “Die FPIe is voor ons eigenlijk de ideale maatregel om met Select Actiris onze mensen op te leiden. We kunnen hen aan voordelige voorwaarden ervaring op het terrein aanbieden, en daarna kunnen ze meteen hun carrière bij ons starten. De ideale kandidaat, die bestaat dus wel: we maken hem gewoon samen met Select Actiris.” Mobiliteit Om het kwartier een S-trein Na jaren van discussies over centen zijn de federale overheid en de gewesten eindelijk tot een akkoord gekomen over de investeringen die nog resten om het Gewestelijk ExpresNet (GEN) uit te bouwen. “Dit netwerk is broodnodig, als je weet dat het overgrote deel van de pendelaars in een zone van 25 kilometer rond Brussel woont.” Het station Mouterij in Elsene is een van de nieuwe Brusselse stations. H et dossier van het GEN of S-netwerk – een stevig uitgebouwd voorstadsnet in en rond Brussel – sleept al vele jaren aan. Wanbeheer leidde tot vertragingen, de kosten swingden de pan uit (nu al dubbel zo groot als eerst begroot), de bevoegde overheden discussieerden oneindig over de verdeling van de budgetten, voornamelijk Waals-Brabant botste op problemen met vergunningen en de ruimtelijke planningen ... In januari 2017 trok het Rekenhof aan de alarmbel met een rapport, op vraag van de Kamer. De inhoud was vernietigend en legde de vinger op een verkeerde aanpak van de werken en een gebrekkige opvolging op politiek en administratief niveau. Ook kon men erin lezen dat er onvoldoende geld in het GEN-fonds zat om de werken volledig af te werken zoals gepland. “Ik heb toen meteen een concreet voorstel uitgewerkt om een extra miljard euro – het zgn. ‘deugdzame’ miljard – te lenen om het GEN af te werken”, vertelt François Bellot, federaal minister van mobiliteit. “Door de financiële verdeelsleutel, slaan we twee vliegen in één klap: we maken voldoende budget vrij om het GEN af te werken én de gewesten kunnen veel van hun spoorinvesteringen realiseren.” Niet vrijblijvend Op het einde van 2018 kwam het bericht dat de federale overheid met de gewesten een samenwerkingsakkoord over het GEN had ondertekend. “Ik heb bewust gekozen voor het samenwerkingsakkoord, omdat dit de duurzaamheid van de enveloppe garandeert”, legt minister Bellot uit. “Het akkoord moet door de vier parlementen worden goedgekeurd. Het is dus geen vrijblijvende politieke afspraak die een volgende federale regering zomaar kan negeren.” Pascal Smet, de Brusselse minister van mobiliteit, verduidelijkt dat hij drie pakketten van samenwerkingsakkoorden heeft ondertekend. “Er was het akkoord tussen de federale overheid en de gewesten over de financiering van een strategische spoorweginfrastructuur dat inderdaad nog de zegen van de parlementen moet krijgen. Een tweede is een uitvoerend samenwerkingsakkoord tussen de vier overheden over de voltooiing van de GEN-werken. Dit vereist geen goedkeuring door het parlement. Dat is ook niet het geval met het derde pakket, een bilateraal uitvoerend samenwerkingsakkoord tussen de federale overheid en elk gewest apart. In het geval van het Brusselse Gewest gaat dit concreet over de vaststelling en financiering van diverse spoorwegprojecten in Brussel.” Stukje Beliris Dat laatste luik was voor Brussel de moeilijkste hindernis. Pascal Smet: “We vonden het een probleem dat de federale overheid slechts 19 miljoen euro voorzag. Hiervan nam het er al 6 af voor het perron in Brussel-Zuid, in feite een nationaal en internationaal station. Al bij al bleef er slechts 13 miljoen euro over voor het GEN of S-net, zoals we het nu noemen.” Bijkomend gaat tien miljoen euro van het mobiliteitsbudget van Beliris, de federale bouwheer voor Brussel, naar de uitrusting van de S-stations. “Zo beschikken we, alles samengeteld, over 23 miljoen euro”, rekent minister Smet Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 15 © Belga
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uit. “Wat nog altijd onvoldoende is om van het afgewerkte S-netwerk effectief een succes te maken. Om de reiziger kwalitatief te kunnen onthalen en de grote investeringen in spoorinfrastructuur te laten renderen, zijn nog meer middelen nodig. Belangrijk is wel dat we nu samen gaan bepalen waar de investeringen naartoe gaan. Voor ons is het duidelijk: die moeten nuttig zijn voor de reiziger.” Weinig animo Het GEN combineert alle vervoersmodi: trein, metro, tram en bus. Om de gebruikers over de streep te trekken, is de zogenaamde tariefintegratie onontbeerlijk: één tarief voor alle vervoersmiddelen in en rond het Brussels Gewest. In een eerste fase zal dit gelden voor de klassieke tarieven, nadien volgen de school- en sociale tarieven. Ook over dit principe zijn de verschillende overheden het eens geraakt. “Op dat punt is de dynamiek toch vooral van Brussel en Vlaanderen gekomen”, stelt Pascal Smet vast. “De federale overheid heeft lang getreuzeld op dit vlak, maar gelukkig heeft minister Bellot zich op tijd constructief opgesteld. Ook al vinden wij dat we te weinig geld krijgebruikers van het openbaar vervoer zouden daar het eerste slachtoffer van zijn.” Volgens de Brusselse mobiliteitsminister is er in het federale parlement nooit veel animo geweest rond het GEN. “Dat geldt voor alle partijen de afgelopen 30 jaar, zelfs Groen/Ecolo is in dat bedje ziek. Men heeft daar nooit een prioriteit gemaakt van het S-netwerk. Daarom ben ik blij dat minister Bellot, ondanks de voorbije grote besparingen, er in 2016 toch in geslaagd één miljard minder te besparen en naar het netwerk te laten vloeien.” Pascal Smet gen voor het GEN en de federale overheid algemeen te veel bespaard heeft op de spoorwegen, wat nefast is voor de mobiliteit én de luchtkwaliteit: vanuit de Brusselse regering hebben we nooit politieke spelletjes gespeeld. De Fiets- en wandelsnelweg De uitbouw van het S-netwerk is momenteel al voor 80% gerealiseerd. Welke infrastructuurwerken mogen we in Brussel nog verwachten? Smet: “Vooral aan de stations. Daarnaast hebben we enkele maanden geleden met Infrabel een akkoord kunnen sluiten over het gebruik van de taluds naast de spoorlijnen om fiets- en wandelsnelwegen aan te leggen. Dit zal ertoe leiden dat je heel snel met de fiets Brussel zal kunnen doorkruisen. We zijn al aan de uitbouw hiervan begonnen. Onlangs hebben we het eerste stuk, vanuit Asse, geopend. We gaan daar systematisch mee verder. We zijn volop de dossiers aan het voorbereiden, met alle nodige bouwvergunningen.” De Brusselse minister is er zich ook van bewust dat de S-lijnen nog om marketinginspanningen vragen. “Vele mensen weten nog niet dat ze op tien minuten van Jette naar Brussel-Noord kunnen treinen. We hebben al initiatieven uitgewerkt met de NMBS, die moeten nu versneld uitgevoerd worden.” Méér treinen nodig Hoe vervelend is de val van de regering nu voor dit dossier? “Ik ben optimistisch”, zegt federaal minister François Bellot. “Geen enkele partij zal de verantwoordelijkheid willen dragen om broodnodige en door iedereen gedra16 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 François Bellot gen investeringen in de gewesten tegen te houden.” Ook zijn Brusselse collega Smet denkt dat het geen invloed zal hebben, nu alles ondertekend is. “Dit is lopend beleid”, oordeelt hij. “Wel zal de volgende federale regering haar verantwoordelijkheid moeten nemen en ervoor moeten zorgen dat er méér treinen worden ingezet. De frequentie van de S-treinen moet verhogen, zodat je zeker in de spitsuren minstens om het kwartier een trein kan nemen. Ik hoop dat het GEN nu eindelijk in een stroomversnelling mag komen en dat iedereen de moed heeft om de nodige bouwvergunningen af te leveren. Dit netwerk is broodnodig, als je weet dat het overgrote deel van de pendelaars in een zone van 25 kilometer rond Brussel woont.” Het S-netwerk moet tegen 2031 helemaal voltooid zijn. Dat bevestigt François Bellot. “Het klopt dat de laatste GEN-werken, op de lijn Waterloo-Brussel, uitgevoerd moeten zijn tegen 2031. Maar dan spreken we over de uiterste deadline. Grote delen van het GEN zijn nu al in gebruik. De afgelopen jaren werden drie nieuwe Brusselse stations geopend: Tour & Taxis, Mouterij en Arcaden. Naar aanleiding van de invoering van het vervoersplan in december 2017 werden liefst 72 extra voorstadstreinen in en rond Brussel ingelegd. Enkele weken geleden was er nog de inhuldiging van het derde en vierde spoor tussen Ternat en Brussel op de lijn Gent-Brussel. En op de lijn Ottignies-Brussel willen we vanaf 2023 ieder kwartier een trein laten rijden. We wachten echt niet tot 2031 om een verbeterde dienstverlening te realiseren.” ● Peter Van Dyck © Belga © Belga Open Source Vlug scheiden! Valentijnsdag. Ik kan de verleiding niet weerstaan om even uit te weiden over ... echtscheiding! In het beroepsleven, bedoel ik. Hoewel. Net als bij huwelijken leidt meer dan 50% van de professionele relaties tot een scheiding. Het huwelijkscontract en het arbeidscontract hebben met elkaar gemeen dat zij een wederzijdse instemming vereisen, maar vaak eenzijdig worden verbroken. Een werknemer begint een nieuwe baan. In de meeste gevallen weet hij een paar weken later al of hij al dan niet goed zit. Ook zijn baas weet dat. Een bedrijf of afdeling leeft als een stam. Als intuïtief mens weet de werknemer of hij er zich thuis voelt of niet. Het is duidelijk dat niet alle bedrijven geschikt zijn voor alle soorten werknemers, en omgekeerd. Zelfs als de werknemer en/of zijn baas ervan overtuigd zijn dat het niet zal lukken, blijven ze meestal proberen. Het hoort nu eenmaal zo: ze moeten "moeite doen", "een tweede kans geven", "de nodige tijd voorzien". Soms duurt het maanden of zelfs jaren voordat moeheid eindelijk leidt tot de onvermijdelijke scheiding waar iedereen al lange tijd op zat te wachten. Uit beroepservaring meen ik dat hier een fout wordt begaan. Want zoals bij elk ongelukkig huwelijk dat te lang duurt, schaadt een aanslepende wankele samenwerking de ganse werkomgeving. Collega's lijden eronder. En de nochtans cruciale werksfeer in het team eveneens. De productiviteit daalt, niet alleen bij de werknemer zelf, maar vaak ook bij de collega's en de baas. De relaties verslechteren. Wanneer de samenwerking uiteindelijk op de klippen loopt, veroorzaakt dit nog meer pijn. De opzegtermijn is ondertussen aanzienlijk verlengd, andere collega's moeten vertragingen op de afdeling inhalen en er is veel nevenschade. Een beetje zoals bij een echte echtscheiding, waar vooral de kinderen het slachtoffer van zijn. Aan Y Generation men sen wordt soms hun "job hopper" gedrag verweten. Op de CV van een werknemer die nog geen 30 is, staan soms al 12 referenties. In feite hebben ze groot gelijk. Niemand weet of hij de juiste keuze heeft gemaakt voordat hij het probeerde. Hoe weet een werknemer/werkgever na drie sollicitatiegesprekken (in het beste geval) of hij de juiste functie/medewerker heeft gevonden? Dat kan gewoonweg niet! Giles Daoust, CEO van Daoust Wacht dus niet te lang als je het gevoel hebt dat er iets niet pluis is. Zo snel mogelijk een einde maken aan een wankele samenwerking komt uiteindelijk iedereen ten goede. Er zijn bedrijven, banen, werknemers genoeg. Het gaat erom een passende job of medewerker te vinden, niet om 7u36 per dag ongemakkelijk tussen twee stoelen te zitten. Uiteraard is er op het werk, net als in de liefde, een tijd om te zoeken en een tijd om zich te vestigen. Als je om de drie maanden van baan wisselt in een zoektocht naar een onwaarschijnlijk ideaal, zal geen enkel bedrijf je nog vertrouwen. Idem in de omgekeerde richting: als een manager om de drie maanden zijn werknemers vervangt, zal geen enkele bekwame werknemer hem vertrouwen. Zowel in de liefde als op het werk gaat het erom de juiste keuzes te maken. En als je eenmaal zeker genoeg bent van je keuze, zet je dan 100% in voor een duurzame en bevredigende relatie. Gelukkige Valentijnsdag aan alle geliefden! ● Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 17 D.R.
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Internationaal 7 tips om kans te maken op Europese financiering Wenst u een innovatief project te ontwikkelen, uw producten of diensten te internationaliseren? Beschikt u echter niet over de nodige financiële middelen? Barbara Andreani, coördinator van EEN Brussels, en Manoëlle Joos en Dimitris Kokkalis, Europese financieringsdeskundigen bij Troosan, geven u enkele tips om uw kansen op Europese subsidiëring te maximaliseren. O p 14 december organiseerde Beci een opleiding voor KMO’s die op zoek zijn naar financiering voor hun project. Sommige mensen beschouwen financiering door de Europese Commissie als het jagen op een eenhoorn: onbegonnen werk. Er zijn voordelen (financieel, netwerk, Europees keurmerk …) en beperkingen (voldoende personeel om het dossier samen te stellen en uit te voeren, het principe van cofinanciering, timing op middellange termijn …). Toch is het allemaal niet zo moeilijk als sommigen denken. 1. Identificeer en analyseer uw markt. Als eerste stap identificeert u best de financiering en de oproep tot voorstellen die bij uw project passen. Financiering, programma’s en regels kunnen variëren naargelang van de omvang van het project (lokaal, sectoraal, niet-EU, enz.). Een marktanalyse zal u vervolgens helpen om uw potentiële concurrenten te leren kennen, zodat u een betere kijk krijgt op uw sterke en zwakke punten. 2. Een partner? Deze eerste stap zal u helpen inzien of u uw doelstellingen alleen of met een partner kunt bereiken. Een consortium is trouwens vrij gebruikelijk bij dit type aanpak. Een complementaire partner maakt uw project sterker en vergroot uw kans op financiering. Gebruik de tools van EEN: het netwerkplatform, maar ook matchmaking events om uw “alter ego” te vinden. 3. Laat u coachen. Het verkrijgen van financiering is nooit gemakkelijk. Start dit proces niet zonder begeleiding. Zoek een expert die u kan adviseren. De deskundigen van EEN binnen Hub.brussels (voor innovatieve projecten) en Beci (voor andere financieringen) kunnen u helpen om een Europees fonds aangepast aan uw project te identificeren, u informeren over de sub sidiëringscriteria en uw project checken. Daarnaast is het raadzaam om een gespecialiseerde consultant roepen voor het schrijv stellen en indienen van he 4. Laat uw troeven schit oordelaars van de Europese sie zullen de kwaliteit vergelijken met de prioriteiten roep tot voorstellen. U dat uw project innovatief is en een reële toegevoegde waarde biedt. 5. Geen ‘Copy-Paste’. Stel: uw project werd niet geselecteerd. U wilt uw geluk opnieuw beproeven door in te gaan op een andere oproep tot projecten in hetzelfde financieringsprogramma. Dan doet u er goed aan om de kwaliteit van uw project te verbeteren. Het panel van deskundige beoordelaars verandert, zodat wat de eerste keer in de smaak viel, dat niet noodzakelijkerwijs de tweede keer ook zal doen. Bovendien kan het indienen van een ongewijzigd project worden begrepen als een gebrek aan creativiteit. 6. De kwaliteiten van de ideale kandidaat. Naast de ambitie om de grenzen te overschrijden, zal de onderneming, die een sterke innovatieve dimensie en een goede kennis van de markt bezit, ook over een ontwikkelingsvisie voor de middellange termijn moeten beschikken, evenals over voldoende human resources. Dit alles zal de kansen op Europese financiering maximaliseren. 7. Last but not least : geef uzelf voldoende tijd, maar begin er op tijd aan! U hebt uiteraard tijd nodig om uw markt, de concurrentie, uw toekomstige partner te identificeren en te evalueren … Als u echter een beroep doet op een expert, wacht dan niet tot 3 weken voor de deadline voor het indienen van het project. Om uw project te ontwikkelen, hebt u tijd nodig. Geen enkele deskundige zal u antwoorden als u hem net voor de deadline contacteert. ● Rachely Burgos Marin Informatie: www.brusselsnetwork.be 18 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 © Getty Internationaal 5 vergissingen die uw reis kunnen vergallen Of u nu reist voor zaken of gewoon voor uw plezier, u wenst ongetwijfeld elke vorm van stress en onaangename verrassingen te vermijden tijdens uw reis. Welnu, opdat u uw vlucht niet zou missen of u zich niet zou vergissen van hotel, volgen hierbij 5 professionele tips: 1. Ga niet lichtzinnig om met uw vliegtuigticket: indien u beslist een deel van het vliegtuigticket, op uw naam, niet te gebruiken, wordt de rest van de reis automatisch geannuleerd. Een voorbeeld? Om terug te keren van Quebec naar Brussel, met een verbinding in Montreal, besluit een reiziger het gedeelte tussen Quebec en Montreal over te slaan en via de weg af te leggen zonder het reisbureau of de luchtvaartmaatschappij te verwittigen. Gevolg: bij aankomst in Montreal verneemt hij dat de vlucht naar Brussel is geannuleerd omdat hij de vlucht Quebec - Montreal heeft “gemist”. 2. Vermeld altijd uw correcte naam en voornaam/namen: d.w.z. de officiele (voor)namen vermeld op het reisdocument dat u meeneemt, paspoort of identiteitskaart. Geen afkortingen, geen bijnamen! Een voorbeeld? Ja, het is leuk om een reservatie te maken met de naam Stromae maar als Paul Van Haver verschijnt bij het boarden van de vlucht, zal hij niet kunnen instappen. En als je Elisabeth heet maar op je ticket staat Lisa of Beth of nog iets anders, wel, dan zal je ook blijven staan.. 3. Controleer altijd de juiste data en de juiste bestemming(en) van reisdocumenten uitgegeven op uw naam: lijkt evident, niet? Nochtans.. Een voorbeeld? In de VS hebben veel steden in verschillende staten dezelfde naam. Er zijn bv. niet minder dan 26 “Springfields”, inclusief de hoofdstad van Illinois. Erger nog: in Canada zijn er al reizigers, die dachten naar StJohn's te vertrekken in Newfoundland, terecht gekomen in Saint John, New Brunswick, op 1700 km afstand. 4. Controleer altijd de juiste locatie van uw hotel: want er kunnen meerdere hotels met (ongeveer) dezelfde naam in dezelfde stad zijn. Een voorbeeld? Kent u het verschil tussen het Faro Boutique Hotel en het Hotel Faro & Beach Club, beiden gelegen in het centrum van Faro, Portugal? En zo komen sommige klanten al eens terecht bij de verkeerde hotelreceptie. Controleer altijd de geldigheid van uw paspoort of identiteitskaart voor vertrek: om nog maar te zwijgen over het feit dat, zelfs als uw paspoort nog geldig is op de datum van vertrek, dat niet voldoende is voor het land van bestemming. Een voorbeeld? Sommige landen vereisen een geldigheid van 3 of 6 maanden na uw terugkeer. Dit is bv het geval in de Verenigde Arabische Emiraten. Weet goed: de toegang tot het vliegtuig kan worden geweigerd. Denk vooral niet dat dit alleen maar “anderen” overkomt. Deze 5 vergissingen zijn al begaan door ervaren reizigers. Als professioneel reisagent zijn we ervan overtuigd dat deze tips u zullen helpen onaangename verrassingen te vermijden. ● Chantal Olivier Branch Manager Omnia Travel Neem contact op met de auteur: chantal.olivier@omniatravel.be ALL WAYS ABOUT YOU Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 19
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Laken in 2200 20 Brussel Metropool - februari 2019 Het voorwoord van Luc Schuiten De tijden veranderen voortdurend. Beetje bij beetje ontstaat er een andere wereld die op het punt staat de oude te vervangen. Zulke veranderingen lijken ons vandaag nog wat onbenullig in vergelijking met de vraagstukken rond klimaat en milieu. Toch blijft het bemoedigend om te kijken naar de voorhoede van precursoren die werken aan de invoering van nieuwe paradigma’s, duurzaam voor de planeet en koolstofneutraal, die zoveel mogelijk gebruik maken van materialen van biologische oorsprong en van hernieuwbare energiebronnen. Deze pioniers, die de impact van hun acties op de planeet opvangen, pakten eerst een aspect van een productie-, consumptie-, diensten- of kunstvorm aan, iets dat in verband stond met hun activiteiten. Daarna overwogen ze logischerwijs de gevolgen voor het hele netwerk waartoe ze behoren. Ze begrepen al gauw dat het model van de ongebreidelde race naar persoonlijke verrijking, zo geliefd bij het kapitalisme, geen coherente plaats meer kon vinden in een model dat gebaseerd is op levenskwaliteit, welwillendheid en empathie tegenover de mens en alle levende wezens. De sociale en solidaire economie heeft zich dan ook zeer snel ontwikkeld tot een van de onlosmakelijk met elkaar verbonden componenten van de paradigmawisseling. Met dit ietwat eigenaardig nummer van Brussel Metropool – omdat de directie mij carte blanche gaf om de nieuwe oriëntaties van een wereld in wording uit te drukken – besliste ik de schijnwerpers te richten op een aantal mensen met innovatieve projecten die een positieve impact hebben op de stedelijke omgeving van Brussel. Zij zijn voorbeelden voor wie hoop en vertrouwen in de toekomst van de stad heeft behouden. Het tijdschrift stelde ook voor om een aantal van mijn zeer concrete projecten aan de presentatie van mijn gasten te koppelen. Deze tijdelijke verandering van hoofdredacteur heeft mij ertoe aangezet om de lay-out en vormgeving aan te passen aan de eigenheid van de tekst. Ik ben namelijk de mening toegedaan dat inhoud en vorm onlosmakelijk met elkaar verbonden zijn en elkaar moeten versterken. Om de inhoud aantrekkelijker en begrijpelijker te maken, verkoos ik zoveel mogelijk schetsen boven verklarende teksten. Een kleine tekening spreekt meteen alle talen ter wereld. Het zou dus dom zijn om daar geen gebruik van te maken. 21
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Voetgangerszone Anspach verandert van perspectief Het Beursplein Ontwerp, beeldmateriaal en opmaak: Luc Schuiten Teksten: Ophélie Delarouzée / Coördinatie: Lise Nakhlé Wanneer Luc Schuiten het hart van Brussel nieuw tekent, oogt het avant-gardistisch. Deze architect van de utopie creëert op het papier futuristische, groene en organische steden, alsof de mens zich plots bewust zou zijn geworden van de nood aan een diepgaande mutatie. Omdat de natuur in deze steden welkom is, lijken de wijken wortels te schieten. De inspiratie is echter veelzijdig, van stedenbouw tot mobiliteit. De evolutie van de centrale lanen in Brussel naar een voetgangerszone is de gelegenheid om een geïdealiseerde visie op de aanleg van openbare ruimten op de proef te stellen. “Een omgeving met een sterk eigen karakter wekt in ons een emotie op, want we voelen dat hier iets leeft, dat er een band ontstaat en zelfs een zekere empathie”, schetst 22 Luc Schuiten. “Deze plaats spreekt ons aan, vertelt iets via onze gevoelens. Daarom komt ze al gauw bekend over, alsof ze ons toehoorde.” De architect verklaart dat de behoefte aan leefruimte moet worden ingewilligd vooraleer de verdichting van de steden en de inkrimping van de woningen totaal ondraaglijk worden. Een groene vloed doorheen het stadscentrum Yvan Mayeur (PS), toen kersverse burgemeester van Brussel, kondigde eind 2013 de aanleg van de voetgangerszone aan. Het collectief Anspark ontstond uit deze overhaastige beslisBrussel Metropool - februari 2019 sing om de autodrukte van de Anspachlaan te verjagen, en uit het protest van de lokale handelaars. Anspark verenigde buurtbewoners en burgers in het denkproces over de toekomst van hartje Brussel. Luc Schuiten werd bij deze kakofonie betrokken. Vandaar het concept van een ‘groene vloed’ langs de Noord-Zuid-as, als een pleister op deze breuk in het centrum. Een soort doorgang met veel bomen en groen tussen de drie grote pleinen van de voetgangerszone. En voor elk van deze drie pleinen, een versterkte uitstraling van hun eigenheid. Hierbij misschien een waterstroompje, bovenop de Zenne die nu ondergronds loopt. Langs de gevels, ruime afdaken en luifels waar de voorbijgangers even aan de regen kunnen ontsnappen en zich laten bekoren door de charme van gezellige winkeltjes. Een droombeeld. De voetgangerszone werd eind juni 2015 toegankelijk. De werkzaamheden begonnen nogal moeizaam in 2016-2017. De omgeving verandert vandaag in de richting van wat het collectief Anspark verlangde, met groenvoorzieningen en water, maar volgens Luc Schuiten komt het heel onpersoonlijk over en blijven sommige oppervlaktes bijna volledig kaal: “Wanneer het gebrek aan investering door de overheid een verwaarloosde indruk creëert, kan niemand van deze plek houden, want niets trekt de mensen aan. De drie pleinen moeten daarom een sterke identiteit en eigenheid uitstralen om gehechtheid bij de De pergola op het Fontainasplein burger op te wekken. In het ‘lineaire park’ zien we hier en daar een miezerig stukje groen langs de lanen, die er onbenullig uitzien.” Het collectief Anspark heeft anders ideeën genoeg om de ambitie van de Stad gestalte te geven. Hiervan getuigen een projectoproep voor een kunstwerk op het Fontainasplein, na een samenkomst van burgers in oktober – of bijvoorbeeld ook de verbintenis, na de verkiezingen, om het beheer aan Ecolo toe te vertrouwen en zo voordeel te halen uit de ervaring van deze partij met participatief beleid … Dit alles bewijst de open ingesteldheid van burgemeester Philippe Close (PS). Een agora op het Beursplein Dit plein deelde het verdriet van de Brusselaars na de terreur. Het vierde met hen de vrolijke gebeurtenissen en was het toneel van de grote gedachtewisselingen in ons land. Door zijn brede trappen aan de voorgevel fungeert de Beurs als een soort spontaan forum. Luc Schuiten wil dit Brussels Speakers’ Corner versterken met de aanleg, langs de uitgebreide perimeter, van “stenen en glazen blokken van allerlei vormen waar voorbijgangers kunnen pickni cken, aan tafel zitten zonder iets te moeten bestellen, zich comfortabel installeren om naar de debatten te luisteren of gewoon om gezellig te praten”. In het verlengde ligt dan een wandeling om het gesprek verder te zetten, al kuierend langs de boetiekjes van
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De Morris zuilen, op het De Brouckèreplein creatievelingen in de Dansaertstraat of aan een tafeltje in een café. Nu, het Beursgebouw zelf is een ander paar mouwen. In november reikte het Gewest een bouwkundige vergunning uit voor het project van de Stad, waarbij de Beurs een trekpleister wordt voor toerisme, handel, erfgoed en cultuur. Critici klagen vooral de wijzigingen van het gebouw aan en de toeristische accenten rond de ‘beleving’ met bier - een ontaarding van het gebouw, zeggen de tegenstanders. De toekomst zal aantonen of de Brusselaars dit plein zullen blijven gebruiken als een spreekbuis. Een groen eiland op het Fontainasplein Op het beboste plein dat nu wordt aangelegd stelt Luc Schuiten voor de Zenne te vereren met een “pergola in het midden van een eiland, bereikbaar via drie paden die een ster vormen. Van de onderkant van de kolommen zouden klimplanten naar boven schieten en het betonijzer geleidelijk overwoekeren. In de hoogte opgestelde plantenbakken zouden het dak van de structuur aanvullen. Stoelen en banken zouden de romantische eigenheid van het kunstwerk benadrukken. Dankzij de open structuur en de speelse aanwezigheid van LED lampen tussen de metalen takken, zou het natuurlievende publiek zich daar veilig voelen”. 24 Naast dit plantaardig kunstwerk kan, op het Fontainas speelplein, een parkje voor kinderen worden voorzien. Speelse structuren zouden er hun verbeelding prikkelen. “Onze sterk georganiseerde steden bieden geen plaats meer voor kinderen”, betreurt Schuiten. “Een schommel in een hoekje vind ik akelig. Zij hebben avontuurterreinen nodig, waar ze creatief hun eigen wereld kunnen ontwerpen.” Achteraan het park zouden honden zich vrij kunnen uitleven in omheinde ruimtes. Een cultureel De Brouckèreplein Op de achtergelaten oppervlakte zou Schuiten de stadsomroepers een nieuwe kans geven. Hij denkt ook aan “een bos van hedendaagse Morris zuilen met daarop het culturele aanbod van de stad, de aankomende evenementen, een overzicht van de nieuwigheden in design, schetsen uit kunstscholen enz. Tussen de schouwburgen, het Opera en de bioscopen zou het De Brouckèreplein zich weer richten op het 19e eeuwse prestige van de Métropole en het populaire beeld dat Jacques Brel bezong.” Achterop, vlakbij de Continental, een muziekkiosk. Aan de ingang zou het paviljoen van visit.brussels staan. Elke zuil zou van zon en regen worden afgeschermd door een koepel van canvas dat ‘s avonds het licht zou weerkaatsen. Dit is de ganse opzet: een voetgangerszone om, toekomstgericht, het verleden te huldigen. Brussel Metropool - februari 2019 En als de tram nu eens poten had? Hij trekt de aandacht en wekt onvermijdelijk een glimlach op door heel Brussel. De trappeltram is op zijn minst grappig. De broers Luc en François Schuiten – de architect en de stripontwerper – versierden allebei de twee zijden van een tram, dag en nacht, twee verstrengelde werelden. Het resultaat is tweeslachtig. Is die duizendpoot die naar voren lijkt te bewegen, nu van bot of van metaal? Dit vreemde beest werd in september geboren op het nieuwe-kunstfestival Artonov. De MIVB liet zich ontroeren door het vertederende karakter van het kunstwerk en adopteerde het. Glimlach en tranen Wanneer de duizendpoot wegtrappelt, wordt de emotie gemeenschappelijker en ontstaat er, vreemd genoeg, een zekere nostalgie. Wat ons hier prikkelt? Bij dit monumentale werk ontwaren wij, naast elkaar, het dierlijke skelet en de machine van menselijke makelij. We voelen een onbehagen. De sympathie voor het dier verschuift naar verdriet. “Dit werk is een grafmonument voor het verlies aan biodiversiteit en de zesde massa-extinctie”, verklaart Luc Schuiten, die het Antropoceen aanklaagt. “Naar aanleiding van de honderdste verjaardag van de Eerste Wereldoorlog worden overal grafzuilen en -monumenten getoond en zijn er nog talloze andere, maar de biodiversiteit krijgt geen zuil. Toch is de massa-extinctie een van de grootste slachtpartijen die ooit hebben plaatsgevonden, waaraan we ons schuldig hebben gemaakt en die we niet willen zien en toegeven. Het is tijd om erover te praten.” Dit mausoleum verplaatst zich om overal gezien te worden, maar ook om ons te doen nadenken over een andere vorm van mobiliteit. Een oplossing op poten Waarom heeft de natuur het wiel niet ontworpen? Vanuit deze domme vraag aan landbouwingenieur en bioloog Gauthier Chapelle ontstond de hele geschiedenis van de trappeltram. “Hij antwoordde me: ‘Het wiel valt te duur uit voor onze planeet’”, vertelt Luc Schuiten. “Dat is toch evident! Het wiel vereist wegen, bruggen, tunnels ... Maar die hakken de wortelsystemen en de hydraulische netwerken in stukken en beperken de beweging van wilde dieren. Poten zijn een slimmere uitvinding. Ze hebben geen infrastructuur nodig en kunnen elke vorm van terrein aan. Ze rennen, klimmen en overwinnen obstakels. Misschien is onze technologie nu voldoende geavanceerd om verplaatsingen op poten en benen te ontwerpen?” Wie weet wat het wordt?
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Greenloop, bionabootsing voor bedrijven Nadat hij in 2003 een seminar van de Amerikaanse, in human resources management afgestudeerde wetenschapster Janine Benyus had bijgewoond, wijdde Gauthier Chapelle zich aan de vertaling van haar grondleggend boekwerk over biomimetisme om deze theorie in Europa te verspreiden. Het concept pleit voor een andere aanpak en ontwikkeling van de technologie, door de werking van de natuur na te bootsen. De natuur wordt dan véél meer dan een geheel van hulpbronnen: een ware bron van inspiratie. “De principes van industriële samenlevingen staan systematisch haaks tegenover die van de natuur”, stelt Gaëtan Dartevelle, medeoprichter met Gauthier Chapelle van het Brusselse Greenloop designbureau. “De natuur sluit de lussen van de materialencycli terwijl de mens ze volledig openlaat. We zijn heel snel in een crisistijd verzeild en hebben nu geen tijd meer om zelf naar oplossingen te zoeken die gebruik maken van natuurlijke energieën. Het leven is een open boek dat voor iedereen toegankelijk is.” Dankzij hun complexe intelligentie die in de loop van millennia is verbeterd, gelden de mechanismen van het leven als een model om menselijke activiteiten op een duurzame manier in het milieu te verankeren. Dringende mobiliteit Na de ‘trappeltram’ ging Luc Schuiten een fiets met poten ontwikkelen. Het wiel is zeker geen ideaal concept en “de trappelfiets zal Esdoornwindmolen (tekening van copyleft) 26 waarschijnlijk zeer teleurstellend zijn, maar wat mij interesseert is dat zijn stuntelige werking anderen met meer gespecialiseerde kennis zal aanzetten om hierover verder na te denken”. Betere uitvindingen zijn biomimetisch. Het niet definiëren van de aanpak beperkt het inzicht en maakt het minder effectief om de vooruitgang te bevorderen. Zich door de lucht verplaatsen voor lange reizen door de vlucht van vogels na te bootsen is een relevant voorbeeld. De oversteek van een oceaan aanpakken zoals een eend op een vijver dat doet door de turbulentie op het raakpunt van twee omgevingen te beheren, is echter onthutsend. De manier waarop dieren zich in het water verplaatsen en de verscheidenheid Brussel Metropool - februari 2019 van hun golvende voortstuwingsmodi zijn bijzonder leerrijk om onderzeeërs te verbeteren, al zijn die nu al geprofileerd in de vorm van grote zeezoogdieren en uitgerust met radars. In de steden stelt Luc Schuiten voor om inspiratie te putten uit de mierenhoop. Zijn ‘chenillard’ (een concept tussen openbaar vervoer en individuele wagen) is bedoeld om competitie uit het straatbeeld te bannen: gedaan met agressieve chauffeurs die iedereen voorbijsteken, verbeten toeteren, gebaren maken en hun testosteron uitschreeuwen: “We doen een beroep op een coöperatief model, waarbij kleine geautomatiseerde voertuigjes op een rij in elkaar passen om te profiteren van de kinetische energie van het geheel en minder te verbruiken. De stroom wordt opgevangen via een elektrische rail en niet langer uit ecologisch te dure individuele batterijen, vooral omdat de opslagtechnologie nog steeds zwak scoort. De roterende elektrische motor presteert beter dan de verbrandingsmotor, die constant van richting wisselt.” Energie maakt deel uit van het heelal. Het is overal aanwezig en neemt vele vormen aan. Het is een levenskracht. Maar haar toepassing door de mens is nog steeds primair en verwoestend. Een technologische en spirituele evolutie Greenloop richtte zich op technisch biomimetisme en heeft zijn krachten gebundeld met universiteiten om CO2 te vangen op de manier waarop de natuur dat doet. “Door de CO2 uit schoorstenen door een bacteriedouche te voeren, willen we het omzetten in een vloeibare kalksteenpasta, die na droging een bouwmateriaal wordt”, legt Gaëtan Dartevelle uit. “We vonden bacteriën die deze CaCO3 neerslaan wanneer ze in symbiose leven met de iroko boom en we hebben een plantage in Haïti verwezenlijkt. Deze resultaten waren veelbelovend, maar het toegepaste onderzoek moet verder worden ontwikkeld. Industrielen vonden ze onvoldoende om te investeren.” Om bedrijven open te stellen voor biomimetisme, stelde Dartevelle via Greenloop voor om hun werking en veerkracht – het vermogen van hun systeem om duurzaamheid te De tramodulen herwinnen – te optimaliseren door inspiratie te putten uit 30 leefprincipes die de groepsrelaties tussen dieren regelen: “Door bijvoorbeeld spreeuwen te volgen op software, zien we dat elke vogel permanent 7 buren in zijn vizier heeft. Als er 4 naar links gaan, volgt hij de beweging. Deze collectieve intelligentie maakt een ultrasnelle kettingreactie mogelijk. Stelt u zich eens voor dat een bedrijf en 7 van zijn partners die samen naar een specifiek doel toe evolueren, elkaar ontmoeten om elkaar te coördineren en in die zin breder met andere actoren zijn verbonden. De bestemming staat vast – een wereld creëren die compatibel is met de biosfeer – maar het pad is nog niet volledig bekend. We hebben behendigheid nodig. De vlucht van de spreeuwen vermijdt snel obstakels en past zich voortdurend aan.” Als we afzien van de cultuur van het ego en van haar blinde overtuigingen, ontdekken we de levende wereld onder de invalshoek van wetenschappelijke observatie. We voelen dan het bewustzijn van deze wereld en laten ons leiden door zijn instinct. In aanvulling op deze biologische benadering kunnen we zelfs, via de fysica, het ‘volle’ waarnemen als een weerspiegeling van het ‘lege’. “Biomimetisme verandert de manier waarop we naar andere ‘levende organismen’ kijken”, aldus Gauthier Chapelle. “Met deze nederigheid komt ook een gevoel van ‘reconnectie’ ... Met de herinnering aan onze voorouders nemen we wat afstand van onze industriële beschaving. Denk aan de jeugd van onze soort.” 27
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Archi Human: onderdak voor daklozen Ter hoogte van de voeten van de wemelende menigte spreken sommige daklozen de voorbijgangers nog steeds aan en reiken ze een smekend hand uit om een paar centjes te bedelen. Anderen knielen in het midden van de stroom in een wanhopig gebaar om de aandacht te trekken. Ze vergaan al gauw in de massa. En degenen die onder stapels dekens en karton verdwijnen, lijken alle zelfliefde te hebben afgestoten en zich in stilte terug te trekken. Geen berichtje meer op Project voor drie Archi Human woningen in Evere een stuk karton. En ook geen bekertje meer. In de afgezonderde hoeken waar die mensen schuilen, lijkt de kou van het asfalt waartegen ze zich nog steeds verzetten, een voorbode van de kille dood. Middenin In dit soort verwaarloosde oorden ontwikkelde Luc Schuiten in de jaren negentig een aantal verticale tuinen. Naarmate de tijd ver28 Brussel Metropool - februari 2019 streek in deze stadskankers leek het haalbaar om deze verwoeste oppervlaktes ruimer te bezetten met ecologische schuilplaatsen. Eindelijk een onderkomen voor mensen die in de straat leefden? De mobilisering van verscheidene verenigingen toonde aan dat chronisch daklozen vooral hunkerden naar kleine woningen waar ze zouden kunnen samenkomen. Deze ontmoetingen leidden tot de oprichting van het Archi Human project rond Luc Schuiten, Emmanuel Hupin (voorzitter van de woningmaatschappij Urbani, die via huisvesting de levenskwaliteit wil verbeteren) en de psychosociale verenigingen SMES, Straatverplegers en Diogenes, die de huurders zullen begeleiden. Het is hierbij de bedoeling om de mens weer centraal te stellen in de stad: degenen die de anonimiteit van verblijfscentra weigeren krijgen een voorbeeldig gebouw aangeboden, waarbij hun eigenheid wordt opgewaardeerd. Een eerste project zal later dit jaar worden verwezenlijkt op de hoek van de Koolmijnenkaai en de Vandermaelenstraat, langs het kanaal, op grond die door de gemeente Sint-Jans-Molenbeek via erfpacht ter beschikking wordt gesteld. Een sociaal vastgoedkantoor staat in voor een lage huurprijs en het beheer van de panden. “Omdat de routes van de daklozen een beetje chaotisch zijn, gaan we iets normatiever te werk: 3 kleine eenheden van 28 m² en één van 22 m² op de begane grond,” legt Luc Schuiten uit. “Tekeningen op de deuren volgens de wensen van de mensen zullen hen in staat stellen zich te identificeren met de woning en van buitenaf herkenbaar te zijn. Daklozen kijken al jaren van de grond op naar de voorbijgangers en deze blik is doorslaggevend geworden in hun houding ten opzichte van anderen. We hebben balkons voorzien waarmee ze in contact kunnen blijven met de straat, maar met een omgekeerde invalshoek die de houding volledig verandert. Op die manier groeien ze in hoogte en belang. Hun dieren zijn natuurlijk thuis welkom. Velen weigeren naar de slaapzalen te gaan omdat Project voor vier woningen aan de Koolmijnenkaai, in Molenbeek het voor hen ondenkbaar is hun dieren in de steek te laten. We moeten nu nieuwe ruimten creëren, vol empathie en emotionele banden met levende wezens – mensen, dieren en planten – kortom, plaatsen vol dromen en poëzie.” Het team van Archi Human heeft in Brussel meer dan 320 afgedankte ruimten gevonden. François Marty, voorzitter van Foncière Chênelet, die in Frankrijk ecologische woningen biedt aan mensen met een zeer laag inkomen, neemt nu ook deel aan het initiatief omdat de door mecenaat verkregen financiering van 300.000 euro voor het eerste biogebaseerde gebouw moeilijk voor herhaling vatbaar is. De volgende projecten worden geboren in een coöperatie, die de investeerders een klein rendement zal opleveren. 29
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30 Brussel Metropool - februari 2019 Paille-Tech innoveert met traditionele materialen Maak van huizen gebouwd met levend materiaal een soort ademende huid. De Waalse coöperatie Paille-Tech verwezenlijkte in 10 jaar tijd een droom waarin geen enkele klassieke investeerder wou geloven. Echte toekomstspelers sturen onze gewoonlijke denkprocessen in de war! “Passiefbouw in polyurethaan vonden wij nonsens. Zo kwamen we op het idee van een positief gebouw”, vertelt Paille-Tech bestuurder Julien Lefrancq. “Isolatietechnieken zijn vandaag efficiënt. Het volstaat om de correcte dikte isolatiemateriaal te kiezen. De meeste energie wordt niet meer tijdens het gebruik maar tijdens de bouw van een huis verbruikt. Stro als bouwmateriaal is een lokaal product, slaat koolstof op in plaats van het vrij te geven en is composteerbaar.” Waanzin van enkele reactionairs? Luc Schuiten beschouwt dit eerder als een noodzakelijke utopie. Laten we afzien van duurzaamheid volgens de huidige normen, zegt hij, want die zijn aan een grondige herziening toe: “Onze kijk op zaken is onvolledig. De schoonheid van een gebouw bevindt zich in de manier waarop het in het milieu past, niet in een paar oppervlakkige criteria. Als een gebouw duur uitvalt voor onze planeet wegens de productie van de bouwmaterialen en als datzelfde gebouw na gebruik louter afval wordt, dan is het bouwproces op zich een afschuwelijke daad. Als we echter gebruik maken van wat het leven heeft geproduceerd, dan kaderen we in een proces dat de natuur zelf al sinds miljarden jaren toepast. Op die manier verdiepen we ons echt in de betekenis van duurzaamheid. Dit maakt een hemelsbreed verschil!” Ontaarde materialen die het leven in het gedrang brengen Zo bekeken zijn de industriële verhitting van kalksteen (met de uitstoot van CO2 dat de kalk doorheen de eeuwen heeft opgeslagen) evenals het ontginnen van gigantische hoeveelheden zand langs de kusten om een overvloed aan beton te produceren, zuivere waanzin, vergeleken met de diverse bouwmaterialen van natuurlijke oorsprong waaraan Paille-Tech aandacht besteedt. Nu, mensen willen in harde materialen investeren om er zich veilig te voelen. “De bezoekers van onze huizen vragen zich soms verrast af of die wel stevig zijn. Wij antwoorden met een andere vraag: hebben jullie ooit al een eeuwenoud in holle bouwblokken gebouwd huis bezocht?”, lacht Julien Lefrancq. “Zulke huizen bestaan niet, maar de mensen hebben minder vertrouwen in oudere gebouwen dan in modern bouwmateriaal. Ze beseffen niet dat steenwolisolatie na 20 jaar volledig naar de bodem van de structuur is weggezakt. Een thermisch onderzoek van het huis Feuillette, dat in 1920 in de buurt van Parijs met stro werd gebouwd, toont aan dat een vervanging van de ramen en luchtdichtheid zouden volstaan om de prestaties van passiefbouw te bena31
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Atelier in Ukkel, Architect Md de Mérode, 2013 © Michel Lefrancq deren. Nochtans is dat stro, als isolatiemateriaal, een eeuw oud!” Inzake veiligheid verklaart Lefrancq dat de houten wanden, het stro en het pleisterwerk tussen 60 en 90 minuten een brand weerstaan: “Thermisch scoren deze materialen uitstekend omdat het water in de kleilaag tijd nodig heeft om volledig te verdampen. De klei wordt daarna omgezet in terracotta en pas dan begint het vuur echt uit te breiden. Als de wol intact blijft, laat hij de warmte met hoge snelheid door. Bovendien is bij een brand vooral de rook dodelijk voor mensen. En hoe giftiger de rook, zoals bij polyurethaan, hoe groter het risico op vergiftiging en explosie.” Het bouwvernuft van dieren “Alle dieren gebruiken aarde om te bouwen – denk maar aan nesten, termietenheuvels ... Het proces is altijd bioklimatologisch doordacht”, vervolgt Julien Lefrancq. “De orientatie gebeurt volgens de blootstelling aan wind, zon enz. Gewoon een kwestie van gezond verstand.” Luc Schuiten prijst de logica van zulke leefomgevingen: “Een gebouw dat voldoet aan onze behoeften moet reageren als een levende huid. Wanneer je een muur opricht met aarde, kalk, stro of hennep, nemen de materialen vocht op en geven ze het op natuurlijke wijze af aan de buitenkant. Dit is voelbaar wanneer u zich in een ademend gebouw bevindt. De sfeer is er warm en gezellig. Wanneer de wanden echter uit waterdichte materialen bestaan als beton of staal, is een mechanische ventilatie vereist om het vocht af te voeren. Als het systeem verkeerd is afgesteld of kapot is, voelt u zich slecht. Ik beschouw een huis als een macro-kleding. Als we ons lichaam in plastic wikkelen, wordt onze transpiratie ingehouden en voelen we ons slecht.” Een archaïsche benadering? De mens stelt zich niet tevreden met zijn overwicht in het dierenrijk. Hij was er steeds van overtuigd dat hij zijn conditie overstijgt, alsof de voorsprong die de evolutie hem gaf ontoereikend bleek voor zijn ego, alsof hij zijn origine moest verwerpen om een onstoffelijke goddelijke geest te evenaren. De weigering van een in de ganAtelier in Ukkel, Architect Md de Mérode, 2013 32 © Michel Lefrancq Brussel Metropool - februari 2019 se levende wereld gedeeld bewustzijn en de hiermee gepaarde verwerping van de werkelijke afkomst van de mens, hebben wellicht bijgedragen tot een collectieve visie op vooruitgang die bijzonder minachtend neerkijkt op de natuur. Dat soort vooruitgang uit zich o.a. in de bouw van ‘dode’ huizen waar de mens denkt dat hij zijn verzinsels zal kunnen verwezenlijken. “De door de twee wereldoorlogen opgehitste industrie was in staat om de verwoeste steden op grote schaal te herbouwen”, zegt Julien Lefrancq. “Moderniteit is bakstenen en snelheid. Iedereen kreeg het verhaal van de 3 biggetjes met de papfles ingelepeld.” Deze cartoon van de Disney Studios uit 1933 verraadt het momentum dat de mindset van de Glorious Thirty schetste. Stro en hout wegen niet meer op tegen bakstenen. “De bevolkingen verwerpen nu massaal de traditionele aarden gebouwen in Afrika om te gaan leven onder daken van plaatstaal, staal of beton, waar de hitte verstikkend is,” zegt Julien Lefrancq. “Met de thermische inertie van aarde zou het van binnen koel kunnen zijn, maar onze visie op moderniteit wordt nu wereldwijd gedeeld.” Vooruitgang bijsturen De technologische ontwikkeling verafschuwen, ze ‘en bloc’ afwijzen, zich laten leiden door woede, emoties en geweten, vurig pleiten voor een terugkeer naar moeder Aarde die door de klimaaturgentie wordt geteisterd … Och, het zou allemaal tijdverspilling zijn in de zoektocht naar een evenwicht. Na verloop van tijd gaat kennis vooruit, ze tracht de evolutie na te bootsen, maar de voorrang aan het milieu moet worden erkend en aanvaard. Een kwestie van eerbied. “We gedragen ons als dwazen: we gaan voor zonne-energie op huizen die niet geïsoleerd zijn en de mensen vinden dat geweldig!”, hamert Luc Schuiten. “Meer nog: een renovatiebedrijf weigert de voegen te vernieuwen als er een spleet van 2 cm onder de deur zit. We zouden de deur moeten vervangen!” “In België worden zelfs woningen met airconditioning uitgerust om technische gebreken en een slechte oriëntatie te compenseren,” voegt Justine Aerts, architect en tekenares van Paille-Tech, eraan toe. Julien Lefrancq pleit voor de omkering van de waarden in de mars van de vooruitgang. En ook voor een terugkeer naar de technieken uit het verleden, die we blijkbaar hebben kwijtgespeeld: “We zijn het lokale vakmanschap vergeten. Geen enkele ingenieur wil vandaag nog horen van Romeinse funderingen met kalk, hoewel eeuwenoude bruggen en kathedralen alle berekeningen van specialisten tarten. Als gevolg daarvan moesten we zelf low-tech gereedschap gaan maken, bijvoorbeeld om het stro te compacteren, omdat elektromecaniciens gekke bedragen vroegen voor automatische machines, zonder enige waarborg van efficiëntie.” Dankzij de prefabricage van de muren in de werkplaats, het eenmalige transport en de montage van het raamwerk ter plaatse, is Paille-Tech er niettemin in geslaagd om een werkmethode te ontwikkelen om huizen of scholen in slechts 2 maanden te bouwen, zelfs in steden. Maar alles moet nog opnieuw worden uitgevonden ... De werkplaats van Paille-Tech, in Franières
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Urbike levert zonder brandstof Auto’s werden ontworpen om snel en veilig grote afstanden af te leggen. Maar vandaag staan ze in de file. Vrachtwagens werden ontworpen volgens de afmetingen van hun vracht. Veel te groot voor de verkeersdrukte, in feite. De voertuigen van het openbaar vervoer zijn afgeleid van vrachtwagens. Ze sukkelen dus in de verkeersoverlast. Onze hoofdstad is berucht om haar verkeershinder. Waarom zijn voertuigen zo weinig aangepast aan de werkelijke (im)mobiliteit? Brusselaars, zoals andere stedelingen, overleven in giftige uitlaatgassen. De mensen hebben een onveilig gevoel bij elke verplaatsing. Hoe logger het voertuig, hoe zwaarder de schok bij een ongeval. “We stellen ons toegeeflijk op voor wat levensbelangrijk is: de lucht die we inademen”, stelt Luc Schuiten. “Zware voertuigen rijden op diesel. Hulpbronnen als aardolie slinken snel. Nieuwe vormen van mobiliteit kunnen niet zonder hernieuwbare energie. Als wij energiezuinig willen presteren, moet onze mobiliteit licht, soepel en modulair zijn.” Fietsen waar vrachtwagens reden Dankzij de steun van Innoviris, het SE’nSE fonds, finance.brussels en sympathisanten, tracht de coöperatie Urbike met vrachtfietsen – elektrische tweewielers die een aanhangwagen trekken – het vervoer van goederen in de stad vlot te krijgen. “De eenvoudige trapas biedt nog heel wat potentieel, mede dankzij de technologie, waardoor je nagenoeg geen inspanning meer moet leveren”, verklaart Philippe Lovens, die samen met Delphine Lefebvre en Renaud Sarrazin Urbike heeft opgericht. “Het concept van zeecontainers kan worden omgezet naar ‘last-mile’-vervoer via standaardisatie en multi-modaliteit.” Urbike ontwikkelde eerst de aanhangwagen en containers die door eender welke schakel in de bevoorradingsketen kunnen worden gebruikt en aangepast. Hiermee stapte het jonge bedrijf naar vier grote ondernemingen uit diverse sectoren – grootdistributie van voeding, bezorging van colli, farmaca en thuiszorg voor senioren. Urbike ging dus niet bij overtuigden aankloppen. Het was de bedoeling om een grootschalig veranderingsproces op gang te krijgen. “Steden durven de toegang niet te ontzeggen aan vrachtwagens en bestelwagens uit vrees voor hun economische kernen. Zolang vervoerders geen beperkingen ondergaan, zullen gedragingen niet veranderen. De op34 Brussel Metropool - februari 2019 lossing begint bij de ontwikkeling van alternatieven.” Hiertoe analyseren de coöperatieleden de manier van werken van deze eerste vier klanten. Ze trachten namelijk de verplaatsingen te optimaliseren met, vanaf de lente, het optreden van de eerste vrachtfietsen, bijvoorbeeld op drukke parcours of daar waar leveringsadressen dicht naast elkaar liggen. Tegelijk is dit een vorm van mobiele reclame die sympathie opwekt voor deze ondernemingen. “Ook het concept van vaste opslagplaatsen stellen wij in vraag met een creatieve aanpak”, zegt Renaud Sarrazin. “Stedelijke vierkante meters zijn dure grappen, zeker als je de bewaking erbij rekent. Nochtans zijn zulke logistieke centra binnen de steden niet echt meer nodig, aangezien de goederen reeds gesorteerd zijn. Containers zouden aan elkaar kunnen worden gekoppeld en met geblokkeerde wielen worden opgeslagen op een parkeerplaats, in spoorwegstations, ontradingsparkings, kaaien of zelfs de parkings van klanten als deze ondernemingen openstaan voor samenwerking…” Urbike maakt tevens dankbaar gebruik van de computerinfrastructuur van deze vier ‘grote namen’ van de distributie om zijn eigen toekomstig intelligent beheersysteem te ontwikkelen, dat gebruik zal maken van de bestaande tourneemodules en van smartphonefuncties. Tegen eind 2020 wordt een evaluatie van de uitgeteste scenario’s het startpunt voor de ontplooiing van vrachtfietsen in de stad. Rentabiliteit niet gewaarborgd Leveringskosten worden steeds competitiever. De druk op de bezorgers neemt toe: ze worden soms per halte betaald. Het is een moeilijke sector voor wie rekening willen houden met de menselijke dimensie, geeft Philippe Lovens toe: “In het consortium heeft een van onze leden Take Eat Easy en daarna Deliveroo geholpen hun vloot op te richten, maar de sociale band ging hierbij teloor. Wij kozen voor een coöperatie om een overname te vermijden en ook om de bodes de mogelijkheid te geven de risico’s op de baan binnen de groep te delen, eigenaar te zijn van de oplossing die ze mede ontwikkelen en deel te nemen aan de winst.” Urbike riep de hulp in van dienstverlener Smart om deze zelfstandige arbeidskrachten per uur te betalen en een aanvaardbare bezoldiging te garanderen. De Université Saint-Louis steekt een handje toe om na te gaan welke mogelijkheden het arbeidsrecht toelaat. De VUB onderzoekt het sociale aspect in zijn impactstudie. En Febecoop ontwikkelt de governance van de coöperatie. Luc Schuiten oordeelt dat de coöperatie een rechtvaardigheidsmodel aankondigt: “Wanneer wij een bezorger à la Uber zien voorbijrijden, voelen we ons ergens beschaamd om deze relatie tussen een uitbater en uitgebuite werknemers. Een slecht beheer van de menselijke aspecten schaadt de waarde van het aandeel. Hoog tijd dus om een evenwicht te vinden tussen de verscheidene bestanddelen van het systeem om het geheel naar waarde te kunnen schatten.” Nooit overlast op fietspaden 35
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Vincent Glowinski in gesprek met de stad Te midden van een armtierige, koeltechnische architectuur van hoog en stijf glas en gegoten beton waardeert Luc Schuiten het taaleigen van Vincent Glowinski, bijgenaamd Bonom, die de stad inroept om haar pijn uit te schreeuwen tot vlekken op muren en gevels. “Lichaam en ziel treden samen op, want in elk van deze kunstwerken leeft er iets acrobatisch en vluchtigs. Op de achtergrond, de stad en haar doorgroei, richting winstbejag en bodemloze ledigheid. Daar wordt het werk van de stadskunstenaar een bijdrage tot de volksgezondheid.” Een bevrijdende overtreding Vanop de daken van Brussel ziet de aap die in Bonom opleeft slechts grijze asfalt, versplinterde brokjes bedwongen natuur, zeldzame huisdieren en vooral een zee van mensen van wie alleen de hoofden en handen niet achter kleren schuilgaan. Misschien omdat alleen deze lichaamsdelen met de nodige waardigheid de menselijke intelligentie en creativiteit vertegenwoordigen. “Ik denk dan aan een aap die zijn tong uitsteekt”, kakelt Bonom. “Hij zegt niks, maar drijft gewoon de spot met ons. Hij gebruikt zijn tong niet om mooie concepten met ons te bespreken. Nee hoor, alleen om ze uit te steken. Deze aap tekent. Zijn oeuvre is het spoor van zijn voeten op de wereldbol. De aap maakt grimassen om onze wetenschap en onze hoogmoed te kleineren. Hij zegt ons in feite dat wij iets menen te bezitten – de spraak – maar in werkelijkheid hebben we helemaal niets.” Door het dierlijke in zich te verwerpen, verliest de mens misschien tegelijk zijn zogenaamde menselijkheid. Bonom loopt langs de muren van zijn dagelijkse omgeving, staat soms voor één van hen stil, gaat er terug naartoe, draait errond of klimt erop en bekijkt hem onder verscheidene invalshoeken, tot hij in de muur een ziel opspoort die ruimte zoekt om zich uit te drukken. “Als muren een soort onzichtbare aanwezigheid uitstralen, dan bevatten die een ziel die op zoek is naar een lichaam”, schetst de kunstenaar die, in zijn kunstwerken, zulke zielen wil “verankeren, vasthechten aan een grafsteen of de schaduw van Peter Pan wil vastnaaien.” Naamloos na-apen De dynamiek van deze wezens uit zich in het spoor dat zij achterlaten. Geraamtes van dieren die treinen trachten in te halen. Een naakte en daarom beschaamde oude man. Wegvliegende duiven die de vrijheid schetsen van een normloze spiritualiteit. De toeschouwer beslist wat dit voor hem betekent. “Ik onderteken mijn werk niet”, verklaart Bonom. “De enige naam die daar zou kunnen plaatsvinden, is die van de andere. Niemand, dus. Wat ik teken, bestaat op zich, buiten mij. Het zijn de gezichten van wat ze zelf zijn.” Hoofdzetel van Artsen zonder Grenzen, in Elsene 36 Brussel Metropool - februari 2019 Basiliek van Cointe, in Luik © Ian Dykmans
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Starter Brussels Dry Gin, de Brusselse brandewijn Met de in Brussel door Philippe Mercier geproduceerde en gebottelde Brussels Dry Gin, brengen de Distilleries Bruxelloises een typische lokale drank weer tot leven. Het doel is natuurlijk om zowel toeristen als de lokale bevolking te bekoren. N aast zijn carrière in human resources, boeide Philippe Mercier zich steeds voor gedistilleerde dranken en de vele facetten van hun productie: "Ik heb distillatiecursussen gevolgd in Frankrijk, bij kleine ambachtelijke distilleerderijen, en in Zwitserland aan de École du vin de Changins, vlakbij Nyon. In samenwerking met de douane organiseert deze laatste een cursus gedistilleerde dranken, met speciale aandacht voor productie, proeverij en wetgeving.” Het project van Philippe Mercier heeft tot doel een echte distilleerderij in Brussel in het leven te roepen. Destijds was er in Brussel, maar ook in Vlaanderen en Wallonië echt geen gebrek aan dat soort inrichtingen. In het midden van de 19e eeuw had Brussel een vijftigtal kleine distilleerderijen. "Gin is afgeleid van de Belgisch-Nederlandse jenever", vervolgt Philippe Mercier. "Tijdens oorlogen met Nederland ontdekten de Britten de "ginniver", die bij hen ‘gin’ werd." Ieder volgt zijn eigen recept wat de menging van kruiden betreft. Er geldt slechts één voorwaarde: de aanwezigheid van jeneverbessen. Gin beleefde hoogtijdagen na de oorlog, maar in de jaren zeventig stag38 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 neerde de consumptie. In de afgelopen jaren viel deze sterke drank weer in de smaak. "Gin verleidt weer. Voor de bereiding van cocktails uiteraard maar ook voor de eigen smaak van de jenever als zodanig.” In afwachting van zijn eigen distilleerderij, die een investering van ongeveer 300 tot 350.000 euro vergt, is Philippe Mercier "koud" gaan werken. Met andere woorden, hij voegt aan roggealcohol verschillende kruiden toe die Brussels Dry Gin een eigen karakter geven. Eind 2017 kwam een eerste productie tot stand en in de loop van vorig jaar werden er meer dan 500 flessen verkocht in een tiental winkels in Brussel. Mercier wilde eerst de markt testen. Brussels Dry Gin heeft 37,5° alcoholgehalte en is momenteel verkrijgbaar in flessen van 70, 20 en 5 cl. Naast een aantal winkels die op de website van Brussels Dry Gin vermeld staan, kunt u de Brusselse gin proeven in 5 Thon Hotels, waaronder de Stanhope, en in het restaurant Palo Alto. De Distilleries Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de “tax shelter” voor starters Hier moet u zijn : starters@beci.be https://starters.beci.be/ Bruxelloises gingen ook een partnerschap aan met Schweppes Premium Mixers. Op langere termijn wil Philippe Mercier de verkoop verder uitbreiden zowel in de distributie als in de horeca. Vooral omdat hij nog meer ideeën in petto houdt voor zijn distilleerkolven. Maar eerst moet hij over een eigen installatie beschikken. Naast de financiering zoekt hij naar een werkplaats van 400 tot 450 m². Het enige vereiste is een locatie in één van de 19 Brusselse gemeenten. "Met een naam als Brussels Dry Gin kunnen we onmogelijk buiten de hoofdstad gaan distilleren. Het is de bedoeling om een distilleerderij aan te bieden die het publiek kan bezoeken om het distillatieproces te ontdekken." Het businessplan werd met de steun van Beci opgesteld en is nu klaar. Het wordt nu tijd om potentiele investeerders te overtuigen. ● Guy Van den Noortgate Informatie: brusselsdrygin.be D.R Immo Extra diensten op het werk: noodzakelijk? Fitnessruimte, strijkservice, autowasstraat ...: medewerkers waarderen dit soort diensten die hun comfort verbeteren en hun leven gemakkelijker maken. Een trend waar eigenaars van gebouwen best rekening mee houden. D e behoeftes van werknemers veranderen. Dat geldt niet enkel voor de werkorganisatie, bv. door toegenomen telewerk. Ook in de werkomgeving zelf verschuiven de verwachtingen van werknemers en werkgevers. Extra faciliteiten zoals gedeelde vergaderzalen en een bedrijfsrestaurant worden steeds belangrijker. Het feit dat multinationals dergelijke diensten en faciliteiten standaard aanbieden, veroorzaakte grotendeels de wijzigingen in het verwachtingspatroon. “Als de buren die bij Coca Cola werken een fitnessruimte op het werk hebben, waarom wij dan niet?” Daarnaast gaan werkkrachten steeds meer op zoek naar een betere balans tussen werk en privéleven. Daartoe kunnen extra faciliteiten echt bijdragen. Strijkservice op het werk? Aanstippen! Dit houdt allerlei voordelen in voor de werkgever en zijn werknemers. Kantoren waar dergelijke faciliteiten voorhanden zijn, bieden bedrijven vaak een totaalpakket, met diensten als coffee corners, een carwash ... De huurder geniet dus een all-in-one oplossing. Bovendien laten faciliteiten toe flexibel om te gaan met vergaderruimtes en werkplekken. Een voorbeeld: meerdere huurders in een gebouw kunnen vergaderzalen delen aan de hand van een reservatiesysteem. Bijkomend voordeel: een efficienter gebruik van de oppervlakte, wat de huurkost kan drukken. De eigenaars van kantoorgebouwen ondergaan steeds meer druk door de veranderende vraag van de klant. Dat gaat gepaard met extra kosten, waarvan vaak automatisch wordt gedacht dat de eigenaar ze moet dragen. Hij moet beseffen dat extra faciliteiten enkel rendabel zijn bij grotere oppervlaktes. En dat leegstand in deze nieuwe realiteit zwaarder doorweegt. Neem nu het voorbeeld van een bedrijfsrestaurant in een gebouw. Wanneer slechts weinig mensen hem gebruiken, kan de omzet te beperkt zijn om de overheadkosten te dekken. Een dergelijk restaurant in een gebouw met weinig werknemers (wegens een beperkte oppervlakte of een hoge leegstand) kan zwaar doorwegen voor de eigenaar. Het hoeft niet steeds zo ingewikkeld te zijn. Niet alle bedrijven zijn op zoek naar extra services. Sommige eigenaars hoeven zich dus nog lang geen zorgen te maken. Maar voor de bedrijven die wel gevoelig zijn voor zulke extraatjes, kan de eigenaar op deze manier een concurrentiel voordeel creëren. In bepaalde regio’s kan dit een troef betekenen. Ons onderzoek van eind 2017 toonde aan dat er bv. in de Brusselse rand maar weinig nieuwbouw staat. Kantoorgebouwen zijn standaardproducten en lijken vaak op elkaar. De oplossing? Door te differentiëren door middel van faciliteiten en aandacht voor de behoeftes van de markt, kan de eigenaar het verhuurproces versnellen. ● Hebt u hier nog vragen over of bent u op zoek naar oplossingen? Aarzel niet Structura.biz te contacteren. Ons team Kantoren staat u graag bij! office@structura.biz www.structura.biz 02 462 32 00 Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 39 © Getty
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Dynamiek Uw medewerkers opleiden? Niet als u de voorkeur geeft aan incompetentie "Wat gebeurt er als we onze medewerkers opleiden en ze nadien het bedrijf verlaten?", vraagt de CFO in een bekende cartoon. "Maar wat gebeurt er als we ze niet trainen en ze hier blijven?", antwoordt de CEO. Achter deze grap schuilt voor de onderneming een verplichting: zich aanpassen aan de realiteit van een voortdurend veranderende wereld. D e opleiding van het personeel, met een gemiddelde van 5 dagen per jaar en per voltijds equivalent, is om te beginnen een wettelijke verplichting. Ze vloeit voort uit de wet van 5 maart 2017 betreffende werkbaar en wendbaar werk, hoofdstuk 2, afdeling 1 "Investeren in opleiding". Afhankelijk van de werkgevende organisatie kan deze doelstelling op verschillende manieren worden bereikt: een formele of informele training, of een individueel trainingstraject. Vanuit een dergelijke restrictieve en enigszins bureaucratische invalshoek komt de opleiding niet erg aantrekkelijk over. Tenzij we ze vooral beschouwen als een bron van veerkracht voor het bedrijf. Kortom, een manier om zich aan te passen en eenvoudigweg te overleven in een steeds veranderende wereld. "In een metropool als Brussel, waar jaarlijks 7.000 bedrijven worden opgericht ondanks aanzienlijke economische uitdagingen, moeten de ondernemingen over opgeleide werknemers beschikken, mensen die competent zijn en zich op hun gemak voelen in wat ze doen!", zegt Johan Deleuze, Trainingcoördinator bij Beci. Keuze genoeg: het aanbod aan opleidingen in Brussel is aantrekkelijk. Het lijkt wel wat op een all-you-can-eat aperitiefbuffet, met dezelfde nadelen: hoe vermijd je indigestie? En vooral, wat ga je kiezen? Nieuwe uitdagingen vereisen nieuwe vaardigheden Johan Deleuze reageert op twee niveaus, die elkaar aanvullen: "Aan de ene kant blijft het ontwikkelen van soft skills een noodzaak voor veel medewerkers. Betere leiderschapsvaardigheden, verbale communicatie of zelfs tijdmanagement blijven onontbeerlijk. Als ze niet beheerst zijn, worden tekortkomingen in zulke domeinen al gauw een 40 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 bron van stress voor de medewerker, en van problemen in de organisatie: ziekteverzuim, verloop ...” Anderzijds zit Brussel, zoals elke grote metropool, met uitdagingen voor zijn bedrijven en openbare instellingen. Denk maar aan mobiliteit, circulaire economie, supply chain management, e-commerce, regulering, communicatie, uberisatie, digitale overgang, lenig management, kunstmatige intelligentie, blockchain, SaaS, gebruik van sociale media ... Allemaal concepten waar veel van onze beleidsmensen nu al mee te maken hebben – en waarmee ze moeten omgaan, soms met onvoldoende afstand en kennis. "Al deze concepten op een conventionele manier trainen zou tijdrovend en voor sommigen zelfs overbodig zijn", zegt Johan Deleuze. Onze expert gelooft dat de opleidingspakketten in de toekomst zullen bestaan uit een set van modules, waaronder training in klassieke vorm (face-to-face, in de klas), en daarnaast ook online training met behulp van modulaire tutorials. De deelnemer zal die op verzoek activeren, wanneer hij de tijd en de gemoedsrust heeft om dit te doen. Hij zal tevens de mogelijkheid krijgen om bepaalde aspecten, bepaalde kennis met aanvullende modules te verdiepen. "Zulke toevoegingen zullen waarschijnlijk zowel in klassieke als digitale vorm beschikbaar zijn.” Training blijft tot op de dag van vandaag een belangrijk element om bedrijven in staat te stellen hun efficiëntie te vrijwaren en hun uitdagingen aan te gaan. Ze zullen trouwens altijd afhankelijk zijn van de vaardigheden van hun werknemers! ● Emmanuel Robert Info : Johan Deleuze, Training Coordinator Beci trainings@beci.be © Getty ENERGIEPREMIES 2019: een effi ciënt stelsel met enkele nieuwigheden Besteedt u een belangrijk deel van uw budget aan uw energieverbruik en hebt u dit jaar besloten hier iets aan te doen? De energiepremies van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest helpen u fi nancieel om te kiezen voor de meest effi ciënte technieken en apparaten. Op 27 september 2018 heeft de Brusselse Hoofdstedelijke Regering het energiepremiestelsel 2019 goedgekeurd. Het totale budget is vastgelegd op 18 miljoen euro om u te ondersteunen bij uw investeringen. Zoals aangekondigd in 2016 laat de stabiliteit van het stelsel u toe de energierenovatie van uw vastgoed te plannen, terwijl in 2019 sommige belangrijke nieuwigheden worden toegevoegd. Sinds 2016 heeft het stelsel van de energiepremies het mogelijk gemaakt om de beschikbare middelen te optimaliseren en de procedures voor het aanvragen en toekennen van de premies te vereenvoudigen. Zo konden ook meer mensen van de premies gebruikmaken via de uitbreiding van de categorie van lage inkomens met nieuwe doelgroepen (eigenaars-verhuurders, mede-eigendommen, scholen, crèches, universiteiten en hogescholen, …). Het stelsel van de Energiepremies 2019 zet in op de stabiliteit die in 2016 werd aangekondigd: de nadruk ligt dit jaar nog steeds op de 3 effi ciëntste domeinen: studies en audits - isolatie en ventilatie - verwarming. Een stabiel stelsel betekent niet automatisch een ongewijzigd stelsel en in 2019 zullen een aantal verbeteringen het daglicht zien. Invoering van een nieuwe premie voor de periodieke EPB-controle van toestellen op gas Deze nieuwe premie van de categorie “verwarming” is bestemd voor kwetsbare gezinnen (gezinnen in categorie C) en past in het kader van de omschakeling van het Brussels netwerk van arm gas naar rijk gas, waarbij het nodig is te controleren of de installaties compatibel zijn met rijk gas. De premie C8 - periodieke controle zal worden toegekend aan gezinnen die de EPB-controle van hun verwarmingsketel of gasboiler laten uitvoeren en zal 100 euro per attest voor periodieke EPB-controle bedragen. Verhoging van het bedrag van de premies voor de verwarmingsketels en isolatie van de muren aan de buitenkant In januari 2018 werd besloten het bedrag van de premie voor de dakisolatie, dikwijls de eerste investering om een renovatie ENERGIEPREMIES 2019 ENERGIEPREMIES 2019 te starten, te verhogen. Om de beschikbare middelen te optimaliseren door de energiepremies nog aantrekkelijker te maken, werden in 2019 de premies voor “condensatieketels” en de “isolatie van muren” verhoogd. De premie voor de plaatsing van een condensatieketel biedt elke aanvrager de kans ernstig te overwegen om zijn stookolieketel op te geven of te kiezen voor een meer effi ciënte gasketel. Bovendien is de premie complementair met de nieuwe premie C8 als uit de periodieke controle van de huidige installatie zou blijken dat het gastoestel moet worden vervangen in het kader van de omschakeling van het gasnet. In 2019 worden de bedragen als volgt verhoogd: ➜ Categorie A: 700 € (in plaats van 500 € in 2018) ➜ Categorie B : 800 € (in plaats van 600 € in 2018) ➜ Categorie C : 1200 € (in plaats van 700 € in 2018). Net als de premie voor de verwarmingsketels wordt de premie voor de isolatie van de muren aan de buitenkant ook verhoogd in 2019. Dit zijn de nieuwe bedragen: ➜ Categorie A: 55 €/m² (in plaats van 40 € in 2018) ➜ Categorie B : 65 €/m² (in plaats van 45 € in 2018) ➜ Categorie C : 75 €/m² (in plaats van 50 € in 2018). Verbetering van de toegankelijkheid Met het oog op een voortdurende verbetering van het premiestelsel worden in 2019 ook twee technische en administratieve wijzigingen ingevoerd: ➜ de vereenvoudiging van de administratieve voorwaarden tussen renovatiepremies en energiepremies door de inkomenscategorieën van de twee systemen op elkaar af te stemmen; ➜ de uitbreiding van de toegang tot de energiepremies voor de uitbreidingen in het kader van een zware renovatie, zoals het geval was voor de eenvoudige renovaties in 2018. 1 MEER INFO : www.leefmilieu.brussels – Zie “Energiepremies in 2019” info@leefmilieu.brussels • 02/775 75 75
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Transitie Milieuvergunningen: wijzigingen op komst De milieuvergunning is een essentiële stap voor alle uitbaters van zgn. "ingedeelde inrichtingen": dit zijn activiteiten, apparatuur of producten die een impact kunnen hebben op het milieu en de omgeving. De vergunning is onlangs gewijzigd om de procedures te vereenvoudigen en het leven van de betrokken bedrijven en andere instanties te vergemakkelijken. D eze wijzigingen in de wetgeving inzake milieuvergunningen treden in werking op 20 april 2019. Hieronder ontdekt u drie van de belangrijkste nieuwigheden: 1. Lijst van de ingedeelde inrichtingen1 : De lijst werd wat opgepoetst en een aantal activiteiten werd ‘gedegradeerd’ of zelfs geschrapt. Bijvoorbeeld, en dit is goed nieuws als u overweegt om een microbrouwerij te starten, hebt u niet langer een 1B-vergunning nodig (een lange en relatief omslachtige procedure), maar gewoon een klasse 2-vergunning, die u eenvoudiger, sneller en goedkoper kunt aanvragen. Ook de klassen voor parkings worden aangepast; er is geen verschil meer tussen binnen- en buitenparkings en het aantal parkeerplaatsen wordt verhoogd (zo heeft klasse 1A nu betrekking op parkeergarages met meer dan 400 plaatsen, in plaats van 200). 2. Aanvraag van een milieuvergunning: De vergunningaanvraag wordt niet ingrijpend gewijzigd en de gecombineerde vergunning, waarin stedenbouwkundige en milieuvergunningen worden samengebracht, laat nog op zich wachten. We verheugen ons echter om een kleine stap in de goede richting: voor gemengde projecten, waarvoor deze twee vergunningen vereist zijn, moet voortaan één enkele aanvraag worden ingediend bij Brussel Stedenbouw en Erfgoed. Een andere kleine wijziging is dat het verzoek niet langer verplicht per aangetekende brief moet worden ingediend: het mag ook via elektronische middelen, behalve in het geval van een beroepsprocedure. De impactstudies die nodig zijn voor de meest complexe vergunningen (klasse 1A) worden aanzienlijk vereenvoudigd. Voortaan bestaat er een standaardmodel van specificaties en wordt het openbaar onderzoek naar deze specificaties afgeschaft, wat het verkrijgen van de vergunning enigszins versnelt. Opmerkelijk is bovendien de verlenging van twee naar drie jaar van de termijn voor de uitvoering van de vergunning. Als er zich een probleem voordoet in het project, met een uitgestelde start als gevolg maar geen inhoudelijke wijziging, is geen nieuwe vergunning vereist. Het volstaat om de verlenging ervan aan te vragen bij de administratie die de vergunning heeft uitgereikt of, in het geval van een gemengd project, bij Brussel Stedenbouw en Erfgoed. 3. Verlenging van de milieuvergunning: Tot nu toe moest de vergunning om de 30 jaar worden verlengd, met alle administratieve rompslomp van dien. Om het leven van bedrijven te vergemakkelijken, is het nu mogelijk om een vergunning om de 15 jaar te verlengen via een vereenvoudigde procedure. De aanvraag mag niet eerder dan twee jaar vóór en niet later dan één jaar vóór het verstrijken van de bestaande vergunning worden ingediend. Het advies van de Brandweer blijft verplicht, maar wordt nu verondersteld gunstig te zijn als het niet binnen de wettelijke termijnen wordt verkregen. Tot zover de korte samenvatting van de belangrijkste wijzigingen met betrekking tot de milieuvergunning. Voor meer informatie kunt u contact opnemen met onze adviseurs via green@beci.be. Zoals elk jaar organiseren we een volledige training over de milieuvergunning om de inhoud ervan en de verplichtingen die eruit voortvloeien, toe te lichten. ● Laura Rebreanu, Sustainable Development Coordinator Beci http://app.leefmilieubrussel.be/lijsten/?nr_list=IC_LIST 1 42 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 Nieuw is ook dat het advies van de Brandweer wordt gevraagd zodra het aanvraagdossier volledig is verklaard. Voorheen moest dit advies vooraf worden bijgevoegd, wat vaak tot vertragingen leidde. © Getty De Belgische Energieen Milieuprijs Samen met Luminus Burger, bedrijf, instelling, vereniging,… U heeft een project op het gebied van duurzame ontwikkeling ? Stel U kandidaat voor de 14e editie van de Belgische Energie-en Milieuprijs om uw bekwaamheid, uw realisaties en uw bijdrage aan het licht te brengen voor de samenleving van morgen. DE catEgoriEËN 2019 q Sustainable Education Award q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Circular Economy Award q Sustainable Food Award De prestigieuze prijsuitreiking vindt plaats op 6 juni 2019 in het BEL, tour & taxis (Brussel). info en inscrijvengen op www.eeaward.be Iedereen kan optreden ! De dossiers moeten ingediend worden voor 24 april 2019 PrEMiUM PartNEr PartNErS Référence Média Creative Events TUINMAGAZINE
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Community Brussel van de ondernemers In de voetsporen van Julien Vandeleene Julien Vandeleene is de oprichter van BePark, de Brusselse onderneming die het concept van "park sharing" ontwikkelde, oftewel het ter beschikking stellen van ongebruikte privéparkings. BePark draait op volle toeren en laat Julien weinig respijt. Als levensgenieter aarzelt hij echter niet wat tijd te nemen om de beste verborgen adresjes in de stad op te sporen. I k houd van deze stad en haar diversiteit aan cultuur, talen en architectuur. In tegenstelling tot veel Europese hoofdsteden behoudt deze metropool een menselijke dimensie die mensen zich gemakkelijk toeëigenen. De Brusselaars zijn spontaan, direct en pragmatisch ingesteld. Hier maken we geen gedoe en kouwe drukte. Vandaar de bijzondere charme en gezelligheid van de stad. Een boek verslinden in het Egmontpark Het Egmontpark is een plek waar ik bijzonder van houd. Het is de ideale tuin om een boek te verslinden. Ik lees enorm veel, vooral inspirerende verhalen van grote ondernemers. Onlangs las ik Rework, van David Heinemeier Hansson en Jason Fried. Dit boek over ondernemerschap staat bol met geweldige tips om een bedrijf op te starten en draaiende te houden. De ambassadeur: Pierre Marcolini Om een hoofdstad te belichamen, moet je grensoverschrijdend uitstralen. In zijn sector geldt Pierre Marcolini als de ideale ambassadeur: deze voorname ondernemer slaagde erin chocolade te sublimeren en tegelijk zijn eigen gelijknamig merk te creëren. Vandaag is het over de hele wereld bekend. Dit merk staat voor meer dan alleen chocolade: het is een unieke en exclusieve beleving voor de klant. Op adem komen in het natuurreservaat ‘Verdronken Kinderen’ Ik woon in Bosvoorde. Ik vind het Zoniënwoud gewoon magisch, vooral het natuurreservaat van de Verdronken Kinderen. Het biedt een ongelooflijk mozaïek van vijvers, beekjes, planten en dieren. Deze landelijke omgeving is exotischer dan sommige plekken in 44 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 de Belgische Ardennen. En dit alles op amper tien minuten van het stadscentrum. Geweldig! Ricciocapriccio, de beste Italiaan van Brussel Deze gastronomie beschouw ik als levensnoodzakelijk. Ik ben een fervente liefhebber van de Italiaanse keuken. De beste Italiaan van Brussel? Ricciocapriccio, daar bestaat geen twijfel over! Een tip: kies voor een lunch en als je geluk hebt, krijg je een inktviscarpaccio met een heerlijke crème van eekhoorntjesbrood als voorgerecht geserveerd!! ● Elisa Brevet ZIJN LIEVELINGSADRESSEN … La Buvette: een tijdloos restaurant in Brussel, gevestigd in een oude slagerij in Art Deco stijl. Als u een goed, gastronomisch en gezellig restaurant met een moderne en efficiënte keuken zoekt, dan moet je daar terecht. La Maison des Vins: mijn wijnwinkel op het Keymplein biedt nog steeds een goede selectie. U vindt er zowel grote namen als mooie ontdekkingen.. Privejoke: een goed winkeladres in de buurt van de Grote Markt. Deze multimerkenwinkel biedt een scherpe selectie van producten en Belgische ontwerpers. Ook open op zondagmiddag! © Bepark ©Luc Viatour Community Kleine verhalen van grote ondernemers Hiroshi Yamauchi: van kaartspellen tot videospellen Hiroshi Yamauchi is als iconische figuur weinig bekend bij het grote publiek. Hij wordt nochtans beschouwd als de vader van Nintendo. Hij is de erfgenaam van een familiebedrijf dat onder zijn leiding tot een van 's werelds grootste videogamefabrikanten is uitgegroeid. Deze discrete ondernemer is niettemin de bedenker van Game Boy, Mario, Zelda en Pokémon, om er maar een paar te noemen. H et verhaal begint in 1887, in Japan. Fusajiro Yamauchi, Hiroshi's overgrootvader, creeert daar een kleine fabriek van "hanafuda", een traditioneel Japans kaartspel. Japan bevindt zich in het midden van het Meiji-tijdperk en stelt zich langzaamaan open voor het Westen. De ondernemer begrijpt dat daar een markt om te grijpen ligt. Hij creëert Nintendo: "Geef de hemel een kans", in het Japans. Het succes is vooral te danken aan de wildgroei van clandestiene gokhallen die de maffia beheert. In 1929 trekt Fusajiro zich terug. Na verscheidene opvolgers komt de jonge Hiroshi Yamauchi aan de beurt. Deze onoplettende en weinig geschoolde Feitenkennis: Hoe de wereld te begrijpen zonder de realiteit te kennen? Hoe vind je oplossingen als je de problemen niet kent? Voor Hans Rosling is het overduidelijk dat de waarheid in statistieken verborgen zit! Spectrum kerel is als erfgenaam van het speelkaartenbedrijf niet a priori de ideale topman. Op 22-jarige leeftijd beslist Hiroshi alle leidinggevenden van het bedrijf te ontslaan: op die manier zou niemand zijn gezag durven aanvechten. In 1966 creëert hij een revolutionair speelgoed: de Ultra Hand, een mechanische hand om met ballen te spelen. Van mechanische tot elektronische games is er maar één stap. Deze stap zet Hiroshi tijdens een diner met vrienden, rond het succes van Atari. De baas ontdekt het marktpotentieel van videogames. De volgende dag beslist hij een console te maken: het wordt de Color TV Game 6. Road Trips: De tijd voor goede voornemens is aangebroken: zouden we IJsland niet rondreizen langs de beroemde Ring Road? Het jongste van de prachtige boeken van Le Routard biedt 40 routes langs de mooiste wegen ter wereld. Een gegarandeerde ontheemding! Hachette Het echte keerpunt voor Nintendo vindt plaats in 1989, wanneer Hiroshi beslist om het eerste goedkope draagbare systeem te lanceren. De Game Boy past in een broekzak en ontketent een ware revolutie op de videogamemarkt. Het bedrijf verkoopt er 118 miljoen exemplaren van. Tot zijn vertrek uit het bedrijf in 2002 regeert Hiroshi Yamauchi met een ijzeren vuist over zijn rijk. Hij neemt elke beslissing in zijn eentje en onderstreept telkens het doorslaggevende belang van intuïtie voor een ondernemer. ● Elisa Brevet Mijn verhaal (Becoming): Van Chicago's South Shore tot het Witte Huis, Becoming volgt het duizelingwekkende parcours van Michelle Obama. Een inspirerend en enthousiasmerend boek over een iconische figuur van onze tijd. Hollands Diep. Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 45 D.R
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR @Gemba BVBA Napoleonlaan 134 - 1180 Brussel Nace : 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 74209 - Overige fotografische activiteiten afg. : Vaes Bruno Africa United Consulting LDA Av. do Atlantico 16 - 1990-019 Lisbon - Portugal afg. : Tavares Mike Alix Bonneau NP Gatti de Gamondstraat 253 - 1180 Brussel Nace : 14130 - Vervaardiging van andere bovenkleding 14191 - Vervaardiging van hoeden en petten 14199 - Vervaardiging van andere kleding en toebehoren, n.e.g. afg. : Bonneau Alix Alpha Bikes BVBA Waterloosesteenweg 1361 - 1180 Brussel afg. : Medeiros Romao Carlos Apsiloc - Arena Claudia NP Dorpelingstraat 28 - 1160 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Arena Claudia BCC Corporate NV Keizerinlaan 66 - 1000 Brussel Nace : 64999 - Overige financiële dienstverlening 65111 - Rechtstreekse verzekeringsverrichtingen leven 6629001 - overige hulpbedrijven i.v.m. het verzekeringswezen afg. : Fuerer Michael Besix NV Gemeenschappenlaan 100 - 1200 Brussel Nace : 2511001 - Vervaardiging van metalen constructiewerken of gebinten voor de bouw 38222 - Behandeling en verwijdering van gevaarlijk afval 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen 42911 - 46 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 Baggerwerken afg. : Ryckewaert Mathieu By Dewez NV Vorstse Steenweg 176 - 1060 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening afg. : Dewez Adrien Carlos Silvero Haba NP Beeldhouwerslaan 121 - 1180 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Silvero Carlos Distilleries Bruxelloises - Philippe Mercier NP Alchemiststeeg 4 - 1120 Brussel Nace : 1011011 - Productie van gekoeld of bevroren vlees, als hele dieren of in delen. - 41102 - Ontwikkeling van nietresidentiële bouwprojecten - 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg. : Mercier Philippe Ecole Mashiya des Amis du Sport VZW Landbouwstraat 182 - 1030 Brussel Nace : 56301 - Cafés en bars afg. : Kabeya Diba Minzangi Export USA BVBA Waterleidingsstraat 119 - 1050 Brussel Nace : 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. - afg. : Breda Anne Ezee Europe BVBA Rue Leeman T-LA-G 25A - 1320 Beauvechain Nace : 47785 - Detailhandel in fietsen in gespecialiseerde winkels afg. : Nguyen Thi Flokk NV Neerveldstraat 109 - 1200 Brussel Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software - 46660 - Groothandel in andere kantoormachines en kantoorbenodigdheden, met uitzondering van computers en randapparatuur 4741002 - De kleinhandel in kantoormaterieel en -meubelen afg. : Clays Tom Hassayoun Esma NP Ernest Discaillesstraat 11 - 1030 Brussel afg. : Hassayoun Esma ichigo Rollebaan 63 - 1640 RhodeSaint-Genèse afg. : Sarton Jérémie Joseph Dardenne BVBA Naamsestraat 49 - 1000 Brussel Nace : 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 68321 - Beheer van residentieel onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg. : Dardenne Geneviève Lab Louise NV Louiselaan 520 - 1050 Brussel Nace : 56301 - Cafés en bars afg. : Barrière Sophie Lazzarini Matteo NP Cannastraat 32 - 1170 Brussel Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Lazzarini Matteo Malepeire Company BVBA Drève Richelle 161 - 1410 Waterloo afg. : Malé Pierre MBS Construct BVBA Daillylaan 152 - 1030 Brussel Nace : 43995 - Community Restaureren van bouwwerken afg. : Ferreira De Souza Pedro Peugeot Distribution Service NV Jacques Georginlaan 15-19 - 1030 Brussel Nace : 45111 - Groothandel in auto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) -45113 - Detailhandel in auto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) 45191 - Groothandel in andere motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg. : Fernandez Gongora Arturo Pitchbar BVBA Louizalaan 367 - 1050 Brussel Nace : 1813013 - Overige grafische activiteiten n.e.g. 58190 - Overige uitgeverijen 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Depardieu Olivier Pregiotek BVBA Borrensstraat 51 - 1050 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's - 62020 - Computerconsultancy-activiteiten - 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer - afg. : Di Giorgio Nicola Prométhéa VZW Fernand Demetskaai 23 - 1070 Brussel Nace : 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg. : Provost Benoit Revolut LTD 7 Westferry circus - E14 4HD Londres - United Kingdom afg. : Geclowicz Steven Sarah Audrey Schmidt NP Elsboslaan 22 - 9840 De Pinte Nace : 47599 - Detailhandel in andere huishoudelijke artikelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g.. 63120 - Webportalen 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. afg. : Schmidt Sarah-Audrey Slovenian Business and Research Association VZW Lloyd Georgelaan 7 - 1000 Brussel Nace : 94110 - Bedrijfs- en werkgeversorganisaties afg. : Veselinovič Draško Upcom BVBA Louis Schmidtlaan 16 - 1040 Brussel Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software - 6311001 - Al dan niet permanent verwerken van gegevens met behulp van een eigen programma of een programma van de klant : - invoeren van gegevens - volledige verwerking van gegevens afg. : Flokos Konstatinos Urbike CVBA Van Volxemlaan 233 - Bruxelles Brussel Nace : 28220 - Vervaardiging van hijs-, hef- en transportwerktuigen 30920 - Vervaardiging van fietsen en invalidenwagens 46495 - Groothandel in fietsen afg. : Lovens Philippe Vandermeulen Bruno NP Louizalaan 235 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Vandermeulen Bruno INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Akros Solution 10 Anspark Arau Archi Human Autodis BAEB Beliris BePark Bpost Buvette, La Citydev Confederatie Bouw Deliveroo Diogènes Distilleries Bruxelloises, Les Dokters van de Wereld École du vin de Changins Enterprise Europe Network Febecoop Federgon 22-23 12 28-29 4-7 4-7 15-16 44 4-7 4-7 4-7 Brussel Stedenbouw en Erfgoed 42 Bruxelles Formation 44 12 34-35 28-29 38 4-7 38 18 34-35 4-7 Finance.brussels Foncière Chênelet Greenloop Hyundai Innoviris Look&Fin Louis De Waele Maison des Vins, La MIVB Nintendo NMBS Omnia Travel Orange Clignotant Paille-Tech Palo Alto Parkpnp Privejoke Proximus Rekenhof Ricciopatriccio Samusocial Schweppes 34-35 28-29 25-26 4-7 34-35 4-7 4-7 44 24 45 15-16 19 4-7 31-33 38 8 44 4-7 13 44 13 38 SE’nSE Smart SMES Stanhope Straatverplegers Structura.biz Take Eat Easy Thon Hotels Total Transautomobile Tsume Uber Université Saint-Louis Urbani Urbike UWE VBO Voka VUB WeForest 34-35 34-35 28-29 38 28-29 39 34-35 38 4-7 9 4-7 34-35 34-35 28-29 34-35 8 8 8 34-35 4-7 Brussel Metropool - februari 2019 ❙ 47
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Agenda MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 25.02.2019 Gagnez du temps en un claquement de doigts ! (1) VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 12.02.2019 Digital Track : créez du lien avec votre cible sur Instagram (1) 20.02.2019 Digital Track : découvrez toutes les ficelles d’une campagne Facebook gagnante (1) 27.02.2019 Digital Track : créez votre premier chatbot en 3 heures (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 14.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : l’engagement des agents contractuels et statutaires (1) 20.02.2019 De wet op de aanvullende pensioenen voor de publieke sector 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » (1) 25.02.2019 Sociale verkiezingen 2020: een ondernemende, organisatorische, juridische en vakbondsaanpak 28.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : les obligations principales des parties et la flexibilité au cours du contrat de travail (1) 14.03.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail (1) 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 07.06.2019 Actualités « compensation & benefits » (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be HANDELSRECHT 01.03.2019 Lunch & Learn : le contrat de concession de droit d’auteur (CCDA) (1) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Tot 12.03.2019 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen 48 ❙ Brussel Metropool - februari 2019 Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be 28.03.2019 Speed Business Lunch 14.05.2019 Speed Business Lunch 27.06.2019 Speed Business Lunch 04.07.2019 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) (1) Enkel in het Frans Tot 07.05.2019 Praktische oefeningen bemiddeling Tot 17.05.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Brussel Van 27.03 tot 05.07.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Hasselt Van 28.08 tot 06.12.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Gent ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu FISCALITEIT 26.02.2019 Conferentie: Bedrijfsfiscaliteit biedt mogelijkheden om uw vermogen te optimaliseren ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be Ondernemingen in overdracht Laboratorium voor tandprothesen Omzet: 1 - 2 miljoen € 10 tot 20 werknemers Digitale drukkerij voor grootformaten Omzet: 2 - 3 miljoen € 10 tot 20 werknemers Grootdistributie van dranken Omzet: 20 - 30 miljoen € 10 tot 20 werknemers De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te laten ondernemingen Beveiliging, beveiligde toegang, alarmen, videobewaking ... Omzet: 1 - 2 miljoen € 1 tot 10 werknemers > Voor zijn klanten overnemers zoekt de Transmission Hub Een bedrijf actief in het schoonmaken van gebouwen - syndicus Brussel Aankoopwaarde: van 300 K tot 1 miljoen € Een gespecialiseerd logistiek- en transportbedrijf Brussel en beide Brabants Aankoopwaarde: van 5 tot 12 miljoen € Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry +32 2 643 78 36 • Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • transmission@beci.be

2019.01 Bruxelles Métropole


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Édito Bruxelles Métropole, un magazine augmenté Chers lecteurs, Votre magazine change. En 2019, il change de look : nouveau plus maniable ; nouveau papier, à caractère naturel ; nouvelle Voilà pour l’aspect le plus évident, le plus immédiat, qui vous Mais votre magazine change aussi d’approche : il s’ouvre dav extérieures. Dès ce numéro, nous avons proposé à un « rédac prendre les rênes et d’élaborer avec nous le dossier du mois renouveler les points de vue, bref, enrichir nos lecteurs. Emmanuel Corporate Affairs) a été le premier à se prêter au jeu : il a pris rédaction, proposé des sujets et des interlocuteurs, défini les listes. Il s’est investi avec un bel enthousiasme, jusqu’à rédiger tion du dossier « Get Ready for Tomorrow », lequel aurait sa contribution. Au fil des prochains mois, nous proposerons d’autres personnalités. Votre magazine change (un peu) de contenu, avec de nouv briques. Beci, qui s’est dotée d’un studio audiovisuel, lance miers podcasts. Des interviews d’entrepreneurs, dont vous lire les extraits dans nos pages, et que vous pourrez écouter gralité sur notre site web – de même que nous publions des e de nos lettres électroniques et de l’activité sur nos réseaux ciaux. Une démarche « cross-médias », qui rapproche le papier du numérique. Vous trouverez aussi, en fin de magazine, deux autres rubriques, plus ludiques : l’une vous fera découvrir Bruxelles dans les pas des entrepreneurs ; l’autre vous révélera les petites histoires qui font les grandes entreprises. Bref, votre magazine bouge. Il se renouvelle, s’embellit, s’enrichit de nouvelles collaborations, de nouveaux contenus, et trouve une nouvelle place parmi les médias de Beci : celle d’un « magazine augmenté », résolument entré dans l’ère numérique. À l’image d’une chambre de commerce qui évolue. Nous espérons que cette évolution vous plaira et nous vous souhaitons trouver plaisir à sa lecture. Tout comme nous vous souhaitons de janvier, bonne année et plein succès ! Marc Decorte, Présiden
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Sommaire Bruxelles métropole N° 41 – Janvier 2019 Au mois de février : Urbanisme & Immobilier Editeur responsable Olivier Willocx – owillocx@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Jean Blavier, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Rachely Burgos Marin, Giles Daoust, Marc Decorte, Johan Debière, Vincent Delannoy, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Chantal Olivier, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 News 4 11 Idées 14 15 16 18 20 Digest Beci online Pour ou contre un alourdissement de la taxe énergie ? Open Source Bruxelles, future ville pilote de la 5G ? E40 : les questions en suspens L’occupation temporaire des bureaux, plus qu’une mode International 22 10 conseils pour faire du business au Japon Get ready for tomorrow 24 27 29 32 33 36 Bruxelles, demain ? Ce sera bien ! Séduire pour mieux recruter La numérisation, un passage obligé SDG : la boussole des entreprises pour un développement soutenable Faut-il rester à Bruxelles ? « La réputation, c’est d’abord une affaire d’actes » Top des entreprises bruxelloises 39 41 42 43 44 45 Introduction aux classements Top 50 par chiffre d’affaires Top 50 par bénéfice net Top 50 par effectifs Top des jeunes entreprises Top 50 par croissance du chiffre d’affaires Entreprendre 46 47 50 52 54 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 55 56 57 58 59 60 Starter : Joyn Joyn Au-delà de la faillite, reStart reste aux côtés des entrepreneurs La réforme des subsides bruxellois est en marche #DeLaRéussiteParmiVous : la diversité qui gagne ! Habitat groupé : un outil anti-gentrification L’actualité Beci en photos Au cœur de Bruxelles avec Marc Decorte Petites histoires de grands entrepreneurs Demandes d’admission Index Agenda
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News ● Digest 38 % des Belges se sentent prêt à devenir entrepreneurs Qu’est-ce qui anime l’esprit d’entreprise ? Quels sont les facteurs qui conditionnent les attitudes et perceptions quant à la possibilité de lancer une entreprise ? Quels traits de personnalité les créateurs d’entreprises pensent-ils posséder ? Tel est l’objet du 8e « Amway Global Entrepreneurship Report », publié par la société de vente directe Amway, qui analyse l’entrepreneuriat dans le monde. Le rapport examine par ailleurs les capacités et attitudes vis-à-vis de la création et de la conduite d’une entreprise. En majorité, les répondants se perçoivent comme soutenus par la société (76 %), capables de s’engager dans leur projet (68 %), et à même de générer des idées (56 %). Un peu plus de 50 % estiment avoir le goût du risque (54 %), mais 45 % seulement se sentent aptes à rassembler des fonds. Quant au soutien dont les porteurs de projets estiment avoir besoin, les trois domaines le plus souvent évoqués concernent la finance, la fiscalité et les réglementations (31 %), les ressources humaines (18 %) et la mise au point de l’idée d’activité (17 %). Les aspects qui suscitent le moins d’attente en termes de soutien sont les levées de fonds (15 %) ainsi que le marketing et l’identification des clients (18 %). Info : www.amway.be Cette année, l’étude s’est penchée sur deux aspects qui freinent ou encouragent les entrepreneurs : les facteurs internes (engagement personnel, disposition au risque, aptitude à la levée de fonds) et les facteurs externes (environnement national, disponibilité des technologies, système d’enseignement). Selon le rapport 2018, 63 % des Belges interrogés jugent que les technologies sont suffisamment disponibles pour devenir chef d’entreprise. Près de la moitié (47 %) estiment que la situation économique est favorable. Ils ne sont toutefois que 42 % à considérer que le système éducatif offre un bon soutien, 31 % à penser que le gouvernement élabore des règles claires et faciles à suivre et 27 % seulement à trouver la fiscalité gérable. L’Amway Entrepreneurial Spirit Index (AESI), qui mesure trois facteurs influençant le choix de lancer une entreprise (le désir, la faisabilité et la stabilité face à la pression sociale) est légèrement en recul, de 50 à 47. L’AESI belge (41) est inférieur à l’indice global mais aligné avec la moyenne européenne (42). Parmi les Belges sondés, 37 % expriment le désir de devenir chefs d’entreprise et 38 % s’y sentent prêts. Bruxelles se dote d’un centre de cybersécurité Sirris, le Centre collectif de l’industrie technologique, a instauré la Brussels Initiative on Cybersecurity Innovation (Bici) afin de s’assurer que les nouvelles connaissances en matière de cybersécurité soient plus rapidement transmises aux entreprises. La Bici fédère le savoir-faire des centres de recherche de l’UCL, de l’ULB et de la VUB, de la haute école EhB, de Sirris, et d’autres acteurs clés de la Région de Bruxelles-Capitale en matière de recherche et d’innovation. Deux entreprises sur trois sont aujourd’hui victimes de cyberattaques. Comme les pirates informatiques recourent à des méthodes toujours plus intelligentes, le nombre de cyberattaques ciblant les entreprises est 4 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty © Getty L’eau amène la vie Brussels Airport épure elle-même ses eaux usagées avant de les rejeter dans le bassin du ruisseau le Barebeek. Ainsi, l’aéroport améliore-t-elle la qualité de l’eau de ce ruisseau. Des rapports de la Vlaamse Milieumaatschapij (Société flamande de l’Environnement) démontrent que le niveau d’oxygène dans le ruisseau augment, ravivant l’écosystème. On y retrouve de plus en plus d’invertébrés et de poissons, comme l’épinoche et la tanche qui font leur retour dans le Barebeek.
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News ● Digest encore appelé à augmenter. Si la Belgique possède les connaissances universitaires nécessaires pour lutter contre cette cybercriminalité, il n’en reste pas moins que leur transfert aux entreprises demeure un défi. À la faveur de la Bici, Sirris entend jeter une passerelle entre les entreprises et les universitaires de quinze centres de recherche. Sirris coordonne déjà depuis 2015 SeCloud, un projet de recherche en cybersécurité financé par Innoviris. L’interaction entre les mondes industriel et universitaire au sein de ce projet a permis de mettre en évidence le potentiel de l’innovation en matière de cybersécurité en Région bruxelloise. « Le transfert des connaissances des universités aux entreprises est plutôt difficile aujourd’hui. Les entreprises ne parviennent pas à trouver les partenaires d’expertise et de recherche appropriés. Des projets de recherche comme SeCloud nous ont appris que les mondes industriel et universitaire peuvent innover de concert. Avec la Bici, nous voulons poursuivre sur cette voie et faire de Bruxelles la capitale de l’innovation en matière de cybersécurité », indique Philippe Thiran, Directeur régional Bruxelles chez Sirris. Info www.sirris.be Ubeeqo lance une flotte de voitures hybrides en Région bruxelloise Ubeeqo, une filiale d’Europcar Mobility Group, a lancé fin novembre une nouvelle flotte de 40 voitures hybrides à Bruxelles. La société dispose déjà d’une flotte importante de voitures partagées, et a récemment acquis Scooty, une société de e-scooters partagés, opérationnelle à Bruxelles et Anvers. Ubeeqo, active dans plusieurs grandes villes européennes, parmi lesquelles Madrid, Londres, Paris, Berlin, Milan et Bruxelles, possède 100 voitures qui se trouvent dans 45 stations dans la région de Bruxelles. Ces véhicules sont donc ‘station-based’ ; ils se trouvent dans des stations spécifiques et doivent être ramenées à leur lieu de départ à la fin de la réservation. La nouvelle flotte hybride comprend 40 voitures Toyota C-HR, Yaris et Auris, basées notamment à Ixelles, WoluweSaint-Pierre et Uccle. Avec son service de covoiturage, Ubeeqo a pour ambition de remplacer, si pas le premier véhicule, du moins la deuxième voiture de famille. Selon les autorités bruxelloises, près de 370 000 voitures circulent chaque jour dans la ville. Ces voitures restent inutilisées pendant 97% de leur durée de vie. De plus, un tiers de la circulation dans les quartiers résidentiels de la capitale est causé par la recherche d’une place de stationnement. En plus d’être la cause principale de la congestion, les voitures privées représentent également plus de 25% des émissions de gaz à effet de serre. « Les voitures hybrides réduiront notre dépendance énergétique vis-à-vis des produits pétroliers, amélioreront la qualité de l’air et réduiront le bruit en milieu urbain », explique Bram Vandeperre, directeur général d’Ubeeqo Belgique. Une transition vers des voitures entièrement électriques reste néanmoins indésirable pour l’instant : la société estime que la ville n’est pas suffisamment pourvue d’infrastructures nécessaires, telles que les bornes électriques, ce qui complique cette transition. Ubeeqo reconnaît néanmoins l’importance de l’énergie renouvelable dans la mobilité et se dirigera davantage vers des solutions alternatives durables dans le futur. Info : www.ubeeqo.com Pour 4 entreprises belges sur 5, nous évoluons vers un monde de plus en plus instable C’est le résultat d’une enquête réalisée par TrendsTendances pour le groupe d’assurance-crédit Credendo, à laquelle 946 entreprises belges ont pris part – et dont il a été question lors du Credendo Trade Forum, à la mi-novembre, intitulé « America first or America alone? ». 6 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 D.R. News ● Digest N. Jijakli D.R. Selon Credendo, le climat économique mondial est globalement bon. L’Asie reste en tête de file, avec une croissance du PIB de plus 6 %. Les pays émergents d’Europe et d’Afrique subsaharienne continuent eux aussi d’enregistrer une croissance qui dépasse les 3 %. n’est donc pas étonnant que plus de quatre entreprises belges sur cinq aient confiance en l’avenir. Toutefois, quatre entreprises sur cinq également pensent que nous évoluons vers un monde de plus en plus instable, ce qu’elles attribuent à la politique du président américain Trump (72 %), la faiblesse de la politique européenne (68 %) et au changement climatique (41 %). « Les taxes à l’importation sur l’acier, la guerre commerciale avec la Chine, les États-Unis qui se retirent d’accords commerciaux, le rétablissement des sanctions contre l’Iran... La politique de Donald Trump laisse des traces sur l’économie mondiale et a des conséquences pour les exportateurs belges », précise Nabil Jijakli, Group Deputy CEO de Credendo. La tendance positive de ces dernières années pourrait prendre une autre tournure. De nombreux risques persistent ou augmentent. Les tensions géopolitiques demeurent ou sont exacerbées dans plusieurs régions du monde (Moyen-Orient, golfe persique, mer de Chine…, mais aussi plus près de nous, en Ukraine). Le risque de défaut de paiement est à nouveau en augmentation en raison de nouvelles accumulations de dettes, des taux d’intérêt en hausse, d’un renforcement du protectionnisme, etc. « Tout n’est pas noir pour autant. L’Asie reste la région la plus stable en termes de risque pays tandis que d’autres pays font leur entrée parmi les destinations d’exportation les plus prometteuses. La Chine, l’Inde, le Maroc, le Botswana présentent un niveau de risque relativement faible et des pays comme la Jamaïque, la Biélorussie et l’Ouzbékistan montrent une diminution des risques. Toutefois, il est important, à tout moment, de vous informer et de vous faire couvrir contre le risque de non-paiement. En effet, près la moitié des participants à l’enquête ont déclaré avoir subi des dommages ou des pertes dans le passé à cause de factures impayées », explique Nabil Jijakli. Info : www.credendo.com Dans les sociétés confrontées à la pénurie de maind’œuvre, le personnel se veut en effet plus ouvert à l’idée de trouver un nouvel employeur. En outre, le salaire a repris sa place au sommet des attentes, détrônant l’équilibre travail/vie privée. Plus de la moitié des entreprises belges sont aujourd’hui confrontées à la pénurie de main-d’œuvre. Et cela se ressent sur le terrain. 4 collaborateurs sur 10 déclarent avoir plus de travail qu’autrefois. Dans les entreprises touchées par les carences en personnel, l’évaluation moyenne de l’ambiance du travail et de l’agrément entre collègues (respectivement 6,5 et 6,6 sur 10) est sensiblement moindre qu’ailleurs. Quant au bonheur ressenti au travail, la moyenne, qui était de 7,2 sur 10 en 2015, est tombée à 7,0 en 2017 et 6,5 en 2018. D’après l’étude de Tempo-Team, il semblerait que la pénurie de main-d’œuvre aille de pair avec une mobilité accrue des travailleurs. Plus d’un tiers des patrons reconnaissent éprouver des difficultés à conserver les talents. Ce que confirment les travailleurs : 4 sur 10 peuvent aujourd’hui envisager un nouvel emploi auprès d’un autre employeur. Or ils n’étaient que 21 % en 2015 ! Plus d’un tiers des entreprises risquent de perdre des talents Outre de nombreux postes vacants, les carences du marché du travail suscitent de grandes préoccupations chez les employeurs, comme le confirme une enquête menée pour le compte de Tempo-Team auprès d’un échantillon représentatif de 2.904 travailleurs et employeurs. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 7 © Getty
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News ● Digest Pour fidéliser le personnel, les travailleurs estiment que leur entreprise doit avant tout leur proposer un meilleur salaire (53 %) et plus d’avantages extralégaux (38 %). On constate un lien évident entre salaire et pénurie : en 2015, un bon équilibre entre travail et vie privée trônait encore en haut de la liste des priorités (50 %), mais le salaire est redevenu l’argument numéro 1. Un quart des patrons est disposé à consentir une augmentation salariale pour les travailleurs performants. Parmi les autres leviers proposés, plus d’autonomie (38 %), davantage de moments d’évaluation (34 %), des formations et un travail captivant (30 %). Mais malgré les problèmes de carence, 1 entreprise sur 10 dit ne faire aucun effort supplémentaire pour fidéliser son personnel. « Pour l’employeur, l’essentiel consiste à se positionner favorablement. C’est possible par une meilleure rémunération financière, mais pas uniquement. Le salaire n’est clairement pas le remède miracle, il faut réfléchir à une solution plus aboutie », explique Valérie Denis, manager CSR et porte-parole chez Tempo-Team. Info : www.tempo-team.be Les smartphones plus populaires que les laptops chez les consommateurs belges Selon la Mobile Consumer Survey de Deloitte, les Belges possèdent plus de smartphones que de laptops pour la toute première fois. 84 % des consommateurs possèdent leur propre smartphone, soit une hausse 4 % par rapport à 2017 ; 82 % des Belges possèdent un laptop, en hausse de 1 %. En 2013, seuls 38 % des Belges possédaient un smartphone. Ces achats massifs ont provoqué une saturation du marché : actuellement, on observe un ralentissement des ventes dans toutes les tranches d’âge. « Le smartphone est devenu l’appareil préféré des Belges et détrône le laptop pour toutes sortes d’opérations, des transactions bancaires aux loisirs », déclare Vincent Fosty, Industry Lead en matière de Technologies, Médias et Télécommunications chez Deloitte Belgique. Le smartphone est aujourd’hui l’appareil préféré des jeunes pour regarder de courtes vidéos. C’est aussi leur dispositif favori pour leurs achats et recherches en ligne. Les consommateurs de tous âges conservent toutefois leur téléphone plus longtemps : 55% des participants à l’enquête déclarent garder leur smartphone 18 mois au moins. « Toute nouvelle croissance interviendra dans la tranche des 45 ans et plus qui souhaitent se mettre à niveau », estime M. Fosty. « Pour les fabricants, le plus haut taux de croissance potentiel des ventes se situe dans la tranche des 65 ans et plus, où seul 69 % des gens ont un smartphone. » Globalement, les consommateurs dépenseront moins pour l’appareil en soi, mais plus pour les services et les contenus de communication. Ce changement d’habitude implique une perspective positive pour les opérateurs mobiles, les plateformes numériques et les développeurs. Info : https://mobile-consumer-survey.deloitte.be L’enquête 2018 révèle toutefois que smartphone, laptop et téléviseur coexistent comme trois appareils distincts dont le Belge se sert quotidiennement pour l’actualité, les loisirs, le shopping, les opérations bancaires et la communication. La tablette n’est pas morte, mais l’enquête 2018 montre qu’elle n’est l’appareil préféré d’aucune tranche d’âge pour les activités dans les domaines des médias, des loisirs et de la finance. Selon Vincent Fosty, les entreprises suivent le phénomène de près, les jeunes entre 18 et 24 ans étant le groupe le plus important car ils utilisent les trois écrans tout naturellement. 8 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty OPEN MOBILITY FOR ALL! # WEAREMOBILITY Soyez un héros de la mobilité et venez nous rendre visite. Palais 10 Brussels Expo du 19 au 21 janvier 2019
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FAITES-VOUS LIKER PAR TOUT BXL ! Faites décoller votre business en ligne avec les experts de l’Accélération Digitale. Telenet Business est heureux d’off rir à tous les entrepreneurs bruxellois un accompagnement gratuit et personnalisé avec les experts indépendants de l’Accélération Digitale. Pour booster votre marketing en ligne et tirer le meilleur des réseaux sociaux. Peu importe que vous soyez ou non client Telenet Business ! Booster votre Business maintenant ? Demandez un rendez-vous gratuit sur accelerationdigitale.be ! RECEVEZ 2 h DE CONSEILS GRATUITS ! Rachel Dengis Sweet Cream Woluwe-Saint-Lambert Plus d’infos et conditions sur accelerationdigitale.be News Julien Hannequart, juriste dans une multinationale américaine et vigneron ● Beci online Julien, tu es ce qu’on appelle en jargon millennials un « slasheur », c’est-à-dire une personne qui cumule plusieurs jobs par envie. Quel a été le déclic ? Tout est un peu arrivé en même temps, après plusieurs années dans des cabinets d’avocats, j’en ai eu ma claque : trop de hiérarchie et de structure, j’avais besoin d’autre chose. On m’a proposé un job de juriste dans une multinationale américaine à Bruxelles. Cela faisait neuf ans que je travaillais à l’étranger et l’idée de rentrer dans mon pays natal me plaisait bien. L’étape vigneron s’est offerte à moi quelque temps après : on a un domaine viticole familial et mes parents ne pouvaient plus s’en occuper. Soit quelqu’un le reprenait, soit on le vendait. Moi, ça m’avait toujours passionné et j’ai décidé de me lancer. Comment es-tu parvenu à combiner les deux ? J’ai commencé à me former tout en demandant de la flexibilité à ma société. J’ai négocié un crédit-temps avec mon employeur : ça permet de diminuer son temps de travail, soit pour une raison précise et avec une compensation, soit sans raison et donc sans compensation. J’ai négocié un mi-temps, que j’ai pu réaliser en grande partie à distance. À partir de là, une vie extrêmement fatigante a commencé : c’était à la fois galvanisant et exigeant de mener de front deux projets. Aujourd’hui, les carrières ne sont plus linéaires, tu en es un bel exemple. Comment vis-tu ce grand écart permanent ? Aujourd’hui, ma conclusion c’est qu’on vit dans un monde qui ne suggère plus assez les passions. Si une passion est suggérée et intégrée par la personne dès Après une carrière d’avocat entre Rome, Milan et Londres, Julien Hannequart devient juriste dans une multinationale américaine à Bruxelles. Il y a trois ans, il décide de demander un crédittemps à son employeur pour reprendre le domaine viticole familial, en France. Ce jeune « slasheur » revient sur les raisons qui l’ont poussé à changer de vie. son plus jeune âge, il y a des possibilités infinies de faire des choses magnifiques. Le gros problème actuellement, c’est la hiérarchie : c’est vraiment ce qui rend les gens malheureux. Parfois, il suffit de peu pour remettre un peu de liberté dans le travail. Pour ma part, je suis vraiment content de mon crédit-temps. On peut le voir comme une belle fenêtre de dialogue dans la hiérarchie. Une fenêtre qui permet de lever le voile sur son destin personnel et sur son rôle au sein de l’entreprise. ● Elisa Brevet Écoutez Bruxelles Métropole en podcast Bruxelles Métropole se lit sur papier ou sur le site web de Beci, mais désormais, on peut aussi l’écouter ! Pour découvrir l’interview de Julien Hannequart dans son intégralité et pour écouter les podcasts que nous publierons régulièrement, rendez-vous sur https://www.beci.be/ Media/podcast. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 11 © Reporters
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Idées Pour ou contre Un alourdissement de la taxe énergie ? Quelques semaines après la mobilisation des gilets jaunes, l’application d’une nouvelle couche taxatoire sur l’énergie aux ménages, mais aussi à l’agriculture et à l’industrie, futelle teintée de vert ou baptisée « taxe CO2 », pose question. Antoine Geerinckx, fondateur de CO2logic Aujourd’hui, nous ne payons pas le coût réel des énergies fossiles. En ce sens, on peut dire du secteur pétrolier qu’il est subsidié... C’est en effet après avoir tenu compte de ce que l’on appelle les ‘hidden costs’ (coûts en terme de santé publique, inondations...) que l’on pourra établir une comparaison valable avec le coût des énergies renouvelables. Dès lors, je suis favorable à l’application d’une taxe, à condition que son produit soit réaffecté à celles et ceux qui en ont vraiment besoin. À cet égard, il me semble essentiel de pouvoir agir à trois niveaux : celui de l’effacement des consommations qui peuvent être évitées, celui des gains d’efficience énergétique et celui de la promotion du renouvelable. C’est un des registres sur lesquels joue la vraie transition énergétique, la Trias Energetica. Dans le secteur privé, où les moyens financiers à la disposition des entreprises sont considérables et les effets d’échelle importants, ces investissements dans un changement de paradigme ne posent aucun problème. Chez les particuliers, les connaissances techniques nécessaires à la maîtrise des questions énergétiques font souvent défaut. Et l’on n’appréhende généralement pas ou pas bien les conséquences positives qui peuvent se dégager de cette Trias Energetica. Cela engage les citoyens dans une spirale négative : les familles mal isolées, équipées de systèmes de chauffage obsolètes et de voitures polluantes voient leur budget énergétique exploser, ce qui les empêche paradoxalement d’investir dans une isolation performante ou dans des véhicules peu énergivores. Le monde économique peut assurément trouver son compte dans l’application de cette taxe qui engagerait les gens à changer, tout comme le font déjà de nombreuses entreprises. 14 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Corentin de Salle, directeur du Centre Jean Gol Chez les libéraux, nous sommes opposés au principe d’une taxe CO2 , mais avec le tax shift, nous avons prouvé qu’il était possible de faire évoluer les choses positivement en appliquant le principe d’un transfert du produit de la fiscalité sur l’énergie vers l’allègement des charges sur le travail. C’est grâce à cela que nous avons réussi à créer 219.000 emplois en Belgique. La hausse de la TVA sur l’énergie n’a eu qu’un effet dérisoire sur le pouvoir d’achat (le gain est 15 à 20 fois supérieur à la perte). La situation est différente en France, qui a adopté la taxe carbone en plus d’une lourde pression sur les accises. Mais, dans les deux pays, ce sont les ruraux qui trinquent en raison des déplacements en voiture vu la rareté de transports en commun. Cette imposition excessive sur l’énergie fossile résulte d’un empressement excessif vers la transition énergétique. Je ne remets pas en cause celle-ci, mais le rythme irréaliste avec lequel on veut l’imposer. Les solutions du renouvelable intermittent ne sont pas encore matures. Avant d’imposer l’éolien ou le photovoltaïque à grande échelle, il faut résoudre le problème du stockage de l’énergie. Prétendre soutenir efficacement ce secteur à coup de taxes CO2 est un leurre. Le développement durable est à l’intersection des préoccupations environnementales, sociales et économiques. Or, les zélotes de l’écologie ont tendance à oublier le social. Il faut se donner le temps que ce changement se produise sans heurts. Dans ce cas de figure, je ne doute pas que les plus pauvres seraient soutenus à travers l’octroi de chèques chauffage ou des tarifs sociaux. Et les industries énergivores bénéficieraient, comme en Allemagne, de prix réduits, mais quid alors de la classe moyenne ? Trop « riche » pour être aidée, elle ferait inévitablement seule les frais d’une taxe CO2 . Et cela, le libéral que je suis ne peut l’accepter. Johan Debière Idées « Un dirigeant est avant tout un créatif ! » ● Open Source On demande souvent quelle est la caractéristique essentielle des bons dirigeants. Intelligence, talent commercial, leadership… les réponses possibles sont légion. Pour moi il n’y en a qu’une qui tienne : la créativité. Partons de la start-up. La créativité en est évidemment le moteur principal. Que l’on se lance dans le domaine des produits ou des services, et quel que soit le pays, tout commence avec une bonne idée. Une idée différente, innovante. On peut bien sûr se rêver en Thomas Edison, Steve Jobs ou Elon Musk, mais en réalité la plupart des innovations se font à une échelle bien plus modeste : un produit plus beau, moins cher, plus facile d’utilisation ; un service plus rapide… : certaines entreprises magnifiques sont parties de concepts aussi simples que ça. les « challenger ». Leur apporter des idées nouvelles, les aider à penser « out of the box ». Bref, les aider à être eux-mêmes… créatifs. Qu’une entreprise soit petite, moyenne ou grande, en croissance, en stagnation ou en décroissance, les opportunités et menaces ne peuvent pas être adressées « juste » en Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media suivant les bonnes vieilles recettes apprises à l’école de commerce, en lisant la Harvard Business Review ou en écoutant son consultant McDeBain. Le rôle du CEO n’est pas de gérer Une fois l’entreprise créée, il faut la développer. Encore une fois, c’est la créativité qui sera la meilleure arme du dirigeant. Sinon, comment surmonter les innombrables questions et défis auxquels personne dans l’entreprise n’a jamais été confronté ? On ne sait pas tout, nos équipes non plus, et on ne peut pas se faire conseiller (intelligemment) sur tout. On doit donc bien souvent se reposer sur notre créativité. C’est d’ailleurs ainsi que les nouvelles formes d’organisation naissent, parce qu’on est obligé d’inventer pour contourner un problème inédit. À ce sujet, la truculente autobiographie de Ray Kroc, le fondateur (ou plutôt développeur) de la chaîne McDonald’s, est à conseiller. Okay, maintenant l’entreprise est grande, voire internationale. La créativité reste-t-elle la meilleure arme de son dirigeant ? Évidemment ! Quelle est la valeur ajoutée du CEO envers son Directeur Financier, son DRH ou son Directeur Marketing ? Il n’est évidemment pas un expert dans leurs domaines respectifs. Le CEO est (ou devient avec le temps et la taille) un bon généraliste. Son rôle est de doter l’entreprise d’une stratégie cohérente et ambitieuse (un exercice on ne peut plus créatif), d’inspirer ses collaborateurs et de le « prévu », mais bien l’imprévu. Et face aux surprises que nous réserve la vie d’une entreprise, la connaissance ne suffit pas, c’est la créativité qui nous fait avancer. Une créativité… structurée. Car sans structure, la créativité ne vaut rien. Distinguer les bonnes idées des mauvaises, et les mettre en œuvre efficacement, c’est là le plus grand défi. Walt Disney aurait fait faillite cent fois sans son frère Roy, l’organisateur (et financier) de la famille. Mais Roy, sans Walt, n’aurait rien accompli du tout. Un Mark Zuckerberg ne pourrait fonctionner sans une Sheryl Sandberg. Les exemples sont nombreux. Et puis il y a le mouton à cinq pattes : le créatif qui est lui-même structuré (ascendant schizophrène). Si la créativité est l’apanage du bon dirigeant, on peut déplorer qu’elle soit si faible dans le monde politique, ou trop souvent mal utilisée. Alors qu’on reste pantois devant la créativité utilisée dans les campagnes électorales, dans l’utilisation des médias, voire dans notre remodelage institutionnel… on a le droit d’être déçus sur le plan, par exemple, de la réduction des dépenses publiques, de l’usage des technologies, ou plus généralement de la vision d’avenir. Peut-être que la structure des États modernes est tellement rigide qu’elle restreint leur créativité ? Serait-il même possible que ce soit ça la source des troubles de notre temps, du populisme des extrêmes aux mouvements anarchistes ? Dans un monde poussé par des entreprises de plus en plus innovantes, le monde politique ne manquerait-il pas… de créativité ? Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 15
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Idées Bruxelles, future ville pilote de la 5G ? ● Élections 2019 E n octobre, le gouvernement bruxellois annonçait le relèvement de la norme d’émission à 14,5 volts par mètre, répondant ainsi au constat du régulateur, l’IBPT, qui établit que « la norme d’émission actuelle ne permet pas d’assurer dans le futur un réseau de qualité et performant ». Toutefois, si le gouvernement entendait suivre l’avis de l’IBPT, il conviendrait de définir une norme qui garantisse une bonne couverture et élimine les « zones blanches », tout en respectant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans ce contexte, la volonté affichée par Alexander De Croo, ministre fédéral des Télécoms et de l’Agenda numérique, d’ouvrir le marché belge à un quatrième opérateur mobile, n’apparaît pas comme une bonne nouvelle pour Bruxelles, ni pour les clients belges dans leur ensemble. En termes de déploiement, une telle mesure reviendrait tout simplement à annuler les possibilités offertes par la révision des normes d’émission bruxelloises. Comme le résumait le ministre-président Rudi Vervoort, « si un quatrième opérateur devait arriver, on devrait recommencer tout le débat à Bruxelles ». Le scénario du quatrième opérateur risque donc d’hypothéquer à court terme la capacité de Bruxelles de déployer la 5G sur son territoire. Un tel scénario, par ailleurs, ne semble pas rencontrer les préoccupations du secteur, ni les intérêts des utilisateurs, globalement satisfaits à très satisfaits par la qualité et les prix offerts en Belgique par leur opérateur mobile. En revanche, une guerre des prix enclenchée par l’arrivée d’un nouvel opérateur entraînerait une baisse notable de la capacité d’investissement des opérateurs télécoms. Alors que la Belgique doit massivement miser sur le déploiement de nouvelles infrastructures pour réaliser son virage technologique, l’idée de mettre sous pression les acteurs qui peuvent y contribuer n’est pas très heureuse. À titre d’exemple, en 2017, les trois opérateurs actifs en Belgique ont investi ensemble quelque 400 millions d’euros dans le maintien et le développement de leur infrastructure. Plutôt que de forcer l’entrée d’un quatrième opérateur, avec un coût d’infrastructure évalué à 1,3 milliard, il semble plus judicieux de baliser les investissements à réaliser avec les acteurs en place. Mais ce n’est pas tout : la fixation d’un cadre légal et fiscal encourageant et stable pour garantir l’attractivité et la sécurité d’investissement dans la 5G est tout aussi indispensable. Ainsi, une exemption des antennes de toute taxe communale est plus que souhaitable, comme l’indique Beci dans son mémorandum La Cité du Futur et dans ses contacts avec les décideurs politiques bruxellois. Stimuler l’innovation est plus profitable que de la taxer. Assurer un réseau de qualité et performant, c’est aussi permettre l’émergence de nouveaux services en lien avec la santé, la mobilité, la sécurité, la propreté, l’environnement, la logistique et bien d’autres domaines encore. C’est permettre l’existence et le développement d’une vraie Smart City. ● Vincent Delannoy Télécharger le mémorandum Cité du Futur : http://go.beci. be/futur 16 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 En tant que capitale européenne et capitale de la Belgique, Bruxelles est la ville tout indiquée pour servir de pilote dans le déploiement de la 5G d’ici 2020 – un élément important de la stratégie européenne de développement économique. Pour ce faire, la révision de la norme d’émission, permettant le déploiement des futures technologies, tout en garantissant la sécurité et la santé des citoyens, est en cours. D’autres défis sont encore à relever. © Getty DATA PRIVACY BOX vous simplifi e votre mise en conformité GDPR. FACILITEZ VOTRE VIE D’ENTREPRENEUR GRÂCE À NOS OUTILS EN LIGNE EN LIGNE Découvrez l’off re exclusive pour les clients PARTENA Professional En tant qu’entreprise, la protection des données à caractère personnel est une nécessité depuis mai 2018 quand le règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur. Cette nouvelle règlementation a deux objectifs principaux : § Renforcer la protection des droits et libertés des personnes dont les données sont collectées ; § Harmoniser la matière et permettre une meilleure circulation de ces données au sein de l’UE. COMMENT SAVOIR SI JE SUIS CONCERNÉ PAR LE RGPD ? Traitez-vous des données personnelles sur vos clients, vos collaborateurs ou vos fournisseurs ? Si c’est le cas, vous êtes concernés par le RGPD ! Et pour vous aider dans vos démarches de conformation, Partena Professional et son partenaire Data Privacy Box vous proposent une plateforme off rant des outils et services pour gérer sa mise en conformité avec ce nouveau cadre légal qui s’impose à tous. Si vous avez des doutes il est grand temps de vous mettre en conformité avec le RGPD. DÉCOUVREZ L’OFFRE EXCLUSIVE POUR LES CLIENTS PARTENA PROFESSIONAL En tant que client Partena Professional, vous bénéfi ciez : § D’un accès gratuit au questionnaire d’évaluation vous permettant de vous situer face au RGPD ; § D’un code de réduction Partena pour l’adhésion à l’outil: Partena-GDPR. Pour bénéfi cier de cette off re, consultez la plateforme en ligne de Data Privacy Box et Partena Professional, retrouvez-nous sur notre site www.partena-professional.be/data-privacy-box-et-le-package-rgpd
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Idées E40 : les questions en suspens L’intention du gouvernement bruxellois de procéder rapidement à une réduction du nombre de bandes de l’E40 a suscité l’émoi parmi les experts et les organisations critiques envers le projet. Des propos plus rassurants circulent à présent : rien d’important ne devrait se passer dans ce dossier au cours de l’année à venir. Transformer l’entrée de l’E40 en boulevard urbain ? Peut-être, mais pas avant 2020… ● Mobilité son des distances plus courtes entre les voitures. » B ruxelles veut reprendre la main sur les voies d’accès à la ville, notamment sur l’E40 et son statut très dérangeant d’autoroute urbaine. Le gouvernement bruxellois entend réduire la largeur de la portion entre la périphérie et le complexe Reyers. De quoi transformer ce tronçon en boulevard urbain et concrétiser deux objectifs : d’une part aménager – selon le plan directeur Parkway E40 approuvé en 2017 – les abords de cette portion d’autoroute, aujourd’hui soumis à une interdiction de bâtir, et d’autre part instaurer une limitation de vitesse à 70 km/h. « Ceci n’affectera pas forcément le nombre de véhicules que cette voirie est capable d’absorber », signale Jo De Witte, le porte-parole du cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. « La vitesse réduite des véhicules permet au contraire de gérer un trafic plus intense, en raiIl n’empêche : bien des experts, entrepreneurs et politiciens flamands ne cachent guère leurs réticences. Ni leur inquiétude lorsque la presse évoque l’intention du ministre-président Vervoort de procéder, avant la fin de la législature, à la réduction de six à quatre bandes de la portion bruxelloise de l’E40. Devant la Commission Mobilité et Travaux Publics du Parlement flamand, le ministre Ben Weyts a signalé avoir réclamé à son homologue bruxellois Pascal Smet des textes et explications à ce propos. « Les informations reçues révèlent qu’aucune modification importante n’aura lieu à l’E40 dans l’année à venir, en raison des travaux en cours au boulevard Reyers », a déclaré Ben Weyts. « Le réaménagement de l’E40 n’est vraiment pas pour demain : il n’y a pas encore de permis et toutes les procédures doivent encore être entamées. » Priorité aux tunnels Reyers Les tunnels Reyers sont actuellement en pleins travaux. Quatre de leurs six extrémités subissent une rénovation. Ce n’est qu’ensuite que débutera vraiment le réaménagement du boulevard Reyers. « Ces travaux-là devraient se terminer fin 2019, mais c’est une prévision optimiste », affirme Ben Weyts. « Le projet Parkway ne ressortira des cartons qu’en 2020 au plus tôt, pour autant bien sûr que toutes les procédures soient terminées d’ici là. » Le cabinet Vervoort confirme ce calendrier. « Le gouvernement examine à présent les aspects juridiques pour procéder à un reclassement de l’E40 », explique Jo De Witte. Ce qui l’amène à reformuler avec plus de prudence les déclarations parues dans la presse : « Nous nous efforçons de progresser autant que possible durant la législature en cours. » Grand spécialiste de la mobilité, Touring, qui siège d’ailleurs à la 18 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Belga Commission Régionale de la Mobilité (CRM) à Bruxelles, ne s’oppose pas formellement aux plans bruxellois : « Ce projet pourrait être positif pour Bruxelles en amenuisant le trafic automobile dans la ville », estime le porte-parole Danny Smagghe, même si ce projet requiert quelques mesures d’accompagnement. « Pourquoi ne pas envisager un parking de dissuasion ? », se demande M. Smagghe. « Nous plaidons depuis belle lurette en faveur d’une zone Park & Ride (P+R) à cette porte de Bruxelles, où l’E40 se transformera en boulevard urbain. Cela devrait aller de pair avec un meilleur développement des transports en commun. Il faut offrir au public des modes de transport alternatifs, et de préférence avant de réduire le nombre de bandes. C’est la seule transition élégante vers une autre forme de mobilité. » De nombreuses voix s’élèvent au sein de la CRM pour demander une phase de tests complétée de mesures d’impact. « C’est parfaitement possible », dit Danny Smagghe. « Une solution comparable est déjà opérationnelle dans les environs de la basilique de Koekelberg, pour y tester une modification des sens de circulation. Dans l’intervalle, des modifications ont déjà eu lieu à la demande des riverains. Il est toujours intéressant d’analyser l’impact sur la fluidité du trafic, lors de ces tests. Les mesures permettent d’affiner la compréhension et de retoucher les plans avant que le rétrécissement de la voirie ne soit définitif. Nous craignons pour notre part une augmentation des encombrements routiers en amont. Si cela se vérifie lors de tests, il n’est que normal que l’on en tienne compte. Il est utile d’impliquer les experts. La CRM peut y contribuer. Elle travaille avec des bureaux d’études externes : autant mettre leur savoir-faire à profit. » Pascal Smet et Ben Weyts, les ministres bruxellois et flamand de la Mobilité. Un impact réduit Le cabinet Vervoort précise que le bureau d’études chargé de la mise en œuvre du plan directeur pour l’E40 a étudié l’impact des diverses propositions. « Il a été décidé de maintenir le débit de trafic actuel, à savoir 6.000 véhicules particuliers ou assimilés par heure, à l’heure de pointe », explique Jo De Witte. « La proposition n’influencera pas seulement l’accessibilité du centre-ville : elle contribuera aussi à la qualité de vie dans les quartiers parce que les voitures rouleront moins vite et généreront moins de nuisances sonores. En outre, les voitures qui entreront dans Bruxelles bénéficieront d’une signalisation et de marquages routiers plus efficaces, pour une circulation plus fluide. » Ben Weyts, ministre flamand de la mobilité, confirme que, selon une étude bruxelloise, il n’y aurait pas d’impact sur le Ring de Bruxelles. « En Flandre, l’E40 se compose de deux fois trois bandes de circulation, avant de passer à deux fois quatre, puis six bandes à l’approche de Bruxelles », énonce-t-il. « Un impact sur le Ring serait surprenant. Nous fonctionnons aujourd’hui avec un entonnoir inversé : il s’élargit à Bruxelles. Si le gouvernement bruxellois décide de réduire la largeur de l’E40, l’impact sera plutôt modeste. Il reste à savoir quelles seront les répercussions sur les autres voies régionales et sur le réseau secondaire. » Une bonne concertation Jo De Witte estime que la première phase du rétrécissement (quelques travaux de modification rapidement effectués) pourra faire office de test. Quant à d’éventuelles mesures complémentaires telles que des investissements dans les transports en commun et les parkings de dissuasion, il répond que la logique du réaménagement s’intègre dans une démarche globale. « Le gouvernement bruxellois vient d’approuver officiellement le Plan Régional de Développement Durable. Il fera bientôt de même avec le plan de mobilité Good Move. Ces deux plans illustrent la même vision de la qualité de vie dans les quartiers, à Bruxelles. Dans cette perspective, il faudra effectivement que l’offre de transport en commun poursuive son évolution et qu’elle intègre le principe du P+R. » Ben Weyts est d’avis qu’un projet à l’essai n’est pas strictement nécessaire pour autant qu’il existe une bonne concertation entre les administrations. Il dit faire preuve de souplesse dans ses contacts avec son collègue Pascal Smet et affirme partager toutes informations utiles sur ses propres plans concernant le Ring de Bruxelles. « Mais alors, j’attends en contrepartie une transparence complète et l’ouverture à la concertation. » ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 19 © Belga
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Idées L’occupation temporaire des bureaux, plus qu’une mode Fin novembre, l’Executive Master Immobilier (EMI) organisait un débat sur le thème de l’occupation temporaire des bureaux. Une conférence tenue au 23e étage de la tour WTC 1, en plein quartier Nord. Vue sur le quartier Nord : le « Manhattan bruxellois » ● Urbanisme & Immo S ur le plan immobilier, on le sait, l’attractivité de Bruxelles est au cœur de nombreux débats. Pointés du doigt : les coûts globaux des immeubles, la mobilité, les lenteurs et complexités administratives ou encore la fiscalité éloignent un nombre croissant d’investisseurs. La tendance à réduire l’occupation des bureaux dans la capitale semble irréversible, en marge du boom des espaces de coworking, qui ont doublé en un an, passant de 35 à 70 000 m². Que l’occupation temporaire des bureaux fasse l’objet de la conférence inaugurale de la 8e promotion de l’EMI, ce 22 novembre, faisait donc sens... « Nous vivons une époque où tout change extrêmement vite, et cela touche évidemment l’immobilier. Mais de plus en plus d’acteurs du secteur y travaillent ! », indiquait en guise d’introduction Anders Böhlke, un directeur de programme heureux d’avoir réuni dans son panel plusieurs experts venus des secteurs public et privé. Histoire de partager leurs expériences et leurs réflexions. « Par réflexe, le secteur immobilier reste encore friand de visions à long terme, alors qu’aujourd’hui, la durée moyenne d’un couple et d’un ménage ne dépasse plus ...7 ans ! », précisera-t-il même, faisant rire l’auditoire. Avant de reprendre son sérieux en évoquant le lieu emblématique du jour, le WTC, « Qui, s’il a connu quelques scandales à une époque, est à présent aux prémices d’une nouvelle utilisation optimale de son espace ». Pour ensuite céder la parole à Alain Deneef, animateur de cette table ronde. La deuxième vie d’un site, profitable pour tous Premier intervenant, le Français Frank Gauthier (CEO de Captown), a d’abord parlé de sa vision du marché : « Soit on le choisit, soit on le subit. Aujourd’hui, de nouvelles économies arrivent et donc, de nouveaux acteurs. On doit tous réfléchir à la place du vide, à la potentialité d’un site, et ce qu’on peut en faire », tout en montrant à l’écran quelques-unes de ses expériences, comme des bâtiments historiques laissés à l’abandon qu’il a revitalisés, grâce à des partenariats politiques et à la motivation de riverains. « Le vide suscite un enthousiasme chez les nostalgiques, mais pas chez les riverains, qui y voient un problème d’image pour leur quartier. Or, pouvoir donner une deuxième vie à un site, s’il est bien pensé, cela profite à tous : d’une exposition à un événement, en passant par des ateliers ou des parcours d’artistes. » Le parcours d’un artiste, Jacques Lefèvre (CEO du groupe BPI) connaît. Ce passionné d’art, qui a depuis longtemps saisi la mutation du marché résidentiel (comme les Jardins de la Couronne) et les avantages de projets mixtes urbains (comme le Musée Belvue), a évoqué son actualité liée à l’exploitation de l’ancien siège de Solvay, illustration parfaite d’une occupation temporaire : « Là-bas, on a donné vie à un quartier en mettant l’art au centre. À travers le travail personnel d’un artiste, Denis Meyers, ce sont 25 000 m² qui ont été peints, des 20 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Belga murs aux plafonds. Il a pris possession du lieu pendant six mois, et même amené d’autres artistes. Résultat ? Des milliers de visiteurs, avec des retombées évidentes aux alentours, pour les commerces, etc. Au final, l’artiste s’est fait connaître, le lieu est devenu une marque et nous, nous avons même obtenu le Caïus de l’Entreprise mécène de l’année ! » Enthousiaste et maîtrisant son sujet, Lefèvre dira plus tard : « Il est toujours temps de trouver des solutions. L’occupation temporaire a certes encore parfois une mauvaise image et coûte, notamment en sécurité, mais ce type d’initiative impacte grandement et positivement la société. D’autres idées vont encore surgir. Et il le faudra, pour offrir de nouvelles opportunités aux investisseurs, étrangers compris. Des rencontres restent à faire pour encore mieux faire marcher notre écosystème, trouver de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux partenaires. Tout cela mène au mieux vivre-ensemble et ce, pour toute les couches de la société. De nos jours, la réflexion tend vers la notion de communauté : on doit se retrouver. Et les jeunes vivent tout à fait autrement ! » De nombreux espaces encore exploitables Gilles Delforge (Directeur de SAU, Société d’Aménégament Urbain), soucieux de longue date de mettre en valeur des bâtiments contribuant au rayonnement de Bruxelles (Mediapark, Citroën, Hippodrome de Boitsfort...), a évoqué les 48 000 m² des anciennes casernes d’Etterbeek, dont Bruxelles-Capitale est l’actionnaire. « L’ULB et la VUB s’y sont mises au travail, en développant des logements étudiants et familiaux, ainsi que des équipements universitaires. L’état de ce site étant préoccupant, il s’agissait d’y aller vite pour que le quartier puisse se le réapproprier, et que l’occupation puisse anticiper ce qui s’y déroulera à l’avenir. » Aussi optimiste que ses comparses, il enchaînait : « D’après moi, l’occupation temporaire est un phénomène qui va durer, à l’heure où des nouvelles start-ups arrivent et créent une nouvelle dynamique économique. N’oublions pas qu’il y encore de nombreux espaces à disposition, comme les friches ferroviaires, par exemple. » L’occupation temporaire, un but sociétal Benoit De Blieck (CEO de Befimmo, société immobilière et propriétaire du WTC) a de son côté dressé une histoire du lieu où il œuvre : « Initialement, il était destiné à rehausser la vie de cette ancien quartier populaire, mais les multinationales n’y sont... jamais arrivées ! Aujourd’hui, les choses bougent. Au-delà de cette Tour WTC – théâtre de diverses activités ou événements –, l’Espace Nord se transforme et s’assimile de moins en moins à un lieu de travail, ce qui modifie la vie de ce quartier si proche du centre historique, simple d’accès et où les compagnies technologiques se plaisent. On y réinstaure un intérêt, en tâchant de bien comprendre le quartier, de faire participer tout le monde, et en se focalisant sur les atouts multiculturels et multifonctionnels. C’est un vaste projet qui aura une suite. » Benoît De Blieck complétera son propos en faisant écho aux précédents : « L’occupation temporaire n’est pas une mode, ni un cas général. C’est un but social, voire sociétal, même si la rentabilité n’est pas toujours directe. Dans les années à venir, l’utilisation des bâtiments va encore se modifier, leur image aussi. Sachons nous l’avouer, ces immenses immeubles de bureaux ont fait leur temps. L’époque est à la flexibilité et à la convivialité ! » Dernier invité, Serge Fautré a dirigé pendant dix ans la société immobilière Cofinimmo ; il est aujourd’hui CEO d’AG Real Estate, par ailleurs président de l’UPSI et du comité de pilotage de l’EMI. « Osons, soyons audacieux, ayons une créativité débordante », concluait-il. « Prenons des risques, même en s’il faut commettre des erreurs. Tablons sur les multi-disciplines, et continuons de donner une autre image à l’immobilier, en l’inscrivant dans un contexte plus large : celui du développement global de la ville ! » ● David Hainaut Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 21 D.R. D.R.
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International 10 conseils pour faire du business au Japon Pour les Occidentaux, le Japon est comme un autre monde : autre langue, autre culture, mais aussi une autre façon de faire des affaires, qui exige d’être bien appréhendée. Tel était l’objet d’un séminaire récemment organisé chez Beci en collaboration avec l’EU-Japan Centre for Industrial Cooperation. que, pour formelle qu’elle soit, la hiérarchie dans l’entreprise japonaise est en fait très égalitaire et démocratique. Quand une décision est prise, elle l’est collectivement. Les cadres supérieurs ne sont là que pour s’assurer que tout le monde a participé au processus et que la décision finale est mise en œuvre. 6. Attention à la communication : Les Japonais préfèrent ● Enterprise Europe Network D ans « Lost In Translation », Bob Harris (joué par Bill Murray) a bien du mal à obtenir ce qu’il veut. En « état de choc culturel », il ne comprend rien du mode de vie japonais. Pour éviter de vous « perdre dans la traduction » quand vous traiterez avec vos homologues japonais, suivez les conseils donnés par Mme Chieko Nakabayashi ! 1. Apportez des cadeaux ! À la première rencontre, vos homologues japonais auront prévu de vous faire un cadeau, alors n’arrivez pas les mains vides. Que choisir ? Pour des Belges, c’est facile : apportez une boîte de chocolats. Au Japon, les cadeaux qui peuvent être partagés sont les plus appréciés. 2. Prévoyez suffisamment de cartes de visite, idéalement avec votre photo. Mieux encore : à côté de votre nom, indiquez sa prononciation phonétique. Traitez bien les cartes de visite que l’on vous donne : c’est le reflet de votre comportement en affaires et dans la vie. Procurez-vous une petite boîte pour les ranger précieusement. 3. Évitez de donner un contrat d’exclusivité ! Il est rare qu’un partenaire soit bien introduit dans tout le pays. Établissez un contrat équilibré et évitez de changer de partenaire, ce qui est mal vu. 4. Misez sur l’engagement à long terme :Les patrons japonais apprécient peu les projets à court terme. Ils accordent du prix à la confiance, laquelle demande du temps. 5. Évitez l’esbroufe : Pas besoin de vous présenter comme « le patron ». Les Japonais représentent leurs entreprises et leurs équipes ; restez donc humble. Et sachez 22 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 résoudre leurs problèmes à huis clos, avec les seuls collègues concernés, afin que personne ne « perde la face ». Ne confrontez pas votre équipe devant l’équipe japonaise. De même, évitez de mettre vos partenaires japonais dans l’embarras, soit vis-à-vis de vous, soit en interne au sein de leur entreprise. 7. Présentez des références ; elles vous garantiront une certaine crédibilité et faciliteront le contact. 8. Étudiez les spécificités du marché japonais avant de lancer un produit. Les Japonais aiment les petits emballages soignés, respectueux de l’environnement ; si possible personnalisés. 9. Si vous êtes une femme cheffe d’entreprise : Soyez consciente que la société japonaise reste dominée par les hommes. À la première rencontre avec vos confrères japonais, laissez-vous présenter par un collègue masculin. C’est contrariant, mais cela vous vaudra le respect. 10. Un plus : Embauchez un collaborateur japonais dans votre entreprise ou lors de vos entretiens. Faites appel à un intermédiaire capable de traduire, mais aussi de convaincre vos interlocuteurs. Un nouvel accord UE-Japon entrera en vigueur en 2019, facilitant les relations commerciales, notamment par une diminution des tarifs d’import-export sur toute une série de biens. EU-Japan Centre for Industrial Cooperation, point de contact Enterprise Europe Network pour le Japon, dispose d’outils et d’informations, notamment des ‘factsheets’ sur l’accord de partenariat économique, et organise des webinars ainsi que des événements de matchmaking pour aider les entreprises européennes dans leur approche du marché japonais. ● Rachely Burgos Marin Info : www.eu-japan.eu www.eubusinessinjapan.eu Get hub, stand hub for Il y a 366 jours, la Région bruxelloise se penchait sur le berceau de hub.brussels. Fruit de la fusion entre Atrium, Impulse et Bruxelles Invest & Export, notre toute jeune Agence disposait ainsi déjà, dès son premier souffle, d'une triple expertise. Combiné à une expérience de terrain et un amour de Bruxelles, ce savoir permet aujourd'hui à nos équipes d'offrir un accompagnement trois fois plus efficace à destination des entreprises, de leur gestation à leur évolution, de leur innovation à leur internationalisation. Cette nouvelle année marque notre premier anniversaire. Avec vous, nous visons de nouveaux horizons, s'étendant bien au-delà des frontières bruxelloises. Vous avez un projet pour 2019 ? Stand hub for Brussels !
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Topic Bruxelles, demain ? Ce sera bien ! À l’heure où nous nous sommes tous souhaité les meilleurs vœux et avons pris de bonnes résolutions (rarement tenues), que faut-il souhaiter aux entreprises bruxelloises pour 2019 ? D Bruxelles Métropole a inauguré une nouvelle forme de partenariat, en confiant la direction de son numéro mensuel à une personnalité du monde entrepreneurial. Emmanuel Goedseels a été notre premier « rédacteur en chef invité ». es élections auront lieu en mai et dessineront les contours d’un nouveau pouvoir politique dans la Région, c’est une certitude. Mais la vie économique ne dépend pas que de la politique, et c’est une bonne chose pour les entreprises. Que peut-on dès lors souhaiter à notre métropole ? Qu’elle continue à rayonner en Belgique et hors de nos frontières ! Beaucoup de villes entretiennent des relations « amour-haine » avec leurs citoyens, leurs navetteurs, leurs entreprises et commerces, et pourtant, c’est souvent quand nous sommes loin de notre ville que nous commençons à la regretter. À son corps défendant, Bruxelles a trop donné dans le chapitre négatif ces dernières années ; il est temps de regarder de l’autre côté du miroir. Bruxelles est une capitale régionale, nationale, européenne et mondiale. Quiconque voyage aux Etats-Unis ou en Asie se rend vite compte que « Brussels » est souvent plus connu que « Belgium », sauf quand le nom de notre pays est associé à la bière et au chocolat. Sous forme de vœux de sujets à traiter, nous voudrions définir les atouts et les défis du monde économique bruxellois pour 2019 et les années à venir. 24 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Une première question de base pour une entreprise porte sur le choix d’un lieu où s’implanter ou demeurer, en évaluant l’intérêt de disposer d’un siège ou de bureaux à Bruxelles. Le nom de Bruxelles est-il un atout commercial ? Une recherche rapide sur les sites web des sociétés basées en périphérie flamande et wallonne révèle qu’elles se revendiquent toutes d’une proximité avec Bruxelles, quand elles ne créent pas une confusion (« Diegem-Brussels » pour ne citer qu’un exemple). Disposer de bureaux à Bruxelles requiert également de s’interroger sur les atouts d’un lieu en termes d’attractivité pour l’emploi, pour les Bruxellois mais aussi pour les navetteurs belges, les expatriées et les visiteurs d’un jour, en tenant compte des sempiternels problèmes de mobilité qui ne sont pas – loin s’en faut – une exclusivité locale. Et puis, l’attractivité d’une capitale est également liée à la réputation des entreprises qui y exercent des activités. Sont-elles toutes conscientes d’enjeux réputationnels ? Y accordent-elles un intérêt majeur ou à l’inverse, confondentelles réputation et communication, alors que ce sont les actes qui font la réputation ? © Reporters Réunion de rédaction, le 19 octobre dernier chez Beci. Ci-dessus, de gauche à droite : Salima Serouane (Conseillère Beci), Gery Brusselmans (journaliste indépendant), Emmanuel Goedseels, Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci), Laurie Verheyen (Events Planner Beci) et Catherine Tricot (Partnerships & Business Development Beci). Bruxelles est une région institutionnelle mais aussi une région de service par ses commerces et ses entreprises. Quelle est sa place dans le monde numérique, qui semble s’imposer comme notre futur à tous ? Enfin, si l’activité économique et la croissance sont des moteurs, une métropole ne peut pas évoluer sans tenir compte d’un développement durable, tant au niveau social et sociétale qu’au niveau environnemental. Ce sont tous ces défis majeurs de demain que nous abordons avec vous dans les articles qui suivent. S’ils sont relevés, Bruxelles renforcera son attractivité en répondant aux besoins d’une capitale internationale, avec les dimensions et les charmes qui la caractérisent. Emmanuel Goedseels Partner Whyte Corporate Affairs Rédacteur en chef invité Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 25 En compagnie d'Olvier Willocx, CEO de Beci (à droite) © Reporters © Reporters © Reporters
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Topic Séduire pour mieux recruter Trouver la perle rare est un parcours du combattant pour les entreprises. En cause, entre autres : l’accès à Bruxelles, le bilinguisme et la digitalisation des emplois. ● Get ready for tomorrow «L’ une des premières questions posées par un employeur à un candidat est désormais de savoir si venir tous les jours à Bruxelles est un problème. » Ce constat est posé par Karsten De Clerck, Managing Partner chez Egon Zehnder, cabinet spécialisé dans le recrutement des cadres dirigeants. En effet, la mobilité n’est plus seulement un problème pour les employés, c’est aussi une épine dans le pied du recruteur. Aujourd’hui, dénicher la perle rare ne se résume plus à opérer un screening de CV pour embrayer vers les traditionnels entretiens d’embauche. Il faut être réactif et innover dans la manière de « vendre » un poste. « Cette difficulté de recruter la bonne personne se remarque assez fort pour les entreprises bruxelloises », assure Grégory Renardy, directeur de Michael Page Belgique. « Cela s’explique par trois raisons. D’abord le bilinguisme, voire le trilinguisme, relativement complexe à trouver, surtout si ce critère s’ajoute à un profil déjà rare. Citons également l’accessibilité de Bruxelles. C’est particulièrement vrai pour des candidats néerlandophones, qui ont du mal à accepter de venir tous les jours à Bruxelles, surtout que leur Région est économiquement forte. Enfin, l’ouverture internationale de Bruxelles et la forte taxation de l’emploi peuvent pousser certaines entreprises à délocaliser plutôt que d’engager localement. À valeur égale, un employeur va toutefois toujours privilégier un candidat résidant déjà en Belgique. » Ajoutez à ces difficultés la baisse du chômage et une véritable complexification du marché du travail. « En dix ans, le marché s’est énormément complexifié, notamment avec la création de jobs qui n’existaient pas au début des années 2000 », poursuit Grégory Renardy. « On ne cherche pas un simple responsable marketing ou informaticien, il y a désormais différents profils pour un même métier. Le marché est particulièrement tendu depuis trois ans environ. » 70 % des employeurs estiment qu’il y a pénurie Une étude publiée fin 2019 par le bureau d’intérim Tempo-Team annonce que « 70 % des employeurs en Belgique estiment qu’il y a une pénurie sur le marché du travail. » Selon les spécialistes que nous avons interviewés, il ne s’agit pas d’un ou deux secteurs en particulier mais d’un problème plus général. Parmi les fonctions problématiques, citons la gestion des risques, les top managers ou encore les services d’aide à la personne, comme les médecins ou les infirmières. Sans oublier les métiers liés aux nouvelles technologies et à la digitalisation. Face au manque de main d’œuvre qualifiée en Belgique, des candidats d’Asie ou d’Inde viennent régulièrement gonfler les rangs des entreprises. Tous ces facteurs entraînent une situation paradoxale : « Le chômage baisse, mais nous nous retrouvons face à un chômage structurel », explique Karsten De Clerck. « Il existe un ‘mismatch’ entre l’offre et la demande. Pour une annonce publiée, nous recevons énormément de candidatures, mais les compétences sont rarement en rapport avec ce qu’on demande. » Comme l’explique Michel Verstraeten, spécialiste en gestion RH et professeur à l’ULB, « Les bons candidats sont beaucoup plus sollicités qu’avant car ils sont visibles sur les réseaux Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 27 © Getty
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sociaux, tel LinkedIn. Ajoutez-y une certaine lenteur du processus de recrutement des entreprises, ce qui complexifie encore le processus. » En parallèle, les motivations des candidats ont évolué. « Voici dix ans, ils avaient des exigences encore traditionnelles », estime Grégory Renardy. « Les motivations pour intégrer une entreprise tournaient autour de l’évolution de carrière, des responsabilités ou du salaire. Aujourd’hui, les futurs employés sont en quête de sens. Ils se posent des questions sur les valeurs de l’entreprise, l’équilibre entre vie privée et professionnelle, ou encore la possibilité de faire du télétravail. Ces exigences ne sont pas uniquement posées par les millennials ; elles concernent les candidats de tous âges. » Offrir de la flexibilité Comment trouver la perle rare dans un marché si étriqué ? « Il faut apprendre à connaître les exigences du candidat, en résumé le séduire », estime Karsten De Clerck. « Un futur employé recherche généralement plus de flexibilité : réduction du temps de travail, possibilité de démarrer la journée plus tôt pour terminer plus tôt. Aménager les horaires permettra par exemple d’attirer des candidats résidant en périphérie bruxelloise. » Autre atout à valoriser dans une offre d’emploi : le transport. Pas seulement en proposant une voiture de fonction, mais aussi un leasing vélo ou un abonnement de train, par exemple. À Bruxelles, la question du logement n’est plus non plus à négliger. « Le coût du logement à Bruxelles devient également un problème majeur, surtout pour des jobs avec des salaires pas forcément élevés », précise Karsten De Clerck. « À Londres, les employeurs payent une prime pour les personnes qui logent en ville, prime qui peut être déplacée vers le trans28 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 port en commun pour ceux qui habitent hors de la ville. » Il n’y a toutefois pas de recette toute faite pour trouver le bon candidat. Nos experts l’assurent : le bouche-àoreille ou le réseautage n’ont pas perdu en efficacité, pas plus que l’appel à un cabinet de recrutement. « Les agences de recrutement auraient pu disparaître avec l’arrivée de LinkedIn et des autres réseaux sociaux, mais je constate l’inverse, car nous avons une vraie plus-value, essentiellement basée sur l’humain », affirme Grégory Renardy. Selon l’étude Tempo-Team déjà citée, l’une des solutions pour résorber la pénurie serait de voir si l’employé a le profil de l’entreprise plutôt que si le candidat correspond au poste ou à la fonction (37 % des répondants). Une autre solution serait, pour le recruteur, de se concentrer davantage sur les talents ou les compétences que sur le diplôme (35 % des répondants). ● Géry Brusselmans Grégory Renardy (Michael Page Belgique) Pr Michel Verstraeten (ULB) Karsten De Clerck (Egon Zehnder) Des robots qui facilitent le recrutement Il n’est pas rare qu’une offre d’emploi publiée sur internet génère plus de 500 candidatures, dont 80 % sont souvent peu pertinentes. Pour accélérer le traitement des candidatures, certains responsables RH s’aident désormais de robots. Il s’agit plus concrètement de programmes qui examinent les CV grâce à des algorithmes et qu’on appelle généralement OSC (Outil de Suivi de Candidature). Ces programmes analysent les CV et écartent ceux qui sont trop éloignés de la fonction, en se basant par exemple sur les diplômes ou les compétences. Ils notent les profils pour fournir un classement au responsable RH. Le recruteur peut ainsi accorder plus d’importance à un facteur en particulier. « Le futur du recrutement serait ainsi de combiner le ‘big data’ avec ces programmes », estime le professeur Michel Vertsraeten (ULB). « Une grande entreprise pourrait analyser des infos dans un CV et les croiser avec des informations reprises dans d’autres bases de données. Un type de hobby pourrait par exemple mettre en avant la qualité d’un candidat. » Attention toutefois : selon une étude récente menée par l’agence d’intérim Tempo-Team, plus d’une entreprise belge sur dix utiliserait des robots pour évaluer les lettres de candidature… mais la moitié des candidats désapprouveraient ce système. Topic La numérisation, un passage obligé ● Get ready for tomorrow Au cœur des réunions de management, la digitalisation divise. La majorité des entreprises bruxelloises ont déjà un pied dans le numérique, mais pas complètement. En cause notamment : le coût et le manque de ressources humaines. N umérisation. Le terme est tellement mis à toutes les sauces qu’il est parfois difficile de comprendre ce dont on parle. Pour une entreprise, il s’agit autant de la mise en place d’un système de facturation électronique que de la centralisation des données ou de l’implémentation d’un système d’intelligence artificielle. « De manière générale, il s’agit de la mise en œuvre des technologies digitales radicalement différentes de ce qui était mis en place voici vingt-cinq ans », résume Bernard De Cannière, CEO d’Audaxis, société qui propose des solutions digitales aux entreprises, et responsable à Solvay d’une nouvelle formation en transformation digitale. Malgré le caractère très global du mot « digitalisation », des vérités s’imposent : que vous soyez petit commerçant, responsable d’une grande papeterie ou gérant d’une compagnie de taxis, vous devez envisager d’une manière ou d’une autre la numérisation. Ne pas le faire peut vous pousser à mettre la clé sous le paillasson ! Premier constat, plutôt optimiste : un pan de la digitalisation a déjà été Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 29 © Getty
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Nous ne sommes plus face à des problèmes techniques ou informatiques, il y a un vrai défi d’innovation. Bernard De Cannière, CEO d’Audaxis opéré par bon nombre d’entreprises bruxelloises. Il concerne généralement le volet ‘paperless’, notamment l’envoi de factures par mail plutôt que par la poste ou encore la mise en place d’un système d’inscription en ligne plutôt que sur bulletin papier. L’autre constat, plus pessimiste, est qu’une entreprise, de quelque nature soitelle, doit parvenir à prendre le train en marche dans un contexte assez concurrentiel… et mondial. 5 conseils pour réussir sa digitalisation Bernard De Cannière, CEO d’Audaxis et professeur en transformation digitale à Solvay, livre cinq bonnes pratiques pour réussir sa digitalisation : 1. Comprendre ce dont on parle : Informez-vous pour comprendre la digitalisation, les différentes étapes et les possibilités dans votre secteur d’activité. La blockchain (technologie de stockage et transmission d’information), terme fort à la mode, n’est pas indispensable dans de nombreux secteurs. 2. Prendre position : Une compagnie de taxis, une entreprise de travaux publics ou une banque ne vont pas adopter les mêmes technologies. Dans son propre secteur, il faut choisir d’être pionnier ou accepter d’être un suiveur. 3. Maîtriser ses processus internes : Si une entreprise n’a pas une bonne vision du planning, du respect des délais ou des coûts, passer par la digitalisation présente un risque. L’entreprise doit d’abord avoir une ossature stable. 4. Agir sur trois niveaux : La digitalisation est utile sur trois niveaux : transformer l’expérience client, transformer le processus métier ou changer de business model. Il faut pouvoir déterminer à quel niveau est destinée la digitalisation. 5. S’inspirer : Il faut regarder autour de soi, au niveau local ou international, pour éventuellement s’inspirer de technologies, même dans un autre secteur d’activité. On peut aménager la signalisation dans un hôpital en s’inspirant d’une gare, par exemple. 30 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Mais quelles sont les priorités en matière de digitalisation ? Grégory Cosman, consultant chez Pyco Group, spécialiste en changement digital, dégage trois tendances : « Premièrement, la mise en place des technologies destinées au téléphone mobile ; deuxièmement, tout ce qui est lié aux datas. Troisièmement, la robotisation. » Une entreprise de taille moyenne appréhendera mieux la numérisation Mais pourquoi la numérisation estelle si complexe à appréhender ? « D’abord, la digitalisation englobe des centaines de métiers différents », reprend Bernard De Cannière. « Une personne qui connaît la blockchain ne connaît pas le domaine des objets connectés, et inversement. Il est donc compliqué de trouver les bonnes personnes et de savoir par quel bout commencer. Deuxièmement, les codes des entreprises occidentales, où le management est généralement sensé rassurer, sont complètement chamboulés par la digitalisation. Nous ne sommes plus face à des problèmes techniques ou informatiques, il y a un vrai défi d’innovation. » Une table ronde menée fin septembre par Beci, qui réunissait une douzaine de responsables d’entreprises, a permis de constater que les difficultés de la digitalisation sont fréquemment Grégory Cosman, consultant Pyco Group Aujourd’hui, une vraie guerre des talents digitaux règne en Europe. C’est bien de se lancer dans l’e-commerce, mais il faut déjà voir si on trouve la main d’œuvre nécessaire. soin, et deuxièmement de rassembler des informations pour aider les décisions cliniques », évoque Vic De Corte, directrice de la Clinique Saint-Jean. « Nous avons déjà opéré tout le volet dématérialisation et centralisation des données. Nous cherchons maintenant à mieux accompagner le patient dans son trajet de soin. Les possibilités sont nombreuses. Cela peut par exemple se concrétiser par la mise en place d’un système de contrôle à distance du patient, depuis son domicile. » liées au management, souvent peu enclin à entreprendre une forme de numérisation si ce rôle s’écarte de sa mission première. Autre constat de cette table ronde, les entreprises publiques sont plus souvent sur la réserve, faute de ressources financières suffisantes allouées à la digitalisation. La mentalité est différente selon la taille et la structure de l’entreprise et « l’agilité » est clairement le maître mot. Les entreprises de taille moyenne, entre 1000 et 2000 employés, seraient les plus ouvertes au changement. Les sociétés les moins impactées par la numérisation seraient quant à elle les petites entreprises, essentiellement dans le secteur immobilier, les services et l’horeca. D’autres secteurs, notamment le domaine médical, sont confrontés à de plus gros défis. « Dans le secteur des soins de santé, le but ultime de la digitalisation est premièrement de faire participer le patient dans son trajet de 1600 euros par jour pour un développeur Étonnamment, selon nos experts, l’un des plus gros défis ne résiderait pas dans la technologie elle-même, mais plutôt dans le choix de la technologie et dans les ressources humaines nécessaires au déploiement. « Une entreprise qui veut passer vers une forme de numérisation n’en a souvent pas les ressources en interne », avance Grégory Cosman (Pyco Group). « Aujourd’hui, une vraie guerre des talents digitaux règne en Europe, aussi bien dans le domaine du business digital que de la chaîne des valeurs. C’est bien de se lancer dans l’e-commerce, mais il faut déjà voir si on trouve la main d’œuvre nécessaire. En Belgique, très peu d’écoles ou d’universités forment les talents digitaux. Il existe notamment l’École 19 mais le pouvoir public devrait développer d’autres écoles dans ce style. La génération Y ou Z doit entraîner cette évolution des entreprises. » Pour bénéficier de bonnes ressources humaines, il faut débloquer les moyens. Les entreprises doivent ainsi se tourner vers des consultants externes, dont certains coûtent jusqu’à 1600 euros par jour. « Pour passer à une vraie forme de digitalisation, il est nécessaire de faire des investissements plus importants que ne le font les entreprises actuellement », estime Bernard De Cannière. « Je remarque que les demandes des entreprises de taille moyenne n’ont fondamentalement pas changé. Elles implantent des logiciels ERP et mettent en place un système de facturation électronique. C’est essentiel, mais cela ne relève pas d’une transformation digitale profonde. » Combien coûte vraiment la digitalisation ? Impossible de le dire. Cela varie, de quelques milliers d’euros pour l’achat d’un programme de gestion Vic De Corte, directrice de la Clinique Saint-Jean Pour l’hôpital SaintJean, le budget tourne autour d’une dizaine de millions d’euros sur plusieurs années . Cette numérisation doit nous apporter un rendement. à quelques millions d’euros pour des changements globaux. « Pour l’hôpital Saint-Jean, le budget tourne autour d’une dizaine de millions d’euros sur plusieurs années », avance Vic De Corte. « Le budget n’a pas été finalisé, il est donc difficile d’être plus précis. Cette numérisation doit nous apporter un rendement. » Pour rassurer certains entrepreneurs, notons que la digitalisation peut se faire en douceur, il faut juste savoir où placer les priorités ● Géry Brusselmans Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 31
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Topic SDG : la boussole des entreprises pour un développement soutenable Lutter contre le réchauffement climatique, les inégalités sociales, les discriminations de genre ou de race ou la faim : les entreprises répondent désormais « présent ». Une évolution qui semble inscrite dans une belle dynamique depuis la publication par l’ONU des Sustainaible Development Goals (ou SDG). ● Get ready for tomorrow C es SDG, dont on a beaucoup parlé cette année dans le monde entrepreneurial, consistent en 17 chantiers que chacun s’attache à faire progresser, à son niveau et selon ses moyens, là où l’on est le plus efficace. « Qu’il s’agisse de poursuivre la ‘faim zéro’, l’égalité entre les sexes ou la production et la consommation responsables, tous ces objectifs ont du sens pour nos membres. Ils permettent d’orienter leurs actions de manière proactive », indique Gaëlle Janssens, chargée de relations au sein de The Shift, une plateforme résultant de la fusion en 2015 de plusieurs associations actives dans le développement durable (dont Business & Society, Kauri et Argus). En quelque sorte, on dépasse enfin le simple ‘reporting’ qui caractérisait les rapports de responsabilité sociale pour se projeter dans l’’acting’. « Bref, on ne se regarde plus le nombril, mais on prend en compte l’intérêt commun en appliquant le triple principe cher à The Shift : connect, commit, change. » Pour les entreprises, ces enjeux sont d’un intérêt vital. Plus aucun acteur économique ne peut espérer se développer de manière fluide sans tenir à l’œil au moins une partie de ces 17 points. De manière positive, l’entreprise peut ainsi établir des relations harmonieuses avec les autorités, avec l’administration, avec les riverains qui sont parfois ses premiers clients, avec ses ressources humaines, mais aussi, bien au-delà de son pré carré, avec le vaste monde qui l’entoure. Ce n’est pas par hasard si les mondes syndical et patronal se sont intéressés aux SDG, comme ils l’avaient fait avec l’ISO 14001 ou l’EMAS (deux systèmes de management environnemental). Comme au sein du syndicat libéral CGSLB où Jan Moens s’attache à répertorier les initiatives prises au sein des entreprises pour orienter davantage l’ac32 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 tion économique vers l’entrepreneuriat durable. Pour ce faire, la CGSLB s’appuie sur Sustatools, une méthode mise au point sur le principe PDCA (Plan Do Check Act). Ou comme Beci qui a été partie prenante, au même titre que la FEB et l’UWE, du SDG Forum organisé pour la première fois à Bruxelles en octobre dernier. Management juste Dès le lancement de la charte SDG au niveau fédéral, le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération de Développement, Alexander De Croo, en avait identifié les enjeux. Il avait aussi parfaitement senti l’adhésion que ce processus nécessitait dans l’ensemble de la société civile, entreprises incluses, en indiquant que « sans coopération avec le secteur privé, une politique de développement international ne peut jamais être durable », ajoutant que la signature de cette charte marquait le début d’échanges « fructueux », avec un accent placé précisément sur l’entrepreneuriat durable, mais aussi sur les thèmes de la santé, des énergies renouvelables, de la numérisation, de l’agriculture et de l’alimentation. À l’image d’un Sodexo, qui fidélise sa clientèle en intégrant une offre juste de produits un peu plus chers, mais labellisés Fairtrade, les entreprises ne jouent pas la carte de l’honest marketing. Elles prennent simplement le pari de fonctionner de manière profitable, mais juste et donc honnête. Leur maintien est à ce prix. Thierry Nadisic ne dit rien d’autre dans le livre « Le management juste », publié tout récemment aux Presses Universitaires de Grenoble : « De même que les peuples anciens avaient besoin, avant toute chose, d’une foi commune pour vivre ensemble, nous avons de nos jours un besoin primordial de justice » ● Johan Debière 1 https://diplomatie.belgium.be/sites/default/files/downloads/charter_sdg.pdf © Getty Topic Faut-il rester à Bruxelles ? ● Get ready for tomorrow A Choisir la localisation de son entreprise est une étape importante, voire cruciale. Si Bruxelles, en tant que capitale de l’Europe, offre de nombreux atouts, les contraintes sont aussi nombreuses. Les avantages d’une implantation en ville sont-ils supérieurs aux inconvénients ? Faut-il rester à Bruxelles ? Quatre entreprises nous répondent. vec 20 organisations européennes et 42 organisations intergouvernementales, Bruxelles est la capitale de l’Europe. La présence de nombreuses institutions politiques fait de la ville un centre décisionnel majeur. Pour Marco Ranieri, CEO de l’agence photo Reporters, la proximité de toutes ces institutions est très importante. « Dans notre domaine, et en particulier pour les missions que nous réalisons pour la presse, être au plus près des instances de décision est très important. Beaucoup d’évènements se déroulent à Bruxelles et c’est très pratique d’y être installé. Nous sommes directement au cœur de la ville pour aller faire les reportages qu’on nous commande. Cela nous permet d’être très réactifs. » En termes d’image, le fait d’être situé dans la capitale est aussi primordial. « Reporters dispose d’un studio en plein cœur de Bruxelles, et nos clients, notamment ceux venus d’autres provinces ou d’autres pays, apprécient ce cadre. Nous ne troquerions pas nos studios dans le centre contre des studios plus grands en périphérie. Cela n’a pas le même cachet », assure-t-il. Nicolas Tancredi, avocat-associé chez Younity, abonde : « Pour un cabinet d’avocats, la localisation est déterminante pour l’image. Lorsque l’on vise une renommée nationale, voire internationale, être situé à Bruxelles est indispensable. Avoir une localisation centrale permet également d’avoir une meilleure visibilité et cela dénote aussi d’une capacité sur le plan linguistique. Offrir à nos clients des services de conseil au sein de la capitale et dans différentes langues nous ouvre déjà de nombreuses portes. » La situation centrale de Bruxelles en Europe est aussi un atout. Bruxelles dispose en effet de liaisons aériennes et ferroviaires aisées. Plus de 60 millions d’Européens vivent à moins de Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 33 © Getty
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300 km de Bruxelles. Paris, Londres, Cologne et Amsterdam sont toutes situées dans un rayon de 2 h par train à grande vitesse. « Avoir ses bureaux à Bruxelles permet d’offrir une situation centrale et une bonne accessibilité aux clients, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Cela permet aussi une certaine neutralité par rapport à une localisation en Flandre ou en Wallonie. Par ailleurs, en termes d’image, c’est plus attractif d’avoir une adresse dans la capitale de l’Europe qu’en dehors », explique Marjolaine Gailly, Managing Partner chez PeterLily. Bruxelles, pas si immobile ? Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, aucune des entreprises que nous avons interviewées ne s’est appesantie sur la question de la mobilité. Même si toutes reconnaissent que l’accès à la capitale n’est pas toujours aisé aux heures de pointe, les multiples possibilités de transport en commun permettent, selon elles, de se déplacer facilement malgré tout. Marco Ranieri : « Ces dernières années, les transports en commun ont fortement évolué. Nos photographes effectuent de plus de plus de missions en transport en commun, ce qui permet de rallier facilement un point ou l’autre de la ville. » Pour lui, le coût du stationnement est davantage un problème. « Depuis quelques années, la politique du ‘tout payant’ nous impose de payer à la fois des taxes sur nos véhicules, mais aussi des abonnements de stationnement là où nous avons nos bureaux et des frais de parcmètre lorsque nous nous rendons en voiture chez nos clients. Ce système de stationnement n’a vraiment pas été pensé pour les entreprises qui travaillent à Bruxelles. Les modalités et moyens de paiement sont différents selon les communes, on n’a pas toujours de la monnaie sur nous, parfois notre mission dure plus longtemps que prévu… Bref, ce n’est vraiment pas pratique. » « Notre situation à Boitsfort nous permet de ne pas être trop éloignés des différentes instances judiciaires, tout en bénéficiant d’un environnement de travail très agréable, dans une commune moins congestionnée par le trafic que le centre-ville », indique Nicolas Tancredi. « L’accessibilité est importante, pour nos clients bien sûr, mais aussi pour nos collaborateurs. Nous avons donc choisi un endroit qui puisse répondre aux préoccupations de chacun. Par ailleurs, nous pratiquons aussi le télétravail et le travail décentralisé de manière à ne pas imposer à nos collaborateurs venus des autres régions de faire la navette tous les jours. » Un atout pour le recrutement ? Pour Vincent Joye, Reputation Ambassador chez Axa, une situation au cœur de Bruxelles est aussi un véritable atout de recrutement. L’entreNOS SALLES ONT ÉTÉ CONÇUES POUR LA PROJECTION DES FILMS. CELLES-CI CONVIENNENT, PARFAITEMENT, À BIEN PLUS DE CHOSES QUE LE CINÉMA. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Technologie de pointe. Fauteuils confortables. Organisation efficace. Autant d’atouts qui contribuent à l’expérience unique chez Kinepolis Bruxelles. Non seulement pour regarder des films, nos cinémas sont également l’endroit idéal pour vos séminaires, vos évènements, vos congrès (et beaucoup plus encore). Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com Bien plus que du cinéma. TEAM BUILDING SEMINAIRE COMÉDIE FILM CONGRÈS CULTURE Connecting ideas. prise, qui emploie près de 2.500 personnes dans son siège social à Bruxelles, est revenue s’installer dans le centre-ville l’année dernière. « Notre principale motivation était de garantir une meilleure accessibilité à nos employés par rapport à la localisation en périphérie qui était la nôtre », explique-t-il. Le nouveau siège social de l’assureur se trouve à quelques minutes à pied de la gare centrale et de la gare du Luxembourg, ainsi qu’à proximité d’une bouche de métro et d’une station Villo. La majorité des employés viennent travailler en transports en commun. « En plus de nous donner un avantage concurrentiel sur le plan du recrutement, cela nous permet de réduire notre empreinte écologique. Aujourd’hui, ce sont près de 1.000 employés en moins qui utilisent leur voiture pour rejoindre les bureaux. Nous encourageons d’ailleurs sans cesse nos collaborateurs à opter pour les transports en commun au lieu de la voiture, en leur offrant la gratuité de ceux-ci d’une part, et en rendant payante l’utilisation du parking. » Selon l’Union des Associations Internationales (UAI), Bruxelles est aussi la première ville européenne et deuxième ville mondiale de congrès. Les possibilités de réseauter, d’accéder aux services d’affaires et de recevoir des conseils d’experts dans de nombreux domaines d’action sont donc nombreuses. Marjolaine Gailly apprécie particulièrement le côté multiculturel de la ville. « À Bruxelles, il y a une grande diversité culturelle. Les possibilités d’entraide et de réseautage sont nombreuses, nous permettant d’entrer facilement en contact avec d’autres entreprises de l’écosystème bruxellois. Même si Bruxelles est plus chère que d’autre villes (notamment en termes de loyer et de stationnement), je considère ce surcoût comme un investissement. » Et Nicolas Tancredi d’ajouter : « Aux alentours de nos bureaux, il y a de nombreuses possibilités de se restaurer, de faire des courses, de se divertir… C’est très apprécié par les clients et par les collaborateurs. » Bruxelles, capitale de choix pour les entreprises étrangères Enfin, La Région de Bruxelles-Capitale est aussi très prisée par les entreprises étrangères. Elle abrite les sièges de nombreuses multinationales telles que Solvay, Orange, Ferrero, Audi, Carrefour, etc. Dans le dernier classement des villes européennes d’affaires « European Cities Monitor », Bruxelles se situait en 4e position, devant Barcelone et Francfort. ● Gaëlle Hoogsteyn Karlsruhe | Salons Beurzen Parc des expositions de Karlsruhe Expositiepark van Karlsruhe LEARNTEC 27ème 29 – 31/1/2019 Salon international et congrès Europe‘s #1 in digital learning 27e internationale vakbeurs en congres Europe‘s #1 in digital learning art KARLSRUHE 21 – 24/2/2019 Art moderne et contemporain Klassieke, moderne en hedendaagse kunst REHAB 16 – 18/5/2019 Réhabilitation | Thérapie | Soins | Inclusion Rehabilitatie | Therapie | Zorg | Integratie LOFT 24 – 26/5/2019 LOFT – Le grand magasin du design Meubles. Décoration intérieure. Mode. Bijoux. LOFT – Het Design Warenhuis Meubels. Woonaccessoires. Mode. Sieraden. NEW HOUSING Tiny House Festival RecyclingAKTIV 24 – 26/5/2019 05 – 07/9/2019 Salon de démonstration pour le traitement des déchets et le recyclage Demonstratiebeurs voor Afvalverwijdering en Recycling TiefbauLIVE 05 – 07/9/2019 Salon de démonstration pour la construction routière et les travaux publics Demonstratiebeurs voor Wegenbouw en Civiele Techniek Pour des informations et des dates actualisées, consultez le site: www.messe-karlsruhe.de Tel.: +49 721 3720-0 Voor actuele informatie en data gelieve de webpagina’s te consulteren: www.messe-karlsruhe.de Tel.: +49 721 3720-0 Karlsruher Messe- und Kongress-GmbH Festplatz 9 | 76137 Karlsruhe | Germany Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 35 Mise à jour / Stand : 12 / 2018 | Sous toute réserve de modification / Onder voorbehoud van wijzigingen.
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Topic « La réputation, c’est d’abord une affaire d’actes » À l’heure du numérique, des réseaux sociaux et des fake news, réputation et communication semblent indissociables. Mais si toutes deux sont intimement liées, la réputation reste d’abord une affaire d’actes. Communication chez Carrefour, de rebondir : « Nous avons la chance d’être chaque jour en contact direct avec 700.000 clients. C’est une source d’informations extrêmement précieuse. Nous pouvons évaluer au quotidien le ressenti de nos clients. Si les études nous informent sur des points précis, en matière de réputation, tout commence selon moi par le sentiment. » ● Get ready for tomorrow T oute entreprise qui souhaite travailler à la gestion de sa réputation doit d’abord savoir comment elle est perçue par ses parties prenantes (ses ‘stakeholders’). « Chez Engie, nous nous basons essentiellement sur la satisfaction de nos clients et sur la perception que des non-clients ont de la marque », explique Florence Coppenolle, responsable de la communication chez Engie Benelux. Et Baptiste van Outryve, Director PR & Corporate Gérer la réputation à 360° Une fois que l’entreprise sait sur quels axes elle doit travailler pour améliorer sa réputation, elle peut mettre en œuvre un plan d’action. Baptiste van Outryve : « Fin 2017, Carrefour a décidé de faire des choix afin de clarifier son positionnement. Faire des choix, cela veut dire créer des choses, mais aussi en abandonner. Nous avons choisi de nous concentrer sur deux piliers (la numérisation et la transition alimentaire via la plate-forme Act for Food). Ne pas s’éparpiller est primordial pour donner une image claire de nos valeurs et de notre mission. » Florence Coppenolle poursuit : « La gestion de la réputation se fait à 360°. Ce n’est pas un champ à part dans la vie de la société. C’est tout à fait intégré dans la façon dont les collaborateurs, le management, la direction… présentent notre métier. Travailler à sa réputation implique de prendre des décisions, d’adopter un certain comportement, de définir des priorités. La réputation, ça ne se décrète pas. Elle se forge dans les actes, les preuves, les attitudes… » Dans ce cadre, nos experts s’accordent sur la nécessité d’impliquer tous les collaborateurs, quel que soit leur niveau hiérarchique. Pour Florence Coppenolle, la gestion de la réputation commence par le sentiment d’appartenance. « Notre groupe compte 17.000 collaborateurs en Belgique. Tous, quel que soit leur fonction, sont en partie responsables de notre réputation. Dans le domaine industriel, il faut être très pédagogique et expliquer sans cesse ce que l’on fait. L’adhésion des collaborateurs à notre projet d’entreprise est primordiale. » Même son de cloche chez Carrefour : « En 36 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty Belgique, nous comptons 10.000 salariés et autant de collaborateurs franchisés. Toutes ces personnes sont les premiers ambassadeurs de nos valeurs. Il ne s’agit pas seulement de les informer, mais aussi de veiller à leur bien-être au travail, de les convaincre et de leur transmettre nos valeurs afin que tous les appliquent au quotidien dans l’entreprise », assure M. van Outryve. Proactivité et réactivité Vincent Joye, Reputation Ambassador cheze Axa, insiste sur le fait que la gestion de la réputation est intimement liée aux actions de l’entreprise : les consommateurs ne choisissent plus seulement un produit ou un service pour ce qu’il est ou pour son prix. L’entreprise qui le propose est un facteur de plus en plus déterminant dans leur choix. Baptiste van Outryve : « Les missions sociétales reviennent de plus en plus au cœur des préoccupations et des actes des entreprises. Et s’il y a 10 ans, la RSE était souvent gérée par un département spécifique et assez théorique, elle s’inscrit aujourd’hui de façon généralisée dans les actes des entreprises. ‘Act for Food’ n’est pas une plateforme de communication mais bien une plateforme qui nous permet de gérer, centraliser et évaluer nos actions. C’est ce que nous réalisons qui nous permet de communiquer et d’améliorer notre réputation. Les actes sont à la base de tout. » Au-delà de ce qu’est l’entreprise et de ce qu’elle fait, on ne peut toutefois exclure la communication de la gestion de la réputation. Comme le disait Warren Buffet, « Il faut 20 ans pour se construire une réputation et 5 minutes pour la détruire ». C’est d’autant plus vrai à l’heure d’internet. Autrefois, le bouche-à-oreille négatif d’un client mécontent ne touchait que peu de personnes. Avec les réseaux sociaux, ce sont des milliers de personnes qui peuvent être touchées en quelques heures. Vincent Joye : « Qu’on le veuille ou non, les gens parlent de votre entreprise sur les réseaux sociaux. Faire un monitoring efficace et continu permet de savoir ce qui se dit et de réagir aux questions. Nous essayons de résoudre les problèmes et, souvent, les personnes concernées nous en remercient. Il n’y a rien de plus gratifiant que d’avoir un détracteur, ou un détracteur potentiel, qui finalement poste un avis positif. » Chez Engie, une communication transparente et efficace participe totalement à la façon dont on crée une réputation conforme à son identité. « Nous écoutons très attentivement l’ensemble de nos parties prenantes. Par rapport à nos clients, nous avons beaucoup investi dans la multiplication des canaux leur permettant d’entrer en contact avec nous. Nous travaillons aussi proactivement en tentant d’anticiper les questions que nos clients pourraient se poser. C’est dans ce cadre que nous avons lancé un mini-site sur l’approvisionnement en électricité pour cet hiver », illustre Florence Coppenolle. Un travail de longue haleine Enfin, la gestion de la réputation est un travail dont les résultats s’inscrivent dans la durée. « Quand on veut améliorer sa réputation, la pire erreur est de vouloir évaluer le résultat des actions en se basant sur le chiffre d’affaires », avance Baptiste van Outryve. Une réputation, ça ne se mesure pas en monnaie sonnante et trébuchante. C’est quelque chose qui se travaille et s’évalue sur le long terme. Florence Coppenolle confirme que la réputation n’est jamais acquise. « L’une des clés pour Florence Coppenolle (Engie Benelux) Baptiste van Outryve (Carrefour) Vincent Joye (Axa) garder une bonne réputation, c’est de rester cohérent entre ce qui est dit et ce qui est fait. Il faut être conforme aux valeurs de l’entreprise même si celles-ci évoluent. » Vincent Joye, de son côté, pense aux risques réputationnels qu’il ne faut jamais perdre de vue. « L’un des défis dans la gestion de la réputation est la complexification de l’environnement légal, notamment pour tout ce qui touche à la gestion et à la protection des données. Aujourd’hui, une fuite de données représente un risque énorme pour la réputation, et cela va sans aucun doute continuer dans les années à venir. » ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 37
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Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur(trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation f Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez dans tous les cas droit aux réductions ACTIVA.(www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles Focus Bruxelles, le poumon économique de la Belgique © Getty C’est devenu une tradition. Comme chaque année à pareille époque, vous trouverez dans les lignes qui suivent cinq classements des entreprises bruxelloises fondés sur… cinq critères : chiffre d’affaires, bénéfices, croissance, effectifs et entreprises jeunes (moins de dix ans). Il en ressort ceci : le dynamisme des entreprises bruxelloises ou situées à Bruxelles fait plaisir à voir - donc à lire. C’est ce que nous vous souhaitons. ● Top des entreprises bruxelloises B eci, Chambre de commerce et Union des Entreprises de Bruxelles, représente les deux tiers de l’emploi à Bruxelles et plus de 35.000 entreprises. Comme beaucoup de nos membres ne cessent de le dire, il faut encore et toujours rappeler que la Région de Bruxelles-Capitale est le premier bassin d’emplois du pays avec 702.000 unités, soit 16 % de l’emploi belge alors que les 19 communes ne représentent qu’un peu plus de 10 % de la population belge. Comme le révèle une étude d’Actiris, le nombre des emplois bruxellois occupés par des Bruxellois, c’est-à-dire des personnes travaillant sur le territoire de Bruxelles Capitale et y avant leur résidence, est aujourd’hui de 361.000 unités. Bref, plus d’un emploi bruxellois sur deux est occupé par un Bruxellois1 . Bruxelles et une capitale à géométrie variable : capitale européenne, capitale belge, capitale de la Communauté Wallonie Bruxelles, capitale de la Flandre et… capitale d’elle-même, la bien nommée Région de Bruxelles-Capitale. Attention donc à ce que les économistes appellent « l’effet de siège ». Il y a à Bruxelles beaucoup d’entreprises étrangères ou d’origine étrangère, de filiales d’entreprises étrangères, d’entreprises dont le centre de décision est à l’étranger, etc. Est-ce que cela fausse les chiffres ? Non. Dans le Top 10 des entreprises bruxelloises affichant les plus gros bénéfices, 9 sont belgo-belges. Dans le Top 10 des entreprises bruxelloises occupant le plus grand nombre de personnes, il y a… dix entreprises dont le siège est établi à Bruxelles mais dont l’activité s’étend à tout le pays. C’est le cas de Randstad Belgium, de HR Rail2 , de bpost, de Proximus, de Delhaize Le Lion ou de Carrefour Belgium, etc. L’intérim en tête Au 31 décembre 2017, les dix plus gros employeurs bruxellois occupaient ensemble quelque 155.000 personnes. C’est énorme : 22 % des emplois recensés dans la capitale sont le fait de ces dix employeurs dont sept sont de constitution belgo-belge (HR Rail, bpost, Delhaize Le Lion, Familiehulp (le géant flamand de l’aide sociale), Proximus, la Stib (Société des transports intercommunaux bruxellois) et Daoust. Les trois autres, Randstad Belgium, Tempo-Team et Carrefour Belgium, sont contrôlés par deux groupes étrangers, Tempo-Team ayant été repris par Randstad. Avec 49.000 emplois, soit plus de 30 % du toBruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 39
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Focus tal, la présence des trois entreprises de travail intérimaire dans notre Top 10 montrent que ce type d’activité est – ce n’est pas nouveau - la principale variable d’ajustement sur un marché de l’emploi où la flexibilité est devenue stratégique. Jean Blavier Quels sont les géants du chiffre d’affaires, LE critère le plus souvent retenu pour rendre compte du poids d’une entreprise ? Comme l’an passé, Toyota Motor Europe est loin en tête avec 25,3 milliards d’euros, suivie par Total Petrochemicals & Refining avec 15,9 milliards et Electrabel avec 11,3 milliards. Ceci exige un double commentaire. Primo, l’écart entre le premier d’une part, le deuxième et le troisième de l’autre, est gigantesque. Il l’est encore davantage entre le trio de tête et les sept autres entreprises de notre Top 10. L’image que l’on peut en retenir est celle d’une course cycliste avec un champion nettement en tête, deux poursuivants puis un peloton dont les chiffres d’affaires vont de 5 à 3 milliards d’euros. Attention aux mirages juridiques. Si Toyota est largement en tête, l’addition des chiffres d’affaires du n° 2, Total Petrochemicals & Refining, et du n° 4, Total Belgium, est de 21 milliards d’euros. Un des poursuivants et un des champions en tête du peloton appartiennent donc à la même équipe. Les multinationales belges Combien de fois n’entend-on pas dire qu’il n’y a pas de multinationales belges ? C’est faux ! Pour nous limiter à Bruxelles, dans le Top 10 du chiffre d’affaires il y a quatre multinationales (= ayant des activités à l’étranger) d’origine belge, même si leur actionnariat est peu ou prou étranger : Electrabel, Delhaize Le Lion, Proximus et D’Ieteren. Lorsqu’on s’intéresse aux bénéfices, 40 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Avertissement préliminaire Vous trouverez dans les pages suivantes la 5e édition du classement des entreprises bruxelloises, établi sur la base des chiffres de la Banque nationale de Belgique (BNB). Ces chiffres ne sont pas consolidés, ils ne comprennent pas les données des entreprises ayant clôturé leur exercice avant le 1er avril 2017, ni (pour les entreprises de moins de dix ans) celles des entreprises créées avant le 1er avril 2007. En ce qui concerne le Top des entreprises en croissance, le critère retenu est la croissance en valeur absolue sur trois ans. l’image se renforce. Deux entreprises ayant des activités à l’étranger trônent en tête de notre Top 10 des bénéfices, Sofina et KBC Group, avec un peu plus de 1 milliard d’euros. Delhaize Le Lion n’est pas loin avec 930 millions, de même que InBev Belgium – la filiale belge du groupe Anheuser-Busch InBev, le leader mondial de la brasserie – avec 834 millions. Il n’échappera pas à ceux qui ont de la mémoire que, cette année, le Top 10 des entreprises bruxelloises faisant le plus de bénéfices ne compte que des vedettes alors que l’année précédente on y trouvait des noms plus discrets comme Apetra (gestion des stocks pétroliers stratégiques de notre pays) ou Verlinvest (le holding des familles de Mévius et de Spoelberch). Les deux derniers critères de notre Top 10 sont la croissance (voir « Avertissement préliminaire ») et les entreprises de moins de dix ans. Pour ce qui est de la croissance, les premières places reviennent au secteur de la santé avec le doublé UCB Biopharma et UCB Pharma. Ce n’est pas tout : les entreprises chimiques Inovyn Trade Services (8e Alcodis (9e place) et ) fournissent entre autres des matières premières au secteur 1 En bonne arithmétique, le nombre des navetteurs est donc de 341.000 unités. Source : « Le marché de l’emploi à Bruxelles », Actiris 2016. 2 HR Rail est l’employeur juridique des chemins de fer belges. de la santé, ce qui accroît encore la présence de celui-ci dans le Top 10 des entreprises bruxelloises à la forte croissance. La mobilité y est également présente avec Mercedes-Benz Financial Services, Mercedes-Benz Belgium Luxemburg (3e et 4e place) et Brussels Airlines (7e), de même que le secteur de la brasserie avec Anheuser-Busch InBev (5e) et InBev Belgium (6e ). Quant au Top des entreprises de moins de dix ans, il n’échappera à personne qu’on n’y trouve guère de vrais adolescents mais beaucoup de faux jeunes comme UCB Pharma, HR Rail, Engie Energy Management, Eurelec Trading (centrale d’achats des groupes de grande distribution français Leclerc et allemand ReWe), la Société européenne de gestion de l’énergie (filale du groupe français Air Liquide), Brussels Airport Company ou Thi Factory (groupe SNCB). Les vrais ados sont nettement moins bien classés, mais il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. Par contre, une chose est sûre : tous ces grands noms confortent le statut de Bruxelles en tant que poumon économique de notre pays. Jean Blavier Focus Chiffre d’affaires : Top 50 Nom 1. TOYOTA MOTOR EUROPE 2. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ARCELOR MITTAL BELGIUM 6. DELHAIZE LE LION 7. PROXIMUS 8. CARREFOUR BELGIUM 9. D'IETEREN 10. EDF LUMINUS 11. UMICORE 12. UCB BIOPHARMA 13. UCB PHARMA 14. AURUBIS BELGIUM 15. SNCB 16. MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 17. BPOST 18. HR RAIL 19. INBEV BELGIUM 20. WABCO EUROPE 21. ANHEUSER-BUSCH INBEV 22. BRUSSELS AIRLINES 23. SOLVAY CHEMICALS INT. 24. AUDI BRUSSELS 25. BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 26. BELGIAN SHELL 27. LOTERIE NATIONALE 28. MERCEDES-BENZ FIN. SERVICES BELUX 29. COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 30. ORANGE BELGIUM 31. INFRABEL 32. ENGIE ENERGY MANAGEMENT 33. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 34. RANDSTAD BELGIUM 35. FABRICOM 36. ALCODIS 37. KBC GROUPE 38. EURELEC TRADING 39. BESIX 40. ELIA SYSTEM OPERATOR 41. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 42. DERBY 43. INOVYN BELGIUM 44. INEOS SALES BELGIUM 45. AXUS 46. SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 47. INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 48. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 49. FCA BELGIUM 50. VIVAQUA CP 1140 1040 1000 1040 1000 1080 1140 1050 1000 1000 1070 1070 1000 1200 Forme jur. SA SA SA SA SA SCA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR VA nette kEUR 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 46710 31/12/2017 35110 31/12/2017 31/12/2017 11.354.554 5.515.097 24100 31/12/2017 47114 31/12/2017 1030 SA de droit public 61100 31/12/2017 47115 31/12/2017 45113 31/12/2017 35140 31/12/2017 20140 31/12/2017 72110 31/12/2017 46460 31/12/2017 24440 30/09/2017 SPRL SA SA 1070 SA de droit public 49100 31/12/2017 45111 31/12/2017 SA 1000 SA de droit public 53100 31/12/2017 1060 SA de droit public 49100 31/12/2017 11050 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 51100 31/12/2017 64200 31/12/2017 29100 31/12/2017 61200 31/12/2017 46710 31/12/2017 SPRL SPRL SA SA SA SA SA SA SA 1040 SA de droit public 92000 31/12/2017 77110 31/12/2017 47252 31/12/2017 61200 31/12/2017 1200 1070 1140 1000 1130 1082 1000 1170 SPRL SA 1060 SA de droit public 52210 31/12/2017 64200 31/12/2017 47540 31/12/2017 78200 31/12/2017 42220 31/12/2017 46120 31/12/2017 70100 31/12/2017 94110 31/12/2017 41201 31/12/2017 35120 31/12/2017 45111 31/12/2017 92000 31/12/2017 46751 31/12/2017 46751 31/12/2017 77110 31/12/2017 70220 31/12/2017 20110 31/12/2017 36000 31/12/2017 45111 31/12/2017 36000 31/12/2017 1080 1000 1200 1000 1082 1160 1140 1120 1140 1130 1140 1030 1160 1000 SCRL SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SCRL SA SCRL 15.909.566 505.406 997.062 1.926.662 834.241 Bén./perte après impôts kEUR 96.212 360.183 -290.497 63.515 5.036.989 1.239.093 473.296 4.860.616 4.058.644 2.513.749 3.951.971 3.195.041 3.020.491 2.838.051 562.716 209.033 215.785 409.196 772.742 73.948 78.024 79.498 930.056 334.152 69.868 814.403 -21.525 149.816 1070 1160 1000 1050 1120 1190 1000 1000 2.354.920 1.296.541 -933.734 2.333.592 2.291.147 2.277.349 2.150.575 2.114.748 1.958.302 1.801.850 1.684.738 1.674.116 1.354.745 1.351.502 1.345.239 1.299.958 1.289.362 1.275.206 1.219.117 1.215.328 1.180.536 1.129.055 1.050.589 967.225 934.713 864.855 842.861 837.486 812.060 798.732 792.246 719.595 699.115 566.654 17.173 58.632 14.039 1.541.442 290.963 1.933.532 703.720 343.375 1.144.983 245.575 22.141 756 259.518 173.739 553.543 393.883 34.043 364.828 431.264 84.594 72.480 121.523 788.354 251.996 19.102 432.013 3.482 693.500 687.174 682.354 661.427 636.041 613.983 599.319 598.495 168.691 132.987 17.995 49.881 39.952 15.334 162.055 13.030 248.601 245.405 24.173 532.419 834.655 128.516 126.952 -61.870 -11.281 13.900 67.273 730 11.167 8.521 88.859 31.827 47.922 -28.904 81.344 6.052 15.907 9.160 1.037.917 182 89.844 96.908 1.186 15.366 -5.680 1.316 11.553 3.607 90.123 31.726 -252 35.462 Personnel 2.107 460 4.694 597 6.416 12.153 12.218 8.553 1.378 953 2.683 916 984 582 n.d. 544 23.393 30.763 2.855 61 205 2.671 44 2.437 436 210 406 61 2.103 1.399 n.d. 101 28 30.794 3.278 23 3.883 3 606 316 53 239 197 17 239 10 591 1.379 112 1.456 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 41
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Focus Bénéfice net : Top 50 Nom 1 SOFINA 2 KBC GROUPE 3 AXA HOLDINGS BELGIUM 4 DELHAIZE LE LION 5 INBEV BELGIUM 6 D’IETEREN 7 SOLVAY 8 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 9 UCB PHARMA 10 ARCELOR MITTAL BELGIUM 11 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 12 PROXIMUS 13 BPOST 14 AGEAS 15 NEW MAGNA INVESTMENTS 16 ERGON CAPITAL PARTNERS III 17 DRAKKAR GROUP 18 FONDATION ROI BAUDOUIN 19 EXTENSA GROUP 20 SANOFI EUR. TREASURY CENTER 21 EDF INVEST. GROUPE 22 AG REAL ESTATE 23 KBC CREDIT INVESTMENTS 24 INSI 25 INTERNATIONAL POWER CP 1040 1080 1000 1080 1070 1050 1120 1000 1070 1000 1040 Forme jur. SA SA SA SCA SPRL SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes 64200 31/12/2017 70100 31/12/2017 31/12/2017 CA kEUR 2.330 837.486 0 47114 31/12/2017 4.860.616 11050 31/12/2017 45113 31/12/2017 70100 31/12/2017 64200 31/12/2017 46460 31/12/2017 1.801.850 3.195.041 8.502 2.241 2.333.592 VA nette kEUR -5.342 432.013 -1.015 834.241 703.720 209.033 421.055 -11.326 772.742 24100 31/12/2017 5.036.989 1.239.093 46710 31/12/2017 15.909.566 505.406 1030 SA de droit public 61100 31/12/2017 4.058.644 2.513.749 1000 SA de droit public 53100 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64300 31/12/2017 70220 31/12/2017 SA SA SA SA 1000 26 LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D’ALIMENTATION 1000 27 COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS 28 UMICORE 29 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 30 WABCO EUROPE 31 ANHEUSER-BUSCH INBEV 32 EDENRED BELGIUM 33 VERLINVEST 34 FEDERALE PARTICIPATIE- EN INVESTERINGSMAATS. 35 SOC. DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 36 APETRA 37 PROXIMUS GROUP SERVICES 38 SERB 39 SOLVAC 40 PUBLIGAZ 41 EUROGRID INTERNATIONAL 42 ALIAXIS HOLDINGS 43 ATLAS SERVICES BELGIUM 44 ELIA SYSTEM OPERATOR 45 CARREFOUR FINANCE 46 TOYOTA MOTOR EUROPE 47 JUVEST 48 B.S.A. INTERNATIONAL 49 EUROCLEAR 50 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 42 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 1000 1000 1050 1160 1000 1160 1050 1000 1000 1030 1050 1050 1000 1000 1050 1140 1000 1050 1140 1050 1070 1210 1140 SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA -41.891 -529 -15.137 -301 1000 1040 1050 1000 1080 1170 5.393 1.761 10 22.094 3.171 0 SPRL SPRL SA SA SA SA 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 20140 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 1050 SA de droit public 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 52100 31/12/2017 70100 31/12/2017 46460 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 30/09/2017 70220 30/06/2019 31/12/2017 SAFS SA SA SA SCRL SCRL SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA 64200 31/12/2017 35120 31/12/2017 70220 30/12/2017 60.604 25.504 367 2.838.051 0 1.684.738 1.674.116 42.397 358 0 0 110.715 977 18.377 0 0 844 0 1.547 792.246 4.652 766 252.374 232 1.639 -737 10.490 -5.084 -15 43.871 11.915 -3.949 409.196 294.112 343.375 1.144.983 31.595 -7.374 326 -106 44.429 483 7.517 -1.108 -211 609 -31 -550 132.987 3.153 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 70220 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 20110 31/12/2017 206 113.209 547.710 636.041 32.261 287.428 248.601 1000 EUP, Fondation 66300 31/12/2017 64910 31/12/2017 64999 31/12/2017 64929 31/12/2017 68203 31/12/2017 64200 31/12/2017 64190 31/12/2017 31/12/2017 71121 3.326 10.376 400 1000 1000 1000 1040 2.114.748 1.541.442 0 0 Bén./perte après impôts kEUR 1.079.572 1.037.917 933.776 930.056 834.655 814.403 732.577 638.108 566.654 473.296 360.183 334.152 290.963 289.707 272.056 271.690 246.865 240.631 179.416 172.770 169.917 166.766 161.113 157.607 156.948 153.307 150.876 149.816 129.152 128.516 126.952 124.046 119.655 115.215 114.919 112.182 111.565 110.255 108.669 105.678 105.470 101.915 98.481 96.908 96.541 96.212 93.217 91.264 90.922 90.123 Personnel 41 3.883 n.d. 12.153 2.855 1.378 816 35 984 6.416 460 12.218 23.393 89 n.d. 1 2 88 9 22 4 115 5 n.d. 132 19 22 2.683 20 61 205 143 15 13 n.d. 4 14 2 2 n.d. 6 n.d. 12 316 16 2.107 n.d. 14 1.783 591 Focus Effectifs : Top 50 Nom 1. RANDSTAD BELGIUM 2. HR RAIL 3. BPOST 4. PROXIMUS 5. DELHAIZE LE LION 6. TEMPO-TEAM 7. FAMILIEHULP 8. CARREFOUR BELGIUM 9. STIB 10. DAOUST 11. MANPOWER (BELGIUM) 12. ARCELOR MITTAL BELGIUM 13. ISS FACILITY SERVICES 14. SECURITAS 15. ELECTRABEL 16. CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17. G4S SECURE SOLUTIONS 18. THUISHULP 19. FABRICOM 20. KBC GROUPE 21. INBEV BELGIUM 22. CHIREC 23. UMICORE 24. BRUSSELS AIRLINES 25. SODEXO BELGIUM 26. AUDI BRUSSELS 27. ATALIAN 28. VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 29. TOYOTA MOTOR EUROPE 30. COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 31. IRIS CLEANING SERVICES 32. FONDS VOOR WETENSCH. ONDERZOEK - VL. 33. DECATHLON BELGIUM 34. COFELY SERVICES 35. RANDSTAD GROUP BELGIUM 36. H & M HENNES & MAURITZ 37. FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 38. ARMONEA 39. SMALS 40. COMPASS GROUP BELGILUX 41. TEMPO-TEAM AT HOME 42. BRICO BELGIUM 43. SPIE BELGIUM 44. MULTIPHARMA 45. VIVAQUA 46. ORANGE BELGIUM 47. CLINIQUES DE L'EUROPE 48. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 49. D'IETEREN 50. VEOLIA CP 1082 Forme jur. SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes 78200 31/12/2017 1060 SA de droit public 49100 31/12/2017 1000 SA de droit public 53100 31/12/2017 1080 1082 1210 1140 1000 1050 1200 1000 1000 1120 1000 1200 1020 1000 1000 1080 1070 1160 1000 1050 1050 1190 1070 SCA SA CA kEUR 934.713 1.958.302 VA nette kEUR 788.354 1.933.532 1030 SA de droit public 61100 31/12/2017 4.058.644 2.513.749 47114 31/12/2017 4.860.616 78200 31/12/2017 88101 31/12/2017 47115 31/12/2017 49310 31/12/2017 78200 31/12/2017 78200 31/12/2017 ASBL SA Soc. à fin. soc. SA SA SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SPRL ASBL SA SA SA SA SA SA 323.825 52.545 3.951.971 269.345 203.779 287.367 283.213 288.327 834.241 274.086 345.607 562.716 587.312 194.298 287.084 11.354.554 546.394 177.418 41.957 864.855 837.486 1.801.850 450.157 2.838.051 1.354.745 337.474 1030 SA de droit public 60200 31/12/2017 1140 1070 1140 SPRL SA 1000 EUP, Fondation 1130 1000 1082 1000 SA SA SA SA 1000 EUP, Fondation 1080 1060 1130 1082 1082 1070 1070 1000 1140 1180 1030 1050 1070 SA ASBL SA SA SA SA SCRL SCRL SA ASBL SCRL SA SA 1.345.239 88.700 447.666 1.215.328 93.192 0 440.747 317.908 220.832 407.812 0 233.949 256.420 997.062 390.207 170.135 130.269 251.996 432.013 703.720 187.728 409.196 245.575 154.025 259.518 70.498 219.147 Bén./perte après impôts kEUR 6.052 756 2.114.748 1.541.442 290.963 334.152 930.056 4.334 -2.113 69.868 -535 7.778 2.103 24100 31/12/2017 5.036.989 1.239.093 473.296 81220 31/12/2017 80100 31/12/2017 35110 31/12/2017 86220 31/12/2017 80100 31/12/2017 88101 31/12/2017 42220 31/12/2017 70100 31/12/2017 11050 31/12/2017 68203 31/12/2017 20140 31/12/2017 51100 31/12/2017 56290 31/08/2017 29100 31/12/2017 81210 31/12/2017 9.761 6.923 -290.497 10.099 7.809 4.242 15.907 1.037.917 834.655 17.770 149.816 -61.870 971 13.900 217 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 47252 31/12/2017 81220 31/12/2017 72190 31/12/2017 47640 31/12/2017 81100 31/12/2017 70220 31/12/2017 47716 30/11/2017 72190 31/12/2017 87301 31/12/2017 63110 31/12/2017 56290 30/09/2017 81210 31/12/2017 47521 31/01/2019 43999 31/12/2017 47730 31/12/2017 36000 31/12/2017 61200 31/12/2017 86101 31/12/2017 36000 31/12/2017 45113 31/12/2017 96099 31/12/2017 133.778 288.630 158.516 67.445 417.372 265.062 427.446 598.495 1.180.536 235.293 613.983 3.195.041 158.030 364.828 74.240 69.559 106.553 148.275 162.147 95.949 180.253 100.009 165.168 88.100 57.846 109.169 109.566 105.404 532.419 431.264 102.076 245.405 209.033 82.854 64.462 96.212 88.859 2.074 -38.220 14.680 8.498 -17.007 4.590 -1.910 -92 n.d. 17.605 1.263 -3.539 6.984 -50.762 35.462 31.827 -358 31.726 814.403 -824 Personnel 30.794 30.763 23.393 12.218 12.153 11.111 9.297 8.553 8.450 7.057 7.010 6.416 5.825 4.747 4.694 4.660 3.704 3.572 3.278 3.883 2.855 2.762 2.683 2.671 2.647 2.437 2.193 2.130 2.107 2.103 2.027 1.997 1.984 1.950 1.902 1.851 1.842 1.786 1.725 1.645 1.642 1.605 1.571 1.517 1.456 1.399 1.399 1.379 1.378 1.357 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 43
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Focus Sociétés de moins de 10 ans : Top 50 Nom 1 UCB BIOPHARMA 2 HR RAIL 3 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 4 EURELEC TRADING 5 SOC. EUR. DE GESTION DE L'ENERGIE 6 INOVYN TRADE SERVICES 7 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 8 THI FACTORY 9 SCABEL 10 CM-CIC LEASING BENELUX 11 INTERNATIONAL TRADE 12 DBFM SCHOLEN VAN MORGEN 13 AXUS FINANCE 14 AXPO BENELUX 15 HENKEL BELGIUM 16 CPS AFRICA 17 GROUPM BELGIUM 18 HUAWEI TECHNOLOGIES (BELGIUM) 19 PHILIPS BELGIUM COMMERCIAL 20 ARMONEA 21 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 22 PFIZER PFE BELGIUM 23 BIALIM BELGIQUE 24 UMEDIA PRODUCTION 25 BNP PARIBAS PART. FOR INNOVATION BEL. 26 BASIC-FIT BELGIUM 27 SKF BELGIUM 28 ZTE BELGIUM 29 SPECIALTY METALS RESOURCES 30 ACCOR INVEST BELGIUM 31 KRINKELS 32 L&L RETAIL BELGIUM 33 YPTO 34 UPFIELD SPREADS BELGIUM 35 INEOS SOLVENTS BELGIUM 36 ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 37 TROPICORE SA RPM 38 CEGELEC INDUSTRY 39 EIT DIGITAL 40 ENGIE MANAGEMENT COMPANY BEL. 41 SILVA MEDICAL 42 ALIAXIS GROUP 43 TRAMCONTRACTORS 44 BLUE CUBE BELGIUM 45 TRASYS INTERNATIONAL G.E.I.E. 46 PARTENA BUSINESS CENTER 47 DIRECT ENERGIE BELGIUM 48 VALIPAT 49 AUTOREDO 50 APPLE RETAIL BELGIUM 44 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 CP 1070 1000 1000 1130 1140 1030 1060 1000 1000 1000 1000 1140 1050 1020 1050 1160 1150 1070 1080 1000 1050 1000 1050 1130 1090 1140 1200 1050 1000 1030 1000 1060 1190 1120 1000 1150 1130 1040 1000 1170 1050 1120 1000 1040 1000 1050 1060 1000 1000 Forme jur. SPRL SCRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes 72110 31/12/2017 1060 SA de droit public 49100 31/12/2017 64200 31/12/2017 94110 31/12/2017 70220 31/12/2017 46751 31/12/2017 52230 31/12/2017 49100 31/12/2017 46190 31/12/2017 64921 31/12/2017 70220 31/12/2017 41102 31/12/2017 64921 31/12/2017 35140 30/09/2017 46442 31/12/2017 45113 31/03/2019 73110 31/12/2017 46520 31/12/2017 46460 31/12/2017 87301 31/12/2017 73200 31/12/2017 21201 30/11/2017 70100 31/12/2017 59111 31/12/2017 62010 31/12/2017 93130 31/12/2017 46699 31/12/2017 62020 31/12/2017 46720 31/12/2017 55100 31/12/2017 81300 30/04/2019 47711 31/01/2019 62020 31/12/2017 46170 31/12/2017 46751 31/12/2017 78100 31/12/2017 46190 31/12/2017 43212 31/12/2017 72190 31/12/2017 70220 31/12/2017 86103 31/12/2017 64200 31/12/2017 43299 31/12/2017 46751 31/12/2017 62020 31/12/2017 82110 31/12/2017 35110 31/12/2017 82990 31/12/2017 45111 31/12/2017 47410 30/09/2017 SPRL SA SPRL SPRL SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA AISBL SCRIS ASBL SA SA SPRL GEIE GIE SA SA SA SPRL CA kEUR VA nette kEUR 1.933.532 72.480 3.482 13.030 12.721 384.974 95.186 1.005 14.991 3.561 23.154 141.261 1.588 50.573 14.128 2.977 Bén./perte après impôts kEUR 2.354.920 1.296.541 -933.734 1.958.302 1.050.589 812.060 661.427 548.801 521.759 474.115 406.691 313.987 302.099 295.146 238.136 223.307 217.680 206.831 183.241 183.181 139.508 133.778 132.240 118.552 114.553 109.566 106.850 103.948 102.739 100.574 97.944 96.569 89.201 84.719 81.736 74.983 67.946 64.521 63.740 63.335 60.803 55.787 54.516 50.408 49.850 49.647 46.723 45.532 45.267 45.007 44.173 44.087 756 -28.904 182 3.607 6.113 59.166 26.146 52 872 786 8.673 11.856 121 13.039 6.824 400 33.436 26.117 100.009 -1.226 19.490 -59 1.694 24.671 63.510 17.948 4.785 2.450 48.924 36.769 20.063 25.047 1.204 303 8.830 803 31.063 3.516 53.018 42.882 13.231 2.689 -2.848 39 28.058 -4.636 12.680 2.101 9.975 3.661 1.436 -92 -1.929 2.056 -109 382 193 3.904 2.084 1.319 2.040 745 4.696 -324 -758 485 172 1.532 99 424 1.832 0 266 6.948 -1 153 n.d. 0 -7.364 5.282 714 542 Personnel 916 30.763 101 3 10 n.d. 788 50 4 3 3 2 n.d. 7 247 20 27 106 195 1.786 19 37 n.d. 12 5 496 111 13 8 444 481 432 252 6 n.d. 61 2 490 13 95 n.d. 85 n.d. n.d. n.d. 249 n.d. 74 23 116 Focus Croissance 2014-2017 : Top 50 Nom 1. UCB BIOPHARMA 2. UCB PHARMA CP Forme jur. 1070 1070 3. MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES BELUX 1200 4. MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 5. ANHEUSER-BUSCH INBEV 6. INBEV BELGIUM 7. BRUSSELS AIRLINES 8. INOVYN TRADE SERVICES 9. ALCODIS 10. DERBY 11. PHARMA BELGIUM - BELMEDIS 12. ENGIE ENERGY MANAGEMENT 13. VIVAQUA 14. AXUS 15. FCA BELGIUM 16. BAM CONTRACTORS 17. PEUGEOT DISTRIBUTION SERVICE 18. AXPO BENELUX 19. SERVAUTO BELGIUM 20. SOC. BELGE COMBUST. NUCLEAIRES 21. BRISTOL - MYERS SQUIBB BELGIUM 22. RANDSTAD GROUP BELGIUM 23. SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 24. DAOUST 25. ES-FINANCE 26. SPECIALTY METALS RESOURCES 27. ZTE BELGIUM 28. TICKETMASTER BELGIUM 29. HEIDELBERG BENELUX 30. BASIC-FIT BELGIUM 31. ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 32. SUEZ R&R BELGIUM 33. SCARLET BELGIUM 34. DELVAUX CREATEUR 35. UMEDIA PRODUCTION 36. SAFRAN AIRCRAFT ENGINE SERV. BRUSSELS 37. JEAN GOLDSCHMIDT INTERNATIONAL 38. B.S.A. INTERNATIONAL 39. RENT 4 LESS 40. RADISSON HOSPITALITY BELGIUM SPRL 41. IMMOBEL 42. EGOV 43. SOPRA STERIA BENELUX 44. ALTEN BELGIUM 45. MAXUS BELGIUM 46. OGILVY SOCIAL LAB 47. BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 48. UMEDIA PRODUCTION SERVICES 49. AKKA BELGIUM 50. WILDCO 1200 1000 1070 1050 1140 1170 1160 1200 1000 1000 1140 1160 1120 1030 1050 1040 1000 1170 1082 1120 1050 1082 1050 1200 1020 1140 1090 1000 1082 1140 1040 1050 1000 1000 1070 1200 1130 1000 1000 1050 1060 1160 1000 1200 1050 1140 1050 SPRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SCRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SPRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SPRL SPRL SA ASBL SA SPRL SA SA SA SPRL SA SPRL NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR Année - 3 CA kEUR Année - 2 CA kEUR Année - 1 CA kEUR Croissance 2014-2017, kEUR 72110 31/12/2017 1.260.749 1.860.171 2.005.180 2.354.920 1.094.171 46460 31/12/2017 1.285.089 1.858.058 2.228.644 2.333.592 1.048.503 77110 31/12/2017 262.234 314.342 478.315 1.219.117 45111 31/12/2017 1.324.312 1.477.857 1.716.855 2.150.575 64200 31/12/2017 957.888 1.120.582 414.753 1.674.116 956.884 826.263 716.228 11050 31/12/2017 1.164.041 1.184.512 1.594.563 1.801.850 637.809 51100 31/12/2017 762.143 830.062 820.565 1.354.745 592.601 46751 31/12/2017 87.108 579.630 583.001 548.801 46120 31/12/2017 389.777 433.776 570.535 842.861 92000 31/12/2017 304.754 543.642 654.588 699.115 21201 31/03/2019 127.256 498.981 508.008 516.617 Croissance annuelle moy. 461.693 453.083 394.361 389.361 64200 31/12/2017 695.526 788.954 1.300.897 1.050.589 355.063 36000 31/12/2017 309.739 321.163 292.416 598.495 77110 31/12/2017 431.685 977.969 633.941 682.354 45111 31/12/2017 355.533 426.245 478.124 599.319 41203 31/12/2017 166.782 171.279 393.178 380.408 45113 31/12/2017 153.687 141.200 312.232 332.157 35140 30/09/2017 68.343 122.614 113.381 223.307 47300 31/12/2017 33.470 157.734 164.945 176.249 24460 31/12/2017 175.274 165.768 276.172 316.655 46460 31/12/2017 116.260 144.810 154.528 252.309 70220 31/12/2017 119.586 190.716 211.224 220.832 22210 31/12/2017 78200 31/12/2017 135.564 158.239 177.691 41.311 35.061 101.173 220.258 166.682 196.746 203.779 64910 31/12/2017 112.998 126.596 149.435 181.058 46720 31/12/2017 30.747 97.944 62020 31/12/2017 34.483 10.935 28.978 100.574 79909 31/12/2017 46620 31/03/2019 18.300 64.754 93130 31/12/2017 78100 31/12/2017 52.644 67.401 64200 31/12/2017 58.341 61200 31/12/2017 27.026 107.659 120.210 76.530 83.259 15.225 45.790 50.625 91.665 74.995 103.948 64.521 81.894 95.764 106.797 47722 31/12/2017 24.889 44.383 70.926 59111 31/12/2017 33160 31/12/2017 85.375 46720 31/12/2017 64200 31/12/2017 45111 31/12/2017 55100 31/12/2017 41101 31/12/2017 63110 31/12/2017 62020 31/12/2017 31/12/2017 71121 70210 31/12/2017 56.933 80.977 120.313 104.351 70.892 63.979 50.023 84.724 109.566 126.855 144.568 128.264 66.429 94.332 78.594 105.870 73.785 85.795 102.806 113.209 75.286 31.451 23.319 43.118 87.278 56.178 54.656 39.507 81.757 36.129 54.055 59.524 51.453 66.448 133.026 113.332 66.589 57.814 77.304 66.963 33.965 36.029 53.398 64.304 11.271 73110 31/12/2017 20.858 41102 31/12/2017 30.219 59113 31/12/2017 31/12/2017 2.924 71121 46180 31/12/2017 35.914 50.044 40.782 7.389 39.139 13.257 36.132 38.010 10.283 9.870 20.278 8.669 42.913 21.342 49.597 46.490 58.208 30.609 63.680 37.222 288.756 250.669 243.786 213.625 178.470 154.964 142.779 141.381 136.049 101.246 95.572 68.216 68.060 67.198 66.091 64.639 56.695 51.303 49.296 48.457 47.418 46.003 45.588 42.888 39.441 39.424 38.046 35.138 34.495 34.186 30.834 30.340 29.511 28.739 27.990 27.685 27.549 26.939 23,2% 22,0% 66,9% 17,5% 20,5% 15,7% 21,1% 84,7% 29,3% 31,9% 59,5% 14,7% 24,6% 16,5% 19,0% 31,6% 29,3% 48,4% 74,0% 21,8% 29,5% 22,7% 24,8% 14,6% 17,0% 47,1% 42,9% 50,2% 60,0% 25,5% 61,8% 22,3% 22,4% 41,8% 19,6% 14,5% 16,8% 15,3% 14,6% 28,4% 35,3% 21,5% 22,8% 23,7% 53,5% 33,5% 24,4% 118,8% 20,8% 53,5% Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 45
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Entreprendre Joyn Joyn : l’assistant personnel de mobilité L’application Joyn Joyn aide à choisir en temps réel la meilleure solution de déplacement dans un environnement urbain. Gratuite, elle intègre tous les moyens de transport disponibles autour de vous. ● Starter S ujet de prédilection des Bruxellois, la mobilité est devenue un véritable casse-tête. Se déplacer en milieu urbain s’apparente à un parcours du combattant semé d’embûches. Pour l’affronter, une application vient à votre secours : Joyn Joyn, lancée en septembre 2019, s’inscrit dans l’éventail des solutions qui sont notamment développées et testées au sein de Mo, l’espace pop-up dédié à la mobilité urbaine, chez Beci. « Nous avons d’abord travaillé avec un chatbot mais cela n’a pas fonctionné pour trois raisons », explique Sébastien Curnel, CEO de Joyn Joyn. « D’abord, peu de gens savent ce que c’est, à la différence des États-Unis où cette interface est très populaire. Ensuite, c’est une technologie qui est, il est vrai, peu ‘user friendly’. Enfin, elle n’est pas personnalisable. » Sans abandonner l’agent conversationnel, Joyn Joyn a remis son ouvrage sur le métier et sorti une solution gratuite, disponible sur iOS et Android, qui intègre l’ensemble des moyens de transport disponibles dans la ville. Actuellement, elle compte déjà quelques milliers d’utilisateurs, essentiellement à Bruxelles. En pratique, Joyn Joyn aide chaque utilisateur à visualiser en temps réel les meilleures solutions de mobilité partagée autour de lui. L’application compare les possibilités de transport (voitures et vélos partagés, train, tram, bus, taxis, scooters électriques, etc.) et fournit les meilleures recommandations en termes de temps de déplacement. « Actuellement, la première recommandation qui apparaît est la plus rapide. À terme, seront également proposés le trajet le plus économique et le trajet le plus écologique. » Comme 46 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 l’expliquent ses concepteurs, « Chacune de ces recommandations se veut intelligente, locale et personnalisée. Intelligente en tenant l’utilisateur au courant des meilleures options via les informations fournies par les partenaires et en tenant compte de l’environnement (météo, mobilité, pollution, etc.) ; locale, car chaque ville a sa propre dynamique ; personnalisée afin de répondre au mieux aux attentes de chacun et ainsi lui proposer les recommandations adéquates à ses besoins. » Dans le futur, Joyn Joyn permettra d’acheter un titre de transport en ligne et de le sauvegarder sur son smartphone. Actuellement, l’application intègre déjà une petite vingtaine de solutions – Zipcar, DriveNow, Cambio, Zen Car, STIB, SNCB, De Lijn, TEC, Villo, Billy, Scooty, Troty, Taxis Verts, Pickme-Up, Uber, Ubeeqo, BePark et Europcar – et son offre ne cesse de croître. Étant neutre, elle offre le même service à tous ces acteurs, qui y trouvent un moyen de se promouvoir. En proposant des solutions intelligentes, Joyn Joyn apporte une aide précieuse à la mobilité et s’inscrit dans le développement d’un transport toujours plus multimodal et intermodal. Au fil de ses utilisations, l’application devient aussi de plus en plus précise. En s’ouvrant à toute nouvelle solution de mobilité proposée, elle s’enrichira constamment au bénéfice de ses utilisateurs, dont le nombre ne peut qu’aller croissant. Mobilité oblige ! ● Guy Van den Noortgate www.joynjoyn.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ Entreprendre Au-delà de la faillite, reStart reste aux côtés des entrepreneurs Depuis le lancement du programme reStart en 2017, près de 120 entrepreneurs faillis, répartis sur 6 promotions, ont été accompagnés par Beci dans leur relance. Une 7e promotion vient d’être lancée, preuve que le programme répond à de véritables attentes. ● Rebondir C haque année, de trop nombreux entrepreneurs font faillite. Bruxelles n’est évidemment pas épargnée. C’est pourquoi, depuis près de deux ans, Beci les accompagne humainement et professionnellement pour les aider à rebondir, via le programme reStart. Un programme soutenu par la Région bruxelloise dans le cadre du Small Business Act, lancé par le ministre de l’Économie Didier Gosuin. Depuis le lancement de reStart, en mars 2017, près de 120 entrepreneurs ont été aidés avec succès. Et au fil du temps, le programme n’a cessé de s’enrichir pour mieux répondre aux besoins des reStarters et aux réalités du terrain. Des synergies ont été créées au sein de Beci avec les programmes Starters, le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) et le Hub Transmission. Des contacts privilégiés ont par ailleurs été établis avec différentes structures de l’écosystème bruxellois (hub.brussels, MicroStart, les Guichets d’Économie Locale, JobYourself, Team4job, etc.). Enfin, au travers de tables rondes et de conférences, reStart a également sensibilisé l’opinion publique et les « prescripteurs » de candidats au programme tels que les curateurs, les acteurs du Tribunal de l’Entreprise, les CPAS, Actiris, etc. Pour Eric Vanden Bemden, coordinateur du programme, reStart est bien le seul outil de rebond à Bruxelles. « Hub. brussels et le 1819 mettent en œuvre les synergies au sein de l’écosystème entrepreneurial, pour faciliter l’accès à la création d’entreprises, accompagner les indépendants, développer des systèmes de financement adaptés et bien d’autres choses encore. ReStart vient compléter ces offres en valorisant l’expérience de l’échec et en orientant l’entrepreneur vers le partenaire adapté à son rebond, que celui-ci soit entrepreneurial ou salarial. » Un engagement renouvelé pour 2019 Fin 2019, une délégation de reStarters a rencontré le ministre Gosuin. Au travers de leurs témoignages, les reStarters ont évoqué des problématiques telles que l’accès au crédit, le fichage de 10 ans à la Banque Nationale, les difficultés à l’embauche liées aux préjugés sur la faillite, la lenteur administrative du Tribunal de l’Entreprise, le règlement collectif des dettes, les critères de sélection d’Actiris, etc. « Avec ces témoignages, nous souhaitions donner au Ministre des exemples concrets sur les difficultés rencontrées sur le chemin du rebond. Nous voulions aussi lui faire part d’idées et de pistes de solutions pour que ce chemin devienne moins aride et que les entrepreneurs en rebond puissent Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 47 © Getty
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pleinement participer au développement de l’économie et de l’emploi en Région bruxelloise », commente Eric Vanden Bemden. Paroles de reStarters Au terme de ces échanges, Didier Gosuin a indiqué son engagement à soutenir les entrepreneurs faillis. Outre le programme reStart, diverses initiatives seront mises en place par la Région bruxelloise pour aider les entrepreneurs à rebondir. Dans le cadre de MyBusinessPass, un nouveau pass sera dédié aux entrepreneurs en rebond. Une attention particulière sera aussi accordée à la transmission d’entreprises, avec le lancement récent du site affairesàsuivre.be. La réforme en cours de finance.brussels devrait également faciliter l’accès au crédit. Le ministre a clôturé la rencontre en insistant sur la nécessité de changer les mentalités et le regard porté sur les entrepreneurs faillis car « l’échec fait partie de la vie ». Un point de vue partagé par Eric Vanden Bemden : « Ensemble, nous pouvons accélérer la réinsertion de ces profils particuliers que sont les reStarters (des entrepreneurs à haut potentiel, comme j’aime le leur rappeler) pour qu’ils redeviennent des ressources-clés en matière de dynamisme économique pour la Région bruxelloise ». Bientôt un label reStart ? Au cœur des idées pour pérenniser le projet : la création d’un « label reStart » afin d’ancrer la visibilité et le sérieux du programme. Ce pourrait être un sésame pour les futurs employeurs et organes de financement des entrepreneurs en rebond. L’ambition de Beci : accompagner 150 entrepreneurs en rebond en 2019 et 300 l’année suivante. ● Gaëlle Hoogsteyn Fin 2019, une délégation de reStarters a rencontré le ministre Gosuin. Emmanuelle : « Participer au programme reStart, pour un entrepreneur en faillite, c’est vraiment une chance. Dans un premier temps, cela permet de rompre l’isolement. Grâce aux différents outils proposés, nous pouvons retrouver une dynamique et redevenir une valeur ajoutée pour le marché de l’emploi. » Michèle : « Participer à reStart m’a vraiment permis de me retrouver en tant que personne. Car même si la faillite est professionnelle, elle a aussi énormément d’impact sur la vie privée. ReStart nous aide à nous relancer sans faire deux fois les mêmes erreurs. Toutefois, les obstacles au rebond sont nombreux. Participer au programme devrait nous donner une vraie nouvelle chance via une filière qui intègre les reStarters comme des partenaires d’affaires et d’emploi dignes de confiance. Au niveau administratif, c’est aussi très compliqué : la Capac, Actiris, les CPAS, etc. ne se parlent pas. Pour faciliter la vie du failli, très malmené et très perdu, il faudrait centraliser leur dossier. » Myriam : « L’accès au crédit est un frein important au rebond. Pour nous permettre de relancer une nouvelle activité, il faudrait faciliter cet accès et limiter dans le temps la période de fichage auprès de la BNB. En plus, la caution personnelle est exigée. Autre souci : la durée du règlement collectif des dettes. Légalement, on ne peut pas être indépendant tant que la procédure n’est pas finie. Mais celle-ci prend parfois plusieurs années. Comment rembourser nos dettes si on nous empêche de gagner notre vie ? » Jamal : « Retrouver un job après une faillite est un autre parcours du combattant, complètement déshumanisé. Joindre un recruteur devient tout bonnement impossible tant les filtres sont nombreux. Tout est devenu automatique et impersonnel. On ne reçoit pas de réponse ou alors ça prend trois mois ! L’âge ferme carrément les portes. Les plateformes sont inefficaces et Actiris nous juge. N’est-il pas temps de mettre des critères de qualité du côté des recruteurs ? ». 48 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 D.R. Publireportage Gestion de patrimoine : des solutions pour les entrepreneurs et les indépendants KBC Private Banking & Wealth accompagne ses clients pour la planification successorale en ouvrant des pistes de réflexion et en imaginant les solutions les mieux adaptées à chacun. Des conseils qui s’adressent autant à l’entreprise qu’à l’indépendant. On s’intéresse souvent aux causes de l’enrichissement, moins à celles de l’appauvrissement. Il est pourtant intéressant de noter que, chez les Anglo-Saxons, les principales causes sont au nombre de trois : le divorce, la transmission du patrimoine à la deuxième génération, enfin de mauvais choix en termes de placements. « C’est pourquoi il est important de bien planifier sa succession », enchaîne Xavier de Bergeyck, expert KBC Private Banking & Wealth. « Chaque personne devrait se poser la question suivante : ‘Que se passerait-il s’il m’arrivait quelque chose en ce qui concerne mon entreprise et plus largement mon patrimoine ?’. Nous sommes là pour les conseiller et leur permettre d’avoir une vue globale sur cette question. » oblématique est assez imoine peut être , immobilier, financier, outre, la législation esse et offre une crue en termes de tion successorale. « Par end Xavier de Bereut aujourd’hui, lorsque , répartir l’héritage ties égales, ou bien oriser l’un des trois qui aura 4/6 et les deux es chacun 1/6. Notre onsiste à ouvrir des es de réflexion qui ermettre d’aboutir x meilleures solutions. écisons que nous ne nous substituons évidemment x avocats fiscalistes x notaires qui vont e en place ces solutions. » Si KBC Private Banking est très attentive aux entreprises et plus particulièrement aux transitions au sein des entreprises familiales, elle l’est également pour les indépendants. En témoigne la nouvelle convention de pension pour les indépendants en personne physique. Outre la traditionnelle Pension Complémentaire Libre pour Indépendants (PLCI), il est aussi possible de conclure chez KBC Private Banking une Convention de Pension pour Travailleurs Indépendants (CPTI). La PLCI permet déjà aux indépendants en personne physique de se constituer une pension complémentaire fiscalement avantageuse, d’autant que certains d’entre eux peuvent récupérer jusqu'à 60 % de leurs primes. Seul bémol : la prime à constituer est limitée à un maximum de 8,17 % du revenu net imposable, pour un maximum absolu de 3.187,04 euros. La nouvelle CPTI supprime cette restriction et offre de nombreux avantages : les primes sont versées selon la règle des 80 %, dont le calcul se base sur le revenu de référence moyen, lui-même calculé selon les bénéfices ou revenus des trois derniers exercices. Cette règle des 80 % implique que la pension totale (légale et complémentaire) ne peut dépasser 80 % du revenu de référence, avec une réduction d'impôt de 30 % sur les primes moyennant le respect de cette limite. La CPTI offre en outre l’assurance d’un rendement garanti, éventuellement complété par une participation bénéficiaire ; un impôt sur les revenus favorable de 10 % (+ taxe communale) en cas de paiement du capital final lors du décès ou du départ à la retraite ; ou encore la possibilité de souscrire une couverture décès supplémentaire. Si vous voulez savoir ce qu'une CPTI implique pour vous, vous pouvez demander une simulation auprès de KBC Private Banking. Il suffit de fournir votre revenu de référence des trois derniers exercices. Enfin, sachez que même avec un revenu de référence relativement faible, vous pouvez conclure une CPTI. Il n'est donc pas nécessaire de gagner énormément pour constituer une pension complémentaire. Sachez aussi que vous pouvez commencer par retirer l'avantage fiscal maximum de votre PCLI et le compléter ensuite par l'avantage fiscal de la CPTI. L'avantage d'un versement dans le cadre d'une PCLI peut facilement atteindre le double de celui dans une CPTI. Info : xavier.debergeyck@kbc.be www.kbcprivatebanking.be Xavier de Bergeyck
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Entreprendre La réforme des subsides bruxellois est en marche Le 28 novembre dernier, chez Beci, le ministre Didier Gosuin présentait le nouveau dispositif d’aides aux entreprises, dans la lignée de l’annonce gouvernementale faite en mars 2017. Des aides parfois méconnues... ● Économie E n ce dernier mercredi de novembre, plusieurs dizaines d’entrepreneurs étaient venus écouter Didier Gosuin, le Ministre bruxellois de l’Emploi de l’Économie, ainsi qu’un panel de cinq intervenants. Le moment était important puisqu’après plus d’une décennie, la réforme des aides aux entreprises s’officialisait. « Le dispositif datait et devenait inadapté, car trop lent. L’heure est au dépoussiérage, avec un nouveau fil rouge et de nouveaux objectifs nous permettant de mieux envisager l’avenir », entamait Didier Gosuin, avec sa fougue habituelle. Le digital, enfin ! D’emblée, le ministre évoquait la mise en place d’une nouvelle plateforme numérique (Mybusinesspass, voir encadré), créée pour simplifier les démarches administratives, rendre les demandes d’aides plus accessibles, lisibles et forcément plus utilisées. « Il fallait oser cette réforme », commentait son artisan. « Cette plateforme, via son aspect digital, aidera tout le monde. Elle est le fruit d’un travail de coordination entre l’administration et les partenaires privés. Il nous fallait un regard critique pour revoir ces aides, certaines semblant parfois si inadéquates qu’elles n’ont... jamais été utilisées en dix ans ! Ou très peu, comme l’aide au recrutement. » Par ailleurs, certaines aides seront transférées, comme celles consacrées aux entreprises subissant des travaux publics – désormais reprises dans le cadre d’une ordonnance spécifiques aux chantiers en voirie – ou encore les aides en matière d’énergie, qui migreront vers un mécanisme géré par Bruxelles-Environnement, en collaboration avec les fédérations patronales. E-commerce, coworking et pré-activité Rappelant que notre monde économique change à tout vitesse, Didier Gosuin a ensuite détaillé les fonctionnalités du site, précisant que cette réorganisation s’inscrivait dans une rationalisation des outils économiques de la Région bruxelloise, qui a notamment vu des organes comme Atrium, Impulse et Brussels Invest & Export (BIE) s’unir au sein de la nouvelle Agence bruxelloise pour l’accompagnement de l’entreprises (ABAE, mieux connue sous le nom hub.brussels). « Les besoins des entrepreneurs sont aujourd’hui très variés », ajoutait-il. « C’est aussi pour cela qu’il fallait un dispositif plus facile et utilisable en permanence. Puis, cette modernisation va permettre l’octroi de nouvelles primes, dans l’e-commerce notamment où, reconnaissons-le, Bruxelles était un peu à la traîne. À présent, les PME s’y retrouveront mieux grâce à ces conditions allégées, et certains domaines seront encouragés. » Comme le coworking, qui bénéficiera de sa prime, tandis qu’une bourse de pré-activité sera créée. 29 millions alloués par an Didier Gosuin a rappelé que ces modifications étaient une suite logique à la réforme récente des aides à l’emploi : « Notre but est de continuer à aider et encourager tous les entrepreneurs, 50 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 même s’ils sont de plus en plus nombreux. Des balises continueront bien sûr d’exister. Mais les effets se ressentent déjà, puisque nous traitons plus de 4000 dossiers, et le chiffre devrait encore grimper. Et c’est logique, vu le nombre d’opportunités encore à développer ou à saisir, en marge de la croissance qui a repris au sein de notre capitale. Cela, grâce au travail d’une législature où on a gommé quelques erreurs et optimisé nos moyens (29 millions alloués annuellement vers les PME). Et ce, rappelons-le, dans un cadre de règles qui reste limité : les lois européennes en la matière sont strictes, nous ne faisons évidemment pas toujours ce que nous voulons. » Le ministre a aussi mentionné l’importance du soutien global à l’économie circulaire, dans le cadre du développement durable. « Des soutiens formidables » Cinq entrepreneurs expérimentés, ayant déjà bénéficié de subsides régionaux, ont ensuite témoigné de leur expérience avec l’administration. Parmi eux, Sébastien Curnel, de Joyn Joyn, une start-up orientée vers des solutions digitales pour la mobilité, ou encore Julien Vandeleene (Bepark), dont la société en constante évolution demande ponctuellement des aides (consultance, commerce extérieur...). Ce dernier conseillait ainsi « de ne pas demander des aides à n’importe quel moment, et de bien les cibler en amont, en adoptant si possible une stratégie adéquate ». Naomi Smith, œuvrant dans l’économie sociale (Envie Atelier, qui emploie d’anciens chômeurs), se félicitait de ses récents débuts, parlant « de soutiens formidables et d’experts à l’écoute, (l’)ayant toujours bien aiguillée ». Alain Gillieaux, administrateur délégué de RVB (fournisseur de robinetterie haut gamme), ne disait rien d’autre : « Ces aides nous font gagner un temps précieux, ce qui est idéal pour booster sa société. » Mybusinesspass : une plateforme originale La plateforme Mybusinnesspass, qui offre donc un accès simple et privilégié à différentes aides privées et publiques dans la capitale, fonctionne de manière assez originale, avec des « pass » délivrés selon l’itinéraire entrepreneurial de chacun. Le premier, le Pass Fly, est spécialement conçu pour les nouveaux entrepreneurs, ayant lancé leur société depuis moins de trois ans. Le second, le Pass Sail, aide les entreprises de plus de trois ans à passer à la vitesse supérieure. Le troisième, le Pass Back on Track, sera utile à une entreprise en perte de vitesse ou faisant face à quelques difficultés, afin de faire rebondir l’activité. Enfin, le Pass Relay se destine aux entrepreneurs désireux de passer le relais dans les meilleures conditions possibles. On l’aura compris, chaque « pass » a été imaginé pour couvrir l’intégralité des objectifs de base de l’entrepreneuriat, en proposant du conseil, de l’information, des outils (dont un « testing » pour lutter contre les discriminations), des programmes d’accélération ou encore du réseautage. Le tout impliquant des partenaires actifs en accompagnement, en coaching, en emploi et formation, en financement ou en localisation. Bref, de quoi entreprendre ! Voir www.mybusinesspass.brussels Info : Numéro d’information 1819, disponible du lundi au vendredi de 8h30 à 13h, et le mardi de 17 à 19h30. E-mail : info@1819.brussels. L’infopoint 1819 (chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles) est ouvert de 13 à 17h. Dans ce contexte, le rôle de Beci est d’être aux côtés des entrepreneurs pour répondre à leurs questions ou les aider à trouver l’aide qui correspond le mieux à leur besoin. ● David Hainaut Contact Beci : Jacqueline Suain, assistante conseil aux entreprises jsu@beci.be Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 51
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Management & RH Nous sommes au 21e siècle. Et pourtant, aujourd’hui, en 2019, être noir, arabe ou autres – biffez les mentions inutiles – est encore un facteur discriminant dans bien des domaines. Ils sont cependant nombreux, ces « étrangers », à avoir brillamment réussi ! La preuve avec la campagne #DeLaRéussiteParmiVous. #DeLaRéussiteParmiVous : la diversité qui gagne ! ● Diversité C houna Lomponda est experte en communication et médias, porte-parole du Musée Juif de Belgique et Présidente de l’ASBL Success DiverStory. Un matin, alors qu’elle parcourt sa revue de presse, la jeune femme tombe sur un article à propos du manque de diplômes chez les jeunes, illustré par des photos de personnes noires et de type arabe. « Ce genre de stéréotype, j’en vois tout le temps. Même les médias n’y échappent pas », commente-t-elle. « Cela a fait jaillir en moi l’idée d’une grande campagne de marketing sociétal pour lutter contre la discrimination. » C’est ainsi que le projet #DeLaRéussiteParmiVous voit le jour. 52 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 La preuve par l’exemple Le concept de campagne : banaliser les réussites des personnes issues de la diversité, au travers d’une photo glamour qui présente 18 parcours inspirants. Parmi ces ‘roles-models‘, on retrouve par exemple Insaf Bo, une jeune trentenaire née à Casablanca. Active dans le milieu de la communication financière, elle sensibilise les jeunes générations à l’importance de leurs finances personnelles tout en suscitant la prise de conscience quant aux enjeux économiques mondiaux. Originaire de la République Démocratique du Congo, Richard Zita est quant à lui titulaire d’un master en finance et d’un diplôme d’études spécialisées en gestion des risques financiers. Avec près de 20 ans d’expérience bancaire, Richard Zita est un consultant confirmé, actuellement en mission au sein du groupe BNP Paribas Fortis. Enfin, la Belgo-Japonaise Maya Yamaguchi est directrice financière, des ressources humaines et de l’administration au sein de l’ONG internationale SOS Villages d’Enfants. Ces modèles, Chouna les a sélectionnés sur base du caractère inspirant de leur parcours : « Les jeunes d’origine étrangère ont besoin de pouvoir s’identifier à d’autres modèles de réussite que ceux issus du sport ou de la musique. Avec ces 18 profils, notre objectif n’est pas de faire l’éloge de la réussite, mais bien de la banaliser, la sortir de l’exception et montrer qu’elle est partout dans la diversité. » La force de cette campagne est en effet de présenter des cas réels, qui, malgré les difficultés rencontrées, ont réussi à matérialiser les rêves auxquels ils croyaient. © Vaya Sigmas Success Diver Story ASBL Inspirée de la photo des Oscars, l’affiche de la campagne se veut glamour, loin du misérabilisme habituellement utilisé lorsqu’on traite le sujet de la diversité. « #DeLaReussiteParmiVous consiste en une réponse élégante, constructive, et surtout pédagogique à l’adresse des jeunes, des médias, du grand public et des décideurs. » Rachid Azaoum, viceprésident de Beci, est l’un des 18 visages de la campagne #DeLaReussiteParmiVous. Natif du Maroc, il est arrivé en Belgique à 7 ans. Il a débuté sa carrière au sein du groupe Quick Restaurants comme étudiant et a ensuite gravi les échelons. Aujourd’hui, Rachid est patron de 5 franchises de la chaîne où il emploie environ 160 travailleurs et projette d’en ouvrir prochainement une 6e sous la bannière Burger King. En pratique… Cette grande campagne de sensibilisation – qui s’étalera sur un an – est un projet transmédia qui se décline par un site web, où sont présentés les parcours via des capsules vidéo, une communication digitale appuyée par des partenaires de taille tels que Google et Semetis. Une expo photo organisée en collaboration avec Visit.Brussels dans le cadre de Mixity.be se tient aussi Place des Palais jusqu’au 15 janvier. Des workshops et des sessions d’information sont également organisés dans les entreprises. « Nous souhaitons en effet toucher directement les entreprises et les décideurs économiques, car ce sont eux qui pourront solliciter les compétences et les talents de ces travailleurs issus de la diversité », explique Chouna. Des partenariats ont aussi été mis en place avec des écoles, hautes écoles et universités. Tout au long de l’année, des conférences, lors desquelles certains de nos ‘role-models’ viendront raconter leur parcours, seront organisées. Un dossier pédagogique a aussi été prévu pour les enseignants souhaitant aborder cette thématique avec leurs élèves. Un projet du livre de la campagne est en cours Vous souhaitez en savoir plus, soutenir la campagne ou organiser des sessions d’info sur le thème de la diversité au sein de votre société ? Rendez-vous sur le site www.sdstory.org pour plus d’infos. ● Gaëlle Hoogsteyn Engagé socialement, il est l’un des membres fondateurs de la deuxième antenne du réseau Entreprendre Bruxelles, qui a pour but d’accompagner les jeunes start’up. « Avec cette campagne, nous voulons montrer que les personnes d’origines étrangères et diverses installées en Belgique sont aussi des citoyens à part entière et qu’ils participent à la vie de notre société. Pour ma part, j’aime vivre dans ce pays qui a accueilli mes parents il y a de nombreuses années. J’ai eu la chance d’y grandir, d’y faire mes études et aujourd’hui d’y travailler. Je voudrais montrer aux jeunes générations qui sont, comme moi, issues du milieu ouvrier, qu’on peut faire un très beau parcours professionnel si on s’en donne les moyens. Beaucoup de jeunes se cherchent et je suis fier d’avoir été choisi comme une figure inspirante pour ces jeunes en quête de modèles. » Pour Rachid, les problèmes de discrimination sont profondément ancrés dans la société et, au-delà de la sensibilisation, il y a de nombreuses actions à entreprendre. « Les entreprises devraient mettre en place de vraies politiques de diversité. » Certaines le font déjà, mais elles sont encore minoritaires. « Or, mixer des équipes, tant en termes de genre que d’âge ou de culture, est un vrai plus pour les entreprises. La double culture des personnes d’origine étrangère devrait être considérée comme un atout et non comme un frein. Dans des villes très multiculturelles, comme Bruxelles, avoir des équipes représentatives de sa clientèle permet aussi de mieux l’approcher et la comprendre. Les entreprises qui font un pas vers la diversité en retirent des bénéfices, à la fois sur le plan humain mais aussi sur le plan économique. » Il estime aussi que la diversité sur le marché de l’emploi ne pourra être réussie que si elle est portée par l’ensemble des acteurs publics et privés. « Les actions menées pour lutter contre la discrimination doivent s’inscrire dans la société toute entière. Il y a des améliorations à apporter au niveau de l’enseignement, notamment en gardant en poste des personnes qualifiées, mais aussi en visant la réussite de chaque élève. Du côté des entreprises, les responsables des ressources humaines pourraient suivre des formations à la diversité afin de sortir de leurs réflexes inconscients. » Il suggère aussi de mettre en place des politiques pour favoriser l’engagement de jeunes non qualifiés et ensuite les former en entreprise. « Cela encouragerait les entreprises à engager ce profil de jeunes. » Une dernière piste, mais pas la moindre, est de soutenir ceux qui souhaitent entreprendre. Face à la difficulté de trouver un emploi, beaucoup de jeunes issus de l’immigration décident en effet de lancer leur propre affaire.
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Entreprendre Habitat groupé : un outil anti-gentrification L’habitat groupé a-t-il sa place dans les grands centres urbains, et en particulier à Bruxelles ? La vitalité des mouvements de fond comme celui du Community Land Trust Bruxelles (CLTB) semble l’indiquer. ● Transition M atthieu Lietaert est aujourd’hui l’heureux propriétaire d’un logement dans le bâtiment L’Échappée, à Laeken : « Il s’agit d’un projet d’habitat groupé rassemblant 18 unités de vie destinées à des familles, des couples ou des célibataires qui ont décidé de se regrouper au sein d’une copropriété. Nous sommes donc tous ensemble propriétaires du terrain et des briques ». L’Échappée a pu se construire à partir d’une feuille blanche : « Nous avons acquis un terrain sur lequel était installé un hangar, qui a été détruit. Nous avons fait reconstruire un immeuble en béton ». Matthieu l’admet, le béton n’est pas le matériau par excellence lorsqu’on veut construire « vert », mais c’est moins cher, et donc adapté au développement d’un projet susceptible d’accueillir des gens aux profils sociaux différents. L’Échappée se rattrape plutôt bien sur d’autres aspects : « La chaufferie est commune, le toit est tapissé d’une soixantaine de panneaux solaires et les parkings qui nous étaient légalement imposés par la législation ont été revendus à des voisins. » Pour leur part, les occupants de L’Échappée se déplacent surtout en mode doux et en privilégiant les transports en commun. Belle percée du CLTB de part et d’autre du canal À la différence de L’Échappée, les projets montés par le CLTB scindent propriété du terrain et briques. Avantage : cela permet de se prémunir de la spéculation tout en luttant contre le phénomène de ‘gentrification’ (l’embourgeoisement des quartiers, qui en chasse les moins fortunés). Aujourd’hui, sur le radar du CLTB et dans le registre de l’habitat groupé, on recense pas moins de huit projets qui ont abouti ou sont en voie d’aboutir, tous situés sur l’axe nord-sud de part et d’autre du canal, en construction ou en rénovation : Abbé 54 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Cuylits, Transvaal, Tivoli (en montage des partenariats) ; les projets Liedts, Vandenpeereboom/Arc-en-ciel, Verheyden-Le Nid (en chantier), Anvers Lumière du Nord (en montage) et enfin Mariemont-L’écluse, qui a été le tout premier projet CLT concrétisé en Europe continentale... Parallèlement, on remarque d’autres initiatives : il y a peu, Coarchi tenait une réunion d’information à propos du beau projet de réhabilitation d’un immeuble situé rue de Menin. Jeanne Nguyen, chargée de la communication au sein de Twyce, le bureau d’architectes qui cornaque Coarchi : « Coarchi est un service complet de création et d’accompagnement de projets d’habitats collectifs et participatifs. Dans le cas du projet Menin, nous travaillons sur la réaffectation d’un immeuble et d’une grande annexe situés à Molenbeek, datant du début du 20e siècle et de style Art Nouveau, à l’inventaire du patrimoine immobilier – et à ce titre préservés des velléités de certains promoteurs à la recherche de biens à abattre... ». Jusqu’ici divisé en une cinquantaine de kots, le bâtiment avant sera remis en conformité avec les normes en vigueur et transformé en appartements d’une à trois chambres, le bâtiment arrière étant quant à lui valorisé sous forme de lofts. Dans ce cas-ci, c’est un agent immobilier qui a fait le lien avec la cellule Coarchi. Une diversité de modèles qui n’est pas pour déplaire à Matthieu Lietaert. Des modèles d’accès au co-habitat qui se diversifient, c’est en fin de compte la garantie d’une meilleure mixité sociale à Bruxelles. Info : https://cltb.be ; www.echappee.collectifs.net Les personnes intéressées par la démarche du co-habitat peuvent obtenir gratuitement un livret PDF écrit par Matthieu Lietaert sur les leçons tirées de l'habitat groupé : contact@echappee.collectifs.net. Community L’actualité BECI en photos Comment traduire les concepts de l’économie circulaire dans vos relations avec vos fournisseurs et dans votre business au quotidien ? C’était l’objet d’un Green After Work organisé au MAD Brussels, un lieu rayonnant de finesse esthétique et de design durable. Alexandre McCormack (Shayp) Amandine Sellier (Bruxelles Environnement) Xavier Marichal, de la société Usitoo, qui propose une bibliothèque d’objets à emprunter. Jordi Tió et sa société Isatió, qui transforme les chutes de tissu en pièces de mode. Mimoun Ali-Belarbi présente l’activité de sa société GRSE à Michèle Pasture et Catherine Tricot (Beci) De gauche à droite : Marc Renson (Citydev), Alexandre Le Grelle (Beci) et Philippe Vasseur (ID’CO Studio) Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 55 © Belga
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Community Au cœur de Bruxelles avec Marc Decorte Bruxellois pure souche, Marc Decorte, président et CEO de Shell Belgique et Luxembourg, et président de Beci, est un citoyen du monde. S’il n’est pas à l’étranger pour le business ou les loisirs, Marc aime tester de nouvelles adresses. Curieux, cet épicurien déteste la routine. Son background d’entrepreneur, sa vision internationale et son ancrage bruxellois font de lui un guide idéal pour (re)découvrir Bruxelles. ● Le Bruxelles des entrepreneurs Bruxelles, une ville aux talents cachés « Bruxelles, je la nomme la ville aux talents cachés. Lors de mes voyages à travers le monde, je me suis rendu compte que Bruxelles était mieux connue que la Belgique. Quand on a une ville plus célèbre que le pays, je pense qu’il faut en être fier et parvenir à amplifier ce phénomène à l’échelle locale. Je suis convaincu qu’on a beaucoup de potentiel à exploiter à bien des niveaux : je ne parle pas uniquement des grandes entreprises, je pense aussi aux petites entreprises et au tourisme. » Le coup de cœur : la Grand-Place « J’affectionne particulièrement le quartier de la GrandPlace, à la fois pour son héritage historique qui rassemblait autrefois toutes les grandes fédérations des entreprises et parce que, quand j’y vais, j’y retrouve le caractère international de Bruxelles. À tout moment de l’année, vous pouvez apercevoir des dizaines de nationalités qui s’y rassemblent. Cette place a su se développer au cours du temps tout en gardant son charme d’antan et sa superbe. Elle connecte Bruxelles au reste du monde et c’est ce qui me plaît. D’ailleurs, j’ai toujours grandi et vécu dans cet environnement. » Le meilleur ambassadeur : Horta « Je suis un passionné des maisons Horta. Cet architecte était incroyablement en avance sur son temps. Par exemple, il est à l’origine de la première maison avec électricité sur l’avenue Louise, dont il avait également réalisé les lustres. Victor Horta a su créer des maisons à la fois superbes et fonctionnelles. J’ai une réelle admiration pour la réflexion technique, au-delà même de l’aspect esthétique. Et, quand on peut joindre les deux, cela devient vraiment fascinant. 56 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Horta prouve une nouvelle fois que Bruxelles a toujours détenu un grand potentiel. » Un livre à lire, dans un parc « Je lisais énormément quand j’étais jeune, je vouais une grande passion aux livres de Jules Verne. D’ailleurs, c’est probablement grâce à lui que je me suis intéressé à la technologie et que j’ai choisi des études d’ingénieur. Ce qui est fou avec Jules Verne, c’est qu’il était incapable de réaliser la plupart de ses inventions, mais son imaginaire était si incroyable que d’autres ingénieurs bien plus tard ont pu s’en inspirer et rendre possible l’impossible ! Alors oui, j’emporterais un de ses livres, car ils m’ont façonné. » ● Elisa Brevet SES ADRESSES COUP DE CŒUR… Un café : le Tavernier. « C’est un bar vraiment cool où je retrouve une startup digitale que je coache. On y vend les bières du Brussels Beer Project. Quand j’y suis, inutile de vous dire que je fais monter en flèche la moyenne d’âge car c’est le repaire par excellence des étudiants de l’ULB ! » Une épicerie fine : la Maison du Thé. « C’est une belle adresse, le choix est vraiment impressionnant et, comme je ne bois que rarement du café, j’y trouve toujours mon bonheur. » Du shopping au Woluwe Shopping Center. « J’aime beaucoup ce centre commercial. C’est ici que je me rends la plupart du temps pour faire les boutiques. C’est facile d’accès et on y trouve de belles enseignes. » D.R. Community Sam Walton, le pape du discount Fondateur de la célèbre chaîne de magasins Wal-Mart, Sam Walton est considéré comme « l’entrepreneur du XXe siècle ». Il est parvenu à transformer 25 000 $ en 476 milliards et faire d’une petite boutique de l’Arkansas, le premier distributeur mondial devenu première entreprise de la planète. ● Petites histoires de grands entrepreneurs S i aujourd’hui Wal-Mart possède 11 000 magasins et est considéré comme le 3e employeur au monde avec ses 2,2 millions de salariés (juste après les armées chinoise et américaine), il est difficile de croire que l’histoire a commencé un 2 juillet 1962 à Bentonville, une petite ville perdue de l’Arkansas. À l’époque, ses habitants étaient loin de s’imaginer qu’elle deviendrait le berceau de l’une des plus spectaculaires réussites commerciales de l’histoire. En 1945, c’est avec la modeste somme de 25 000 $ empruntée à son beau-père que le jeune Walton achète une franchise Ben Franklin à Newport. Petit à petit, il découvre le monde de la grande distribution et développe une quinzaine de magasins. Contrairement à son franchiseur, l’homme est convaincu de l’immense potentiel des zones rurales. Après quelques altercations, il décide de se lancer seul et ouvre sa première boutique Wal-Mart, issue de la contraction de Walton et Market. Le succès est au rendez-vous : l’entrepreneur a su capitaliser sur l’incroyable aspiration à consommer des ÉtatsUnis de l’après-guerre. Le modèle est simple : ouvrir des magasins dans les petites villes rurales négligées par les grands distributeurs. Walton a une philosophie : « un sou est un sou ». Il abandonne l’aspect esthétique et tout est pensé à moindre coût pour miser sur une logistique imparable. Dès 1972, Wal-Mart est introduit en Bourse et, 9 ans plus tard, il devient le n° 1 américain de la distribution : le discount est né. ● Elisa Brevet Economix, la première histoire de l’économie en BD : de la mondialisation à l’impact des guerres en passant par les grands défis actuels. Claire, précise et drôle, c’est l’indispensable à avoir dans sa bibliothèque, Les Arènes. À travers les montagnes d’Europe, Johan Lolos est le photographe belge aux 500 000 abonnés sur Instagram. Découvrez son périple de 5 mois à travers les plus beaux paysages montagneux : de la Crète à la Scandinavie, en passant par les Balkans, l’Écosse et la France, Glénat. Les frères Lehman, une épopée saisissante et trépidante au cœur du culte de la finance. Levez le voile et vivez l’ascension et la chute de Lehman Brother. L’un des romans les plus ambitieux de l’année, Globe. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 57 D.R.
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Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Africa Food World SPRL Boulevard Louis Schmidt 24 – 1040 Bruxelles Code Nace : 94995 Associations pour la coopération au développement Del. : Liehui He Alamia Ismaele PPE Clos Medicis 8 – 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 Intermédiaires du commerce en produits divers 47910 Commerce de détail par correspondance ou par Internet 90032 Activités de soutien à la création artistique Del. : Alamia Ismaele Amar K SPRL Rue Verte 61 - 1210 Bruxelles Code Nace : 47221 Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé, sauf viande de gibier et de volaille Del. : Karim El Morabet aSmartWorld SPRL rue de l’Industrie 20 - 1400 Nivelles Code Nace : 46520 Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 47793 Commerce de détail de biens d’occasion en magasin, sauf vêtements d’occasion 47910 Commerce de détail par correspondance ou par Internet Del. : Geoffroy Van Humbeeck Belgian Bankers Academy ASBL Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69201 Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux Del. : Frédéric Lernoux CMI - Cockerill Maintenance & Ingenierie SA Avenue Greiner 1 – 4100 Seraing Code Nace : 2011001 la fabrication de gaz élémentaires 24510 Fonderie de fonte 24520 Fonderie d’acier Del. : Eric Franssen 58 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Decafé SPRL Rue Lebeau 73 - 1000 Bruxelles Code Nace : 33140 Réparation d’équipements électriques 46370 Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices 4643101 le commerce de gros d’appareils électroménagers Del. : Valéria Sanna Ebury Partners Belgium SA Boulevard du Régent 37-40 - 1000 Bruxelles Code Nace : 66120 Courtage de valeurs mobilières et de marchandises Del. : Guillaume Giovannoni Flywheels NV Schoendalestraat 148 - 8793 Sint-Eloois-Vijve Code Nace : 45401 Intermédiaires du commerce et commerce de gros de motocycles, y compris les pièces et accessoires 52290 Autres services auxiliaires des transports Del. : Patrick De Cooman Hamoudi Mahdjoub Mana PPE Rue Américaine 146 - 1050 Bruxelles Code Nace : 86909 Autres activités pour la santé humaine n.c.a. 90031 Création artistique, sauf activités de soutien Del. : Mana Hamoudi Mahdjoub Huizinvest SA Avenue des Pâturins 13 - 1180 Bruxelles Code Nace : w64190 Autres intermédiations monétaires 64200 Activités des sociétés holding 68201 Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux Del. : Luc Meeùs Immo Wiels SPRL Avenue Van Volxem 327 - 1190 Bruxelles Code Nace : 41101 Promotion immobilière résidentielle 68311 Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers Del. : Jean-Paul Wouters Instituto Cervantes Soc. Avenue Louise 140 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85599 Autres formes d’enseignement 99000 Activités des organisations et organismes extraterritoriaux Del. : Felipe Santos Rodriguez ITZU Ilgatlaan 15/0.01 - 3500 Hasselt Code Nace : 58290 Édition d’autres logiciels 62010 Programmation informatique 85599 Autres formes d’enseignement Del. : Eef Hermans jBam PPE Rue Général Gratry 84B bte 13 - 1030 Bruxelles Del. : Jean-Bastien Voisin KevlinX Belgium BVBA Avenue Louise 279 – 1050 Bruxelles Code Nace : 62030 Gestion d’installations informatiques 63110 Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 Portails Internet Del. : Barro Luitjes Maxime de Schaetzen (BoltStop) PPE Chaussée de Bornival 2 - 7181 Arquennes Del. : Maxime de Schaetzen PAMS Expertise et Propreté SA Route de Satigny 42 – 1217 Meyrin – Suisse Del. : Mourad El Magrebi Robertson Associates SPRL Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 Programmation informatique 62020 Conseil informatique 62090 Autres activités informatiques Del. : Pierre Collowald Community S.A.P. international trade Avenue de la Toison d’Or 24 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46214 Commerce de gros d’autres produits agricoles 46370 Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices 64992 Activités des sociétés de bourse Del. : Pamela Anyoti Samiramis SPRL Chaussée de Stockel 197 - 1200 Bruxelles Code Nace : 10712 Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche Del. : Karam Fattal Smart Office PPE Rue du Doyenne 130 - 1180 Bruxelles Del. : Jean-Bruno Madoki Wikitree SCRL Rue de l’Arbre 14 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 Conseil informatique 70210 Conseil en relations publiques et en communication 70220 Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Philippe Afendulis YTP Consult SPRL Rue du Centre 36 - 1450 Chastre Code Nace : 70220 Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71209 Autres activités de contrôle et analyses techniques 85599 Autres formes d’enseignement Del. : Johan Deleuze INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO AG Real Estate Alcodis Amway AnheuserBusch InBev Apetra Atrium Audaxis Audi Axa Befimmo BePark Billy Bpost Brussels Airlines Brussels Airport Company Brussels Invest & Export Bruxelles Environnement Burger King Cambio Captown Carrefour Centre Jean Gol CGSLB Citydev CO2logic Coarchi Cofinimmo Banque Nationale de Belgique 20-21 39-40 4-8 39-40 39-40 50-51 29-31 33-35 33-35 ; 36-37 39-40 20-21 46 ; 50-51 46 BNP Paribas Fortis 52-53 BPI 20-21 39-40 39-40 39-40 50-51 55 52-53 46 20-21 33-35 ; 39-40 ; 36-37 14 32 55 Clinique Saint-Jean 29-31 CLTB 54 14 54 20-21 Consulting Business Events Credendo D’Ieteren Daoust De Lijn DriveNow Egon Zehnder EhB Electrabel Engie Energy Management Engie Envie Atelier 12 4-8 39-40 15 ; 39-40 46 Delhaize Le Lion Deloitte 39-40 4-8 46 27-29 4-8 39-40 39-40 36-37 50-51 EU-Japan Centre for Industrial Cooperation 23 Eurelec Trading Europcar 39-40 Familiehulp FEB Ferrero Google GRSE HR Rail Hub.brussels IBPT ID’CO Studio Impulse InBev Belgium Inovyn Trade Services Isatió JobYourself Joyn Joyn KBC Group 4-8 ; 46 39-40 32 33-35 52-53 55 39-40 47-48 ; 50-51 16 55 50-51 39-40 39-40 55 47-48 46 ; 50-51 39-40 MAD Brussels McDonald’s 12 ; 55 15 Mercedes-Benz Belgium Luxemburg 39-40 Mercedes-Benz Financial Services 39-40 Michael Page Belgique MicroStart NautaDutilh Omnia Travel OMS Orange PeterLily Pickme-Up Proximus Pyco Group RVB Scooty Semetis Shayp Shell Belgique Shift, The Sirris SNCB Sodexo Sofina Solvay SOS Villages d’Enfants Stib 27-29 47-48 13 22 16 33-35 33-35 46 39-40 29-31 Quick Restaurants 52-53 Randstad Belgium 39-40 Reporters 33-35 50-51 4-8 ; 46 52-53 55 56 32 4-8 46 Société d’Aménagement Urbain 20-21 32 39-40 33-35 52-53 39-40 ; 46 46 Success DiverStory 52-53 Taxis Verts Team4job TEC Tempo-Team Thi Factory Title Media Total Belgium Touring Twyce Ubeeqo Uber UCB Biopharma UCB Pharma UCL ULB Total Petrochemicals & Refining 47-48 46 4-8 ; 27-29 ; 39-40 39-40 15 39-40 39-40 18-19 Toyota Motor Europe 39-40 Troty 46 54 4-8 ; 46 46 39-40 39-40 4-8 4-8 ; 20-21 ; 27-29 Union des Associations Internationales UPSI Usitoo UWE Verlinvest Villo Visit.Brussels VUB Wal-Mart Younity Zen Car Zipcar Whyte Corporate Affairs 33-35 20-21 55 32 39-40 46 52-53 4-8 ; 20-21 57 1 ; 24 33-35 46 46 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 59
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Agenda MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 18.01.2019 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren** VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 21.01.2019 Lunch & learn : le contrat de concession de droit d’auteur 23.01.2019 Le pilotage commercial ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 25.01.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 31.01.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique MÉDIATION JURIDIQUE Jusqu’au 22.02.2019 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 07.06.2019 Actualités « compensation & benefits » ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be DROIT COMMERCIAL 24.01.2019 Insolvabilité : comment faire face aux difficultés de son entreprise ? ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 60 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 **En néerlandais uniquement 29.01.2019 Speed Business Lunch 04.02.2019 Zinner Circle 28.03.2019 Speed Business Lunch 14.05.2019 Speed Business Lunch 27.06.2019 Speed Business Lunch 04.07.2019 Garden Party 14.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : l’engagement des agents contractuels et statutaires 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » 28.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : les obligations principales des parties et la flexibilité au cours du contrat de travail 14.03.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail 17.01.2019 Gardez votre agrément de médiateur : séance de supervision 12.03.2019 Ni éponge, ni autruche : se protéger et prendre du recul ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu TRANSMISSION 29.01.2018 Petit-déjeuner conférence : réussir une transmission, les pièges à éviter ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be Le Hub Transmission fête ses 4 ans ! Le Hub Transmission, c’est : ● L’accompagnement des entreprises réalisant un chiffre d’affaires de 1 à 3 millions € dans leurs projets de transmission ● L’expertise de partenaires de qualité, au service des cédants et des acquéreurs ● La confidentialité garantie par un tiers de confiance ● Plus de 80 entreprises accompagnées en 4 ans ● 26 entreprises transmises depuis 2015 ● Plus de 450 acquéreurs en recherche d’entreprises de tous secteurs en Belgique, pour des valeurs d’acquisition de 1 à 40 millions € Et vous ? Vous songez à céder ou reprendre une entreprise ? Contactez-nous pour un entretien confidentiel : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Parce qu’une transmission réussie ne s’improvise pas ! Prochain rendez-vous : Petit-déjeuner conférence : réussir une transmission, les pièges à éviter Le 29/1 chez Beci, à partir de 7h15 Voir www.beci.be/events ou coordonnées ci-dessus Créé au début 2015, le Hub Transmission est la première organisation de la Région de Bruxelles-Capitale en cession/ acquisition d’entreprises.
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2019.01 Brussel Metropool


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Woord vooraf Brussel Metropool, een ‘augmented’ magazine Beste lezers, Uw magazine pronkt vanaf 2019 met een nieuw vormgeving. ter en handiger. Wij drukken voortaan op een ander papier tintje. En de bladschikking is nu moderner. Tot zover de mees die u wellicht onmiddellijk hebt opgemerkt. Subtieler is de verandering van aanpak, met meer inspiratie v nummer vragen we aan een ‘gasthoofdredacteur’ om de touw en met ons het maandelijkse dossier voor te bereiden. Hiermee kijk op zaken, nieuwe standpunten, kortom al wat voor onze waarde betekent. Emmanuel Goedseels (van Whyte Corpor hoofdredacteur voor één nummer. Hij heeft deelgenomen aan ring, thema’s en gesprekspartners voorgesteld en met onze journalis invalshoeken besproken. Hij gaf blijk van een merkwaardig schreef zelf de intro van het dossier ‘Get Ready for Tomorrow zijn bijdrage totaal anders had uitgezien. In de volgende nummer we andere bekende figuren op dezelfde manier uit. Inhoudelijk verandert uw magazine (enigszins), met enkele rubrieken. U weet wellicht dat Beci nu over een audiovisuele s beschikt en zijn eerste podcasts de wereld instuurt. U vindt magazine interviews van ondernemers. Dezelfde vraaggespr ken kunt u onverkort beluisteren op onze website. Wij publi ceren verder stukken uit onze elektronische nieuwsbrieven en informatie die ook op onze sociale media is verschenen. We kiezen dus resoluut voor een ‘cross-media’ aanpak, waardoor papier en digitaal elkaar aanvullen. Achteraan het tijdschrift vindt u twee eerder speelse rubrieken. Met het eerste ontdekt u Brussel in de voetsporen van ondernemers. En in de tweede leest u de anekdotes waaruit grote ondernemingen zijn ontstaan. Uw magazine staat niet stil. Het wordt vernieuwd, verfraaid en verrijkt met nieuwe samenwerkingen. Het krijgt nieuwe inhoud en het statuut van ‘augmen tijdschrift tussen de andere media van Beci. Het betr resoluut het digitale tijdperk en volgt hierin onze kamer koophandel in volle evolutie. Wij hopen dat u deze gedaantewisseling waardeert en w leesgenot, naast een gelukkig en succesvol nieuwjaar, uiteraar Marc Decorte, voorzitter
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Inhoud Brussel Metropool Nr 41 – Januari 2019 In februari: Stedenbouw & Immobiliën News 4 11 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be - T +32 2 648 50 02 Louizalaan 500 - 1050 Brussel www.beci.be Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Jean Blavier, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Rachely Burgos Marin, Giles Daoust, Marc Decorte, Johan Debière, Vincent Delannoy, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Chantal Olivier, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Production Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 21.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.000 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Ideeën 14 15 16 18 20 Digest Beci online Vóór of tegen een verhoging van de energiebelasting? Open Source Wordt Brussel 5G-piloot? Vragen over E40 staan nog open Tijdelijke bezetting van kantoren geen tijdelijke trend International 22 10 tips om met Japan zaken te doen Get ready for tomorrow 24 Brussel, in de nabije toekomst? Een toffe stad! 27 Verleiden om efficiënter te rekruteren 29 32 Digitalisering: geen ontkomen aan SDG: het kompas van bedrijven op de weg naar duurzame ontwikkeling 33 36 41 42 43 44 45 47 50 In Brussel blijven? “Reputatie begint bij daden” Top van de Brusselse ondernemingen 39 Een toelichting bij de rangschikkingen Top 50 per omzet Top 50 per nettowinst Top 50 personeelsbestand Top van de jonge ondernemingen Top 50 per omzetstijging Dynamiek 46 Starter: Joyn Joyn Steun van reStart voor ondernemers na een faillissement De hervorming van de Brusselse subsidies is onderweg 52 #DeLaRéussiteParmiVous: diversiteit die scoort! 54 Groepshuisvesting: een antigentrificatie-instrument Community 55 56 57 58 59 60 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Index Agenda Het Beci nieuws in beeld In hartje Brussel met Marc Decorte Kleine verhalen van grote ondernemers Toetredingsaanvragen
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News ● Digest 38 % van de bevraagde Belgen voelt zich klaar om ondernemer te worden Wat drijft de ondernemingszin? Welke factoren beïnvloeden het gevoel ten opzichte van ondernemerschap? Welke persoonlijkheidstrekken bezitten ondernemers? Amway, specialist in basisconsumptiegoederen, publiceert de achtste editie van het ‘Amway Global Entrepreneurship Report’, waarin ondernemerschap over de hele wereld wordt geanalyseerd. Het verslag onderzoekt ook de vaardigheden en de houding die nodig zijn voor het oprichten en het besturen van een bedrijf. De meerderheid van de respondenten vindt dat ze gesteund worden door de maatschappij (76%) en dat ze in staat zijn om zich in te zetten voor hun project (68%) en met ideeën voor de dag te komen (56%). Iets meer dan 50% beschouwt zichzelf als iemand die bereid is om risico’s te nemen (54%) en slechts 45% voelt zich in staat om fondsen te werven. Wat betreft de steun die projectdragers nodig achten, zijn de drie meest genoemde thema’s financiën, fiscaliteit en regelgeving (31%), gevold door human resources (18%) en de ontwikkeling van het bedrijfsconcept (17%). Respondenten verwachten minder hulp nodig te hebben op vlak van fondsenwerving (15%) en marketing en klantenidentificatie (18%). Informatie : www.amway.be Dit jaar werden in de studie twee aspecten die ondernemers tegenhouden of aanmoedigen onderzocht: persoonlijke kenmerken (inzet, bereidheid om risico’s te nemen, vermogen om fondsen te werven) en externe factoren (nationale omgeving, beschikbaarheid van technologie en onderwijssysteem). Volgens het rapport van dit jaar is 63% van de bevraagde Belgen van mening dat technologie voldoende beschikbaar is om bedrijfsleider te worden. 42% beschouwt het onderwijssysteem als een goede ondersteuning. 47% is van mening dat de economische situatie gunstig is. 31% vindt dat de regering duidelijke regels opstelt die gemakkelijk te volgen zijn. 27% is van mening dat de belastingen beheersbaar zijn. De Amway Entrepreneurial Spirit Index (AESI) meet drie factoren die de keuze voor het starten van een onderneming beïnvloeden: verlangen, haalbaarheid en bestendigheid tegen sociale druk. Het gemiddelde voor alle landen is licht gedaald van 50 naar 47. De Belgische AESI bereikt een totaal van 41. Deze score is dus lager dan de wereldwijde AESI, maar ligt in lijn met het Europese gemiddelde van 42. 37% van de Belgische respondenten drukt de wens uit om bedrijfsleider te worden en 38% voelt zich klaar om een onderneming te starten. Brussel krijgt centrum voor cyberveiligheid Om ervoor te zorgen dat nieuwe inzichten over cyberveiligheid sneller tot bij onze bedrijven komen, richt Sirris, het kenniscentrum van de technologische industrie, het Brussels Initiative on Cybersecurity Innovation (BICI) op. BICI groepeert de kennis van zaken van de onderzoekscentra van de universiteiten UCL, ULB en VUB, de hogeschool EhB, Sirris, en andere sleutelspelers in onderzoek en innovatie uit het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Twee op de drie bedrijven zijn vandaag al het slachtoffer van cyberaanvallen. Omdat hackers steeds slimmer te werk gaan, zal het aantal cyberaanvallen op bedrijven nog toenemen. België heeft de academische kennis in huis om cybercriminaliteit aan te pakken, maar 4 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 © Getty © Getty Water brengt leven Brussels Airport zuivert zelf haar afvalwater vooraleer het te lozen in het bekken van de Barebeek. Zo helpt de luchthaven mee de waterkwaliteit van deze beek te verbeteren. Waarnemingen van de Vlaamse Milieumaatschappij bevestigen dat het zuurstofgehalte in de beek stijgt, wat ook het leven in de beek herstelt. Er leven meer ongewervelde diertjes in de beek, maar ook vissen zoals de stekelbaars en de zeelt vinden hun weg naar de Barebeek terug.
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News de doorstroming tot bij onze ondernemingen blijft een uitdaging. Met BICI slaat Sirris de brug tussen bedrijven en academici van vijftien onderzoekscentra. Sirris coördineert al sinds 2015 SeCloud, een onderzoeksproject naar cyberveiligheid gefinancierd door Innoviris. De interactie tussen de industriële en de academische wereld binnen SeCloud toonde de mogelijkheden voor innovatie in cyberveiligheid in het Brusselse Gewest. “De kennisoverdracht van universiteiten naar bedrijven verloopt vandaag moeizaam. Bedrijven vinden de weg naar de juiste expertise en onderzoekpartners niet. Onderzoekprojecten als SeCloud hebben ons geleerd dat de industriële en academische wereld wel samen kunnen innoveren. Met het Brussels Initiative on Cybersecurity Innovation willen we die lijn doortrekken en van Brussel de hoofdstad maken van innovatie op vlak van cyberveiligheid”, verklaart Philippe Thiran, Directeur voor regio Brussel bij Sirris. Informatie : www.sirris.be Ubeeqo lanceert nieuwe vloot hybride wagens in Brussel Ubeeqo, een bedrijf dat onderdeel is van de Europcar Mobility Group, lanceerde eind november een nieuwe vloot van 40 hybride wagens in de regio Brussel. Het bedrijf heeft reeds een aanzienlijke vloot van deelauto’s in de regio Brussel, en verwierf recentelijk ook Scooty, een bedrijf van elektrische deelscooters operationeel in Brussel en Antwerpen. Ubeeqo is actief in verschillende grote Europese steden waaronder Madrid, Londen, Parijs, Berlijn, Milaan en Brussel. Vandaag biedt Ubeeqo 100 station based wagens aan die terug te vinden zijn op 45 specifieke “stations”. Dit wil zeggen dat ze moeten worden teruggebracht naar hun startlocatie op het einde van de reservatie. De nieuwe hybride vloot zal 40 Toyota-wagens omvatten (C-HR, Auris en Yaris) die zullen worden ingezet in o.a. Elsene, Sint-Pieters-Woluwe en Ukkel. Met zijn car-sharing dienst streeft Ubeeqo ernaar om, zo niet het eerste voertuig, dan wel de tweede gezinswagen te vervangen. Volgens de Brusselse autoriteiten rijden dagelijks bijna 370.000 auto’s in Brussel. Deze auto’s staan 97% van hun levensduur stil. 1/3 van het verkeer in de woonwijken van de hoofdstad wordt veroorzaakt door het zoeken naar een parkeerplaats. Naast het feit dat privé-wagens de belangrijkste oorzaak zijn van files, zijn deze auto’s ook verantwoordelijk voor meer dan 25% van de totale broeikasgasemissies. “Hybride auto’s verminderen onze energieafhankelijkheid van aardolieproducten, verbeteren de luchtkwaliteit en verminderen het lawaai in stedelijke gebieden”, zegt Bram Vandeperre. Een overgang naar volledig elektrische auto’s is op korte termijn echter nog niet wenselijk. Het bedrijf meent dat de stad momenteel niet voldoende uitgerust is met de nodige infrastructuur, zoals elektriciteitspalen, wat deze overgang bemoeilijkt. Ubeeqo erkent niettemin het belang van groene energie in mobiliteit en streeft ernaar geleidelijk aan steeds meer te evolueren naar duurzame alternatieven. Informatie : www.ubeeqo.com 4 op de 5 Belgische ondernemingen vinden dat we evolueren naar een steeds onstabielere wereld Dit is de uitkomst van een onderzoek dat Trends-Tendances verrichte voor rekening van de kredietverzekeringsgroep Credendo. 946 Belgische bedrijven hebben hieraan deelgenomen. Het onderzoek kwam aan bod tijdens het Credendo Trade Forum van half-november, met als thema ‘America first or America alone?’. 6 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 D.R. News olgens Credendo is het economische klimaat in de wereld gunstig, waarbij Azië de absolute koploper is met opnieuw een groei van het bbp van meer dan 6%. Maar ook de opkomende landen in Europa en Sub-SahaN. Jijakli D.R. ra-Afrika blijven groeicijfers optekenen van meer dan 3%. Het mag dan ook niet verbazen dat meer dan 4 op de 5 Belgische ondernemingen vertrouwen hebben in de toekomst. Toch zijn 4 op de 5 bedrijven ervan overtuigd dat we evolueren naar een steeds onstabielere wereld, en dit voornamelijk door het beleid van de Amerikaanse president Trump (72%), het zwakke beleid van de Europese Unie (68%) en de klimaatverandering (41%). “De importheffingen op staal, de handelsoorlog met China, de Verenigde Staten die uit handelsakkoorden stappen, de opnieuw ingevoerde sancties tegen Iran … Het beleid van Trump laat zijn sporen na op de wereldeconomie en ook bij de Belgische exporteurs”, zegt Nabil Jijakli, Group Deputy CEO van Credendo. De positieve trend van de afgelopen jaren kan echter altijd een andere wending nemen. Er zijn immers nog tal van risico’s die aanhouden of zelfs toenemen. Ten eerste blijven de geopolitieke spanningen bestaan, of worden ze zelfs erger in verschillende regio’s ter wereld: in het Midden-Oosten en de Perzische Golf, de Zuid-Chinese Zee ... en dichter bij huis, in Oekraïne. Het risico op wanbetaling stijgt opnieuw. Dit is te wijten aan een nieuwe schuldopbouw, stijgende rentevoeten, opgedreven protectionisme enz. “Toch is het niet allemaal kommer en kwel. Zo is en blijft Azië de stabielste regio in termen van landenrisico’s en ook andere landen maken hun intrede als veelbelovende exportbestemmingen. Daarnaast hebben landen als China, India, Marokko en Botswana een relatief laag risiconiveau en kenden landen zoals Jamaica, Wit-Rusland en Oezbekistan een daling van de risico’s. Het blijft echter te allen tijde belangrijk om u goed te informeren en te laten dekken tegen wanbetaling, want bijna de helft van de respondenten geeft aan in het verleden schade of verlies te hebben geleden door een onbetaalde factuur”, verklaart Nabil Jijakli. Informatie : www.credendo.com mers namelijk vaker open voor een nieuwe baan bij een andere werkgever. Bovendien onttroont loon het werk-privé evenwicht en staat het weer bovenaan hun verlanglijstje. Ruim de helft van de Belgische bedrijven heeft vandaag af te rekenen met schaarste. En die laat zich op de werkvloer voelen. Zo geven 4 op de 10 werknemers aan dat ze hierdoor meer werk hebben dan voordien. Werknemers wier bedrijf wordt getroffen door de schaarste, geven bovendien de werksfeer met 6,5/10 en de gezelligheid met 6,6/10 een beduidend lagere gemiddelde score dan elders. Verder daalt het werkgeluk tijdens deze schaarstepiek: in 2015, toen er nog weinig of geen sprake was van een war for talent, scoorde de Belg zijn werkgeluk gemiddeld nog 7,2 op 10. Dit viel terug tot 7,0 in 2017 en 6,5 in 2018. Uit de studie blijkt voorts dat schaarste gepaard gaat met een hogere mobiliteit van werknemers op de arbeidsmarkt. Ruim een derde van de werkgevers geeft immers aan dat ze hun getalenteerde werknemers maar moeilijk aan boord kunnen houden. Werknemers bevestigen dit: 4 op de 10 staan vandaag open voor een nieuwe job bij een andere werkgever. In 2015 was dat maar 21%. Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 7 Ruim 1 op de 3 bedrijven dreigt talent te verliezen De krapte op de arbeidsmarkt zorgt niet alleen voor veel openstaande vacatures maar bezorgt werkgevers ook andere kopzorgen. Dit blijkt uit een enquête die in opdracht van Tempo-Team werd uitgevoerd op een representatief staal van 2.904 werknemers en werkgevers. In bedrijven die kampen met schaarste staan werkne© Getty
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Bezinning Om talent aan boord te houden, vinden werknemers dat hun bedrijf vooral een hoger loon (53%) en meer extralegale voordelen (38%) moet aanbieden. De vraag naar meer loon lijkt trouwens gelinkt aan de schaarste: in 2015 stond een goede work-life balance nog bovenaan het prioriteitenlijstje (50%). Loon staat vandaag weer op de eerste plaats. Een kwart van de werkgevers is bereid loonopslag te geven aan werknemers die goed presteren. Daarnaast zetten werkgevers in op meer autonomie (38%), meer evaluatiemomenten (34%), opleidingen en boeiende jobinhoud (30%). Ondanks de schaarsteproblematiek zegt 1 op 10 bedrijven geen extra inspanningen te leveren om talent aan zich te binden. “Het is dus kwestie om zich te positioneren als aantrekkelijke werkgever. Dat kan door hogere financiële beloningen te voorzien, maar er is meer dan dat. Loon is geen wondermiddel. Er moet worden nagedacht over een meer efficiënte oplossing”, vertelt Valérie Denis, CSR-manager en woordvoerder bij Tempo-Team Informatie : www.tempo-team.be Smartphone meer in trek dan laptop bij de Belgische consument Volgens de Mobile Consumer Survey van Deloitte, bezitten de Belgen voor het eerst meer smartphones dan laptops. 84% van de consumenten beschikt over een eigen smartphone – 4% meer dan in 2017. 82% van de Belgen heeft een laptop – een stijging met 1%. In 2013 had slechts 38% van de Belgen een smartphone. De massieve aankopen hebben geleid tot een verzadiging van de markt en, vandaag, een vertraging van de aankopen in alle leeftijdscategorieën. “De smartphone is het lievelingstoestel geworden van de Belgen. Hij vervangt de laptop voor allerlei verrichtingen, van banktransacties tot vrijetijdsbesteding”, stelt Vincent Fosty, Industry Lead voor Technologieen, Media en Telecommunicatie bij Deloitte België. De jongeren geven nu de voorkeur aan de smartphone om korte video’s te bekijken, om online aankopen te doen en informatie op te zoeken. 8 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Ongeacht hun leeftijd hebben de consumenten de neiging hun telefoon langer te behouden: 55% van de respondenten verklaren hun toestel 18 maanden of minder te behouden. “Een eventuele nieuwe groei zal vooral plaatsvinden bij de 45-plussers die de technologie willen bijbenen”, oordeelt de heer Fosty. “Voor de producenten situeert het grootste groeipotentieel voor verkoop zich bij de 65-plussers, van wie slechts 69% een smartphone bezit.” Globaal zullen de consumenten minder uitgeven voor het toestel zelf, maar meer voor diensten en gecommuniceerde inhoud. Deze gedragsverschuiving is positief nieuws voor de mobiele operatoren, de digitale platformen en de ontwikkelaars. Informatie : https://mobile-consumer-survey.deloitte.be Uit de enquête van 2018 blijkt echter dat smartphone, laptop en televisie blijven bestaan als drie aparte toestellen die de Belg dagelijks gebruikt voor het nieuws, ontspanning, shopping, bankverrichtingen en communicatie. De tablet is niet verdwenen maar volgens het onderzoek geniet dit toestel in geen enkele leeftijdscategorie nog de voorkeur voor activiteiten in domeinen als media, vrije tijd en financiën. Vincent Fosty stelt dat de ondernemingen van dichtbij dezelfde trend volgen, waarbij jongeren tussen 18 en 24 jaar het meest vertegenwoordigd zijn omdat ze heel spontaan de drie schermen tegelijk gebruiken. © Getty OPEN MOBILITY FOR ALL! # WEAREMOBILITY Wees een held van de mobiliteit en bezoek ons in Paleis 10 Brussels Expo van 19 tot 21 januari 2019
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Ideeën Vóór of tegen Een verhoging van de energiebelasting? Enkele weken na de mobilisatie van de gele hesjes roept de toepassing van een hogere belasting op energie voor huishoudens, landbouw en industrie toch een aantal serieuze vragen op, ook al is dit een zogezegd ‘groen’ initiatief (vandaar de benaming "CO2 -belasting"). Antoine Geerinckx, oprichter van CO2logic We betalen vandaag niet de werkelijke kost van fossiele brandstoffen. In die zin kunnen we stellen dat de oliesector in feite gesubsidieerd wordt. Een geldige vergelijking met de kost van hernieuwbare energieën vereist namelijk dat ook de zogenaamde “verborgen kosten” (volksgezondheidskosten, overstromingen ...) in aanmerking komen. Ik ben dus voorstander van een belasting, op voorwaarde dat de opbrengst gaat naar wie die echt nodig heeft. In dit verband lijkt het mij van essentieel belang om op drie niveaus op te treden: de strijd tegen vermijdbaar energieverbruik, een betere energie-efficiëntie en de promotie van hernieuwbare energie. Het is een van de domeinen waarop de echte energietransitie zich afspeelt, de Trias Energetica. In de privé sector, waar de bedrijven over aanzienlijke financiële middelen kunnen beschikken en schaalvergroting veel impact heeft, verlopen investeringen in een paradigmaverschuiving meestal probleemloos. Van hun kant hebben particulieren vaak geen toereikende technische kennis om energievraagstukken onder de knie te krijgen. En over het algemeen begrijpen ze de positieve gevolgen van deze Trias Energetica niet of niet goed. Dit brengt burgers in een negatieve spiraal: gezinnen met slecht geïsoleerde woningen, verouderde verwarmingssystemen en vervuilende auto’s zien hun energiebudgetten de hoogte inschieten, waardoor ze paradoxaal genoeg niet kunnen investeren in efficiënte isolatie of energiezuinige voertuigen. De economische wereld kan zeker voordeel halen uit de toepassing van deze belasting, die mensen tot verandering zou dwingen, net als de vele bedrijven die de stap nu al zetten. Corentin de Salle, directeur van de Centre Jean Gol De liberalen zijn tegen het principe van een CO2 - belasting. Met de taxshift hebben we bewezen dat een positieve verandering mogelijk is door het overhevelen van de opbrengst van de energiebelasting naar de verlaging van de arbeidskosten. Hierdoor konden wij in België 219.000 banen creëren. De verhoogde BTW op energie heeft een verwaarloosbaar effect gehad op de koopkracht (de winst is 15 tot 20 keer groter dan het verlies). De situatie is anders in Frankrijk, waar de accijnzen werden verhoogd en bovendien een koolstofbelasting werd ingevoerd. In beide landen zijn echter de plattelandsbewoners het kind van de rekening vanwege de schaarste aan openbaar vervoer. Deze overdreven belasting op fossiele energie is het gevolg van een te haastige energietransitie. Ik stel de energietransitie niet in twijfel, maar het onrealistische tempo ervan. De intermitterende, hernieuwbare energieoplossingen zijn nog niet volwassen. Alvorens windenergie of fotovoltaïsche energie op grote schaal te veralgemenen, moet het probleem van de energieopslag worden opgelost. Deze sector met CO2 -belastingen willen ondersteunen is onverantwoord. Duurzame ontwikkeling combineert ecologische, sociale en economische belangen. De fervente voorstanders van de ecologie hebben echter de neiging om de sociale dimensie te vergeten. We moeten ons de tijd gunnen om deze verandering soepel te laten verlopen. In dit geval twijfel ik er niet aan dat de minst bedeelden steun zouden kunnen krijgen onder de vorm van verwarmingsbonnen of sociale tarieven. En de energie-intensieve industrieën zouden, net als in Duitsland, profiteren van lagere prijzen. Maar hoe zit het dan met de middenklasse? Omdat ze te “rijk” is om geholpen te worden, zou ze onvermijdelijk de prijs van een CO2 -belasting alleen moeten betalen. En dat kan ik als liberaal niet accepteren. Johan Debière 14 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Ideeën “Een bedrijfsleider is vooral een creatieveling!” ● Open Source Velen vragen zich af wat het essentiële kenmerk is van goede bedrijfsleiders. Intelligentie, commercieel talent, leiderschap ... aan mogelijke antwoorden geen tekort. Persoonlijk zie ik er maar één: creativiteit. Neem nu een startup. Creativiteit is uiteraard haar voornaamste stuwkracht. Producten of diensten, en in welk land dan ook, het maakt niet uit: alles begint met een goed idee. Een verschillend, innovatief idee. Je kunt je natuurlijk inbeelden als een nieuwe Thomas Edison, Steve Jobs of Elon Musk, maar in werkelijkheid gebeuren de meeste innovaties op een veel kleinere schaal: een mooier, goedkoper, gemakkelijker te gebruiken product of een snellere service ...: sommige grote bedrijven zijn begonnen met zulke eenvoudige concepten. Eenmaal opgericht, moet het bedrijf worden ontwikkeld. Opnieuw geldt creativiteit als het krachtigste hulpmiddel van de leider. Hoe kunnen we anders de talloze vragen en uitdagingen overwinnen waar niemand in het bedrijf ooit mee te maken heeft gehad? We weten niet alles. Onze teams ook niet. En we kunnen niet overal (relevant) advies over krijgen. Daarom moeten we vaak vertrouwen op onze creativiteit. Nieuwe organisatievormen ontstaan omdat we gedwongen worden om een nieuw probleem te omzeilen. In dit verband is de kostelijke autobiografie van Ray Kroc, de oprichter (of eerder ontwikkelaar) van de McDonald’s-keten, zeker aan te bevelen. Oké, nu is het bedrijf groot geworden, zelfs internationaal. Blijft creativiteit het beste wapen van zijn topman? Vanzelfsprekend! Wat is de toegevoegde waarde van de CEO tegenover zijn CFO, HR Director of Marketing Director? Hij is duidelijk geen expert op hun respectieve gebieden. De CEO is (of wordt na verloop van tijd en groei) een goede generalist. Hij moet voor de onderneming een coherente en ambitieuze strategie ontwikkelen (een zeer creatieve oefening), haar medewerkers inspireren en hen uitdagen. En verder nieuwe ideeën inbrengen, de medewerkers ‘out of the box’ helpen Giles Daoust, CEO van Daoust en Title Media nadenken. Kortom, de mensen helpen zelf … creatief te worden. Of een bedrijf nu klein, middelgroot of groot is, of het nu groeit, stagneert of krimpt, kansen en bedreigingen kun je niet ‘gewoon’ beheren met een paar goede oude recepten uit de business school, door de Harvard Business Review te lezen of te luisteren naar consultant McDeBain. De rol van de CEO is niet om het ‘geplande’, maar wel het onverwachte te managen. Om het hoofd te bieden aan de verrassingen in het leven van een bedrijf volstaat kennis niet. De creativiteit helpt ons vooruit. Maar dan wel een gestructureerde creativiteit. Zonder structuur is creativiteit waardeloos. Goede ideeën onderscheiden van slechte en ze effectief uitvoeren is de grootste uitdaging. Walt Disney zou honderd keer failliet zijn gegaan zonder zijn broer Roy, de organisator (en financier) van de familie. Maar zonder Walt zou Roy helemaal niets bereikt hebben. En Mark Zuckerberg zou niet kunnen functioneren zonder Sheryl Sandberg. Er zijn vele voorbeelden. En dan is er nog de witte raaf: de creatieveling die zelf gestructureerd is (een beetje schizofreen). Als creativiteit effectief de troef is van de goede leider, dan is het jammer dat ze zo weinig aan bod komt in de politieke wereld, of daar te vaak verkeerd gebruikt wordt. We verbazen ons over de creativiteit in sommige verkiezingscampagnes, in de omgang met de media, zelfs in onze institutionele hervorming ... Vandaar ook onze teleurstelling tegenover bijvoorbeeld het plan dat de overheidsuitgaven zogezegd moet terugschroeven, tegenover het gebruik van technologie, of, globaal, de visie op de toekomst. Misschien is de structuur van de moderne staten zo stijf dat ze creativiteit kortwiekt? Zou dit misschien de bron zijn van de huidige problemen, van het populisme van extremen tot en met de anarchistische bewegingen? In een wereld die gedreven wordt door steeds meer innovatieve bedrijven, stelt zich de vraag of de politieke wereld niet aan creativiteit tekortschiet … Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 15
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Wordt Brussel 5G-piloot? De hoofdstad van Europa en van België vertoont een ideaal profiel van pilootstad voor de ontplooiing van 5G tussen nu en 2020. Dit is trouwens een belangrijk element in de economische ontwikkelingsstrategie van Europa. De uitzendnorm wordt momenteel herzien om de ontplooiing van toekomstige technologieën mogelijk te maken en tegelijk de veiligheid en de gezondheid van de burgers te waarborgen. Er zijn echter nog andere uitdagingen. Bezinning ● Verkiezingen 2019 I n oktober kondigde de Brusselse regering de verhoging aan van de uitzendnorm tot 14,5 volt per meter, conform de vaststelling van regulator BIPT die oordeelt dat “de huidige uitzendnorm niet volstaat om in de toekomst een kwalitatief en goed presterend netwerk te verzekeren.” Als de regering het standpunt van het BIPT wil volgen, dient echter een norm te worden bepaald die een goede dekking garandeert, ‘witte zones’ wegwerkt en bovendien de aanbevelingen van de Wereldgezondheidsorganisatie (WGO) naleeft. In deze context is de wens van Alexander De Croo, federaal minister van Telecommunicatie en Digitale Agenda, om de Belgische markt te openen voor een 4de mobiele operator niet meteen goed nieuws voor Brussel en alle Belgische klanten. Een dergelijke maatregel zou alle mogelijkheden blokkeren die de herziening van de uitzendnormen in Brussel laat doorschemeren. Commentaar van de Brusselse minister-president Rudi Vervoort: “Als er hier een 4de operator optreedt, moeten we het debat in Brussel volledig herbeginnen.” Een 4de operator kan dus op korte termijn de ontplooiing van 5G in Brussel dwarsbomen. Dit scenario negeert ook de verwachtingen van de sector en de belangen van de gebruikers, die trouwens tevreden tot zeer tevreden zijn met de service en de tarieven van hun mobiele operator in België. De prijzenoorlog veroorzaakt door de nieuwe operator zou een gevoelige daling van de investeringscapaciteit van de telecomoperatoren teweegbrengen. België moet massaal investeren in nieuwe infrastructuur voor zijn technologische doorbraak. Laten we dus nu geen druk uitoefenen op de spelers die hiertoe moeten bijdragen. Ter informatie hebben de drie in België actieve operatoren in 2017 samen zowat 400 miljoen geïnvesteerd in onderhoud en ontwikkeling van hun infrastructuur. Het zou daarom wijzer zijn samen met de huidige spelers de nodige investeringen te bepalen dan nu een vierde operator op de markt te introduceren, wat gepaard zou gaan met een geraamd 1,3 miljard aan infrastructuurkosten. Meer nog: om de aantrekkelijkheid en de veiligheid van investeringen in 5G vereisen een stabiel en aanmoedigend wettelijk en fiscaal kader. Daarom zouden bv. alle uitzendmasten moeten worden vrijgesteld van gemeentelijke belastingen. Dit stelt Beci in zijn memorandum De stad van de Toekomst en tijdens contacten met Brusselse beleidsmensen. Innovatie stimuleren is rendabeler dan ze te belasten. Een kwalitatief en efficiënt netwerk effent bovendien de weg voor nieuwe diensten in domeinen als gezondheidszorg, mobiliteit, veiligheid, netheid, milieu, logistiek en vele andere. Dit is de voorwaarde voor het bestaan en de ontwikkeling van een volwaardige Smart City. ● Vincent Delannoy Download het memorandum De stad van de Toekomst op: http://go.beci.be/toekomst. 16 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 © Getty DATA PRIVACY BOX om uw naleving van de GDPR te vereenvoudigen VEREENVOUDIG UW LEVEN ALS ONDERNEMER DANKZIJ ONZE TOOLS Ontdek het exclusieve aanbod voor PARTENA Professional klanten De bescherming van persoonsgegevens is voor ondernemingen een noodzaak sinds mei 2018. Toen trad immers de algemene verordening gegevensbescherming (GDPR) in werking. Deze nieuwe regelgeving heeft twee hoofddoelstellingen: § Versterking van de bescherming van de rechten en vrijheden van personen van wie gegevens worden verzameld; § Harmonisering van de materie en een beter verkeer van deze gegevens binnen de EU. HOE WEET IK OF DE GDPR OOK OP MIJ VAN TOEPASSING IS? Verwerkt u persoonsgegevens van uw klanten, werknemers of leveranciers? Dan moet u rekening houden met de GDPR! En om u te helpen GDPR-compliant te worden, bieden Partena Professional en zijn partner Data Privacy Box u een platform aan met tools en diensten. Daarmee beheert u uw compliance met dit nieuwe wettelijke kader. Als u twijfelt is het de hoogste tijd om werk te maken van uw GDPR-compliance. ONTDEK HET EXCLUSIEVE AANBOD VOOR KLANTEN VAN PARTENA PROFESSIONAL Als Partena Professional-klant: § Krijgt u gratis toegang tot de GDPR-maturiteitsaudit waarmee u kunt bepalen in welke mate u GDPR-compliant bent; § Ontvangt u een Partena-kortingscode omdat u de tool in gebruik neemt Raadpleeg het onlineplatform van Data Privacy Box en Partena Professional om te profi teren van dit aanbod op ons website www.partena-professional.be/data-privacy-box-en-gdpr-package
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Ideeën Vragen over E40 staan nog open Het bericht dat de Brusselse regering snel werk wil maken van de versmalling van de E40 zorgde voor paniek bij de experts en organisaties die kritisch staan tegenover de plannen. “Het komende jaar zal er nog niets ingrijpends gebeuren”, klinkt het nu sussend. De ingang van de E40 veranderen in een stadsboulevard? Misschien, maar niet voor 2020… ● Mobiliteit B russel wil meer controle verwerven over de toegangswegen tot de stad. De grootste doorn in het oog is de E40, die vandaag de status heeft van een autosnelweg. Door deze te versmallen tussen de Rand en het Reyerscomplex en zodoende om te vormen tot een stadsboulevard, hoopt de Brusselse regering twee doelen te realiseren: de stroken langs de E40 waar een bouwverbod geldt, inrichten in lijn met het in 2017 goedgekeurde Masterplan Parkway E40 én er een maximumsnelheid van 70 km/u invoeren. “Dit zal niet noodzakelijk een negatieve invloed hebben op het aantal voertuigen dat de weg aankan”, merkt Jo De Witte op, woordvoerder van het kabinet van Brussels minister-president Rudi Vervoort. “Door de auto’s minder snel te doen rijden, kan er juist meer verkeer verwerkt worden, omdat de afstand tussen de voertuigen kleiner is.” Niettemin zijn er heel wat koele minnaars van de plannen te vinden bij experts, ondernemers en Vlaamse politici. Bij hen ontstond er onlangs ongerustheid toen er berichten in de pers verschenen waaruit bleek dat minister-president Vervoort nog voor het einde van deze legislatuur werk wil maken van de reductie van zes naar vier rijstroken op het Brusselse stuk van de E40. Tijdens een Commissievergadering voor Mobiliteit en Openbare Werken in het Vlaams parlement eind november vertelde Vlaams minister Ben Weyts dat hij de bevoegde Brusselse minister Pascal Smet om tekst en uitleg had gevraagd. “Uit de toelichting die we kregen blijkt dat er het komende jaar nog niets ingrijpends zal gebeuren aan de E40, vanwege de lopende projecten aan de Reyerslaan”, verklaarde Ben Weyts. “Een heraanleg is absoluut nog niet aan de orde: er zijn nog geen vergunningen en alle procedures moeten nog doorlopen worden.” Eerst de Reyerstunnels Momenteel wordt er inderdaad nog volop gewerkt aan de Reyerstunnels. Vier van de zes tunnelmonden worden gerenoveerd, een werk dat nog dit jaar afgerond moet zijn. Daarna pas start de eigenlijke herinrichting van de Reyerslaan. “Die zal eind 2019 klaar zijn, wat een optimistische inschatting is”, zegt Ben Weyts. “Ten vroegste in 2020 komt het Parkwayproject aan bod, in de veronderstelling dat alle procedures tegen dan al doorlopen zijn.” Het kabinet van Rudi Vervoort bevestigt deze timing. “De regering onderzoekt nu welke juridische aspecten nageleefd moeten worden om tot een herklassering van de E40 over te kunnen gaan”, vertelt Jo De Witte. En zo komt hij tot een iets voorzichtiger uitspraak dan die in de kranten gedrukt stond. “We willen in elk geval nog tijdens deze legislatuur zo veel mogelijk vooruitgang boeken.” De mobiliteitsorganisatie Touring, die vertegenwoordigd is de Gewestelijke Mobiliteitscommissie (GMC) in Brus18 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 © Belga sel, is niet formeel tegen de plannen van de Brusselse regering – “Het kan een mooi project voor Brussel worden dat voor minder autoverkeer in de stad zorgt”, dixit woordvoerder Danny Smagghe – maar vraagt wel begeleidende maatregelen. “Waarom denkt men bijvoorbeeld niet aan een overstapparking?”, vraagt Smagghe zich af. “Voor zo’n Park & Ride (P+R) zone aan de ingang van het Brussels Gewest, daar waar de E40 zal overlopen in een stadsboulevard, pleiten wij al heel lang. Daarnaast zou men het openbaar vervoer beter moeten uitbouwen. Je moet de mensen alternatieve mogelijkheden om zich te verplaatsen aanbieden en liefst vóór de versmalling een feit is. Dan kun je pas écht spreken van het anders invullen van de mobiliteit.” Vele stemmen binnen de GMC zijn vragende partij voor een proefopstelling, gekoppeld aan impactmetingen. “Zoiets is perfect mogelijk”, meent Danny Smagghe. “Een soortgelijke proefopstelling is er op dit moment al in de buurt van de Basiliek van Koekelberg, omdat men daar van rijrichtingen wil veranderen. Daar zijn intussen al aanpassingen doorgevoerd op vraag van de buurtbewoners. Het is goed bij zo’n test de impact op de doorstroming van het verkeer te analyseren. Meten is weten en laat je toe aanpassingen aan te brengen voor de versmalling definitief wordt. Wat wij vrezen is dat er stroomopwaarts meer file zal ontstaan. Mocht dat effectief blijken, dan moet men daar toch rekening mee houden? Het is raadzaam om daar experts bij te betrekken. De GMC kan daar zeker zijn steentje toe bijdragen. Daar zijn tenslotte externe studiebureaus bij betrokken, laten we gebruik maken van hun expertise.” Beperkte impact Bij het kabinet van Rudi Vervoort horen we dat het studiebureau dat Pascal Smet en Ben Weyts, Brussels minister en Vlaams minister van mobiliteit. met de uitwerking van het Masterplan voor de E40 belast werd, de impact heeft bestudeerd van de uiteenlopende voorstellen. “Wat het autoverkeer betreft, ging men ervan uit de bestaande verwerkingscapaciteit te behouden, wat neerkomt op 6.000 particuliere of daarmee gelijkgestelde voertuigen per uur tijdens het spitsuur”, licht Jo De Witte toe. “Het voorstel zal dus niet uitsluitend invloed hebben op de bereikbaarheid van het stadscentrum, maar zal ook de levenskwaliteit in de wijken verbeteren omdat de auto’s er trager zullen rijden en minder geluidshinder veroorzaken. Bovendien zullen de auto’s die Brussel binnenrijden gebruik kunnen maken van een betere signalisatie en wegmarkeringen, waardoor het verkeer vlotter zal verlopen.” Vlaams minister voor mobiliteit Ben Weyts bevestigt dat een Brusselse studie heeft uitgewezen dat er geen effect zou zijn voor de Ring rond Brussel. “De E40 bestaat in Vlaanderen uit tweemaal drie rijstroken en gaat over in tweemaal vier en zelfs tweemaal zes rijstroken in Brussel”, legt hij uit. “Mocht er een weerslag zijn, dan zou dat vreemd zijn. Vandaag hebben we een omgekeerde trechter. In Brussel verbreed je dus. Als de Brusselse regering beslist om de E40 te versmallen, dan zal de impact daarvan eerder beperkt zijn. Er zijn wél nog een aantal openstaande vragen. Wat is de impact op de andere gewestwegen, op het onderliggende wegennetwerk?” Goed overleg Volgens Jo De Witte zal een eerste fase van de versmalling, bestaande uit enkele snelle aanpassingswerken, meteen dienst doen als test. Over mogelijke flankerende maatregelen, zoals investeringen in openbaar vervoer en overstapparkings zegt hij dat de logica achter de heraanleg van de toegangsweg deel uitmaakt van een globale aanpak. “Het Gewestelijk Plan voor Duurzame Ontwikkeling werd onlangs officieel door de Brusselse regering goedgekeurd en hetzelfde zal binnenkort met het mobiliteitsplan Good Move gebeuren. Beide ondersteunen dezelfde visie, waarin de levenskwaliteit in de Brusselse wijken centraal staat. Het aanbod van het openbaar vervoer zal in dat verband effectief verder moeten evolueren en ook het P+R principe wordt erin meegenomen.” Ben Weyts vindt een proefproject niet strikt noodzakelijk, zolang er goed overleg is tussen de administraties. Hij zegt dat hij zich in de contacten met collega Smet soepel opstelt en zelf alle nodige informatie over zijn eigen plannen met de Ring rond Brussel deelt. “Dan verwacht ik ook volledige transparantie en bereidheid tot overleg.” ● Peter Van Dyck Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 19 © Belga
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kantoren geen tijdelijke trend Ideeën Tijdelijke bezetting van Eind november organiseerde de Executive Master Immobiliën (EMI) een debat over de tijdelijke bezetting van kantooroppervlakten. De conferentie vond plaats op de 23e verdieping van de WTC 1 toren, midden in de Noordwijk. Zicht op de Noordwijk: het “Brusselse Manhattan” ● Stedenbouw & Immobiliën D e aantrekkelijkheid van het Brusselse vastgoed voedde al heel wat debatten. Er komt namelijk regelmatig kritiek op de algemene kosten van gebouwen, mobiliteit, de trage en ingewikkelde administratieve procedures en de fiscaliteit, allemaal problemen die steeds meer investeerders op afstand houden. Bovendien volgt de bezetting van kantooroppervlakten in de hoofdstad een neerwaartse en blijkbaar niet meer te keren trend, terwijl coworking-ruimten zich zeer snel ontwikkelen: in een jaar tijd is hun totale oppervlakte van 35 naar 70.000 m² gestegen. Het was dan ook niet verwonderlijk dat de tijdelijke bezetting van kantoren het thema werd van de openingsconferentie van de 8e EMI promotie, op 22 november … “De huidige razendsnelle veranderingen sparen de vastgoedsector niet. Veel spelers van onze sector zijn ermee bezig!” Aldus de inleidende woorden van Anders Böhlke, die zich als directeur van het programma verheugde om de meerdere deskundigen uit privé en overheid die, in het panel, ervaring en overwegingen kwamen delen. “Spontaan gaat de vastgoedsector nog steeds voor langetermijnvisies, terwijl een echtpaar of een gezin vandaag gemiddeld amper zeven jaar standhoudt!”, verklapte hij, met een knipoogje. Hij had het ook over de WTC, “die destijds weliswaar enkele schandalen doorstond, maar zich vandaag voorbereidt op een nieuw, optimaal gebruik van zijn oppervlakte.” Hij gaf daarna het woord aan Alain Deneef, die als moderator van de rondetafelgesprekken optrad. Het voor iedereen voordelige tweede leven van een gebouw De Fransman Frank Gauthier (CEO van Captown) beet de spits af met zijn visie van de markt: “Kiezen of ondergaan! Met de nieuwe vormen van economie zien we ook nieuwe spelers optreden. Laten we allen nadenken over leegstand, de mogelijkheden van een site en wat we ermee kunnen 20 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 beginnen”, zei hij terwijl hij beelden toonden van sommige van zijn verwezenlijkingen: verlaten historische panden die hij deed opleven dankzij politieke partnerschappen en de inzet van buurtbewoners. “Leegstand boeit nostalgici, maar niet de buurtbewoners, die vooral vrezen voor het imago van hun wijk. Geef een verlaten site een tweede leven op een doordachte manier, en iedereen vaart er wel bij. Denk bijvoorbeeld aan een tentoonstelling, een evenement, workshops of parcours van kunstenaars.” Jacques Lefèvre (CEO van de BPI groep) weet wat kunstenaars kunnen. Deze kunstliefhebber heeft al lang begrepen dat de residentiële markt verandert (de Kroontuinen als voorbeeld) en dat gemengde stedelijke projecten heel wat troeven bieden (het Belvue Museum, o.a.). Hij verwees naar de typisch tijdelijke bezetting van de vroegere hoofdzetel van Solvay: “Een ganse wijk leefde daar op door de klemtoon te leggen op kunst. Denis Meyers bedekte daar, als kunstenaar, 25.000 m² muren en plafonds met zijn schilderkunst. Hij is zes maanden © Belga op de site actief geweest en haalde ook andere kunstenaars aan boord. Duizenden bezoekers kwamen dit werk bewonderen, wat natuurlijk een positieve weerslag had in de buurt, onder andere voor de winkels. De kunstenaar verwierf beroemdheid, de plaats werd een merk op zich en wij sleepten zelfs de ‘Caïus de l’Entreprise mécène de l’année’ in de wacht!” De enthousiaste en goed ingelichte Jacques Lefèvre voegde er wat later aan toe: “Het is nooit te laat om oplossingen te vinden. De tijdelijke bezetting kampt soms nog met een slecht imago en valt soms duur uit, onder andere wegens de nodige beveiliging, maar dit type initiatief heeft een ingrijpende en positieve impact op de samenleving. Er komen ongetwijfeld nog andere ideeën opborrelen. Dit is trouwens nodig om nieuwe kansen te bieden aan investeerders, ook uit het buitenland. We moeten nog andere contacten leggen om ons ecosysteem te verbeteren, nieuwe functionaliteiten te vinden, en ook nieuwe partners. Dit alles draagt bij tot een vlottere samenleving, in alle gelederen van de maatschappij. Vandaag evolueert het denkproces naar het begrip van gemeenschap: samenkomen is de boodschap. De jongeren leven trouwens totaal anders dan vroeger!” Nog veel bruikbare oppervlakte Gilles Delforge (Directeur van de MSI, Maatschappij voor Stedelijke Inrichting) wil al geruime tijd gebouwen opwaarderen die bijdragen tot de uitstraling van Brussel (Mediapark, Citroën, Renbaan van Bosvoorde …). Hij had het over de 48.000 m² van de oude kazernes in Etterbeek, waar Brussel-Hoofdstad aandeelhouder van is. “ULB en VUB zijn er aan de slag en ontwikkelen er woningen voor studenten en gezinnen, naast universitaire infrastructuur. De site is in een bijzonder slechte staat. Vandaar het belang om snel te reageren zodat de wijk inspraak krijgt en de bezetting een invloed heeft op de toekomst van dit vastgoed.” Delforge is al even optimistisch ingesteld als de andere leden van het panel: “Ik geloof dat tijdelijke bezetting van panden helemaal geen tijdelijke trend is, met de opkomst van starters die een nieuwe economische dynamiek op gang brengen. Laten we niet vergeten dat er nog veel bruikbare oppervlakte bestaat, waaronder braakliggende spoorwegterreinen.” De tijdelijke bezetting als maatschappelijk doel Benoît De Blieck (CEO van Befimmo, het vastgoedbedrijf dat eigenaar is van de WTC) schetste de geschiedenis van het pand waar een debat plaatsvond: “Oorspronkelijk was het project bedoeld om een vervallen volkswijk nieuw leven in te blazen. De multinationals zijn er zich helaas nooit komen vestigen! Vandaag komt er schot in de zaak. Behalve de WTC toren, waar verschillende activiteiten en evenementen plaatsvinden, is de ganse Noordwijk aan het veranderen. Het is hoe langer hoe minder een kantorencentrum, met alle gevolgen van dien voor deze wijk, vlak naast het historisch centrum. De buurt is vlot toegankelijk en blijkbaar voelen technologische ondernemingen er zich goed. We sleutelen nu aan een nieuwe belangstelling, vanuit een goed inzicht in de eigenheid van de wijk. We trachten iedereen erbij te betrekken en leggen de klemtoon op de multiculturele troeven en de veelzijdigheid. Het is een grootschalig project voor de toekomst.” Benoît De Blieck beaamt verder wat ook de andere panelleden beweerden: “Tijdelijke bezetting is geen voorbijgaande trend, noch een algemene situatie. Deze evolutie streeft een sociaal en zelfs maatschappelijk doel na, ook al is dit niet meteen rendabel. In de komende jaren zal het gebruik van gebouwen verder veranderen. En dat geldt ook voor hun imago. Laten we eerlijk toegeven dat deze gigantische kantoorgebouwen voorbijgestreefd zijn. Flexibiliteit en gezelligheid krijgen vandaag voorrang!” De laatste genodigde was Serge Fautré, die 10 jaar lang aan het hoofd stond van het vastgoedbedrijf Cofinimmo. Vandaag is hij CEO van AG Real Estate, voorzitter van de BVS en van het stuurcomité van de EMI. “Laten we stoutmoedig en uiterst creatief zijn”, besloot hij. “Laten we risico’s nemen, ook al gaat dit met vergissingen gepaard. Laten we multidisciplinair te werk gaan en een nieuw imago geven aan de vastgoedsector door hem in een bredere context te verankeren: de algemene ontplooiing van de stad!” ● David Hainaut Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 21 D.R. D.R.
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International 10 pour tips om met Japan zaken te doen 5. Doe niet gewichtig. U hoeft niet aan te tonen dat u Voor westerlingen is Japan een andere planeet. Niet alleen de taal is er totaal anders, maar ook de cultuur en de manier van zakendoen. Wees hiervan goed op de hoogte! Dit was althans het thema van een seminar dat Beci onlangs organiseerde in samenspraak met het EU-Japan Centre for Industrial Cooperation. ● Enterprise Europe Network W eet u nog, “Lost In Translation”? Bob Harris (geïnterpreteerd door Bill Murray) ervaart de grootste moeite om aan zijn trekken te komen. Hij verkeert letterlijk in een ‘culturele schoktoestand’ en begrijpt geen snars van de Japanse levenswijze. Om te vermijden dat u zelf ‘in de vertaling verloren loopt’ wanneer u met Japanse zakenlieden onderhandelt, volgt u best de waardevolle tips van mevrouw Chieko Nakabayashi! 1. Vergeet de cadeautjes niet! Tijdens de eerste ontmoeting zullen uw Japanse gesprekspartners u een cadeau overhandigen. Stap er dus niet naartoe zonder zelf een geschenk te hebben voorzien. Voor Belgen is dit bijzonder gemakkelijk: een doos Belgische chocolade of een ballotin lekkere pralines. Des te meer omdat Japanners het liefst cadeaus ontvangen die ze zelf kunnen delen. 2. Voorzie voldoende visitekaartjes, en dan liefst met uw foto erop. En als het kan, vermeld dan naast uw naam de fonetische spelling ervan. Behandel met de grootste zorg de visitekaartjes die u zelf krijgt, want uw gesprekspartners interpreteren dit als uw manier van zakendoen en zich in het leven te gedragen. Ideaal is een doosje waar u de kaartjes zorgvuldig in opbergt. 3. Onderteken geen exclusiviteitscontract! Meestal is een partner niet in gans het land vertegenwoordigd. Bereid een evenwichtig contract voor en probeer in de mate van het mogelijke niet van partner te veranderen, want dit geeft een slechte indruk. 4. Ga voor een lange-termijnverbintenis: :Japanse bedrijfsleiders houden niet van kortstondige projecten. Zij hechten belang aan vertrouwen – en dat vergt tijd. 22 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 ‘de baas’ bent. De Japanners die u ontmoet, vertegenwoordigen hun bedrijven en teams. Blijf dus bescheiden. De rol van de hogere kaderleden bestaat erin na te gaan of iedereen wel degelijk heeft deelgenomen in het proces, en ervoor te zorgen dat de finale beslissing wordt uitgevoerd. 6. Wees voorzichtig wanneer u communiceert. Japanners lossen hun problemen liefst achter gesloten deuren op, alleen met de betrokken collega’s, zodat niemand zijn gezicht verliest. Confronteer uw team niet met het Japanse team. Zorg ervoor dat uw Japanse tegenhangers zich nooit in een netelige situatie bevinden ten aanzien van uzelf of intern, binnen hun onderneming. 7. Presenteer referenties. Dat soort gegevens verhoogt uw geloofwaardigheid en vergemakkelijkt het contact. 8. Onderzoek de specifieke eigenheden van de Japanse markt voordat u er een product op lanceert. Japanners houden van kleine, verzorgde, milieuvriendelijke en, zo mogelijk, geïndividualiseerde verpakkingen. 9. Als u een vrouwelijke bedrijfsleider bent: u moet beseffen dat de Japanse samenleving nog sterk door mannen wordt gedomineerd. Wanneer u potentiële Japanse partners voor het eerst ontmoet, laat u dan door een mannelijke collega introduceren. U zult zich daar misschien aan ergeren, maar op die manier dwingt u respect af. 10. Een troef: werf een Japanse medewerker aan in uw onderneming of tijdens de gesprekken. Deze tussenpersoon moet meer doen dan gewoon vertalen: ook uw gesprekspartners overtuigen. In 2019 wordt een nieuwe overeenkomst tussen de EU en Japan van kracht. Dit akkoord zal de handelsbetrekkingen vergemakkelijken, onder andere dankzij een verlaging van de import/exporttarieven op een brede waaier goederen. Het EU-Japan Centre for Industrial Cooperation beschikt, als Enterprise Europe Network contactpunt voor Japan, over hulpmiddelen en informatie (onder meer ‘fact sheets’ over het economisch partnerschapsakkoord) en organiseert bovendien webinars en matchmaking events om Europese bedrijven te helpen de Japanse markt te benaderen. ● Rachely Burgos Marin Informatie: www.eu-japan.eu www.eubusinessinjapan.eu Get hub, stand hub for 366 dagen geleden zag hub.brussels het levenslicht. Ons agentschap ontstond uit de fusie van Atrium, Impulse en Brussels Invest & Export en beschikte al van dag 1 over een driedubbele expertise. Onze teams, die overlopen met liefde voor Brussel en al heel wat praktijkervaring hebben, kunnen bedrijven nu een begeleiding aanbieden die drie keer zo efficiënt is, voor hun opstart, hun groei, hun innovatie en hun internationalisering. Dit Nieuwjaar vieren we onze eerste verjaardag. Samen met u verkennen we nieuwe horizonten, tot ver buiten Brussel. Hebt u een project voor 2019? Stand hub for Brussels!
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Topic Brussel, in de nabije toekomst? Een toffe stad! We hebben elkaar allemaal het beste toegewenst, met daarbij wellicht een paar goede (en kortstondige?) voornemens. Wat moeten we de Brusselse ondernemingen nu eigenlijk toewensen voor 2019? ● Get ready for tomorrow D Brussel Metropool heeft een nieuwe vorm van partnerschap op gang gebracht door de directie van het maandelijkse nummer toe te vertrouwen aan een persoonlijkheid uit de bedrijfswereld. Op die manier werd Emmanuel Goedseels onze eerste ‘gasthoofdredacteur’. e verkiezingen in mei zullen het politieke beleid in ons Gewest alvast flink opfrissen. De economische activiteit hangt echter niet uitsluitend af van de politiek, gelukkig maar. Wat wij onze metropool dus toewensen is dat ze haar uitstraling in België en in het buitenland behoudt! Heel wat steden ontwikkelden een ‘haat-liefde’ verhouding met hun burgers, pendelaars, ondernemingen en handelszaken. Maar kijk, van zodra wij een tijdje buiten onze stad vertoeven, ervaren we een zeker heimwee. Tijdens de afgelopen jaren lag de focus in Brussel te veel op het negatieve. Laten we een kijkje nemen aan de andere kant van de spiegel. Brussel is tegelijk een gewestelijke, nationale, Europese en wereldhoofdstad. Wie in de Verenigde Staten of in Azië reist, beseft al gauw dat ‘Brussels’ vaak meer bekendheid geniet dan ‘Belgium’, behalve wanneer er sprake is van bier en chocolade. Wat zijn de troeven en uitdagingen van de Brusselse economie in 2019? Allemaal thema’s die het aankaarten waard zijn. 24 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Een eerste belangrijke vraag voor een onderneming is de keuze van een vestigingsplaats. Wat is het nut van een zetel of kantoren in Brussel? Is dit een commercieel pluspunt? Een kijkje naar de websites van ondernemingen in de Vlaamse en de Waalse rand rond Brussel toont aan dat ze hameren op de nabijheid van Brussel. Soms met een opzettelijke verwarring (‘Diegem-Brussels’, bijvoorbeeld). Kantoren in Brussel? Hoe aantrekkelijk zijn die voor werknemers (Brusselaars en Belgische pendelaars) en voor expats en eendaagse bezoekers? Wat met de aanslepende mobiliteitsproblemen, die trouwens helemaal geen lokale exclusiviteit zijn? Brussel is een Gewest dat talloze instellingen concentreert, maar ook uitblinkt door de diensten van zijn handelszaken en ondernemingen. Welke rol speelt de stad in de digitale wereld, die overduidelijk onze toekomst zal bepalen? De economische activiteit en de groei zijn de energiebronnen van onze metropool, uiteraard. Maar de stad kan niet vooruit zonder een duurzaam ontwikkelingsbeleid op sociaal, maatschappelijk en milieuvlak. © Reporters De redactievergadering van 19 oktober, bij Beci. Van links naar rechts: Salima Serouane (Beci adviseur), Gery Brusselmans (freelance redacteur), Emmanuel Goedseels, Emmanuel Robert (Media Coordinator bij Beci), Laurie Verheyen (Events Planner bij Beci) en Catherine Tricot (Partnerships & Business Development bij Beci). In de volgende artikelen bespreken we met u al deze grote uitdagingen voor de toekomst. Als de stad hierin succes oogst, zal ze haar aantrekkingskracht nog vergroten. Ze zal namelijk gevolg hebben gegeven aan de behoeften van een internationale hoofdstad, met al de eigenheden en troeven die haar statuut inhoudt. Emmanuel Goedseels Partner Whyte Corporate Affairs Gasthoofdredacteur In het gezelschap van Olivier Willocx, CEO van Beci (rechts). Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 25 © Reporters © Reporters © Reporters
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Topic Verleiden om efficiënter te rekruteren Een witte raaf vinden blijft een hindernisloop voor de bedrijfswereld. Oorzaken hiervan zijn o.a. de bereikbaarheid van Brussel, tweetaligheid en de digitalisering van de werkgelegenheid. ● Get ready for tomorrow “ E en van de eerste vragen van een werkgever aan een kandidaat is of hij bereid is dagelijks naar Brussel te pendelen.” Dit stelt Karsten De Clerck vast, als Managing Partner bij Egon Zehnder, een firma gespecialiseerd in de rekrutering van hogere kaderleden. Niet alleen werknemers ergeren zich aan stroeve mobiliteit: ook aanwervers zitten daarmee opgescheept. Een screening van CV’s volstaat vandaag niet meer om uitzonderlijke profielen te ontdekken en uit te nodigen op de klassieke sollicitatiegesprekken. Reactiviteit en innovatie spelen tegenwoordig een rol om een vacature te ‘verkopen’. “De moeizame rekrutering van de adequate kandidaat is nogal kenmerkend voor Brusselse ondernemingen”, stelt Grégory Renardy, directeur van Michael Page België. “Ik zie daar drie redenen voor. Ten eerste de tweetaligheid, of zelfs drietaligheid, die vrij moeilijk te vinden is, zeker in combinatie met een op zich al relatief zeldzaam profiel. Ten tweede de bereikbaarheid van Brussel. Vooral Nederlandstalige kandidaten aanvaarden moeilijk om dagelijks naar Brussel te pendelen, mede omdat zij in een economisch welvarend gewest leven. En ten derde zijn sommige ondernemingen door de internationale gerichtheid van Brussel en de zware belasting op banen ter plaatse, geneigd om te delokaliseren eerder dan mensen in de hoofdstad aan te werven. Tussen twee gelijkwaardige opties zal een werkgever altijd de voorkeur geven aan een kandidaat die al in België woont.” Andere elementen maken dit vraagstuk nog moeilijker: de daling van de werkloosheid en de steeds complexer wordende arbeidsmarkt. “In 10 jaar tijd is de markt uiterst ingewikkeld geworden, mede door de opkomst van banen en beroepen die in het begin van de jaren 2000 gewoon niet bestonden”, aldus nog Grégory Renardy. “Vandaag wordt niet langer gezocht naar een marketingmanager of een computerdeskundige, want er bestaan voortaan verscheidene profielen voor hetzelfde beroep. Daarom heerst er veel spanning op de markt, nu al drie jaar lang.” 70% van de werkgevers betreuren een tekort Een studie die het uitzendkantoor Tempo-Team eind 2019 publiceerde, verklaart dat “70% van de werkgevers in België oordelen dat de arbeidsmarkt een tekort aan potentiële werkkrachten vertoont.” Volgens de experten die wij interviewden, is dit niet sector-gebonden, wel een algemeen probleem. In het aanbod van functies zitten de knelpunten in domeinen als risicobeheer, topmanagers of persoonlijke hulpverlening (artsen en verpleegkundigen, bijvoorbeeld), om nog maar te zwijgen over beroepen in de nieuwe technologieën en de digitalisering: daar wordt regelmatig een beroep gedaan op kandidaten uit India of andere Aziatische landen om het tekort aan geschoolde werkkrachten in België te compenseren. Al deze factoren monden uit op een paradox: “De werkloosheid daalt, maar we zitten nu met een structurele werkloosheid”, zegt Karsten De Clerck. “Vraag en aanbod zijn niet langer op elkaar afgestemd. Voor elke vacature die wij publiceren, ontvangen wij talloze sollicitaties, maar de aangeboden vaardigheden stemmen zelden overeen met het gevraagde profiel.” Michel Verstraeten heeft daar als specialist HR-beheer en hoogleraar aan de ULB zijn mening over: “Goede kandidaten worden veel vaker benaBrussel Metropool - januari 2019 ❙ 27 © Getty
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derd dan vroeger omdat ze op sociale netwerken als LinkedIn goed zichtbaar zijn. En de betrekkelijke traagheid van rekruteringsprocessen binnen de bedrijven maakt dit alles nog complexer.” Ook de motivering van de kandidaten is veranderd. “Tien jaar geleden bleven ze bij de klassieke verwachtingen”, stelt Grégory Renardy. “Redenen om in een bedrijf te gaan werken hadden te maken met doorgroeimogelijkheden, verantwoordelijkheden en loon. Vandaag zijn toekomstige werknemers op zoek naar een zinvolle baan. Ze stellen vragen rond de waarden van de onderneming, het evenwicht tussen privé en beroepsleven of de mogelijkheid van telewerken. Dit zijn geen specifieke verwachtingen van de zogenaamde ‘millennials’: kandidaten uit alle leeftijdscategorieën stellen dat soort vragen.” Flexibiliteit aanbieden Hoe vindt u nu de felbegeerde witte raaf op een te nauwe arbeidsmarkt? “Doorgrond de verwachtingen van de kandidaat om hem te verleiden”, stelt Karsten De Clerck. “Een toekomstige werknemer is meestal op zoek naar meer flexibiliteit, namelijk kortere arbeidstijden, de mogelijkheid om de dag vroeger te beginnen en dan ook vroeger naar huis te keren enz. Vlottende werkuren zijn bv. een manier om kandidaten uit de Brusselse rand aan te trekken.” Vervoer is een andere manier om een vacature op te waarderen. De bedrijfswagen is slechts één optie, naast andere mogelijkheden als fietsleasing of een treinabonnement. In Brussel mag het aspect huisvesting ook niet worden onderschat: “De kost van woongelegenheid in Brussel wordt stilaan problematisch, zeker wanneer het loon niet denderend is”, weet Karsten De Clerck. “In Londen voorzien werkgevers een uitkering aan mensen die in de stad wonen. Dezelfde premie kan worden omgezet 28 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 in een vergoeding voor openbaar vervoer, wanneer de werknemer buiten de stad woont.” Om de goede kandidaat te vinden bestaat er helaas geen kant-en-klaar recept. Volgens onze deskundigen blijven mond-tot-mondreclame en netwerking efficiënte methodes. Dit geldt ook voor de tussenkomst van een wervingskantoor. “Rekruteringagentschappen riskeerden met de opkomst van LinkedIn en andere sociale netwerken gewoon te verdwijnen, maar ik stel gelukkig het tegenovergestelde vast, omdat wij een werkelijke, voornamelijk mensgerichte meerwaarde bieden”, verklaart Grégory Renardy. Volgens de bovenvermelde Tempo-Team studie zou het tekort op de arbeidsmarkt gedeeltelijk kunnen worden verholpen door na te gaan of de kandidaat overeenstemt met het profiel van de onderneming eerder dan met de gezochte functie (37% van de respondenten). De aanwerver zou anderzijds ook meer kunnen focussen op talenten en vaardigheden dan op diploma (35% van de respondenten). ● Géry Brusselmans Robots om vlotter te rekruteren Een rekruteringadvertentie op internet genereert al gauw 500 kandidaturen, waarvan 80% weinig relevant. Om sollicitaties vlotter te verwerken doen sommige HR managers nu een beroep op robots. Concreet: software dat CV’s onderzoekt via algoritmes (Applicant Tracking Systems – ATS) en sollicitaties verwerpt niet te fel afwijken van de functie, bijvoorbeeld aan de hand van diploma’s of vaardigheden. De profielen worden op basis van een waardering gerangschikt en aan de HR manager voorgelegd. Op die manier kan de aanwerver specifiek meer belang hechten aan een bepaalde factor. “In de toekomst zou rekrutering ‘big data’ en deze programma’s moeten combineren”, vindt Prof. Michel Verstraeten (ULB). “Een grote onderneming zou de informatie in een CV kunnen analyseren en vergelijken met gegevens uit andere databanken. Een bepaald type hobby zou bijvoorbeeld als een troef kunnen worden beschouwd.” Laten we echter voorzichtig zijn: uit een recente studie van het uitzendkantoor Tempo-Team blijkt dat één Belgische onderneming op tien een beroep doet op zulke robots om sollicitaties te evalueren. De helft van de kandidaten keurt dit systeem echter af. Grégory Renardy (Michael Page Belgique) Pr Michel Verstraeten (ULB) Karsten De Clerck (Egon Zehnder) Topic Digitalisering: geen ontkomen aan ● Get ready for tomorrow Als managers rond digitalisering vergaderen, ontstaan er spanningen. De meeste Brusselse ondernemingen hebben de stap al gezet, maar slechts gedeeltelijk. Dit is onder andere te wijten aan de kost en een tekort aan human resources. D igitalisering: dit woord dekt zoveel betekenissen dat je op den duur niet goed meer snapt waarover we het nu eigenlijk hebben. Voor een onderneming kan het gaan om de invoering van een elektronisch facturatiesysteem, maar ook de centralisering van data of de toepassing van artificiële intelligentie. “Globaal hebben we hier te maken met de invoering van digitale technologieën die volledig verschillen van wat 25 jaar geleden werd geïnstalleerd”, verklaart Bernard De Cannière, CEO van Audaxis, een bedrijf dat digitale oplossingen uitwerkt voor ondernemingen. De man is ook aan de Solvay Brussels School of Economics and Management belast met de nieuwe vorming in ‘digitale overgang’. Nu, hoe vaag het begrip ‘digitalisering’ ook moge zijn, er is geen ontkomen aan: op een of andere manier zult u deze stap moeten overwegen, ongeacht of u een kleine handelaar bent, zaakvoerder van een grote boekhandel of baas van een taxibedrijf. Doet u dat niet, dan riskeert u vroeg of laat de zaak te moeten opdoeken! Een eerste, nogal positieve vaststelling is dat heel wat Brusselse bedrijven al Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 29 © Getty
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Wij worden niet langer geconfronteerd met technische of computer gebonden problemen, maar met een ware uitdaging op het vlak van innovatie. Bernard De Cannière, CEO van Audaxis 5 tips voor een succesvolle digitalisering Bernard De Cannière, CEO van Audaxis en hoogleraar digitale transformatie aan de Solvay Brussels School of Economics and Management, onthoudt vijf goede praktijken voor een geslaagde digitalisering: 1. Het onderwerp begrijpen: Vergaar informatie om inzicht te krijgen in digitalisering, de verschillende stappen en de mogelijkheden binnen uw sector. Blockchain (een technologie voor opslag en transmissie van informatie) is zeker een modewoord, maar in vele sectoren niet relevant. 2. Een standpunt innemen: Een taxibedrijf, een aannemer van openbare werken en een bank zullen niet dezelfde technologieën implementeren. In uw eigen sector moet u kiezen tussen een pioniersrol en een ‘me too’-situatie. 3. De interne processen onder de knie hebben: Een onderneming die geen duidelijke kijk heeft op de planning, de naleving van de termijnen of de kosten, neemt een risico met digitalisering. Deze onderneming moet eerst degelijkheid en betrouwbaarheid inbouwen in haar eigen structuur. 4. Op drie niveaus optreden: Digitalisering levert op drie niveaus voordelen op: een betere beleving voor de klant, een evolutie van het beroepsproces of een verandering van het business model. Probeer te bepalen op welk niveau de digitalisering in uw onderneming moet inwerken. 5. Op zoek gaan naar inspiratie: Kijk rondom u, zowel lokaal als internationaal, om desnoods inspiratie te putten uit technologieën, zelfs in andere sectoren. De signalering in een kliniek kan bijvoorbeeld worden verbeterd door inspiratie te putten uit een spoorwegstation. 30 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 een eerste luik van de digitalisering achter de rug hebben. Het betreft meestal het ‘paperless’ gebeuren, waarbij facturen eerder per mail dan met de post worden verstuurd – of de invoering van een online inschrijvingssysteem ter vervanging van een papieren formulier. Minder rooskleurig is dat elke onderneming, ongeacht de sector, nu moet opschieten in een wereldwijde en vrij concurrentiële context. Prioriteiten? Als consultant bij Pyco Group, die zich specialiseert in de digitale omwenteling, onderscheidt Grégory Cosman drie grote trends: “ten eerste de invoering van technologieën rond mobiele telefonie, ten tweede al wat te maken heeft met data, en ten derde de robotisering.” Middelgrote onderneming beste kandidaat voor digitalisering Maar waarom moet de digitalisering per se een zodanig complex gedoe zijn? “Dit proces betrekt honderden verschillende beroepen”, zegt Bernard De Cannière. “Iemand die een goede kennis heeft van blockchain zal misschien geen uitblinker zijn in aangesloten objecten, of omgekeerd. Bekwame mensen vinden is dus geen lachertje. En het is ook niet echt duidelijk waarmee je moet beginnen. Bovendien wordt in westerse ondernemingen verwacht dat het management een geruststellende rol speelt, maar de digitalisering stuurt alle codes in de war. Wij worden niet langer geconfronteerd met technische of computer gebonden problemen, maar met een ware uitdaging op het vlak van innovatie.” Eind september organiseerde Beci een rondetafelgesprek met een twaalftal bedrijfsleiders. Hieruit bleek dat moeilijkheden tijdens een digitaliseringproces vaak te wijten zijn aan het management, dat zich vaak teGrégory Cosman, consultant bij Pyco Group Vandaag woedt er een ware digitaletalentenoorlog in Europa. E-commerce? Allemaal goed en wel, maar ga eerst even na of je de nodige werkkrachten vindt. informatie om de klinische besluitvorming te vergemakkelijken”, vertelt Vic De Corte, directrice van de Sint-Janskliniek. “De dematerialisatie en centralisering van de gegevens is ondertussen al gebeurd. We trachten nu de patiënt beter te begeleiden tijdens het verzorgingsproces. Hiertoe bestaan heel wat mogelijkheden. Zo bijvoorbeeld het gebruik van een controlesysteem op afstand, voor een monitoring van de patiënt thuis.” rughoudend opstelt wanneer digitalisering afwijkt van zijn voornaamste missie. Deze gesprekken kwamen ook tot de conclusie dat overheidsbedrijven vaker een afwachtende houding verkiezen, bij gebrek aan voldoende financiële middelen voor digitalisering. De mentaliteit wisselt volgens de omvang en de structuur van de onderneming. ‘Lenigheid’ is hier duidelijk een belangrijk begrip. Middelgrote ondernemingen, met 1000 tot 2000 werknemers, zouden de meest positieve ingesteldheid hebben tegenover dit veranderingsproces. De digitalisering zou anderzijds minder impact hebben op kleinere ondernemingen, voornamelijk in sectoren als vastgoed, diensten en horeca. In andere sectoren – met inbegrip van de gezondheidszorg – nemen de uitdagingen een totaal andere proportie. “In de medische sector beoogt de digitalisering ten eerste de integratie van de patiënt in het zorgtraject, en ten tweede het samenbrengen van 1600 euro per dag voor een developer Volgens onze deskundigen zou, merkwaardig genoeg, de technologie zelf niet het grootste struikelblok zijn, maar wel de keuze van de technologie en de toegang tot de nodige human resources. “Een onderneming die een vorm van digitalisering wil toepassen, beschikt vaak niet over de nodige resources binnen haar personeel”, weet Grégory Cosman (Pyco Group). “Vandaag woedt er een ware digitale-talentenoorlog in Europa. En dit geldt zowel voor digitaal zakendoen als voor de waardeketen. E-commerce? Allemaal goed en wel, maar ga eerst even na of je de nodige werkkrachten vindt. Bijzonder weinig scholen of universiteiten leiden digitaal talent op, in België. Natuurlijk bestaat er de ‘Ecole 19’, maar de overheid zou andere dergelijke scholen moeten oprichten. De Y of Z generatie moet de stuwende kracht worden achter deze evolutie van de ondernemingen.” Goede medewerkers vinden in dit domein vereist middelen. De ondernemingen moeten zich dus richten tot externe consultants, die soms tot 1600 euro per dag kosten. “De stap naar een werkelijke digitalisering vereist grotere investeringen dan wat de ondernemingen vandaag toezeggen”, betreurt Bernard De Cannière. “Ik stel vast dat de verwachtingen Wat digitalisering werkelijk kost? Het antwoord blijft onduidelijk. Van enkele duizenden euro’s voor de aankoop van een beheerpakket tot enkele miljoenen voor een allesomvattende overstap. “In de Sint-Janskliniek bevan middelgrote ondernemingen fundamenteel dezelfde zijn gebleven. Zij implementeren ERP pakketten en elektronische facturatie. Dit is natuurlijk belangrijk, maar heeft niets te maken met een ingrijpende digitale overgang.” Vic De Corte, directrice van de Sint-Janskliniek In de Sint-Janskliniek bedraagt het budget een tiental miljoen euro, gespreid over meerdere jaren. De digitalisering moet vooral rendement opleveren. draagt het budget een tiental miljoen euro, gespreid over meerdere jaren”, aldus Vic De Corte. “Het budget werd niet finaal vastgelegd. Het is daarom moeilijk om daar een nauwkeuriger getal op te plakken. De digitalisering moet vooral rendement opleveren.” Laten we de ondernemers echter geruststellen: digitalisering kan ook geleidelijk, voor zover de prioriteiten duidelijk vastliggen. ● Géry Brusselmans Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 31
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Topic SDG : het kompas van bedrijven op de weg naar duurzame ontwikkeling In de strijd tegen de opwarming van de aarde, sociale ongelijkheden, discriminatie op grond van geslacht of ras, of tegen honger treden de bedrijven voortaan als actieve bijdragers op. Deze evolutie volgt een gezonde dynamiek sinds de Verenigde Naties de Sustainaible Development Goals (SDG) publiceerden. ● Get ready for tomorrow D eze SDG’s zijn dit jaar een veelbesproken onderwerp in het bedrijfsleven. Ze bestaan uit 17 projecten waartoe iedereen op eigen niveau, volgens zijn eigen middelen en met zijn specifieke troeven tracht bij te dragen. “Het nastreven van ‘een wereld zonder honger’, van gendergelijkheid of verantwoorde productie en consumptie, zijn zinvolle doelstellingen voor onze leden. Hiermee kunnen ze hun acties proactief sturen”, zegt Gaëlle Janssens, Relationship Manager bij The Shift, een platform dat in 2015 ontstond uit de fusie van verscheidene verenigingen actief in duurzame ontwikkeling (waaronder Business & Society, Kauri en Argus). We overschrijden eindelijk de eenvoudige ‘rapportering’ die MVO-verslagen kenmerkte en kiezen nu resoluut voor ‘actie’. “Kortom, geen navelstaren meer, maar aandacht voor het gemeenschappelijk belang door toepassing van de drie principes die The Shift nauw aan het hart liggen: connect, commit, change.” Allemaal vitale vraagstukken voor bedrijven. Geen enkele economische speler kan zich soepel ontwikkelen zonder ten minste enkele van deze 17 punten in de gaten te houden. Het bedrijf kan zo, op een positieve manier, harmonieuze relaties opbouwen met de overheid, de administratie, de omwonenden, die soms de eerste klanten zijn, met zijn human resources, maar ook veel verder, met de uitgestrekte wereld om zich heen. Niet toevallig interesseren vakbonden en werkgevers zich voor de SDG’s, zoals zij dat vroeger al deden met ISO 14001 of EMAS (twee milieubeheersystemen). Zo bijvoorbeeld de liberale vakbond ACLVB, waar Jan Moens initiatieven identificeert die bedrijven nemen om de economische activiteit beter af te stemmen op duurzaam 32 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 ondernemen. Hiervoor maakt de ACLVB gebruik van Sustatools, een volgens het PDCA-principe (Plan-Do-CheckAct) ontwikkelde methode. Of bijvoorbeeld ook Beci, dat samen met het VBO en de UWE, een stakeholder was in het SDG Forum dat afgelopen oktober voor het eerst in Brussel doorging. Fair management Zodra het SDG-handvest op federaal niveau werd gelanceerd, identificeerde vice-premier en minister van Ontwikkelingssamenwerking Alexander De Croo perfect de uitdagingen. Hij begreep dat dit proces ten volle de steun van de burgermaatschappij vereiste, met inbegrip van het bedrijfsleven, en gaf aan dat “zondersamenwerking met de privé sector, een internationaal ontwikkelingsbeleid nooit duurzaam kan zijn”. Hij beschouwde de ondertekening van dit handvest als het begin van ‘vruchtbare’ uitwisselingen, met een specifieke focus op duurzaam ondernemen, maar ook op de thema’s gezondheid, hernieuwbare energie, digitalisering, landbouw en voeding. Zoals Sodexo, dat klantenloyaliteit opbouwt door de integratie van een eerlijker aanbod van iets duurdere maar Fairtrade gelabelde producten, doen de bedrijven hier niet aan ‘eerlijke marketing’. Ze trachten gewoon om winstgevend, maar rechtvaardig en dus eerlijk te opereren. Dit is de prijs voor hun voortbestaan. Thierry Nadisic bevestigt dit in zijn boek ‘Le management juste’, onlangs gepubliceerd door de Presses Universitaires de Grenoble: “Evenals de oude volkeren die vooral een gemeenschappelijk geloof nodig hadden om samen te leven, hebben wij vandaag een fundamentele behoefte aan rechtvaardigheid”. ● Johan Debière 1 https://diplomatie.belgium.be/sites/default/files/downloads/charter_sdg.pdf © Getty Topic In Brussel blijven? ● Grow your business! 20 De keuze van een vestigingsplaats voor een bedrijf is een belangrijke, zelfs cruciale stap. Brussel heeft, als hoofdstad van Europa, veel troeven te bieden, maar ook heel wat beperkingen. Zijn de voordelen van een vestiging in de stad groter dan de nadelen? Blijven we best in Brussel? De mening van vier bedrijven. Europese instellingen en 42 intergouvernementele organisaties zijn er gevestigd. Brussel is wel degelijk de hoofdstad van Europa. Dankzij al deze politieke instellingen is de stad uitgegroeid tot een belangrijk beslissingscentrum. Marco Ranieri, CEO van het fotoagentschap Reporters, vindt de nabijheid van al deze instellingen erg belangrijk. “In ons vakgebied, en meer bepaald wanneer wij opdrachten voor de pers uitvoeren, is het van groot belang zo dicht mogelijk bij de besluitvormende instanties te verblijven. Veel evenementen vinden plaats in Brussel en het is erg handig om er gevestigd te zijn. We bevinden ons direct in het hart van de stad, voor de bestelde reportages. We kunnen dus zeer snel reageren.” Ook voor het imago is een vestiging in de hoofdstad van groot belang. “Reporters heeft een studio in hartje Brussel. Onze klanten, vooral die uit andere provincies of landen, waarderen deze omgeving. We zouden onze studio’s in het centrum niet willen inruilen voor grotere studio’s aan de rand. De sfeer is er niet dezelfde.” Nicolas Tancredi is advocaat en partner bij Younity. Hij beaamt het standpunt van Marco Ranieri: “De locatie is cruciaal voor het imago van een advocatenkantoor. Als we nationale of zelfs internationale bekendheid willen verwerven, is het essentieel om in Brussel gevestigd te zijn. Een dergelijke centrale vestigingsplaats verbetert de zichtbaarheid en staat borg voor meertaligheid. Omdat we in de hoofdstad in meerdere talen advies verlenen aan onze klanten, gaan voor ons heel wat deuren open.” Ook de centrale ligging van Brussel in Europa is een troef. Brussel biedt vlotte lucht- en spoorwegverbindingen. Meer dan 60 miljoen Europeanen Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 33 © Getty
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wonen op minder dan 300 km van Brussel. Twee uur met de hogesnelheidstrein volstaan om Parijs, Londen, Keulen en Amsterdam te bereiken. “Onze kantoren in Brussel betekenen voor onze nationale en internationale klanten tegelijk een centrale ligging en een goede bereikbaarheid. De hoofdstad is ook neutraler dan een locatie in Vlaanderen of Wallonië. En qua imago is het aantrekkelijker om een adres in de hoofdstad van Europa te hebben dan daarbuiten”, legt Marjolaine Gailly, Managing Partner bij PeterLily, uit. Brussel mobieler dan verwacht? Merkwaardig genoeg bleef geen enkele van de geïnterviewde ondernemingen stilstaan bij het vraagstuk van de mobiliteit. Iedereen beseft natuurlijk dat de toegang tot de hoofdstad niet altijd gemakkelijk is tijdens de spits, maar vindt dat de vele vormen van openbaar vervoer vrij efficiënte verplaatsingen mogelijk maken. Marco Ranieri: “De jongste jaren is het openbaar vervoer aanzienlijk geevolueerd. Onze fotografen verplaatsen zich voor hun opdrachten steeds meer met het openbaar vervoer, omdat het hiermee gemakkelijk is eender welke plek in de stad te bereiken.” Hij heeft het vooral moeilijk met parkeerkosten. “In de afgelopen jaren heeft het veralgemeend betalend parkeren ons verplicht om niet alleen belastingen op onze voertuigen te betalen, maar bovendien ook parkeerpassen in de buurt van onze kantoren en parkeermeterkosten als we met een wagen naar een klant rijden. Dit parkeerbeleid is echt niet ontworpen voor bedrijven die in Brussel actief zijn. De betaalmethoden en -middelen verschillen per gemeente, we hebben niet altijd muntstukken op zak, soms duurt onze missie langer dan verwacht ... Kortom, het is – zacht gesteld – verre van praktisch.” “Dankzij onze vestiging in Bosvoorde blijven we binnen een redelijke afstand van de gerechtelijke instanties en profiteren we tegelijkertijd van een zeer aangename werkomgeving, in een gemeente met minder verkeersoverlast dan het stadscentrum”, zegt Nicolas Tancredi. “Toegankelijkheid is belangrijk, uiteraard voor onze klanten, maar ook voor onze medewerkers. Daarom kozen we een locatie die iedereen tevreden stelt. We aanvaarden eveneens telewerk en decentraal werk, zodat onze medewerkers uit andere regio’s niet elke dag hoeven te pendelen.” Een troef voor rekrutering? Axa Reputation Ambassador Vincent Joye oordeelt dat een vestiging in hartje Brussel de aanwervingen gevoelig vergemakkelijkt. De onderneming stelt bijna 2.500 medewerkers tewerk in haar Brusselse hoofdzetel. In feite keerde ze vorig jaar ONZE ZALEN ZIJN ONTWORPEN VOOR FILM. WAT ZE PERFECT MAAKT VOOR VEEL MEER DAN FILM. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Hoogstaande technologie. Comfortabele zetels. Efficiënte organisatie. Allemaal troeven die niet alleen van film kijken bij Kinepolis Brussel een unieke ervaring maken. Ook seminaries, events, congressen (en nog veel meer) zijn perfect op hun plaats bij ons. Meer info? Check business.kinepolis.be of bel 02 474 26 30 e-mail: b2bbrussel@kinepolis.com Meer dan alleen cinema. TEAM BUILDING SEMINARIE COMEDY FILM CONGRES CULTUUR Connecting ideas. terug naar het stadscentrum. “Onze voornaamste beweegreden was een betere bereikbaarheid voor onze medewerkers, ten opzichte van onze vroegere vestiging buiten het stadscentrum”, vertelt hij. Het nieuwe hoofdkantoor van de verzekeraar bevindt zich op enkele minuten wandelen van Brussel-Centraal en het station Luxemburg, vlakbij een metrostation en een Villo station. Het merendeel van de werknemers komt met het openbaar vervoer naar het werk. “Dit geeft ons een concurrentievoordeel in werving en selectie en stelt ons in staat om onze ecologische voetafdruk te verkleinen. Vandaag komen bijna 1.000 extra medewerkers zonder wagen naar het werk. Wij moedigen onze werknemers voortdurend aan om met het openbaar vervoer en niet met de auto te komen werken. Zij krijgen trouwens gratis toegang tot het openbaar vervoer en moeten betalen om de parking te gebruiken.” Volgens de Union of International Associations (UAI) is Brussel is ook de eerste congresstad in Europa en de tweede ter wereld. Er bestaan dus talloze mogelijkheden om te netwerken, toegang te krijgen tot zakelijke diensten en deskundig advies te genieten in heel wat domeinen. Marjolaine Gailly waardeert vooral het multiculturele karakter van de stad. “In Brussel heerst er een grote culturele diversiteit. Er zijn veel mogelijkheden voor wederzijdse ondersteuning en netwerking, waardoor we gemakkelijk in contact kunnen treden met andere bedrijven in het Brusselse ecosysteem. Ook al is Brussel duurder dan andere steden (vooral op het vlak van huur en parkeren), ik beschouw deze extra kosten als een investering.” Nicolas Tancredi: “In de buurt van onze kantoren zijn er een heleboel gelegenheden om te eten, te winkelen, te ontspannen ... Onze klanten en medewerkers stellen dit enorm op prijs.” Brussel, de hoofdstad bij uitstek voor buitenlandse ondernemingen Ten slotte is het Brussels Hoofdstedelijk Gewest ook bijzonder in trek bij buitenlandse bedrijven. De stad is de thuisbasis van de hoofdkantoren van vele multinationals. Denk maar aan Solvay, Orange, Ferrero, Audi, Carrefour, enz. In de jongste rangschikking van Europese zakensteden “European Cities Monitor” stond Brussel op de 4e plaats, vóór Barcelona en Frankfurt. ● Gaëlle Hoogsteyn Karlsruhe | Salons Beurzen Parc des expositions de Karlsruhe Expositiepark van Karlsruhe LEARNTEC 27ème 29 – 31/1/2019 Salon international et congrès Europe‘s #1 in digital learning 27e internationale vakbeurs en congres Europe‘s #1 in digital learning art KARLSRUHE 21 – 24/2/2019 Art moderne et contemporain Klassieke, moderne en hedendaagse kunst REHAB 16 – 18/5/2019 Réhabilitation | Thérapie | Soins | Inclusion Rehabilitatie | Therapie | Zorg | Integratie LOFT 24 – 26/5/2019 LOFT – Le grand magasin du design Meubles. Décoration intérieure. Mode. Bijoux. LOFT – Het Design Warenhuis Meubels. Woonaccessoires. Mode. Sieraden. NEW HOUSING Tiny House Festival RecyclingAKTIV 24 – 26/5/2019 05 – 07/9/2019 Salon de démonstration pour le traitement des déchets et le recyclage Demonstratiebeurs voor Afvalverwijdering en Recycling TiefbauLIVE 05 – 07/9/2019 Salon de démonstration pour la construction routière et les travaux publics Demonstratiebeurs voor Wegenbouw en Civiele Techniek Pour des informations et des dates actualisées, consultez le site: www.messe-karlsruhe.de Tel.: +49 721 3720-0 Voor actuele informatie en data gelieve de webpagina’s te consulteren: www.messe-karlsruhe.de Tel.: +49 721 3720-0 Karlsruher Messe- und Kongress-GmbH Festplatz 9 | 76137 Karlsruhe | Germany Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 35 Mise à jour / Stand : 12 / 2018 | Sous toute réserve de modification / Onder voorbehoud van wijzigingen.
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Topic “Reputatie begint bij daden” Faam en communicatie zijn nauw verbonden, in ons tijdperk van digitalisering, sociale media en fake news. Toch blijft reputatie vooral een kwestie van daden. bij Carrefour: “Wij hebben het geluk elke dag in direct contact te staan met 700.000 klanten, uiteraard een bijzonder waardevolle informatiebron. Hierdoor kunnen we dagelijks polsen naar de beleving van onze clientèle. Studies informeren ons over specifieke aspecten, maar ik geloof dat een reputatie eerst en vooral een kwestie van gevoel is.” ● Get ready for tomorrow E lk bedrijf dat aan het beheer van zijn reputatie wil sleutelen, moet eerst te weten komen hoe de betrokken partijen (de zogenaamde ‘stakeholders’) de organisatie percipiëren. “Engie vertrouwt vooral op de tevredenheid van zijn klanten en op de perceptie die niet-klanten hebben van ons merk”, verklapt Florence Coppenolle, communicatieverantwoordelijke bij Engie Benelux. Dit beaamt Baptiste van Outryve, Director PR & Corporate Communication 360° beheer van de reputatie Zodra de onderneming weet welke krachtlijnen ze moet volgen om haar reputatie te verbeteren, kan ze een actieplan gaan uitvoeren. Baptiste van Outryve: “Eind 2017 maakte Carrefour een aantal keuzes om zijn positionering te verduidelijken. Keuzes gaan gepaard met de creatie van nieuwe dingen en het verwerpen van andere aspecten. Wij hebben dus beslist op twee pijlers te focussen (namelijk digitalisering en de voedingstransitie via het platform Act for Food). Om een duidelijk beeld te geven van onze waarden en onze missie is het wel belangrijk om niet alle richtingen uit te gaan.” Florence Coppenolle voegt hier aan toe: “Een reputatie vergt een beheer op 360°. Ze is geen losstaand aspect in het leven van de onderneming. Integendeel, ze maakt integraal deel uit van de manier waarop medewerkers, het management en de directie ons beroep voorstellen. Wie aan zijn reputatie sleutelt, dient beslissingen te nemen, zich op een bepaalde manier te gedragen en prioriteiten uit te stippelen. Een reputatie resulteert niet van een beslissing, maar van daden, bewijzen en houdingen…” Onze deskundigen beklemtonen allen de noodzaak om er alle medewerkers en alle hiërarchische niveaus bij te betrekken. Florence Coppenolle oordeelt dat het beheer van een reputatie begint met een samenhorigheidsgevoel. “Onze groep stelt in België 17.000 mensen tewerk. Wat ook hun functie moge zijn, al deze medewerkers zijn gedeeltelijk verantwoordelijk voor onze reputatie. In een industriële context moet je bijzonder pedagogisch optreden en constant toelichten waar je mee bezig bent. De gehechtheid van de collega’s aan ons bedrijfsproject is van fundamenteel 36 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 © Getty belang.” Carrefour is dezelfde mening toegedaan: “In België werken we met 10.000 loontrekkenden en evenveel franchisemedewerkers. Al deze mensen zijn eerstelijns ambassadeurs van onze waarden. We moeten ze niet alleen informeren, maar ook toezien op hun welzijn op het werk, ze overtuigen en onze waarden doorgeven zodat iedereen ze dagelijks binnen de onderneming toepast”, zegt de heer van Outryve. Proactief en reactief Vincent Joye, Reputation Ambassador bij Axa, wijst erop dat het beheer van de reputatie nauw verbonden is met de acties van de onderneming. De consumenten kiezen trouwens niet langer een product of dienst voor wat hij is of kost. De onderneming die erachter staat speelt een steeds belangrijkere rol in hun keuze. Baptiste van Outryve: “De maatschappelijke taken krijgen steeds meer aandacht in het denkproces en de daden van ondernemingen. 10 jaar geleden was maatschappelijk verantwoord ondernemen nog een vrij theoretisch begrip dat aan eens specifieke afdeling werd toevertrouwd. Vandaag is deze dimensie algemeen vertegenwoordigd in de daden van de ondernemingen. ‘Act for Food’ is geen communicatieplatform, wél een instrument om onze acties te beheren, te centraliseren en te beoordelen. Wat wij effectief doen en verwezenlijken voedt onze communicatie en verbetert onze reputatie. De daden zijn steeds het startpunt.” Ondanks wat de onderneming is en doet, is het moeilijk om communicatie weg te denken van het beheer van de reputatie. Warren Buffet zei het al: “Er is 20 jaar nodig om een reputatie op te bouwen, en 5 minuten om ze te vernielen.” In het internettijdperk is dit een waarheid als een koe. Destijds raakte negatieve mond-tot-mondreclame van een ontevreden klant niet verder dan een aantal mensen in de rechtstreekse omgeving. Met de sociale media kunnen vandaag in enkele uren tijd honderden of zelfs duizenden mensen worden bereikt. Vincent Joye licht toe: “Of we dit nu wensen of niet, de mensen spreken over onze onderneming op de sociale netwerken. Met een doeltreffende en doorlopende monitoring kom je al gauw te weten wat daar wordt gezegd en geschreven, en kun je vragen beantwoorden. Wij trachten de problemen op te lossen en vaak krijgen we van de betrokken personen een dankwoordje. Wanneer een criticus of een potentiële criticus eindelijk een positieve mening uitstuurt, dan is dat voor ons een bijzonder dankbaar moment.” Engie zet een transparante en efficiënte communicatie in om rechtstreeks bij te dragen tot de creatie van een reputatie die overeenstemt met de identiteit van het bedrijf. “Wij luisteren heel aandachtig naar alle betrokken partijen. Naar de klanten toe hebben wij veel geïnvesteerd in de vermenigvuldiging van kanalen waarlangs ze met ons in contact kunnen treden. Wij werken verder proactief door de vragen van klanten proberen te voorspellen. In dit verband hebben wij een mini-site op touw gezet over de bevoorrading in elektriciteit tijdens de winter”, vertelt Florence Coppenolle. Werk van lange adem Het beheer van een reputatie levert trage maar duurzame resultaten op. “De grofste vergissing, wanneer je een reputatie wil verbeteren, is het resultaat van de initiatieven te willen beoordelen aan de hand van de omzet”, stelt Baptiste van Outryve. Een reputatie laat zich niet in euro’s meten. Je werkt eraan en beoordeelt ze op lange termijn. Florence Coppenolle Florence Coppenolle (Engie Benelux) Baptiste van Outryve (Carrefour) Vincent Joye (Axa) bevestigt dat een reputatie nooit definitief verworven is. “Een van de beste manieren om een goede reputatie in stand te houden, is coherentie tussen wat je zegt en wat je doet. Leef de waarde van de onderneming steeds na, ook wanneer ze evolueren.” Vincent Joye verklaart dat je de risico’s rond reputatie constant in de gaten moet houden. “Een van de uitdagingen in reputatiebeheer is de steeds complexer wordende wetgeving, onder andere wat betreft het beheer en de bescherming van data. Een datalek vormt een enorme bedreiging voor de reputatie. En dit zal in de komende jaren waarschijnlijk niet verbeteren.” ● Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 37
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www.beci.be Focus Brussel, de economische long van ons land © Getty Het is ondertussen een traditie. Zoals elk jaar op dit moment vindt u hierna vijf rangschikkingen van Brusselse bedrijven op basis van ... even veel criteria: omzet, winst, groei, personeel en jonge bedrijven (jonger dan tien jaar). De dynamiek van Brusselse – of in Brussel gevestigde – bedrijven is duidelijk een dankbaar onderwerp. Veel leesgenot, dus! ● Top van de Brusselse ondernemingen B eci, Kamer van Koophandel en Verbond van Ondernemingen te Brussel, vertegenwoordigt twee derde van de werkgelegenheid in het Gewest en meer dan 35.000 bedrijven. Veel van onze leden beklemtonen met verdiende trots dat het Brussels Hoofdstedelijk Gewest met zijn 702.000 banen – 16% van de Belgische werkgelegenheid – het sterkste tewerkstellingsgebied van het land is, terwijl de 19 gemeenten slechts iets meer dan 10% van de Belgische bevolking huisvesten. Uit een studie van Actiris blijkt dat het aantal jobs van Brusselaars, d.w.z. mensen die werkzaam zijn op het grondgebied van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en daar ook wonen, nu 361.000 eenheden bedraagt. Kortom, meer dan één op de twee banen in Brussel is in handen van een Brusselaar1 . Brussel draagt heel wat petjes: de hoofdstad van Europa, van België, van de Gemeenschap Wallonië-Brussel, van Vlaanderen en ... van zichzelf, het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Wees daarom voorzichtig met wat economisten het “zeteleffect” noemen. In Brussel zijn er veel buitenlandse bedrijven of ondernemingen van buitenlandse origine, dochterondernemingen van buitenlandse bedrijven, bedrijven waarvan het beslissingscentrum zich in het buitenland bevindt, enz. Vervormt dit de resultaten? Nee. In de Top 10 van de Brusselse bedrijven met de hoogste winsten staan 9 louter Belgische bedrijven. In de Top 10 van Brusselse bedrijven met het hoogste aantal werknemers staan ... tien bedrijven met hoofdzetel in Brussel, maar waarvan de activiteit het hele land bestrijkt. Dit is het geval voor Randstad Belgium, HR Rail2 mus, Delhaize De Leeuw, Carrefour Belgium enz. , bpost, ProxiUitzendsector op kop Op 31 december 2017 hadden de tien grootste werkgevers in Brussel samen ongeveer 155.000 mensen in dienst. Een indrukwekkend getal: 22% van de banen in de hoofdstad behoren tot deze tien werkgevers, onder wie zeven zuiver Belgische ondernemingen (HR Rail, bpost, Delhaize De Leeuw, Familiehulp (een grote Vlaamse organisatie in de sector van de sociale bijstand), Proximus, de MIVB (Maatschappij voor Intercommunaal Vervoer in Brussel) en Daoust. De andere drie – Randstad België, Tempo-Team en Carrefour België – worden gecontroleerd door twee buitenlandse groepen (Tempo-Team Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 39
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Focus werd namelijk overgenomen door Randstad). De aanwezigheid van de drie uitzendbureaus (samen 49.000 banen, meer dan 30% van het totaal), in onze Top 10 toont aan dat dit type activiteit de belangrijkste aanpassingsvariabele is en blijft in een arbeidsmarkt waar flexibiliteit een strategische dimensie heeft verworven. Wie zijn de kampioenen van de omzet? Dit criterium wordt namelijk het vaakst gebruikt om Jean Blavier het gewicht van een onderneming te berekenen. Net als vorig jaar loopt Toyota Motor Europe met 25,3 miljard euro ver op kop, gevolgd door Total Petrochemicals & Refining (15,9 miljard) en Electrabel (11,3 miljard). Twee opmerkingen hierbij. Ten eerste bestaat er een enorme kloof tussen de eerste en de volgende twee. Een de hiaat is nog groter tussen de Top 3 en de zeven andere bedrijven in onze Top 10. Het roept het beeld op van een wielerwedstrijd met een kampioen die een ruime voorsprong heeft op twee achtervolgers en daarachter een peloton met een omzet van 5 tot 3 miljard euro. Opgelet voor juridische trucs. Toyota mag dan ook van veruit Nummer 1 zijn, maar als we de totale omzet van nummer 2 (Total Petrochemicals & Refining) en nummer 4 (Total Belgium) even optellen, zitten we aan 21 miljard euro. Een van de achtervolgers en een van de kampioenen vooraan het peloton behoren tot hetzelfde team! De Belgische multinationals Hoe vaak horen we niet beweren dat er geen Belgische multinationals meer bestaan? Dat klopt niet! Alleen in Brussel staan er in de Top 10 van de omzet vier multinationals (= met activiteiten in het buitenland) 40 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Voorafgaande waarschuwing Op de volgende pagina’s vindt u de 5de editie van de rangschikking van de Brusselse bedrijven, gebaseerd op cijfers van de Nationale Bank van België (NBB). Deze cijfers zijn niet geconsolideerd. Ze omvatten geen gegevens van ondernemingen die hun boekjaar vóór 1 april 2017 hebben afgesloten, noch (voor ondernemingen jonger dan tien jaar) van ondernemingen die vóór 1 april 2007 zijn opgericht. Voor de Top van de sterkst groeiende bedrijven wordt uitgegaan van absolute groei over een periode van drie jaar. van Belgische origine, ook al is hun aandeelhouderschap min of meer buitenlands: Electrabel, Delhaize De Leeuw, Proximus en D’Ieteren. Een kijkje naar de winst versterkt dit beeld nog. Twee bedrijven met buitenlandse activiteiten staan met iets meer dan 1 miljard euro bovenaan van onze Top 10: Sofina en KBC Groep. Delhaize De Leeuw volgt op korte afstand met 930 miljoen, net als InBev Belgium, de Belgische dochteronderneming van de Anheuser-Busch InBev groep, de wereldleider in de biersector, met 834 miljoen. De Top 10 van meest winstgevende bedrijven in Brussel bestaat dit jaar uitsluitend uit beroemdheden. Verleden jaar hadden we enkele meer discrete namen, zoals Apetra (beheer van de strategische olievoorraden van ons land) of Verlinvest (de holdingmaatschappij van de families de Mévius en de Spoelberch). De laatste twee criteria in onze Top 10 zijn groei (zie de “Voorafgaande waarschuwing”) en bedrijven jonger dan tien jaar. In termen van groei gaan de eerste plaatsen naar twee spelers van de gezondheidszorgsector, met name de onderling verwante UCB Biopharma en UCB Pharma. Bovendien voorzien de chemiebedrijven Inovyn Trade Services 1 (8ste plaats) en Alcodis (9de plaats) de gezondheidszorg onder meer van grondstoffen, wat de aanwezigheid van de sector in de Top 10 van de snelst groeiende Brusselse bedrijven verder vergroot. Mobiliteit is ook in de rangschikking vertegenwoordigd, met Mercedes-Benz Financial Services, Mercedes-Benz Belgium Luxemburg (3de en 4de plaats) en Brussels Airlines (7de plaats). En ten slotte nog de brouwerijen, met Anheuser-Busch InBev (5de plaats) en InBev Belgium (6de plaats). Wat de Top van de bedrijven jonger dan tien jaar betreft, wel, alleen de naam is echt jong: UCB Pharma, HR Rail, Engie Energy Management, Eurelec Trading (centraal aankoopkantoor van de Franse supermarktgroep Leclerc en de Duitse ReWe), de Société européenne de gestion de l’énergie (dochteronderneming van de Franse groep Air Liquide), Brussels Airport Company of Thi Factory (NMBS-groep). De echt jonge bedrijven staan veel minder goed gerangschikt, maar laten we daar geen al te snelle conclusies uit trekken. Eén ding is zeker: al deze grote namen bevestigen de status van Brussel als economische long van ons land. Jean Blavier Wat betekent dat er dus 341.000 pendelaars in Brussel komen werken. Bron: “De arbeidsmarkt in Brussel”, Actiris 2016. 2 HR Rail is de juridische werkgever van de Belgische spoorwegen. Focus Omzet : Top 50 Naam 1. TOYOTA MOTOR EUROPE 2. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ARCELOR MITTAL BELGIUM 6. DELHAIZE DE LEEUW 7. PROXIMUS 8. CARREFOUR BELGIUM 9. D'IETEREN 10. EDF LUMINUS 11. UMICORE 12. UCB BIOPHARMA 13. UCB PHARMA 14. AURUBIS BELGIUM 15. NMBS 16. MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 17. BPOST 18. HR RAIL 19. INBEV BELGIUM 20. WABCO EUROPE 21. ANHEUSER-BUSCH INBEV 22. BRUSSELS AIRLINES 23. SOLVAY CHEMICALS INT. 24. AUDI BRUSSELS 25. BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 26. BELGIAN SHELL 27. NATIONALE LOTERIJ 28. MERCEDES-BENZ FIN. SERVICES BELUX 29. COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 30. ORANGE BELGIUM 31. INFRABEL 32. ENGIE ENERGY MANAGEMENT 33. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 34. RANDSTAD BELGIUM 35. FABRICOM 36. ALCODIS 37. KBC GROEP 38. EURELEC TRADING 39. BESIX 40. ELIA SYSTEM OPERATOR 41. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 42. DERBY 43. INOVYN BELGIUM 44. INEOS SALES BELGIUM 45. AXUS 46. SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 47. INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 48. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 49. FCA BELGIUM 50. VIVAQUA PC 1140 1040 1000 1040 1000 1080 1140 1050 1000 1000 1070 1070 1000 1200 Jur. vorm NV NV NV NV NV CVA NV NV NV NV NACE BEL 2009 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar Omzet kEUR Netto TW kEUR 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 46710 31/12/2017 35110 31/12/2017 31/12/2017 11.354.554 5.515.097 24100 31/12/2017 47114 31/12/2017 1030 NV van publieke recht 61100 31/12/2017 47115 31/12/2017 45113 31/12/2017 35140 31/12/2017 20140 31/12/2017 72110 31/12/2017 46460 31/12/2017 24440 30/09/2017 BVBA NV NV 1070 NV van publieke recht 49100 31/12/2017 45111 31/12/2017 NV 1000 NV van publieke recht 53100 31/12/2017 1060 NV van publieke recht 49100 31/12/2017 11050 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 51100 31/12/2017 64200 31/12/2017 29100 31/12/2017 61200 31/12/2017 46710 31/12/2017 BVBA BVBA NV NV NV NV NV NV NV 1040 NV van publieke recht 92000 31/12/2017 77110 31/12/2017 47252 31/12/2017 61200 31/12/2017 1200 1070 1140 1000 1130 1082 1000 1170 BVBA NV 1060 NV van publieke recht 52210 31/12/2017 64200 31/12/2017 47540 31/12/2017 78200 31/12/2017 42220 31/12/2017 46120 31/12/2017 70100 31/12/2017 94110 31/12/2017 41201 31/12/2017 35120 31/12/2017 45111 31/12/2017 92000 31/12/2017 46751 31/12/2017 46751 31/12/2017 77110 31/12/2017 70220 31/12/2017 20110 31/12/2017 36000 31/12/2017 45111 31/12/2017 36000 31/12/2017 1080 1000 1200 1000 1082 1160 1140 1120 1140 1130 1140 1030 1160 1000 CVBA NV NV NV NV NV CVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV CVBA NV CVBA 15.909.566 505.406 997.062 1.926.662 834.241 "Winst/ verlies boekjaar na belasting, kEUR 96.212 360.183 -290.497 63.515 5.036.989 1.239.093 473.296 4.860.616 4.058.644 2.513.749 3.951.971 3.195.041 3.020.491 2.838.051 562.716 209.033 215.785 409.196 772.742 73.948 78.024 79.498 930.056 334.152 69.868 814.403 -21.525 149.816 1070 1160 1000 1050 1120 1190 1000 1000 2.354.920 1.296.541 -933.734 2.333.592 2.291.147 2.277.349 2.150.575 2.114.748 1.958.302 1.801.850 1.684.738 1.674.116 1.354.745 1.351.502 1.345.239 1.299.958 1.289.362 1.275.206 1.219.117 1.215.328 1.180.536 1.129.055 1.050.589 967.225 934.713 864.855 842.861 837.486 812.060 798.732 792.246 719.595 699.115 566.654 17.173 58.632 14.039 1.541.442 290.963 1.933.532 703.720 343.375 1.144.983 245.575 22.141 756 259.518 173.739 553.543 393.883 34.043 364.828 431.264 84.594 72.480 121.523 788.354 251.996 19.102 432.013 3.482 693.500 687.174 682.354 661.427 636.041 613.983 599.319 598.495 168.691 132.987 17.995 49.881 39.952 15.334 162.055 13.030 248.601 245.405 24.173 532.419 834.655 128.516 126.952 -61.870 -11.281 13.900 67.273 730 11.167 8.521 88.859 31.827 47.922 -28.904 81.344 6.052 15.907 9.160 1.037.917 182 89.844 96.908 1.186 15.366 -5.680 1.316 11.553 3.607 90.123 31.726 -252 35.462 Personeel 2.107 460 4.694 597 6.416 12.153 12.218 8.553 1.378 953 2.683 916 984 582 n.d. 544 23.393 30.763 2.855 61 205 2.671 44 2.437 436 210 406 61 2.103 1.399 n.d. 101 28 30.794 3.278 23 3.883 3 606 316 53 239 197 17 239 10 591 1.379 112 1.456 Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 41
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Focus Nettowinst : Top 50 Naam 1 SOFINA 2 KBC GROEP 3 AXA HOLDINGS BELGIUM 4 DELHAIZE DE LEEUW 5 INBEV BELGIUM 6 D'IETEREN 7 SOLVAY 8 GROEP BRUSSEL LAMBERT 9 UCB PHARMA 10 ARCELOR MITTAL BELGIUM 11 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 12 PROXIMUS 13 BPOST 14 AGEAS 15 NEW MAGNA INVESTMENTS 16 ERGON CAPITAL PARTNERS III 17 DRAKKAR GROUP 18 KONING BOUDEWIJNSTICHTING 19 EXTENSA GROUP 20 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 21 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 22 AG REAL ESTATE 23 KBC CREDIT INVESTMENTS 24 INSI 25 INTERNATIONAL POWER PC 1040 1080 1000 1080 1070 1050 1120 1000 1070 1000 1040 Jur. vorm NV NV NV CVA BVBA NV NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 64200 31/12/2017 70100 31/12/2017 31/12/2017 Omzet kEUR 2.330 837.486 0 47114 31/12/2017 4.860.616 11050 31/12/2017 45113 31/12/2017 70100 31/12/2017 64200 31/12/2017 46460 31/12/2017 1.801.850 3.195.041 8.502 2.241 2.333.592 Netto TW kEUR -5.342 432.013 -1.015 834.241 703.720 209.033 421.055 -11.326 772.742 24100 31/12/2017 5.036.989 1.239.093 46710 31/12/2017 15.909.566 505.406 1030 NV van publieke recht 61100 31/12/2017 4.058.644 2.513.749 1000 NV van publieke recht 53100 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64300 31/12/2017 70220 31/12/2017 66300 31/12/2017 64910 31/12/2017 64999 31/12/2017 64929 31/12/2017 68203 31/12/2017 64200 31/12/2017 64190 31/12/2017 31/12/2017 1000 1000 1000 1040 1000 1000 1040 1050 1000 1080 1170 1000 26 LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D'ALIMENTATION 1000 27 COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS 28 UMICORE 29 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 30 WABCO EUROPE 31 ANHEUSER-BUSCH INBEV 32 EDENRED BELGIUM 33 VERLINVEST 34 FEDERALE PARTICIPATIE- EN INVESTERINGSMAATS. 35 SOC. DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 36 APETRA 37 PROXIMUS GROUP SERVICES 38 SERB 39 SOLVAC 40 PUBLIGAS 41 EUROGRID INTERNATIONAL 42 ALIAXIS HOLDINGS 43 ATLAS SERVICES BELGIUM 44 ELIA SYSTEM OPERATOR 45 CARREFOUR FINANCE 46 TOYOTA MOTOR EUROPE 47 JUVEST 48 B.S.A. INTERNATIONAL 49 EUROCLEAR 50 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 42 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 1000 1000 1050 1160 1000 1160 1050 1000 1030 1050 1050 1000 1000 1050 1140 1000 1050 1140 1050 1070 1210 1140 NV NV NV NV ION, Stichting NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA BVBA NV NV NV NV -41.891 -529 -15.137 -301 5.393 1.761 10 22.094 3.171 0 71121 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 20140 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 1050 NV van publieke recht 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 1000 NV met soc. oogmerk 52100 31/12/2017 70100 31/12/2017 46460 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 30/09/2017 70220 30/06/2019 31/12/2017 NV NV NV CVBA CVBA NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV 64200 31/12/2017 35120 31/12/2017 70220 30/12/2017 60.604 25.504 367 2.838.051 0 1.684.738 1.674.116 42.397 358 0 0 110.715 977 18.377 0 0 844 0 1.547 792.246 4.652 766 252.374 232 1.639 -737 10.490 -5.084 -15 43.871 11.915 -3.949 409.196 294.112 343.375 1.144.983 31.595 -7.374 326 -106 44.429 483 7.517 -1.108 -211 609 -31 -550 132.987 3.153 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 70220 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 20110 31/12/2017 206 113.209 547.710 636.041 32.261 287.428 248.601 3.326 10.376 400 2.114.748 1.541.442 0 0 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 1.079.572 1.037.917 933.776 930.056 834.655 814.403 732.577 638.108 566.654 473.296 360.183 334.152 290.963 289.707 272.056 271.690 246.865 240.631 179.416 172.770 169.917 166.766 161.113 157.607 156.948 153.307 150.876 149.816 129.152 128.516 126.952 124.046 119.655 115.215 114.919 112.182 111.565 110.255 108.669 105.678 105.470 101.915 98.481 96.908 96.541 96.212 93.217 91.264 90.922 90.123 Personeel 41 3.883 n.d. 12.153 2.855 1.378 816 35 984 6.416 460 12.218 23.393 89 n.d. 1 2 88 9 22 4 115 5 n.d. 132 19 22 2.683 20 61 205 143 15 13 n.d. 4 14 2 2 n.d. 6 n.d. 12 316 16 2.107 n.d. 14 1.783 591 Focus Personeelsbestand : Top 50 Naam 1. RANDSTAD BELGIUM 2. HR RAIL 3. BPOST 4. PROXIMUS 5. DELHAIZE DE LEEUW 6. TEMPO-TEAM 7. FAMILIEHULP 8. CARREFOUR BELGIUM 9. MIVB 10. DAOUST 11. MANPOWER (BELGIUM) 12. ARCELOR MITTAL BELGIUM 13. ISS FACILITY SERVICES 14. SECURITAS 15. ELECTRABEL 16. CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17. G4S SECURE SOLUTIONS 18. THUISHULP 19. FABRICOM 20. KBC GROEP 21. INBEV BELGIUM 22. CHIREC 23. UMICORE 24. BRUSSELS AIRLINES 25. SODEXO BELGIUM 26. AUDI BRUSSELS 27. ATALIAN 28. VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 29. TOYOTA MOTOR EUROPE 30. COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 31. IRIS CLEANING SERVICES 32. FONDS VOOR WETENSCH. ONDERZOEK - VL. 33. DECATHLON BELGIUM 34. COFELY SERVICES 35. RANDSTAD GROUP BELGIUM 36. H & M HENNES & MAURITZ 37. FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 38. ARMONEA 39. SMALS 40. COMPASS GROUP BELGILUX 41. TEMPO-TEAM AT HOME 42. BRICO BELGIUM 43. SPIE BELGIUM 44. MULTIPHARMA 45. VIVAQUA 46. ORANGE BELGIUM 47. EUROPA ZIEKENHUIZEN 48. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 49. D'IETEREN 50. VEOLIA PC 1082 Jur. vorm NV NACE BEL 2008 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 78200 31/12/2017 1060 NV van publieke recht 49100 31/12/2017 1000 NV van publieke recht 53100 31/12/2017 1080 1082 1210 1140 1000 1050 1200 1000 1000 1120 1000 1200 1020 1000 1000 1080 1070 1160 1000 1050 1050 1190 1070 SCA NV Omzet kEUR 934.713 1.958.302 Netto TW kEUR 788.354 1.933.532 1030 NV van publieke recht 61100 31/12/2017 4.058.644 2.513.749 47114 31/12/2017 4.860.616 78200 31/12/2017 88101 31/12/2017 47115 31/12/2017 VZW NV Venn. met soc. oogmerk (andere vorm) 49310 31/12/2017 NV NV NV NV NV NV VZW NV VZW NV NV BVBA VZW NV NV NV NV NV NV 78200 31/12/2017 78200 31/12/2017 323.825 52.545 3.951.971 269.345 203.779 287.367 283.213 288.327 834.241 274.086 345.607 562.716 587.312 194.298 287.084 11.354.554 546.394 177.418 41.957 864.855 837.486 1.801.850 450.157 2.838.051 1.354.745 337.474 1030 NV van publieke recht 60200 31/12/2017 1140 1070 1140 1000 1130 1000 1082 1000 1000 1080 1060 1130 1082 1082 1070 1070 1000 1140 1180 1030 1050 1070 BVBA NV ION, Stichting NV NV NV NV ION, Stichting NV VZW NV NV NV NV CVBA CVBA NV VZW CVBA NV NV 1.345.239 88.700 447.666 1.215.328 93.192 0 440.747 317.908 220.832 407.812 0 233.949 256.420 997.062 390.207 170.135 130.269 251.996 432.013 703.720 187.728 409.196 245.575 154.025 259.518 70.498 219.147 Winst/ verlies boekjaar na belasting, kEUR 6.052 756 2.114.748 1.541.442 290.963 334.152 930.056 4.334 -2.113 69.868 -535 7.778 2.103 24100 31/12/2017 5.036.989 1.239.093 473.296 81220 31/12/2017 80100 31/12/2017 35110 31/12/2017 86220 31/12/2017 80100 31/12/2017 88101 31/12/2017 42220 31/12/2017 70100 31/12/2017 11050 31/12/2017 68203 31/12/2017 20140 31/12/2017 51100 31/12/2017 56290 31/08/2017 29100 31/12/2017 81210 31/12/2017 9.761 6.923 -290.497 10.099 7.809 4.242 15.907 1.037.917 834.655 17.770 149.816 -61.870 971 13.900 217 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 47252 31/12/2017 81220 31/12/2017 72190 31/12/2017 47640 31/12/2017 81100 31/12/2017 70220 31/12/2017 47716 30/11/2017 72190 31/12/2017 87301 31/12/2017 63110 31/12/2017 56290 30/09/2017 81210 31/12/2017 47521 31/01/2019 43999 31/12/2017 47730 31/12/2017 36000 31/12/2017 61200 31/12/2017 86101 31/12/2017 36000 31/12/2017 45113 31/12/2017 96099 31/12/2017 133.778 288.630 158.516 67.445 417.372 265.062 427.446 598.495 1.180.536 235.293 613.983 3.195.041 158.030 364.828 74.240 69.559 106.553 148.275 162.147 95.949 180.253 100.009 165.168 88.100 57.846 109.169 109.566 105.404 532.419 431.264 102.076 245.405 209.033 82.854 64.462 96.212 88.859 2.074 -38.220 14.680 8.498 -17.007 4.590 -1.910 -92 n.d. 17.605 1.263 -3.539 6.984 -50.762 35.462 31.827 -358 31.726 814.403 -824 Personeel 30.794 30.763 23.393 12.218 12.153 11.111 9.297 8.553 8.450 7.057 7.010 6.416 5.825 4.747 4.694 4.660 3.704 3.572 3.278 3.883 2.855 2.762 2.683 2.671 2.647 2.437 2.193 2.130 2.107 2.103 2.027 1.997 1.984 1.950 1.902 1.851 1.842 1.786 1.725 1.645 1.642 1.605 1.571 1.517 1.456 1.399 1.399 1.379 1.378 1.357 Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 43
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Focus Ondernemingen van minder dan 10 jaar : Top 50 Naam 1 UCB BIOPHARMA 2 HR RAIL 3 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 4 EURELEC TRADING 5 SOC. EUR. DE GESTION DE L'ENERGIE 6 INOVYN TRADE SERVICES 7 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 8 THI FACTORY 9 SCABEL 10 CM-CIC LEASING BENELUX 11 INTERNATIONAL TRADE 12 DBFM SCHOLEN VAN MORGEN 13 AXUS FINANCE 14 AXPO BENELUX 15 HENKEL BELGIUM 16 CPS AFRICA 17 GROUPM BELGIUM 18 HUAWEI TECHNOLOGIES (BELGIUM) 19 PHILIPS BELGIUM COMMERCIAL 20 ARMONEA 21 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 22 PFIZER PFE BELGIUM 23 BIALIM BELGIQUE 24 UMEDIA PRODUCTION 25 BNP PARIBAS PART. FOR INNOVATION BEL. 26 BASIC-FIT BELGIUM 27 SKF BELGIUM 28 ZTE BELGIUM 29 SPECIALTY METALS RESOURCES 30 ACCOR INVEST BELGIUM 31 KRINKELS 32 L&L RETAIL BELGIUM 33 YPTO 34 UPFIELD SPREADS BELGIUM 35 INEOS SOLVENTS BELGIUM 36 ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 37 TROPICORE SA RPM 38 CEGELEC INDUSTRY 39 EIT DIGITAL 40 ENGIE MANAGEMENT COMPANY BEL. 41 SILVA MEDICAL 42 ALIAXIS GROUP 43 TRAMCONTRACTORS 44 BLUE CUBE BELGIUM 45 TRASYS INTERNATIONAL G.E.I.E. 46 PARTENA BUSINESS CENTER 47 DIRECT ENERGIE BELGIUM 48 VALIPAT 49 AUTOREDO 50 APPLE RETAIL BELGIUM 44 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 PC 1070 1000 1000 1130 1140 1030 1060 1000 1000 1000 1000 1140 1050 1020 1050 1160 1150 1070 1080 1000 1050 1000 1050 1130 1090 1140 1200 1050 1000 1030 1000 1060 1190 1120 1000 1150 1130 1040 1000 1170 1050 1120 1000 1040 1000 1050 1060 1000 1000 Jur. vorm BVBA CVBA CVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 Sluiting laatste jaar 72110 31/12/2017 1060 NV van publieke recht 49100 31/12/2017 64200 31/12/2017 94110 31/12/2017 70220 31/12/2017 46751 31/12/2017 52230 31/12/2017 49100 31/12/2017 46190 31/12/2017 64921 31/12/2017 70220 31/12/2017 41102 31/12/2017 64921 31/12/2017 35140 30/09/2017 46442 31/12/2017 45113 31/03/2019 73110 31/12/2017 46520 31/12/2017 46460 31/12/2017 87301 31/12/2017 73200 31/12/2017 21201 30/11/2017 70100 31/12/2017 59111 31/12/2017 62010 31/12/2017 93130 31/12/2017 46699 31/12/2017 62020 31/12/2017 46720 31/12/2017 55100 31/12/2017 81300 30/04/2019 47711 31/01/2019 62020 31/12/2017 46170 31/12/2017 46751 31/12/2017 78100 31/12/2017 46190 31/12/2017 43212 31/12/2017 72190 31/12/2017 70220 31/12/2017 86103 31/12/2017 64200 31/12/2017 43299 31/12/2017 46751 31/12/2017 62020 31/12/2017 82110 31/12/2017 35110 31/12/2017 82990 31/12/2017 45111 31/12/2017 47410 30/09/2017 BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV BVBA BVBA BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV IVZW CVOHA VZW NV NV BVBA EESV ESV NV NV NV BVBA Omzet kEUR Netto TW kEUR 1.933.532 72.480 3.482 13.030 12.721 384.974 95.186 1.005 14.991 3.561 23.154 141.261 1.588 50.573 14.128 2.977 Winst/ verlies boekjaar na belasting, kEUR 2.354.920 1.296.541 -933.734 1.958.302 1.050.589 812.060 661.427 548.801 521.759 474.115 406.691 313.987 302.099 295.146 238.136 223.307 217.680 206.831 183.241 183.181 139.508 133.778 132.240 118.552 114.553 109.566 106.850 103.948 102.739 100.574 97.944 96.569 89.201 84.719 81.736 74.983 67.946 64.521 63.740 63.335 60.803 55.787 54.516 50.408 49.850 49.647 46.723 45.532 45.267 45.007 44.173 44.087 756 -28.904 182 3.607 6.113 59.166 26.146 52 872 786 8.673 11.856 121 13.039 6.824 400 33.436 26.117 100.009 -1.226 19.490 -59 1.694 24.671 63.510 17.948 4.785 2.450 48.924 36.769 20.063 25.047 1.204 303 8.830 803 31.063 3.516 53.018 42.882 13.231 2.689 -2.848 39 28.058 -4.636 12.680 2.101 9.975 3.661 1.436 -92 -1.929 2.056 -109 382 193 3.904 2.084 1.319 2.040 745 4.696 -324 -758 485 172 1.532 99 424 1.832 0 266 6.948 -1 153 n.d. 0 -7.364 5.282 714 542 Personeel 916 30.763 101 3 10 n.d. 788 50 4 3 3 2 n.d. 7 247 20 27 106 195 1.786 19 37 n.d. 12 5 496 111 13 8 444 481 432 252 6 n.d. 61 2 490 13 95 n.d. 85 n.d. n.d. n.d. 249 n.d. 74 23 116 Focus Omzetstijging 2014-2017 : Top 50 Naam 1. UCB BIOPHARMA 2. UCB PHARMA PC Jur. vorm 1070 1070 3. MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES BELUX 1200 4. MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 5. ANHEUSER-BUSCH INBEV 6. INBEV BELGIUM 7. BRUSSELS AIRLINES 8. INOVYN TRADE SERVICES 9. ALCODIS 10. DERBY 11. PHARMA BELGIUM - BELMEDIS 12. ENGIE ENERGY MANAGEMENT 13. VIVAQUA 14. AXUS 15. FCA BELGIUM 16. BAM CONTRACTORS 17. PEUGEOT DISTRIBUTIE SERVICE 18. AXPO BENELUX 19. SERVAUTO BELGIUM 20. BELG. MAATSCH. KERNBRANDSTOFFEN 21. BRISTOL - MYERS SQUIBB BELGIUM 22. RANDSTAD GROUP BELGIUM 23. SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 24. DAOUST 25. ES-FINANCE 26. SPECIALTY METALS RESOURCES 27. ZTE BELGIUM 28. TICKETMASTER BELGIUM 29. HEIDELBERG BENELUX 30. BASIC-FIT BELGIUM 31. ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 32. SUEZ R&R BELGIUM 33. SCARLET BELGIUM 34. DELVAUX CREATEUR 35. UMEDIA PRODUCTION 36. SAFRAN AIRCRAFT ENGINE SERV. BRUSSELS 37. JEAN GOLDSCHMIDT INTERNATIONAL 38. B.S.A. INTERNATIONAL 39. RENT 4 LESS 40. RADISSON HOSPITALITY BELGIUM BVBA 41. IMMOBEL 42. EGOV 43. SOPRA STERIA BENELUX 44. ALTEN BELGIUM 45. MAXUS BELGIUM 46. OGILVY SOCIAL LAB 47. BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 48. UMEDIA PRODUCTION SERVICES 49. AKKA BELGIUM 50. WILDCO 1200 1000 1070 1050 1140 1170 1160 1200 1000 1000 1140 1160 1120 1030 1050 1040 1000 1170 1082 1120 1050 1082 1050 1200 1020 1140 1090 1000 1082 1140 1040 1050 1000 1000 1070 1200 1130 1000 1000 1050 1060 1160 1000 1200 1050 1140 1050 BVBA NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV CVBA CVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA BVBA NV NV NV NV BVBA NV NV NV BVBA BVBA NV VZW NV BVBA NV NV NV BVBA NV BVBA NACE BEL 2008 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar Omzet kEUR Jaar -3 Omzet kEUR Jaar -2 Omzet kEUR Jaar -1 72110 31/12/2017 1.260.749 1.860.171 2.005.180 2.354.920 1.094.171 46460 31/12/2017 1.285.089 1.858.058 2.228.644 2.333.592 1.048.503 77110 31/12/2017 262.234 314.342 478.315 1.219.117 45111 31/12/2017 1.324.312 1.477.857 1.716.855 2.150.575 64200 31/12/2017 957.888 1.120.582 414.753 1.674.116 956.884 826.263 716.228 11050 31/12/2017 1.164.041 1.184.512 1.594.563 1.801.850 637.809 51100 31/12/2017 762.143 830.062 820.565 1.354.745 592.601 46751 31/12/2017 87.108 579.630 583.001 548.801 46120 31/12/2017 389.777 433.776 570.535 842.861 92000 31/12/2017 304.754 543.642 654.588 699.115 21201 31/03/2019 127.256 498.981 508.008 516.617 Omzet kEUR Verschil 461.693 453.083 394.361 389.361 64200 31/12/2017 695.526 788.954 1.300.897 1.050.589 355.063 36000 31/12/2017 309.739 321.163 292.416 598.495 77110 31/12/2017 431.685 977.969 633.941 682.354 45111 31/12/2017 355.533 426.245 478.124 599.319 41203 31/12/2017 166.782 171.279 393.178 380.408 45113 31/12/2017 153.687 141.200 312.232 332.157 35140 30/09/2017 68.343 122.614 113.381 223.307 47300 31/12/2017 33.470 157.734 164.945 176.249 24460 31/12/2017 175.274 165.768 276.172 316.655 46460 31/12/2017 116.260 144.810 154.528 252.309 70220 31/12/2017 119.586 190.716 211.224 220.832 22210 31/12/2017 78200 31/12/2017 135.564 158.239 177.691 41.311 35.061 101.173 220.258 166.682 196.746 203.779 64910 31/12/2017 112.998 126.596 149.435 181.058 46720 31/12/2017 30.747 97.944 62020 31/12/2017 34.483 10.935 28.978 100.574 79909 31/12/2017 46620 31/03/2019 18.300 64.754 93130 31/12/2017 78100 31/12/2017 52.644 67.401 64200 31/12/2017 58.341 61200 31/12/2017 27.026 107.659 120.210 76.530 83.259 15.225 45.790 50.625 91.665 74.995 103.948 64.521 81.894 95.764 106.797 47722 31/12/2017 24.889 44.383 70.926 59111 31/12/2017 33160 31/12/2017 85.375 46720 31/12/2017 64200 31/12/2017 45111 31/12/2017 55100 31/12/2017 41101 31/12/2017 63110 31/12/2017 62020 31/12/2017 31/12/2017 71121 70210 31/12/2017 56.933 80.977 120.313 104.351 70.892 63.979 50.023 84.724 109.566 126.855 144.568 128.264 66.429 94.332 78.594 105.870 73.785 85.795 102.806 113.209 75.286 31.451 23.319 43.118 87.278 56.178 54.656 39.507 81.757 36.129 54.055 59.524 51.453 66.448 133.026 113.332 66.589 57.814 77.304 66.963 33.965 36.029 53.398 64.304 11.271 73110 31/12/2017 20.858 41102 31/12/2017 30.219 59113 31/12/2017 31/12/2017 2.924 71121 46180 31/12/2017 35.914 50.044 40.782 7.389 39.139 13.257 36.132 38.010 10.283 9.870 20.278 8.669 42.913 21.342 49.597 46.490 58.208 30.609 63.680 37.222 288.756 250.669 243.786 213.625 178.470 154.964 142.779 141.381 136.049 101.246 95.572 68.216 68.060 67.198 66.091 64.639 56.695 51.303 49.296 48.457 47.418 46.003 45.588 42.888 39.441 39.424 38.046 35.138 34.495 34.186 30.834 30.340 29.511 28.739 27.990 27.685 27.549 26.939 Gem. jaarlijkse groei 23,2% 22,0% 66,9% 17,5% 20,5% 15,7% 21,1% 84,7% 29,3% 31,9% 59,5% 14,7% 24,6% 16,5% 19,0% 31,6% 29,3% 48,4% 74,0% 21,8% 29,5% 22,7% 24,8% 14,6% 17,0% 47,1% 42,9% 50,2% 60,0% 25,5% 61,8% 22,3% 22,4% 41,8% 19,6% 14,5% 16,8% 15,3% 14,6% 28,4% 35,3% 21,5% 22,8% 23,7% 53,5% 33,5% 24,4% 118,8% 20,8% 53,5% Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 45
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Dynamiek Joyn Joyn : de persoonlijke mobiliteitsassistent De Joyn Joyn app helpt u in real time de beste verplaatsingsformule te kiezen in een stedelijke omgeving. Ze is gratis en integreert alle beschikbare transportmiddelen om u heen. ● Starter M obiliteit is meer dan een veel besproken thema voor Brusselaars: in feite een ware hoofdbreker. Zich in een stedelijke omgeving verplaatsen heeft vandaag veel weg van een hindernisloop. In deze context maakt de in september 2018 gelanceerde Joyn Joyn deel uit van de reeks oplossingen die ontwikkeld en getest worden binnen Mo, de pop-up ruimte gewijd aan stedelijke mobiliteit, bij Beci. “In het begin gebruikten we een chatbot, maar dat werkte niet, om drie redenen”, legt Sébastien Curnel, CEO van Joyn Joyn, uit. “Ten eerste weten weinig mensen wat een chatbot is, in tegenstelling tot de Verenigde Staten waar deze interface erg populair is. Ten tweede is deze technologie inderdaad niet erg gebruiksvriendelijk. En ten derde is ze niet vatbaar voor personalisatie.” Joyn Joyn deed zijn huiswerk opnieuw en bracht een gratis oplossing uit, beschikbaar op iOS en Android. De app integreert alle beschikbare transportmiddelen in de stad. Momenteel zijn er al enkele duizenden gebruikers, voornamelijk in Brussel. Concreet helpt Joyn Joyn elke gebruiker om in real time de beste gedeelde mobiliteitsoplossingen om zich heen te visualiseren. De applicatie vergelijkt de vervoersmogelijkheden (gedeelde auto’s en fietsen, trein, tram, bus, taxi, elektrische scooter, etc.) en geeft de beste aanbevelingen op het gebied van reistijd. “Momenteel is de eerste aanbeveling die verschijnt de snelste. Op langere termijn voorzien wij ook de meest economische en/of de meest milieuvriendelijke route voor te stellen.” De ontwerpers lichten toe: “Elk van deze aanbevelingen is bedoeld om intelligent, lokaal en gepersonaliseerd te zijn. Intelligent, door de gebruiker te informeren over de beste opties, via de door de partners verstrekte informatie en rekening houdend met de omstandigheden (weer, mobiliteit, vervuiling, enz.). Lokaal, omdat elke stad zijn eigen dynamiek heeft. En gepersonaliseerd, om zo goed mogelijk aan de verwachtingen van iedereen te voldoen, met passende aanbevelingen.” Met Joyn Joyn zult u in de toekomst online een ticket kunnen kopen en die opslaan op uw smartphone. Op dit moment combineert de applicatie al een twintigtal oplossingen: Zipcar, DriveNow, Cambio, Zen Car, MIVB, NMBS, De Lijn, TEC, Villo, Billy, Scooty, Troty, Taxis Verts, Pickme-Up, Uber, Ubeeqo, BePark en Europcar. Dit aanbod blijft toenemen. De app is neutraal en biedt dezelfde service aan al deze spelers, die daar een manier vinden om hun voordelen te promoten. Met zijn intelligente oplossingen levert Joyn Joyn een waardevolle bijdrage tot de mobiliteit en een evolutie is de richting van meer multimodaal en intermodaal vervoer. Hoe meer de app wordt gebruikt, hoe nauwkeuriger ze wordt. De openheid naar elke nieuwe mobiliteitsoplossing zal de app constant verrijken, ten voordele van haar gebruikers, die ongetwijfeld in aantal zullen toenemen. Mobiliteit is namelijk essentieel! ● Guy Van den Noortgate www.joynjoyn.com Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de “tax shelter” voor starters Hier moet u zijn : starters@beci.be https://starters.beci.be/ 46 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Management & RH Steun van reStart voor ondernemers na een faillissement Sinds de lancering van het reStartprogramma in 2017 kregen bijna 120 ondernemers, verspreid over 6 promoties, steun van Beci om een nieuwe start te nemen. Een 7e promotie is net van stapel gelopen. Dit bewijst dat het programma aan werkelijke verwachtingen voldoet. ● Opleven E lk jaar gaan er te veel ondernemers failliet. Brussel blijft uiteraard niet gespaard. Daarom biedt Beci al bijna twee jaar menselijke en professionele ondersteuning aan gefailleerde ondernemers dankzij het reStart-programma, dat hen weer in het zadel helpt. Dit programma krijgt steun van het Brusselse Gewest, in het kader van de Small Business Act, gelanceerd door de Brusselse minister van Economie Didier Gosuin. Sinds de lancering van reStart, in maart 2017, kregen bijna 120 ondernemers succesvolle bijstand. Het programma is ondertussen gestaag gegroeid om beter tegemoet te komen aan de behoeften van reStarters en de realiteit op het terrein. Binnen Beci zijn synergieën gecreëerd met de Starters-programma’s, het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) en de transmission.hub. Er werden bovendien bevoorrechte contacten gelegd met verscheidene structuren van het Brusselse ecosysteem (hub.brussels, MicroStart, de Lokale Economieloketten, JobYourself, Team4job, enz.). Ten slotte zorgde reStart door middel van rondetafelgesprekken en conferenties voor een bewustmaking van het publiek en van de “voorschrijvers” van kandidaten voor het programma, zoals curatoren, actoren van de Ondernemingsrechtbank, OCMW’s, Actiris, enz. Voor programmacoördinator Eric Vanden Bemden is reStart wel degelijk het enige rebound-instrument in Brussel. “Hub.brussels en 1819 activeren synergieën binnen het ondernemersecosysteem om toegang tot bedrijfsoprichting te vergemakkelijken, zelfstandigen te ondersteunen, geschikte financieringssystemen te ontwikkelen en nog veel meer. ReStart vult deze aanbiedingen aan door de ervaring van mislukking op te waarderen en de ondernemer naar de partner te leiden die hem zou kunnen bijstaan in zijn beroepsopleving, als ondernemer of in loondienst.” Een hernieuwd engagement voor 2019 Einde 2019 bracht een delegatie van reStarters een bezoek aan minister Gosuin. Via hun getuigenissen bespraken de reStarters vraagstukken zoals toegang tot krediet, de tienjarige registrering bij de Nationale Bank, aanwervingsproblemen wegens vooroordelen over het faillissement, de administratieve traagheid van de Ondernemingsrechtbank, de collectieve schuldenregeling, de selectiecriteria voor Actiris, enz. “Met deze getuigenissen wilden we de minister concrete voorbeelden geven van de moeilijkheden op de weg naar herstel. We wilden ook ideeën en mogelijke oplossingen met hem delen om deze weg wat te verzachten en om oplevende ondernemers in staat Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 47 © Getty
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te stellen ten volle deel te nemen aan de ontwikkeling van de economie en de werkgelegenheid in het Brusselse Gewest”, aldus Eric Vanden Bemden. Bij het afronden van deze gesprekken gaf Didier Gosuin aan dat hij zich inzet om gefailleerde ondernemers te ondersteunen. Naast het reStart-programma zal het Brussels Hoofdstedelijk Gewest diverse initiatieven op gang brengen. In het raam van MyBusinessPass wordt een nieuwe pas specifiek voor oplevende ondernemers gelanceerd. Er wordt ook bijzondere aandacht besteed aan de overdracht van bedrijven, met de recente lancering van de site affairesàsuivre. be. En de lopende hervorming van finance.brussels moet ook de toegang tot krediet vergemakkelijken. De minister rondde de bijeenkomst af met de noodzaak om de mentaliteit en de huidige attitude tegenover failliete ondernemers te veranderen. “Mislukking maakt nu eenmaal deel uit van het leven”, zei hij. Een standpunt dat Eric Vanden Bemden volledig beaamt: “Samen kunnen we de reïntegratie versnellen van de specifieke reStarters profielen (ondernemers met veel potentieel, vergeet dat nooit!). Op die manier gaan die mensen opnieuw een doorslaggevende rol spelen in de economische dynamiek van het Brusselse Gewest.” Binnenkort een reStart label? Een van de ideeën om het project te bestendigen was de creatie van een “reStart label” om de zichtbaarheid en de geloofwaardigheid van het programma te verankeren. Dit zou een ‘deuropener’ kunnen zijn bij toekomstige werkgevers en bij de financieringsorganen van oplevende ondernemers. Beci’s ambitie: 150 oplevende ondernemers ondersteunen in 2019 – en 300 het jaar daarop. ● Gaëlle Hoogsteyn 48 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Citaten van reStarters Einde 2019 bracht een delegatie van reStarters een bezoek aan minister Gosuin. Emmanuelle: “Deelnemen aan het reStart programma is, voor een failliete ondernemer, een ware buitenkans. Het doorbreekt meteen de eenzaamheid. De verschillende aangeboden tools helpen ons de dynamiek te herstellen en opnieuw een toegevoegde waarde te bieden op de arbeidsmarkt.” Michèle: “Met mijn deelname aan reStart werd ik weer mezelf, als persoon. Een faillissement is uiteraard een professionele tegenslag, die echter ook een enorme impact heeft op het privéleven. ReStart zet ons weer in het zadel, zonder de blunders te herhalen. Veel obstakels versperren echter de weg naar een tweede kans. Deelname aan het programma moet ons een echte nieuwe kans geven via een kanaal dat reStarters integreert als betrouwbare zakelijke partners of geloofwaardige werknemers. Op administratief vlak blijft het erg ingewikkeld: HVW, Actiris, OCMW enz. communiceren gewoon niet met elkaar. Om het leven van de failliete, bijzonder mishandelde en verwarde ondernemers wat te vergemakkelijken, moet hun dossier gecentraliseerd worden.” Myriam: “Toegang tot krediet blijft een aanzienlijk struikelblok voor een oplevende ondernemer. Om ons in staat te stellen een nieuwe activiteit op gang te brengen, moet deze toegang worden vergemakkelijkt en dient de duur van de registrering bij de BNB te worden verkort. Daarnaast wordt een persoonlijke borg vereist. Een ander pijnpunt is de duur van de collectieve schuldenregeling. Wettelijk mogen we niet zelfstandig zijn zolang de procedure niet is afgerond. Maar dat duurt soms meerdere jaren. Hoe kunnen we onze schulden afbetalen als we geen inkomen mogen hebben?” Jamal: “Een baan vinden na een faillissement is weer zo’n lijdensweg, waar het menselijke ver te zoeken is. Een aanwerver benaderen is onbegonnen werk, wegens de talloze filters. Alles verloopt nu automatisch en onpersoonlijk. We krijgen geen antwoord of het duurt drie maanden! Onze leeftijd sluit nog meer deuren. De platforms zijn ondoeltreffend en Actiris beoordeelt ons. Wordt het geen tijd om ook de aanwervers aan kwaliteitscriteria te onderwerpen?” D.R. Advertorial Vermogensbeheer: oplossingen voor ondernemers en zelfstandigen KBC Private Banking & Wealth ondersteunt haar klanten bij hun successieplanning. Wij onderzoeken denkpistes en bedenken oplossingen die het best bij elke persoon passen. Kortom, advies voor zowel het bedrijf als de zelfstandige. De oorzaken van verrijking komen vaak aan bod. Die van verarming veel minder. Merkwaardig is wel dat er, onder de Angelsaksen althans, drie hoofdoorzaken voor verarming bestaan: echtscheiding, de overdracht van het patrimonium naar de tweede generatie en slechte beleggingskeuzes. “ Net daarom is het zo belangrijk om een successie goed te plannen”, zegt Xavier de Bergeyck, expert bij KBC Private Banking & Wealth. “Iedereen zou zich moeten afvragen ‘Wat staat mij te wachten als er iets gebeurt met mijn bedrijf en/of mijn vermogen in het algemeen?’ Wij zijn er om de mensen te adviseren en een globale visie op dit vraagstuk te schetsen.” Deze kwestie is vrij divers: activa namelijk van roerende, , financiële of een d zijn. Daarnaast t de wetgeving voortbiedt ze meer flexieit op het gebied van succesavier de Bergeyck: eeld: als u vandaag drie en hebt, kunt u de erfenis in drie delen, of één van de en 4/6 geven en de e twee elk 1/6. Onze estaat erin denkpistes or te leggen die leiden ot de beste oplossingen. en we hier onmiddellijk duidelijken dat wij uiterd niet de plaats innemen an de advocaten in fiscale aangelegenheden of notarissen die deze oplossingen zullen uitvoeren.” BC Private Banking Xavier de Bergeyck Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 49 hecht veel belang aan bedrijven en meer in het bijzonder aan overdrachten binnen familiebedrijven. En dat geldt ook voor zelfstandigen. Dit komt tot uiting in de nieuwe pensioenovereenkomst voor zelfstandige natuurlijke personen. Naast de traditionele Vrij Aanvullende Pensioentoezegging (VAPZ) is het met KBC Private Banking ook mogelijk om een Pensioenovereenkomst voor Zelfstandigen (POZ) te sluiten. De VAPZ laat zelfstandigen al toe om een fiscaal voordelig aanvullend pensioen op te bouwen, temeer daar sommigen tot 60% van hun premies kunnen recupereren. Het enige nadeel: de samen te stellen premie is beperkt tot maximaal 8,17% van het netto belastbaar inkomen, met een absoluut maximum van 3.187,04 euro. De nieuwe POZ neemt deze beperking weg en biedt vele voordelen: de premies worden betaald volgens de 80%-regel, berekend op basis van het gemiddelde referentie-inkomen, zelf berekend op basis van de winsten of inkomsten van de laatste drie boekjaren. Deze 80%-regel houdt in dat het totale pensioen (wettelijk en aanvullend) niet meer dan 80% van het referentieinkomen mag bedragen. Een belastingvermindering van 30% op de premies wordt toegekend als deze grens niet wordt overschreden. De POZ biedt ook de zekerheid van een gegarandeerd rendement, eventueel aangevuld met een winstdeling; een gunstige inkomstenbelasting van 10% (+ gemeentebelasting) in geval van betaling van het laatste kapitaal bij overlijden of bij pensionering; of de mogelijkheid tot het sluiten van een aanvullende overlijdensverzekering. Wenst u te weten wat een POZ voor u inhoudt? Vraag dan een simulatie aan bij KBC Private Banking. Geef eenvoudigweg uw referentie-inkomen voor de laatste drie jaar. Wees er ten slotte van bewust dat u zelfs met een relatief laag referentie-inkomen nog steeds een POZ kunt sluiten. Het is dus niet nodig om veel te verdienen om een aanvullend pensioen op te bouwen. U kunt beginnen met het maximale belastingvoordeel uit uw VAPZ te halen en dit vervolgens aan te vullen met het POZ-belastingvoordeel. Het voordeel van een storting onder een VAPZ kan gemakkelijk dubbel zo groot zijn als bij een POZ. Informatie : xavier.debergeyck@kbc.be www.kbcprivatebanking.be
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Dynamiek De hervorming van de Brusselse subsidies is onderweg Op 28 november presenteerde minister Didier Gosuin bij Beci het nieuwe ondersteuningssysteem voor bedrijven, zoals door de regering aangekondigd in maart 2017. Sommige van deze hulpformules zijn soms nauwelijks gekend ... ● Economie D e laatste woensdag van november zag enkele tientallen ondernemers naar Beci toestromen om te komen luisteren naar Didier Gosuin, de Brusselse minister van Werkgelegenheid en Economie, en een panel van vijf sprekers. Een belangrijk moment, in feite, want na meer dan tien jaar wachten wordt de hervorming van de steun aan bedrijven nu eindelijk officieel. “Het stelsel was voorbijgestreefd en niet meer geschikt, mede door zijn traagheid. Het is nu tijd voor een opknapbeurt, met een nieuwe leidraad en nieuwe doelstellingen waarmee we de toekomst positiever tegemoet gaan,” begon een zoals gebruikelijk bijzonder enthousiaste Didier Gosuin. Eindelijk digitaal! De minister had het van meet af over de implementatie van een nieuw digitaal platform (Mybusinesspass, zie kader), dat in het leven werd geroepen om de administratieve procedu50 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 res te vereenvoudigen, en om verzoeken om bijstand toegankelijker en leesbaarder te maken – wat ook hun succes zou bevorderen. “Deze hervorming is gewaagd”, aldus de auteur ervan. “Dit platform zal dankzij zijn digitale dimensie iedereen kunnen helpen. Het is een gezamenlijke verwezenlijking van overheid en privé partners. We hadden een kritische blik nodig om deze hulpmiddelen te herzien. Sommige ervan waren zodanig stuntelig opgevat dat ze in tien jaar nooit zijn gebruikt! Of heel weinig, zoals de steun bij werving en selectie.” Daarnaast zal een deel van de steun worden overgedragen. Zo bijvoorbeeld de hulp aan bedrijven die zware tijden doorstaan wegens openbare werken (deze steun is nu is opgenomen in een specifieke verordening voor wegenbouwwerven) – of de steunmaatregelen voor energie: die worden overgeheveld naar een stelsel beheerd door Leefmilieu Brussel, in samenwerking met de werkgeversfederaties. E-commerce, coworking en voorafgaande activiteit Didier Gosuin herinnerde eraan dat onze economische wereld in hoog tempo verandert en gaf vervolgens een detailbeschrijving van de functionaliteiten van de site. Hij verduidelijkte dat deze reorganisatie deel uitmaakt van een rationalisatie van de economische instrumenten van het Brusselse Gewest, waarbij instanties als Atrium, Impulse en Brussels Invest & Export (BIE) hun krachten hebben gebundeld binnen het nieuwe Brusselse Agentschap voor de Ondersteuning van het Bedrijfsleven (BAOB, beter bekend als hub.brussels). “De behoeften van ondernemers zijn vandaag uiterst divers”, voegde hij eraan toe. “Daarom hadden we ook een instrument nodig dat makkelijker en permanent bruikbaar was. Bovendien zal deze modernisering het mogelijk maken om nieuwe premies toe te kennen, met name voor e-commerce, waar Brussel – laten we eerlijk zijn – een beetje achterop liep. Nu zullen KMO’s dankzij deze vereenvoudigde voorwaarden beter hun weg vinden en zullen sommige sectoren worden aangemoedigd.” Zoals coworking, die een premie zal krijgen, terwijl er een pre-activiteittoelage zal worden gecreëerd. Mybusinesspass : een digitaal plateform Jaarlijks 29 miljoen uitgekeerd Didier Gosuin herinnerde eraan dat deze hervorming een logisch gevolg is van de recente herziening van de werkgelegenheidssubsidies: “Wij willen alle ondernemers blijven helpen en stimuleren, ook al zijn ze steeds talrijker. Sommige limieten worden natuurlijk behouden. Maar de effecten van het nieuwe stelsel zijn al merkbaar: we verwerken momenteel meer dan 4000 dossiers en het aantal zal naar verwachting nog toenemen. Ergens is dit logisch, rekening houdend met de talloze kansen die nog voor het grijpen liggen, en de terugkeer van de groei in onze hoofdstad. Dit is te danken aan een legislatuur die enkele fouten heeft rechtgetrokken en onze middelen heeft geoptimaliseerd (29 miljoen euro wordt jaarlijks aan KMO’s toegewezen). En dit alles, binnen een eerder beperkende regelgeving: de Europese wetten op dit gebied zijn streng; we doen natuurlijk niet altijd wat we willen.” De minister wees ook op het belang van algemene steun voor de circulaire economie: in het kader van duurzame ontwikkeling zal de kringloopaanpak preferentiële voorwaarden genieten. “Geweldige steun” Vijf ervaren ondernemers, die al regionale subsidies hadden ontvangen, vertelden over hun belevingen met de administratie. Onder hen Sébastien Curnel, van Joyn Joyn, een startup gericht op digitale mobiliteitsoplossingen, of Julien Vandeleene (Bepark), wiens voortdurend evoluerende onderneming soms hulp nodig heeft (consultancy, buitenlandse handel ...). Laatstgenoemde raadde dan ook aan om “niet om het even wanneer bijstand te vragen en deze goed te richHet platform Mybusinesspass biedt een eenvoudige en bevoorrechte toegang tot diverse privé en overheidssubsidies in de hoofdstad. De tool werkt op een vrij originele manier, namelijk met “passen” die worden uitgereikt volgens ieders ondernemersroute. Pass Fly is speciaal ontworpen voor nieuwe ondernemers die hun bedrijf nog geen drie jaar runnen. Pass Sail helpt bedrijven ouder dan drie jaar om een versnelling hoger te schakelen. Pass Back on Track zal nuttig zijn om nieuw leven in te blazen in een bedrijf dat achterop loopt of in moeilijkheden verkeert. En Pass Relay is bedoeld voor ondernemers die de fakkel in de best mogelijke omstandigheden willen overdragen. Elke “pas” is dus ontworpen om alle basisdoelstellingen van ondernemerschap te bestrijken, met onder meer advies, informatie, instrumenten (inclusief tests om discriminatie te bestrijden), versnellingsprogramma’s en netwerking. Dit alles met actieve partners op het gebied van ondersteuning, coaching, werkgelegenheid en opleiding, financiering of lokalisatie. Kortom, de basis-ingrediënten van ondernemerschap! Zie ook: www.mybusinesspass.brussels Informatie: informatienummer 1819, toegankelijk van maandag tot vrijdag tussen 8u30 en 13u. Op dinsdag tussen 17 en 19u30. E-mail: info@1819.brussels. Het infopunt 1819 (Charleroisesteenweg 110, 1060 Brussel) is open tussen 13 en 17u. ten in een vroeg stadium, zo mogelijk met een passende strategie”. Naomi Smith, die werkzaam is in de sociale economie (Envie Atelier, die voormalige werklozen tewerkstelt), verheugde zich om haar recent debuut en loofde “de geweldige steun en de luistervaardigheid van deskundigen (die) haar altijd goed hebben begeleid”. Alain Gillieaux, Managing Director van RVB (leverancier van luxe badkamerkranen), beaamde dit standpunt: “Deze steunmaatregelen besparen ons kostbare tijd, wat ideaal is voor het stimuleren van een bedrijf.” In deze context heeft Beci tot taak om de ondernemers bij te staan met antwoorden op hun vragen en hulp die het best bij hun behoeften past. ● David Hainaut Contact bij Beci: Jacqueline Suain, assistent bedrijvenadviseur jsu@beci.be Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 51
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Management & RH Vandaag, in de 21e eeuw, anno 2019, blijft een donkere huid, een Arabisch type of een ander kenmerk – schrap wat niet van toepassing is – nog steeds een discriminerende factor in heel wat domeinen. Nochtans zijn er talloze voorbeelden van zogenaamde ‘vreemdelingen’ die een pracht van een carrière hebben opgebouwd! De campagne #DeLaRéussiteParmiVous levert hiervan het bewijs. #DeLaRéussiteParmiVous: diversiteit die scoort! ● Diversiteit C houna Lomponda is deskundige in communicatie en media, woordvoerster van het Joods Museum van België en Voorzitster van de vzw Success DiverStory. Toen ze op een morgen haar persoverzicht aan het overlopen was, ontdekte de jonge vrouw een artikel over het tekort aan diploma’s bij jongeren. De foto’s toonden mensen van Afrikaanse of Arabische afkomst. “Kenmerkend voor het soort stereotypes die ik overal tegenkom. Zelfs in de media”, betreurt ze. “Hierdoor kwam ik op het idee om een grootschalige maatschappelijke marketing campagne op touw te zetten, tegen discriminatie.” Zo ontstond het project #DeLaRéussiteParmiVous. Voorbeelden als bewijs De campagne is ontworpen om het welslagen van mensen uit de diversiteit als ‘normaal’ te presenteren, met daarbij een prachtige foto die 18 bijzonder inspirerende beroepsparcours voorstelt. Een van deze ‘role-models’ heet Insaf Bo, een 30-jarige vrouw die in Casablanca werd geboren. Zij is vooral actief in financiële communicatie en tracht de jongere generaties te sensibiliseren voor het belang van eigen financiële middelen. Ze doet dat in het ruimer kader van een bewustmaking voor de wereldwijde economische uitdagingen. Van zijn kant is Richard Zita afkomstig uit de Democratische Republiek Congo. Hij haalde een masterdiploma in financiën en bovendien een specialisatiediploma in het beheer van financiële risico’s. Ondertussen heeft hij nagenoeg 20 jaar praktijkervaring opgebouwd in de banksector en voert hij momenteel als een erkend consultant een missie binnen de BNP Paribas Fortis groep uit. En ten slotte de Belgisch-Japanse Maya Yamaguchi: zij is directeur financiën, human resources en administratie binnen de internationale NGO SOS Kinderdorpen. Chouna selecteerde deze modellen wegens de inspirerende eigenheid van hun parcours: “Jongeren van buitenlandse afkomst moeten zich met andere succesverhalen kunnen identificeren dan in de sport of de muziek. Met deze 18 profielen is het niet de bedoeling om succes op te hemelen, maar wel om het als ‘gewoon’ te beschouwen, niet meer als een uitzondering, en aan te tonen dat succes overal in de diversiteit aanwezig is.” De kracht van deze campagne berust op werkelijke voorbeelden, mensen 52 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 © Vaya Sigmas Success Diver Story ASBL Rachid Azaoum is die ondanks obstakels er toch in geslaagd zijn hun dromen waar te maken. Het affiche van de campagne bootst opzettelijk de foto van de Oscars na, met inbegrip van de fonkelende betovering en zonder de ellende die meestal aan bod komt bij elke bespreking van de diversiteit. “#DeLaRéussiteParmiVous is een elegant, opbouwend en vooral pedagogisch antwoord, gericht tot de jongeren, de media, het algemene publiek en de beleidsmensen.” Praktisch … Deze grote sensibiliseringscampagne – die trouwens een jaar lang zal lopen – bespeelt meerdere media, waaronder een website die de verschillende parcours in kleine videosequenties presenteert, en digitale communicatie met de steun van gewichtige partners als Google en Semetis. Bovendien wordt, in het raam van Mixity. be, een fototentoonstelling georganiseerd in samenspraak met Visit.Brussels. Die is tot 15 januari te bezichtigen op het Paleizenplein. Verder worden workshops en informatiesessies georganiseerd in bedrijven. “Wij trachten namelijk de ondernemingen en de beleidsmensen belast met economische aangelegenheden rechtstreeks te betrekken, want zij zijn het die de vaardigheden en talenten van deze werkkrachten uit de diversiteit zullen kunnen inroepen”, weet Chouna. Er ontstonden bovendien partnerschappen met scholen, hogescholen en universiteiten. Het ganse jaar lang worden er voordrachten georganiseerd om sommige van de ‘role-models’ de kans te geven hun carrière te komen vertellen. Een pedagogisch dossier is voorzien voor leerkrachten die dit thema samen met uw leerlingen willen bespreken. Een boek van de campagne is eveneens in de maak. Wenst u meer te weten te komen, de campagne te ondersteunen of informatiesessies over diversiteit in uw eigen onderneming te organiseren? Zo ja, neem dan even een kijkje op de website www.sdstory.org voor meer informatie. ● Gaëlle Hoogsteyn vicevoorzitter van Beci en een van de 18 gezichten van #DeLaRéussiteParmiVous. Hij is in Marokko geboren en kwam op 7-jarige leeftijd naar België. Hij begon in de Quick Restaurants groep als student en ging daarna doorgroeien. Vandaag staat Rachid aan het hoofd van 5 franchisezaken, stelt hij zo’n 160 mensen tewerk en overweegt hij de opening van een 6de zaak, deze keer bij Burger King. Hij is sociaal geëngageerd en trouwens één van de stichtende leden van de 2de vestiging van het netwerk Ondernemen Brussel, die starters begeleidt. “Met deze campagne tonen wij aan dat mensen van buitenlandse afkomst en uit de diversiteit volwaardige burgers zijn die rechtstreeks deelnemen aan het leven in onze samenleving. Persoonlijk leef ik graag in dit land dat mijn ouders heeft onthaald. Ik heb het geluk gehad hier te mogen opgroeien, studeren en werken. Graag zou ik aan de jonge generaties die zoals ik afkomstig zijn van de arbeidersgemeenschap, aantonen dat iedereen een mooie carrière kan opbouwen als we ons de middelen geven om dit te bereiken. Heel wat jongeren zijn op zoek naar een toekomst. Ik ben trots dat ik als inspirerend voorbeeld werd gekozen.” Rachid oordeelt dat de discriminatieproblemen diep in de samenleving zijn verankerd. Sensibilisering volstaat niet: heel wat andere initiatieven zijn eveneens vereist. “De ondernemingen zouden een volwaardig diversiteitsbeleid moeten invoeren.” Sommige doen dit al, maar het blijft een minderheid. “Nochtans betekenen gemengde teams – ik bedoel op het vlak van geslacht, leeftijd en cultuur – een ware troef voor de ondernemingen. De dubbele cultuur van mensen van buitenlandse afkomst is een pluspunt eerder dan een nadeel. In bijzonder multiculturele steden als Brussel is de aanwezigheid van teams die de diversiteit van de clientèle weerspiegelen, een goede manier om klanten beter te benaderen en te begrijpen. De ondernemingen die de stap zetten naar diversiteit halen daar voordeel uit, zowel op menselijk als op economisch vlak.” Hij stelt dat diversiteit op de arbeidsmarkt alleen kan slagen als alle overheids- en privéspelers erachter staan. “Acties gevoerd om discriminatie te bestrijden moeten de ganse samenleving erbij betrekken. In het onderwijs kan heel wat worden verbeterd, bijvoorbeeld door bekwame mensen op post te houden en tegelijk het succes van elke leerling te beogen. In de bedrijfswereld zouden de mensen in human resources opleidingen moeten volgen over diversiteit om zo een aantal onbewuste reacties af te leren.” Verder pleit hij voor beleidsinitiatieven ten gunste van de aanwerving van laag gekwalificeerde jongeren die nadien binnen het bedrijf zelf zouden worden opgeleid. “Dit zou de ondernemingen aansporen om jongeren met dit profiel aan te werven.” En een laatste, maar zeker even waardevolle mogelijkheid, is steun aan degenen die willen ondernemen. Omdat het zo moeilijk is aan een baan te geraken, beslissen heel wat jongeren uit de immigratie om een eigen zaak op te richten.
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Dynamiek Groepshuisvesting: een antigentrificatieinstrument Heeft groepshuisvesting een reden van bestaan in grote stedelijke centra, en in het bijzonder in Brussel? De dynamiek van fundamentele bewegingen zoals die van de Community Land Trust Brussels (CLTB) lijkt hierop te wijzen. ● Transitie M atthieu Lietaert is vandaag de trotse eigenaar van een woning in het gebouw L’Échappée in Laken: “Dit is een groepshuisvestingsproject van 18 wooneenheden voor gezinnen, stellen of alleenstaanden die besloten hebben om zich te hergroeperen in een gemeenschappelijk eigendom. We zijn dus allemaal samen eigenaar van het terrein en het gebouw.” L’Échappée kon van scratch worden opgebouwd: “We hebben grond aangekocht waarop een loods stond. Die werd ondertussen afgebroken. We hebben hier een betonnen gebouw laten oprichten.” Matthieu geeft toe dat beton niet ideaal is als je “groen” wilt bouwen, maar het is goedkoper, en dus geschikt voor een project dat mensen met verschillende sociale profielen kan verwelkomen. L’Échappée compenseert dit nadeel met meerdere troeven: “De stookruimte is gemeenschappelijk, het dak is bedekt met een zestigtal zonnepanelen en de parkings die ons wettelijk werden opgelegd zijn verkocht aan de buren.” De bewoners van L’Échappée verplaatsen zich voornamelijk met zgn. ‘zachte’ vervoermiddelen en met het openbaar vervoer. Een mooie doorbrak van de CLTB aan beide zijden van het kanaal In tegenstelling tot L’Échappée maken de door de CLTB opgezette projecten een onderscheid tussen de eigendom van de grond en van het gebouw. Voordeel: een tweeledige bescherming, enerzijds tegen speculatie, anderzijds tegen de zogenaamde “gentrificatie” (de sociale opwaardering van wijken, die de minderbedeelden verdrijft). Voor het ogenblik zijn er bij de CLTB en in het groepshuisvestingsregister minstens acht projecten voltooid of in uitvoering. Het zijn allemaal bouw- of renovatieprojecten, gelegen op 54 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 de noord-zuidas aan weerszijden van het kanaal: Priester Cuylits, Transvaal, Tivoli (partnerschappen in voorbereiding), de projecten Liedts, Vandenpeereboom/Regenboog, Verheyden-Le Nid (in aanbouw), Anvers Lumière du Nord (in aanbouw) en ten slotte Mariemont-L’écluse, het allereerste CLT-project in continentaal Europa... Er zijn nog andere initiatieven: onlangs hield Coarchi een informatiebijeenkomst over een prachtig renovatieproject voor een gebouw aan de Menenstraat. Jeanne Nguyen, communicatiemanager bij Twyce, het architectenbureau dat Coarchi leidt, verklaarde hierover het volgende: “Coarchi is een complete dienst voor de creatie en ondersteuning van collectieve en participatieve woonprojecten. In het geval van het Menenproject werken we aan de herbestemming van een gebouw en een groot bijgebouw in Molenbeek. Ze dateren uit het begin van de 20ste eeuw en werden gebouwd in Art Nouveau-stijl. Ze behoren tot het onroerend erfgoed en bleven daarom beschermd tegen projectontwikkelaars op zoek af te breken panden …” Het voorgebouw is tot nu toe verdeeld in een vijftigtal studentenkamers. Het wordt nu gerenoveerd volgens de huidige normen en omgevormd tot een- tot driekamerappartementen. Het achterste gebouw wordt omgebouwd tot lofts. In dit geval legde een vastgoedmakelaar de link met Coarchi. Deze verscheidenheid aan modellen vindt Matthieu Lietaert positief. De diversificatie van toegangsmodellen tot samenwonen zijn uiteindelijk de garantie voor een betere sociale mix in Brussel. Informatie : https://cltb.be ; www.echappee.collectifs.net Geïnteresseerden in groepswoning kunnen een gratis PDF-boekje van Matthieu Lietaert krijgen over al wat groepshuisvesting heeft aangeleerd: contact@echappee.collectifs.net. Community Foto’s van het Beci nieuws Hoe integreert u de concepten van de circulaire economie in uw relaties met uw leveranciers en in uw dagelijkse werkzaamheden? Dit was het thema van een Green After Work georganiseerd in MAD Brussels, een prachtig gebouw vol esthetische finesse en duurzaam design. Alexandre McCormack (Shayp) Amandine Sellier (Leefmilieu Brussel) Xavier Marichal, van de firma Usitoo, die een ‘objectotheek’ van te lenen voorwerpen aanbiedt. Jordi Tió en haar bedrijf Isatió, dat textielafval omzet in modieuze kledingstukken. Mimoun Ali-Belarbi licht de activiteit van zijn bedrijf GRSE toe aan Michèle Pasture en Catherine Tricot (Beci) Van links naar rechts: Marc Renson (Citydev), Alexandre Le Grelle (Beci) en Philippe Vasseur (ID’CO Studio) Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 55 © Belga
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Community In hartje Brussel met Marc Decorte Als geboren en getogen Brusselaar, voorzitter en CEO van Shell België en Luxemburg en voorzitter van Beci, is Marc Decorte vooral een wereldburger. Wanneer hij niet in het buitenland reist voor zaken of vakantie, test Marc graag nieuwe adresjes uit. Deze nieuwsgierige levensgenieter heeft een hekel aan routine. Mede dankzij zijn background als ondernemer, zijn internationale visie en zijn Brusselse verankering is hij de beste gids die u zich kunt inbeelden om Brussel (opnieuw) te ontdekken. ● Brussel van de ondernemers Brussel, de stad met verborgen talenten “Ik beschouw Brussel als een stad met verborgen talenten. Tijdens mijn reizen doorheen de wereld heb ik kunnen vaststellen dat Brussel beter bekend is dan België. Wanneer een stad een grotere faam geniet dan het land, dan verdient dit wel enige trots. We zouden dit gegeven trouwens ook op lokale schaal luider moeten verkondigen. Ik ben ervan overtuigd dat wij op heel wat niveaus ons geweldig potentieel kunnen benutten. En hierbij denk ik niet alleen aan grotere ondernemingen, maar ook aan de kleine en aan het toerisme.” De Grote Markt als favoriet “Ik heb echt een zwak voor de wijk van de Grote Markt. Voor mij vertegenwoordigt deze zone ons historisch erfgoed. Daar waren vroeger alle grote bedrijfscorporaties gevestigd. En telkens ik daar langsga, ervaar ik bovendien de internationale dimensie van Brussel. Alle dagen van het jaar komen daar tientallen nationaliteiten samen. De Markt is erin geslaagd de tijd bij te benen, zonder zijn charme van vroeger en zijn pracht op te offeren. De Grote Markt sluit Brussel aan op de rest van de wereld. Dat vind ik geweldig. In deze omgeving ben ik opgegroeid en heb ik steeds geleefd.” De meest overtuigende ambassadeur: Horta “Ik boei me geweldig voor de gebouwen van Horta. Deze architect had een geweldige voorsprong op zijn tijd. Hij bouwde bijvoorbeeld het eerste huis dat op de Louizalaan aangesloten werd op het elektriciteitsnet. Hij heeft er trouwens ook de luchters van ontworpen. Victor Horta slaagde erin prachtige en tegelijk zeer praktische huizen te creë56 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 ren. Ik sta vol bewondering voor het technisch vernuft dat schuilgaat achter de verbluffende esthetica. De combinatie van beide is gewoon overweldigend. Ook Horta bewijst dat Brussel steeds een geweldig potentieel heeft bezeten.” Een boek lezen, in een park “In mijn prille jaren heb ik enorm veel gelezen. Ik had een passie voor de boeken van Jules Verne. Aan hem heb ik trouwens mijn belangstelling voor technologie te danken. En ook de beslissing om voor ingenieur te gaan studeren. Het verbluffende met Jules Verne is dat hij niet in staat was de meeste van zijn uitvindingen te verwezenlijken, maar zoveel verbeelding aan de dag legde dat heel wat ingenieurs daar later inspiratie gingen uit putten om het onmogelijke te verwezenlijken! Ik zal altijd een van zijn boeken bij de hand hebben, want zijn werk heeft een diepe impact gehad op mijn eigen leven.” ● Elisa Brevet ZIJN LIEVELINGSADRESSEN … Een café: Le Tavernier. “Een echt toffe bar, waar ik afspreek met een digitale starter die ik coach. Je vindt er de bieren van het Brussels Beer Project. Wanneer ik er ben, stijgt de gemiddelde leeftijd aanzienlijk, want het is vooral een trefpunt voor studenten van de ULB!” Een delicatessenwinkel: La Maison du Thé. “Een heerlijk adres, met een geweldig assortiment. Ik drink zelden koffie en vind daar steeds smaakvolle alternatieven.” Winkelen in de Woluwe Shopping Center. “Ik heb een zwak voor dit winkelcentrum. Daar ga ik meestal naartoe om te shoppen. Het is gemakkelijk toegankelijk en ik vind er toffe merken en handelszaken.” D.R. Community Sam Walton, king of discount Sam Walton, de oprichter van de beroemde winkelketen Wal-Mart, wordt beschouwd als dé ondernemer van de 20e eeuw. Hij slaagde erin om 25.000 dollar om te zetten in 476 miljard dollar en een kleine Arkansas-winkel om te vormen tot ‘s werelds grootste distributeur en grootste bedrijf. ● Kleine verhalen van grote ondernemers W al-Mart telt vandaag 11.000 winkels en geldt met zijn 2,2 miljoen werknemers (net na de Chinese en Amerikaanse legers) als de 3de grootste werkgever ter wereld. Hoe onwaarschijnlijk ook begon dit verhaal op 2 juli 1962 in Bentonville, een verloren stadje, ergens in Arkansas. In die tijd vermoedde geen enkele van de inwoners dat de wijk de bakermat zou worden van een van de meest spectaculaire handelssuccessen uit de geschiedenis. In 1945 kocht de jonge Walton met een bescheiden bedrag van 25.000 dollar, geleend van zijn schoonvader, een Ben Franklin franchise in Newport. Beetje bij beetje ontdekte hij de wereld van de massadistributie en ontwikkelde hij een netwerk van een vijftiental winkels. In tegenstelling tot zijn franchisegever was de man overtuigd van het immense potentieel van het platteland. Na een paar hevige woordenwisselingen besloot hij zijn eigen weg te gaan en opende hij zijn eerste Wal-Mart winkel. De naam staat voor Walton en Market. De ondernemer speelde in op de ongelooflijke consumptiedrang in de naoorlogse Verenigde Staten. Het model was eenvoudig: winkels openen in kleine, door de grote distributie verwaarloosde plattelandssteden. Waltons filosofie luidde: “een cent is een cent”. Hij bekommerde zich niet om het esthetische aspect en bedacht alles tegen een lagere kostprijs, ten voordele van een onstuitbare logistiek. In 1972 werd Wal-Mart genoteerd aan de beurs en werd 9 jaar later de Amerikaanse marktleider in distributie: dit was het begin van het discount-concept. ● Elisa Brevet Economix, het eerste stripverhaal over de geschiedenis van de economie: globalisering, de impact van oorlogen en de grote uitdagingen van vandaag. Duidelijk, precies en grappig. Een ‘must have’ in uw bibliotheek. SubQ. Peaks of Europe. Johan Lolos is de Belgische fotograaf met 500.000 abonnees op Instagram. Ontdek zijn 5 maanden durende reis door de mooiste berglandschappen: van Kreta naar Scandinavië, via de Balkan, Schotland en Frankrijk. Lannoo.. Er is iets met de Lehmans, een merkwaardig en spannend epos in het hart van de financiële wereld. Hef de sluier op en beleef de opkomst en ondergang van Lehman Brothers. Een van de meest ambitieuze romans van het jaar, Wereldbibliotheek. Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 57 D.R.
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Community TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Africa Economic And Security Council VZW Louis Schmidtlaan 24 – 1040 Brussel Nace code: 94995 - Verenigingen op het vlak van ontwikkelingssamenwerking Afg.: Liehui He Alamia Ismaele PPE Medicisgaarde 8 – 1050 Brussel Nace code: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 90032 - Ondersteunende activiteiten voor scheppende kunsten Afg.: Alamia Ismaele Amar K BVBA Groenstraat 61 - 1210 Brussel Nace code: 47221 - Detailhandel in vlees en vleesproducten in gespecialiseerde winkels, m.u.v. vlees van wild en van gevogelte Afg.: Karim El Morabet aSmartWorld BVBA rue de l’Industrie 20 - 1400 Nivelles Nace code: 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan 47793 - Detailhandel in andere tweedehandsgoederen in winkels, m.u.v. tweedehandskleding 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet Afg.: Geoffroy Van Humbeeck Belgian Bankers Academy VZWLouizalaan 500 - 1050 Brussel Nace code: 69201 - Accountants en belastingconsulenten Afg.: Frédéric Lernoux CMI - Cockerill Maintenance & Ingenierie NV Avenue Greiner 1 – 4100 Seraing Nace code: 2011001 - de vervaardiging van elementaire gassen 24510 - Gieten van ijzer 24520 - Gieten van staal Afg.: Eric Franssen 58 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Decafé BVBA Lebeaustraat 73 - 1000 Brussel Nace code: 33140 - Reparatie van elektrische apparatuur 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen 4643101 - de groothandel in elektrische huishoudelijke apparaten Afg.: Valéria Sanna Ebury Partners Belgium NV Regentschapstraat 37-40 - 1000 Brussel Nace code: 66120 - Effecten- en goederenhandel Afg.: Guillaume Giovannoni Flywheels NV Schoendalestraat 148 - 8793 Sint-Eloois-Vijve Nace code: 45401 - Handelsbemiddeling en groothandel in motorfietsen en delen en toebehoren van motorfietsen 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten Afg.: Patrick De Cooman Hamoudi Mahdjoub Mana PPE Amerikaansestraat 146 - 1050 Brussel Nace code: 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten Afg.: Mana Hamoudi Mahdjoub Huizinvest NV Beemdragslaan 13 - 1180 Brussel Nace code: 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen 64200 - Holdings 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen Afg.: Luc Meeùs Immo Wiels BVBA Van Volxemlaan 327 - 1190 Brussel Nace code: 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis Afg.: Jean-Paul Wouters Instituto Cervantes Soc. Louizalaan 140 - 1050 Brussel Nace code: 85599 - Overige vormen van onderwijs 99000 - Extraterritoriale organisaties en lichamen Afg.: Felipe Santos Rodriguez ITZU Ilgatlaan 15/0.01 - 3500 Hasselt Nace code: 58290 - Overige uitgeverijen van software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 85599 - Overige vormen van onderwijs Afg.: Eef Hermans jBam PPE Général Gratrystraat 84B bus 13 - 1030 Brussel Afg.: JeanBastien Voisin KevlinX Belgium BVBA Louizalaan 279 – 1050 Brussel Nace code: 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 63120 - Webportalen Afg.: Barro Luitjes Maxime de Schaetzen (BoltStop) PPE Chaussée de Bornival 2 7181 Arquennes Afg.: Maxime de Schaetzen PAMS Expertise et Propreté NV Route de Satigny 42 1217 Meyrin – Suisse Afg.: Mourad El Magrebi Robertson Associates BVBA Louizalaan 367 - 1050 Brussel Nace code: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer Afg.: Pierre Collowald Community S.A.P. international trade Gulden Vlieslaan 24 - 1050 Brussel Nace code: 46214 - Groothandel in andere akkerbouwproducten 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen 64992 - Activiteiten van beursvennootschappen Afg.: Pamela Anyoti Samiramis BVBA Stokkelsesteenweg 197 - 1200 Brussel Nace code: 10712 - Ambachtelijke vervaardiging van brood en van vers banketbakkerswerk Afg.: Karam Fattal Smart Office PPE Dekenijstraat 130 - 1180 Brussel Afg.: Jean-Bruno Madoki Wikitree CVBA Boomstraat 14 - 1000 Brussel Nace code: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering Afg.: Philippe Afendulis YTP Consult BVBA Rue du Centre 36 - 1450 Chastre Nace code: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71209 - Overige technische testen en toetsen 85599 - Overige vormen van onderwijs Afg.: Johan Deleuze INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN AG Real Estate Alcodis Amway Anheuser-Busch InBev Apetra Atrium Audaxis Audi Axa Befimmo BePark Billy BIPT 20-21 39-40 4-8 39-40 39-40 50-51 29-31 33-35 33-35 ; 36-37 20-21 46 ; 50-51 46 16 BNP Paribas Fortis 52-53 BPI 20-21 Bpost Brussels Airlines Brussels Airport Company Brussels Invest & Export Burger King BVS Cambio Captown Centre Jean Gol CGSLB Citydev CLTB CO2logic Coarchi Cofinimmo Consulting Business Events 39-40 39-40 39-40 50-51 52-53 20-21 46 20-21 Carrefour 33-35 ; 39-40 ; 36-37 14 32 55 54 14 54 20-21 12 Credendo D’Ieteren Daoust De Lijn DriveNow Egon Zehnder EhB Electrabel Engie Engie Energy Management Envie Atelier 4-8 39-40 15 ; 39-40 46 Delhaize De Leeuw 39-40 Deloitte 4-8 46 27-29 4-8 39-40 36-37 39-40 50-51 EU-Japan Centre for Industrial Cooperation 23 Eurelec Trading Europcar 39-40 Familiehulp Ferrero Google GRSE HR Rail Hub.brussels ID’CO Studio InBev Belgium Impulse Inovyn Trade Services Isatió JobYourself Joyn Joyn KBC Group Leefmilieu Brussel 4-8 ; 46 39-40 33-35 52-53 55 39-40 47-48 ; 50-51 55 50-51 39-40 39-40 55 47-48 46 ; 50-51 39-40 55 Maatschappij voor Stedelijke Inrichting 20-21 MAD Brussels McDonald’s 12 ; 55 15 Mercedes-Benz Belgium Luxemburg 39-40 Mercedes-Benz Financial Services 39-40 Michael Page Belgium MicroStart MIVB Nationale Bank van België NautaDutilh NMBS Omnia Travel Orange PeterLily Pickme-Up Proximus Pyco Group RVB Scooty Semetis Shayp Shell Belgium Shift, The Sint-Janskliniek Sirris Sodexo Sofina Solvay 27-29 47-48 39-40 ; 46 39-40 13 46 22 33-35 33-35 46 39-40 29-31 Quick Restaurants 52-53 Randstad Belgium 39-40 Reporters 33-35 50-51 4-8 ; 46 52-53 55 56 32 29-31 4-8 32 39-40 33-35 SOS Kinderdorpen 52-53 Success DiverStory 52-53 Taxis Verts 46 Team4job TEC Tempo-Team Thi Factory Title Media Total Belgium Touring Twyce Ubeeqo Uber UCB Biopharma UCB Pharma UCL Total Petrochemicals & Refining 47-48 46 4-8 ; 27-29 ; 39-40 39-40 15 39-40 39-40 18-19 Toyota Motor Europe 39-40 Troty 46 54 4-8 ; 46 46 39-40 39-40 4-8 ULB 4-8 ; 20-21 ; 27-29 Union of International Associations Usitoo UWE VBO 33-35 55 32 32 Verlinvest Villo Visit.Brussels VUB Wal-Mart WGO Younity Zen Car Zipcar 39-40 46 52-53 4-8 ; 20-21 57 16 Whyte Corporate Affairs 1 ; 24 33-35 46 46 Brussel Metropool - januari 2019 ❙ 59
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Agenda l’engagement des agents contractuels et statutaires (1) MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 18.01.2019 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren VERKOOP, MARKETING EN BEDRIJFSCOMMUNICATIE 21.01.2019 Lunch & learn : le contrat de concession de droit d’auteur (1) 23.01.2019 Le pilotage commercial (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be OPLEIDINGEN OP MAAT U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be SOCIALE WETGEVING 25.01.2019 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 31.01.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 14.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : 22.02.2019 Actualités «compensation & benefits» (1) 28.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : les obligations principales des parties et la flexibilité au cours du contrat de travail (1) 14.03.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail (1) 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 07.06.2019 Actualités «compensation & benefits» (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be HANDELSRECHT 24.01.2019 Insolvabilité : comment faire face aux difficultés de son entreprise ? (1) ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be JURIDISCHE BEMIDDELING Tot 22.02.2019 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen Van 30.01 tot 17.05.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Brussel Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be 60 ❙ Brussel Metropool - januari 2019 Van 27.03 tot 05.07.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Hasselt Van 28.08 tot 06.12.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Gent ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu BEDRIJFSOVERDRACHT 29.01.2018 Ontbijtconferentie: een bedrijfsoverdracht doen slagen; de valkuilen vermijden ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 29.01.2019 Speed Business Lunch 04.02.2019 Zinner Circle 28.03.2019 Speed Business Lunch 14.05.2019 Speed Business Lunch 27.06.2019 Speed Business Lunch 04.07.2019 Garden Party Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) **(1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar De Transmission Hub viert zijn 4de verjaardag! De Transmission Hub werd begin 2015 opgericht en is de eerste organisatie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/ overname van bedrijven. De Transmission Hub, in een notendop: ● Ondersteuning van overdrachtsplannen bij bedrijven met een omzet van 1 tot 3 miljoen euro ● De expertise van kwaliteitspartners, ten dienste van verkopers en kopers ● Vertrouwelijkheid gegarandeerd door een vertrouwde derde partij ● Meer dan 80 bedrijven ondersteund in 4 jaar tijd ● 26 bedrijven overgedragen sinds 2015 ● Meer dan 450 kopers op zoek naar bedrijven in alle sectoren in België, met acquisitiewaarden tussen 1 en tot 40 miljoen euro En u? Overweegt u een bedrijf te verkopen of over te nemen? Neem contact met ons op voor een vertrouwelijk gesprek: Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Overdracht • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Omdat een succesvolle overdracht geen improvisatie toelaat! De volgende afspraak: Ontbijt-voordracht: een succesvolle overdracht en de te vermijden valkuilen Op 29/1 bij Beci, vanaf 7u15 Zie ook www.beci.be/events of de bovenstaande gegevens
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2018.12 Bruxelles Métropole


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your own boss Découvrez une banque qui s’investit dans l’économie locale, en un rendez-vous. www.kbcbrussels.be #betterforbrussels E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. EDITO La force de la proposition La concertation, c’est depuis l’origine l’une des raisons chambres de commerce. Si notre organisation existe, notamment pour donner son conseil aux décideurs politiques, souvent demandeurs d’échanges constructifs avec le monde de l’entreprise. Rencontrer les ministres, c’est donc l’un de nos métier Et pas uniquement les ministres. Nous rencontrons les femmes et hommes politiques à tous les niveaux de pouvoir : fédéral, régional, communautaire, communal, que ce soit dans une fonction exécutive ou représentative, que ce soit en tant que membre de la majorité ou de l’opposition. Récemment, nous avons remis les mémorandums de Beci à quatre membres du gouvernement bruxellois qui assisté à notre événement annuel Brussels Meets Brussels. Ces demandes des entrepreneurs bruxellois ont été très bien reçues, tant de la part de partis de la majorité que de l’opposition. Globalement, les constats et les pistes de solution font l’objet de nombreuses convergences. Le défi, dans les mois et années à venir, consistera à traduire les bonnes résolutions en politiques à déployer sur le terrain, en déclaration de gouvernement, en textes de loi, en arrêtés d’exécution, en budgets dégagés pour soutenir les entrepreneurs et l’emploi bruxellois. Marc Decorte, Président de BECI D’ici le mois de mai, notre programme de rencontres est chargé. Avec un panel d’entrepreneurs, nous avons discuté avec le ministre Gosuin de priorités partagées sur la base de notre mémorandum consacré à l’emploi. Parmi celles-ci, pointons l’importance de la mobilité interrégionale sur le marché du travail, la validation des compétences, l’équivalence des diplômes, la stimulation de la création d’emploi, le développement des formations technologiques, l’entreprenariat féminin. Un groupe de travail ad hoc s’est spécialement penché sur les starters et le rebond entrepreneurial. Les programmes de soutien à ces politiques ont été reconduits. Lors de ces échanges, les entrepreneurs ont fait part de leurs besoins, mais aussi souligné les progrès réalisés grâce à certaines politiques récentes. Par exemple les dispositifs de stage, qui donnent d’excellents résultats dans toute une série d’entreprises. Autre exemple ? Une entreprise désirait engager davantage de femmes dans des métiers de la logistique mais ne trouvait pas de candidates formées. Difficulté qui a pu être surmontée en collaboration avec Bruxelles Formation. Tout récemment, nous avons aussi eu l’occasion d’échanger avec le ministre-président, Rudi Vervoort, sur les priorités des entreprises pour se développer à Bruxelles. Certes, les échéances électorales sont propices à ce genre d’exercices. Mais construire une relation se fait avant, pendant et après les élections. C’est cela aussi notre métier : relayer vos préoccupations auprès des décideurs politiques. Nous vous donnons rendez-vous en 2019 et vous souhaitons déjà bonne année et plein succès ! BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 1
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SOMMAIRE 4 6 Beci online Digest Think Tank 12 Pour ou contre la liaison des salaires à l'ancienneté ? 15 Élections 2019 : une économie circulaire à stimuler 16 Un « Smart Mobility Hub » pour connecter Tour & Taxis 18 Open Source International 21 Travailleurs détachés : ce qui va changer en 2020 Gestion des riques 23 Bruno Colmant : « Nous allons entrer en période de haute turbulence » 26 Internet black-out : exercice théorique ou vrai risque ? 28 PME et cyber-menace : tous contre un, seul contre tous 30 Ne vous brûlez pas les ailes aux fake news ! 33 Changement climatique et assurance : défis et opportunités 36 Indépendants : l’assurance revenu garanti est-elle vraiment utile ? 37 Assurance d’entreprise : une approche humaine en ces temps numériques 38 Accidents du travail : mieux vaut prévenir Entreprendre 40 Starter : All4One consulting 42 5 raisons d’installer un chatbot pour votre entreprise 43 Bruxelles-Propreté : ‘big picture’ d’un parastatal du quotidien 45 Recyclage des batteries : l'Europe prend enfin sa place Community 46 L’actualité Beci en photos 48 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 50 Demandes d'admission 51 Agenda 52 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 40 – Décembre 2018 Au mois de janvier : Get ready for tomorrow! Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Michel Claes, Marc Decorte, Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Donatienne de Vleeschauwer, David Hainaut, Tarik Hennen, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Julien Knoepfler, Cédric Lobelle, Sophie Rase, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS DIGEST Didier Gosuin réitère son engagement envers les reStarters Le 12 novembre dernier, une délégation de reStarters (entrepreneurs en rebond) de Beci s’est rendue au cabinet du Ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Économie Didier Gosuin. L’objectif de la rencontre : faire le point sur le programme reStart et présenter les attentes des reStarters. Au terme d’un dialogue constructif, Didier Gosuin a réitéré son soutien et proposé des avancées concrètes. sertion de ces profils particuliers que sont les reStarters (des entrepreneurs à haut potentiel comme j’aime à leur rappeler) pour qu’ils redeviennent des ressources-clés en matière de dynamisme économique pour la Région bruxelloise. » Info : https://go.beci.be/restart Bruxelles Métropole remporte un BTOB Award Bruxelles Métropole, a été récompensé d’un award de bronze dans la catégorie Press, lors de la remise des BTOB Awards, qui s’est déroulée ce 23 octobre au Docks Bruxsel. Notre magazine s’était porté candidat avec le dossier rédactionnel « Sprout to Be Brussels » de mai 2018. Depuis presque deux ans, Beci accompagne humainement et professionnellement les entrepreneurs faillis pour les aider à rebondir via le programme reStart. Ce trajet d’accompagnement a vu le jour en mars 2017, avec le soutien de la Région bruxelloise, dans le cadre du Small Business Act, lancé par le Ministre Gosuin. Depuis le lancement du programme, près de 100 entrepreneurs répartis sur 6 promotions ont été accompagnés par Beci. Pour Eric Vanden Bemden, son coordinateur, le programme, reStart joue le rôle de cellule de transition entre la faillite et la réinsertion professionnelle. « Hub. brussels et le 1819 mettent en œuvre les synergies au sein de l’écosystème entrepreneurial, pour faciliter l’accès à la création d’entreprises, accompagner les indépendants, développer des systèmes de financement adaptés et bien d’autres choses encore. ReStart vient compléter ces offres en valorisant l’expérience de l’échec et en orientant l’entrepreneur vers le partenaire adapté à son rebond, que celui-ci soit entrepreneurial ou salarial. » Didier Gosuin a indiqué son engagement à soutenir les entrepreneurs faillis. Outre le programme reStart, diverses initiatives vont être mises en place. Dans le cadre de MyBusinessPass, un nouveau pass sera entièrement dédié aux entrepreneurs en rebond. Une attention particulière sera aussi accordée à la transmission d’entreprises, avec le lancement récent du site affairesàsuivre.be qui compte l’ensemble des entreprises à reprendre. La réforme en cours de finance.brussels devrait également faciliter l’accès au crédit. Le Ministre a clôturé la rencontre en insistant sur la nécessité de changer les mentalités et le regard porté sur les entrepreneurs faillis, car « l’échec fait partie de la vie ». Un point de vue que partage totalement Eric Vanden Bemden : « Ensemble, nous pouvons accélérer la réin6 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 Quatre autres Awards ont été remis en Press, dont l’or pour Roularta Healthcare, deux awards d’argent pour Maison Moderne et Media Marketing, ainsi qu’un bronze pour Publicarto. Beci, seule organisation parmi les lauréats dont l’édition ne soit pas le core-business, est particulièrement fière de partager le palmarès avec des entreprises de référence dans ce domaine. 22 awards ont également été attribuées dans la catégorie Communication. Grand vainqueur de la soirée, LDV United a remporté trois awards d’or et un d’argent. L’agence Air a elle aussi gagné un award d’or et un autre d’argent. Les autres lauréats dans la compétition Communication sont Propaganda (deux awards d’argent), TBWA (argent et bronze), Dallas (argent et bronze également), Maison Moderne (argent), BBDO, Onlyhumans, Comith, The Crew Communication, Head Office, Brightfish, Mediahuis Connect, SBS Belgium et Mediafield (tous bronze). Les BTOB Awards, conjointement organisés par Media Marketing et par We Media, récompensent chaque année les meilleurs supports de presse, d’une part, et les meilleures campagnes de communication, d’autre part, dans le domaine business-to-business. Bruxelles Métropole avait déjà été nominé en 2015, lors du lancement de notre magazine. Info : www.mm.be D.R. D.R. Plan de pension Vous êtes indépendant ? Avec AXA, créons ensemble votre plan d’épargne pension «PENSION PLAN PRO». Profitez maintenant d’avantages fiscaux intéressants et bénéficiez d’une pension confortable pour demain. Parlez-en avec votre courtier ou faites une simulation sur axa.be/pension Votre futur commence aujourd’hui «Pension Plan Pro» est une gamme de produits d’assurances-vie d’AXA Belgium S.A. qui permet aux indépendants et PME de se construire une pension complémentaire. AXA Belgium, S.A. d’assurances agréée sous le n° 0039 pour pratiquer les branches vie et non-vie (A.R. 04-07-1979, M.B. 14-07-1979) - Siège social : Place du Trône 1, B-1000 Bruxelles (Belgique) Internet : www.axa.be - Tél. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 - N° BCE : TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles - E.R. : G. Uytterhoeven, AXA Belgium S.A., Place du Trône 1, 1000 Bruxelles. 2018 Trophée de l’Assurance-Vie Decavi 2018 dans la catégorie «Innovation»
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NEWS DIGEST Ahooga lance son Modular Bike, un vélo modulable truffé d’innovations Ahooga Bike, le fabricant bruxellois de vélos électriques hyperlégers, lance son nouveau modèle : l’Ahooga Modular Bike, un vélo modulable, qui combine à la perfection innovations et aspects pratiques. Ce nouveau modèle permet le transport d’un adulte supplémentaire ou d’un grand enfant, à l’instar d’un scooter. Une autre fonctionnalité est de pouvoir être rangé facilement dans des endroits étriqués. Ce nouveau vélo est parfaitement adapté aux besoins d’une vie de famille urbaine et moderne. Sa compacité permet de le ranger aisément dans un couloir, appartement ou garage et ainsi diminuer son encombrement de 65 % en largeur. En outre, l’Ahooga bike est un des plus légers et un des plus forts du marché avec 13 kg. Philippe Lefrancq, co-fondateur d’Ahooga Bike, explique que ce vélo est le fruit d’une réflexion commencée il y a plus de deux ans, peu après de la sortie du premier modèle. « Ce vélo est directement inspiré par nos vies de citoyens urbains. Il complète bien notre gamme car il répond à d’autres contraintes que celles que couvre le vélo pliant électrique léger : la vie de famille, le transport d’objets et de personnes, et le manque de place dans les appartements. » atique n’est pas la seule innovation Parmi les innovations disponibles – imposées – citons un moteur connecté téléphone via Bluetooth qui, à l’instar des hybrides, se recharge par récupération en descente et rétropédalage. L’apation mobile permet de verrouiller l’acélo, de le localiser en cas de vol, et de vérifier l’état de la batterie, entre autres exemples. Le confort n’est pas en reste non plus, avec un cadre mixte qui convient aux cyclistes féminins et masculins. Ahooga Bike a vendu 500 vélos en 2016, 1000 en 2017 et vise les 1500 à 2000 unités cette année. L’objectif en 2019 est de s’aligner Emploi : Trop de préjugés sur les personnes avec un handicap visuel. La Ligue Braille accompagne les personnes aveugles et malvoyantes sur le marché de l’emploi. Faites appel à notre expertise ! © Ahooga NEWS DIGEST sur 2018 et de doubler encore la croissance. Philippe Lefrancq précise : « Comme pour le premier modèle, nous sommes fiers de maintenir une production 100 % européenne, et de proposer un écosystème ouvert, donnant une totale liberté à nos utilisateurs et partenaires. » Info : www.ahooga.bike Névé-Delacroix : une nouvelle aventure qui vise métier et professionnalisme Non loin de la station de métro Delacroix, le long du canal, au 3e étage de l’immeuble de Coop-Entreprises, un groupe d’une quinzaine d’hommes et de femmes de tous âges, de toutes origines et, au départ, de tous niveaux de compétences combinent leurs diversités pour acquérir ensemble et individuellement la capacité d’installer des ordinateurs, les réparer, en effectuer la maintenance, diagnostiquer des problèmes sur site ou à distance, dépanner, reconditionner. Ils utiliseront leurs compétences fraîchement acquises au service de personnes victimes de la fracture numérique et au service d’organismes privés et publics locaux. La formation développe l’aptitude à communiquer et transférer des savoirs dans un contexte d’enseignement mutuel et d’assistance aux clients. Le travail de terrain et un encadrement de haut niveau visent des validations de compétences métier. L’asbl Névé (du Non-Emploi Vers l’Emploi) mettra en présence employeurs et travailleurs en fin de parcours. Elle s’intéresse aux besoins concrets des employeurs et des travailleurs et organise leur rencontre. L’expérience se prolongera jusqu’au 5 juillet 2019. Info : neve@neve-edu.org ou 0484 02 86 55. NOS FORMULES CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A ÉGALEMENT POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous connaissez probablement déjà les chèques cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules cadeaux que nous proposons pour votre entreprise. Il y a les chèques cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les diff érentes boîtes cadeaux (éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 9 D.R.
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NEWS DIGEST Schneider Electric et le Centre Scolaire Asti Moulin récompensés aux Sésames 2018 d'Agoria Les rapprochements entre enseignement et entreprises sont depuis des années le cheval de bataille d'Agoria : alternance, stages, travaux de fin d'études... Ces différentes formules ont des objectifs communs : mieux former les jeunes à la réalité des métiers technologiques, soutenir les entreprises dans leur recrutement et lutter contre les pénuries d'emploi de manière générale. Récompenser ces partenariats est pour Agoria une manière de soutenir les entreprises et les écoles/hautes écoles/universités déjà actives sur ce terrain et de sensibiliser les autres à l'importance de développer de nouveaux projets. Schneider Electric et le Centre Scolaire Asti Moulin de Namur avaient déposés en duo une candidature aux Sésames 2018 dans le cadre de leur collaboration pour l’organisation de l’Electromecanix Challenge. L’objectif de ce challenge est d’encourager les jeunes à accéder aux métiers de l’énergie. La 6e IBanFirst élue Fintech Scale-up de l'année La platforme de paiement en ligne iBanFirst a remporté le prix Fintech Scale-up of the Year lors du sommet annuel Fintech Belgium au Bozar, à Bruxelles, en présence des ministres fédéraux Alexander De Croo (Digital Agenda) et Johan Van Overtveldt (Finances). IBanFirst, qui, grâce à sa plateforme de paiement en ligne, permet aux entreprises d'effectuer des paiements et des transactions en 25 devises étrangères en utilisant les taux de change en temps réel, a remporté le prix après une bataille acharnée contre cinq autres fintechs : Digiteal, Bit4you, POM, Seraphin et Vadis Technologies. Avec le prix Fintech Scale up of the Year, l’association Fintech Belgium reconnaît la forte croissance d'iBanFirst ces dernières années. En 2018, l'entreprise bruxelloise a ouvert un bureau à Anvers. Depuis 2016, l'effectif d'iBanFirst est passé de 16 à 90 personnes et doublera son chiffre d'affaires en 2018 par rapport à 2017. IBanFirst a déjà reçu le prix de l'innovation financière en 2017 et a été récemment nommé au Technology Fast 50 de Deloitte en 2018. Le mensuel Management Team a également mentionné iBanFirst en septembre 2018 comme l'une des 10 Fintechs à surveiller. Patrick Mollard, Managing Director et Chief Operating Officer d'iBanFirst : « iBanFirst se réjouit du prix Fintech Scale-up of the Year. En répondant à la révolution technologique, notre plateforme de paiement permet d'offrir aux entreprises une véritable alternative à un service jusqu'alors uniquement réservé aux banques : les paiements et transactions en devises étrangères. Cet award montre que nous sommes considérés comme l'une des entreprises les plus prometteuses en Belgique et que nous avons un rôle de leader au sein de la communauté fintech. » Info : www.ibanfirst.com édition, prévue cette année degré proscolaire 2018-2019, est ouverte à toutes les écoles et classes de l’enseignement technique du 2e fessionnel, de qualification et de transition, quel que soit le réseau d’enseignement et à la condition que des cours de mécanique et d'électricité soient intégrés dans le programme officiel de leur formation. Le vainqueur sera connu au mois de mai. Pour participer à ce concours, les étudiants doivent imaginer, créer et présenter un prototype de machine en ayant simultanément recours à l’énergie électrique, l’énergie pneumatique et à une série d’éléments électriques et mécaniques imposés et fournis gracieusement par des entreprises partenaires. Chaque année, plus de 20 écoles de l’enseignement techniques s’inscrivent au challenge. Info : www.schneider-electric.be 10 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 L’ULB se dote de la plus grande installation de panneaux solaires sur un campus belge Un chantier d’installation de 3.870 panneaux photovoltaïques d’une puissance de 1.3 MW, sur plusieurs campus de l’ULB, s’achèvera à la fin de l’année. Il s’agira de la plus grande installation de panneaux solaires pour une université en Belgique. Ce projet est développé, financé et installé par Engie Sun4Business 2, la nouvelle filiale créée par Engie Electrabel en partenariat avec les sociétés Alfin et Sequoia. Il traduit la volonté de l’ULB de mettre en place une nouvelle politique énergétique ambitieuse ainsi que son engagement de longue date dans une démarche de campus durable. « Pour répondre aux défis climatiques et réduire significativement notre impact sur les émissions de gaz à effet de serre, l’ULB libère 10.000 m² de toitures plates pour l’installation de panneaux photovoltaïques. Près NEWS DIGEST de 4.000 panneaux seront ainsi répartis sur trois campus : Solbosch, Erasme et La Plaine. Ils seront installés sur les toits de 10 bâtiments de l’Université », explique Emery Karege, Directeur du Département des Infrastructures de l’ULB. Ces panneaux produiront 1.200 MWh/an, l’équivalent de la consommation de 371 ménages et permettront d’éviter l’émission de 480 tonnes de CO2 par an. Pour l’ULB, cela permettra une réduction de 4 % de sa consommation annuelle d’électricité. Le dispositif sera financé par Engie Sun4Business 2 via le mécanisme de tiers investisseur. L’ULB, sans investir, deviendra propriétaire des panneaux après 10 ans et recevra, dès la première année, la production verte des panneaux. Le projet représente un investissement de plus d’un million d’euros. Philippe Van Troeye, CEO d’ENGIE Benelux : « Cette nouvelle installation sur les campus de l’ULB ainsi que la création d’une nouvelle filiale qui va se charger de ce projet confirment notre volonté de contribuer à un progrès harmonieux avec une énergie toujours plus verte et plus locale. Nous croyons plus que jamais au potentiel de l’énergie solaire et les projets que nous développons chez nos clients B2B nous encouragent à intensifier ces activités. » Info : www.ulb.be/environnement Quand le coworking fait de la mobilité Vélos de société en leasing, abonnements de transport en commun, ou à des voitures partagées... les entreprises bruxelloises cherchent d’autres solutions pour améliorer la mobilité de leurs employés. Près de 370.000 voitures circulent quotidiennement dans Bruxelles. Par ailleurs, les voitures sont garées dans la ville durant 97 % du temps et 30 % du trafic dans les quartiers est généré par la recherche d'une place de parking. Avec pour conséquence de nombreux embouteillages, des rues remplies de voitures et une mauvaise qualité de l'air. Aujourd'hui, 70 % de l'espace public bruxellois est d'ailleurs réservé aux voitures. L’espace de coworking Seed Factory, situé dans le quartier Pétillon à Auderghem, a décidé de travailler sur les deux axes : mobilité et coworking. Comment ? En lançant le premier tarif de coworking au monde basé sur le moyen de transport du travailleur indépendant. L’utilisateur qui se déplace à vélo ou en transports en commun paiera son espace de travail moins cher que le travailleur motorisé. Établi sur 2.000 m², avec un forum de 400 m² pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes pour des conférences de presse et des événements business-to-business, Seed Factory propose un espace convivial dédié aux métiers de la communication. Info : http://seedfactory.be/coworking/ Pénurie de candidats et numérisation : deux grands défis pour le recrutement Le secteur du recrutement et de la sélection (Recruitment, Search & Selection, RSS) connaît cette année une forte croissance. Au cours du premier semestre 2018, le nombre de candidats placés a augmenté de 16,75 %. C’est ce qu’annonce Federgon, la fédération des prestataires de services RH, qui représente le secteur RSS. Le secteur poursuit ainsi résolument sa courbe ascendante entamée à la fin de 2014. « Les chiffres confirment qu’en période de pénurie, les entreprises font davantage appel à des partenaires professionnels pour rechercher, sélectionner et recruter les talents dont elles ont besoin », précise Ann Cattelain, Coordinatrice du secteur RSS chez Federgon. Le secteur profite notamment de l’augmentation de la demande de talents du côté des entreprises. Cette demande est en partie liée à des facteurs conjoncturels, mais l’évolution démographique, en l’espèce le vieillissement de la population, joue aussi un rôle puisqu’elle entraîne une hausse de la demande de remplacement. Le secteur pourra-t-il maintenir cette forte croissance ? « La réponse à cette question n’est pas si simple », fait remarquer Paul Verschueren, Directeur Research & Economic Affairs chez Federgon. « Pour nos entreprises aussi, la pénurie de candidats sur le marché du travail est un énorme défi. » Indice des candidats placés S1 2011 = indice 100 D’autre part, de nombreux membres RSS sont sur leurs gardes face au défi de la digitalisation, comme le montre une enquête réalisée par Federgon auprès de ses membres RSS. « Dans la mesure où les outils digitaux soutiennent la rapidité et l’efficience des procédures, ils constituent un instrument apprécié qui permet d’offrir des services plus performants et de lutter contre la pénurie de candidats », souligne Paul Verschueren. Bien que la majorité des cabinets RSS recourent effectivement à ces outils, ils sont tout de même sur leurs gardes face aux nouveaux concurrents numériques qui se profilent dans un avenir proche. « En ce qui nous concerne, il est positif que nos entreprises soient vigilantes dans ce contexte. Elles investissent aujourd’hui pour pouvoir affronter les défis de demain. En tant que fédération, nous prenons aussi des initiatives, comme par exemple Foresight2020, afin d’informer nos membres sur le sujet et de les aider à relever ces défis avec succès », conclut Paul Verschueren. Info : https://federgon.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 11
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THINK TANK POUR OU CONTRE La liaison des salaires à l'ancienneté ? L'été dernier, le gouvernement fédéral annonçait la fixation d'un calendrier concret avec les partenaires sociaux, afin d'abandonner la rémunération des salaires en fonction de l'ancienneté. Celle-ci concerne deux employés sur trois en Belgique. David Hainaut Marie-Noeëlle Vanderhoeven, Premier conseiller à la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Le problème, à l'heure actuelle, c'est qu'il n'y a aucun lien entre la performance du travailleur et le coût du travail, la productivité des employés n'augmentant pas au même rythme que leur salaire. Non pas que son expérience soit sans impact sur sa productivité, mais il y a toujours une période d'adaptation nécessaire, qu'on situe entre 0 et 10 ans, voire plus. À un certain niveau, cela plombe le coût salarial d'une entreprise, ce qui a des effets pervers sur les travailleurs, car cela fait diminuer son attractivité et pousse alors l'employeur à utiliser un jeune travailleur pour un salaire moindre. Puis, pour ces jeunes, ces barèmes sont souvent perçus comme injustes. Un autre problème, c'est qu'on ne peut pas faire d'augmentation ciblée pour les travailleurs les plus performants. Il y a donc un risque de discrimination et aussi un frein à l'incitation à acquérir ou entretenir des compétences. C'est en fait une matière délicate et un sujet dont on parle depuis des années. C'est donc difficile de passer du jour au lendemain d'un système de salaires liés à l'ancienneté à un autre, car il faut aussi prendre en compte la problématique des droits des travailleurs, et trouver comment faire en sorte que le coût salarial n'augmente pas d'un seul coup. Il y a donc un juste milieu à trouver, mais ça coûtera d'office plus cher, car vous ne pourrez pas diminuer les salaires des plus âgés. D'ici les élections en mai, cela risque d'être court, car cette matière capitale devrait normalement être traitée par le secteur. Or, si le gouvernement – ou le législateur – vient interférer dans ces discussions, ce sera compliqué à gérer. Changer les mentalités prend du temps et le processus est lent, surtout en Belgique. À mes yeux, ces barèmes gardent donc un sens pendant une période d'acquisition de compétences, mais le problème majeur reste le coût pour les entreprises et le risque de laisser de côté les travailleurs âgés. Mais un travail se fait néanmoins, et des réflexions sont menées un peu partout. 12 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 Nabil Sheikh Hassan, économiste au service d'études de la Centrale nationale des employés (CNE). D'abord, j'aimerais rappeler qu'on considère que pour chaque fonction exercée, il doit toujours y avoir un salaire égal, même si un travailleur bosse 2 % plus vite qu'un autre. C'est essentiel pour éviter les discriminations et faire face au coût de la vie. Après, des personnes peuvent exercer, apprendre et progresser à des rythmes différents. Mais certains acquièrent davantage d’expérience à travers leur fonction, non pas pour faire plus vite et mieux, mais pour aider les gens d'une équipe et d'autres corps de métiers. C'est pour ça que cette rémunération à l'expérience existe ! Notre héritage historique fait que l'on ne peut signifier à des jeunes qu'ils gagneraient plus et aux plus âgés qu'ils gagneraient moins. La masse salariale serait de toute façon plus élevée et les travailleurs perdraient de l'argent sur toute leur carrière ! Si les employeurs veulent changer, il faudrait trouver un moyen de payer les employés de la même façon. On peut imaginer un système où l'on verrait les salaires progresser moins, mais il ne faut pas tomber dans un débat sur des économies à réaliser, ce qui est souvent un souci. Une fois qu'on négocie les chiffres, on arrive toujours à la conclusion que les gens devraient changer plus vite de travail. Mais du coup, sans ces barèmes, il y a la contrainte de recommencer à zéro ailleurs. Enfin, je me méfie de l'agenda « bis » derrière le débat officiel, car le cœur du problème, c'est d'abord ces centaines de milliers chômeurs qu'il y en Belgique, dans une économie n'offrant pas assez d'emplois disponibles. L'idée serait de faire baisser les salaires, mais ceux-ci diminuent déjà chez nous depuis quatre ans ! La question à se poser, c'est comment augmenter les gens pour relancer l'économie et créer des emplois, tout en continuant à mieux reconnaître l'expérience pour favoriser la mobilité dans le monde du travail. Car si l'ancienneté est mieux reconnue et qu'un travailleur a la certitude de poursuivre ailleurs sans perdre d'argent, il bougera plus facilement ! © Getty FAITES-VOUS LIKER PAR TOUT BXL ! Faites décoller votre business en ligne avec les experts de l’Accélération Digitale. Telenet Business est heureux d’off rir à tous les entrepreneurs bruxellois un accompagnement gratuit et personnalisé avec les experts indépendants de l’Accélération Digitale. Pour booster votre marketing en ligne et tirer le meilleur des réseaux sociaux. Peu importe que vous soyez ou non client Telenet Business ! Booster votre Business maintenant ? Demandez un rendez-vous gratuit sur accelerationdigitale.be ! Benoit Coquelet Procrastination RECEVEZ 2 h DE CONSEILS GRATUITS ! Plus d’infos et conditions sur accelerationdigitale.be
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THINK TANK Une économie circulaire à stimuler ÉLECTIONS 2019 Dans son mémorandum Cité du Futur, Beci insiste sur ce point (mesure 6). Ce qui se fait déjà à Bruxelles est un exemple à suivre et à développer. Les initiatives à mettre en évidence ne manquent pas. Parmi celles-ci, soulignons le réemploi des céréales utilisées dans le brassage par Brussels Beer Project (BBP). Un projet soutenu par le programme be.circular. Explications. Vincent Delannoy P our la brasserie bruxelloise de la rue Dansaert, l’économie circulaire n’est pas une découverte ; elle est inscrite dans ses gènes depuis sa création en 2013. Au rang de ses produits se trouve la Babylone, la première bière brassée à partir d’invendus de pains frais. Un bel exemple de lutte contre le gaspillage alimentaire, une autre priorité reprise au mémorandum Beci Cité du Futur (mesure 7). Le projet que BBP vient de mettre en route consiste à donner une deuxième vie aux céréales utilisées dans le brassage en les retransformant en pain. Avec 1 tonne de drêches générée sur son site de BBP d’investir dans un déshydrateur thermique et dans un atelier de production ainsi que d’engager un De notre côté, la demande la plus intéressante du mémorandum est celle qui précise : ‘continuer à soutenir les initiatives privées visant la réduction du gaspillage alimentaire’. Pas mal de choses ont déjà été faites, mais il faut pouvoir continuer et aller plus loin dans cette direction. Olivier de Brauwere, CEO de BBP production, la capacité de revalorisation n’est pas négligeable. Pendant plus d’une année, Brussels Beer Project a procédé à des recherches et des tests sur la composition de ses drêches, sur leur potentiel de revalorisation et sur les différentes techniques de séchage afin de développer une farine riche et stable dans le temps. Une démarche qui a été soutenue par la commune de Bruxelles et le fonds be.circular, ce qui a permis à nouveau plein temps pour sécher les drêches et les moudre en farine. Objectif affiché : sécher jusqu’à 800 kg par semaine, soit 80% de la production, pour donner une deuxième vie aux drêches dans l’alimentation humaine ! Le Brussels Beer Project collabore avec deux artisans boulangers bruxellois pour utiliser ces farines dans leurs pains, en y incorporant entre 10 et 20% de farine de brasserie. Si le succès est au rendez-vous, plus de 1.000 pains par semaine pourraient être ainsi produits à partir de farine de brassage et vendus dans Bruxelles. À côté du pain, il est possible de réutiliser les drêches pour en faire des biscuits, du granola, des gaufres. Le BBP commercialise ses drêches sous forme brute ou en farine dans son magasin rue Antoine Dansaert 188, accessible au public tous les jeudi, vendredi et samedi de 14h00 à 22h00. Mémorandum Beci Cité du Futur disponible à https://go.beci.be/ futur ● En pratique : Beci aide votre entreprise à trouver ce genre de solutions propre à votre business. Notre helpdesk vous répond et l’un de nos conseillers peut vous rencontrer pour réaliser un diagnostic gratuit. green@beci.be tél. 02/210 01 71. www.brusselsgreennetwork.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 15 © Getty
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MOBILITÉ Un « Smart Mobility Hub » pour connecter Tour & Taxis Lieu emblématique et patrimonial de Bruxelles, le site de Tour & Taxis connaît ces dernières années un développement rapide. Une évolution qui va redéfinir les fonctions de ce quartier dans la ville et, dans la foulée, les solutions de mobilité qui s’agrégeront autour d’un Smart Mobility Hub, né de la collaboration entre le propriétaire de Tour & Taxis, Extensa, et Beci. Guy Van den Noortgate F ondé à l’aube du siècle dernier, Tour & Taxis est à l’origine une plateforme logistique connectée au réseau ferroviaire. Elle contribuera au développement économique de Bruxelles, qui fut jusqu’à la fin des années 1960 la première ville industrielle du pays. Sur une trentaine d’hectares ont été construits de véritables joyaux architecturaux tels que l’Entrepôt Royal, l’Hôtel de la Poste, l’Hôtel des Douanes, la Gare Maritime, etc. Comme l’explique Kris Verhellen, administrateur délégué d’Extensa, « deux événements vont provoquer la fin des activités du site. D’abord l’arrivée du container, qui va révolutionner la logistique et privilégier le camion au détriment du train ; ensuite, le marché unique qui rendra les douanes pour une large part obsolètes. » Un quartier participatif et visionnaire Rome ne s’est pas construite en un jour, Tour & Taxis ne se rénove pas non plus d’un seul coup, mais tous ceux qui ont l’occasion d’y travailler ou de s’y rendre au détour de l’une des multiples manifestations qui s’y déroulent peuvent constater l’évolution permanente et régulière du site. Réalisées sous l’impulsion d’Extensa, les rénovations de divers bâtiments ainsi que de nouvelles constructions inscrivent le lieu dans une nouvelle dynamique. D’un côté, on peut pointer l’Entrepôt Royal qui accueille nombre de sociétés, l’Hôtel de la Poste où sont organisés divers événements, ou encore l’Hôtel des Douanes qui abrite pour le moment l’agence Publicis. De l’autre, le bâtiment de Bruxelles Environnement et celui de l’administration de la Communauté Flamande. Sans oublier la promenade verte qui permet de relier Laeken et Molenbeek au centre-ville à travers les parcs Tour & Taxis et Béco. 16 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 Tour & Taxis est un quartier dans la ville. C’est un véritable laboratoire et surtout un projet ambitieux. Kris Verhellen, CEO d’Extensa Parmi les projets en cours figurent l’aménagement de la Gare Maritime, la rénovation de l’Hôtel de la Poste, la reconversion de l’Hôtel des Douanes en… hôtel, et la construction de logements. Autant de futures réalisations, dont les premières devraient être inaugurées dès 2019. À terme, le site devrait présenter un mix de bureaux, logements, commerces et espaces de loisirs. La rénovation de la Gare Maritime s’affiche comme le grand chantier en cours. « C’était la plus grande gare © Reporters © Reporters THINK TANK de marchandises d’Europe », explique le CEO. « C’est une structure exceptionnelle qui s’étend sur 4 hectares sous toit, d’une longueur de 270 mètres. Nous allons aménager un rez-de-chaussée commercial avec une offre axée sur trois points : boire et manger, la santé et le bien-être, et la technologie. Aux étages, on retrouvera des espaces de travail. Sans prétention, il n’y avait plus eu de projet de cette envergure à Bruxelles depuis l’Atomium. » Un Brussels Food Campus devrait également y voir le jour. Penser la mobilité… À côté de la Gare Maritime sont également prévus des immeubles de logement ainsi qu’une maison de repos et de soins, sans oublier un parking souterrain de quelques 900 places. « Tour & Taxis est un quartier dans la ville », reprend Kris Verhellen. « C’est un véritable laboratoire et surtout un projet ambitieux pour la ville. Et comme je le répète, nous aurons besoin de toute l’aide possible pour le mener à bien. Toutes les idées sont les bienvenues, certainement en termes de mobilité. » D’autant que tous ces nouveaux développements vont entraîner et entraînent déjà de nouvelles manières de se déplacer. Si la voiture demeure le mode de transport souvent privilégié pour se rendre à Tour & Taxis, qui dispose de quelque 3.500 emplacements de parking, il est déjà loin d’être le seul. Outre le vélo qui s’affirme d’année en année, des navettes sont également disponibles entre la Gare du Nord et le site, également accessible en transports en commun. Toutefois, si des solutions de mobilité existent déjà, il faudra les développer dans le futur pour répondre aux besoins des quelques 9.000 personnes qui seront présentes quotidiennement sur le site (6.000 travailleurs et 3.000 résidents). Une estimation basse, d’autant qu’il conviendra d’y ajouter les visiteurs lors d’événements ainsi que les touristes qui ne manqueront pas de venir découvrir la nouvelle Gare Maritime. …en compagnie de multiples acteurs En ce qui concerne plus spécifiquement la mobilité, Extensa s’implique également. Notamment avec ce qu’elle appelle provisoirement le « pont Picard », qui devrait enjamber le canal à hauteur de la rue Picard et rejoindre le projet résidentiel Riva mené par Extensa en face. Ce pont-passerelle permettra de relier en ligne droite Tour & Taxis et la Gare du Nord, réduisant encore la distance entre la gare et le site. Pour celles et ceux qui voudront effectuer le déplacement à pied, cela représentera moins d’un kilomètre à parcourir - mais qui semble pour le moment toujours « immense » pour une grande majorité de personnes travaillant à Tour & Taxis. « Une enquête effectuée auprès des fonctionnaires flamands présents sur le site leur a demandé quels étaient les sports qu’ils souhaitaient y pratiquer de préférence », note Kris Verhellen. Les deux activités citées étaient le jogging et la marche à pied. « Pour la première, nous avons aménagé le parc ; pour la seconde, nous avons mis des navettes à disposition. » Présentation du projet « Smart Mobility Hub », le 26 octobre dernier sur le site de Tour & Taxis. « En fait, la mobilité est souvent et d’abord une question de comportement », poursuit-il. « Pour l’une des sociétés dont les bureaux sont installés à l’Entrepôt Royal, nous avons dû diminuer les emplacements de parking. Cela a été un tollé au début mais, moins d’un an après, les employés avaient trouvé des solutions de rechange et plus personne n’en parlait. » Parmi les partenaires « privilégiés » figurent les transports en commun. Si l’on peut mentionner la SNCB avec la réouverture de la station Tour & Taxis, il faut également souligner le rôle que la Stib peut jouer pour améliorer l’accessibilité du site. Différents projets sont, ou ont été à l’étude comme une ligne de tram depuis la Gare du Nord. Kris Verhellen plaide également pour l’ouverture d’une station de métro, qui a été construite mais jamais utilisée, sous la place Sainctelette. Située entre les stations Yser et Ribaucourt (trop proches selon la Stib pour ouvrir une station intermédiaire), cette station fantôme pourrait trouver une utilité dans le futur avec le développement programmé de Tour & Taxis. Mobility Hub Comme le souligne son CEO, Extensa est ouverte à toute proposition et idée quant à la mobilité. Tant les solutions « classiques », telles que le vélo ou le covoiturage, que les plus « originales » telles qu’un téléphérique ou un monorail entre la Gare du Nord et le site, « mais cellesci ne sont pas intéressantes en ce qui nous concerne, pour différentes raisons, notamment à cause de la distance qui est trop courte pour rentabiliser le coût d’un tel projet ». Par ailleurs, n’oublions pas que Tour & Taxis est situé juste à côté du canal : on peut envisager un arrêt Tour & Taxis pour le Waterbus qui va relier Vilvorde et le centre de Bruxelles. Ce ne sont ici que quelques idées pour un quartier qui évolue considérablement ces dernières années, des deux côtés du canal, et qui va nécessiter de (re)penser la mobilité. L’idée du « Smart Mobility Hub », en collaboration avec Beci et l’ensemble des acteurs de la mobilité, est de créer un projet qui puisse servir d’exemple et inspirer le développement d’autres projets pour le futur de la ville. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 17 © Reporters
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THINK TANK des restaurants (souvent gastronomiques) installés dans des endroits bucoliques. Pourtant, le restaurateur novice tend à implanter son premier établissement en ville. Selon ses ambitions et son budget, l’adresse choisie sera préférablement un lieu de passage (voire de grand passage). Car faute de choisir un bon emplacement, une belle décoration et une belle carte suffisent rarement. De même, un restaurant étoilé ne serait pas viable s’il était installé en plein champ ; ces établissements sont en général faciles d’accès, disposent d’un parking aisé, etc. OPEN SOURCE Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant Négliger le référencement web, c’est comme ouvrir un commerce en plein champ « Connaissez-vous le référencement web ? » À cette question posée fréquemment aux porteurs de projets, lors de rencontres au sein de la Chambre de commerce, la réponse la plus fréquente est : « Oui, je crois »… En général, « je crois » révèle en réalité une méconnaissance de ce qu’est le référencement web (dit ‘SEO’ pour ‘Search Engine Optimisation’). Ce que l’on pense connaître se résume à quelques notions du genre : il faut créer « des liens sur internet » ou « viser des mots-clés ». En pratique, cette connaissance présumée du SEO se résume à quelques actions à prendre quand on a le temps (ou jamais…). Pour avoir moi-même négligé l’utilité pratique du référencement pendant de nombreuses années, je voudrais profiter de cette chronique pour faire comprendre les enjeux du référencement par une métaphore : il faut soigner votre SEO, comme vous soignez le choix de la localisation de votre commerce. Il ne viendrait à personne l’idée de s’implanter au milieu d’un champ. Prenons l’exemple d’un restaurant : il existe 18 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 « Location, location, location » Pour reprendre le jargon de l’investissement immobilier, ce qui compte c’est la localisation. Comme disent les AngloSaxons : « location, location, location ». Ceci explique les loyers parfois exorbitants des lieux les plus fréquentés (et pourquoi, à l’inverse, un loyer commercial trop bas peut être de mauvaise augure). Sur le web, la localisation, c’est la première page des moteurs de recherche. Comparons le cas du restaurant à celui d’un site web : beaucoup d’entreprises disposant d’un site web espèrent en retirer des visites et des ventes. Pourtant, une brève analyse du référencement du site web moyen, tant celui de PME établies que celui de nouvelles entreprises, trahit souvent un référencement sous-exploité, voire négligé. La priorité est souvent donnée à réalisation d’un « beau » site web, mettant bien en valeur les produits ou services de l’entreprise. Il n’est pas rare que la quasi-totalité du budget marketing y soit affectée. Vous devinez le problème ? Avoir un beau site mal référencé, c’est tout à fait comparable à ouvrir un beau restaurant dans un champ. Peu importe le design de votre site, si personne ne le trouve ou ne le visite, il vous sera d’une faible utilité. Pire, s’il n’est pas ergonomique (il est facile d’y naviguer, de prendre un rendez-vous, de faire un achat…), vous aurez peu de visiteurs et l’expérience offerte sera désagréable. Une fois que l’on comprend ce qu’est le référencement web, plusieurs avantages apparaissent par rapport à une adresse physique. Tout d’abord, il est possible (et souvent souhaitable) de débuter avec une « petite » adresse et de faire grandir le trafic. Chaque mot-clé est une opportunité de capter des visiteurs qualifiés sur votre site. Le référencement « naturel » consiste à optimiser une page (ou plusieurs) de votre site web pour les faire apparaître en première page des moteurs de recherche. Gardez à l’esprit qu’il s’agit non pas d’avoir le nom de votre entreprise en première page, mais bien les expressions de recherche fréquemment utilisées par vos clients potentiels. À la différence d’un loyer, votre budget référencement est modulable. Ensuite, à la différence d’une adresse physique où vous devez faire le choix, soit d’une adresse propre, soit par exemple d’une implantation dans un centre commercial, vous pouvez cumuler votre site web et un référencement sur diverses « places de marchés ». Ainsi, vous pouvez non seulement vendre vos produits ou services sur votre site, mais également sur des plateformes de vente en ligne ou des annuaires spécialisés. Dans bien des cas, vous gagnerez rapidement en visibilité en optimisant votre présence dans les résultats de recherche locaux de Google. ● © Ralitza Photography MOVE YOUR INTEREST # WEAREMOBILITY Soyez un héros de la mobilité et venez nous rendre visite. Palais 10 Brussels Expo du 19 au 21 janvier 2019
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VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Travailleurs détachés : ce qui va changer en 2020 Comment tempérer la concurrence économique et sociale liée au détachement de travailleurs, au sein des pays de l’UE ? Une nouvelle législation européenne tente de répondre à cette question. Elle était au centre d’un séminaire organisé début novembre chez Beci. Cédric Lobelle L e cadre juridique européen sur les travailleurs détachés au sein des États de l'UE est actuellement réglementé par la directive 96/71 et la directive d'exécution 2014/67. À partir de juillet 2020, elles seront remplacées par une nouvelle directive « révisée », numérotée 2018/957, votée en juin dernier afin d'améliorer les conditions d'une concurrence loyale entre les entreprises et la protection des travailleurs détachés eux-mêmes. « Il faut d'abord resituer le contexte », expliquait Fernando Pereira, chef d'équipe « détachement des travailleurs » à la Commission Européenne, lors du séminaire organisé chez Beci dans le cadre d’Enterprise Europe Network. « La directive de 1996 codifiait un détachement européen existant depuis 1958. Mais c'est l'élargissement aux pays du centre et de l'est de l'Europe qui a provoqué dès 2004 un afflux massif de travailleurs détachés. Et avec un différentiel de salaire minimum conséquent : on est passé d’un rapport de 3-1 à 10-1, et même à 12-1 pour le salaire moyen ! » Le salaire « minimum » du pays d'accueil étant d'application pour les travailleurs détachés, ils coûtent beaucoup moins cher à leur employeur que le travailleur local. Sans parler de la question des impôts et des cotisations sociales. « C'est assez vite devenu conflictuel. On a vu fleurir des expressions comme ‘concurrence déloyale’, ‘dumping social’ ». La directive d'application 2014/67 n'a que modérément amélioré les choses. Fin du « salaire minimum local » Le point majeur de la nouvelle directive, c’est de prévoir que tout système de rémunération applicable au travailleur local sera aussi applicable au travailleur détaché ; on ne parle donc plus de salaire minimum local. La Belgique a pris de l'avance : depuis 2002 déjà, l'employeur du travailleur détaché est tenu de respecter l'intégralité des conditions de travail, de rémunération (avec les avantages évaluables, primes, heures sup, etc.) et d'emploi prévues par les dispositions légales, y compris les conventions collectives qui s’appliquent à 90 % des salariés en Belgique. Avec des sanctions pénales à la clé en cas d'infraction. Les conditions de transparence et d'échange d'informations sont également renforcées. Si les indemnités de détachement restent fixées par le pays d'origine, de nouvelles règles ont été ajoutées au « noyau dur » de 1996, concernant les conditions d'hébergement du travailleur détaché, mais aussi les allocations ou le remboursement des dépenses dans le pays d'accueil (déplacement, logement, nourriture, etc.). Rien de neuf en Belgique : c'est déjà fixé dans le point « rémunération » actuel. Autre nouveauté : les régimes d'application pour les cotisations sociales et les impôts des travailleurs détachés. Actuellement, les cotisations sont fixées et réglées dans le pays d'origine pendant les 24 premiers mois (et davantage en cas d'accord bilatéral). Une fois ce délai dépassé, c’est la législation locale qui s’applique. Quant aux impôts, les six premiers mois peuvent actuellement être fixés dans une convention bilatérale. Ensuite, on bascule automatiquement dans la réglementation locale. « Ce n'est d'ailleurs pas par hasard que dans certains pays, le détachement ne dépasse pas les six mois », signale Fernando Pereira. De ce fait, le coût salarial d’un travailleur détaché reste de 10 à 50 % inférieur pour l’employeur. Ce qui va changer en 2020 : après 12 mois (ou 18, si les employeurs le demandent), les travailleurs détachés basculent intégralement dans la législation locale : toutes les conditions de travail et d'emploi leur deviennent applicables. Restent deux exceptions : la conclusion du contrat de travail (fin, licenciement, durée de préavis), ainsi que le régime professionnel de pension complémentaire dépendront toujours du pays d'envoi. Cas particulier, déjà appliqué : pour les détachements les plus courts (moins d’un mois au total sur une période d'un an), le pays d'accueil accepte en général que le travailleur détaché reste soumis à la législation de son pays d'origine. ● Contact : Jean-Philippe Mergen ; jpm@beci.be Tél. 02 210 01 77 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 21 © Getty
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Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez dans tous les cas droit aux réductions ACTIVA.(www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles TOPIC GESTION DES RISQUES Bruno Colmant : « Nous allons entrer en période de haute turbulence » Économiste de renom, ancien président de la Bourse de Bruxelles, aujourd’hui responsable de la recherche économique chez Degroof Petercam, Bruno Colmant observe et commente les évolutions socio-économiques de nos sociétés avec une acuité souvent teintée de pessimisme – même s’il s’en défend. Qui mieux que lui pouvait aborder un dossier consacré au « risque » ? Propos recueillis par Didier Dekeyser Bruxelles Métropole : Sur le thème du risque, le champ de dissertation est vaste ; sans se limiter à la finance, qu’est-ce qui fait peur à Bruno Colmant aujourd’hui ? Bruno Colmant : Depuis dix la onfrontation de deux modèles économiques deux sont capitalistiques différents, à savoir le capit de l’État paternaliste et connaissons, et le capit on peut voir aujourd’hui (dans les excès d’un T hélas, pas exclusivement) prédatrice. La crise de 2008 et sa ont amplifié les inégalités plus largement les sociétaux existants ou puissance. La confrontation d’un capitalisme européen de nature catholique d’un capitalisme angl saxon de fondement protestant n’est pas neuve mais 2008 a notifié, en quelque sorte, la prévalence du modèle anglosaxon sur le nôtre. Notre éloignement du modèle socialdémocrate qui appartient à notre tradition engendre un profond malaise social et politique. Cela se traduit de part et d’autr par un raidissement des populations et politique dans une sor de désir de verticalisation du pouvoir. Aujourd’hui, populations européennes sont amères et en colère contre leurs États et contre l’Europe elle-même. Elles ne se sentent pas protégées contre la mondialisation, c’està-dire contre les forces du marché. Un des risques majeur que j’identifie donc aujourd’hui, c’est onscience sociale qui nous échappe, ement du sens de l’intérêt général et e tradition de bienveillance sociale. apitalisme anglo-saxon n’est-il simplement l’extension naturelle apitalisme européen que la mondialisation, la déterritorialisation de la bride que tenait serrée un -pouvoir de type syndical qui n’a, ésent, de puissance que locale ? rents dans leurs fondements. Le de nature protestante considère que Depuis dix ans, la confrontation de deux modèles économiques s’exacerbe ; tous deux sont capitalistiques mais de fondements différents. out est un marché avec des facteurs production, travail et capital, instables ; ils ne sont pris en compte que sous l’angle d’une rentabilité ultérieure instable également, donc sous l’angle de leur utilité future, sans ancrage ou égard pour un passé. La preuve par le futur est requise en permanence, tandis que dans nos sociétés, dans notre culture capitalistique, la tendance est à la mesure de ce qui a été accompli et au partage sur cette BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 23 © Studio Dann
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TOPIC base ; nous avons une vision rétrospective et responsable de l’économie tandis que la leur est presque exclusivement prospective. De plus, ce capitalisme anglo-saxon – c’est en tous cas valable pour les nouveaux acteurs digitaux, mais ils ont un poids si excessif qu’ils pèsent lourd dans la balance – est fondé sur le monopole ou le duopole : ce n’est plus du tout un modèle économique de concurrence parfaite, tel qu’on avait voulu le promouvoir dans le passé. On est dans une économie beaucoup plus impulsée, dirigée, contrôlée par de très, voire trop puissants opérateurs. Si on accepte ceci comme prémisses de ce qui se passe actuellement, alors beaucoup de choses s‘expliquent, comme l’augmentation des inégalités, l’endettement des États… Et un avenir se dessine qui sera fait de chocs sociétaux extrêmement importants, avec des États qui ne seront pas là où on les attend. Nous connaîtrons une volatilité sociale et politique extrême, due à la demande simpliste d’une grande partie de la population de pouvoirs Nos populations européennes sont amères et en colère contre leurs États et contre l’Europe elle-même. (...) Un des risques majeurs que j’identifie donc aujourd’hui, c’est cette conscience sociale qui nous échappe. forts pour s’exonérer de l’angoisse suscitée par un monde qui va trop vite, et due aux réponses lapidaires que le politique sera tenté d’y apporter. Dans cette hypothèse, qui met en jeu des forces économiques supranationales trop puissantes et des acteurs politiques qui acceptent donc leur suprématie, comment conjurer la menace ? L’Europe pourrait être la clé car toute solution ne peut être que supranationale mais, aujourd’hui, paradoxalement, l’Europe se minimalise, elle s’effrite même sous nos yeux, au grand dam des citoyens qui croient en une certaine Europe. De plus, alors que nous sommes dans la prise de conscience individuelle de l’imminence de choses qui ne vont pas, on est en même temps confrontés à l’impuissance de l’action individuelle contre cette idéologie, contre l’individualisme, le communautarisme des peuples et des religions… Nous allons entrer en période de haute turbulence. Tout le monde n’a pas cette appréhension de dangers imminents ; seriez-vous catastrophiste ? Aurait-on été cru si l’on avait dit, il y dix ans, que l’Europe allait être ce qu’elle est maintenant ? Si on avait dit qu’un Salvini allait dire ce qu’il dit ? Si on avait dit que l’AfD 24 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 allait être le deuxième parti d’Allemagne ? Mais, en même temps, il est vrai, le progrès technologique permet de vivre mieux, plus longtemps, etc. Alors, ai-je raison de m’alarmer ? Ma « génétique » familiale me met peutêtre en alerte des mouvements collectifs, et je fais partie des gens qui s’articulent dans des scenarii du futur et peut-être envisagent des malheurs pour les conjurer. Cependant, il est indéniable que les inégalités sociales croissent. Les difficultés sociales également : si le capital s’est maintenu depuis 2009, le travail lui s’est de plus en plus fragmenté, précarisé, déterritorialisé du fait de la mondialisation et la digitalisation ; il glisse aujourd’hui comme le capital autrefois (Amazon n’a, par exemple, aucun travailleur en Belgique) et les gens sont appelés à se réinventer professionnellement ; mais tous le peuventils ? Tout cela fragilise considérablement la population et nos sociétés, c’est un fait. Une bienveillance sociale que l’on n’observe plus, cela peut aussi se traduire en termes économiques (baisse globale de consommation intérieure, chômage de masse, etc.). L’Italie le croit et réfute aujourd’hui cet avenir austère qu’impose en quelque sorte l’Allemagne et que symbolise un euro sacrosaint. L’idéologie anglo-saxonne serait-elle contreproductive ? Le capitalisme anglo-saxon est devenu une idéologie politique, en effet, et idéologie n’est pas pragmatisme. Tout le modèle de développement de l’Europe se fonde sur cette idée d’un libéralisme comme règle dominante absolue. Ce n’est pas notre tradition. C’est précisément cette idéologie qui a présidé à la création de cette monnaie unique, qui vise d’abord sa propre stabilité au détriment du travail. Il n’est dès lors pas étonnant que cette monnaie, et la rigidité du modèle imposé, soient aujourd’hui réfutées – modestement – par certains pays comme l’Italie. Jusqu’à un certain point, ils ont raison de dire qu’ils ont une vision différente. ● « Le Prêtre et l’Économiste » Bruno Colmant est l’auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages. Le dernier en date, « Le Prêtre et l’Économiste » vient de paraître à la Renaissance du Livre. Écrit à quatre mains avec le prêtre et philosophe Éric de Beukelaer, il interroge le capitalisme, le rôle de l’État, la numérisation, la place de l’idéal et le sens du bien commun – entre autres questions. . D.R.
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GESTION DES RISQUES Internet black-out : exercice théorique ou vrai risque ? Aujourd’hui, l’internet est indissociable de la vie économique, tant des entreprises que des particuliers. Il est synonyme non seulement de commerce en ligne et d’ebanking pour le grand public, mais aussi de processus et d’échanges numériques pour les entreprises dans le cadre de la digitalisation. Mais un black-out de l’internet, à l’image d’une coupure généralisée de l’électricité, est-il possible ? Avec quelles conséquences ? Marc Husquinet A vec l’arrivée de l’hiver et les problèmes récurrents que connaissent nos centrales nucléaires, la Belgique s’interroge sur un possible blackout énergétique et ses conséquences pour la population et l’économie. Mais désormais, cette économie est aussi étroitement liée au bon fonctionnement de l’internet, ce réseau mondial de télécommunications qui sous-tend une grande partie des échanges commerciaux et de la vie sociale. L’émergence progressive de l’internet des objets (IoT), qui devrait connecter les objets par milliards, rendra plus critique encore l’accès à ce réseau des réseaux. Car demain (et même aujourd’hui déjà), caisses-enregistreuses, stations-service et feux de signalisation notamment seront gérés par internet, sans parler de l’approvisionnement des grandes surfaces, de la gestion du trafic aérien ou même du contrôle de… l’approvisionnement électrique. Bref, l’internet semble plus que jamais le nouvel or noir. Et toute coupure risque d’être catastrophique pour l’économie mondiale. Un point de vue confirmé par le professeur britannique Andrew Ellis, qui estime que l’internet pourrait s’effondrer d’ici 2023 – tandis que l’ensemble de la production énergétique du RoyaumeUni sera absorbée d’ici 2035 par ce même internet ! Alarmisme prématuré Chronique d’une mort annoncée ? Précisons d’emblée que l’internet a déjà résisté à plusieurs prétendues catastrophes, comme le fameux bug de l’an 2000 et le boom de l’internet mobile début 2010. De fait, le réseau s’adapte aux situations nouvelles, non seulement en 26 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 augmentant constamment ses capacités de transmission, mais aussi grâce à des technologies comme le déport des données au plus près des utilisateurs, sachant par ailleurs que les applications se veulent toujours moins gourmandes en bande passante. En outre, la consommation énergétique de l’internet – entendez des centres de données qui supportent le réseau – est en constante diminution pour une qualité de service sans cesse améliorée, grâce notamment aux réseaux à fibres optiques, aux décodeurs plus économes en énergie et aux efforts des concepteurs de data centers pour réduire la consommation électrique de leurs plateformes. « Dans nos data centers, nous utilisons un système avancé de refroidissement par évaporation, qui extrait les eaux grises du canal industriel voisin, ce qui entraîne une réduction globale de la consommation d’énergie », précise ainsi Michiel Sallaets, porte-parole de Google Belgique, qui exploite à Saint-Ghislain un gigantesque centre de données. « Ainsi, notre meilleur site peut se vanter d’un indicateur d’efficacité énergétique PUE [Power Usage Effectiveness, ndlr] de moins de 1,06 pour utiliser une interprétation communément admise dans l’industrie. » Google précise encore que son centre de données de Mons est équipé de générateurs de secours, tandis que l’équipe opérationnelle de Google « est prête à faire face à une panne de courant prolongée de plus d’une semaine. […] L’infrastructure de Google est très résistante et nous nous engageons à maintenir nos services opérationnels pour tous nos utilisateurs du monde entier. Nous travaillons également avec nos clients pour développer des plans de © Getty TOPIC reprise adaptés à leurs besoins spécifiques. Et comme d’autres data centers localisés en Belgique, dont ceux ce Proximus, nous utilisons des sauvegardes conformes aux normes de l’industrie pour combler les pannes d’électricité », insiste encore un Michiel Sallaets qui se veut rassurant. Risques réels… ou pas D’un point de vue technique, il semble difficile de ‘faire tomber’ totalement l’internet, vu les dispositions en matière de sécurité et de résilience inhérentes au système. En effet, il s’agit d’un réseau distribué, constitué de multiples couches, routeurs, commutateurs et nœuds notamment. De plus, les réseaux fixes sont séparés des réseaux mobiles. Cela dit, dans certains cas extrêmes, l’internet pourrait devenir inaccessible, par exemple si le gouvernement d’un pays venait à couper toute connexion, si l’alimentation électrique devait s’interrompre (même si les réseaux électriques sont interconnectés au niveau supranational), si des terroristes devaient attaquer l’infrastructure ou des pirates s’en prendre aux protocoles de base. Selon Jon Crowcroft, professeur à l’Université de Cambridge (UK), « la violence constitue le risque le plus grave de panne de l’internet ». Autre danger majeur : une attaque massive de DDoS ou ‘distributed denial-of-service’, même si Crowcroft considère que ce type de risque pourrait être assez facilement isolé et contré. En revanche, le même expert estime que le système de routage n’est pas suffisamment robuste et représente donc un point faible majeur. Cela étant, quand bien même l’internet viendrait à être inac c es sibl e durant plusieurs jours, la vie courante ne devrait pas être fondamentalement impactée. Encore faut-il que les services d’urgence puissent continuer à fonctionner. Car en général, s’ils disposent d’un réseau propre, l’internet est utilisé par ces services comme solution de repli. Il ne serait dès lors pas inutile d’envisager la mise en place d’un réseau radio totalement indépendant en cas d’urgence. À cet égard, on a appris récemment que le réseau Astrid des services d’urgence serait à terme démantelé au profit des réseaux GSM, ce qui pose évidemment la question de sa disponibilité en cas de panne d’électricité. Par ailleurs, certains types d’activités, comme les banques ou les distributeurs pour leurs paiements électroniques, ont mis en place leurs propres réseaux indépendants de l’internet. Qu’en est-il sur le terrain ? Au niveau des pouvoirs publics, le nouveau plan de délestage de l’été 2018 se limite à évoquer l’impact d’une coupure d’électricité de plus ou moins grande ampleur et BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 27 à prévoir différents scénarios. Si l’on y évoque les risques de perturbation du réseau de téléphonie fixe puis mobile, de même que la possibilité que les distributeurs de billets ne fonctionnent pas, il semble que rien ne soit prévu au niveau de l’internet, pourtant vital dans certains secteurs. Pour sa part, la banque Belfius précise, par la voix de sa porte-parole Ulrike Pommée, que « notre infrastructure service provider, PI², travaille avec plusieurs fournisseurs d’accès internet en Belgique et au Luxembourg. Nous ne sommes donc pas dépendants d’un seul fournisseur pour notre accès à internet. Par ailleurs, Belfius dispose au Luxembourg de deux data centers distincts, indépendants l’un de l’autre. La connexion réseau entre nos sièges et agences, ici en Belgique, et les data centers, transite en outre par des lignes louées indépendantes de l’internet. Donc, s’il devait y avoir une panne d’internet en Belgique et au Luxembourg, nous serions malgré tout en mesure de continuer à travailler sur nos applications critiques depuis nos sièges et nos agences. Enfin, pour ce qui est de nos apps (Belfius Direct Mobile, Direct Tablet, Direct Net…), l’impact d’une éventuelle panne d’internet se situerait plutôt du côté des clients pour qui nos apps seraient temporairement inaccessibles. Mais les apps, ellesmêmes, resteraient opérationnelles et donc accessibles pour les personnes non touchées par la panne d’internet. » Scénario du pire Quel que soit l’impact éventuel d’une panne de l’internet, une chose est claire : aucun plan n’a été vraiment réfléchi pour parer à ce type d’éventualité, que ce soit au niveau du gouvernement, des entreprises ou des associations sectorielles, ni à l’échelle nationale, ni supranationale. Ainsi, la fédération professionnelle Agoria précise ne pouvoir répondre à cette question, ajoutant que « les opérateurs télécoms n’ont pas reçu d’information officielle concernant un éventuel black-out de l’internet. » Bref, si l’on s’inquiète pour l’instant d’un risque de coupure de l’électricité, l’internet n’apparaît pas comme une priorité. Pourtant, quid si demain, l’acheminement du carburant vers les stations-service devenait impossible ? Ou que les grandes surfaces n’étaient plus approvisionnées durant plusieurs jours ?… ● © Getty
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TOPIC GESTION DES RISQUES PME et cyber-menace : tous contre un, seul contre tous Les cyberattaques ne sont pas nouvelles et gagneront en fréquence du fait de l’omniprésence de l’informatique dans nos vies, de l’invasion des objets connectés, de la multiplication extraordinaire du volume de données échangées et recueillies, de la transformation numérique qui dématérialise de plus en plus d’activités, et, enfin, de « l’attrait » d’une criminalité à moindre risque car déployée dans un cyberespace transnational. Didier Dekeyser T out un chacun sait, du moins se doute, qu’une armée de mercenaires cybercriminels hantent la toile. Il apparaît cependant que les dirigeants de PME prennent les choses à la légère. Bien sûr, des connaissances l a c u n a i r e s e n informatique, un manque de temps, l’allocation d’un budget dédié… sont autant de mauvaises raisons de se mettre la tête dans le sable. Il faut ici se faire peur, à bon escient : un vol de données, un blocage d’accès, une usurpation de codes, de mots de passe, d’identité, un piégeage de logiciels… peuvent coûter cher, voire très cher si d’aventure l’entreprise attaquée sert aussi de relais vers une autre cible, parmi ses clients ou fournisseurs par exemple : dédommagements à des tiers, frais d’enquête, manque à gagner par vols de savoir-faire, voire faillite… De bonne foi, certains dirigeants estiment-ils peut-être qu’ils n’ont rien qui puisse intéresser les pirates, et donc rien de « menaçable ». Outre qu’ils négligent le fait qu’ils peuvent subir les conséquences d’une attaque qui ne les visait pas directement – à l’instar de l’invasion du ver Blaster – ils s’exposent à des pertes de données, à leur indisponibilité temporaire ou définitive ou encore à la corruption d’intégrité de leurs fichiers. Le web, Far-West sans sheriff La question n’est pas de savoir si vous serez attaqué mais quand (peut-être même l’avez-vous déjà été, sans le savoir et sans même gonfler les statistiques qui comptabilisent déjà 53 % de PME victimes d’attaques, car un vol d’informations est très aisé à dissimuler). L’espionnage industriel ou de services lui-même n’est pas réservé aux 28 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 grands groupes. Dès qu’il y a concurrence, l’espionnage est une potentialité, favorisée du fait des connexions grandissantes entre sphère professionnelle et privée, par le recours à de la sous-traitance non liée par clause de confidentialité, par le turn-over des cadres et travailleurs… Un stagiaire qui travaille sur un projet-client, un cadre qui fait son back-up sur un disque externe, un travailleur qui installe sur son PC un dossier cloud qui pousse à la mise en ligne… sont autant de portes d’entrée et de sortie de vos données, et d’indices quant à Apocalypse LOL : le ver Blaster se moquait même Bill Gates… leur sécurisation. Avec le numérique, toute entreprise sort de ses murs… Si le système pyramidal et clos d’autrefois a vécu, au profit de la transversalité et de l’ouverture, il convient en retour que chaque entreprise protège solidement ses informations critiques. La question qui se posera alors au dirigeant de PME néophyte en cybersécurité, et tout à coup conscient des dangers multiples qui le menacent, sera sans doute de savoir par quoi commencer… Georges Ataya, viceprésident de la coalition belge de la cyber sécurité, et par ailleurs CEO de la société ICT Control, nous donne son avis. Bruxelles Métropole : Comment les PME peuventelles aborder le sujet de la cybersécurité, connaissant le manque de temps des dirigeants, leur non-spécialisation en informatique ? Georges Ataya : La question de la sécurité est en effet délicate pour les PME : elles courent les mêmes risques que les plus grosses entreprises car les pirates attaquent tout ce qui bouge ! Mais elles n’ont, le plus souvent, pas de responsable sécurité, voire pas de responsable D.R. TOPIC informatique ou même de consultant qui les assiste. Elles doivent d’abord s’informer pour cerner l’ampleur du problème, ce qui devrait les décider à agir, mais aussi pour constater que l’on n’est pas nu contre cela. Le site safeonweb1 que nous avons créé remplit cette tâche : c’est une source précieuse d’informations et de conseils proposée par la coalition belge de la cyber-sécurité en collaboration avec le bureau du premier ministre, la FEB et quelques grandes entreprises. Il faut bien entendu adopter les précautions de base applicables à tout usage de l’informatique : protéger ses données globalement par un anti-virus performant, activer un bon firewall et recourir à des back-ups. Il faut ensuite veiller à structurer son approche pour pouvoir agir efficacement et ne pas gaspiller ses ressources et son temps. Je préconise d’articuler cette structuration en divers axes qui permettent de clarifier les besoins et les approches. Au préalable, il faut faire la part des informations que l’on détient et, parmi celles-ci, distinguer celles qui sont essentielles et critiques, c’est à dire celles que je ne peux perdre en aucun cas. Faute de cela, on ne sait ce qu’il faut protéger ni de quelle façon et on risque de bouleverser inutilement son organisation ou de protéger inadéquatement ses données. Le premier axe que je propose est celui de la confidentialité : il faut sélectionner, parmi mes informations critiques, celles qui ne peuvent être divulguées. Des contrats, des recettes de fabrication, des accords divers… De telles informations devront idéalement être cryptées (à condition de ne pas oublier la clef de cryptage !). Le deuxième est celui de la continuité : je possède des données que je dois pouvoir consulter, qui doivent être disponibles dans le temps et être toujours sous la main. Dans ce cas, le cryptage n’est d’aucune utilité. Au contraire, il augmente les risques de non-continuité. Je dois m’assurer que l’information dont j’ai et aurai besoin est toujours là, bien que j’aie changé dix fois d’ordinateur entretemps. Le troisième axe est celui de l’intégrité des données : des informations importantes comme des calculs essentiels, des carnets d’adresses, des relevés de paiement, etc. Dans ce cas, un fichier corrompu peu être une catastrophe. Comment aborder le GDPR en termes de sécurité, car il fait peser une lourde responsabilité sur les entreprises ? G.A. : Dans le cas du GDPR, il faut en quelque sorte protéger les autres et leurs données contre nous. Il y a un ensemble de principes, comme minimiser la sauvegarde des données, mais c’est assez complexe et parfois vague. Par exemple, si je suis une société de parking et que je garde les numéros de plaque de mes clients, il faut que je puisse prouver l’utilité que j’ai de les garder ; de plus, il faut selon le GDPR que ces données soient mises à jour : tel client change de plaque, je dois ou devrais le savoir ! Il y a donc une responsabilité double dans ce cas de figure : il faut donc bien s’interroger sur la pertinence de conserver de telles données. À la clef d’infractions, des audits, la justice, des amendes : prudence donc. Beci organise des formations à ce sujet, que je ne puis que conseiller de suivre. 1 https://www.safeonweb.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 29 Conseilleriez-vous aux PME de s’attacher les services d’un consultant agréé ? G.A. : Certainement aux entreprises qui n’ont pas de responsable informatique ou ont recours à un conseiller externe, une dizaine de jours par an. S’il n’y a pas de responsable, cela va de soi ; mais un consultant va également Georges Ataya Un responsable de PME ne peut plus considérer qu’il ne peut pas investir et s’investir dans son informatique ; il doit avoir une stratégie digitale minimum. C’est une question de survie, tout simplement. prémunir des abus possibles d’un conseiller externe, qui peut avoir intérêt à vendre (trop) de services inutiles ou qui ne me permet pas d’évoluer correctement dans ma gestion du risque. Il n’y a pas d’agrégation dans ce domaine mais il y a des standards de gestion de l’informatique utilisés dans le monde entier à partir desquels un standard PME peut être créé. C’est la méthode que je suis. Il y a 37 métiers de l’informatique : la gestion de projet, l’acquisition de système, l’analyse, le développement… C’est donc très vaste : la question préliminaire est de pouvoir déterminer de quel(s) métier(s) a besoin telle entreprise lambda, question à laquelle seul un consultant indépendant pourra répondre impartialement. Il va évaluer le nombre de processus que doit rencontrer cette entreprise et le nombre de jours qu’il faudra y dédier. Ainsi, tout est stratégiquement planifié et budgété, avec un coût nettement moindre que ce celui d’un responsable dédié. La sécurité devrait se voir comme un investissement, en tant que partie du déploiement informatique d’une entreprise ; or elle est vue comme un coût. G.A. : En effet. Depuis presque 30 ans, la manne informatique a bénéficié aux entreprises, permettant une augmentation de productivité sans précédent. Mais un jour il faut bien payer la note du contrôle, de la gouvernance et de la gestion optimisés que permet une informatique sécurisée. Il n’y a pas une instance transcendante qui fera cela pour nous. Un responsable de PME ne peut plus considérer qu’il ne peut pas investir et s’investir dans son informatique ; il doit avoir une stratégie digitale minimum. C’est une question de survie, tout simplement. ● D.R.
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Ne vous brûlez pas les ailes aux fake news ! GESTION DES RISQUES Rien ne vous empêche en principe de diffuser de faux messages sur les médias sociaux pour rehausser votre propre image ou, à l’inverse, pour dénigrer des concurrents. Les professionnels de la communication vous mettent toutefois en garde : l’entreprise qui répand des mensonges ne le fera pas en toute impunité. Peter Van Dyck « L es fake news ? Un terme à la mode, utilisé à tort et à travers », déplore Gert Van Mol, conseiller en communication et entrepreneur auprès du Future Leadership Institute. « Les fake news ne sont qu’un nouveau synonyme des mensonges. Une organisation peutelle recourir à des informations bidon pour discréditer un concurrent ? Oui, bien sûr. C’est ce que l’on appelle le Black PR : des messages négatifs dont personne ne réalise qu’ils proviennent d’un concurrent. Les gens reçoivent ces messages sur leur timeline ou sur Instagram en pensant qu’ils ont été envoyés par des internautes de leur bord – donc des sources fiables. Des multinationales telles que Gazprom, le géant gazier russe, agissent ainsi pour décrocher des contrats. » Un peu de bon sens Selon Sofie Verhalle, experte en médias sociaux, le concept de fake news est peu usité dans un contexte économique, même s’il existe diverses façons de se mettre en valeur ou de dénigrer des concurrents via des informations mensongères. On pense notamment à la diffusion d’avis positifs (mais faux) sur soi-même, d’évaluations négatives pour torpiller un concurrent ou encore aux attaques dûment orchestrées qui diffusent des masses de messages sans intérêt (flooding). Certains secteurs diffusent davantage d’allégations fausses sur des concurrents : entre autres l’horeca et le retail, où le customer care revêt une importance particulière. Comment se prémunir d’une attaque sous la forme de messages exagérément négatifs ? Sofie Verhalle : « Il est difficile de réagir vous-même, sur Facebook. Vous pouvez bien sûr désactiver la fonction d’avis, ce qui les fera tous disparaître. Il n’est pas possible d’éliminer uniquement les avis négatifs, parce que cela créerait une image in30 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 dûment positive. Par ailleurs, vous rejetez ainsi la liberté d’expression du client, un des fondements des médias sociaux. Je suis convaincue que dans la plupart des cas, vos clients comprendront que ce déferlement est exagéré et temporaire. L’apparition subite d’un grand nombre de messages négatifs – ou positifs – est suspecte et fait tiquer la plupart des internautes. Le système des avis se maintient de lui-même : la plupart des évaluations sur Facebook ou booking.com sont sincères. Et si vous êtes victime d’une campagne de dénigrement intentionnelle, vous pouvez dénoncer cet abus auprès de la plate-forme elle-même. » Témoignages Il y a peu, le tenancier d’un établissement horeca à Nieuport s’est pris une volée de bois vert sur Facebook parce qu’il ne souhaite pas d’enfants dans son restaurant. Il a décidé de réagir via les médias classiques. Sofie Verhalle estime judicieux de ne pas réagir directement sur Facebook. « Devenir la cible de critiques sur les médias sociaux vous met au centre de l’actualité du jour, c’est vrai, mais une semaine plus tard, la plupart des gens ont oublié. La controverse s’estompe presque aussi vite qu’elle surgit, surtout si vous, en tant que victime, n’y prêtez guère d’attention. Un concurrent diffuse de fausses rumeurs à votre sujet ? La meilleure réplique est d’accorder beaucoup d’attention à votre clientèle très satisfaite. Les témoignages de bons clients sont précieux. Je comprends que les entrepreneurs encaissent mal les critiques, mais il faut toujours les contrebalancer par la satisfaction de la majorité des clients. Et si vous constatez une réelle insatisfaction, alors, corrigez la trajectoire ! » Gert Van Mol: « Dans le temps, les gens envoyaient une lettre de réclamation au service clientèle. Aujourd’hui, © Getty TOPIC ils diffusent une vidéo en ligne. Par exemple celle de ce musicien qui, aux États-Unis, prend un vol Southwestern Airlines et voit un bagagiste lancer sa guitare sur le tas. Il filme la séquence et compose ensuite une chanson tellement amusante qu’elle en devient virale. Voilà une seule personne qui met tout le département relations publiques de la compagnie aérienne dans l’embarras. Auparavant, une lettre de réclamation se noyait dans le reste du courrier. Aujourd’hui, une telle vidéo termine sur le bureau du CEO. » Un nouveau secteur d’activité Les grandes entreprises disposent déjà d’équipes qui surveillent les médias sociaux en continu. « C’est devenu un secteur d’activité en soi », estime Gert Van Mol. « Les agences de communication savent bien que leurs spots publicitaires onéreux glanent moins d’attention que ces petites séquences vidéo que n’importe qui peut diffuser sur les médias sociaux. Ces agences ont donc créé des départements de gestion de la réputation. Elles y emploieront de plus en plus de techniciens chargés d’affiner les analyses. En Belgique, malheureusement, nous avons des années de retard. À l’étranger, les entreprises considèrent le monitoring des médias sociaux comme une nouvelle discipline scientifique. » De grands acteurs belges tels que Telenet, la SNCB et Kinepolis l’ont bien compris. Ils ont souvent encaissé des commentaires (négatifs) sur Twitter et Facebook, bien avant leur propre présence sur ces réseaux. Dans l’intervalle, ces entreprises ont appris à écouter ce qui se passe en ligne et ont développé une stratégie avant d’entamer à leur tour un dialogue avec les clients finaux sur les réseaux sociaux. Mais que peuvent faire les PME à ce niveau ? Sofie Verhalle : « Il n’est pas inutile pour une PME de passer au scanner tous les semestres. Il suffit de saisir sur Facebook et Google le nom de la marque, le produit ou le nom du CEO pour découvrir ce qui se dit. Les résultats peuvent être édifiants. De deux choses l’une : soit les commentaires sont particulièrement élogieux et vous constatez qu’à ce stade, vous n’en avez pas encore vraiment tiré profit, soit vous constatez que vous avez loupé pas mal d’attentes de vos clients par votre manque d’activité sur ces canaux. Face à des demandes ou des questions récurrentes, vous pourriez envisager de vous investir dans le customer care sur les médias sociaux. Considérez les critiques négatives comme une source d’apprentissage. Quoi qu’il en soit, un scan est toujours riche en enseignements. » Black hat SEO Le chanteur néerlandais Dotan a voulu améliorer son image en faisant appel à une armée de trolls pour créer de toutes pièces des témoignages. Notamment cette rencontre avec un fan handicapé, ou cet admirateur assis à côté du chanteur dans l’avion et qui écoutait son CD sans reconnaître l’artiste. Démasqué, le chanteur semble bel et bien grillé. Il s’est d’ailleurs réfugié dans l’anonymat. Très peu d’entreprises s’aventurent dans les faux témoignages – ou alors de manière tellement subtile que cela passe inaperçu. « Une bonne raison de s’abstenir est que l’on découvre rapidement le pot aux roses », avertit Sofie Verhalle. « Le temps et les moyens financiers investis dans ce genre de pratiques rapporteraient davantage s’ils étaient utilisés de manière positive. Cela s’applique également au ‘black hat marketing’, l’opposé du ‘white hat marketing’. Le ‘black hat SEO’ consiste à influencer l’algorithme de Google de manière négative en n’optimisant pas le site Il n’est pas inutile pour une PME de passer au scanner tous les semestres. Il suffit de saisir sur Facebook et Google le nom de la marque pour découvrir ce qui se dit. (Sofie Verhalle) web selon les règles de Google. C’est tricher pour obtenir un meilleur ranking dans les résultats de recherche. Mais vous pourriez tout aussi bien utiliser correctement les techniques destinées à attirer les visiteurs vers votre site. Et là, c’est du ‘white hat marketing’. » N’ayez pas peur Sofie Verhalle constate avec bonheur qu’au sein des réseaux sociaux, davantage d’énergie est investie dans le marketing positif que dans le dénigrement des autres. « Celui qui est surpris à utiliser ces techniques négatives en subira les conséquences. » Madame Verhalle relativise le danger des médias sociaux et des forums pour la réputation des entreprises. « Comparez toujours les messages négatifs avec la quantité de réactions positives et posez-vous cette question : les clients parviendront-ils à distinguer le faux de l’authentique ? Schématisez tout cela dans un diagramme de flux. Si vous arrivez à la conclusion que la plupart des gens distinguent le vrai du faux et que l’impact négatif est plutôt réduit, voilà de quoi vous inciter à davantage d’activité sur ces plates-formes. Votre présence sur les réseaux est déjà un début de solution, car elle permet aux gens de vous trouver s’ils ont quelque chose à vous dire. Et si un feed-back négatif devait vous parvenir, vous serez suffisamment actif pour en atténuer l’impact. » ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 31 D.R.
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PRÉPAREZ-VOUS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux pros du bâtiment œuvrant en Région de Bruxelles-Capitale. SÉMINAIRES • Commissioning // 1 j • Economie circulaire dans la construction // 1 j • Gestion du bruit des installations techniques // 1 j • Surchauffes // 1 j FORMATIONS • Rénovation bruxelloise HPE // 3 j • Suivi et monitoring // 2 j • Matériaux durables // 2 j • Acoustique // 2 j • Gestion des eaux pluviales sur la parcelle // 2 j • Matériaux d’isolation // 2 j • Polluants intérieurs // 2 j • Ventilation // 2 j • Gestion de l’énergie // 3 j • Installations solaires photovoltaïques // 1 j • Chantiers en économie circulaire // 2 j • Gestion des eaux pluviales dans l’espace public // 1 j 50€/JOUR · JAN – JUIN 2019 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE Batex Rue du Brochet - Architecte : R²D² Architecture - Photo : Yvan Glavie FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk expert et gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels GESTION DES RISQUES Changement climatique et assurance : des défis et de sacrées opportunités En Europe, les compagnies d’assurance resserrent les boulons afin de s’ancrer encore plus solidement sur leurs fondations. Dans le secteur non-vie, mais aussi dans le secteur vie, cela amène certaines d’entre elles à faire preuve de créativité. Jusqu’à lier des actions contre le réchauffement climatique, le profit de la compagnie et la sécurité du client. C' est au Canada que les professionnels du monde de l’assurance parlent le plus et le mieux des liens entre assurance et réchauffement climatique. Làbas, lorsque vous « magazinez » pour choisir l’assureur qui va vous permettra de garantir vos vieux jours, on constate bien vite que le réchauffement est un sujet très souvent inscrit sur les tablettes. Il faut dire qu’on est là à quelques kilomètres seulement de la frontière américaine, du règne de Donald Trump et de son climato-scepticisme. Par ses positions, sans doute le président américain a-t-il amené ses voisins canadiens à s’arc-bouter davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique... Un enjeu immense Revenons en Belgique et poursuivons notre recherche d’acteurs au fait de la question. Un simple mail envoyé au leader du marché Ageas suffit à mobiliser son CEO : « En tant que leader du marché du secteur vie, Ageas ne peut pas faire abstraction du milieu dans lequel la compagnie évolue », commence Bart De Smet. À ce titre, l’assureur belge est bien évidemment au fait de toutes les questions quasi existentielles que se posent les dirigeants et les citoyens. Quid de la viabilité des placements en branche 21 ? Quid de l’évolution de notre environnement et des charges de plus en plus importantes que font peser sur nos sociétés les conséquences – aujourd’hui avérées – liées au dérèglement climatique ? Au-delà des défis, quid aussi des opportunités qui peuvent se présenter, pour une compagnie comme Ageas, dans le registre de la lutte directe ou indirecte contre le réchauffement climatique ? L’enjeu n’est pas mince. Il s’agit tout d’abord de contrôler autant que possible les manifestations climatiques ou Johan Debière tout au moins d’en limiter les effets dévastateurs : « Depuis les six premiers mois de l’année 2018, le secteur de l’assurance a déjà déboursé 200 millions d’euros pour indemniser des dégâts liés au dérèglement climatique. Et sur ces 200 millions d’euros, 55 ont été versés par AG Insurance, filiale belge d’Ageas ». Fort heureusement, ces 200 millions versés sur les six premiers mois de l’année ne représentent en réalité que 7 % des primes d’assurance incendie encaissées par le secteur de l’assurance en Belgique. En d’autres termes, si les conséquences du dérèglement climatique ne sont plaisantes pour personne, cela représente – dans l’état actuel des choses – une problématique qui reste tout à fait gérable pour un assureur comme Ageas. Non pas dire, mais faire Ageas a développé à l’égard de la problématique du réchauffement une réflexion et une stratégie sobre mais efficace, réaliste par rapport à la donne de ce que l’on appelait encore il y a quelques années d’ici le « développement durable » : « Chez Ageas, nous nous sommes inscrits dans la démarche des SDG, les Sustainable Development Goals lancés par l’Organisation des Nations Unies ». Non pas globalement comme le font de nombreuses multinationales soucieuses de restaurer leur image, mais en précisant les seules actions sur lesquelles la compagnie pensait pouvoir apporter sa contribution. Aux belles paroles, Ageas préfère l’action : « Non pas dire, mais faire », souligne Bart De Smet. Au-delà de cet engagement concret et du challenge que représente le développement d’activités dans le secteur vie, l’assureur Ageas est conscient des opportunités que BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 33 © Getty
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TOPIC Depuis les six premiers mois de l’année 2018, le secteur de l’assurance a déjà déboursé 200 millions d’euros pour indemniser des dégâts liés au dérèglement climatique. Bart De Smet, CEO d’Ageas peut receler la thématique de la lutte contre le réchauffement sur le plan de ses affaires. Ainsi, la filiale d’Ageas AG Real Estate s’est engagée dans un ambitieux plan Scholen voor Morgen. « Il s’agit d’un investissement important consenti dans la construction de bâtiments peu énergivores, conçus avec des matériaux durables et pensés dans une optique de long, voire de très long terme, et qui donnent dans le même temps à AG Insurance et AG Real Estate la garantie d'une rentabilité suffisante pour un niveau de risque sous contrôle. » D’autres idées positives, Bart De Smet en a encore plein sa besace. Et nombre d’entre elles permettent de lier de manière encore plus évidente croissance des activités actuarielles et contrôle des manifestations du dérèglement climatique. Le patron d’Ageas nous dit avoir abordé avec des politiques la question du financement par une institution comme la sienne, et d’autres acteurs dans le secteur, d’un réseau d’égouttage performant, c’est-à-dire étanche et séparatif (ndlr: avec des dispositifs permettant de séparer eaux pluviales et eaux usées), qui serait doté d’un système de rétention d’eau de longue durée. Bart De Smet : « Pendant les jours pluvieux, l’eau serait stockée dans des bassins de rétention au lieu de provoquer des inondations. Et en été, comme lors de la longue période sèche que nous avons connue cette année, l’eau pourrait être utilisée en agriculture. » Autres pistes possibles : l’investissement dans l’énergie durable avec par exemple des engagements financiers à hauteur de 250 millions d’euros dans des parcs éoliens offshore. Des produits qui doivent rester payables Le lien avec l’assurance-vie, demanderez-vous ? Il est présent dans chacun des détails auxquels veillent les compagnies d'assurance. Car c’est en agissant sur cha34 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 cun de ces détails que les produits d’assurance pourront rester payables, en non-vie et plus encore en vie. Ainsi les prescriptions de Solvency II, comme les opérations spéculatives hasardeuses qui sont désormais strictement proscrites, mais aussi des éléments qui semblent beaucoup plus indirects comme des épisodes de sécheresse de plus en plus marqués, la conjonction de températures plus élevées et de la formation d'anticyclones qui forment de véritables « cloches à polluants » sur de vastes zones urbanisées, amenant d'importants dépassements des seuils fixés par les autorités. Ou encore la résurgence de maladies virales comme l'hantavirus, la maladie de Lyme, voire même la dengue dont la fréquence a augmenté de manière significative en Europe, y compris en Belgique. Ce sont ainsi toutes les tranches de population qui sont touchées, et plus seulement les personnes réputées fragiles comme les jeunes enfants ou les personnes âgées1 . Ces éléments sont de nature à affecter directement et indirectement la profitabilité des compagnies. Et donc, les conditions dans lesquelles les clients peuvent bénéficier de contrats non-vie et vie à des conditions intéressantes. Raison pour laquelle les assureurs doivent désormais y accorder une importance capitale. ● Quand les réassureurs font la chasse au carbone Les grands réassureurs que sont Munich Re et Swiss Re sont particulièrement attentifs aux conséquences du changement climatique sur l'évolution des risques dans les activités vie, mais aussi non-vie de leurs clients. Ces manifestations ont en effet des conséquences dont les deux réassureurs ont pu éprouver le poids (financier, entre autre) au fil des ans. Ils ont d'ailleurs été les premiers à se lancer dans l'action, en mobilisant d'importantes équipes de spécialistes – parmi lesquels des scientifiques – afin de mieux appréhender les risques liés à cette évolution et les adaptations qui s'imposent. Par la force des choses, ils sont même considérés aujourd'hui comme les premiers militants institutionnels de la lutte contre le changement climatique. À ce titre, Swiss Re est très proactif à l'égard de tous les actes qui l'engagent à titre personnel. Son QG de New-York vient de bénéficier d'un plan d'investissement permettant d'alléger de 115 tonnes par an ses émissions de CO2 . Un effort que le réassureur aimerait bien évidemment voir dupliqué chez tous ses clients assureurs et chez tous leurs assurés. 1 Surveillance des Maladies Infectueuses par un Réseau de Laboratoires de Microbiologie 2010 - Tendances Epidémiologiques 19832009, Institut Scientifique de Santé Publique, DO Santé publique et Surveillance 2011. Rapport: D/2011/2505/21. © David Plas Votre entreprise est-elle déjà fan de la Boutique de tri ? Trier les PMC est obligatoire dans les entreprises, mais ce n’est pas vraiment évident à réaliser. Voilà pourquoi la Boutique de tri de Fost Plus aide votre entreprise à trier plus et d’une meilleure manière. Vous trouverez sur cette boutique en ligne, en plus des informations utiles et des astuces de tri, des autocollants, des affi ches et des guides de tri. Le tout à commander gratuitement ou à télécharger. Commandez gratuitement vos autocollants et vos affi ches sur laboutiquedetri.be
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TOPIC GESTION DES RISQUES Indépendants : l’assurance revenu garanti est-elle vraiment utile ? En tant qu’indépendant, vous travaillez dur pour bien gagner votre vie. Jusqu’au jour où une maladie ou un accident interrompt brutalement votre capacité à travailler. Comment vous protéger d’une perte de revenu qui mettrait à mal votre équilibre financier ? L’assurance revenu garanti est-elle la solution ? Gaëlle Hoogsteyn A ccident, maladie… Les indépendants, comme tout le monde, encourent le risque de n’être plus en mesure de travailler durant certaines périodes de leur vie. Mais savez-vous à combien s’élèverait votre allocation de sécurité sociale en cas d’incapacité de travail ? À… rien les deux premières semaines. Après, le montant de votre indemnité oscillera entre 34,47 à 59,85 euros bruts par jour, en fonction de votre situation familiale. Après un an, vous toucherez des allocations d’invalidité plus ou moins équivalentes. Ces indemnités sont calculées par rapport à un plafond légal, sans tenir compte de vos revenus réels antérieurs. Vous courez donc le risque de vous retrouver avec des indemnités légales éloignées de vos revenus habituels. La question se pose alors : ces interventions suffisent-elle à maintenir votre niveau de vie et celui de votre famille ? À payer votre crédit hypothécaire, votre facture d’énergie, la crèche du bébé ou les études de l’aîné ? Bien souvent, la réponse est non. De solutions pour vous protéger Plusieurs solutions existent pour vous protéger contre la perte de revenu : ➜ L’assurance revenu garanti assure le paiement d'une rente compensatoire en cas d'incapacité économique (la diminution de la capacité physique nécessaire à l'exercice d'une profession) ou physiologique (la diminution de l'intégrité corporelle constatée par décision médicale). ➜ L’assurance individuelle accidents vous offre une protection financière en cas d’accident survenant dans le cadre de la vie privée. Pour les indépendants, cette assurance couvre généralement aussi les accidents survenant dans l'exercice du travail et remplace, en quelque sorte, l’assurance accidents du travail dont bénéficient les salariés. ➜ Si vous exercez en personne physique, vous pouvez aussi construire votre assurance revenu garanti en vous appuyant sur votre pension libre complémentaire pour indépendant. Celle-ci propose en effet souvent également un volet assurances complémentaires contre le risque d'invalidité (ACRI). Les assureurs mettent souvent en avant la grande flexibilité de l’assurance revenu garanti. Quels types de risques souhaitez-vous couvrir ? Préférez-vous des primes men36 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 suelles, trimestrielles ou annuelles ? Jusqu’à quel âge voulez-vous être couvert ? Autant de paramètres qui vous permettent de choisir une formule sur mesure. Sachez toutefois qu’avant de conclure un contrat et en fonction du type de couverture souhaité, vous devrez vous soumettre à une série de vérifications médicales. Cela permet à l’assureur d’évaluer les conditions tarifaires qu’il proposera au client et de limiter ses risques. Mais moi je suis jeune et en bonne santé… Vous ne voyez pas directement l’intérêt de consacrer une partie de votre budget à une assurance revenu garanti ? Pourtant, que vous ayez 30, 40 ou 50 ans, vous n’êtes pas plus à l’abri qu’un autre d’avoir un accident de voiture ou de vous découvrir un cancer. On dit souvent qu’il n’est jamais trop tôt pour penser à sa pension. Dans le cas des indépendants, il est aussi conseillé de se couvrir dès le début contre la perte de revenus. Et plus jeune vous souscrivez, moins le montant de la prime à payer durant toute la durée du contrat sera élevé. Une option fiscalement intéressante Last but not least, les cotisations versées pour l’assurance revenu garanti peuvent être déduites jusqu’à 100 % des revenus professionnels, dans le cadre des frais professionnels réels. Le revenu de remplacement distribué par l'assureur, de son côté, est taxable au même titre que les autres revenus de remplacement, c’est-à-dire à un barème de taxation plus favorable. ● © Getty TOPIC GESTION DES RISQUES Assurance d’entreprise : une approche humaine en ces temps numériques La numérisation du secteur financier bat son plein et ne fera que s’accélérer dans les années à venir. Quelles peuvent en être les répercussions sur le service que les assureurs offrent aux entreprises ? L es jeunes générations grandissent avec un smartphone. Quoi de plus normal pour elles que de commander sur internet ? Admettons toutefois que la révolution numérique va mettre à l’épreuve les business models des banques et assurances : la Belgique n’échappera pas à ce qu’on appelle l’insurtech, avec son cortège de nouveaux acteurs. Ceux-ci collaboreront avec les entreprises de la nouvelle économie pour soumettre au client final des propositions commerciales en temps réel, fondées sur les données. Cette évolution se fera surtout sentir dans les assurances à court terme. Par exemple une assurance annulation voyage ou une couverture omnium pour véhicule de location. Les assureurs ont tout intérêt à concevoir la numérisation comme une chance, plutôt qu’une menace. Cette nouvelle donne leur permettra de se focaliser sur la valeur ajoutée qu’ils peuvent apporter plutôt que sur les processus sous-jacents : ils passent encore trop de temps à régler des aspects administratifs. Soulager Les développements technologiques ne rendront sans doute pas l’intermédiaire superflu. L’approche humaine fondée sur la confiance restera pertinente, a fortiori dans des dossiers complexes, comme ceux des assurances d’entreprise. Car que veut le chef d’entreprise ? La tranquillité d’esprit. Il n’a pas le temps de gérer sur internet ses polices d’assurance et les éventuels sinistres. L’assureur conserve son rôle de conseiller et de prestataire de services, partenaire au quotidien de l’entrepreneur. À cet effet, il veut comprendre vers quel avenir son client s’oriente et de quelle protection il a besoin. Le conseil pertinent se fonde sur une étude approfondie de l’entreprise. L’assureur procède à une analyse de risque pour définir les principaux besoins et la formule qui y correspond le mieux. Une assurance incendie pour PME nécessite par exemple du travail sur mesure. Bien des chefs d’entreprise ne réalisent pas suffisamment que les conséquences financières d’un sinistre sont souvent bien plus lourdes que les seuls dégâts matériels. Le calcul du montant à assurer et l’évaluation de la période d’indemnisation (le temps qu’il faut à l’entreprise pour redevenir opérationnelle), tout cela nécessite beaucoup de savoir-faire et de dialogue. Voilà des dossiers impossibles à standardiser. [Coproduction] La prévention L’assureur a une mission de sensibilisation. La solution qui émergera ne sera pas d’office une assurance, car il est également possible d’éliminer des risques par la prévention. Par exemple, tout le monde n’est pas conscient des risques liés à la cybercriminalité. De plus en plus d’entreprises font le choix de l’e-commerce, qui les expose au piratage. Or, elles sous-estiment souvent les conséquences d’une indisponibilité de l’infrastructure TIC, du vol de données, des plaintes de clients et des répercussions sur le chiffre d’affaires et l’organisation. N’occultons pas les atouts de la numérisation. Grâce à elle, les processus qui se déroulent entre le courtier/assureur et le client gagnent en vitesse, en transparence et en efficacité. Le datamining est une ressource appréciable pour un conseil sur mesure. L’échange d’informations rendu possible par la technologie blockchain facilitera la collaboration avec des prestataires de services externes et permettra d’élargir l’offre de services. En témoignent les applis grâce auxquelles le client peut introduire luimême une déclaration de sinistre. Celui qui dispose d’une assurance omnium et qui est impliqué dans un accident de la circulation n’a rien d’autre à faire que signaler le lieu de l’accident via l’appli. Plus qu’à attendre la dépanneuse et le véhicule de remplacement, livré sur place. Après réparation, le garagiste déposera son véhicule à domicile et reprendra la voiture de remplacement. Un fameux progrès pour la 'customer experience'. Par ailleurs, l’automatisation libère du temps pour l’assureur, qui peut davantage s’investir dans le conseil – son vrai cœur de métier. ● Michel Claes, assureur indépendant auprès de la KBC Brussels Prendre contact avec l’auteur : claes.gosseye@kbcbrussels.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 37
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Accidents du travail : mieux vaut prévenir GESTION DES RISQUES Un accident est vite arrivé, au travail comme ailleurs. D’après Fedris, l’Agence fédérale des risques professionnels, plus de 160.000 déclarations d’accident de travail ont été enregistrées en 2017, soit 2,5 % de plus que l’année précédente. Quels sont les accidents les plus fréquents ? Comment s’en prémunir ? Quelles sont vos obligations en tant qu’employeur ? Réponses d’experts. Gaëlle Hoogsteyn E n Belgique, toute entreprise est tenue de souscrire un contrat d’assurance auprès d’une compagnie privée pour protéger ses employés en cas d’accident du travail. Cette assurance permettra à l’employé d’être remboursé de ses frais médicaux, d’être rémunéré pendant son incapacité de travail et d’être indemnisé en cas d’invalidité permanente... Pour autant que l’accident du travail soit reconnu comme tel… Selon la loi du 10 avril 1971, un accident est défini comme tout événement soudain qui se produit sur le chemin du travail ou lors de l’exécution du contrat de travail et qui cause une lésion au travailleur. S’il n’y a pas de lésions physiques ou psychosociales, l’événement ne sera pas reconnu comme un accident du travail. « Cela suppose aussi que le travailleur soit dans l’exercice de ses fonctions au moment de l’accident. Si un travailleur va faire une séance de shopping sur son temps de midi et tombe dans l’escalier roulant, ce ne sera pas reconnu comme un accident du travail », précise Johan Olbrechts, Manager Conseil Prévention chez Axa. Top des accidents les plus fréquents Selon le secteur d’activité et la fonction, les risques d’accidents de travail peuvent être différents. Certains secteurs sont naturellement plus touchés. Ainsi, en 2016, 60 % des accidents de travail enregistrés par Fedris concernaient des ouvriers. D’après une enquête menée par Axa, entre 2013 et 2017, les chiffres sont très stables. « Malgré l’apparition de nouveaux métiers et de nouvelles technologies, on ne voit pas de nouvelles tendances apparaître dans les incidents déclarés. Tant le type d’accident, que les blessures ou encore le nombre de jours d’incapacité de travail restent stables », explique Brigitte Bert, Ingénieur Prévention chez Axa. 38 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 Parmi les causes d’accidents de travail les plus fréquentes on retrouve ainsi : 1. Un faux mouvement (30 %) 2. La perte de contrôle d’une machine (20 %) 3. Un accident lié à un produit chimique (16,2 %) 4. Une chute de plain-pied (13,8 %) 5. Une rupture ou chute d’objet (12,2 %) Les accidents liés à l’électricité, au feu ou à une explosion comptent, pour leur part, parmi les circonstances les plus rares (moins de 2%). L’âge et l’ancienneté jouent un rôle dans les accidents du travail. Ainsi, 18 % des accidents entraînant une incapacité surviennent au cours de la première année de travail. Un chiffre qui grimpe à 53 si on élargit le scope aux travailleurs ayant moins de 5 ans d’ancienneté. « Ces chiffres prouvent l’importance d’un bon accompagnement en matière de sécurité et de prévention dès l’accueil dans une entreprise », constate Kleopatra Van den Bergh, conseillère en prévention chez Mensura. En ce qui concerne l’âge des travailleurs, les 30-50 ans sont les plus touchés. Toujours d’après l’enquête d’Axa, 40 % des accidents de travail n’entraînent pas d’incapacité de travail. 25 % des accidents engendrent une semaine d’incapacité et seuls 7 % des accidents de travail entraînent une incapacité de travail de plus de 3 mois. Le chemin du travail, potentiellement plus mortel Les accidents sur le chemin du travail représentent pour leur part 15 % de la totalité. Ils sont souvent plus graves et plus souvent mortels que les accidents sur le lieu de © Getty 5 conseils pour éviter les accidents de travail Brigitte Bert travail. Ainsi, en 2016, plus de 4.150 accidents du travail se sont produits dans la circulation, entraînant près de 112.200 jours d’incapacité. Environ 400 de ces accidents ont entraîné une incapacité permanente et 9 ont entraîné la mort. Brigitte Bert de commenMalgré l’apparition de nouveaux métiers et de nouvelles technologies, on ne voit pas de nouvelles tendances apparaître dans les incidents déclarés. ter : « Les habitudes des travailleurs changent. Les vélos électriques, les Segway et autres nouveaux moyens de transport alternatifs sont sources de nouveaux accidents sur le chemin du travail. Le fait que la circulation se densifie de plus en plus est aussi un facteur aggravant. » Nouvelles tendances Même si, globalement, les causes d’accident du travail restent stables, certains risques sont en baisse. Les accidents liés aux agents chimiques, par exemple, ont diminué, passant de 18 à 14 %. « La nouvelle législation sur les agents chimiques a permis de sensibiliser les entreprises et d’augmenter les mesures de sécurité nécessaires », commente Johan Olbrechts. Kleopatra Van den Bergh se réjouit pour sa part de constater que les accidents de travail chez les intérimaires sont aussi en baisse. La conseillère en prévention souligne par contre une forte complexification des dossiers : « Citons par exemple le cas de petites structures qui travaillent avec un sous-traitant, qui lui-même emploie des travailleurs temporaires…. Tous ces éléments rendent la gestion et l’évaluation du dossier de plus en plus compliquée. Nous sommes aussi de plus en plus fréquemment confrontés à des travailleurs d’origine étrangère, qui ne parlent pas toujours notre langue et ne connaissent pas les lois belges », assure-t-elle. Focus sur la prévention Sur plus de 140.000 accidents du travail déclarés chez Axa entre 2013 et 2016, 85 ont connu une issue fatale et plus de 8.000 ont entraîné une invalidité permanente. « Bien que ce chiffre paraisse encore élevé, il faut garder en tête que le nombre d’accidents mortels sur le lieu de travail a diminué de 71 % en 30 ans, grâce aux politiques de prévention mises en place », commente Johan Olbrechts. Il attire toutefois notre attention sur le fait que la donne n’est pas la même pour toutes les entreprises : « On constate malheureusement que certaines petites entreprises ont moins de moyens en matière de sécurité et ne sont parfois même pas au courant de leurs obligations ➜ Gardez les postes de travail propres, dégagez les allées, nettoyez immédiatement les produits déversés... L'ordre et la propreté sont à la base de la prévention des accidents du travail. ➜ Donnez des instructions de sécurité claires. Assurez-vous que les employés connaissent ces consignes. Répétez-les régulièrement. Faites parrainer les nouveaux employés par des collègues expérimentés. ➜ Achetez du matériel de travail sûr et des équipements de protection de bonne qualité. Impliquez le conseiller en prévention dans la procédure d’achat et veillez au confort des travailleurs. ➜ Veillez à disposer de suffisamment de matériel de premiers secours et de personnel qualifié pour pouvoir fournir les premiers soins. ➜ Enregistrez et enquêtez sur les incidents et les accidents. Cela vous permettra d’en trouver les causes et de prendre des mesures correctives. Enquêter sur les « quasi-accidents » est aussi très utile pour éliminer les causes d'éventuels futurs accidents. légales. C’est pourquoi il est très important de les sensibiliser et de leur faire connaître les aides auxquelles elles ont droit, notamment via leur service externe de prévention. Ainsi, des organismes tels que Mensura aident les petites entreprises dans la gestion de leurs risques. » Kleopatra Van den Bergh (Mensura), indique pour sa part : « Nous donnons des conseils et organisons des visites d’entreprises, nous avons aussi un médecin d’entreprise et des conseillers psycho-sociaux… Nous avons vraiment un rôle important à jouer dans la gestion des risques au sein des petites entreprises. » Johan Olbrechts Malheureusement, certaines petites entreprises ont moins de moyens en matière de sécurité et ne sont parfois même pas au courant de leurs obligations légales. Les assureurs privés tiennent aussi à apporter leur pierre à l’édifice. Ainsi, Axa développe depuis plusieurs années des approches de prévention sectorielles pour mieux aider ses assurés. « On développe des fiches ludiques, des brochures d’accueil, des affiches de prévention… Ces mesures doivent aider les petites entreprises qui n’ont pas les moyens de créer ce type d’outils elles-mêmes », conclut Brigitte Bert. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 39
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ENTREPRENDRE STARTER All4One consulting : la route du large Avec les business games basés sur la course au large développés par Alain Lanckbeen, les entreprises vont pouvoir tester leur projet dans un environnement concurrentiel et imprévisible tout en favorisant et consolidant l’esprit d’équipe. Guy Van den Noortgate L es parallèles et similitudes sont nombreux entre les mondes de l’entreprise et de la voile. Du bateau à l’entreprise, de l’équipe à l’équipage, du dirigeant au capitaine, ou encore un environnement imprévisible qui nécessite une constante adaptation. Avec aussi quelques différences : sur un bateau, on ne peut pas se cacher ni se faire porter pâle. « La voile est un grand intégrateur humain », explique Alain Lanckbeen, fondateur d’All4One consulting. « On est forcé à collaborer et le bateau aide à faire passer l’équipe avant l’individu. Or, quand on doit gérer un projet, on ne peut pas réussir sans que tous les membres de l’équipe soient impliqués. Une équipe, c’est de l’intelligence collective. » L’idée d’All4One consulting a pris forme fin 2016, mais cela faisait déjà longtemps qu’Alain Lanckbeen songeait à combiner ses compétences professionnelles à sa passion de la voile. Après avoir travaillé 22 ans au sein du groupe Shell où, durant sa carrière, il eut à piloter et à évaluer de multiples projets, il a ainsi développé des business games basés sur la course au large afin d’augmenter la compétitivité des projets et la performance d’équipe. « Le bateau est une allégorie de l’entreprise », poursuit-il. « Il s’agit ici de fixer des objectifs, d’élaborer une stratégie, de tenir compte des concurrents, de gérer les risques, de s’adapter à un environnement qui change à chaque instant, etc. Autant de facteurs que l’on va retrouver dans la ‘vraie vie’ de l’entreprise. » Ces 'serious games' simulent la préparation et la participation à une course à la voile autour du monde ou à une traversée de l’Atlantique. La préparation intègre la définition des projets ainsi que celle du bateau qui va concourir. Ensuite, en fonction des aléas de la course, des actions devront être menées afin de corriger le tir. Enfin viendra le debriefing pour comprendre les raisons d’un succès et/ou d’un échec. Ces jeux ont été validés par des professionnels de la voile mais sont totalement accessibles à des personnes qui n’ont jamais mis les pieds sur un bateau. Pour les termes techniques utilisés dans le jeu, un petit pop-up apparaît et en donne une définition claire et succincte. « Ces jeux permettent aux gens de sortir de leur confort et de se remettre en question », explique Alain Lanckbeen. « Nous fonctionnons par automatisme et là nous sommes plongés dans un monde que l’on ne connaît pas. Après 40 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 cette expérience, on verra ses collègues de manière différente. C’est l’humain Alain Lanckbeen qui est à bord. Une bonne entente entre les individualités est essentielle à la réussite d’un projet. Globalement, on a observé que l’échec d’un projet est dû, soit à une mauvaise appréciation au départ, soit à une mauvaise entente entre les membres de l’équipe. Le succès d’équipe, c’est quand l’objectif collectif prime sur l’objectif individuel. » Outre les jeux qui s’adressent aux PME, aux grandes entreprises – notamment leurs départements projets et innovation -, aux sociétés publiques, aux start-ups en croissance et aux business schools, All4One consulting conçoit et organise des formations en gestion de projets et des séminaires sur un, deux ou trois jours pour des dirigeants reposant sur un apprentissage expérientiel unique, basé sur la course au large. Ils sont organisés en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, au Danemark et en Suisse, en collaboration avec des partenaires « voile » réputés. Lors de ces séminaires et formations, les participants auront l’occasion de monter réellement sur un bateau et de se frotter aux éléments. En France, l’opportunité leur est même offerte d’embarquer sur un bateau de course piloté par un skipper professionnel des grandes écuries participant à la Route du Rhum. ● Info : https://all4one-consulting.com/services/ Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ D.R.
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ENTREPRENDRE DIGITAL 5 raisons d’installer un chatbot pour votre entreprise Vous entendez de plus en plus parler de « chatbots » autour de vous ? Mais à quoi cela correspond-t-il concrètement ? Est-ce une solution marketing à implémenter au sein de votre entreprise ? Comment pouvez-vous améliorer l’efficacité de votre service client grâce à cet outil ? U n chatbot est un agent conversationnel installé sur votre site web et/ou vos plateformes de messageries instantanées comme Facebook Messenger. Grâce à un paramétrage prédéfini, le chatbot est capable de tenir une conversation avec les utilisateurs qui le contactent. Il s’agit en réalité d’une FAQ interactive automatisée. Certains bots sont également dotés d’intelligence artificielle afin de réagir à un plus large panel de situations. Actuellement, il existe plusieurs outils permettant aux entreprises, y compris les PME, de créer un chatbot sans connaissance informatique. Pourquoi installer un chatbot ? 1. Établir une relation individuelle et personnalisée avec les prospects : Depuis 2016, le nombre d’utilisateurs actifs sur les messageries instantanées a dépassé celui des utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux. C’est donc sur ces messageries que votre cible se trouve. L’appel téléphonique devenant anxiogène pour de nombreuses personnes, les conversations instantanées sont devenues une solution optimale. Les chatbots vous offrent également la possibilité d’établir une relation unique avec vos clients et/ou prospects via des conversations personnalisées. Les utilisateurs n’ont pas le sentiment de recevoir des messages génériques : ils reçoivent une réponse personnalisée en fonction de leur besoin et de leurs caractéristiques tels que leur nom ou prénom. 2. Disponible 24/24 et 7/7 : Souvent, des utilisateurs initient des conversations sur ces messageries sans obtenir une réponse rapide. Deux raisons principales expliquent le manque de réactivité des entreprises : soit la demande est initiée en dehors des heures d’ouverture et aucun employé n’est en mesure de répondre instantanément ; soit d’autres priorités au sein de l’entreprise vous obligent à laisser la question en suspens. Le chatbot peut quant à lui répondre aux questions tous les jours de la semaine, à n’importe quelle heure. Il est également capable, à l’inverse de nous, de tenir plusieurs conversations simultanément. Il assure donc un suivi client (de base) de manière instantanée ! 3. Poser les premières questions du service client : Dans un souci d’efficacité, le chatbot vous permet de récolter les premières informations nécessaires avant qu’un membre du service clientèle ne reprenne le relais. Par exemple, il peut demander les coordonnées personnelles et la raison 42 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 principale de la demande. Ces données seront ensuite automatiquement notifiées à l’employé par e-mail ou via le CRM. 4. Faciliter le processus d’achat : Mais un bot n’est pas seulement utile au niveau du service client ! Il peut également conseiller les utilisateurs dans leur décision d’achat. En posant les questions utiles, le chatbot peut proposer des solutions qui correspondent au besoin de son interlocuteur en redirigeant le client vers certaines pages spécifiques de votre site ou en proposant certains produits/services. 5. Se différencier de la concurrence : L’utilisation du chatbot reste un phénomène assez récent. Son implémentation a réellement connu une augmentation significative mi-2016 avec l’ouverture de l’API Facebook Messenger, la première plateforme de messagerie instantanée. Si vous souhaitez devancer vos concurrents, installez donc votre premier chatbot ! Grâce aux outils en ligne disponibles, leur utilisation est ouverte à tous : depuis la TPE jusqu’aux grandes entreprises. Sophie Rase Partner & Marketing Manager – Follow Us Prendre contact avec l’auteur : Sophie@follow-us.eu Pour aller plus loin Découvrez comment créer un chatbot via le Messenger Facebook, en 3 h de formation. Quand ? Le 13 décembre, de 9h à 12h30 Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : trainings@beci.be - 02 210 01 72 www.beci.be © Getty Bruxelles-Propreté, c’est notamment 399 km de voiries à entretenir. MARCHÉS PUBLICS Bruxelles-Propreté : ‘big picture’ d’un parastatal du quotidien Après avoir déjà éclairé les stratégies d’achat public de plusieurs « bras armés » de la Région bruxelloise (CIRB, SLRB, BE, etc.), notre série sur les marchés publics met en lumière le secteur de la propreté publique. Mathieu Vrebosch, responsable de la Cellule Achats au sein de Bruxelles-Propreté, tient à rendre les entrepreneurs bruxellois attentifs aux diverses opportunités d’affaires que son OIP propose, et ce, dans de nombreux secteurs. Julien Knoepfler D ifficile de vivre ou de travailler dans la Capitale sans connaître l’Agence Bruxelles-Propreté ! Tant il est vrai que produire des déchets – et donc, être tenu de contribuer à les éliminer - est notre lot à tous… Il n’en est pas moins utile de rappeler quelques éléments à son sujet. Ainsi, l’agence est un gros employeur, marqué au surplus par un fort développement : depuis 1999, le nombre d’agents est passé de 1500 à près de 2800. Bruxelles-Propreté, c’est aussi – répartis sur tout le territoire régional — 11 sites d’exploitation, 4 parcs à conteneurs, un garage central et un siège administratif. En termes de nettoyage, enfin, 399 km de voiries sont entretenus par l’agence. Pour faire tourner ce « monstre » et lui donner les moyens de ses missions, d’innombrables commandes de travaux, fournitures et services sont indispensables. Comme le précise M. Vrebosch, 22 millions d’euros sont annuellement affectés au budget à cette fin, « au seul niveau des achats logistiques, sans le charroi ni l’infrastructure, donc ! » Charroi dont le budget s’élève, en 2018, à 16 millions TVAC pour l’achat de véhicules et 8,5 millions pour l’entretien et les réparations. Pour mettre en œuvre cette politique d’achats, l’agence dispose d’une solide équipe d’acheteurs, rompus à la législation sur les marchés publics et bons connaisseurs de la réalité – économique, cette fois – du marché des différents équipements. « Chez nous », précise M. Vrebosch, « quand un acheteur s’est vu confier un marché, il en devient – sauf exception liée à des sujets très techniques, comme l’informatique, par ex. – la personne de référence d’un bout à l’autre, exécution comprise. C’est là un point qui nous démarque de plusieurs autres OIP bruxellois, chez qui l’exécution des marchés est abandonnée aux équipes de terrain. » Des obstacles à franchir ? Entre freins effectifs et légendes urbaines… Des budgets considérables, une grande diversité de secteurs, la garantie d’une parfaite solvabilité inhérente à un OIP, un suivi qualifié : a priori, tout devrait plaider en faveur d’une véritable « ruée » des entrepreneurs bruxellois vers les offres de marchés publiées par l’agence ! Or, le tableau n’est pas aussi rose. La faute à un certain nombre d’obstacles régulièrement cités par les entreprises. Mais ces écueils en sont-ils vraiment ? Quelle est leur part de réalité ? Et qu’est-ce qui relève de la mécompréhension, voire de la franche… « légende urbaine » ? Pour nous permettre d’y voir plus clair, notre interlocuteur a accepté de se livrer au jeu du « vrai ou faux ». ➜ Des procédures inutilement complexes ? De plus en plus FAUX ! Pour beaucoup d’entrepreneurs, la cause est entendue : en dépit de leur attractivité, concourir à des marchés publics équivaudrait à un véritable « parcours du combattant », décourageant les plus tenaces. Notre invité nuance : « Certes, les marchés publics ont leurs règles et leurs exigences – notamment documentaires. Mais c’est le corollaire des nombreuses garanties qu’ils amènent, d’un autre côté ». À cela s’ajoute la nouvelle loi de 2017 sur les marchés publics, qui a précisément pour ambition de simplifier les procédures. Notamment via le caractère obligatoire désormais lié à la procédure électronique : avec l’abandon du courrier postal, toute une série de délais, de coûts et de facteurs d’opacité sont aujourd’hui supprimés. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 43 © belgaimage
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ENTREPRENDRE Mathieu Vrebosch ➜ Une concurrence de façade ? Pour le coup, totalement FAUX ! Autre croyance ayant la vie dure : la conviction que les pouvoirs adjudicateurs auraient « leurs habitudes » et travailleraient systématiquement avec les mêmes entreprises, les autres concurrents étant destinés à « faire tapisserie » pour les besoins de la loi. Ici, Mathieu Vrebosch hésite entre rire et se fâcher. « Si ce genre de manège a pu avoir cours par le passé dans certaines administrations – ne nous voilons pas la face –, c’est par essence le genre de pratiques que rendent impossibles le renforcement récent de la législation et, plus spécifiquement encore, son basculement sur un régime électronique ! » ➜ Des prix impossibles à tenir sur toute la procédure ? En partie VRAI, mais des astuces existent ! Que les marchés publics soient caractérisés par une lenteur certaine par rapport au privé, on ne peut le nier… Mais c’est un fait suffisamment connu pour qu’il ne surprenne plus grand monde ! On dira simplement qu’il ne faut pas compter sur ce genre de marché pour « remplumer » en urgence un carnet de commandes anémique ! M. Vrebosch pointe cependant la difficulté rencontrée par certains soumissionnaires quant à la durée de validité des offres. Il n’est pas rare que certains prestataires lui opposent que les durées de validité exigées pour le prix (à savoir 90, 120 voire même 180 jours) seraient bien trop longues en regard de la volatilité des prix sur les marchés en question (tels les prix de l’électricité ou du fuel). Entre la demande de ces prestataires – dont l’horizon usuel d’offre est souvent d’une dizaine de jours – et la lenteur « sénatoriale » de la machine institutionnelle à l’œuvre dans le secteur public, un compromis doit être trouvé. Quitte à ce que le montant proposé inclue une marge de prudence. À l’inverse, des facilités trop souvent méconnues Non content de nuancer considérablement les obstacles généralement cités, M. Vrebosch rappelle quelques précieux filons, de nature à simplifier la tâche des soumissionnaires : ➜ Des offres aisément consultables : Certaines PME n’ont pas forcément le réflexe de consulter le Bulletin des Adjudications (BDA). D’autres n’en ont pas le temps. Comme le rappelle notre interlocuteur, « il existe des entreprises qui – sur base des codes NACE, comme on les appelle – reprennent tous les appels d’offres, par secteurs d’activité. Pour moins de 1000 € par an, ça peut bien aider à rester ‘sur la balle’ ! » ➜ Les démarches de prospection menées par Bruxelles-Propreté : Rien de plus vexant et problématique qu’un appel d’offre qui reste sans candidats (de qualité) ! Pour s’assurer de disposer d’offres compétitives, l’agence an44 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 ticipe en menant – in tempore non suspecto – des opérations de prospection. « Ainsi, quand on sait qu’on aura, d’ici six mois ou un an, divers petits travaux de rénovation à mener sur certains bâtiments, on contacte – de manière systématique, via les Pages d’Or – les sociétés qui nous semblent de nature à inspirer confiance. On sollicite alors un rendez-vous, puis on met en avant les avantages de faire affaire avec une structure comme la nôtre, au premier rang desquels notre parfaite solvabilité. Aux entreprises bruxelloises de ne pas rater le train le jour de notre appel ! » ➜ L’obligation d’allotir, favorable aux petits prestataires : Notre invité met l’accent sur une troisième facilité, spécifiquement introduite dans la loi dans l’intérêt des PME. Il s’agit de l’obligation faite aux commanditaires publics d’allotir, c’est-à-dire de prendre soin, chaque fois que cela est possible (et dans les limites du raisonnable !), de « découper » le marché en un maximum de lots. Par exemple, en confiant à deux sociétés distinctes la démolition d’une ruine et la construction d’un nouveau bâtiment. Cette obligation est relativement contraignante, car l’organisme public est tenu de se justifier chaque fois qu’il entend y déroger... Pour Mathieu Vrebosch, l’idée n’est pas encore bien fonctionnelle ; et il n’est pas exclu qu’elle rejoigne le cimetière des « beaux-principes-difficilement-applicables » ! Force est d’admettre que cette obligation de fractionnement complique considérablement la vie des administrations commanditaires. Cela suppose de construire « x » marchés différents, puis d’en suivre l’exécution en parallèle. Et en cas de conflit, de mener autant de dossiers de contentieux distincts ! C’est peu dire que l’idée est mal accueillie dans les différents services… À cette objection pratique s’en ajoute une autre, plus symbolique, qui tient dans la relative antinomie entre l’obligation d’allotir, d’une part, et l’intérêt croissant marqué pour les centrales d’achats, d’autre part. On sent bien qu’on ne peut prôner le découpage d’un côté et le regroupement de l’autre… En conclusion, M. Vrebosch fait confiance à la jurisprudence autant qu’à la pratique pour décider du sort des marchés publics. Sachant qu’elle n’est pas appelée à « changer la face du monde », non plus. Car, comme on s’en sera rendu, candidater auprès des pararégionaux bruxellois – Agence Bruxelles-Propreté en tête – est en réalité bien plus simple et stimulant qu’on pourrait l’imaginer ! ● D.R. ENTREPRENDRE TRANSITION Recyclage des batteries : l'Europe prend enfin sa place On se lassait de voir l'Asie occuper tout l'espace médiatique dans le domaine de la production des batteries. Umicore, Solvay et le suédois Northvolt viennent de prendre des décisions qui semblent de nature à rétablir un équilibre. Johan Debière vec l'interdiction des véhicules diesel dans de nombreux centres villes (ndlr : en Région bruxelloise, les moteurs diesel Euro 5 devront avoir disparu de la circulation au 1er septembre 2025 sous A peine d'amende), et avec l'augmentation des accises sur le diesel, les motorisations électriques voient enfin leur horizon s'éclaircir. Cette évolution représente pour Umicore et pour Solvay une opportunité incroyable : celle de voir enfin les conditions réunies pour un déploiement en Europe d'une filière industrielle consistante, axée à la fois sur la production de cellules et sur le recyclage des batteries une fois celles-ci arrivées en fin de vie. En réalité, l'intervention d'un acteur belge comme Umicore dans le créneau n'est pas neuve. Jan Tytgat, Director Government Affairs Benelux chez Umicore : «Umicore fournit déjà depuis longtemps à des acteurs coréens ou chinois des matériaux dont ils ont besoin pour fabriquer leurs batteries. Ce qui change ici, c'est la volonté d'Umicore et de quelques autres acteurs industriels européens directement concernés de faire émerger une filière industrielle durable en Europe en s'appuyant sur l'association des compétences de chacun: chimie cellulaire, production des cellules et enfin, recyclage. » 250 milliards d'euros à l'horizon 2025 Il n'y aura pas, demain, un seul et unique grand fabricant européen pour alimenter les constructeurs automobiles en batteries électriques ‘made in Europe’, mais bien plusieurs, fédérés au sein d'une Alliance européenne des batteries. Et bien décidés à rafler aux Chinois, aux Coréens et aux Japonais une part du marché de la batterie lithium-ion estimé à 250 milliards d'euros à l'horizon 2025. Portée depuis septembre 2017 par le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, l'Alliance avait toutefois intérêt à se démarquer. C'est désormais chose acquise sur le plan stratégique, puisque l'objectif est désormais de doter l'Europe de dix à vingt giga-usines capables de proposer des batteries éco-conçues. D'ores et déjà, sans attendre l'arrivée de ces usines, c'est avec Northvolt en tant que partenaire axé sur la production durable, et avec le groupe BMW en tant que constructeur, qu'Umicore a décidé de s'associer. « Au sein de cette alliance, Umicore sera le partenaire responsable du développement et du recyclage de matériaux actifs d'anodes et de cathodes », explique Jan Tytgat. L’unité de recyclage d’Umicore à Hoboken. R&D à Olen et démantèlement en Allemagne Concrètement, en terme d'emplois, ces nouveaux développements permettront de renforcer le pôle de recherche d'Umicore basé à Olen, au cœur de la province d'Anvers, les opérations de démantèlement des batteries étant quant à elles effectuées en Allemagne. En septembre dernier, Umicore a par ailleurs consenti un investissement dans sa nouvelle usine de Nysa, dans le sud de la Pologne. « Notre site d'Olen est principalement axé sur la recherche et le développement (R&D) de technologies propres, et sur la production de matériaux de pointe à base de cobalt et de nickel », précise Jan Tytgat. Les opérations engagées avec BMW et Northvolt devraient rapidement être complétées par d'autres. En effet, si les vagues électrique et hybride sont pour l'heure encore réduites, le raz-de-marée devrait pouvoir se produire rapidement au vu de la conjonction des différentes composantes du dossier : hausse des accises sur le diesel, interdiction dans les villes, régime fiscal intéressant pour le tout électrique, etc. ● Info : Laura Rebreanu, Sustainable Development Coordinator - lr@beci.be, tél. +32 2 643 78 26 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 45 © Umicore
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LES ADRESSES PIPAILLON Quai au Bois à Brûler 11, 1000 Bruxelles www.pipaillon.com LE FROMAGEON Rue Vanderkindere 309, 1180 Uccle www.lefromageon.be LE CELLIER DE VINALGROS Rue Valduc 297, 1160 Auderghem www.vinalgros.eu MIG’S WORLD WINES Chaussée de Charleroi 43, 1060 SaintGilles www.migsworldwines.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Des épiceries fines à découvrir pour les fêtes de fin d’année Que préparer pour les fêtes ? Quels produits utiliser ? Brusselslife vous propose des adresses d’épiceries fines bruxelloises à ne pas rater pour les fêtes de fin d’année. Pour commencer, rendez-vous dans le quartier Saint-Catherine chez Pipaillon. Cette conserverie artisanale bio propose un large choix de conserves sucrées et salées à base de produits frais. Elle propose une grande diversité de fruits et d’agrumes dans le respect des saisons et de l’environnement. Si vous optez pour un plateau de fromages pour la fin du repas, poussez la porte du Fromageon, à Uccle. Il vous présente plus de 400 variétés de fromages de qualité, affinés avec soin. Laissez-vous conseiller par le personnel pour le vin et le pain afin de ravir au maximum les papilles et les narines de vos invités. Que servir, et avec quoi ? Pour accompagner vos plats, faites-vous conseiller par des professionnels ! Rendez-vous à Auderghem au Cellier de Vinalgros. Vinalgros est un spécialiste des vins tranquilles ou pétillants et de spiritueux de tous les continents. Le personnel pourra vous conseiller autant pour l’achat des produits que dans l’art de les déguster. Mig’s World Wines, à Saint-Gilles, est une véritable caverne d’Ali Baba pour tous les amateurs de boissons alcoolisées. À quelques pas de la place Stéphanie, venez découvrir une large variété de vins, de spiritueux et de bières de toutes origines et à tous les prix. 48 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 FRESHMED Rue de l'Escadron 35, 1040 Etterbeek www.freshmed.be SAPORI MEDITERRANEI Rue Wayez 27, 1070 Anderlecht LA DOLCE VITA Rue de l’Eglise 102, 1150 Woluwe-StPierre www.ladolcevita-traiteur.be TRAITEUR PANDIN Rue de la Fourche 47, 1000 Bruxelles www.pandin.be Mettez du soleil dans vos assiettes ! Envie de faire voyager vos invités grâce à un repas exotique à base de produits venus d’ailleurs ? Brusselslife vous propose trois adresses pour vous aider à mettre du soleil dans vos assiettes. Freshmed, situé à deux pas de Montgomery, est un supermarché qui propose de très nombreux produits du Sud, qu’ils proviennent de Grèce, de Turquie, du Portugal ou encore d’Italie. Plongez-vous dans cette atmosphère colorée de la méditerranée. Ensuite, prenez la direction d’Anderlecht pour vous rendre chez Sapori Mediterranei. Cette entreprise familiale vous propose les meilleurs produits italiens, pour la plupart introuvables en grande distribution. À Woluwe-Saint-Pierre, ne manquez surtout pas la Dolce Vita. Tous les produits sont rassemblés pour retrouver les saveurs de l’Italie dans votre cuisine. Faites confiance aux conseils du patron ! Pas envie de cuisiner pendant les fêtes ? Et si on décidait cette année d’en profiter pleinement et de faire appel à un traiteur ? La Maison Pandin, dans le centre de Bruxelles, est une adresse à ne pas rater ! Cette boutique, active depuis plus de 40 ans, vous propose des produits de qualité et de saisons. Donatienne de Vleeschauwer © Shutterstock BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 04.10 | 29.12.19 THE GRAND-PLACE TO BE La Grand-Place de Bruxelles a été reconnue il y a 20 ans par l’Unesco. À cette occasion, le Musée de la Ville lui dédie une exposition.| Musée de la Ville de Bruxelles | 4€-8€ | www.brusselscitymuseum.brussels 30.11 | 06.01 PLAISIRS D’HIVER Pendant plus d’un mois, la magie de Noël s’empare du centre-ville. Plus de 200 chalets, des manèges, une grande roue, etc. | Bruxelles | Gratuit | www.plaisirsdhiver.be 18.10 | 01.09.19 OURS ET NOUNOURS Plongez dans l'univers des ours à l'Institut Royal des sciences naturelles de Belgique. Avec votre doudou ou non, découvrez leur mode de vie et leurs rapports complexes avec les hommes | Institut Royal des sciences naturelles de Belgique | 7€-9,50€ | www.naturalsciences.be 23.12 LE SHOW DE NOEL Maya l’abeille, Bumba, Mega Mindy, Pat le Pirate, Fred & Samson, le Lutin Plop... vous emmèneront à la découverte d’une fête foraine pas comme les autres. | Cirque Royal | 20,50€-33€ | www.ticketmaster.be 21.12 LE JOUR LE PLUS COURT En une journée, découvrez l’univers du court métrage. | Lieux divers | 7€ | www.lejourlepluscourt.be SOUS LA LOUPE — CULTURE XL Upcycling Tour : un parcours artistique pour soutenir les commerçants ixellois Adresse : Chaussée d’Ixelles et place Fernand Cocq - Ixelles Comment garder ses clients pendant les travaux de voirie ? Comment les faire venir quand tout le quartier est en chantier ? Ce sont les questions que de nombreux commerçants se posent quand ils doivent faire face à un réaménagement de la voie publique devant leur porte... Hub.brussels a créé l'événement XL Upcycling Tour. Ce parcours artistique met en relation des artistes bruxellois avec des commerçants, afin de créer ensemble des œuvres d'art qui correspondent à l'univers de chaque enseigne. La première édition, parrainée par le street artiste ixellois Denis Meyers, se déroule dans les commerces de la chaussée d'Ixelles et de la place Fernand Cocq, qui subissent des rénovations de voirie depuis quelques semaines... Dix-neuf commerces se sont vus attribuer un artiste. Chaque artiste a dû imaginer un concept pour la vitrine et l'intérieur du magasin. L'objectif est de rendre l'enseigne plus attrayante, d'amener les Bruxellois à découvrir ces magasins grâce à ce parcours artistique... et malgré les travaux ! Les dix-neuf commerces participant à ce parcours artistique sont des restaurants, des supermarchés, des magasins de vêtements, de chaussures... Vous y trouverez des univers complètements différents ! XL Upcycling Tour est visible jusqu'au 22 décembre. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 49 26.12 | 30.12.19 FESTIVAL NOEL AU THEATRE La première semaine de vacances, les théâtres et lieux culturels vous proposent 24 spectacles pour petits et grands. | Lieux Divers | 7,50€ le spectacle | www.ctej.be EN SOIRÉE 21.12 | 23.12 CASSE-NOISETTE Assistez au spectacle Casse-noisette interprété par la compagnie de ballet de Saint-Pétersbourg à BOZAR. | BOZAR | 40€-60€ | www.bozar.be 26.12 MANNEKEN-PIS CORRIDA Éliminez vos calories de Noël lors d’une course caritative nocturne de 4 ou 8 km dans les rues illuminées du centre-ville. | Place d’Espagne| 19€-21€ www.zatopekmagazine.com 31.12 FCKNYE FESTIVAL Profitez de la Saint-Sylvestre pour découvrir les meilleurs artistes de la nuit belge et bruxelloise. De quoi danser toute la nuit, pour un réveillon inoubliable. | Palais 12 | 45€ | www.fcknyefestival.be © damien paul © shutterstock
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Africa Food World SPRL Avenue Joseph Baeck 68 - 1080 Bruxelles Code Nace : 10200 - Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques 46110 - Intermédiaires du commerce en matières premières agricoles, animaux vivants, matières premières textiles et produits semi-finis del. : Mukoie Dandja Auffret Jean-Marie et Cie SC Avenue Louise 149 - 1000 Bruxelles Code Nace : 46370 - Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d'épices del. : Auffret Jean-Marie Bit4You SA Avenue Charles-Quint 292 B - 1083 Ganshoren Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 64190 - Autres intermédiations monétaires 66191 - Activités des agents et courtiers en services bancaires del. : Toledo Marc Building Intergrated Greenhouses Holding SCA Rue Bara 175 - 1070 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 71111 - Activités d'architecture de construction 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Goes Frank D-Side Akawa SA Avenue L. Mommaerts 24 - 1140 Bruxelles Code Nace : 79110 - Activités des agences de voyage 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85592 - Formation professionnelle del. : d'Alcantara Fabrice DCDM Group / Chocolat GuérinBoutron SPRL Rue de la Tourelle 32 - 1040 Bruxelles Code Nace : 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie 47242 - Commerce de détail de chocolat et de confiserie en magasin spécialisé del. : Domas-Conzemius Johann Duo for a Job ASBL Rue de Stassart 48 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47789 - Autre com50 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 merce de détail de biens neufs en magasin spécialisé n.c.a. 85592 - Formation professionnelle del. : Simonart Frédéric Ekolo Facility Services SPRL Rue de Paris 101 - 1140 Evere Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel 81290 - Autres activités de nettoyage del. : Ntamack Nlend Luc Lionel EOX Management Partner SPRL Avenue Louise 279 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Dumbi Michael Fineum Conseil Belgique SPRL Rue de Ramskapelle 11 - 1040 Bruxelles del. : Bellaari Zohir Gymlib SPRL Avenue Louise 54 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Viora Eleonora Hoang Tanh / Ambelle PPE Rue Vandershrick 12 - 1060 Bruxelles del. : Hoang Thanh ICGO - Initial Coin Gold Offering SPRL Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles del. : Callebaut Vincent Joyn Joyn SCRL Chaussée de Vleurgat 15 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Curnel Sébastien Juleva SPRL Place Pierre Delannoy 50 - 7850 Enghien Code Nace : 10320 - Préparation de jus de fruits et de légumes 10392 - Transformation et conservation de fruits, sauf fabrication de fruits surgelés 10520 - Fabrication de glaces de consommation del. : Ba Eva Kim Sang Agricultural Produce JSC 21/17 Le Truc, Ward 7 District Binh Thanh - Ho Chi Minh City - Vietnam del. : Malik Sang Maris Coatings SA Chaussée de La Hulpe 178 - 1170 Bruxelles Code Nace : 46731 - Commerce de gros de matériaux de construction, assortiment général 46733 - Commerce de gros de papiers peints, de peintures et de tissus d'ameublement del. : Yaramishyan Valérya Shopping & Dreams SA Rue Thomas Edison 64 - 1402 Thines Code Nace : 41101 - Promotion immobilière résidentielle 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Depraetere Frédéric Stapes and Inclus SPRL Zuidlaan 12 - 1560 Hoeilaart Code Nace : 33130 - Réparation de matériels électroniques et optiques 86905 - Activités de revalidation ambulatoire - 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Teixeira Pinto Micaél Studio Baxton SPRL Place de la Vieille Halle aux Blés 29 - 1000 Bruxelles Code Nace : 47782 - Commerce de détail de matériel photographique, d'optique et de précision en magasin spécialisé 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse 74209 - Autres activités photographiques del. : Lambert Nicolas The New Europeans - Les Nouveaux Europeens AISBL Rue Washington 40 - 1050 Bruxelles del. : Casale Roger Wiltor SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 63120 Portails Internet 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Detry William COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 15.12.2019 Co-Solution for the boss – entrepreneurs et managers 11.12.2018 Le Bonheur au travail… Leurre ou réalité ? 13.12.2018 Neurosciences : motivez votre équipe et développez l’engagement de vos collaborateurs 14.12.2018 Le management agile, est-ce pour vous ? Vente, marketing & Communication 11.12.2018 Le pilotage commercial 11.12.2018 Your digital track : Google My Business, aidez vos clients à vous trouver ! 13.12.2018 Your digital track : Créer votre premier chatbot en 3 heures ! 18.12.2018 LinkedIn, l’efficacité de la prospection digitale 18.12.2018 Your Digital Track : Instagram 15.01.2019 Auditer et améliorer votre référencement sur Google 07.02.2019 Facebook : comment gérer et animer une page d’entreprise ICT 11.12.2018 Réussir son CRM en 6 étapes 19.12.2018 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics 15.01.2019 Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Législation sociale 25.01.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 31.01.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 07.06.2019 Actualités « compensation & benefits » ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Médiation juridique Jusqu’au 22.02.2019 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale 12.03.2019 Ni éponge, ni autruche : se protéger et prendre du recul ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu Transmission 29.01.2018 Petit-déjeuner conférence : réussir une transmission, les pièges à éviter ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 eth@beci.be 11.12.2018 NKVK: Zakendoen in het buurland? Cultuurverschillen tussen België en Nederland** BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 51
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COMMUNITY AGENDA 13 & 14.12.2018 NKVK: Handelsmissie Nederlandse Metaalunie in Belgie** 14.12.2018 Les fonds européens, est-ce pour moi ? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 18.12.2018 Xmas Afterwork 04.07.2019 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Adminion Ageas Agoria Ahooga Bike Air All4One consulting Axa BBDO Belfius Bit4you BMW Brightfish 4-5 33-34 6-11 6-11 6-11 40 38-39 6-11 26-27 6-11 45 6-11 Brussels Beer Project 15 Bruxelles-Propreté 43-44 Cellier de Vinalgros, Le 48-49 Centre Scolaire Asti Moulin CNE Comith 52 6-11 12 6-11 Crew Communication, The Dallas Digiteal Dolce Vita, La Engie Electrabel Enterprise Europe Network Extensa FEB Federgon Follow us Freshmed Fromageon, Le Future Leadership Institute Google Belgique Head Office BECI - Bruxelles métropole - décembre 2018 iBanFirst 6-11 6-11 Degroof Petercam 23-24 Deloitte 6-11 6-11 48-49 6-11 21 17-18 12 6-11 42 48-49 48-49 30-31 26-27 6-11 ICT Control KBC Brussels Kinepolis LDV United Maison Moderne Media Marketing Mediafield 6-11 28-29 37 30-31 6-11 6-11 6-11 6-11 Mediahuis Connect 6-11 Mensura 38-39 Mig’s World Wines 48-49 Munich Re Névé-Delacroix Northvolt Onlyhumans Pipaillon POM Publicarto 33-34 6-11 45 6-11 48-49 6-11 6-11 Roularta Healthcare 6-11 Sapori Mediterranei 48-49 SBS Belgium Seraphin Shell SNCB Solvay Stib Swiss Re TBWA Telenet Traiteur Pandin ULB Umicore Université de Cambridge 6-11 Schneider Electric 6-11 Seed Factory 6-11 6-11 40 17-18 ; 30-31 45 17-18 33-34 6-11 30-31 48-49 6-11 45 26-27 Vadis Technologies 6-11 We Media 6-11 ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > 3 entreprises à remettre Achat, vente, produits alimentaires Bio CA : 2 Mo € - 3 Mo € 10 à 20 personnes Articles et mobilier de décoration CA : 5 Mo € - 10 Mo € 20 à 30 personnes Atelier de production de pâtisseries CA : 1 Mo € - 2 Mo € 10 à 20 personnes > 1 acquéreur, groupe étranger recherche pour son implantation en Belgique Pour un de nos clients, un groupe étranger actif dans le transport spécialisé, le Hub Transmission recherche une entreprise de déménagement visant les secteurs de niche Bruxelles, Wallonie Valeur d’acquisition : de 3 Mo € à 5 Mo € Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

2018.12 Brussel Metropool


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your own boss Ontdek een bank die in de lokale economie investeert, in één afspraak. www.kbcbrussels.be #betterforbrussels V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel. WOORD VOORAF Voorstellen en overtuigen Overleg is sinds jaar en dag een van de bestaansredenen van van koophandel. Onze organisatie is er onder andere om advies geven aan politieke besluitvormers, die trouwens vaak op zijn naar constructieve contacten met het bedrijfsleven. Ontmoetingen met ministers maken deel uit van ons takenpakket. Maar we beperken ons niet ministers. Wij ontmoeten namelijk politici op alle niveaus van de overheid: federaal, gewestelijk, gemeenschappelijk, gemeentelijk, in een uitvoerende of vertegenwoordigende functie, als lid van de meerderheid of in de oppositie … Onlangs overhandigden we Beci's memoranda aan vier leden van de Brusselse regering die ons jaarlijks Brussels Meets Brussels evenement bijwoonden. Deze verzoeken van Brusselse ondernemers werden zeer goed ontvangen, zowel door meerderheid als oppositie. Globaal lopen de bevindingen en mogelijke oplossingen grotendeels gelijk. De uitdaging voor de komende maanden en jaren zal erin bestaan de goede voornemens om te zetten in beleid dat op het terrein wordt uitgevoerd, via regeringsverklaringen, wetgeving, uitvoeringsbesluiten, budgetten ter ondersteuning van Brusselse ondernemers en werkgelegenheid. Tussen nu en de maand mei staat ons ontmoetingsagenda lichtjes bol. Samen met een panel van ondernemers en minister Gosuin bespraken we gedeelde prioriteiten aan de hand van ons memorandum over werkgelegenheid. Onderwerpen waren onder andere het belang van interregionale mobiliteit op de arbeidsmarkt, de validatie van vaardigheden, de gelijkwaardigheid van diploma's, prikkels voor de creatie van banen, de ontwikkeling van technologische opleidingen en vrouwelijk ondernemerschap. Een specifieke werkgroep boog zich over startende ondernemingen en opleving in ondernemerschap. De programma's ter ondersteuning van dit beleid zijn ondertussen vernieuwd. Tijdens deze uitwisselingen bespraken de ondernemers hun behoeften, maar wezen zij ook op de vooruitgang die dankzij een aantal recente beleidsmaatregelen is geboekt. Een voorbeeld zijn de stageprogramma's, die in heel wat bedrijven uitstekende resultaten opleveren. Een ander voorbeeld dat we graag aanhalen is een bedrijf dat meer vrouwen in logistieke functies wilde aanwerven, maar er niet in slaagde om geschoolde kandidaten te vinden. Deze moeilijkheid werd overwonnen in samenwerking met Bruxelles Formation. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Onlangs hadden we ook de gelegenheid om met minister-president Rudi Vervoort te spreken over wat bedrijven als prioritair beschouwen om zich in Brussel te ontwikkelen. Natuurlijk zijn de naderende verkiezingen bevorderlijk voor dit soort oefeningen. Maar het opbouwen van relaties gebeurt voor, tijdens en na de verkiezingen. Ook dit is onze taak: uw zorgen doorgeven aan de politieke besluitvormers. Afspraak in 2019, dus. Ondertussen wensen we u een gelukkig nieuw jaar en veel succes toe! BECI - Brussel metropool -december 2018 1
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INHOUD 4 6 Beci online Digest Think Tank 12 Vóór of tegen de koppeling van het salaris aan de anciënniteit? 15 Verkiezingen 2019: Circulaire economie het bevorderen waard 16 Een ‘Smart Mobility Hub’ voor de toegankelijkheid van Tour & Taxis 18 Open Source Internationaal 21 Gedetacheerde werknemers: veranderingen verwacht in 2020 Risicobeheer 23 Bruno Colmant: “Wij gaan wilde tijden tegemoet” 26 Internet black-out: een theoretische vraag of een werkelijk risico? 28 KMO's en cyberbedreigingen: allen tegen één, alleen tegen allen 30 Aan fake news kun je je verbranden 33 Klimaatverandering en verzekeringen: uitdagingen én geweldige kansen 36 Zelfstandigen: is een verzekering gewaarborgd inkomen echt nuttig? 37 Bedrijfsverzekeringen: een menselijke aanpak in tijden van digitalisering 38 Arbeidsongevallen: liever voorkomen Dynamiek 40 Starter: All4One consulting 42 5 goede redenen om een chatbot in te schakelen 43 Net Brussel: grootbeeld van een parastatale 45 Recycling van batterijen: Europa neemt eindelijk zijn plaats in Community 46 Het Beci nieuws in beeld 48 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 50 Toetredingsaanvragen 52 Agenda 52 Index 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 40 – December 2018 In januari: Get ready for tomorrow! Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Michel Claes, Marc Decorte, Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Donatienne de Vleeschauwer, David Hainaut, Tarik Hennen, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Julien Knoepfler, Cédric Lobelle, Sophie Rase, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS DIGEST Didier Gosuin bevestigt zijn steun aan de reSTARTERS Op 12 november bezocht een delegatie van Beci reSTARTERS (oplevende ondernemers) het kabinet van Brusselse minister van Werk en Economie Didier Gosuin. De bijeenkomst focuste op een stand van zaken van het reSTARTprogramma en de specifieke verwachtingen van de reSTARTERS. Na een constructieve dialoog herhaalde Didier Gosuin zijn steun en stelde hij concrete verbeteringen voor. Beci biedt al bijna twee jaar menselijke en professionele Eric Vanden Bemden volledig beaamt: "Samen kunnen we de re-integratie versnellen van de specifieke reSTARTER profielen (ondernemers met veel potentieel, vergeet dat nooit!). Op die manier gaan die mensen opnieuw een doorslaggevende rol spelen in de economische dynamiek van het Brusselse Gewest.” Informatie: https://go.beci.be/restart Brussel Metropool sleept een BTOB Award in de wacht Aan Brussel Metropool, het magazine van Beci, werd een bronzen award uitgereikt in de categorie Press. Dit gebeurde tijdens de uitreiking van de BTOB Awards, op 23 oktober in Docks Bruxsel. Ons magazine stelde zich kandidaat met zijn dossier “Sprout to Be Brussels” van mei 2018. ondersteuning aan gefailleerde ondernemers dankzij het reSTART-programma, dat hen weer in het zadel helpt. Dit programma werd in maart 2017 gelanceerd, met de steun van het Brusselse Gewest, in het kader van de Small Business Act, gelanceerd door de Brusselse minister van Economie Didier Gosuin. Sinds de lancering van het reSTART-programma kregen bijna 100 ondernemers, verspreid over 6 promoties, steun van Beci. Voor programmacoördinator Eric Vanden Bemden fungeert reSTART als een overgangseenheid tussen faillissement en professionele re-integratie. "Hub.brussels en 1819 activeren synergieën binnen het ondernemersecosysteem om de toegang tot de bedrijfsoprichting te vergemakkelijken, zelfstandigen te ondersteunen, geschikte financieringssystemen te ontwikkelen en nog veel meer. ReSTART vult deze aanbiedingen aan door de ervaring van mislukking op te waarderen en de ondernemer naar de partner te leiden die hem zou kunnen bijstaan in zijn beroepsopleving, als ondernemer of in loondienst.” Didier Gosuin gaf aan dat hij zich inzet om gefailleerde ondernemers te ondersteunen. Naast het reSTART-programma zullen diverse initiatieven worden uitgevoerd. In het raam van MyBusinessPass, komt er een nieuwe pas specifiek voor oplevende ondernemers. Er wordt ook bijzondere aandacht besteed aan de overdracht van bedrijven, met de recente lancering van de site affairesàsuivre.be, die alle over te nemen bedrijven omvat. En de lopende hervorming van finance.brussels moet de toegang tot krediet vergemakkelijken. De minister sloot de bijeenkomst af met de noodzaak om de mentaliteit en de huidige attitude tegenover failliete ondernemers te veranderen. "Mislukking maakt nu eenmaal deel uit van het leven", zei hij. Een standpunt dat 6 BECI - Brussel metropool -december 2018 In dezelfde categorie Press gingen een gouden award naar Roularta Healthcare, twee zilveren awards naar Maison Moderne en Media Marketing, en ten slotte een bronzen award naar Publicarto. Beci was de enige organisatie onder de kandidaten waarvan de uitgeverij niet de corebusiness is. Wij zijn dus bijzonder trots op deze award, waarmee wij op hetzelfde palmares verschijnen als vooraanstaande uitgevers. In de categorie Communicatie werden 22 awards uitgereikt. De grote winnaar van deze feestelijke avond was LDV United, die drie gouden en een zilveren award naar huis mocht nemen. Het bureau Air won een gouden en een zilveren award. De andere laureaten in de categorie Communicatie zijn Propaganda (twee zilveren awards), TBWA (zilver en brons), Dallas (eveneens zilver en brons), Maison Moderne (zilver), BBDO, Onlyhumans, Comith, The Crew Communication, Head Office, Brightfish, Mediahuis Connect, SBS Belgium et Mediafield (allemaal brons). Media Marketing en We Media organiseren jaarlijks de BTOB Awards om enerzijds de betere tijdschriften en anderzijds uitmuntende communicatiecampagnes in business-to-business te onderscheiden. Bruxelles Metropool werd al in 2015 genomineerd, bij de lancering van ons magazine. Info : www.mm.be D.R. D.R. Pensioenplan Zelfstandige? Maak samen met AXA uw pensioenplan “PENSION PLAN PRO”. Geniet vandaag al mooie fiscale voordelen, voor uw comfortabel pensioen van morgen. Doe de simulatie op axa.be/pensioen of praat erover met uw makelaar. Genieten van morgen start vandaag “Pension Plan Pro” is een gamma levensverzekeringsproducten van AXA Belgium nv voor zelfstandigen en KMO’s, om aan aanvullende pensioenopbouw te doen. AXA Belgium, nv van verzekeringen toegelaten onder het nr. 0039 om de takken leven en niet-leven te beoefenen (K.B. 04-07-1979, B.S. 14-07-1979) - Maatschappelijke zetel: Troonplein 1, B-1000 Brussel (België) Internet: www.axa.be - Tel.: 02 678 61 11 - Fax: 02 678 93 40 - KBO-nr.: BTW BE 0404.483.367 RPR Brussel - V.U.: G. Uytterhoeven, AXA Belgium nv, Troonplein 1, 1000 Brussel. 2018 Levensverzekeringstrofee 2018 in de categorie “Innovatie”
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NEWS DIGEST Ahooga Bike lanceert de Ahooga Modular Bike, een modulaire fiets die bulkt van vernieuwing Ahooga Bike, de Brusselse fabrikant van superlichte elektrische fietsen lanceert een nieuw model: de Ahooga Modular Bike. Deze modulaire fiets combineert een aantal belangrijke innovaties met een groot gebruiksgemak. Het nieuwe model laat toe om een volwassene of een groter kind achterop te vervoeren, zoals bij een scooter. De fiets kan ook gemakkelijk in smalle ruimtes gestald worden. Het nieuwe model speelt in op de noden van een modern stadsgezin. Deze compacte fiets kan worden herleid tot 35% van zijn oorspronkelijke breedte, voor een gemakkelijk stalling een gang, een appartement of een garage. De fiets weegt slechts 13 kg: een van de lichtste modellen op de markt. Philippe Lefrancq, medeoprichter van Ahooga Bike, legt uit dat de fiets het resultaat is van een idee dat twee jaar geleden ontstond, net na de introductie van het eerste model van Ahooga. “Het ontwerp van deze fiets is ingegeven door de ervaringen in ons dagelijkse leven als stadsbewoner”, zegt hij. “De fiets is een goede aanvulling op ons gamma omdat hij andere behoeften vervult dan onze lichte elektrische plooifiets: het gezinsleven, het vermensen en goederen, en het plaatsgebrek ementen.” aktische kant is niet het enige innovatieve aan fiets. Zo is het ook mogelijk om de motor bluetooth met je telefoon te verbinden. motor wint, net als bij hybride wagens, erug als je een helling afdaalt of achapt. Via de app kan je bijvoorbeeld je e fiets afsluiten, hem terugvinden in geval van diefstal en online gegevens opvragen over de staat van de batterij. Dit alles gaat niet ten koste van het comfort. Het kader is hybride en is zowel voor mannen als vrouwen geschikt. Ahooga Bike verkocht in 2016 500 fietsen, 1000 fietsen in 2017 en wil Te veel vooroordelen over personen met een visuele handicap op de arbeidsmarkt. De Brailleliga begeleidt blinde en slechtziende personen op weg naar en op de arbeidsmarkt, doe een beroep op onze expertise! © Ahooga NEWS DIGEST gedurende dit jaar in totaal 1500 à 2000 fietsen verkopen. Het doel voor 2019 om het aantal verkochte modellen verdubbelen ten opzichte van 2018. “Net als bij ons eerste model zijn we trots dat de productie volledig in Europa gebeurt. We promoten ook een open omgeving, die onze gebruikers en partners totale vrijheid geeft”, verduidelijkt Philippe Lefrancq. Informatie: www.ahooga.bike Névé-Delacroix: een nieuw avontuur, gericht op beroep en professionalisme Op een steenworp van het metrostation Delacroix, langs het kanaal, op de derde verdieping van het Coop-Entreprises gebouw, combineert een groep van een vijftiental mannen en vrouwen van alle leeftijden, van alle herkomst en, in het begin, alle vaardigheidsniveaus hun diversiteit om samen en individueel de competenties te verwerven om computers te installeren, te repareren, onderhoud uit te voeren, problemen ter plaatse of op afstand te diagnosticeren, problemen op te lossen en systemen te vernieuwen. Zij zullen hun nieuw verworven vaardigheden gebruiken om slachtoffers van de digitale kloof te helpen en om lokale privé en overheidsorganisaties te dienen. De opleiding ontwikkelt ook de communicatievaardigheden en de overdracht van kennis in een context van wederzijds leren en klantenondersteuning. Het veldwerk en de supervisie op hoog niveau zijn gericht op het valideren van professionele vaardigheden. De vzw Névé (du Non-Emploi Vers l’Emploi) brengt werkgevers en werknemers aan het einde van het proces samen. Ze polst naar de concrete behoeften van werkgevers en werknemers en organiseert hun bijeenkomsten. Het experiment loopt tot 5 juli 2019. Informatie: neve@neve-edu.org of 0484 02 86 55. ONZE CADEAUFORMULES ZIJN NIET ALLEEN LEUK. ZE BESTAAN OOK IN ALLE MATEN EN GEWICHTEN. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. De traditionele bioscoopcheques van Kinepolis kent u wellicht al. Maar dat zijn niet de enige cadeauformules waarmee uw bedrijf kan uitpakken. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers en fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen (en eventueel in geschenkverpakking). Er is voor elk wat wils. Check maar op business.kinepolis.be of bel op 02 474 26 30. Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool -december 2018 9 D.R.
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NEWS DIGEST Schneider Electric en het Centre Scolaire Asti Moulin vallen in de prijzen tijdens de Sésames 2018 van Agoria De samenwerking tussen onderwijs en ondernemingen is al jaren het stokpaardje van Agoria: werk/leertraject, stages, eindwerken ... Concrete acties met een gemeenschappelijke doelstelling: jongeren beter voorbereiden op de realiteit van technologische beroepen, ondernemingen ondersteunen bij hun rekrutering en strijden tegen banentekorten. Deze samenwerkingen belonen is voor Agoria een manier om de ondernemingen en de onderwijsinstellingen die reeds actief zijn binnen dit domein te ondersteunen en om andere te sensibiliseren voor het belang van de ontwikkeling van nieuwe projecten. Schneider Electric en het Centre Scolaire Asti Moulin van Namen dienden samen een kandidatuur in voor de Sésames 2018 rond de gezamenlijke organisatie van de Electromecanix Challenge. Deze Challenge moedigt jongeren aan om te kiezen voor beroepen binnen de energiesector. De zesde editie is in het huidige schooljaar gepland en is open voor alle tweedegraadsklassen van het technisch onderwijs, ongeacht het onderwijsnet, op voorwaarde dat de cursussen mechanica en elektriciteit deel uitmaken van het officiële programma van de opleiding. De winnaar wordt bekendgemaakt in mei 2019. Om deel te nemen aan deze wedstrijd moeten de studenten een prototype van een machine bedenken, ontwerpen en voorstellen. Ze dienden daarbij gebruik te maken van zowel elektrische als pneumatische energie en van een reeks elektrische en mechanische elementen die opgelegd en gratis geleverd worden door partnerondernemingen. Elk jaar schrijven meer dan 20 scholen uit het technisch onderwijs zich in voor de Challenge. Informatie: www.schneider-electric.be 10 BECI - Brussel metropool -december 2018 iBanFirst verkozen tot Fintech Scale-up van het jaar Het online betalingsplatform iBanFirst won de ‘Fintech Scale-up van het Jaar’ award tijdens de jaarlijkse Fintech Belgium Summit in BOZAR in Brussel in het bijzijn van federale ministers Alexander De Croo (Digitale Agenda) en Johan Van Overtveldt (Financiën). iBanFirst, die via haar online betalingsplatform bedrijven toestaat betalingen en transacties uit te voeren in 25 buitenlandse valuta aan real-time wisselkoersen, won de award na een ‘pitch battle’ tegen vijf andere Fintech bedrijven: Digiteal, Bit4you, POM, Seraphin en Vadis Technologies. Met de ‘Fintech Scale up van het Jaar’ award erkent de vzw Fintech Belgium iBanFirst’s sterke groei in de laatste jaren. In 2018 heeft het in Brussel gevestigde bedrijf onder meer een kantoor geopend in Antwerpen. Sinds 2016 groeide het aantal medewerkers van iBanFirst van 16 naar 90 en zal het haar omzet in 2018 ongeveer verdubbelen in vergelijking met 2017. iBanFirst ontving in 2017 een ‘Financial Innovation’ award en werd recent genomineerd als één van Deloitte’s ‘Technology Fast 50’ in 2018. Het maandblad Management Team vermeldde bovendien in september 2018 iBanFirst als een van de 10 Fintechs om in het oog te houden. Patrick Mollard, Gedelegeerd bestuurder en Chief Operating Officer bij iBanFirst: “iBanFirst is verheugd met de bekroning tot ‘Fintech Scale-up van het Jaar’. Door in te spelen op de technologische revolutie kunnen wij voor bedrijven via ons betalingsplatform een reëel alternatief vormen voor een dienst die voordien alleen weggelegd was voor banken: betalingen en transacties in buitenlandse valuta. Deze award toont aan dat we beschouwd worden als een van de meest veelbelovende bedrijven in België en dat we een absolute voortrekkersrol hebben binnen de Fintech gemeenschap.” Informatie: www.ibanfirst.com De ULB wordt de universiteit met de grootste installatie van zonnepanelen in België Tegen eind dit jaar zullen 3.870 fotovoltaïsche panelen met een capaciteit van 1,3 MW op verscheidene campussen van de ULB geïnstalleerd worden. Het wordt de grootste installatie van zonnepanelen voor een universiteit in België. Het project is ontwikkeld, gefinancierd en geïnstalleerd door ENGIE Sun4Business 2, een nieuwe dochteronderneming die is opgericht door ENGIE Electrabel, in samenwerking met de bedrijven Alfin en Sequoia. De installatie kadert in het nieuw ambitieus energiebeleid van de Université libre de Bruxelles en zijn langdurige betrokkenheid als duurzame campus. “Om een antwoord te bieden op de klimaatuitdagingen en om onze impact op de uitstoot van broeikasgassen aanzienlijk te verminderen, maakt de ULB 10.000 m² platte daken vrij voor de installatie van fotovoltaïsche NEWS DIGEST panelen. Bijna 4.000 panelen worden verdeeld over drie campussen: Solbosch, Erasmus en La Plaine. Ze worden geïnstalleerd op de daken van 10 gebouwen van de universiteit”, legt Emery Karege uit, directeur van de afdeling Infrastructuren van de ULB. De panelen zullen 1.200 MWh per jaar produceren, het equivalent van het verbruik van 371 huishoudens, en zullen de uitstoot van 480 ton CO2 per jaar voorkomen. Voor de ULB zorgt dit voor een vermindering van 4% van zijn jaarlijkse elektriciteitsverbruik. De installatie wordt gefinancierd door ENGIE Sun4Business 2 via het mechanisme van de derde investeerder. Zonder te investeren wordt de ULB na 10 jaar eigenaar van de panelen en ontvangt het vanaf het eerste jaar de groene productie ervan. Het project vertegenwoordigt een investering van meer dan 1 miljoen euro. Philippe Van Troeye, CEO van ENGIE Benelux: “Deze nieuwe installatie op de campussen van de ULB en de oprichting van een nieuwe dochteronderneming die dit project zal trekken, bevestigen onze ambitie om bij te dragen tot een harmonieuze vooruitgang met een lokale en steeds groenere energie. Wij geloven meer dan ooit in het potentieel van zonne-energie en de projecten die we ontwikkelen met onze B2B-klanten moedigen ons aan om deze activiteiten verder uit te breiden.” Informatie: www.ulb.be/environnement Coworking die zich inzet voor mobiliteit Bedrijfsfietsen onder leasecontract, abonnementen op het openbaar vervoer, gedeelde auto's ... De Brusselse bedrijven zijn duidelijk op zoek naar andere oplossingen om de mobiliteit van hun werknemers te verbeteren. Bijna 370.000 auto's rijden dagelijks in Brussel rond. Die wagens staan voor 97% van de tijd in de stad geparkeerd. 30% van het verkeer in de wijken zoekt naar een parkeerplaats. Gevolgen hiervan zijn de vele files, de straten vol auto's en een slechte luchtkwaliteit. Vandaag palmt de auto 70% van de Brusselse openbare ruimte in. De coworking-ruimte Seed Factory, in de Oudergemse wijk Pétillon, heeft besloten om mobiliteit en coworking te combineren. En dan wel met een wereldprimeur: het eerste coworking-tarief op basis van de vervoermiddelen van de zelfstandigen. Gebruikers die zich met de fiets of het openbaar vervoer verplaatsen, betalen minder voor hun werkruimte dan zij die met de wagen naar het werk komen. Seed Factory beschikt over 2.000 m² en een forum van 400 m² dat plaats biedt aan maximaal 100 personen voor persconferenties en business-to-business evenementen. Seed Factory is een gezellige werkruimte, vooral bestemd voor communicatieberoepen. Informatie: http://seedfactory.be/coworking/ Schaarste aan kandidaten en digitalisering: twee grote uitdagingen voor de sector Recruitment De sector Recruitment, Search & Selection (RSS) groeit dit jaar fors. In de eerste helft van 2018 nam het aantal geplaatste kandidaten toe met 16,75 %. Dit maakte Federgon bekend, de federatie van de HR-dienstverleners, die ook de RSS -sector vertegenwoordigt. Hiermee zet de sector het groeipad dat van start ging eind 2014 stevig verder. “De cijfers bevestigen dat bedrijven in tijden van schaarste in toenemende mate een beroep doen op professionele partners om het juiste talent te zoeken, te screenen en te rekruteren”, verduidelijkt Ann Cattelain, Coördinator van de sector RSS bij Federgon. De sector profiteert onder meer van een stijgende vraag naar talent bij de bedrijven. Deze vraag is deels conjunctuur-gebonden, maar ook demografische ontwikkelingen, lees de vergrijzing, hebben hun invloed via een toenemende vervangingsvraag. Of de sector deze stevige groei zal kunnen bestendigen? “Het antwoord op deze vraag is niet zo eenvoudig”, zegt Paul Verschueren, Directeur Research & Economic Affairs bij Federgon. “Ook voor onze bedrijven is de krapte op de arbeidsmarkt een hele uitdaging.” Index van de geplaatste kandidaten S1 2011 = index 100 Bovendien zijn ook heel wat RSS-leden op hun hoede voor de digitale uitdagingen die op hen afkomen. Dit blijkt uit een enquête die Federgon heeft afgenomen bij haar leden van de RSS-sector. “In de mate dat digitale tools vandaag de efficiëntie en snelheid van procedures ondersteunen zijn zij een gewaardeerd instrument in een performantere dienstverlening en de strijd tegen schaarste”, verduidelijkt Paul Verschueren. Hoewel de meerderheid van de RSS-bedrijven ook daadwerkelijk gebruik maakt van deze tools, zijn zij toch op hun hoede voor nieuwe digitale concurrenten in de nabije toekomst. “Wat ons betreft is het positief dat onze bedrijven hier alert voor zijn. Zij investeren vandaag om de uitdagingen van morgen het hoofd te kunnen bieden. Ook als Federatie nemen wij initiatieven, bijv. Foresight2020, om onze leden hierover te informeren en hen hierin te ondersteunen”, besluit Paul Verschueren. Informatie: https://federgon.be BECI - Brussel metropool -december 2018 11
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De koppeling van het salaris aan de anciënniteit? In de zomer liet de federale regering weten dat een kalender werd vastgelegd met de sociale partners om af te zien van een bezoldiging in functie van de anciënniteit. In België betreft dit twee werknemers op drie. David Hainaut Marie-Noeëlle Vanderhoeven, eerste raadgever bij de Vereniging van de Belgische Ondernemingen (VBO). Vandaag zitten we met het probleem dat er geen verband bestaat tussen de prestaties van een werknemer en de kosten van het werk. De productiviteit van een medewerker stijgt namelijk niet even snel als zijn salaris. Ervaring kan een impact hebben op de productiviteit, maar er moet rekening worden gehouden met een aanpassingsperiode, die van 0 tot 10 jaar of zelfs meer kan duren. Op een bepaald niveau verzwaart dit de salarislast voor de onderneming. Dit heeft een negatief effect op de werknemers omdat de onderneming aan aantrekkingskracht verliest en de werkgever de neiging zal hebben om een jonge werknemer met een lager salaris in dienst te nemen. En op hun beurt gaan jonge werknemers zulke barema’s als onrechtvaardig beschouwen. Een ander probleem is dat geen gerichte loonsverhoging mag worden voorzien voor de best presterende werknemers. Dit zou een vorm van discriminatie betekenen en mensen minder aansporen om vaardigheden aan te leren of te onderhouden. Kortom, een delicaat vraagstuk waar al jaren over wordt gepalaverd. Het is bovendien moeilijk om van de ene dag op de andere een salarisstelsel in functie van de anciënniteit te vervangen door een ander systeem. De rechten van de werkkrachten moeten worden geëerbiedigd en de loonkosten mogen niet brutaal gaan stijgen. De gulden middenweg vinden is dus de boodschap, maar het zal in elk geval duurder uitvallen omdat de lonen van de oudere werknemers niet naar beneden mogen. Het zal misschien niet mogelijk zijn om dit vraagstuk tegen de verkiezingen van mei volgend jaar te regelen, mede omdat deze belangrijke materie sectoraal zou moeten worden aangepakt. Indien de regering of de wetgever in de besprekingen tussenkomt, wordt het bijzonder moeilijk. Mentaliteiten veranderen vergt tijd en zeker in België is dit een traag proces. Persoonlijk vind ik dat zulke barema’s zinvol zijn zolang vaardigheden worden aangeleerd, maar het grote struikelblok blijft de kost voor de ondernemingen en het risico om de oudere werknemers in de steek te laten. Hoe dan ook wordt hier zowat overal over nagedacht. 12 BECI - Brussel metropool -december 2018 Nabil Sheikh Hassan, economist bij de studiedienst van de Centrale Nationale des Employés (CNE) Eerst wil ik eraan herinneren dat het loon gelijk moet zijn voor elke uitgeoefende functie, zelfs als de ene werknemer 2% sneller werkt dan een andere. Dit is van groot belang om discriminatie te vermijden en om te voorzien in de levenskosten. Nu is het zo dat niet iedereen even snel werkt, leert en vooruitgang boekt. Sommige mensen ontwikkelen meer ervaring dankzij hun functie, niet zozeer om beter en sneller te werken, maar om bijstand te leveren aan collega’s binnen een team – of aan andere functies. Vandaar het bestaan van lonen in functie van de ervaring! Historisch en cultureel is het niet mogelijk om jonge mensen te vertellen dat ze meer gaan verdienen en tegelijk aan ouderen werknemers aan te kondigen dat hun loon achteruitgaat. De loonmassa zou hierdoor in elk geval stijgen en de werknemers zouden hun ganse carrière lang geld verliezen! Als de werkgevers het systeem willen veranderen, moeten middelen worden gevonden om de werkkrachten op een gelijke manier te betalen. We kunnen nadenken over een systeem waarin de lonen trager zouden toenemen, maar we moeten niet terugvallen in een debat over bezuinigingen, want dit wordt meestal problematisch. Zodra over cijfers wordt onderhandeld, is de conclusie steeds dezelfde: de mensen zouden sneller van baan moeten veranderen. Maar zonder barema’s zouden ze telkens weer vanaf nul bij de volgende werkgever aan de slag moeten gaan. Ten slotte vrees ik voor een verborgen agenda achter het officiële debat. De kern van het probleem ligt namelijk bij de honderdduizenden werklozen in België en de economie die onvoldoende vacatures aanbiedt. Als het de bedoeling is de lonen te doen dalen, wel, dat doen zij nu al vier jaar lang! De werkelijke vraag is hoe je de lonen gaat verhogen om de economie op te peppen en nieuwe banen te creëren en hoe je tegelijk herkenning biedt voor ervaring, om de mobiliteit binnen de arbeidswereld te bevorderen. Als anciënniteit beter wordt erkend en een werknemer verzekerd is ergens anders verder te mogen werken zonder geld te verliezen, dan zal hij gemakkelijker van baan veranderen! © Getty KRIJG DE MEESTE LIKES VAN BRUSSEL. Zet uw zaak online op de kaart met de experts van de Digitale Versnelling. Telenet biedt Brusselse ondernemers gratis gepersonaliseerd advies en begeleiding door een onafhankelijke expert. Ontdek wat de Digitale Versnelling kan doen voor uw online marketing en uw succes op sociale media. Om het even of u Telenet Business-klant bent of niet ! Boost uw business. Boek nu een gratis afspraak op digitaleversnelling.be ! Benoit Coquelet Procrastination 2 u GRATIS ADVIES ! Meer info en voorwaarden op digitaleversnelling.be
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THINK TANK Circulaire economie het bevorderen waard VERKIEZINGEN 2019 In zijn memorandum ‘Stad van de Toekomst’ legt Beci de nadruk op dit specifieke punt (maatregel 6). Wat nu al in Brussel wordt gedaan, is voorbeeldig en verdient verder te worden ontwikkeld. Aan lovenswaardige initiatieven is er zeker geen gebrek. Zo bijvoorbeeld het hergebruik van de granen waarmee het Brussels Beer Project (BBP) zijn biersoorten brouwt. Dat project geniet steun van het be.circular programma. Even toelichten. Vincent Delannoy V oor de Brusselse brouwerij aan de Dansaertstraat is de circulaire economie niets nieuws; die zit al sinds haar oprichting in 2013 in haar DNA gegrift. Een van de BBP producten is Babylon, het eerste bier gebrouwen uit onverkocht vers brood. Een mooi voorbeeld van de strijd tegen voedselverspilling, een andere prioriteit uit het memorandum ‘Stad van de Toekomst’ van Beci (maatregel 7). Het project waarmee BBP net van start is gegaan, bestaat erin de bij het brouwen gebruikte granen een tweede leven te geven door ze weer Voor ons is dit het meest interessante verzoek in het memorandum: "Particuliere initiatieven ter vermindering van voedselverspilling blijven ondersteunen". Er is al veel gedaan, maar we moeten onze inspanningen kunnen voortzetten en verder werken in deze richting. Olivier de Brauwere, CEO van het BBP om te zetten in brood. Met één ton bostel die in de brouwerij wordt geproduceerd, zijn de mogelijkheden tot hergebruik niet te verwaarlozen. Het Brussels Beer Project voerde meer dan een jaar lang onderzoek en tests uit naar de samenstelling van de bostel, eventuele terugwinning en de verschillende droogtechnieken om een rijk en stabiel meel te ontwikkelen. Deze aanpak kreeg steun van de gemeente Brussel en het be.circular fonds. Hiermee kon het BBP in een thermische droger en in een productieatelier investeren en tegelijk een nieuwe voltijdse medewerker aanwerven om de draf te drogen en te vermalen tot meel. Het is de bedoeling om tot 800 kg per week te drogen (80% van de productie), en zo de bostel een tweede leven te geven in de menselijke voeding! Het Brussels Beer Project werkt samen met twee Brusselse bakkers om 10 tot 20% brouwmeel te gebruiken in hun broden. Als dit lukt, kunnen er meer dan 1.000 broden per week worden gemaakt van brouwmeel en in Brussel worden verkocht. Naast brood is het mogelijk om de bostel te hergebruiken in koekjes, granola of wafels. Het BBP verkoopt zijn draf in ruwe vorm of als meel in zijn winkel op de 188 Antoine Dansaertstraat. Die is elke donderdag, vrijdag en zaterdag van 14.00 tot 22.00 uur open is voor het publiek. Het Memorandum Beci Stad van de Toekomst is beschikbaar op https://go.beci.be/toekomst ● Even praktisch: Beci helpt uw bedrijf bij het vinden van dit soort oplossingen specifiek voor uw activiteit. Onze helpdesk zal uw vragen beantwoorden en een van onze consultants is bereid u te ontmoeten voor een gratis diagnose. green@beci.be – tel. 02/210 01 71. www.brusselsgreennetwork.be BECI - Brussel metropool -december 2018 15 © Getty
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MOBILITEIT Een ‘Smart Mobility Hub’ voor de toegankelijkheid van Tour & Taxis De site van Tour & Taxis is als emblematisch Brussels erfgoed de afgelopen jaren flink geëvolueerd en kreeg daarom nieuwe functies in de stad. De mobiliteitsoplossingen volgen vandaag dezelfde trend onder de koepel van een Smart Mobility Hub, ontstaan uit de samenwerking tussen Extensa – de eigenaar van Tour & Taxis – en Beci. Guy Van den Noortgate T our & Taxis (of Thurn & Taxis) ontstond aan het begin van de vorige eeuw, oorspronkelijk als een logistiek platform verbonden met het spoorwegnet. Het droeg bij tot de economische ontplooiing van Brussel, dat tot het einde van de jaren zestig ‘s lands grootste industriestad was. Op een oppervlakte van meer dan dertig hectare werden in de vorige eeuw echte architecturale meesterwerken gebouwd: het Koninklijk Pakhuis, het Hôtel de la Poste, het Douanegebouw, de Gare Maritime, enz. Kris Verhellen, Managing Director van Extensa: "Twee gebeurtenissen gaven de activiteiten op de site de doodsteek. Ten eerste, de opkomst van de container. Die bracht een revolutie in de logistiek teweeg en verschoof het vervoer van trein naar vrachtwagen. En ten tweede, de eenheidsmarkt, die het douanestelsel grotendeels overbodig maakte.” Een participatieve en visionaire wijk Roma non fu fatta in un giorno. En ook Tour & Taxis renoveert geleidelijk. Maar iedereen die er werkt of er nu en dan naartoe stapt voor van een van de vele evenementen die er plaatsvinden, stelt vast dat de site permanent en regelmatig verandert. Onder impuls van Extensa maken de renovaties van gebouwen en de nieuwbouw samen deel uit van een nieuwe dynamiek. Renovatie bracht nieuw leven in het Koninklijk Pakhuis, waar heel wat bedrijven onderdak vonden, in het Hôtel de la Poste, waar allerlei evenementen plaatsvinden, en in het Douanegebouw, waar momenteel het bureau Publicis is gevestigd. Daarnaast werden op de site nieuwe gebouwen opgericht voor Leefmilieu Brussel en het Bestuur van de Vlaamse Gemeenschap. Verderop loopt de groene wandeling die Laken en Molenbeek met het stadscentrum verbindt via de parken Tour & Taxis en Béco. 16 BECI - Brussel metropool -december 2018 Tour & Taxis is een wijk in de stad. Beschouw het als een laboratorium en vooral een ambitieus project. Kris Verhellen, CEO van Extensa De lopende projecten werken o.a. aan de herinrichting van de Gare Maritime, de renovatie van het Hôtel de la Poste, de verbouwing van het Douanegebouw tot een ... hotel en de bouw van woningen. Van al deze toekomstige verwezenlijkingen zouden de eerste in 2019 moeten worden ingehuldigd. Op langere termijn moet de site een mix van kantoren, woningen, winkels en recreatieve ruimten bieden. De renovatie van de Gare Maritime geldt momenteel als het belangrijkste lopende project. © Reporters © Reporters THINK TANK "Ooit was dit het grootste vrachtstation van Europa", legt de CEO uit. "Het is een buitengewone structuur: 4 hectare onder dak, 270 meter lang. We ontwikkelen er een commerciële benedenverdieping met een drieledige aanpak: drinken en eten, gezondheid en welzijn, en technologie. Op de andere verdiepingen voorzien wij kantoren en andere beroepsruimten. Eerlijk gezegd is er sinds het Atomium geen project van deze omvang in Brussel meer geweest." Het is ook voorzien om daar een Brussels Food Campus op te zetten. De mobiliteit opvatten … Naast de Gare Maritime komen er ook woongebouwen, een rust- en verzorgingstehuis en een ondergrondse parkeergarage met zo'n 900 plaatsen. "Tour & Taxis is een wijk in de stad", stelt Kris Verhellen. "Het is een echt laboratorium en vooral een ambitieus project voor de stad. En zoals ik al vaak zei, hebben we alle mogelijke hulp nodig om het te voltooien. Alle suggesties zijn welkom, zeker op het gebied van mobiliteit." Al deze nieuwe ontwikkelingen gaan trouwens vandaag en morgen gepaard met nieuwe verplaatsingsmodi. Hoewel de auto het favoriete vervoermiddel blijft om Tour & Taxis (en zijn zowat 3.500 parkeerplaatsen) te bereiken, is het al lang niet het enige. Naast de fiets, die jaar na jaar aan populariteit wint, zijn er ook shuttles beschikbaar tussen het station Brussel-Noord en de site, die uiteraard ook toegankelijk is met het openbaar vervoer. De bestaande mobiliteitsoplossingen zullen in de toekomst echter moeten worden ontwikkeld om tegemoet te komen aan de behoeften van de ongeveer 9.000 mensen die dagelijks op de site aanwezig zullen zijn (6.000 werkkrachten en 3.000 inwoners). Dit blijft een lage schatting, die geen rekening houdt met de bezoekers aan evenementen en de toeristen die de nieuwe Gare Maritime zullen willen ontdekken. … in samenspraak met heel wat spelers Extensa is ook betrokken bij de mobiliteit. Vooral wat betreft de ‘Picardbrug’, die het kanaal ter hoogte van de Picardstraat zou moeten oversteken, richting het woonproject Riva aan de overkant, dat eveneens door Extensa wordt beheerd. Met deze brug komt er een rechtlijnige verbinding tussen Tour & Taxis en het station Brussel-Noord, waardoor de afstand tussen beide nog korter zal worden. Voor voetgangers is dit minder dan een kilometer, maar de overgrote meerderheid van de mensen die op Tour & Taxis werken, beschouwt dit nog als ‘mijlenver’. "Een enquête onder Vlaamse ambtenaren op de site vroeg hen welke sporten zij daar het liefst zouden willen beoefenen", vertelt Kris Verhellen. Joggen en wandelen kwamen uit de bus. "Voor de eersten hebben we het park ingericht, voor de tweeden hebben we shuttles beschikbaar gesteld.” "In feite is mobiliteit vaak en vooral een kwestie van gedrag", vervolgt hij. "Voor één van de bedrijven waarvan de kantoren in het Koninklijk Pakhuis zijn gevestigd, moesten we het aantal parkeerplaatsen verminderen. In het begin kwam er protest, maar minder dan een jaar BECI - Brussel metropool -december 2018 17 Presentatie van het ‘Smart Mobility Hub’-project op 26 oktober, op de site van Tour & Taxis. later hadden de werknemers alternatieven gevonden en sprak niemand daar nog van." Het openbaar vervoer behoort tot de "bevoorrechte" partners. De NMBS, uiteraard, met de heropening van het station Tour & Taxis, maar ook de MIVB, die een rol kan spelen in een betere toegankelijkheid van de site. Verscheidene projecten zijn of werden bestudeerd. Zo bijvoorbeeld een tramlijn naar Brussel-Noord. Kris Verhellen pleit ook voor de opening van een metrostation dat onder het Saincteletteplein werd gebouwd maar nooit in gebruik genomen. Dit station ligt tussen de stations IJzer en Ribaucourt (volgens de MIVB te dicht naast elkaar om een tussenstation te openen). Dit spookstation zou in de toekomst zijn nut kunnen bewijzen dankzij de geplande ontwikkeling van Tour & Taxis. Mobility Hub Zoals zijn CEO aangeeft, staat Extensa open voor elk voorstel en idee aangaande mobiliteit. Zowel de "klassieke" oplossingen, zoals fietsen of carpoolen, als de meest "originele" oplossingen, zoals een kabelbaan of monorail tussen het Noordstation en de site, "maar deze zijn voor ons om verschillende redenen niet interessant, met name vanwege de te korte afstand om een dergelijk project rendabel te maken". Bovendien ligt Tour & Taxis vlak naast het kanaal. Waarom dus geen halte Tour & Taxis voor de Waterbus die Vilvoorde en het centrum van Brussel zal verbinden? Tot zover enkele ideeën voor een wijk die de laatste jaren aan weerszijden van het kanaal sterk is veranderd en daarom een nieuwe aanpak van mobiliteit vereist. De bedoeling van de "Smart Mobility Hub", in samenwerking met Beci en alle spelers van de mobiliteit, is dus een project dat als voorbeeld kan dienen en de ontwikkeling van andere projecten voor de toekomst van de stad kan inspireren. ● © Reporters
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THINK TANK het budget gaat de keuze uiteraard naar een straat met veel doorgang. Zonder een goede locatie volstaan een mooie inrichting en een smakelijke kaart meestal niet. Ook een sterrenrestaurant zou ‘in the middle of nowhere’ niet levensvatbaar zijn. Zulke inrichtingen zijn over het algemeen gemakkelijk bereikbaar en beschikken over ruime parkeergelegenheid. “Location, location, location” In het jargon van vastgoed gaat het hier om locatie. “Location, location, location”, zeggen de Britten en de Amerikanen. Dit verklaart de soms astronomische huurprijzen in drukke wijken (en, omgekeerd, waarom een te lage huurprijs een veeg teken kan zijn). OPEN SOURCE Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant Geen SEO al even erg als een winkel in de woestijn "Weet u wat SEO is?” Op deze vaak aan projectleiders gestelde vraag, tijdens bijeenkomsten in de Kamer van Koophandel, luidt het meest voorkomende antwoord: "Ja, ik denk van wel"... “Ik denk van wel” getuigt meestal van een gebrek aan kennis van wat SEO (Search Engine Optimisation) eigenlijk inhoudt. Wat de mensen hiervan denken te weten kan worden herleid tot een paar begrippen als: "links op het internet creëren" of "zich richten op trefwoorden". In de praktijk beperkt deze veronderstelde kennis van SEO zich tot enkele acties die zouden moeten worden ondernomen wanneer daar wat tijd voor vrij komt (misschien nooit ...). Omdat ik zelf jarenlang het praktische nut van SEO heb verwaarloosd, maak ik dankbaar gebruik van deze kolom om de inzet van SEO begrijpelijk te maken door middel van een metafoor: zorg voor uw SEO zoals u dat ook doet voor de plaats waar u uw bedrijf vestigt. Het zou bij niemand opkomen om een zaak in het midden van een woestijn op te richten. Neem nu een restaurant. Sommige (vaak gastronomische zaken) zijn gelegen in landelijke gebieden. De beginnende restaurateur heeft echter de neiging om zich eerst in een stad te vestigen. Afhankelijk van de ambities en 18 BECI - Brussel metropool -december 2018 Op het web is de enige goede locatie de eerste pagina van zoekmachines. Laten we het geval van het restaurant even vergelijken met dat van een website: veel bedrijven met een website hopen er bezoeken en verkoop uit te halen. Een summiere analyse van de SEO van de gemiddelde website, zowel die van gevestigde KMO's als die van nieuwe bedrijven, wijst echter vaak op een onderbenutte of zelfs verwaarloosde SEO. De prioriteit gaat vaak naar een "mooie" website, met de nadruk op de producten of diensten van het bedrijf. Het is niet ongebruikelijk dat bijna het ganse marketingbudget hieraan wordt besteed. Waarschijnlijk raadt u al waar het verkeerd loopt. Een mooie site met een slechte SEO valt te vergelijken met het openen van een prachtig restaurant in een woestijn. Hoe mooi uw site ook is, als niemand hem vindt of bezoekt, is hij nutteloos. Als de site bovendien weinig ergonomisch is (navigatie, afspraken, aankopen) zult u weinig bezoekers zien voorbijkomen en zal de aangeboden beleving onaangenaam zijn. Zodra u begrijpt wat SEO is, merkt u verschillende voordelen ten opzichte van een fysiek adres. Allereerst is het mogelijk (en vaak wenselijk) om te beginnen met een "klein" adres en het verkeer te laten toenemen. Elk trefwoord is een kans om interessante bezoekers naar uw site te lokken. Met SEO optimaliseert u een (of meerdere) pagina’s van uw website om ze op de eerste pagina van de zoekmachines te laten verschijnen. Houd er rekening mee dat niet de naam van uw bedrijf op de voorpagina moet verschijnen, maar wel de zoektermen die uw potentiële klanten vaak gebruiken. In tegenstelling tot een huur, kunt u uw SEO budget aanpassen. En in tegenstelling tot een fysiek adres waar u moet kiezen tussen uw eigen adres of een locatie in een winkelcentrum, kunt u uw website en verwijzingen op verschillende "marktplaatsen" combineren. Zo kunt u uw producten of diensten niet alleen via uw site verkopen, maar ook op online verkoopplatformen of via gespecialiseerde directories. In veel gevallen zult u snel zichtbaarheid verkrijgen door een betere aanwezigheid in de lokale Google-zoekresultaten. ● © Ralitza Photography MOVE YOUR INTEREST # WEAREMOBILITY Wees een held van de mobiliteit en bezoek ons in Paleis 10 Brussels Expo van 19 tot 21 januari 2019
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U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Gedetacheerde werknemers: veranderingen verwacht in 2020 Hoe kan de economische en sociale concurrentie rond de detachering van werknemers binnen de EU-landen worden getemperd? Een nieuwe Europese wetgeving zoekt een uitweg in deze materie. Het vraagstuk werd bovendien het thema van een seminar, begin november bij Beci. Cédric Lobelle D e Richtlijn 96/71 en de Uitvoeringsrichtlijn 2014/67 regelen momenteel het Europese rechtskader voor gedetacheerde werknemers in de EU-lidstaten. Vanaf juli 2020 ruimen die richtlijnen de plaats voor de nieuwe "herziene" Richtlijn 2018/957. Die werd in juni laatstleden gestemd om de voorwaarden voor een eerlijke concurrentie tussen bedrijven en de bescherming van gedetacheerde werknemers zelf te verbeteren. “Laten we eerst de context schetsen", zei Fernando Pereira, teamleider "Detachering van werknemers" van de Europese Commissie, tijdens het seminar dat in het raam van Enterprise Europe Network bij Beci werd georganiseerd. "De richtlijn van 1996 formaliseerde een Europese detachering die al sinds 1958 bestond. De uitbreiding van de EU naar de landen van Midden- en Oost-Europa in 2004 veroorzaakte echter een massale instroom van gedetacheerde werknemers. En het verschil in minimumloon was aanzienlijk: van 3-1 zijn we overgestapt naar 10-1, en zelfs 12-1 voor het gemiddelde loon!” Aangezien het "minimumloon" in het gastland van toepassing is op gedetacheerde werknemers, kosten zij hun werkgever veel minder dan de lokale werknemer. Om nog maar te zwijgen over de belastingen en de sociale zekerheidsbijdragen. "Het draaide al gauw uit op conflicten en de opkomst van uitdrukkingen als ‘oneerlijke concurrentie’ en ‘sociale dumping’". De Uitvoeringsrichtlijn 2014/67 bracht hierin slechts een relatieve verbetering. Het einde van het ‘lokaal minimumloon’ Het belangrijkste element in de nieuwe richtlijn is dat alle beloningssystemen die van toepassing zijn op lokale werknemers dat ook moeten zijn op gedetacheerde werknemers. Er is dus geen sprake meer van een lokaal minimumloon. België loopt voorop: sinds 2002 is de werkgever van de gedetacheerde werknemer verplicht de volgende aspecten na te leven: alle arbeidsvoorwaarden, het loon (met inbegrip van berekenbare voordelen, bonussen, overuren, enz.) en de tewerkstellingsvoorwaarden waarin de wettelijke bepalingen voorzien, met inbegrip van collectieve arbeidsovereenkomsten die van toepassing zijn op 90% van de werknemers in België. Strafrechtelijke sancties zijn voorzien in geval van overtredingen. Ook de voorwaarden voor transparantie en informatieuitwisseling worden versterkt. Hoewel de detacheringstoelagen nog steeds door het land van herkomst worden bepaald, vulden nieuwe regels de "harde kern" van 1996 aan. Die hebben betrekking op de huisvestingsvoorwaarden van de gedetacheerde werknemer, maar ook op de uitkeringen of de vergoeding van kosten in het gastland (reis- en verblijfskosten, voedsel, enz.). Niets nieuws in België: dit is reeds opgenomen in de huidige rubriek "Bezoldigingen". Nieuw zijn de regelingen voor de toepassing van sociale zekerheidsbijdragen en belastingen voor gedetacheerde werknemers. Momenteel worden de bijdragen vastgesteld en betaald in het land van herkomst voor de eerste 24 maanden (en meer als er een bilaterale overeenkomst werd gesloten). Wanneer deze termijn wordt overschreden, is de lokale wetgeving van toepassing. Wat de belastingen betreft, kunnen de eerste zes maanden momenteel het voorwerp uitmaken van een bilaterale overeenkomst. Daarna schakelen we automatisch over naar de lokale regelgeving. "Het is trouwens geen toeval dat in sommige landen de duur van de detachering nooit zes maanden overschrijdt", aldus Fernando Pereira. Hierdoor blijven de loonkosten van een gedetacheerde werknemer 10 tot 50% lager voor de werkgever. In 2020 mogen we de volgende veranderingen verwachten: na 12 maanden (of 18 maanden, als werkgevers daarom vragen), schakelen gedetacheerde werknemers volledig over op de lokale wetgeving. Dit betekent dat alle arbeids- en tewerkstellingsvoorwaarden op hen van toepassing worden. Twee uitzonderingen zijn nog voorzien: het sluiten van de arbeidsovereenkomst (beëindiging, ontslag, opzegtermijn) en de aanvullende pensioenregeling blijven afhangen van het land van herkomst. Een bijzonder en reeds toegepast geval: voor de kortste detacheringen (minder dan een maand in totaal over een periode van een jaar) aanvaardt het gastland over het algemeen dat de gedetacheerde werknemer onderworpen blijft aan de wetgeving van zijn land van herkomst. ● Contact: Jean-Philippe Mergen ; jpm@beci.be Tel. 02 210 01 77 BECI - Brussel metropool -december 2018 21 © Getty
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www.beci.be TOPIC “Wij gaan wilde tijden tegemoet” RISICOBEHEER Bruno Colmant : Bruno Colmant is een beroemd economist, voormalig voorzitter van de Beurs van Brussel en nu belast met economisch onderzoek bij Degroof Petercam. Hij observeert en bespreekt de sociaaleconomische ontwikkelingen in onze samenlevingen in scherpe en vaak pessimistisch getinte bewoordingen – ook al ontkent hij dat. Bij die man moesten wij terecht voor ons dossier over risicobeheer. Interview door Didier Dekeyser Brussel Metropool: Over risico’s kan eindeloos worden gedebatteerd. Als we dit thema breder aankaarten dan de louter financiële dimensie, waarvoor bent u vandaag bang, mijnheer Colmant? Bruno Colmant: In de afgel tien jaar de de confrontatie tussen tw aanzienlijk. Beide zijn kapit op verschillende fundament gematigde kapitalisme, paternalistische en he we die kennen, en anderzijds kapitalisme, waarvan opborrelt (in de gewelddadigheden andere, maar helaas niet kapitalisme is resoluut r De crisis van 2008 en de oplossingen hebben de ongelijkheden evena bestaande of potentiël maatschappelijk uitdagingen verscherpt. De confrontatie tussen een Europees katholiek kapitalisme en zijn Angelsaksische p r o t e s t a n t s e tegenhanger is zeker niet nieuw, maar 2008 heeft de overhand van het Angelsaksische model op onze eigen opvattingen aangetoond. Omdat we afdwalen van het sociaaldemocratische model dat tot onze traditie behoort, ontstaat er een diep sociaal en politiek onbehagen. Dit uit zich aan beide zijden door een verstijving van bevolking en van het politiek gedachtegoed via een verlangen naar verticalisering van de macht. Vandaag zijn de Europese volkeren bitter en boos op hun staten en op Europa zelf. Zij voelen zich niet beschermd tegen globalisering, de krachten die de markt beheersen, dus. Een van de ootst risico's die ik vandaag waarneem, is dan ndergang van het sociale bewustzijn, gevoel voor het algemeen belang en an onze traditie van sociale welwillendheid. Angelsaksische kapitalisme niet oon het natuurlijke verlengstuk Europese kapitalisme nadat obalisering en deterritorialisering hebben afgeworpen van een akbondsachtige tegenmacht die tot nu toe okale invloed had? fundamenteel verschillend. Het protestantse beschouwt alles als een markt met In de afgelopen tien jaar verergerde de confrontatie tussen twee economische modellen aanzienlijk. Beide zijn kapitalistisch, maar berusten op verschillende fundamenten. onstabiele productiefactoren, arbeid en kapitaal. Deze elementen komen alleen in aanmerking vanuit het oogpunt van een eveneens onstabiele winstgevendheid in de toekomst, d.w.z. hun toekomstig nut. Hier kan er geen sprake zijn van een verankering in – of een relatie met – het verleden. Alles draait rond de toekomst. In onze samenlevingen, in onze kapitalistische cultuur pakken BECI - Brussel metropool -december 2018 23 D.R.
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TOPIC we dit totaal anders aan: we meten wat is bereikt en op basis daarvan gaan we delen. Wij hebben een retrospectieve en verantwoordelijke visie op de economie, terwijl het protestantse kapitalisme bijna uitsluitend op de toekomst is gericht. Bovendien is dit Angelsaksische kapitalisme gebaseerd op monopolie of duopolie – dit geldt in ieder geval voor de nieuwe digitale actoren, maar die hebben zo'n groot gewicht dat ze zwaar doorwegen op de balans. Dit heeft dus niets meer te maken met het economische model van perfecte concurrentie dat we in het verleden wilden bevorderen. We bevinden ons nu in een economie die veel sterker gedreven, gestuurd en gecontroleerd wordt door zeer of zelfs overmatig machtige spelers. Als we dit aanvaarden als oorzaken van wat er nu aan het gebeuren is, dan kunnen we veel dingen verklaren, waaronder de toename van ongelijkheden, de schuldenlast van de staten ... En we mogen ons in de toekomst aan zeer hevige maatschappelijke schokken verwachten, en aan staten die Vandaag zijn de Europese volkeren bitter en boos op hun staten en op Europa zelf. (...) Een van de grootste risico's die ik vandaag waarneem, is dan ook dit sociale bewustzijn dat vervliegt. hun rol niet vervullen. We zullen te maken krijgen met extreme sociale en politieke volatiliteit, vanwege de simplistische vraag van een groot deel van de bevolking naar sterke machten om zich te weren tegen de angst veroorzaakt door een wereld die te snel evolueert, en vanwege de lapidaire antwoorden die politici geneigd zullen zijn te geven. De situatie die u voorspelt betrekt veel te machtige supranationale economische spelers en politieke actoren die noodgedwongen hun suprematie accepteren. Hoe kan een dergelijke dreiging worden afgewend? Europa zou de uitweg kunnen bieden omdat de oplossing enkel supranationaal kan zijn. Paradoxaal genoeg verschrompelt en versplintert Europa vandaag, tot groot ongenoegen van de burgers die in een bepaald Europa geloven. En terwijl wij ons persoonlijk bewust worden van de opkomst van dreigingen, beseffen we de machteloosheid van individuele actie tegen deze ideologie, tegen het individualisme, tegen het communitarisme van volkeren en religies ... We gaan een periode van grote onrust tegemoet. Niet iedereen vreest voor dreigende gevaren. Bent u eerder catastrofistisch ingesteld? Wie zou ons tien jaar geleden hebben geloofd als we het Europa van vandaag hadden aangekondigd? Als we hadden voorspeld wat een Salvini vandaag verklaart? Als we hadden 24 BECI - Brussel metropool -december 2018 gezegd dat de AfD de op een na grootste partij in Duitsland zou worden? Nu is het wel zo dat we dankzij de technologische vooruitgang beter en langer leven, bijvoorbeeld. Ben ik terecht verontrust? Misschien ben ik door mijn familiale achtergrond ‘genetisch’ ingesteld om attent te zijn op collectieve verschuivingen. Ik ben een van die mensen die volgens toekomstscenario's functioneren en misschien tegenspoed voorspellen om de dreiging af te weren. Toch is het zo dat de sociale ongelijkheden toenemen. Dit geldt eveneens voor sociale moeilijkheden: hoewel het kapitaal sinds 2009 stand houdt, is het werk door toedoen van de globalisering en de digitalisering steeds meer gefragmenteerd, precair en losgekoppeld van vaste werkplaatsen. Het werk glipt nu weg zoals het kapitaal dat in het verleden heeft gedaan. (Amazon heeft bijvoorbeeld geen werknemers in België.) De mensen worden aangespoord om hun beroepsleven anders op te vatten. Maar zijn zij daar allen toe in staat? Dit alles verzwakt de bevolking en onze samenlevingen aanzienlijk, dat is een feit. De sociale welwillendheid die teloorgaat, heeft ook een economische weerslag (algemene daling van de binnenlandse consumptie, massale werkloosheid, enz.). Italië is daar van overtuigd en weigert vandaag de bezuinigende toekomst die Duitsland in zekere zin oplegt en waarvan de euro het symbool is. Zou de Angelsaksische ideologie contraproductief zijn? Het Angelsaksische kapitalisme is inderdaad tot een politieke ideologie uitgegroeid. Een ideologie heeft niets te maken met pragmatisme. Het hele Europese ontwikkelingsmodel berust op dit concept van liberalisme als onbetwiste regel. Dat stemt echter niet overeen met onze traditie. Precies deze ideologie leidde tot de totstandkoming van de eenheidsmunt, die vooral gericht is op zijn eigen stabiliteit, ten koste van het werk. Het is dan ook niet verwonderlijk dat sommige landen, zoals Italië, deze munt en de starheid van het opgelegde model – in bescheiden mate – betwisten. Ergens hebben ze gelijk als ze beweren dat ze er een andere visie op nahouden. ● « Le Prêtre et l’Économiste » Bruno Colmant is de auteur of medeauteur van vele boeken. De jongste hiervan – “Le Prêtre et l’Économiste” verscheen onlangs bij uitgever La Renaissance du Livre. Hij schreef dit werk samen met de priester en filosoof Eric de Beukelaer en stelt er het kapitalisme, de rol van de Staat, de digitalisering, de plaats van het ideaal en het algemeen belang in vraag – naast andere onderwerpen. D.R.
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RISICOBEHEER Internet black-out: een theoretische vraag of een werkelijk risico? Het internet is vandaag onlosmakelijk verbonden met de economie. En dit geldt zowel voor bedrijven als voor particulieren. Het internet staat voor de online handel en de e-banking waar het grote publiek steeds meer gebruik van maakt, maar eveneens voor de digitale processen en uitwisselingen tussen bedrijven. De vraag is of een onderbreking van het internet zou kunnen voorvallen, zoals een algemene stroomonderbreking. En zo ja, met welke gevolgen? Marc Husquinet N u de winter nadert en onze kerncentrales nog steeds kampen met terugkerende problemen, vraagt België zich af of we een stroomonderbreking tegemoet gaan en welke de gevolgen daarvan zouden zijn voor de bevolking en de economie. Nochtans hangt deze economie ook nauw af van een goede werking van het internet, het wereldwijde telecommunicatienetwerk waarop een flink deel van de handel en het sociale leven berust. De geleidelijke opkomst van het internet van de dingen (IoT), dat naar verwachting miljarden voorwerpen zal verbinden, zal het netwerk van netwerken nog vitaler maken. Binnenkort (en soms nu al) gebeurt het beheer van kassa’s, benzinestations en verkeerslichten via het internet, om nog maar te zwijgen van de bevoorrading van supermarkten, het beheer van het luchtverkeer en zelfs de controle van … de elektriciteitsvoorziening. Het is duidelijk dat het internet meer dan ooit het nieuwe goud is. Elke onderbreking kan catastrofale gevolgen hebben voor de wereldeconomie. De Britse professor Andrew Ellis bevestigt dit standpunt. Hij vreest dat het internet tegen 2023 zou kunnen instorten. En tegen 2035 zou de ganse energieproductie van het Verenigd Koninkrijk moeten worden ingezet om datzelfde internet te voeden! Voorbarige angst Is de ondergang van het internet onafwendbaar? Hier dient gezegd dat dit reuzennetwerk al een aantal zogenaamde rampen heeft overleefd. Zo bijvoorbeeld de beruchte bug van het jaar 2000 en de geweldige expansie van het mobiele internet rond 2010. In feite past het netwerk zich aan de nieuwe situaties aan: het breidt zijn transmissiecapaciteit 26 BECI - Brussel metropool -december 2018 voortdurend uit en doet een beroep op technologieën zoals datatransmissie zo dicht mogelijk bij de gebruikers. Bovendien zijn de nieuwe toepassingen zo ontwikkeld dat ze steeds minder bandbreedte gebruiken. We stellen verder vast dat het energieverbruik van het internet (namelijk dat van de datacenters die dit netwerk ondersteunen) voortdurend afneemt terwijl de kwaliteit van de dienstverlening toeneemt. Dit danken we aan de glasvezelnetwerken, zuinigere decoders en de inspanningen die datacenter-ontwerpers zich getroosten om het stroomverbruik van de platforms te verminderen. “In onze datacenters gebruiken we een hoogtechnologisch koelingssysteem via verdamping. Het onttrekt water aan het nabijgelegen kanaal, met als gevolg een algemene daling van het energieverbruik”, aldus Michiel Sallaets, woordvoerder van Google België, die een gigantisch datacenter in het Henegouwse Saint-Ghislain beheert. "Onze beste site kan bijvoorbeeld bogen op een Power Usage Effectiveness (PUE) indicator van minder dan 1,06, volgens een norm die algemeen geaccepteerd wordt in de industrie.” Van Google vernemen we bovendien dat zijn datacenter in Bergen is uitgerust met back-upgeneratoren. En het operationele team ter plaatse is naar verluidt “klaar om het hoofd te bieden aan een langdurige stroomonderbreking van meer dan een week. […]. De infrastructuur van Google is bijzonder robuust en wij verbinden ons om onze diensten operationeel te houden voor al onze gebruikers wereldwijd. We werken ook samen met onze klanten om recovery-plannen op maat van hun specifieke behoeften © Getty TOPIC te ontwikkelen. En ten slotte maken wij, net als andere datacenters in België, waaronder deze van Proximus, gebruik van industriestandaard back ups om de gevolgen van een stroomuitval te omzeilen”, benadrukt Michiel Sallaets, die zich geruststellend tracht op te stellen. Werkelijke risico’s … of niet Louter technisch bekeken lijkt het op het eerste gezicht moeilijk om het internet volledig te verlammen, rekening houdend met de maatregelen die werden getroffen inzake beveiliging en veerkracht van het systeem. We hebben hier inderdaad te maken met een gedistribueerd netwerk, dat uit meerdere lagen, routers, switches en knooppunten bestaat. Daarnaast blijven vaste netwerken gescheiden van de mobiele. In sommige extreme gevallen kan het internet echter wél ontoegankelijk worden, bijvoorbeeld als de regering van een land alle verbindingen verbreekt, als de stroomvoorziening wordt onderbroken (ook al zijn de stroomnetten op supranationaal niveau onderling verbonden), als terroristen de infrastructuur aanvallen of als hackers de basisprotocollen verstoren. Volgens Jon Crowcroft, hoogleraar aan de Universiteit van Cambridge (UK), "is geweld het ernstigste risico op een internetuitval”. Een ander groot gevaar is een massale DDos (distributed denial-of-service) aanval, hoewel Crowcroft gelooft dat dit soort risico's vrij gemakkelijk geïsoleerd en tegengegaan kunnen worden. Weliswaar is dezelfde deskundige van mening dat het routeringssysteem niet robuust genoeg is en het geheel daarom kwetsbaar maakt. Maar al was het internet meerdere dagen ontoegankelijk, toch zou het dagelijks leven hier niet fundamenteel door worden verstoord. Tenminste voor zover de hulpdiensten nog steeds in staat zijn om hun activiteiten voort te zetten. Meestal beschikken deze diensten over een eigen netwerk en gebruiken ze het internet als een noodoplossing. Het zou daarom nuttig zijn om in geval van nood op een volledig onafhankelijk radionetwerk te kunnen terugvallen. In dit verband vernamen we onlangs dat het Astrid netwerk van de hulpdiensten uiteindelijk zou worden ontmanteld ten gunste van GSM-netwerken. Vraag is of het netwerk beschikbaar zou zijn ingeval van een stroomstoring. Daarnaast hebben sommige sectoren, zoals banken en distributie, voor hun elektronische betalingen eigen netwerken opgezet, onafhankelijk van het internet. De huidige situatie De overheid beperkt het nieuwe afschakelplan van de zomer 2018 tot het bespreken van de gevolgen van een stroomuitval van wisselende omvang en het voorspellen van verschillende scenario's. Als we de risico’s aankaarten van verstoring van het vaste en vervolgens mobiele telefoonnet en de mogelijkheid dat geldautomaten niet werken, lijkt het erop dat er niets gepland is voor het internet, dat in bepaalde sectoren nochtans van vitaal belang is. Van haar kant verklaart de bank Belfius via haar woordvoerster Ulrike Pommée dat "onze infrastructuurdienstverlener, PI², samenwerkt met verschillende aanbieders van internettoegang in België en Luxemburg. We zijn dus niet afhankelijk van één enkele provider voor onze internettoegang. Daarnaast beschikt Belfius over twee afzonderlijke datacenters in Luxemburg, die los van elkaar functioneren. De netwerkverbinding tussen onze zetels en kantoren hier in België en de datacenters verloopt ook via huurlijnen die onafhankelijk zijn van het internet. Als er dus in België en Luxemburg een internetstoring zou optreden, zouden we vanuit onze hoofdzetel en kantoren nog steeds kunnen blijven werken met onze kritische toepassingen. En wat onze apps betreft (Belfius Direct Mobile, Direct Tablet, Direct Net ...), zou de impact van een eventuele internetstoring eerder de klanten treffen, want voor hen zouden onze apps tijdelijk ontoegankelijk zijn. De apps zelf zouden operationeel blijven en dus toegankelijk blijven voor mensen die niet getroffen worden door het uitvallen van het internet.” Het ergste scenario Wat de gevolgen van een internetstoring ook mogen zijn, één ding staat als een paal boven water: er is nergens een echt plan te bespeuren om dit soort situaties aan te pakken, noch aan overheidskant, noch in de bedrijfswereld of in de brancheorganisaties, noch op nationaal of supranationaal niveau. De beroepsfederatie Agoria verklaart bijvoorbeeld dat zij deze vraag niet kan beantwoorden en voegt daaraan toe dat "de telecomoperatoren geen officiële informatie hebben ontvangen over een mogelijke black-out van het internet.” Kortom, er bestaat op dit moment bezorgdheid over het risico van een stroomuitval, maar het gevaar van een internetstoring blijkt geen prioriteit te zijn. Maar wat als het vervoer van brandstof naar benzinestations morgen stilvalt? Of als de supermarkten enkele dagen niet meer bevoorraad worden? ● BECI - Brussel metropool -december 2018 27 © Getty
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TOPIC RISICOBEHEER KMO's en cyberbedreigingen: allen tegen één, alleen tegen allen Aanvallen tegen computers zijn niet nieuw en zullen nog frequenter worden door de alomtegenwoordigheid van IT in ons leven, de invasie van verbonden objecten, de steile groei van de hoeveelheid uitgewisselde en verzamelde gegevens, de digitale transformatie die steeds meer activiteiten dematerialiseert en, ten slotte, de "aantrekkingskracht" van een weinig riskante computercriminaliteit die zich in de transnationale cyberspace verdoezelt. Didier Dekeyser I edereen weet – of vermoedt – dat een leger van cybercriminele huurlingen het web teistert. Het ziet er echter naar uit dat KMO-zaakvoerders dat soort bedreigingen nogal licht opvatten. Het gebrek aan computerkennis en aan tijd, de toekenning van een specifiek budget ... Allemaal slechte redenen om je hoofd in het zand te steken. Angst is hier de meest verstandige houding tegen een heleboel gevaren: diefstal van gegevens, toegangsblokkering, misbruik van codes, wachtwoorden of identiteit, softwarebedrog ... Allemaal dure of zelfs peperdure grappen als het aangevallen bedrijf ook wordt gebruikt als tussenstap naar een ander doelwit, bijvoorbeeld onder zijn klanten of leveranciers. Dan zijn we vertrokken voor schadevergoeding aan der den, onderzoekskosten, winstderving door kennisdiefstal, of zelfs faillissement … Te goeder trouw geloven sommige bedrijfsleiders dat ze niets interessants hebben voor hackers, en dus ook niets dat kan worden bedreigd. Ze verwaarlozen de eventuele gevolgen van een aanval die niet direct op hen gericht is – zoals de invasie van de Blaster-worm. Op die manier riskeren ze gegevensverlies, tijdelijke of permanente onbeschikbaarheid of corrupte bestanden.. Het Web, een Far-West zonder sheriff De vraag is niet of u wordt aangevallen, maar wanneer. (Misschien is dit al gebeurd zonder dat u het beseft en zonder de statistieken te voeden waaruit nu al blijkt dat 53% van de KMO's al werden aangevallen. Informatiediefstal is namelijk heel gemakkelijk te verbergen). Industriële of dienstenspionage zelf is niet voorbehouden aan 28 BECI - Brussel metropool -december 2018 grote groepen. Zodra er concurrentie bestaat, riskeert u spionage, mede door toedoen van de steeds vagere grens tussen beroeps- en privéleven, door het gebruik van niet door vertrouwelijkheidsclausules gebonden onderaanneming, door het verloop van managers en werknemers ... Een stagiair die aan een klantproject werkt, een manager die een back-up maakt op een externe schijf, een werknemer die op zijn pc een cloud dossier installeert die uw gegevens online zet ... Dat zijn allemaal in- en uitstappoorten en verklikkers van uw beveiligingsniveau. Apocalypse LOL: de worm Blaster dreef zelfs de spot met Bill Gates … Met digitale technologie reikt elk bedrijf verder dan zijn muren ... Het piramidale en gesloten systeem van destijds is voorbijgestreefd ten gunste van transversaliteit en openheid. Precies daarom is het belangrijk dat elk bedrijf zijn kritische informatie stevig beschermt. De KMOzaakvoerder die niet veel afweet van cyber security en zich pl otseling be wus t wordt van de vele gevaren, zou willen weten waar te beginnen. Georges Ataya, vicevoorzitter van de Belgische Cybersecurity Coalitie, en ook CEO van ICT Control, geeft advies. Brussel Metropool: Hoe kan de KMO IT-beveiliging aanpakken, rekening houdend met het gebrek aan tijd en IT-kennis van managers? Georges Ataya: De veiligheid is inderdaad een delicaat vraagstuk voor KMO's: zij lopen dezelfde risico's als de grootste bedrijven, omdat hackers gewoon alles aanvallen! Maar KMO’s hebben vaak geen security manager, IT manager of zelfs consultant om hen te helpen. Zij moeten eerst de omvang van het probleem proberen D.R. TOPIC te bepalen, beslissingen nemen en ook beseffen dat ze niet volledig machteloos zijn. De safeonweb1-site die we creëerden, vervult deze taak: het is een waardevolle bron van informatie en advies van de Belgische Cybersecurity Coalitie in samenwerking met het kabinet van de Eerste Minister, het VBO en enkele grote bedrijven. Begin uiteraard met de basisvoorzorgen die van toepassing zijn op elk computergebruik: uw gegevens globaal beschermen met een effectieve antivirussoftware, een goede firewall activeren en back-ups maken. Zorg vervolgens voor een gestructureerde aanpak zodat er doeltreffend kan worden opgetreden zonder verspilling van middelen en tijd. Probeer deze structuur volgens meerdere assen te structureren om de behoeften en benaderingen te verduidelijken. Maak vooraf een onderscheid tussen de informatie waarover u beschikt en de informatie die essentieel en kritisch is: de informatie die u in geen geval mag verliezen. Anders weet u niet wat u moet beschermen en hoe. En u riskeert uw organisatie onnodig te verstoren of gegevens niet op de correcte manier te beschermen. De eerste as die ik voorstel is die van de vertrouwelijkheid: selecteer uit de kritische informatie het gedeelte dat niet openbaar gemaakt mag worden. Contracten, productierecepten, diverse overeenkomsten... Dergelijke informatie wordt idealiter versleuteld (op voorwaarde dat u de encryptiesleutel niet vergeet!). De tweede as is continuïteit: u hebt gegevens die u moet kunnen raadplegen, die doorheen de tijd beschikbaar moeten zijn en die u altijd bij de hand moet hebben. In dit geval heeft encryptie geen zin. Integendeel, het verhoogt het risico van niet-continuïteit. U moet ervoor zorgen dat de informatie die u nodig hebt en zal hebben, er nog steeds is, hoewel u in de tussentijd wel tien keer van computer bent veranderd. De derde as is data-integriteit: belangrijke informatie zoals essentiële berekeningen, adresboeken, betalingsverklaringen, enz. In dit geval kan een corrupt bestand op een ramp uitdraaien. Hoe gaan we om met de AVG inzake beveiliging, aangezien deze verordening een zware verantwoordelijkheid legt bij bedrijven? G.A.: In het geval van de AVG moet u ergens anderen en hun gegevens op de een of andere manier tegen uzelf beschermen. Er bestaan principes, zoals het minimaliseren van data back-up, maar het is een vrij complexe en soms vage materie. Als een parkeerbedrijf bijvoorbeeld de kentekennummers van mijn klanten behoudt, dan moet deze onderneming het nut van de opslag ervan kunnen bewijzen. Bovendien moeten deze data volgens de AVG worden bijgewerkt: als een klant van kentekennummer verandert, moet u dat weten! Hier is er dus sprake van een dubbele verantwoordelijkheid: vraag u daarom af of het wel relevant is dergelijke gegevens te bewaren. Bij een overtreding riskeert u audits, justitie en boetes: wees dus voorzichtig. Beci organiseert trainingen over dit onderwerp: een aanrader. 1 https://www.safeonweb.be BECI - Brussel metropool -december 2018 29 Zou u KMO's adviseren om een beroep te doen op een gecertificeerde consultant? G.A.: Zeker bedrijven die geen IT-manager hebben of een tiental dagen per jaar op een externe raadgever vertrouwen. Als er geen IT-manager is, is zoiets vanzelfsprekend, maar een consultant zal u ook beschermen tegen mogelijk Georges Ataya Een KMO-zaakvoerder mag niet langer oordelen dat hij niet kan investeren in zijn IT. Hij moet over een minimale digitale strategie beschikken. Het is gewoon een kwestie van overleven. misbruik door de externe raadgever, die de neiging kan hebben om (te veel) onnodige diensten te verkopen of die u niet correct begeleidt in uw risicomanagement. Er is geen erkenning op dit gebied, maar wereldwijd worden IT-managementnormen gebruikt waaruit een KMOstandaard kan worden gecreëerd. Dit is mijn manier van werken. Er bestaan 37 IT-beroepen: projectmanagement, systeemverwerving, analyse, ontwikkeling ... Een zeer uitgebreid domein, dus. Vraag u daarom eerst af welk(e) beroep(en) een typisch bedrijf nodig heeft. Op deze vraag kan alleen een onafhankelijke consultant onpartijdig antwoorden. Hij evalueert het aantal processen waaraan het bedrijf moet voldoen en het aantal dagen dat daaraan moet worden besteed. Zo is alles strategisch gepland en gebudgetteerd, met veel lagere kosten dan die van een specifieke manager. Beveiliging moet worden gezien als een investering, als onderdeel van de IT-ontplooiing van een bedrijf. Ze wordt echter als een kost beschouwd. G.A.: Inderdaad. Al bijna 30 jaar profiteert de bedrijfswereld van de computertechnologie, wat aanleiding gaf tot een ongekende productiviteitstoename. Maar op een dag moeten we de prijs betalen voor de geoptimaliseerde controle, het bestuur en het beheer waardoor een veilige IT mogelijk blijft. Niemand anders zal dat voor ons doen. Een KMO-zaakvoerder mag niet langer oordelen dat hij niet kan investeren in zijn IT. Hij moet over een minimale digitale strategie beschikken. Het is gewoon een kwestie van overleven. ● D.R.
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Aan fake news kun je je verbranden RISICOBEHEER In principe is het mogelijk om via valse berichten op sociale media jezelf mooier te maken of concurrenten een hak te zetten. Maar communicatie-experts waarschuwen: als bedrijf leugens verspreiden, doe je niet ongestraft. Peter Van Dyck “ F ake news is een modewoord geworden dat te pas en te onpas boven wordt gehaald”, stelt Gert Van Mol, communicatieadviseur en ondernemer bij The Future Leadership Institute. “Wat we nu fake news noemen, heette vroeger gewoon leugens. Kun je als organisatie nepnieuws aanwenden om bijvoorbeeld een concurrent in diskrediet te brengen? Absoluut. Dit gebeurt nu al via Black PR, negatieve berichtgeving waarvan je niet beseft dat die van een concurrent afkomstig is. Mensen ontvangen deze berichten op hun tijdslijn of Instagram en denken dat die van gelijkgestemde zielen en dus betrouwbare bronnen komen. Multinationals zoals de Russische aardgasgigant Gazprom gebruiken die technieken om bijvoorbeeld contracten in Europa te verzilveren. À la influencers proberen zij op die manier politici te manipuleren: deze krijgen dan bijvoorbeeld de boodschap dat ze beter in zee gaan met Gazprom dan met een Chinese concurrent.” Gezond verstand Ook volgens social media expert Sofie Verhalle is het in een economische context niet zo gebruikelijk om over fake news te spreken, al bestaan er wel degelijk verschillende manieren om met valse informatie jezelf beter uit de verf te laten komen en je concurrenten zwart te maken. Zo kun je valse positieve reviews over jezelf laten posten, een concurrent belagen met negatieve reviews of georkestreerde aanvallen met een massa nutteloze berichten lanceren (flooding). Valse geruchten over concurrerende bedrijven verspreiden komt bijvoorbeeld weleens voor in de horeca en de retail, sectoren waarin customer care belangrijk is. Hoe kun je je als bedrijf wapenen tegen zo’n aanval van overtrokken negatieve posts op de sociale media? Sofie 30 BECI - Brussel metropool -december 2018 Verhalle: “Op Facebook zelf hierop reageren, is moeilijk. Je kan de reviewfunctie wel afzetten, waardoor alle reviews verdwijnen. Enkel de negatieve reviews verwijderen gaat niet: dat zou ertoe leiden dat je een onrechtmatig positief beeld van jezelf afschildert. Bovendien druist dit in tegen het empoweren van de klant, een basisprincipe van de sociale media. Ik denk dat je in vele gevallen wel kan rekenen op het gezonde verstand van je klanten. Zij zien ook wel dat zo’n massale overrompeling van negatieve berichten overtrokken en tijdelijk is. Als er verdacht veel negatieve – of omgekeerd: een heleboel positieve – reviews verschijnen, gaat er bij veel mensen een lichtje branden. Het reviewsysteem houdt zichzelf organisch in stand: de meeste recensies op Facebook of op booking.com zijn echt wel oprecht. Als je slachtoffer bent geworden van een bewust opgezette lastercampagne, dan kun je het misbruik rapporteren bij het platform zelf.” Testimonials Een horeca-uitbater uit Nieuwpoort die onlangs op Facebook veel tegenwind kreeg omdat hij geen kinderen in zijn zaak wil, reageerde via de klassieke media. Dat hij niet rechtstreeks op de hetze op Facebook inhaakte, vond Sofie Verhalle een slimme zet. “Als je plots het mikpunt wordt van kritiek op sociale media ben je het nieuws van de dag, maar een week later zijn de meeste mensen het alweer vergeten. De controverse ebt dus ook weer snel weg, zeker als je er als slachtoffer niet te veel aandacht aan besteedt. Als een concurrent zich de moeite getroost om over jou valse geruchten te verspreiden, bestrijd je dat het best door de clientèle die wél heel tevreden is aandacht te geven. Testimonials van goede klanten zijn heel waardevol. Ik begrijp dat kritiek bij ondernemers altijd hard binnenkomt, maar je moet die altijd afwegen tegen de tevredenheid van het gros van je klanten. Als je © Getty TOPIC moet concluderen dat de ontevredenheid vrij algemeen is, is dat uiteraard een signaal om daar iets aan te doen.” Gert Van Mol: “Vroeger schreef je een klachtenbrief naar de klantendienst, vandaag plaats je een filmpje online. Zo is er het verhaal van een muzikant die in de VS met Southwestern Airlines vliegt en ziet hoe een bagagebehandelaar met zijn gitaar gooit. Hij filmt dat en maakt er vervolgens een liedje over dat zo herkenbaar en leuk is dat het viraal gaat. Eén individu stelt bijgevolg de PR-afdeling van die luchtvaartmaatschappij voor een probleem. Vroeger zou een klachtenbrief bedolven worden onder de rest van de post, vandaag belandt zo’n filmpje al snel op het bureau van de ceo. Dat is de kracht van de sociale media.” Een nieuwe industrie Grote bedrijven hebben al teams die continu de sociale media monitoren. “Dat is een industrie op zich geworden”, meent Gert Van Mol. “Communicatiebureaus zien natuurlijk ook dat hun dure reclamespots het qua aandacht moeten afleggen tegen zo’n filmpje dat gelijk wie op sociale media kan zetten. Bijgevolg hebben zij gespecialiseerde reputatiemanagementdepartementen opgezet. Steeds meer techneuten zullen in deze sector aan de slag gaan om de analyses te verfijnen. Helaas staan wij in België op dat vlak nog nergens. Wij lopen jaren achter. Buitenlandse bedrijven zien het meten van wat op sociale media gebeurt als een nieuwe wetenschappelijke tak.” Belangrijke Belgische spelers als Telenet, NMBS en Kinepolis hebben hun lesje wel geleerd. Zij werden al vaak (negatief) vermeld op Twitter en Facebook, lang voor ze daar zelf aanwezig waren. Intussen hebben zij hun oor online te luisteren gelegd en werkten ze een strategie uit voor ze zelf op de sociale netwerken in dialoog zijn gegaan met de eindklanten. De vraag is wat KMO’s, die over minder middelen beschikken, kunnen doen. Sofie Verhalle: “Het is geen slecht idee om als KMO eens om het halfjaar een scan uit te voeren: de naam van je merk, product of ceo eens intikken op Facebook en Google en nagaan wat er op die kanalen over je wordt gezegd. Vaak is het verrassend wat er dan naar boven komt. Het kan twee richtingen uitgaan: of je merkt dat er zeer positief over je gesproken wordt en dat je daar tot nog toe te weinig je voordeel uit hebt gehaald of je merkt dat je heel wat vragen van klanten hebt gemist omdat je te weinig actief bent op die kanalen. Als vele vragen terugkomen, dan kun je overwegen om aan customer care te doen op sociale media. Is er negatieve kritiek, leer daar dan uit. Van een scan ga je sowieso wijzer worden.” Black hat SEO Een opmerkelijke case is die van de Nederlandse zanger Dotan. Om zijn imago op te krikken, liet hij een trollenleger valse getuigenissen in elkaar steken. Veel van wat op zijn pagina’s op sociale media verscheen – een ontmoeting met een superfan met een handicap, het verhaal van een bewonderaar die naast de zanger op het vliegtuig zat, naar zijn cd zat te luisteren en hem toch niet herkende – bleek verzonnen. Nu hij op die praktijken betrapt is, lijkt het alsof hij definitief verbrand is. Hij heeft zich in de anonimiteit teruggetrokken. Weinig bedrijven bezondigen zich aan valse testimonials of ze doen het zo subtiel dat het onder de radar blijft. “Een goede reden om dit niet te doen, is dat dit vrij snel doorprikt wordt”, vertelt Sofie Verhalle. “Als je de tijd en het geld dat je erin steekt op een positievere manier aanwendt, brengt het meer op. Hetzelfde met black hat marketing versus white hat marketing. Black hat SEO is Het is geen slecht idee om als KMO eens om het halfjaar een scan uit te voeren: de naam van je merk, eens intikken op Facebook en Google en nagaan wat er over je wordt gezegd. (Sofie Verhalle) het negatief beïnvloeden van het Google algoritme door je website niet volgens de regels van Google te optimaliseren. Black hat SEO is eigenlijk vals spelen door het misleiden van Google met trucs, om zo hoger op de zoekresultatenpagina’s terecht te komen. Je kunt de technieken om bezoekers naar je website te lokken evengoed straight toepassen, met white hat marketing dus.” Niet bang De conclusie van Sofie Verhalle luidt dat er binnen de sociale media méér energie gestoken wordt in positieve marketing dan in het elkaar zwartmaken. “Als je betrapt wordt op die negatieve tactieken is de weerslag véél groter. Ik zie ook weinig bedrijven die bang zijn om op sociale media actief te zijn, uit vrees dat concurrenten hen zouden belagen.” Het potentiële gevaar dat sociale media en internetfora vormen voor de reputatie van bedrijven vindt ze relatief. “Vergelijk de negatieve berichten met de dosis positieve reacties die je ook krijgt en stel je de vraag: gaan klanten valse reviews kunnen onderscheiden van de echte? Maak voor jezelf een stroomschema. Als de slotsom is dat het merendeel van de mensen het verschil wel ziet en het effect eerder beperkt is, dan is het wellicht voldoende om zelf actief te zijn op de platformen. De aanwezigheid op netwerken op zich kan al helpen: zo vinden mensen hun weg als ze je iets willen vertellen. Als er negatieve feedback komt, heb je daar doorgaans voldoende impact op.” ● BECI - Brussel metropool -december 2018 31 D.R.
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OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Seminaries en opleidingen op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. SEMINARIES • Commissioning // 1 d • Circulaire economie in de bouw // 1 d • Geluid beperken van technische installaties // 1 d • Oververhitting // 1 d OPLEIDINGEN • Renovatie met een hoge energieefficiëntie in de Brusselse context // 3 d • Follow-up en monitoring // 2 d • Duurzame materialen // 2 d • Akoestiek // 2 d • Beheer van regenwater op het perceel // 2 d • Isolatiematerialen // 2 d • Polluenten in het gebouw // 2 d • Ventilatie // 2d • Energiebeheer // 3 d • Fotovoltaïsche zonne-installaties // 1 d • Bouwwerven in circulaire economie // 2 d • Regenwaterbeheer in de openbare ruimte // 1 d 50€/DAG · JAN – JUNI 2019 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO Voorbeeldgebouw Snoekstraat – Architect: R²D² Architecture - Foto: Yvan Glavie FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800 85 775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels RISICOBEHEER Klimaatverandering en verzekeringen: uitdagingen én geweldige kansen In Europa scherpen de verzekeringsmaatschappijen hun beleid aan om zich nog steviger op hun fundamenten te verankeren. Zowel in schade- als in levensverzekering gaan sommige echt creativiteit aan de dag leggen. Zo bijvoorbeeld met gecombineerde campagnes tegen global warming, voor de winstgevendheid van de maatschappij en voor meer veiligheid van de klant. G a naar Canada: daar praten verzekeringsdeskundigen over het verband tussen verzekering en opwarming van de aarde. Wie daar even rondsnuffelt op zoek naar de verzekeraar die hem het best zal bijstaan wanneer hij een dagje ouder wordt, stelt algauw vast dat de opwarming als thema heel vaak aan bod komt. Weliswaar ligt de Amerikaanse grens vlakbij en juist daarachter het land van klimaatscepticus Donald Trump. Door zijn uitgesproken standpunten heeft de Amerikaanse president zijn Canadese buren er ongetwijfeld toe aangezet de opwarming van de aarde harder te gaan bestrijden … Een geweldige uitdaging Terug in België zetten wij onze zoektocht voort naar spelers die goed op de hoogte zijn van dit vraagstuk. Blijkbaar volstaat een eenvoudige e-mail naar de marktleider Ageas om de CEO te doen reageren. “Als marktleider in de ‘life’ sector kan Ageas niet zomaar de omgeving negeren waarin de maatschappij actief is”, stelt Bart De Smet. De Belgische verzekeraar is zich uiteraard bewust van alle essentiële vragen die bedrijfsleiders en burgers zich stellen. Hoe zit het bijvoorbeeld met de levensvatbaarheid van investeringen in tak 21? Welke evolutie mogen we verwachten in het milieu en wat doen we met de steeds zwaardere en nu bewezen gevolgen van de klimaatverandering waar onze samenlevingen onder gebukt gaan? Welke kansen kunnen zich voordoen voor een maatschappij als Ageas in de context van de directe of indirecte strijd tegen de opwarming van de aarde? Er staat ons een flinke uitdaging te wachten. Eerst moeten we de gebeurtenissen rond het veranderende klimaat zoveel mogelijk beheersen of althans hun verwoestende Johan Debière effecten proberen te beperken: “Tijdens het eerste semester van 2018 heeft de verzekeringssector al € 200 miljoen betaald ter vergoeding van schade veroorzaakt door de klimaatverandering. Van deze 200 miljoen euro werd 55 miljoen uitgekeerd door AG Insurance, de Belgische dochteronderneming van Ageas.” Gelukkig vertegenwoordigen de 200 miljoen die in de eerste zes maanden van dit jaar werden betaald, slechts 7% van de brandverzekeringspremies die de Belgische verzekeringssector heeft geïnd. De gevolgen van de klimaatverandering zijn voor niemand prettig, maar zoals de zaken er nu voor staan, blijft dit probleem voor een verzekeraar als Ageas perfect beheersbaar. Niet zeggen, doen! Over de opwarming van de aarde heeft Ageas een nuchter maar effectief denkproces en strategie uitgestippeld die zich realistisch opstellen ten opzichte van wat enkele jaren geleden nog "duurzame ontwikkeling" werd genoemd: "Ageas volgt de SDG-benadering, de Sustainable Development Goals van de Verenigde Naties". Dit gebeurt niet wereldwijd (wat veel multinationals nochtans doen om hun imago op te krikken), maar door alleen acties te kiezen waaraan de maatschappij denkt te kunnen bijdragen. Ageas verkiest actie boven mooie woorden: "Niet zeggen, maar doen!", stelt Bart De Smet. Naast dit concrete engagement en de uitdaging om activiteiten in de levensector te ontwikkelen, is Ageas zich bewust van de kansen die de strijd tegen de opwarming van de aarde kan inhouden voor zijn activiteiten. Zo lanceerde de dochteronderneming van Ageas AG Real Estate het ambitieuze plan ‘Scholen voor Morgen’. "Dit vertegenBECI - Brussel metropool -december 2018 33 © Getty
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TOPIC van hogere temperaturen en de vorming van hogedruksystemen die echte "vervuilingskoepels" vormen boven grote stedelijke gebieden, wat leidt tot aanzienlijke overschrijdingen van de door de autoriteiten vastgelegde drempels. Of de heropleving van virusziekten zoals het hantavirus, de ziekte van Lyme en zelfs knokkelkoorts, waarvan de frequentie in Europa, inclusief België, aanzienlijk is toegenomen. Dit geldt voor alle lagen van de bevolking, en niet langer alleen voor de kwetsbaar geachte groepen, zoals jonge kinderen of ouderen1 . Deze elementen zullen Tijdens het eerste semester van 2018 heeft de verzekeringssector al € 200 miljoen betaald ter vergoeding van schade veroorzaakt door de klimaatverandering.” Bart De Smet, CEO van Ageas woordigt is een belangrijke investering in de bouw van energie-efficiënte gebouwen, ontworpen met duurzame materialen en een langetermijnperspectief, wat tegelijkertijd AG Insurance en AG Real Estate voldoende rentabiliteit garandeert en het risico onder controle houdt.” Bart De Smet houdt nog een ganse voorraad andere positieve ideeën achter de hand. Met veel daarvan kunnen de actuariële activiteiten duidelijker gepaard gaan met de beheersing van de klimaatverandering. De topman van Ageas vertelt ons dat hij met beleidsmensen heeft gesproken over de financiering, door zijn eigen instelling en andere actoren in de sector, van een efficiënt, d.w.z. waterdicht en gescheiden rioleringsnet (nvdr: dat regenwater en afvalwater apart behandelt). Het systeem zou water tijdens lange periodes kunnen stockeren. Bart De Smet: "Op regenachtige dagen zou het water worden opgeslagen in retentiebekkens om overstromingen te vermijden. En in de zomer, net als in de lange droge periode die we dit jaar hebben meegemaakt, kan dat water worden gebruikt in de landbouw." Andere mogelijkheden zijn investeringen in duurzame energie, met bijvoorbeeld financiële toezeggingen van 250 miljoen euro in offshore windmolenparken. Betaalbare producten Wat heeft dit te maken met een levensverzekering?, zult u zich afvragen. De link is aanwezig in elk detail waar verzekeringsmaatschappijen op letten. Want door in te grijpen op elk van deze gegevens kunnen verzekeringsproducten betaalbaar blijven, in schade- en nog meer in levensverzekering. Voorbeelden zijn de vereisten van Solvency II, gevaarlijke speculatieve activiteiten (die nu ten strengste verboden zijn), maar ook elementen die veel indirecter lijken, zoals steeds aanhoudende droogte, de combinatie 34 BECI - Brussel metropool -december 2018 waarschijnlijk direct en indirect de winstgevendheid van de verzekeringsmaatschappijen beïnvloeden. En dus ook de voorwaarden waaronder klanten toegang krijgen tot schade- en levensverzekeringen. Daarom moeten verzekeraars hier nu veel belang aan hechten. ● Wanneer herverzekeraars op jacht gaan naar koolstof Grote herverzekeraars als Munich Re en Swiss Re hechten bijzondere aandacht aan de gevolgen van de klimaatverandering voor de evolutie van de risico's in de levens- en schadeverzekeringen van hun klanten. Deze gebeurtenissen hebben gevolgen, waarvan beide herverzekeraars in de loop der jaren de (onder meer financiële omvang) hebben kunnen vaststellen. Zij waren de eersten die actie ondernamen en grote teams van specialisten – waaronder wetenschappers – mobiliseerden om een beter inzicht te krijgen in de risico's verbonden aan deze evolutie van het klimaat en de vereiste aanpassingen. De facto worden zij vandaag zelfs beschouwd als de eerste institutionele activisten in de strijd tegen de klimaatverandering. Als zodanig is Swiss Re zeer proactief met betrekking tot alle handelingen die haar persoonlijk aangaan. Het hoofdkantoor in New York heeft net geprofiteerd van een investeringsplan om de CO2-uitstoot met 115 ton per jaar te verminderen. Dit is een inspanning die de herverzekeraar natuurlijk graag zou zien gebeuren bij al de verzekeringsmaatschappijen in zijn clientèle, evenals bij hun eigen klanten. 1 Monitoring van infectieziekten door een netwerk van microbiologische laboratoria 2010 – Epidemiologische trends 1983-2009, Wetenschappelijk Instituut voor Volksgezondheid, DO Volksgezondheid en Surveillance 2011. Verslag: D/2011/2505/21. © David Plas Is uw bedrijf al fan van De Sorteerwinkel? PMD sorteren is verplicht in elk bedrijf, maar zeker niet evident. Daarom helpt De Sorteerwinkel van Fost Plus uw bedrijf om meer én beter te sorteren. Op deze webshop vindt u naast nuttige informatie en handige sorteertips ook stickers, affi ches en sorteergidsen. Allemaal gratis te bestellen of te downloaden. Bestel uw gratis stickers en affi ches op desorteerwinkel.be
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TOPIC RISICOBEHEER Zelfstandigen: is een verzekering gewaarborgd inkomen echt nuttig? Als zelfstandige werkt u hard voor een goed inkomen. Maar een ziekte of ongeval kan uw arbeidsgeschiktheid plotseling in het gedrang brengen. Hoe kunt u zich beschermen tegen een inkomensverlies dat uw financieel evenwicht in gevaar brengt? Is een verzekering gewaarborgd inkomen de oplossing? Gaëlle Hoogsteyn O ngevallen, ziekte ... Net als iedereen lopen zelfstandigen het risico dat ze tijdens bepaalde periodes van hun leven niet meer kunnen werken. Maar weet u hoeveel uw sociale zekerheidsuitkering zou bedragen, mocht u niet in staat zijn om te werken? Een dikke nul tijdens de eerste twee weken. Daarna varieert het bedrag van de uitkering tussen 34,47 en 59,85 euro bruto per dag, afhankelijk van uw gezinssituatie. Na één jaar ontvangt u een min of meer gelijkwaardige arbeidsongeschiktheidsuitkering. Deze bedragen worden berekend tegen een wettelijke limiet, ongeacht uw eerdere werkelijke inkomsten. U loopt dus het risico een wettelijke vergoeding te ontvangen die ver verwijderd is van uw gebruikelijk inkomen. Vandaar de vraag: is deze financiële steun voldoende om uw levensstandaard en die van uw gezin op peil te houden? Om uw hypothecaire lening, uw energierekening, de crèche of de studies van uw kinderen te betalen? Het antwoord daarop is meestal duidelijk negatief. Oplossingen om u te beschermen Meerdere oplossingen bestaan om u tegen inkomensverlies te beschermen: ➜ Een verzekering gewaarborgd inkomen zorgt voor de betaling van een compenserende lijfrente ingeval van economische arbeidsongeschiktheid (vermindering van de fysieke capaciteit die nodig is voor de uitoefening van een beroep) of fysiologische arbeidsongeschiktheid (vermindering van de fysieke integriteit, vastgesteld door een medische beslissing). ➜ Een persoonlijke ongevallenverzekering biedt u financiële bescherming bij een ongeval in het kader van uw privéleven. Voor zelfstandigen dekt deze verzekering over het algemeen ook ongevallen tijdens het werk en vervangt zij in zekere zin de verzekering tegen arbeidsongevallen voor loontrekkende werknemers. ➜ Als u als natuurlijke persoon actief bent, kunt u ook uw verzekering gewaarborgd inkomen opbouwen door een beroep te doen op uw vrij aanvullend pensioen voor zelfstandigen (VAPZ). Deze laatste biedt vaak ook een aanvullende verzekering tegen het invaliditeitsrisico (AVIR). Verzekeraars benadrukken vaak de grote flexibiliteit van een verzekering gewaarborgd inkomen. Welke types risi36 BECI - Brussel metropool -december 2018 co's wilt u dekken? Geeft u de voorkeur aan maandelijkse, driemaandelijkse of jaarlijkse premies? Tot welke leeftijd wilt u gedekt zijn? Al deze parameters laten u toe om een formule op maat te kiezen. U dient zich er echter van bewust te zijn dat u voor het aangaan van een contract en afhankelijk van het soort dekking dat u wenst, een reeks medische controles moet ondergaan. Dit stelt de verzekeraar in staat om de prijsvoorwaarden die hij de klant zal aanbieden te evalueren en zijn risico's te beperken. Ja, maar ik ben jong en gezond … Ziet u niet meteen in waarom u een deel van uw budget zou besteden aan een gegarandeerd inkomen? Of u nu 30, 40 of 50 jaar oud bent, het maakt niet uit: een auto-ongeluk of kanker kan iedereen overvallen. We horen vaak zeggen dat het nooit te vroeg is om aan uw pensioen te denken. In het geval van zelfstandigen is het ook raadzaam om zich van meet af aan in te dekken tegen inkomensverlies. En hoe jonger u inschrijft, hoe lager het bedrag van de te betalen premie gedurende de looptijd van het contract. Fiscaal voordelige formule De bijdragen voor een verzekering gewaarborgd inkomen kunnen tot 100% van het beroepsinkomen worden afgetrokken, als onderdeel van de werkelijke beroepskosten. De door de verzekeraar uitgekeerde vervangingsinkomsten zijn op dezelfde wijze belastbaar als andere vervangingsinkomsten, namelijk tegen een gunstiger belastingtarief. ● © Getty TOPIC RISICOBEHEER Bedrijfsverzekeringen: een menselijke aanpak in tijden van digitalisering De digitalisering van de financiële sector is volop aan de gang en zal in de toekomst nog enkele versnellingen hoger schakelen. Welke gevolgen heeft dit voor de service die verzekeraars aan bedrijven aanbieden? D e nieuwe generaties groeien als het ware op met een smartphone in de hand. Op het internet bestellen is voor hen doodnormaal. Uiteraard zal de digitale revolutie de bestaande businessmodellen van banken en verzekeraars serieus onder druk zetten. De zogenaamde insurtech zal ook in België opkomen, met nieuwe spelers op de verzekeringsmarkt die, in samenwerking met New Economy bedrijven, op basis van data in real-time salesproposities zullen doen aan de eindklant. Die verschuiving zal zich vooral doen gevoelen op het vlak van kortlopende verzekeringen. Ik denk dan aan producten als een annulatieverzekering voor een reis of een om niumverzekering voor een huurwagen. Verzekeringsagenten moeten de digitalisering als een opportuniteit zien, niet als een bedreiging. Het zal hen toelaten om zich meer toe te leggen op de toegevoegde waarde die ze kunnen leveren dan op de onderliggende processen. Vandaag wordt hun tijdsbesteding nog te veel in beslag genomen door administratieve taken. Ontzorgen De vrees dat de tussenpersoon door de technologische ontwikkelingen overbodig zal worden, lijkt me ongegrond. Het belang van de menselijke aanpak, gebaseerd op vertrouwen, zal niet afnemen. Dat geldt zeker voor dossiers die complexer zijn, zoals bedrijfsverzekeringen. Wat wil een bedrijfsleider? Een gerust gemoed. Hij heeft niet de tijd om zelf zijn verzekeringspolissen en schadegevallen te beheren via het internet. De verzekeringsagent zal hier zijn rol blijven spelen als adviseur en serviceverlener. Hij wil de sparring partner zijn van de ondernemer; hij wil goed begrijpen welke toekomst deze voor ogen heeft en een goede bescherming waarborgen. Het draait om ontzorging. Goede advisering start met een grondige studie van het bedrijf. De verzekeraar maakt een risicoanalyse om te zien wat de grootste noden zijn en welke verzekeringsformule daarop aansluit. Een brandverzekering van een KMO bijvoorbeeld vraagt maatwerk. Vele bedrijfsleiders staan er bij het afsluiten van zo’n verzekering niet bij stil dat de financiële gevolgschade voor hun organisatie veel groter kan zijn dan de materiële schade. Het verzekerde bedrag berekenen, het bepalen van de vergoedingsperiode (hoe lang duurt het voor je terug operationeel kan zijn na ernstige schade?): daarvoor is veel expertise en een dialoog met de klant nodig. Zoiets kun je moeilijk standaardiseren. [Coproduction] Preventie Het is aan de verzekeringsagent om te sensibiliseren. De eindoplossing hoeft niet altijd een verzekering te zijn, men kan ook risico’s uitsluiten door aan preventie te doen. Op het vlak van cybercriminaliteit bijvoorbeeld is niet iedereen zich bewust van de mogelijke gevaren. Bedrijven evolueren steeds meer naar e-commerce, wat hen kwetsbaar maakt voor hacking. De gevolgen van het uitvallen van je ICT-infrastructuur, de diefstal van gegevens, mogelijke claims van klanten en de impact hiervan op je omzetcijfer en je organisatie worden al te vaak onderschat. Laat ons ook de voordelen van de digitalisering niet vergeten. De processen tussen de makelaar/agent en de klant worden sneller, transparanter en efficiënter. Datamining kan het advies op maat ondersteunen. De informatie-uitwisseling die mogelijk is dankzij de blockchain-technologie zal de samenwerking met externe serviceproviders vlotter doen verlopen, waardoor we een bredere dienstverlening kunnen bieden. Een goed voorbeeld zijn de apps waarmee de klant zelf zijn schadeaangifte kan doen. Als je over een omniumverzekering beschikt en een auto-ongeval hebt, dan hoef je enkel via de app de locatie door te geven. Een takelwagen komt je wagen wegslepen naar de garage, terwijl men je ter plaatse een vervangwagen brengt. Is je wagen hersteld, dan wordt die thuis afgeleverd en de vervangauto opgehaald. De customer experience zal er stevig op vooruitgaan, terwijl de verzekeraar door de automatisering meer tijd krijgt voor het verlenen van advies, toch de kern van zijn métier. ● Michel Claes, zelfstandig verzekeringsagent KBC Brussels Contact opnemen met de auteur: claes.gosseye@kbcbrussels.be BECI - Brussel metropool -december 2018 37
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Arbeidsongevallen: liever voorkomen RISICOBEHEER Een ongeval is snel gebeurd, ook op het werk. Volgens Fedris, het Federaal Agentschap voor Beroepsrisico's, werden in 2017 164.786 arbeidsongevallen geregistreerd. Dit is 2,5% meer dan het jaar voordien. Welke ongevallen komen het vaakst voor? Hoe kunt u zichzelf hiertegen beschermen? Wat zijn uw verplichtingen als werkgever? De antwoorden van deskundigen. Gaëlle Hoogsteyn I n België is elke onderneming verplicht een verzekeringscontract af te sluiten met een privéverzekeringsmaatschappij om de werknemers afdoend te beschermen wanneer een arbeidsongeval zich voordoet. Dankzij deze verzekering krijgt de werknemer zijn medische kosten terugbetaald, wordt hij tijdens zijn arbeidsongeschiktheid betaald en bovendien vergoed in geval van blijvende invaliditeit … tenminste voor zover het werkongeval als zodanig wordt herkend … De wet van 10 april 1971 definieert een ongeval als eender welke plotselinge gebeurtenis die zich voordoet op de weg tussen woning en werk of tijdens de uitvoering van de arbeidsovereenkomst, en die de werknemer een letsel toebrengt. Bij gebrek aan lichamelijke of psychosociale letsels wordt de gebeurtenis niet herkend als een arbeidsongeval. "Dit houdt ook in dat de werknemer op het moment van het ongeval zijn functie uitoefent. Als een medewerker 's middags gaat winkelen en van een roltrap valt, geldt dit niet als een arbeidsongeval", zegt Johan Olbrechts, Manager Preventieadvies bij Axa. Top van de meest voorkomende ongevallen De risico's van arbeidsongevallen verschillen naargelang van de sector van activiteit en de functie. Sommige sectoren worden uiteraard vaker getroffen. Zo had in 2016 60% van de door Fedris geregistreerde arbeidsongevallen te maken met arbeiders. Volgens een onderzoek van Axa bleven de cijfers tussen 2013 en 2017 zeer stabiel. "Ondanks de opkomst van nieuwe beroepen en technologieën stellen we geen nieuwe trends vast in gemelde incidenten. Zowel het type ongeval als het aantal gewonden of het aantal dagen arbeidsongeschiktheid blijft stabiel," legt Brigitte Bert, Preventie-Ingenieur bij Axa, uit. 38 BECI - Brussel metropool -december 2018 Een greep uit de meest voorkomende oorzaken van arbeidsongevallen: 1. Een verkeerde beweging (30%) 2. Verlies van controle over een machine (20%) 3. Een ongeval met een chemisch product (16,2%) 4. Een val op een vlakke bodem (13,8%) 5. Een breuk of val van een voorwerp (12,2%) Ongevallen veroorzaakt door elektriciteit, brand of een ontploffing behoren echter tot de zeldzaamste voorvallen (minder dan 2%). Leeftijd en anciënniteit spelen een rol. Zo gebeurt 18% van de ongevallen met arbeidsongeschiktheid tijdens het eerste werkjaar. En we zitten aan 53% voor werknemers met minder dan 5 jaar anciënniteit. "Deze cijfers tonen het belang aan van een goede begeleiding op het gebied van veiligheid en preventie zodra een nieuwe werknemer in een bedrijf van start gaat", aldus Kleopatra Van den Bergh, preventieadviseur bij Mensura. Qua leeftijd zijn werknemers tussen 30 en 50 jaar het zwaarst door ongevallen getroffen. Volgens het Axa-onderzoek veroorzaakt 40% van de arbeidsongevallen geen arbeidsongeschiktheid. 25% van de ongevallen resulteert in één week arbeidsongeschiktheid en slechts 7% leidt tot een arbeidsongeschiktheid van meer dan 3 maanden. Pendelen gevaarlijker dan werken Ongevallen op de weg tussen woon- en werkplaats vertegenwoordigen 15% van het totaal. Ze zijn vaak ernstiger en vaker dodelijk dan arbeidsongevallen. Zo deden zich in 2016 meer dan 4.150 arbeidsongevallen voor in het verkeer, met bijna 112.200 dagen arbeidsongeschiktheid © Getty 5 tips om arbeidsongevallen te vermijden tot gevolg. Ongeveer 400 van deze ongevallen leidden tot blijvende invaliditeit en 9 gingen met dodelijke slachtoffers gepaard. Brigitte Bert: "De gewoonten van werknemers veranderen. Elektrische fietsen, Segways en andere nieuwe alternatieve vervoersBrigitte Bert Ondanks de opkomst van nieuwe beroepen en technologieën stellen we geen nieuwe trends vast in gemelde incidenten. middelen zorgen op hun beurt voor ongevallen op weg naar het werk. Het steeds drukkere verkeer is ook een verzwarende factor.” Nieuwe trends Ook al verandert er weinig aan de oorzaken van arbeidsongevallen, toch nemen sommige risico's af. Ongevallen met chemische reagentia zijn van 18% tot 14% gedaald. "De nieuwe wetgeving op het gebied van chemische stoffen zorgde voor een bewustwording in de bedrijven, met als gevolg een veralgemening van de nodige veiligheidsmaatregelen", zegt Johan Olbrechts. Van haar kant verheugt Kleopatra Van den Bergh zich om de daling van het aantal arbeidsongevallen onder uitzendkrachten. Als preventieadviseur wijst zij echter op de toenemende complexiteit van de dossiers: “Neem nu het voorbeeld van kleine structuren die werken met een onderaannemer, die zelf tijdelijke werknemers in dienst heeft … Al deze elementen maken het beheer en de evaluatie van het dossier steeds ingewikkelder. We worden ook vaker geconfronteerd met werknemers van vreemde herkomst, die onze taal niet altijd machtig zijn en de Belgische wetgeving niet kennen", stelt ze. Focus op preventie Van de meer dan 140.000 arbeidsongevallen die tussen 2013 en 2016 bij Axa werden gemeld, waren er 85 dodelijk en resulteerden er meer dan 8.000 in blijvende invaliditeit. "Dit cijfer lijkt nog steeds hoog, maar hier dient gemeld dat het aantal dodelijke ongevallen op de werkplek in 30 jaar tijd met 71% is gedaald dankzij het gevoerde preventiebeleid", aldus Johan Olbrechts. Hij vestigt echter de aandacht op de verschillen tussen bedrijven: "We stellen helaas vast dat sommige kleinere ondernemingen minder middelen kunnen vrijmaken voor beveiliging en zich soms niet eens bewust zijn van hun wettelijke verplichtingen. Vandaar het belang om dit bewustzijn te vergroten en die bedrijven te wijzen op de hulp waarop zij recht hebben, met name via hun exter➜ Werkposten schoonhouden, (door)gangen vrijmaken, gemorste stoffen onmiddellijk verwijderen … Orde en netheid zijn basisvoorwaarden bij het voorkomen van arbeidsongevallen. ➜ Geef duidelijke veiligheidsinstructies. Zorg ervoor dat de medewerkers op de hoogte zijn van deze richtlijnen. Herhaal deze regelmatig. Laat nieuwe medewerkers begeleiden door ervaren collega's. ➜ Koop veilig arbeidsmateriaal en beschermingsuitrustingen van goede kwaliteit. Betrek de preventieadviseur bij het aankoopproces en zorg voor het comfort van de werknemers. ➜ Zorg ervoor dat u over voldoende eerstehulpmateriaal en gekwalificeerd personeel beschikt om eerste hulp te verlenen. ➜ Registreer en onderzoek incidenten en ongevallen. Zo kunt u de oorzaken opsporen en corrigerende maatregelen nemen. Het onderzoek naar "op het nippertje vermeden ongevallen" is ook zeer nuttig om de oorzaken van mogelijke toekomstige ongevallen weg te werken. ne preventiedienst. Organisaties zoals Mensura helpen bijvoorbeeld kleine bedrijven hun risico's te beheersen." Kleopatra Van den Bergh (Mensura): "We geven advies en organiseren bedrijfsbezoeken, we hebben ook een bedrijfsarts en psychosociale adviseurs ... We hebben echt een belangrijke rol te spelen in het risicomanagement van kleine bedrijven.” Ook privéverzekeraars leveren graag hun bijdrage. Zo ontwikkelt Axa al enkele jaren sectorale preventiestrategieën om zijn verzekerden beter te helpen. "We ontwikkelen speelse fiches, welkomstbrochures, preventieposters, enz. Deze maatregelen helpen kleine bedrijven die niet over de Johan Olbrechts We stellen helaas vast dat sommige kleinere ondernemingen minder middelen kunnen vrijmaken voor beveiliging en zich soms niet eens bewust zijn van hun wettelijke verplichtingen. middelen beschikken om dit soort hulpmiddelen zelf te creëren", besluit Brigitte Bert. ● BECI - Brussel metropool -december 2018 39
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DYNAMIEK STARTER All4One consulting: ga ermee in zee Dankzij de business games gebaseerd op offshore racen die Alain Lanckbeen ontwikkelde, kunnen bedrijven hun projecten testen in een competitieve en onvoorspelbare omgeving en tegelijkertijd de teamgeest bevorderen en consolideren. Guy Van den Noortgate T ussen de zakenwereld en de zeilwereld bestaan talrijke gelijkenissen en raakpunten. Tussen schip en bedrijf, tussen team en bemanning, tussen manager en kapitein. En zelfs de onvoorspelbare omgeving die voortdurend bijsturen vereist, mankeert er niet aan. Er zijn wel enkele verschillen: op een schip kun je je niet verstoppen of ziekteverlof nemen. "De zeilsport is een belangrijke menselijke integrator", verklaart Alain Lanckbeen, oprichter van All4One consulting. "We zijn gedwongen om samen te werken en mede dankzij de boot primeert het team op het individu. Nu, als je een project moet managen, kun je niet slagen zonder er alle teamleden bij te betrekken. Een team betekent collectieve intelligentie.” Het idee van All4One consulting kreeg eind 2016 gestalte, maar in feite was Alain Lanckbeen al lang aan het nadenken over een combinatie van zijn professionele vaardigheden met zijn passie voor de zeilsport. Na 22 jaar bij de Shellgroep te hebben gewerkt, waar hij meerdere projecten moest managen en evalueren, ging hij dus business games ontwerpen op basis van offshore racen om het concurrentievermogen van projecten en de prestaties van teams te verbeteren. "De boot is een allegorie van het bedrijf", stelt hij. "Waar het hier om gaat is het bepalen van doelstellingen, de ontwikkeling van een strategie, rekening houden met concurrenten, het beheer van risico's, de aanpassing aan een voortdurend veranderende omgeving, enz. Al deze factoren vinden we terug in het "echte leven" van een bedrijf.” Serious games, dus. Ze simuleren de voorbereiding en deelname aan een zeilrace rond de wereld of een Atlantische oversteek. De voorbereiding omvat de definitie van de projecten en het ontwerp van de boot die zal concurreren. Afhankelijk van de omstandigheden tijdens de race zullen er dan acties moeten worden ondernomen om bij te sturen. Tot slot komt er een debriefing om de redenen voor succes en/of mislukking te begrijpen. Deze spellen werden gevalideerd door zeilprofessionals, maar zijn perfect toegankelijk voor mensen die nog nooit hebben gevaren of gezeild. Bij de technische termen die in het spel worden gebruikt, verschijnt een kleine pop-up die een duidelijke en beknopte definitie geeft. "Deze spellen brengen mensen buiten hun comfortzone en zetten hen aan om zichzelf in vraag te stellen," legt Alain Lanckbeen uit. "We werken meestal via automa40 BECI - Brussel metropool -december 2018 Alain Lanckbeen tismen, maar hier worden we in een onbekende wereld ondergedompeld. Na een dergelijke ervaring krijgen we een totaal andere kijk op onze collega's. Het menselijke staat aan het stuur. Een goed begrip tussen individuen is van fundamenteel belang voor het welslagen van een project. Meestal stellen we vast dat het mislukken van een project te wijten is aan een verkeerde eerste beoordeling of aan een slechte verstandhouding tussen teamleden. Teamsucces is wanneer de collectieve doelstelling voorrang krijgt op de individuele doelstelling.” Naast spellen gericht op KMO's, grote bedrijven (met inbegrip van hun project- en innovatieafdelingen), overheidsbedrijven, groeiende startups en business schools, ontwerpt en organiseert All4One gedurende één, twee of drie dagen consultancy trainingen en seminars in projectmanagement voor leidinggevenden. Deze berusten op een uniek ervaringsgericht leerproces, afgeleid van offshore racen. Ze worden georganiseerd in Frankrijk, België, Nederland, Groot-Brittannië, Denemarken en Zwitserland, in samenwerking met gerenommeerde ‘zeil’-partners. Tijdens deze seminars en trainingen hebben de deelnemers de gelegenheid om echt op een boot te stappen en de werkelijke zeilomstandigheden te leren kennen. In Frankrijk mogen ze zelfs aan boord gaan van een raceboot die wordt bestuurd door een professionele schipper van de grote teams die deelnemen aan de Route du Rhum. ● Informatie: https://all4one-consulting.com/services/ Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be https://starters.beci.be/ D.R.
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DYNAMIEK DIGITAL 5 goede redenen om in uw onderneming een chatbot in te schakelen Misschien hebt u hier en daar al het woord ‘chatbot’ opgevangen … Wat is dat voor een beest? Een marketing oplossing voor uw onderneming? En zo ja, hoe kunt u hiermee bijdragen tot de doeltreffendheid van uw klantendienst? E en chatbot is een gespreksmodule op uw website en/of op instant messaging platformen als Facebook Messenger. Na een fine-tuning van de parameters is de chatbot in staat om een gesprek te voeren met de gebruikers die hem contacteren. U kunt deze tool opvatten als een automatische en interactieve FAQ. Sommige van deze ‘bots’ beschikken bovendien over artificiële intelligentie om een grotere verscheidenheid aan situaties te beheren. Vandaag bestaan er meerdere middelen waarmee ondernemingen, KMO’s inbegrepen, zonder kennis van computertechnologie een chatbot kunnen creëren. Waarom zou u een chatbot installeren? 1. Om een geïndividualiseerde en persoonlijke relatie met prospecten aan te knopen: sinds 2016 zijn er meer actieve gebruikers op instant messaging platformen dan op de sociale netwerken. Uw doelgroep kunt u dus op deze messaging platformen bereiken. Veel mensen beschouwen een telefonische oproep trouwens als angstwekkend en vinden daarom instant messaging bijzonder handig. Met chatbots gaat u een unieke relatie aan met uw klanten en/of prospecten via geïndividualiseerde gesprekken. De gebruikers hebben niet het gevoel dat zij standaard antwoorden ontvangen, wel specifieke informatie in functie van hun behoeften en hun kenmerken (waaronder naam of voornaam). 2. 24/7 beschikbaar: vaak krijgen gebruikers geen snel antwoord wanneer ze een gesprek beginnen op messaging-systemen. Het uitblijven van een antwoord van het bedrijf is voornamelijk aan twee oorzaken te wijten: ofwel kwam de vraag buiten de werkuren binnen en was geen medewerker aanwezig om hier onmiddellijk op in te gaan, ofwel moest de medewerker voorrang geven aan andere prioriteiten en de vraag van de externe gebruiker ‘on hold’ zetten. Het voordeel van een chatbot is dat hij de vragen alle dagen van de week en 24 uur per dag beantwoordt. In tegenstelling tot de mens is hij bovendien in staat om meerdere gesprekken tegelijkertijd te voeren. Hij zorgt dus voor een ogenblikkelijke (maar wel elementaire) follow-up van de klant! 3. De eerste vragen van de klantendienst: om doeltreffend te werken kunt u met een chatbot al de nodige basisgegevens van de oproeper inzamelen, nog vóór een medewerker van de klantendienst de oproep overneemt. De chatbot kan van meet af aan de gegevens van de persoon en de voornaamste reden van het contact aanvragen. Deze 42 BECI - Brussel metropool -december 2018 gegevens worden vervolgens automatisch per e-mail of via de CRM doorgestuurd naar de medewerker. 4. Een vlotter aankoopproces: een ‘bot’ kan ook buiten de klantendienst zijn nut bewijzen! Hij kan gebruikers bijvoorbeeld adviseren bij de keuze van een te bestellen product. Dankzij gerichte vragen kan de chatbot oplossingen voorstellen die overeenstemmen met de verwachtingen van de gebruiker, bijvoorbeeld door de klant te verwijzen naar bepaalde pagina’s op de website of door specifieke producten of diensten aan te bevelen. 5. Zich van de concurrentie onderscheiden: het gebruik van chatbots is vrij recent. Dit hulpmiddel ging pas werkelijk van start midden-2016, met de lancering van de Facebook Messenger API, het eerste instant messaging platform. Installeer dus uw eerste chatbot om uw concurrenten vóór te zijn! Dankzij de online beschikbare tools kan iedereen er gebruik van maken: zowel ZKO’s als multinationals. Sophie Rase Partner & Marketing Manager – Follow Us Contact met de auteur: Sophie@follow-us.eu Verdere stappen Drie uur opleiding om via Facebook Messenger een chatbot in het leven te roepen. Wanneer? Op 13 december, van 9 tot 12u30 Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie inschrijvingen: trainings@beci.be 02 210 01 72 - www.beci.be © Getty Net Brussel onderhoudt onder andere 399 km openbare weg. OVERHEIDSOPDRACHTEN Net Brussel: grootbeeld van een parastatale We verduidelijkten reeds de openbare aanbestedingsstrategieën van verscheidene grote organisaties van het Brusselse Gewest (CIBG, BGHM, LB, enz.). Onze reeks over overheidsopdrachten onderzoekt nu de sector van de openbare netheid. Mathieu Vrebosch, hoofd van de Inkoopcel van Net Brussel, wil Brusselse ondernemers attent maken op de vele zakelijke opportuniteiten die zijn ION in allerlei sectoren biedt. Julien Knoepfler W ie in de hoofdstad woont of werkt, kent meestal het Agentschap Net Brussel! We produceren allemaal afval – en moeten dus ook bijdragen tot de verwijdering ervan. Toch verdient Net Brussel dat we ons geheugen even updaten. Het agentschap is bijvoorbeeld een belangrijke werkgever, die bovendien een sterke groei doorstaat: sinds 1999 is het aantal werknemers gestegen van 1500 tot bijna 2800. Net Brussel staat ook – verspreid over het ganse Gewest – voor 11 vestigingen, 4 containerparken, een centrale garage en een administratieve zetel. En wat de schoonmaak betreft, zorgt het agentschap voor het onderhoud van 399 km wegen. Talloze bestellingen voor werken, leveringen en diensten zijn van essentieel belang om deze “monsterorganisatie” operationeel te houden en haar de middelen te geven om haar taken uit te voeren. De heer Vrebosch verklapt dat jaarlijks 22 miljoen euro toegewezen wordt aan het budget, "uitsluitend voor logistieke aankopen, dus zonder de voertuigen of de infrastructuur!" Voor het wagenpark en de aankoop van voertuigen bedraagt de begroting in 2018 16 miljoen euro, btw inbegrepen. 8,5 miljoen wordt toegekend voor onderhoud en herstellingen. Voor de uitvoering van dit aankoopbeleid beschikt het agentschap over een hecht team van inkopers, met ervaring in de aanbestedingswetgeving en kennis van de – ditmaal economische – realiteit van de markt voor allerlei apparatuur en uitrustingen. "Wanneer een inkoper bij ons een opdracht krijgt”, zegt Mathieu Vrebosch, “wordt hij – behalve in zeer technische onderwerpen, zoals IT – de referentiepersoon van A tot Z, met inbegrip van de uitvoering van het project. Op dat vlak onderscheiden wij ons van meerdere andere Brusselse ION’s, waar de uitvoering van het contract wordt overgelaten aan de teams op het terrein.” Hindernissen? Werkelijke belemmeringen en fabeltjes … Aanzienlijke budgetten, een grote diversiteit aan sectoren, de garantie van een onberispelijke kredietwaardigheid die kenmerkend is voor een ION, een kwaliteitsvolle opvolging … Deze combinatie zou op het eerste gezicht een echte "rush" van Brusselse ondernemers naar de door het agentschap gepubliceerde aanbestedingen moeten ontketenen! De werkelijkheid is echter minder rooskleurig. Dit is te wijten aan een reeks obstakels die bedrijven regelmatig aanhalen. Vraag is of deze valkuilen wel degelijk bestaan. Wat is waar en wat niet? Wat is het gevolg van misverstanden of van wijdverspreide geruchten en fabeltjes? Om hierin wat duidelijkheid te scheppen, aanvaardde onze gesprekspartner een onderscheid te maken tussen waar en onjuist. ➜ Onnodig complexe procedures? Hoe langer hoe minder waar! Veel ondernemers zijn er van overtuigd dat overheidsopdrachten, ondanks hun aantrekkelijkheid, een ware hindernissenparcours zijn die de meest hardnekkige ondernemers ontmoedigt. De heer Vrebosch nuanceert: "Openbare aanbestedingen stellen inderdaad een aantal regels en eisen, vooral op documentair vlak. Maar dit is het gevolg van de vele garanties die ze anderzijds bieden.” Daarnaast is er de nieuwe wet van 2017 betreffende de overheidsopdrachten, die bedoeld is om de procedures te BECI - Brussel metropool -december 2018 43 © belgaimage
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DYNAMIEK vereenvoudigen. De elektronische procedure is nu verplicht. De afschaffing van briefwisseling met de post heeft een hele reeks vertragingen, kosten en ondoorzichtige factoren uit de weg geruimd. Mathieu Vrebosch ➜ Een geveinsde concurrentie? Dit is totaal ONJUIST! Een ander hardnekkig gerucht beweert dat de aanbestedende diensten "hun gewoonten" zouden hebben en systematisch met dezelfde bedrijven zouden samenwerken. De andere concurrenten zouden alleen dienen om de schijn te redden dat de wet wel degelijk werd toegepast. Hier aarzelt Mathieu Vrebosch tussen lachen en boos worden. "Misschien gebeurden zulke wantoestanden in het verleden – laten we eerlijk zijn – maar de recente aanscherping van de wetgeving en, meer specifiek, de overgang naar een elektronisch regime maken dit soort praktijken onmogelijk!” ➜ Prijzen die onmogelijk gedurende de gehele procedure te handhaven zijn? Gedeeltelijk WAAR, maar er bestaan trucs! Het is onmiskenbaar dat overheidsopdrachten zich onderscheiden door hun traagheid in vergelijking met de particuliere sector. Maar dit is geen nieuws en het zou niemand nog moeten verrassen. Laten we eenvoudigweg stellen dat dit type opdracht in een bedrijf niet moet dienen om dringend een gebrek aan bestellingen te verhelpen! De heer Vrebosch wijst echter op de moeilijkheden die sommige bieders ondervinden met de geldigheidsduur van de offertes. Aanbieders beweren regelmatig dat de geldigheidsduur van de prijsofferte (90, 120 of zelfs 180 dagen) veel te lang zou zijn rekening houdend met de volatiliteit van de prijzen op de betrokken markten (zoals elektriciteits- of brandstofprijzen). Tussen de vraag van deze dienstverleners – van wie de offertes meestal een tiental dagen geldig zijn – en de "senatoriale" traagheid van de overheid moet een compromis worden gevonden. Ook al betekent dit dat het voorgestelde bedrag een veiligheidsmarge inhoudt. Vaak miskende voordelen De heer Vrebosch wijst bovendien op enkele waardevolle tips & tricks die de taak van de bieders kunnen vereenvoudigen: ➜ Gemakkelijk te raadplegen opdrachten: Sommige KMO’s raadplegen niet spontaan het Bulletin der Aanbestedingen (BDA). Andere hebben geen tijd. Vrebosch: "Er zijn bedrijven die – op basis van de zogenaamde NACE-codes – alle aanbestedingen per sector onderzoeken. Het kost minder dan 1000 € per jaar om steeds op de hoogte te blijven!” 44 BECI - Brussel metropool -december 2018 ➜ De prospectie die Net Brussel zelf doet: een aanbesteding waar geen (kwalitatieve) kandidaten op reageren is bijzonder frustrerend! Om steeds over competitieve aanbiedingen te beschikken, neemt het agentschap het voortouw met prospectieactiviteiten … in tempore non suspecto. "Als we weten dat we binnen zes maanden of een jaar verschillende kleine renovatieprojecten moeten uitvoeren op bepaalde gebouwen, nemen we dus systematisch – via de Gouden Gids – contact op met bedrijven die ons betrouwbaar lijken. Vervolgens vragen we een afspraak aan, belichten we de voordelen van zakendoen met een structuur als de onze, in de eerste plaats onze perfecte kredietwaardigheid. De Brusselse bedrijven moeten dan op de dag van onze oproep de gelegenheid niet laten voorbijschieten!” ➜ De verplichting tot verdeling in percelen, die gunstig is voor kleine aanbieders: Onze gast wijst op een derde troef, die specifiek in het belang van de KMO’s in de wet is opgenomen, namelijk de verplichting voor overheidsinstellingen om de opdracht zoveel mogelijk (en binnen redelijke grenzen!) te verdelen in percelen. Bijvoorbeeld door twee afzonderlijke bedrijven te belasten met de sloop van een ruïne en de bouw van een nieuw gebouw. Deze verplichting is nogal zwaar voor de opdrachtgever. Telkens een overheidsinstantie daarvan wil afwijken, moet ze dit rechtvaardigen. Voor Mathieu Vrebosch is dit principe nog niet echt operationeel. Het zou best kunnen dat het als ‘mooi maar nauwelijks toepasbaar concept’ in een vergeethoek verzeilt. Deze verplichte verdeling van opdrachten in percelen bemoeilijkt aanzienlijk het leven van de opdrachtgever. Ze vereist namelijk de samenstelling van "x" verschillende opdrachten en vervolgens het parallelle toezicht op de uitvoering ervan. En in het geval van een geschil ontstaan er des te meer te beheren dossiers! Het principe werd daarom bijzonder slecht ontvangen in de verschillende afdelingen. Naast deze praktische tegenkanting rijst nog een ander, meer symbolisch bezwaar: de relatieve antinomie tussen de verplichte verdeling van opdrachten in percelen enerzijds en de sterk groeiende belangstelling voor centrale inkoop anderzijds. Hoe kun je tegelijk pleiten voor percelen en groepering? Tot slot vertrouwt de heer Vrebosch zowel op de jurisprudentie als op de praktijk om te bepalen hoe overheidsopdrachten moeten worden beheerd. Hij beseft dat de huidige veranderingen geen verregaande gevolgen zullen hebben. Des te meer omdat het nu duidelijk is dat diensten aanbieden aan een of andere gewestelijke overheidsinstelling – en zeker aan Net Brussel – veel eenvoudiger en stimulerender kan zijn dan men zich meestal inbeeldt! ● D.R. DYNAMIEK TRANSITIE Recycling van batterijen: Europa neemt eindelijk zijn plaats in We werden het stilaan moe om Azië alle media-aandacht op het gebied van batterijproductie te zien innemen. Umicore, Solvay en de Zweedse Northvolt hebben onlangs beslissingen genomen die het evenwicht lijken te herstellen. Johan Debière H et verbod op dieselvoertuigen in veel stadscentra (nvdr: in het Brusselse Gewest zullen de Euro 5-dieselmotoren op straffe van een boete tegen 1 september 2025 uit het verkeer moeten zijn verdwenen) en de verhoging van de accijnzen op diesel zijn langverwacht en schitterend nieuws voor de overgang naar elektrische motoren. Met deze doorbraken krijgen Umicore en Solvay een ongelooflijke kans om eindelijk de voorwaarden te creëren voor de ontplooiing in Europa van een consistente industriële sector gericht op de productie van cellen en de recyclage van batterijen die het einde van hun levensduur hebben bereikt. In feite is de tussenkomst van een Belgische speler als Umicore in de niche niet nieuw. Jan Tytgat, Director Government Affairs Benelux: "Umicore heeft een lange geschiedenis in het leveren van de materialen die de Koreaanse en Chinese spelers nodig hebben om hun batterijen te produceren. Wat hier verandert, is de bereidheid van Umicore en van enkele andere rechtstreeks betrokken Europese industriële spelers om in Europa een duurzame industriële sector te ontplooien, gebaseerd op de combinatie van ieders vaardigheden: celchemie, celproductie en ten slotte recyclage.” 250 miljard euro tegen 2025 Morgen zal er niet één grote Europese fabrikant zijn die autoconstructeurs zal voorzien van elektrische batterijen "made in Europe", maar wel meerdere, verenigd in een Europese batterijalliantie. En die zijn vastbesloten om tegen 2025 een deel van de markt voor lithium-ionbatterijen, geschat op 250 miljard euro, terug te winnen van de Chinezen, Koreanen en Japanners. De alliantie, die sinds september 2017 wordt geleid door de vicevoorzitter van de Europese Commissie Maros Sefcovic, had er echter alle belang bij zich te onderscheiden. Dit is nu strategisch bereikt, aangezien het doel er nu in bestaat is om Europa te voorzien van tien tot twintig gigafabrieken die in staat zijn om milieuvriendelijke batterijen aan te bieden. Zonder te wachten op de komst van deze bedrijven, heeft Umicore besloten om de krachten te bundelen met Northvolt als partner gericht op duurzame productie, en met de BMW groep als producent. "Binnen deze alliantie zal Umicore als partner instaan voor de ontwikkeling en recyclage van actieve anode- en kathodematerialen," legt Jan Tytgat uit. R&D in Olen en batterijontmanteling in Duitsland Concreet zullen deze nieuwe ontwikkelingen voor meer tewerkstelling zorgen in het onderzoekscentrum van UmiBECI - Brussel metropool -december 2018 45 De recyclingeenheid van Umicore in Hoboken. core in Olen, in het hart van de provincie Antwerpen. De ontmanteling van de batterijen zal in Duitsland plaatsvinden. Afgelopen september investeerde Umicore ook in zijn nieuwe fabriek in Nysa, in het zuiden van Polen. "Onze vestiging in Olen is voornamelijk gericht op onderzoek en ontwikkeling (R&D) van schone technologieën en de productie van geavanceerde kobalt- en nikkelhoudende materialen", zegt Jan Tytgat. De initiatieven met BMW en Northvolt zullen naar verwachting snel door andere worden opgevolgd. De elektrische en hybride technologieën blijven voorlopig wat op de achtergrond, maar een vloedgolf is op korte termijn niet denkbeeldig, dankzij de combinatie van de verschillende factoren in dit dossier: verhoging van de accijnzen op diesel, verbod van vervuilende voertuigen in de steden, aantrekkelijk belastingregime voor volledig elektrische voertuigen, enz. ● Info : Laura Rebreanu, Sustainable Development Coordinator - lr@beci.be, tel. +32 2 643 78 26 © Umicore
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ADRESSEN: PIPAILLON Brandhoutkaai 11, 1000 Brussel www.pipaillon.com LE FROMAGEON Vanderkinderestraat 309, 1180 Ukkel www.lefromageon.be LE CELLIER DE VINALGROS Hertogendal 297, 1160 Oudergem www.vinalgros.eu MIG’S WORLD WINES Charleroise Steenweg 43, 1060 Sint-Gillis www.migsworldwines.be/nl ZOOM BRUSSELSLIFE Delicatessenwinkels voor een feestelijk eindejaar Wat zet jij op het menu met de feesten? En welke producten gebruik je? Brusselslife speelt je adressen door van Brusselse delicatessenwinkels waar je zeker langs moet tijdens de feestdagen. Pipaillon in de Sint-Katelijnewijk mag ditmaal de spits afbijten. Deze ambachtelijke en biologische conserverie bereidde een ruim aanbod zoete en hartige conserven op basis van verse producten. Pipaillon heeft allerlei fruit en citrusvruchten van het seizoen in huis en heeft aandacht voor het milieu. Wil je je feestmaal afronden met een kaasschotel, stap dan binnen bij Le Fromageon in Ukkel. Je vindt er ruim 400 kwaliteitskazen die met zorg gerijpt zijn. Laat het personeel je adviseren over bijpassende wijn en brood om de neus en smaakpapillen van je gasten in vervoering te brengen. Wat serveer je en wat past erbij? Laat je bij je wijnkeuze helpen door professionals! We trekken naar Le Cellier de Vinalgros in Oudergem. Vinalgros is gespecialiseerd in mousserende en stille wijnen en sterkedrank uit alle werelddelen. Het personeel geeft je advies over de aankoop van producten en vertelt hoe je ze het beste degusteert. Mig’s World Wines in Sint-Gillis is een ware grot van Ali Baba voor wie van alcoholische dranken houdt. Op een paar passen van het Stefaniaplein ontdek je hier een ruime keuze wijnen, spirits en bieren van overal en in elke prijsklasse. 48 BECI - Brussel metropool -december 2018 FRESHMED Eskadronstraat 35, 1040 Etterbeek www.freshmed.be SAPORI MEDITERRANEI Wayezstraat 27, 1070 Anderlecht LA DOLCE VITA Kerkstraat 102, 1150 Sint-Pieters-Woluwe www.ladolcevita-traiteur.be TRAITEUR PANDIN Greepstraat 47, 1000 Brussel www.pandin.be Breng een vleugje zonneschijn op je bord! Neem jij je gasten mee naar verre landen, met een exotische maaltijd vol producten van elders? Brusselslife heeft drie adresjes in petto om een vleugje zon in jouw gerechten te brengen. Supermarkt Freshmed ligt vlakbij Montgomery en biedt zuiderse producten in alle soorten aan, uit Griekenland, Turkije, Portugal en Italië. Stort je vol overgave in Freshmeds kleurige mediterrane sfeer. Daarna zet je koers naar Anderlecht om er binnen te stappen bij Sapori Mediterranei. Deze familiezaak schotelt je de beste producten van Italiaanse bodem voor, meestal niet te vinden in de supermarkt. In Sint-Pieters-Woluwe mag je Dolce Vita niet voorbijlopen. Alle producten zijn uitgekozen om jouw keuken te vullen met Italiaanse aroma’s. Vertrouw op de tips van de patron! Geen zin in kooktoestanden tijdens de feesten? Als je dit jaar nu eens met volle teugen geniet en een traiteur inschakelt? Traiteur Pandin in het centrum van Brussel is een adres om te koesteren! Deze delicatessenzaak bestaat al langer dan 40 jaar en heeft kwaliteitsproducten van het seizoen in huis. Donatienne de Vleeschauwer © Shutterstock BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 04.10 | 29.12.19 THE GRAND-PLACE TO BE De Grote Markt van Brussel werd 20 jaar geleden door Unesco erkend als werelderfgoed. Het Museum van de Stad Brussel herdenkt dit moment met een tentoonstelling.| Museum van de Stad Brussel | € 4-8 | http:// www.brusselscitymuseum.brussels/nl 30.11 | 06.01 WINTERPRET Een maand lang maakt kerstmagie zich meester van het stadscentrum. Meer dan 200 chalets, paardenmolens, een reuzenrad, enz. | Brussel | Gratis | www.plaisirsdhiver.be 23.12 DE KERSTSHOW Maya de Bij, Bumba, Mega Mindy, Piet Piraat, Samson & Gert, Kabouter Plop ... nemen je mee naar een kermis zoals je die nog nooit beleefd hebt. | Koninklijk Circus | € 20,50-33 | www.ticketmaster.be 21.12 LE JOUR LE PLUS COURT Een dag lang ontdek je de wereld van de kortfilms. | Diverse locaties | € 7 | www.lejourlepluscourt.be ONDER DE LOEP – CULTUUR XL Upcycling Tour : een kunstparcours om de Elsense handelaars te steunen Hoe slaag je erin om je klanten niet te verliezen tijdens wegenwerken? Hoe blijven ze langskomen, ook al is de hele wijk een bouwwerf? Veel handelaars stellen zich deze vragen wanneer de openbare weg voor hun deur heraangelegd wordt ... Hub.brussels zette het evenement XL Adres: Elsensesteenweg en Fernand Cocqplein - Elsene Upcycling Tour op touw. Dit kunstparcours haalt de band tussen Brusselse kunstenaars en handelaars aan, om samen kunstwerken te creëren die bij de wereld van elke zaak passen. De eerste editie, gesponsord door de Elsense straatkunstenaar Denis Meyers, speelt zich af in de handelszaken aan de Elsensesteenweg en het Fernand Cocqplein waar de straten sinds een paar weken vernieuwd worden. Negentien winkels kregen een kunstenaar toegewezen. Iedere kunstenaar moest een concept bedenken voor de etalage en het interieur van de winkel. De actie diende om de winkels aantrekkelijker te maken en er meer Brusselaars naartoe te lokken, dankzij het kunstparcours ... en ondanks de wegenwerken! De negentien handelszaken die meedoen met dit kunstparcours zijn restaurants, supermarkten, kleding- en schoenenwinkels ... In elke zaak ontdek je een heel nieuwe wereld! XL Upcycling Tour is te zien tot 22 december. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Brussel metropool -december 2018 49 26.12 | 30.12.19 FESTIVAL NOEL AU THEATRE In de eerste week van de vakantie zetten theaters en cultuurhotspots 24 opvoeringen op de planken voor groot en klein. | Diverse locaties | € 7,50 per voorstelling | www.ctej.be 18.10 | 01.09.19 TEDDY & BEER Duik in de leefwereld van beren, in het Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen. Samen met jouw teddybeer, of zonder, ontdek je hun levenswijze en hun complexe relatie met de mens | Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen | € 7-9,50 | www.naturalsciences.be/nl AVONDACTIVITEITEN 21.12 | 23.12 NOTENKRAKER Woon de Notenkraker bij, opgevoerd door het balletgezelschap van Sint-Petersburg bij BOZAR. | BOZAR | € 40-60 | www.bozar.be 26.12 MANNEKEN-PIS CORRIDA Loop je kerstcalorieën er weer af tijdens deze nachtelijke liefdadigheidsrace van 4 of 8 km in de verlichte straten van het stadscentrum. | Spanjeplein | € 19-21 | www.zatopekmagazine.com 31.12 FCKNYE FESTIVAL Profiteer van oudejaarsavond om de beste artiesten van de Belgische en Brusselse nacht te ontdekken. Hier kan je een hele nacht dansen en een onvergetelijk oudjaar beleven. | Paleis 12 | € 45 | www.fcknyefestival.be © damien paul © shutterstock
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Africa Food World BVBA Joseph Baecklaan 68 - 1080 Brussel Nace : 10200 - Verwerking en conservering van vis en van schaal- en weekdieren 46110 - Handelsbemiddeling in landbouwproducten, levende dieren en textielgrondstoffen en halffabrikaten afg. : Mukoie Dandja Auffret Jean-Marie et Cie CV Louizalaan 149 - 1000 Brussel Nace : 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen afg. : Auffret Jean-Marie Bit4You NV Keizer Karellaan 292 B - 1083 Ganshoren Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen 66191 - Agenten en makelaars in bankdiensten afg. : Toledo Marc Building Integrated Greenhouses Holding CVA Barastraat 175 - 1070 Brussel Nace : 64200 - Holdings 71111 - Bouwarchitecten - 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg. : Goes Frank D-Side Akawa NV L. Mommaertslaan 24 - 1140 Brussel Nace : 79110 - Reisbureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen - 85592 - Beroepsopleiding afg. : d'Alcantara Fabrice DCDM Group / Chocolat GuérinBoutron BVBA Rue de la Tourelle 32 - 1040 Brussel Nace : 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk 46360 - Groothandel in suiker, chocolade en suikerwerk 47242 - Detailhandel in chocolade en suikerwerk in gespecialiseerde winkels afg. : Domas-Conzemius Johann Duo for a Job VZW de Stassartstraat 48 - 1050 Brussel Nace : 47789 - Overige detailhandel in nieuwe artikelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g. 85592 - Beroepsopleiding afg. : Simonart Frédéric Ekolo Facility Services BVBA Parijsstraat 101 - 1140 Evere Nace : 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging 81290 - Andere reinigingsactiviteiten - afg. : Ntamack Nlend Luc Lionel EOX Management Partner BVBA Louizalaan 279 - 1050 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78100 - Arbeidsbemiddeling afg. : Dumbi Michael Fineum Conseil Belgique BVBA Ramskapellestraat 11 - 1040 Brussel afg. : Bellaari Zohir Gymlib BVBA Louizalaan 54 - 1050 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen afg. : Viora Eleonora Hoang Tanh / Ambelle NP Vanderschrikstraat 12 - 1060 Brussel afg. : Hoang Thanh ICGO - Initial Coin Gold Offering BVBA Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel afg. : Callebaut Vincent Joyn Joyn CVBA Vleurgatse Steenweg 15 - 1050 Bruxelles Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Curnel Sébastien Juleva BVBA Place Pierre Delannoy 50 - 7850 Enghien Nace : 10320 - Vervaardiging van groente- en fruitsappen 10392 - Verwerking en conservering van fruit, exclusief productie van diepgevroren fruit 10520 - Vervaardiging van consumptie-ijs afg. : Ba Eva Kim Sang Agricultural Produce JSC 21/17 Le Truc, Ward 7 District Binh Thanh - Ho Chi Minh City - Vietnam afg. : Malik Sang Maris Coatings NV Terhulpsesteenweg 178 - 1170 Brussel Nace : 46731 - Groothandel in bouwmaterialen, algemeen assortiment 46733 - Groothandel in behang, verf en woningtextiel afg. : Yaramishyan Valérya Shopping & Dreams NV Rue Thomas Edison 64 - 1402 Thines Nace : 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten 47251 - Detailhandel in wijnen en geestrijke dranken in gespecialiseerde winkels 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet afg. : Depraetere Frédéric Stapes and Inclus BVBA Zuidlaan 12 - 1560 Hoeilaart Nace : 33130 - Reparatie van elektronische en optische apparatuur - 86905 - Ambulante revalidatieactiviteiten - 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. - afg. : Teixeira Pinto Micaél Studio Baxton BVBA Oud Korenhuis 29 - 1000 Brussel Nace : 47782 - Detailhandel in fotografische en optische artikelen en in precisieinstrumenten in gespecialiseerde winkels 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen 74209 - Overige fotografische activiteiten afg. : Lambert Nicolas The New Europeans - Les Nouveaux Europeens IVZW Washingtonstraat 40 - 1050 Brussel afg. : Casale Roger Wiltor BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 63120 - Webportalen 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Detry William 50 BECI - Brussel metropool -december 2018 Toon uw expertise! 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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 18.01.2019 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren 18.06.2019 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 11.12.2018 Your digital track : Google My Business, aidez vos clients à vous trouver ! (1) 13.12.2018 Your digital track : Créer votre premier chatbot en 3 heures ! (1) 18.12.2018 Your Digital Track : Instagram (1) ICT 11.12.2018 Réussir son CRM en 6 étapes (1) 15.01.2019 Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google (1 ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Sociale wetgeving 25.01.2019 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 31.01.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 4-5 Dallas 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » (1) 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 07.06.2019 Actualités « compensation & benefits » (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Juridische bemiddeling 18.12.2019 Communicatie en beïnvloedingstechnieken voor bemiddelaars Tot 12.03.2019 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen Van 30.01 tot 17.05.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Brussel Van 27.03 tot 05.07.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Hasselt Van 28.08 tot 06.12.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Gent ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Adminion 6-11 Ageas Agoria Ahooga Bike Air All4One consulting Axa BBDO Belfius Bit4you BMW Brightfish Brussels Beer Project CNE Comith 52 33-34 6-11 6-11 6-11 40 38-39 6-11 26-27 6-11 45 6-11 15 Cellier de Vinalgros, Le 48-49 Centre Scolaire Asti Moulin 6-11 12 6-11 Crew Communication, The 6-11 BECI - Brussel metropool -december 2018 Degroof Petercam Deloitte Digiteal Dolce Vita, La Engie Electrabel Federgon Follow us Freshmed Fromageon, Le Future Leadership Institute Google Belgium Head Office iBanFirst ICT Control KBC Brussels 23-24 6-11 6-11 48-49 6-11 Enterprise Europe Network 21 Extensa 17-18 6-11 42 48-49 48-49 30-31 26-27 6-11 6-11 28-29 37 Kinepolis LDV United Maison Moderne Media Marketing Mediafield Mediahuis Connect Mensura Mig’s World Wines MIVB Munich Re Net Brussel Névé-Delacroix NMBS Northvolt Onlyhumans Pipaillon POM Publicarto Roularta Healthcare 30-31 6-11 6-11 6-11 6-11 6-11 38-39 48-49 17-18 33-34 43-44 6-11 17-18 ; 30-31 45 6-11 48-49 6-11 6-11 6-11 Bedrijfsoverdracht 29.01.2018 Ontbijtconferentie: een bedrijfsoverdracht doen slagen; de valkuilen vermijden ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 eth@beci.be 11.12.2018 NKVK: Zakendoen in het buurland? Cultuurverschillen tussen België en Nederland 13 & 14.12.2018 NKVK: Handelsmissie Nederlandse Metaalunie in Belgie 14.12.2018 Les fonds européens, est-ce pour moi ? (1) ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 18.12.2018 Xmas Afterwork 04.07.2019 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Sapori Mediterranei SBS Belgium Schneider Electric Seed Factory Seraphin Shell Solvay Swiss Re TBWA Telenet Traiteur Pandin ULB Umicore Universiteit van Cambridge Vadis Technologies VBO We Media 48-49 6-11 6-11 6-11 6-11 40 45 33-34 6-11 30-31 48-49 6-11 45 26-27 6-11 12 6-11 ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te laten ondernemingen Aankoop, verkoop van biovoedingswaren Omzet: 2 - 3 miljoen € 10 tot 20 werknemers Decoratie-artikelen en meubilair Omzet: 5 - 10 miljoen € 20 tot 30 werknemers Werkplaats banketbakkerij Omzet: 1 - 2 miljoen € 10 tot 20 werknemers > 1 overnemer, een buitenlandse groep, zoekt voor zijn vestiging in België Voor een van onze klanten, een buitenlandse groep actief in gespecialiseerd transport, is de Transmission Hub op zoek naar een verhuizingsbedrijf dat zich richt op nichesectoren. Brussel, Wallonië Aankoopwaarde: 3 - 5 miljoen € Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

2018.11 Bruxelles Métropole


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your own boss Découvrez une banque qui s’investit dans l’économie locale, en un rendez-vous. www.kbcbrussels.be #betterforbrussels E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. EDITO Porter Bruxelles vers la réussite Les élections communales ont livré leur verdict, avec surprises, de renversements d’alliance, de changements majorité. Les nouveaux conseils communaux peuvent présent s’atteler à la tâche, avec l’ambition, la confianc l’enthousiasme qui caractérisent les débuts. Souhaitons-leur bonne chance et pleine réussite ! Mais à peine les urnes dépouillées, voici déjà que s’annonce la prochaine échéance : les élections régionales et fédérales (sans oublier les européennes) du 26 mai 2019. Dans six mois, notre paysage politique aura donc été redéfini à tous les niveaux de pouvoir. À la veille de ces enjeux, Beci a joué son rôle légitime en faisant valoir l’avis des entrepreneurs actifs à Bruxelles. Pour le formuler, nous avons amplement consulté nos membres et sympathisants. Toutes ces contributions ont alimenté la rédaction d’une charte communale et de quatre mémorandums, déclinés en quatre thèmes : Mobilité, Cité du Futur, Financement et Emploi. Quatre thèmes capitaux pour Bruxelles, ses habitants, ses travailleurs et ses entreprises. Quatre documents largement étayés et soutenus, écrits avec le souci de proposer des mesures concrètes et réalisables, qui apportent des solutions à la situation spécifique de Bruxelles. Nous avons été heureux de constater que ce travail était bien accueilli. Le 2 octobre dernier, devant 250 entrepreneurs réunis pour l’événement Brussels Meets Brussels, nos mémorandums ont été remis au Ministre-Président bruxellois, Rudi Vervoort, et à trois membres de son gouvernement : Didier Gosuin (Économie et Emploi), Guy Vanhengel (Finances) et Cécile Jodogne (Commerce extérieur). Si Rudi Vervoort a plaidé une meilleure concertation interrégionale pour améliorer la mobilité dans et autour de Bruxelles, Cécile Jodogne a évoqué l’importance du développement de l’écosystème d’affaires à Bruxelles. Didier Gosuin a déclaré avoir déjà pris connaissance du mémorandum et y retrouver de nombreuses convergences avec le Small Business Act. Guy Vanhengel a quant à lui rappelé l’importance de mettre en avant les formidables atouts de Bruxelles et de travailler davantage dans le contexte métropolitain. Du côté de l’opposition, Christos Doulkeridis (Ecolo) nous a lui aussi fait part de son intérêt. Dans les communes également, la charte présentée par Beci a bénéficié d’un excellent accueil. Marc Decorte, Président de BECI Cette remarquable convergence sur les objectifs et les actions à réaliser tient sans doute à la maturation du fait régional, et surtout à la nécessité de porter Bruxelles vers la réussite en fédérant toutes les forces. Beci est prête, quant à elle, à assumer ses responsabilités pour contribuer à édifier la Cité du Futur. Tous ensemble, faisons performer Bruxelles ! BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 1
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SOMMAIRE 4 6 Beci online Digest Think Tank 10 John Porter (Telenet) : « Nous visons 40 % du marché à Bruxelles » 12 Open Source 15 Pour ou contre l'encadrement des loyers à Bruxelles ? 16 Le passage à la voiture électrique est une nécessité 18 Urbanisme : concilier rentabilité et patrimoine Commerce international 23 Ils font la renommée de Bruxelles : 5 produits-phares 27 Les salons internationaux sont-ils incontournables ? 29 Bénédicte Wilders (hub.brussels) : l’Afrique et l’Asie au cœur du plan export 2019 30 Accords de libre-échange : comment en tirer profit ? 32 Mexique : au carrefour des Amériques 33 Traduire pour conquérir 35 PME : quand faire appel à un interprète ? 36 10 opportunités d’affaires via be.connected 38 Simplifiez-vous l’exportation avec les carnets ATA 39 DigiChambers, vos certificats d’origine en trois clics Entreprendre 40 Starter : Water l’Eau Aqua Club 41 Numérisation : la Belgique, bon élève d’une classe toujours plus forte 42 Transition : Du car-sharing ? Oui, mais électrique ! 44 Une meilleure gestion de temps, pour vendre mieux et plus ? 45 Marchés publics : la sous-traitance, voie royale pour les PME chez Bruxelles Mobilité Community 47 L’actualité Beci en photos 49 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 51 Demandes d’admission 51 Index 52 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 39 – Novembre 2018 Au mois de décembre : Gestion des risques Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Ania Barbé, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Thibaut Deckers, Marc Decorte, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Annabelle Duaut, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Cédric Lobelle, Laura Rebreanu, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate, Stijn Vander Plaetse et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Entrepreneurs Indépendant ou patron de PME ? Votre métier, c’est votre passion. Protégez-le ! Mais quelles assurances prendre pour votre activité, vos salariés et vous-même ? Faites le check-up de vos assurances professionnelles en moins de 5 minutes avec l’Insurance Scan. Et avec votre courtier, créez-vous une protection sur mesure. 5 minutes pour obtenir le check-up de vos assurances professionnelles. Démarrez maintenant sur axa.be/entrepreneurs Continuez à entreprendre AXA Belgium, S.A. d’assurances agréée sous le n° 0039 pour pratiquer les branches vie et non-vie (A.R. 04-07-1979, M.B. 14-07-1979) - Siège social : Place du Trône 1, B-1000 Bruxelles (Belgique) Internet : www.axa.be - Tél. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 - N° BCE : TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles - E.R. : G. Uytterhoeven, AXA Belgium S.A., Place du Trône 1, 1000 Bruxelles.
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NEWS DIGEST Krinkels a 50 ans et inspire ses clients Voici quelques mois, dans le cadre de la Semaine verte européenne, l’entrepreneur paysagiste Krinkels, qui célèbre cette année ses 50 ans, a organisé un déjeuner-conférence au Château de Val Duchesse à Bruxelles. « Cette journée a été très intéressante et nous espérons qu’elle a inspiré nos clients, tant les gouvernements que les entreprises, et qu’elle les fera réfléchir à comment obtenir un progrès numérique et vert », concluait Peter Loyens. « Nous avons l’ambition d’y contribuer en tant qu’entrepreneur paysagiste. » Info : www.krinkels.be Pour Peter Loyens, son directeur général, « Krinkels a déjà connu une évolution fascinante pendant un demi-siècle. Nous le retraçons sur notre mur ‘historique’ (photo ci-contre, ndlr). Nous restons ouverts à des idées nouvelles et pétillantes, et nous souhaitons établir des partenariats à long terme avec les autorités et les entreprises pour aider à construire la ville du futur. » Bianca Debaets, la Secrétaire d’État bruxelloise en charge de l’informatique et de la transition numérique, a ouvert ce déjeuner-conférence. Elle s’est exprimée sur une révolution digitale et durable dans la capitale. Pionnier des jardins verticaux, le botaniste français Patrick Blanc, qui a notamment travaillé à Bruxelles et Anvers, était l’orateur d’honneur de la conférence : « Dans des villes de plus en plus grandes, il est difficile mais toujours aussi important de créer des zones vertes. Un mur végétal offre de nombreux avantages. Il apporte non seulement une agréable sensation, il filtre l’air, mais il absorbe aussi l’eau en cas de fortes pluies et permet une meilleure isolation de votre bâtiment. » Benjamin Caspar, de la DG Environnement de la Commission européenne, était aussi présent : « En tant que biologiste, j’ai vu les villes se développer, tout en réduisant la biodiversité. Pour rendre nos villes plus vivables, nous devons encourager les décideurs à s’attaquer aux problèmes environnementaux à long terme et aussi largement que possible. Faites un plan solide qui transcende les domaines de compétences. Une approche ‘ville intelligente’ transversale est déjà un pas dans la bonne direction. » Trois jeunes entreprises se sont présentées pendant la conférence. Green City Solutions est une start-up allemande qui plante des ‘City Trees’ dans les villes : des murs de mousse qui purifient l’air. La start-up bruxelloise Citizenlab a créé une plateforme en ligne pour une participation citoyenne. Enfin, l’entreprise française Cultures En Ville amène des solutions agricoles en ville : de petits et de grands potagers pour rapprocher l’agriculture du consommateur. 6 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 La Schtroumpfette (aussi) lit Bruxelles Métropole ! Le 26 septembre dernier, le Job Center Louise de Daoust était envahi de nombreux Schtroumpfs venus postuler pour la Schtroumpf Experience. En attendant son tour, la Schtroupfette s’est plongée dans lecture de notre magazine. La Schtroumpf Experience se tient jusqu’au 27 janvier à Brussels Expo. Info : www.smurfexperience.com La possibilité de vendre un immeuble par e-mail confirmée En juillet 2017, Judit Karlsson, avocate du bureau Crosslaw, publiait une critique virulente dans Immospector sur la jurisprudence de la cour d’appel d’Anvers, qui estimait qu’un contrat de vente immobilière ne pouvait pas se former de manière électronique eu égard aux articles XII.15 et XII.16 du Code de droit économique (CDE). L’article XII.16 du CDE liste une série d’actes juridiques (dont la vente d’un immeuble) auxquels l’article XII.15 ne s’applique pas et pour lesquels un écrit « papier » reste donc nécessaire. Ladite cour d’appel n’acceptait même pas la preuve d’un contrat verbal de vente immobilière par un écrit électronique, faisant ainsi abstraction du caractère consensuel de la vente (article 1583 du Code civil). Le législateur a voulu clarifier les choses avec la loi du 20 septembre 2018, entrée en vigueur ce 20 octobre, visant à harmoniser les concepts de signature électronique et de support durable, et à lever des obstacles à la conclusion de contrats par voie électronique. Cette loi stipule que le juge ne peut refuser l’application de l’article XII.15 du CDE qu’à la condition de constater « l’existence d’obstacles pratiques à la réalisation d’une exigence légale ou réglementaire de forme dans le cadre du processus de conclusion d’un contrat par voie électronique ». Concrètement, pour la vente d’immeuble, la loi interdit au juge d’écarter la preuve du contrat de vente au seul motif que cette preuve se présente sous forme électronique. Espérons que cette mesure législative permettra de (r)établir la sécurité juridique en matière de vente immobilière. D.R. D.R. NEWS DIGEST Les retailers ne sont pas prêts à adopter les nouvelles formes de livraison L’Impact Scan Brexit fournit aux entreprises des conseils adaptés à leurs besoins En moyenne, 5 % des livraisons à domicile sont soit tardives, soit incomplètes. Cette proportion passe à un tiers pendant les pics d’activités et se traduit par une augmentation des coûts et un préjudice en termes d’image de marque. Un peu plus de 60 % des retailers n’ont aucune visibilité en temps réel de leurs processus logistiques d’e-commerce. Cela étant, ils ne sont pas prêts à assimiler de nouvelles formes de livraison plus écologiques. Telle est la conclusion dégagée par Zetes, le spécialiste de la Supply Chain, dans un nouveau rapport. Cette année, le marché européen de l’e-commerce dépasse pour la première fois la barre des 600 milliards d’euros, soit une augmentation de 13 %. Cette évolution augmente la pression sur les retailers classiques, mais également sur la mobilité et l’environnement. Près de trois quarts de la population européenne vit en effet en zones urbanisées et, selon les estimations, les livraisons de colis devraient afficher une augmentation de 69 % à l’horizon 2021. Selon une étude de McKinsey, les villes sont toujours plus nombreuses à envisager la mise en place de points de livraison centraux en périphérie de la ville. Les commandes sont ensuite acheminées par quartier ou par rue, par exemple avec des véhicules électriques. Les détaillants misent aussi de plus en plus sur la formule ‘click & collect’, où les clients commandent des produits en ligne et les enlèvent ensuite dans le point de vente de leur choix. Par ailleurs, la ‘crowdsourced delivery’ (livraison collaborative) gagne également en popularité. Dans ce cadre, les détaillants collaborent avec une communauté de transporteurs, souvent particuliers. Dans l’ensemble de ces solutions de remplacement, les retailers doivent pouvoir suivre de près les différentes étapes du transport. « Les e-retailers de premier ordre gèrent les commandes en maximum 20 minutes et communiquent en permanence sur leur statut. Ils ont intégralement automatisé la logistique du premier kilomètre pour le prélèvement, l’emballage et le transport, et maîtrisent également la livraison du dernier kilomètre. Ils fournissent 98 % des colis intégralement et lors de la première présentation au client », constate Benjamin Anguille, Business Development Manager Transport & Logistics chez Zetes Belgique. Pour consulter le rapport : www.zetes.com/en/white-papers Le Vice-Premier ministre, Kris Peeters, et le président du Groupe de Haut Niveau sur le Brexit, le Comte Paul Buysse, ont présenté en octobre l’Impact Scan Brexit. Grâce à cet outil en ligne, les entreprises pourront, à partir d’un questionnaire détaillé, obtenir une analyse sur mesure de l’impact du Brexit. De cette manière, elles pourront évaluer les conséquences d’un Brexit sans accord et ce qu’elles peuvent faire pour réduire cet impact. Le ministre Peeters : « Ces dernières semaines, des négociations intenses ont eu lieu entre Michel Barnier et ses interlocuteurs britanniques. Les obstacles majeurs n’ont toutefois pas encore été éliminés. Voilà pourquoi nous devons être prêts. Sans fatalisme, mais avec détermination. Le fait de se préparer à toutes les éventualités, donc également au scénario du pire des cas, constitue dès lors un acte de bonne administration. » Le Comte Buysse, président du Groupe de Haut Niveau sur le Brexit : « En décembre 2017, le Groupe de Haut Niveau sur le Brexit calculait l’impact d’un scénario ‘no deal’ sur l’économie belge. Un tel ‘cliff edge’ nous coûterait 2,2 milliards d’euros et des dizaines de milliers d’emploi. Quoique nous ayons donc tout intérêt à éviter un tel scénario, il reste malheureusement une possibilité réelle. Il incombe donc à nos entreprises de se préparer. L’Impact Scan Brexit leur permettra de faire une analyse de l’impact sur leur entreprise et de prendre des mesures appropriées sur cette base. » L’impact scan est par ailleurs un outil vivant. Si certains problèmes sont encore solutionnés en cours de négociation, l’outil sera rapidement adapté, de sorte que le scan donnera toujours un résultat actualisé. Le Vice-Premier ministre Peeters et le Groupe de Haut Niveau sur le Brexit soulignent enfin qu’ils n’émettent pas de signal fataliste avec cet impact scan. Ils ont toujours bon espoir d’éviter un Brexit dur, dans l’intérêt de notre économie et de nos entreprises. Info : brexit.belgique.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 7 © iStock © Getty
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NEWS DIGEST L’offre de produits alimentaires plus équilibrée qu’il y a 5 ans Sans que vous ne l’ayez peut-être remarqué, le secteur alimentaire a réduit ces cinq dernières années la teneur en sucres et en graisses saturées dans les produits alimentaires, tout en accroissant la part des fibres. Ce faisant, le secteur respecte les accords qu’il a passés avec la ministre de la Santé publique, Maggie De Block, et le SPF Santé publique dans le cadre de la Convention Alimentation Équilibrée. Le secteur entend dès lors poursuivre sur cette voie en collaboration avec les autorités. quer aux sauces froides pour les marques propres ainsi que, en collaboration avec les fabricants de marques, aux salades à tartiner et plats préparés. Nous allons en outre poursuivre nos efforts sur les boissons rafraîchissantes et les produits laitiers d’ici 2020. » Info : www.conventionalimentationequilibree.be Belfius lance Smart Building & Renovation Solution Avec une consommation moyenne supérieure à 250 kWh/ m², le parc immobilier belge est parmi les moins performants au niveau énergétique en Europe. En cause : son ancienneté manifeste avec 50 % de bâtiments de Les fédérations sectorielles Fevia (industrie alimentaire belge) et Comeos (commerce), ont entamé en 2012 un parcours visant à appréhender les régimes alimentaires déséquilibrés. Le secteur s’est engagé à amorcer, en collaboration avec les autorités, un changement dans les 5 ans et à rendre les choix sains plus faciles pour le consommateur. Pour ce faire, le secteur alimentaire a suivi trois pistes : l’adaptation de la composition nutritionnelle, des tailles des portions, du marketing et de la communication à destination du consommateur. En 2016, Fevia, Comeos, le SPF Santé publique et la ministre de la Santé publique Maggie De Block ont formalisé cette approche dans la Convention Alimentation Équilibrée. Les chiffres des secteurs montrent que, non seulement l’assortiment parmi lequel le Belge peut aujourd’hui choisir est différent d’il y a 5 ans, mais également ses apports en nutriments. Autrement dit, la première évaluation met une tendance positive en évidence. Parmi les chiffres rapportés par le secteur, on retient notamment : 5,8 % de sucres en moins et 13 % de fibres en plus qu’il y a cinq ans dans les céréales pour petit-déjeuner ; une réduction globale des graisses saturées de 1,2 % et 3,2 % respectivement, dans les produits de chocolat et biscuiterie ; une réduction de la teneur en sucre de 7 % en moyenne dans les boissons rafraîchissantes, etc. Jean Eylenbosch, président de Fevia : « Nos entreprises ont adapté la composition des produits que vous achetez au quotidien, souvent sans que vous ne le remarquiez. Il s’agit d’une tendance positive que nous entendons continuer à renforcer. » Dominique Michel, CEO de Comeos : « Nous voulons poursuivre sur cette voie. Nous allons désormais nous atta8 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 plus 70 ans, dont la plupart ne sont pas correctement – voire pas du tout – isolés. Face au défi climatique, la modernisation et la rénovation en profondeur de nombreux bâtiments s'imposent de façon urgente, pour les rendre plus intelligents et surtout moins énergivores et ainsi réduire nos émissions de CO2. C'est dans ce but que Belfius lance Smart Building & Renovation Solution, une formule ‘all-in’ sur mesure pour aider et accompagner, de A à Z, les écoles, institutions de soins, entreprises et pouvoirs locaux aux différents stades de leurs projets (à partir d’environ 1 million d’euros). Depuis les audits technique et énergétique jusqu’à la réception définitive du bâtiment. Belfius répond ainsi à l’appel des autorités dans l’un des principaux piliers du Pacte national d’investissement et aux besoins urgents de la Belgique en matière de désimperméabilisation et de végétalisation. Mais par quels bâtiments commencer ? Vaut-il mieux rénover ou opter directement pour une construction écoénergétique flambant neuve? Quelle est actuellement l’efficacité énergétique des différents bâtiments et quels types de travaux effectuer en priorité pour réaliser des économies d’énergie? Vers quels architectes, concepteurs et autres partenaires se tourner? Certains subsides peuvent être sollicités. Mais quelles formules de financement peuvent être envisagées pour concrétiser ces projets, ceci en parfaite conformité avec la Loi sur les marchés publics et compte tenu des règles comptables applicables? Autant de questions qui requièrent une approche globale, des compétences pointues et diverses, pas toujours disponibles en interne. C’est pourquoi Belfius lance Smart Building & Renovation Solution, une formule «all-in» unique comprenant notamment un audit énergétique, un audit technique et physique de la construction, la détermination de la valeur du patrimoine immobilier, un volet subsides, un accompagnement dans la sélection des partenaires, un accompagnement complet tout au long des travaux, et bien sûr un financement via une formule classique de crédit ou via un crédit immobilier. Info : belfius.be/smartimmo © Getty
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THINK TANK JOHN PORTER, CEO DE TELENET « Nous visons 40 % du marché à Bruxelles » John Porter, patron de Telenet depuis cinq ans, construit l’expansion de l’opérateur à Bruxelles face à son concurrent Proximus. P remier opérateur télécom en Flandre, Telenet détient 60 % du marché fixe et mobile au nord du pays. Son nouveau terrain de jeu s’appelle désormais Bruxelles, région dont le marché est occupé majoritairement par Proximus. Arrivé en 2013 à la tête de Telenet après une carrière de plus de dix ans dans une compagnie de télécom en Australie, l’Américain John Porter a déployé la force de frappe de Telenet grâce à un réseau fixe et mobile très compétitif. « Telenet est actif depuis 24 ans Flandre mais il faudra désormais nous considérer comme une entreprise d’envergure nationale », avertit en anglais le patron. Le pied est déjà mis à l’étrier. Grâce aux rachats récents de Base et SFR BeLux, Telenet a engrangé pas moins de 400.000 abonnements à Bruxelles et vise… une présence de 40 % sur le marché bruxellois d’ici deux ans ! Les gros chantiers de l’opérateur : le développement de nouveaux contenus, l’optimisation de la vitesse de la bande passante et le passage en ‘digital first’ au niveau interne. John Porter lève un coin de voile sur sa stratégie à Bruxelles. Bruxelles Métropole : Telenet occupe depuis peu le marché à Bruxelles. Que représente aujourd’hui son activité ? John Porter : Telenet est arrivé sur le marché bruxellois en 2008, avec une présence sur quelques communes seulement. Nous avons développé nos activités notamment grâce à deux acquisitions importantes : Base en 2016 et SFR Belux en 2017. Aujourd’hui, 400.000 clients à Bruxelles ont opté pour Telenet : 100.000 pour le réseau fixe et 300.000 pour le réseau mobile. Pour Bruxelles, cela représente 20 % d’un marché toujours dominé par Proximus. Dans les deux prochaines années, nous avons l’ambition d’occuper 40 % du marché à Bruxelles, tant du côté consommateur que B2B. Vous parlez d’un développement en B2B. De quelle manière ? Jusqu’ici, les petits commerçants ne savaient pas qu’il existait une alternative à Proximus. Orange et Base existent depuis un certain temps, mais Proximus reste dominant. Via un investissement de centaines de millions d’euros, Telenet a développé le réseau physique le plus rapide du marché, tout comme la vitesse de téléchargement la plus rapide pour le réseau mobile. Nous proposons de nombreuses solutions pour les entreprises : un prix global pour le mobile et la ligne fixe ou encore le programme « accélération digitale », qui aide les entreprises pour leur présence sur les médias 10 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Géry Brusselmans Nous avons déjà les produits et nous devons réinventer une stratégie pour faire grandir Telenet. sociaux, le développement de la publicité digitale et l’e-commerce. Comment Telenet pourra-t-il prendre des parts de marché à Proximus à Bruxelles ? Le développement de Telenet est fondé sur trois axes. Premièrement notre réseau, qui propose des avantages comme l’utilisation de n’importe quel support physique dans n’importe quel endroit ; des contenus télé exclusifs ou même un accompagnement en cas de problème pour la télédistribution. Le deuxième pilier est le divertissement : nous proposons du contenu international, du sport premium, de la vidéo à la demande et du contenu local. Nous avons produit des séries flamandes comme « De Dag » et « Chaussée d’amour », ce que nous aimerions également développer du côté francophone. Le troisième pilier est l’expérience client, que nous tentons chaque fois d’améliorer. Telenet n’a jamais caché son envie de racheter Voo pour s’étendre en Wallonie. C’est toujours dans vos projets ? D’opérateur uniquement présent en Flandre voici 24 ans, Telenet est aujourd’hui fournisseur national. En Belgique, 70 % des personnes sont reliées à la ligne fixe © Reporters L’Australie avant la Belgique Le 2 octobre dernier, John Porter s'adressait au plublic de Beci lors de l'événement Brussels Meets Brussels. et 100 % passent par le mobile, ce qui offre une belle perspective. Nous voulons proposer des services fixes au sud. Étant donné que la vente de Voo n’est pas d’actualité, il est difficile de parler d’une véritable implantation en Wallonie. Si ce n’est pas le cas, nous continuerons à trouver plus de clients au sud du pays autrement. Pourquoi ne pas s’étendre également à l’étranger si une opportunité se présente ? Les prix de la téléphonie fixe et sans ligne en Belgique sont plus élevés que la moyenne européenne. Telenet peut-il prétendre à une baisse des prix ? Le marché est assez compétitif : un abonnement mobile varie entre 5 et 100 euros. Vous pouvez opter pour une connexion illimitée et les consommateurs ont le choix entre Proximus, Scarlet, Orange ou Telenet/Base. Depuis trois ans, le prix des abonnements pour mobiles baisse d’environ 10 % chaque année. À un moment, il sera difficile d’aller plus bas. Par ailleurs, le nombre de téléchargement de données double chaque année. Dans cinq ans, tout le monde pourra télécharger des données de façon illimitée, ce qui nous poussera à développer d’autres segments : des applications Smartphone, des vidéos ou encore améliorer le service client. Vous dites que la Belgique possède un des meilleurs réseaux au monde. Quelle en est la raison ? Il y a cinq ans, le réseau belge était plus ou moins dans la moyenne. Tout a changé quand nous avons décidé de reconstruire un réseau capable de se développer pour les dix, voire quinze années à venir. Nous avons développé la technologie HFC : le réseau Hybride Fibre Coaxial. Il s’agit de la technologie qui combine la fibre optique et le câble coaxial. Ce réseau possède une architecture très dynamique, qui permet d’accroître la capacité et la vitesse. Vous affirmez que des experts étrangers viennent en Belgique, en particulier chez Telenet, pour trouver de l’inspiration. Pourquoi ? Telenet mise beaucoup sur l’innovation, notamment avec un ‘digital lab’. Notre entreprise est la première à avoir proposé une solution unique pour l’abonnement fixe et mobile. Telenet a lancé la première télévision digitale et fut la première à lancer de la vidéo à la demande à un Un patron américain à la tête d’une entreprise 100 % active sur le sol belge, c’est assez atypique. La raison pour laquelle John Porter a posé ses valises au Plat Pays tient à l’actionnariat de Telenet. Après une carrière aux États-Unis, notamment en tant que Président de Time Warner Communications, John Porter a géré durant treize ans le réseau public australien Austar. Un réseau en partie détenu par Liberty Global, société américaine de télécommunication qui possède 60 % de Telenet. « J’avais jusque-là toujours dirigé des compagnies publiques de télécommunication. Quand Austar a été vendu, je pensais rediriger mes activités en-dehors de la direction d’une société. On m’a proposé la gestion de Telenet, challenge que j’ai accepté. » Le patron de 61 ans a d’ailleurs quelques liens avec notre pays… « Mon grand-père est décédé lors de la bataille d’Ypres en 1915. J’ai par ailleurs étudié l’histoire, je connais donc les grands événements qui se sont déroulés en Belgique. » Féru de la philosophie du Vieux Continent, qui « correspond à (sa) sensibilité pour son approche plus sociale », John Porter ne cache pas son affection pour la ville de Bruxelles, qu’il ne connaissait pas avant d’atterrir chez nous voici cinq ans. « J’aime beaucoup les espaces verts à Bruxelles, notamment la Forêt de Soignes. J’aime par ailleurs faire du sport et écouter de la musique. Certains pourront d’ailleurs me croiser à un concert à l’Ancienne Belgique ! » prix local. Citons également des innovations en interne. Nous allons par exemple changer notre système financier et le back office en mode digital. Nous adoptons la philosophie du ‘digital first’ et un développement plus agile. Nous ne misons plus seulement sur un système hiérarchique de style pyramidal mais plutôt horizontal. Vous avez dirigé des entreprises de télécommunication aux États-Unis et en Australie. Quelle différence voyez-vous avec le système européen ? Je trouve que le gouvernement européen est beaucoup trop proactif, il essaye de réguler le secteur. Le secteur de la télécommunication en Europe connaît un bon développement. Nous avons connu récemment 18 initiatives régulatoires prises au niveau belge et européen qui ont coûté à notre business. Ces mesures poussent certains à ne plus investir. Nous devons l’accepter, mais j’espère que cela changera. Vous avez 61 ans. Avez-vous un challenge personnel par rapport à la gestion de Telenet ? J’aime les challenges. Je suis venu en Belgique car j’aime travailler dans un milieu multiculturel et apprendre d’autres langues. Pour moi, Telenet n’est plus juste une compagnie de téléphonie mais bien une plateforme multimédia. Modestement, j’espère réinventer le business model de Telenet. Nous avons déjà les produits et nous devons réinventer une stratégie pour faire grandir Telenet. N’attendez pas de moi que je regarde le coucher de soleil. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 11 © Reporters
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THINK TANK OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media Uber + Waze + voiture autonome + voiture partagée = Mobilité Lors de son événement « Brussels Meets Brussels », Beci a mis l’accent, une fois de plus, sur la mobilité comme enjeu majeur pour Bruxelles. Dans ce cadre, j’aimerais rebondir sur une des (bonnes) idées de l’Appel des XI organisé par L’Écho au début de l’année : « faire de la Belgique (mais surtout de Bruxelles) la championne de la voiture autonome. » Je vais commencer par un exemple idiot : récemment, partant de notre siège place Louise, je devais me rendre avec deux collègues chez un partenaire, boulevard du Souverain. Pour ce faire, nous avons bien entendu pris… nos trois voitures de société. Vous allez nous traiter d’idiots. La réalité, c’est que ceci était la seule solution logique. En effet, nous aurions parfaitement pu nous rendre du point A au point B dans une seule voiture. Le hic, c’est qu’à l’issue de la réunion, chacun d’entre nous rentrait chez lui, dans trois directions différentes. Exemple idiot ? Pas du tout ! Car il illustre parfaitement la réalité de nombreux habitants 12 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 et travailleurs de Bruxelles : la mobilité ne se résume pas uniquement à se rendre d’un point A à un point B le matin pour revenir au point A en fin de journée. Il est dommage que, dans les différentes campagnes électorales de ces dernières années, la technologie n’ait joué aucun rôle majeur. Car, comme dit l’adage, ‘technology will save us’, et les politiques d’ici et d’ailleurs tardent à s’y mettre. Les utilisateurs d’Uber (toute considération socio-lobbyiste mise à part) et de Waze attesteront que ces deux « apps » révolutionnent le concept de mobilité. Mais ce n’est pas assez. On peut se torturer les méninges dans tous les sens pour résoudre le problème de mobilité en 2020, c’est inutile. Pour résoudre le problème de mobilité, il faut se projeter suffisamment loin dans l’avenir, pour ensuite mieux revenir vers le présent. Faire un rétro-planning, quoi. Comme dans une entreprise. Nous sommes en 2040. Selon toutes les prévisions, la voiture autonome est une réalité. Qu’elle tourne à l’essence, à l’électricité, à l’hydrogène ou au chocolat Jacques, mettons ça de côté pour l’instant, ça n’impacte pas le raisonnement. Suite à l’avènement des voitures autonomes, le métier de chauffeur de taxi (qu’il soit Vert, Uber, ou à petit pois) a disparu. C’est dommage, mais c’est la réalité. Uber a investi massivement dans la voiture autonome, et a probablement racheté ou fusionné avec Waze (ou quels que soient leurs successeurs respectifs dans 20 ans). Toutes ces voitures autonomes sont désormais partagées, puisque quand je tapote sur Uber pour aller d’un point A à un point B, je me fiche pas mal qu’il y ait quelqu’un assis à côté de moi (du moment que c’est moins cher), étant donné qu’il y a inévitablement quelqu’un qui va (approximativement) au même endroit que moi au même moment (ou plus ou moins), et que c’est l’ « app » qui programme tout ça pour optimiser le temps de déplacement et le coût. Nos trois caballeros mentionnés plus haut se déplaceront donc de la manière suivante : Uber autonome partagé à trois, sous Waze, pour aller du point A au point B (tous ensemble), suivi d’un Uber autonome (partagé chacun avec d’autres personnes), toujours sous Waze, pour rentrer chez soi après la réunion. Reste à déterminer le coût du trajet pour l’entreprise, celui-ci étant lié bien sûr à la fiscalité des voitures de société (si ça existe encore) et des solutions de mobilité en général. Ça, c’est le monde dans 20 ans. Tous les constructeurs automobiles s’y préparent. Uber a déjà déclaré sa volonté d’investir massivement dans la voiture autonome « le jour où ». Alors, pourquoi ne pas s’y préparer ? Pourquoi ne pas faire de Bruxelles une ville pionnière de la voiture autonome partagée ? De par sa taille et sa localisation, Bruxelles est le « labo » idéal pour toute nouvelle technologie ou évolution sociétale. Force est de constater qu’aujourd’hui on n’en fait rien, de ce labo. Pourquoi ? À cause de la lasagne institutionnelle : mettre en œuvre une telle politique disruptive à Bruxelles demanderait l’aval des différents échelons de pouvoir qui « cogèrent » ou impactent la ville (communes, régions, fédéral, etc.). Et ça, c’est pas pour demain ! Nous dépêtrer de la lasagne institutionnelle est un prérequis majeur à toute politique de mobilité cohérente pour Bruxelles. C’est ça, le grand chantier auquel les politiques devraient s’atteler dès maintenant, pour être prêts… dans 20 ans ? ● D.R. VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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2020 5 RAISONS POUR LESQUELLES VOUS DEVEZ COMMENCER À PRÉPARER LES ÉLECTIONS SOCIALES 2020 DÈS MAINTENANT 1. VOUS DEVEZ PENSER À PRÉVOIR LA PROCÉDURE DANS VOTRE BUDGET 2019 Les prochaines élections sociales auront lieu en mai 2020. Cela vous semble peut-être encore loin, mais les préparatifs doivent, eux, commencer bien avant. En effet, pour permettre à votre Conseil d’Entreprise et/ou à votre Comité pour la Prévention et la Protection au Travail nouvellement élu de se mettre rapidement au travail, vous devez lancer la procédure dès le mois de décembre 2019. Il s’agit d’une tâche de longue haleine. Tenez-en compte. Si vous souhaitez être prêt pour décembre 2019, mieux vaut vous y mettre le plus tôt possible. 2. C’EST L’EFFECTIF DE VOTRE PERSONNEL EN 2019 QUI DÉTERMINERA SI VOUS DEVEZ ORGANISER OU NON DES ÉLECTIONS SOCIALES Vous employez en moyenne au moins 50 équivalents temps plein en 2019 ? Dans ce cas, vous devez organiser les élections sociales pour un Comité pour la Prévention et la Protection au Travail (CPPT). Votre effectif est d’au moins 100 travailleurs en 2019 ? Alors, vous êtes dans l’obligation d’organiser également l’élection d’un Conseil d’Entreprise, en plus du CPPT. Soyez attentif : tous vos collaborateurs ne sont pas logés à la même enseigne concernant le comptage des équivalents temps plein. Il existe des règles bien précises qui déterminent si un employé doit être pris en compte à 100 % ou pas. Donc, si vous envisagez d’engager quelqu’un ou de modifier des horaires de travail, tenez-en compte. 3. VOUS DEVEZ PRENDRE EN COMPTE LES TRAVAILLEURS INTÉRIMAIRES Si vous faites appel à des intérimaires en 2019 au cours du 4e trimestre, vous devez les indiquer dans un registre particulier. Cela permet d’établir le nombre d’intérimaires entrant en ligne de compte pour déterminer l’effectif du personnel en vue des élections sociales 2020. Dans le registre, chaque intérimaire se voit attribuer un numéro selon une numérotation continue, dans l’ordre chronologique de la mise à disposition dans votre entreprise. Vous devez tenir compte des intérimaires qui ont travaillé chez vous au cours du dernier trimestre 2019 dans le comptage du personnel. Selon les cas, il pourrait être intéressant d’opter pour un contrat de travail à durée (in) déterminée. Examinez les options possibles pour aborder correctement ce sujet complexe. 4. LA STRUCTURE DE VOTRE ENTREPRISE DÉTERMINE L’ORGANISATION DES ÉLECTIONS SOCIALES Pour savoir si vous devez organiser des élections sociales, vous devez considérer la structure de votre entreprise au sens d’« unité technique d’exploitation » (UTE) et vérifier si, au sein de celle(s)-ci, le seuil de 50 ou 100 travailleurs est atteint ou pas. Le concept d’UTE n’est pas légalement défini, mais peut être décrit comme une unité se basant sur des « critères sociaux et économiques ». Ce n’est pas parce que vous avez deux entités juridiques distinctes que vous devez partir du principe que vous disposez de deux unités techniques d’exploitation différentes. Il se pourrait que vous soyez tenu, sur la base de critères sociaux et économiques, de les réunir. Ce qui vous amènerait malgré tout à atteindre le seuil de 50 ou 100 travailleurs. Veillez donc bien à faire analyser votre situation à temps pour éviter toute surprise, et examinez d’éventuelles alternatives. 5. LICENCIER UN TRAVAILLEUR PENDANT LA PÉRIODE ÉLECTORALE PEUT AVOIR DE LOURDES CONSÉQUENCES Vous envisagez de restructurer votre entreprise et cela risque d’entraîner des licenciements ? Vous n’êtes pas satisfait d’un travailleur, mais vous préférez encore différer votre décision ? C’est le moment ou jamais de trancher dans le vif. Car les règles de protection spécifiques en vigueur pendant la période électorale rendent un licenciement particulièrement risqué. VOUS AVEZ DES QUESTIONS ? PARTENA PROFESSIONAL EST À VOTRE DISPOSITION POUR TOUT CONSEIL PERSONNALISÉ. Vous l’aurez compris, organiser des élections sociales n’est pas chose simple. Et prendre vos précautions à temps n’est certainement pas un luxe. Ces quelques conseils pourront déjà vous aider en cours de route. Vous pouvez bien entendu toujours nous contacter si vous avez des doutes ou pour une approche personnalisée. N’hésitez pas à prendre contact avec notre Cellule Élections Sociales via esv2020@partena.be THINK TANK POUR OU CONTRE L'encadrement des loyers à Bruxelles ? Si, concernant la fixation d'un loyer bruxellois, il existe une grille réglementaire, elle n'est pour l'heure qu'indicative. Pour mieux encadrer les loyers de la capitale, faudrait-il rendre son utilisation obligatoire ? David Hainaut Ambroise Thomson, Chargé de communication du Rassemblement bruxellois pour le droit à l'habitat (RBDH) Mettre en application une grille dite « contraignante » plutôt que simplement indicative fait partie de nos principales revendications. Car actuellement, les propriétaires peuvent fixer le prix d'un loyer un peu comme ils l'entendent, sans qu'il y ait le moindre rapport avec la qualité ou de lien avec la réalité du marché. Nous défendons également les logements abordables, car en ce moment, il y a une pénurie à Bruxelles. Une grille officielle permettrait des prix plus réalistes et plus en rapport avec la qualité d'un logement, de sorte à ce qu'un montant reste raisonnable. Depuis quinze ans, on constate aussi une augmentation des loyers beaucoup plus forte que l'index ou le revenu. Il y a là un décrochage évident, qu’il serait donc bon de résoudre. La crise du logement s'accentue, les logements abordables – ou accessibles, soit équivalents à un tiers d'un revenu – se réduisent : à peine 8 % des logements sont réellement abordables pour… la moitié des Bruxellois ! Puis, la grille actuelle est basée sur le marché ; or nous, nous critiquons justement ce marché, car il est désormais prouvé qu'un logement de mauvaise qualité est plus cher qu'un logement moyen, ce qui est anormal. Une partie de la population est donc obligée d'accepter des locations de mauvaise qualité voire trop petites, d'une part ; et d'autre part, il y a une absence de critères de qualité (nombre de lumières, qualité des murs, espaces...), ce qui a un effet pervers, puisque cela n'aide en rien les négociations, un propriétaire ayant alors tous les pouvoirs ! On aimerait en fait qu'il existe une commission paritaire locative, soit une sorte d'administration qui puisse permettre de saines négociations entre propriétaire et locataire. Mais quoiqu'il en soit, la grille actuelle, que nous analysons, est insuffisante. Il faut aller beaucoup plus loin. Malgré des questions qui sont également politiques voire idéologiques, nous gardons espoir, car cette réflexion serait tout simplement positive pour l'ensemble du marché ! Tant à Bruxelles qu'en Wallonie, les autorités ont prévu une grille indicative, car il est normal qu'on connaisse le prix d'un loyer, comme le prix du pain, de la viande ou d'une voiture. La mise en place d'une nouvelle grille objective est complexe. Prenons un boulevard bruxellois, avec deux appartements du même niveau dans un même immeuble et avec un même nombre de chambres : ceuxci peuvent avoir un prix différent, simplement parce que l’un comporte une cuisine équipée, du marbre au sol et des portes en chêne. Raison pour laquelle il existe aujourd'hui une marge de négociation de 20 % à la hausse ou à la baisse, qui tient compte de ces éléments-là. Selon nous, une grille contraignante ne se justifierait pas dans un marché belge équilibré, où les loyers sont même à la baisse et bon marché par rapport à d'autres pays, ce qui est rarement dit. Le souci, ce sont les revenus. Dans le privé, un loyer n'est pas fixé en fonction d'un revenu, mais par rapport au juste retour qu'un propriétaire peut espérer. Quand vous percevez un revenu d'intégration ou d'un isolé à 890 euros, un appartement d'une chambre à 600 euros sera toujours trop cher, sans parler des charges locatives qui elles aussi coûtent – ce à quoi le bailleur ne peut rien. L'expérience montre aussi que l'encadrement des loyers conduit à un désintérêt pour le locatif privé, ce qui provoque alors une diminution de l'offre, une augmentation de la demande et, indirectement, une hausse des loyers ! Mieux vaut envoyer un message positif aux particuliers pour investir dans le privé, mais aussi et surtout inciter les preneurs à payer un loyer à temps et en heure. Car cela devient parfois un sport d'inciter un locataire à... ne pas payer, et celui-ci n'est jamais fautif ! Prétendre que si un loyer est moins cher les gens paieraient mieux, c'est un discours qui n'est pas cohérent. Dans les logements sociaux, malgré la fixation de loyers qui existe, il y a des arriérés d'une vingtaine de millions d'euros : c'est énorme ! Olivier Hamal, Président du Syndicat des Propriétaires (SNPC) BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 15 © Getty
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MOBILITÉ Le passage à la voiture électrique est une nécessité Peu d’entreprises bruxelloises savent qu’elles seront dispensées de taxe de stationnement si elles installent des bornes de recharge sur leur parking. L’échevine de la Mobilité à la Ville de Bruxelles, Els Ampe – qui va toutefois quitter ses fonctions dans la foulée d’élections défavorables à son parti, l’Open VLD – a voulu suivre l’exemple londonien en accélérant le passage à la voiture électrique Une politique que la nouvelle majorité devrait poursuivre. Peter Van Dyck L e centre piétonnier constituait sans doute la mesure la plus spectaculaire du plan de mobilité ambitieux, présenté en 2014 par Els Ampe. Au point d’occulter d’autres propositions. Parmi elles, la dispense de taxe de stationnement lorsqu’une entreprise installe des bornes de charge pour véhicules électriques. Dommage. Cette mesure relativement simple pourrait sérieusement favoriser l’abandon des voitures diesel et essence au profit de véhicules électriques, plus durables. « C’est l’histoire de l’œuf et de la poule », constate Els Ampe, qui était encore l’échevine bruxelloise de la Mobilité au moment de cet entretien. « Sans bornes de charge, les gens n’achètent pas de véhicules électriques. Les sociétés de leasing suivent la même logique : tant qu’il n’y aura pas de bornes de charge sur les parkings des entreprises, il sera très difficile de rendre le parc automobile plus vert. C’est pour casser cette spirale que nous avons décidé de renoncer à la taxe de stationnement sur les parkings dotés de bornes. » Cette initiative annoncée il y a quatre ans déjà n’a convaincu qu’un petit nombre d’entreprises. L’incitant pourrait pourtant soutenir une ambition du plan soumis par la Région de Bruxelles-Capitale en avril de l’année passée, à savoir l’installation de 200 bornes de charge publiques à Bruxelles. Nous disposons aujourd’hui de 44 points de charge de véhicules électriques dans des parkings publics, 27 dans des parkings d’immeubles de bureaux et encore quelques-unes dans les parkings souterrains de certains hôtels. « Nous invitons les entreprises à participer de manière nettement plus volontariste. D’autant plus que la mesure présente un beau 16 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 potentiel », argumente Els Ampe. « Le gain est double : la taxe de stationnement disparaît et les collaborateurs passent plus facilement au véhicule électrique. » Communication insuffisante L’objectif, en fin de compte, est d’améliorer la qualité de l’air à Bruxelles. Les autorités de la ville se sont donc lancées dans la promotion de bornes de charge sur la voie publique. Toutes les entreprises ne disposent en effet pas d’un parking privé. Els Ampe : « La ville encourage l’installation de bornes de charge sur la voie publique, mais ne s’en occupera pas elle-même. Dans le passé, nous ne nous sommes pas davantage investis dans la construction de stations-service. En revanche, nous pouvons faciliter l’installation. Les entreprises qui veulent exploiter des bornes de charge peuvent introduire une demande à cet effet auprès de la ville grâce à un formulaire disponible sur le site web. Nous vérifierons alors si la capacité du réseau électrique est suffisante et nous délivrerons dès que possible un permis d’installation. Nous voudrions que le secteur privé s’acquitte luimême de la maintenance et de la gestion des bornes – et supporte en conséquence les frais qui en découlent. La société EV-Point a été la première à introduire pareille demande. Elle a installé un point de charge près de l’Atomium au début octobre. » Une rapide enquête auprès des entreprises nous apprend que la mesure qui prévoit l’exonération de taxe de stationnement dans les parkings d’entreprise est largement méconnue. Els Ampe admet que la communica© Getty THINK TANK tion n’a sans doute pas été suffisante, à ce stade. « Le Salon de l’Auto qui se tiendra en janvier attachera un peu plus importance aux véhicules électriques. Ce n’est en effet qu’au cours de cette dernière année que la voiture électrique suscite davantage d’intérêt. La prise de conscience est relativement récente. Sans doute notre initiative arrivait-elle trop tôt, en 2014. Il faut laisser aux entreprises le temps de s’adapter. » À chacun sa méthode Il ressort de notre enquête que les entreprises se préoccupent réellement d’une mobilité plus verte et d’une meilleure qualité de l’air, mais chacune travaille à sa propre solution. Certaines entreprises, notamment Axa, déconseillent totalement l’usage de la voiture. Pour sa part, la société immobilière Befimmo privilégie une approche stratégique de la mobilité. Elle ne veut rien imposer à ses collaborateurs et maintient toutes les possibilités. Quelques membres du personnel circulent déjà à bord d’une voiture électrique. Befimmo a donc installé des bornes de charge à leur intention sur le parking. L’entreprise met également à disposition une ‘pool car’ électrique, que les collaborateurs peuvent utiliser en journée (et parfois même ramener chez eux le soir). Selon la même logique, Befimmo propose également quelques ‘pool bikes’ électriques à partager. D’autres locataires de l’immeuble de bureaux peuvent également en faire usage. La Banque Nationale de Belgique a fait installer dès 2013 deux bornes doubles de charge rapide sur son parking. Certains emplacements réservés aux véhicules électriques ou hybrides disposent par ailleurs de prises de courant 220 V ordinaires, sur un circuit réservé. Le parc de véhicules de la BNB est pourtant très réduit (une dizaine de voitures seulement). À peine 15 % du personnel se rend au travail en voiture. La BNB bénéficie depuis dix ans du label Entreprise Écodynamique (décerné par Bruxelles Environnement). D’où une politique qui encourage chacun à utiliser les transports en commun. Le fait qu’à cette période, la BNB ait fermé les agences réparties sur tout le territoire national a sans conteste contribué à réduire les déplacements. La multiplication des possibilités de travail à domicile réduit à son tour les besoins de transport. Enfin, la localisation des bureaux de la BNB en plein centre-ville, à quelques pas de la Gare Centrale et de plusieurs lignes de métro et de bus, encourage l’usage des transports en commun. Les déplacements en train, tram ou bus constituent la formule idéale pour éviter les encombrements routiers à Bruxelles et dans la périphérie. Nous apprenons que le vélo gagne également en popularité au sein de la BNB, d’autant plus que les prix des vélos électriques sont devenus plus abordables. L’entreprise propose un parking à vélos (équipé de prises électriques pour les e-bikes), des douches, des vestiaires et des espaces de rangement pour le confort des collaborateurs qui ont opté pour le deux-roues. Quatre e-bikes sont par ailleurs à disposition pour les déplacements professionnels à l’intérieur de la ville. L’inspiration en provenance d’autres villes d’Europe Le parc de véhicules électriques se développe lentement dans notre pays. Le réseau de bornes de charge se développe plus vite en Flandre que le nombre de voitures électriques. En Wallonie, l’installation de ces bornes de charge reste problématique. On en vient à se demander si un parc de véhicules électriques est vraiment une solution d’avenir. La formule ouvre des perspectives sur le plan écologique, mais ne réduira pas les embouteillages. Des alternatives telles que le vélo et les transports en commun sont-elles plus prometteuses? Els Ampe : « La réglementation de ces modes de transport alternatifs est déjà relativement sévère. Aujourd’hui, les immeubles de bureaux sont obligés de disposer d’un local pour les vélos. Les pistes cyclables se multiplient. J’estime pour ma part qu’il faut davantage investir dans le métro, quand on sait que 10 des 19 communes bruxelloises ne sont pas desservies. Il reste beaucoup à faire. Exemple : 80.000 voitures rentrent à Bruxelles tous les jours via Grand-Bigard. L’installation d’un parking en périphérie et d’une station de métro pourrait atténuer cette invasion quotidienne. Il faudrait vraiment que la Région de Bruxelles-Capitale développe un plan de métro digne de ce nom. Des villes telles que Londres, Paris, Amsterdam, Madrid, Helsinki et Copenhague prouvent que c’est possible. Elles travaillent simultanément à l’extension du parc automobile électrique et au développement des lignes de métro. La densité de population de la ville de Londres n’est que la moitié de celle de Bruxelles. Pourtant, la ville dispose d’un réseau de métro de grande ampleur, auquel 42 km supplémentaires vont s’ajouter bientôt. » Ne soyons pas naïfs : il y aura toujours des voitures en circulation. « Mais il faut mettre un terme à leurs émissions toxiques. Le passage à la voiture électrique est indispensable », conclut Els Ampe. Les élections ont rejeté l’Open VLD dans l’opposition à Bruxelles, contraignant l’échevine à quitter ses fonctions. Qu’adviendra-t-il de sa politique en matière de mobilité électrique ? L’avenir le dira, mais on voit mal la nouvelle majorité abandonner le développement de cette alternative ‘urban friendly’. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 17
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THINK TANK URBANISME & IMMO Concilier rentabilité et patrimoine : un équilibre à anticiper L'idée de développer un projet économique dans un bâtiment classé est séduisante, mais sa réalisation n'est pas une mince affaire. Christian Frisque, président ff de la Commission Royale des Monuments et Sites (CMRS), délivre quelques conseils. Les développeurs des projets Aegidium et Drohme y ajoutent un regard entrepreneurial affûté par leurs expériences. S i la conciliation entre protection du patrimoine et mise en œuvre d'un projet économique n'est pas chose aisée, elle est un gage de pérennité pour le bâti. « La meilleure garantie de survie d'un bâtiment est qu'il soit utile à la société dans des conditions économiques viables », remarque Christian Frisque. Reste que tout n'est pas acceptable pour autant. Les instances telles que la CRMS veillent à ce que les nouveaux tracés qui redessinent la ville n'effacent pas les marques de son histoire. Des réflexions globales s'ouvrent, comme celle sur la considération de l'aménagement paysager dans la rénovation des grands axes de mobilité ; des problèmes récurrents se distinguent, comme la division anarchique de maisons unifamiliales en appartements. Mais la commission travaille toujours au cas par cas. « Pour la Bourse par exemple, nous avons émis des réserves quant à la traduction architecturale de l'entrée projetée sur l'angle », continue Christian Frisque. « Ce bâtiment a quand même une logique constructive et un angle fait souvent l’objet d’un traitement particulier. » Une réflexion patrimoniale trop tardive À travers les avis émis pour préserver ces lieux classés emblématiques, il constate que des erreurs dommageables se répètent : « Il faut d'abord chercher l'adéquation qui peut exister entre un programme architectural et la capacité d'absorption du bâtiment quand il est classé. Parce que ce qu'on voit souvent, c'est qu'on essaie de mettre au chausse-pied des programmes extrêmement complexes dans des volumes trop petits pour les accueillir. Et là, ça coince évidemment dès le départ ». Selon lui, la réflexion patrimoniale arrive généralement trop tard. Il conseille de s'en inquiéter dès la mise en œuvre du projet avec un bureau d'architecte spécialisé et de rencontrer les différentes instances concernées, à commencer par la Direction des Monuments et Sites (DMS), pour déterminer des orientations. Une gestion durable nécessairement inventive Christian Frisque attire aussi l'attention sur l'importance de penser à l'isolation du bâtiment, un aspect fréquemment considéré sur le tard, alors que les contraintes 18 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Ophélie Delarouzée Un trésor architectural méconnu, au cœur de Saint-Gilles : l’Aegidium. liées à la préservation des façades, des murs et boiseries appellent des solutions créatives et coûteuses. Michel Culot, CEO de Drohme Invest, en sait quelque chose. Son projet récréatif de sensibilisation à la nature à l'ancien hippodrome de Watermael-Boitsfort subit des problèmes d'humidité et d'isolation. « La grande tribune n’est pas isolée contre l’humidité, qui est dès lors très présente. Les grandes portes-fenêtres du bâtiment en souffrent et se déforment, au point qu’on ne peut plus les fermer. En attendant, on chauffe. La charge de chauffage est disproportionnée et on est là en contradiction avec nos ambitions de gestion écologique. Dans le bâtiment du Pesage, la CRMS impose aussi qu'on n'utilise pas de double vitrage pour respecter le bombage d'origine du carreau de la vitre de l’ajout Breydel, du nom de l'architecte qui l'a conçu dans les années 50, mais c'est une énorme déperdition énergétique. » Le coût du cachet Abandonné depuis une trentaine d'années, l'Aegidium est un joyau architectural au cœur de Saint-Gilles, dont s'est emparé en février dernier Youri Dauber, co-fondateur et CEO de la société de colocation Cohabs. S'il s'agit de sa première aventure patrimoniale – et il reconnaît lui-même ne pas avoir pris conscience de la lourdeur de la tâche au préalable –, il s'est très vite tourné vers l'architecte spécialisé Francis Metzger, qui venait de développer un projet de restauration avorté de l'Aegidium, © Anthony Rauchen — www.flickr.com/photos/lekorbo/ CC BY-SA 4.0, commons.wikimedia LE PACK ENERGIE : un coaching énergétique gratuit pour les PME et le secteur non marchand Dans le cadre de ses actions contre le réchauffement climatique, Bruxelles Environnement lance un nouveau service, le Pack Energie. Grâce aux conseillers Energie des fédérations BRUXEO, UCM, Comeos et santhea, les PME et le secteur non marchand pourront dorénavant bénéficier d’un coaching entièrement gratuit en vue de réduire leurs consommations énergétiques. Le Pack Energie vise à soutenir la mise en œuvre de mesures énergétiques concrètes dans le cadre de l’aménagement ou de la rénovation de bâtiments. Quel que soit le stade de réflexion ou d’action, le projet invite les responsables des entreprises et des associations sans but lucratif à mettre en place différentes mesures de diminution des consommations dans une perspective de gestion rationnelle de l’énergie à long terme. Les conseillers Énergie apporteront leur expertise grâce à l’organisation de visites in situ, d’un suivi et d’un coaching énergétique. Il s’agit d’aider à identifier les vraies opportunités, les priorités d’investissement et les aides financières disponibles. Cet accompagnement énergétique est destiné à un public large allant de l’épicerie du coin à l’hôpital accueillant des centaines de patients quotidiennement. Les petites et moyennes entreprises jusqu’à 250 ETP peuvent contacter UCM ou Comeos alors que le secteur non marchand peut joindre BRUXEO (qu’ils soient membres ou non) et santhea. C’est suite à un appel à projet lancé en juillet 2017, que le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a sélectionné ces quatre organisations et a décidé d’octroyer une subvention totale (jusqu’en 2021) de 4 millions € pour offrir ce service aux entreprises et organismes non marchands. Secteurs couverts par le Pack Energie PME ‹ 250 ETP TPME/TPMI/Services Indépendant Franchisé Profession libérale ... Grande distribution Commerce Chaine de magasins Service ... Non Marchand Santé, Handicap, Crèche, Education, Culture, AAJ, ISP, Hôpitaux, MRS, ... Hôpitaux MR / MRS Santé mentale ... UCM Comeos victoria.whitelaw@ucm.be +32 (0)2 743 83 93 Sophie.Tielemans@comeos.be +32 (0)473 88 34 71 BRUXEO energie@bruxeo.be +32 (0)2 210 53 03 santhea denis.herbaux@santhea.be +32 (0)486 55 53 15 PLUS D’INFO : www.environnement.brussels • bauquier@environnement.brussels tél. 02 563 43 25 © Thinkstock
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THINK TANK et qui a travaillé main dans la main avec la Région et les administrations. Il a de plus racheté le permis d'urbanisme pour une restauration à l'identique. Un départ sur de bons rails, mais la note du chantier s'élève à 12 millions d'euros. Si les aides publiques peuvent aller jusqu'à 80 % du coût total d'un projet, Youri Dauber assure que c'est loin d'être le trésor convoité dans ce type d'entreprise, les biens classés étant moins rentables à exploiter du fait de l'amortissement de l'investissement initial et des frais d'entretien spécifiques : « C'est beaucoup plus valorisant en termes architectural qu'un projet classique, mais c'est beaucoup plus de travail, plus complexe et moins rentable. » Il vise à mettre du ‘co-living’ dans la partie logement annexe à l’Aegidium et à créer du communautaire, de l'événementiel et des bureaux en intérieur d''ilôt. « La rentabilité d'un espace où on peut faire ce qu'on veut n'est pas comparable à celle d'un espace où on doit à chaque fois faire appel à des artisans spécialisés dans la menuiserie, le carrelage ou même la peinture. On a beaucoup d'obligations qui coûtent cher et ce n'est pas parce que le lieu a du cachet qu'il va pouvoir rapporter infiniment plus. Si on fait une salle événementielle dans une des deux salles classées de l'étage, on va pouvoir gonfler un peu les prix, mais pas les tripler ! » Des contraintes en cascade Les conditions imposées par les différentes instances concernées peuvent alourdir la facture et mettre en péril la rentabilité d'un projet. Michel Culot cherche ainsi à Drohme s’est installé à l’entrée de la forêt de Soignes, sur le site de l’ancien hippodrome de Boitsfort. rétablir l'équilibre financier de Drohme : « C'est la Région qui a lancé un appel d'offres il y a sept ans, avec un cahier des charges précis qui prévoyait des objectifs en matière de préservation du patrimoine, mais aussi d'occupation du site, d'animations et de pluralité des activités. On a fait la meilleure offre, tant au niveau du contenu que de la vision stratégique. Mais, à travers les différentes étapes – dont l'étude d'incidence qui a duré huit mois, qui compte 1.500 pages et 300 recommandations – les nouvelles contraintes et les retards se sont accumulés. L'investissement de départ a plus que doublé, passant de 1 à 2,5 millions d'euros. » NOS FORMULES CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A ÉGALEMENT POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous connaissez probablement déjà les chèques cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules cadeaux que nous proposons pour votre entreprise. Il y a les chèques cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les diff érentes boîtes cadeaux (éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. 20 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 © Drohme THINK TANK Le rejet de la patinoire synthétique, malgré ses performances écologiques, représente une perte évaluée à 1,5 million sur dix ans, et l'imposition d'une heure de fermeture à minuit limite l’organisation de soirées pour un manque à gagner estimé à plus de 30 % du revenu global. Mais c'est aussi la définition de « porte de la forêt » qui est remise en question, moins dans ses aspects d'observation et pédagogiques que dans ses activités sportives et de découverte active, la protection du patrimoine naturel et le respect de la faune en balance. La tyrolienne qui relie le point d'observation du belvédère au parcours des cimes reste en questionnement. « C'est une approche nouvelle de la découverte de la nature à Bruxelles et l'aspect ludique interpelle et sucite des réticences », appréhende Michel Culot. « La tyrolienne pourrait pourtant attirer des jeunes qui seraient plus largement incités à monter en haut du belvédère pour observer la faune et la flore sous un angle plus ludique. C'est encore un des aspects du projet qui doit être reconnu. » Il déplore moins les conditions imposées que leur formulation en cascade: « Ce qui a manqué dès le départ, c'est un alignement de toutes les administrations et parties prenantes. On a dû faire un travail de sensibilisation, d'échanges et d'objectivation durant pratiquement deux ans après la signature de la convention de concession. Cela ne va pas assez vite. Les contraintes imposées sont toujours plus fortes et cela freine l'entrepreneuriat et l'envie. Ce n'est pas moteur pour une ville. On a tous intérêt à s'allier pour voir émerger de grands projets. Les différentes parties devraient voir le projet plus largement qu'à travers leurs prismes propres, pour le regarder dans son ensemble en privilégiant l'intérêt commun. Cela faciliterait le dépassement des divergences. Voir le patrimoine à l'abandon est malheureux, mais le voir sanctuarisé l'est aussi. » Si la CRMS n'a jamais prôné l'immobilisme, son président ff rejoint Michel Culot sur la nécessité d'améliorer l'articulation au niveau administratif, ce qui repose autant selon lui sur des problèmes de hiérarchie que de bon esprit de collaboration entre les différents fonctionnaires. Les réunions de projet, telles que prévues à l’article 188/12 du Cobat, ont justement été récemment réformées afin de ramasser l'énonciation des contraintes. Encore faut-il que les acteurs immobiliers y fassent appel en temps voulu. ● Easy solutions for temporary housing 1600 APARTMENTS IN TOP LOCATIONS SERVICED APARTMENTS BBF is a specialized provider of serviced and residential apartments since 1992. With more than 1600 units in top locations in Brussels we can offer attractive mid to long term rental packages combined with professional services at affordable rates. Together with our ASAP quality label this guarantees the key to an excellent stay. CALL US ON +32 (0)2 705 05 21 Book your apartment here www.bbf.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 21
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PRÊT POUR VOTRE ACCÉLÉRATION DIGITALE? Recevez 2h de conseils gratuits par des experts digitaux indépendants pour booster votre marketing en ligne ou tirer le meilleur des réseaux sociaux. Delphine Leriche Experte digitale Prenez rendez-vous maintenant sur accelerationdigitale.be a t a m e i COMMERCE INTERNATIONAL Ils font la renommée de Bruxelles : 5 produits-phares Bruxelles rayonne à l’étranger grâce à des produits de bouche comme les gaufres, la bière et le chocolat. Mais notre capitale brille également sur la scène internationale avec des secteurs plus pointus comme la chimie ou l’ingénierie. Voici pourquoi. Géry Brusselmans U n touriste en séjour à Bruxelles fait forcément une halte par la Grand-Place, déguste une gaufre et repart avec un ballottin de pralines. C’est caricatural mais force est de constater que ces produits de bouche font toujours autant la réputation de notre chère capitale. En marge de ces best-sellers grand public, d’autres secteurs placent Bruxelles en pole position sur la scène internationale. On pense à l’ingénierie et ses grands projets de construction à l’étranger, à la pharmacie et ses médicaments phares vendus partout à travers le monde ou encore à la chimie, à l’image de Solvay qui compte bien renforcer son implantation grâce à un tout nouveau centre, situé à Neder-Over-Heembeek. Même le secteur des matériels de transport (conteneurs, moteurs, carrosseries…), dont les exportations ont augmenté de 24 % entre 2016 et 2017, peut aussi briguer une place dans le peloton de tête. Pour démontrer ce dynamisme bruxellois, nous avons retenu cinq secteursphares et autant de témoins. Nous ne parlons pas seulement ici de valeur ou de volume, mais également de reconnaissance et d’expertise. 1. LE CHOCOLAT : un savoir-faire reconnu et Marcolini comme locomotive Comment un produit comme le chocolat, réalisé à partir de fèves qui poussent essentiellement en Afrique de l’Ouest, est-il devenu un des emblèmes de la Belgique ? La réponse tient d’abord dans les liens historiques qu’ont tissés la Belgique et l’Afrique, puis deuxièmement dans un savoir-faire développé dès le début du vingtième siècle dans la capitale. En 1915, un certain Jean Neuhaus et son épouse, gérants d’une officine installée galerie de la Reine, imaginent ce qui deviendra le premier ballottin de pralines. Quand on parle de chocolat belge professionnel aujourd’hui, on cite évidemment Barry-Callebaut, une entreprise internationale, désormais suisse, mais dont la production se fait toujours à Wieze, en Flandre-Orientale. Pour Bruxelles, la renommée vient surtout des fabricants de pralines comme Godiva, Neuhaus et Corné. La vraie « brussels touch » est toutefois insufflée par des artisans chocolatiers situés au cœur de Bruxelles à l’instar de Frédéric Blondeel, Laurent Gerbaud et Pierre Marcolini, probablement notre meilleur ambassadeur à l’étranger. « Aujourd’hui, nous exportons plus de 40% de notre production à l’étranger, essentiellement dans les pays asiatiques, mais également en France et en Angleterre », dit-il. « Ce qui étonne toujours nos clients étrangers, c’est que toute la production est réalisée dans notre seul atelier, situé à Haren. » BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 23 e © Getty D.R. l ocoh e rè Bi r a h op r e i gé ni m C hi C Bi In
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TOPIC Fier d’arborer sur ses boîtes le label « Brussels », Pierre Marcolini estime toutefois que le secteur du chocolat en Belgique a tendance à se reposer sur ses lauriers. « Actuellement, une armada de Français sont très actifs sur le chocolat de dégustation. La concurrence est compliquée, d’autant plus que les Français investissent beaucoup dans la formation et la recherche et le développement. Nous nous retrouvons en bout de course, la Belgique est très en retard sur l’innovation. Il faut redynamiser le secteur, notamment la formation. » 2. LA BIÈRE : dynamisme des micro-brasseries Les bières belges à l’étranger riment souvent avec Jupiler et Stella. Les boissons made in Inbev ne sont pourtant pas les seules à occuper une place de choix à l’international. Il faut également compter sur les bières trappistes et de dégustation, secteur sur lequel Bruxelles connaît un renouveau. Voici quinze ans, la seule brasserie active en Région de Bruxelles-Capitale était Cantillon. Un nouvel élan fut donné en 2003 avec la création de la Brasserie de la Senne. Cette enseigne a vu venir dans sa roue d’autres jeunes pousses, dont la nanobrasserie de l’Ermitage, En Stoemelings ou encore le Brussels Beer Project, société implantée dans le quartier Dansaert. « Notre croissance à l’exportation grimpe chaque année, elle a atteint 30 % de nos ventes en 2017 », annonce Olivier de Brauwere, fondateur du Beer Project. « Nous privilégions trois marchés actuellement : la France, les Pays-Bas et le Japon. L’idée, est d’installer un bar dans chaque pays sur lequel nous développons le marché, ce qui nous permet de mieux expliquer d’où nous venons et ce que nous faisons. Nous voulons apporter au milieu de la bière un côté plus moderne et cosmopolite. » Au niveau des exportations bruxelloises, la bière Cantillon reste une référence, avec une excellente renommée sur le marché américain, tandis que les produits de la Brasserie de la Senne s’exportent eux aussi. En termes de parts de marché, les bières made in Brussels restent relativement confidentielles à l’export mais elles séduisent un marché de passionnés. Bonne nouvelle pour l’avenir des bières bruxelloises : la Brasserie de la Senne vient d’emménager sur un nouveau site de production à Tour & Taxis tandis que le Brussels Beer Project inaugurera fin 2020 une toute nouvelle brasserie située au bassin de Biestebroeck, le long du canal à Anderlecht. La production atteindra l’équivalent de 10 millions de bouteilles par an ! 3. LE SECTEUR BIOPHARMA : un grand nom et des jeunes pousses En 2017, la valeur totale des exportations belges de médicaments et de vaccins s’élevait à 40,5 milliards d’euros ! « Ce chiffre impressionnant est notamment dû à la position géographique unique de la Belgique », explique Catherine Rutten, CEO de Pharma.be, l’Association Générale de l’Industrie du Médicament. « Les raisons sont multiples : la Belgique permet un accès au marché étranger via de vastes infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires. Signalons également l’excellence des services des partenaires logistiques, qui assurent la distribution optimale des traitements innovants. » Grâce à 31 sites de production sur son territoire, notre pays exporte en Europe et surtout aux États-Unis, un des grands partenaires de la Belgique avec 17,2 % des exportations pour 2017. Sur le secteur biopharmaceutique, une des plus grandes entreprises est UCB Pharma, qui développe la recherche et la commercialisation des produits pharmaceutiques et biologiques. Son siège est toujours situé à Bruxelles, plus précisément à Anderlecht. Parmi ses innovations, signalons notamment le lancement en 2006 du premier patch visant à traiter la maladie de Parkinson. En 2008, UCB Pharma a lancé un médicament destiné au traitement de la maladie de Crohn. L’autre particularité à Bruxelles, c’est le développement de jeunes pousses ou d’entreprises plus matures, actives à la fois dans le développement de médicaments et tout ce qui entoure le secteur pharmaceutique. Citons notamment deux entreprises anderlechtoises, Ansell Healthcare et Sterop Overseas : la première développe des gants médicaux et des masques faciaux pour laboratoires ; la seconde commercialise des suppléments alimentaires, des produits cosmétiques et d’hygiène, des spécialités et d’autres produits pharma. Autre exemple : Fishertrade, à Woluwe-Saint-Pierre, propose des produits pour améliorer l’immunité ou consolider les os et articulations. Notons toutefois que de jeunes start-ups actives dans l’innovation pharmaceutique et médicale sont également installées dans le Brabant wallon. 24 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 © Getty © Getty TOPIC 4. L’INGÉNIERIE : de grands projets à l’international L’expertise belge en matière d’ingénierie n’est plus à faire. De grandes entreprises belges rayonnent à travers le monde mais, souvent, tout est parti de Bruxelles. Prenons l’exemple de Tractebel : la société, détenue aujourd’hui par Engie mais dont le siège social est toujours situé à Bruxelles, développe actuellement plus de 600 projets d’infrastructure dans pas moins de 84 pays ! La société CFE, dont un des pôles d’activité est l’ingénierie marine, s’est quant à elle fait une spécialité dans les activités d’approfondissement de canaux et de ports. L’entreprise CIT Blaton, située à Schaerbeek, travaille sur des chantiers, plus proches de chez nous mais de grande envergure également. CIT Blaton, à travers sa filiale située au Luxembourg, a notamment conçu le Centre de Congrès de Mons et le Siège de BGL, filiale luxembourgeoise de BNP Paribas. 5. LA CHIMIE : renforcement du positionnement à Bruxelles TPF, une autre entreprise leader dans le secteur de l’ingénierie, implantée à Forest, a pris rapidement une envergure internationale… alors qu’elle est née en 1991 ! « Nous avons de gros projets en Belgique mais la grosse majorité de nos activités est centrée à l’étranger », affirme Thomas Spitaels, directeur de TPF. « Sur les 4200 personnes que nous employons, seulement 5 % résident en Belgique. Nous sommes implantés dans 49 pays. Il y a de très bons ingénieurs en Belgique mais notre principe consiste à développer des filiales à l’étranger en engageant des ingénieurs locaux. » Dans les grands pôles de compétence de TPF, citons les réseaux de transport, à l’instar des lignes de train et des transports en commun comme le métro. La société développe par exemple de grands projets en Espagne, en Algérie, en Arabie Saoudite, en Amérique du Sud ou encore aux États-Unis, avec la conception d’un tronçon du nouveau TGV californien. Aujourd’hui, force est de constater que les grandes sociétés d’ingénierie exportent, si pas le savoir-faire belge, en tout cas leurs compétences en développement de projet. Selon les experts interviewés, « les entreprises bruxelloises spécialisées en ingénierie doivent s’exporter car il n’y a plus de gros projet en Belgique, vu que quasi tout est déjà construit. » BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 25 Au niveau mondial, Solvay est sans conteste une référence dans plusieurs de ses domaines d’activité. Comme l’explique Jean-Marie Postiaux, directeur des affaires publiques chez Solvay, le conseil d’administration a décidé, voici deux ans, de réorienter un grand pan de la recherche sur son siège bruxellois et sur le développement de nouveaux matériaux légers, essentiellement les matériaux composites présents dans les avions et les voitures. « Le CA de Solvay a ainsi considéré que Bruxelles avait la capacité d’être au centre de cette activité. D’abord car nous avons tout autour de Bruxelles des centres de recherche de haut vol : l’ULB, la VUB et les universités de Gand, Louvain, Leuven ou encore Liège. Ensuite car Bruxelles se situe au centre d’un écosystème nord-ouest européen où l’innovation dans ces secteurs clés est la plus avancée. » Ces raisons ont poussé le groupe à plancher sur la construction d’un bâtiment de 40 000 mètres carrés. Il verra le jour fin 2021 et sera situé à Neder-OverHeembeek. Tous les collaborateurs de Solvay travailleront dans ce bâtiment alors que d’autres entreprises et jeunes start-ups actives dans ce secteur s’implanteront elles aussi sur le site. Fort de ces changements, le groupe pourra se targuer de renforcer encore un peu plus sa position de leader dans la chimie des matériaux légers. Il n’y a toutefois pas que Solvay qui excelle dans le domaine de la chimie à Bruxelles. Citons notamment Chemical Partners, prestataire spécialisé en revêtement par pulvérisation, dont le siège se trouve à Molenbeek, mais également Univar, une entreprise américaine qui dispose d’une expérience de plus de 85 ans en approvisionnement, gestion et production de produits chimiques. Le siège d’Univar Benelux est situé à Anderlecht. ● © Getty © Getty © Getty © Getty
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MOVE YOUR BUSINESS Europcar Business Devenez client en 3 minutes sur europcar.be Tous les deux ans, Bruxelles accueille la Labelexpo : le plus grand salon mondial de l’industrie de l’étiquette. COMMERCE INTERNATIONAL Les salons internationaux sont-ils incontournables ? Pour nouer des contacts à l’étranger, rien de tel qu’une présence lors d’un salon international. Oui mais… À l’ère du numérique, n’est-il pas plus simple et surtout plus rentable de bénéficier des opportunités sur internet ? L e prix d’un stand au Salon du Chocolat à Paris avoisine les 5.000 euros HTVA. Les entreprises du secteur connaissent l’importance d’une présence au plus prestigieux salon de leur domaine. Mais si vous ajoutez à la réservation du stand les frais de transport, le logement et la nourriture, le coût de l’opération pour mobiliser trois personnes pendant les cinq jours du salon dépasse facilement les 10.000 euros ! Certaines entreprises préfèrent donc opter pour une alternative plus low-cost : la présence en ligne. Via des sites internet, l’envoi régulier de newsletters ou une activité marketing soutenue sur leur compte Facebook, certains accrochent de gros clients à l’autre bout du monde. Une nouvelle tendance a même fait son apparition sur la toile : le salon virtuel. Pour quelques centaines d’euros, votre entreprise bénéficie d’un stand virtuel, où vous déposez vous-même du contenu vidéo et des documents de présentation de votre projet. Le visiteur surfe sur le site du salon, découvre en trois dimensions les allées, clique sur votre stand pour s’informer et entame si besoin la conversation avec un collaborateur par messagerie. Certains salons français sont même 100 % virtuels : le salon des écoles de commerce, celui des franchises et certains dédiés à l’emploi. Les avantages sont nombreux : gain de temps et d’argent, facilité de trier les interlocuteurs et même bénéfice écologique. Pas de déplacement, pas d’émission de CO2 ! Seul bémol : ces salons virtuels sont assez peu nombreux et n’ont pas tous pignon sur rue. Le bon vieux salon professionnel est-il pour autant dépassé ? Présence indispensable pour l’alimentaire et la mode « Je ne pense pas », estime Isabelle Hamburger, Présidente de Vervloet, société belge de création de ferrures d’art. « Participer à un salon international représente en effet un coût conséquent mais nous rencontrons environ Géry Brusselmans 300 personnes sur un seul événement. Parmi ces personnes, il y a des entreprises avec qui nous travaillons déjà et d’autres que nous rencontrons pour la première fois. Imaginez le nombre de voyages à organiser si nous devions arranger des rencontres individuellement. » L’importance d’une présence physique sur un salon est défendue par tous les acteurs interrogés : « Jamais les rencontres virtuelles ne remplaceront le contact humain ». Surtout dans certains domaines où la rencontre est tout simplement indispensable. Isabelle Hamburger (serrurerie d’art Vervloet) « En tant qu’entreprise active dans l’alimentaire, il me serait inconcevable de ne pas participer à un salon physique », avance Catherine Bodson, responsable de la conserverie Pipaillon, qui produit notamment des confitures. « Les gens ont besoin de voir, sentir, toucher et goûter mes produits. » Comme l’explique Jean-Philippe Mergen, directeur Enterprise Europe Network chez Beci, « ces secteurs pour lesquels une présence physique est indispensable sont la mode, la décoration d’intérieur ou encore la construction. A contrario, des secteurs comme l’IT sont plus prompts à participer à un salon virtuel. » Autre constat partagé par la majorité des acteurs interrogés : un salon prend surtout de la valeur en fonction de la pertinence et de la qualité des contacts. La Belgique, 6e nation sur les salons français Quant au succès des salons internationaux, impossible BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 27 © Labelexpo D.R.
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TOPIC 5 conseils pour réussir son salon Catherine Bodson (conserverie Pipaillon) de connaître la situation aux niveaux bruxellois et belge, faute de statistiques. Certains chiffres témoignent tout de même d’une tendance, si pas positive, en tout cas stable. La France par exemple, qui accueille pas moins de 450 salons par an, dont 320 pour le secteur professionnel, a connu en 2017 une augmentation du nombre d’exposants et de visiteurs étrangers. Du côté des exposants, la Belgique est la 6e nation la mieux représentée sur les salons français, derrière l’Italie, le Royaume-Uni et la Chine. Côté visiteurs, les Belges occupent le 2e rang des salons français (8,3 %), juste derrière les Italiens (9,4 %) mais devant les Espagnols et les Britanniques. « Sur certains salons français, les Belges sont même les visiteurs numéro 1, comme par exemple pour le salon de l’optique », évoque Gaëtan Lachapelle, directeur de Promosalons, le réseau partenaire des salons français. D’autres tendances s’imposent. « D’année en année, les entreprises ont tendance à se déplacer avec moins de collaborateurs », poursuit-il. « A contrario, un plus grand nombre d’entreprises se mobilisent sur un salon. La raison est évidemment de faire des affaires, mais également de se rendre compte de la concurrence et de découvrir de nouvelles tendances. Il y a vingt ans, certaines entreprises pouvaient encore se permettre de se montrer. Aujourd’hui, il faut concrétiser. » Le stand collectif, une solution low-cost efficace Selon Promosalons, 1 euro investi par une entreprise dans un salon lui en rapporte 10 euros en moyenne, en chiffre d’affaires. Un quart du chiffre d’affaires est réalisé durant le salon ; les trois quarts sont réalisés dans les trois à dix mois qui suivent. « Un salon évite à une entreprise d’organiser des rendez-vous aux quatre coins du monde », estime Gaëtan Lachapelle. « L’entreprise ne doit pas se disperser dans des showrooms et des tournées de prospection. » Pas non plus besoin de débourser des sommes folles pour être présent sur un événement. Brussels Invest & Export propose aux entreprises une présence collective sur des salons. En 2016, l’organisme régional a mis en place 22 stands collectifs. « Le coût d’un stand géré par la Région de Bruxelles-Capitale revient à environ 10 % du coût total d’un ‘vrai’ stand », explique-t-on du côté de Brussels Invest & Export. « En plus, la Région peut intervenir à raison de 75 % dans les frais de déplacement et d’hébergement pour les starters. Nous estimons qu’une entreprise doit être présente sur trois éditions au moins du salon pour concrétiser des contacts. » Le stand collectif mené par la Région bruxelloise est une excellente solution pour des jeunes pousses et petites entreprises. « C’est même quasi la seule option possible pour une micro-entreprise comme la mienne », avance Catherine Bodson, responsable de 28 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Les experts que nous avons interrogés proposent cinq points à prendre en compte pour concrétiser sur un salon international : 1. Sélectionner son salon : Pour un seul secteur d’activité, il existe des dizaines de salons, tous d’envergure différente. Le plus grand salon n’est pas toujours le plus approprié. Certains événements plus petits sont parfois mieux ciblés pour toucher une clientèle précise. 2. Préparer en amont : Au plus tôt vous réservez votre emplacement, au mieux vous serez placé. Pareil pour les trajets et les logements : réservez tôt vous coûtera moins cher. Préparez également les contacts que vous serez susceptibles de rencontrer et informez-les à l’avance de votre présence. 3. Être proactif : Il ne suffit plus seulement d’être physiquement présent sur un stand. Les possibilités d’un salon sont nombreuses. Vous pourriez participer à un forum ou donner une conférence pour augmenter votre audience. Renseignez-vous auprès des organisateurs. 4. Prévoir une nouveauté : La nouveauté présentée par votre entreprise attirera des clients intéressés par les tendances. Elle permet également d’amorcer un échange pour présenter une gamme plus large de vos produits et services. 5. Assurer le suivi : Vous avez glané de nombreux contacts et cartes de visites ? Ne les laissez pas dormir. Relancez vos contacts par mail et faites déjà des offres de prix dès votre retour. Et n’oubliez pas qu’un salon ne s’arrête pas à la fermeture : le site web du salon vous offre une visibilité toute l’année. Pipaillon. « Cela me permet à la fois d’être visible et de bénéficier de l’expérience et du contact des attachés économiques et commerciaux de Brussels Invest & Export. J’ai même rencontré mes plus gros clients belges sur le salon BioPhac en Allemagne. » Outre l’organisme régional, Beci est un autre partenaire de premier plan : « Beci fait partie d’Enterprise Europe Network », explique JeanPhilippe Mergen. « Nous pouvons facilement organiser des rendez-vous d’affaire en marge du salon. » Même si les salons virtuels deviennent une réalité dans certains secteurs, le salon physique semble encore avoir un bel avenir devant lui. La présence virtuelle est tout simplement complémentaire. ● D.R. TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL L’Afrique et l’Asie au cœur du plan export 2019 Alors que l’année touche à sa fin, Bénédicte Wilders, directrice de l’accompagnement à l’internationalisation chez hub.brussels, présente son plan d’actions 2019. On lève un coin du voile. Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole : Quels seront les grands axes de votre plan d’actions 2019 ? Bénédicte Wilders : Notre plan renforce les tendances amorcées ces dernières années. Il n’y aura pas de révolution, mais une évolution pour mieux répondre aux besoins des entreprises. 122 actions collectives sont au programme, soit 25 % en plus que l’an dernier. Suite à l’intégration de Bruxelles Invest & Export dans hub.brussels et aux liens privilégiés que nous entretenons avec les clusters publics bruxellois, nous bénéficions d’un effet levier qui nous permet de multiplier les actions. Un focus important sera mis, comme les années précédentes, sur l’exportation des services. En effet, l’économie bruxelloise est une économie de services. D’après les chiffres du 1er semestre 2018, les balances commerciales de la Belgique et de la Région bruxelloise s’améliorent, et les services sont toujours en croissance, représentant plus de 50 % des exportations de la Région. Parmi ceux que nous promouvons le plus à l’étranger, citons l’architecture, l’éco-construction, l’audiovisuel, les services juridiques et financiers... Sur quelles régions allez-vous vous concentrer ? On se concentrera sur l’Asie et l’Afrique avec 18 actions sur chacun de ces continents. C’est sur les marchés lointains, culturellement différents et émergents, que les entreprises ont le plus besoin de soutien. Nous allons d’ailleurs ouvrir un nouveau bureau à Dakar. En Afrique, nous nous concentrerons sur la région sub-saharienne, et en Asie, nous serons très présents en Corée (avec 4 actions) ainsi qu’en Chine. Nous testerons aussi quelques marchés asiatiques moins classiques afin de détecter d’éventuels débouchés. Toutefois, l’Europe restant le vase d’expansion naturel de nos entreprises, nous y serons aussi très présents. Via des actions très pointues (comme en Pologne, en suivi de notre action à Camerimage en 2017, dans le domaine de la coprodution en audiovisuel), mais aussi via de nombreux salons ayant une portée mondiale (comme Medica à Düsseldorf). Certaines thématiques serontelles mises à l’honneur ? L’an prochain, nous accorderons une importance toute particulière à la thématique de l’exportation auprès des organismes et institutions internationaux. Huit actions centrées sur l’approche de ces marchés seront organisées, notamment à la Banque Africaine de Développement, à la Banque Mondiale et à l’Agence Spatiale Européenne. Nous mettrons aussi l’accent sur l’export au féminin, en collaboration avec la plateforme Women in Business, gérée par le service 1819, ainsi que sur l’export durable. Pouvez-nous nous citer quelques moments-clés pour l’année à venir ? Il y aura tout d’abord les visites d’État en Corée et au Luxembourg, ainsi que les missions princières au Mexique et en Chine. Un autre moment fort sera celui des Brussels Days, organisés à Madrid en collaboration avec Visit.brussels et Brussels International. En juin, nous organiserons notre traditionnel Exporters Day, durant lequel tous les attachés économiques et commerciaux recevront en B2G des entreprises belges, et nous organiserons également une soirée « hub.awards », qui nous permettra de remettre le prix du « Best Exporter ». Quels défis aurez-vous à relever ? L’un de nos principaux challenges est de faire davantage connaître nos actions auprès des entreprises, notamment des néo-exportateurs. Avec la néo-exportation, nous souhaitons soutenir les entreprises qui veulent exporter dès le début ou très rapidement après leur création. Cela se fera au travers des subsides à l’exportation, majorés depuis 2018 pour les néo-exportateurs, et nous allons aussi amplifier la promotion de nos actions via les clusters ou lors des « Exporters’ lunchs » mensuels. Dans ce cadre, les opportunités de synergies offertes grâce à la nouvelle structure hub. brussels va certainement nous aider à toucher encore plus d’entreprises bruxelloises. Nous allons par ailleurs poursuivre nos actions de sensibilisation sur l’impact du Brexit, dont personne ne sortira indemne, quelle qu’en soit l’issue. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 29
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TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Accords de libre-échange : comment en tirer profit ? À l’heure où certains sont tentés par le protectionnisme, l’Union Européenne est en train d’assembler autour d’elle la plus grande zone mondiale de libre-échange. Après le traité avec le Canada (Ceta), un accord vient d’être signé avec le Japon (le Jefta). D’autres FTA (Free Trade Agreements) sont en voie de finalisation avec le Vietnam, le Mexique et les pays du Mercosur (Amérique du Sud). Comment les entreprises européennes peuvent-elles en tirer profit ? Emmanuel Robert L' Union européenne a développé ou négocie actuellement de nombreux accords de libre-échange (FTA) avec des pays ou des espaces économiques à travers le monde. L’expérience montre cependant qu’il faut plus de temps aux entreprises européennes qu’à leurs concurrentes internationales pour exploiter les termes préférentiels de ces accords. Comment peuvent-elles en maximiser les bénéfices ? L’objectif des FTA, en abaissant les barrières tarifaires et réglementaires, est de faciliter les relations commerciales, encouragées par des accords préférentiels. De tels accords réduisent ou éliminent les droits de douane pour certaines catégories de biens commercialisés entre les pays contractants, au sein d'une zone de libre-échange. Seuls les biens originaires des pays couverts par l’accord peuvent bénéficier de ces tarifs préférentiels. L’impact des FTA pour les entreprises est donc déterminé par les règles d’origine : comment définit-on qu’un bien est originaire d’un pays signataire ? La réponse n’est pas simple, car les règles d’origine peuvent varier selon les accords et les codes douaniers appliqués. À cet égard, il ne faut pas confondre le pays d’origine avec le pays de provenance, qui est le dernier pays d’où provient la marchandise importée. Les biens entièrement fabriqués ou obtenus dans un seul pays bénéficient bien évidemment de son origine. Pour les biens transformés après importation d’un pays tiers, il faut déterminer si la transformation est suffisante pour que le bien soit considéré comme originaire du pays de transformation. Il faut préciser le code douanier qui s’applique au produit pour connaître le tarif en vigueur et l’éventuelle exemption de droits d’importation. Notons que, pour les sociétés qui ne travaillent qu’en Europe mais commercent avec la Grande-Bretagne, il faudra, Brexit oblige, connaître les règles d’origine… 40 accords de libre-échange avec 70 pays Les accords de libre-échange dits de « nouvelle génération », comme le Ceta, couvrent à la fois les biens et les services et comprennent également des volets relatifs aux quotas, aux marchés publics, aux investissements, au règlement des conflits commerciaux ou encore aux standards. En l’occurrence, on estime à 590 millions d’euros par an les économies de droits douaniers générées, grâce au Ceta, pour les entreprises européennes. L’accord avec le Japon (Jefta) devrait 30 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 quant à lui doper les exportations de biens et services de 24 %. Dans l’exemple du Ceta, la première condition pour bénéficier du tarif préférentiel est que le produit exporté au Canada présente une origine européenne. Il faudra ensuite que l’exportateur s’enregistre dans le REX (Registered Exporter System ; uniquement si la valeur de la marchandise dépasse 6000 euros). Enfin, il devra faire une déclaration d’origine du produit sur le document commercial, notamment la facture. L’UE possède une quarantaine d’accords de libre-échange, bilatéraux ou multilatéraux, avec 70 pays. Un conseil : dans le choix de vos pays-cibles pour développer vos exportations, prenez en compte l’existence d’accords de libre-échange. Plus d'info sur les accords de libre-échange, les règles d’origine et les tarifs douaniers sur la market access database : http://madb.europa.eu. ● Comment bénéficier des FTA ? Consultez-nous ! Enterprise Europe Network informe et conseille les entreprises, en particulier les PME, afin de les aider à améliorer leurs performances à l’import/ export en exploitant les accords de libre-échange. Contact : Jean-Philippe Mergen – jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77 © Getty Champignons de Zaventem Saviez-vous que les champignons jouent un rôle primordial dans le fonctionnement de l’écosystème ? Natuurpunt* a recensé 49 sortes de champignons des prés autour de l’aéroport. Saviez-vous aussi que le terrain de Brussels Airport constitue la plus grande surface de prairies sèches, pauvres en substances nutritives et permanentes en Flandre ? Ces précieuses prairies historiques ne sont plus fertilisées depuis longtemps, et sont sporadiquement fauchées. Les champignons des prés, tels que les hygrophores coniques, sont signes d’une plus grande valeur naturelle des prairies. L’on peut même trouver le rare agaric des prés salés, qui pousse principalement grâce au sel d’épandage. * Natuurpunt est une association indépendante de bénévoles qui veille à la protection de la nature fragile et en danger en Flandres.
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TOPIC Mexique : au carrefour des Amériques COMMERCE INTERNATIONAL Du 16 au 23 février 2019, dans le cadre d’une mission économique princière, des entreprises du plat pays mettront le cap vers le Mexique. Mise sur pied, notamment, par l’Agence pour le Commerce extérieur et Brussels Invest & Export (hub.brussels), cette visite à Mexico City et Monterrey sera l’occasion de sonder les nombreuses opportunités qu’offre le marché mexicain. Annabelle Duaut P ays charnière entre deux continents et deux cultures, le Mexique abrite près de 125 millions d’habitants (dont 80 % vivent en zone urbaine). Quinzième économie mondiale, deuxième pays d’Amérique latine en termes de PIB et de population1 , le Mexique possède une économie ouverte, dynamique et au potentiel élevé. Pour preuves : le PIB par habitant y est de l’ordre de 8.200 USD et la croissance enregistrée ces dernières années, stable, avoisine les 2,3 %. Outre la qualité et le faible coût de sa main d’œuvre, la proximité géographique du Mexique avec les États-Unis constitue l’un de ses principaux atouts. Grâce à de nombreux accords de libreéchange, les principaux fournisseurs de l’Etat mexicain sont les USA (46,3 %), la Chine (17,6 %) et le Japon (4,6 %). Classé dans le Top 50 du ranking « Doing Business 2018 »2 établi par la Banque Mondiale, le Mexique doit cette position à plusieurs facteurs : la mise en œuvre de réformes structurelles ambitieuses, une politique d’ouverture ainsi qu’une grande diversification commerciale. Diversification à tous les niveaux Alors que, ces dernières années, le président Nieto avait libéralisé les derniers pans de l’économie nationale (médias, télécoms, énergie), le nouveau président élu (Andrés Manuel López Obrador) s’est engagé à lutter activement contre la corruption et la criminalité liée au trafic de drogues. Suite à l’élection de Donald Trump, le Mexique tend en outre à diversifier ses relations économiques internationales, tout en ayant négocié une modernisation de l’Alena (l’Accord de libre-échange nord-américain entre le Canada, le Mexique et les États-Unis). Un traité commercial avec l'UE est par ailleurs en voie de finalisation. Dans le cadre de leur visite au Mexique, les entreprises belges réaliseront deux étapes : une à Monterrey (capitale de l’État du Nuevo León, frontalier du Texas) et une à Mexico City. Capitale industrielle du Mexique, Monterrey enregistre le plus haut PIB par habitant du pays, soit 15.000 USD. En 2016, l’Etat a attiré 10,1 % des investissements directs étrangers, soit 2,7 milliards USD. Outre les 3.500 entreprises étrangères qui y sont établies, le Nuevo León dispose d’une population qui parle majoritairement anglais ainsi que d’un pôle d’innovation reconnu. Quant à Mexico City, elle représente l’un des plus importants centres culturels et financiers d’Amérique centrale. Ville la plus compétitive du pays, la capitale apparaît éga32 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Monterrey : l’une des deux étapes de la future mission économique. lement dans le top 10 des villes les plus riches au monde. Et pour cause : son économie représente 16,9 % du PIB national et sa croissance économique fulgurante est censée tripler d’ici 2020 ! En 2017, la capitale du Mexique a attiré 4,5 millions de dollars, soit 15,4 % des investissements directs étrangers. Parmi les secteurs les plus favorables, on recense les énergies (notamment renouvelables), l’aérospatial, l’automobile, la construction, l’agroalimentaire, les TICS, la santé et la mode/le design. Active dans le secteur agroalimentaire, la société bruxelloise Handary exporte une partie de sa production au Mexique depuis plus de sept ans. Cyril Savarese, Sales & Marketing Director, en retire beaucoup de positif. « Le marché mexicain possède un haut potentiel et, comme les Etats-Unis et le Mexique obéissent à la même réglementation - en matière d’alimentation notamment - c’est d’autant plus simple de s’y implanter. Je conseillerai cependant aux entreprises d’être particulièrement attentives quand elles choisissent leurs partenaires sur place, car le Mexique abrite beaucoup de distributeurs plus attirés par le profit que par la qualité des produits qu’ils commercialisent. » ● Plus d’info : international@beci.be http://invest-export.brussels/fr_FR/-/mexico-prinselijke-economische-zending-02-2019?inheritRedirect=true&redirect=%2Fhttp://francais.doingbusiness.org/fr/rankings - lien vérifié le 26 septembre 2018 1 fr_FR%2F - lien vérifié le 26 septembre 2018 2 © Getty Traduire pour conquérir COMMERCE INTERNATIONAL Bruxelles, avec les institutions européennes et les nombreux sièges internationaux d’entreprises et d’organisations, est une capitale de la traduction. Un service qui s’exporte et qui aide les entreprises à s’exporter. Comment les bureaux belges sont-ils reconnus à l’étranger ? En quoi leurs services peuvent-ils aider les entreprises belges ? Quels sont les défis du secteur ? Le point avec trois experts. Gaëlle Hoogsteyn E n Belgique, la traduction est un secteur qui marche. Tout d’abord, parce que notre pays luimême est multilingue. Ensuite, parce que notre capitale compte de nombreuses institutions européennes et les sièges internationaux de multiples sociétés internationales. C’est d’ailleurs souvent via celles-ci que les bureaux de traduction belges se font connaître à l’étranger. « Mon premier gros client était une société multinationale de télécommunications. J’ai beaucoup travaillé pour celle-ci et ensuite le bouche à oreille a fait son œuvre. Quand je travaille pour une filiale belge, je suis contacté tôt ou tard par des filiales étrangères du même groupe », commence Erik Buelens, du bureau Litteris. Pour les entreprises belges qui souhaitent conquérir un marché étranger, faire appel aux services d’un traducteur est une étape indispensable. « Même si on considère l’anglais comme la langue véhiculaire, il est clairement établi que les personnes préfèrent être informées dans leur propre langue », explique Ania Barbé, d’Ubiqus Belgium. Sites web, manuels d’utilisation, fiches produits, contrats, textes rédactionnels… sont autant de textes qui doivent être traduits lorsqu’une entreprise veut s’adresser à une autre communauté linguistique. Cela va aussi dans l’autre sens, quand une entreprise reçoit des textes d’une filiale étrangère et qu’elle souhaite les réutiliser sur son propre marché. Des services de plus en plus larges Nos trois experts s’accordent sur le fait que le temps où l’on se contentait de « traduire » est révolu depuis longtemps. « Les traducteurs et interprètes sont le trait d’union entre l’entreprise et ses différents interlocuteurs (clients, fournisseurs, partenaires, prospects, etc.) », assure Ania Barbé. Aujourd’hui, les bureaux de traduction se positionnent comme de véritables partenaires des entreprises et leur proposent des services de plus en plus variés. Raphaël Choppinet, de l’agence Beelingwa, explique ainsi que ces dernières années, il a adapté son offre afin d’accompagner au mieux les entreprises dans leur processus d’internationalisation et de mieux répondre aux besoins de ses clients. « Outre nos services de traduction, nous proposons désormais des services de webmarketing international et de communication multilingues au sens large, tels que le SEO international, la gestion multilingue des réseaux sociaux, le marketing de contenu à l’international, etc. », explique-t-il. Lorsqu’on s’adresse à un marché étranger, traduire ne suffit pas. « Il faut adapter sa stratégie de communication au marché que l’on vise », explique Raphaël Choppinet. En effet, ce qui fonctionne sur le marché belge ne va pas forcément fonctionner sur un marché italien ou asiatique. Par ailleurs, pour séduire un public étranger, il faut connaître ses valeurs, sa façon de communiquer, ses canaux préférentiels de communication, son humour… et adapter sa communication en fonction de tout cela. « Dans ce cadre, connaître la culture du pays dans lequel on veut s’implanter est très important et la présence sur place de nos traducteurs est un atout majeur », ajoute-t-il. Raphäel Choppinet (Beelingwa) BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 33 D.R. © Getty
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TOPIC Les big data au service des traductions Ania Barbé confirme que les missions confiées à Ubiqus sont très variées : « Nous faisons bien sûr de la traduction de textes pour tous types de support et du sous-titrage (pour les films d’entreprise par exemple), mais nous proposons aussi des services d’interprétation qui sont de plus en plus demandés. » Ania Barbé (Ubiqus Belgium) Qualité et crédibilité Erik Buelens, de son côté, estime que le premier service à offrir au client est un regard critique sur ses textes : « Je constate que les compétences en expression écrite – pour ceux dont ce n’est pas la spécialité – sont en baisse de façon généralisée, quel que soit le niveau de fonction de la personne. L’orthographe, le style, la structuration du contenu… tout cela a régressé. » Un produit ou service peut être génial, si la communication est maladroite, c’est cette impression qui rejaillit et prévaudra dans la tête du client potentiel. Pour lui, proposer au client des améliorations du texte, en amont de la traduction, constitue une valeur ajoutée. Une communication de qualité pour une meilleure crédibilité de leur entreprise, voilà bien ce que les traducteurs veulent garantir à leurs clients. Cette qualité, tous la cherchent via différents moyens. « Lorsque l’on soustraite des textes, nos linguistes les vérifient toujours. Cela permet de garantir la qualité de nos services et d‘offrir au client un service après-vente. Nos traducteurs sont par ailleurs tous des ‘natives speakers’ », assure Ania Barbé. « Pour certains domaines qui nécessitent de maîtriser un vocabulaire spécifique, comme le droit ou la médecine, nous faisons aussi appel à des linguistes spécialisés », poursuit Raphaël Choppinet. Et Erik Buelens d’ajouter : « Plus la relation avec le client est personnelle, plus le travail fourni sera bon. J’essaye donc toujours d’apprendre à connaître le client pour mieux cerner ses attentes. Cela crée un climat de confiance. » Vers une automatisation des traductions ? Si le secteur de la traduction est en pleine expansion, les défis à relever sont toutefois nombreux. La multiplication des canaux d’information, tout d’abord. Avec la numérisation, les supports digitaux sont de plus en plus utilisés et représentent une part importante des demandes de traduction. Mais on n’écrit pas pour le web comme pour le papier. « Les textes destinés à Internet doivent être rédigés différemment et respecter certaines règles de la lecture sur écran. Il faut tenir compte des habitudes des internautes. Par ailleurs, on nous demande aussi souvent de respecter des règles SEO », explique Ania Barbé. Un constat partagé par Raphaël Choppinet qui précise : « À l’ère du numérique, les agences de communication multilingues ne doivent pas se contenter de traduire du contenu. Elles doivent accompagner leurs clients afin d’améliorer 34 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 De Google Translate à des outils professionnels payants, de plus en plus de programmes permettent d’automatiser une partie des traductions… avec des résultats plus ou moins concluants. Une partie de cette automatisation est rendue possible par l’utilisation des big data, notamment les textes des pouvoirs publics accessibles à tous. Erik Buelens explique : « On utilise des modules statistiques pour dégager des tournures de phrase et des choix terminologiques pertinents. Plus le module travaille, plus il développe et affine ses algorithmes. La machine apprend à choisir les mots les plus appropriés plutôt que d’utiliser le premier synonyme venu. » L’exercice a ainsi été fait récemment sur le thème du RGPD avec de très bons résultats. la visibilité et le taux de conversion de ce contenu ». Ania Barbé souligne aussi que les délais souhaités par les entreprises sont de plus en plus courts et les formats informatiques de plus en plus variés. « Cela nous oblige à nous former pour pouvoir continuer à répondre aux attentes de nos clients », explique-t-elle. L’autre grand défi est celui de l’automatisation des traductions. En effet, grâce à l’intelligence artificielle, de nombreux outils de traduction automatique se développent et se perfectionnent. Doit-on dès lors craindre une disparition du métier de traducteur ? Pour nos trois experts, la réponse est clairement non. Mais s’adapter sera sans aucun doute nécessaire… Et Ania Barbé d’expliquer : « On va de plus en plus aller vers un service de traduction qui combine le travail de la machine à celui de l’homme. » Pour certains textes très factuels, les logiciels de traduction peuvent en effet fournir une bonne base de travail. Pour d’autres, pas du tout. « L’intervention humaine sera toujours nécessaire. Il y a, dans les textes rédactionnels et littéraires, des exigences stylistiques qu’aucune technique ne rencontre. La numérisation a ses limites », estime Erik Buelens. Il faudra cependant veiller à en convaincre les entreprises. « Certaines sociétés n’arrivent plus à percevoir la valeur ajoutée de l’intervention humaine et cela crée une pression importante sur les délais et les prix », conclut Ania Barbé. ● Erik Buelens (Litteris) D.R. D.R. TOPIC PME : quand faire appel à un interprète ? COMMERCE INTERNATIONAL « J’ai abandonné les États-Unis », déclarait le président américain Jimmy Carter lors d’un voyage officiel en Pologne, en 1977. C’est du moins ce que lui fit dire un interprète peu compétent. Traduire instantanément, par exemple lors d’une négociation commerciale, n’est pas donné à tout le monde et peut même mener au fiasco. Autant se tourner vers des gens dont c’est le métier. T out d’abord, savez-vous ce qui différencie le traducteur de l’interprète ? C’est simple : le premier travaille essentiellement par écrit tandis que le second traduit oralement les propos. On peut donc dire que l’interprète est aussi un « traducteur » (au sens où il traduit), tandis que les traducteurs ne sont pas tous des interprètes. Loin de là. L’interprétation est un métier très spécialisé, reposant sur un savoir-faire spécifique et une vaste culture générale. Dans notre pays, on devient interprète au bout de cinq années d’un parcours exigeant, bien nécessaire pour acquérir des automatismes, une capacité d’anticipation, une forte résistance au stress et l’aptitude consistant à écouter et parler en même temps. L’interprétation est-elle pour autant réservée aux grandes organisations internationales, telles que l’OTAN ou l’Union européenne ? Certes non : négociations commerciales, accueil de fournisseurs, conférences de presse, différends juridiques... Les interprètes professionnels servent aussi de traits d'union entre des entreprises et leurs partenaires étrangers lors d’échanges qui requièrent une communication sans faille. Une large gamme de formules On recense quatre types de prestations d’interprétation, dont la plus courante est l’interprétation simultanée. Dès qu’elle s’adresse à plusieurs personnes, elle requiert une installation audio appropriée. L’interprète traduit en temps réel dans un micro, tandis que l’assistance écoute au moyen d’un casque individuel, où chacun choisit son canal. Pour plus de confort, l’interprète est installé en cabine, où il peut travailler à l’abri des nuisances sonores. Forme particulière de l’interprétation simultanée, l’interprétation chuchotée se prête aux dialogues impliquant un nombre réduit de personnes. L’interprète prend place aux côtés d’un participant et lui chuchote la traduction à l’oreille. L’interprétation consécutive, quant à elle, consiste à restituer a posteriori les propos d’un locuteur. Bien souvent, l’interprète note et prend la parole quand l’intervenant a fini de parler. Enfin, dans le cas de l’interprétation de liaison, l’interprète se tient au milieu du groupe et traduit, phrase après phrase, les propos des uns et des autres. Un exercice particulièrement adapté aux négociations commerciales. Au-delà de l’interprétation elle-même, il ne faut pas négliger la dimension logistique de l’événement. Surtout dans le cas de la traduction simultanée, il y a du matériel technique à prévoir. Et la question peut se révéler assez complexe, au point de requérir la présence d’un ou de plusieurs techniciens. En fonction du déroulement de l’évé[Coproduction] nement, du nombre de participants et du type d’interactions entre eux, on prévoira ainsi des micros pour tous ou seulement pour l’orateur principal. S’il s’agit d’une visite guidée, par exemple, il faudra prévoir du matériel portatif. ● Prendre contact avec l’auteur : Ania Barbé, CEO Ubiqus Belgium Tél.: +32 2 725 23 70 abarbe@ubiqus.com Quelques conseils pour terminer : 1. S’y prendre à l’avance afin de réserver les interprètes et le matériel le plus tôt possible ; 2. Prendre tous les renseignements utiles auprès des organisateurs de l’événement : horaire et durée exacts, déroulement, sujet, superficie de la salle, nombre de participants, langues et, si possible, le budget disponible ; 3. Fournir des documents préparatoires aux interprètes : un dossier sur le sujet traité, les éventuelles présentations PowerPoint, un site web de référence, un glossaire, la biographie des intervenants, etc. ; 4. Installer correctement les interprètes, avec une vue sur les intervenants et, à défaut, un bon retour vidéo. En l’absence de cabine, on leur prévoira une place à l’abri des nuisances sonores ; 5. Choisir le matériel adapté à l’événement : faut-il casquer le public ou prévoir une retransmission de l’interprétation dans la salle ? L’orateur doit-il s’exprimer dans un micro-main, à un pupitre ou lui faut-il un micro-cravate ? BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 35 © Getty
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TOPIC 10 opportunités d’affaires via be.connected COMMERCE INTERNATIONAL À la recherche de nouvelles opportunités commerciales à l’étranger ? De services ou de partenaires pour votre entreprise ? Vous trouverez sûrement votre bonheur sur be.connected, la plateforme de matchmaking B2B. La preuve par 10. Gaëlle Hoogsteyn B e.connected est une nouvelle plateforme dédiée à la mise en relation et au développement d’opportunités d’affaires au sein d’un réseau international. Animée par 10 chambres de commerce et associations professionnelles, be.connected combine les avantages d’un réseau en ligne et les qualités de l’environnement des chambres de commerce (fiabilité, transparence). Par ailleurs, cette plateforme vous donne aussi accès à la base de données de contacts Kompass : le plus gros fournisseur de données commerciales et d’entreprises au niveau mondial. Curieux d’en savoir plus ? Voici quelques exemples d’offres récemment mises en ligne sur be.connected : 1. Une société bruxelloise vous propose des services et solutions pour optimiser votre parc automobile. Vous souhaitez proposer des voitures de société à vos employés ? Via un programme de flotte, vous pourrez bénéficier de réductions sur les véhicules, des services après-vente, des voitures de remplacement gratuites, etc. 2. Une entreprise italienne spécialisée dans le jardinage, la petite agriculture, la construction et la désinfection souhaite développer ses ventes en Belgique et recherche des agents commerciaux pour représenter la marque, l'entreprise et les produits. 3. Vous avez besoin d’aide pour l'administration, la paie et la prospection de votre entreprise ? Facturation, prospection, suivi des débiteurs ou gestion des salaires : cette société prend tout en charge avec une approche bien pensée et personnalisée. 4. Une agence de recrutement en ligne française recherche des entreprises avec lesquelles travailler en Belgique. Votre société compte plus de 250 employés et vous avez des besoins en recrutement internationaux ? Cette offre est pour vous ! 5. Une société belge spécialisée dans les compléments alimentaires pour enfants et adultes recherche des distributeurs en Europe de l’Est, plus particulièrement en Lettonie, Lituanie, Estonie, Pologne et Ukraine. 36 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 6. Vous êtes un producteur agro-alimentaire et vous avez besoin d’aide pour augmenter vos ventes auprès des acheteurs, des distributeurs et des consommateurs finaux ? Une société belge de certification du goût peut vous aider. Cette entreprise analyse et certifie le goût de vos produits grâce à un test d'analyse sensorielle réalisé par un jury de 140 chefs et sommeliers. 7. Une société anglaise, leader européen dans le domaine de la technologie de charge des véhicules électriques, vous propose ses services. Vous êtes opérateur de transports en commun, opérateur de production d’énergie ou représentant des autorités et vous souhaitez introduire/fabriquer des bus et autres véhicules électriques ? Prenez contact. 8. Le bien-être de vos employés est au cœur de vos préoccupations ? Une société hollandaise vous propose ses services pour aider vos employés à adopter un mode de vie plus sain. Elle peut vous aider à optimiser votre offre actuelle ou vous assister dans la conception et l'exploitation de nouveaux services et installations au sein de vos locaux. 9. Une entreprise britannique qui conçoit et fabrique du matériel scolaire haut de gamme depuis plus de 15 ans recherche des distributeurs. Après avoir conquis le marché britannique, cette société souhaite s’agrandir et recherche des distributeurs pour l’aider à exporter vers l’Europe. 10. Une société bulgare recherche des architectes, architectes d'intérieur et professionnels du secteur de l’immobilier pour démarrer une collaboration. La société propose un produit innovant – de la peinture pour tableau blanc – qu’elle vend actuellement en ligne. Des rencontres seront organisées à Londres du 13 au 17 août prochain. Ces exemples vous ont convaincu ? Rendez-vous sur be.connected pour retrouver des opportunités d’affaires actuelles, diverses et sérieuses. Voir https://beconnected.tiao.world. ● De nouveaux horizons pour vos talents. De Saint-Géry à Singapour, des Marolles au Maroc... Vous voulez tenter l’aventure à l’étranger ? Discutez avec nos experts aux quatre coins du monde sur vos opportunités à l’international. www.hub.brussels
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TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Simplifiez-vous l’exportation avec les carnets ATA Pour vous faire connaître à l’étranger, vous avez décidé de participer à un salon commercial, à une exposition ou encore à un concours ? Vous souhaitez soumettre des prototypes ou des échantillons à vos clients étrangers ? Vous partez tourner un film ou un reportage au-delà des frontières ? Dans chacun de ces cas, Beci peut vous aider en vous fournissant un carnet ATA. Gaëlle Hoogsteyn L e carnet ATA (contraction de ‘Admission Temporaire’ et ‘Temporary Admission’) est un document prévu pour les exportations temporaires qui permet de passer les frontières sans payer de taxes et droits d’entrée dans un pays. Ce carnet est utilisé dans le cadre d'un salon commercial, d’une exposition ou d’une organisation similaire, pour l’utilisation de matériel professionnel et pour la présentation d'échantillons à l'étranger. Valable un an, le carnet ATA remplace toutes les cautions séparées par une seule caution, valable à l’international. Par le biais d’un document unique, l’entreprise peut donc voyager pendant un an dans tous les pays hors UE membres de la chaîne ATA. « Ce carnet minimise les formalités administratives liées à la clôture et à la récupération d’une caution pour chaque pays que vous visitez lors d’une importation temporaire. Il permet aussi de réaliser des économies, puisque l’entreprise est exemptée de droits douaniers et des impôts dans les pays de la chaîne ATA. Last but not least, il offre un gain de temps important sur les opérations en douane, ce qui n’est pas négligeable lorsque l’on prospecte dans plusieurs pays », déclare Elke Teck, CO-ATA Manager. Actuellement, 73 pays, dont 44 hors Europe, sont membres de la chaîne ATA. On y retrouve des destinations importantes, telles que les États-Unis, la Chine, l’Inde et la Suisse. Les carnets ATA se digitalisent Depuis 2015, toutes les demandes de carnets ATA doivent être introduites numériquement via la plateforme e-ata. Elke Teck s’en réjouit : « La plateforme a beaucoup gagné en popularité », explique-t-elle. D’autant que commander les carnets ATA en ligne présente beaucoup d’avantages pour les entreprises : « Avec la plateforme, plus besoin de se rendre au guichet, ni de poster des documents. Par ailleurs, comme les informations des entreprises sont vérifiées en temps réel, le processus est plus rapide. Dans une société où chaque minute est précieuse, ce gain de temps est un atout considérable. » L’entreprise peut par ailleurs suivre le statut de sa demande et vérifier à tout moment quels carnets sont encore en circulation. Afin d’aider les entreprises qui commandent un carnet pour la première fois, Beci les invite au guichet afin de leur expliquer la procédure à suivre de A à Z auprès de la douane. « Offrir du conseil est très important pour nous, afin de garantir la satisfaction du client. » 38 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Entre juillet 2017 et juin 2018, 381 carnets ATA ont été délivrés par la Chambre de Commerce de Bruxelles : une année record ! La Coupe du Monde de football y est sans aucun doute pour quelque chose : « De nombreuses sociétés bruxelloises ont dû exporter du matériel en Russie et ont eu besoin d’autorisations temporaires. Rien qu’en mai, Beci a délivré plus de 60 carnets ATA, ce qui constitue un record historique. » Beci a assuré plus d’un tiers de la diffusion de ces carnets ATA belges. ● Plus d’info ? Elke Teck, CO-ATA Manager : elt@beci.be, tél. +32 2 643 78 06 « Nos équipes peuvent partir au pied levé » « Nous utilisons les carnets ATA de façon récurrente », explique Anne Cheron, Coordinatrice Opérations à la RTBF. « Nous avons des carnets ATA ouverts à l’année, ce qui permet à nos journalistes et cameramen de partir au pied levé. L’actualité n’étant pas prévisible, c’est vraiment très pratique. Pour d’autres événements, comme la Coupe du Monde de football en Russie, nous avons demandé des carnets ATA supplémentaires pour nos camions de captation. Dans une entreprise comme la RTBF, où les déplacements à l’étranger avec du matériel sont très fréquents, les carnets ATA nous font gagner beaucoup de temps. Nous commandons nos carnets en ligne, le portail est très clair, la procédure est rapide et connue. Le dédouanement des taxes est aussi un bel atout ! L’équipe de Beci est très pointilleuse, toutes les formalités sont prises en charge et je ne dois me préoccuper de rien sur le plan administratif. » TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL DigiChambers, vos certificats d’origine en trois clics Dans certains pays étrangers, une entreprise qui souhaite exporter des marchandises doit être en possession d’un certificat d’origine non-préférentiel. Ce document peut être obtenu au guichet, auprès d’une Chambre de Commerce, mais aussi en ligne via DigiChambers. Rencontre avec Christophe Coulie, Legal Affairs Manager de Belgian Chambers, la Fédération des Chambres de Commerce belges. Gaëlle Hoogsteyn L e certificat d'origine est un document qui atteste, sur justificatif, que les marchandises sont originaires de l’Union Européenne, d’un État membre spécifique ou d’un pays tiers. Lorsqu’on souhaite exporter des marchandises à l’étranger, les certificats d’origine sont en effet parfois exigés par les douanes des pays d’importation ou les clients eux-mêmes. DigiChambers permet aux entreprises de commander à distance leurs certificats d’origine. Il faut, pour ce faire, enregistrer l’entreprise sur la plateforme et compléter les conditions générales. Après approbation de la demande d’enregistrement, l’entreprise peut envoyer en ligne ses demandes de certificats. Pour Christophe Coulie, utiliser DigiChambers présente de nombreux avantages : « Les demandes introduites électroniquement peuvent être traités dans des délais plus courts que les demandes papier. L’entreprise peut à tout moment vérifier le statut de sa demande. Elle peut enfin imprimer les documents elle-même, sans avoir à se déplacer. Il y a donc un véritable gain de temps. Sans compter que le prix est plus avantageux. » Créée en 2009, DigiChambers est aujourd’hui devenue incontournable. En 2011, 38 % des certificats d’origine étaient émis par DigiChambers contre 86 % cette année. « Ces chiffres sont liés à la numérisation qui touche l’ensemble des secteurs et aux habitudes des consommateurs. De gros efforts ont aussi été consentis par les chambres de commerce pour promouvoir DigiChambers auprès des entreprises. » Rester à la pointe de la technologie La Belgique fait, avec la France, l’Angleterre, les Pays-Bas et la Suisse, partie des premiers pays à avoir lancé une plateforme telle que DigiChambers. « À l’époque, nous étions parmi les pionniers en la matière. Nous avons aussi régulièrement des échanges d’expérience très intensifs avec les Pays-Bas pour partager nos best practices. Notre objectif est de rester à la pointe de la technologie. » Ainsi, dès 2011, un module a été lancé permettant aux grandes entreprises d’automatiser une bonne partie des demandes. Une page web de vérification, par laquelle les autorités du pays de destination peuvent vérifier l’authenticité du certificat d’origine, a aussi été mise en ligne cette année-là. Depuis 2014, les entreprises ont par ailleurs la possibilité d’imprimer leurs certificats d’origine sur du papier blanc plutôt que sur des formulaires pré-imprimés. Ces efforts portent leurs fruits puisqu’en 2013, DigiChambers a obtenu un label de qualité décerné par la Chambre de Commerce internationale à Paris. « De nouveaux projets d’amélioration sont encore dans le pipeline », nous dévoile Christophe Coulie. Belgian Chambers espère ainsi lancer mi-2019 une nouvelle Il y a dix ans, tout le monde pensait que les certificats d’origine étaient amenés à disparaître. La demande n’a fait finalement qu’augmenter. Christophe Coulie plateforme DigiChambers 2.0 dans laquelle de nombreuses nouveautés seront intégrées. Citons, par exemple, une authentification simplifiée ou encore l’intégration avec d’autres d’opérateurs. Une intégration avec l’Afsca et le SPF Affaires Étrangères est en ce moment à l’étude. « Cette nouvelle plateforme a pour objectif de répondre aux attentes exprimées par les chambres de commerce et leurs membres suite à une enquête de satisfaction. » Une demande sans cesse croissante Malgré sa petite taille, la Belgique exporte beaucoup. La demande de certificats d’origine est donc importante. L’an dernier, 338.000 certificats d’origine ont ainsi été délivrés. « Ces chiffres sont en augmentation. Il y a dix ans, tout le monde pensait que les certificats d’origine étaient amenés à disparaître, mais comme de nombreux pays ont pris des mesures protectionnistes, la demande n’a fait finalement qu’augmenter. » ● Voir : www.digichambers.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 39
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ENTREPRENDRE STARTER Water l’Eau Aqua Club : passion aquatique Lancée début octobre par Farah Jouary, Water l’Eau Aqua Club propose des activités en piscine pour tout public. Du bébé aux seniors. De l’apprentissage de la natation aux activités d’aquagym. Guy Van den Noortgate F arah Jouary n’est pas née dans l’eau mais presque, jurerait-on, quand on l’entend évoquer avec enthousiasme sa passion pour le milieu aquatique. Un milieu qui, comme elle aime à le rappeler, est celui dans lequel nous baignions avant notre naissance. Pour sa part, elle a découvert assez rapidement les plaisirs de l’eau et les bienfaits de la natation : « Mes parents m’ont inscrite avec mes frères et sœurs dans un club de natation, à la piscine Longchamps à Uccle, pour apprendre à nager. Nous avons tous mordu et ils ont même poursuivi en compétition. Pour ma part, j’ai dû arrêter un moment à cause de soucis de santé mais la passion ne m’a jamais quitté depuis. » Par la suite, Farah Jouary a entamé une autre activité aquatique avec la plongée sous-marine, toujours au Longchamps. En parallèle, elle a travaillé dans le parascolaire à Uccle et dispensé des cours de natation. Elle effectue par la suite des études de marketing et décroche un diplôme en gestion à l’ISEC. « J’ai travaillé alors cinq ans dans une compagnie d’assurances. Mais comme lors de mes études, j’étais également active dans une petite piscine privée, le Darwin Aqua Club, à Forest, où durant une quinzaine d’années, j’ai partagé ma passion de l’eau avec des enfants et des adultes. » « Dans l’eau, je n’ai pas l’impression de travailler. C’est un vrai plaisir que je partage. Il faut voir les yeux pétillants des enfants qui apprennent à nager. Sans parler des bébés. » Quand le Darwin Aqua Club a fermé il y a un an, Farah Jouary s’est mise en quête d’une autre piscine mais s’est rapidement rendu compte que ce n’était pas ce que l’on trouvait le plus facilement à Bruxelles. Si les piscines communales accessibles au public se comptent sur les doigts de deux mains – il n’y en a plus à Forest où elle habite, par exemple –, que dire des piscines privées. Elle pensait ainsi trouver des piscines dans les hôtels, à l’instar de ce qui existe dans la plupart des capitales, mais elle a rapidement constaté que l’offre était assez pauvre pour la capitale de l’Europe. « En fait, quand il existe une piscine, elle est réservée à la clientèle et n’est donc pas disponible. En ce qui concerne les piscines publiques, elles sont souvent full. Il y a vraiment un gros problème de piscines à Bruxelles. » Elle a toutefois trouvé son bonheur dans quelques petites piscines privées ainsi qu’aux Bains 40 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 de Bruxelles, superbe piscine sise au troisième étage d’un bâtiment se dressant à proximité de la place du Jeu de Balle dans les Marolles. « Ils m’ont vraiment bien aidée », souligne-t-elle. « Je ne pouvais pas arrêter après la fermeture du Darwin Aqua Club. De nombreuses personnes me suivaient depuis 15 ans ou plus et me demandaient ce qu’elles allaient devenir. C’est ce qui m’a décidé à me lancer. J’ai donc créé ma société que j’ai baptisée Water l’Eau Aqua Club. L’idée étant de continuer à proposer toute une série d’activités aquatiques qui vont de l’apprentissage de la natation à l’aquagym. » Les bienfaits de la natation ne sont plus à démontrer : de plus en plus de gens s’y adonnent. Si elle s’occupe de bébés nageurs, Farah compte parmi ses clients des adultes qui ont été « traumatisés » enfants par un apprentissage qui les a dégoûtés de l’eau. Elle privilégie, pour sa part, un apprentissage en douceur et ludique. Farah Jouary s’est lancée avec une clientèle existante et qui grossit simplement par l’effet du bouche-à-oreille. En fait, ce ne sont pas les amateurs et clients potentiels qui manquent, que du contraire ! Ce sont les piscines. Si elle projette d’en construire une à terme, elle est toujours à la recherche de piscines où elle pourrait mettre sa passion aquatique au service du plus grand nombre. L’appel est lancé. ● Info : farahjouary@gmail.com ; 0496 85 75 60 Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ ENTREPRENDRE DIGITAL ECONOMY AND SOCIETY INDEX Numérisation : la Belgique, bon élève d’une classe toujours plus forte Selon le Digital Economy and Society Index (DESI) 2018, la Belgique se classe en 8e globale absolue est meilleure qu’en 2017, notre pays régresse de 3 places en raison d’une meilleure performance de plusieurs autres pays. [Coproduction] M enée depuis 2015, l’étude DESI vise à évaluer les progrès réalisés par les États membres en termes de numérisation. Cinq grands domaines sont analysés : la connectivité (haut début fixe, haut débit mobile et prix), le capital humain (l’utilisation de l’internet ainsi que les compétences de base et pointues en numérique), l’utilisation des services internet (utilisation de contenu, communications et transactions en ligne par les citoyens), l’intégration de la technologie numérique (digitalisation de l’économie et e-commerce) et les services publics numériques (e-gouvernement et e-santé). Premier constat : les Belges bénéficient d’une bonne connectivité puisque la couverture et l’adoption du haut débit (tant fixe que mobile), ainsi que la couverture en réseaux d’accès de nouvelle génération (NGA) sont élevées. En outre, des progrès sont réalisés dans l’adoption des NGA. L’objectif de la Belgique en connectivité est de fournir à chaque citoyen un accès internet supérieur à 30 Mbit/s et de permettre à la moitié des ménages d’atteindre des débits jusqu’à 1 Gbit/s. Cela dit, l’étude précise que la Belgique pourrait s’améliorer dans la connectivité mobile et promouvoir les investissements dans l’infrastructure télécoms. Pour ce qui est du capital humain, notre pays se positionne bien, mais ne progresse que faiblement. En dépit de projets innovants lancés pour améliorer les compétences numériques, l’impact de ces initiatives sur le capital humain ne se fait pas encore ressentir dans l’indice DESI. L’une des difficultés majeures à cet égard est de motiver un plus grand nombre de jeunes Belges à embrasser une carrière dans les technologies numériques et, plus généralement, les STEM (science, technology, engineering and mathematics). L’étude précise encore que, dans le cadre de son agenda numérique, la Belgique investira dans les 3 prochaines années 18 millions d’euros dans des projets de formation en compétences numériques. En ce qui concerne l’utilisation des services internet, l’indice DESI précise que la Belgique n’occupe qu’une faible 13e place, en léger repli. Certes, la plupart de nos compatriotes sont désormais en ligne et accèdent à un large éventail de services, essentiellement pour les réseaux sociaux, même si le Belge apprécie également l’online banking, le téléchargement de musiques, vidéos et jeux, ainsi que le shopping. À noter, le très faible pourcentage de Belges qui utilisent l’internet pour s’informer, notre pays se situant à la 26e position seulement. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 41 position parmi les 28 Etats membres de l’Union Européenne. Si la performance E-commerce : du retard à l’international Quant à l’intégration du numérique dans les entreprises, la Belgique se comporte bien, grâce notamment à différentes stratégies mises en place pour stimuler la numérisation des processus d’entreprise. En revanche, notre pays n’enregistre aucun progrès dans l’e-commerce et la vente en ligne par les PME dans les pays étrangers. Du coup, différents agendas numériques (fédéral et régions) sont mis en place pour stimuler l’adoption des technologies numériques et former le personnel d’entreprise à l’utilisation de ces technologies. Enfin, au niveau des services publics, la Belgique présente une image globale contrastée, les progrès réalisés ces dernières années étant moins importants. Si notre pays se positionne bien dans les documents préremplis et l’e-santé, la structure fédérale représente un défi dans le déploiement de services d’e-gouvernement. Le recours à des systèmes divers et pas forcément interopérables apparaît comme un handicap, tandis que dans certains domaines, comme le judiciaire, le potentiel du numérique n’est pas (encore) pleinement exploité. Stijn Vander Plaetse, Directeur Marketing Telenet Business Pour aller plus loin Telenet Business offre 2 h de consultance gratuite et indépendante aux PME, pour les accompagner dans leur transformation numérique et renforcer leur marketing digital. Prenez rendez-vous sur www.accelerationdigitale.be. © Getty
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ENTREPRENDRE TRANSITION Du car-sharing ? Oui, mais électrique ! La mobilité partagée était au cœur de la Semaine de la Mobilité, en septembre dernier. Mais au fait, c’est quoi la mobilité partagée ? C’est tout simple : plutôt que d’acheter son propre véhicule (voiture, vélo, etc.), on utilise le moyen de transport le plus adapté à nos besoins, en payant seulement en fonction de l’usage qu’on en fait. Moins de véhicules sur les routes, donc moins d’embouteillages, de bruit, de stress, etc. U n bon exemple dans ce domaine est le ‘car-sharing’ (la voiture partagée ; mais le concept existe aussi pour les vélos, trottinettes, scooters, etc.). De nombreuses études démontrent qu’en moyenne, une voiture privée est inutilisée environ 95 % du temps et coûte plus ou moins 4.500 euros par an à son propriétaire. Même constat pour les véhicules de fonction des entreprises, inutilisés 85 % du temps. Ajoutez-y des embouteillages sans fin, un stationnement de plus en plus rare et cher, des pics de pollution et des mesures visant à limiter l’usage automobile : avoir une voiture en ville est chaque jour moins attrayant. Voilà pourquoi les véhicules partagés, que ce soit en B2C ou B2B, rencontrent un succès croissant : on dispose d’une voiture quand on en a besoin et on ne paye que l’utilisation que l’on en fait ; pour les entreprises, l’usage est optimisé, car plusieurs employés peuvent utiliser la même voiture. À Bruxelles, l’offre de car-sharing s’est multipliée : Cambio, l’opérateur historique, a été rejoint par ZipCar, DriveNow ou encore Zen Car. Cette dernière se démarque en proposant uniquement des voitures électriques, alliant les avantages du partage aux atouts écologiques : pas d’émissions de particules fines, ni d’oxydes d’azote (NOx). Les émissions de gaz à effet de serre sont elles aussi réduites, surtout si l’électricité utilisée est d’origine renouvelable. En outre, comme ces voitures sont (presque) silencieuses, elles sont vues comme les véhicules urbains par excellence. Zen Car propose un réseau de voitures électriques partagées, mises à disposition des particuliers, des entreprises et des administrations. Pour ce faire, l’entreprise a développé son propre réseau de rechargement qui comporte désormais 71 stations, soit 142 points de recharge, sur la capitale. Un bel exploit quand on sait le retard de Bruxelles en matière d’installation de bornes de chargement. Innovant à plus d’un titre Zen Car ne s’inscrit pas seulement dans la nouvelle économie via son offre de mobilité partagée (ou ‘Mobility as a Service – MaaS’). Pour croître et devenir rentable, cette société 100 % bruxelloise, qui ne bénéficie pas de l’adossement à un grand groupe, mise sur des partenariats variés pour atteindre un plus vaste public. Elle travaille déjà avec Interparking pour mettre des voitures à disposition via le réseau de bornes installées dans les parkings, mais aussi pour permettre aux clients de Zen 42 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Car de se parquer gratuitement. Dans le même esprit, Zen Car a entamé une collaboration avec des gestionnaires d'immeubles de bureaux et résidentiels, pour proposer du car-sharing entre les occupants d'un même immeuble ou d’un même complexe, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. Le gestionnaire/promoteur offre ainsi des services supplémentaires à ses clients, tandis que Zen Car touche un nouveau public. De plus, en se concentrant sur le segment B2B, Zen Car peut non seulement mieux rentabiliser ses investissements, mais aussi se positionner sur un marché encore jeune, en plein essor. Le business model de Zen Car semble un parfait exemple de durabilité. Basé sur les principes de l’économie de la fonctionnalité, où la vente du bien est remplacée par celle de l’usage, il propose des voitures partagées peu polluantes comme alternative à la mobilité traditionnelle, axée sur la possession individuelle. De plus, il mise sur la collaboration avec des partenaires extérieurs pour proposer de nouvelles solutions à un vieux problème (se déplacer). Il répond également aux préoccupations d’un nombre grandissant de consommateurs, qui veulent réduire leur empreinte environnementale sans sacrifier leur confort. Un modèle innovant à plus d’un titre. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; +32 2 643 78 26 Valipac : 20 ans et des projets pour les 10 prochaines années ! Il y a quelques jours, Valipac a fêté son 20e agréé d’annoncer à celles et ceux qui étaient présents à la Maison du Bois d’Etterbeek son programme pour les 10 prochaines années. ‬Loin de se reposer sur ses lauriers, Valipac a décidé de placer l’accent sur quatre chantiers importants. Ingrid Bouchez, responsable de la communication chez Valipac : « Notre objectif restera de satisfaire à toutes les conditions émises dans notre agrément, mais nous ne nous en contenterons pas: nous nous efforcerons aussi d'améliorer le système en le rendant aussi pragmatique que possible». C’est dans c‬e cadre que Valipac s’engage à stimuler les collectes sélectives dans les entreprises, à augmenter le taux de recyclage des emballages industriels, à diminuer le nombre de ‘free riders’, le tout en maintenant la redevance stable. Économie circulaire avec Wienerberger et Total Dans le domaine des emballages industriels, de nombreuses initiatives peuvent être prises pour stimuler l’économie circulaire. « Le premier projet initié concerne le fabricant belge de briques Wienerberger et Total pour ce qui concerne le développement scientifique du projet. Les films en plastique utilisés pour emballer les matériaux de construction vont être récupérés et utilisés en mélange avec de la matière première pour refabriquer des films en plastique recyclé d’excellente qualité », explique Ingrid Bouchez. Valipac entend ainsi susciter la demande pour ce genre de produit. Toujours dans le domaine de l’économie circulaire, Valipac développe actuellement un outil destiné à évaluer la circularité des emballages industriels (en particulier les plastiques). L’évaluation basée sur des critères objectifs attribuera un score de circularité aux emballages, un peu à la manière des classes énergétiques des appareils ménagers. Valipac entend jouer un rôle de médiateur entre les différents acteurs de la chaîne des matériaux pour éviter que l’innovation de l’un ne devienne le problème de l’autre. Il est en effet inconséquent qu’un fabricant modifie les propriétés de son film plastique de telle manière qu’il ne puisse plus être recyclé correctement. Une source fiable et globale de données chiffrées Valipac entend également devenir LA source fiable pour les données chiffrées relatives à la production de déchets des entreprises. Jusqu'en 2016, Valipac recensait uniquement les données relatives aux déchets d'emballages industriels collectés par une série d'acteurs. Sur la période 2017-2021, elle recensera désormais des informations relatives aux déchets générés par les entreprises et ce pour 15 flux différents. Les données sont recensées par point de collecte et par numéro d’entreprise, ce qui permettra de localiser les entreprises et de lier la production de leurs déchets au secteur d’activité dans lequel elles évoluent. De cette manière, Valipac aura toutes les clés en main pour mettre en place en baromètre du tri en entreprise. « Cela permettra d’identifier les secteurs à la traîne, de mettre en place des actions de communication spécifiques, de stimuler les actions de collecte, etc. », analyse Ingrid Bouchez. De leur côté, les collecteurs de déchets disposeront de chiffres corrects qui leur permettront d’‬identifier leurs parts de marché et d’améliorer plus encore le potentiel de tri auprès de leur clientèle. Dégager des synergies avec d’autres organismes Afin de fédérer les énergies, des synergies seront envisagées avec d’autres organismes de gestion (REP). « Nous pensons aux organismes comme VALORFRIT, VALORLUB, RECUPEL, BEBAT, Fost Plus. Si une entreprise a des emballages ménagers, elle est peut-être aussi confrontée à des emballages industriels. Pour lui faciliter la vie, certaines initiatives peuvent être prises: comme la mise en place d’un seul canal de déclaration avec un seul mot de passe par exemple. Ou encore des séances d’information communes », souligne encore Ingrid Bouchez. Info : www.valipac.be anniversaire. L’occasion pour l’organisme
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ENTREPRENDRE SALES & MARKETING Une meilleure gestion de temps, pour vendre mieux et plus ? Qu’il s’agisse des moments dédiés à la vente, de trajets en voiture, du démarchage téléphonique, du suivi administratif, de la relance client… Le temps des forces commerciales est scindé en une multitude d’activités. Ainsi et pour atteindre leurs objectifs de vente, ce temps doit être optimisé. Thibaut Deckers, Sales Academy U ne étude sur la performance des forces de vente nous révèle que les commerciaux sédentaires consacrent moins de 30 % de leur temps aux visites. Ainsi, 49 % de la journée d’un commercial serait dédiée aux tâches administratives et à la résolution de problèmes divers. Autre chiffre marquant : les commerciaux ont une estimation deux fois supérieure à la réalité de leur temps passé en vente « active » auprès de leur clientèle – laquelle ne représente en réalité que 12 % de leur temps ! Paradoxal, à l’heure où la digitalisation permet plus de flexibilité et de polyvalence. Faire un meilleur usage du temps disponible, c’est d’abord considérer que les journées d’un commercial sont ponctuées de nombreuses tâches répétitives de recherche, d’encodage et d’administration qui les freinent et les démotivent. Les meilleurs commerciaux font toujours ce que les autres n’ont jamais le temps de faire… La recherche de temps utile doit être une démarche collective. Redéfinir un modèle de gestion commerciale, d’acquisition de clients, de KPI laissant moins de place à l’urgence, est essentiel pour vendre mieux et plus. Modéliser ne signifie pas pour autant robotiser et perdre la plus-value de la personnalisation. C’est un gain de temps pour travailler l’expérience client, mieux accompagner celui-ci et se concentrer sur la personnalisation des points de contact, un atout essentiel de performance commerciale ! 6 astuces pour mieux gérer son temps commercial 1. Gérez le temps comme de l’argent : Le temps est une de vos richesses. Investissez-le comme si c’était votre argent. En entreprise, le temps devrait être considéré comme une ressource précieuse et épuisable. De la même manière qu’une société tient une comptabilité, le temps devrait être géré de manière tout aussi rigoureuse. 2. Pensez en terme de résultat, pas de temps passé : La productivité, ce n’est pas travailler plus, c’est travailler mieux. Quand vous engagez votre temps de travail dans une tâche commerciale, ne pensez pas directement au temps que cela devrait vous prendre, mais au résultat que vous souhaitez atteindre. 3. Restez concentré sur ce qui compte, dites « non » : Dans la lignée du conseil précédent, efforcez-vous de 44 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 rester focalisé sur ce qui a de la valeur dans les yeux des gens pour qui vous travaillez. 4. Ayez une méthodologie et des outils pour rester organisé et vous mettre en action : Pour être productif, il faut d’abord savoir comment agir dans son travail. Il existe une multitude de techniques pour gérer son temps. 5. Fuyez les interruptions, éliminez les distractions pour rester concentré : Nous avons tous des urgences ; parfois une tâche surgit, et son impact est tel qu’elle se doit d’être en haut de votre ‘to do list’. Si vous êtes interrompu, essayez d’évaluer le niveau de priorité à accorder. Si ce n’est pas urgent et important, demandez à voir cela plus tard et restez focalisé sur votre tâche en cours. 6. Interrogez les autres sur votre productivité : Devenir efficace ne se fait pas seul, sur une île déserte. Votre productivité se nourrit du feedback des autres. Demandez conseil et une analyse bienveillante de votre productivité par les gens qui travaillent avec vous. C’est aussi une occasion rêvée pour connaître les « astuces » de vos collègues pour être productifs. En définitive, libérer du temps commercial pour mieux servir son client est un processus continu, qui suppose beaucoup d’observation et de discipline. Le bénéfice est souvent double pour les managers et commerciaux qui y sont parvenus : ils voient leur chiffre d’affaires augmenter et améliorent la satisfaction de leurs clients. Pour aller plus loin Participez à la formation Time Management pour commerciaux, certifiée par la Sales Academy (supported by ICHEC- Formation Continue). Quand ? Le 30 novembre, de 9h à 17h Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : trainings@beci.be - 02 210 01 72 www.beci.be ENTREPRENDRE MARCHÉS PUBLICS La sous-traitance, voie royale pour les PME chez Bruxelles Mobilité Même si Beci n'est pas le dernier à pointer la lenteur de certains gros chantiers (destruction du viaduc Reyers, rénovation des tunnels...), réduire Bruxelles Mobilité à ces contrariétés serait injuste. L'institution régionale est incontournable dans la gestion de la mobilité au sens large et un initiateur important de marchés publics pour les entreprises. Cédric Lobelle B ruxelles Mobilité (BM), qui a fait l'objet d'un séminaire fin septembre chez Beci, emploie environ 500 collaborateurs pour un budget annuel d'1,2 milliard d’euros, dont 1,08 milliard de budget d'exécution. Une somme répartie en dotation à la Stib (72 %) et au port de Bruxelles (1 %) ; le reste, 291 millions, étant utilisé pour ses activités propres, dont l'essentiel consacré aux investissements : transports publics (87 millions), ponts et tunnels (72 millions), voiries et espaces publics (43 millions). Viennent ensuite l'entretien de ces voiries et espaces publics (41 millions), l'entretien des transports publics (5 millions), la sécurité routière (8,5), etc. Des budgets conséquents et notamment des chantiers majeurs générant de multiples marchés publics, entre autres des missions d'études. Missions d'études et travaux de modernisation « La destruction du viaduc Reyers est caractéristique à cet égard », indique Eric Monami, chef de service au Pôle Construction de BM. « Il a fallu lancer des marchés publics pour les études topographiques, les études de stabilité, le contrôle de chantier, l'éclairage LED, le désamiantage, la surveillance, la signalisation, les études phytosanitaires, les études de mobilité, l'analyse contrôle-qualité du terrain, la percolation, etc. » BM commande aussi des études plus générales avec éléments urbanistiques, de stationnement et de circulation, des modèles globaux et locaux de mobilité, mais également des enquêtes de satisfaction (Semaine de la Mobilité, Dimanche sans voiture...), sur l'utilisation des différents modes de transport, sur la signalisation verticale... « Les plus grosses dépenses passent par des marchés publics européens », signale Philippe Barette, directeur stratégie chez Bruxelles Mobilité. « Notamment les marchés d'études tels que celui de la Toison d'Or, ou des chantiers de rénovation comme celui de la chaussée d'Ixelles, environ 6 millions d’euros, ou celui du quartier Schumann, près de 6 millions, dont 770.000 euros rien que pour l'étude. » Le budget pour les travaux de modernisation des espaces publics monte à 40 millions. Raison pour laquelle BM traite en priorité avec des entrepreneurs agréés de classe 7 (travaux entre 3,225 millions et 5,330 millions d’euros) ou classe 8 (au-dessus de 5,330 millions d’euros). La destruction du viaduc Reyers a nécessité de multiples marchés publics pour les études de stabilité, le contrôle de chantier, l'éclairage LED, le désamiantage… Viser la sous-traitance Quid des PME bruxelloises dans l'octroi de ces marchés ? « Elles peuvent bien entendu participer, mais nous ne pouvons pas faciliter leurs démarches », reprend Eric Monami. « Pour les plus gros marchés, nous conseillons aux PME de s'associer avec des consortiums, ou de décrocher des accords de sous-traitance et de ‘sous-sous-traitance’. Elles doivent être proactives et attentives : même les petits marchés sont publiés et ouverts à tout le monde. Nous passons deux types de marchés. Soit des marchés ‘stock’, à la commande, en octroyant à un seul entrepreneur une enveloppe globale pour, par exemple, des pistes cyclables. Des contrats d'un an, renouvelables plusieurs fois, mais avec une incertitude liée aux changements de politique. Et il y aussi les appels d'offres. Généralement, nous réalisons le cahier des charges. Mais il nous arrive de valider celui proposé par un soumissionnaire. » Plusieurs gros chantiers de modernisation sont au programme en 2019 : la chaussée de Ruisbroek, l'avenue du Port, le ‘park & ride’ de Stalle, l'avenue Simonet, l'avenue des Palais, l'avenue Delleur, ou encore la Petite Ceinture (Madou-Porte de Namur). Entretiens et réparations Les marchés « entretiens et réparations » représentent une grosse part du budget propre de Bruxelles Mobilité : près de 100 millions d’euros, dont 15,5 millions consaBECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 45 © Belga
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ENTREPRENDRE Infrastructures des transports publics La gestion des infrastructures du métro, bien que celui-ci soit exploité par la Stib, incombe directement à BM (contrairement à celle des trams). Ce « secteur spécial » emploie 140 personnes. Des travaux qui consistent notamment dans la rénovation des tunnels du métro, mais aussi des équipements (travaux et fournitures : un budget annuel de 60 millions d’euros) et la gestion d'un patrimoine « gelé » de 600 millions d’euros. L’aménagement des pistes cyclables, tout comme la signalisation, font partie des tâches de Bruxelles Mobilité. crés à la gestion des espaces verts (les 25.200 arbres de voirie, les zones vertes aux entrées des autoroutes…) et la gestion des œuvres d'art et fontaines. La même somme est prévue au pôle entretien des voiries (320 km) : revêtements, trottoirs, pistes cyclables, égouttage, pose et réparation de mobilier urbain... Il y avait également, en 2018, 46 millions d’euros pour le pôle « ponts et tunnels » (92 ponts, viaducs et passerelles et 42 tunnels routiers totalisant 11,5 km). « Ce sont des marchés publics spécifiques, réalisés ouvrage par ouvrage. Le budget est fluctuant, en fonction des plans d'investissement. En 2018, il est plus important car la rénovation du tunnel Léopold II a débuté », signale Vincianne Lerate, directrice ff de la Direction Gestion et Entretien des Voiries. 24 autres millions d’euros sont prévus pour les interventions électromécaniques : maintenance des installations électriques, électromécaniques et électroniques des tunnels routiers, des équipements haute et basse tension, des sites techniques, surveillance vidéo, gestion de la fermeture de tunnel, nettoyage… Le pôle marquage au sol et signalisation verticale nécessite quant à lui 7,5 millions d’euros annuels (il y a 55.000 panneaux de signalisation à Bruxelles !), auxquels il faut ajouter 5 millions pour la signalisation lumineuse (feux tricolores à LED mais aussi radars de vitesse et de franchissement de feu) et 5,4 millions pour l'éclairage public des voiries et fontaines. Et enfin 3,3 millions d’euros pour le pôle télématique : 190 km de câbles de fibre optique contribuent au réseau propre de communication de la Région bruxelloise, qui servira également en 2019 à la signalisation dynamique pour les parkings. « Un cahier des charges entretiens et réparations implique principalement un accord-cadre avec un seul fournisseur, d'une durée d'un an et renouvelable plusieurs fois », précise Vincianne Lerate. « Mon conseil aux PME est le même : il faut entrer par la porte de la sous-traitance. » Programme de séminaires Beci organise en 2018 un cycle de séminaires « marchés publics ». Prochaine date : 22.11 S’organiser pour répondre à des marchés publics Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be 46 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 Au menu actuel, tout spécialement, la rénovation et le renouvellement des infrastructures électriques du métro, la couverture par caméras des zones publiques, le remplacement des stations de pompages et des escalators, la réalisation du programme PMR (personnes à mobilité réduite), ou encore la protection des zones à risques contre les incendies (sprinklage). Là aussi, des marchés très lourds, avec un cahier des charges approuvé par mois, une soumission par mois, plus de 70 marchés simultanés. Et ce même conseil aux PME qui veulent leur « part du gâteau » : travaillez en sous-traitance ! Autres marchés de services Enfin, Bruxelles Mobilité, ce sont aussi des marchés publics pour des formations, des campagnes de communication, le développement d'applications mobiles, l'achat de ‘big data’, du travail d'impression, du matériel éducatif et de sensibilisation, des événements, de la consultance en management, de la coordination de chantier, etc. Bref, les possibilités sont multiples pour les entrepreneurs bruxellois. À condition de savoir dans quelle pièce jouer : « Dans les petits marchés publics, c'est à dire de moins de 144.000 euros, il y a des places à prendre pour les PME. Mais pour les plus gros marchés, il faut passer par la sous-traitance ou les consortiums. N'oubliez pas que toute candidature pour un marché public doit être déposée en français ou en néerlandais, et c'est valable également pour les entreprises étrangères », rappelle Dominque Malevez, responsable de la cellule Marchés et Contrats. BM travaille sur un modèle-type d'appel d'offres de marchés publics, ainsi que sur un cahier des charges-type en matière de voiries. Le 1er janvier 2019, la nouvelle circulaire sur les clauses sociales sera d'application. Info : les entrepreneurs peuvent contacter Bruxelles Mobilité via bmb.da@gob.brussels ou le 0800/94001, mais surtout s’inscrire sur la plateforme my.publicprocurement.be. ● © Belga COMMUNITY L’actualité BECI en photos 250 entrepreneurs étaient présents, le 2 octobre dernier au Cercle de Lorraine, pour l’événement Brussels Meets Brussels, en présence de plusieurs personnalités politiques bruxelloises. Orateur principal, John Porter, CEO de Telenet, a évoqué les défis de la communication (voir interview p. 10). © Reporters BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 47
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COMMUNITY ‘Sprout to Move for Brussels’ : tel était le titre d’un afterwork organisé aux Halles Saint-Géry, lors de la Semaine de la Mobilité, en présence des ministres de la Mobilité François Bellot (fédéral) et Pascal Smet (Région bruxelloise). L’entrepreneuriat durable à l’international était au cœur d’un séminaire organisé chez Beci, le 2 octobre, avec la participation de la secrétaire d’État régionale au Commerce Extérieur, Cécile Jodogne. L’Assemblée Générale de Beci, le 3 octobre dernier, a été l’occasion d’honorer quelques-uns de nos membres les plus fidèles, dont (ci-contre de gauche à droite ) : Sterop Overseas (50 ans d’affiliation), Intercontinental Services (40 ans) et M.I.T. Consult (25 ans). 48 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 © Reporters © Isopix © Reporters LES ADRESSES O LIBAN Chaussée de Vleurgat 324 - 1050 Ixelles wwww.oliban.be LA FOURCHETTE À BICYCLETTE Rue Longue Vie 46 - 1050 Ixelles www.fourchetteabicyclette.com COMPTOIR RODIN Avenue Auguste Rodin 8 - 1050 Ixelles www.comptoir-rodin.be LET' DIM SUM Avenue Legrand 73 - 1180 Uccle www.letsdimsum.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Des restaurants ‘healthy’ pour manger sur le pouce à midi Sur le pouce ne veut pas dire automatiquement "fast food" ! Voici une liste non exhaustive de délicieux restaurants offrant un service rapide. Rien de mieux que de manger sainement à midi sans perdre trop de temps. O Liban : Un restaurant qui vous fait découvrir les saveurs du Liban, une vraie escapade gustative ! Si vous n'avez pas le temps de vous y arrêter, le service traiteur est fait pour vous. Plus d'excuse pour ne pas goûter aux mets délicieux d'O Liban. La Fourchette à Bicyclette : Même si vous ne venez pas à vélo, vous êtes sur le chemin de la ‘good food’. La Fourchette vous accueille avec des gaufres salées, des plats sans gluten et sans lactose. Tous les plats sont préparés sur place et les ingrédients sont de saison. Comptoir Rodin : Le Pavillon Rodin, installé dans un bâtiment historique d’Ixelles, accueille un restaurant de jour idéal pour se retrouver entre collègues le temps d’un déjeuner, pour travailler seul ou en équipe dans la salle de réunion prévue à cet effet, pour partager un moment convivial avec des amis autour d’un café ou en famille le week-end pour un brunch. Let's Dim Sum : Un restaurant dédié aux petits raviolis cantonais, situé à deux pas du bois de la Cambre. Let's Dim Sum vous propose des formules lunch super intéressantes. Le restaurant fait aussi d'excellents plats chinois si vous n'êtes pas amateurs de raviolis. Seedz : Chez Seedz, on fait le plein d'énergie avec le premier fast food de la cuisine de l'énergie par Martine Fallon. Ici, on SEEDZ Place Georges Brugmann 27 - 1180 Uccle www.seedz.be OMA Rue Jourdan 129 - 1060 Saint-Gilles www.chezoma.be G SPUD Rue Jourdan 9 - 1060 Saint-Gilles www.g-spud.com KAMILOU Avenue Van Volxem 354 - 1190 Forest www.kamilou.be s'arrête pour un lunch ou on achète son pain sans farine, ses ‘chicken dips’ aux céréales et ses smoothies détox. C'est un moment de détente pour vous et de bien-être pour votre corps ! Oma : Retour en enfance avec Oma ! Vous y retrouvez la décoration vintage que vous avez sûrement connu chez vos grands-parents, et surtout le ‘fait maison’ réalisé avec beaucoup d'amour. Le plat du jour, pensé en fonction des saisons, varie quotidiennement. Il y a de nombreuses pâtisseries pour de terminer tout en douceur sur une touche sucrée. G Spud : Ici, on mange une pomme de terre saine avec un topping rempli d'ingrédients frais. Mais pourquoi une pomme de terre ? C'est un aliment très nutritif, abordable et délicieusement sain ! G Spud offre à ses clients un lunch rempli de vitamines, de minéraux et de protéines. Kamilou : Chez Kamilou, vous dégusterez une cuisine familiale et de saison, élaborée dans le plus grand respect de l’environnement. Cette cantine vous propose des produits sains, issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique, cultivés dans le plus grand respect de l’environnement. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 49 © Shutterstock
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 10.10 | 06.01.19 VAN GOGH: THE IMMERSIVE EXPERIENCE À l’aide d’une technologie d’imagerie virtuelle dernier cri, vous serez plongés dans l’univers spectaculaire et inégalable de Vincent Van Gogh. | Bourse | 12,50€ - 17,50€ | www.expovangogh.be 17.11 | 25.11 SALON COCOON Durant 10 jours, plus de 200 exposants présenteront leurs dernières créations. De la cuisine à la salle de bain, en passant par les luminaires : il y en aura pour tous les goûts, toutes les bourses et toutes les maisons. | Brussels Expo | 6€ en ligne | www.cocoon.be 23.11 | 25.11 SALON ART3F Pour cette 3e 02.10 | 31.01.19 L'EXPÉRIENCE LEGO® À TRAIN WORLD LEGO® et Train World embarquent ensemble pour une chouette aventure. L'exposition crée un pont entre les trains populaires de LEGO® et l’histoire, passée et à venir, des chemins de fer en Belgique. |Train World | 9€ -12€ | www.trainworld.be 24.11 LES SAMEDIS D’ANIMA Pendant une après-midi, nos petites têtes blondes pourront découvrir plusieurs courts métrages d’animation. Le 24 novembre, le film « Shaun le mouton » sera à l'affiche. | Flagey | 7€ | www.animafestival.be 16.11 LA NUIT DES PUBLIVORES En une nuit, découvrez le meilleur de la pub belge et internationale avec plus de 300 spots publicitaires. |UGC De Brouckère | Prix non communiqué | www.nuitdespublivores.be 19.11 FONDATION I SEE X FILIGRANES Le lundi 19 novembre, de 20h à 23h, participez à la soirée caritative de la librairie Filigranes aux profits de la Fondation I See. Elle forme des chiens-guides pour les personnes atteintes d'un handicap visuel. | Librairie Filigranes | Entrée libre | www.filigranes.be édition belge, près de 150 galeries, peintres, sculpteurs, photographes et céramistes vous feront découvrir leurs univers artistiques singuliers avec plus de 3.000 œuvres présentées. |Brussels Expo | 10€ en ligne | www.art3f.fr SOUS LA LOUPE — CULTURE Le cimetière de Laeken : le Père-Lachaise bruxellois Adresse : Parvis Notre-Dame de Laeken 1020 Bruxelles Construit autour de l’église Notre-Dame de Laeken, ce dernier cimetière bruxellois de type paroissial ouvre ses portes pour des visites guidées. 50 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 L’histoire du cimetière de Laeken commence à l'époque où les coutumes chrétiennes imposaient l'ensevelissement des morts près des vivants. En 1850, Laeken a de plus en plus d'habitants et le cimetière atteint sa capacité maximale. Cette saturation empêche le développement du cimetière. L'ingénieur Emile Bockstael décide alors de construire les galeries funéraires souterraines, imaginées initialement par Joseph Poelaert, afin d'augmenter la capacité du cimetière. En dehors de l’histoire du cimetière de Laeken, vous découvrirez un patrimoine architectural riche et varié. Vous pourrez observer un exemplaire du Penseur de Rodin, ainsi qu’un columbarium Art Déco réalisé par l'architecte François Malfait. À voir également : de nombreuses sculptures réalisées par Albert-Ernest Carrier-Belleuse, maître de Rodin, mais aussi celles d'Ernest Salu. À l’instar du Père-Lachaise à Paris, vous trouverez à Laeken les tombes de personnalités belges telles que Léon Suys, Joseph Poelaert, Marguerite de Riemaecker-Legot ou encore Fernand Khnopff. Vous souhaitez découvrir ce cimetière ? Il est accessible gratuitement de 8h30 à 16h et des audioguides sont à votre disposition à l’entrée. Ils permettent aux visiteurs de découvrir l'histoire du cimetière et les anecdotes liées au patrimoine funéraire, ainsi que des informations sur les personnalités qui y reposent. Donatienne de Vleeschauwer 29.11 | 02.12 NOCTURNES DU SABLON Durant quatre soirées, le quartier du Sablon se pare de décorations de Noël avant l’heure ! Les commerçants ouvriront leurs portes jusqu'à 23h. De multiples animations festives seront assurées | Quartier du Sablon |Entrée libre| www.lesnocturnesdusablon.com EN SOIRÉE © Belga COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Aster Volume SPRL Av. des Dix Arpents 48 - 1200 Bruxelles Code Nace : 86905 - Activités de revalidation ambulatoire 86906 - Activités des praticiens de l'art infirmier 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Gheur Dominique Bioceram SPRL Rue Lieutenant Freddy Wampach 38 - 1200 Bruxelles Code Nace : 32500 - Fabrication d'instruments et de fournitures à usage médical et dentaire del. : Delescaille Vincent BKD8 SPRL Rue Berkendael 8 - 1190 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pautré Vincent Blue Square SA Cours Saint-Michel 30 B - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : De Borman Nicolas Digisense SPRL Chée de Roodebeek 206 - 1020 Bruxelles Code Nace : 1813001 - Composition, par exemple de textes et d'images, sur film, sur papier photographique ou papier normal 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Portois Alexandre Evasions SPRL Rue du Midi 89 - 1000 Bruxelles Code Nace : 46900 - Commerce de gros non spécialisé 47792 - Commerce de détail de vêtements d'occasion en magasin del. : Hutois Carine Frédéric Chadelas PPE Rue Emile Wittmann 73 - 1030 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Chadelas Frédéric Gaster Châtelains SPRL Rue de l'Aqueduc 74 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 56102 - Restauration à service restreint del. : Roussier Stéphane Immobilière Toisor SA Av. de la Toison d’Or 61-63 - 1060 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire 56210 - Services des traiteurs 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Schutte Peter Moira Wrathall PPE Georges Huynenstraat 18 - 1560 Hoeilaart Code Nace : 4771601 - le commerce de détail de vêtements de dessus, y compris les vêtements de travail 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Wrathall Moira Musiad Belgium ASBL Rue Royale 253 - 1000 Bruxelles del. : Apaydin Hayri PaySecure WorldWide SA Rue du Commerce 1 - 3895 Foetz - Luxembourg del. : El Bakkali Saïd Putman Freres SA Rue Henri-Joseph Genesse 30 - 1070 Bruxelles Code Nace : 2511001 -Fabrication de cadres métalliques ou d'ossatures pour la construction - 25620 - Usinage 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment del. : Ranieri Dominique RWDM - Racing White Daring Molenbeek ASBL Rue Charles Malis 61 - 1070 Bruxelles del. : Dailly Thierry SRX Event SPRL Rue Isidore Meyskens 117 - 1780 Wemmel Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé 9604001 - Services liés au bienêtre et confort physique fournis dans les établissements de thalassot del. : Vuyge Xavier Theelen Joris PPE Rue Antoine Dansaert 206 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Theelen Joris INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Ansell Healthcare Austar Axa Banque Mondiale Banque Nationale de Belgique Barry-Callebaut Base be.connected Beelingwa Befimmo Belfius Belgian Chambers BGL BNP Paribas 23-25 10-11 16-17 32 16-17 23-25 10-11 36 33-34 16-17 6-8 39 23-25 23-25 Brasserie de la Senne 23-25 Brussels Beer Project 23-25 Brussels Invest & Export Bruxelles Mobilité Cambio Cantillon 27-28 ; 29 ; 32 45-46 42 23-25 Cercle de Lorraine 4-5 ; 47-48 CFE Chemical Partners CIT Blaton Citizenlab 23-25 23-25 23-25 6-8 Cohabs Comeos 18-21 6-8 Commission Royale des Monuments et Sites (CMRS) 18-21 Comptoir Rodin Corné Crosslaw Cultures En Ville Daoust DriveNow Drohme Invest Engie 49-50 23-25 6-8 6-8 6-8 ; 27-28 42 18-21 23-25 Enterprise Europe Network Ermitage NanoBrasserie (L’) EV-Point Fevia Fishertrade Fourchette à Bicyclette (La) G Spud Godiva Green City Solutions Handary Hub.brussels Ichec 27-28 23-25 16-17 6-8 23-25 49-50 49-50 23-25 6-8 32 29 44 Intercontiental Services 47-48 Kamilou Krinkels Let’s Dim Sum Liberty Global Litteris M.I.T. Consult Marcolini McKinsey Neuhaus O Liban Oma Orange PeterLily Pharma.be Pipaillon Port de Bruxelles Promosalons Proximus 49-50 6-8 49-50 10-11 33-34 47-48 23-25 6-8 23-25 49-50 49-50 10-11 4-5 23-25 27-28 45-46 27-28 10-11 Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat (RBDH) 15 RTBF Sales Academy Scarlet Seedz Solvay 38 44 10-11 49-50 4-5 ; 23-25 Sterop Overseas Stib 4-5 ; 23-25 ; 47-48 45-46 Stoemelings (En) 23-25 Syndicat National des Propriétaires et des Copropriétaires (SNPC) Telenet 15 Time Media 10-11 ; 41 ; 47-48 27-28 Time Warner Communications TPF Tractebel Uber Ubiqus Belgium UCB Pharma Univar Benelux Vervloet Voo Water l’Eau Aqua Club Waze Zen Car Zetes ZipCar 10-11 23-25 23-25 27-28 33-34 ; 35 23-25 23-25 27-28 10-11 40 27-28 42 6-8 42 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 51
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 16.11.2018 RH et relations sociales : si vous déléguiez au middle management ? 20.11.2018 Neuroscience : Développez votre concentration et votre mémoire 27.11.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 29.11.2018 50% des départs sont dus à un conflit non résolu : plus chez nous ! Vente, marketing & Communication 08.11.2018 Your digital track : learning lunch 09.11.2018 Your digital track : optimisez vos campagnes e-mailing 13.11.2018 Your digital track: Facebook ou comment créer une communauté engagée ! 14.11.2018 Transformez les caractéristiques de vos produits ou services en message de vente 15.11.2018 Your digital track : learning lunch 16.11.2018 Apprendre le néerlandais pour prospecter et vendre 20.11.2018 Your digital track : réalisation de votre capsule vidéo 20.11.2018 Appropriez-vous l’efficacité de la prospection digitale sur LinkedIn 28.11.2018 Your digital track : découvrez toutes les ficelles d’une campagne Facebook ICT 29.11.2018 Créer des présentations captivantes et persuasives grâce à PowerPoint ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Cycle marchés publics 22.11.2018 Se mettre en ordre pour répondre à des marchés publics ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be 29.11.2018 Circular Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 52 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 **En néerlandais uniquement Législation sociale 08.11.2018 Les nouvelles règles européennes sur le détachement des travailleurs 12 & 19.11.2018 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 15 & 22.11.2018 Stress et burn-out : une approche psycho-médicale et juridique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial 23.11.2018 e-commerce : comment en faire un levier de croissance ? ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be Médiation juridique Jusqu’au 22.02.2019 Cycle de formations de base et spécifique à la médiation civile et commerciale 14.11.2018 Poser les bonnes questions en médiation ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu Fiscalité & finances 09 & 16.11.2018 Prix de revient : votre meilleur ami 22.11.2018 Les impayés : plus une fatalité ! ➜ Eric Vanden Bemden evb@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 08.11.2018 Destination de croisière : vers une entreprise Zéro Carbone ➜ events@beci.be 08.11.2018 Export Experience : Contrats internationaux, de l’offre aux négociations, partie 1 12.11.2018 Forum Douanes Bruxelles - Comment vous préparer au Brexit ? 13.11.2018 Club Afrique – Opportunités en Afrique du Sud, Malawi, Mozambique, Ouganda et Rwanda 14.11.2018 Les instruments financiers de Finexpo pour soutenir l’exportation vers les pays en développement 15.11.2018 Export Experience : Contrats internationaux, de l’offre aux négociations, partie 2 15 & 16.11.2018 EEN – North Buy Southwest : Matchmaking event avec des producteurs français de produits alimentaires et de vins 21.11.2018 EEN – About Japan ! Cross cultural workshop 22.11.2018 Export Experience – Logistique & transport à l’exportation 22.11 .2018 Brexit : quelles conséquences pour mon entreprise ? 23.11.2018 EEN – Commerce électronique : quel levier de croissance pour mon entreprise ? 28.11.2018 Rencontrez des entreprises québécoises ! ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > 3 entreprises à remettre Grossiste dans le secteur du textile, grossiste en accessoires de mode CA : 1 Mo € - 2 Mo € 1 à 10 personnes Prestataire de services dans le secteur immobilier, photographie 360°, plans CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes > 3 acquéreurs recherchent Société de production à valeur ajoutée Bruxelles, Wallonie Valeur d’acquisition : de 3 Mo € à 12 Mo € Entreprise Société de niche, produit Bruxelles Valeur d’acquisition : de 1 à 2 Mo € de production, marketing, communication Belgique Valeur d’acquisition : 0,5 Mo € Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Bureau d’études en techniques spéciales CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes

2018.11 Brussel Metropool


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your own boss Ontdek een bank die in de lokale economie investeert, in één afspraak. www.kbcbrussels.be #betterforbrussels V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel. WOORD VOORAF Bijdragen tot het welslagen van Brussel De gemeenteraadsverkiezingen hebben hun oordeel ging zoals verwacht gepaard met verrassingen, omk van allianties en gewijzigde meerderheden. De nieuw gemeenteraden kunnen nu aan de slag met de ambitie, vertrouwen en het enthousiasme die kenmerkend zijn voor begindagen. We wensen hen veel succes toe! We zijn nog maar net uit het stemhokje gestapt en kijk: alle blikken richten zich al naar de gewestelijke, federale en uiteraard Europese verkiezingen op 26 mei 2019. Over zes maanden krijgt ons politieke landschap dus op alle machtsniveaus een flinke opfrisbeurt. In het vooruitzicht van de electorale uitdagingen speelde Beci volop zijn rol: het uitdragen van de mening van ondernemers die in Brussel actief zijn. Hiertoe voerden wij uitgebreid overleg met onze leden en sympathisanten. Aan de hand van de vele bijdragen stelden wij een gemeentelijk handvest op en vier memoranda, verdeeld over vier thema's: Mobiliteit, De stad van de toekomst, Financiering en Werkgelegenheid. Vier belangrijke vraagstukken voor Brussel, zijn inwoners, zijn werknemers en zijn bedrijven. Vier goed gedocumenteerde en onderbouwde documenten die concrete en haalbare maatregelen voorstellen, specifiek afgestemd op de situatie in Brussel. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Al dit werk werd positief ontvangen. Op 2 oktober kwamen 250 ondernemers samen tijdens het Brussels Meets Brussels evenement. Wij overhandigden onze memoranda aan de Brusselse minister-president Rudi Vervoort en drie leden van zijn regering: Didier Gosuin (Economie en Werk), Guy Vanhengel (Financiën) en Cécile Jodogne (Buitenlandse Handel). Rudi Vervoort pleitte voor een vlottere samenwerking tussen gewesten om de mobiliteit in en rond Brussel te verbeteren. Cécile Jodogne onderstreepte hoe belangrijk het is het zakelijke ecosysteem in Brussel te ontwikkelen. Didier Gosuin zei dat hij het memorandum al gelezen had en hierin veel gelijkenissen had gevonden met de Small Business Act. Guy Vanhengel drong bij het aanwezige publiek aan om de enorme troeven van Brussel voor het voetlicht te brengen en meer te werken in de grootstedelijke context. In de oppositie toonde Christos Doulkeridis (Écolo) interesse. Ook in de gemeenten werd het door Beci gepresenteerde charter positief ontvangen. Deze opmerkelijke eensgezindheid over de doelstellingen en acties is ongetwijfeld te danken aan de rijping van het gewestelijk beleid en vooral aan de noodzaak om het welslagen van Brussel aan een bundeling van alle krachten te koppelen. Beci zal zijn verantwoordelijkheid opnemen om mee te bouwen aan de stad van de toekomst. Laten we samen werken aan een sterk presterend Brussel! BECI - Brussel metropool - november 2018 1
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INHOUD 4 6 Beci online Digest Think Tank 10 John Porter (Telenet): “Wij mikken op 40% marktaandeel in Brussel” 12 Open Source 15 Vóór of tegen de regeling van de huurprijzen in Brussel 16 Switch naar elektrische wagens is een must 18 Stedenbouw: winstgevendheid en erfgoed Internationale handel 23 5 top-producten die Brussel beroemd maken 27 Internationale beurzen een must? 29 Bénédicte Wilders (hub.brussels): Focus op Afrika en Azië in exportplan 2019 30 Hoe haalt u voordeel uit vrijhandelsovereenkomsten? 32 Mexico, kruispunt van het Amerikaanse continent 33 Vertalingen openen nieuwe markten 35 KMO’s: wanneer schakel je een tolk in? 36 10 zakelijke kansen via be.connected 38 Vereenvoudig de export met de ATA-carnets 39 DigiChambers: driemaal klikken voor een certificaat van oorsprong Dynamiek 40 Starter: Water l’Eau Aqua Club 41 Digitalisering: België, een goede leerling in een steeds sterkere klas 42 Transitie: Car-sharing, maar dan wel elektrisch! 44 Vlotter tijdbeheer, om beter en meer te verkopen 45 Overheidsopdrachten: Onderaanneming, de rode loper voor KMO's bij Brussel Mobiliteit Community 47 Het Beci nieuws in beeld 49 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 51 Toetredingsaanvragen 51 Index 52 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Brussel Metropool Nr 39 – November 2018 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL In december: Risicobeheer Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Ania Barbé, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Thibaut Deckers, Marc Decorte, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Annabelle Duaut, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Cédric Lobelle, Laura Rebreanu, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate, Stijn Vander Plaetse en Peter Van Dyck. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Ondernemers Bent u zelfstandige of eigenaar van een kmo? Uw zaak is uw passie. Bescherm ze! Welke verzekeringen heeſt u nodig voor uw activiteiten, uw medewerkers en uzelf? Doe in minder dan 5 minuten een check-up van uw professionele verzekeringen met de Insurance Scan. En overleg met uw makelaar over een bescherming op maat. 5 minuten om de check-up van uw professionele verzekeringen te doen. Begin er alvast aan op axa.be/ondernemers Blijf ondernemen AXA Belgium, nv van verzekeringen toegelaten onder het nr. 0039 om de takken leven en niet-leven te beoefenen (K.B. 04-07-1979, B.S. 14-07-1979) - Maatschappelijke zetel: Troonplein 1, B-1000 Brussel (België) Internet: www.axa.be - Tel.: 02 678 61 11 - Fax: 02 678 93 40 - KBO-nr.: BTW BE 0404.483.367 RPR Brussel - V.U.: G. Uytterhoeven, AXA Belgium nv, Troonplein 1, 1000 Brussel.
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NEWS DIGEST Krinkels inspireert al 50 jaar zijn klanten Naar aanleiding van de EU Green Week organiseerde landschapsaannemer Krinkels enkele maanden geleden een lunchconferentie in Kasteel Hertoginnedal te Brussel. Krinkels viert dit jaar zijn 50-jarig bestaan. digitale én groene vooruitgang te boeken. Wij zijn ambitieus om daar als landschapsaannemer aan mee te werken”, besloot Peter Loyens. Informatie : www.krinkels.be Ook de Smurfin leest Brussel Metropool! Op 26 september werd het Job Center Louiza van Daoust overrompeld door een heleboel Smurfen die zich kwamen aanmelden voor de Smurf Experience. Terwijl ze op haar beurt wachtte, verdiepte de Smurfin zich in ons tijdschrift. Peter Loyens, algemeen directeur: “Krinkels heeft al een halve eeuw lang een boeiend parcours afgelegd. Dat tonen we op onze historic wall (zie foto, nvdr). Wij blijven openstaan voor nieuwe, bruisende ideeën en willen langdurige samenwerkingen aangaan met overheden en bedrijven om mee te bouwen aan de stad van de toekomst.” Bianca Debaets, Brussels staatssecretaris voor o.a. digitalisering en informatica, opende de lunchconferentie. Ze sprak over de digitale, duurzame revolutie in de hoofdstad. De Franse botanicus Patrick Blanc werd keynote spreker. Hij is één van de pioniers van verticale tuinen. Zijn werk is onder meer in Brussel en Antwerpen te vinden. “In steeds groter wordende steden is het moeilijk, maar toch zo belangrijk om groenzones te creëren. Een groene muur vol planten aan een gebouw heeft tal van voordelen. Het geeft niet alleen een fijn gevoel en zorgt voor filtering van de lucht, maar neemt bij hevige regenval water op en zorgt ook voor een betere isolatie van gebouwen.” Ook Benjamin Caspar van de DG Environment van de Europese Commissie was aanwezig. “Als bioloog zag ik steden groeien maar ook de biodiversiteit afnemen. Om onze steden meer leefbaar te maken, moeten we beleidsmakers aanmoedigen om op lange termijn en zo breed mogelijk de milieuproblemen aan te pakken. Maak een degelijk, beleidsdomein overschrijdend plan. Een smart city-aanpak, over departementen heen, is alvast een stap in de goede richting.” Drie jonge bedrijven kregen tijdens de conferentie een forum om zich voor te stellen. Green City Solutions is een Duitse starter die in steden ‘City Trees’ plant : muren van mos die de lucht zuiveren. De Brusselse start-up Citizenlab creëerde een online platform voor inspraak van burgers. En de Franse onderneming Cultures En Ville brengt landbouwoplossingen naar de stad, met kleine en grotere moestuinen die de landbouw dichter bij de consument brengen. “Deze dag was enorm interessant en geeft hopelijk voldoende inspiratie aan onze klanten, zowel overheden als bedrijven, om na te denken wat ze zelf kunnen doen om 6 BECI - Brussel metropool - november 2018 De Smurf Experience loopt tot 27 januari in Brussels Expo. Informatie : www.smurfexperience.com Mogelijkheid gebouw per e-mail te verkopen nu bevestigd In juli 2017 publiceerde Judit Karlsson, advocate bij het kantoor Crosslaw, in Immospector een hevige kritiek op de rechtspraak van het Hof van Beroep te Antwerpen, dat oordeelde dat een overeenkomst van verkoop van onroerende goederen niet elektronisch tot stand kon komen in het licht van de artikelen XII.15 en XII.16 van het Wetboek van Economisch Recht (WER). Artikel XII.16 van het WER vermeldt een reeks rechtshandelingen (waaronder de verkoop van een gebouw) waarop artikel XII.15 niet van toepassing is en waarvoor dus nog een "papieren" document nodig is. Het Hof van Beroep aanvaardde zelfs niet eens het bewijs van een mondelinge overeenkomst tot verkoop van onroerende goederen door middel van een elektronisch schrijven, waardoor het consensuele karakter van de verkoop buiten beschouwing is gelaten (artikel 1583 van het Burgerlijk Wetboek). De wetgever wilde de zaken verduidelijken met de wet van 20 september 2018, die op 20 oktober in werking is getreden. Deze wet had tot doel de begrippen elektronische handtekening en duurzame drager te harmoniseren en belemmeringen weg te nemen bij het sluiten van contracten langs elektronische weg. Deze wet bepaalt dat de rechter de toepassing van artikel XII.15 van het WER slechts kan weigeren indien hij "het bestaan van praktische belemmeringen voor de vervulling van een wettelijke of reglementaire vereiste in het kader van het sluiten van een overeenkomst langs elektronische weg" vaststelt. In de praktijk verbiedt de wet de rechter bij de verkoop van onroerend goed het bewijs van verkoop uit te sluiten van de verkoopovereenkomst op de enkele grond dat het om een bewijs in elektronische vorm gaat. Laten we hopen dat deze wetgeving de rechtszekerheid op het gebied van de verkoop van onroerend goed (opnieuw) zal garanderen. D.R. D.R. NEWS DIGEST Detailhandelaren niet klaar voor nieuwe vormen van levering De Brexit Impact Scan adviseert bedrijven op maat van hun behoeften Gemiddeld wordt 5% van de thuisleveringen te laat of onvolledig bezorgd. Dit aandeel loopt op tot een derde tijdens piekperiodes en resulteert in hogere kosten en schade aan het imago van het merk. Iets meer dan 60% van de retailers heeft geen real-time inzicht in de logistieke processen van hun e-commerce. Ze zijn echter niet bereid om naar nieuwe, milieuvriendelijkere vormen van levering over te stappen. Dat concludeert Zetes, de Supply Chain specialist, in een nieuw verslag. Dit jaar overschrijdt de Europese e-commerce markt voor het eerst de kaap van 600 miljard euro, 13% meer dan het jaar voordien. Deze groei verhoogt de druk op de klassieke detailhandelaren, maar ook op de mobiliteit en het milieu. Bijna driekwart van de Europese bevolking woont in verstedelijkte gebieden en naar schatting zal de levering van pakketten tegen 2021 met 69% toenemen. Volgens een studie van McKinsey overwegen steeds meer steden de oprichting van centrale afleverpunten aan de rand van de stad. Bestellingen worden dan van daaruit per wijk of straat gerouteerd, bijvoorbeeld met elektrische voertuigen. Retailers vertrouwen ook steeds meer op de "click & collect" formule, waarbij klanten online producten bestellen en deze vervolgens ophalen in het verkooppunt van hun keuze. Daarnaast wint ook de collaboratieve levering (crowdsourced delivery) aan populariteit. In deze context werken retailers samen met een gemeenschap van vervoerders, vaak particulieren. Bij al deze alternatieven moeten de detailhandelaren de verschillende stadia van het vervoer van nabij kunnen volgen. "Eersteklas e-retailers beheren bestellingen in maximaal 20 minuten en communiceren voortdurend over hun status. Zij hebben de eerste-kilometer logistiek voor picking, verpakking en transport volledig geautomatiseerd en controleren ook de laatste-kilometer levering. Zij leveren 98% van de pakketten volledig en bij de eerste presentatie aan de klant", zegt Benjamin Anguille, Business Development Manager Transport & Logistics bij Zetes België. Het verslag leest u hier : www.zetes.com/en/white-papers BECI - Brussel metropool - november 2018 7 Vice-eerste minister Kris Peeters en graaf Paul Buysse, voorzitter van de Groep op Hoog Niveau Brexit, presenteerden in oktober de Brexit Impact Scan. Deze online tool helpt bedrijven aan de hand van een gedetailleerde vragenlijst een analyse op maat te maken van de impact van Brexit op hun activiteiten. Op deze manier kunnen zij de gevolgen van een no-deal Brexit inschatten en nagaan hoe ze deze gevolgen kunnen beperken. Minister Peeters: "De afgelopen weken vonden intensieve onderhandelingen plaats tussen Michel Barnier en zijn Britse gesprekspartners. De voornaamste obstakels zijn echter nog niet uit de weg geruimd. Daarom moeten we paraat zijn. Zonder fatalisme, maar vastberaden. Zich voorbereiden op alle eventualiteiten, ook de ergste, is daarom een teken van goed bestuur.” Graaf Buysse, voorzitter van de Groep op Hoog Niveau Brexit: "In december 2017 berekende de Groep op Hoog Niveau Brexit de impact van een no-deal scenario op de Belgische economie. Zo'n ‘cliff edge’ zou ons 2,2 miljard euro en tienduizenden banen kosten. Het dus in ons belang is om een dergelijk scenario te vermijden, maar de no-deal behoort helaas tot de realistische mogelijkheden. Onze bedrijven moeten zich hierop voorbereiden. Met de Brexit Impact Scan kunnen ze de impact op hun bedrijf ramen en op basis daarvan passende maatregelen nemen.” De Impact Scan is een dynamisch hulpmiddel. Als er tijdens de onderhandelingen nog problemen opgelost geraken, zal de tool snel worden aangepast om steeds een up-to-date resultaat op te leveren. Vice-eerste minister Peeters en de Groep op Hoog Niveau Brexit benadrukken ten slotte dat zij met deze Impact Scan geen fatalistisch signaal geven. Ze hopen nog altijd dat een harde Brexit zal worden vermeden, in het belang van onze economie en onze bedrijven. Informatie : https://economie.fgov.be/nl/themas/ondernemingen/brexit © iStock
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NEWS DIGEST Aanbod voedingsproducten op Belgische markt evenwichtiger dan 5 jaar geleden Zonder dat u het zelf wellicht gemerkt heeft, verlaagde de voedingssector de afgelopen vijf jaar het gehalte aan suikers en verzadigde vetten in voedingsproducten en voegde ze meer vezels toe. Daarmee komt de sector haar afspraken met minister van volksgezondheid De Block en de FOD Volksgezondheid na in het kader van het Convenant Evenwichtige Voeding. De sector wil samen met de overheid verdergaan op de ingeslagen weg. weg willen we verdergaan. Nu gaan we voor de private label merken de koude sauzen aanpakken alsook in samenwerking met de merkenproducenten de smeersalades en de bereide maaltijden en verder werken op frisdranken en zuivel tegen 2020.” Meer informatie : www.convenantevenwichtigevoeding.be. Belfius pakt uit met ‘Smart Building & Renovation Solution’ Met een gemiddeld verbruik van meer dan 250kWh/m2 bengelt het Belgische vastgoedpatrimonium op energievlak onderaan de staart in Europa. Oorzaak? 50% van de gebouwen staat er al langer dan 70 jaar en is slecht – of helemaal niet – geïsoleerd. Met de klimaatopwarming is het de hoogste tijd om vele gebouwen grondig te moderniseren en te renoveren, ze slimmer en vooral minder energieverslindend te maken en zo de CO2 -uitstoot Sectorfederaties Fevia, de federatie van de Belgische voedingsindustrie en Comeos, de federatie voor de handel, begonnen in 2012 een traject om onevenwichtige voedingspatronen aan te pakken. De sector nam zich voor om samen met de overheid in 5 jaar tijd een kentering in te zetten en de gezonde keuze gemakkelijker te maken voor de consument. De voedingssector werkt daarbij op 3 pistes: het aanpassen van de nutritionele samenstelling, de portiegroottes en de marketing en communicatie naar de consument. In 2016 formaliseerden Fevia, Comeos, de FOD Volksgezondheid en minister van volksgezondheid Maggie De Block deze aanpak in het Convenant Evenwichtige Voeding. Uit cijfers van de sectoren blijkt nu dat niet alleen het assortiment waaruit de Belg vandaag kan kiezen er anders uitziet dan 5 jaar geleden, maar ook diens nutriënteninname. De eerste evaluatie toont met andere woorden een positieve trend. De sectoren rapporteren vandaag over de resultaten. Een aantal voorbeelden. Ontbijtgranen: gemiddeld 5,8% minder suikers en 13% meer vezels dan vijf jaar geleden. Chocoladeproducten en biscuiterie: een globale reductie in verzadigd vet van respectievelijk -1,2% en -3,2%. Frisdranken: een gemiddelde suikerreductie van -7%. Enzovoort. Jean Eylenbosch, Voorzitter van Fevia: “Onze bedrijven pasten de voorbije jaren de samenstelling aan van de producten die u dagelijks koopt, vaak zonder dat u het merkte. Dat is een positieve trend waarop we nu verder willen bouwen.” Dominique Michel, CEO van Comeos: “Op deze ingeslagen 8 BECI - Brussel metropool - november 2018 terug te dringen. Daarom gaat Belfius van start met ‘Smart Building & Renovation Solution’, een all-informule om scholen, zorginstellingen, bedrijven en lokale overheden van a tot z op maat te helpen en te begeleiden in de verschillende fases van hun projecten vanaf ongeveer 1 miljoen euro. Van technische en energieaudits tot de definitieve oplevering van het gebouw. Belfius beantwoordt op die manier de oproep van overheden in één van de belangrijkste pijlers uit het Nationaal Investeringspact en maakt hierdoor mee werk van de dringende nood aan de vergroening en verduurzaming van België. Maar welke gebouwen pak je als eerste aan? Is het beter om een gebouw te renoveren of meteen een gloednieuw ecologisch en energiezuinig pand uit de grond te stampen? Hoe energie-efficiënt zijn de gebouwen nu en welke voorbereidende werken moeten gebeuren om energie te besparen? Welke architecten, ontwerpers en andere partners neem je onder de arm? Welke subsidies en financieringsformules bestaan er om projecten te verwezenlijken, in overeenstemming met de Wet overheidsopdrachten en rekening houdend met de geldende boekhoudregels? Stuk voor stuk vragen die een globale benadering en specifieke uiteenlopende competenties vergen die niet altijd intern beschikbaar zijn. Daarom start Belfius met Smart Building & Renovation Solution, een unieke allinformule die volgende componenten omvat: een energieaudit, een technische en bouwfysische audit van het bouwwerk, de bepaling van de waarde van het vastgoed, het subsidieluik, begeleiding in het vinden van de beste partijen, begeleiding van de volledige bouwwerken en een financiering via klassiek krediet of onroerende leasing. Meer informatie : belfius.be/smartimmo © Getty
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THINK TANK JOHN PORTER, CEO VAN TELENET “Wij mikken op 40% marktaandeel in Brussel” John Porter, nu al vijf jaar CEO van Telenet, sleutelt aan de uitbreiding van de telecomoperator in Brussel, tegen concurrent Proximus. T elenet is de grootste telecomoperator in Vlaanderen en bezit 60% van de vaste en mobiele markt in het noorden van het land. De nieuwe uitdaging heet nu Brussel, een gewest waarvan voornamelijk Proximus de markt inpalmt. Toen John Porter, na een carrière van meer dan tien jaar bij een telecombedrijf in Australië, in 2013 bij Telenet belandde, ging hij ten aanval met een zeer competitief vast en mobiel netwerk. "Telenet is al 24 jaar actief in Vlaanderen, maar beschouw ons nu als een bedrijf van nationale omvang", waarschuwt de baas in het Engels. Hij heeft inderdaad niet stilgezeten. Dankzij de recente overnames van Base en SFR BeLux haalde Telenet maar liefst 400.000 abonnementen in Brussel binnen. Het bedrijf mikt op 40% marktaandeel in Brussel binnen twee jaar! De grote projecten van de operator dragen hiertoe bij: de ontwikWe hebben de producten al. Nu moeten we een nieuwe strategie uitvinden om Telenet te doen groeien. keling van nieuwe inhoud, de optimalisatie van de bandbreedte en de overgang naar ‘digital first’ binnen het bedrijf. John Porter onthult zijn strategie voor Brussel. Brussel Metropool: Telenet deed onlangs zijn intrede op de Brusselse markt. Wat vertegenwoordigt deze activiteit vandaag? John Porter: Telenet betrad de Brusselse markt in 2008, maar was slechts in enkele gemeenten aanwezig. We ontwikkelden onze activiteiten dankzij twee grote overnames: Base in 2016 en SFR Belux in 2017. Vandaag hebben 400.000 klanten in Brussel voor Telenet gekozen: 100.000 voor het vaste netwerk en 300.000 voor het mobiele. Dit vertegenwoordigt 20% van de Brusselse markt, die nog steeds gedomineerd wordt door Proximus. In de komende twee jaar willen we 40% van die markt inpalmen, zowel particulieren als B2B. De groei op de B2B-markt, hoe pakt u die aan? Tot voor kort wisten kleine handelaren niet dat er een alternatief voor Proximus bestond. Orange en Base zijn er al enige tijd, maar Proximus overheerst nog steeds de markt. Door honderden miljoenen euro’s te investeren, slaagde Telenet erin het snelste fysieke netwerk op de markt te ontwikkelen, naast de hoogste download10 BECI - Brussel metropool - november 2018 snelheid voor het mobiele netwerk. Wij bieden een hele waaier oplossingen voor bedrijven: zo bijvoorbeeld een globale prijs voor mobiele en vaste telefonie of het "digital acceleration" programma, dat bedrijven helpt met hun aanwezigheid op sociale media, de ontwikkeling van digitale reclame en e-commerce. Hoe kan Telenet in Brussel marktaandelen van Proximus afsnoepen? Telenet ontwikkelt zich in drie richtingen. Ten eerste ons netwerk. Het biedt voordelen als het gebruik van elk fysiek medium op elke locatie, exclusieve tv-content of zelfs ondersteuning bij problemen met de kabeldistributie. De tweede pijler is entertainment: we bieden internationale inhoud, topsport, video-on-demand en lokale inhoud. We hebben Vlaamse series geproduceerd zoals "De Dag" en "Chaussée d'amour". Ook aan Franstalige kant willen we dergelijke projecten ontwikkelen. De derde pijler is de klantervaring, die we constant proberen te verbeteren. Telenet heeft zijn wens om VOO over te kopen en uit te breiden naar Wallonië nooit onder stoelen of banken gestoken. Is dit nog steeds van toepassing? 24 jaar geleden waren wij als operator alleen in Vlaanderen aanwezig. Nu geldt Telenet als een nationale leverancier. In België is 70% van de mensen aangesloten op de vaste lijn en maakt 100% gebruik van mobiele telefoons. Mooie vooruitzichten dus. Wij willen vaste diensten aanbieden in het zuiden. Aangezien VOO niet te koop is, kan er van een echte vestiging in Wallonië geen sprake zijn. In dat geval zullen we op een andere Géry Brusselmans © Reporters Australië vóór België Op 2 oktober sprak John Porter de genodigden toe tijdens het Beci event Brussels Meets Brussels. manier klanten in het zuiden van het land blijven werven. En waarom zouden we ook niet naar het buitenland uitbreiden als zich daar een kans voordoet? De prijzen voor vaste en draadloze telefonie liggen in België hoger dan het Europese gemiddelde. Kan Telenet aanspraak maken op een prijsvermindering? De markt is vrij competitief: een mobiel abonnement schommelt tussen de 5 en 100 euro. U kunt gaan voor een onbeperkte verbinding en de consument heeft de keuze tussen Proximus, Scarlet, Orange of Telenet/ Base. In de afgelopen drie jaar daalde de prijs van mobiele abonnementen jaarlijks met ongeveer 10%. Op een gegeven moment kunnen we niet meer lager. Bovendien verdubbelt het aantal downloads elk jaar. Over vijf jaar kan iedereen onbeperkt data downloaden. En dan zullen we andere segmenten moeten gaan ontwikkelen: smartphone-applicaties, video's of een betere klantenservice. U beweert dat België over een van de beste netwerken ter wereld beschikt. Wat is daar de reden voor? Vijf jaar geleden lag het Belgische netwerk min of meer in het gemiddelde. Alles veranderde toen we besloten om een netwerk op te bouwen dat tien of zelfs vijftien jaar lang zou kunnen groeien. We ontwikkelden de HFC-technologie: het Hybrid Fibre Coax-netwerk. Deze technologie combineert optische vezel en coaxkabel binnen een netwerk met een zeer dynamische architectuur, die de capaciteit en snelheid verhoogt. U wist ons te vertellen dat buitenlandse experts naar België komen, vooral naar Telenet, om inspiratie op te doen. Waarom? Telenet investeert sterk in innovatie, onder andere met een ‘digital lab’. Ons bedrijf bood als eerste één enkele oplossing aan voor vaste en mobiele abonnementen. Telenet lanceerde de eerste digitale televisie evenals de eerste video-on-demand tegen een lokale prijs. Ook intern innoveren we. Zo zullen we bijvoorbeeld ons financiële systeem en backoffice naar digitaal overschakelen. Wij gaan voor de "digital first" filosofie en een meer wendbare ontwikkeling van de onderneming. Wij zien geleidelijk af van een piramidale hiërarchie, want horizontaal werkt beter. Een Amerikaanse topman aan het hoofd van een bedrijf dat 100% actief is op Belgische bodem: nogal ongewoon, nietwaar? John Porter vestigde zich in ons vlakke land omwille van het aandeelhouderschap van Telenet. Na een carrière in de Verenigde Staten, als President van Time Warner Communications, leidde John Porter dertien jaar lang het Australische publieke netwerk Austar. Dat netwerk is deels eigendom van Liberty Global, een Amerikaans telecommunicatiebedrijf dat ook 60% van Telenet bezit. Vandaar. "Tot dan toe had ik altijd al openbare telecommunicatiebedrijven geleid. Toen Austar werd verkocht, overwoog ik andere activiteiten dan het management van een bedrijf. Ik kreeg toen het management van Telenet aangeboden … en nam de uitdaging aan." De 61-jarige baas heeft enkele banden met ons land ... " Mijn grootvader stierf in 1915 in de Slag om Ieper. Ik heb ook geschiedenis gestudeerd, dus ben ik bekend met de grote gebeurtenissen in België." John Porter is een fan van de filosofie van het Oude Continent, die "overeenstemt met (zijn) gevoeligheid voor een meer sociale aanpak". Hij heeft veel waardering voor Brussel, een stad die hij vijf jaar geleden nog niet kende. "Ik hou echt van de groene ruimtes in Brussel, vooral het Zoniënwoud. Ik hou ook van sporten en naar muziek luisteren. Misschien ontmoet u mij tijdens een concert in de Ancienne Belgique!” U stond aan het hoofd van telecommunicatiebedrijven in de Verenigde Staten en Australië. Wat is het verschil met het Europese systeem? Ik vind Europese overheden veel te proactief. Ze trachten de ganse sector te reguleren. Nu, telecommunicatie ontwikkelt zich goed, in Europa. Onlangs incasseerden wij 18 regelgevende Belgische en Europese initiatieven die onze activiteiten hebben toegetakeld. Door zulke maatregelen stoppen sommige mensen met investeren. We moeten ons daarbij neerleggen, maar ik hoop dat daar verandering in komt. U bent 61. Houdt het beheer van Telenet voor u een persoonlijke uitdaging in? Ik hou van uitdagingen. Ik ben naar België gekomen omdat ik graag in een multiculturele omgeving werk en andere talen leer. Voor mij is Telenet niet langer een telefoonmaatschappij, maar een multimediaplatform. In alle bescheidenheid hoop ik voor Telenet een nieuw bedrijfsmodel uit te dokteren. We hebben de producten al. Nu moeten we een nieuwe strategie uitvinden om Telenet te doen groeien. Verwacht niet dat ik bij de pakken blijf zitten. ● BECI - Brussel metropool - november 2018 11 © Reporters
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THINK TANK OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO van Daoust en Title Media Uber + Waze + autonome wagen + gedeelde wagen = Mobiliteit Tijdens het evenement "Brussels Meets Brussels" beklemtoonde Beci eens te meer dat mobiliteit een grote uitdaging is en blijft voor Brussel. In deze context wil ik voortbouwen op een van de (goede) ideeën van de Oproep van de XI, een initiatief van de krant l’Écho aan het begin van dit jaar: "Maak van België (en vooral Brussel) de kampioen van de autonome auto”. Een dom voorbeeld, om te beginnen: onlangs moest ik met twee collega's naar een partner aan de Vorstlaan, vanuit ons hoofdkantoor aan het Louizaplein. We namen alle drie onze eigen bedrijfswagen. Waanzinnig? In feite was dit de enige logische oplossing. Om met zijn drieën van punt A naar punt B te rijden, volstond één auto. Alleen moesten we aan het einde van de bijeenkomst ieder een andere richting uit om naar huis te keren. Zo dom is dat voorbeeld dus niet. Het illustreert de realiteit van veel Brusselaars en werknemers: mobiliteit beperkt zich niet tot een verplaatsing van A naar B in de ochtend en een 12 BECI - Brussel metropool - november 2018 terugkeer naar A aan het einde van de dag. Jammer genoeg speelde de technologie geen grote rol in de verkiezingscampagnes van de afgelopen jaren. “Technology will save us”, luidt het gezegde, maar de politici van hier en elders zijn er nog niet aan begonnen. Gebruikers van Uber (alle socio-lobbyistische overwegingen terzijde) en Waze zullen beamen dat deze twee "apps" een revolutie teweegbrengen in het concept van mobiliteit. Maar dat volstaat niet. Al leggen we onze hersenen in alle mogelijke kronkels, het mobiliteitsprobleem zullen we tegen 2020 niet opgelost krijgen. Het kan alleen door ver genoeg in de toekomst te kijken en vervolgens terug te keren naar het heden. Een soort retro-planning, weet je, zoals in de bedrijfswereld. Beeld je in: 2040. Volgens alle prognoses is de autonome auto een realiteit geworden. Of dat voertuig nu op benzine, elektriciteit, waterstof of chocolade loopt, laten we even buiten beschouwing. Het heeft geen invloed op de redenering. Met de opkomst van de autonome auto's is het beroep van taxichauffeur (Taxis Verts, Uber of wat dan ook) uitgestorven. Jammer, maar het is nu eenmaal zo. Uber investeerde zwaar in autonome wagens en koppelde zich waarschijnlijk aan Waze (of dat deden hun respectieve opvolgers binnen 20 jaar), door overname of fusie. Al deze autonome auto's worden nu gedeeld. Als ik Uber inschakel om van punt A naar punt B te gaan, kan het me trouwens niet schelen of er iemand naast me zit (zolang het maar goedkoper is). Er is onvermijdelijk iemand die (ongeveer) op hetzelfde moment naar (ongeveer) dezelfde plaats als ik gaat. De "app" plant dit alles in om reistijd en kosten te optimaliseren. Onze drie caballeros van daarnet zullen zich daarom als volgt verplaatsen: autonoom Uber, onder Waze, om alle drie samen van punt A naar punt B te gaan, gevolgd door een autonoom Uber (gedeeld met andere mensen) – en nog steeds onder Waze – om na de vergadering naar huis te gaan. De verplaatsingskosten voor de onderneming moeten nog worden bepaald, omdat deze uiteraard verband houden met de belasting op bedrijfswagens (voor zover die in 2040 nog bestaat) en op mobiliteitsoplossingen in het algemeen. Tot zover de wereld binnen 20 jaar. Alle autofabrikanten bereiden zich hierop voor. Uber heeft zich al bereid verklaard om “op het gelegen tijdstip” massaal te investeren in de autonome auto. Waarom zouden we er ons niet op voorbereiden? Waarom maken we van Brussel geen pioniersstad voor gedeelde autonome auto's? Door zijn omvang en ligging is Brussel het ideale "laboratorium" voor elke nieuwe technologie of maatschappelijke evolutie. Laten we eerlijk toegeven dat dit labo totaal wordt verwaarloosd. Waarom? Vanwege de institutionele doolhof: de uitvoering van een dergelijk ontwrichtend beleid in Brussel zou de goedkeuring vereisen van de verscheidene machtsniveaus die de stad "mede beheren" of beïnvloeden (gemeenten, gewesten, federaal, enz.). Daar komt op korte termijn niets van in huis! De afschaffing van de institutionele doolhof is een belangrijke voorwaarde voor een coherent mobiliteitsbeleid in Brussel. Dit is het grootschalige project waar politici nu aan moeten werken om misschien binnen … 20 jaar klaar te zijn? ● D.R. U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. 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2020 5 REDENEN WAAROM U ZICH NU AL MOET VOORBEREIDEN OP DE SOCIALE VERKIEZINGEN VAN 2020 1. VOORZIE DE PROCEDURE NU AL IN UW BUDGET VAN 2019 De volgende sociale verkiezingen vinden plaats in mei 2020. Dat lijkt misschien nog veraf, maar u kan niet vroeg genoeg beginnen met de voorbereidingen. Meer zelfs: om uw nieuw verkozen Ondernemingsraad en/of Comité voor Preventie en Bescherming op het Werk snel aan aan de slag te helpen, moet u de procedure al in december 2019 opstarten. Dat is een taak van lange adem. Hou daar rekening mee. Als u klaar wilt zijn voor december 2019, kan u er beter zo vroeg mogelijk aan beginnen. 2. UW PERSONEELSBESTAND IN 2019 BEPAALT OF U AL DAN NIET SOCIALE VERKIEZINGEN MOET ORGANISEREN Hebt u gemiddeld minstens 50 voltijdsequivalenten in dienst in 2019? Dan moet u sociale verkiezingen organiseren voor een Comité voor Preventie en Bescherming op het Werk (CPBW). Als uw personeelsbestand minstens 100 werknemers telt in 2019, dan moet er naast een CPBW ook Ondernemingsraad verkozen worden. Let op: er zijn zeer specifieke regels die bepalen of een werknemer voor 100% meegeteld moet worden of niet. Hou daar rekening mee als u iemand wil aannemen of uurroosters wil aanpassen. 3. VERGEET UW UITZENDKRACHTEN NIET MEE TE TELLEN Als u in de loop van het vierde kwartaal van 2019 beroep doet op uitzendkrachten, moet u dat vermelden in een bijzonder register. Zo kan er bepaald worden hoeveel uitzendkrachten mee in het personeelsbestand opgenomen moeten worden met het oog op de sociale verkiezingen van 2020. In dat register krijgt elke uitzendkracht een nummer volgens een doorlopend systeem, in chronologische volgorde van de tewerkstelling in uw bedrijf. Bij de telling van het personeel moet u rekening houden met de uitzendkrachten die bij u aan de slag waren tijdens het laatste kwartaal van 2019. Afhankelijk van het geval kan het interessant zijn om te kiezen voor een arbeidscontract van (on)bepaalde duur. Bestudeer de verschillende mogelijkheden om dit complexe onderwerp op een correcte manier te benaderen. HEBT U VRAGEN? PARTENA PROFESSIONAL GEEFT U GRAAG PERSOONLIJK ADVIES. U merkt het. Er komt heel wat kijken bij het organiseren van sociale verkiezingen. En tijdig uw voorzorgen nemen is geen overbodige luxe. Deze tips helpen u alvast op weg, maar uiteraard kunt u altijd bij ons terecht voor persoonlijk advies. 4. DE STRUCTUUR VAN UW BEDRIJF BEPAALT HOE UW SOCIALE VERKIEZINGEN GEORGANISEERD MOETEN WORDEN Om te weten of u sociale verkiezingen moet organiseren, moet u de structuur van uw onderneming bekijken als ‘technische bedrijfseenheden’ (TBE) en nagaan of daarbinnen de drempel van 50 of 100 werknemers al dan niet bereikt wordt. Het begrip TBE is niet wettelijk gedefinieerd, maar kan omschreven worden als een eenheid op grond van ‘sociale en economische criteria’. Het is niet omdat u twee aparte juridische entiteiten hebt, dat u er automatisch van mag uitgaan dat u met twee aparte technische bedrijfseenheden zit. Het zou kunnen dat u de twee moet samentellen, op basis van sociale en economische criteria, en zo toch de grens van 50 of 100 werknemers bereikt. Laat de structuur van uw onderneming dus tijdig analyseren om verrassingen te vermijden en onderzoek eventuele alternatieven. 5. EEN WERKNEMER ONTSLAAN TIJDENS DE VERKIEZINGSPERIODE KAN ZWARE GEVOLGEN HEBBEN Overweegt u om uw bedrijf te herstructureren en zal dat ontslagen met zich meebrengen? Bent u ontevreden over een werknemer maar kijkt u de kat nog wat uit de boom? Dan moet u nu de knoop doorhakken. Tijdens de verkiezingsperiode gelden immers bijzondere beschermingsregels die een ontslag bijzonder risicovol maken. Contacteer gerust onze Dienst Sociale Verkiezingen via esv2020@partena.be THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De regeling van de huurprijzen in Brussel Er bestaat wel degelijk een prijstabel om de huurprijs van een woning in Brussel te bepalen, maar die is louter indicatief. Vraag is of deze tabel verplicht zou moeten worden gevolgd om de huurprijzen in de hoofdstad beter te reguleren. David Hainaut Ambroise Thomson, communicatieverantwoordelijke van de Brusselse Bond voor het Recht op Wonen (BBRoW) De invoering van een verplichte eerder dan een indicatieve prijstabel is een van onze voornaamste eisen. De eigenaars bepalen vandaag de huurprijs van een woning naar eigen goeddunken, los van de werkelijke kwaliteit of van de realiteit op de markt. Wij pleiten bovendien voor betaalbare woningen. Die zijn momenteel bijzonder schaars in Brussel. Een officiële prijstabel zou bijdragen tot meer realisme in de prijszetting, in functie van de kwaliteit van een woning, binnen redelijke perken. Nu al 15 jaar lang zien we dat de huurprijzen veel sterker stijgen dan de index of het inkomen. Hierdoor ontstaat een hiaat, die we best wegwerken. De huisvestingscrisis verergert. De betaalbare woningen – waarvan de huurprijs gelijk is aan een derde van het inkomen – worden schaars. Amper 8% van de woningen is werkelijk betaalbaar voor … de helft van Brusselaars! De huidige prijstabel werd berekend in functie van de markt. Maar precies op deze markt hebben we kritiek, want het is nu bewezen dat een woning van slechte kwaliteit duurder uitvalt dan een middelmatige woning. Zoiets kan toch niet. Een deel van de bevolking wordt dus verplicht woningen van slechte kwaliteit – of te klein te huren. Anderzijds bestaan er geen kwaliteitscriteria (aantal lichtpunten, kwaliteit van de muren, ruimten enz.), wat onderhandelingen zeker niet bevordert en de eigenaar alle macht toekent! Wij pleiten in feite voor een paritaire commissie rond woninghuur, of een soort bestuur dat zou toezien op rechtvaardige onderhandelingen tussen eigenaar en huurder. Hoe dan ook, de huidige prijstabel hebben wij onderzocht en ontoereikend gevonden. We hebben veel meer nodig. Ondanks de politieke of zelfs ideologische vraagstukken, blijven we hopen, want een dergelijk denkproces zou voor de ganse markt positief zijn! In Brussel en in Wallonië heeft de overheid een indicatieve prijstabel voorzien. De prijzen van woninghuur moeten namelijk gekend zijn, zoals dit trouwens ook het geval is voor brood, vlees of de aanschaf van een wagen. De berekening van een nieuwe objectieve prijstabel is een moeilijke opdracht. Neem nu een grote laan in Brussel en twee gelijkaardige appartementen met hetzelfde aantal kamers in eenzelfde gebouw. Toch kunnen huurprijzen verschillen, omdat een van beide appartementen bovendien een uitgeruste keuken, marmeren vloeren en eiken deuren biedt. Daarom bestaat er vandaag een onderhandelingsmarge van 20% meer of minder, om rekening te houden met zulke elementen. Wij gaan ervan uit dat een verplichte prijstabel niet gerechtvaardigd is op de evenwichtige Belgische markt, waar de huurprijzen een dalende trend vertonen en goedkoop zijn ten opzichte van andere landen, wat zelden wordt vermeld. Het probleem zit ter hoogte van de inkomsten. In de privé wordt de huurprijs niet bepaald in functie van de inkomsten van de huurder, maar om de eigenaar een rechtvaardig bedrag toe te kennen. Wie een leefloon geniet of een uitkering van 890 euro voor een alleenstaande, zal 600 euro voor een appartement met één slaapkamer te duur vinden, zeker omdat daar nog huurlasten bijkomen (daar zit de eigenaar voor niets tussen). Uit ervaring weten we ook dat de regulering van de huurprijzen eigenaars wegjaagt van de privé markt, waardoor het aanbod daalt, de vraag stijgt en de huurprijzen indirect gaan toenemen! Het zou wijzer zijn om een positieve boodschap te richten aan de particulieren om ze aan te zetten in de privé huurmarkt te investeren. En we moeten huurders ook aanmoedigen om de huur op tijd te betalen. Sommigen proberen huurders blijkbaar te overtuigen de huur van een woning niet te betalen. De huurder kan namelijk nooit in gebreke worden gesteld! Beweren dat huurders vlotter zouden betalen als de huurprijs lager lag, is geen geloofwaardig betoog. In sociale woningen heerst een betalingsachterstand van een twintigtal miljoen euro, ondanks de verplichte huurprijzen. Schrikwekkend! Olivier Hamal, Voorzitter van het Eigenaarssyndicaat (NEMS) BECI - Brussel metropool - november 2018 15
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MOBILITEIT Switch naar elektrische wagens is een must Weinig Brusselse bedrijven zijn ervan op de hoogte dat ze geen parkeertaks meer hoeven te betalen als ze laadpalen op hun parking voorzien. Volgens schepen van Mobiliteit Els Ampe – die ten gevolge van de voor haar partij, de Open VLD, minder gunstige resultaten van de verkiezingen aftreedt – moeten we Londen achterna: het wagenpark elektrificeren. Een beleid dat de nieuwe meerderheid hopelijk zal volgen.. Peter Van Dyck D e autovrije zone in het centrum van de stad was de meest in het oog springende maatregel in het ambitieuze mobiliteitsplan dat Els Ampe in 2014 presenteerde. Andere voorstellen raakten daardoor wat ondergesneeuwd. Zo is het initiatief om bedrijven vrij te stellen van de parkeertaks wanneer ze laadpalen voor elektrische wagens voorzien veel minder bekend. Nochtans kan deze eenvoudige maatregel de switch van diesel- en benzinewagens naar duurzamere, elektrische voertuigen een serieuze duw in de rug geven. “Het is het verhaal van de kip of het ei”, zegt Els Ampe, die tijdens het vraaggesprek nog schepen van Mobiliteit was. “Als er geen laadpalen zijn, kopen mensen geen elektrische voertuigen. De leasingmaatschappijen volgen eveneens die logica: zolang er geen laadpalen voorzien zijn op de parkeerplaatsen van ondernemingen, is het veel moeilijker om de bedrijfsvloten te vergroenen. Om dat verhaal te doorbreken, besloten we op kantoorparkings waar laadpalen komen de parkeertaks te laten vallen.” Wat opvalt: hoewel het initiatief vier jaar geleden al werd aangekondigd, zijn nog niet zoveel bedrijven op dit aanbod van de stad Brussel ingegaan. Nochtans kan deze incentive helpen om het voornemen te realiseren dat in het Brussels Laadplan van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest van april vorig jaar staat geformuleerd: de installatie van 200 publieke laadpunten in Brussel. Vandaag zijn er 44 oplaadpunten voor elektrische wagens in de publieke parkings, 27 in de parkings van kantoorgebouwen en nog enkele in ondergrondse garages van hotels op het grondgebied van de stad. “We doen een oproep aan de bedrijven om hun aandeel 16 BECI - Brussel metropool - november 2018 stevig uit te breiden. Er zit potentieel in de maatregel”, argumenteert Els Ampe. “Je boekt dubbele winst: de parkeertaks valt weg én je maakt het je medewerkers makkelijker om over te schakelen op een elektrisch voertuig.” Te weinig communicatie Het finale doel is de luchtkwaliteit in Brussel te verbeteren. Om die reden startte het stadsbestuur enige tijd geleden met het promoten van laadpalen op de openbare weg – niet elke onderneming heeft immers een private parking. Els Ampe: “Als stad stimuleren we de laadpalen op de openbare weg, maar we gaan ze niet zelf plaatsen – dat hebben we in het verleden ook nooit gedaan met benzinestations. Wat we wél doen, is ervoor zorgen dat de installatie zeer flexibel kan verlopen. Bedrijven die laadpalen willen uitbaten, kunnen daar via een formulier op de website van de stad een aanvraag voor indienen. Nadat we hebben nagegaan of er voldoende capaciteit is op het elektriciteitsnetwerk, leveren wij zo snel mogelijk een wegvergunning om de laadpalen te zetten. Het is de bedoeling dat de private sector ze zelf onderhoudt en beheert en bijgevolg voor de kosten instaat. De firma EV-Point vroeg als eerste zo’n wegvergunning aan. Het installeerde begin oktober een laadpunt aan het Atomium.” Een kleine rondvraag bij bedrijven leert ons dat alvast de maatregel met betrekking tot de bedrijfsparkings, waarbij men dus vrijgesteld kan worden van de parkeerbelastingen, weinig bekend is. Els Ampe geeft toe dat er tot nog toe wellicht niet genoeg ruchtbaarheid © Getty THINK TANK aan gegeven is. “Het Autosalon in januari zal iets meer dan voorheen in het teken van de elektrische voertuigen staan. De elektrische auto begint ook pas het laatste jaar een vlucht te nemen. De bewustwording is redelijk recent ingetreden. In 2014 waren we wellicht nog wat te vroeg met het initiatief. Je moet bedrijven ook de tijd gunnen om zich aan te passen.” Ieder zijn eigen plan Uit onze rondvraag blijkt dat bedrijven echt wel bezig zijn met groenere mobiliteit en schonere lucht, maar dat ieder zijn eigen oplossing uitdoktert. Sommige bedrijven (AXA bijvoorbeeld) proberen de wagen volledig te ontraden. Vastgoedbedrijf Befimmo, dat mobiliteit strategisch benadert, wil zijn medewerkers niets opdringen en houdt bijgevolg alle opties open. Een aantal personeelsleden rijdt er al met een elektrische wagen en voor hen plaatste Befimmo laadpalen op de parking. Ook voor de huurders van zijn gebouwen installeerde Befimmo al op verschillende sites laadpunten. De firma stelt bovendien een elektrische ‘pool car’ ter beschikking: een elektrische deelwagen die overdag gebruikt kan worden door personeelsleden (in sommige gevallen kunnen ze er zelfs 's avonds mee naar huis rijden). Naar analogie met dat systeem heeft Befimmo ook enkele elektrische ‘pool bikes’ klaar staan: elektrische fietsen die gedeeld kunnen worden (zelfs de andere huurders van het kantoorgebouw kunnen er een beroep op doen). schappen die over het land verspreid waren heeft gesloten, heeft zonder twijfel geholpen om verplaatsingen uit te sparen. Ook door de toename van de mogelijkheden van thuiswerk is er minder nood aan vervoer. De ligging van de NBB-kantoren – pal in het centrum, op wandelafstand van het Centraal Station en een aantal metro- en buslijnen – werkt het gebruik van het openbaar vervoer in de hand. Gezien de filevorming in en rond Brussel is trein, tram of bus de meest verstandige keuze. We vernemen bij de NBB ook dat de fiets erg in de lift zit bij de medewerkers, zeker nu de laatste jaren de e-bikes betaalbaarder zijn geworden. Het bedrijf voorziet met een fietsstalling (met stopcontacten, voor de elektrische fietsen), douches, kleedkamers en opbergrekken de nodige faciliteiten voor de werknemers die voor de tweewieler opteren. Voor de dienstverplaatsingen binnen de stad staan er vier e-bikes ter beschikking. Europese steden inspireren De vloot elektrische wagens groeit maar mondjesmaat in ons land. In Vlaanderen breidt het laadpalennet zelfs sneller uit dan het elektrische wagenpark zelf, terwijl in Wallonië de uitbouw van laadpunten een pijnpunt blijft. Men kan zich afvragen of een elektrisch wagenpark dé toekomst wordt. Puur ecologisch bekeken zou het perspectieven openen, maar je gaat er de files niet mee indijken. De Nationale Bank van België ging in 2013 al over tot het plaatsen van twee dubbele snelle laadpalen op zijn parking. Verder zijn er op enkele andere plaatsen, voorbehouden voor elektrische of hybride wagens, nog gewone 220v stopcontacten op gereserveerd circuit voorzien. Nochtans heeft de NBB een heel beperkt wagenpark (met slechts een tiental bedrijfswagens). Amper 15 procent van het personeel komt met de auto naar kantoor. De NBB draagt al tien jaar het label Ecodynamische Onderneming (uitgereikt door Leefmilieu Brussel), wat resulteert in een politiek die het gebruik van het openbaar vervoer propageert. Dat de NBB in die periode de agentZit er al bij al méér muziek in alternatieven als de fiets en het openbaar vervoer? Els Ampe: “De regelgeving met betrekking tot die alternatieven is al redelijk strikt. Fietslokalen moeten vandaag verplicht aanwezig zijn in kantoorgebouwen en er worden meer fietspaden aangelegd. Mijns inziens moet er ook meer ingezet worden op de metro – 10 van de 19 Brusselse gemeenten zijn nog niet verbonden met de metro. Er is nog een hele weg af te leggen. Er komen bijvoorbeeld elke dag 80.000 auto’s via Groot-Bijgaarden de stad binnen. Als daar een randparking met metrostation komt, dan kun je effectief iets aan die instroom doen. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest zou echt een metroplan moeten uittekenen. Steden als Londen, Parijs, Amsterdam, Madrid, Helsinki en Kopenhagen tonen hoe het kan. Zij zitten op het spoor van het elektrificeren van het wagenpark én het uitbreiden van de metrolijnen. Londen is bijvoorbeeld maar half zo dichtbevolkt als Brussel, hééft al een groot metronetwerk en gaat daar nu nog eens 42 kilometer aan toevoegen.” We mogen niet naïef zijn: er zullen altijd auto’s blijven rondrijden. “Maar het is belangrijk dat die geen schadelijke uitstoot meer hebben. De switch naar elektrische wagens moet er komen”, besluit Els Ampe. Na de verkiezingen belandde de Open VLD in Brussel in de oppositie. De schepen moest aftreden. Wat nu met haar beleid inzake elektrische mobiliteit? Vroeg of laat komen we er achter. Hopelijk laat de nieuwe meerderheid de ontwikkeling van zo’n stadsvriendelijk alternatief niet varen. ● BECI - Brussel metropool - november 2018 17
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THINK TANK STEDENBOUW EN VASTGOED Winstgevendheid en erfgoed: breng ze eerst in evenwicht Een economisch project ontwikkelen in een als monument beschermd pand is op zich een aantrekkelijk concept, maar de uitvoering is verre van eenvoudig. Christian Frisque, waarnemend voorzitter van de Koninklijke Commissie voor Monumenten en Landschappen (KCML), geeft advies. De ontwikkelaars van de projecten Aegidium en Drohme voegen hier een door hun ervaringen aangescherpt ondernemersperspectief aan toe. H et is zeker geen lachertje om de bescherming van het erfgoed te verzoenen met de uitvoering van een economisch project. Maar ergens garandeert dit de duurzaamheid van beschermde monumenten. "De beste garantie voor het voortbestaan van een gebouw is dat het nuttig is voor de samenleving, onder leefbare economische omstandigheden", aldus Christian Frisque. Niet alles is echter aanvaardbaar. Overheden als de KCML zorgen ervoor dat nieuwe projecten die de stad een moderner uitzicht geven, de sporen van haar geschiedenis niet wissen. Bij de renovatie van belangrijke verkeerstracés wordt er globaal nagedacht, onder andere over de inbreng van landschapsarchitectuur. Terugkerende problemen springen in het oog, zoals de ongecontroleerde indeling van eengezinshuizen in appartementen. Maar de commissie werkt steeds geval per geval. "Voor de Beurs hebben we bijvoorbeeld onze bedenkingen geuit over de architecturale uitwerking van de ingang op de hoek", vervolgt Christian Frisque. "Dit gebouw berust nog steeds op een bouwlogica en hoeken krijgen vaak een speciale behandeling.” Laattijdig nadenken over erfgoed In de adviezen uitgebracht om deze emblematische beschermde panden en monumenten te behouden, merkt de heer Frisque steeds terugkerende nadelige fouten: "In de eerste plaats moeten we nagaan of het architecturaal programma te rijmen valt met wat het beschermd gebouw kan aanvaarden. We stellen vaak vast dat zeer complexe programma’s worden toegepast op volumes die te klein zijn om ze op te vangen. Dan loopt het project meteen in het honderd.” Het denkproces over het erfgoed komt volgens hem meestal te laat op gang. Hij adviseert om daar rekening mee te houden vanaf het begin van het project met een gespecialiseerd architectenbureau, en de verschillende bevoegde organen te ontmoeten – eerst de Directie Monumenten en Landschappen (DMS) – om richtlijnen te bepalen. Duurzaam beheer liefst ook creatief Christian Frisque onderstreept het belang van isolatie in het gebouw. Dit aspect komt vaak laattijdig ter sprake, 18 BECI - Brussel metropool - november 2018 Ophélie Delarouzée Een miskend architectonisch meesterwerk, in hartje Sint-Gillis: het Aegidium. terwijl de beperkingen wegens het behoud van gevels, muren en houtwerk om creatieve en dure oplossingen vragen. Michel Culot, CEO van Drohme Invest, weet dat maar al te goed. Zijn recreatief natuurbewustwordingsproject op de voormalige renbaan van Watermaal-Bosvoorde kampt met vocht- en isolatieproblemen. "De grote tribune is niet geïsoleerd tegen vocht, die daarom overal doordringt. De grote vensterdeuren van het gebouw vervormen zodanig dat ze niet meer dicht kunnen. De verwarming draait dus op volle toeren, kost (te) veel geld en druist regelrecht in tegen onze ambities inzake ecologisch beheer. In het Weeggebouw vraagt de KCML geen dubbele beglazing te gebruiken om de oorspronkelijke kromming van de glazen tegels van het Breydel bijgebouw (genoemd naar de architect die het in de jaren 1950 ontwierp) te respecteren. Maar dit veroorzaakt een enorm energieverlies.” De kost van esthetiek Het Aegidium is een architectonisch juweel in het hart van Sint-Gillis. Het stond al een dertigtal jaren leeg. Youri Dauber, medeoprichter en CEO van het gedeelde-huisvestingsbedrijf Cohabs, nam het pand afgelopen februari over. Dit is zijn eerste avontuur met erfgoed – en hij geeft zelf toe dat hij de complexiteit van de opdracht onvoldoende heeft ingezien. Hij richtte zich al snel tot de gespecialiseerde architect Francis Metzger, die net een (verworpen) project voor de restauratie van het Aegidium had ontwikkeld en die hand in hand werk© Anthony Rauchen — www.flickr.com/photos/lekorbo/ CC BY-SA 4.0, commons.wikimedia ENERGIE PACK: gratis energiecoaching voor KMO’s en de non-profitsector In het kader van zijn acties tegen de klimaatveranderingen lanceert Leefmilieu Brussel een nieuwe dienst, het Energie Pack. Dankzij de Energieadviseurs van de federaties BRUXEO, UCM, Comeos en santhea kunnen KMO’s en de non-profitsector van een volledig kosteloze energiecoaching genieten. Doel van de coaching is het verlagen van het energieverbruik. Het Energie Pack is bedoeld om de uitvoering van concrete energiemaatregelen in het kader van de inrichting of de renovatie van gebouwen te ondersteunen. Zowel in de denkfase als in de uitvoeringsfase zet het project de verantwoordelijken van de ondernemingen zonder winstoogmerk aan verschillende maatregelen te nemen ter verlaging van het energieverbruik, met het oog op een rationeel energiebeheer op lange termijn. De energieadviseurs zullen hun expertise aanwenden tijdens bezoeken ter plaatse, een follow-up en een energiecoaching. Het komt erop aan de echte opportuniteiten, de investeringsprioriteiten en de beschikbare financiële maatregelen te bepalen. Deze energiebegeleiding heeft een brede doelgroep, gaande van de kruidenierswinkel op de hoek tot de ziekenhuizen die dagelijks honderden patiënten opvangen. De kleine en middelgrote ondernemingen tot 250 VTE’s kunnen contact opnemen met UCM of Comeos, en organisaties uit de nonprofitsector kunnen BRUXEO en santhea contacteren, zonder dat ze daarom lid hoeven te zijn. Naar aanleiding van een projectoproep, uitgeschreven in juli 2017, selecteerde Brusselse Hoofdstedelijke Regering deze vier organisaties en besloot ze hen tot 2021 een totale subsidie van € 4.002.969 toe te kennen voor deze dienstverlening aan bedrijven en non-profitorganisaties. Sectoren die onder het Energie Pack vallen KMO's ‹ 250 VTE KMO / KMI / Diensten Zelfstandigen Franchisenemers Vrije beroepen ... Grootdistributie Handel Winkelketens Diensten ... Non-profit Gezondheid, Handicap, kinderdagverblijf Opvoeding Cultuur, jeughulp, SPI, Ziekenhuis, RVT, ... Ziekenhuis Verzorgingstehuizen Rusthuizen Geestelijke gezondheid ... UCM Comeos victoria.whitelaw@ucm.be +32 (0)2 743 83 93 Sophie.Tielemans@comeos.be +32 (0)473 88 34 71 BRUXEO energie@bruxeo.be +32 (0)2 210 53 03 santhea denis.herbaux@santhea.be +32 (0)486 55 53 15 MEER INFO : www.leefmilieu.brussels • bauquier@environnement.brussels tel. 02 563 43 25 © Thinkstock
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THINK TANK te met het Gewest en de besturen. Dauber kocht ook de stedenbouwkundige vergunning voor een natuurgetrouwe restauratie. De werkzaamheden zijn goed bezig, maar het project zal blijkbaar 12 miljoen euro kosten. De overheidssubsidies kunnen oplopen tot 80% van de totale kost maar voor Youri Dauber lost dit niet alles op. De exploitatie van beschermd erfgoed is namelijk minder rendabel wegens de afschrijving van de initiële investering en de specifieke onderhoudskosten. "Het is veel prestigieuzer dan een standaard project, maar het vereist veel meer werk, is complexer en minder winstgevend." Het project beoogt een "co-living" ruimte in het woongedeelte naast het Aegidium. Het wil bovendien gemeenschaps-, evenementen- en kantoorruimte creëren binnen het huizenblok. "De rentabiliteit van een ruimte dat je vrij kunt inrichten is niet te vergelijken met die van een pand waar je verplicht een beroep moet doen op ambachtslieden gespecialiseerd in timmerwerk, tegels of zelfs schilderwerk. We zitten met veel dure verplichtingen. En een gebouw met een prachtige esthetiek brengt niet noodzakelijk meer op. Als we een evenementenruimte inrichten in een van de twee geklasseerde zalen op de eerste verdieping, kunnen we de prijzen een beetje verhogen, maar niet verdrievoudigen!” Een eindeloze reeks beperkingen De voorwaarden die de verschillende betrokken overheden opleggen, kunnen de rekening de hoogte injaDrohme vestigde zich aan de rand van het Zoniënwoud, op de vroegere hippodroom van Bosvoorde. gen en de rentabiliteit van een project in het gedrang brengen. Michel Culot wil het financiële evenwicht van Drohme herstellen: "Het Gewest schreef zeven jaar geleden een aanbesteding uit, met precieze specificaties voor erfgoedbehoud, bezetting van de site, animatie en veelzijdigheid van activiteiten. We hebben het beste aanbod ingediend, zowel inhoudelijk als strategisch. Maar in de verschillende stadia - waaronder de acht maanden durende impactstudie, die 1.500 bladzijden en 300 aanbevelingen telt - stapelden zich de nieuwe beperkingen en vertragingen op. De initiële investering is meer dan verdubbeld, van 1 naar 2,5 miljoen euro.” ONZE CADEAUFORMULES ZIJN NIET ALLEEN LEUK. ZE BESTAAN OOK IN ALLE MATEN EN GEWICHTEN. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. De traditionele bioscoopcheques van Kinepolis kent u wellicht al. Maar dat zijn niet de enige cadeauformules waarmee uw bedrijf kan uitpakken. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers en fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen (en eventueel in geschenkverpakking). Er is voor elk wat wils. Check maar op business.kinepolis.be of bel op 02 474 26 30. Meer dan alleen cinema. 20 BECI - Brussel metropool - november 2018 © Drohme THINK TANK De verwerping van de nochtans milieuvriendelijke synthetische schaatsbaan betekent een geraamd verlies van 1,5 miljoen over een periode van tien jaar. En de opgelegde sluitingstijd om middernacht beperkt de organisatie van avonden en betekent een winstderving geschat op meer dan 30% van het totale inkomen. Ook het concept van "woudpoort" komt op de helling te staan, niet zozeer in zijn observatie- en educatieve aspecten dan wel in zijn sportieve en actieve ontdekkingsactiviteiten. De bescherming van het natuurlijk erfgoed en het respect voor de fauna gelden als tegenargument. De zip lijn die het observatiepunt van de belvedère verbindt met de route van de boomtoppen blijft argwaan wekken. "Het is een nieuwe manier om de natuur in Brussel te ontdekken. Het speelse aspect ervan stoort sommige mensen en wekt terughoudendheid", betreurt Michel Culot. "De zip lijn zou echter ook jonge mensen kunnen aantrekken die graag naar de top van de uitkijkpost zouden klimmen om de fauna en flora vanuit een speelsere hoek te observeren. Dit is een van de aspecten van het project die nog op goedkeuring wachten.” Hij heeft minder problemen met de voorwaarden dan met de manier waarop ze één voor één worden opgelegd: "Van meet af aan ontbrak overleg en afstemming tussen alle overheden en belanghebbenden. Bijna twee jaar lang na de ondertekening van de concessieovereenkomst hebben wij moeten werken aan bewustmaking, uitwisseling en objectivering. Alles verloopt te traag. De opgelegde beperkingen zijn steeds strenger. Het ondernemerschap en het enthousiasme gaan eraan ten onder. Voor de stad is deze vorm van beheer alles behalve een drijvende kracht. We hebben er allemaal baat bij om de krachten te bundelen en grote projecten te zien ontstaan. De verschillende partijen zouden het project breder moeten bekijken dan door hun eigen lorgnet. Ze zouden het als een geheel moeten beschouwen met aandacht voor het gemeenschappelijk belang. Op die manier zouden we meningsverschillen gemakkelijker overbruggen. Een verlaten erfgoed vinden we erg. Maar er een heilige relikwie van maken is al even betreurenswaardig.” De KCML is nooit voorstander geweest van immobilisme. Haar voorzitter is het met Michel Culot eens dat de coördinatie op administratief niveau beter moet. De problemen zijn volgens hem te wijten aan hiërarchische toestanden en de samenwerking tussen ambtenaren. De projectvergaderingen, zoals bepaald in artikel 188/12 van de BWRO, zijn onlangs hervormd om de aankondiging van de beperkingen te bundelen. Natuurlijk moeten de vastgoedspelers er dan nog tijdig een beroep op doen. ● Easy solutions for temporary housing 1600 APARTMENTS IN TOP LOCATIONS SERVICED APARTMENTS BBF is a specialized provider of serviced and residential apartments since 1992. With more than 1600 units in top locations in Brussels we can offer attractive mid to long term rental packages combined with professional services at affordable rates. Together with our ASAP quality label this guarantees the key to an excellent stay. CALL US ON +32 (0)2 705 05 21 Book your apartment here www.bbf.be BECI - Brussel metropool - november 2018 21
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TOPIC Pierre Marcolini is er trots op dat het label "Brussel" op zijn dozen pronkt, maar vreest dat de chocoladesector in België te veel op zijn lauweren rust. "Momenteel werkt een grote groep Fransen zeer actief aan degustatiechocolade. Daartegen concurreren is ingewikkeld, vooral omdat de Fransen veel investeren in opleiding, onderzoek en ontwikkeling. We raken voorbijgestreefd. België loopt ver achter op het gebied van innovatie. De sector moet nieuw leven worden ingeblazen, zeker wat betreft opleiding en vorming.” 2. BIER: super dynamische micro-brouwerijen Belgisch bier wordt in het buitenland nogal vaak herleid tot Jupiler en Stella. Deze Inbev producten zijn echter niet de enige die internationaal een prominente plaats innemen. Ook de trappisten- en degustatiebieren doen het schitterend. Precies deze sector kent vandaag een ware opleving in Brussel. Vijftien jaar geleden was Cantillon de enige brouwerij in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Er kwam een nieuwe impuls in 2003 met de oprichting van de Brasserie de la Senne. Kort daarop waagden ook andere starters hun kans, waaronder de nanobrouwerij Hermitage, En Stoemelings en het Brussels Beer Project, gevestigd in de Dansaert wijk. "Onze export neemt elk jaar toe, tot 30% van onze omzet in 2017", zegt Olivier de Brauwere, oprichter van het Beer Project. "We richten ons momenteel op drie markten: Frankrijk, Nederland en Japan. Wij overwegen om in elk land waar we de markt ontwikkelen, een bar op te zetten, waardoor we beter kunnen uitleggen waar we vandaan komen en wat we doen. We willen de bierwereld een modernere en kosmopolitische dimensie geven.” Wat de Brusselse export betreft, blijft Cantillon bier een referentie, met een uitstekende reputatie op de Amerikaanse markt. Maar ook de producten van de Brasserie de la Senne exporteren vlot. De in Brussel gebrouwde bieren blijven relatief bescheiden in de export van Belgische bieren, maar richten zich tot een markt van liefhebbers. Positief nieuws voor de toekomst van de Brusselse bieren is dat de Brasserie de la Senne net is verhuisd naar een nieuwe productiesite in Tour & Taxis, terwijl het Brussels Beer Project eind 2020 een gloednieuwe brouwerij zal inhuldigen aan het Biestebroeckdok, langs het kanaal in Anderlecht. De productie zou ongeveer 10 miljoen flessen per jaar bereiken! 3. BIOFARMACEUTISCHE SECTOR: een grote naam en een aantal starters In 2017 bedroeg de totale waarde van de Belgische export van geneesmiddelen en vaccins 40,5 miljard euro! "Dit indrukwekkende cijfer is vooral te danken aan de unieke geografische ligging van België", verklaart Catherine Rutten, CEO van Pharma.be, de Algemene Vereniging van de Geneesmiddelenindustrie. "Daar zijn vele redenen voor: België biedt toegang tot de buitenlandse markt via een uitgestrekte wegen-, haven- en luchthaveninfrastructuur. Laten we ook de uitstekende diensten van de logistieke partners vermelden: die zorgen voor een optimale distributie van innovatieve behandelingen.” Vanuit de 31 productiesites op zijn grondgebied exporteert ons land naar Europa en vooral naar de Verenigde Staten, een van de belangrijkste partners van België met 17,2% van de export in 2017. Een van de grootste bedrijven in de biofarmaceutische sector is UCB Pharma, dat onderzoek en marketing van farmaceutische en biologische producten ontwikkelt. De hoofdzetel is nog steeds gevestigd in Brussel, meer bepaald in Anderlecht. Een van de innovaties is de lancering in 2006 van de eerste patch voor de behandeling van de ziekte van Parkinson. In 2008 lanceerde UCB Pharma een geneesmiddel voor de behandeling van de ziekte van Crohn. De andere bijzonderheid in Brussel is de opkomst van startende ondernemingen en de verdere groei van gevestigde bedrijven, die zowel actief zijn in de ontwikkeling van geneesmiddelen als in al wat om en rond de farmaceutische sector draait. Zo bv. Ansell Healthcare en Sterop Overseas, in Anderlecht. De eerste ontwikkelt medische handschoenen en gezichtsmaskers voor laboratoria. En de tweede verkoopt voedingssupplementen, cosmetische en hygiëneproducten, specialiteiten en andere farmaceutische producten. In Sint-Pieters-Woluwe biedt Fishertrade van zijn kant producten aan om de immuniteit te verbeteren of de botten en gewrichten te versterken. Laten we echter vermelden dat er ook in Waals-Brabant starters gevestigd zijn die focussen op farmaceutische en medische innovatie. 24 BECI - Brussel metropool - november 2018 © Getty © Getty TOPIC 4. ENGINEERING: grootschalige internationale projecten De Belgische expertise in engineering is wereldbefaamd. Grote Belgische bedrijven zijn over de hele wereld actief, maar vaak is alles in Brussel begonnen. Zo bijvoorbeeld Tractebel: het bedrijf, nu eigendom van Engie maar nog steeds in Brussel gevestigd, ontwikkelt momenteel meer dan 600 infrastructuurprojecten in 84 landen! CFE, onder meer actief op het gebied van maritieme engineering, is uitgegroeid tot een specialist in het uitdiepen van kanalen en havens. CIT Blaton, gevestigd in Schaarbeek, werkt dichter bij huis maar ook op grote schaal. CIT Blaton ontwierp, via zijn dochteronderneming in het Groothertogdom, het Centre de Congrès van Bergen en het hoofdkantoor van BGL, de Luxemburgse dochteronderneming van BNP Paribas. 5. CHEMIE: een versterkte positionering in Brussel TPF, een ander toonaangevend ingenieursbureau, gevestigd in Vorst, is sinds de oprichting in 1991 snel uitgegroeid tot een internationaal opererend bedrijf! "We hebben grote projecten in België, maar de overgrote meerderheid van onze activiteiten concentreert zich in het buitenland", zegt Thomas Spitaels, directeur van TPF. "Van de 4200 mensen die we tewerkstellen, woont slechts 5% in België. Wij zijn aanwezig in 49 landen. Er zijn zeer goede ingenieurs in België, maar onze richtlijn is om dochterondernemingen in het buitenland te ontwikkelen door het inhuren van lokale ingenieurs." Bij de voornaamste expertisegebieden van TPF horen bv. vervoersnetwerken, zoals spoorwegen en openbaar vervoer (metro). Het bedrijf ontwikkelt o.a. grote projecten in Spanje, Algerije, Saoedi-Arabië en Zuid-Amerika. In de Verenigde Staten ontwerpt het een deel van de nieuwe Californische hogesnelheidstrein. Vandaag stellen we vast dat grote ingenieursbureaus, zo niet de Belgische deskundigheid, dan toch minstens hun vaardigheden in projectontwikkeling exporteren. Volgens de geïnterviewde experts "moeten Brusselse ingenieursbureaus zich naar het buitenland wenden omdat er in België geen grote projecten meer zijn. Bijna alles is hier al volgebouwd.” Op wereldniveau geldt Solvay ongetwijfeld als een referentie in meerdere activiteiten. Jean-Marie Postiaux, directeur Public Affairs bij Solvay, legt uit dat de Raad van Bestuur twee jaar geleden heeft besloten een flink deel van de onderzoeksactiviteiten in de Brusselse hoofdzetel te concentreren en zich te heroriënteren naar de ontwikkeling van nieuwe lichte materialen, voornamelijk composietmaterialen die gebruikt worden in vliegtuigen en auto's. "De Raad van Bestuur van Solvay was dan ook van mening dat Brussel de spil van deze activiteit kon zijn. Ten eerste door de aanwezigheid van hoogstaande onderzoekscentra rond Brussel: ULB, VUB en de universiteiten van Gent, Leuven, Louvain-la-Neuve en Luik. Ten tweede omdat Brussel centraal ligt in het noordwestelijk Europees ecosysteem, waar innovatie hoog scoort in deze specifieke domeinen.” Deze twee redenen rechtvaardigden voor de groep de oprichting van een gebouw van 40.000 vierkante meter. Het zou er eind 2021 in Neder-Over-Heembeek moeten staan. Alle werknemers van Solvay zullen in dit gebouw werken, terwijl ook andere bedrijven en starters actief in deze sector, zich op de site zullen vestigen. Door deze verschuivingen versterkt Solvay zijn leiderschap in de chemie van lichte materialen. Niet alleen Solvay blinkt uit op het gebied van de chemie in Brussel. Zeker ook het vermelden waard zijn onder meer Chemical Partners, een in Molenbeek gevestigde leverancier gespecialiseerd in gespoten coatings, en Univar, een Amerikaans bedrijf met meer dan 85 jaar ervaring in de levering, het beheer en de productie van chemische producten. Univar Benelux is in Anderlecht gevestigd. ● BECI - Brussel metropool - november 2018 25 © Getty © Getty © Getty © Getty
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MOVE YOUR BUSINESS Europcar Business Word klant in 3 minuten op europcar.be Om de twee jaar vindt in Brussel de vakbeurs Labelexpo plaats: de grootste ter wereld van de label- en etiketsector. Internationale beurzen een must? INTERNATIONALE HANDEL Om contacten te leggen in het buitenland neemt u best deel aan een internationale vakbeurs. Ja, maar ... Is het in het digitale tijdperk niet gemakkelijker en winstgevender om eerder kansen op het internet te benutten? E en stand op het Salon du Chocolat in Parijs kost ongeveer 5.000 euro exclusief BTW. Bedrijven in de sector kennen het belang van hun aanwezigheid op de meest prestigieuze beurs van hun vakgebied. Maar als u hier vervoer, accommodatie en voedsel bijrekent, lopen de kosten voor drie personen op de stand tijdens de vijf beursdagen al gauw op tot meer dan 10.000 euro! Sommige bedrijven verkiezen daarom een goedkoper alternatief: de online aanwezigheid. Via websites, regelmatige nieuwsbrieven of aanhoudende marketingactiviteiten op hun Facebook-account, trekken zulke ondernemingen grote klanten van overal ter wereld aan. De virtuele vakbeurs wordt ondertussen een nieuwe trend op het web. Voor een paar honderd euro krijgt uw bedrijf een virtuele stand toegewezen, waar u zelf videocontent en presentatiedocumenten voor uw project kunt uploaden. De bezoeker surft op de beurssite, ontdekt de gangen in drie dimensies, klikt op uw stand voor informatie en begint zo nodig een gesprek met een medewerker, via messaging. Sommige Franse beurzen zijn zelfs 100% virtueel: de business-schoolbeurs, de franchisingbeurs en sommige events gewijd aan werkgelegenheid. Voordelen genoeg: u bespaart tijd en geld, sorteert heel gemakkelijk de gesprekspartners en stelt zich milieubewust op. Geen verplaatsingen, geen CO2-uitstoot! Het enige nadeel is dat zulke virtuele vakbeurzen nogal marginaal blijven en niet allemaal erkend zijn. Is de goede oude vakbeurs dan echt voorbijgestreefd? Voeding en mode: wees erbij! "Ik denk niet dat vakbeurzen achterhaald zijn", zegt Isabelle Hamburger, voorzitter van Vervloet, een Belgisch bedrijf dat kunstsmeedwerk vervaardigt. "Met de deelname aan een internationale vakbeurs gaat inderdaad een aanzienlijke kost gepaard, maar we ontmoeten ongeveer 300 mensen op één evenement. Onder deze mensen bevinden zich een aantal bedrijven waar we al mee samenwerken en andere die we voor het eerst ontmoeten. Stelt u zich eens België, 6e land op de Franse handelsbeurzen Het succes van internationale handelsbeurzen? Bij gebrek aan statistieken is het onmogelijk om de situatie voor Brussel en België te schetsen. Sommige cijfers laten wel een trend zien, zo niet positief, dan toch stabiel. Frankrijk organiseert bijvoorbeeld liefst 450 beurzen per jaar, waarvan 320 vakbeurzen. Het aantal buitenlandse exposanten en bezoekers is er in 2017 toegenomen. BECI - Brussel metropool - november 2018 27 voor hoeveel verplaatsingen en reizen we zouden moeten organiseren als we individuele ontmoetingen zouden plannen." Alle geïnterviewde stakeholders verdedigen het belang van een fysieke aanwezigheid op een beurs: "Virtuele bijeenkomsten zullen nooit het menselijke contact vervangen.” Vooral in sommige domeinen waar ontmoetingen gewoonweg fundamenteel zijn. Géry Brusselmans Isabelle Hamburger (kunstsmeedwerk Vervloet) "Als bedrijf actief in de voedingsindustrie is het voor mij ondenkbaar om niet deel te nemen aan een fysieke vakbeurs", zegt Catherine Bodson, manager van de conservenfabriek Pipaillon, die onder andere jam produceert. "Mensen moeten mijn producten zien, ruiken, aanraken en proeven." Jean-Philippe Mergen, directeur van Enterprise Europe Network bij Beci, legt uit: "De sectoren waarvoor een fysieke aanwezigheid essentieel is, zijn mode, interieurontwerp en bouw. Anderzijds is de kans groter dat sectoren als IT deelnemen aan een virtuele vakbeurs." De meerderheid van de geïnterviewde spelers stelt vast dat een handelsbeurs vooral aan waarde wint door de relevantie en de kwaliteit van de contacten. © Labelexpo D.R.
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TOPIC Catherine Bodson (conservenfabriek Pipaillon) Wat de exposanten betreft, is België de 6de meest vertegenwoordigde natie op Franse beurzen, na Italië, het Verenigd Koninkrijk en China. Aan de bezoekerskant staan de Belgen op de tweede plaats in Frankrijk (8,3%), net na de Italianen (9,4%), maar vóór de Spanjaarden en Britten. "Op sommige Franse beurzen zijn de Belgen zelfs de talrijkste bezoekers, zoals tijdens de optiek-beurs", verklapt Gaëtan Lachapelle, directeur van Promosalons, het partnernetwerk van de Franse beurzen. Ook andere trends duiken op. "Jaar na jaar verplaatsen bedrijven minder werknemers", vervolgt hij. "Anderzijds mobiliseren zich meer bedrijven op een beurs. Ze willen er natuurlijk zaken te doen, maar ook op de hoogte blijven van de concurrentie en van de jongste trends. Twintig jaar geleden konden sommige ondernemingen het zich nog veroorloven te komen paraderen. Vandaag moet er iets uit de bus komen!” De collectieve stand: een efficiënt en kostvriendelijk alternatief Volgens Promosalons brengt 1 euro die een bedrijf investeert in een beurs gemiddeld 10 euro omzet op. Een kwart van de omzet wordt tijdens de beurs gegenereerd, driekwart in de loop van de drie tot tien daaropvolgende maanden. "Dankzij beurzen hoeft een bedrijf niet overal ter wereld bijeenkomsten te organiseren", zegt Gaëtan Lachapelle. "De versplintering van de inspanningen over meerdere showrooms en prospectiereizen is overbodig.” Onredelijke bedragen uitgeven om aanwezig te zijn op een evenement hoeft al evenmin. Brussels Invest & Export biedt bedrijven een formule van collectieve aanwezigheid op beurzen. In 2016 zette deze gewestelijke organisatie 22 collectieve stands op. "De kost van een stand beheerd door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bedraagt ongeveer 10% van de totale kost van een ‘echte’ stand", aldus Brussels Invest & Export. "Daarnaast kan het Gewest 75% van de reis- en verblijfkosten van starters voor zijn rekening nemen. Wij oordelen dat een bedrijf minstens op drie edities van de beurs aanwezig moet zijn om contacten te leggen." De collectieve stand van het Brusselse Gewest is een uitstekende oplossing voor starters en kleine bedrijven. "Het is bijna de enige mogelijke optie voor een micro-onderneming als de mijne", zegt Catherine Bodson, hoofd van Pipaillon. "Dit stelt mij in staat om zichtbaar te zijn en voordeel te halen uit de ervaring en de contacten van de economische en commerciële attachés van Brussels Invest & Export. Ik heb zelfs mijn grootste Belgische klanten ontmoet bij BioPhac in Duitsland." Beci is eveneens een vooraanstaande partner: "Beci maakt deel uit van het Enterprise Europe Network", legt JeanPhilippe Mergen uit. "We kunnen gemakkelijk zakelijke bijeenkomsten organiseren als aanvulling van de beurs.” 28 BECI - Brussel metropool - november 2018 5 tips voor een succesvolle beurs De geïnterviewde experts stellen vijf punten voor waarmee u best rekening houdt om succesvol deel te nemen aan een internationale beurs: 1. Zorgvuldig kiezen: Voor eenzelfde sector bestaan er vaak tientallen beurzen van allerlei omvang. De grootste is niet altijd de meest geschikte. Sommige kleinere evenementen werken soms doelgerichter, om een specifiek koperspubliek te bereiken. 2. Op voorhand voorbereiden: Hoe eerder u uw standplaats reserveert, hoe beter u geplaatst wordt. Hetzelfde geldt voor reizen en accommodatie: vroeg boeken kost minder. Bereid ook de contacten voor die u waarschijnlijk zult ontmoeten en informeer hen vooraf van uw aanwezigheid. 3. Proactief optreden: Het volstaat niet meer om alleen fysiek aanwezig te zijn op een stand. De mogelijkheden zijn legio, maak er gebruik van. Neem deel aan een forum of geef een voordracht om uw publiek te vergroten. Vraag de organisatoren om meer informatie. 4. Een nieuwigheid voorzien: De nieuwigheid die uw bedrijf voorstelt zal klanten aantrekken die geinteresseerd zijn in trends. Hiermee brengt u ook een contacten op gang om een breder scala van producten en diensten te presenteren. 5. De follow-up verzekeren: Hebt u een heleboel contacten en visitekaartjes ingezameld? Laat ze niet liggen. Stuur e-mails en maak prijsoffertes zodra u terug op kantoor bent. En vergeet niet dat een beurs niet eindigt wanneer de deuren dicht gaan: op de website van de beurs geniet u het hele jaar door zichtbaarheid. Al doen virtuele beurzen hun intrede in sommige sectoren, toch heeft de klassieke vakbeurs nog een mooie toekomst voor de boeg. De virtuele aanwezigheid geldt dan als een aanvulling. ● D.R. TOPIC Focus op Afrika en Azië in exportplan 2019 INTERNATIONALE HANDEL Najaar 2018. Tijd voor Bénédicte Wilders, bij hub.brussels belast met steun aan de internationalisering, om haar actieplan 2019 voor te stellen. We tillen een hoekje van de sluier op. Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool: Welke krachtlijnen hebt u uitgewerkt voor uw actieplan 2019? Bénédicte Wilders: Ons plan versterkt de trends die de afgelopen jaren werden ingezet. Verwacht geen revolutie, maar een evolutie om beter tegemoet te komen aan de behoeften van bedrijven. 122 collectieve acties staan op de agenda – 25% meer dan vorig jaar. Na de integratie van Brussels Invest & Export in hub. brussels en dankzij de bevoorrechte banden die we onderhouden met de Brusselse overheidsclusters, profiteren we van een hefboomeffect om meer acties te ondernemen. Net als in voorgaande jaren leggen we een belangrijke focus op de export van diensten. De Brusselse economie is immers zeer op diensten gericht. Volgens de cijfers van het eerste semester 2018 verbeteren België en het Brussels Gewest hun de handelsbalansen en breiden de diensten nog verder uit. Ze nemen nu meer dan 50% van de uitvoer van het Gewest voor hun rekening. Architectuur, eco-bouw, audiovisuele productie, juridische en financiële diensten ... dit zijn enkele van de diensten die we het meest promoten in het buitenland. Op welke werelddelen legt u de klemtoon? We leggen de nadruk op Azië en Afrika met 18 acties op elk van deze continenten. Bedrijven hebben vooral behoefte aan ondersteuning in afgelegen, cultureel verschillende en opkomende markten. We openen trouwens binnenkort een nieuw kantoor in Dakar. In Afrika gaan we ons richten op de regio ten zuiden van de Sahara. En in Azië zullen we sterk aanwezig zijn in Korea (met 4 acties) en China. We zullen verder enkele minder traditionele Aziatische markten uittesten om potentiële kansen te identificeren. Nu, omdat Europa vanzelfsprekend de natuurlijke expansiebasis blijft voor onze bedrijven, zullen wij ook daar sterk aanwezig zijn. Via zeer gerichte acties (zoals in Polen, als vervolg op onze actie tijdens Camerimage in 2017, op het gebied van audiovisuele coproductie), maar ook via vele vakbeurzen met een wereldwijd bereik (zoals Medica in Düsseldorf). Komen bepaalde thema’s extra aan bod? Volgend jaar besteden we bijzondere aandacht aan het thema van de export naar internationale organisaties en instellingen. We organiseren dan acht acties gericht op de aanpak van deze markten, namelijk bij de Afrikaanse Ontwikkelingsbank, de Wereldbank en het Europees Ruimteagentschap. We zullen ons ook richten op de export beheerd door vrouwen, in samenwerking met het Women in Business platform en de dienst 1819, en op duurzame export. Wat zijn de belangrijke evenementen die u voor 2019 inplant? We voorzien ten eerste staatsbezoeken aan Korea en Luxemburg, evenals prinselijke missies naar Mexico en China. Een ander hoogtepunt zijn de Brussels Days: ze zullen doorgaan in Madrid in samenwerking met Visit. brussels en Brussels International. In juni organiseren we onze traditionele Exporters Day, waarbij alle economische en commerciële attachés Belgische bedrijven in B2G ontvangen. En we organiseren ook een "hub.awards" avond, om de "Best Exporter" prijs uit te reiken. Welke uitdagingen staan u te wachten? Een van onze belangrijkste BECI - Brussel metropool - november 2018 29 uitdagingen is meer zichtbaarheid van onze acties bij bedrijven, namelijk neo-exporteurs. Met neo-export willen we bedrijven ondersteunen die vanaf het begin of zeer snel na hun oprichting willen exporteren. Dit gebeurt door middel van exportsubsidies, die trouwens sinds 2018 voor neo-exporteurs werden verhoogd. We versterken bovendien de promotie van onze acties via clusters en de maandelijkse "Exporters' lunches". In deze context zullen de mogelijke synergieën van de nieuwe hub.brussels structuur ons zeker helpen om nog meer Brusselse bedrijven te bereiken. En we blijven ons inzetten om zoveel mogelijk mensen bewust te maken voor de impact van de Brexit, dat niemand ongedeerd zal laten, wat de uitkomst ook moge zijn. ●
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TOPIC INTERNATIONALE HANDEL Hoe haalt u voordeel uit vrijhandelsovereenkomsten? Terwijl sommigen de grootste moeite ondervinden om de verleiding van protectionisme te weerstaan, ontwikkelt de Europese Unie de grootste vrijhandelszone ter wereld. Na het verdrag met Canada (Ceta) ondertekende de EU onlangs de ‘Jefta’-overeenkomst met Japan. Andere FTA’s (Free Trade Agreements) zijn in de maak met Vietnam, Mexico en de Mercosur-landen (Zuid-Amerika). De vraag is nu hoe Europese bedrijven hieruit voordeel kunnen halen. Emmanuel Robert D e Europese Unie sloot vele vrijhandelsovereenkomsten (FTA's) met landen of economische gebieden over de hele wereld. Andere onderhandelingen zijn nog aan de gang. Uit ervaring weten we dat Europese bedrijven echter meer tijd nodig hebben dan hun internationale concurrenten om de preferentiële voorwaarden van zulke overeenkomsten te benutten. Vandaar de vraag: hoe kunnen ze de voordelen maximaliseren? FTA’s verlagen de tarifaire en regelgevingsdrempels tussen landen en hanteren preferentiële overeenkomsten om de handelsbetrekkingen te vergemakkelijken. Zulke overeenkomsten voorzien in een daling of zelfs de afschaffing van de douanerechten op bepaalde categorieën goederen die de betrokken landen, binnen de vrijhandelszone, onderling verhandelen. Vanzelfsprekend komen alleen goederen afkomstig uit de landen waarop de overeenkomst betrekking heeft, voor deze preferentiële tarieven in aanmerking. De impact van FTA’s op bedrijven hangt dus af van de regelgeving inzake oorsprong. Maar hoe kan worden bewezen dat een goed wel degelijk afkomstig is uit een land dat het verdrag heeft ondertekend? Een moeilijke vraag, want de oorsprongsregels variëren naargelang van de overeenkomsten en de toegepaste douanecodes. Laten we in dit verband het land van oorsprong niet verwarren met het land van herkomst, het laatste land waaruit de ingevoerde goederen afkomstig zijn. Goederen die volledig in één land zijn vervaardigd of verkregen, genieten uiteraard dito oorsprong. Voor goederen ingevoerd uit een land waar ze werden verwerkt, moet worden bepaald of de verwerking voldoende is om dit land van verwerking ook als oorsprong te beschouwen. Voor de bepaling van het geldende tarief en de eventuele vrijstelling van invoerrechten moet de voor het product geldende douanecode worden gespecificeerd. Let wel: bedrijven die alleen in Europa actief zijn maar handel drijven met Groot-Brittannië zullen, wegens de Brexit, de regels van oorsprong moeten aanleren. 40 vrijhandelsverdragen met 70 landen Vrijhandelsovereenkomsten van de zogenaamde "nieuwe generatie" – de Ceta bv. – hebben betrekking op zowel goederen als diensten. Ze regelen bovendien specifieke kenmerken van de uitgewisselde waarde: quota, overheidsopdrachten, investeringen, de beslechting van handelsgeschillen en normen. In het geval van de Ceta wordt de besparing aan douanerechten 30 BECI - Brussel metropool - november 2018 voor Europese bedrijven geraamd op 590 miljoen euro per jaar. De overeenkomst met Japan (Jefta) zal de uitvoer van goederen en diensten naar verwachting met 24% doen toenemen. De Ceta stelt als eerste voorwaarde om in aanmerking te komen voor het preferentiële tarief dat het naar Canada uitgevoerde product een Europese oorsprong heeft. De exporteur moet zich dan registreren in het REX (Registered Exporter System), tenminste als de waarde van de goederen meer dan 6000 euro bedraagt. Ten slotte moet hij in het handelsdocument, en onder andere in de factuur, een verklaring van oorsprong van het product opnemen. De EU heeft een veertigtal bilaterale of multilaterale vrijhandelsverdragen met 70 landen ondertekend. Een tip: houd rekening met het bestaan van vrijhandelsakkoorden wanneer u doellanden kiest om uw export te ontwikkelen. Informatie over vrijhandelsovereenkomsten, oorsprongsregels en douanetarieven voor uitvoer naar derde landen vindt u in de market access database: http://madb.europa.eu. ● Voordeel halen uit de FTA’s? Raadpleeg ons! Enterprise Europe Network informeert en adviseert bedrijven, KMO’s inbegrepen, om hun import/exportprestaties te verbeteren dankzij de bestaande vrijhandelsovereenkomsten. Contact: Jean-Philippe Mergen – jpm@beci.be ; +32 2 210 01 77 © Getty Zwammen in Zaventem Wist je dat zwammen een sleutelrol spelen in de werking van ecosystemen? Natuurpunt zocht en vond liefst 49 soorten graslandpaddenstoelen op de luchthaven. Wist je ook dat de site van Brussels Airport één van de grootste oppervlaktes van droge, voedselarme en permanente graslanden in Vlaanderen heeft? Deze waardevolle ‘oude graslanden’ zijn al lang niet meer bemest of geploegd en worden slechts sporadisch gemaaid. Graslandpaddestoelen, zoals wasplaten, duiden op hogere natuurwaarden in graslanden. Zelfs de zeldzame Kwelderzwam, één van de weinige zouttolerante paddenstoelen, gedijt er vooral door het gebruik van strooizout.
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TOPIC INTERNATIONALE HANDEL Mexico, kruispunt van het Amerikaanse continent Van 16 tot en met 23 februari 2019 vertrekken bedrijven uit ons vlakke land naar Mexico naar aanleiding van een prinselijke economische missie. Dit bezoek aan Mexico City en Monterrey wordt georganiseerd door het Foreign Trade Agency en Brussels Invest & Export (hub.brussels). Een unieke gelegenheid om de vele perspectieven van de Mexicaanse markt te verkennen. Annabelle Duaut M exico: een brugland tussen twee werelddelen en twee culturen. Het telt bijna 125 miljoen inwoners (waarvan 80% in stedelijke gebieden). Mexico bezit de 15e grootste economie ter wereld en is, qua BBP en bevolking1 , het op een na grootste land in Latijns-Amerika. Deze open en dynamische economie biedt heel wat kansen. Hiervan getuigt het BBP per burger: ongeveer 8.200 USD. De groei is de afgelopen jaren stabiel gebleven op ongeveer 2,3%. Naast de kwaliteit en de lage arbeidskosten geldt de geografische nabijheid van de Verenigde Staten als een van de belangrijkste troeven van Mexico. Dankzij talrijke vrijhandelsovereenkomsten zijn de belangrijkste leveranciers van de Mexicaanse Staat de VS (46,3%), China (17,6%) en Japan (4,6%). Mexico staat in de top 50 van de "Doing Business 2018" rangschikking2 aan verschillende factoren: de uitvoering van ambitieuze structurele hervormingen, een open beleid en een hoge mate van handelsdiversificatie. Diversificatie op alle niveaus Terwijl president Nieto de afgelopen jaren de laatste delen van de nationale economie (media, telecom, energie) liberaliseerde, heeft de pas gekozen president Andrés Manuel López Obrador zich ertoe verbonden de corruptie en criminaliteit rond de drughandel actief te bestrijden. Na de verkiezing van Donald Trump ging Mexico zijn internationale economische betrekkingen diversifiëren en onderhandelde het land over een modernisering van de NAFTA (de Noord-Amerikaanse Vrijhandelsovereenkomst tussen Canada, Mexico en de Verenigde Staten). Een handelsverdrag met de EU wordt momenteel trouwens afgerond. Tijdens hun bezoek aan Mexico maken de Belgische bedrijven twee haltes: één in Monterrey (hoofdstad van de staat Nuevo León, grenzend aan Texas) en één in Mexico City. Als industriële hoofdstad van Mexico heeft Monterrey het hoogste BBP per hoofd van de bevolking van gans het land (15.000 USD). In 2016 trok de staat 10,1% van de directe buitenlandse investeringen aan (2,7 miljard USD). Naast de 3.500 buitenlandse bedrijven die er gevestigd zijn, heeft Nuevo León een bevolking die meestal Engels kent, en een erkend innovatiecluster. 32 BECI - Brussel metropool - november 2018 van de Wereldbank en dankt deze positie Monterrey is een van de stopplaatsen van de toekomstige handelsmissie. Mexico City is een van de belangrijkste culturele en financiële centra in Midden-Amerika. Als meest competitieve stad van het land verschijnt de hoofdstad ook in de top 10 van rijkste steden ter wereld. En terecht: haar economie vertegenwoordigt 16,9% van het nationale BBP en de snelle economische groei zal naar verwachting tegen 2020 verdrievoudigen! In 2017 trok de Mexicaanse hoofdstad 4,5 miljard dollar aan, of 15,4% van de directe buitenlandse investeringen. Tot de meest gunstige sectoren behoren energie (inclusief hernieuwbaar), lucht- en ruimtevaart, de automobielindustrie, bouw, agrovoeding, ICT, gezondheid en mode/design. Het Brusselse agrovoedingsbedrijf Handary exporteert al meer dan zeven jaar een deel van zijn productie naar Mexico. Sales & Marketing Director Cyril Savarese houdt daar veel positiefs aan over. "De Mexicaanse markt heeft een aanzienlijk potentieel. En aangezien de Verenigde Staten en Mexico aan dezelfde reglementering voldoen – o.a. op het gebied van voeding – is het des te gemakkelijker om zich daar te vestigen. Ik zou bedrijven echter aanraden om bijzonder voorzichtig te zijn bij de keuze van hun partners ter plaatse. Veel distributeurs in Mexico vertonen meer belangstelling voor winst dan voor de kwaliteit van de producten die ze verkopen.” ● Info: international@beci.be 1 http://invest-export.brussels/nl_BE/-/mexico-prinselijke-economische-zending-02-2019?inheritRehttp://francais.doingbusiness.org/fr/rankings direct=true&redirect=%2Ffr_FR%2F 2 © Getty Vertalingen openen nieuwe markten INTERNATIONALE HANDEL Waarom genieten Belgische en meer bepaald Brusselse vertaalbureaus zoveel faam in het buitenland? De sector kon zich in onze hoofdstad decennialang op een unieke manier ontwikkelen door de aanwezigheid van de Europese instellingen, talrijke internationale organisaties en hoofdkantoren van multinationale ondernemingen. Belgische bedrijven die over de grenzen kijken, kunnen daar hun voordeel mee doen. Wij laten drie deskundigen aan het woord over de nieuwste ontwikkelingen en de uitdagingen voor morgen. Gaëlle Hoogsteyn E igenlijk was België al vóór de komst van de Europese instellingen naar onze hoofdstad een mekka voor vertalers. Dat had natuurlijk te maken met de meertaligheid van ons land, die diverse gevolgen had: een hoge kwaliteit van de taalopleidingen aan universiteiten en hogescholen, een gezonde concurrentie tussen de talrijke vertalers en vertaalbureaus en al bij al schappelijke prijzen. Organisaties in het buitenland hebben dit snel door. Erik Buelens van taalbureau Litteris: "Mijn eerste grote klant was een multinationaal telecommunicatiebedrijf. Ik heb er hard voor gewerkt. De mond-tot-mondreclame deed de rest. Als ik voor een Belgische dochteronderneming werk, word ik vroeg of laat door buitenlandse filialen van dezelfde groep benaderd." Omgekeerd kan een Belgisch bedrijf dat een buitenlandse markt wil veroveren niet zonder vertalingen. “Engels is in handel en industrie dan wel de internationale voertaal, maar mensen krijgen informatie toch nog altijd liever in hun eigen taal”, zegt Ania Barbé van Ubiqus België. Denk aan websites, gebruikershandleidingen, product sheets, contracten, redactionele teksten ... Bedrijven doen vooral in twee gevallen een beroep op vertalers: als ze zich tot een andere taalgemeenschap richten of als ze documenten van een buitenlands filiaal ontvangen en die op de eigen markt willen gebruiken. Een steeds bredere dienstverlening De drie deskundigen zijn het erover eens dat “vertalen” nu veel meer dan vroeger een vlag is die vele ladingen dekt. "Vertalers en tolken waren altijd al de schakel tussen een bedrijf en zijn gesprekspartners - klanten, leveranciers, partners, prospects, …", zegt Ania Barbé. “Maar nu stellen vertaalbureaus zich ook als partners op die een steeds grotere verscheidenheid aan diensten aanbieden.” Raphaël Choppinet van Beelingwa bevestigt deze evolutie. Het aanbod van dit meertalige communicatie- en vertaalbureau is de jongste jaren geëvolueerd om bedrijven beter te ondersteunen in hun internationaliseringsproces. "Naast vertaalwerk bieden wij nu ook internationale webmarketing en meertalige communicatiediensten in de breedste zin van het woord, zoals internationale SEO, meertalig beheer van sociale media, internationale contentmarketing enz.", zegt hij. Raphäel Choppinet (Beelingwa) Met vertalingen alleen scoor je immers niet in het buitenland. Raphaël Choppinet: "Pas uw hele communicatiestrategie aan de lokale markt aan. Wat in België prima werkt, slaat in Italië of een Aziatisch land misschien nergens op. Uw buitenlandse doelgroep is vaak gevoelig voor andere argumenten, communiceert anders, gebruikt andere communicatiekanalen, lacht met andere dingen ... Kennis van de cultuur van het land in kwestie is dus heel belangrijk. Dat onze vertalers ter plaatse werken, is dan ook een groot pluspunt voor onze klanten.” Ania Barbé legt de nadruk op de grote diversiteit van de opdrachten die Ubiqus krijgt: "Wij vertalen voor alle soorBECI - Brussel metropool - november 2018 33 D.R. © Getty
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TOPIC Betere vertalingen met big data? ten media en doen aan ondertiteling (bijvoorbeeld voor bedrijfsfilms). Er is ook steeds meer vraag naar tolken, vaak inclusief de hele technische en logistieke omkadering.” Kwaliteit maakt geloofwaardig Erik Buelens merkt dat klanten vaak onzeker zijn over de kwaliteit van hun eigen teksten, dus nog vóór er sprake is van vertalen: “Een ingenieur, marketingmanager, bedrijfsjurist, … is geen taalspecialist. Trouwens, de taalvaardigheid gaat erop achteruit. Spelling, stijl, structuur en inhoud laten vaak te wensen over.” Zelfs de meest innovatieve of baanbrekende producten of diensten floppen als de communicatie stuntelig is. De klanten van Litteris apAnia Barbé (Ubiqus Belgium) preciëren dan ook de aanzienlijke toegevoegde waarde van een herwerking van de brontekst. De geloofwaardigheid van een bedrijf staat of valt met de kwaliteit van zijn communicatie. Elk bureau heeft zo zijn eigen aanpak in de zoektocht naar kwaliteit. Ania Barbé: “Wij laten de vertalingen van onze freelancers altijd controleren door taalkundigen, een kwaliteitsbevorderende aftersales-service die wij graag aanbieden.” Raphaël Choppinet legt de nadruk op een zorgvuldige selectie van vertalers: “Al onze vertalers zijn native speakers: zij vertalen alleen naar hun moedertaal. En voor teksten met een specifieke woordenschat, zoals recht of geneeskunde, doen wij een beroep op gespecialiseerde taalkundigen.” Volgens Erik Buelens mag je de menselijke dimensie nooit uit het oog verliezen: "Hoe persoonlijker de relatie met een klant, hoe beter het werk. Ik probeer dus altijd de klant te leren kennen om te weten wat hij echt verwacht, voor welke doelgroepen de teksten bedoeld zijn enz. Dit schept bovendien een klimaat van vertrouwen.” Nieuwe uitdagingen Bedrijven en organisaties communiceren nu heel anders dan pakweg 15 jaar geleden, via nieuwe communicatiekanalen. De vertaalsector past zich hieraan snel aan. Bij steeds meer vertaalopdrachten is de content bestemd voor het internet en andere digitale media. Maar als je voor het web schrijft, gelden andere regels dan voor gedrukte media. “Je moet rekening houden met het leesgedrag op een scherm en de (klik)gewoonten van internetgebruikers. Onze teksten moeten ook vaak voldoen aan de SEO-regels”, aldus Ania Barbé. Raphaël Choppinet is het daarmee eens: "In het digitale tijdperk doen meertalige communicatiebureaus veel meer dan inhoud correct vertalen. Zij ondersteunen hun klanten om de zichtbaarheid en conversiegraad van hun content te verhogen.” Ania Barbé wijst op een paradox: bedrijven eisen steeds kortere deadlines, terwijl de communicatie 34 BECI - Brussel metropool - november 2018 Google Translate of professionele, betaalde vertaaltools: steeds meer programma’s automatiseren het vertaalwerk, althans gedeeltelijk. Of de resultaten overtuigend zijn, is een andere vraag. De programma’s maken onder andere gebruik van big data. Erik Buelens legt uit: "Statistische modules identificeren relevante zinswendingen en terminologische keuzes in een enorme verzameling teksten die voor iedereen toegankelijk zijn, vaak van overheden. De algoritmes zijn zelflerend: hoe meer teksten ze verwerken, hoe beter ze worden. De machine leert contextafhankelijk de meest geschikte woorden te kiezen in plaats van zomaar een synoniem." Deze technologie werd onlangs ingezet voor vertalingen over de Algemene Verordening Gegevensbescherming, met zeer goede resultaten. steeds gelaagder en diverser wordt, waarbij voor elk genre specifieke regels gelden. "Dit vraagt meer opleiding, want we moeten hoe dan ook aan de verwachtingen van onze klanten blijven voldoen", zegt ze. Automatische vertalingen? Bedrijven dromen er al lang van: je stopt aan de ene kant een document in een machine en aan de andere kant rolt er een perfecte vertaling uit. En het klopt dat vertaalsystemen steeds betere teksten afleveren, vooral dankzij artificiële intelligentie. Luidt AI de doodsklok voor de vertaler? Voor de drie specialisten is het antwoord duidelijk: neen. Maar de vertalers moeten zich wel aanpassen. Ania Barbé: "Zowel vertaalprogramma’s als mensen hebben hun sterke punten en wie erin slaagt om die twee perfect te laten samenwerken, haalt de beste resultaten.” Bij sommige genres - zoals beschrijvende of normatieve teksten - kan vertaalsoftware een goede basisvertaling leveren, bij andere helemaal niet. "De menselijke inbreng blijft noodzakelijk. Redactionele en literaire teksten stellen stilistische eisen waaraan geen enkele techniek kan voldoen. Er zijn grenzen aan de digitalisering", meent Erik Buelens. Maar niet alle ondernemingen beseffen dat. “Sommige bedrijven zien geen toegevoegde waarde meer in de menselijke inbreng. Dit verhoogt aanzienlijk de druk op doorlooptijden en prijzen", besluit Ania Barbé. ● Erik Buelens (Litteris) D.R. D.R. TOPIC KMO’s: wanneer schakel je een tolk in? INTERNATIONALE HANDEL “Ik heb de Verenigde Staten in de steek gelaten”, zei de Amerikaanse president Jimmy Carter toen hij in 1977 op staatsbezoek was in Polen. Althans volgens de tolk, maar die was misschien even verstrooid. Alles onmiddellijk vertalen is natuurlijk ook niet gemakkelijk, terwijl in de diplomatie of de handel fouten wel grote gevolgen kunnen hebben. Een vakman inhuren is dus zeker geen luxe. K ent u om te beginnen het verschil tussen een vertaler en een tolk? Heel eenvoudig: een vertaler werkt met geschreven teksten, een tolk met het gesproken woord. Ze vertalen allebei, maar het resultaat van hun werk verschilt. Een tolk is dus altijd ook een “vertaler”, maar niet alle vertalers kunnen tolken. Tolken is immers een hooggespecialiseerde activiteit, die een specifieke knowhow en een uitgebreide algemene cultuur veronderstelt. In ons land word je tolk na vijf jaar hard studeren en vele uren oefenen. Je moet mentale automatismen verwerven, goed kunnen anticiperen, stressbestendig zijn en in staat om tegelijk te luisteren en te praten. Iedereen heeft op tv tijdens het journaal al eens tolken aan het werk gezien, bijna altijd in grote internationale organisaties zoals de NAVO of de Europese Unie. Maar ook voor KMO’s zijn ze vaak onmisbaar, om commerciële onderhandelingen mogelijk te maken, leveranciers te ontvangen, juridische geschillen te helpen beslechten en persconferenties vlot te laten verlopen. Professionele tolken zijn de interface tussen bedrijven en hun buitenlandse partners, telkens wanneer de communicatie onberispelijk moet verlopen. Er is tolken en tolken Tolken kan op vier verschillende manieren. Simultaan tolken komt het meeste voor: de tolk vertaalt dan onmiddellijk alles wat de spreker zegt. Als meerdere personen naar de tolk willen luisteren, hebben ze een speciale audio-installatie nodig. De tolk spreekt in een microfoon en de aanwezigen die vertaling wensen, zetten een koptelefoon op en kiezen het kanaal van hun taal. De tolk zit in een cabine, zodat hij geen last heeft van omgevingslawaai. Fluistertolken is een specifieke vorm van simultaan tolken die wordt toegepast wanneer slechts één of enkele personen vertaling nodig hebben. De tolk gaat dan naast die persoon zitten en fluistert de vertaling in zijn oor. Bij consecutief tolken wordt een spreker slechts achteraf vertaald. De tolk neemt notities, wacht tot de spreker na enkele minuten pauzeert en reconstrueert dan het verhaal in de doeltaal. Bij verbindingstolken - ook wel liaisontolken genoemd - zit de tolk middenin de groep en vertaalt hij zin per zin wat de aanwezigen zeggen. Deze tolkmethode is vooral geschikt voor commerciële onderhandelingen. Een bedrijf dat tolken inhuurt, mag de logistieke dimensie van de operatie niet uit het oog verliezen. Simultaan tolken is bijvoorbeeld onmogelijk zonder technisch materiaal. En als de sprekers meerdere talen gebruiken en ook het publiek divers is, wordt de situatie zo complex, dat één of twee technici onontbeerlijk zijn. [Coproduction] Afhankelijk van het verloop van het evenement, het aantal deelnemers en de manier waarop ze met elkaar omgaan, is één microfoon voor de spreker voldoende of moet integendeel iedereen er eentje krijgen. Voor een rondleiding is er dan weer draagbaar materiaal nodig. ● Neem contact op met de auteur: Ania Barbé, CEO Ubiqus Belgium Tel.: +32 2 725 23 70 abarbe@ubiqus.com Nog enkele tips: 1. Reserveer zo vroeg mogelijk de tolken en het materiaal voor een vergadering; 2. Vraag de organisatoren om zoveel mogelijk informatie over het evenement te geven: exacte timing en agenda, het onderwerp, de grootte van de zaal, het aantal deelnemers, de talen van sprekers en deelnemers en indien mogelijk het beschikbare budget; 3. Geef de tolken vooraf informatie om zich voor te bereiden: een dossier over het onderwerp van de bijeenkomst, eventuele PowerPoint-presentaties, websites met meer informatie, een termenlijst, een korte bio van de sprekers enz.; 4. Om correct te werken moeten de tolken de sprekers goed kunnen zien of minstens over een videolink beschikken. Geen cabines mogelijk? Scherm ze dan toch af van het omgevingslawaai; 5. Kies het juiste materiaal voor het evenement: heeft het publiek koptelefoons nodig? Moet het werk van de tolken in de zaal uitgezonden worden? Zal de spreker een loopmicrofoon of dasmicrofoon gebruiken? Of blijft hij aan het spreekgestoelte staan? BECI - Brussel metropool - november 2018 35 © Getty
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TOPIC 10 zakelijke kansen via be.connected INTERNATIONALE HANDEL Bent u op zoek naar nieuwe commerciële uitzichten in het buitenland? Of naar diensten of partners voor uw onderneming? U vindt alvast oplossingen op be.connected, het B2B matchmaking platform. 10 bewijzen. Gaëlle Hoogsteyn B e.connected is een nieuw platform gericht op het leggen van contacten en de ontwikkeling van zakelijke uitzichten binnen een internationaal netwerk. Tien kamers van koophandel en beroepsverenigingen staan in voor de dagelijkse werking van dit initiatief die de troeven combineert van een online netwerk en van de kamers van koophandel (betrouwbaarheid en transparantie). Het platform biedt bovendien toegang tot de contactendatabase van Kompass, wereldwijd de grootste leverancier van data over de handel en de ondernemingen. Bent u nieuwsgierig? Hieronder leest u enkele voorbeelden van aanbiedingen die onlangs via be.connected online verschenen: 1. Een Brusselse onderneming biedt diensten en oplossingen aan om uw wagenpark te optimaliseren. Overweegt u bedrijfswagens voor uw personeelsleden? Via een fleet programma geniet u kortingen op de wagens, verscheidene diensten na verkoop, gratis vervangwagens enz. 2. Een Italiaans bedrijf gespecialiseerd in tuinbouw, kleine landbouw, bouw en ontsmetting wenst zijn verkoop in België te ontwikkelen en is daarom op zoek naar handelsafgevaardigden om het merk, de onderneming en de producten te promoten. 3. Hebt u in uw onderneming hulp nodig voor de administratie, de lonen en prospectie? Dit bedrijf staat in voor facturatie, prospectie, de opvolging van debiteuren of loonbeheer, dankzij een doordachte en gepersonaliseerde aanpak. 4. Een Frans online rekruteringskantoor zoekt ondernemingen waarmee het in België zou samenwerken. Als uw bedrijf meer dan 250 mensen tewerkstelt en u ook internationaal rekruteert, dan is dit aanbod voor u bestemd! 5. Een Belgisch bedrijf gespecialiseerd in voedingssupplementen voor kinderen en volwassenen zoekt distributeurs in Oost-Europa, en meer bepaald in Letland, Litouwen, Estland, Polen en Oekraïne. 36 BECI - Brussel metropool - november 2018 6. Bent u producent in de agrovoedingssector en hebt u hulp nodig om de verkoop aan inkopers, distributeurs en eindverbruikers op te krikken? Een Belgisch smaakcertificeringsbedrijf kan u hierbij helpen. De onderneming analyseert en certificeert de smaak van uw producten dankzij een sensorische test uitgevoerd door een jury van 140 chefs en sommeliers. 7. Een Engels bedrijf biedt, als Europese leider van de oplaadtechnologieën voor elektrische voertuigen, zijn diensten aan. Bent u actief in het openbaar vervoer? Bent u een energieproducent of een vertegenwoordiger van de overheid? Wilt u bussen en andere elektrische voertuigen introduceren/fabriceren? Neem contact met ons op. 8. Ligt het welzijn van uw medewerkers u nauw aan het hart? Een Nederlands bedrijf is bereid om uw medewerkers op de weg naar een gezondere levensstijl te helpen. Het kan u helpen uw huidige aanbod te optimaliseren of u bijstaan bij het ontwerp en de exploitatie van nieuwe diensten en faciliteiten in uw gebouwen. 9. Een Brits bedrijf dat al meer dan 15 jaar kwaliteitsvol schoolmateriaal ontwerpt en produceert, is op zoek naar distributeurs. Na de Britse markt te hebben veroverd, wil dit bedrijf zich grensoverschrijdend ontwikkelen en is het op zoek naar distributeurs om de export naar Europa te ondersteunen. 10. Een Bulgaars bedrijf is op zoek naar architecten, interieurontwerpers en vastgoedprofessionals om een samenwerking te starten. Het bedrijf biedt een innovatief product - whiteboard verf - dat het momenteel online verkoopt. Ontmoetingen met kandidaten vinden plaats in Londen van 13 tot 17 augustus. Konden deze voorbeelden u overtuigen? Bezoek be.connected om actuele, diverse en serieuze zakelijke mogelijkheden te vinden. Zie https://beconnected.tiao.world. ● Nieuwe horizonten voor uw talenten. Van Sint-Goriks tot Singapore, van de Marollen tot Marokko... Wilt u uw geluk beproeven in het buitenland? Praat over uw internationale mogelijkheden met onze wereldwijd verspreide experten. www.hub.brussels
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TOPIC Vereenvoudig de export met de ATA-carnets INTERNATIONALE HANDEL Om in het buitenland bekendheid te verwerven, hebt u misschien besloten deel te nemen aan een vakbeurs, een tentoonstelling of een wedstrijd. Wilt u prototypes of monsters aan uw buitenlandse klanten presenteren? Gaat u een film of een reportage over de grenzen heen opnemen? In elk van deze gevallen kan Beci u helpen met de uitreiking van een ATA-carnet. Gaëlle Hoogsteyn H et ATA-carnet (een samentrekking van ‘Admission Temporaire’ en ‘Temporary Admission’) is een document bestemd voor tijdelijke uitvoer waarmee u de grens kunt oversteken zonder belastingen en rechten te betalen bij binnenkomst in een land. Dit document wordt gebruikt voor beurzen, tentoonstellingen of soortgelijke gebeurtenissen, voor het gebruik van professionele apparatuur en voor de presentatie van monsters en stalen in het buitenland. Het ATA-carnet is één jaar geldig en vervangt alle afzonderlijke waarborgen door één enkele, internationaal geldige borgtocht. Dankzij dit ene document kan het bedrijf dus één jaar lang reizen in alle landen buiten de EU die lid zijn van de ATA-keten. "Dit document vermindert de administratieve formaliteiten die gepaard gaan met het storten en terugvorderen van een borgsom voor elk land dat u bezoekt tijdens een tijdelijke invoer. Het bespaart ook geld, want het bedrijf is vrijgesteld van douanerechten en belastingen in de ATA-landen. Last but not least verliest u hiermee veel minder tijd aan douaneoperaties, wat zeker niet te verwaarlozen is bij prospectie in verschillende landen", zegt Elke Teck, CO-ATA Manager. Momenteel zijn 73 landen, waaronder 44 buiten Europa, lid van het ATA-stelsel. Hierbij horen belangrijke bestemmingen zoals de Verenigde Staten, China, India en Zwitserland. Digitale ATA-carnets Sinds 2015 moeten alle aanvragen voor ATA-carnets digitaal worden ingediend via het e-ata platform. Elke Teck is hiermee opgetogen: "Het platform kent steeds meer succes", legt ze uit. Vooral omdat het online bestellen van ATA-carnets heel wat voordelen inhoudt voor bedrijven: "Met het platform hoeft u niet meer naar het loket te stappen of documenten met de post te versturen. Bovendien wordt de bedrijfsinformatie in real time geverifieerd, waardoor het proces sneller verloopt. In een samenleving waar elke minuut telt, is deze tijdsbesparing een aanzienlijke troef." Het bedrijf kan ook de status van zijn aanvraag volgen en op elk moment nagaan welke carnets nog in omloop zijn. Om bedrijven te helpen die voor het eerst een carnet bestellen, nodigt Beci hen aan het loket uit om de douaneprocedure integraal uit te leggen. "Advies vinden wij heel belangrijk om de klanttevredenheid te waarborgen.” 38 BECI - Brussel metropool - november 2018 Tussen juli 2017 en juni 2018 reikte de Brusselse Kamer van Koophandel 381 ATA-carnets uit. Een recordjaar! Het wereldkampioenschap voetbal had er ongetwijfeld iets mee te maken: "Veel Brusselse bedrijven moesten materiaal naar Rusland exporteren en hadden tijdelijke vergunningen nodig. Alleen al in mei gaf Beci meer dan 60 ATA-carnets uit, een historisch record.” Beci nam meer dan een derde van de distributie van deze Belgische ATA-carnets voor zijn rekening. ● Meer informatie nodig? Elke Teck, CO-ATA Manager: elt@beci.be, tel. +32 2 643 78 06 "Onze teams kunnen steeds onverwacht vertrekken". "We gebruiken regelmatig ATA-carnets", vertelt Anne Cheron, Operations Coordinator bij de RTBF. "We beschikken het hele jaar door over geldige ATA-carnets. Onze journalisten en cameramannen kunnen dus op korte termijn vertrekken. Echt handig, want het nieuws is nu eenmaal onvoorspelbaar. Voor andere evenementen, zoals het wereldkampioenschap voetbal in Rusland, hebben we extra ATA-carnets aangevraagd voor onze TV-productie trucks. In een organisatie als de RTBF zijn reizen in het buitenland met apparatuur schering en inslag. Met de ATA-carnets besparen we veel tijd. We bestellen onze carnets online. Het portaal is zeer gebruiksvriendelijk en de procedure is snel en bekend. De fiscale vrijstelling is ook een grote aanwinst! Het Beci team is erg nauwgezet, regelt alle formaliteiten en ik hoef me op administratief vlak nergens zorgen over te maken.” TOPIC INTERNATIONALE HANDEL DigiChambers: driemaal klikken voor een certificaat van oorsprong In sommige buitenlandse landen moet een bedrijf dat goederen wil exporteren in het bezit zijn van een niet-preferentieel certificaat van oorsprong. Dit document is verkrijgbaar aan het loket, bij een Kamer van Koophandel, maar ook online via DigiChambers. Wij ontmoetten Christophe Coulie, Legal Affairs Manager van Belgian Chambers, de Federatie van Belgische Kamers van Koophandel. Gaëlle Hoogsteyn H et certificaat van oorsprong is een document dat, na bewijs, certificeert dat de goederen uit de Europese Unie, een specifieke lidstaat of een derde land afkomstig zijn. Als u goederen naar het buitenland wenst uit te voeren, eisen de douaneautoriteiten van de importerende landen of de klanten soms certificaten van oorsprong. Dankzij DigiChambers kunnen bedrijven voortaan hun certificaten van oorsprong op afstand bestellen. Hiertoe dient het bedrijf zich op het platform te registreren en de algemene voorwaarden in het invullen. Na goedkeuring van de registratie kan het bedrijf zijn certificaataanvragen online indienen. Voor Christophe Coulie houdt het gebruik van DigiChambers veel voordelen in: "Elektronisch ingediende aanvragen worden in een kortere tijd verwerkt dan papieren. De onderneming kan te allen tijde de status van de aanvraag nagaan. Ze kan de documenten zelf afdrukken, zonder dat een medewerker zich hoeft te verplaatsen. Dit bespaart veel tijd. Ook de prijs is voordeliger.” De in 2009 opgerichte DigiChambers is vandaag niet meer uit de internationale handel weg te denken. In 2011 reikte DigiChambers 38% van de certificaten van oorsprong uit. Dit jaar zitten we aan 86%. "Deze cijfers zijn een gevolg van de digitalisering in alle sectoren en van de veranderende gewoonten van de consumenten. De kamers van koophandel hebben zich bovendien aanzienlijke inspanningen getroost om DigiChambers bij de ondernemingen te promoten.” Aan de spits blijven België was samen met Frankrijk, Engeland, Nederland en Zwitserland een van de eerste landen die een platform als DigiChambers lanceerden. "We behoorden destijds tot de pioniers op dit gebied. Vandaag wisselen we regelmatig en zeer intensief ervaringen uit met Nederland om onze best practices te delen. Wij zijn vastberaden om voorop te blijven lopen in de technologie." Zo werd in 2011 een module gelanceerd waarmee grote bedrijven een flink deel van hun aanvragen kunnen automatiseren. In dat jaar ging ook een verificatie-webpagina online. Daarmee kunnen de autoriteiten van het land van bestemming de echtheid van het certificaat van oorsprong verifiëren. Sinds 2014 kunnen bedrijven hun certificaten van oorsprong ook afdrukken op wit papier eerder dan op voorbedrukte formulieren. Deze inspanningen werpen hun vruchten af. In 2013 kreeg DigiChambers namelijk een kwaliteitslabel van de Internationale Kamer van Koophandel in Parijs. "Nieuwe verbeteringsprojecten zitten nog in de pijplijn", weet Christophe Tien jaar geleden dacht iedereen dat de certificaten van oorsprong zouden verdwijnen, maar de vraag is uiteindelijk gestegen. Christophe Coulie Coulie. Belgian Chambers hoopt medio 2019 een nieuw DigiChambers 2.0 platform te lanceren, met daarin veel nieuwe functies. Zo bijvoorbeeld een vereenvoudigde authenticatie of de integratie met andere operatoren. Een integratie met het FAVV en de FOD Buitenlandse Zaken wordt momenteel onderzocht. "Dit nieuwe platform moet voldoen aan de verwachtingen die de kamers van koophandel en hun leden naar aanleiding van een tevredenheidsenquête hebben uitgesproken.” De vraag neemt steeds toe België is klein maar exporteert veel. Vandaar de aanzienlijke vraag naar certificaten van oorsprong. Vorig jaar werden 338.000 dergelijke certificaten uitgereikt. "Deze cijfers nemen toe. Tien jaar geleden dacht iedereen dat de certificaten van oorsprong zouden verdwijnen, maar omdat veel landen ondertussen protectionistische maatregelen hebben getroffen, is de vraag naar certificaten uiteindelijk gestegen.” ● Zie: www.digichambers.be BECI - Brussel metropool - november 2018 39
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DYNAMIEK STARTER Water l’Eau Aqua Club: passie voor water Farah Jouary lanceerde de Water l'Eau Aqua Club begin oktober. De club biedt zwembadactiviteiten voor alle leeftijden, van baby's tot senioren. Om te leren zwemmen of aan aquagym te doen. Guy Van den Noortgate F arah Jouary is niet in het water geboren, maar je zou eraan twijfelen wanneer ze vol enthousiasme haar passie voor al dat nat toelicht. Water, daar leefden we in voor onze geboorte, oppert ze terecht. Zij zelf ontdekte in haar prille jaren de geneugten van het water en de weldadige invloed van zwemmen op onze gezondheid: "Mijn ouders hebben mij en mijn broers en zussen ingeschreven in een zwemclub in het Ukkelse zwembad Longchamp, om te leren zwemmen," legt ze uit. “We hebben allemaal toegehapt en mijn broers en zussen zijn zelfs naar de competitie overgestapt. Ikzelf heb een tijdje moeten stoppen vanwege gezondheidsproblemen, maar de passie heeft me sindsdien nooit losgelaten.” Farah Jouary leerde toen duiken, opnieuw in Longchamp. Tegelijkertijd werkte ze voor het buitenschoolse programma in Ukkel en gaf ze zwemles. Daarna studeerde ze marketing en behaalde ze een diploma in management bij het ISEC. "Ik heb toen vijf jaar voor een verzekeringsmaatschappij gewerkt. Maar net als tijdens mijn studiejaren bleef ik actief in een klein privé-zwembad, de Darwin Aqua Club, in Vorst, waar ik vijftien jaar lang mijn passie voor water deelde met kinderen en volwassenen.” "In het water heb ik niet het gevoel dat ik werk. Het is een waar genoegen, dat ik met de groep deel. Kijk even naar de sprankelende ogen van kinderen die leren zwemmen! En van de baby's." Toen de Darwin Aqua Club een jaar geleden dicht ging, zocht Farah Jouary een ander zwembad. Ze besefte al snel dat die in Brussel dun zijn gezaaid. Er zijn minder dan tien voor het publiek toegankelijke gemeentezwembaden. En geen meer in Vorst, waar ze woont. Hoe zat het dan met privézwembaden? Ze dacht zwembaden in hotels te vinden, zoals in de meeste hoofdsteden, maar stelde al gauw vast hoe teleurstellend het aanbod in de hoofdstad van Europa wel is. "Zwembaden in hotels zijn voor klanten gereserveerd en dus niet toegankelijk. En openbare zwembaden zitten vaak stampvol. Brussel heeft een serieus probleem met zijn zwembaden." Ze vond echter een oplossing in enkele kleine privézwembaden en in de Bains de Bruxelles, een prachtig zwembad op de derde verdieping van een gebouw gelegen nabij het Vossenplein, in de Marollen. "Ze hebben me echt geholpen", zegt ze. 40 BECI - Brussel metropool - november 2018 "Ik mocht niet stoppen na de sluiting van de Darwin Aqua Club. Veel mensen volgden me al 15 jaar of langer en vroegen me waar ze naartoe konden. Daarom besloot ik mijn eigen activiteit en bedrijf te lanceren onder de naam Water l'Eau Aqua Club. Het is de bedoeling om een scala aan wateractiviteiten te blijven aanbieden, van zwemmen tot aquagym." De weldaden van zwemmen staan als een paal boven een zwembad en overtuigen steeds meer mensen. Farah zorgt voor zwemmende baby’s en ook volwassenen die aan brutale zwemlessen in hun kinderjaren een trauma heb overgehouden. Zij geeft de voorkeur aan een zacht en ludiek leerproces. Farah Jouary ging van start met een bestaande klantenkring die gewoon door mond-tot-mondreclame uitbreidt. Er is zeker geen tekort aan belangstellenden en potentiële klanten, integendeel! Wel aan zwembaden. Farah Jouary overweegt er op de lange termijn zelf een te bouwen, maar ondertussen is ze permanent op zoek naar zwembaden waar ze haar passie voor het water met zoveel mogelijk mensen kan delen. Dit geldt als een oproep! ● Info: farahjouary@gmail.com ; 0496 85 75 60 Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be https://starters.beci.be/ DYNAMIEK DIGITAL ECONOMY AND SOCIETY INDEX Digitalisering: België, een goede leerling in een steeds sterkere klas In de Digital Economy and Society Index (DESI) 2018 verschijnt België op de 8e plaats van de 28 lidstaten van de Europese Unie. Deze index rangschikt de landen in functie van hun digitale economie en samenleving. De absolute prestaties van België zijn sinds 2017 verbeterd, maar toch krabbelt ons land 3 plaatsen achteruit als gevolg van de sterkere prestatie van verscheidene andere landen. S inds 2015 beoordeelt de DESI-studie jaarlijks de vorderingen van de lidstaten op het gebied van digitalisering. DESI neemt vijf belangrijke gebieden onder de loep: connectiviteit (vaste breedband, mobiele breedband en prijzen), menselijk kapitaal (internetgebruik en basis- en geavanceerde digitale vaardigheden), gebruik van internetdiensten (gebruik van inhoud, communicatie en onlinetransacties door burgers), integratie van digitale technologie (digitalisering van de economie en e-commerce) en digitale overheidsdiensten (e-overheid en e-gezondheid). Het valt meteen op dat de Belgen een goede connectiviteit genieten: de dekking, het gebruik van breedband (zowel vast als mobiel) en de dekking van de nieuwe-generatietoegangsnetwerken (NGA) scoren hoog. Ook de veralgemening van de NGA’s schiet goed op. België beoogt voor elke burger een internettoegang van meer dan 30 Mbit/s en voor de helft van de huishoudens zelfs snelheden tot 1 Gbit/s. Toch wijst de studie erop dat België de mobiele connectiviteit zou kunnen verbeteren en investeringen in telecominfrastructuur zou moeten bevorderen. Op het gebied van menselijk kapitaal positioneert ons land zich goed maar vordert het traag. Ondanks de innovatieve projecten die de e-vaardigheden trachten te verbeteren, komt het effect van zulke initiatieven op het menselijk kapitaal nog niet tot uiting in de DESI-index. Een van de grootste struikelblokken in dit verband is het motiveren van meer jonge Belgen om een carrière in digitale technologieën te overwegen en om meer studenten naar de STEM (science, technology, engineering and mathematics) te lokken. De studie specificeert ook dat België in het kader van zijn digitale agenda de komende drie jaar 18 miljoen euro zal investeren in digitale vaardigheidstraining. Wat het gebruik van internetdiensten betreft, verschijnt België slechts op de 13e plaats in de DESI-index. Een stapje achteruit, dus. Toegegeven, de meeste van onze landgenoten zijn nu online en hebben toegang tot een breed scala aan diensten, voornamelijk voor sociale netwerken, maar niet uitsluitend: naar verluidt bankieren de Belgen graag online en zijn ze ook te vinden voor het downloaden van muziek, video's en games, en winkelen. Merkwaardig is wel het zeer lage percentage Belgen die het internet gebruiken voor informatie: ons land eindigt op de 26ste plaats. E-commerce: internationaal achterop België doet het goed wat de integratie van digitale technologie in bedrijven aangaat. Dit is te danken aan de verschillende strategieën die werden toegepast om de digitalisering van bedrijfsprocessen te stimuleren. Minder positief is dat KMO’s in ons land geen vooruitgang boeken op het gebied van e-commerce en onlineverkoop in het buitenland. Dit gaf aanleiding tot verscheidene nieuwe digitale agenda's (federaal en regionaal) om de adoptie van digitale technologieën te stimuleren en het personeel van bedrijven op te leiden in het gebruik van deze technologieën. In de overheidsdiensten ten slotte geeft België een contrasterend totaalbeeld te zien, met minder vooruitgang in de afgelopen jaren. Hoewel ons land zich goed positioneert in voorgevulde documenten en e-gezondheidszorg, vormt de federale structuur een uitdaging voor de ontplooiing van coherente e-overheidsdiensten in het hele land. Het gebruik van diverse en niet noodzakelijkerwijs onderling compatibele systemen lijkt een handicap te zijn, terwijl op sommige gebieden, zoals Justitie, het potentieel van digitale technologie (nog) niet volledig wordt benut. Stijn Vander Plaetse, Marketing Directeur Telenet Business Verdere stappen Telenet Business biedt 2 uur gratis en onafhankelijk advies aan KMO's om hen te ondersteunen in hun digitale transformatie en hun digitale marketing te versterken. Afspraak op https://digitaleversnelling.be/ BECI - Brussel metropool - november 2018 41 © Getty
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DYNAMIEK TRANSITIE Car-sharing, maar dan wel elektrisch! Gedeelde mobiliteit stond centraal, tijdens de Week van de Mobiliteit, afgelopen september. Waar het om gaat? Heel eenvoudig: koop geen voertuig (auto, fiets, enz.) meer maar gebruik het voor uw behoeften meest geschikte vervoermiddel en betaal alleen volgens gebruik. Resultaat: minder voertuigen op de weg, minder files, lawaai, stress, enz. ‘A utodelen’ of car-sharing is hier een goed voorbeeld van (al bestaat het concept ook voor fietsen, steps, scooters enz.). Uit veel studies blijkt dat een personenauto gemiddeld 95% van de tijd niet rijdt en ongeveer 4.500 euro per jaar kost. Hetzelfde geldt voor bedrijfswagens, die 85% van de tijd niet worden gebruikt. Voeg daar nog de eindeloze files aan toe, de steeds schaarsere en duurdere parkeergelegenheid, de luchtvervuilingspieken en maatregelen om het autogebruik in te dijken. Kortom, in de stad verliest de auto elke dag aan aantrekkelijkheid. Vandaar het toenemende succes van gedeelde voertuigen, zowel in B2C als B2B: een auto alleen wanneer je die nodig hebt en alleen voor het gebruik betalen. Voor bedrijven staat dit gelijk met optimalisatie, omdat meerdere medewerkers dezelfde auto kunnen gebruiken. In Brussel diversifieerde het car-sharing aanbod: naast Cambio, de gevestigde operator, verschenen ZipCar, DriveNow en Zen Car. Deze laatste biedt alleen elektrische auto's aan en combineert dus de voordelen van autodelen met ecologische troeven: geen uitstoot van fijne stofdeeltjes of stikstofoxiden (NOx) en minder uitstoot van broeikasgassen, vooral als de elektriciteit uit hernieuwbare bronnen afkomstig is. Omdat deze auto’s bovendien (bijna) geruisloos rijden, worden ze gezien als de stedelijke voertuigen bij uitstek. Zen Car biedt een netwerk van gedeelde elektrische auto's, beschikbaar voor particulieren, bedrijven en overheden. Het bedrijf ontwikkelde een eigen oplaadnetwerk, dat nu 71 stations (142 oplaadpunten) in de hoofdstad omvat. Een flinke prestatie, vergeleken met de achterstand van Brussel wat de installatie van oplaadpunten aangaat. Meermaals innoverend Zen Car maakt door zijn gedeeld mobiliteitsaanbod (of "Mobility as a Service - MaaS") deel uit van de nieuwe economie. Maar er is meer: met het oog op groei en winstgevendheid vertrouwt deze 100% Brusselse onderneming – die geen steun krijgt van een grote groep – op een verscheidenheid aan partnerships om een breder publiek te bereiken. Het bedrijf werkt al samen met Interparking om auto's ter beschikking te stellen via een netwerk van laadpalen in parkings, en om Zen Car klanten gratis te laten parkeren. Volgens dezelfde logica ging Zen Car een samenwerking aan met beheerders van kantoor- en residentiële gebouwen, waarbij car-sharing wordt aange42 BECI - Brussel metropool - november 2018 boden aan de particulieren of bedrijven in een gebouw of complex. De beheerder/projectontwikkelaar breidt op die manier zijn dienstenpakket uit, terwijl Zen Car een nieuw publiek bereikt. Bovendien maakt Zen Car, door zich te richten op het B2B-segment, niet alleen haar investeringen rendabeler, maar positioneert het zich ook in een nog jonge en bloeiende markt. Het businessmodel van Zen Car ziet er bijzonder duurzaam uit. Conform de principes van de economie van de functionaliteit – waarbij de verkoop van het goed de plaats ruimt voor de verkoop van het gebruik ervan – stelt het bedrijf een weinig vervuilende gedeelde auto voor als alternatief voor de traditionele mobiliteit, gericht op individueel bezit. Daarnaast berust Zen Car op samenwerking met externe partners om nieuwe oplossingen voor te stellen voor een oud probleem (zich verplaatsen). Het komt ook tegemoet aan de wens van steeds meer consumenten, die hun ecologische voetafdruk willen verkleinen zonder dat dit ten koste gaat van hun comfort. Een innovatief model, op meerdere vlakken. ● Laura Rebreanu Sustainable Development Coordinator Beci lr@beci.be ; +32 2 643 78 26 Valipac: viert 20-jarig bestaan met projecten voor de volgende 10! Enkele dagen geleden vierde Valipac zijn 20e verjaardag. Meteen de gelegenheid, voor het erkende organisme, om haar programma voor de komende 10 jaar bekend te maken aan de genodigden in het Etterbeekse Huis van het Hout. Op zijn lauweren rusten, zal Valipac niet doen: het heeft besloten zich te concentreren op vier belangrijke projecten. Ingrid Bouchez, Hoofd Communicatie bij Valipac: "Ons doel blijft de naleving van alle voorwaarden van onze erkenning. Maar we stellen ons daar niet tevreden mee: we gaan het systeem ook trachten te verbeteren door het zo pragmatisch mogelijk te maken". Daarom zet Valipac zich in om selectieve inzameling in bedrijven aan te moedigen, het recyclingpercentage van industriële verpakkingen te verhogen, het aantal freeriders te verminderen en tegelijkertijd de vergoeding stabiel te houden. Circulaire economie met Wienerberger en Total Inzake bedrijfsmatige verpakkingen zijn veel initiatieven mogelijk om de circulaire economie aan te wakkeren. "Het eerste project dat van start ging betreft de Belgische baksteenproducent Wienerberger, met Total voor de wetenschappelijke ontwikkeling van het project. De kunststoffolies gebruikt om bouwmaterialen te verpakken, worden teruggewonnen en in combinatie met virgin materiaal gebruikt om opnieuw hoogwaardige gerecyclede kunststoffolies te produceren," legt Ingrid Bouchez uit. Valipac wil de vraag naar dit type product stimuleren. Eveneens op het gebied van de circulaire economie ontwikkelt Valipac momenteel een instrument om na te gaan in welke mate bepaalde bedrijfsmatige verpakkingen (met name plastic) vatbaar zijn voor kringloop. De evaluatie aan de hand van objectieve criteria zal aan de verpakking een circulaire economie toekennen, vergelijkbaar met de energieklassen van huishoudelijke toestellen. Valipac wil een bemiddelende rol spelen tussen de verschillende actoren in de materiaalketen om te voorkomen dat innovatie bij de ene een probleem voor de andere wordt. Het is inderdaad onverantwoord dat een fabrikant de eigenschappen van zijn kunststoffolie zodanig verandert dat deze niet meer afdoende kan worden gerecycled. Een algemene en betrouwbare bron van data Valipac wil bovendien de betrouwbare bron bij uitstek worden voor cijfers over de afvalproductie van bedrijven. Tot in 2016 verzamelde Valipac enkel gegevens over industrieel verpakkingsafval dat verzameld werd door een reeks belanghebbenden. In de periode 2017-2021 zal de organisatie informatie verzamelen over 15 verschillende stromen afval geproduceerd door bedrijven. De gegevens worden vergaard per inzamelpunt en per bedrijfsnummer. Op die manier wordt het mogelijk om bedrijven te lokaliseren en de productie van hun afval te koppelen aan de sector waarin zij actief zijn. En Valipac heeft dan alle sleutels in handen om een ‘bedrijfssorteerbarometer’ op te zetten. "Zo kunnen wij sectoren met een achterstand identificeren, specifieke communicatiecampagnes opzetten, inzamelingsacties stimuleren, enz.", analyseert Ingrid Bouchez. Tegelijk zullen de afvalinzamelaars over correcte cijfers beschikken waarmee ze hun marktaandelen kunnen identificeren en het sorteerpotentieel bij hun klanten verder verbeteren. Synergieën met andere organismen Om de energie te bundelen, zullen synergieën met andere beheersorganismen (UPV's) worden overwogen. "We denken aan organisaties als VALORFRIT, VALORLUB, RECUPEL, BEBAT, Fost Plus. Als een bedrijf huishoudelijke verpakkingen heeft, kan het ook te maken krijgen met verpakkingen. Bepaalde initiatieven kunnen ieders taak verlichten: het opzetten van één enkel aangiftekanaal met één enkel wachtwoord, bijvoorbeeld. Of gezamenlijke informatiesessies," aldus nog Ingrid Bouchez. Info: www.valipac.be
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DYNAMIEK SALES & MARKETING Vlotter tijdbeheer, om beter en meer te verkopen Verkoop, verplaatsingen met de wagen, telefonische klantenwerving, administratieve opvolging, klantenopvolging … De tijd van de verkoopteams versplintert in een veelheid van activiteiten. Om de verkoopdoelstellingen te bereiken is deze tijd dus dringend aan optimalisatie toe. Thibaut Deckers, Sales Academy U it een onderzoek naar de prestaties van verkoopteams blijkt dat sedentaire verkopers minder dan 30% van hun tijd besteden aan bezoeken. Zo zou een vertegenwoordiger 49% van zijn dag bezig zijn met administratieve taken en het oplossen van allerlei problemen. Ook opvallend is dat verkopers de tijd die ze besteden aan "actieve" verkoop twee keer zo hoog als de realiteit inschatten. In feite vertegenwoordigt verkoop slechts 12% van hun tijd! Nogal paradoxaal, nietwaar, nu dat digitalisering de weg effent naar meer flexibiliteit en veelzijdigheid. Om beter gebruik te maken van de beschikbare tijd moet u eerst beseffen dat talrijke repetitieve onderzoeken, coderingen en administratieve taken de dagen van een verkoper onderbreken, hem vertragen en zijn motivatie kapot knagen. De beste verkopers doen altijd datgene waar anderen geen tijd voor vinden … Zoeken naar tijd moet collectief gebeuren. Het herdefiniëren van een verkoopmodel, klantenwerving, KPI's die minder ruimte laten voor urgentie, dit alles is van doorslaggevend belang om beter en meer te verkopen. Modelleren gaat echter niet gepaard met robotiseren en het verlies van de toegevoegde waarde die maatwerk oplevert. Wel is het de bedoeling om tijd te besparen voor een betere klantervaring, betere ondersteuning en focus op een persoonlijke omgang met contactpunten – een essentiële troef voor de verkoopprestaties! 6 tips om verkooptijd beter te beheren 1. Beheer tijd als geld: Tijd is een kapitaal. Investeer het net als geld. Het bedrijfsleven moet tijd als een kostbare en beperkte hulpbron beschouwen. Net als de boekhouding die het bedrijf voert, verdient tijd een strikt beheer. 2. Denk aan de resultaten, niet aan de tijdbesteding: Productiviteit heeft niets te maken met meer werken, maar met beter werken. Als u werktijd aan een commerciële taak besteedt, denk dan niet direct aan de nodige tijd maar aan het gewenste resultaat. 3. Focus op wat belangrijk is, durf weigeren: Probeer in lijn met de vorige tip gefocust te blijven op wat waardevol is in de ogen van de mensen voor wie u werkt. 44 BECI - Brussel metropool - november 2018 Verdere stappen Neem deel aan de training Time Management voor verkopers, gecertificeerd door de Sales Academy (supported by ICHEC- Formation Continue). Wanneer? Op 30 november, van 9 tot 17u Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en registratie: trainings@beci.be 02 210 01 72 - www.beci.be 4. Gebruik een methodologie en hulpmiddelen om georganiseerd te blijven en uzelf tot actie aan te sporen: Productiviteit begint met kennis van de goede aanpak in uw werk. Er bestaan tal van technieken om de tijd te beheren. 5. Vermijd onderbrekingen, elimineer afleiding om geconcentreerd te blijven: We kampen allemaal met noodsituaties. Opeens verschijnt een dringende taak waarvan de impact zo groot is dat die helemaal bovenaan uw takenlijstje komt te staan. Als u wordt onderbroken, probeer dan het niveau van prioriteit te bepalen. Niet dringend en niet belangrijk? Vraag dan om dit later te bekijken en blijf gefocust op uw huidige taak. 6. Laat anderen uw productiviteit beoordelen: efficiënt worden doet u niet op uw eentje, op een onbewoond eiland. De feedback van anderen voedt uw productiviteit. Vraag om advies en een welwillende analyse van uw productiviteit door medewerkers. Zo komt u ook meer te weten te komen over de "tricks" die collega’s hanteren om productief te zijn. Uiteindelijk is commerciële tijd vrijmaken om uw klant beter van dienst te zijn een continu proces dat veel observatie en discipline vereist. Het biedt vaak twee voordelen aan managers en verkopers die daarin geslaagd zijn: zij zien hun omzet stijgen en de tevredenheid van hun klanten verbeteren. DYNAMIEK OVERHEIDSOPDRACHTEN Onderaanneming, de rode loper voor KMO's bij Brussel Mobiliteit Ook al klaagt Beci vaak de traagheid van sommige grootschalige projecten aan (afbraak van het Reyersviaduct, renovatie van tunnels ...), toch zou het onrechtvaardig zijn om Brussel Mobiliteit te herleiden tot zulke ergernissen. Deze regionale instelling speelt een essentiële rol in het algemene beheer van de mobiliteit. En schrijft daarom talrijke overheidsopdrachten uit. Cédric Lobelle B russel Mobiliteit (BM), waarover Beci eind september een seminar organiseerde, stelt ongeveer 500 mensen tewerk en beheert een jaarlijks budget van 1,2 miljard euro, waarvan 1,08 miljard euro voor de uitvoering van projecten. Het bedrag wordt verdeeld over de MIVB (72%) en de Haven van Brussel (1%). De rest, 291 miljoen, gaat naar eigen activiteiten, voornamelijk investeringen: openbaar vervoer (87 miljoen), bruggen en tunnels (72 miljoen), wegen en openbare ruimten (43 miljoen). En verder: het onderhoud van deze wegen en openbare ruimten (41 miljoen), het onderhoud van het openbaar vervoer (5 miljoen), de verkeersveiligheid (8,5), enz. Allemaal aanzienlijke budgetten, namelijk voor grote projecten die aanleiding geven tot meerdere overheidsopdrachten, met inbegrip van studieopdrachten. De afbraak van het Reyersviaduct vereiste meerdere Studieopdrachten en modernisering "De afbraak van het Reyersviaduct is een typisch voorbeeld ", zegt Eric Monami, afdelingshoofd van BM's Bouwafdeling. "Er moesten overheidsopdrachten worden uitgeschreven voor topografische studies, stabiliteitsstudies, werfcontrole, ledverlichting, asbestverwijdering, bewaking, signalisatie, fytosanitaire studies, mobiliteitsstudies, analyse en controle van de bodemkwaliteit, doorsijpeling, enz.” BM bestelt ook meer algemene studies rond stedenbouwkundige elementen, parkeergelegenheid en verkeer, globale en lokale mobiliteitsmodellen, naast tevredenheidsenquêtes (Week van de Mobiliteitsweek, autoloze zondag, enz.), het gebruik van verschillende vervoersmodi, de verticale bewegwijzering, enz. "De grootste uitgaven vereisen Europese overheidsopdrachten", zegt Philippe Barette, Strategisch Directeur bij Brussel Mobiliteit. "Ik denk hier aan studieopdrachten als de Gulden Vlieslaan, renovatieprojecten als de Elsensesteenweg (ongeveer 6 miljoen euro), de Schumanwijk (nagenoeg 6 miljoen euro), waarvan 770.000 euro alleen al voor de studie.” Het budget voor de modernisering van de openbare ruimte bedraagt 40 miljoen euro. Daarom werkt BM bij voorrang met erkende aannemers van klasse 7 (werken tussen 3,225 en 5,330 miljoen EUR) of klasse 8 (meer dan 5,330 miljoen EUR). openbare aanbestedingen voor stabiliteitsstudies, werfbeheer, LED-verlichting, asbestverwijdering, enz. Liefst onderaanneming Hoe is het met de Brusselse KMO’s gesteld bij de gunning van deze opdrachten? "Ze kunnen natuurlijk wel meedoen, maar we mogen het hen niet gemakkelijker maken", zegt Eric Monami. "Voor grotere opdrachten adviseren wij KMO's om samen te werken met consortia of om onderaannemings- of zelfs ‘onder-onderaannemings’-overeenkomsten te sluiten. Ze moeten proactief zijn en goed opletten: zelfs kleine opdrachten worden gepubliceerd en staan voor iedereen open. We hebben twee soorten opdrachten. Ofwel 'voorraad’-opdrachten, op bestelling, waarbij we één enkele aannemer een globale enveloppe toekennen voor bijvoorbeeld fietspaden. Ofwel éénjarige contracten, meermaals hernieuwbaar, maar onzeker wegens mogelijke wijzigingen in het beleid. En er zijn ook aanbestedingen. Meestal zorgen wij voor het lastenboek. Maar we valideren soms het voorstel van een bieder.” In 2019 staan verscheidene grote moderniseringsprojecten op de agenda: de Ruisbroeksesteenweg, de Havenlaan, de "park & ride" van de Stallestraat, de Simonetlaan, de Paleizenlaan, de Delleurlaan of de Kleine Ring (Madou-Naamse Poort). Onderhoud en reparaties De "onderhouds- en herstellings”- opdrachten nemen een flink deel van de eigen begroting van Brussel Mobiliteit voor hun rekening: bijna 100 miljoen euro, waarvan 15,5 BECI - Brussel metropool - november 2018 45 © Belga
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DYNAMIEK Infrastructuur van het openbaar vervoer Het beheer van de door de MIVB gebruikte metro-infrastructuur valt rechtstreeks onder de verantwoordelijkheid van BM (in tegenstelling tot de traminfrastructuur). In deze "speciale sector" werken 140 mensen aan de renovatie van de metrotunnels, maar ook van hun uitrusting (werkzaamheden en goederen samen goed voor een jaarlijks budget van 60 miljoen euro). Ze beheren bovendien een "bevroren" patrimonium van 600 miljoen euro. De aanleg van fietspaden en de signalisatie maken deel uit van de taken van Brussel Mobiliteit. miljoen euro voor het beheer van groene ruimten (25.200 bomen langs de openbare weg, groene zones aan de ingangen van de autosnelwegen, enz.) en het beheer van kunstwerken en fonteinen. Hetzelfde bedrag is weggelegd voor de divisie wegenonderhoud (320 km): wegdek, trottoirs, fietspaden, riolering, installatie en reparatie van straatmeubilair ... In 2018 was er ook 46 miljoen euro voor de divisie "bruggen en tunnels" (92 bruggen, viaducten en voetgangersbruggen en 42 tunnels met een totale lengte van 11,5 km). "Dit zijn specifieke overheidsopdrachten, gericht op één project. Het budget wisselt afhankelijk van de investeringsplannen. In 2018 is dit budget toegenomen omdat de renovatie van de Leopold II-tunnel is begonnen", zegt Vincianne Lerate, waarnemend directeur van de afdeling Wegenbeheer en Onderhoud. 24 miljoen euro gaat naar elektromechanische interventies: onderhoud van elektrische, elektromechanische en elektronische installaties in tunnels, hoog- en laagspanningsapparatuur, technische sites, videobewaking, tunnelsluiting, schoonmaak, enz. De afdeling wegmarkering en verticale bewegwijzering slorpt op zich 7,5 miljoen euro per jaar op (er zijn 55.000 verkeersborden in Brussel!). Reken daarbij nog eens 5 miljoen euro voor lichtborden (verkeerslichten met LED's maar ook snelheids- en verkeerslichtradars) en 5,4 miljoen euro voor openbare wegenverlichting en fonteinen. Ten slotte 3,3 miljoen euro voor de telematica, namelijk 190 km optische vezelkabels die deel uitmaken van het eigen communicatienetwerk van het Brussels Gewest, dat in 2019 ook zal worden gebruikt voor dynamische signalering van parkings. "Een lastenboek onderhoud en reparaties vereist voornamelijk een raamovereenkomst met één leverancier, met een looptijd van één jaar, weliswaar meerdere malen verlengbaar", aldus Vincianne Lerate. "Mijn advies aan KMO's is hetzelfde: toegang vindt u via onderaanneming.” Seminarprogramma Beci organiseert in 2018 een seminarcyclus rond “overheidsopdrachten”. Volgende sessie: 22.11 Hoe organiseert u zich om in te gaan op overheidsopdrachten? Informatie in registratie: Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be 46 BECI - Brussel metropool - november 2018 Vandaag wordt voornamelijk gewerkt aan de renovatie en vervanging van de elektrische infrastructuur van de metro, de camerabewaking van openbare ruimten, de vervanging van pompstations en roltrappen, de uitvoering van het PBM-programma (personen met beperkte mobiliteit) en de bescherming van risicozones tegen brand (sprinklersystemen). Dit gaat eens te meer gepaard met omvangrijke opdrachten, maandelijks goedgekeurde specificaties, één offerte per maand, meer dan 70 gelijktijdige opdrachten. En opnieuw dezelfde tip aan KMO's die een "stukje van de koek" willen: werk als onderaannemer! Diensten-opdrachten Tot slot voorziet Brussel Mobiliteit ook overheidsopdrachten voor opleiding, communicatiecampagnes, de ontwikkeling van mobiele toepassingen, de aankoop van big data, drukwerk, educatief en sensibiliseringsmateriaal, evenementen, managementconsultancy, sitecoördinatie, enz. Kortom, mogelijkheden genoeg voor Brusselse ondernemers. Op voorwaarde dat u weet op welke opdrachten u best mikt: "Bij kleine overheidsopdrachten – minder dan 144.000 euro – bestaan er kansen voor KMO's. Voor grotere projecten passeert u onvermijdelijk via onderaanneming of consortia. Vergeet niet dat elke kandidaatstelling voor een overheidsopdracht in het Frans of Nederlands moet worden ingediend. Dit geldt ook voor buitenlandse bedrijven", zegt Dominique Malevez, hoofd van de eenheid Opdrachten en Contracten. BM werkt aan een standaardmodel voor openbare aanbestedingen en standaardspecificaties voor werkzaamheden aan het wegennet. Op 1 januari 2019 wordt de nieuwe circulaire over sociale clausules van toepassing. Info: Ondernemers kunnen contact opnemen met Brussels Mobility via bmb.da@gob.brussels of op het nummer 0800/94001, maar bovenal inschrijven op het my.publicprocurement.be platform. ● © Belga COMMUNITY Foto’s van het Beci nieuws 250 ondernemers waren op 2 oktober in de Club van Lotharingen aanwezig, naar aanleiding van het evenement Brussels Meets Brussels, in het bijzijn van meerdere Brusselse politieke figuren. De hoofdspreker was John Porter, CEO van Telenet. Hij had het over de uitdagingen van de (tele) communicatie (lees zijn interview op blz. 10). © Reporters BECI - Brussel metropool - november 2018 47
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COMMUNITY ‘Sprout to Move for Brussels’ heette de afterwork die tijdens de Week van de Mobiliteit in de Sint-Gorikshallen werd georganiseerd in aanwezigheid van ministers van Mobiliteit François Bellot (federaal) en Pascal Smet (Brusselse Gewest). Duurzaam internationaal ondernemen was het thema van een seminar dat op 2 oktober bij Beci plaatsvond in aanwezigheid van gewestelijk Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne. De Algemene Vergadering van Beci, op 3 oktober, was de gelegenheid om onze trouwste leden in de bloemetjes te zetten. Dat waren onder andere (hiernaast, van links naar rechts) Sterop Overseas (50 jaar lidmaatschap), Intercontinental Services (40 jaar) en M.I.T. Consult (25 jaar). 48 BECI - Brussel metropool - november 2018 © Reporters © Isopix © Reporters ADRESSEN: O LIBAN Vleurgatsesteenweg 324 - 1050 Elsene wwww.oliban.be LA FOURCHETTE À BICYCLETTE Lang-Levenstraat 46 - 1050 Elsene www.fourchetteabicyclette.com COMPTOIR RODIN Auguste Rodinlaan 8 - 1050 Elsene www.comptoir-rodin.be LET'S DIM SUM Legrandlaan 73 - 1180 Ukkel www.letsdimsum.be ZOOM BRUSSELSLIFE Gezond lunchen op een drafje Op een drafje betekent niet noodzakelijk dat er fastfood aan te pas komt! Wij geven je alvast een beknopte lijst met heerlijke restaurantjes waar je snel bediend wordt. Want er gaat niks boven een gezonde lunch die niet te veel tijd kost. O Liban: In dit restaurant voeren Libanese aroma’s je mee naar verre oorden! Heb je geen tijd om ter plekke te eten, dan is de cateringdienst geknipt voor jou. Geen excuus meer om het lekkers van O Liban aan je neus voorbij te laten gaan. La Fourchette à Bicyclette: Zelfs als je niet met de fiets komt, zit je op het juiste spoor naar lekker eten. La Fourchette schotelt je hartige wafels en ook glutenvrije en lactosevrije gerechten voor. Alle schotels worden ter plaatse bereid met verse seizoensingrediënten. Comptoir Rodin: Het historische Rodinpaviljoen in Elsene biedt onderdak aan het ideale restaurant om 's middags met collega’s te gaan eten, om in je eentje of met je team in de vergaderzaal te werken, om een gezellige koffiepauze te delen met vrienden of om in het weekend van een brunch te genieten met je gezin. Let's Dim Sum: Dit eethuisje staat in het teken van Kantonese dimsums en ligt op een boogscheut van het Ter Kamerenbos. Let's Dim Sum stelt superinteressante lunchformules voor. Het restaurant bereidt ook heerlijke Chinese gerechten, mocht je niet tuk zijn op dimsums. Seedz: Bij Seedz breng je je energie weer op peil met de SEEDZ Georges Brugmannplein 27 - 1180 Ukkel www.seedz.be OMA Jourdanstraat 129 - 1060 Sint-Gillis www.chezoma.be G SPUD Jourdanstraat 9 - 1060 Sint-Gillis www.g-spud.com KAMILOU Van Volxemlaan 354 - 1190 Vorst www.kamilou.be eerste snelle snacks uit de energetische keuken van Martine Fallon. Hier stap je binnen om te lunchen of om een brood zonder bloem, ‘chicken dips’ met granen en detoxsmoothies te kopen. Even lekker ontspannen terwijl je lichaam op krachten komt! Oma: Bij Oma ga je terug naar je kindertijd! De vintage decoratie en vooral de zelfgemaakte en met veel liefde bereide gerechten doen je denken aan je tijd bij oma en opa. De dagschotel verandert dagelijks en volgt het ritme van de seizoenen. Oma heeft een ruime keuze aan gebak om af te sluiten met een zoete toets. G Spud: Hier eet je een gezonde aardappel met een topping vol verse ingrediënten. Maar waarom een aardappel? Wel, de knol is heel voedzaam, betaalbaar en lekker gezond! G Spud serveert klanten een lunch tjokvol vitaminen, mineralen en proteïnen. Kamilou: Bij Kamilou eet je huisbereide seizoenskeuken die met respect voor het milieu klaargemaakt is. Op het menu van de snackbar staan gezonde gerechten op basis van fairtrade- en bioproducten die op ecologische wijze gekweekt zijn. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Brussel metropool - november 2018 49 © Shutterstock
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 10.10 | 06.01.19 VAN GOGH: THE IMMERSIVE EXPERIENCE Geavanceerde beeldtechnologie dompelt je onder in een spectaculaire virtuele wereld zoals alleen Vincent Van Gogh die kon bedenken. | Beurs | € 12,50 - € 17,50 | http://www.expovangogh.be 17.11 | 25.11 COCOON 10 dagen lang tonen meer dan 200 exposanten hun nieuwste creaties. Van de keuken over verlichting tot de badkamer ... hier vindt iedereen wel iets naar zijn smaak, portemonnee en stijl. Brussels Expo| € 6 online | www.cocoon.be 23.11 | 25.11 BEURS ART3F Op deze 3e 02.10 | 31.01.19 LEGO®-BELEVENIS IN TRAIN WORLD LEGO® en Train World stappen samen in een leuk avontuur. De tentoonstelling slaat een brug tussen de populaire LEGO®-treinen en de geschiedenis en toekomst van de Belgische spoorwegen. | Train World | € 9 - € 12 | www.trainworld.be 24.11 ANIMAZATERDAGEN Een namiddag lang verwennen we onze oogappeltjes met een heleboel korte animatiefilms. Op 24 november staat "Shaun het schaap” op de affiche. | Flagey | € 7 | www.animafestival.be AVONDACTIVITEITEN 16.11 NACHT VAN DE RECLAME In één nacht bekijk je 300 reclamespots ... het beste van de Belgische en internationale reclame. |UGC De Brouckère | prijs niet meegedeeld | www.nuitdespublivores.be 19.11 STICHTING I SEE X FILIGRANES Op maandag 19 november organiseert de boekenwinkel Filigranes van 20 tot 23 uur een benefietavond voor de stichting I See. Deze organisatie traint geleidehonden voor mensen met een visuele handicap. | Librairie Filigranes | vrije toegang | www.filigranes.be Belgische editie leiden 150 kunstgalerijen, schilders, beeldhouwers, fotografen en keramisten je binnen in hun eigen artistieke wereld en tonen samen meer dan 3.000 werken. Brussels Expo | € 10 online | www.art3f.fr 29.11 | 02.12 NOCTURNES VAN DE ZAVEL Gedurende vier avonden hult de Zavelwijk zich voortijdig in kerstversiering! Handelaars openen dan hun deuren tot 23 uur. Allerlei feestelijke animatie | Zavelwijk | gratis toegang | www.lesnocturnesdusablon.com Kerkhof van Laken: het Brusselse Père-Lachaise ONDER DE LOEP - CULTUUR Adres: Onze-Lieve-Vrouwvoorplein van Laken 1020 Brussel Deze laatste parochiale begraafplaats in Brussel ligt rond de kerk Onze-Lieve-Vrouw van Laken en opent haar poorten voor rondleidingen. 50 BECI - Brussel metropool - november 2018 De geschiedenis van het kerkhof van Laken begon in de tijd toen volgens christelijke gebruiken de doden dicht bij de levenden moesten rusten. In 1850 woonden er almaar meer mensen in Laken en bereikte de begraafplaats haar maximale capaciteit. Door die dichte bevolking kon het kerkhof niet verder uitbreiden. Ingenieur Emile Bockstael besliste toen om ondergrondse grafgalerijen te bouwen, oorspronkelijk bedacht door Joseph Poelaert, om de capaciteit van het kerkhof te vergroten. Behalve de geschiedenis van het Lakense kerkhof ontdek je hier een rijk en gevarieerd architectonisch erfgoed. Je kunt hier een exemplaar van Rodins Denker en het art-decocolumbarium van architect François Malfait zien. Andere blikvangers: sculpturen van Albert-Ernest Carrier-Belleuse, leermeester van Rodin, en beelden van Ernest Salu. Naar het voorbeeld van het Parijse Père-Lachaise vind je in Laken praalgraven van Belgische prominenten onder wie Léon Suys, Joseph Poelaert, Marguerite de Riemaecker-Legot en Fernand Khnopff. Wil je graag een bezoek aan het kerkhof brengen? Het is gratis toegankelijk van 8.30 tot 16 uur en er zijn audiogidsen aan de ingang. Zo ontdek je de geschiedenis van de begraafplaats, de anekdotes rond het funeraire erfgoed en informatie over de bekende figuren die er rusten. Donatienne de Vleeschauwer © Belga COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Aster Volume BVBA Tiendagwandlaan 48 - 1200 Brussel Nace : 86905 - Ambulante revalidatieactiviteiten 86906 - Verpleegkundige activiteiten 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. afg. : Gheur Dominique Bioceram BVBA Luitenant Freddy Wampachstraat 38 - 1200 Brussel Nace : 32500 - Vervaardiging van medische en tandheelkundige instrumenten en benodigdheden afg. : Delescaille Vincent BKD8 BVBA Berkendaalstraat 8 - 1190 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Pautré Vincent Blue Square NV Hive5 - Sint Michielswarande 30 - 1040 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : De Borman Nicolas Digisense BVBA Roodebeeksesteenweg 206 - 1020 Brussel Nace : 1813001 - Zetten van tekst en beeld op film, fotografisch of normaal papier 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoopen televisiefilms 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Portois Alexandre Evasions BVBA Zuidstraat 89 - 1000 Brussel Nace : 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel 47792 - Detailhandel in tweedehandskleding in winkels afg. : Hutois Carine Frédéric Chadelas NP Emile Wittmannstraat 73 - 1030 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Chadelas Frédéric Gaster Châtelains BVBA Aquaductstraat 74 - 1050 Bruxelles Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening afg. : Roussier Stéphane Immobilière Toisor NV Gulden-Vlieslaan 61-63 - 1060 Bruxelles Nace : 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie 56210 - Catering - Services des traiteurs 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux afg. : Schutte Peter Moira Wrathall NP Georges Huynenstraat 18 - 1560 Hoeilaart Nace : 4771601 - de kleinhandel in bovenkleding (inclusief werkkleding,sportkleding en ceremonie - 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Wrathall Moira Musiad Belgium VZW Koningsstraat 253 - 1000 Brussel afg. : Apaydin Hayri PaySecure WorldWide NV Route de Pétange 145 - 3895 Foetz - Luxembourg afg. : El Bakkali Saïd Putman Freres NV Henri-Joseph Genessestraat 30 - 1070 Brussel Nace : 2511001 - Vervaardiging van metalen constructiewerken of gebinten voor de bouw 25620 - Verspanend bewerken van metalen 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen afg. : Ranieri Dominique RWDM - Racing White Daring Molenbeek VZW Charles Malisstraat 61 - 1070 Brussel afg. : Dailly Thierry SRX Event BVBA Isidore Meyskensstraat 117 - 1780 Wemmel Nace : 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 47750 - Detailhandel in cosmetica en toiletartikelen in gespecialiseerde winkels 9604001 - Diensten in verband met het lichamelijk welzijn, zoals verleend in inrichtingen voor thalassotherapie, ku afg. : Vuyge Xavier Theelen Joris NP Antoine Dansaertstraat 206 - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Theelen Joris INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Ansell Healthcare Austar Axa Barry-Callebaut Base be.connected Beelingwa Befimmo Belfius Belgian Chambers BGL BNP Paribas 23-25 10-11 16-17 23-25 10-11 36 33-34 16-17 6-8 39 23-25 23-25 Brasserie de la Senne 23-25 Brussel Mobiliteit 45-46 Brussels Beer Project 23-25 Brussels Invest & Export 27-28 ; 29 ; 32 Brusselse Bond voor het Recht op Wonen (BBRoW) Cambio Cantillon CFE Chemical Partners CIT Blaton Citizenlab Club van Lotharingen 4-5 ; 47-48 15 42 23-25 23-25 23-25 23-25 6-8 Cohabs Comeos Comptoir Rodin Corné Crosslaw Cultures En Ville Daoust DriveNow Drohme Invest Engie Fevia Fishertrade 18-21 6-8 49-50 23-25 6-8 6-8 6-8 ; 27-28 42 18-21 23-25 Enterprise Europe Network EV-Point Fourchette à Bicyclette (La) G Spud Godiva Green City Solutions Handary Haven van Brussel 27-28 16-17 6-8 23-25 49-50 49-50 23-25 6-8 32 45-46 Hermitage nanobrouwerij Hub.brussels Ichec 23-25 29 44 Intercontiental Services 47-48 Kamilou 49-50 Koninklijke Commissie voor Monumenten en Landschappen (KCML) Krinkels Let’s Dim Sum Liberty Global Litteris M.I.T. Consult Marcolini McKinsey MIVB 18-21 6-8 49-50 10-11 33-34 47-48 23-25 6-8 45-46 Nationaal eigenaars- en Mede-eigenaars Syndicaat (NEMS) Nationale Bank van België Neuhaus O Liban Oma Orange PeterLily Pharma.be Pipaillon Promosalons Proximus RTBF 15 16-17 23-25 49-50 49-50 10-11 4-5 23-25 27-28 27-28 10-11 38 Sales Academy Scarlet Seedz Solvay Sterop Overseas Stoemelings (En) Telenet Time Media Time Warner Communications TPF Tractebel Uber Ubiqus Belgium UCB Pharma Univar Benelux Vervloet Voo Water l’Eau Aqua Club Waze Wereldbank Zen Car Zetes ZipCar 4-5 ; 23-25 ; 47-48 23-25 10-11 ; 41 ; 47-48 27-28 10-11 23-25 23-25 27-28 33-34 ; 35 23-25 23-25 27-28 10-11 40 27-28 32 42 6-8 42 BECI - Brussel metropool - november 2018 51 44 10-11 49-50 4-5 ; 23-25
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 16.12.2018 HR en sociale relaties laat het aan het middenkader over 18.01.2019 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren 18.06.2019 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 08.11.2018 Your digital track : learning lunch (1) 09.11.2018 Your digital track : optimisez vos campagnes e-mailing (1) 13.11.2018 Your digital track: Facebook ou comment créer une communauté engagée ! (1) 15.11.2018 Your digital track : learning lunch (1) 20.11.2018 Your digital track : réalisation de votre capsule vidéo (1) 28.11.2018 Your digital track : découvrez toutes les ficelles d’une campagne Facebook (1) ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Sociale wetgeving 08.11.2018 Les nouvelles règles européennes sur le détachement des travailleurs (1) 12 & 19.11.2018 Négociation avec les syndicats : atelier pratique (1) 15 & 22.11.2018 Stress et burn-out : une approche psycho-médicale et juridique (1) 06.12.2018 Recrutement : concilier nouvelles technologies, vie privée et nondiscrimination (1) 25.01.2019 Les vendredis de l’actualité sociale (1) 31.01.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique (1) 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Juridische bemiddeling Tot 07.12.2018 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Gent Tot 29.01.2019 Praktijkworkshops met case studies over bemiddelen en collaboratief onderhandelen 23.11.2018 Communicatie en beïnvloedingstechnieken voor bemiddelaars 29.11.2018 ABC van bemiddeling 18.12.2018 Communicatie en beïnvloedingstechnieken voor bemiddelaars Van 30.01 tot 17.05.2019 Opleiding tot erkend bemiddelaar in burgerlijke & handelszaken te Brussel ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu Médiation juridique Jusqu’au 22.02.2019 Cycle de formations de base et spécifique à la médiation civile et commerciale 14.11.2018 Poser les bonnes questions en médiation Milieu, stedenbouw, mobiliteit 08.11.2018 Eindbestemming: een koolstofvrije onderneming ➜ events@beci.be Cyclus overheidsopdrachten 22.11.2018 Hoe bent u in orde met uw aanbestedingen Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be (2) 52 BECI - Brussel metropool - november 2018 ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be 08.11.2018 Export Experience : Contrats internationaux, de l’offre aux négociations, partie 1 (CCIBW) (1) 08.11.2018 NKVK: Uitvoeren van werken in België** 12.11.2018 Forum Douane Brussel: Hoe kunt u zich voorbereiden op de Brexit? 13.11.2018 Afrika Club – Kansen voor Belgische ondernemingen in Zuid-Afrika, Malawi, Mozambique, Oeganda en Rwanda 15 & 16.11.2018 EEN – North Buy Southwest: matchmaking event met Franse producenten van voedingswaren en wijn 21.11.2018 EEN –About Japan ! Cross cultural workshop 22.11.2018 Export Experience – Logistique & transport à l’exportation (1) 22.11 .2018 Brexit : quelles conséquences pour mon entreprise ? (1) 23.11.2018 EEN – Commerce électronique : quel levier de croissance pour mon entreprise ? (1) 28.11.2018 Rencontrez des entreprises québécoises (1) 29.11.2018 NKVK: Werken met Nederlands personeel? Belangrijke aspecten ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 29.11.2018 Circular Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te laten ondernemingen Groothandel in de textielsector, groothandel in mode accessoires Omzet: 1 - 2 miljoen € 1 tot 10 werknemers Dienstverlener in de vastgoedsector, 360° fotografie, plannen Omzet < 1 miljoen € 1 tot 10 werknemers > 3 overnemers zoeken Bedrijf Productiebedrijf met toegevoegde waarde Brussel, Wallonië Aankoopwaarde: 3 tot 12 miljoen € Nichebedrijf, product Brussel Aankoopwaarde: 1 tot 2 miljoen € gespecialiseerd in productie, marketing, communicatie België Aankoopwaarde: 0,5 miljoen € Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Studiebureau speciale technieken Omzet < 1 miljoen € 1 tot 10 werknemers

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PRÊT POUR VOTRE ACCÉLÉRATION DIGITALE? Recevez 2h de conseils gratuits par des experts digitaux indépendants pour booster votre marketing en ligne ou tirer le meilleur des réseaux sociaux. Delphine Leriche Experte digitale Prenez rendez-vous maintenant sur accelerationdigitale.be EDITO Scrutin communal, développement local Dans quelques jours, nous voterons pour élire les gestionnair nos communes pour les six prochaines années. Un enjeu intéresse le citoyen, mais aussi l’indépendant, l’entrepreneur, l’enseignant, l’étudiant, le travailleur, le demandeur d’empl qui sont eux aussi des acteurs de la commune – qu’ils y aient ou non le droit de vote. Premier échelon politique, au plus près du terrain, les communes ont un impact direct sur la vie des entreprises à travers de nombreuses matières : fiscalité locale, bien sûr, urbanisme, commerce, mais aussi propreté publique, chantiers, stationnement, sécurité… À travers le baromètre politique que nous organisons deux fois par an, et auquel nous avons ajouté un volet communal, et via la concertation avec nos membres, nous avons sondé les attentes des entrepreneurs. Sur cette base, nous avons élaboré une charte articulée autour de cinq points, que nous avons soumise voici quelques semaines aux bourgmestres bruxellois, à leurs collèges et aux sections locales des partis politiques. Que demandons-nous ? ➜ Que la vie des entreprises soit facilitée par un meilleur accueil dans les services communaux, une information de qualité, la réduction des formalités et le recours aux technologies modernes ; ➜ Que l’accessibilité soit améliorée pour les travailleurs, notamment par une politique de stationnement cohérente et en encourageant l’offre de transports en commun, tout en accordant une priorité aux livraisons et aux services mobiles ; ➜ Que l’équilibre soit assuré entre une fiscalité raisonnable et les services offerts aux entreprises, tout en stimulant la création d’emplois et le développement ; ➜ Que la sécurité des personnes, travailleurs et visiteurs, soit garantie, comme celle des biens, par le développement de la convivialité, le respect de la loi, la sensibilisation à la propreté et l’aménagement des espaces publics aux abords des entreprises ; ➜ Que le développement local soit encouragé, en stimulant la relation entre les entreprises locales et les communes, mais aussi en diffusant systématiquement leur information sur les marchés publics – et en privilégiant l’achat de proximité pour réduire leur empreinte carbone. Ces engagements offrent à la fois une vision, des objectifs mesurables ainsi que des moyens d’action modulés en fonction des réalités locales. À l’heure d’écrire ces lignes, les premières réactions à notre appel étaient très encourageantes. L'enjeu est désormais de faire adopter cette charte par les nouvelles majorités – et d’assurer sa mise en œuvre. Le volet socioéconomique du développement local s’inscrit naturellement dans la mission de Beci. Nous espérons pouvoir y travailler en partenaires, aux côtés des communes bruxelloises. Marc Decorte, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 1
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SOMMAIRE 4 6 Beci online Digest Think Tank 10 Open Source 12 Beci-Voka : la mobilité ne s'arrête pas aux frontières régionales 15 Pour ou contre la généralisation des zones 30 ? International 16 4 outils pour l’import/export hors de l’UE 17 Innovation : difficiles à obtenir, les subventions européennes ? Smart Cities, Smart Companies 20 Données publiques : le nouveau pétrole pour tous ? 22 Alexander De Croo : « La numérisation de la Belgique se passe comme prévu » 23 Bianca Debaets : « Il est plus important de créer un cadre que de tout vouloir faire soi-même » 24 La blockchain, source d’opportunités pour les entreprises belges 26 L’intelligence artificielle, jusque dans les PME 28 Applis mobiles : pour mieux travailler et vivre à Bruxelles 29 Bureaux intelligents : l’arme ultime pour séduire les collaborateurs 32 Smart mobility : quand l'intelligence prend le volant Entreprendre 34 Commerce équitable : l’engagement des entreprises 37 « Il faut désacraliser l’accès aux marchés publics » 40 Starter : Envie du jour Community 42 L’actualité Beci en photos 44 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 46 Demandes d'admission 47 Agenda 48 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 38 – Octobre 2018 Au mois de novembre : Commerce international Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Édouard Cambier, Marc Decorte, Johan Debière, Adrien Dewez, Donatienne de Vleeschauwer, Stef Gyssels, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Caroline Mair, Gilles Quoistiaux, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Matthias Vanheerentals. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS DIGEST Pacte d’investissement : vers un taux d’investissement de plus de 3 % Depuis des années déjà, la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) préconise des investissements publics plus ciblés susceptibles de stimuler la croissance économique et ainsi de créer plus d’emploi. Avec le pacte d’investissement, le Comité stratégique a fait du bon travail. « Néanmoins, il ne pourra aboutir que si tous les partis, de la majorité et de l’opposition, de tous les niveaux de compétences et au fil des différentes législatures, s’engagent à collaborer à sa mise en œuvre », affirme la FEB. En 2011-2015, les investissements publics en capital fixe s’élevaient à seulement 2,4% du PIB en Belgique, soit 0,6 point de pourcent de moins que la moyenne des trois pays voisins et environ 0,4 point de pourcent de moins que la moyenne de l’UE. C’est également moitié moins que sur la période 1970-1983. Pour le dire en boutade, cela suffit tout juste pour combler les trous dans nos routes. Les domaines où le Pacte d’investissement juge qu’il faut intensifier les investissements publics ne sont pas choisis au hasard : la digitalisation, la cybersécurité, l’enseignement, les soins de santé, l’énergie et la mobilité. Ce Pacte d’investissement accorde également l’attention voulue à bon nombre de facteurs contextuels, tels une adaptation de la politique en matière d’autorisations, un cadre plus simple et plus souple pour les partenariats public-privé, ou encore une réforme des règles budgétaires européennes. Le Pacte suggère quelque 150 milliards € d’investissements au cours de la période 2019-2030, dont les pouvoirs publics prendront à leur charge environ 45%, soit 65 milliards € (5 milliards € par an). Cela porterait notre taux d’investissement annuel à 3, voire 3,5% du PIB, nous ramenant ainsi au cœur du peloton européen. « Chez nous, une plus grande prudence budgétaire est de mise compte tenu du niveau élevé de la dette publique. Cependant, il serait souhaitable d’amorcer un mouvement de rattrapage en matière d’investissements publics. Dans ce cadre, il sera essentiel de veiller à retenir les projets qui, à terme, contribueront le plus à accroître le potentiel de croissance de l’économie belge. Étant donné l’état déplorable de notre réseau routier et ferroviaire et les besoins importants au niveau de notre infrastructure énergétique et numérique, d’importants investissements s’imposent en tous cas dans ces domaines », conclut Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. Pieter Timmermans Info : www.vbo-feb.be Info : www.e-tron.audi 6 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Mise en production de l’Audi e-tron Audi Brussels a lancé début septembre la production en série de l’Audi e-tron, le tout premier SUV entièrement électrique de la marque aux quatre anneaux. Grâce à des bornes de recharge d’une puissance pouvant atteindre les 150 kW, l’Audi e-tron sera rechargée en une trentaine de minutes pour pouvoir parcourir sa prochaine étape. Rouge misano et prête à prendre la route : Peter Kössler, membre du directoire d’Audi AG, en charge de la production et de la logistique, et Patrick Danau, porte-parole du comité de direction d’Audi Brussels, n’ont pas manqué d’observer le départ silencieux de la ligne de montage des premières Audi e-tron. « L’Audi e-tron est une vraie pionnière », déclare Peter Kössler. « Elle est dotée de technologies novatrices comme les miroirs extérieurs virtuels et réunit les qualités intrinsèques d’Audi telles que le comportement routier et la dynamique propres à l’avance par la technologie. C’est dans cet esprit que notre unité de production à Bruxelles a été entièrement modernisée pour accueillir la production du véhicule électrique. Il s’agit de la première usine automobile au monde du segment haut de gamme qui assure une production de série à grande échelle certifiée ‘neutre en CO2 ’. Tous les processus de production sont couverts par des énergies renouvelables et toutes les autres émissions générées par l’usine sont compensées par des projets environnementaux. » « Audi a développé de nombreuses compétences au sein de l’usine même pour fabriquer l’Audi e-tron. Tant la technologie des batteries que la propulsion ont été développées par Audi. Nos spécialistes ont repensé, planifié et réalisé de nombreuses applications de fabrication au sein du département de la production », précise Patrick Danau, porte-parole du comité de direction d’Audi Brussels. Depuis l’été 2016, l’usine de Bruxelles a fondamentalement modernisé les ateliers de tôleries, de peinture et de montage et a créé sa propre unité de production de batteries. Des systèmes de transport autonomes acheminent la batterie de chaque véhicule électrique à l’endroit précis de la ligne de montage. Les employés du site de Bruxelles ont suivi au total plus de 200.000 heures de formation afin d’être parfaitement préparés au démarrage de la production du premier véhicule entièrement électrique. Vous accueillir est notre passion depuis 60 ans Au cours des 60 dernières années, l’Aéroport de Bruxelles n’a cessé de se développer jusqu’à devenir l’un des meilleurs aéroports d’Europe. Reliant la capitale européenne à 238 destinations du monde entier, il off re à ses 25 millions de passagers annuels ce que la Belgique a de plus remarquable: la gastronomie, l’amour de la musique, la créativité dans les domaines de l’art et et de la mode et un sens de l’humour à toute épreuve. Rejoignez-nous via #BrusselsAirport60years
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NEWS DIGEST Zone de basses émissions : à partir d’octobre attention aux amendes Depuis le 1er janvier 2018, la Région de Bruxelles-Capitale est devenue une zone de basses émissions (‘Low Emission Zone’ ou LEZ) et les anciens véhicules diesel ne sont plus autorisés à entrer sur le territoire. Une période transitoire de 9 mois a été fixée – au cours de laquelle seuls des avertissements seront donnés, mais les premières amendes seront envoyées à partir de ce mois d’octobre. Le contrôle aura lieu sur base de la plaque d’immatriculation du véhicule et sera effectué à l’aide de caméras. Le non-respect des critères d’accès à la zone de basses émissions bruxelloise entraînera une amende de 350 €. Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de mesures importantes pour vous assurer que vous êtes bien préparé : La startup bruxelloise Bit4You ambitionne de capter une part des 400 milliards d’euros qui s’échangent chaque mois sur la planète. Elle propose une solution européenne qui se veut rassurante pour l’utilisateur de par sa conformité, non seulement à la législation belge existante, mais aussi aux nouvelles directives en matière de lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment d’argent (AMLD5) qui devraient être d’application en 2019. 1. Vérifier si le véhicule est conforme ou non via le site lez.brussels ou via le site http://sim.lez.brussels/intro 2. Pour les véhicules non conformes, l’achat d’un pass d’accès d’une journée est possible pour circuler à Bruxelles (maximum de 8 jours/an) 3. Pour tous les véhicules immatriculés à l’étranger, l’enregistrement est obligatoire. Cette demande d’enregistrement est gratuite et doit être effectuée au préalable via le formulaire électronique disponible sur Irisbox. L’enregistrement du véhicule est valable trois ans pour autant que les informations relatives au véhicule ne changent pas. Info : www.lez.brussels Bit4You, la première plateforme belge pour l’échange de bitcoins, lancée chez Beci Fin août, une nouvelle page s’est écrite dans le monde des fintechs belges. C’est chez Beci que Sacha Vandamme, CEO de Bit4You et jeune informaticienne de 24 ans, a inauguré la première plateforme belge d’échange de crypto-actifs (Bitcoin, Ether...) en présence du vice-premier ministre et ministre de l’Agenda numérique, Alexander De Croo, qui a effectué la première transaction. 8 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Pour l’épauler dans ce projet, Sacha Vandamme s’est adjoint les services de deux ‘serial entrepreneurs’ bien connus des réseaux belges : Marc Toledo (Toledo Telecom) et José Zurstrassen (Skynet, Keytrade Bank, Mymicroinvest). Elle évolue très rapidement dans cet univers hyper-régulé de la finance, non seulement grâce aux 50 ans d’expériences cumulées des deux partenaires, mais aussi grâce aux technologies les plus modernes d’identification de Belgian Mobile ID, créateur de l’application mobile itsme, et grâce aux solutions innovantes de paiement développées par la société Worldline. Cette dernière permettra aux clients de Bit4You d’acheter des crypto-actifs avec leur carte de paiement d’une manière quasi instantanée, très simple et sécurisée. Les crypto-actifs, aussi appelés crypto-devises, sont le cœur de cette nouvelle économie digitale qui se veut simple à utiliser, instantanée et centrée sur les besoins précis de leurs clients. Les sociétés actives dans les technologies du futur (blockchain, biométrie, recherche mutualisée, big data…), vont de plus en plus utiliser ces systèmes de monétisation de leurs services et devront recourir à des plateformes comme celle de Bit4You. Afin d’assurer sa croissance, la startup compte réaliser un tour de table auprès d’autres investisseurs professionnels et engager très rapidement une dizaine de collaborateurs. Elle espère attirer en 2019 près de 50.000 clients pour un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros. Info : www.bit4you.io NEWS DIGEST Un Belge sur trois veut changer d'emploi à cause du stress des déplacements C'est ce qui ressort d'une étude en ligne menée pour le compte de Tempo-Team, à l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité. Sept Belges sur dix font la navette en voiture entre leur domicile et leur lieu de travail, cinq fois par semaine. Mais ces déplacements ne sont pas une sinécure : un tiers des répondants les qualifient de stressants et d'imprévisibles, les poussant même à envisager de chercher un autre emploi dans une entreprise plus accessible. En cause : la durée du voyage et l'encombrement des routes (respectivement 48 et 46 %). Une proportion similaire de travailleurs reconnaît que ce problème de mobilité et le stress qu'il génère ont un impact significatif sur la charge de travail. Ceux qui se rendent au boulot en train, en bus, en tram ou en métro s'expriment souvent de façon plus négative envers leurs déplacements que ceux qui viennent en voiture (50 % contre 30 %). Pour 36 % des travailleurs belges, la mauvaise accessibilité de leur lieu de travail est une raison importante pour changer d'emploi – ils n'étaient encore que 23 % à penser ainsi en 2015. C'est devenu le second argument en importance, après un meilleur salaire (62 %), pour quitter leur poste actuel au profit d'un autre. Les employeurs sont conscients du problème : six sur dix investissent dans la mobilité de leur personnel et plus de la moitié encouragent les collaborateurs à rejoindre leur poste de travail en vélo ou en transports publics plutôt qu'en voiture, par exemple en intervenant dans le coût (65 %) ou en mettant gratuitement un véhicule à disposition (35 %). Un employeur sur dix a également dégagé un budget mobilité, et un sur cinq envisage de le faire. Deux tiers des travailleurs sont favorables à un tel système. Enfin, l'étude montre qu'une organisation du travail plus souple apporte aussi une ébauche de solution : les travailleurs qui ne doivent pas rejoindre chaque jour leur lieu de travail sont souvent plus satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée que leurs collègues qui font la navette chaque jour (70 % contre 54 %). C'est apparemment de bon augure pour un répondant sur trois, qui a la possibilité de travailler de la maison. Des investissements dans les modes de transport alternatifs, un budget de mobilité, la combinaison de différents modes de transport et le choix de l'heure et du lieu de travail sont des efforts qui s'imposent. Info : www.tempo-team.be Quelle est l’influence de l’e-commerce sur le retail traditionnel ? C’est une affirmation qu’on entend souvent : l’e-commerce détruit les magasins physiques. Une rue commerçante sans vacance ? Inexistante ! Début 2017 il y avait 20.095 d’immeubles vides en Belgique ; un an plus tard on en comptait 21.027. Ce qui signifie que la vacance a atteint le cap des 10 %. L’e-commerce a-t-il tellement changé le marché qu’il n’y a plus de futur pour le commerce traditionnel ? La réponse est courte et claire : non. Le marché évolue de plus en plus vers un modèle combiné. Dans le jargon, on parle d’un modèle « phygyital » (physical + digital) ou le modèle « brick-andclick » (les « bricks » physiques et les « clicks » en ligne). Hunkemöller en est un exemple, qui offre à sa clientèle des promotions via deux canaux : online et offline. Quelques promotions ne sont valables que via le webshop ou dans les magasins physiques. De cette façon, les clients achètent via les deux canaux. L’aspect physique reste important pour les clients. Une étude révèle que 6 consommateurs belges sur 10 veulent voir et toucher les produits avant d’acheter. De la sorte, le magasin traditionnel connaît une véritable évolution vers le showroom. Le processus d’achat devient une expérience qui parle à tous les sens. Bien sûr, les enseignes doivent faire face à quelques défis. Les analyses du stock doivent être correctes - nous parlons du stock offline et online. Le vendeur veut éviter de rater une transaction parce que la rupture de stock est affichée incorrectement. D’un autre côté, il ne veut pas non plus que son client fasse un achat en ligne pour un produit qu’il n’a plus en stock. Le client a l’accès à l’information en ligne en abondance. Résultat ? Il est mieux informé que le vendeur au moment où il entre dans le magasin. Les vendeurs doivent essayer de garder leur avance sur leur cible. Par ailleurs, l’expérience client doit être constante à travers les différents canaux de contact. Cela signifie que la façon d’interagir avec les clients offline et online doit être similaire. Et quel est le résultat pour les magasins physiques ? Les enseignes se focalisent de plus en plus sur les artères commerciales pour positionner leurs ‘flagship stores’. Les localisations moins attrayantes sont négligées, ce qui crée une vacance commerciale. De plus, le besoin de flexibilité augmente : il y a de plus en plus de demande pour la location à court terme, notamment des pop-ups où les clients peuvent faire connaissance avec certains produits pendant une période limitée. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 9 © Shutterstock
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THINK TANK Le choix de faire du vélo pour moi est assez neuf ; il était devenu quasiment impossible de me déplacer dans la ville, de me garer et d’éviter les PV de parking, les PV d’excès de vitesse et les PV pour mauvaises manœuvres. J’ai donc changé de mobilité et acheté un vélo électrique en 2016. Je crois que si je n’y avais pas été obligé, je serais toujours au volant de ma voiture – et au téléphone. Aujourd’hui à 52 ans, sans enfant à déposer à l’école, sans obligation de faire des courses ou de me déplacer en province, je circule à vélo entre l’ULB-VUB, les Casernes et la chaussée de Waterloo. OPEN SOURCE Édouard Cambier, Co-Owner de Seed Factory et Président de la Belgian Workspace Association La voiture en ville, quelle punition ! Je me transforme, mais pas sans peine. Depuis quelques mois, j’ai trois bureaux sur Bruxelles : ma base est Seed Factory, à Etterbeek. Le matin, je travaille chez Beci, avenue Louise, et souvent l’après-midi pour la Belgian Workspace Association dans la tour Generali, avenue Louise également. Une journée à vélo fait 16 km en moyenne. Moi qui, fin des années 90, avais choisi de travailler chez Roularta pour le challenge, le secteur et surtout la belle auto couleur bleu « lagoon ». J’ai bien changé. Je démarre place Saint-Job vers 8 h du matin pour un premier rendez-vous au Café de la Presse, avec un collègue ou un client. La route sur mon vélo électrique est agréable, à travers le bois de la Cambre. Dans les années 80, c’était encore la chasse gardée des Golfs GTI. Aujourd’hui, avec la transformation de la ville, il est devenu confortable de rouler dans cette partie de Bruxelles en journée. Mais vers 8h30, c’est beaucoup moins agréable : le bois est très encombré par les voitures venant de Waterloo. Il faut faire attention car deux tiers des conducteurs sont sur leur smartphone. Ils sont tendus, agressifs, capables de vous écraser pour gagner 3 secondes. 10 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Le vélo à Bruxelles demande une concentration de chaque instant. Entre la mauvaise conduite des uns, les cyclistes qui ne s’arrêtent plus aux feux rouges, les trous dans les routes et les 4X4 qui ne souhaitent pas vous voir, c’est plus que sportif ; ). En fin de journée, je tousse. Mauvaise santé ? D’après moi, c’est plutôt le temps passé derrière les pots d’échappement qui irrite mes cordes vocales. Je constate aussi que, dans la très grande majorité des voitures, il n’y a qu’une personne. Si chaque conducteur embarquait un passager, nous n’aurions tout simplement plus de problèmes d’embouteillages dans Bruxelles. Il y a 30 ans, je vivais à Washington. À ce moment déjà, sur les autoroutes, il y avait des bandes réservées aux voitures avec 2 ou 3 personnes, et une seule bande pour les voitures avec une seule personne... Ceux qui souhaitaient voyager seuls (ce que je respecte) devaient tout simplement quitter leur domicile un peu plus tôt ! La mobilité pourrait être solutionnée assez simplement. Voyez cet été : nous n’avons (presque) pas eu de problèmes à Bruxelles, alors que beaucoup continuaient à travailler. Il suffit de quelques milliers de personnes qui adaptent leurs horaires et c’est réglé. De toute façon, les grandes villes continueront à se développer. Il y aura à Bruxelles plus de jeunes, plus d’internationaux et plus de créativité. Si chaque habitant faisait une petite pause, analysait sa façon de se mouvoir et adaptait sa mobilité, nous atteindrions l’objectif. Quelques exemples ? Pourquoi déposer votre enfant individuellement alors qu’il existe une application (Koalift) pour déposer trois enfants par voiture? Pourquoi venir seul en auto et payer un parking prohibitif alors qu’il existera prochainement des bus B2B avec wifi pour travailler sur la route du bureau ? Pourquoi monter sur Bruxelles ou Anvers tous les matins alors qu’il y a 144 espaces de travail entre Knokke et PoixSaint-Hubert ? Pourquoi ne pas travailler de chez vous en demandant à votre patron de vous faire confiance ? D’après l’institut Vias, nous serions 42 % à disposer des moyens nécessaires pour bosser régulièrement de chez nous – mais seulement 8 % à le faire. Dites, vous les patrons, si vous laissiez travailler vos collaborateurs en toute confiance depuis leur privé ou depuis un tiers-lieu ? Cela nous permettrait de circuler plus rapidement, merci d’avance. ● D.R. BOÏNG Bien assuré pour Bruxelles ? À Bruxelles, un petit accident est vite arrivé : un accrochage entre deux voitures, une chute à vélo, une fenêtre brisée par un ballon… Et il n’est pas toujours facile de gérer ces situations. Voilà pourquoi les experts de KBC Brussels vous proposent KBC Brussels Assist, une application permettant de déclarer facilement votre accident en ligne, de contacter directement votre agent d’assurances ou d’y conserver les photos de vos biens. www.kbcbrussels.be/assurer E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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THINK TANK MOBILITÉ La mobilité ne s'arrête pas aux frontières régionales Le Voka et Beci s'associent pour informer les entreprises bruxelloises et celles de la périphérie sur les travaux en cours dans le tunnel Léopold II et sur le Ring. Les deux organisations inciteront les entrepreneurs à élaborer un plan de mobilité durable et à rechercher des alternatives à l'autosolisme. Matthias Vanheerentals automatiquement toutes les informations à Beci pour les distribuer aux entreprises bruxelloises, et vice versa. Quant aux travaux dans les tunnels bruxellois, il faut que les entreprises du Brabant flamand sachent à quoi s'attendre. Le trafic cherchera ainsi moins d’itinéraires alternatifs et provoquera moins de pagaille. » La rénovation du tunnel Léopold II, qui avale 80 000 voitures par jour, durera jusqu’en 2020. L es travaux du tunnel Léopold II dureront jusqu'en 2021 et coûteront 463 millions d'euros au gouvernement bruxellois. Ce tunnel avale chaque jour 80 000 voitures, dont une moitié de navetteurs. Le gouvernement flamand investit quant à lui 3 milliards d'euros dans le réaménagement du Ring de Bruxelles, du Brabantnet et de diverses pistes cyclables et liaisons entre Bruxelles et sa périphérie. Des travaux sont déjà en cours ci et là pour les lignes de tram et les pistes cyclables. Les travaux du Ring ne débuteront qu'en 2021 au plus tôt et prendront plusieurs années. Le Voka et Beci veulent informer conjointement toutes les entreprises de Bruxelles et de la périphérie dès avant l’entame de ces travaux. « La communication et l'accessibilité constituent des priorités absolues pour les entreprises. Nous mettrons dès lors un maximum de données à la disposition des entrepreneurs et des navetteurs, en temps réel », déclare Jan De Brabanter, secrétaire général de Beci. « Un entrepreneur veut savoir à l'avance la durée de ces travaux, ce qui changera concrètement et s'il atteindra encore un rendement suffisant par la suite. Nous voulons lui offrir cette sécurité. » Peter Van Biesbroeck, directeur général du Voka Brabant flamand, abonde : « Le gouvernement flamand nous a donné le mandat d’informer les entreprises. Notre manager de l'accessibilité transmet 12 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Les alternatives 90 à 95 % des employés d’entreprises de la périphérie se rendent au travail en voiture. Ce trafic se compose à parts égales de voitures de société et de véhicules privés. « Si tout le monde continue d'utiliser sa voiture au taux d'occupation de 1,1 personne, la circulation sombrera dans le chaos, surtout lorsque les travaux débuteront sur le Ring », explique Peter Van Biesbroeck. « Un tel chaos en RBC a des répercussions sur l'ensemble du pays. Il faudra d’ailleurs bien plus que des travaux sur le Ring pour résorber les problèmes de circulation. Nous incitons dès à présent les entreprises à envisager des alternatives durables à l'autosolisme. La solution réside dans un transfert modal : amener les gens au travail d'une manière différente. Nous combinons toutes les alternatives intéressantes à la voiture et les adaptons aux besoins des entrepreneurs et de leur personnel. Cela leur permet de faire les bons choix en fonction de leur situation géographique et de leur taille. Nous les aiderons ensuite à changer la mentalité de leurs employés. Modifier des habitudes est le plus grand des défis. » Selon les organisations patronales, il y a de nombreuses alternatives à la voiture, bien qu'elles ne soient pas toujours bien connues. « SNCB, Stib et De Lijn proposent des abonnements intéressants. Il est surprenant de constater que si peu d'entreprises sont au courant », dit M. Van Biesbroeck. « En outre, il y a les vélos partagés et une foule d'applis. Les entreprises peuvent utiliser l’allocation ou la prime vélo, ou proposer l'achat d'un vélo d'entreprise à des conditions fiscales intéressantes. Sans oublier le covoiturage. Nous avons pris en © Studio Dann charge, dans la zone de Zaventem-Diegem, une appli de covoiturage multi-entreprises. Nous comptons déjà 600 participants après un an. Les conducteurs bénéficient de places de stationnement et d'un avantage fiscal. On peut rêver d'un acteur unique qui verrait la mobilité comme un service et qui intégrerait tous ces modes de transport dans une seule appli. » Kasper Demol, responsable de l'accessibilité, voit également des opportunités via des partenariats : « 10 entreprises qui utilisent conjointement une navette pour 50 employés sont plus efficaces que 10 entreprises qui exploitent chacune un tel service pour 5 employés. Nous voulons mettre en place cette coopération entre les entreprises avant le début des travaux sur le Ring. Les PME, en particulier, ont tout intérêt à s'associer aux initiatives de grandes entreprises ou à des partenariats. » Fin mars, Beci a pour sa part lancé Mo, l’Urban Mobility Popup, en collaboration avec 24 partenaires privés. « Mo, c’est notre volonté de promouvoir la multimodalité urbaine, à savoir le choix de transport le plus approprié pour un itinéraire donné, à un moment donné. Les défis de la mobilité ont considérablement changé, alors que de nombreuses solutions innovantes ont émergé : mobilité partagée, navigation multimodale, micro-mobilité... Le sujet est complexe, mais il existe de multiples solutions. Notre mission consiste à conduire les entreprises vers les partenaires qui réussissent sur le terrain. Un autre objectif important est de faire collaborer les divers acteurs de la mobilité, privés et publics. Bref, il s’agit de faire mûrir l'écosystème de la mobilité bruxelloise et de créer une dynamique de collaboration. La solution ne peut être trouvée qu’en combinant des initiatives et des mesures », déclare Ischa Lambrechts, conseiller en mobilité chez Beci. Promotion et gamification Place au dialogue pour informer les entreprises sur toutes les initiatives existantes. « Nous visiterons cette année une centaine d’entreprises de la périphérie », déclare Peter Van Biesbroeck. « Au départ, nous visons les entreprises de plus de 100 employés. Nous collaborons en outre avec notre manager de l'accessibilité pour tenter d'informer toutes les entreprises de la périphérie par des séances d'information et des partenariats. Il est très important que les entreprises testent diverses solutions de mobilité et s'y familiarisent. Nous mettons également en place un réseau apprenant où nous réunissons les entreprises pour partager leurs connaissances et leur expérience. Il y a un réel désir de travailler ensemble. » Beci continuera d'organiser la Critical MaaS en coopération avec Maestromobile. « Chaque entreprise participante nomme un responsable qui consacre une semaine à l'utilisation de différents modes de transport », explique Jan De Brabanter. Le participant peut utiliser tous les services disponibles à Bruxelles et en périphérie, et même sa voiture, mais l’objectif est d'essayer de nouvelles façons de se déplacer et de découvrir la multimodalité. De gauche à droite : Ischa Lambrechts, Peter Van Biesbroeck, Kasper Demol et Jan De Brabanter. Sur le plan juridique Ces dernières années ont vu surgir de nombreux nouveaux modes de transport. Le Voka et Beci adressent un message aux autorités. « Tant qu'il n'y aura pas de cadre fiscal et légal clair, il n'y aura pas de sécurité juridique pour les entreprises », déclare Jan De Brabanter. « Nous appelons les autorités à aligner le cadre légal sur toutes ces solutions de transport durable. L'introduction d'un véritable budget mobilité est l'un des fers de lance de la vision de Beci. Nous avons toujours considéré la formule cash-for-car comme insuffisante. La nouvelle proposition de loi est un pas dans la bonne direction, mais elle n'est pas encore optimale. La proposition n'incluait par exemple pas la location de voitures classique. Il est en outre important que nous disposions de données en temps réel sur les chantiers à Bruxelles. Nous pouvons convertir cette information et la communiquer aux entreprises et aux navetteurs. Après tout, la mobilité ne s'arrête pas aux frontières régionales. C'est pourquoi nous voulons que notre collaboration transcende ces frontières. » ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 13 L'employeur peut certes créer un cadre, mais l’important, c’est que les employés finissent par modifier leur comportement. « Ils doivent s’astreindre à un changement de mentalité », dit M. Van Biesbroeck. « Les jeunes ne considèrent plus la voiture de fonction comme une priorité. Ils ne se préoccupent guère des moyens de transport qu'ils empruntent, pourvu qu'ils parviennent rapidement à destination. Nous appelons également les partenaires sociaux et les syndicats à contribuer à ce projet. Les embouteillages sont source de frustration pour les travailleurs et perturbent l'équilibre travail-vie personnelle. Il devient donc plus difficile pour les employeurs de retenir ou d'attirer des employés. Cela entraîne parfois des délocalisations, ce que Beci et nousmêmes déplorons. L'investissement dans une meilleure mobilité se compense amplement par la valeur ajoutée d'une main-d'œuvre satisfaite et motivée. » © Studio Dann
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L’économie circulaire à Bruxelles : une opportunité pour votre entreprise ! 87% des entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale, qui ont participé à un baromètre du Programme Régional en Économie Circulaire (PREC), considèrent que l’économie circulaire est une opportunité pour les prochaines années. Vous n’êtes pas encore convaincus ? Vous souhaitez mieux connaître les opportunités offertes par l’économie circulaire ? Découvrez-les dans ce résumé ! L’économie circulaire, késaco ? L’économie circulaire se différencie de la traditionnelle économie linéaire caractérisée par les phases "extraire, fabriquer, consommer, jeter". Elle vise à augmenter l'efficacité de l'utilisation des ressources et réduire l'impact sur l'environnement à tous les stades du cycle de vie des produits et services. Pour ce faire, elle s’appuie notamment sur la réutilisation, le réemploi, la réparation et le recyclage de celles-ci à chaque étape de la production. Avec pour modèle celui des écosystèmes naturels, les ressources circulent alors en « boucle » et sont donc préservées. Plus concrètement, une entreprise qui fait le choix de l’économie circulaire va réduire ses coûts et augmenter ses revenus, œuvrer à l’effort collectif de la protection environnementale et conquérir de nouveaux marchés auprès de ses clients. Réduction des coûts et augmentation des revenus En privilégiant le recyclage des déchets ou encore la réduction de la consommation d’énergie, l’économie circulaire permet de diminuer drastiquement sa dépendance et sa facture associées à l’achat de matières premières. Ces dernières ne sont pas inépuisables et vont donc devenir de plus en plus onéreuses. Par exemple, si une entreprise du secteur de la construction automobile réutilise un levier de vitesse au lieu d’en produire un nouveau, elle pourra ainsi se passer de 80% des matériaux normalement nécessaires à sa fabrication. Le recyclage des déchets en ressources sur le site même de l’entreprise permet également de limiter les coûts de transport. Dans le même temps, des revenus supplémentaires peuvent être engrangés. Au lieu de garder une machine qui sert uniquement quelques mois de l’année, une société va la louer à d’autres, grâce à des plateformes web dédiées à cette fin. La principale conséquence, avec la réduction des coûts de production, est une sensible progression de la compétitivité pour l’entreprise. Protection environnementale et conquête de nouveaux marchés Ces considérations économiques se justifient avant tout par l’impératif écologique auquel nous devons tous répondre. En sortant d’un modèle linaire pollueur en termes de bilan carbone, les entreprises bruxelloises pourront apporter leur contribution à la lutte contre le changement climatique. Par exemple, la fabrication d’un ordinateur est à l’origine de 24 fois plus d’équivalent CO2 que toute l’énergie qu’utilise ce même appareil durant une année. Réparer un PC ou un Mac au lieu d’en acheter un nouveau prend alors tout son sens écologique. La généralisation de la transformation des déchets en ressources est également pourvoyeuse d’emplois locaux, qui œuvrent au tissu économique. Une entreprise bruxelloise ajustera ainsi son offre par rapport aux exigences de nouveaux clients, qui sont à la recherche d’une façon innovante de consommer. Elle pourra de la sorte conquérir de nouveaux marchés. Dans le même temps, la participation à des marchés publics de notre Région répondra de plus en plus à des critères associés à l’économie circulaire : beaucoup d’entre eux correspondant aux secteurs clés de l’économie circulaire – construction, ressources et déchets, logistique, commerces – incluront, d’ici 2019, des clauses environnementales spécifiques. Avec la réduction des dépenses associées à l’achat de matières premières, une entreprise bruxelloise pourra plus facilement se concentrer sur le recrutement de nouveaux employés pour assurer son développement. Vous souhaitez rentrer dans la boucle de l’économie circulaire et en savoir plus sur ses opportunités ? N’hésitez pas à découvrir les offres d’accompagnement de la Région de Bruxelles-Capitale sur circulareconomy.brussels, #beCircular ainsi que les dispositifs de financement proposés. THINK TANK POUR OU CONTRE La généralisation des zones 30 ? Mettre l’ensemble des voiries communales en zone 30 km/h, à l’exception des grands axes ? Ixelles s’y met et Schaerbeek va suivre. Mais cette idée rencontre-t-elle les objectifs poursuivis d’une diminution des accidents et d’une meilleure fluidité du trafic ? Adrien Dewez Pieter Fannes, membre du collectif 1030/0 Lorenzo Stefani , Porte-parole de Touring Le point de départ de notre réflexion, c’est que chaque mort, ou chaque blessé grave sur la route, c’est un de trop. Les statistiques sur les accidents sont claires quant à la corrélation entre la gravité de l’accident et la vitesse : à 50 km/h, les chances de survie sont de 55 %, tandis qu’elles grimpent à 95 % à 30km/h. Les fautes humaines ne pouvant jamais être évitées, il est nécessaire d’adapter notre réglementation et nos infrastructures pour éviter les accidents dramatiques. On rétorque souvent qu’une telle politique entraîne de plus gros embouteillages et, par ricochet, une dégradation de la qualité de l’air. Alors qu’en réalité, la fluidité du trafic augmente avec une limitation à 30 km/h. Quant à la pollution, une étude belge menée en 2007 n’a pas noté de différences dans la qualité de l’air avant et après l’introduction de zones 30 dans plusieurs villes. Par contre, si la zone 30 est accompagnée d’autres mesures visant à décourager l’usage de la voiture, comme à Gand, les effets sont remarquables. Récemment encore, une étude du Vlaamse Milieumaatschappij a montré que la pollution au NO2 (un gaz toxique émis par les voitures) a baissé d’un cinquième au centre-ville depuis l’introduction du nouveau plan de circulation. La vitesse représente également un frein au développement de transports comme la marche à pied et, surtout, le vélo. On oublie souvent que la voiture a un énorme impact social : si on préfère garder les enfants à la maison, qu’on ne veuille pas qu’ils aillent à l’école ou au parc seuls… c’est par peur d’un accident. La liberté qui est offerte aux voitures est une liberté que l’on enlève à d’autres et en premier lieu aux enfants. Nous sommes donc demandeurs d’une politique régionale de 30 km/h et d’une mise en place rapide. Des villes comme Berlin, avec des artères à plusieurs bandes, ont simplement adapté la vitesse maximale et celle-ci est respectée grâce à des contrôles stricts. Bien que nécessaires, les aménagements d’infrastructure ne sont pas un préalable obligatoire à l’introduction d’une zone 30. Touring est partisan d’une politique de mobilité efficace, logique et harmonieuse qui soit respectée par les automobilistes. Bruxelles n’est pas un village mais une capitale : la généralisation des zones 30 passe par une approche régionale, intégrée, et non commune par commune. La région doit uniformiser les réglementations afin de disposer d’une politique unique, facilement reconnaissable et à destination de tous. Les communes adoptent chacune leur propre politique de mobilité, que ce soit la réglementation, les contraventions ou les parkings. Ces différences demandent au conducteur de constamment faire attention à la signalisation, peuvent éventuellement créer du stress mais, surtout, réduisent son attention vis-à-vis d’un piéton ou d’un obstacle. L’important n’est pas de mettre des panneaux zone 30, mais que la vitesse soit effectivement respectée. Si vous mettez un panneau zone 30 et que tout le monde roule à 50 km/h, cela ne sert à rien. Les pays scandinaves utilisent du matériel qui analyse la vitesse moyenne de 85 % des voitures sur un tronçon. Et la législation est adaptée en fonction des résultats. Si 85 voitures respectent une limitation, les 15 % de « Fangio » seront bien obligés de s’y conformer. En Allemagne ou aux Pays-Bas, on promeut des vitesses différentes en fonction du jour ou de la nuit et du trafic réel. Nous sommes donc tout à fait partisans de zone 30 dans des quartiers résidentiels, proches des écoles et partout où cela s’impose pour le confort de chacun ; tant que certains tronçons prioritaires demeurent à 50 et 70 km/h. Ce que nous demandons, c’est une logique de mobilité unifiée à la Région, avec des règles claires, friendly user, des infrastructures routières adaptées à cette réglementation et des contrôles pour vérifier son application. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 15 © Belga
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK 4 outils pour l’import/export hors de l’Union Européenne Commercer dans l’UE est une chose : les règles communes et les outils du marché unique facilitent considérablement les échanges. Sortir des frontières européennes est un autre défi. Voici 4 outils pour vous aider à le relever. 1. La Market Access Database : La MADB - http://madb. europa.eu - fournit des informations en ligne sur les marchés d’exportation et les barrières commerciales en dehors de l’UE. Vous y trouverez notamment des informations sur les tarifs douaniers auxquels votre produit sera soumis, les différentes procédures, les documents requis et les formalités d’importation, et ce pour une centaine de pays hors UE ! Vous pourrez ainsi estimer si le prix de votre produit est compétitif, en tenant compte des taxes d’importation. Les mesures sanitaires et phytosanitaires ainsi que les règles d’origine sont également reprises. Vous pouvez en outre obtenir des statistiques sur les échanges commerciaux entre l’UE (ou l’un de ses membres) et le pays de destination pour votre catégorie de produit, en cliquant sur « Statistiques ». Vous pourrez ainsi estimer la taille du marché et la concurrence existante. La section « Barrières commerciales » reprend, par pays ou par secteurs, les barrières commerciales qui pourraient affecter vos exportations et un aperçu des mesures prises par la Commission européenne pour les retirer. Dernière nouveauté : un onglet sur les accords de libreéchange entre l’UE et des pays tiers. L’objectif est que les PME puissent bénéficier pleinement de ces accords et de tarifs préférentiels dans leurs négociations et transactions avec des partenaires dans les pays concernés. Enterprise Europe Network met actuellement en place des outils et des formations accessibles aux PME pour qu’elles puissent profiter pleinement de ces accords commerciaux. 2. Le Trade Helpdesk, un support pour les importateurs européens : En sens opposé, l’UE a mis en place un helpdesk pour les importateurs européens et exportateurs non européens. On y trouve de l’information sur les conditions d’importation dans l’UE, les tarifs douaniers, les réductions tarifaires et, là encore, des chiffres et statistiques commerciales. Les importateurs européens pourront l’utiliser pour informer leurs fournisseurs extra-européens sur les formalités et réglementations au sein de l’UE. Voir : http://trade.ec.europa.eu/tradehelp/ 3. Des helpdesks pour protéger vos droits de propriété intellectuelle : La Commission européenne soutient différents helpdesks voués aux droits de propriété intellectuelle (protection des marques et brevets) en Asie du Sud-Est, en Chine et en Amérique latine. D’autres offrent un support pour l’accès au marché local, comme l’EU SME Centre China. Ils donnent des conseils pratiques et répondent aux questions en ligne pour protéger votre marque ou brevet dans le pays cible. Voir : http://www.ipr-hub.eu/ 16 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 4. Cube in : pour se préparer à faire des affaires dans des économies émergentes. Les PME qui s’internationalisent se dirigent en priorité vers les pays limitrophes, plus généralement en Europe, voire encore vers les États-Unis : des marchés importants et culturellement proches. Les marchés émergents peuvent offrir des marges plus importantes et un potentiel de croissance rapide, en fonction du secteur et des besoins du marché local ; cependant, les entreprises qui veulent les explorer doivent surmonter des barrières culturelles et gérer une approche plus complexe du marché. Cube in répond à ces contraintes en proposant une plateforme en ligne gratuite, où les PME peuvent se familiariser à l’approche culturelle des affaires dans les pays émergents. Parmi les outils proposés : un test d’évaluation de connaissances culturelles, des conseils pratiques en ligne, des webinaires sur la négociation dans un contexte culturel différent, un forum questions/réponses. Voir : https://programs.cubein.eu/ Pour vous aider à maîtriser tous ces outils, les experts Enterprise Europe Brussels au sein de Beci sont là pour vous accompagner. Ajoutons qu’à travers les outils mis en place par Enterprise Europe Network, notamment la plateforme de mise en relation en ligne et les événements de matchmaking, ils peuvent également vous aider à identifier de nouveaux partenaires commerciaux dans vos pays cibles. Voir : www.brusselsnetwork.be. ● Info : Jean-Philippe Mergen ; jpm@beci.be Tél. 02 210 01 77 © Getty INNOVATION ET R&D Difficiles à obtenir, les subventions européennes ? À Bruxelles, trop peu de PME et d'entreprises en croissance tentent d'obtenir des subventions européennes à l'innovation par le biais de l'instrument PME. Quelle qu'en soit la complexité, cela en vaut pourtant la peine. « Dans tous les cas de figure, vous améliorez votre entreprise. » Peter Van Dyck L es PME belges utilisent (trop) peu les aides européennes pour stimuler leur croissance internationale. Notre pays se classe en la matière 19e sur la liste des 33 États membres. Le journal économique L'Écho est arrivé à cette conclusion il y a quelque temps, sur la base d'un rapport de la Commission européenne. Non la Belgique, pourtant connue comme une pépinière de PME, mais l'Italie et l'Espagne semblent être les championnes de l'obtention d'aides européennes. L'Écho rapporte également que la Flandre reçoit 88 % des fonds alloués à notre pays. Conclusion : les petites entreprises wallonnes et bruxelloises ne se débrouillent pas très bien. De quoi s'agit-il ? Dans le cadre du programme de subventions Horizon 2020, qui met l'accent sur la recherche, le développement et en particulier l'innovation, l’Europe a lancé en 2014 l'instrument PME. Cette initiative a pour but de stimuler la croissance internationale des petites entreprises européennes. Et pour cause : entre le démarrage d'une entreprise et sa croissance, il y a souvent un manque de financement direct. L'Europe alloue donc 3 milliards d'euros à 7.500 projets sur la période 20142020. Le soutien par le biais de l'instrument PME se déroule en deux phases. En phase 1, l’entreprise recevra 50.000 euros pour réaliser une étude de faisabilité de son projet. Si celui-ci se révèle réalisable, la phase 2 suit, avec 1 à 2 millions d'euros supplémentaires pour le développement d'un produit prêt à être lancé sur le marché international. Seal of Excellence Barbara Andreani, coordinatrice d'Enterprise Europe Bruxelles à hub.bruxelles, nuance les propos de L'Écho. « Les chiffres du programme de R&D Horizon 2020 ne doivent pas être assimilés à ceux des subventions européennes générales. En outre, les chiffres de l'instrument PME, qui s'élèvent à 2,73 milliards d'euros, ne doivent pas être confondus avec ceux du programme H2020 dans son ensemble, dont le budget se chiffre à 80 milliards. Les montants cités dans l'article sont incomplets et ne reflètent pas la réalité. » « Si nous examinons les statistiques annuelles et les chiffres officiels de la Commission européenne, l'intérêt et la réussite des acteurs bruxellois dans le programme de R&D H2020 sautent aux yeux. Le taux de réussite de la Région bruxelloise atteint 19,4 %, bien mieux que les moyennes belge et européenne, respectivement de 16 % et 11,7 %. Bruxelles reçoit 36 % des financements alloués à la Belgique, tandis que la Région de BruxellesCapitale représente 13 % des dépenses nationales brutes en R&D. » Mme Andreani souligne également que sur la seule année 2017, cinq entreprises bruxelloises ont obtenu un label d'excellence (Seal of Excellence) pour la qualité de leurs innovations. Malheureusement, la CE n'a pas été en mesure de leur allouer le budget nécessaire. En 2018, deux sociétés bruxelloises ont reçu l'approbation pour l'instrument PME : une pour la phase 1 et une pour la phase 2. Disruptivité Admettons-le : l'instrument PME est assez méconnu. Loin des yeux, loin du cœur. Autre problème : la demande de subvention implique beaucoup de paperasserie, ce qui effraie les PME : elles n'ont ni du personnel, ni du temps à y consacrer. Ajoutez-y la complexité de l'instrument et vous comprendrez que les start-up et PME ont tout intérêt à se faire assister par des professionnels pour introduire une demande. Le cas de Workero l’illustre bien. L'entrepreneur Dirk Paelinck a lancé Workero il y a un an. Cette plateforme numérique entend promouvoir BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 17 © Getty
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INTERNATIONAL Dirk Paelinck (Workero, 3e Juan Manuel Revuelta Pérez (Finnova, à gauche de la photo) et à partir de la gauche), aux côtés de leurs collaborateurs. Ensemble, ils ont qualifié Workero pour la phase 1 des subsides européens H2020. la co-création en offrant des lieux de travail créatifs à des entreprises de divers secteurs. L'idée de demander des subventions européennes n’avait jamais effleuré M. Paelinck avant sa rencontre avec le professeur Juan Manuel Revuelta Pérez, par l'intermédiaire de Beci. Quand il a expliqué au professeur ce qu'il faisait, la réponse a fusé : « Un dossier sur mesure pour l'instrument PME de H2020 ! » Juan Manuel Revuelta Pérez est directeur général de Finnova, une organisation à but non lucratif qui promeut la coopération internationale au sein de l'Union européenne et aide les jeunes entreprises et les PME à trouver des financements. « J'ai tout de suite compris que Workero est un concept disruptif et évolutif ; il détient un potentiel mondial », explique-t-il. « C'est exactement ce que cherche H2020. Le programme veut détecter de futurs grands acteurs qui créeront des emplois. » Le temps de la réflexion Dirk Paelinck admet que la procédure de candidature à l'instrument PME est particulièrement ardue. « De toutes les demandes reçues par la CE cette année, 3 % à peine ont été approuvées. Sans l'aide de Finnova, nous n'aurions pas pu obtenir le feu vert pour la phase 1 dès la première tentative. Nous préparons maintenant la suite : nous devrons bientôt présenter notre proposition pour la phase 2. Nous devons élaborer un bon plan qui démontre le potentiel de Workero pour l'ensemble de l'Europe. » Il n'y a pas que l'argent qui compte. Comme le dit M. Paelinck : « L’entreprise bénéficie également du vaste réseau de la CE. Les portes s'ouvrent devant elle. Elle sera invitée à des ateliers potentiellement utiles et pourra même recevoir du coaching. Un bon produit, c’est bien, mais il faut aussi savoir comment le propulser sur les marchés internationaux. Besoin de partenaires ? Faut-il créer des joint-ventures ? » Le professeur Revuelta confirme : « La subvention n'est qu'une partie du coup de main. Dans le cas de Workero, nous avons repensé le concept. Une start-up veut accélérer, par instinct de survie, mais il faut parfois s'arrêter pour réfléchir au business model. Nous avons écrit à la proposition ensemble. Il fallait, en dix pages, expliquer clairement en anglais ce que l’entreprise voulait réaliser : pas facile. N'oublions pas que les jeunes entreprises sont dans une situation beaucoup plus difficile en Europe qu'aux États-Unis, où l'écosystème fonctionne bien et où tout se fait en une seule langue. » 18 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Lancement rapide Pourquoi les entreprises belges participent-elles si peu aux programmes européens ? Dirk Paelinck soutient que notre mentalité nationale nous dicte d'essayer tout seuls. « Si c'est le cas, vous perdrez beaucoup d'opportunités », souligne Revuelta. « Qui sait ? Peut-être qu’à Tokyo quelqu’un élabore actuellement la même idée que Dirk. Si vous la testez d'abord localement, vous arriverez trop tard. La mondialisation exige un lancement rapide sur le marché. Aujourd'hui, nous parlons beaucoup de FinTech. Demain, il s’agira de PropTech : la technologie de l'immobilier. Notamment la technologie numérique utilisée pour la sécurité, l'efficacité énergétique, etc. Beaucoup d'immobilier n'est pas encore ‘smart’, mais cela va changer rapidement. » M. Paelinck : « D'où proviennent les ‘licornes’ – ces startup qui valent d’emblée plus d'un milliard de dollars ? Jusqu'à présent, elles étaient américaines – pensez à Google ou Facebook – ou asiatiques. La Commission européenne veut que cela change. C'est pourquoi Workero et Finnova ont décidé conjointement d'organiser les EU PropTech Awards l'année prochaine. Nous partons à la recherche des plus grands talents de l'immobilier et les amenons à Bruxelles, où se trouve le capital européen. » Des évaluations riches en enseignements Les normes de la CE mettent effectivement la barre très haut. Seule la crème de la crème peut espérer une subvention. « Et pourtant, cela vaut la peine de tenter sa chance », dit M. Paelinck. « Vous améliorez votre entreprise de toute façon. En rédigeant notre proposition, j'ai relancé plus de cent fois la réflexion sur notre projet. J'ai eu d'innombrables discussions avec l’équipe, nous nous sommes posé des questions qui ne nous étaient jamais venues à l'esprit auparavant. Avec le recul, je constate que nous avons déjà procédé à de nombreux ajustements. Chaque évaluation que nous recevons de la CE est riche en enseignements. » Quoi qu’il en soit – et c'est important – on n’y parvient pas tout seul. « Vous avez besoin de conseils. Avant de soumettre votre demande, vous devrez vous farcir 200 pages de littérature bureaucratique. Lancez-vous, c'est tout. Quand vous voyez ce qui vous attend, vous vous dites, en tant que start-up, que vous n’aurez pas le temps. Mais les Espagnols et les Italiens le font en masse. Ils ont pourtant la même charge de travail. » « En tant que Belge, vous avez, contrairement aux Italiens ou aux Espagnols, toujours l'atout de connaître plusieurs langues », dit le professeur Revuelta. Il attire également l'attention sur les initiatives de la Région de Bruxelles-Capitale pour utiliser davantage les subventions européennes. Enterprise Europe Brussels organise, en collaboration avec NCP Brussels, des sessions d'information et des séminaires thématiques. Si vous souhaitez soumettre un dossier pour l'instrument PME, vous pouvez également demander une analyse. « Cela s'inscrit dans le cadre d'une politique proactive de soutien à l'esprit d'entreprise innovant. Cette politique veut aussi contribuer à une plus grande sensibilisation et à de meilleures performances au sein du programme européen de R&D », conclut Barbara Andreani. ● VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. 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SMART SMART COMPANIES Données publiques : le nouveau pétrole pour tous ? Peu de pouvoirs publics osent encore soumettre un projet numérique sans y faire figurer le terme 'open data'. Tout le monde est convaincu de l’utilité des données publiques, mais des éléments législatifs et des entraves pratiques constituent toujours des obstacles. Beci a décidé de ne pas en rester là et de donner l’exemple. Stef Gyssels 'O pen data’ signifie littéralement ‘données disponibles au public’. Ces données peuvent provenir d’instances privées, d’institutions scientifiques ou de services publics. Dans la pratique, les pouvoirs publics en sont la principale source. Pourquoi les autorités mettent-elles leurs données à disposition ? La diffusion de données vers le grand public cadre dans la tendance actuelle à la transparence à l’égard du citoyen. Cette transparence permet en outre aux pouvoirs publics d’inciter davantage les citoyens à participer à la gestion : « Puisque vous en savez autant que nous, vous pouvez à votre tour contribuer à de nouvelles perspectives et de meilleures solutions. » Ce qui revient à dire qu’en diffusant ces informations, les pouvoirs publics espèrent que la population viendra enrichir les données. Signalons encore que de nombreux pouvoirs publics comptent exploiter les effets positifs des données sur l’économie et sur la quête de l’innovation dans les entreprises. Les données sont devenues une matière première de grande valeur. En témoigne le slogan 'data is the new oil', certes un peu galvaudé, mais pas sans raison. Les entreprises qui parviendront à exploiter ces données s’enrichiront elles-mêmes, mais devraient aussi rendre la vie de chacun un peu plus agréable. Selon les chiffres de la Commission européenne en 2011, l’ensemble des avantages économiques résultant de la mise à disposition des données des pouvoirs publics pourrait atteindre 40 milliards d’euros par an dans l’UE. Sept ans plus tard, les attentes à l’égard du potentiel économique des données n’ont fait que croître. 20 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Qu’est-ce qui entrave encore leur diffusion et leur exploitation ? À l’instar de toutes les initiatives mises en œuvre avec les meilleures intentions, il subsiste la crainte que seule une minorité en bénéficie. Si quelques entreprises seulement entrevoient le potentiel des données publiques et commercialisent ensuite des solutions novatrices à un coût très élevé, l’impact positif sera réduit. D’où la question de savoir s’il faut utiliser les deniers publics pour enrichir quelques-uns – en l’occurrence, l’argent investi pour stocker les données et en améliorer la qualité. Il y aura malheureusement toujours des gens mal intentionnés. Rendre publiques des données, c’est aussi s’exposer. Si un architecte rendait publics les plans d’un pont, il est possible que des individus ou des groupes peu recommandables utilisent ces données à des fins criminelles. La diffusion de données doit dès lors être une initiative réfléchie, par une évaluation comparative des avantages et des risques éventuels. La problématique se complète d’un autre débat, très actuel : celui du respect de la vie privée. Il ne suffit pas de rendre anonymes les noms et prénoms. Une question telle que « combien de personnes sont nées à Uccle le 24 mars 1974 ? » ne nécessite pas beaucoup d’informations complémentaires pour obtenir un flot de renseignements sur une personne bien précise. En cas de doute, il peut être judicieux de contacter la commission Vie Privée. Et puis, il faut veiller à ce que les données disponibles ne soient pas interprétées de manière erronée. À défaut de contexte, les données peuvent conduire à des conclusions divergentes et à des interprétations erronées, © Getty TOPIC intentionnelles ou non. Ceci peut être évité en fournissant suffisamment d’informations complémentaires autour d’un lot de données. Quels sont les données publiques internationales ? Les diverses initiatives nationales à l’étranger se complètent aussi de projets de données publiques transfrontaliers. Les Nations Unies disposent d’un site web de données publiques contenant des statistiques sur les divers États membres ainsi que sur les diverses agences de l’ONU. De son côté, la Commission européenne a créé pour l’UE deux sites portails : l’EU Open Data Portal, qui donne accès aux données publiques de diverses institutions, agences et autres organes européens, et le portail PublicData, qui concentre les lots de données des services publics locaux, régionaux et nationaux dans toute l’Union européenne. Les données ne sont pas seulement disponibles publiquement : elles s’accompagnent d’informations sur la manière de les diffuser. Ainsi, l’Open Government Partnership a lancé ce qu’il appelle l’International Open Data Charter, qui contient une série de principes de base et de bonnes pratiques pour la diffusion de données publiques par les pouvoirs publics. Des dizaines de pays ont déjà adopté cette charte, mais malheureusement pas encore la Belgique. Quelles données publiques à l’échelle nationale ? Une des ambitions du gouvernement fédéral est de mettre à disposition un maximum de données détenues par les pouvoirs publics. Ces données sont dites 'open by default' : elles seront toujours disponibles en tant que données publiques, sauf raison valable (vie privée, sécurité etc.). Tout cela constitue un fameux volume, disponible via le site portail fédéral data.gov.be. Ce portail ne se limite pas aux données fédérales : il propose aussi des données par région et même par ville. Un des lots de données les plus récents nous parvient en direct de la ville de Namur. Cet apport en provenance de la Région wallonne est encourageant parce qu’à ce stade, la majorité des données publiques disponibles proviennent de Flandre. Des près de 10.000 lots de données disponibles en ligne lors de la rédaction de cet article, plus de 7.500 étaient d’origine flamande et moins de 1.500 de source francophone. Si nous les répertorions par catégorie, ce sont l’environnement (5.225) et le secteur public (4.102) qui prédominent. Signalons toutefois que Bruxelles s’investit de plus en plus dans les données publiques, comme il ressort d’ailleurs de l’interview de Bianca Debaets (lire par ailleurs). Le site http://opendatastore.brussels propose par exemple plus de 150 lots de données. Ce portail est intéressant non seulement pour la liste des données publiques disponibles, mais aussi pour l’information étoffée sur l’utilisation de ces données et le cadre légal à respecter pour les consulter et les utiliser. Vous y trouverez également de multiples présentations, des actualités et même un manuel des données publiques. Beci a inauguré un « data wall » qui compile les données publiques relatives à la mobilité à Bruxelles. Que fait Beci ? Beci, en tant que représentant des entreprises bruxelloises, est aussi intéressée par le potentiel des données publiques. Dès 2014, Beci était partie prenante d’un hackathon qui avait pour mission d’élaborer une application intéressante et fonctionnelle au départ de données publiques. Quatre ans plus tard, Beci dispose de sa propre application qui exploite les ‘open data’. Il s’agit d’une sorte de data wall (http://datawall.connect2move. be/) qui rassemble toutes les données publiques relatives à la mobilité à Bruxelles. On peut notamment y voir où se situent les encombrements routiers, où subsiste de la place dans les parkings publics, etc. Toutes ces informations peuvent contribuer à réduire la saturation du trafic à Bruxelles, selon Ischa Lambrecht, conseiller mobilité chez Beci : « Les véhicules à la recherche d’une place de stationnement représentent 30 % de l’ensemble du trafic à Bruxelles. Un système efficace permettant de détecter les places libres peut contribuer concrètement à réduire la densité du trafic. » Cette application fournit aussi des informations utiles aux cyclistes et aux transports en commun, notamment la disponibilité des Villo aux diverses stations, ou un récapitulatif des trains en retard. « Ce data wall constitue notre contribution à la 'mobility as a service' à Bruxelles. Ce service rassemble les informations sur les divers modes de transport et fournit des conseils sur les moyens d’arriver à destination. Le regroupement de toute l’information disponible débouche sur une véritable compréhension et permet de proposer des solutions », explique Ischa Lambrecht. « Ceci nécessite toutefois une bonne collaboration à tous niveaux, une bonne gestion des impératifs de la législation en matière de vie privée et la prise en compte d’autres considérations. Nous sommes convaincus que Beci, en sa qualité d’acteur neutre, peut jouer un rôle important dans cette démarche. Quoi qu’il en soit, Beci est disposée à jouer un rôle de médiateur ou de coordinateur pour rendre possible la 'mobility as a service'. » ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 21 D.R.
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TOPIC SMART SMART COMPANIES Alexander De Croo : « La numérisation de la Belgique se passe comme prévu » Le ministre fédéral Alexander De Croo, en charge notamment de l’agenda numérique, des télécoms et de la poste, dévoila en avril 2015 son plan d’action 'Digital Belgium', avec des objectifs concrets en matière de numérisation des pouvoirs publics et de la société. La Belgique devait figurer dans le top européen et créer par la même occasion 50.000 emplois. Stef Gyssels R encontré début 2018, Alexander De Croo avait fait avec nous le bilan de ce qui avait été réalisé et de ce qui restait à faire. 1. Numérisation de l’économie belge : Des adaptations de la législation et d’autres initiatives permettent aux start-up et aux autres entreprises d’évoluer de manière optimale dans la nouvelle économie numérique, déclarait M. De Croo : « Je pense à l’économie partagée, dont nos start-up doivent tirer profit. Et puis, le tax shelter pour start-up, qui signifie jusqu’à 45 % de réduction d’impôt pour le particulier qui investit directement dans une jeune entreprise. » Les pouvoirs publics ont créé, en matière de 'mobile health' ce qu’ils appellent une 'sandbox' pour des projets novateurs. Il s’agit d’un espace protégé au sein duquel des e-entrepreneurs peuvent lancer leurs projets, notamment des applis mobiles pour tablette ou smartphone. Par ailleurs, la législation a été modifiée pour qu’un document numérique possède la même valeur légale que son équivalent papier. 2. Accès à l’infrastructure numérique : Les objectifs étaient une norme de connexion Internet fixe jusqu’à 1 Gb/s d’ici 2020, la Belgique championne de l’Internet mobile 5G et la suppression de la fracture numérique. « La concurrence entre les grands acteurs qui investissent continuellement dans les nouvelles technologies devrait contribuer à la faisabilité de ces objectifs », estime Alexander De Croo. 3. Numérisation des pouvoirs publics : Des initiatives réussies telles que le tax-on-web ont donné naissance à ‘just-on-web’, pour numériser intégralement le monde de la justice. Le ministre De Croo veut aussi utiliser la carte d’identité électronique pour rendre mobile toute interaction entre le citoyen et les services publics : « Le succès d’itsme, l’identification numérique sur appareil mobile pour les applications financières, démontre que c’est la voie à suivre pour les transactions des pouvoirs publics. » 22 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 4. Développer des compétences numériques : L’amélioration des compétences numériques des jeunes reste un grand défi, notamment à cause de son intégration difficile dans les projets pédagogiques de l’enseignement actuel. M. De Croo croit dès lors à des initiatives d’entreprises commerciales et d’organisations bénévoles telles que Coderdojo, pour familiariser notre jeunesse de manière ludique à des compétences numériques comme la programmation et le développement d’interfaces. 5. Cybersécurité : La numérisation poussée nécessite une sécurisation suffisante du monde numérique et en ligne. D’où des initiatives telles que le BC-Centre, une collaboration entre les pouvoirs publics et notamment la KU Leuven et le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB) à des fins de sensibilisation, de coordination de la politique belge en la matière et de gestion de crise en cas d’incidents numériques. ● Et en 2018 ? « La numérisation va connaître une forte accélération dans l’année qui vient ! », avait promis Alexander De Croo début 2018. Nous avons donc repris contact avec son cabinet pour connaître les résultats de ladite accélération. En insistant beaucoup, nous avons obtenu une liste laconique : ➜ Élaboration d’un ’plan d’action zones blanches’ pour les communes mal desservies en télécoms. Il subsiste 16 des 39 ‘zones blanches’. ➜ Un cadre législatif permet à un quatrième opérateur mobile d’accéder au marché belge lors des enchères de licences en 2019. Ceci doit stimuler la concurrence, comprimer les prix et offrir plus de choix aux consommateurs. Autre mesure favorable à la concurrence : l’accès simplifié aux réseaux câble et fibre optique pour des opérateurs alternatifs. ➜ Création d’un groupe d’experts ‘fake news’, qui a formulé une série de recommandations à la mi-2018 pour combattre la désinformation. Nous sommes donc impatients de découvrir les résultats des trois derniers mois ! © Belga TOPIC SMART CITIES, SMART COMPANIES « Il est plus important de créer un cadre que de tout vouloir faire soi-même » La création d’un Secrétariat d’État à l’informatique et la numérisation était une première historique. Bianca Debaets, dont c’est l’une des attributions au Gouvernement bruxellois, a pris cette mission à cœur. En voici les résultats au terme d’un mandat. Stef Gyssels « J’ ai voulu savoir, en début de mandat, où en était Bruxelles et ce que nous pouvions et devions atteindre. Le besoin de cohérence était évident, face à l’émiettement des compétences. J’ai été voir ce que faisaient des villes prétendument exemplaires telles qu’Amsterdam, Barcelone et Berlin. En réalité, Bruxelles n’avait pas de réel retard sur elles. Mais la perception était différente là-bas, par un marketing plus efficace. Conclusion : nous devions mieux communiquer sur nos réalisations et nos perspectives. » « D’où l’une de nos premières initiatives : un site portail qui explique ce que nous faisons (la numérisation de nos services) ainsi que les services numériques mis à la disposition du monde académique, des entreprises et de tous les citoyens. Nous voulions impliquer chacun et montrer les multiples possibilités, y compris pour les entrepreneurs. Nous avons vite compris que nous obtiendrions un impact maximal en ne concevant et ne développant pas toutes les applis nous-mêmes, mais en créant un environnement dans lequel d’autres pourraient exprimer leur créativité. » Quelques exemples de la manière dont vous stimulez les entrepreneurs ? « Le plus bel exemple est notre politique ‘open data’. En mettant toutes les données des pouvoirs publics à la disposition de chacun, nous suscitons de nombreuses initiatives qui s’appuient sur ces données pour développer des applications novatrices. Nous avons créé ainsi un climat favorable aux startup. Le succès ne s’est pas fait attendre : plus d’une nouvelle start-up sur quatre est basée à Bruxelles. Agoria, la fédération des entreprises technologiques, estime que la disponibilité des open data génère annuellement 1500 nouveaux emplois en Belgique et 180 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire. » Vous avez beaucoup insisté sur la 5G. Où en est-on ? « Nous avons finalement obtenu un accord de principe et nous avons entamé le travail. Il a fallu beaucoup de Bianca Debaets BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 23 temps et d’énergie pour concilier les multiples intérêts. Mais l’accord est équilibré et Bruxelles peut devenir la première ville qui déploie la 5G à très grande échelle, tout en respectant les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de rayonnement. Chacun devient ainsi plus facilement joignable que jamais, y compris les services de sécurité. Nous avons équipé de wifi gratuit 204 sites, dont l’ensemble des stations de métro bruxelloises. De quoi satisfaire toujours plus d’habitants et de visiteurs. Qui plus est, les volumes d’open data disponibles battront tous les records si chacun est connecté en permanence. » D’autres réalisations ou résultats obtenus lors de cette législature démontrent-ils que Bruxelles est devenue une 'smarter city' ? « Par où commencer ? Notre Irisbox contient plus de 350 documents en ligne, de plus en plus utilisés par les entreprises pour une communication plus efficace avec les pouvoirs publics. Nous visons plus de 15.000 téléchargements en 2018. Fiber-to-the-school, la connexion fibre optique pour les écoles secondaires bruxelloises, dessert aujourd’hui 124 établissements. Dans l’intervalle nous avons raccordé 204 sites à wifi.brussels et 124 écoles à fiber-to-theschool. Fix-my-street, qui permet de signaler en ligne des problèmes sur la voie publique, est passé en deux ans de 20.000 à 26.000 messages. Nous avons fait de Bruxelles la plus grande LEZ (Low Emission Zone) d’Europe, desservie par 180 caméras ANPR qui scannent les plaques minéralogiques aux frontières et à l’intérieur de la Région. Des initiatives telles que Molengeek parviennent petit à petit à intéresser toutes les couches de la population aux emplois TIC. Un des plus beaux moments a été celui où des mamans de jeunes allochtones ont soudainement réalisé ce que leurs enfants parvenaient à faire avec cette plate-forme numérique. Voilà qui ouvre des perspectives. N’oublions pas que le père de Steve Jobs était un immigré syrien. » Voir : https://irisbox.irisnet.be ● D.R.
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SMART CITIES, SMART COMPANIES La blockchain, source d’opportunités pour les entreprises belges La technologie prometteuse de la blockchain pourrait bientôt bouleverser des secteurs économiques comme la banque, l’assurance ou le transport. Start-up et grandes entreprises commencent à s’y intéresser de près. C’ est l’une des technologies les plus en vue du moment. La blockchain (chaîne de blocs en français) est en passe de bousculer toute une série de secteurs économiques. « La quatrième révolution numérique est en marche », plante Marc Toledo, spécialiste de la blockchain et managing director de Bit4You. Invité en juin dernier par Beci à l’occasion d’une conférence consacrée à la blockchain qui a réuni une soixantaine d’entrepreneurs à Bruxelles, le chef d’entreprise a donné au public présent un premier aperçu des opportunités offertes par cette technologie de rupture. Une présentation complétée par les interventions de Rudi Strobbe (Axa) et José Zurstrassen (Leansquare). La blockchain permet de stocker et sécuriser des données numériques de manière quasiment infalsifiable. Cette technologie peut être comparée à une sorte de registre en ligne où différentes parties inscrivent progressivement des informations. Ces informations ne peuvent être retirées de ce registre et sont donc authentifiées à destination de l’ensemble des utilisateurs de la blockchain. Fonctionnement décentralisé La particularité essentielle de cette technologie est son fonctionnement 24 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 José Zurstrassen décentralisé. La blockchain n’est pas contrôlée par une entité unique, comme c’est le cas par exemple pour un système de stockage de données dans le cloud, de type Dropbox. Elle est contrôlée par une multitude d’utilisateurs, qui « prêtent » une partie des capacités informatiques de leurs ordinateurs pour assurer la validité des opérations réalisées sur la chaîne de blocs. Pour modifier des données inscrites sur la blockchain, un pirate informatique devrait prendre le contrôle d’au Gilles Quoistiaux moins la moitié de ces ordinateurs disséminés un peu partout dans le monde qui valident les transactions. Ce qui est quasiment impossible. C’est la raison pour laquelle on peut estimer que cette technologie est quasiment inviolable. C’est l’une des clés de son attrait pour toute une série de secteurs économiques, à commencer par la banque et la finance. Les applications les plus connues sont en effet liées aux cryptomonnaies et notamment à la plus connue d’entre elles, le bitcoin. Le côté sulfureux de cette monnaie virtuelle, très volatile, dont l’usage actuel se concentre essentiellement sur la spéculation et qui est fortement critiquée par les régulateurs du secteur financier, ne doit pas masquer le potentiel de sa technologie sous-jacente. Ce n’est pas un hasard si de nombreuses institutions bancaires planchent aujourd’hui sur des solutions de paiement intégrant le processus de la chaîne de blocs. La banque américaine Goldman Sachs vient d’annoncer la création prochaine d’un service dédié aux investissements dans certains produits liés aux cryptomonnaies. Quant à la banque Santander, elle fait actuellement des tests sur la technologie Ripple – qui a donné son nom à une D.R. © Getty TOPIC lote devrait être lancé en novembre prochain. Marc Toledo des principales cryptomonnaies en circulation – afin d’améliorer l’efficacité, la rapidité et la traçabilité de ses paiements internationaux. « Au sein de beaucoup de grandes banques, c’est un des sujets du moment. Les applications concrètes ne vont pas tarder à émerger », confirme José Zurstrassen, executive chairman chez Leansquare et fondateur de Keytrade Bank. Carte verte numérique Du côté des assurances, les choses bougent également. En partenariat avec B-Hive, qui rassemble l’écosystème fintech (technologies de la finance) à Bruxelles, Assuralia et plusieurs compagnies d’assurance planchent sur un projet de carte verte numérisée. L’idée est de créer une version digitale de la carte verte, qui sera authentifiée sur la blockchain. « Cela permet d’éviter les risques de fraude sur la version papier de ce document, et du coup cela permet aux assureurs d’économiser de l’argent », avance Rudi Strobbe, en charge de l’innovation chez Axa. Ce projet pourrait offrir de nouveaux débouchés aux assureurs dans le cadre de l’essor des voitures partagées, pointe Rudi Strobbe. Une carte verte numérique permettrait de commercialiser des contrats d’assurance sur de très courtes durées, pour une journée voire une heure de conduite. Les assureurs ont commencé à plancher sur ce concept de carte verte digitale en juin dernier. Un projet piUn autre projet est en cours dans le domaine de l’assurance, lié cette fois aux produits d’assurance vie. L’idée est de digitaliser et d’authentifier en ligne l’ensemble des informations qui ont trait au décès d’une personne (certificat de décès, acte notarié, contrat d’assurance, etc.). « Entre le décès et le versement de la prime d’assurance, il s’écoule souvent huit semaines voire plus. Si toutes les informations nécessaires étaient inscrites sur la blockchain, cela pourrait se faire en quelques jours, de manière beaucoup plus simple », explique Rudi Strobbe (Axa). Des métiers menacés ? Vu son caractère décentralisé, la technologie de la blockchain est souvent présentée comme une révolution pour certaines professions intermédiaires. Selon certains, elle pourrait même permettre aux utilisateurs de se passer du tiers de confiance. Certaines professions, comme les banquiers, les notaires ou les courtiers d’assurance seraient menacés par l’émergence de cette technologie. À l’heure actuelle, ce scénario n’est pas encore écrit, même si la digitalisation de toute une série de tâches a déjà des conséquences indéniables sur un nombre de plus en plus important de secteurs économiques. Il est par contre intéressant de constater que les professionnels de ces secteurs commencent à tester voire à intégrer ces nouvelles technologies, afin d’éviter de se faire dépasser par des acteurs extérieurs. C’est le cas de la fédération des notaires, qui a annoncé fin 2017 le lancement d’un test de validation de certaines opérations notariées sur la chaîne de blocs. Du côté de l’État aussi, de premières initiatives commencent à voir le jour. L’administration des finances est particulièrement concernée : on pourrait imaginer un jour que l’ensemble de nos données fiscales soient authentifiées sur la blockchain. Le cabinet du ministre Johan Van Overtveldt a récemment demandé un rapport (attendu pour le printemps 2019) sur les possibilités offertes par cette technologie pour alléger le travail de son administration. Les contrôles TVA des entreprises et les contrôles douaniers pourraient faire l’objet d’une première expérimentation. Une vingtaine de start-up belges Les secteurs concernés par le potentiel de la blockchain sont très nombreux : « La santé, les objets connectés, la logistique, le transport… », énumère Marc Toledo (Bit4You). Exemple frappant dans le domaine des transports : le géant de l’automobile VW vient d’annoncer que 300 personnes travaillaient en interne sur des projets intégrant la technologie de la chaîne de blocs. VW pense notamment équiper ses véhicules d’un système de clé digitale authentifiée sur la blockchain, mais aussi protéger ses voitures connectées (et demain ses voitures autonomes) des pirates informatiques grâce à la technologie ultra-sécurisée de la blockchain. Au-delà des grands groupes industriels ou de services, de plus en plus de start-up développent également des concepts et des produits utilisant le potentiel de la chaîne de blocs. Pas étonnant quand on sait que les investissements dans cette technologie pèseront 12 milliards de dollars en 2022, d’après les dernières estimations du consultant spécialisé IDC. En Belgique, une étude publiée par Thomas Vanderstraeten, CTO de la fintech Seraphin, a recensé plus de 200 personnes travaillant sur de nouveaux projets estampillés blockchain. Une vingtaine de start-up ont déjà été créées, dans toute une série de domaines : financier (Keyrock, qui vient de lever 900.000 euros), juridique (Stampify), objets connectés (Settlemint), réseaux sociaux (Hey), consultance (Oceanlab), santé (Flycare)… Un véritable écosystème belge est en train de se créer autour de cette technologie, qui commence à inspirer et intriguer les entrepreneurs à la recherche de nouveaux défis et de nouvelles opportunités. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 25 D.R.
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TOPIC SMART CITIES, SMART COMPANIES L’intelligence artificielle, jusque dans les PME Exploiter l'intelligence artificielle (IA) et les données sans être Tesla, Facebook ou une start-up innovante : possible ? [Coproduction] D epuis l'éclosion de l'Internet des objets (IoT), les capteurs collectent de grandes quantités de données. Ils s’installent aisément dans toutes sortes d’environnements (hôpitaux, maisons, bureaux...) ou sur des machines et mesurent de multiples paramètres. Les entreprises obtiennent, de cette façon, des données intéressantes à propos des personnes, produits et processus. La science des données (data science) et l'IA sont de puissants outils d’innovation : pensez aux nouvelles perspectives à partir de données, au profilage de produits et de clients, à l’optimisation de la production, aux solutions de gestion intelligente du trafic, aux recommandations médicales... La technologie est disponible et pourtant, tout le monde n’est pas familier avec son potentiel et certainement pas les PME. L'innovation des données et l'intelligence artificielle, c’est quoi ? La notion d'IA remonte aux années 50 mais connaît aujourd’hui une révolution. Les données envahissent presque tous les secteurs de l’économie. Ceci résulte des progrès accomplis en termes de puissance de calcul (connectivité, capteurs, collecte de données...), de technologies et d'algorithmes (apprentissage profond, apprentissage par renforcement...). La réussite de grandes entreprises telles que Facebook, Google ou Amazon rend l’IA et la science des données attractives, certes, mais les PME ne savent pas toujours comment elles peuvent réaliser cela. La simple application d'un algorithme à un jeu de données n'aboutit presque jamais à des résultats exploitables et tangibles. Des données de qualité doivent être collectées, intégrées, filtrées et prétraitées avant de pouvoir être exploitables. Cela prend beaucoup de temps. La qualité des données prime toujours sur la quantité. De petits volumes de données qualitatives livrent souvent de meilleures informations que de grandes quantités. Vous avez déjà une part d'expertise nécessaire pour obtenir des résultats exploitables ! Une compréhension du domaine d'application est nécessaire pour déterminer si les résultats sont pertinents. D’où le besoin de collaboration entre le spécialiste des données et l'expert du domaine. Heureusement, beaucoup d’entreprises possèdent déjà en interne une partie de l'expertise requise en science des données et IA. 26 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 L'IA s’implique dans les aspects commerciaux. Les entreprises investissent du temps et de l'argent pour obtenir des données. C’est pourquoi il est important, avant même d’innover avec des données, de comprendre les objectifs et exigences opérationnels du projet. Dresser le profil des clients permet, d’une part, par exemple de leur offrir des avantages (leur faire acheter/essayer de nouveaux produits). Investir dans la maintenance prédictive de machines est, d’autre part, essentiel pour réduire les coûts de maintenance à l'avenir et faire des économies. ● Caroline Mair, Project Manager Data Innovation – EluciDATA Lab, the data and AI competence Lab of Sirris Depuis 2009, Sirris aide, avec le soutien d’Innoviris, les entreprises bruxelloises dans la mise en œuvre d’innovations dans leurs produits et services par le biais de la science des données et de l'IA. Ces services à l'industrie (mise en place de projets de R&D, sessions de formation, projets industriels bilatéraux...) nourrissent la connaissance approfondie que Sirris a des besoins et des défis de l'industrie en matière de science des données et d'IA. Dans la continuité de cet engagement, Sirris a lancé le 17 septembre dernier son « Data and Artificial Intelligence Competence Lab ». Plus d’info : elucidatalab.sirris.be ; elucidatalab@sirris.be ; +32 491 34 53 77 © Getty Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez dans tous les cas droit aux réductions ACTIVA.(www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
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TOPIC SMART CITIES, SMART COMPANIES Applis mobiles : pour mieux travailler et vivre à Bruxelles Au-delà des applis indispensables (d’ailleurs souvent installées d’origine sur tout nouveau smartphone), de nombreuses applis spécifiques peuvent vous faciliter la vie et le travail à Bruxelles. Tour d’horizon non exhaustif. À l’achat d’un smartphone, de nombreuses applis sont déjà préinstallées ou fortement recommandées par le constructeur. C’est ainsi que l’on n’échappera pas aux Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, WhatsApp, Skype, Messenger, Foursquare ou autres Hangouts, notamment pour entretenir son réseau, tant privé que professionnel. Travail De même, Gmail ou Outlook pour la consultation des mails, ou encore LinkedIn pour le réseautage professionnel feront partie des outils indispensables tant dans le cadre privé qu’au bureau. Outre évidemment les applis pour regarder des vidéos (YouTube par ex.), prendre, retoucher et/ou synchroniser des photos (notamment Flickr), naviguer (Google Maps e.a.), l’utilisateur ne devra pas oublier de songer à des outils pour ouvrir et gérer ses dossiers, avec notamment ES File Explorer ou Astro, qui permettent d’ouvrir différents formats de fichiers et surtout de se connecter à des espaces de stockage en ligne dans le cloud, comme Dropbox, Google Drive ou OneDrive. Au niveau du travail, des outils comme Google Docs (qui fonctionne hors ligne) ou Microsoft Office Mobile et WPS Office permettront d’ouvrir et d’éditer des documents Word, Excel ou PowerPoint avant de les sauvegarder en ligne, tandis que Tiny Scanner se chargera de numériser des documents. Pour entretenir et optimiser son smartphone, CCleaner et Clean Master sont deux utilitaires à recommander. Il va de soi que toutes les grandes banques belges proposent des applis de gestion de vos finances, tandis qu’un outil comme Payconiq vous permettra de payer avec votre smartphone sans devoir sortir votre portefeuille (avec en plus la possibilité d’enregistrer ses cartes de fidélité). Déplacements Outil permettant de combiner à la fois activité professionnelle et loisirs, le smartphone servira aussi à améliorer ses déplacements en ville avec des solutions comme les applis des transports en commun STIB, SNCB et De Lijn, outre NextRide (pour combiner les TEC et la STIB) et Moovit (appli de transports en commun basée sur des données 28 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 open source). Pour les ‘individualistes’, Djump permettra de trouver rapidement un chauffeur, les Taxis Verts un taxi (avec une appli Splyt pour partager un même taxi) ou encore Villo, sans oublier AllBikesNow pour le vélo. Il va de soi que l’on n’oubliera pas Google Maps, Citymapper ou Waze pour éviter autant que faire se peut les embouteillages, de même que l’appli parking.brussels qui facilitera la recherche rapide d’une place de parking et, tout récemment, la solution Pasha (Parking Sharing) de la startup éponyme. Et si la route sur laquelle vous circulez est en mauvais état, FixMyStreet vous permettra de signaler toute dégradation de la chaussée. Vie sociale Pour découvrir les coins verts de la capitale, rendez-vous sur Brussels Garden. Et si vous êtes sportif, Belgium Running vous permettra de vous entraîner pour les 20 km de Bruxelles, tandis que Strava s’adresse tant aux joggeurs qu’aux cyclistes. Avant peut-être de prendre un petit en-cas en consultant notamment TheFork qui classe les restaurants à Bruxelles et offre des réductions sous forme de yums. Ou plus simplement Fritkots pour trouver les meilleures friteries. À moins que vous ne préfériez rester à la maison et utiliser Frinder, l’appli de partage alimentaire entre voisins. N’hésitez pas également à télécharger l’une des nombreuses applis de santé du style Andaman, Moveup ou Yagram Health. Pour (re)découvrir Bruxelles, VisitBrussels apparaît comme un incontournable, tandis que dans le domaine social, Bruxelles Propreté propose l’appli pratique Recycle! pour s’y retrouver dans la collecte des déchets. Et si votre facture mobile explose, quand bien même les forfaits deviennent toujours plus avantageux, Instabridge vous permettra de trouver un wifi gratuit ouvert. Même si la Région propose avec Wifi.brussels un réseau wifi officiel gratuit… ● Marc Husquinet SMART CITIES, SMART COMPANIES Bureaux intelligents : l’arme ultime pour séduire les collaborateurs La guerre des talents fait plus que jamais rage, vous en conviendrez. Dès lors, aucun moyen de recruter et de conserver ses meilleurs collaborateurs ne doit être négligé. Et notamment l’environnement de travail intelligent qui offre à l’employé un confort optimal au bureau, surtout s’il appartient à la génération Y. S elon une récente étude de l’école de commerce française Essec, pas moins de 93 % des jeunes actifs ne voudraient pas d’un bureau classique, tandis que 73 % des salariés français privilégieraient les espaces de travail collaboratif. Par ailleurs, pour 40 % des salariés hexagonaux, le lieu de travail est crucial dans le choix d’un nouvel emploi. De son côté, une étude de Dell/ Intel sur l’espace de travail du futur indique que 44 % des travailleurs estiment que leur espace de travail n’est pas assez intelligent. Or l’employé moyen passe environ un tiers de son temps sur son lieu de travail… Trois couches La mise en place d’un environnement de bureau intelligent s’inscrit dans un processus de transformation numérique de l’ensemble de l’organisation. En pratique, le passage d’un espace de travail physique vers un bureau numérique implique trois piliers. D’abord, le déploiement d’une infrastructure adaptée, permettant d’assurer une connectivité tant en interne que vers l’extérieur, qu’il s’agisse de réseaux LAN et WAN, mais aussi de convergence téléphonique fixe-mobile. Outre bien sûr des solutions de stockage de données, idéalement dans le cloud, pour permettre un accès à distance sécurisé et une continuité d’activité garantie. Par ailleurs, cette approche permet des investissements de type opex (dépenses d’exploitation) plutôt que capex (dépenses d’investissement). Cela dit, une infrastructure sur site pourrait aussi être envisagée, de même qu’une solution hybride combinant des plateformes sur site et dans le cloud. Sachant évidemment que la sécurité devra constituer dans tous les cas une priorité majeure. Ensuite, l’organisation devra se doter d’équipements capables de supporter les collaborateurs dans leur travail (sur place ou à distance), essentiellement mobile donc. Il s’agira en l’occurrence de PC portables, tablettes et autres smartphones, lesquels seront sécurisés et adaptés à l’activité des différents types de collaborateurs. De même, les plateformes de communication devront intégrer la communication vocale aux ressources informatiques, voire – pourquoi pas ? – opter pour les communications unifiées (UC). Enfin, il conviendra de prévoir des applications spécifiquement conçues pour le travail en équipe et à distance. À nouveau, ces outils pourront être soit installés en interne, soit accessibles en mode SaaS (Software-as-a-Service ou logiciel en tant que service), où les applications sont hébergées sur des systèmes externes et accessibles à distance, avec paiement à l’utilisation. Outre les outils de création et de partage de fichiers, l’entreprise mettra en place des solutions de visioconférence ainsi que d’agenda et de calendrier partagés et de communication en temps réel, sans parler évidemment des applications « classiques » de bureautique (dites « de productivité »). Au-delà de ces trois couches indispensables, l’entreprise se devra d’évoluer vers une organisation agile en impliquant étroitement les utilisateurs par le biais de campagnes de sensibilisation et de formations. Car la réussite d’un tel projet passe par une gestion du changement et une adhésion de chacun au projet. Avantages La numérisation du poste de travail s’inscrit à la fois dans une démarche volontariste de rupture, mais s’impose aussi comme une nécessité pour les entreprises, compte tenu notamment des problèmes de mobilité. Ainsi, le quotidien BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 29 Marc Husquinet © Getty
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TOPIC De Standaard estimait voici peu qu’à conditions égales, il faudra 25 minutes en plus d’ici 2030 pour effectuer un trajet de 50 kilomètres, soit une vitesse moyenne qui diminuera de 25 %. Les avantages d’un bureau intelligent profitent globalement tant à l’employeur qu’à l’employé. Ainsi, pour l’entreprise, la diminution du temps passé dans les trajets permet d’avoir des collaborateurs plus productifs, tandis que les frais de bureau baissent grâce à une optimisation des espaces de bureaux. Quant aux collaborateurs, ils se disent en général plus épanouis dans leur travail étant donné qu’ils disposent d’outils mieux adaptés, tout en bénéficiant d’un meilleur équilibre entre travail et vie privée. Par ailleurs, le bureau intelligent devra permettre de renforcer la relation avec les partenaires économiques de l’entreprise, et en premier lieu les clients. En effet, une organisation connectée sera susceptible d’améliorer l’expérience client, voire de déboucher sur de nouveaux modèles économiques. À cet égard, il peut même être question de technologie de rupture, comme l’ont prouvé les Amazon, Uber, Airbnb et autres Netflix. Car les clients modernes exigent toujours plus d’accessibilité, de réactivité et de personnalisation dans leurs contacts avec l’entreprise. Cela dit, le bureau intelligent impose certaines contraintes, essentiellement la difficulté de gérer des travailleurs à distance, ces équipes virtuelles nécessitant de repenser la manière de communiquer et de collaborer. Génération Y Selon le cabinet de conseil PwC, un travailleur sur deux sera issu de la génération Y d’ici 2020. Un constat qui a amené le groupe Schneider Electric (spécialisé dans la transformation numérique de la gestion de l’énergie et des automatismes dans le résidentiel, les bâtiments, les centres de données, les infrastructures et les industries) à s’intéresser de près aux bâtiments intelligents en général, et au bureau intelligent en particulier. « Car le smart building est indissociable du smart office », estime d’emblée Philippe Manche, Sales Manager chez Schneider Electric. « En effet, le smart building permet de rendre l’environnement de travail plus attractif pour ses occupants, mais permet également à l’entreprise de maîtriser ses coûts, notamment énergétiques et d’occupation des espaces. C’est ainsi qu’au sein de notre Hive (Hall de l’Innovation – Vitrine de l’Énergie, le siège de l’entreprise à Paris, qui se veut la vitrine des nouvelles technologies de Schneider Electric, NDLR), nous avons défini trois profils d’employés, avec pour chaque type des espaces optimisés. Des capteurs associés à des badges permettent ainsi de mesurer en temps réel les usages et d’anticiper toute modification dans l’organisation du travail. » En pratique, différentes couches sont prévues, notamment pour les produits interconnectés, pour le pilotage des insSimplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 30 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 TOPIC tallations et pour l’analytique des données avec des algorithmes permettant d’anticiper et d’optimiser l’usage des espaces. « Pour optimiser l’environnement, il faut d’abord pouvoir mesurer à l’aide de capteurs. À cet égard, Schneider Electric s’appuie sur des protocoles ouverts qui permettent d’associer des produits et applications du marché à l’aide de web services », ajoute Philippe Manche. Plus concrètement, Schneider Electric a structuré son offre EcoStruxure sur trois niveaux : les produits connectés dotés d’une intelligence intégrée pour permettre une meilleure prise de décision ; les dispositifs de contrôle permettant de gérer les opérations sur site ou à distance via le cloud ; et les applications, outils d’analyse et services pour la mise en œuvre des systèmes connectés, ouverts et communicants. Le siège parisien de Schneider abrite le Hive (Hall de l’Innovation – Vitrine de l’Énergie). « L’ambition est de concevoir des bâtiments où les occupants gagnent du temps et travaillent de manière plus efficace », résume encore Philippe Manche. « Avec la guerre des talents qui fait rage, il est important d’attirer les jeunes ainsi que de les fidéliser. Car l’attractivité de l’entreprise est devenue essentielle et passe par un cadre de travail intelligent. » Défis En conclusion, le bureau intelligent ne pourra être une réussite que si trois éléments sont réunis : le choix de technologies adaptées à l’organisation, la formation/senFORMATION EN ALTERNANCE PME sibilisation des collaborateurs aux nouveaux outils numériques et l’adaptation des processus et méthodes de travail à ce nouvel environnement. Mais chaque entreprise devra y aller à son rythme, compte tenu du degré de maturité numérique de ses collaborateurs. Et avoir conscience que la numérisation est une feuille de route, et pas un objectif figé. D’où la nécessité de se fixer des priorités compte tenu de la stratégie définie, en commençant par un projet qui nécessite peu d’efforts pour un impact maximum. ● L’ALTERNANCE, c’est TRANSMETTRE son savoir et son savoir-faire ; PARTAGER son expérience ; DONNER LA CHANCE à un jeune d’apprendre son métier ; FORMER son futur collaborateur. DEVENEZ PATRON-FORMATEUR PLUS D’INFOS : sfpme et efp, rue de Stalle 292b 1180 Bruxelles - 0800 85 210 - info@efp.be - www.efp.be
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Lille va experimenter le système du « péage inversé » SMART CITIES, SMART COMPANIES Smart mobility : quand l'intelligence prend le volant La nécessité de faire circuler les biens et les personnes de manière plus fluide est une évidence dont les responsables politiques et publics sont bien conscients à Bruxelles. Pour aller plus loin, sans doute n'est-il pas inutile de regarder ailleurs, pour voir ce qui se fait dans d'autres grandes villes. Johan Debière N e nous attardons pas sur le cas de Paris dans la mesure où la ville lumière a une taille bien différente de Bruxelles : on y compte 2,2 millions d'habitants (Paris intra-muros), mais surtout une densité trois fois plus élevée qu'à Bruxelles (7.500 hab./km² à Bruxelles contre plus de 20.000 à Paris). En revanche, avec sa densité de 5.000 hab./km², la mobilité bordelaise évolue dans un contexte assez proche de notre région. Autre élément intéressant : la capitale du vin a un petit lien avec Bruxelles dans la mesure où, en cas d'embouteillages, l'accès « goutte-à-goutte » à sa rocade (équivalent de notre Ring) est géré en partie grâce au savoir-faire de Macq, une entreprise... bruxelloise, forte d'un effectif de 100 personnes et capable de fournir et d'installer dans un mode 'turnkey' des caméras intelligentes adaptées à l'analyse du trafic. Macq propose aussi, comme elle l'a fait à Bordeaux, de la télé-gestion d'accès aux voies de circulation: « Une fois placées, nos caméras peuvent voir leurs fonctions complétées. On peut commencer avec des fonctions conventionnelles de contrôle de vitesse et ensuite passer à des contrôles adaptés à la détection des véhicules polluants, dans le cadre de la gestion de zones d'émissions ou à la détection de camions ADR, etc. », nous explique François Macq. L'effet fou des escaliers et des escalators D'autres exemples totalement méconnus sont également très inspirants. Comme celui de Bilbao, au pays basque (350.000 habitants pour une densité de 8.300 hab./km²). Cette ville figure parmi celles d'Espagne où le nombre 32 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 François Macq de déplacement à pied est le plus élevé et la possession de véhicules à moteur le plus bas. Une étude menée en 2014 par l'Observatory of Metropolitan Mobility a permis d'établir que 62,3 % des déplacements se faisaient à pied et seulement 10,9 % en véhicule à moteur. Selon l'Observatoire, cela tient à la grande mixité du tissu urbain avec un mélange inédit d'activités liées à des fonctions économiques, résidentielles et récréatives du noyau urbain. Pour soutenir les modes de déplacement alternatifs, ce sont des recettes simples mais éprouvées que Bilbao a décidé d'appliquer. Comme le développement de grands trottoirs ou d'un large réseau de pistes cyclables, mais aussi la suppression de ce que les urbanistes appellent les « barrières architecturales ». À cet égard, l'aménagement d'escaliers et d'escalators a grandement contribué à résoudre le problème, en évitant les cassures dans les trajets des piétons et des cyclistes. Péage inversé à Rotterdam et Lille À Lille, le développement des nouvelles mobilités n'est évidemment pas neuf. On y a déjà développé un beau réseau de pistes cyclables, des services de vélos partagés en libre service (V'Lille), des aides à l'achat de vélos traditionnels et électriques (respectivement plafonnées à 150 et à 300 euros), qui peuvent être comparées aux 500 euros octroyés à celles et ceux qui font le choix du vélo à Bruxelles (qu'il soit électrique ou non), à cette différence qu'à Bruxelles, cela implique de faire radier sa plaque d'immatriculation. C'est également à Lille que l'on a décidé de passer au braquet supérieur en matière de mobilité, D.R. © Belga TOPIC avec une démarche de péage inversé porté par la Métropole Européenne de Lille (MEL). Inspiré de ce qui se fait déjà à Rotterdam et à Stockholm depuis 2010, le péage inversé sera déployé à Lille dès la fin de cette année sur les deux premiers axes importants que sont l'A1 et l’A23. Il permettra aux conducteurs « intelligents » de bénéficier de 2 euros par trajet « évité ». Concrètement, une première phase permettra d'identifier les conducteurs empruntant ces axes de manière régulière. Les plaques d'immatriculation seront reconnues et les adresses des conducteurs retrouvées. Il leur sera ensuite proposé de participer en tant que volontaires à une expérience d'un mois pendant laquelle ils recevront 2 euros chaque fois qu’ils laissent leur voiture au garage (au moins en heure de pointe), avec un maximum de 80 euros par mois. Le contrôle sera effectué par la combinaison de données GPS et de la lecture des plaques. Autre différence notable entre Lille et Bruxelles, mais au niveau du métro et des bus cette fois : la tolérance vis-à-vis du vélo semble y être plus importante. Même plié, il faut savoir que le vélo n'est admis dans le métro bruxellois qu'en dehors des heures de pointe. Inutile donc de l'emporter avec vous du lundi au vendredi de 7h à 9h et de 16h à 18h30 : vous risquez en effet d'être refoulé. À Lille par contre, le vélo est admis sur toutes les lignes de Transpole quelle que soit l'heure, pourvu qu'il soit plié. L'ingéniosité d'un ancien de Google Au rang des innovations technologiques, il faut citer cette initiative ambitieuse d'Amat Yusuf. Après un passage par Google, Amat a développé Citymapper dès 2011 : une application mobile permettant de consulter l'ensemble de l'offre pour les déplacements urbains et de calculer accessoirement les durées d'itinéraires. Au départ, l'application se limitait à quelques très grandes villes comme Londres, Berlin, Tokyo, Paris ou New-York, mais aujourd'hui, elle couvre un très large éventail, y compris à des villes plus « petites » comme Bruxelles ou Toronto (2 millions d'habitants pour une densité de 1.000 hab./km²). Un test effectué au départ du domicile de votre serviteur (à Villers-la-Ville, en Brabant wallon) s'est montré très concluant, preuve que l'appli dépasse les seules frontières de Bruxelles-Capitale. Nous avons même essayé des trajets qu'un navetteur emprunterait vers la capitale au départ d'endroits improbables comme Houte-Si-Plou (Neupré). Là encore, le test a permis de bénéficier d'une description complète et exacte du trajet à effectuer et des transports en commun à emprunter pour atteindre la destination. L'appli donne en outre, en temps réel, toutes les combinaisons des modes de transport, en ce compris vélo, Villo, taxis, Uber etc. Récemment, Citymapper a décidé d'aller un pas plus loin en tirant parti des infos collectées sur base des utilisateurs pour mettre en place SmartRide à Londres, un service de transport hybride à mi-chemin entre le bus et le taxi. Le MaaS comme modèle disruptif À Oslo, les décideurs politiques ont réalisé qu'il fallait transformer la mobilité en quelque chose de spontané, d'aussi naturel que la consommation d'énergie : « Lorsqu'on doit recharger son portable, on entre dans un café ou dans une galerie commerçante et on trouve sans peine une prise électrique pour recharger son équipement. Les choses devraient être aussi simples avec l'offre de transport », résume Endre Angelvik, le vice-président chargé des services de mobilité de Ruter, l’autorité du transport public de la région d’Oslo. Et pour parvenir à instiller cette fluidité, Oslo s'est penchée sur l'analyse de quatre grandes tendances : l’urbanisation, le développement durable, la digitalisation et l’individualisation, qui restait encore jusqu'il y a peu le vrai point fort de la voiture. Il semble que le ressort principal du processus de décision repose sur la libération importante du budget jusque-là consacré à la voiture, et qui peut être désormais affecté à d'autres postes plus intéressants (lire à ce sujet les rapports des experts californiens Tony Seba et James Arbib, ‘Clean Disruption of Energy and Transportation’ et ‘Rethinking Transportation 2020-2030’). L’appli Citymapper permet de consulter toute l'offre de déplacements urbains d’une ville. Minicars sur pilote automatique Les Norvégiens vont plus loin encore : le pays pousse des modèles toujours plus disruptifs, comme à Oslo ou Stavanger, où des minicars automatiques proposés par les français Navya et EasyMile ont été introduits dans la circulation. À Forus, district industriel de la ville de Stavanger, le minicar proposé par EasyMile et géré par Kolombus (l’équivalent de la Stib) opère ainsi depuis juin en conditions réelles. Sur un tronçon de 1,2 km, il dessert à intervalles réguliers des zones fréquentées par des entreprises, l'idée étant de faciliter l'accès aux transports en commun depuis le lieu de travail. Électrique, le minicar peut emmener jusqu'à 12 personnes à une vitesse maximale de 25 km/h. Il était prévu que la législation norvégienne évolue. Ce sera le cas... avec toutefois la mise en place de quelques garde-fous : ainsi, la vitesse maximale sera limitée à 12 km/h, le minicar devra limiter à six le nombre de passagers transportés ; en outre, un opérateur de la société de transport devra toujours être à bord pour intervenir en cas de problème. ● En Norvège, un minicar EasyMile dessert une zone d’activité où sont implantées des entreprises. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 33 D.R. D.R.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Commerce équitable : l’engagement des entreprises « It’s trade, not aid ! » Fairtrade et tous les acteurs du commerce équitable en sont convaincus : le commerce est un formidable instrument de développement et peut contribuer à la lutte contre les inégalités économiques et sociales. À condition que les règles du commerce soient équitables, respectueuses de l’humain et de son environnement. S elon le système Fairtrade, les agriculteurs dans les pays du sud s’organisent en coopératives et en réseaux de producteurs locaux. Ceci leur permet de mieux défendre leurs intérêts dans les relations commerciales. Le système Fairtrade garantit également un prix minimum et une prime. Ce seuil de sécurité est essentiel pour que les producteurs puissent prendre en main leur propre avenir. Fairtrade Belgium œuvre à sensibiliser les consommateurs et travaille en collaboration étroite avec des compagnies belges et des partenaires commerciaux qui ont la possibilité de changer la norme. Les entreprises prennent également leur responsabilité. Parmi elle, Sodexo propose une large gamme de produits issus du commerce équitable depuis bientôt dix ans. « Sodexo souhaite aider ses clients à instaurer une alimentation durable sur base de différents critères comme la santé, l’agriculture durable, le respect du bien-être animal, sans oublier l’aspect social. Ce dernier critère se traduit sur le terrain, entre autres en proposant un assortiment de produits issus du commerce équitable », explique Jonathan Martens, Corporate Responsability Manager Sodexo. « Nous avons même développé un concept café/thé (exclusivité Sodexo), nommé Aspretto, qui propose un coffee corner avec café, thé et chocolat issus du commerce équitable et bio. Ces produits permettent d’avoir une alternative durable pour des produits qui sont très peu ou pas cultivés de nos régions. » L’équitable ne se limite pas aux denrées alimentaires : les chefs Sodexo portent des tabliers en coton certifié Fairtrade qui, en plus d’être d’excellente qualité, respectent des standards environnementaux limitant l’utilisation de produits agrochimiques et encourageant la production durable. Un choix qui s’inscrit dans la feuille de route de Sodexo en matière de développement durable, Better Tomorrow 2025, instaurée dans les 85 pays où l’enseigne est implantée. Jonathan Martens : « Pour chacun de nos rôles en tant qu'employeur, prestataire de 34 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 services et entreprise citoyenne, nous avons pris l'engagement d'influencer positivement les personnes, les communautés et l'environnement. » Bien au-delà du café équitable Bruxelles est une ville cosmopolite au public très diversifié, qui apprécie l’alternative avec des produits répondant aux critères sociaux et environnementaux. Cependant, les consommateurs ne sont pas toujours prêts à payer plus pour un produit issu du commerce équitable. C’est ainsi que Sodexo endosse un rôle de chef de file, qui peut inspirer ses clients. Cet engagement s’inscrit dans la campagne Fairtrade@ Work, de Fairtrade Belgium : un programme spécifiquement développé pour introduire les produits équitables sur le lieu de travail. La campagne permet aux entreprises belges d’inscrire le commerce équitable dans leur stratégie et de contribuer ainsi directement aux Objectifs de Développement Durable (Sustainable Development Goals ou SDG) des Nations Unies. Au fil des ans, la Chambre des représentants, Triodos, KBC, Swift, Ethias, Vivaqua et Credal ont également vu leurs efforts récompensés par un Fairtrade Award, pour un engagement qui va bien au-delà de la consommation de café équitable. Nicolas Lambert, Directeur de Fairtrade Belgium : « Plus les employés peuvent bénéficier de produits issus du commerce équitable, plus les agriculteurs et employés dans le Sud perçoivent un meilleur prix et un soutien à long terme. Les moyens supplémentaires sont investis par les producteurs eux-mêmes dans le développement économique de leurs opérations et social de leurs communautés. Les engagements des entreprises sont dès lors particulièrement précieux : plus les acteurs s’engagent dans le Nord, plus l’impact pour les producteurs dans le Sud sera important. » ● Info : www.fairtradebelgium.be ; www.fairtradeatwork.be Votre solution pour le recyclage des appareils électro professionnels à Bruxelles Nos entreprises et organisations bruxelloises sont les garantes d’une véritable mine urbaine. Elles possèdent un grand potentiel de déchets électr(on)iques, souvent oubliés ou inutilisés, qui n’attendent qu’à être collectés en vue d’être recyclés ou réutilisés. « Déchets électro professionnels », de quoi parle-t-on au juste ? « Cela comprend tous les grands appareils utilisés dans un cadre professionnel tels que les photocopieuses d’une certaine taille, les distributeurs de boissons ou les appareils médicaux », souligne Ingrid Nolet, porte-parole de Recupel. Le réseau de Recycleurs agréés Recupel offre une solution de collecte durable et permet, en fin de process, la récupération des matières premières. L’asbl Recupel coordonne la collecte et le traitement des déchets électroniques et électriques en Belgique depuis 2001. En 2017, Recupel a collecté et traité près de 111.000 tonnes d’électro ‘ménager’ et plus de 6.000 tonnes d’électro ‘professionnel’. Un chiffre impressionnant, qui fait de notre pays un pays à la pointe en ce qui concerne le recyclage de l’électro. La Belgique est un bon élève en matière de collecte et de recyclage des déchets électr(on) iques. Actuellement, Recupel collecte plus 45% du volume d’appareils électro qui sont mis sur le marché belge. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle comparée aux impératifs européens en matière de déchets qui exigent de collecter 65% du volume d’appareils électriques et électroniques mis sur le marché en vue de les réutiliser ou de les recycler d’ici 2019. Collecte pour électro professionnels Le souhait de Recupel est que chaque entreprise ou organisation puisse trouver le canal de collecte qui lui convient, adapté à chaque type de déchet électro. Les recycleurs agréés concluent une convention avec Recupel pour la collecte des vieux appareils électr(on)iques professionnels auprès des entreprises. Le recycleur ou collecteur agréé satisfait ainsi aux exigences les plus strictes en matière de recyclage correct, de permis d’environnement, et se fait un point d’honneur à respecter les législations belges et européennes des déchets. Il garantit que les appareils collectés par ses soins soient acheminés vers un centre de traitement lié à Recupel, qui se chargera de la dépollution, du recyclage et du traitement de ces déchets. « Nous avons collecté plus de 6.000 tonnes de matériel professionnel à destination du recyclage ou de la réutilisation en 2017. Nous souhaitons continuer à sensibiliser les entreprises quant à l’importance de la collecte des déchets électro à usage professionnel. Votre imprimante est défectueuse ou inutilisée, voire encombrante, faites appel à un recycleur agréé. Il se chargera de vous en débarrasser en toute sécurité. Nous avons en effet pour ambition que tous ces vieux électro arrivent dans notre circuit de collecte », cite Ingrid Nolet. Informez-vous La liste des recycleurs agréés se trouve sur le site web de Recupel. Grâce au système de mapping des recycleurs agréés, il est possible de découvrir en un seul clic quels sont les partenaires disponibles à Bruxelles. Pour de plus amples informations : www.recupel.be www.recupel.be/recupel-recycleur
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PLAGE : Une obligation pour les grands parcs immobiliers dès juillet 2019 A partir du 1er juillet 2019, les occupants et propriétaires de grands parcs immobiliers devront réaliser un PLAGE (Plan Local d’Action pour la Gestion Energétique) afin de réduire la consommation d’énergie de leurs bâtiments. Plus qu’une obligation, le PLAGE est également un des leviers qui va permettre à la Région de respecter ses engagements internationaux en matière de climat et d’énergie. Une session d’information se tiendra le 16 octobre à Bruxelles Environnement pour répondre à toutes vos questions sur le sujet. Objectif du PLAGE L’objet de la nouvelle règlementation « PLAGE » est de pousser les propriétaires et/ou occupants de grands parcs immobiliers bruxellois à mettre en place des actions visant à mieux maîtriser les consommations énergétiques de leurs bâtiments et à atteindre un objectif chiffré de réduction de ces consommations. Pour atteindre cet objectif, les organismes ont le libre choix des moyens qui leur conviennent le mieux. Qui est concerné ? Tout organisme qui est propriétaire et/ou occupe des bâtiments qui représentent ensemble un parc immobilier dont la superficie est supérieure ou égale à : ➜ 100.000 m² pour toute entreprise ou association, dit « secteur privé » ; ➜ 50.000 m² pour les pouvoirs publics, dit « pouvoirs publics » ; ➜ sauf pour les autorités fédérales, régionales ou communautaires pour lesquelles aucun seuil ne s’applique et qui sont donc directement soumises au PLAGE, dit « gouvernements centraux ». Des sanctions pénales sont prévues en cas de non-respect de la procédure. Une amende administrative est possible en cas de non-respect de l’objectif PLAGE. Séance d’information Pour vous permettre d’anticiper au mieux la mise en place de cette future réglementation PLAGE à l’horizon de juillet 2019, une séance d’information sera organisée le mardi 16 octobre 2018, de 8h30 à 12h30, au BEL Auditorium, à Bruxelles Environnement. Lors de cette matinée, l’équipe PLAGE vous présentera les grandes lignes de la nouvelle réglementation et les actions qu’il vous faudra mettre en œuvre pour réaliser un Plan Local d’Actions pour la Gestion Énergétique. Passez au PLAGE Le Plan Local d’Action pour la Gestion Énergétique (PLAGE) : une obligation pour les grands parcs immobiliers Adresse : BEL Auditorium – Avenue du Port 86C/3000 B-1000 Bruxelles Inscription gratuite et obligatoire, formulaire d’inscription sur www.environnement.brussels/plage LES BÉNÉFICES DU PLAGE Le PLAGE existe sur base volontaire en Région bruxelloise depuis 2006. Adopté par de nombreux gestionnaires de bâtiments (notamment des communes, des écoles, des hôpitaux ou des sociétés de logements sociaux), le PLAGE a permis : Une baisse moyenne de 15 à 20 % des consommations de chauffage 10 000 à 16 000 tonnes d’émissions évitées en 4 ans Une stabilisation voire une baisse jusqu’à - 0,6% de la consommation électrique € Un retour sur investissement en 5 ans en moyenne Sans perte de confort pour les occupants Une baisse de la facture énergétique ou une dépense évitée malgré la hausse du prix de l’énergie PLUS D’INFO : www.environnement.brussels/plage • plage@environnement.brussels ©Bernard Boccara ENTREPRENDRE MARCHÉS PUBLICS « Il faut désacraliser l’accès aux marchés publics » Dans le domaine des travaux, les marchés publics sont nombreux et offrent de belles opportunités aux PME. Pourtant, elles sont encore peu nombreuses à se lancer sur ce terrain. Le point avec Damien Magerat, administrateur délégué de Jacques Delens. « À Bruxelles, dans le domaine des travaux, il existe beaucoup de marchés publics », commence Damien Magerat. Et contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas uniquement de gros chantiers réservés aux grandes entreprises. « Beaucoup de marchés publics sont ouverts et accessibles aux petites entreprises », poursuit Damien Magerat qui cite, par exemple, la rénovation des sanitaires d’une école, le réaménagement d’une salle des profs, la création d’un nouveau hall d’entrée dans un hôpital, l’installation d’un ascenseur, des rénovations de gouttières, etc. « Autant d’offres qui ne nécessitent pas forcément de disposer de beaucoup de personnel ou de machines imposantes. » Par ailleurs, au-delà des petits chantiers de classe 1, il y a toute une série de chantiers plus importants auxquels les PME peuvent avoir accès en s’associant momentanément à une autre entreprise de classe supérieure. Ainsi, les entreprises peuvent gravir les échelons et avoir accès à de nouveaux marchés. Des PME encore frileuses Il y a très clairement un marché à prendre pour les PME bruxelloises. Et pourtant, celles-ci sont encore peu nombreuses à se lancer dans ce domaine. Pour Damien Magerat, cette frilosité peut s’expliquer par différents facteurs. « Il y a selon moi une méconnaissance des offres disponibles et des règles/procédures à suivre. Les PME peuvent être effrayées par la lourdeur administrative qu’elles associent aux marchés publics », avance-t-il, bien que lui-même ne voie pas beaucoup de différences au niveau administratif entre un marché public et un marché privé. Les PME peuvent aussi craindre d’être mises à l’amende et redouter l’inertie de décision de la part du maître d’ouvrage. Par ailleurs, quand on fait une offre pour un marché public, on ne sait jamais quand le projet va commencer. Enfin, les échéances de paiement peuvent aussi être un frein pour les PME. « Être payé à 60 voire à 90 jours peut être compliqué pour la trésorerie d’une PME, d’autant que la législation ne permet pas de demander une avance au moment de la commande », confirme M. Magerat. Toutefois, il encourage vraiment les PME à se lancer : « Quand je vois le nombre d’appels d’offre, je me dis qu’il y a clairement du travail pour des entreprises matures et organisées. Les marchés publics peuvent aider les PME à pérenniser leur business et même à croître. » Au fil Gaëlle Hoogsteyn Beaucoup de marchés de travaux sont accessibles aux PME : rénovations de bâtiments ou installations d’ascenseurs, par exemple. du temps, les entreprises se familiariseront aussi avec les procédures. « Si l’offre est chaque fois différente, la marche à suivre et les documents à joindre sont presque toujours les mêmes… Plus on répond à des offres publiques, plus on est à l’aise avec la procédure. Il faut vraiment désacraliser le contexte des marchés publics tant au niveau de l’accessibilité pour les PME que de la gestion. » L’avis de Frédéric Loriaux, Président de l’ADEB1 « Les marchés publics sont régulés par le fait de disposer d’agrégations diverses en fonction de l’importance du marché. Dès lors que les PME font les démarches nécessaires pour obtenir ces agrégations, on peut considérer que les marchés publics leur sont accessibles. La question à se poser est : ‘en ont-elles besoin’ ? Les marchés publics nécessitent une compétence et une rigueur administrative et juridique qu’une PME n’a pas forcément. C’est d’abord et avant tout une question d’éducation. Une meilleure information dans une démarche didactique pourrait encourager les PME à se lancer. » 1 Association des entrepreneurs belges de grands travaux BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 37 © Getty
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ENTREPRENDRE B2G : trois recommandations du bureau BDO Conseils pour franchir le pas Si se lancer dans les marchés publics n’est pas compliqué, cela demande toutefois une certaine rigueur. Damien Magerat conseille de désigner une personne chargée, chaque semaine, de regarder l’ensemble des marchés publics qui se présentent. « Il faut faire cela de façon structurelle, toujours au même moment ». Ensuite, il conseille de prendre le temps d’examiner toutes les pièces, d’étudier les limites, le contexte administratif… de façon à déterminer si, oui ou non, la PME est capable de respecter le cadre général des marchés publics. « Les marchés publics sont dictés par un nombre de règles simples, mais dès l’instant où l’une d’entre elles n’est pas respectée, l’offre est considérée comme nulle et non avenue. » Il faut notamment donner exactement le prix pour chacun des éléments du bordereau, conformément au cahier des charges, et y ajouter toute une série de documents administratifs comme la déclaration d’ONSS, un certificat de bonne vie et mœurs… S’il manque un seul document, le marché sera refusé, même si le prix est très compétitif. « Il faut donc s’assurer que chaque dossier est parfaitement complet, au risque d’avoir investi beaucoup de temps dans la rédaction d’une offre pour rien. » Damien Magerat (Ets Jacques Deelens) Une fois le marché obtenu, il y a aussi des règles d’organisation générale à respecter sur le chantier. Il faut par exemple remplir quotidiennement un journal des travaux que l’on fait signer par le commanditaire. Il faut bien sûr y noter la météo car, dans certaines conditions climatiques, on ne peut pas travailler. Les circonstances imprévisibles découvertes sur chantier doivent quant à elles être déclarées dans les 30 jours. Chaque élément neuf en cours de chantier devra aussi être signalé par courrier au maître d’ouvrage. « Cela peut paraître contraignant, mais cela permet à l’entreprise d’être protégée. Plus elle ira dans le détail, plus elle pourra prouver sa bonne foi en cas de problème », précise Damien Magerat. « Il ne faut pas voir cela comme des contraintes mais comme des réflexes à acquérir. Le marché public ne prive en aucun cas l’entreprise de son âme. On peut tout à fait respecter les règles tout en gardant l’approche d’entreprise qui préexistait », conclut-il. ● Une question ? Appelez le 1819 ! Programme de séminaires Beci organise en 2018 un cycle de séminaires « marchés publics ». Prochaines dates : 17.10 Les opportunités de marchés dans le secteur propreté 22.10 S’organiser pour répondre à des marchés publics Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be 38 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 1. People : BDO recommande de disposer d’une équipe qui aura, d’une part, une affinité avec les valeurs du secteur public (service au citoyen, profit social) et qui, d’autre part, devra développer une connaissance spécifique du fonctionnement et des structures de l’État et de ses composantes, afin de bien comprendre leurs attentes. Comme tous les secteurs d’activités, le secteur public possède son propre fonctionnement et ses procédures. Un personnel sensibilisé à cette réalité saura comment répondre aux marchés publics de manière adaptée. 2. Organisation : Primo, il s’agit de détecter les marchés pour lesquels l’entreprise dispose des compétences et du temps nécessaires. Cela passe par une qualification minutieuse des marchés trouvés dans le bulletin des adjudications ou par une démarche de prospection centrée sur des clients publics qui pourront vous consulter prioritairement dans le cadre de procédures restreintes. Deuxio, il faut prévoir le temps nécessaire à la rédaction de l’offre dans des délais stricts (c’est souvent du temps non facturable). Tertio, constituez-vous une base de données avec tous les documents administratifs nécessaires (DUME, attestations, etc.). Enfin, relisez-vous et vérifiez. In fine, il s’agit de développer un processus opérationnel allant de l’identification de l’opportunité à l’envoi final de l’offre. N’oubliez pas, à titre d’exemple, qu’une offre non signée de manière conforme au cahier des charges ne sera tout simplement pas recevable. 3. Gestion financière : Comme tout contrat, les marchés publics contiennent des dispositions financières. La différence fondamentale est qu’ici elles sont souvent imposées et non renégociables. Selon les clauses du marché, il se peut que les encours ou les coûts opérationnels soient supportés par l’entreprise sur plusieurs mois : il n’est pas rare que la facturation aux pouvoirs publics n’ait lieu qu’en fin de prestation. À mesure que l’entreprise augmente son portefeuille de contrats publics, le besoin de fonds de roulement et le ‘work-in-progress’ sont mis sous tension, ce qui est encore plus vrai si le marché exige le versement d’une caution pour en garantir la bonne exécution. Il est donc important de savoir comment financer les projets et de mobiliser des moyens de préfinancement. Il est nécessaire que la gestion financière reste sous contrôle à travers un monitoring régulier. Contact : rudy.gardiole@bdo.be Votre entreprise est-elle déjà fan de la Boutique de tri ? 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ENTREPRENDRE STARTER Envie du jour : le partenaire familial de vos repas Avec Envie du jour, Habib Chawki propose des repas ultra-frais livrés à domicile destinés aux familles mais également aux entreprises. Dans un premier temps, il commence dès ce mois ses activités dans l’ouest du Brabant wallon avant de les étendre en fonction des demandes. Guy Van den Noortgate C' est l’histoire d’un rebond. Après avoir dû cesser ses activités de traiteur après 24 ans, Habib Chawki a décidé de rebondir et de se relancer dans le domaine qu’il connaît et maîtrise le mieux : la cuisine. « J’ai lancé en 1994 le Pré Vert à Ixelles, où je fournissais déjà un service traiteur », explique-t-il. « Tout fonctionnait très bien mais, suite aux travaux qui ont duré deux ans au boulevard Général Jacques, je me suis retrouvé en faillite. » Avec l’appui du programme reStart de Beci, qui aide les entrepreneurs en faillite à rebondir, Habib Chawki se relance dans un nouveau projet qui prend forme dès ce mois. « Je ne suis pas seul, poursuit-il. Je bénéficie du soutien et des compétences d’une équipe. Moira, qui est coach certifiée et experte en stratégie marketing, m’apporte ses compétences en la matière. Michèle, pour sa part, est spécialisée dans l’accompagnement des indépendants dans le monde de l’entreprise bruxelloise et m’aide pour tout ce qui concerne la communication. Enfin, Eric va me donner un coup de main dans le lancement du projet, notamment en ce qui concerne les livraisons. » Mais justement, quel est le projet baptisé provisoirement Envie du jour ? « Il s’agit d’un service traiteur basé sur la préparation de produits frais cuisinés à la minute », explique Habib Chawki. Chaque jour de la semaine deux plats, un froid et un chaud, seront proposés au départ de produis frais, de saison et privilégiant les circuits courts. « Pas de conserves ni de surgelés. Nous serons d’ailleurs livrés deux fois par jour par nos fournisseurs. Dans la pratique, il faut commander la veille pour midi et dans la journée avant midi pour le repas du soir, avec un minimum de quatre plats. Chaque jour et chaque semaine, la carte des plats change. » Quelques exemples de plats concoctés par Envie d’un jour : trio de tartare de bœuf et sa garniture, tajine d’agneau légumes et olives, saumon mariné et sa garniture, salade orientale, sauté de volaille thaï et riz, ou encore bouillabaisse au poisson du jour. Les prix tournent autour de 9 à 10 euros (livraison comprise). Comme le service est basé sur une cuisine à la minute, le rayon pour les livraisons sera de l’ordre d’une quinzaine de kilomètres et ces dernières seront assurées à moto. Dans 40 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Habib Chawki, fondateur d’Envie du jour un premier temps, Envie du jour couvrira les communes de Lasne, Waterloo, La Hulpe, Genval et Rixensart. Dans un second temps, il est prévu que les activités s’étendent. « Nous développerons alors d’autres ‘points de cuisson’ afin de garantir la qualité de nos services », précise Habib Chawki. L’offre d’Envie du jour s’adresse d’abord aux familles qui souhaitent bénéficier d’un repas frais, sain et élaboré par un chef à des prix démocratiques. Et qui n’ont pas le temps de cuisiner. Mais elle ne se limite pas à ce segment : Habib Chawki vise également les entreprises. Par ailleurs, il peut sans problèmes assurer toute la palette des services classiques offerts par un service traiteur tels que pains surprises, verrines, buffets froids et/ou chauds et autres barbecues. Par ailleurs, il va également proposer une carte de vins dont s’occupera Philippe Crombé. Le projet que propose Envie du jour s’inscrit parfaitement dans l’air du temps. De plus en plus de personnes sont aujourd’hui sensibles à la qualité des plats qu’ils consomment ainsi qu’aux produits qui les composent, comme en témoigne l’essor continu du marché bio. Fort de son expérience, Habib Chawki s’est également bien entouré de diverses compétences qui devront lui permettre de rebondir en se positionnant comme le partenaire familial de vos repas. Sans oublier les sociétés. ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ PRIX CAP48 DE L’ENTREPRISE CITOYENNE VOUS AVEZ TOUT À GAGNER À TRAVAILLER AVEC DES PERSONNES HANDICAPÉES DÉPOSEZ VOTRE CANDIDATURE JUSQU’AU 16 NOVEMBRE Infos: www.cap48.be
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ADRESSE FOOD DISTRICT - CITY2 Rue Neuve, 123 - 1000 Bruxelles www.city2.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Le premier « Food District » s'est installé à City2 Un Food District, c’est un lieu dédié à la nourriture. Le centre commercial City2 a ouvert, le 17 août dernier, son premier food market. Il se situe au sous-sol, le temps des travaux d'aménagement du métro, et fermera en mai 2019. Le Food District de City2 a comme leitmotiv « authenticité, convivialité et accessibilité ». Les 40 000 visiteurs quotidiens peuvent profiter des 650 m² proposant de la nourriture saine et locale. Ce Food District surfe sur la tendance du « bien manger » avec sept propositions alimentaires différentes : sucré, salé, vegan, sans gluten, healthy... En plus de ces sept comptoirs très gourmands, le cadre de ce nouveau Food District est très cosy ! Les clients peuvent profiter d'un cadre undergound et végétal. Le béton côtoie un plafond végétal avec de la décoration en bois, néon... Qui sont les 7 comptoirs gourmands ? Fresh Box et ses salades en folie sont à l’honneur. Tout se choisit de A à Z : une base (kalé, roquette, salade verte…) agrémentée de crudités et protéines, l’ensemble fatigué par une vinaigrette adéquate et faite maison. Chicken Republic est la rôtisserie rêvée où le poulet est cuit à la rôtissoire durant près de 1h30. Il y est proposé de composer son assiette en choisissant tout d’abord la partie du poulet souhaitée : blanc ? aile ? cuisse ? Ensuite, pommes de terre rissolées et légumes frais du jour complèteront le menu. Emporter un poulet entier pour le repas du soir est également possible. Chez Sub & Co, le pain est roi ! Mais pas n’importe lequel… On oublie les sandwichs traditionnels pour des pains fraîchement et joliment revisités, version chaude ou froide. Asian Street est le comptoir asiatique du Food District. On compose son repas de A à Z avec comme base du riz, des pâtes larges, fines ou complètes et on y ajoute sa protéine, ses légumes et sa sauce. Point Bar invite de grand matin à savourer des petit-déjeuners sains et gourmands : viennoiseries, bowls, yaourts, granola, fruits frais… Pizza Club, le comptoir où le célèbre plat italien est décliné avec goût. Un assortiment de pizzas carrées à la découpe font saliver les plus gourmands. Sweet Corner accueille les amoureux de douceurs le temps d’un dessert. L’offre est variée : donuts, bonbons, macarons, ice pop de différents goûts à base de fruits frais… Tous les comptoirs proposent une formule "sur place" ou "à emporter" et les prix varient de 6 à 8 €. Le Food District est ouvert du lundi au samedi, de 8 à 19 h. Donatienne de Vleeschauwer 44 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 © Tribe Agency BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 21.09 | 20.01.18 BEYOND KLIMT Découvrez l'histoire de l'entre-deuxguerres par les œuvres de Gustav Klimt, Egon Schiele, Josef Capek et 75 autres artistes | BOZAR | 14-16€ | www.bozar.be 12.10 | 13.10 BRUSSELS FASHION DAYS L’événement propose un panorama de la mode belge avec quatre défilés présentant les plus grands créateurs et talents de demain | Tour&Taxis | Prix non communiqué | www.brusselsfashiondays.be 17.10 | 20.10 S.PELLEGRINO®CULINARIA Ce festival gastronomique revient pour faire vivre aux visiteurs des expériences gastronomiques uniques par le partage et le savoir-faire de grands chefs Digue du canal n°8 | 70-115€ | wwww.culinaria.brussels 09.10 | 14.10 FESTIVAL ARTONOV Imaginez les plus belles maisons et hôtels de maître bruxellois réinvestis par des artistes dans un florilège de musique, de danse, de théâtre, d’arts plastiques et de mode | Lieux divers |18-20€ | www.festival-artonov.eu 18.10 | 20.10 OCEAN FILM FESTIVAL Découvrez les meilleurs films internationaux qui ont été filmés en surface ou sous l’eau, promouvant l’éthique et le développement durable en mer | Wolubilis | 17€ | www.oceanfilmfestival.be 27.10 100% SOUNDS FOR RESEARCH Les plus grands chanteurs belges seront à la Madeleine pour donner un concert afin de soutenir la recherche contre la leucémie et le Fonds Ariane | Madeleine Brussels | 35,75€ | www.la-madeleine.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Pimp My Street 2 Adresse : Rue des Éperonniers 1000 Bruxelles Pimp My Street est un projet de la Ville de Bruxelles, de l'association des commerçants Renouveau du Quartier Grand-Place et Entreprendre.brucity pour redynamiser la rue des Éperonniers, située en plein cœur de la zone Unesco. Cette rue présentait de nombreux locaux commerciaux vides, et les visiteurs, acheteurs étaient de moins en moins nombreux à s'y rendre. Pour y remédier, Pimp My Street s'est associé avec les propriétaires des magasins afin de proposer à des jeunes entrepreneurs d'y installer leur concept. Les jeunes entrepreneurs bénéficient de locaux commerciaux à des tarifs avantageux, allant jusqu'à moins 50 %. Pimp My Street se tiendra jusqu'à la fin de l'année et permettra aux entrepreneurs de tester leur concept sans prendre de risque. Différents commerces créatifs, originaux et qualitatifs ont vu le jour grâce à Pimp My Street. Vous y trouverez une papeterie de qualité, un espace de créateur et un commerce de vêtements et accessoires de seconde main. La majorité de ces commerces ont déjà une présence en ligne mais Pimp My Street leur offre aujourd'hui la possibilité d'un commerce physique. La rue des Éperonniers bénéficie d’une décoration florale et végétale réalisée par l'artiste Sarah Maheu, qui a installé des rideaux de lierre. Ces décorations florales dureront jusque fin novembre, quand elles céderont la place aux illuminations de fin d'année. Découvrez sans plus attendre la deuxième jeunesse de la rue des Éperonniers et les créateurs présents pour Pimp My Street 2. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 45 EN SOIRÉE 04.10 | 14.10 FESTIVAL FRANCOFAUNE Festival de musique 100 % francophone à Bruxelles| Lieux divers | 8-49€ | www.francofaune.be 12.10 | 14.10 BRUSSELS ELECTRONIC MARATHON Cette année encore, plus de 30 collectifs musicaux investissent 20 lieux bruxellois pour vous faire découvrir la scène électro de la capitale | Lieux divers | Gratuit | www.bem.brussels 18.10 | 27.10 FESTIVAL DES LIBERTES De concerts en documentaires, le festival se fait le témoin de la situation des droits de l’homme et des libertés dans le monde | Théâtre National| 0-35€ | www.festivaldeslibertes.be © Le 79
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Académie Nautique SAS Rue de Lorraine 16 - 78600 Maisons Laffitte - France del. : Mespelde Bruno Adou Adjoa PPE Rue Copernic 127 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Adou Lucie Alliance-Bokiau SA avenue Louise 363 - 1050 Bruxelles Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d'assurances del. : Eickhoff Pierre Arever SPRL Rue Frans Pepermans 72 - 1140 Bruxelles Code Nace : 11050 - Fabrication de bière 20411 - Fabrication de savons et de détergents 46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux del. : Pierre Fabienne Autome Alain / Consulting Business Events PPE Rue Destrée 165 - 6001 Marcinelle del. : Autome Alain Avvisi SPRL Rue Marcel Buts 6 - 1150 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73110 - Activités des agences de publicité del. : de Baenst Stéphane BD MyShopi SA De Kleetlaan 12B - 1831 Diegem Code Nace : 70100 - Activités des sièges sociaux del. : De Witte Tim Beltug - Belgian Telecommunications Users Group VZW Prins Boudewijnlaan 97 - 9100 SintNiklaas Code Nace : 80100 - Activités de sécurité privée 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Jacobs Danielle BMC - Business Management Consulting SA Avenue Louise 149 bte 24 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Azbel Daniel Bola Consulting SCS Boulevard Louis Mettewie 260 - 1080 Bruxelles Code Nace : 64991 - Activités d'affacturage (Factoring) 70100 - Activités des sièges sociaux 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Bolangier Jo Brussels Football ASBL avenue Houba de Strooper 145 - 1020 Bruxelles Code Nace : del. : Vasseur Benjamin CAP Aster SPRL Rue Pierre Delacroix 13 - 1150 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 62090 - Autres activités informatiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Parmentier Antoine Chevalier Julie - Studio Lashes & Brows PPE Rue 't Kint 60 - 1000 Bruxelles Code Nace : 5621002 - Organisation de noces, banquets, cocktails, buffets, lunches et réceptions diverses 73110 - Activités des agences de publicité 82300 del. : Chevalier Julie Eating Point SPRL Rue de Theux 81 - 1050 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services des traiteurs 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. : Verstraete Jean-Benoît Ebrard Véronique PPE avenue de la Jonction 55B - 1190 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Ebrard Véronique Editions Caramel SA avenue Jacques Georgin 2 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46900 - Commerce de gros non spécialisé 58110 - Édition de livres del. : d'Oultremont Jean-Michel Excel & Co SA Avenue Louise 380 - 1050 Bruxelles Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d'assurances del. : Sohr Thierry Fairtrade Belgium SCRL Rue d'Edimbourg 26 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 77400 - Location-bail de propriété intellectuelle et de produits similaires, à l'exception des oeuvres soumises au droit d'auteur del. : Defraeije Matilde Image&3D Europe ASBL Boulevard d'Anvers 40 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 90032 - Activités de soutien à la création artistique del. : Gallez Alain Joyn Employment Law SPRL Chaussée de la Hulpe 181 - 1170 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Delporte Christiaan Lobbyz SPRL Rue Bruyn 36 - 1120 Bruxelles Code Nace : 2823001 - Fabrication de machines à écrire électriques ou manuelles 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73110 - Activités des agences de publicité del. : Van Autgaerden Stéphane Manure-Colli BVBA Grote Plaats 51 - 2323 Hoogstraten Code Nace : 38212 - Traitement physico-chimique des boues et des déchets liquides 52100 - O Entreposage et stockage, y compris frigorifique del. : Peeters Christophe MSIE - Make Sole in Europe BVBA Boulevard Louis Schmidt 29 - 1040 Bruxelles Code Nace : del. : Van Ginneken Marc Nice Solutions SPRL Brouck à l'Abbaye 12 - 4690 Bassenge Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion 82200 - Activités des centres d'appels del. : Wilmots Sophie Occupy The Tech Brussels SPRL Rue d'Alost 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63990 - Autres services d'information n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Naranjo Andrea Ors Europe en Organ Recovery Systems NV Leonardo Da Vincilaan 2 - 1831 Machelen Code Nace : 4646001 - Le commerce de gros de produits pharmaceutiques 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. : Daman Geneviève Royale Botanique Estate SPRL Rue de Spa 46 - 1000 Bruxelles Code Nace : 41101 - Promotion immobilière résidentielle 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del. : Filippi Laurent Sophie Chocolat SPRL Rue des Drapiers 27/29 - 1050 Bruxelles Code Nace : 5610201 - Vente au comptoir ou par téléphone, fax, internet d'aliments et de boissons : établissements de restauration rapide (snack-bars, sandwiches-bars, etc.) del. : Veryepe Sophie Teychene Invest Belgique SPRL avenue Louise 480 - 1180 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 66300 - Gestion de fonds del. : Harakat Younes 46 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 13.11.2018 Cycle : choisir son CRM et motiver son équipe à l'utiliser 06.11.2018 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 19.11.2018 Manager plus efficacement votre team commerciale ! 20.11.2018 Neuroscience : Développez votre concentration et votre mémoire 29.11.2018 50 % des départs sont dus à un conflit non résolu : plus chez nous ! Vente, marketing & Communication 6.11.2018 Instagram, outil 58 fois plus puissant que FB pour créer du lien avec votre cible 14.11.2018 Transformez les caractéristiques de vos produits ou services en message de vente 16.11.2018 Apprendre le néerlandais pour prospecter et vendre 30.11.2018 Time Management pour commerciaux ! Efficacité 15.10.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer son temps 27.11.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer son temps ICT 24.10.2018 Google my business : Aidez vos clients potentiels à vous trouver ! 6.11.2018 Instagram, outil 58 fois plus puissant que FB pour créer du lien avec votre cible 9.11.2018 Optimisez vos campagnes emailing : simplifiez, automatisez, mesurez et augmentez vos conversions! 13.11.2018 Facebook – créer et engager votre communauté 15.11.2018 Gamification : engagez vos utilisateurs grâce aux techniques de jeu 20.11.2018 Réalisation de votre capsule vidéo 20.11.2018 Digital Meet & Share 28.11.2018 Découvrez les ficelles d’une campagne Facebook gagnante et rentable ! 29.11.2018 Créer des présentations captivantes et persuasives grâce à PowerPoint ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Législation sociale 11.10.2018 Actualités de droit social dans la fonction publique 19.10.2018 Actualités Compensation & Benefits 22.10.2018 Assuétudes et addictions au travail : des risques psychosociaux à ne pas négliger 25.10.2018 Les actualités du second pilier de pension 08.11.2018 Les nouvelles règles européennes de détachement 12 & 17.11.2018 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 15 & 22.11.2018 Stress et burn-out : une approche psycho-médicale et juridique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Droit commercial 17.10.2018 The changing face of legal practice: the lawyer as a dispute resolution professional 18.10.2018 « Les impayés… plus une fatalité ! » : comment prévenir et recouvrer vos impayés ? ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 ab@beci.be Cycle marchés publics 17.10.2018 Les opportunités de marchés dans le secteur de la propreté 22.10.2018 Se mettre en ordre pour répondre à des marchés publics ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 — cco@beci.be 09.10.2018 EEN - Visite d’une délégation tchèque : IA, robotique et industrie 4.0 10.10.2018 Club Export Brussels - Allemagne 11.10.2018 Export Experience : la douane, les documents, les techniques et formalités douanières (CCIBW) 16.10.2018 Club Export Brussels : instruments financiers mis en place par Finexpo pour soutenir les exportations vers les pays en développement 16.10.2018 Met NKVK-Beluned naar de voetbalderby België-Nederland** 21 au 25.10.2018 EEN – Matchmaking event avec des acheteurs du secteur alimentaire au salon SIAL 23.10.2018 NKVK: Boekhouden, fiscaliteit en BTW in Belgie** BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 47
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COMMUNITY 25.10.2018 NKVK: Een Belgische vestiging opzetten: waarom, hoe en waar?** 25.10.2018 Export Experience: TVA et commerce international 08.11.2018 EEN –Directive sur le Détachement des travailleurs, qu’est ce qui change ? 08.11.2018 Export Experience : Contrats internationaux, de l’offre aux négociations, partie 1 (CCIBW) 08.11.2018 : NKVK: Uitvoeren van werken in België 12.11.2018 Forum Douanes Bruxelles - Comment vous préparer au Brexit ? 13.11.2018 Club Afrique – Opportunités en Afrique du Sud, au Malawi, au Mozambique, en Ouganda, et au Rwanda 13.11.2018 NKVK : Sociaal overleg in België 15.11.2018 Export Experience : Contrats internationaux, de l’offre aux négociations, partie 2 (CCIBW) 15 & 16.11.2018 EEN – North Buy Southwest : Matchmaking event avec des producteurs français de produits alimentaires et de vins 21.11.2018 EEN – About Japan ! Cross cultural workshop 22.11.2018 Export Experience – Logistique & transport à l’exportation 22.11.2018 NKVK: Boekhouden, fiscaliteit en BTW in Nederland** 23.11.2018 EEN – Commerce électronique : quel levier de croissance pour mon entreprise ? 28.11.2018 Rencontrez des entreprises québécoises ! 29.11.2018 NKVK: Werken met Nederlands personeel? Belangrijke aspecten** 07.12.2018 NEDwerk Antwerpen met 12.10.2018 Club DRH 15.10.2018 Discovery Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 1030/0 15 ADEB Airbnb Amazon Asian Street Assuralia Audi Brussels Axa BDO Belgian Workspace Association B-Hive Bit4You Bruxelles Propreté Bureau Gérard Cercle de Lorraine Chicken Republic Credal De Lijn Djump EasyMile Enterprise Europe Network Envie du jour Ethias Fairtrade Belgium FEB Finnova Flickr Flycare 48 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 37-38 29-31 29-31 44 24-25 6-9 24-25 37-38 10 24-25 4 ; 6-9 ; 24-25 28 6-9 42-43 44 34 12-13 ; 28 28 32-33 16 40 34 34 6-9 17-18 28 24-25 Fresh Box Golf de Pierpont Google Hey Hub.brussels Innoviris Iris Group Jacques Delens KBC Keyrock Keytrade Bank Leansquare Macq Maestromobile Martin’s Hotel Microsoft Mymicroinvest Navya NCP Brussels Netflix Pasha Pizza Club Point Bar PwC Ruter 44 42-43 28 ; 32-33 24-25 17-18 26 42-43 37-38 34 24-25 6-9 ; 24-25 24-25 32-33 12-13 42-43 28 6-9 32-33 17-18 29-31 Observatory of Metropolitan Mobility 32-33 Oceanlab 24-25 28 44 44 29-31 32-33 Settlemint Sirris Skynet SNCB Sodexo Stampify Stib Sub & Co, Chez Sweet Corner Swift Taxis Verts TEC Tempo-Team Toledo Telecom Touring Triodos Troty Uber Visit.brussels Vivaqua Voka VW Workero Youtube Bert van Dijk, CEO Mercy ships Belgium** 7.12.2018 Week van de internationale ondernemen - themadag Nederland met Voka** 11.12.2018 NKVK: Zakendoen in het buurland? Cultuurverschillen tussen België en Nederland** ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Schneider Electric Seraphin 29-31 24-25 24-25 26 6-9 12-13 ; 28 34 24-25 12-13 ; 28 44 44 34 28 28 6-9 6-9 15 34 4 29-31 ; 32-33 28 34 12-13 24-25 17-18 28 Conférence transmission d’entreprises Organisée par le JEUDI 25 OCTOBRE 2018, DE 15H30 À 21H30 ◗ Présentation de résultats d’enquêtes sur le financement des reprises d’entreprises et sur la reprise de la société par les employés ◗ Témoignages d’entrepreneurs cédants et acquéreurs ◗ Débats interactifs ◗ Intervention de Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie ◗ Possibilité de rencontres en tête-àtête avec nos experts ◗ Drink de networking INFO ET INSCRIPTIONS : Erick Thiry, Coordinateur Hub Transmission T +32 2 643 78 36 M +32 475 68 15 15 eth@beci.be www.beci.be HUB TRANSMISSION DE BECI dans le cadre de la Semaine Nationale de la Transmission CHEZ BECI, 500 AV. LOUISE, 1050 BRUXELLES Événement réservé aux candidats à la cession ou acquisition. Anonymat garanti ; pas de badge ni de liste de participants.

2018.10 Brussel Metropool


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KLAAR VOOR UW DIGITALE VERSNELLING? Krijg 2u gratis hulp van een zelfstandige digitale expert om uw online marketing of sociale media te boosten. Jérôme Naif Expert in digitale versnelling DE DIGITALE VERSNELLING Maak nu een afspraak op digitaleversnelling.be WOORD VOORAF Gemeenteverkiezingen en plaatselijke ontwikkeling Over een paar dagen stappen we naar de stembus gemeentemandatarissen te kiezen voor de komende zes jaar onderwerp dat de burger aanbelangt, en dus ook de zelfstandige, de ondernemer, de leerkracht, de student, de werknemer, de werkzoekende... allemaal mensen die een rol spelen gemeente – of ze nu stemgerechtigd zijn of niet. Op het dit eerste politieke niveau, heel dicht bij de bevolking, hebben de gemeenten een directe impact op het bedrijfsleven. En dan wel vanuit verscheidene invalshoeken: de lokale belastingen uiteraard, maar ook ruimtelijke ordening en stedenbouwkunde, handel, openbare netheid, werven, parkeren, veiligheid... Via de politieke barometer die we twee keer per jaar organiseren – en waaraan we een gemeentelijke dimensie toevoegden – hebben we, in overleg met onze leden, de verwachtingen van ondernemers op een rijtje gezet. Aan de hand daarvan stelden wij een handvest in vijf punten op, dat wij enkele weken geleden hebben voorgelegd aan de Brusselse burgemeesters, hun schepencolleges en de plaatselijke secties van de politieke partijen. Wat vragen wij? ➜ Een vergemakkelijking van het bedrijfsleven door een beter onthaal bij de gemeentelijke diensten, goede informatie, minder formaliteiten en het gebruik van moderne technologieën; Marc Decorte, Voorzitter van Beci ➜ Een betere toegankelijkheid voor de werknemers, in het bijzonder door een samenhangend parkeerbeleid, de promotie van het openbaar vervoer en voorrang aan leveringen en mobiele diensten; ➜ Een evenwicht tussen een redelijke belasting en de diensten die aan bedrijven worden geboden, samen met de creatie van banen en steun aan de economische groei; ➜ De veiligheid van mensen, werknemers en bezoekers, net als die van goederen, door een contactvriendelijke sfeer, respect voor de wet, sensibilisering voor netheid en de inrichting van openbare ruimten rond bedrijven; ➜ De bevordering van lokale ontwikkeling door vlottere contacten tussen lokale bedrijven en het gemeentebestuur, naast een systematische verspreiding van gemeentelijke informatie over lokale overheidsopdrachten en meer lokale inkoop, om de koolstofvoetafdruk te verkleinen. Zulke verbintenissen bieden tegelijk een visie, meetbare doelstellingen en actiemiddelen toegesneden op de lokale realiteit. Bij het schrijven van dit ‘Woord vooraf’ kregen we de eerste reacties op onze oproep binnen. Ze waren zeer bemoedigend. De uitdaging bestaat er nu in dit handvest door de nieuwe gemeentelijke meerderheden te laten goedkeuren – en ervoor te zorgen dat het ten uitvoer wordt gelegd. Het sociaaleconomische aspect van lokale ontwikkeling maakt deel uit van de missie van Beci. We hopen met de Brusselse gemeenten te mogen samenwerken. BECI - Brussel metropool - oktober 2018 1
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INHOUD 4 6 Beci online Digest Think Tank 10 Open Source 12 Voor Voka en Beci eindigt mobiliteit niet aan de gewestgrenzen 15 Vóór of tegen de veralgemening van de zones 30? Internationaal 16 4 hulpmiddelen voor import/export buiten de EU 17 Innovatie: Europese subsidies zijn ‘hard to get’ Smart Cities, Smart Companies 20 Open data: olie in overvloed voor iedereen? 22 Alexander De Croo: "Digitalisering van België zit op schema" 23 Bianca Debaets: "Het is belangrijker om een kader te creëren dan om alles zelf te doen" 24 Blockchain: een pak opportuniteiten voor Belgische bedrijven 26 Artificiële intelligentie, ook in kmo’s 27 Mobiele apps om in Brussel beter te werken en te leven 28 Intelligente kantoren: het ultieme wapen om medewerkers te verleiden 30 Smart mobility: intelligentie achter het stuur Dynamiek 32 Eerlijke handel: de ondernemingen verbinden zich 35 “Weg met de mythes rond overheidsopdrachten” 38 Starter: Envie du jour Community 40 Het Beci nieuws in beeld 42 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 44 Toetredingsaanvragen 45 Agenda 45 Index 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Brussel Metropool Nr 38 – Oktober 2018 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL In november: Internationale handel Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Édouard Cambier, Marc Decorte, Johan Debière, Adrien Dewez, Donatienne de Vleeschauwer, Stef Gyssels, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Caroline Mair, Gilles Quoistiaux, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck en Matthias Vanheerentals. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS DIGEST Het investeringspact: op naar een investeringsquote van meer dan 3% Het Verbond van Belgische Ondernemingen (VBO) is al jaar en dag voorstander van meer doelgerichte, publieke investeringen die de economische groei kunnen aanzwengelen en zo meer werkgelegenheid kunnen creëren. Met het Investeringspact heeft het Strategisch Investeringscomité een degelijk werkstuk afgeleverd. ‘De uitrol van dit pact kan wel maar slagen als alle partijen zich over de grenzen van meerderheid en oppositie, over verschillende bevoegdheidsniveaus en over verschillende legislaturen heen engageren om deze mee te uit te voeren’, aldus het VBO. In 2011-2015 beliepen de publieke investeringen in vaste activa in België slechts 2,4% van het bbp, 0,6 procentpunt-bbp minder dan gemiddeld in onze 3 buurlanden en ongeveer 0,4 procentpunt-bbp minder dan gemiddeld in de Europese Unie. Dat is ook slechts de helft van wat in de periode 1970-1983 geïnvesteerd werd. Er wordt, om het met een boutade te zeggen, nog maar net genoeg geïnvesteerd om de gaten en putten in onze wegen te vullen. De domeinen waarin er volgens het Investeringspact meer publieke investeringen nodig zijn, zijn dan ook niet lukraak gekozen: digitalisering, cybersecurity, onderwijs, gezondheidszorg, energie en mobiliteit. Dit investeringspact vestigt ook de nodige aandacht op heel wat omgevingsfactoren, zoals een aanpassing van het vergunningenbeleid, een eenvoudiger en soepeler kader voor publiek-private partnerschappen of een hervorming van de Europese begrotingsregels. In het Pact werden om en bij de 150 miljard euro aan investeringen naar voren geschoven in de periode 2019-2030, waarvan de overheden 45% of ongeveer 65 miljard euro voor hun rekening zullen nemen (5 miljard euro per jaar). Daarmee zou onze jaarlijkse investeringsquote tussen 3 en 3,5% van het bbp uitkomen, wat ons terug in de buik van het Europese peloton zou brengen. Pieter Timmermans “Bij ons is meer budgettaire voorzichtigheid geboden gezien de hoge overheidsschuld, maar het verdient zeker aanbeveling om voor een inhaalbeweging inzake overheidsinvesteringen te zorgen. Daarbij zal het cruciaal zijn om erover te waken dat die projecten worden gekozen die op termijn het meest bijdragen tot de verhoging van het groeipotentieel van de Belgische economie. Gezien de gebrekkige staat van ons wegen- en spoorwegennet en de belangrijke noden in onze energie- en digitale infrastructuur, zijn belangrijke investeringen in die domeinen zeker te verantwoorden”, besluit Pieter Timmermans, gedelegeerd bestuurder van het VBO. Meer info: www.vbo-feb.be 6 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Productiestart van de Audi e-tron Audi startte begin september de serieproductie van de Audi e-tron, de eerste volledig elektrische SUV van het merk met de vier ringen. Met een laadvermogen tot 150 kW aan een snellaadpaal is hij in 30 minuten klaar voor de volgende afstandsrit. Misanorood en klaar voor gebruik op de weg: Peter Kössler, Lid van de Directie en verantwoordelijk voor productie en logistiek bij AUDI AG, en Patrick Danau, woordvoerder van het directiecomité van Audi Brussels konden het niet aan zich voorbij laten gaan om de eerste Audi e-tron modellen geluidloos van de productieband te zien rollen. “De Audi e-tron is een echte pionier”, zegt Peter Kössler. “Hij beschikt over innovatieve technologieën zoals virtuele buitenspiegels en combineert de traditionele Audi kwaliteit op gebied van handelingen en dynamiek met technische ‘Vorsprung’. Onze Brusselse vestiging werd op grote schaal gemoderniseerd voor de productie van deze elektrische wagen. Audi Brussels is bijkomend de eerste gecertificeerde CO2-neutrale serieproducent in het premium segment wereldwijd. Alle processen in de productie en andere activiteiten in de fabriek die emissies genereren, worden ofwel afgedekt met hernieuwbare energieën, ofwel gecompenseerd met milieuprojecten.” “Audi heeft voor de Audi e-tron zelf talrijke competenties ontwikkeld, alsook de batterijtechnologie en de aandrijving van de wagen. De medewerkers hebben de vele productiefases opnieuw bedacht, gepland en omgezet”, zegt Patrick Danau. De fabriek heeft sinds de zomer van 2016 de carrosseriebouw, de lakafdeling en de montage grootschalig omgebouwd en haar eigen batterijproductie opgebouwd. Autonome transportsystemen vervoeren de batterijen van de elektrische wagen in de juiste volgorde naar de montagelijn. De medewerkers in Brussel hebben meer dan 200.000 trainingsuren specifiek voor de eerste volelektrische Audi achter de rug en zijn dus perfect voorbereid voor de productiestart. Info : www.e-tron.audi Wij ontvangen u al 60 jaar met passie De afgelopen 60 jaar is Brussels Airport uitgegroeid tot een van de beste luchthavens in Europa. De luchthaven verbindt de Europese hoofdstad met maar liefst 238 bestemmingen over de hele wereld en ontvangt elk jaar 25 miljoen passagiers met het beste van wat de Belgische gastvrijheid te bieden heeft: passie voor eten, liefde voor muziek, creativiteit in kunst en mode, en een hartelijk gevoel voor humor. Volg ons via #BrusselsAirport60years
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NEWS DIGEST Lage-emissiezone in Brussel: vanaf oktober kans op boete Sinds 1 januari 2018 is het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een lage-emissiezone (LEZ) en mogen de oudste dieselwagens het grondgebied niet meer binnen. De eerste negen maanden bestaan uit een overgangsperiode – waarin enkel waarschuwingen zullen worden gegeven – maar vanaf oktober 2018 zal het niet-naleven van de toegangscriteria aanleiding geven tot een boete. De controle van de voertuigen gebeurt met camera’s die de nummerplaten scannen. De boete voor het niet -naleven van de toegangsregels tot de LEZ bedraagt 350 euro. Hieronder kunt u een aantal belangrijke stappen vinden om zeker te zijn dat u goed bent voorbereid: Elke maand wordt 400 miljard euro aan bitcoins verhandeld, waarvan starter Bit4You een deel wil verwerken met een geruststellende oplossing. Die is namelijk in lijn is met de Belgische wetgeving, maar ook met de nieuwe richtlijnen inzake de bestrijding van de financiering van terrorisme en het witwassen van geld (AMLD5) die vanaf 2019 in voege treden. 1. Controleer of uw voertuig al dan niet conform is via https://lez.brussels/nl/content/mijn-voertuig of via http://sim.lez.brussels/intro 2. Indien uw voertuig niet conform is, kan een dagpas worden aangekocht (maximaal 8 dagen/jaar). 3. Alle voertuigen die ingeschreven zijn in het buitenland moeten verplicht worden geregistreerd. Deze registratieaanvraag is kosteloos en moet worden gedaan via het e-formulier dat u op Irisbox vindt. De registratie van het voertuig is geldig gedurende 3 jaar voor zover de gegevens met betrekking tot het voertuig niet veranderen. Meer info: www.lez.brussels Bit4You, het eerste Belgische uitwisselingsplatform voor bitcoins, bij Beci gelanceerd Eind augustus schreef de Belgische fintech-sector opnieuw geschiedenis. Bit4You CEO Sacha Vandamme, een jonge computerwetenschapper van 24 jaar, onthulde bij Beci het eerste Belgische uitwisselingsplatform voor cryptoactiva (bitcoin, ether …) in aanwezigheid van viceminister en minister van digitale agenda Alexander de Croo. De Croo had de eer om de eerste transactie te verrichten. 8 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Twee ‘serial’ ondernemers ondersteunen Sacha Vandamme in haar project: Marc Toledo (Toledo Telecom) en José Zurstrassen, (Skynet, Keytrade Bank, Mymicroinvest). Mevr. Vandamme ontwikkelt zeer snel haar activiteiten in de nochtans zeer gereguleerde wereld van de financiën, dankzij de meer dan 50 jaar gezamenlijke ervaring van haar twee partners en de modernste identificatietechnologieën van Belgian Mobile ID, de ontwikkelaar van de mobiele app itsme. Worldline ondersteunt Bit4You met zijn innovatieve betaaltechnologie en laat gebruikers van het platform toe eenvoudig en veilig te betalen met cryptomunten via een betaalkaart. Cryptoassets, ook wel cryptomunten genoemd, vormen het hart van een nieuwe digitale economie die tegelijk eenvoudig in gebruik is, onmiddellijk reageert en gericht is op de specifieke behoeften van de klanten. Bedrijven die actief zijn in de technologieën van de toekomst (blockchain, biometrie, gedeeld onderzoek, big data...) zullen deze systemen steeds meer gebruiken om hun diensten te verzilveren. Hiertoe zullen ze platformen als BitT4You nodig hebben. Om zijn verdere groei te stimuleren contacteert Bit4You andere professionele investeerders en is de starter op korte termijn op zoek naar een tiental medewerkers. Het bedrijf hoopt om in 2019 50.000 klanten te bereiken en 5 miljoen euro omzet te draaien. Meer info: www.bit4you.io NEWS DIGEST Een op de drie Belgen wil van baan veranderen omwille van pendelstress Dit blijkt uit een online-onderzoek dat in het kader van de Europese mobiliteitsweek voor Tempo-Team is uitgevoerd. Zeven op de tien Belgen verplaatsen zich vijf keer per week met de auto naar hun werk. Maar deze afstanden zijn geen lachertje: een derde van de respondenten omschrijft ze als stressvol en onvoorspelbaar. Deze mensen overwegen zelfs om een andere baan te zoeken in een toegankelijker bedrijf. Oorzaken zijn de duur van de rit en de verkeersoverlast (respectievelijk 48% en 46%). Een vergelijkbaar deel van de werknemers erkent dat dit mobiliteitsprobleem en de stress die het teweegbrengt, een aanzienlijke impact hebben op de werkbelasting. Wie met de trein, bus, tram of metro naar het werk pendelt, drukt zich vaak negatiever uit over de verplaatsingen dan wie met de auto komt (50% versus 30%). Voor 36% van de Belgische werknemers is de slechte toegankelijkheid van hun werkplek een belangrijke reden om van baan te veranderen – in 2015 was slechts 23% die mening toegedaan. Dit werd het op één na belangrijkste argument, na een beter salaris (62%), om de huidige functie te verlaten voor een andere. De werkgevers zijn zich bewust van het probleem: zes op de tien investeren in de mobiliteit van hun personeel en meer dan de helft moedigt de werknemers aan om met de fiets of het openbaar vervoer te gaan werken in plaats van met de auto, bijvoorbeeld door in de kosten tussen te komen (65%) of door een voertuig gratis ter beschikking te stellen (35%). Eén op de tien werkgevers heeft ook een mobiliteitsbudget voorzien en één op de vijf is van plan dat te doen. Tweederde van de werknemers is voorstander van een dergelijk systeem. Tot slot toont het onderzoek aan dat een flexibeler arbeidsorganisatie ook een eerste oplossing biedt: werknemers die zich niet elke dag opnieuw naar hun werkplaats moeten verplaatsen, zijn vaak tevredener over het evenwicht tussen werk en privéleven dan hun collega's die dagelijks pendelen (70% versus 54%). Dit lijkt veelbelovend voor één op de drie respondenten, die de kans krijgen om thuis te werken. Investeringen in alternatieve vervoerswijzen, een mobiliteitsbudget, de combinatie van verschillende vervoerswijzen en de keuze van tijd en werkplek zijn noodzakelijke inspanningen. Meer informatie: www.tempo-team.be Hoe beïnvloedt e-commerce het retaillandschap? Het is een vaak gebruikte stelling: e-commerce maakt de fysieke winkels kapot. Leegstand kleurt de winkelstraten. Waar er begin 2017 20.095 panden leeg stonden in België, waren dat er een jaar later 21.027. Dat betekent dat de leegstand de kaap van de 10% bereikt heeft. Heeft e-commerce de markt werkelijk zodanig veranderd dat er geen toekomst is voor traditionele winkels? Het antwoord is kort en bondig: nee. De markt evolueert steeds meer naar een gecombineerd model. In vaktermen spreekt men over het “phygital model” (“physical” en “digital”) of het “brick-and-clickmodel” (fysieke “bricks” en online “clicks”). Een voorbeeld hiervan is Hunkemöller. Zij houden hun klanten steeds op de hoogte van online en offline acties. Sommige kortingen zijn enkel geldig via de webshop, andere in de fysieke winkels. Dat zorgt ervoor dat klanten via beide kanalen aankopen. Het fysieke aspect blijft voor de klant heel belangrijk. Uit onderzoek blijkt dat 6 op 10 Belgische consumenten offline de producten willen zien en aanraken alvorens over te gaan tot aankoop. Zo evolueert een klassieke winkel naar een showroom. Op die manier is het aankoopproces in de winkel een belevenis maken die alle zintuigen aanspreekt. Hier zijn enkele uitdagingen voor de verkoperszijde aan verbonden. Zowel via online als offline kanalen moet het zicht op de voorraad correct zijn. De verkoper wil te allen tijde vermijden dat hij een transactie mist omdat het product foutief als onbeschikbaar aangeduid staat. Daarnaast wil hij ook niet dat de klant een aankoop maakt voor een product dat niet in voorraad is. De klant heeft online toegang tot een overvloed van informatie. Dat kan ertoe leiden dat hij beter geïnformeerd is dan de verkoper op het moment dat hij de winkel bezoekt. De winkels moeten hun doelpubliek dus proberen voor te blijven. Daarnaast moet de klantenervaring standvastig zijn via alle kanalen. Dat betekent dat de wijze waarop men interageert met de klant zowel offline als online in dezelfde lijn moet liggen. En wat is het resultaat voor fysieke winkels? De winkeliers focussen zich steeds meer op belangrijke commerciële aderen om hun flagship stores te positioneren. De minder aantrekkelijke locaties worden verwaarloosd en creëren commerciële leegstand. Bovendien stijgt de nood aan flexibiliteit: er is steeds meer vraag naar verhuur op korte termijn, bv. voor pop-up shops waar klanten gedurende een beperkte periode fysiek kunnen kennismaken met een bepaald product. BECI - Brussel metropool - oktober 2018 9 © Shutterstock
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THINK TANK hangt aan zijn smartphone. Ze zijn gespannen, agressief, bereid om me te overrijden om drie seconden te winnen. OPEN SOURCE Édouard Cambier, Co-Owner van Seed Factory en Voorzitter van de Belgian Workspace Association Met de wagen in de stad, een ware pijniging! Ik ben aan het veranderen, maar pijnloos is anders. Sinds enkele maanden heb ik drie kantoren in Brussel: mijn thuisbasis is de Seed Factory, in Etterbeek. ‘s Morgens werk ik bij Beci, aan de Louizalaan, en in de namiddag ben ik vaak voor de voor de Belgian Workspace Association actief, in de Generali-toren, eveneens aan de Louizalaan. Wanneer ik me een dag lang met de fiets verplaats voor mijn werk, leg ik gemiddeld 16 km af. Stel u voor: eind de jaren '90 had ik ervoor gekozen om bij Roularta te werken – voor de uitdaging, de sector en vooral de mooie ‘lagune’-blauwe auto. Ik ben daar van teruggekomen. Ik vertrek rond 8 uur 's morgens van het Sint-Jobplein voor een eerste afspraak met een collega of een klant in het Café de la Presse. De rit op mijn elektrische fiets is aangenaam, door het Terkamerenbos. In de jaren '80 was dit bos nog steeds het trefpunt van allerlei Golf GTI gedoe. Vandaag is de stad geëvolueerd en is het tijdens de dag comfortabel rijden in dit deel van Brussel. Behalve dan rond 8u30: het bos geraakt verzadigd door een drukke stroom van auto's uit Waterloo. Véél minder aangenaam. Dan moet ik uiterst voorzichtig zijn, want twee derde van de autobestuurders 10 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 De fiets is voor mij een vrij recente beslissing. Het was bijna onmogelijk geworden om de stad met de wagen te doorkruisen, te parkeren en boetes te vermijden wegens verkeerd parkeren, snelheidsovertredingen of verboden maneuvers. Ik koos dus voor een andere mobiliteit en kocht in 2016 een elektrische fiets. Was dit niet onvermijdelijk geworden, dan zou ik nog steeds met mijn auto rijden – en aan de gsm hangen. Vandaag ben ik 52. Ik hoef geen kinderen naar school te brengen, boodschappen te doen of lange afstanden af te leggen. Daarom fiets ik voortaan tussen de ULB-VUB, de Kazernes en de Waterloose Steenweg. Fietsen vereist in Brussel een maximale concentratie. Tussen het wangedrag van sommigen achter het stuur, de fietsers die geen boodschap hebben aan rode lichten, de gaten in het wegdek en de 4X4’s die mij vooral niet willen zien, is het wel even doordouwen! Op het einde van de dag heb ik hoestbuien. Of er iets hapert aan mijn gezondheid? De uitlaatgassen irriteren mijn stembanden, vrees ik. Ik merk ook dat er in de overgrote meerderheid van de auto's slechts één persoon zit. Als elke chauffeur een passagier zou meenemen, zou er in Brussel eenvoudigweg geen sprake van files meer zijn. 30 jaar geleden woonde ik in Washington. In die tijd waren er op de snelwegen rijstroken gereserveerd voor auto's met 2 of 3 inzittenden, en slechts één rijvak voor auto's met één persoon aan boord... Degenen die alleen wilden rijden (wat ik respecteer), moesten gewoon vroeger vertrekken! De mobiliteit kan vrij eenvoudig worden opgelost. Kijk: deze zomer hadden we (bijna) geen problemen in Brussel, terwijl velen bleven werken. Er is niet meer nodig dan een paar duizend mensen die hun werktijden aanpassen. En het is geregeld. De grote steden zullen zich in ieder geval blijven ontwikkelen. Brussel zal moeten omgaan met meer jongeren, meer expatriates en meer creativiteit. Als elke inwoner even wil nadenken, zijn verplaatsingen analyseren en zijn mobiliteit aanpassen, ligt het doel binnen handbereik. Een paar voorbeelden. Waarom brengt u uw kind individueel naar school terwijl er een app (Koalift) bestaat om drie kinderen per auto te vervoeren? Waarom komt u alleen met de auto en betaalt u een peperdure parkeerplaats, terwijl er binnenkort met wifi uitgeruste B2B kantoorbussen de weg afleggen? Waarom rijdt u elke ochtend naar Brussel of Antwerpen, terwijl u op 144 werkplekken tussen Knokke en Poix-Saint-Hubert terecht kunt? Waarom werkt u niet thuis en vraagt u uw baas niet u te vertrouwen? Volgens het VIAS-Instituut beschikt 42% van ons over de middelen om regelmatig thuis te werken, maar slechts 8% doet dat. Zeg eens, werkgevers, wordt het geen tijd om uw medewerkers in alle vertrouwen thuis te laten werken of vanuit een andere plek? Wij zouden ons op die manier veel vlotter kunnen verplaatsen. Hartelijk dank bij voorbaat, he! ● D.R. BOÏNG Goed verzekerd voor Brussel ? In Brussel is een ongeluk snel gebeurd : twee auto’s die botsen, een val met de fiets, een bal die door een ruit vliegt… Het is niet altijd makkelijk om te weten wat te doen in dergelijke situaties. Precies daarom stellen de experten van KBC Brussels u KBC Brussels Assist voor, een app die het u mogelijk maakt online een ongeval aan te geven, uw verzekeringsmakelaar te contacteren of foto’s van de feiten op te slaan. www.kbcbrussels.be/verzekeren V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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THINK TANK MOBILITEIT Voor Voka en Beci eindigt mobiliteit niet aan de gewestgrenzen Voka en Beci bundelen de krachten om bedrijven uit Brussel en de Rand gezamenlijk te informeren over de werken aan de Leopold-II-tunnel en de Brusselse ring. De werkgeversorganisaties zullen ondernemers aansporen om een duurzaam mobiliteitsplan te ontwikkelen en alternatieven te zoeken voor het autosolisme. Matthias Vanheerentals zeer belangrijk dat bedrijven uit Vlaams-Brabant goed weten wat hen te wachten staat. Zo worden er minder sluipwegen gezocht en creëer je minder verkeerschaos.” De renovatie van de Léopold II-tunnel, waar 80 000 wagens per dag doorrijden, zal tot 2021 duren. D e werken aan de Leopold-II-tunnel duren tot 2021 en kosten de Brusselse regering 463 miljoen euro. Deze tunnel slikt dagelijks 80.000 wagens, waarvan de helft pendelaars. De Vlaamse regering investeert 3 miljard euro in de hervorming van de Brusselse ring, het Brabantnet en de verschillende fietspaden en verbindingen tussen Brussel en de Rand. Voor de tramlijnen en de fietspaden wordt er nu al her en der gewerkt. De ring zelf wordt pas ten vroegste in 2021 onder handen genomen voor werkzaamheden die enkele jaren zullen duren. In de aanloopfase van deze werken willen Voka en Beci alle bedrijven uit Brussel en de Rand gezamenlijk informeren. “Communicatie en bereikbaarheid zijn topprioriteiten voor bedrijven. We zullen alle mogelijke data in real-time ter beschikking stellen aan ondernemers en pendelaars”, zegt Jan De Brabanter, secretaris generaal van Beci. “Een ondernemer wil vooraf weten hoe lang de werken duren en wat er verandert. Hij wil ook weten of hij nadien nog voldoende rendement zal halen. We willen zekerheid bieden.” Ook Peter Van Biesbroeck, algemeen directeur van Voka Vlaams-Brabant, benadrukt het belang van goede communicatie. “We hebben een duidelijk mandaat gekregen van de Vlaamse regering om bedrijven te informeren. Onze bereikbaarheidsmanager geeft automatisch alle informatie door aan Beci zodat zij die kunnen verspreiden aan de Brusselse bedrijven, en vice versa. Voor de werken aan de Brusselse tunnels is het 12 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Alternatieven Bij veel bedrijven in de Rand gebruikt 90 à 95 % van de werknemers de wagen voor het woon-werkverkeer. De helft bedrijfswagens, de overige privé. “Als iedereen zijn wagen blijft gebruiken aan de huidige bezetting van 1,1 persoon per wagen, geeft dat een enorme verkeerschaos, zeker als de werken op de ring beginnen,” zegt Peter Van Biesbroeck. “Een verkeersinfarct in deze regio heeft ook gevolgen voor heel het land. Maar er is meer nodig dan alleen de werken aan de Ring om de verkeersproblemen op te lossen. Daarom laten we bedrijven nu al nadenken over duurzamere alternatieven dan het auto-solisme. Die oplossing is een modal shift: mensen op een andere manier naar het werk krijgen. We bundelen alle interessante alternatieven voor de auto en stemmen die af op de behoeften van de ondernemers en hun personeel. Zo kunnen ze op basis van hun locatie en grootte de juiste keuzes maken. Vervolgens zullen we hen helpen om een mentaliteitswijziging bij hun medewerkers door te voeren. Gewoontes veranderen is de grootste uitdaging.” Volgens de werkgeversorganisaties bestaan er veel alternatieven voor de wagen, al zijn die niet altijd even gekend. “De openbare vervoersaanbieders NMBS, MIVB en De Lijn bieden interessante abonnementen aan. Het is verrassend hoe weinig bedrijven dat weten”, zegt Van Biesbroeck. “Verder heb je fietsdelen in combinatie met allerlei apps en kunnen bedrijven inzetten op de fietsvergoeding of fietspremie, of de aankoop van een bedrijfsfiets aan interessante fiscale voorwaarden. En dan blijft er natuurlijk nog carpoolen. In de regio Zaventem-Diegem ondersteunden we een app voor carpoolen over de bedrijfsgrenzen heen. Na een jaar zitten we al aan 600 deelnemers. Chauffeurs genieten van voorbehouden parkeerplaatsen en een fiscaal © Studio Dann voordeel. We dromen van één speler die mobiliteit echt als een dienst ziet en al die vervoerswijzen integreert in één app.” Bereikbaarheidsmanager Kasper Demol ziet ook mogelijkheden voor samenwerkingsverbanden tussen bedrijven. “10 bedrijven die samen een shuttlebus inzetten voor 50 werknemers, is veel efficiënter dan 10 bedrijven met elk een shuttledienst voor 5 werknemers. Die samenwerking tussen bedrijven willen we opzetten voor men aan de ring zelf begint te werken. Zeker voor kmo’s, die minder middelen hebben, is het interessant om aan te sluiten op de initiatieven van grote bedrijven of samenwerkingsverbanden.” Beci lanceerde eind maart ook Mo; de Urban Mobility Popup in samenwerking met 24 private partners. “Met Mo; willen we de stedelijke multimodaliteit bevorderen, namelijk de keuze voor het meest geschikte vervoersmiddel voor een gegeven traject op een bepaald moment. De mobiliteitsvraagstukken zijn de afgelopen jaren aanzienlijk veranderd. Er zijn echter ook heel wat innovatieve oplossingen ontstaan, waaronder gedeelde mobiliteitsoplossingen, multimodale navigatie en micromobiliteit. Het onderwerp is complex maar er bestaan talrijke oplossingen. Het is onze taak om bedrijven te leiden naar de partners die op het terrein succesvol zijn. Een andere belangrijke doelstelling is om de verschillende mobiliteitsactoren te doen samenwerken, zowel privé als publiek. Kortom, het ecosysteem van de Brusselse mobiliteit doen rijpen en een collaboratieve dynamiek creëren. Een mirakeloplossing bestaat niet. De oplossing is te vinden in het bundelen van initiatieven en maatregelen die, indien coherent en effectief toegepast, een antwoord bieden op het vraagstuk,” zegt Ischa Lambrechts, adviseur mobiliteit bij Beci. Promotie en gamification Om de bedrijven te informeren over alle initiatieven die er bestaan, wordt er sterk ingezet op dialoog. “We bezoeken dit jaar een 100 tal bedrijven in de Rand”, zegt Peter Van Biesbroeck van Voka. “In eerste instantie bedrijven met meer dan 100 medewerkers om snel impact te genereren. Samen met onze bereikbaarheidsmanager proberen we ook alle bedrijven uit de Rand via infosessies te informeren en samenwerkingsverbanden op te zetten. Het is zeer belangrijk dat bedrijven verschillende mobiliteitsoplossingen vooraf uitproberen en testen om er voeling mee te krijgen. We starten ook een lerend netwerk op waar we bedrijven samenbrengen om hun kennis en ervaring te delen over de verschillende modaliteiten. Er is echt veel goesting om samen te werken.” Beci zal de komende jaren in samenwerking met Maestromobile Critical MaaS blijven organiseren. “Elke onderneming die deelneemt, stelt een manager aan die zich een week lang inzet om voor zijn/haar verplaatsingen gebruik te maken van verschillende verplaatsingsmodi,” zegt Jan De Brabanter. De deelnemer kan alle diensten gebruiken die verkrijgbaar zijn in Brussel en de Rand. Hoewel hij zijn eigen auto mag gebruiken, is het de bedoeling dat hij nieuwe verplaatsingswijzen uitprobeert en multimodaliteit ontdekt. De werkgever kan wel een kader creëren, het is belangrijk dat de werknemer uiteindelijk zijn gedrag aanpast. “Ze moeten ook een mentaliteitsshift maken”, zegt Van Biesbroeck. “Bij jonge medewerkers zien we dat ze een bedrijfswagen niet meer als een prioriteit beschouwen. Het maakt hen niet uit met welke vervoersmiddelen ze op hun werk geraken: als ze er maar vlot geraken. We doen ook een oproep naar de sociale partners en de vakbonden om mee te helpen dit project te realiseren. De files zorgen voor frustraties bij de medewerkers en een verstoorde work-life-balans. Dat maakt het voor werkgevers dan weer moeilijker om werknemers te behouden of aan te trekken. Waardoor bedrijven soms verhuizen, wat zowel wij als Beci niet graag zien gebeuren. De investeringen in betere mobiliteit wegen niet op tegen de meerwaarde van tevreden en gemotiveerde werknemers.” Juridisch De laatste jaren zijn er heel wat nieuwe vervoersmodaliteiten ontstaan. Voka en Beci hebben een boodschap voor de overheden. “Zolang er geen eenduidig fiscaal en wettelijk kader bestaat, is er geen rechtszekerheid voor bedrijven,” stelt Jan De Brabanter. “We roepen de overheden op om het wettelijk kader af te stemmen op al die duurzame vervoersoplossingen. De invoering van een echt mobiliteitsbudget is één van de speerpunten van de mobiliteitsvisie van Beci. De cash-for-car-regeling is voor ons altijd onvoldoende geweest. Met het nieuwe wetsvoorstel is een stap in de goede richting gezet maar het is nog niet optimaal. Zo werd bijvoorbeeld het klassiek autoverhuur niet in het voorstel opgenomen. Verder is het belangrijk dat we beschikken over real-time data van de werven in Brussel. We kunnen die informatie omzetten en communiceren aan de bedrijven en pendelaars. Mobiliteit eindigt immers niet aan de gewestgrenzen, dus willen we ook met onze samenwerking die grenzen overstijgen.” ● Van links naar rechts: Ischa Lambrechts, Peter Van Biesbroeck, Kasper Demol en Jan De Brabanter. BECI - Brussel metropool - oktober 2018 13 © Studio Dann
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De circulaire economie in Brussel: een kans voor uw bedrijf! 87% van de bedrijven van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest die hebben deelgenomen aan een barometer van het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE) vinden dat de circulaire economie de komende jaren veel kansen biedt. Bent u nog niet overtuigd? Wilt u meer weten over de mogelijkheden die de circulaire economie biedt? U leest het in dit overzicht! Circulaire economie, wat is dat? De circulaire economie onderscheidt zich van de traditionele lineaire economie, die wordt gekenmerkt door ‘ontginnen, produceren, consumeren, weggooien’. Het streven is om grondstoffen doeltreffender te gebruiken en de impact van producten en diensten op het milieu te verminderen tijdens alle fasen van hun levenscyclus. Dat gebeurt onder meer door hergebruik, recuperatie, reparatie en recyclage van producten in elke productiestap. Net zoals in het model van natuurlijke ecosystemen circuleren de hulpbronnen in een kringloop en gaan ze niet verloren. Concreet wil dat zeggen dat een bedrijf dat kiest voor de circulaire economie zijn kosten zal verminderen en zijn inkomsten zal vergroten, zal bijdragen aan de collectieve inspanningen om het milieu te beschermen en nieuwe markten zal ontginnen bij zijn klanten. Minder kosten, meer inkomsten De circulaire economie maakt het mogelijk om de afhankelijkheid en de aankoopfactuur van grondstoffen drastisch te verlagen, door bijvoorbeeld afval te recycleren of door het energieverbruik te verminderen. Onze grondstoffen zijn niet oneindig en zullen dus steeds kostbaarder worden. Stel dat een autoconstructiebedrijf een versnellingspook opnieuw gebruikt in plaats van een nieuwe te produceren, dan kan het 80% van het vereiste materiaal voor de productie uitsparen. De recyclage van afvalstoffen in grondstoffen op de bedrijfssite zelf zal ook de transportkosten verminderen. Tegelijk kunnen bijkomende inkomsten worden gegenereerd. Het bedrijf kan een machine die het slechts een paar maanden per jaar gebruikt via een speciaal webplatform verhuren aan andere bedrijven, in plaats van die gewoon te laten staan. Het belangrijkste gevolg is dat de kosten van de productie dalen, waardoor het bedrijf zijn concurrentiekracht fors kan vergroten. Milieubescherming en verovering van nieuwe markten Deze economische overwegingen zijn vooral gerechtvaardigd door de ecologische noodzaak waaraan wij allemaal moeten beantwoorden. Als de Brusselse bedrijven afzien van het lineaire vervuilende model in termen van CO2-voetafdruk, dan kunnen ze hun bijdrage leveren aan de strijd tegen de klimaatverandering. Zo leidt de productie van een computer tot 24 keer meer CO2-equivalent dan de totale energie die dit apparaat in één jaar tijd gebruikt. Het is dus milieuverstandig om een pc of Mac te herstellen in plaats van een nieuwe te kopen. De algemene transformatie van afvalstoffen in grondstoffen creëert eveneens lokale banen, die een bijdrage leveren aan het economische weefsel. Op deze manier zal een Brussels bedrijf zijn aanbod aanpassen aan de eisen van nieuwe klanten, die op zoek zijn naar innovatieve manieren om te consumeren. Hierdoor zal het nieuwe markten kunnen veroveren. Bovendien zal deelname aan openbare aanbestedingen van ons gewest steeds meer gebonden zijn aan criteria uit de circulaire economie. Veel daarvan zijn voor belangrijke sectoren uit de circulaire economie – bouw, afval- en grondstoffen, logistiek, handel – en zullen vanaf 2019 specifieke milieubepalingen bevatten. Dankzij de lagere uitgaven voor de aankoop van grondstoffen zal een Brussels bedrijf zich ook gemakkelijker kunnen concentreren op de aanwerving van nieuwe medewerkers die de groei van het bedrijf zullen verzekeren. Wilt u in de kringloop van de circulaire economie stappen en meer weten over de mogelijkheden? Ontdek dan het begeleidingsaanbod van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest op circulareconomy.brussels, #beCircular evenals de mogelijkheden voor financiering. THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De veralgemening van de zones 30? Alle straten van onze gemeenten in een zone 30, behalve de hoofdwegen? Elsene begint eraan en Schaarbeek volgt binnenkort. Maar beantwoordt het concept aan de wil om het aantal ongevallen terug te dringen en het verkeer vlotter te maken? Adrien Dewez Pieter Fannes, lid van het 1030/0 collectief Lorenzo Stefani , Woordvoerder van Touring Ons uitgangspunt is dat elk dodelijk slachtoffer of ernstig gewonde op de weg er één te veel is. Ongevallenstatistieken tonen duidelijk het verband tussen ernst van het ongeval en snelheid: bij 50 km/u hebt u 55 % overlevingskansen, bij 30 km/u stijgen die tot 95%. Aangezien menselijke fouten nooit zullen worden vermeden, moeten de regelgeving en de infrastructuur aanpassingen ondergaan om dramatische ongevallen te voorkomen. Vaak wordt beweerd dat een dergelijk beleid tot meer verkeersoverlast leidt en daarom ook tot een aftakeling van de luchtkwaliteit. In feite zorgt een snelheidsbeperking tot 30 km/u voor een vlottere doorstroming van het verkeer. Wat de luchtverontreiniging betreft, merkte een Belgische studie uit 2007 geen enkel verschil in de luchtkwaliteit van steden vóór en na de invoering van zones 30. Als de zones 30 echter gepaard gaan met andere maatregelen die autogebruik ontmoedigen, zoals in Gent het geval is, zijn de resultaten opmerkelijk. Onlangs nog toonde een studie van de Vlaamse Milieumaatschappij aan dat de NO2 Touring pleit voor een efficiënt, logisch en harmonieus mobiliteitsbeleid dat door de automobilist gerespecteerd wordt. Brussel is geen dorp maar een hoofdstad: de veralgemening van de zones 30 vereist een gewestelijke, geïntegreerde aanpak, en geen verschillend beleid in elke gemeente. Het Gewest moet de regelgeving standaardiseren tot één beleid dat zich tot iedereen richt. De gemeenten volgen vandaag elk hun eigen mobiliteitsbeleid inzake reglementering, boetes of parkeerplaatsen. Door deze verschillen moet de bestuurder voortdurend aandacht besteden aan de bewegwijzering, wat eventueel stress veroorzaakt maar vooral de aandacht vermindert voor voetgangers en hindernissen. -vervuiling (een giftig gas uitgestoten door auto's) in de binnenstad met een vijfde is afgenomen sinds de invoering van het nieuwe verkeersplan. Snelheid remt ook de ontwikkeling af van verplaatsingen te voet en met de fiets. We vergeten vaak de enorme sociale impact van de auto: als we onze kinderen liever thuis houden en niet willen dat ze alleen naar school of naar het park gaan, dan is dit uit angst voor een ongeluk. De vrijheid die aan auto's wordt geboden, wordt in feite aan anderen en vooral aan kinderen ontnomen. Daarom vragen wij om een regionaal beleid van 30 km/u en een snelle toepassing. Steden als Berlijn, met grote invalswegen die meerdere rijstroken bieden, hebben gewoon de maximumsnelheid aangepast en die wordt nageleefd dankzij strenge controles. Hoewel infrastructuuraanpassingen onontbeerlijk zijn, hoeft de invoering van een zone 30 hier niet op te wachten. De plaatsing van zone 30 borden is minder belangrijk dan de daadwerkelijke naleving van de snelheidsbeperking. Als iedereen 50 rijdt in een zone 30, is die zone nutteloos. Scandinavische landen gebruiken apparatuur die de gemiddelde snelheid van 85% van de auto's op een baanvak analyseert. En de wetgeving wordt aangepast aan de resultaten. Als 85% van de auto's een snelheidsbeperking naleeft, zal de 15% "Fangio’s" verplicht zijn zich hier bij neer te leggen. In Duitsland of Nederland worden verschillende snelheden opgelegd, afhankelijk van de dag of nacht en het werkelijke verkeer. Wij zijn dan ook een groot voorstander van zones 30 in woongebieden, dicht bij scholen en waar dat voor ieders comfort nodig is; zolang bepaalde grote verkeersassen op 50 en 70 km/uur blijven. Wij vragen een uniforme mobiliteitslogica voor het Gewest, met duidelijke, gebruikersvriendelijke regels, aangepaste wegeninfrastructuren en controles op de naleving. BECI - Brussel metropool - oktober 2018 15 © Belga
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK 4 hulpmiddelen voor import/export buiten de Europese Unie Gemeenschappelijke regels en instrumenten vergemakkelijken aanzienlijk de handelsactiviteiten binnen de EU. Maar wanneer u de Europese grenzen overschrijdt, wordt het een heel ander verhaal. Hieronder leest u over 4 hulpmiddelen om de uitdaging aan te gaan. 1. De Market Access Database: De MADB – http://madb. europa.eu – biedt online-informatie over exportmarkten en handelsbelemmeringen buiten de EU. Deze informatiebron verschaft o.a. informatie over de douanetarieven die op uw product van toepassing zijn, de verschillende procedures, de vereiste documenten en de importformaliteiten. Dit alles voor honderd landen buiten de EU! U kunt dan nagaan of de prijs van uw product competitief blijft, rekening houdend met de importtaksen. U vindt er bovendien informatie over sanitaire en fytosanitaire maatregelen, evenals reglementering rond oorsprong. Door op "Statistieken" te klikken, krijgt u een stand van zaken van de handel tussen de EU (of een van haar leden) en het land van bestemming voor uw productcategorie. Zo kunt u een raming maken van de omvang van de markt en de bestaande concurrentie. Het hoofdstuk "Handelsbelemmeringen" geeft per land of sector een overzicht van de obstakels die een invloed kunnen hebben op uw export. U ontdekt er ook welke maatregelen de Europese Commissie heeft genomen om zulke belemmeringen uit de weg te ruimen. Het jongste snufje is een tabblad over vrijhandelsovereenkomsten tussen de EU en derde landen. Hier is het de bedoeling dat de KMO’s ten volle voordeel halen uit deze overeenkomsten en preferentiële tarieven tijdens onderhandelingen en verrichtingen met partners in de betrokken landen. Enterprise Europe Network ontwikkelt momenteel instrumenten en opleidingen die toegankelijk zijn voor KMO's, zodat zij deze handelsovereenkomsten maximaal benutten. 2. De Trade Helpdesk, een ruggensteun voor Europese importeurs: in de tegenovergestelde richting heeft de EU een helpdesk opgezet voor Europese importeurs en niet-Europese exporteurs. Hij bevat informatie over invoervoorwaarden in de EU, tarieven, tariefverlagingen en, nogmaals, handelscijfers en statistieken. Europese importeurs kunnen er gebruik van maken om hun nietEuropese leveranciers te informeren over de formaliteiten en regelgeving binnen de EU. http://trade.ec.europa.eu/ tradehelp/ 3. Helpdesks ter bescherming van uw intellectuele eigendomsrechten: de Europese Commissie beheert diverse helpdesks op het gebied van intellectuele eigendomsrechten (merken- en octrooibescherming) in Zuidoost-Azië, China en Latijns-Amerika. Andere 16 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 helpdesks bieden steun voor toegang tot een lokale markt, zoals het EU SME Centre China. Zij geven praktisch advies en beantwoorden online vragen om uw merk of octrooi in het doelland te beschermen. http://www.ipr-hub.eu/ 4. Cube in: om zich voor te bereiden voor het zakendoen in opkomende economieën. Internationaal actieve KMO's benaderen vooral (Europese) buurlanden, maar ook de Verenigde Staten: allemaal belangrijke en cultureel aanverwante markten. Toch kunnen opkomende markten, afhankelijk van de sector en de lokale marktbehoeften, hogere marges en een snel groeipotentieel bieden. Bedrijven die deze gebieden willen verkennen, moeten echter culturele barrières overwinnen en een complexere marktbenadering hanteren. Cube in speelt in op deze eisen door het aanbieden van een gratis online platform, waar KMO's zich vertrouwd kunnen maken met de culturele aanpak van zakendoen in opkomende landen. Onder de aangeboden instrumenten: een culturele kennistoets, praktisch online advies, webinars over onderhandelen in een andere culturele context, een vraag- en antwoordforum. https://programs. cubein.eu/ De deskundigen van Enterprise Europe Brussels staan bij Beci klaar om u te helpen al deze instrumenten onder de knie te krijgen. En via de hulpmiddelen die Enterprise Europe Network aanbiedt – o.a. het online netwerkplatform van matchmaking events – kunnen zij u ook helpen nieuwe zakelijke partners in uw doellanden te vinden. www.brusselsnetwork.be. ● Informatie: Jean-Philippe Mergen – jpm@beci.be tel. 02 210 01 77 © Getty INNOVATIE EN R&D Europese subsidies zijn ‘hard to get’ Te weinig Brusselse KMO’s en groeibedrijven doen een poging om via het KMO-instrument Europese subsidies voor innovatie binnen te halen. Hoe complex dat ook is, het loont nochtans de moeite. “Je verbetert je business sowieso.” Peter Van Dyck B elgische KMO’s maken (te) weinig gebruik van de Europese steun die hun internationale groei een duwtje in de rug kan geven – op de lijst van 33 lidstaten bezet ons land pas de 19de plaats. Tot die vaststelling kwam een tijdje geleden de zakenkrant L’Écho, op basis van een rapport van de Europese Commissie. Niet België, dat nochtans bekend staat als kweekvijver voor KMO’s, maar Italië en Spanje blijken de kampioenen in het verkrijgen van Europese steun. L’Écho meldt verder dat Vlaanderen 88% van de aan ons land toegewezen fondsen binnenhaalt. Conclusie: Waalse en Brusselse kleine bedrijven doen het niet zo goed. Waarover gaat het nu precies? In het kader van het Europese subsidieprogramma Horizon 2020, dat zich toespitst op Research & Development en innovatie in het bijzonder, riep men in 2014 het KMO-instrument in het leven om de internationale groei van kleine Europese bedrijven hoger te doen schakelen. Tussen de start van een bedrijf en de verdere groei is er vaak een gebrek aan directe financiering. Daarom verdeelt Europa 3 miljard euro over 7500 projecten voor de periode 2014-2020. Steun via het instrument gebeurt in twee fases. In fase 1 krijgt een bedrijf 50.000 euro om een haalbaarheidsstudie voor hun project uit te voeren. Blijkt het project realiseerbaar, dan volgt fase 2, waarbij nog eens 1 à 2 miljoen euro beschikbaar wordt gesteld om een product te ontwikkelen dat klaar is voor introductie op de internationale markt. Seal of Excellence Barbara Andreani, coördinator van Enterprise Europe Brussels bij hub.brussels, nuanceert de berichtgeving van L’Écho. “Men mag de cijfers van het R&D-programma Horizon 2020 niet gelijkstellen met die van de algemene Europese subsidies. Bovendien mag men de cijfers van het KMO-instrument, goed voor 2,73 miljard euro, niet verwarren met deze van het H2020 programma in zijn geheel, waarvan het totale budget 80 miljard bedraagt. De in het artikel geciteerde cijfers zijn incompleet en bijgevolg geen juiste weerspiegeling van de realiteit.” “Als we de jaarlijkse statistieken bekijken, de officiële cijfers van de Europese Commissie, dan zijn de interesse én het succes van Brusselse actoren in het R&Dprogramma H2020 overduidelijk. De graad van succes van de Brusselse regio bedraagt 19,4% en is hoger dan het gemiddelde van België en Europa, respectievelijk 16% en 11,7%. Brussel ontvangt 36% van de financiering die aan België is toegewezen, terwijl het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 13% vertegenwoordigt van de nationale brutouitgaven in R&D.” Mevrouw Andreani stipt ook aan dat, alleen al in 2017, vijf Brusselse ondernemingen een Seal of Excellence verkregen, op basis van de kwaliteit van hun innovaties. Helaas kon de EC hen wel niet het vereiste budget toewijzen. In 2018 hebben twee Brusselse bedrijven een goedkeuring voor het KMO-instrument gekregen: één voor fase 1 en één voor fase 2. Disruptief Het KMO-instrument is vrij onbekend en wellicht daardoor onbemind. Bijkomend probleem is dat een subsidie aanvragen veel papierwerk met zich meebrengt en dat schrikt KMO’s af: daar hebben zij de mensen noch de tijd voor. Tel daar nog de complexiteit van het instrument bij en je beseft dat starters en KMO’s zich best laten bijstaan door professionals als ze een aanvraag willen indienen. De case van Workero illustreert dit. Ondernemer Dirk Paelinck startte een jaar geleden Workero op, een digitaal platform dat co-creatie wil bevorderen door aan bedrijven uit uiteenlopende sectoren creatieve werkplekken aan te bieden. Vóór hij, via Beci, professor Juan Manuel Revuelta Pérez ontmoette, was nooit het idee in hem opgekomen om Europese subsidies aan te vragen. Toen hij aan de professor had uitgelegd waar hij mee bezig was, luidde de BECI - Brussel metropool - oktober 2018 17 © Getty
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INTERNATIONAAL alleen te proberen. “Als dat zo is, dan verliezen jullie vele opportuniteiten”, werpt Revuelta tegen. “Wie weet broedt iemand in Tokyo momenteel op hetzelfde idee als Dirk. Als je het eerst lokaal probeert, ga je te laat komen. Bij globalisering is het zaak snel de markt op te gaan. Vandaag heeft men de mond vol over FinTech, morgen zal het over PropTech gaan: de technologie die bij onroerend goed komt kijken. Denk aan de digitale technologie die ingezet wordt voor de veiligheid, de energie-efficiëntie… Véél vastgoed is nu nog niet smart, maar dat zal snel veranderen.” Juan Manuel Revuelta Pérez (Finnova, links op de foto) en Dirk Paelinck (Workero, 3de van links) met hun medewerkers. Samen hebben zij Workero gekwalificeerd voor fase 1 van de Europese H2020-subsidies. reactie van deze: “Dit is geknipt voor het KMO-instrument van H2020.” Juan Manuel Revuelta Pérez is director general van Finnova, een non-profit organisatie die internationale samenwerking binnen de Europese Unie stimuleert en starters en KMO’s helpt om financiering te vinden. “Ik zag meteen dat Workero een disruptief en scalable concept is; het heeft een globaal potentieel”, legt hij uit. “Dat is precies waar H2020 naar op zoek is. Het wil toekomstige grote spelers op het spoor komen die jobs zullen creëren.” Even halt houden Dirk Paelinck geeft toe dat de procedure van de kandidaatstelling voor het KMO-instrument zeer moeilijk is. “Van alle aanvragen die de EC dit jaar ontving, is slechts 3 procent goedgekeurd. Zonder de hulp van Finnova zou het ons ook niet gelukt zijn om al bij de eerste poging groen licht te krijgen voor fase 1. We zijn nu aan het tweede traject bezig: straks moeten we ons voorstel voor fase 2 binnenbrengen. We moeten met een goed plan komen dat het potentieel van Workero voor heel Europa aantoont.” Niet alleen het geld is belangrijk. Paelinck: “Je profiteert ook van het enorme netwerk van de EC. Er gaan deuren voor je open. Je wordt uitgenodigd voor workshops die je kunnen helpen én je krijgt ook coaching. Want een goed product is één ding, maar je moet ook weten hoe je het op de internationale markten zal zetten. Heb je partners nodig? Moet je joint ventures aangaan?” Professor Revuelta knikt. “De subsidie is slechts een deeltje van de duw die je in de rug krijgt. Wij hebben samen met Workero het concept herdacht. Een starter wil in zijn overlevingsdrang het gaspedaal induwen, maar soms moet je even halt houden om stil te staan bij je business model. We hebben samen aan het voorstel geschreven. Op tien pagina’s moet je in het Engels helder uitleggen wat je wil realiseren: niet evident. Vergeet ook niet: jonge bedrijven hebben het in Europa véél moeilijker dan in de VS, waar je een vlot functionerend ecosysteem en slechts één voertaal hebt.” Snelle introductie Waarom participeren Belgische bedrijven zo weinig aan de Europese programma’s? Dirk Paelinck werpt op dat het misschien in onze volksaard zit om het eerst helemaal 18 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Paelinck: “Waar komen vandaag de unicorns – de startende bedrijven die meteen meer dan één miljard dollar waard is zijn – vandaan? Tot hiertoe Amerika – denk aan Google of Facebook – of Azië. Daar wil de Europese Commissie verandering in brengen. Om die reden hebben Workero en Finnova samen beslist om volgend jaar de EU PropTech Awards te organiseren. We gaan op zoek naar de grootste talenten in real estate en halen die naar Brussel, waar het Europese kapitaal zit.” Leerrijke evaluaties Ja, de standaarden van de EC zijn hoog. Enkel de beste van de besten kan op subsidie rekenen. “En toch is het de moeite om je kans te wagen”, vindt Paelinck. “Je verbetert sowieso je business. Door aan ons voorstel te schrijven, ben ik 100 keer opnieuw beginnen nadenken over ons project. Ik heb talloze discussies gevoerd met mijn team, we hebben ons vragen gesteld die nooit eerder in ons waren opgekomen. Terugblikkend stel ik vast dat we al heel wat bijgestuurd hebben. Van elke evaluatie die je van de EC ontvangt leer je.” Maar, en dat is belangrijk: je kan het niet alleen. “Je hebt begeleiding nodig. Voor je je kandidatuur stelt, moet je 200 bladzijden bureaucratische taal doorworstelen. Begin er maar aan. Als je ziet wat er allemaal op je afkomt, denk je als starter: daar heb ik de tijd niet voor. Maar de Spanjaarden en Italianen doen het wél massaal. Voor hen is de workload nochtans even groot.” “Als Belg heb je, in tegenstelling tot Italianen of Spanjaarden, dan nog de troef dat je vele talen kent”, zegt professor Revuelta. Hij wijst ook op de initiatieven die het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft genomen om meer aanspraak te maken op Europese subsidies. Enterprise Europe Brussels organiseert, in samenwerking met NCP Brussels, informatiesessies en thematische seminars. Wie een dossier wil indienen voor het KMO-instrument kan er ook aankloppen voor analyse. “Dit past in een proactieve politiek om het innoverend ondernemen te ondersteunen en bij te dragen aan een grotere bekendheid en betere performantie in het Europese R&D-programma”, besluit Barbara Andreani. ● U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. 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Open data: olie in overvloed voor iedereen? SMART SMART COMPANIES Weinig overheden durven nog een digitaal plan voor te leggen waar de woorden 'open data' niet in voorkomen. Iedereen is overtuigd van het nut maar velen zien nog wel enkele wetten en praktische bezwaren in de weg. Beci besloot niet bij de pakken te zitten en geeft alvast het goede voorbeeld. Stef Gyssels O pen data betekent letterlijk 'publiek beschikbare gegevens'. Het kan op zowel data van privé instanties, van wetenschappelijke instellingen als van overheidsdiensten slaan, maar in de praktijk is het leeuwendeel van de open data te vinden in de hoek van de overheid. Waarom opent de overheid haar data? Er zijn verschillende redenen. Ten eerste past het openstellen van data in de heersende trend van transparantie naar de burger toe. Door die transparantie kan de overheid ook meer aanspraak maken op deelname aan het beleid door het grote publiek: "Nu je zoveel weet als wij, kan je ook mee op zoek naar betere inzichten en betere oplossingen." Anders gezegd: door de data open te stellen aan alle burgers hoopt de overheid dat het grote publiek deze data nog zal verrijken. Tegelijk mikken vele overheden op het heilzame effect van data op de economie en op de innovatiedrang van bedrijven. Data zijn een waardevolle grondstof geworden - de slagzin 'data is the new oil' is intussen al te vaak gebruikt maar niet zonder reden - en bedrijven die erin slagen die data te benutten om nieuwe toepassingen of diensten te ontwikkelen, zullen niet alleen zichzelf verrijken maar meestal ook ieders leven net iets aangenamer te maken. In cijfers vertaald: volgens studie van de Europese Commissie uit 2011 zouden de totale economische voordelen die kunnen voortvloeien uit het toegankelijk maken van overheidsdata in de EU oplopen tot 40 miljard euro per jaar. Intussen zijn we zeven jaar verder, en zijn de verwachtingen over de economische kracht van data alleen maar toegenomen. Wat kan de verdere vrijgave en benutting van open data nog vertragen? 20 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Zoals bij alle initiatieven die worden opgestart met de beste bedoelingen, leeft de vrees dat uiteindelijk slechts een kleine groep er beter van wordt. Als slechts enkele bedrijven het potentieel van open data inzien, en die innovatieve oplossingen slechts tegen een hoge prijs ter beschikking stellen, dan is dat heilzame effect eerder beperkt. En dan rijst de logische vraag of we wel overheidsgeld moeten gebruiken om slechts enkelen te verrijken. Geld om de data te bewaren maar ook om ze kwalitatief te verbeteren. Jammer genoeg zullen er altijd mensen zijn met kwade bedoelingen en als je veel vrijgeeft, geef je natuurlijk ook veel bloot. Wanneer een architect de plannen van een brug openbaar zou zetten, bestaat het gevaar dat gevaarlijke individuen of groeperingen deze informatie voor slechte doeleinden gaan gebruiken. Het vrijgeven van data moet dus zeer doordacht gebeuren, en de baten moeten worden afgewogen tegen eventuele risico's. In het verlengde daarvan ligt de vaak gehoorde discussie rond privacy. Die discussie houdt niet op met het anonimiseren van voor- en achternaam: hoeveel mensen zouden in Ukkel geboren zijn op 24 maart 1974? Het vergt dan waarschijnlijk niet veel meer info om over één persoon vrij veel te weten te komen. Bij twijfel of je dreigt tegen de privacy in te gaan, kan je best de privacycommissie contacteren, die waakt over het hele open data debat. Tot slot moet er ook over gewaakt worden dat de beschikbare data niet verkeerd geïnterpreteerd worden. Data op zich, zonder de ruimere context ter beschikking, kunnen vaak tot verschillende conclusies leiden, en al dan niet bewust foute interpretaties. Dit kan men deels voorkomen door genoeg randinformatie bij de dataset toe te voegen. © Getty TOPIC Welke open data vinden we internationaal? Naast diverse nationale initiatieven in het buitenland vinden we ook een aantal relevante landoverschrijdende open data projecten. De Verenigde Naties hebben een open data website met statistische gegevens over zowel de verschillende lidstaten als over de VN-agentschappen zelf. En de Europese Commissie heeft voor de EU zelfs twee portaalsites opgericht: de EU Open Data Portal, waarlangs je toegang krijgt tot open data van diverse EU-instellingen, agentschappen en andere organen, en de PublicData portal waarop je datasets vindt van lokale, regionale en nationale overheidsdiensten doorheen de Europese Unie. Niet alleen de data zelf zijn openbaar beschikbaar, je vindt ook informatie over hoe ze vrij te geven. Meer bepaald heeft het Open Government Partnership het zogeheten International Open Data Charter gelanceerd, met een aantal basisprincipes en best practices voor het vrijgeven van open data door de overheid. Dit charter is intussen al geadopteerd door tientallen landen, waaronder tot nu toe helaas geen België. Welke open data vinden we nationaal? Eén van de federale ambities op digitaal vlak is om zoveel mogelijk overheidsdata als openbare data ter beschikking te stellen. Deze data zijn 'open by default': ze zullen altijd als open data ter beschikking zijn, tenzij er gegronde redenen zijn (privacy, veiligheid, ...) om dit niet te doen. Dit heeft geleid tot een behoorlijke verzameling, die je allemaal kan terugvinden via de federale portaalsite data. gov.be. De portal bundelt niet alleen de federale data maar ook de open data die per regio en zelfs per stad worden aangeboden. Zo is één van de recentste toegevoegde sets open data rechtstreeks uit de stad Namen. Dat de laatste toevoeging uit het Waalse Gewest komt, is bemoedigend, want voorlopig ligt het zwaartepunt van de beschikbare open data in het Vlaamse landsgedeelte. Van de bijna 10.000 datasets die bij het schrijven van dit artikel online stonden, waren er meer dan 7.500 Nederlandstalig en minder dan 1.500 Franstalig. Opgedeeld in categorieën zien we vooral Leefmilieu (5.225) en Publieke Sector (4.102) het vaakst opduiken. Ter informatie: ook Brussel zet steeds zwaarder in op open data, zoals u ook in het interview met Bianca Debaets kan lezen. Op de site http:// opendatastore.brussels vindt u ruim 150 datasets. Deze portal is niet alleen belangrijk om de beschikbare open data opgelijst te zien, maar ook voor heel wat extra informatie rond het gebruik van de open data en het wettelijk kader waarin we deze open data moeten zien en gebruiken. Je vindt er ook tal van presentaties, nieuws en zelfs een Open Data Handleiding. Wat doet Beci? Als vertegenwoordiger van Brusselse ondernemingen is ook Beci uitermate geïnteresseerd in het potentieel van open data. In 2014 al schaarde Beci zich achter BECI - Brussel metropool - oktober 2018 21 Beci huldigde een ‘data wall’ in die open data over de mobiliteit in Brussel exploiteert. een hackathon met als opdracht: een interessante en werkende toepassing bouwen op basis van open data. Nu, ruim vier jaar later, heeft Beci al zijn eigen toepassing op basis van open data. Het betreft een soort van data wall (http://datawall.connect2move.be/), waarop alle open data over mobiliteit in Brussel worden verzameld. Zo kan je er onder meer zien waar er files zijn, maar ook waar nog ruimte is in de openbare parkings. Al deze informatie kan bijdragen tot het verminderen van de files in Brussel, verklaart Ischa Lambrecht, adviseur mobiliteit bij Beci: "30% van alle verkeer in Brussel zijn wagens op zoek naar een parkeerplaats. Met een efficiënt systeem dat je helpt bij het vinden van een vrije plaats kan je concreet bijdragen tot het verminderen van de verkeersdruk." Maar ook voor fietsers en voor het openbaar vervoer biedt deze toepassing nuttige informatie, zoals de beschikbaarheid van huurfietsen via Villo op de verschillende locaties, en een overzicht van de treinvertragingen. "Met deze datawall willen we bijdragen tot 'mobility as a service' in Brussel, een dienst die de informatie over de verschillende transportmiddelen bundelt en zo het beste advies kan geven over hoe je ter bestemming geraakt. Als je alle beschikbare informatie bundelt, kan je een echt inzicht krijgen en oplossingen aanreiken", weet Lambrecht, "maar dit vergt een goede samenwerking op alle niveaus en een juiste aanpak inzake de wetgeving rond privacy en andere bekommernissen. Wij zijn ervan overtuigd dat Beci als neutrale speler in dit verhaal een belangrijke rol kan spelen. Beci is in elk geval bereid om een bemiddelende en/of coördinerende rol te spelen om 'mobility as a service' mogelijk te maken." ● D.R.
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TOPIC SMART SMART COMPANIES Alexander De Croo: "Digitalisering van België zit op schema" In april 2015 maakte Alexander De Croo, minister van onder meer Digitale Agenda, Telecom en Post, zijn actieplan 'Digital Belgium' bekend, met een aantal concrete doelstellingen rond digitalisering van de overheid en van onze samenleving. Het moest België naar de Europese top leiden en bovendien 50.000 extra banen opleveren. Stef Gyssels I n januari 2018 maakten wij met hem een stand van zaken: wat werd intussen gerealiseerd en wat waren de volgende stappen? De belangrijkste realisaties toen vatte hij als volgt samen: 1. Digitalisering van de Belgische economie: Door aanpassingen aan de wetgeving en andere initiatieven kunnen startups en andere bedrijven optimaal gedijen in de nieuwe gedigitaliseerde economie, aldus De Croo: "Denk maar aan de deeleconomie, waar onze startups volop moeten op inspelen. Met het tax shelter initiatief voor startups kun je als particulier tot 45% belastingvermindering genieten als je rechtstreeks investeert in een startende onderneming." Op het vlak van 'mobile health' richtte de overheid een zogeheten 'sandbox' op voor innovatieve projecten: een beschermde ruimte, waar e-entrepreneurs met bv. mobiele apps op tablet of smartphone hun projecten kunnen uitrollen. En ten slotte werd de wetgeving aangepast zodat een digitaal document even rechtsgeldig wordt als een papieren document. 2. Toegang tot digitale infrastructuur: Hier werd gemikt op een vaste internetverbinding tot 1 GB per seconde als norm tegen 2020, België als koploper bij de uitrol van 5G mobiel internet en het dichten van de digitale kloof. "Mede dankzij de concurrentie tussen de hoofdspelers, die voortdurend investeren in nieuwe technologie, moet deze ambitie nog steeds kunnen worden gerealiseerd", meent Alexander De Croo. 3. Digitalisering van de overheid: Geslaagde initiatieven zoals tax-on-web hebben geleid tot Just-on-web, voor een volledige digitalisering van de juridische wereld. Daarnaast wil minister De Croo via de elektronische identiteitskaart alle interactie tussen burger en overheid voortaan ook mobiel mogelijk maken: "Het succes van itsme, de digitale identificatie op mobiele toestellen voor financiële toepassingen, heeft ons ervan overtuigd dat dit ook de weg voorwaarts is voor overheidstransacties". 22 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 4. Digitale vaardigheden aankweken: Eén van de grote uitdagingen blijft het verbeteren van de digitale vaardigheden bij onze jongeren: erg belangrijk maar moeilijk in te passen in de digitale leerplannen van het onderwijs vandaag. Daarom gelooft De Croo sterk in initiatieven van commerciële ondernemingen én van vrijwilligersorganisaties zoals Coderdojo, die onze jeugd spelenderwijs vertrouwd maken met digitale vaardigheden zoals programmeren en interfaces ontwikkelen. 5. Cybersecurity: Een doorgedreven digitalisering van België vergt een voldoende beveiliging van de online en digitale wereld. Dit leidde tot initiatieven zoals BC-Centre, een samenwerking tussen de overheid en o.a. de KU Leuven en het Centrum voor Cybersecurity België (CCB) voor bewustmaking, coördinatie van het Belgisch beleid en crisisbeheer bij cyberincidenten. ● En in 2018? Begin 2018 beloofde Alexander De Croo: "De digitalisering zal het komende jaar een turbo-versnelling kennen!" Daarom namen we recent contact op met zijn kabinet om te horen wat die turbo-versnelling heeft opgeleverd. Na lang aandringen kregen we een lijstje teruggestuurd: ➜ Er werd een 'actieplan Witte Zones' uitgewerkt voor gemeenten met zwakke telecomverbindingen. Van de 39 'witte zones' blijven er nog 16 over. ➜ Een wettelijk kader biedt een vierde mobiele operator toegang tot het Belgische spectrum bij de licentieveilingen in 2019. Dit moet leiden tot meer concurrentie op de telecommarkt, hogere druk op de prijzen en meer keuze voor de consument. Andere maatregel om de concurrentie te verhogen: vereenvoudiging van de toegang tot kabel- en glasvezelnetwerken voor alternatieve operatoren. ➜ Er werd een expertengroep fake news opgestart, die medio 2018 een reeks adviezen heeft geformuleerd om online desinformatie tegen te gaan. We kijken dus vol spanning uit naar wat de laatste drie maanden nog zullen opleveren. © Belga TOPIC SMART CITIES, SMART COMPANIES "Het is belangrijker om een kader te creëren dan om alles zelf te doen" Toen Bianca Debaets werd aangesteld als staatssecretaris, schreef ze meteen geschiedenis: voor de eerste keer werden informatica en digitalisering aan een minister of staatssecretaris toegewezen. Debaets nam de taak ter harte. Wat dit heeft opgeleverd na één mandaat, leest u hieronder. Stef Gyssels " T oen ik aan dit mandaat begon, wilde ik weten hoe ver Brussel eigenlijk stond, en waar we naartoe konden en moesten. Dat er een coherenter beleid nodig was, spreekt voor zich: tot dan was deze bevoegdheid verspreid over velen. Ik ging eens kijken naar zogezegde voorbeeldsteden zoals Amsterdam, Barcelona en Berlijn. En wat bleek? Eigenlijk lag Brussel niet zo ver achter. Het verschil lag vooral in de perceptie door hun betere marketing. Eerste les: beter communiceren over wat we doen en wat mogelijk is." "Dat heeft geleid tot een van de eerste initiatieven: een portaalsite over wat we doen (digitalisering van de eigen diensten) en de digitale diensten die ter beschikking staan van academici, bedrijven en alle burgers. Zo wilden we iedereen nauwer betrekken en de vele mogelijkheden tonen, ook voor bedrijven en ondernemers. Want ook dat was vrij snel duidelijk: om de grootste impact te bereiken, moesten we niet alle apps zelf bedenken en bouwen, maar vooral een kader creëren waarin anderen hun creativiteit kunnen aanwenden." Concrete voorbeelden van hoe jullie ondernemers stimuleren? “Het mooiste voorbeeld is ons open data beleid. Door alle overheidscijfers als open data aan iedereen ter beschikking te stellen, openen we de deur voor vele nieuwe initiatieven. Zij kunnen deze data benutten voor het ontwikkelen van innovatieve toepassingen. Zo creëerden we een startupvriendelijk klimaat, en met succes. Intussen is al meer dan één op vier nieuwe Belgische startups gevestigd op Brussels grondgebied. Volgens Agoria, de federatie van bedrijven in de technologiesector, leidt de beschikbaarheid van open data in België jaarlijks tot 1.500 nieuwe jobs en 180 miljoen euro extra omzet." U hebt ook zwaar ingezet op 5G. Hoe staat het daarmee? "We hebben eindelijk een principeakkoord waarmee we aan de slag kunnen! Het heeft tijd en energie gekost, vooral voor het verzoenen van de vele belangen. Maar we hebben een evenwichtig akkoord Bianca Debaets BECI - Brussel metropool - oktober 2018 23 bereikt. Nu kan Brussel de eerste stad ter wereld worden die 5G zo breed zal uitrollen, met vol respect voor de normen van de Wereldgezondheidsorganisatie inzake stralingsniveau. Zo is iedereen beter bereikbaar dan ooit, ook de veiligheidsdiensten. We hebben ook op 204 locaties, waaronder elk Brussels metrostation, gratis wifi voorzien om nog meer inwoners en bezoekers hiervan te laten genieten. En als kers op de taart: als iedereen voortdurend geconnecteerd is, zijn er nog meer open data beschikbaar dan ooit." Zijn er nog realisaties of cijfers tijdens uw legislatuur die aantonen dat Brussel een 'smarter city' is geworden? "Waar moet ik beginnen? Onze Irisbox, met meer dan 350 documenten online, wordt steeds vaker door ondernemingen gebruikt voor een efficiëntere communicatie met de overheid: we stevenen af op ruim 15.000 downloads in 2018. Fiber-to-the-school, de glasvezelconnectie voor Brusselse middelbare scholen, bereikt intussen al 124 scholen. We hebben ondertussen 204 locaties met wifi. brussels en 124 scholen aangesloten op fiber–to-theschool. Fix-my-street, het online meldpunt voor problemen op de openbare weg, ging op twee jaar tijd van bijna 20.000 naar ruim 26.000 meldingen. We hebben van Brussel de grootste LEZ (Lage emissie zone) van Europa gemaakt, ondersteund door ruim 180 ANPR camera's voor nummerplaatherkenning aan de grenzen van het Gewest maar ook erbinnen. En met Molengeek en andere initiatieven slagen we er stilaan in om alle bevolkingsgroepen in ICT jobs geïnteresseerd te krijgen. Eén van de mooiste momenten was toen de moeders van jonge allochtonen plots beseften hoeveel hun kinderen al konden met dat digitale platform. Dat opent perspectieven: vergeet niet dat de vader van Steve Jobs ook een Syrische immigrant was." Zie ook: https://irisbox.irisnet.be ● D.R.
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SMART CITIES, SMART COMPANIES Blockchain: een pak opportuniteiten voor Belgische bedrijven De veelbelovende blockchain technologie zou wel eens een revolutie kunnen teweegbrengen in economische sectoren als het bankwezen, verzekeringen of vervoer. Startups en grote bedrijven beginnen er in elk geval veel interesse voor te vertonen. Gilles Quoistiaux B lockchain is een van de meest prominente technologieën voor het ogenblik. Deze zgn. ‘keten van blokken’ staat op het punt een hele reeks economische sectoren op zijn kop te zetten. "De vierde digitale revolutie is in volle opkomst", zegt Marc Toledo, blockchainspecialist en gedelegeerd bestuurder van Bit4You. Tijdens een voordracht over de blockchain bij Beci in juni, in aanwezigheid van een zestigtal Brusselse ondernemers, gaf Toledo een eerste schets van de uitzichten die deze baanbrekende technologie biedt. Interventies van Rudi Strobbe (Axa) en José Zurstrassen (Leansquare) vulden de presentatie aan. Blockchain maakt het mogelijk om digitale data bijna fraudebestendig op te slaan en te beveiligen. Deze technologie valt best te vergelijken met een soort online register waar verschillende partijen geleidelijk informatie invoeren. Deze informatie kan niet uit dit register worden verwijderd en is daarom geauthentiseerd voor alle gebruikers van de blockchain. Decentrale werking Deze technologie kenmerkt zich vooral door haar decentrale werking. De 24 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 José Zurstrassen blockchain wordt niet door één enkele entiteit beheerd (zoals bij een gegevensopslagsysteem in de cloud, à la Dropbox). Een groot aantal gebruikers bestuurt het geheel en leent een deel van hun computercapaciteiten uit om de validiteit van de op de blockchain uitgevoerde bewerkingen te verzekeren. Om de gegevens over de blockchain te wijzigen, zou een hacker de controle moeten nemen over minstens de helft van deze over de hele wereld verspreide computers die transacties valideren. Dat is haast onmogelijk. Daarom mag deze technologie als bijna onschendbaar worden beschouwd. Dit is een van de doorslaggevende troeven ervan, voor een hele reeks economische sectoren, te beginnen met het bankwezen en de financiële sector. De bekendste toepassingen zijn inderdaad gekoppeld aan cryptogeld en in het bijzonder aan het meest beroemde of beruchte daarvan, de Bitcoin. De duistere kant van deze virtuele munt (zeer volatiel, vandaag voornamelijk gericht op speculatie en hevig bekritiseerd door financiële regelgevers) mag het potentieel van de onderliggende technologie niet verhullen. Niet toevallig werken veel bancaire instellingen nu aan betalingsoplossingen die het blockchainproces integreren. De Amerikaanse bank Goldman Sachs kondigde onlangs de oprichting aan van een dienst voor beleggingen in bepaalde producten die verband houden met cryptogeld. Santander Bank test momenteel de Ripple-technologie – die haar naam heeft gegeven aan een van de toonaangevende cryptomunten in omloop – om de efficiëntie, snelheid en D.R. © Getty TOPIC producten. Het beoogt de digitalisatie en online authenticatie van alle gegevens over het overlijden van een persoon (overlijdensakte, notariële akte, verzekeringsovereenkomst, enz.). "Het duurt vaak acht weken of meer tussen het overlijden en de betaling van de verzekeringspremie. Als alle noodzakelijke informatie op de blockchain zou worden opgenomen, zou dat in een paar dagen kunnen gebeuren, op een veel eenvoudigere manier", legt Rudi Strobbe (Axa) uit. Marc Toledo traceerbaarheid van haar internationale betalingen te verbeteren. "Bij veel grote banken is dit een ‘hot topic’. De concrete toepassingen zullen zich snel aandienen", bevestigt José Zurstrassen, executive chairman van Leansquare en oprichter van Keytrade Bank. Digitale groen kaart Ook op het gebied van verzekeringen komt er schot in de zaak. In samenwerking met B-Hive, dat het fintech ecosysteem (financiële technologieen) in Brussel overkoepelt, werken Assuralia en verscheidene verzekeringsmaatschappijen aan een project van digitale groene kaart. Het concept van deze digitale groene kaart beoogt authenticatie via de blockchain. "Dit voorkomt het frauderisico op de papieren versie van dit document en bespaart verzekeraars dus geld," zegt Rudi Strobbe, bij Axa verantwoordelijk voor innovatie. Dit project zou nieuwe uitzichten kunnen bieden voor verzekeraars in de groeiende sector van gedeelde auto's, aldus Rudi Strobbe. Met een digitale groene kaart zouden verzekeringscontracten voor zeer korte periodes – één dag of zelfs één uur rijden – op de markt kunnen worden gebracht. Verzekeraars gingen afgelopen juni met dit digitale groenekaartconcept aan de slag. In november van dit jaar zou een proefproject van stapel moeten lopen. Een ander project is aan de gang op het gebied van levensverzekeringsBedreigde beroepen? Vanwege haar decentrale karakter wordt de blockchaintechnologie vaak gepresenteerd als een revolutie voor bepaalde tussenpersonen. Er wordt soms beweerd dat de vertrouwde derde partij overbodig zou kunnen worden. De opkomst van deze technologie zou bepaalde beroepen, zoals bankiers, notarissen of verzekeringsmakelaars, op de helling kunnen zetten. Zover staan we op dit moment nog niet, ook al heeft de digitalisering van een hele reeks taken onmiskenbare gevolgen voor een groeiend aantal economische sectoren. Anderzijds is het merkwaardig dat professionals in deze sectoren deze nieuwe technologieën beginnen te testen of zelfs te integreren om te voorkomen dat ze worden ingehaald door externe spelers. Dit is het geval voor de federatie van notarissen, die eind 2017 de lancering aankondigde van een validatietest van bepaalde notariële transacties in de blockchain. Ook aan de Staat doen de eerste initiatieven hun intrede. Vooral de administratie van Financiën toont veel belangstelling. Het zou trouwens best kunnen dat onze fiscale gegevens ooit worden geauthentiseerd op de blockchain. Het kantoor van minister Johan Van Overtveldt vroeg onlangs om een rapport (verwacht in het voorjaar van 2019) over de mogelijkheden van deze technologie om het werk van de administratie te verlichten. De BTW-controles op bedrijven en de douanecontroles zouden een eerste experiment kunnen ondergaan. Een twintigtal Belgische startups Talrijke sectoren zijn betrokken bij het potentieel van de blockchain: "Gezondheid, gekoppelde objecten, BECI - Brussel metropool - oktober 2018 25 logistiek, transport...", vermeldt Marc Toledo (Bit4U). Een treffend voorbeeld op het gebied van vervoer is autogigant VW die onlangs aankondigde dat er intern 300 mensen werken aan projecten die de blockchaintechnologie integreren. VW is onder andere van plan zijn voertuigen uit te rusten met een geauthentiseerd digitaal versleutelingssysteem op de blockchain, maar ook zijn geconnecteerde wagens (en morgen zijn autonome wagens) te beschermen tegen hackers dankzij de ultraveilige blockchaintechnologie. Naast de grote industriële of dienstverlenende groepen ontwikkelen ook steeds meer startups concepten en producten die dankbaar gebruik maken van het potentieel van de blockchain. Dit is niet verwonderlijk als we beseffen dat investeringen in deze technologie in 2022 tot 12 miljard dollar zullen oplopen, volgens de jongste schattingen van de gespecialiseerde consultant IDC. In België identificeerde een studie van Thomas Vanderstraeten, CTO van de fintech onderneming Seraphin, meer dan 200 mensen die aan nieuwe blockchainprojecten werken. Er zijn al een twintigtal startups opgericht, op een hele reeks gebieden: financieel (Keyrock, dat net 900.000 euro heeft vergaard), juridisch (Stampify), verbonden objecten (Settlemint), sociale netwerken (Hey), consultancy (Oceanlab), gezondheid (Flycare)... Rond deze technologie, die ondernemers op zoek naar nieuwe uitdagingen en kansen begint te inspireren en te boeien, ontstaat vandaag een echt Belgisch ecosysteem. ● D.R.
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TOPIC Artificiële intelligentie, ook in kmo’s SMART CITIES, SMART COMPANIES Voordeel halen uit artificiële intelligentie (AI) en data als u geen Tesla, Facebook of innovatieve starter bent: is dit haalbaar? [Coproduction] S inds het Internet-of-Things (IoT) verzamelen sensoren grote hoeveelheden gegevens. Zulke sensoren laten zich eenvoudig installeren in allerlei omgevingen (ziekenhuizen, huizen, kantoren...) of op industriële machines, om een heleboel parameters te meten. Op die manier verkrijgen bedrijven interessante data over mensen, producten en processen. Datawetenschap (Data Science) en AI zijn krachtige innovatietools om inzichten uit deze data te verwerven, bijvoorbeeld om producten en klanten te profileren, productieprocessen te verbeteren, tot slimmere verkeersoplossingen te komen of gezondheidsaanbevelingen te doen. De technologie hiervoor is beschikbaar, maar nog niet iedereen – minst van al de kmo – is vertrouwd met het potentieel. Wat zijn data-innovatie en AI precies? Het begrip AI gaat terug tot de jaren vijftig maar ondergaat nu een revolutie. Bijna alle sectoren van onze economie worden door data overrompeld. Dit is te danken aan de vooruitgang op het gebied van rekenkracht (connectiviteit, sensoren, gegevensverzameling ...), technologieën en algoritmen (deep learning, reinforcement learning...). Door het succes van grote bedrijven zoals Facebook, Google of Amazon worden AI en data science best aantrekkelijk, maar kmo’s weten niet altijd hoe ze dit potentieel kunnen realiseren. Het louter toepassen van een algoritme op een dataset leidt bijna nooit tot tastbare resultaten. Kwalitatieve data moet worden verzameld, geïntegreerd, gefilterd en voorbewerkt vooraleer ze bruikbaar is, en dit is zeer tijdrovend. De kwaliteit van de gegevens primeert immers over de hoeveelheid. Vaak leveren kleinere kwalitatieve datasets betere inzichten op dan grote volumes. U beschikt al over een deel van de expertise om tastbare en bruikbare resultaten te verkrijgen! Inzicht in het toepassingsdomein is nodig om na te gaan of de verkregen resultaten relevant zijn. Vandaar de noodzaak aan samenwerking tussen de datawetenschapper en de deskundige van het domein. Gelukkig beschikken al heel wat ondernemingen over een stuk expertise in data science en AI. AI houdt ook verband met commerciële aspecten. Ondernemingen investeren tijd en geld om data te verkrijgen. Daarom is het belangrijk om de operationele doelstellingen en eisen te begrijpen voordat u begint te innoveren met data. Klantenprofielen zijn bv. nuttig om voordelen te bieden (nieuwe producten laten kopen/testen). Inves26 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Sinds 2009 helpt Sirris, met de steun van Innoviris, de Brusselse bedrijven bij de implementatie van innovatie in producten en diensten door middel van data science en AI. Dankzij deze diensten (het opzetten van R&D-projecten, trainingsessies, bilaterale industriële projecten...) verwierf Sirris een diepgaand inzicht in de behoeften en uitdagingen van de industrie op het gebied van datawetenschap en AI. Om deze inspanning voort te zetten lanceerde Sirris op 17 september zijn “Data and Artificial Intelligence Competence Lab”. Meer info: elucidatalab.sirris.be ; elucidatalab@sirris.be ; +32 491 34 53 77 teren in predictief onderhoud van machines is anderzijds essentieel om de onderhoudskosten in de toekomst te verlagen en dus ook te besparen. ● Caroline Mair, Project Manager Data Innovation – EluciDATA Lab, the data and AI competence Lab of Sirris © Getty TOPIC SMART CITIES, SMART COMPANIES Mobiele apps om in Brussel beter te werken en te leven Naast essentiële toepassingen (vaak standaard geïnstalleerd op elke nieuwe smartphone), kunnen heel wat specifieke apps uw leven en werk in Brussel vergemakkelijken. Een (onvolledig) overzicht. B ij de aanschaf van een smartphone merkt u dat veel toepassingen al voorgeïnstalleerd zijn – of althans sterk aanbevolen door de fabrikant. U ontsnapt bijvoorbeeld niet aan Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, WhatsApp, Skype, Messenger, Foursquare of Hangouts, waarmee u uw netwerk zowel privé als professioneel onderhoudt. Werken Ook belangrijk, zowel privé als op kantoor, zijn Gmail of Outlook voor het raadplegen van e-mails, en LinkedIn voor professionele netwerken. Naast toepassingen voor het bekijken van video's (bijvoorbeeld YouTube), het maken, retoucheren en/of synchroniseren van foto's (waaronder Flickr), of uw weg te vinden (Google Maps en andere), overweegt u liefst ook tools om bestanden te openen en te beheren: zo bijvoorbeeld ES File Explorer of Astro, die verschillende bestandsformaten kunnen openen en vooral toegang verschaffen tot online opslagruimtes in de cloud zoals Dropbox, Google Drive of OneDrive. Op het werk opent en bewerkt u Word-, Excel- of PowerPoint-documenten met apps als Google Docs (dat offline werkt) of Microsoft Office Mobile en WPS Office, voordat u ze online opslaat. Tiny Scanner scant documenten. En voor het onderhoud en de optimalisatie van uw smartphone zijn CCleaner en Clean Master twee aan te bevelen hulpprogramma's. Het spreekt voor zich dat alle grote Belgische banken toepassingen voor financieel beheer aanbieden, terwijl een tool zoals Payconiq u toelaat om met uw smartphone te betalen zonder naar uw portemonnee te moeten grijpen. Bovendien kunt u hiermee uw klantenkaarten registreren. Zich verplaatsen Met de smartphone combineert u beroepsactiviteiten en vrijetijdsbesteding. U kunt hem ook inzetten om u vlotter in het stadsverkeer te verplaatsen, dankzij de apps van de MIVB, de NMBS en De Lijn, of met NextRide (waarmee u TEC en MIVB combineert) en Moovit (een app voor openbaar vervoer die open-source data gebruikt). Voor Marc Husquinet de 'individualisten' vindt Djump snel een chauffeur – en de Taxis Verts een taxi (met de Splyt app om eenzelfde taxi te delen). En dan zijn er nog Villo en AllBikesNow voor wie liever fietst. Het spreekt voor zich dat Google Maps, Citymapper of Waze nuttig zijn om files zoveel mogelijk te vermijden. Parkeren? Met de parking. brussels app vindt u snel een plaatsje. Een alternatief is de recente Pasha (Parking Sharing)-oplossing van de gelijknamige startup. En als de weg waarop u rijdt in slechte staat is, kunt u met FixMyStreet eventuele schade aan het wegdek melden. Het sociale leven Om al de groenvoorzieningen in de hoofdstad te ontdekken, verwijzen wij u naar de app Brussels Garden. Doet u aan sport? Train dan met Belgium Running voor de 20 km van Brussel. Ook het vermelden waard: Strava, zowel voor joggers als fietsers. Honger voor een snack? Raadpleeg TheFork, die restaurants in Brussel rangschikt en kortingen biedt in de vorm van yums. U kunt ook terecht op Fritkots om de beste frietjes van Brussel te vinden. En als u liever thuis blijft, gebruik dan Frinder, de app voor food sharing tussen buren. Probeer ook eens een van de vele gezondheid apps te downloaden. Denk maar aan Andaman, Moveup of Yagram Health. Om Brussel (opnieuw) te ontdekken is VisitBrussels een must, terwijl Net Brussel op sociaal vlak met de praktische app Recycle! duidelijkheid schept in de inzameling van afval. Als uw mobiele factuur ondertussen onbetaalbaar wordt ondanks de steeds voordeligere pakketten, kunt u met Instabridge een gratis open Wi-Fi vinden. Ook al biedt het Gewest met Wifi.brussels een officieel en kostenloos WiFi-netwerk aan... ● BECI - Brussel metropool - oktober 2018 27
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SMART CITIES, SMART COMPANIES Intelligente kantoren: het ultieme wapen om medewerkers te verleiden De strijd om talent woedt meer dan ooit, zoveel is duidelijk. Daarom verwaarloost de werkgever best geen enkele manier om de beste medewerkers aan te werven en te behouden. Dit geldt vooral voor een intelligente werkomgeving, waarin de medewerker – zeker als hij tot de Y generatie behoort – optimaal comfort op kantoor ervaart. E en recente studie van de Franse businessschool Essec stelt dat 93% van de jonge tewerkgestelden geen traditioneel kantoor wil. En 73% van de Franse werknemers zou de voorkeur geven aan samenwerkingsruimten. Bovendien is voor 40% van de werknemers in Frankrijk de plaats van tewerkstelling van cruciaal belang wanneer zij een nieuwe baan kiezen. Uit een studie van Dell/Intel over de werkruimte van de toekomst blijkt anderzijds dat 44% van de werknemers hun werkruimte als niet ‘smart’ genoeg beschouwt. Nu is het wel zo dat de gemiddelde werknemer ongeveer een derde van zijn of haar tijd op het werk doorbrengt... Drie niveaus De opbouw van een intelligente kantooromgeving maakt deel uit van een proces van digitale transformatie doorheen de ganse organisatie. De overgang van een fysieke werkplek naar een digitaal kantoor berust in de praktijk op drie pijlers. Ten eerste, de ontwikkeling van een geschikte infrastructuur om de interne en externe connectiviteit te waarborgen. Het kan gaan om LAN- en WAN-netwerken, maar bv. ook om de convergentie van vaste en mobiele telefonie. Ook oplossingen voor gegevensopslag zijn vereist, idealiter in de cloud, om de weg te effenen naar veilige toegang op afstand en gegarandeerde bedrijfscontinuïteit. Bovendien maakt deze aanpak investeringen van het Opex-type (exploitatiekosten) mogelijk, in plaats van kapitaaluitgaven (Capex). Weliswaar is ook een infrastructuur op locatie het overwegen waard, evenals een hybride oplossing die platformen op locatie en cloudplatforms combineert. Vanzelfsprekend moet veiligheid in alle gevallen en formules een hoofdprioriteit blijven. 28 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 Marc Husquinet In de tweede plaats zal de organisatie zich moeten uitrusten met apparatuur die de werknemers bijstaat in hun werk (ter plaatse of op afstand) en dus in wezen mobiel is. Het gaat onder meer om laptops, tablets en smartphones, uiteraard beveiligd en aangepast aan de uiteenlopende activiteiten van werknemers. Evenzo zullen de communicatieplatforms spraakcommunicatie met IT-middelen moeten integreren, al dan niet via Unified Communications (UC). Ten derde zal er een behoefte bestaan aan applicaties specifiek ontworpen voor team- en telewerken. Zulke tools kunnen intern worden geïnstalleerd. Een alternatief is de SaaS-modus (Software-as-a-Service of Software als een dienst), waar applicaties worden gehost op externe systemen en op afstand toegankelijk zijn, tegen betaling per gebruik. Naast tools voor het aanmaken en delen van bestanden, zal het bedrijf oplossingen voor videoconferenties implementeren, evenals gedeelde agenda- en kalendersystemen en realtimecommunicatie, om nog maar te zwijgen over de "klassieke" kantoorautomeringsapplicaties (de zogenaamde "productiviteitstools"). Naast deze drie essentiële niveaus of pijlers zal het bedrijf moeten evolueren naar een lenige organisatie. Dat zal niet kunnen zonder de gebruikers nauw te betrekken via bewustwordingscampagnes en training. Het succes van een dergelijk project staat of valt namelijk met een gezond veranderingsbeleid en ieders betrokkenheid. Voordelen De digitalisering van de werkpost past in een proactieve aanpak die met het verleden breekt. Ze is vandaag ook een noodzaak voor bedrijven, onder andere met het oog © Getty TOPIC op de mobiliteitsproblemen. Zo schatte De Standaard onlangs dat het tussen nu en 2030 onder gelijke omstandigheden 25 minuten langer zal duren om een rit van 50 kilometer af te leggen. De gemiddelde snelheid zal dus met 25% afnemen. De voordelen van een smart office komen zowel de werkgever als de werknemer ten goede. Voor het bedrijf betekent de vermindering van de tijd onderweg een hogere productiviteit van de medewerkers. En de optimalisatie van de kantoorruimte resulteert in lagere kantoorkosten. In deze omstandigheden verklaren de werknemers meestal dat ze meer tevreden zijn met hun werk, omdat ze over betere instrumenten beschikken en tegelijkertijd profiteren van een beter evenwicht tussen werk en privéleven. Daarnaast dient de ‘smart office’ de relatie met de economische partners van het bedrijf (en in eerste instantie met de klanten) te versterken. Een aangesloten organisatie is in staat om de klantervaring te verbeteren en zelfs nieuwe businessmodellen te ontwikkelen. In dit verband kan er zelfs sprake zijn van disruptieve technologieën, zoals bij Amazon, Uber, Airbnb of Netflix. Hedendaagse klanten vragen namelijk steeds meer bereikbaarheid, reactiviteit en personalisatie in hun contacten met het bedrijf. Toch is het zo dat het ‘intelligente’ kantoor een aantal mindere kantjes vertoont. Zo bijvoorbeeld het moeilijke beheer van externe werknemers. Zulke virtuele teams vereisen een nieuwe aanpak van communicatie en samenwerking. Y generation Volgens adviesbureau PwC zal in 2020 één op de twee werknemers tot de Y generation behoren. Dit heeft de groep Schneider Electric (gespecialiseerd in de digitale transformatie van energiebeheer en automatisering in woningen, gebouwen, datacenters, infrastructuur en industrie) ertoe aangezet om zich intensief te verdiepen in intelligente gebouwen – en intelligente kantoren in het bijzonder. "Smart buildings zijn namelijk onlosmakelijk verbonden met smart offices", verklaart Philippe Manche, sales manager bij Schneider Electric. "Slim bouwen maakt de werkomgeving inderdaad aantrekkelijker voor wie er werkzaam is, en laat het bedrijf zijn kosten beter beheersen, meer bepaald voor energie en gebruik van de ruimte. Zo hebben we in onze ‘Hive’ (Hall de l'Innovation - Vitrine de l'Énergie, de hoofdzetel van de onderneming in Parijs en tegelijk de showcase van de nieuwste Schneider Electric technologieën, nvdr) drie personeelsprofielen gedefinieerd, met geoptimaliseerde ruimten voor elk profiel. Sensoren gekoppeld aan badges meten het gebruik in real time en anticiperen op elke verandering in de werkorganisatie.” In de praktijk zijn verschillende niveaus gepland: voor onderling verbonden producten, voor de besturing van installaties en voor gegevensanalyse met algoritmen die het ruimtegebruik anticiperen en optimaliseren. "Om de omgeving te optimaliseren, moet u die eerst met sensoren meten. Schneider Electric maakt daarbij gebruik van open protocollen die, met behulp van web services, op de markt BECI - Brussel metropool - oktober 2018 29 De hoofdzetel van Schneider in Parijs, waar de ‘Hive’ (Hall de l'Innovation - Vitrine de l'Énergie) geïnstalleerd is. aangeboden producten en toepassingen combineren", aldus Philippe Manche. Meer specifiek heeft Schneider Electric haar EcoStruxure-aanbod op drie niveaus gestructureerd: gekoppelde producten met geïntegreerde intelligentie voor een betere besluitvorming; controleapparatuur om on-site of remote operaties te beheren via de cloud; en toepassingen, analyse-instrumenten en diensten voor de implementatie van gekoppelde, open en communicerende systemen. "Wij willen gebouwen ontwerpen waarin de werkkrachten tijd besparen en efficiënter werken", vat Philippe Manche samen. "In de talentenoorlog die nu woedt, is het belangrijk om jongeren aan te trekken en te behouden. Het aantrekkingsvermogen van het bedrijf is namelijk essentieel geworden en vereist een intelligente werkomgeving.” Uitdagingen Tot slot gaat het intelligente kantoor het succes tegemoet als aan drie voorwaarden wordt voldaan: de keuze van op de organisatie afgestemde technologieën, de opleiding/ bewustwording van medewerkers ten aanzien van nieuwe digitale tools en de aanpassing van de werkprocessen en -methodes aan deze nieuwe omgeving. Elk bedrijf doet dit best in zijn eigen tempo, in functie van de ‘digitale maturiteit’ van zijn medewerkers. Laten we niet vergeten dat digitalisering een roadmap is, geen welomschreven doel. Stel daarom prioriteiten op basis van de uitgestippelde strategie. En begin misschien met een project dat weinig inspanning vereist en maximaal rendeert. ●
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Rijsel gaat het systeem van ‘omgekeerde tol’ uittesten. SMART CITIES, SMART COMPANIES Smart mobility: intelligentie achter het stuur De noodzaak om goederen en personen vlotter te vervoeren staat als een paal boven water. De politici en beleidsmensen in Brussel zijn er zich daar terdege van bewust. Voor de verdere stappen kan het nuttig zijn om elders een kijkje te gaan nemen, zo bijvoorbeeld naar wat in andere grote steden wordt gedaan. Johan Debière L aten we hier niet stilstaan bij het geval van Parijs. De lichtstad heeft een heel andere omvang dan Brussel: 2,2 miljoen inwoners in de binnenstad maar vooral een drie keer hogere bevolkingsdichtheid dan in Brussel (7.500 inwoners/km² in Brussel tegen meer dan 20.000 in Parijs). Een situatie die wél vrij dicht bij onze regio aanleunt, is die van de mobiliteit in Bordeaux, met zijn densiteit van 5.000 inwoners/km². De hoofdstad van de wijn heeft bovendien iets aan Brussel te danken: ingeval van files wordt de ‘druppelsgewijze’-toegang tot zijn ‘rocade’ (het equivalent van onze Ring) gedeeltelijk dankzij de knowhow van Macq beheerd. Macq is een Brusselse onderneming die een honderdtal mensen tewerkstelt en een "turnkey" configuratie van intelligente camera's aangepast aan de verkeersanalyse levert en installeert. "Eenmaal geplaatst, kunnen onze camera's bijkomende functies krijgen. Het is best mogelijk om te beginnen met conventionele snelheidscontrole en die vervolgens aan te vullen met detectie van vervuilende voertuigen, in het raam van het beheer van emissiezones of de detectie van ADR-vrachtwagens, enz.", verklaart François Macq. Het geweldige effect van trappen en roltrappen Andere totaal misbekende voorbeelden zijn bijzonder inspirerend. Bilbao, in Baskenland, (350.000 inwoners bij een dichtheid van 8.300 inwoners/km²) is zo eentje. Deze Spaanse stad onderscheidt zich door een recordaantal verplaatsingen te voet en het laagste niveau van eigendom van motorvoertuigen. Uit een studie die de Observatory of Metropolitan Mobility in 2014 verrichte, blijkt dat 62,3% 30 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 François Macq van de verplaatsingen te voet wordt afgelegd en slechts 10,9% met een motorvoertuig. Volgens de Observatory is dit te danken aan de grote diversiteit van het stedelijk weefsel en een ongeëvenaarde mix van activiteiten die verband houden met de economische, residentiële en recreatieve functies van de stadskern. Om alternatieve vervoerswijzen te ondersteunen, besloot Bilbao om eenvoudige maar bewezen technieken toe te passen. Zoals de aanleg van ruime trottoirs of een uitgebreid netwerk van fietspaden, naast de afschaffing van wat stedenbouwkundigen 'architectonische barrières' noemen. In dit opzicht heeft de installatie van trappen en roltrappen in hoge mate bijgedragen tot de oplossing van het probleem en het voorkomen van onderbrekingen in de routes van voetgangers en fietsers. Omgekeerde tol in Rotterdam en Rijsel In Rijsel is de ontwikkeling van nieuwe mobiliteit uiteraard geen nieuws meer. De stad bouwde al een mooi netwerk van fietspaden uit, naast selfservice gedeelde fietsen (V'Lille) en steun voor de aankoop van traditionele en elektrische fietsen (respectievelijk maximaal 150 en 300 euro). Dit laatste kan worden vergeleken met de 500 euro die Brussel toekent aan degenen die naar een al dan niet elektrische fiets overstappen, met het verschil dat dit bij ons gepaard gaat met de inlevering en schrapping van de kentekenplaat van een wagen. Rijsel besloot bovendien sneller over te schakelen naar de nieuwe mobiliteit, met een omgekeerde tolheffing aangeboden door de ‘Métropole Européenne de Lille’ (MEL). D.R. © Belga TOPIC Het concept is afgeleid van een systeem dat al sinds 2010 in Rotterdam en Stockholm operationeel is. Eind dit jaar voert Rijsel de omgekeerde tolheffing in op de voornaamste twee hoofdwegen, de A1 en de A23. Slimme autobestuurders krijgen dan 2 euro per ‘vermeden’ afstand. In een eerste fase zullen de bestuurders die regelmatig van deze routes gebruik maken, worden geïdentificeerd. Via de kentekenplaten spoort het systeem hun adressen op. Ze krijgen dan het aanbod om een maand lang als vrijwilligers deel te nemen aan een experiment waarbij ze 2 euro ontvangen telkens als ze hun auto in de garage laten staan (tenminste tijdens de spits) – met een maximum van 80 euro per maand. De controle wordt uitgevoerd door de combinatie van GPS-gegevens en het aflezen van de platen. Nog een opmerkelijk verschil tussen Rijsel en Brussel, maar deze keer in de metro en de bussen: de tolerantie ten opzichte van de fiets lijkt in Noord-Frankrijk hoger te liggen. Zelfs in gevouwen toestand zijn fietsen in de Brusselse metro enkel buiten de spits toegelaten. Neem hem niet mee van maandag tot vrijdag tussen 7 en 9u en tussen 16 en 18u30: u loopt namelijk het risico geen toegang te krijgen. In Rijsel zijn fietsen echter altijd toegestaan, op alle Transpole-lijnen, op voorwaarde dat ze gevouwen zijn. De vindingrijkheid van een voormalig Google medewerker Onder de technologische innovaties is het ambitieuze initiatief van Amat Yusuf zeker het vermelden waard. Na een baan bij Google ontwikkelde Amat vanaf 2011 de mobiele applicatie Citymapper. Hiermee raadpleegt u het hele aanbod van stedelijk vervoer en berekent u de reistijden. Aanvankelijk beperkte de app zich tot een aantal zeer grote steden zoals Londen, Berlijn, Tokio, Parijs of New York. Vandaag bestrijkt ze echter een zeer lange lijst van steden, waaronder ook kleinere, als Brussel of Toronto (2 miljoen inwoners voor een dichtheid van 1000 inwoners/ km²). Een test bij mij thuis (ik woon in Villers-la-Ville, in Waals-Brabant) was zeer overtuigend en bewees dat de app de grenzen van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest ruim overschrijdt. We probeerden zelfs routes die een pendelaar naar de hoofdstad zou nemen vanuit onwaarschijnlijke plaatsen als Houte-Si-Plou (Neupré). Ook hier leverde de test een volledige en nauwkeurige beschrijving op van de te volgen route en het te gebruiken openbaar vervoer om de bestemming te bereiken. De app vermeldt ook in real time alle combinaties van vervoerswijzen, waaronder fietsen, Villo, taxi's, Uber enz. Onlangs ging Citymapper een stap verder door gebruik te maken van de informatie afkomstig van gebruikers. Dit diende om SmartRide op te zetten in Lon den, een hybride transportdienst halverwege tussen bus en taxi. MaaS als disruptief model In Oslo realiseerden de beleidsmakers zich dat mobiliteit moest worden omgezet in iets spontaans, even natuurlijk als het verbruik van energie: "Als Met de Citymapper app bekijkt u het ganse aanbod voor stedelijk vervoer van een stad. je je mobiele telefoon moet opladen, stap je naar een café of winkelcentrum en vind je gemakkelijk een stopcontact om het ding op te laden. Het zou net zo eenvoudig moeten zijn met het vervoersaanbod", zegt Endre Angelvik, vicevoorzitter belast met mobiliteitsdiensten bij Ruter, de openbaarvervoersdienst van de regio Oslo. En om de fluïditeit ervan te versterken, onderzocht Oslo vier belangrijke trends: verstedelijking, duurzame ontwikkeling, digitalisering en individualisering, tot voor kort de enige echte troef van de auto. De voornaamste prikkel van het beslissingsproces lijkt te liggen in de vrijmaking van het tot nu toe aan de auto toegewezen budget, dat voortaan kan worden ingezet voor andere, interessantere posten (lees in dit verband de verslagen van de Californische deskundigen Tony Seba en James Arbib: "Clean Disruption of Energy and Transportation" en "Rethinking Transportation 2020-2030"). Automatische minibusjes De Noren stellen zich daar niet mee tevreden: het land promoot steeds meer ontwrichtende modellen, zoals in Oslo of Stavanger, waar automatische minibussen van de Franse constructeurs Navya en EasyMile in het verkeer zijn gebracht. In Forus, een industriële wijk in Stavanger, is de door EasyMile aangeboden en door Kolombus (het MIVB-equivalent) beheerde minibus sinds juni in reële omstandigheden operationeel. Op een traject van 1,2 km bedient het automatische voertuig regelmatig gebieden waar bedrijven actief zijn, met de bedoeling de toegang tot het openbaar vervoer vanaf de werkplek te vergemakkelijken. De elektrische minibus is geschikt voor maximaal 12 personen bij een maximumsnelheid van 25 km/u. Verwacht werd dat de Noorse wetgeving zou evolueren. Dit zal het geval zijn ... echter met een aantal beveiligingen: zo zal de maximumsnelheid beperkt worden tot 12 km/u, zal de minibus niet meer dan zes passagiers mogen vervoeren en zal er altijd een operator van de transportfirma aan boord moeten zijn om in te grijpen ingeval van problemen. ● In Noorwegen bedient een EasyMile minibus een bedrijvenpark. BECI - Brussel metropool - oktober 2018 31 D.R. D.R.
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DYNAMIEK TRANSITIE Eerlijke handel: de ondernemingen verbinden zich “It’s trade, not aid!” Fairtrade en alle actoren van de eerlijke handel zijn ervan overtuigd dat handel een geweldig ontwikkelingsinstrument is, dat kan bijdragen tot de strijd tegen economische en sociale ongelijkheden. Op voorwaarde, uiteraard, dat de handelsregels eerlijk zijn en zowel mens en zijn omgeving respecteren. M et het Fairtrade-stelsel organiseren boeren in zuidelijke landen zich in coöperaties en netwerken van lokale producenten. Zo slagen ze erin hun belangen in de handelsbetrekkingen beter te verdedigen. Fairtrade garandeert ook een minimumprijs en een premie. Deze veiligheidsdrempel is essentieel om de producenten te helpen hun eigen toekomst in handen te nemen. Fairtrade Belgium voert sensibiliseringscampagnes naar de consument toe en werkt nauw samen met Belgische bedrijven en zakenpartners die de mogelijkheid hebben om de standaard te veranderen. Ook bedrijven nemen hun verantwoordelijkheid op. Sodexo biedt al bijna tien jaar een breed gamma fairtrade producten aan. "Sodexo wil haar klanten helpen om een duurzaam voedingspatroon te ontwikkelen op basis van verschillende criteria zoals gezondheid, duurzame landbouw, respect voor het welzijn van dieren en het sociale aspect. Dit laatste criterium komt onder meer concreet tot uiting in het aanbod van fairtrade producten", stelt Jonathan Martens, Corporate Responsibility Manager bij Sodexo. "We hebben zelfs een koffie/theeconcept ontwikkeld (exclusief voor Sodexo) genaamd Aspretto, dat een coffee corner biedt met fairtrade en bio koffie, thee en chocolade. Deze producten vormen een duurzaam alternatief voor producten die in onze regio's niet of nauwelijks geteeld worden.” Eerlijke handel beperkt zich niet tot voeding: Sodexo-koks dragen Fairtrade-gecertificeerde katoenen schorten die niet alleen van uitstekende kwaliteit zijn, maar ook voldoen aan milieunormen die het gebruik van landbouwchemicaliën beperken en duurzame productie bevorderen. Deze keuze is in lijn met Sodexo's duurzaamheidsplan Better Tomorrow 2025. Dat werd geïntroduceerd in de 85 landen waar de onderneming actief is. Jonathan Martens: "Bij 32 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 elk van onze taken als werkgever, dienstverlener en maatschappelijk betrokken onderneming zetten we ons in om mensen, gemeenschappen en het milieu positief te beïnvloeden. ” Veel meer dan fairtrade koffie Brussel is een kosmopolitische stad met een zeer divers publiek, dat alternatieven waardeert met producten die voldoen aan sociale en milieucriteria. De consument is echter niet steeds bereid om meer te betalen voor een fairtrade product. Daarom wil Sodexo het voorbeeld geven om haar klanten te inspireren. Dit engagement maakt deel uit van Fairtrade@Work, een campagne van Fairtrade Belgium, specifiek ontwikkeld om fairtrade producten op de werkvloer te introduceren. De campagne stelt Belgische bedrijven in staat om fairtrade in hun strategie op te nemen en zo rechtstreeks bij te dragen tot de Duurzame Ontwikkelingsdoelstellingen (Sustainable Development Goals of SDG) van de Verenigde Naties. In de loop der jaren werden ook de inspanningen van de Kamer van Volksvertegenwoordigers, Triodos, KBC, Swift, Ethias, Vivaqua en Credal beloond met een Fairtrade Award, voor een engagement dat veel verder reikt dan het verbruik van fairtrade koffie. Nicolas Lambert, Directeur van Fairtrade Belgium: "Hoe meer werknemers kunnen profiteren van fairtrade producten, hoe meer boeren en werknemers in het Zuiden een goede prijs en ondersteuning op lange termijn krijgen. De extra middelen worden door de producenten zelf geïnvesteerd in de economische ontwikkeling van hun activiteiten en de sociale ontplooiing van hun gemeenschappen. Bedrijfsverbintenissen zijn daarom bijzonder waardevol: hoe meer actoren zich in het Noorden engageren, hoe groter de impact voor producenten in het Zuiden.” ● Informatie: www.fairtradebelgium.be ; www.fairtradeatwork.be Uw oplossing voor de recyclage van professionele elektro apparaten in Brussel Onze Brusselse ondernemingen en organisaties vormen een ware stadsmijn. Ze beschikken over een groot potentieel aan elektr(on)isch afval, dat vaak vergeten of niet gebruikt wordt en dat perfect ingezameld kan worden voor recyclage of hergebruik. “Professioneel elektr(on)isch afval”, wat bedoelen we daar precies mee? “Het betreft alle grote apparaten die gebruikt werden binnen een professionele omgeving, zoals kopieermachines van een bepaalde grootte, drankautomaten of medische apparatuur", benadrukt Ingrid Nolet, woordvoerster van Recupel. Het erkende recyclagenetwerk van Recupel biedt een duurzame inzameloplossing en maakt het mogelijk om op het einde van het proces de grondstoffen te recupereren. De vzw Recupel coördineert sinds 2001 de inzameling en verwerking van elektronisch en elektrisch afval in België. In 2017 zamelde en verwerkte Recupel bijna 111.000 ton ‘huishoudelijke’ toestellen en meer dan 6.000 ton ‘professionele’ toestellen. Dit indrukwekkende cijfer maakt van ons land een pionier wat de recyclage van elektro betreft. België is een goede leerling op het vlak van de inzameling en recyclage van elektronisch afval. Op dit moment zamelt Recupel meer dan de momenteel door Europa opgelegde 45% in van het volume elektronische apparaten dat op de Belgische markt komt. Dit is eerder goed nieuws in verhouding tot de Europese verplichtingen inzake afval, want deze vereisen vanaf 2019 een inzameling van 65% van de op de markt gebrachte elektrische en elektronische apparaten met het oog op hergebruik of recyclage. Inzameling van professionele elektronische apparaten Recupel wil dat elke onderneming of organisatie het voor haar meest geschikte inzamelkanaal kan vinden, aangepast aan elk type elektr(on)isch afval. De erkende recyclagebedrijven sluiten een overeenkomst af met Recupel voor de inzameling van oude professionele elektronische apparaten bij de ondernemingen. Het erkende recyclage- of inzamelbedrijf voldoet zo aan de strengste eisen inzake correcte recyclage, milieuvergunning en het maakt er een erezaak van de Belgische en Europese afvalwetten na te leven. Het garandeert dat de ingezamelde apparaten naar een verwerkingscentrum worden gebracht dat verbonden is met Recupel en dat zal instaan voor de depollutie, de recyclage en de verwerking van dit afval. “We hebben in 2017 meer dan 6.000 ton professioneel materiaal ingezameld voor recyclage of hergebruik. We willen de ondernemingen blijven sensibiliseren voor het belang van de inzameling van afval van professionele elektronische apparaten. Is uw printer kapot of gebruikt u hem niet meer en staat hij in de weg, doe dan een beroep op een erkend recyclagebedrijf. Dit bedrijf helpt u in alle veiligheid van uw printer af. Onze ambitie is immers dat al deze oude elektronische toestellen terechtkomen in ons inzamelcircuit”, zo vertelt Ingrid Nolet. Informeer u De lijst met erkende recyclagebedrijven vindt u op de website van Recupel. Dankzij een mappingsysteem met de erkende recyclagebedrijven krijgt u met één klik te zien welke de beschikbare partners in Brussel zijn. Voor meer informatie: www.recupel.be https://www.recupel.be/recupel-recycler
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PLAGE : een verplichting voor de grote vastgoedparken vanaf juli 2019 Vanaf 1 juli 2019 moeten de gebruikers en eigenaars van grote vastgoedparken een PLAGE opstellen (Plan voor Lokale Actie voor het Gebruik van Energie) om het energieverbruik van hun gebouwen terug te schroeven. Het PLAGE is niet enkel een verplichting, het is ook een van de hefbomen die het Gewest in staat zal stellen zijn internationale engagementen inzake klimaat en energie na te komen. Op 16 oktober organiseert Leefmilieu Brussel een infosessie om te antwoorden op al uw vragen over het onderwerp. Doel van het PLAGE De nieuwe « PLAGE »-reglementering heeft als doel de eigenaars en/of gebruikers van grote vastgoedparken in Brussel ertoe aan te zetten acties op te zetten om het energieverbruik van hun gebouwen beter te beheren en een becijferde doelstelling voor de vermindering van het energieverbruik te verwezenlijken. Om die doelstelling te bereiken, kunnen de organisaties vrij kiezen uit de middelen die zij het meest geschikt achten. Wie is hierbij betrokken? Elke instelling die eigenaar of gebruiker is van gebouwen die samen een vastgoedbestand vertegenwoordigen waarvan de oppervlakte groter of gelijk is aan: ➜ 100.000 m² voor elke onderneming of vereniging uit de “privésector”; ➜ 50.000 m² voor de zogenaamde “overheden” ; ➜ Behalve voor de federale, gewestelijke of gemeentelijke overheden waarop geen enkele grens van toepassing is en die rechtstreeks aan het PLAGE onderworpen zijn, de zogenaamde “centrale overheden”. Er is in strafrechtelijke sancties voorzien indien de procedure niet in acht wordt genomen. Er is in een administratieve boete voorzien als de PLAGE-doelstelling niet wordt gerespecteerd. Informatiesessie Om u de kans te geven zo goed mogelijk te anticiperen op de uitvoering van de toekomstige PLAGEregelgeving tegen juli 2019 wordt er een informatiesessie georganiseerd op dinsdag 16 oktober 2018, van 8u30 tot 12u30, in het BEL Auditorium, bij Leefmilieu Brussel. Tijdens deze voormiddag zal het PLAGE-team u de grote krachtlijnen voorstellen van de nieuwe reglementering en de acties die u zal moeten toepassen om een Plan voor Lokale Actie voor het Gebruik van Energie uit te voeren. Start nu met een PLAGE Het Plan voor Lokale Actie voor het Gebruik van Energie (PLAGE): verplicht voor grote gebouwenparken Adres: BEL Auditorium – Havenlaan 86C/3000 B-1000 Brussel Inschrijven gratis, maar verplicht via het inschrijvingsformulier op www.leefmilieu.brussels/plage DE VOORDELEN VAN PLAGE Het PLAGE bestaat sinds 2006 op vrijwillige basis in het Brussels Gewest. Sinds de eerste toepassing door tal van gebouwbeheerders (met name gemeenten, scholen, ziekenhuizen en socialehuisvestingsmaatschappijen), heeft PLAGE deze resultaten opgeleverd: Een gemiddelde daling met 15 tot 20% van het energieverbruik voor verwarming 10.000 tot 16.000 ton minder uitstoot in vier jaar Een stabilisering en zelfs daling tot -0,6% van het elektriciteitsverbruik € Een investeringsrendement op gemiddeld vijf jaar Zonder dat de gebruikers aan comfort inboeten Een lagere energiefactuur of een kostenbesparing ondanks de hogere energieprijzen MEER INFO: www.leefmilieu.brussels/plage • plage@leefmilieu.brussels ©Bernard Boccara DYNAMIEK OVERHEIDSOPDRACHTEN “Weg met de mythes rond overheidsopdrachten” Qua werken en werven liggen er tal van overheidsopdrachten voor het grijpen die KMO's mooie kansen bieden. Slechts weinigen wagen zich echter op deze weg. Een update met Damien Magerat, gedelegeerd bestuurder van Jacques Delens. Gaëlle Hoogsteyn " B russel lanceert heel wat overheidsopdrachten voor werven", begint Damien Magerat. En in tegenstelling tot wat vaak wordt gedacht, gaat het hier uitsluitend om grootschalige projecten, voorbehouden aan grote bedrijven. "Veel overheidsopdrachten staan open en zijn toegankelijk voor kleine aannemers", vervolgt Damien Magerat, die bijvoorbeeld verwijst naar de renovatie van het sanitair in een school, de herinrichting van een lerarenzaal, de creatie van een nieuwe inkomhal in een ziekenhuis, de installatie van een lift, de renovatie van goten, enz. "Allemaal aanbiedingen die niet per se veel personeel of grote machines vereisen.” Naast de kleine klasse 1-werven bestaat er een hele reeks grotere werven waartoe KMO's toegang kunnen krijgen door tijdelijk samen te werken met een onderneming uit een hogere categorie. Zo boeken KMO’s vooruitgang en krijgen ze toegang tot nieuwe markten. KMO’s nog steeds terughoudend Voor Brusselse KMO’s ligt daar duidelijk een markt te veroveren. Toch durven slecht weinig van die bedrijven deze weg in te slaan. Damien Magerat verklaart deze terughoudendheid door verschillende factoren. "Naar mijn mening is er onvoldoende kennis van de beschikbare aanbiedingen en de te volgen regels/procedures. KMO’s kunnen terugschrikken voor de administratieve rompslomp die ze associëren met overheidsopdrachten", stelt hij, hoewel hij zelf niet veel administratieve verschillen ziet tussen een overheidsopdracht en een privéproject. KMO's kunnen ook bang zijn voor een boete en de trage beslissingen van de bouwheer. Bovendien weet niemand bij een offerte voor een overheidsopdracht wanneer het project van start gaat. Ten slotte kunnen de betalingstermijnen voor KMO's een probleem opleveren. "Een betaling na 60 of zelfs 90 dagen kan de cashflow van een KMO in het gedrang brengen, vooral omdat de wetgeving niet toestaat dat een voorschot wordt gevraagd op het ogenblik van de bestelling," bevestigt de heer Magerat. Hij moedigt KMO's echter resoluut aan om de stap te zetten: "Als ik het aantal aanbestedingen zie, besef ik dat er werk genoeg is voor volwassen en georganiseerde bedrijven. Overheidsopdrachten kunnen kleine en middelgrote ondernemingen helpen hun activiteiten op peil te houden en zelfs te doen groeien.” Na verloop van tijd zullen ook Veel overheidsopdrachten voor werken en werven zijn toegankelijk voor KMO's: denk maar aan de renovatie van gebouwen of de installatie van liften … deze bedrijven vertrouwd raken met de procedures. "Het aanbod is elke keer anders, maar de te volgen procedure en de documenten die moeten worden bijgevoegd zijn bijna altijd dezelfde... Hoe meer u ingaat op openbare aanbestedingen, hoe comfortabeler de procedure aanvoelt. We moeten de mythes rond overheidsopdrachten de wereld uit helpen, zowel wat betreft de toegankelijkheid voor KMO's als wat beheer aangaat.” De mening van Frédéric Loriaux, voorzitter van de VBA1 "Overheidsopdrachten worden gereguleerd door middel van verscheidene aggregaties, afhankelijk van de grootte van de markt. Van zodra KMO's de nodige stappen ondernemen om deze aggregaties te verkrijgen, kan ervan worden uitgegaan dat zij toegang hebben tot de overheidsopdrachten. De vraag is: hebben ze dit nodig? Overheidsopdrachten vereisen administratieve en juridische bekwaamheden en striktheid die een KMO niet noodzakelijk kan voorleggen. Het is vooral een kwestie van vorming. Betere informatie in het kader van een vormingsinitiatief zou KMO's ertoe kunnen aanzetten om de stap te wagen.” 1 Vereniging der Belgische Aannemers van Grote Bouwwerken BECI - Brussel metropool - oktober 2018 35 © Getty
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DYNAMIEK B2G: drie aanbevelingen van het bureau BDO Tips om de stap te zetten Ingaan op overheidsopdrachten is niet ingewikkeld, maar vereist wel enige nauwgezetheid. Damien Magerat raadt aan om een verantwoordelijke aan te stellen die wekelijks alle overheidsopdrachten uitpluist. "U moet dit structureel aanpakken, steeds op hetzelfde tijdstip." Vervolgens raadt hij aan om de tijd te nemen om alle documenten door te nemen, de beperkingen en de administratieve context te bestuderen... Zo kan de KMO uitmaken of ze al dan niet in staat is om het algemene kader voor overheidsopdrachten na te leven. Damien Magerat (Ets Jacques Deelens) "Overheidsopdrachten volgen een aantal eenvoudige regels, maar zodra een hiervan niet wordt gerespecteerd, wordt het aanbod als nietig beschouwd.” Het is met name noodzakelijk om voor elk van de elementen een precieze prijs aan te geven, in overeenstemming met de specificaties, en er een hele reeks administratieve documenten aan toe te voegen, zoals de RSZ verklaring, een attest van goed gedrag en zeden, … Indien slechts één document ontbreekt, wordt de overeenkomst geweigerd, ook al is de prijs zeer voordelig. "Zorg er daarom voor dat elk dossier helemaal volledig is, anders riskeert u nutteloos veel tijd te investeren in het schrijven van een aanbod.” Zodra het contract binnen is, dient u op de werf algemene organisatieregels na te leven. Zo moet u bijvoorbeeld dagelijks een dagboek van de werken invullen en door de opdrachtgever laten ondertekenen. Natuurlijk noteert u ook het weer, omdat in bepaalde weersomstandigheden niet kan worden gewerkt. Onvoorziene omstandigheden die u ter plaatse ontdekt, moeten binnen de 30 dagen worden gemeld. Elk nieuw element tijdens de bouw moet bovendien per post aan de klant worden gemeld. "Het lijkt misschien omslachtig, maar zo beschermt u het bedrijf. Hoe gedetailleerder het verslag, hoe beter de onderneming haar goede trouw kan bewijzen in geval van problemen", zegt Damien Magerat. "Beschouw dit niet als een last maar als aan te leren reflexen. De overheidsopdracht ontneemt de onderneming in geen geval haar ziel. De regels kunnen perfect worden nageleefd met behoud van de bedrijfscultuur die voorheen bestond", besluit hij. ● Een vraag? Bel naar het nummer 1819! Programma van de seminars In 2018 organiseert Beci een reeks seminars over "overheidsopdrachten". De eerstkomende data: 17.10 De perspectieven van overheidsopdrachten in de schoonmaakbranche 22.10 Zich organiseren om in te gaan op overheidsopdrachten Informatie en inschrijvingen: Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be 36 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 1. Mensen: BDO beveelt aan om een team te voorzien dat enerzijds voeling heeft met de waarden van de overheidssector (dienstverlening aan de burger, sociale meerwaarde) en anderzijds een specifieke kennis moet ontwikkelen van het functioneren en de structuren van de Staat en zijn componenten, om hun verwachtingen volledig te begrijpen. Zoals alle activiteitssectoren hanteert de overheid zijn eigen werkmethodes en procedures. Personeelsleden die op de hoogte zijn van deze realiteit, zullen weten hoe ze op passende wijze op overheidsopdrachten moeten ingaan. 2. Organisatie: Ten eerste is het belangrijk om opdrachten op te sporen waarvoor de onderneming over de nodige vaardigheden en tijd beschikt. Dit vergt een grondige analyse van de opdrachten in het bulletin der aanbestedingen of een prospectieproces gericht op overheidsklanten die u bij niet-openbare procedures met voorrang kunnen raadplegen. In de tweede plaats moet u beschikken over de tijd die nodig is om de offerte binnen strikte termijnen op te stellen (deze tijd mag u meestal niet aanrekenen). Ten derde zet u best een databank op met alle nodige administratieve documenten (DUME, attesten enz.). Controleer ten slotte aandachtig uw offerte. In feite gaat het hier om het ontwikkelen van een operationeel proces dat loopt van de identificatie van de opportuniteit tot de uiteindelijke verzending van de offerte. Denk er bijvoorbeeld aan dat een offerte die niet volgens de specificaties is ondertekend, eenvoudigweg niet ontvankelijk is. 3. Financieel beheer: Zoals elk contract bevatten ook overheidsopdrachten financiële bepalingen. Het fundamentele verschil is dat ze hier vaak worden opgelegd en niet voor onderhandeling vatbaar zijn. Afhankelijk van de voorwaarden van het contract kan het gebeuren dat het bedrijf de lopende of operationele kosten over meerdere maanden moeten dragen: het is niet ongebruikelijk dat de overheid pas aan het einde van de opdracht mag worden gefactureerd. Naarmate de onderneming haar portefeuille van overheidsopdrachten uitbreidt, komen de behoefte aan werkkapitaal en het ‘work-in-progress’ onder druk te staan, wat nog meer het geval is wanneer de opdracht de betaling van een borgsom vereist om de goede werking te garanderen. Daarom is het belangrijk te weten hoe projecten moeten worden gefinancierd en hoe voorfinanciering kan worden gemobiliseerd. Het financiële beheer moet via regelmatig toezicht onder controle blijven. Contact: rudy.gardiole@bdo.be Is uw bedrijf al fan van De Sorteerwinkel? PMD sorteren is verplicht in elk bedrijf, maar zeker niet evident. 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DYNAMIEK STARTER Envie du jour: de partner van de maaltijden in uw gezin Onder de benaming ‘Envie du jour’ bereidt Habib Chawki ultra verse gerechten voor die thuis worden geleverd aan gezinnen, maar ook aan bedrijven. Deze maand begint hij zijn activiteiten in het westen van Waals-Brabant, met de hoop om ze later uit te breiden, naargelang van de vraag. Guy Van den Noortgate E en opleving, daar gaat het om. Habib Chawki moest na 24 jaar zijn activiteiten als traiteur stopzetten, maar hij besliste een nieuwe start te nemen in het domein waarin hij uitblinkt: gerechten voorbereiden. “In 1994 opende ik in Elsene Le Pré Vert, die toen al een traiteurdienst aanbood”, herinnert hij zich. “De zaak draaide vlotjes, maar door de werkzaamheden twee jaar lang aan de Generaal Jacqueslaan ging ze failliet.” Met de steun van het reStart programma van Beci, dat gefailleerde ondernemers helpt opleven, lanceerde Habib Chawki een nieuw project dat vandaag gestalte neemt. Habib Chawki, oprichter van Envie du jour “Ik sta er niet alleen voor”, zegt hij. “Ik mag rekenen op de steun en de bekwaamheden van een team. Moira, een gecertificeerde coach en deskundige in marketingstrategieën, helpt mij in deze materies. Michèle specialiseert zich in de begeleiding van zelfstandigen in de Brusselse bedrijfswereld en staat mij terzijde voor al wat te maken heeft met communicatie. En Eric steekt een handje toe bij de lancering van het project, voornamelijk wat de leveringen betreft.” Welnu, waaruit bestaat eigenlijk het project dat voorlopig de naam ‘Envie du jour’ heeft gekregen? “Het is een traiteurdienst dat verse producten heel snel en op bestelling voorbereidt”, vertelt Habib Chawki. Elke dag van de week wordt een koude en een warme schotel aangeboden. Beide worden bereid met verse seizoenproducten uit korte bevoorradingsketens. “Hier vindt u noch blikjes, noch diepvries. Onze leveranciers zullen trouwens twee keer per dag langskomen. Praktisch gezien bestelt u de dag voordien voor het middagmaal en tijdens de dag zelf voor een avondmaal, voor minimum vier schotels. Het menu verandert elke dag en elke week.” Enkele voorbeelden van de gerechten van Envie d’un jour: trio van rundstartaar en garnituur, lamstajine met groenten en olijven, gemarineerde zalm en garnituur, oosterse salade, gevogeltegebraad met rijst op zijn Thais, bouillabaisse met vis van de dag. De prijzen schommelen rond 9 en 10 euro (levering inbegrepen). Omdat de service berust op snelle bereiding, worden de leveringen met de motor binnen een straal van 15 km verzekerd. In een eerste fase 38 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 zal Envie d’un jour de gemeenten Lasne, Waterloo, La Hulpe, Genval en Rixensart bedienen. In een tweede fase zullen de activiteiten zich uitbreiden. “We zullen dan andere ‘kookpunten’ inrichten om de kwaliteit van onze diensten te garanderen”, verduidelijkt Habib Chawki. Het aanbod van Envie d’un jour richt zich vooreerst tot gezinnen die tegen een democratische prijs een door een meester-kok bereide verse en gezonde maaltijd verwachten. Het zijn klanten die geen tijd hebben om zelf te koken. Toch beperkt de nieuwe onderneming zich niet tot dit segment: ook bedrijven kunnen klant worden. Verder kan Habib Chawki probleemloos alle diensten verzekeren die eigen zijn aan een traiteur: verrassingsbroden, gegarneerde glazen, koud en/of warm buffet en barbecues. Hierbij hoort een wijnkaart die onder de verantwoordelijkheid zal staan van Philippe Crombé. Het project van Envie d’un jour is bijzonder trendy. Hoe langer hoe meer mensen hechten belang aan de kwaliteit van de gerechten en de ingrediënten. Hiervan getuigt het toenemend succes van bioproducten. Habib Chawki vertrouwt op zijn eigen ervaring en op verscheidene bekwame mensen met wie hij een nieuwe start kan nemen als partner van de maaltijden in de gezinnen. En ook in de bedrijven, uiteraard. ● Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be https://starters.beci.be/ Een voordracht over bedrijfsoverdrachten Door de DONDERDAG 25 OKTOBER, VAN 15U30 TOT 21U30 ◗ Presentatie van de resultaten van enquêtes over de financiering van bedrijfsovernames en over de overname van een onderneming door haar werknemers ◗ Getuigenissen van overlatende ondernemers en overnemers ◗ Interactieve debatten ◗ Toespraak van Didier Gosuin, Brusselse minister van Werk en Economie ◗ Mogelijkheid tot één-op-één gesprekken met onze deskundigen ◗ Drink en netwerking INFORMATIE EN INSCHRIJVINGEN: Erick Thiry, coördinator van de Transmission Hub T +32 2 643 78 36 M +32 475 68 15 15 eth@beci.be www.beci.be TRANSMISSION HUB VAN BECI georganiseerd in het raam van de Nationale Week van de Bedrijfsoverdracht BIJ BECI, LOUIZALAAN 500, 1050 BRUSSEL Dit evenement is voorbehouden aan kandidaat overlaters en kandidaat overnemers. Wij garanderen de anonimiteit: noch badges, noch deelnemerslijst.
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ADRES FOOD DISTRICT - CITY2 Nieuwstraat 123 - 1000 Brussel www.city2.be ZOOM BRUSSELSLIFE Het eerste “Food District” strijkt neer in City2 Een Food District is een oase gewijd aan eten en drinken. Op 17 augustus opende het winkelcentrum City2 zijn eerste food market. Het pop-upinitiatief, dat loopt tot mei 2019, bevindt zich tijdens de verbouwingswerken van het metrostation in de ondergrondse ruimte van het winkelcomplex. “Authentiek, gezellig en betaalbaar” zijn de kernwoorden van het Food District van City2. City2 ontvangt dagelijks 40.000 bezoekers, die nu voor een lokale, gezonde hap terechtkunnen in de 650 m² grote eethoek. Dit Food District speelt in op de trend van “goed eten” met zeven overheerlijke kraampjes die elk een ander aanbod hebben: zoet, hartig, vegan, glutenvrij, healthy ... De omkadering van dit nieuwe Food District straalt bovendien een bijzonder knusse sfeer uit! De klanten komen even op adem tussen groene accenten in een undergound setting. Het beton gaat hand in hand met de planten tegen het plafond, de houtdecoratie en neonverlichting ... Om welke zeven heerlijke kraampjes gaat het? Bij Fresh Box stelen originele slaatjes de show. Een basissla naar keuze (boerenkool, rucola, kropsla ...) wordt gepimpt met rauwkost en proteïnen en op smaak gebracht met een bijpassende, huisbereide vinaigrette. Bij Chicken Republic worden de kippen ongeveer anderhalf uur aan het spit gebraden. De klant kiest zijn favoriete stukje kip (borstfilet, vleugels of kippenbil) en vult aan met gebakken aardappelen en dagverse groenten. Nog niets in huis voor het avondeten? Je kan ook een volledige gebraden kip meenemen. Bij Sub & Co staat alles in het teken van brood! Niet zomaar brood ... Hier krijg je geen klassiek belegd broodje, maar een ovenvers, heerlijk warm of koud broodje 2.0. Asian Street is de Aziatische place to be van het Food District. Je stelt er zelf je gerecht samen, van a tot z. De basis is rijst of noedels – breed, dun of volkoren – aangevuld met proteïnen, groenten en een sausje. Point Bar verwelkomt vroege vogels met een heerlijk en gezond ontbijt. Op het menu staan koffiekoeken, bowls, yoghurts, granola, vers fruit enz. Pizza Club geeft een smaakvolle twist aan de populaire Italiaanse klassieker. Zelfs de meest veeleisende fijnproevers gaan overstag voor het assortiment vierkante pizza’s. Bij Sweet Corner zijn zoetebekken aan het goede adres. Het aanbod lekkernijen is heel gevarieerd: donuts, snoep, macarons, fruitige waterijsjes ... Alle kraampjes bieden een takeaway-formule aan en de mogelijkheid om ter plaatse te eten. De prijzen variëren van € 6 tot € 8. Het Food District is open van maandag tot zaterdag, van 8 tot 19 uur. Donatienne de Vleeschauwer 42 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 © Tribe Agency BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 21.09 | 20.01.18 BEYOND KLIMT Maak kennis met de geschiedenis van het interbellum aan de hand van werken van Gustave Klimt, Egon Schiele, Josef Capek en 75 andere kunstenaars | BOZAR | € 14-16 | www.bozar.be 12.10 | 13.10 BRUSSELS FASHION DAYS Brussels Fashion Days werpt een panoramische blik op het Belgische modelandschap met vier shows waarin de grootste ontwerpers en aanstormend talent aan bod komen | Tour&Taxis | Prijs niet meegedeeld | www.brusselsfashiondays.be 17.10 | 20.10 S.PELLEGRINO®CULINARIA Culinaria is terug en neemt fijnproevers mee om een uniek gastronomisch avontuur te beleven en om van grote chefs en hun knowhow te leren | Vaartdijk 8 | € 70-115 | www.culinaria.brussels ONDER DE LOEP - CULTUUR Pimp My Street 2 Pimp My Street is een project van de Stad Brussel, de handelaarsvereniging Le Renouveau du Quartier Grand-Place en Ondernemen.brucity om de Spoormakersstraat in het hartje van de Unesco-zone nieuw leven in te blazen. Adres: Spoormakersstraat 1000 Brussel Door de vele leegstaande handelspanden lieten toeristen en kooplustigen de buurt steeds vaker links liggen. Om deze tendens te keren is Pimp My Street een samenwerking aangegaan met de winkeleigenaars om starters de kans te geven hun concept erin onder te brengen. De jonge ondernemers genieten voordelige huurtarieven (tot -50 %) voor de handelspanden. Pimp My Street blijft bestaan tot eind dit jaar en wil ondernemers de mogelijkheid geven om hun concept risicoloos uit te testen. Pimp My Street leverde alvast een waaier aan creatieve, originele en kwaliteitsvolle handelszaken op. Zo is er een speciaalzaak van luxe papierwaren, een creatieve ruimte en een tweedehandszaak van kleren en accessoires. De meeste uitbaters van deze pop-upstores zijn al online actief met een webwinkel, maar kunnen hun aanbod nu dankzij Pimp My Street ook via een fysieke winkel in de kijker zetten. De Spoormakersstraat onderging een make-over met bloemen, planten en klimopgordijnen van de hand van kunstenares Sarah Maheu. Deze groendecoraties blijven het straatbeeld opfleuren tot eind november om dan plaats te maken voor de eindejaarsverlichting. Hoog tijd om de gepimpte Spoormakersstraat te verkennen en je te laten verrassen door het creatieve talent van Pimp My Street 2. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Brussel metropool - oktober 2018 43 09.10 | 14.10 FESTIVAL ARTONOV Beeld je de mooiste Brusselse woningen en herenhuizen in, door kunstenaars ingepalmd met muziek, dans, theater, beeldende kunst en mode | Diverse locaties € 18-20 | www.festival-artonov.eu 18.10 | 20.10 OCEAN FILM FESTIVAL Ontdek de beste internationale, boven of onder de waterspiegel gedraaide films die ervoor pleiten op een ethisch verantwoorde en duurzame manier om te springen met de zee | Wolubilis | € 17 | www.oceanfilmfestival.be 27.10 100% SOUNDS FOR RESEARCH Gerenommeerde Belgische artiesten uit de pop- en rockwereld tekenen present in La Madeleine voor een concert ten voordele van het Ariane Fonds en het onderzoek naar leukemie | Madeleine Brussel | € 35,75 | www.la-madeleine.be AVONDACTIVITEITEN 04.10 | 14.10 FESTIVAL FRANCOFAUNE 100 % Franstalig muziekfestival in Brussel | Diverse locaties | € 8-49 | www.francofaune.be 12.10 | 14.10 BRUSSELS ELECTRONIC MARATHON Dit jaar opnieuw bezetten ruim 30 muziekgroepen 20 Brusselse locaties waar je kennismaakt met de plaatselijke electroscene | Diverse locaties | Gratis | www.bem.brussels 18.10 | 27.10 FESTIVAL DES LIBERTES Van concerten tot documentaires ... dit festival getuigt hoe het met mensenrechten en vrijheid gesteld is in de wereld | Théâtre National | € 0-35 | www.festivaldeslibertes.be © Le 79
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Académie Nautique SAS Rue de Lorraine 16 - 78600 Maisons Laffitte - France afg : Mespelde Bruno Adou Adjoa NP Copernicusstraat 127 - 1180 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment afg : Adou Lucie Alliance-Bokiau NV Louizalaan 363 - 1050 Brussel Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg : Eickhoff Pierre Arever BVBA Frans Pepermansstraat 72 - 1140 Brussel Nace : 11050 - Vervaardiging van bier 20411 - Vervaardiging van zeep en wasmiddelen 46341 - Groothandel in wijnen en geestrijke dranken afg : Pierre Fabienne Autome Alain / Consulting Business Events NP Rue Destrée 165 - 6001 Marcinelle afg : Autome Alain Avvisi BVBA Marcel Butsstraat 6 - 1150 Brussel Nace : 18130 - Prepress- en premediadiens t en 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73110 - Reclamebureaus afg : de Baenst Stéphane BD MyShopi NV De Kleetlaan 12B - 1831 Diegem Nace : 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren afg : De Witte Tim Beltug - Belgian Telecommunications Users Group VZW Prins Boudewijnlaan 97 - 9100 Sint-Niklaas Nace : 80100 - Particuliere beveiliging 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg : Jacobs Danielle BMC - Business Management Consulting NV Louizalaan 149 bus 24 - 1050 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg : Azbel Daniel Bola Consulting GCV Louis Mettewielaan 260 - 1080 Brussel Nace : 64991 - Factoring 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg : Bolangier Jo Brussels Football VZW Houba de Strooperlaan 145 - 1020 Brussel afg : Vasseur Benjamin CAP Aster BVBA Pierre Delacroixstraat 13 - 1150 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg : Parmentier Antoine Chevalier Julie - Studio Lashes & Brows NP t Kintstraat 60 - 1000 Brussel Nace : 5621002 - Organiseren en verzorgen van bruiloften, banketten, cocktails, lunches, recepties, enz. 73110 - Reclamebureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg : Chevalier Julie Eating Point BVBA de Theuxstraat 81 - 1050 Brussel Nace : 56210 - Catering 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. afg : Verstraete Jean-Benoît Ebrard Véronique NP Verbindingslaan 55B - 1190 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg : Ebrard Véronique Editions Caramel NV Jacques Georginlaan 2 - 1030 Brussel Nace : 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel 58110 - Uitgeverijen van boeken afg : d'Oultremont Jean-Michel Excel & Co NCV Louizalaan 380 - 1050 Brussel Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg : Sohr Thierry Fairtrade Belgium CVBA Edinburgstraat 26 - 1050 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 77400 - Lease van intellectuele eigendom en vergelijkbare producten, met uitzondering van werken onder auteursrecht afg : Defraeije Matilde Image&3D Europe VZW Antwerpenlaan 40 - 1000 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 90032 - Ondersteunende activiteiten voor scheppende kunsten afg : Gallez Alain Joyn Employment Law BVBA Terhulpsesteenweg 181 - 1170 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg : Delporte Christiaan Lobbyz BVBA Bruynstraat 36 - 1120 Brussel Nace : 2823001 - De vervaardiging van elektrische en niet-elektrische schrijfmachines. - 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73110 afg : Van Autgaerden Stéphane Manure-Colli BVBA Grote Plaats 51 - 2323 Hoogstraten Nace : 38212 - Fysicochemische verwerking van slib en vloeibare afvalstoffen 52100 - Opslag in koelpakhuizen en overige opslag afg : Peeters Christophe MSIE - Make Sole in Europe BVBA Louis Schmidtlaan 29 - 1040 Brussel afg : Van Ginneken Marc Nice Solutions BVBA Brouck à l'Abbaye 12 - 4690 Bassenge Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 82200 - Callcenters afg : Wilmots Sophie Occupy The Tech Brussels BVBA Aloststraat 7 - 1000 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg : Naranjo Andrea Ors Europe en Organ Recovery Systems NV Leonardo Da Vincilaan 2 - 1831 Machelen Nace : 4646001 - De groothandel in medisch-chirurgisch materieel en tandheelkundige instrumenten 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied afg : Daman Geneviève Royale Botanique Estate BVBA Spastraat 46 - 1000 Brussel Nace : 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten 41102 - Ontwikkeling van niet-residentiële bouwprojecten 68100 - Handel in eigen onroerend goed afg : Filippi Laurent Sophie Chocolat BVBA Lakenweversstraat 27/29 - 1050 Brussel Nace : 5610201 - Verkoop aan de toog of via telefoon, fax, internet van eetwaren en dranken : snelbuffetten (snackbars, sandwichbars, enz) afg : Veryepe Sophie Teychene Invest Belgique BVBA Louizalaan 480 - 1180 Brussel Nace : 64200 - Holdings - 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. afg : Harakat Younes 44 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 COMMUNITY AGENDA ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 ab@beci.be Sociale wetgeving 11.10.2018 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 19.10.2018 Actualités "Compensation & Benefits" (1) 22.10.2018 Assuétudes et addictions au travail : des risques psychosociaux à ne pas négliger (1) 25.10.2018 Les actualités du second pilier de pension (2) 26.10.2018 Sociale verkiezingen 2020: digitale verkiezingen 08.11.2018 Les nouvelles règles européennes de détachement (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Handelsrecht 17.10.2018 The changing face of legal practice: the lawyer as a dispute resolution professional 15 Cyclus overheidsopdrachten 17.10.2018 De perspectieven van overheidsopdrachten in de schoonmaakbranche ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be ondersteunen 16.10.2018 Met NKVK-Beluned naar de voetbalderby België-Nederland 23.10.2018 NKVK: Boekhouden, fiscaliteit en BTW in België 25.10.2018 09.10.2018 EEN - Bezoek van een Tsjechische delegatie: AI, robotica en industrie 4.0 10.10.2018 Club Export Brussels - Duitsland 11.10.2018 Export Experience : La douane, les documents, les techniques et formalités douanières (CCIBW) (1) 11.10.2018 NKVK: Uitvoeren van bouw- en installatiewerken in België 2018 16.10.2018 Club Export Brussels : de door Finexpo ingezette financiële instrumenten om export naar de ontwikkelingslanden te 12.10.2018 Club DRH 15.10.2018 Discovery Lunch NKVK: Een Belgische vestiging opzetten: waarom, hoe en waar? 21 au 25.10.2018 EEN – Matchmaking event avec des acheteurs du secteur alimentaire au salon SIAL (1) ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be (1) Enkel in het Frans Bekijk onze volledige agenda op www.beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 1030/0 Airbnb Amazon Asian Street Assuralia Audi Brussels Axa BDO Belgian Workspace Association B-Hive Bit4You Brussel Netheid Bureau Gérard Chicken Republic Club van Lotharingen Credal De Lijn Djump EasyMile Enterprise Europe Network Envie du jour Ethias Fairtrade Belgium Finnova Flickr Flycare Fresh Box Golf de Pierpont 28-29 28-29 42 24-25 6-9 24-25 35-36 10 24-25 4 ; 6-9 ; 24-25 27 6-9 42 40-41 32 12-13 ; 27 27 30-31 16 38 32 32 17-18 27 24-25 42 40-41 Google Hey Hub.brussels Innoviris Iris Group Jacques Delens KBC Keyrock Keytrade Bank Leansquare Macq Maestromobile Martin’s Hotel Microsoft MIVB Mymicroinvest Navya NCP Brussels Netflix NMBS Pasha Pizza Club Point Bar PwC Ruter 27 ; 30-31 24-25 17-18 26 40-41 35-36 32 24-25 6-9 ; 24-25 24-25 30-31 12-13 40-41 27 12-13 ; 27 6-9 30-31 17-18 28-29 Observatory of Metropolitan Mobility Oceanlab 12-13 ; 27 30-31 24-25 27 42 42 28-29 30-31 Skynet Sodexo Stampify Sub & Co, Chez Sweet Corner Swift Taxis Verts TEC Tempo-Team Toledo Telecom Touring Triodos Troty Uber VBA VBO Visit.brussels Vivaqua Voka VW Workero Youtube Schneider Electric Seraphin Settlemint Sirris 28-29 24-25 24-25 26 6-9 32 24-25 42 42 32 27 27 6-9 6-9 15 32 4 28-29 ; 30-31 35-36 6-9 27 32 12-13 24-25 17-18 27 BECI - Brussel metropool - oktober 2018 45

2018.09 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE 4 6 Beci online Digest Think Tank 12 Entretien croisé : Maggie De Block/Guy Vanhengel 16 Mobilité : à Bruxelles, le vélo rattrape la voiture 18 Quelle place pour les restaurants bruxellois ? 22 Open Source: Digital detox 24 Pour ou contre un enseignement bilingue à Bruxelles ? International 26 E-commerce : faites appel à un service juridique 27 Belgique-Canada : on surfe sur la vague du Ceta 28 Brussels Exporters’ Day Emploi & formation 30 L’emploi à Bruxelles : pas de quoi s’inquiéter ? 32 Compétences en pénurie ? 34 Souplesse et qualification à l’épreuve pour relever la qualité de l’emploi 37 La formation permanente, sésame de l’emploi 40 L’École 19 explore l’enseignement de demain 41 Alternance : l’apprentissage de l’avenir 44 « Bruxelles Formation est au service des employeurs qui engagent » 46 Former des réfugiés 48 Faire connaître les métiers : un rôle pour les entreprises 51 Securitas : mieux former, pour mieux recruter 52 Un stagiaire, pour quoi faire ? Entreprendre 54 Il y a très probablement un subside pour vous… 55 Transition : le joker « énergie » de KBC pour Bruxelles 58 Marchés publics ICT : l’avis expert du CIRB 60 Mieux vivre au quotidien grâce aux neurosciences 61 Starter : du rêve à la réalité pour Margaux Ponsoye 62 Faciliter le rebond : 7 recommandations 64 Médiation : passer du jugement à la recherche de solutions Community 66 L’actualité Beci en photos 68 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 70 Demandes d’admission 71 Index 72 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 37 – Septembre 2018 Au mois d'octobre : Smart cities, smart companies Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Stef Gyssels, Gaëlle Hoogsteyn, Cédric Lobelle, Olivier Remels, Morgan Van Cleven, Pierre Vandenheede, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Dimitri Van Rossum. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS BECI ONLINE Social Media À quoi devrait ressembler Bruxelles dans un futur proche ? Que faire pour y parvenir ? Et quelles sont les propositions de Beci ? La Cité du Futur est le 2e volet du Memorandum publié par Beci en vue des élections 2019. Plus d’info ? https://go.beci.be/futur #BECImember : Un golf 18 trous à deux pas de Bruxelles ? The National Golf et sa National Brasserie se sont installés sur les anciens terrains de l’hippodrome de Sterrebeek. À découvrir : www.thenationalgolf.be. Le philosophe Philippe Van Parijs et l’échevine bruxelloise Els Ampe seront les orateurs du Zinner Circle de Beci, ce 11 septembre au Cinéma Palace. Plus d’info ? www.beci.be Début août, Beci recevait une délégation d’entreprises pakistanaises. L’occasion de nouer des contacts dans ce pays de 193 millions d’habitants, à la croissance économique soutenue. Voir aussi p. 67. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de juin Depuis le 1er janvier, l’employeur peut organiser la restitution de voitures de société en échange d’un montant en cash. Beci et le cabinet d’avocats Claeys & Engels vous proposent un module de calcul ‘Cash for car’, qui vous permet de déterminer, de manière simple, le coût employeur ainsi que le net de l’indemnité de mobilité travailleur. Voir www.beci.be/cash-for-cars À lire sur notre NOUVEAU site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 5
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NEWS DIGEST KBC est la première institution financière belge à émettre des obligations vertes KBC avait naguère déjà mis en place un cadre pour l’émission d’obligations vertes (‘green bond’). Dans ce cadre, KBC Groupe a lancé cet été une première émission de 500 millions d’euros sur une durée de 5 ans avec une marge de 72 points de base au-dessus du taux de référence. KBC est la première institution financière belge à lancer sa propre obligation verte sur le marché. Cette émission est réservée exclusivement aux investisseurs institutionnels et professionnels. L’émission a généré une forte demande et a été sursouscrite plus de 3 fois auprès de 131 investisseurs différents. La douane se prépare pour un Brexit proche L’Administration Générale des Douanes et Accises (AGD&A) fait le nécessaire pour être prête d’ici le 29 mars 2019 pour un Brexit version « cliff-edge », en d’autres termes sans transition. Différentes mesures ont été et seront prises pour assurer la position concurrentielle de la Belgique et pour garantir l’attractivité de notre pays aux yeux des entreprises. Pour élaborer une approche cohérente, la douane belge se concerte de façon régulière avec ses voisins. De nombreuses réunions avec la Commission européenne ont également lieu. Johan Thijs, CEO du groupe KBC, déclare : « Le produit de cette première obligation verte servira à financer des prêts pour des investissements durables. Le cadre d’émission qui a été créé nous permettra également de lancer de telles obligations vertes à l’avenir, augmentant encore notre impact sur la réalisation une société durable. Nous le faisons déjà aujourd’hui, par exemple en assistant les entreprises dans l’émission d’obligations vertes ou en leur proposant – en coopération avec Tractebel – un audit énergétique complet avec une formule de financement appropriée. » Le marché des obligations vertes a connu une forte croissance au cours des dernières années. Une obligation verte (ou « green bond ») est une obligation qui respecte les Green Bond Principles. Ces lignes directrices de l’International Capital Markets Association (ICMA) stipulent que les ressources financières levées par cette obligation ne peuvent être utilisées que pour le financement et le refinancement de projets durables. Dans le cadre Green Bond de KBC, sept catégories d’investissement ont été définies : énergies renouvelables, efficacité énergétique, transports respectueux de l’environnement, bâtiments écologiques, prévention et contrôle de la pollution, gestion de l’eau et utilisation durable des terres agricoles et forestières. Info : www.kbc.com En Belgique, les besoins des douaniers et les investissements supplémentaires nécessaires ont déjà été calculés. La procédure de sélection a déjà commencé pour la première vague de recrutement de 141 futurs douaniers. Le recrutement lui-même est prévu pour l’automne 2018. Au cours de la première année de leur engagement, ces effectifs seront formés afin d’être en mesure d’exécuter leurs fonctions au plus tard en avril 2019. Pour ne pas sous-estimer l’impact du Brexit sur les centres logistiques en Belgique, tels que les ports et les aéroports, l’AGD&A entretient des contacts réguliers avec eux. Elle a ainsi pris part à des concertations avec l’entreprise portuaire de Zeebrugge et avec certains acteurs-clefs. Pour venir en aide aux entreprises qui auparavant n’étaient pas concernées par la réglementation en matière de douane, l’AGD&A a créé plusieurs fiches de produits. Ces fiches contiennent les informations succinctes à propos des autorisations et des facilitations douanières dont l’utilité ne saurait être négligée dans le contexte du Brexit. Info : finances.belgium.be/fr/douanes_accises/entreprises/brexit 6 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 © Getty © Getty NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Teampower : Formation, Coaching et Consulting Actif sur le marché depuis 1988, gage de stabilité et de sécurité pour nos clients, Teampower a acquis et développé son expérience dans les domaines de la Formation, du Coaching et du Consulting, tant au Benelux, qu’en France et en Bulgarie, dans de multiples secteurs d’activité. Nos domaines d’intervention sont : le people management, la communication, le développement personnel, la vente et le marketing. Notre ADN : formations (intra et inter-entreprises), coaching et consulting réalisés « sur mesure » ; formateur back-up pour chaque mission ; service hotline : « Formation assistance » pour les participants ; méthodologie pragmatique ; consultants-formateurs expérimentés et charismatiques ; références en PME, ONG, en sociétés nationales et multinationales. Vous garantir la qualité de nos prestations en adéquation avec vos besoins est notre objectif. Info : www.teampower.be Place à la « Belgian Valley » La Belgique prend de plus en plus une place de choix au niveau international dans le domaine des fintechs et de la technologie blockchain, notamment avec le lancement de la première plateforme d’échange de crypto-actifs basée à Bruxelles. En effet, le volume mondial des plateformes de change génère aujourd’hui près de 400 milliards d’euros de transactions mensuelles, dont 16 % sont générées en Europe. La startup Belge Bit4You ambitionne de capter une part de ce marché. La première transaction a été effectuée le 29 août dans les locaux de Beci. La « Belgian Valley », aussi, a ses étoiles montantes : Sacha Vandamme, jeune prodige de 24 ans lance Bit4You, la première plateforme d’échange de cryptoactifs belge. Pour l’épauler dans cette aventure, deux entrepreneurs bien connus des réseaux belges : Marc Toledo (Toledo Telecom) et José Zurstrassen, (Skynet, Keytrade Bank, Mymicroinvest). L’atout de la plateforme : répondre à toutes les exigences régulatoires européennes en offrant un visage humain, fiable et géographiquement proche des milliers d’utilisateurs intéressés par cette nouvelle technologie. Selon une étude réalisée conjointement par B-Hive et Roland Berger, la Belgique offre un contexte favorable à la digitalisation de ce genre de services et se classe même à la 5e place des fintechs européennes en termes de transactions. Notre pays révèle aussi de bons scores sur le plan de l’expertise et de l’innovation. La preuve avec Bit4You qui profite de cette conjoncture. La Région bruxelloise ouvre un bureau à Tunis Sur proposition de la Secrétair au Commerce extérieur Cécil dogne, le Gouvernement bruxell a avalisé l’ouverture d’un bur d’attaché économique et commer cial bruxellois à Tunis. Ce bur sera confié à l’attaché actuel lement en poste à Alger. Il aur juridiction sur la Tunisie pour Région de Bruxelles-Capitale et maintiendra juridiction sur l’Algérie pour la Flandre, la Wallonie et Bruxelles. En tant qu’économie de services, la Région bruxelloise dispose d’un potentiel export teur en Tunisie. Sa demande dans des domaines tels que les nouv technologies, les services banc encore le tourisme correspo bruxelloise. Les statistiques d tions viennent confirmer cette Depuis 2017, les échanges entr Région bruxelloise et la Tunisie se sont intensifiés, les exportations (de même que les importations) faisant plus que doubler par rapport à 2015 et 2016. Les exportations tournent aujourd’hui autour des 6,5 millions d’euros et les importations s’élevaient en 2017 à 7,4 millions d’euros. « La Tunisie se positionne comme un hub pour le Maghreb, ce qui génère des opportunités sur d’autres marchés, la Libye par exemple. La structure de l’économie tunisienne axée sur les services attire énormément d’entreprises bruxelloises », estime Cécile Jodogne. « L’ouverture de poste en Tunisie permettra donc de renforcer la promotion des exportations bruxelloises dans l’ensemble du Maghreb ». L’organisation des missions économiques et des programmes pour les entreprises sera coordonnée et suivie par l’attaché économique et commercial, M. Sébastien Hardy, qui disposera d’un bureau à l’Ambassade belge à Tunis. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 7 © Getty
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NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Vous avez un collaborateur auquel vous tenez qui est en Burn-out ! Vous ne savez pas comment vous y prendre pour l’aider à reprendre son travail dans les meilleures conditions ? « Le problème de l'épuisement professionnel ne se règle pas qu'avec des médicaments et une thérapie. Il faut absolument revoir l'organisation du travail en collaboration avec l’employé. C'est la seule façon qu'ont les employeurs de ramener leurs employés... et de les maintenir en poste », affirme Tina Donadieu, coache spécialiste du retour au travail après un burn-out , Membre IPBO (Institut de prévention du Burn-out). Info : tinadonadieu@gmail.com Selon les fédérations d’employeurs, le Ceta est un accord ambitieux et équilibré, qui facilite et dynamise les échanges commerciaux pour les entreprises de toutes tailles. Il ouvre de nouvelles perspectives sur le marché canadien, et stimulera aussi les investissements entre l’UE et le Canada. Bien qu’il soit encore trop tôt pour présenter un bilan chiffré des effets économiques suite à l’entrée en vigueur provisoire du Ceta le 21 septembre 2017, on peut constater un important regain d’intérêt pour le marché canadien de la part des entreprises, comme en témoigne le succès des récentes missions économiques et la Visite d’État au Canada, et des premières retombées positives chez les exportateurs et importateurs belges. L’Agence pour le Commerce extérieur fait état d’une augmentation de 57 % des exportations belges à destination du Canada pour les deux premiers mois de 2018. Voir aussi notre article p. 27. Le crowdlending facilité jusqu’à 5 millions d’euros pour les PME Look&Fin, la plateforme de crowdlending leader du marché belge, se réjouit de la nouvelle loi prospectus adoptée au mois de juillet par la Chambre des représentants. Cette loi permet désormais aux PME d’emprunter jusqu’à 5 millions d’euros dans le cadre d’une offre au public exemptée de prospectus. Auparavant, le seuil permettant de bénéficier de l’exemption était plafonné à 300.000 euros. Selon Look&Fin, il s’agit d’une véritable révolution pour le secteur en Belgique. Les PME qui structurent des financements via des plateformes de crowdfunding réalisent, ce faisant, une offre publique. Le principe est que les offres au public sont 8 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Feu vert au Ceta : bonne nouvelle pour les entreprises Les différentes fédérations d’employeurs se sont réjouies de la ratification de l’Accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada (AECG – Ceta) par la Chambre des représentants, au mois de juillet. Ce vote positif conforte la crédibilité de notre pays vis-àvis de nos partenaires européens (douze États membres ont ratifié le Ceta à ce stade) et canadiens. La sécurité juridique des opérateurs économiques des trois régions de notre pays, en relation avec le Canada, se voit ainsi renforcée. La ratification de l’accord par la Chambre des représentants constitue également un signal fort en faveur du libre-échange basé sur des règles, à un moment de tensions commerciales croissantes sur le plan international. Cliquez, louez, ‘‘ partez ! ’’ Kate Europcar Business IN BELGIUM Devenez client en 3 minutes sur europcar.be
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NEWS DIGEST réglementées et requièrent la publication d’un prospectus préalablement approuvé par l’Autorité des services et marchés financiers, la FSMA. Cette démarche, contraignante et onéreuse pour les PME, est mal adaptée pour les financements structurés en crowdlending. Le règlement européen 2017/1129 vise à unifier et harmoniser le marché des capitaux en luttant contre le morcellement du marché intérieur en Europe. Ceci va permettre au marché du crowdlending de se développer. En Belgique le seuil vient d’être porté à 5 millions €, plaçant le marché belge sur un level playing field avec ses voisins français et néerlandais où le seuil sera identique. Info : www.lookandfin.com Maes reprend 156 stations-service d’Octa+ Le fournisseur d’énergie belge Octa+ cède l’intégralité de son réseau de stations-service à Maes Energy & Mobility. Grâce à cette vente, les stations restent entre les mains d’une entreprise familiale belge. Avec la reprise, Maes élargit son portefeuille de 125 à 280 stations-service. Beci considère l’adoption de ce projet de loi comme un pas dans la bonne direction. « Après tout, l’objectif du budget mobilité est d’améliorer la mobilité pour tous. Si l’entreprise et/ou l’employé sont en mesure de se constituer un ensemble de solutions et d’équipements de mobilité, tous deux bénéficient des gains d’efficacité. Une large gamme d’offres de mobilité contribuera en outre à fluidifier le trafic et à équilibrer la mobilité », déclare Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. Pour Octa+, la vente constitue une nouvelle étape dans sa transition de fournisseur multi-énergie à fournisseur de solutions tout-en-un et de services d’énergie et d’électromobilité. Pour mieux répondre aux besoins énergétiques et de mobilité des clients de demain, Octa+ continuera à investir dans les solutions énergétiques et la mobilité durable dans les prochaines années : électricité verte, gaz naturel et mazout par Octa+, électromobilité via Blue Corner et mobilité par le biais de la start-up Modalizy et la carte de carburant HybridCard. Etienne Rigo, co-CEO d’Octa+ : « Nous sommes extrêmement heureux que les stations-service Octa+ soient entre les mains d’une entreprise qui présente de nombreuses similitudes avec nous. Comme Octa+, Maes est une entreprise familiale belge avec la structure flexible d’une PME. Nous sommes convaincus que cette acquisition bénéficiera à toutes les stations et à leurs clients. » 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 L’introduction d’un véritable budget de mobilité constitue un des fers de lance de la vision de la mobilité de Beci. Elle a donc été reprise dans le mémorandum relatif aux élections. L’organisation patronale a toujours considéré le programme Cash for Car comme insuffisant. « Cash for Car est devenu une opération blanche qui rate la cible. Pour réduire les embouteillages, l’employé doit avoir le choix de se déplacer autrement qu’en voiture. Cash for Car ne répond pas à cette exigence, alors qu’un véritable budget de mobilité y parvient », explique Ischa Lambrechts, conseiller en mobilité chez Beci. Cependant, la location classique de voiture, n’est pas incluse dans la liste des alternatives, ce qui pourrait être une anomalie pour le système. « L’intégration de la location classique de voiture dans le budget mobilité pourrait en effet attirer ceux qui doutent des avantages du système mis en place. Ceux qui optent pour une voiture plus petite au quotidien auront ainsi la possibilité de louer une voiture plus grande pour des vacances en famille à Budget mobilité : un pas dans la bonne direction Le gouvernement fédéral a récemment approuvé le projet de loi sur le budget mobilité. Les travailleurs qui disposent d’une voiture de société pourront donc bientôt l’échanger contre un véhicule plus respectueux de l’environnement, contre des formes alternatives et durables de mobilité (transports publics, vélo, voiture partagée, bus-bureau, taxi) et même contre des frais de déménagement si le travailleur se rapproche de son lieu de travail. Le cas échéant, le solde du budget sera versé. Le salarié doit payer 38,07 % de cotisations de sécurité sociale sur les montants en question. © Getty © Getty NEWS DIGEST l’étranger, ou pour un déménagement par exemple », explique encore Ischa Lambrechts. Beci se réjouit que le projet de loi inclue la possibilité d’intervenir dans les frais d’hébergement. L’organisation patronale avait déjà avancé cette proposition en 2014. « Une intervention dans les frais de déménagement pour venir vivre près du lieu de travail est une solution de mobilité efficace, dans la mesure où elle réduit considérablement la distance entre le domicile et le travail. Par ailleurs, elle permet de lutter à Bruxelles contre l’exode urbain de la classe moyenne belge », conclut Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. Telelingua rejoint le groupe Technicis Le groupe Technicis, leader européen du secteur de la traduction professionnelle, poursuit sa stratégie de croissance externe avec l’annonce du rachat de la société bruxelloise Telelingua. Il s’agit de la troisième acquisition réalisée par le groupe depuis le début de l’année 2018. Après TextMaster (digital) en mars et peu après HL Trad (finance/légal), l’arrivée de Telelingua apporte une nouvelle dimension au groupe, qui poursuit son ambition d’intégrer le top 5 mondial de la traduction professionnelle d’ici 2020. Telelingua, qui figure dans le top 25 mondial des plus grandes sociétés de traduction, dispose de plus de 30 ans d’expérience internationale et d’une large palette d’expertises telles que les sciences de la vie, l’IT, la finance, le juridique ou encore l’énergie et l’environnement. Le pôle sciences de la vie de Telelingua jouit notamment d’une reconnaissance importante auprès des clients du secteur médical et pharmaceutique, en Europe et aux États-Unis. Le dernier venu du groupe Technicis compte 1 500 clients à travers le monde, plus de 220 collaborateurs et travaille en étroite collaboration avec 5 000 traducteurs. Benjamin du Fraysseix, CEO du groupe Technicis, souligne : « Satisfaire nos clients, c’est avant tout bien cerner leurs attentes. La mise en place de 5 divisions ‘métier’ fortes sur tout le groupe constituera désormais notre prochain objectif : Digital & Luxe, Finance & Légal, Industrie & Energie, Pharma & Médical et enfin Services. Après TextMaster en mars dernier, les arrivées concomitantes de HL Trad et de Telelingua en l’espace de quelques semaines marquent un vrai tournant pour le groupe qui s’impose dorénavant comme un solide acteur global aux nombreuses présences locales. Un positionnement d’envergure pour répondre aux besoins de l’ensemble de nos clients à l’international. » Info : www.telelingua.com Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion), le mercredi 3 octobre 2018 à 16h. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2017-2018 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2018-2019 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte Président Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 3 octobre 2018 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2017-2018 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2018-2019 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président Marc Decorte Président BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 11
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© Beci/Reporters « Nous jonglons avec 10 assiettes à la fois » ENTRETIEN : MAGGIE DE BLOCK/GUY VANHENGEL Ils sont tous deux ministres et libéraux sociaux, avec une affection particulière pour Bruxelles. Entretien avec Maggie De Block et Guy Vanhengel sur les atouts de la ville, la solidité du système de soins de santé, les allocations familiales, entre autres sujets. Peter Van Dyck E lle est ministre fédérale des Affaires Sociales et de la Santé Publique. Il est ministre bruxellois des Finances, du Budget et des Relations Extérieures. Il est aussi membre de l’Assemblée Réunie de la Commission Communautaire Commune (qui s’occupe entre autres de la santé publique), ce qui lui confère des compétences qui se superposent à celle de sa collègue Open Vld. Maggie De Block et Guy Vanhengel sont proches. Ils se connaissent « depuis bien longtemps déjà ». Guy Vanhengel est un Brusseleir pur-sang. Maggie De Block est originaire de Merchtem. « Mais dès l’âge de huit ans, j’allais à l’école à Bruxelles, toute seule, en train. En toute logique, j’ai poursuivi des études à la VUB. Ensuite, j’ai exercé pendant 25 ans comme médecin généraliste à Merchtem. Puis j’ai eu besoin d’une alternative pour ne pas devenir acariâtre. Je ne me voyais pas trop fleuriste. Je me suis donc tournée vers la politique, un type d’engagement dont ma famille était coutumière. Dès cet instant, Guy et moi nous sommes rencontrés de plus en plus souvent. La collaboration est facile avec des gens que l’on connaît bien. » « Il fut un temps, avant la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, où nous figurions ensemble sur les listes électorales », se souvient Guy Vanhengel. « Cette période nous a appris que toute la zone métropolitaine, jusque loin dans le Pajottenland, est beaucoup plus consistante qu’on ne le pense. Beaucoup d’habitants des environs de Merchtem ont été à l’école à Bruxelles et y travaillent. » 12 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Bruxelles Métropole : Quelles sont les raisons de votre entente ? MDB : « Une certaine communion de pensée. » GVH : « Et une tournure d’esprit ‘no-nonsense’. Nous n’avons rien de ce fanatisme de certains politiciens. Ceux qui, comme nous, ont étudié à la VUB ou à l’école normale Karel Buls, témoignent d’une ouverture sur le monde. » MDB : « Nous sommes toujours prêts à améliorer ou à réformer plutôt qu’à nous cramponner au statu quo. Merchtem se trouve à 25 km de Bruxelles, mais cela ne nous a jamais empêchés de vivre au diapason de la ville, tant sur le plan culturel que professionnel. Il suffit de voir combien de cliniques bruxelloises recrutent du personnel en périphérie. » GVH : « 30 % des patients de ces cliniques proviennent de la même périphérie. D’ailleurs, trois grandes cliniques universitaires sont situées à sa limite et font partie d’un réseau inégalé de cliniques publiques et privées. On en oublie parfois la plus-value : la disponibilité, à proximité immédiate, de soins de santé de haut niveau, très accessibles et garantissant la liberté de choix. » La superposition des compétences vous oblige parfois à la concertation. Comment cela se passe-t-il ? MDB : « Via la conférence interministérielle Santé publique. Nous y participons à des groupes de travail pour les matières qui transcendent les entités fédérées et les autorités fédérales. Nous avons déjà pu conclure de nombreux accords, notamment en matière de plan d’intervention médical, de réseaux de cliniques, etc. » GVH : « C’est incontestablement la conférence interministérielle la plus active de toutes. Elle fonctionne impeccablement grâce à la qualité des structures et de la préparation assurée par le SPF Santé publique. Et on ne s’y adonne pas trop aux petits jeux politiciens. Priorité à la santé. » MDB : « Nous progressons, même si ce n’est pas facile. Nous sommes comme des jongleurs qui maintiennent dix assiettes en l’air simultanément. Dans d’autres conférences interministérielles, notamment en matière de climat et de mobilité, le fonctionnement est nettement moins évident. Quant à nous, nous sommes aussi concernés par le transfert des allocations familiales, un héritage de la sixième réforme de l’État. Le paiement de ces allocations relève encore du fédéral via Famifed, mais nous préparons le transfert vers les administrations régionales. Nous effectuons des simulations dès à présent, parce qu’à la fin 2019, la transition devra s’effectuer en trois semaines. » GVH : « Nous avons développé à Bruxelles un système qui, selon les milieux académiques, offre les meilleures chances de lutte contre la pauvreté enfantine. Nous répondons mieux à la situation locale à présent, mais le système a suscité pas mal de casse-tête. Saviez-vous qu’au sein du gouvernement bruxellois, nous avons suivi des cours de Tania Dekens, administratrice générale de Famifed, sur le fonctionnement des allocations familiales ? Nous y avons consacré des conseils des ministres entiers. Le système est éminemment complexe. La modification d’un seul paramètre a des répercussions immédiates sur les autres. N’oubliez pas que les allocations familiales constituent une part importante des revenus de nombreux ménages bruxellois. Si le système se grippe, vous provoquez des catastrophes sociales. » Quels sont les autres grandes priorités, après le transfert des compétences en matière de travail et de soins de santé ? MDB : « Le taux d’emploi. Nous devons y travailler ensemble. Trop de personnes restent peu compatibles avec les besoins du marché du travail. Bruxelles tâche de trouver des solutions en intervenant au niveau de l’enseignement déjà. À l’échelon fédéral, nous créons des possibilités de travailler plus longtemps, notamment avec des emplois de fin de carrière. Et puis, nous stimulons les jeunes. Nous avons par exemple créé le statut d’étudiant-entrepreneur. Et nous espérons redynamiser le secteur de l’horeca avec des flexi-jobs. Ce secteur a beaucoup souffert suite aux attentats à Bruxelles. » GVH : « Je souligne ici l’importance économique de notre réseau de soins de santé. Il est un de nos principaux employeurs. » MDB : « Les soins de santé proposent aussi des jobs à faible qualification. Et puisque nous évoluons dans un environnement multiculturel, nous finançons aussi des interprètes pour les cliniques et les médecins généralistes. Cela fonctionne bien. On ne peut pas demander à Nous devrions davantage insister sur ‘Brussels, capital of Europe’. Nous constituons le meilleur marché test que l’on puisse imaginer pour réaliser des projets en Europe. Guy Vanhengel une sage-femme de maîtriser une vingtaine de langues. » GVH : « Les réformes que Maggie met en œuvre pour regrouper davantage toutes les spécialités médicales continueront de nous renforcer. Nous sommes une ville cosmopolite et pourtant, bien des choses passent inaperçues. Saviez-vous que nous figurons parmi les meilleurs experts internationaux de la fertilité ? Nous exploitons insuffisamment de tels atouts, qui pourraient renforcer notre tissu économique. » De quelle façon ? GVH : « En nous positionnant plus efficacement sur le marché. Nous devrions davantage insister sur ‘Brussels, capital of Europe’. Nous constituons le meilleur marché test que l’on puisse imaginer pour réaliser des projets en Europe. Voici 20 ans que nous collaborons avec la ville chinoise de Chengdu. Nous n’imaginons par exemple pas la valeur de marché de nos Diables Rouges. Vincent Kompany est célèbre aux quatre coins du monde. » La politique des groupes cibles a été réformée à Bruxelles, l’an passé. Certaines mesures visent à combattre le chômage des jeunes, mais des études montrent que de nombreux seniors sont également actifs professionnellement à Bruxelles. Le maintien à l’emploi des plus de 55 ans ne mérite-t-il pas, lui aussi, une attention constante ? MDB : « Il est faux de croire que les jeunes s’accaparent des jobs des aînés. Ils ont d’autres compétences et un autre type d’expérience. Il reste de très nombreux emplois vacants. » BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 13 © Beci/Reporters
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THINK TANK GVH : « Nous employons annuellement 700.000 personnes en Région bruxelloise. C’est une proportion gigantesque, pour une population de 1,2 million d’habitants. Notre chômage des jeunes continue de diminuer : nous en sommes actuellement à 15 %. C’est mieux qu’à Anvers. Les efforts consentis par l’enseignement néerlandophone y contribuent certainement. 20 % des enfants suivent l’enseignement néerlandophone et seront multilingues à la sortie. La connaissance des langues facilite l’obtention d’un emploi. » MDB : « L’engagement de Vincent Kompany, qui encourage l’apprentissage des deux langues nationales, est très important. C’est un exemple. » Un des points du programme de l’Open Vld de Bruxelles pour les élections communales est l’arrêt de la construction d’habitations sociales. Est-ce une bonne idée ? MDB : « Je pense qu’il subsiste un besoin d’habitations sociales, mais il faut que la combinaison soit équilibrée. Il est également possible de soutenir certains acteurs du marché privé pour que l’habitat reste abordable. Certains quartiers, dans le centre de Bruxelles, sont saturés. Il n’est plus possible d’y ajouter d’autres habitations sociales. » GVH : « Il subsiste des endroits où cela reste possible, surtout si on prend en considération la zone métropolitaine. Contrairement à ce qui se passe dans certains pays limitrophes, le marché privé fonctionne parfaitement chez nous. Nous ne sommes pas confrontés à une pénurie de logements, comme aux Pays-Bas. Nous disposons d’un vaste réseau de logements sociaux – environ 40.000 – mais il faut utiliser d’autres techniques également, comme l’a expliqué Maggie. Nous avons rendu plus accessibles les subventions à la location, pour permettre aux personnes qui figurent sur les listes d’attente pour un logement social, de tenter aussi leur chance sur le marché privé. » Terminons par le débat autour des pensions. Les syndicats se voient reprocher de freiner l’évolution. Comment relancer ce dossier ? MDB : « Si on fait croire aux gens que nous devrons tous travailler moins longtemps et que nous pourrons compter sur une pension garantie de 1500 euros, c’est du mensonge. Le gouvernement actuel a pris des mesures importantes pour augmenter le taux d’activité des seniors. Nous avons, dans ce domaine, un retard considérable sur les pays voisins. Il faut regarder à long terme, vers les deux générations suivantes. Si chacun travaille un peu plus longtemps, nous générons un budget qui permet une meilleure couverture sociale. Il faut évidemment que ce travail reste faisable. Les emplois de fin de carrière répondent déjà à ce besoin. » GVH : « Si l’on veut que les gens travaillent plus longtemps, il faut remédier à la précipitation et au stress caractéristiques de la vie en entreprise. Je suis grand partisan du travail à domicile. J’encourage cette formule au sein de mes administrations. » © Beci/Reporters Défiler dans la rue avec des slogans qui sèment la confusion et faire des promesses impossibles à tenir, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. Ne créons pas d’attentes irréalistes. Maggie De Block 14 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 MDB : « Nous prenons nos responsabilités en tant que politiciens. Nous planifions et réformons la sécurité sociale pour qu’elle reste le fondement de notre prospérité. Pourtant, les syndicats portent aussi une grande responsabilité. Défiler dans la rue avec des slogans qui sèment la confusion et faire des promesses impossibles à tenir, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. Ne créons pas d’attentes irréalistes. Notre objectif n’est en aucun cas de mettre à mal notre prospérité. Nous sommes des libéraux sociaux, mais il y a des limites. » ● © Beci/Reporters VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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Urbike veut donner une place au vélo-cargo dans la logistique urbaine. À Bruxelles, le vélo rattrape la voiture MOBILITÉ Au propre comme au figuré, le vélo récupère peu à peu le retard qu'il avait sur la voiture. Tout bon pour la qualité de l'air à Bruxelles, mais aussi pour la compétitivité des entreprises et la bonne humeur des travailleurs cyclistes. La petite reine ose même désormais le transport de colis par conteneur. Johan Debière L entement mais sûrement, le vélo engrange des points à Bruxelles. Qu'il s'agisse des initiatives prises par le ministre de la Mobilité Pascal Smet, du lobbying des organisations comme Pro-Vélo ou encore des initiatives prises par Beci pour faire découvrir le vélo à ses membres, le deux-roues bénéficie enfin de soutiens dans toutes les sphères. Dans le registre des transport de personnes, le vocabulaire emprunté par Michel Lagasse, fondateur et CEO de C-Tec Leasing et de Bike Square, illustre ce changement de paradigme : « Nous gérons des flottes de vélo Indemnité vélo À raison de 0,23 euro maximum par kilomètre parcouru pour se rendre de son domicile à son lieu de travail, et en imaginant un trajet de 10 kilomètres à l'aller et autant au retour (environ 1h15 à 1h30 de temps de parcours aller-retour), un travailleur qui utiliserait le vélo chaque jour pour se rendre au travail peut se voir octroyer par son employeur un petit bonus d'un millier d'euros, totalement exonérés d'impôts. Autre élément intéressant, en particulier pour les navetteurs : l'indemnité vélo est combinable avec l'intervention de l'employeur dans l'abonnement aux transports en commun. Il est toutefois impossible de cumuler l'intervention « vélo » et l'intervention « transports en commun » pour le même trajet. Cela signifie que le cumul des deux devra se faire dans une logique de complémentarité : vous commencez le trajet en train, en bus et/ou en tram et terminez les derniers kilomètres avec le vélo pliant que vous aurez emporté dans les transports en commun, par exemple. 16 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 pour le compte de sociétés comme Athlon ou Belfius ; ces deux compagnies sont attentives à la place que peut prendre le vélo dans une ‘mobility policy’ ; et à celles et ceux qui veulent bénéficier d'un très bon vélo à un prix avantageux, nous proposons depuis peu des vélos de direction. Il s'agit de vélos qui ont quelques centaines de kilomètres au compteur et qui sont en parfait état dans la mesure où ils ont bénéficié des programmes d'entretien assurés par nos équipes ». Pour expliquer le succès grandissant du vélo auprès des sociétés, Michel Lagasse pointe évidemment les problèmes de circulation et de parking, mais d'autres initiatives comme le Plan Mobilité tout récemment adopté par le Fédéral apportent à chaque fois une pierre à l'édifice. Ce succès, c'est surtout à Bruxelles, en périphérie proche de la capitale et en Flandre que Michel Lagasse le remarque. Au-delà, c'est encore le calme plat. « De mon point de vue, on ne voit presque rien à Namur et à Liège » souligne le responsable de C-Tec, qui insiste pour voir les choses en positif : « Cela signifie aussi qu'il nous reste dans ces zones un énorme potentiel à exploiter ». Bike Brussels Quelle serait donc la recette de Bruxelles-Capitale et, partant, de la Flandre ? « Difficile de répondre » pour Étienne Bertrand, l'initiateur de Bike Brussels, un salon organisé pour la deuxième année à Tour & Taxis, et qui est plus un salon dédié à la mobilité en vélo qu'au vélo lui-même : « Si vous venez à Bike Brussels, vous ne verrez pas tout l'éventail des vélos proposés sur le marché. On y retrouve presque exclusivement des vélos électriques et des vélos pliables, ainsi que des vélos-cargo », explique l’organisateur de l’événement. C'est d'ailleurs la même formule qu'Étienne Bertrand a appliquée en Flandre à Bike Flanders, le rendez-vous © SIB THINK TANK donné par le vélo à celles et ceux qui sont déjà utilisateurs au quotidien, et dont il a organisé la première édition à Gand en avril dernier. En lançant cette formule, il a fait un fameux pari : celui de s'écarter de la formule d'un salon qui parle aux passionnés et aux rouleurs du dimanche pour se concentrer sur une formule plus terreà-terre où chacun, particulier comme entreprise, aurait sa place. De ce point de vue, le fondateur de Bike Brussels et Bike Flanders estime avoir apporté sa pierre en vue d'imposer le vélo comme une pièce incontournable du mix-mobilité, aussi bien auprès des utilisateurs potentiels que des politiques, « un peu comme je l'avais fait il y a 20 ans en lançant le salon Bois & Habitat, à une époque où personne ne construisait de maisons en bois ». Ahooga : le petit prodige pliant designé à Bruxelles Faire en sorte que les vélos circulent mieux à Bruxelles, c'est bien. En fabriquer, c'est encore mieux... Ce défi, c'est celui qu'Ahooga s'est lancé avec un modèle pliant à assistance électrique qui a rencontré un beau succès, à Bruxelles et à l'étranger : « Depuis le lancement d'Ahooga, 500 vélos ont été vendus la première année, 1.000 la deuxième année, et nous avoisinons les 800 pour cette année. Nous sommes donc à 2.300, principalement en Belgique, en France et en Allemagne, essentiellement dans des zones urbaines », explique Philippe Lefrancq, co-fondateur d'Ahooga. Pour porter ce magnifique vélo pliant à assistance électrique, totalement pensé en Belgique et en partie assemblé dans notre plat pays, Ahooga mise sur le multi-channels : « Nous avons notre propre show-room, une boutique en ligne que nous complétons par un réseau de revendeurs. Il s'agit de magasins indépendants qui sont spécialistes du vélo. Notre volonté, c'était de modestement amener des gens de la voiture de société vers ce mode de transport, de leur faire abandonner une grosse voiture pour une plus petite, complétée par un vélo pliant comme Ahooga. C'est très exactement dans ce sens-là que nous avons pensé notre vélo. Il est léger et facile à manipuler, ce qui permet de se rapprocher de la destination finale en quatre roues pour effectuer les derniers kilomètres en deux-roues, là où la voiture passe plus difficilement. Alors oui, ce n'est pas aussi évident que ce que l'on avait imaginé, mais nous avons néanmoins déjà touché une belle clientèle en B-to-B, une centaine d'entreprises allant de la PME à des entreprises plus grandes. » Un marché qui se complète chaque jour Ce que pense Philippe Lefrancq de l'arrivée de nouveaux services comme les vélos à assistance électrique en libre service ? « Nous voyons cela comme un marché qui se crée et s'étend, plutôt que comme une menace. Cela permettra de mettre plus de gens à vélo. Leurs besoins évolueront sans doute ensuite avec leur travail et leur famille. Et un jour ou l'autre, ils feront la connaissance d'Ahooga...». Quels sont éléments qui permettraient de mettre plus radicalement les entreprises au vélo ? « Ce qui a fait le succès de la voiture de société en Belgique, c'est très BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 17 Philippe Lefrancq (à gauche) et Frédéric Mertens, les fondateurs d’Ahooga. clairement l'avantage fiscal. Et j'ai bien peur que cet avantage fiscal soit le seul et unique moyen de pousser davantage de gens vers le vélo », analyse Philippe Lefrancq. « La voiture de société était une manière bon marché pour l'entreprise de récompenser les employés. Et de la même manière, on pourra pousser les moyens de transport alternatifs auprès des employeurs et des employés. » L'indemnité vélo ? « Sans doute, mais ce n'est pas le seul élément qui doit jouer en faveur du vélo. Ce doit être un avantage pour l'employeur également. Pour cette raison, la déductibilité à 120 % est également importante. Un autre élément qui me semble important, c'est de donner de la visibilité à cet élément du vélo de société lorsque l'employé rentre dans l’entreprise. Que, dans toutes les formules de leasing possibles, le vélo soit bien représenté, que les différentes possibilités offertes dans ce créneau soit mises clairement en avant par les sociétés de leasing avec, par exemple, des catalogues en ligne, comme pour les voitures. » 115.000 livraisons effectuées à vélo d'ici 2020 Autre développement intéressant et particulièrement prometteur : celui du transport de fret sur le territoire de Bruxelles-Capitale. Ici, c'est Philippe Lovens qui est à la manœuvre à travers Urbike, la coopérative bruxelloise de livraison de marchandises et BCklet, un living lab retenu par Innoviris dans le cadre de l’appel à projets Test-it Smart Mobility Challenge. Outre les 500 tonnes de CO2 qui seraient évitées avec l'utilisation du vélo-cargo pour la livraison en conteneurs, près de 17 emplois seraient créés à partir d'un modèle où les livreurs déjà en place, comme Hush Rush ou Molenbike, auraient voix au chapitre, dans la mesure où ils seraient partie prenante du projet. Les détracteurs de l'ubérisation seront donc rassurés... ● Infos : ➜ https://www.bikebrussels.be ➜ https://www.ahooga.bike ➜ https://urbike.be D.R.
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THINK TANK IMMO & URBANISME Quelle place pour les restaurants bruxellois ? Les restaurants souffrent à Bruxelles, où le nombre de fermetures dépasse celui des ouvertures. La faute à la blackbox ? Son application partielle entraîne une régulation chaotique du marché, mais derrière la persistance du travail au noir se dégage la question de la rentabilité. Les prix de l'immobilier atteignent des sommets à Bruxelles et la frilosité des communes envers l'horeca est critiquée. Ophélie Delarouzée L a chute de grands noms de la restauration à Bruxelles s'est inscrite dans l'actualité de ce début d'année. « Derrière l'affaire médiatisée des frères Beyaz, dont on peut mettre en cause la mauvaise gestion, il y a une réalité : un restaurant sur quinze fait faillite en Région bruxelloise chaque année, avec une focalisation dans le centre-ville, et nombre de ceux qui restent aimeraient déménager mais sont retenus par le coût de l'investissement initial. » Sombre tableau dépeint par Miguel Van Keirsbilck, secrétaire général de la Belgian Restaurants Association, qui pointe le choc des attentats et le traumatisme engendré par la brutalité de l'irruption du piétonnier. Mais pas seulement. Les restaurants proprement dits suivent la courbe ascendante en Flandre et en Wallonie, mais descendante en Région bruxelloise, avec des fermetures qui surpassent les ouvertures ces trois dernières années. Les problèmes de mobilité isolent ces commerces de destination à Bruxelles, où le delivery apporte un complément de revenus. La petite restauration, elle, est en expansion sur le marché bruxellois, contrairement aux cafés qui diminuent en nombre. Les sandwicheries classiques s'effacent au bénéfice de chaînes comme Exki et le Pain Quotidien, qui proposent des snacks de qualité à des prix quelque peu supérieurs. « Les restaurants qui ont le plus souffert des difficultés de mobilité conjuguées aux difficultés touristiques sont enlisés dans une espèce de cercle concentrique qui part du cœur de la ville », commente Miguel Van Keirsbilck. « Par contre, sur la grande ceinture bruxelloise et dans les communes périphériques du Brabant wallon et flamand, les restaurants se portent très bien. On dit qu'il y a trop de restaurants en Belgique : quelque 22.000 sur les 60.000 établissements horeca pour 11 millions 18 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 La Chaloupe d’Or, sur la Grand-Place, faisait partie des 11 restaurants des frères Beyaz mis en faillite début 2018. Mais elle a vite trouvé repreneur. d'habitants, soit 1 restaurant pour 500 personnes. Le tissu économique était déjà plus fragile à Bruxelles avant la crise financière. En cette période de régulation du marché poussée par la black box, il vit un turnover important et souffre d'un phénomène de distorsion de concurrence. Si la Flandre a réagi de manière disciplinée, Bruxelles est la région où la pénétration de la caisse enregistreuse est la plus lente. Les bons élèves endurent la concurrence déloyale des mauvais. » Élever les ambitions et viser les étoiles Il plaide pour que le Fédéral impose le fair-play en ramenant dans le rang ceux qui traînent des pieds. La rentabilité étant difficilement au menu, surtout à Bruxelles où le prix de l'immobilier s'envole alors que le ticket moyen et la fréquentation sont similaires à ceux des autres régions, la Belgian Restaurants Association demande le rapprochement de la TVA de celle des pays frontaliers et la réhabilitation de la déductibilité à 100 % pour les repas d'affaires, moyennant production d’un ticket issu d’une black box. « Des chefs hautement qualifiés se contentent d'un restaurant de 20 couverts où ils travaillent seuls derrière le comptoir pour éviter de se mettre en danger, et certains disent préférer ouvrir un fast-food plutôt que de continuer à s'épuiser économiquement », déplore Miguel Van Keirsbilck. « Le marché se polarise autour de grands acteurs structurés en chaîne qui jouent sur leur volume d'achat et trouvent une place au soleil, et de très petits concepts familiaux, avec la liberté horaire que cela donne. Ne pas restaurer les conditions minimales de rentabilité, c'est nuire à la liberté d'entreprendre. » Peu encensées dans les guides, les cuisines bruxelloises ont pourtant des forces et le charme de leur diversité. « Soutenir l'émergence, le maintien ou le rayonnement de bons restaurants à Bruxelles, sachant que dans leurs BONJOUR BRUXELLES ! AVEC TELENET BUSINESS, JOUEZ LA CARTE DE LA QUALITÉ SUR TOUS LES FRONTS. Gabriella Petrean Institut de beauté La Perfection Cédric Marchand Les comptoirs du cachemire VOUS DÉSIREZ EN SAVOIR PLUS SUR NOS SOLUTIONS POUR LES ENTREPRISES ? SURFEZ SUR TELENET.BE/BXLBUSINESS
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THINK TANK sillages ils entraîneraient de plus petits concepts innovants, serait une politique intéressante sur le plan de l'attractivité touristique », conseille-t-il encore. Les pièges d'un parc immobilier fermé Les marges étant faibles, les restaurateurs sont plus souvent locataires de leurs murs. « Les prix de vente sont souvent aberrants, et c'est difficile de convaincre les cédants de les revoir à la baisse », remarque Marie Lefebvre, représentante commerciale au Bureau immobilier Gérard. « La volonté d'implanter des concepts de soirée rue Neuve ne peut se rencontrer que si les propriétaires font un effort, car les loyers que peuvent se permettre les grandes enseignes commerciales qui vendent beaucoup sont hors de portée pour un bar ou un restaurant. C'est un milieu où il y a énormément de faillites et un client me disait que les banques ne souhaitent plus nécessairement investir dans un horeca. Il faut donc un concept qui tienne la route pour se lancer. Certains clients reviennent déjà un an après leur investissement pour vendre, mais c'est plus difficile quand le restaurant ne tourne pas bien. La vente d’un fonds de commerce se fait de moins en moins, car il est plus avantageux de créer une société avec les primes octroyées. On parle plus facilement d’un pas de porte ou d’un droit au bail, qui se justifie plutôt si le loyer est inférieur au prix de marché. Plus bas sera l’un, plus haut pourra être l’autre. » La commune de Saint-Gilles détient la moitié des commerces situés au Parvis, dont elle a choisi de faire un « pôle horeca ». Elle constate que les communes se montrent plus réticentes aujourd'hui à autoriser des transformations d'affectation commerciale en horeca : « Chacune a ses règles propres, ce qui complique la constitution des dossiers, et obtenir un permis prend du temps. On doit alors faire comprendre au client que son établissement n'ouvrira peut-être que dans un an. C'est difficile pour un entrepreneur d'être freiné par des lenteurs administratives, et le coût va retomber sur une des parties : l'acheteur, le propriétaire s'il accepte de ne pas percevoir de loyers le temps des démarches, ou l'actuel locaNOS SALLES ONT ÉTÉ CONÇUES POUR LA PROJECTION DES FILMS. CELLES-CI CONVIENNENT, PARFAITEMENT, À BIEN PLUS DE CHOSES QUE LE CINÉMA. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Technologie de pointe. Fauteuils confortables. Organisation effi cace. Autant d’atouts qui contribuent à l’expérience unique chez Kinepolis Bruxelles. Non seulement pour regarder des fi lms, nos cinémas sont également l’endroit idéal pour vos séminaires, vos évènements, vos congrès (et beaucoup plus encore). Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com 20 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Bien plus que du cinéma. TEAM BUILDING SEMINAIRE COMÉDIE FILM CONGRÈS CULTURE taire qui souhaite partir. Souvent, l'accord ne se fait pas, le propriétaire préférant par exemple renoncer à un horeca novateur si un simple magasin de chaussures est prêt à ouvrir. » La sortie des sentiers battus est rendue si hasardeuse que l'immobilier horeca tourne principalement en parc fermé. « Il n'est pas sain que la régulation se fasse par la limitation des places et non par la qualité des concepts », estime Miguel Van Keirsbilck. « Les communes ne sont pas encore assez modernes dans leur gestion et peu enclines à voir investir des lieux inhabituels. Il faudrait distinguer les cafés, qui offrent un espace social, des restaurants, qui ne ferment pas si tard et sont moins bruyants. Saint-Gilles s'est transformée grâce à son renouveau culturel mais aussi horeca. Ça fait partie du bien vivre d'une commune. » L'exemple de Saint-Gilles « On a pris la main sur le commerce pour être un levier sur l’horeca », se targue l'échevine Cathy Marcus, chargée de la Régie foncière. « Au début, notre seule priorité était le logement et on donnait surtout aux associations les petits rez commerciaux difficilement exploitables, puis on a acheté des immeubles mitoyens pour remembrer des rez-de-chaussée et en faire de grands commerces. On développe une stratégie avec Atrium pour déterminer le type de commerce à installer. » Les petits rez-de-chaussée commerciaux sont monnaie courante sur le territoire régional. Marie Lefebvre tient pour exemple les vitrines de l'Ilot Sacré, où la difficulté de créer une entrée séparée pour les logements du dessus condamne souvent les étages. « Des tas de petites surfaces vivotent sur la chaussée d'Alsemberg, qui a fort périclité, et on essaie en remaniant les rez commerciaux, mais aussi en rénovant la voirie, de ramener de grandes enseignes pour relancer la dynamique et que d'autres suivent », continue Cathy Marcus. « On a une offre très diversifiée et on travaille par pôles. Au Parvis, on est propriétaire de la moitié des commerces et on a mis des cafés pour en faire un pôle horeca. On a décidé d'y faire un piétonnier et on vient d'acheter des machines pour le nettoyage afin de répondre à l'intensité du passage. On s'est aussi montré ouverts à des idées nouvelles en acceptant par exemple un horeca dans une ancienne pompe à essence. On développe rue du Fort une stratégie dirigée vers les petits artisans culturels et on va autoriser la décoration artistique des façades. » La commune, qui compte plus de 400 cafés et restaurants, va aujourd'hui freiner quelque peu ses élans pour pérenniser ses développements et penser ses futures avancées. ● Quelles tendances sur le marché de bureaux bruxellois ? La périphérie bruxelloise connaît une demande croissante pour les bâtiments de bureaux récents. Quels critères sont pris en considération lors de l’évaluation d’un emplacement de bureau ? Structura.biz, expert en immobilier d’entreprise, a sondé le marché des bureaux dans la périphérie bruxelloise. Profil : 150 dirigeants d’entreprise. On a tenu compte de la taille de l’entreprise (à partir de 10 employés). Sur 150 répondants, on dénombre 61% de locataires et 39% de propriétaires. Le prix (22 %) et l'accessibilité en voiture (19 %) constitueraient les critères les plus importants. L’état de vieillesse du bâtiment, la réputation et la visibilité se partagent la troisième place (12 %). La durabilité du bâtiment se retrouve également dans le top 5 des critères de recherche. L’âge du bâtiment entre lui aussi en ligne de compte : les recherches se portent principalement sur des bureaux récents. Ce n’est pas une sinécure en périphérie, où il y a peu de nouveaux bâtiments sur le marché. Comment les propriétaires de bâtiments existants peuventils dès lors faire la différence ? D’une part, le prix joue toujours un rôle important. D'autre part, des éléments comme des commodités supplémentaires, par exemple la présence de coffee corners, service de linge… entrent également en ligne de compte. Structura.Biz le remarque aussi dans la pratique : les bâtiments qui offrent des commodités sont loués plus rapidement. Il y a notamment The Bridge à Anderlecht, le Pegasus Park et le Greenhouse à Diegem. Structura.Biz remarque que cette tendance se développe en parallèle à l’augmentation de la demande d’espaces de co-working. Par co-working, on entend un espace où différentes entreprises travaillent conjointement. Elles partagent non seulement leur espace de travail, mais aussi les salles de réunion, les coffee corners et les espaces détente. La plupart des concepts prévoient des options flexibles allant du co-working total à la location de bureaux privatifs avec utilisations des installations. La moitié des répondants connaît bien le concept de co-working. Les deux tiers du groupe ont recours à cette nouvelle manière de travailler. De plus, 57 % de ces entreprises sont confiants dans les avantages de cette forme de travail offre : le partage du réseau, l’expérience communautaire... Les entreprises interrogées sont des PME. On peut donc imaginer que les résultats soient différents pour des multinationales. La plupart des répondants sont implantés en périphérie et sont décentrés par rapport à Bruxelles. Les résultats d'un sondage sur les entreprises du centre de Bruxelles par exemple pourraient aussi être différents. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 21
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THINK TANK Revenons à nos smartphones. Vous allez me dire, il ne faut pas jouer les rétrogrades : on a dit la même chose de la télévision lors de son arrivée dans les années 1950. Elle allait détruire la culture, rendre les gens idiots, on ne lirait plus, etc. C’était finalement assez faux, car elle a permis au contraire de répandre la culture et d’ouvrir notre esprit à des horizons nouveaux. L’énorme différence, c’est la durée quotidienne et l’intensité d’utilisation. De la même manière que ce ne serait pas une grande idée de regarder la télévision 12 h par jour (pas plus que de lire 12 h par jour), il n’est pas bon d’être connecté à son smartphone 12 h par jour. Or… nous le sommes. OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media Digital detox Durant les mois d’été, la plupart d’entre nous a eu l’occasion d’apprécier au moins quelques jours de repos et de détente. L’occasion peut-être de diminuer l’intensité de la relation fusionnelle avec notre patron à tous : le smartphone. Force est de constater qu’en l’espace d’une dizaine d’années seulement (l’iPhone ayant été créé en 2007), le smartphone est en train de dompter l’homme. Parallèle amusant : dans son livre Sapiens, Yuval Noah Harari explique la manière dont l’homme est tombé dans le piège de la culture du blé au cours de la préhistoire. Auparavant, l’homme était chasseurcueilleur, nomade se déplaçant de zone en zone au fil des saisons et de la disponibilité des ressources. Avec la culture du blé, l’homme devient sédentaire. Une récolte pouvant être mauvaise (ou détruite), l’homme doit produire plus qu’il ne consomme. Il a besoin de plus de mains, donc de plus d’enfants. Pour nourrir ces bouches additionnelles il faut plus de blé. Une partie de l’excédent de production peut être vendue au village voisin. Et ainsi de suite, avec des conséquences irréversibles sur le style de vie de l’humanité, le commerce, l’économie, la politique et même la religion. Il faut bien évidemment distinguer la partie professionnelle et la partie loisirs. Il est évident que toute personne exerçant des responsabilités trouve un avantage majeur à pouvoir être joignable à tout instant, et à disposer d’une information en temps réel. Certainement, mais il y a deux limites à ce raisonnement : l’obsession et la stupidité. Lors de la généralisation de l’e-mail à la fin des années 1990, la vitesse de croisière du monde du travail a augmenté de manière impressionnante. Avant cette époque, un échange de courriers papier prenait des jours, voire des semaines à l’international. Ce temps de latence permettait, littéralement, de « dormir dessus ». On prenait soin de ne pas écrire des idioties, et on n’avait pas le luxe de rentrer dans des détails inutiles. Depuis l’avènement des e-mails (et à fortiori ceux rédigés entre deux portes sur un smartphone), je peux échanger 50 communications écrites par jour avec la même personne (voire un groupe de personnes). Ces emails sont souvent peu réfléchis, et se perdent dans une quantité de détails inepte. De la même manière que la réunionite est une maladie grave des entreprises aujourd’hui, la « communicationnite » n’apporte ni qualité ni efficience. Ce qui compte, ce n’est pas de beaucoup communiquer, mais de bien communiquer. Il vaut mieux répondre intelligemment à une demande, quitte à ce que – oh mon Dieu ! – cela prenne 24 h. Tant pour la partie professionnelle que pour les loisirs, il serait pertinent de choisir une tranche horaire pendant laquelle nous sommes joignables. En dehors de ces heures, est-il vraiment important de répondre à un mail ou de vérifier qui a « liké » nos posts Facebook ? Faut-il vraiment découvrir la dernière ineptie de Trump avant d’aller se coucher, où est-ce que ça peut attendre demain ? Nos enfants doivent-ils grandir en présence de parents avachis sur leurs smartphones, leur répondant à demimot en mode multi-tasking ? Il faut faire la part des choses entre ce qui est important et urgent, et ce nous rend tout simplement malheureux. Si le smartphone est un outil de travail magnifique, il est important et urgent de parvenir à le dompter… avant qu’il ne nous dompte ! 22 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 mpleo PAR HRWEB SOLUTIONS : l’application RH en ligne, modulaire et 100% belge Pour accompagner les entreprises dans toutes les étapes d’un projet lié aux ressources humaines, la société belge HRWeb Solutions a mis au point une solution à la fois totalement intégrée et modulaire qui fonctionne en mode SaaS (Software-as-a-Service ou logiciel en tant que service). De quoi allier richesse de fonctionnalités, facilité de déploiement et d’utilisation, et coûts de mise en œuvre réduits. Fondée voici exactement dix ans par Stefan Baele, Christian Beaujean et Alain Demarcke, managing partners, HRWeb Solutions s’est d’emblée positionnée comme le partenaire RH des entreprises dans la réalisation et l’implémentation de projets en ressources humaines. L’entreprise prend comme point de départ l’écoute du client pour identifier précisément ses besoins, détecter les facteurs bloquants, analyser correctement les processus existants et, enfin, définir le schéma directeur et le périmètre précis de mise en œuvre. Après quoi une cartographie précise des processus transversaux et opérationnels est établie, ainsi que du flux des processus pour proposer une solution RH qui corresponde au mieux aux attentes du client. Dès l’origine, HRWeb Solutions a décidé de développer en interne la plateforme mpleo en s’appuyant sur la technologie 100 % web et de la commercialiser en direct, le produit étant hébergé sur une infrastructure informatique externe totalement sécurisée, tandis que le client paie à l’utilisation. Autre choix stratégique : mpleo est un logiciel modulaire bâti sur un framework commun et dont les différents modules de gestion sont répartis selon deux grands axes : la partie administrative (dossier digital du personnel, présences/absences, notes de frais, etc., avec intégration de la paie) et ‘soft HR’ (gestion des talents, recrutements, formations, gestion des performances, etc.). Par ailleurs, des interfaces sont prévues vers d’autres solutions de gestion RH du marché, notamment les systèmes de paie des secrétariats sociaux. Entièrement développé en Belgique, mpleo répond parfaitement aux exigences légales et réglementaires locales (notamment la nouvelle réglementation RGPD ou règlement général sur la protection des données), tout en étant extrêmement proche des besoins des utilisateurs (chaque nouvelle fonctionnalité ajoutée est directement accessible à tous les clients). Et comme la solution est totalement en mode SaaS, toute amélioration apportée profite directement et sans frais à l’ensemble des utilisateurs. Ainsi, une nouvelle version prévue dans les prochains mois apportera encore davantage de richesse fonctionnelle, de convivialité et de réactivité. L’aspect sécurité n’a évidemment pas été négligé, tant au niveau de l’accès aux données par les utilisateurs que du traitement des données (cryptage SSL et stockage dans un cloud privé dédoublé et hébergé dans un datacenter tier 4 certifié iso 27001, avec réplication en temps réel et sauvegardes quotidiennes). En outre, la convivialité est l’un des points forts de mpleo, faisant de chaque collaborateur un véritable acteur des RH. HRWeb Solutions propose par ailleurs des formations standard et sur-mesure à son produit dans les locaux du client ou dans son propre centre. Et pour fournir un service optimal, une équipe d’assistance assure un suivi permanent et réactif par le biais d’une hotline. Aujourd’hui, HRWeb Solutions dessert près de 300 sociétés et compte plus de 30.000 utilisateurs quotidiens. La société cible typiquement les entreprises de 50 à 500 collaborateurs environ, mais séduit un nombre croissant de grandes organisations. Grâce à sa modularité, mpleo est facile et rapide à implémenter, tandis que le paramétrage peut se faire par l’utilisateur lui-même, ce qui limite les coûts de déploiement. Le produit se veut également convivial et est accessible au départ de tout appareil disposant d’un navigateur internet, l’outil étant full responsive ! Totalement autofinancée et indépendante, la société est surtout présente en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg (30 clients gagnés sur deux ans de présence) et réussit, pour l’instant, à convaincre 3 à 4 nouveaux clients par mois. Du fait de sa technologie web et de son multilinguisme (tant au niveau des écrans que du contenu), mpleo se prête parfaitement à une internationalisation. HRWeb Solutions Lozenberg 1 1932 Zaventem www.hrweb.solutions
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THINK TANK POUR OU CONTRE Un enseignement bilingue à Bruxelles ? Créer des places pour répondre au boom démographique à Bruxelles ou se concentrer sur la maîtrise d'une première langue nationale pour les élèves issus de l'immigration sont autant d'objectifs qui ont participé au recul du bilinguisme, un prérequis pourtant capital sur le marché de l'emploi. Si le débat sur un enseignement bilingue, voire trilingue, n'est pas jeune, il est loin d'être devenu trivial. Ophélie Delarouzée Guy Vanhengel, Ministre bruxellois des Finances et président du Collège de la Commission communautaire flamande (VGC), en charge de l'Enseignement L’enseignement a besoin d’innovation. Dans le contexte spécifique de Bruxelles, notre volonté est de continuer à stimuler l’enseignement multilingue, avec une attention pour le français chez les enseignants et les élèves non-francophones afin d'en faire des Bruxellois. Les élèves, les écoles et les parents doivent être encouragés à s’inscrire dans une pédagogie présupposant le multilinguisme et l’esprit civique. Si l’on veut réaliser quelque chose en Belgique, il faut tenir compte de la structure étatique du pays, avec les Communautés, les Régions et le pouvoir fédéral. En ce qui concerne la création d’une formation bilingue pour enseignants, tant dans les accords gouvernementaux du fédéral, de Bruxelles-Capitale, de la CoCom, de la VGC que de la CoCof, vu le besoin en enseignants bilingues dans notre ville, on retrouve l’ambition de soutenir ce projet. L’amorce importante a été donnée l'an dernier avec une formation bilingue d’enseignants à Bruxelles. Les départements Onderwijs en Pedagogie de l’Erasmushogeschool Brussel et de la Haute École Francisco Ferrer ont pris l’engagement de collaborer pour leur formation d’enseignants du primaire. Ils réaliseront un parcours de « bidiplomation » qui permettra aux étudiants, à l’issue de leur formation initiale de bachelier, de suivre une formation continue raccourcie auprès de l’institution partenaire, où l’accent sera mis sur le perfectionnement linguistique, de sorte qu’ils décrochent deux diplômes d’enseignant. Ils pourront donner cours tant dans l’enseignement primaire francophone que néerlandophone. Ces enseignants plurilingues seront en mesure de répondre aux besoins des élèves bruxellois. En ce qui concerne la présence d’élèves francophones dans l’enseignement néerlandophone à Bruxelles, on prétend que nombreux sont ceux qui ne maîtrisent pas suffisamment la langue de l’école, ce qui entraîne un retard d’apprentissage. L’inspection note que les écoles bruxelloises affinent continuellement leurs politiques linguistiques. 24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 C'est une fausse bonne idée. L'enseignement néerlandophone contribue largement à disséminer le bilinguisme dans Bruxelles. Faire des écoles néerlandophones des écoles bilingues ferait chuter le niveau de néerlandais des élèves francophones. On voit déjà aujourd'hui qu'avec 100 % des cours en néerlandais ces enfants ont des difficultés avec la langue. C'est donc en renforçant le néerlandais dans les écoles néerlandophones que les enfants deviendraient vraiment bilingues et combleraient leur retard d'apprentissage. Il faut encore renforcer la qualité de notre enseignement pour rehausser le niveau. Ce n'est pas en tirant le niveau du néerlandais vers le bas qu'on va réussir. Concernant l'enseignement francophone bruxellois, j'ai fait une évaluation de l'apprentissage des langues et il y a vraiment une évolution négative pour le néerlandais. J'ai introduit il y a un an et demi une résolution pour demander à la Communauté française d'investir plus fortement dans l'apprentissage du néerlandais à travers le Pacte d'excellence, mais elle n'est pas encore à l'agenda de la Commission. Je trouve les écoles d'immersion très bien, mais il est dommage qu'il y en ait si peu à Bruxelles, comparativement aux autres provinces. Si toutes les écoles de la Communauté francophone devenaient bilingues, cela y relèverait bien sûr le niveau de néerlandais. Mais, si on organise un enseignement bilingue dans les écoles francophones et néerlandophones et si on choisit de transférer des compétences des Commissions communautaires francophone et néerlandophone vers la Région et la Cocom, cela va devenir ultra-francophone, comme toutes les choses à Bruxelles qui sont tirées vers la Cocom. Seule la Communauté flamande est, je pense, capable de maintenir un enseignement fort du néerlandais pour les enfants bruxellois. De plus, tous les Bruxellois peuvent profiter de la qualité de l'enseignement flamand, qui est remarquable au regard des résultats Pisa, ce qui n'est pas le cas de l'enseignement francophone. Liesbet Dhaene, députée bruxelloise N-VA © Belga Palmarès de la 13ème édition du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Depuis 2006, le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur tous les belges qui, à titre individuel ou via leur organisme, contribuent au travers de leur projet ou réalisation, à la construction d’un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Plus de 2.300 dossiers ont été analysés par un jury d’experts et plus de 140 lauréats récompensés. Un Prix ouvert à tous Le concours national est ouvert à toutes les catégories d'acteurs actifs et innovateurs en matière de développement durable : citoyens, entreprises, écoles et universités, villes et communes, associations,... La prestigieuse cérémonie La cérémonie de remise des trophées, s’est déroulée ce 7 juin au BEL (Site de Tour & Taxis) en présence de nombreuses personnalités du monde politique, scientifique, économique et associatif. Une soirée riche en émotions pour les lauréats et nominés des Awards 2018 ainsi que pour le large public venu les applaudir. Conférence exceptionnelle Invité d’honneur de cette 13ème édition, le charismatique Gunter PAULI a donné en prémices de la cérémonie, une conférence de haut vol sur son concept révolutionnaire de « Blue economy ». Les projets gagnants de l’édition 2018 Infos : Anne-Julie Lambion 0499 40 10 86 info@eeaward.be PrEMIUM PArtnEr PArtnErS Référence Média Creative Events SUStAInABLE EdUCAtIon AwArd Lauréate : Hidrodoe Nominés : Empreintes asbl et Mobiel 21 vzw Nominé : Bruxelles Environnement – BELEXPO SUStAInABLE MoBILIty AwArd Lauréate : Gemeente Bonheiden Nominé : Triviatech Sprl -CovEvent Nominé : Cycloserrurier SUStAInABLE EnErGy AwArd Lauréate : Nexans Euromold Nominé : Coretec Energy Nominé : Zonnewind CVBA SUStAInABLE BUILdInG AwArd Lauréate : citydev.brussels- Tivoli GreenCity Nominé : Homeco Nominés : ULiège – CHU et GRE de Liège CIrCULAr EConoMy AwArd Lauréat : Groupe François Nominé : Retrival scrl Nominés : InOpSys NV et Janssen Pharmaceutica NV SUStAInABLE trAnSPort & LoGIStICS AwArd Lauréate : Vincent Logistics sa Nominé : Remitrans NV Nominé : Rayon9 SUStAInABLE It AwArd Lauréat : Connect2Move Nominé : Mangez Local! SUStAInABLE Food AwArd Lauréat : FruitCollect Nominé : Universiteit Antwerpen Nominé : Stad Gent SUStAInABLE wAtEr MAnAGEMEnt AwArd Lauréate : IGRETEC Nominé : Stream And River Consult sprl Nominé : Tilia pressing LUMInUS PrEMIUM PArtnEr AwArd Lauréats : ULiège –CHU et GRE de Liège IPM GroUP PrEMIUM MEdIA PArtnEr AwArd Lauréat : Agricovert IntErnAtIonAL PoLAr FoUndAtIon AwArd Lauréate : Zonnewind CVBA SPECIAL JUry AwArd Lauréate : Worms asbl MAGAZINE retrouvez tous les résultats et les résumés des projets gagnants sur www.eeaward.be
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK E-commerce : « Faites appel à un service juridique avant de vous lancer » Avocate au Barreau de Paris et collaboratrice au sein du Cabinet Ulys (spécialisé dans le droit à la création et l’innovation), Camille Bourguignon précise quelques principes essentiels dont devront tenir compte les porteurs de projets e-commerce, notamment à vocation internationale. Cédric Lobelle Au moment de lancer un projet e-commerce, quelles sont les principales contraintes légales et réglementaires ? « Première question à se poser : le produit ou le service que l'on veut proposer en ligne est-il réglementé ? C'est le cas du médicament, réglementé en pharmacie physique comme en ligne. Ensuite, la réglementation européenne impose de mentionner un ensemble d’informations : l'identité du vendeur, son adresse géographique, comment le contacter, les caractéristiques essentielles du produit ou du service. Il y a l'obligation de bien préciser les étapes de l'achat en ligne, la possibilité de retour en arrière avant de finaliser la commande, les langues disponibles du contrat d'achat. Plus important : toutes les infos sur le droit de rétractation (14 jours) doivent se trouver facilement sur le site. Et le commerçant doit mettre un place une logistique performante pour récupérer le produit. » Camille Bourguignon générale : là où c'est possible, chaque consommateur a droit à un traitement similaire. Toute différenciation doit être justifiée autrement que par sa nationalité ou sa résidence. Par exemple, se rendre sur le site espagnol ou français d'une entreprise de commerce en ligne, et se voir redirigé automatiquement vers le site belge ne sera plus autorisé : j'ai le droit de comparer les trois sites. De même, le site espagnol n'a pas le droit de m'imposer des CGV différentes de ses clients espagnols. Sauf si, par exemple, pour des questions logistiques, il n'est pas possible de livrer en Belgique. Ou encore : un site français ne peut pas interdire à un consommateur belge d'employer un moyen de paiement qui serait disponible pour un Français. Il y a une exception notable sur les droits d'auteur et la propriété intellectuelle, mais elle fait couler beaucoup d'encre. » La récente réglementation européenne GDPR a-t-elle un impact direct ? « Évidemment. Le GDPR entraîne une plus grande responsabilisation de l'e-commerçant, obligé d'avoir une connaissance approfondie des données traitées. Prenons un vendeur de chaussures, qui ne peut demander que les données nécessaires : vos mail, téléphone, adresse de livraison et de facturation. Il n'a pas à connaître la composition de votre ménage. Sauf pour préparer une pub ciblée, mais alors il devra obtenir votre consentement spécifique. S'il y contrevient, la sanction peut monter jusqu'à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires ! Il y a aussi des droits nouveaux : droit à l'oubli, droit à la portabilité des données. L'e-commerçant est également obligé de mettre en conformité sa charte vie privée, qui indique comment les données seront traitées, dans quel but, etc. Le GDPR clarifie l'exigence du consentement spécifique du consommateur sur le traitement de ses données, distinct de son consentement aux conditions générales de vente (CGV). Il est fortement recommandé de prévoir, par exemple, deux cases à cocher. » Sans oublier la nouvelle législation européenne sur le géoblocage. « Elle entre en vigueur en décembre 2018. La logique 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Quid des sites e-commerce à vocation internationale ? « En général, les sites européens sont ‘réglo’ vis-àvis des consommateurs. Maintenant, je ne peux que conseiller aux porteurs de projets de faire appel très tôt à un service juridique. L'aspect juridique paraît fastidieux, mais il évite de perdre du temps. Beaucoup de futurs e-commerçants s'y intéressent un peu tard. Et surtout, quand on veut trouver des clients hors Europe, il faut bien se renseigner (fiscalité, TVA...), analyser les risques, et se faire accompagner par des juristes spécialisés car, la plupart du temps, le droit des consommateurs y est différent. Même si un site e-commerce est basé en Belgique, il n’est pas impossible qu’in fine, en cas de litige avec un consommateur américain par exemple, ce soit la loi américaine qui soit applicable. » ● Pour aller plus loin : participez au séminaire EEN « Commerce électronique, comment en faire un levier de croissance pour mon entreprise ? », le 23 novembre. Info et inscriptions : +32 2 210 01 77 - international@beci.be INTERNATIONAL BELGIQUE-CANADA On surfe sur la vague du Ceta En mai dernier, Beci a emmené une délégation d’entreprises belges prospecter au Canada. Cette mission économique a remporté un franc succès avec, déjà, des projets de collaboration concrets. À l’heure de l’économie 2.0, on peut pourtant se poser la question de l’utilité de telles missions… Ont-elles encore une plus-value ? Avis d’expert et de participants. «C ette mission économique a été organisée dans le cadre de la mise en œuvre du Ceta », commence Sybille Motte, International Trade Advisor chez Beci. En effet, ce traité de libre-échange entre la Belgique et le Canada ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises belges. « Par ailleurs, la Mission d’État belge organisée au Canada a amené beaucoup de visibilité sur la Belgique et nous voulions surfer sur cette vague pour aider des PME, des TPE et des indépendants souhaitant développer leurs activités au Canada. » En collaboration avec CanCham et la CCI Wallonie, Beci a donc emmené 15 entreprises en mission de prospection. Parmi elles, des entreprises issues des secteurs ferroviaire, pharmaceutique, mobilité urbaine, horeca, événementiel, propriété intellectuelle… « La diversité des entreprises était un réel atout, d’autant qu’elles étaient issues de toutes les régions du pays », assure Sybille. La délégation belge a passé trois jours à Montréal et deux jours à Québec. « Nous nous sommes limités au marché francophone car c’était celui-là qui présentait le plus d’attrait pour les participants. » Au programme, de nombreuses plages horaires dédiées aux rendez-vous B2B organisés par nos attachés économiques et commerciaux au Canada (principalement des représentants de l’Awex, de Bruxelles Invest & Export, de Québec International et Montréal international) entrecoupées par des activités de groupe : une réception à la résidence du consul général de Belgique à Montréal, un événement de networking avec les Belges implantés au Canada, ou encore une rencontre avec des avocats d’affaires canadiens. Pour Sybille, la clé d’une mission économique réussie est sans aucun doute la préparation : « Plus la mission est préparée, plus elle est porteuse de résultats ». Et avec cette mission, Beci a voulu innover. C’est ainsi que des rencontres virtuelles sur Skype ont par exemple été organisées préalablement au voyage. Chaque entreprise avait 15 minutes avec chaque partenaire pour se présenter individuellement, parler de vive voix et préciser ses attentes. « Apprendre à connaître les participants avant leur venue était vraiment un plus pour nos partenaires sur place », assure Sybille. À l’heure de l’économie 2.0, on peut toutefois se poser la question de l’utilité des missions économiques. Aujourd’hui, des coordonnées des attachés commerciaux à celles des ambassades ou des cercles d’affaires, tout est sur internet ! Et Sybille d’expliquer : « Un voyage de prospection, ça demande beaucoup de préparation Gaëlle Hoogsteyn et d’organisation. Se greffer à une chambre de commerce, c’est profiter de tous ses contacts et s’assurer que le voyage sera porteur de résultats. Par ailleurs, la dynamique de groupe est aussi un atout : en plus des rencontres faites sur place, ces missions permettent aussi de nouer des relations avec d’autres entreprises belges. Enfin, toute la logistique est prise en charge par la chambre de commerce. Il n’y a plus qu’à se laisser porter. Pour des entrepreneurs qui ont la tête dans le guidon c’est vraiment l’idéal. » ● L’avis des participants « Nous avons fait de belles rencontres et pu nouer des contacts intéressants. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en participant et au final tous les rendez-vous qui avaient été organisés pour moi étaient vraiment très pertinents avec de belles possibilités de collaboration. » Vinciane Morel de Westgaver, Business Director & Partner chez Vo Event « Mon carnet de rendez-vous sur place était bien rempli et j’ai rencontré des gens très intéressants. J’ai eu des contacts de grande qualité avec des décideurs ayant débouché sur plusieurs perspectives de collaboration concrètes qui me ramèneront au Canada cet automne. Je me suis par ailleurs vraiment nourri des échanges avec les autres participants. » Thierry Delperdange, Manager chez Coaching & Développement 27
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BRUSSELS EXPORTERS’ DAY Des attachés dans le monde entier pour servir les entreprises bruxelloises Le 7 juin dernier, l’effervescence régnait à l'Hotel Plaza. Hub.brussels, la nouvelle agence bruxelloise pour l’accompagnement de l’entreprise, dans laquelle est désormais intégrée Brussels Invest & Export, y organisait une journée de « speed trading ». D'un côté, 85 attachés économiques et commerciaux venus du monde entier. De l'autre, des entrepreneurs bruxellois désireux de se développer à l'international. Et au centre, plus de 800 rendez-vous aux accents prometteurs. Cédric Lobelle L e passage groupé à Bruxelles des attachés économique et commerciaux (AEC) était une belle occasion de rencontrer certains d’entre eux, comme l’ont fait les entrepreneurs, pour évoquer leur travail, les particularités de leurs régions d'adoption et les opportunités de celles-ci pour nos exportateurs. L'Afrique de l'Est et la valeur ajoutée Ivan Korsak est basé à Nairobi, en charge depuis 2010 des pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est : Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et Burundi. « Ils sont unis par un accord de coopération économique, incluant la libre circulation des produits locaux, des capitaux et des personnes. Ils viennent de créer un passeport commun ! » Et c'est un marché en croissance : plus de 6 % annuels. « Ces économies en transformation intègrent rapidement les nouvelles technologies. À commencer par le smartphone : l'outil est à la fois intégré et développé. Le Kenya fut le premier à introduire les paiement et transfert d'argent par sms via le système M-Pesa. » Nairobi est un véritable hub régional et le siège de plusieurs agences de l'ONU. Des entreprises bruxelloises sont déjà actives sur place : « Une start-up a développé une application de gestion de budget intégrée à M-Pesa. Une autre entreprise implémente une solution de navigation en mer et de transfert de données en lien avec internet, via satellite. Une troisième a installé un système de purification d'eau par gravité, fournissant 65.000 foyers. » Des exemples de la demande locale ? Des produits et services à haute valeur ajoutée. « Ils sont friands de technologies, de produits de qualité. Si vous ne proposez pas ça, vous perdez votre temps. » 28 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 De gauche à droite : Mattias Debroyer (AEC Shanghai), Mounif Kilani (AEC Londres), Kathlijn Fruihof (AEC New York) et Ivan Korsak (AEC Nairobi). La Chine et les petits pas Autre marché en croissance : la Chine. Mattias Debroyer, attaché à Shanghai depuis 2014, avait étudié la langue et la culture avant sa nomination. Des affinités qui ont aidé à établir des contacts avec le géant de l'e-commerce Alibaba, aboutissant notamment à un accord pour un grand centre de distribution en Belgique. « Il a fallu plusieurs rencontres, dont une entre son CEO et le roi Philippe, et des projets intermédiaires. La Chine, c'est le marché des petits pas : ils créent la confiance entre les partenaires. Ces premiers pas semblent parfois futiles, mais sont essentiels. » Bruxelles et la Belgique sont très attractifs pour les investisseurs chinois. « Ils les reconnaissent comme un centre de décision européen et comme un hub logistique de premier rang. Ainsi, Huawei va installer à Bruxelles un centre de cyber-sécurité. » Le marché chinois offre également beaucoup d'opportunités aux exportateurs, notamment dans les secteurs food & beverage, les produits de beauté, la mode, le design… « Le © SPRB Ces entrepreneurs désireux de booster leurs contacts internationaux marché est énorme, tout est possible et difficile en même temps. Même si le produit belge y est gage de qualité, je conseille de réaliser un gros travail préparatoire. Les attachés aident à préparer les dossiers, amorcer les contacts avec les partenaires locaux. Passer par des instances officielles et politiques, par exemple en participant aux missions économiques, aide aussi à créer la confiance. » Les USA au temps de Donald Trump Une approche qui change des usages avec les États-Unis et New York, où est basée Kathlijn Fruithof. « Je suis arrivée en même temps que le président Donald Trump. Les entreprises ont ressenti de l'incertitude liée à son début de mandat, à ses déclarations et à la peur d'une guerre commerciale. Mais, pour l'heure, il n'y a pas plus de freins qu'avant. » Bref, les AEC soutiennent les PME bruxelloises comme avant. « Les grandes entreprises ont déjà leurs réseaux. Nous répondons aux questions des PME, nous leur cherchons des clients et distributeurs, nous les mettons en relation avant un éventuel voyage de prospection dont nous fixons l'agenda. » Les États-Unis restent donc une terre d'opportunités, notamment dans le secteur de la durabilité : « Le passif intéresse beaucoup New York, qui veut prendre Bruxelles pour exemple et aller vers les mêmes critères de construction. En réalité, cela va beaucoup plus loin que le cadre des accords de Paris. Il y a de réelles opportunités pour nos architectes et bureaux d'ingénieurs. » Le marché américain est vaste et très différencié. « Il faut y aller étape par étape. New York et le reste des USA sont deux marchés différents, réussir ici n'est pas la garantie de conquérir le reste. Par exemple, dans l'alimentation, il y a une vraie attirance pour la nouveauté à New York. Alors qu'ailleurs, la consommation reste traditionnelle. » Londres et le flou du Brexit Rayon incertitudes, le Brexit reste un cas à part. Mounif Kilani est attaché à Londres depuis septembre 2016, juste après le scrutin. On prédisait alors les pires maux pour les économies locale et européenne. « La seule chose qui a réellement augmenté, c'est l'incertitude. On connaît la date du Brexit : le 29 mars 2019, transition vers on ne sait encore trop quoi. Mon rôle, c'est informer et mettre en garde ceux qui veulent attaquer le marché local car ils risquent d'être confrontés à des tarifs douaniers. Mais il faut aussi rassurer : la situation ne sera pas plus compliquée qu'avec un pays comme la Suisse. » La grosse part du travail de Mounif Kilani, c'est... la promotion de Bruxelles. « Nous la vantons comme point de chute idéal sur le marché européen pour les entreprises basées à Londres. Le lobbying est centré sur nos centres d'excellence : fintech, audiovisuel, R&D dans les soins de santé. Et assurances : on pointe l'arrivée d'acteurs majeurs tels Lloyd's, Cube, MS Amlin. » La coopération entre les politiques et fédérations professionnelles est tout aussi importante. « Des autorités publiques qui souhaitent leur arrivée, cela rassure les investisseurs. Tout comme notre discours : on ne leur dit pas de déménager, mais plutôt de garder leur base à Londres et d'ouvrir un siège chez nous. Entre les deux capitales, il n'y a que deux heures de train ! » ● Qu'il s'agisse d'exporter des produits, des services, ou de nouer des contacts, nombreux sont les entrepreneurs à faire appel aux attachés économiques et commerciaux. La jeune startup EDPO (European Data Protection Office) aide les sociétés non-européennes à se conformer au fameux RGPD. Elle sert d'intermédiaire et de point de contact avec les consommateurs et les Data Protection Authorities. « Elles n'ont pas de bureau ici, mais gèrent des données privées de citoyens de l'UE et doivent donc se conformer au RGPD », explique Athena Van Migem, business development manager. Rencontrer des attachés est essentiel pour faire des connexions: « C'est plus simple lors d'un tel événement. Ils peuvent faciliter le contact avec des clients potentiels. Nous visons notamment Hong-Kong et Singapour. Le travail ne manque pas : beaucoup d'entreprises ne sont pas encore RGPD-compliant ! » Athena Van Migem (EDPO) « Nous nous appuyons sur eux pour trouver de nouveaux partenaires et marchés », explique Luc Jacobs, CEO de Nixxis, éditeur de logiciels pour centres d'appels. Ses clients: des hôpitaux, fournisseurs d'énergie, sociétés de télécom, taxis, banques.... « Nous sommes surtout présents dans l'UE, avec 40% de notre CA en France. Nous développons le marché francophone d'Afrique du Nord et de l'Ouest. » L'idée, en rencontrant un maximum d'AEC le même jour, était de préparer les prochaines interactions : « Voyages d'affaires, de prospection, conférences et salons... C'est plus facile quand la dizaine d'AEC qui m'intéressent sont présents ! J'ai aussi revu des exportateurs qui m'avaient accompagné en mission économique. Ils peuvent devenir des partenaires ou clients. » Geneviève Roberti, gérante de Buster & Cie, exporte des spécialités belges (boulangerie, biscuiterie, pâtisserie et chocolaterie) vers l'Asie, l'Angleterre et les USA. « Les attachés sont les ambassadeurs de nos produits et aident à trouver des importateurs. Aujourd'hui, j'ai beaucoup appris sur le marché indien : l'importance du véganisme, les taxes à l'importation de 50 %. Ce sont donc les magasins pour expatriés que je dois cibler. » Avec des produits de qualité et l'obligation de se différencier. « Il faut convaincre ses interlocuteurs, disons japonais, qu'une gaufre belge, certifiée d’origine, sera meilleure qu'un produit local. Et justifier la différence de prix, en raison du cahier de charges, l'emballage, les certifications, le transport... » BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 29 © SPRB
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TOPIC EMPLOI & FORMATION L’emploi à Bruxelles : pas de quoi s’inquiéter ? Hiva-KU Leuven vient de publier une étude sur l’évolution de l’emploi à Bruxelles. Elle suscite des critiques de la part de Didier Gosuin, ministre bruxellois de l’Économie et de l’Emploi. Selon lui, cette étude suggère que la création d’emplois ne progresse pas dans la région. Les contacts pris des deux côtés sont toutefois rassurants : l’emploi se porte bien. Peter Van Dyck D ynam-Reg constitue un protocole de collaboration entre l’ONSS, Hiva-KU Leuven et trois institutions régionales. L’objectif consiste à déterminer annuellement combien d’emplois ont été créés dans les régions et combien ont disparu. Selon la dernière étude en date, le taux brut de création d’emplois à Bruxelles est comparable à celui des autres régions, à savoir 56 nouveaux emplois pour 1000 emplois existants (58 en Wallonie et 57 en Flandre). Ces résultats donnent l’impression que Bruxelles ne fait guère mieux que les deux autres régions, ce qui a eu le don d’agacer Didier Gosuin, ministre bruxellois de l’Économie et de l’Emploi. Il déplore que les chiffres avancés par Dynam soient incomplets. « L’étude Hiva tient exclusivement compte des salariés, alors qu’il y a à Bruxelles de très nombreux indépendants et des milliers de travailleurs avec un statut étranger. On ne peut pas écarter ces deux catégories quand on dresse le bilan de l’emploi dans notre ville », réfute le ministre. Le Pr. Ludo Struyven, de l’Hiva, se justifie : « Nous n’examinons pas la dynamique des entreprises, mais celle de l’emploi. Nos statistiques reprennent uniquement les indépendants qui, durant la période analysée, ont engagé un premier salarié. Nous n’avons pas intégré les emplois en détachement, alors qu’à Bruxelles, ils sont nombreux, notamment dans le secteur du bâtiment. Si nous avions intégré l’emploi international, le taux d’emploi aurait augmenté de 4 %. Nous avons mis en évidence l’importance de cet aspect dans une autre étude, réalisée du concert avec l’IBSA. Toutefois, l’emploi auprès d’institutions 30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 internationales telles que l’Union européenne et l’Otan est particulièrement stable dans la durée. Il n’a donc pas d’impact sur la dynamique de l’emploi. » Bruxelles, un laboratoire Le ministre Gosuin constate que la Labour Force Survey du SPF Économie (une enquête trimestrielle sur les travailleurs) renvoie une tout autre image que les résultats Dynam. Cette enquête conclut que le nombre d’emplois a connu sa plus forte augmentation dans la Région bruxelloise entre 2016 et 2017 (1,4 %, © Beci/Reporters Nous devons appréhender Bruxelles comme un laboratoire de l’économie de demain Didier Gosuin comparé à 0,9 % en Région flamande et 0,3 % en Région wallonne). Autres commentaires du ministre sur les données d’Hiva-KU Leuven : « Elles concernent le mois de juin 2016, juste après les attentats, le lockdown et les réparations de tunnels. Il va de soi que ces événements ont eu un impact important sur le développement économique et donc sur la création d’emplois à Bruxelles. » Pour sa part, le professeur Struyven met en exergue le phénomène des déplacements internes de personnel. « Il s’agit d’entreprises également actives dans une autre région. C’est notamment le cas de grandes institutions financières. Les nouveaux collaborateurs bénéficient par exemple d’une formation au siège à Bruxelles pendant leur première année, avant d’aller travailler dans une filiale en province. Et puis, il y a les petites entreprises bruxelloises qui voudraient se développer, mais qui, par manque d’espace ou en raison de prix excessifs à Bruxelles, vont migrer une partie de leurs activités vers des implantations à l’extérieur de la ville. » « Nous devons appréhender Bruxelles comme un laboratoire de l’économie de demain », pose le ministre Gosuin. Il ne s’inquiète pas du départ de certaines entreprises en expansion. « Du moment que nous assurons la dynamique entrepreneuriale de notre région. À la fin 2017, nous comptabilisions 104.705 entreprises, contre 101.131 en 2016. Cela représente 4.230 nouvelles unités. Tant que nous accueillons chaque jour des dizaines TOPIC de start-up, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. » Toujours plus d’emplois Le Pr. Ludo Struyven craint qu’une focalisation sur l’évolution nette, telle qu’elle figure dans l’étude Dynam, puisse créer un malentendu. Dynam utilise cette évolution nette pour mettre en évidence les mouvements sous-jacents, qui n’apparaissent dans aucune autre statistique. Par ailleurs, Dynam adopte le point de vue de l’employeur – et donc du lieu de travail – et ne prend pas en compte le domicile, comme le font d’autres statistiques. « La disparition d’emplois n’est pas grave en soi, tant que d’autres sont créés en suffisance, ce qui est bel et bien le cas », constate le professeur. Didier Gosuin souligne pour sa part le message positif qui émerge des chiffres du dernier recensement des travailleurs : « Nous avons créé 10.000 nouveaux emplois en Région bruxelloise entre 2016 et 2017, ce qui nous porte à un total de 726.350 jobs. Les Bruxellois sont les premiers à en bénéficier. Le nombre de Flamands et Wallons qui viennent travailler à Trop souvent, l’emploi à Bruxelles est présenté injustement de manière négative. Ludo Struyven (Hiva) Bruxelles est d’ailleurs en recul. Nous constatons en outre que des Bruxellois partent à la conquête du marché du travail en Flandre et en Wallonie. Plus de 50.000 Bruxellois travaillent en Flandre. En 2017, près de 77.000 habitants de Bruxelles ont trouvé un emploi en dehors de notre région, soit 10.000 de plus qu’en 2012. » Le professeur Struyven arrive lui aussi à la conclusion que Bruxelles remplit avec brio son rôle de moteur économique – ce que plusieurs études confirment. « Nous avons notamment examiné les start-up technologiques. Même à l’échelon international, Bruxelles constitue une région essentielle dans ce domaine. Nous savons aussi que de toutes les régions de D.R. Belgique, Bruxelles se distingue par la plus forte évolution de la population active depuis 2000. Le taux d’emploi y évolue plus favorablement depuis 2013 qu’en Flandre et en Wallonie. La croissance du nombre d’indépendants y est également plus marquée. Nous autres chercheurs donnons donc raison au ministre Gosuin : trop souvent, l’emploi à Bruxelles est présenté injustement de manière négative. » ● DÉVELOPPEUR DE TALENTS NOUVEAU PARCOURS DE FORMATIONS MANAGEMENT – STRATÉGIE FINANCE - CONTRÔLE FISCALITÉ – DROIT MARKETING – COMMUNICATION RH – PEOPLE MANAGEMENT ENTREPRENEURIAT – PME SECTEUR PUBLIC 02/739 37 41 formationcontinue@ichec.be www.ichecformationcontinue.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 31
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Plusieurs métiers des TIC figurent sur la liste des fonctions critiques. Pour ces technologies, Bruxelles Formation travaille notamment avec Molengeek. Compétences en pénurie ? EMPLOI & FORMATION 350.000 chômeurs complets indemnisés, sans les exclus, et environ 133.000 emplois vacants1 : peut-on effectuer la soustraction, docteur ? Le problème de vases communicants est plus ardu qu’il n’y paraît et les chiffres plus loquaces que parlants2 , mais il n’en demeure pas moins que des emplois ne trouvent pas preneurs. Pour y remédier, le patronat insiste sur la nécessité d’une adéquation plus étroite entre l’enseignement au sens large et les besoins des entreprises ; nous avons recueilli les avis de Bruxelles Formation et d’Actiris. Propos recueillis par Didier Dekeyser Olivia P’tito, Directrice Générale de Bruxelles Formation Le débat sur les métiers en pénurie véhicule, notamment, l’idée qu’il y a un déficit de compétences et donc de formation à ces compétences. « Soulignons d’abord que, si les métiers en pénurie font la une, ils ne concernent pas que Bruxelles, qui s’en sort assez bien eu égard aux caractéristiques de sa population et de l’accès à l’emploi qui est sans doute plus difficile dans notre Région que dans d’autres – je songe notamment à l’exigence de multilinguisme. » Olivia P’tito « Il y a en effet des offres d’emploi qui ne trouvent pas preneurs, ou du moins pendant un certain temps, ce qui est compréhensible dans un contexte de croissance et donc de création d’emplois, tel celui que nous connaissons actuellement. Mais il va de soi que, chez Bruxelles Formation, nous analysons les listes de ces fonctions pour décider du choix des formations que l’on peut proposer. Nous sommes particulièrement réactifs sur ce point car Bruxelles Formation à un rôle double : la formation 32 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 pour une mise à l’emploi mais aussi le développement économique de Bruxelles. Ceci explique notre faculté de rebondir et notre obligation de fait de mettre sans cesse à jour notre offre de formations : par définition de nos missions, elle ne peut être statique. La liste des vacances est évidemment notre base de travail privilégiée. » Quelques chiffres, quelques données qui illustrent les tâches de Bruxelles Formation ? « Nous proposons quelques 19.000 places de formation dans les secteurs les plus divers et accessibles aux profils et niveaux les plus variés. 76 % des gens que nous formons trouvent un emploi grâce à leur formation et 6 % poursuivent des études ou d’autres 1 18.000 à Bruxelles, 30.000 en Wallonie et 85.000 en Flandre 2 « Difficultés de recrutement ? Le tableau est moins sombre », Le Soir, 07/07/2018 D.R. D.R. TOPIC formations. Le site web www.dorifor. brussels, qui regroupe nos offres, déploie un éventail impressionnant de formations, issues de tous types de formateurs – alternance PME, privé, promotion sociale… Presque tous les profils peuvent y trouver chaussure à leur pied. Un gros effort est fait également sur les diplômes étrangers non reconnus (qui concernent près de 40 % des chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris) pour lesquels nous organisons des tests de compétences. » Fumée sans feu, alors, lorsque l’on pointe du doigt l’enseignement de façon globale ? « Notre taux de conversion à l’emploi et notre réactivité sont positifs mais il va de soi que nous aimerions que toutes les offres d’emploi soient pourvues, et que tous les chercheurs d’emploi trouvent un travail ! Ceci dit, nous ne sommes pas les seuls à pouvoir jouer un rôle : je songe aux entreprises. Nous pouvons, par exemple, ‘construire’ des formations spécifiques, sur mesure, pour les entreprises (lire p. 44, ndlr). C’est un outil précieux, or il est peu utilisé. Les entreprises devraient aussi ouvrir plus largement leurs portes, établir plus de partenariats pour la formation en alternance, etc. Un travailleur formé en entreprise est en général un travailleur productif et dévoué, car offrir une formation, un travail, c’est aussi offrir une insertion sociale qui faisait parfois défaut (pour moitié, notre public est très précaire) et cela a un impact certain. » Anaïs Sorée, porte-parole d’Actiris Les emplois vacants semblent stables à Bruxelles ; est-ce dû à un manque de réactivité des organismes dédiés à l’emploi ? « La tension augmente lorsque l’on compare au fil des années le rapport entre réserve de main-d’œuvre et offres d’emplois vacantes. Rappelons que Bruxelles a quelques spécificités par rapport à d’autres villes du pays, notamment le fait que la Région vit essentiellement d’une économie de services qui requiert des qualifications particulières et des connaissances linguistiques. On part donc d’une plus grande incompatibilité de base entre l’offre et la demande d’emplois. Par exemple, à Bruxelles, une offre d’emploi sur deux requiert des connaissances en néerlandais. Or, à peine 7 % des chercheurs d’emploi bruxellois déclarent avoir une bonne connaissance de l’autre langue nationale. Et 66,1 % des chercheurs d’emploi n’ont pas leur certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS), alors que les besoins en emplois faiblement qualifiés ne sont aujourd’hui que de 10 %. » « La nature et l’attrait relatif de certains emplois proposés – travail de nuit, bas salaires – expliquent aussi la persistance de pénurie pour certains emplois. Malgré cela, la part de jeunes au chômage décroît et est moins importante qu’à Anvers, Charleroi ou Liège. » Quelles actions concrètes portez-vous face à ces métiers en pénurie ? « D’abord, nous incitons à la formation car, statistiques à l’appui, c’est payant. Pour cela, la Région bruxelloise élargit les conditions de dispenses (le nombre de dispenses pour des formations dans des métiers en pénurie a plus que doublé, et les conditions d’octroi de dispenses vont être encore assouplies cette année). Nous augmentons aussi, progressivement, avec Bruxelles Formation et les entreprises, les places de formation, avec un objectif de 20.000 stagiaires formés par an. Mais si une part du défi est d’attirer les chercheurs d’emplois vers ces stages, une autre est de décider les entreprises à assumer ces stagiaires : si un employeur sur dix formait un stagiaire, c’en serait fini du chômage des jeunes ! » « Ensuite, nous proposons des solutions originales, comme notre service Select avec lequel nous offrons, littéralement, une panoplie de services destinés à aider les employeurs à recruter facilement. Cela inclut la sélection de candidats, l’assistance de nos professionnels, le relevé des éventuelles primes à l’embauche, etc. Avec Select, nous simplifions grandement le processus long et complexe du recrutement ; si les entreprises ont des difficultés à recruter, qu’elles n’hésitent pas à faire appel à nos services. Ils sont gratuits. » Vous pointez par deux fois une certaine responsabilité des entreprises… « Chacun a un rôle à jouer. Les pouvoirs publics et les entreprises. Pour ces dernières, au lieu de chercher désespérément la perle rare, nous leur conseillons d’investir un peu de temps dans la formation des candidats. Et nous pouvons les aider à le faire. Par exemple, en collaborant avec les pouvoirs publics bruxellois, la société de gardiennage Securitas a intégré des cours des langues et des formations pratiques dans son dispositif de recrutement pour, in fine, viser l’engagement de 150 personnes (lire p. 51, ndlr). » ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 33 © Belga
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TOPIC EMPLOI & FORMATION Souplesse et qualification à l'épreuve pour relever la qualité de l'emploi « Jobs, jobs, jobs ! », la formule du Premier ministre Charles Michel (MR) sied à la hausse du taux d'emplois sous cette législature. Derrière ce résultat flamboyant, l'Institut pour un Développement Durable (IDD) s'est intéressé à la qualité de l'emploi créé. Son bilan est plus mitigé. Ophélie Delarouzée L' économiste Philippe Defeyt (Ecolo), administrateur de l'IDD, comme le ministre bruxellois de l'Économie et de l'Emploi Didier Gosuin (DéFI) s'accordent sans ciller. Il y a de quoi se réjouir devant l'augmentation de la proportion de la population à l'emploi. Les vents de la reprise économique étaient favorables et les politiques se sont imprégnées dans les chiffres, notamment la mise à l’emploi des bas salaires et des faiblement qualifiés ainsi que le maintien en poste des travailleurs âgés. Le cap doit être maintenu. Selon le rapport de juin 2018 du Conseil Supérieur de l'Emploi, la Belgique comptait toujours en 2017 moins de personnes de 20 à 64 ans en emploi (68,5 %) que la moyenne européenne (72,1 %) et des défis, comme le passage à la retraite des baby-boomers et le ralentissement de la croissance, pointent à l'horizon. « La priorité quand on se trouve avec un chômage structurel aussi important que celui dont j'ai hérité il y a 4 ans, est de le faire baisser, mais je ne suis pas dupe sur le fait que tous ces emplois ne sont pas nécessairement de qualité », souligne le ministre. « En Région bruxelloise, nous avons d'ailleurs conditionnées avec succès les aides à l'emploi à une durabilité. Mais une reprise économique s'accompagne toujours d'une hausse de la précarisation des emplois dans un premier temps. Vaut-il mieux rester au chômage en attendant l'emploi de qualité ou tenter de se construire un projet professionnel, même s'il n'est pas celui rêvé ? Sortir les gens du chômage structurel n'est pas simple ». Les contours de la précarisation de l'emploi La détérioration de la qualité de l'emploi n'est pas propre à la Belgique, qui s'en sort d'ailleurs mieux que ses voisins européens avec 10,4 % d'emploi temporaire chez les salariés en 2017, contre 12,9 en Allemagne, 16,8 % en France et 21,7 % aux Pays-Bas. En assimilant les emplois saisonniers, les intérimaires et le travail occasionnel à du temps partiel, l'IDD estime que l'emploi à temps partiel en Belgique représente en moyenne, sur les 4 derniers trimestres disponibles, 37,5 % de l'emploi salarié et La stabilité de l'emploi s'érode pour Philippe Defeyt : « La part des CDD, en forte augmentation chez les jeunes, tend à diminuer au profit de l'intérim. Il faudra voir dans quelle mesure leur augmentation était liée à la suppression de la clause d'essai, qui a été réintroduite, mais la multiplication des petits statuts va continuer. Si ceux qui ont un CDI, par exemple dans une entreprise en difficulté, peuvent aussi craindre pour leur emploi, le marché du travail va de plus en plus se dichotomiser entre ceux qui ont des petits salaires, pas de garantie d'emploi et pas d'avantages complémentaires, et ceux qui malgré tout vont garder ces avantages, même si on les rogne. Il est évident que les inégalités sur le marché du travail sont en train de se creuser ». Il estime qu'il faut ramener à leur juste proportion les emplois « ubérisés », qui occupent une part infime de l'emploi. Comme lui, Didier Gosuin s'attend à une clarification des règles pour extraire ces faux indépendants du flou On ne peut pas faire l'économie de l'analyse de ce qui se passe au sein des ménages. Quand un des deux a une forme de stabilité, il est plus facile pour l'autre d'accepter du temps partiel. Seul, c'est différent Philippe Defeyt 64,2 % des créations d'emplois entre fin 2014 et début 2018. S'ajoutent aux 138.000 postes salariés créés sur la période, 37.000 indépendants, dont la flexibilité a aussi un attrait certain. 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 juridique exploité : « Le gouvernement fédéral est trop atone et cela brouille son message ‘Jobs, jobs, jobs’ par l'impression qu'ils sont au rabais. Ce n'est © Belga TOPIC pas parce qu'on veillera au respect des règles aux niveaux fédéral et européen que ces nouvelles technologies et ces économies de plateformes ne vont pas se développer ». L'IDD a calculé que le salaire horaire moyen réel n'a pas encore retrouvé, en ce début 2018, son niveau de fin 2014. « La baisse de la qualité de l'emploi entraîne une baisse de la qualité de la vie », poursuit Philippe Defeyt. « Certains revenus, comme ceux des aides-soignantes, restent trop faibles par rapport à la difficulté du travail et les personnes qui cumulent petits salaires et temps partiel, surtout quand il est involontaire, sont prises dans les pièges à l'emploi. Le gouvernement a amélioré l'écart entre les salaires nets et les allocations sociales pour les personnes qui travaillent à temps plein, pas pour celles à temps partiel ». La flexibilité appelle de la souplesse Selon lui, « une bonne partie des tendances en cours vont continuer avec une limite : progressivement, un maximum en termes de pourcentages de temps partiel est en train d'être atteint ». Si les temps partiels masculins se développent, notamment en fin de carrière, ce type de contrat concerne toujours quatre fois plus de femmes. « Comme pour les autres contrats temporaires, pour le temps partiel, il est difficile de distinguer ce qui est volontaire ou à peu près volontaire de ce qui est totalement imposé ou à peu près imposé. Des gens se retrouvent très bien dans la mobilité du marché du travail. Les syndicats gagneraient à s'attaquer plus clairement au temps partiel imposé. Je pense que, dans toute une série d'évolutions sociales et économiques, on ne peut pas faire l'économie de l'analyse de ce qui se passe au sein des ménages. Quand un des deux a une forme de stabilité, il est plus facile pour l'autre d'accepter du temps partiel, pour un projet personnel, une formation... Seul, c'est différent ». Didier Gosuin remarque que le fractionnement dans la fonction publique reflète plus largement le temps partiel choisi : « La sécurité d'emploi le permet. Dans le secteur privé, on ose moins demander un 4/5e ou un mi-temps de peur d'être renvoyé. La flexibilité est aussi prenante pour les travailleurs et ce serait productif pour l'entreprise que de l'intégrer, d'en faire une force. Elle ne doit pas être uniquement vue comme un moyen de contraindre le travailleur pour soulager l'entreprise, mais aller dans les deux sens ». Philippe Defeyt adopte une approche similaire pour le malaise lié au travail : « Le bien-être est influencé par le stress au travail qu'on importe à la maison et par les difficultés perLa Belgique est en mauvaise place pour la qualification moyenne des personnes. Aux entreprises de réfléchir par exemple à faire décoller l'alternance ou à mettre sur pied un système de Jobs protection comme au Danemark. Didier Gosuin sonnelles qu'on garde en tête au travail : l'agenda des enfants, les problèmes financiers qui découlent des séparations... » Plutôt que de voir un faux-fuyant dans cette évolution des ménages, il préconise de « coupler la flexibilité demandée par l'entreprise et la souplesse attendue par le travailleur. On sait par exemple que les travailleurs acceptent plus volontiers une flexibilité dans les horaires quand ils ont la possibilité de les échanger entre eux ». « Qualifications, qualifications, qualifications ! » À l'oreille moins vendeuse, la formulation est pour Didier Gosuin celle à promouvoir pour la vigueur économique du pays comme pour la qualité de l'emploi, la raréfaction des compétences permettant de négocier son contrat : « Les politiques sont souvent enferrées dans des débats idéologiques qui sont l'expression des grandes formations politiques de gauche ou de droite, où d'un côté on ne veut toucher à rien et, de l'autre, on n'est soucieux que de performances. Ces postures sont relativement sclérosantes. J'espère tenir un discours plus rafraîchissant ». Il est en tout cas en accord avec les recommandations du Conseil Supérieur de l'Emploi, pour qui mobiliser les groupes participant le moins à l'emploi ne suffira pas à alimenter l'économie de la connaissance en construction. Le ministre régional en charge de la formation professionnelle se démène à son niveau et s'époumone pour convaincre de la plus-value d'un pacte fédéral de la qualification qui rallierait Fédéral comme entités fédérés : « La limite du credo du Premier ministre est lisible au nombre d'emplois vacants. La Belgique est en mauvaise place pour la qualification moyenne des personnes. Aux entreprises de réfléchir par exemple à faire décoller l'alternance ou à mettre sur pied un système de Jobs protection comme au Danemark. Il permet à un travailleur de prendre un congé formation financé par les pouvoirs publics. Pendant qu'il s'upgrade, l'entreprise engage une personne ayant une formation théorique et la dote d'une expérience pratique. Il faut aujourd'hui accepter qu'un travailleur augmente sa qualification tout au long de sa carrière, quitte à ce qu''il aille dans une autre entreprise, car macroéconomiquement la société y gagne. Des entreprises ne viennent pas dans nos régions faute des compétences dont elles ont besoin pour se développer Investir dans la qualification, c'est investir dans la croissance ». ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 35 © Belga
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Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Coût ? 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Les carrières ne sont plus linéaires, d’où l’intérêt de ces écoles, disent leurs présidents. « Les formations d’aujourd’hui garantissent plus d’autonomie dans le développement des connaissances. » Peter Van Dyck L e ministre président flamand Geert Bourgeois déclarait l’année passée que la formation continue est certes essentielle, mais qu’il incombe aussi aux entreprises d’y contribuer. Voilà qui n’est tombé dans l’oreille d’un sourd ni chez Beci, ni chez Guido Vissers, le président de la Volwassenenonderwijs Taal en Informatica (VTI), une école subventionnée par le ministère flamand de l’enseignement. « Le pourcentage que les entreprises en Flandre et, par extension en Belgique, consacrent à la formation continue est inférieur à la moyenne européenne », constate Guido Vissers. « Signalons en outre que 240.000 étudiants suivent des cours dans des centres de formation pour adultes en Flandre. On parlait dans le temps d’enseignement de promotion sociale. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : investir dans des personnes qui n’ont pas eu suffisamment de possibilités d’étudier ou qui souhaitent élargir leurs compétences. » En Flandre, le budget public plafonne et les autorités veulent dépenser plus efficacement les fonds disponibles, y compris les 400 millions d’euros alloués annuellement à l’enseignement aux adultes. Le financement de cours axés sur les loisirs diminuera progressivement. Comme le dit Guido Vissers, « les décideurs politiques soutiennent totalement les cours de néerlandais deuxième langue (NT2) qui aident les nouveaux arrivants à s’intégrer, de même que l’enseignement de seconde chance, destiné aux personnes qui, par lassitude ou pour d’autres raisons, auraient abandonné leurs études secondaires. Si nous aidons ces personnes à obtenir ce diplôme et par ailleurs des compétences directement employables, elles accéderont plus facilement au marché du travail ou à l’enseignement supérieur. Le NT2 et l’enseignement de seconde chance sont donc des nouvelles sections importantes, outre notre offre déjà existante de cours de langues et d’informatique. » Une offre variée Michel Loeb est président de l’Enseignement de Promotion et de Formation Continue (EPFC). Il partage les opinions de son collègue flamand en matière de formation permanente. Il cite deux arguments pour en souligner l’importance. Primo, les carrières ne sont plus linéaires, aujourd’hui, car elles changent régulièrement d’orienOn parlait dans le temps d’enseignement de promotion sociale. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : investir dans des personnes qui n’ont pas eu suffisamment de possibilités d’étudier ou qui souhaitent élargir leurs compétences. Guido Vissers, président de VTI tation. « Les programmes d’études actuels offrent aux étudiants plus d’autonomie dans le développement de leurs connaissances », estime M. Loeb. Secundo : l’EPFC n’est pas le seul dispensateur de formation permanente. C’est aussi le cas des universités, des hautes écoles et des écoles de promotion sociale qui, en Communauté Wallonie-Bruxelles, organisent notamment l’enseignement de seconde chance et près d’un million d’heures de cours par an. « En quoi l’EPFC se différencie ? Par la richesse du catalogue : 10 langues, enseignées chacune à 10 niveaux, dans l’enseignement de niveau secondaire ainsi que dans BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 37
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TOPIC motivé, convaincu et réactif. C’est très gratifiant pour l’enseignant, qui s’engage dès lors à fond. » De beaux succès Le recrutement d’enseignants se révèle plus compliqué du côté de l’EPFC. Michel Loeb : « Comme dans d’autres types d’enseignement, nous sommes confrontés à une pénurie de professeurs pour les langues (plus de la moitié de notre catalogue) et les matières scientifiques. Il est également difficile de trouver des experts pour des formations dans des matières très spécifiques telles que la réassurance. ». Mais M. Loeb reste très positif. L’EPFC peut se targuer de résultats particulièrement stables. Depuis plusieurs années déjà, l’école totalise 10.000 étudiants, 400 modules et 150.000 heures de cours. Elle délivre chaque année quelque le supérieur de type court. D’une part nous décernons des diplômes d’enseignement secondaire et des certificats de compétence, et d’autre part des diplômes de bachelier et de bachelier spécialisé », explique Michel Loeb. « En outre, nos cours se distinguent par leur grande variété. Vous pouvez les suivre le matin, l’après-midi ou en soirée et nous proposons quatre moments au cours de l’année scolaire pour entamer une formation. » La philosophie de l’EPFC résulte de cette flexibilité. « Nous offrons à nos étudiants un parcours individualisé, mais aussi de la continuité. La personne qui achève une formation secondaire en comptabilité peut ensuite s’orienter vers un bachelier en comptabilité. L’organisation des cours permet de surcroît aux étudiants d’obtenir un diplôme dans un délai minimum d’un an. » L’EPFC constitue son catalogue en concertation partielle avec les employeurs. « Nous cherchons régulièrement des réponses aux suggestions de nos partenaires. Nous avons par exemple, à l’instigation de Beci, créé une formation d’account manager. Et nous avons suivi la suggestion de l’Hôpital Érasme d’organiser une formation de médiateur pour la coordination locale des dons d’organes. Nous lançons aussi des modules qui répondent à l’évolution du marché du travail, notamment le développement d’applications et de logiciels, la fiscalité dans ses versions les plus récentes et des cours intensifs de français et d’anglais. » Des étudiants motivés L’offre de VTI s’est également étoffée au fil des ans, avec les ajustements nécessaires. « À un moment donné, nous avons lancé une formation en informatique à Vilvoorde, mais il s’est avéré qu’il n’y avait là guère de demande, contrairement à Bruxelles », se rappelle Guido Vissers. « Il y a 20 ans, nous avons lancé des cours de chinois, que nous avons été contraints d’abandonner. Idem pour l’arabe. Et en ce qui concerne l’allemand, nous constatons un regain d’intérêt après quelques années difficiles. Les cours NT2, gratuits pour les nouveaux arrivants, se développent aujourd’hui à toute allure. » Il n’est pas trop difficile de trouver des enseignants, déclare M. Vissers. Ils bénéficient de contrats à durée déterminée parce qu’une nomination n’est possible qu’après cinq ans. L’école parvient à fidéliser ses enseignants. « Pas de potaches qui lancent des avions en papier, dans nos classes. Les gens viennent pour apprendre, vraiment. Les enseignants sont confrontés à un public adulte et critique, 38 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Les programmes d’études actuels offrent aux étudiants plus d’autonomie dans le développement de leurs connaissances. Michel Loeb, président de l’EPFC 17.000 certificats et 70 % des étudiants trouvent du travail. L’école se situe depuis le mois d’août 2017 à une nouvelle adresse au cœur de Bruxelles, à l’avenue de l’Astronomie, juste à côté d’Actiris, ce qui n’est pas un hasard, comme en témoigne le partenariat conclu entre les deux acteurs. Ils accordent tous deux une grande priorité à la connaissance des langues, puisque le bilinguisme est un atout majeur pour qui cherche du boulot à Bruxelles. VTI enchaîne également les réussites et quelques changements significatifs, tout récemment. « Lorsque Beci a créé l’école il y a plus de 20 ans, nous avions tout au plus 300 étudiants. Ils sont 15.000 aujourd’hui », se réjouit Guido Vissers. « Nous avons un campus à Vilvoorde et avons pu acheter le rez-de-chaussée du bloc D de la VUB. Beci contribue de façon plus active, nous donne des impulsions positives et s’intéresse réellement à ce qui se passe sur nos campus. Les autorités flamandes qui nous subventionnent restent attentives et encouragent les fusions. C’est dans ce cadre que nous avons repris le CVO Strombeek-Grimbergen. L’extension de la VTI nous permet de réduire l’encadrement et de travailler plus efficacement. » La VTI est désormais implantée également à Grimbergen, en périphérie nord, et attire de nouveaux publics. « Nous constatons clairement que chaque campus à son public propre », dit M. Vissers. « Nous ressentons à Vilvoorde un lien étroit avec la ville. Nous y sommes appréciés parce que notre enseignement de seconde chance influe positivement sur les chiffres du chômage à Vilvoorde. Nous utilisons à Bruxelles le campus universitaire, dont nous bénéficions du rayonnement. Je suis favorable à la poursuite de la croissance. Nous ne sommes qu’une petite organisation qui doit saisir les opportunités, notamment des acquisitions de centres d’enseignement trop petits pour survivre seuls. L’immobilité, c’est faire marche arrière. » ● 20 SAMEDIS DE PERFECTIONNEMENT SUR UN CYCLE DE 2 ANS POUR LES TRAVAILLEURS DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION FORMEZ VOS TRAVAILLEURS Séance d’information et de tests le samedi 22 septembre 2018 à 8h à bf.construction, chaussée de Vilvoorde, 68 à 1120 Bruxelles Le cycle de formation débutera le 6 octobre 2018 • Méthode de construction et aspects énergétiques • Lecture de plans introduction • Lecture de plans suite • Lecture de plans perfectionnement • Topographie • Organisation et préparation travaux • Internet pour la construction et prévention • Communication sur chantier • Aperçu du métier de conducteur de travaux • Technologie du béton PLUS D’INFOS ET INSCRIPTIONS : Maryse Torez 02 247 04 42 - Nicolas Tiliakos 0479 99 35 84 En collaboration avec Constructiv www.bruxellesformation.brussels UNION EUROPÉENNE Fonds social européen Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles - juin 2018
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TOPIC L’École 19 explore l'enseignement de l'avenir EMPLOI & FORMATION John Bogaerts et Ian Gallienne, respectivement fondateur du club d’affaires B19 et administrateur délégué de GBL, viennent d’ouvrir l’École 19, une franchise de l'École 42 de Paris qui forme au codage sur le modèle peer-to-peer. L'occasion est donnée de sonder une vision de la formation aux métiers de l'avenir. Ophélie Delarouzée L a sélection est ouverte aux jeunes de 18 à 30 ans, sans exigence de diplôme. Des « piscines » ont été organisées en mai, juillet et août. Quelque 150 étudiants feront leur rentrée début octobre. « Pourquoi la piscine ? Parce qu'on te jette à l'eau et, si tu ne sais pas nager, tu as intérêt à trouver rapidement un moyen, sinon tu coules », explique John Bogaerts. « Les candidats codent 16 h par jour durant un mois. En général, 50 abandonnent relativement vite et on en garde 1 sur 2 parmi les 100 restants. On préférera quelqu'un qui n'a jamais codé une ligne et qui passe du niveau 0 à 4 à quelqu'un qui passe de 7 à 8 ». La démarche est altruiste, un gage de foi en une nouvelle génération toujours meilleure que la précédente. « Mon père a créé des écoles privées pour enfants privilégiés, que mon frère David continue à développer, mais il donnait cours gratuitement à 200 étudiants car il estimait qu'ils méritaient d'être aidés », confie John Bogaerts. « Il était fils d'ouvrier et a commencé de zéro. Depuis son décès en 2007, je cherchais à lui rendre hommage avec une formule pour aider des jeunes à potentiel, partis sur la mauvaise voie. Le jour de mai 2017 où j'ai mis un pied dans cette école de Paris, j'ai su qu'il fallait le faire à Bruxelles ». La réunion de 12 mécènes qui donnent 60.000 euros par an pendant trois ans a permis de concrétiser l'envie. Son fondateur est ouvert à passer la main au public : « Jean-Claude Marcourt (ministre de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles) avait visité l'École 42 car il trouvait le concept intéressant, mais nos institutions sont lourdes et lentes. Dans une discussion avec Alexander De Croo, ministre fédéral de l'Agenda numérique, j'expliquais que nous avons la licence pour 6 ans, mais que je serais honoré si une université décidait par la suite d'intégrer l'École 19. » John Bogaerts, cofondateur de l’École 19 Cette formation, entièrement gratuite et non diplômante, dure 2 à 5 ans. « Il n'y a pas de professeurs », continue John Bogaerts. « Les étudiants apprennent par eux-mêmes, ce qui est la meilleure façon d'apprendre. Ils ont 21 niveaux à compléter. A partir du niveau 7, ils passent dans des sociétés et ils sont généralement engagés entre les niveaux 10 et 14. Sachant qu'il n'y a pas de diplôme, ils ne sont pas contraints d'attendre la fin de la formation. Il y a un manque de codeurs. À Paris, le taux d'embauche est de 100 % et ce sera pareil chez nous. Nous avons déjà énormément de demandes alors que les ‘piscineux’ n'en sont qu'au niveau 1 ». 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Remettre l'enseignement en question « On est une des pierres de l'enseignement de demain, mais je n'ai pas la prétention d'avoir la solution. Je crois qu'il faut oser changer les choses. J'ai parfois l'impression que les universités vivent toujours sur des acquis d'il y a 50 ans. Jamais, vous n'auriez cru il y a 10 ans que 80 % de votre trafic internet passerait par votre téléphone. On ne peut pas en vouloir aux universités et aux écoles supérieures ; pas d'avoir raté le virage, mais de ne pas l'avoir vu arriver si vite ». Historien de formation, il va jusqu'à questionner la persistance des facultés de sciences sociales. « On donnait à l'origine congé juillet et août pour que les enfants puissent aider leurs parents aux champs. Je ne dis pas qu'il faut mettre les étudiants au travail 11 mois et demi sur 12 et 38 h semaine, mais il y a peut-être des choses à revoir. Quand on sort du monde de l'éducation, on débarque sur une planète de science-fiction. Mettre un jour par semaine les étudiants de première année en entreprise les confronterait au fait que ne pas parler néerlandais leur ferme les portes du monde du travail. Cela les inciterait à s'orienter vers des formations porteuses d'emplois. Dans la veine intellectuelle de mai 68, on a dénaturé les métiers d'artisans, mais il faut une société qui tienne la route, pas une société de snobisme où on préfère dire qu'on a fait science politique. » ● © Belga © Audi Alternance : l’apprentissage de demain EMPLOI & FORMATION L’enseignement en alternance raffermira le marché du travail et la motivation des étudiants. Audi Brussels en est totalement convaincu. P as facile de trouver des talents pour des métiers en pénurie tels que technicien en électromécanique ou soudeur-construction. Par manque de compétences techniques, les rares candidats tardent à devenir opérationnels. D’où l’engouement pour la formation en alternance, partiellement dispensée dans l’environnement professionnel. Les Communautés flamande et française ont pris, à Bruxelles, une série d’initiatives en ce sens. Les instances flamandes de Bruxelles ont lancé plusieurs écoles pilotes en 2016. Le décret flamand relatif à l’enseignement en alternance entrera en vigueur en septembre 2019, permettant à toutes les écoles d’intégrer le système. Aujourd’hui, le 3e degré du secondaire technique et professionnel organise déjà cet enseignement en alternance dans les secteurs de l’électromécanique, de la soudure-construction et de la mécanique. Dans l’intervalle, des entreprises bruxelloises telles qu’Audi et ThyssenKrupp accueillent des étudiants. Dès l’année scolaire prochaine, l’entreprise Schindler, confrontée à une pénurie de techniciens d’ascenseur, fera de même. La Flandre envisage d’élargir l’enseignement en alternance à la 7e année de spécialisation et à l’enseignement supérieur (dans des spécialités telles que l’automatisation industrielle, la maintenance industrielle, etc.). En Communauté française, la formation en alternance concerne notamment des soudeurs, électriciens ou encore techniciens en électromécanique. Deux hautes écoles (Ecam et Ichec) organisent par ailleurs un ‘master en alternance’ de business analyst IT pour 25 étudiants. Ils seront deux fois plus nombreux dès l’année prochaine. René Konings Peter Van Dyck Une attitude plus posée Audi Brussels collabore avec une école néerlandophone (TA Halle) et une francophone (Don Bosco Woluwe-Saint-Pierre). Les étudiants en électromécanique se familiarisent à la robotique en usine et reçoivent une formation aux programmable logic controllers (des dispositifs à microprocesseur pour piloter des machines). Audi met ces équipements à la disposition des deux écoles et d’Iris Tech+ (le centre de référence des métiers du métal et de la technologie). « Dans le temps, certains jeunes apprenaient à travailler sur des machines un peu dépassées », explique René Konings, responsable pour la Région de Bruxelles auprès de la fédération technologique Agoria. « Avec la nouvelle démarche, les enseignants aussi suivent les évolutions technologiques et les modes opératoires des entreprises d’aujourd’hui. » Se familiariser aux techniques de pointe est un atout, mais par le seul, selon Heleen Devriese, coordinatrice de l’apprentissage en alternance chez Audi. « Les jeunes sans expérience professionnelle découvrent l’importance des ‘soft skills’ : ponctualité, attitude, connaissance des langues… Si des problèmes se posent dans ces domaines, nous tentons d’y faire face le plus tôt et le plus positivement possible. » Maggy Vankeerberghen, la directrice du Technisch Atheneum Halle, constate que dans l’enseignement en alternance, les élèves peinent parfois à soutenir le rythme et le niveau qui prévalent chez Audi. « Ils remarquent rapidement que les retards ne sont par exemple pas appréciés. Par ailleurs, ils découvrent par l’enseignement pratique ce à quoi sert réellement tout ce qu’ils ont appris à l’école. Cela les incite à adopter une attitude plus posée. Ils deviennent plus rapidement adultes. » Heleen Devriese BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 41
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TOPIC Le mentor et l’interlocuteur Les élèves du TA Halle passent environ cinq semaines chez Audi. Ils y reçoivent d’abord des exercices pratiques sur des appareils de l’entreprise, sous la supervision d’un instructeur d’Audi ou de leur propre professeur. Vient ensuite un stage de deux semaines, où ils appliquent ce qu’ils ont appris au cours. « La sécurité reçoit évidemment une attention toute particulière. L’attitude correcte et la discipline sont essentielles », estime Maggy Vankeerberghen. Les jeunes travaillent aussi en groupes restreints pendant quatre jours, le temps d’une épreuve intégrée qui consiste à analyser un problème et à améliorer le processus. Les collaborateurs d’Audi qui encadrent les étudiants suivent une formation de mentor. « Leur mission consiste à donner des explications techniques aussi structurées et simples que possible, pour que les jeunes puissent les intégrer », explique Heleen Devriese. « Ils doivent savoir également comment donner du feed-back aux élèves. Le mentor est leur premier interlocuteur. Ils débouchent dans une vaste usine et il n’est pas question qu’ils s’y perdent, au propre comme au figuré. » Le mentor, lui, se réfère à ses fiches pédagogiques : elles mentionnent les critères d’évaluation et la matière à aborder. Les enseignants reçoivent dès lors un autre rôle. « Ils interviennent plutôt comme des coaches qui encadrent les élèves individuellement », dit Maggy Vankeerberghen. « Ils les guident dans la mesure où la matière ne provient plus exclusivement de l’école. Bref, où trouver quelles connaissances et comment appréhender l’information de manière critique ? La numérisation réoriente l’enseignement vers les compétences du XXIe siècle, notamment la flexibilité et la capacité à travailler en équipe. » Auto-évaluation La concertation est continue. La coordinatrice Heleen Devriese se réunit plusieurs fois par mois avec les écoles pour assurer un suivi rapproché. « Nous réexaminons le programme d’apprentissage chaque année. Étant donné que nous lançons la production de l’Audi e-tron 100 % électrique, nous adaptons aussi la formation des jeunes. Précédemment, nous avons déjà modifié l’évaluation des ‘compétences douces’. Nous venons par exemple d’instaurer l’auto-évaluation. » Heleen Devriese est formelle : l’apprentissage en alternance a déjà permis à Audi de détecter des talents qui seraient sans doute passés inaperçus. Aujourd’hui, environ la moitié des étudiants qui réussissent leur formation décident de poursuivre leurs études (une 7e année ou l’enseignement supérieur). L’autre moitié signe un contrat chez Audi. « Nous voulons réellement offrir des perspectives », déclare la coordinatrice. « Nous gardons aussi le contact avec ceux qui entament des études supérieures. Nous suivons leur parcours parce que leur profil pourrait être intéressant pour nous dans l’avenir. » Pas la panacée contre le ras-le-bol scolaire René Konings estime, chez Agoria, que les entreprises souhaitent davantage d’écoles bruxelloises dans l’enseignement en alternance. « Ce type d’enseignement est fondamental dans le secteur technologique. Il renforce le marché du travail et améliore la motivation des élèves. 42 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 © Audi Ces jeunes développent de meilleures compétences. Ils nous disent qu’après avoir expérimenté l’enseignement en alternance, ils ne veulent plus retourner à l’enseignement classique. Nous considérons cette nouvelle formule comme l’apprentissage de demain. » Aux responsables politiques, René Konings adresse ce message : ne considérez pas seulement l’enseignement en alternance comme une solution pour les jeunes sous-qualifiés et ceux qui sont au chômage. Ce n’est certes pas la panacée contre le ras-le-bol et l’échec scolaires. Maggy Vankeerberghen abonde : « L’enseignement en alternance peut induire un changement de paradigme. L’école qui, aujourd’hui, se cramponne au tableau noir et à la craie est condamnée à perdre des élèves. Et puis, ne feignons pas d’ignorer que les élèves d’une classe présentent des niveaux différents. Si l’enseignement est conçu pour l’élève moyen, vous sacrifiez les meilleurs et les moins bons. Nous devons être ouverts au monde des jeunes et leur donner davantage de responsabilités. L’objectif est qu’ils s’approprient davantage le processus d’apprentissage. » L’apprentissage en alternance doit recevoir le même label de qualité qu’en Allemagne et en Suisse, où ce système s’appuie sur une longue tradition. Les écoles qui veulent le mettre en œuvre ont besoin d’au moins un an pour s’y préparer. « Au cours de cette période, l’école et l’entreprise constituent une communauté d’apprentissage où on réfléchit à la façon d’organiser concrètement la formation dans l’environnement professionnel », dit René Konings. « Cela demande un engagement considérable de tous les intervenants. L’apprentissage en alternance doit bénéficier de l’appui de tous et d’une grande confiance entre l’école et l’entreprise. » Les entreprises ou les écoles qui veulent intégrer l’enseignement en alternance doivent comprendre qu’il s’agit d’un projet particulièrement prenant. Comme le dit Heleen Devriese, « tout est une question de communication. Si vous n’y croyez pas à 100 %, il vaut mieux ne pas vous lancer. » ● MARIE HAPS, le monde vous parle Avec 3 implantations au cœur du quartier européen, 2.500 étudiants chaque année, 70 professeurs et plus de 20 langues enseignées, le Centre de Langues Marie Haps est l’une des écoles de langues les plus renommées du pays. Alors que le Centre fête ses 50 ans d’existence, revenons ensemble sur ses spécificités et son offre de formation aux entreprises. Situé Place du Luxembourg à Ixelles, l’Institut Marie Haps proposait historiquement des cours pour jeunes filles en psychologie et psychiatrie, ainsi que des cours de traduction et interprétation. D’autres formations se sont ajoutées telles que la logopédie, l’audiologie et la psychomotricité. Dès le début, le succès a été au rendez-vous. Parallèlement aux formations de jour, l’Institut Marie Haps a créé, au sein de l’asbl Recherche et Formation, un Centre de langues destiné à l’enseignement des langues aux particuliers et aux entreprises. « Cette asbl est composée de deux piliers », explique Nathalie Bayet, directrice de l’Institut Marie Haps et de l’asbl Recherche et Formation. « Le premier est le Centre de Langues où une vingtaine de langues sont enseignées en journée, le soir ou le samedi. Ces cours sont destinés aux particuliers, aux associations et aux entreprises ». Le 2e pilier de l’asbl Recherche et Formation est le Centre de Langue et de Culture chinoises (CLCC). Créé en 2005, le CLCC propose un ensemble d’activités visant à promouvoir la connaissance de la langue et de la culture chinoises. « Nous sommes en effet convaincus que l’apprentissage d’une langue est intimement lié à la découverte et à la connaissance de la culture sousjacente », explique Patricia Giot, adjointe à la direction pour l’asbl Recherche et Formation et professeure de mandarin. « Une meilleure connaissance de la culture chinoise représente une aide conséquente à l’étude du mandarin et permet d’acquérir davantage de finesse pour sa traduction », poursuit-elle. Des formations intra-entreprises sur mesure Parmi les cours proposés aux entreprises, ce sont les formules Forte et Vivace qui remportent le plus de succès. « Les cours à thème spécifique peuvent, par exemple, porter sur l’argumentation dans les affaires, l’actualité, la correspondance commerciale, l’anglais et le néerlandais des affaires, etc. », illustre Nathalie Bayet. Le programme des cours personnalisés, de son côté, est établi en fonction des besoins de l’apprenant et de l’entreprise. Ces formules sur mesure s’adressent aussi bien aux grandes entreprises qu’aux PME, aux associations et aux indépendants. « Parmi les entreprises qui font appel à nos services, nous pouvons citer des entreprises du secteur agro-alimentaire, de l’horeca, des sociétés d’import-export, mais aussi des diplomates ainsi que de nombreux fonctionnaires des diverses institutions européennes », commente Patricia Giot. L’autre grande force de Marie Haps est son équipe de 70 enseignants. Tous les professeurs du Centre de Langues sont des « natives speakers » et disposent d’une grande expérience dans l’enseignement de leur langue maternelle. « Nos enseignants sont tous des passionnés », assure Nathalie Bayet. « Ils exercent ce métier car ils ont envie de transmettre leurs connaissances et la culture associée à leur langue. Nous leur laissons par ailleurs une grande liberté, ce qui rend l’équipe motivée et soudée. » Dans un contexte de mondialisation, nos deux expertes estiment que la maîtrise des langues est de plus en plus indispensable dans le monde du travail. « Même si l’anglais reste la langue véhiculaire des affaires, dans certains pays, être capable d’utiliser la langue du pays même est un gros avantage dans les relations commerciales », avance Patricia Giot. Les entreprises en sont de plus en plus conscientes et, depuis 3 ans, la demande des sociétés pour des formations en langues s’est vraiment amplifiée. La directrice constate d’ailleurs qu’en fonction du contexte géopolitique et économique, la demande de cours pour de nouvelles langues est constante : « Le coréen, le japonais, le hindi, le grec et le persan, par exemple, ont pris beaucoup d’ampleur ces dernières années ». Chaque année, le Centre de Langues Marie Haps revoit donc son programme pour répondre aux nouveaux besoins. « À la rentrée académique, de nombreux projets spécifiques seront lancés », peut déjà nous dire Nathalie Bayet. Centre de Langues Marie Haps Rue d’Arlon 11, 1050 Bruxelles 02/793.40.40 Coursdelangues.mariehaps@vinci.be https://coursdelangues.mariehaps.be/
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TOPIC EMPLOI & FORMATION « Bruxelles Formation est au service des employeurs qui engagent » Olivia P'tito, à la tête de Bruxelles Formation depuis cinq ans, a été reconduite fin juin dans ses fonctions par le gouvernement bruxellois pour un second mandat. Elle se penche sur le bilan d'une année 2017 « plutôt positive », en gardant en tête les objectifs du contrat de gestion 2017-2022. Et surtout, elle tient à faire passer un message aux employeurs bruxellois : Bruxelles Formation est leur partenaire. Cédric Lobelle «N otamment, nous construisons, avec les entreprises, des programmes de formation sur mesure pour celles qui engagent », lance Olivia P'tito. « C'est tout spécialement vrai pour les employeurs qui souhaitent recruter dans les métiers en pénurie, ou simplement dans des fonctions pour lesquelles ils ne trouvent pas de candidat. Nous couvrons 80 % des métiers critiques. En 2016, 3.000 chercheurs d'emplois ont été formés dans ces métiers. Je demande ceci aux employeurs : regardez parmi nos stagiaires, nous avons peut-être un candidat qui vous convient. Et si ce n'est pas le cas, nous pouvons, si c'est faisable, proposer une formation sur mesure. » L'an dernier, diverses collaborations ont abouti à des engagements fermes. « Ainsi, pour Keolis (ndlr : le plus grand opérateur privé belge dans les transports de passagers), nous avons formé un groupe de chauffeurs de bus et cars, capables de parler néerlandais. Tous ont été engagés. » Pour la STIB, Bruxelles Formation a formé des agents de sécurité et prévention, en partenariat avec Actiris et VDAB Bruxelles. Securitas et G4S ont ensemble recruté 250 personnes en collaboration avec Bruxelles Formation. « Il y a également ULB-Érasme, qui avait besoin de secrétaires médicales avec des compétences en gestion du stress, des conflits et communication positive pour les contacts avec les « Arrêtons le Bruxelles bashing » Olivia P'tito pointe un phénomène qui pénalise aussi bien les entreprises que les chercheurs d'emplois : « Les compétences acquises en amont ne sont pas assez reconnues. Arrêtons le Bruxelles bashing. Saviez-vous qu'en 2014, 47,5 % des Bruxellois de la tranche 30-34 ans était diplômés du supérieur, alors que l'objectif européen est de 40 % ? Et qu'en 2017, 43 % des demandeurs d’emploi inscrits chez Actiris avaient un diplôme non reconnu en Belgique ? Principalement des citoyens européens et dans des métiers qui intéressent nos entreprises. C'est un gâchis. La fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté Flamande doivent régler ces problèmes d'équivalence et de reconnaissance des diplômes. » 44 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Partenaire de Bruxelles Formation, Veolia propose des stages sur chantier, qui mènent à l’embauche. patients. Nous leur avons trouvé des candidates et fourni la formation sur ces compétences particulières dans des locaux d’Érasme, qui se chargeait de la partie médicale.» Ou encore, pour Audi Forest, désireux d'équilibrer son recrutement hommes-femmes : « Nous proposons depuis quelques années une formation clé sur porte de techniciennes de maintenance, qui aboutissent systématiquement à des engagements. » Autre exemple : Veolia (ex-Vivendi Environnement), qui cherche des électroniciennes industrielles. « Veolia est notre partenaire et propose, via le système FPIE (Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise), des stages de début et fin de formation sur ses chantiers, et qui se transforment en job. Le deal, avec le FPIE, c'est que l'employeur bénéficie d'avantages financiers importants afin de former quelqu'un ayant déjà des compétences, à un poste qui correspond aux besoins de l'entreprise. En échange, il doit engager cette personne pour une durée équivalente à la durée de la formation. » Au sein de ses pôles, avec ses divers partenaires, via des stages ou formations en entreprise ou le programme First (géré par Actiris depuis l'an dernier), Bruxelles Formation a participé en 2017 à la formation de 16.001 stagiaires chercheurs d'emploi et 4.148 stagiaires travailleurs. Dans ses formules « sur mesure » pour les entreprises, 2.000 stagiaires ont été formés, dont 1.700 chercheurs d'emploi et 300 déjà actifs dans un métier, par exemple inscrits dans des formations du samedi. « Et parmi ces chercheurs d'emploi, environ 300 personnes ont été formées et engagées dans le cadre des FPIE. Pour 2020, notre objectif est de monter à 2.000 FPIE par an. Et plus largement, nous voulons former 20.000 stagiaires chercheurs d'emploi. » ● D.R. SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale SÉMINAIRES • Bâti et biodiversité // 1 j • Densifi er pour mieux partager // 1 j • Gestions des sols pollués // 1 j • Rénovation de chauff erie // 1 j FORMATIONS • Utilisation de l’outil TOTEM // 0,5 j • Gestion de l’énergie // 3 j • Installations solaires photovoltaïques // 1 j • Réemploi de matériaux et d’éléments de construction // 2 j • Chauff age et ECS // 4 j • Construction bois // 2 j • Outils de diagnostic // 2 j • Pompe à chaleur// 2 j • Eclairage // 2 j • Rénovation partielle et par phase // 2 j • Gestion des eaux pluviales de l’espace public // 1 j SEM : 40€/JOUR - FORM : 50€/JOUR SEPT - DEC 2018 INFOS ET INSCRIPTIONS : WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Batex rue de l’Hectolitre - Architecte : R²D² Architecture - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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D.R. EMPLOI & FORMATION Former des réfugiés : de l’enthousiasme pour pallier à l'arriéré d'apprentissage Des peintres industriels, des techniciens télécoms qui interviennent au sommet des pylônes ou d’autres qui entretiennent des éoliennes ? La demande pour ce genre d'emplois augmente constamment, alors que les candidats se font rares. L'organisation Rising You prépare aujourd’hui de jeunes réfugiés à ces métiers physiquement exigeants. Leur motivation énorme représente un atout majeur. Peter Van Dyck U ne première constatation : la terrible pénurie sur le marché du travail. Et une deuxième : à Bruxelles, quatre réfugiés sur cinq sont au chômage. Benjamin Gérard, de l'organisation Nature (qui, via des camps d'aventure, renforce les compétences (sociales) et la confiance en soi de jeunes) a trouvé une idée pour résoudre ces deux problèmes de front : former des réfugiés au travail en altitude. Benjamin Gérard a établi un premier contact avec de jeunes réfugiés il y a huit ans. Malgré leurs traumatismes (guerre, abus, exploitation économique), ceux-ci front preuve d’une résilience, d’une motivation et d’une indépendance peu communes. Il constate aussi que ces jeunes gens sont souvent des poids légers bien musclés. C'est ainsi que Rising You a vu le jour. Sa vocation : mettre en œuvre les talents de ces réfugiés et les guider vers des emplois stimulants, adaptés à leurs qualités. La création d'un club d'escalade à Bruxelles en septembre 2015 a été une étape importante. Il accueille des réfugiés dès l'âge de 12 ans. Ils y développent leurs compétences de manière très informelle (aptitudes linguistiques, relations sociales, attention à la sécurité, etc.). Une grande responsabilité Ceux qui le désirent passent du club d'escalade au centre de formation. La Rising You Academy se fonde toujours sur des postes vacants. Elle examine les compétences requises pour les emplois, en étroite collaboration avec les entreprises qui s'intéressent au groupe-cible. Ceci permet d’établir un profil du candidat et le programme de formation requis. Les entreprises participent activement 46 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 à la sélection. Les candidats sont d’ailleurs invités à une journée de sélection, où un test d'escalade les attend. L'attention se porte aussi sur la sécurité, l'attitude d'apprentissage et la capacité à travailler en équipe. Les centres de formation du VDAB apportent les compétences techniques que requièrent les métiers spécifiques en question : des techniques de peinture industrielle ou d'assemblage, par exemple. À la fin du processus d'apprentissage, les candidats effectuent un stage au sein de l'entreprise. Rising You reste en stand-by pour guider les réfugiés jusqu'à leur première année d'emploi. « Nos instructeurs doivent être à l'écoute et veiller à préserver la motivation », dit Benjamin Gérard. « Certains de ces jeunes réfugiés portent une lourde responsabilité économique envers la famille qu'ils ont laissée derrière eux. Les familles et même des communautés villageoises économisent de l'argent pour assurer le voyage du plus fort d’entre eux. Ces garçons sont supposés renvoyer de l'argent dans leur pays d'origine. Il y a dès lors beaucoup de pression sur leurs épaules. Certains menacent de sombrer, en raison du stress. » Trouver sa place dans la société En tout état de cause, l'énorme dynamisme des jeunes réfugiés constitue un atout majeur. « Nous nous concentrons plutôt sur les personnes peu qualifiées », explique Benjamin Gérard. « Il y a parmi elles des bergers afghans, par exemple, qui ont à peine fréquenté l'école pendant quelques années, à cause de la guerre. Malgré cela, nous affichons un taux de réussite de 100 %. Personne ne décroche ; tous ont la volonté de réussir, malgré l’arriéré d'apprentissage. » TOPIC « La motivation est le critère clé au cours du processus de sélection, de même qu'une connaissance de base du néerlandais, du français ou de l'anglais. Nous pouvons leur enseigner tout le reste », déclare Lotte Clijsters, partenaire RH du groupe Iris. L'entreprise recherche pour Iris Anticorrosion des peintres industriels qui grimpent jusqu'à 150 mètres pour appliquer un traitement anticorrosion aux pylônes à haute tension. Les gens qui acceptent un travail aussi exigeant physiquement sont rares. Dès lors, The Shift (une organisation qui promeut une coopération durable entre les secteurs marchand et non-marchand) a mis Iris en contact avec Rising You, dans le but de recruter des réfugiés. Cadre déficient Les douze réfugiés qui ont entamé leur formation pour un premier projet Iris ont tous, dans l’intervalle, un contrat à durée indéterminée. Lotte Clijsters s’en réjouit. « Les superviseurs sont venus nous dire à quel point ces jeunes gens sont impatients d'apprendre. Quel beau moment pour nous. Il existe tellement de préjugés à l'égard des réfugiés. Ceux qui travaillent chez nous font tout leur possible pour s'intégrer. Je me souviens d'avoir demandé à l'un d'eux : ‘How are you doing?’ Sa réponse ne se fit pas attendre : ‘Nederlands spreken, aub’. » Un seul point noir, malheureusement : le cadre légal actuel pour l'emploi des réfugiés. Lotte Clijsters : « Je comprends que le gouvernement prenne des mesures de protection pour prévenir les abus, mais elles constituent souvent un obstacle. Lorsque les réfugiés en centre d'asile reçoivent un salaire, ils doivent renoncer à 70 % de ce montant et doivent avoir trouvé un autre lieu de résidence dans les trois mois de leur entrée en fonction. Mais avec si peu d'argent, comment payer la garantie locative d’une habitation ? Nous trouvons souvent un terrain d’entente, mais au prix de quels efforts ! » ● D.R.
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TOPIC EMPLOI & FORMATION Faire connaître les métiers : les entreprises aussi ont un rôle à jouer Les entreprises sont confrontées à des pénuries de main d’œuvre. Beaucoup de jeunes ne connaissent pas les métiers ou manquent de compétences après l’école. L’évolution rapide des métiers, notamment la numérisation, nécessitent d’approfondir certaines disciplines et d’en enseigner de nouvelles, dès l’école primaire. Le futur « tronc commun polytechnique et pluridisciplinaire » du Pacte d’Excellence le prévoit pour l’école francophone. Un sondage Beci révèle les attentes des entreprises, qui en sont assez proches. Olivier Remels, Secrétaire général de la Fondation pour l’Enseignement L a perception des entreprises confirme des résultats mitigés de l’école francophone. Les performances1 de notre enseignement francophone sont insuffisantes, avec de forts écarts entre des écoles scolarisant pourtant des publics similaires, et il est très inégalitaire puisque les résultats sont très corrélés aux origines socio-économiques des élèves. voudraient aussi que l’école amène les élèves à de nouvelles compétences : l’interdisciplinarité et les applications concrètes, les règles de savoir-vivre en entreprise, la gestion de projet en autonomie, les technologies (dont le numérique) ... Début 2018, un sondage réalisé par Beci et l’UWE, en partenariat avec la Fondation pour l’Enseignement, concernant la « perception et les attentes des entreprises sur les contenus à enseigner en priorité dans le tronc commun polytechnique » (du primaire au milieu du secondaire, selon le Pacte pour un Enseignement d’excellence) confirme assez largement les orientations de la réforme en cours. Les entreprises ressentent le manque de préparation des élèves à l’issue du secondaire. L’insuffisance des acquis de base est aigüe dans les langues étrangères et dans les compétences entrepreneuriales. Les autres branches peu satisfaisantes sont la langue maternelle, la logique mathématique, les sciences, l’informatique et les savoirs pratiques. 6 entreprises sur 10 estiment que l’enseignement général ne prépare pas assez aux « Sciences, Technologies, Engineering et Mathematics » (STEM). 8 sur 10 pour l’enseignement qualifiant. Pour l’avenir, les entreprises demandent une meilleure maîtrise des savoirs de base (mathématiques, français et sciences) et des savoir-être. Viennent ensuite les disciplines technologiques et scientifiques. Les entreprises 48 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Les entreprises sont prêtes à aider ! La plupart des entreprises estiment avoir un rôle informatif à jouer dans l’orientation des élèves et se déclarent disponibles pour jouer ce rôle plus activement aux côtés des écoles, mais de manière encadrée, car les écoles ne font pas assez appel aux acteurs socio-économiques pour informer les élèves sur les métiers. Pour cela, les interlocuteurs à privilégier sont d’abord les enseignants, mais également les pouvoirs organisateurs, les cités des métiers et les salons de l’emploi. Elles suggèrent de faire visiter des entreprises aux élèves et aux enseignants. Mais aussi d’apporter aux parents une information complète sur les perspectives offertes par les différents métiers et filières d’enseignement, ou d’intégrer cette information de manière pertinente aux disciplines scolaires. 6 entreprises sur 10 se disent prêtes à participer à des actions d’information aux métiers (seule 1 sur 10 est contre cette implication). Ces résultats jettent les bases de possibles collaborations, pour une meilleure information sur les métiers et des formations qualifiantes ancrées dans la réalité. La Fondation pour l’Enseignement met déjà en œuvre des projets concrets, mais est disponible développer de nouvelles approches fédérant écoles, entreprises et acteurs associatifs avec la collaboration de Beci. ● Résultats PISA en français, maths et sciences inférieures aux performances flamandes et sous la moyenne OCDE, un niveau souvent insuffisant à la fin du secondaire et un taux d’échec important à l’entame des études supérieures. 1 PARTICIPEZ AU PRIX CAP48 DE L’ENTREPRISE CITOYENNE ! Vous avez mis en place, au sein de votre organisation, des actions d’intégration des personnes handicapées ? Participez au Prix CAP48 de l’Entreprise Citoyenne ! Envoyez votre candidature avant le 16 novembre 2018 à CAP48 et soyez peut-être le prochain lauréat ! Chaque année, CAP48 récompense les entreprises qui ont mis en place des actions envers les personnes en situation de handicap dans 3 domaines : l’emploi, l’accessibilité ou le financement d’initiatives de terrain. Depuis 2006, c’est plus de 30 entreprises du secteur public ou privé qui ont été primées pour leurs projets d’intégration professionnelle des personnes handicapées. Vous aussi, faites-en partie ! Ce Prix CAP48 est aussi l’occasion de mettre un coup de projecteur sur vos initiatives. En tant que lauréat, vous bénéficierez d’une large couverture médiatique, tant dans la presse écrite qu’audiovisuelle, orchestrée par CAP48 et la RTBF. Sans compter les bénéfices que votre entreprise peut retirer de ce prix. Comment participer ? Téléchargez le formulaire sur www.cap48.be et adressez votre dossier de candidature en un seul exemplaire à l’attention de CAP48, Boulevard Reyers 52, 1044 Bruxelles, avant le 16 novembre 2018. Plus d’infos : www.cap48.be Jacques Spelkens, Head of CSR - Frédéric Rouvez, Co-fondateur d’Exki : « Chez EXKi, la diversité est quelque chose de naturel. L’inclusion de personnes différentes est une richesse qui nourrit nos équipes au quotidien et qui nous apporte beaucoup sur le plan humain. Le prix CAP 48 que nous avons reçu ne fait que montrer que nous sommes sur la bonne voie. » Engie Electrabel : « Si je puis donner un conseil à mes confrères dans d’autres entreprises, c’est vraiment d’y aller à fond parce que ça donne un sentiment de fierté et d’appartenance à l’entreprise. Cela soude également socialement les salariés autour de thématiques qui sont des thématiques humaines fondamentales et ça leur permet de se réaliser, de donner un sens à leur travail. » Une enquête réalisée auprès des lauréats a démontré l’influence Lilly Wahba, responsable des ressources humaines McDonald’s Namur/Ixelles/Marche : « On est fiers d’avoir gagné ce prix car nos efforts sont récompensés et on veut aussi montrer aux autres entreprises qu’il ne faut pas avoir peur, qu’il faut se lancer, que c’est possible. » Ces entreprises prouvent, par leurs initiatives, qu’il est possible de travailler ensemble même si on est différent. positive du prix sur l’entreprise. La majorité d’entre eux a poursuivi ses projets d’intégration des personnes handicapées au sein de sa structure tandis que plus de la moitié a pu y apporter des nouvelles dimensions
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EMPLOI & FORMATION Securitas : mieux former, pour mieux recruter Incontournable dans le secteur de la sécurité, Securitas a établi le constat que, malgré un siège et près d'un client sur deux basés à Bruxelles, à peine 10 % de son personnel était issu de la capitale. Raison pour laquelle la société a imaginé un nouveau plan de recrutement. David Hainaut À une époque où la sécurité est mise en avant et où le taux de chômage à Bruxelles avoisine encore les 15 %, vouloir amener jeunes (et moins jeunes) vers une société de gardiennage de référence, avec la garantie d'un emploi durable, a inévitablement du sens. Mais pouvoir identifier les potentiels et « placer les bonnes personnes aux bonnes places » reste un travail qui réclame une certaine minutie. Tel est celui exercé par Johan Deleuze chez Securitas, entreprise où ce manager de 44 ans officie avec passion depuis bientôt seize années. Il évoque le vaste processus d'embauche de la société, mis en place l'an dernier : « Il a nécessité des démarches qui ont pris du temps car, pour travailler le plus intelligemment possible, il a fallu nouer un partenariat ‘quadrimoteur’ win-win, réunissant Actiris, son équivalent flamand (le VDAB), Bruxelles Formation et bien sûr, Securitas. » « Bruxelles ne manque pas de talents ! » Convaincu par le potentiel encore large de collaborateurs bruxellois, et soucieuse de favoriser l'emploi, Securitas forme en ce moment même de futurs employés. Une formation passant par la réussite d'un examen, qui englobe un test au Selor et divers apprentissages, allant des compétences comportementales aux techniques d'auto-défense, en passant par l'apport des premiers soins, et surtout la connaissance – honorable – d'une deuxième langue (le néerlandais, mais aussi l'anglais), qui constituait jusqu'ici l'un des principaux freins d'embauche. Cinq à dix semaines de cours sont prévues dans l'agenda des candidats, selon leur niveau. « C'est du sérieux : il faut étudier pour réussir, et donc être assidu. Mieux on est formé, mieux on aborde une carrière. Parce que l'objectif, c'est aussi d'assurer des emplois durables. Mais nous restons convaincus que Bruxelles ne manque pas de talents pour ce domaine-là », reprend M. Deleuze. Ainsi, en novembre dernier, dans une première vague de 450 candidats, seul le tiers a été invité à suivre la formation garantissant un contrat à durée indéterminée. Pour un travail réclamant intégrité, patience, vigilance et flexibilité, avec des missions allant de 3 à 12 h et une certaine souplesse dans le travail, grâce aux conventions collectives. Grâce à ces formations, le taux de réussite s'est vu multiplié par... huit ! « Securitas, ce sont plus de 6.000 collaborateurs. Il est logique qu'on veille à représenter la société belge en général. D'avoir en quelque sorte un échantillon dans nos rangs », explique Mr Deleuze. « Selon l'âge, le sexe (le personnel féminin, grandissant, est prisé aux postes de sûreté aéroportuaire et de réception), l'origine, etc. C'est donc essentiel d'élargir au maximum le spectre, tout en continuant à dénicher les personnes les plus adéquates pour les différents postes, qu'il s'agisse d'un bâtiment fermé, de l'extérieur d'un grand magasin, d'une institution, etc... » Notre interlocuteur tient à souligner l'apport d'Actiris dans son travail de présélection de profils, et celui de Bruxelles Formation. « L'employeur est ainsi bien épaulé pour savoir quand, qui et combien de profils il aura besoin. Idéalement, nous devrions encore mieux cibler cela à l'avenir, pour encore mieux former les gens. Notre travail, finalement, c'est surtout de la programmation et de la création de réserves de recrutement. » Toujours plus professionnel, surtout depuis la loi sur la sécurité privée (« loi Jambon ») entrée en vigueur en 2017, le secteur a de belles perspectives, avec 1.000 personnes engagées par an depuis 2015. Comme le confirme M. Deleuze : « Si tout dépend du rapport que chacun a visà-vis de la sécurité, un agent de gardiennage apporte en général de la sérénité. Et de nouveaux marchés s'ouvrent à nous, où nous offrons de plus en plus une combinaison entre des agents et des solutions technologiques. Je songe récemment au gardiennage d'une caserne militaire, d’un parking de camions sur l'E40, etc. Nous pouvons donc être assez confiants pour les années à venir ! » ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 51 © Securitas
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Un stagiaire, pour quoi faire ? EMPLOI & FORMATION La rentrée académique est là et peut-être recevrez-vous prochainement des candidatures d’étudiants désirant faire un stage. En effet, les stages font de plus en plus partie intégrante de la formation en hautes écoles, dans l’enseignement en alternance ou professionnalisant. Pour les étudiants, c’est l’occasion d’acquérir une expérience professionnelle. Mais les entreprises peuvent aussi y gagner. Gaëlle Hoogsteyn L e stagiaire constitue une main d’oeuvre précieuse. En fonction de son expérience et de la durée du stage, il pourra s’acquitter de tâches plus ou moins complexes. Un stagiaire peut aussi être l’occasion de travailler sur des projets intéressants, en attente par manque de temps. Alexandra Van Hemeldonck, secrétaire générale de Belfius Foundation, raconte : « La Fondation Belfius a accueilli une stagiaire en dernière année de Master durant deux mois. Dès le troisième jour, elle se sentait comme un poisson dans l’eau. Je lui ai confié deux projets et elle a réalisé un travail formidable. Une vraie opportunité pour moi. » Un stagiaire, c’est un vent nouveau sur l’entreprise. Les stagiaires (bien choisis) sont généralement pleins d’enthousiasme. Ils ont envie d’apprendre et de montrer de quoi ils sont capables. Issus de la nouvelle génération et riches de connaissances fraîchement acquises, les stagiaires peuvent présenter de nouveaux outils de travail. « Nos étudiants en communication, par exemple, peuvent utiliser leur expertise pour présenter de nouveaux outils pas encore utilisés par la société et ainsi toucher les jeunes parfois peu représentés dans l’entreprise », explique Murielle Schiltz, coordinatrice de la pratique professionnelle en section communication de la Haute école Ichec-ISFSC. Murielle Schiltz (Ichec-ISFSC) 52 Faire appel à des stagiaires est aussi un excellent outil BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 de recrutement. Tout au long du stage, vous avez l’occasion d’apprécier le travail et les compétences de votre stagiaire. Si le stagiaire se montre à la hauteur, pourquoi ne pas l’embaucher ? « Les stages créent par ailleurs des ponts entre les écoles et les entreprises. Pour peu que le maître de stage permette au stagiaire d’exploiter son potentiel, les entreprises découvrent parfois des perles », ajoute-t-elle. Paroles d’étudiant « J’ai débuté mon parcours académique par deux ans à l’université. Mais rapidement, j’ai eu envie de mettre en pratique les compétences acquises et je me suis réorienté vers une formation plus professionnalisante. Un stage de 10 semaines – que j’ai effectué dans une agence de publicité – était prévu en dernière année. J’ai eu la chance de tomber dans une entreprise très ouverte et j’ai pu rapidement avoir des responsabilités et mener à bien mes propres projets. Faire un stage permet de s’entraîner aux entretiens d’embauche, de découvrir le monde du travail et ses codes, d’étoffer son CV, de se créer un réseau et parfois de montrer certaines réalisations. C’est un véritable atout pour se lancer ensuite dans le monde du travail. La preuve : j’ai décroché un premier contrat dans l’agence où j’ai été stagiaire. » Augustin Ide, 24 ans, jeune diplômé en communication à l’ISFSC. © Getty TOPIC À quoi penser sur le plan légal ? Les étudiants amenés à accomplir un stage en entreprise en vue de leur diplôme ou certificat d’études sont couverts par leur institution d’enseignement supérieur. Pour éviter toute source de conflit ou de désillusion, l’entreprise conclut une convention tripartite avec le jeune et l’établissement d’enseignement. On y détermine, par exemple, les modalités du stage telles que la durée, les tâches du stagiaire, les horaires, les conditions de rupture et les modalités d’évaluation. Ces stages sont non rémunérés. L’employeur ne peut donc pas octroyer de salaire au stagiaire. Il est néanmoins possible légalement de rembourser les frais encourus par le stagiaire pour l’accomplissement du stage (frais de déplacement, frais de repas, frais de logement). Attention : les règles concernant les stagiaires étrangers sont plus strictes. En fonction de leur pays d’origine, certains étudiants doivent par exemple obtenir un permis de travail. Vous trouverez plus d’infos sur le site du SPF Emploi : www.emploi.belgique.be. Les stages sont aussi un bon moyen de donner une image positive de votre entreprise et de ses valeurs. « Montrer que l’on est une entreprise socialement engagée et désireuse de partager son savoir-faire avec les étudiants est bénéfique pour sa réputation », assure Murielle Schiltz. Les conditions de la réussite : avant le stage Que vous ayez reçu une candidature spontanée ou que vous recherchiez vous-même proactivement des stagiaires, il est impératif de vous poser au préalable certaines questions. « Tout d’abord, celle des objectifs », explique Murielle. « Pourquoi ai-je envie de prendre un stagiaire ? Qu’est-ce que je vais pouvoir transmettre à l’étudiant et qu’est-ce qu’il peut m’apporter ? Contactez l’école pour comprendre les objectifs pédagogiques du stage, peut-être différents des objectifs opérationnels ». Ensuite, on réfléchit aux missions et aux tâches à confier. « Plus l’offre de stage sera détaillée, plus facile il sera de trouver le bon stagiaire. Suite à la candidature de ma stagiaire, j’ai discuté avec elle des tâches à effectuer, des objectifs poursuivis, du contexte dans lequel elle allait évoluer… Je voulais être sûre que ces missions l’intéressaient et voir avec elle si elle disposait des compétences requises (par exemple une aisance rédactionnelle), même si, bien sûr, elle était là aussi pour apprendre », explique Alexandra Van Hemeldonck. Divers moyens existent pour recruter des stagiaires. L’un des plus efficaces consiste à adresser directement votre offre de stage aux écoles dont les cursus correspondent aux profils recherchés. Vous pouvez aussi publier l’offre de stage sur votre site, ou sur des plateformes spécialisées, faire circuler votre offre sur les réseaux sociaux et la publier en interne pour profiter du réseau de vos employés. Enfin, identifiez qui seront les personnes relais du stagiaire. Qui va le recruter ? Qui va l‘encadrer ? « Désigner une personne qui sera le référent du stagiaire est indispensable, tant pour l’entreprise que pour le stagiaire », assure Murielle Schiltz. D’un point de vue pratique, n’oubliez pas de préparer en amont l’arrivée du stagiaire en prévoyant, entre autres, un poste de travail, un badge, une boîte mail, etc. Alexandra Van Hemeldonck, secrétaire générale de Belfius Foundation Pendant le stage En début de stage, il faudra encadrer le stagiaire. Il doit apprendre et intégrer beaucoup d’éléments nouveaux. « Ce temps, il faut le voir comme un investissement », déclare Alexandra Van Hemeldonck. « Un stagiaire qui a acquis de bonnes bases est d’une aide précieuse. J’ai pu encadrer une étudiante qui est rapidement devenue autonome. Mais j’étais toujours disponible quand elle avait des questions ». Si vous sentez que votre stagiaire a du potentiel, proposez-lui davantage de responsabilités. « Le mot-clé est la confiance : dans les capacités du stagiaire et dans sa progression. Si vous ne donnez à votre stagiaire que des tâches répétitives et/ou dénuées d’intérêt, il se démotivera rapidement », développe Murielle Schiltz. Alexandra Van Hemeldonck partage cette opinion : « Les trois gages du succès sont la motivation du stagiaire (et le dynamisme en découle), ses compétences et sa capacité d’adaptation. J’ai laissé beaucoup d’autonomie à ma stagiaire et tout le monde en a été récompensé : elle, car elle a pu concevoir des projets de A à Z, et moi car cela m’a permis d’obtenir une étude préalable au lancement d’un projet qui me tenait à cœur et de réaliser des petits projets que je n’avais pas le temps de prendre en charge. » Pendant le stage, il est important de prévoir des moments d’évaluation réguliers. Murielle Schiltz précise : « Redresser la barre, si nécessaire, permet à l’étudiant de se reprendre afin que l’expérience soit positive tant pour lui que pour la société. Sans perdre de vue toutefois que les stagiaires sont des jeunes encore en construction. On peut les mettre face à leurs faiblesses mais aussi les féliciter pour leurs forces. » Après le stage Pour que le stage porte ses fruits, une évaluation ou un feedback est nécessaire. À la fin du stage, faites le point avec votre stagiaire sur ses résultats et les missions accomplies. Montrez-vous ouvert et interrogez le stagiaire sur son ressenti, sa vision de l’entreprise, les conditions de travail etc.. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 53
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ENTREPRENDRE AIDES AUX ENTREPRISES Il y a très probablement un subside pour vous… …mais il y a beaucoup de chances que vous l’ignoriez, d’autant qu’une réforme des subsides bruxellois se dessine pour la fin de l’année avec quelques aménagements à la clé. [Coproduction] E n matière de subsides, la Région bruxelloise est favorisée par rapport aux autres régions. Bon an mal an, c’est une enveloppe de 31 millions qui est allouée aux aides et subsides destinés aux micro, petites et moyennes entreprises. Une microentreprise compte moins de 10 ETP, affiche un CA ou un total du bilan inférieur à 2 millions d’euros. Pour une petite, les critères d’éligibilité sont de moins de 50 ETP, moins de 10 millions de CA ou de total du bilan. Et pour une moyenne, on ne peut dépasser 250 ETP, 50 millions de CA ou 43 millions de total du bilan. Les grandes entreprises ne sont pas retenues pour les investissements généraux mais bien pour les investissements spécifiques. Pourtant, la moitié des entrepreneurs ne sont pas au courant de ces multiples et diverses aides. Quand ils le sont, certains ne les sollicitent pas, estimant les démarches trop complexes ou pensant que ces aides ne les concernent pas. Par ailleurs, 50 % des dossiers de demandes de subsides à la Région bruxelloise n’aboutissent pas. Les causes ? Un dossier mal ficelé, incomplet, mal suivi, introduit hors délai ou en retard... Introduire une demande de subsides demande une expertise qui fait défaut dans la plupart des PME. Toutefois, avant de songer à solliciter un subside, il convient de bien garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un financement. Une aide publique doit être davantage considérée comme un refinancement qui permet d’alléger le coût d’un investissement et soulager dans la foulée la trésorerie. Autre point important, n’investissez pas avant de vous informer quant à un subside éventuel. Renseignez-vous d’abord. À cette fin, le numéro d’appel gratuit 1819, mis à disposition par la Région, pourra vous permettre d’obtenir un premier diagnostic précieux. Les subsides sont divers et vous aurez très probablement une aide pour votre investissement. Que ce soient les aides aux investissements généraux (démarrage ou extension d’une activité, augmentation de la surface d’un commerce, achat d’outils de production, etc.), les aides aux investissements spécifiques (économies d’énergie, systèmes de sécurité…), ou encore les aides à la consul54 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 tance (juridique, marketing…) accessibles également aux projets en pré-activité pour des dépenses de quelques milliers d’euros. En outre, de nouvelles aides spécifiques vont être créées d’ici la fin de l’année. Elles concerneront d’une part l’e-commerce et, d’autre part, le recrutement. L’idée de la Région est d’affiner son offre afin de mieux répondre à l’évolution de la société et mieux relever les défis de la numérisation. L’e-commerce concerne la vente en ligne et le recrutement certains quartiers bruxellois compris dans la Zone d'Economie Urbaine Stimulée (ZEUS). ● Contacter l’auteur : Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@ KBCBrussels dimitri.vanrossum@kbcbrussels.be Quelques conseils • Faites appel à un consultant spécialisé : ce peut être un « chasseur de primes » qui se rémunère généralement en prélevant un pourcentage sur la prime obtenue. Des fiduciaires proposent également ce service. Bien moins onéreuse, une banque a également développé ce service à sa clientèle. • Faites-vous conseiller pour les aspects fiscaux et juridiques : L’obtention d’une aide fait partie d’un tout. N’hésitez pas à consulter un expert fiscal pour voir si l’avantage d’un subside ne va pas créer un désavantage fiscal ou si un avantage fiscal ne va pas à l’encontre d’un subside. Veillez également à bien évaluer les questions juridiques. • Faites preuve de patience : Quand le diagnostic a bien été établi par rapport au secteur, à l’objet, au lieu et au montant de l’investissement, et que vous avez rentré un dossier avec un service spécialisé, vous obtiendrez votre subside sans problème. Mais il faudra faire preuve de patience, même pour un petit montant. La liquidation de la prime prendra facilement quelques mois voire davantage. • Faites votre shopping à Bruxelles : Avant de partir dans une autre région, pensez aux avantages de Bruxelles. Notamment de la zone de développement– une large bande urbaine qui s’étale le long du canal, d’Anderlecht à Evere – où de nombreuses aides peuvent être doublées. Bon à savoir quand on doit choisir son implantation. © Getty ENTREPRENDRE TRANSITION Le beau joker « énergie » de KBC pour Bruxelles Ces derniers mois, profitant de la persistance des taux bas sur le marché, plusieurs institutions bancaires ont décidé de mettre en avant leurs formules de crédit à la rénovation et, pour certaines, de crédit vert. KBC y a ajouté une initiative particulièrement pertinente: le check-up Energy. I nvestir dans de l'isolation ou miser sur une installation de production d'énergie renouvelable, c'est une bonne idée pour le particulier et pour les entreprises. En effet, malgré une tendance généralisée à la disparition ou la diminution des primes, tout ce qui permet d'économiser l'énergie est bon à prendre. D'abord parce que cela permet de réduire sensiblement une facture énergétique qui a tendance à grimper. Ensuite, parce qu'il s'agit d'un enjeu vital dont chacun a désormais pris conscience (l'été caniculaire que nous venons de connaître nous l’a rappelé). Avec son taux de 1,59 % proposé pour les prêts énergie verte, KBC a bien compris l'urgence de relever ce double défi en assortissant son prêt d’un « check-up Energy ». Si l'on en croit le communiqué de presse de KBC, il s'agit d'un instrument « simple d'utilisation, qui permet aux clients de rendre leur habitation future-proof au niveau de la consommation d'énergie et de l'efficacité énergétique ». Restait à le vérifier... Concrètement, le check-up Energy fonctionne sur base des paramètres encodés par le client. Les économies d'énergie possibles sont alors calculées automatiquement et les investissements pertinents proposés. Voilà qui peut compléter utilement les outils publics de diagnostic énergétique proposés par homegrade.brussels. Autre avantage intéressant du check-up proposé par la KBC : l'avis rendu est totalement neutre. À part le crédit proposé (qui contribue davantage à donner de la visibilité à l'institution financière qu'à faire grossir ses marges), la formule est totalement libérée de toute contingence commerciale : aucun installateur photovoltaïque, aucun vendeur de système de chauffage alternatif ou économique ne se trouve à l'affût derrière l'offre de KBC. Avant d'être proposée au marché en phase approfondie de test, la formule a en outre été testée auprès des collaborateurs de l'institution financière. Ce n'est que depuis peu que le check-up Energy est proposé aux clients de KBC/ CBC et de KBC Brussels en étant intégrée à KBC Touch, l'interface qui permet aux clients d'effectuer leurs opérations bancaires en ligne. Enfin, l'initiative a été montée grâce à l'expertise reconnue du Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (Vito). 40 euros rendus au décuple, voire au centuple L'application, d’abord gratuite, est devenue payante : depuis ce mois de septembre, il faut s'acquitter de 40 Johan Debière euros pour l’utiliser et bénéficier d'un conseil complet et totalement personnalisé. Évidemment, ce check-up Energy ne dispense pas le particulier de passer par la case certification dans le cas de la vente ou de la mise en location d'un bien, mais à la différence du certificat PEB, le check-up propose des scénarios d'investissement qui vont parler au propriétaire1 . Que celles et ceux qui n'ont pu profiter du check-up alors qu'il était gratuit se rassurent : les 40 euros investis leur seront rendus au décuple, voire au centuple, en fonction de leur situation. Cette proposition est adaptée aux zones urbaines comme Bruxelles. Selon Leen Govaerts, Unit Manager Smart Energy & Built Environment chez EnergyVille/Vito, le passage à un approvisionnement énergétique durable pour Bruxelles est un défi qui exige des choix judicieux : « Les bâtiments représentent 40% de la consommation d'énergie », souligne-t-elle. En plaçant l'optimisation énergétique du bâti et plus particulièrement du résidentiel au cœur de leurs recherches, les initiateurs du projet EnergyVille/Vito ont visé juste pour une zone aussi hétérogène que Bruxelles avec « un juste équilibre entre efficacité énergétique, énergies renouvelables et flexibilité tout en recherchant un équilibre optimal entre accessibilité économique, respect de l'environnement et sécurité d'approvisionnement ». Last but not least : le check-up Energy et les prêts énergie verte peuvent être parfaitement combinés avec les mesures régionales de soutien à la rénovation énergétique. Bon à savoir. ● L'algorithme de recherche sur lequel se base l'outil de KBC s'appuie sur la norme européenne EN13790 utilisée pour les calculs du CPE et du PEB. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 55 1 © Getty
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ENTREPRENDRE SALES Marchés publics ICT : l’avis expert du CIRB Le CIRB (comprenez : le service ICT des pouvoirs publics bruxellois) apporte son soutien à de nombreux projets et dossiers informatiques. Les marchés publics y figurent en belle place. C’est pour les rendre plus efficaces et les optimiser qu’une centrale d'achat a vu le jour. Elle tente de regrouper autant de missions que possible. S’y ajoute l’e-catalogue, dans lequel les fournisseurs peuvent proposer leurs produits et services, parmi lesquels les services publics feront leur choix. Stef Gyssels L e CIRB – Centre d'Informatique pour la Région bruxelloise – est le partenaire de confiance pour tout ce qui touche aux ICT en Région de Bruxelles-Capitale. Il peut s’acquitter de toute tâche de développement et de soutien des technologies de l'information, de la télématique et de la cartographie pour le compte des institutions publiques régionales, locales et communales, des cabinets des ministres et secrétaires d'État du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et des institutions d'intérêt public de la Région. Le CIRB s'efforce toujours de trouver les meilleures solutions sans renoncer à sa neutralité technologique. Le Centre entend tester et mettre en œuvre de manière proactive des technologies ICT innovantes, d'une part pour rendre son propre fonctionnement plus efficace et d'autre part pour assurer des services conviviaux aux Bruxellois, entreprises et visiteurs. Des marchés regroupés et simplifiés Une centrale d'achat a été mise sur pied au sein du CIRB pour faciliter et simplifier les processus de commande de matériel et de services ICT. Divers services publics peuvent regrouper leurs demandes via cette centrale. Voilà qui allège sensiblement la charge administrative, tant pour les administrations que pour les fournisseurs d’ailleurs. Les produits et services susceptibles d’être achetés de cette façon concernent les équipements de bureau (PC, imprimantes, écrans, matériel multimédia, etc.), les serveurs et le matériel de stockage, ainsi que les licences Microsoft et autres, le câblage et même des services topographiques. Dans la pratique, il y aura toujours un adjudicateur principal et des adjudicateurs participants. L'adjudicateur principal assure la bonne gestion de l'ensemble du processus. Il conclut un contrat avec les autres parties en vue du traitement correct de la commande et pour d'autres aspects tels que la rémunération, la durée, la confidentialité, etc. « Un service public qui recourt à une centrale d'achat réduit immédiatement sa charge administrative. Mais ce n’est pas tout », explique Geert Royberghs, service manager de la centrale d'achat et de l’e-catalogue au CIRB : « Nos clients peuvent faire leur choix dans une 58 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 large gamme de produits, qu'ils peuvent parfois tester à l'avance. La centrale d'achat offre généralement les solutions les plus avancées sur le plan technologique – et les plus durables. Et en raison de l’ampleur des commandes, nous pouvons généralement obtenir des prix très compétitifs ». Selon M. Royberghs, les fournisseurs bénéficient d'autres avantages, notamment la durée des contrats (généralement quatre ans), des procédures professionnelles et un suivi structuré. E-catalogue Autre outil de professionnalisation et d’efficacité, l’e-catalogue offre un aperçu en ligne de tous les produits et services que les pouvoirs publics peuvent commander via ce site, du moins s’ils se sont affiliés à la centrale d’achat. Par-delà une vue d'ensemble plus transparente et l'uniformité des contrats, les pouvoirs publics ont surtout l'avantage de pouvoir placer leurs marchés n’importe quand et n'importe où. Le fournisseur bénéficie à son tour d’un processus administratif simplifié : tous les documents pertinents pour la commande et le traitement sont automatiquement créés avec mention des données correctes de chaque service public concerné. Le fournisseur devra toutefois consentir © Getty 5 conseils pour participer aux marchés publics un certain effort : comme pour d’autres marchés publics, la procédure d'attribution devra être menée à son terme. Cela n’a pas empêché de nombreux fournisseurs et services publics de s’être déjà familiarisés avec cette plateforme en ligne : depuis sa création en 2011, elle a vu passer des commandes de produits et services pour près de cent millions d'euros. Un exercice d’équilibre à niveaux multiples Quelle que soit la manière dont les adjudications et les offres se déroulent – centrale d'achat, e-catalogue ou marché individuel (pour des besoins très spécifiques tels que la pose d’un plancher dans un centre informatique) – l’élaboration d'un marché public et surtout les nombreuses spécifications relèvent souvent d’un exercice d’équilibriste à plusieurs niveaux. Geert Royberghs en donne quelques exemples : « En tant que plaque tournante des achats informatiques de tous les services publics bruxellois, nous essayons de concilier de nombreux intérêts. Nous ne voulons pas favoriser qui que ce soit par une formulation biaisée dans les marchés publics, mais nous ne voulons pas davantage qu'un environnement Microsoft Windows soit escamoté du jour au lendemain. Nous devons penser et acheter en fonction de l'avenir, mais en même temps, nous voulons que toutes les infrastructures existantes continuent à fonctionner sans investissements excessifs. » M. Royberghs note en outre que cette préoccupation concerne aussi la centrale d'achat et l’e-catalogue : « Ces outils sont bien utiles pour les grosses commandes génériques. En revanche, les services qui ont des besoins très spécifiques peuvent avoir du mal du mal à se regrouper avec d’autres. » ● Info : https://cirb.brussels/fr Programme de séminaires Beci organise en 2018 un cycle de séminaires « marchés publics ». Prochaine date : 27.09 Les marchés publics de Bruxelles Mobilité : études et services, acquisition de matériel, travaux publics. lieu : Beci, de 14h à 18h. Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be Participer aux marchés publics n'exige pas de technologie de pointe ou de parcours académique impressionnant. Tout le monde peut y prendre part ; la majorité des propositions rejetées sont dues à des formulaires mal remplis ou incomplets. Geert Royberghs comprend fort bien qu’une participation qui n’aboutit pas puisse susciter de la frustration. Il donne donc une série de conseils et attire l’attention sur certains aspects : 1. Lisez le cahier des charges attentivement et intégralement. Assurez-vous d'avoir lu toutes les annexes : elles contiennent souvent des informations très pertinentes et cruciales. Tâchez de voir si cette mission vous correspond vraiment, souligne Geert Royberghs : « Des petites entreprises s'inscrivent parfois pour un contrat-cadre où elles sont censées fournir des dizaines ou des centaines de PC chaque mois. Fournir une douzaine de PC une seule fois n’a pas grand-chose à voir avec la configuration et la livraison de centaines d'appareils chaque mois. Évaluer honnêtement si une mission est à votre portée peut faire gagner beaucoup de temps – à vous et à nous. » 2. Répondez à chaque volet. « Vous n’imaginez pas combien de candidatures nous devons écarter parce que le document n'a pas été complété de A à Z », soupire M. Royberghs. 3. Sachez que vous avez le droit de poser des questions. « Beaucoup de gens pensent encore que les pouvoirs publics sont une tapée de fonctionnaires rigides et bourrus. C’est totalement faux. Nous sommes toujours prêts à fournir les informations ou les éclaircissements nécessaires, ne serait-ce que parce que nous savons que cela conduit à des offres de meilleure qualité. » 4. Respectez la date limite ! Les pouvoirs publics font, en la matière, montre d’une grande sévérité, notamment parce que la loi les y oblige. La date limite est en fait la toute dernière date (attention à l'heure !) à laquelle un devis peut leur parvenir. Ce n'est absolument pas négociable. Bref, autant être rapide et ponctuel ! 5. Apprenez à marcher avant de courir. Concrètement, cela signifie que vous devriez participer à quelques procédures de négociation pour maîtriser le processus et les règles du jeu. M. Royberghs explique : « Vous apprendrez ainsi toutes les ficelles et astuces avec des marchés qui ne correspondent pas forcément à 100 % à votre cœur de métier. Et lorsqu’arrivera à la mission qui vous convient vraiment, vous ne devrez plus craindre de vous enliser dans les formalités. Autre avantage : notre centrale d'achat apprendra ainsi à vous connaître un peu et il y a plus de chances qu'elle vous informe spontanément si la mission vous correspond parfaitement. » BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 59
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ENTREPRENDRE LA CHARGE MENTALE DU MANAGER Mieux vivre au quotidien grâce aux neurosciences Loin de l’image idyllique d’un parcours de golf ou de séminaires de stratégie, le quotidien du manager est plutôt fait de 1001 tâches brèves et fragmentées ou de réflexions interrompues par les urgences du quotidien. Au sein de cette tempête, vouloir se reposer sur les capacités du cerveau est loin d’être une évidence. Notre système a beau être puissant, il n’en est pas moins fragile ! L e cerveau du manager est sollicité en permanence. On lui demande de prendre des décisions, arbitrer, construire, négocier, imaginer… Malheureusement, les conditions dans lesquelles il est placé sont loin d’être optimales. Là où chaque tâche demanderait de la maturation, on lui demande de réfléchir et d’agir en même temps, tout en étant constamment interrompu. « Multitasking », le mot est devenu à la fois une devise et une injonction. Les sollicitations multiples et simultanées (collaborateur, mail, smartphone…) sont devenues la norme. Dans ce contexte, il faut apprendre à mobiliser son cerveau afin qu’il rende les services qu’on attend de lui ! Loin de nos espoirs, des chercheurs de premier plan comme Jean-Philippe Lachaux ont montré que nous ne sommes guère capables de nous concentrer beaucoup plus de 3 minutes d’affilée. Pire : notre cerveau a surtout du talent pour se laisser distraire. Il suffit d’un rire de l’autre côté de la paroi de notre bureau et notre esprit prend le chemin des écoliers. Dans un tel contexte, il est indispensable de mieux comprendre le fonctionnement de nos neurones. L’attention est un phénomène largement étudié : c’est grâce à elle que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont été capables de poursuivre une gazelle des heures durant. Pourtant, cette formidable capacité n’aurait rien été sans son corollaire : une petite alarme au fond du cerveau qui nous avertit d’un événement particulier, comme la présence d’un prédateur ou au contraire d’un allié susceptible de nous aider dans notre traque. Cette double caractéristique de l’attention est toujours présente dans le quotidien d’un manager qui s’attelle à sa mission… tout en étant interrompu par 1001 sollicitations. Cette faculté de distraction était vitale mais périphérique pour nos ancêtres. Elle est devenue centrale et toxique aujourd’hui, car nous passons plus de temps à être distraits qu’à avancer sur nos projets ! Comment se concentrer ? Face à cette réalité, nous devons réapprendre à nous concentrer. Abordons cette question à deux niveaux : comment éviter d’être distrait, et quel est le processus de la concentration ? Nous savons tous intuitivement qu’il vaut mieux éviter les sujets de distraction. Par exemple, un simple pop-up nous avertissant d’un mail « occupe » le cerveau plusieurs minutes… et rend d’autant plus difficile notre concentration. Il est donc nécessaire de supprimer un maximum d’alertes sur nos ordinateurs et nos téléphones (mails, Facebook, Twitter). 60 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Jean-Philippe Lachaux a résumé le processus de la concentration en trois étapes : perception, intention, manière d’agir. Tout d’abord, il est indispensable de diriger son attention afin de percevoir un maximum d’éléments. Imaginez prendre une décision en n’ayant entendu que la moitié de l’explication d’un collaborateur ! Ensuite, la concentration demande d’orienter l’ensemble de ses ressources dans une direction : être conscient des enjeux et avoir une intention claire est le meilleur moyen de se focaliser en vue d’un but précis. Enfin, Jean-Philippe Lachaux insiste sur le lien entre concentration et action. De même que le joueur de tennis peut rester concentré de très longues périodes quand il joue, un manager en action peut entretenir sa concentration durant de longues réunions… à condition qu’il prenne part aux échanges. Si la charge mentale des managers est une réalité, une meilleure connaissance de son cerveau et du fonctionnement de la concentration est précieuse pour gagner en efficacité et en sérénité. ● Pierre Vandenheede, Directeur pédagogique, Institute of NeuroCognitivism BeLux Contacter l’auteur : pierre.vandenheede@neurocognitivism.com Info : www.neurocognitivism.com Pour aller plus loin Participez à la formation sur la mobilisation du cerveau, le développement de la concentration et de la mémoire, donnée par Pierre Vandenheede. Quand ? Le 20 novembre, de 9 à 12h30 Où ? Chez Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : trainings@beci.be - 02 210 01 72 ENTREPRENDRE STARTER Devenir indépendant(e) : du rêve à la réalité pour Margaux Ponsoye Changer de vie. Ouvrir son propre commerce de boulangerie-pâtisserie. Pour Margaux Ponsoye, jeune française de Montpellier, diplômée en management de l’hôtellerie, arrivée à Bruxelles il y a huit ans, ce n’était pas nécessairement une voie toute tracée. Miguel Van Keirsbilck, Starters Program Coordinator Beci A près un an passé en Australie, c’est sa carrière pour de grands groupes hôteliers qui l’a amenée à Bruxelles, ville dont elle apprécia d’emblée la qualité de vie, malgré une météo pas toujours au beau fixe. Travaillant pour une grande agence de communication, elle passait tous les jours devant une boulangerie un peu atypique mais joyeuse dans sa décoration, au bas de la chaussée de Wavre à Auderghem. Il y a quelques mois, une affichette sur un volet fermé réveilla un rêve de l’enfance un peu enfoui : tenir sa propre maison d’hôtes, partager son goût pour les produits de qualité dans un cadre qui refléterait sa personnalité. Un endroit humain, simple et convivial. Instantanément, Margaux eut le sentiment que c’était une chance à saisir. Elle remonta les filières vers l’ancienne exploitante, partagea avec elle son projet, et se mit en lice pour la reprise de ce commerce de quartier. Bien sûr, un tel projet nécessitait qu’elle quitte son job de salariée pour se lancer à son compte. Face aux questions que suscite immanquablement la reprise d’un commerce – racheter le fonds de commerce ou reprendre les parts d’une société ? Quid du bail commercial ? – son premier réflexe fut d’appeler la Chambre de Commerce de Bruxelles, département création d’entreprises. Entre la première lettre d’intention en janvier 2018 et l’ouverture programmée en avril 2018, il fallait que tout aille très vite. Les experts de Beci se mobilisèrent : conditions pour quitter son emploi, rachat du fonds de commerce, reprise du bail commercial… Le plus stressant, se souvient Margaux, était de ne pas pouvoir commencer les travaux avant la reprise du bail. Or, sa volonté était de transformer radicalement le lieu ! Quand le premier menuisier qu’elle avait retenu pour fabriquer son comptoir et ses meubles la lâcha à quelques jours du début des travaux, il fallut trouver d’urgence un autre artisan. Débrouillardise de l’indépendant : elle posta une demande sur une page Facebook « Entraide des entrepreneurs » et la communauté se mobilisa pour lui proposer une solution presque miraculeuse ! La date de réouverture était fixée au 10 avril 2018… « Et le 8 avril, j’étais prête », dit Margaux en se souvenant des week-ends et des nuits passés à terminer les peintures et la décoration. Margaux Ponsoye. Le résultat est à la hauteur des efforts : le Comptoir de Margaux est une magnifique boulangerie-pâtisserie dans un style simple et authentique, une salle de consommation qui respire la zénitude, et même une salle de réunion et séminaire qui peut accueillir 12 personnes. Le lieu idéal pour un workshop ou une réunion, dans un cadre différent. Trois mois après l’ouverture, Margaux a la satisfaction d’avoir réalisé un rêve de toujours. Elle a renouvelé la carte en y ajoutant des tartes salées et des quiches. Elle savoure le plaisir de rencontrer ses clients, parmi lesquels ses anciens collègues, elle sourit de la joie des enfants qui salivent devant tant de bonnes choses, apprécie les relations humaines simples qui se nouent dans cet endroit qu’elle a façonné selon ses goûts. C’est une belle aventure humaine et professionnelle, mais c’est aussi un immense investissement personnel : des heures de travail qu’on ne compte plus, un boulot très tonique où on est debout de l’aube au crépuscule… Beaucoup d’efforts pour ne pas nécessairement gagner mieux sa vie … « Mais c’est le prix de la liberté », conclut-elle. Si vos pas vous amènent au 1705 de la chaussée de Wavre à Auderghem, poussez la porte du Comptoir de Margaux, et vous retrouverez comme par enchantement des souvenirs du bonheur de la boulangerie de votre enfance. ● Info : http://aucomptoirdemargaux.com/ Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 61 D.R.
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RESTART Faciliter le rebond : 7 recommandations Avec le programme reStart, Beci aide les entrepreneurs en faillite à rebondir. Ce n’est pas toujours facile, car les obstacles sur la route sont nombreux. Pourtant, fort des leçons qu’il a pu tirer, un entrepreneur en rebond a plus de chance de succès qu’une entreprise qui démarre. Que pourrait-on mettre en place pour faciliter le rebond ? Nos recommandations. D ans notre culture entrepreneuriale, la faillite est encore quelque chose de tabou, contrairement aux pays anglo-saxons où elle est considérée comme un apprentissage. Pourtant, les chiffres prouvent que les entreprises créées après une première faillite réussissent mieux et ont une durée de vie plus longue que la moyenne des starters. Malheureusement, force est de constater que rebondir n’est pas aisé et que la route des entrepreneurs qui souhaitent se relancer est semée d’embûches. De nombreuses voies pourraient être explorées sur les plans financier, légal, fiscal, médiatique… pour faciliter le redémarrage d’entrepreneurs en faillite et favoriser cette politique de la deuxième chance. Le point avec Eric Vanden Bemden, conseiller rebond chez Beci et coordinateur du programme reStart. Nous souhaiterions qu’un délai plus court soit instauré – 5 ans par exemple – au-delà duquel le fichage de l’entrepreneur à la Banque Nationale serait supprimé. 62 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 1 Distinguer les faillites économiques des faillites organisées ou frauduleuses D’après une analyse réalisée par reStart en concertation avec des curateurs, environ deux tiers des faillites prononcées en région bruxelloise en 2017 pourraient être considérées comme frauduleuses ou assimilées, citées en faillite par l’État belge ou organisées. Mais comment distinguer les « véritables » faillites des faillites organisées ? « Dans le cas où la faillite ne résulte pas d’une fraude ou d’une faute grave et caractérisée, le failli en personne physique ‘malheureux et de bonne foi’ peut obtenir l’excusabilité, qui le libère envers les créanciers du solde des dettes non apurées par le curateur », explique Eric. « Les juges et les curateurs peuvent assez vite opérer la distinction entre les deux, notamment grâce au mémoire que les curateurs doivent remettre au juge commissaire et aux rapports qui suivent », précise-t-il. « L’accord du Eric Vanden Bemden tribunal sur l’effacement des dettes1 devrait donner un signal positif aux banques et aux fournisseurs concernant l’ancien failli, qui pourrait plus facilement démarrer une nouvelle activité. » 2 Diminuer la méfiance des organismes financiers Une fois qu’on a fait faillite, il est très difficile de trouver à nouveau © Getty D.R. ENTREPRENDRE une banque prête à vous faire confiance. Pourtant, on peut postuler qu’un entrepreneur ayant connu un échec se montrera plus prudent dans le développement et la gestion de sa nouvelle activité. « Dans ce cadre, il serait utile que les banques mettent en place une procédure plus individualisée et puissent s’élever au-dessus de l’attitude négative qui prévaut actuellement », explique Eric. En d’autres termes, sauf mesure d’interdiction prononcée à l’encontre du failli, ou sauf décision lui refusant totalement ou partiellement le bénéfice de l’effacement des dettes, la volonté du failli de redéployer des affaires ne devrait plus susciter la méfiance des organismes financiers. 3 Faciliter l’accès aux crédits Une fois cette confiance restaurée, il faut faciliter l’accès au crédit. Actuellement, tout entrepreneur qui a fait faillite est fiché pendant maximum dix ans à la Banque Nationale. Cela signifie qu’il lui est aujourd’hui impossible de demander une quelconque aide financière auprès d’une banque classique, même des années après sa faillite. Or, sans fonds, impossible de lancer une nouvelle activité. « Nous souhaiterions qu’un délai plus court soit instauré – 5 ans par exemple – au-delà duquel le fichage de l’entrepreneur à la Banque Nationale serait supprimé », développe le spécialiste. « Dans un second temps, des facilités d’accès aux crédits pourraient être accordées aux faillis ‘malheureux et de bonne foi’ ayant bénéficié de l’effacement des dettes ou d’un rapport d’honorabilité, et suivi le programme d’accompagnement reStart. » Ainsi, il serait par exemple envisageable de créer un fonds de garantie, voire un crédit reStart. 4 Mieux informer l’entrepreneur sur la faillite Il n’est jamais agréable de devoir penser à sa faillite et réfléchir à la façon, si nécessaire, de s’y préparer. « Pourtant, être suffisamment informé sur la législation et les procédures à suivre permet de rendre le processus moins difficile, moins long et, on l’espère, un peu moins douloureux », avance Eric. L’une des recommandations de Beci est donc de créer un « kit de la faillite » reprenant les bonnes pratiques à adopter avant et après un dépôt de bilan. Citons, par exemple, un tableau expliquant les manières d’arrêter une activité, les informations légales, les droits et obligations, les aides existantes, un accès aux documents officiels, une liste des adresses utiles, un formulaire pour se faire accompagner, etc. « Avec ce kit, nous souhaitons aider l’entrepreneur à gérer proprement et plus rapidement sa faillite. Être bien informé permet d’économiser de l’argent, de minimiser les répercussions sur les créanciers, le fisc, la TVA, l’ONSS… et permettre un redémarrage plus rapide. » 5 Changer la perception de la faillite grâce aux médias et à la sensibilisation L’un des fers de lance du programme reStart, c’est la sensibilisation. « La société en général a toujours une vision très négative des entrepreneurs faillis », assure Eric Vanden Bemden. Par le biais de conférences, de séances d’information, mais aussi d’ateliers de résilience économique et des tables rondes d’échange avec des experts et des entrepreneurs, reStart tente de faire évoluer la perception de la société sur l’échec de l’entrepreneur. « Pour aller plus loin, nous aimerions pouvoir transmettre, via les médias, une image plus positive de l’après-faillite en mettant par exemple en évidence des cas de rebond réussis », explique-t-il. 6 Pérenniser le programme reStart Depuis sa création, 70 entrepreneurs « en rebond » ont participé au programme reStart et les résultats sont au rendez-vous. Afin de continuer sur cette lancée, assurer la pérennité du programme d’accompagnement est nécessaire. Pour Eric, cela pourrait par exemple se faire au travers d’une labellisation du programme. « Nous souhaiterions aussi remettre un certificat officiel attestant la participation et la contribution de l’entrepreneur en rebond en fin de programme. Une autre piste est l’organisation d’un reStart Day et la remise du prix du meilleur reStarter de l’année, à l’instar du Prix de l’Entrepreneur de l’année », illustre-t-il. Enfin, un déploiement du programme au niveau national devrait être envisagé. La recherche de partenaires et le maintien des subsides accordés est aussi primordial. 7 Renforcer la prévention Parce que mieux vaut prévenir que guérir, la prévention doit aussi être au cœur des préoccupations. De nombreuses structures d’accompagnement existent, mais elles sont parfois peu connues des entrepreneurs. « Il faudrait mieux faire connaître les dispositifs mis en place pour éviter la faillite tels que le Centre pour Entreprises en difficultés, la maîtrise et le fonctionnement des Chambres d’enquêtes commerciales, les Procédures en Réorganisation Judiciaire (PRJ), la possibilité de faire appel à un mandataire de justice, les plans d’apurement, les formations, etc. ». Par ailleurs, pour le spécialiste, une bonne gouvernance permet de minimiser les risques d’échec. C’est pourquoi il est important de renforcer les connaissances et compétences en gestion/comptabilité des entrepreneurs et d’améliorer leur accompagnement au cours des premières années. Des mesures gouvernementales pourraient aussi être prises pour réduire le coût du travail, la fiscalité et les délais de paiement notamment des autorités publiques. « Enfin la création d’outils pour détecter plus rapidement les entreprises en difficulté et les aider à rebondir avant la faillite doivent devenir une priorité », conclut Eric Vanden Bemden. ● Info : Eric Vanden Bemden, conseiller reStart – evb@beci.be, Tél. +32 2 563 68 56 1 Le nouveau régime du droit de la faillite, en vigueur depuis le 1er mai 2018 et repris dans le Code de droit économique au chapitre XX, sous le titre « insolvabilité des entreprises », a supprimé la notion d’excusabilité et lui a substitué la notion d’effacement des dettes du failli. Cette notion nouvelle est reprise à l’article XX 173. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 63
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LEGAL La médiation, pour passer du jugement à la recherche de solutions BMediation, l’ASBL bruxelloise qui promeut la médiation comme méthode de résolution durable de conflits, vient de nommer à sa tête Gérard Kuyper, avocat et médiateur agréé chez Alterys. Alors que l’ASBL va bientôt fêter ses 20 ans, on profite de notre rencontre avec le nouveau président pour faire le point sur l’avenir de la médiation. Gaëlle Hoogsteyn A vocat de formation, Gérard Kuyper a commencé sa carrière au barreau de Bruxelles il y a 25 ans. Actif depuis de nombreuses années dans le conseil d’administration et le comité stratégique, Gérard Kuyper connaît bien bMediation puisqu’il y était également responsable des formations francophones. En juin dernier, il a été nommé président, succédant ainsi à Pierre Schaubroeck. « J’ai attrapé très tôt le virus du droit », nous raconte Gérard Kuyper, avocat et médiateur agréé chez Alterys, que nous rencontrons dans ses bureaux à Watermael-Boitsfort. Véritable passionné, il nous explique s’intéresser aux modes de résolution alternatifs des confits depuis de nombreuses années. « Un jour, j’ai perdu un procès que j’étais persuadé de gagner », se souvient-il. « Cet échec a été pour moi une révélation : nous, avocats, avons nos propres perceptions du conflit mais celles-ci ne sont pas forcément les mêmes que celles des juges. On ne peut jamais garantir à 100 % à un client qu’il va gagner. Peu de temps après, j’ai gagné une affaire pour une PME. Quand je l’ai annoncé à mon client, il ne voyait plus du tout de quoi je parlais. Son entreprise avait doublé de volume et allait bientôt être rachetée. Cette vieille affaire n’avait donc plus aucun sens pour lui. » À partir de là, Gérard Kuyper a commencé à s’interroger sur le sens du conflit et sur le rôle que les avocats doivent avoir dans sa résolution. Le procès est-il nécessairement la meilleure façon de répondre au besoin du client ? Fort de ces réflexions, il décide de suivre une formation de médiateur et commence à travailler dans ce domaine. En 2011, le barreau de Bruxelles lui demande de le représenter 64 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 au conseil d’administration de bMediation. « C’est ainsi qu’a débuté pour moi l’aventure bMediation et je suis ravi de reprendre la présidence pour les trois ans à venir. » Faire de bMediation l’acteur de référence Pour le nouveau président, trois ans, c’est une durée de mandat idéale : « Ce n’est pas trop long tout en l’étant suffisamment pour bâtir de vrais projets, mettre en place une nouvelle orientation et constituer une équipe. » Le premier objectif de Gérard Kuyper est de mettre en place – dans le prolongement de ce qui a été fait par ses prédécesseurs – des structures et des outils permettant de former les meilleurs médiateurs en matières civiles et commerciales. « Chaque année, bMediation forme une centaine de médiateurs. On veut mériter la confiance de toutes ces personnes ainsi que celle de nos membres fondateurs et cela passe par un niveau d’exigence élevé pour la formation et la certification des futurs médiateurs », explique-t-il. Son ambition : faire de bMediation le partenaire de référence des tribunaux et des entreprises. « Je veux pouvoir proposer aux juges des noms de médiateurs en qui ils pourront totalement avoir confiance et, par la même occasion, donner du travail aux médiateurs, les aider à bâtir leur réputation. » Gérard Kuyper souhaite aussi que bMediation soit connu et reconnu par les entreprises comme un organisme fiable et efficace pour le règlement de leurs conflits. « J’ai une vision assez entrepreneuriale de bMediation qui, pour moi, doit être un outil à la disposition des membres de Beci », précise le président. © Getty ENTREPRENDRE Promouvoir la médiation Autre grand objectif : mieux faire connaître la médiation et encourager le recours à cette méthode de règlement des conflits. « Actuellement, en Belgique, il y a une véritable surconsommation du système judiciaire », explique-t-il. D’après une étude du Conseil de l’Europe, en 2014, il y avait en Belgique un peu moins de sept nouveaux dossiers par an pour cent habitants, contre moins de un au Luxembourg, un aux Pays-Bas, moins de deux en Allemagne et moins de trois en France. Le volume d’entrée des dossiers est énorme, tandis que le nombre de juges reste le même. Résultat, la durée de traitement des litiges est de plus en plus longue. La seule façon de raccourcir durablement les délais de traitement est donc de diminuer le nombre de dossiers entrants. L’introduction de la TVA sur les prestations d’avocats a d’ailleurs entraîné une diminution du nombre de dossiers entrants. « Toutefois, l’arriéré judiciaire ne doit pas être le moteur de la promotion de la médiation », commente Gérard Kuyper. Pour lui, l’élément phare à mettre en évidence, ce sont surtout les bénéfices que les citoyens et les entreprises peuvent tirer de la médiation. « Un procès, c’est lourd, long et compliqué. Cela mobilise de très gros moyens, il y a beaucoup d’enjeux et le résultat est toujours aléatoire. Le procès devrait donc être à la justice ce que l’opération chirurgicale est à la médecine : le dernier recours. » Gérard Kuyper poursuit en nous expliquant qu’il y a des conflits qu’un juge, avec la meilleure volonté du monde, ne pourra jamais résoudre de façon satisfaisante. Dans le cas d’un conflit de voisinage, par exemple, un des deux voisins sera forcément frustré et la mésentente perdurera au-delà du procès. C’est aussi valable pour les différends entre partenaires/associés d’une entreprise, pour les désaccords qui peuvent apparaître au moment des transmissions familiales ou encore pour les problèmes entre clients et fournisseurs. « Un conflit tient parfois à pas grand-chose. En médiation, les gens sont obligés de se parler, d’échanger. Cela permet de recréer du lien et de débloquer la situation d’une façon rapide et acceptable pour tous », assure-t-il. Prenons l’exemple d’une entreprise active sur le web, qui rencontre un problème avec un fournisseur à qui elle a acheté un logiciel. Le logiciel ne fonctionne pas et c’est toute l’entreprise qui est à l’arrêt. « Plutôt que de se lancer dans un procès long et coûteux, il est beaucoup plus pertinent d’opter pour la médiation et de trouver rapidement une solution. » Une nouvelle loi comme levier d’action Pour faire connaître et encourager le recours à la médiation, une nouvelle loi a été votée et entrera prochainement en vigueur. À partir du 1er Gérard Kuyper Le procès devrait donc être à la justice ce que l’opération chirurgicale est à la médecine : le dernier recours. proposent spontanément à leurs clients (PME ou services juridiques de plus grosses sociétés) d’avoir recours à la médiation. Enfin, avec la nouvelle loi, les personnes morales de droit public vont également pouvoir recourir à la médiation, ce qui n’était pas le cas auparavant. Cela permettra de proposer des mécanismes de médiation de manière beaucoup plus large. Gérard Kuyper estime que cette nouvelle loi peut vraiment changer la donne dans le recours à la médiation, dans l’implication des juges et dans le regard des citoyens. « L’action des juges va être déterminante. Si les juges – qui sont considérés comme des acteurs neutres et de confiance – se muent en prescripteurs de la médiation, cela encouragera le recours à celle-ci avec un effet boule de neige. » Plus il y aura de médiations réussies, plus les gens auront envie d’avoir recours à celle-ci. L’objectif final étant que la médiation devienne un mode de résolution comme une autre, et plus une méthode « alternative ». Un travail de sensibilisation devra aussi être fait au niveau des organisations représentatives et professionnelles, mais aussi auprès des entreprises et du grand public. « Il faut changer la mentalité et passer du ‘j’ai droit à’ à ‘j’ai besoin de’. Avec la médiation, on est dans la recherche de solutions et non dans le jugement. La logique est tout à fait différente, mais c’est une solution gagnante », conclut Gérard Kuyper. ● Info : www.bmediation.eu janvier 2019, les juges pourront jouer un rôle beaucoup plus actif dans la prescription de la médiation. Concrètement, s’il estime que l’affaire peut être résolue autrement que par un procès, le juge pourra dire aux parties de d’abord chercher d’autres moyens de résolution du conflit. Dès le 1er janvier 2019, les avocats auront par ailleurs l’obligation de proposer à leurs clients les diverses solutions existantes et non plus d’aller directement au tribunal. Actuellement, très peu d’avocats BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 65
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LES ADRESSES AU VIEUX BRUXELLES Rue Saint-Boniface 35, 1050 Ixelles 02/503.31.11 www.auvieuxbruxelles.com LA ROUE D’OR Rue des Chapeliers 26, 1000 Bruxelles 02/514.25.54 www2.resto.be/rouedor LE SCHELTEMA Rue des Dominicains 7, 1000 Bruxelles 02/512.20.84 www.scheltema.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Où manger des moules à Bruxelles ? Que vous aimiez les moules-frites avec ou sans mayo... Il y en a pour tous les goûts ! La moule de Zélande, la seule et unique moule pour de nombreux Belges, arrive dans votre assiette. Donatienne de Vleeschauwer Les restaurants bruxellois pour déguster des moules 1. Au Vieux Bruxelles : Dans le tour du monde culinaire offert du côté de la place Saint-Boniface, on oublie parfois de s’arrêter Au Vieux Bruxelles pour goûter à des saveurs plus locales. Les moules y sont comme la madeleine de Proust, c’est en bouche qu’elles prennent toutes leurs saveurs. On les prépare ici à la bière, au vin et même au champagne ! 2. La Roue d’Or : C’est le mix parfait entre deux clichés bien belges : les moules et la Grand-Place. De midi à minuit, les casseroles sortent de la cuisine de La Roue d’Or pour régaler les echt Brusseleirs, les hommes politiques s’accordant une pause et les touristes de passage. Aux murs, une fresque née d’un hommage à Magritte. 3. Le Scheltema : Si l’Îlot Sacré et la rue des Bouchers sont souvent décriés, il y subsiste quelques adresses authentiques et savoureuses qui font aussi bien le bonheur des véritables Brusseleirs que celui des touristes. Le Scheltema est l’une d’entre elles. En saison, la moule LE ZINNEKE Place de la Patrie 26, 1030 Schaerbeek 02/245.03.22 www.lezinneke.be FRITURE RENÉ Place de la Résistance 14, 1070 Anderlecht 02/523.28.76 www.eating.be/friture-rene_fr_57 y trouve toutes ses lettres de noblesse. Quoi de plus naturel pour un resto homonyme d’un peintre hollandais. 4. Le Zinneke : Voici sans doute la carte de moules la plus longue de la capitale, avec 69 recettes différentes. Les grands appétits craqueront pour la portion Kastar d’un kilo et demi tandis que les enfants feront comme maman et papa avec une portion de 500 grammes seulement. 5. Friture René : Des moules dans un fritkot ? Pas du tout ! Friture René c’est un restaurant, un vrai, avec une carte dédiée aux spécialités belges. Et quand la casserole de moules débarque sur la nappe vichy, on comprend vite ce que spécialité veut dire ! 6. Du côté de Sainte-Catherine : On file du côté des anciens quais du Port de Bruxelles et leurs nombreux restaurants de poissons qui rappellent le passé maritime du quartier. Parmi nos adresses coup de cœur pour les moules : Bij den Boer, Chez Jacques, La Marée et La Belle Maraîchère. 68 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 15.09 | 16.09 JOURNEES DU PATRIMOINE Thème de cette année : « Le Patrimoine, c’est nous ! ». Découvrez les différents patrimoines de la capitale européenne. Divers lieux à Bruxelles | Gratuit | www.journeesdupatrimoinebruxelles.be 16.09 | 22.09 MOBILITY WEEK - CAR FREE SUNDAY C’est la Semaine de la Mobilité, l’occasion de tester des transports plus durables. Elle s’achève avec le dimanche sans voiture. Bruxelles |Gratuit | www.mobilmix.brussels 23.09 | 30.09 EXPOSITION LOL LA CAMBRE MODE[S] Le musée Mode & Dentelle donne carte blanche à l’école bruxelloise La Cambre Mode[s], dont l’ADN est d’analyser mais aussi de détourner et déplacer les codes du vêtement. Musée Mode & Dentelle | 4-8€ www.fashionandlacemuseum.brussels 14.09 | 16.09 FETES MEDIEVALES DE FOREST Durant trois jours, l’Abbaye de Forest vous replonge dans le passé. Chevaliers, damoiselles, troubadours vous feront revivre une page de notre histoire. Abbaye de Forest | Gratuit | www.forest.irisnet.be 14.09 | 16.09 FÊTE DE LA BD Un week-end entier dédié à la bande dessinée. Cet événement a été imaginé pour faire découvrir gratuitement au public l’une des plus belles vitrines du savoir-faire créatif belge et bruxellois. Parc de Bruxelles | Gratuit | www.visit.brussels/fr/sites/comicsfestival 16.09 BRUXELLES CHAMPETRE À l’occasion de la journée sans voiture, la gastronomie de terroir est à l’honneur aux alentours du Parc Royal. L’occasion de découvrir tous ces goûts qui font Bruxelles. Parc de Bruxelles | Gratuit www.bruxelles-champetre.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Brussels Museums Nocturnes Adresse : Divers lieux à Bruxelles www.brusselsmuseumsnocturnes.be Depuis 18 ans, de nombreux musées vous accueillent tous les jeudis soir d’automne. L’édition 2018 des Brussels Museums Nocturnes vous permettra de découvrir 74 musées bruxellois, du 13 septembre au 6 décembre. En plus d’offrir un accès de nuit, l’événement proposera des tarifs très attractifs : les moins de 26 ans bénéficieront de certaines entrées gratuites ou à 2€ et le tarif adulte reviendra à 4€. Tous les jeudis soir de 17 à 22 h, entre 5 et 8 musées inviteront les Bruxellois à découvrir la culture et leur patrimoine. L’ensemble des musées participants proposeront des visites guidées, des ateliers, des afterworks... De quoi satisfaire toutes les envies. Trois nouveaux musées font leur apparition: KANAL – Centre Pompidou, le MoMuse – Musée Communal de Molenbeek Saint-Jean et le Musée de la Banque Nationale de Belgique (ci-contre). Le nouveau PASS (prix non communiqué ; en vente sur le site de l’événement, chez Visit Brussels et au Muntpunt) permettra de visiter 5 nocturnes durant toute la saison ou lors d’une même soirée. La programmation sera connue le 13 septembre lors du vernissage qui se déroulera au Palais d’Egmont, au Musée Juif de Belgique et au cœur d’un Village des Musées installé pour l’occasion au Sablon. Donatienne de Vleeschauwer EN SOIRÉE 07.09 | 10.09 EAT! BRUSSELS Festival culinaire bruxellois eat!BRUSSELS, drink!BORDEAUX met à l’honneur les mets de chez nous et le vin de Bordeaux. Parc Royal | 9€ | www.eatbrussels.be 13.09 | 29.09 BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL Festival pluridisciplinaire des arts électroniques, à la croisée des chemins entre art et technologie. BOZAR | 10€-25€ | www.bozar.be 22.09 BRUSSELS NIGHT RUN Course à pied de 8 km en pleine nuit dans les rues bruxelloise. Durant une soirée, c’est l’occasion de faire du sport autrement. Grand-Place de Bruxelles | 30€ www.sport.be/brusselsnightrun/2018 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 69
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION 8trust SPRL Rue du Mail 50 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Renard Alexis AAH Law SPRL Rue de Stassart 48 bloc C/6 - 1030 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Hendrickx Alain Belga News Agency SA Quai aux Pierres de Tailles 29 - 1000 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse del. : Delbrouck Olivier Blachère Illumination Belgique SA Rue du Fond des Fourches 41 - 4041 Vottem Code Nace : 2740206 - Fabrication de guirlandes électriques de types utilisés pour la décoration des arbres de Noël 46473 - Commerce de gros d’appareils d’éclairage 47592 - Commerce de détail d’appareils d’éclairage en magasin spécialisé del. : Mathoul François-Xavier BlackFrame SCS Rue des Sables 31 - 1000 Bruxelles Code Nace : 6420011 - Activités de gestion de holdings : intervention dans la gestion journalière, représentation des entreprises sur base de la possession ou du contrôle du capital social, etc. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Baron Pierre CBD-BKV - Chambre Belge des Déménageurs ASBL Rue Stroobants 48A - 1140 Bruxelles Code Nace : 49420 - Services de déménagement 94110 - Activités des organisations patronales et économiques del. : Vangoidsenhoven Koenraad Christophe Delmarcelle PPE Clos Baudelaire 2 - 1410 Waterloo Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Delmarcelle Christophe Clicpublic SPRL Rue du Bosquet 21 - 1400 Nivelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del. : Ceccarini Lorenzo de Leest Daniel PPE Rue Tenbosch 94 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d’activités de loisirs 93199 - Autres activités sportives n.c.a. del. : De Leest Daniel Dejehansart Amandine PPE Rue des Pêcheries 79 - 1170 Bruxelles del. : Dejehansart Amandine Design Permaculture Consulting PPE Av. du Préau 22 - 1040 Bruxelles del. : Richer Alice 70 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 Dolphin Club - Jouary Farah PPE Rue du Vignoble 37 - 1190 Bruxelles del. : Jouary Farah Elegio SA Rue de Namur 21 - 1300 Wavre Code Nace : 18200 - Reproduction d’enregistrements 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Dorchy Hugues Fabulous Id SPRL Rue de la Moisson 12 - 1480 Tubize Code Nace : 1629103 - La fabrication de coffrets, écrins et étuis pour bijouterie ou orfèvrerie et ou 32123 - Fabrication d’articles de joaillerie et de bijouterie 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Curcio Domenico Fassi-Fihri Sarah PPE Rue de l’Hospice Communal 75 - 1170 Bruxelles del. : Fassi-Fihri Sarrah Film & Com SNC Rue du Craetveld 23 - 1120 Bruxelles Code Nace : 59111 - Production de films cinématographiques 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Vanbesien Zouzou Flower Attitude PPE Chée de Forest 86 - 1060 Bruxelles del. : Wcislo-Triollet Monika Fédérale Assurance MUTU DP Rue de l’Etuve 12 - 1000 Bruxelles Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances del. : Meeus Tom Hamoir Anne-Marie Consulting PPE Av. Champ du Peuplier 4 - 1310 La Hulpe Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Hamoir Anne-Marie ID Neuro SPRL Rue des Confédérés 27 - 1000 Bruxelles Code Nace : 86220 - Activités des médecins spécialistes del. : Declercq Inge IIT SPRL Av. Groelstveld 29 - 1180 Bruxelles Code Nace : 1072003 -La fabrication de produits «apéritifs» sucrés ou salés. 47241 - Commerce de détail de pain et de pâtisserie en magasin spécialisé (dépôt) 5610104 - Les restaurants disposant de quelques chambres (max. 5) à usage de leur propre del. : Luchs Bernard In the Air SPRL Rue de l’Yser 81 - 4430 Ans Code Nace : 47630 - Commerce de détail d’enregistrements musicaux et vidéo en magasin spécialisé 90012 - Réalisation de spectacles par des ensembles artistiques del. : Bougard Philippe Institut Musulman des Viandes et de l’AgroAlimentaire SPRL Route Gouvernementale 37 - 1150 Bruxelles Code Nace : 46321 - Commerce de gros de viandes et de produits à base de viande, sauf viande de volaille et de gibier 96099 - Autres services personnels del. : Bouakaz Ahmed Keystone Solutions SPRL Av. des Arts 10-11 - 1210 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques del. : Dubois Frédéric Laufti Krai PPE Keperenbergstr. 4 - 1700 Dilbeek Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 58120 - Édition de répertoires et de fichiers d’adresses 62010 - Programmation informatique del. : Krai Lautfi Le Fermoir SA Chée de Gand 732-734 - 1080 Bruxelles Code Nace : 25991 - Fabrication d’articles métalliques à usage ménager et sanitaire del. : Smets Gilles Les Assurances Fédérales CAISSE COM. D’ASSU. Rue de l’Etuve 12 - 1000 Bruxelles Code Nace : 65112 - Activités des entreprises d’assurances multibranches à prédominance vie 65122 - Activités des entreprises d’assurances multibranches à prédominance nonvie del. : Meeus Tom Limo Pestige SPRL Av. Joseph Baeck 70 - 1080 Bruxelles Code Nace : 45112 - Intermédiaires du commerce en automobiles et autres véhicules automobiles légers( ‹ 3,5 tonnes ) 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( › 3,5 tonnes ) 49320 - Exploitatie van taxi’s del. : Mokhtari Fays Malo Olivier PPE Rue du Drapeau 53 - 1070 Bruxelles del. : Malo Olivier Management & Advisory Services SPRL Av. Lambeau 90 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 63990 - Autres services d’information n.c.a. del. : Verwilghen Nadia Manistal SPRL Av. Louise 500 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Gailly Marjolaine Meinertzhagen Elisabeth PPE Av. Léopold 55 - 1330 Rixensart Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Meinertzhagen Elisabeth Mely / Homedrop SPRL Bd de la 2 eme Armée Britannique 45 - 1190 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : El Yakoubi Mohamed Muyldermans Elisabeth / Elysian PPE Rue Emile Claus 9 - 1000 Bruxelles del. : Muyldermans Elisabeth Pasha-Parking SPRL Rue Bara 6 - 1070 Bruxelles Code Nace : COMMUNITY 6120004 - L’entretien des réseaux 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains del. : Arrigo Salvatore PeterLily SPRL Av. Louise 500 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Gailly Marjolaine Pierre Paulus SA Allée des Artisans 29 - 5590 Ciney Code Nace : 10850 - Fabrication de plats préparés 47222 - Commerce de détail de viande de gibier et de volaille en magasin spécialisé 56210 - Services des traiteurs del. : Dumoulin Bruno RGF - RG Finances SCRL Rue Pierre Henvard 107 - 4053 Embourg Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Gauthier Raoul Saghir Hicham PPE Chée de Gand 1102 - 1082 Bruxelles del. : Saghir Hicham Seaters Belgium SPRL Jan Emiel Mommaertslaan 16 - 1831 Diegem Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 79909 - Autres services de réservation del. : Gosuin Jean-Sébastien Traiteur Lefevere SA Rue des Tanneurs 60 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs del. : Grignard Thomas Sophia Group SPRL Chée de la Hulpe 187 - 1170 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Hendrickx Pascal Talentec - El Youssfi Hassania PPE Antwerpsest. 644 - 9040 Gent Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles 85599 - Autres formes d’enseignement del. : El Youssfi Hassania Taxistop ASBL Rue Thérésienne 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94994 - Associations pour l’environnement et la mobilité del. : Van Kesteren David Tradecorp Benelux SA Av. Louise 500 - 1050 Bruxelles Code Nace : 20150 - Fabrication de produits azotés et d’engrais 20200 -Fabrication de pesticides et d’autres produits agrochimiques 21201 - Fabrication de médicaments del. : Claux Vincent Tremblay Jasmin PPE Rue Konkel 93 N5 - 1150 Bruxelles Code Nace : 13960 - Fabrication d’autres textiles techniques et industriels 14199 - Fabrication d’autres vêtements et accessoires n.c.a. 16291 - Fabrication d’objets divers en bois del. : Tremblay Jasmin Troty SCRL Chée de Vleurgat 15 - 1050 Bruxelles Code Nace : 77399 - Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens matériels del. : Goethals Frédéric Vanis SA Drève Aleyde de Brabant 21 - 1150 Bruxelles Code Nace : 6920101 Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Van Ingelgem Xavier X-Monitor SPRL Kaudenaardestr. 76 - 1700 Dilbeek Code Nace : 62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 - Portails Internet del. : Monchicourt Xavier Zipcar Belgium SPRL Kouterverldstr. 14 - 1831 Diegem Code Nace : 68204 - Location et exploitation de terrains 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (‹ 3,5 tonnes) 77120 - Location et location-bail de camions et d’autres véhicules automobiles lourds (› 3,5 ton) del. : Faucq Fanny INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Actiris AGD&A Agoria Ahooga Audi Brussels B19 Banque Nationale de Belgique BCklet Belfius Foundation Bike Brussels Bike Square Bit4You bMediation Boer, Bij den Bozar Brussels Invest & Export Bruxelles Formation Bureau Gérard Buster & Cie Claeys & Engels Coaching & Développement Comptoir de Margaux, Au C-Tec Leasing Cube CVO Strombeek-Bever Daoust Don Bosco Ecam École 19 École 42 Cercle de Lorraine CIRB 32-33 ; 44 ; 51 6-11 41-42 16-17 41-42 40 62-63 16-17 52-53 Belgian Restaurants Association 16-17 Belle Maraîchère, La B-Hive 68-69 6-11 16-17 16-17 6-11 ; 66-67 64-65 68-69 68-69 28-29 32-33 ; 44 ; 51 ; 66-67 18-21 28-29 66-67 58-59 4-5 27 61 16-17 28-29 37-38 22 41-42 41-42 40 40 EDPO EnergyVille Enterprise Europe Network EPFC Fondation pour l’Enseignement Friture René GBL Hiva-KU Leuven HL Trad Huawei Hub.brussels Hush Rush Ichec ICMA Innoviris Institute of NeuroCognitivism Iris Tech+ Iris ISFSC Jacques, Chez Kanal-Centre Pompidou KBC KBC Brussels Keolis Lloyd’s Look&Fin Maes Marée, La Modalizy Molenbike MoMuse MS Amlin Musée de la Banque Nationale Musée Juif de Belgique 28-29 55 26 37-38 48 68-69 40 30-31 6-11 28-29 28-29 16-17 41-42 ; 52-53 6-11 16-17 Institut pour un Développement Durable 34-35 60 41-42 46-47 52-53 68-69 68-69 6-11 ; 55 54 ; 55 44 28-29 6-11 6-11 68-69 6-11 16-17 68-69 28-29 68-69 68-69 Nature Nixxis Octa+ Palace (Cinéma) Plaza, Hotel Pro Vélo Rising You Roland Berger Roue d’Or, La Scheltema, Le Schindler Securitas Shift, The STIB Structura.biz Teampower Technicis Technisch Atheneum Halle Telelingua TextMaster Title Media ULB-Érasme Ulys Urbike UWE VDAB Veolia Vieux Bruxelles, Au Visit.brussels Vito Vo Event VTI VUB Zinneke, Le Musée Mode & Dentelle National Golf, The 68-69 4-5 46-47 28-29 6-11 4-5 28-29 16-17 46-47 6-11 68-69 68-69 41-42 32-33 ; 51 46-47 44 18-21 6-11 6-11 41-42 6-11 6-11 22 44 26 16-17 48 44 ; 46-47 ; 51 44 68-69 68-69 55 27 37-38 37-38 68-69 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 71
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COMMUNITY AGENDA ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 16.10.2018 Cycle : comment choisir son CRM et motiver son équipe à l’utiliser Vente, marketing & Communication 18.09.2018 Comment faire votre 1re campagne Facebook 18.09.2018 Prospection digitale sur LinkedIn 20.09.2018 Accélération digitale : get the basics right on social media 21.09.2018 Vendre pour bien (re)démarrer 25.09.2018 Le point sur la réglementation e-commerce 05.10.2018 Marketing automation : comment créer des e-mailings automatisés 08.10.2018 Comment devenir manager commercial ? 09.10.2018 Gérez efficacement les relations avec la presse 11.10.2018 Instagram pour votre business 12.10.2018 Transformez les caractéristiques de vos produits ou services en message de vente 19.10.2018 Apprendre l’anglais pour prospecter et vendre Efficacité 01.10.2018 Réussir son passage au télétravail 15.10.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer son temps ICT 04.10.2018 Excel : Faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics 15.10.2018 Vous migrez vers Office 365 ? Qu’est ce qui change ? 72 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2018 19.09.2018 Club Export Brussels-USA : éviter les pièges juridiques dans l’approche du marché américain Législation sociale 27.09.2018 CCT 109 : Comment gérer vos licenciements à la lumière de la jurisprudence 28.09.2018 Les vendredis de l’actualité sociale 04.10.2018 Gérer la diversité convictionnelle et religieuse au travail 05.10.2018 Élections sociales 2020 : venez découvrir la possibilité du vote électronique 11.10.2018 Actualités de droit social dans la fonction publique 19.10.2018 Actualités Compensation & Benefits ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Droit commercial 27.09.2018 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale 17.10.2018 The changing face of legal practice: the lawyer as a dispute resolution professional 18.10.2018 Comment prévenir et recouvrer vos impayés ? ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 ab@beci.be Cycle marchés publics 27.09.2018 Les marchés publics de Bruxelles Mobilité ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 — cco@beci.be 30.09 au 02.10.2018 Mission économique en Lituanie (en partenariat avec la CCI Wallonie) 01.10.2018 Atelier Amérique centrale 02.10.2018 Entrepreneuriat à l’international et développement durable 03.10.2018 Club Afrique - Financement de projets d’investissement 04.10.2018 Export Experience : financement, paiements internationaux et techniques bancaires (CCIBW) 09.10.2018 EEN - Visite d’une délégation tchèque : intelligence artificielle, robotique et industrie 4.0 10.10.2018 Club Export : « German day » 11.10.2018 Export Experience : la douane, les documents, les techniques et formalités douanières (CCIBW) 16.10.2018 Club Export Brussels : les instruments financiers Finexpo pour exporter hors UE ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 14.09.2018 Rencontre avec Olivier Maingain 20.09.2018 Rencontre avec Benoît Cerexhe 25.09.2018 Rencontre avec Boris Dilliès 28.09.2018 Rencontre avec Guy Vanhengel 20.09.2018 Fiscalité des placements en sociétés 11.09.2018 Zinner Circle @ Cinema Palace 02.10.2018 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > 4 entreprises à remettre Distribution boissons CA < 30 Mo € 10 à 20 personnes > 4 acquéreurs Recherche syndic immeubles Bruxelles CA < 2 Mo € Courtier en assurances Bruxelles CA < 2 Mo € Production industrielle Belgique CA < 30 Mo € Technologies communication Belgique CA < 50 Mo € Communication CA < 20 Mo € 10 à 20 personnes Cours de langues CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes Encadreur, restaurateur CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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INHOUD 4 6 Beci online Digest Think Tank 12 Dubbelinterview: Maggie De Block/Guy Vanhengel 16 Mobiliteit: in Brussel haalt de fiets de auto in 18 Plaats voor restaurants in Brussel? 22 Open Source: Digital detox 24 Vóór of tegen tweetalig onderwijs in Brussel? Internationaal 26 E-commerce: “Betrek een juridische dienst voor u eraan begint” 27 België-Canada, op de Ceta golf 28 Brussels Exporters’ Day Werk & opleiding 30 Geen zorgen over de tewerkstelling in Brussel 32 Knelpuntvaardigheden? 34 Flexibiliteit en kwalificatie voor een kwalitatieve werkgelegenheid 36 Levenslang leren: de weg naar een (nieuwe) baan 38 School 19 verkent onderwijs van morgen 39 Duaal leren: het leerplan van de toekomst 42 “Bruxelles Formation helpt aanwervende werkgevers” 44 Vluchtelingen opleiden 47 Securitas: betere opleiding, betere rekrutering 48 Een stagiair, waarom? Dynamiek 50 Er ligt waarschijnlijk een subsidie voor u klaar … 51 Een mooie ‘energie’ joker van KBC voor Brussel 54 Overheidsopdrachten, een expert aan het woord: het CIBG 56 Een betere levenskwaliteit dankzij de neurowetenschappen 57 Starter: de droom die werkelijkheid werd voor Margaux Ponsoye 58 7 aanbevelingen om vlotter op te leven 60 Bemiddeling: liever een oplossing dan een vonnis Community 62 Het Beci nieuws in beeld 64 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 66 Toetredingsaanvragen 67 Index 68 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 37 – September 2018 In oktober: Smart cities, smart companies Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Géry Brusselmans, Giles Daoust, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Stef Gyssels, Gaëlle Hoogsteyn, Cédric Lobelle, Olivier Remels, Morgan Van Cleven, Pierre Vandenheede, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck en Dimitri Van Rossum. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS BECI ONLINE Social Media Hoe zal Brussel er in de nabije toekomst uitzien? Wat kan worden gedaan om dit te bereiken? En wat stelt Beci voor? De Stad van de Toekomst is het tweede deel van het Memorandum dat Beci publiceerde in het vooruitzicht van de verkiezingen van 2019. Meer informatie op https://go.beci.be/toekomst #BECImember: Een 18-holes golfbaan op een steenworp van Brussel? De National Golf en zijn National Brasserie vestigden zich op het terrein van de voormalige hippodroom van Sterrebeek. Een bezoek waard: www.thenationalgolf.be. De filosoof Philippe Van Parijs en de Brusselse schepen Els Ampe zijn de sprekers van de volgende Zinner Circle van Beci, op 11 september in het Cinéma Palace. Meer informatie op www.beci.be Begin augustus ontving Beci een delegatie van Pakistaanse bedrijven. Dit was de gelegenheid om contacten te leggen met dit land van 193 miljoen inwoners, dat een duurzame economische groei kent. Zie ook op blz. 67. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - september 2018 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van juii Sinds 1 januari kan de werkgever de teruggave van bedrijfswagens organiseren in ruil voor een geldbedrag. Beci en het advocatenkantoor Claeys & Engels bieden u de rekenmodule "Cash for car" waarmee u op een eenvoudige manier de kost voor de werkgever bepaalt evenals het nettobedrag van de mobiliteitsuitkering. Zie ook https://www.beci.be/nl/ cash-for-cars Dit leest u op onze NIEUWE website Deze artikelen kunt u ook op www.beci.be lezen. BECI - Brussel metropool - september 2018 5
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NEWS DIGEST KBC brengt – als eerste Belgische financiële instelling – groene obligatielening uit KBC zette eerder al een kader op voor de uitgifte van groene obligatieleningen (‘green bonds’). Binnen dat kader startte KBC Groep in de zomer met een eerste uitgifte van 500 miljoen euro en een looptijd van 5 jaar aan een marge van 72 basispunten boven de rentebenchmark. KBC is de eerste Belgische financiële instelling die een eigen groene obligatie op de markt brengt. Deze uitgifte is uitsluitend voorbehouden aan institutionele en professionele beleggers. Er was heel wat belangstelling voor de uitgifte, die meer dan 3 keer overingeschreven werd en geplaatst werd bij 131 verschillende investeerders. De douane stoomt zich klaar voor een nakende Brexit De Algemene Administratie van de Douane en Accijnzen (AAD&A) doet het nodige om tegen 29 maart 2019 klaar te zijn voor een cliff-edge Brexit-scenario, dit is een Brexit zonder overgangsperiode. Verschillende maatregelen worden genomen om de concurrentiepositie van België te verstevigen en ons land aantrekkelijk te houden voor bedrijven. Om tot een coherente aanpak te komen, pleegt de Belgische douane op frequente basis overleg met de buurlanden. Ook met de Europese Commissie vindt er regelmatig overleg plaats. Johan Thijs, groeps-CEO van KBC, geeft kadering: “Met de opbrengsten van deze eerste green bond zullen leningen voor duurzame investeringen worden gefinancierd. Het gecreëerde emissiekader zal ons tevens toelaten om ook in de toekomst nog dergelijke groene obligaties in de markt te zetten en zo onze impact op een duurzame samenleving nog meer te vergroten. Dat doen we vandaag ook al, onder andere door bedrijfsklanten te begeleiden bij de uitgifte van groene obligatieleningen of door het aanbieden – in samenwerking met Tractebel – van een doorgedreven energieaudit met aangepaste financieringsvorm aan die bedrijven.” In de voorbije paar jaar is de markt voor groene obligaties sterk gegroeid. Een groene obligatielening of ‘green bond’ is een obligatielening die beantwoordt aan de Green Bond Principles. Deze richtlijnen van de International Capital Markets Association (of ‘ICMA’) bepalen dat de financiele middelen die door deze obligatie worden opgehaald enkel gebruikt mogen worden voor de financiering en herfinanciering van duurzame projecten. Binnen het Green Bond kader van KBC werden zeven investeringscategorieën gedefinieerd: hernieuwbare energie, energie-efficiëntie, milieuvriendelijk transport, eco-gebouwen, verontreinigingspreventie en -controle, waterbeheer en duurzame aanwending van landbouwen bosgebied. Informatie: www.kbc.com 6 BECI - Brussel metropool - september 2018 Op Belgisch niveau werden reeds berekeningen gemaakt van de nood aan bijkomende douaniers en investeringen. Momenteel is de selectieprocedure opgestart voor een eerste golf van 141 bijkomende douaniers. De effectieve aanwerving is voorzien voor het najaar van 2018, waardoor de nieuwe douaniers opgeleid zullen zijn tegen april 2019. Gezien de niet te onderschatten impact van de Brexit op onze logistieke centra, zoals havens en luchthavens, heeft de AAD&A dan ook op frequente basis contact met hen. Zo neemt de AAD&A deel aan overlegmomenten met het Havenbedrijf van Zeebrugge en enkele keyplayers. Om bedrijven die voordien nog niet in contact kwamen met bepaalde douaneregelingen op weg te helpen, heeft de AAD&A verscheidene productfiches opgesteld. Ze bieden hapklare informatie over bepaalde douanevergunningen en -vereenvoudigingen die nuttig kunnen zijn in het kader van een Brexit-scenario. Informatie: https://financien.belgium.be/nl/douane_accijnzen/ondernemingen/brexit © Getty © Getty NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Teampower: Vorming, Coaching en Consulting Sinds 1988 actief op de markt, hét bewijs van stabiliteit en veiligheid voor onze klanten. Teampower is ervaren op het gebied van Training, Coaching en Consulting, dit zowel in de Benelux als in Frankrijk en Bulgarije, en in verschillende bedrijfssectoren. Onze belangrijkste domeinen zijn: People Management, Communicatie, Persoonlijke Ontwikkeling, Verkoop en Marketing. Ons DNA: Training, coaching en consulting (intra- en interbedrijfsopleidingen ‘op maat’); een back-up trainer voor elke opdracht; een hotline service: telefonisch advies voor de deelnemers; een pragmatische methodologie; charismatische en ervaren consulenten-trainers; referenties bij KMO’s, NGO’s, nationale en multinationale ondernemingen. De kwaliteit van onze prestaties garanderen in overeenstemming met uw behoeften, dát is onze doelstelling. Informatie: www.teampower.be 'Belgian valley' onze digitale top België neemt steeds meer een internationale marktpositie in op gebied van FinTech en de blockchain-technologie, vooral nu met de lancering van de eerste, in Brussel gebaseerde, crypto handelsplatform voor het kopen en verkopen van crypto activa. Het globale handelsvolume op deze platformen genereert vandaag nagenoeg € 400 miljard in maandelijkse transacties, waarvan 16% zijn gegenereerd uit Europa. De Belgische startup Bit4You heeft de ambitie om een deel van deze markt te veroveren. De eerste transactie werd uitgevoerd op 29 augustus in de lokalen van Beci. De ‘Belgian Valley’ heeft ook zijn rijzende sterren: Sacha Vandamme, een 24-jarig jong genie, lanceert Bit4You, het eerste Belgische handelsplatform voor crypto-activa. Hem ondersteunen in dit avontuur twee bekende Belgische ondernemers: Marc Toledo (Toledo Telecom) en José Zurstrassen (Skynet, Keytrade Bank, Mymicroinvest). De troeven van het platform: alle Europese wettelijke vereisten naleven, een menselijk gezicht achter het platform bieden, en betrouwbaarheid en geografische nabijheid verzekeren aan duizenden gebruikers geïnteresseerd in deze technologie. Volgens een uitgevoerde studie door B-Hive en Roland Berger, biedt België een gunstige context voor de digitalisering van soortgelijke diensten en klasseert zich op vlak van Europese FinTech op de 5e positie in termen van aantal transacties. Ons land scoort ook goed op het gebied van expertise en innovatie. Bit4You bewijst dit door van deze situatie gebruik te maken. Het Brussels Gewest opent een kantoor in Tunis Op voorstel van de Staatssecret voor Buitenlandse Handel Cécil Jodogne heeft de Brusselse gering haar goedkeuring gehecht aan de opening van een kant van Brusselse economische handelsattaché in Tunis. Dit kant zal worden toevertrouwd aan de attaché die momenteel in Algiers is gevestigd. Hij zal rechtsbevoegdheid hebben over Tunesië voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en zal jurisdictie blij ven uitoefenen over Algerije v Vlaanderen, Wallonië en Brus Als diensteneconomie beschi Brussels Gewest over een exportpot tieel in Tunesië. De vraag aldaar van nieuwe technologieën, bank en toerisme is in overeenstemming het Brusselse aanbod. Exportstatistieken bevestigen deze waarneming. Sinds 2017 is de handel tussen het Brusselse Gewest en Tunesië toegenomen, terwijl de export (evenals de import) meer dan verdubbelde in vergelijking met 2015 en 2016. De export is nu goed voor ongeveer 6,5 miljoen euro en de invoer in 2017, 7,4 miljoen euro. “Tunesië positioneert zichzelf als een hub voor de Maghreblanden, wat kansen schept op andere markten, bijvoorbeeld in Libië. De structuur van de Tunesische economie, gericht op diensten, trekt veel Brusselse bedrijven aan”, zegt Cécile Jodogne. “Met de opening van de post in Tunesië zal de bevordering van de Brusselse export in de hele Maghreb-regio versterkt worden.” De organisatie van economische missies en programma’s voor bedrijven zal worden gecoördineerd en opgevolgd door de economische handelsattaché Sébastien Hardy, die een kantoor zal hebben op de Belgische ambassade in Tunis. BECI - Brussel metropool - september 2018 7 © Getty
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NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Een van uw gewaardeerde medewerkers ondergaat een burn-out! Weet u niet hoe u hem kunt helpen om onder de beste omstandigheden het werk te hervatten? "Een burnout lost u niet alleen op met medicijnen en therapie. De organisatie van het werk moet u absoluut in samenwerking met de betrokken persoon herzien. Alleen op die manier kunnen werkgevers hun werknemers het werk laten hervatten ... en behouden”, zegt Tina Donadieu, coach, specialist werkhervatting na een burn-out en lid van het IPBO (Institut de prévention du Burn-out). Informatie: tinadonadieu@gmail.com Licht op groen voor Ceta: goed nieuws voor de bedrijfswereld De verschillende werkgeversorganisaties zijn verheugd over de ratificering van het uitgebreid economisch en handelsakkoord tussen Canada en de Europese Unie (Ceta) door de Kamer van Volksvertegenwoordigers in juli 2018. De positieve stemming versterkt de geloofwaardigheid van ons land ten aanzien van onze Europese (op vandaag hebben twaalf lidstaten Ceta geratificeerd) en Canadese partners. Ook de rechtszekerheid voor bedrijven uit de drie gewesten van ons land die handel drijven met Canada, wordt hierdoor verhoogd. De ratificering van het akkoord door de Kamer van Volksvertegenwoordigers is ook een sterk signaal voor rules-based vrijhandel in een context waarin de internationale handelsspanningen toenemen. Volgens de werkgeversorganisaties is Ceta een ambitieus en evenwichtig akkoord dat het handelsverkeer faciliteert en stimuleert voor ondernemingen van alle omvang. Het opent nieuwe perspectieven op de Canadese markt en zal investeringen tussen de EU en Canada stimuleren. Hoewel het nog te vroeg is om een becijferde stand van zaken op te maken van de economische effecten nadat Ceta op 21 september 2017 voorlopig in werking trad, is het duidelijk dat Belgische bedrijven meer interesse tonen in de Canadese markt. Dat bewijzen ook het succes van de recente economische missies en het staatsbezoek aan Canada, en de eerste positieve gevolgen voor de Belgische uitvoerders en invoerders. Het Agentschap voor Buitenlandse Handel meldt een stijging met 57% van de Belgische export richting Canada in de eerste twee maanden van 2018. Lees ook ons artikel op blz. 27. Crowdlending tot € 5 miljoen nu gemakkelijker voor KMO’s Look&Fin - het toonaangevende crowdlendingplatform in België - is blij met de nieuwe prospectuswet die in 5 juli goedgekeurd werd door de Kamer van volksvertegenwoordigers. Dankzij deze wet kunnen KMO's voortaan tot € 5 miljoen lenen in het kader van een openbare aanbieding vrijgesteld van de prospectusplicht. Eerder was de drempel om van de vrijstelling te profiteren beperkt tot € 300.000. Volgens Look&Fin is dit een echte revolutie voor de sector in België. KMO's die financieringen structureren via crowdlendingplatformen, creëren door dit te doen een openbare aanbieding. Deze openbare aanbiedingen zijn gereguleerd en de publicatie van een prospectus moet daarom vooraf worden goedgekeurd door de Autoriteit voor Financiële 8 BECI - Brussel metropool - september 2018 NEWS DIGEST Diensten en Markten (FSMA). Deze restrictieve aanpak kost KMO's veel geld en is daarom niet echt geschikt voor gestructureerde financieringen via crowdlending. De Europese verordening 2017/1129 streeft ernaar de kapitaalmarkten verder te verenigen en te harmoniseren door de versnippering van de interne Europese markt tegen te gaan. Deze wetgeving biedt de crowdlendingmarkt de mogelijkheid om te groeien. In België wordt de drempel nu verhoogd naar € 5 miljoen, waardoor de Belgische markt op een level playing field komt te staan met haar Franse en Nederlandse buren, waar de drempel identiek zal zijn. Telelingua nu in de groep Technicis opgenomen De groep Technicis, Europa’s grootste vertaalbedrijf, zet haar strategie van externe groei voort en kondigt de overname aan van de Brusselse onderneming Telelingua. Het is al de derde overname van de groep in 2018. Na TextMaster (vertaling van digitale content) in maart en HL Trad (financiële/juridische vertaling), voegt de komst van Telelingua een nieuwe dimensie toe aan de groep, die vasthoudt aan haar ambitie om tegen 2020 tot de vijf grootste vertaalbedrijven ter wereld te behoren. Telelingua is een van de 25 grootste vertaalbedrijven ter wereld. Het ontwikkelde in de ruim 30 jaar waarin het al actief is op de internationale markt een brede expertise in vertalingen in tal van vakgebieden – van lifescience, IT, finance en juridisch tot energie en milieu. Met name de afdeling lifescience van Telelingua geniet een uitstekende reputatie bij klanten in de medische en farmaceutische sector in Europa en de Verenigde Staten. Het jongste lid van de groep Technicis heeft 1.500 klanten over de hele wereld, telt meer dan 220 medewerkers en werkt nauw samen met 5.000 vertalers. Benjamin du Fraysseix, CEO van de groep Technicis: “Om onze klanten tevreden te stellen, moeten we eerst en vooral hun verwachtingen goed in kaart brengen. Onze volgende doelstelling is om binnen de groep vijf gespecialiseerde divisies uit te bouwen: Digital & Luxe, Finance & Juridisch, Industrie & Energie, Farma & Medisch en Diensten. Na de overname van TextMaster in maart realiseert de groep met de komst van HL Trad en Telelingua in enkele weken tijd een echte doorbraak en geldt ze voortaan als een volwaardige wereldspeler met een uitgebreide lokale aanwezigheid. Vanuit die sterke positie kunnen wij aan de behoeften van al onze internationale klanten voldoen.” Informatie: www.telelingua.com Algemene Vergadering Algemene Vergadering Beci - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van Beci - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 3 oktober 2018 om 16.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene • Vergadering van 18 oktober 2017 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 20172018 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2018-2019 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur: benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van Beci – Kamer van Koophandel Brussel Marc Decorte Voorzitter Beci - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van Beci – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 3 oktober 2018 om 16.30 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 18 oktober 2017 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2017-2018 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2018-2019 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur: benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter Marc Decorte Voorzitter BECI - Brussel metropool - september 2018 9
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NEWS DIGEST Maes neemt 156 Octa+ tankstations over De Belgische energieleverancier Octa+ verkoopt zijn volledige netwerk van tankstations aan Maes Energy & Mobility. Daarmee blijven de stations in handen van een Belgische familiale onderneming. Door de overname vergroot Maes haar portefeuille van 125 naar 280 tankstations. Mobiliteitsbudget: stap in de goede richting De federale regering heeft het wetsontwerp omtrent het mobiliteitsbudget onlangs goedgekeurd. Werknemers met een bedrijfswagen kunnen die binnenkort dus inruilen voor een milieuvriendelijkere versie, voor alternatieve en duurzame vormen van mobiliteit (openbaar vervoer, fiets, deelauto, werkbus, taxi) en ook huisvestingskosten als de werknemer dichter bij het werk verhuist. Als dan nog geld overblijft, wordt dat uitbetaald. Daarop dient de werknemer 38,07% sociale bijdragen te betalen. Voor Beci is de goedkeuring van dit wetsontwerp een stap in de goede richting. “Het doel van het mobiliteitsbudget is immers om de mobiliteit voor iedereen te verbeteren. Als de onderneming of de werknemer een pakket met oplossingen en mobiliteitsmiddelen kan samenstellen, levert dit voor beide partijen een efficiëntiewinst op. Bovendien draagt een uitgebreid mobiliteitsaanbod bij tot een vlotter verkeer en een evenwichtigere mobiliteit.”, stelt Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder van Beci. De invoering van een echt mobiliteitsbudget is één van de speerpunten van de mobiliteitsvisie van Beci en werd dan ook opgenomen in het verkiezingsmemorandum. De Cash for Car regeling is voor de werkgeversorganisatie altijd onvoldoende geweest. “Cash for Car is een nuloperatie geworden en mist haar doel. Om het aantal files terug te dringen moet men de keuze geven aan de werknemer om zich op andere manieren te verplaatsen dan met de auto. Cash for Car komt hier niet aan tegemoet maar een echt mobiliteitsbudget biedt deze mogelijkheid wel.”, aldus Ischa Lambrechts, Adviseur Mobiliteit bij Beci. Het traditionele autoverhuur werd echter niet opgenomen in de lijst met alternatieven, wat een anomalie zou kunnen betekenen voor het systeem. “Het traditionele autoverhuur opnemen in het mobiliteitsbudget zou twijfelaars over de streep kunnen trekken. Diegenen die een kleinere wagen kiezen voor dagelijks gebruik, krijgen zo de mogelijkheid om een grotere wagen te huren voor een vakantie in het buitenland of bijvoorbeeld voor een verhuizing.”, stelt Ischa Lambrechts. 10 BECI - Brussel metropool - september 2018 Voor Octa+ is de verkoop een nieuwe stap in haar transitie van multi-energieleverancier naar een leverancier van all-in oplossingen en diensten voor energie en (elektro) mobiliteit. Om beter te beantwoorden aan de energie- en mobiliteitsbehoeften van de klanten van morgen blijft Octa+ de komende jaren investeren in energieoplossingen en duurzame mobiliteit: in elektriciteit, aardgas en stookolie via Octa+, in elektromobiliteit via Blue Corner en in mobiliteit via de start-up Modalizy en de HybridCard tankkaart. Etienne Rigo, co-CEO van Octa+: “Wij zijn enorm tevreden dat de Octa+ tankstations in handen komen van een onderneming die veel gemeen heeft met ons. Net zoals Octa+ is Maes een Belgische, familiale onderneming met de flexibele structuur van een KMO. Wij zijn ervan overtuigd dat deze overname ten goede zal komen van alle stations en haar klanten.” © Getty © Getty Klikken, huren, ‘‘ vertrekken ! ’’ Kate IN BELGIUM Europcar Business Word klant in 3 minuten op europcar.be
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© Beci/Reporters ‘We houden tien borden tegelijk omhoog’ VRAAGGESPREK: MAGGIE DE BLOCK/GUY VANHENGEL Ze zijn allebei minister, sociaal liberaal en hebben een groot hart voor Brussel. Een geanimeerd gesprek met Maggie De Block en Guy Vanhengel over de troeven van de stad, het sterke gezondheidsnetwerk, kinderbijslag, jeugdwerkloosheid, sociale woningen en langer werken. Peter Van Dyck Z ij is federaal minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid. Hij is Brussels minister van Financiën, Begroting en Externe Betrekkingen, en als lid van het Verenigd College van de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie (dat zich onder meer over het gezondheidsbeleid buigt) heeft hij bevoegdheden die overlappen met die van zijn Open Vld collega. Maggie De Block en Guy Vanhengel zijn close – ze kennen elkaar ‘al bijzonder lang’, dankzij een gemeenschappelijke vriendenkring. Guy Vanhengel is volbloed Brusseleir, Maggie De Block is van Merchtem. “Maar ik ging al van mijn acht jaar naar school in Brussel. In mijn eentje, met de trein. Aan de VUB gaan studeren, was het logische vervolg. Na mijn studies werkte ik 25 jaar in Merchtem als huisarts. Tot ik op een gegeven moment een uitlaatklep zocht om niet verzuurd te geraken. Bloemenschikken of zo zei me niks, het werd politiek – daarin engagement opnemen zit mijn familie in het bloed. Sindsdien kwamen Guy en ik elkaar vanzelf vaker tegen. Als je elkaar goed kent, is het makkelijk samenwerken.” “We hebben nog samen op de verkiezingslijst gestaan vóór Brussel-Halle-Vilvoorde werd gesplitst, met groot succes trouwens”, pikt Vanhengel in. “Wat we uit die periode geleerd hebben, is dat heel het metropolitaan gebied, tot ver in het Pajottenland, veel meer aan elkaar hangt dan men vermoedt. Heel veel mensen uit de omgeving van Merchtem hebben in Brussel school gelopen en werken ook in de stad.” 12 BECI - Brussel metropool - september 2018 Brussel Metropool : Waarom klikt het zo goed tussen jullie? De Block: We delen een gedachtengoed. Vanhengel: We hebben ook een no-nonsens mentaliteit gemeen. Het fanatieke dat je bij sommige politici ziet, missen wij. Als je aan de VUB of aan de Karel Buls Normaalschool, waar ik gestudeerd heb, je opleiding hebt genoten, sta je open voor de wereld. De Block: We zijn altijd bereid om dingen te verbeteren en hervormen in plaats van angstig aan de status quo vast te houden. Merchtem ligt op 25 kilometer van Brussel, maar dat neemt niet weg dat wij altijd heel hard meegeleefd hebben met de stad, zowel op cultureel als op professioneel vlak. Hoeveel Brusselse ziekenhuizen zouden er geen personeel rekruteren uit de rand? Vanhengel: Dertig procent van de patiënten in die hospitalen komt ook daar vandaan. De drie grote universitaire ziekenhuizen zijn trouwens aan de rand gevestigd. Die drie zijn dan ook nog eens verbonden aan een netwerk van publieke en private ziekenhuizen dat zijn gelijke niet kent. Men vergeet soms welke meerwaarde dat heeft: van zo’n hoogstaande gezondheidszorg kunnen genieten in de onmiddellijke omgeving, zeer laagdrempelig en met vrije keuze. Door de overlappende bevoegdheden overleggen jullie soms. Hoe gaat dat concreet? De Block: Dat overleg verloopt via de interministeriële conferentie Volksgezondheid. We zitten daar in werkgroepen samen voor zaken die de deelstaten en de federale overheid overstijgen. We onderhandelen en tekenen samenwerkingsovereenkomsten. Op die manier hebben we al heel wat akkoorden kunnen sluiten, bijvoorbeeld met betrekking tot het medisch interventieplan, de ziekenhuisnetwerken, het vaccinatiebeleid… Vanhengel: In feite is dit de meest actieve interministeriële conferentie van allemaal. We functioneren heel goed, dankzij de degelijke onderbouw en voorbereiding door de FOD Volksgezondheid. Er wordt ook niet te veel aan politiek getouwtrek gedaan. De volksgezondheid primeert. De Block: We boeken vooruitgang, al is het niet eenvoudig. We zijn als jongleurs die negen borden tegelijk omhoog houden. We zien dat het bij andere interministeriële conferenties, bijvoorbeeld die rond klimaat en mobiliteit, veel stroever loopt. Wat er in ons geval ook bij komt kijken – als gevolg van de zesde staatshervorming – is de overheveling van de kinderbijslag. De uitbetaling gebeurt nu nog federaal, via Famifed, maar we bereiden de overname door de gewestelijke administraties volop voor. We doen nu al simulaties, want de transitie moet eind 2019 op drie weken tijd gerealiseerd worden. Vanhengel: We hebben in Brussel een systeem ontwikkeld dat volgens de academici het best beantwoordt aan de bestrijding van kinderarmoede. Het is een voordeel dat we nu beter kunnen inspelen op de lokale situatie, maar het heeft toch voor veel hoofdbrekens gezorgd. Wist je dat wij binnen de Brusselse regering les hebben gekregen van Tania Dekens, administrateur-generaal van Famifed, over de werking van de kinderbijslag? Daar zijn volledige ministerraden aan op gesoupeerd. Het is een bijzonder complex verhaal met vele parameters. Als je aan één parameter iets verandert, heeft dat direct een neveneffect op andere. Vergeet niet, voor heel wat Brusselse gezinnen is de kinderbijslag een wezenlijk onderdeel van hun maandelijks inkomen. Als dat in de soep draait, heb je sociale catastrofes. Wat zijn na de overheveling van het arbeidsmarkt- en gezondheidszorgbeleid nog belangrijke speerpunten? De Block: De tewerkstellingsgraad, ook iets waar we samen aan moeten sleutelen. Nog te veel mensen vinden slecht aansluiting bij de arbeidsmarkt. Brussel probeert daar al van in het onderwijs iets aan te doen. Wij creëren federaal mogelijkheden om langer te werken, zoals de zachte landingsbanen, maar stimuleren ook de jongeren. We hebben bijvoorbeeld het statuut student-ondernemer in het leven geroepen. Met de flexijobs hopen we ook de horeca zuurstof te geven. Zeker na de aanslagen heeft die sector het in Brussel zwaar te verduren gehad. Vanhengel: Waar ik graag toch nog eens de nadruk op wil leggen, is het economische belang van ons fenomenaal sterk gezondheidsnetwerk. Dat is een van onze grootste werkgevers. We zouden wat vaker moeten spreken over ‘Brussels, capital of Europe’. We zijn de best denkbare testmarkt als je in Europa iets wil realiseren. Guy Vanhengel De Block: De gezondheidszorg biedt ook laaggeschoolden jobs, voor het onderhoud en het patiëntenvervoer bijvoorbeeld. Omdat we in een multiculturele omgeving zitten, financieren we nu ook tolken voor ziekenhuizen en huisartsen. Dat werkt heel goed. Het geeft je zorgverleners back-up; als vroedvrouw kun je moeilijk 20 talen gaan leren. Vanhengel: De hervormingen die Maggie doorvoert om alle medische specialiteiten nog verder te groeperen, zal ons nog sterker maken. We zijn een kosmopolitische stad en toch blijft heel wat onder de radar. Wist je dat we internationale topspelers zijn in kennis over fertiliteit? We spelen zulke troeven te weinig uit, terwijl ons economisch weefsel daar beter van kan worden. Op welke manier? Vanhengel: Door ons beter te positioneren op de markt. Spreek wat vaker over ‘Brussels, capital of Europe’. We zijn de best denkbare testmarkt als je in Europa iets wil realiseren. We werken nu 20 jaar samen met Chengdu, een Chinese stad in volle ontwikkeling die graag zaken wil doen met Brussel. Je zou bijvoorbeeld versteld staan van de marktwaarde van onze Rode Duivels. In de verste uithoeken van de wereld kent men Vincent Kompany. Het doelgroepenbeleid is vorig jaar hervormd in Brussel. Met maatregelen als het inschakelingscontract en de inschakelingsbaan focust men terecht op de jeugdwerkloosheid, maar studies hebben aangetoond dat in Brussel heel wat ouderen tewerkgesteld worden. Vraagt het aan boord houden van 55-plussers ook geen blijvende aandacht? De Block: Het zou een foute veronderstelling zijn te denken dat jonge mensen de job van ouderen inpikken. Ze BECI - Brussel metropool - september 2018 13 © Beci/Reporters
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THINK TANK hebben andere skills, een ander soort ervaring. We hebben nog veel oningevulde vacatures. Vanhengel: Binnen de administratieve grenzen van het Brusselse Gewest geven wij jaarlijks 700.000 man werk. Op een bevolking van 1,2 miljoen is dat gigantisch. Onze jeugdwerkloosheid blijft verder zakken; we zitten momenteel aan 15 procent. We doen het beter dan Antwerpen. Wat zeker helpt, zijn de inspanningen die het Nederlandstalig onderwijs doet. Twintig procent van de kinderen volgt Nederlandstalig onderwijs: die komen daar allemaal meertalig uit. Talenkennis helpt om een job te vinden. De Block: Het engagement van Vincent Kompany, die oproept om de twee landstalen te leren, is daarin heel belangrijk. Hij is een inspirerend voorbeeld. Vanhengel: De campagne die hij voor Actiris deed, heeft echt goed gemarcheerd. Een van de punten in het programma voor de komende gemeenteraadsverkiezingen van de Brusselse Open Vld is een bouwstop voor sociale woningen in de hoofdstad. Een goed idee? De Block: Volgens mij is er nog altijd een nood aan sociale woningen, maar het moet een gezonde mix blijven. Er is ook een mogelijkheid om op de private markt mensen te ondersteunen, zodat wonen betaalbaar blijft. Er zijn nu bepaalde wijken in het centrum van Brussel die verzadigd zijn; daar kunnen geen sociale woningen meer bijkomen. Vanhengel: Er zijn plekken waar het wél nog kan, zeker als we het metropolitaan bekijken. De private markt functioneert bij ons, in tegenstelling tot onze sommige buurlanden, heel goed. We kampen hier niet met woningnood, zoals in Nederland. We hebben een groot netwerk van sociale woningen – in totaal zo’n 40.000-tal – maar daarnaast heb je andere technieken nodig, zoals Maggie aangaf. De huursubsidies hebben we toegankelijker gemaakt, zodat mensen die op de wachtlijsten staan voor een sociale woning ook op de private markt kansen krijgen. Tot slot het pensioendebat, waar de vakbonden het verwijt krijgen dat ze op de rem staan. Hoe komt er weer beweging in dit dossier? De Block: Als je de mensen gaat wijsmaken dat we allemaal minder lang moeten werken en op een gewaarborgd pensioen van 1500 euro kunnen rekenen, dan ben je aan het liegen. Deze regering heeft belangrijke stappen gezet om de activiteitsgraad van ouderen op te krikken. Wij hinken daar hopeloos achterop, als je het vergelijkt met de ons omringende landen. Je moet vooruitkijken, naar de twee volgende generaties. Als iedereen een beetje langer werkt, creëren we een begroting die een nog betere sociale voorziening toelaat. Natuurlijk moet het werk dan wel werkbaar zijn. De zachte landingsbanen komen daar al aan tegemoet. © Beci/Reporters Vanhengel: Om mensen langer te laten werken, moet er iets aan de gejaagdheid en de stress in het bedrijfsleven gedaan worden. Ik ben een grote voorstander van thuiswerken. Ik moedig dat in mijn administraties aan. Als je op straat gaat staan met pamfletten die verwarring zaaien en beloftes doen die je niet kan waarmaken: dat is intellectueel oneerlijk. Creëer geen verkeerde verwachtingspatronen. Maggie De Block 14 BECI - Brussel metropool - september 2018 De Block: Wij nemen onze verantwoordelijkheid als politici – wij plannen vooruit en hervormen de sociale zekerheid om ervoor te zorgen dat die de kern blijft van onze welvaart – maar de vakbonden hebben ook een grote verantwoordelijkheid. Als je op straat gaat staan met pamfletten die verwarring zaaien en beloftes doen die je niet kan waarmaken: dat is intellectueel oneerlijk. Creëer geen verkeerde verwachtingspatronen. Het is toch niet de bedoeling dat we onze welvaart gaan ondergraven? Wij zijn sociaal liberaal, maar het heeft zijn grenzen. ● © Beci/Reporters U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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Urbike wil de vrachtfiets een rol toekennen in de stedelijke logistiek. In Brussel haalt de fiets de auto in MOBILITEIT Letterlijk, figuurlijk en geleidelijk haalt de fiets de achterstand in die hij op de auto had. Da’s prima nieuws voor de luchtkwaliteit in Brussel, de concurrentiekracht van bedrijven en het goede humeur van fietsende werknemers. De fiets waagt zich nu zelfs aan containervervoer van colli. Johan Debière L angzaam maar zeker boekt de fiets vooruitgang in Brussel. Hij krijgt eindelijk op alle vlakken steun. Denk maar aan de initiatieven van minister van Mobiliteit Pascal Smet, het lobbyen van organisaties als Pro-Vélo of de initiatieven van Beci om haar leden warm te maken voor de voordelen van fietsen. De uitspraken van Michel Lagasse, oprichter en CEO van C-Tec Leasing en Bike Square, spreken boekdelen over de paradigmaverschuiving in personenvervoer: "Wij beheren fietsparken voor bedrijven als Athlon of Belfius. Beide ondernemingen zijn namelijk attent op de rol die de fiets kan spelen in een "mobiliteitsbeleid". En aan wie een zeer goede fiets zoekt voor een voordelige prijs, bieFietstoelage Tegen een maximumtarief van 0,23 euro per afgelegde kilometer om van huis naar het werk te rijden, en in het geval van een rit van 10 kilometer zowel voor de heen- als de terugreis (ongeveer 1u15 tot 1u30 voor de heen- en terugreis), kan een werknemer die dagelijks naar het werk fietst, van zijn werkgever een kleine volledig belastingvrije bonus van duizend euro ontvangen. Een ander interessant element, vooral voor pendelaars: de fietstoelage kan gecombineerd worden met de werkgeversbijdrage aan de openbaar-vervoerpas. Het is echter niet mogelijk om de interventie "fiets" en de interventie "openbaar vervoer" te combineren voor dezelfde reis. Dit betekent dat beide elkaar moeten aanvullen: je begint de reis per trein, bus en/of tram en legt de laatste kilometers bijvoorbeeld af met de vouwfiets die je in het openbaar vervoer hebt meegenomen. 16 BECI - Brussel metropool - september 2018 den wij sinds kort directiefietsen. Zij hebben amper enkele honderden kilometers op de teller en zijn in perfecte staat dankzij de onderhoudsprogramma's van onze teams.” Michel Lagasse verklaart het groeiende succes van de fiets in de bedrijfswereld uiteraard door de verkeer- en parkeerproblemen, maar ook door initiatieven die een steentje bijdragen, zoals het Mobiliteitsplan van de federale overheid, onlangs. Michel Lagasse merkt dit succes vooral op in Brussel, in de Rand en in Vlaanderen. Elders valt nog bitter weinig te bespeuren. "Persoonlijk stel ik geen noemenswaardige evolutie vast in Namen en Luik", betreurt de topman van C-Tec. Hij blijft echter positief: “Dit betekent dat ons daar nog een enorm potentieel te wachten staat.” Bike Brussels Welke aanpak hanteren Brussel-Hoofdstad en Vlaanderen? "Moeilijke vraag", antwoordt Étienne Bertrand, de aan de wieg stond van Bike Brussels, een beurs die nu al twee jaar doorgaat in Tour & Taxis en eerder gewijd is aan de mobiliteit dankzij de fiets dan aan de fiets zelf: "Als u Bike Brussels bezoekt, vindt u daar niet het hele gamma fietsen die de markt aanbiedt. Wel bijna uitsluitend elektrische, vouw- en bakfietsen", legt de organisator van het evenement uit. Étienne Bertrand paste trouwens dezelfde formule in Vlaanderen toe, op Bike Flanders, een event voor dagelijkse fietsers dat in Gent voor de eerste keer plaatsvond, in april dit jaar. Met deze formule nam hij een risico: afstappen van een beurs voor liefhebbers en zondagsfietsers en eerder nuchter focussen op een aanbod voor iedereen, zowel particulier als bedrijf. Daarom gelooft de oprichter van Bike Brussels en Bike Flanders dat hij zijn bijdrage heeft geleverd aan de doorbraak van de fiets als essentieel onderdeel van de mobiliteitsmix, zowel bij potentiële gebruikers als bij politici, "zoals 20 jaar geleden, toen ik de beurs © SIB THINK TANK Bois & Habitat lanceerde, wanneer nog niemand houten huizen bouwde". Ahooga: een vouwwonder ‘designed in Brussels’ Een vlotter fietsverkeer in Brussel is een prima initiatief. En die fietsen hier ook maken, is nog beter... Dat was de uitdaging die Ahooga aanging met een elektrisch vouwmodel dat zowel in Brussel als in het buitenland heel wat succes kende: "Sinds de lancering van Ahooga verkochten wij 500 fietsen in het eerste jaar, 1.000 in het tweede jaar en zitten we rond de 800 voor dit jaar. Een voorlopig totaal van 2.300, vooral in de stedelijke gebieden van België, Frankrijk en Duitsland," legt Philippe Lefrancq, medeoprichter van Ahooga, uit. Om deze prachtige elektrische vouwfiets, geheel ontworpen in België en hier ook deels gemonteerd, op de markt te brengen, vertrouwt Ahooga op de multi-channel: "We hebben een eigen showroom, een online winkel en een netwerk van dealers: zelfstandige fietsenwinkels. Wij wilden mensen zachtjes laten overstappen van de bedrijfswagen naar een ander vervoermiddel. Ze zouden bijvoorbeeld een grote auto kunnen inruilen voor een kleinere, met daarbij een vouwfiets als Ahooga. Dat is precies het concept van onze fiets. Hij is licht en gemakkelijk te hanteren. Wie zijn eindbestemming met de auto benadert, kan op die manier de laatste kilometers fietsen, waar de auto moeilijker passeert. We geven toe dat dit niet zo voor de hand liggend is als we ons hadden voorgesteld, maar we hebben toch al een mooie B2B-cliëntèle bereikt: een honderdtal KMO's en grotere bedrijven.” Een markt die dagelijks uitbreidt Wat vindt Philippe Lefrancq van nieuwe diensten als elektrische fietsen in zelfbediening? "We zien dit als een ontluikende markt, niet als een bedreiging. Hierdoor zullen meer mensen gaan fietsen. Hun behoeften zullen waarschijnlijk door werk en gezin veranderen. En vroeg of laat zullen ze kennis maken met Ahooga..." Welke factoren zouden meer bedrijven warm maken voor de fiets? “Het succes van de bedrijfswagen is in België te danken aan het belastingvoordeel. Ik vrees dat dit belastingvoordeel ook de enige manier zal zijn om meer mensen op de fiets te krijgen", analyseert Philippe Lefrancq. "De bedrijfswagen was voor de onderneming een goedkope manier om medewerkers te belonen. AlPhilippe Lefrancq (links) en Frédéric Mertens, de oprichters van Ahooga. ternatieve vervoermiddelen kunnen op dezelfde manier bij werkgevers en werknemers worden gepromoot." Een fietstoelage? “Ja, maar ook andere elementen moeten de fiets bevorderen. De werkgever moet er eveneens een voordeel uit halen. Vandaar het belang van 120% aftrekbaarheid. En ik vind dat de bedrijfsfiets voldoende zichtbaarheid moet krijgen bij aanwervingen. Het zou goed zijn als de fiets in alle mogelijke leaseformules duidelijk aan bod kwam, als leasingmaatschappijen de verschillende mogelijkheden in deze niche duidelijk promootten, met online catalogi bijvoorbeeld, zoals ze dat ook voor auto’s doen.” 115.000 leveringen met de fiets tegen 2020 Ook interessant en bijzonder veelbelovend: het goederenvervoer in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Dit is het actieterrein van Philippe Lovens via de Brusselse goederenbezorgingscoöperatie Urbike, en Bcklt, een living lab die Innoviris selecteerde in het kader van de projectoproep Test-it Smart Mobility Challenge. Naast de 500 ton CO2 uitstoot vermeden door het gebruik van vrachtfietsen voor levering in containers, zouden er nagenoeg 17 banen ontstaan volgens een model waarin reeds aanwezige bezorgers, zoals Hush Rush of Molenbike, inspraak zouden krijgen, mochten ze deelnemen aan het project. Dit zou tegenstanders van de Uber-aanpak moeten geruststellen… ● Informatie: ➜ https://www.bikebrussels.be ➜ https://www.ahooga.bike ➜ https://urbike.be BECI - Brussel metropool - september 2018 17 D.R.
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THINK TANK IMMO & STEDENBOUW Plaats voor restaurants in Brussel? Restaurants hebben het zwaar te verduren in Brussel. Er gaan meer gelegenheden dicht dan open. De schuldigen? De aanslagen, de mobiliteit, de werken, het kasregister uiteraard, maar ook de overdreven vastgoedprijzen voor dit soort handelszaken, en de terughoudendheid van bepaalde gemeenten, die aarzelen om bepaalde handelsoppervlakken af te staan aan de Horeca. Ophélie Delarouzée D e val van enkele grote Horeca namen in Brussel haalde begin dit jaar het nieuws. "Naast de berichtgeving over de gebroeders Beyaz en hun wanbeleid, dient ook gezegd dat jaarlijks één op de vijftien restaurants failliet gaat in het Brusselse Gewest, en dan vooral in het stadscentrum. En zij die overblijven, willen vaak verhuizen, maar de kosten van de initiële investering belet dit.” Miguel Van Keirsbilck, secretaris-generaal van de Belgian Restaurants Association, schetst een grimmig beeld. Het wijst op de schok van de terreuraanslagen en het trauma veroorzaakt door brutale aanleg van de voetgangerszone. Maar er is meer. De restaurants volgen een opwaartse trend in Vlaanderen en Wallonië, maar een dalende in het Brusselse Gewest, waar er de afgelopen drie jaar meer sluitingen dan openingen zijn geweest. De mobiliteitsproblemen isoleren deze zaken in Brussel, waar delivery wat extra inkomsten oplevert. Kleine cateringzaken worden talrijker in Brussel, in tegenstelling tot cafés, die in aantal afnemen. De klassieke broodjeswinkels worden vervangen door ketens als Exki en Le Pain Quotidien, die tegen iets hogere prijzen kwaliteitssnacks aanbieden. "De restaurants die het meest geleden hebben van mobiliteitstoestanden in combinatie met toeristische problemen zitten vast in een soort cirkel rondom het hart van de stad," zegt Miguel Van Keirsbilck. "Aan de andere kant, langs de Grote Ring van Brussel en in de Waals- en Vlaams-Brabantse randgemeenten, doen de restaurants het erg goed. Er wordt soms beweerd dat er te veel restaurants zijn in België: zo'n 22.000 van de 60.000 horecagelegenheden voor 11 miljoen inwoners, of 1 restaurant voor 500 personen. Het economische weefsel in Brussel was al kwetsbaar vóór de financiële crisis. In deze periode van marktregulering aangedreven door het kasregister, kampt de sector met een hoge turnover en concur18 BECI - Brussel metropool - september 2018 La Chaloupe d'Or, op de Grote Markt, was een van de 11 restaurants van de gebroeders Beyaz, die begin 2018 failliet gingen. De zaak werd al gauw overgenomen. rentievervalsing. Vlaanderen heeft hier gedisciplineerd op gereageerd, maar in Brussel verloopt de installatie van het kasregister het traagst. De eerlijke zaken ondergaan de oneerlijke concurrentie van zij die minder scrupules hebben.” Hogere ambities en naar sterren grijpen De heer Van Keirsbilck vraagt dat de federale overheid eerlijke spelregels zou opleggen aan al wie tegenstribbelt. Aangezien rentabiliteit nauwelijks haalbaar is, vooral in Brussel, waar de prijs van vastgoed een hoge vlucht neemt terwijl de restaurants geen hogere prijzen hanteren noch meer klanten over de vloer krijgen dan zaken in andere regio's, vraagt de Belgian Restaurants Association dat de BTW gelijk zou lopen met die van de buurlanden en dat 100% aftrekbaarheid voor zakendiners zou worden hersteld, voor zover een ticket uit een kasregister kan worden voorgelegd. "Hooggekwalificeerde chef-koks stellen zich tevreden met een restaurant voor 20 personen. Ze werken alleen achter de toonbank om zichzelf niet in gevaar te brengen. Sommigen beweren liever een fastfood te willen openen dan zichzelf economisch te blijven uitputten," betreurt Miguel Van Keirsbilck. "De markt is gepolariseerd rond enerzijds grote spelers met een ketenstructuur en die voordeel halen uit hun inkoopvolume om zich veilig te stellen, en anderzijds zeer kleine familiale concepten, die vrij over hun tijd beschikken. De minimumvoorwaarden voor winstgevendheid niet herstellen, is schadelijk voor de vrijheid van ondernemerschap.” De Brusselse keukens worden weinig geprezen in de gidsen, maar vertonen nochtans heel wat troeven, naast de charme van hun diversiteit. "Steun aan de oprichting, het behoud en de uitstraling van goede restaurants in Brussel zou een interessant beleid zijn qua toeristische aantrekkingskracht, ook omdat kleinere innovatieve concepten zouden volgen", adviseert Miguel Van Keirsbilck. HALLO BRUSSEL ! MET TELENET BUSINESS HAALT U NIETS DAN KWALITEIT BINNEN. Peter Quirijnen Artiest Giel François Brasserie Biencru GRAAG MEER INFO OVER ONZE BEDRIJFSOPLOSSINGEN ? SURF NAAR TELENET.BE/BXLBUSINESS
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THINK TANK De valkuilen van een gesloten vastgoedpark Omdat de marges laag zijn, huren de restauranthouders meestal hun pand. "De verkoopprijzen liggen vaak waanzinnig hoog en verkopers zijn zelden geneigd om ze te verlagen", stelt Marie Lefebvre, vertegenwoordiger bij Bureau immobilier Gérard. "Aan de wens om avondconcepten in de Nieuwstraat in te voeren kan alleen tegemoet worden gekomen als de eigenaren zich hiervoor inspannen. De huurprijzen die grote handelsketens met veel omzet zich kunnen veroorloven liggen namelijk buiten het bereik van een bar of restaurant. De sector ondergaat talrijke faillissementen. Ik hoorde van een klant dat banken niet meer per se in een horecazaak willen investeren. Kandidaten hebben dus een oerdegelijk concept nodig om aan de slag te gaan. Sommige klanten komen al een jaar na hun investering terug om de zaak te verkopen, maar dat is niet gemakkelijk wanneer het restaurant niet goed rendeert. De verkoop van een zaak valt minder vaak voor, omdat het voordeliger is om een bedrijf op te richten met de toegekende premies. Er is dan sprake van sleutelgeld of een huurrecht, vooral gerechtvaardigd als de huurprijs lager ligt dan de marktprijs. Hoe lager de ene, hoe hoger de andere kan zijn.” Zij merkt op dat de gemeenten nu de conversie van winkelruimten in hotels en restaurants moeilijker aanvaarden: "Elk heeft zijn eigen regels, wat de samenstelling van dossiers bemoeilijkt. En het verkrijgen van een vergunning kost tijd. De cliënt moet er dan van worden geïnDe gemeente Sint-Gillis bezit de helft van de winkels op het Voorplein, waarvan ze een Horeca-wijk wil maken. formeerd dat zijn zaak misschien pas binnen een jaar zal kunnen opengaan. Een ondernemer aanvaardt moeilijk om door administratieve logheden te worden tegengehouden. Bovendien komen de kosten ten laste van een van de partijen: de koper, de eigenaar als hij ermee instemt geen huur te innen zolang de procedures lopen, of de huidige huurder die het pand wenst te verlaten. Vaak wordt de overeenkomst dan niet gesloten, omdat de eigenaar bijvoorbeeld liever van een innovatieve horecazaak afziet als een gewone schoenwinkel daar meteen kan worden geopend.” ONZE ZALEN ZIJN ONTWORPEN VOOR FILM. WAT ZE PERFECT MAAKT VOOR VEEL MEER DAN FILM. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Hoogstaande technologie. Comfortabele zetels. Effi ciënte organisatie. Allemaal troeven die niet alleen van fi lm kijken bij Kinepolis Brussel een unieke ervaring maken. Ook seminaries, events, congressen (en nog veel meer) zijn perfect op hun plaats bij ons. Meer info? Check business.kinepolis.be of bel 02 474 26 30 e-mail: b2bbrussel@kinepolis.com Meer dan alleen cinema. 20 BECI - Brussel metropool - september 2018 TEAM BUILDING SEMINARIE COMEDY FILM CONGRES CULTUUR Originaliteit is nu zo gevaarlijk geworden dat het Horeca vastgoed vooral in een gesloten circuit circuleert. "Het is niet gezond dat regelgeving eerder focust op de beperking van de vestigingsplaatsen dan op de kwaliteit van concepten", vindt Miguel Van Keirsbilck. "De gemeenten zijn nog te ouderwets in hun beleid en niet geneigd om ongewone plaatsen aan de Horeca toe te kennen. We vragen een onderscheid tussen cafés, die een sociale ruimte bieden, en restaurants, die minder laat sluiten en minder lawaaierig zijn. Sint-Gillis heeft een nieuw gezicht dankzij zijn culturele vernieuwing, maar ook zijn nieuwe Horeca-aanpak. Dit draagt bij tot het welzijn in een gemeente.” Het voorbeeld van Sint-Gillis “Wij zijn toezicht gaan oefenen op de handel om de Horeca een duwtje in de rug te geven”, zegt de trotse schepen Cathy Marcus, belast met de Grondregie. "In het begin focusten wij uitsluitend op huisvesting en we gaven verenigingen vooral kleine commerciële benedenverdiepingen die anders moeilijk te exploiteren waren. Daarna kochten we aangrenzende gebouwen om de benedenverdiepingen volledig te renoveren voor uitgestrekte handelszaken. Samen met Atrium ontwikkelen we een strategie om te bepalen welk type winkel daar kan worden gevestigd.” Kleine commerciële benedenverdiepingen zijn er in het Gewest genoeg. Marie Lefebvre neemt de vitrines van het Îlot Sacré als voorbeeld, waar de moeilijkheid om een aparte ingang te voorzien voor de bovenliggende verdiepingen vaak deze woningen ontoegankelijk maakt. "Op de Alsembergse Steenweg, die erg achteruit is gegaan, overleven veel kleine winkeltjes. Wij proberen tegelijk de handelsruimten en de bestrating te renoveren om grote ketens aan te lokken en zodoende een dynamiek op gang brengen die ook andere zaken zou aantrekken”, vervolgt Cathy Marcus. "We hebben een zeer gediversifieerd aanbod en werken wijkgericht. Op het Voorplein zijn we eigenaar van de helft van de winkels en hebben we cafés ingericht om er een Horeca-centrum van te maken. We hebben besloten om daar een voetgangerszone aan te leggen en we hebben net schrobmachines gekocht om deze zeer drukke buurt schoon te houden. We getuigden ook van openheid voor nieuwe ideeen en aanvaardden bijvoorbeeld een horecazaak in een oud benzinestation. We ontwikkelen in de Fortstraat een strategie gericht op kleine culturele ambachtslieden en we gaan er de artistieke decoratie van de gevels toestaan.” De gemeente, die meer dan 400 cafés en restaurants telt, gaat de cadans nu wat verlagen om de bestaande projecten duurzaam te maken en na te denken over toekomstige ontwikkelingen. ● Wat leeft op de brusselse kantorenmarkt? In de Brusselse periferie is er een groeiende nood aan recente kantoorgebouwen. Aan welke aspecten hechten bedrijven belang in hun zoektocht naar een nieuwe locatie voor kantoren? Structura.biz, expert in bedrijfsvastgoed, deed een marktonderzoek van de kantorenmarkt in de periferie rond Brussel. Profiel van de ondervraagden: 150 bedrijfsleiders uit de Brusselse Rand. Er werd rekening gehouden met de grootte van het bedrijf (vanaf 10 medewerkers). Van de 150 ondervraagden is 61% huurder, 39% eigenaar. Naast prijs (22%) en de bereikbaarheid met wagen (19%), spelen imago & visibiliteit (12%) een belangrijke rol bij de zoektocht naar een nieuwe locatie. Ook de duurzaamheid van het gebouw (11%) staat in de top 5 van zoekcriteria. Bovendien houdt men de leeftijd van het gebouw (12%) in het achterhoofd: men gaat vooral op zoek naar recente kantoren. Dit is geen sinecure in de periferie, meent Structura.Biz, aangezien er in die regio weinig nieuwbouw op de markt is. . Hoe kunnen eigenaars van bestaande gebouwen dan toch het verschil maken? Enerzijds speelt de prijs nog altijd een belangrijke rol. Anderzijds hecht men ook belang aan elementen zoals extra faciliteiten, bv. coffee corners, laundry service, catering, gedeeld onthaal... Dit herkent Structura.Biz ook in de praktijk: gebouwen die faciliteiten aanbieden worden sneller verhuurd. Denk hierbij aan The Bridge in Anderlecht, Pegasus Park en Greenhouse in Diegem. Bovendien ziet Structura.Biz dat deze trend parallel loopt met de stijging van de vraag naar ruimte voor co-working. Onder co-working verstaan we: ruimte waar verschillende bedrijven gezamenlijk werken, los van het klassieke kantoorconcept. Ze delen hierbij niet alleen hun werkruimte, maar ook vergaderzalen, coffee corners en ontspanningsruimte. De meeste concepten voorzien flexibele opties gaande van totale co-working tot het huren van privatieve kantoorruimte met gebruik van faciliteiten. De helft van de ondervraagden is vertrouwd met het concept co-working. Van deze groep maakt 2/3 gebruik van deze nieuwe vorm van werken. Bovendien gelooft 57% van deze bedrijven in de voordelen ervan, zoals voordeel van het netwerk, communitybeleving.... De bevraagde bedrijven zijn KMO’s. Men kan zich inbeelden dat de resultaten anders zouden zijn voor multinationals. De meeste bevraagden zijn gevestigd in de periferie en gedecentraliseerd Brussel. Bij bevraging van bedrijven uit bv. het centrum van Brussel zouden de resultaten mogelijks ook verschillen. BECI - Brussel metropool - september 2018 21
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THINK TANK vorige eeuw kwam er verzet, toen tegen de opkomst van de televisie. Die ging de cultuur om zeep helpen, mensen dom maken, het lezen afleren enz. Uiteindelijk bleek dit helemaal niet waar: de beeldbuis droeg bij tot de verspreiding van de cultuur en opende onze geest voor nieuwe horizonten. Het enorme verschil tussen TV en smartphone ligt in de dagelijkse gebruiksduur en intensiteit. Net zoals het geen goed idee zou zijn om 12 uur per dag televisie te kijken (of 12 uur per dag te lezen), is het niet aangewezen om 12 uur per dag met de smartphone verbonden te zijn. Nochtans doen we dat. OPEN SOURCE Digital detox Tijdens de zomermaanden konden de meesten van ons minstens een paar dagen rust en ontspanning genieten. Wellicht de gelegenheid om wat afstand te nemen van de fusie-relatie met ons aller baas: de smartphone. Geef toe: in amper tien jaar (de iPhone verscheen in 2007) heeft de smartphone de mens verslaafd. Een grappige parallellie: in zijn boek Sapiens legt Yuval Noah Harari uit hoe de mens in prehistorische tijden in de val van de tarweteelt viel. Vroeger was de mens een jager en plukker, een zwerver die volgens de seizoenen en de beschikbaarheid van voedsel van zone naar zone verhuisde. Met de teelt van tarwe werd de mens sedentair. Omdat een oogst slecht (of vernietigd) kon zijn, moest de mens meer produceren dan hij verbruikte. Hij had meer handen nodig, dus meer kinderen. En om deze extra kinderen te voeden, moest hij meer tarwe telen. Een deel van de overtollige productie kon worden verkocht aan het naburige dorp. En zo verder, met onomkeerbare gevolgen voor de levensstijl van de mensheid, de handel, de economie, de politiek en zelfs de religie. Onze smartphones? U zult zeker opperen dat we met de tijd mee moeten. Nu, ook in de jaren vijftig van de Giles Daoust, CEO van Daoust en Title Media Laten we uiteraard een onderscheid maken tussen beroepsmatig gebruik en vrijetijdsbesteding. Voor wie verantwoordelijkheden uitoefent, is het natuurlijk een groot voordeel om te allen tijde bereikbaar te zijn en in real time over informatie te beschikken. Zeker en vast, maar deze redenering heeft zijn grenzen: obsessie en domheid. Toen de e-mail aan het eind van de jaren negentig wijdverbreid raakte, nam de kruissnelheid van de arbeidswereld indrukwekkend toe. Voor die tijd duurde het dagen, en internationaal zelfs weken, voor een uitwisseling van papieren brieven. Dankzij deze wachttijd konden we er letterlijk "eens over slapen". We deden ons best om geen onzin te schrijven en konden ons niet veroorloven op onnodige details in te gaan. Sinds de opkomst van de e-mails (en dus zeker de berichtjes die we snel-snel tussen twee deuren op een smartphone tikken), kunnen we 50 schriftelijke berichten per dag uitwisselen met dezelfde persoon (of groep mensen). Deze e-mails zijn vaak onvoldoende doordacht en overladen met een pak waardeloze details. Net zoals ‘vergaderitis’ (vandaag een ernstige bedrijfskwaal), levert ‘communicatienitis’ noch kwaliteit, noch efficiëntie op. Weinig maar goed communiceren, daar gaat het om. En geef liever een slim antwoord op een verzoek, zelfs al neemt dit – och, lieve hemel! – 24 uur in beslag. Zowel voor het beroep als voor vrije tijd bepalen we best een tijdspanne waarin we bereikbaar zijn. Is het buiten deze uren echt belangrijk om een e-mail te beantwoorden of te kijken wie onze Facebook-berichten "leuk" vond? Is het echt nodig om de laatste onnozele uitspraak van Trump te achterhalen voordat we naar bed gaan, of kan het wachten tot morgen? Moeten onze kinderen opgroeien in de aanwezigheid van slome ouders op hun smartphones, ouders die in multi-tasking modus nu en dan kort, onduidelijk en verstrooid antwoorden? Laten we een onderscheid maken tussen wat belangrijk en dringend is, en wat ons gewoon ongelukkig maakt. De smartphone een prachtig werkinstrument? Zeker en hij moet daarom onze dienaar zijn is, geen slavendrijver! 22 BECI - Brussel metropool - september 2018 HRWEB SOLUTIONS met mpleo een online, modulaire en 100% Belgische HR-applicatie Om bedrijven te ondersteunen in alle fases van een human resources project, heeft het Belgische HRWeb Solutions een volledig geïntegreerde en modulaire oplossing ontwikkeld die in SaaS-modus (Software-as-a-Service of software-als-eendienst) werkt. Ze combineert uitgebreide functionaliteit, vlotte installatie, gebruiksgemak en lagere implementatiekosten. Precies tien jaar geleden opgericht door managing partners Stefan Baele, Christian Beaujean en Alain Demarcke, positioneerde HRWeb Solutions zich onmiddellijk als HR-partner van bedrijven in de realisatie en implementatie van HR-projecten. Het bedrijf luistert aandachtig naar de klant om nauwkeurig zijn behoeften te identificeren, belemmerende factoren op te sporen, bestaande processen correct te analyseren en tot slot het masterplan en de precieze reikwijdte van de implementatie te definiëren. Daarna wordt een nauwkeurige cartografie gemaakt van de transverse en operationele processen, alsook van de processtroom om een HR-oplossing voor te stellen die zo goed mogelijk beantwoordt aan de verwachtingen van de klant. HRWeb Solutions besliste vanaf het prille begin om het mpleo-platform intern te ontwikkelen op basis van 100% webtechnologie, en dat vervolgens direct op de markt te brengen. Het product wordt gehost op een volledig beveiligde externe IT-infrastructuur en de klant betaalt volgens gebruik. Een andere strategische keuze: mpleo is als modulaire software gebouwd op een gemeenschappelijk framework. Zijn verschillende managementmodules zijn verdeeld langs twee hoofdassen: enerzijds het administratieve gedeelte (digitaal personeelsdossier, aanwezigheid/ afwezigheid, onkostendeclaraties ... met geïntegreerde payroll) en anderzijds ‘soft HR’ (talentmanagement, rekrutering, opleiding, performance management ...). Daarnaast zijn er interfaces gepland met andere HR-managementoplossingen op de markt, waaronder de payrollsystemen van sociale secretariaten. mpleo werd integraal in België ontwikkeld en voldoet perfect aan de lokale wettelijke en reglementaire vereisten (in het bijzonder de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming – AVG), terwijl het uiterst dicht bij de behoeften van de gebruikers aanleunt (elke nieuwe functie die wordt toegevoegd is rechtstreeks toegankelijk voor alle klanten). En aangezien de oplossing volledig SaaS-gebaseerd is, komen alle verbeteringen direct ten goede aan alle gebruikers, zonder kosten. Zo zal de nieuwe versie die in de komende maanden wordt gepland nog meer functionaliteit, gebruiksgemak en reactiviteit brengen. De veiligheid werd uiteraard niet verwaarloosd, zowel wat betreft de toegang tot gegevens door gebruikers als wat de gegevensverwerking aangaat (SSL-encryptie en -opslag in een private en redundante cloud, hosting in een extern tier 4 datacenter met iso 27001 certificering, real-time duplicatie en dagelijkse backups). Daarnaast is gebruiksgemak één van de sterke punten van mpleo, waardoor elke medewerker als een waardevolle HR-speler optreedt. HRWeb Solutions biedt bovendien standaard en op maat gemaakte opleidingen aan voor haar product bij de klant of in eigen centrum. En om een optimale service te verzekeren, zorgt een supportteam voor een permanente en reactieve opvolging via een hotline. HRWeb Solutions bedient vandaag bijna 300 bedrijven, samen goed voor meer dan 30.000 dagelijkse gebruikers. Het bedrijf richt zich vooral tot bedrijven met ongeveer 50 tot 500 werknemers, maar trekt een groeiend aantal grotere organisaties aan. Dankzij zijn modulariteit laat mpleo zich eenvoudig en snel implementeren, terwijl de configuratie door de gebruiker zelf kan worden uitgevoerd, wat de implementatiekosten beperkt. Het product is ook gebruiksvriendelijk en toegankelijk vanaf elk apparaat met een internetbrowser. De oplossing is 100% reactief! Het bedrijf is volledig zelf gefinancierd en onafhankelijk. Het is voornamelijk aanwezig in België en het Groothertogdom Luxemburg (30 klanten meer in twee jaar aanwezigheid) en slaagt er op dit ogenblik in om 3 tot 4 nieuwe klanten per maand te overtuigen. Dankzij zijn webtechnologie en meertaligheid (zowel qua schermen als inhoudelijk) leent mpleo zich perfect voor internationalisering. HRWeb Solutions Lozenberg 1 1932 Zaventem www.hrweb.solutions
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Naar tweetalig onderwijs in Brussel? Sommige op zich eerbare doelstellingen zijn nefast voor de tweetaligheid in onze hoofdstad, nochtans een kapitale voorwaarde op de arbeidsmarkt. Denk daarbij aan de behoefte aan meer plaatsen in het onderwijs door de demografische boom of de beperking tot één nationale taal voor leerlingen uit de immigratie. De discussie over tweetalig of zelfs drietalig onderwijs is niet nieuw, maar actueler dan ooit. Ophélie Delarouzée Guy Vanhengel, Minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering belast met Financiën en voorzitter van het College van de Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC), belast met Onderwijs Het onderwijs heeft innovatie nodig. In de specifieke context van Brussel willen wij meertalig onderwijs blijven stimuleren, met aandacht voor het Frans bij niet-Franstalige leerkrachten en leerlingen om er Brusselaars van te maken. Leerlingen, scholen en ouders moeten worden aangemoedigd om in een pedagogisch project te stappen dat meertaligheid en burgerzin als basis heeft. Als wij in België iets tot stand willen brengen, moeten wij rekening houden met de staatsstructuur van het land, met zijn Gemeenschappen, Gewesten en federale overheid. Er is in onze stad behoefte aan tweetalige leerkrachten en de oprichting van een tweetalige opleiding voor leerkrachten sluit hierbij aan. De ambitie om dit project te steunen is aanwezig in de regeerakkoorden op verscheidene niveaus: federaal, Brussels Hoofdstedelijk Gewest, GGC, VGC en CoCof. Vorig jaar werd er reeds een belangrijke aanzet hiervoor gegeven met een tweetalige leerkrachtenopleiding in Brussel. De departementen Onderwijs en Pedagogie van de Erasmushogeschool Brussel en van de Haute École Francisco Ferrer gingen de verbintenis aan om samen te werken voor hun lerarenopleiding voor het basisonderwijs. Zij zullen een “bidiplomeringstraject” inrichten om studenten in staat te stellen, wanneer zij klaar zijn met hun bacheloropleiding, een verkorte voortgezette opleiding te volgen in de partnerinstelling. Tijdens deze opleiding zal de nadruk liggen op vervolmaking van hun talenkennis, zodat zij uiteindelijk over twee lerarendiploma’s beschikken. Zij kunnen dan zowel in het Franstalig als in het Nederlandstalig basisonderwijs lesgeven. Deze meertalige leerkrachten bieden een antwoord op de echte behoeften van de Brusselse leerlingen. Over de Franstalige leerlingen in het Nederlandstalig onderwijs in Brussel wordt vaak gezegd dat velen onder hen de schooltaal onvoldoende beheersen, waardoor zij een leerachterstand oplopen. De inspectie stelt vast dat de Brusselse scholen continu hun taalbeleid bijschaven. 24 BECI - Brussel metropool - september 2018 Liesbet Dhaene, Brussels parlementslid voor de N-VA Dit idee lijkt goed, maar is het niet. Het Nederlandstalig onderwijs levert nu al een aanzienlijke bijdrage tot tweetaligheid in Brussel. Van de Nederlandstalige scholen tweetalige scholen maken, zou het niveau van het Nederlands van de Franstalige leerlingen doen dalen. We merken dat deze kinderen het moeilijk hebben met de taal, omdat alle lessen in het Nederlands worden gegeven. Ze zouden pas echt tweetalig worden en hun leerachterstand ophalen als het Nederlands in de Nederlandstalige scholen wordt versterkt. De kwaliteit van ons onderwijs moet bijgevolg nog worden verhoogd om dit niveau op te trekken. Door het niveau van het Nederlands te verlagen zal het zeker niet lukken. Ik heb een evaluatie gemaakt van het taalonderwijs in het Franstalig onderwijs in Brussel en daarbij een negatieve evolutie voor het Nederlands vastgesteld. Anderhalf jaar geleden heb ik een resolutie ingediend om aan de Franstalige Gemeenschap te vragen om meer te investeren in het aanleren van het Nederlands via het “Pacte d’Excellence”. Toch staat dit punt nog niet op de agenda van de Commissie. Immersiescholen vind ik heel goed, maar het is jammer dat er zo weinig van in Brussel zijn in vergelijking met de andere provincies. Als alle scholen van de Franse Gemeenschap tweetalig worden, dan zou dit natuurlijk het niveau van het Nederlands ten goede komen. Maar als men tweetalig onderwijs in de Franstalige én de Nederlandstalige scholen zou organiseren en men ervoor zou kiezen om de bevoegdheden van de Franstalige en de Nederlandstalige Gemeenschapscommissies naar het Gewest en de GGC over te hevelen, dan zou men evolueren naar een ultra-Franstalige toestand, zoals altijd wanneer in Brussel iets onder de bevoegdheden van de GGC valt. Volgens mij is alleen de Vlaamse Gemeenschap in staat om het Nederlands op een hoog niveau aan Brusselse kinderen aan te leren. Bovendien kunnen alle Brusselaars profiteren van de kwaliteit van het Vlaamse onderwijs, dat opmerkelijk hoog scoort in de Pisa-rankings, wat niet het geval is voor het Franstalig onderwijs. © Belga Vind alle resultaten en samenvattingen van de winnende projecten op www.eeaward.be Palmares van de 13de Een nationale Prijs voor iedereen Sinds 2006 heeft de Prijs hulde gebracht aan alle Belgen, die alleen of via hun organisaties op een uitzonderlijke manier hebben bijgedragen aan de bouw van een duurzame toekomst op lokaal, regionaal en nationaal niveau. Deze Prijs beloont initiatieven waarbij duurzame ontwikkeling centraal staat. Verenigingen, burgers, steden en gemeenten, ondernemingen, scholen en universiteiten komen in aanmerking voor deze prijzen die uitmuntendheid willen belonen. Meer dan 2300 dossiers werden al voorgelegd aan de jury van deskundigen en meer dan 140 laureaten werden beloond. Eregast van deze 13e editie, de charismatische gunter Pauli gaf als inleiding tot de ceremonie een uitzonderlijke conferentie over haar revolutionaire concept van «Blue Economy» editie van de Belgische Energie-en Milieuprijs de prestigieuze ceremonie De prijsuitreiking vond plaats op Het BEl (Tour & Taxis) in aanwezigheid van talrijke prominenten uit de politieke, wetenschappelijke, verenigings- en economische wereld. Een avond vol emoties voor de laureaten en genomineerden en voor het brede publiek kwam hen toejuichen. de winnende projecten van de editie 2018 SuStainaBlE Education award Laureaat : Hidrodoe (Herentals) Genomineerden : Empreintes asbl en Mobiel 21 vzw Genomineerden : Leefmilieu Brussel – BELEXPO SuStainaBlE MoBility award Laureaat : Gemeente Bonheiden Genomineerden : Triviatech Sprl -CovEvent Genomineerden : Cycloserrurier SuStainaBlE EnErgy award Laureaat : Nexans Euromold Genomineerden : Coretec Energy Genomineerden : Zonnewind CVBA SuStainaBlE Building award Laureaat : citydev.brussels- Tivoli GreenCity Genomineerden : Homeco Genomineerden : ULiège – CHU et GRE van Luik circular EconoMy award Laureaat : Groupe François Genomineerden : Retrival scrl Genomineerden : InOpSys NV en Janssen Pharmaceutica NV SuStainaBlE tranSPort & logiSticS award Laureaat : Vincent Logistics sa Genomineerden : Remitrans NV Genomineerden : Rayon9 SuStainaBlE it award Laureaat : Connect2Move Genomineerden : Mangez Local! SuStainaBlE Food award Laureaat : FruitCollect Genomineerden : Universiteit Antwerpen Genomineerden : Stad Gent SuStainaBlE watEr ManagEMEnt award Laureaat : IGRETEC Genomineerden : Stream And River Consult sprl Genomineerden : Tilia pressing luMinuS PrEMiuM PartnEr award Laureaat : ULiège –CHU et GRE van Luik PrEMiuM MEdia PartnEr award Laureaat : Agricovert intErnational Polar Foundation award Laureaat : Zonnewind CVBA SPEcial Jury award Laureaat : Worms asbl PrEMiuM PartnEr PartnErS Référence Média Creative Events TUINMAGAZINE
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK E-commerce: “Betrek een juridische dienst voor u eraan begint” Camille Bourguignon is advocate bij de Balie te Parijs en medewerkster bij Ulys (een advocatenkantoor met een specialisatie in creatie- en innovatierecht). Zij verduidelijkt een aantal essentiële principes die e-commerce projectdragers best in acht nemen, onder meer wanneer ze internationale ambities koesteren. Cédric Lobelle Wat zijn de belangrijkste wettelijke en reglementaire beperkingen bij het opstarten van een e-commerce project? "Eerste vraag: is het product of de dienst dat/die u online wilt aanbieden gereglementeerd? Dit is het geval voor geneesmiddelen. Zij worden zowel in de fysieke apotheek als online gereguleerd. Vervolgens vereist de Europese verordening de vermelding van een aantal gegevens: de identiteit van de verkoper, zijn contactgegevens, de voornaamste kenmerken van het product… Ook is het verplicht om duidelijk de stappen van de online aankoop toe te lichten, evenals de mogelijkheid om, vóór het afronden, de bestelling te annuleren. U dient verder te vermelden in welke talen het koopcontract beschikbaar is. Vooral belangrijk is dat alle informatie over het herroepingsrecht (14 dagen) gemakkelijk te vinden is op de site. En de handelaar moet een efficiënte logistiek voorzien om het product desnoods terug te krijgen.” Heeft de recente Europese AVG-regelgeving een directe impact? "Vanzelfsprekend. De Algemene Verordening Gegevensbescherming voorziet een grotere verantwoordelijkheid voor de e-handelaar, die een grondige kennis van de verwerkte gegevens moet hebben. Neem nu een schoenwinkel. Die mag alleen de nodige gegevens vragen: uw e-mail, telefoon, leverings- en facturatieadres. Hij hoeft de samenstelling van uw gezin niet te weten. Behalve om een gerichte advertentie voor te bereiden, maar dan heeft hij uw specifieke toestemming nodig. Bij een overtreding kan de boete oplopen tot 20 miljoen euro of 4% van de omzet! Er zijn ook nieuwe rechten: het recht om vergeten te worden, het recht op verplaatsbaarheid van de gegevens. De e-handelaar is tevens verplicht om zijn privacybeleid aan te passen aan de nieuwe regelgeving, met vermelding van hoe de gegevens zullen worden verwerkt, met welk doel enz. De AVG verduidelijkt de verplichte specifieke toestemming van de consument voor de verwerking van zijn gegevens, los van zijn aanvaarding van de Algemene Voorwaarden (AV). Het is daarom sterk aanbevolen om bijvoorbeeld twee vinkvakjes te voorzien.” Laten we de nieuwe Europese wetgeving inzake geoblokkering niet vergeten. "Die wordt in december 2018 van kracht. De algemene logica: waar mogelijk heeft elke consument recht op een soortgelijke behandeling. Elke differentiatie 26 BECI - Brussel metropool - september 2018 moet op een andere wijze gerechtvaardigd zijn dan op grond van nationaliteit of verblijfplaats. Zo is het bijvoorbeeld niet langer toegestaan om naar de Spaanse of Franse site van een e-commercebedrijf te gaan en automatisch naar de Belgische site te worden doorgeschakeld: ik heb het recht om de drie sites met elkaar te vergelijken. Evenmin heeft de Spaanse site het recht mij andere voorwaarden op te leggen dan die voor haar Spaanse klanten. Tenzij het bijvoorbeeld om logistieke redenen niet mogelijk is om in België te leveren. Er is één opvallende uitzondering op auteursrechten en intellectueel eigendom, maar daar wordt vurig over gedebatteerd.” Camille Bourguignon Hoe zit het met internationale e-commerce sites? "Meestal gedragen Europese sites zich ‘eerlijk’ tegenover de consument. Toch adviseer ik projectdragers om al heel vroeg een beroep te doen op een juridische afdeling. Het juridische aspect lijkt vervelend, maar vermijdt tijdverspilling. Veel toekomstige e-handelaars gaan zich daar nogal laattijdig voor interesseren. En vooral als u klanten buiten Europa wilt bereiken, dient u goed geïnformeerd te zijn (fiscaliteit, btw...), de risico’s te analyseren en u laten begeleiden door gespecialiseerde advocaten, al was het maar omdat het consumentenrecht daar meestal anders is. Zelfs als een e-commerce site in België gevestigd is, is het niet onmogelijk dat, in geval van een geschil met bijvoorbeeld een Amerikaanse consument, uiteindelijk het Amerikaanse recht van toepassing is.” ● Om verder te gaan: neem deel aan het seminar van EEN: “e-commerce, hoe maakt u er een groeimotor van voor uw onderneming?” op 23 november. Info en inschrijvingen: +32 2 210 01 77 - international@beci.be INTERNATIONAAL BELGIË-CANADA Op de Ceta golf Afgelopen mei leidde Beci een delegatie van Belgische bedrijven naar Canada voor prospectie. Deze economische missie werd een groot succes, met – nu al – concrete samenwerkingsprojecten. In het tijdperk van de economie 2.0 stelt zich echter de vraag naar het nut van dergelijke missies... Bieden ze nog een toegevoegde waarde? De standpunten van een deskundige en van deelnemers. Gaëlle Hoogsteyn "D eze economische missie kadert in de opstart van Ceta,” begint Sybille Motte, International Trade Advisor bij Beci. Dit vrijhandelsverdrag tussen België en Canada biedt immers nieuwe uitzichten voor Belgische bedrijven. "De Belgische Staatsmissie in Canada heeft ons land bovendien veel zichtbaarheid gegeven. Wij wilden op deze golf surfen om KMO’s, ZKO’s en zelfstandigen te helpen hun activiteiten in Canada te ontwikkelen.” In samenwerking met CanCham en de CCI Wallonie nam Beci daarom 15 bedrijven mee op prospectie. Vertegenwoordigde sectoren waren onder meer de spoorwegen, farmaca, stedelijke mobiliteit, Horeca, evenementen en intellectuele eigendom. "De diversiteit van de bedrijven was een echte troef, vooral omdat ze uit alle regio’s van het land kwamen”, zegt Sybille. De Belgische delegatie verbleef drie dagen in Montreal en twee dagen in Quebec City. "We beperkten ons tot de Franstalige markt omdat die het meest aantrekkelijk was voor de deelnemers.” Het programma omvatte heel wat tijdslots voor B2B-vergaderingen georganiseerd door onze economische en commerciële attachés in Canada (voornamelijk vertegenwoordigers van Awex, Brussels Invest & Export, Québec International en Montréal International), afgewisseld met groepsactiviteiten: een receptie in de residentie van de Belgische Consul-generaal in Montréal, een netwerkevenement met Belgen gevestigd in Canada, en een ontmoeting met Canadese bedrijfsjuristen. Voor Sybille ligt het succes van een economische missie in de voorbereiding: "Hoe beter voorbereid, hoe meer resultaat». Met deze missie wilde Beci trouwens innoveren. Vóór de reis organiseerde de Kamer virtuele vergaderingen over Skype. Elk bedrijf kreeg 15 minuten de tijd om zich individueel voor te stellen, een gesprek te voeren en zijn verwachtingen toe te lichten. Sybille: "Onze partners ter plaatse beschouwden als een groot pluspunt om de deelnemers op voorhand te leren kennen.” In het tijdperk van de economie 2.0 rijst echter de vraag naar het nut van economische missies. Van de contactgegevens van handelsattachés tot die van ambassades of zakenmensen, alles staat tegenwoordig op internet! Sybille legt uit: "Een prospectietrip vergt veel voorbereiding en organisatie. Door u aan te sluiten bij een kamer van koophandel profiteert u van al haar contacten en weet u dat de reis resultaat zal opleveren. Ook de groepsdynamiek is een troef: naast vergaderingen ter plaatse kunt u tijdens deze missies relaties aanknopen met andere Belgische bedrijven. Tot slot staat de Kamer van Koophandel voor alle logistiek in. Het enige wat u hoeft te doen, is u laten meeslepen. Voor ondernemers die het super druk hebben, is dit echt ideaal.” ● Het standpunt van deelnemers "We hebben een aantal geweldige mensen ontmoet en interessante contacten gelegd. Ik wist niet echt wat ik van mijn deelname kon verwachten. Uiteindelijk waren alle afspraken die voor mij waren vastgelegd erg relevant, met geweldige samenwerkingsuitzichten.” Vinciane Morel de Westgaver, Business Director & Partner bij Vo Event "Mijn afsprakenboekje stond lichtjes bol en ik ontmoette een aantal zeer interessante mensen. Ik heb contacten van hoge kwaliteit gelegd met beleidsmakers. Dit resulteerde in een aantal concrete samenwerkingsmogelijkheden waarvoor ik dit najaar naar Canada terugkeer. Ik heb ook echt genoten van de gedachtewisseling met de andere deelnemers.” Thierry Delperdange, Manager bij Coaching & Développement BECI - Brussel metropool - september 2018 27
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BRUSSELS EXPORTERS’ DAY Attachés over de hele wereld ten dienste van de Brusselse bedrijven Op 7 juni jl. was in het Plaza Hotel razend druk. Het nieuwe Brusselse agentschap Hub.brussels, dat de bedrijven ondersteunt en waarvan Brussels Invest & Export nu deel uitmaakt, organiseerde er een "speed trading" dag. Aan de ene kant, 85 economische en commerciële attachés uit de hele wereld. Aan de andere, Brusselse ondernemers die zich internationaal willen ontwikkelen. Dit alles rond meer dan 800 veelbelovende afspraken. Cédric Lobelle H et groepsbezoek van de economische en commerciële attachés (ECA's) aan Brussel was de gelegenheid bij uitstek om, net als de ondernemers het ook deden, een aantal van deze attachés te ontmoeten voor een gesprek over hun werk, de specifieke kenmerken van de regio’s waar ze werkzaam zijn en de kansen voor onze exporteurs. Oost-Afrika en toegevoegde waarde Ivan Korsak is gevestigd in Nairobi en is sinds 2010 verantwoordelijk voor de landen van de Oost-Afrikaanse Gemeenschap: Kenia, Oeganda, Tanzania, Rwanda en Burundi. "Een overeenkomst voor economische samenwerking verenigt die landen en zorgt voor het vrije verkeer van lokale producten, kapitaal en mensen. De lidstaten hebben zojuist een gemeenschappelijk paspoort gecreëerd!” Deze markt groeit meer dan 6% per jaar. "Deze muterende economieën integreren nieuwe technologieën in hoog tempo. En dan vooreerst de smartphone: de tool is ingeburgerd en ontwikkeld. Kenia was het eerste land dat SMS-betalingen en geldovermakingen via het M-Pesa-systeem introduceerde.” Nairobi is een regionaal knooppunt en de zetel van verscheidene VN-organisaties. Brusselse bedrijven zijn al ter plaatse actief: "Een startup ontwikkelde er een budgetmanagementapplicatie geïntegreerd met M-Pesa. Een ander bedrijf implementeert een oplossing voor de zeevaart en datatransfer via satelliet en het internet. Een derde bouwde een zwaartekrachtwaterzuiveringsinstallatie, die 65.000 huishoudens van water voorziet.” Voorbeelden van de lokale vraag? Producten en diensten met een hoge toegevoegde waarde. "Ze zijn dol op technologie en kwaliteitsproducten. Als je dat niet voorstelt, ben je verkeerd bezig.” Kleine stapjes in China China is nog zo een groeiende markt. Mattias Debroyer, sinds 2014 attaché in Shanghai, had voor zijn benoeming de lokale taal en cultuur gestudeerd. Deze troeven vergemakkelijkten het aanknopen van contacten met e-commerce-gigant Alibaba, wat onder meer heeft geleid tot een overeenkomst voor een groot distributiecentrum in België. Van links naar rechts: Mattias Debroyer (ECA Shanghai), Mounif Kilani (ECA Londen), Kathlijn Fruihof (ECA New York) en Ivan Korsak (ECA Nairobi). 28 BECI - Brussel metropool - september 2018 "Het vereiste verscheidene ontmoetingen, waaronder één tussen zijn CEO en Koning Filip, en tussentijdse projecten. China is een markt van kleine stappen die geleidelijk vertrouwen creëren tussen partners. Deze eerste stappen lijken soms zinloos, maar zijn essentieel.” Brussel en België zijn zeer aantrekkelijk voor Chinese investeerders. "Zij erkennen onze hoofdstad en ons land als een Europees besluitvormingscentrum en een eersteklas logistiek knooppunt. Huawei zal bijvoorbeeld in Brussel een cybersecurity-centrum opzetten.” De Chinese markt biedt ook veel mogelijkheden voor exporteurs, met name in sectoren als voeding, schoonheidsproducten, mode, design... “De markt is enorm, alles is moge© SPRB INTERNATIONAAL Ondernemers die hun lijk en moeilijk tegelijkertijd. Ook al is het Belgische product een kwaliteitsgarantie, raad ik u aan om alles grondig voor te bereiden. Attachés helpen u bij de voorbereiding van dossiers en het leggen van contacten met lokale partners. Een ommetje langs officiële en politieke instanties, bijvoorbeeld door deel te nemen aan economische missies, draagt ook bij tot vertrouwen.” De VS ten tijde van Donald Trump Deze aanpak contrasteert met de praktijken die de relaties aansturen met de Verenigde Staten en New York, waar Kathlijn Fruithof is gevestigd. "Ik kwam daar op hetzelfde moment aan als president Donald Trump. Bedrijven voelden zich onzeker bij het begin van zijn mandaat, wegens zijn uitspraken en uit angst voor een handelsoorlog. Maar vandaag zijn er niet meer belemmeringen dan voorheen.” Kortom, de ECA's ondersteunen er de Brusselse KMO's als voordien. "Grote bedrijven beschikken al over een netwerk. We beantwoorden de vragen van KMO's, we zoeken klanten en distributeurs, we brengen ze in contact voor een mogelijke prospectiereis waarvan we de agenda bepalen.” De Verenigde Staten blijven dus een land van kansen, vooral in de duurzaamheidssector: "New York is erg geïnteresseerd in passiefbouw en wil Brussel als voorbeeld nemen om dezelfde bouwcriteria na te streven. In feite reikt dit veel verder dan het kader van het Akkoord van Parijs. Er bestaan reële mogelijkheden voor onze architecten en ingenieursbureaus.” De Amerikaanse markt is groot en zeer divers. "Je moet de VS stap voor stap benaderen. New York en de rest van de Verenigde Staten zijn twee verschillende markten. Succes aan de ene kant betekent nog niet dat u de rest kunt veroveren. Op het gebied van voeding bijvoorbeeld is nieuwigheid zeer in trek in New York. Elders blijven de consumptiepatronen erg traditioneel.” Londen en de wazige Brexit Qua onzekerheid blijft de Brexit een bijzonder geval. Mounif Kilani werd in september 2016 in Londen aangesteld, net na de stembeurt. Stemmen gingen toen op om het ergste kwaad voor de lokale en Europese economie te voorspellen. "Het enige dat echt toenam, is onzekerheid. We weten dat de Brexit op 29 maart 2019 plaatsvindt, maar waar we naartoe gaan, blijft een raadsel. Het is mijn taak om degenen die de lokale markt willen benaderen, te informeren en te waarschuwen: ze zouden wel eens met douanetarieven kunnen worden geconfronteerd. Geen paniek, echter: het wordt niet ingewikkelder dan met een land als Zwitserland.” De hoofdbrok van Mounif Kilani's werk is... de promotie van Brussel. "We promoten Brussel als de ideale toegangspoort tot de Europese markt voor bedrijven die in Londen zijn gevestigd. Het lobbywerk focust op onze expertisecentra: fintech, audiovisueel, O&O in de gezondheidszorg. En verzekeringen, uiteraard, met grote spelers als Lloyd's, Cube en MS Amlin die zich in onze hoofdstad vestigen.” Ook de samenwerking tussen de beleidsmensen en de beroepsfederaties is van belang. "Investeerders voelen zich gerustgesteld wanneer overheden zich uitnodigend opstellen. Ons betoog gaat dezelfde richting uit: we sporen die mensen niet aan om te verhuizen. Ze houden liefst hun basis in Londen maar een zetel bij ons openen, dat zou een schitterend idee zijn. Beide hoofdsteden liggen maar op twee treinuren van elkaar!” ● internationale contacten willen aanzwengelen Voor de export van producten, diensten of het leggen van contacten doen veel ondernemers een beroep op economische en commerciële attachés. De jonge startende EDPO (European Data Protection Office) helpt niet-Europese bedrijven om te voldoen aan de beruchte AVG. Zij treedt op als tussenpersoon en contactpunt met consumenten en Data Protection Authorities. "Deze bedrijven hebben hier geen kantoor, maar beheren privégegevens van EU-burgers en moeten daarom voldoen aan de AVG", legt Athena Van Migem, business development manager, uit. Attachés ontmoeten is essentieel om relaties aan te knopen: "Tijdens zo'n evenement gaat het vlotter. Zij kunnen het contact met potentiële klanten vergemakkelijken. Wij beogen onder andere Hongkong en Singapore. Werk is er genoeg: veel bedrijven leven de AVG nog niet na!” Athena Van Migem (EDPO) "We vertrouwen op hen om nieuwe partners en markten te vinden", legt Luc Jacobs, CEO van callcentersoftwarebedrijf Nixxis uit. Zijn klanten? Ziekenhuizen, energieleveranciers, telecombedrijven, taxi's, banken ... "Wij zijn voornamelijk aanwezig in de EU, met 40% van onze omzet in Frankrijk. We ontwikkelen bovendien de Franstalige markt in Noord- en West-Afrika.” Door zo veel mogelijk ECA's op dezelfde dag te ontmoeten, wilde Nixxis de toekomstige interacties voorbereiden: "Zakenreizen, prospectiereizen, conferenties en beurzen... Allemaal veel gemakkelijker als de tien ECA’s die mij interesseren aanwezig zijn! Ik heb ook enkele exporteurs teruggezien die mij ooit vergezelden op een economische missie. Zij kunnen partners of klanten worden.” Geneviève Roberti, directeur van Buster & Cie, exporteert Belgische specialiteiten (broodwaren, koekjes, gebak en chocolade) naar Azië, Engeland en de Verenigde Staten. "De attachés zijn de ambassadeurs van onze producten en helpen ons importeurs te vinden. Vandaag heb ik veel geleerd over de Indische markt: het belang van veganisme, 50% importheffingen. Ik moet me dus op de expatwinkels richten." Uiteraard met kwaliteitsproducten en de verplichting om zich te onderscheiden. "Je moet je gesprekspartners, Japanners bv., ervan overtuigen dat een Belgische wafel, gecertificeerd van oorsprong, beter zal zijn dan een lokaal product. En het prijsverschil rechtvaardigen, vanwege de specificaties, de verpakking, certificeringen, transport ...” BECI - Brussel metropool - september 2018 29 © SPRB
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TOPIC WERK & OPLEIDING Geen zorgen over de tewerkstelling in Brussel Een recente studie van HIVA-KULeuven over de evolutie van de tewerkstelling in Brussel lokte kritiek uit van Didier Gosuin, Brusselse minister van Economie en Tewerkstelling: volgens hem suggereerde het onderzoek dat de jobcreatie in de regio niet vooruitgaat. Navraag bij beide partijen stelt gerust: met de werkgelegenheid zit het echt wel snor. Peter Van Dyck D ynam-Reg – een samenwerkingsverband tussen RSZ, HIVA-KULeuven en drie gewestelijke instellingen – gaat jaarlijks na hoeveel jobs er in de gewesten zijn bijgekomen en hoeveel weggevallen. Volgens de recentste studie ligt de bruto-jobcreatie in Brussel in dezelfde grootteorde als in de andere gewesten: 56 nieuwe jobs per 1000 bestaande (in Vlaanderen is dat 57, in Wallonië 58). Omdat hierdoor de indruk ontstaat dat Brussel het ‘slechts’ even goed doet als de andere gewesten viel de communicatie rond dit onderzoek in slechte aarde bij Didier Gosuin, Brussels minister van Economie en Tewerkstelling. Volgens hem zijn de Dynam-cijfers onvolledig. “De HIVA-studie houdt enkel rekening met de loontrekkenden, terwijl Brussel ook enorm veel zelfstandigen en duizenden werknemers met een buitenlands statuut telt. Als je de tewerkstelling in onze stad in kaart wil brengen, mag je deze twee categorieën niet uitsluiten”, argumenteert de minister. “Wij bekijken niet de ondernemingsdynamiek, maar de jobdynamiek”, verdedigt HIVA-professor Ludo Struyven zich. “Enkel de zelfstandigen die in de gemeten periode een eerste werknemer aanwierven, zitten in onze statistieken vervat. Ook de detacheringen zijn er niet in opgenomen, terwijl Brussel daar bijvoorbeeld in de bouwsector een zwaartepunt van vormt. Mocht je de internationale tewerkstelling mee in rekening brengen, dan zou de werkzaamheidsgraad 4% hoger liggen. Het belang daarvan hebben we net recent in een andere studie, samen met het BISA, aangetoond. Deze tewerkstelling bij inter30 BECI - Brussel metropool - september 2018 nationale instellingen zoals de EU en de NAVO is wel zeer stabiel over de tijd, dus voor de jobdynamiek zou dat geen verschil uitmaken.” Brussel als labo Volgens minister Gosuin toont het Labour Force Survey van de FOD Economie (een enquête naar de arbeidskrachten die per kwartaal wordt afgenomen) een heel ander beeld dan de Dynam-resultaten. Volgens die cijfers kende het aantal jobs tussen 2016 en 2017 net de grootste stijging in het Brussels Gewest (1,4% tegenover 0,9 in het Vlaams en 0,3 in het Waals Gewest). Hij plaatst nog een kantte© Beci/Reporters We moeten Brussel als een laboratorium voor de economie van morgen zien Didier Gosuin kening bij de gegevens van HIVA-KULeuven. “Deze hebben betrekking op juni 2016, wat net na de aanslagen, de lockdown en de herstelling van de tunnels is. Het spreekt voor zich dat deze gebeurtenissen een belangrijke impact hadden op de economische ontwikkeling en bijgevolg de jobcreatie in Brussel.” Professor Struyven wijst op een ander fenomeen: de interne verschuivingen van personeel. “Het gaat hier om ondernemingen die ook in een ander gewest actief zijn, zoals grote financiele instellingen. Nieuwe werknemers krijgen bijvoorbeeld in hun eerste jaar een opleiding op het hoofdkantoor in Brussel, maar gaan daarna in een filiaal ergens te lande aan de slag. Je hebt ook kleine Brusselse bedrijven die zoeken naar expansie, binnen de hoofdstad al snel botsen op een gebrek aan ruimte of te hoge prijzen en daardoor het gewicht gaan verplaatsen naar vestigingen buiten de stad.” “We moeten Brussel als een laboratorium voor de economie van morgen zien”, stelt minister Gosuin. Dat sommige groeibedrijven wegtrekken, verontrust hem niet. “Zolang we de ondernemingsdynamiek van onze regio maar verzekeren. Eind 2017 telden we er 104.705 bedrijven, tegenover 101.131 in 2016. Het aantal nieuwe ondernemingen bedraagt 4.230 eenheden. Als we elke dag tientallen startups kunnen verwelkomen, is er geen reden tot paniek.” TOPIC Jobs nemen toe Ludo Struyven vermoedt dat er een misverstand kan ontstaan als je enkel naar de netto-evolutie kijkt die in de Dynam-studie staat (voor Dynam dient die om de onderliggende bewegingen in kaart te brengen die in geen enkele andere statistiek zichtbaar worden gemaakt). Belangrijke opmerking is ook dat Dynam vanuit het werkgeversperspectief vertrekt, dus de werkplaats, en niet de woonplaats, zoals in andere statistieken. “Dat er jobs weggaan is op zich niet erg. Zo lang er maar voldoende bijkomen. Dat laatste is wel degelijk het geval”, stelt de professor. Didier Gosuin onderstreept de positieve boodschap met de laatste AKT-cijfers (arbeidskrachten telling). “Tussen 2016 en 2017 hebben we 10.000 extra jobs in de Brusselse regio gecreëerd, waardoor we op een totaal van 726.350 arbeidsposten komen. Het zijn in de eerste plaats de Brusselaars die hiervan profiteren. Het aantal Vlamingen en Walen dat in Brussel komt werken, neemt immers af. Anderzijds zien we Brusselaars De werkgelegenheid in Brussel wordt al te vaak ten onrechte in een negatief daglicht gesteld. Ludo Struyven (Hiva) de arbeidsmarkt in Vlaanderen en Wallonië veroveren. Meer dan 50.000 Brusselaars gaan in Vlaanderen aan de slag. In 2017 vonden in totaal bijna 77.000 inwoners buiten onze grenzen een baan, dat zijn er 10.000 meer dan in 2012.” Dat Brussel zijn rol als economische motor met verve vertolkt, is ook de conclusie van professor Struyven. Meerdere studies bevestigen dit. “Zo hebben we eens de technologische startups onder de loep genomen. Brussel is daar, ook internationaal bekeken, een heel belangrijke regio in. Wat we ook weten: Brussel kent van alle gewesten de sterkste evolutie D.R. in de werkende bevolking sinds 2000. Bovendien kent de werkzaamheidsgraad er sinds 2013 een betere evolutie dan in Vlaanderen en Wallonië en ook de groei van het aantal zelfstandigen ligt er hoger. Als onderzoekers zitten wij dus op dezelfde golflengte als minister Gosuin: de werkgelegenheid in Brussel wordt al te vaak ten onrechte in een negatief daglicht gesteld.” ● Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline
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Verscheidene ICT-beroepen staan op de lijst van knelpuntberoepen. Voor deze technologieën werkt Bruxelles Formation onder meer samen met Molengeek. Knelpuntvaardigheden? ONDERWIJS EN OPLEIDING 350.000 uitkeringsgerechtigde volledig werklozen, de uitgeslotenen er niet bijgerekend, en ongeveer 133.000 vacatures1 communicerende vaten is ingewikkelder dan verwacht en de cijfergegevens leveren meer opinies op dan verklaringen2 Interviews door Didier Dekeyser : daar klopt toch iets niet? Dit probleem van . Ondertussen zitten we met een pak openstaande betrekkingen. Om dit te verhelpen, dringen de werkgevers aan op een betere aansluiting van het onderwijs (in de ruime zin van het woord) op de behoeften van de ondernemingen. We hebben de meningen van Bruxelles Formation en Actiris ingewonnen. Olivia P’tito, Algemeen Directeur van Bruxelles Formation Het debat over knelpuntberoepen suggereert onder andere een tekort aan vaardigheden en dus aan scholing in deze vaardigheden. “Laten we eerst benadrukken dat knelpuntberoepen weliswaar veel aandacht van de media krijgen, maar geen typisch Brussels probleem zijn. Onze hoofdstad kan in dit opzicht zelfs redelijk positieve resultaten voorleggen, rekening houdend met de eigenheden van haar bevolking en de toegang tot de arbeidsmarkt, die hier ongetwijfeld moeilijker verloopt dan in andere regio’s – ik denk namelijk aan de vereiste meertaligheid.” “Sommige werkaanbiedingen vinden inderdaad geen kandidaten, althans voorlopig. Dit is echter begrijpelijk in een context van groei en creatie van werkgelegenheid, zoals we momenteel meemaken. Maar uiteraard analyseren wij bij Bruxelles Formation de lijsten van zulke functies om te bepalen welke opleidingen we zouden kunnen aanbieden. Op dit vlak zijn 32 BECI - Brussel metropool - september 2018 Olivia P’tito wij bijzonder reactief want Bruxelles Formation streeft twee doelstellingen na: vorming die toegang verschaft tot werk én de economische ontwikkeling van Brussel. Vandaar onze veerkracht en de noodzaak om ons opleidingsaanbod voortdurend bij te werken: onze missies mogen per definitie niet statisch zijn. De lijst van vacatures vormt uiteraard onze bevoorrechte werkbasis.” Hebt u cijfers en gegevens die de taken van Bruxelles Formation toelichten? “Wij bieden zo’n 19.000 opleidingsplaatsen in de meest uiteenlopende sectoren. Ze zijn toegankelijk voor de 1 18.000 in Brussel, 30.000 in Wallonië en 85.000 in Vlaanderen. 2 “Difficultés de recrutement ? Le tableau est moins sombre”, Le Soir, 07/07/2018 D.R. D.R. TOPIC meest diverse profielen en niveaus. 76% van de mensen die we opleiden, vindt werk en 6% volgt onderwijs of andere opleiding. De website www. dorifor.brussels, die ons aanbod groepeert, biedt een indrukwekkende waaier van opleidingen van allerlei aard – alternerend leren in een KMO, privé, sociale promotie, enz. We leveren ook een grote inspanning ten aanzien van niet-erkende buitenlandse diploma’s, waarvoor we competentietesten organiseren (zulke diploma’s betreffen bijna 40% van de bij Actiris geregistreerde werkzoekenden).” De verwijten aan het onderwijs in het algemeen zijn dus niet gegrond? “Ons conversiepercentage en onze reactiesnelheid zijn positief. Nu, ook wij wensen natuurlijk dat alle vacatures worden ingevuld en dat alle werkzoekenden een baan vinden! Toch zijn wij niet de enigen die een rol kunnen spelen: ik denk aan de bedrijven. Wij kunnen bijvoorbeeld specifieke, op maat gemaakte opleidingen voor bedrijven samenstellen (lees op p. 42, nvdr). Dit waardevol instrument wordt helaas weinig gebruikt. Bedrijven zouden hun deuren ook breder moeten openen, meer partnerschappen aangaan voor alternerende opleidingen, enz. Een in bedrijfsverband opgeleide werknemer is meestal productief en toegewijd. De aangeboden opleiding en werk gaan namelijk gepaard met de sociale integratie die soms ontbreekt (de helft van ons publiek leeft in zeer onzekere omstandigheden) en dit heeft duidelijk een impact.” Anaïs Sorée, woordvoerster van Actiris Het aantal openstaande betrekkingen is in Brussel stabiel. Is dit te wijten aan de ontoereikende reactiviteit van de organen die zich op de werkgelegenheid toespitsen? “De spanning neemt toe als u door de jaren heen de verhouding tussen personeelsreserve en vacatures vergelijkt. Laten we niet vergeten dat Brussel zich door een aantal specifieke kenmerken onderscheidt van andere steden in het land. Het Gewest leeft bijvoorbeeld hoofdzakelijk van een diensteneconomie die specifieke kwalificaties en talenkennis vereist. We kampen dus met een grotere fundamentele onverenigbaarheid tussen vraag en aanbod op de arbeidsmarkt. Zo vereist één op de twee jobaanbiedingen in Brussel kennis van het Nederlands. Maar amper 7% van de werkzoekenden in Brussel zegt de andere landstaal goed te kennen. En 66,1% van de werkzoekenden heeft geen diploma hoger secundair onderwijs, terwijl de behoefte aan laaggeschoolde banen momenteel slechts 10% bedraagt.” “De aard en de schrale aantrekkelijkheid van bepaalde aangeboden banen – nachtarbeid, lage lonen – verklaren ook het aanhoudende tekort aan kandidaten. Desondanks daalt het aandeel werkloze jongeren tot onder de niveaus van Antwerpen, Charleroi of Luik.” Welke concrete acties onderneemt u om deze knelpuntberoepen aan te pakken? “Ten eerste moedigen we opleiding aan. Uit de statistieken blijkt dat dit loont. Daartoe versoepelt het Brusselse Gewest de voorwaarden voor vrijstellingen. (Het aantal vrijstellingen voor opleidingen in knelpuntberoepen is meer dan verdubbeld en de voorwaarden voor het toekennen van vrijstellingen zijn dit jaar opnieuw aan versoepeling toe). Met Bruxelles Formation en de bedrijven breiden we ook geleidelijk het aantal opleidingsplaatsen uit. Wij beogen de opleiding van 20.000 stagiairs per jaar. Werkzoekenden warm maken voor deze stages is één deel van de uitdaging. Het andere is bedrijven overtuigen om deze stagiairs te verwelkomen. Weet u: als één op de tien werkgevers een stagiair zou opleiden, dan zou er geen sprake meer zijn van jeugdwerkloosheid!” “Vervolgens bieden we originele oplossingen aan. Zo bijvoorbeeld onze Select-dienst: letterlijk een reeks diensten specifiek ontworpen om werkgevers te helpen gemakkelijk te rekruteren. Dit omvat de selectie van kandidaten, assistentie door onze professionals, de opgave van eventuele aanwervingspremies enz. Met Select vereenvoudigen we het lange en complexe rekruteringsproces aanzienlijk. Als bedrijven moeite hebben met rekruteren, mogen ze niet aarzelen om een beroep te doen op onze diensten. Ze zijn gratis.” U kaartte tweemaal de verantwoordelijkheid van de ondernemingen aan … “Iedereen heeft hier een rol te spelen. Zowel de overheden als de bedrijven. De ondernemingen zijn vaak wanhopig op zoek naar een witte raaf. Zouden ze niet eerder een beetje tijd investeren in het opleiden van kandidaten? Neem nu beveiligingsbedrijf Securitas: in samenwerking met de Brusselse overheid integreerde de onderneming taalcursussen en praktische opleidingen in haar rekruteringssysteem om uiteindelijk 150 mensen aan te werven (lees op p. 49, nvdr).” ● BECI - Brussel metropool - september 2018 33 © Belga
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TOPIC WERK & OPLEIDING Flexibiliteit en kwalificatie voor een kwalitatieve werkgelegenheid “Jobs, jobs, jobs!” De formule van premier Charles Michel (MR) klinkt overtuigend omdat de werkgelegenheid tijdens deze legislatuur steeg. Op het eerste gezicht een prachtig resultaat, maar het Instituut voor Duurzame Ontwikkeling (Institut pour un Développement Durable – IDD) onderzocht de kwaliteit van de gecreëerde banen. Minder rooskleurig. Ophélie Delarouzée D e economist Philippe Defeyt (Écolo), bestuurder van het IDD, is het eens met de Brusselse minister van economie en werk Didier Gosuin (DéFI): het stijgende aandeel van de tewerkgestelde bevolking is goed nieuws. Er waaide een wind van economisch herstel en de politici maakten gretig gebruik van de cijfers, met inbegrip van de tewerkstelling van laagbetaalden en laaggeschoolden en het behoud van oudere werknemers. In zijn verslag van juni 2018 schreef de Hoge Raad voor de Werkgelegenheid echter dat België in 2017 nog steeds minder personen van 20-64 jaar tewerkstelt (68,5%) dan het Europese gemiddelde (72,1%). En er liggen uitdagingen in het verschiet, zoals de pensionering van de babyboomers en de vertraging van de groei. “Een structurele werkloosheid zoals degene die ik vier jaar geleden mocht gaan beheren, moest eerst en vooral worden teruggedrongen”, zegt de minister, “maar ik besef ten volle dat niet al de nieuwe banen van goede kwaliteit zijn. Het Brusselse Gewest heeft trouwens de steun aan de werkgelegenheid laten afhangen van de duurzaamheid van de banen. Nu is het zo dat een economisch herstel in het begin altijd gepaard gaat met meer onzekere banen. Wat is best? Werkloos blijven in afwachting van een goede baan of proberen een beroepsproject te ontwikkelen, ook al is dit niet de job waarvan u droomde? Mensen uit de structurele werkloosheid halen is geen eenvoudige opdracht.” Eigenheden van onzeker werk De daling van de arbeidskwaliteit is niet typisch Belgisch. Ons land doet het trouwens beter dan zijn buren: 10,4% tijdelijke tewerkstelling in 2017, tegenover 12,9% in Duitsland, 16,8% in Frankrijk en 21,7% in Nederland. Door seizoenarbeid, uitzendopdrachten en tijdelijk werk gelijk te stellen met deeltijds werk, raamt de IDD dat deeltijds werk in België over de laatste vier beschikbare kwartalen gemiddeld 37,5% van de banen in loondienst en 64,2% van de banencreatie vertegenwoordigt tussen eind 2014 en begin 2018. Naast de 138.000 banen in loondienst die toen werden gecreëerd, zijn er 37.000 zelfstandigen, van wie de dat sterk toeneemt bij jongeren, daalt nu ten voordele van uitzendopdrachten. We moeten uitmaken in hoeverre deze verhoging verband houdt met het schrappen van de proeftijdsclausule, die ondertussen weer is ingevoerd. Hoe dan ook, het aantal onzekere statuten zal blijven toenemen. Degenen die een vast contract hebben, bv. in een onderneming in moeilijkheden, vrezen ook voor hun baan. Op de arbeidsmarkt ontstaat hoe langer hoe meer een kloof tussen enerzijds lage lonen zonder werkzekerheid noch aanvullende voordelen, en anderzijds degenen die zulke voordelen behouden, al worden ze gesnoeid. De ongelijkheden nemen op de arbeidsmarkt fors toe.” Voor de heer Defeyt vormen banen ‘à la Uber’ slechts een miniem deel van de werkgelegenheid en verdienen dus geen overdreven aandacht. Net als hij verwacht Didier Gosuin een verduidelijking van de spelregels om deze schijnzelfstandigen uit de juridische onduidelijkheid te redden: “De federale regering stelt zich te passief We moeten zeker analyseren wat er binnen de gezinnen leeft. Wanneer een persoon in een koppel een zekere beroepsstabiliteit geniet, dan is het voor de andere gemakkelijker om deeltijds werk te aanvaarden. Voor een alleenstaande is dit niet zo. Philippe Defeyt flexibiliteit een zekere aantrekkingskracht heeft. Voor Philippe Defeyt gaat de stabiliteit van de werkgelegenheid achteruit: “Het aandeel van arbeidsovereenkomsten voor bepaalde tijd, 34 BECI - Brussel metropool - september 2018 op en dat ondermijnt de boodschap Jobs, ‘ jobs, jobs’ door de indruk dat het om minderwaardige banen gaat. De handhaving van de reglementering op federaal en Europees niveau zal niet © Belga TOPIC beletten dat deze nieuwe technologieen en ‘platform’-economieën zich blijven ontwikkelen.” Het IDD berekende dat het reële gemiddelde uurloon begin 2018 nog steeds niet het niveau van eind 2014 heeft ingehaald. “De daling van de arbeidskwaliteit trekt ook de levensstandaard naar beneden”, weet Philippe Defeyt. “Sommige lonen zoals die van zorgkundigen blijven te laag in verhouding tot de moeilijkheid van het werk. De personen die lage lonen combineren met ongewenst deeltijdswerk zitten klem in een werkloosheidsval. Voor mensen die voltijds werken heeft de regering de kloof tussen nettolonen en sociale uitkeringen verbeterd. Maar dit geldt niet voor deeltijds.” Flexibiliteit en soepelheid Volgens hem “zullen de meeste huidige trends zich voortzetten, weliswaar met een grens: geleidelijk bereiken we een maximumpercentage deeltijds werk.” Hoewel deeltijds werk bij mannen toeneemt, vooral aan het einde van de loopbaan, betreft dit type contract nog steeds vier keer zoveel vrouwen. “Net als bij andere tijdelijke contracten valt bij deeltijds werk moeilijk een onderscheid te maken tussen wat vrijwillig of bijna vrijwillig is, en wat volledig of bijna volledig wordt opgelegd. Sommige mensen halen voordeel uit de mobiliteit van de arbeidsmarkt. De vakbonden zouden zich duidelijker moeten verzetten tegen opgedwongen deeltijds werk. Ik meen dat we door een heleboel sociale en economische ontwikkelingen zeker moeten analyseren wat er binnen de gezinnen leeft. Wanneer een persoon in een koppel een zekere beroepsstabiliteit geniet, dan is het voor de andere gemakkelijker om deeltijds werk te aanvaarden voor een persoonlijk project of een opleiding. Maar voor een alleenstaande is dit niet te doen.” Didier Gosuin stelt vast dat de verdeling binnen de overheidsdiensten een groter aandeel vertoont van vrijwillig gekozen deeltijds werk: “De werkzekerheid bevordert dit. In de privésector durven de mensen uit angst voor ontslag minder vragen naar een 4/5de tijdregeling of halftijds werken. Ook de flexibiliteit zet de werknemers onder druk. Het zou voor de onderneming positief zijn om deze flexibiliteit te integreren en er een troef van te maken. Flexibiliteit mag niet worden beschouwd als een middel om de werknemer onder druk te zetten en tegelijk de druk op de onderneming te verlichten. Het moet beide kanten opgaan.” Philippe Defeyt hanteert een gelijkaardige benadering van werk gerelateerde ongemakken: “Wij worden beïnvloed door de stress op het werk die we naar huis brengen en door de persoonlijke problemen die we op het werk in het achterhoofd houden: de activiteiten België scoort slecht inzake de gemiddelde kwalificatie van de burgers. De ondernemingen moeten nadenken over het opzetten van alternerende opleidingen of van een systeem van ‘job protection’, zoals in Denemarken. Didier Gosuin van de kinderen, financiële problemen veroorzaakt door een scheiding enz.” De evolutie van de gezinnen mag geen excuus zijn. Defeyt pleit voor “een toenadering tussen de flexibiliteit die de werkgever vraagt en de soepelheid die de werknemer verwacht. Zo weten we bijvoorbeeld dat werknemers gemakkelijker flexibiliteit in de werktijden aanvaarden als ze zulke regelingen onderling kunnen uitwisselen.” “Kwalificaties, kwalificaties, kwalificaties!” Deze formule klinkt misschien minder overtuigend maar voor Didier Gosuin is dit de weg naar een sterkere Belgische economie en een betere arbeidskwaliteit. Ook omdat de schaarste aan talent de kandidaat in staat stelt om over zijn arbeidscontract te onderhandelen: “De politici roesten zich vaak vast in ideologische debatten die kenmerkend zijn voor de grote politieke strekkingen, links of rechts, waarbij de ene niets wil veranderen en de andere zich blind staart op prestaties. Beide houdingen leiden vroeg of laat tot sclerose. Ik hoop dat ik de zaken positiever aanpak.” Hij is het in elk geval eens met de aanbevelingen van de Hoge Raad voor de Werkgelegenheid, die oordeelt dat het mobiliseren van de groepen die het minst bijdragen tot de werkgelegenheid niet zal volstaan om de ontluikende kenniseconomie te ondersteunen. De gewestelijke minister belast met beroepsopleiding doet zijn best en pleit vurig voor de toegevoegde waarde van een federaal pact met de deelstaten rond kwalificatie: “Het credo van de eerste minister heeft zijn beperkingen. Dat blijkt uit het aantal vacatures. België scoort slecht wat betreft de gemiddelde kwalificatie van de burgers. De ondernemingen moeten nadenken over het opzetten van alternerende opleidingen of van een systeem van ‘job protection’, zoals in Denemarken. Hiermee kan een werknemer een scholingsverlof nemen dat door de overheid wordt gefinancierd. Tijdens de bijscholing van de werknemer huurt het bedrijf een persoon in met een theoretische opleiding, die de onderneming dan aanvult met praktijkervaring. We moeten vandaag aanvaarden dat een werknemer zijn hele carrière lang zijn kwalificaties verbetert, zelfs als hij daardoor naar een andere werkgever stapt, wat op macro-economisch vlak positief is voor de samenleving. Sommige bedrijven vestigen zich niet in ons land bij gebrek aan de vaardigheden die ze nodig hebben om zich te ontwikkelen. Daarom is investeren in vaardigheden ook investeren in groei.” ● BECI - Brussel metropool - september 2018 35 © Belga
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Levenslang leren: de weg naar een (nieuwe) baan WERK & OPLEIDING Om permanente vorming – of levenslang leren – te stimuleren, heeft Beci met VTI (Nederlandstalig) en EPFC (Franstalig) twee eigen onderwijsinstellingen. Nu loopbanen niet langer lineair zijn, bewijzen de scholen hun nut, stellen de voorzitters. “Vandaag zorgen de opleidingen ervoor dat men meer autonomie ontwikkelt in het opbouwen van zijn kennis.” Peter Van Dyck V orig jaar stelde de Vlaamse minister-president Geert Bourgeois dat levenslang leren belangrijk is, maar benadrukte hij dat het de taak van de bedrijven is om daar de schouders onder te zetten. Een boodschap die niet in dovemans oren is gevallen bij Beci en bij Guido Vissers, voorzitter van het Volwassenenonderwijs Taal en Informatica (VTI), een school die gesubsidieerd wordt door het Vlaamse ministerie van onderwijs. “Het percentage dat bedrijven in Vlaanderen en bij uitbreiding België uitgeven aan permanente opleiding en training ligt onder het Europese gemiddelde”, stelt Guido Vissers nuchter vast. “Anderzijds volgen in Vlaanderen 240.000 cursisten les binnen de centra volwassenenonderwijs. Vroeger heette dat het onderwijs voor sociale promotie. Die naam dekte de lading goed. Men wilde investeren in mensen die onvoldoende kansen hadden gehad om te studeren of die hun competenties wilden uitbreiden.” Omdat het overheidsbudget zijn maximumhoogte heeft bereikt, wil de Vlaamse regering het beschikbare geld – en bijgevolg ook de 400 miljoen euro die men jaarlijks voor het volwassenenonderwijs uittrekt – efficiënter besteden. De financiering van cursussen die mikken op de ontwikkeling van persoonlijke hobby’s zal men afbouwen. Guido Vissers: “De beleidsmakers ondersteunen 100% de lessen Nederlands – onder de noemer NT2 – die nieuwkomers moeten helpen om te integreren én het tweedekansonderwijs, gericht aan mensen die bijvoorbeeld door schoolmoeheid tijdens hun humaniora zijn afgehaakt. Als we deze mensen helpen om alsnog hun diploma secundair te halen, met direct inzetbare competenties, krijgen ze makkelijker toegang tot de arbeidsmarkt of tot het hoger onderwijs. NT2 en tweedekansonderwijs zijn dus belangrijke nieuwe pijlers, naast ons al bestaande aanbod van taal- en IT-lessen.” 36 BECI - Brussel metropool - september 2018 Gevarieerd aanbod Michel Loeb, voorzitter van het Enseignement de Promotion et de Formation Continue (EPFC), schat het belang van levenslang leren even hoog in als zijn Vlaamse collega. Om dat belang te onderstrepen, haalt hij twee feiten aan. Eén: loopbanen zijn vandaag niet meer lineair. Carrières nemen geregeld nieuwe wendingen. “Vandaag Vroeger heette dat het onderwijs voor sociale promotie. Die naam dekte de lading goed. Men wilde investeren in mensen die onvoldoende kansen hadden gehad om te studeren of die hun competenties wilden uitbreiden. Guido Vissers, voorzitter VTI zorgen de opleidingen ervoor dat de studenten meer autonomie ontwikkelen in het opbouwen van hun kennis”, oordeelt Loeb. Een andere constatering: EPFC is lang niet de enige speler die een rol speelt in levenslang leren. Er zijn ook nog de universiteiten en hogescholen en niet te vergeten de scholen voor sociale promotie die in de Franse gemeenschap onder meer het tweedekansonderwijs organiseren en jaarlijks goed zijn voor bijna een miljoen lesuren. “Waarmee EPFC zich in dat brede veld onderscheidt? Met de rijkdom van onze catalogus: tien talen op tien niveaus. Van het secundaire niveau tot hoger onderwijs van het korte type. Aan het ene uiteinde leveren we humanioradiploma’s en certificaten van beTOPIC Duits lijkt na enkele moeilijke jaren nu terug mensen aan te trekken. NT2, waarvoor nieuwkomers niets hoeven te betalen, neemt nu zelfs een enorme vlucht.” Lesgevers vinden valt goed mee, getuigt Vissers. Ze krijgen tijdelijke contracten (pas na een vijftal jaar kan een vaste benoeming volgen). De school weet hen ook lang aan zich te binden. “In onze klassen zit niemand om met papieren vliegers te gooien. Nee, ze komen naar ons om echt iets te leren. Je wordt geconfronteerd met een volwassen en kritisch publiek dat gemotiveerd en door de microbe gegrepen is en dat respons geeft. Voor de lesgevers is dat aangenaam. Hun engagement is dan ook groot.” kwaamheid af, aan het andere bachelors en gespecialiseerde bachelors”, zegt Loeb. “Ook in de organisatie van de cursussen bieden we een grote variatie aan. Je kunt bij ons ’s morgens, ’s middags of ’s avonds les volgen en we voorzien per schooljaar vier momenten waarop je met een opleiding kan starten.” Vandaag zorgen de opleidingen ervoor dat de studenten meer autonomie ontwikkelen in het opbouwen van hun kennis. Michel Loeb, voorzitter EPFC De filosofie van EPFC is een gevolg van die flexibiliteit. Loeb: “Naast een reëel geïndividualiseerd parcours schotelen we onze studenten continuïteit voor. Wie een TSO-opleiding boekhouden voltooit, kan daarna voor een bachelor in boekhouden gaan. De manier waarop we de cursussen organiseren, geeft studenten ook de mogelijkheid een diploma te halen in minimaal één jaar tijd.” Voor het samenstellen van de catalogus pleegt EPFC overleg met de werkgevers, zij het niet systematisch. “We zoeken geregeld antwoorden op suggesties van onze partners. Zo hebben we op voorzet van Beci een accountmanager-opleiding gecreëerd en op vraag van het Erasmusziekenhuis een vorming op poten gezet voor de bemiddelaars bij de lokale coördinatie van organendonatie. We introduceren ook modules die inspelen op de evolutie van de arbeidsmarkt, zoals applicatie- en softwareontwikkeling, up to date fiscaliteit en intensieve cursussen Frans en Engels.” Gemotiveerde cursisten Het aanbod van VTI is met de jaren ook verruimd, weliswaar met de nodige bijsturing. “Op onze vestiging in Vilvoorde hebben we er op een gegeven moment informatica bij genomen, maar in Vilvoorde bleek daar, in tegenstelling tot Brussel, nauwelijks een publiek voor”, haalt Guido Vissers als voorbeeld aan. “Twintig jaar geleden introduceerden we lessen Chinees, maar dat hebben we noodgedwongen terug moeten afbouwen. Hetzelfde verhaal met Arabisch. Succesverhalen Bij EPFC ligt de aanwerving van de docenten iets gecompliceerder. Michel Loeb: “Zoals ook andere onderwijstypes kijken wij aan tegen een tekort aan docenten voor de taalcursussen, die meer dan de helft van onze catalogus innemen, en voor de wetenschappelijke opleidingen. Ook is het niet makkelijk experten te vinden voor opleidingen in heel specifieke materies zoals de herverzekering.” Ondanks die moeizame zoektocht is Loeb heel positief. EPFC kan heel stabiele cijfers voorleggen. De school is al enkele jaren goed voor 10.000 cursisten, 400 modules en 150.000 lesuren. Het levert elk jaar zo’n 17.000 getuigschriften af en van de uitstroom vindt zo’n 70% werk. Sinds augustus 2017 bevindt de school zich op één nieuw adres in hartje Brussel, aan de Sterrenkundelaan. Niet toevallig treft het daar Actiris als buur, met wie een partnerschap is opgezet. Samen zetten ze de talenkennis hoog op het prioriteitenlijstje; tweetaligheid is immers een grote troef voor werkzoekenden op de Brusselse arbeidsmarkt. VTI schrijft eveneens een succesverhaal, met recent enkele significante veranderingen. “Begonnen we meer dan twee decennia geleden, toen Beci de school startte, met hooguit 300 cursisten, vandaag hebben we er 15.000”, weet Guido Vissers. “We hebben een campus in Vilvoorde en konden de benedenverdieping van blok D op de VUB kopen. Beci participeert nu iets actiever, geeft positieve impulsen en is oprecht geïnteresseerd in wat er op onze campussen gebeurt. Ook de subsidiërende Vlaamse overheid is waakzaam en moedigt fusies aan. Wat ertoe leidde dat we het CVO Strombeek-Grimbergen hebben overgenomen. Als VTI groter wordt, hebben we minder omkadering nodig en kunnen we efficiënter werken.” Met de nieuwe vestiging in Grimbergen is VTI nu aanwezig in de Brusselse noordrand en trekt het weer een nieuw publiek aan. “Dat merk je heel goed: elke campus heeft zijn eigen publiek”, zegt Vissers. “In Vilvoorde voelen we een hechte band met de stad. We zijn daar graag gezien, want met het tweedekansonderwijs hebben we een gunstige invloed op de werkloosheidscijfers van Vilvoorde. In Brussel maken we gebruik van de campus van de universiteit en dat straalt op ons af. Ik ben een voorstander van blijven groeien. We zijn maar een kleine koepel en moeten de opportuniteiten aangrijpen: acquisities bijvoorbeeld van bepaalde CVO’s die te klein zijn om te overleven. Stilstaan is achteruitgaan.” ● BECI - Brussel metropool - september 2018 37
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TOPIC School 19 verkent onderwijs van morgen WERK & OPLEIDING John Bogaerts en Ian Gallienne, respectievelijk oprichter van de businessclub B19 en gedelegeerd bestuurder van GBL, hebben net School 19 geopend, een franchise van de Parijse School 42 die jongeren in peer-to-peercodering traint. Een kijkje op een totaal andere voorbereiding op de beroepen van de toekomst. Ophélie Delarouzée D e selectie is toegankelijk voor jongeren tussen 18 en 30 jaar oud en vereist geen diploma. In mei, juli en augustus werden zgn. ‘zwembaden’ georganiseerd. In oktober beginnen zo'n 150 jongeren aan een verrassend leertraject. "Waarom een zwembad? Omdat je in het water wordt geduwd en als je niet kunt zwemmen, vind je best een oplossing. Anders zink je", legt John Bogaerts uit. "Kandidaten coderen 16 uur per dag, een maand lang. Meestal geven er 50 vrij snel de brui aan. En wij behouden 1 op de 2 van de resterende 100. We geven de voorkeur aan iemand die nog nooit een regel heeft gecodeerd en die van niveau 0 naar 4 doorgroeit, boven iemand die van 7 naar 8 gaat.” broer David verder ontwikkelt. Maar hij gaf ook gratis les aan 200 leerlingen omdat hij vond dat ze hulp verdienden", zegt John Bogaerts. "Hij was de zoon van een arbeider en begon van niets. Sinds zijn dood in 2007 heb ik geprobeerd hem hulde te brengen met een formule die jongeren met potentieel helpt, al zijn ze de verkeerde weg ingeslagen. Toen ik in mei 2017 deze school in Parijs binnenstapte, wist ik dat ik hetzelfde in Brussel moest organiseren.” Dankzij de samenkomst van 12 sponsors die elk drie jaar lang 60.000 euro per jaar doneren, kon hij de wens concretiseren. De oprichter is bereid om het roer over te laten aan de overheid: “Jean-Claude Marcourt (minister van Hoger Onderwijs van de Federatie Wallonië-Brussel) had School 42 bezocht omdat hij het concept interessant vond, maar onze instellingen zijn log en traag. Tijdens een gesprek met Alexander De Croo, federaal minister voor de Digitale Agenda, legde ik uit dat we de licentie voor 6 jaar hebben, maar dat ik vereerd zou zijn als een universiteit later zou besluiten om School 19 op te vangen.” Het onderwijs in vraag stellen John Bogaerts, medeoprichter van School 19 Deze opleiding is volledig gratis, duurt 2 tot 5 jaar en levert geen diploma op. “Er zijn geen leraren", vervolgt John Bogaerts. "Studenten leren op hun eentje. Da’s de beste manier. Ze hebben 21 niveaus te voltooien. Vanaf niveau 7 stappen ze naar bedrijven. Ze worden er meestal ingehuurd tussen niveau 10 en 14. Omdat hier geen diploma mee gepaard gaat, hoeven ze niet te wachten tot het einde van de opleiding. Er heerst een gebrek aan encoders. In Parijs wordt 100% van deze jongeren aangeworven en bij ons zal dat niet anders zijn. We kregen al massa’s aanvragen, terwijl de ‘zwembaders’ slechts niveau 1 hebben bereikt". De aanpak is altruïstisch. Hij getuigt van geloof in een nieuwe generatie die altijd beter is dan de vorige. "Mijn vader creëerde voor bevoorrechte kinderen privéscholen die mijn 38 BECI - Brussel metropool - september 2018 "Wij zijn een van de bestanddelen van het onderwijs van morgen, maar ik beweer niet de oplossing in pacht te hebben. Ik meen wel dat we dingen moeten durven veranderen. Soms krijg ik de indruk dat universiteiten nog steeds leven van wat ze 50 jaar geleden verworven hebben. U zou tien jaar geleden nooit hebben geloofd dat 80% van uw internetverkeer vandaag via uw telefoon zou lopen. We mogen universiteiten en hogescholen niets verwijten: ze hebben de bocht niet gemist maar hem ook niet snel genoeg op zich zien afkomen.” Als geschiedkundige trekt hij zelfs het voortbestaan van de faculteiten sociale wetenschappen in twijfel. "Oorspronkelijk was het verlof in juli en augustus bedoeld om kinderen naast hun ouders op het veld te laten werken. Ik zeg niet dat studenten elf maanden en half per jaar en 38 uur per week aan het werk moeten worden gezet, maar sommige dingen zijn misschien aan herziening toe. Als u uit de onderwijswereld stapt, komt u op een science fiction planeet terecht. Door eerstejaarsstudenten een dag per week in bedrijven te plaatsen, zouden ze inzien dat hun ontoereikende kennis van het Nederlands de deuren naar de arbeidsmarkt sluit. Dit zou hen aanmoedigen om opleidingen te kiezen die tot banen leiden. De intellectuele geest van mei 1968 heeft de ambachtelijke beroepen ontaard. We hebben echter een samenleving nodig die zich in stand houdt, geen maatschappij van snobs die graag vertellen dat ze politieke wetenschappen hebben gestudeerd.” ● © Belga © Audi Het leerplan van de toekomst WERK & OPLEIDING Duaal leren belooft de arbeidsmarkt te versterken en meer gemotiveerde leerlingen op te leveren. Bij Audi Brussels gelooft men er alvast 100% in. Peter Van Dyck H et nodige talent vinden voor knelpuntberoepen als elektromechanisch technicus of constructielasser is niet evident. Kandidaten ontberen sommige vereiste technische competenties en blijken een lange inwerkingsperiode nodig te hebben. Het geloof groeit dat duaal leren, waarbij leerlingen deeltijds op de werkvloer praktijkonderricht krijgen, hier iets aan kan verhelpen. In Brussel heeft zowel de Franse als de Vlaamse gemeenschap de voorbije jaren initiatieven genomen om duaal leren mogelijk te maken. Aan Vlaamse kant startten in september 2016 een aantal proeftuinscholen. Vanaf september 2019 zal het Vlaams decreet duaal leren in werking treden en staat het alle scholen vrij om mee in het systeem te stappen. Momenteel zijn er duale studierichtingen als elektromechanische technieken, lassen-constructie en mechanische vormingstechnieken in de derde graad TSO en BSO. In Brussel verwelkomen nu al bedrijven als Audi en ThyssenKrupp leerlingen en komend schooljaar zal ook Schindler, dat met een tekort aan lifttechnici kampt, dit doen. In de toekomst wil men in Vlaanderen het duale systeem doortrekken naar het zevende specialisatiejaar en het hoger onderwijs (voor de richtingen industriële automatisering, industrieel onderhoud, industriële bachelor elektromechanica en industrieel ingenieur). De Franse gemeenschap voorziet de ‘formation en alternance’ voor lassers, elektriciens, elektromechanische technici en hvac-technici. Er is ook een ‘master en alternance’ business analyst IT op twee hogescholen (ECAM en ICHEC) die nu 25 studenten telt en het komende schooljaar voor een verdubbeling gaat. René Konings Ernstiger houding Audi Brussels werkt met een Nederlandstalige (TA Halle) en een Franstalige school (Don Bosco Sint-Pieters-Woluwe) samen. De leerlingen elektromechanische technieken leren in de fabriek met robotica omgaan, maar krijgen ook training op de programmable logic controllers (apparaten met een microprocessor die machines aansturen) die Audi ter beschikking stelt aan de twee scholen en Iris Tech+ (het Beroepenreferentiecentrum Metaal & Technologie). “Vroeger was het zo dat de jongeren soms op machines leerden werken die niet helemaal up to date waren”, zegt René Konings, verantwoordelijke voor Brussel bij technologiefederatie Agoria. “Op deze manier zijn ook de leerkrachten mee met de jongste technologische evoluties en de modi operandi die men vandaag in bedrijven hanteert.” Die kennismaking met de nieuwste technieken is zeker een surplus, maar er is méér, benadrukt Heleen Devriese, coördinator duaal leren bij Audi. “De jongeren, die nog geen werkervaring hebben, ondervinden hoe belangrijk de soft skills in het bedrijfsleven zijn, zoals op tijd te komen en gedisciplineerd en meertalig te zijn. Mochten er op dat vlak problemen rijzen, dan proberen we daar zo vroeg en positief mogelijk op te anticiperen. Meestal zien we vrij snel een gunstige evolutie.” Maggy Vankeerberghen, directeur van het Technisch Atheneum Halle, ziet dat haar leerlingen in het duale systeem in het begin soms wat moeite hebben met het ritme en het niveau op de werkvloer bij Audi. “Ze merken vlug dat bijvoorbeeld te laat komen niet geapprecieerd wordt. Anderzijds gaan ze tijdens de praktijklessen inzien waar alles wat ze op de schoolbanken leren werkelijk toe dient. Dit leidt bijna automatisch tot een ernstiger houding. Heleen Devriese BECI - Brussel metropool - september 2018 39
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TOPIC Ze worden bij Audi sneller volwassen dan op school, dat merken we heel goed.” Mentor als aanspreekpunt Alles samen zijn de leerlingen van TA Halle zo’n vijftal weken aanwezig op de fabriek van Audi. Ze krijgen eerst ter plaatse praktijkoefeningen op apparatuur van het bedrijf van een instructeur van Audi of de eigen leerkracht, nadien volgt een stage van twee weken, waarbij ze op robots en installaties toepassen wat ze in de lessen gezien hebben. “Daarbij gaat veel aandacht naar de veiligheid. De juiste attitude en discipline zijn heel belangrijk”, licht Maggy Vankeerberghen toe. De jongeren werken ook in kleinere groepen gedurende vier dagen aan een geïntegreerde proef die bestaat uit een probleemanalyse en het uitdokteren van een procesverbetering. De medewerkers van Audi die de leerlingen begeleiden volgden een training tot mentor. “Het is hun taak om een technische uitleg zo gestructureerd en eenvoudig mogelijk te geven, zodat het behapbaar is voor de jongeren”, vertelt Heleen Devriese. “Uiteraard moeten ze ook weten hoe ze best feedback geven aan de leerlingen. De mentor is het eerste aanspreekpunt voor de jongeren. Zij komen in een grote fabriek terecht en mogen, ook figuurlijk, niet verloren lopen. Ze hebben nood aan een bekend gezicht aan wie ze alle mogelijke vragen kunnen stellen.” De mentor heeft een houvast aan de leerfiches: daarin staan de evaluatiecriteria en de leerstof die aan bod moet komen vermeld. De leerkrachten krijgen evengoed een andere rol toebedeeld. “Zij worden eerder een coach die de leerlingen individueel begeleidt”, meent Maggy Vankeerberghen. “Omdat de leerstof vandaag niet langer enkel vanuit de school zelf komt, proberen ze de leerlingen wegwijs te maken. Waar kan je welke kennis vinden en hoe benader je de informatie op een kritische manier? Door de digitalisering van de samenleving gaat er in de opleiding meer aandacht naar 21ste en in team werken.” © Audi hun traject blijven volgen, want ook hun profiel kan in de toekomst interessant zijn voor ons.” eeuwse vaardigheden, zoals flexibel Zelfevaluatie Er is nauw overleg. Meermaals per maand zit Heleen Devriese als coördinator samen met de scholen om alles nauwgezet op te volgen. “We herbekijken het leerprogramma ook elk jaar weer”, onderstreept ze. “Nu we met de productie van het volledig elektrische model Audi e-tron starten, moeten we dat al zeker wat bijsturen. Wat we eerder al hebben herzien, is de evaluatie van de soft skills. Zo hebben we onlangs de zelfevaluatie ingevoerd. We willen dat de leerlingen zich bijvoorbeeld bewust zijn van hun gsm-gebruik. Die zelfevaluatie helpt hen ook om in te zien hoe ver ze staan. We hebben de indruk dat ze zichzelf soms onderschatten.” Heleen Devriese is formeel: dankzij het duaal leren heeft Audi al talenten gespot die ze anders misschien niet op het spoor waren gekomen. Op dit moment is het zo dat ongeveer de helft van de leerlingen die in hun opleiding slagen beslist om verder te studeren (een zevende jaar of hoger onderwijs), de andere helft tekent een contract om bij Audi aan de slag te gaan. “We willen echt perspectieven bieden”, zegt de coördinator. “Ook met diegenen die hogere studies aanvatten, houden we contact. We willen 40 BECI - Brussel metropool - september 2018 Geen wondermiddel tegen schoolmoeheid Volgens René Konings van Agoria zijn de bedrijven vragende partij dat meer scholen uit Brussel in het duale systeem zouden stappen. “Voor de technologiesector is duaal leren van groot belang. Het versterkt de arbeidsmarkt en levert meer gemotiveerde leerlingen op. Deze jongeren ontwikkelen betere competenties. We horen van hen dat ze, eens ze van het duale systeem hebben geproefd, niet meer terug naar het klassieke onderwijssysteem willen. Wij zien dit echt als het leerplan voor de toekomst.”René Konings heeft een boodschap voor de beleidsmakers: beschouw duaal leren niet enkel als een oplossing voor de ongekwalificeerde uitstroom en de jeugdwerkloosheid. Het is géén wondermiddel tegen schoolmoeheid en schooluitval. Maggy Vankeerberghen gaat een stukje mee in zijn redenering “Duaal leren is niet dé oplossing voor schoolmoeheid, maar het kan wel helpen om het tij te keren. Een school die vandaag vasthoudt aan het bord en het krijt raakt de jongeren kwijt. Je mag bovendien niet blind zijn voor de realiteit dat de leerlingen in je klas verschillende niveaus hebben. Als je enkel voor de gemiddelde leerling lesgeeft, vallen de uitersten uit de boot. We moeten openstaan voor de leefwereld van de jongeren en hen meer verantwoordelijkheid geven. Het doel is dat ze het leerproces meer in eigen handen gaan nemen.” Duaal leren moet hier hetzelfde kwaliteitslabel krijgen als in Duitsland en Zwitserland waar een lange traditie in het systeem bestaat. Scholen die er mee van start willen gaan, hebben minstens één jaar voorbereiding nodig. “In die aanloopperiode vormen school en bedrijf een leergemeenschap waar men goed nadenkt over hoe de opleiding op de werkvloer concreet ingevuld kan worden”, vertelt René Konings. “Het vraagt een groot engagement van alle partijen. Het duaal leren moet breed gedragen worden en een groot vertrouwen tussen school en bedrijf is onontbeerlijk.” Bedrijven of scholen die in het duaal systeem willen meedraaien, realiseren zich best dat het een zeer intensieve onderneming is. Heleen Devriese: “Alles staat of valt met de communicatie. Als je er niet 100% in gelooft, begin je er beter niet aan.” ● MARIE HAPS, converseer met de wereld Het Centre de Langues (Talencentrum) van Marie Haps runt drie vestigingen in het hart van de Europese Wijk en verwelkomt jaarlijks 2.500 studenten. Zijn 70 leerkrachten doceren meer dan 20 talen. Het Centrum is dan ook een van de meest befaamde taalscholen van het land. Nu het zijn 50-jarig bestaan viert, blikken we even terug op zijn eigenheden en zijn opleidingsaanbod voor bedrijven. Het op het Elsense Luxemburgplein gevestigde Institut Marie Haps organiseerde in het verleden opleidingen psychologie en psychiatrie voor meisjes, naast de opleiding van vertalers en tolken. Daar kwamen andere leertrajecten bij, zoals logopedie, audiologie en psychomotoriek. De hogeschool kende vanaf het begin een groot succes. Naast de dagcursussen richtte het Institut Marie Haps, binnen de vzw Recherche et Formation, een Talencentrum op voor het onderwijs van talen aan particulieren en ondernemingen. “De vzw bestaat uit twee pijlers”, vertelt Nathalie Bayet, directrice van het Institut Marie Haps en van de vzw Recherche et Formation. “De eerste is het Talencentrum, waar overdag, ‘s avonds en op zaterdag een twintigtal talen wordt onderwezen. Deze cursussen zijn bedoeld voor particulieren, verenigingen en ondernemingen.” De tweede pijler van de vzw Recherche et Formation is de Centre de Langue et de Culture chinoises (Chinees Taal- en Cultuurcentrum – CLCC). Het werd in 2005 opgericht en biedt een waaier aan activiteiten om de kennis van de Chinese taal en cultuur te bevorderen. “We zijn er namelijk van overtuigd dat het aanleren van de taal nauw verbonden is met de ontdekking en de kennis van de onderliggende cultuur”, stelt Patricia Giot, adjunct directeur van de vzw Recherche et Formation en leraar Mandarijn. “Een diepgaander kennis van de Chinese cultuur vergemakkelijkt gevoelig de studie van het Mandarijn en zorgt voor meer finesse bij het vertaalwerk”, licht zij toe. Bedrijfsinterne opleidingen op maat De formules Forte en Vivace zijn de meest succesvolle in de bedrijfswereld. “Themagerichte cursussen kunnen bijvoorbeeld focussen over argumenteren en onderhandelen, de actualiteit, de zakelijke correspondentie, zakelijk Engels en Nederlands enz.”, stelt Nathalie Bayet. En wat betreft het programma van de gepersonaliseerde leertrajecten, dat wordt uiteraard vastgelegd op basis van de behoeften van zowel student als bedrijf. Deze op maat gesneden pakketten richten zich zowel tot grote ondernemingen als KMO’s, verenigingen en zelfstandigen. “De bedrijven die een beroep doen op onze diensten behoren onder andere tot de sectoren agrovoeding, Horeca en import-export. En dan hebben we het nog niet over de diplomaten en talrijke ambtenaren van de verscheidene Europese instellingen”, weet Patricia Giot. De andere grote troef van Marie Haps is haar team van 70 docenten. Alle leerkrachten van het Talencentrum Marie Haps zijn ‘native speakers’ en hebben een uitgebreide ervaring opgebouwd in het onderwijs van hun moedertaal. “Allemaal gepassioneerde docenten”, verzekert Nathalie Bayet. “Ze beoefenen dit beroep omdat ze de kennis en de cultuur van hun taal willen overbrengen. Ze genieten bij ons een grote vrijheid, waardoor dit hecht team ook bijzonder gemotiveerd optreedt.” Omwille van de globalisering oordelen onze twee deskundigen dat taalvaardigheden steeds vitaler worden in het beroepsleven. “Het Engels blijft natuurlijk de taal bij uitstek in het zakenleven, maar in sommige landen is een actieve kennis van de lokale taal een aanzienlijke troef in zakelijke relaties”, zegt Patricia Giot. Bedrijven zijn zich hier meer en meer van bewust en tijdens de afgelopen drie jaar steeg de vraag naar taaltrainingen hierdoor aanzienlijk. De directrice merkt ook op dat de vraag naar cursussen in nieuwe talen niet afneemt. “Koreaans, Japans, Hindi, Grieks en Perzisch zijn de afgelopen jaren bijvoorbeeld sterk in trek.” Jaarlijks herziet het Talencentrum van Marie Haps dus het programma om aan nieuwe behoeften te voldoen. “Aan het begin van het academiejaar zullen heel wat specifieke projecten van stapel lopen”, verklapt Nathalie Bayet. Centre de Langues Marie Haps Aarlenstraat 11, 1050 Brussel 02/793.40.40 Coursdelangues.mariehaps@vinci.be https://coursdelangues.mariehaps.be/
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TOPIC WERKGELEGENHEID EN OPLEIDING Bruxelles Formation helpt aanwervende werkgevers Olivia P’tito staat al vijf jaar aan het hoofd van Bruxelles Formation. De Brusselse regering heeft haar eind juni voor een tweede termijn benoemd. Ze kijkt terug op een «vrij positief» jaar 2017, rekening houdend met de doelstellingen van het beheercontract 2017-2022. Als directeur-generaal wil ze vooral een boodschap richten aan de Brusselse bedrijven en werkgevers: Bruxelles Formation is hun partner. Cédric Lobelle «O nze samenwerking met bedrijven dient onder andere om aangepaste opleidingsprogramma’s op te zetten voor degenen die aanwerven”, zegt Olivia P’tito. "Dit geldt in het bijzonder voor werkgevers die willen rekruteren in knelpuntberoepen, of gewoon in functies waarvoor ze geen kandidaat vinden. We zoeken oplossingen voor 80% van zulke beroepen. In 2016 werden 3.000 werkzoekenden opgeleid in deze vakken. Ik richt deze uitdrukkelijke vraag tot de werkgevers: overweeg onze stagiairs. Misschien hebben we een geschikte kandidaat voor u. En zo niet, kunnen we, indien mogelijk, een opleiding op maat aanbieden.” Opleidingen: maatwerk voor de ondernemingen Verscheidene samenwerkingen met economische spelers hebben het afgelopen jaar geleid tot concrete aanwervingen. “Voor Keolis (nvdr: de grootste privé personenvervoerder van België) hebben we een groep buschauffeurs opgeleid die Nederlands kunnen spreken. Allen werden aangeworven.” Voor de MIVB leidde Bruxelles Formation, in samenwerking met Actiris en VDAB Brussel, veiligheids- en preventiemedewerkers op. Securitas en G4S wierven samen 250 mensen aan, in samenwerking met Bruxelles Formation. “We werkten ook voor ULB-Erasme, die medische secretaresses zocht met vaardigheden op het gebied van stressmanagement, conflictenbeheer en positieve communicatie De Brussels bashing een halt toeroepen! Olivia P’tito wijst op een fenomeen dat zowel bedrijven als werkzoekenden benadeelt: «De stroomopwaarts verworven vaardigheden krijgen onvoldoende erkenning. Laten we een einde maken aan de Brussels bashing. Wist u dat in 2014, 47,5% van de 30- tot 34-jarigen in Brussel een diploma van het hoger onderwijs behaalde, terwijl de Europese doelstelling 40% bedraagt? En dat in 2017, 43% van de werkzoekenden ingeschreven bij Actiris een in België niet-erkend diploma had? Het gaat voornamelijk om Europese burgers en beroepen die onze bedrijven interesseren. Wat een verspilling! De Federatie Wallonië-Brussel en de Vlaamse Gemeenschap moeten deze problemen van gelijkwaardigheid en erkenning van diploma’s nu echt gaan oplossen.” 42 BECI - Brussel metropool - september 2018 Als partner van Bruxelles Formation biedt Veolia stages op werven, met de bedoeling om de stagiairs daarna in dienst te nemen. voor contacten met patiënten. We hebben kandidaten voor hen gevonden en in de gebouwen van Erasme een opleiding over deze specifieke vaardigheden gegeven. De klant nam het medische gedeelte voor zijn rekening.” Eveneens het vermelden waard: Audi Vorst wilde de aanwerving van mannen en vrouwen in evenwicht brengen: “Al enkele jaren bieden we sleutel-op-de-deur opleidingen aan voor vrouwelijke onderhoudstechnici, die systematisch leiden tot aanwervingen.” Veolia (voorheen Vivendi Environnement) is een ander voorbeeld. De onderneming was op zoek naar vrouwelijke specialisten industriële elektronica. “Veolia is onze partner en biedt via het FPIE-systeem (Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise) stageplaatsen aan op haar werven, zowel aan het begin als aan het einde van de opleiding. Deze stages worden omgezet in banen. De deal met FPIE is dat de werkgever aanzienlijke financiële voordelen geniet om iemand die al over vaardigheden beschikt, op te leiden in een functie die overeenkomt met de behoeften van het bedrijf. In ruil daarvoor moet de werkgever deze persoon minstens voor dezelfde duur als de opleiding in dienst nemen.” Binnen haar divisies, met haar verschillende partners, via stages of opleidingen in bedrijven of het programma First (sinds vorig jaar beheerd door Actiris), nam Bruxelles Formation in 2017 deel aan de opleiding van 16.001 werkzoekende stagiairs en 4.148 werkende stagiairs. Via de “op maat gemaakte” formules voor bedrijven genoten 2.000 stagiairs een opleiding, waaronder 1.700 werkzoekenden en 300 mensen die al actief zijn. Dit gebeurt bijvoorbeeld met opleidingen op zaterdag. “Van deze werkzoekenden zijn er ongeveer 300 opgeleid en aangeworven in het kader van een FPIE. Voor 2020 mikken we op 2.000 FPIE per jaar. En globaal willen we 20.000 werkzoekenden opleiden.” ● D.R. OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Opleidingen en diensten op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest SEMINARIES • Bouwen en biodiversiteit // 1 d • Densifi ëren om beter te delen // 1 d • Beheer van verontreinigde bodems //1 d • Stookplaatsrenovatie // 1 d OPLEIDINGEN • Gebruik van de TOTEM-tool // 0,5 d • Energiebeheer // 3 d • Fotovoltaïsche zonne-installaties // 1 d • Hergebruik van materialen en bouwelementenn // 2 d • Verwarming en sanitair warm water // 4 d • Houtbouw // 2 d • Diagnosetools voor renovatie // 2 d • Warmtepomp // 2 d • Verlichting // 2 d • Gedeeltelijke en gefaseerde renovatie // 2 d • Regenwaterbeheer in de openbare ruimte // 1 d SEM: 40€/DAG - OPLEID: 50€/DAG SEPT - DEC 2018 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Batex Hectoliterstraat - Architect : R²D² Architecture - Foto: Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800/85.775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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D.R. WERK & OPLEIDING Vulchtelingen opleiden: De drive compenseert de leerachterstand Industriële schilders en telecommonteurs op grote hoogte, onderhoudstechnici van windmolens: de vraag naar dit soort jobs neemt toe, terwijl de kandidaten steeds schaarser worden. De organisatie Rising You stoomt jonge vluchtelingen klaar voor deze fysiek zware beroepen. Grote troef is hun enorme gedrevenheid. Peter Van Dyck V aststelling één: er is een enorme krapte op de arbeidsmarkt. Vaststelling twee: vier op de vijf vluchtelingen in Brussel is werkloos. Benjamin Gérard van de organisatie Nature – die avontuurlijke kampen organiseert voor jongeren om hun (sociale) vaardigheden en zelfvertrouwen te versterken – kwam op het idee om aan beide problemen iets te doen door vluchtelingen op te leiden tot hoogtewerkers. Benjamin Gérard kwam acht jaar geleden voor het eerst in contact met jonge vluchtelingen. Hij merkte dat zij ondanks hun trauma’s (oorlog, misbruik, economische uitbuiting) over een enorme veerkracht, motivatie en zelfstandigheid beschikken. Het viel ook op dat het vaak om pezige en gespierde lichtgewichten gaat. Zo ontstond Rising You, met als doel de talenten van deze jeugdige vluchtelingen te benutten en hen naar uitdagende jobs op maat van hun kwaliteiten te leiden. Een belangrijke stap was de oprichting van een klimclub in Brussel, in september 2015. Vluchtelingen vanaf 12 jaar kunnen daar opgevangen worden en er op een heel informele manier aan hun competenties sleutelen (talenkennis, sociale omgang, oog voor veiligheid…). Grote verantwoordelijkheid Vanuit de klimclub groeit wie dat wil door naar de opleidingspoot. De Rising You Academy start altijd vanuit openstaande vacatures. Met bedrijven die interesse hebben in de doelgroep bekijkt het welke competenties voor de jobs vereist zijn. Op basis daarvan maakt men een profiel op van de kandidaat én het opleidingscurriculum. De bedrijven participeren actief in de selectie van de kandidaten. Deze worden uitgenodigd voor een selectiedag, waar hen een 44 BECI - Brussel metropool - september 2018 klimproef wacht, maar ook de aandacht voor veiligheid, de leerhouding en het in team kunnen werken getest wordt. Opleidingscentra van VDAB brengen de technische competenties die bij de specifieke jobs in kwestie horen bij – dit kunnen bijvoorbeeld industriële schildertechnieken of montagetechnieken zijn. Op het einde van het leertraject lopen de kandidaten stage op het bedrijf. Tot en met het eerste jaar van de tewerkstelling blijft Rising You stand-by voor de begeleiding van de vluchtelingen. “Onze instructeurs moeten een luisterend oor bieden en ervoor zorgen dat de motivatie intact blijft”, vertelt Benjamin Gérard. “Sommige van die jonge vluchtelingen hebben een grote economische verantwoordelijkheid voor de familie die is achtergebleven. Gezinnen en zelfs dorpsgemeenschappen sparen het geld bij elkaar voor de overtocht van de sterkste van het lot. Omdat van die jongens verwacht wordt dat er geld terugvloeit naar het land van herkomst, rust er heel veel druk op hun schouders. Soms dreigen ze aan de stress ten onder te gaan.” Wegwijs in samenleving Hoe dan ook is de enorme gedrevenheid van de jeugdige vluchtelingen een grote troef. “Wij focussen ons eerder op de kortgeschoolden”, licht Benjamin Gérard toe. “Er zitten bijvoorbeeld herdersjongens uit Afghanistan tussen die door de oorlog amper enkele jaren school hebben gevolgd. Toch hebben we een slaagpercentage van 100%; we kennen géén drop-outs omdat ze ondanks de leerachterstand de drive bezitten om het te doen lukken.” “Bij de selectie is de motivatie hét criterium, samen met een basiskennis Nederlands, Frans of Engels. Al de rest kunnen we hen wel bijbrengen”, beaamt Lotte Clijsters, TOPIC HR-business partner van IRIS Group. Voor IRIS Anticorrosion zoekt het bedrijf industriële schilders die tot 150 meter moeten klimmen om hoogspanningsmasten een roestwerende behandeling te geven. Omdat de mensen die zo’n fysiek zware job willen doen schaars zijn, bracht The Shift (een organisatie die duurzame samenwerking tussen profit en non-profit promoot) IRIS in contact met Rising You, om vluchtelingen aan te werven. Gebrekkig kader De 12 vluchtelingen die voor een eerste project van IRIS een opleiding startten, hebben intussen allemaal een vast contract. Lotte Clijsters is zeer tevreden. “Een heel leuk moment was toen de supervisors kwamen zeggen hoe leergierig die jongens zijn. Er bestaan zoveel vooroordelen over vluchtelingen. Zij die bij ons werken, doen al het mogelijke om te integreren. Ik weet nog dat ik in het begin aan één van hen vroeg: ‘How are you doing?’. Hij antwoordde gevat: ‘Nederlands spreken, aub’.” Slechts één negatieve kanttekening: het huidige wettelijke kader voor de tewerkstelling van vluchtelingen laat te wensen over. Lotte Clijsters: “Ik begrijp dat de overheid beschermende maatregelen neemt om misbruik te voorkomen, maar vaak vormen ze een hindernis. Wanneer vluchtelingen die in een asielcentrum zitten een loon krijgen, moeten ze daar 70% van afstaan en moeten ze binnen de drie maanden na de indiensttreding een andere woonplaats gevonden hebben. Maar als ze zo weinig geld overhouden, hoe kunnen ze dan de waarborg voor een woning betalen? Vaak vinden we wel een vergelijk, maar het kost bloed, zweet en tranen.” ● D.R.
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WERK & OPLEIDING Securitas: betere opleiding, betere rekrutering Securitas, een grote naam in de beveiligingssector, heeft zijn hoofdkantoor in Brussel, waar ook bijna de helft van de klanten zijn gevestigd. En toch is nauwelijks 10% van het personeel uit de hoofdstad afkomstig. Daarom stelde het bedrijf een nieuw wervingsplan op. David Hainaut N u veiligheid als een prioriteit geldt en het werkloosheidspercentage in Brussel nog steeds rond de 15% ligt, is het zinvol om jonge (en minder jonge) mensen naar een befaamd beveiligingsbedrijf te willen lokken, zeker als daar een duurzame baan mee gepaard gaat. Maar het identificeren van potentieel en 'de juiste mensen op de juiste plaatsen krijgen', dit vergt aandacht voor detail. Deze taak vervult de 44-jarige Johan Deleuze al bijna 16 jaar met passie bij Securitas. Hij verwijst naar het uitgebreide aanwervingsproces dat het bedrijf vorig jaar instelde: "Het vergde tijdrovende stappen. Om dit zo vernuftig mogelijk aan te pakken, hadden we een "viermotorig" win-win partnerschap nodig tussen Actiris, zijn Vlaamse tegenhanger de VDAB, Bruxelles Formation en uiteraard Securitas zelf.” “Brussel heeft geen gebrek aan talent!” Securitas blijft geloven in het grote potentieel van Brusselse medewerkers, wil de werkgelegenheid in de hoofdstad bevorderen en traint momenteel toekomstige medewerkers. De opleiding bestaat uit het behalen van een examen, met inbegrip van een Selor-toets en diverse disciplines: gedragsvaardigheden, zelfverdedigingstechnieken, eerste hulp, en vooral de – degelijke – kennis van een tweede taal (Nederlands, maar ook Engels), wat tot nu toe een van de belangrijkste struikelblokken voor het vinden van werk is geweest. Op de agenda van de kandidaten staan, afhankelijk van hun niveau, vijf tot tien weken cursus. "Het is geen lachertje: je moet ijverig studeren om te slagen. Hoe beter je bent opgeleid, hoe beter je aan een carrière begint. Want wij willen ook duurzame banen garanderen. En we blijven ervan overtuigd dat Brussel op dat vlak geen tekort heeft aan talent", vervolgt Deleuze. Zo werd in november vorig jaar uit een eerste golf van 450 kandidaten slechts een derde uitgenodigd voor een opleiding die een contract van onbepaalde duur garandeert. De baan vereist eerlijkheid, geduld, waakzaamheid en flexibiliteit. De opdrachten variëren van 3 tot 12 uur en vergen een zekere flexibiliteit in het werk, via collectieve overeenkomsten. Dankzij deze opleidingen werd het succespercentage vermenigvuldigd door acht! "Securitas heeft meer dan 6.000 medewerkers in dienst. Het is dan ook logisch dat we de Belgische samenleving in al haar diversiteit trachten te vertegenwoordigen. Een soort ‘staal van de bevolking’ in onze gelederen", stelt de heer Deleuze. "En dit alles volgens leeftijd, geslacht (vrouwelijk personeel wordt steeds talrijker op de beveiligings- en ontvangstposten op luchthavens), herkomst, enz. Het is dan ook van essentieel belang om het spectrum maximaal open te trekken en tegelijkertijd de meest geschikte mensen te blijven vinden voor de verschillende functies, of het nu gaat om een gesloten gebouw, de buitenkant van een warenhuis, een instelling, enz.” Onze gesprekspartner onderstreept de bijdrage van Actiris tijdens de voorselectie van profielen, evenals de inbreng van Bruxelles Formation. "De werkgever wordt dus goed ondersteund om te weten wanneer, wie en hoeveel profielen hij nodig zal hebben. Idealiter zouden we daar in de toekomst nog beter op moeten focussen, om mensen nog beter op te leiden. Ons werk bestaat uiteindelijk voornamelijk uit het programmeren en creëren van rekruteringspools.” De sector gedraagt zich steeds professioneler, zeker sinds de wet op de privé beveiliging (de ‘Wet Jambon’) in 2017 van kracht werd. De vooruitzichten zijn positief. Hiervan getuigen de 1.000 mensen die sinds 2015 jaarlijks zijn aangeworven. De heer Deleuze bevestigt: "Als alles afhangt van ieders houding tegenover veiligheid, dan brengt een bewaker over het algemeen sereniteit. En er openen zich nieuwe markten, waar we in toenemende mate een combinatie van agenten en technologische oplossingen aanbieden. Ik denk aan de bewaking van een militaire kazerne, een vrachtwagenpark aan de E40, enzovoort. We zien de komende jaren dus met zelfvertrouwen tegemoet!” ● BECI - Brussel metropool - september 2018 47 © Securitas
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Een stagiair, waarom? WERK & OPLEIDING Een nieuw academiejaar is van start gegaan en wellicht ontvangt u binnenkort sollicitaties van studenten die een stage willen lopen. Stages maken immers steeds vaker deel uit van de opleiding aan hogescholen, van het alternerend onderwijs en de beroepsopleidingen. Voor studenten betekent dit een kans om beroepservaring op te doen. Toch kunnen ook bedrijven hier voordeel uit halen. Gaëlle Hoogsteyn E en stagiair is een waardevolle medewerker. In functie van zijn ervaring en de duur van de stage kan hij min of meer complexe taken uitvoeren. Een stage kan ook de gelegenheid zijn om aan interessante projecten te werken die wegens tijdgebrek werden opgeschort. Hiervan getuigt Alexandra Van Hemeldonck, secretaris-generaal van de Belfius Foundation: “De Belfius Foundation verwelkomde een laatstejaars Masterstudente voor een 2 maanden durende stage. Vanaf de derde dag voelde ze zich helemaal thuis. Ik heb haar twee projecten toevertrouwd en ze heeft geweldig werk verricht. Een echte buitenkans voor mij.” Een stagiair brengt nieuwigheid in de onderneming. (Zorgvuldig gekozen) stagiairs zijn meestal boordevol enthousiasme. Ze zijn leergierig en willen hun potentieel bewijzen. Deze mensen uit de jonge generatie zijn rijk aan nieuw verworven kennis en kunnen daarom ook nieuwe hulpmiddelen binnenbrengen. “Onze studenten in de communicatiewetenschappen kunnen bijvoorbeeld hun deskundigheid bewijzen met nieuwe hulpmiddelen die in de onderneming nog niet worden toegepast en op die manier jongere medewerkers, die soms ondervertegenwoordigd zijn, bereiken en sensibiliseren”, weet Murielle Schiltz, coördinator van de beroepspraktijk in de communicatiesectie van de ICHEC-ISFSC hogeschool. Een beroep doen op stagiairs is ook een prima maMurielle Schiltz (Ichec-ISFSC) 48 BECI - Brussel metropool - september 2018 nier om te rekruteren. Tijdens de stage hebt u de gelegenheid om het werk en de vaardigheden van de stagiair te waarderen. Waarom zou u deze jonge persoon niet aanwerven als hij of zij echt voldoet? “Stages bouwen bruggen tussen scholen en bedrijven. Voor zover de stagemeester de stagiair de kans biedt om zijn potentieel te benutten, ontdekken de bedrijven soms geweldige kandidaten”, aldus mevrouw Schiltz. Getuigenissen van studenten “Ik begon mijn academisch traject met twee jaar aan de universiteit. Toch wilde ik al snel de aangeleerde vaardigheden praktisch toepassen en koos dus voor een meer beroepsgerichte opleiding. Tijdens het laatste jaar stond een 10-weekse stage op de planning. Deze stage heb ik in een reclamebureau gelopen. Gelukkig was deze onderneming bijzonder open van geest, kreeg ik al snel verantwoordelijkheden en mocht ik mijn eigen projecten uitvoeren. Een stage is een goede oefening als voorbereiding op sollicitatiegesprekken. Je ontdekt er het bedrijfsleven en zijn codes, vult er je CV aan, zet je netwerk op en kunt er soms bepaalde verwezenlijkingen laten zien. Dit is een echte proef om vervolgens de arbeidswereld binnen te stappen. Ik kreeg trouwens mijn eerste arbeidsovereenkomst bij het bureau waar ik stagiair was.” Augustin Ide, 24 jaar jong afgestudeerd communicatie bij het ISFSC. © Getty TOPIC Waar moet u werkelijk rekening mee houden? Studenten die een stage moeten lopen om een diploma of studiecertificaat te behalen, worden gedekt door hun instelling voor hoger onderwijs. Om elke oorzaak van conflict of ontgoocheling te vermijden, sluit de onderneming een tripartite-overeenkomst met de jongere en de onderwijsinstelling. Dit document bepaalt bijvoorbeeld de eigenheden van de stage (duur, taken van de stagiair, werkuren, beëindigingsvoorwaarden en evaluatiemethode). Zulke stages zijn onbezoldigd. De werkgever mag de stagiair geen salaris toekennen. Toch is het wettelijk mogelijk om de kosten te vergoeden die de stagiair in het raam van zijn stage maakt (verplaatsingskosten, maaltijden, verblijfskosten). Opgelet: voor buitenlandse stagiairs zijn de regels strenger. In functie van hun land van herkomst moeten sommige studenten bijvoorbeeld een arbeidsvergunning kunnen voorleggen. Meer informatie vindt u op de website van de FOD Werkgelegenheid. Stages zijn ook een ideale manier om de onderneming en haar waarden in een positief daglicht te zetten. Murielle Schiltz: “Laat zien dat uw bedrijf een maatschappelijke rol wil spelen en bereid is zijn kennis met studenten te delen. Een echt pluspunt voor de reputatie!” De beste slaagkansen: vóór de stage Zowel bij het ontvangen van een spontane sollicitatie als wanneer u zelf proactief op zoek bent naar stagiairs, stelt u zich best een aantal vragen vooraf. “Vooreerst de doelstellingen”, verklaart Murielle Schiltz. “Waarom wilt u een beroep doen op een stagiair? Wat kunt u aan de student aanbieden en wat kan zijn inbreng zijn? Contacteer de school om inzicht te krijgen in de pedagogische doelstellingen van de stage, want die kunnen verschillen van uw eigen operationele verwachtingen.” Vervolgens denkt u na over de toe te vertrouwen missies en taken. “Hoe gedetailleerder het stage-aanbod, hoe gemakkelijker het wordt om de juiste stagiair te vinden”, weet de coördinatrice. “Na de sollicitatie van mijn stagiaire sprak ik met haar over de uit te voeren taken, de nagestreefde doelstellingen en de context waarin zij zou moeten werken. Ik wilde er zeker van zijn dat deze missies haar interesseerden en nagaan of zij over de vereiste vaardigheden beschikte (zo bijvoorbeeld een vlotte pen), ook al besef ik dat zij er ook is om te leren”, vertelt Alexandra Van Hemeldonck. Stagiairs rekruteren kan op verscheidene manieren. Een efficiënte aanpak is het sturen van een stage-aanbod rechtstreeks naar scholen waarvan de leertrajecten overeenstemmen met de gezochte profielen. U kunt het stage-aanbod ook publiceren op uw eigen website of op gespecialiseerde platformen, uw aanbod verspreiden op sociale netwerken en het intern publiceren om gebruik te maken van het netwerk van uw eigen medewerkers. Identificeer tot slot wie de contactpersonen van de stagiair zullen zijn. Wie zorgt voor de rekrutering? En wie voor de begeleiding? “Zowel voor het bedrijf als voor de stagiair zelf is het belangrijk dat een contactpersoon wordt aangeduid”, stelt Murielle Schiltz. En praktisch gezien is het goed om de aankomst van de stagiair op voorhand voor te bereiden door onder andere een werkstation, een badge, een e-mailbox enz. ter beschikking te stellen. Alexandra Van Hemeldonck, secretaris-generaal van de Belfius Foundation Tijdens de stage Bij aanvang van de stage moet de stagiair onder toezicht staan. Hij of zij moet namelijk heel wat nieuwe elementen aanleren en integreren. “De tijd die daaraan wordt besteed, geldt als een investering”, stelt Alexandra Van Hemeldonck. “Een stagiair die een goede basiskennis heeft verworven, levert waardevolle hulp. Ikzelf mocht een studente begeleiden, die al gauw zelfstandig ging werken. Ik bleef echter altijd beschikbaar als ze vragen had”, zegt ze. Als u voelt dat uw stagiair echt potentieel heeft, geef hem dan meer verantwoordelijkheden. “Vertrouwen, daar gaat het om. Vertrouwen in de capaciteiten en de evolutie van de stagiair. Als de stagiair van u slechts repetitieve en/ of oninteressante taken krijgt, is hij zijn motivatie al snel kwijt”, weet Murielle Schiltz. Alexandra Van Hemeldonck is dezelfde mening toegedaan: “De drie garanties van succes zijn de motivatie van de stagiair (en de daaruit vloeiende dynamiek), zijn vaardigheden en zijn aanpassingsvermogen. Ik gaf mijn stagiaire veel autonomie en iedereen werd daarvoor beloond: zij kon projecten integraal ontwerpen en ik beschikte op die manier over een studie nog voor de lancering van een project dat mij na aan het hart lag. Bovendien kon ik op die manier kleine projecten uitvoeren waar ik voordien geen tijd voor had.” Tijdens de stage is het wel belangrijk om regelmatig beoordelingstijden in te plannen. Murielle Schiltz: “Door nu en dan bij te sturen, geeft u de student de gelegenheid bepaalde aspecten te verbeteren, zodat de ervaring, zowel voor hem als voor het bedrijf, ten slotte positief is. Laten we echter niet uit het oog verliezen dat stagiairs nog jonge mensen zijn die zich volop ontwikkelen. U mag ze zeker confronteren met hun zwakheden, maar dan dient u ze ook te feliciteren met hun troeven.” Na de stage Een nuttige stage verdient een evaluatie of feedback. Op het einde van de stage evalueert u met de stagiair de verkregen resultaten en de voltooide missies. Wees open van geest en vraag de stagiair naar zijn of haar gevoelens, visie op het bedrijf, perceptie van de werkomstandigheden enzovoort. ● BECI - Brussel metropool - september 2018 49
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DYNAMIEK STEUN AAN ONDERNEMINGEN Er ligt waarschijnlijk een subsidie voor u klaar … ...maar wellicht weet u het niet, temeer daar een hervorming van de Brusselse subsidies (en enkele aanpassingen) tegen het einde van het jaar wordt verwacht. [Coproduction] W at subsidies betreft, wordt het Brussels Gewest bevoordeeld t.o.v. de andere gewesten. Jaar in jaar uit wordt hier 31 miljoen toegewezen aan steun en subsidies voor ZKO’s en KMO’s. Een ZKO heeft minder dan 10 VTE in dienst en een omzet of balanstotaal van minder dan 2 miljoen EUR. Voor een klein bedrijf bedragen de criteria minder dan 50 VTE en een omzet of balanstotaal van minder dan 10 miljoen. Een middelgroot bedrijf kan niet hoger dan 250 VTE, 50 miljoen omzet of 43 miljoen balanstotaal. Grote ondernemingen worden niet weerhouden voor algemene investeringen, wel voor specifieke. Toch weet de helft van de ondernemers niets van deze subsidies. Wanneer wél, vragen sommigen er niet om, omdat de procedures te ingewikkeld lijken of omdat zij denken geen recht te hebben op steun. Bovendien stranden 50% van de subsidieaanvragen in het Brusselse Gewest. Oorzaken zijn een slecht voorbereid, onvolledig, slecht opgevolgd of laattijdig ingediend dossier. Subsidies aanvragen vereist deskundigheid die in de meeste KMO’s ontbreekt. Een subsidie aanvragen? Ja, als we beseffen dat het niet om financiering gaat. Overheidssteun moet eerder worden gezien als een herfinanciering die investeringskosten verlaagt en de cashflow ontlast. Ook belangrijk: investeer pas als u op de hoogte bent van een mogelijke subsidie. Zoek het eerst uit. Op het gratis telefoonnummer 1819 van het Gewest kunt u een eerste waardevolle diagnose verkrijgen. De subsidies zijn divers en u krijgt hoogstwaarschijnlijk steun voor een algemene investering (opstarten/uitbreiden van een activiteit, vergroting van de handelsoppervlakte, aankoop van productiemiddelen, enz.), een specifieke investering (energiebesparingen, beveiliging enz.) of advies (juridisch, marketing enz.), die ook beschikbaar is voor projectvoorbereiding die uitgaven van enkele duizenden euro's vereist. 50 BECI - Brussel metropool - september 2018 Tegen het einde van het jaar mag u ook nieuwe specifieke steun verwachten, enerzijds voor e-commerce en anderzijds voor rekrutering. Het Gewest wil zijn aanbod verfijnen om beter in te spelen op de evolutie van de maatschappij en de uitdagingen van de digitalisering. E-commerce betreft de online verkoop terwijl rekruteringssteun zich richt tot bepaalde Brusselse wijken die deel uitmaken van de Zone van Economische Uitbouw in de Stad (ZEUS). Neem contact op met de auteur: Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@KBCBrussels dimitri.vanrossum@kbcbrussels.be Enkele tips • Doe een beroep op een gespecialiseerde consultant: eventueel een "premiejager", die gewoonlijk een percentage van de verkregen premie vraagt. Trustmaatschappijen bieden ook deze service. Ook een bank heeft deze service voor haar klanten ontwikkeld, wel veel goedkoper. • Vraag advies over fiscale en juridische aspecten: subsidies zijn een hele procedure. Raadpleeg een belastingdeskundige om na te gaan of het voordeel van een subsidie geen fiscaal nadeel oplevert en of een fiscaal voordeel niet tegenstrijdig is met een subsidie. Overweeg ook alle juridische aspecten. • Wees geduldig: wanneer de diagnose is gesteld t.o.v. de sector, het onderwerp, de plaats en het bedrag van de investering, en u een dossier hebt ingediend met een gespecialiseerde dienst, krijgt u zonder probleem uw subsidie. Maar geduld is vereist, zelfs voor een klein bedrag. Het kan enkele maanden of zelfs langer duren voordat de premie wordt betaald. • Onderzoek de mogelijkheden in Brussel: denk aan de voordelen van Brussel alvorens naar een andere regio te trekken. Vooral in de zone van economische uitbouw – een grote stedelijke strook langs het kanaal, van Anderlecht tot Evere – worden heel wat subsidies dubbel uitbetaald. Goed om te weten wanneer u een locatie moet kiezen. © Getty DYNAMIEK TRANSITIE Een mooie ‘energie’ joker van KBC voor Brussel In de afgelopen maanden hebben verscheidene bankinstellingen dankbaar gebruik gemaakt van de aanhoudend lage rentevoeten op de markt om hun renovatie- en soms groene kredietformules te promoten. KBC voegde er een bijzonder nuttig initiatief aan toe: de Energy check-up. I nvesteren in isolatie of in een duurzame energie-installatie is alvast een goed idee voor particulieren en bedrijven. Omdat de premies vandaag een dalende trend vertonen (wanneer ze niet gewoonweg verdwijnen) is alles wat energie bespaart aardig meegenomen. Het verlaagt de energiefactuur, die alsmaar de neiging heeft om te stijgen. En het beantwoordt aan een noodzaak waarvan iedereen zich nu bewust is geworden (de hittegolf van deze zomer heeft ons daaraan herinnerd). Met haar voorgesteld tarief van 1,59% voor groene-energiekredieten heeft KBC duidelijk ingezien hoe dringend het is om de dubbele uitdaging van kost en klimaat aan te gaan. Vandaar de toegevoegde Energy check-up. Volgens het persbericht van KBC is het een "gebruiksvriendelijke tool waarmee klanten hun woning ‘future-proof’ kunnen maken op het vlak van energieverbruik en energie-efficientie". Dat was wel het proberen waard … Concreet werkt de Energy check-up op basis van door de klant ingevoerde parameters. De tool berekent dan automatisch de potentiële energiebesparingen en stelt relevante investeringen voor. Dit kan een nuttige aanvulling vormen op de openbare energiediagnose-instrumenten die homegrade.brussel aanbiedt. Een ander interessant voordeel van de door KBC voorgestelde check-up is dat het advies volstrekt neutraal blijft. Afgezien van het voorgestelde krediet (dat meer bijdraagt tot de zichtbaarheid van de financiële instelling dan tot een verhoging van haar marges), is de formule volledig vrij van commerciële bedoelingen. U hoeft dus niet te vrezen dat een installateur van fotovoltaïsche panelen of een verkoper van alternatieve of economische verwarmingssystemen plots tevoorschijn schiet. Voordat de formule in gevorderde testfase op de markt verscheen, onderging ze testen bij de medewerkers van de financiële instelling. Heel onlangs werd de Energy check-up aangeboden aan de klanten van KBC/CBC en KBC Brussels via een integratie in KBC Touch, de interface waarmee klanten hun bankverrichtingen online uitvoeren. Het initiatief mocht rekenen op de erkende expertise van de Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (Vito).. 40 euro tienvoudig of zelfs honderdvoudig terug De applicatie was eerst gratis, nu echter betalend: vanaf september kost het u 40 euro om ze te gebruiken en te profiteren van een uitgebreid en volledig gepersonaliseerd Johan Debière advies. Het spreekt voor zich dat deze Energy check-up u niet vrijstelt van certificering als u een woning gaat verkopen of verhuren, maar in tegenstelling tot het EPB-certificaat, stelt de check-up investeringsscenario’s voor die de eigenaar1 zullen aanspreken... Wie geen gebruik heeft kunnen maken van de gratis check-up, kan er zeker van zijn dat de geïnvesteerde 40 euro, afhankelijk van zijn situatie, tienvoudig of zelfs honderdvoudig zullen terugkeren. Dit voorstel is ontworpen voor stedelijke gebieden zoals Brussel. Volgens Leen Govaerts, Unit Manager Smart Energy & Built Environment bij EnergyVille/Vito, is de transitie naar een duurzame energievoorziening voor Brussel een uitdaging die verstandige keuzes vereist:"Gebouwen nemen 40% van het energieverbruik voor hun rekening”. De energieoptimalisatie van gebouwen (en meer bepaald van woningen) als kern van hun onderzoek, was voor de initiatiefnemers van het EnergyVille/Vito-project een schot in de roos, zeker wanneer ze wordt toegepast op een zo heterogeen gebied als Brussel met "een eerlijk evenwicht tussen energie-efficiëntie, hernieuwbare energie en flexibiliteit, waarbij gestreefd werd naar een optimaal evenwicht tussen economische toegankelijkheid, respect voor het milieu en bevoorradingszekerheid". Last but not least: de Energy check-up- en de groene-energiekredieten kunnen perfect worden gecombineerd met regionale maatregelen ter ondersteuning van energierenovatie. Goed om te weten. ● Het zoekalgoritme waarop de KBC-tool is gebaseerd, volgt de Europese norm EN13790 die wordt gebruikt voor EPC- en EPB-berekeningen. BECI - Brussel metropool - september 2018 51 1 © Getty
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DYNAMIEK SALES Overheidsopdrachten, een expert aan het woord: het CIBG Het CIBG, de ICT-dienst voor de Brusselse overheidsdiensten, ondersteunt voor hen tal van ICT-projecten en -dossiers. Overheidsopdrachten maken hier ook deel van uit. Om deze efficiënter en optimaal te laten verlopen, werd een aankoopcentrale opgericht die zo veel mogelijk opdrachten bundelt. Een volgende stap was de e-catalogue, de online catalogus waarop leveranciers hun producten en diensten kunnen aanbieden en waaruit de overheidsdiensten kunnen kiezen. Stef Gyssels E erst even voorstellen: het CIBG – Centrum voor Informatica voor het Brusselse Gewest – is de vertrouwenspartner voor alles wat betreft ICT op het grondgebied van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Het kan worden ingezet voor elke mogelijke opdracht rond ontwikkeling en ondersteuning van informatica, telematica en cartografie voor regionale, lokale en gemeentelijke overheidsinstellingen, voor de kabinetten van de ministers en staatssecretarissen van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, en voor de instellingen van openbaar nut van het Gewest. Hierbij streeft het CIBG steeds naar de best mogelijke oplossingen zonder zijn technologische neutraliteit op te geven. Zij willen proactief innovatieve ICT-technologieën uittesten en invoeren, om enerzijds de eigen werking efficiënter te maken en anderzijds te zorgen voor gebruiksvriendelijke diensten voor Brusselaars, ondernemingen en bezoekers. Aankoopcentrale bundelt en vereenvoudigt overheidsopdrachten Om deze processen voor het bestellen van ICT-materiaal en diensten vlotter en eenvoudiger te laten verlopen, werd binnen het CIBG een aankoopcentrale opgericht, waarlangs verschillende overheidsdiensten hun aanvragen kunnen bundelen. Dit vereenvoudigt de administratieve last voor zowel de overheidsdiensten als voor de leveranciers. De producten en diensten die op deze manier kunnen aangekocht worden zijn zowel kantoorapparatuur (PC’s, printers, schermen, multimediamateriaal …) en servers en opslaghardware als Microsoft- en andere licenties, bekabeling en zelfs topografische diensten. In de praktijk zullen er steeds een hoofd-aanbesteder en deelnemende aanbesteders zijn. De hoofd-aanbesteder staat in voor het in goede banen leiden van het gehele proces, en sluit een contract af met de andere partijen voor een juiste afhandeling van de opdracht, en voor andere aspecten zoals eventuele vergoeding, duur, vertrouwelijkheid, enzovoort. “Een overheidsdienst die een beroep doet op een aankoopcentrale verlicht meteen zijn administratieve rompslomp, maar daar stopt het niet”, aldus Geert Royberghs, service manager van de aankoopcentrale en e-catalogue 54 BECI - Brussel metropool - september 2018 bij CIBG: “Onze klanten hebben een keuze uit een ruim aanbod, dat je bovendien soms vooraf nog kan testen; in de aankoopcentrale staan doorgaans de technologisch meest geavanceerde en ook duurzaamste oplossingen; en door de omvang van de aankoop kunnen we ook meestal heel scherpe prijzen afdingen.” Voor de leveranciers ziet Royberghs dan weer andere voordelen, zoals de looptijd van de contracten (meestal vier jaar) en de professionele procedures en gestructureerde afhandelingen. E-catalogue Een verdere stap in de professionalisering en efficiënte afhandeling is dan weer de zogeheten ‘e-catalogue’: een online overzicht van alle producten en diensten die overheidsdiensten via deze site kunnen bestellen, op voorwaarde dat ze tot de aankoopcentrale zijn toegetreden. Naast een nog transparanter overzicht en uniformiteit van de opdrachten genieten de overheidsdiensten vooral het voordeel dat ze eender wanneer en van eender waar hun opdracht kunnen plaatsen. Ook voor de leverancier betekent dit een verdere vereenvoudiging van de administratie: alle relevante documenten voor bestelling en verwerking worden automatisch aan© Getty gemaakt met de juiste gegevens van elke overheidsdienst meteen erop vermeld. Maar eer een leverancier hierop geraakt, is ook enige inspanning vereist: net zoals voor de andere aanbestedingen moet ook hier een volledige gunningsprocedure worden doorlopen. Toch hebben intussen al vele leveranciers en overheidsdiensten hun weg gevonden naar dit online platform: sinds de oprichting in 2011 werd al voor bijna honderd miljoen euro aan producten en diensten besteld Evenwichtsoefening op vele niveaus Ongeacht de manier waarop aanbestedingen en inschrijvingen gebeuren – aankoopcentrale, e-catalogue of individuele opdracht (voor zeer specifieke behoeften zoals het bevloeren van een datacenter) – is het uitschrijven van een overheidsopdracht en vooral van de vele specificaties vaak een evenwichtsoefening op verschillende niveaus. Geert Royberghs geeft enkele voorbeelden: “Als spil in de ICT-aankopen van alle Brusselse overheidsdiensten proberen wij vele belangen te verzoenen. We willen niemand bevoordelen door een tendentieuze bewoording in de overheidsopdracht, maar we willen ook niet dat een Microsoft Windows-omgeving van vandaag op morgen overboord moet worden gegooid. We moeten toekomstgericht denken en inkopen maar tegelijk willen we dat alle bestaande infrastructuren blijven draaien zonder overmatige investeringen.” Die bekommernis reikt tot de aankoopcentrale en de e-catalogus, merkt Royberghs verder op: “Voor grote generieke bestellingen zijn deze ideaal maar wie heel specifieke behoeften heeft, zal wellicht moeilijk bij anderen kunnen aansluiten.” ● Info: https://cirb.brussels/fr Seminarprogramma Beci organiseert in 2018 een cyclus van seminars over “overheidsopdrachten”. Noteer alvast: 27.09 Overheidsopdrachten van Brussel Mobiliteit: studies en diensten, aankoop van uitrusting, openbare werken. plaats: Beci, van 14u tot 18u. Informatie en inschrijvingen: Caroline Coutelier,02 643 78 13 — cco@beci.be 5 tips en aandachtspunten Deelnemen aan openbare aanbestedingen vergt geen spitstechnologie of dubbele academische graden. Iedereen kan deelnemen, wat sommige bedrijven “uit ervaring” ook mogen beweren. Het merendeel van de geweigerde deelnames is te wijten aan het fout of onvolledig invullen van de gevraagde formulieren. Dat mislukte deelnames tot frustraties kunnen leiden, begrijpt Geert Royberghs echter maar al te goed. Daarom geeft hij ook een aantal tips en aandachtspunten mee: “Wie daar al rekening mee houdt, verlaagt de kans dat de deelname wordt geweigerd wegens formaliteiten die niets met het eigenlijke project te maken hebben.” 1. Lees het bestek aandachtig en volledig. Zorg er ook voor dat u alle bijlagen hebt gelezen: ook die bevatten vaak erg relevante en cruciale informatie. Probeer bij het lezen na te gaan of deze opdracht wel echt iets voor u is, benadrukt Geert Royberghs: “Soms schrijven kleinere bedrijven zich in voor een raamopdracht waarbij van hen wordt verwacht dat ze maandelijks tientallen of honderden pc’s leveren. Eén maal een tiental pc’s leveren is iets heel anders dan maandelijks honderden toestellen configureren en afleveren. Eerlijk overwegen of je een opdracht aankan, kan uzelf en ons heel wat tijdbesparing opleveren.” 2. Beantwoord elk onderdeel. “Je wil niet weten hoeveel deelnames we moeten weggooien omdat het document niet van a tot z was ingevuld”, zucht Royberghs. 3. Weet dat je vragen kan stellen. Royberghs: “Veel mensen denken nog steeds dat de overheid een verzameling is van stugge, communicatieschuwe ambtenaren. Maar dat klopt helemaal niet. Wij staan altijd klaar om de nodige informatie of verduidelijking te verschaffen, al was het maar omdat we weten dat dit leidt tot kwalitatief sterkere deelnames.” 4. Respecteer de deadline! Hier toont de overheid zich dan weer erg streng, al was het maar omdat dit wettelijk is bepaald: de uiterste inzenddatum is echt de allerlaatste datum (let ook op het uur!) waarop een offerte hen mag bereiken. Daar valt absoluut niet over te onderhandelen. Snel en stipt wezen is dus de boodschap! 5. Leer gaan voor je begint te lopen. Concreet betekent dit: doe gerust mee met enkele onderhandelingsprocedures om het proces en de spelregels in de vingers te krijgen. “Zo leer je het klappen van de zweep met opdrachten misschien niet 100% bij je core business aansluiten”, licht Royberghs toe, “en als dan dé opdracht binnenkomt die jou op het lijf geschreven is, moet je niet vrezen dat je vastloopt op formaliteiten. Een ander voordeel is: onze aankoopcentrale leert je op die manier al wat kennen, en de kans wordt groter dat ze je spontaan informeren als het inderdaad een kolfje naar jouw hand is.” BECI - Brussel metropool - september 2018 55
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DYNAMIEK DE MENTALE BELASTING VAN DE MANAGER Dagelijks een betere levenskwaliteit dankzij de neurowetenschappen De dagelijkse routine van de manager heeft weinig in gemeen met het idyllische beeld van een golfbaan of van seminars over strategie. Zijn activiteit bestaat eerder uit talloze korte en gefragmenteerde taken of redeneringen die permanent door de dagelijkse urgenties worden onderbroken. In een dergelijke herrie is het niet vanzelfsprekend om op de capaciteiten van de hersenen te vertrouwen. Ook krachtig ons brein ook is, het blijft een zeer delicaat orgaan! D e hersenen van de manager staan voortdurend onder druk. Hij moet continu beslissingen nemen, arbitreren, creëren, onderhandelen, zaken bedenken … En dit alles in omstandigheden die helaas verre van optimaal zijn. Elke taak verdient in feite een denkproces, terwijl de manager simultaan dient na te denken en te handelen, door de voortdurende onderbrekingen heen. ‘Multitasking’, heet dat. Het woord geldt tegelijk als een motto en een verplichting. Meerdere simultane prikkels (medewerker, mail, smartphone …) zijn de norm geworden. Iedereen moet vandaag zijn hersenen leren mobiliseren voor de diensten die voortaan als normaal worden beschouwd! Al onze verwachtingen ten spijt hebben toonaangevende onderzoekers als Jean-Philippe Lachaux helaas aangetoond dat we nauwelijks in staat zijn om ons langer dan 3 minuten achter elkaar te concentreren. Erger nog: onze hersenen vertonen een bijzondere aanleg voor verstrooidheid. Iemand die even lacht in een ander kantoor volstaat om onze geest volledig af te leiden. Vandaar het belang om beter in te zien hoe onze neuronen in feite functioneren. Aandacht is een veel bestudeerd fenomeen. Dankzij deze aandacht waren onze voorouders als jagers en plukkers in staat om urenlang een gazelle te volgen. Deze geweldige capaciteit ging echter met een extraatje gepaard: een belletje dat nu en dan in onze hersenen ging rinkelen om ons te waarschuwen voor een bepaalde gebeurtenis: de aanwezigheid van een roofdier of integendeel, van iemand die ons zou kunnen helpen bij de jacht op onze prooi. Deze tweeledige vorm van aandacht bestaat nog steeds in de dagelijkse activiteit van een manager, terwijl hij constant door allerlei verzoeken wordt onderbroken. Het vermogen om afgeleid te worden was voor onze voorouders van vitaal belang, maar perifeer. Vandaag is deze eigenheid een handicap omdat wij hierdoor meer tijd besteden aan verstrooidheid dan aan het uitvoeren van onze projecten! Hoe concentreren? We moeten ons dus opnieuw leren concentreren. Laten we dit vraagstuk op twee niveaus behandelen: hoe vermijdt u afleiding en hoe werkt het concentratieproces? We weten allemaal intuïtief dat we afleiding best vermijden. Een eenvoudige pop-up die ons waarschuwt voor een inkomende mail leidt onze hersenen al gauw enkele minuten af, waardoor concentratie nog moeilijker wordt. Laten we daarom zoveel mogelijk waarschuwingen op onze computers en telefoons uitschakelen (mails, Facebook, Twitter). 56 BECI - Brussel metropool - september 2018 Jean-Philippe Lachaux vat het concentratieproces samen in drie fasen: perceptie, intentie en manier van handelen. Om te beginnen dient u de aandacht maximaal te focussen om zoveel mogelijk elementen op te vangen. U neemt toch geen beslissingen als u slechts de helft van de uitleg van een medewerker hebt gehoord? Concentratie vereist dat u alles in eenzelfde richting toespitst: een duidelijk inzicht in het vraagstuk en een duidelijke intentie zijn de beste manier om u op een specifiek doel te richten. Jean-Philippe Lachaux benadrukt ten slotte het verband tussen concentratie en actie. Net zoals de tennisspeler heel lang geconcentreerd kan blijven, kan een manager tijdens lange vergaderingen zijn concentratie bewaren, tenminste als hij deelneemt aan de gedachtewisseling. Omdat de mentale belasting van managers een feit is, is een betere kennis van onze hersenen en van de werking van concentratie een waardevolle manier om tegelijk de efficiency en de sereniteit te verbeteren. ● Pierre Vandenheede, Pedagogisch directeur, Institute of NeuroCognitivism BeLux Contact: pierre.vandenheede@neurocognitivism.com Informatie: www.neurocognitivism.com Verdere stappen Neem deel aan de opleiding die Pierre Vandenheede organiseert over het mobiliseren van onze hersenen, een betere concentratie en een sterker geheugen. Wanneer? Op 20 november, van 9 tot 12u30 Waar? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: trainings@beci.be – 02 210 01 72 DYNAMIEK STARTER Zelfstandig zijn: de droom die werkelijkheid werd voor Margaux Ponsoye Een ander leven. Een eigen (banket)bakkerij openen. Voor Margaux Ponsoye, een jonge Franse vrouw uit Montpellier met een diploma hotelmanagement, en nu al acht jaar in Brussel gevestigd, was dit niet per se een duidelijk pad. N a een jaar in Australië stuurde haar carrière bij grote hotelgroepen Margaux naar Brussel. Ze stelde er meteen de levensstandaard op prijs, ondanks het niet altijd even mooie weer. Toen ze hier voor een groot communicatiebureau werkte, liep ze elke dag langs een ietwat ongewone bakkerij met een vrolijke decoratie, onderaan de Waversesteenweg in Oudergem. Tot een paar maanden geleden een klein affiche op het gesloten rolluik van de zaak een oude kinderdroom deed opborrelen: het runnen van een eigen gasthuis waar ze haar liefde voor kwaliteitsproducten zou kunnen delen in een omgeving die haar persoonlijkheid zou weerspiegelen. Een menselijke, eenvoudige en gezellige plek. Margaux voelde meteen dat ze deze kans moest grijpen. Ze spoorde de vorige uitbaatster op, deelde haar project met haar en zette zich in om de zaak over te nemen. Natuurlijk vereiste een dergelijk project dat ze haar baan als loontrekkende zou opgeven en een eigen activiteit zou oprichten. Ze werd onvermijdelijk geconfronteerd met vragen rond de overdracht van een handelszaak. Moest ze de zaak kopen of aandelen in een vennootschap overnemen? En hoe zat het met de huurovereenkomst? Zij gaf dus een seintje aan de Kamer van Koophandel van Brussel, afdeling bedrijfsoprichting. Tussen de eerste intentieverklaring in januari 2018 en de geplande opening in april 2018 moest alles heel snel gaan. De deskundigen van Beci mobiliseerden zich met informatie over de voorwaarden om een baan te verlaten, een zaak over te kopen, een huurovereenkomst over te nemen ... Het meest stressvolle voor Margaux was dat er geen werkzaamheden konden beginnen voordat de huurovereenkomst werd overgenomen. Zij was echter van plan om de ruimte ingrijpend te veranderen! Toen de schrijnwerker die de toonbank en de meubels moest maken haar een paar dagen voor het begin van het werk in de steek liet, moest ze dringend een andere ambachtsman vinden. Maar zelfstandigen zijn vindingrijk: ze plaatste een verzoek op een Facebook-pagina "Wederzijdse bijstand van ondernemers” en de gemeenschap mobiliseerde zich om een wonderbaarlijke oplossing voor te stellen! De heropening was op 10 april 2018 gepland... "En op 8 april was ik klaar ", herinnert zich Margaux, al had ze weekenden en nachten gespendeerd aan de afwerking van het schilderwerk en de decoratie. Margaux Ponsoye. Het resultaat mag er zijn: de Comptoir de Margaux is een prachtige banketbakkerij met een eenvoudige en authentieke stijl, een rustgevende consumptieruimte en zelfs een vergader- en seminarruimte voor 12 personen. De ideale plek voor een workshop of vergadering, in een andere setting. Drie maanden na de opening heeft Margaux een levenslange droom gerealiseerd. Ze vulde het menu aan met zoute taarten en quiches. Ze geniet met volle teugen van de ontmoeting met haar klanten, onder wie haar voormalige collega's. Ze verheugt zich om de vreugde van de kinderen die al dat lekkers ontdekken en waardeert de eenvoudige menselijke relaties die ontstaan in de zaak die ze volledig naar haar smaak heeft ingericht. Het is een mooi, menselijk en professioneel avontuur. Ze vereiste echter een enorme persoonlijke investering: ontelbare uren werk, een zeer verkwikkende baan waar je van zonsopgang tot zonsondergang rechtstaat... Veel inspanningen dus, maar niet noodzakelijk een beter inkomen... "Maar dat is de prijs van vrijheid", besluit ze. Als u ooit ter hoogte van nummer 1705 van de Waversesteenweg in Oudergem bent, stap dan even de Comptoir de Margaux binnen. U vindt er als bij toverslag herinneringen aan het geluk van de bakker uit uw jeugd. ● Info: http://aucomptoirdemargaux.com/ Invest in starters Zeker doen: sluit u aan bij de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve ondernemingen in Brussel te steunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet fiscale voordelen dankzij de "tax shelter" voor starters Hier moet u zijn: starters@beci.be https://starters.beci.be/ BECI - Brussel metropool - september 2018 57 D.R.
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RESTART 7 aanbevelingen om vlotter op te leven Met het reStart programma helpt Beci gefailleerde ondernemers een nieuwe start te nemen. Gemakkelijk is dit niet altijd, door de vele hindernissen op de weg. Maar door de aangeleerde lessen heeft een oplevende ondernemer meer kans op succes dan een starter. Wat kan zoal worden ondernomen om een dergelijke opleving te vergemakkelijken? U leest hier onze aanbevelingen. Gaëlle Hoogsteyn O nze ondernemerscultuur beschouwt een faillissement nog steeds als een soort taboe. In Angelsaksische landen is dit anders, want daar wordt het als een leerproces aangezien. De statistieken tonen namelijk aan dat bedrijven die na een eerste faillissement zijn opgericht, beter scoren en een langere levensduur bereiken dan de gemiddelde starter. Toch is het zo dat een opleving verre van gemakkelijk is en dat de weg voor ondernemers die weer overeind willen komen, vol valkuilen zit. Heel wat wegen zouden kunnen worden verkend op financieel, juridisch, fiscaal en medianiveau om de nieuwe start van failliete ondernemers te vergemakkelijken en een tweedekansbeleid te bevorderen. Een stand van zaken met Eric Vanden Bemden, reStart-adviseur en coördinator van dit programma bij Beci. We willen dat er een kortere periode wordt ingevoerd, bijvoorbeeld 5 jaar, waarna het dossier van de ondernemer bij de Nationale Bank wordt verwijderd 58 BECI - Brussel metropool - september 2018 1 Een onderscheid maken tussen economische faillissementen en georganiseerde of frauduleuze bedrijfsfalingen Volgens een analyse die reStart in overleg met curatoren uitvoerde, zou ongeveer twee derde van de faillissementen die in 2017 in het Brusselse Gewest werden uitgesproken, kunnen worden beschouwd als frauduleus of gelijkaardig, door de Belgische Staat failliet verklaard, of georganiseerd. De vraag is hoe een onderscheid kan worden gemaakt tussen ‘echte’ en georganiseerde faillissementen. “Indien het faillissement niet het gevolg is van bedrog of een grove fout, zal de gefailleerde natuurlijke persoon als ‘ongelukkig en te goeder trouw’ worden beschouwd en daarom verschoonbaar worden geacht, waardoor hij ten opzichte van de schuldeisers het saldo van de door de curator niet kwijtgescholden schulden niet langer hoeft te betalen”, legt Eric uit. “Rechters en curatoren kunnen het onderscheid tussen de twee gevallen vrij snel maken, vooral dankzij het verslag dat de curatoren aan de rechter-commissaris moeten voorleggen en dankzij de daaropvolgende verslagen”, legt hij uit. “Het akkoord van de rechtbank om schulden1 kwijt te schelden zou een positief signaal moeten zijn voor Eric Vanden Bemden banken en leveranciers over de gefailleerde ondernemers, die op die manier gemakkelijker een nieuwe activiteit zouden kunnen opstarten.” 2 Het wantrouwen van financiële instellingen verminderen Eenmaal u failliet bent gegaan, is het heel moeilijk om een bank te vinden die u opnieuw wil vertrouwen. We kunnen er nochtans van uitgaan dat een gefailleerde ondernemer voorzichtiger zal optreden bij de ontwikkeling en het beheer van een nieuwe activiteit. "In deze context zou het nuttig zijn dat banken een © Getty D.R. DYNAMIEK meer geïndividualiseerde procedure zouden invoeren en bereid zouden zijn boven de huidige negatieve houding uit te stijgen", legt Eric uit. Met andere woorden, tenzij een verbodsmaatregel wordt uitgesproken tegen de gefailleerde, of tenzij wordt besloten hem het voordeel van de kwijtschelding van schulden geheel of gedeeltelijk te ontzeggen, zou de wil van de gefailleerde om een nieuwe start te nemen niet langer het wantrouwen van financiële instellingen moeten wekken. 3 Een gemakkelijker toegang tot krediet Zodra het vertrouwen is hersteld, moet de toegang tot krediet worden vergemakkelijkt. Momenteel wordt elke ondernemer die failliet is gegaan, geregistreerd bij de Nationale Bank voor een maximum van tien jaar. Dit betekent dat hij vandaag, zelfs jaren na zijn faillissement, geen financiële steun meer kan aanvragen bij een traditionele bank. Zonder financiering is het echter onmogelijk om een nieuwe activiteit te starten. "We willen dat er een kortere periode wordt ingevoerd, bijvoorbeeld 5 jaar, waarna het dossier van de ondernemer bij de Nationale Bank wordt verwijderd", legt de specialist uit. "In een tweede fase zouden kredietfaciliteiten kunnen worden verleend aan ‘ongelukkige en bonafide gefailleerden’ die een kwijtschelding van hun schuld hebben genoten of een verslag van betrouwbaarheid hebben gekregen, en die het reStart-steunprogramma hebben gevolgd.” Het zou bijvoorbeeld mogelijk zijn een garantiefonds of zelfs een herstartkrediet op te richten. 4 De ondernemer beter informeren over faillissement Het is nooit prettig om na te denken over een faillissement en hoe u zich daar desnoods op kunt voorbereiden. "Voldoende informatie over de te volgen wetgeving en procedures maakt het proces echter minder moeizaam, korter en hopelijk iets minder pijnlijk", zegt Eric. Een van de aanbevelingen van Beci is dan ook een "faillissementspakket" met daarin een reeks goede praktijken die u best toepast voor en na het aanvragen van een faillissement. Voorbeelden hiervan zijn een tabel met uitleg over de manier om een activiteit stop te zetten, juridische informatie, uw rechten en verplichtingen, bestaande steunmaatregelen, toegang tot officiële documenten, een lijst van nuttige adressen, een begeleidingsformulier, enz. "Met deze kit willen we ondernemers helpen om hun faillissement schoner en sneller af te handelen. Goede informatie bespaart geld, minimaliseert de impact op schuldeisers, fiscus, btw, RSZ ... en laat een snellere herstart toe.” 5 Door media en sensibilisering de perceptie van een faillissement veranderen Bewustwording is een van de speerpunten van het reStart-programma. "De samenleving staat nog altijd zeer negatief tegenover failliete ondernemers", zegt Eric Vanden Bemden. Door middel van conferenties, informatiesessies, workshops over economische veerkracht 1 en rondetafelgesprekken met deskundigen en ondernemers probeert reStart de perceptie van het falen van ondernemers in de samenleving te veranderen. "Bovendien zouden we via de media een positiever beeld willen geven van de periode na een faillissement, bijvoorbeeld door succesvolle gevallen van oplevende ondernemers te belichten", legt hij uit. 6 De duurzaamheid van het reStart programma Sinds de lancering van het initiatief hebben 70 ‘oplevende’ ondernemers deelgenomen aan het reStart programma. En de resultaten mogen er zijn. Om deze dynamiek in stand te houden, moet echter de duurzaamheid van het steunprogramma worden gewaarborgd. Voor Eric kan dat bijvoorbeeld door een label. "We willen aan het einde van het programma ook een officieel certificaat van deelname en bijdrage van de ondernemer kunnen uitreiken. Een andere mogelijkheid is de organisatie van een reStart Day en de uitreiking van een prijs van beste reStarter van het jaar, zoals de Entrepreneur of the Year Award", zegt hij. Ten slotte dient de invoering van het programma op nationaal niveau te worden overwogen. Ook het vinden van partners en het behouden van de toegekende subsidies is essentieel. 7 Versterkte preventie Voorkomen is beter dan genezen. Vandaar het belang van preventie. Er bestaan veel ondersteunende structuren, maar deze zijn bij ondernemers soms weinig bekend. "Er zou meer bekendheid moeten worden gegeven aan initiatieven die een faillissement voorkomen, zoals het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden, de kennis en de werking van de kamers van handelsonderzoek, de procedures van gerechtelijke reorganisatie, de mogelijkheid om een beroep te doen op een gerechtsmandataris, afbetalingsregelingen, opleidingen enz. ” Bovendien minimaliseert goed bestuur de kans op mislukking, zegt onze specialist. Daarom is het van belang de kennis en vaardigheden van ondernemers op het gebied van management/boekhouding te versterken en betere ondersteuning te verlenen in de eerste jaren. Er zouden ook overheidsmaatregelen kunnen worden genomen om de arbeidskosten, de belastingen en betalingsachterstanden (met name bij overheidsinstanties) te verminderen. "Tot slot moet prioriteit worden gegeven aan het creëren van instrumenten om bedrijven in moeilijkheden sneller op te sporen en te helpen zich te herstellen voordat ze failliet gaan", besluit Eric Vanden Bemden. ● Informatie: Eric Vanden Bemden, reStart Adviseur – evb@beci.be, Tel. +32 2 563 68 56 In het nieuwe faillissementsrecht, dat sinds 1 mei 2018 van kracht is en in hoofdstuk XX van het Wetboek van economisch recht is opgenomen onder de titel "Insolventie van ondernemingen", werd het begrip "verschoonbaarheid" geschrapt en vervangen door het begrip "kwijtschelding van de schulden van het faillissement". Dit nieuwe concept is opgenomen in artikel XX 173. BECI - Brussel metropool - september 2018 59
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LEGAL Bemiddeling: liever een oplossing dan een vonnis BMediation is een Brusselse vzw die bemiddeling promoot als een duurzame methode voor de oplossing van geschillen. Onlangs stelde de organisatie een nieuwe topman aan: de advocaat Gérard Kuyper, die bij Alterys bovendien ook optreedt als erkend bemiddelaar. De vzw viert binnenkort haar 20e verjaardag en wij maken van Gaëlle Hoogsteyn de gelegenheid gebruik om met nieuwe voorzitter van gedachten te wisselen over de toekomst van bemiddeling. G érard Kuyper begon zijn carrière 25 jaar geleden als advocaat aan de Balie te Brussel. De man is al vele jaren actief in de raad van bestuur en het strategisch comité van bMediation. Hij kent de organisatie door en door. Hij was er trouwens ook verantwoordelijk voor de Franstalige opleidingen. Afgelopen juni volgde hij Pierre Schaubroeck als voorzitter op. “Ik had het virus van het rechtswezen al zeer vroeg te pakken”, verklaart Gérard Kuyper, die wij in zijn kantoren te Watermaal-Bosvoorde ontmoeten. Hij boeit zich al jaren voor alternatieve methoden van geschillenbeslechting. “Ooit verloor ik een rechtszaak waarvan ik overtuigd was dat ik zou winnen”, herinnert hij zich. “Deze mislukking werd voor mij een openbaring: wij advocaten hebben een eigen perceptie van het conflict, maar die stemt niet per se overeen met die van de rechters. U kunt een klant nooit 100% garanderen dat hij zal winnen. Kort daarop won ik een zaak voor een KMO. Toen ik het goede nieuws aan de cliënt vertelde, was hij ondertussen totaal vergeten waarover ik het had. Zijn bedrijf was in volume verdubbeld en zou binnenkort worden overgenomen. Het oude geschil had dus voor hem geen enkel belang meer.” Van daaruit begon Gérard Kuyper zich vragen te stellen bij de betekenis van een geschil en de rol die advocaten zouden moeten spelen bij de oplossing ervan. Is een rechtszaak noodzakelijkerwijs de beste aanpak om in de behoefte van de cliënt te voorzien? Met dit in gedachten besloot hij een opleiding tot bemiddelaar te gaan volgen en begon hij geleidelijk in die richting te werken. In 2011 werd hem gevraagd om de Balie te Brussel in de raad 60 BECI - Brussel metropool - september 2018 van bestuur van bMediation te vertegenwoordigen. “En zo begon voor mij het bMediation avontuur. Ik ben blij dat ik het voorzitterschap voor de komende drie jaar mag overnemen.” bMediation binnenkort de referentie De nieuwe voorzitter beschouwt drie jaar als een ideale duur voor een mandaat: “Niet te lang en toch lang genoeg om echte projecten tot stand te brengen, een nieuwe richting in te slaan en een team op te bouwen.” Gérard Kuyper wilde eerst en vooral voortbouwen op wat zijn voorgangers hadden gedaan, door structuren en instrumenten op te zetten waarmee de beste bemiddelaars in burgerlijke en handelszaken zouden kunnen worden opgeleid. “Elk jaar leidt bMediation een honderdtal bemiddelaars op. Wij willen het vertrouwen van al deze mensen en van onze stichtende leden verdienen. Nu, dit vereist een hoog niveau van opleiding en certificering van de toekomstige bemiddelaars”, beseft hij. Zijn ambitie bestaat erin om bMediation als referentiepartner voor gerechten en bedrijven te promoten. “Ik wil de rechters namen van bemiddelaars kunnen voorstellen op wie ze volledig kunnen vertrouwen, en tegelijkertijd werk geven aan deze bemiddelaars en hen helpen hun reputatie op te bouwen.” Gérard Kuyper wil voor bMediation ook bekendheid en erkenning als een betrouwbare en efficiënte organisatie voor het bijleggen van geschillen in de bedrijfswereld. “Ik heb een nogal ondernemende visie op bMediation die, mijns inziens, als instrument ter beschikking van de leden van Beci zou moeten staan”, aldus de voorzitter. © Getty DYNAMIEK Bemiddeling aanmoedigen Een andere belangrijke doelstelling is zorgen voor een betere bewustwording en het gebruik van bemiddeling als een methode voor geschillenbeslechting. “Momenteel kampen we in België met een flagrante overconsumptie van het gerechtelijk stelsel”, verklaart hij. Volgens een studie van de Raad van Europa waren er in 2014 in België iets minder dan zeven nieuwe rechtszaken per 100 inwoners per jaar. In Luxemburg was dat minder dan één, minder dan twee in Duitsland en minder dan drie in Frankrijk. Het aantal binnengekomen zaken is geweldig, terwijl het aantal rechters onveranderd blijft. Als gevolg is er steeds meer tijd nodig om geschillen te behandelen. De enige manier om de verwerkingstijdens op een duurzame manier te verkorten is dus een vermindering van het aantal nieuwe rechtszaken. De invoering van de btw op de diensten van advocaten heeft trouwens het aantal inkomende dossiers enigszins doen dalen. “De gerechtelijke achterstand mag echter de reden niet zijn om bemiddeling te promoten”, stelt Gérard Kuyper. Voor hem dienen vooral de troeven van bemiddeling voor burgers en bedrijven te worden benadrukt. “Een rechtszaak is altijd een zwaar, langdurig en ingewikkeld proces. Het vereist veel middelen, er staat veel op het spel en het vonnis is nooit te voorspellen. Een proces is dus in justitie te vergelijken met een heelkundige ingreep in de geneeskunde: het laatste redmiddel.” Gérard Kuyper licht verder toe dat er geschillen bestaan die een rechter, met de beste wil van de wereld, nooit op een bevredigende manier kan oplossen. Neem nu het geval van een conflict tussen buren: een van de twee buren zal onvermijdelijk gefrustreerd zijn en na het vonnis zal de ruzie aanhouden. Dit geldt ook voor geschillen tussen vennoten in een onderneming, voor conflicten bij een overdracht binnen een familie of voor problemen tussen klanten en leveranciers. “Er is soms niet veel nodig om een conflict te doen ontstaan. Bij bemiddeling zijn de mensen verplicht om met elkaar te praten en van gedachten te wisselen. Hierdoor ontstaan opnieuw relaties en kan een situatie op een snelle en voor iedereen aanvaardbare manier worden opgelost.” Neem nu het geval van een onderneming die actief is op het web en problemen ondervindt met een leverancier van wie ze software heeft gekocht. De software werkt niet en hierdoor ligt het hele bedrijf plat. “Begin dan niet aan een langdurig en peperduur proces. Het is veel interessanter om voor bemiddeling te kiezen en op die manier snel een oplossing te vinden.” Een nieuwe wet en nieuwe uitzichten Om bemiddeling bekend te maken en aan te moedigen, werd een nieuwe wet gestemd die binnenkort van kracht wordt. Vanaf 1 januari 2019 zullen de rechters veel actiever kunnen optreden in het voorschrijven van bemiddeling. Concreet betekent dit dat wanneer de rechter oordeelt dat een zaak anders dan via een proces kan worden geregeld, hij of zij de partij kan verzoeken eerst andere middelen in te zetten om het geschil op te lossen. Ook vanaf 1 januari 2019 zullen advocaten verplicht zijn om hun cliënten in te lichten over de verschillende bestaande oplossingen en Gérard Kuyper Een proces is dus in justitie te vergelijken met een heelkundige ingreep in de geneeskunde: het laatste redmiddel. niet langer rechtstreeks naar de rechtbank te stappen. Momenteel suggereren heel weinig advocaten spontaan bemiddeling aan hun cliënten (KMO's of juridische diensten van grotere ondernemingen). En met de nieuwe wetgeving zullen ook publiekrechtelijke rechtspersonen een beroep kunnen doen op bemiddeling. Voorheen was dit niet het geval. Op die manier wordt het mogelijk om bemiddelingsmechanismen op een veel bredere manier voor te stellen. Gérard Kuyper denkt dat deze nieuwe wetgeving heel wat kan veranderen aan het gebruik van bemiddeling, de betrokkenheid van de rechters en de perceptie die de burgers van bemiddeling hebben. “De houding van de rechters zal doorslaggevend zijn. Als rechters, die worden aanzien als neutrale en betrouwbare spelers, bemiddeling gaan aanmoedigen, dan zal het gebruik hiervan door een sneeuwbaleffect toenemen.” Hoe succesvoller de bemiddeling, hoe meer mensen er gebruik van zullen willen maken. Het uiteindelijke doel is dat bemiddeling een standaardmethode van geschillenbeslechting wordt, en niet langer een ‘alternatieve’ aanpak. Er is bewustmaking nodig binnen de representatieve en beroepsorganisaties, maar ook in de bedrijfswereld en bij het grote publiek. “De mentaliteit moet veranderen en evolueren van ‘ik heb recht op’ naar ‘ik heb behoefte aan’. Met bemiddeling zijn we op zoek naar oplossingen eerder dan vonnissen en uitspraken. Hier zitten we met een totaal andere logica … en een winnende aanpak”, besluit Gérard Kuyper. ● Informatie: www.bmediation.eu BECI - Brussel metropool - september 2018 61
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ADRESSEN: AU VIEUX BRUXELLES Sint-Bonifaasstraat 35 1050 Elsene 02/503.31.11 www.auvieuxbruxelles.com LA ROUE D’OR Hoedenmakersstraat 26 1000 Brussel 02/514.25.54 www2.resto.be/rouedor SCHELTEMA Predikherenstraat 7 1000 Brussel 02/512.20.84 www.scheltema.be ZOOM BRUSSELSLIFE Waar eet je de lekkerste mosselen in Brussel? Of je nu liever mayo hebt bij je mosselen met friet of net niet ... Er is voor elk wat wils! Op het menu staan Zeeuwse mosselen, voor veel Belgen de enige variëteit. Donatienne de Vleeschauwer Brusselse restaurants waar je kan genieten van heerlijke mosselen 1. Au Vieux Bruxelles: Tijdens de culinaire reis rond de wereld door de Sint-Bonifaasstraat vergeet men soms om even halt te houden bij Au Vieux Bruxelles en te proeven van meer lokale smaken. De mosselen zijn er zoals de madeleines van Proust: ze hebben een tongstrelende smaak die je zal bijblijven. Ze worden bereid met bier, wijn en zelfs champagne! 2. La Roue d’Or: De perfecte mix tussen twee uiterst Belgische clichés: mosselen en de Grote Markt. Van ’s middags tot middernacht kunnen de echt brusseleirs, politici die even pauze nemen en toevallige toeristen in La Roue d’Or terecht voor een verrukkelijke maaltijd. Op de muren prijkt een eerbetoon aan Magritte. 3. Scheltema: Hoewel het Îlot Sacré en de Beenhouwersstraat vaak ontgoochelend zijn, zijn er toch enkele authentieke en smakelijke adresjes waar zowel echte brusseleirs als toeristen graag komen. Een daarvan is Scheltema. Tijdens het seizoen komt de mossel er volledig tot haar recht. Voor een restaurant met de naam van een Nederlands schilder lijkt dat niet meer dan normaal. 4. Le Zinneke: Hier vind je met 69 verschillende recepten wellicht de grootste verscheidenheid aan mosselgerechten in de hoofdstad. Wie een grote honger heeft, kan zich tegoed doen aan een portie “Kastar” van een anderhalve kilo, terwijl kinderen, net zoals mama en papa, waarschijnlijk genoeg zullen hebben met een portie van slechts 500 gram. 5. Friture René: Mosselen in een frituur? Helemaal niet! Friture René is een echt restaurant, met een kaart vol Belgische specialiteiten. En als de pot mosselen op het geruite tafelkleed neerstrijkt, zal je al snel begrijpen waarom we het een specialiteit noemen! 6. Aan de kant van Sint-Katelijne: Langs de oude kaaien van de Haven van Brussel zijn er tal van visrestaurants die getuigen van het maritieme verleden van de wijk. Onze favoriete restaurants voor mosselen: Bij den Boer, Chez Jacques, La Marée en La Belle Maraîchère. LE ZINNEKE Vaderlandsplein 26 1030 Schaarbeek 02/245.03.22 www.lezinneke.be FRITURE RENÉ Verzetsplein 14 1070 Anderlecht 02/523.28.76 www.eating.be/friture-rene_fr_57 64 BECI - Brussel metropool - september 2018 BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 15.09 | 16.09 OPEN MONUMENTENDAGEN Het thema dit jaar: “Het erfgoed, dat zijn wij!” Maak kennis met het rijke erfgoed van de Europese hoofdstad . Verschillende locaties in Brussel | Gratis | https://visit.brussels/nl/sites/heritage/ 16.09 | 22.09 WEEK VAN DE MOBILITEIT - AUTOLOZE ZONDAG De Week van de Mobiliteit is dé gelegenheid om duurzamer vervoer uit te proberen. De week eindigt met een autoloze zondag. Brussel | Gratis | www.mobilmix.brussels 23.09 | 30.09 TENTOONSTELLING LOL LA CAMBRE MODE[S] Het Mode & Kantmuseum geeft carte blanche aan de Brusselse school La Cambre Mode[s]. Daar worden kledingcodes niet alleen geanalyseerd, maar ook gedurfd geïnterpreteerd en uit hun context gehaald. Mode & Kantmuseum | € 4-8 | www.fashionandlacemuseum.brussels 14.09 | 16.09 MIDDELEEUWSE FEESTEN VAN VORST Drie dagen lang dompelt de Abdij van Vorst je onder in het verleden. Ridders, jonkvrouwen en troubadours brengen een bladzijde uit onze geschiedenis tot leven. Abdij van Vorst | Gratis | www.forest.irisnet.be 14.09 | 16.09 STRIPFEEST Een volledig weekend in het teken van de strip. Dit evenement werd in het leven geroepen om het publiek gratis kennis te laten maken met een van de mooiste voorbeelden van de Belgische en Brusselse creativiteit. Warandepark | Gratis | https://visit.brussels/ nl/sites/comicsfestival/ 16.09 LANDELIJK BRUSSEL Op de autoloze zondag staat de streekgastronomie in de kijker aan het Warandepark. Dé gelegenheid om alle smaken uit Brussel te proeven. Warandepark | Gratis | www.bruxelles-champetre.be ONDER DE LOEP – CULTUUR Nocturnes van de Brusselse Musea Adres: Verschillende locaties in Brussel www.brusselsmuseumsnocturnes.be Al 18 jaar lang verwelkomt een groot aantal musea je tijdens het najaar elke donderdagavond. Tijdens de editie van 2018 van de Nocturnes van de Brusselse Musea kan je van 13 september tot 6 december kennismaken met 74 Brusselse musea. De musea stellen niet alleen hun deuren ‘s avonds open, maar bieden ook zeer aantrekkelijke tarieven: wie jonger is dan 26 kan ofwel gratis binnen of betaalt € 2. Volwassenen betalen € 4. Elke donderdagavond van 17 tot 22 uur nodigen 5 tot 8 musea Brusselaars uit om kennis te maken met cultuur en erfgoed. Alle deelnemende musea bieden rondleidingen, workshops, after works ... Zo is er voor ieder wat wils. Er zijn drie nieuwe deelnemende musea: KANAL – Centre Pompidou, het MoMuse – Gemeentelijk Museum van Sint-Jans-Molenbeek en het Museum van de Nationale Bank van België (foto hierbij). Met de nieuwe PASS (prijs onbekend; verkrijgbaar op de plaats van het evenement, bij Visit Brussels en Muntpunt) kan je 5 nocturnes bezoeken gedurende het hele seizoen of op eenzelfde avond. Het programma wordt op 13 september bekendgemaakt tijdens de vernissage in het Egmontpaleis, het Joods Museum van België en in het Museumdorp dat voor de gelegenheid wordt opgetrokken in de Zavel. Donatienne de Vleeschauwer AVONDACTIVITEITEN 07.09 | 10.09 EAT! BRUSSELS Het Brusselse culinaire festival Eat! BRUSSELS, drink! BORDEAUX zet gerechten van bij ons en bordeauxwijnen in de kijker. Warandepark | € 9 | https://visit.brussels/ nl/sites/eatbrussels/ 13.09 | 29.09 BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL Multidisciplinair festival voor elektronische kunsten, waar kunst en technologie versmelten. BOZAR | € 10-25 | www.bozar.be 22.09 BRUSSELS NIGHT RUN Nachtelijke loopwedstrijd van 8 km door de straten van Brussel. Een avond lang kun je sport hier eens anders beleven. Grote Markt | € 30 | www.sport.be/brusselsnightrun/2018/nl/ BECI - Brussel metropool - september 2018 65
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR 8trust BVBA Maliestr. 50 - 1050 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten - 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Renard Alexis AAH Law BVBA de Stassartstr. 48 bloc C/6 - 1030 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Hendrickx Alain Belga News Agency NV Arduinkaai 29 - 1000 Brussel Nace : 63910 - Persagentschappen afg. : Delbrouck Olivier Blachère Illumination Belgique NV Rue du Fond des Fourches 41 - 4041 Vottem Nace : 2740206 - Vervaardiging van kerstboomverlichting, elektrische guirlandes en dergelijke 46473 - Groothandel in verlichtingsapparatuur 47592 - Detailhandel in verlichtingsartikelen in gespecialiseerde winkels afg. : Mathoul François-Xavier BlackFrame GCV Zandstr. 31 - 1000 Brussel Nace : 6420011 - Managementsactiviteiten van holdings : tussenkomen in het dagelijks bestuur, vertegenwoordigen van bedrijven op grond van bezit van of controle over het maatschappelijk kapitaal, enz. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Baron Pierre CBD-BKV - Belgische Kamer der Verhuizers VZW Stroobantsstr. 48A - 1140 Brussel Nace : 49420 - Verhuisbedrijven 94110 - Bedrijfs- en werkgeversorganisaties afg. : Vangoidsenhoven Koenraad Christophe Delmarcelle NP Clos Baudelaire 2 - 1410 Waterloo Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Delmarcelle Christophe Clicpublic BVBA Rue du Bosquet 21 - 1400 Nivelles Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 68100 - Handel in eigen onroerend goed 74909 - Overige gespecialiseerde wetenschappelijke en technische activiteiten afg. : Ceccarini Lorenzo de Leest Daniel NP Tenboschstr. 94 bus 3E - 1050 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 85510 - Sport- en recreatieonderwijs 93199 - Overige sportactiviteiten, n.e.g. afg. : De Leest Daniel Dejehansart Amandine NP Visserijstraat 79 - 1170 Brussel afg. : Dejehansart Amandine Design Permaculture Consulting NP Binnenpaatsstr. 22 - 1040 Brussel afg. : Richer Alice 66 BECI - Brussel metropool - september 2018 Dolphin Club - Jouary Farah NP Wijngaardstr. 37 - 1190 Brussel afg. : Jouary Farah Elegio NV Rue de Namur 21 - 1300 Wavre Nace : 18200 - Reproductie van opgenomen media 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : Dorchy Hugues Fabulous Id BVBA Rue de la Moisson 12 - 1480 Tubize Nace : 1629103 - de vervaardiging van koffertjes en kistjes voor juwelen, couverts en dergelijke 32123 - Vervaardiging van sieraden 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Curcio Domenico Fassi-Fihri Sarah NP Gemeentelijk Godshuisstr. 75 - 1170 Brussel afg. : Fassi-Fihri Sarrah Film & Com CVBA Kraatveldstr. 23 - 1120 Brussel Nace : 59111 - Productie van bioscoopfilms 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg. : Vanbesien Zouzou Flower Attitude PPE Vorstsesteenweg 86 - 1060 Brussel afg. : Wcislo-Triollet Monika Fédérale Assurance- Federale Verzekering SSF OVZM Stoofstr. 12- 1000 Brussel Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg. : Meeus Tom Hamoir Anne-Marie Consulting NP Av. Champ du Peuplier 4 - 1310 La Hulpe Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Hamoir Anne-Marie ID Neuro BVBA Eedgenotenstr. 27 - 1000 Brussel Nace : 86220 - Praktijken van specialisten afg. : Declercq Inge IIT BVBA Groelstveldlaan 29 - 1180 Brussel Nace : 1072003 -Vervaardiging van versnaperingen, zoet dan wel gezouten. 47241 - Detailhandel in brood en banketbakkerswerk in gespecialiseerde winkels (koude bakkers) 5610104 - Restaurants met een beperkt aantal kamers (max.5) ten behoeve van de eigen clientèle afg. : Luchs Bernard In the Air BVBA Rue de l'Yser 81 - 4430 Ans Nace : 47630 - Detailhandel in audio- en video-opnamen in gespecialiseerde winkels 90012 - Beoefening van uitvoerende kunsten door artistieke ensembles afg. : Bougard Philippe Institut Musulman des Viandes et de l'AgroAlimentaire BVBA Gouvernementsweg 37 - 1150 Brussel Nace : 46321 - Groothandel in vlees en vleesproducten, uitgezonderd vlees van wild en van gevogelte 96099 - Overige persoonlijke diensten afg. : Bouakaz Ahmed Keystone Solutions BVBA Kunstlaan 10-11 - 1210 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten - 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg. : Dubois Frédéric Laufti Krai NP Keperenbergstr. 4 - 1700 Dilbeek Nace : 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 58120 - Uitgeverijen van adresboeken en mailinglijsten 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg. : Krai Lautfi Le Fermoir NV Steenweg op Gent 732-734 - 1080 Brussel Nace : 25991 - Vervaardiging van huishoudelijke en sanitaire artikelen van metaal afg. : Smets Gilles Les Assurances Fédérales (AccidentsIncendie-Respon. civile-Risques div.) CVBA Stoofstr. 12 - 1000 Brussel Nace : 65112 - Activiteiten van gemengde verzekeringsondernemingen, overwegend leven 65122 - Activiteiten van gemengde verzekeringsondernemingen, overwegend niet-leven afg. : Meeus Tom Limo Pestige BVBA Joseph Baecklaan 70 - 1080 Brussel Nace : 45112 - Handelsbemiddeling in auto's en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45113 - Detailhandel in auto's en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49320 - Exploitatie van taxi's afg. : Mokhtari Fays Malo Olivier NP Vaandelstr. 53 - 1070 Brussel afg. : Malo Olivier Management & Advisory Services BVBA Lambeaulaan 90 - 1200 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. afg. : Verwilghen Nadia Manistal BVBA Louizalaan 500 - 1050 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Gailly Marjolaine Meinertzhagen Elisabeth NP Av. Léopold 55 - 1330 Rixensart Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Meinertzhagen Elisabeth Mely / Homedrop BVBA 2de Britse Legerlaan 45 - 1190 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg. : El Yakoubi Mohamed Muyldermans Elisabeth / Elysian NP Emile Clausstr. 9 - 1000 Brussel afg. : Muyldermans Elisabeth COMMUNITY Pasha-Parking BVBA Barastr. 6 - 1070 Brussel Nace : 6120004 - Het onderhoud van het netwerk 68203 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd niet-residentieel onroerend goed, exclusief terreinen afg. : Arrigo Salvatore PeterLily BVBA Louizalaan 500 - 1050 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Gailly Marjolaine Pierre Paulus NV Allée des Artisans 29 - 5590 Ciney Nace : 10850 - Vervaardiging van bereide maaltijden en schotels 47222 - Detailhandel in vlees van wild en van gevogelte in gespecialiseerde winkels 56210 - Catering afg. : Dumoulin Bruno RGF - RG Finances CVBA Rue Pierre Henvard 107 - 4053 Embourg Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars 68100 - Handel in eigen onroerend goed 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Gauthier Raoul Saghir HIcham NP Gentsesteenweg 1102 - 1082 Brussel afg. : Saghir Hicham Seaters Belgium BVBA Jan Emiel Mommaertslaan 16 - 1831 Diegem Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 79909 - Overige reserveringsactiviteiten afg. : Gosuin Jean-Sébastien Sophia Group BVBA Terhulpsesteenweg 187 Stratenplan - 1170 Brussel Nace : 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Hendrickx Pascal Talentec - El Youssfi Hassania NP Antwerpsesteenweg 644 - 9040 Gent Nace : 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : El Youssfi Hassania Taxistop VZW Theresianenstr. 7 - 1000 Brussel Nace : 94994 - Verenigingen op het vlak van milieu en mobiliteit afg. : Van Kesteren David Tradecorp Benelux NV Louizalaan 500 - 1050 Brussel Nace : 20150 - Vervaardiging van kunstmeststoffen en stikstofverbindingen 20200 - Vervaardiging van verdelgingsmiddelen en van andere chemische producten voor de landbouw 21201 - Vervaardiging van geneesmiddelen afg. : Claux Vincent Traiteur Lefevere NV Huidevettersstr. 60 - 1000 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56210 - Catering afg. : Grignard Thomas Tremblay Jasmin NP Konkelstr. 93 N5 - 1150 Brussel Nace : 13960 - Vervaardiging van ander technisch en induINDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Actiris AGD&A Agoria Ahooga Audi Brussels B19 BCklet Belfius Foundation Bike Brussels Bike Square Bit4You bMediation Boer, Bij den Bozar Brussel Mobiliteit Brussels Invest & Export Buster & Cie CIBG Claeys & Engels Club van Lotharingen Coaching & Développement Comptoir de Margaux, Au C-Tec Leasing Cube CVO Strombeek-Bever Daoust Don Bosco Ecam EDPO EnergyVille Enterprise Europe Network 32-33 ; 42 ; 47-48 6-11 39 16-17 39 38 16-17 48-49 Belgian Restaurants Association 16-17 Belle Maraîchère, La B-Hive 64-65 6-11 16-17 16-17 6-11 ; 62-63 60-61 64-65 64-65 62-63 28-29 Bruxelles Formation 32-33 ; 42 ; 47-48 Bureau Gérard 18-21 28-29 54-55 4-5 62-63 27 57 16-17 28-29 36-37 22 39 39 28-29 51 26 EPFC Friture René GBL Hiva-KU Leuven HL Trad Huawei Hub.brussels Hush Rush Ichec ICMA Innoviris Institute of NeuroCognitivism Iris Tech+ Iris ISFSC Jacques, Chez Joods Museum van België Kanal-Centre Pompidou KBC KBC Brussels Keolis Lloyd’s Look&Fin Maes Marée, La MIVB Modalizy Mode & Kant Museum Molenbike MoMuse MS Amlin National Golf, The 36-37 64-65 38 30-31 6-11 28-29 28-29 16-17 39 ; 48-49 6-11 16-17 Institut pour un Développement Durable 34-35 56 39 44-45 48-49 64-65 64-65 64-65 6-11 ; 51 50 ; 51 42 28-29 6-11 6-11 64-65 42 6-11 64-65 16-17 64-65 28-29 Museum van de Nationale Bank van België 64-65 4-5 Nationale Bank van België Nature Nixxis Octa+ Palace (Cinema) Plaza, Hotel Pro Vélo Rising You Roland Berger Roue d’Or, La Scheltema, Le Schindler School 19 School 42 Securitas Shift, The Structura.biz Teampower Technicis Technisch Atheneum Halle Telelingua TextMaster Title Media ULB-Érasme Ulys Urbike VDAB Veolia Vieux Bruxelles, Au Visit.brussels Vito Vo Event VTI VUB Zinneke, Le 58-59 44-45 28-29 6-11 4-5 28-29 16-17 44-45 6-11 64-65 64-65 39 38 38 32-33 ; 47-48 44-45 18-21 6-11 6-11 39 6-11 6-11 22 42 26 16-17 42 ; 44-45 ; 47-48 42 64-65 64-65 51 27 36-37 36-37 64-65 BECI - Brussel metropool - september 2018 67 strieel textiel 14199 - Vervaardiging van andere kleding en toebehoren, n.e.g. 16291 - Vervaardiging van andere artikelen van hout afg. : Tremblay Jasmin Troty CVBA Vleurgatsteenweg 15 - 1050 Brussel Nace : 77399 - Verhuur en lease van andere machines en werktuigen en andere materiële goederen afg. : Goethals Frédéric Vanis NV Aleyde van Brabantdreef 21 - 1150 Brussel Nace : 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven 73200 - Markten opinieonderzoekbureaus afg. : Van Ingelgem Xavier X-Monitor BVBA Kaudenaardestr. 76 - 1700 Dilbeek Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 63120 - Webportalen afg. : Monchicourt Xavier Zipcar Belgium BVBA Kouterveldstr. 14 - 1831 Diegem Nace : 68204 - Verhuur en exploitatie van terreinen 77110 - Verhuur en lease van personenauto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) 77120 - Verhuur en lease van vrachtwagens en overige motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg. : Faucq Fanny
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COMMUNITY AGENDA ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Management & RH, Personal improvement 15.11.2018 Leidinggeven op afstand 20.11.2018 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Efficiëntie 01.10.2018 Maak van telewerken een succes ICT 04.10.2018 Excel: Hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? 29.11.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be Sociale wetgeving 27.09.2018 CCT 109 : Comment gérer vos licenciements à la lumière de la jurisprudence (1) 28.09.2018 Les vendredis de l'actualité sociale (1) 04.10.2018 Comment gérer la diversité convictionnelle et religieuse au travail (1) 11.10.2018 Actualités de droit social dans la fonction publique (1) 19.10.2018 Actualités "Compensation & Benefits" (1) 22.10.2018 Les assuétudes et les addictions au travail : des risques psychosociaux à ne pas négliger (1) 25.10.2018 Les actualités du second pilier de pension (1) 26.10.2018 Sociale verkiezingen 2020: digitale verkiezingen 68 BECI - Brussel metropool - september 2018 Handelsrecht 17.10.2018 The changing face of legal practice: the lawyer as a dispute resolution professional ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be Cyclus overheidsopdrachten 27.09.2018 Overheidsopdrachten bij Brussel Mobiliteit ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 — cco@beci.be les documents, les techniques et formalités douanières (CCIBW) (1) 11.10.2018 NKVK: Uitvoeren van bouw en installatiewerken in België 2018 16.10.2018 Club Export Brussels : utiliser les instruments financiers Finexpo pour exporter hors UE (1) 16.10.2018 Met NKVK-Beluned naar de voetbalderby België-Nederland 21 au 25.10.2018 EEN – Matchmaking event avec des acheteurs du secteur alimentaire au salon SIAL (1) 23.10.2018 18.09.2018 NKVK: Verschillen in Zakendoen België-Nederland regio Antwerpen 19.09.2018 Club Export Brussels-USA : éviter les pièges juridiques dans l’approche du marché américain (1) 30.09 au 02.10.2018 Mission économique en Lituanie (en partenariat avec la CCI Wallonie) (1) 01.10.2018 Workshop over Centraal-Amerika 02.10.2018 Internationaal ondernemerschap en duurzame ontwikkeling: een win-win relatie 03.10.2018 Club Afrique - Financement de projets d’investissement du secteur privé en Afrique (1) 04.10.2018 Export Experience : financement, paiements internationaux et techniques bancaires (CCIBW) (1) 09.10.2018 EEN - Bezoek van een delegatie van Tsjechische bedrijven: kunstmatige intelligentie, robotica en industrie 4.0 10.10.2018 Club Export Brussels-Allemagne : « German day » (1) 11.10.2018 Export Experience : La douane, (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar NKVK: Boekhouden, fiscaliteit en BTW in België 25.10.2018 NKVK: Een Belgische vestiging opzetten: waarom, hoe en waar? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Cyclus verkiezingsontbijt 11.08.2018 Ontmoeting met Johan Van den Driessche 14.09.2018 Ontmoeting met Olivier Maingain 20.09.2018 Ontmoeting met Benoît Cerexhe 25.09.2018 Ontmoeting met Boris Dilliès 28.09.2018 Ontmoeting met Guy Vanhengel 11.09.2018 Zinner Circle @ Cinema Palace 02.10.2018 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 4 over te nemen ondernemingen Drankendistributie Omzet < 30 miljoen € 10 tot 20 medewerkers > 4 overnemers Opzoeken gebouwenbeheerders Brussel Omzet < 2 miljoen € Verzekeringsmakelaar Brussel Omzet < 2 miljoen € Industriële productie België Omzet < 30 miljoen € Communicatietechnologieën België Omzet < 50 miljoen € Communicatie Omzet < 20 miljoen € 10 tot 20 medewerkers Taallessen Omzet < 1 miljoen € 1 tot 10 medewerkers Lijstenmaker, restaurateur Omzet < 1 miljoen € 1 tot 10 medewerkers Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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BONJOUR BRUXELLES ! AVEC TELENET BUSINESS, JOUEZ LA CARTE DE LA QUALITÉ SUR TOUS LES FRONTS. Gabriella Petrean Institut de beauté La Perfection Cédric Marchand Les comptoirs du cachemire VOUS DÉSIREZ EN SAVOIR PLUS SUR NOS SOLUTIONS POUR LES ENTREPRISES ? SURFEZ SUR TELENET.BE/BXLBUSINESS Alors, on bouge ? D’ abord un constat : la mobilité bruxelloise en 2018 est toujours vécue comme un cauchemar par les habitants et les usagers de la ville. Un indice ? Les chiffres du dernier « baromètre politique », que Beci organise tous les six mois. Nous pensions avoir atteint un plafond en décembre ; il a été crevé en juin : la mobilité est désormais considérée comme une préoccupation majeure par 78 % des entrepreneurs bruxellois. Huit sondés sur dix ! L’enjeu ne saurait être sous-estimé : la mobilité, c’est aussi une question d’économie, d’emploi, de bien-être, d’urbanisme, d’environnement, d’attractivité… L’immobilité risque de coûter 6 milliards d’euros à la Belgique à l’horizon 2020 ! Entreprises, gouvernants et citoyens : nous sommes tous concernés. Chez Beci, nous avons pris de longue date l’engagement d’y travailler. Ces dernières années, nous avons réuni des partenaires au sein d’un Hub Mobilité, pour réfléchir ensemble à l’avenir de la mobilité urbaine. Nous avons alimenté le débat dans un Livre Blanc. Nous avons promu des outils dans une Mobility Toolbox. Et nous venons encore de publier un Memorandum qui recense 21 mesures concrètes, pragmatiques, multimodales, innovantes, volontaristes et réalistes, inspirées de solutions existantes ou d’exemples donnés par d’autres grandes villes. Des mesures qui ont trait à la fiscalité, aux infrastructures, au partage de la voie publique, à la mobilité conçue comme un service… Nous les proposons à la réflexion des décideurs, à quelques mois des élections fédérales et régionales, avec cette question : pourquoi Bruxelles devrait-elle échouer là où d’autres réussissent ? Au-delà de la critique et des recommandations, nous avons voulu aller plus loin, en jouant un rôle moteur, fédérateur, en faveur du changement. Depuis le mois de mars, nous avons installé au 500 avenue Louise un espace temporaire consacré à la mobilité urbaine. MO (contraction de ‘Mobilité’ et ‘Mouvement’) est une vitrine de solutions innovantes, où Beci fait office de catalyseur des énergies et des volontés, mais dont les véritables forces vives sont les 21 partenaires (dont 8 starters) qui nous ont rejoint – allant du conseil en mobilité au vélo pliant électrique, en passant par la gestion de parkings, le calcul d’itinéraires, la mobilité partagée, la logistique urbaine, etc. Objectif : enclencher une dynamique collaborative et contribuer, par la combinaison des solutions, à améliorer la mobilité bruxelloise. 21 mesures à prendre. 21 partenaires, avec leurs solutions. Voilà ce que propose Beci pour une mobilité urbaine du 21e siècle. Olivier Willocx, Administrateur délégué de Beci Beci Rapport annuel 2018 | 1
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Sommaire Rapport d’activité Beci 2017-2018 Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 — 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be T +32 2 643 78 44 Production Graphisme : Isabelle André Impression : DB Print Traduction : Litteris Photos : Getty Images, sauf indication contraire Publicité Anne Schmit asc@beci.be T +32 2 563 68 53 Membership Catherine Tricot T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Cette publication est également disponible en néerlandais. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 4 9 14 17 20 25 30 32 34 35 37 38 40 43 45 Urban Mobility MO fédère la mobilité de demain Une foule d’idées pour la mobilité bruxelloise Lobby Marc Decorte, président de Beci : « Nous pouvons mettre la barre encore plus haut ! » Élections : Beci porte la parole des entrepreneurs bruxellois Baromètre politique : toujours la mobilité Économie bruxelloise : chiffres et tendances The Cham « The Cham », la nouvelle Chambre de commerce 4.0 Nouveau site web, changement d’époque pour Beci Entreprise Programme Starters : une année record pour la création d’entreprise Le Hub Transmission : entre pérennisation et développement ReStart, pour aider les entrepreneurs en rebond CEd : les entreprises connaissent toujours la crise Quand internationalisation rime avec numérisation Formations : construire du neuf sur des bases solides Essentielle, la formation continue 47 La mise en conformité au RGPD : Un double défi pour Beci Community LEEF MILIE U BRUSSEL 48 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2017-2018 : un an d’actualité Beci en photos 2 | Beci Rapport annuel 2018
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MO fédère la mobilité de demain Lancé en mars 2018 au siège de Beci, MO est un espace destiné à centraliser les solutions de mobilité pour Bruxelles. Le but est de fédérer les différents opérateurs du secteur autour de solutions collaboratives ainsi que d’accélérer des projets innovants. Géry Brusselmans L Environ 70 % des initiatives que nous mettons en avant au sein du MO existent déjà ; 30 % seront créées dans les prochains mois ou les prochaines années. Ischa Lambrechts a mobilité est plus que jamais au centre des discussions dans les entreprises à Bruxelles. Lors d’un sondage effectué en décembre 2017 auprès de la communauté des 35.000 entreprises et entrepreneurs du réseau de la Chambre de Commerce de Bruxelles, 73 % des répondants plaçaient la mobilité comme la priorité numéro 1. Pourtant, force est de constater qu’aucun lieu ne centralisait jusqu’ici les diverses initiatives liées à la mobilité dans la capitale. C’est dans cette idée que Beci a inauguré fin mars 2018 l’espace MO, situé au rez-de-chaussée du numéro 500 de l’avenue Louise. « MO, contraction de ‘Mobilité’ et de ‘Mouvement’, est un point de convergence ainsi qu’un lieu de réflexion, d’activités et de rencontres », avance Ischa Lambrechts, conseiller mobilité pour Beci et promoteur du concept. « En Belgique, il existe plus de 500 acteurs actifs dans le domaine de la mobilité : de grandes entreprises, des initiatives publiques et pas mal de start-up. Certaines initiatives sont 4 | Beci Rapport annuel 2018 moins, et toutes valent le détour. Beci était déjà actif dans le domaine de la mobilité, via son ‘Hub mobilité’, des études, des avis et des recommandations, dont le récent ‘Mémorandum sur la Mobilité’ (lire par ailleurs, ndlr). Nous avons décidé d’aller plus loin avec MO, un ‘do tank’ orienté 100 % actions et solutions. » Comme l’explique Ischa Lambrechts, MO est le premier point de contact pour les entreprises actives dans la mobilité et celles qui désirent bénéficier de solutions performantes, testées et approuvées. Les questions de mobilité ont fortement évolué au cours des dernières années, avec une série d’enjeux et de problématiques nouvelles, qui touchent directetrès connues, d’autres ment à la rentabilité de l’entreprise ou à l’optimisation des ressources humaines (gestion des talents, flotte de véhicules…). On parle aujourd’hui de « mobilité augmentée » : stationnement intelligent, smart mobility, navigation multimodale, mobilité partagée, micro-mobilité, sans oublier les nouveaux moyens de locomotion électriques, à hydrogène, etc… Le sujet, vaste et complexe, impose plus que jamais d’y voir clair et d’informer efficacement. 8 start-up accélérées au sein de MO « À côté des solutions existantes, l’idée de MO, c’est aussi de développer et de promouvoir toutes les formes de mobilité innovantes », poursuit Ischa Lambrechts. « Environ 70 % des initiatives que nous mettons en avant au sein du MO existent déjà ; 30 % seront créées dans les prochains mois ou les prochaines années. » L’un des premiers rôles de MO est donc d’accélérer le développement de nouveaux projets et de faire bouillonner des idées, parfois même encore à l’état embryonnaire. « Une start-up ou un porteur de projet peut nous contacter ou se présenter chez MO », précise Jean de Renesse, consultant et architecte du concept MO. « À travers l’expérience des membres de l’équipe, nous sommes totalement outillés pour accélérer le développement de projets entrepreneuriaux de manière agile, à n’importe quel stade de développement. À partir d’une première analyse des projets et des besoins exprimés par les entrepreneurs, nous cherchons à les accompagner au mieux. En tant que plateforme, nous offrons aux starters un point d’ancrage, un lieu de type coworking pour travailler et se réunir », poursuit Jean de Renesse. « Nous accompagnons les starters sur des aspects stratégiques, commerciaux, humains ou encore sur des questions légales, fiscales, sur le marketing, le financement et le développement à l’international. Grâce aux experts de la Chambre, nous mettons par exemple à disposition un conseiller pour les aspects légaux de la mobilité, nous donnons accès au guichet d’entreprise au niveau des formalités, ou nous offrons un coach spécialisé dans la gestion de startup et des opportunités d’ouverture au niveau international. » Depuis le mois de mars, huit start-up ont ainsi bénéficié d’un accompagnement personnalisé au sein du MO, dans des domaines aussi variés que la mobilité partagée, la gestion de parkings, des solutions de mobilité multimodales ou encore le transport de marchandises en milieu urbain. « Rassembler le public et le privé, le corporate et l’associatif » MO est orienté solution, avec l’intention d'avoir un impact réel, mesurable, à court et à long terme sur la mobilité bruxelloise. « Un de nos principaux objectifs est aussi de parvenir à faire travailler ensemble divers acteurs de la mobilité, publics et privés, corporate et associatif, clients, fournisseurs voire concurrents. Le but est de faire mûrir l’écosystème de la mobilité bruxelloise et d’enclencher une dynamique ouverte et collaborative », reprend Jean de Renesse. Il convient en effet de reconnaître qu’il n’y Un de nos principaux objectifs est de parvenir à faire travailler ensemble divers acteurs de la mobilité, publics et privés, corporate et associatif, clients, fournisseurs voire concurrents. Jean de Renesse Beci Rapport annuel 2018 | 5
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a pas de solution unique aux problèmes de mobilité, ni de solution miracle, mais bien un faisceau d’initiatives et de mesures qui, combinées et mises en œuvre de manière cohérente et efficace, offrent une véritable solution. MO un concept durable Partout dans le monde, le marché est en proie à de l’innovation et de la disruption face aux enjeux de mobilité et aux opportunités liées au domaine des smart cities. « Dès le lancement de MO, une vingtaine d’entreprises ont été séduites par le concept et sont devenues partenaires. Citons entre autres Europcar, Renault, Bepark, Ahooga, Interparking ou Micropole. D’autres entreprises rejoignent la plateforme au fur et à mesure. Les partenaires sont des ‘contributeurs’, actifs et impliqués dans l’animation de MO. L’avantage, c’est que l’espace, conçu sur base des nouveaux codes que l’on observe dans le monde du travail (les ‘new ways of working’), est beaucoup moins classique qu’un bureau : cela facilite les discussions dans un cadre ouvert et détendu. » MO, un terrain de jeu expérimental et dynamique MO, c’est aussi une vitrine, un espace dans lequel sont présentés des véhicules en tout genre (vélos, scooter, trottinette, auto, skateboard électrique…) et des solutions digitales innovantes. Pour les partenaires, c’est l’occasion de montrer et de faire tester leurs solutions au jour le jour auprès d’un public de professionnels, de passage à la Chambre de commerce ou présent à l’occasion d’un événement en particulier. C’est une manière pour les partenaires de recueillir un feedback de terrain et de générer de nouveaux clients. Entre mars et septembre 2018, MO et ses partenaires ont organisé plus de 20 événements : des talks et des ateliers, des petits déjeuners, des lancements de produits, des démos ou des sessions de type ‘hackaton’. Une délégation d’entrepreneurs a même fait le voyage à Washington dans le cadre des ‘Brussels Days’ pour expérimenter un ensemble de solutions mises en place outre-Atlantique et rencontrer de potentiels partenaires mo6 | Beci Rapport annuel 2018 Lors de son lancement en mars 2018, MO était conçu comme un espace « pop-up », situé au rez-de-chaussée du siège de Beci. Il s’agissait d’une porte d’entrée physique et temporaire, destinée à initier le concept, de manière tangible. Le succès étant au rendez-vous, MO continuera sur sa lancée et son rayonnement sera même amplifié ! « L’espace popup, dans sa configuration actuelle, sera encore actif jusque fin 2018 au moins, soit trois mois de plus que ce que nous avions prévu au départ », se réjouit Ischa Lambrechts. Cette prolongation de l’espace temporaire promet déjà de nouvelles synergies et de grands événements. « Nous sommes en pleine réflexion en ce moment. Vu la forte implication de nos partenaires, MO est devenu plus qu’un espace physique, c’est désormais une marque, un ‘mouvement’, qui rassemble un collectif d’acteurs autour de plusieurs concepts complémentaires : un espace, un media, un réseau d’experts mobilité, un comité de pilotage stratégique pour accompagner des projets de concrets dans Bruxelles… Il est clair que nous continuerons à nous investir dans la mobilité tant que les problèmes de mobilité à Bruxelles persisteront. » bilité. « Dès son origine, MO n’avait pas pour finalité d’être une énième conférence ou un colloque classique sur la mobilité », explique Ischa Lambrechts. « En organisant toutes ces activités de démonstration et de rencontre, en continu et pendant plus de 200 jours, une nouvelle dynamique se crée.» • Info : www.mo-brussels.be Contact : Ischa Lambrechts, conseiller mobilité Beci, +32 475 75 12 30 – ila@beci.be [Publireportage] « Le leasing de vélo de KBC rencontre un grand succès » Kristof Huysecom, spécialiste mobilité chez KBC, a développé avec ses collègues une offre unique de leasing de vélo pour les entreprises. La demande est en forte croissance, avec aujourd’hui presque 1000 vélos mis en circulation chaque mois. KBC Vélolease est la première formule innovante de leasing de vélo. Qu’es-ce qui vous a décidé à développer cette offre ? Les problèmes de mobilité nous ont fait comprendre que le vélo était le moyen optimal pour rouler en ville, que ce soit à Bruxelles, Anvers, Gand ou Liège. Les offres existantes sur le marché étaient jusque là peu adaptées : quand une société commande 100 vélos du même type avec la même couleur, cela ne séduit pas les employés. La plus-value de KBC Vélolease, c’est d’adapter au vélo le modèle du leasing de voiture. Vous pouvez ainsi choisir votre type de vélo, la marque, les accessoires et le budget. La personne choisit donc librement son vélo parmi 150 à 200 magasins de vélos, répartis en Flandre et à Bruxelles, avec qui KBC Vélolease est partenaire. L’idée a été développée il y a trois ans et le leasing est actif depuis début 2017. Concrètement, comment se déroule un leasing de vélo ? Suite à un premier contact, un conseiller de KBC Vélolease se déplacera dans l’entreprise pour expliquer en détail la formule, éventuellement en ma compagnie pour évoquer les aspects fiscalité ou ressources humaines. L’idée du leasing est de travailler sur le principe de l’échange de salaire. Si on échange par exemple 50 euros de salaire brut, ce qui revient à 25 euros net, le montant du leasing sera de 70 euros par mois. Avec ce salaire, il est possible d’obtenir un leasing de vélo d’une valeur de plus de 2000 euros pour une durée de 36 mois. Au bout des 36 mois, l’employé peut racheter son vélo au prix du marché, fixé au début du contrat, ou le rendre. Quels sont les types de vélo particulièrement plébiscités ? Le prix moyen d’un vélo en leasing est de 2600 euros, ce qui est beaucoup plus élevé que le prix que nous estimions au départ. La plupart des vélos choisis sont des marques premium. Un des premiers critères pour le choix du vélo est la qualité. La moitié des vélos loués sont électriques. La vraie nouveauté est le « high speed bike ». Il s’agit d’un vélo électrique qui peut rouler jusque 45 km/h, contrairement au vélo électrique classique, limité à 25 km/h. Nous avons introduit cette offre voici trois mois et elle fonctionne très bien. Quels types d’entreprises font appel au leasing de vélo ? Une centaine de sociétés ont fait appel au leasing de vélo depuis le lancement de la formule. Il s’agit principalement de petites et moyennes entreprises. Sur l’année 2017, nous avions mis en circulation 1500 vélos. La formule est en constante progression. Nous mettons désormais presque 1000 vélos par mois sur la route, alors que nous mettons en circulation environ 1000 à 1200 voitures par mois. Depuis le lancement de notre formule de leasing de vélos, nous avons mis sur la route entre 4000 à 4500 vélos. Voyez-vous un gros potentiel de développement pour les années à venir ? Absolument. Premièrement, de nouvelles mesures incitent les entreprises à développer la formule du leasing de vélo. C’est un axe encore peu développé dans le domaine du B2B. Une des prochaines innovations sera de travailler avec des vélos cargo, capables de transporter jusqu’à 200 litres de marchandise. Ce type de vélo est typiquement adapté pour le leasing et certaines compagnies de transport l’utilisent déjà. Je signale par ailleurs que notre offre de leasing est assez unique. KBC Vélolease reste le seul opérateur qui travaille avec l’économie sociale en collaborant avec des marques et dealers locaux. C’est aussi la seule offre qui fait la différence entre le salaire brut et net. Nous sommes par ailleurs attentif aux innovations faites dans les autres villes pour les implémenter à Bruxelles et ailleurs en Belgique. Info : www.kbcbrussels.be
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[Publireportage] Europcar Mobility Group, fournisseur global de solutions de mobilité Spécialiste de la location de voitures depuis plus de 60 ans, le groupe Europcar se positionne aujourd’hui comme un fournisseur global de solutions de mobilité tant pour les particuliers que pour les entreprises. Rebaptisé Europcar Mobility Group, il propose déjà à Bruxelles et à Anvers, avec Scooty, des scooters électriques partagés en free floating, et avec Ubeeqo, un système d’autopartage en station-based à Bruxelles. Europcar Mobility Group entend plus que jamais se profiler comme un leader international dans le secteur de la mobilité et offrir une alternative à la possession de voiture pour les consommateurs finaux. Europcar Mobility Group couvre dorénavant trois segments de marché : le premium avec Europcar, le Value for Money avec InterRent et le low-cost avec Goldcar. Une différenciation qui permet de mieux répondre aux besoins des clients. Europcar Mobility Group est le leader européen de la location de voitures et utilitaires. En Belgique, il détient une part de marché de 45 % et s’appuie sur une flotte totale de 7.500 véhicules (6.800 voitures et 700 utilitaires), emploie 120 personnes et compte 26 agences réparties dans le pays. La nouvelle offre de la BU New Mobility se décline en quatre axes : véhicules partagés, covoiturage, plateforme multimodale (en général, une application mobile destinée au mouvement des passagers) et ride hailing (une personne qui hèle une voiture et est immédiatement conduite à sa destination à un tarif basé sur le temps et la distance, comme par exemple un service de chauffeur). Europcar Mobility Group a développé une approche temporelle de la mobilité à Bruxelles, soit une solution pour chaque temporalité, adaptée aux besoins des clients et qui puisse être fournie dans un délai variant d’une minute à un jour en mode urbain. Une minute (0,25 euro) avec Scooty, le scooter électrique en libre-service disponible à Bruxelles, ainsi qu’à Anvers avec une flotte de près de 400 scooters, qui permet grâce à une application de disposer d’un scooter en trois étapes (s’identifier, trouver et rouler). Scooty est disponible 24 h/24 et 7 jours sur 7. Une heure avec Ubeeqo, l’autopartage présent à Bruxelles mais également dans d’autres métropoles européennes. Bruxelles, plus de 100 voitures sont disponibles sur plus de 60 stations. Un jour avec Europcar, avec une location de minimum 24 h qui peut s’étendre sur du moyen et long terme. Mais l’offre d’Europcar Mobility Group ne s’arrête pas là. En collaboration avec Modalizy, Europcar Mobility Group propose l’Europcar Mobility Pass. Cette carte offre un accès direct aux services de mobilité disponibles et répartis sur toute la Belgique et 14 autres pays européens. C’est une solution de mobilité intelligente qui permet de gérer les déplacements professionnels simplement et de consacrer du temps à ce qui compte vraiment. En pratique, pour les transports en commun (STIB, SNCB, De Lijn, Tec, Thalys), les taxis, le parking, les locations de vélo, l’autopartage, le VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) ou encore des espaces de bureaux partagés. L’ensemble des frais peut être réglé avec la carte Mobility Pass et facturé en fin de mois à l’entreprise, qui récupère également la TVA. Pointons aussi l’Europcar Refill, une carte hybride qui permet de faire le plein de carburant dans plus de 1700 stations en Belgique, mais aussi de recharger un véhicule hybride ou électrique. À Last but not least, Europcar noue des partenariats avec différents acteurs de la mobilité en permanence élargissant ainsi sans cesse son offre de solutions. Des solutions que l’on peut découvrir dans son agence située dans le quartier européen à Etterbeek qui se profile comme son agence flagship de la mobilité. On peut y louer les trottinettes électriques E-Twow en partenariat avec Electroad, mais l’agence sert aussi de point relais pour Troty. Notons également Hytchers, qui propose un système collaboratif de livraison de petits colis. Info : www.europcar.be www.scootysharing.be www.ubeeqo.com www.europcarmobilitypass.be Une foule d’idées pour la mobilité bruxelloise MO, le pop-up dédié à la mobilité urbaine, a été inauguré fin mars chez Beci. Un espace temporaire où cohabitent divers partenaires, qui cogitent ensemble à des solutions pour la mobilité bruxelloise. Présentation de quelques idées mobiles à exploiter. Guy Van den Noortgate STIGO, la micro-mobilité avec un scooter électrique : « Stigo est le compromis de micro-mobilité idéal entre des distances trop courtes pour les moyens de transport classique (voiture, bus, métro) et trop longues pour un déplacement à pied », explique Alexandre Dworkin, General Manager de MS Europe. « Stigo est un scooter électrique pliable, léger (14 kg), d’une autonomie qui varie entre 20 et 40 km selon le modèle, qui prend peu de place et s’intègre dans des offres multimodales. » Stigo est homologué pour un usage sur la voie publique (norme L1e-A), gage de qualité et de sécurité. COMMUTY, une app de gestion de parking : « Nous souhaitons aider les entreprises bruxelloises à gérer leur flux de voitures. Avec notre app de gestion de parking, l’entreprise maîtrise et optimise la gestion des accès à son parking, et offre aux conducteurs des alternatives à la voiture (covoiturage, vélo, véhicules en partage, télétravail etc.). Le conducteur peut choisir super facilement le transport le plus adapté à ses besoins journaliers, et l’entreprise optimise/réduit l’utilisation et les coûts de son parking. Un Win-win-win travailleur-entreprise-Bruxelles », selon Anne-Claire Vanfleteren, Managing Partner. INTERPARKING propose des services complémentaires : Avec son produit exclusif qu’est la Pcard+, Interparking offre des avantages tels que réductions ou tarifs soirée, mais également la possibilité d’utiliser les transports en commun, en faisant office de carte Mobib Basic, ainsi que les vélos urbains Villo ! Parmi les autres services d’Interparking, pointons la mise à disposition d’emplacements dédiés aux vélos et/ou motos, une app afin de trouver le parking le plus proche (810 parkings en Europe), des accords avec des opérateurs de car-sharing, le car-wash ou encore des bornes de recharge électrique. Beci Rapport annuel 2018 | 9
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KEOLIS, le transport en commun « Office on Wheels » : En dehors de la Stib, d’autres transports collectifs, comme le ramassage scolaire ou les navettes d’entreprises offrent une alternative à la voiture. Un autocar peut remplacer jusqu’à 50 voitures sur la route. « Keolis propose des ‘Office on Wheels’ (bureau-bus) pour grouper les travailleurs dans leur trajet tout en leur permettant de commencer leur journée de travail dès leur montée dans l’autocar qui les mènera à l’entreprise », détaille Simone Popon, responsable marketing et communication. « Ils sont aménagés avec un équipement spécifique : prises pour ordinateurs et téléphones, imprimante, wifi, distributeur de café, etc. » Keolis va exploiter son premier bureau-bus en septembre 2018. BESTARTER, un soutien aux nouveaux business : Parmi les entrepreneurs qui suivent le programme intensif de 6 semaines, basé sur la méthodologie active lean, ils sont de plus en plus nombreux à porter des idées qui traitent de la mobilité. On peut mentionner certains aspects plus précis tels que le parking à Bruxelles, la mobilité autour des écoles, les livraisons écologiques ou encore l’optimisation des trajets. Bestarter apporte un accompagnement à toute startup qui souhaite innover dans le domaine de la mobilité. VIA MOBILE, pour accroître la mobilité des entreprises : Bureau de mobilité indépendant, Via Mobile offre aux entre10 | Beci Rapport annuel 2018 prises différents produits et services pour les aider à augmenter la mobilité de leurs employés. Enquêtes de mobilité approfondies, établissement de plans de mobilité durable, coaching, sensibilisation et training des collaborateurs, assistance temporaire de managers de mobilité seniors ; passage d’une gestion de flotte à une gestion de mobilité, soutien aux projets innovants. CARASAP, la voiture avec chauffeur privé : CarAsap est une plateforme et une application qui permet de réserver une voiture avec chauffeur pour se rendre d’un point A vers un point B et qui s’adresse au marché corporate. Comme l’explique son fondateur et CEO, Jonathan Guzy, « Nous nous positionnons comme une alternative partielle aux taxis classiques et à la voiture de société. Grâce à notre technologie de pointe (mobile, web, call), nous offrons un service personnalisé. Par exemple, nous fournissons un reporting détaillé de l’utilisation de notre service et, sur cette base, proposons des solutions spécifiques et adaptées à l’entreprise. » RENAULT favorise la mobilité durable : Renault Belgique/Luxembourg (marques Renault, Dacia et Alpine) s’appuie sur un réseau de 225 points de vente et services. En tant que pionnier de la mobilité électrique en Europe, le constructeur entend devenir un acteur des écosystèmes électrique et énergétique intelligents. Dans ce cadre, le groupe Renault s’associe à des partenaires du secteur de l’énergie et de la mobilité durable afin de sensibiliser les citoyens, les entreprises et les pouvoirs publics aux enjeux mais surtout aux solutions de la mobilité durable. AHOOGA, un vélo pliant, électrique et hyperléger : Ahooga s’est spécialisée dans une offre de solutions intermodales proposant des vélos pliants, électriques et hyperlégers qui répondent aux facteurs ralentissant l’adoption du vélo comme le relief, le vol, la pluie ou les longues distances. « Notre vélo élimine toutes ces contraintes », explique Philippe Lefrancq, cofondateur d’Ahooga, avec Frédéric Mertens. « Il est adapté à l’infrastructure urbaine et péri-urbaine en place et est personnalisable aux couleurs et logo de l’entreprise, renforçant ainsi son image. » Depuis sa création en 2015, plus de 2000 Ahooga Bike ont été écoulés. CONNECT2MOVE, le calculateur d’itinéraire multimodal : Connect2Move développe des solutions informatiques de mobilité intelligente pour les entreprises. « La solution que nous proposons est un calculateur d’itinéraire multimodal vous indiquant, en temps réel, selon vos besoins (rapide, écologique, économique) et vos contraintes (je n’ai pas de voiture, j’ai un vélo pliable, je ne veux pas conduire…), la meilleure combinaison de transport pour vous déplacer », résume Mathieu, CEO de Connect2Move. CITYMOVE, une approche centrée sur l’utilisateur : La startup CityMove développe une approche intermodale complète centrée sur l’utilisateur. Elle a pour objectif de relier les points de transports publics et privés en adaptant ses propositions aux besoins spécifiques du voyageur afin qu’il puisse prendre les décisions intelligentes et pertinentes en termes de mobilité urbaine. En d’autres termes, CityMove a pour ambition de lui offrir des propositions et un trajet hyper-personnalisé en temps réel. EUROPCAR/SCOOTY/UBEEQO, mobilité partagée : Spécialiste depuis plus de 60 ans dans la location à court seulement », explique Michel Lagasse, Associate et Managing director. « Nous nous occupons de tout : de la maintenance aux réparations en passant par les assurances, les accessoires, les infrastructures, les applications diverses, etc. Nous aidons les entreprises, à partir d’une dizaine d’utilisateurs, à mettre en place une ‘bike policy’ qui corresponde à ce qu’ils souhaitent en termes de mobilité douce. » JOYN JOYN, l’assistant personnel de mobilité : Joyn Joyn aide à choisir en temps réel la meilleure solution de déplacement dans un environnement urbain. Comme l’expliquent ses concepteurs, « Chacune de nos recommandations se veut intelligente, locale et personnalisée. Intelligente en tenant l’utilisateur au courant des meilleures options via les informations fournies par les partenaires et en tenant compte de l’environnement (météo, mobilité, pollution, etc.) ; locale, car chaque ville a sa propre dynamique ; personnalisée afin de répondre au mieux aux attentes de chacun et ainsi lui proposer les recommandations adéquates à ses besoins. » terme de voitures et de véhicules utilitaires, Europcar Mobility Group – dans sa volonté de diversifier les solutions de mobilité urbaine à proposer aux utilisateurs – a acheté Ubeeqo et Scooty. Ce dernier propose un système de scooters électriques partagés en free floating à Bruxelles et Anvers. Ubeeqo propose, pour sa part, un système d’autopartage en station based à Bruxelles ainsi que dans d’autres métropoles européennes. CTEC gère les flottes de vélos : Ctec propose aux entreprises des vélos (souvent électriques) en location long terme sous forme de renting/leasing. « Nous proposons à nos clients des solutions pour leurs déplacement domicile-travail, mais pas KOALIFT connecte les parents taximen : Pour emmener les enfants à l’école et à leurs activités extrascolaires, un parent parcourt en moyenne 120 000 km avant leurs 18 ans. Soit trois fois le tour de la Terre. C’est à partir de ce constat, et du fait qu’un parent consacre en moyenne 42 minutes à conduire ses enfants à l’école, que Koalift a décidé d’en faire un taximan. « Ce que nous proposons, c’est que les parents s’entraident », déclare Thibaut Piraux, fondateur. « Nous avons développé une plateforme web, et bientôt une application, qui permet aux parents dont les enfants sont dans la même communauté (même école, club, ...) de se partager les trajets. Koalift trouve automatiquement avec qui partager les trajets selon les disponibilités et horaires de chacun. » BEPARK partage les places de parking : BePark s’adresse aux gestionnaires de mobilité afin de leur permettre de mieux partager leurs espaces de parkings ; le parking étant le point d’entrée de la mobilité Beci Rapport annuel 2018 | 11
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des employés dans le bâtiment, quel que soit le moyen de transport personnel utilisé. Il doit donc répondre aux nouveaux besoins tels que le covoiturage, le time-sharing de places, les vélos en libre-service, les scooters, etc. BePark propose des solutions aux employés pour qu’ils planifient leur mobilité en fonction de leur droit d’usage du parking tout en permettant à l'entreprise rentabiliser son parking pendant les périodes creuses. ARTEPUB/BIKEEP, le parking à vélo sécurisé : Rouler à vélo c’est bien, pouvoir le garer en toute sécurité c’est mieux. Active dans la promotion culturelle et initiatrice du développement de parkings vélos à Bruxelles, Artepub propose aujourd’hui avec Bikeep une solution sécurisée, connectée et fiable pour que le cycliste puisse garer son deux-roues en toute tranquillité. Chaque station est équipée de capteurs, d’une alarme haut-parleur, d’un renvoi de signal de détresse et la possibilité d’une caméra de surveillance. MICROPOLE/MOVIN’CITY, mix transport et tourisme : Entreprise française de services du numérique, Micropole a développé en 2017 Movin’city, une solution qui permet aux acteurs et opérateurs publics et privés, d’une part, d’optimiser de manière rentable l’utilisation de leurs réseaux de transport, et d’autre part, de développer davantage le tourisme urbain. Une dizaine de villes françaises bénéficient déjà de cette solution. L’évolution des infrastructures est inéluctable d’autant que, selon l’ONU, d’ici 2050, la population mondiale atteindra 9,6 milliards d’habitants, regroupés à 70 % dans les agglomérations. TROTY, des trottinettes électriques en libre-service : Troty vise à fournir une solution durable au problème du transport du premier et du dernier kilomètre, en aidant les gens à se déplacer dans leurs villes de manière abordable et pratique tout en éliminant leur empreinte carbone. Elle se présente avant tout comme une société de personnes et de relations. On peut trouver les trottinettes soit en rue (parkings à vélo, par exemple), soit chez des partenaires (hôtels, bars, parkings). Troty propose une soixantaine de trottinettes dans le triangle Flagey-Schuman-Grand’Place pour commencer. PASHA PARKING, une solution inédite pour améliorer le parking en ville : se parquer devant le garage d'un particulier, grâce à une signalétique intelligente combinée à une application multi-user. L'application offre quatre services : définir la disponibilité de son garage ; trouver une place en direct ; effectuer les paiements ; afficher, le temps du parking, le numéro de plaque de la voiture sur la signalétique intelligente fixée à la porte du garage. Pasha Parking envisage également son service dans le sens de la mobilité. Les places des centres ville ne permettront que des locations de courte durée pour générer de la rotation. À l'inverse, les places en zones résidentielles permettront le parking de longue durée pour les navetteurs en journée, et les riverains en soirée. URBIKE, livraison de marchandises à vélo : la coopérative se positionne comme un accélérateur du changement en matière de logistique urbaine en stimulant le transfert modal des camionnettes et camions légers vers le vélo. Urbike teste une solution de distribution décarbonée basée sur le principe de conteneurisation intelligente des marchandises – BCklet – sur quatre types de flux différents dans le but de prouver la rentabilité des livraisons de marchandises légères à vélo en zone urbaine : colis et courriers, pharmaceutique, retailers, services et soins (distribution de plateaux repas au domicile des patients). • [Publireportage] “Il faut créer des parkings pour désengorger Bruxelles” Roland Cracco, CEO de la société belge Interparking, présente ses projets pour améliorer la mobilité à Bruxelles. Pourriez-vous nous résumer les activités d’Interparking ? Fondée en 1958, la société belge Interparking assure la gestion du stationnement au sein des villes. Notre groupe est actif dans neuf pays européens : la Belgique, la France, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Pologne et la Roumanie. Avec une présence dans 350 villes européennes, nous gérons 900 exploitations off-street et on-street. Nous employons plus de 2500 personnes au sein du groupe et avons créé l’école du parking, qui enseigne et forme nos équipes, du niveau d'ouvrier spécialisé à celui de Chef parc. Nous sommes propriétaires d’un tiers de nos surfaces. Le deuxième tiers consiste en des baux emphytéotiques ou des concessions, et le dernier tiers représente des contrats de gestion ou de location. Interparking s’engage à réduire au maximum son émission de C02 quels moyens ? Sur le plan de l’environnement, le groupe Interparking est le premier opérateur de parking à être certifié C02 . Par qui représente donc, selon le même calcul, plus de 75 kilomètres de voitures en moins en surface. fours de cuisine en Afrique. Ces fours utilisent beaucoup moins de bois et permettent de lutter contre la déforestation. Le développement des parkings peut-il améliorer la mobilité à Bruxelles ? Absolument. Il faut savoir que 30 % des véhicules que l’on voit en rue sont des véhicules qui cherchent à se garer. En créant des parkings, nous sortons donc les voitures des voies publiques. Pour vous donner un exemple concret, un parking de 500 places représente 2,5 kilomètres de file en moins en surface. La construction d’un parking hors des voiries permet donc de restituer l’espace public aux piétons et aux cyclistes notamment. neutre. Les installations dans nos parkings fonctionnent notamment à l’électricité verte. Nous réduisons la consommation d’électricité en utilisant l’éclairage LED et nous avons remplacé les moteurs de nos systèmes de ventilation par des moteurs à basse consommation. Nous utilisons un système de pilotage intelligent doté d’un régulateur de puissance. Par ailleurs, nous avons compensé ce qui ne pouvait être réduit en apportant notre soutien à des “projets verts”, tel que le projet Wanrou, dont l’idée est de produire et distribuer des Quels grands projets développez-vous à Bruxelles ces prochains mois ? Nous construisons un parking près de la rue de Brabant à Schaerbeek, une des artères les plus achalandées de Belgique. Nous planchons également sur la construction d’un parking à proximité du Sablon. Certaines zones de Bruxelles ne disposent pas encore de grand parking. Je pense notamment à la place Brugmann et aux alentours de la place du Châtelain à Ixelles. Sur Bruxelles, Interparking gère environ 15 000 places, ce Trouvez-vous nécessaire de construire des parkings en périphérie bruxelloise ? Non. Nous estimons qu’une personne qui se rend de Liège à Bruxelles ne s’arrêterait pas à quelques kilomètres de la capitale après une heure de route. La Belgique est trop petite pour envisager cette configuration. Nous prônons la construction de parkings intermodaux dans les gares comme à Wavre, Alost ou Ninove, afin que le navetteur puisse prendre le train. Il faut par ailleurs savoir que le nombre de véhicules par habitant n’a pas augmenté à Bruxelles. En réalité, il y a une volonté de réduire le nombre de voies de circulation. Si on bloque l’accès à la ville, il faut prévoir des moyens de transport alternatifs, faute de quoi on étrangle l’activité économique de la ville. Vous proposez dans plusieurs centaines de parkings la Pcard+. Quels sont les avantages de cette carte ? Cette carte permet d’accéder à nos parkings avec certains avantages. Vous bénéficiez de forfaits soirée (max. 3 euros à Bruges, 5 euros à Bruxelles et Anvers,…). Cette carte donne également des réductions à l’aéroport de Zaventem, elle est compatible avec les réseaux STIB et prochainement avec les réseaux Tec et De Lijn. Nous aimerions également étendre les services de la Pcard+ aux chemins de fer. La Pcard+ rencontre un vif succès auprès des entreprises et sera prochainement utilisable dans les neufs pays européens où Interparking est présent. Info : www.interparking.be Beci Rapport annuel 2018 | 13
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« Nous pouvons mettre la barre encore plus haut ! » Élu à la présidence de Beci en octobre dernier, Marc Decorte dresse le bilan de ses dix premiers mois de mandat. Il fait le point sur les projets en cours et sur les enjeux bruxellois. Emmanuel Robert 14 | Beci Rapport annuel 2018 «L a première chose que je remarque, en m’investissant dans l’organisation Beci, c’est la qualité de l’équipe », entame Marc Decorte. « Avec les talents à bord, je suis convaincu que nous pouvons mettre la barre encore plus haut. Sur un plan plus personnel, ces premiers mois de présidence ont été très enrichissants. Ayant mené une carrière internationale, j’ai pu me focaliser sur Bruxelles comme jamais auparavant. Et je dois dire que la diversité des sujets traités par Beci pour que la ville et les entreprises puissent se développer est passionnante. » « Une double approche, traditionnelle et disruptive » L’actualité de Beci, c’est le projet « The Cham », autrement dit la transformation de la Chambre de Commerce, dont Marc Decorte accompagne la mise en œuvre. « Le volet physique, celui de la rénovation des bâtiments, a bien avancé : tout l’avant du rez-de-chaussée est achevé et accueille actuellement le pop-up Mo1 . La rénovation se poursuivra par la façade, les salles de réunion… L’autre volet, celui de la numérisation, est entamé. La chambre est clairement entrée dans la démarche, mais nous n’en sommes encore qu’au début : la digitalisation, ce n’est pas seulement un nouveau site web, c’est surtout un vecteur de transformation de nos manières de travailler. Notre site sera beaucoup plus orienté sur l’accompagnement des entreprises, avec des services en ligne et de nouvelles manières de communiquer, notamment par vidéo, e-mail direct, etc. Le monde évolue ; le monde de l’entreprise évolue aussi, donc les métiers de Beci. Il y aura toujours une part traditionnelle dans l’accompagnement des entreprises, mais il y aura aussi, parallèlement à ces métiers traditionnels et en symbiose avec eux, une part de disruption, de changements radicaux. » Le pop-up Mo, temporairement hébergé au 500 avenue Louise, illustre aux yeux de Marc Decorte cette nécessaire double approche, traditionnelle et disruptive. « Je suis très content de voir Beci l’intégrer dans son ADN, avec réussite. En peu de temps, Mo a été reconnu comme un ‘flagship’ des options de mobilité urbaine au 21e siècle. Je vois beaucoup d’avenir à de tels projets, où nous agissons ponctuellement avec des partenaires, sur une problématique déterminée : la mobilité aujourd’hui, demain peut-être l’intelligence artificielle, après-demain autre chose, en fonction des opportunités. » « Notre contexte n’est pas belge ni européen, mais mondial » La dimension internationale est un autre axe qui lui tient à cœur : « C’est pour cela que nous avons lancé be.Connected, une plateforme qui permet à nos entreprises de partager leurs opportunités avec d’autres, en Belgique et dans le monde, et trouver des partenaires validés par une chambre de commerce. » Pour aider les PME bruxelloises à s’exporter, mais aussi à innover, Marc Decorte a notamment pris part, voici quelques mois, à l’Innovation Plane to Berlin : un city trip d’étude, en compagnie d’une centaine d’entreprises. « J’espérais que les participants trouvent des idées, de nouveaux contacts dans les incubateurs de Berlin, mais aussi parmi eux : le business est d’abord une connexion entre les personnes. À cet égard, les trajets aller et retour ont été très intéressants, parce qu’ils ont permis aux entrepreneurs de parler entre eux d’innovation. Le bilan est très positif. » Innove-t-on assez en Belgique ? « On peut facilement trouver des exemples moins bons que chez nous », répond Marc Decorte. « Moi, j’ai tendance à chercher la comparaison avec les meilleurs. Forcément, dans cette logique, on est toujours moins bon que d’autres. Mais la vraie conclusion, c’est qu’on a toujours la possibilité de faire mieux. Se donner des objectifs suffisamment ambitieux nous aide à nous dépasser. Pour en revenir à l’innovation, et pour en avoir discuté avec les responsables des incubateurs à Berlin, je pense qu’il ne faut pas trop la structurer, au risque de la tuer. L’innovation est toujours un processus un peu chaotique ; il ne faut pas trop essayer de l’organiser, mais ap1. Espace temporaire dédié à la mobilité bruxelloise ; lire par ailleurs.
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prendre à vivre avec ce chaos. On doit surtout offrir aux innovateurs des possibilités de contact et d’échanges ; leur permettre de s’inscrire dans des écosystèmes plus larges. N’oublions pas que notre contexte est global : il n’est pas bruxellois, ni belge, ni même européen, mais mondial. » Numérique : « L’impossible va devenir possible » Ingénieur civil en télécommunications, Marc Decorte est particulièrement attentif au bouleversement numérique. « La digitalisation nous impose de changer notre état d’esprit. J’ai récemment assisté à la conférence d’un professeur de la Singularity University2 , qui évoquait les modèles disruptifs. La plus grande difficulté, pour l’humain, c’est d’appréhender le concept d’extrapolation exponentielle, parce que nous sommes habitués au raisonnement linéaire : si je fais un pas de 40 cm, puis un deuxième, puis un troisième, j’aurai franchi 120 cm. En digital, la progression est exponentielle : si je regarde par la fenêtre du bureau, je vois un arbre ; si je recule de 30 pas linéaires, je verrai l’arbre et l’encadrement de la fenêtre, la porte de la salle, le bureau… Si je recule de 30 pas exponentiels, savez-vous où je serai ? Sur la lune ! C’est à cette vitesse que le digital se développe. Il faut se dire que tout ce qui nous semble impossible va devenir possible. Ce qui est tout aussi important, c’est de pouvoir adopter une vision abstraite pour imaginer de nouveaux business models – ce qui est vite dit, mais très compliqué. Uber et Airbnb sont au fond des modèles assez simples ; la difficulté est de les inventer. La technologie n’est pas le facteur de blocage ; la limite est celle de notre imagination. » « Soyons un peu plus fiers de Bruxelles » Le président de Beci en vient à évoquer le contexte bruxellois, d’abord pour se féliciter de voir l’économie bruxelloise se rétablir, deux ans après les terribles attentats de mars 2016. « Les attentats ne sont évidemment pas oubliés, cela reste un trauMobilité : « C’est aussi un état d’esprit » Selon Marc Decorte, la problématique de la mobilité bruxelloise ne pourra se résoudre sans une évolution des mentalités : « Tout ne viendra pas de l’amélioration des infrastructures. Nous, entrepreneurs, devons en appeler de manière plus proactive à une mobilité multimodale. J’observe d’ailleurs que la jeune génération est plus ouverte à la multimodalité – et qu’elle bénéficie aussi de nouveaux outils, avec lesquels il est beaucoup plus facile de trouver une formule astucieuse pour minimiser les temps de déplacement. » matisme pour les victimes, mais l’impact économique a été dépassé et les Bruxellois, de leur côté, ont remis les choses à leur place. Bruxelles est ‘back on track’. » Marc Decorte en convient, Bruxelles garde un déficit d’image à l’international, par rapport à des villes comparables telles qu’Amsterdam, Stockholm ou Barcelone. « Mais ce n’est pas neuf. Une chose me frappe tout de même depuis que je voyage moins, c’est que les Belges ont une tendance presque maladive au négativisme. Actuellement, on investit beaucoup à Bruxelles, dans le piétonnier, les rénovations de voieries, les voies de tram… Mais peu de gens s’en félicitent ; on ne parle que des impacts négatifs, d’ailleurs temporaires. Qui se souvient des nuisances engendrées par la construction du métro, dont on mesure chaque jour les avantages ? Les Bruxellois, et les entrepreneurs parmi eux, devraient commencer par être un peu plus fiers. Si nous voulons améliorer l’image de Bruxelles, apprenons à faire notre marketing. » « Ne gâchons pas l’opportunité métropolitaine » Quant à simplifier la gouvernance bruxelloise, Marc Decorte reconnaît que la question n’est pas simple : « Je peux comprendre les raisons politiques de nos institutions. Mais si nous devions fonder Bruxelles aujourd’hui, est-ce qu’on l’organiserait comme nous l’avons fait ? Ou encore, en d’autres 2. Organisation établie en Californie, à la fois université, think-tank et incubateur d'entreprises. mots, est-ce que nos structures actuelles servent les ambitions de Bruxelles ou y font obstacle ? Il faut laisser au politique le soin de s’organiser, mais je pense qu’il gagnerait à dialoguer avec l’entrepreneuriat. » Et de regretter un certain manque de considération pour Bruxelles à l’intérieur même de la Belgique : « Bruxelles, c’est une métropole sur trois régions. Le challenge socio-politique, c’est d’optimiser la métropole, plutôt que se disputer entre régions. Nous sommes un petit pays, dont la devise n’est pas par hasard ‘L’union fait la force’. Notre impact est plus grand si on travaille ensemble. Si on ne le fait pas, on gâche cette opportunité métropolitaine. Beci a fait les premiers pas dans ce sens et nous voulons intensifier le travail constructif avec les autres régions, dans notre intérêt commun. » « Revoir nos ambitions à la hausse » En conclusion, nous avons demandé au président de Beci comment il voyait son organisation dans un an : « En septembre 2019, on a changé l’aspect de notre bâtiment. Notre site web est très interactif, très segmenté, avec des outils modernes, au service de nos membres comme de nos experts pour leur permettre d’interagir. Nous avons intensifié nos relations commerciales avec d’autres pays. Nous avons réalisé nos objectifs 2018-2019 et défini l’horizon 2021, avec des ambitions revues à la hausse ! » • 16 | Beci Rapport annuel 2018 Élections : Beci porte la parole des entrepreneurs bruxellois L’approche d’échéances électorales, qui vont redéfinir le contexte politique pour plusieurs années, justifiait que Beci réaffirme la vision et les attentes des entrepreneurs bruxellois. C’est l’objet de notre Mémorandum, décliné en cinq volets : mobilité, Cité du Futur, emploi, financement et création de valeur ajoutée financière et sociale. Beci Rapport annuel 2018 | 17
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P our les partis politiques, l’approche des élections est l’occasion de mettre un programme en avant ; pour la majorité et les exécutifs, celle de présenter un bilan avantageux ; pour l’opposition, l’opportunité de dénoncer failles et faiblesses. Pour Beci, les prochaines élections constituent une excellente occasion de relayer les demandes, attentes et suggestions des employeurs et des entrepreneurs bruxellois. Pas uniquement en vue du scrutin communal du 14 octobre prochain, mais aussi du quadruple scrutin du 26 mai 2019 : européen, fédéral, régional et communautaire. Pratiquement, la coïncidence de ces échéances électorales offre à Beci l’occasion d’exprimer ces préoccupations et demandes de manière thématique, quel que soit le niveau de pouvoir concerné. Ainsi, le Centre de Connaissance de Beci (CDC) a décliné et déclinera son Mémorandum en fonction de thèmes jugés prioritaires par les entrepreneurs bruxellois. À cet égard, on ne s’étonnera pas de voir la mobilité constituer le premier volet des attentes exprimées par nos membres. Un ensemble de mesures détaillées et doivent figurer, selon nous, au rang des priorités du prochain gouvernement régional. Mobilité : un engagement collectif Il ne s’agit pas uniquement d’une compétence à réserver à un ministre ou à un secrétaire d’État, mais d’un véritable engagement collectif que doit prendre le prochain gouvernement dans son ensemble. En effet, la mobilité n’est pas qu’une question de… mobilité, c’est une question de gouvernance, d’emploi, d’économie, d’environnement, d’urbanisme, de politique industrielle, de smart city, de bien-être, de santé, de fiscalité… Pour la rédaction de ce Mémorandum Mobilité, Beci a fait appel à toute l’équipe du CDC qui a traduit les demandes et analyses des membres en 22 mesures. Bruxelles, Cité du Futur En Belgique, Bruxelles est la seule région exclusivement urbaine. Dès lors, on ne peut évoquer Bruxelles sans souligner cette spécificité. À quoi doit ressembler Bruxelles, Cité du Futur ? Tel est le thème 18 | Beci Rapport annuel 2018 Charte communale : les entreprises au cœur du développement local Les communes, c’est le premier échelon politique ; le plus proche du citoyen mais aussi, souvent, de l’entrepreneur. En vue des élections communales du 14 octobre prochain, Beci a soumis aux bourgmestres et échevins bruxellois une charte en cinq points : 1. Faciliter la vie des entreprises • Développer un accueil professionnel et une disponibilité accrue • Améliorer la qualité de l’information, pertinente et régulière • Réduire les formalités et utiliser les technologiques modernes 2. Améliorer l’accessibilité des travailleurs • Assurer cohérence entre politique de mobilité et stationnement • Encourager l’offre de transports en commun, surtout le métro • Accorder une priorité aux livraisons et aux services mobiles 3. Assurer un équilibre entre fiscalité et services offerts • Demander une contribution non pénalisante aux entreprises • Mettre en rapport avec les efforts de la commune à leur égard • Stimuler la création d’emplois et le développement 4. Garantir la sécurité des biens, des travailleurs et des visiteurs • Développer la notion de convivialité et le respect de la loi • Sensibiliser à la propreté et au tri pour tous • Aménager les espaces publics aux abords des entreprises 5. Encourager le développement local • Stimuler la relation entre la commune et les entreprises locales • Informer systématiquement sur ses marchés publics • Améliorer son empreinte carbone par des achats de proximité Ces engagements offrent à la fois une vision, des objectifs aisément mesurables ainsi que des moyens d’action modulés en fonction des réalités locales. de notre deuxième volet du Mémorandum Beci. Selon nous et nos membres, cette Cité du Futur doit être productive, résiliente et digitale. Bruxelles, la Cité du Futur, est une ville qui continue à produire et créer de la valeur ajoutée. L’innovation et les entrepreneurs doivent y être accueillis et soutenus. Pour ce faire, ils doivent également disposer de terrains et d’espaces. L’écosystème entrepreneurial doit être résilient et avoir intégré de nouveaux paradigmes, notamment ceux d’une économie bas carbone, de l’économie circulaire et des circuits courts. Pour y arriver, l’immense potentiel de la digitalisation, avec pour préalable le déploiement rapide d’un réseau 5G, aura été mis à profit. Quasiment toutes nos manières de vivre et de travailler peuvent être influencées de manière positive grâce à une intégration harmonieuse et réfléchie des progrès technologiques. Le plein emploi est possible Le Mémorandum Beci accorde aussi une place de choix à l’emploi, thème traité de manière conjointe avec ceux de l’enseignement et de la formation. Ces réalités sont intimement liées. Pourquoi Bruxelles devrait-elle être synonyme de chômage élevé alors qu’elle représente le plus grand bassin d’emplois du pays et un moteur de création de valeur ajoutée ? Au contraire, le plein emploi est possible ; les possibilités de développement sont immenses ; les atouts nombreux. Il faut poursuivre la tendance positive amorcée ces dernières années et jouer sur tous les leviers permettant de réaliser cet objectif. Un cadre financier à hauteur des ambitions Le développement de la Région ne peut pas non plus être pensé et réalisé en dehors d’un cadre financier adapté. Ce financement, certes, résulte en partie d’une politique de redistribution de recettes qui doit être équitable, mais pas uniquement. Un cadre fiscal équilibré, des outils d’investissement adaptés aux besoins, une politique ambitieuse et clairvoyante, une meilleure répartition des moyens et une plus grande attention à la création de valeur ajoutée sont autant d’ingrédients qui vont permettre à Bruxelles de réaliser ses ambitions. Pour n’évoquer qu’un exemple : il n’existe pas encore de véritable culture de partenariats publics-privés à Bruxelles. Créer de la valeur ajoutée financière et sociale Les deux adjectifs peuvent sembler antinomiques. Il n’en est rien. Que serait une valeur ajoutée qui n’aurait pas d’effet social bénéfique ? Et que serait la bonne volonté sociale sans un financement adéquat ? Ces deux réalités doivent aller de pair. Le développement de Bruxelles passera par cette création de valeur ajoutée financière et sociale. Comment ? À travers la recherche et le développement, en suivant en cela la stratégie européenne. À travers l’innovation. À travers la vitalisation de nombreux secteurs. Horizon 2023 Ce ne sont là que quelques pistes ; elles sont innombrables. Toutes ces propositions sont déjà reprises dans notre Mémorandum ou seront ajoutées sous peu. Ces cinq volets – mobilité, Cité du Futur, emploi, financement et création de valeur ajoutée financière et sociale – ne sont pas uniquement valables à l’approche des élections mais demeurent, à notre sens, d’actualité au cours des cinq prochaines années. Chaque thème est décliné en une série de mesures. En fonction de l’actualité, et avec l’apport de nos membres et de nos conseillers, ces mesures feront l’objet d’actualisation en fonction de l’évolution de tous ces dossiers. Il va sans dire, l’élaboration du Mémorandum est un travail collectif, réalisé sous l’impulsion du Centre de Connaissance, en concertation avec les administrateurs de Beci, les membres de notre commission transversale, notre Comité exécutif, avec les fédérations sectorielles et les entreprises membres de Beci. • Contact : Vincent Delannoy vd@beci.be Politique générale et Économie Ischa Lambrechts ila@beci.be Mobilité Laura Rebreanu lr@beci.be Développement durable et Énergie Lise Nakhlé lna@beci.be Urbanisme Laurie Verheyen lv@beci.be Économie circulaire Cécile Huylebroeck ch@beci.be Emploi, Éducation/Formation & Diversité Beci Rapport annuel 2018 | 19
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Baromètre politique : toujours la mobilité Tous les six mois, Beci sonde ses membres et sympathisants sur leur appréciation des politiques publiques et sur leurs priorités. En décembre 2017, nous pensions que la mobilité avait atteint un sommet absolu dans les préoccupations des entrepreneurs. Le baromètre de juillet prouve que nous nous sommes trompés. Vincent Delannoy et Emmanuel Robert 1. Politique : temps maussade Cotez de 1 à 5 l'efficacité des ministres de la RBC Pas de grands bouleversements dans l’appréciation des ministres bruxellois par rapport à notre sondage de décembre, mais quelques ajustements : Didier Gosuin (Économie et Emploi) talonne désormais Guy Vanhengel (Finances) pour la première place. Le trio de tête est complété par Céline Fremault (Environnement et Énergie). À l’autre extrémité du classement, Fadila Laanan (Propreté publique) cède la lanterne rouge à Pascal Smet (Mobilité et Travaux publics), sans doute victime de l’exaspération face aux nombreux chantiers dans la capitale. Quel est votre degré de confiance vis-à-vis 3,30 3,10 2,90 2,70 2,50 2,30 2,10 1,90 1,70 1,50 nov 2015 juin 2016 nov 2016 juin 2017 nov 2017 juin 2018 Guy Vanhengel Didier Gosuin Céline Fremault Cécile Jodogne Bianca Debaets Rudy Vervoort Fadila Laanan Pascal Smet Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 29% du gouvernement bruxellois ? 1% 13% 15% 42% 17% À huit mois des élections, peu de changement également dans les cotes de confiance accordées aux gouvernements, toujours faibles : 14 % de « tout-à-fait ou plutôt confiants » vis-à-vis du gouvernement régional (12 % en décembre 2017). Mieux noté, le fédéral obtient 38 % (37 % en décembre). 19% 26% du gouvernement fédéral ? 2% 35% 20 | Beci Rapport annuel 2018 2. Les acteurs régionaux : baromètre variable Après Impulse, qui reste bon premier, le VDAB passe à la deuxième place du classement. La STIB progresse et occupe désormais la troisième marche du podium, résultat d’autant plus remarquable que la STIB est un service tout public qui ne s’adresse pas spécifiquement aux entrepreneurs. Innoviris affiche également une belle progression après son entrée récente dans notre classement. La meilleure perception de Bruxelles Environnement, dont la cote passe de 2,56 à 2,64, fait peut-être suite aux actions en faveur de l’économie circulaire. Quant à la baisse de Finance brussels (de 2,60 à 2,53), elle peut être imputable à ce que l’on pourrait qualifier d’année de transition au sein de l’institution. De même, la baisse de Bruxelles Invest & Export (de 3,00 à 2,82) devrait s’expliquer par les remous qui ont accompagné la mue de l’institution. Sans grande surprise, Bruxelles Mobilité ferme la marche, subissant de plein fouet les frustrations liées aux problèmes de mobilité dans la capitale. Impulse (ABE) 3,03 VDAB 2,89 STIB 2,84 Bruxelles Invest & Export 2,82 Innoviris 2,79 Actiris 2,74 Bruxelles Formation 2,73 Citydev (SDRB) 2,72 Bruxelles environnement (IBGE) 2,64 Finance.brussels (SRIB) 2,53 Bruxelles Mobilité 1,79 3. Confiance des entrepreneurs : c’est l’embellie ! Envisagez-vous de recruter ou d'investir dans les 12 mois ? Oui Non Nov-16 Juil-17 Déc-17 Juil-18 Je ne sais pas 0 10 20 30 40 50 Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? Non Oui, hors de la Belgique Oui, en Flandre Oui, en Wallonie Oui, dans la RBC 0 10 20 30 40 50 60 Nov-16 Juil-17 Déc-17 Juil-18 Parallèlement, les entrepreneurs ne semblent pas prêts à délocaliser. Ils sont 53 % à écarter cette idée (61 % si on inclut ceux qui envisagent de déménager, tout en restant dans les frontières régionales). Quant à ceux qui songent à quitter Bruxelles (39 %), c’est plutôt pour l’étranger (18 %) que pour la Flandre (13 %) ou la Wallonie (8 %). 60 Les entrepreneurs bruxellois semblent reprendre confiance : ils sont désormais 53 % à envisager de recruter ou d’investir dans l’année : c’est le chiffre le plus élevé enregistré par nos sondages depuis 5 ans ! Beci Rapport annuel 2018 | 21
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4. Priorités régionales : la mobilité bat (encore) des records 10 20 30 40 50 60 70 80 0 2015>2018 Mobilité Simplification des procédures administratives Diminution de la fiscalité régionale et communale Propreté Sécurité Image de Bruxelles comme centre d'affaires Aide à l'investissement Certains glissements notoires sont à souligner dans les priorités assignées au gouvernement bruxellois. L’on pensait avoir atteint un sommet en matière de mobilité ; manifestement, cette préoccupation ne cesse de s’amplifier : le record atteint lors de notre précédent baromètre (avec 72,7 %), a encore été battu pour atteindre 78,1 %. Huit sondés sur dix ! Assisterons-nous à une exaspération encore accrue avec la gestion de la fermeture des tunnels ? Le prochain baromètre nous l’apprendra. La simplification administrative s’invite à la deuxième place avec une progression impressionnante atteindre 32,1 % (contre 25,1 % précédemment) ; un chantier qui ne semble donc pas aller dans le bon sens aux yeux des entrepreneurs, pour qui les démarches administratives restent trop lourdes, trop longues et peutêtre trop aléatoires. Quant au thème de la fiscalité, il semble revenir en force, à la faveur d’une demande renouvelée en faveur d’une fiscalité non seulement moins pénapour lisante, mais également plus transparente, plus juste et plus prévisible : la diminution de la fiscalité régionale et communale réintègre le podium des préoccupations, avec un score à 28,3% (contre 24,1% en décembre 2017). Avec un score de 22,8 %, la propreté perd du terrain (de la 2e à la 4e place), mais reste une préoccupation majeure. À noter que la sécurité est désormais la 5e préoccupation des sondés. Autre tendance à relever : l’importance accrue accordée aux formations qualifiantes, qui passe à 14,6 %. 22 | Beci Rapport annuel 2018 5. Mobilité : en pleine dépression Comment évalueriez-vous : la politique de mobilité du gouvernement bruxellois Très satisfaisante 2% Satisfaisante 8% Peu satisfaisante 24% Pas du tout satisfaisante 66% la politique fédérale de mobilité Très satisfaisante 1% Satisfaisante 12% Pas du tout satisfaisante 42% Peu satisfaisante 45% Très insatisfait 68% Insatisfait 17% la gestion des chantiers par la RBC Tout-à-fait satisfait 3% Satisfait 3% Neutre 9% Je ne sais pas 17% Une idée inacceptable 42% Une idée intéressante 17% la création d'une taxe kilométrique intelligente Sans surprise, les politiques de mobilité restent toujours déficientes aux yeux des entrepreneurs : la gestion de cette matière est jugée (très) insatisfaisante de la part du fédéral (à 87 %) comme de la part de la Région bruxelloise (à 90 %). Cette dernière est particulièrement fustigée pour la gestion des chantiers (85 % d’insatisfaction). Des chiffres remarquablement stables par rapport au sondage de décembre. L’idée d’une taxe kilométrique continue à diviser les sondés, à parts pratiquement égales : 41 % la trouvent « intéressante » contre 42 % qui l’estiment « inacceptable ». On remarque tout de même que le camp des « contre » a perdu 5 points (ils étaient 46 % en décembre 2017), au profit des indécis (passés de 13 à 17 %). 6. Politiques communales : frais pour la saison À l’approche des élections communales d’octobre, les entrepreneurs sondés se déclarent « insatisfaits ou plutôt insatisfaits » des politiques communales, à 47 % (35 % sans avis ; 18 % de « plutôt ou tout-à-fait satisfaits »). Au niveau communal, ils donnent encore une fois priorité à la mobilité (43 %), renforcée par les scores des chantiers (12 %) et du parking (11 %). Seule la propreté publique parvient à s’intercaler parmi ces préoccupations (13 %). Mobilité Propreté Organisation des Chantiers Parking Sécurité Relations avec les services communaux (permis, etc.,) Cadre Fiscal Autres 0 10 Au plan institutionnel, un constat remarquable : les entrepreneurs sont massivement 20 30 40 Êtes-vous favorable à une réorganisation des communes bruxelloises? favorables à une réorganisation des communes bruxelloise, à 79 %. Révision des frontières communales ? Fusion, totale ou partielle ? Transfert de compétences à la Région ? Le débat reste à organiser, mais la question est sur la table. Oui Non 79% 21% Beci Rapport annuel 2018 | 23 50 Dans la commune où vous travaillez, quels sont les domaines à améliorer en priorité ?
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part of a new city kbcbrussels.be/mobility R.E. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussels, Belgium. VAT BE 0403.227.515, RPR Brussels. Économie bruxelloise : chiffres et tendances Sur base des données chiffrées publiées par l'IBSA (Institut Bruxellois de Statistiques et d’Analyse), nous veillons, chaque semestre, à opérer un aperçu de la santé économique de la région bruxelloise, en y incluant un coup d’œil sur les possibles évolutions futures. En ce mois d’août 2018, cette dernière partie prospective se trouve particulièrement alimentée, grâce à la sortie récente des Perspectives économiques régionales 2018-2023, publiées conjointement par le Bureau fédéral du Plan et par les trois instituts statistiques régionaux. Julien Knopfler 1. Démographie Il en résulte un tableau contrasté, s’agissant de l’avenir de la Capitale, entre : • fléchissement de la croissance de la population d’âge actif, du fait notamment d’un tassement du solde migratoire externe ; • développement de l’activité économique générale (du moins jusqu’en 2021) ; • confirmation du rôle moteur des secteurs économiques bruxellois traditionnellement à la pointe ; • poursuite de la baisse du chômage, jusqu’en-dessous des valeurs antérieures à la crise de 2008 (selon certaines méthodes de comptage, du moins) ; • enfin, confirmation de la croissance du revenu disponible des ménages, à tout le moins s’agissant des revenus primaires (soit liés à la rétribution du travail). 600 300 0 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base de données ICN, DGSIE, ACTIRIS, VDAB, FOREM, ONSS et ONEM. 900 Région bruxelloise : évolution démographique 1500 1200 Population totale Population d’âge actif Au cours des années 2010-2014, la croissance de la population belge d’âge actif s'était sensiblement ralentie, passant de 0,78 % en 2010 à 0,13 % en 2014. Bien que restant (nettement) en tête en comparaison régionale, Bruxelles avait connu ce phénomène de ralentissement de manière particuBeci Rapport annuel 2018 | 25 En milliers 2023 2022 2021 2020 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008
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lièrement sensible, avec un véritable plongeon de 2,50 % à 0,81 %. Dans le cas de la Capitale, ce n’est pas tant le vieillissement de la population (bien plus manifeste en Flandre) qui avait entraîné cette baisse, mais plutôt un fort recul du solde migratoire externe. Des chiffres les plus récents, il ressort qu’au cours des trois dernières années, l’évolution naturelle de la population d’âge actif a connu une légère embellie à Bruxelles, avec un pic en 2015 (1,06 %), suivi d’un nouvel essoufflement (0,68 % en 2016, puis 0,55 % en 2017). Sur base des chiffres de 2018, il apparaît que la croissance de la population bruxelloise d’âge actif s’accélère (jusqu’à 0,75 %), sous l’effet de la progression du solde migratoire externe. Mais les « Perspectives » précitées nuancent : à partir de 2019, l’évolution naturelle devrait être de plus en plus positive, alors que le solde migratoire externe, pour sa part, se replierait. Le deuxième effet l’emporterait, si bien que la croissance de la population bruxelloise d’âge actif devrait fléchir graduellement (jusqu’à 0,37 % en 2023). 2. Activité économique générale -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 Produit intérieur brut en volume : variations annuelles, en % Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne Belgique Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). De manière générale synonymes de contraction, les années 2012 et 2013 ont donné lieu, à Bruxelles, à un ralentissement de l’activité tout à la fois plus sévère et de plus longue durée que dans les deux autres régions. Par ailleurs, le « rebond » de 2015 y a connu une moins grande ampleur, avec la conséquence que le PIB régional 2014-2015 allait révéler une valeur moyenne négative (-0,3 %). Selon les derniers comptes régionaux publiés par l’ICN en février S’agissant de 2018 et 2019, le fléchissement conjoncturel progressif en Europe devrait limiter l’apport de la composante externe de 2018, la croissance économique s’est toutefois bien améliorée en 2016, et plus encore en 2017. Derrière cette accélération de la croissance en volume du PIB belge (1,7 %) subsistent cependant des destinées variables d’une région à l’autre, la Flandre et Bruxelles s’en sortant ici un peu mieux que la Wallonie. la demande. La progression du PIB belge, stable à 1,6 % cette année (de même que les deux années prochaines encore), promet ainsi d’être essentiellement portée par la demande intérieure. Vu les fortes interdépendances économiques entre les trois régions belges, cela devrait stimuler l’activité de chacune d’entre elles. Dans ce contexte, la croissance économique de la Région bruxelloise se consoliderait cette année et l’année prochaine à 1,3 %. 26 | Beci Rapport annuel 2018 2000 2005 2010 2015 2020 2023 3. Évolution par secteurs Dans les trois régions, c’est le fort regain de dynamisme de la branche « autres services marchands » qui aura constitué le principal moteur de la croissance en 2017. Pour mémoire, ces activités comprennent notamment une grande variété de services aux entreprises ainsi que le secteur de l’intérim, tous deux sensibles à la conjoncture. À Bruxelles, la hausse de la valeur ajoutée de la branche a atteint 3,3 % (contre -0,4 % en 2016), portant la contribution de ces services à la croissance économique de la région de -0,1 point de pourcent (pp) à 1,0 pp en 2017. Parmi les autres branches de services, le secteur « transports et communication » a apporté l’an dernier une contribution positive à la croissance de 0,2 pp à chacune des trois régions, en fort contraste avec l’année 2016 où cette branche avait contribué négativement à leur croissance respective. À Bruxelles, la spécialisation relative de l’économie régionale dans les services financiers a eu pour conséquence – dans un environnement persistant de taux d’intérêt très bas – de freiner la progression du PIB régional en 2017 (-0,3 pp). Pour ce qui a trait aux années 2018 et suivantes, et concernant la Région bruxelloise, la dynamique de croissance à moyen terme reposerait pour l’essentiel sur la contribution des branches « crédit et assurances » et « autres services marchands » ; leur contribution annuelle moyenne devrait ainsi s’élever à 0,2 pp et 0,4 pp, respectivement, sur la période 20202023. Bien qu’inférieure à ce qu’elle avait été avant 2016, la contribution à la croissance de la branche « administration publique et enseignement » (laquelle compte pour 1/5e de la valeur ajoutée bruxelloise) continuerait de contribuer positivement à la croissance à Bruxelles, soit 0,2 pp par an à moyen terme (contre 0,3 pp sur la période 2003-2016). Valeur ajoutée brute aux prix de base en volume : Région de Bruxelles-Capitale (Variations annuelles, en %) 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands cation a. Transports et communib. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total -59,0 380,0 -17,0 2,9 3,6 -3,3 12,9 5,7 1,3 0,6 -4,2 -0,6 1,6 1,4 2,2 1,4 1,5 -5,7 0,9 -26,2 -20,5 -29,0 -31,0 -4,9 2,3 -1,3 7,0 -6,8 -2,6 0,0 -1,3 1,8 1,9 -8,4 -2,6 16,5 -1,0 6,7 12,7 -13,0 -1,7 1,0 -4,2 3,7 3,8 -1,4 0,5 1,8 1,9 -12,8 1,5 4,8 -17,9 -0,9 -5,9 -7,6 7,7 -6,8 3,7 6,7 0,2 5,6 3,6 3,1 1,7 1,7 1,1 2,1 5,9 -16,6 -1,4 1,7 -6,5 -0,4 6,8 0,3 2,7 -3,5 2,6 2,9 -0,9 1,6 1,6 5,2 0,0 -32,2 -12,6 0,6 -7,0 6,6 2,6 -2,9 -0,6 2,1 -3,6 -4,4 -1,1 2,5 1,9 2,1 -18,1 -0,5 85,4 -2,9 -1,9 0,9 6,9 -9,2 0,7 -2,4 5,2 -4,6 -10,4 -2,3 1,0 1,9 1,9 -2,4 -1,5 10,3 38,2 -1,8 25,8 -23,1 -7,2 5,4 0,3 2,0 -0,2 -2,5 -1,7 2,1 -1,0 -1,0 -0,1 1,0 -1,2 -6,9 -2,0 -0,1 -2,7 -3,5 -2,5 0,9 -1,3 -3,1 6,3 2,5 -0,4 3,0 3,0 0,0 0,9 -8,7 -2,4 0,2 -1,7 4,1 0,0 1,6 1,4 2,1 0,5 -1,7 1,8 3,3 1,0 1,0 -4,8 1,2 -1,0 1,2 0,1 -0,5 -0,8 1,3 2,2 1,6 3,2 0,6 1,5 1,5 1,5 0,8 0,8 -0,9 1,4 1,4 1,3 0,0 -1,2 1,7 0,3 1,3 1,5 2,7 0,8 1,4 1,3 1,6 0,7 0,7 0,9 1,3 0,8 1,1 0,2 0,0 -1,3 1,1 1,7 1,4 1,7 0,8 1,7 1,5 1,4 1,0 1,0 1,6 1,3 0,8 1,2 -0,1 -0,8 -0,3 0,7 1,6 1,3 0,8 0,7 1,7 1,4 1,3 1,0 1,0 1,9 1,2 0,9 0,5 0,0 -0,5 -0,6 0,9 1,5 1,2 1,0 0,7 1,3 1,6 1,3 0,9 0,9 1,7 1,1 0,7 -0,8 -0,1 -1,0 -0,3 0,9 1,9 1,1 0,6 0,7 1,2 1,4 1,1 0,9 0,9 1,5 0,9 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). 4. Emploi et chômage Ces dernières années, la baisse du taux de chômage s’est accélérée dans les trois régions, quoique de manière un peu plus marquée en Flandre. En 2017, les taux de chômage ont carrément chuté à 17,5 % à Bruxelles, 14,1 % en Wallonie et 7,2 % en Flandre. À Bruxelles, les données disponibles en ce mois de juillet suggèrent que le taux de chômage devrait continuer à reculer cette année (jusqu’à 16,3 %). Il pourrait, cela dit, s’agir d'un phénomène temporaire ; la croissance de la population active repart à la hausse durant la période 20192020 et celle de la population active occupée s’essouffle quelque peu, si bien que le rythme de la baisse du taux de chômage bruxellois diminue pratiquement de moitié. Ce rythme devrait rester pratiquement inchangé Beci Rapport annuel 2018 | 27
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Taux de chômage (concept BFP) 25 au cours de la deuxième moitié de la période de projection. Considérés sans autre effort de contextualisation, ces chiffres peuvent inciter certains à penser qu’à Bruxelles et en Wallonie, le taux de chômage serait retombé nettement en dessous de son niveau d’avant l’éclatement de la crise financière (de fait, en 2008, il s’élevait à respectivement 19,6 % et 17,1 % dans ces régions !). Mais il y a lieu de se montrer très prudent. Différents biais jouent en effet ici, en tête desquels le fait que la notion de « chômage administratif » a, entretemps, reçu une interprétation plus restrictive dans ces deux régions. 20 Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne Belgique 15 10 5 0 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base de données ICN, DGSIE, ACTIRIS, VDAB, FOREM, ONSS et ONEM. 5. Revenu des habitants Au niveau national, la croissance du revenu des ménages a connu de mauvais résultats entre 2010 et 2014, avec une évolution de -0,5 % en moyenne. Le revenu disponible réel a cependant commencé à se redresser à partir de 2015. La croissance du pouvoir d’achat a continué de s’accélérer en 2016 et 2017. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2019, avec un pic de croissance attendu de 2,1 %. La progression du revenu disponible réel devrait ensuite ralentir pour retomber progressivement à 1,0 % en 2023. S’agissant de Bruxelles en particulier, si l’évolution du pouvoir d’achat des ménages de la Capitale est assez similaire à la moyenne nationale, la contribution des différentes composantes du revenu disponible y est en revanche sensiblement différente. De manière générale, on note du côté bruxellois une croissance nettement plus rapide du solde des revenus primaires (et en particulier de la masse salariale). Entre 2017 et 2019, le solde des revenus primaires devrait ainsi augmenter de 2,1 % par an en termes réels à 25000 Revenu disponible par habitant : Région de Bruxelles-Capitale 20000 15000 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). 10000 Bruxelles, contre 1,5 % au niveau belge. Cette croissance serait surtout soutenue par la bonne tenue des rémunérations perçues par les salariés domiciliés sur le territoire régional. Cette croissance des revenus primaires est cependant compensée par une évolution moins favorable des prestations sociales et de l’impôt sur le revenu. S’agissant des premières nommées, leur montant global devrait augmenter d’à peine 0,2 % par an en termes réels à Bruxelles, alors qu’il est appelé à progresser de 1,0 % pour la Belgique. L’écart devrait se marquer surtout au niveau des dépenses liées aux pensions et aux allocations de chômage. 28 | Beci Rapport annuel 2018 En euros En % 2000 2003 2005 2005 2010 2010 2015 2015 2020 2020 2023 2023 La logistique portuaire au service de la mobilité Le Port de Bruxelles joue un rôle non négligeable dans l’approvisionnement de sa ville, que ce soit en matériaux de construction, produits pétroliers, métaux, denrées alimentaires, ... Grâce au transport fluvial, quelque 2 000 camions sont ainsi évités chaque jour sur nos routes. Une des missions majeures du Port est de favoriser le report modal du transport de marchandises vers la voie d’eau et le rail, sachant que le canal peut encore accueillir de nombreux trafics supplémentaires, sans aucun investissement. Cela permet aussi de réduire considétels routier, rablement les problèmes engendrés par le transport chandises au plus près de l’utilisateur final, et réduire les coûts du « last mile ». Le transport de palettes par voie d’eau, dont le Port de Bruxelles est un des pionniers, se montre d’ailleurs plutôt prometteur avec plusieurs clients qui ont choisi d’acheminer blocs de béton, sacs de sable ou encore parpaings de cette manière. qu’embouteillages, dégradations des voiries et pollution. Concrètement, le Port a lancé un réseau de plateformes de transbordement le long du canal pour assurer la livraison de marLe rôle du Port en tant qu’acteur de la distribution urbaine se veut donc croissant dans les années à venir, d’autant plus que ce projet de transbordement s’intègre pleinement dans le “Plan stratégique pour le transport de marchandises“ de la Région de Bruxelles-Capitale. En menant une réflexion toujours plus innovante et créative sur les possibilités logistiques des chantiers de construction, le Port se met au service de la mobilité et au-delà, de sa ville. Pour plus d’infos, veuillez contacter notre attaché logistique à l’adresse : lvandenbroeck@port.brussels www.port.brussels
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« The Cham », la nouvelle Chambre de commerce 4.0 Opération relifting chez Beci ! En 2019, le rez-de-chaussée et le 1er étage du « 500 » de l’avenue Louise seront réaménagés. L’espace sera beaucoup plus ouvert et offrira une expérience plus collaborative dans un environnement agile. Retour sur un large dossier, dont les premières innovations ont déjà été concrétisées début 2018. - Géry Brusselmans > La nouvelle réception de Beci accueille les visiteurs depuis le mois de mars. N ous annoncions déjà dans notre précédent rapport d’activité l’arrivée d’un vent de fraicheur chez Beci. Son nom ? « The Cham ». Ce vaste chantier, sorte de « Chambre de commerce 4.0 », répondra aux défis du 21e siècle. Pour le volet infrastructures, il s’agit de repenser la configuration des bureaux actuels de Beci, situés au numéro 500 de l’avenue Louise. L’accueil tel que vous le connaissez au rez-de-chaussée et les bureaux en open space du 1er étage subiront un relifting. L’idée ? Optimiser la fonctionnalité pour gagner en efficacité. « Plutôt que de vouloir informer ou critiquer, dire ou constater, la Chambre de commerce se veut surtout collaborative », explique Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. « À travers The Cham, nous voulons faire émerger des idées ; cela doit forcément passer par une refonte des bâtiments. » Les aménagements seront placés sur le thème de l’ouverture et du partage. 30 | Beci Rapport annuel 2018 « Le sujet n’est pas l’entrepreneur mais plutôt ce qui intéressera l’entrepreneur », avance Olivier Willocx. Entamée en 2017, la réflexion autour du projet The Cham est pilotée depuis le début par Spacious, une agence spécialisée dans les nouvelles méthodes de travail. « Pour que le projet d’un entrepreneur réussisse, il faut qu’il ait du soutien », souligne Edouard Cambier, coordinateur de Spacious Agency. « Il a également besoin d’échanges, d’informations et surtout d’être challengé. Tout cela, il doit pouvoir le trouver chez The Cham, en une seule unité de lieu et de temps. » Le projet a déjà porté ses premiers fruits. Il y a déjà eu la rénovation de l’entrée du rez-dechaussée et des ascenseurs. En mars 2018 fut également inauguré MO, un espace temporaire destiné à faire converger toutes les initiatives bruxelloises autour de la mobilité (lire par ailleurs). Depuis le mois de juillet, une salle « image et son » est également opérationnelle au 1er étage. « Nous avons agencé une pièce de 16 m², notamment en y apportant une isolation acoustique », explique Francis De Molder, responsable facilities chez Beci. « Une entreprise peut désormais réaliser dans cette salle de petites vidéos ou capter du son. Nous proposons un encadrement par une personne de Beci, spécialement formée pour animer cette salle. » Toujours dans l’optique des nouvelles technologies, signalons également l’installation récente d’écrans au rez-de-chaussée et au 1er étage, qui diffusent des données autour de Bruxelles et des activités de Beci. Des postes de travail flexibles dans un environnement agile Le grand chantier de The Cham est toutefois annoncé pour 2019, avec la rénovation de pas moins de 1000 m² de locaux et bureaux situés au rez-de-chaussée et au 1er étage. Depuis la rue, vous pourrez apercevoir les bureaux de BECI au travers d’une large baie vitrée. De plus, une partie de l’espace Un café pour renforcer la communauté À travers The Cham, nous voulons faire émerger des idées ; cela doit forcément passer par une refonte des bâtiments. Olivier Willocx entre le rez-de-chaussée et le 1er étage sera ouvert. « Le monde patronal a souvent la réputation d’être opaque », poursuit Olivier Willocx. « Nous voulons prendre le contrepied, apporter plus de transparence et de luminosité grâce à cette baie vitrée. Dans notre esprit d’ouverture, il faut qu’un entrepreneur ait envie de venir chez nous. Il ne faut pas qu’il ait peur. » Votre premier point de contact ne sera d’ailleurs bientôt plus une secrétaire derrière un bureau. Une fois passé la porte d’entrée de BECI, vous arriverez dans un espace ouvert avec des tables, des postes de travail et une « nouvelle énergie de travail ». A l’instar du concept d’Apple Store, au sein duquel le client est amené à « vivre une expérience », l’idée du « nouveau Beci » sera premièrement d’offrir un accueil plus agile. « Nous allons prochainement engager un office marker », continue Francis De Molder. « Sans être véritablement réceptionniste, cette personne prendra note des besoins d’un nouvel arrivant, sera à l’écoute des questions et les dirigera le cas échéant vers un conseiller. » Une personne pourra également être accueillie par un des collaborateurs de Beci, amené lui aussi à aiguiller un nouvel arrivant. Les collaborateurs ne travailleront en effet plus à des postes fixes mais seront équipés d’ordinateurs portables. À la manière du « travailleur nomade », les collaborateurs se connecteront là où ils se sentent le mieux dans le bâtiment. L’espace sera lui aussi agencé de façon agile, avec des tables hautes, des tables plus basses, des coins L’une des grandes nouveautés du projet The Cham sera l’installation d’un café, provisoirement baptisé « café des entrepreneurs ». Il sera probablement lui aussi inauguré au mois de juin 2019 au rez-de-chaussée du 500 avenue Louise. Ouvert à tous, cet espace de restauration proposera une carte de boissons et des repas pour le midi. « Le menu sera probablement axé sur le côté sain », avance Olivier Willocx. « L’idée de ce café n’est pas de développer une nouvelle activité rentable pour Beci, mais plutôt de proposer un espace plus agréable pour améliorer les échanges informels. » Cela permettra par exemple aux entrepreneurs qui suivent une formation de poursuivre l’échange, voire à d’autres collaborateurs ou curieux de se joindre à la conversation. Au-delà de la restauration, il pourrait ainsi y avoir des présentations de livres ou encore des événements destinés à présenter de nouveaux projets. plus fermés et d’autres plus ouverts. « La jeune génération est assez fatiguée de rester assise », poursuit Olivier Willocx. « Les postes de travail seront donc beaucoup plus flexibles. En parallèle, il faudra par ailleurs former une personne pour qu’elle soit compétente pour accueillir un nouvel arrivant. Il faudra par exemple installer un système de téléphonie spécifique pour que nos collaborateurs puissent répondre. » Ces nouvelles formes de travail font appel à de nouveaux concepts tels que l’activity-based working, le smart office, l’open office ou encore les SWOW (Smart Ways of Working). Une terrasse et des formations pour entrepreneurs Ainsi, les rez-de-chaussée et le 1er étage de BECI ne seront plus divisés entre une partie publique et une autre, privée. Les entrepreneurs pourront déambuler librement au rez-de-chaussée et au 1er étage. En plus des deux étages comme surface de travail et de détente, un autre espace s’annonce prometteur : la terrasse du 1er étage. « Nous possédons un endroit rare à Bruxelles, à savoir une terrasse de 450 m² », avance Olivier Willocx. « Il s’agit d’un endroit agréable, avec des bassins, des poissons et des plantes. On peut y travailler, brancher un ordinateur, organiser des réunions et rencontrer des gens. » La nouvelle configuration de l’espace permettra clairement de nouvelles synergies. On pense notamment aux réunions plus informelles, aux brainstormings dans des endroits aérés ou encore tout simplement à la facilitation des échanges et au développement de nouvelles synergies. Parmi les axes de développement futurs de The Cham, citons notamment l’idée de proposer des cycles réguliers, voire peutêtre quotidiens, de formations à destination des entrepreneurs. « La Chambre de commerce doit pouvoir apporter des solutions pour qu’au final, la personne parvienne à résoudre le problème elle-même », estime Olivier Willocx. À noter que le 2e étage, qui abrite notamment l’espace « The loft » et un coworking, ne sera pas impacté. Concrètement, la rénovation du rez-de-chaussée et du premier étage devrait débuter vers le mois de mars 2019, une fois tous les permis obtenus. « Nous aimerions boucler les travaux en trois à quatre mois », estime Olivier Willocx. « The Cham devrait donc être opérationnel en juin 2019. » Le projet The Cham va donc offrir un cadre unique et résolument moderne pour répondre aux défis de demain. « Nous vivons aujourd’hui des bouleversements technologique, socio-économiques, comme peu de générations sans doute en ont connu. Nous devons être ouverts à l’innovation et rester à l’affût du changement permanent. » • Beci Rapport annuel 2018 | 31
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Nouveau site web, changement d’époque pour Beci Chez Beci, le train de la numérisation est en marche depuis plusieurs mois déjà. En juin dernier, nous avons lancé notre nouveau site web qui se veut une vitrine et un catalogue de solutions pour les entreprises actives à Bruxelles. Gaëlle Hoogsteyn 3401 Vous êtes désormais 3401 à suivre Beci sur Facebook (+50 % en un an), 2595 sur LinkedIn (+29 %) et 1108 sur Twitter (+27 %). Vous êtes aussi 46.000 abonnés à notre lettre électronique Bruxelles Métropole Online. De janvier à décembre 2017, notre magazine « papier », Bruxelles Métropole, a quant à lui été tiré à 15.529 exemplaires en moyenne. Il a fourni à ses lecteurs 736 pages d’information. 32 | Beci Rapport annuel 2018 Pourquoi un nouveau site web ? C’est un fait établi : avec la transformation numérique, les habitudes et attentes des consommateurs changent. Les entreprises doivent s’adapter et « numériser leur business » pour rester compétitives. Aucune ne peut échapper à cette transformation. Il va falloir s’adapter… ou disparaître. En tant que Chambre de Commerce, Beci veut être un exemple pour les entreprises bruxelloises. Depuis plusieurs mois, un travail de numérisation est donc en cours au 500 avenue Louise. « Aujourd’hui, tout passe par Internet », explique Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant. « Le site web est souvent le premier lien entre une entreprise et ses clients. Ou dans notre cas, entre nous et nos membres. » Aussi, il est important que ce site soit moderne, attractif, clair, user friendly… et surtout qu’il reflète les valeurs et la façon de travailler de l’entreprise. Le visage d’une numérisation globale Une équipe de spécialistes a donc travaillé d’arrache-pied afin de proposer aux membres un site relooké, davantage dans l’air du temps et en adéquation avec les attentes du public. Fin juin, l’ancien site web a cédé la place. « Un site web, c’est bien sûr une belle vitrine. Mais pour que les efforts fournis et les investissements consentis soient rentabilisés, il faut qu’il y ait quelque chose derrière », assure Tarik Hennen. Le lancement du nouveau site Beci s’inscrit ainsi dans l’effort global de numérisation de la chambre, avec la volonté d’interagir davantage avec nos membres et avec les entreprises en général. « Au-delà d’un nouveau design, notre objectif était d’améliorer l’expérience du visiteur et de mieux mettre en lumière le catalogue de solutions et de services que Beci propose aux entreprises et indépendants actifs à Bruxelles », poursuit le chef de projet. Les principales nouveautés • L’actualité entrepreneuriale : les contenus du magazine Bruxelles Métropole se déclinent désormais sous forme digitale. Vous n’avez pas le magazine papier sous la main ? Il vous suffit d’un clic pour découvrir les nouveaux articles, ceux-ci étant dorénavant mis en avant sur la page d’accueil de notre site web. • Une prise de contact optimisée : Beci, c’est aussi un réseau d’experts, là pour vous aider. Si de nombreux services sont disponibles directement en ligne, il est parfois plus efficace de discuter avec l’un de nos conseillers pour vous orienter dans vos choix. Vous êtes plutôt digital ? N’hésitez pas à nous contacter par e-mail ou via notre live chat. Vous préférez un contact direct ? Il est aussi possible de prendre un rendez-vous en ligne pour vous faire aider. • L’agenda Beci : Formations, événements, sessions d’information, tables rondes… La Chambre de commerce de Bruxelles est un lieu de rencontre et de networking propice au développement de vos activités. Sur notre nouveau site web, vous accédez facilement à l’agenda complet des évènements organisés par Beci et ses partenaires. • Un catalogue de services pour les entreprises : Beci offre un vaste éventail de services aux entreprises. Tellement large qu’il n’était pas toujours facile de s’y retrouver. Désormais, vous pouvez consulter un catalogue de services repris sous forme de solutions adaptées à votre situation. Que vous soyez une entreprise en création, à la recherche de contacts pour votre prospection ou pour développer vos activités à l’international, • Gagnez du temps avec les formalités en ligne : la vie d’une entreprise suppose de réaliser de nombreuses formalités administratives auprès de différents organismes : formalités liées à sa création ou à un déménagement, publications au Moniteur Belge ou obtention d’extraits à la Banque Carrefour des Entreprises, voire formalités à l’export. Avec notre nouveau site web, plus besoin de vous déplacer ! Pour vous faire gagner du temps, vous pouvez désormais réaliser toutes ces formalités en ligne sur la page e-Solutions de Beci. il vous suffit de consulter les solutions correspondantes. Il en va de même pour l’aide aux entreprises en difficulté, le recours au Hub Transmission pour céder ou reprendre une activité, ou encore les solutions de mobilité qui sont une priorité pour améliorer le quotidien des entreprises actives à Bruxelles. Toujours plus, toujours mieux Vous avez désormais un aperçu des services en ligne que vous pouvez retrouver sur www.beci.be. Toutefois, ce site demeure en évolution constante. « Dans un monde où la technologie évolue sans cesse et de plus en plus rapidement, il est primordial de ne pas rester sur ses acquis et de continuer à s’adapter », souligne Tarik Hennen. De nouvelles solutions offertes par Beci ou en coproduction avec des partenaires seront encore déployées au cours de cette année. « Et bien sûr, votre avis nous intéresse ! N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou propositions via le formulaire de contact du site web. » • Beci Rapport annuel 2018 | 33
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Programme Starters : une année record pour la création d’entreprise Avec plus de 12.000 entreprises créées au cours de l’année écoulée (un record absolu !) Bruxelles est la région la plus entreprenante du pays. Mais se lancer, ça se prépare. C’est là que le programme Starters de Beci entre en jeu. Gaëlle Hoogsteyn D epuis six ans déjà, Beci propose un programme d’accompagnement spécifique des starters, qui a déjà aidé de très nombreux candidats entrepreneurs à concrétiser leurs projets à Bruxelles. En 2017-2018, ce programme s’est enrichi de nouvelles sessions d’information et de sensibilisation organisées tous les mercredis matin. Des séances qui ont attiré une vingtaine de personnes par semaine, Après cette première rencontre, les candidats ont eu la possibilité de participer à cinq formations essentielles sur la création d’entreprise. Les thèmes abordés ? Le business model, les aspects juridiques, les aspects comptables et financiers, les clients et le marketing, et enfin les fournisseurs et les achats. De quoi donner aux starters de bonnes bases pour démarrer. Dans le sillage de ces formations, les néoentrepreneurs ont bien sûr accès à tout l’éventail des services et des conseils de Beci. Un nouveau site web interactif Dans la foulée, un nouveau site web starters.beci.be a été lancé. Les starters peuvent notamment y trouver un ques34 | Beci Rapport annuel 2018 tionnaire interactif à compléter qui, une fois rempli, leur donne accès à une checklist pratique de toutes les démarches à entreprendre dans l’ordre requis. Ce nouveau site répondait à une volonté de prendre le train de la numérisation, d’être plus performants en ligne et de toucher un maximum de (futurs) entrepreneurs bruxellois. Il sera intégré au site Beci, entièrement renouvelé ces derniers mois (lire par ailleurs). Rencontres et networking Divers évènements ont aussi été organisés tout au long de l’année. Citons, par exemple, 4 Starters apéros et 4 Starter’s nights. La Starter’s night organisée au mois d’avril 2018 en présence de Davy Courteau, un jeune artiste entrepreneur, a été particulièrement appréciée avec plus de 150 participants. Bondir et rebondir, c’est aussi créer Fin 2016, Beci a par ailleurs mis sur pied le programme reStart, dont l’objectif est d’offrir un accompagnement collectif aux entrepreneurs faillis pour leur permettre de rebondir vers un nouveau projet entrepreneurial ou le salariat. Le concept a fait ses preuves et la mutualisation des 1500 En 2017-2018, Beci a organisé pour les starters bruxellois 48 séances « Good Morning Brussels » totalisant plus de mille participants, 10 cycles de 5 formations « Fast track pour créer son entreprise » accueillant au total 1500 participants, et 490 consultations individuelles pour les créateurs d’entreprise – sans compter les Starters Nights ou les Starters Apéro. efforts déployés par les reStarters nous mène naturellement vers une conclusion assez logique : combiner l’élan des starters à l’expérience des reStarters ! C’est vers ce schéma que Beci souhaite désormais orienter ses programmes d’accompagnement : créer une dynamique de groupe qui pourra compter sur l’expertise des conseillers et de son réseau unique de plus de 40.000 entreprises. • Le Hub Transmission : entre pérennisation et développement TÉMOIGNAGES « Bruxelles dispose de beaucoup de structures d’aides pour les personnes désireuses de se lancer comme entrepreneur. C’est même parfois difficile de s’y retrouver. Ce que j’ai apprécié dans le programme Starters de Beci, c’est d’avoir un point de contact unique pour m’orienter ensuite dans la bonne direction ou vers les bonnes personnes en fonction de mes questions spécifiques. Le cursus de formation développé est vraiment orienté ‘entrepreneurs’. Pour ma part, j’étais déjà bien avancé dans mon projet, ce qui m’a permis de profiter de façon optimale de l’aide de Beci et de passer à la vitesse supérieure dans mes démarches. » « Fort d’une expérience de plusieurs années comme responsable de marques dans le secteur de l’hôtellerie, je me suis présenté chez Beci avec le projet de créer mon agence de conseils en stratégie marketing. Développer, ou renforcer une identité de marque et l’inscrire dans une vision durable est au cœur de l’action de Iango, la démarche étant d’aider les marques à se différencier, attirer des clients et les fidéliser grâce à la création de contenus et d’expériences clients, et en plaçant les marques au cœur des organisations pour fédérer les équipes autour de celles-ci. Je travaille essentiellement à l’international et, sur ce plan, je profite également des conseils et du réseau de Beci. La relation s’établit sur la durée. » Natan Schauder, Consultant en marketing, Iango Beci Rapport annuel 2018 | 35 Depuis 3 ans, le Hub Transmission de Beci aide les entrepreneurs qui souhaitent céder ou acquérir une entreprise et ce… avec succès ! Le bilan 2017-2018 est très satisfaisant et le subside octroyé par la région a d’ailleurs été renouvelé. On fait le point. Gaëlle Hoogsteyn La reconnaissance des entreprises Lancé en 2015, le Hub Transmission de Beci a déjà à son actif de belles transmissions d’entreprises et une base de données de cédants et d’acquéreurs comprenant près de 1.000 contacts. Beaucoup de secteurs d’activités y sont par ailleurs représentés. Au cours de l’année écoulée, 7 ventes d’entreprises ont été réalisées. « 4 entreprises sur les 7 ont été rachetées par le premier acquéreur qui leur a été présenté, signe que le travail préalable réalisé par Beci, tant dans l’entreprise cédante que chez le repreneur est très efficace », commente Erick Thiry, responsable du Hub Transmission. Au fil du temps, le Hub est amené à travailler avec des entreprises
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de plus en plus grandes. Alors qu’au début, c'étaient principalement des petites entreprises qui faisaient appel à Beci pour leur transmission, la Chambre de commerce a cette année travaillé avec des entreprises ayant un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros. « C’est une belle marque de confiance en notre savoir-faire », commente Erick Thiry. De nombreuses sessions d’information et des formations sont régulièrement organisées pour faire connaître le service et accompagner les sociétés dans leur processus de cession/reprise. De nouvelles synergies et partenariats se créent également, avec des incubateurs par exemple, mais aussi en interne, notamment avec le programme Starters et le Centre pour Entreprises en difficulté. « Tisser ces liens est important car cela nous permet de pérenniser le projet », explique Erick Thiry. L’international, source d’opportunités Le Hub Transmission a aussi lancé un service de prospection destiné aux entreprises étrangères qui souhaitent s’implanter en Belgique et plus particulièrement à Bruxelles. « Concrètement, nous prospectons pour ces sociétés étrangères en fonction du secteur, du nombre d’employés, du chiffre d’affaires recherché, puis nous les mettons en relation avec les candidats cédants », précise Erick Thiry. Le Hub a ainsi travaillé avec une société hollandaise, un groupe français et une société anglaise souhaitant tous trois racheter une entreprise à Bruxelles. Cette initiative s’inscrit dans le volet « international » du Hub Transmission, qui commence à vraiment porter ses fruits. Et pourquoi pas le repreunariat ? Autre constat important posé cette année : celui que beaucoup (trop) d’entreprises ferment purement et simplement leurs portes car elles ne sont pas suffisamment informées sur les possibilités de transmission, voire même parce que le dirigeant pense que son activité n’est 36 | Beci Rapport annuel 2018 37 Le Hub Transmission de Beci recense 37 sociétés en préparation de cession, et sa base de données comprend pas moins de 222 ac quéreurs. Au cours de l’année 2017-2018, environ 872 personnes ont participé aux conférences du Hub. À ce jour, le Hub Transmission a déjà accompagné avec succès la transmission de 10 entreprises ; 2 autres au moins seront transmises d’ici la fin 2018. TÉMOIGNAGES Erick Thiry pas vendable. Beci a donc poursuivi activement son travail de sensibilisation et travaille au développement d’actions orientées vers les professionnels accompagnants, tels que les comptables, afin que ceux-ci puissent promouvoir la transmission au lieu de la fermeture pure et simple. C’est dans ce cadre qu’un nouveau projet consacré au repreunariat de l’entreprise par ses salariés sous forme de coopérative est actuellement en gestation. « Actuellement, c’est encore une solution de transmission très peu utilisée alors que le potentiel est énorme », commente Erick. Une grande enquête a été menée auprès d’employés et de chefs d’entreprise pour connaître leurs avis, leurs freins, leurs craintes… Sur base des résultats, un programme pour encourager le repreunariat pourrait bientôt voir le jour. Affaire à suivre… • « En juin 2017, j’ai découvert le Hub Transmission via une publicité dans un magazine. Comme l’idée de reprendre une société me chatouillait depuis plusieurs années, j’ai décidé de prendre contact avec Beci. Quelques jours plus tard, un rendez-vous a été organisé au cours duquel deux sociétés susceptibles de répondre à mes attentes m’ont été présentées. J’avais de très bons contacts avec la personne en charge de mon dossier et j’étais régulièrement tenu au courant des avancées. Je cherchais une société pharmaceutique ou médicale. Nutriphys, l’une des deux sociétés, présentait de belles possibilités de développement et j’ai donc décidé d’investiguer plus loin, de demander plus d’infos sur le chiffre d’affaires, les bilans, etc. puis de rencontrer le vendeur. Le contact avec celui-ci est tout de suite passé. Nous avions la même philosophie, la même vision du développement futur de l’entreprise et c’est vraiment cela qui m’a convaincu d’acquérir l’entreprise et lui de me la céder. Depuis, ce dernier travaille encore à temps partiel dans l’entreprise et son expertise m’est très utile. » Yvan Leclercq, directeur général de Stratescence ReStart, pour aider les entrepreneurs en rebond 2017 restera dans les mémoires comme l’une des années record en termes de faillites en Belgique. Avec 2.780 faillites, soit 34 % de plus que l’année précédente, Bruxelles a été particulièrement touchée. Plus que jamais, aider les entrepreneurs faillis à rebondir est primordial. Gaëlle Hoogsteyn Un trajet plus adapté aux attentes des reStarters Au cours de l’année écoulée, le programme ReStart a été revu. Principal changement : une réduction de la durée du trajet de 12 à 5 mois. En effet, un entrepreneur failli qui s’inscrit au programme reStart souhaite soit retrouver un job comme salarié, soit se relancer dès que possible dans une activité entrepreneuriale. Un trajet de 9 à 12 mois ne correspondait pas à ses attentes. Le trajet a donc été scindé en deux, avec une première partie d’une durée de 5 mois, essentiellement axée sur l’humain : les reStarters travaillent sur la confiance et l’estime de soi au travers de coaching individuel et collectif, d’ateliers et de formations en développement personnel. Qui suis-je ? Quelles sont mes motivations ? Est-ce que je suis vraiment fait pour me relancer comme indépendant ? Autant de questions que l’entrepreneur failli doit se poser avant de se relancer dans un projet concret. Au terme de ces 5 mois, chaque reStarter vient présenter son projet professionnel devant un panel d’experts. 304 En 2017-2018, le programme ReStart a organisé 3 infos sessions, 3 conférences et 2 tables rondes. Au total, 8 événements qui ont réuni 304 participants. Remettre les entrepreneurs faillis en selle humainement, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Dans la seconde phase, après s’être concentrés sur les difficultés, les causes qui ont mené à la faillite, les points d’attention et la reconstruction, les reStarters sont accompagnés par un mentor. Ils peuvent ainsi être repris en charge par la cellule Starters de Beci ou par d’autres organismes d’accompagnement liés à l’entreprenariat. La mission de reStart est alors de les chapeauter et de les diriger vers les bons organismes/personnes ressources. Eric Vanden Bemden, conseiller reStart de Beci. Beci Rapport annuel 2018 | 37
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TÉMOIGNAGES « Ce qui m’a aidée en premier lieu dans le programme reStart a été de me sentir moins seule, d’être entourée d’autres personnes vivant la même situation. Car même si nos proches sont présents pour nous, ils ne peuvent pas totalement comprendre ce que l’on ressent. Réfléchir et travailler en groupe, en intelligence collective, permet d’avoir de nouvelles idées et d’avancer. Cela motive aussi à aller de l’avant. Par la suite, j’ai aussi beaucoup apprécié les différents ateliers organisés et le coaching individuel. Il est important de connaître ses faiblesses pour ne pas commettre à nouveau les mêmes erreurs par la suite. Quand on a fait faillite et qu’on est en règlement de dettes, la gratuité du programme est aussi un plus. » « Grâce à reStart, j’ai déjà pu bien avancer dans mon rebond. Aujourd’hui, j’ai lancé mon activité de Home Organiser en combinaison avec un emploi de salariée à temps partiel. Après une faillite, il est en effet actuellement très compliqué de retravailler directement comme indépendant. » Myriam Coutelier, reStarteuse «C Le programme a aussi été professionnalisé avec la mise en place d’un contrat de collaboration, via lequel le reStarter s’engage à participer régulièrement au programme, et par la création d’un comité de pilotage pour sélectionner les candidats reStarters. Le subside a été reconduit par la Région bruxelloise. Clarifier et pérenniser Pour Eric Vanden Bemden, conseiller rebond, cette année a vraiment permis de clarifier et de pérenniser le programme. Il estime aujourd’hui avoir de meilleurs contacts avec les intervenants et peut faire appel à toute une série de coaches et de personnes relais. L’un des points sur lesquels il a beaucoup travaillé est le recrutement de nouveaux candidats. Un gros travail de communication a donc été réalisé, avec notamment un dépliant. Le networking a aussi été largement utilisé pour faire connaître le programme reStart, au travers notamment de rencontres avec le Président du Tribunal de commerce, avec des curateurs bruxellois, 38 | Beci Rapport annuel 2018 des avocats ou encore des CPAS bruxellois. Beci fait aussi connaître son programme reStart via le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) et les réseaux sociaux. Enfin, des campagnes dans les médias ont également été menées. Tout cela a porté ses fruits puisqu’un premier groupe de reStarters a été accompagné jusqu’au printemps 2018 et qu’un deuxième a débuté au cours de l’été. Et aussi… En collaboration avec le CEd, reStart souhaite élaborer un « kit de la faillite » qui comprendra notamment un site internet où les entrepreneurs en difficulté/en faillite pourront retrouver toutes les informations utiles pour clôturer proprement leur faillite et pouvoir redémarrer plus vite. Dans le pipeline aussi, la création d’un club des entreprises pour soutenir les reStarters. Enfin, Beci souhaite mettre en relation des Starters et des reStarters pour des partages d’expérience profitables aux deux parties. Cette collaboration entre le CEd, reStart et les Starters permet en quelque sorte de « boucler la boucle ». • ette année encore, le nombre d’entreprises ayant fait appel aux services du CEd reste élevé », commence Olivier Kahn, coordinateur du CEd. En effet, 1.687 dossiers ont été traités au cours de l’année écoulée. « La grande tendance qui se marque est que tous les secteurs et tous les niveaux de formation sont concernés », explique-t-il. « Il n’y a plus de profil-type de l’entrepreneur en difficulté. On aide aujourd’hui des professionnels qui jusqu’alors étaient considérés comme ‘à l’abri’, tels que des avocats ou des kinésithérapeutes par exemple. Plus aucun métier n’est épargné. » 3 grands axes Face à cette demande d’aide en évolution, le CEd adapte en permanence ses services afin de répondre aux besoins des entreprises en difficulté. Trois axes ont été au cœur des préoccupations cette année. 1. Le CEd a investi dans la mise en place de microcrédits pour aider les entrepreneurs exclus du système bancaire traditionnel. L’objectif : leur permettre d’obtenir un crédit pour relancer ou développer leur activité. « Nous avons notamment boosté le microcrédit ‘relance’ en partenariat avec Crédal et MicroStart, et on réfléchit à d’autres formules alternatives telles que le crédit sur gage, par exemple », développe Olivier Kahn. 80 % des entrepreneurs qui font appel aux services du CEd sont dans des situations de trésorerie (très) tendues. « Nous souhaitons les aider sur le plan financier. En effet, dès qu’il y a une tension, les banques classiques ont tendance CEd : les entreprises connaissent toujours la crise Le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) a pour mission d’aider les indépendants et chefs d’entreprise à faire le point sur leur situation professionnelle et à trouver des solutions face aux problèmes qu’ils rencontrent. Et ces dernières années, des entreprises en crise, le CEd en rencontre près de 2.000 par an. Gaëlle Hoogsteyn Olivier Kahn, coordinateur du CEd à se rétracter alors qu’il y a parfois encore du personnel et des idées qui valent de l’or. » 2. Le CEd a aussi énormément travaillé à l’animation de son réseau de prescripteurs et d’experts. Ce réseau est primordial pour que le CEd soit une structure souple, visible, connue et qui fonctionne bien. « Nous avons la chance de pouvoir compter sur de nombreux partenaires externes pour nous servir de relais, nous apporter leur expertise, etc. », commente le coordinateur. Tout au long de l’année 2017, le CEd a consolidé ces relais, notamment via des lettres d’informations, des évènements, des rencontres… 3. Informer les entrepreneurs a été la 3e mission clé de l’année. « Sur base des besoins du terrain, nous avons organisé des sessions d’information sur divers thèmes. Nous avons par exemple abordé la conciliation et la médiation pour sensibiliser les entrepreneurs aux modes de résolution alternatifs des conflits », illustre Olivier Khan. Des petits déjeuners et des tables rondes ont aussi été organisés afin de permettre le partage d’expériences. Un projet européen En dehors de son « business as usual », le CEd a également été sollicité par Eurochambres (la fédération des chambres de commerce) pour mener à bien un projet d’envergure européenne. « Eurochambre, soutenu par l’Union européenne, souhaitait mettre en place des outils préventifs pour les entreprises. Ils n’avaient pas l’expertise en interne pour mener à bien ce projet et en ont donc confié la responsabilité au CEd », explique Olivier Kahn. En collaboration avec des experts venus de tous horizons, le CEd a élaboré et testé 6 outils : un diagnostic préventif, un business plan de relance, une grille de calcul en comptabilité analytique, des arbres de décisions en matières de médiation. Un outil de suivi administratif a également été élaboré ainsi qu’un support pour accompagner au mieux les différents profils d’entrepreneurs. Ces outils vont permettre d’avoir une démarche très structurée et pourront être partagés avec d’autres opérateurs de conseils et avec les entrepreneurs. « Après 12 ans d’existence, le CEd était mûr pour mener à bien un tel projet. C’est une belle reconnaissance de notre savoir-faire et de notre expertise », déclare le coordinateur. Work in progress Enfin, le CEd travaille également à la digitalisation de ses processus. L’objectif est de mieux répondre aux habitudes des consommateurs, mais aussi d’automatiser toute une série de tâches administratives afin de dégager du temps pour les missions à plus forte valeur ajoutée. Selon Olivier Kahn, le CEd se dirige aussi vers une approche plus segmentée des entreprises en difficulté. « En fonction des caractéristiques de l’entreprise, nous proposerons bientôt un service davantage personnalisé. Dans ce cadre, des négociations sont prévues avec différentes fédérations sectorielles afin de mettre en place des collaborations. Citons, par exemple, l’Ordre des Avocats », conclut-il. • 1647 Au cours de l’année 2017 (derniers chiffres disponibles), le Centre pour Entreprises en difficulté a traité 2958 contacts (téléphoniques et entretiens) dont 922 contacts en matière juridique, 815 en matière financière et 1221 dans d’autres matières (comptabilité et fiscalité, stratégie et marketing, etc.), pour un total de 1647 dossiers. TÉMOIGNAGES « La faillite, c’est quelque chose qui peut arriver à tout le monde. Quand cela m’est arrivé, c’est tout mon monde qui s’est écroulé. En tant qu’entrepreneur, même si on croule sous les problèmes, on doit faire face à nos responsabilités. Le CEd est une opportunité unique de se prendre en main, d’avoir des points de repère et de pouvoir compter sur l’aide de personnes compétentes sur les plans comptable, juridique, financier, etc. » Michèle Lahaye « J’ai fait appel au CEd afin d’être mise en relation avec un avocat et également parce que j’avais besoin d’aide sur le plan comptable. Ma demande a été traitée très rapidement, je devrais même dire immédiatement et les personnes avec qui le CEd m’a mise en relation se sont montrées très efficaces. » Maria Prida Beci Rapport annuel 2018 | 39
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Quand internationalisation rime avec numérisation En Belgique, la frontière n’est jamais loin et au-delà, il y a près de 7 milliards de clients potentiels ! Pour mieux accompagner les entreprises dans leur développement international, Beci innove et se digitalise. Gaëlle Hoogsteyn M ission économique, accueil de délégations, mises en relations, networking, organisation d’événements… Cette année encore, le département international s’est démené pour informer et aider au mieux les entreprises désireuses de se développer à l’étranger. Avec toutefois, une petite touche neuve ! Mission économique : du virtuel au réel Parmi les missions économiques, on retiendra particulièrement celle menée au Canada dans le cadre de la mise en œuvre du Ceta : un traité de libre-échange entre 40 | Beci Rapport annuel 2018 l’Union Européenne et le Canada, qui ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises belges. En collaboration avec CanCham et la CCI Wallonie, Beci a donc emmené 15 entreprises en mission de prospection. Et avec cette mission, Beci a voulu innover. C’est ainsi que des rencontres virtuelles par Skype ont par exemple été organisées préalablement au voyage. Chaque entreprise avait 15 minutes avec chaque partenaire pour se présenter, parler de vive voix et préciser ses attentes. Apprendre à connaître les participants avant leur venue était vraiment un plus pour nos partenaires sur place, qui ont ainsi eu le temps de se mobiliser bien à l’avance et d’organiser des rendez-vous très ciblés. Nouer des contacts en un clic Autre grande nouveauté de l’année : le lancement de be.connected, une nouvelle plateforme de matchmaking B2B. Be.connected permet de trouver des opportunités d’affaires, des partenaires, des prestataires ou des clients. Non seulement dans le réseau de Beci, mais aussi dans ceux d’autres chambres de commerce de huit pays partenaires : Finlande, Destination Canada : l’avis des participants « La mission au Canada a été extrêmement bien préparée. Sur place, grâce à un ciblage pertinent des rendez-vous, j’ai pu nouer de très bons contacts. J’ai fait des rencontres qui vont sans aucun doute perdurer. Au niveau logistique, tout était également très bien organisé, ce qui nous a permis d’optimiser le temps sur place. Enfin, la dynamique du groupe était aussi très sympathique. » Christian Defauw, Partner chez MCW Law Firm « En participant à la mission économique au Canada, notre objectif était de renforcer notre antenne à Montréal et je suis enchantée du résultat. Les rendez-vous organisés pour nous par Beci et CanCham ont dépassé nos attentes, tant pour des clients que pour des partenaires potentiels. Le networking au sein de la mission était aussi un atout : il y avait une bonne interaction au sein du groupe et le partage d’expériences s’est révélé vraiment intéressant. » Bernadette Pâques, Managing Director chez Company Writers 635 Le département International de Beci a répondu à plus de 250 demandes de conseil au cours de l’exercice 2017-2018. Les événements organisés par le département au cours de l’année ont réuni 635 participants. En particulier, la mission au Canada a rassemblé 20 participants et généré plus de 140 rendez-vous avec des entreprises ou partenaires canadiens avaient été programmés durant les 3 journées dédiées spécifiquement aux rencontres B2B. Bulgarie, Belgique, Italie, Lituanie, Slovénie, Royaume-Uni et France. L’une des forces de cette plateforme est sa fiabilité : les entreprises inscrites sur be.connected sont modérées par les chambres de commerce partenaires. Concrètement, ceci implique que les sociétés membres de la plateforme ont bien pignon sur rue et que leur identité est vérifiée : pas de faux profils à craindre. Enfin, cette plateforme donne aussi accès à la base de données Kompass, qui reprend les coordonnées de millions d’entreprises de par le monde. Le networking au cœur du succès Plusieurs délégations étrangères ont aussi été accueillies par la Chambre de Commerce, dont une délégation iranienne et une chinoise. Une rencontre avec le président de la république d’Haïti figurait également à l’agenda. Par ailleurs, cette année a été l’occasion de redynamiser le Club Export et le Club Afrique, mais aussi de créer un Club Food. Ces clubs permettent de partager de l’expérience entre entreprises et de s’informer sur l’actualité. Ils se réunissent régulièrement au cours de l’année pour des discussions sur des thématiques définies par les entreprises membres. Enfin, les jeunes exportateurs ont aussi été au centre des attentions. Le service international a ainsi rencontré beaucoup d’entreprises ayant participé au Hub Starters et désireuses d’obtenir des conseils et des informations sur le développement à l’international. Dans ce cadre, diverses actions de sensibilisation aux matières internationales ont été organisées. La force du réseau EEN Les experts d’Enterprise Europe Network (EEN) au sein de Beci ont conseillé et mis en relation 110 PME bruxelloises dans le cadre de leur développement international au cours de l’exercice 2017-2018 (voir ci-contre). Des mises en relation qui passent notamment par des événements de matchmaking, à l’exemple du salon Tavola, dont Beci est partenaire. Ce salon En dehors de ces activités, les experts d’Enterprise Europe Network au sein de Beci ont conseillé et mis en relation 110 PME bruxelloises pour le développement de leur internationalisation. 237 mises en relation avec des sociétés étrangères ont été générées à travers la plateforme d’opportunités d’affaires en ligne ou lors d’événements de matchmaking. Nous avons également fourni 45 accompagnements et conseils personnalisés (accès aux marchés étrangers, réglementations eu sein du Marché Unique européen, marchés publics…). 5 accords de partenariat ont été signés entre des sociétés bruxelloises et étrangères. Enfin, le Beci Customs Center a délivré 17.547 certificats d’origine et 381 carnets ATA. Beci Rapport annuel 2018 | 41
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a lieu tous les deux ans à Courtrai et réunit des professionnels du secteur alimentaire. EEN offre aussi une plateforme d’opportunités d’affaires en ligne, où sont publiés des profils d’entreprises, lesquels suscitent en moyenne 6 manifestations d’intérêt de la part de sociétés étrangères. La plateforme be.connected facilite la mise en relation des entreprises, avec le soutien de chambres de commerce de huit pays, dont la Belgique. L’une des forces du réseau est d’être composé d’experts présents dans plus de 60 pays, bien au-delà de l’Europe (le dernier à avoir rejoint le réseau est le Qatar). Au niveau mondial, en 2017, plus de 2.500 accords de partenariat ont été signés, avec un taux de satisfaction de 86 %. À l’échelon bruxellois, EEN a permis la signature de 5 accords de partenariat entre des sociétés bruxelloises et étrangères, dont une société active dans la traduction avec un partenaire en France et une autre dans le domaine de la gestion des déchets, qui a conclu un accord avec un distributeur polonais. Enfin, un autre rôle du réseau EEN est de conseiller et d’informer les entreprises. Des conseils qui se fondent toujours sur les besoins du client et répondent aux questions qu’il est susceptible de se poser pour pouvoir se développer à l’international. Ces dernières portent essentiellement sur les réglementations (droits d’entrée, documents nécessaires, la TVA, l’accès aux marchés étrangers…). • CO-ATA : vos formalités en de bonnes mains Les sociétés qui exportent ou voyagent fréquemment pour affaires le savent : confier ses formalités internationales à Beci permet de gagner beaucoup de temps et d’énergie. Cette année encore, le service « Formalités à l’export » de Beci a battu tous les records. Certificats d’origine, carnets ATA … Beci est le seul organisme compétent à Bruxelles pour délivrer ces documents, souvent demandés dans le cadre de l’exportation, pour le dédouanement de marchandises ou encore dans les crédits documentaires. Elke Teck Comme l’indique Elke Teck, CO-ATA Manager, les demandes de certificats d’origine représentent une part importante des formalités internationales, de même que le service consulaire qui y est directement lié et dont Beci s’occupe également. Cette année a aussi été une année record pour les carnets ATA (les documents d’exportation temporaire). « Avec la Coupe du Monde de football, de nombreuses sociétés bruxelloises ont dû exporter du matériel en Russie et ont eu besoin d’autorisations temporaires. Un carnet ATA est une facilitation administrative pour eux et cela leur permet aussi de faire des économies sur les taxes et frais de douanes », explique-t-elle. Rien qu’en mai, Beci a délivré plus de 60 carnets ATA, ce qui constitue un record historique. Elke Teck note que beaucoup de sociétés basées à Bruxelles font aussi appel à la cellule « Formalités à l’export » pour les formalités de leurs filiales étrangères. « Un travail de promotion a été effectué pour faire connaître cette offre de services, qui est en croissance. » Enfin, comme au sein des autres services, la numérisation est en marche : de plus en plus, les demandes sont introduites en ligne via la plateforme digichambers. « La popularité de la plateforme a beaucoup évolué au cours de l’année écoulée », se réjouit Elke. « Notre objectif est qu’un maximum de demandes arrivent via ce canal et qu’au final on travaille uniquement électroniquement. Cela permet d’accélérer le processus et de libérer du temps pour d’autres missions », conclut-elle. 42 | Beci Rapport annuel 2018 114 De juillet 2017 à juin 2018, Beci a organisé 114 séminaires et formations qui ont réuni 1272 participants. Formations : construire du neuf sur des bases solides En tant que Chambre de Commerce, l’une des principales missions de Beci est d’informer et d’aider les entreprises à s’adapter aux changements, sur quelque plan que ce soit. Dans ce cadre, des dizaines de formations sont organisées chaque année, avec un programme sans cesse remis à jour. Gaëlle Hoogsteyn Focus sur la législation sociale Le droit du travail et la législation sociale représentent une part importante des formations organisées par Beci. Au cours de l’année écoulée, 33 formations liées à ces domaines ont été organisées avec un total d’environ 600 participants. « La législation sociale se complexifie de plus en plus, notamment en fonction de la régionalisation », explique Frédéric Simon, conseiller social. « Par ailleurs, les textes de loi ne sont pas toujours clairement interprétables pour les entreprises, raison pour laquelle nous faisons appel, pour nos formations, à des experts très pointus. » Des thèmes en lien avec leur temps Dans le choix des thèmes, le service Formations de Beci tâche d’être à l’écoute des problématiques et des besoins des entreprises. La matière est en effet changeante, avec beaucoup d’actualité de nouveautés. « On a par exemple beaucoup parlé ‘cash for car’, du budget mobilité, du RGPD pour le traitement des données du personnel. Enfin, il y a aussi l’évolution du Frédéric Simon monde : le burn-out, le télétravail, le droit à la déconnexion… étaient des problématiques qui n’existaient pas il y a 20 ans et qui génèrent aujourd’hui beaucoup de questions. » Pour tout ce qui touche aux packages salariaux, Beci a mis en place des rencontres régulières lors desquelles des experts parcourent et expliquent les différentes nouveautés. Certains sujets, comme le temps de travail ou la gestion des fins de carrières, reviennent de façon récurrente. Pour le prochain exercice, un cycle de Beci Rapport annuel 2018 | 43
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trois sessions sera mis en place, axé sur l’actualité, où l’on pointera les nouveautés tant sur le plan législatif que jurisprudentiel. Trois vendredis seront consacrés à l’actualité sociale et trois sessions spécialement dédiées à la fonction publique. Autre nouveauté : Beci organise aussi de plus en plus de formations pour le secteur public, soumis à une législation sociale spécifique. Des entreprises satisfaites ! Comme les années précédentes, le taux de satisfaction des participants est élevé. Toutes les formations sont données par des professionnels pour des professionnels. Les formateurs auxquels Beci fait appel sont tous des spécialistes dans leurs domaines. « Notre objectif est que les participants ressortent de la formation avec des recommandations, des choses concrètes à mettre en œuvre dans leur pratique. Nos formations s’ancrent donc dans le concret et restent accessibles sur le plan théorique. L’échange de pratiques entre participants est aussi porteur d’une grande plus-value », assure Frédéric Simon. Qu’en pensent les participants ? « Cette formation était très pratico-pratique et a bien attiré notre attention sur certains détails importants, tout en restant accessible pour la théorie. » Brigitte Thunis, Service du personnel, Haute Ecole Léonard de Vinci, Parnasse-Isei à propos de la formation « forfaits de frais ». « La formation était très intéressante et donnait une belle vue d'ensemble sur les différentes facettes de la propriété intellectuelle. » Sarah Marlière, Legal affairs - IP officer, CRM Group, à propos de la formation « Comment protéger vos créations par la propriété intellectuelle et le secret des affaires ? » « Excellente formation, complète, claire et très interactive. J’ai apprécié que l'orateur examine les cas particuliers de chacun des participants. » Luc Meeus, Administrateur délégué, Huizinvest, à propos de la formation « Comment gérer l'amiante dans mon entreprise ? » « Présentation très complète donnée par un formateur compétent, qui a pris la peine de faire les recherches nécessaires afin que sa présentation soit adaptée au public présent. » Marc Lenelle, chargé de Ressources Humaines au Conseil Economique et Social – Région de Bruxelles-Capitale, à propos de la formation « L'interruption de carrière dans le secteur public » tuits, des contenus payants, des vidéos et la possibilité de s’inscrire. Tarik Hennen L’avenir des formations chez Beci Autre nouveauté : la numérisation des formations. « Un constat important que nous avons fait est qu’il est indispensable de briser les silos, y compris dans le domaine de la formation », explique Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant. Dans ce cadre, toute l’offre de formation a été rapatriée sur un seul site web, où l’on trouve désormais des contenus gra44 | Beci Rapport annuel 2018 Une offre de blended-learning est en train de voir le jour. « Notre objectif est de travailler avant, pendant et après la formation pour unifier le processus », poursuit Tarik Hennen. Avant la formation, le participant a déjà accès à des documents afin de se préparer. Cette première partie, gratuite, doit lui permettre de se faire une idée plus précise du contenu de la formation. Après celle-ci, il a accès à d’autres documents pour approfondir encore le sujet (quizz, validation, exercices…). Le participant pourra par exemple se loguer, avoir accès à des slides et interagir avec le formateur ou avec d’autres apprenants. « Avec la possibilité d’échanger entre entrepreneurs, la formation n’est plus seulement verticale mais aussi horizontale », avance Tarik Hennen. « On passe d’une vision de formation statique à un parcours d’apprentissage continu. » Dans ce cadre, des webinars de certaines formations seront lancés, destinées aux personnes qui n’étaient pas disponibles au moment de la formation présentielle. Le challenge de Beci : faire sortir ses formations du lot en les adaptant à la réalité des entreprises bruxelloises. Pour ce faire, Beci introduit par exemple des initiatives de co-production où les entreprises peuvent aussi faire part de leurs besoins, leurs questions, etc. • TÉMOIGNAGES « Notre cabinet coordonne un cycle annuel de trois formations relatives à l’actualité des rémunérations et des avantages salariaux (‘Compensation & Benefits’). Tout au long de l’année, nous suivons de près l’évolution de la législation, les nouvelles positions de l’administration fiscale, de l’ONSS, de l’Inasti, ou encore la jurisprudence en la matière… C’est sur cette base que nous préparons chacune des sessions organisées auprès de Beci. Pour les entreprises, ces sessions sont en quelque sorte des rendez-vous avec l’actualité, qui leur permettent d’avoir en quelques heures seulement un bon condensé des principales nouveautés et points d’attention. C’est très utile, en particulier pour les plus petites structures qui ne disposent pas nécessairement d’un service dédié aux ressources humaines, mais ce l’est aussi pour les responsables RH qui souhaitent être mieux informés ou mettre à jour leurs connaissances. Dans ce domaine, il est particulièrement important de se tenir informé car, dans certains cas, des sanctions ou amendes peuvent être appliquées aux entreprises qui ne mettent pas en œuvre des nouvelles législations. Il en va également de la capacité des employeurs de proposer une offre rémunératoire moderne et efficace, d’attirer les bons profils et de retenir les talents de demain. » « La matière étant généralement très complexe, nous essayons de la rendre la plus compréhensible possible. Nous illustrons toujours la théorie par des exemples concrets et des exercices permettant aux participants de comprendre quels sont les enjeux pour leur entreprise. Notre valeur ajoutée réside aussi dans le fait que nous sommes des spécialistes, confrontés quotidiennement à ces questions, et que nous sommes en mesure de faire le lien entre le droit du travail, la sécurité sociale et la fiscalité. Nous présentons différentes options pour permettre aux dirigeants et responsables RH de comprendre où se situe l’avantage pour leur entreprise. En rentrant au bureau, ils peuvent directement vérifier s’ils sont en ordre et prendre les actions adéquates. Enfin, comme c’est une matière qui évolue sans cesse, le format récurrent des sessions est parfaitement adapté. » Nicolas Tancredi, Partner chez Younity et formateur régulier chez Beci Essentielle, la formation continue La formation permanente (comprenez : la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie) constitue une priorité stratégique pour Beci - Chambre de Commerce de Bruxelles. La Chambre a créé deux écoles (VTI et EPFC ; cette dernière gérée en partenariat avec l’ULB), tandis que le lobbying politique en coulisses joue un rôle non négligeable. Peter Van Dyck B eci veut donner du travail à un maximum de personnes et plus particulièrement aux jeunes, dont le chômage à Bruxelles reste épineux, en dépit des améliorations de ces dernières années. Le plan stratégique de Beci entend maintenir le nombre total de chômeurs en dessous de 10 % (contre 18 % actuellement) et le taux de jeunes chômeurs en dessous de 15 % (20 % actuellement). Par ailleurs, l’organisme se soucie beaucoup de voir les compétences des travailleurs évoluer en fonction des besoins de l’entreprise et du contexte économique. Beci Rapport annuel 2018 | 45
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Ce double objectif a incité Beci à créer, il y a 40 ans déjà, deux écoles de formation continue délivrant des certificats reconnus : l’EPFC (francophone, avec l’ULB) et la VTI (néerlandophone). « Ces deux écoles diffèrent par leurs programmes mais ont en commun d’être des centres de formation pour adultes. C’est donc à un public adulte qu’elles s’adressent », explique Joëlle Evenepoel, secrétaire général de Beci. « Un des fers de lance de la formation à Bruxelles est la connaissance des langues. Nos écoles y donnent donc la priorité. L’EPFC a déménagé vers le centre-ville l’année passée, juste à côté d’Actiris. Ce n’est évidemment pas par hasard : en plus du souhait d’une localisation plus centrale pour l’école, Actiris est un partenaire important en matière d’emploi. Nous sommes également très présents dans la périphérie, avec notre école VTI. Elle a fusionné en septembre 2017 avec le CVO Strombeek Grimbergen. En plus de nos campus de la VUB et de Vilvoorde, nous disposons dès lors d’un troisième campus, de quoi assurer une meilleure répartition géographique de nos programmes d’études. » De nouvelles missions « L’enseignement pour adultes traverse en Flandre une phase de rationalisation avec la volonté expresse de s’aligner sur le marché de l’emploi. Les formations axées sur les loisirs – notamment des cours de cuisine – bénéficieront désormais de moins de financement que celles destinées à acquérir des compétences qui facilitent l’obtention ou le maintien d’un emploi », explique Jan De Brabanter, secrétaire général de Beci-Union des Entreprises de Bruxelles. Ce n’est pas sans conséquences pour VTI, dont une des missions principales est l’enseignement du néerlandais aux locuteurs non natifs (NT2). Ces services facilitent la promotion et l’intégration sociales des nouveaux arrivants. L’enseignement en « seconde chance » a également gagné en importance, ces dernières années. En coopération avec le VDAB, VTI permet notamment à des per46 | Beci Rapport annuel 2018 Un des fers de lance de la formation à Bruxelles est la connaissance des langues. Nos écoles y donnent donc la priorité. Joëlle Evenepoel sonnes qui, pour diverses raisons, n’ont pas pu terminer leurs études secondaires, d’obtenir malgré tout ce diplôme et de trouver ainsi plus facilement de l’emploi ou des perspectives de carrière. La concertation avec les décideurs politiques Outre l’offre de formation, Beci s’efforce d’infléchir les politiques. Un exemple parmi d’autres : la reconnaissance des compétences autant que des diplômes. Cela permettrait aux étrangers qui ont du mal à soumettre un diplôme reconnu, d’affiner les compétences nécessaires par le biais de l’enseignement pour adultes. Par ailleurs, Beci consentira, dès l’année prochaine, des efforts conséquents dans la problématique des métiers en pénurie. « Le Groupe des Dix a demandé aux régions compétentes de constituer des groupes de travail pour élaborer des solutions aux problèmes des postes qui restent vacants. Bruxelles a déjà répondu positivement à cette demande », déclare Jan De Brabanter. « Beci et le ministre bruxellois de l’emploi Didier Gosuin ont déjà proposé une vingtaine d’initiatives. Bruxelles veut davantage mettre l’accent sur les postes vacants que sur les métiers en pénurie. ‘Des vacances d’emploi’ plutôt que des ‘métiers en pénurie’, comme le dit le ministre Gosuin. La pénurie évoque des aspects négatifs : des boulots difficiles, mal rémunérés, etc. Soyons positifs : il s’agit d’emplois qui présentent des perspectives d’avenir. » Depuis que la sixième réforme de l’État a transféré à Bruxelles des compétences telles que le marché de l’emploi, Beci estime utile d’explorer comment des mesures telles que le crédit-temps et les chèques-formation peuvent inciter les travailleurs à se recycler. Beci et le ministre Didier Gosuin ont déjà proposé une vingtaine d’initiatives. Bruxelles veut mettre l’accent sur les postes vacants. Jan De Brabanter L’apprentissage hybride Beci entend mettre à profit le projet de modernisation The Cham pour étendre l’évolution numérique à l’offre de formation. Comme le dit Joëlle Evenepoel, « Nous fonctionnons encore trop selon la méthode classique : les gens viennent suivre des cours pendant une journée ou une partie de journée. L’apprentissage hybride, qui combine des cours sur place, avec tout ce qu’ils représentent d’interactions humaines indispensables, et l’apprentissage à distance par le biais d’une plateforme, se développe actuellement dans l’enseignement pour adultes. Cela permettra, entre autres, d’éviter des déplacements inutiles, tout en assurant une formation continue de haute qualité. » L’avenir réside donc dans le pragmatisme, pour un apprentissage permanent, tout au long de la vie. • RGPD : Un double défi pour Beci On en a beaucoup parlé : le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), entré en vigueur au 25 mai 2018, est un règlement européen qui impose des obligations aux personnes physiques, entreprises privées et organismes publics afin de protéger les individus quant à l’usage de leurs données personnelles. L’idée sous-tendue par le RGPD est de donner davantage de droits et de contrôle aux citoyens quant à l’usage qui est fait de leurs données. treprise quant à sa capacité à faire face et à s’adapter à un environnement législatif mouvant. L es entreprises opérant au sein de l’UE sont toutes concernées par le RGPD, et la mise en conformité représente pour elles un défi important. En effet, le respect du RGPD est une obligation légale et les sanctions pécuniaires sont loin d’être négligeables (jusqu’à 4 % du CA annuel d’une entreprise). Le RGPD est aussi un enjeu de crédibilité : devoir informer les clients d’une fuite de données personnelles, avouer une faille dans le système informatique, ce n’est jamais agréable. En ce sens, la réputation est sans doute le premier enjeu du RGPD, avant même les menaces de sanctions pécuniaires. La mise en conformité au RGPD est un travail d’envergure au niveau d’une entreprise. Il faut avant tout faire un inventaire de toutes les données personnelles traitées. Ensuite, il convient de vérifier si ce traitement respecte le principe de nécessité et de proportionnalité par rapport à la finalité poursuivie. En d’autres termes, il faut savoir si les informations demandées sont vraiment nécessaires pour répondre à l’objectif poursuivi. Ce travail permet ensuite de supprimer les traitements non indispensables et de répertorier les traitements pertinents dans un registre, d’appliquer la base légale correspondante, de faire une évaluation des risques, de déterminer une durée de conservation des données personnelles et d’informer les clients sur leurs droits. Autant dire que la mise en conformité nécessite une mobilisation de ressources importante. Evidemment, la charge de travail varie selon la taille de l’entreprise. Pour des petites structures d’une dizaine de salariés, la mise en conformité peut se faire en quelques jours, alors que pour de plus grandes entreprises, le processus est sensiblement plus lourd. De plus, il s’agit d’un travail continu de mise à jour des processus et de suppression des données personnelles, qui doit être envisagé sur le long terme. Le RGPD induit donc un réel changement de culture. Le traitement de données personnelles est désormais plus encadré que par le passé et fait partie des réalités quotidiennes des entreprises. Le RGPD est donc aussi un facteur de crédibilité pour une enPour Beci, le travail de mise en conformité au RGPD a permis aux équipes de travailler en étroite collaboration et de mieux comprendre le fonctionnement et les tâches accomplies par les uns et les autres. La mise en conformité a permis au personnel de prendre conscience des enjeux de la protection des données, et le travail de sensibilisation a abouti à implémenter des bonnes pratiques au sein de l’organisation, permettant d’assurer un haut niveau de protection des données personnelles. Accompagner les entreprises En interne, réussir notre propre mise en conformité n’a cependant pas été le seul défi. Dans son rôle de Chambre de Commerce, Beci se devait aussi de sensibiliser, d’informer et d’accompagner les entreprises. C’est ce que nous avons fait à travers diverses séances d’informations et des cycles de formation permettant d’acquérir les connaissances nécessaires afin de relever le défi de la mise en conformité. Ces cycles de formation vont d’ailleurs se poursuivre dans les mois à venir, car la mise en œuvre du RGPD ne fait que commencer. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter régulièrement notre site web Beci.be. • Alexis Bley Conseiller Juridique Beci ab@beci.be - +32 2 563 68 58 Beci Rapport annuel 2018 | 47
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25.09.2017 u 13.09.2017 u Zinner Circle à la VUB, pour les membres néerlandophones de Beci. Lancement du Club Export Brussels de Beci, en présence de la Secrétaire d’État bruxelloise Cécile Jodogne. t 12.10.2017 t 18.10.2017 Exclusive After Work au Chalet Robinson : un cadre hors du commun pour une soirée de networking en toute décontraction. Le nouveau président de Beci, Marc Decorte, s’adresse au public de Brussels Meets Brussels, dont le thème était cette année la gouvernance à Bruxelles. 29.11.2017 u 12, 13 & 14.12.2017 u Conférence sur la prévention burn-out, dans le cadre du programme reStart qui accompagne les entrepreneurs faillis. Trois journées, 40 experts, 7 thématiques, 20 h de conseil gratuit : c’était l’opération Get Ready For Tomorrow. t 05.01.2018 t 01.03.2018 Le 500 avenue Louise est en pleins travaux : Beci transforme ses bureaux pour mieux accueillir les entrepreneurs. Beci inaugure un cycle de séminaires consacrés aux marchés publics, afin d’aider les entreprises bruxelloises à y répondre. 20.04.2018 u 04.05.2018 u Starters Night animée par Davy Courteaux, « showférencier » et auteur du spectacle « Je lance ma boîte ». La terrasse de Beci accueille les membres du Club DRH. 48 | Beci Rapport annuel 2018 14.09.2017 u 05.10.2017 u Droh!me, nouveau lieu événementiel durable à Bruxelles, accueille le Green After Work. 12e édition du Beci Golf Trophy, sur le tout nouveau parcours The National t 09.11.2017 t 23.11.2017 Beci et Actiris ont invité les entrepreneurs à venir découvrir les aides à l’emploi bruxelloises, lors d’un Afterwork Emploi. Beci emmène une centaine d’entrepreneurs dans l’Innovation Plane to Berlin, à la découverte de l’écosystème des startups berlinoises. 14.12.2017 u 21.12.2017 u Le financement des entreprises, à chaque stade de leur développement, est au cœur de la conférence Finance Your Growth. Xmas Evening au White Cinema, dans le centre commercial Docks Bruxsel, en présence du Père Noël en personne ! t 28.03.2018 t 29.03.2018 Ouverture de MO, l’espace temporaire dédié aux solutions existantes ou à venir, au service de la mobilité urbaine. L’hôtel Plaza accueille le Luxurious Afterwork de Beci. 28.05 au 01.06.2018 u 3600 u Une quinzaine d’entreprises partent en mission économique au Canada, accompagnées par Beci, CanCham et la CCI Wallonie. C’est le nombre de participants qui ont fréquenté les événements de Beci en 2017-2018 (+18 %), dont 350 personnes à la Garden Party (voir ci-contre), 649 lors des After Work, 106 lors des Zinner Nights, etc. Beci Rapport annuel 2018 | 49
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HALLO BRUSSEL ! MET TELENET BUSINESS HAALT U NIETS DAN KWALITEIT BINNEN. Peter Quirijnen Artiest Giel François Brasserie Biencru GRAAG MEER INFO OVER ONZE BEDRIJFSOPLOSSINGEN ? SURF NAAR TELENET.BE/BXLBUSINESS Beweegt er nu eindelijk iets? L aten we meteen met de deur in huis vallen: de stadsbewoners en -gebruikers ervaren de mobiliteit van Brussel in 2018 nog steeds als een nachtmerrie. Hiervan getuigt de jongste "politieke barometer", die Beci om de zes maanden organiseert. In december brak dit vraagstuk een record in onze opiniepeiling. Maar die hield niet lang stand, want in juni dit jaar beschouwde 78% (!) van de Brusselse ondernemers de mobiliteit als uiterst zorgwekkend. Acht op de tien respondenten! Laten we dit probleem niet onderschatten: mobiliteit beïnvloedt rechtstreeks de economie, de werkgelegenheid, het welzijn, de stedenbouw, het milieu, het aantrekkingsvermogen ... De mobiliteitsproblemen zullen ons land in 2020 waarschijnlijk 6 miljard euro kosten! Bedrijven, overheden en burgers: niemand ontsnapt eraan. Beci nam al een hele tijd geleden de verbintenis om hieraan te sleutelen. De afgelopen jaren hebben we partners samengebracht in een Mobility Hub om na te denken over de toekomst van de stedelijke mobiliteit. We hebben het debat gevoed met een witboek. We hebben tools gepromoot in een Mobility Toolbox. We publiceerden zojuist een memorandum met 21 concrete, pragmatische, multimodale, vernieuwende, proactieve en realistische maatregelen, die inspiratie putten uit bestaande oplossingen of voorbeelden van andere grote steden. Deze maatregelen behelzen de fiscaliteit, de infrastructuur, het delen van de openbare weg, de mobiliteit opgevat als een dienst... We stellen ze voor aan de beleidsmakers, enkele maanden voor de federale en gewestelijke verkiezingen, met als vraag: waarom zou Brussel falen waar anderen slagen? Naast kritiek en aanbevelingen wilden we verder gaan door een stuwende en verenigende rol te spelen ten gunste van verandering. In maart hebben we op 500 Louizalaan een tijdelijke ruimte ingericht die gewijd is aan stedelijke mobiliteit. MO (voor 'Mobility' en 'Movement') is een uitstalraam van innovatieve oplossingen. Beci fungeert er als katalysator van energieën en projecten, maar de drijvende kracht van het initiatief danken we aan 21 partners (met inbegrip van 8 starters) die zich bij ons hebben aangesloten, met oplossingen in domeinen als mobiliteitsadvies, elektrische vouw fietsen, parkeerbeheer, routeberekening, gedeelde mobiliteit, stedelijke logistiek, enz. Het is de bedoeling een samenwerkingsdynamiek op gang te brengen en door het combineren van oplossingen bij te dragen tot de verbetering van de mobiliteit in Brussel. 21 te ondernemen acties. 21 partners, met hun oplossingen. Dat is wat Beci voorstelt voor stedelijke mobiliteit in de 21ste eeuw. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder van Beci Beci Activiteitenverslag 2018 | 1
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Inhoud Activiteitenverslag Beci 2017-2018 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 — 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be T +32 2 643 78 44 Productie Opmaak: Isabelle André Druk: DB Print Vertaling: Litteris Foto's : Getty Images, behalve anders aangegeven Publiciteit Anne Schmit asc@beci.be T +32 2 563 68 53 Membership Catherine Tricot T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Deze publicatie bestaat ook in het Frans. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 30 32 34 35 37 38 40 43 45 47 LEEF MILIE U BRUSSEL 48 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2017-2018: de foto’s van één jaar Beci nieuws 4 9 14 17 20 25 Urban Mobility MO: samen naar de mobiliteit van de toekomst Boordevol ideeën voor de mobiliteit in Brussel Lobby Marc Decorte, voorzitter van Beci: “Wij kunnen de lat nog hoger leggen!” Verkiezingen: Beci als woordvoerder van de Brusselse ondernemers De politieke barometer: vastgeroest op mobiliteit Gegevens en trends van de Brusselse economie The Cham “The Cham”, de nieuwe Kamer van Koophandel 4.0 Nieuwe website: Beci betreedt een ander tijdperk Ondernemen Starters: een recordjaar voor de oprichting van nieuwe bedrijven De Transmission Hub tussen duurzaamheid en uitbreiding ReStart helpt ondernemers weer opleven COm: omdat een crisis steeds op de loer ligt Internationalisering rijmt met digitalisering Opleidingen: nieuw bouwen op solide fundamenten Het belang van levenslang leren Naleving AVG dubbele uitdaging voor Beci Community 2 | Beci Activiteitenverslag 2018
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MO: samen naar de mobiliteit van de toekomst MO werd in maart 2018 ingehuldigd op de hoofdzetel van Beci. Deze ruimte centraliseert mobiliteitsoplossingen voor Brussel en tracht de verscheidene spelers in de sector te verenigen rond collaboratieve oplossingen en de versnelling van innovatieve projecten. Géry Brusselmans M Ongeveer 70% van de initiatieven die we via MO promoten, bestaat al. 30% zal in de komende maanden of jaren worden verwezenlijkt. Ischa Lambrechts eer dan ooit staat mobiliteit centraal in het Brusselse bedrijfsleven. In een enquête die in december 2017 naar de opinie peilde van 35.000 bedrijven en ondernemers aangesloten bij de Kamer van Koophandel van Brussel, beschouwde 73% van de respondenten mobiliteit als de topprioriteit. Toch werden de verschillende initiatieven in verband met mobiliteit in de hoofdstad nog nooit op één enkele plaats samengebracht. Daarom huldigde Beci eind maart 2018 de MO-ruimte in, op de benedenverdieping van de 500 Louizalaan. “MO staat voor ‘Mobility’ en ‘Movement’. Dit trefpunt beoogt denkwerk, activiteiten en ontmoetingen”, verklaart Ischa Lambrechts, mobiliteitsadviseur bij Beci en promotor van het concept. “België is meer dan 500 spelers rijk op het vlak van mobiliteit, namelijk grotere bedrijven, initiatieven van de overheid en een heleboel starters. Sommige initiatieven zijn bekend, andere minder, maar ze zijn allen een bezoek waard. Beci was in dit domein al actief via zijn ‘Mobility Hub’, stu4 | Beci Activiteitenverslag 2018 dies, adviezen en aanbevelingen, waaronder het recente ‘Memorandum over mobiliteit’ (nvdr: meer hierover in deze publicatie). We besloten een stap verder te zetten met MO, een 100% actie- en oplossingsgerichte ‘do tank’.” Ischa Lambrechts licht verder toe dat MO het eerste aanspreekpunt is voor bedrijven die actief zijn in mobiliteit of die voordeel willen halen uit efficiënte, geteste en goedgekeurde oplossingen. De vraagstukken rond mobiliteit zijn in de voorbije jaren sterk geëvolueerd, met een reeks nieuwe uitdagingen en problemen die een rechtstreekse invloed uitoefenen op de rentabiliteit van het bedrijf of de optimalisatie van het menselijk potentieel (talent management, wagenpark enz.). Vandaag is er sprake van ‘augmented mobility’: intelligent parkeren, smart mobility, multimodale navigatie, gedeelde mobiliteit, micromobiliteit en bijvoorbeeld ook nieuwe door elektriciteit of waterstof aangedreven vervoermiddelen. Kortom, een uitgebreid en complex onderwerp dat inzicht en efficiënte informatie vereist. 8 gebooste starters binnen MO “Naast bestaande oplossingen wil MO alle vormen van innovatieve mobiliteit ontwikkelen en bevorderen”, vervolgt Ischa Lambrechts. “Ongeveer 70% van de initiatieven die we via MO promoten, bestaat al. 30% zal in de komende maanden of jaren worden verwezenlijkt.” Een van de hoofdtaken van MO is dus een versnelde ontwikkeling van nieuwe projecten en het tot leven brengen van ideeën, soms zelfs in een embryonaal stadium. “Een starter of projectdrager kan ons contacteren of even bij MO binnenwippen”, weet Jean de Renesse, consultant en architect van het concept. “Dankzij de ervaring van de teamleden hebben we alle troeven in de hand om de ontwikkeling van ondernemende projecten in elk stadium op een wendbare manier te versnellen. Na een eerste analyse van de projecten en behoeften van de ondernemers, trachten we hen zo goed mogelijk te ondersteunen. Als platform bieden wij een ankerpunt voor starters, naast een coworking ruimte waar ze kunnen werken en vergaderen”, aldus nog Jean de Renesse. “We begeleiden de starters rond strategische, commerciële, menselijke, wettelijke en fiscale vraagstukken, naast marketing, financiering en internationale ontwikkeling. Dankzij de deskundigen van de Kamer geven we bijvoorbeeld advies over de wettelijke aspecten van de mobiliteit, verschaffen we toegang tot het ondernemingsloket voor formaliteiten of bieden we de steun van een coach gespecialiseerd in het beheer van startende bedrijven en van internationale doorgroeikansen.” Sinds maart hebben acht startende ondernemingen via MO persoonlijke ondersteuning gekregen op gebieden als gedeelde mobiliteit, beheer van parkeerterreinen, multimodale mobiliteitsoplossingen en stedelijk vrachtvervoer. “Het samenbrengen van overheid en privé, corporate en associatief” MO is oplossingsgericht, met de bedoeling een reële, meetbare, korte- en langetermijnimpact te hebben op de Brusselse mobiliteit. “Bij onze voornaamste doelstellingen hoort ook de wil om uiteenlopende spelers van de mobiliteit, overheid of privé, bedrijf of vereniging, klanten, leveranciers en zelfs concurrenten samen te brengen. Wij beogen de maturiteit van het mobiliteitsecosysteem en willen een open en samenwerkingsgerichte dynamiek op gang brengen”, stelt Jean de Renesse. Het is nu eenmaal zo dat er niet één enkele oplossing bestaat voor mobiliteitsproblemen, noch een wondermiddel, maar een bundel initiatieven en maatregelen die een echte oplossing bieden voor zover ze worden gecombineerd en op een coherente en doeltreffende manier worden uitgevoerd. Bij onze voornaamste doelstellingen hoort ook de wil om uiteenlopende spelers van de mobiliteit, overheid of privé, bedrijf of vereniging, klanten, leveranciers en zelfs concurrenten samen te brengen. Jean de Renesse Beci Activiteitenverslag 2018 | 5
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Overal ter wereld ondergaat de markt innovatie en ontwrichting door toedoen van de mobiliteitsuitdagingen en de nieuwe kansen die ontstaan door de smart cities. “Sinds de lancering van MO overtuigde het concept een twintigtal ondernemingen dat ondertussen partners zijn geworden. Het gaat onder meer om Europcar, Renault, Bepark, Ahooga, Interparking en Micropole. Andere bedrijven sluiten zich aan bij het platform. De partners zijn ‘bijdragers’ die zich actief betrekken bij de animatie van MO. De aangeboden ruimte is ontworpen op basis van de nieuwe codes die in de arbeidswereld van kracht zijn (de ‘new ways of working’): veel minder traditioneel dan een kantoor. En precies dit is een troef voor discussies in een open en ontspannen omgeving.” MO, een duurzaam concept MO: een experimentele en dynamische speeltuin MO geldt ergens ook als een uitstalraam, een ruimte waarin allerhande voertuigen worden gepresenteerd (fietsen, scooters, steps, auto’s, elektrische skateboards), naast innovatieve digitale oplossingen. Voor partners is dit de gelegenheid om dagelijks hun oplossingen te tonen en te testen met professionals die op bezoek zijn op de Kamer van Koophandel of aan een bepaald evenement komen deelnemen. Op die manier verzamelen partners feedback uit de markt en maken ze nieuwe klanten. Tussen maart en september 2018 organiseerde MO samen met haar partners meer dan 20 evenementen: voordrachten en workshops, ontbijten, productlanceringen, demo’s en ‘hackaton’-sessies. Een delegatie van ondernemers vertrok zelfs naar Washington in het raam van de ‘Brussels Days’ om een reeks oplossingen uit te testen die al in de VS werden geïmplementeerd en om potentiële mobiliteitspartners te ontmoeten. “Nooit werd MO bedoeld als de zoveelste symposium over mobiliteit”, vertelt Ischa Lambrechts. “Door al deze demonstratie- en vergaderactiviteiten te organiseren, continu en meer dan 200 dagen lang, ontstaat een nieuwe dynamiek.” • 6 | Beci Activiteitenverslag 2018 Bij de lancering in maart 2018 werd MO ontworpen als pop-up ruimte op de begane grond van Beci. Het was een fysieke en tijdelijke inkom, bedoeld om het concept gestalte te geven. Het succes liet niet op zich wachten. MO blijft dus actief en zal haar uitstraling zelfs versterken! Ischa Lambrechts: "De pop-up ruimte blijft in de huidige configuratie tot minstens eind 2018 actief, drie maanden langer dan oorspronkelijk gepland”. Deze verlenging van de tijdelijke ruimte betekent nu al nieuwe synergieën en grote evenementen. "We zitten midden in het denk proces. Door de betrokkenheid van onze partners is MO meer geworden dan een fysieke ruimte. Het is nu een merk, een 'beweging', dat een collectief van spelers samenbrengt rond verscheidene complementaire concepten: een ruimte, een medium, een netwerk van mobiliteitsdeskundigen, een strategische stuurgroep om concrete projecten in Brussel te begeleiden... Het is duidelijk dat we zullen blijven investeren in mobiliteit zolang de mobiliteitsproblemen in Brussel aanslepen.” klassieke conferentie of Info : www.mo-brussels.be Contact : Ischa Lambrechts, mobiliteitsadviseur bij Beci +32 475 75 12 30 – ila@beci.be [Advertorial] "KBC fietsleasing is een groot succes" KBC mobiliteitsspecialist Kristof Huysecom ontwikkelde samen met zijn collega's een uniek fietsleaseaanbod voor bedrijven. De vraag neemt snel toe: maandelijks brengen we bijna 1000 nieuwe fietsen in omloop. KBC Fietsleasing is de eerste innovatieve fietsleaseformule. Waarom besloot u dit aanbod te ontwikkelen? De mobiliteitsproblemen brachten ons tot het inzicht dat de fiets de optimale manier van rijden bood in steden als Brussel, Antwerpen, Gent of Luik. Bestaande oplossingen op de markt bleken ongeschikt te zijn: een onderneming die 100 fietsen van hetzelfde type en dezelfde kleur bestelt, spreekt de werknemers niet echt aan. De toegevoegde waarde van KBC Fietsleasing zit in de aanpassing van het autoleasemodel aan de fiets. Hiermee kiest u zelf fietstype, merk, accessoires en budget én een van de 150 tot 200 fietswinkels in Vlaanderen en Brussel waarvan KBC Fietsleasing partner is. Het idee ontstond drie jaar geleden. Deze leasingformule is sinds begin 2017 actief. Hoe werkt fietsleasing in de praktijk? Na een eerste contact bezoekt een KBC Fietsleasing-adviseur het bedrijf om de formule in detail uit te leggen. Eventueel ben ik er ook bij om fiscale of personeelsaspecten te bespreken. Het leasingconcept berust op een salarisruil. Als u bijvoorbeeld 50 euro brutoloon inruilt, (netto 25 euro), dan beschikt u over een leasebedrag van 70 euro per maand. Hiermee kunt u voor een periode van 36 maanden een fietslease verkrijgen ter waarde van ruim 2000 euro. 36 maanden later kan de werknemer de fiets tegen de in het contract vastgelegde marktprijs terugkopen – of terugbrengen. Welke soorten fietsen zijn bijzonder populair? De gemiddelde prijs van een leasefiets bedraagt 2600 euro, veel hoger dan de prijs die we bij de start raamden. De gekozen fietsen zijn meestal van topmerken. Kwaliteit is een van de voornaamste criteria bij de keuze. De helft van de geleasde fietsen is elektrisch. De echte nieuwigheid is de "hogesnelheidsfiets". Deze elektrische fiets bereikt 45 km/u, in tegenstelling tot de conventionele elektrische fiets, die tot 25 km/u is beperkt. We introduceerden dit aanbod drie maanden geleden en de vraag liet niet op zich wachten. Wat voor bedrijven doen een beroep op fietsleasing? Sinds de introductie van de formule maken zo'n 100 bedrijven gebruik van fiets leasing. Dit zijn voornamelijk kleine en middelgrote ondernemingen. In 2017 brachten we 1500 fietsen in omloop. De formule evolueert voortdurend. We zetten nu bijna 1000 fietsen per maand op de weg, terwijl we tegelijkertijd zo'n 1000 tot 1200 auto's inschrijven. Sinds de lancering van onze fietsleaseformule hebben we tussen de 4000 en 4500 fietsen op de weg gezet. Voorziet u een groot ontwikkelingspotentieel voor de komende jaren? Zeker en vast. Ten eerste stimuleren nieuwe maatregelen de bedrijven om de fietsleaseformule te ontwikkelen. Deze niche biedt in B2B nog aanzienlijke uitzichten. De bakfietsen worden een van de volgende innovaties, want die kunnen tot 200 liter goederen vervoeren. Dit type fiets is typisch geschikt voor leasing en sommige transportbedrijven gebruiken het al. Ik wil er ook op wijzen dat ons lease-aanbod vrij uniek is. KBC Fietsleasing blijft de enige speler die de sociale economie ondersteunt door samen te werken met lokale merken en dealers. Het is ook het enige aanbod dat het verschil maakt tussen bruto- en nettoloon. En we onderzoeken de innovaties in andere steden om ze in Brussel en elders in België te implementeren. Info : www.kbcbrussels.be
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[Advertorial] Europcar Mobility Group, wereldwijde aanbieder van mobiliteitsoplossingen De Europcar groep, al meer dan 60 jaar specialist in autoverhuur, positioneert zich vandaag als een wereld wijde leverancier van mobiliteitsoplossingen voor zowel particulieren als bedrijven. Onder de nieuwe naam Europcar Mobility Group biedt het bedrijf voortaan de nieuwe diensten Scooty (gedeelde elektrische scooters in free floating in Brussel en Antwerpen) en Ubeeqo, een station-based autodelingssysteem in Brussel. Europcar Mobility Group wil zich meer dan ooit profileren als een internationale leider in de mobiliteitssector en eindgebruikers een alternatief bieden voor autobezit. De Group bestrijkt nu drie marktsegmenten: premium met Europcar, value for money met InterRent en low-cost met Goldcar. Deze differentiatie stelt ons in staat beter in te spelen op de behoeften van onze klanten. Europcar Mobility Group is de Europese marktleider voor de verhuur van auto’s en bedrijfsvoertuigen. In België heeft de Group een marktaandeel van 45%, een totaal wagenpark van 7.500 voertuigen (6.800 wagens en 700 bedrijfsvoertuigen), 120 werknemers in dienst en 26 vestigingen over het hele land. Het nieuwe aanbod van de New Mobility BU bestaat uit vier activiteiten: gedeelde voertuigen, carpooling, multimodaal platform (meestal een mobiele app voor de verplaatsingen van passagiers) en ride hailing (een persoon die een auto aanroept en onmiddellijk naar zijn bestemming wordt gebracht, waarbij het tarief afhangt van tijd en afstand – een chauffeursdienst bv.). Europcar Mobility Group ontwikkelde een temporele benadering van de mobiliteit in Brussel, d.w.z. een oplossing voor elke duur, aangepast aan de behoeften van de klanten en die kan worden geleverd binnen een periode tussen één minuut en één dag in stedelijke modus. Eén minuut (0,25 euro) met Scooty, de selfservice elektrische scooter beschikbaar in Brussel en Antwerpen met een vloot van bijna 400 scooters. Dankzij een app beschikt u over een scooter in drie stappen (inloggen, vinden en rijden). Scooty is 24 uur per dag, 7 dagen per week beschikbaar. Eén uur met Ubeeqo, de autodeelformule aangeboden in Brussel en in andere Europese steden. In Brussel zijn meer dan 100 wagens beschikbaar in meer dan 60 stations. Eén dag bij Europcar, met een minimumhuur van 24 uur… of op middellange en lange termijn. Het aanbod van Europcar Mobility Group houdt echter nog meer in. In samenwerking met Modalizy biedt de Group de Europcar Mobility Pass, voor een directe toegang tot mobiliteitsdiensten in heel België en 14 andere Europese landen. Met deze intelligente mobiliteitsoplossing beheert u uw zakelijk verplaatsingen in een handomdraai en bespaart u tijd voor wat echt belangrijk is. In de praktijk geeft deze kaart u toegang tot het openbaar vervoer (MIVB, NMBS, De Lijn, Tec, Thalys), taxi's, parkeren, fietsverhuur, carpoolen, VTC (personenwagen met chauffeur) en zelfs gedeelde kantoorruimte. De Europcar Mobility Pass betaalt alle kosten, die aan het einde van de maand worden gefactureerd aan het bedrijf, dat ook de BTW terugvordert. Een ander voorbeeld is Europcar Refill, een hybride kaart waarmee u in meer dan 1700 stations in België tankt, maar ook een hybride of elektrisch voertuig oplaadt. En ten slotte breidt Europcar zijn gamma oplossingen voortdurend uit door nieuwe partnerschappen met verscheidene spelers op het gebied van mobiliteit. Deze oplossingen vindt u op ons bureau in de Europese wijk te Etterbeek, een ware ‘show-case’ van onze mobiliteitsformules. U kunt er terecht om er een E-Twow elektrische step te huren, die zij in samenwerking met Electroad aanbieden. Het bureau dient ook als relais voor Troty steps, en voor Hytchers, dat een collaboratief bezorg systeem voor kleine pakjes aanbiedt. Info : www.europcar.be www.scootysharing.be www.ubeeqo.com www.europcarmobilitypass.be Boordevol ideeën voor de mobiliteit in Brussel Eind maart huldigde Beci ‘MO’ in. Deze pop-up ruimte gewijd aan stedelijke mobiliteit brengt tijdelijk een aantal partners samen die gezamenlijk nadenken over oplossingen voor de mobiliteit in Brussel. Hieronder ontdekt u enkele beloftevolle mobiele ideeën. Guy Van den Noortgate STIGO, micro-mobiliteit met een elektrische scooter: “Stigo bereikt een ideaal compromis dankzij micromobiliteit op afstanden die te kort zijn voor klassieke vervoermiddelen (wagen, bus, metro) en toch te lang om ze te voet af te leggen”, vertelt MS Europe General Manager Alexandre Dworkin. “Stigo is een betrouwbare elektrische lichtgewicht scooter (14 kg) met een autonomie tussen 20 en 40 km naargelang van het model. Hij neemt heel weinig plaats in beslag en combineert zich heel vlot met multimodale oplossingen.” Stigo is goedgekeurd voor gebruik op de openbare weg (L1e-A norm), een garantie voor kwaliteit en veiligheid. COMMUTY, een app om de parkeergelegenheid te beheren: “Wij wensen de Brusselse bedrijven bij te staan in het beheer van wagenstromen. Met onze app verbetert de onderneming het beheer van haar parkeergelegenheid, via een vlottere toegang. Commuty biedt verder een aantal alternatieven voor de wagen (car sharing, fiets, gedeelde wagens, telewerk enz.). De medewerker kiest heel gemakkelijk het vervoermiddel dat ideaal past bij zijn dagelijkse behoeften, terwijl de onderneming het gebruik en de kosten van zijn parking optimaliseert of vermindert. Een win-win-win situatie voor werknemer, onderneming en Brussel”, verklaart Anne-Claire Vanfleteren, Managing Partner. INTERPARKING biedt aanvullende diensten: Via zijn exclusieve Pcard+ biedt Interparking een aantal voordelen zoals kortingen of avondtarieven, maar eveneens toegang tot het openbaar vervoer (waarbij de Pcard+ fungeert als een Mobib Basic kaart), en gebruik van de Villo stadsfietsen. Andere Interparking diensten zijn parkeerplaatsen voor Beci Activiteitenverslag 2018 | 9
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fietsen en/of motoren, een app om de dichtstbijzijnde parking te vinden (810 parkings in Europa), en partnerschappen met car-sharing bedrijven, car-wash gelegenheden of elektrische-laadpaaloperatoren. KEOLIS, ‘Office on Wheels’ openbaar vervoer: Naast de MIVB bieden ook andere vormen van gemeenschappelijk vervoer een alternatief voor de wagen. Zo bijvoorbeeld schoolbussen of bedrijfsshuttles. Een bus kan op de weg tot 50 wagens vervangen. “Keolis biedt ‘Office on Wheels’ (kantoorbussen) om de werknemers samen naar het werk te brengen en hen hun werkdag te laten beginnen zodra ze de bus instappen”, zegt Simone Popon, marketing en communicatieverantwoordelijke. “De bussen zijn uitgerust met specifieke apparatuur: stekkers voor computer en telefoon, printer, wifi, koffiemachine enz.” Keolis zal in september 2018 zijn eerste bureaubus in dienst nemen. BESTARTER steunt beginnende bedrijven: Hoe langer hoe meer ondernemers die deelnemen aan het zes weken durende intensieve programma rond de actieve lean methode, ontwikkelen ideeën om het vraagstuk van de mobiliteit aan te pakken. Voorbeelden zijn de parkeergelegenheid in Brussel, mobiliteit rond de scholen, ecologische leveringen of de optimalisatie van afstanden. Bestarter zorgt voor de begeleiding van elke starter die 10 | Beci Activiteitenverslag 2018 een innoverende bijdrage wil brengen aan de mobiliteit. VIA MOBILE, voor een vlottere mobiliteit in de bedrijfswereld: Als onafhankelijk mobiliteitsbureau biedt Via Mobile verscheidene producten en diensten aan waarmee bedrijven de mobiliteit van hun werknemers kunnen verbeteren. Een greep hieruit: diepgaande mobiliteitsenquêtes, ontwikkeling van duurzame mobiliteitsplannen, coaching, sensibilisering en training van medewerkers, tijdelijke steun aan senior mobility managers, de overgang van vlootbeheer naar mobiliteitsbeheer, steun aan innoverende projecten… CARASAP, de wagen met privéchauffeur: CarAsap is tegelijk een platform en een app om een wagen met chauffeur te reserveren voor een verplaatsing. De formule richt zich tot de corporate markt. Oprichter en CEO Jonathan Guzy licht toe: “Wij positioneren ons als een gedeeltelijk alternatief voor taxi’s en bedrijfswagens. Wij bieden een geïndividualiseerde service dankzij spitstechnologie (mobile, web, call). Hierbij hoort bijvoorbeeld een gedetailleerde rapportering van het gebruik van onze dienst. Vanuit deze gegevens bieden wij specifieke oplossingen, in functie van de verwachtingen van de onderneming.” RENAULT voor duurzame mobiliteit: Renault België/Luxemburg (de merken Renault, Dacia en Alpine) beschikt over 225 verkoop- en servicepunten. Als pionier van de elektrische mobiliteit in Europa wil de groep actief bijdragen tot de intelligente elektrische en energetische ecosystemen. Renault werkt daarom samen met partners uit de sectoren energie en duurzame mobiliteit om zowel burgers, ondernemingen als overheden te sensibiliseren voor de vraagstukken en vooral de oplossingen op het gebied van duurzame mobiliteit. singen enz. Wij helpen ondernemingen vanaf een tiental gebruikers een ‘bike policy’ in te voeren die overeenstemt met de verwachtingen inzake zachte mobiliteit.” AHOOGA, een superlichte elektrische vouwfiets: Ahooga specialiseerde zich in intermodale oplossingen via zeer lichte elektrische vouwfietsen die inspelen op de factoren die de veralgemening van de fiets nog tegenhouden: hellingen, diefstal, regen en lange afstanden. “Met onze fiets verdwijnen al deze beperkingen”, aldus Philippe Lefrancq, medeoprichter van Ahooga, naast Frédéric Mertens. “De fiets is aangepast aan de bestaande infrastructuur in de stad en in rand. Hij kan worden gepersonaliseerd met de kleuren en het logo van de onderneming, voor een sterker imago.” Sinds de oprichting in 2015 werden meer dan 2.000 Ahooga Bikes verkocht. CONNECT2MOVE, de intermodale trajectcalculator: Connect2Move ontwikkelt computeroplossingen voor de intelligente mobiliteit van ondernemingen. “Onze oplossing berekent een multimodaal parcours, met aanduiding van de beste vervoercombinatie in real time, rekening houdend met uw behoeften (snel, ecologisch, economisch) en een aantal beperkingen (ik heb geen wagen, ik heb een vouwfiets, ik wens niet met de wagen te rijden …)", verduidelijkt Mathieu, CEO van Connect2Move. CITYMOVE focust op de gebruiker: De starter CityMove ontwikkelt een volledige intermodale aanpak, integraal afgestemd op de gebruiker. Hierbij is het de bedoeling openbaar en privé vervoer met elkaar te verbinden en de voorstellen aan te passen aan de specifieke verwachtingen van de reiziger, zodat hij relevante en intelligente beslissingen kan nemen voor een optimale stedelijke mobiliteit. CityMove beoogt dus uiterst geïndividualiseerde combinaties en parcours, in real time. EUROPCAR/SCOOTY/UBEEQO, gedeelde mobiliteit: Europcar specialiseert zich al meer dan 60 jaar in de korte-termijnverhuur van wagens en bedrijfsvoertuigen. Europcar Mobility Group heeft Ubeeqo en Scooty gekocht om de aan gebruikers aangeboden stedelijke mobiliteitsoplossingen te diversifiëren. Scooty biedt een systeem van in free floating gedeelde elektrische scooters in Brussel en Antwerpen. Van haar kant biedt Ubeeqo een ’station-based’ autodeelsysteem aan in Brussel en in andere Europese metropolen. CTEC beheert fietsvloten: Ctec stelt (vaak elektrische) fietsen ter beschikking van de ondernemingen via langetermijnverhuur (renting/leasing). “Aan onze klanten bieden wij oplossingen voor de verplaatsingen tussen woonplaats en werkplaats, maar niet uitsluitend”, vertelt Michel Lagasse, Associate en Managing director. “Wij staan voor alles in: onderhoud, herstellingen, verzekeringen, accessoires, infrastructuren, allerlei toepasJOYN JOYN, een personal assistant voor mobiliteit: Joyn Joyn helpt bij de keuze in real time van de beste vervoeroplossing in een stedelijke omgeving. De ontwerpers van deze dienst geven wat uitleg: “Elk van onze aanbevelingen wil relevant, lokaal en geïndividualiseerd zijn. De relevantie heeft te maken met informatie aan de gebruiker over de beste opties, rekening houdend met de informatie die wij van partners krijgen, en een aantal andere parameters (weersomstandigheden, mobiliteit, luchtvervuiling enz.). De aanbevelingen zijn lokaal omdat elke stad zijn eigen dynamiek heeft. En ze zijn geïndividualiseerd om beter in te spelen op de verwachtingen en behoeften van elke gebruiker.” KOALIFT brengt ‘taxi’ ouders met elkaar in contact: om kinderen naar school te brengen en hun buitenschoolse activiteiten te laten beoefenen, reist een ouder gemiddeld 120.000 km voor hun 18e verjaardag. Dat is drie keer rond de Aarde. Vertrekkende van deze vaststelling en de wetenschap dat een ouder gemiddeld 42 minuten onderweg is om de kinderen naar school te brengen, besliste Koalift de ouders in te zetten als taximan. “Wij beogen onderlinge hulp tussen de ouders”, aldus oprichter Thibaut Piraux. “Wij ontwikkelde een webplatform en binnenkort ook een app waarmee ouders van wie de kinderen naar dezelfde gemeenschap (school, club…) gaan, trajecten kunnen delen. Koalift vindt automatisch met wie een traject kan worden gedeeld volgens de beschikbaarheden en planning van elke ouder.” BEPARK deelt parkeerplaatsen: BePark richt zich tot mobiliteitsbeheerders voor een betere verdeling van de parkeerruimte. De parking is namelijk het toegangspunt van de werknemers tot het gebouw, ongeacht het gebruikte vervoermiddel. De werking moet dus voldoen aan de nieuwe behoeften, zoals car sharing, de time-sharing van plaatsen, Beci Activiteitenverslag 2018 | 11
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de vrij beschikbare fietsen, scooters enz. BePark komt op met oplossingen om de werknemers aan te zetten hun mobiliteit te plannen in functie van hun recht op gebruik van de parking. Op die manier kan de onderneming haar parking ook tijdens daluren rentabiliseren. ARTEPUB/BIKEEP, de beveiligde fietsenstalling: Fietsen is prima, maar de fiets ergens veilig kunnen achterlaten, is nog beter. Artepub is actief in cultuurpromotie en begon aan de ontwikkeling van fietsenstallingen in Brussel. Vandaag biedt het bedrijf samen met Bikeep een beveiligde, aangesloten en betrouwbare oplossing waarmee de fietser zijn tweewieler met een gerust gemoed kan parkeren. Elk station is uitgerust met sensoren, een alarmsysteem met luidspreker, een zender van noodsignalen en – eventueel – een bewakingscamera. MICROPOLE/MOVIN’CITY, mix transport en toerisme: Micropole is een Frans bedrijf in de sector van de digitale diensten. In 2017 ontwikkelde het Movin’city, een oplossing waarmee zowel overheids- als privé spelers enerzijds op een rendabele manier het gebruik van hun vervoernetwerken kunnen optimaliseren, en anderzijds het stedelijke toerisme verder kunnen ontwikkelen. Een tiental Franse steden gebruikt deze oplossing al. De evolutie van de infrastructuren is onvermijdelijk, des te meer omdat de UNO aankondigt dat de wereldbevolking tegen 2050 zal oplopen tot 9,6 miljard mensen, van wie 70% in stedelijke gebieden. TROTY self-service elektrische steps: Troty wil een duurzame oplossing bieden voor het probleem van de eerste en de laatste kilometer door mensen te helpen zich in hun steden op een betaalbare en handige manier te verplaatsen, en dan wel zonder ecologische voetafdruk. Troty presenteert zich vooral als een gemeenschap van mensen en relaties. De steps zijn op straat te vinden (bijvoorbeeld in fietsenstallingen) of bij partners (hotels, bars, parkeergarages). Troty biedt om te beginnen een zestigtal steps aan in de driehoek Flagey-Schuman-Grote Markt. PASHA PARKING, een nieuwe oplossing om beter in de stad te parkeren: parkeren voor een privégarage, dankzij intelligente bewegwijzering in combinatie met een multi-user applicatie. De applicatie biedt vier diensten aan: de beschikbaarheid van uw garage bepalen; direct een plaats zoeken; betalingen verrichten; tijdens de parkeertijd het nummer van de kentekenplaat weergeven op het intelligente bordje bevestigd aan de garagedeur. Pasha Parking wil met zijn dienst ook de mobiliteit bevorderen. In de stadscentra zullen de parkeerplaatsen slechts voor korte duur kunnen worden gehuurd, om een rotatieproces op gang brengen. Omgekeerd kunnen pendelaars overdag en buurtbewoners 's avonds langdurig parkeren op plaatsen in residentiële wijken. URBIKE, levering van goederen per fiets: de coöperatie positioneert zich als versneller van veranderingen in de stedelijke logistiek door een modal shift van bestelauto's en lichte vrachtwagens naar de fiets te stimuleren. Urbike test een koolstofvrije distributieoplossing op basis van het principe van intelligente containerisatie van goederen - BCklet - op vier verschillende soorten goederenstromen om de rendabiliteit van fietsleveringen van lichte goederen in stedelijke gebieden aan te tonen: colli en koerierdiensten, farmaceutica, detailhandel, diensten en zorg (distributie van maaltijdtrays bij patiënten thuis). • [Advertorial] “Parkings bouwen om Brussel te ontlasten” Als CEO van het Belgische Interparking presenteert Roland Cracco zijn projecten voor een betere mobiliteit in Brussel. Hoe zou u de activiteiten van Interparking samenvatten? Het Belgische Interparking werd opgericht in 1958 en beheert het parkeren in steden. Onze groep is actief in negen Europese landen: België, Frankrijk, Nederland, Spanje, Duitsland, Oostenrijk, Italië, Polen en Roemenië. We zijn aanwezig in 350 Europese steden en beheren er 900 off- en on-street vestigingen. We hebben meer dan 2.500 mensen in dienst binnen de groep en creeerden de parkeerschool, die onze teams opleidt, van de vakman tot en met de park manager. Wij zijn eigenaar van een derde van onze oppervlakten. Het tweede derde bestaat uit erfpacht of concessies, en het laatste uit huur- en beheercontracten. Interparking zet zich in om de CO2 -uitstoot zoveel mogelijk te verminderen. Met welke middelen gebeurt dit? De Interparking groep is de eerste parkingbeheerder die C02 -neutraal gecertificeerd werd. De installaties in onze parkeergarages werken op groene stroom. We verminderen het elektriciteitsverbruik dankzij LED-verlichting en hebben onze ventilatiesystemen uitgerust met motoren die weinig verbruiken. We doen een beroep op een intelligent besturingssysteem met vermogenregeling. Daarnaast compenseren we wat niet gereduceerd kon worden door steun te bieden aan 'groene projecten', zoals het Wanrou-project dat in Afrika kookfornuizen produceert en verdeelt. Deze gebruiken veel minder hout en bestrijden dus de ontbossing. Kan de ontwikkeling van parkeergarages de mobiliteit in Brussel verbeteren? Absoluut. 30% van de voertuigen die u op straat ziet, zijn op zoek naar een parkeerplaats. Door parkeergarages aan te leggen, halen we auto's van de openbare weg. Een concreet voorbeeld: een parkeergarage met 500 plaatsen vertegenwoordigt 2,5 kilometer file minder op de openbare weg. De aanleg van een parkeergarage buiten de straat geeft dus vooral meer openbare ruimte aan voetgangers en fietsers. Welke grote projecten ontwikkelt u de komende maanden in Brussel? We bouwen een parking in de buurt van de Brabantstraat in Schaarbeek, één van de drukste handelsstraten van België. Ook voorzien we de bouw van een parkeergarage bij de Zavel. Sommige Brusselse wijken beschikken nog niet over grote parkeerplaatsen. Ik denk daarbij aan het Brugmannplein en de Kasteleinwijk in Elsene. In Brussel beheert Interparking ongeveer 15.000 parkeerplaatsen, wat volgens dezelfde berekening neerkomt op ruim 75 kilometer wagens die niet meer op de openbare weg staan of rijden. Info : www.interparking.be Beci Activiteitenverslag 2018 | 13 Vindt u het nodig om parkeergarages te bouwen aan de rand van Brussel? Nee. We oordelen dat een persoon die van Luik naar Brussel reist, na een uurtje rijden niet op een paar kilometer van de hoofdstad zal stoppen. België is te klein om een dergelijke configuratie te overwegen. Wij pleiten eerder voor de aanleg van intermodale parkings aan stations als Waver, Aalst of Ninove, zodat pendelaars de trein kunnen nemen. Laten we er ook op wijzen dat het aantal voertuigen per inwoner in Brussel niet is toegenomen. In feite bestaat de wil om het aantal rijstroken te verminderen. Als de toegang tot de stad wordt versperd, moet voor alternatieve vervoersmiddelen worden gezorgd, anders verstikt de economische activiteit van de stad. U biedt de Pcard+ aan in enkele honderden parkeergarages. Wat zijn de voordelen ervan? Deze kaart geeft u toegang tot onze parkings én bepaalde voordelen. U geniet ’s avonds een vaste prijs (max. 3 euro in Brugge, 5 euro in Brussel en Antwerpen...). Deze kaart geeft u ook kortingen op de luchthaven van Zaventem, is compatibel met de MIVB-netwerken en binnenkort met de TEC- en De Lijn-netwerken. We willen de Pcard+-diensten ook aanvullen met toegang tot de spoorwegen. Pcard+ is een groot succes bij bedrijven en zal binnenkort beschikbaar zijn in de negen Europese landen waar Interparking aanwezig is.
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“Wij kunnen de lat nog hoger leggen!” Marc Decorte werd in oktober verkozen tot voorzitter van Beci. Nu de eerste tien maanden van zijn mandaat erop zitten, maakt hij de balans op, met aandacht voor de lopende projecten en de uitdagingen in Brussel. Emmanuel Robert 14 | Beci Activiteitenverslag 2018 “H et eerste wat mij is opgevallen toen ik Beci als organisatie van binnenuit leerde kennen, is de kwaliteit van het team”, zo begint Marc Decorte. “Met al dit talent in huis kunnen wij de lat nog hoger leggen, daar ben ik van overtuigd. Voor mezelf waren de eerste maanden van mijn voorzitterschap heel verrijkend. Na mijn internationale loopbaan kon ik mij als nooit tevoren op Brussel concentreren. En ik moet zeggen dat de diversiteit van de onderwerpen die Beci behandelt voor de ontwikkeling van de stad en de ondernemingen heel boeiend is.” “Een dubbele aanpak, zowel traditioneel als disruptief” Beci besteedt momenteel veel aandacht aan het project “The Cham”: de transformatie van de Kamer van Koophandel. Marc Decorte begeleidt de praktische uitvoering ervan. “Het fysieke deel, de renovatie van de gebouwen, is al goed opgeschoten: de hele voorzijde van het begane grond is klaar. De pop-up Mo is er ondergebracht. Binnenkort zijn de gevel en de vergaderzalen aan de beurt … Ook het andere deel, de digitalisering, is gestart. De Kamer slaat resoluut deze weg in, maar zet nog maar haar eerste stappen. Want digitalisering betekent veel meer dan een nieuwe website. Het is vooral een katalysator die ons op een andere manier zal laten werken. Onze website zal veel meer plaats inruimen voor de begeleiding van ondernemingen, met online services en nieuwe communicatievormen, onder andere video, direct e-mail enz. De wereld evolueert, net als de bedrijfswereld en dus ook de activiteiten van Beci. Bij de begeleiding van ondernemingen zullen bepaalde traditionele aspecten behouden blijven, maar tegelijk en in symbiose met deze klassieke aanpak wint ook een zekere disruptie aan belang, met radicale veranderingen.” Volgens Marc Decorte komt deze dubbele aanpak, met zowel traditionele als disruptieve elementen, goed tot uiting in de pop-up Mo1 een baken voor de mogelijkheden inzake stedelijke mobiliteit in de 21e eeuw. Ik verwacht voor de toekomst veel van dit soort projecten, waarbij wij tijdelijk met partners samenwerken rond een bepaalde problematiek. Vandaag is dat mobiliteit, morgen misschien kunstmatige intelligentie en overmorgen nog iets anders, afhankelijk van de kansen die zich aandienen.” “Onze context is niet Belgisch of Europees, maar mondiaal” Ook de internationale dimensie ligt Marc Decorte nauw aan het hart: “Precies daarom hebben wij be.Connected gelanceerd, een platform dat onze bedrijven in staat stelt om hun opportuniteiten te delen met anderen, in België en wereldwijd, en partners te vinden die zijn goedgekeurd door een Kamer van Koophandel.” Om KMO’s in Brussel te helpen om andere horizonten op te zoeken voor hun producten en diensten, maar ook om te innoveren, nam Marc Decorte onlangs onder andere deel aan de studiereis Innovation Plane to Berlin, samen met een honderdtal bedrijven. “Ik hoopte dat de deelnemers ideeën zouden opdoen, contact zouden leggen met de incubatoren in Berlijn en met elkaar. Zakendoen is vooral een kwestie van een vonk die overslaat tussen mensen. De heen- en terugreis waren heel interessant, de ondernemers spraken met elkaar over innovatie. De balans was heel positief.” , die tijdelijk in Louizalaan 500 is ondergebracht. “Ik zie met veel plezier dat Beci dit initiatief succesvol heeft omarmd. Mo is op korte tijd uitgegroeid tot Wordt er in België voldoende geïnnoveerd? “Het is niet moeilijk om voorbeelden te vinden van landen die het minder goed doen dan wij”, luidt het antwoord van Marc Decorte. “Maar ik heb de neiging om ons met de besten te vergelijken. Dan ligt de conclusie dat wij het minder goed doen natuurlijk voor de hand. Maar het is altijd mogelijk om beter te presteren. Om jezelf te overtreffen helpt het als je ambitieuze doelstellingen kiest. Na mijn gesprekken met de bezielers van de incubatoren in Berlijn is het mijn overtuiging dat je innovatie niet te veel moet structureren, want dan loop je het risico dat je ze in de kiem smoort. Innovatie is altijd een beetje chaotisch. Probeer niet te veel om ze te or1. Tijdelijke ruimte gewijd aan de mobiliteit in Brussel, lees elders meer.
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“Mobiliteit: Ook een ganiseren, maar leer leven met de chaos. Wie innoveert, moet vooral kansen krijgen om contacten te leggen, om kennis uit te wisselen, om deel te nemen aan grotere ecosystemen. Vergeet daarbij niet dat onze context niet Brussels of Belgisch is, zelfs niet Europees, maar mondiaal.” Het digitale tijdperk: “Het onmogelijke wordt mogelijk” Als burgerlijk ingenieur telecommunicatie volgt Marc Decorte de digitale omwenteling op de voet. “De digitalisering verplicht ons om dingen met een andere blik te bekijken. Ik ben onlangs naar een lezing van een docent van de Singularity University2 geweest, over disruptieve modellen. Het moeilijkste voor mensen is om het concept ‘exponentiële extrapolatie’ te begrijpen, omdat wij spontaan lineair redeneren: als ik een stap van 40 cm zet en dan nog een en dan een derde, dan sta ik 120 cm verder. Maar in de digitale wereld gaat de vooruitgang exponentieel: als ik door het raam van mijn kantoor kijk, zie ik een boom. Als ik 30 lineaire stappen achteruit zet, zie ik de boom en de muur rond het raam, de deur van de vergaderzaal, het kantoor, … Maar als ik 30 exponentiële stappen achteruit zet, weet je waar ik dan ben? Op de maan! Zo snel gaat de digitale ontwikkeling. Bedenk dus dat alles wat ons nu onmogelijk lijkt, mogelijk zal worden. En het is minstens even belangrijk om een abstracte visie te vertalen in concrete, nieuwe businessmodellen. Zoiets lijkt vanzelfsprekend, maar is in werkelijkheid heel ingewikkeld. Eigenlijk zijn Uber en Airbnb vrij eenvoudige modellen, maar iemand moest ze wel eerst uitvinden. Technologie is niet langer de grootste rem op dergelijke ontwikkelingen, wel onze verbeelding.” “Wij mogen best trots zijn op Brussel” De voorzitter van Beci schakelt dan over op de Brusselse context en benadrukt dat hij blij is met het herstel van de economie in Brussel, twee jaar na de verschrikkelijke aanslagen van maart 2016. “Natuurlijk zijn de aanslagen niet vergeten, bij de slachtoffers laten ze een diep trauma na, maar kwestie van mentaliteit” Marc Decorte denkt dat de problematiek van de mobiliteit in Brussel niet zonder een mentaliteitswijziging is op te lossen: “We mogen niet alle heil verwachten van een betere infrastructuur. Als ondernemers moeten wij proactief inzetten op multimodale mobiliteit. Ik zie trouwens dat de jonge generatie hiervoor meer openstaat en ook nieuwe tools gebruikt, die het veel gemakkelijker maken om met slimme formules de reistijd korter te maken.” de economische impact is voorbij en de Brusselaars zijn er weer bovenop. Brussels is back on track.” Marc Decorte geeft wel toe dat het internationale imago van Brussel niet het niveau van vergelijkbare steden haalt, zoals Amsterdam, Stockholm of Barcelona. “Maar dat is niet nieuw. Sinds ik minder reis, valt het mij op dat de Belgen bijna een ziekelijke neiging hebben om alles negatief te bekijken. Er wordt momenteel veel geïnvesteerd in Brussel, in de voetgangerszone, de vernieuwing van het wegennet, de tramlijnen,… Maar weinig mensen zijn daar tevreden over: ze praten alleen maar over de negatieve impact, die trouwens tijdelijk is. Wie herinnert zich nog de overlast van de aanleg van de metro? Terwijl we toch elke dag van de voordelen ervan profiteren. De Brusselaars, inclusief de ondernemers, mogen best wat trotser zijn op hun stad. Als wij een beter imago voor Brussel wensen, moeten wij onze marketing verzorgen.” “De opportuniteiten van de metropool niet verkwanselen” Volgens Marc Decorte is een vereenvoudiging van de Brusselse structuren niet gemakkelijk: “Ik begrijp welke politieke redenen er waren voor onze instellingen. Maar stel dat wij Brussel nu zouden oprichten, zouden wij ons dan op dezelfde manier organiseren? Of met andere woorden: helpen onze huidige structuren ons om onze ambities waar te maken of 2. Organisatie uit Californië, die tegelijk universiteit, denktank en bedrijfsincubator is. vormen ze eerder een obstakel? Het is aan de politiek om onze samenleving te organiseren, maar ik denk dat een dialoog met de ondernemers alleen maar voordelen oplevert.” Hij betreurt ook het gebrek aan waardering voor Brussel in België: “De metropool Brussel strekt zich uit over drie gewesten. Sociaal-politiek heeft iedereen er baat bij om die metropool optimaal te organiseren, in plaats van erover te bekvechten tussen de gewesten. Wij zijn een klein landje en ‘Eendracht maakt macht’ is niet voor niets onze kenspreuk. Als wij samenwerken, is onze impact groter. Anders verkwanselen wij de opportuniteiten van de metropool. Beci heeft al stappen in die zin gezet en wij willen nog intenser constructief samenwerken met de andere gewesten, in ons gemeenschappelijk belang.” “Onze ambities naar boven bijstellen” Tot slot vroegen wij de voorzitter van Beci hoe hij zich zijn organisatie over een jaar voorstelt: “In september 2019 zal ons gebouw er anders uitzien. Onze website is nu al heel interactief en gesegmenteerd, met moderne tools voor onze leden en onze experts, zodat zij gemakkelijker interageren. Wij zullen onze commerciële relaties met andere landen hebben versterkt. Wij zullen onze doelstellingen voor 2018-2019 hebben gehaald en weten waar wij in 2021 willen staan, met naar boven bijgestelde ambities!” • 16 | Beci Activiteitenverslag 2018 Verkiezingen: Beci als woordvoerder van de Brusselse ondernemers De naderende verkiezingen, die de politieke context voor meerdere jaren zullen bepalen, zijn voor Beci de gelegenheid om de visie en verwachtingen van de Brusselse ondernemers eens te meer te beklemtonen. Dit is de bedoeling van ons Memorandum, dat in vijf hoofdstukken werd onderverdeeld, namelijk mobiliteit, de stad van de toekomst, werkgelegenheid, financiering en de creatie van financiële en maatschappelijke meerwaarde. Beci Activiteitenverslag 2018 | 17
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V oor politieke partijen zijn de verkiezingen een kans om hun programma voor te stellen. De meerderheid en de uitvoerende machten leggen dan een positieve balans voor. De oppositie stelt gebreken en tekortkomingen aan de kaak. En Beci beschouwt de komende verkiezingen als een gelegenheid om de eisen, verwachtingen en suggesties van de Brusselse werkgevers en ondernemers voor het voetlicht te brengen. Dit geldt niet alleen voor de gemeenteraadsverkiezingen van 14 oktober, maar ook voor de viervoudige verkiezingen van 26 mei 2019: dan stemt de burger Europees, federaal, gewestelijk en communautair. Dankzij het samenvallen van deze electorale termijnen kan Beci deze bezorgdheden en verwachtingen thematisch op elk bevoegd machtsniveau gaan verkondigen. Daarom stelde het Kenniscentrum (KC) van Beci de huidige en toekomstige hoofdstukken van zijn Memorandum samen in functie van de thema’s die de Brusselse ondernemers als prioritair beschouwen. In dit opzicht is het dan ook niet verwonderlijk dat mobiliteit op de eerste plaats van de verwachtingenlijst van onze leden verschijnt. Wij stellen trouwens dat een reeks gedetailleerde maatregelen een van de prioriteiten van de volgende gewestelijke regering zou moeten zijn. Mobiliteit als collectieve verbintenis Deze bevoegdheid mag niet worden voorbehouden aan een minister of staatssecretaris. Wij beschouwen mobiliteit als een echte collectieve verbintenis, die de volgende regering in haar geheel moet aangaan. Mobiliteit is immers niet enkel een kwestie van … mobiliteit, maar ook van bestuur, werkgelegenheid, economie, milieu, stedenbouw, industrieel beleid, smart city, welzijn, gezondheidszorg, fiscaliteit, noem maar op. Voor het opstellen van dit Memorandum specifiek over mobiliteit, deed Beci een beroep op het ganse KC-team, dat de verwachtingen en analyses van de leden in 22 maatregelen samenvatte. Brussel, stad van de toekomst In België is Brussel het enige uitsluitend stedelijke gewest. Laten we deze eigen18 | Beci Activiteitenverslag 2018 Gemeentelijk charter: de ondernemingen als bron van lokale ontwikkeling De gemeenten vormen het eerste politieke niveau, dicht bij de burger en vaak ook bij de ondernemer. Met het oog op de gemeenteraadsverkiezingen van 14 oktober a.s. heeft Beci een vijfpuntencharter voorgelegd aan de Brusselse burgemeesters en schepenen: 1. Het leven vergemakkelijken voor de bedrijven • Een professioneel onthaal en een betere beschikbaarheid ontwikkelen • Zorgen voor relevante en regelmatige informatie van betere kwaliteit • Verminderen van formaliteiten en een beroep doen op moderne technologie 2. De toegankelijkheid voor werknemers verbeteren • Zorgen voor meer coherentie tussen mobiliteits- en parkeerbeleid • Het openbaar vervoer – en dan voornamelijk de metro – bevorderen • Prioriteit verlenen aan leveringen en mobiele diensten 3. Zorgen voor een evenwicht tussen belastingen en aangeboden diensten • Een niet afstraffende bijdrage vragen aan de ondernemingen • Voor evenredigheid zorgen met de inspanningen van de gemeenten naar de bedrijven toe • De creatie van banen en de ontwikkeling bevorderen 4. De veiligheid van de goederen, werkkrachten en bezoekers garanderen • Het begrip gemoedelijkheid en het respect voor de wet aanmoedigen • Iedereen bewust maken voor netheid en het sorteren van afval • Openbare ruimtes aanleggen rond de ondernemingen 5. 5. De plaatselijke ontwikkeling aanzwengelen • De relatie tussen gemeenten en lokale bedrijven stimuleren • Systematisch informeren over de overheidsopdrachten van de gemeente • De koolstofvoetafdruk verbeteren door een lokaal aankoopbeleid Deze verbintenissen zorgen tegelijk voor een visie, gemakkelijk meetbare doelstellingen en actiemiddelen die op de lokale realiteit zijn afgestemd. heid nooit over het hoofd zien. Hoe moet Brussel, als stad van de toekomst, er morgen uitzien? Dit thema kaarten we in het tweede hoofdstuk van het Beci Memorandum aan. Onze leden delen met ons de mening dat de stad van de toekomst tegelijk productief, veerkrachtig en digitaal moet zijn. Brussel moet blijven produceren en toegevoegde waarde creeren. Innovatie en ondernemers moeten er welkom zijn en steun krijgen. Daarvoor moeten ze ook over grond en ruimte kunnen beschikken. Ondernemerschap moet er een veerkrachtig ecosysteem vormen en nieuwe paradigma’s integreren, o.a. een koolstofarme economie, de kringloopeconomie en korte bevoorradingsketens. Hiertoe dient gebruik te worden gemaakt van het immense potentieel van digitalisering, waarbij de snelle uitrol van een 5G-netwerk als voorwaarde geldt. Vrijwel al onze manieren van leven en werken kunnen voordeel halen uit een harmonieuze en doordachte integratie van de technologische vooruitgang. 0% werkloosheid: haalbaar Het Memorandum van Beci besteedt veel aandacht aan werk. Dit onderwerp wordt samen met onderwijs en opleiding behandeld omdat deze deelaspecten nauw met elkaar verbonden zijn. Waarom zou Brussel berucht moeten zijn om zijn hoge werkloosheid terwijl de stad de grootste werkgelegenheidspool van het land is en een drijvende kracht achter het creëren van toegevoegde waarde? Integrale werkgelegenheid is wel degelijk mogelijk. De ontwikkelingsmogelijkheden zijn namelijk aanzienlijk en de stad beschikt over talrijke troeven. We moeten de positieve trend van de afgelopen jaren voortzetten en alle hefbomen inzetten om het doel te bereiken. Een financieel kader dat met de ambities overeenstemt Geen ontwikkeling van het Gewest zonder een passend financieel kader. De financiering vloeit natuurlijk gedeeltelijk voort uit een rechtvaardige herverdeling van de inkomsten, maar er is meer. Een evenwichtig fiscaal kader, op behoeften afgestemde investeringsinstrumenten, een ambitieus en toekomstgericht beleid, een betere verdeling van de middelen en meer aandacht voor het creëren van toegevoegde waarde: zulke ingrediënten zullen Brussel in staat stellen om zijn ambities waar te maken. Even een voorbeeld: er bestaat in Brussel nog steeds geen cultuur van partnerschappen tussen overheid en privé. Financiële en maatschappelijke meerwaarde creëren Twee tegenstrijdige bijvoeglijke naamwoorden? Toch niet. Wat zou een toegevoegde waarde betekenen als het geen positief sociaal effect had? En wat zou de maatschappelijke inzet opleveren zonder adequate financiering? De twee dimensies gaan hand in hand. Daarom zal de ontwikkeling van Brussel afhangen van de creatie van een dergelijke financiële en sociale meerwaarde. Dit kan gebeuren door onderzoek en ontwikkeling, conform de Europese strategie. En ook door innovatie. En door de vitaliteit van talrijke sectoren. Horizon 2023 Dit zijn slechts een paar denkpistes tussen vele andere. Al deze voorstellen zijn al in ons Memorandum opgenomen of worden binnenkort toegevoegd. De vijf hoofdstukken – mobiliteit, de stad van de toekomst, werkgelegenheid, financiering en de creatie van een financiële en sociale meerwaarde – gelden niet alleen omdat verkiezingen in het verschiet liggen. Naar onze mening blijven ze de komende vijf jaar relevant. Elk thema is onderverdeeld in een reeks maatregelen. Naargelang van de actualiteit en met de inbreng van onze leden en adviseurs zullen deze maatregelen worden bijgewerkt. Het spreekt voor zich dat de voorbereiding van het Memorandum een collectieve opdracht is. Het wordt uit gevoerd onder impuls van het Kenniscentrum, in overleg met de bestuurders van Beci, de leden van onze transverse commissie, ons Uitvoerend Comité, de sectorale federaties en de ondernemingen die bij Beci aangesloten zijn.. • Contacten : Vincent Delannoy vd@beci.be Algemeen beleid en Economie Ischa Lambrechts ila@beci.be Mobiliteit Laura Rebreanu lr@beci.be Duurzame ontwikkeling en energie Lise Nakhlé lna@beci.be Stedenbouw Laurie Verheyen lv@beci.be Kringloopeconomie Cécile Huylebroeck ch@beci.be Werkgelegenheid, Onderwijs/Opleiding & Diversiteit Beci Activiteitenverslag 2018 | 19
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De politieke barometer: vastgeroest op mobiliteit Om de zes maanden bevraagt Beci haar leden en achterban over hun waardering van het overheidsbeleid en hun prioriteiten. In december 2017 dachten we dat mobiliteit een absolute piek had bereikt in de zorgen van ondernemers. De barometer van juli toont aan dat we het bij het verkeerde eind hadden. Vincent Delannoy en Emmanuel Robert 1. Politiek: somber weer We stellen geen grote omwentelingen vast in de evaluatie van de Brusselse ministers in vergelijking met onze enquête van december. Wel enkele lichte verschuivingen: Didier Gosuin (Economie en Werkgelegenheid) nadert nu de eerste plaats van Guy Vanhengel (Financiën). Céline Fremault (Milieu en Energie) vult de top drie aan. Aan het andere eind van de ranglijst steekt Fadila Laanan (Openbare Netheid) Pascal Smet (Mobiliteit en Openbare Werken) voorbij. Smet is waarschijnlijk het slachtoffer van de algemene ergernis over de vele werven in de hoofdstad. Wat is uw graad van vertrouwen in Geef een cijfer tussen 1 en 5 aan hoe efficiënt u de ministers vindt inzake de economische ontwikkeling van het BHG 3,30 3,10 2,90 2,70 2,50 2,30 2,10 1,90 1,70 1,50 nov 2015 juni 2016 nov 2016 juni 2017 nov 2017 juni 2018 Guy Vanhengel Didier Gosuin Céline Fremault Cécile Jodogne Bianca Debaets Rudy Vervoort Fadila Laanan Pascal Smet Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutral Weinig vertrouwen Geen vertrouwen de Brusselse regering? 1% de federale regering? 2% 13% 15% 42% 29% 17% Acht maanden voor de verkiezingen is weinig veranderd in de vertrouwenscijfers die de regeringen krijgen. Die blijven aan de lage kant: 14% "totaal of licht vertrouwen" in de gewestelijke regering (12% in december 2017). De federale overheid krijgt een betere score: 38% (37% in december). 19% 26% 35% 20 | Beci Activiteitenverslag 2018 2. De gewestelijke spelers: wisselvallig Achter Impulse, dat duidelijk zijn eerste plaats blijft verdienen, verschuift de VDAB naar de tweede plaats op de ranglijst. De MIVB boekt vooruitgang en neemt nu de derde plaats in op het podium. Dit is opmerkelijk. Als overheidsdienst richt de MIVB zich namelijk tot het grote publiek eerder dan specifiek de ondernemers. Innoviris boekte ook een flinke vooruitgang na haar recente toetreding tot deze rangschikking. De betere perceptie van Leefmilieu Brussel, dat van 2,67 naar 2,79 stijgt, is wellicht het resultaat van acties ten gunste van de kringloopeconomie. De achteruitgang van Finance Brussels (van 2,60 naar 2,53) kan worden toegeschreven aan een overgangsjaar binnen de instelling. Ook de daling van Brussels Invest & Export (van 3,00 naar 2,82) kan te maken hebben met de beroering rond de reorganisatie van de instelling. Het is niet verwonderlijk dat Brussel Mobiliteit onderaan de lijst verschijnt. De organisatie incasseert al de frustraties die het gevolg zijn van de mobiliteitsproblemen in de hoofdstad. Impulse (ABE) 3,03 VDAB 2,89 MIVB 2,84 Brussels Invest & Export 2,82 Innoviris 2,79 Actiris 2,74 Bruxelles Formation 2,73 Citydev (GOMB) 2,72 Leefmilieu Brussel (BIM) 2,64 Finance.brussels (GIMB) 2,53 Brussel Mobiliteit 1,79 3. Vertrouwen van de ondernemers: een heropleving! Zal u gedurende de volgende 12 maanden investeren en/of recruteren? Ja Nee Nov-16 Juli-17 Dec-17 Juli-18 Ik weet het niet 0 10 20 30 40 Overweegt u om op korte of mt een gedeelte van uw activiteiten te verhuizen of delocaliseren? Nee Ja, buiten België Ja, in Vlaanderen Ja, in Wallonïe Ja, in het Brussels gewest 0 10 20 30 40 50 60 Nov-16 Juli-17 Dec-17 Juli-18 Toch lijken ondernemers niet bereid om te verhuizen. 53% verwerpt dit idee (61% als we degenen meetellen die van plan zijn binnen het Gewest te verhuizen). Degenen die Brussel willen verlaten (39%), overwegen eerder het buitenland (18%) dan Vlaanderen (13%) of Wallonië (8%). 50 60 De Brusselse ondernemers hebben weer vertrouwen in de toekomst: 53% van hen overweegt nu om in het komende jaar te investeren of personeel aan te werven. Dit is het hoogste cijfer dat onze enquêtes in 5 jaar tijd hebben opgetekend! Beci Activiteitenverslag 2018 | 21
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4. Prioriteiten voor het Gewest : de mobiliteit nog hoger! 10 20 30 40 50 60 70 80 0 2015>2018 Mobiliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Netheid Veiligheid Imago van Brussel als handelscentrum Hulp bij investeringen We zien enkele opmerkelijke verschuivingen in de prioriteiten die aan de Brusselse regering werden toegekend. We dachten een piek te hebben bereikt op het vlak van mobiliteit, maar de bezorgdheid blijft toenemen. Het record van onze vorige barometer (72,7%) werd opnieuw verslagen: bijna acht op tien respondenten (78,1%) uiten vandaag hun ergernis. Of die verder zal aanzwellen met de sluiting van de tunnels? Dat vernemen we van onze volgende barometer. Administratieve vereenvoudiging komt op de tweede plaats, met een indrukwekkende stijging tot 32,1% (tegen 25,1% voorheen). Het proces lijkt in de ogen van ondernemers niet de goede kant op te gaan: de administratieve procedures zijn te omslachtig, duren te lang en getuigen van te veel willekeur. Het thema belastingen treedt weer op de voorgrond, met de steeds herhaalde vraag naar belastingen die niet alleen minder afstraffend maar ook transparanter, eerlijker en voorspelbaarder zijn. De ontoereikende verlaging van de regionale en gemeentelijke belastingen is weer een bron van bezorgdheid, met een score van 28,3% (tegen 24,1% in december 2017). Met een score van 22,8% verschuift de netheid van de 2de naar de 4de plaats, maar blijft een grote prioriteit. Veiligheid staat nu op de 5de plaats in de verlanglijst van de respondenten. Een andere trend is de toegenomen nadruk op kwalificerend onderwijs, die steeg tot 14,6%. 22 | Beci Activiteitenverslag 2018 5. Mobiliteit : slapte en neerslachtigheid Hoe beoordeelt u het mobiliteitsbeleid van: de Brusselse regering Zeer bevredigend 2% Bevredigend 8% Niet echt bevredigend 24% Helemaal niet bevredigend 66% het federale mobiliteitsbeleid Zeer bevredigend 1% Bevredigend 12% Helemaal niet bevredigend 42% Niet echt bevredigend 45% Helemaal niet bevredigend 68% de werven door het BHG Zeer bevredigend 3% Bevredigend 3% Neutraal 9% Niet echt bevredigend 17% Een onaanvaardbaar idee 42% Om de mobiliteit in en rond Brussel te verbeteren, is de invoering van een intelligente kilometerheffing volgens u Ik weet het niet 17% Een interessant idee 17% Uiteraard schiet het mobiliteitsbeleid nog steeds tekort in de ogen van de ondernemers: de federale regering (87%) en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (90%) scoren in het beheer van deze materie (bijzonder) zwak. Er komt vooral kritiek op het beheer van de werven (85 % ontevredenheid). De cijfers zijn opmerkelijk stabiel in vergelijking met de enquête van december. Het idee van een kilometerheffing blijft de respondenten bijna gelijk verdelen: 41% vindt het "interessant" tegenover 42% die het "onaanvaardbaar" vindt. Het kamp van de tegenstanders verloor echter 5 punten (46% in december 2017) aan de weifelaars (van 13% naar 17%). 6. Gemeentelijk beleid: koel ontvangen Met de gemeenteraadsverkiezingen van oktober in het verschiet verklaart 47% van de ondervraagde ondernemers zich "ontevreden of enigszins ontevreden" over het gemeentelijk beleid (35% had geen mening; 18% was "eerder of volledig tevreden"). Ook op gemeentelijk niveau dient de prioriteit opnieuw te gaan naar mobiliteit (43%), werven (12%) en parkeren (11%). Alleen de openbare netheid (13%) scoort even sterk als de drie mobiliteitsgebonden bezorgdheden. Mobiliteit Openbare reinheid Beheer van de werven Parkeerbeheer Veiligheid Gemeentelijk onthaal en relaties (vergunningen, enz.) Fiscaliteit Andere 0 10 Op institutioneel vlak valt een opmerkelijke vaststelling op: de ondernemers zijn massaal (79%) voorstander van de reorganisatie van de Brusselse gemeenten. Gaat het om een herziening van de gemeentelijke grenzen, een volledige of gedeeltelijke fusie, de overdracht van bevoegdheden aan het Gewest? Het debat moet nog op gang komen, maar het vraagstuk werd hoe dan ook aangekaart. 20 30 40 Bent u voorstander van een reorganisatie van de Brusselse gemeenten? Ja Nee 21% Beci Activiteitenverslag 2018 | 23 79% 50 Welke thema's moet de gemeente waarin u werkt, prioritair behandelen en verbeteren?
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part of a new city kbcbrussels.be/mobility R.E. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussels, Belgium. VAT BE 0403.227.515, RPR Brussels. Gegevens en trends van de Brusselse economie Aan de hand van de cijfers gepubliceerd door het BISA (Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse), geven we om de zes maanden een overzicht van de economische gezondheid van het Brusselse Gewest, met inbegrip van de mogelijke toekomstige ontwikkelingen. In augustus 2018 kreeg deze toekomstgerichte sectie extra input door de recente publicatie van de Regionale Economische Vooruitzichten 2018­2023, gezamenlijk gepubliceerd door het Federaal Planbureau en de drie gewestelijke instituten voor de statistiek. Julien Knopfler Het resultaat, wat de toekomst van de hoofdstad betreft, is bijzonder gecontrasteerd: • een tragere groei van de actieve bevolking, voornamelijk als gevolg van een afname van de netto externe migratie; 1. Demografie Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Demografie 1500 Totale bevolking Bevolking op arbeidsleeftijd • ontwikkeling van de algemene economische activiteit (tenminste tot 2021); • bevestiging van de leidende rol van de klassieke toonaangevende Brusselse economische sectoren; • aanhoudende daling van de werkloosheid tot onder het niveau van voor de crisis in 2008 (althans volgens sommige berekeningsmethoden); • ten slotte, bevestiging van de groei van het beschikbaar inkomen van de gezinnen, tenminste wat het primaire inkomen betreft (d.w.z. gekoppeld aan de verloning van werk). 1200 900 600 300 0 In de jaren 2010-2014 vertraagde de groei van de Belgische actieve bevolking aanzienlijk, van 0,78% in 2010 tot 0,13% in 2014. Hoewel Brussel (duidelijk) voorop bleef lopen in de vergelijking met andere gewesten, voelde de stad deze vertraging toch bijzonder sterk aan, Beci Activiteitenverslag 2018 | 25 Bron: Berekening door BISA-FPB-IWEPS-Statistiek Vlaanderen op basis van gegevens afkomstig van INR, ADSEI, ACTIRIS, VDAB, FOREM, RSZ en RVA. In duizenden 2023 2022 2021 2020 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008
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met een steile daling van 2,50% naar 0,81%. In de hoofdstad leidde niet zozeer de vergrijzing van de bevolking tot deze daling (dit is veel duidelijker in Vlaanderen), maar eerder de sterke daling van de netto externe migratie. De meest recente cijfers tonen aan dat de natuurlijke evolutie van de actieve bevolking de laatste drie jaar licht verbeterd is in Brussel, met een piek in 2015 (1,06%), gevolgd door een nieuwe achteruitgang (0,68% in 2016, dan 0,55% in 2017). Uit de cijfers voor 2018 blijkt dat de groei van de Brusselse bevolking in de werkende leeftijd versnelt (tot 0,75%) onder invloed van de toename van de netto externe migratie. Maar de bovengenoemde "Vooruitzichten” nuanceren deze stelling: vanaf 2019 zou de natuurlijke evolutie steeds positiever moeten worden, terwijl de netto externe migratie naar verwachting zal afnemen. Deze tweede trend zou de sterkste zijn, zodat de groei van de beroepsbevolking in Brussel naar verwachting geleidelijk zal afnemen (tot 0,37% in 2023). 2. Algemene economische activiteit -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 Over het algemeen waren de jaren 2012 en 2013 een tijd van inkrimping. Dit leidde in Brussel tot een vertraging van de activiteit die zowel ernstiger als langer aanhield dan in de andere twee gewesten. Bovendien was de "opleving" van 2015 er ook minder uitgesproken, met als gevolg dat het bbp van het Gewest in 2014-2015 een negatieve gemiddelde waarde (-0,3%) te zien gaf. Volgens de laatste regionale rekeningen die het INR in februari 2018 Bruto binnenlands product in volume (jaarlijkse groeivoeten, in procent) Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest België Bron: Berekening door BISA-FPB-IWEPS-Statistiek Vlaanderen op basis van de regionale rekeningen in ESR 2010 (INR). publiceerde, is de economische groei in 2016 echter aanzienlijk verbeterd, en nog sterker in 2017. Achter deze versnelling van de bbp-groei in België (1,7%) gaan echter nog regionale verschillen schuil, waarbij Vlaanderen en Brussel het iets beter doen dan Wallonië. Voor 2018 en 2019 zou de bijdrage van de buitenlandse vraag beperkt moeten blijven als gevolg van de geleidelijke economische achteruitgang in Europa. De groei van het Belgische bbp, die dit jaar stabiel bleef op 1,6% (net als in de twee volgende jaren), zal dus voornamelijk worden gedragen door de binnenlandse vraag. Gezien de sterke onderlinge economische afhankelijkheden tussen de drie Belgische gewesten, zou dit de activiteit van elk moeten stimuleren. In die context zou de economische groei in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest zich dit jaar en volgend jaar consolideren op 1,3%. 26 | Beci Activiteitenverslag 2018 2000 2005 2010 2015 2020 2023 3. De evolutie, per sector In de drie gewesten was de belangrijkste groeimotor in 2017 de sterke heropleving van de tak "overige marktdiensten". Voor de duidelijkheid: deze activiteiten omvatten een breed scala van zakelijke diensten en de uitzendsector, die beide gevoelig zijn voor de economische situatie. In Brussel steeg de toegevoegde waarde van de sector met 3,3% (tegenover -0,4% in 2016), waardoor het aandeel van deze diensten in de economische groei van de regio steeg van -0,1 procentpunt (pp) tot 1,0 pp in 2017. Wat de andere dienstensectoren betreft, droeg de sector "transport en communicatie" vorig jaar met 0,2 pp positief bij tot de groei in elk van de drie regio's, in schril contrast tot 2016, toen deze sector negatief bijdroeg tot hun respectieve groei. In Brussel had de relatieve specialisatie van de gewestelijke economie in financiële diensten – in een aanhoudend klimaat van zeer lage rentevoeten – tot gevolg dat de groei van het bbp van de gewesten in 2017 werd afgeremd (-0,3 procentpunten). Voor de jaren 2018 en volgende, en voor het Brusselse Gewest, zou de groeidynamiek op middellange termijn voornamelijk gebaseerd zijn op de bijdrage van de sectoren "kredieten en verzekeringen" en "andere marktdiensten". Hun gemiddelde jaarlijkse bijdrage zou dus respectievelijk 0,2 pp en 0,4 pp moeten bedragen over de periode 2020-2023. Hoewel lager dan vóór 2016, zou de bijdrage tot de groei van de sector "openbaar bestuur en onderwijs" (die 1/5 van de Brusselse toegevoegde waarde voor zijn rekening neemt) positief blijven bijdragen tot de groei in Brussel, namelijk 0,2 procentpunt per jaar op middellange termijn (tegen 0,3 procentpunt over de periode 2003-2016). Bruto toegevoegde waarde tegen basisprijzen in volume: Brussels Hoofdstedelijk Gewest (Jaarlijkse schommelingen, in %) 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 1. Landbouw 2. Energie 3. Verwerkende nijverheid a. Intermediaire goederen b. Uitrustingsgoederen c. Verbruiksgoederen 4. Bouw 5. Marktdiensten a. Vervoer en communicatie b. Handel en horeca c. Krediet en verzekeringen d. Gezondheidszorg en maatsch. dienstverlening (inclusief dienstenques) e. Overige marktdiensten (inclusief dienstenques en pwa-banen) 6. Niet-verhandelbare diensten a. Overheid en onderwijs b. Huishoudelijke diensten 7. Totaal -59,0 380,0 -17,0 2,9 3,6 -3,3 12,9 5,7 1,3 0,6 -4,2 -0,6 1,6 1,4 2,2 1,4 1,5 -5,7 0,9 -26,2 -20,5 -29,0 -31,0 -4,9 2,3 -1,3 7,0 -6,8 -2,6 0,0 -1,3 1,8 1,9 -8,4 -2,6 16,5 -1,0 6,7 12,7 -13,0 -1,7 1,0 -4,2 3,7 3,8 -1,4 0,5 1,8 1,9 -12,8 1,5 4,8 -17,9 -0,9 -5,9 -7,6 7,7 -6,8 3,7 6,7 0,2 5,6 3,6 3,1 1,7 1,7 1,1 2,1 5,9 -16,6 -1,4 1,7 -6,5 -0,4 6,8 0,3 2,7 -3,5 2,6 2,9 -0,9 1,6 1,6 5,2 0,0 -32,2 -12,6 0,6 -7,0 6,6 2,6 -2,9 -0,6 2,1 -3,6 -4,4 -1,1 2,5 1,9 2,1 -18,1 -0,5 85,4 -2,9 -1,9 0,9 6,9 -9,2 0,7 -2,4 5,2 -4,6 -10,4 -2,3 1,0 1,9 1,9 -2,4 -1,5 10,3 38,2 -1,8 25,8 -23,1 -7,2 5,4 0,3 2,0 -0,2 -2,5 -1,7 2,1 -1,0 -1,0 -0,1 1,0 -1,2 -6,9 -2,0 -0,1 -2,7 -3,5 -2,5 0,9 -1,3 -3,1 6,3 2,5 -0,4 3,0 3,0 0,0 0,9 -8,7 -2,4 0,2 -1,7 4,1 0,0 1,6 1,4 2,1 0,5 -1,7 1,8 3,3 1,0 1,0 -4,8 1,2 -1,0 1,2 0,1 -0,5 -0,8 1,3 2,2 1,6 3,2 0,6 1,5 1,5 1,5 0,8 0,8 -0,9 1,4 1,4 1,3 0,0 -1,2 1,7 0,3 1,3 1,5 2,7 0,8 1,4 1,3 1,6 0,7 0,7 0,9 1,3 0,8 1,1 0,2 0,0 -1,3 1,1 1,7 1,4 1,7 0,8 1,7 1,5 1,4 1,0 1,0 1,6 1,3 0,8 1,2 -0,1 -0,8 -0,3 0,7 1,6 1,3 0,8 0,7 1,7 1,4 1,3 1,0 1,0 1,9 1,2 0,9 0,5 0,0 -0,5 -0,6 0,9 1,5 1,2 1,0 0,7 1,3 1,6 1,3 0,9 0,9 1,7 1,1 0,7 -0,8 -0,1 -1,0 -0,3 0,9 1,9 1,1 0,6 0,7 1,2 1,4 1,1 0,9 0,9 1,5 0,9 Bron: berekeningen van het FPB, BISA, IWEPS en Statistiek Vlaanderen aan de hand van de gewestelijke rekeningen in ESR 2010 (INR) 4. Werkgelegenheid en werkloosheid De afgelopen jaren versnelde de daling van het werkloosheidscijfers in alle gewesten, zij het iets sterker in Vlaanderen. In 2017 daalde de werkloosheid sterk tot 17,5% in Brussel, 14,1% in Wallonië en 7,2% in Vlaanderen. De gegevens die in juli van dit jaar in Brussel beschikbaar zijn, wijzen erop dat het werkloosheidscijfers dit jaar verder zullen dalen (tot 16,3%). Dit zou echter van tijdelijke aard kunnen zijn: de groei van de actieve bevolking zal in de periode 2019-2020 hernemen terwijl die van de effectief werkende beroepsbevolking enigszins zal vertragen, wat de daling van de werkloosheid in Brussel bijna zal halveren. Verwacht wordt dat dit tempo in de tweede helft van de Beci Activiteitenverslag 2018 | 27
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Werkloosheidsgraad (concept FPB) 25 voorspellingen nagenoeg onveranderd zal blijven. Zonder verdere contextualisering kunnen deze cijfers doen geloven dat de werkloosheidscijfers in Brussel en Wallonië ver onder het niveau van voor het uitbreken van de financiële crisis zouden zijn gezakt (inderdaad bedroegen ze in 2008 in deze regio's zelfs respectievelijk 19,6% en 17,1%!). Maar laten we heel voorzichtig zijn. Meerdere factoren beïnvloeden de resultaten, waaronder het begrip "administratieve werkloosheid" dat deze twee regio’s inmiddels restrictiever interpreteren. 20 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest België 15 10 5 0 Bron: Berekening door BISA-FPB-IWEPS-Statistiek Vlaanderen op basis van gegevens afkomstig van INR, ADSEI, ACTIRIS, VDAB, FOREM, RSZ en RVA. 5. Inkomen van de inwoners Op nationaal niveau presteerde de groei van de gezinsinkomens tussen 2010 en 2014 slecht met gemiddeld –0,5%. Vanaf 2015 begon het reële beschikbare inkomen zich echter te herstellen. De groei van de koopkracht is in 2016 en 2017 blijven versnellen. Verwacht wordt dat deze trend zich tot 2019 zal doorzetten, met een verwachte groeipiek van 2,1%. De groei van het beschikbaar inkomen zou dan moeten vertragen om geleidelijk te dalen tot 1,0% in 2023. Met name in Brussel ligt de evolutie van de koopkracht van de gezinnen weliswaar vrij dicht bij het nationale gemiddelde, maar verschilt de bijdrage van de verschillende componenten van het beschikbaar inkomen. In Brussel groeit het primaire inkomenssaldo (en vooral de loonmassa) veel sneller. Tussen 2017 en 2019 zou het primaire inkomenssaldo in Brussel dus reëel met 2,1% per jaar moeten stijgen, tegen 1,5% op Belgisch niveau. Deze groei zou vooral worden geschraagd door de goede prestaties van de bezoldigingen van de werknemers die op het regionale grondgebied woonachtig zijn. 25000 Beschikbaar inkomen per inwoner: Brussels Hoofdstelijk Gewest 20000 15000 Bron: Berekening door BISA-FPB-IWEPS-Statistiek Vlaanderen op basis van de regionale rekeningen in ESR 2010 (INR). 10000 Deze groei van de primaire inkomens wordt echter gecompenseerd door een minder gunstige ontwikkeling van de sociale uitkeringen en de inkomstenbelasting. Van de primaire inkomens zou het totale bedrag in Brussel met amper 0,2% per jaar in reële termen stijgen, terwijl het in België naar verwachting met 1,0% zal toenemen. Het verschil zal naar verwachting het grootst zijn bij de uitgaven voor pensioenen en werkloosheidsuitkeringen. 28 | Beci Activiteitenverslag 2018 En euros En % 2003 2000 2005 2005 2010 2010 2015 2015 2020 2020 2023 2023 Havenlogistiek ten dienste van de mobiliteit De Haven van Brussel speelt een onmiskenbare rol in de bevoorrading van de stad met bouwmaterialen, olieproducten, metalen, voedingswaren, enz. Dankzij het transport over de waterweg rijden er jaarlijks 2 000 vrachtwagens minder op onze wegen. Een van de belangrijkste opdrachten van de Haven bestaat in de bevordering van de modal shift van het goederentransport over de weg, naar de waterweg en het spoor. Het kanaal kan immers nog veel meer trafieken aan, zonder dat daarvoor investeringen nodig zijn. Bovendien kunnen zo heel wat problemen vermeden worden die wegtransport met zich meebrengt zoals files, beschadigde wegen en vervuiling. Concreet heeft de Haven een netwerk van overslagplatformen gecreëerd langs het kanaal om goederen zo dicht mogelijk bij de eindgebruiker te kunnen leveren en de kosten van de ‘last mile’ te beperken. Het gepalettiseerd transport over de waterweg, waarvan de Haven van Brussel een pionier is, neemt trouwens almaar toe doordat meerdere klanten besloten hebben betonblokken, zandzakken en betonnen snelbouwstenen te vervoeren over het water. Kortom, de Haven heeft de komende jaren een steeds belangrijkere rol te spelen op het vlak van stadsdistributie, temeer omdat het overslagproject volledig past binnen het Voor meer informatie kunt u terecht bij onze logistiek facilitator op het adres: lvandenbroeck@port.brussels ‘Strategisch plan voor het goederenvervoer’ van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Door almaar innovatiever en creatiever na te denken over logistieke oplossingen voor bouwwerven, stelt de Haven zich dus ten dienste van de mobiliteit en bovenal van de stad. www.port.brussels
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“The Cham”, de nieuwe Kamer van Koophandel 4.0 Beci heeft operatie facelift gestart! In 2019 worden de beneden­ en eerste verdieping van “Louizalaan 500” heringericht. Wij gaan resoluut voor een meer open ruimte, die samenwerken gemakkelijker maakt en zich vlot aanpast aan allerlei eisen. Ontdek hier een uitgebreid project, met innovaties die al begin 2018 gestalte kregen. - Géry Brusselmans > Sinds maart kunnen bezoekers terecht aan de nieuwe receptie van Beci. I n ons vorige activiteitsverslag kon u al lezen over de frisse wind die waait bij Beci. Een krachtige wind ook, mét een naam. Hij heet “The Cham”, wat verwijst naar “Kamer van Koophandel 4.0”, een grootschalig project dat ons klaarstoomt voor de 21e eeuw. Laten we beginnen met de infrastructuur. Er is grondig nagedacht over de huidige opstelling van kantoren bij Beci, op het nummer 500 van de Louizalaan. Het welbekende onthaal op de begane grond en het landschapskantoor op de 1e verdieping krijgen een facelift. Ze moeten functioneler worden en daardoor efficiënter. “De Kamer van Koophandel stelt vast, informeert en geeft kritische commentaar, maar legt toch vooral de nadruk op samenwerking”, zegt Olivier Willocx, gedelegeerd bestuurder van Beci. “The Cham is ons instrument om ideeën te laten opbloeien, maar dat kan niet zonder een herinrichting van het gebouw.” Een grotere openheid en meer kansen om te delen 30 | Beci Activiteitenverslag 2018 worden de thema’s van de aanpassingen. “Niet de ondernemer moet centraal staan, maar alles wat de ondernemer kan interesseren”, aldus nog Olivier Willocx. Het denkwerk over The Cham begon al in 2017. Spacious, een bureau dat gespecialiseerd is in nieuwe werkmethodes, was er vanaf het begin bij betrokken. “Een ondernemer die een project heeft, kan alleen maar slagen als hij zich goed omringt”, benadrukt Edouard Cambier, coördinator bij Spacious Agency. “Hij moet ook kunnen overleggen en informatie inwinnen. En hij moet vooral uitgedaagd worden. Dat moet hij allemaal bij The Cham kunnen vinden, op één enkele plek en simultaan.” Het project kreeg al een eerste concrete invulling. De ingang op de benedenverdieping en de liften werden gerenoveerd. In maart 2018 werd bovendien MO in gebruik genomen, een tijdelijke ruimte waar alle Brusselse initiatieven rond mobiliteit moeten samenkomen (lees hierover meer in dit verslag). Sinds juli is ook een zaal voor “beeld en geluid” op de 1e verdieping operationeel. “Wij hebben hiervoor een vertrek van 16 m² aangepast, onder andere met akoestische isolatie”, zegt Francis De Molder, facility manager bij Beci. “Een bedrijf kan in deze zaal een korte video opnemen of een geluidsopname maken. Wij bieden daarbij omkadering aan door iemand van Beci, die speciaal is opgeleid om deze faciliteiten optimaal te gebruiken.” En er is nog meer technologienieuws: op de begane grond en de 1e verdieping werden onlangs schermen geïnstalleerd met informatie over Brussel en de activiteiten van Beci. Flexibele werkplekken in een flexibele omgeving Pas in 2019 schakelt The Cham in de hoogste versnelling, wanneer niet minder dan 1000 m² aan lokalen en kantoren op de beneden- en eerste verdieping wordt gerenoveerd. Een groot raam zal dan de Een café versterkt het community-gevoel The Cham is ons instrument om ideeën te laten opbloeien, maar dat kan niet zonder een herinrichting van het gebouw. Olivier Willocx voorbijgangers op straat een inkijk geven in de Beci-kantoren. De ruimte tussen de beneden- en de eerste verdieping zal ook gedeeltelijk open zijn. “Werkgevers krijgen nogal eens het verwijt dat ze zich te veel afschermen”, zegt Olivier Willocx. “Wij willen het tegendeel bewijzen en letterlijk met dit raam voor meer transparantie en licht zorgen. Onze openheid moet ondernemers zin doen krijgen om bij ons te werken. Ze mogen niet bang zijn om de stap te zetten.” De eerste persoon die u bij Beci wegwijs maakt, is bovendien binnenkort niet meer een secretaresse achter een bureau. Als u binnenstapt, komt u terecht in een open ruimte met tafels, werkplekken en een “nieuwe werkdynamiek”. Denk aan een Apple Store, waar klanten een “nieuwe ervaring” beleven. Het onthaal bij het “nieuwe Beci” zal sneller en flexibeler verlopen. “Binnenkort werven wij een office marker aan”, zegt Francis De Molder. “Dat is niet echt een receptionist, eerder iemand die luistert naar wat de bezoeker nodig heeft, vragen noteert en hem of haar vervolgens doorverwijst naar een adviseur.” Bezoekers kunnen ook rechtstreeks door Beci-medewerkers worden opgevangen en door hen doorverwezen. Onze medewerkers zullen dan immers niet meer aan vaste werkplekken zitten, maar over een laptop beschikken. Net zoals een “telewerker” loggen zij dan ergens in het gebouw in, gewoon waar het op dat moment goed uitkomt. Het gebouw wordt flexibel en gevarieerd ingericht, met hoge en lage tafels, Een van de opmerkelijke nieuwigheden van het project The Cham is de installatie van een café, dat voorlopig de naam “ondernemerscafé” heeft gekregen. Het zal waarschijnlijk eveneens in juni 2019 worden geopend op de begane grond van Louizalaan 500. Iedereen kan er terecht voor een drankje of een lunch. “Voor het menu kiezen we waarschijnlijk vooral gezonde gerechten”, denkt Olivier Willocx. “Het café hoeft geen lucratieve activiteit voor Beci te zijn. Het moet in de eerste plaats een aangename plek voor informele ontmoetingen zijn.” Ondernemers die een opleiding volgen, kunnen daar nog wat verder praten en andere medewerkers of geïnteresseerden kunnen zelfs aansluiten bij de groep. Misschien kunnen er ook boekvoorstellingen plaatsvinden of evenementen om nieuwe projecten aan te kondigen. gesloten en meer open werkruimtes. “De jonge generatie is het beu om altijd te zitten”, zegt Olivier Willocx. “Maar het betekent ook dat onze medewerkers een opleiding moeten krijgen om bezoekers op te vangen. En er zal bijvoorbeeld een specifiek telefoonsysteem moeten komen, zodat medewerkers overal de telefoon kunnen opnemen.” Deze nieuwe werkvormen steunen op nieuwe begrippen, zoals activity-based working, smart office, open office of SWOW (Smart Ways of Working). Een terras en opleidingen voor ondernemers Ook het onderscheid tussen ruimten die al dan niet voor het publiek toegankelijk zijn, valt weg op de begane grond en de 1e verdieping van Beci. De ondernemers zullen er vrij kunnen rondlopen. Deze twee verdiepingen klinken aantrekkelijk als werk- en ontspanningsruimte en er komt nog een veelbelovende plek bij: het terras op de 1e verdieping. “Wij hebben een zeldzaam voorrecht in Brussel: de beschikking over een terras van 450 m²”, aldus Olivier Willocx. “Het is er aangenaam vertoeven, dankzij de vijvertjes, vissen en planten. Het is de bedoeling dat mensen er werken, een laptop aansluiten, vergaderen en elkaar ontmoeten.” De nieuwe inrichting zal ook nieuwe synergieën mogelijk maken. Denk aan meer informele vergaderingen, brainstormings in een luchtige, heldere omgeving of gewoon de uitwisseling tussen mensen en de ontwikkeling van nieuwe synergieën die zoveel gemakkelijker worden. Er circuleren ook al ideeën voor de toekomst van The Cham, zoals opleidingscycli voor ondernemers organiseren, misschien op dagelijkse basis. “De Kamer van Koophandel moet oplossingen aandragen die uiteindelijk de betrokkenen in staat stellen om zelf het probleem op te lossen”, meent Olivier Willocx. Het hele project heeft geen impact op de 2e verdieping, waar onder andere “The Loft” en een coworkingruimte zijn ondergebracht. De planning ziet er concreet als volgt uit: de renovatie van de beneden- en de eerste verdieping zou in maart 2019 moeten beginnen, als alle vergunningen binnen zijn. “Wij zouden op drie of vier maanden klaar willen zijn met de werken”, zegt Olivier Willocx. “Dan is The Cham in juni 2019 operationeel.” Het project The Cham biedt dan een uniek en resoluut modern kader voor de uitdagingen van morgen. “Weinig generaties vóór ons maakten zo diepgaande technologische en sociaaleconomische evoluties door. Wij moeten openstaan voor innovatie en permanente verandering omarmen.” • Beci Activiteitenverslag 2018 | 31
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Nieuwe website: Beci betreedt een ander tijdperk Bij Beci is de digitalisering al enkele maanden volop aan de gang. Afgelopen juni lanceerden we onze nieuwe website die, voor bedrijven actief in Brussel, een etalage en een catalogus van oplossingen moet zijn. Gaëlle Hoogsteyn 3401 3401 onder u volgt nu Beci op Facebook (+50% in één jaar), 2595 op LinkedIn (+29%) en 1108 op Twitter (+27%). U bent ook een van de 46.000 abonnees van onze nieuwsbrief Brussel Metropool Online. Van januari tot december 2017 haalde ons "papieren" magazine Brussel Metropool een gemiddelde oplage van 15.529 exemplaren. Het tijdschrift verstrekte de lezers 736 bladzijden informatie. 32 | Beci Activiteitenverslag 2018 Waarom een nieuwe website? Het is nu eenmaal zo dat de digitale transformatie de gewoonten en verwachtingen van de consument verandert. Bedrijven moeten zich aanpassen en hun activiteiten digitaliseren om competitief te blijven. De keuze is onverbiddelijk: zich aanpassen... of verdwijnen. Als Kamer van Koophandel wil Beci een voorbeeld zijn voor Brusselse ondernemingen. Sinds enkele maanden loopt een digitaliseringsproject op de 500 Louizalaan. "Vandaag verloopt alles via internet", stelt Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant. "De website fungeert vaak als eerste link tussen een bedrijf en zijn klanten. In ons geval, tussen ons en de leden.” Deze site moet ook modern, aantrekkelijk, duidelijk en gebruiksvriendelijk aanvoelen. En bovendien de waarden en de manier van werken van de organisatie weerspiegelen… Het uitzicht van een diepgaande digitalisering Een team van specialisten werkte dan ook zeer hard om de leden een vernieuwde site aan te bieden die beter aansluit bij de tijd en de verwachtingen van het publiek. Begin juli mocht de oude website naar het archief. "Een website is natuurlijk een mooie vitrine. Maar de inspanning en de investering lonen pas de moeite als de aantrekkelijke vorm een overtuigende inhoud aanbiedt", zegt Tarik Hennen. De lancering van de nieuwe Beci-site maakt deel uit van de algemene digitaliseringsinspanning van de Kamer, met de wens om beter over en weer te communiceren met onze leden en de algehele bedrijfswereld. "Naast een nieuw ontwerp wilden we de bezoekerservaring verbeteren en de talrijke oplossingen en diensten van Beci voor ondernemingen en zelfstandigen in Brussel beter onder de aandacht brengen", vervolgt de projectmanager. De voornaamste nieuwigheden • Nieuws van en voor ondernemers: De inhoud van het tijdschrift Brussel Metropool is nu digitaal beschikbaar. Hebt u het papieren magazine niet bij de hand? Klik dan even op de nieuwe artikelen: ze staan voortaan op de homepage van onze website. teit wil verkopen of overnemen, en voor mobiliteitsoplossingen, zo belangrijk om het dagelijkse leven van Brusselse bedrijven te verbeteren. • Optimaal contact: Beci is ook een netwerk van experts die voor u klaar staan. Er zijn veel diensten direct online beschikbaar, maar soms praat u best rechtstreeks met een van onze adviseurs om u te begeleiden in uw keuzes. Liever digitaal? Neem gerust contact met ons op via e-mail of via onze live chat. Geeft u de voorkeur aan direct contact? Neem online een afspraak voor hulp. • Beci agenda: opleidingen, evenementen, informatiesessies, rondetafelgesprekken ... De Kamer van Koophandel van Brussel is de ontmoetings- en netwerkplaats bij uitstek voor de ontwikkeling van uw activiteiten. Op onze nieuwe website krijgt u gemakkelijk toegang tot de volledige evenementenkalender van Beci en haar partners. • Een cataloog van diensten voor de ondernemingen: Beci biedt een zeer brede waaier van diensten. Zo breed dat u er misschien ooit al in verloren liep. Voortaan raadpleegt u een dienstencataloog in de vorm van oplossingen voor uw specifieke situatie. Bent u een bedrijf aan het oprichten? Zoekt u contacten voor uw prospectie? Wilt u • Bespaar tijd met online formaliteiten: het leven van een onderneming vergt heel wat administratieve formaliteiten bij verschillende organisaties: oprichting of verhuizing, publicaties in het Belgisch Staatsblad, uittreksels van de Kruispuntbank van Ondernemingen, exportformaliteiten ... Met onze nieuwe website hoeft u nergens heen! Bespaar tijd en vervul al deze formaliteiten online op de Beci e-Solutions pagina. uw activiteiten internationaal ontwikkelen? U hoeft slechts de bijbehorende oplossingen te raadplegen. Dat geldt ook voor de begeleiding van bedrijven in moeilijkheden, voor een beroep op de Transmission Hub als u een activiSteeds meer en beter Tot zover het overzicht van de online diensten die u op www.beci.be vindt. Deze site ondergaat echter een constante evolutie. "In een wereld waarin de technologie zich steeds sneller ontwikkelt, mogen we niet berusten op verworvenheden. We moeten ons blijven aanpassen", zegt Tarik Hennen. Ook dit jaar komen er nieuwe oplossingen bij, aangeboden door Beci of in coproductie met partners. "En natuurlijk telt uw mening! Stuur ons gerust uw opmerkingen of suggesties via het contactformulier op de website.” • Beci Activiteitenverslag 2018 | 33
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Startersprogramma: een recordjaar voor de oprichting van nieuwe bedrijven Meer dan 12.000 bedrijven werden het voorbije jaar in de hoofdstad opgericht (een absoluut record!). Brussel is duidelijk de meest ondernemende regio van het land. Een bedrijfsoprichting vereist weliswaar een flinke voorbereiding. Het Startersprogramma van Beci levert de nodige ondersteuning. Gaëlle Hoogsteyn B eci biedt al zes jaar een specifiek ondersteuningsprogramma voor starters aan. Dit initiatief heeft al een groot aantal kandidaat-ondernemers geholpen om hun projecten in Brussel gestalte te geven. In 2017-2018 breidde het programma verder uit met nieuwe informatie- en sensibiliseringssessies die elke woensdagochtend plaatsvonden. Deze sessies trokken zo'n twintig mensen per week aan. Na deze eerste bijeenkomst krijgen de kandidaten de kans om deel te nemen aan vijf fundamentele opleidingssessies over het oprichten van een bedrijf. Behandelde thema's zijn het businessmodel, juridische aspecten, boekhoudkundige en financiële aspecten, klanten en marketing, en ten slotte leveranciers en inkoop. Hiermee beschikken de starters over een goede basis om aan de slag te gaan. Naast deze opleidingen krijgen nieuwe ondernemers uiteraard toegang tot het volledige diensten- en adviesaanbod van Beci. Een nieuwe interactieve website Tegelijk liep de nieuwe website starters. beci.be van stapel. Starters vinden er onder andere een in te vullen interactieve 34 | Beci Activiteitenverslag 2018 vragenlijst die hen na voltooiing toegang geeft tot een praktische checklist van alle stappen die moeten worden genomen, in de vereiste volgorde. Deze nieuwe site speelt in op de wens om mee te gaan met de digitalisering, efficiënter online actief te zijn en zoveel mogelijk (toekomstige) Brusselse ondernemers te bereiken. De site zal worden geïntegreerd in de website van Beci, die in de afgelopen maanden volledig werd vernieuwd (lees meer). Ontmoetingen en networking In de loop van het jaar werden ook verscheidene evenementen georganiseerd. Zo bijvoorbeeld 4 Starters’ Apero’s en 4 Starters' Nights. De Starters’ Night van april 2018 in aanwezigheid van jonge kunstenaar en ondernemer Davy Courteau viel bijzonder in de smaak bij de meer dan 150 deelnemers. Zich inzetten en heropleven: vormen van creatie Eind 2016 lanceerde Beci ook het reStartprogramma, dat tot doel had om failliete ondernemers collectieve ondersteuning te bieden om herop te leven met een nieuw ondernemingsproject of een baan als loontrekkende. Het concept bewees al gauw zijn degelijkheid. En uit de gebun1500 In 2017-2018 organiseerde Beci 48 ‘Good Morning Brussels’ sessies voor Brusselse starters, met in totaal meer dan 1.000 deelnemers, 10 cycli van 5 opleidingen ‘Fast track om een onderneming op te richten’ met in totaal 1.500 deelnemers en 490 individuele adviesgesprekken voor bedrijfsoprichters, naast de Starters’ Nights en Starters’ Apero’s. delde inspanningen van reStarters rees spontaan een logische vraag: waarom zouden we de dynamiek van starters niet gaan combineren met de ervaring van reStarters? Dit is de richting die Beci nu met haar steunprogramma's wil inslaan: de creatie van een groepsdynamiek, die bovendien kan rekenen op de expertise van haar adviseurs en haar unieke netwerk van meer dan 40.000 bedrijven. • De Transmission Hub tussen duurzaamheid en uitbreiding GETUIGENISSEN "Brussel biedt een heleboel ondersteunende structuren voor mensen die een eigen bedrijf willen starten. Soms lijkt het wel een doolhof. Wat ik leuk vond aan Beci's Starters programma was dat ik één aanspreekpunt kreeg om me in de juiste richting te sturen of naar de juiste mensen te verwijzen naargelang van mijn specifieke vragen. Het opleidingstraject is echt op ondernemerschap afgestemd. Ik was persoonlijk al ver gevorderd in mijn project. Daardoor kon ik optimaal profiteren van de hulp van Beci en een versnelling hoger schakelen.” "Met enkele jaren ervaring als brandmanager in de hotelsector, ging ik bij Beci aankloppen met het project om een eigen adviesbureau marketingstrategie op te richten. Het ontwikkelen of versterken van een merkidentiteit en het verankeren ervan in een duurzame visie is de kern van Iango's actie. De aanpak helpt merken zich te onderscheiden en klanten aan te trekken en te behouden door het creëren van content en klantervaringen. Iango wil merken in het hart van organisaties plaatsen om de teams eromheen te verenigen. Ik werk voornamelijk internationaal en maak ook dankbaar gebruik van het advies en netwerk van Beci op dit gebied. De relatie ontwikkelt zich op langere termijn.” Natan Schauder, Marketing Consultant bij Iango Al drie jaar helpt de Transmission Hub van Beci ondernemers die een bedrijf willen verkopen of overnemen! Een waar succes. De balans voor 2017-2018 is zeer bevredigend. Het Gewest hernieuwde trouwens zijn subsidie. We maken even een stand van zaken. Gaëlle Hoogsteyn De dankbaarheid van ondernemers De Transmission Hub van Beci geniet sinds zijn lancering in 2015 een goede reputatie op het gebied van bedrijfsoverdrachten. De database van verkopers en kopers is ondertussen bijna 1000 contacten rijk. Zij vertegenwoordigen zeer diverse sectoren. In het afgelopen jaar werden 7 bedrijven verkocht. "Vier van de zeven bedrijven werden overgenomen door de eerste koper die werd voorgesteld. Hieruit blijkt de efficiency van Beci tijdens voorbereidende werkzaamheden, zowel in het verkopende bedrijf als bij de koper ", zegt Erick Thiry, Beci Activiteitenverslag 2018 | 35
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coördinator van de Transmission Hub. Met de tijd is de Hub ook voor steeds grotere bedrijven gaan werken. Waar in het begin vooral kleine bedrijven een beroep deden op Beci voor de overdracht, werkte de Kamer van Koophandel dit jaar met bedrijven waarvan de omzet tot meerdere miljoenen euro's opliep. "Dit bewijst het vertrouwen in onze knowhow", zegt Erick Thiry. Beci organiseert regelmatig tal van informatiesessies en opleidingen om de dienst meer bekendheid te geven en bedrijven bij te staan in hun proces van overdracht/overname. Er ontstaan daarbij ook nieuwe synergieën en partnerschappen, bijvoorbeeld met bedrijfsincubatoren, maar ook intern, namelijk met het Startersprogramma en het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden. "Zulke banden zijn belangrijk omdat we op die manier de toekomst van ons project verzekeren", stelt Erick Thiry. Internationaal, een bron van kansen De Transmission Hub lanceerde bovendien een prospectiedienst voor buitenlandse bedrijven die zich in België en meer bepaald in Brussel willen vestigen. "Concreet prospecteren we voor deze buitenlandse bedrijven op basis van gewenste sector, aantal werknemers, omzet enz. Daarna leggen we de contacten met kandidaat-overlaters”, zegt Erick Thiry. De Hub werkte o.a. samen met een Nederlands bedrijf, een Franse groep en een Engelse onderneming die allemaal een bedrijf in Brussel wilden kopen. Dit initiatief maakt deel uit van de "internationale" dimensie van de Transmission Hub, die zijn vruchten begint af te werpen. Onder- en overnemers Een andere belangrijke vaststelling dit jaar is dat veel (te veel) bedrijven simpelweg hun deuren sluiten omdat ze onvoldoende geïnformeerd zijn over de mogelijkheden van overdracht, of zelfs omdat de zaakvoerder gelooft dat zijn bedrijf niet verkoopbaar is. Beci werkt daarom actief door aan sensibilisering en ontwikkelt acties gericht op begeleidende pro36 | Beci Activiteitenverslag 2018 37 Beci's Transmission Hub bereidt de overdracht van 37 bedrijven voor. De database bevat 222 kopers. In de periode 2017-2018 woonden ongeveer 872 mensen de Hub-conferenties bij. Tot op heden heeft de Transmission Hub al de overdracht van 10 bedrijven met succes begeleid. Minstens 2 andere zullen tegen eind 2018 worden overgedragen. GETUIGENISSEN Erick Thiry fessionals zoals accountants, zodat zij overdracht zouden aanraden eerder dan een onherroepelijke sluiting. In dit kader wordt momenteel gesleuteld aan een nieuw project rond overname van de onderneming door haar werknemers in de vorm van een coöperatieve vennootschap. "Deze vorm van overdracht komt momenteel nog heel weinig aan bod. Spijtig, want het potentieel is enorm", weet Erick. Een grootschalige enquête ondervroeg werknemers en bedrijfsleiders over hun mening, eventuele terughoudendheid en angsten. De resultaten zouden aanleiding kunnen geven tot een programma ter bevordering van de bedrijfsovername. Wordt vervolgd… • "In juni 2017 ontdekte ik de Transmission Hub via een advertentie in een tijdschrift. Omdat ik al een paar jaar met het idee speelde om een bedrijf over te nemen, besloot ik contact op te nemen met Beci. Enkele dagen later kreeg ik tijdens een afspraak twee bedrijven voorgesteld die aan mijn verwachtingen voldeden. Ik had een zeer goed contact met de verantwoordelijke van mijn dossier en werd regelmatig op de hoogte gehouden van de voortgang. Ik was op zoek naar een farmaceutisch of medisch bedrijf. Nutriphys, een van de twee voorgestelde bedrijven, bood grote ontwikkelingsmogelijkheden. Ik besloot dus om dit verder te onderzoeken en vroeg om meer informatie over omzet, balansen, enz. Ik wilde de verkoper ook ontmoeten. We hadden meteen een schitterend contact. We hadden dezelfde filosofie gemeen, en dezelfde visie op de toekomstige ontwikkeling van het bedrijf. Dat overtuigde me echt om de onderneming over te nemen – en de overlater om ze aan mij te verkopen. Sindsdien werkt de man nog steeds parttime in het bedrijf. Zijn expertise is waardevol.” Yvan Leclercq, algemeen directeur van Stratescence reStart helpt ondernemers weer opleven 2017 zal bijblijven als een recordjaar voor faillissementen in België. Met 2.780 failliet verklaarde bedrijven (34% meer dan vorig jaar) werd Brussel bijzonder zwaar getroffen. Meer dan ooit staat bijstand aan failliete ondernemers voorop, om ze te helpen opleven. Gaëlle Hoogsteyn Beter afgestemd op de verwachtingen van de herstarters Het reStart-programma werd afgelopen jaar hervormd, met als voornaamste verandering een verkorting van de duur, van 12 naar 5 maanden. De failliete ondernemer die zich inschrijft wil ofwel een baan vinden als loontrekkende, ofwel zo snel mogelijk aan een nieuwe ondernemersactiviteit beginnen. Een 9 tot 12 maanden durend programma bleek dus te lang. Het werd daarom opgesplitst. Het eerste deel neemt 5 maanden in beslag en richt zich voornamelijk op de menselijke dimensie. De reStarters werken er aan hun zelfvertrouwen en eigenwaarde door individuele en collectieve coaching, workshops en training in persoonlijke ontwikkeling. Wie ben ik? Wat motiveert mij? Ben ik echt geknipt om als zelfstandige een nieuwe start te nemen? Dit zijn vragen die de failliete ondernemer zich best stelt vooraleer hij of zij een nieuw concreet project van stapel laat lopen. Op het einde van deze 5 maanden presenteert elke reStarter zijn beroepsproject aan een panel van experts. 304 In 2017-2018 organiseerde het ReStart-programma 3 infosessies, 3 conferenties en 2 rondetafelgesprekken. In totaal 8 evenementen, die 304 deelnemers samenbrachten. Gefailleerde ondernemers op menselijk vlak opmonteren is prima, maar volstaat niet. Na de analyse van de moeilijkheden, de oorzaken van het faillissement, de aandachtspunten en de nieuwe uitzichten krijgen de reStarters begeleiding van een mentor. Hun geval kan worden overgeheveld naar de Starters-afdeling van Beci of naar andere ondersteunende organisaties voor ondernemers. reStart zorgt dan voor supervisie en de oriëntering naar de meest aangewezen organisaties en/of hulpverleners. Eric Vanden Bemden, reStart adviseur bij Beci. Beci Activiteitenverslag 2018 | 37
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GETUIGENISSEN "Het reStart-programma heeft me eerst geholpen me minder alleen te voelen. Ik was namelijk omringd door andere mensen in dezelfde situatie. Ondanks de steun die de familie en vriendenkring geven, beseffen ze niet volledig hoe we ons voelen. Collectief in een groep nadenken en werken brengt ons op het spoor van nieuwe ideeën en helpt ons vooruit. Dit motiveert ons ook om door te zetten. Ik waardeerde ook bijzonder de verschillende workshops en de individuele coaching. Je eigen zwakheden kennen is belangrijk. Zo maak je niet weer dezelfde fouten. Voor wie failliet is gegaan en schulden vereffent, is dit kosteloze programma ook een plus. “ "Dankzij reStart heb ik al vooruitgang geboekt in mijn herop leving. Vandaag heb ik een Home Organiser activiteit gelanceerd in combinatie met een parttime baan. Na een fail lissement is het inderdaad erg ingewikkeld om weer direct als zelfstandige te gaan werken.” Myriam Coutelier, reStarter "O Het programma pakt de zaken nu ook professioneler aan, met een samenwerkingsovereenkomst waarbij het reStarter zich ertoe verbindt regelmatig aan het programma deel te nemen, en door de oprichting van een stuurgroep die de kandidaat-reStarters selecteert. Het Brusselse Gewest hernieuwde de subsidiëring. Verduidelijken en bestendigen Voor Eric Vanden Bemden, reStart adviseur, kon het programma dit jaar echt worden verduidelijkt en bestendigd. Hij meent nu betere contacten te hebben met stakeholders en kan een beroep doen op een hele reeks coaches en brugpersonen. Hij heeft o.a. hard gewerkt aan de werving van nieuwe kandidaten. Er is dan ook veel communicatiewerk verricht, waaronder een folder. Netwerking werd op grote schaal ingezet om bekendheid te verwerven voor het reStart-programma, in het bijzonder via ontmoetingen met de voorzitter van de Handelsrechtbank, Brusselse curatoren, 38 | Beci Activiteitenverslag 2018 advocaten en Brusselse OCMW's. Beci promoot verder haar reStartprogramma via het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) en sociale netwerken. Ten slotte voerde Beci mediacampagnes. Dit alles wierp zijn vruchten af in de vorm van een eerste groep reStarters, die tot het voorjaar van 2018 werd begeleid. Een tweede groep startte in de zomer. En bovendien .. In samenwerking met het COm wenst reStart een "faillissementskit" te ontwikkelen met onder meer een website waar ondernemers in moeilijkheden of gefailleerd alle nuttige informatie vinden om een faillissement naar behoren te regelen en sneller opnieuw te starten. reStart overweegt daarnaast de oprichting van een club van bedrijven ter ondersteuning van reStarters. Tot slot wil Beci Starters en reStarters met elkaar in contact brengen. Gedachtewisseling kan namelijk voor beide partijen bijzonder leerrijk zijn. Deze samenwerking tussen het COm, reStart en de Starters ‘sluit de lus’. • ok dit jaar blijft het aantal bedrijven dat een beroep doet op de diensten van het COm hoog", begint Olivier Kahn, coordinator van het COm. Het afgelopen jaar werden 1.687 dossiers verwerkt. "De grote trend? Vandaag zijn alle sectoren en alle opleidingsniveaus getroffen”, legt hij uit. "Er bestaat geen typisch profiel meer van de ondernemer in moeilijkheden. Vandaag helpen we professionals die tot voor kort als 'veilig' werden beschouwd. Denk maar aan advocaten of fysiotherapeuten. Geen beroep blijft gespaard.” 3 krachtlijnen Door de evolutie van de vraag naar bijstand past het COm zijn diensten voortdurend aan. Dit jaar stonden drie domeinen centraal. 1. Het COm investeerde in een systeem van microkrediet om ondernemers te helpen wanneer het traditionele banksysteem bijstand weigert. Op die manier krijgen de ondernemers weer toegang tot krediet om hun activiteiten nieuw leven in te blazen of te ontwikkelen. "We hebben in het bijzonder het ‘herstart’-microkrediet versterkt, in samenwerking met Crédal en MicroStart. We overwegen bovendien andere alternatieve formules zoals pandjesbemiddeling", legt Olivier Kahn uit. 80% van de ondernemers die een beroep doen op de diensten van het COm bevindt zich in (zeer) gespannen kassasituaties. "We willen hen financieel helpen. Zodra er inderdaad spanning is, trekken traditionele banken zich terug, ongeacht het personeel en de ideeën die soms goud waard zijn.” COm: omdat een crisis steeds op de loer ligt Het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) helpt zelfstandigen en ondernemers bij het beoordelen van hun professionele situatie en in de zoektocht naar oplossingen voor hun problemen. Tijdens de afgelopen jaren ontmoette het COm bijna 2.000 bedrijven per jaar. Gaëlle Hoogsteyn Olivier Kahn, coördinator van het COm 2. Het COm verbeterde ook aanzienlijk de animatie van zijn netwerk van voorschrijvers en experts. Dit netwerk is essentieel om van het COm een flexibele, zichtbare, bekende en goed functionerende structuur te maken. "Gelukkig mogen we op vele externe partners rekenen. Zij treden op als tussenpersoon, stellen hun expertise ter beschikking enz.", zegt de coördinator. In de loop van 2017 consolideerde het COm deze externe partners, in het bijzonder via nieuwsbrieven, evenementen of ontmoetingen... 3. Het informeren van ondernemers was de derde belangrijke missie van het jaar. "Op basis van de behoeften op het terrein organiseerden we informatiesessies over verscheiden thema's. We hebben bijvoorbeeld verzoening en bemiddeling besproken om ondernemers bewust te maken voor alternatieve methoden van geschillenbeslechting", illustreert Olivier Kahn. Het COm organiseerde ook ontbijt- en rondetafels om ervaringen uit te wisselen. Een Europees project Naast ‘business as usual’ kreeg het COm van Eurochambres (de federatie van kamers van koophandel) het verzoek om een project op Europese schaal uit te voeren. "Met de steun van de Europese Unie wilde Eurochambres preventieve instrumenten voor bedrijven opzetten. De federatie beschikte echter niet over de nodige interne expertise en vertrouwde het project daarom aan het COm", legt Olivier Kahn uit. In samenwerking met experts van alle horizonten ontwikkelde en testte het COm 6 tools: een preventieve diagnose, een bedrijfsherstelplan, een calculatieschema voor de analytische boekhouding, beslisbomen in bemiddelingsaangelegenheden en verder nog een administratief toezichtinstrument en een structuur om de verschillende ondernemingsprofielen beter te begeleiden. Deze instrumenten zullen een zeer gestructureerde aanpak bieden en kunnen met andere consultants en ondernemers worden gedeeld. "Na 12 jaar was het COm klaar om een dergelijk project uit te voeren. Dit is een prachtige erkenning van onze kennis en kunde", zegt de coördinator. Work in progress Tot slot werkt het COm aan de digitalisering van zijn processen, met de wil om beter in te spelen op de gewoonten van de consument, maar ook een hele reeks administratieve taken te automatiseren en zo tijd vrij te maken voor opdrachten met een hogere toegevoegde waarde. Volgens Olivier Kahn evolueert het COm ook naar een meer gesegmenteerde benadering van ondernemingen in moeilijkheden. "We zullen binnenkort onze service beter afstemmen op de kenmerken van het bedrijf. In dit opzicht zijn onderhandelingen gepland met verschillende sectorale federaties om samenwerkingsverbanden aan te gaan. Een van die federaties is bv. de Orde van de Advocaten”, besluit hij. • 1647 In 2017 behandelde het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (volgens de jongste beschikbare cijfers) 2958 contacten (telefoon en interviews), waaronder 922 contacten voor juridische aangelegenheden, 815 voor financiële zaken en 1221 in andere materies (boekhouding en belastingen, strategie en marketing, enz.). 1647 dossiers in totaal. GETUIGENISSEN "Een faillissement kan iedereen overkomen. Toen ik aan de beurt was, stortte mijn hele wereld in. Als ondernemer moet je, ook onder een berg problemen, je verantwoordelijkheden opnemen. Het COm is een unieke kans om zich te vermannen, referentiepunten te vinden en te rekenen op de hulp van bekwame mensen op boekhoudkundig, juridisch, financieel en andere niveaus.” Michèle Lahaye "Ik vroeg het COm mij in contact te brengen met een advocaat. En ook omdat ik hulp nodig had bij mijn boekhouding. Mijn verzoek werd zeer snel (onmiddellijk, in feite) behandeld, en de mensen met wie het COm mij in contact bracht, bleken zeer effectief te zijn.” Maria Prida Beci Activiteitenverslag 2018 | 39
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Internationalisering rijmt met digitalisering In België is de grens nooit ver te zoeken en daarachter wonen bijna 7 miljard potentiële klanten! Om bedrijven beter te ondersteunen in hun internationale ontwikkeling, gaat Beci resoluut voor vernieuwing en digitalisering. Gaëlle Hoogsteyn E conomische missie, ontvangst van delegaties, relatiebeheer, netwerken, organisatie van evenementen ... De internationale afdeling heeft dit jaar weer niet stilgezeten om bedrijven die zich in het buitenland willen ontwikkelen, te informeren en te helpen. Weliswaar ging dit met een vleugje nieuwigheid gepaard! Economische missie: eerst virtueel, dan echt Laten we even focussen op de economische missie in Canada, naar aanleiding 40 | Beci Activiteitenverslag 2018 van de inwerkingtreding van Ceta. Dit vrijhandelsverdrag tussen de Europese Unie en Canada opent nieuwe uitzichten voor Belgische bedrijven. In samenwerking met CanCham en de CCI Wallonie nam Beci daarom 15 bedrijven mee op prospectie. Beci wilde met deze missie flink innoveren. De Kamer organiseerde vóór de reis virtuele ontmoetingen via Skype. Elk bedrijf kreeg 15 minuten de tijd om zich voor te stellen, een gesprek te voeren en zijn verwachtingen toe te lichten. Voor onze partners ter plaatse was het een echte troef om de deelnemers op voorhand te leren kennen. Zo hadden ze ruim de tijd om zich te mobiliseren en zeer gerichte vergaderingen te organiseren. Contacten in één klik Een andere belangrijke innovatie was dit jaar de lancering van be.connected, een nieuw B2B matchmaking platform. Met Be.connected spoort u zakelijke kansen, partners, dienstverleners of klanten op. Niet alleen in het Beci-netwerk trouwens, maar ook in dat van andere Handelsmissie naar Canada: de mening van de deelnemers "De missie naar Canada was bijzonder goed voorbereid. Ter plekke heb ik, dankzij doelgerichte afspraken, zeer goede contacten kunnen leggen. Sommige ontmoetingen krijgen ongetwijfeld een gevolg. Ook de logistiek was prima, waardoor we de tijd ter plaatse konden optimaliseren. En ik waardeerde de dynamiek van de groep.” Christian Defauw, Partner bij MCW Law Firm "Onze deelname aan de economische missie naar Canada moest onze vestiging in Montreal versterken en ik ben opgetogen met het resultaat. De bijeenkomsten die Beci en CanCham voor ons organiseerden overtroffen de verwachtingen, zowel voor klanten als potentiële partners. Het netwerken binnen de missie was ook een troef: er heerste een goede communicatie over en weer binnen de groep en het delen van ervaringen vond ik boeiend.” Bernadette Pâques, Managing Director bij Company Writers 635 Tijdens het boekjaar 20172018 beantwoordde de internationale afdeling van Beci meer dan 250 adviesaanvragen. De evenementen die de afdeling in de loop van het jaar organiseerde, brachten 635 deelnemers bijeen. De missie in Canada vertrok met 20 deelnemers en leverde tijdens de drie dagen die specifiek aan B2B-ontmoetingen waren gewijd meer dan 140 afspraken op met Canadese bedrijven of partners. Kamers van Koophandel in acht partnerlanden: Finland, Bulgarije, België, Italië, Litouwen, Slovenië, het Verenigd Koninkrijk en Frankrijk. Dit platform is vooral bijzonder betrouwbaar: de op be.connected geregistreerde bedrijven worden gemodereerd door de Kamers van Koophandel die als partners optreden. Concreet: de bedrijven die lid zijn van het platform staan te goeder naam en faam bekend en hun identiteit werd geverifieerd. U hoeft dus geen valse profielen te vrezen. Het platform biedt toegang tot de Kompass database, die de contactgegevens van miljoenen bedrijven over de hele wereld bevat. Netwerken als kern van succes De Kamer van Koophandel verwelkomde verscheidene buitenlandse delegaties, waaronder een Iraanse en een Chinese. Ook een ontmoeting met de president van de Republiek Haïti stond op de agenda. Dit jaar kreeg Beci de kans om de Exportclub en de Africa Club nieuw leven in te blazen, en om een Food Club op te richten. Via zulke clubs wisselen bedrijven ervaringen uit en volgen ze de actualiteit. Zij komen tijdens het jaar regelmatig bijeen om door de leden vastgelegde onderwerpen te bespreken. Tot slot kregen ook jonge exporteurs de nodige belangstelling. De internationale dienst ontmoette veel bedrijven die vroeger aan de Starters Hub hadden deelgenomen en nu advies en informatie willen inwinnen over internationale ontwikkeling. Dit gaf trouwens aanleiding tot bewustmakingsactiviteiten over internationale vraagstukken. De kracht van EEN De deskundigen van het Enterprise Europe Network (EEN) binnen Beci hebben in het boekjaar 2017-2018 110 Brusselse KMO's geadviseerd en aangesloten in het raam van hun internationale ontwikkeling (zie kader). Deze contacten ontstaan via matchmaking Beci Activiteitenverslag 2018 | 41 Naast deze activiteiten verleenden deskundigen van Enterprise Europe Network bij Beci aan 110 Brusselse KMO’s advies en legden voor hen contacten met het oog op een bredere internationalisering. 237 contacten met buitenlandse bedrijven kwamen tot stand via het online platform voor zakelijke uitzichten of tijdens matchmaking events. Beci verstrekte ook 45 keer persoonlijke ondersteuning en advies (toegang tot buitenlandse markten, regelgeving binnen de Europese Eenheidsmarkt, overheidsopdrachten, enz.). Er werden 5 partnerschapsovereenkomsten ondertekend tussen Brusselse en buitenlandse bedrijven. Ten slotte reikte het Beci Customs Center 17.547 certificaten van oorsprong en 381 ATA-carnets uit.
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events, zoals de Tavola-beurs, waarvan Beci partner is en die om de twee jaar in Kortrijk plaatsvindt om vakmensen uit de voedingssector samen te brengen. EEN biedt ook een platform dat online zakelijke uitzichten en bedrijfsprofielen publiceert. Gemiddeld genereert elk aanbod 6 blijken van belangstelling van buitenlandse bedrijven. Het be.connected platform vergemakkelijkt het aanknopen van relaties tussen ondernemingen, met de steun van kamers van koophandel in acht landen, waaronder België. Een van de troeven van het netwerk zijn de deskundigen in meer dan 60 landen, ver buiten Europa (de laatste die zich bij het netwerk aansloot was Qatar). Wereldwijd werden in 2017 ruim 2.500 samenwerkingsovereenkomsten getekend, met een tevredenheid van 86%. In Brussel konden via EEN vijf partnerschapsovereenkomsten worden gesloten met buitenlandse bedrijven. Zo vond een vertaalbureau een partner in Frankrijk en sloot een bedrijf gespecialiseerd in afvalbeheer een overeenkomst met een Poolse distributeur. Het EEN-netwerk is er ook om bedrijven te adviseren en te informeren. Advies is altijd afgestemd op de behoeften en de vragen van de klant die zich internationaal wenst te ontwikkelen. De verstrekte informatie heeft voornamelijk betrekking op de regelgeving (invoerrechten, noodzakelijke documenten, BTW, toegang tot buitenlandse markten, enz.). • CO-ATA: uw formaliteiten in goede handen Bedrijven die vaak exporteren of veel reizen weten het maar al te goed: door de internationale formaliteiten aan Beci toe te vertrouwen, besparen ze veel tijd en energie. Ook dit jaar brak de dienst "Exportformaliteiten" bij Beci alle records. Certificaten van oorsprong, ATA Carnets … Beci is de enige bevoegde instantie in Brussel die deze documenten verstrekt, vaak voor uitvoer, inklaring van goederen of in de vorm van documentair krediet. Elke Teck Volgens Elke Teck, CO­ATA Manager, vormen de aanvragen voor certificaten van oorsprong een belangrijk onderdeel van de internationale formaliteiten, evenals de consulaire dienst die er rechtstreeks mee verbonden is (en die Beci eveneens beheert). Dit jaar was een recordjaar voor ATA Carnets (tijdelijke uitvoerdocumenten). "Met het Wereldkampioenschap Voetbal moesten veel Brusselse bedrijven apparatuur naar Rusland exporteren en hadden ze tijdelijke vergunningen nodig. Een ATA Carnet vereenvoudigt de administratie en laat de bedrijven besparen op belastingen en douanekosten", legt ze uit. Alleen al in mei gaf Beci meer dan 60 ATA Carnets uit, een historisch record. Elke Teck merkt dat veel in Brussel gevestigde bedrijven eveneens een beroep doen op de cel "Exportformaliteiten" voor de formaliteiten van hun buitenlandse filialen. "Er werd promotiewerk geleverd om dit groeiende dienstenaanbod bekend te maken.” Ten slotte wordt, net als bij de andere diensten, gewerkt aan digitalisering: steeds meer aanvragen stromen online binnen via het platform van digichambers. "De populariteit van het platform is het afgelopen jaar sterk toegenomen", zegt Elke. "Ons doel is dat zoveel mogelijk aanvragen via dit kanaal binnenkomen en dat we uiteindelijk alleen elektronisch gaan werken. Dit versnelt het proces en maakt tijd vrij voor andere missies", besluit ze. 42 | Beci Activiteitenverslag 2018 114 Van juli 2017 tot juni 2018 organiseerde Beci 114 seminars en opleidingssessies voor 1272 deelnemers. Opleidingen: nieuw bouwen op solide fundamenten Als Kamer van Koophandel heeft Beci de belangrijke taak om bedrijven te informeren en te helpen zich aan te passen aan veranderingen op elk niveau ook. In deze context lopen jaarlijks tientallen opleidingen, met een voortdurend geactualiseerd programma. Gaëlle Hoogsteyn Focus op de sociale wetgeving Arbeidsrecht en sociale wetgeving vormen een belangrijk onderdeel van de opleidingen die Beci organiseert. Tijdens het afgelopen jaar focusten 33 trainingen op deze domeinen, voor een totaal publiek van circa 600 deelnemers. "De sociale wetgeving wordt steeds complexer, vooral als gevolg van de regionalisering", legt Frédéric Simon, sociaal adviseur, uit. "Bovendien zijn de wetteksten voor bedrijven niet altijd duidelijk te interpreteren. Daarom doen we voor onze opleidingen een beroep deskundigen.” op hooggespecialiseerde Tijdgebonden onderwerpen Bij de keuze van de onderwerpen probeert de Training afdeling van Beci aandacht te besteden aan de concrete problemen en behoeften van bedrijven. De thema’s veranderen constant, onder invloed van het nieuws en de nieuwigheden. "We hadden het bijvoorbeeld veel over de zgn. 'cash for car', het mobiliteitsbudget of de AVG bij de verwerking van personeelsgegevens. Frédéric Simon Ook de evolutie van de wereld rondom ons draagt een steentje bij: burn-out, telewerken, het recht op ontkoppeling … Allemaal problemen die twintig jaar geleden niet bestonden en die vandaag veel vragen oproepen." Beci organiseerde regelmatige bijeenkomsten om alle aspecten van salarispakketten te bespreken, waarbij deskundigen de verschillende nieuwigheden aankaartten en toelichtten. Sommige onderwerpen als werktijden of de regeling van carrièrebeëindiging komen regelmatig terug. Beci Activiteitenverslag 2018 | 43
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Voor het volgende jaar is een cyclus van drie sessies voorzien, waarbij de aandacht zal uitgaan naar de actualiteit en nieuwe ontwikkelingen in de wetgeving en de jurisprudentie. Drie vrijdagen zullen gewijd zijn aan het sociale nieuws. En drie sessies bespreken specifiek de weerslag op de overheidsdiensten. Ook nieuw: Beci organiseert steeds meer opleidingen voor de overheidssector, die aan een specifieke sociale wetgeving is onderworpen. Tevreden bedrijven! De tevredenheid van de deelnemers scoort, net als in vroegere jaren, bijzonder hoog. Alle opleidingen worden gegeven door professionals, voor professionals. De trainers die Beci inzet zijn allemaal specialisten in hun vakgebied. "Wij wensen dat deelnemers de training verlaten met aanbevelingen en concrete zaken die ze meteen in de praktijk gaan opnemen. Onze trainingen zijn in functie van de werkelijkheid opgevat en de theorie blijft toegankelijk. Ook de uitwisseling van praktijken tussen deelnemers levert een grote meerwaarde op", verzekert Frédéric Simon. Wat de deelnemers ervan denken "Deze training was zeer praktijkgericht en vestigde onze aandacht op een aantal belangrijke details, terwijl de theorie toegankelijk bleef.” Brigitte Thunis, Personeeldienst, Haute École Léonard de Vinci, Parnasse-Isei, over de opleiding ‘Forfaits de frais’. "De training was boeiend en gaf een goed overzicht van de verschillende facetten van intellectueel eigendom.” Sarah Marlière, Legal affairs – IP officer, CRM Group, over de opleiding ‘Comment protéger vos créations par la propriété intellectuelle et le secret des affaires ?’ "Uitstekende training, compleet, duidelijk en zeer interactief. Ik waardeer het dat de spreker rekening heeft gehouden met de specifieke gevallen van elk van de deelnemers.” Luc Meeus, Gedelegeerd bestuurder, Huizinvest, over de opleiding ‘Comment gérer l'amiante dans mon entreprise ?’ "Een zeer complete presentatie gegeven door een bekwame trainer, die de moeite heeft genomen om het nodige zoekwerk te verrichten zodat zijn presentatie op het aanwezige publiek is afgestemd.” Marc Lenelle, verantwoordelijk voor Human Resources bij de Economische en Sociale Raad – Brussels Hoofdstedelijk Gewest, over de opleiding ‘L'interruption de carrière dans le secteur public’ website. Daar vindt u voortaan de gratis inhoud, betalende inhoud, video's en de mogelijkheid tot registratie. Tarik Hennen De toekomst van de opleidingen, bij Beci Nieuw is ook de digitalisering van opleidingen. “We komen tot de belangrijke vaststelling dat wij niet langer in silo’s mogen werken. Dat geldt ook voor opleidingen", stelt Tarik Hennen, Digital Strategy Consultant. In deze context is het volledige opleidingsaanbod samengebracht op één 44 | Beci Activiteitenverslag 2018 Een blended learning aanbod is op komst. "Wij wensen vóór, tijdens en na de training te werken, om een eengemaakt proces te bereiken", zegt Tarik Hennen. Vóór de training krijgt de deelnemer al toegang tot documenten en kan hij zich voorbereiden. Met dit eerste, kosteloze deel kan hij zich een nauwkeuriger beeld vormen van de inhoud van de opleiding. Daarna heeft hij toegang tot andere documenten om het onderwerp verder te verkennen (quizzen, validatie, oefeningen...). De deelnemer kan bijvoorbeeld inloggen, slides bekijken en met de trainer of andere deelnemers communiceren. "Door deze gedachtewisseling tussen ondernemers werkt de training niet alleen verticaal, maar ook horizontaal", zegt Tarik Hennen. "We evolueren van een statische visie van de opleiding naar een continu leertraject." In deze context zullen webinars van bepaalde opleidingen worden aangeboden. Zij zijn bestemd voor mensen die de face-to-face opleiding niet konden bijwonen. De uitdaging voor Beci: haar opleidingen onderscheidend maken door ze aan te passen aan de realiteit van de Brusselse bedrijven. Daartoe introduceert Beci bijvoorbeeld coproductie-initiatieven waarbij bedrijven ook hun behoeften, vragen enz. kunnen delen. • GETUIGENISSEN Het belang "Ons kantoor coördineert een jaarlijkse cyclus van drie opleidingen over de actualiteit rond verloning en salarisvoordelen ('Compensation & Benefits'). Het hele jaar door volgen we van nabij de evolutie van de wetgeving, de nieuwe standpunten van de belastingadministratie, de RSZ, de RSVZ en de jurisprudentie ter zake... Op deze basis bereiden we elke sessie voor die wij voor Beci organiseren. Voor bedrijven zijn deze sessies in zekere zin afspraken met het nieuws, waardoor ze in een paar uur een goede samenvatting van de belangrijkste nieuwigheden en aandachtspunten voorgeschoteld krijgen. Dit is zeer nuttig, vooral voor kleinere organisaties die niet noodzakelijk over een specifieke human resources afdeling beschikken, maar ook voor HR managers die beter geïnformeerd willen zijn of hun kennis willen updaten. Op dit gebied is het van bijzonder belang op de hoogte te blijven, aangezien in sommige gevallen sancties of boetes kunnen worden opgelegd aan bedrijven die de nieuwe wetgeving niet ten uitvoer leggen. Het gaat er ook om dat werkgevers in staat zijn een moderne en efficiënte verloning aan te bieden, de juiste profielen aan te trekken en het talent van morgen te behouden.” "Omdat deze materie over het algemeen erg complex is, proberen we ze zo begrijpelijk mogelijk te maken. We illustreren de theorie altijd met concrete voorbeelden en oefeningen om de deelnemers te helpen begrijpen wat er op het spel staat voor hun bedrijf. Onze toegevoegde waarde ligt ook in het feit dat we specialisten zijn, dagelijks met deze vragen worden geconfronteerd, en dat we de link kunnen leggen tussen arbeidsrecht, sociale zekerheid en fiscaliteit. We bieden verschillende opties aan om managers en HR-managers te laten inzien waar het voordeel voor hun bedrijf ligt. Wanneer ze terug op kantoor zijn, kunnen ze direct controleren of ze in orde zijn en de juiste acties ondernemen. Tot slot, omdat dit domein constant in ontwikkeling is, is het terugkerende formaat van de sessies een merkwaardig pluspunt.” Nicolas Tancredi, Partner bij Younity en vaste trainer bij Beci van levenslang leren Permanente vorming – of het stimuleren van levenslang leren – is van strategisch belang voor Beci Kamer van Koophandel van Brussel. Naast de twee eigen scholen VTI en EPFC speelt het lobbywerk achter de politieke schermen daarin een niet te onderschatten rol. Peter Van Dyck eci wil zoveel mogelijk mensen aan werk helpen, en in het bijzonder jonge mensen – de jeugdwerkloosheid is in Brussel, ondanks de verbetering van de jongste jaren, nog altijd een heikel punt. In haar strategisch plan staat te lezen dat Beci ernaar streeft het globale aantal werklozen onder de 10% B te houden (nu is dat 18%) en het aantal jonge werklozen onder de 15% (nu 20%). Daarnaast is het, als werkgeversorganisatie, een grote bekommernis dat de competenties van werknemers mee evolueren met de veranderende behoeften van hun onderneming en de economische context.. Beci Activiteitenverslag 2018 | 45
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Met dat dubbele doel voor ogen richtte Beci Kamer van Koophandel van Brussel vier decennia geleden twee eigen scholen op om permanente vorming te realiseren en erkende attesten af te leveren: EPFC (Franstalig) en VTI (Nederlandstalig). “De twee scholen houden er verschillende programma’s op na, maar wat ze gemeen hebben, is dat ze centra voor volwassenenonderwijs zijn. Ze richten zich dus tot een volwassen publiek”, vertelt Joëlle Evenepoel, secretaris-generaal van Beci. “Een van de speerpunten in Brussel is de talenkennis en onze scholen spelen hier volop in. EPFC is vorig jaar verhuisd naar het hart van de stad, net naast Actiris. Geen toeval, want naast de wens om de school een meer centrale ligging te geven, is Actiris een belangrijke partner als het gaat om tewerkstelling. Naast Brussel zijn wij ook zeer aanwezig in de rand via onze school VTI. In september 2017 zijn we gefuseerd met het CVO Strombeek Grimbergen waardoor we nu, naast onze campussen op de VUB en in Vilvoorde, een derde campus aanbieden en hierdoor een nog betere geografische spreiding van ons lessenpakket kunnen verzekeren.” Nieuwe opdrachten “In Vlaanderen is een rationaliseringsbeweging van het volwassenenonderwijs aan de gang die veel bewuster de link met de arbeidsmarkt zoekt. Vrijetijdscursussen zoals kooklessen krijgen voortaan minder financiering dan opleidingen die erop gericht zijn competenties te verwerven die je meer kansen bieden om werk te vinden of te behouden”, schetst Jan De Brabanter, secretaris-generaal van Beci-VOB. Dit heeft uiteraard gevolgen voor VTI. Een belangrijke opdracht voor VTI is het organiseren van Nederlands voor anderstaligen (NT2). Dit aanbod werkt de sociale promotie en integratie van nieuwkomers in de hand. Wat de jongste jaren ook aan belang heeft gewonnen is het tweedekansonderwijs (TKO). VTI zorgt er, in samenwerking met de VDAB, bijvoorbeeld voor dat mensen die om uiteenlopende redenen 46 | Beci Activiteitenverslag 2018 Een van de speerpunten in Brussel is de talenkennis en onze scholen spelen hier volop in. Joëlle Evenepoel hun middelbaar niet konden afwerken alsnog hun secundair diploma kunnen halen en zodoende makkelijker werk vinden of doorgroeien. Met beleidsmakers rond de tafel Beci wil, naast het aanbieden van opleidingen, ook investeren in wenselijke veranderingen op beleidsvlak. Een voorbeeld is de erkenning van competenties in plaats van diploma’s. Dit zou ertoe leiden dat buitenlanders, die moeilijkheden ondervinden bij het voorleggen van geldige diploma’s, via het volwassenenonderwijs de nodige competenties kunnen bijspijkeren. Beci zal vanaf begin volgend jaar ook zwaar inzetten op de knelpuntberoepen. “De Groep van Tien heeft de bevoegde regio’s gevraagd om in werkgroepen oplossingen te zoeken voor de vacatures die niet ingevuld geraken. Brussel reageerde hier al positief op”, zegt Jan De Brabanter. “Beci heeft samen met de Brusselse minister van tewerkstelling Gosuin een 20-tal acties voorgesteld. Brussel wil de klemtoon niet zozeer op knelpuntberoepen als dusdanig leggen, maar op alle openstaande vacatures. ‘Les vacances d’emploi’ in plaats van ‘les métiers en pénurie’, zoals minister Gosuin het verwoordt. De term knelpuntberoep roept negatieve associaties op: moeilijke job, slecht betaald… Laat ons het positief bekijken, als jobs met toekomstperspectieven.” Nu door de zesde staatshervormingen bevoegdheden zoals de arbeidsmarkt naar Brussel zijn verhuisd, lijkt het Beci een nuttige oefening om na te gaan hoe maatregelen als tijdskrediet en opleidings cheques werknemers kunnen stimuleren om zich bij te scholen. Beci heeft samen met de Brusselse minister Gosuin een 20-tal acties voorgesteld. Brussel wil de klemtoon op alle openstaande vacatures leggen. Jan De Brabanter Blended learning In het kader van het moderniseringsproject The Cham wil Beci de digitale evolutie doortrekken naar het scholingsaanbod. Joëlle Evenepoel: “Nu geldt vaak nog de klassieke formule: mensen komen bijvoorbeeld een dag of een deel ervan les volgen. ‘Blended learning’ – een combinatie van ter plaatse cursus volgen, met de nodige menselijke interacties, en van op afstand leren via een platform – is men ook in het volwassenenonderwijs aan het integreren. Zo kan men onder andere onnodige verplaatsingen vermijden en toch de opleiding verder zetten op een kwaliteitsvolle manier.” Zo pragmatisch mogelijk het levenslang leren invullen, daar ligt de toekomst. • Naleving AVG dubbele uitdaging voor Beci De media stonden dit jaar bol van de AVG – de Algemene Verordening Gegevensbescherming – die op 25 mei 2018 in werking is getreden. Deze Europese verordening legt natuurlijke personen, privé ondernemingen en overheidsinstanties verplichtingen op om burgers te beschermen tegen onaanvaardbaar gebruik van hun persoonsgegevens. De AVG wil de burger in feite meer rechten en controle toekennen wat betreft de manier waarop zijn gegevens worden verwerkt. De verwerking van persoonsgegevens is nu strenger gereguleerd dan in het verleden en maakt voortaan deel uit van de dagelijkse realiteit van bedrijven. De AVG draagt dan ook bij tot de geloofwaardigheid van een onderneming, meer bepaald wat betreft haar vermogen om in te spelen op en zich aan te passen aan een veranderend wetgeving. D en een wettelijke e AVG richt zich tot alle bedrijven actief binnen de EU. De naleving wordt voor hen een flinke uitdaging… verplichting, waarbij overtreders zich blootstellen aan pijnlijke financiële sancties (tot 4% van de jaaromzet van een onderneming). Ergens staat met de AVG ook de geloofwaardigheid van de bedrijven op het spel: het is nooit aangenaam om klanten op de hoogte te moeten brengen van een lek in de persoonsgegevens of een fout in het computersysteem. In die zin is reputatie wellicht van fundamenteler belang in de AVG dan de dreiging van geldboetes. Naleving van de AVG is een aanzienlijke opgave voor een onderneming. Het proces begint met een inventarisatie van alle verwerkte persoonsgegevens. Vervolgens moet het bedrijf nagaan of deze gegevens voldoen aan de beginselen van noodzakelijkheid en evenredigheid ten opzichte van het nagestreefde doel. Met andere woorden: is de gevraagde informatie echt nodig om het nagestreefde doel te bereiken? Een dergelijke screening laat toe om niet-essentiële verwerkingen weg te filteren en de relevante verwerkingen in een register op te nemen. De volgende stappen zijn de toepassing van de nodige rechtsgrondslagen, een risicobeoordeling, de bepaling van een bewaartermijn voor persoonsgegevens en de informatie van klanten over hun rechten. De naleving vereist dus aanzienlijke middelen. De werklast varieert uiteraard in functie van de omvang van het bedrijf. Kleine structuren met een dozijn of minder werknemers kunnen binnen enkele dagen aan de eisen voldoen. Grotere bedrijven gaan een aanzienlijk zwaarder proces tegemoet. De taak vereist bovendien een doorlopende actualisering en verwijdering van persoonsgegevens. Werk van lange adem. De AVG induceert daarmee een echte cultuurverandering binnen de onderneming. De naleving van de AVG heeft de teams van Beci aangezet om nauwer samen te werken en elkaars activiteiten en taken beter te begrijpen. Dankzij de naleving is het personeel zich bewust geworden van wat gegevensbescherming allemaal inhoudt. De bewustmaking heeft geleid tot de invoering van goede praktijken binnen de organisatie, wat op zijn beurt een hoog niveau van bescherming van de persoonsgegevens waarborgt. Bedrijven informeren en begeleiden Intern was de naleving echter niet de enige uitdaging. Als Kamer van Koophandel moest Beci ook bedrijven sensibiliseren, informeren en ondersteunen. Dit gebeurde via verscheidene informatiesessies en trainingscycli: zij verschaften de nodige kennis om de AVG-uitdaging aan te gaan. Deze opleidingscycli worden de komende maanden voortgezet. De toepassing van de AVG is trouwens nog maar net begonnen. Voor meer informatie raadpleegt u best regelmatig onze website Beci.be. • Alexis Bley Juridisch adviseur bij Beci ab@beci.be - +32 2 563 68 58 Beci Activiteitenverslag 2018 | 47
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25.09.2017 u 13.09.2017 u De Zinner Circle aan de VUB, voor de Nederlandstalige leden van Beci. Beci lanceert zijn Club Export Brussels, in aanwezigheid van de Brusselse Staatsecretaris Cécile Jodogne. t 12.10.2017 t 18.10.2017 Exclusive After Work in de Chalet Robinson: een buitengewone omgeving voor een zeer gezellige netwerkingavond. Marc Decorte, de nieuwe voorzitter van Beci, richt zich tot het gezelschap van Brussels Meets Brussels. Thema dit jaar was het beleid in Brussel. 29.11.2017 u 12, 13 & 14.12.2017 u Een voordracht over de preventie van burn-out, in het raam van het reStart programma dat gefailleerde ondernemers helpt opleven. Drie dagen, 40 deskundigen, 7 thema’s en 20 u gratis advies: de opzet van het initiatief Get Ready For Tomorrow. t 05.01.2018 t 01.03.2018 Een (tijdelijke) werf op de 500 van de Louizalaan: Beci verbouwt zijn kantoren om de ondernemers nog beter te verwelkomen. Beci lanceert een reeks seminars over overheidsopdrachten, om de Brusselse ondernemingen te helpen hier op in te gaan. 20.04.2018 u 04.05.2018 u De Starters’ Night met animator Davy Courteaux, tegelijk ‘show speaker’ en auteur van de show ‘Je lance ma boîte’. Het terras van Beci onthaalt de leden van de HRM Club. 48 | Beci Activiteitenverslag 2018 14.09.2017 u 05.10.2017 u De Green After Work komt bijeen op Droh!me, een nieuwe duurzame eventlocatie in Brussel. 12e editie van de Beci Golf Trophy, op het splinternieuwe golfterrein The National. t 09.11.2017 t 23.11.2017 Beci en Actiris nodigden de ondernemers uit op een Afterwork Tewerkstelling om kennis te nemen van de steunmaatregelen voor tewerkstelling in Brussel. In de Innovation Plane to Berlin trekt Beci met een honderdtal ondernemers op ontdekkingstocht naar het ecosysteem van de startende bedrijven in Berlijn. 14.12.2017 u 21.12.2017 u De financiering van ondernemingen in elk stadium van hun groeiproces was het hoofdthema van de voordracht Finance Your Growth. Xmas Evening in de White Cinema, in het winkelcentrum Docks Bruxsel, in aanwezigheid van de Kerstman! t 28.03.2018 t 29.03.2018 Opening van MO, een tijdelijke ruimte gewijd aan bestaande en toekomstige oplossingen voor de stedelijke mobiliteit. Het Plaza Hotel onthaalt de Luxurious Afterwork van Beci. 28.05 au 01.06.2018 u 3600 u Een vijftiental ondernemingen neemt deel aan een economische missie in Canada, onder begeleiding van Beci, CanCham en de CCI Wallonie. Dit is het aantal deelnemers aan de Beci events in 2017-2018 (+18%). 350 mensen woonden de Garden Party bij (foto) , 649 de After Works, 106 de Zinner Nights enz. Beci Activiteitenverslag 2018 | 49
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Het gras is echt groener bij de buren De Brabantse Golf, het golfterrein in Steenokkerzeel, houdt het gras natuurlijk graag perfect groen. Van mei tot september zorgt een computergestuurd systeem ervoor dat de greens geen dorst hebben. Maar zonder water geen groene greens. Jaarlijks is daarvoor liefst 6 000 tot 8 000 kubieke meter water nodig. Tot enkele jaren geleden gebruikte de Brabantse Golf schaars en kostbaar grondwater voor het onderhoud van de greens. Maar dankzij de samenwerking met Brussels Airport blijft het gras nu altijd groen en moet er geen grondwater meer gebruikt worden. Het gezuiverde afvalwater van de luchthaven, samen met het regenwater vanop de daken en het tarmac dat wordt opgevangen in wachtbekkens, houdt de golfterreinen in topconditie. WOORD VOORAF Digitalisering: er wordt v België beter verwacht België verschijnt op de 21e plaats in de Digital Agility Index (D Hermes in maart publiceerde. Een stabiel resultaat, identiek van vorig jaar. Volgens de initiatiefnemers meet de DAI de capaciteit 115 landen om bedrijven een gunstig klimaat te bieden voor hun ontwikkeling, in een context van wereldwijde digital omwenteling. Deze eenentwintigste plaats is op zichzelf geen slecht resultaat. Hiermee belandt België in het topkwartaal van de meest gedigitaliseerde landen en laat veel landen achter zich die niet minder ontwikkeld zijn dan het onze. Zo bijvoorbeeld Nieuw-Zeeland, Israël of de Verenigde Arabische Emiraten. Toch presteren we teleurstellend. Ambitie en economisch realisme moeten ons aanzetten om onszelf te vergelijken met degenen die beter scoren. En dit beeld is minder bemoedigend, omdat het ons aantoont dat al onze naaste buren – welja, alle – ons voorafgaan. Dat de Verenigde Staten, met een score van 87,0, duidelijk op kop lopen, zal niemand verbazen. Een stuk verderop vinden we Duitsland (75,3), gevolgd door Nederland (74,3). Ja, hoor, Nederland, een land dat sociaaleconomisch zeer vergelijkbaar is met het onze, behoort tot de wereldtop van de sterkste 3 digitalisatielanden. Ook het Verenigd Koninkrijk (72,0), Luxemburg (67,5) en Frankrijk (65,5) doen het beter dan België (64,0). Uit de methodologie valt nog meer te leren. De deskundigen van Euler Hermes stelden hun index samen aan de hand van vijf criteria, ontleend aan geloofwaardige bronnen als de Wereldbank of het Economisch Wereldforum. We zetten de criteria even op een rijtje: regelgeving en ondernemingsklimaat; onderwijs- en onderzoekstelsels; connectiviteit (het percentage aangesloten bevolking en het aantal servers); logistieke infrastructuur en marktomvang. Dit laatste criterium benadeelt natuurlijk de kleinere landen, maar geldt net zo goed voor Nederland of Luxemburg als voor België. Wat de andere criteria betreft, merken we dat ons land vrij goed presteert op het gebied van onderwijs en infrastructuur, maar veel minder goed inzake ondernemingsklimaat en connectiviteit. Dit soort rangschikking dient natuurlijk in perspectief te worden gezien, maar de resultaten schetsen in ieder geval een aantal trends. Als België morgen tot de kopgroep van de digitalisering wil toetreden, dan grijpen we best op twee niveaus in: enerzijds het creëren van een gunstige omgeving voor nieuwe economieën, met werving van talent en integratie van innovatieve digitale technologieën in de bedrijfswereld, en anderzijds het nemen van initiatieven om de beruchte "digitale kloof" te dichten, waardoor te veel burgers, maar ook bedrijven, achterblijven. Beci is hierbij betrokken: we pleitten al voor 5G en zouden graag Brussel een expertisecentrum voor kunstmatige intelligentie zien worden. Op het vlak van mobiliteit werken we heel concreet samen met bedrijven uit de sector. Het is daarbij de bedoeling om, aan de hand van gegevens en analyses van gedragingen, oplossingen te bieden voor de stad. We hopen trouwens dat deze samenwerking kan worden uitgebreid naar de overheid. Optreden is de enige manier om België efficiënt en competitief te houden in een wereld die de digitale toer opgaat – en niet op ons zal wachten. BECI - Brussel metropool - mei 2018 1 Marc Decorte, Voorzitter van Beci
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INHOUD 4 Digest 10 Beci online Think Tank 12 Vastgoedtrends langs het kanaal 16 Mobiliteit: Verwoestende graafmachines 18 Trop is te veel! 19 Vóór of tegen de fusie van de Brusselse gemeenten? 20 Kent u de rechten van de ondernemer? 22 Wie betaalt morgen de zelfrijdende auto’s in Brussel? Internationaal 24 Beschikt u al over een Rex-nummer? 25 Hebben de ondernemingen behoefte aan duurzame ontwikkeling? Green 26 Infografie: Brussel, een duurzaam gewest 27 België, een nieuwe gastvrije bestemming voor recycling? 30 Waardevol bio-afval! 34 De uitdagingen en buitenkansen van waterzuivering 36 Groene en hedendaagse werkruimtes 38 Stedelijke verdichting: een ecologische uitdaging 40 Not In My Backyard? Focus : energy 42 Energiepact wordt groot toekomstproject 43 Waar naartoe met de Belgische expertise in kernenergie? 45 De huidige energierevolutie is aan versnelling toe 48 De paradox van Jevons: green IT misschien toch niet zo groen Dynamiek 50 Sociale huisvesting: de bedrijven hebben werk voor de boeg 52 Starter: BioGourMed 53 Facebook, LinkedIn, Instagram… Welke netwerken kies ik voor mijn bedrijf? 54 10 manieren om zijn bedrijf in de grond te boren 55 Het personeel om de onderneming over te nemen? Community 58 Het Beci nieuws in beeld 60 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 63 Toetredingsaanvragen 63 Index 64 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 36 – Juni 2018 In september: Tewerkstelling en vorming Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Géry Brusselmans, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Xavier Dehan, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Édouard Cambier, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Maha Karim-Hosselet, Mathieu Maes, Laura Rebreanu, Erick Thiry, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Matthias Vanherentaals. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS DIGEST Los Angeles eregast op de beurs Transports Publics LA Metro, het vervoernetwerk van de Stad Los Angeles, biedt 6 metrolijnen in een netwerk van 170 km en 93 stations, naast een vloot van 2.400 bussen, samen goed voor 1,3 miljoen passagiers per dag. LA Metro wordt dit jaar eregast op Transports Publics, de Europese vakbeurs voor mobiliteit, die plaatsvindt van 12 tot 14 juni in Paris Expo Porte de Versailles. Als ambitieus netwerk en als promotor en ontwikkelaar van grootschalige mobiliteits- en infrastructuurprojecten, biedt LA Metro antwoorden aan alle professionals uit de sector. Phillip A. Washington, algemeen directeur van LA Metro, wordt in Parijs verwacht. Hij geeft er een toespraak tijdens de inhuldiging. Los Angeles was jarenlang de automobielstad bij uitstek. Haar vervoersnetwerk heeft zich echter kunnen aanpassen aan de specifieke kenmerken van haar grondgebied: het bedient met succes de dichtstbevolkte provincie van de Verenigde Staten (10,1 miljoen inwoners) op meer dan 10.500 km², met andere woorden 10 keer de oppervlakte van de stad New York. In 2016 stemden de inwoners voor “Mesure M”. Deze maatregel acteert de lancering van 40 grote werven voor de 40 komende jaren. Het doel: een diepgaande modernisering van het lokale vervoer. Het gaat om de grootste infrastructuurwerf in de Verenigde Staten, goed voor een geschatte 120 miljard dollar. Vanuit het perspectief van de organisatie van de Olympische en Paralympische Zomerspelen van 2028 heeft het netwerk 28 prioritaire projecten gedefinieerd om de supporters van over de hele wereld te kunnen onthalen en vervoeren. Het getuigenis van LA Metro over het beheer van deze belangrijke ontwikkelingsprojecten wordt bijzonder interessant. Informatie: www.transportspublics-expo.com E I E E M Tel : +32/2 421 56 80 brussels@laurenty.com 4 BECI - Brussel metropool - juni 2018 www.laurentyjobs.com www.laurenty.com Giles Daoust ‘Young Top Manager 2018’ Giles Daoust ontving de prestigieuze prijs van ‘Young Top Manager’ op de uitreiking van de ‘The Entrepreneur Awards’, een initiatief van Top Management. Heel het bedrijf Daoust is vereerd met deze prijs die getuigt van de geslaagde overgang die zijn jonge 38-jarige CEO realiseerde sinds hij in januari 2015 de leiding van het familiebedrijf overnam. De ‘Young Top Manager’ prijs bekroont jaarlijks een CEO onder de 45 die bijdraagt tot het Belgische ondernemerschap. Het doel is om innovatie te onderscheiden in elk domein dat een bedrijf raakt: het vermogen om waarde te creëren door innoverende producten en diensten, de maatschappelijke impact van het bedrijf, maar ook de ontwikkeling van een vernieuwende HR-aanpak. In 2016 mocht Daoust al de prijs ‘Onderneming van het jaar’ in ontvangs en in 2017 ontving de onderneming HR Excellence Award. Hiermee Daoust, via zijn CEO, eens te de schijnwerpers. De awards mooie beloning voor deze familial onderneming van de derde gener opgericht in 1954. Giles Daoust reed een atypisch parcours. Na zijn opleiding aan de Solvay Business School, waar hij de prijs voor het beste Giles Daoust E E F F Y E G W M T A A T A N L N C A O O L Y I I C G E Your partner in facility! A Y O A A E N U C O S I Y T Z T L I A S S E T C B P H N T E V O B N E A O E G T A S R K E G S T B N N R W E S N E G © Thinsktock NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Business Plan won aan de Start Academy, een wedstrijd georganiseerd door de ULB, startte hij in 2003 het audiovisuele productiebedrijf Title Media. Dit bedrijf, waarvan hij nog steeds de leiding waarneemt naast deze van Daoust, is vooral actief in de VS. Eind 2009 trad hij toe tot de groep Daoust als hoofd van het departement Marketing. Gedurende de volgende vijf jaar verbreedde Giles Daoust zijn actieveld in het bedrijf, om in januari 2015 het CEO-schap van zijn vader Jean-Claude Daoust over te nemen. Verder schrijft Giles voor de krant L’Echo en het magazine Brussel Metropool en is hij sinds 10 jaar de regisseur van de Brusselse Ommegang processie. Sinds 2017 maakt hij deel uit van de ‘Voice of the Customer’ Advisory Board van Proximus. Hij was ook jurylid voor de Onderneming van het Jaar 2017. Als jonge CEO zet Giles Daoust in op continuïteit van het bedrijf door het werk van zijn vader voort te zetten. Hierbij legt hij de klemtoon op een moderne strategische visie, gericht op commerciële ontwikkeling, structurering en duurzaamheid. “Ik streef ernaar groei en innovatie binnen het bedrijf te bevorderen door mijn werknemers een duidelijke en inspirerende visie te bieden, evenals ambitieuze uitdagingen die hen stimuleren hun vaardigheden te ontwikkelen”, besluit Giles Daoust. Informatie: www.daoust.be Algemene Vergadering BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 3 oktober 2018 om 16.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene • Vergadering van 18 oktober 2017 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 20172018 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2018-2019 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur: benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van BECI – Kamer van Koophandel Brussel Marc Decorte Voorzitter Algemene Vergadering BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500, 1050 Brussel op woensdag 3 oktober 2018 om 16.30 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 18 oktober 2017 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2017-2018 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2018-2019 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Raad van Bestuur: benoemingen en ontslagen • Toespraak van de Voorzitter Marc Decorte Voorzitter BECI - Brussel metropool - juni 2018 5 Retis - Het adviesbureau met expertise in e-commerce, e-business en e-marketing Dankzij haar pioniersaanpak (sinds 1994) adviseert Retis de KMO's en zelfstandigen. Het bureau vergemakkelijkt de ontwikkeling van hun e-business projecten (B2C & B2B). Retis biedt een catalogus van diensten aan, om te helpen, te trainen en te coachen: ➜ Advies bij het opstarten van een onlineverkoopactiviteit ➜ Hulp bij het selecteren van serviceproviders (webagentschap, online betaling, levering ...) en oplossingen ➜ Ondersteuning bij het opzetten van een e-commercesite ➜ Bedrijfsinterne opleidingen (e-marketing, referencing, sociale netwerken, enz.) ➜ Audit en optimalisatie van SEO en andere wervingskanalen voor bezoekers ➜ Audit en optimalisatie van de conversiepercentages (e-commerce en corporate) ➜ Audit en naleving van de wettelijke voorschriften voor een e-commerce site (regelgeving ...) Contact: Damien Jacob, oprichter +32 474 68 01 09 Damien@retis.be • www.retis.be
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NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Discover the brewery/ taproom of the Brussels Beer Project in Dansaert! Brussels Beer Project in a few words? A collaborative project using co-creation to become more innovative and to bring fresh air into the most traditional Belgian craft brewing scene. In June 2013, our community of Brussels' beer lovers picked the DELTA over 3 competing prototypes to become our first ALL STAR beer. We now have 6 permanent beers and create 30 recipes every year. You can find us in 200 bars/restaurants/ stores in the capital and in 20 countries! The heart of our co-creation is our brewery & taproom located in Dansaert, an alternative neighborhood less than 10 minutes from the Grand Place. This is where we brew 2000 beers everyday! The taproom is open to the public on Thursday, Friday and Saturday. You are more than welcome to visit us and enjoy the 18 beers we sell on tap! It is time to taste our ALL-STARS but also to try our latest creations, available here only. And in Tokyo & Paris, but a little further ;-) We also provide finger food like cheese, ham or recycled crackers from spent grains of malt. A great experience literally surrounded by our fermentation tanks and brewing equipment. Last but not least, we have a great shop where you can go nuts ;-) Bottles, glasses and other accessories are waiting for you. Hope to see you soon and to cheer together in Dansaert! The BBP team Adress: 188 Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles @beerproject_BXL Site: www.beerproject.be Email: keepintouch@beerproject.be Aantal jonge Brusselse werkzoekenden daalt met een derde op 4 jaar tijd Volgens het jongste statistisch verslag van Actiris (maart) daalt de werkloosheid nu al 41 maanden op rij in Brussel. In maart bedroeg de werkloosheidsgraad in de hoofdstad 16,4%, voor een totaal van 91.045 werkzoekenden. In vergelijking met 2017 is dat een daling van 4.337 personen (-4,5%), van 8.320 personen tegenover 2016 (-8,4%) en van 14.915 personen tegenover 2015 (-14,1%). In vergelijking met maart 2014 is het aantal werkzoekenden met 19.970 personen gedaald. Dat komt neer op een daling van 18,0% in 4 jaar. De jongerenwerkloosheid daalt op haar beurt voor de 58e maand op een rij en bedraagt 23,4%. Brussel telde 9.266 jonge werkzoekenden in maart 2018, hetzij 674 minder dan vorig jaar (-6,8%), 1.648 minder dan in maart 2016 6 BECI - Brussel metropool - juni 2018 (-15,1%) en 2.988 minder dan in maart 2015 (-24,1%). Sinds 2014 is het aantal jonge werkzoekenden in Brussel gedaald met 33,4%, wat neerkomt op een daling van een derde in vier jaar (-4.652). Informatie: www.actiris.be L E D E N T R E F P U N T Centry Global – Safeguarding your world We provide services relating to compliance, investigation, cyber security & training, GDPR, data analysis, automated services (Factiva Dow Jones), misappropriation, fraud, security risk management & training, journey management, pathfinding services, armoured containers B6 & B7. Our tailor made services suits your unique needs and we are dedicated to ensuring supporting you in achieving your business objectives. We don’t think there is any such thing as a “bad” place to do business. People have needs everywhere in the world, and there is always a market for what your business does somewhere outside of your country of origin. Our multi-national teams provide you with the secure environment to conduct your business even in places considered hostile. We specialize in giving you a secure environment to deliver your products or services anywhere in the world. We are good at solving problems and ensure that you succeed in everything that you do. Our success is dependent on yours. We obtain, analyze, and provide you with information that relates to your counter-parties, customers, governments, and other stakeholders that you need to operate effectively. We have extensive experience with global multinationals, corporate entities of every type, law enforcement, civil services, and intelligence services, as well as small/medium sized businesses. This gives us perspective in understanding your unique business needs. http://www.centry.global Helft Belgen voorstander van versmelting job en gezin Een goed evenwicht vinden tussen gezin en werktijd blijft een heikel punt voor veel werknemers. Zo vindt 4 op de 10 dat zijn werkuren het moeilijk maken om thuis verplichtingen na te komen. Bijna 1 op 5 geeft dan weer aan zoveel werk te hebben thuis dat zijn job er onder lijdt. Dit blijkt uit de bevraging van een representatieve steekproef van werknemers en werkgevers, in opdracht van Tempo-Team. Een kwart van de ondervraagde werknemers scoort zijn werk-privébalans zelfs een onvoldoende (0 tot 5 op 10). NEWS DIGEST Verrassend genoeg lijkt net een minder strikte afbakening tussen job en gezin de sleutel tot betere balans tussen deze twee. Bij 1 op de 3 Belgische werknemers is dat vandaag het geval; onder werknemers tussen 20 en 34 is dat bijna het dubbele (57%). Werknemers bij wie de grens tussen werk en gezin vervaagde, geven opvallend vaker aan tevreden te zijn over hun tijdverdeling tussen baan en gezin dan hun collega’s bij wie die nog strikt gescheiden zijn (67% vs. 54%). Daarnaast zijn ze ook gelukkiger op het werk (72% vs. 60%). Ongeveer de helft van alle Belgische werknemers en werkgevers ziet een overlap tussen privé en werk zitten. Vooral werknemers ouder dan 35 (42%) en Belgen met kinderen (45%) zien de voordelen in van die flexibilisering. Een goede tijdsverdeling tussen professioneel en persoonlijk leven wint ook duidelijk aan belang bij de keuze van een werkgever: voor 58% van de werknemers is het een van de hoofdcriteria wanneer ze ergens solliciteren. In 2013 was dat slechts 38%. Meer variabele werkuren en de mogelijkheid tot thuiswerk zijn volgens werknemers belangrijke factoren. De bevraagde werknemers verwachten dat hun werkgever de werktijden aanpast aan hun gezinssituatie (48%), goed communiceert (42%), thuiswerken faciliteert (30%) en hen toelaat om privézaken tijdens de werkuren te regelen (26%). Dr. Sara De Hauw, experte work-life balance en docent aan de Open Universiteit, licht verder toe: “Onderzoek heeft aangetoond dat het creëren van een flexibele werkplek ervoor kan zorgen dat werknemers niet enkel een betere balans en welzijn ervaren, maar ook beter presteren en tot zelfs een betere relatie rapporteren met hun baas. Uit verscheidene onderzoeken in de VS, maar ook in België en Nederland, blijkt dat het niet noodzakelijk zo is dat mensen die werk en privé integreren beter af zijn, of dat mensen die beide domeinen gescheiden houden het beter stellen, maar dat het er net om gaat wat jouw persoonlijke voorkeur uitdraagt en dat je de mogelijkheid en ruimte krijgt van jouw werkgever en jouw gezin om jouw werk- en privéleven daarop af te stemmen. Samen moeten we er ook over waken dat er geen ‘always on-cultuur’ wordt gecreëerd waarin mensen het gevoel hebben dat zij 24/7 geconnecteerd zijn met het werk.” Informatie: www.tempo-team.be Informatie: www.eurochambres.eu Kamers van koophandel bezorgd over groeiend protectionisme Na een sterk 2017 blijven de kamers van koophandel wereldwijd optimistisch gestemd over de economische vooruitzichten en over het ondernemersvertrouwen, zo Christoph Leitl BECI - Brussel metropool - juni 2018 7 blijkt uit een jaarlijkse bevraging door EUROCHAMBRES, de Europese vereniging van kamers van koophandel, in samenwerking met kamers van koophandel op andere continenten. De leden van dit Global Chamber Platform drukken echter hun ongerustheid uit over het groeiende protectionisme, de politieke instabiliteit en de gevolgen van de klimaatverandering. Er lijkt een consensus te zijn dat voldoende maatregelen zijn genomen om het financieel systeem te stabiliseren. Nog verder gaan, zou leiden tot overregulering en zou het wel eens moeilijker kunnen maken voor bedrijven om nog aan de nodige financiering te geraken. Het is de eerste maal dat deze enquête protectionisme en onvoldoende markttoegang als de belangrijkste uitdaging voor de wereldeconomie aanhaalt. “Open markten en de voorspelbaarheid in internationale handelsrelaties zijn essentiële ingrediënten om het wereldwijde economische herstel op de sporen te houden,” aldus Christoph Leitl, voorzitter van Eurochambres en voorzitter van het Global Chamber Platform. Hij pleit voor een versterking van de rol van KMO’s in internationale handel en in e-commerce en voor een verdere focus op de liberalisering van de handel in diensten. “De openheid en voorspelbaarheid, nodig voor een stabiel internationaal handelsklimaat, staan nu sterk onder druk door o.a. de Brexit en de verhoging van de invoertarieven op staalproducten door de VS,” sluit René Branders, voorzitter van de Federatie van Belgische Kamers van Koophandel, hierbij aan. Hij hoopt dat het gezond verstand het haalt van rancune in de Brexit-onderhandelingen en verwacht van de onderhandelaars dat ze rekening houden met een voldoende lange overgangsperiode zodat bedrijven zich kunnen aanpassen aan de nieuwe situatie. Op de vraag naar de belangrijks bottlenecks voor de competitivi teit van bedrijven, blijkt dat kamers vooral wakker lig van de toegang tot financiering en tot de juiste competenties. Het versterken v technische en beroepsopl dingen en het beter benut van werkplekleren worden daarbij gezien als crucial instrumenten.
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NEWS DIGEST Tivoli GreenCity wint Publica Award Het Tivoli GreenCity-project van citydev.brussels heeft een van de acht Publica Awards weggekaapt, namelijk die voor Stedenbouw en Mobiliteit. De prijs bekroont een project van vakmensen die actief zijn in de openbare ruimte. Hij belicht de stedelijke-ontwerpprincipes die gestalte geven aan de stad van vandaag en morgen. De Publica Awards zijn een initiatief van EBP, dat als hoofdactiviteit ondernemingen informeert rond overheidsopdrachten. De prijs beloont de publieke actoren en hun partners die overheidsbestellingen aangrijpen voor maatschappelijke en milieudoeleinden. In het winnende project Tivoli GreenCity, waarvan de werken aardig opschieten, komen 397 woningen: 271 geconventioneerde woningen (citydev.brussels) en 126 sociale huurwoningen (Brusselse Gewestelijke Huisvestingsmaatschappij/Lakense Haard). Het project omvat ook 2 crèches met telkens 62 plaatsen en 770 m² handelsruimte. Qua infrastructuur komt er zo'n 10.000 m² openbare ruimte: 3 nieuwe wegen, een plein met bomen van 2.000 m² en een promenade van 1.000 m². technische en milieu-eisen en is de architectuur kwaliteitsvol”, verklaart Nathalie Boton, stedenbouwkundig consultant bij 2Build Consulting en dit jaar lid van de Publica Awards-jury. Informatie: www.tivoligreencity.be L E D E N T R E F P U N T Les Nouveaux Comptoirs Olfactifs: essentiële en natuurlijke parfums Dit nieuwe concept van parfumbar, uitsluitend gewijd aan hoogwaardige biologische en natuurlijke essenties, werd afgelopen december op de Zavel ingehuldigd. Kom er een ware zintuiglijke ervaring beleven en uw favoriete geur ontdekken uit een hoogwaardige, natuurlijke, biologische en ethische selectie. Stap deze heerlijk geurende omgeving binnen en u ontmoet Adja Bonco Sokona, de ontwerpster van dit innovatief en uniek concept in België. Deze gepassioneerde deskundige en liefhebber van prachtige extracten wil ambachtelijke parfummakers en onafhankelijke créateurs promoten die originele, kwalitatieve geuren met een lage diffusie aanbieden. Tivoli GreenCity moet een harmonieuze verbinding creeren tussen de bestaande, dichte woonwijk in Laken en de industriezone van de Haven van Brussel, door de herclassificatie van de braakliggende stadssite die tussen die twee entiteiten ligt. Op deze plek wordt een nieuwe gemengde wijk ontwikkeld waar wonen en werken functioneel en sociaal in dialoog gaan. Het project heeft bovendien ambitieuze doelstellingen op het vlak van milieubescherming: vermindering van het energieverbruik, biodiversiteit, productie van groene energie, rationeel waterbeheer, sensibilisering en burgerparticipatie. “De jury wist vooral de compleetheid van het project te smaken. Tivoli GreenCity brengt namelijk vele functies samen en speelt daarmee in op tal van maatschappelijke behoeften. Tegelijk incorporeert het doorgedreven 8 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Er zijn ook kaarsen, diffusers, huisgeuren en andere accessoires om het huis heerlijk te doen ruiken. Een gepersonaliseerde parfum-service zal liefhebbers van gezonde en kwalitatieve geuren in staat stellen om hun eigen parfums te ontwerpen. Bovendien organiseert het huis, zowel voor kinderen als volwassenen, ontdekkingsworkshops rond natuurlijke parfums, geleid door parfumeurs. Voor diegenen die een origineel evenement overwegen, kunnen welriekende voorstellingen of besprekingen in groepsverband worden georganiseerd. Contact: Mme Adja Bonco Sokona Rollebeekstraat 48, 1000 Brussel Tel.: 32 (0)2 514 04 ; 32 (0)475 689 311 info@lesnouveauxcomptoirsolfactifs.be & www.beci.be
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NEWS BECI ONLINE Social Media #BECImember : Elite is een limousineservice met chauffeur – en voortaan een van onze leden. Informatie: www.elitelimo.be Afgelopen 15 mei was de Internationale Dag van het Gezin. Meteen de gelegenheid om na te denken over de combinatie van werk en gezinsleven. Het organiseren van een Family Day met uw bedrijf kan echter het hele jaar door! Zie onze suggesties, in samenwerking met Wallonie Belgique Tourisme, op http://travaillerauvert.be/ Beci versterkt zijn Customs Center. We zijn op zoek naar een nieuwe (m/v) collega om bedrijven te helpen hun internationale formaliteiten te vervullen – en hen bij te staan wanneer ze Brusselse producten en diensten exporteren. Meer info op www.beci.be Ischa Lambrechts, de mobiliteitsadviseur van Beci en tevens animator van de Mo Pop-Up, was eind april te gast bij The Bulletin, voor een rondetafelgesprek over de toekomst van onze stedelijke mobiliteit. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 10 BECI - Brussel metropool - juni 2018 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van mei 60% 60% van de Instagram-gebruikers erkent er nieuwe producten of diensten te hebben ontdekt. In deze uitgave (p. 53) leest u ook: Welke sociale netwerken voor mijn bedrijf? De meeste online afbeeldingen zijn auteursrechtelijk beschermd, zelfs wanneer er geen copyright is aangegeven. Als u ze zonder toestemming gebruikt, stelt u zich bloot aan sancties die kunnen oplopen van 100 tot 100.000 euro. Info: ab@beci.be Angst voor geschillen – geen strategie ontwikkelen – zich laten overweldigen door emoties – de dossiers niet onder de knie hebben … Al deze nalatigheden kunnen het sociaal overleg dwarsbomen. Dit vermijdt u door deel te nemen aan de Beci-workshops op 3 en 5 juli. Informatie: mm@beci.be Niet ontvangen? Onze vorige nieuwsbrieven vindt u op www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Brussel metropool - juni 2018 11
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Een gedeeltelijk zicht van het Key West project. Vastgoedtrends langs het kanaal STEDENBOUW Langs het kanaal werden er de laatste jaren heel wat nieuwe vastgoedprojecten gebouwd. Ook de komende jaren staan er heel wat andere op stapel, zoals langs de Biestebroeckkaai. We maakten een stand van zaken. R ivesquare is één van de grootste projecten, gepland vlakbij de Biestebroeckkaai. Het project bestaat uit 302 functionele woningen, variërend van studio's tot appartementen. Verder komt er een driesterrenhotel met 100 kamers, een kinderopvang voor 50 kinderen, een winkelruimte, restaurants en well ness, een fietsenwinkel met een werkplaats voor herstelling, een havenkantoor, fiets- en autoparkings met car sharing en een fietsverhuur service. Alle kades worden toegankelijk voor het publiek. “De overgrote meerderheid van de bewoners en winkeliers van de wijk heeft zijn steun betuigd aan het project”, zegt projectontwikkelaar Philippe De Bloos van The Dock. “Ze willen graag zien dat het braakliggende terrein, dat alleen maar kleine criminaliteit en onveiligheid aantrekt, eindelijk verdwijnt. Negatieve kritiek komt hoofdzakelijk van enkele organisaties die idealistische en zelfs utopische oplossingen voorstellen, maar niet zelf in de wijk wonen en de gevoeligheden en realiteit ter plaatse niet kennen. Ze hebben ook niet door wat er op het spel staat bij de ontwikkeling van een dergelijk project.” Het project werd uitgetekend door het architectenbureau B2AI uit Brussel en het landschapsarchitectenbureau West 8 uit Rotterdam. De Anderlechtse overlegcommissie heeft met unanieme stemmen een gunstig advies uitgebracht. Er moeten wel nog aanpassingen gebeuren, zoals het verbeteren van de fietsroute, de herziening van de organisatie, de toegang tot de ondergrondse parkings en de inplanting van de toren. Ondertussen kreeg het project ook al een milieuvergunning van Leefmilieu Brussel. Maar het is nog wachten op de definitieve bouwvergunning van het Brusselse Gewest. “Ons project komt volledig tegemoet aan de doelstellingen van het nieuwe Bijzonder Bestemmingsplan dat de Brusselse regering afgelopen december heeft goedgekeurd”, zegt De Bloos. “Ons pro12 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Riversquare voorziet o.a. woningen, een hotel en winkelruimtes langs de Biestebroeckkaai. ject creëert een sfeer van gezelligheid en stadse levendigheid rondom het kanaal. We geven een impuls aan de economische veerkracht van de wijk door het creeren van banen die voortvloeien uit activiteiten van het havenkantoor, het hotel, het kinderdagverblijf, enkele winkels en restaurants. Het project wordt echt gezien als ‘the place to be’ in de Biestebroeck-zone, die in volle ontwikkeling is.” Key West Aan de Biestebroeckkaai wordt er ook een ander groot vastgoedproject gepland, namelijk Key West van promotor BPI (Groupe CFE) in samenwerking met Land Invest Group. Het project omvat 47.000 m² woningen, 6.000 m² kantoren, winkels en restaurants. Architectenbureaus A2RC (België) en Henning Larsen (Denemarken) hebben het ontwerp van het project getekend. “We lanceren de studies op basis van het uiteindelijk geleverde BBP en hopen de vergunningsaanvragen in te dienen na de zomer van 2018.” zegt Jacques Lefèvre, CEO van BPI. De Brusselse regering heeft eind vorig jaar het BBP ‘Biestebroeck’ goedgekeurd. Dit specifieke ontwikkelingsplan, dat de verstedelijking van het enorme stedelijke gebied tussen de Industrielaan en het kanaal in Anderlecht orgaMatthias Vanheerentals D.R.
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THINK TANK niseert, is momenteel het grootste op de buitenrand van de 19 gemeenten. “Concreet zal dit BBP de ontwikkeling mogelijk maken van 370.000 m² woningen, 30.000 m² uitrusting, 30 tot 40.000 m² productieve activiteiten, 15 tot 30.000 m² winkelruimte en hoogwaardige groene ruimten. Er komen maar liefst 3.700 woningen om tegemoet te komen aan de bevolkingsgroei in onze regio. Op lange termijn zullen er in dit gebied ongeveer 10.000 nieuwe inwoners zijn en ik ben daar heel blij mee”, aldus Brussels minister-president Rudi Vervoort (PS). “De herontwikkeling van deze wijk van 47 hectare is een prioritaire doelstelling van het Brusselse Gewest om er in de komende jaren 11.500 nieuwe inwoners te verwelkomen, 3.000 nieuwe banen te scheppen en er 5 hectare groenvoorzieningen aan te leggen.” Nautilus Wat verderop, ter hoogte van de Industrielaan in Anderlecht, wordt momenteel ook het woonproject Nautilus gebouwd. Het project telt 197 appartementen, 240 parkeerplaatsen, een kinderopvang en winkels. Momenteel zijn al 70% van de appartementen verkocht. “Het is een gemengd project dat ontworpen werd door architectenbureau Axent”, zegt Ludivine Christophe, van projectontwikkelaar Eaglestone. “Het bestaat uit vier afzonderlijke gebouwen rond een ruim plein. Dat zorgt voor een harmonieuze samenleving tussen woningen, winkels en een crèche. Het gebouw onderscheidt zich door zijn eenvoudige en hedendaagse architectuur. Ons project wordt gedomineerd door een hoge toren die uitzonderlijke uitzichten biedt op het kanaal en de stad. Het is een iconisch en esthetisch project in een wijk die volop aan het bloeien is, gedreven door een verlangen naar diversiteit, gezelligheid en een goede levenskwaliteit voor de toekomstige inwoners van Anderlecht.” Riva biedt 139 woningen in de nabijheid van Tour & Taxis. ners kunnen vertoeven. Samen met het wooncomplex wordt ook de langverwachte Picard-voetgangersbrug gebouwd. Die zal beide oevers van het Kanaal met elkaar verbinden. En de verkoop van de appartementen verloopt vlot. “Er zijn al 88 appartementen van de 139 gereserveerd”, zegt Stefaan Coucke, gedelegeerd bestuurder van Dewaele Vastgoedgroep. “Een kleine meerderheid van de kopers zijn Vlamingen. Leven naast het water is dus echt wel een aantrekkingspool geworden. We zijn zeer tevreden dat de overheid zo investeert in de buurt, zoals met het park en de brug. Ook aan Tour en Taxis komen er enorm veel nieuwe appartementen en Nautilus voorziet een torengebouw met uitzicht op Brussel en het kanaal. Riva Een ander belangrijk project dat momenteel wordt gebouwd in de Brusselse kanaalzone is Riva, naar een ontwerp van het architectenbureau Architectesassoc. Het project telt 139 wooneenheden op een oppervlakte van bijna 15.000 m² met spectaculaire uitzichten op het water, op Tour & Taxis en de Brusselse skyline. Het complex telt 139 woningen en een restaurant. Er is keuze uit studio’s, appartementen en penthouses. Rondom de vier appartementsblokken wordt een openbare ruimte opgetrokken met een trappenplein, waar buurtbewo14 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Canal Wharf, vlak naast Riva. D.R. D.R. D.R. THINK TANK kantoren bij. In heel deze buurt zit alles in een enorme stroomvoorstelling”. Het Riva-project moet tegen eind 2019 klaar zijn. Canal Warf Vlak naast het project Riva bouwt het project Canal Wharf 250 appartementen. Momenteel wordt de eerste fase gerealiseerd: 132 appartementen. Het gaat om twee woongebouwen met acht verdiepingen in een geheel van in totaal vier gebouwen. Ze bevinden zich rond een privé binnentuin, vlak aan het water van het kanaal. Gebouw A omvat 39 appartementen met 2 of 3 ruime kamers en grote terrassen, waarvan 60% zijn verkocht. Gebouw B omvat 93 appartementen, gaande van ruime studio’s tot één- en twee-kamer-appartementen en is voor 45% verkocht. De ondergrondse verdieping, gemeenschappelijk voor beide gebouwen, biedt 199 parkeerplaatsen. “Canal Wharf is ideaal gelegen in de meest trendy wijk van Brussel”, zegt Muriel Lambotte, van AG Real Estate. “U kunt hier genieten van de rust van het water, terwijl u toch vlakbij het bruisende centrum woont.” Het project wordt gebouwd door Valens, een dochteronderneming van Eiffage Benelux. De oplevering van de eerste fase zal in 2019 gebeuren. Momenteel is het nog wachten op de vergunning van de tweede fase. Kanal Op 5 mei opende ook KANAL - Centre Pompidou de deuren in de voormalige Citroëngarage in Brussel, voor een programmering die een voorproef geeft van de ‘Culturele stad’ in wording. Dertien maanden lang kan het publiek het mythische gebouw ontdekken, vóór de start van de werkzaamheden, aan de hand van diverse kunst- en architectuurtentoonstellingen, grote installaties en tien nieuwe creaties van Brusselse kunstenaars. Het project zal het toekomstige museum voor moderne en hedendaagse kunst huisvesten. Met Kanal - Centre Pompidou krijgt Brussel een multidisciplinair kunstencentrum dat zal gebouwd worden door drie architectenbureaus. Uit de 92 voorstellen koos een jury unaniem het ontwerp van noAarchitecten (Brussel), EM2N (Zürich) en Sergison Bates Architects (Londen). Het hele gebouw zal een oppervlakte hebben van 35.000 vierkante meter. Beneden is er plaats voor concerten en performances. De nieuwe Brussels Cruise Terminal: een hulpmiddel om het riviertoerisme in Brussel te stimuleren. boost geven. Zo werd vanaf de kaai een pad aangelegd dat de toeristen toegang geeft tot het Meudon-park in Neder-Over-Heembeek. De bouw van de terminal koste 5,2 miljoen euro. Dat bedrag werd voor gelijke delen betaald door het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling (EFRO) en het Brusselse Gewest. Wijken Verder zijn er ook plannen met de wijken die langs het kanaal liggen. De buurten rondom het Maximiliaanpark en het Vergotedok zijn in volle verandering, dankzij onder meer het Kanaalplan, het Stadsvernieuwingscontract (SVC) en de wijkcontracten. De komende jaren zal de wijk enkele belangrijke openbare voorzieningen en ruimten rijker worden. Om deze veranderingen in goede banen te leiden wordt momenteel een Richtplan van Aanleg uitgewerkt, dat de naam RPA Max kreeg. Het plan moet een coherente visie en de kwalitatieve spelregels bepalen voor alle toekomstige projecten die zich zullen inplanten in de wijk. Eind februari werd er al een reflectieweek georganiseerd. De opstelling van het RPA Max wordt aangestuurd door Perspective.brussels, in samenwerking met de Maatschappij voor Stedelijke Inrichting, de Stad Brussel, de Bouwmeester, en Brussel Stedenbouw en Erfgoed. ● Kanal - Centre Pompidou: een nieuw Brussels symbool ? Op de bovenverdieping komt een restaurant. Er zal ook een dakterras zijn. Dit najaar start de bouw. De werken moeten klaar zijn tegen 2022. Het hele project kost zo'n 125 miljoen euro. Cruise Terminal Zopas werd ook de Brussels Cruise Terminal ingehuldigd in Neder-over-Heembeek. De terminal is 240 meter lang en 12 meter breed. Via deze aanlegsteiger kunnen de riviercruiseschepen makkelijker aanmeren in Brussel. De bedoeling is om het cruisetoerisme naar Brussel meer dan ooit aan te wakkeren. Vorig jaar meerden al 12.000 cruisepassagiers in Brussel aan. De terminal moet ook de omliggende wijken een nieuwe BECI - Brussel metropool - juni 2018 15 © Reporters © Reporters
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THINK TANK Verwoestende graafmachines MOBILITEIT In de hoofdstad duwen de werven de handelszaken één na één naar de afgrond. Voor winkels die al gebukt gaan onder de concurrentie van shoppingcenters en e-commerce, betekenen werkzaamheden in de straat soms de doodsteek. Iedereen lijdt trouwens onder het erbarmelijke beheer van onze werken, en om te beginnen het Gewest zelf, dat op die manier zijn eigen imago van aantrekkelijkheid vernielt waarin het anderzijds zoveel investeert. Didier Dekeyser R ogier, Globe, Reyers, Léon Théodor, Simonis, Wayez, Jourdan, Spiegel … De huidige lijst van grote en kleine graafwerken is op zich al indrukwekkend, maar in feite slechts de zoveelste aflevering van een ellenlange opvolging van rampzalige toestanden waardoor een heleboel handelaars al over de kop gingen. Een handelaar of een oprichter van een ZKO die het risico neemt om zich in Brussel te vestigen, gaat voor zware investeringen en kan zich geen foutenmarge veroorloven. Ondanks de mooie beloftes en al de instellingen die zogezegd steun gaan verlenen, gedragen het Gewest en/of de gemeente zich bijzonder onverbiddelijk met handelszaken, alsof deze winkels nog niet genoeg risico’s moesten beheren. De steenweg op Elsene is een prachtig voorbeeld van georganiseerde chaos, waar de projectdragers niet moeten opdraaien voor de aangerichte schade. Gelukkig ontmoedigde de MIVB met zijn ondertussen afgeketst project van tramlijn 71 (jarenlang een dreiging) de investeerders die eventueel belangstelling zouden hebben vertoond voor een vestiging in een van de betrokken straten. Met deze onthouding vermeden ze de klappen die de gevestigde zaken in elk geval zouden hebben geïncasseerd. Het is nu eenmaal zo dat consumenten weinig voelen voor ‘paracommando’ shoppen in het opwaaiende stof, op ongelijke grond of in kleverige modder (naargelang van het seizoen), tussen graafmachines en wankele loopbruggetjes. Heel wat zaken gingen definitief dicht, terwijl andere trachten te overleven, met de hoop op niet al te talrijke vertragingen, die onvermijdelijk gepaard gaan met zulke verwoestingen. De ondervraagde handelaars zijn om te beginnen woedend om de onvoorstelbare traagheid van deze werven, waar meestal slechts tussen 7 en 15 uur wordt gewerkt. Minister Smet rechtvaardigt dit door de wil om een minimum aan mobiliteit te vrijwaren en de buurtbewoners geen last te bezorgen. In de praktijk is deze situatie wellicht te wijten aan budgettaire redenen, waarbij het Gewest en/of een andere opdrachtgever voorrang geven aan werktijden die extra kosten vermijden. De handelaars betreuren verder dat de verscheidene operatoren hun activiteiten niet onderling coördineren. Als dit in het begin wel zo is (dat beweert althans het Gewest, dat zich bovendien beroemt op zijn prestaties ter zake!), dan houden de gewoonlijke operatoren daar nadien helemaal geen rekening meer mee en wijzigen ze de planning zoals het hun goeddunkt. 16 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Ten slotte zijn de vergoedingen die aan de betrokken ondernemers en handelaars worden uitgekeerd, gewoon belachelijk en onderworpen aan omslachtige voorwaarden (zie kaderverhaal). We bespraken dit met Étienne Rigo, CEO van Octa+, de energieleverancier die ook de mobiliteitskaart Modalizy creëerde. Beci: Uw onderneming is in Brussel bijzonder actief. Hebt u last van de werven? Étienne Rigo: Natuurlijk. Het wordt bijvoorbeeld bijzonder moeilijk om in de Vijfhoek te leveren. De werven verergeren de op zich al problematische situatie. Het algemene beheer van de mobiliteit in Brussel vind ik vrij onthutsend. Vanuit mijn standpunt als ondernemer, uiteraard, maar ook wellicht vanuit dat van veel andere gebruikers, lijkt de absolute voorrang aan openbaar vervoer en zachte mobiliteit meer een ideologische houding dan een antwoord op de werkelijke vraag en behoeften. Hoe dan ook, het is een politieke en dubieuze strategie. Maar wij hebben onze vertegenwoordigers gekozen, nietwaar? Anderzijds getuigt het beheer van de werven, met zijn invloed op de algemene mobiliteit, van een gebrek aan gezond verstand waartegen we ons terecht kunnen verzetten. Er wordt vaak geklaagd over de chaotische coördinatie van de operatoren, maar ik klaag vooral de traagheid aan. Alle projecten in Brussel slepen aan, tot groot on© DKD Media Reddende vergoedingen … genoegen van allen! Activiteit op een werf betekent een paar mannen die overdag hier en daar bezig zijn. Na 15 uur en in het weekend valt daar niemand meer te bespeuren! Geen wonder dat deze ellende blijft aanslepen, het leven van buurt voor onbepaalde duur verpest en ernstige gevolgen heeft voor de handel en het bedrijfsleven! Ik vind dat het Gewest dringend moet nadenken over de duur van zulke werkzaamheden. Het bestek moet systematisch een criterium van gewogen looptijd voorzien, wat de beste inschrijver op dit punt ten goede zal komen. In de praktijk zou een openbare werf, of beter gezegd een werf die het publiek last berokkent, standaard in twee ploegen van acht uur en zes dagen per week moeten worden georganiseerd. Minister Smet zegt dat de huidige aanpak precies is bedoeld om hinder te vermijden … Ik geloof niet dat een langdurige hinder beter is dan een korte, integendeel. Wat de begroting betreft, die berust ongetwijfeld op een verkeerde berekening. Laten we niet vergeten dat zulke werken zeer duur materieel vereisen. Minder stilstand hiervan zou zeker het extra loon voor langere dagen en extra ploegen compenseren. We horen ook dat er een gebrek aan personeel is voor deze werven. Toch verrassend is in een gewest met zo’n werkloosheidspercentage, nietwaar? Veel openbare werven hebben personeel in dienst dat uit andere EU landen is uitgezonden en dat dus voldoende beschikbaar is voor langdurige opdrachten. Dat kan best. Reden te meer om het tempo op te voeren. Ik denk namelijk niet dat deze werknemers na 15 uur of tijdens het weekend naar hun geboorteland terugkeren... Ik voeg hieraan toe dat, als de opdrachtgevers uitsluitend in functie van arbeidskosten redeneren, zij twee posten totaal verwaarlozen: de kost voor de samenleving en het milieu! Het is onaanvaardbaar dat bedrijven en handelszaken zwaar getroffen worden, en soms zelfs failliet gaan. Een dergelijk maatschappelijke kost is totaal buitensporig! En dan heb ik het nog niet over alle andere mensen, u en ik: wat kost het ons allen – dagelijks – om in de file te staan door een gesloten straat hier, een omlegging Wordt de toegang tot uw bedrijf verstoord door werken? Onder bepaalde voorwaarden kunt u ondersteuning krijgen. U kunt tot € 4.000 € hulp krijgen om uw cashflow te consolideren of om uw kosten te betalen! In één van de volgende gevallen kunt u een beroep doen op bijstand van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: ➜ U werkt als zelfstandige en u sluit uw vestiging tijdelijk wegens het verrichten van werkzaamheden (begeleiding van micro-ondernemingen die producten of diensten verkopen); ➜ U werkt als zelfstandige of u beheert een KMO en u sluit een kaskredietcontract voor werken (steun voor KMO's in bepaalde sectoren). Welke vergoeding? Het bedrag van de vergoeding bedraagt 76,30 € per kalenderdag, vanaf de 8ste dag volgend op de sluitingsdatum. De maximale duur bedraagt 30 kalenderdagen, met de mogelijkheid tot verlenging(en) met 60 dagen, zodat de volledige periode van sluiting wegens overlast wordt bestreken. In dit geval wordt de vergoeding betaald tot het moment van heropening. Onder welke voorwaarden? Klanten hebben geen toegang meer tot de vestiging en rechtstreekse verkoop aan de consument en thuisbezorging zijn verboden. Dit zijn de bepalingen die momenteel van kracht zijn en die in het najaar zullen worden vervangen door een nieuwe regionale verordening, die het compensatiemechanisme zou moeten vereenvoudigen. Contact: Alexis Bley, juridisch adviseur bij Beci - ab@beci.be, +32 2 563 68 58. daar, een pilootproject rond ‘mobiliteit’ zoals op de Leuvensesteenweg...? En wat verliezen de bedrijven door de onvermijdelijke vertragingen van hun werknemers? Dan zijn er nog de kosten voor milieu en gezondheid. Een 200 meter lange file stilstaande auto's voor een school lijkt mij moeilijk te rijmen met het volksgezondheidsbeleid of de milieustrategie van het Gewest. Als dit alles voor u vanzelfsprekend is, waarom dan niet voor het Gewest? Ik zou zeggen: door gemakzucht en misrekening. Of eerder een verkeerde berekening uit gemakzucht. En een zekere minachting – ik vind geen beter woord – voor de burger. Wanneer we op bepaalde autosnelwegen of wegen vaststellen dat werven tijdens vakantieperiodes drie weken lang volledig lam liggen en dat de weggebruikers ondertussen toch worden gedwongen om zich door kleine strook bewegwijzerd verkeer te wringen, dan is de conclusie duidelijk: deze manier van werken beheren is rampzalig en zelfs walgelijk! Twee extra regeltjes in het bestek en de panelen zouden tijdens de vakantie worden verplaatst. Maar het kan die mannen niet schelen om deze twee regeltjes toe te voegen, en dat is schandalig! De oplossing ligt nochtans voor de hand! ● BECI - Brussel metropool - juni 2018 17 © DKD Media
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THINK TANK Generaal Jacqueslaan: ondernemers vertrekken met de noorderzon Na 24 jaar activiteit geeft een traiteur er de brui aan. Hij is een slachtoffer van slecht geplande en eindeloos aanslepende werkzaamheden aan de openbare weg. Het slechte nieuws begon meer dan twee jaar geleden, met het afsluiten van de Adolf Buyllaan. “Vooral de willekeur en de onvoorspelbaarheid van deze werken hebben catastrofale gevolgen”, vertelt deze handelaar. Hij is bitter teleurgesteld door de onverschilligheid van de gewestelijke en gemeentelijke overheden ten aanzien van zijn activiteit. Met de ingrijpende werkzaamheden op de Generaal Jacqueslaan verdwenen ook al de klanten die vroeger met de wagen langskwamen. Een harde klap. En bovendien zag deze lang gevestigde traiteur doorheen de jaren een hele resem sandwichzaken en snackbars in de buurt opengaan. “Zoiets kan toch niet”, vindt hij. “De commerciële verscheidenheid van vroeger is verdwenen. En in de plaats daarvan gaf de gemeente haar goedkeuring voor deze vorm van genadeloze concurrentie. Het resultaat? Iedereen gaat hieraan kapot: zowel de nieuwkomers die financieel zwak staan en na enkele maanden weer dicht gaan, als wel gevestigde zaken waarvan de omzet zware klappen incasseert.” Of de gemeente en/of het Gewest iets doen om ondernemers te helpen die door de werkzaamheden worden gewurgd? Nee, helemaal niets. Heel spijtig. Hiermee vertrekt een traiteur die schitterende producten aanbood. Hij gaat nu op zoek naar een meer stabiele omgeving, die ook wat respect kan opbrengen voor zijn werk. B. Russel Wil ook u getuigen van een verbijsterende situatie of een onrechtvaardige beslissing in uw carrière als ondernemer? Contacteer ons via er@beci.be of bel de redactie op: au 02 643 78 44. Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline 18 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Trop is te veel THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De fusie van de Brusselse gemeenten? Met de gemeenteverkiezingen in het verschiet, steken de discussies over de organisatie van Brussel de kop weer op. Er is sprake van een herziening van het institutionele raderwerk om deze mettertijd zeer log geworden machine aan een vereenvoudigingskuur te onderwerpen. De fusie van de Brusselse gemeenten is weer aan de dagorde. Ophélie Delarouzée Zakia Khattabi, mede-voorzitster van Ecolo Met Groen werken wij een project af over de institutionele organisatie van Brussel, die niet langer met de werkelijkheid overeenstemt. De grondleggers van Brussel creëerden ooit een waar kantwerk van oplossingen voor een aantal institutionele hindernissen. 30 jaar later is dit stukje kantklossenwerk uitgegroeid tot een afzichtelijke warboel waar niemand nog aan uit kan. Laten we eerst de gemeenschappelijke commissies afschaffen en aangelegenheden als individualiseerbare vorming doorschuiven naar het Gewest. Op die manier zullen Franstaligen en Vlamingen gelijk staan voor het beleid. De regionalisering van het onderwijs zorgt voor spanningen, terwijl het Gewest dit dossier zou kunnen beheren via een platform waarin alle spelers samen zouden nadenken over de eigenheden van het onderwijs in Brussel. Sommige Vlamingen zullen een institutioneel debat eisen. Zouden we niet best zelf een project hebben, in plaats van het model van een minderheid te volgen? Wij staan open voor een denkproces over de fusie van de gemeenten volgens de principes van solidariteit, gelijkheid van behandeling en subsidiariteit. Gelijkheid tussen de burgers en de gemeenten kan bijvoorbeeld door een uniformering van de fiscaliteit in gans het Gewest. Als lid van Ecolo ben ik gekant tegen de afschaffing van de gemeenten, waar de burgers rechtstreeks contact hebben met het beleid. Maar op het vlak van herindeling en rationalisering kan heel wat worden verricht. Is het bv. normaal dat de Stad instaat voor projecten van gewestelijk belang als het Terkamerenbos, de Heizelvlakte of het stadion? Zulke lasten, of bv. gemeenschappelijke infrastructuren zoals zwembaden, kosten fortuinen! Dit voorstel om van nul te beginnen krijgt vooral tegenstand van lokale verkozenen die hun grondgebied verdedigen als een schat. Er bestaan veel interne meningsverschillen, met sommigen die beweren dat Brussel te sterk is en als een belegerd bolwerk reageert. Onze visie staat los van deze machtsspelletjes en focust op het belang van de Brusselaars. Philippe Close (PS), burgemeester van de Stad Brussel Dit debat beoogt divisie en vereenvoudiging, terwijl het bestuur van een stad per definitie complex is en mensen verenigt. ‘From scratch’ willen herbeginnen? Dat overtuigt alleen mensen die niets afweten van institutioneel recht. Een mooie punchline, dat wel, maar bedrieglijk. België is het resultaat van een ingewikkelde geschiedenis en ons federaal stelsel berust op evenwichten. Brussel werd als Gewest 25 jaar lang onvoldoende gefinancierd. Vandaag beschikt het over de nodige middelen en scoort de gewestelijke dimensie sterk. Dit zal zo blijven en het debat over de fusie van de Brusselse gemeenten zal wellicht uitdoven. Laten we ook niet te conservatief ingesteld zijn. Ik ben geen voorstander van een status-quo, maar van een gulden, pragmatische middenweg. We mogen ons waarschijnlijk verwachten aan institutionele doorbraken, liefst met de klemtoon op doeltreffendheid. Als dit gepaard gaat met een vereenvoudiging, zoveel te beter, maar wellicht komen er ook complexe mechanismen bij kijken waarin iedereen zijn zeg heeft, zoals voor de Brusselse klinieken. Ik vind het wel nuttig om de grenzen tussen de gemeenten te bespreken en de werking tussen gemeenten onderling en tussen gemeente en Gewest te versterken. Voor Neo hebben de Stad en het Gewest trouwens prima samengewerkt. De Vlaamse en Nederlandstalige partijen pleiten voor de fusie omdat ze ondervertegenwoordigd zijn in de gemeenten, vergeleken met de betrekkelijke invloed die ze op gewestelijk vlak kunnen hebben. Tweetalige lijsten zouden dit kunnen verbeteren. Sinds de splitsing van BHV, beschouwen deze verkozenen zich als Nederlandstalige Brusselaars (de N-VA uitgezonderd), en niet meer als ambassadeurs van Vlaanderen. De Franstaligen vertegenwoordigen amper 20% van de federale meerderheid. Hoog tijd om ze niet meer in een hoekje te verdringen en de communautaire breuklijnen weg te werken. Brussel is tegelijk een stad en een wereld, met 184 nationaliteiten. Net voor de decumulatie, pleitte mijn laatste wetsvoorstel als parlementslid voor de deelneming van de 35% niet-Belgische bewoners van Brussel aan de gewestelijke verkiezingen. BECI - Brussel metropool - juni 2018 19 © Thinsktock
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THINK TANK Kent u de rechten van de ondernemer? LOBBY Wist u dat de ondernemer rechten heeft? Beci ondersteunt de 12 principes in de Verklaring die Eurochambres op 26 april aan de Europese Commissie heeft voorgelegd, om onze ondernemingen de kans te geven om zich te ontwikkelen en de welvaart te garanderen. De boodschap is het verspreiden waard. O p 26 april stelde EUROCHAMBRES, de vereniging van Europese kamers van koophandel, haar Verklaring van Ondernemersrechten voor naar aanleiding van haar 60-jarig bestaan. Deze verklaring definieert de voorwaarden voor Europese ondernemers en ondernemingen om internationaal te kunnen groeien, concurreren en succesvol te zijn. René Branders, voorzitter van Belgian Chambers. De Verklaring van Ondernemersrechten (Declaration of Entrepreneurial Rights) komt er naar aanleiding van een ontmoeting tussen Jean-Claude Juncker, voorzitter van de Europese Commissie, en Christoph Leitl, voorzitter van Eurochambres, eerder dit jaar. Voorzitter Juncker moedigde Eurochambres aan om haar idee voor een pijler van ondernemersrechten als antwoord op de Europese pijler van sociale rechten verder uit te werken. De pijler van sociale rechten werd op 17 november vorig jaar door de staats- en regeringsleiders in Gothenburg, Zweden, goedgekeurd. Het gaat om 20 principes voor een goed functionerende arbeidsmarkt en welvaartsstaat. De realisatie hiervan is een gezamenlijke verantwoordelijkheid van de lidstaten en de sociale partners. “Wij ondersteunen een dergelijke pijler van sociale rechten uiteraard,” zegt René Branders, voorzitter van Belgian Chambers, de Federatie van Belgische Kamers van Koophandel en lid van Eurochambres, “maar men kan niet spreken over sociale rechten zonder te spreken over ondernemersrechten. Ondernemingen zijn immers de bron van tewerkstelling en van welvaart. Maar ondernemersrechten worden nog te veel als vanzelfsprekend beschouwd terwijl ze even centraal in het politieke proces zouden moeten staan als sociale rechten en consumentenrechten.” De Verklaring van Ondernemersrechten is gebouwd rond 12 principes zoals een goed werkende interne markt, een effectieve economische integratie van migranten, de mogelijkheid van een tweede kans na een faillissement, een performante digitale infrastructuur en betaalbare en zekere toegang tot energie en grondstoffen. Daarnaast onderstreept zij ook de belangrijke sociaaleconomische rol die ondernemers vervullen in de samenleving. Zij zijn meer dan enkel maar verschaffers van arbeidsplaatsen en belastingbetalers. Zij zijn evengoed opleiders, vernieuwers en leden van de lokale gemeenschap. 20 BECI - Brussel metropool - juni 2018 De aanbevelingen in deze verklaring zijn een opstap naar de Europese verkiezingen van 2019 en moeten een leidraad vormen voor het werk van de nieuwe Commissie, het nieuwe Europese Parlement en de Lidstaten om ervoor te zorgen dat Europa concurrentieel blijft en de vele starters die Europa rijk is, de kans biedt om door te groeien tot volwassen bedrijven. ● Info: www.belgianchambers.be ; www.eurochambres.eu De 12 ondernemersrechten 1 Een perfect functionerende eenheidsmarkt 2 Eerlijke en gunstige handelsvoorwaarden, ook buiten de EU 3 Een adequaat geschoolde, gekwalificeerde en flexibele beroepsbevolking 4 De effectieve economische integratie van migranten 5 Beschikbare en passende financieringsoplossingen 6 KMO-vriendelijke opstelling, uitvoering en controle van de EU wetgeving 7 Maatregelen ter bevordering van een ondernemingsgerichte mentaliteit in heel Europa 8 Een ecosysteem dat de oprichting en groei van bedrijven vergemakkelijkt 9 Een tweede kans na een faillissement en een gemakkelijker overdracht van ondernemingen 10 Een economisch en juridisch klimaat dat het nemen van risico's mogelijk maakt en innovatie stimuleert 11 Een geavanceerde, onderling verbonden en toegankelijke digitale infrastructuur 12 De betaalbare en zekere levering van energie en grondstoffen INFORMATIE EN INSPIRATIE Wil je graag op de hoogte blijven van de meest recente sociaal-juridische ontwikkelingen in jouw sector? Partena Professional biedt je de mogelijkheid om via verschillende kanalen relevante updates te ontvangen, afgestemd op jouw voorkeuren. E-news Het laatste nieuws op het vlak van HR, fiscaliteit en wetgeving? Inzichten van onze experten, events, opleidingen en handige tools… Het belangrijkste ondernemersnieuws bundelen we in onze maandelijkse nieuwsbrief. Schrijf je in en blijf op de hoogte van de actualiteit en van onze activiteiten. www.partena-professional.be/nl/nieuwsbrief-voorkeuren Infoflashes De sociaal-juridische actualiteit wijzigt dagelijks en wordt steeds complexer. Onze experten ontcijferen ze eerst en brengen je dan per mail op de hoogte. Schrijf je in op onze mailinglijst of lees de infoflashes integraal op onze website. www.partena-professional.be/nl/infoflashes Blog Sectorale informatie Hoe trek je de juiste medewerkers aan én hoe houd je ze in dienst? Wat zijn de laatste HR-trends? Hoe kan je co-creatief werken? Op onze blog vind je praktisch advies en handige tips. www.partena-professional.be/nl/blog Hier vind je alles over de laatste nieuwe socio-juridische ontwikkelingen in jouw sector, gerangschikt per paritair comité. Je kan je ook inschrijven voor enkele specifieke paritaire comités om zo alleen de updates van jouw keuze rechtstreeks in je mailbox te ontvangen. www.partena-professional.be/sectorale-info Webinars Geen tijd om je te verplaatsen om een opleiding te volgen? Geen probleem. Partena Professional organiseert een reeks webinars die je gewoon live of achteraf kunt meevolgen aan je eigen bureau. Schrijf je in op onze nieuwsbrief en mis voortaan geen enkel webinar. www.partena-professional.be/nl/nieuwsbrief-voorkeuren
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THINK TANK meer nodig zullen hebben. Binnen de twee jaar zullen er in de Verenigde Staten nagenoeg 10 miljoen self driving cars rondrijden. Wat hierdoor zal veranderen Een flink deel van de bevolking die zich niet of nauwelijks verplaatst, kan dit voortaan wel. Dit geldt voor bejaarden, mindervaliden, slechtzienden en zelfs minderjarigen. Al deze mensen die vandaag vaak thuisblijven bij gebrek aan middelen of aangepaste logistiek, zullen zich voortaan kunnen verplaatsen aan een tarief van € 0,20/km. Een veelzeggende simulatie door de firma Voyage van Oliver Cameron bevestigt dat mensen die zich willen verplaatsen, bereid zijn meer risico’s te nemen dan de gemiddelde gebruiker van vervoermiddelen. Ze zijn bereid de zelfrijdende wagen meteen te testen. OPEN SOURCE Édouard Cambier, Co-Owner van Seed Factory en Voorzitter van de Belgian Workspace Association Wie betaalt morgen de zelfrijdende auto’s in Brussel? De hamvraag: wanneer en waar verspreidt zich deze wagentechnologie waar iedereen de mond van vol heeft? Het zelfrijdende voertuig in de ruimste zin (wagen, bus, vrachtwagen, tractor …) mogen we zowat overal verwachten. Wie gelooft dat deze technologie alleen in San Francisco in het straatbeeld zal verschijnen, heeft het mis, want ook het dichtbevolkte Europa kan hierin een rol spelen. Een kijkje op de kaart toont aan dat het gebied van Amsterdam tot Parijs, met Brussel in het midden, in feite één grootstad vormt. Stephen Zoepf, Executive Director van het Center for Automotive Research in Stanford1 , verwacht de zelfrijdende wagen heel binnenkort op onze wegen. 80% van de weg werd afgelegd, maar de laatste percentjes zijn de zwaarste. Zoepf beweert dat wij ons in de grote steden vanaf 2024 met zelfrijdende wagens zullen kunnen verplaatsen. Hij voorziet twee types gebruik: het rijdende kantoor en een totaal andere toepassing, eerder in de zin van een yoga-achtige ontspanningsruimte. Een combinatie van beide is trouwens niet onmogelijk, in functie van de steden en het tijdstip. Zoepf en het studiebureau RethinkX2 stellen zelfs dat kinderen die vandaag worden geboren, geen rijbewijs 22 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Volgens specialisten zal dit een impact hebben op de parkeergelegenheid, die vandaag is opgevat in functie van 95% stilstand van de wagens. Voor de steden heeft dit gevolgen: als de wagens 80% van de tijd rondrijden, zal er minder parkeergelegenheid zijn langs de wegen, maar meer ruimte voor fietspaden, trottoirs en groenvoorzieningen. Het nieuwe departement van Zoepf op de campus van Stanford benadert dit thema onder verscheidene invalshoeken en disciplines: engineering, informatica, lucht- en ruimtevaart, wijsbegeerte, kunstmatige intelligentie, neurowetenschappen, psychologie, design en ethiek. Het laboratorium werkt vandaag met de steun van 40 ondernemingen die elk $ 32.000 investeren. De grote vraagstukken vandaag zijn bv. de manier waarop je zo snel mogelijk de controle van de wagen overneemt. Of de reden waarom reizigers zo snel indommelen in dit type wagens. Wanneer tests op ware grootte op het wegennet kunnen plaatsvinden. En wie eventuele schade zal betalen … Waymo (ex-Google Car) heeft al meer dan 5 miljoen kilometers afgelegd, zonder echter de argwaan van de Amerikanen te bedaren. Het publiek stelt weliswaar terechte vragen: wat doen we bij een ongeval? Wat gebeurt er als een tagger een verkeersbord onleesbaar heeft gemaakt? Of indien een hacker de wagen heeft gesaboteerd? Ze hebben ergens gelijk, want een flink deel van de technologie is van de luchtvaart afkomstig, waar de afstanden tussen twee vliegtuigen aanzienlijk groter zijn dan tussen twee vrachtwagens op de baan. In de Verenigde Staten kwam er onlangs een interessante wettelijke doorbraak, waardoor elk automerk vanaf nu jaarlijks 100.000 zelfrijdende wagens in het verkeer mag brengen. Wie zal dat betalen? Google werd op 4 september 1998 over de doopvont gehouden en maakt sinds 2015 deel uit van de Alphabet holding. Google is vandaag nagenoeg 600 miljard euro waard. Deze reus ontwikkelde zich dankzij de reclame op de zoekmotoren. En morgen verkoopt Google gewoon oplossingen met een sterkere toegevoegde waarde, waardoor het mogelijk zal worden om bepaalde ambitieuze projecten te financieren rond de oprichting van bedrijven gespecialiseerd in zelfrijdende auto’s. Door toedoen van Google zal Starbucks u in de nabije toekomst misschien een bezoek van de Brusselse Grote Markt aanbieden als u een espresso bestelt. Een eenvoudig business model, nietwaar? 1 https://cars.stanford.edu/ 2 https://www.rethinkx.com/ U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Beschikt u al over een Rex-nummer? Voor ‘geregistreerde exporteurs’ is het voortaan gemakkelijker om handelsrelaties aan te knopen met een aantal landen waaronder India, Pakistan, Congo of Canada – en binnenkort ook Vietnam of Japan. Dankzij een registrering in het Rex-stelsel kunnen deze exporteurs hun eigen oorsprongsattesten uitgeven. Dit onderwerp werd tijdens het Brusselse Douane-Forum van 27 maart besproken. De samenkomst werd door Beci en de douanediensten georganiseerd. Emmanuel Robert H et Europese Rex-stelsel (Registered Exporter System) werd in 2017 van kracht. Hierdoor wordt de bevoegdheid om oorsprongsattesten uit te geven overgeheveld van de douanediensten naar de exporteurs zelf. Dit is een van de bepalingen van het nieuwe Douanewetboek van de Unie (DWU), bedoeld om import- en exportformaliteiten te vereenvoudigen. Rex vervangt geleidelijk de verscheidene bewijzen van oorsprong vereist in het raam van handelsbetrekkingen met landen die het Algemeen Preferentiestelsel (APS – voornamelijk Afrikaanse en Aziatische ontwikkelingslanden) hanteren. Voor deze landen ruimen de vaak door de douane gecontroleerde certificaten Form A en Eur.1 de plaats voor de nieuwe oorsprongsattesten, die rechtstreeks door de exporterende onderneming in een commercieel document worden uitgegeven: de factuur, de paklijst enz. Een dergelijk attest is 12 maanden geldig en kan ook later worden ingediend, binnen de twee jaar na de transactie. De meeste APS landen hebben het nieuwe systeem al aanvaard. Dit is het geval voor Congo, India, Pakistan en Bolivia. Andere zullen in 2019 volgen, waaronder Indonesië en de Filippijnen. Ten laatste tegen juni 2020 zullen de huidige bewijzen van oorsprong allemaal door het nieuwe attest zijn vervangen. Beter nog: naast de APS-landen kan het Rex-stelsel wordt toegepast op andere derde landen die vrijhandelsverdragen hebben ondertekend met de Europese Unie, zoals dit al het geval was met Canada in het raam van het Ceta-verdrag, waar Rex werd verkozen boven het Eur.1 certificaat. Gelijkaardige regelingen worden in een nabije toekomst voorzien met Vietnam, Japan, Mexico, de landen uit het euromediterrane gebied (EurMed) en de overzeese grondgebieden die tot de EU lidstaten behoren (LGO’s), en misschien zelfs met de Verenigde Staten in het raam van het toekomstige TTIP, waarvan de onderhandelingen momenteel zijn opgeschort. Om zelf uw oorsprongsattesten uit te geven moet u echter het statuut van Geregistreerde Exporteur (GE) bezitten, naast een Rex-identificatienummer dat op het attest zal moeten staan van zodra het bedrag van de factuur hoger ligt dan 6000 euro. Onder dit bedrag is het niet nodig een GE statuut of een Rex- identificatienummer te bezitten. Hetzelfde principe geldt voor vervangende certificaten van oorsprong, in het geval van goederen uit APS-landen waarvan een fractie opnieuw wordt geëxporteerd naar een ander EU-lidstaat, Noorwegen of Zwitserland. 24 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Ook daar kan, voor verzendingen die meer dan 6000 euro waard zijn, de exporteur zelf het oorsprongsattest toevoegen, voor zover hij geregistreerd is en over een Rex-nummer beschikt. Hoe registreren? De betrokken ondernemingen kunnen registreren op de website van de Algemene Administratie Douane en Accijnzen (zie hieronder), waar ze algemene informatie zullen vinden over het Rex-stelsel en een in te vullen formulier. Zodra een onderneming geregistreerd staat, blijft dit geldig voor alle preferentieregelingen die zelfcertificatie voorzien. Het is dus niet nodig een nieuwe aanvraag in te dienen wanneer het Rex-stelsel binnenkort tot nieuwe landen wordt uitgebreid. Voor ondernemingen die internationaal actief zijn, is dit een niet te verwaarlozen formaliteit. Na afloop van de overgangsperiode zullen de niet-geregistreerde operatoren geen oorsprongsattest mogen uitgeven om voordeel te halen uit de preferenties. Van zijn kant zal de douane geen enkele oorsprongsbewijs meer afleveren. ● Verdere stappen: De website van de Site web de Algemene Administratie Douane en Accijnzen: https://financien.belgium.be/nl/ douane_accijnzen; daarna ‘ondernemingen’ en vervolgens ‘douane’. Informatie: da.klama.origin@minfin.fed.be © Thinsktock INTERNATIONAAL MAATSCHAPPELIJKE VERANTWOORDELIJKHEID Hebben de ondernemingen behoefte aan duurzame ontwikkeling? Eind 2015 kwam de UNO met zijn Agenda 2030 op de proppen, met daarin 17 doelstellingen voor een duurzame ontwikkeling (DDO). Tegelijk werd wereldwijd een oproep gedaan voor meer verantwoordelijkheidszin van de ondernemingen ten aanzien van de economische, sociale en milieugebonden uitdagingen. België reageerde onmiddellijk, ook via zijn ondernemingen. Mathieu Maes, ICC Belgium N u is het zo dat ondernemingen van allerlei omvang en heel wat consumenten hierdoor de kluts kwijt raken. Economische overwegingen en andere prioriteiten zorgen in de bedrijfswereld voor enige verwarring en deze twee vragen: Is dit geen zoveelste communicatiestunt? En dient niet eerst en vooral de aansprakelijkheid van de zeer grote multinationals te worden aangekaart? Slechts een minderheid van bedrijfsleiders is zich nog steeds niet bewust van het belang van de uitdagingen op wereldschaal en van de perspectieven voor de komende generaties. Met de demografische groei stijgen de behoeften aan voeding en drinkwater. De steden moeten ingrijpend veranderen om leefbaar te blijven. Iedereen heeft recht op een baan waarin hij of zij zich ontplooit. En de spelregels van de wereldwijde economie moeten de vrijheid bieden om ook grensoverschrijdende handelsactiviteiten te voeren, op een faire en veilige manier. De huidige spelers van de economie dienen na te gaan welke impact hun dagelijkse beslissingen inzake handel en investeringen kunnen hebben op de competitiviteit van hun onderneming en op onze gezamenlijke wens om op lange termijn groei en werkgelegenheid aan te zwengelen. Dit brengt ons tot het besef dat ongeacht haar omvang, de onderneming vandaag afhangt van de globalisering, de economische en sociale situatie en de gezondheid van het milieu buiten Brussel en zelfs buiten Europa. Tal van ondernemingen leverden inspanningen voor hun eigen gezondheid en concurrentiële troeven via een harmonisering van hun commerciële activiteiten met de lokale gemeenschap en het milieu, lang voordat er sprake was van de DDO. Zulke waarden maken soms dusdanig deel uit van hun visie dat de bedrijven ondertussen niet meer vermelden of herhalen dat zij sinds het prille begin duurzaam zijn opgevat omdat zij bijvoorbeeld steeds de waarden van de oprichter hebben nageleefd en verspreid. Een goede MVO strategie moet in de genen van de onderneming zijn gegrift. Dit heeft niets te maken met een filantropisch of milieuvriendelijk programma dat min of meer in verband staat met de activiteit. Maar zelfs voor ondernemingen die al geruime tijd of sinds hun oprichting duurzaam zijn ingesteld, blijven een denkproces en inspanningen waardevol. Dit kan bijvoorbeeld bijdragen tot een betere communicatie over de duurzaamheid of tot de optimalisering van bepaalde rendementen via innovaties in recycling, energie-efficiëntie of mobiliteit. Vox populi Reputaties lopen een hoog risico door de online gedragingen van sommige consumenten en de steeds hogere eisen inzake voorbeeldig gedrag van ondernemingen en hun besluitvormers. Onberispelijkheid volstaat echter niet. Proactiviteit in het communicatiebeleid en de jaarrekeningen is ondertussen ook niet meer genoeg. Er bestaan vandaag ettelijke middelen waarmee de ondernemingen op een gestandaardiseerde manier verslag kunnen afleggen, wat nuttig is voor investeerders en waarnemers. We denken hier aan de richtlijnen van de Global Reporting Initiative (GRI), het Global Pact van de Verenigde Naties, de ISO 26000 norm enz. Tot slot zou de (maatschappelijke) verantwoordelijkheid van ondernemingen moeten berusten op een ‘compliance programma’ dat twee doelstellingen zou nastreven: ten eerste een sensibilisering van de werknemers en betrokken derden voor mogelijke fraude (met inbegrip van corruptie, mededingingsrecht, de verwerking van persoonlijke data, controle op export, economische sancties …), met de nodige beheermiddelen uiteraard, en ten tweede toezicht op de naleving van alle, ook ethische standaarden van de onderneming. De publieke opinie zou het duurzaamheidsbeleid van de onderneming in vraag kunnen stellen als er op het vlak van compliance iets verkeerd loopt. Precies dat risico neemt steeds toe. ● BECI - Brussel metropool - juni 2018 25 © Thinsktock
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TOPIC IN EEN Brussel, een duurzaam gewest Energie 11,4% 14,6% 238ha 2316ha RESIDENTIEEL 35,9% TERTIAIRE SECTOR 21,4% Mobiliteit 2010-2017 +57% verplaatsingen met het openbaar vervoer (MIVB) +650% fietsers 55,4 Water miljoen m³ water: het verbruik van de Brusselse gezinnen in 2016 Afval 32,4% gesorteerd en gerecycled (PMD, papier, glas, groen en organisch afval) 67,6% verbrand Fijnstof -40% tussen 2000 en 2013 Bronnen: 46% 42% 9% 3% ... verwarming van residentiële gebouwen vervoer verwarming van tertiaire gebouwen 26 BECI - Brussel metropool - juni 2018 andere Lucht en klimaat Stikstofdioxide (NO2) Gemiddelde concentratie: 39 µg/m³ in 2014 aan het station van Molenbeek-SintJan, net onder de door Europa opgestelde maximumwaarde. 47% verkeer van buiten het Gewest 40% 13% structurele stedelijke vervuiling Broeikasgassen -18% tussen 2004 en 2013 t 25.000 on weggeworpen voedingswaren per jaar – 15 kg/persoon 40% door ondernemingen 60% door gezinnen VERVOER 3,7% INDUSTRIE 1,3% ANDERE Voedselverspilling -20% ENERGIEVERBRUIK tussen 2004 (24.134 GWh) en 2015 (19.381 GWh). 37,7% Natuur beboste gebieden (18,4 km²) beschermd grondgebied in het Gewest natuur- en bosreservaten Natura 2000 gebieden 479.408 ton opgehaald afval in 2015 TOPIC GREEN België, een nieuwe gastvrije bestemming voor recycling? Omdat China onlangs de import van afval op zijn grondgebied blokkeerde, moet Europa vandaag zijn afvalbeheersprocessen flink versnellen. België presteert bijzonder goed op dat vlak en zou dus met de ontwikkeling van nieuwe sorteercentra, een toevluchtsoord kunnen worden voor Europees afval. Géry Brusselmans “ B elgië omtoveren tot de vuilnisbelt van de wereld!” Deze slagzin van 11 ondernemers in de economische krant L’Echo in januari zette kwaad bloed bij heel wat lezers. Het voorstel is echter niet zo dwaas als het er uitziet. Europa wordt geconfronteerd met een overvloed aan afval. Het probleem is vrij eenvoudig: hoe meer Europeanen, hoe meer consumptie en hoe meer wordt weggeworpen. De overmatige consumptie gaat gepaard met extra problemen rond de opslag van gevaarlijk afval, de recycling van plastic, het beheer van de papier- en kartonberg en de verwerking van organisch afval. Naar verluidt produceert een Europeaan jaarlijks 5 ton afval, waarvan 200 kg gevaarlijke stoffen. In verscheidene Plastic: de grootste afvaluitdaging voor Europa Op Europese schaal en ook wereldwijd geldt plasticafval als een kolossale uitdaging. In 50 jaar tijd steeg de productie van plastic met 2000%, maar het beheer hiervan mag als catastrofaal worden bestempeld. Althans tot voor kort, want Europa haalt zijn achterstand in. Vandaag recyclet het merendeel van de Europese landen meer dan 22% van het plastic. Tegen 2030 wil Europa de sortering en de recycling van alle plasticverpakkingen verplicht maken, met alle gevolgen van dien op ons dagelijks leven en de activiteiten van de ondernemingen. Vanaf 2019 mogen de Belgen een steeds grotere verscheidenheid aan plasticafval in de blauwe PMD zakken werpen (yoghurtpotjes, botercups enz.), met de bedoeling dit plastic te verwerken tot nieuwe stoffen. “Positief is dat we al mentaliteitverschuivingen vaststellen bij grotere spelers”, zegt Bouchez, communicatie-verantwoordelijke bij Val-I-Pac. “Zo bijvoorbeeld Danone en Coca-Cola, die van plan zijn een zeker percentage gerecycled plastic te gebruiken voor de productie van hun verpakkingen. Wanneer grotere bedrijven zich toonaangevend opstellen, ontstaat er verandering.” Bij ons bestaan er al enkele grotere sorteer- en recyclingprojecten voor plasticafval. Binnenkort komen er twee sorteercentra in Wallonië, waarvan een in de omgeving van Bergen, met een capaciteit van 27.000 ton plasticafval per jaar. Ook voor Brussel is er een project in studiefase. Bergen plasticafval, die China voortaan weigert: een probleem of een buitenkans? Europese landen ontstaan recyclinginitiatieven. Op zich een positief gegeven, maar deze trend dient zich te versnellen, onder andere omwille van China. De Aziatische reus is de grootste invoerder ter wereld van afval met, tot voor kort, 8,4 miljoen ton plasticafval per jaar, waarvan de helft uit Europa (België zou verleden jaar 424.000 ton plasticafval naar China hebben gestuurd). Sinds januari heeft China deze invoer echter drastisch teruggeschroefd. “Voor Europa is dit rampzalig”, zei Arnaud Brunet, directeur van het internationaal bureau voor recycling, onlangs aan onze collega’s van het magazine Le Point. Een alternatief op korte termijn: Vietnam, India of Pakistan Er moeten op korte termijn beslissingen vallen. De bestaande sorteer- en recycling infrastructuur is in Europa onvoldoende ontwikkeld. “Het afvalbeheer lijdt in Europa aan een gebrek aan coherentie”, stelt Yves Decelle, specialist in deze materies bij Suez. “In Europa sorteren we al ruim 30 jaar, maar niet overal. De meest gevorderde landen zijn Duitsland, Nederland, Frankrijk en België. De achterlopers zijn Bulgarije, Polen, Malta en Griekenland, waar het merendeel van het afval nog op de vuilnisbelt terechtkomt.” Op zeer korte termijn zou Europa het afval naar andere landen dan China kunnen uitvoeren. Zo bijvoorbeeld Vietnam, India, Pakistan of Cambodja. “Voor deze landen kan dit een economische prikkel betekenen”, oordeelt Francis Huysman, directeur-generaal van Val-I-Pac, het orgaan dat bij ons de recycling van industriële verpakkingen promoot en coördineert. “Maar de taak volledig overnemen van China, dat zal niet lukken, want de huidige sorteer- en opslagcapaciteiten zijn vandaag onvoldoende en totaal niet in staat om de volumes te verwerken die BECI - Brussel metropool - juni 2018 27 © Thinsktock
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TOPIC België, recyclingpionier China vroeger aanvaardde.” Bovendien beveelt het Europese beleid eerder een lokale verwerking van het afval aan. De ontwikkeling van sorteercentra in Europa zou dus de ‘goede’ oplossing zijn. België als toevluchtsoord Francis Huysman (Val-I-Pac) voor het afval? “We merken al een aantal initiatieven in Europa”, beweert Yves Decelle, van Suez. “We gaan echter zeer voorzichtig te werk want niemand weet vandaag of China niet opnieuw van standpunt zal veranderen. Afvalsortering en -recycling vormen namelijk een bijzonder labiele markt. Sorteren kost geld en de prijzen van herverkoop schommelen constant. Bij Suez hebben we bij gebrek aan rentabiliteit al een aantal eenheden moeten sluiten.” De ontwikkeling van sorteercentra in Europa ziet eruit als de meest geloofwaardige oplossing. En daar zou België een vooraanstaande rol kunnen spelen. “Ik ben ervan overtuigd dat België heel wat te bieden heeft. Ons land treedt namelijk regelmatig op als testgebied in andere materies”, aldus Francis Huysman, directeur-generaal van Val-I-Pac. “Op internationaal niveau staat België trouwens vrij hoog aangeschreven voor zijn centrale ligging”, meent Fatima Boudjaoui, woordvoerder van Fostplus, het orgaan dat in België instaat voor de ophaal, sortering en recycling van huishoudelijk verpakkingsafval. “Wij zouden graag nieuwe ondernemingen naar ons grondgebied lokken. Eerst en vooral moeten de bestaande sorteercentra worden geoptimaliseerd. Neem nu de intercommunales waarmee Fostplus samenwerkt: sommige van deze centra hebben opslagcapaciteiten van 20.000 ton. Dat is te weinig. Om investeerders aan te trekken, pleiten we voor de ontwikkeling van grotere maar minder talrijke sorteercentra dan vandaag.” Het ganse traject stimuleren Niet alleen de sorteercentra zijn aan uitbreiding toe: het ganse afvalbeheertraject moet dezelfde weg op. “Van de overheid verwachten we een wettelijk kader”, verklaart Yves Decelle, bij Suez. “Een praktisch voorbeeld: de auto- en computerconstructeurs zouden moeten worden verplicht om een bepaald percentage gerecycled plastic in hun nieuwe producten op te nemen. Vandaag is dit nog niet het geval.” Fostplus woordvoerster Fatima Boudjaoui pleit van haar kant voor een versoepeling van de Belgische regelgeving, om nieuwe investeerders aan Yves Decelle (Suez) 28 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Op Europees niveau blijft België het voorbeeld geven wat recycling betreft. Naar verluidt recyclet ons land 38% van zijn plasticafval, meteen de beste score in gans Europa. Dit geldt ook voor karton, glas en gevaarlijk afval. “Ons land was de Europese wetgeving te snel af”, weet Fatima Boudjaoui, bij Fostplus. “Wij ontwikkelden één coherent scenario, met de ophaal van karton, plastic en zelfs glas, via de glascontainers. Dit bleek een treffer, niet alleen filosofisch maar ook economisch, dankzij de verantwoordelijkheidszin van alle betrokken partijen.” Voor de invoer van bepaalde afvaltypes is België zelfs een centrum van wereldformaat: ontsmetting van olie-bevattende elektrische transformatoren in Grimbergen, recycling van edele metalen (goud, koper …) uit sommige onderdelen in Gent en ontwikkeling van een hergebruiktraject voor wisselstukken in Brussel. Andere landen raadplegen trouwens regelmatig de Belgische recyclingdeskundigen. Dit bewijst eens te meer dat België in dit domein heel wat uitzichten biedt aan Europa! te trekken. “In België stelt de regering zich strikter op dan Europa, wat de verplichtingen betreft. We stellen vast dat vooraanstaande investeerders veel belangstelling vertonen voor een eventuele vestiging in ons land. Een soepelere regelgeving, afgestemd op de Europese richtlijnen, zou een dergelijke beslissing in de hand kunnen helpen.” Val-I-Pac communicatieverantwoordelijke Ingrid Bouchez wenst vooral een “verandering van mentaliteit. Niet alleen economisch maar ook technisch zijn we aan een evolutie toe. De producenten van verpakkingen zijn de integratie van recyclingstoffen in hun fabricageprocessen nog niet gewoon. Er bestaan nog heel wat mogelijkheden voor de verwerking.” Fatima Boudjaoui (Fostplus) En laten we niet vergeten dat een bestemming voor de recycling van afval onvermijdelijk gepaard gaat met nieuwe uitzichten qua werkgelegenheid. ● D.R. D.R. © Dati Photography Sorteren is kinderspel het om in de tweede stap van het op ‘iksorteerinmijnbedrijf. be’ aangeboden proces. Enkele tips die de bedrijven op de nieuwe VAL-I-PAC websites kunnen vinden: ➜ De vullingsgraad van de containers aanpassen ➜ Plasticfolie in aparte zakken verzamelen ➜ De zakken goed vullen ➜ Ingeval van volumineus afval, gebruik een perscontainer ➜ Enz. Met de lancering van zijn nieuwe website ‘iksorteerinmijnbedrijf.be’ wil VAL-I-PAC de bedrijven aanzetten om hun verpakkingsafval meer en beter te sorteren. Uitleg krijgen we van Mevrouw Ingrid Bouchez, de communicatieverantwoordelijke van het erkend organisme voor bedrijfsmatig verpakkingsafval. “Jazeker, zijn wij Europees kampioen in het sorteren en recyclen van afval, met een resultaat van 88,9% voor alle afvalstoffen samen. Dit betekent nog niet dat wij op onze lauweren mogen rusten.” Dit stelt het team van VAL-I-PAC, het erkend orgaan dat sinds nagenoeg 20 jaar de recycling van industriële verpakkingen promoot en coördineert. “Meer doen en beter, daar komt het op neer”, zegt Ingrid Bouchez. Daartoe geldt een eenvoudige boodschap: “Als wij de ondernemingen de goede richtlijnen meegeven, slagen ze hier even goed in als eender welk ander bedrijf met sorteerervaring”, aldus de communicatieverantwoordelijke van VAL-IPAC. Om dit te bereiken ontwikkelde VAL-I-PAC de website ‘iksorteerinmijnbedrijf.be’. Eerste stap: de afvalproductie in kaart brengen ‘iksorteerinmijnbedrijf.be’ stelt een analyse voor waarmee de onderneming kan nagaan van welke aard het door haar geproduceerde afval wel is. “De website biedt een spreadsheet waarin de afvalvolumes per maand en per type kunnen worden ingevoerd. Klassieke afvalstromen van het VAL­I­PAC systeem (hout en karton bv.) staan er al in, maar de gebruiker kan ook andere afvaltypes toevoegen”, vertelt Ingrid Bouchez. Na de data-invoer ontvangt de gebruiker een overzicht van zijn maandelijkse productie voor elk type afval. En wat het restafval betreft – namelijk het gedeelte dat overeenstemt met het niet gesorteerde afval – toont ‘iksorteerinmijnbedrijf.be’ dat het ook beter kan. Uit de statistieken van OVAM blijkt namelijk dat het restafval vaak nog heel wat valoriseerbare stoffen bevat. Een afzetcontainer bevat gemiddeld nog 20% hout, 11% plastic en 7% inerte stoffen, 7% papier en karton. Tweede stap: tips voor optimalisering In kaart brengen en weten is zeker positief, maar advies voor een betere recycling en valorisering is nog beter. Daar draait Met deze website kunt u bovendien: ➜ Nagaan welke verplichtingen van kracht zijn in Vlaanderen, Wallonië en Brussel voor de verscheidene afvalstromen die verplicht moeten worden gesorteerd ➜ Beter communiceren en het personeel intern motiveren (communicatiemateriaal wordt ter beschikking van de ondernemingen gesteld) ➜ Een overzicht krijgen van de VAL-I-PAC premies (welke premies, voor welke types materiaal) ➜ Een afvalinzamelaar vinden in functie van het type afval, de postcode (bij VAL-I-PAC aangesloten ophalers) enz. ➜ Tips ontvangen voor een goede sortering van het afval ➜ Op een speelse manier kennis maken met het tweede leven van materiaal, via de ontdekking van uitrustingen in onze beroepsomgeving (zo bijvoorbeeld ons werkblad gemaakt uit gerecycled hout) ➜ Links vinden naar de officiële websites en organismen als de OVAM, Leefmilieu Brussel, Beci … VAL-I-PAC viert zijn 20-jarig bestaan! VAL-I-PAC besliste zijn 20e verjaardag luisterrijk te vieren met acties voor de verscheidene betrokken partijen. Het organisme gaat ook de bedrijven in de watten leggen met mooie cadeaus … "Via een wedstrijd gaan we de ondernemingen aanmoedigen ons in te lichten over hun beste praktijken inzake afvalsortering. Dit geldt zowel voor VAL­IPAC leden al niet­leden. VAL­I­PAC zal de meeste relevante scenario’s onderbrengen in verscheidene categorieën. In elk hiervan wordt een winnaar gekozen. De prijs is de moeite waard: 5000 euro communicatiebudget die de ondernemingen in de publicaties van hun keuze kunnen gebruiken om te getuigen van hun betere ervaringen met afvalsortering”. iksorteerinmijnbedrijf.be
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TOPIC Waardevol bio-afval! GREEN Alle Brusselaars kunnen voortaan hun organisch afval sorteren dankzij gemeenschappelijke en individuele compostering en het gebruik van de oranje en groene afvalzakken. Een deel van dit afval wordt al omgezet in energie, de rest in compost. Maar er is nog werk aan de winkel. Géry Brusselmans D e sortering van organisch afval is in Brussel de testfase voorbij. Vandaag kunnen zowel ondernemingen als particulieren die in een van de 19 Brusselse gemeenten zijn gevestigd, hun bioafval kwijt in de groene of oranje afvalzakken. Voor de oranje zakken bestaat echter nog geen verplichting en de witte zakken blijven in gebruik voor het huishoudafval. De sortering van de ‘organische’ afvalstoffen gaat duidelijk een ontwikkeling tegemoet. In 2017 werd hiervan in Brussel ongeveer 5.000 ton opgehaald. “Wij voorzien een verdubbeling binnen enkele jaren”, schat Nicolas Scherrier, specialist in het beheer van organisch afval voor Leefmilieu Brussel. Sortering is vooral een kwestie van doeltreffendheid: organisch afval kunnen we inzetten voor de productie van energie (elektriciteit), maar ook van teelaarde en meststof voor de landbouw. Een beetje backgroundinformatie: er bestaan twee types organisch of bioafval. Enerzijds voedselafval (een flink deel van ons huishoudafval): schillen van de vruchten en groenten, papieren zakdoeken, maaltijdresten enz. Anderzijds het zogenaamde groene afval: gemaaid gras, twijgen en blaren van hagen en planten e.d. Evenals andere Europese steden moet Brussel het sorteerproces tegen 2030 vsnell telt overeenkomst met Europa. overgrote meerderheid van val naar een biogaseenheid waar de stoffen worden omgezet biomethaangas voor de pr van elektriciteit, naast de pr van compost. De Ieperse biogasinstall zou voor Brussel echter tijdelijke oplossing kunnen Het vervoer van het afval 125 km van de hoofdstad is namelijk weinig milieuvriendelijk. Bovendien kost het vervoer van een ton bioafval ongeveer € 100 aan Brussel. Vandaar de vraag: hoe sorteren we dit afval binnen vijf jaar? Een deel van het antwoord krijgen we v L’opération Phosphore, een 30 BECI - Brussel metropool - juni 2018 cocreatieplatform dat burgers, wetenschapsmensen en overheden verenigt. “Phosphore wil de particulieren, scholen en ondernemingen sensibiliseren en steunen bij een autonoom beheer van organisch afval met lokale technieken”, vertelt Simon De Muynck, coördinator van het initiatief. “Er bestaan tientallen technieken – denk maar aan composteren, wormenbakcompostering, dierlijke valorisatie, micro-biomethaanvergassing of eco-vergisting, die zich allemaal aanpassen aan de verschillende spelers (burger, restaurant, school …).” Het initiatief ontstond in Brussel en telt vandaag minstens 150 collectieve compostcentra in de 19 gemeenten. Nog geen duidelijke oplossing op lange termijn “Leefmilieu Brussel, één van de partners van Phosphore, pleit voor een decentraal en lokaal beheer van bioafval”, stelt Nicolas Scherrier, van Leefmilieu Brussel. “Een dergelijk decentraal beheer volstaat echter niet om al het door het Gewest geproduceerde afval te verwerken. De aanpak moet dus eventueel worden aangevuld met een centraal beheer. We zijn dit nu aan het bestuderen.” Een andere belangrijke vraag: waar naartoe met het organisch afval als het niet meer naar Ieper vertrekt? In de stad Rijsel rijden de bussen bijvoorbeeld op biogas uit de tedelijk biogasfabriek. Al meerdere jaar lang wordt ver de bouw van een pror biomethaangas. De opvoor- en nadelen, onder de hoge kost (60 miljoen sommige ramingen) en de geluids- en geurhinder. Brussel neemt echter deel aan het Europese project en zal daarom binnenkort aan een aantal verplichtingen moeten voldoen. Er is namelijk sprake van een Europese verplichting waardoor de Brusselaars tegen 2023 hun organisch afval zullen moeten sorteren. ● © Thinsktock OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Opleidingen en diensten op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest SEMINARIES • Bouwen en biodiversiteit // 1 d • Densifi ëren om beter te delen // 1 d • Beheer van verontreinigde bodems //1 d • Stookplaatsrenovatie // 1 d OPLEIDINGEN • Energiebeheer // 3 d • Fotovoltaïsche zonne-installaties // 1 d • Hergebruik van materialen en bouwelementenn // 2 d • Verwarming en sanitair warm water // 4 d • Houtbouw // 2 d • Diagnosetools voor renovatie // 2 d • Warmtepomp // 2 d • Verlichting // 2 d • Gedeeltelijke en gefaseerde renovatie // 2 d • Regenwaterbeheer in de openbare ruimte // 1 d SEM: 40€/DAG - OPLEID: 50€/DAG SEPT - DEC 2018 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Batex Hectoliterstraat - Architect : R²D² Architecture - Foto: Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800/85.775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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WELK BESTUUR VOOR EEN KOOLSTOFARME STEDELIJKE SAMENLEVING TEGEN 2050? Forum 22 juni In het kader van de internationale klimaatonderhandelingen die door de Verenigde Naties zijn gelanceerd, heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest er zich toe verbonden een strategie te ontwikkelen om de broeikasgassen tegen 2050 met 80 tot 95% terug te dringen. Om de overgang naar een duurzamere samenleving aan te vatten is het essentieel alle middelen te mobiliseren die de rijkdom van het stedelijke territorium uitmaken. De uitdagingen waarvoor de grote steden staan, zijn meervoudig en transversaal van aard. Alleen een gecoördineerde aanpak op verschillende niveaus waarbij diverse competentiedomeinen worden betrokken kan succes boeken. Op basis van deze vaststellingen buigt het Brussels Hoofdstedelijk Gewest zich over de mogelijkheden van een goed bestuur die het mogelijk maken de koolstofdoelstelling tegen 2050 te bereiken. Volgens de Verenigde Naties zal tegen 2050 2/3 van de bevolking in de steden wonen en zullen die steden de grootste verantwoordelijken zijn voor de globale uitstoot van koolstof. De studie voor een koolstofarm Brussel heeft het Gewest een instrument en scenario's in handen gegeven om zijn koolstofarme strategie voor 2050 op te stellen. Met deze studie kan het Gewest zijn visie over de impact van de gedrags- en technische veranderingen van diverse trajecten verfijnen om vervolgens een beleid op lange termijn te voeren in alle sectoren, steunend op een globale en gedeelde visie van de uitdagingen verbonden met de overgang naar een koolstofarme samenleving. Een inclusieve reflectie over de manier waarop de Brusselse bevolking kan bewijzen opgewassen te zijn tegen de uitdagingen die haar tegen 2050 te wachten staan dringt zich vandaag meer dan ooit op. Met het oog daarop organiseert Leefmilieu Brussel op 22 juni 2018 een forum rond de van de burgergroeperingen om de klimaatuitdagingen aan te gaan. Olivier De Schutter (UCL) en Simon De Muynck (Centre d'écologie urbaine) zullen spreken over het autonoom maken van de burgers en de middelen voor samenwerking om onze stad te transformeren. volgende vraag : Welk bestuur voor een koolstofarme stedelijke samenleving tegen 2050 ? De ambitie van het forum is een collectieve reflectie op gang te brengen over de vruchtbare relatie tussen de overheid en burgerinitiatieven, en zo de basis te leggen voor een actiestrategie om de koolstofuitstoot tegen 2050 terug te dringen. Een van de sprekers, Elisabeth Grosdhomme-Lulin, zal de evolutie schetsen van de openbare dienstverlening en de methodes om het potentieel te activeren De debatten en workshops zullen worden geleid door Civic Innovation Network (https://civicinnovation. network/site), een Brussels laboratorium dat zich tot doel stelt co-creatie te faciliteren, coondernemingen op te richten en systemische tools te ontwikkelen ter versterking van de stedelijke veerkracht. WANNEER: 22 juni 2018, van 8h30 tot 17h00. WAAR : BEL Auditorium, Leefmilieu Brussel, Havenlaan 86c - 1000 Brussel https://www.bel.brussels WIE: De deelnemende partijen op lokaal, nationaal en internationaal niveau zijn: ● Burgerverenigingen en het maatschappelijk middenveld ● Overheidsinstanties ● Privéspelers ● Universitairen TALEN : Nederlands, Frans, Engels INSCHRIJVINGEN : http://koolstofarme. leefmilieu.brussels MEER INFO : lowcarbon@environnement.brussels • http://koolstofarme.leefmilieu.brussels SolarClick : op weg naar 4.500 ton CO2 in Brussel tegen 2020 ! SolarClick is de naam van het programma dat begin 2017 werd gelanceerd door de Brusselse regering om het grote potentieel van de productie van fotovoltaïsche elektriciteit te exploiteren die de daken van de overheidsgebouwen vertegenwoordigen. De uitvoering van het project werd toevertrouwd aan Sibelga, in samenwerking met Leefmilieu Brussel. SolarClick beschikt over een budget van 20 miljoen euro over 4 jaar (2017-2020). In totaal zullen via SolarClick tegen 2020 bijna 85.000 m² daken van openbare gebouwen met fotovoltaïsche panelen worden uitgerust. Op termijn zou dit moeten leiden tot een vermindering van de CO2 -uitstoot met ongeveer 4.500 ton. Het programma berust op een win-winprincipe: het openbare bestuur kan rekenen op de geproduceerde elektriciteit voor zijn eigen behoeften, en dit kosteloos; het Gewest, eigenaar van de fotovoltaïsche panelen, int de groenestroomcertifi caten en spijst het Klimaatfonds met de opbrengst van hun verkoop. Dit jaar zullen de eerste 48 gewestelijke en gemeentelijke gebouwen (administratieve gebouwen, sportinfrastructuur, scholen, ...) worden uitgerust met “SolarClick”fotovoltaïsche zonnepanelen. In totaal zullen tegen 2020 MEER INFO : https://solarclick.be/ • info@solarclick.be Mede-eigendom en fotovoltaïsche zonnepanelen : modelcontracten voor het gebruik van gedeelde daken U huurt een pand met zonnepanelen op het dak? U wil fotovoltaïsche zonnepanelen installeren op het dak van een gebouw in mede-eigendom of het dak van een naburig gebouw gebruiken? Maar wie van de (mede-) eigenaars, huurders, mede-eigendom en buren doet wat, wie betaalt wat en wie is verantwoordelijk voor wat? Enkele modelcontracten helpen om alles te regelen. Om de gebruiksmodaliteiten van deze “gedeelde daken” voor fotovoltaïsche zonnepanelen duidelijk te bepalen, stelt Leefmilieu Brussel u typecontracten ter beschikking: clausules die u in de huurovereenkomst kan integreren wanneer u een pand verhuurt, modellen van huurcontracten of van terbeschikkingstelling van het dak en typeclausules voor het proces-verbaal van de vergadering van medeeigenaars. Zij zullen u toelaten de voorwaarden van de overeenkomst tussen de verschillende betrokken partijen te verduidelijken en kunnen als basis dienen voor het opstellen van uw offi ciële documenten. Professionelen of mede-eigendommen met meer dan 6 woonheden kunnen terecht bij de Facilitator Duurzame Gebouwen, 0800/85.775. MEER INFO : www.leefmilieu.brussels/facilitator • facilitator@leefmilieu.brussels 150 sites worden uitgerust met fotovoltaïsche zonnepanelen en zo het fotovoltaïsch vermogen dat momenteel in Brussel is geïnstalleerd met ongeveer 20% verhogen. De eerste « SolarClick »-installatie werd op 25 mei in werking gesteld, in aanwezigheid van minister Fremault. Het gaat om het rustoord Bloemendal in Sint-Agatha-Berchem, een gebouw van het OCMW. /jaar minder © Sibelga
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GREEN De uitdagingen en buitenkansen van waterzuivering Wegens haar dichte bevolking en nog steeds levendige industrie dient Brussel uiteraard voor een optimaal beheer van haar afvalwater in te staan. Hiervoor pleiten trouwens een Europese richtlijn en ergens ook de reputatie van de stad. De zuiveringsstations Brussel-Noord en Brussel-Zuid vervullen deze belangrijke taak op het beperkte grondgebied van de hoofdstad. Beide werden de afgelopen jaren bij grote renovatieprojecten betrokken. Johan Debière I n 2011 raakte Aquiris bekend met een pilootproject dat sedimenten uit het noordelijke waterzuiveringsstation in Brussel valoriseert voor de productie van bioplastic (zie kaderverhaal hierover). Ditmaal richten de schijnwerpers zich op het station ten zuiden van Brussel, waar de zogenaamde "membraantechnologie" wordt toegepast. Deze verbazingwekkende technologie zorgt voor een extreem hoog niveau van filtratie. Sandrine Moulin, ingenieur bij de BMWB: "Deze technologie wordt ook in andere bedrijven gebruikt, in het bijzonder de vele ondernemingen die in Brussel actief zijn in de voedings- en farmaceutische sectoren.” Tertiaire zuivering De BMWB dient vandaag de uitdaging van de zogenaamde tertiaire zuivering aan te gaan. De secundaire zuivering filtert namelijk organische verbindingen of fosfaten uit het water, terwijl de tertiaire vooral mikt op verontreinigende stoffen als stikstof en fosfor, en ziekteverwekkers (kiemen). Deze weliswaar belangrijk missie is nog lang niet veralgemeend in de grote steden. De zuivering door middel van membraantechnologie in een stedelijke omgeving als Brussel vereist immers een permanente verwerking van het afvalwater, zonder enige vermindering van de capaciteit. (Nvdr: dankzij haar capaciteit van 360.000 inwoner-equivalenten voorziet deze installatie in de behoeften van een groot deel van Brussel). Sandrine Moulin: "Deze fase van de werken is bijzonder ingewikkeld wegens de zeer beperkte omvang van de site, zonder de minste mogelijkheid tot uitbreiding. Het voorontwerp bestudeerde verscheidene oplossingen. Omwille van de beperkingen werd gekozen voor membraantechnologie.” Naast een 34 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Het zuiveringsstation Zuid, dat ongeveer een derde van het Brusselse afvalwater verwerkt, werd in de afgelopen jaren gerenoveerd. ongeëvenaarde filtratiekwaliteit biedt deze technologie hoge prestaties bij een compact proces. Terugwinning van biogas Compactheid en hoge graad van filtratie zijn slechts twee troeven. Door de keuze van dit procedé kon de Brusselse Maatschappij voor Waterbeheer (BMWB) ook het slib valoriseren. “Het slib wordt verkregen via een anaeroob vergistingsproces dat de productie van biogas mogelijk maakt (...) Met warmtekrachtkoppeling valoriseren we dit biogas om een deel van de elektriciteit te produceren die we nodig hebben om de site te exploiteren", vervolgt Sandrine Moulin. Minder positief is dat de membranen die voor de filtratie worden gebruikt, zeer regelmatig moeten worden gewassen om optimale prestaties te verzekeren: © Reporters © Inventive Studio/Vinci Environnement TOPIC een beperkt energieverbruik, de best mogelijke filtratie en het behoud van de hydraulische capaciteit. Zonder al te veel in detail te treden, komt het gefilterde water overeen met gezuiverd water. "Aan het einde van het proces voldoet het water aan de lozingsnormen. De residuen noemen we ‘actief slib’, dat onder meer bestaat uit zuiverende bacteriën. Deze wordt in de reactoren in een constante concentratie gehouden, waarbij de overmaat naar de slibbehandelings- en -terugwinningslijn, d.w.z. naar de anaërobe gistingsinstallatie, wordt getransporteerd", aldus nog Sandrine Moulin. R-Use De valorisatie van het slib om elektriciteit te produceren is op zich prima. Beter nog is een beheer dat het water in een kringloop integreert en verder reikt dan de bekende waterbeheercyclus. Daarom besloot de BMWB zich in te zetten voor het R-Use project. Sandrine Martin : "Omdat de kwaliteit van het water dat een membraanbioreactor verlaat zeer goed is, zou een eenvoudige aanvullende behandeling door UV-desinfectie en/of chlorering volstaan om dit water te hergebruiken. De eerste gebruiker van dit water is de BMWB. Het zuiveringsstation zal zijn eigen servicewater produceren om het drinkwaterverbruik te beperken.” Deze eerste toepassing is zeker niet verwaarloosbaar. Ze produceert trouwens 30 m³ per uur. Niet alleen de BMWB zal bij dit interessante project betrokken zijn: "Er loopt een project met een industriële partner uit de automobielsector". Er zou hier sprake zijn van de levering van ongeveer 90 m³ per uur aan deze fabriek. Geen enkele naam werd vermeld, maar het zuiveringsstation ligt op amper 200 meter van de Audi fabriek in Vorst … Deze ontwikkeling kadert trouwens volledig in de toekomstplannen van de BMWB. En hoewel de wetgeving op dit vlak in België nog onduidelijk is, verklaart de BMWB dat de Europese Unie die kant op duwt. Wat Europa wil, zal Brussel zeker ook willen. Temeer daar dit heel duidelijk overeenstemt met de circulaire logica waarin Brussel zich sinds enkele jaren resoluut engageert, onlangs nog met het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE). En het prijskaartje? Waterzuivering is een prioriteit, maar er gaan kosten mee gepaard. Hoe controleren we de prijs van deze vitale hulpBioplastic uit sedimenten Op 7 oktober 2011 opende Aquiris het eerste industriële prototype voor de productie van bioplastic uit stedelijk afvalwater. De unieke technologie werd vanaf 2010 in gebruik genomen en betekende een grote stap voorwaarts in Brussel, maar ook op Europese schaal. De installatie, die op pilootschaal werd ontwikkeld, maakte het mogelijk om afvalwater efficiënt om te zetten in bioplastic, of eerder in PHA of polyhydroxyalkanoaat, dat in minder dan een jaar afbreekt, waar conventionele kunststoffen tientallen jaren nodig hebben om te ontbinden en altijd sporen van bestanddelen achterlaten. Rekening houdend met een bevolking van meer dan één miljoen inwoners, wier effluenten de ‘grondstof’ van dit groene plastic vormen, zou de sector volgens berekeningen van Aquiris ongeveer 20.000 ton bioplastic per jaar kunnen produceren. Nu het debat aanzwelt over het plastic afval dat in rivieren en dus in de oceanen wordt geloosd, stijgt de vraag naar dit echt biologisch afbreekbare plastic. Technisch gezien heeft bioplastic minstens even veel troeven als zijn verre verwanten uit de petrochemie: het wordt zelfs gebruikt als heelkundige hechtdraad. Of in dashboards van auto's. Hallo, Audi Vorst… Belangstelling? bron? Sandrine Moulin antwoordt geruststellend: "De lopende werken zijn al geruime tijd gepland en geïntegreerd in het financieel plan van de BMWB. We verwachten geen impact van deze investeringen op de prijs van het water. En wat de toekomstige prijs betreft, besliste het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een regulator in het leven te roepen, zoals dit trouwens al het geval was voor de elektriciteitsmarkt". Brugel, de Commissie voor de Regulering van de Energiemarkten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, is voortaan ook belast met de controle van het water, krachtens de ordonnantie van 15 december 2017, die op 2 februari 2018 in het Belgisch Staatsblad verscheen. Opnieuw een mooi voorbeeld van rationalisering ... ● De Zenne bij het verlaten van Brussel: de kwaliteit van het oppervlaktewater in Brussel is dankzij de zuivering duidelijk verbeterd. BECI - Brussel metropool - juni 2018 35
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Leefmilieu Brussel verkoos het nieuwe Monnoyergebouw van Elia tot voorbeeldgebouw. Groene en hedendaagse werkruimtes GREEN Gebeurtenissen die bedrijven soms moeten ondergaan – zoals het einde van een huurovereenkomst, een herstructurering of, integendeel, een sterke toename van het aantal werknemers – kunnen tot een complete herziening van de werkplek leiden. De kans om voor meer groen te kiezen. Johan Debière E en bedrijf met enkele duizenden werknemers dat verhuist: het blijft indrukwekkend. Het vertrek van Axa uit het emblematische gebouw dat het bijna 50 jaar lang in Watermaal-Bosvoorde heeft bezet en de overplaatsing naar het centrum ging bij vele Brusselaars dan ook niet onopgemerkt voorbij. Hetzelfde verging BNP Paribas Fortis, dat enkele jaren geleden besloot om een streep te trekken door zijn hoofdkantoor aan de Warandeberg. Behalve de schok die een dergelijke verandering kan veroorzaken, is zo’n verhuizing soms ook de gelegenheid voor een grondige analyse van de dagelijkse werkplek. Het oude meubilair herverdelen Axa maakte in dit opzicht duidelijke keuzes. Het bedrijf is erg gehecht aan de levenskwaliteit op het werk en maakte van de verhuizing vanuit Bosvoorde naar het (bijna) hypercentrum van Brussel gebruik om de ecologische voetafdruk van zijn nieuwe locatie aanzienlijk te verbeteren en de topologie van de nieuwe gebouwen volledig opnieuw te configureren. Het begon bij deze grote verhuizing en een reorganisatie van de werkmodus op basis van het flexdesk-concept. “2600 mensen zijn verbonden aan het hoofdkantoor in de Brusselse binnenstad, terwijl we over 1600 werkplaatsen beschikken. We werken daarom met een ratio van 0,6,” vertelt Alain Verheulpen, Local Head of Development Real Asset bij Axa. Dat betekent heel concreet zes stoelen per tien werknemers. Om nog enkele cijfers te geven: vandaag zijn er 400 parkeerplaatsen beschikbaar, terwijl het er op de Vorstlaan nog 1400 waren. Het oude kantoormeubilair werd niet weggegooid: “We hebben het tegen een symbolische som aan onze personeelsleden aangeboden. Daarnaast organiseerden we de herverdeling ervan via de Axa Harten Troef Stichting, evenals via non-profitorganisaties die zich inzetten voor kansarme mensen of mensen met een fysieke beperking.” 36 BECI - Brussel metropool - juni 2018 De nieuwe hoofdzetel van Axa in de Troonlaan: een passief gebouw. Paperless en flexdesk Minder meubilair en minder auto's dus. Om nog maar te zwijgen over het stilaan verdwijnende papier als resultaat van het paperless-beleid. De impact op het milieu is belangrijk, ook al bekijkt Axa de heropstart in het stadscentrum eerst in termen van de reorganisatie van het werkparadigma: “Net als de CEO van Axa, die één dag per week thuis werkt, hebben ook de werknemers van het bedrijf geen vaste werkplek (nvdr: de CEO ook niet trouwens). Alles is rond dit essentieel punt gebouwd. Dit concept gaat duidelijk verder dan enkel een flexdesk,” vervolgt Alain Verheulpen. Het milieu wordt echter niet vergeten: “Het nieuwe hoofdkantoor bij Troon kreeg de certificaten van passiefgebouw en van Breeam Excellent (...). Onze leveranciers volgen alle erkende normen op het vlak van prestaties en duurzaamheid. Lage CO2 -uitstoot, de Emas-registratie, de 14001- en EN 15372-normen (nvdr: Europese norm die de vereisten voorschrijft rond de veiligheid, sterkte en D.R. D.R. TOPIC duurzaamheid voor alle niet-huishoudelijke tafels), cradle-to-cradle...,” voegt Chloé Tillieux, de woordvoerster van Axa, daar aan toe. Bovendien bezetten fotovoltaïsche panelen een aanzienlijk deel van het oppervlak en ligt het totale verbruik van het gebouw niet hoger dan dat van 8... koffiezetapparaten. Net als bij Axa krijgt ook bij Elia kantoorapparatuur altijd een tweede leven. De tonnage in het milieurapport van de netbeheerder is in dit opzicht indrukwekkend: in 2016 en in 2017 bood Elia meer dan 3 ton IT-apparatuur een tweede leven dankzij een schenking aan verenigingen. In 2015 was dit zelfs nog drie keer zoveel, meer dan 9 ton. “De apparatuur die we wegschenken wordt eerst nog nagekeken door onze IT-afdeling, die alle Elia-gegevens wist en de nieuwe gebruikers de best mogelijke start wil geven,” zegt Valérie Legat, milieumanager. Hetzelfde geldt voor de meubels en zelfs de mappen. “Onlangs schonken we de meubels aan een non-profitorganisatie in Mont-sur-Marchienne die werkt rond psychische problemen. De mappen die na de massale digitalisering van de administratie nutteloos waren geworden, hebben we aan scholen gegeven,” voegt de manager toe. Zuinige voorbeeldgebouwen De aandacht voor het milieu richt zich ook op de gebouwen die de Belgische beheerder van het elektriciteitsnet bezet, en vooral die gebouwen die Elia de afgelopen jaren heeft gebouwd. Zo koos Leefmilieu Brussel het gebouw Nearly Zero Energy Monnoyer, een uitbreiding van de Elia-site in Schaarbeek, uit tot voorbeeldgebouw. Het gebouw is erin geslaagd om energieprestaties te combineren met de sociale, economische, stedelijke, menselijke en ecologische context (nvdr.: het is ontwikkeld op een terrein van 3 hectare, dat voorheen vervuild was en werd bedekt met een dichte plaat). Het ontving ook een Breeam-certificaat (minder veeleisend in termen van minimumdrempels) maar zou waarschijnlijk gemakkelijk een HQE-certificaat kunnen krijgen. Dit is een Franse norm die, volgens de professionals uit de industrie, strenger is en met name rekening houdt met de gezondheidsaspecten van de gebruikers. De herontwikkeling van de gebouwen en de werkruimtes van Axa en Elia hebben gemeen dat ze een aanzienlijke blijvende verbetering betekenen omdat ze steunen op een relatief groot gebruiksoppervlak. Hetzelfde geldt voor het gebouw dat Leefmilieu Brussel bezet op de site van Tour en Taxis, voor de nabijgelegen incubator Greenbizz of voor het nieuwe hoofdkantoor van BNP Paribas Fortis. Het gaat om meer dan 30 000 m² in het geval van Axa Troon, bijna 100 000 m² voor BNP Paribas Fortis en 16 000 m² voor Leefmilieu Brussel. Veel meer dus dan de 500 tot 1000 m² waar een diensten-KMO in Brussel in zou investeren. In dit geval lijkt de beschikbare ruimte echter grotendeels het succes te bepalen van de duurzame herconfiguratie van een werkruimte. De vergadertafel van Geert Bourgeois NNOF (Nearly New Office) bevestigt ons dit fenomeen. Het bedrijf ligt in Vilvoorde en is geboren uit een diversificatie door het verhuisbedrijf Your Mover. Het verzamelt verouderde of ongeschikt geworden kantoorapparatuur en-materiaal om die daarna letterlijk te sublimeren. Het resultaat zijn mooie en goed doordachte kantoormeubelen, die bovendien een steentje bijdragen in de strijd tegen de verspilling van grondstoffen: bijna al het verzamelde materiaal wordt opnieuw gebruikt. “We maakten onlangs een grote vergadertafel op vraag van Vlaams minister-president Geert Bourgeois. We hebben de tafel vergroot, de bestaande basis gepolijst en gewaxt en vervolgens voorzien van een nieuwe laag zwart laminaat waarop we elektrificatieboxen hebben geplaatst,” legt Anne Lenaerts uit. Wanneer we de directrice marketing van NNOF vragen hoe toegankelijk dit soort diensten zijn voor kleine structuren, neemt ze geen blad voor de mond: “Wanneer een KMO ons iets dergelijks verzoekt, dan moeten we ze naar meer aangepaste oplossingen doorverwijzen (...). Dit soort aanpak vereist inderdaad veel denkwerk en een grondige analyse, en dus ook financiële middelen”. Voor degenen die niet over een groot budget beschikken maar die toch belang hechten aan de ecologische dimensie van hun werkruimte, biedt de tweedehandsmarkt ook een – zeer lovenswaardige – oplossing. Er bestaan veel opties: de aanbiedingen op het HuBu-platform (Human Business), de tweedehandswinkel voor kantoormeubilair van Oxfam in Anderlecht, de zoekertjes van de site 2dehands.be ... ● Vlaams minister-president Geert Bourgeois heeft een vergadertafel laten ‘herconfigureren’. BECI - Brussel metropool - juni 2018 37 D.R.
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Stedelijke verdichting: een ecologische uitdaging GREEN In Brussel wordt veel, hoog en vooral woningen gebouwd. Deze projecten botsen regelmatig op de tegenstand van verenigingen die ecologische argumenten aandragen. Wanneer de vraag naar bebouwingen stijgt, is het dan niet beter om de stad te verdichten dan het platteland te verstedelijken? We leggen het voor aan Pierre-Alain Franck, beheerder van de BVS (Beroepsvereniging van de vastgoedsector) en Benjamin Cadranel, algemeen bestuurder van Citydev. V ergeleken met de grote Europese hoofdsteden is Brussel geen bijzonder dichte stad: het Brussels Hoofdstedelijk Gewest telt 7.454 inwoners per vierkante kilometer, tegen 10.131 in Londen (Inner London) en 21.067 inwoners per vierkante kilometer in Parijs intra-muros. Toch is Brussel de jongste vijftien jaar met 216.000 inwoners gegroeid. Dat is vergelijkbaar met een stad als Gent die zich in het Brusselse Gewest zou hebben opgelost. Bovendien zal het groeipercentage van 0,5% per jaar de bevolking naar verwachting tegen 2040 met 100.000 mensen (vergelijkbaar met Brugge) doen toenemen, tot 1,3 miljoen1 . Bouwen is in Brussel daarom absoluut noodzakelijk, maar niet eenvoudig. Veel projecten stoten op verzet, vooral om ecologische redenen. Maar is de stad uitspreiden milieuvriendelijker dan ze verdichten? Voor Benjamin Cadranel (Citydev) luidt het antwoord duidelijk nee: “Stedelijke uitbreiding is slecht voor de ecologische voetafdruk, het fileprobleem en zelfs de sociale cohesie. Als je als een stadsbewoner op het platteland leeft, dan vernietig je het. Het gebruik van de grondoppervlakte ligt er veel hoger per individu. Er is geen sprake van synergieën of optimaal gebruik, elke ruimte is een privéruimte. Je gebruikt er individueel ruimtes die voor iedereen zouden moeten zijn.” Pierre-Alain Franck (BVS) deelt deze mening: “Er is al te veel aan het platteland geknabbeld. De overheid draagt een verantwoordelijkheid om de stadsuitbreiding in te dammen en om de inwoners te laten begrijpen dat verdichting noodzakelijk is.” Een verouderd model Een van de eerste argumenten voor stedelijke verdichting is ongetwijfeld een betere mobiliteit in en rond de hoofd38 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Gaëlle Hoogsteyn stad. “De oorzaak van het fileleed in Brussel is de stadsuitbreiding,” legt Benjamin Cadranel uit. “Mensen kopen een huis in Brabant of Henegouwen en komen dan met de auto naar Brussel omdat ze geen andere mogelijkheden hebben. Vanaf een bepaalde afstand, vooral met een te kleine menselijke agglomeratie, wordt het onbetaalbaar om collectief openbaar vervoer te organiseren. Deze situatie is helemaal niet duurzaam.” De stadsuitbreiding beschadigt de stad ten koste van degenen die er wonen. “Een grote individuele tuin bezitten is allemaal goed en wel, maar als je daarvoor twee of meer uren per dag vastzit in het verkeer, loont het dan echt de moeite?” Het is echter niet de bedoeling om de pendelaars met de vinger wijzen – die volgen slechts het model dat hen al jaren wordt voorgelegd – maar wel om hen iets aantrekkelijker aan te bieden. Volgens Benjamin Cadranel is deze visie van woonwijken in de voorsteden, zoals België ze in de jaren vijftig verdedigde, ondertussen volledig achterhaald. “De tijd dat iedereen zijn eigen huisje had, ligt achter ons. Meer en meer mensen vragen zich af of ze dit model nog steeds willen. Wat is het meest interessante? Een woning in de buitenwijken bezitten of een appartement in de stad huren met uitzonderlijke gemeenschappelijke ruimtes die ze zich anders niet zouden kunnen veroorloven?” De stedelijke ontwikkeling vandaag ambieert een stad waar het aangenaam leven is. Naar een slimme verdichting We moeten naar een veel dichtere, maar kwalitatieve stad. Voor onze twee experts vormt dichtheid geen belemme1 Demografische vooruitzichten 2017-2070, Federaal Planbureau. © Thinsktock TOPIC ring voor de levenskwaliteit zolang er een goede balans bestaat tussen individuele en collectieve ruimtes en de stad gemakkelijk toegang biedt tot verschillende diensten. Bovendien brengt verdichting de burgers dichter bij een aantal diensten en zorgt ze ervoor dat mensen dichter staan bij hun werkplek, school, kleuterschool, sportfaciliteiten, culturele centra, enz. Pierre-Alain Franck legt uit: “We moeten intelligent verdichten. Laten we dingen bouwen die mensen echt nodig hebben, inclusief gemeenschappelijke ruimtes zoals wasserijen, feestzalen, tuinen, parkeerterreinen, enz. waar alle inwoners van een wijk van kunnen genieten.” Zo bestaat het Tivoli-project bijvoorbeeld uit gemeenschappelijke wasserijen, collectieve moestuinen, stadsserres, huurbare kamers ... “We moeten mutualisering niet zien als iets dat we ondergaan, maar als een manier van leven waar we voor kiezen”, stelt Benjamin Cadranel. Vroeger werden de functies binnen de stadsplanning gescheiden (de plaats waar we slapen versus die waar we werken, enz.). Tegenwoordig zien we bij gemengde vastgoedprojecten het tegenovergestelde. Deze tendens volgt de constant groeiende vraag van de nieuwe generatie. “De hybridisatie is een trend in de manier van leven. Het gaat erom de stad zo te verdichten dat er positieve complementariteiten ontstaan tussen de verschillende functies,” vervolgt hij. Laten we ook vermelden dat de huidige vastgoedprojecten zo ontworpen zijn dat ze aan de biodiversiteitsbehoeften van de stad voldoen. Het zijn bovendien ook energiezuinige of zelfs volledig passieve gebouwen, in tegenstelling tot het merendeel van het huidige woonbestand. Dit verlaagt dus de energiekosten op individueel niveau, maar betekent ook een lagere totale ecologische voetafdruk. Steeds meer gemengd vastgoed Deze intelligente verdichting voorziet daarom gemengde projecten die woningbouw en commerciële activiteiten combineren. In de praktijk moeten we het gebruik van ruimte rationaliseren en plaats vrijmaken voor huisvesting, mét behoud van een economische activiteit. Bedrijven of werkplaatsen bevinden zich meestal op de benedenverdieping. De daken kunnen dan weer voor allerlei andere doeleinden dienen. In Barcelona is bijvoorbeeld het dak van een Decathlonwinkel omgetoverd tot een sportveld. “In het Citycampus-project bouwen we studentenhuisvesting bovenop de werkplaatsen,” geeft Benjamin Cadranel als voorbeeld aan. De ontwikkeling van een Ogso2 is hierbij essentieel. Pierre-Alain Franck, bestuurder van de BVS. Momenteel stellen projectontwikkelaars projecten voor die voldoen aan de vraag van de overheids2 Ondernemingsgebieden in een stedelijke omgeving. BECI - Brussel metropool - juni 2018 39 Benjamin Cadranel, algemeen bestuurder van Citydev. sector. De vraag is echter wie op de lange termijn zal zorgen voor het beheer van deze ruimtes (bestemd voor economische activiteiten). “Bedrijven willen er wel werken en ze huren, maar hebben niet de middelen of de wens om ze te kopen. De vraag stelt zich hoe je deze ruimtes vlotter op de markt brengt en verkoopt. Zouden we in het Brussels Gewest niet een nieuwe (publiek-) private speler oprichten die net als Citydev voor de ontwikkeling van de economische activiteiten zou zorgen via het beheer van het patrimonium onroerende goederen?” vraagt Pierre-Alain Franck zich af. “Wie de economische actoren worden op die benedenverdieping weten we nog niet,” erkent Benjamin Cadranel. “Als stadsontwikkelaars ontwikkelen wij – maar ook de MSI3 en Perspective – projecten die voldoen aan de verwachtingen van verschillende doelgroepen. In samenwerking met de overheid laten we zien dat projecten mogelijk en ook winstgevend zijn.” Communiceren om rechtszaken te voorkomen Voor Pierre-Alain Franck moeten promotoren consistente producten aanbieden die bovendien ook een meerwaarde bieden voor de wijk. Maar ook de inwoners, verenigingen, wijkcomités, enz. zijn ervoor verantwoordelijk om projecten niet systematisch en uit principe tegen te werken. “Er lopen vandaag veel erg dure zaken in beroep die de procedures en vooruitgang van de projecten gevoelig vertragen,” zegt hij. Als je velden achterin je tuin gewoon bent, wil je er niet noodzakelijk een gebouw op gepoot zien worden. Dan begint de strijd van het collectieve versus het individuele belang. “De overheid moet overtuigen dat het collectieve belang niet destructief is. Verdichten gaat niet noodzakelijk gepaard met verhogen. Er bestaan andere oplossingen dan torens van 30 verdiepingen te bouwen. Wanneer je een programma samenstelt dat ook aan de verwachtingen van een wijk voldoet, kom je uiteindelijk tot overeenstemming. Hoe meer we de lokale bevolking betrekken, hoe beter,” besluit Benjamin Cadranel. ● D.R. © Reporters
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TOPIC Not In My Backyard? GREEN “Niet bij mij” is een goede omschrijving van het acroniem Nimby (“Not in my backyard”). Die geeft meteen de negativiteit ervan weer... hoewel dat niet zo hoeft te zijn. Didier Dekeyser B wachten op het GEN1 én van de vele verbolgen krantenkoppen: “Mokerslag voor het GEN: een inwoner van Linkebeek blokkeert de werken (...) Duizenden pendelaars ”. Of Nimby op zijn mooist: de grote collectieve reus uitgedaagd door een zandkorreltje individueel belang! Zo klinkt de gewoonlijke definitie voor dit verschijnsel. Het Waals milieu-agentschap Environnement-Wallonie beschrijft het bv. zo: “Het Nimby-fenomeen is een lokaal conflict dat enerzijds gekoppeld is met de angst voor een veranderende leefomgeving (dalende levenskwaliteit, veiligheid, waarde van zijn onroerend goed) en anderzijds de verdediging van individuele belangen, zelfs wanneer het algemene idee van het project wordt aanvaard (wat geen algemene regel is). (... ) De bevolking voelt zich onteigend (...) en verliest het vertrouwen ten opzichte van de politieke of economische beleidsmakers en de wetenschappelijke experts2 ”. Lokaal, gekant tegen expertise en egoïstisch. Is daarmee het probleem geschetst, of enkel de burgerparticipatie afgekraakt? Nimby is echter niet louter lokaal. Kampt Europa vandaag ook niet te met deze problematische houding? Robert Biedron, de rijzende politicus in Polen, vertelde onlangs: Het Nimby-fenomeen is een lokaal conflict dat enerzijds gekoppeld is met de angst voor een veranderende leefomgeving en anderzijds de verdediging van individuele belangen, zelfs wanneer het algemene idee van het project wordt aanvaard.” “De Polen staan bekend als pro-Europees. Maar wanneer je hen vraagt of ze voorstander zijn van de opvang van vluchtelingen, de invoering van de euro, een gemeenschappelijk klimaatbeleid of de fiscale unie, dan verschilt hun mening niet van die van Marine Le Pen of andere extremistische populisten3 ”. Ook het Hongarije van Orban ontsnapt er niet aan. En hoe zit het met de landen in het Noorden die het lot van migranten betreuren maar tegelijkertijd de instroomlanden oproepen om ze vooral niet tot bij hen te laten komen? 40 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Beweren dat Nimby steunt op een wereldwijd wantrouwen tegenover de economie, de politiek en de wetenschap is eerder een vooroordeel dan een weerspiegeling van de realiteit. Wetenschappelijke, economische en politieke expertises staan bijna altijd op de frontlijn wanneer de tegenstanders hun argumenten aanvoeren. In het geval van glyfosaat vroegen de tegenstanders van het product bijvoorbeeld naar de wetenschappelijke studies, die de bedrijven hadden geprobeerd in diskrediet te brengen4 . Vervolgens barstte een hevige strijd los, waarin ze zich wapenden met aanvullende wetenschappelijke en economische studies. Individueel versus algemeen belang? Dat Nimby inherent zelfzuchtig zou zijn klopt niet: de tegenstanders van kernenergie of GGO’s hebben het vaker over de toekomstige generaties dan over zichzelf, en roepen in feite een “algemeen belang” op dat de voorstanders volgens hen enkel voor economische doeleinden misbruiken. De dubbelzinnigheid van het concept ligt niet alleen in de definitie ervan. Verdient het concept, zelfs in zijn engste zin – namelijk een tegenstelling tussen beperkte persoonlijke belangen van kleine groepen en het algemeen belang – wel het stigma dat er aan kleeft? De kwestie van het algemeen belang is vaak delicater dan het lijkt. Wanneer een wijk bijvoorbeeld protesteert tegen de overlast van een handelszaak in de buurt, kant ze zich dan tegen het algemeen belang of tegen een individueel economisch belang? En zelfs wanneer het algemeen belang aannemelijk is omwille van de potentiële nieuwe banen en gunstige economische impact, mag deze wijk dan de waarde van haar onroerend goed niet verdedigen? Het is heel normaal © Thinsktock TOPIC om individuele belangen tegen het algemeen belang in te zetten wanneer de impact van het grotere plaatje het kleinere plaatje geheel of gedeeltelijk vernietigt. Toch lijdt het Nimby-fenomeen soms aan de euvels die het verweten wordt. Zelfs onder de dekmantel van een dynamische burgerparticipatie met goed opgeleide en geïnformeerde burgers die lokale of sociale kwesties willen aanpakken, kan het zich niet losmaken van enig individualisme. Al was het maar omdat zij die zich uiten beschikken over de culturele vaardigheden die een meerderheid niet heeft (en ze daarom neigen voor zichzelf te spreken) en pleiten voor levensstijlen waar anderen niet naar streven. Omdat de activisten van het gemeenschappelijke goed bovenal het algemeen belang verdedigen dat ze zelf bijzonder goed kunnen smaken ... Burgerparticipatie of misbruik van de democratie? Het is een dubbelzinnig fenomeen. Maar bestaat het op de schaal die het wordt toegeschreven? En wat zijn de effecten ervan? In het geval van het GEN hierboven zegevierde finaal het collectieve belang (uiteindelijk waren het de trage procedures, taalkwesties en een gebrekkig budget – allemaal politieke verantwoordelijkheden – die de grootste stokken in de wielen van het dossier hebben gestoken). Meestal regelt de wet de problemen. Nimby In Linkebeek is het GEN-werf meer dan vier jaar stilgelegd na verzet van buurtbewoners. daarom afschilderen als systematisch verzet tegen de meeste projecten is daarom misschien overdreven. Bovendien versterkt dit de hedendaagse tendens tot “(...) minder burgerparticipatie en overleg met betrokken instanties5 .” Een kleinere democratische ruimte zal het probleem alleen maar doen toenemen. Pedagogie en transparantie zouden daarentegen zeker een stap vooruit betekenen. De befaamde voetgangerszone die van hogerhand werd beslist illustreert dan weer hoezeer politieke communicatie nog in zijn kinderschoenen staat en tot Nimby aanzet. ● “Nimby is soms een elitair fenomeen” We spraken onlangs met Frédéric Dobruszkes, hoogleraar-onderzoeker aan de ULB, over het project metro noord. Een aantal burgers verzet zich tegen dit project. Waar wijst Nimby op? Het duidt op zich op een tegenstrijdigheid tussen individuele en collectieve belangen, met een negatieve connotatie tegen wat als individueel belang geldt. Dat is te verklaren door het feit dat het de verschillende besluitvormers in een ongemakkelijke positie brengt omdat Nimby ervaren wordt als het in vraag stellen van een project en/of autoriteit. In de stedelijke context is de mogelijkheid om politieke en economische keuzes in twijfel te trekken bijvoorbeeld een collectieve verwezenlijking van de stadsstrijd, met name tegen de ‘verbrusseling’. Moeten we Nimby zien als een democratische buitensporigheid die veranderingen te gemakkelijk in de weg staat? Behalve de concrete acties – zoals in beroep gaan – die bepaalde groepen of individuen nemen, denk ik dat de politiek aandacht moet besteden aan degenen die zich niet uitdrukken. In het dossier van het vliegtuiglawaai bijvoorbeeld: het is opvallend hoe sommige groepen erin slagen intens te communiceren, terwijl anderen 1 RTL, 10 juli 2013. 2 environnement.wallonie.be. 3 Le Soir van 20/04/2018, interview door Jurek Kuczkiewicz. 4 Met name die van Aron Blair, zie Libération, 27 november 2017. 5 Inter-environnement, bulletin van 28 juni 2017 over de hervorming van BWRO. BECI - Brussel metropool - juni 2018 41 – die misschien harder getroffen worden en wie weet de gevolgen van het activisme van de luidste groepen zullen ondervinden – zich helemaal niet laten horen! Of de kanaalzone. Vanwege sociale, economische en culturele barrières heerst een groot stilzwijgen die de politiek zou moeten opmerken. Een ander voorbeeld is de herontwikkeling van de Buyllaan om het openbaar vervoer te stroomlijnen: de Nimby-stem uit de buurt leidde tot een compromis dat de situatie weliswaar ietwat maar niet evenveel als verwacht verbeterde. Maar hoe zit het dan met de stem van de tram- en busreizigers? Die zijn veel talrijker dan de bewoners en handelaars onder leiding van een lokale verkozene. In die zin is het Nimby-fenomeen soms een elitair verschijnsel dat zijn eigen grenzen afbakent. De metro noord is een controversieel project met een onzeker definitief budget. Kan dit een harde oppositie rechtvaardigen? De burger heeft de mogelijkheid om zijn mening te uiten. Ook al blijft dit zeer gebrekkig in het licht van wat ik eerder heb gezegd, toch moet de politiek de uiteindelijke beslissing nemen. Hoewel de complexiteit van dit project de machtsverhoudingen tussen overheden en inwoners hier waarschijnlijk scheef trekt. © Reporters
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FOCUS Energiepact wordt groot toekomstproject ENERGIE Het eind maart goedgekeurde Belgische Energiepact wil tegelijk de kernenergie in 2025 uitfaseren, de bevoorrading tegen betaalbare prijzen verzekeren en de klimaatakkoorden van Parijs naleven. Op zijn minst een grote uitdaging. Ook op sociaal niveau. D e productie en het verbruik van onze broodnodige energie veranderen drastisch. Door de klimaaten milieucrisis, de politieke instabiliteit in olie- en gasproducerende landen, de prijsschommelingen en de opkomst van hernieuwbare energiebronnen en nieuwe technologieën staat het energiesysteem onder druk. Het moet zich aanpassen, maar zonder de steun van de overheid, die deze essentiële sector reguleert en controleert, komt hier niets van in huis. Vandaar het Energiepact, eind maart door de Federale Staat en de Gewesten goedgekeurd. Het bepaalt de krachtlijnen van ons energie- en klimaatbeleid, evenals een strategie voor de uitvoering ervan. Het plan vermeldt 2030 als een scharnierjaar. Tegen dan moet België beschikken over "een energiesysteem dat een continue, duurzame en betaalbare bevoorrading kan verzekeren". De energietransitie gaat met diepgaande veranderingen gepaard: de ontwikkeling van koolstofarme hernieuwbare technologieën, de decentralisatie van de productie naar kleine, meervoudige eenheden in de nabijheid van energiebronnen, nieuwe diensten en economische modellen, de betrokkenheid van de beter geïnformeerde consumenten (die om zulke diensten vragen) – én de opkomst van de zgn. prosumers, de producenten-consumenten. De overgang betekent een ander, efficiënter en afvalvrij verbruik, desnoods met ingrijpende renovatieprogramma's ter verbetering van de energieprestaties van gebouwen. De ontwikkeling van nieuwe productie- en consumptiepatronen, van nieuwe spelers en nieuwe diensten zal, naast wijzigingen in de wetgeving, ook grote investeringen in infrastructuur en innovatie vereisen. Producenten, netwerkexploitanten, bedrijven, overheden en burgers worden hier allen bij betrokken. Een positief element Het Energiepact moet op een stabiel en voorspelbaar wettelijk kader berusten om investeringsrisico's te verminderen. Bij de energietransitie moet het de bevoorradingszekerheid en betaalbare prijzen garanderen. Op die manier behouden de Belgische bedrijven hun concurrentiekracht. In dit opzicht is het Pact een positief signaal. Ook de wil om een energienorm in te voeren is positief, want daardoor kunnen de energieprijzen het concurrentievermogen van onze bedrijven niet in het gedrang brengen. Voor hun energie betalen de Belgische bedrijven trouwens 10 tot 34% meer dan hun concurrenten in de buurlanden. 42 BECI - Brussel metropool - -juni 2018 Deze norm geldt dus als een prioriteit. Zij moet in nauwe samenwerking met alle belanghebbenden, de sectorale en intersectorale federaties inbegrepen, worden vastgelegd. Het Energiepact vertoont echter tekortkomingen. Zo bijvoorbeeld het einde van de kernenergie tussen 2023 en 2025. Een recent in opdracht van de federale regering verschenen studie toont aan dat een volledige nucleaire uitfasering in 2025, 150 tot 900 miljoen euro meer zou kosten dan het behoud van twee reactoren tot 2030. Het zou ook de CO2 -uitstoot van de energiesector met 76% doen toenemen. Als er twee centrales overblijven, zou de uitstoot slechts met 30% toenemen. Uit het rapport blijkt bovendien dat een uitstap uit kernenergie in 2025 een stabiele gascapaciteit van 7.500 MW zou vereisen tussen 2025 en 2050. Het behoud van de reactoren zou de investeringen in gascentrales niet overbodig maken, maar gewoon uitstellen. Een geleidelijker uitstap via een beperkte, tijdelijke nucleaire capaciteit en tegelijkertijd de snellere ontwikkeling van de gascapaciteit, zou zowel de financiële als de milieukosten kunnen beperken. De transitie naar een duurzaam energiemodel zal niet eenvoudig zijn. Het Pact en de daaruit voortvloeiende energiestrategie moeten daarom regelmatig worden geëvalueerd om ze aan te passen aan deze drieledige doelstelling: de continuïteit van de voorziening, betaalbare prijzen en het nakomen van onze klimaatverplichtingen. ● Laura Rebreanu, coördinatrice duurzame ontwikkeling bij Beci lr@beci.be, 02 643 78 26. © Thinsktock De kerncentrale Tihange. ENERGIE Waar naartoe met de Belgische expertise in kernenergie? Rond het stilleggen van de Belgische kerncentrales in 2025 rijzen nog heel wat onbeantwoorde vragen. Is de Belgische internationaal erkende deskundigheid in kernfysica en -techniek tot verdwijning gedoemd? Hopelijk niet. Géry Brusselmans I n 2025 zouden de kerncentrales van Doel en Tihange worden stilgelegd, voor zover de regering tussen nu en dan de planning niet opnieuw wijzigt. Met de uitstap van de kernenergie rijzen niet alleen vragen over de alternatieve energiebronnen: er heerst ook een zekere onrust aangaande een eventueel uitsterven van de Belgische deskundigheid in kernfysica en –techniek, na de sluiting van de centrales. “Dat risico bestaat wel degelijk”, stelt Pierre-Étienne Labeau, hoogleraar nucleaire technologie aan de École polytechnique de Bruxelles (ULB). “Nochtans behoudt deze deskundigheid ook na de sluiting van de centrales al haar belang. Denk maar aan de ontmanteling van de centrales en het beheer en de verwerking van het kernafval. Het is best mogelijk dat een flink deel van het opgeleide personeel de sector nog voor 2025 zal willen verlaten en, wat betreft de centrales van Doel, andere professionele uitzichten in het Antwerpse Havengebied zal gaan zoeken. Het zou dus best kunnen dat de sector van de kernenergie uitsluitend zal kunnen verder werken met mensen die zichzelf te oud achten om een nieuwe wending te geven aan hun carrière. Met dit personeel kan de sector nog een aantal jaren verder, maar zeker niet lang genoeg, want in sommige domeinen zullen de behoeften nog tientallen jaren blijven bestaan.” De ontmanteling van de centrales kan na de sluiting gemakkelijk 10 tot 15 jaar duren. De verwerking van het radioactief afval zal minstens tot in 2050 of zelfs 2060 voortduren. Bovendien vereist de bestraalde splijtstof opgeslagen in de bassins van de centrales een aparte behandeling en beheer, die ook met een zekere deskundigheid gepaard gaan. De kennis ten dienste van gezondheidszorg en ruimtevaart Gelukkig beperkt deze deskundigheid zich niet tot de productie van energie. Het Studiecentrum voor Kernenergie in Mol produceert in zijn BR2 kernreactor 25% van alle radio-isotopen die wereldwijd voor medische diagnose worden ingezet. Deze medische beeldvormingstechniek injecteert, meestal intraveneus, een licht radioactief product bij de patiënt, om de reacties in het lichaam te analyseren. “Dankzij de kernenergie blijven wij trouwens andere medische toepassingen ontwikkelen”, weet Vincent Massaut, deskundige in kernfusie bij het SCK-CEN (Studiecentrum voor Kernenergie). “Wij ontwikkelen bijvoorbeeld therapieen met radio-isotopen die in onderzoeksreactoren worden geproduceerd en waarmee kanker lokaal kan worden aangepakt. Ook voor de industrie zijn er toepassingen, met radio-isotopen die een soort radiografie kunnen voortbrengen, of bijvoorbeeld nog het doteren van silicium via conditionering, en dit alles met onze BR2 reactor.” Een derde ontwikkelingsdomein voor de toekomst is de veelbelovende ruimtevaart. “Via de kernenergie bestuderen bijvoorbeeld de eventuele bestralingen die een invloed kunnen hebben op materialen, de mens of het gebruik van geneesmiddelen bij het verlaten van de atmosfeer”, vertelt Vincent Massaut. “De kernenergie Vincent Massaut BECI - Brussel metropool - juni 2018 43 © Thinsktock D.R.
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FOCUS Iter, een internationaal project wordt verder bestudeerd en ontwikkeld als energiebron. Er bestaan bijvoorbeeld al studies over verblijven op de planeet Mars. We bestuderen onder andere de lichamelijke stress die astronauten ondergaan door bestraling, een lagere of onbestaande zwaartekracht, opsluiting enz.” Jean-Marc Sparenberg De Belgische opleiding trekt buitenlandse studenten aan Geen kerntechniek zonder expertise. Zal deze deskundigheid verdwijnen met de stopzetting van de Belgische centrales? “Laten we de Belgische situatie met de Franse vergelijken”, zegt Jean-Marc Sparenberg, hoogleraar kwantumfysica aan de École polytechnique de Bruxelles (ULB). “In de jaren 60 en 70 investeerde ons land massaal in de kernenergie. De vorming in kernfysica en -techniek die wij hier organiseren, werd al gauw internationaal beroemd. De afdeling natuurkundig ingenieur is vandaag echter minder in trek bij de Belgische studenten. Het aantal inschrijvingen is zeker al 15 jaar lang constant en slechts enkele studenten behalen een diploma in deze specialiteit. Alle Belgische universiteiten bieden echter een volwaardig leertraject in kerntechniek. Deze specialiteit kent enig succes bij ondernemingen die werknemers willen opleiden, en bij buitenlandse studenten.” Volgens onze deskundige hoeft het leertraject kerntechniek en kernfysica niet in vraag te worden gesteld, omdat het nog steeds heel wat uitzichten biedt. “Mensen met een diploma kernfysica en -techniek vinden op een of andere manier altijd werk”, aldus Jean-Marc Sparenberg. “Een heroriëntering van kerndeskundigen verloopt wellicht vrij vlot, want werkgevers zijn op zoek naar mensen met een wetenschappelijke background.” De oplossing: een of twee actieve centrales na 2025 Een goed beeld van wat de Belgische kerndeskundigheid in de toekomst kan worden, vinden we in Nederland. De Nederlanders beschikken slechts over één kerncentrale, namelijk in Borssele, in het zuiden van het land, maar ze hebben alternatieve energiebronnen ontwikkeld. De Nederlandse regering heeft een tijd lang het onderzoek 44 BECI - Brussel metropool - -juni 2018 met Belgische deskundigen België keert de kernenergie geleidelijk de rug toe op zijn grondgebied, maar blijft internationaal goed bezig. Ons land neemt deel aan het Iter project, een van de meest ambitieuze ter wereld, gevestigd in Cadarache, in het zuiden van Frankrijk. Aan Iter dragen 35 landen bij, tientallen Belgische deskundigen en duizenden ingenieurs en wetenschapsmensen uit de ganse wereld. Zij werken aan een machine die zou kunnen bewijzen dat kernfusie op grote schaal kan worden ingezet als energiebron voor de productie van elektriciteit. Een uiterst ambitieus project inderdaad, want kernfusie is de energiebron van de zon en de sterren. Deze technologie is een geweldige uitdaging voor het milieu. Ze stoot namelijk geen CO2 uit om elektriciteit te produceren. De creatie van het eerste plasma wordt een eerste test op ware grootte van het Iter project en is voorzien in… 2025. en de ontwikkeling rond hoogradioactief kernafval stilgelegd. “Na enkele jaren waren de Nederlanders al hun deskundigen in dit domein kwijt”, betreurt Pierre-Étienne Labeau. “Vandaag roepen ze de hulp in van de NIRAS (de Nationale Instelling voor Radioactief Afval en verrijkte Splijtstoffen) om deze deskundigheid weer op te bouwen. België zou dus op termijn in dezelfde situatie verkeren als Nederland indien geen initiatief wordt genomen. Dit gebeurde al met de mijnen en de teloorgang van de Belgische expertise in dit domein.” Volgens Pierre-Étienne Labeau zou een van de oplossingen voor België erin bestaan een of twee kerncentrales ook na 2025 actief te houden. Deze beslissing kan na de parlementsverkiezingen van 2019 in het volgende regeerakkoord worden opgenomen. “De regering moet haar verantwoordelijkheden opnemen. Het gaat hier niet alleen om tewerkstelling, maar ook om het behoud van de huidige expertise”, aldus nog de heer Labeau. ● Myrrha, de toekomst van Pierre-Étienne Labeau kernenergie in België Ook België sleutelt op zijn grondgebied aan een project van internationale omvang. Hier gaat het om kernsplijting. Myrrha wordt het eerste prototype van een kernreactor gestuurd door een deeltjesversneller. Deze reactor is een première in de wereld en zou kunnen voldoen aan de wereldwijde vraag naar medische radio-isotopen. Op ecologisch vlak zou de reactor erin slagen de levensduur van kernafval veel korter te maken. Dit totaal nieuw ontwerp van een kernreactor zou op het Belgische grondgebied, en meer bepaald in Mol, worden opgericht. Voorwaardelijke wijs, want Myrrha is nog steeds in studiefase. De Belgische regering investeert in deze technologie en het project, dat wordt gestuurd vanuit het Studiecentrum voor Kernenergie in Mol, in samenwerking met internationale deskundigen. “Het zou helaas kunnen dat België geen geld meer wil stoppen in dit onderzoekswerk na 2025”, vreest Pierre-Étienne Labeau. D.R. D.R. FOCUS De huidige energierevolutie is aan versnelling toe ENERGIE De technologische ontwikkelingen die de hernieuwbare energie doorstaat, zullen de energiemarkt ingrijpend wijzigen. Vandaag bestaat de uitdaging erin die doorbraken in het netwerk te implementeren. D e onderzoekswereld werkt al enkele jaren aan een hoog tempo om de energietransitie op gang te brengen. De technologieën zullen blijven evolueren, maar zij hebben ondertussen een zekere rijpheid bereikt, waardoor zij nu ook industrieel exploiteerbaar zijn. Een nieuwe complexiteit van het netwerk De energietransitie vervaagt de grenzen tussen de verschillende energiesectoren. Alle spelers worden aangezet om samen na te denken over de verdere complexiteit van het netwerk, dat multidirectioneel zal werken en onderlinge verbindingen zal bieden. "De digitalisering van onze samenleving is een grote uitdaging", stelt Menno Janssens, verantwoordelijk voor innovatie bij Elia. “Al deze nieuwe technologieën zullen een verandering van het DNA van onze maatschappij vereisen. Eenvoudige eenrichtingsstromen zullen de plaats moeten ruimen voor een complex ecosysteem met energiestromen tussen buurlanden, onder het toezicht van DNB's (distributienetbeheerders). Er komt een decentralisatie van de energieproductie, met particulieren die over zonnepanelen beschikken. En we mogen regionalisaties verwachten, met zonneparken in Zuid-Europa en windmolenparken in het noorden. Hoewel België slechts 60 km kustlijn heeft, beschikt het land nog steeds over een offshore site van wereldklasse". In deze context start Elia momenteel een test om de meerwaarde te evalueren van de zgn. ‘blockchain’-technologie, een database die de verschillende gebruikers – zonder tussenpersonen – delen en die de geschiedenis van alle uitgevoerde uitwisselingen bevat. Het beheer van intermittentie België is ook de thuisbasis van een van de slechts twee systemen in Europa die hardware simulatie ‘in the loop’ aankunnen, voor een vlotter beheer van laagspanningsen middenspanningsnetten. Het ene is gevestigd in Aken (Duitsland) en het andere in EnergyVille (Genk). Ze maken deel uit van de samenwerking inzake toegepast onderzoek gericht op de energietransitie. De universiteiten van Leuven en Hasselt en de privé partners Vito en Imec nemen hieraan deel. "Voor ons als onderzoekscentrum is het onmogelijk om nieuwe technologieën te implementeren en ‘live’ te testen in het netwerk. Wij zitten vast door een gebrek aan politieke beslissingen en de geldende wetgeving", betreurt Serge Peeters, e-storage specialist en hoofd Business and Relationship Development bij EnergyVille. “We zullen met veel hogere schakelsnelheden moeten werken. We dienen reactietijden van ongeveer een milliseconde te bereiken. Zover staan we lang nog niet. We moeten minstens 100 tot 1000 keer sneller optreden om intermittentieproblemen te beheersen. Stelt u zich eens voor: honderdduizenden energiepunten over een netwerk heen. Ze verdwijnen en verschijnen op ongecoördineerde momenten en variëren zeer snel. Verscheidene mechanismen moet worden ingebouwd om deze variabiliteit op het netwerk te beheren. Om de pieken wat af te ronden is er geen andere oplossing dan compenseren met externe energie." Opslag, de grote uitdaging Gas of kernenergie vormen in de komende jaren de nodige back-up. Toch is de opslag van hernieuwbare energie essentieel voor de toekomst. “Bij hernieuwbare energie zijn er momenten waar iedereen produceert en andere waar alles stilligt", vervolgt Serge Peeters. “Bij overproductie worden windturbines of fotovoltaïsche panelen losgekoppeld van het net. Vandaar de behoefte aan decentrale opslagoplossingen, maar ook lokaal, bijvoorbeeld aan de voet van windturbines. Er bestaan al verscheidene opslagtechnologieën – denk maar aan lithium-ionbatterijen of waterstofopslag – maar het beheer ervan moet nog in samenwerking met de distributienetbeheerders worden ontwikkeld. En die BECI - Brussel metropool - juni 2018 45 Ophélie Delarouzée © Thinsktock
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FOCUS DNB’s zullen geen initiatief nemen zolang de wetgever geen stappen onderneemt. Ze zitten in een keurslijf van taken en verplichtingen. In Duitsland is het echter wél mogelijk om, ondanks de wetgeving, batterijen voor zonne-energie op residentieel niveau in te zetten.” Wie energieleverancier wil De toekomst van hernieuwbare energie ligt bij de burgers en in kleine structuren. Serge Peeters (EnergyVille) worden, moet momenteel de continuïteit van de voorziening garanderen en aan een aantal wettelijke verplichtingen voldoen. “De batterijen waar we het vandaag over hebben voor thuis hebben een opslagcapaciteit beperkt tot een paar uur", merkt Menno Janssens op. “De omzetting van elektriciteitsproductie in waterstof is een opslagtechnologie voor de lange termijn. Ze bestaat, maar blijft vrij duur. Laten we ons afvragen wat de kost voor de samenleving zal zijn. Sommige technologieën zijn niet bruikbaar omdat ze nog steeds te duur zijn. Er wordt weliswaar gezocht naar oplossingen. En de kost van de technologieën daalt wanneer de vraag toeneemt.” Vertrouwen op de microgrid Grote projecten zijn in voorbereiding. Zo is voor diepe geothermische energie een mooie toekomst weggelegd. Dankzij een pilootsite in de buurt van de kerncentrale van Mol is het nu al mogelijk om te werken in de zones die in België een middelmatige warmte vertonen. Hydro-elektrische energie is ook een zeer effectief opslagmedium, maar Serge Peeters staat kritisch tegenover de efficiëntie van de projecten die in België zouden kunnen ontstaan, wegens de geringe hoogteverschillen op het grondgebied. Hier is er sprake van een project voor een kunstmatig meer in La Roche-en-Ardenne, midden in een natuurreservaat. Over het algemeen pleit hij voor de ontwikkeling van de microgrid: "Fotovoltaïsche energie heeft ruimte nodig. Gaat landbouwgrond hieraan worden opgeofferd? Microgrid biedt naar mijn mening de meeste mogelijkheden. De toekomst van hernieuwbare energie ligt bij de burgers en in kleine structuren.” Menno Janssens beaamt dit: "De consument moet centraal staan in de energietransitie. Het is een nieuwe filosofie, maar het is goed dat iedereen erbij betrokken wordt.” Innovaties zouden het landschap kunnen veranderen. Denk maar aan de integratie van fotovoltaïsche panelen in gevels. Maar we verwachten bovenal een vermenigvuldiging van initiatieven. “Fotovoltaïsche apparatuur werd in eerste instantie verkocht als winstgevender dan een bankbelegging. En de kopers hadden aan het eind van de maand geen problemen om de elektriciteitsrekening te betalen", weet Serge Peeters. “De prijzen zijn gedaald. Vandaag moeten 46 BECI - Brussel metropool - -juni 2018 er gemeenschappen worden opgericht, eventueel via gemeentelijke instanties, met het oog op de ‘smart cities’. Waarom zouden we geen dakoppervlakte huren op openbare gebouwen, industrieterreinen of van mensen met lagere inkomens?” Hij pleit ook voor kleinschalige windenergie: "Windturbines kunnen worden geïnstalleerd langs hoofdwegen in stedelijke gebieden. Voor individuele personen zijn de administratieve procedures omslachtig en het duurt vaak meer dan een jaar om een antwoord te krijgen op een aanvraag voor een stedenbouwkundige vergunning. En in meer dan 50% van de gevallen is die zelfs negatief. Daarom is fotovoltaïsche energie zo populair.” Effect van de elektrische auto’s Menno Janssens beweert dat de democratisering van elektrische auto's nabij is: "Volgend jaar zal een elektrische auto niet duurder zijn dan een normale auto, als we rekening houden met de prijzen van benzine en elektriciteit over de ganse levensduur van de wagen. En over een paar jaar zal ook de aankoopprijs niet meer verschillen. Vandaag zien we dat Shell, Total en andere olieconcerns innovatieve starters overnemen die actief zijn in de installatie van elektrische laadpalen. De vertraging bij het opzetten van dit netwerk in België zal worden ingelopen.” Hij meldt bovendien op dat elektrische auto's ook een potentiële energiebron voor woningen zullen zijn. Serge Peeters roept op tot een mentaliteitsverandering: "Een Chinees koopt in functie van zijn werk een vervoermiddel (scooter, fiets, auto...) dat 99% van zijn verplaatsingen verteDe digitalisering van onze samenleving is een grote uitdaging. Al deze nieuwe technologieën zullen een verandering van het DNA van onze maatschappij vereisen. Menno Janssens (Elia) genwoordigt. In Europa volgden we een ultraliberaal paradigma: ‘Mijn auto is mijn vrijheid’ en we kiezen de wagen in functie van onze vakantie – dus 1% van onze tijd. Als er morgen evenveel elektrische auto's rondrijden als thermische wagens vandaag, loopt alles in het honderd. Met 50 liter stookolie kunt u 800 km rijden of een villa een dagje winter verwarmen. Met 75 kWh leggen we 350 km af, maar dat is 15 keer het elektriciteitsverbruik van een huis in een dag. Mensen moeten energie gaan besparen, want de elektrificatie zal zich blijven uitbreiden. Een paar jaar geleden werd een mobieltje één keer per week opgeladen. Vandaag laden miljarden mensen hun smartphones dagelijks op!” ● D.R. D.R. Resilience Coaching is een gepersonaliseerde begeleiding die Brusselse KMO’s toelaat om de opportuniteiten van duurzaamheid en circulariteit voor hun onderneming in kaart te brengen. Met Resilience Coaching zoekt u samen met een coach naar concrete mogelijkheden om in te spelen op deze opportuniteiten. Pas uw bedrijfsmodel aan om nieuwe kansen te grijpen, het grondstofverbruik te optimaliseren en uw bedrijf duurzamer te maken De begeleiding Resilience Coaching vloeit voort uit de behoefte van KMO’s om hun bedrijfsmodel aan te passen aan een meer duurzame economie gebaseerd op rendabiliteit, vermindering van de milieu-impact en een beter besef van de sociale aspecten van de onderneming. Dit is een eerste stap naar een circulair bedrijfsmodel. Aan de eerste 40 Brusselse ondernemingen die zich registeren biedt Leefmilieu Brussel een begeleidingstraject Resilience Coaching aan. Mis deze kans niet! Wat is Resilience Coaching ? ● Een gepersonaliseerde begeleiding, met u en bij u, door coaches met een uitgebreide expertise inzake duurzaamheid voor ondernemingen. ● Een begeleiding gedurende 4 dagen, verspreid over een periode van 6 maanden ● Een begeleiding met een waarde van €2600 die door Leefmilieu Brussel wordt aangeboden aan de eerste 40 Brusselse ondernemingen die zich inschrijven ● Een Europese methodologie, waarmee 46 Brusselse KMO’s reeds hun voordeel deden Wat hebt u erbij te winnen ? ● Een balans van uw activiteit ● Een identificatie van de duurzame opportuniteiten voor uw onderneming ● Concrete oplossingen om op de opportuniteiten in te spelen ● Een prioriteitstelling van de acties op basis van de haalbaarheid, de kosten en de te besteden tijd ● Een actieplan met concrete en haalbare maatregelen ● Een opvolging van de resultaten in het jaar volgend op de begeleiding Tot wie richt Resilience Coaching zich ? Resilience Coaching richt zich tot zeer kleine, kleine en middelgrote ondernemingen (ZKO’s en KMO’s) die hun rendabiliteit willen verbeteren door in te spelen op duurzaamheid. De begeleiding kan in principe worden toegepast op alle sectoren. Hoe kan ik van het aanbod gebruik maken? Ga naar www.leefmilieu.brussels/resiliencecoaching en vul het contactformulier in. Het team Resilience Coaching zal vervolgens contact met u opnemen om uw verwachtingen over de begeleiding te bespreken en de begeleiding in te plannen.
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De "wet van Jevons" stelt dat hoe efficiënter een hulpbron wordt geproduceerd en gebruikt, hoe meer het verbruik ervan stijgt eerder dan afneemt. ENERGIE De paradox van Jevons: green IT misschien toch niet zo groen Heel wat leveranciers hebben de mond vol van groene IT en de lagere impact op het milieu dankzij de nieuwe technologieën. De werkelijkheid op het terrein geeft hen helaas geen gelijk. Dit is te wijten aan het zogenaamde ‘terugslageffect’ (rebound), die deze ecologische voordelen gedeeltelijk of volledig ongedaan maakt. We trachten dit even toe te lichten. E en geheugenopfrisser: in de 19e eeuw al was er sprake van een economisch beginsel dat soms de ‘Paradox van Jevons’ wordt genoemd, naar de Britse Economist William Stanley Jevons. Volgens Wikipedia is het terugslageffect “de toename van het verbruik door een vermindering van de beperkingen op het gebruik van een technologie; deze beperkingen kunnen van monetaire, tijdelijke, sociale of fysische aard zijn of in verband staan met de inspanning, het gevaar, de organisatie, enz.” Gevolg: de aanvankelijk door het rationelere gebruik verwachte energie- of hulpbronnenbesparing kan geheel of gedeeltelijk verloren gaan door de aanpassing van het gedrag aan deze nieuwe situatie. Met andere woorden, de vooruitgang die de technologie teweegbrengt, wordt vaak tenietgedaan door de gedragsverandering die zij veroorzaakt. Een praktisch voorbeeld: toen steenkool de basis vormde van de industriële revolutie, vreesden ingenieurs dat deze hulpbron te snel op zou raken en zochten ze naar een optimale exploitatie ervan. Hierdoor daalde de prijs van steenkool, wat het verbruik deed toenemen ... In feite bestaan er drie soorten terugslag-effecten. Ten eerste het directe rebound-effect, wanneer een daling van de kost van een hulpbron aanleiding geeft tot lagere prijzen en vervolgens een grotere vraag. Ten tweede het indirecte rebound-effect: wanneer een hulpbron efficiënter wordt geproduceerd, dalen de prijzen ervan en besparen de consumenten geld dat zij aan andere vervuilende stoffen kunnen uitgeven. En ten derde het structurele rebound-effect, dat de ganse economie beïnvloedt: lagere brandstofprijzen bijvoorbeeld maken verplaatsingen 48 BECI - Brussel metropool - -juni 2018 goedkoper waardoor de mensen meer gaan rijden en dus ook meer vervuilen. Nieuwe technologieën Hoewel sectoren als de automobielindustrie en de bouw het rebound-effect op grote schaal hebben bestudeerd, besteedden de nieuwe digitale technologieën er nog maar weinig onderzoek aan. Het ligt echter voor de hand dat bijvoorbeeld videoconferenties het aantal verplaatsingen van werknemers, en dus de CO2 -uitstoot, beperken. Of dat e-learning de verplaatsing van medewerkers naar een opleidingscentrum overbodig maakt. Evenzo zou telewerken het aantal auto's op onze wegen moeten verminderen, terwijl het wijdverbreide gebruik van e-mail het papierverbruik zal terugschroeven. Maar dan houden we geen rekening met het beruchte rebound-effect. Uit studies in Denemarken blijkt bijvoorbeeld dat het aantal zakelijke verplaatsingen door telewerken inderdaad is verminderd, maar dat burgers hun auto meer privé zijn gaan gebruiken, wat de positieve effecten gedeeltelijk tenietdoet. Bovendien vereist telewerken dat elke werknemer zijn eigen huis verwarmt en verlicht, in plaats van samen met de collega’s in een groot kantoor te werken. Ook dit zorgt voor extra energiekosten. E-mail wordt eveneens beïnvloed door het rebound-effect. Internet vertegenwoordigt maar liefst 7% van het wereldwijde elektriciteitsverbruik. Als internet een land was, zou het de op twee na grootste verbruiker van elektriciteit ter wereld zijn, na China en de Verenigde Staten (temeer daar het internetverkeer tegen 2020 wellicht zal verdrievoudigen). Algemeen wordt aangenomen dat e-mail Marc Husquinet © Thinsktock FOCUS de hoeveelheid bedrukt papier heeft verminderd. Goed zo, maar e-mailuitwisselingen vereisen een steeds grotere rekenkracht en uiterst efficiënte netwerken (hoeveel e-mails ontvangt u per dag?). Vandaar de gigantische serverruimtes, zoals de datacenters van Microsoft en Google, die zoveel energie verslinden dat de internetreuzen ze installeren in landen met een kouder klimaat. IJsland bijvoorbeeld. En toch wordt er op dit gebied aanzienlijke vooruitgang geboekt, met inbegrip van het gebruik van alternatieve energiebronnen. Een broodnodige vooruitgang, trouwens omdat het internetverkeer steeds toeneemt, zeker door het wijdverbreide gebruik van streaming. Een andere als "groen" bestempelde technologie is servervirtualisatie. Hierdoor vermindert het aantal fysieke machines, terwijl de verwerkings- en opslagcapaciteit wordt behouden. Het aantal verkochte servers daalde inderdaad. En omdat de kost per opgeslagen byte dezelfde trend volgde, steeg de vraag exponentieel. Evenzo werd verwacht dat het gebruik van zuinigere vlakke LCD-beeldschermen ter vervanging van CRT-schermen tot energiebesparingen zou leiden. Maar de diagonaal van de schermen is ondertussen toegenomen (van gemiddeld De vooruitgang die de technologie teweegbrengt, wordt vaak tenietgedaan door de gedragsverandering die zij veroorzaakt. 15” tot 22”) en hun helderheid is verbeterd, wat resulteert in een gelijk verbruik. Erger nog, de productie van een LCD-scherm stoot twee keer zoveel broeikasgassen uit, terwijl recycling praktisch onmogelijk is. Tot slot behoort de cloud waarschijnlijk tot de technologieën waar het rebound-effect op de meest verraderlijke manier optreedt. Deze technologie bevrijdt namelijk pc's van software en opslag en deporteert deze gegevens naar datacenters, vaak zonder dat de consument zich daar echt rekenschap van geeft. Wie weet waar zijn foto's, muziek e.a. zich bevinden op Amazon-, Google- en andere Facebook-platforms? En omdat deze oplossingen als gratis worden gepercipieerd, heeft het grote publiek de neiging om hier onbegrensd gebruik en misbruik van te maken. Meten om te weten Tot op heden ondergaan de rebound-effecten van nieuwe technologieën nauwelijks metingen, vaak bij gebrek aan meetinstrumenten en vergelijkingsmethoden. Een eerste stap is in elk geval de bewustmaking van de besluitvormers. ● Cryptogeld werkt met de blockchain, een keten van blokken: een soort peer-to-peer operatie waarbij de mensen die transacties uitvoeren zowel klant als server zijn. Om een bitcoin te genereren, moet u software downloaden die een knooppunt wordt in een groot netwerk. Elke transactie moet door alle knooppunten worden gecontroleerd en gevalideerd alvorens beschikbaar te zijn in een openbare ruimte (blok) die toegankelijk is voor gebruikers. Al deze blokken vormen een keten die dient als gedateerd en fraudebestendig register. Mining is de operatie die een nieuwe blok creeert, dus een nieuwe bitcoin. Elke nieuwe blok/bitcoin die een "miner" creëert, wordt dus vergoed. Nu de keten steeds aan complexiteit wint, vereist mining steeds meer computer resources. Deskundigen schatten dat het jaarlijkse verbruik van de Bitcoin overeenkomt met dat van een land als Bulgarije, aangezien de kracht van de computers die de Bitcoin beheren 100.000 keer zo groot zou zijn als dat van de 500 zwaarste computers ter wereld. Helaas gebeurt bitcoin mining voornamelijk in China, waar 60% van de energie uit steenkool wordt geproduceerd, met aanzienlijke broeikasgasuitstoot als gevolg (122 kg CO2 per transactie en 11 miljoen ton steenkool per jaar). Ook goed om weten: een transactie in Bitcoin zou bijna 4.000 keer meer energie verbruiken dan dezelfde transactie met een conventionele bankkaart. Terwijl de wereld China hiervoor aan de schandpaal nagelt, opperen sommige Bitcoin voorvechters dat hydro-elektriciteit steeds vaker als energiebron wordt ingezet en dat de eventuele overproductie van elektriciteit (die niet kan worden opgeslagen), mining vergemakkelijkt door deze kW om te zetten in digitale tokens, en zo deze rijkdom te herverdelen. Bitcoin tussen steenkoolmijnen en money mining Cryptogeld – en dan vooral de Bitcoin – laat heel wat speculanten fantaseren en geeft het grote publiek de indruk van een gedematerialiseerde munt. De ecologische voetafdruk is echter minder rooskleurig. BECI - Brussel metropool - juni 2018 49 © Thinsktock
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DYNAMIEK OVERHEIDSOPDRACHTEN Sociale huisvesting: de bedrijven hebben werk voor de boeg Bouw, renovatie, verwarming, elektriciteit, isolatie... De sociale woningen vormen een belangrijke uitgavenpost van de overheid. De opdrachten kunnen oplopen van minder dan 200.000 tot meer dan 10 miljoen euro. We bespraken dit met Vincent Thiery, directeur Patrimonium van de BGHM (Brussels Gewestelijke Huisvestingsmaatschappij). Cédric Lobelle D e BGHM controleert 16 OVM's (Openbare Vastgoedmaatschappijen), verspreid over de 19 gemeenten. Zij zijn eigenaar van sociale woningen en verantwoordelijk voor het beheer, het onderhoud en de ontwikkeling van dit vastgoed. “De BGHM ondersteunt deze organisaties bij de uitvoering van hun missies en controleert de manier waarop ze met overheidsopdrachten omgaan", zegt Vincent Thiery. “We treden ook als operator op, met ons woningplan 'Alliantie Wonen’, bedoeld om sociale woningactiva te ontwikkelen door nieuwbouw, om woningen voor renovatie aan te kopen of om gebouwen tot woningen te verbouwen.” Vincent Thiery Wat zijn de behoeften van de BGHM? Hebben ze specifieke kenmerken? "Niet echt. Wij zijn onderworpen aan de reglementering van de overheidsopdrachten. Eén zaak staat vast: het aantal nog beschikbare terreinen is beperkt en we hebben die echt nodig om verder te bouwen. Er zijn gesprekken aan de gang om de beschikbare grond uit te breiden.” Wat zijn de budgetten die met de opdrachten van de BGHM en de OVM’s gepaard gaan? "We kunnen een beroep doen op een budget van 300 miljoen euro over vier jaar (zie kader) voor de renovatie en opwaardering van sociale woningen, met bijzondere aandacht voor veiligheid. In dit opzicht plaatsen de OVM's samen gemiddeld zo'n 65 miljoen euro per jaar aan opdrachten bij bouwbedrijven. In 2017 was dit 92 miljoen, maar het was een uitzonderlijk jaar en sommige opdrachten gingen niet door." Wat is de typische omvang van een BGHM of OVM opdracht? "BGHM bouwcontracten kunnen oplopen tot 10 miljoen euro. OVM’s lanceren meestal opdrachten van 200.000 euro tot 5 miljoen euro voor de grootste. Maar 14-15 miljoen hebben we ook al meegemaakt, al is het dan uitzonderlijk. Deze cijfers lijken misschien indrukwekkend, maar ze hebben betrekking op de renovatie van volledige gebouwen. Als we 50 BECI - Brussel metropool - juni 2018 slechts bepaalde aspecten renoveren, bijvoorbeeld elektriciteit, verwarming, enz., lopen de opdrachten minder hoog op.” Welke procedure wordt het vaakst gebruikt? "Over het algemeen open procedures met de prijs als belangrijkste criterium. De procedures zijn ook minder omslachtig voor contracten van minder dan 144.000 euro en enkele tientallen 'Design & Build' bouwopdrachten voor de BGHM.” Wat type bouwonderneming reageert op zulke aanbestedingen en krijgt ze toegekend? "Voor complete renovaties doen we een beroep op algemene aannemers. Als het gaat om specifieke renovatieaspecten, dan krijgen we reactie van kleine en middelgrote ondernemingen. Wat doet de BGHM om de toegang van KMO’s tot zulke opdrachten te vergemakkelijken? "Laten we meteen verduidelijken dat er heel veel opdrachten zijn. Woningbouwmaatschappijen worden overstelpt met werk. In ons renovatiebudget gaat 123 miljoen naar grotere algemene aannemers. En er is 100 miljoen beschikbaar 300 De BGHM beschikt over een budget van 300 miljoen euro over een periode van vier jaar (het vierjarenplan 2018-2021 dat werd goedgekeurd door de Brusselse regering) voor de renovatie en de opwaardering van sociale woningen. 123 miljoen euro is voorzien voor de volledige renovatie van gebouwen, met inbegrip van alle veiligheidsaspecten (elektrische installaties, gas, vervanging van liften, enz.). 57 miljoen euro is bestemd voor werkzaamheden aan specifieke aspecten van de veiligheid. 32 miljoen euro gaat naar de renovatie van gevels en de veiligheid. 28 miljoen euro dient voor restauratieprojecten. En 60 miljoen euro niet-toegewezen middelen staat ter beschikking van de OVM's tijdens het programma (trekkingsrechten, dringende en culturele werken). D.R. DYNAMIEK voor meer gerichte renovaties waarbij andere bedrijven betrokken zijn." Welke zijn de voornaamste struikelblokken wanneer de opdracht is toegekend? "Het grootste probleem is uitstel en vertraging. Een goede aannemer haalt deadlines, voldoet aan de specificaties en past ze integraal toe. Onvoorziene omstandigheden en gebeurtenissen kunnen natuurlijk altijd aanleiding geven tot extra bestellingen. Dit moet echter tot een minimum worden herleid. Want zoiets zorgt steeds voor vertraging." Tips voor ondernemingen die een offerte zouden willen indienen? "Ze moeten weten waar ze aan beginnen. Ze mogen gerust, nog voor de offerte, een bezoek komen brengen om vragen te stellen en de aard van de opdracht te begrijpen. Verder beveel ik aan dat ze onder andere de toegangsvoorwaarden Er zijn duidelijk heel veel opdrachten. Woningbouwmaatschappijen worden overstelpt met werk. controleren, nagaan of zij erkend zijn en over de nodige documenten beschikken. Er zal bijvoorbeeld worden onderzocht of de inschrijver in het verleden al failliet is gegaan. Lees het bestek aandachtig door, bestudeer de plannen en meld eventuele problemen of fouten zo snel mogelijk. Heeft de ontwerper van het project de juiste hoeveelheden opgegeven? Heeft hij geen aspect over het hoofd gezien? Inschrijvers dienen ook het verbintenisformulier te ondertekenen, anders riskeren ze te worden afgewezen. En dit alles moet gebeuren voordat de offerte wordt ingediend, want daarna is het te laat...". ● Seminarprogramma Beci organiseert in 2018 een seminarcyclus over ‘overheidsopdrachten’. De volgende sessies: 12.06 Verontreinigde bodems: een half miljard om gans het Brusselse gebied te behandelen – Plaats: Beci, van 7u30 tot 9u30. 19.06 Aanbestedingen van het Brusselse bestuur en het CIBG – Plaats: Agoria, van 15u30 tot 19u. Informatie en inschrijvingen: Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be www.500.be Het Observatorium van de referentieprijzen voor de overheidsopdrachten Omdat de sociale partners vaststelden dat bij overheidsopdrachten o.a. oneerlijke concurrentie en zwartwerk moesten worden voorkomen, werd bij ordonnantie van 3 april 2014 het Observatorium van de referentieprijzen voor de overheidsopdrachten opgericht binnen de Economische en Sociale Raad voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. De taken van het Observatorium kaderen in de strijd tegen sociale dumping en zijn bedoeld om gewestelijke aanbestedende diensten bij te staan in het raam van hun overheidsopdrachten voor werken en diensten. Dit gebeurt door specifieke doelstellingen te verwezenlijken, in het bijzonder het verstrekken van analyseresultaten over geoffreerde prijzen wanneer de aanbestedende dienst redenen heeft om te twijfelen aan het abnormaal lage karakter van de prijzen. Het orgaan brengt adviezen uit over de opneming van technische clausules in het bestek, waardoor de gunning en de uitvoering van overheidsopdrachten kunnen worden verbeterd. Het houdt toezicht op de prijzen. Het zorgt voor bewustmaking en de verspreiding van kennis op het gebied van prijzen. Het treedt op als bemiddelaar tussen de aanbestedende machten en de organisaties die de privé sector vertegenwoordigen. Het unieke karakter van de opdrachten heeft het Observatorium ertoe aangezet progressief te werk te gaan, per activiteitssector. In dit verband verricht het Observatorium werk op het terrein met de Brusselse aanbestedende machten en de verschillende spelers van de sector (bedrijven, federaties, vakbonden, enz.). Hierbij is het de bedoeling om zoveel mogelijk informatie te verzamelen over de gunning van overheidsopdrachten en de prijzen die in de onderzochte sector worden aangerekend. Er worden methodologische elementen voorgesteld met betrekking tot de prijsanalyse. In elke sector identificeert het Observatorium de specifieke goede praktijken. En het stelt technische notities of zelfs standaardspecificaties op. Deze werkzaamheden stellen het Observatorium in staat om de aanbestedende diensten in Brussel te adviseren en te informeren. De taken van het Observatorium zijn ook uitgebreid naar aanleiding van de werkzaamheden van de werkgroep voor de bestrijding van sociale dumping. Deze werkgroep kreeg de opdracht een reeks maatregelen voor te stellen om de risico's van sociale dumping bij overheidsopdrachten te beperken. Tot deze taken behoren het opstellen van een gids voor goede praktijken voor de aanbestedende diensten in Brussel en het opzetten van een ondernemingsregister. De uitvoering van deze projecten is momenteel aan de gang. Meer informatie over het Observatorium: http://esr.irisnet.be/nl/observatory/. BECI - Brussel metropool - juni 2018 51
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DYNAMIEK STARTER BioGourMed: Spaans en bio De in 2016 opgerichte BioGourMed biedt een assortiment Spaanse bioproducten waarvan ze in Brussel en Wallonië de distributie verzekert via een twintigtal biowinkelketens. D e trend blijft maar toenemen: bio is steeds sterker aanwezig in het koopgedrag van de consument. Dit geldt zowel in de biowinkels en -ketens als in de grootdistributie. Het bio-aanbod neemt jaar na jaar toe. VLAM, het Vlaams Centrum voor Agro- en Visserijmarketing, stelt in een studie vast dat de uitgaven voor biovoeding in België fors stijgen en sinds 2008 meer dan verdubbeld zijn. Verleden jaar stegen ze met 6%. Negen Belgen op tien kopen minstens één keer per jaar een bioproduct en 11% van de gezinnen koopt wekelijks bio. De verse bioproducten vertegenwoordigen een marktaandeel van 3,2%. Omdat de vraag naar bio in België, zoals in heel wat andere Europese landen trouwens, blijft stijgen, kan de productie in ons land niet volgen. Vandaar de oprichting van de firma BioGourMed. Ze speelt op deze vraag in en promoot bioproducten uit Spanje en Portugal. De drie vennoten zijn van Spaanse afkomst: Santiago Blasco, Leyre Monreal en Ramón Jíménez beslisten in 2016 hun kans te wagen, met de oprichting van BioGourMed in Brussel. Guy Van den Noortgate met een kwaliteitsvol aanbod van Santiago Blasco, CEO van BioGourMed. producten voor directe verkoop”, verklaart Ramón Jíménez. “Zo kunt u hier in België sinaasappelen kopen die amper een paar dagen vroeger in Spanje werden geplukt. Op onze – weliswaar beperkte – schaal werken wij volledig in de richting van duurzame ontwikkeling. Wij besteden dus niet alleen aandacht aan het milieu, maar ook aan sociale en maatschappelijke aspecten.” BioGourMed verdeelt zijn producten in meer dan 20 biowinkelketens, van Färm tot en met de kleine zelfstandige biowinkel. De activiteiten focussen momenteel op Brussel en Wallonië, met plannen om zich binnenkort ook in Vlaanderen te ontplooien. Het bedrijf overweegt bovendien andere opkomende markten, zoals China, dat zich hoe langer hoe meer voor bio interesseert. Maar in afwachting blijft BioGourMed “Weinig mensen weten dat Spanje de grootste producent van bioproducten van Europa is”, verklapt Ramón Jíménez. “Het land beschikt over ruim twee miljoen hectare voor biolandbouw (70.000 in België) en ongeveer 40.000 gecertificeerde bio professionals. De Spaanse biosector exporteert steeds meer, mede omdat de consumptie ter plaatse er minder sterk is ontwikkeld dan in het noorden van Europa.” BioGourMed tracht Spaanse en Portugese producten in te voeren die niet met Belgische producten concurreren: zuiders fruit (citrusvruchten, advocaat, droog fruit …), Spaanse vleeswaren (Spaanse ham, Serrano ham, chorizo …), extra olijfolie van eerste persing, visconserven en sommige groenten (piquillo pepers, artisjokken …), wijnen, sangria en andere producten als voorbereide paella of gazpacho. BioGourMed biedt bovendien een aantal Portugese producten aan, onder andere uit het biogebied van Idanha-a-nova. Voor de consument is het verband tussen Spanje en bio verre van duidelijk. Bovendien kampt het land ook met een imagoprobleem en een ontoereikend marketingen verkoopbeleid ten opzichte van Italiaanse of Franse producten. “Wij wensen deze tekorten goed te maken 52 BECI - Brussel metropool - juni 2018 zich verder in België ontwikkelen, bij voorkeur via kleine, goed lokaal gevestigde winkelketens die volgens dezelfde opvattingen functioneren als de Spaanse oprichters. BioGourMed gaat flinke groeiuitzichten tegemoet, zeker omdat de onderneming momenteel slechts in Brussel en in het zuiden van het land aanwezig is. De sterkste groei in bio-uitgaven is echter in Vlaanderen te vinden: 11% tussen 2016 en 2017, tegen 8% in Wallonië. ● Informatie: www.biogourmed.com Invest in starters Zeker doen: maak deel uit van de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve bedrijven in Brussel te ondersteunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet belastingvoordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor starters Mail naar: starters@beci.be https://starters.beci.be/ DYNAMIEK FACEBOOK, LINKEDIN, INSTAGRAM, TWITTER… Welke netwerken kies ik voor mijn bedrijf? Op het internet ontstaan steeds meer sociale media … en sommige ondernemers raken de kluts kwijt. D e integratie van een sociaal netwerk in uw communicatiebeleid improviseert u liefst niet. Waar het om gaat? Bekendheid verwerven, leads genereren, zoveel mogelijk bezoekers naar uw webpage lokken, de loyaliteit van uw publiek verbeteren… Kortom, allemaal marketing doelstellingen die een goede kennis vereisen van elk netwerk, om de resultaten steeds op te krikken. De vraag is welke keuzes u best maakt om de verwachte resultaten te bereiken. Facebook: meer bekendheid Facebook is nummer één van de sociale netwerken. Het platform is een ‘must’ om duurzame relaties te ontwikkelen, een gemeenschap samen te stellen en nieuwe klanten te vinden. ➜ De troeven: betaalbare reclamecampagnes, met functies om de doelgroep heel nauwkeurig te definiëren. ➜ De mindere kantjes: negatieve commentaar waarmee u best leert omgaan. Niet gesponsorde publicaties die uw followers dan ook niet zien. ➜ Tip: stel vragen om de verwachtingen van uw publiek te begrijpen en uw businessstrategie daarop af te stemmen. LinkedIn: uw reputatie als deskundige Geloofwaardigheid, e-reputation, prospectie … De ondernemingen kunnen vandaag niet meer zonder LinkedIn. ➜ De troeven: B2B relaties ontwikkelen. Op de hoogte blijven van het nieuws in de sector. Informatie verkrijgen over de concurrenten. ➜ De mindere kantjes: de betalende opties. Publicaties die niet kunnen worden gewijzigd. Beperkte interactiemogelijkheden. ➜ Tip: steun op uw rechtstreekse relaties (de mensen met wie u direct bent verbonden) om uw netwerk uit te breiden. Voeg er de professionals aan toe die u tijdens meetings en conferenties hebt ontmoet. Instagram: haal het maximum uit uw imago Instagram is de partner van uw visuele identiteit. Het netwerk dient vooral om beelden uit te wisselen en is dus nuttig als uw marketingbeleid gericht is op een publiek tussen 18 en 35 jaar. ➜ De troeven: meer inzet van de gebruikers dan op de andere sociale media. Een sterk groeiend publiek. ➜ De mindere kantjes: inhoud dat moeilijk vanuit een computer kan worden gepubliceerd. Heel weinig statistieken over de werkelijke prestaties. Ik hou van frietjes Mijn frieten zijn geweldig ➜ Tips: drie regels naleven: verzorgde visuals, voorrang aan emotie en de klemtoon op nabijheid. Twitter: steeds op de hoogte van wat in de sector omgaat Met zijn 280 tekens is het blauwe vogeltje erin geslaagd de media en de PR managers te overtuigen. In luttele seconden bent u op de hoogte van de jongste informatie. ➜ De troeven: via Twitter volgen de bedrijven de actualiteit in hun sector en houden ze hun e-reputation in de gaten. ➜ De mindere kantjes: het gevaar van ‘Bad Buzz’. Het massale verkeer van informatie binnen een korte tijdspanne kan de onderneming schade berokkenen wanneer de pers minder positieIk ben een frietdeskundige ve informatie overneemt. ➜ Tips: Abonneer u op de ‘notificaties’ om Tutorial frieten bakken te rangschikken. Ik eet #friet Hoe kiest u het meest relevante netwerk voor uw activiteit? Beantwoord deze drie vragen: 1) Wat beoog ik voornamelijk (bekendheid, netwerking, de identiteit van een merk, conversie)? 2) Wat is mijn doelgroep? En 3) Welk budget ben ik bereid aan deze doelstellingen toe te kennen en beschik ik intern over de nodige resources om dit aan te kunnen (communicatie, grafische vaardigheden, techniek)? ● Maha Karim-Hosselet, deskundige in sociale media en oprichter van het digitaal kantoor MKKM Social Media Experts. Verdere stappen Neem deel aan twee vormingsdagen: 14/6 Facebook: Hoe beheer ik een bedrijfspagina en maak ik ze levendig? 15/6 Leer Instagram gebruiken voor uw zaak Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be www.500.be BECI - Brussel metropool - juni 2018 53 geen belangrijk nieuws te missen. Creëer lijsten om de accounts die u volgt
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DYNAMIEK ONDERNEMINGEN IN MOEILIJKHEDEN 10 manieren om zijn bedrijf in de grond te boren Ze zijn erin geslaagd hun zaak om zeep te helpen! Na de schipbreuk nemen de deelnemers aan ons reStart programma de te vermijden blunders onder de loep. 10 klassieke fouten, met commentaar van Éric Vanden Bemden, onze reStart adviseur, en van Olivier Kahn, coördinator van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden. Gaëlle Hoogsteyn 1 Te weinig inbreng bij de oprichting van de onderneming: té optimistische ondernemers verwachten snelle inkomsten en zien daarom het nut niet in van een aanzienlijk startkapitaal. In de praktijk zijn de inkomsten vaak lager dan gehoopt en komen ze vooral traag binnen. Wees liefst een beetje té vooruitziend. Ook omdat het nieuwe Wetboek van de Vennootschappen de ondernemingen nu zelf laat bepalen hoeveel startkapitaal ze nodig hebben. 2 Weinig werkkapitaal: tussen een bestelling en de betaling verlopen soms maanden. Klanten hebben tijd nodig om een beslissing te nemen, de productie vergt tijd. Sommige 6 De administratieve verplichtingen laattijdig vervullen: de besturen en administraties worden strenger en de boetes lopen snel op. Loop nooit achterstand op in de papierwinkel. Vaak zijn deze verplichtingen onvoldoende gekend van de ondernemers en zien ze er ingewikkeld uit. Begeleiding is dus belangrijk. 7 Perfectionisme en uitputting: uit enquêtes blijkt dat meer dan 50% van de ondernemers zijn hobby laat vallen en gemiddeld 60 uur per week werkt. Een goed evenwicht tussen privé- en beroepsleven is echter van groot belang. De wet van Pareto stelt dat 80% van het resultaat in 20% van de tijd wordt bereikt. Ga daarom na welke 20% van de klanten/producten/ diensten het meest opbrengen, om zo het tijdrovende gedeelte van het werk in te dijken. betalingen komen laat binnen … Ondertussen moet u verder leven, vaste kosten betalen en de facturen van leveranciers vereffenen. Als u zonder financiële reserves zit, loopt het onvermijdelijk mis. 3 Zelf instaan voor de boekhouding: ieder zijn job! Richt u op uw eigen specialiteit en vertrouw de boekhouding aan een professional. Opgelet: uw boekhouding zelf doen is misschien niet aangewezen, maar ze begrijpen wél! Er bestaan opleidingen van enkele uren die een goede basis bieden. 4 Een te ruim aanbod: enthousiaste jonge ondernemers willen soms te veel aanpakken. Een aanbod dat voor iedereen interessant wordt geacht, is het in feite voor niemand. Bepaal wie de ideale klanten zijn. Definieer een duidelijke strategie en een nauwkeurige doelgroep. 5 Een slechte ligging: een goede ligging is van groot belang, zeker voor een handelszaak. Sommige zaken moeten toegankelijk zijn met het openbaar vervoer. Andere vereisen een ruime parking. Hou ook rekening met de andere winkels in de buurt en met de concurrentie. Opgelet: er zijn vergunningen nodig om een activiteit op te starten. 54 BECI - Brussel metropool - juni 2018 8 Een korte-termijnvisie: de meeste ondernemers weten niet waar ze drie jaar later willen staan. Stippel de toekomst van de zaak uit om de duurzaamheid van de activiteit te garanderen. De doelstellingen moeten bij de oprichting vastliggen. Nadien neemt u ze, liefst in aanwezigheid van een derde persoon, tweemaal per jaar onder de loep. Gedachtenwisseling met concurrenten is ook nuttig om geen belangrijke doorbraak voorbij te laten gaan. 9 Een verkeerde personeelskeuze en niet durven reageren: een goede kandidaat aanwerven is een uitdaging. Begeleiding door een ervaren ondernemer of tussenkomst van het netwerk kunnen nuttig zijn. Om teleurstellende resultaten te vermijden, legt u best een aantal bakens en duidelijke doelstellingen op – en gaat u na of ze wel degelijk werden begrepen. Als de werknemer toch niet beantwoordt aan de verwachtingen, wees dan moedig genoeg om hem te ontslaan. 10 Op zijn eentje het hoofd willen bieden aan problemen in moeilijke tijden: bij twijfel, als de omzet daalt of als het aantal klanten vermindert, onderzoekt u liefst wat verkeerd loopt. En doe dan een beroep op deskundigen om ideeën te confronteren en nieuwe motivatie te vinden. Heel wat structuren bieden begeleiding aan ondernemers, soms gratis. Bovendien kan de steun van een ‘advisory board’ of een mentor een flinke ruggensteun zijn voor een jonge ondernemer. ● CONTACTS Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden: www.ced-com.be Beci reStart : Éric Vanden Bemden – evb@beci.be, tel. +32 2 563 68 56 OVERDRACHT Het personeel om de onderneming over te nemen? Jaarlijks vinden meer dan 1500 Brusselse ondernemingen gewoon geen overnemer. Vaak kiezen ze dan voor liquidatie, met alle gevolgen van dien op de activiteit en de werkgelegenheid! Waarom zouden de werknemers hun baas niet opvolgen? Dit model bewees al zijn degelijkheid in onze buurlanden. In Brussel moet dit toch ook kunnen? D e babyboomers van toen gaan nu met pensioen, zodat heel wat ondernemingen aan overname toe zijn. Bij gebrek aan een oplossing gaan waarde én talrijke banen teloor. De overname van de onderneming door een coöperatieve van werknemers kent steeds meer succes in Europa, maar houdt risico’s in. De formule werkt prima voor ZKO’s/KMO’s met 3 tot 20 werknemers, maar bij grotere structuren wordt dit een stuk ingewikkelder – hoewel niet onmogelijk. Hier bestaan uitzichten, terwijl een flink deel van de ZKO/ KMO zaakvoerders een overdracht van de activiteiten zelfs niet overweegt en meteen kiest voor liquidatie. Nu, dit type ondernemingen vertegenwoordigt meer dan 80% van het ondernemerschap in het Brusselse Gewest. Talrijke voordelen … Waarom zou de baas van een ZKO de activiteit niet overdragen aan een van zijn werknemers, die hij een tijd lang zou opleiden? De baas zou zelf de overname kunnen helpen financieren. Jonge en minder jonge werknemers beschikken maar zelden over de nodige fondsen. De overnemende werknemers zouden bijvoorbeeld 2 tot 5 jaar lang een deel van de winst kunnen gebruiken om maandelijks een som uit te keren aan de vroegere eigenaar. Toch even vermelden dat de leden van een coöperatieve meestal worden verzocht ongeveer 20% van het bedrag van de verrichting in te brengen. Een eerste voordeel is dat waardeverlies wordt vermeden. De onderneming werkt gewoon door en genereert inkomsten. Als tweede voordeel gaan geen banen verloren. Voor werknemers is het trouwens vaak heel moeilijk om na een liquidatie weer aan het werk te raken. Een derde voordeel is dat de vroegere baas een uitkering krijgt. Hoe gering ook, ze is altijd te verkiezen boven een liquidatie, die geld kost. Vierde voordeel: het ondernemerschap wordt toegankelijk voor werknemers die anders niet over de middelen zouden beschikken om een onderneming over te nemen. En ten slotte blijkt uit de statistieken van onze Franse buren dat 95% van zulke ‘zachte’ bedrijfsoverdrachten succesvol zijn! Omdat de bedienden van heel dichtbij betrokken zijn, zien we vaak dat de rentabiliteit van de onderneming stijgt, dat de inzet en de kwaliteit van de service toeneemt en het werkverzuim daalt. Dankzij De overname van het bedrijf door het personeel is een geweldige kans voor alle partijen. De baas weet dat zijn activiteit verder leeft en ontvangt een uitkering bij zijn vertrek. De werknemers behouden hun baan en kunnen zelf bedrijfsleider worden. collegiale beslissingsprocessen worden minder vergissingen begaan wanneer de onderneming belangrijke beslissingen dient te nemen. … maar ook veel hindernissen Waarom kent deze procedure dan zo weinig succes in ons land? Ten eerste omdat ze nauwelijks gekend is. Heel wat mensen denken gewoon niet aan dit alternatief, hoewel zaakvoerders toch vaker dan de personeelsleden zelf. En ten tweede kampt overname door het personeel met heel wat terughoudendheid, meestal van psychologische aard. De baas gaat er vanuit dat de werknemers wellicht niet over BECI - Brussel metropool - juni 2018 55 © Thinsktock
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DYNAMIEK de nodige vaardigheden beschikken, financieel niet sterk genoeg staan of gewoon geen belangstelling hebben. Ook de vertrouwelijkheid is problematisch: “Wat zullen mijn werknemers doen als ik aankondig dat ik de onderneming wens te verkopen? Zullen ze dan het schip niet verlaten?” De personeelsleden zitten met dezelfde vragen. “Ben ik hiertoe bekwaam? Ben ik bereid dit risico te nemen? Zal ik me even veel willen inzetten als de baas? Wat zal mijn gezin daarvan denken? Waar vind ik de financiële middelen?” Een heleboel vragen en ook het feit dat heel wat werknemers nooit naar de baas zullen durven stappen om hem aan te kondigen dat ze het bedrijf graag zouden overnemen. Een bedrijfsoverdracht is een langdurig proces dat niet altijd met succes wordt bekroond. De partijen hebben tijd nodig om het project te bespreken, alle gevolgen in te zien en een overeenkomst te bereiken – niet alleen tussen baas en personeel, maar ook tussen de werknemers onderling. En de steun van het eigen gezin is van vitaal belang. Laten we hier onderstrepen dat de onderneming die op die manier wordt overgenomen, financieel gezond moet zijn en resultaten moet kunnen voorleggen die volstaan om het afgesproken bedrag uit te keren aan de uittredende bedrijfsleider. Een meer subtiel maar weliswaar belangrijk gegeven is dat de personen, in deze nieuwe vorm van bedrijfsbeheer, op een andere manier moeten gaan nadenken. Geen individuele redeneringen meer: het denkproces gebeurt voortaan in groepsverband en de belangen zijn niet langer persoonlijk maar collectief, met alle compromissen die hiermee gepaard gaan. Maar welk beheer vereist een dergelijke ‘collectieve intelligentie’? Een ontoereikende organisatie kan het beslissingsproces afremmen en de onderneming in gevaar brengen. Vandaar de noodzaak om de organisatie perfect uit te stippelen, met de nodige voorzorgsmaatregelen om te vermijden dat geschillen het bedrijfsbeheer zouden blokkeren. Want de markt heeft geen geduld. Het initiatief aanzwengelen Zij die antwoorden hebben gevonden op de vorige vragen, moeten verder nog rekening houden met de beperkingen in steunmaatregelen echt bevorderlijk zouden zijn voor een dergelijke overname. Er worden ook informatievoordrachten georganiseerd voor alle ondernemers en werknemers die hier het fijne van willen weten. Meerdere denkpistes komen aan bod, en dan vooral het volgende vraagstuk: hoe garanderen we dat overnemende werknemers zich aan zo weinig mogelijk risico’s blootstellen ingeval van een mislukking? Het Waalse Gewest heeft al een waarborg ter hoogte van 75% van het kapitaal ingevoerd. In geval van een faillissement is de coöperatieve dus slechts voor 25% van het onderschreven kapitaal solidair. Ook een systematische deelname van openbare investeringsfondsen zou kunnen worden overwogen om de risico’s voor de nieuwe bedrijfsleiders zoveel mogelijk in te dijken. Deze fondsen zouden gepaard gaan met aantrekkelijke en grotendeels vrijblijvende leningsvoorwaarden voor de onderneming. Het bedrijf zou de fondsen in vijf à zeven jaar tijd kunnen terugbetalen, waarbij rekening moet worden gehouden dat tijdens de eerste jaren, kapitaal zal moeten worden toegekend aan een ondeelbare reserve. Is het fiscaal mogelijk – of noodzakelijk – om de belastingdruk tijdens de eerste jaren na de overname te verlichten? De vraag geldt zowel voor de onderneming als voor de nieuwe vennoten. Tijdens de eerste jaren moet de coöperatieve namelijk de uitgetreden bedrijfsleider een uitkering toekennen. Een ander deel van de winst zal moeten worden opgenomen in een ondeelbare reserve die geleidelijk wordt aangevuld en niet onder de vennoten mag worden verdeeld. Alle winst wordt daarin gestort tot wanneer de eigen middelen ten minste 20% van het totaal van de balans vertegenwoordigen. De werknemers zullen waarschijnlijk een deel van hun inkomsten verliezen. Ook wanneer dit een bewuste keuze is, zou dit moeten worden aangemoedigd door een lagere fiscale druk tijdens de overnameperiode. Deze periode zou kunnen overeenstemmen met de duur van de betaling aan de uittredende bedrijfsleider (van 1 tot 3 jaar?). Erick Thiry onze wetgeving. Wat voorziet de oor potentiële overnemers? eite, bitter weinig. Daarom lanceerde het Gewest, samen de Transmission Hub van Kamer van Koophandel van Brussel, een programma om een overname door het personeel aan te moedigen. Tegen het einde van het jaar organiseert de Transmission Hub van Beci een opiniepeiling onder ZKO/ KMO bedrijfsleiders en werknemers om de voornaamste belemmeringen duidelijk in kaart te brengen en te bepalen welke Beter dan een bedrijfsoprichting of een overname door derden De overname van het bedrijf door het personeel is een geweldige kans voor alle partijen. De baas weet dat zijn activiteit verder leeft en ontvangt een uitkering bij zijn vertrek, terwijl hij eerst dacht dat alleen liquidatie mogelijk was. De werknemers behouden hun baan en kunnen zelf bedrijfsleider worden, met de mogelijkheid om de activiteiten (en dus ook de winst) verder te ontwikkelen. En het Gewest behoudt op die manier een deel van zijn economisch weefsel en vermijdt het verlies van een aantal banen. Het proces gaat ontegensprekelijk met uitdagingen gepaard, maar als het goed verloopt, bereiken de slaagkansen 95%. Veel beter dan bij een bedrijfsoprichting of bij een overname door derden. ● Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub van Beci Meer informatie: eth@beci.be - 02 643 78 36 56 BECI - Brussel metropool - juni 2018 ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 3 over te nemen ondernemingen Lijstenmakers, kunstrestaurateurs en verkoop van uitzonderlijk meubilair Omzet < € 1 Mil. 1 à 10 werknemers > 4 overnemers Agrovoeding, grootdistributie B2B/B2C Brussel, Wallonië Omzet < € 1 Mil. Ververij, stomerij Brussel, Wallonië Omzet < € 1 Mil. Groothandel, beperkte productie, import-export food & non-food België Omzet € 2 tot 3 Mil. Verdelers van kopieerapparaten, verkopers van B2B/ B2C computeroplossingen België Omzet € 1 tot 5 Mil. Beveiliging, toegangsbeveiliging, alarmsystemen, videobewaking … Omzet < € 1 Mil. 1 à 10 werknemers Branding, digital marketing, web design Omzet < € 1 Mil. 1 à 10 werknemers Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 BECI - Brussel metropool - juni 2018 57
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DE ADRESSEN COSPAIA RESTAURANT Kapitein Crespelstraat 1 1050 Elsene 02/513.03.03 www.cospaia.be BAR MARDI Diverse locaties in Brussel www.barmardi.be ZOOM BRUSSELSLIFE Brusselse afterworks Eindelijk zomer! Zin om te ontspannen na het werk? Om even een luchtje te scheppen? Of gewoon te genieten van de laatste zonnestralen op een terrasje? Dit is een greep uit de Brusselse afterworks om uit te proberen met collega’s of vrienden. Er is voor elk wat wils! Donatienne de Vleeschauwer De afterworks van Beci, die kent u al: een unieke kans voor Brusselse ondernemers om elkaar te ontmoeten in een ontspannen sfeer. Ook in de zomer gaan die gewoon door. Volgende datums: Precious Afterwork, op 14 juni in de Berg van Barmhartigheid en Summer Afterwork, op 30 augustus in Martin’s Hotel. Ook diverse bars organiseren afterworks en enkele houden zelfs een “happy hour”: twee drankjes voor de prijs van één! Wilt u genieten van een prachtig uitzicht over Brussel? Dan moet u op maandag op de afterwork “Pretentious Monday” van restaurant Cospaia zijn. Op het menu: een adembenemend zicht op de Waterloolaan, cocktails en loungemuziek. En als het weer niet meezit, geen probleem! Cospaia kan het terras ook overdekken. Wat te doen op een dinsdagavond? Voor de organisatoren van Bar Mardi is het weekend al begonnen! Sinds 2011 bent u elke dinsdagavond in de zomer uitgenodigd aan de Triomfboog van het Jubelpark, in Jeux d’Hiver, Spirito ... Zowat elke dinsdagavond duikt de bar op een andere locatie op. Zo is geen enkele avond ooit hetzelfde. Als u op woensdagavond boodschappen moet doen, maar eigenlijk liever een terrasje zou doen, ga dan naar de markt op het Kasteleinsplein. Spring iets 60 BECI - Brussel metropool - juni 2018 JAM HOTEL Charleroisesteenweg 132 1060 Sint-Gillis 02/537.17.87 www.jamhotel.be GRAND CASINO BRUSSELS VIAGE Anspachlaan 30 1000 Brussel 02/300.01.00 www.viage.be verderop, in Sint-Gillis, zeker ook eens binnen in hotel Jam met zijn trendy bar en rooftopzwembad. Het hotel opent elke weekdag zijn deuren voor een “Afterwork Perché”, georganiseerd door de bende van J’peux Pas J’ai Piscine. Zin om nog een stapje verder te gaan met diezelfde bende? Op donderdagavond staan de organisatoren van de Afterwork Perché ook in voor de afterwork in het Casino Viage. Een avondje in “Là-Haut”, dat is een adembenemend uitzicht over Brussel in een exotische omgeving waar u zich helemaal in de jungle waant. Houdt u het liever iets traditioneler en komt u graag op het Luxemburgplein? Elke donderdagavond palmen de eurocraten en talloze Brusselaars dit plein in voor een avond die we zelfs kosmopolitisch zouden durven te noemen. En gun uzelf tot slot één vrijdagavond per maand een afterwork voor u aan de weekenduitstapjes met het gezin begint. “Passe à l’Appart” laat u kennismaken met ongewone plekjes: Les Belges Jeunesses organiseert afterworks op diverse verrassende locaties, altijd in de openlucht en in Brussel! Donatienne de Vleeschauwer © D.R. BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 17.06 BXL TOUR BXL Tour is een wielerwedstrijd van 28 km die vertrekt aan het Paleizenplein en eindigt aan de voet van het Atomium. Het wielerdorp Bikecity zal de deelnemers verwelkomen met tal van activiteiten. € 10-15 | www.bxltour.be 21.06 | 24.06 LA FETE DE LA MUSIQUE Vier dagen lang staat de Federatie Wallonië-Brussel in het teken van muziek. Op diverse plaatsen in de hoofdstad worden concerten georganiseerd. De ideale uitstap met familie of vrienden. Diverse locaties | Gratis | www.fetedelamusique.be 24.06 YOGA DAY Vier de Internationale Dag van de yoga in het Ter Kamerenbos op zondag 18 juni. Een Wellnessdorp zal tal van activiteiten organiseren, van 10.00 tot 17.30 uur. Ter Kamerenbos | Gratis | www.brusselsyogaday.be ONDER DE LOEP – CULTUUR Festival Couleur Café Eind juni vindt het festival Couleur Café voor het tweede jaar op rij plaats in het Ossegempark, niet ver van het Atomium. Een ideale gelegenheid voor de organisatoren om hun tenten iets steviger op te slaan op deze locatie, maar ook voor een kleurrijk programma dat in het teken staat van ontmoetingen en uitwisselingen. Adres: Atomiumsquare 1020 Brussel www.couleurcafe.be Op deze editie 2018 kunt u kennismaken met nieuw Belgisch talent, zoals Angèle, Damso, Témé Tan, Jucy, L’Or du Commun ... maar ook met bekende buitenlandse artiesten, zoals Milky Chance, Amadou & Mariam en Ziggy Marley. Couleur Extra biedt tijdens het festival ook ruimte aan een markt, een “secret bar”, een Namaste-zone om te ontspannen en een Rue du Bien Manger met meer dan 40 eetkraampjes! Sinds de eerste editie in 1990 maakt dit festival deel uit van de sociale structuur van Brussel. Voordat het neerstreek aan de voet van het Atomium ging het festival door in de Hallen van Schaarbeek en daarna, vanaf 1994, in Tour & Taxis. Dit festival is een evenement voor het hele gezin met op de bühne zo’n 50 artiesten en groepen uit België en de rest van de wereld. Een ticket voor dit driedaagse festival kost € 85 en € 99 met campingplaats (want wie heeft er niet al van gedroomd om onder het Atomium te slapen?). Houdt u het liever op één dag, dan kost een ticket € 42. Donatienne de Vleeschauwer BECI - Brussel metropool - juni 2018 61 17.05 | 02.09 TENTOONSTELLING REUZEN! Ontdek de Brusselse folklore van de reuzen. De tentoonstelling belicht alle facetten van deze Bijbelse en legendarische figuren. Meteen ook een mooie gelegenheid om het paleis te bezoeken. Coudenbergpaleis | € 5-7 | www.coudenberg.brussels 09.06 | 02.09 HET SMURFENAVONTUUR Bezoek het magische dorp van de schalkse blauwe wezentjes van Peyo en ontmoet hen! Maar pas op, laat je niet vangen door Gargamel. Brussels Expo | € 11-17 | www.smurfexperience.com 09.05 | 03.09 TENTOONSTELLING AFFICHES BELLE ÉPOQUE De affiches uit de belle époque, de voorlopers van de reclame zoals we die nu kennen, waren ook heel esthetisch. Ontdek de collectie van Ernest de Try over het dagelijkse leven in Brussel. Museum van de Stad Brussel | € 4-8 | www.brusselscitymuseum.brussels AVONDACTIVITEITEN 30.05 | 15.06 D FESTIVAL Het festival van de hedendaagse dans in Brussel. Het Théâtre Les Tanneurs en Le Marni delen de affiche. Théâtre Marni & Les Tanneurs | Diverse prijzen | www.bruxelles.be/d-festival 11.05 | 16.06 CIRCUS’68 IN HET THÉÂTRE DE POCHE In 2018 viert de opstand van 1968 zijn 60e verjaardag. Het Théâtre de Poche nodigt Claude Semal uit met zijn komische cabaret over de lente op de barricades. Ter Kamerenbos | € 12-20 | www.poche.be 18.05 | 20.07 LA TERRASSE O2 La Terrasse de l’Hippodrome - O2 is terug voor een nieuw seizoen! Kom genieten van het mooiste tijdelijke terras van Brussel. Brunchen, lunchen of een avondje uit, aan u de keuze. Hippodroom van Bosvoorde | Gratis toegang | www.la-terrasse.be © D.R. © D.R. © D.R. © D.R.
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Van Stromae tot Mosaert! collectie, “Capsule N°5”. Deze collectie werd ontworpen in samenwerking met Le Bon Marché Rive Gauche in Parijs. Speciaal hiervoor organiseerde hij zijn eerste modeshow en tekende hij ook voor de soundtrack, getiteld “Défiler”. Mosaert is het creatieve label dat in 2009 werd opgericht door Paul Van Haver, beter bekend als Stromae. Het label is actief in drie artistieke domeinen: muziek, audiovisuele kunsten en prêt-à-porter. Want Stromae is veel meer dan alleen een zanger, hij is een enorm creatief talent en vooral ook een ondernemer. Dit jaar maakt Stromae na twee jaar afwezigheid zijn grote comeback met de lancering van een nieuwe capsuleWIST JE DIT? Het verhaal van Rotonde 58 Dit jaar viert Brussel de 60e verjaardag van de wereldtentoonstelling van 1958. Reden genoeg, zo vond de stad, om Rotonde 58 nieuw leven in te blazen. Maar wat is Rotonde 58? De rotonde vormde de toegang tot de Expo en is vandaag een van de laatste overblijfselen daarvan, samen met het Amerikaans Theater, het paviljoen van de dakpannennijverheid en natuurlijk Paleis 7 en het Atomium. Dit blauwe gebouw, gelegen achter de tramhalte Eeuwfeest, heeft vele levens geleid. De afgelopen jaren was het een opslagplaats voor de vzw Atomium. 62 BECI - Brussel metropool - juni 2018 Sinds begin 2018 is het gebouw opnieuw in handen van de stad Brussel nadat de huurovereenkomst niet verlengd werd door de vzw Atomium. De stad heeft nu beslist om de Rotonde te renoveren en een nieuw leven te geven. In april van dit jaar werd het gebouw omgedoopt tot S Punt, een ontmoetingsplek voor de senioren in de wijk. In Rotonde 58 worden evenementen georganiseerd voor de ouden van dagen: proeverijen, muziekavonden, tentoonstellingen, wandelingen ... Een mooi initiatief van de stad Brussel om de monumenten van weleer een tweede leven te geven. Donatienne de Vleeschauwer Hoe heeft Stromae de overstap gemaakt van zanger naar ontwerper? In 2012, terwijl hij aan zijn tweede album Racine Carrée aan het werken was, wilde Stromae zijn visuele wereld en zijn kledingstijl opnieuw vormgeven. En dus ging hij samenwerken met de Naamse styliste Coralie Barbier, met wie hij intussen ook getrouwd is. Samen ontwierpen ze het prêt-à-portermerk Mosaert dat ze sinds 2014 op de markt brengen. Mosaert laat zich inspireren door de Afrikaanse mode en batikmotieven. Alle stukken van het merk worden vervaardigd in België, Frankrijk en Portugal. De capsulecollectie wordt in beperkte oplage verkocht en is alleen verkrijgbaar in winkels die samenwerken met jonge ontwerpers. Voor deze nieuwe collectie zijn de kledingstukken enkel te koop in Le Bon Marché of in de e-shop van het label. En dat is niet de eerste keer, want in 2017 werkten Coralie en Paul al samen met het schoenenmerk Repetto voor capsule N°4. Paul Van Haver ontwerpt niet alleen mode, hij maakt ook videoclips en promotievideo’s. Stromae regisseerde de nieuwste clips van Dua Lipa, Nicki Minaj, de Amerikaanse groep Major Lazer en de Française Yael Naim. In dit artistieke domein werkt hij opnieuw samen met Coralie Barbier voor de styling en met zijn broer Luc Junior Tam die hem ondersteunt bij de artistieke leiding. Het label Mosaert werd gevraagd om de promotievideo te maken voor de kandidatuur van de stad Parijs voor de Olympische Spelen van 2024. Stromae en Mosaert, ze zijn moeilijk uit elkaar te houden ... Wist u dat alles een anagram is in de wereld van Paul? Stromae is afgeleid van “maestro” en Mosaert is dan weer een anagram van Stromae. Alles hangt samen bij dit creatieve label! Donatienne de Vleeschauwer © D.R. © D.R. COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Billy NV Willem Tellstraat 59 - 1060 Brussel Nace: 77210 - Verhuur en lease van sport- en recreatieartikelen 7721002 - de verhuur van fietsen afg.: Verhaeghe Guillaume Brayton Global BVBA Belliardstraat 2 - 1040 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: De Boon Frédéric Edissetio NVBA Bastnicherstrooss 19 - 9638 Pommerloch - Luxembourg afg.: Otten Sébastien EDPO - European Data Protection Office NV Huart Hamoirlaan 71 - 1030 Brussel Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Murphy Jane Fisher BVBA Terkamerenlaan 30 - 1000 Bruxelles Nace: 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. 4638907 - de overige gespecialiseerde groothandel in voedingswaren, n.e.g. 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel afg.: Firouzfar Ali Raza Jeewi BVBA Waterloosesteenweg 985 - 1180 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Petit Pascal The National Golf of Brussels BVBA du Roy de Blicquylaan 7 - 1933 Sterrebeek Nace: 4772101 - de kleinhandel in lederwaren en reisartikelen van leer of van leervervangers 85510 - Sport- en recreatieonderwijs 93123 - Activiteiten van overige balsportclubs afg.: Deskeuvre Marielle Troosan BVBA Kasteeldreef 8 - 3390 Houwaart Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen afg.: de Troostembergh Antoine INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN A2RC Actiris AG Real Estate Aquiris Architectesassoc. Audi Forest Axa Axent B2AI Bar Mardi Belges Jeunesses (Les) Belgian Chambers Berg van Barmhartigheid BGHM BioGourMed BMWB BNP Paribas Fortis BPI 12-15 4-8 12-15 34-35 12-15 34-35 36-37 12-15 12-15 60-62 60-62 20 60-62 50-51 52 34-35 36-37 12-15 Brussel Stedenbouw en Erfgoed 12-15 Brussels Beer Project Bureau of International Recycling 27-28 BVS Casino Viage CCIBILA Centrum voor Ondernemingen In moeilijkheden Centry Global Citydev.brussels Coca-Cola Cospaia Danone Daoust Dewaele Dock (The) 38-39 60-62 58-59 54 4-8 4-8 ; 38-39 27-28 60-62 27-28 4-8 12-15 12-15 4-8 Eaglestone Easi EBP Elia Elite Limousine EM2N EnergyVille Enterprise Europe Network ESRBHG Euler Hermes Eurochambres Europcar België Facebook Fostplus Google Greenbizz Henning Larsen Imec Instagram Jeux d’Hiver (Les) KU Leuven LA Metro Land Invest Group Maatschappij voor Stedelijke Inrichting Martin’s Hotel Microsoft 12-15 58-59 4-8 École Polytechnique de Bruxelles 43-44 Economisch Wereldforum 45-46 4-8 12-15 45-46 24 50-51 1 20 58-59 53 27-28 45-46 36-37 12-15 45-46 53 International Chamber of Commerce 25 J’Peux Pas J’ai Piscine Jam Hotel 60-62 60-62 60-62 45-46 4-8 12-15 Leefmilieu Brussel 12-15 ; 30 ; 36-37 LinkedIn 53 12-15 60-62 45-46 1 MIVB Modalizy Mosaert Museum van de Stad Brussel NNOF noAarchitecten Ondraf ONU Oxfam Passe à l’Appart Phosphore RethinkX Retis SCK-CEN Sergison Bates Architects Spirito Stanford University Suez Tanneurs (Les) Tempo-Team Théâtre de Poche Théâtre Marni Twitter ULB Universiteit Hasselt Val-I-Pac Vito Vlam Wallonie Belgique Tourisme Wereldbank West 8 YourMover 16-17 16-17 60-62 60-62 36-37 12-15 Nouveaux Comptoirs Olfactifs (Les) 4-8 Octa+ 16-17 43-44 25 36-37 60-62 30 22 4-8 43-44 12-15 60-62 22 27-28 60-62 4-8 60-62 60-62 53 40-41 ; 43-44 45-46 27-28 45-46 52 4-8 1 12-15 36-37 BECI - Brussel metropool - juni 2018 63
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 11.06.2018 Leidinggeven op afstand 14.06.2018 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? Efficiëntie 12.06.2018 Maak van telewerken een succes ICT 05.07.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut, en hij luistert naar de naam Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 11.06.2018 De wet op de aanvullende pensioenen voor de publieke sector 03 & 05.07.2018 Négociation avec les syndicats : atelier pratique (1) 21, 23, 28 & 30.08.2018 L'essentiel du droit du travail (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Handelsrecht 11.09.2018 Comment passer des anciennes formes de sociétés aux nouvelles 13.06.2018 Lunch dating Phd 14.06.2018 Precious AfterWork Bekijk onze volledige agenda op www.500.be 64 BECI - Brussel metropool - juni 2018 21 & 22.06.2018 Grensoverschijdende economisch forum “Greater Region 4.0 : The Greater Region goes Digital !” - Luxemburg 27.06.20158 EEN - Digital transformation matchmaking event in Liverpool 28.06.2018 Club Food ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be suite à la réforme du code des sociétés ? (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Seminarcyclus overheidsopdrachten 12.06.2018 Verontreinigde bodems: een half miljard om gans het Brusselse gebied te behandelen. 19.06.2018 Aanbestedingen van het Brusselse bestuur en het CIBG ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 — cco@beci.be 19.06.2018 Speed Business Lunch 28.06.2018 Vintage Garden Party 30.08.2018 Summer Afterwork 06.09.2018 Golf Trophy ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar (2) Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €)

2018.06 Bruxelles Métropole


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L’herbe est vraiment plus verte chez les voisins Sur son terrain de golf de Steenokkerzeel, le Brabantse Golf met tout en œuvre pour garder son green parfaitement vert. De mai à septembre, c’est un système piloté par ordinateur qui fait en sorte que les greens ne manquent pas d’eau. Car sans eau, pas de greens bien verts. Une opération qui entraîne une consommation annuelle de quelque 6 000 à 8 000 mètres cubes d’eau. Jusqu’il y a quelques années, le Brabantse Golf utilisait des eaux souterraines aussi rares que précieuses pour l’entretien des greens. Désormais, grâce à la collaboration de Brussels Airport, l’herbe reste toujours bien verte sans plus devoir solliciter la nappe phréatique. Les eaux usées de l’aéroport, dûment épurées, s’allient à l’eau de pluie provenant des toits et du tarmac et récupérée dans des bassins d’attente pour maintenir les greens en parfaite condition. EDITO Numérisation : la Belgique doit mieux faire La Belgique figure au 21e rang de l’Indice d’Agilité Digitale au mois de mars par Euler Hermes. Un résultat stable, identique l’année dernière. L’IAD, selon ses promoteurs, mesure la capacité de 115 pays à fournir aux entreprises un environnement favorable à leur développement dans un contexte de transformation numérique mondiale. En soi, cette 21e place n’est pas mauvaise. Elle place la Belgique dans le premier quart du classement des pays les plus numérisés, laissant derrière elle de nombreuses contrées pas moins développées que la nôtre, dont la Nouvelle-Zélande, Israël ou les Émirats Arabes Unis. Mais ce n’est pas une bonne performance non plus. Par ambition, autant que par réalisme économique, on se doit de comparer à ceux qui nous précèdent. Et ce tableau-là est moins réjouissant, car il nous force à constater que tous nos voisins proches – eh oui, tous – nous précèdent. Que les États-Unis, avec un indice de 87,0, caracolent en tête n’étonnera personne. Suivent à bonne distance l’Allemagne (75,3), puis les Pays-Bas (74,3). Oui, les Pays-Bas ; un pays très comparable au nôtre en termes socio-économiques, mais qui se classe donc dans le top 3 mondial de la numérisation. Le Royaume-Uni (72,0), le Luxembourg (67,5) et la France (65,5) se placent eux aussi devant la Belgique (64,0). Il est encore plus instructif de se pencher sur la méthodologie. Les experts d’Euler Hermes ont composé leur indice en fonction de cinq critères, puisés à des sources aussi sérieuses que la Banque mondiale ou le World Economic Forum : la réglementation et l’environnement des affaires ; le système éducatif et les dispositifs de recherche ; la connectivité (c’est-à-dire le pourcentage de la population connectée et le nombre de serveurs) ; les infrastructures logistiques ; enfin, la taille du marché. Ce dernier critère désavantage bien sûr les petits pays, mais c’est tout aussi vrai pour les Pays-Bas ou le Luxembourg que pour la Belgique. Quant aux autres critères, on remarque que notre pays performe plutôt bien en termes d’éducation et d’infrastructures ; nettement moins bien en termes d’environnement des affaires et de connectivité. Bien sûr, il faut relativiser ce genre de classement ; mais les résultats nous indiquent du moins les tendances. Si l’on veut que la Belgique, demain, rejoigne le groupe de tête des pays les plus ouverts à la numérisation, on sait que l’on doit agir prioritairement sur deux plans : créer un cadre favorable aux nouvelles économies, couvrant l’acquisition des talents ainsi que l’intégration des technologies digitales innovantes au cœur des affaires, et prendre des initiatives aptes à réduire la fameuse « fracture numérique » qui laisse trop de citoyens, mais aussi d’entreprises, à la traîne. Beci s’implique dans ce sens : nous avons déjà plaidé en faveur de la 5G et pour faire de Bruxelles un pôle d’excellence en intelligence artificielle. Très concrètement, en matière de mobilité, nous travaillons avec les entreprises du secteur pour agréger les données et analyser les comportements, afin d’apporter des solutions au service de la ville – et nous espérons que cette collaboration pourra s’étendre au secteur public. Agir est la condition pour que la Belgique reste performante et compétitive dans un monde qui se numérise – et qui ne nous attendra pas. BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 1 Marc Decorte, Président de BECI
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SOMMAIRE 4 Digest 10 Beci online Think Tank 12 Urbanisme : tendance immobilière sur le canal 16 Mobilité : massacre à la pelleteuse 18 Trop is te veel ! 19 Pour ou contre la fusion des communes bruxelloises ? 20 Connaissez-vous les droits de l’entrepreneur ? 22 Qui va payer cette voiture autonome à Bruxelles ? International 24 Avez-vous déjà votre numéro Rex ? 25 Les entreprises ont-elles besoin du développement durable ? Green 26 Infographie : Bruxelles, région durable 27 La Belgique, nouvelle terre d’accueil du recyclage ? 30 Rien à jeter dans les biodéchets ! 34 Épuration des eaux : des défis et d’énormes opportunités 36 Des espaces de travail verts, bien dans leur époque 38 Densification urbaine : un enjeu écologique 40 Not In My Backyard ? Focus : energy 42 Pacte énergétique : un grand chantier… à venir 43 Quel avenir pour l’expertise nucléaire belge ? 45 La révolution énergétique en marche doit s'accélérer 48 Le paradoxe de Jevons : et si la green IT n’était pas si verte ? Entreprendre 50 Marchés publics en logements sociaux : du travail pour les entreprises 52 Starter : BioGourMed 53 Facebook, LinkedIn, Instagram… Quels réseaux pour mon entreprise ? 54 Comment couler sa boîte en 10 leçons 55 Et si on aidait le personnel à racheter l’entreprise ? Community 58 L’actualité Beci en photos 60 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 63 Demandes d'admission 63 Index 64 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 36 – Juin 2018 Au mois de septembre : Emploi & formation Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Géry Brusselmans, Marc Decorte, Didier Dekeyser, Xavier Dehan, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Édouard Cambier, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Maha Karim-Hosselet, Mathieu Maes, Laura Rebreanu, Erick Thiry, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Matthias Vanherentaals. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS DIGEST Los Angeles à l’honneur, au salon Transports Publics LA Metro, le réseau de transport de la Ville de Los Angeles, c’est 6 lignes de métro, un réseau ferré de 170 km et 93 stations, mais aussi une flotte de 2.400 bus, qui transportent 1,3 million de passagers par jour. de grande ampleur, LA Metro sera un témoin éclairant pour tous les professionnels du secteur. Son directeur général, Phillip A. Washington, est attendu à Paris, où il prendra la parole en ouverture du salon. Los Angeles a longtemps été la ville de l'automobile par excellence. Pourtant, son réseau de transport a su s'adapter aux spécificités de son territoire : il dessert avec succès le comté le plus peuplé des Etats-Unis (10,1 millions d’habitants) sur plus de 10 500 km², soit 10 fois la superficie de la ville de New York. LA Metro sera cette année l’invité d’honneur de Transports Publics, le Salon européen de la mobilité, du 12 au 14 juin à Paris Expo Porte de Versailles. Réseau ambitieux, porteur de projets de mobilité et d’aménagements Votée en 2016 par les habitants, la Mesure M acte le lancement de 40 grands chantiers pour les 40 prochaines années. L’objectif : une modernisation en profondeur des transports locaux. Chiffré à 120 milliards de dollars, il s'agit du plus grand chantier d'infrastructures des États-Unis. Dans la perspective de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2028, le réseau a défini 28 projets prioritaires pour accueillir et transporter les supporters venus du monde entier. Le témoignage de LA Metro sur la gestion de ces grands projets d’aménagement sera particulièrement intéressant. Info : www.transportspublics-expo.com Giles Daoust élu « Young Top Manager » Giles Daoust a reçu le prestigieux prix de « Young Top Manager » lors des Entrepreneur Awards organisés par Top Management. Toute l’entreprise Daoust se déclare fière de le voir mis à l’honneur par une telle récompense, preuve d’une transition plus que réussie pour ce jeune CEO de 38 ans, qui a repris les rênes de l’entreprise familiale il y a trois ans. E I E E M Le « Young Top Manager » récompense chaque année un CEO de moins de 45 ans qui contribue à l’entreprenariat belge. L’objectif est de mettre en avant l’innovation dans tous les domaines impactant l’entreprise : la capacité à créer de la valeur par des produits et services innovants, l’impact sociétal de l’entreprise, mais aussi le développement de nouvelles pratiques RH. Après le prix de l’Entreprise de l’Année 2016 et un HR Excellence Award 2017, une nouvelle distinction pour qui, à travers son CEO, se voit à nouv mise en lumière ! Une belle pense pour cette entreprise familial de 3e génération, fondée en 1954. Tel : +32/2 421 56 80 brussels@laurenty.com 4 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 www.laurentyjobs.com www.laurenty.com Giles Daoust a ce qu'on appell parcours atypique : après une formation à la Solvay Business School et le Prix du Meilleur Business Plan à la Start Giles Daoust E E F F Y E G W M T A A T A N L N C A O O L Y I I C G E Your partner in facility! A Y O A A E N U C O S I Y T Z T L I A S S E T C B P H N T E V O B N E A O E G T A S R K E G S T B N N R W E S N E G © Thinsktock NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Academy (concours organisé par l’ULB), il a fondé en 2003 la société de production audiovisuelle Title Media (qu'il dirige encore aujourd'hui en parallèle de Daoust), active essentiellement aux USA. Il a rejoint le groupe Daoust fin 2009, en commençant par y diriger le département Marketing. Pendant cinq ans, son champ d'action s'est progressivement élargi, jusqu'à ce que son père, Jean-Claude Daoust, lui transmette le poste de CEO en janvier 2015. Giles est également chroniqueur pour le journal L'Echo et pour notre magazine Bruxelles Métropole, et est depuis plus de dix ans le metteur en scène de l'Ommegang de Bruxelles. Il a rejoint en 2017 le Voice of the Customer Advisory Board de Proximus, et a été membre du Jury de l'Entreprise de l'Année 2017. En tant que jeune CEO, Giles Daoust se place dans la continuité du travail réalisé par son père tout en apportant à l'entreprise une vision stratégique moderne axée sur le développement commercial, la structuration et la pérennité. « Je m'efforce de favoriser la croissance et l'innovation au sein de l'entreprise en fournissant à mes collaborateurs une vision claire et inspirante, ainsi que des défis ambitieux qui les poussent à développer leurs compétences », conclut Giles Daoust. Info : www.daoust.be Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion), le mercredi 3 octobre 2018 à 16h. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2017-2018 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2018-2019 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte Président Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 3 octobre 2018 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 18 octobre 2017 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2017-2018 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2018-2019 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président Marc Decorte Président BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 5 Retis - Le cabinet-conseil spécialisé en e-commerce, e-business et e-marketing Grâce à son expertise pionnière (depuis 1994), Retis conseille les PME et indépendants et facilite le développement de leurs projets d’e-business (B2C & B2B) Retis propose un catalogue de services visant à aider, former et coacher : ➜ Conseil au lancement d’une activité de vente en ligne ➜ Aide à la sélection de prestataires (agence web, paiement en ligne, livraison,…) et de solutions ➜ Accompagnement à la mise en place d’un site e-commerce ➜ Formations intra-entreprises (e-marketing, référencement, réseaux sociaux…) ➜ Audit et optimisation du référencement naturel et des autres canaux d’acquisition de visiteurs ➜ Audit et optimisation du taux de conversion (e-commerce et corporate) ➜ Audit et mise en conformité juridique du site e-commerce (respect des réglementations…) Contact : Damien Jacob, Fondateur +32 474 68 01 09 Damien@retis.be www.retis.be
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NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Discover the brewery/ taproom of the Brussels Beer Project in Dansaert! Brussels Beer Project in a few words? A collaborative project using co-creation to become more innovative and to bring fresh air into the most traditional Belgian craft brewing scene. In June 2013, our community of Brussels' beer lovers picked the DELTA over 3 competing prototypes to become our first ALL STAR beer. We now have 6 permanent beers and create 30 recipes every year. You can find us in 200 bars/restaurants/ stores in the capital and in 20 countries! The heart of our co-creation is our brewery & taproom located in Dansaert, an alternative neighborhood less than 10 minutes from the Grand Place. This is where we brew 2000 beers everyday! The taproom is open to the public on Thursday, Friday and Saturday. You are more than welcome to visit us and enjoy the 18 beers we sell on tap! It is time to taste our ALL-STARS but also to try our latest creations, available here only. And in Tokyo & Paris, but a little further ;-) We also provide finger food like cheese, ham or recycled crackers from spent grains of malt. A great experience literally surrounded by our fermentation tanks and brewing equipment. Last but not least, we have a great shop where you can go nuts ;-) Bottles, glasses and other accessories are waiting for you. Hope to see you soon and to cheer together in Dansaert! The BBP team Adress: 188 Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles @beerproject_BXL Site: www.beerproject.be Email: keepintouch@beerproject.be Un tiers de jeunes chômeurs en moins à Bruxelles en quatre ans Selon le dernier rapport statistique d’Actiris (mars), le chômage est en baisse continue à Bruxelles depuis 41 mois. Le taux de chômage s’élevait en mars 2018 à 16,4 % en Région bruxelloise, ce qui représente 91.045 chercheurs d’emploi. Par rapport à mars 2017, c’est une baisse de 4.337 personnes (-4,5%), de 8.320 personnes par rapport à 2016 (-8,4%) et de 14.915 personnes par rapport à 2015 (-14,1%). En comparaison avec mars 2014, le nombre de chercheurs d'emploi a diminué de 19.970, soit une baisse de 18,0% en 4 ans. Le chômage des jeunes, en baisse continue depuis 58 mois, atteint quant à lui un taux de 23,4%. Bruxelles compte 9.266 jeunes chercheurs d’emploi, soit 674 de moins que l’an dernier (-6,8%), 1.648 de moins qu’en 6 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 mars 2016 (-15,1%) et 2.988 de moins qu’en mars 2015 (-24,1%). En quatre ans, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a baissé de 33,4% (-4.652), soit un tiers de moins depuis 2014. Info : www.actiris.be ESP A CE MEMBRE Centry Global – Safeguarding your world We provide services relating to compliance, investigation, cyber security & training, GDPR, data analysis, automated services (Factiva Dow Jones), misappropriation, fraud, security risk management & training, journey management, pathfinding services, armoured containers B6 & B7. Our tailor made services suits your unique needs and we are dedicated to ensuring supporting you in achieving your business objectives. We don’t think there is any such thing as a “bad” place to do business. People have needs everywhere in the world, and there is always a market for what your business does somewhere outside of your country of origin. Our multi-national teams provide you with the secure environment to conduct your business even in places considered hostile. We specialize in giving you a secure environment to deliver your products or services anywhere in the world. We are good at solving problems and ensure that you succeed in everything that you do. Our success is dependent on yours. We obtain, analyze, and provide you with information that relates to your counter-parties, customers, governments, and other stakeholders that you need to operate effectively. We have extensive experience with global multinationals, corporate entities of every type, law enforcement, civil services, and intelligence services, as well as small/medium sized businesses. This gives us perspective in understanding your unique business needs. http://www.centry.global Une moitié de Belges favorables à l'imbrication entre travail et famille Trouver un bon équilibre entre famille et temps de travail demeure une pierre d'achoppement chez de nombreux travailleurs. 4 sur 10 estiment que les horaires compliquent le respect des obligations domestiques, et près de 1 sur 5 déclare avoir tant de travail à la maison que son boulot en pâtit, selon une enquête menée pour Tempo-Team par un bureau d'études indépendant, auprès d'un échantillon représentatif de travailleurs et d’employeurs. Un quart des travailleurs interrogés ne s'accordent même pas la cote de 5/10 pour l'équilibre entre travail et vie privée. NEWS DIGEST Assez étonnamment, il semble justement qu'une délimitation moins stricte entre travail et famille soit la clé d'un meilleur équilibre entre les deux. Près d’un travailleur belge sur trois le prétend, et même 57 % de ceux âgés de 20 à 34 ans. Ils se disent plus heureux au travail (72 % vs 60 %) et nettement plus satisfaits de la répartition du temps entre emploi et famille que leurs collègues chez qui ces deux sphères sont strictement séparées (67 % vs 54 %). Environ la moitié de tous les travailleurs et employeurs de Belgique envisagent favorablement un chevauchement entre les activités privées et professionnelles. Cette souplesse accrue présente surtout des avantages aux yeux des travailleurs de plus de 35 ans (42 %) ou avec enfants (45 %). Une heureuse répartition du temps entre vie privée et professionnelle gagne également en importance dans le choix d'un employeur : pour 58 % des salariés, c'est le critère principal au moment de poser sa candidature. C'est beaucoup plus que les 38 % enregistrés en 2013. Des horaires variables et la possibilité de pratiquer le travail à domicile seraient deux pistes importantes. Les travailleurs interrogés attendent que leur employeur adapte les horaires de travail à leur situation familiale (48 %), veille à une communication claire (42 %), facilite le télétravail (30 %) et permette de régler des affaires de nature privée durant le temps de travail (26 %). Experte en équilibre entre travail et vie privée et enseignante à l'Open Universiteit, la docteure Sara De Hauw explique : « Les recherches ont déjà montré que la création d'un environnement de travail plus ‘permissif’ s'avère judicieux non seulement pour que le personnel éprouve un meilleur équilibre et bien-être, mais soit également plus performant et entretienne de meilleures relations avec la hiérarchie. Plusieurs enquêtes menées aux ÉtatsUnis, mais également en Belgique et aux Pays-Bas, révèlent qu'il n'est pas indispensable soit d'intégrer, soit de dissocier totalement les activités privées de celles relatives à la profession, mais qu'il vaut mieux que chacun puisse opter pour son régime de prédilection et obtienne de son employeur et de sa famille la possibilité et les marges de manœuvre suffisantes afin de concilier vie privée et vie professionnelle. Bref, ce qu'il faut éviter, c'est la culture ‘always on’, celle du ‘bain professionnel permanent’, par laquelle les travailleurs auraient l'impression d'être connectés 24 h/24 à leur boulot. » Info : www.tempo-team.be
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NEWS DIGEST Tivoli GreenCity remporte un Publica Award Le projet Tivoli GreenCity de citydev.brussels a remporté le prix « Urbanisme et Mobilité », une des huit catégories des Publica Awards. Ce prix couronne un projet de professionnels agissant sur l’espace urbain. Il met en exergue les principes de composition urbaine qui font la ville d’aujourd’hui et de demain. Les Publica Awards sont un événement organisé par l’entreprise EBP, dont l’activité principale consiste à informer les entreprises en matière de marchés publics. Il récompense les acteurs publics, ainsi que leurs partenaires, qui sont à la recherche d’une meilleure utilisation de la commande publique à des fins sociales et environnementales. Tivoli GreenCity, dont le chantier est déjà bien avancé, comprendra 397 logements dont 271 logements conventionnés (citydev.brussels) et 126 logements sociaux mis en location (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale/Foyer Laekenois). Le projet prévoit aussi deux crèches de 62 enfants chacune et 770 m² de surfaces commerciales. Quant aux infrastructures, environ 10.000 m² d’espaces publics dont trois nouvelles voiries, une place arborée de 2.000 m² et un mail de 1.000 m² seront réalisés. ayant intégré des exigences environnementales et techniques poussées et une architecture de qualité », explique Nathalie Boton, consultante en urbanisme pour 2Build Consulting et membre du jury des Publica Awards 2018. Info : www.tivoligreencity.be ESP A CE MEMBRE Les Nouveaux Comptoirs Olfactifs : fragrances essentielles et naturelles Ouvert en décembre dernier au Sablon, ce nouveau concept de bar à parfums exclusivement dédié aux essences biologiques et naturelles haut de gamme, vous invite à vivre une véritable expérience sensorielle et découvrir votre fragrance parmi une sélection haut de gamme, naturelle, biologique et éthique. Tivoli GreenCity vise à créer un raccord harmonieux entre un quartier d’habitat existant dense de Laeken et la zone industrielle du Port de Bruxelles, par la requalification d’une friche urbaine située en interface de ces deux entités. À cet endroit charnière, un nouveau quartier mixte sera aménagé en dialogue fonctionnel et social entre habitat et activités économiques. Le projet vise des objectifs ambitieux en termes de protection de l’environnement : réduction des consommations d’énergie, biodiversité, production d’énergie verte, gestion rationnelle des eaux, sensibilisation et participation citoyenne « Le jury a particulièrement apprécié le caractère complet du projet, qui présente une grande mixité des fonctions répondant ainsi à de nombreux besoins sociaux, tout en 8 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 En franchissant les portes de cet écrin olfactif, vous rencontrerez Adja Bonco Sokona, créatrice de ce concept innovant et unique en Belgique. Passionnée et amatrice de belles essences, notre experte a souhaité mettre en avant des artisans parfumeurs et créateurs indépendants qui proposent des parfums originaux, qualitatifs et à faible diffusion. On trouve également des bougies, des diffuseurs, des parfums d’intérieur ainsi que d’autres accessoires pour parfumer la maison. Un service de parfums personnalisé permettra aux amateurs de fragrances saines et qualitatives de concevoir leurs propres parfums. La maison organise également des ateliers de découverte de la parfumerie naturelle animés par des parfumeurs, aussi bien pour enfants que pour adultes. Pour ceux qui souhaitent organiser un événement de manière originale: des animations parfumées ou des mini consultations olfactives en groupe y sont également organisées. Contact : Mme Adja Bonco Sokona Rue de Rollebeek 48- 1000 Bruxelles Tél. : 32 (0)2 514 04 ; 32 (0)475 689 311 info@lesnouveauxcomptoirsolfactifs.be & Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions ACTIVA si le (la) stagiaire est inscrit(e) chez Actiris et domicilié(e) en Région bruxelloise. (www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels
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NEWS BECI ONLINE Social Media #BECImember : Elite est un service de limousine avec chauffeur – et c’est désormais l’un de nos membres. Voir www.elitelimo.be Le 15 mai dernier, c’était la Journée Internationale des Familles : l’occasion de réfléchir à l’équilibre entre vie professionnelle et familiale. Mais, organiser un Family Day avec votre entreprise, cela peut se faire toute l’année ! Voir nos suggestions, en partenariat avec Wallonie Belgique Tourisme, sur http://travaillerauvert.be/ Beci renforce son Customs Center : nous sommes à la recherche d’un.e nouveau.elle collègue pour aider les entreprises à accomplir leurs formalités à l’international – et les aider à exporter Bruxelles. Plus d’info ? www.beci.be Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de Beci et animateur du Pop-Up Mo, était fin avril l’invité du Bulletin, lors d’une table ronde consacrée à l’avenir de notre mobilité urbaine. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 10 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de mai 60% des utilisateurs d’Instagram reconnaissent y avoir découvert de nouveaux produits ou services. À lire aussi dans ce numéro, p. 53 : Quels réseaux sociaux pour mon entreprise ? La plupart des images en ligne sont protégées par des droits d’auteur, même si aucun copyright n’est indiqué. Les utiliser sans permission, c’est s’exposer à des sanctions pouvant aller de 100 à 100.000 €. Info : ab@beci.be Craindre le conflit ; ne pas élaborer de stratégie ; se laisser submerger par ses émotions ; ne pas maîtriser ses dossiers : autant d’erreurs qui peuvent plomber la concertation sociale. Pour les éviter, participez aux ateliers Beci, les 3 et 5 juillet. Info : mm@beci.be Vous ne l’avez pas reçue ? Retrouvez nos précédentes newsletters sur www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 11
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Un aspect du projet Key West. Tendance immobilière sur le canal URBANISME Nombre de nouveaux projets immobiliers ont vu le jour, ces dernières années, le long du canal. D’autres sont en préparation pour les années à venir, notamment à Anderlecht, au quai de Biestebroeck. Tour d’horizon. U n des plus grands projets prévus à proximité du quai de Biestebroeck se dénomme Riversquare. L’ensemble comprend : 302 habitations fonctionnelles (studios ou appartements), un hôtel trois étoiles d’une centaine de chambres, une crèche pour 50 enfants, un espace commercial, des restaurants, un espace bien-être, une agence portuaire, un magasin de vélos avec atelier de réparation, ainsi que des parkings voitures et vélos, complétés de services de car sharing et de location de vélos. Tous les quais seront accessibles au public. « La grande majorité des habitants et des commerçants soutiennent le projet », précise le promoteur immobilier Philippe De Bloos (The Dock). « Ils se réjouissent de la disparition du terrain vague, qui ne fait qu’attirer la petite criminalité et l’insécurité. Les critiques négatives émanent essentiellement de quelques organisations qui avancent des solutions idéalistes, voire utopiques, mais qui ne sont pas installées dans le quartier et qui ne connaissent donc pas les sensibilités et la réalité sur place. Ces organisations n’ont pas compris de quoi il retourne dans le développement d’un tel projet. » Le complexe a été dessiné par le bureau d’architectes B2AI, de Bruxelles, et le bureau d’architectes paysagistes West 8, de Rotterdam. La commission de concertation anderlechtoise a émis un avis favorable, à l’unanimité des voix. Il faudra prévoir quelques adaptations, telles que la rectification du tracé cycliste, une révision de l’organisation, l’accès aux parkings souterrains et l’implantation de la tour. Dans l’intervalle, Bruxelles Environnement a déjà octroyé le permis environnemental. Il faudra encore attendre le permis de bâtir définitif, de la part de la Région de Bruxelles-Capitale. « Notre projet répond totalement aux objectifs du nouveau Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS) que le gouvernement bruxellois a approuvé en 12 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Matthias Vanheerentals Riversquare prévoit notamment des habitations, un hôtel et des espaces commerciaux au quai de Biestebroeck. décembre », explique M. De Bloos. « Le projet crée une ambiance de convivialité et de dynamisme citadin autour du canal, de quoi donner une impulsion positive à la résilience économique du quartier par la création de jobs qui résultent des activités de l’agence portuaire, de l’hôtel, de la crèche, de quelques magasins et des restaurants. Ce projet est réellement perçu comme ‘the place to be’ dans le quartier Biestebroeck, en plein essor. » Key West Le quai de Biestebroek prévoit un autre grand projet immobilier encore, à savoir : Key West, du promoteur BPI (Groupe CFE), en collaboration avec Land Invest Group. Le complexe comprend 47.000 m² de logements et 6.000 m² de bureaux, de magasins et de restaurants. L’étude porte la signature des bureaux d’architectes belge A2RC et danois Henning Larsen. « Nous lançons le travail d’étude sur la base du PPAS final et espérons introduire une demande de permis après l’été 2018 », déclare Jacques Lefèvre, CEO de BPI. L’année passée, le gouvernement bruxellois approuvait le PPAS « Biestebroeck ». Ce plan de développement spécifique, qui organise l’urbanisation d’une énorme superficie entre le boulevard Industriel et le canal à Anderlecht, est actuellement le D.R. D.R.
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THINK TANK plus vaste du genre en bordure des 19 communes. « En pratique, ce PPAS permettra la réalisation de 370.000 m² d’habitations, 30.000 m² d’équipements, 30 à 40.000 m² d’activités productives, 15 à 30.000 m² de surfaces commerciales, sans oublier de superbes espaces verts. 3.700 logements sont prévus pour absorber la croissance démographique dans notre région. À plus long terme, cet espace accueillera environ 10.000 nouveaux habitants et je m’en réjouis », dit le ministre-président Rudi Vervoort (PS). « Le redéploiement de ce quartier de 47 ha constitue un objectif prioritaire de la région bruxelloise pour y installer 11.500 nouveaux habitants dans les années à venir, y créer 3000 nouveaux emplois et y aménager 5 ha d’espaces verts. » Nautilus À hauteur du boulevard Industriel, c’est le projet résidentiel Nautilus qui sort actuellement de terre. Il regroupe : 197 appartements, 240 espaces de parking, une crèche et des magasins. 70 % des appartements sont déjà vendus. « C’est un projet mixte, conçu par le bureau d’architectes Axent », explique Ludivine Christophe, du promoteur immobilier Eaglestone. « Il se compose de quatre bâtiments distincts autour d’une place spacieuse, de quoi assurer une belle harmonie entre les habitations, les magasins et la crèche. Le bâti se distingue par son architecture sobre et contemporaine. Une haute tour domine l’ensemble et offre un panorama exceptionnel sur le canal et la ville. C’est un projet iconique esthétique dans un quartier en pleine revitalisation, animé d’un désir de diversité, de convivialité et de qualité de vie pour les Anderlechtois du futur. » Riva prévoit 139 logements à proximité de Tour & Taxis. connaît un beau succès : « 88 des 139 appartements sont déjà réservés », confie Stefaan Coucke, administrateur délégué du groupe immobilier Dewaele. « Les Flamands constituent une petite majorité des acheteurs. La vie au bord de l’eau est donc devenue un véritable pôle d’attraction. Nous sommes très satisfaits de constater que les pouvoirs publics investissent dans cette zone, notamment avec le parc et le pont. Il y aura aussi de très nombreux nouveaux appartements et bureaux à Tour & Taxis. C’est tout le quartier qui bénéficie d’une redynamisation impressionnante. » Le projet Riva doit être prêt d’ici la fin 2019. Nautilus comprend une tour qui offrira un panorama sur Bruxelles et le canal. Riva Mais ce n’est pas tout : la zone du canal voit se construire un autre grand projet, dénommé Riva, selon les plans du bureau d’architectes Architectesassoc. Le projet regroupe 139 logements et un restaurant sur une surface de près de 15.000 m², avec des panoramas spectaculaires sur le cours d’eau, Tour & Taxis et l’horizon de Bruxelles. Les logements proposés se déclinent en studios, appartements et penthouses. Les quatre blocs d’appartements seront entourés d’un espace public en gradins, où les résidents pourront se retrouver. Le chantier se déroule en même temps que celui de la fameuse passerelle Picard, attendue depuis belle lurette pour relier les deux rives du canal. La vente des appartements 14 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Juste à côté de Riva : Canal Wharf. D.R. D.R. D.R. THINK TANK Canal Warf Juste à côté du projet Riva, Canal Wharf implante 250 appartements. La première phase est en cours de réalisation et représente 132 appartements. Il s’agit de deux bâtiments résidentiels de huit étages, qui forment un tout dans un ensemble de quatre bâtiments. Ils entourent un jardin intérieur privé, en bordure immédiate du canal. Le bâtiment A, qui comprend 39 appartements à 2 ou 3 grandes chambres avec terrasses spacieuses, est vendu à 60 %. Le bâtiment B propose 93 logements (des studios spacieux et des appartements à une ou deux chambres) et est vendu à 45 %. Le sous-sol commun aux deux bâtiments propose 199 espaces de parking. « Canal Wharf est idéalement situé dans le quartier le plus trendy de Bruxelles », déclare Muriel Lambotte, d’AG Real Estate. « Vous y bénéficiez de la sérénité de l’eau, tout en habitant à un jet de pierre du centre-ville et de son animation. » La construction du projet a été confiée à Valens, une filiale d’Eiffage Benelux. La livraison de la première phase est prévue en 2019. Le permis de bâtir de la deuxième phase a été demandé, mais n’a pas encore été octroyé. Kanal Kanal - Centre Pompidou a ouvert ses portes le 5 mai dernier dans l’ancien garage Citroën, avec une programmation qui donne un avant-goût de la ‘ville culturelle’ en gestation. Le public pourra découvrir ce bâtiment mythique pendant 13 mois, avant le début des travaux, le temps de parcourir diverses expositions artistiques et architecturales, de grandes installations et dix nouvelles créations d’artistes bruxellois. Le projet accueillera le futur musée d’Art moderne et contemporain. Kanal - Centre Pompidou constituera pour Bruxelles un centre artistique multidisciplinaire, qui sera réalisé par trois bureaux d’architectes. 92 propositions ont été soumises et le jury a choisi de manière unanime celle de noAarchitecten (Bruxelles), EM2N (Zürich) et Sergison Bates Architects (Londres). Le bâtiment totalisera une surface de 35.000 m². Le rezde-chaussée pourra accueillir des concerts et des spectacles. L’étage supérieur sera aménagé en restaurant. Il y aura également une terrasse sur le toit. Les travaux débuteront à l’automne et devraient se terminer d’ici 2022. L’ensemble du projet représente un budget d’environ 125 millions d’euros. Cruise Terminal Nous venons aussi d’assister à l’inauguration du Brussels Cruise Terminal à Neder-over-Heembeek. Long de 240 m pour 12 m de large, il permet d’accueillir plus facilement des navires de croisière fluviale à Bruxelles. Il s’agit évidemment de stimuler autant que possible le tourisme de croisière dans notre capitale, où 12.000 passagers ont déjà accosté l’an passé. Ce terminal devrait aussi donner un nouvel élan aux quartiers avoisinants. Un sentier a notamment été tracé entre le quai et le parc Meudon. La construction du terminal a coûté 5,2 millions d’euros, financés à parts égales par Fonds européen de Développement Régional (Feder) et la Région bruxelloise. Le nouveau Brussels Cruise Terminal : un outil pour doper le tourisme fluvial à Bruxelles. Les quartiers D’autres plans sont prévus pour les quartiers qui jouxtent le canal. Ceux du Parc Maximilien et du Bassin Vergote sont en pleine mutation, notamment grâce au Plan Canal, au contrat de rénovation urbaine et aux contrats de quartier. La zone s’équipera dans les années à venir d’une série d’installations importantes ainsi que d’espaces publics. Tous ces bouleversements sont coordonnés actuellement par un Plan d’Aménagement Directeur (PAD) dénommé Max. Ce plan est destiné à élaborer une vision cohérente et des règles qualitatives pour tous les projets futurs qui s’implanteront dans le quartier. Une semaine de réflexion a eu lieu à la fin février. Le PAD Max est dirigé par Perspective.brussels, en collaboration avec la Société d’Aménagement Urbain, la Ville de Bruxelles, le maître d’ouvrage et Bruxelles Urbanisme et Patrimoine. ● Kanal - Centre Pompidou : une nouvelle icône bruxelloise ? BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 15 © Reporters © Reporters
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THINK TANK Massacre à la pelleteuse MOBILITÉ Dans la capitale, les chantiers déciment les commerces. À l’heure où la concurrence des centres commerciaux et du commerce en ligne est rude, un chantier est parfois l’estocade finale. Mais tout le monde pâtit de la piètre gestion de nos travaux ; à commencer par la Région qui y détruit allègrement l’image attractive qu’elle cherche tant à se donner. Didier Dekeyser R ogier, Globe, Reyers, Léon Théodor, Simonis, Wayez, Jourdan, Miroir… : la liste actuelle des grands et des petits trous est déjà impressionnante, mais n’est que la suite des calamités qui ont déjà envoyé ad patres nombre de commerçants. Lesquelles en précèdent sans doute beaucoup d’autres... Un commerçant ou un créateur de TPE qui prend le risque de s’installer à Bruxelles réalise, à son échelle, de très gros investissements, sans droit à l’erreur. Comme si les aléas du commerce n’étaient pas suffisants, la Région et/ou la commune ne sont pas tendres avec lui, malgré des discours aguicheurs et toutes les institutions qui prétendent l’aider. La chaussée d’Ixelles est un bel exemple de chaos organisé, où les porteurs de projets ne sont pas les payeurs. Fort heureusement, la Stib, avec son projet de tram 71 – avorté mais relayé pendant des années – avait sans doute découragé tous les investisseurs qui auraient pu être tentés par une implantation dans l’une des artères les plus porteuses. Abstention louable : ils auraient trinqué de concert avec les enseignes implantées. Car les joies d’un shopping style « parcours-commando sur terre battue » (ou boue gluante selon la saison), au milieu des pelleteuses et avec franchissements de passerelles branlantes, ne semblent pas plaire aux intrépides clients qui s’y fourvoient. Plusieurs enseignes ont déjà mis la clé sous le paillasson tandis que les autres survivent, en espérant que les retards habituels qui caractérisent aussi ces mises à sac ne soient pas trop nombreux. Les commerçants que nous avons interrogés fustigent d’abord la lenteur extraordinaire de chantiers où l’on ne travaille en général que de 7 à 15 h. Selon le Ministre Smet, cela traduit un souci de préserver un minimum de mobilité et de ne pas nuire aux riverains. Dans les faits, on peut suspecter que c’est pour des raisons budgétaires que Région et/ou autre commanditaire préfèrent les plages de travail qui ne donnent pas lieu à des surcoûts. Ensuite, ils déplorent que les intervenants sur chantiers ne coordonnent pas leurs actions. Si elles le sont initialement – ce que prétend la Région (qui s’auto-félicite même d’être particulièrement performante sur ce point !) –, les habituels gros intervenants n’en ont cure et modifient les plannings à leur guise. 16 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Enfin, les indemnités accordées aux entrepreneurs et commerçants impactés sont… ridicules et assorties de conditions rébarbatives (voir encadré). Nous avons interrogé Étienne Rigo, CEO d'Octa+, le fournisseur d’énergie qui est aussi à l’initiative de la carte de mobilité Modalizy. Beci : Votre entreprise est très active à Bruxelles ; les chantiers l’impactent-t-elle ? Étienne Rigo : Bien sûr. Il devient, par exemple, particulièrement difficile d’effectuer une livraison dans le Pentagone et les chantiers aggravent une situation déjà problématique en soi. En fait, la gestion globale de la mobilité à Bruxelles est assez interpellante. Du point de vue de l’entrepreneur que je suis, mais aussi de beaucoup d’autres usagers sans doute, le choix de favoriser excessivement les transports en commun et la mobilité douce me paraît plus idéologique qu’en phase avec la demande et les besoins réels. Mais il s’agit d’une stratégie politique et, si elle est discutable, nous avons choisi nos représentants. Par contre, la gestion des chantiers, qui participe à la mobilité générale, relève, elle, d’un manque de bon sens contre lequel on peut légitimement s’insurger. La coordination chaotique des intervenants est souvent évoquée, mais je pointerais surtout le manque de célérité : il n’y a pas d’exemple de chantiers à Bruxelles © DKD Media Les indemnités qui sauvent… qui ne s’éternisent, au grand dam de tous ! Quand il y a activité sur un chantier, on voit quelques hommes épars, affairés ici et là en journée puis, après 15 h et les week-ends, il n’y a plus personne ! Comment s’étonner que cela traîne, perturbe indéfiniment la vie des gens et affecte gravement le commerce et les entreprises ? À mon sens, la Région doit mener d’urgence une réflexion sur les délais. Il faut que les cahiers des charges imposent systématiquement un critère de durée pondéré, qui avantage le mieux offrant sur ce point. En pratique, un chantier public, ou plutôt qui affecte le public, devrait avoir pour norme le travail en deux shifts de huit heures et six jours par semaine. Le Ministre Smet indique que le choix contraire est fait précisément pour réduire les nuisances… Je ne pense pas qu’une nuisance longue vaille mieux qu’une nuisance courte, au contraire. Relativement au budget, il y a sans doute un mauvais calcul : il faut bien se rendre compte que ces chantiers immobilisent du matériel, ce qui coûte très cher ; réduire leur non-usage compenserait certainement le sursalaire des journées plus longues et du shift supplémentaire. On entend dire aussi qu’il y a un manque de personnel disponible pour ces chantiers, ce qui est tout de même étonnant dans une Région avec un tel taux de chômage… De nombreux chantiers publics emploient du personnel délégué d’autres pays de l’Union, assez disponible donc pour des prestations prolongées. Probablement. Raison de plus pour augmenter les cadences car je ne pense pas que ces travailleurs rentrent au pays après 15 h ou le week-end... J’ajouterais que si, malgré tout, les commanditaires des travaux raisonnent uniquement en termes de coûts de main-d’œuvre, il y en a deux qui sont totalement négligés aujourd’hui : le coût sociétal et le coût environnemental. Que des entreprises et des commerces soient durement impactés, jusqu’à la faillite quelquefois, c’est inadmissible. C’est un coût sociétal exorbitant ! Mais il y a aussi tous les autres, vous et moi : que coûte à chacun le fait – quotidien – de s’engluer dans un embouteillage à cause d’une rue fermée par-ci, d’un détournement L’accessibilité de votre établissement est perturbée par des travaux ? Sous certaines conditions, vous pouvez être soutenu. Vous pouvez obtenir jusqu’à 4.000 € d’aides pour conforter votre trésorerie ou faire face à vos charges ! Vous pouvez solliciter une aide auprès de la Région de Bruxelles-Capitale dans l'un des cas suivants : ➜ Vous êtes indépendant et vous fermez temporairement votre établissement à cause des travaux (aide réservée aux microentreprises actives dans la vente de produits ou services) ; ➜ Vous êtes un indépendant ou vous dirigez une PME et vous concluez un contrat de crédit de caisse à cause des travaux (aide réservée aux PME de certains secteurs d'activités). Quelle intervention ? Le montant de l'indemnité s'élève à 76,30 € par jour civil, à partir du 8e jour qui suit la date de fermeture. La durée maximale est de 30 jours calendrier, avec possibilité de prolongation(s) de 60 jours, afin que toute la période de fermeture pour cause de nuisances soit couverte. Dans ce cas, l'indemnité est versée jusqu'à la réouverture. À quelles conditions ? Les clients ne peuvent plus avoir accès à l'établissement et la vente directe au consommateur ainsi que la livraison à domicile sont interdites. Il s’agit là des dispositions actuellement en vigueur, qui doivent être remplacées à l’automne par une nouvelle ordonnance régionale, laquelle devrait simplifier le mécanisme d’indemnisation. Contact : Alexis Bley, conseiller juridique Beci - ab@beci.be, +32 2 563 68 58. par-là, d’une expérience pilote de mobilité comme à la chaussée de Louvain… ? Et que coûtent aux entreprises les retards incompressibles de leurs employés ? Puis il y a le coût environnemental et sur la santé : 200 mètres de voitures à l’arrêt devant une école ne me semble pas vraiment en phase avec les politiques publiques de santé ou la stratégie environnementale de la Région. Si ceci nous apparaît comme une évidence, pourquoi ne l’est-ce pas pour la Région ? Je dirais : facilité et mauvais calcul. Ou plutôt : mauvais calcul par facilité. Et un certain mépris – quel autre mot pourrais-je utiliser ? – pour le citoyen. Quand on voit, sur certains tronçons d’autoroutes ou certaines voieries, des chantiers à l’arrêt pour trois semaines lors de périodes de vacances et que les usagers doivent, malgré l’absence de travaux, continuer à n’utiliser qu’une petite bande de circulation balisée, on ne peut que se dire que cette façon de gérer les choses est catastrophique, monstrueuse même ! Deux lignes dans un cahier des charges et les panneaux auraient été déplacés ; mais on se fiche d’y ajouter ces deux lignes, c’est ça qui est monstrueux ! Il y a si facilement moyen de faire mieux ! ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 17 © DKD Media
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THINK TANK Général Jacques : des entrepreneurs mettent la clé sous le paillasson Après 24 ans d'activités, un traiteur arrête les frais, frappé de plein fouet par le manque de planification des travaux et leur lenteur considérable. Les mauvaises nouvelles s'annoncent il y a plus de deux ans, avec le blocage de l'avenue Buyl. « C'est surtout le caractère aléatoire et imprévisible de ces travaux qui est catastrophique », nous confie cet exploitant, déçu par le peu de considération que les autorités régionales et communales ont témoigné envers son activité. Avec les gros travaux au boulevard Général Jacques, ce sont tous les clients de passage en voiture qui tombent : le coup est rude. À côté de cela, le traiteur installé de longue date a vu au fil des ans toute une série de sandwicheries et d'affaires de petite restauration s'installer à côté de lui. « Ce n'est pas normal », se plaint-il. « La diversité commerciale initiale a disparu ; à la place, la commune a autorisé cette forme de concurrence effrénée. Le résultat c'est que tout le monde y perd ; les nouveaux venus qui n'ont pas les reins solides et qui ferment après quelques mois, ainsi que les affaires bien établies et qui ont malgré tout souffert d'une perte de chiffre d'affaires. » La commune ou la Région intervient-elle pour soulager quelque peu l'entrepreneur mis en difficulté par ces travaux? Non, rien du tout. Dommage, c'est un traiteur qui propose de bons produits qui s'en va et qui va chercher ailleurs un environnement de travail plus stable et plus respectueux. B. Russel Vous aussi, vous voulez témoigner d’une situation aberrante ou d’une décision injuste dans votre parcours d’entrepreneur ? Contactez-nous via er@beci.be ou appelez la rédaction au 02 643 78 44. Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 18 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Trop is te veel THINK TANK POUR OU CONTRE La fusion des communes bruxelloises ? En cette année d’élections communales, des discussions sur l'organisation de Bruxelles resurgissent du passé. Il est question de réviser les rouages institutionnels pour décomplexifier cette machinerie qui s'est alourdie avec le temps. Quel que soit l'angle envisagé, la fusion des communes bruxelloises s'invite dans le débat. Zakia Khattabi, co-présidente d'Ecolo On finalise avec Groen un projet sur l’organisation institutionnelle de Bruxelles, car elle ne reflète plus la réalité bruxelloise. Les pères fondateurs qui ont rêvé Bruxelles ont fait de la dentelle pour répondre à ce qui bloquait en Belgique. En trente ans, ce travail d'orfèvre est devenu une tuyauterie grossière à laquelle personne ne comprend plus rien. Il faut commencer par supprimer les commissions communautaires et faire remonter les matières comme la formation personnalisable à la Région, pour que francophones et Flamands soient sujets des mêmes politiques. La régionalisation de l'enseignement crispe le débat, mais la Région pourrait prendre la main, à travers une plateforme qui permettrait à tous les acteurs de réfléchir ensemble aux spécificités de l'enseignement bruxellois. Certains Flamands vont vouloir imposer une discussion institutionnelle. N'est-il pas temps d'avoir un projet plutôt que de subir le leur ? On est ouverts à une réflexion sur la fusion des communes au nom des principes de solidarité, d'égalité de traitement et de subsidiarité. Le principe d'égalité entre les citoyens dans les communes, c'est par exemple l'uniformisation de la fiscalité sur toute la Région. En tant qu'écologiste, je reste bien sûr opposée à la suppression des communes, où les citoyens ont la prise la plus directe, mais il y a sûrement un travail de redécoupage et de rationalisation à faire. Est-il normal que la Ville gère des projets d'intérêt régional comme le bois de la Cambre, le plateau du Heysel ou le stade ? Ces charges ou celles d'infrastructures collectives comme les piscines sont aussi exorbitantes pour les communes. Quand je parle de page blanche, les réticences viennent surtout d'élus locaux qui s'assoient sur leurs territoires comme sur un trésor. Il y a des querelles de chapelles avec certains, qui disent Bruxelles trop forte, et la Ville réagit comme une citadelle assiégée. Notre vision est détachée de ces enjeux de pouvoir et poursuit l'intérêt des Bruxellois. Ophélie Delarouzée Philippe Close (PS), bourgmestre de la Ville de Bruxelles Ce débat veut cliver et simplifier. Or, gérer une ville est complexe et rassembleur. Dire qu'on repart d'une page blanche, c'est charmer les gens qui ne connaissent pas le droit institutionnel. C'est une bonne punchline, mais c'est tromper les citoyens. La Belgique est le fruit d'une histoire complexe et notre fédéralisme repose sur des équilibres. Dans l'équilibre bruxellois, la Région a été sous-financée durant ses 25 premières années. Maintenant qu'elle a des moyens, le fait régional n'a jamais été aussi fort. Il va continuer à émerger et ce débat sur la fusion des communes vers un seul Bruxelles devrait doucement s'éteindre. Il ne faut pas non plus être conservateur. Je ne suis pas pour un statu quo mais pour une voie médiane qui tient d'un certain pragmatisme. Il y aura sûrement des avancées institutionnelles et il faut miser sur l'efficacité. Tant mieux si elle consiste en une simplification, mais elle peut aussi passer par des mécanismes complexes qui concertent tout le monde, comme pour les hôpitaux bruxellois. Je trouve intelligent de rediscuter des frontières des communes et de continuer à renforcer le fonctionnement intercommunal, ainsi qu’entre les communes et la Région. Pour Néo, la Ville et la Région ont d'ailleurs bien avancé ensemble. Les partis flamands et néerlandophones défendent la fusion parce qu'ils sont sous-représentés dans les communes par rapport au poids relatif qu'ils peuvent avoir au niveau régional. Des listes bilingues pourraient améliorer les choses. Depuis la scission de BHV, à part à la N-VA, ces élus se voient comme des Bruxellois néerlandophones, non plus comme des ambassadeurs de la Flandre. Les francophones représentent 20 % de la majorité fédérale. Il faut arrêter de les pousser dans le coin et dépasser les clivages communautaires. Bruxelles est une ville-monde avec 184 nationalités. Avant de décumuler, ma dernière proposition de loi en tant que parlementaire soutenait la participation aux élections régionales des 35 % de résidents non-Belges. BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 19 © Thinsktock
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THINK TANK Connaissez-vous les droits de l’entrepreneur ? LOBBY Beci soutient la Déclaration en 12 principes adressée par Eurochambres à la Commission européenne, le 26 avril dernier, pour que nos entreprises puissent se développer et garantir la prospérité. Un message à faire passer. E urochambres, l'association des chambres de commerce européennes, a présenté sa Déclaration des droits de l’entrepreneur à l'occasion de son 60e anniversaire, le 26 avril. Cette déclaration définit les conditions pour que les entrepreneurs et les entreprises européens puissent se développer, être compétitifs et réussir sur la scène internationale. La Déclaration des droits de l’entreRené Branders, président de Belgian Chambers preneur (Declaration of Entrepreneurial Rights) est issue d'une rencontre entre Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, et Christoph Leitl, Président d'Eurochambres, au début de l'année. Le président Juncker a encouragé Eurochambres à développer davantage son idée d'un pilier des droits des entrepreneurs en tant que réponse au pilier européen des droits sociaux. Le pilier des droits sociaux a été approuvé le 17 novembre dernier par les chefs d'État et de gouvernement à Göteborg, en Suède. Ce sont 20 principes pour un marché du travail et un État-providence efficaces. La réalisation de cet objectif est une responsabilité conjointe des États membres et des partenaires sociaux. « Il est évident que nous soutenons un tel pilier des droits sociaux », déclare René Branders, président de Belgian Chambers, la Fédération des chambres de commerce belges, et membre d'Eurochambres, « mais on ne peut parler de droits sociaux sans parler de droits entrepreneuriaux. Après tout, les entreprises sont la source d'emplois et de prospérité. Mais les droits des entrepreneurs sont encore trop pris pour acquis, alors qu'ils devraient être aussi importants dans le processus politique que les droits sociaux et les droits des consommateurs ». La Déclaration des droits des entrepreneurs repose sur 12 principes tels que le bon fonctionnement du marché intérieur, l'intégration économique effective des migrants, la possibilité d'une seconde chance après un échec, une infrastructure numérique performante, etc. En outre, elle souligne également le rôle socio-économique important que les entrepreneurs jouent dans la société. Ils sont plus que de simples fournisseurs d'emplois et des contribuables. Ils sont également des formateurs, des innovateurs et des membres de la communauté locale. 20 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Les recommandations contenues dans cette déclaration constituent un tremplin pour les élections européennes de 2019 et devraient guider les travaux de la nouvelle Commission, du nouveau Parlement européen et des États membres pour garantir la compétitivité de l'Europe et pour offrir aux nombreuses start-up que compte l’Europe la possibilité de devenir des entreprises plus matures. ● Info : www.belgianchambers.be ; www.eurochambres.eu Les 12 Droits de l’entrepreneur 1 Un marché unique pleinement opérationnel 2 Des conditions de commerce équitables et favorables, au-delà de l'UE 3 Une main-d'œuvre qualifiée, compétente et flexible 4 L'intégration économique effective des migrants 5 Des solutions de financement disponibles et appropriées 6 L’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de législations européennes adaptées aux PME 7 Des mesures visant à stimuler l'esprit d'entreprise en Europe 8 Un écosystème qui facilite la création et la croissance des entreprises 9 Une deuxième chance après l'échec et la facilitation du transfert d'entreprise 10 Un environnement économique et juridique permettant la prise de risques et stimulant l'innovation 11 Une infrastructure numérique avancée, interconnectée et accessible 12 Un accès abordable et sûr à l’énergie et aux matières premières INFORMATIONS & INSPIRATION L’actualité socio-juridique ne cesse d’évoluer et de se complexifier. Vous vous demandez dès lors comment rester au courant des dernières tendances et nouveautés juridiques ? Partena Professional vous propose une multitude de solutions pour ne rater aucune information. Newsletter Dernières tendances RH, nouveautés juridiques, prises de parole de nos experts, événements, formations, etc. Restez informé grâce à notre newsletter. www.partena-professional.be/fr/newsletter-preferences/ Infoflashes Une nouveauté socio-juridique ? Nos experts la décryptent pour vous et vous l’envoient par e-mail. Inscrivez-vous à notre liste de distribution ou consultez-les sur notre site internet. www.partena-professional.be/fr/infoflashes Blog Informations sectorielles Notre blog vous propose des conseils pratiques pour l’optimalisation de la gestion du personnel au sein de votre entreprise ainsi que des astuces pratiques pour être un employeur attractif, informé et co-créatif. www.partena-professional.be/blog Cet outil vous permet de consulter les dernières informations de votre secteur, classées par commission paritaire. Vous pouvez également vous inscrire aux commissions paritaires de votre choix pour recevoir les mises à jour par e-mail. www.partena-professional.be/infos-sectorielles Webinar Vous n’avez pas le temps de vous déplacer pour assister à des formations ? Pas de souci. Partena Professional a développé une offre de webinar. Vous suivez la session en ligne, depuis vos bureaux. 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THINK TANK D’après Zoepf et le cabinet d’étude RethinkX2 , les enfants qui naissent aujourd’hui n’auront d’ailleurs pas besoin d’un permis de conduire. Dans moins de 24 mois, près de 10 millions de voitures self driving seront en fonction aux États-Unis. Qu’est-ce que cela va changer ? Toute une population qui ne voyage pas ou peu va pouvoir prendre la route : les personnes âgées ou handicapées, malvoyantes ou à mobilité réduite, voire les mineurs d’âge. Toute cette population souvent obligée de rester confinée chez elle, par manque de moyens ou de logistique appropriée, pourra prendre la route pour un montant de 0,2 €/km. Un exercice intéressant fait par la société Voyage d’Oliver Cameron confirme que les personnes qui ont vraiment envie de sortir de chez elles sont prêtes à prendre plus de risques que le consommateur moyen de transport, et donc à tester la voiture autonome dès maintenant. OPEN SOURCE Édouard Cambier, Co-Owner de Seed Factory et Président de la Belgian Workspace Association Qui va payer cette voiture autonome à Bruxelles ? C’est la bonne question : quid ? Quand et où va se développer cette fameuse voiture dont tout le monde parle ? Le véhicule autonome, au sens très large (voiture, bus, camion, tracteur...), va se développer un peu partout. Beaucoup pensent qu’il ne verra le jour qu’à San Francisco ; que du contraire. L’Europe peut tirer son épingle du jeu. Pourquoi ? Parce que l’Europe est immensément peuplée. Si vous regardez la carte d’un peu plus haut, d’Amsterdam à Paris (avec Bruxelles au milieu), c’est en fait une grande ville-métropole. D’après Stephen Zoepf, Executive Director du Center for Automotive Research à Stanford1 , nous n’avons jamais été aussi près du lancement de la voiture autonome. 80 % du chemin est fait, mais les quelques derniers pourcents sont hyper difficiles à atteindre. Pour lui, en 2024, on aura la possibilité de circuler dans de grandes villes en voiture autonome. L’utilisation de ce véhicule autonome sera de deux types. D’un côté, on aura le bureau sur roues, et de l’autre côté une utilisation toute différente qui se rapproche d’un espace-détente, type espace de yoga. Un mix des deux n’est pas impossible selon les villes et les moments de la journée. 22 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 D’après les spécialistes, ceci va également impacter le monde du parking, basé sur l’immobilité à 95 % du temps. Les villes sont concernées : si les voitures sont en mouvement 80 % du temps, il y aura moins de places de parking le long des routes, plus de place pour les pistes cyclables, plus de trottoirs, plus de verdure… Le nouveau département de Zoepf au campus de Stanford regroupe plusieurs écoles afin d’embrasser la thématique : écoles d’ingénierie, d’informatique, de communication, d’aérospatiale, de philosophie, d’intelligence artificielle, de neuroscience, de psychologie, de design et d’éthique. Aujourd’hui, son labo est payé par 40 entreprises qui investissent chacune 32.000 dollars. Les grandes questions du moment sont : comment reprendre le contrôle de sa voiture en un minimum de temps, pourquoi s’endort-on si vite dans ce type de voiture, quand pourrat-on faire des tests grandeur nature sur les routes, qui va payer les pots cassés ? Waymo (ex-Google Car) a déjà parcouru plus de 5 millions de kilomètres et le public américain est toujours aussi dubitatif… Il se pose les bonnes questions : quid si accident ? Si un tag a rendu un panneau illisible ? Si la voiture est hackée ? Ils ont raison, car une grande partie de la technologie vient de l’aéronautique, où les distances entre avions sont plus grandes qu’entre deux camions sur une route. Une avancée législative intéressante vient d’être adoptée aux États-Unis, permettant à chaque marque automobile de mettre 100.000 voitures autonomes par an sur la route dès aujourd’hui. Qui va payer ? Google, lancé le 4 septembre 1998 et qui fait partie de la holding Afphabet depuis 2015, est valorisé aujourd’hui à près de 600 milliards d’euros. Son empire s’est construit grâce à la pub sur les moteurs de recherche. Demain, Google vendra tout simplement des solutions à plus forte valeur ajoutée, très commerciales, qui permettront de financer certains projets ambitieux de sociétés de voitures autonomes. Par l’entremise de Google, demain, c’est Starbucks qui vous offrira votre visite de la Grand-Place de Bruxelles si vous passez prendre un expresso chez eux… Simple comme business model, non ? 1 https://cars.stanford.edu/ 2 https://www.rethinkx.com/ VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Avez-vous déjà votre numéro Rex ? Pour les « exportateurs enregistrés », il est désormais plus facile de commercer avec un certain nombre de pays dont l’Inde, le Pakistan, le Congo, ou encore le Canada – et demain le Vietnam ou le Japon. Moyennant leur enregistrement dans le système Rex, ils peuvent émettre leurs propres attestations d’origine. Le sujet a été abordé le 27 mars dernier lors du Forum Douanes bruxellois, organisé par Beci et les services douaniers. Emmanuel Robert E ntré en vigueur en 2017, le système européen Rex (Registered Exporter System) transfère la certification d’origine des autorités douanières aux exportateurs eux-mêmes. C’est l’une des dispositions du nouveau Code des Douanes de l’Union européenne (CDU), qui vise à simplifier les formalités à l’importation et à l’exportation. Rex remplace progressivement les différentes preuves d’origine exigées dans le cadre des échanges avec les pays bénéficiant du SPG (système de préférence généralisée ; essentiellement, ce sont les pays en développement d’Afrique et d’Asie). Pour ces pays, les certificats Form A et Eur.1, habituellement visés par les douanes, laissent la place à de nouvelles attestations d’origine, directement émises par l’entreprise exportatrice sur un document commercial : facture, liste de colisage etc. Cette attestation est valable 12 mois et peut être introduite a posteriori, dans les deux ans suivant la transaction. La plupart des pays SPG ont déjà adhéré à ce nouveau système ; c’est le cas du Congo, de l’Inde, du Pakistan ou encore de la Bolivie. D’autres encore, dont l’Indonésie ou les Philippines, y adhéreront en 2019. Au plus tard, les preuves d’origine actuelles seront totalement remplacées par la nouvelle attestation d’ici juin 2020. Mieux encore : au-delà des pays SPG, le système Rex peut s’appliquer à d’autres pays tiers ayant conclu des accords de libre-échange avec l’Union Européenne, comme c’est déjà le cas avec le Canada dans le cadre du traité Ceta, pour lequel Rex a été préféré au certificat Eur.1. Les mêmes dispositions sont prévues dans un avenir proche avec le Vietnam, le Japon, le Mexique, les pays de la zone Euro-Méditerranée (EurMed) et les territoires d’outre-mer liés aux États membres de l’UE (les PTOM), voire avec les États-Unis dans le cadre du futur TTIP, dont les négociations sont actuellement en suspens. Pour émettre vous-mêmes vos attestations d’origine, vous devez toutefois posséder le statut d’Exportateur Enregistré (EE), ainsi qu’un numéro d’identification Rex qui devra figurer sur l’attestation, dès lors que le montant de la facture dépasse 6.000 euros. En-dessous de ce seuil, il n’est pas nécessaire de posséder de statut EE, ni de numéro Rex pour émettre l’attestation. Le principe est le même pour les certificats d’origine de remplacement, pour les marchandises provenant de pays SPG, en cas de réexportation fractionnée vers 24 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 un autre État membre de l’UE, la Norvège ou la Suisse. Là aussi, pour les envois d’une valeur supérieure à 6000 euros, l’exportateur peut apposer lui-même l’attestation d’origine, mais doit être enregistré et posséder un numéro Rex. Comment s’enregistrer ? Les entreprises concernées peuvent s’enregistrer sur le site de l’Administration Générale des Douanes et Accises (voir ci-dessous), où elles trouveront des informations générales sur le système Rex ainsi qu’un formulaire à compléter. Une fois l’entreprise enregistrée, son enregistrement restera valable pour tous les arrangements préférentiels qui prévoient l’auto-certification ; il ne faudra donc pas introduire de nouvelle demande lors des prochaines extensions du système Rex à de nouveaux pays. Pour les entreprises actives à l’international, c’est une formalité à ne pas négliger. Passé la période transitoire, les opérateurs non enregistrés ne pourront pas établir d’attestation d’origine donnant accès au bénéfice de préférences, alors que la douane, de son côté, ne délivrera plus aucune preuve d’origine. ● Pour aller plus loin : Site web de l’AG Douanes et Accises : https://finances. belgium.be/fr/douanes_accises ; puis « entreprises » ; puis « douanes ». Info : da.klama.origin@minfin.fed.be © Thinsktock INTERNATIONAL RESPONSABILITÉ SOCIALE Les entreprises ont-elles besoin du développement durable ? Fin 2015, l’ONU présentait son Agenda 2030, avec ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). Parallèlement, un appel mondial était lancé à la responsabilité des entreprises face aux défis économiques, sociaux et environnementaux. La Belgique a immédiatement donné écho à cet engagement, y compris par la voix de ses entreprises. P ourtant, certaines entreprises de toutes tailles, de même que nombre de consommateurs, peuvent avoir des difficultés à s’y retrouver. Dans des contraintes économiques ou face à des priorités d’autres natures, la perplexité des entreprises pourrait se traduire dans deux interrogations : s’agit-il surtout de communication ? N’en va-t-il pas d’abord de la responsabilité des très grandes multinationales ? Seule une minorité de responsables d’entreprise n’ont pas pris conscience de l’importance des défis planétaires et de l’enjeu pour les générations à venir. La croissance démographique augmente les besoins en denrées alimentaires et en eau potable ; les villes doivent se transformer pour rester vivables ; il faut un emploi épanouissant pour tous, des règles pour l’économie mondiale qui permettent la liberté de faire du commerce au-delà des frontières de manière équitable et en toute sécurité… Pour les acteurs de l’économie, il s’agit de prendre la mesure de l’impact que peuvent avoir leurs décisions quotidiennes en matière de commerce et d’investissement, tant sur la compétitivité de leur entreprise que sur notre ambition collective de créer de la croissance et de l’emploi à long terme. Et ainsi, nous nous rendons compte que, quelle que soit la taille de l’entreprise, elle est aujourd’hui tributaire de la globalisation et de la santé économique, sociale et environnementale ailleurs qu’à Bruxelles ou même en Europe. Travailler à la santé de son entreprise et à ses avantages compétitifs, par une harmonisation de ses activités commerciales avec la communauté locale et la préservation de l’environnement, relève de la politique de nombre d’entreprises depuis bien plus longtemps que la création des ODD. C’est parfois tellement intégré dans leur vision qu’elles ont oublié de déclarer ou de répéter qu’elles sont durables depuis leurs débuts, parce qu'elles ont toujours, par exemple, véhiculé les valeurs de leur fondateur. Une bonne stratégie de responsabilité sociétale doit être intégrée à l’ADN de l’entreprise. Ce n’est pas un programme philanthropique ou écologique vaguement connecté à son activité. Mais même pour les entreprises qui sont durables, parfois depuis leur création, une réflexion et un effort ne sont pas inutiles. Pour améliorer la communication sur leur durabilité, et pour optimaliser certains rendements par des innovations dans le recyclage, l’efficacité énergétique ou la mobilité, par exemple. Mathieu Maes, ICC Belgium Vox populi Au vu des comportements connectés des consommateurs et de leurs exigences toujours plus grandes en matière d’exemplarité des entreprises et de leurs dirigeants, les risques en termes de réputation sont permanents. Avoir un comportement correct ne suffit pas. Il s’agit d’être proactif dans sa communication et les comptes annuels n’y suffisent plus toujours. Ainsi, nombre d’instruments sont à disposition des entreprises pour un rapportage standardisé, utile tant pour les investisseurs que pour les observateurs de la société civile, tels que des lignes directrices du GRI, du Pacte mondial (Global Pact) des Nations Unies, de l'ISO 26000… Enfin, la responsabilité (sociétale) des entreprises devrait commencer par un « programme de compliance » non seulement pour sensibiliser les employés et tiers concernés aux risques de fraudes relatives aux lois applicables (y compris la corruption, le droit de la concurrence, le traitement de données personnelles, les contrôles à l’exportation, les sanctions économiques…) et les gérer, mais aussi pour s’assurer de l’application de tous les standards, notamment éthiques, internes à l’entreprise. La légitimité pour le public de toute la stratégie en matière de durabilité de l’entreprise pourrait être remise en question si elle est prise en défaut pour sa compliance – un risque grandissant. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 25 © Thinsktock
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TOPIC Bruxelles, région durable -20% Énergie 11,4% 14,6% 238ha 2316ha RÉSIDENTIEL 35,9% TERTIAIRE 21,4% Mobilité : 2010-2017 +57 % de voyages en transports en commun (STIB) +650 % de cyclistes 55,4 Eau millions de m³ d’eau consommés en 2016 par Déchets les ménages bruxellois. 32,4 % triés et recyclés (PMC, papier, verre, déchets verts et organiques) 67,6 % incinérés Air et climat Particules fines -40 % entre 2000 et 2013 Sources : 46% 42% 9% 3% ... Chauffage des bâtiments résidentiels Transport Chauffage des bâtiments tertiaires 26 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Autres Dioxyde d'azote (NO2) Concentration moyenne : 39 µg/m³ en 2014 à la station de Molenbeek-Saint-Jean, juste sous la valeur limite européenne. 47% Trafic Apports extérieurs à la Région 40% 13% Pollution urbaine de fond Gaz à effet de serre (GES) -18% entre 2004 et 2013 TRANSPORT 3,7% INDUSTRIE 1,3% AUTRES Gaspillage alimentaire 25.000 tonnes de produits alimentaires jetés par an, soit 15 kg/personne. 40 % Entreprises 60 % Ménages DE CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE entre 2004 (24.134 GWh) et 2015 (19.381 GWh). 37,7% Nature de surfaces boisées (18,4 km²) du territoire régional sous statut protégé de réserves naturelles et forestières sous Natura 2000 479.408 tonnes de déchets collectés en 2015 TOPIC GREEN La Belgique, nouvelle terre d’accueil du recyclage ? Face au récent blocage de l’importation de déchets par la Chine, l’Europe doit accélérer son processus de gestion de ces déchets. En tant que bon élève, la Belgique pourrait être une terre d’accueil en développant de nouveaux centres de tri. Géry Brusselmans aisons de la Belgique la poubelle du monde. » Cette phrase, lancée par onze entrepreneurs dans « F le journal économique L’Echo en janvier dernier, a fait bondir plus d’un lecteur. La proposition est pourtant moins farfelue qu’elle n’y paraît. L’Europe doit en effet faire face à une surabondance de déchets. L’équation est somme toute assez simple : au plus il y a d’Européens, au plus la consommation augmente, au plus il faut jeter. S’ajoutent à cette surconsommation des problèmes connexes autour du stockage de déchets dangereux, du recyclage des déchets plastiques, de la gestion du papier et des cartons ou encore de la transformation des déchets organiques. Le plastique, plus gros enjeu européen Le plastique est « le » plus gros enjeu au niveau européen et même mondial. Sa production a été multipliée par vingt en cinquante ans mais, a contrario, sa gestion fut jusqu’il y a peu catastrophique. L’Europe rattrape son retard. Aujourd’hui, la majeure partie des pays européens recyclent plus de 22 % des produits plastiques. D’ici 2030, l’Europe aimerait imposer le tri et le recyclage de tous les emballages plastiques, ce qui devrait impacter notre vie quotidienne et celle de nos entreprises. À partir de 2019, les Belges pourront déposer de plus en plus de déchets plastiques dans les sacs bleus PMC (pots de yaourts, barquettes de beurre…). L’idée serait de pouvoir transformer ces plastiques en de nouvelles matières. « Le côté positif, c’est que nous assistons déjà à des changements de mentalité de la part de grands acteurs », observe Ingrid Bouchez, responsable de la communication chez Val-I-Pac. « Je pense à Danone ou Coca-Cola, qui ont annoncé vouloir utiliser un certain pourcentage de matière plastique recyclée dans la production de leurs emballages. Quand des entreprises majeures donnent le ton, les choses changent. » Quelques grands projets existent chez nous en matière de tri et de recyclage de matière plastique. Ainsi, il devrait y avoir prochainement deux centres de tri en Wallonie, dont un situé dans la région de Mons, capable de gérer 27 000 tonnes de déchets plastiques par an. Un projet est également à l’étude pour Bruxelles. Des montagnes de déchets plastiques, dont la Chine ne veut plus : problème ou opportunité ? Un Européen produirait chaque année 5 tonnes de déchets, dont 200 kilos seraient considérés comme dangereux. Des initiatives de recyclage fleurissent dans différents pays européens mais le train, déjà en marche, doit toutefois être accéléré… notamment à cause de la Chine. La Chine est le premier importateur mondial de déchets : elle importait jusqu’il y a peu 8,4 millions de tonnes de déchets plastiques chaque année, dont la moitié provenant d’Europe (à elle seule, la Belgique aurait envoyé 424 000 tonnes de déchets plastiques en Chine, l’année dernière). Depuis janvier dernier, la Chine a considérablement réduit ces importations. « C’est un désastre pour l’Europe », s’exprimait récemment Arnaud Brunet, directeur du bureau international de recyclage, dans le journal Le Point. Solution à court terme : le Vietnam, l’Inde ou le Pakistan Des décisions à court terme sont indispensables. Or, les systèmes de tri et de recyclage sont trop peu développés en Europe. « Il existe une véritable disparité dans la gestion des déchets au niveau européen », évoque Yves Decelle, spécialiste de la question au sein de Suez. « À l’échelle européenne, le tri existe depuis plus de trente ans, mais pas partout. Les bons élèves sont l’Allemagne, les Pays-Bas, la France ou encore la Belgique. Les pays les moins avancés sont la Bulgarie, la Pologne, Malte ou la Grèce, qui mettent encore la majorité de leurs déchets en décharge. » À très court terme, une première solution pour l’Europe serait d’exporter les déchets vers d’autres pays que la Chine. On parle notamment du Vietnam, de l’Inde, BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 27 © Thinsktock
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TOPIC La Belgique, pionnière du du Pakistan ou du CamFrancis Huysman (Val-I-Pac) bodge. « C’est une potentielle source de développement économique pour ces pays », estime Francis Huysman, directeur général de Val-I-Pac, organisme dont la mission est de stimuler et coordonner chez nous le recyclage d’emballages industriels. « Il serait toutefois impossible d’en faire une alternative à la Chine ; les capacités de tri et de stockage sont en effet trop faibles à l’heure actuelle et ne pourront jamais compenser ce que la Chine absorbait. » D’autre part, les politiques européennes prônent plutôt la gestion des déchets à l’échelle locale. La « vraie » solution serait donc de développer des centres de tri en Europe. La Belgique, terre d’accueil des déchets ? « Certaines initiatives fleurissent déjà en Europe », assure Yves Decelle, de chez Suez. « On avance toutefois très prudemment. D’abord car on ne sait pas encore aujourd’hui si la Chine ne fera pas marche arrière. Il faut également savoir que le tri-recyclage est un marché très instable. Le tri coûte de l’argent ; le prix de revente fluctue. Au sein de Suez, nous avons déjà dû fermer des unités pour manque de rentabilité. » Si le développement des centres de tri en Europe est la piste la plus plausible, la Belgique pourrait jouer un rôle majeur. « Je suis convaincu du potentiel de la Belgique, tout comme notre pays fait régulièrement office de pays test pour d’autres matières », estime Francis Huysman, directeur général de Val-I-Pac. « Surtout qu’au niveau international, la Belgique est assez appréciée pour sa position centrale », ajoute Fatima Boudjaoui, porte-parole de Fostplus, organisme qui assure la collecte, le tri et le recyclage des déchets d’emballage ménagers en Belgique. « Nous aimerions attirer de nouvelles entreprises sur nos terres. Il faudrait dans un premier temps que les centres de tri soient optimisés. Prenons l’exemple des intercommunales, avec qui Fostplus travaille. Certains centres ont des capacités de stockage de 20 000 tonnes, ce qui est trop peu. Pour séduire des investisseurs, nous préconisons de développer des centres de tri de plus grande taille mais en moins grand nombre. » Yves Decelle (Suez) 28 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 « Il faut donner des incitants à toute la filière » Il ne faudrait d’ailleurs pas uniquement développer les centres de tri mais recyclage À l’échelle européenne, la Belgique reste un exemple en matière de recyclage. Notre pays recyclerait pas moins de 38 % de ses déchets plastiques, ce qui la place au premier rang de tous les pays européens ! Idem pour les cartons, le verre, ou les déchets plus dangereux. « Notre pays avait anticipé les lois européennes », explique Fatima Boudjaoui, de chez Fostplus. « Nous avons établi un scénario unique, en choisissant de collecter les cartons, les plastiques ou même le verre via les bulles à verre. Ce défi s’est avéré payant, notamment d’un point de vue philosophique, mais également d’un point de vue économique, grâce à une prise de responsabilité de toute la filière. » La Belgique est même un point central au niveau mondial pour l’importation de certaines catégories de déchets : décontamination de transformateurs électriques aux huiles à Grimbergen, recyclage de métaux précieux (or, cuivre…) de certaines composantes à Gand, ou encore développement d’une filière de réutilisation de pièces détachées à Bruxelles. Des experts belges sont d’ailleurs régulièrement consultés par les pays étrangers dans le domaine du recyclage. Une preuve de plus que la Belgique pourrait être une belle terre d’accueil en la matière pour l’Europe ! plus généralement toute la filière. « Nous demandons aux autorités de donner un cadre légal », explique Yves Decelle, de chez Suez. « Pour prendre un exemple concret, les producteurs de voitures ou d’ordinateurs devraient avoir l’obligation d’utiliser un certain pourcentage de plastique recyclé dans les produits neufs, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui. » Fatima Boudjaoui, porte-parole chez Fostplus, prône quant à elle un assouplissement des règles belges pour attirer de nouveaux investisseurs. « En Belgique, le gouvernement est plus strict qu’au niveau européen en matière d’obligations. Nous observons un grand intérêt d’investisseurs de premier plan pour s’installer chez nous. Des règles plus souples, ajustées à celle de l’Europe, pourraient les attirer. » Ingrid Bouchez, responsable communication chez Val-I-Pac, prône plus généralement « un changement de mentalité. Il faut une évolution économique mais également une évolution technique. Les producteurs d’emballage n’ont pas l’habitude de travailler avec une matière recyclée. Il y a encore de nombreuses possibilités pour la transformation. » Fatima Boudjaoui (Fostplus) Et qui dit terre d’accueil pour le recyclage dit forcément nouvelles perspectives d’emploi à la clé… ● D.R. D.R. © Dati Photography Trier ? Un jeu d'enfant et de la valorisation, c'est encore mieux. C'est précisément ce à quoi s'attache la deuxième étape du processus proposé par jetriedansmonentreprise.be Voici quelques uns des conseils que les entreprises pourront trouver sur le nouveau site de VAL-I-PAC: ➜ Adapter le taux de remplissage des conteneurs ➜ Collecter les films plastique dans des sacs séparés ➜ Bien remplir les sacs ➜ Si les quantités de déchets sont importantes en volume, utiliser un conteneur-presse ➜ etc. Avec le lancement de son nouveau site jetriedansmonentreprise.be, VAL-I-PAC entend encourager les entreprises à trier leurs déchets d'emballages. Mieux et plus. Explications avec Ingrid Bouchez, directrice de la communication de l'organisme agréé pour les déchets d'emballages industriels. Ce n'est pas parce que nous sommes les champions européens du tri et du recyclage des déchets, avec une performance de 88,9% tous matériaux confondus, que nous devons nous reposer sur nos lauriers. Ce constat, c'est celui de l'équipe de VAL-I-PAC, l'organisme agréé qui stimule et coordonne le recyclage des emballages industriels depuis près de 20 ans. "Il faut faire plus et mieux" résume Ingrid Bouchez. Et pour faire plus et mieux, rien ne vaut la force d'un message simple: "Nous partons du principe que si nous donnons les codes corrects aux entreprises, elles peuvent y parvenir comme n'importe quelle autre entreprise rompue à l'art du tri" explique la directrice de la communication de VAL-I-PAC. Pour y parvenir, VAL-I-PAC a créé le site jetriedansmonentreprise.be. Première étape: je cartographie la production des déchets jetriedansmonentreprise.be proposera un état des lieux qui permettra à l'entreprise de découvrir la nature des déchets qu'elle produit. "Pour ce faire, le site met à leur disposition un tableur où les quantités de déchets par type et par mois peuvent être encodées. Les flux classiques du système VALI-PAC comme le bois ou le carton sont déjà renseignés, mais l'utilisateur peut également y ajouter d’autres types de déchets " explique Ingrid Bouchez. Une fois les données introduites, l'utilisateur obtient un aperçu de la production mensuelle pour chaque type de déchet. Pour les déchets résiduels, c'est-àdire ceux qui correspondent à la fraction non triée, jetriedansmonentreprise.be montre qu'il est possible de faire mieux. En s'appuyant sur des données statistiques (OVAM), on constate en effet que la fraction résiduelle contient souvent encore pas mal de déchets valorisables. Ainsi, un conteneur fixe contient en moyenne encore 20% de bois, 11% de plastique, des inertes et des papiers carton (7%). Deuxième étape: j'obtiens des conseils d'optimisation Cartographier et savoir, c'est déjà bien, mais recevoir des conseils pour améliorer sa situation sur le plan du recyclage Pour ses 20 ans, VAL-I-PAC vous fait la fête! VAL-I-PAC a en outre décidé de fêter dignement son 20ème anniversaire à travers des actions organisées pour ses différents stakeholders. L'organisme agréé va également gâter les entreprises en distribuant de beaux cadeaux... "Dans le cadre d'un concours, nous allons encourager les entreprises, qu'elles soient ou non membres de VAL-I-PAC, à nous communiquer leurs bonnes pratiques en matière de gestion des déchets. Les scénarios les plus pertinents seront identifiés par VAL-I-PAC dans différentes catégories. Et un lauréat sera désigné par catégorie. Le jeu en vaut la chandelle: un budget de communication de 5.000 euros que les entreprises pourront dépenser dans des publications spécialisées de leur choix en faisant état de leurs belles expériences en matière de tri des déchets. jetriedansmonentreprise.be Le site permet par ailleurs de: ➜ Vérifier des obligations en vigueur en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles avec les différents flux qui doivent être obligatoirement triés ➜ Mieux communiquer et motiver le personnel en interne (matériel de communication mis à disposition des entreprises) ➜ Retrouver l'inventaire des primes de VAL-I-PAC (pour quels matériaux et quels types de primes) ➜ Trouver un collecteur de déchets en fonction du type de déchet, du code postal (collecteurs affiliés à VAL-I-PAC) etc. ➜ Bénéficier de conseils pour bien trier les déchets ➜ Découvrir de manière ludique la seconde vie des matériaux à travers l'exploration d'équipements présents dans notre environnement professionnel (notre plan de travail en bois recyclé par exemple) ➜ Retrouver tous les liens vers les sites officiels et vers les organismes comme l'OVAM, Bruxelles Environnement, BECI...
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TOPIC Rien à jeter dans les biodéchets ! GREEN Le tri des déchets organiques, notamment grâce au compostage collectif et individuel, aux sacs orange et verts, est désormais une réalité pour l’ensemble des Bruxellois. Déjà, certains déchets sont transformés en énergie, d’autres en compost. Mais il reste du pain sur la planche. Géry Brusselmans L e tri des déchets organiques à Bruxelles n’est désormais plus en phase test. Aujourd’hui, les entreprises et particuliers installés dans une des 19 communes peuvent déposer leurs déchets organiques dans un sac vert ou un sac orange. Il n’y a toutefois pas d’obligation pour les sacs orange, et les sacs blancs restent d’actualité pour les déchets ménagers. Mais il semble évident que c’est le tri des « organiques » qui est appelé à se développer. En 2017, environ 5000 tonnes de déchets organiques ont été récoltées à Bruxelles. « Selon nos estimations, cette quantité devrait être doublée d’ici quelques années », annonce Nicolas Scherrier, spécialiste de la gestion des déchets organiques pour Bruxelles Environnement. L’importance de ce tri tient dans une logique d’efficacité : les déchets organiques peuvent en effet produire de l’énergie, notamment de l’électricité, du terreau ou encore de l’engrais pour l’agriculture. Replaçons le contexte : les déchets organiques, ou biodéchets, sont de deux types. D’un côté les déchets alimentaires, qui sont en gros nos déchets ménagers : pelures de fruits ou de légumes, mouchoirs, restes de repas… De l’autre les déchets verts : tonte de gazon, taille des haies, plantes... Comme d’autres villes européennes, Bruxelles doit accélérer le processus de tri d’ici à 2030, d’après une convention établie avec l’Europe. Et, vous le lirez ci-dessous, du chemin t à ourir… Aujourd’hui, la grande majorité alimentaires partent dans biométhanisation situé à Ypr ils y sont transformés en pour produire de l’électricité, également du compost. Le centre d’Ypres s’inscrit fois comme une solution tentiellement temporaire pour Bruxelles. Le transport de chets à 125 km de la capital en effet peu avantageux pour l’environnement, sans oublier que le transport d’une tonne de déchets organiques coûterait à Bruxelles l’équivalent de 100 euros. Comment s’opérera le tri des déchets organiques dans cinq ans ? Une piste de réponse est donnée par Phosphore, plate-forme de co-créa 30 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 tion entre les citoyens, des scientifiques et les pouvoirs publics. « Le but de Phosphore est de sensibiliser et de soutenir les particuliers, écoles ou entreprises qui gèrent des déchets organiques de manière autonome avec des techniques locales », explique Simon De Muynck, coordinateur de Phosphore. « Il existe des dizaines de techniques, comme le compostage, le vermicompostage, la valorisation animale, la micro-biométhanisation ou l’éco-digestion qui s’adaptent à différents acteurs (citoyen, restaurant, école…) » L’initiative s’est développée à Bruxelles, avec aujourd’hui pas moins de 150 composts collectifs situés dans les 19 communes. Pas encore de solution claire à long terme « Bruxelles Environnement, qui participe à Phosphore, prône une gestion décentralisée et locale des biodéchets », complète Nicolas Scherrier, de Bruxelles Environnement. « Cette gestion décentralisée n’est toutefois pas une solution suffisante pour gérer l’ensemble des déchets produits par la Région. Il faut éventuellement la compléter par une gestion centralisée des déchets. C’est ce que nous étudions actuellement. » Une grande question se pose : que deviendront les déchets organiques s’ils ne partent vers Ypres ? La ville de Lille, par exemple, fait rouler ses bus avec du biogaz issu de déchets, grâc à entre de biométhanisation. construction d’un centre biométhanisation à Bruxelles est à l’étude années. Il y a évidemment des contre, notamment en (60 millions d’euros seertaines estimations) et des nuisances sonores et olfactives. Bruxelles a pourtant pris un train en marche et devra se plier prochainement à quelques obligations. Ainsi, on évoque en coulisses une contrainte européenne qui obligerait les Bruxellois à trier leurs déchets organiques pour 2023. ● © Thinsktock SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale SÉMINAIRES • Bâti et biodiversité // 1 j • Densifi er pour mieux partager // 1 j • Gestions des sols pollués // 1 j • Rénovation de chauff erie // 1 j FORMATIONS • Gestion de l’énergie // 3 j • Installations solaires photovoltaïques // 1 j • Réemploi de matériaux et d’éléments de construction // 2 j • Chauff age et ECS // 4 j • Construction bois // 2 j • Outils de diagnostic // 2 j • Pompe à chaleur// 2 j • Eclairage // 2 j • Rénovation partielle et par phase // 2 j • Gestion des eaux pluviales de l’espace public // 1 j SEM : 40€/JOUR - FORM : 50€/JOUR SEPT - DEC 2018 INFOS ET INSCRIPTIONS : WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Batex rue de l’Hectolitre - Architecte : R²D² Architecture - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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POUR UNE SOCIÉTÉ URBAINE BAS CARBONE ? QUELLE GOUVERNANCE Forum 22 juin Suite aux négociations climatiques internationales lancées par les Nations Unies, la Région de Bruxelles-Capitale s’est engagée à développer une stratégie de réduction de 80 à 95% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Pour amorcer la transition vers une société plus durable, il est primordial de mobiliser l’ensemble des ressources qui font la richesse du territoire urbain, comme c’est le cas de la Région de Bruxelles-Capitale. Les défis rencontrés par les métropoles étant de nature multidimensionnelle et transversale, seule une approche coordonnée à de multiples niveaux et visant à engager divers domaines de compétence est susceptible d’être concluante. C’est sur base de ces constats que la Région de Bruxelles-Capitale se penche sur les possibilités de gouvernance qui lui permettraient d’atteindre son objectif bas carbone à l’horizon 2050. Selon les Nations-Unies, les villes regrouperont 2/3 de la population à l’horizon 2050 et seront les principales responsables d’émissions globales de carbone. L’étude bas carbone bruxelloise a doté la Région d’un outil et de scénarios lui permettant d’établir sa stratégie bas carbone à l’horizon 2050. Elle permet à la Région d’avoir une vision plus fine des impacts des modifications comportementales et techniques de diverses trajectoires, et d’être alors en mesure de mener une politique long terme dans chacun des secteurs. Une réflexion sur l’évolution du rôle et des méthodes de travail des pouvoirs publics est par ailleurs indispensable, tenant compte du potentiel des mouvements citoyens pour entamer une transition sociétale radicale. Dans ce contexte, Bruxelles Environnement organise le vendredi 22 juin 2018 un le potentiel des groupes de citoyens à relever les défis climatiques. Olivier De Schutter (UCL) et Simon De Muynck (Centre d'écologie urbaine) parleront de l'autonomisation des citoyens et des moyens collaboratifs pour transformer notre ville. Les débats et les ateliers seront animés par le Civic Innovation Network (https://civicinnovation.network/site), un laboratoire bruxellois facilitant la co-création et visant à réaliser des coentreprises et développer des outils systémiques pour la résilience urbaine. forum autour de la question : « Quelle gouvernance pour une société urbaine bas carbone à l’horizon 2050 ? » L’ambition du forum sera d’amorcer une réflexion collective quant à la relation fructueuse entre les pouvoirs publics et l’action citoyenne, et ainsi établir les base d’une stratégie d’action pour être à la hauteur de l’objectif bas carbone à l’horizon 2050. Parmi les intervenants, Elisabeth Grosdhomme-Lulin donnera un aperçu de l'évolution des services publics et les méthodes pour activer QUAND: 22 juin 2018, de 8h30 à 17h00. OÙ: BEL Auditorium, Bruxelles Environnement, Avenue du Port 86c 1000 Bruxelles https://www.bel.brussels QUI: Les parties prenantes au niveau local, national et international : ● Associations de citoyens et société civile ● Autorités publiques ● Acteurs privés ● Universitaires LANGUES : Français, Néerlandais, Anglais INSCRIPTIONS : http://bascarbone. environnement.brussels PLUS D’INFO : lowcarbon@environnement.brussels • http://bascarbone.environnement.brussels SolarClick : vers 4 500 tonnes de CO2 SolarClick est le nom du programme lancé début 2017 par le gouvernement bruxellois pour exploiter l’important potentiel de production d’électricité photovoltaïque que représentent les toitures des bâtiments publics. Mis en œuvre par Sibelga, le gestionnaire des réseaux d’énergie, le projet est suivi en collaboration avec Bruxelles Environnement et bénéfi cie d’un budget de 20 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020). SolarClick a pour mission d’équiper près de 85 000 m2 de toitures de bâtiments publics bruxellois de panneaux photovoltaïques d’ici 2020. À la clé : une réduction d’environ 4500 tonnes des émissions de CO2 à Bruxelles. Ce programme repose sur un principe de « win-win » : le pouvoir public bénéfi cie gratuitement de l’électricité produite pour couvrir ses besoins, tandis que la Région, propriétaire des panneaux, perçoit les certifi cats verts et alimente le Fonds Climat avec le produit de leur vente. Cette année, 48 premiers bâtiments régionaux et communaux (bâtiments administratifs, infrastructures sportives, écoles, etc.) seront équipés de panneaux PLUS D’INFO : https://solarclick.be/ • info@solarclick.be Copropriétés et panneaux photovoltaïques : des modèles de contrats pour l’usage des toitures partagées Vous louez un bien équipé de panneaux photovoltaïques en toiture ? Vous voulez installer des panneaux photovoltaïques sur le toit d’un immeuble en copropriété, voire utiliser celui d’un immeuble voisin ? Mais, entre (co)propriétaire, locataire, copropriété et voisin, qui fait quoi, qui paye quoi, qui est responsable de quoi ? Référez-vous aux modèles de contrats ! Pour défi nir clairement les modalités d’utilisation de ces « toitures partagées » pour des panneaux photovoltaïques, Bruxelles Environnement met à votre disposition des contrats-types : des clauses à intégrer au bail en cas de location d’un bien, des modèles de contrat de location ou de mise à disposition de la toiture et des clauses-types pour procès-verbal d’assemblée de copropriétaires. Ces modèles vous permettent de clarifi er les termes de l’accord entre les diff érents intervenants et peuvent servir de base à la rédaction de vos documents offi ciels. Si vous êtes un professionnel ou une copropriété de plus de 6 unités, contactez le Facilitateur Bâtiment Durable au 0800/85.775. PLUS D’INFO : www.environnement.brussels/facilitateur • facilitateur@environnement.brussels photovoltaïques « SolarClick ». Au total, 150 sites seront équipés d’ici à 2020, augmentant ainsi d’environ 20 % la puissance photovoltaïque existante à Bruxelles. La première installation « SolarClick » a été mise en service le 25 mai, en présence de la ministre Fremault. Il s’agit de la maison de retraite Val des Fleurs à Berchem-Sainte-Agathe, bâtiment du CPAS. /an en moins à Bruxelles à l'horizon 2020 ! © Sibelga
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GREEN Épuration des eaux : des défis et d’énormes opportunités Avec sa densité de population et une activité industrielle encore vivace, Bruxelles doit bien évidemment veiller à gérer au mieux ses eaux usées. Directive européenne et image obligent. Sur ce territoire exigu, ce sont les stations de Bruxelles-Nord et de Bruxelles-Sud qui s'acquittent de cette mission importante. Ces dernières années, toutes deux se sont engagées dans d'importants chantiers de rénovation. Johan Debière S ouvenez-vous : en 2011, Aquiris faisait parler d'elle dans le cadre d'un pilote de valorisation des sédiments de la station d'épuration nord de Bruxelles, en vue de produire du bioplastique (lire notre encadré à ce sujet). Cette fois, c'est vers la station localisée au sud de Bruxelles que les projecteurs se braquent avec l'exploitation de la technologie dite « membranaire ». Une technologie étonnante qui permet un niveau de filtration extrêmement élevé. Sandrine Moulin, ingénieur au sein de la SBGE : « Cette technologie, utilisée pour la filtration des effluents des eaux usées de Bruxelles, est la même que celle qui est utilisée dans certaines entreprises, en particulier comme les nombreuses entreprises actives à Bruxelles dans les secteurs agro-alimentaire et pharmaceutique ». Traitement tertiaire Pour la SBGE, il s'agit de relever le défi de ce que l'on appelle le traitement tertiaire. Quand le secondaire s'occupe de traiter les composés organiques ou les phosphates présents dans l'eau, le tertiaire prend en charge des polluants comme l'azote et le phosphore, mais aussi les agents pathogènes. Cette deuxième mission, bien qu'importante, est encore loin d'être généralisée dans les grandes villes. En effet, le traitement par la technologie membranaire dans un environnement urbain comme celui de Bruxelles nécessite d'assurer une continuité dans le traitement des eaux usées, sans réduction de capacité (ndlr : avec une capacité de 360.000 équivalents habitants, cette installation couvre les besoins d'une importante partie de Bruxelles). Sandrine Moulin : « Cette phase des travaux est particulièrement compliquée en fonction de l'exiguïté du site, qui 34 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 La station d’épuration Sud, qui traite environ un tiers des eaux usées bruxelloises, a été rénovée au cours des dernières années. n'offre aucune possibilité d’extension foncière. Plusieurs solutions ont été étudiées en avant-projet. Compte tenu des contraintes auxquelles nous devions faire face, c'est la technologie membranaire qui a été retenue ». En effet, outre sa qualité de filtration à nulle autre pareille, cette technologie affiche des performances élevées à partir d'un procédé compact. Valorisation du biogaz Outre la compacité et le haut degré de filtration, le choix de ce procédé par la Société Bruxelloise de Gestion de l'Eau (SBGE) a également permis de mettre en place une unité de valorisation des boues. « Celles-ci sont produites par un procédé de digestion anaérobie permettant la production de biogaz (...) Une cogénération permet ensuite de valori© Reporters © Inventive Studio/Vinci Environnement Du bioplastique à partir des sédiments ser ce biogaz et de produire une partie de l’électricité nécessaire pour faire fonctionner le site », poursuit Sandrine Moulin. Revers de la médaille : les membranes utilisées pour le filtrage doivent être lavées très régulièrement afin de maintenir leurs performances à leur niveau optimal, c'est-à-dire de contenir la consommation d'énergie nécessaire afin d'assurer la meilleure filtration possible et de maintenir la capacité hydraulique au même niveau. Sans trop entrer dans les détails, précisons que l’eau filtrée correspond à l’eau traitée : « En bout de process, l'eau est conforme aux normes de rejet. Les résidus sont des boues dites ‘activées’, composées en autres des bactéries épuratrices. Celle-ci sont maintenues dans les réacteurs à une concentration constante, l’excès étant envoyé vers la filière de traitement et de valorisation des boues, c'est-à-dire vers l'unité de digestion anaérobie », poursuit Sandrine Moulin. R-Use Valoriser les boues pour obtenir de l'électricité, c'est bien. Mais assurer la gestion de l'eau pour lui permettre d'intégrer une boucle qui va plus loin que le cycle bien connu de la gestion de l'eau, c'est encore mieux. Pour cette raison, la SBGE a décidé de s'engager dans le projet R-Use. Sandrine Martin : « La qualité des eaux de sortie d’un bioréacteur à membrane étant très bonne, un simple traitement complémentaire de désinfection de type UV et/ou par chloration permettrait de réutiliser cette eau. Le premier utilisateur de cette eau est la SBGE ; la station produira sa propre eau de service afin de limiter la consommation d’eau potable ». Cette première application n'est pas négligeable, puisqu'elle représente tout de même un débit de 30 m³ par heure. La SBGE ne sera pas seule à être concernée par cet intéressant projet : « Un projet avec un partenaire industriel actif dans la construction automobile est en cours ». Il s'agirait ici de pouvoir mettre à la disposition de cette usine environ 90 m³ par heure. Aucun nom n'a filtré, oserions-nous écrire, mais on imagine bien, vu la localisation de la station, et les 200 mètres qui les séparent à vol d'oiseau, qu'il s'agit de l'usine Audi à Forest... Ce projet est inscrit dans les lignes de développement de la SBGE. Et si la législation en la matière reste encore floue en Belgique, la SBGE assure que l'Union européenne pousse en ce sens. Ce que l'Europe veut, Bruxelles le voudra aussi, Le 7 octobre 2011, Aquiris a inauguré le premier prototype industriel de production de bioplastique à partir d’eaux usées municipales. La technologie unique utilisée dès 2010 pour le produire à partir des eaux usées urbaines a représenté une avancée majeure à Bruxelles, mais aussi à l'échelle européenne. Certes, alors développée à l'échelle d'un pilote, l'installation a permis de convertir efficacement les eaux usées en bioplastique, ou plus exactement en PHA ou polyhydroxyalkanoate, lequel se dégrade en moins d'un an là où des plastiques conventionnels mettent de nombreuses décennies pour se décomposer, en laissant d'ailleurs toujours derrière eux des traces de composants. Au vu du potentiel représenté par une population dépassant le million d’habitants, dont les effluents offrent la « matière première » de ce plastique vert, la filière offrirait selon les calculs effectués par Aquiris un potentiel de production de quelque 20.000 tonnes de bioplastique par an. Avec la montée en puissance du débat sur les déchets plastiques rejetés dans les cours d'eau, et donc dans les océans, la demande pour ce plastique réellement biodégradable est de plus en plus significative. D'autant que sur le plan technique, il n'a rien à envier à ses lointains cousins issus de la pétrochimie puisqu'on peut le retrouver dans les fils utilisés pour les points de suture. Ou encore dans les tableaux de bord de voiture. Allo, Audi Forest ? Intéressés ? assurément. D'autant que cela rentre très clairement dans une logique circulaire dans laquelle Bruxelles s'est engagée avec détermination depuis quelques années, le plus récemment avec le Programme Régional en Économie Circulaire (PREC). Quid du prix ? L’épuration des eaux est une priorité qui a un coût ; comment faire pour maîtriser le prix d’une ressource aussi nécessaire que précieuse ? Sur ce point, Sandrine Moulin se montre rassurante : « Les travaux en cours sont programmés depuis longtemps et sont d’ores et déjà intégrés dans le plan financier de la SBGE. Il n’y pas d’impact programmé de ces investissements actuels sur le prix de l’eau. En ce qui concerne le futur prix de l’eau, la Région de Bruxelles-Capitale a souhaité mettre en place un régulateur comme c’était déjà le cas pour le marché de l’électricité ». Une mission qui revient depuis peu à Brugel, la Commission de Régulation pour les marchés de l'énergie en Région de Bruxelles-Capitale, désormais chargée en sus du contrôle de l'eau à travers l'ordonnance du 15 décembre dernier, publiée au Moniteur belge le 2 février 2018. Ici aussi, un bel exemple de rationalisation... ● TOPIC La Senne à la sortie de Bruxelles : la qualité des eaux de surface s’est nettement améliorée à Bruxelles grâce à l’épuration. BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 35
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Le nouveau bâtiment Monnoyer d’Elia a été élu bâtiment exemplaire par Bruxelles Environnement. GREEN Des espaces de travail verts, bien dans leur époque Des événements parfois subis comme une fin de bail, une restructuration ou au contraire une forte progression des effectifs permettent parfois de revoir de fond en comble les bâtiments dans lesquels on travaille. L'occasion d'introduire du vert là où il y avait du gris. Johan Debière À Bruxelles, il est toujours très impressionnant de voir une entreprise comptant plusieurs milliers de collaborateurs s'engager dans un déménagement. Le départ d'Axa de l'immeuble emblématique qu'elle occupait depuis près de 50 ans à Watermael-Boitsfort, et son transfert vers le centre, ont marqué les esprits des Bruxellois. Il en va de même pour un BNP Paribas Fortis qui a décidé, voici quelques années, de tirer un trait sur son siège de la Montagne du Parc. Pourtant, au-delà des chocs que peuvent causer ces changements, ces mouvements sont aussi parfois l'occasion de revoir de fond en comble le rapport que l'on entretient avec son espace de travail et avec le bâtiment que l'on fréquente chaque jour. L'ancien mobilier redistribué Sur ce plan, Axa a fait fort. Très attaché à la qualité de vie sur le lieu de travail, Axa a profité de son déménagement de Boitsfort vers le (presque) hyper-centre de Bruxelles pour améliorer de manière notable l'empreinte environnementale de sa nouvelle implantation et reconfigurer complètement la topologie des espaces de travail. Ici, c'est autour d'un déménagement important et d'une recomposition du mode de travail, reposant sur le concept de flexdesk, que les choses ont été engagées : « Nous avons 2.600 personnes attachées au siège dans le centre de Bruxelles pour 1.600 postes de travail. Nous fonctionnons donc avec un ratio de 0,6 », nous a confié Alain Verheulpen, Local Head of Development Real Asset chez Axa. De manière très concrète, cela donne six chaises pour dix employés. Et, tant qu'à évoquer des chiffres, 400 places de parking là où il y en avait 1.400 lorsqu'Axa était encore installée dans ses locaux du boulevard du Souverain. Les anciens équipements n'ont pas été jetés : « L'ancien mobilier a été proposé au personnel pour une somme sym36 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Le nouveau siège, d’Axa, rue du Trône : un bâtiment passif. bolique. Pour le reste, nous organisons la redistribution de ces éléments à travers la fondation Axa Atout Cœur, ainsi qu'avec des asbl venant en aide aux personnes socialement défavorisées ou frappées par des handicaps ». Paperless et flexdesk Du mobilier en moins et des voitures en moins donc, sans parler du papier qui se fait de plus en plus rare au sein de la compagnie, évolution vers le paperless oblige. Ici aussi, l'impact environnemental est important, même si c'est davantage en terme de réorganisation du paradigme de travail qu'Axa parle de sa refondation au centre de Bruxelles : « De la même manière que le CEO d'Axa télétravaille un jour par semaine, les travailleurs de la compagnie n'ont pas de bureau attitré (ndlr: à l'instar du CEO d'ailleurs). C'est un élément essentiel sur lequel tout se construit. Ce concept va donc clairement plus loin que le flexdesk », poursuit Alain Verheulpen. L'environnement n'est pourtant pas en D.R. D.R. TOPIC reste : « Le nouveau siège de Trône a obtenu la certification passive ainsi que la certification Breeam Excellent (...) Nos fournisseurs disposent tous de normes reconnues en termes de performance et de développement durable. Faibles émissions de CO2 , enregistrement Emas, normes 14001 et EN 15372 (ndlr: norme européenne prescrivant les exigences de sécurité, de résistance et de durabilité s'appliquant à tous les types de tables à usage non domestique), Cradleto-Cradle... », complète Chloé Tillieux, la porte-parole d'Axa. Ajoutons que des panneaux photovoltaïques tapissent une partie significative de la surface et que la consommation globale du bâtiment n'excède pas celle de... 8 machines à café. Comme chez Axa, les équipements de bureau qui doivent être remplacés trouvent toujours une seconde vie chez Elia. De ce point de vue, les tonnages affichés dans le rapport environnemental du gestionnaire de réseau sont impressionnants : en 2016 et en 2017, Elia a donné une seconde vie à plus de 3 tonnes d'équipements IT qu'elle a légués à des associations ; et en 2015, ce chiffre a même été trois fois plus élevé, dépassant les 9 tonnes. « À chaque fois, les équipements cédés passent entre les mains de notre service IT afin d'effacer toutes les données liées à Elia, mais aussi pour permettre aux nouveaux utilisateurs d'en tirer le meilleur parti », explique Valérie Legat, responsable environnement. Il en va de même pour le mobilier et même pour les fardes. « Récemment, nous avons offert du mobilier à une asbl de Mont-sur-Marchienne qui s'occupe de santé mentale. Quant aux fardes, devenues inutiles suite à la digitalisation massive des opérations administratives, elles ont été proposées à des écoles », poursuit la responsable. Bâtiments exemplaires et peu gloutons L'attention portée à l'environnement touche aussi plus fondamentalement les bâtiments occupés par le gestionnaire belge du réseau d'électricité, et plus spécialement encore ceux qu'Elia a fait construire ces dernières années. Ainsi, le bâtiment Nearly Zero Energy Monnoyer, qui est une extension du site d'Elia à Schaerbeek, a été élu bâtiment exemplaire par Bruxelles Environnement en réussissant la gageure d’allier performance énergétique et prise en compte des contextes social, économique, urbain, humain et environnemental (ndlr: il a été développée sur un site de 3 hectares anciennement pollué et recouvert d'une dalle étanche). Il a par ailleurs reçu la certification Breeam (moins exigeante en termes de seuils minimums), mais aurait sans doute pu décrocher sans peine une certification HQE, le standard français qui, de l'avis des professionnels du secteur, développe une démarche plus globale en prenant notamment en compte les aspects liés à la santé des occupants du bâtiment. Les réaménagements des bâtiments et des espaces de travail décidé par Axa et Elia ont en commun d'avoir pu engager une amélioration durable notable en s'appuyant sur une surface exploitable relativement élevée. Il en va de même pour le bâtiment occupé par Bruxelles Environnement sur le site de Tour et Taxis, pour l'incubateur Greenbizz, situé non loin de là, ou encore pour le nouveau siège de BNP Paribas Fortis. On parle en effet de plus de 30.000 m² dans le cas d'Axa Trône, de près de 100.000 m² pour BNP Paribas Fortis et de 16.000 m² dans le cas de Bruxelles Environnement. En tout état de cause, à chaque fois bien plus que les 500 à 1.000 m² qu'une PME active dans les services pourrait être amenée à investir à Bruxelles. Or, dans ce domaine, la surface disponible semble déterminer pour une grande part la rentabilité de la reconfiguration durable d'un espace de travail. La table de réunion de Geert Bourgeois Le phénomène nous a d'ailleurs été confirmé chez NNOF (Nearly New Office). Basée à Vilvorde, cette entreprise née d'une diversification décidée par le déménageur Your Mover récupère du matériel de bureau obsolète et/ou devenu inadapté à l'environnement de travail d'une entreprise pour le sublimer littéralement. Il en ressort un mobilier de bureau beau à voir, bien pensé et qui apporte sa pierre à l'effort de lutte contre le gaspillage des ressources en réintégrant tout ou presque des matériaux récupérés. « Nous avons récemment réalisé de cette manière une grande table de réunion, à la demande du premier ministre flamand Geert Bourgeois. La table a été agrandie, à partir du piétement existant que nous avons gratté et ciré et ensuite muni d’une nouvelle couche de laminat noir sur lequel nous avons placé des boxes d’électrification », explique Anne Lenaerts. Lorsqu'on interroge la directrice marketing de NNOF à propos de l'accessibilité des petites structures à ce genre de service, elle ne tourne pas autour du pot : « Lorsqu'une PME nous sollicite avec ce genre de demande, nous devons la réorienter vers des solutions plus adaptées (...) Ce genre de démarche exige en effet un temps de réflexion et une analyse profonde, donc quelques moyens financiers ». Pour celles et ceux qui n'ont pas de budget à y consacrer, mais qui restent néanmoins attachés à la dimension écologique de l'espace de travail de leur petite structure, reste l'option – elle aussi très louable – de la seconde main. Les solutions sont nombreuses : consulter les offres de la plateforme HuBu (pour Human Business), le magasin de mobilier de bureau d'occasion tenu par Oxfam à Anderlecht, les annonces du site 2ememain... ● Le premier ministre flamand Geert Bourgeois a fait « reconfigurer » une table de réunion. BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 37 D.R.
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Densification urbaine : un enjeu écologique GREEN À Bruxelles, on construit beaucoup, plus haut et surtout du logement. Régulièrement, ces projets se heurtent à l’opposition d’associations qui présentent des arguments d’ordre écologique. Mais, dès lors qu’il y a une demande de construction, ne vaut-il pas mieux densifier la ville au lieu d’urbaniser les campagnes ? Le point avec PierreAlain Franck, administrateur de l’UPSI (Union Professionnelle du Secteur Immobilier) et Benjamin Cadranel, administrateur général de Citydev. B ruxelles n’est pas une ville très dense, si on la compare aux grandes capitales européennes : la Région de Bruxelles-Capitale recense 7.454 habitants au km², contre 10.131 pour Londres (Inner London) et 21.067 habitants au km² dans Paris intra-muros. Il n’empêche : Bruxelles a gagné 216.000 habitants depuis une quinzaine d’années ; un peu comme si on avait implanté Gand dans les limites de la Région bruxelloise. Et avec un taux de croissance de 0,5 % par an, la population devrait encore augmenter de 100.000 personnes (l’équivalent de la ville de Bruges) pour atteindre 1,3 million d’habitants d’ici 20401 . À Bruxelles, la nécessité de construire toujours plus est donc bien réelle. Pourtant, ce n’est pas si simple et beaucoup de projets se heurtent à des recours, notamment pour des raisons écologiques. Mais étaler la ville est-il plus écologique que de la densifier ? Pour Benjamin Cadranel (Citydev), la réponse est clairement non : « L’étalement urbain est néfaste au niveau de l’empreinte carbone, de la congestion et même de la cohésion sociale. Vivre comme un citadin à la campagne, c’est la détruire. Chaque être humain consomme un maximum de surface individuelle au sol. Il n’y a pas de synergies, pas d’économies, chaque espace est privatif. On profite de façon individuelle d’espaces qui devraient être à tout le monde. » Pierre-Alain Franck (UPSI) partage son opinion : « On a déjà trop grignoté la campagne. Il y a une responsabilité des autorités publiques pour limiter l’étalement urbain et faire comprendre aux habitants que la densification est nécessaire. » Un modèle dépassé L’un des premiers arguments en faveur de la densification urbaine est sans aucun doute d’améliorer la mobilité 38 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Gaëlle Hoogsteyn dans et autour de la capitale. « Ce qui cause la congestion à Bruxelles, c’est l’étalement urbain », explique Benjamin Cadranel. « Les gens achètent des maisons dans le Brabant ou le Hainaut et viennent travailler à Bruxelles en voiture car ils n’ont pas d’autres possibilités. En effet, dès qu’on franchit une certaine distance et qu’il n’y a pas d’agglomérat humain suffisant, il est impayable d’organiser des solutions de transport collectif. Ce n’est donc pas du tout durable. » En la congestionnant, l’étalement urbain abîme la ville, au détriment de ceux qui y habitent. « Avoir un grand jardin individuel c’est bien, mais si le prix à payer est de passer chaque jour deux heures ou plus dans les transports, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? » Pour lui, l’idée n’est pas de culpabiliser les navetteurs – qui ne font que suivre le modèle qu’on leur a proposé depuis des années – mais de leur proposer autre chose de plus attractif. Selon Benjamin Cadranel, cette vision pavillonnaire du monde, que la Belgique a tellement défendue dans les années 50, est totalement dépassée. « L’ère du chacun chez soi est révolue. De plus en plus de gens se posent la question de savoir s’ils ont encore envie de ce modèle-là. Qu’est-ce qui est le plus intéressant ? Être propriétaire d’un pavillon de banlieue ou locataire d’un appartement en ville avec des parties communes super qu’ils ne pourraient pas se payer autrement ? » Aujourd’hui, la conception du développement urbain est une conception qui permet une ville agréable à vivre. Vers une densification intelligente Le modèle vers lequel il faut aller, c’est une ville beaucoup plus dense mais qui reste qualitative. Pour nos deux experts, tant qu’il y a un bon équilibre entre espaces © Thinsktock TOPIC individuels et espaces collectifs, ainsi qu’un accès facile à différents services, la densité n’est en effet pas un frein à la qualité de vie. La densification rapproche par ailleurs les citoyens d’un certain nombre de services et leur assure une proximité avec leurs lieux de travail, des écoles, des crèches, des espaces sportifs, des lieux culturels, etc. Et Pierre-Alain Franck d’expliquer : « Il faut densifier de manière intelligente. Construisons des choses dont les gens ont réellement besoin, notamment des espaces communs, comme des laveries, des salles de fêtes, des jardins, des parkings, etc. dont tous les habitants d’un quartier peuvent profiter. » Le projet Tivoli, par exemple, c’est des buanderies communes, des potagers collectifs, des serres urbaines, des chambres d’amis à louer… « La mutualisation ne doit pas être vue comme quelque chose de subi, mais comme un mode de vie que l’on choisit », avance Benjamin Cadranel. Avant, la vision de l’urbanisme était de séparer les fonctions (l’endroit où l’on dort, celui où on travaille, etc.). Aujourd’hui, avec les projets d’immobilier mixte, c’est tout l’inverse. Et cela répond à une demande sans cesse croissante de la nouvelle génération. « L’hybridation des lieux est une tendance dans la manière de vivre. Il s’agit de densifier de manière à ce qu’il y ait des complémentarités positives entre les différentes fonctions », poursuit-il. À noter aussi que les projets immobiliers actuels sont conçus pour répondre aux besoins en biodiversité de la ville. Par ailleurs, ce sont aussi des bâtiments basse énergie, voire totalement passifs, contrairement à la grande partie du parc de logements actuel. Il y a donc une réduction des coûts énergétiques au niveau individuel, mais aussi une réduction de l’empreinte écologique globale. Vers un immobilier de plus en plus mixte Cette densification intelligente passe donc par la création de projets mixtes, mêlant logements et activités commerciales. En pratique, on doit rationaliser l’utilisation de l’espace et libérer de la place pour des logements tout en maintenant une activité économique. Les entreprises ou les ateliers doivent généralement se situer aux rezde-chaussée, mais les toits peuvent servir de socle à tout un tas de choses. À Barcelone, par exemple, le toit d’un magasin Décathlon a été converti en terrain de sport. « Dans le cadre du projet Citycampus, on va construire des logements étudiants sur des ateliers », illustre Benjamin Cadranel. Dans ce cadre, le développement des Zemu2 est primordial. Actuellement, des promoteurs proposent des projets qui répondent à la demande du secteur Pierre-Alain Franck, administrateur de l’UPSI. public, mais la question est de savoir qui va s’occuper de gérer ces espaces (destinés à de l’activité économique) sur le long terme. « Les sociétés veulent bien Benjamin Cadranel, administrateur général de Citydev. y travailler et ainsi les louer, mais n’ont pas spécialement les moyens ou l’envie de les acheter. Se pose dès lors la question de savoir comment fluidifier la mise sur le marché et l’acquisition de ces espaces. Ne faudrait-il pas créer un nouvel acteur (public-)privé en Région bruxelloise, qui, à l’instar de Citydev, permettrait le développement d’activités économiques à travers la gestion d’un patrimoine immobilier ? », s’interroge Pierre-Alain Franck. « On ne sait pas encore qui seront les acteurs économiques de ces fameux rez-de-chaussée », reconnaît Benjamin Cadranel. « En tant qu’aménageurs urbains, nous – mais aussi la SAU3 et Perspectives – développons des projets répondant aux attentes des différents publics. En partenariat avec les pouvoirs publics, nous ouvrons la voie pour montrer que des projets sont possibles et rentables. » Communiquer pour limiter les recours Pour Pierre-Alain Franck, les promoteurs doivent sans aucun doute proposer des produits cohérents et apportant aussi une plus-value pour le quartier. Mais il y a aussi une responsabilité des habitants, des associations, des comités de quartiers… de ne pas s’opposer systématiquement à chaque projet uniquement par principe. « Actuellement, il y a énormément de recours qui coûtent très cher et ralentissent excessivement les procédures et l’avancement des projets », commente-t-il. Quand on a toujours eu un champ au fond du jardin, on n’a forcément pas envie de voir un immeuble y être construit. Mais c’est la bataille de l’intérêt collectif contre l’intérêt individuel. « Aux pouvoirs publics de convaincre que l’intérêt collectif ne se fait pas uniquement de manière destructrice. Densifier ne va pas forcément de pair avec verticalité. On peut densifier autrement qu’en construisant des tours de 30 étages. Quand on met sur pied un programme qui répond aussi aux attentes d’un quartier, on finit par trouver des points d’entente. Plus on impliquera la population locale, mieux cela se fera », conclut Benjamin Cadranel. ● 1 Perspectives démographiques 2017-2070, Bureau fédéral du Plan. 2 Zone économique en milieu urbain 3 Société d’aménagement urbain BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 39 D.R. © Reporters
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TOPIC Not In My Backyard ? GREEN « Pas de ça chez moi » traduit assez bien l’acronyme Nimby (« Not in my backyard ») et souligne l’aspect négatif d’une prise de position… qui ne l’est pas forcément. Didier Dekeyser C' était un titre parmi bien d’autres qui exprimaient une même stupéfaction générale: « Coup de massue pour le RER : un riverain de Linkebeek bloque tout le chantier (… ) Des milliers de navetteurs attendent la mise en place du RER 1 ». Soit le Nimby dans toute sa splendeur : un grand enjeu collectif contrarié par le minuscule grain de sable de l’intérêt individuel ! Voilà qui illustre bien la définition qu'on donne habituellement du phénomène. Environnement-Wallonie, par exemple, le décrit en ces termes : « Le phénomène Nimby est un conflit de proximité. Il est lié, d’une part, à la crainte de voir le cadre de vie se modifier (diminution de la qualité de vie, de la sécurité, de la valeur de ses biens immobiliers) et, d’autre part, à la défense des intérêts des particuliers, même si la politique générale du projet est acceptée (ce qui n’est pas une règle générale) (…) la population développe un sentiment de dépossession (…) perte de confiance de la population à l’égard des décideurs, politiques ou économiques et à l’égard des experts scientifiques2 ». Local, défiant envers toute expertise, égoïste : disant cela, a-t-on cerné le problème ou a-t-on dévalorisé une participation citoyenne ? Le phénomène Nimby est un conflit de proximité. Il est lié, d’une part, à la crainte de voir le cadre de vie se modifier et, d’autre part, à la défense des intérêts des particuliers, même si la politique générale du projet est acceptée. Le Nimby n’est pas exclusivement local. L’Europe n’est-elle pas en butte aujourd’hui à cette attitude problématique ? À propos de son pays, Robert Biedron, l’homme politique qui monte en Pologne, disait récemment : « Les Polonais sont réputés euro-enthousiastes. Mais lorsqu’on leur demande s’ils sont favorables à l’accueil des réfugiés, à l’adoption de l’euro, à une politique climatique commune, à l’union fiscale, ils ne s’avèrent pas différents de Marine Le Pen ou des autres populistes extrémistes3 ». La Hongrie sous Orban n’est pas en reste. Et que dire des pays du Nord qui versent une larme sur le sort des migrants tout en 40 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 exhortant les pays d’entrée à ne surtout pas les transférer chez eux ? Dire que le Nimby se base sur une défiance globale vis-àvis de l’économie, de la politique et de la science est plutôt un a priori à charge qu’un reflet de la réalité : des expertises scientifiques, économiques et politiques se trouvent presque toujours en première ligne des arguments des opposants. Dans l’affaire du glyphosate par exemple, ces opposants au produit réclamèrent que l’on produisit les études scientifiques que des firmes avaient tentés de décrédibiliser4 , puis ont ensuite bataillé ferme, avec force études scientifiques et économiques complémentaires. Intérêt privé vs intérêt général ? Le Nimby n’est pas foncièrement égoïste : les opposants au nucléaire ou aux OGM parlent plus des générations futures que d’eux-mêmes et évoquent d’ailleurs un « intérêt général » que, selon eux, les arguments des lobbyistes pro détournent à des fins économiques. L’ambiguïté de l’interprétation du concept ne se retrouve pas que dans sa définition : même compris dans le sens étroit où l’on veut le circonscrire, à savoir une opposition entre intérêt(s) personnel(s) étroit(s) de petits groupes et l’intérêt commun, mérite-t-il l’opprobre ? La question de l’intérêt général est souvent plus délicate qu’il n’y paraît. Lorsque, par exemple, un quartier s’insurge contre les nuisances d’une implantation commerciale dans son voisinage, s’oppose-t-il à l’intérêt général ou à un intérêt économique privé ? Et même si l’intérêt général, chanté sur l’air de la création d’emplois et de l’impact économique global, est recevable, est-il illégitime dans le chef de ce quartier de défendre la valeur de ses biens immobiliers ? © Thinsktock TOPIC Il est assez normal que l’intérêt particulier s’emploie à réfuter l’intérêt général si l’impact de celui-ci annihile tout ou partie de celui-là. Il est vrai aussi que le phénomène Nimby peut avoir tous les défauts qu’on lui prête. Même sous couvert d’une participation dynamique à la société, avec des citoyens éduqués et informés qui entendent prendre à bras le corps des enjeux locaux ou de société, il ne peut s’affranchir du soupçon de particularisme. Ne serait-ce que parce que ceux qui s’expriment possèdent les compétences culturelles qu’une majorité ne possède pas (et ont dès lors tendance à parler pour elle) et défendent des styles de vie auxquels d’autres n’aspirent pas. Car les activistes du bien commun défendent surtout cet intérêt général qu’ils aiment en particulier… Participation citoyenne ou abus de démocratie ? Bref, le phénomène est ambigu. Mais a-t-il l’ampleur qu’on lui prête ? Et qu’en sont les effets ? Dans le cas du RER cité plus haut, l’intérêt collectif l’a finalement emporté (et c’est, en fin de compte, la lenteur des procédures, nos absconses pudeurs linguistiques et le manque de budget – toutes responsabilités politiques – qui ont essentiellement plombé le dossier) et la loi règle la plupart des cas. Alors, présenter le Nimby comme une opposition systématique À Linkebeek, le chantier du RER est resté à l’arrêt plus de quatre ans suite à des recours de riverains. à la plupart des projets est peut-être abusif avec, à la clé, la tentation bien dans l’air du temps de viser à « (…) la réduction de la participation citoyenne et des consultations d’instances5 ». Réduire l’espace démocratique ne fera qu’accentuer le problème. Par contre, pédagogie et transparence amélioreraient certainement les choses. Le processus de création de notre fameux piétonnier, fait du prince, illustre a contrario combien la communication du politique est encore dans sa préhistoire et comme elle provoque le Nimby. ● « Le Nimby peut être un phénomène élitiste » Nous avions rencontré récemment Frédéric Dobruszkes, enseignant-chercheur à l’ULB, à propos du projet de métro nord, contre lequel des citoyens sont mobilisés. De quoi le Nimby est-il le signe ? A priori, d’une contradiction entre intérêts particuliers et collectifs, connotée négativement à l’encontre de ce qui est décrit comme intérêt particulier, ce qui s’explique par le fait qu’il s’agit d’une position inconfortable pour les divers décideurs car vécue comme une remise en cause d’un projet et/ou d’une autorité. Dans le cadre de la ville, rappelons que la possibilité de questionner les choix politiques et économiques est un acquis collectif des luttes urbaines, notamment contre la « bruxellisation ». Faut-il voir le phénomène Nimby comme un excès démocratique qui ferait trop facilement obstacle au changement ? Je pense qu’au-delà des actions concrètes – comme des recours – prises par certains groupes ou certaines personnes, le monde politique devrait réfléchir à ceux qui ne s’expriment pas. Si l’on prend la problématique des nuisances aériennes régulièrement débattues, par exemple, il est frappant de voir que certains groupes 1 RTL, 10 juillet 2013 2 environnement.wallonie.be 3 Le Soir du 20/04/2018, interview par Jurek Kuczkiewicz 4 Celles d’Aron Blair notamment, voir Libération, 27 novembre 2017 5 Inter-environnement, bulletin du 28juin 2017 à propos de la réforme du CoBat BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 41 parviennent à communiquer intensément, tandis que d’autres, parmi les plus impactés, et qui peut-être subiront les conséquences de l’activisme des premiers, ne s’expriment pas du tout ! Je songe notamment à la zone canal. Par le fait de barrières sociales, économiques et culturelles, il y a un grand non-dit qui devrait être remarqué par le politique. Un autre exemple est celui du réaménagement de l’avenue Buyl visant à fluidifier le transport en commun : la voix Nimby du quartier a porté en faveur d’un compromis améliorant la situation mais pas autant qu’escompté ; mais qu’en est-il de la parole des usagers des trams et des bus ? Ils sont bien plus nombreux que les riverains et commerçants emmenés par un élu local. En ce sens, le phénomène Nimby peut être un phénomène élitiste qui marque ainsi sa limite. Le métro nord est un projet controversé et rien n’est plus incertain que son budget final. Cela peut-il justifier une opposition jusqu’au-boutiste ? Des espaces sont prévus pour que le citoyen exprime son avis, et même si cela est très imparfait eu égard à ce que j’ai dit précédemment, la décision doit in fine revenir au politique, même s’il faut bien admettre que la complexité du projet rend sans doute asymétrique le rapport de forces entre pouvoirs publics et habitants. © Reporters
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FOCUS Pacte énergétique : un grand chantier… à venir ÉNERGIE Adopté fin mars, le Pacte énergétique belge maintient l’objectif d’une sortie du nucléaire en 2025, tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement à prix abordable et le respect des accords de Paris sur le climat. Quadrature du cercle ? Du moins, un défi de grande envergure. Et un enjeu de société majeur. L' énergie nous est indispensable, mais sa production et sa consommation sont en train de changer en profondeur. Crise climatique et environnementale, instabilité politique dans les pays producteurs de pétrole et de gaz, fluctuation des prix, essor des énergies renouvelables et des nouvelles technologies... Le système énergétique est sous pression et doit s'adapter, mais ce changement ne peut s'opérer sans le soutien des pouvoirs publics, qui régulent et contrôlent ce secteur essentiel. C'est le sens du Pacte énergétique adopté fin mars par l'État fédéral et les Régions, qui détermine les grandes orientations de notre politique énergétique et climatique, ainsi qu’une stratégie pour sa mise en œuvre. Dans ce plan, 2030 apparaît comme l’année-pivot ; celle où la Belgique devrait disposer « d’un système énergétique capable d’assurer un approvisionnement sûr, durable et abordable ». La transition énergétique implique des changements majeurs : développement de technologies renouvelables sobres en carbone ; décentralisation de la production en petites unités multiples, là où les sources d'énergie sont disponibles ; nouveaux services et nouveaux modèles économiques ; implication des consommateurs, mieux informés, demandeurs de ces nouveaux services ; mais aussi émergence des prosumers, les producteurs-consommateurs. La transition suppose aussi une consommation différente, plus efficace et sans gaspillages – ce qui implique par exemple des programmes de rénovation ambitieux pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, gros consommateurs d’énergie. L’essor de nouveaux modes de production et de consommation, de nouveaux acteurs et de nouveaux services, nécessitera des modifications du cadre législatif, mais aussi des investissements importants dans l'infrastructure et l'innovation. Tous seront concernés : producteurs, gestionnaire de réseau, entreprises, pouvoirs publics et citoyens. Un signal positif Le Pacte énergétique doit justement créer un cadre légal stable et prévisible, qui réduit les risques d'investissement et permet une transition énergétique assurant la sécurité d’approvisionnement et des prix abordables, permettant aux entreprises belges de rester compétitives. En ce sens, le Pacte est un signal positif. Autre point positif : la volonté d'instaurer une norme énergétique pour s'assurer que les prix de l'énergie ne constituent pas un handicap concurrentiel pour nos entreprises. Actuellement, les factures énergétiques des entreprises 42 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 belges sont de 10 à 34 % plus élevées que celles de leurs concurrentes dans les pays voisins. L'adoption de la norme doit donc être une priorité. Elle doit être définie en collaboration étroite avec toutes les parties prenantes, dont les fédérations sectorielles et intersectorielles. Le Pacte énergétique a aussi des défauts : ainsi, la sortie du nucléaire entre 2023 et 2025. Un rapport récent, réalisé à la demande du gouvernement fédéral, montre qu'une sortie complète du nucléaire en 2025 coûterait entre 150 et 900 millions d'euros de plus que le maintien de deux réacteurs jusqu’en 2030. Elle ferait aussi grimper de 76 % les émissions de CO2 du secteur de l'énergie. Si deux centrales demeurent, les émissions n'augmenteraient que de 30 %. Le rapport montre également qu'une sortie du nucléaire en 2025 nécessiterait une capacité de gaz stable de 7.500 MW entre 2025 et 2050. Prolonger les réacteurs ne ferait pas disparaître la nécessité d'investir dans des centrales à gaz, mais la reporterait. Une sortie plus progressive, en maintenant une capacité nucléaire limitée et temporaire, tout en accélérant le développement de capacités gazières, permettrait de limiter tant les coûts financiers qu'environnementaux. Le passage à un modèle énergétique durable ne sera pas aisé. Il faudra donc évaluer régulièrement le Pacte et la stratégie énergétique qui en découle, afin de les adapter pour garantir ce triple objectif : garantir la sécurité d’approvisionnement, des prix abordables et le respect de nos obligations climatiques. ● Laura Rebreanu, coordinatrice développement durable Beci lr@beci.be, 02 643 78 26. © Thinsktock La centrale nucléaire de Tihange. Quel avenir pour l’expertise nucléaire belge ? ÉNERGIE L’arrêt de l’activité des centrales nucléaires belges en 2025 suscite encore de nombreuses questions. L’expertise belge en matière de physique et génie nucléaire, reconnue internationalement, serait-elle amenée à disparaître ? Pas tout à fait… Géry Brusselmans E n 2025, les centrales de Doel et Tihange devraient cesser leur activité, pour autant que le gouvernement ne change pas ses plans ! La question de la sortie du nucléaire suscite des points d’interrogation autour des énergies alternatives, mais une autre grande question se pose : avec la fermeture des centrales, la Belgique ne perdrait-elle pas son expertise en génie et physique nucléaire ? « La fermeture des centrales à l’horizon 2025 représente en effet un risque », estime Pierre-Étienne Labeau, professeur dans le domaine du nucléaire à l’École polytechnique de Bruxelles (ULB). « Pourtant, cette expertise restera nécessaire au-delà de la fermeture des centrales. Il faudra en effet assurer les tâches de démantèlement des centrales ainsi que celles de la gestion et du traitement des déchets. On peut imaginer qu’une bonne partie du personnel formé aura tendance à quitter le secteur, même avant 2025, notamment en se dirigeant vers le bassin d’emploi du port d’Anvers en ce qui concerne les centrales de Doel. On risque de devoir s’appuyer sur les personnes qui s’estiment trop âgées pour changer de carrière. Ceci ne tiendra que pour une période donnée, alors que les besoins resteront présents durant quelques dizaines d’années pour certaines questions. » L’activité de démantèlement devrait en effet encore durer dix à quinze ans après la fermeture des centrales. Quant au traitement des déchets radioactifs, il durera encore au moins jusqu’en 2050, voire 2060. En parallèle, il faudra gérer tout le combustible usagé stocké dans les piscines des centrales nucléaires elles-mêmes. Cela nécessitera une certaine expertise ! Une connaissance tournée vers le médical et l’espace Heureusement, l’expertise nucléaire n’est pas uniquement tournée vers l’énergie. Ainsi, le Centre d’étude de l’énergie nucléaire de Mol, à l’aide de son réacteur BR2, produit pas moins de 25 % de l’ensemble des radio-isotopes utilisés dans le monde pour les diagnostics médicaux. Cette technique d’imagerie médicale consiste à administrer un produit légèrement radioactif au patient, le plus souvent par intraveineuse, afin d’analyser les réactions dans le corps. « Nous continuons d’ailleurs de développer d’autres applications médicales à l’aide du nucléaire », explique Vincent Massaut, expert en fusion nucléaire au SCK-CEN, centre de recherche sur l’énergie nucléaire. « Nous développons par exemple des thérapies avec des radio-isotopes, produits dans des réacteurs de recherche, qui permettent d’attaquer le cancer de manière locale. Il existe également des applications dans l’industrie, à savoir des radio-isotopes capables de faire des sortes de radiographies, ou encore le dopage du silicium par conditionnement, toujours effectué grâce à notre réacteur BR2. » Le troisième domaine de développement du nucléaire, et non des moindres pour l’avenir, est… l’espace. « Par le biais du nucléaire, nous étudions par exemple les radiations potentielles qui agissent sur les matériaux, l’humain ou l’usage de médicaments quand on quitte l’atmosphère terrestre », poursuit Vincent Massaut. « Un autre domaine de développement est le nucléaire en tant que source d’énergie. Il existe également des études autour des séjours sur la planète Mars. Nous étudions par exemple le stress exercé sur l’organisme des Vincent Massaut BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 43 © Thinsktock D.R.
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FOCUS Iter, le projet international avec astronautes (radiations, gravité, confinement…). » Jean-Marc Sparenberg La formation belge attire les étudiants étrangers Mais qui dit génie nucléaire dit forcément expertise. Celle-ci serat-elle vouée à disparaître si les centrales belges cessent leurs activités ? « On pourrait comparer la situation belge à celle de la France », évoque Jean-Marc Sparenberg, professeur de physique quantique à l’École polytechnique de Bruxelles (ULB). « Notre pays a beaucoup investi dans le nucléaire dans les années 60 et 70. La formation chez nous en physique et génie nucléaires a dès lors connu un rayonnement international. La section d’ingénieur physicien n’a toutefois plus actuellement le même succès auprès des étudiants belges. Le taux d’inscription est constant depuis au moins quinze ans et seuls quelques étudiants sortent avec ce profil. Toutefois, toutes les universités belges proposent un cursus cohérent en génie nucléaire et celui-ci présente un certain succès auprès de personnes envoyées par les entreprises et les élèves étrangers. » Selon notre expert, la filière du génie nucléaire et de la physique nucléaire n’est pas à remettre en cause, tout simplement car il existe de multiples débouchés. « Les personnes qualifiées en génie et physique nucléaire trouveront d’une manière ou d’une autre un boulot », poursuit Jean-Marc Sparenberg. « Une reconversion d’experts dans le nucléaire ne devrait, d’une manière ou d’une autre, pas poser trop de problèmes car les employeurs recherchent des personnes avec une formation scientifique. » Solution : garder une ou deux centrales active après 2025 Pour imaginer l’avenir de l’expertise nucléaire belge, on pourrait aller voir du côté des Pays-Bas. Les Néerlandais ne possèdent qu’une seule centrale nucléaire, située à Borssele, au sud du pays, mais ont développé des énergies alternatives. Le gouvernement néerlandais a délaissé durant un moment sa partie recherche et développement associées aux déchets hautement radioactifs. « En quelques années, les Néerlandais ont perdu tous leurs experts dans ce domaine », affirme Pierre-Étienne Labeau. « Ils demandent aujourd’hui l’aide de l’Ondraf Pierre-Étienne Labeau 44 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 (Organisme national belge des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies, ndlr) pour tenter de reconstruire cette expertise. La Belgique pourrait ainsi se trouver dans une situation comparable à celle des Pays-Bas si aucune initiative n’est prise. On pourrait comparer cette situation à celle des mines et à la perte de l’expertise belge en la matière. » Comme l’exprime Pierre-Étienne Labeau, une des solutions en Belgique pourrait être de garder une ou deux centrales nucléaires actives après 2025, décision qui pourrait être prise lors du prochain accord de gouvernement, après les élections législatives en 2019. « Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, notamment pour une question d’emploi, mais également pour une question de maintien de l’expertise actuelle », évoque M. Labeau. ● Myrrha, l’avenir du nucléaire en Belgique A l’instar d’Iter, la Belgique prépare elle aussi un projet d’envergure internationale, cette fois-ci sur son propre sol. Son nom ? Myrrha. On parle ici de fission nucléaire. Myrrha est le premier prototype de réacteur nucléaire piloté par un accélérateur de particules. Concrètement, ce réacteur, premier du genre dans le monde, permettrait entre autres d’assurer la demande mondiale en termes de radio-isotopes médicaux. Au point de vue écologique, le réacteur permettrait notamment de rendre la durée de vie des déchets beaucoup plus courte. Ce réacteur nucléaire d’un nouveau genre devrait être implanté sur le sol belge, plus précisément à Mol. « Devrait », car Myrrha est actuellement à l’étude. Le gouvernement belge investit dans cette technologie et le projet, piloté depuis le centre de recherches nucléaires de Mol, est mené en collaboration avec des experts internationaux. « La menace, c’est que la Belgique ne veuille plus remettre de l’argent dans cette recherche après la sortie du nucléaire en 2025 », note Pierre-Étienne Labeau. des experts belges Ce n’est pas parce que la Belgique délaisse l’énergie nucléaire sur son territoire qu’elle désinvestit à l’échelle internationale. Notre pays participe en effet au projet Iter, l’un des plus ambitieux projets au monde dans le domaine de l’énergie avec un site situé à Cadarache, au sud de la France. Iter rassemble 35 pays, des dizaines d’experts belges et des milliers d’ingénieurs et scientifiques de par le monde. But ? Créer une machine capable de démontrer que la fusion peut être utilisée comme source d’énergie à grande échelle pour produire de l’électricité. Le projet est plutôt ambitieux car la fusion nucléaire est la source d’énergie qui alimente le soleil et les étoiles. Cette source représente un véritable enjeu pour l’environnement : en effet, elle n’est pas émettrice de CO2 pour produire de l’électricité. La création du premier plasma, sorte de premier test grandeur nature du projet Iter, aura lieu… en 2025. D.R. D.R. FOCUS ÉNERGIE La révolution énergétique en marche doit s'accélérer Les évolutions technologiques dans le renouvelable vont révolutionner le marché de l'énergie. Le challenge actuel est celui de leur implémentation dans le réseau. Ophélie Delarouzée L e monde de la recherche est en ébullition ces dernières années pour déclencher la transition énergétique. Les technologies vont continuer à évoluer, mais elles ont déjà atteint un certain degré de maturité qui les rend exploitables dans le domaine industriel. Complexité nouvelle du réseau Avec cette transition énergétique, les frontières s'amenuisent entre les différents secteurs de l'énergie. L'ensemble des acteurs sont appelés à penser conjointement la complexification du réseau, qui deviendra multidirectionnel et interconnecté. « La digitalisation de notre société est un grand défi », souligne Menno Janssens, responsable pour l'innovation chez Elia. « Avec toutes les nouvelles technologies, on va devoir changer l'ADN de la société. Les simples flux unidirectionnels vont faire place à un écosystème complexe avec des flux entre voisins et avec les GRD (Gestionnaires de Réseau de Distribution). Il va y avoir une décentralisation de la production énergétique avec les particuliers qui disposent de panneaux solaires, et il y aura des régionalisations avec des parcs solaires dans le sud de l'Europe et des centres de production éoliens dans le nord. Même si la Belgique n'a que 60 km de côte, elle a quand même un site offshore de classe mondiale. » Dans ce cadre, Elia démarre actuellement un test pour évaluer les apports de la technologie « blockchain », une base de données partagée sans intermédiaire par ses différents utilisateurs, qui contient l’historique de tous les échanges effectués. Gérer les intermittences La Belgique abrite par ailleurs l’un des deux seuls systèmes en Europe qui permettent de faire de la simulation hardware « in the loop », pour aider à la gestion des réseaux basse et moyenne tension. L'un se trouve à Aix-laChapelle, en Allemagne, et l'autre à EnergyVille (Genk), dans le cadre de la collaboration de recherche appliquée, tournée vers la transition énergétique, qui regroupe les universités de Leuven et Hasselt ainsi que les partenaires privés Vito et Imec. « Il est impossible pour nous, en tant que centre de recherche, d'implémenter de nouvelles technologies et de pouvoir les tester en ‘live’ dans le réseau. Ce qui bloque, c'est la décision politique et la législation en place », pointe Serge Peeters, spécialiste du « e-storage » et responsable Business and Relationship Development pour EnergyVille. « On va devoir travailler avec des vitesses de commutation beaucoup plus élevées. Il nous faut des temps de réaction de l'ordre de la milliseconde et aujourd'hui, on en est très loin. On doit arriver à être au moins 100 à 1000 fois plus rapide pour gérer les problèmes d'intermittence. Imaginez des centaines de milliers de points d'énergie qui se superposent à un réseau, qui disparaissent et apparaissent à des moments non coordonnés et qui varient très rapidement. On doit mettre en place différents mécanismes pour gérer cette variabilité sur le réseau. Pour lisser les crêtes, la solution est de compenser par un apport énergétique extérieur. » Le défi majeur du stockage Le gaz ou le nucléaire vont constituer ce back-up dans les prochaines années, mais le stockage des énergies renouvelables est primordial pour le futur. « Avec le renouvelable, il y a des moments où tout le monde produit et d'autres où personne ne produit », poursuit Serge Peeters. « Quand on est en surproduction, on désaccouple du réseau les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques. Il est donc nécessaire d'avoir des solutions de stockage décentralisées, mais aussi localisées, au pied des éoliennes par exemple. Différentes technologies de stockage sont déjà disponibles – batteries lithium-ion ou encore stockage BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 45 © Thinsktock
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FOCUS sous forme d'hydrogène –, mais leur gestion doit encore être développée avec les GRD, qui ne bougeront pas tant que le législateur ne bouge pas, puisqu'ils sont pieds et poings liés à leurs rôle et obligations. En Allemagne, une dérogation à la législation permet tout du moins d'autoriser des batteries pour le solaire au niveau résidentiel. » L'avenir du renouvelable est dans les citoyens et dans les petites structures Serge Peeters (EnergyVille) Devenir producteur d'énergie implique actuellement d'assurer une garantie de sécurité d'approvisionnement assortie d'une série de contraintes légales. « Les batteries dont on parle aujourd'hui pour la maison ont un stockage limité à quelques heures », remarque Menno Janssens. « La transformation de la production d'électricité en hydrogène est une technologie de stockage longue durée, qui existe mais qui est assez chère. On se doit de se poser la question du coût pour la société. Certaines technologies ne sont pas utilisables parce qu'elles sont encore trop chères, mais on cherche des solutions, et le coût des technologies baisse avec la demande ». Miser sur le microgrid De grands projets verront le jour. Ainsi, la géothermie profonde est une voie d'avenir. Un site pilote à proximité de la centrale nucléaire de Mol permet de travailler dans les zones de chaleur moyenne dont dispose la Belgique. L'hydroélectrique est de plus un moyen de stockage très efficace, mais Serge Peeters est critique quant à l'efficience des projets qui pourraient prendre vie en Belgique, étant donné les faibles dénivelés du territoire – on parle notamment d’un projet de lac artificiel à La Roche-en-Ardenne, au cœur d'une réserve naturelle. De manière générale, il prêche pour le développement du microgrid : « Le photovoltaïque nécessite de l'espace. On va aller grignoter sur le domaine de l'agriculture ? Le microgrid offre, selon moi, le plus de possibilités. L'avenir du renouvelable est dans les citoyens et dans les petites structures ». Menno Janssens opine : « Le consommateur doit être au centre de la transition énergétique. C'est une nouvelle philosophie, mais c'est bien que tout le monde soit impliqué ». Des innovations pourraient modifier le paysage, comme l'intégration du photovoltaïque en façade, mais c'est surtout une multiplication des initiatives qui est plus qu'attendue. « Le photovoltaïque a été vendu au départ comme un produit financier plus rentable qu'un placement en banque, et ceux qui se sont permis d'acheter du photovoltaïque n'avaient pas de difficulté à payer leurs factures électriques en fin de mois », remarque Serge Peeters. 46 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 « Les prix ont chuté. Aujourd'hui, il est nécessaire que des communautés se créent, éventuellement par le biais des entités communales, dans la perspective des ‘smart cities’. Pourquoi ne pas louer des espaces de toiture sur des bâtiments publics, des sites industriels ou auprès de gens ayant de plus faibles revenus ? » Il plaide aussi en faveur du petit éolien : « On peut installer des éoliennes sur de grands axes en milieu urbain. Pour les particuliers, il y a une lourdeur au niveau des démarches administratives et il faut souvent plus d'un an pour obtenir une réponse à une demande de permis d'urbanisme, qui sera négative dans plus de 50 % des cas. C'est pour cela que le photovoltaïque a tellement le vent en poupe ». Impact du boom des voitures électriques Menno Janssens avance que la démocratisation des voitures électriques est proche : « L'année prochaine, une voiture électrique ne sera pas plus chère qu'une voiture normale, si on prend en compte les prix de l'essence et de l'électricité sur toute leur durée de vie. Et dans quelques années, elles seront au même prix d'achat. On voit aujourd'hui des Shell, Total et autres groupes pétroliers acheter des start-up innovantes actives dans l'installation de bornes électriques. Le retard pris en Belgique dans l'implantation de ce réseau va être rattrapé ». Il remarque que les voitures électriques constitueront aussi une source potentielle d'approvisionnement d'énergie pour les maisons. Serge Peeters appelle à un changement des mentalités : « Un Chinois va acLa digitalisation est un grand défi. Avec toutes les nouvelles technologies, on va devoir changer l'ADN de la société. Menno Janssens (Elia) quérir un moyen de transport (scooter, vélo, voiture...) en fonction de son travail, qui représente 99 % de ses déplacements. En Europe, on a vécu sous le paradigme ultra-libéral ‘Ma voiture, c'est ma liberté’ et il nous faut un moyen de déplacement pour nos vacances, qui répond à 1 % de notre temps. S'il y a autant de voitures électriques demain que de voitures à explosion aujourd'hui, ce sera ingérable. Avec 50 litres de mazout, on est capable de rouler 800 km ou de chauffer une villa pendant une journée d’hiver. Avec 75 kWh, on fait 350 km mais c'est 15 fois la consommation en électricité d'une maison sur une journée. Les gens doivent cibler l'économie d'énergie parce que l'électrification continuera à croître. Il y a quelques années, on chargeait son GSM une fois par semaine. Aujourd'hui, on est des milliards à charger nos smartphones une fois par jour ! » ● D.R. D.R. Faites évoluer votre modèle économique pour saisir de nouvelles opportunités, utilisez vos ressources de manière optimale et rendez votre entreprise plus durable. Resilience Coaching est un accompagnement personnalisé qui permet aux TPE et PME de la Région bruxelloise, d’identifier les opportunités qu’elles peuvent saisir en intégrant durabilité et circularité dans leurs activités. Avec Resilience Coaching vous cherchez, ensemble avec votre coach, des solutions concrètes pour saisir ces opportunités. L’accompagnement Resilience Coaching est né du besoin des PME d'adapter leur modèle économique à une économie plus durable fondée sur la rentabilité, la réduction de l'impact environnemental et une meilleure conscience des aspects sociaux de leur activité. C'est un premier pas vers un modèle d'économie circulaire. Bruxelles Environnement offre l’accompagnement Resilience Coaching aux 40 premières entreprises bruxelloises à s’inscrire, une opportunité à ne pas manquer ! Resilience Coaching c’est quoi ? ● Un coaching personnalisé, qui se fait avec vous et chez vous, et qui est donné par des coaches spécialistes en durabilité d’entreprise. ● 4 journées de coaching, étalées sur 6 mois ● Un accompagnement d’une valeur de 2600€ qui est entièrement offert par Bruxelles Environnement aux 40 entreprises bruxelloises ● Une méthodologie européenne dont 46 PME de la Région bruxelloise de secteurs variés ont bénéficié Qu’est-ce que j’ai à y gagner ? ● Un bilan complet de l'activité ● Une identification des opportunités durables pour l'entreprise ● Une recherche de solutions concrètes pour saisir ces opportunités ● Une priorisation des actions en termes de faisabilité, de coût et de temps à y consacrer ● Une mise au point d'un plan d'action de mesures concrètes et réalisables ● Une définition d'un calendrier ● Une évaluation des résultats dans l'année qui suit A qui s’adresse Resilience Coaching ? Resilience coaching s'adresse aux TPE et PME qui souhaitent améliorer leur rentabilité et se développer en tirant le meilleur parti de l'économie durable. Tous les secteurs sont concernés. Comment bénéficier de l’offre? Rendez-vous sur www.environnement.brussels/resiliencecoaching et complétez le formulaire de contact. L’équipe Resilience Coaching reviendra ensuite vers vous rapidement pour discuter de vos attentes par rapport à l’accompagnement et le programmer avec vous.
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Selon la « loi de Jevons », plus une ressource est produite et utilisée efficacement, plus sa consommation augmente au lieu de diminuer. ÉNERGIE Le paradoxe de Jevons : et si la green IT n’était pas si verte ? Alors que les fournisseurs parlent de plus en plus d’IT verte et de limitation de l’impact écologique grâce aux nouvelles technologies, la réalité sur le terrain semble contredire ces propos. En cause, l’« effet rebond » qui annihile en tout ou en partie ces bénéfices écologiques. Tentative d’explication. P etit rappel d’un principe d’économie connu depuis le 19e britannique William Stanley Jevons. L’effet rebond peut être défini, selon Wikipedia, comme « l’augmentation de consommation liée à la réduction des limites à l’utilisation d’une technologie ; ces limites pouvant être monétaires, temporelles, sociales, physiques, liées à l’effort, au danger, à l’organisation, etc. » Il en découle le corollaire suivant : les économies d’énergie ou de ressources initialement prévues par l’utilisation plus rationnelle peuvent être partiellement ou totalement perdues du fait de l’adaptation du comportement à cette nouvelle situation. En d’autres termes, le progrès apporté par la technologie est souvent annihilé par le changement de comportement qu’il induit. Exemple pratique : lorsque le charbon a été à la base de la révolution industrielle, les ingénieurs ont craint que cette ressource ne s’épuise trop vite et ont donc cherché à en optimiser l’exploitation. Or ce faisant, le prix du charbon a baissé, et donc sa consommation a augmenté… En fait, il existe trois types d’effet rebond : l’effet rebond direct, comme par exemple la baisse du coût d’une ressource qui se traduit par une baisse de prix et ensuite une augmentation de la demande ; l’effet rebond indirect où, lorsqu’une ressource est produite plus efficacement et que son prix diminue, les consommateurs vont ainsi faire des économies qu’ils pourront affecter à d’autres produits polluants ; et l’effet rebond structurel qui impacte l’ensemble de l’économie : une baisse du prix du carburant, par exemple, rend les déplacements moins chers et permet donc de rouler davantage, ce qui aggrave la pollution. 48 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 siècle déjà, et parfois également appelé paradoxe de Jevons, du nom de l’économiste Marc Husquinet Nouvelles technologies Si l’effet de rebond a été largement étudié dans des secteurs comme l’automobile et le bâtiment, il reste peu étudié dans les nouvelles technologies numériques. Pourtant, il semble évident que la visioconférence, par exemple, permet de limiter le nombre de voyages des collaborateurs, et donc, notamment, les émissions de CO2 . Ou que l’e-learning évite aux employés de se rendre dans les locaux de l’entreprise qui propose des formations. De même, le télétravail devrait réduire le nombre de voitures circulant sur nos routes, alors que la généralisation du courriel diminuera la consommation de papier. Pourtant, c’est souvent compter sans ce fameux effet rebond. Ainsi, des études menées au Danemark montrent que si le télétravail a permis de faire baisser le nombre de déplacements professionnels, les citoyens ont davantage utilisé leur voiture pour des trajets privés, annulant en partie les effets positifs de cette mesure. De même, le télétravail impose à chaque collaborateur de chauffer et d’éclairer sa propre maison, plutôt que de travailler à plusieurs dans un vaste bureau, d’où des dépenses d’énergie supplémentaire. Le courriel est également impacté par l’effet rebond, sachant qu’internet représenterait pas moins de 7 % de la consommation mondiale d’électricité et que, si la toile était un pays, il serait le troisième consommateur d’énergie électrique au monde, derrière la Chine et les États-Unis (d’autant que le trafic internet devrait tripler d’ici 2020). En effet, si l’on estime généralement que l’e-mail a permis de réduire le volume de papier imprimé, les échanges de courrier électronique exigent des puissances de calcul toujours plus importantes et des réseaux particuliers performants (combien de mails recevez-vous par jour ?). © Thinsktock FOCUS Donc des salles de serveurs gigantesques, comme les data centers de Microsoft et Google notamment, lesquels sont à ce point énergivores que les géants du net les installent dans des pays où le climat est plus froid, comme l’Islande. Même si des progrès importants sont réalisés dans ce domaine, avec notamment le recours à des énergies alternatives. Des progrès d’autant plus importants que le trafic internet ne fait que croître, surtout avec la généralisation du streaming. Autre technologie annoncée comme « verte », la virtualisation des serveurs qui permet de diminuer le nombre de machines physiques pour une capacité de traitement et de stockage constante. En effet, si le nombre de serveurs vendus a bel et bien diminué, ce qui a permet de réduire le coût à l’octet stocké, la demande a ensuite explosé. De même, le recours aux écrans plats de type LCD plutôt que cathodiques CRT devait se traduire par des économies d’énergie du fait d’une consommation moindre. Or dans le même temps, la diagonale des écrans a augmenté (passant en moyenne de 15 à 22’’) tandis que leur luminosité s’est améliorée, entraînant une consommation égale. Pire, la fabrication d’un tel écran LCD émet deux Le progrès apporté par la technologie est souvent annihilé par le changement de comportement qu’il induit. fois plus de gaz à effet de serre, tandis que son recyclage est pratiquement impossible. Enfin, le cloud (nuage) est sans doute l’une des technologies où l’effet rebond est le plus sournois. En effet, cette technologie libère les ordinateurs personnels de leurs logiciels et du stockage pour les déporter vers des data centers, souvent sans que le consommateur en ait vraiment conscience. Car qui sait où se trouvent ses photos, sa musique, etc. sur des plateformes d’Amazon, Google et autres Facebook ? Et comme ces solutions apparaissent gratuites, le grand public a tendance à en user et en abuser. Mesurer, c’est savoir À ce jour, les effets rebond des nouvelles technologies restent trop peu, voire pas du tout, mesurés. Encore faudrait-il disposer d’outils de mesure et des méthodes de comparaison. Mais la première étape consiste à sensibiliser les décideurs. ● Bitcoin : entre mines de charbon et minage de monnaie Si la cryptomonnaie en général, et le bitcoin en particulier, font fantasmer les spéculateurs et donnent au grand public l’impression d’une devise dématérialisée, la réalité de leur empreinte écologique paraît beaucoup plus sombre. Le fonctionnement des cryptomonnaies est basé sur le blockchain, la chaîne de blocs : un fonctionnement de type pair-à-pair où les personnes qui réalisent les transactions sont à la fois clients et serveurs. Pour générer un bitcoin, il faut télécharger un logiciel qui devient un nœud d’un vaste réseau. Chaque transaction doit être vérifiée et validée par tous les nœuds avant d’être disponible dans un espace public (bloc) accessible aux utilisateurs. Tous ces blocs forment donc une chaîne qui sert de registre daté et infalsifiable. Le minage est l’opération qui consiste à créer un nouveau bloc, donc un nouveau bitcoin. Chaque nouveau bloc/ bitcoin créé par un « mineur » est ainsi rémunéré. Mais comme la chaîne devient toujours plus complexe, le minage requiert des ressources informatiques sans cesse plus importantes. Ainsi, les experts estiment que la consommation annuelle du bitcoin correspondrait à celle d’un pays comme la Bulgarie, sachant que la puissance des ordinateurs qui gèrent le bitcoin serait 100.000 fois supérieure à celle des 500 plus gros ordinateurs au monde. Le problème est que le minage du bitcoin se fait essentiellement en Chine, pays où l’énergie est produite à 60 % par le charbon, d’où d’importantes émissions de gaz à effet de serre (on parle de 122 kg de CO2 pour chaque transaction et d’une consommation de 11 millions de tonnes de charbon par an). Autre chiffre interpellant : une transaction en bitcoin dépenserait près de 4.000 fois plus d’énergie que la même transaction par carte bancaire classique. Si le monde semble crier haro sur la Chine, certains défenseurs du bitcoin précisent que l’hydroélectricité s’impose de plus en plus comme source d’énergie et qu’au pire, comme l’électricité surproduite ne peut être stockée, le minage permet de transformer ces kW en jetons numériques, et donc de redistribuer cette richesse. BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 49 © Thinsktock
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ENTREPRENDRE MARCHÉS PUBLICS Logements sociaux : il y a du travail pour les entreprises Construction, rénovation, chauffage, électricité, isolation… : les logements sociaux constituent un poste important de dépenses publiques, via des marchés qui peuvent aller de moins de 200.000 à plus de 10 millions €. Entretien avec Vincent Thiery, directeur Patrimoine de la SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale). Cédric Lobelle L a SLRB contrôle les 16 SISP (sociétés immobilières de service public) réparties sur les 19 communes. Ces dernières sont les propriétaires des logements sociaux et en assument la gestion, l'entretien et le développement. « La SLRB appuie ces sociétés dans leurs missions et les contrôle au niveau des marchés publics », précise Vincent Thiery. « Nous sommes également un opérateur avec notre plan logement appelé ‘Alliance Habitat’, dont le but est de développer le patrimoine immobilier social par l'intermédiaire de nouvelles constructions, le rachat de logements à rénover ou de biens à transformer en logements. » Vincent Thiery Quels sont les besoins de la SLRB? Y a-t-il des spécificités ? « Pas vraiment. Nous sommes soumis aux règles des marchés publics. Une certitude : nous n'avons plus beaucoup de terrains, et nous en avons besoin pour poursuivre nos constructions. Des appels sont en cours pour agrandir notre foncier. » Quel est l’ordre de grandeur des commandes de la SLRB et des SISP ? « Nous avons une enveloppe de 300 millions € sur quatre ans (voir encadré, ndlr) pour la rénovation et la mise en conformité de logements sociaux, avec un axe particulier sur les travaux de sécurité. Dans ce cadre, les SISP, ensemble, passent commande aux entreprises de construction pour une somme d'environ 65 millions € par an. En 2017, c'était 92 millions, mais c'était une année exceptionnelle et de plus, certains marchés ont échoué. » Quelle est la taille typique d’un marché pour la SLRB et les SISP ? « Les marchés de construction de la SLRB peuvent monter jusqu'à 10 millions €. Les SISP passent généralement des marchés de 200.000 € à 5 millions € pour les plus gros. Mais c'est déjà monté jusqu'à 14-15 millions, exception50 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 nellement. Ces chiffres peuvent paraître importants, mais ils concernent des rénovations de bâtiments complets. Si nous rénovons par composants, par exemple électricité, chauffages, etc., les marchés sont plus petits. » Quelle est la procédure la plus utilisée ? « Il s'agit généralement de procédures ouvertes avec le prix comme critère principal. Il y a aussi de procédures moins lourdes pour les marchés de moins de 144.000 € et quelques dizaines de ‘Design & Build’ au niveau de la construction pour la SLRB. » Quel est le profil de l’entreprise qui répond et opère le plus souvent ces marchés ? « Quand il s'agit de rénovations complètes, nous faisons appel à des entrepreneurs généraux. Concernant les rénovations par composants, alors ce sont des PME qui réagissent. » Que fait la SLRB pour faciliter l’accès des PME à ces marchés ? « Soyons clairs : il y a énormément de marchés. Les sociétés de logement sont submergées de travail. Dans notre 300 La SLRB dispose d’une enveloppe de 300 millions € sur quatre ans (le plan quadriennal 2018-2021 adopté par le gouvernement bruxellois) pour la rénovation et la mise en conformité de logements sociaux : 123 millions pour les travaux de rénovation complètes de bâtiments, avec tous les aspects liés à la sécurité (installations électriques, gaz, remplacement des ascenseurs, etc.) ; 57 millions pour les travaux de sécurité par composants ; 32 millions pour la rénovation des enveloppes des bâtiments plus la sécurité ; 28 millions pour des projets de restauration et 60 millions € non-affectés que les SISP pourront utiliser en cours de programme (droits de tirage, travaux urgents et culturel). D.R. ENTREPRENDRE budget rénovation, 123 millions vont aux grandes entreprises générales. Et il y a 100 millions pour les rénovations plus ciblées qui font appel aux autres entreprises. » Quelles sont les principales difficultés rencontrées une fois le marché passé ? « La plus grande, ce sont les délais. Une bonne entreprise est celle qui respecte les délais, répond bien au cahier de charges et l'applique dans l'ensemble. Bien entendu, des impondérables, et donc des commandes supplémentaires, cela peut arriver. Mais cela doit être minimisé. Car c'est cela qui plombe les délais. » Que recommander aux entreprises qui souhaiteraient remettre offre ? « Elles doivent savoir dans quoi elles se lancent. Qu'elles n'hésitent pas à venir rendre une visite en pré-remise d'offre, pour poser des questions, bien comprendre la naSoyons clairs : il y a énormément de marchés. Les sociétés de logement sont submergées de travail. ture du marché. Qu'elles vérifient notamment les conditions d'accès. Car la situation de l'adjudicataire sera étudiée, pour vérifier, par exemple, s'il a un passé de faillite. Il faut bien lire le cahier de charge, étudier les plans et signaler au plus vite les éventuels problèmes ou erreurs. L'auteur de projet a-t-il indiqué les bonnes quantités ? N'a-t-il pas omis un poste ? Il ne faut pas non plus oublier de signer le formulaire d'engagement, car c'est une cause de rejet. Et faire tout cela avant la remise de l'offre car après, c'est trop tard... » ● L’Observatoire des prix de référence dans les marchés publics Né du constat des interlocuteurs sociaux de la nécessité, dans la commande publique, d’éviter notamment la concurrence déloyale et le travail au noir, l’Observatoire des prix de référence dans les marchés publics a été créé au sein du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale par l’ordonnance du 3 avril 2014. Les missions de cet Observatoire s’inscrivent globalement dans le cadre de la lutte contre le dumping social et ont pour but d’apporter une aide aux pouvoirs adjudicateurs régionaux dans le cadre de leurs marchés publics de travaux et de services, par la mise en œuvre d’objectifs spécifiques consistant notamment à fournir des résultats d’analyse sur les prix soumissionnés lorsque le pouvoir adjudicateur a des raisons d’interroger le caractère anormalement bas des prix ; préparer des avis relatifs à l’insertion de clauses techniques dans les documents de marché de nature à renforcer l’attribution et l’exécution des marchés publics ; assurer une veille sur les prix ; sensibiliser et diffuser les connaissances en matière de prix et assurer une intermédiation entre les pouvoirs adjudicateurs et les organisations représentatives des secteurs privés. Programme de séminaires Beci organise en 2018 un cycle de séminaires « marchés publics ». Prochaines dates : 12.06 Sols pollués : un demi-milliard pour traiter l’ensemble du bassin bruxellois – lieu : Beci, de 7h30 à 9h30. 19.06 Appels d’offres de l’administration bruxelloise et du CIRB – lieu : Agoria, de 15h30 à 19h. Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be www.500.be Le caractère inédit des missions a enjoint à l’Observatoire d’adopter une approche progressive, par secteur d’activités. Dans ce cadre, l’Observatoire réalise un travail de terrain auprès des pouvoirs adjudicateurs bruxellois et de divers acteurs du secteur (entreprises, fédérations, syndicats, etc.), afin notamment de collecter un maximum d’informations relatives à la passation des marchés publics et aux prix pratiqués dans le secteur investigué ; proposer des éléments méthodologiques relatifs à l’analyse de prix ; identifier des bonnes pratiques spécifiques à chaque secteur ; rédiger des notes techniques, voire des cahiers des charges types. Ces travaux ont permis à l’Observatoire d’être en mesure de conseiller et d’informer des pouvoirs adjudicateurs bruxellois. L’Observatoire a également vu ses missions étendues suite aux travaux du groupe de travail « Lutte contre le dumping social ». Ce groupe de travail a été chargé de proposer une série de mesures visant à réduire les risques de dumping social dans la commande publique. Parmi ces missions, figurent la rédaction d’un guide des bonnes pratiques à l’attention des pouvoirs adjudicateurs bruxellois et la mise en place d’un répertoire d’entreprises. La mise en œuvre de ces chantiers est actuellement en cours. Plus d’info sur l’Observatoire : http://ces.irisnet.be/fr/observatory/. BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 51
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ENTREPRENDRE STARTER BioGourMed : distribution bio et ibérique Lancée en 2016, BioGourMed propose une sélection de produits bio ibériques qu’elle distribue à Bruxelles et en Wallonie dans plus d’une vingtaine d’enseignes spécialisées. Guy Van den Noortgate L a tendance ne faiblit pas : le bio est aujourd’hui de plus en plus présent dans le panier de la ménagère. Que ce soit par le biais de chaînes et magasins spécialisés ou via la grande distribution. Les rayons bio se multiplient et croissent d’année en année. Selon une étude commandée par le Vlam, l’office flamand de l’agroalimentaire et de la pêche, les dépenses consacrées à l’alimentation bio sont en forte hausse en Belgique. Depuis 2008, elles ont plus que doublé. L’année dernière, elles ont ainsi augmenté de 6 %. Neuf Belges sur dix achètent au moins un produit bio par an et 11 % des familles achètent du bio chaque semaine. La part de marché des produits frais bio s’élève à 3,2 %. Si la Belgique, à l’instar de nombreux pays européens, est de plus en plus friande de bio, elle ne peut seule satisfaire la demande croissante. C’est ici qu’intervient une société comme BioGourMed, qui est née de ce constat et de la difficulté à trouver en Belgique des produits bio provenant de la péninsule ibérique. Trois associés d’origine espagnole, Santiago Blasco, Leyre Monreal et Ramón Jíménez, ont donc décidé se lancer dans l’aventure en créant BioGourMed en 2016 à Bruxelles. « Peu de gens le savent mais l’Espagne est le premier producteur bio en Europe », explique Ramón Jíménez. « Elle compte 2 millions d’hectares bio (70.000 en Belgique) et environ 40.000 agents certifiés bio. Le secteur bio espagnol exporte de plus en plus, d’autant que la consommation n’y est pas aussi forte que dans les pays du nord. » L’objectif de BioGourMed est d’importer des produits espagnols et portugais qui n’entrent pas en concurrence avec les produits belges tels que des fruits méditerranéens (agrumes, avocats, fruits secs, etc.), charcuteries ibériques (jambon ibérique, jambon serrano, chorizo, etc.), huile d’olive vierge extra, conserves de poissons et de certains légumes (poivrons piquillo, artichauts, etc.), vins, sangria, et autres produits variés tels que paëlla précuisinée ou encore gaspacho. BioGourMed propose également des produis portugais provenant notamment de la région bio d’Idanha-a-Nova. Outre le fait que l’Espagne n’est pas, de prime abord, associée au bio dans l’esprit du consommateur, le pays souffre également d’un déficit d’image et de carences en matière de marketing et de commercialisation par rapport aux produits italiens ou français. « Nous souhaitons combler ces lacunes en apportant dans les magasins spécialisés une offre de qua52 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 Santiago Blasco, CEO de BioGourMed. lité en circuit court », poursuit Ramón Jíménez. « On peut ainsi acheter des oranges, ici en Belgique, qui ont été récoltées quelques jours auparavant en Espagne. À notre petite échelle, la démarche s’inscrit pleinement dans le développement durable. En d’autres termes, outre l’environnement, nous sommes également attentifs aux aspects sociaux et sociétaux. » BioGourMed distribue ses produits dans plus d’une vingtaine d’enseignes étiquetées bio, depuis Färm jusqu’au petit magasin indépendant. Pour le moment, elle est présente à Bruxelles ainsi qu’en Wallonie et compte prochainement s’étendre en Flandre. Avec également des visées sur d’autres marchés qui commencent à se développer, comme la Chine qui s’intéresse de plus en plus aux produits bio. Mais avant de conquérir l’Empire du Milieu, BioGourMed entend poursuivre son développement en Belgique en privilégiant les petites enseignes bien implantées localement et qui partagent la même philosophie que les fondateurs. BioGourMed dispose encore d’un beau potentiel de progression, d’autant qu’elle n’est pour le moment présente qu’à Bruxelles et dans le sud du pays. Or, c’est en Flandre que l’on a enregistré la plus forte hausse des dépenses liées au bio en 2017 par rapport à 2016 avec 11 % contre 8 pour la Wallonie. ● Info : www.biogourmed.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ ENTREPRENDRE FACEBOOK, LINKEDIN, INSTAGRAM, TWITTER… Quels réseaux pour mon entreprise ? La sphère internet voit émerger de plus en plus de nouveaux réseaux, de quoi déboussoler certains entrepreneurs. S e faire connaître, générer des leads, attirer du trafic sur sa page, fidéliser son audience… Autant d’objectifs marketing qui demandent une bonne connaissance de chaque réseau pour optimiser ses résultats. Mais comment arriver à faire le bon choix pour obtenir des résultats à la hauteur ? Facebook : Augmenter sa notoriété Facebook est le leader des réseaux sociaux. La plateforme est le levier incontournable pour développer des relations durables, fédérer une communauté et trouver de nouveaux clients. ➜ Les plus : Des campagnes publicitaires peu coûteuses avec des options de ciblage très précises. ➜ Les moins : Des commentaires négatifs qu’il faut apprendre à gérer. Des publications non sponsorisées qui ne sont pas vues par vos fans. ➜ Astuce : Posez des questions pour comprendre les attentes de votre audience et anticiper votre stratégie business. J'aime les frites Mes frites sont magnifiques LinkedIn : Asseoir son expertise Crédibilité, e-réputation, prospection… L’utilisation de LinkedIn est aujourd’hui indispensable pour les entreprises. ➜ Les plus : Développer ses relations B2B. Se tenir informé des actualités du secteur. Obtenir des informations sur les concurrents. ➜ Les moins : Des options payantes. Des publications qui ne peuvent pas être modifiées. Les interactions sont limitées. ➜ Astuce : Aidez-vous de vos relations de premier niveau — les personnes auxquelles vous êtes directement connectés — pour élargir la portée de votre réseau. Ajoutez des professionnels rencontrés lors de meetings, conférences… Instagram : Valoriser son image de marque Instagram est le partenaire de votre identité visuelle. Le réseau de partage d’images ouvre les voies d’un marketing ciblé sur une audience jeune de 18-35 ans. ➜ Les plus : Un taux d’engagement plus élevé que pour les autres réseaux sociaux. Une audience en forte croissance. ➜ Les moins : Du contenu difficile à publier à partir d’un ordinateur. Très peu de statistiques pour évaluer les performances. ➜ Astuces : Suivez trois règles : soignez vos visuels, privilégiez les émotions et la proximité. Twitter : Suivre l’actu de votre secteur Avec ses 280 caractères, l’oiseau bleu a su séduire les médias et les chargés de relations publiques. Un coup d’œil suffit pour assimiler l’information. ➜ Les plus : Twitter permet aux entreprises de suivre l’actualité de leur secteur et de surveiller leur e-réputation. ➜ Les moins : Risque de « Bad Buzz ». La circulation massive de l’information dans un délai court peut impacter négativement l’image de l’entreprise si une information négative est relayée par la presse. Je suis l'expert des frites ➜ Astuces : Abonnez-vous Tuto comment faire des frites aux notifications pour ne pas manquer une actualité importante. Créez des listes pour répartir les comptes que vous suivez. Je mange des #frites Pour vous lancer sur le réseau le plus pertinent pour votre business, répondez à ces trois questions : Quel est mon objectif premier (notoriété, networking, identité de marque, conversion) ? Quelle est ma cible ? Quel est le budget que je suis prêt à consacrer à ces objectifs, et est-ce que je dispose en interne des ressources pour le faire (communication, graphisme, technique) ? ● Maha Karim-Hosselet, experte en réseaux sociaux, fondatrice de l'agence digitale MKKM Social Media Experts. Pour aller plus loin Participez à deux journées de formation : 14/6 Facebook : comment gérer et animer une page d’entreprise 15/6 Apprenez à utiliser Instagram pour votre business Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be www.500.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 53
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ENTREPRENDRE ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ Comment couler sa boîte en 10 leçons Couler leur boîte, ils l’ont fait ! Passé l’échec, des entrepreneurs participant à notre programme reStart reviennent sur les erreurs à ne pas commettre. 10 erreurs classiques commentées par Éric Vanden Bemden, conseiller rebond, et Olivier Kahn, coordinateur du Centre pour Entreprises en difficulté. Gaëlle Hoogsteyn 1 Manquer d'apport à la création de l'entreprise : Certains créateurs sont très optimistes, pensent qu’ils vont avoir rapidement des recettes et qu’ils n’ont donc pas besoin de capitaux de démarrage importants. Dans les faits, les recettes sont souvent plus basses qu’espérées et surtout plus lentes. Mieux vaut donc être un peu trop prévoyant. D’autant qu’avec le nouveau Code des Sociétés, ce sera aux entreprises ellesmêmes de déterminer leur besoin en capital de départ. 2 Disposer de peu de fonds de roulement : Entre le moment où un entrepreneur reçoit une commande et celui où il est payé, il s’écoule parfois plusieurs mois. C’est dû au temps de compte des autres commerces à proximité et de la concurrence. Attention : des permis sont nécessaires pour lancer une activité... 6 Ne pas remplir ses obligations administratives à temps : Les administrations sont de plus en plus sévères et les amendes grimpent en flèche. Mieux vaut donc être à jour dans sa paperasse. Souvent, ces obligations sont mal connues des entrepreneurs et leur semblent compliquées. Il est donc important de se faire accompagner. 7 Être perfectionniste et s’épuiser : Des enquêtes prouvent que plus de 50 % des entrepreneurs ont arrêté leur hobby et travaillent en moyenne 60 h/semaine. Or, garder un équilibre vie privée/vie professionnelle est nécessaire. Selon la loi de Pareto, on atteint 80 % de son résultat en 20 % de son temps. L’idéal est donc d’identifier quels sont ces 20 % de clients/ produits/services qui rapportent le plus et de réduire le côté chronophage du travail. décision des clients, au délai de production, à des retards de paiement, etc. Entretemps, il faut pouvoir continuer à vivre, honorer ses frais fixes, payer ses fournisseurs… Sans coussin financier, c’est l’échec assuré. 3 Faire soi-même sa comptabilité : À chacun son métier ! Concentrez-vous sur votre spécialité et laissez un professionnel se charger de votre comptabilité. Mais attention : s’il n’est pas pertinent de faire votre comptabilité, mieux vaut la comprendre. Des formations de quelques heures permettent d’acquérir de bonnes bases. 4 Vouloir balayer trop large : Pleins d’enthousiasme, les jeunes entrepreneurs ont tendance à s’éparpiller. Penser que ce que l’on propose est intéressant pour tout le monde revient à dire que ce ne l’est pour personne. Il faut définir précisément ses clients idéaux. Disposer d’une stratégie claire et d’un ciblage précis est primordial. 5 Choisir un mauvais emplacement : Choisir un emplacement adapté est primordial, surtout pour un commerce. Certains ont besoin d’être proches des transports publics, d’autres d’avoir plutôt un grand parking. Il faut aussi tenir 54 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 8 Avoir une vision à court terme : La majorité des entrepreneurs ne savent pas où ils veulent être dans trois ans, alors que se projeter dans le futur est essentiel pour la pérennité de la société. Il faut se fixer des objectifs au moment de la création et faire le point semestriellement, si possible avec une tierce personne. Échanger avec les concurrents permet aussi de ne pas manquer une évolution importante. 9 Mal choisir son personnel et ne pas oser réagir : Recruter le bon candidat n’est pas une mince affaire. On peut se faire accompagner par un entrepreneur expérimenté ou faire jouer son réseau. Par la suite, pour éviter les mauvais résultats, poser un cadre, fixer des objectifs clairs et s’assurer qu’ils soient compris est indispensable. Si malgré tout l’employé ne convient pas, ayez le courage de vous en séparer rapidement. 10 Vouloir se débrouiller seul dans les moments difficiles : Dès qu’on a un doute, que le chiffre d’affaires baisse, que le nombre de clients diminue… il faut se demander ce qui ne va pas. Et le faire avec des experts : on confronte ses idées, on se remotive, etc. De nombreuses structures assistent les entrepreneurs, certaines gratuitement. L’aide d’un « advisory board » ou d’un mentor peut être fort utile pour un jeune entrepreneur. ● CONTACTS Centre pour Entreprises en difficulté : www.ced-com.be Beci reStart : Éric Vanden Bemden – evb@beci.be, Tél. +32 2 563 68 56 © Thinsktock TRANSMISSION Et si on aidait le personnel à racheter l’entreprise ? Chaque année, plus de 1.500 entreprises bruxelloises ne trouvent pas acquéreur – et nombreuses sont celles qui optent pour la liquidation. Un vrai gâchis en termes d’activité et d’emploi. Et si les employés succédaient au patron ? Le modèle a fait ses preuves chez certains de nos voisins. Pourquoi pas à Bruxelles ? D ans notre contexte actuel de « papy-boom », de très nombreuses entreprises arrivent sur le marché de la cession. Cela implique, si nous ne trouvons pas de solutions, une perte de valeur importante ainsi que de nombreux emplois. La formule de reprise de l’entreprise par ses employés, sous forme de coopérative, connaît un succès grandissant en Europe, mais elle n’est pas sans risque. Car si la formule semble idéale quand elle concerne des TPE/PME de 3 à 20 employés, elle s’avère nettement plus compliquée – mais certes pas impossible – pour des structures plus importantes. Il y a justement là une vraie piste à explorer : beaucoup de chefs de TPE/PME n’imaginent même pas transmettre leur activité et s’orientent tout simplement vers la liquidation. Or, ce type d’entreprises représente plus de 80 % des sociétés de la Région bruxelloise. Des avantages multiples… Pourquoi un patron d’une TPE ne pourrait-il pas transmettre son activité à l’un de ses employés et former celui-ci pendant une période donnée ? Voire financer lui-même l’acquisition ? En effet, les jeunes ou moins jeunes employés ne disposent que très rarement des fonds nécessaires. Le(s) employé(s) repreneurs pourraient verser, sur les bénéfices de l’entreprise, une somme mensuelle au patron qui se retire pendant une période de deux à cinq ans par exemple. Il est à noter qu’en général, il est demandé aux membres de la coopérative un apport d’environ 20 % du montant de la transaction. Le premier avantage est d’éviter une perte de valeur : l’entreprise va continuer à exister et générer des revenus. Le second est d’éviter la perte d’emplois, souvent très difficiles à retrouver pour les personnes concernées. Le troisième avantage est, pour le patron, de toucher un montant qui, si minime soit-il, vaut mieux que la liquidation – laquelle coûte de l’argent. Le quatrième avantage est de rendre l’entreprenariat accessible à des travailleurs qui n’auraient pas les moyens d’acquérir une entreprise autrement. Enfin, nos voisins français, qui possèdent des statistiques pour ce type d’acquisitions, ont déterminé que le taux de succès La reprise de l’entreprise par son personnel est une formidable opportunité pour tous : le patron, qui voit son activité continuer et touche un montant de départ. Et les employés, qui conservent leur emploi et peuvent devenir patrons à leur tour. de ces transmissions « en douceur » atteint les 95 % ! Les employés étant beaucoup plus concernés, les résultats montrent que la rentabilité de l’entreprise augmente, de même que l’implication au travail et la qualité du service, tandis que l’absence au travail diminue. Les décisions collégiales permettent de commettre moins d’erreurs dans les choix importants de l’entreprise. …mais de nombreux freins Alors, pourquoi cette procédure n’est-elle pas généralisée dans notre pays, direz-vous ? Tout d’abord, parce qu’elle est très mal connue chez nous. Beaucoup n’y pensent même BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 55 © Thinsktock
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ENTREPRENDRE pas, même si les patrons ont davantage cette réflexion que les employés eux-mêmes. Ensuite, la reprise par le personnel rencontre de multiples freins, pour la plupart psychologiques. Du côté patronal, on se dit que les employés n’auront pas les compétences, qu’ils n’auront pas les moyens financiers, qu’ils ne voudront pas… Et puis il y a la confidentialité : que vont faire mes employés si je leur annonce que je veux vendre l’entreprise ? Ne vont-ils pas quitter le bateau ? Du côté des employés, les mêmes questions se posent. Serais-je capable ? Ai-je envie de prendre le risque ? Suisje prêt à m’investir autant que mon patron ? Ma famille sera-t-elle d’accord ? Où vais-je trouver les fonds ? Autant d’interrogations qui s’ajoutent au fait que beaucoup n’oseront jamais aller voir leur patron pour lui dire : « J’aimerais reprendre votre société, qu’en pensez-vous ? ». Le processus de reprise de l’entreprise est long et n’aboutit pas toujours. Il faut ménager le temps nécessaire aux parties pour discuter du projet, comprendre les implications, se mettre d’accord non seulement entre patron et employés, mais encore au sein du personnel. Et, plus important encore, avec sa propre famille qui doit absolument supporter le projet. Un point important à souligner est que l’entreprise qui va être transmise via ce processus doit être en bonne forme financière et dégager des résultats permettant d’assumer le paiement au patron sortant du montant convenu. Une notion plus subtile, mais importante de cette nouvelle façon de gérer une entreprise, réside dans le fait que l’individu va devoir changer sa façon de penser. Il ne faudra plus raisonner individuellement, mais en tant que groupe. Les intérêts ne sont plus personnels, ils deviennent collectifs, avec tous les compromis que cela implique. Mais comment gérer cette « intelligence collective » ? Mal organisée, la structure peut alourdir le processus de décision et mettre en danger l’entreprise. Il est donc important que cet aspect de l’organisation soit parfaitement établi, avec des gardefous en cas de litige susceptible de bloquer la gestion de l’entreprise – car le marché n’attend pas. Erick Thiry ourager le mouvement our ceux qui ont répondu aux questions précédentes, il faut encore er que les limitations résident si dans notre législation. Que propose-t-elle pour aider ces potentiels entrepreneurs en herbe ? Eh bien, il faut le constater : pas grand-chose n’est actuellement aménagé. Raison pour laquelle la Région, en collaboration avec le Hub Transmission de la Chambre de Commerce de Bruxelles, a lancé un programme d’encouragement à la reprise par le personnel. D’ici la fin de l’année, le Hub Transmission de Beci va réaliser une enquête auprès des patrons de TPE/PME ainsi que des employés, pour mieux identifier quels sont les freins les plus importants et quelles aides seraient les plus pertinentes pour favoriser cette démarche. Des conférences d’information vont être également organisées, ouvertes à tous les entrepreneurs et employés désireux d’en savoir davantage. Plusieurs pistes de travail sont envisagées, et tout d’abord : comment garantir aux employés repreneurs le minimum de risques en cas d’échec ? La Région wallonne a déjà mis en place une garantie de 75 % sur le capital. C’est-à-dire qu’en cas de faillite, la coopérative n’est solidaire que pour 25 % du capital souscrit. On pourrait également imaginer une participation systématique de fonds d’investissement publics, ce qui limiterait les risques encourus par les nouveaux dirigeants. Ces fonds offriraient des conditions de prêt compétitives et non contraignantes pour l’entreprise. Les fonds pourraient être remboursés par l’entreprise en cinq à sept ans, tenant compte que, pendant les toutes premières années, il faudra capitaliser pour la réserve impartageable. En termes de fiscalité, est-il possible ou nécessaire d’envisager une imposition réduite pendant les premières années de la reprise ? Cette question est valable tant pour l’entreprise que pour les nouveaux associés. En effet, durant cette première période, la coopérative va devoir payer le patron qui s’est retiré. Elle devra également affecter une partie du bénéfice à une réserve impartageable, constituée progressivement, qui ne pourra être redistribuée aux associés. La totalité des bénéfices y est versée jusqu’à ce que les fonds propres atteignent au moins 20 % du total du bilan. Les employés, eux, vont fréquemment perdre une partie de leur revenu. Même si cette démarche est volontaire, elle devrait être encouragée par une réduction de la fiscalité durant la période de reprise. Période qui pourrait correspondre à celle du paiement de la transaction au patron sortant (un à trois ans ?). Mieux que la création ou la reprise par des tiers En résumé, la reprise de l’entreprise par son personnel est une formidable opportunité pour tous : le patron, qui voit son activité continuer et touche un montant de départ, alors que la seule alternative envisagée était la liquidation. Et les employés, qui conservent leur emploi et peuvent devenir patrons à leur tour, avec des perspectives de développement et donc de profits. Pour la Région, c’est la préservation du tissu économique et la prévention de pertes d’emploi. Si ce processus ne manque pas de défis à relever, il offre, dans de bonnes conditions, un taux de réussite de 95 %, très supérieurs à ceux de la création, voire de la reprise de l’entreprise par des tiers. ● Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission de Beci Plus d’info : eth@beci.be - 02 643 78 36 56 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > 3 entreprises à remettre Encadreurs, restaurateurs d’œuvres d’art et vente de mobilier d'exception CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes > 4 acquéreurs Revendeurs Agroalimentaire, grande distribution B2B/B2C Bruxelles, Wallonie CA < 1 Mo € Grossiste, petite Teinturerie, nettoyage à sec Bruxelles, Wallonie CA < 1 Mo € production, importexport alimentaire ou non Belgique CA de 2 à 3 Mo € Belgique CA de 1 à 5 Mo € Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 photocopieurs, vendeurs de solutions informatiques B2B/ B2C Sécurité, accès sécurisés, alarmes, vidéo-surveillance… CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes Branding, digital marketing, web design CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes
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LES ADRESSES COSPAIA RESTAURANT Rue du Capitaine Crespel, 1 1050 Ixelles 02/513.03.03 www.cospaia.be BAR MARDI Divers lieux à Bruxelles www.barmardi.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les afterworks bruxellois L’été est là… Vous souhaitez vous détendre après le bureau ? Vous avez besoin de prendre l’air ? Ou simplement de profiter des derniers rayons de soleil en terrasse ? Voici une liste non exhaustive des afterworks bruxellois à faire entre collègues ou entre amis. Il y en a pour tous les goûts et toutes les envies ! Donatienne de Vleeschauwer Vous connaissez déjà les afterworks de Beci, qui réunissent les entrepreneurs bruxellois dans une ambiance détendue. Ils se poursuivent pendant l’été. Prochaines dates : Precious Afterwork, le 14 juin au Mont-de-Piété et Summer Afterwork, le 30 août au Martin’s Hotel. De nombreux bars organisent aussi des afterworks et certains d’entre eux proposent même la formule « happy hour » : un verre offert pour verre acheté ! Vous avez envie de profiter d’une vue panoramique sur Bruxelles ? Le lundi, le restaurant Cospaia vous accueille pour son afterwork « Pretentious Monday ». Au programme, une magnifique vue sur le boulevard de Waterloo, des cocktails, de la musique lounge. Si le temps n’est pas au beau fixe, pas de problème, le Cospaia peut couvrir sa terrasse. Que faire un mardi soir ? Pour les organisateurs du Bar Mardi, le weekend commence déjà ! Depuis 2011, tous les mardis d’été, ils vous convient aux Arcades du Cinquantenaire, aux Jeux d’Hiver, au Spirito,... Presque chaque mardi, le lieu change et cela permet de ne pas vivre deux fois la même soirée. Le mercredi, si vous devez effectuer vos courses mais que vous souhaitez profiter d’un petit verre en terrasse, il faut vous rendre au marché de la place du Châtelain. 60 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 JAM HOTEL Chaussée de Charleroi, 132 1060 Saint-Gilles 02/537.17.87 www.jamhotel.be GRAND CASINO BRUSSELS VIAGE Boulevard Anspach, 30 1000 Bruxelles 02/300.01.00 www.viage.be À deux pas de là, à Saint-Gilles, filez à l’hôtel Jam pour profiter de son bar et de sa piscine sur le toit. L’hôtel est ouvert tous les jours de la semaine pour son « Afterwork Perché », organisé par la bande de J’peux Pas J’ai Piscine. Envie de prendre encore plus de hauteur avec cette même bande ? Le jeudi soir, les organisateurs du Perché organisent l’afterwork du Casino Viage. La soirée « Là-Haut » vous offre une vue à couper le souffle sur Bruxelles dans un cadre exotique sortant tout droit de la jungle. Vous êtes plutôt traditionnel et vous aimez la place du Luxembourg ? Le jeudi soir, les eurocrates et de nombreux Bruxellois prennent possession de la place pour une soirée qui risque d’être cosmopolite. Enfin, un vendredi par mois, autorisez-vous un afterwork avant de commencer le week-end en famille. « Passe à l’Appart » vous fait découvrir des lieux atypiques ; Les Belges Jeunesses propose des afterworks dans divers endroits hors du commun, toujours en plein air et à Bruxelles ! Donatienne de Vleeschauwer © D.R. BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 17.06 BXL TOUR BXL Tour est une course cycliste de 28 km, qui prend son départ se fait à la place des Palais pour se terminer au pied de l’Atomium. Un village Bikecity sera présent afin d’accueillir les cyclistes avec de nombreuses activités. 10-15 € | www.bxltour.be 21.06 | 24.06 LA FETE DE LA MUSIQUE Durant quatre jours, la Fédération Wallonie-Bruxelles célèbre la musique. De nombreux concerts sont organisés dans divers lieux de la capitale. Un moment à partager en famille ou entre amis. Divers lieux | Gratuit | www.fetedelamusique.be 24.06 YOGA DAY Célébrez la Journée internationale du yoga au Bois de la Cambre, le dimanche 18 juin. Il y aura un Village Wellness avec plein d’activités, de 10h à 17h30. Bois de la Cambre | Gratuit | www.brusselsyogaday.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le festival Couleur Café Fin juin, le parc d’Osseghem, à proximité de l’Atomium, accueillera pour la deuxième année consécutive le festival Couleur Café. Une occasion pour les organisateurs de confirmer ce nouveau lieu, mais aussi une programmation métissée qui encourage la rencontre et le partage. Adresse: Square de l’Atomium, 1020 Bruxelles www.couleurcafe.be Pour cette édition 2018, vous aurez l’occasion d’entendre les nouveaux talents belges tels que Angèle, Damso, Témé Tan, Jucy, L’Or du Commun... Mais aussi les artistes étrangers de renom tels que Milky Chance, Amadou & Mariam et Ziggy Marley. Vous pourrez profiter de l’espace Couleur Extra qui regroupera durant le festival un marché, un « secret bar », une Namaste zone pour se relaxer et une rue du Bien Manger, avec plus de 40 stands de nourriture ! Depuis sa création en 1990, Couleur Café s’est ancré dans le tissu social de Bruxelles. Avant d’être au pied de l’Atomium, le festival s’est déroulé aux Halles de Schaerbeek avant de prendre la direction de Tour & Taxis en 1994. Ce festival est un événement familial et met en avant près de 50 artistes/groupes belges mais aussi du monde entier. Pour un festival de trois jours, le ticket reviendra à 85 € ; 99 € avec le camping (qui n’a jamais rêvé de dormir au pied de l’Atomium ?). Si la programmation ne vous tente qu’une seule journée, l’entrée vous coûtera 42 €. Donatienne de Vleeschauwer 17.05 | 02.09 EXPOSITION GEANTS ! Découvrez le folklore bruxellois des géants. Cette expo met en évidence toutes les facettes de ces personnages, héros bibliques ou légendaires. C’est aussi une occasion pour découvrir le palais. Palais du Coudenberg | 5-7 € | www.coudenberg.brussels 09.06 | 02.09 LA SCHTROUMPF EXPERIENCE Plongez dans le village magique des petits lutins bleus de Peyo et rencontrez-les ! Mais attention, il ne faudra pas se faire repérer par Gargamel. Brussels Expo | 11-17 € | www.smurfexperience.com 09.05 | 03.09 EXPOSITION AFFICHES BELLE ÉPOQUE Prémisses de la publicité actuelle, les affiches de la Belle Époque étaient aussi porteuses d’esthétique. Découvrez la collection d’Ernest de Try sur la vie quotidienne à Bruxelles. Musée de la Ville de Bruxelles | 4-8 € | www.brusselscitymuseum.brussels EN SOIRÉE 30.05 | 15.06 D FESTIVAL C’est le festival de la danse contemporaine à Bruxelles. Le Théâtre Les Tanneurs et le Marni se partagent l’affiche. Théâtre Marni & Les Tanneurs | Différents prix | www.bruxelles.be/d-festival 11.05 | 16.06 CIRCUS’68 AU THÉÂTRE DE POCHE 2018 célèbre les 60 ans des contestations de 1968. Le Théâtre de Poche invite Claude Semal et son cabaret burlesque sur le printemps des barricades. Bois de la Cambre | 12-20€ | www.poche.be 18.05 | 20.07 LA TERRASSE O2 La Terrasse de l’Hippodrome - O2 est de retour pour une nouvelle saison ! Venez profiter de la plus belle terrasse éphémère de Bruxelles. Entre brunch, lunch et soirée spéciale, vous aurez le choix. Hippodrome de Boitsfort | Entrée libre | www.la-terrasse.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 61 © D.R. © D.R. © D.R. © D.R.
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BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS De Stromae à Mosaert ! a été imaginée en collaboration avec le Bon Marché Rive Gauche à Paris. Pour cette occasion, il a réalisé son premier défilé de mode et il a signé la bande sonore avec le titre « Défiler ». Mosaert est le label créatif fondé par Paul Van Haver, dit Stromae, en 2009. Ce label évolue dans trois domaines artistiques : la musique, l’audiovisuel et le prêt-à-porter. Car Stromae est bien plus qu’un chanteur : c’est un grand créatif mais surtout un chef d’entreprise. Cette année, Stromae signe son grand retour sur le devant de la scène après deux ans d’absence, par le lancement de sa capsule mode N°5. Cette capsule LE SAVIEZ-VOUS ? L’histoire de la Rotonde 58 Cette année, Bruxelles célèbre les 60 ans de l’Exposition Universelle 1958. À cette occasion, la Ville de Bruxelles offre une deuxième jeunesse à la Rotonde 58. Mais qu’est-ce que la Rotonde 58 ? C’était le point d’entrée de l’Expo et c’en est aujourd’hui l’un des derniers vestiges, avec le Théâtre Américain et le Comptoir Tuillier, sans oublier le Palais 7 et l’Atomium elle-même. Ce bâtiment bleu, situé derrière l’arrêt de tram Centenaire, a connu plusieurs vies. Ces dernières années, c’était un local de rangement pour l’ASBL Atomium. 62 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 La Ville de Bruxelles a repris la possession des lieux début 2018, suite à la non-prolongation du contrat de location par l’ASBL Atomium. Elle a décidé de rénover la Rotonde pour lui offrir une seconde vie. Au mois d’avril dernier, elle est devenue l’Espace S ; un lieu de rencontre pour les seniors du quartier. La Rotonde 58 accueille des événements dédiés au troisième âge : des soirées dégustation, soirées musicales, expositions, organisations de promenades... Une belle initiative de la Ville de Bruxelles pour redonner vie à des lieux emblématiques d’autrefois. Donatienne de Vleeschauwer Comment Stromae est-il passé de chanteur à créateur ? En 2012, lors de l’élaboration de son deuxième album, Racine Carrée, Stromae a voulu repenser son univers visuel et son style vestimentaire. Pour réaliser ce changement, il s’est associé avec la styliste namuroise Coralie Barbier, qui est aussi sa femme. À deux, ils développent la marque de prêt-à-porter Mosaert qu’ils commercialisent dès 2014. Mosaert s’inspire de la mode africaine et des motifs wax. Toute la marque est fabriquée en Belgique, en France et au Portugal. Les capsules sont vendues en petite quantité et vous ne les trouverez que dans des magasins qui mettent en avant de jeunes créateurs. Pour cette nouvelle capsule, les vêtement sont uniquement vendus au Bon Marché ou sur l’e-shop du label. Coralie et Paul n’en sont pas à leur coup d’essai : ils s’étaient déjà associés en 2017 avec la marque de chaussure Repetto pour la capsule N°4. En plus d’être un créateur de mode, Paul Van Haver réalise des clips vidéos et des vidéos promotionnelles. Stromae a réalisé les derniers clips de Dua Lipa, Nicki Minaj, du groupe américain Major Lazer et de la Française Yael Naim. Dans ce domaine artistique, il fait aussi appel à Coralie Barbier pour le stylisme et à son frère Luc Junior Tam afin de l’aider dans la direction artistique. Le label Mosaert a été chargé de réaliser la vidéo promotionnelle pour la candidature de la Ville de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. Entre Stromae et Mosaert, nous pouvons nous emmêler les pinceaux… Saviez-vous que tout est un anagramme dans l’univers de Paul ? Stromae vient de « maestro » et Mosaert est lui-même l’anagramme de Stromae. Tout se tient dans ce label créatif ! Donatienne de Vleeschauwer © D.R. © D.R. COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Billy SA Rue Guillaume Tell 59 - 1060 Bruxelles Code Nace : 77210 - Location et location-bail d'articles de loisirs et de sport 7721002 - la location de bicyclettes del. : Verhaeghe Guillaume Brayton Global SPRL Rue Belliard 2 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : De Boon Frédéric Edissetio SARL Bastnicherstrooss 19 - 9638 Pommerloch - Luxembourg del. : Otten Sébastien EDPO - European Data Protection Office SA Avenue Huart Hamoir 71 - 1030 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Murphy Jane Fisher SPRL Boulevard de la Cambre 30 - 1000 Bruxelles Code Nace : 46389 - Commerce de gros d'autres produits alimentaires n.c.a. 4638907 - les autres commerces de gros alimentaires spécialisés n.d.a. 46900 - Commerce de gros non spécialisé del. : Firouzfar Ali Raza Jeewi SPRL Chaussée de Waterloo 965 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Petit Pascal The National Golf of Brussels SPRL du Roy de Blicquylaan 7 - 1933 Sterrebeek Code Nace : 4772101 - le commerce de détail de chaussures 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs 93123 - Activités de clubs d'autres sports de ballon del. : Deskeuvre Marielle Troosan SPRL Kasteeldreef 8 - 3390 Houwaart Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : de Troostembergh Antoine INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO A2RC Actiris AG Real Estate Aquiris Architectesassoc. Audi Forest Axa Axent B2AI Banque mondiale Bar Mardi Belges Jeunesses (Les) Belgian Chambers BioGourMed BNP Paribas Fortis BPI Brussels Beer Project Bruxelles Environnement 12-15 4-8 12-15 34-35 12-15 34-35 36-37 12-15 12-15 1 60-62 60-62 20 52 36-37 12-15 4-8 12-15 ; 30 ; 36-37 Bruxelles Urbanisme et Patrimoine 12-15 Bureau of International Recycling 27-28 Casino Viage CCIBILA CESRBC Citydev.brussels Coca-Cola Cospaia Danone Daoust Dewaele Dock (The) 60-62 58-59 Centre pour Entreprises en difficulté 54 Centry Global 4-8 50-51 4-8 ; 38-39 27-28 60-62 27-28 4-8 12-15 12-15 Eaglestone Easi EBP Elite Limousine EM2N EnergyVille Enterprise Europe Network Euler Hermes Eurochambres Europcar Belgique Facebook Fostplus Google Greenbizz Henning Larsen Imec Instagram Jeux d’Hiver (Les) KU Leuven LA Metro Land Invest Group LinkedIn Martin’s Hotel Microsoft Modalizy Mont-de-Piété Mosaert Musée de la Ville de Bruxelles NNOF 12-15 58-59 4-8 École Polytechniqe de Bruxelles 43-44 Elia 45-46 4-8 12-15 45-46 24 1 20 58-59 53 27-28 45-46 36-37 12-15 45-46 53 International Chamber of Commerce 25 J’Peux Pas J’ai Piscine Jam Hotel 60-62 60-62 60-62 45-46 4-8 12-15 53 60-62 45-46 16-17 60-62 60-62 60-62 36-37 Ondraf ONU Oxfam Passe à l’Appart Phosphore RethinkX Retis SBGE SCK-CEN Sergison Bates Architects SLRB Stanford University STIB Suez Tanneurs (Les) Tempo-Team Théâtre de Poche Théâtre Marni Twitter ULB Universiteit Hasselt UPSI Val-I-Pac Vito Vlam Wallonie Belgique Tourisme West 8 World Economic Forum YourMover noAarchitecten 12-15 Nouveaux Comptoirs Olfactifs (Les) 4-8 Octa+ 16-17 43-44 25 36-37 60-62 30 22 4-8 34-35 43-44 12-15 50-51 Société d’Aménagement Urbain 12-15 Spirito 60-62 22 16-17 27-28 60-62 4-8 60-62 60-62 53 40-41 ; 43-44 45-46 38-39 27-28 45-46 52 4-8 12-15 1 36-37 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 63
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 12.06.2018 Motiver et préparer son équipe au changement 14.06.2018 Comment recruter avec LinkedIn ? Du 11.09 au 16.2018 Cycle : comment choisir son CRM et motiver son équipe à l'utiliser Vente, marketing & Communication 11.06.2018 GDPR : la nouvelle législation va-t-elle « tuer » votre activité marketing ? 14.06.2018 Facebook : comment gérer et animer une page d’entreprise 15.06.2018 Apprenez à utiliser Instagram pour votre business 26.06.2018 Facebook : créer et engager votre communauté Efficacité 12.06.2018 Réussir son passage au télétravail 09.07.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 27.08.2018 Outlook et OneNote: le duo gagnant pour une efficacité optimale ! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 03 & 05.07.2018 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 21, 23, 28 & 30.08.2018 L'essentiel du droit du travail ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Droit commercial 11.09.2018 Comment passer des anciennes formes de sociétés aux nouvelles suite à la réforme du code des sociétés ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Cycle marchés publics 12.06.2018 Sols Pollués : un demi-milliard pour traiter l’ensemble du bassin bruxellois 19.06.2018 Appels d’offres de l’administration bruxelloise et du CIRB : allotissement et soustraitance, autant d’opportunités PME ! ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 — cco@beci.be Retrouvez notre agenda complet sur www.500.be 64 BECI - Bruxelles métropole - juin 2018 13.06.2018 Lunch dating Phd 14.06.2018 Precious AfterWork 19.06.2018 Speed Business Lunch 28.06.2018 Vintage Garden Party 30.08.2018 Summer Afterwork 06.09.2018 Golf Trophy ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) 21 & 22.06.2018 Forum économique transfrontalier « Greater Region 4.0 : The Greater Region goes Digital ! » - Luxembourg 27.06.20158 EEN - Digital transformation matchmaking event in Liverpool 28.06.2018 Club Food ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be

2018.05 Bruxelles Métropole


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L’herbe est vraiment plus verte chez les voisins Sur son terrain de golf de Steenokkerzeel, le Brabantse Golf met tout en œuvre pour garder son green parfaitement vert. De mai à septembre, c’est un système piloté par ordinateur qui fait en sorte que les greens ne manquent pas d’eau. Car sans eau, pas de greens bien verts. Une opération qui entraîne une consommation annuelle de quelque 6 000 à 8 000 mètres cubes d’eau. Jusqu’il y a quelques années, le Brabantse Golf utilisait des eaux souterraines aussi rares que précieuses pour l’entretien des greens. Désormais, grâce à la collaboration de Brussels Airport, l’herbe reste toujours bien verte sans plus devoir solliciter la nappe phréatique. Les eaux usées de l’aéroport, dûment épurées, s’allient à l’eau de pluie provenant des toits et du tarmac et récupérée dans des bassins d’attente pour maintenir les greens en parfaite condition. EDITO Sprout to be Brussels! Tout un numéro consacré à la fierté d’être Bruxellois, à ce qui de Bruxelles, à ses habitants, aux succès de ses entreprises : signal positif que nous avons voulu donner dans notre magazine. D’abord en vous donnant la parole : nous vous avons interpellés, via notre newsletter, en vous demandant ce qui vous rend, vous, fiers d’être Bruxellois. Mais aussi ce vous souhaiteriez améliorer dans votre ville. Et vous avez été nombreux à prendre le temps de nous répondre, ce dont nous vous remercions. « Se promener dans Bruxelles, c'est entendre toutes les langues, et faire le tour du monde sans s'éloigner du Manneken Pis. » « Le bon sens tranquille de la population et des entrepreneurs après le Brussels bashing m’épate vraiment. » « Il faudrait parvenir à mieux expliquer l’ensemble des actions qui permettent de rendre Bruxelles plus attractive au travers d'une communication fédératrice de toutes les belles initiatives. » Voilà quelques-unes des réactions, souvent enthousiastes, parfois incisives, qui nous sont parvenues – nous en publions une sélection, forcément limitée. Invité d’honneur de ce numéro, Hervé Hasquin, l’un des pères de la Région bruxelloise, nous a donné sa propre vision de Bruxelles : un discours fort, sans complaisance ; pas avare de critiques, mais pas avare non plus de propositions. Nous publions également les résultats d’une enquête menée par la Fondation Roi Baudouin, qui démontre, s’il en était besoin, l’attachement des Bruxellois à leur ville. Nous sommes aussi partis à la rencontre des « expats », ces citoyens du monde venus s’installer à Bruxelles et qui portent sur leur ville d’adoption un regard plutôt bienveillant. « C’est Bruxellois, et ça marche ! » : notre dossier n’aurait pas été complet sans un tour d’horizon de quelques entreprises bruxelloises, jeunes ou moins jeunes, peu connues du grand public, mais qui ont pour point commun d’exceller dans leur domaine et qui contribuent au dynamisme économique de notre ville. Last but not least, nous avons étudié de plus près deux secteurs que l’on peut qualifier de fleurons bruxellois : la culture et la construction durable. L’offre culturelle foisonne à Bruxelles, comme dans peu d’autres villes de cette taille. Quant à la construction durable, elle a fait de Bruxelles un exemple international. Que retenir de ce dossier ? Que, malgré tout ce qui peut laisser à désirer, nous aurions tort de dévaloriser notre capitale. Car oui, il y a de quoi être « Sprout » d’être Bruxellois ! Bonne lecture ! Marc Decorte, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 1
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SOMMAIRE 4 6 BECI online Digest Think Tank 12 Entretien avec Hervé Hasquin 14 Open source : appel aux médias ! 15 Pour ou contre l’élargissement du Ring de Bruxelles ? 16 Trop is te veel ! 17 21 mesures pour une mobilité du 21e siècle 18 Une foule d’idées pour la mobilité bruxelloise 21 Carte blanche : enfin un préaccord sur le budget mobilité ! 22 L’immobilier sort de l’immobilisme International 24 Entreprises et douanes : il faut qu’on se parle 25 Protégez-vous avec les Incoterms ! 26 Be.connected : développez votre business en Belgique et à l’étranger 27 Brexit : l’heure tourne Sprout to be Brussels 28 Bruxelles en 7 chiffres-clés 29 Bruxelles, selon vous 36 BruVoices : une déclaration d'amour des Bruxellois à leur ville 37 Points de vue d’expats 40 C’est bruxellois et ça marche ! 44 Construction : Bruxelles montre la voie durable 46 L’offre culturelle : l’atout charme de Bruxelles Entreprendre 48 Starter : Cabin3D 49 Salvatore Curaba : engagement, bonheur au travail et croissance 50 Compteurs intelligents : un outil dans la transition « low carbon » 51 Les fondamentaux du référencement naturel 52 Des marchés publics qui se numérisent Community 54 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 57 L’actualité Beci en photos 58 Demandes d'admission 59 Agenda 60 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 35 – Mai 2018 Au mois de juin : Green Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Charlotte Berard, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Marc Decorte, Aurélie Degrooff, Xavier Dehan, Frans De Keyser, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Gaëlle Hoogsteyn, Kaya Josse, Amy Kessels, Ophélie Legast, Victor Lepoutre, Laura Rebreanu, Étienne Rigo, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Loïc Vanhove. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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NEWS BECI ONLINE Social Media #BECImember : Parmi les membres de Beci, il y a aussi des asbl, telle la Ligue Braille qui offre des services aux personnes aveugles et défend leurs intérêts. Voir www.braille.be. Le programme ReStart, qui soutient les entrepreneurs faillis et les aide à prendre un nouveau départ, a fait l’objet d’un long reportage dans le journal Le Soir, relayé sur Facebook. Le 6 avril dernier, notre conseiller mobilité, Ischa Lambrechts, était sur l’antenne de la RTBF radio pour prendre part à un débat sur l’avenir de la mobilité bruxelloise. Nous vous en parlions dans notre numéro d’avril : Beci et le CHU Bruxelles ont réalisé une étude sur l’impact socio-économique de ce dernier. Plus de 8.000 emplois directs et un milliard d’euros de retombées économiques pour la Région. Voir http://impact-chubxl.be. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter d'avril Nous vous avons adressé un sondage personnalisé, interpellant chacun de nos destinataires sur sa vision de Bruxelles. Vos réponses en p. 29 de ce magazine. 8 Huit conseils issus de notre Social Selling Forum pour exploiter le potentiel commercial des réseaux sociaux, bâtir votre e-reputation et développer vos ventes. Le vélo de société, comme alternative ou complément à d’autres modes de transport. Un article proposé par notre membre Ahooga, partenaire de Mo, le Mobility Pop-up installé chez Beci. Voir aussi p. 18. Vous ne l’avez pas reçue ? Retrouvez nos précédentes newsletters sur www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 5
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NEWS DIGEST Ça va schtroumpfer chez Daoust en 2018 ! Daoust annonce une collaboration avec les Schtroumpfs. Ce partenariat s'inscrit dans les projets de développement du prestataire de services RH, sponsor principal de l'exposition « La Schtroumpf Expérience », qui ouvrira ses portes le 9 juin à Brussels Expo. Les lutins bleus fêtent en effet leur 60e anniversaire en 2018. Ils occuperont une place de choix dans les campagnes et Job Centers Daoust tout au long de l’année. travailleurs Daoust que l’entreprise met chaque jour au travail chez ses clients dans toute la Belgique ! Info : www.daoust.be Un Red Dot DesignAward pour Ahooga La société bruxelQuel lien peut-il bien y avoir entre Daoust et les Schtroumpfs ? Belgitude, famille et Valeurs, souligne le CEO Giles Daoust. « Les Schtroumpfs font partie de la fierté de notre pays. Notre collaboration avec les Schtroumpfs met en valeur cet ancrage belge auquel notre entreprise familiale tient tant. Au-delà de cette belgitude, ce sont les valeurs communes de Daoust et des Schtroumpfs qui font de ce partenariat une évidence : respect, convivialité et esprit de famille… autant de valeurs qui sont au coeur même de notre fameux ‘Welcome to the Family!’. » Si les Schtroumpfs fêtent leurs 60 bougies cette année, Daoust en soufflera 65 l’an prochain. Daoust est une entreprise familiale de 3e génération, active dans les principaux domaines des ressources humaines dans toute la Belgique. Fondée en 1954 par Albert Daoust, elle fut ensuite dirigée par son fils Jean-Claude, qui a lui-même transmis la direction à son fils Giles début 2015. Daoust affiche depuis une dizaine d'années une croissance annuelle à deux chiffres, et a grandi de 50% depuis 2015, passant de 135 à 205 millions de chiffre d’affaire en 2017. L’entreprise est présente dans les trois régions du pays avec près de 50 Job Centers, chiffre qui évolue constamment puisque Daoust a ouvert 10 nouvelles agences en 2017. Pendant toute l’année 2018, Daoust arborera les couleurs des Schtroumpfs. Vous retrouverez dès ce mois-ci les Schtroumpfs mécaniciens, secrétaires, cuisiniers, aide-ménager(e)s… représentant la grande famille des 6 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 loise Ahooga, qui conçoit des vélos pliants électriques et hyperlégers, s’est vue honorée du très prestigieux Red Dot Design Award. Cette récompense vient compléter le palmarès de la scale-up, déjà lauréate cette année d’un German Design Award et d’un Cycle Award. Ahooga s’est fixé pour mission « des villes plus intelligentes et heureuses ». Conçu en Belgique, produit en Europe, assemblé à Bruxelles, son Hybrid Bike est le premier vélo au monde à la fois électrique et hyperléger, pliant et performant. Pliant, donc intermodal. Cette combinaison unique de fonctionnalités est ponctuée par un cadre rigide sans charnières, un design pur et élégant, et une disponibilité en 215 coloris. Contrairement à la plupart des e-bikes, lorsque l’assistance électrique est coupée, l’Ahooga demeure un vélo léger, facile et agréable à conduire, rendant ainsi la notion d'autonomie étirable. « Je tiens à féliciter sincèrement les lauréats pour leur formidable succès dans le Red Dot Award Product Design 2018 », a déclaré Peter Zec, fondateur du Red Dot Award. « Le succès du concours est la preuve de la bonne qualité du design des produits et démontre une fois de plus que les entreprises sont sur la bonne voie. Quand je parle de bon design, je parle de plus qu'un produit attrayant. Tous les produits sont caractérisés par une fonctionnalité exceptionnelle. Cela démontre que les concepteurs ont compris leurs clients et leurs besoins. » Le Red Dot Award Product Design, dont les racines remontent à 1955, détermine les meilleurs produits créés chaque année. En 2018, les concepteurs et fabricants de 59 pays ont soumis plus de 6300 produits à la compétition. Un jury composé d'environ 40 membres a évalué les produits individuellement, en fonction de critères stricts portant notamment sur le niveau d'innovation, la fonctionnalité, la qualité formelle, l'ergonomie et la durabilité. Philippe Lefrancq, fondateur d’Ahooga, vient par ailleurs de signer un article sur les avantages du vélo d’entreprise, à lire sur notre site web, www.beci.be. Info : www.ahooga.bike © Reporters © Hans Warreyn VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS POURQUOI VOTRE SOCIÉTÉ CONTINUERAIT-ELLE À PAYER TROP D’IMPÔTS ? Découvrez les avantages d’un investissement Tax Shelter chez uFund DIGEST 9,70% net Un rendement attractif de 9,70% net* Un investissement intégralement sécurisé Les meilleurs services à chaque étape de votre investissement Brexit : le Comité des Régions s’inquiète Le Comité européen des Régions (CoR) a publié un rapport détaillant les conséquenc du Brexit sur le commer et l'économie des villes régions de l'Union Européenne. Le rapport, en grande partie basé sur des informations collectées par un questionnaire élaboré avec Eurochambres, révèle un manque d'information et * Taux non actuariel correspondant aux sommes totales perçues sur une période d’investissement de 18 mois. indique que les entreprises et autorités ne sont pas suffisamment conscientes ni préparées aux conséquences du Brexit. uFund - Avenue Louise 235, 1050 Bruxelles - +32 (0)2 372 91 40 www.ufund.be Un an avant le départ prévu du Royaume-Uni de l'UE, l'incertitude entourant la nature de la future relation euro-britannique complique le processus d'ajustement pour de nombreuses régions de l'UE. Cette incertitude, que le dernier accord de transition n’a pas atténuée, est encore aggravée par un manque d'analyse d'impact sur les économies locales. Manque d’analyse qui, à son tour, limite la capacité des autorités locales et régionales à formuler des stratégies pour faire face aux effets négatifs du Brexit. « Les résultats de ce rapport montrent qu'il n'y aura pas de gagnant du Brexit et que les autorités locales et régionales d'Europe le savent déjà. Après le RoyaumeUni, les régions irlandaises seront les plus touchées économiquement et socialement. Les régions d'Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique, de France, d'Italie et d'Espagne prévoient également un impact sévère, bien qu'il soit encore difficile d'évaluer les conséquences précises pour chaque région ou ville. Il est déjà possible et nécessaire d'agir au niveau européen pour contrer les impacts négatifs et atténuer le choc », déclare Michael Murphy, chef de la délégation irlandaise au CoR et membre du conseil du comté de Tipperary en Irlande. 189 Rooms and Suites 10 Meeting Rooms from 5 to 800 An elegant and intimate hotel … in the hearth of Brussels Le rapport conclut qu'il est nécessaire d'effectuer des études d'impact plus spécifiques et localisées afin de mieux comprendre l'impact potentiel du Brexit sur les différents secteurs d'activité et entre ceux-ci. La sensibilisation et le partage d'informations aideront les entreprises, notamment les PME, à mieux se préparer à faire face aux ajustements structurels et économiques qui en résulteront. Sur le même sujet, lire également notre article en p. 27. Info : http://cor.europa.eu Bd Adolphe Maxlaan 118-126 1000 Brussels - Belgium T. +32 (0)2 278 01 00 F. +32 (0)2 278 01 01 www.leplaza.be reservations@leplaza.be © Thinsktock NEWS DIGEST Les start-up belges peuvent-elles conquérir le monde ? La réponse à cette question est incertaine. Car, si le nombre de nouvelles start-up a augmenté en Flandre (5,4 %), en Wallonie (7 %) et à Bruxelles (4,3 %), leurs ambitions en termes de croissance internationale restent faibles. Le Rising Star Monitor, publié par Deloitte et la Vlerick Business School, révèle que 50 % des start-up belges ont l’intention de s'étendre. A contrario, cela signifie que l’autre moitié de ces jeunes entreprises n’en a pas l’intention. Or cette tendance implique des risques, puisque le marché belge est trop limité pour permettre à autant d’entreprises de rester viables. Quant aux entreprisse qui veulent s’étendre, elles n’envisagent pas forcément de le faire à un rythme soutenu. Autre élément important révélé par le rapport : les fondateurs négligent souvent de conclure un véritable pacte d'actionnaires, ce qui est inquiétant puisqu’un fondateur sur quatre quitte son entreprise au cours des trois premières années. Afin de soutenir les entreprises à haut potentiel sur le chemin de la croissance rapide, il convient de veiller en particulier à attirer des employés potentiels de manière plus professionnelle et à fournir aux employés existants un meilleur feed-back et un plan de carrière clairement défini. « La scène des start-up belge est dynamique, mais le meilleur reste à venir », estime Sam Sluismans, Partner Strategy & Innovation chez Deloitte Private. « Ces dernières années, l’écosystème a fortement mûri, de nouveaux fonds d’investissement ont été créés, la recherche et le milieu académique jouissent d’une renommée internationale et le gouvernement soutient les start-up au travers d’un certain nombre de mesures. Nous constatons qu’un grand nombre de start-up possèdent une équipe qualifiée, la technologie adaptée et les bons investisseurs. Nous n’attendons plus qu’une chose : les voir conquérir le monde. » « Beaucoup d’entreprises belges ont un haut potentiel de croissance, mais la grande majorité manque d’ambition », commente Veroniek Collewaert, professeure d’Entrepreneurship à la Vlerick Business School. « Elles préfèrent rester petites, évitant de procéder à plus de deux nouveaux recrutements dans les cinq ans, pour pouvoir rester parfaitement sous contrôle. Du côté positif, la proportion d’entreprises qui souhaitent croître est passée de 38 % l'an dernier à 44 % cette année. Nous sommes sur la bonne voie, mais il faut encourager les fondateurs belges à placer la barre plus haut. » Le Rising Star Monitor a interrogé 152 jeunes entreprises à haut potentiel en Belgique entre mars et mai 2017 et ainsi collecté des données auprès de 300 fondateurs. Le rapport fait partie de l’initiative Entrepreneurship 2.0, lancée par la Vlerick Business School en collaboration avec Deloitte Belgium dans le but d'acquérir des connaissances approfondies sur les problèmes que rencontrent les jeunes entreprises à haut potentiel. Info : www.vlerick.com/risingstarmonitor ESP A CE MEMBRE YouthStart stimule l’esprit d’entreprenariat de jeunes défavorisés ! Notre organisation internationale existe depuis 1998 en Belgique et jusqu’à présent a formé plus de 7.500 jeunes en quête d’opportunités. Par le biais d’une combinaison unique d’une formation axée sur la pratique et d’un coaching motivant, YouthStart rend les jeunes plus sûrs d’eux-mêmes, persévérants et matures. Si l'élaboration du plan d'affaires d’une entreprise est le fil rouge de cet atelier, il s'agit avant tout, en se focalisant en priorité sur leurs passions, leurs talents et leur expérience de vie, d’aider les participants à tracer leur parcours professionnel. Les objectifs envers les stagiaires consistent à : apporter un savoir général et des connaissances pratiques en matière d’entreprenariat et d’aptitudes requises pour entreprendre ; apprendre à utiliser les outils informatiques. Le module informatique comprend l’initiation aux programmes Excel/Google Sheets et PowerPoint/Google Slides ; encourager un comportement d’entrepreneur ; enfin, aider les participants à progresser vers une insertion socioprofessionnelle Le cycle de formation de 50 h encadre des groupes d’une dizaine de jeunes menés par deux formateurs certifiés YouthStart. Investissons dans les jeunes puisqu’ils représentent l’avenir de notre société ! Info : ariane.claeyssens@youthstart.be ; +32 2 313 33 00 - www.youthstart.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 9
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NEWS DIGEST TRADEMARKS PATENTS DESIGNS DOMAIN NAMES www.kirkpatrick.eu ip@kirkpatrick.eu Faillites et santé économique des restaurants en Belgique : impacts de la black box ? Après les faillites retentissantes des 11 restaurants bruxellois des frères Beyaz, le bureau d’information business Graydon et la Belgian Restaurants Association (BRA) ont mené une analyse approfondie sur la santé économique des restaurants en Belgique. Premier constat de Graydon : le nombre de restaurants en activité tend à augmenter sur les trois dernières années. C’est le cas en Flandre (+ 2,5 % entre 2015 et 2017), en Wallonie (+ 1 %), mais pas à Bruxelles où le nombre de restaurants chute de 3,5 % sur la même période. Environ la moitié des fermetures, de l’ordre de 500 restaurants par an, est la conséquence d’une faillite. Des chiffres relativement stables sur les trois années étudiées, quoique la capitale se révèle ici aussi plus fragile, avec un pic dès novembre 2016, qui perdure toute l’année 2017, et que la chute des 11 restaurants du groupe Beyaz n’arrangera pas pour le premier trimestre 2018. L’analyse des experts de Graydon par rapport à cette exception bruxelloise est claire : elle n’est que très faiblement imputable à l’instauration de la Caisse enregistreuse avec module fiscal (dite « black box »). Elle est également moins liée qu’on a pu le lire aux conséquences des attentats, du piétonnier, et des fermetures de tunnels. Simplement, les commentaires un peu trop alarmistes, voire les fausses informations qui ont circulé au printemps et à l’été 2016 sur une prétendue hécatombe dans les restaurants bruxellois, ont provoqué un phénomène 10 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 de prophétie autoréalisatrice : les fournisseurs, inquiets, ont serré les délais de paiement pour tout le secteur à Bruxelles et les structures les plus fragiles s’en sont retrouvées asphyxiées. Le tribunal de Commerce de Bruxelles a donné le coup de grâce. En tant qu’association représentative du secteur des restaurants en Belgique, la BRA formule plusieurs revendications, concernant notamment la lutte contre la concurrence déloyale, en veillant à ce que la « black box » soit activée par tous. À cet effet, elle recommande de donner priorité aux incitants fiscaux et à l’autorégulation du secteur plutôt qu’aux sanctions et aux contrôles. La BRA demande au ministre des Finances de clarifier les règles du jeu : seul un ticket TVA issu d’une caisse enregistreuse avec module fiscal doit être reconnu comme preuve valide d’une dépense professionnelle déductible. Elle demande aussi la simplification du ticket final délivré au client. Enfin, la BRA continue à revendiquer des baisses de charges sociales ONSS pour les employeurs du secteur, une diminution de la TVA pour les boissons non-alcoolisées et plus de flexibilité dans le temps de travail. Info : www.belgianrestaurantsassociation.be Marianne de Critsal, le 16 mai à Charleroi La Marianne de Cristal distingue chaque année une entreprise qui a particulièrement développé ses échanges commerciaux avec la France. Au-delà de son caractère prestigieux, la Marianne de Cristal permet d’ouvrir des portes dans l’Hexagone, que ce soit dans les milieux officiels, l’administration, l’industrie, l’artisanat et/ou le commerce. La soirée de gala durant laquelle sera remise la 23e Marianne de Cristal réunira les personnalités du monde économique, politique et culturel, en présence de l’ambassadeur de France, le 16 mai au Spiroudôme de Charleroi. Info : www.mariannedecristal.be © Thinsktock “ Le bonheur d’être un client Privilégié’’ Léa Votre fidélité récompensée Inscrivez-vous sur https://www.europcar.be/fr/programme-de-fidelite
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THINK TANK ENTRETIEN AVEC HERVÉ HASQUIN « L’Europe peut relancer le dynamisme économique à Bruxelles » Ancien ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ex-recteur de l’ULB, ex-ministre bruxellois dans les années 90, Hervé Hasquin dresse sa vision de notre capitale. Parmi les points à améliorer : la mobilité et la propreté. Géry Brusselmans À 75 ans, l’historien et homme politique Hervé Hasquin n’a toujours pas sa langue en poche. L’un des fondateurs, au début des années 90, de la Région de Bruxelles-Capitale, fervent défenseur de l’Europe, pointe une série de problèmes, notamment au niveau de la mobilité, la propreté et la complexité politique. Il livre à Bruxelles Métropole quelques pistes de solution. Bruxelles Métropole : Estimez-vous que les attentats ont plombé l’image de Bruxelles ? Hervé Hasquin : Pour fréquenter régulièrement les restaurants, les cinémas et certaines salles de spectacle, je n’ai pas le sentiment que l’image de Bruxelles ait été plombée par les attentats, hormis les premiers mois qui ont suivi le drame. L’amnésie est beaucoup plus grande qu’on l’imagine. Un Belge ou un touriste qui passe par Bruxelles ne pense pas forcément aux attentats. Ceux qui ont vécu les événements de près sont toujours marqués, mais ce n’est pas la majorité. Certes, un secteur comme l’hôtellerie a été plombé, mais il s’est redressé depuis. Vu dans sa globalité, l’état actuel de Bruxelles est donc satisfaisant ? Bruxelles m’insupporte de plus en plus. J’y ai résidé 35 ans et j’ai été ministre bruxellois entre 1995 et 1999. En 1999, j’aurais pu être Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale. Un an avant les élections, j’ai eu une discussion avec Louis Michel, le Président de parti de l’époque. Je lui avais dit que la ville serait ingouvernable à cause de sa complexité : il y a 19 communes, 19 chefs de police, 19 règlements d’urbanisme… Il faut se poser la question de qui gère la ville. La Région ou les communes ? Bruxelles oublie également qu’elle est la capitale du pays et qu’elle a des obligations envers la Flandre et à la Wallonie. La ville vous semble donc moins attractive que par le passé ? Je ne pense pas qu’elle soit moins attractive : les grands musées et les commerces sont toujours là. Le problème vient notamment de la mobilité. J’habite à Silly, à 45 km de la capitale. Je mets chaque année plus de temps pour arriver en ville. La mobilité y est désastreuse, la faute entre autres à Pascal Smet mais pas seulement. Il manque une réelle coordination des travaux entre le fédéral, la Région et les communes. On veut supprimer 12 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Les problèmes des travaux à Bruxelles viennent de l’absence de coordination entre les communes, la Région et le fédéral. des places de parking, on vous barre la route partout. Comme alternative, les Belges plébiscitent de plus en plus des villes comme Lille, Valenciennes ou Maubeuge. Comment redoreriez-vous le blason de la ville à l’étranger ? Si l’aéroport de Zaventem fonctionne bien et qu’il y a beaucoup de liaisons, les touristes viendront beaucoup plus dans la capitale. Prenez l’exemple de Liège. Vous rencontrerez beaucoup de Chinois car il y a des liaisons. Il existe par ailleurs une culture anti-européenne au sein du Parlement bruxellois et même chez certains ministres. C’est pourtant l’Europe qui fait vivre notre capitale ; les Européens ont un pouvoir d’achat considérable. Bruxelles doit également être beaucoup plus propre. Il y a un vrai laisser-aller, particulièrement au centre-ville. Il y a eu également des erreurs politiques, notamment autour du deal, que je résumerais en « Je te donne le terrain de football et tu me laisses faire le piétonnier » (à propos de la polémique autour de la construction du futur stade national et du projet de piétonnier lancé par Yvan Mayeur, ex-bourgmestre bruxellois, ndlr). © Reporters En parlant du piétonnier, qu’en pensez-vous ? Je ne dis pas que le piétonnier est une erreur. Il aurait toutefois dû être étudié avec des plans. Il n’y a par exemple plus de magasins de luxe le long du boulevard Anspach. Pas mal de gens y circulent, notamment des jeunes qui viennent se défouler. Tant mieux, mais il faut aussi attirer des personnes avec un pouvoir d’achat. Si on veut rendre la façade de la ville attirante, il faudrait installer des commerces de standing. Politiquement parlant, que réformeriez-vous à Bruxelles ? Il manque un préfet régional de police, qui puisse superviser l’aspect sécurité et organisation. Je vais dire une chose qui va déplaire à certains de mes amis bourgmestres : 19 communes, ce n’est pas tenable. Je ne verserais pas de larme s’il n’y avait qu’une seule Région. Serait-il possible d’entamer une profonde réforme de Bruxelles, voire de supprimer les communes ? C’est compliqué évidemment. 6 à 7 % de néerlandophones résident à Bruxelles. C’est beaucoup moins qu’il y a vingt ans mais ils bénéficient d’une protection. C’est une bonne chose ; les francophones bénéficient de cette même protection. Pour toutes les matières régionales, il y a huit ministres : cinq ministres et trois secrétaires d’État. Le ministre-président est quant à lui asexué linguistiquement parlant. La décision se prend au consensus et si vous n’avez pas l’accord des néerlandophones, vous ne vous pouvez pas décider. Il suffirait qu’un ministre s’oppose pour que rien ne se fasse. Les Bruxellois doivent en être conscients. Quelques personnalités politiques parlent de supprimer la Fédération Wallonie-Bruxelles. Vous êtes à la base de sa création et vous la défendez ardemment. Quels sont ses vrais atouts ? Globalement, on peut se dire que les Bruxellois, isolés en Flandre, ont eu la chance d’avoir bénéficié du soutien de la Wallonie. Deuxièmement, Namur est une jolie ville mais ne rivalisera jamais avec Bruxelles. La Fédération Wallonie-Bruxelles investit également beaucoup sur Bruxelles. Je pense toutefois que les Régions vont absorber les compétences de la Fédération, ce que je regrette. N’oublions pas qu’il y a 15 % de chômage dans la capitale. Cela devra se payer, et Bruxelles est amenée à recevoir moins d’argent dans les années à venir. Dans un autre domaine, il y a eu une réflexion autour d’une éventuelle fusion entre l’ULB et de l’UCL. En tant qu’ancien recteur de l’ULB, estimez-vous cette fusion pertinente ? Non. J’ai été recteur de l’ULB durant treize ans, doyen de faculté et vice-recteur. Ce qui a toujours fait la force des universités en Belgique, c’est l’émulation et un minimum de concurrence. Prenez l’exemple de la France. Toutes les universités y sont à peu près étatisées et contrôlées politiquement. La plupart des universités françaises sont au-dessous du niveau des écoles. Il n’y a pas de concurrence et la France veut faire la démarche inverse. Comment voyez-vous Bruxelles dans dix ans ? La Belgique existera toujours, tout comme la Région de Bruxelles-Capitale. Difficile de prédire sa santé financière et son taux de chômage. J’espère surtout que Bruxelles rattrapera son retard en matière de formation de la jeunesse. Il faut régler les problèmes de culture et de langue. Les Belges d’origine étrangère ne parlent pas forcément français et néerlandais. Le délit de sale gueule, dans le cadre d’une offre d’emploi, est une réalité. Ces problèmes doivent être réglés pour créer de l’embauche. Quel axe développeriez-vous pour apporter à notre capitale un nouveau dynamisme économique ? Je suis profondément européen et nous avons la chance d’avoir la capitale de l’Union Européenne. Nous devons nous sentir plus européens. Il faut que les politiques arrêtent de développer une stratégie ultra locale. J’ai été ministre de l’urbanisme. À l’époque, pas mal de groupes politiques disaient non à l’extension européenne. La seule ville qui pourrait se substituer à Bruxelles est Anvers, avec Bart De Wever. Je ne dis pas que l’Europe pourrait s’installer à Anvers. Par ailleurs, la capitale sans Zaventem deviendrait un grand village, ne l’oublions pas. À court terme, que changeriez-vous concrètement si vous étiez encore au gouvernement ? Je continuerais à développer le métro, dont j’étais à la base en 1995, époque où le gouvernement n’en voulait pas. J’aurais aimé construire une ligne de métro qui partirait de l’avenue Louise, puis passerait au-dessous de l’avenue Roosevelt et finirait vers Watermael-Boitsfort. Cela dégagerait tout un axe de la ville sans gêner l’environnement et sans casser de maisons. Les bourgeois d’Uccle n’ont pas voulu du métro, ni du périphérique. Je le regrette : Uccle devient une des communes les plus embouteillées et, a fortiori, la plus polluée de la ville. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 13
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THINK TANK plus large au bosseur, celui qui s’éclate dans son job et en fait une fierté et un moteur de son existence. Ceuxci sont peu mis en valeur, et très rarement présentés comme des exemples à suivre. Le cadre médiatique actuel n’encourage pas les gens à se dépasser, se lancer dans une carrière ambitieuse, voire même, soyons fous, entreprendre. Attention, je parle bien ici des médias généralistes, car les initiatives et médias spécialisés sont nombreux, du présent magazine Bruxelles Métropole au journal L’Écho en passant par la Start Academy – mais leur audience est ciblée. À la télévision, à la radio, et dans la presse grand public, c’est une autre histoire. OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO de Daoust Appel aux médias ! « Au village, sans prétention J'ai mauvaise réputation (…) Tout le monde médit de moi Sauf les muets, ça va de soi Tout le monde me montre du doigt Sauf les manchots, ça va de soi (…) Je ne fais pourtant de tort à personne En suivant mon chemin de petit bonhomme Mais les braves gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux » … chantait Georges Brassens. Dans le paysage médiatique actuel, le bosseur et l’entrepreneur souffrent un peu de ce syndrome : ils ont mauvaise réputation. En effet, les médias généralistes consacrent depuis quelques années déjà un espace important à des notions telles que l’équilibre vie privée / vie professionnelle, la protection des acquis sociaux, les métiers pénibles, le burnout, voire même l’utopie de l’allocation universelle. Lorsque des difficultés ou changements se produisent dans une entreprise, on donne prioritairement la parole à la critique. Ces mêmes médias généralistes donnent trop peu souvent la parole à l’entrepreneur, ou d’une manière 14 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Le bosseur et l’entrepreneur sont donc de plus en plus vus comme des anomalies. Oui, il faut bien travailler pour gagner sa vie, mais attention à ne pas en faire trop, au risque de se faire mal ou pire, de se faire exploiter. Alors il ne faut pas non plus être naïf en croyant que chacun peut exercer un métier passionnant. Mais, étant actif notamment dans le domaine de l’outplacement, je suis témoin de nombreux cas de personnes ayant perdu leur emploi, et dont le quotidien s’effondre littéralement sous leurs pieds. Car ils ont perdu leur « drive », leur socle, la fondation de leur quotidien. Nombre d’entre eux tombent dans une profonde déprime, voire pire, une dépression. L’écrivain de science-fiction Isaac Asimov nous met en garde contre une société qui donnerait la part belle à l’oisiveté (et confierait toute tâche pénible à la machine, au robot, voire à l’intelligence artificielle). Une telle société, où les bosseurs et les entrepreneurs seraient devenus rarissimes, serait vouée à la dépression, à la régression et ultimement à la destruction. Alors j’en appelle aux médias généralistes : il faut valoriser le travail et l’effort ! Mettre en évidence les bosseurs, les entrepreneurs. Donner aux jeunes – et aux enfants ! – l’envie de se dépasser ! Les fédérations professionnelles ont elles aussi un rôle majeur à jouer. Elles répondront qu’elles le font déjà et c’est exact : les initiatives sont nombreuses. Mais celles-ci visent trop souvent leurs seuls membres et les entrepreneurs en général. Les fédérations professionnelles devraient parler plus au grand public, en utilisant les médias généralistes. Par la communication, mais aussi par la publicité. Pour réussir, elles devront y consacrer des moyens financiers importants, aussi importants que ceux consacrés par certains organismes publics, partis politiques et syndicats dans leur communication, souvent extrêmement percutante. À bon entendeur ! PS : Si vous n’avez pas aimé ce texte, donnez-moi au moins un bon point pour avoir cité Georges Brassens et Isaac Asimov dans un seul et même article ! THINK TANK POUR OU CONTRE L’élargissement du Ring de Bruxelles ? Le gouvernement flamand entend réaménager le grand Ring de Bruxelles l’année prochaine. Ses plans prévoient une séparation des trafics local et de transit. Bref, un élargissement du Ring. Le développement économique bruxellois a-t-il besoin d’un tel chantier ? Et quel en sera l’impact sur l’environnement et la santé publique ? Peter Van Dyck Jean-Paul Van Avermaet, managing director de G4S et président du Voka Metropolitan La modernisation du Ring de Bruxelles est une nécessité. L’infrastructure date des années 70 avec, depuis lors, quelques aménagements. Comparez les statistiques de trafic d’il y a 40 ans avec celles d’aujourd’hui : vous comprendrez que des changements s’imposent. Prenons le réaménagement à bras-le-corps en scindant les flux locaux et de passage. Ces travaux sont essentiels pour la sécurité, surtout sur les tronçons de l’E40 vers la côte et vers Liège. Sur ce tracé, il y a de nombreuses entrées/ sorties d’autoroute ; de quoi susciter de nombreux mouvements dangereux. Les entrées et sorties ralentissent les flux, augmentent les accidents – et donc les encombrements. La saturation du Ring encourage le trafic parasite via les communes avoisinantes : Jette, Wemmel, Vilvorde, Zaventem, Woluwe et Evere. Pensons aux alternatives. Convaincre 10 % des automobilistes de ne plus utiliser leur voiture améliore immédiatement la fluidité. Les entreprises établies à proximité du Ring demandent que les autorités définissent des solutions. Puisque les travaux au Ring provoqueront énormément de nuisances, ces alternatives devraient être au point avant le début des chantiers. Une enquête menée auprès du personnel de G4S indique qu’un quart des collaborateurs envisagent les transports en commun, les vélos électriques ou le carpooling. Les choses bougent : trois nouvelles lignes de tram sont à l’étude et des voies cyclistes rapides vont être aménagées. À long terme, il faudra à la fois mettre en œuvre ces alternatives et élargir le Ring pour résoudre la congestion du trafic dans et autour de Bruxelles. Pensons aux conséquences de projets tels que Néo ou un nouveau stade de football – des projets difficilement refusables d’un point de vue économique. Ne rien changer, c’est opter pour le blocage. La logistique est un employeur majeur en région bruxelloise (en témoignent Brucargo et le nouveau centre de tri postal Bruxelles X). Ils ne peuvent pas fonctionner sans trafic fluide sur le Ring. Son élargissement est donc indispensable pour prévenir un ralentissement économique. Marina Dehing, conseillère communale ProGanshoren Une étude commandée par le gouvernement bruxellois en 2013 conclut qu’un élargissement du Ring provoquerait l’arrivée de 54.000 voitures supplémentaires sur le territoire bruxellois. Il faut s’attendre à une augmentation du trafic, notamment dans la perspective de grands projets commerciaux tels que Néo et Docks Bruxsel. L’étranglement de l’accès à l’E40 via l’avenue Charles Quint subsistera, puisque ce tronçon ne sera pas élargi. Nous demandons depuis longtemps la prolongation du tunnel Léopold II sous l’avenue Charles Quint, qui retrouverait sa beauté d’antan. Nous craignons donc que le nombre de véhicules sur le Ring ne fera qu’augmenter, alors que la solution réside dans l’adoption de moyens de transport alternatifs. Les plans du gouvernement flamand prévoient des lignes de tram et davantage d’infrastructures cyclistes, mais ils accordent trop peu d’attention au changement de mentalité nécessaire à un mobility shift. Il y a d’autres façons de combattre les embouteillages. Récemment encore, un expert affirmait qu’une limitation de vitesse à 90 km/h nous éviterait beaucoup d’encombrements, tout en réduisant la production de particules fines. Voilà qui mérite au moins d’être examiné. L’ennui, c’est que nous ne disposons pas d’informations objectives sur l’impact que peut avoir le trafic automobile sur notre environnement. C’est pourquoi nous demandons des appareillages de mesure. Je sais que certaines écoles, dont le Collège du Sacré-Cœur de Ganshoren, s’inquiètent de la pollution de l’air. Des communes telles que Jette, Zellik et Ganshoren aimeraient que l’on combine économie et écologie. Nous souhaitons une meilleure concertation entre les régions et davantage d’implication des communes. Nous avons aujourd’hui l’impression que tout se décide sans nous. Nous ne savons rien des nuisances que provoquerait un tel chantier. Les travaux à l’avenue de l’Exposition ont déjà généré d’importants flux de trafic parasite et des pertes de chiffre d’affaires pour les commerçants. Les chantiers ont engendré de gros désordres et la communication laissait à désirer. BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 15 © Reporters
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THINK TANK Davantage de respect pour les entrepreneurs ! De temps à autre, rarement, parfois ou beaucoup, l’administration est amenée à contrôler l’activité d’une entreprise. Elle doit le faire selon certaines règles légales, mais aussi dans le respect. Parfois, ce respect est totalement inexistant et les contrôles effectués ne se font plus dans une logique de bonne gestion, mais d’intimidation ou de rétorsion envers une société qui a osé s’opposer aux agissements unilatéraux et fautifs de l’ONSS – et qui a obtenu gain de cause. C’est que cette administration offre à ceux qui la dirigent quantité d’opportunités d’imposer brimades, intimidations, tracasseries en invoquant le bien commun : l’argent doit rentrer dans les caisses, bon sang ! Verse tout de suite le pognon, sinon tu vas le regretter ! Une forme d’intimidation bien huilée. Le pire, c’est que cet argent est bien rentré dans les caisses : l’ONSS l’impute de manière erronée et « facture » son erreur vers la société accusée d’un retard qui n’existe pas. Un exemple ? Un paiement ONSS effectué le 4 juillet 2012, enregistré par cette dernière en date du 14 janvier 2014 et imputée sur le premier trimestre 2013. Cela passe par des fiches rectifiées au Tipp-ex. Ce serait mieux que nos entreprises puissent se concentrer sur le développement de leurs affaires, l’engagement et la formation de leur personnel, au lieu de subir l’incompétence, l’amateurisme et l’arbitraire de certaines personnes à la direction d’administrations publiques. Parce qu’il y a moyen d’imposer des tracasseries, comme la tenue de trois contrôles fiscaux successifs avec, à chaque fois, des questions identiques sur des années identiques, avec le même travail qui doit être fourni trois fois. Autre exemple d’amateurisme de l’administration ? Le SPF Emploi qui envoie un courrier le 29 avril pour annoncer une inspection le 22 avril, finalement fixée au 12 mai. Le jour en question, l’inspecteur ne prévient personne et ne se présente pas. Au sein de la société, c’est une personne mobilisée pour rien. En définitive, l’inspection aura lieu le 16 juin. Ce n’est pas avec de telles pratiques que notre pays va gagner la bataille de l’emploi et de la bonne gouvernance… B. Russel Vous aussi, vous voulez témoigner d’une situation aberrante ou d’une décision injuste dans votre parcours d’entrepreneur ? Contactez-nous via er@beci.be ou appelez la rédaction au 02 643 78 44. Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 16 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Trop is te veel THINK TANK MEMORANDUM BECI 21 mesures pour une mobilité du 21e L e gouvernement Vervoort II sera-t-il jugé sur sa capacité ou ses difficultés à répondre aux défis de la mobilité bruxelloise ? Vaste question. Il serait sans doute injuste et réducteur de répondre par l’affirmative, mais ce thème pèse largement dans la balance et dans la perception du citoyen. Pour Beci, la mobilité est non seulement un thème politique majeur, mais aussi un thème économique et sociétal de la première importance. Comment rédige-t-on un mémorandum sur la mobilité ? En écoutant les entreprises, les acteurs de la mobilité, les usagers, les secteurs ; en s’inspirant des meilleurs exemples et pratiques dans d’autres grandes villes en Europe et dans le monde. En tâchant de rester réalistes et en visant la mise en place de solutions. En intégrant une nouvelle vision de la mobilité : celle de la mobilité comme un service. En intégrant les solutions offertes par les nouvelles technologies. En surmontant des obstacles qui relèvent de la gouvernance de nos institutions. Qu’observe-t-on ? Là où d’autres capitales réussissent à mettre des solutions en œuvre, les réponses dans et autour de Bruxelles semblent se faire attendre. Voilà notre message principal : des solutions existent ; il faut le courage et la volonté de les appliquer. Des solutions du 21e siècle, pour une mobilité du 21e siècle Le mémorandum Beci sur la mobilité vient de paraître. Un document accessible en un clic. À diffuser et à commenter largement en cette période pré-électorale. En résumé ? Pas de solution miracle, mais un ensemble de 21 mesures concrètes, pragmatiques, multimodales, innovantes, volontaristes et réalistes.Vincent Delannoy Le gouvernement Vervoort II sera-t-il jugé sur le dossier de la mobilité bruxelloise ? vice, sans oublier l’importance de la mobilité internationale pour l’attractivité de Bruxelles. Elles concernent à la fois des mesures préconisées de longue date et des mesures identifiées plus récemment. siècle. Une mobilité sans tabou qui vise à trouver des solutions et à non à désigner des coupables. Pour rappel, le coût d’une heure perdue dans les embouteillages se chiffre à 8,25 euros pour le trafic de passagers et entre 50 et 80 euros pour le transport de marchandises. À l’échelle de notre pays, on s’attend à ce que le coût sociétal de la mobilité atteigne les 6 milliards d’euros par an à l’horizon 2020. Ce montant englobe les coûts des conséquences de la congestion du trafic : pertes de temps, nuisances sonores, accidents de la route et pollution atmosphérique. Fiscalité, infrastructures, partage de la voie publique… Que propose le mémorandum ? Pour Beci, il n’y a pas de solution unique aux problèmes de mobilité ni de solution miracle, mais bien un faisceau de mesures qui, combinées et mises en œuvre de manière cohérente et volontariste, offrent une véritable solution. Ces 21 mesures ont trait à la fiscalité, aux infrastructures, au partage de la voie publique, à la mobilité conçue comme un serBECI - Bruxelles métropole - mai 2018 17 Et si la mobilité bruxelloise était, avant tout, affaire de gouvernance ? On en revient alors à notre interrogation de départ : le gouvernement Vervoort II sera-t-il jugé sur sa capacité ou ses difficultés à répondre aux défis de la mobilité bruxelloise ? Réponse en mai 2019. ● Vincent Delannoy, Centre de Connaissance Beci – vd@beci.be Plus d’info : Mémorandum Beci sur la mobilité, disponible en un clic : https://go.beci.be/mobility 6 © Gracq/Thomas Mercier 8,25 EUROS/H pour les passagers et 50 À 80 EUROS/H pour les marchandises : c’est LE COÛT DE L’IMMOBILITÉ, qui atteindra 6 MILLIARDS D’EUROS par an pour l’ensemble de la BELGIQUE D’ICI 2020.
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THINK TANK MOBILITÉ Une foule d’idées pour la mobilité bruxelloise Mo, le pop-up dédié à la mobilité urbaine, a été inauguré fin mars chez Beci. Un espace temporaire où cohabitent divers partenaires, qui cogitent ensemble à des solutions pour la mobilité bruxelloise. Présentation de quelques idées mobiles à exploiter Guy Van den Noortgate Stigo, la micro-mobilité avec un scooter électrique : « Stigo est le compromis de micro-mobilité idéal entre des distances trop courtes pour les moyens de transport classiques (voiture, bus, métro) et trop longues pour un déplacement à pied », explique Alexandre commun, en faisant office de carte Mobib Basic, ainsi que les vélos urbains Villo ! Parmi les autres services d’Interparking, pointons la mise à disposition d’emplacements dédiés aux vélos et/ou motos, une app afin de trouver le parking le plus proche (810 parkings en Europe), des accords avec des opérateurs de car-sharing, le car-wash ou encore des bornes de recharge électrique. Keolis, le transport en commun « Office on Wheels » : En dehors de la Stib, d’autres transports collectifs, comme le ramassage scolaire ou les navettes d’entreprises offrent une alternative à la voiture. Un autocar Dworkin, General Manager de MS Europe. « Stigo est un scooter électrique pliable, léger (14 kg), d’une autonomie qui varie entre 20 et 40 km selon le modèle, qui prend peu de place et s’intègre dans des offres multimodales. » Commuty, une app de gestion de parking : « Nous souhaitons aider les entreprises bruxelloises à gérer leur flux de voitures. Avec notre app de gestion de parking, l'entreprise maîtrise et optimise la gestion des accès à son parking, et offre aux conducteurs des alternatives à la voiture (covoiturage, vélo, véhicules en partage, télétravail etc.). Le conducteur peut choisir super facilement le transport le plus adapté à ses besoins journaliers, et l’entreprise optimise/réduit l’utilisation et les coûts de son parking. Un win-win-win travailleur-entreprise-Bruxelles », selon Anne-Claire Vanfleteren, Managing Partner. Interparking propose des services complémentaires : Avec son produit exclusif qu’est la Pcard+, Interparking offre des avantages tels que réductions ou tarifs soirée, mais également la possibilité d’utiliser les transports en 18 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 peut remplacer jusqu’à 50 voitures sur la route. « Keolis propose des ‘Offices on Wheels’ (bureau-bus) pour grouper les travailleurs dans leur trajet tout en leur permettant de commencer leur journée de travail dès leur montée dans l’autocar qui les mènera à l’entreprise », détaille Simone Popon, responsable marketing et communication. « Ils sont aménagés avec un équipement spécifique : prises pour ordinateurs et téléphones, imprimante, wifi, distributeur de café, etc. » Bestarter, un soutien aux nouveaux business : Parmi les entrepreneurs qui suivent le programme intensif de 6 semaines, basé sur la méthodologie active lean, ils sont de plus en plus nombreux à porter des idées qui traitent de la mobilité. On peut mentionner certains aspects plus précis tels que le parking à Bruxelles, la mobilité autour Mo, le pop-up de la mobilité urbaine, a été inauguré au 500 avenue Louise. THINK TANK des écoles, les livraisons écologiques ou encore l’optimisation des trajets. Bestarter apporte un accompagnement à toute startup qui souhaite innover dans le domaine de la mobilité. Via Mobilé, pour accroître la mobilité des entreprises : Bureau de mobilité indépendant, Via Mobilé offre aux entreprises différents produits et services pour les aider à augmenter la mobilité de leurs employés. Enquêtes de mobilité approfondies, établissement de plans de mobilité durable, coaching, sensibilisation et training des collaborateurs, assistance temporaire de managers de mobilité seniors ; passage d’une gestion de flotte à une gestion de mobilité, soutien aux projets innovants. CarAsap, la voiture avec chauffeur privé : CarAsap est une plateforme et une application qui permet de réserver une voiture avec chauffeur pour se rendre d’un point A vers un point B et qui s’adresse au marché corporate. Comme l’explique son fondateur et CEO, Jonathan Guzy, « Nous nous positionnons comme une alqui répondent aux facteurs ralentissant l’adoption du vélo comme le relief, le vol, la pluie ou les longues distances. « Notre vélo élimine toutes ces contraintes », explique Philippe Lefrancq, cofondateur d’Ahooga. « Il est adapté à l’infrastructure urbaine et péri-urbaine en place et est personnalisable aux couleurs et logo de l’entreprise, renforçant ainsi son image. » Connect2Move, le calculateur d’itinéraire multimodal : Connect2Move développe des solutions informatiques de mobilité intelligente pour les entreprises. « La solution que nous proposons est un calculateur d'itinéraire multimodal vous indiquant, en temps réel, selon vos besoins (rapide, écologique, économique) et vos contraintes (je n'ai pas de voiture, j'ai un vélo pliable, je ne veux pas conduire...), la meilleure combinaison de transport pour vous déplacer », résume Mathieu Jaspard, CEO de Connect2Move. CityMove, une approche centrée sur l’utilisateur : La startup CityMove développe une approche intermodale complète centrée sur l’utilisateur. Elle a pour objectif de ternative partielle aux taxis classiques et à la voiture de société. Grâce à notre technologie de pointe (mobile, web, call), nous offrons un service personnalisé. Par exemple, nous fournissons un reporting détaillé de l’utilisation de notre service et sur cette base, nous proposons des solutions spécifiques et adaptées à l’entreprise. » Renault favorise la mobilité durable : Renault Belgique/ Luxembourg (marques Renault, Dacia et Alpine) s’appuie sur un réseau de 225 points de vente et services. En tant que pionnier de la mobilité électrique en Europe, le constructeur entend devenir un acteur des écosystèmes électrique et énergétique intelligents. Dans ce cadre, le groupe Renault s’associe à des partenaires du secteur de l’énergie et de la mobilité durable afin de sensibiliser les citoyens, les entreprises et les pouvoirs publics aux enjeux mais surtout aux solutions de la mobilité durable. Ahooga, un vélo pliant, électrique et hyperléger : Ahooga s’est spécialisée dans une offre de solutions intermodales proposant des vélos pliants, électriques et hyperlégers relier les points de transports publics et privés en adaptant ses propositions aux besoins spécifiques du voyageur afin qu’il puisse prendre les décisions intelligentes et pertinentes en termes de mobilité urbaine. En d’autres termes, CityMove a pour ambition de lui offrir des propositions et un trajet hyper-personnalisé en temps réel. Europcar/Scooty/Ubeeqo, mobilité partagée : Spécialiste depuis plus de 60 ans dans la location de voitures et de véhicules utilitaires, Europcar s’est associée avec Scooty et Ubeeqo afin de diversifier les solutions de mobilité urbaine au bénéfice des utilisateurs. La startup Scooty propose système de scooters électriques partagés et en libre-service qui fonctionne avec une app qu’il faut télécharger. Ubeeqo propose, pour sa part, un système d’autopartage à Bruxelles ainsi que dans d’autres métropoles européennes. Ctec gère les flottes de vélos : Ctec propose aux entreprises des vélos (souvent électriques) en location long terme sous BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 19
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THINK TANK forme de renting/leasing. « Nous proposons à nos clients des solutions pour leurs déplacements domicile-travail, mais pas seulement », explique Michel Lagasse, Associate et Managing director. « Nous nous occupons de tout : de la maintenance aux réparations en passant par les assurances, les accessoires, les infrastructures, les applications diverses, etc. Nous aidons les entreprises, à partir d’une dizaine d’utilisateurs, à mettre en place une ‘bike policy’ qui corresponde à ce qu’ils souhaitent en termes de mobilité douce. » Joyn Joyn, l’assistant personnel de mobilité : Joyn Joyn aide à choisir en temps réel la meilleure solution de BePark partage les places de parking : BePark s’adresse aux gestionnaires de mobilité afin de leur permettre de mieux partager leurs espaces de parking ; le parking étant le point d’entrée de la mobilité des employés dans le bâtiment, quel que soit le moyen de transport personnel utilisé. Il doit donc répondre aux nouveaux besoins tels que le covoiturage, le time-sharing de places, les vélos en libre-service, les scooters, etc. BePark propose des solutions aux employés pour qu’ils planifient leur mobilité en fonction de leur droit d’usage du parking. Artepub/Bikeep, le parking à vélo sécurisé : Rouler à vélo c’est bien, pouvoir le garer en toute sécurité c’est mieux. Active dans la promotion culturelle et initiatrice du développement de parkings vélos à Bruxelles, déplacement dans un environnement urbain. Comme l’expliquent ses concepteurs, « Chacune de nos recommandations se veut intelligente, locale et personnalisée. Intelligente en tenant l’utilisateur au courant des meilleures options via les informations fournies par les partenaires et en tenant compte de l’environnement (météo, mobilité, pollution, etc.) ; locale, car chaque ville a sa propre dynamique ; personnalisée afin de répondre au mieux aux attentes de chacun et ainsi lui proposer les recommandations adéquates à ses besoins. » Drive My Kids connecte les parents taximen : Quand les écoles sont fermées, le trafic est plus fluide. C’est à partir de ce constat, et du fait qu’un parent consacre en moyenne 42 minutes à conduire ses enfants à l’école, que DriveMyKids a décidé d’en faire un taximan. « Ce que nous proposons, c’est que les parents s’entraident », déclare Thibaut Piraux, fondateur. « Nous avons développé une plateforme web, et bientôt une application, qui permet aux parents dont enfants sont dans la même école de se partager les trajets. DriveMyKids trouve automatiquement avec qui partager les trajets selon les disponibilités et horaires de chacun. » 20 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 jourd’hui avec Bikeep une solution sécurisée, connectée et fiable pour que le cycliste puisse garer son deux-roues en toute tranquillité. Chaque station est équipée de capteurs, d’une alarme haut-parleur, d’un renvoi de signal de détresse et d’une caméra de surveillance. Micropole/Movin’city, mix transport et tourisme : Entreprise française de services du numérique, Micropole a développé en 2017 Movin’city, une solution qui permet aux acteurs et opérateurs publics et privés, d’une part, d’optimiser de manière rentable l’utilisation de leurs réseaux de transport, et d’autre part, de développer davantage le tourisme urbain. Une dizaine de villes françaises bénéficient déjà de cette solution. L’évolution des infrastructures est inéluctable d’autant que, selon l'ONU, d'ici 2050, la population mondiale atteindra 9,6 milliards d'habitants, regroupés à 70 % dans les agglomérations. ● Info : https://go.beci.be/mo/fr THINK TANK CARTE BLANCHE Enfin un préaccord sur le budget mobilité ! Mais le temps presse ! Le projet de loi concernant l’instauration d’une allocation de mobilité en remplacement d’une voiture de société (cash for car) a été approuvé majorité contre opposition. La loi ne tardera plus à être publiée au Moniteur belge, avec une application rétroactive au 1er janvier 2018. M ais la bonne nouvelle que nous attendions avec impatience est le préaccord du gouvernement fédéral pour l’alternative au cash for car, à savoir le budget mobilité. Cette alternative, recommandée par le Groupe des Dix, préconise de substituer à la voiture de société un budget mobilité que l’employé utiliserait à sa guise pour se déplacer au moyen de transports durables : l'achat de vélos (électriques), de mono-roue, de scooters électriques, l'utilisation de voitures ou vélos en systèmes de partage, l'abonnement aux transports en commun, le stationnement à proximité de la gare, le covoiturage ou encore l'utilisation de taxis agréés. Il s’agit d’un premier pas concret vers la décongestion des routes belges. Car rappelons-le, le nombre de voitures de société ne cesse d’augmenter selon les derniers chiffres de belge de l’automobile (Febiac), velles voitures de société ont trées en 2017, soit une hausse rapport à 2016. Et ce, dans un embouteillages coûtent à l’État 2 % du PIB, d’après l’OCDE. Nous ne pouvons donc que saluer tiative du gouvernement que nous attendions depuis plus d’un an. En effet, une étude récente du bureau Traject estime que l’adoption d’un budget mobilité, proposant un large éventail de moyens de transport et intégré dans un plan de déplacements d’entreprise, permettrait de réduire de 15 % les déplacements en voiture. L’adoption au sein de notre propre groupe d’un plan de mobilité conforte ces estimations. Nous constatons clairement que de plus en plus d’employés changent progressivement leurs habitudes pour privilégier des moyens et services de transport alternatifs à la voiture : train, tram, bus, voiture partagée, vélo, etc. Veillons à ne pas perdre un an ! Mais attention à ne pas perdre trop de temps ! L’accord final devra expliciter de manière détaillée le fonctionnement du budget mobilité. Ainsi, tous les acteurs impliqués, à savoir les employeurs, les directeurs des ressources humaines, les comptables, les secrétariats sociaux et j’en passe, devront comprendre l’accord et le mettre en place. Le budget mobilité fonctionnant sur base annuelle et de manière difficilement rétroactive, il ne faut en aucun cas perdre un an de plus. Ma recommandation aux politiques est de ne pas rester sur ce préaccord, mais de le finaliser. Pour qu’il soit opérationnel au 1er janvier 2019, il est plus que grand temps ! Une autre recommandation est d’impliquer les quatre opérateurs des transports publics et surtout de veiller à ne pas inclure dans le budget mobilité les seuls abonnements. Les sociétés de transports publics, en collaborant étroitement, peuvent faire bouger les choses. Elles doivent s’associer afin de créer un système moderne et ouvert qui facilite aussi l’utilisation occasionnelle, comme le système d’e-ticketing par exemple. En effet, pour que des changements de mentalité aut surtout pousser à l’esailleur la possibilité de faire mobilité alternative et lui éventail complet de posdès lors incité à tester les solutions et à adopter celles qui ses besoins. Plutôt que de d’un abonnement, que le trapeut-être pas, favorisons plula carte… qui débouchera ’achat d’un abonnement. ord sur le budget mobilité, pose un geste fort sur le onnemental. C’est un premier bonne direction, surtout pour objectifs de l’Accord de Paons à ne pas perdre un an ! Etienne Rigo CEO d’OCTA+ et de Modalizy Un avis à partager ? Une oposition pour Bruxelles et ses eprises ? ez à la rédaction : er@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 21
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THINK TANK L’immobilier sort de l’immobilisme URBANISME & IMMOBILIER Depuis quelques années, l’immobilier prend un virage déterminant vers les nouvelles technologies. L’objectif : améliorer les services et les produits immobiliers et répondre aux nouveaux besoins des usagers. La course à l’innovation est déjà bien lancée. La preuve par trois. L ongtemps, le secteur de l’immobilier a été considéré comme un dinosaure, passif et immobile. Pourtant, depuis quelques années, on observe une prise de conscience de la nécessité d’aller de l’avant, que ce soit via des projets mixtes, des espaces communs, des nouvelles technologies…. Pour répondre aux nouvelles attentes du public, de nombreuses petites sociétés ont profité de la digitalisation pour lancer leur start-up et profitent pleinement de ces nouveaux outils. Nous avons été à la rencontre de trois d’entre elles. La colocation 2.0 Créée en 2016, Cohabs est un réseau de maisons partagées qui offre des solutions de logements entièrement meublés, flexibles, pour les jeunes actifs à Bruxelles. « La colocation, ce n’est pas neuf », commente Youri Dauber, fondateur et CEO de Cohabs. « Mais beaucoup de colocations sont exploitées de façon opportuniste. Avec mes associés, nous voulions mettre en place un projet qui soit vraiment communautaire et adapté aux besoins de la génération Y. » Les jeunes entrepreneurs ont donc repensé le concept de la colocation et son modèle économique, en misant sur les nouvelles technologies pour se différencier de leurs concurrents et attirer une cible bien précise. « Notre approche est presque entièrement basée sur les nouvelles technologies », explique Youri. « En pratique, tout se fait via notre site et notre application. » Le candidat locataire pose sa candidature et demande un rendez-vous. Il reçoit une réponse par mail et, si sa candidature est acceptée, le bail est envoyé et signé en ligne… Bref, tout est automatisé. « Le choix des nouveaux colocataires, par contre, est laissé aux membres de la colocation. Ce sont eux qui vivent ensemble, c’est donc à eux de voir si le candidat convient à l’état d’esprit de la maison ou pas », précise Youri. Une fois qu’on est membre de la colocation, l’app’ permet plein de choses : ouvrir la porte de la maison, régler le thermostat, commander des services comme du nettoyage ou du repassage, signaler un incident, un déménagement, créer un évènement, etc. « Avec Cohabs, nous souhaitons professionnaliser la colocation, la rendre plus crédible et plus sûre. » Pour Youri, plus le processus de colocation est structuré et bien pensé, plus les gens seront enclins à opter pour ce type de La technologie, bien implémentée, prend beaucoup de sens dans la nouvelle façon de vivre des gens. Youri Dauber (Cohabs) 22 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Gaëlle Hoogsteyn Le Building Information Modeling (BIM) permet de simuler un « chantier numérique », à l’usage de tous les corps de métiers du bâtiment. logement. « Nous recevons pas mal de demandes d’entreprises pour des locations à long terme, mais ce n’est pas vraiment notre créneau. Ce que nous souhaitons, c’est lier des gens à priori isolés qui ont envie de créer des liens. » Youri est convaincu que les nouvelles technologies sont l’avenir de l’immobilier. « La technologie, bien implémentée, prend beaucoup de sens dans la nouvelle façon de vivre des gens. Dans notre cas, ce qui est un peu paradoxal, c’est que c’est justement cette technologie (a priori plutôt impersonnelle) qui permet de créer l’esprit communautaire recherché. Avec notre offre de co-living, on essaye de rencontrer les valeurs de la nouvelle génération. » Travailler, vivre et sortir en ville Smartflats, c'est une start-up made in Brussels qui propose des résidences de tourisme en s'appuyant sur les nouvelles technologies pour offrir un maximum de services à ses clients. Le concept : accueillir des hôtes de passage dans des logements où ils peuvent se sentir comme chez eux. « Les habitudes de consommation changent au niveau mondial, y compris dans le secteur de l’immobilier », commente Alexandre Szmaj, cofondaD.R. D.R. THINK TANK teur et administrateur-délégué de Smartflats. L’idée de base est donc de proposer de vrais logesible de développer ce type de projets mixtes et de redonner un second souffle à ces quartiers. » Deuxième ville la plus cosmopolite du monde, Bruxelles est un lieu où la demande pour ce type de service est giganLes nouvelles technologies sont nécessaires pour sortir l’immobilier de son inertie. Alexandre Szmaj (Smartflats) ments dans des centres urbains pour de courtes ou de longues durées, avec de la flexibilité dans la vérification des disponibilités, dans la réservation, l’accès au bien, la commande de services supplémentaires, etc. « Nous proposons un processus beaucoup plus court et rapide que celui de la location classique, sans état des lieux, sans rendez-vous, sans bail à enregistrer, etc. Nos différents services sont disponibles 24 h/24 et notre application nous permet de chatter avec nos clients partout et tout le temps. La conciergerie est dématérialisée : plus besoin d’attendre sous la pluie que quelqu’un vienne vous remettre la clé de votre appartement. La technologie nous permet d’offrir à nos résidents les services qu’ils attendent », développe-t-il. Indépendamment des appartements, Smartflats propose aussi des espaces de co-working tout près de ses logements. « Dans les hypercentres urbains, il y a une demande mondiale de pouvoir à la fois travailler, se loger et se divertir au même endroit, que ce soit pour de courtes ou de longues durées », assure Alexandre. Lancée en 2012, la société n’a pas cessé de se développer et dispose aujourd’hui d’implantations dans les principales villes de Belgique. Le jeune entrepreneur est convaincu que l’immobilier, comme les autres secteurs, ne peut pas passer à côté de la numérisation. « Les nouvelles technologies sont nécessaires pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs et sortir l’immobilier de son inertie », se réjouit-il. « On sent qu’une nouvelle dynamique est en train de se créer. La rue Neuve, le Meir à Anvers sont de très chouettes localisations où il est tout à fait postesque. « Ce serait donc dommage de rater le coche ! » Concevoir, construire et maintenir en 3D Spécialisée dans les solutions informatiques pour l'architecture, l'ingénierie et la construction, Tase Solutions propose des solutions de modélisation des données du bâtiment (BIM). Issue du monde de l’aéronautique et de l’automobile, la méthode BIM consiste à créer un prototype digital de ce que l’on veut construire en 3D et à simuler tout ce qui est possible et imaginable. « Ainsi, dans le secteur de l’immobilier, on va simuler en 3D la construction, créer un chantier numérique sur lequel tous les corps de métier vont pouvoir intervenir et construire virtuelser des marges ou des suppléments importants au client. Concrètement, Tase Solutions aide le secteur de la construction à travailler selon la méthode BIM. « On conseille les entreprises du secteur. On les informe, on les forme et on les accompagne. Nous déléguons aussi du personnel pour renforcer des équipes de projet. » Pour que les utilisateurs potentiels se rendent compte des avantages de cette méthode, Tase a créé à Bruxelles un centre d’expérience BIM. « Au Bimex, on pourra tester la réalité virtuelle et augmentée, créer et optimiser un protocole BIM, simuler l’interaction entre le chantier et le bureau d’étude... », développe M. Petit. Autre projet en cours : créer un espace de travail pour des professionnels qui veulent utiliser et approfondir le BIM mais ne disposent pas de la technologie et des logiciels nécessaires. « Notre objectif sera de mettre à leur disposition des stations de travail, des technologies et des spécialistes pour qu’ils puissent produire leurs dossiers, collaborer, présenter leur projet. » Depuis dix ans, l’équipe de Tase Solutions sensibilise le secteur de la construction à l’utilisation des À long terme, les acteurs du secteur de la construction qui ne travaillent pas avec la méthode BIM seront exclus de toute une série de projets. Emmanuel Petit (Tase Solutions) lement », explique Emmanuel Petit, Managing Director. Les avantages de cette méthode de travail sont nombreux. « Cela permet, notamment, d’améliorer la compréhension du projet et le processus de prise de décision, de partager et utiliser les mêmes données, de façon homogène, dans l'ensemble du cycle de vie du projet et de réagir rapidement en cas de besoin », précise Emmanuel Petit. Utiliser le BIM permet aussi de remettre au client des devis extrêmement précis et ne plus imponouvelles technologies. « Les enjeux sont majeurs. Dans une réglementation récente, la Commission européenne autorise les pays membres à rendre l’utilisation du BIM obligatoire. Concrètement, à long terme, les acteurs du secteur de la construction qui ne travaillent pas avec la méthode BIM seront exclus de toute une série de projets », assure-t-il. Selon lui, la méthode BIM est la clé de la numérisation du secteur de la construction et devra de plus en plus faire partie de la vision de l’entreprise. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 23 D.R. D.R.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Entreprises et douanes : il faut qu’on se parle Les exportateurs belges sont-ils prêts pour le Brexit ? Sont-ils bien informés du Ceta ? Disposent-ils d’informations claires et complètes sur les procédures douanières ? Ces questions, et d’autres, étaient au cœur d’une enquête menée par Beci en prélude au Forum Douanes régional. Conclusion : les entreprises sont demandeuses d’une meilleure communication de la part des services douaniers. Emmanuel Robert L e 27 mars dernier se tenait la 2e édition du Forum Douanes bruxellois, organisé conjointement par Beci et les services douaniers. Une rencontre entre les entreprises bruxelloises et les services des douanes, avec pour objectif d’instaurer le dialogue et de cerner d’éventuels problèmes, tandis que le nouveau CDU (le Code des Douanes de l’Union européenne) entre progressivement en vigueur : il sortira pleinement ses effets d’ici la fin 2020. Pour préparer cette rencontre, Beci a consulté des entreprises bruxelloises actives à l’international. Un échantillon limité mais représentatif, composé de quelques grandes entreprises et de PME exportatrices, interrogées sur leur perception des procédures douanières et sur quelques questions d’actualité internationale, dont le Brexit et le Ceta. Sur ces deux sujets, un constat étonnant : les entreprises s’estiment généralement formées du Brexit, dont les t encore en négociation, que du traité de libre-échange Europe-Canada, lequel est déjà en vigueur « Le paradoxe n’est qu’apparent estime Jean-Philippe Mergen, directeur Enterprise Europe Network chez Beci. « C’est probablement le reflet des in térêts des entreprises bruxel loises, beaucoup plus concernées par le commerce avec la Grande-Bretagne qu’avec le Canada. Belgique est d’ailleurs particulièr exposée aux risques du Brexit ; les études indiquent que nous serons le 2e pays européen le plus impacté, après l’Irlande. Pour certaines grandes sociétés belges, cet impact s’évalue en dizaines de millions d’euros. Il est logique que nos entreprises y soient attentives. » Dans ce contexte, Jean-Philippe Mergen s’inquiète des réponses reçues à une autre question : seule une entreprise sur trois affirme avoir pris les mesures nécessaires pour préparer le Brexit. « La sortie de la Grande-Bretagne du marché unique, c’est dans un an ! Il est temps pour les entreprises d’analyser en profondeur leur chaîne de valeur et leurs processus de production pour situer les risques et les prévenir. Si vous exportez des biscuits vers le Royaume-Uni, vous êtes 24 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 forcément concerné. Mais vous l’êtes aussi si vous importez du beurre anglais pour fabriquer vos biscuits : il pourrait vous coûter plus cher l’an prochain. Et vous l’êtes encore si vous faites appel à un laboratoire de Manchester ou de Birmingham pour tester vos produits et vous faire certifier. Comment évolueront les prix des prestations de ce laboratoire ? Les normes britanniques seront-elles demain différentes des normes européennes ? Ce labo sera-t-il encore agréé pour le marché UE ? Il vous faudra peut-être prévoir des alternatives. L’analyse de la chaîne est très importante. » Un centre d’appel douanier ? Bonne idée ! Autre enseignement de l’enquête : on pourrait croire les entreprises bruxelloises sensibles aux avantages du transport multimodal, dans une ville à la fois connectée à la route, au rail, à la voie d’eau et aux voies aéelles ne semblent guère y déplus-value. « C’est un constat mais il est là. Peut-être estce lié à l’impact des transbordements ? Ou à l’inefficacité elative de certains modes de transport à l’international ? » Enfin, l’enquête met en évidence la demande des eprises, en attente d’une eure communication et d’un eur service client de la part des douanes. Ainsi, elles sont très maement favorables à la création d’appel par l’Administration Générale des Douanes et Accises (AGDA). De même, la moitié de nos interlocuteurs souhaitent des éclaircissements sur l’auto-certification en matière d’origine préférentielle (le système Rex, sur lequel nous reviendrons dans un prochain article). « Des efforts importants ont déjà été faits », reconnaît Jean-Philippe Mergen. « Il existe par exemple un point de contact avec les clients au sein des services douaniers. Mais il reste un potentiel d’amélioration. » ● Info : Jean-Philippe Mergen –Tél. 02 210 01 77, jpm@beci.be Contact douanes régional : da.klama.gc.bruxelles@minfin.fed.be IMPORTATION-EXPORTATION Protégez-vous avec les Incoterms ! À l’ère de la mondialisation, on pourrait penser qu’exporter est très simple. Force est pourtant de le constater : conclure des contrats internationaux n’est pas une formalité et les différends, notamment lors de la livraison, sont nombreux. Pour les éviter, une solution : les règles Incoterms. Gaëlle Hoogsteyn D epuis la nuit des temps, on a fait venir, par bateau, puis par train et par avion, des denrées exotiques des quatre coins du monde. Avec la mondialisation, de plus en plus de produits sont fabriqués ailleurs pour être importés ou transiter par chez nous. La Belgique est, elle aussi, exportatrice de biens et de services. Mais si le commerce international est un fer de lance de l’économie, il n’est pas toujours simple pour autant. Les manières de travailler varient d’un pays à l’autre tandis que les langues, les douanes, les différents systèmes judiciaires et les barrières non-tarifaires peuvent compliquer les échanges. Dans ce cadre, les Incoterms constituent souvent une bonne solution et offrent un avantage indéniable : la prévisibilité. Les règles Incoterms définissent les obligations réciproques du vendeur et de l'acheteur dans le cadre d'un contrat d'achat/vente international. Reconnues partout dans le monde, elles constituent un langage commun pour les entreprises qui travaillent à l’international. À l’origine, ces règles ont été créées par la Chambre de Commerce Internationale à Paris, en 1936 ; leur dernière version, Incoterms 2010, est en vigueur depuis le 1er janvier 2011. Il existe actuellement 11 Incoterms répartis en 4 familles (E, F, C et D) qui engendrent, pour le vendeur, un ordre croissant d’obligations en termes de coûts et de risques. Le choix de la règle Incoterms devra tenir compte de la nature des marchandises, mais aussi d’un ensemble d’autres paramètres. Une transaction qui porte sur l’acier n’est pas la même que celle qui porte sur la livraison de chocolat ou autre denrée périssable. Des responsabilités partagées et limitées Les règles Incoterms définissent les obligations relatives à la livraison des marchandises et le partage des responsabilités entre vendeur et acheteur. Plus particulièrement, elles précisent le lieu et le moment où le vendeur exécute son obligation de livraison ; le transfert de risque (le moment où le risque de perte ou de dommage est transféré du vendeur à l'acheteur) ; la répartition des frais relatifs à la marchandise (transport, vérification, emballage, assurances…) ; enfin, les responsabilités relatives à certains documents administratifs (formalités douanières). Les Incoterms visent également à diminuer les risques liés au commerce international, tels que les malentendus liés à la culture, au comportement ou à la langue, mais aussi les risques politiques, les risques de pertes ou de dommages, les risques financiers, etc. Les mêmes règles définissent aussi qui doit prendre en charge et accomplir les formalités liées aux opérations d’exportation et d’importation. Grâce aux règles Incoterms, vendeur et acheteur savent ainsi à quoi s’attendre, sont protégés, et on élimine toute ambiguïté dans la livraison des biens résultant d'un contrat ou d'une entente : une transaction internationale ne peut se faire avec succès que si le vendeur et l’acheteur savent précisément à quels coûts, risques et formalités ils s’engagent. Dans les faits, beaucoup de différends surviennent par méconnaissance du transfert des risques ou des coûts, mais aussi par ignorance de ses propres obligations de livraison. Travailler avec des règles Incoterms doit permettre d’éviter ces désagréments. ● Avec la collaboration de Mathieu Maes, Secretary General ICC Belgium . Pour aller plus loin Les Incoterms : transferts des risques, des coûts et aspect douanier Quand ? Le 30 mai Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Amy Kessels, +32 2 643 78 32 – ake@beci.be www.500.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 25 © Thinsktock
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INTERNATIONAL BE.CONNECTED Développez votre business en Belgique et à l’étranger Toute entreprise est à la recherche de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités commerciales ; que ce soit pour gagner des parts de marché localement ou se développer à l’international, les entreprises doivent pouvoir étendre leur réseau de clients, fournisseurs, distributeurs, etc. Encore faut-il trouver le partenaire de confiance. Et identifier les marchés les plus propices à votre expansion. Charlotte Berard C' est pour faciliter ces démarches que Beci a décidé de mettre be.connected à disposition des entreprises : une nouvelle plateforme de matchmaking B2B. Vous pouvez y faire des affaires non seulement dans le réseau Beci, mais également dans ceux de huit chambres de commerce partenaires en Europe : Finlande, Bulgarie, Belgique, Italie, Lituanie, Slovénie, Royaume-Uni et France. Sur be.connected, vous pouvez diffuser ou répondre à des propositions d’affaires variées (services, produits, fournisseurs, franchisés, distributeurs, etc.) et profiter de trois atouts-clés de la plateforme : confiance, efficacité et visibilité. Confiance, parce que les profils d’entreprises inscrites sur be.connected sont modérés par les chambres de commerce partenaires. Concrètement, ceci implique que les sociétés membres de la plateforme ont bien « pignon sur rue » et que leur identité est vérifiée : pas de faux profils à craindre. Ce n’est pas tout : si vous avez la moindre hésitation ou difficulté à entrer en contact avec un partenaire, vous pouvez compter sur l’aide du modérateur de la chambre de commerce actif sur le réseau be.connected. Efficacité, parce que là où le « business development » peut s’avérer long, difficile et coûteux par des méthodes traditionnelles, be.connected vous permet de trouver des partenaires en France, Belgique, Lituanie ou d’autres pays encore, sur une seule et même plateforme. De plus, vous pouvez prospecter de nouveaux contacts à l’aide de la base de données Kompass (qui compte parmi les leaders mondiaux) et identifier les contacts nécessaires à votre développement. Les opportunités d’affaires diffusées sur be.connected bénéficient en outre d’une solide visibilité auprès des huit chambres de commerce partenaires en Europe, mais aussi auprès d’un réseau de 4.000 membres actifs à travers le continent. Et ces opportunités sont souvent relayées sur les réseaux sociaux (profils Facebook, Linkedin et Twitter de be.connected). Enfin, l’équipe be.connected assure un suivi proactif des opportunités et contacts afin de donner un maximum de succès à vos projets. 26 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Comment s’inscrire (gratuitement) ? L’utilisation de be.connected est gratuite pour les membres de Beci (la plateforme s’ajoute à la gamme de services offerts aux membres). Si vous n’êtes pas encore membre de Beci, vous pouvez profiter d’un essai gratuit de 30 jours. Vous aurez amplement l’occasion de tester le potentiel de la plateforme. Après ces 30 jours d’essai, le prix du service est de 8,3 euros par mois (100 euros HTVA par an). N’attendez plus, créez votre profil sur be.connected et développer de nouvelles opportunités d’affaires dès aujourd’hui ! ● Info : www.beci.be/be_connected/ Deux exemples ➜ Une compagnie basée en Grande-Bretagne souhaitait développer ses services en Lituanie. Cette société a répondu à une opportunité business créée par la Chambre britannique en Lituanie sur la plateforme Cobcoe Connects, le volet britannique de be.connected. L’entreprise et la chambre ont entamé des échanges en vue d’une collabortation. ➜ Une entreprise belge était à la recherche d’un expert de la législation fiscale israélienne. Avec l’aide de Beci, cette entreprise a publié une opportunité sur be.connected. Via la Chambre de commerce franco-britannique, elle a été mise en contact avec les chambre de commerce britanniques en Israël, qui lui ont fourni des contacts. INTERNATIONAL EUROPE - ROYAUME-UNI Brexit : l’heure tourne L’élément majeur du Brexit ? Le temps qui s’écoule. Le vendredi 29 mars 2019 à 11 heures s’approche inexorablement. Mais à moins d’un an de l’échéance, rien ne bouge, ou alors si peu. L es négociateurs européens proposent des scénarios et posent des questions précises, telles que l’organisation des contrôles douaniers. Dans son allocution de la Mansion House, début mars, la première ministre May plaidait quant à elle pour une reconnaissance mutuelle et des mesures de transport transfrontalier aussi souples que possible entre l’UE et le Royaume-Uni. Cette question du contrôle frontalier révèle les contradictions du Brexit. En effet, un Brexit (dur) impliquerait que le Royaume-Uni reprenne le contrôle de ses frontières, sauf entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Et sans le spectre de files interminables de camions de part et d’autre du Chunnel ou dans les ports de Zeebruges et de Douvres. Les secteurs du transport et de la production craignent dès lors des pertes de chiffre d’affaires et militent en faveur d’un Brexit souple. Beci a rencontré Jolyon Drury, du Chartered Institute of Logistics and Transport – CILT. Il négocie avec le ministère des transports et d’autres départements sur les conséquences d’un Brexit dur sur le transport international de marchandises. Il rappelle que, chaque année, 4 millions de camions, dont 90 % en provenance de l’UE, entrent au Royaume-Uni via le Chunnel et la M20. Avec le temps et l’union douanière, 38 instances gouvernementales britanniques sont aujourd’hui impliquées dans l’importation, le contrôle et le traitement de multiples marchandises (véhicules, pièces, produits agricoles, animaux vivants, etc.). Le Brexit oblige le Royaume-Uni à développer un système propre qui transmettra toutes ces données directement à ces 38 instances. Jolyon Drury estime que c’est techniquement possible. Il propose que toutes les données des transports routiers vers le Royaume-Uni soient transmises numériquement aux instances britanniques via un système de reconnaissance de plaques minéralogiques, tel qu’en Allemagne- ce qui permettrait aux camions de traverser sans s’arrêter la frontière UE-UK, comme aujourd’hui. Techniquement possible, certes, mais un investissement très lourd qui ne pourra jamais être prêt pour mars 2019. Il nécessiterait au moins deux années de plus, pour autant que l’UE accepte pareil investissement. M. Drury précise que ce problème technique n’est pas lié au Brexit, stricto sensu. Beaucoup de transporteurs agréés échangent déjà des données numériques. La mise en œuvre d’un système pour tous les types de transport aura lieu de toute façon, dans le futur. Le Brexit se limiterait à accélérer son implémentation, si un accord est obtenu. Frans De Keyser, conseiller missions externes Beci Et nous revoilà au tic-tac de l’horloge. Il n’y a pas encore l’ombre d’un accord sur une solution technique. Que faire, le vendredi 29 mars à midi, de tous les camions qui attendront de traverser le Chunnel ? Sans oublier les questions fondamentales du Brexit : toutes les règles du marché unique européen en matière d’exigences qualitatives, de protection des consommateurs etc., s’appliqueront-elles encore à l’importation de marchandises au Royaume-Uni ? Et celui-ci appliquera-t-il des tarifs douaniers minimaux ou nuls sur les marchandises importées de l’UE ? Que fera l’Europe des marchandises importées du Royaume-Uni ? Lors de l’entrée en vigueur du Brexit, une frontière s’instaurera de facto, avec des réglementations qui ne seront pas d’office identiques de part et d’autre. Mme May et le gouvernement britannique proposent l’instauration de cette frontière, mais sans effet sur la validité des réglementations européennes en matière de transport de marchandises et de douane. En échange, le pays du Brexit demande un système coordinateur de reconnaissance réciproque. Bref, une sorte d’instance bilatérale au-dessus des réglementations et institutions européennes, par laquelle des accords contraignants pourront être conclus entre le gouvernement britannique et la Commission européenne. Cela n’est possible que si l’UE devient une fédération politique véritable. Mais aucune majorité ne se dégage en ce sens au sein des 27 membres. Il semble que le Brexit ne débouchera pas sur une guerre, mais sur un enlisement. Pour les entreprises, il s’agira plutôt de choisir entre la peste et le choléra. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 27 © Thinsktock
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TOPIC Bruxelles en 7 chiffres-clés Dynamisme entrepreneurial Par ailleurs, selon les estimations de Visit.brussels2 , on parlerait dans notre capitale pas moins de , Bruxelles serait la 2e 108 langues. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations3 ville la plus cosmopolite du monde après Dubaï. 12.461 nouvelles entreprises ont vu le jour à Bruxelles en 2017, soit 13,2 % des starters belges. C’est le taux d’entrepreneuriat est le plus élevé du pays : Bruxelles, ville verte Avec la nature occupe plus de 50 % de la superficie de la Région bruxelloise6 , ce qui en fait l’une des métropoles les plus vertes du monde. 10,5 starters pour 1.000 habitants (contre 8 en Flandre et 6,8 en Wallonie). 4 8.000 hectares d’espaces verts Savoir Avec 59 implantations universitaires ou d’enseignement supérieur et 5 90.000 étudiants , dont 21 % d’étudiants étrangers, Bruxelles est la première ville étudiante de Belgique. ir Les hôtels bruxellois ont recensé 6,65 millions de nuitées de nuitées en 2017 (+21 %). Bruxelles est même devenue la première ville internationale de congrès8 en 2016, avec 906 événements organisés. 28 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Bruxelles est ainsi revenue à son niveau de 2015, avant les attentats. Ces nuitées se répartissent en 45,6 % de tourisme de loisir et 54,4 % de tourisme d’affaires7 . étaient hébergés en 2017 sur la plateforme agenda. brussels (+2,25 %). 20.430 ÉVÉNEMENTS CULTURELS Culture Bruxelles est située en plein milieu de la « banane bleue », la zone la plus urbanisée et la plus riche d’Europe : plus de 100 millions d’habitants sur un arc d’environ 1500 km, avec un PIB/habitant généralement compris entre 100 et 125 % de la moyenne de l’UE. 1 Chiffres IBSA 2 Selon Visit.brussels, Bruxelles Europe en Chiffres 2016 3 World Migration Report 2015 4 Atlas du Créateur Graydon/Unizo/UCM 5 ADT, État des lieux de la vie étudiante 6 Chiffres Bruxelles Environnement 7 Visit.brussels, baromètre touristique 8 Selon l’UIA (Union des Associations Internationales) e D l l e i s v r e e c r e T e n s i s m o t a i t u é s A u e 1 j r n a i v e 2 r 0 7 1 B , r x u 1 7 9 n a t i o n a l i t é s 1 . Position géographique TOPIC Bruxelles, selon vous SPROUT TO BE BRUSSELS Le mois dernier, dans notre newsletter, nous en avons surpris plus d’un ! Un sondage personnalisé sur le thème de « Sprout to be Brussels » a en effet été lancé afin de connaître votre avis sur notre capitale. Vous êtes nombreux à avoir répondu, et pour cela merci ! Après avoir collecté l’ensemble de vos réponses, nous avons choisi de vous faire partager les plus significatives d’entre elles. Découvrez ce qui a rendu fiers les Bruxellois ces 12 derniers mois ! Ophélie Legast et Victor Lepoutre 1. Quel est selon vous le meilleur atout de Bruxelles? « Bruxelles est un centre névralgique diplomatique ; le centre de décisions de lobbies, de fédérations. C’est aussi le siège de l’OTAN, de l’Union Européenne, et de nombreux think tanks, ce qui lui donne une place centrale en Europe et dans le monde. » Michel de Kemmeter, Conseil en prospective économique « Bruxelles jouit d’une diversité intellectuelle, artistique, culturelle, urbanistique et gastronomique, qui en fait une ville particulièrement complète et intéressante. » Jessica Herfurth, indépendante « Le multilinguisme et le bilinguisme sont de grands atouts pour Bruxelles. Ils en font une ville super diversifiée et qui ne peut être habitable que si toutes les cultures sont respectées. Cela nous permettra ensuite de devenir un exemple pour l'ensemble de l'Europe. » Bert Anciaux, Président d’Actiris « Ce qui fait la force de Bruxelles, c'est sa multiculturalité et le dynamisme que cela crée au quotidien. Se promener dans Bruxelles, c'est entendre toutes les langues, et faire le tour du monde sans s'éloigner du Manneken Pis. » Grégoire Van Cutsem, secteur des services « Le meilleur atout de Bruxelles, c’est sa diversité architecturale, son cosmopolitisme, la diversité populaire et l'éclectisme de ses activités culturelles. Bien qu'elle soit la capitale de l'Europe, il règne encore à Bruxelles une ambiance provinciale sympathique, qui est bien loin du bruit, du stress et du fourmillement d'autres capitales européennes. » Nathalie Waty, active dans le logement social « Bruxelles, c’est la capitale de l’Europe ! On y trouve la présence de plusieurs parties prenantes, et c’est malgré tout une ville relativement modeste et non génératrice d'opposition, comme peuvent l’être les ‘grands’ pays. » Oliver Van Ende, ICT « Bruxelles a la chance d’avoir son folklore et l'originalité de ses habitants, les Bruxellois. » Diana Collinet, secteur postal « Être la capitale d'Europe fait que Bruxelles a attiré beaucoup d'entreprises étrangères, ce qui nous donne une certaine importance à l’international » Nadereh Nazarikia, commerce international BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 29 Jean-Pierre Goeseels, certification gustative « Bruxelles dispose d'une position géographique idéale qui la rend accessible. On y trouve une population cosmopolite de qualité, avec qui il est particulièrement facile de nouer de liens. » Ben Vandergeeten, commerce international « Le meilleur atout de Bruxelles c’est le nombre important de personnes d'origine étrangère qui y cohabitent assez pacifiquement. » François Dumortier, informaticien dans le secteur public « Le meilleur atout de Bruxelles ? Sa taille humaine. » Eddy Caekelberghs journaliste « La force de Bruxelles c’est la convivialité des Bruxellois, la multiculturalité et l'internationalisme de sa population ; sa place centrale en Belgique et en Europe ; son caractère bourguignon et épicurien. » D.R. D.R. D.R. D.R. D.R. D.R.
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« Bruxelles offre un style de vie particulièrement agréable. Je pense que c’est pour cela que de plus en plus de gens d’autres villes et d’autres pays viennent s’installer ici. » Brigitte Feys, université « Bruxelles est belle, elle est cosmopolite, théâtrale, elle bouge ! C’est ça, son meilleur atout. » Isabelle Housieaux, hôtellerie 2. Qu'est-ce qui vous a rendu fier de Bruxelles ces 12 derniers mois ? «Je suis très fière de la création de pistes cyclables le long de la petite ceinture ; une initiative qui va dans le sens de la mobilité dont Bruxelles a besoin pour continuer sa transformation en une ville du 21e siècle. » Tiphaine de Portbail, secteur des services François Dumortier, informaticien dans le secteur public « Les événements qui y sont créés ; la diversité des formations ; les parcs ; les efforts pour une ville plus durable et écologique ; les aides proposées aux entrepreneurs… » Émilie Mouton, psychologue clinicienne et coach de vie «Pour moi, le Salon de l'Auto m’a rendu particulièrement fier de Bruxelles cette année! Le Brussels Motor Show est la référence de tous les salons de l’auto dans le monde!» Luc Bontemps, fédération sectorielle « Je suis fier qu’il y ait enfin la concrétisation d'un musée d'art contemporain tel que Kanal, dans les murs de l’ancien garage Citroën. » Elias Papoudaris, producteur de documentaires 30 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 « Je suis fier de l'initiative de créer un Centre de consolidation de la construction, en collaboration avec des entreprises privées. Un premier pas vers une solution de mobilité des biens à Bruxelles, qui se base sur la collaboration de ceux qui travaillent dans la capitale. » Mark Goossenaerts, logistique. « Après les attentats, Bruxelles a su montrer qu'elle vivait plus que jamais. De nombreuses initiatives ont été prises et le retour rapide des touristes prouve que la capitale est redevenue attractive. » Isabelle Housieaux, hôtellerie « Ce qui me rend fière de Bruxelles et ce qui fait sa force, c’est l'offre culturelle variée qu’elle propose. La réaction positive des touristes est la preuve que c’est une réelle force pour la capitale et que cela la rend attractive. » Chantal Auquier, indépendante « Je suis particulièrement fier du nombre croissant de cyclistes quotidiens et de la plateforme d'hébergement de migrants créée récemment. » Mikaël Van Eeckhoudt, ONG active dans le secteur de la mobilité « J’aime le fait que l’on observe une augmentation de commerce mettant en œuvre les circuits courts à Bruxelles ainsi que la vente de produits bio et/ou issus du commerce équitable. » « Je suis fier de nos deux grandes universités qui se reconnectent au paysage urbain par le biais du projet Konekt.brussels et qui permettront aux étudiants de suivre leurs cours dans différents lieux de la Région bruxelloise. » Alain Heureux, créativité et innovation « Je suis fière de la façon dont Bruxelles a réagi positivement aux attaques de 2016, et de la manière dont elle a su se reconstruire par la suite. » Brigitte Coppé, graphologue pensionnée « Le bon sens tranquille de la population et des entrepreneurs après le Brussels bashing m’épate vraiment. » Erik Buelens, services linguistiques «Le sentiment de sécurité a été renforcé grâce aux mesures prises à la suite des attentats, c’est une vraie réussite pour Bruxelles. » Ben Vandergeeten, commerce international « Je suis fier de toutes les initiatives privées prises à Bruxelles dans les alternatives de transport des personnes et des biens. » Lorenzo Stefani, services à la mobilité D.R. D.R. D.R. Easy solutions for longer stays GREAT SERVICES, NO HASSLE SERVICED APARTMENTS Book your apartment here www.bbf.be Sprout to be serving business in Brussels ! Bent u op zoek naar een appartement in Brussel zonder kopzorgen en met prima services? BBF Serviced Apartments biedt al 25 jaar oplossingen aan bedrijven voor de huisvesting van hun expats. Contacteer ons voor meer info betreffende onze 1600 toplocaties. sales@bbf.be Bel ons op +32 (0)2 705 05 21
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TOPIC «Je suis fière du dynamisme de Bruxelles en ce qui concerne l’entrepreneuriat féminin. Au cours des 12 derniers mois, de nombreuses initiatives ont été lancées pour soutenir les femmes qui souhaitent devenir entrepreneur. » Nadia Elabbouti, secteur alimentaire « J’aime me sentir en sécurité à Bruxelles, surtout après les attentats et le climat qui s’en est suivi. » Jos Stas, services commerciaux aux entreprises « Ma grande fierté lors des 12 derniers mois, c’est l'inauguration du nouveau quartier général de l'OTAN, à Evere, et la brochette de dirigeants internationaux qui y étaient présents. Cela montre la nouvelle renommée de notre capitale.» Jean-Pierre Goeseels, certification gustative « Je suis fier de Bruxelles pour la mobilisation de ses citoyens sur différents sujets mais surtout en ce qui concerne l'accueil des migrants. » Guillaume Meeus, services à l’environnement 3. Quelle serait la première mesure à prendre pour rendre Bruxelles plus attractive ? « Il faudrait réfléchir davantage pour rendre la ville plus accessible. On pourrait par exemple proposer de meilleures installations pour les piétons pendant les travaux de circulation, et les améliorations dans le paysage urbain à Bruxelles. » Glynis Whiting, développement de plateformes en ligne « Je pense qu’il faudrait proposer un urbanisme de qualité dans certains quartiers comme celui de la Gare du Midi, première impression des voyageurs internationaux qui arrivent à Bruxelles. » Mikaël Van Eeckhoudt, ONG active dans le secteur de la mobilité « Une ambition urbanistique clairement définie et audacieuse, comme à Berlin. Il faut une vision claire pour l’avenir et le monde politique bruxellois, dans sa pauvreté, n’en est pas capable. » Xavier Teichmann, conseil et format en stratégie commerciale « J’aimerais voir des zones piétonnes plus propres et plus agréables. Il est difficile de prendre du plaisir à se balader dans certains quartiers de Bruxelles. » Brigitte Coppé, graphologue pensionnée « Je pense que Bruxelles a besoin d’une vraie architecture urbaine intégrée et fluide avec un programme de chantiers qui tiennent compte des réalités socio-économique et des populations qui vivent dans différents quartiers. » Eric Eberhaerd, conseil en organisation d'entreprise « Il faudrait prévoir des parkings de dissuasion, à l’extérieur de Bruxelles et à proximité de grandes correspondances de transports en commun, pour pousser les navetteurs à emprunter ceux-ci. » Guy Goetghebuer, secteur automobile « Bruxelles a besoin d’une réelle approche pour améliorer les conditions de circulation et subvenir aux problèmes de propreté. Ce sont deux sujets qui m'ennuient particulièrement dans ma vie quotidienne. » Bert Anciaux, président d’Actiris BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 33 « J’aimerais voir une meilleure infrastructure à Bruxelles, qui amènerait des routes moins chaotiques et moins de déviations. Il faudrait revoir le plan de signalisation des grandes artères bruxelloises et la coordination des pouvoirs publics pour éviter les retards dans les travaux et proposer une meilleure mobilité. » Oliver Van Ende, ICT « La première mesure à prendre, ce serait de mettre au travail une solide équipe afin de nettoyer et d'embellir Bruxelles. » Étienne Rigo, secteur de l’énergie et services de mobilité « Je souhaite que l’on consolide une vision d'avenir économique et sociétal à Bruxelles. Ces visions doivent venir de Bruxelles. Les gens nous observent sur ce genre d'éléments ; il faut que nous comprenions les grands enjeux et que nous offrions de vraies solutions pour les entreprises, les personnes exclues de la société et les différentes communautés. Je pense aussi qu’il faudrait plus d'événements pour ressouder et valoriser la diversité des communautés bruxelloises. » Michel de Kemmeter, conseil en prospective économique « L'offre en matière culturelle et le maintien d'un ‘bon vivre’ malgré le contexte sécuritaire. Voilà ce qui me rend fier de Bruxelles. » Hugues Delescaille, secteur de la santé
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TOPIC « On pourrait faire plus pour régler le problème de congestion du trafic à Bruxelles, comme par exemple rendre les transports en commun gratuits et plus fréquents, faire en sorte qu'il n'y ait aucune gêne à prendre le tram ou le métro, tout comme cela se passe à Paris ou à Londres. » Jean-Pierre Goeseels, certification gustative « Je propose la création d'un organisme indépendant ayant le pouvoir et les moyens sur le long terme de regrouper, créer et développer toutes les initiatives et besoins liés directement ou indirectement aux transports des personnes et des biens, pour l'implémentation d'une mobilité performante à Bruxelles. Cela permettrait de regrouper les initiatives indépendantes déjà présentes dans le paysage bruxellois. » Lorenzo Stefani, services à la mobilité « Je pense que Bruxelles doit passer par un grand nettoyage. J’aimerais aussi que les francophones apprennent davantage le néerlandais et que l’on donne moins d’importance à l’anglais! » Leo Camerlynck, traducteur-interprète et guide touristique « L’avenir de Bruxelles passe par l'amélioration de la mobilité ! Il faudrait multiplier les pistes cyclables et proposer de vrais plans de mobilité pour chaque employeur. La mobilité à Bruxelles est la clé du bien vivre et du développement de l'activité économique de la capitale. » Grégoire Van Cutsem, secteur des services « Il faudrait parvenir à mieux expliquer l’ensemble des actions qui permettent de rendre Bruxelles plus attractive au travers d'une communication fédératrice de toutes les belles initiatives. Cela aurait beaucoup plus d’impact sur les Bruxellois et les touristes qui nous rendent visite. » Alain Heureux, créativité et innovation « Pour résoudre les problèmes de mobilité, on pourrait refuser l'accès au centre-ville aux voitures avec moins de deux personnes à bord, ça éviterait l’encombrement des grands axes. » Philippe Deliège, social selling personal branding « J’aimerais que l’on diminue les taxes sur les ventes, et que l’on favorise l'implantation des commerces. Cela accélérerait le développement de Bruxelles et on verrait beaucoup plus de diversité dans les enseignes présente sur le territoire de la Région. » Zarra Jellouli, secteur public Culture et nourriture : la recette de Haile Abebe pour faire renaître le centre-ville Ingénieur de formation, Haile Abebe s’est reconverti dans l’horeca pour accomplir un vieux rêve : apporter à Bruxelles l’exotisme de la cuisine de son pays d’origine, l’Éthiopie. En 2007, il ouvre le Kokob, qui sera très vite suivi d’un petit frère, le Toukoul, et de trois autres établissements mêlant culture et nourriture : le Café des Voyageurs, le Café Begin et tout dernièrement le Loft 58, nouvelle cafétéria de l’Ihecs ouverte en février dernier. Grâce à son asbl Mondo Culture, Haile Abebe propose donc des événements culturels de type festif, des présentations de livres, des projections cinéma, des expositions. « On fonctionne parfois en faisant payer l'entrée, sinon en prenant un pourcentage sur l'addition. On essaye d'expliquer aux clients la démarche dans laquelle ils se trouvent. Ce n’est pas toujours évident, mais la plupart des gens comprennent. » Pour Haile Abebe, la demande d’exotisme reste forte chez les Bruxellois. « On s'est rendu compte que les gens avaient besoin de divertissement, de lieux où la nourriture est de qualité, et qui leur permettent de découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas au sein d’événements culturels. Il faut donc créer des lieux uniques pour qu’ils deviennent de réelles destinations. » Une idée qui séduit ! De nombreux commerçants n’hésitent pas à faire appel à Haile pour lui demander conseil. Ce dernier s’est d’ailleurs allié avec plusieurs d’entre eux pour lancer un événement interactif de « rivière tactile » qui se tiendra sur la Place du Samedi de juin à septembre. Clin d’œil au bras de la Senne qui coulait jadis sous cette place. Mettre en valeurs les autres atouts de Bruxelles Arrivé à Bruxelles à l’âge de 5 ans, Haile Abebe connaît bien notre ville. Il symbolise d’ailleurs lui-même ce qu’il reconnaît comme le principal atout de Bruxelles : sa diversité. Une caractéristique qu’il faudrait selon lui mettre mieux en valeur. Sa fierté ? L’effacement des clivages linguistiques, qu’il faut poursuivre. « Nos enfants devraient pouvoir apprendre le français et le néerlandais dès le départ, sans devoir choisir une langue. Ce choix, c’est la base de la division », explique-t’il. Quant à l’image extérieure de Bruxelles, si elle s’améliore, l’entrepreneur assure qu’elle bénéficierait d’une centralisation régionale de la communication et des aménagements publics, pour une meilleure coordination. Victor Lepoutre 34 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Faites-le savoir ! Beci white papers En coproduction avec nos membres Votre expertise est votre meilleur argument ! Partagez-la avec nos lecteurs. Beci met sa plateforme et ses compétences à votre service, pour atteindre un public très ciblé : la communauté des entrepreneurs bruxellois. Votre contenu Conditions du lancement jusqu’au 30.06.2018 Votre logo Vos leads Contactez-nous pour une coproduction et bénéficiez d’une offre sur mesure ! Anne Schmit Business Relations Advisor media@beci.be +32 2 563 68 53 Tops des entreprises bruxelloises BECI PAPER 2018 5 Le statut de capitale internationale et le rayonnement dont bénéficie Kruxelles expliquent que nos classements comptent beaucoup d’entreprises étrangères ou d’origine étrangèreè de filiales d’entreprises étrangèresè d’entreprises dont le centre de décision est à l’étrangerè etcê Il est normal queè dans un petit pays à l’économie très ouverte comme la Kelgiqueè les entreprises de ce type pèsent lourdê Ue n’est pas une raison pour exagérer leur poidsê Sur les dix entreprises bruxelloises qui dégagent le plus de bénéficesè la majorité est belgoCbelgeê pent ensemble l’an passé – et hHR Railè bpost de groupes oyeurs de la e le secteur ntê On peut us en plus dire qu’ils aireè à la ne peut te avec rabel – s € –è ximus Vous est que s entreprises connues et isme et leur capacité à relever des ndialeê U’est important à soulignerè alors que tant s concitoyens croient – à tort – que la Kelgique n’a pas de multinationalesê Siè elle en a ) 't elles ont leur quartierCgénéral à Kruxellesè qu’il s’agisse d’IK InKevè de KKU ou d’UUK Pharmaê On trouve aussiè dans le top 63 des entreprises aux bénéfices les plus élevésè des noms surprenants comme Ipetraè la société qui gère les stocks stratégiques pétroliers de notre paysê 110.000 représente le nombre de personnes employées par les B plus gros employeurs bruxellois m23,6ds euros représente le chiffre dvaffaires de Toyota
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TOPIC SPROUT TO BE BRUSSELS BruVoices : une déclaration d'amour des Bruxellois à leur ville La cohésion sociale influant sur la capacité de résilience des villes, la Fondation Roi Baudouin s'est portée à l'écoute des Bruxellois au lendemain des attentats. À travers l'initiative BruVoices, c'est une déclaration d'amour qui s'est fait entendre. Empreinte d'une affection mature, cette ode à Bruxelles rend aussi visibles les travers de la ville. L es universités VUB, UCL et ULB ont échafaudé ce diagnostic commun fait par des Bruxellois. Au total, 1.026 personnes ont parlé de leurs liens avec la ville et ses habitants, à compter de fin janvier 2017 : 500 en participant à 51 groupes de conversation et 526 durant des interviews de 30 à 45 minutes. « À la première question, ‘Pour vous, Bruxelles c'est quoi ?’, il ressort d'abord du positif », remarque Marie Scheid, coordinatrice de projet à la Fondation Roi Baudouin. « Les habitants ont envie de mettre en avant son ouverture, sa diversité. Quand on commence à creuser, il y a évidemment des sujets plus contrastés, mais de nouveau en fin de conversation, on revient sur du positif en disant : ‘Tout n'est pas rose, mais il y a beaucoup de bonnes choses à Bruxelles et on y est bien.’ » Près de 80 % des sondés estiment qu'il y a de quoi être fier d'être Bruxellois. Ils voient en Bruxelles une ville diversifiée, passionnante et progressiste. Une ville à taille humaine Derrière la saleté, le trafic et le chaos apparents, la capitale européenne révèle une qualité de vie appréciée. La vie culturelle et l'anonymat attrayants des grandes villes se conjuguent avec une vie à petite échelle qui offre une proximité des commerces et services dans un écrin de verdure. Dans cette ville-village ouverte à l'international, le quartier prend une connotation particulièrement positive. Il est vécu en tant que noyau de solidarité et les Bruxellois appellent à faire plus largement rayonner cette manière de vivre. Ils s'y sentent aussi plus en sécurité que dans le reste de la ville. « En matière de sécurité, le constat est plus diffus », ajoute Marie Scheid. « Il y a une tendance à se sentir moins en sécurité la nuit. Certains facteurs amènent aussi à se sentir moins à l'aise : l'effet du genre avec le harcèlement de rue, l'orientation sexuelle, les personnes âgées... » Une vie en bulles Le sentiment de chaos et d'insécurité est plus fortement ressenti en s'approchant du centre, les communes de la périphérie étant perçues comme plus sûres et calmes. À cette carte des différences sociales s'en superpose une autre. « Il y a des cartes mentales. Le canal est le Nord/ Sud de Bruxelles pour beaucoup de personnes », précise Marie Scheid. « D'un côté comme de l'autre, les gens ont du mal à franchir cette ligne de fracture ». 36 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Ophélie Delarouzée Qu'ils soient du nord(-est) plus peuplé ou du sud(-ouest) plus riche, les répondants ont tous évoqué un certain malaise à traverser les espaces homogènes qui composent Bruxelles quand ils sont trop éloignés de ce qu'ils connaissent. Les chercheurs ont préféré la vision imagée d'une « vie en bulles » au terme communautarisme, trop communément réducteur, les « bulles » formées dans Bruxelles étant autant le fait de minorités ethniques que de catégories aisées. « Il ne faut pas supprimer une bulle », estime Marie Scheid. « De toute façon, je ne pense pas que ce serait possible. Une bulle permet à des gens de créer des solidarités, de tisser des liens et un réseau. Ces petits mondes font la diversité de Bruxelles, lui donnent son cachet. Il n'y a pas de volonté d'uniformiser Bruxelles de la part des personnes interrogées. On veut cette multiculturalité ; on veut ce relief, mais on veut que ces bulles soient plus ouvertes. Il est important de créer du lien entre elles, de partir à la découverte du Bruxelles des autres ». Le sentiment d'être étranger est rassembleur parce que largement partagé. Navetteurs de la périphérie, fonctionnaires européens ou encore enfants d'immigrés, tous ont déjà ressenti cette « condition » qui façonne le caractère hospitalier de la ville. La différence y est normalisée et la ville revient à tous. Mixité scolaire, création d'espaces de rencontre dans les quartiers... Des stratégies visant à intensifier les échanges ont émergé de l'étude et des 150 têtes de l'assemblée citoyenne du 17 mars. Elles seront soumises en juin au Parlement bruxellois. ● © Reporters SPROUT TO BE BRUSSELS Points de vue d’expats : Bruxelles gagne à être connue ! On trouve à Bruxelles pas moins de 20 organisations de l’Union Européenne, 29 écoles internationales, 5.400 diplomates et au moins 20.000 lobbyistes. Notre ville porte donc bien son nom de capitale de l’Europe. Selon les dernières statistiques de l’Institut Bruxellois de Statistiques et d’Analyse (IBSA), on observe une recrudescence du nombre d’habitants venus d’autres parties du monde, notamment d’Asie. Comment vit-on en tant qu’expatrié à Bruxelles ? Nous avons posé la question à 5 Bruxellois d’adoption. Lynn Wei, 34 ans, originaire de Shanghai (Chine) Docteur en médecine chinoise à Shanghai, Lynn habite à Bruxelles depuis 6 ans. Elle y est venue pour un cursus de spécialisation à la VUB et travaille aujourd'hui en tant qu'acupunctrice au La Cambre Medical Center. Quelle image aviez-vous de Bruxelles avant d'arriver ? Comment cette image a-t-elle évoluée aujourd'hui ? Je ne connaissais rien de Bruxelles ni de la Belgique avant d'arriver. La seule chose dont j'avais entendu parler, c'est l'architecture de Bruxelles et les beaux bâtiments que l'on trouve ici. Durant mes 6 années de vie ici, j'ai trouvé beaucoup de choses intéressantes à faire. Il y a aussi beaucoup de concerts, d'événements culturels… Je m'intéresse beaucoup à la littérature française également, et à la philosophie. Et j'apprends beaucoup sur la ville via la Brussels Academy. J'ai découvert le surréalisme et la belgitude, le design de meubles flamands. J'aime aussi la diversité de cuisines que l'on trouve à Bruxelles. Sinon, il y a beaucoup de magasins de seconde main, des Victor Lepoutre librairies, des voitures partagées... Toutes ces choses que l'on ne trouve pas nécessairement à Shanghai. Comment comparez-vous Bruxelles et Shanghai ? Les deux villes sont très différentes, principalement de par nos cultures. La population de Shanghai est bien plus importante que celle de Bruxelles – et même de la Belgique toute entière. Mais Shanghai, comme Bruxelles, est très cosmopolite. On a des gens de toute l'Asie qui viennent travailler chez nous ; nous sommes très ouverts d'esprit, mais il y a beaucoup de compétition, et beaucoup d'opportunités. La plus grande différence, je pense, c'est qu'à Shanghai la vie va très vite. On mange rapidement, on marche rapidement. Ici, c'est plus relax. Sinon, je trouve qu'à Bruxelles, il y a aussi beaucoup d'expats. Ceux qui travaillent pour les institutions européennes, bien sûr, mais aussi des étudiants, notamment des étudiants chinois, qui sont de plus en plus nombreux. Est-ce qu'il y a des choses que vous n'aimez pas à propos de Bruxelles ? Je pense qu'il n'est pas si facile de se faire des amis. Mais, si vous avez réussi à rentrer dans l'intimité d’un Belge, vous serez amis pour la vie ! Au début, j'ai trouvé que les gens ici étaient assez conservateurs et pas si faciles à approcher. Pour moi, au début, c'était difficile car je ne parlais pas du tout le français, et la culture était très différente de la mienne. Mais heureusement, j'ai été aidée par l'université, et je me suis fait des amis belges, souvent plus âgés que moi, qui m'ont donné beaucoup de conseils pratiques. BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 37 D.R. © Thinsktock
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TOPIC Y a-t-il des choses qui vous manquent de Chine? Est-il agréable, en tant que Chinoise, de vivre à Bruxelles ? Ma famille, mes parents me manquent, donc je retourne en Chine une à deux fois par an. Mais sinon, je trouve presque tout ce dont j'ai besoin à Bruxelles. D'ailleurs, je vois que la communauté chinoise grandit à Bruxelles. Il y a beaucoup d’étudiants car les universités créent des masters exprès pour eux, mais aussi des familles de classe moyenne et parfois même assez huppées, qui viennent ici pour bénéficier d'une meilleure éducation pour leurs enfants, d'un air moins pollué, et d'une nourriture saine. Combien de temps pensez-vous rester à Bruxelles ? Pensez-vous retourner en Chine plus tard ? Je ne sais pas si je resterai ici toute ma vie, mais pour l'instant je suis contente. J'ai deux jobs dans des cliniques, je continue mes cours de français et j'apprends aussi le violon. J'aimerais aussi faire un doctorat et je cherche un superviseur. Si je le trouve, je resterai 4 à 5 ans de plus. Massimo et Lucia Serpieri (50 ans), de Rome, Italie Massimo travaille pour la Commission européenne et Lucia travaillait pour le lobby Telecom Italia jusqu’à l’an dernier. Ils vivent à Bruxelles depuis 18 ans. Ils ont trois enfants, une fille de 17 ans et des jumeaux de 13 ans. Comment comparez-vous Rome et Bruxelles ? Massimo : Rome est une ville assez chaotique alors que l’on voit en Bruxelles une ville humaine où il est plus facile de planifier sa vie. En Belgique, nous remarquons que les gens vivent dans une dimension locale, ils sont très attachés à leur commune et pourtant il y a, à Bruxelles, une forte présence d’expatriés comme nous. Les expats pensent parfois que les Belges sont plutôtfermés et qu’il est parfois un peu difficile d’établir un pont entre les deux mondes. Lucia : D’un autre côté, il est vrai qu’il est parfois plus simple de retrouver des amis qui parlent votre langue et comprennent votre humour lorsque vous sortez du boulot, mais nous avons des amis de partout. Y a-t-il des choses qui vous plaisent ou vous déplaisent à Bruxelles? Lucia : J’aime beaucoup l’offre artistique que l’on trouve ici. On peut aller à l’académie communale et prendre des cours de ce que l’on veut pour pas cher. Nous avons trois enfants et pour eux, c’est génial ; il y a beaucoup de sports et de loisirs. Ils grandissent aussi dans une ambiance moins stressante que dans d’autres villes comme Paris ou Rome, et ici on les laisse facilement prendre le bus pour se rendre à leurs activités. Massimo : Il est vrai cependant que, depuis les attentats, il règne un sentiment de nervosité et d’insécurité dans la communauté des expats. Les sujets de l’immigration et du terrorisme restent sensibles. 38 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Lucia : Moi, ce sont les lenteurs administratives qui me préoccupent. On paye pourtant près de 50 % d’impôts sur nos salaires et dernièrement, pour refaire ma carte de résidente, j’ai dû attendre très longtemps. Je pense que tout cela est dû à une multiplication de décisions et de coûts qui organisent des retards. Pensez-vous rester à Bruxelles toute votre vie, ou rentrer en Italie à la fin de votre carrière ? L’Italie nous manque beaucoup durant la belle saison ; la météo belge est souvent capricieuse. Nous pensons donc garder un pied à terre ici, mais vivre en Italie la majeure partie de l’année. C’est vrai qu’avoir un petit appartement dans la capitale de l’Europe, c’est pratique. Nous sommes habitués à la vie culturelle ici et je pense qu’elle nous manquera, puis ça nous permettra, à nous et à nos enfants, de venir voir nos amis à Bruxelles. Meisoon Nasralla (39 ans), originaire de Manchester, Grande-Bretagne Arrivée à Bruxelles il y a 5 ans, Meisoon travaille pour une agence de communication. Quelle idée aviez-vous de Bruxelles avant d'arriver ? Quand j'ai visité Bruxelles pour la première fois, avant de décider de m'y installer, je ne connaissais personne ici, c'était il y a presque 16 ans. À l'époque je n'ai pas vraiment été impressionnée par la ville. La Grand-Place et tout ce quartier, c'est très beau, mais ça ne m’avait pas vraiment convaincue de venir vivre ici. Puis après, je suis revenue plusieurs fois et mes amis m'ont montré des quartiers de la ville que je ne connaissais pas, comme Matongé, le quartier Saint-Boniface, et le Châtelain qui est juste à côté. Tous ces quartiers ont leur propre caractère et je pense que c'est le secret de Bruxelles : on ne voit pas sa beauté au premier coup d'œil, comme à Paris, Rome ou Londres, mais cette ville a un vrai charme. Il se passe énormément de choses ici. Si vous grattez un peu, vous pouvez être sûr de trouver quelque chose qui vous intéresse. Et si on compare avec d'autres villes où vous avez vécu ? Je pense que si j'aime tant Bruxelles, c'est parce qu'elle me rappelle Manchester d'un certain côté. Bruxelles est très facile à vivre, il y a beaucoup de choses qui s’y passent. C'est une ville qui a son identité propre et je pense que les gens qui choisissent d'habiter ici gagnent à être connus. Ici, j'ai rencontré des gens de plein de nationalités et de cultures différentes, et donc on apprend tellement des autres. Cette année, par exemple, j'ai célébré la Pâque grecque et j'ai offert des cadeaux à mes collègues de travail pour fêter le nouvel an iranien. On vit dans une grande diversité. J'ai aussi rencontré beaucoup de Belges au travail, car je travaille dans une entreprise belge. J'ai de la chance, parce que je sais que, si on évolue autour des institutions européennes, c'est parfois difficile. D.R. TOPIC Et vous êtes sur le point de demander la double nationalité belgo-britannique. Pourquoi ? C'est principalement dû au Brexit. Les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne n'étant pas encore claires, je voulais être sûre de pouvoir rester ici, voyager en Europe pour mon travail, et retourner au Royaume-Uni pour voir mes parents. Je ne me suis pas encore lancée dans la démarche administrative, mais je suis sûre que ça va être une expérience intéressante. Pensez-vous rester à Bruxelles toute votre vie, ou rentrer en Angleterre à un moment donné ? Je souhaite rester ici à long terme. J'aime beaucoup Bruxelles, je me sens chez moi, j'ai un très bon groupe d'amis et j'aime de plus en plus la Belgique à mesure que le temps passe. Je pense qu'on a une meilleure qualité de vie qu'en Angleterre. Thomas Beardslee (41 ans), vient de Colombus, Ohio, États-Unis Professeur de guitare et d’ukulélé, Thomas Beardslee vit à Bruxelles depuis 6 ans. Pourquoi être venu à Bruxelles ? Pour suivre ma copine, qui est maintenant devenue ma femme. J'ai fait un stage ici, puis j'ai décidé de rester. Je trouve que Bruxelles et la Belgique en général sont des endroits très faciles à vivre, et qu'il est particulièrement facile de venir s'installer ici en venant d'un autre pays. Ma femme est allemande, et l'immigration est un peu moins amicale là-bas. J'ai des amis américains qui sont partis s'y installer et ils ont eu beaucoup de problèmes. Quant aux États-Unis, n'en parlons pas. C'est horrible pour les nouveaux arrivants. Quelle était votre image de Bruxelles avant votre arrivée ? Et comment voyez-vous la ville maintenant ? Je ne savais presque rien de Bruxelles. Juste que c'était une ville européenne où on parlait beaucoup le français. Maintenant, ça fait 6 ans que je suis ici, et je trouve qu'en général c'est une ville bien plus sûre et amicale que Colombus, d'où je viens, dans l'Ohio. Les armes à feu n'ont pas leur place ici, c'est une ville assez diversifiée et le niveau de violence est bien plus bas que chez moi. Cependant, tous les dysfonctionnements dont parlent les gens me font un peu perdre patience. Je pense notamment au fait que les communautés présentes à Bruxelles ne se parlent pas toujours. Il y a aussi 6 zones de police qui ne travaillent pas toujours ensemble, même chose pour les 19 communes qui ont parfois du mal à communiquer entre elles… Mais à part ça, je trouve que Bruxelles est une ville superbe. Comment s’est passée votre intégration ici ? Vous sentez-vous bien installé ? Je me suis fait beaucoup d'amis rapidement, car ma femme était déjà installée ici. Mais comme je suis musicien, je me BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 39 La newsletter de l’entrepreneur bruxellois ! des listes de prospection pertinentes des modèles de contrats utiles plein de conseils et d’astuces les dernières mises à jour légales ... et bien plus encore suis fait beaucoup d'autres amis très vite ! J'ai entendu d'autres personnes me dire qu'il était parfois difficile de se faire de amis belges, en particulier si vous travaillez dans la « bulle européenne », mais, personnellement, je n'ai eu aucun problème de ce côté-là. Par contre, pour jouer de la musique, ce n’est pas toujours évident. Il faut constamment se battre avec les autorités qui veulent faire respecter des régulations sonores. Le bon côté des choses, c'est que la sécurité sociale belge et le statut d'artiste, ici en Belgique, nous permettent un bien meilleur train de vie qu'aux États-Unis, où les musiciens ont souvent du mal à payer leur assurance maladie ou leur retraite. Pensez-vous rester longtemps à Bruxelles ? Oui, bien sûr, nous ne sommes pas près de partir ! On a acheté une maison, ma femme attend des jumeaux et doit accoucher dans deux semaines. Nous avons d'ailleurs choisi de les mettre à l'école néerlandophone. J'enseigne la musique à des élèves néerlandophones et je sens que la manière dont ils apprennent les choses à l'école ressemble plus à l'éducation que j'ai reçue. Il semble y avoir moins de mémorisation et plus d'enseignement pratique et de réflexion critique. ● Recevez la newsletter de la Chambre de Commerce de Bruxelles www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ D.R.
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TOPIC C’est bruxellois et ça marche ! SPROUT TO BE BRUSSELS Voici dix jeunes et moins jeunes entreprises bruxelloises méconnues du grand public… mais qui excellent dans leur domaine d’activité. Souvent au-delà de nos frontières. O n connaît les fleurons bruxellois comme les biscuits Dandoy ou les sacs Delvaux, ou encore, dans un genre différent, le chimiste Solvay. D’autres entreprises, moins connues du grand public, se taillent elles aussi une place au soleil dans un domaine d’activité parfois très pointu. Certaines sont jeunes et surfent sur un nouveau modèle né grâce au numérique. D’autres sont plus installées et exercent une activité plus conventionnelle, mais tout aussi porteuse. Nous avons sélectionné dix d’entre elles, qui présentent chacune un point commun : elles sont dynamiques et performantes dans leur domaine d’activité. L’aviation est l’un des domaines d’application de Numeca. Tapptic : solutions digitales innovantes C’est en 2009 que Christophe Chatillon, entrepreneur français installé en Belgique, fonde Tapptic. Son idée ? DévelopNumeca : simulation de mécaniques de fluides Fondé en 1993, Numeca est le troisième plus grand acteur mondial dans le domaine de la simulation de la mécanique des fluides, juste derrière deux sociétés américaines. Concrètement, cette société basée à Watermael-Boitsfort conçoit des programmes capables d’élaborer des maquettes qui analysent l’effet de fluides (eau, vent, huile…). Les engins pour lesquels sont effectués ces tests sont aussi variés que des coques de bateaux, des carrosseries de voiture, des éoliennes ou même des bâtiments. Numeca compte d’importants clients dans l’industrie aéronautique et automobile (Boeing, Airbus, Mitsubishi ou Rolls-Royce) et a même travaillé sur les moteurs d’une fusée Ariane. Aujourd’hui, pas moins de 120 personnes dans le monde travaillent pour Numeca, dont les activités principales restent concentrées au siège bruxellois, où travaillent 80 personnes. per des applications pour mobiles et tablettes. La société installée boulevard de la Cambre collabore au départ avec des clients de la sphère médias comme RTL, le groupe IPM ou M6. L’entreprise, qui occupe aujourd’hui pas moins de 80 collaborateurs, a étendu ses domaines d’expertise aux télévisions connectées et à la réalité augmentée. Elle s’adresse également à des clients actifs dans les domaines des banques, des assurances, du luxe et du sport. La société ne développe pas seulement le produit mais propose également la promotion et la monétisation de l’application. En moins de dix ans, Tapptic s’est taillé une place sur le marché, essentiellement en Belgique, en Suisse et en France. Si le siège social est toujours basé à Bruxelles, la société est désormais présente à Liège, Paris, Berlin, Genève et Gdansk (Pologne). Le chiffre d’affaires de 2017 s’élève à 8 millions d’euros. Telelingua International s.a. : société de traduction multilingue La société Telelingua présente un atout imparable par rapport à ses concurrents : elle propose la traduction de tous types de formats (textes, logiciels, sites internet…) dans plus de 100 langues différentes et pour tous types de domaines Géry Brusselmans Telelingua traduit dans plus de 100 langues. 40 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 D.R. D.R. D.R. Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions ACTIVA si le (la) stagiaire est inscrit(e) chez Actiris et domicilié(e) en Région bruxelloise. (www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels
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TOPIC (sciences de la vie et pharmaceutique, finance, environnement, industrie, juridique…). Sa force de frappe vient notamment de son réseau international de plus 5000 traducteurs qualifiés (chaque traducteur habite dans le pays de la langue cible) mais surtout de sa maîtrise des nouvelles technologies pour optimiser la qualité du suivi. Fondée en 1985 à Bruxelles, cette société basée à Uccle grandit chaque année. Elle occupe aujourd’hui 250 collaborateurs et son chiffre d’affaires s’élève à 30 millions d’euros en 2017, un record. Le groupe possède des filiales dans neuf villes du monde (Paris, Londres, Munich, Stuttgart, New York et Shenzhen, entre autres). Le groupe Telelingua fait désormais partie des 25 plus grandes sociétés de traduction dans le monde. Ses projets pour l’avenir ? Consolider sa position en Europe et renforcer sa présence aux États-Unis. Nalys : conseils en technologie Nalys s’adresse autant à la jeune start-up qu’au grand groupe industriel. Cette société créée en 2011 mobilise par exemple un de ses ingénieurs en technologie durant un temps défini dans une entreprise pour développer une technologie spécifique. La société est spécialisée dans quatre grandes activités en particulier : les systèmes embarqués, les applications web, la production et les sciences de la vie. Les ingénieurs collaborent avec plus de 50 entreprises en Europe, dans des domaines aussi variés que la santé, les dispositifs médicaux, les télécommunications, l’automobile ou encore l’aéronautique. La croissance de Nalys est assez à votre service comptabilité. Ce programme est disponible en pas moins de 30 langues et s’adapte à pratiquement tous les pays du monde (MobileXpense intègre par exemple les lois de taxation et le per diem des différents pays). Depuis sa commercialisation en 2010, le fournisseur MobileXpense a géré environ 1300 implémentations dans plus de 80 pays pour des clients comme Engie, Canon et Bridgestone. Pour donner un ordre de grandeur : le système MobileXpense a géré en 2017 14 millions de transactions et compte 70 employés à travers le monde (Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Roumanie, Canada et Italie). Fin 2017, la société a bénéficié d’un investissement de 20 millions d’euros de la part du fond d’investissement Fortino. Groupe CFE : ingénierie marine, contracting, immobilier. Fondée en 1880, la société CFE a diversifié ses activités au fil des décennies. Citons notamment parmi ses secteurs phares la construction de bâtiments (bureaux, logements, hôtels, écoles, centres commerciaux, hôpitaux, constructions industrielles…) ou encore la promotion immobilière. Le groupe Deme, filiale à 100 % de CFE, s’occupe quant à lui de toutes les activités de impressionnante. Après huit ans d’activité, la société compte aujourd’hui pas moins de 250 employés, est implantée dans cinq pays et développe des projets avec environ 50 clients en Europe. La force de Nalys vient notamment de son système de management collaboratif : chaque employé peut prendre un rôle actif dans le développement de l’entreprise. MobileXpense : gestion de frais de voyage Vous remettez probablement des notes de frais à votre service comptabilité lorsque vous rentrez d’un voyage d’affaires. Le fournisseur bruxellois MobileXpense propose une automatisation de ce processus grâce à un programme dédié. Lors d’un voyage d’affaires, vous pouvez ainsi envoyer vos frais en temps réels via internet. Ceux-ci sont transmis instantanément 42 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Installer des éoliennes en mer ou poser des rails de chemin de fer font partie des métiers de CFE. dragage et d’ingénierie marine, une des compétences historiques de CFE. Deme est d’ailleurs un des leaders mondiaux dans son domaine. Sur l’ensemble de ses activités, le groupe CFE emploie près de 8700 personnes sur les cinq continents. Son chiffre d’affaires a atteint plus de 3 milliards d’euros en 2017, ce qui représente une progression de près de 10 % par rapport à 2016. Coté sur Euronext Brussels, CFE est un des plus grands groupes industriels en Belgique. Son siège est installé à Auderghem. UCB : biopharmaceutique Créée en 1928, l’entreprise UCB se consacre à la recherche et au développement de nouveaux médicaments. Elle se desD.R. D.R. D.R. TOPIC tine principalement à trouver des solutions innovantes pour les personnes atteintes de maladies graves du système nerveux central ou immunitaire. Après avoir centré ses activités sur le domaine de la chimie, l’entreprise basée à Anderlecht se réoriente plus tard vers la biopharmaceutique, notamment à travers la création en 1972 d’une usine de développement et de production à Braine-l’Alleud. Ce centre occupe 1600 personnes (plus de 400 personnes travaillent au siège anderlechtois). UCB est notamment connue pour avoir lancé en 1980 le Zyrtec (antihistaminique) ainsi que le Keppra dans les années 90. Aujourd’hui, UCB est leader mondial dans les médicaments qui traitent l’épilepsie. Son chiffre d’affaires s’élève à 4,5 milliards d’euros et près de 99 % de ce chiffre est généré par des exportations. Au total, UCB occupe pas moins de 7500 employés dans 40 pays dans le monde. Collibra : gouvernance de données pour les entreprises Créée en 2008 par quatre étudiants de la VUB, la société Collibra est active dans un domaine très neuf appelé la gouvernance de données. Concrètement, Collibra aide les grandes entreprises à mieux gérer le flux de leurs informations, à découvrir leur importance et à les utiliser à bon escient. Certaines grandes banques américaines sont clientes de Collibra. Sa notoriété a si bien évolué que Collibra a bénéficié tout récemment d’un investissement à hauteur de 48 millions d’euros auprès de deux sociétés d’investissement américaines, dont l’une gère notamment le capital de Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook. La société compte aujourd’hui 250 employés, dont 70 travaillent au siège social à Bruxelles et le reste à New York. La société a récemment annoncé rechercher pas moins de 120 nouveaux collaborateurs. Felix Van de Maele, le (jeune) patron de Collibra. SatADSL : communication par satellite dans des endroits excentrés Beaucoup d’endroits dans le monde ne sont pas encore connectés à internet. C’est la raison d’être de la société SatADSL, créée en 2010. Cette entreprise basée à Auderghem propose à tout type de société, et même à des clients privés, un accès facile et rapide à internet, via le satellite. Par son expertise, elle offre une connexion fiable et sécurisée dans des pays reculés, essentiellement en Afrique subsaharienne, mais également en Asie. Ses clients sont aussi variés que Contribuer au développement de pays émergents : c’est l’un des objectifs de SatADSL. des banques, des institutions financières, des ONG, des gouvernements, ou encore des petites entreprises. Grâce à SatADSL, certains petits villages reculés bénéficient d’un accès à internet et des élèves peuvent suivre des cours. SatADSL compte plus de 800 connexions actives dans le monde. La société exporte ses services dans une quarantaine de pays et emploie 16 personnes. ERTMS Solutions : logiciels pour la signalisation ferroviaire ERTMS est l’abréviation anglophone de Système Européen de Gestion du Trafic Ferroviaire. C’est le créneau dans lequel est spécialisée la société ERTMS Solutions, créée en 2008. Cette entreprise propose des produits informatiques et électroniques destinés à optimiser la maintenance, le test et l’intégration informatique de clients actifs dans le milieu du rail.Des sociétés comme Alstom ou Siemens utilisent ces programmes à la pointe de la technologie, exportés parfois jusqu’en Asie. La société est en croissance depuis dix ans. Elle est passée de 4 à 19 personnes et la direction procède actuellement à un recrutement actif de nouveaux profils orientés technologie. La société vient d’acheter pas moins de 2000 m² de bureaux à Bruxelles. Le chiffre d’affaires en 2017 s’élève quant à lui à 2,5 millions d’euros, en croissance de 35 % par rapport à 2016. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 43 D.R. D.R. D.R. D.R.
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Le nouveau Lidl de Molenbeek est couvert d'une dalle végétalisée. Construction : Bruxelles montre la voie durable SPROUT TO BE BRUSSELS Bruxelles n’est pas seulement une ville verte (elle recense 8000 hectares d’espaces verts). La capitale de l’Europe est aussi devenue une référence en matière de construction durable, grâce à des politiques publiques volontaristes et à l’implication de tout un secteur. L orsque Bruxelles s’est décidée à favoriser l’écoconstruction, au début des années 2000, elle était pratiquement la dernière de la classe européenne en la matière. Moins de 15 ans plus tard, plus d’un million de m² ont été écoconstruits à Bruxelles, dont 400.000 m2 de bâtiments labellisés à haute performance énergétique et environnementale, soit près de 130 certifications Breeam ou Leed. Les toitures vertes se multiplient, avec 5000 m² installés par an, et l’énergie solaire a le vent en poupe : 38 hectares de panneaux photovoltaïques sur toitures et de plus en plus de bâtiments équipés de cellules photovoltaïques intégrées. On peut l’affirmer : le savoir-faire bruxellois en matière d'écoconstruction est désormais reconnu à l’étranger et les techniques mises au point sont citées en exemple dans d'autres pays, tels que les projets Treurenberg B4f ou Greenbizz. Les choses ont commencé à bouger avec la création du cluster Ecobuild en 2006, et l’adaptation progressive de la réglementation pour imposer des critères de durabilité et de performance énergétique pour les nouveaux bâtiments et les rénovations lourdes. L’Alliance Emploi-Environnement, mise en œuvre à partir de 2011 sous l’ancienne majorité, a ensuite joué un rôle moteur. Le gouvernement bruxellois de l’époque a fait le pari que l'amélioration de l'environnement pourrait soutenir la création d'emplois – y compris pour les moins qualifiés –, en particulier en s'appuyant sur des secteurs comme celui de la construction. « La Commission européenne avait posé des exigences plus strictes en matière de contrôle des consommations dans les habitations », explique Hugues Kempeneers, coordinateur à la Confédération Construction Bruxelles-Capitale pour l'environnement, l'énergie et l'économie circulaire. « Des règles ont été édictées en 44 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Johan Debière matière d'optimisation des consommations énergétiques ; on commençait à parler de passif, de Nearly Zero Energy (NZE). Pour permettre au secteur de faire les choses dans les règles de l'art, il s'agissait de former tout le monde. Les ouvriers, mais aussi les cadres. » Une démarche bottom-up Pour atteindre cet objectif, les politiques ont mis en place une approche de type bottom-up : « Le gouvernement a demandé aux acteurs de terrain ce qu'il leur semblait le plus opportun de mettre en place. C'est le premier élément qui a contribué à faire de l'AEE une réussite. Le deuxième élément positif a été d'associer à la fois les acteurs publics et privés dans la démarche », poursuit Hugues Kempeneers. Dans un premier temps, le secteur de la construction a été informé des différentes possibilités offertes dans ce cadre. Ensuite, de manière plus précise, des aides ont été octroyées pour permettre aux entreprises du secteur de travailler dans le respect des nouvelles règles, en particulier celles qui permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Grâce à ces mises à niveau, des agréments ont pu être obtenus plus facilement. « Dans certains domaines sensibles, comme l'étanchéité à l'air, l'AEE a permis d'engager des formations qui ont permis aux ouvriers et aux cadres d'assurer une maîtrise parfaite de la technique », précise M. Kempeneers. Gestionnaire de projets chez Gillion Construct, Thierry Demoustier a ainsi pu profiter d'une de ces formations : « À partir d'une maquette, en utilisant une caméra thermique et en appliquant un blower door test, nous avons compris comment éviter les erreurs habituellement commises sur ce genre de chantier ». TOPIC Une attention pour l'emploi et la formation Et les demandeurs d'emploi dans tout ça ? « On a travaillé avec Actiris et Bruxelles Formation », assure Hugues Kempeneers, qui ne dispose toutefois d’aucun chiffre quant au nombre de personnes réinsérées. Mais à Molenbeek, l'échevin du Logement et des Propriétés communales Karim Majoros ne tarit pas d'éloges lorsqu'on le questionne sur le sujet : « Ce mouvement nous a permis concrétiser de nombreux chantiers passifs ou zéro énergie dans des programmes de construction de logements sociaux ». Aujourd'hui, Molenbeek continue sur sa lancée. Tout comme les autres communes bruxelloises d'ailleurs. « Une fois que l'on a touché à la construction durable dans une ville, on ne peut plus s'en passer », commente pour sa part ce responsable de Bruxelles Environnement. En 2012, on évoquait pas moins de 30.000 heures de formation dispensées dans le domaine de la construction durable. Après quatre années, le bilan est plus enthousiasmant encore puisque la soixantaine d'actions engagées sur ce seul axe s'est en fin de compte traduite par près de 184.000 heures de formation, dont 32.000 heures dispensées aux seuls demandeurs d'emplois. L'axe construction durable a également représenté près de 30 nouveaux modules de formation professionnelle, 800 chercheurs d'emplois formés, presque 2.000 entreprises de toute taille accompagnées, soutenues ou impliquées dans cette transition. Enfin, de manière encore plus enthousiasmante, c'est près de 50 % de jeunes diplômés qui ont pu trouver un emploi ou une formation complémentaire au bout de leur parcours. Du bureau au logement et vice versa Des défis techniques de taille attendent désormais ces travailleurs formés, ainsi que ceux qui viendront encore en grossir les rangs. Car construire durable est une chose, mais penser à la mobilité des affectations des usages des bâtiments est une autre paire de manches. Comme le confirme Nathalie Renneboog, directrice de Citydev.Brussels, la grande diversité de Bruxelles et les changements permanents qui s'y jouent nécessitent de concevoir les constructions de nouveaux immeubles de façon « fonctionnellement neutre » afin de permettre une réaffectation à tout moment de leur cycle de vie, ce qui participe évidemment de la durabilité d'un bâtiment. Cette opération, dite de « retrofit », trouve parfaitement sa place à Bruxelles où l'on compte un grand nombre de bâtiments, historiques ou pas, susceptibles de devoir être réaménagés. C'est dans cette veine que la chaîne Lidl a pensé son développement sur le territoire de Bruxelles-Capitale. Ainsi, Lidl a récemment annoncé trois nouveaux points de vente sur le territoire régional, dont celui de Molenbeek, ouvert le 20 février dernier, qui présente la particularité d'être adossé à une vingtaine d'appartements neufs. « L'opération permet tout à la fois à la Région bruxelloise de se débarrasser d'un chancre, de soutenir la création d'activités économiques et de proposer du logement conforme aux dernières normes en vigueur en terme d'isolation thermique », souligne encore Karim Majoros. La touche durable globale de Lidl Sur le plan durable, Lidl a tenu compte de la spécificité du territoire bruxellois en faisant végétaliser la dalle surplombant le magasin. « Un espace de vie commun y a été créé pour les habitants (...) La végétalisation impacte favorablement d'autres facteurs Hugues Kempeneers (Confédération Construction) Le gouvernement a demandé aux acteurs de terrain ce qu'il leur semblait le plus opportun de mettre en place. C'est le premier élément qui a contribué à faire de l'AEE une réussite. environnementaux puisqu'elle sollicite moins les réseaux d'égouttage en captant une bonne partie des eaux de pluie. Cette eau est d'ailleurs récupérée pour couvrir une partie de besoins du bâtiment qui est en outre couvert de 168 panneaux photovoltaïques permettant de répondre à la consommation annuelle de 10 ménages », explique Sébastien Segers, Senior Expansion Manager chez Lidl Belgium & Luxemburg. Une approche qui a également été initiée à Anderlecht, avec un nouveau point de vente de l'enseigne situé au Square Albert Ier , sur l’emplacement de l’ancien garage Renault. Ici aussi, le bâtiment mixte et recouvert d'une toiture verte aménagée, ouverte aux habitants, témoigne de la volonté du groupe de concevoir « des magasins intégrés au tissu urbain ». Il sera équipé de 200 panneaux photovoltaïques susceptibles d'alimenter 12 ménages en électricité et de bornes de rechargement électrique pour voitures et vélos. Le projet a en outre été pensé en tenant compte du souhait de Bruxelles Environnement de récupérer autant que faire se peut les bâtiments existants. Avec le PREC, c'est désormais dans une dimension encore plus pointue que les porteurs de projets immobiliers vont pouvoir plonger : celle de la récupération des matériaux, de l'économie circulaire, comme en témoigne par exemple le projet BRIC (Building Reversible In Construction), soutenu dans le cadre de Be Circular et ouvert au public ce 3 mai1 ● http://www.confederationconstruction.be/bruxellescapitale/Agenda/Agendadetail/tabid/2531/language/fr-BE/Default.aspx?no_reference=06017559 1 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 45 D.R.
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L’offre culturelle : l’atout charme de Bruxelles SPROUT TO BE BRUSSELS Bruxelles présente une offre culturelle abondante et variée, qui est même exceptionnelle pour une ville de sa taille. C’est le reflet de son identité multiple, mais aussi du travail de ses acteurs culturels. En collaboration avec Brussels Life, Bruxelles Métropole a voulu mettre en lumière cette offre enrichissante pour tous les Bruxellois, qui est aussi un argument attractif pour la ville et peut s’avérer une opportunité pour les entreprises. Donatienne de Vleeschauwer Quelle offre culturelle ? Bruxelles est connue pour avoir deux cultures, à la fois francophone et néerlandophone – une double identité qui remonte au moins au 15e siècle. Mais, dans la capitale européenne d’aujourd’hui, devenue l’une des villes les plus multiculturelles du monde, cette culture n’est plus seulement double. Elle s’étend sur de multiples axes, nés d’influences étrangères. Il n’y a pas moins de 1,2 million d’habitants en région bruxelloise, dont 30 %1 sont d’origine étrangère. Pour répondre aux attentes de cette population grandissante et offrir un lieu d’expression à toutes les cultures, la Ville de Bruxelles dispose de pas moins de 8 musées, 9 centres culturels et 12 théâtres et salles de spectacles. Sans oublier tous les lieux et galeries d’arts privés sur le territoire bruxellois, dont certains ont la chance de bénéficier de subventions. À l’échelle de la Région, si nous comptabilisons les lieux culturels publics et privés, Bruxelles dispose de 200 musées, centres d’art et galeries. La création artistique et les expositions organisées à Bruxelles jouissent d’une réputation européenne ; sans oublier les artistes dont les noms sont indéfectiblement attachés à notre ville : Hergé, Peyo, Victor Horta, René Magritte, Amélie Nothomb, Brel, Stromae… Ce sont tous ces éléments qui ont donné à Bruxelles une richesse culturelle sans commune mesure avec sa petite superficie, par rapport à d’autres grandes villes européennes. Comment la culture bruxelloise est-elle valorisée ? Bruxelles a souffert, comme on le sait, des tragiques événements de 2015 et 2016, qui ont aussi affecté son image et, par voie de conséquences, les activités touristiques et culturelles. La capitale a toutefois repris du poil de la bête. Visit.brussels, l’opérateur public chargé de sa promotion, s’est associé avec des musées, bars et restaurants afin d’offrir une 46 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 L’Ommegang compte notamment KBC Brussels parmi ses partenaires. carte proposant des réductions pour une durée déterminée. Cette « Brussels Card » est valable 24, 48 ou 72 h. Elle offre un accès à 39 musées partenaires et de nombreuses réductions pour des attractions, visites guidées, bars, chocolatiers et librairies. Le même organisme vient de lancer, début mars, le premier annuaire en ligne « Spots.brussels ». Un catalogue qui permet de trouver toutes les salles et scènes culturelles situées sur le territoire bruxellois. Spots.brussels indique la disponibilité ainsi que les informations pratiques de toutes les salles et scènes publiques et privées. De quoi offrir un meilleur résultat de recherche à toutes les entreprises ou personnes qui souhaiteraient organiser une conférence ou un événement à Bruxelles. Il y a aussi des actions citoyennes qui mettent en valeur la musique et les lieux bruxellois via la vidéo et les outils numéSource: Visit.Brussels https://visit.brussels/fr/article/Bruxelles-pratique-et-en-chiffre 1 © Reporters © Reporters TOPIC lieux culturels bruxellois, dont le Théâtre de la Toison d’Or, le Centre Culturel Bruegel, le festival Propulse et bien d’autres ! L’ING Art Center accueillait l’an dernier une rétrospective Christo & Jeanne-Claude. riques. Ainsi « Bruxelles ma belle », qui veut faire découvrir des (nouveaux) talents et de les faire jouer dans des lieux insolites bruxellois. L’Archiduc, Mini-Europe, la gare Centrale, le Centre belge de la BD se sont déjà prêtés à l’expérience avec des artistes belges tels que Girls in Hawaii, Sharko, Noa Moon… Un facteur d’attractivité pour les entreprises ? L’offre culturelle est un réel facteur d’attractivité et un atout charme sans égal pour certains secteurs. Si vous êtes actif dans le domaine du tourisme ou de la restauration, s’associer avec les lieux culturels proches de votre entreprise peut être un argument de vente. Le Théâtre de Poche, situé dans le Bois de la Cambre, s’est par exemple associé avec la Brasserie de la Patinoire afin de proposer des forfaits spectacle/restaurant. Les spectateurs et clients peuvent dîner et voir une pièce de théâtre, le même soir, pour un prix fixe. L’asbl Un Soir… Un Grain, organisateur du « Be Film Festival » et du « Brussels Short Film Festival », propose des city-trips à Bruxelles aux touristes étrangers afin de découvrir à la fois la ville et un festival. L’asbl s’associe avec un hôtel bruxellois et une marque de bière belge afin de proposer aux touristes un city-trip de deux nuits, avec petit-déjeuner et dégustation de bières belges. Si vous travaillez dans un secteur plus marchand, Bruxelles et son offre culturelle sont autant d’arguments pour attirer des collaborateurs non-Bruxellois ou étrangers. Certaines entreprises ont même dédié leurs compétences à servir le secteur culturel. C’est le cas de UTick, qui a développé un logiciel de billetterie « cloud », lequel s’adapte aux besoins de ses clients. L’entreprise s’est spécialisée dans la billetterie pour les lieux culturels. Toute vente de billets se fait en ligne via une plateforme dédiée, customisée à l’image du lieu culturel en question. UTick a déjà séduit de nombreux Et le sponsoring culturel ? Les acteurs culturels sont en recherche permanente de soutien financer. Si, en tant qu’entrepreneur, vous souhaitez soutenir une activité culturelle, pourquoi ne pas penser au sponsoring ? En règle générale, les acteurs culturels offrent une grande visibilité à leurs sponsors. Ainsi, la Banque Delen soutient la foire internationale d’art Brafa ; Ethias sponsorise le Brussels Summer Festival ; KBC Brussels est partenaire de l’Ommegang, Thalys et Brussels Airlines se sont associés au festival Banad Art Nouveau/Art Déco, pour n’en citer que quelques-uns… Et sans oublier ING, qui possède son propre Art Center, place Royale. Qu’en pensent les acteurs concernés ? Nous avons interrogé Léa Lambert, responsable de la communication au Centre Culturel Bruegel, situé dans les Marolles et financé par la Ville de Bruxelles. Pour elle, la culture est un point d’entrée afin de découvrir Bruxelles et c’est un réel atout pour les entreprises basées dans la capitale. Le Centre Culturel Bruegel reçoit beaucoup de demandes Bruxelles est aussi connue pour ses événements : ci-dessus le Brussels Summer Festival. de la part d’entreprises afin de privatiser les lieux pour des événements corporate, team buildings, ateliers créatifs… Le Bruegel organise notamment des team buildings en intégrant la culture du lieu : visite de l’exposition en cours, historique du lieu, atelier créatif comme des joutes verbales en association avec la Ligue professionnelle d’impro. L’équipe du Bruegel s’associe avec les commerçants du quartier afin de créer des collaborations lors d’événements tels que la Fête de la Musique. Cela permet de proposer une offre complète aux visiteurs et de faire découvrir l’ensemble du quartier et de s’entraider pour la visibilité. En conclusion, Bruxelles est une ville attrayante par son histoire, sa multiculturalité et ses habitants. Son offre culturelle et le travail fourni par les acteurs bruxellois, tous secteurs confondus, sont le reflet de son dynamisme humain et économique. Un dynamisme à exploiter, dans un cadre professionnel comme privé, afin de comprendre son importance. ● Le musée Magritte : l’un des fleurons touristiques de Bruxelles. BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 47 © Reporters © Reporters © Reporters
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ENTREPRENDRE STARTER Cabin3D : trois produits en trois dimensions Avec son système de vue qui permet de modéliser les personnes en 3D, Cabin3D propose trois produits – event, studio et fashion – qui embrassent l’événementiel, le particulier et la mode. Un triptyque en trois dimensions. Guy Van den Noortgate U tilisée depuis des années dans l’industrie où on la retrouve dans une foultitude d’applications, notamment dans le médical, l’impression 3D commence à percer dans le grand public. Nous n’en sommes pas encore à disposer chacun d’une imprimante 3D à domicile, mais cette idée ne relève plus aujourd’hui de la science-fiction. En attendant, le créneau de la modélisation et de l’impression 3D suscite de plus en plus d’intérêt. C’est dans cette optique que Jonathan Pauwels a créé fin 2015 Cabin3D. « Cabin3D développe des systèmes de prise de vue qui permettent de modéliser des personnes en 3D », explique-t-il. « Le premier produit que j’ai lancé concerne l’événementiel. Dans le cadre d’un événement, nous offrons aux entreprises une expérience innovante. Elle permet à des marques de créer une interaction forte avec leur audience et de disposer ainsi d’un outil marketing original et efficace. La marque est associée à une innovation. Les personnes qui ont participé à l’événement recevront un souvenir de ce dernier et cela crée un lien émotionnel avec la marque. » Cabin3D est active dans le Benelux ainsi qu’en France via des partenaires. « Ce produit s’adresse spécifiquement au B2B », reprend Jonathan Pauwels. « Nous envisageons de nous développer en Europe dans un premier temps. Je continue d’ailleurs de prospecter afin de trouver de nouveaux partenaires. » Parallèlement à ce service destiné aux agences événementielles et aux entreprises, Cabin3D s’est également intéressée au secteur de l’habillement avec son produit baptisé « fashion ». « Il s’agit d’offrir en boutique une nouvelle expérience au client. Nous proposons une solution ‘phygitale’, c’est-à-dire qui associe univers physique et univers digital. Actuellement, les magasins physiques sont de plus en plus concurrencés par internet mais on constate qu’il y a un fort taux de retour pour les ventes en ligne. En disposant d’un fichier modélisé de la personne, celle-ci pourra essayer le vêtement sans l’essayer en quelque sorte, ce qui aura un impact positif sur le taux de retour. De plus, ici aussi, l’expérience en boutique crée un lien avec celle-ci qui se prolonge sur internet. » Mais la cabine 3D ne se limite pas aux événements et à la mode. Une troisième application a été mise au point par Jonathan Pauwels. À la différence des deux premières, orientées B2B, celle-ci s’adresse aux particuliers. Il s’agit du produit « studio », qui permet de créer des figurines en 3D ; par exemple, l’ensemble des membres d’une famille, animaux de compagnie compris, dans une taille de 15 à 25 cm. « L’idée est d’installer une série de cabines 3D dans différents endroits où les personnes seront modélisées. Elles pourront ensuite venir y chercher leur figurine. Cette dernière est particulièrement soignée et reproduit parfaitement les détails de la personne. » 48 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 Jonathan Pauwels Si Cabin3D a déjà réalisé de multiples figurines, dont, par exemple, celles des petits-enfants offertes aux grands-parents, elle ne disposait pas encore d’un point de vente. C’est chose faite depuis le mois dernier, avec une première cabine installée dans un magasin de souvenirs et d’objets design, rue de la Madeleine, au cœur de Bruxelles. D’autres devraient suivre dans les mois qui viennent, pour constituer à terme un réseau. Afin de poursuivre son développement tant en Belgique qu’à l’étranger, Cabin3D est toujours en quête d’investisseurs et de partenaires. Le secteur de la 3D grand public commence doucement à émerger et à se structurer et, avec son produit studio, Cabin3D entend bien jouer un rôle dans ce futur marché qui se dessine. Sans oublier les deux autres axes de sa stratégie, event et fashion. Un triptyque qu’elle espère bien transformer en tiercé gagnant. Info : www.cabin3d.com ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ ENTREPRENDRE SALVALTORE CURABA (EASI) « Le bonheur des employés augmente les performances de l’entreprise » Salvatore Curaba, CEO de la société informatique Easi, développe une vision atypique et collaborative du management. Son entreprise a obtenu ces quatre dernières années le prix « Best Workplaces ». Explications. Géry Brusselmans Easi n’a cessé de croître depuis 1999. En deux mots, quelles sont vos activités ? Easi est une société informatique basée à Nivelles. Nous développons des programmes informatiques, dont un outil de gestion de comptabilité et un outil de gestion de mails. La société compte actuellement près de 200 employés ; nous engageons chaque année environ 20 nouvelles personnes et nous rachetons une entreprise tous les deux à trois ans. Nous sommes une des rares sociétés présentes tant en Wallonie qu’en Flandre. Grandir n’est pas une obsession et nous n’avons pas la prétention de proposer un produit révolutionnaire. Nous fonctionnons surtout par projets. Easi a reçu quatre fois de suite le prix « Best Workplaces » et vous êtes connu pour miser sur le bonheur de vos employés. En quoi cela consiste-t-il ? J’estime que le bonheur des employés augmente les performances de l’entreprise. Si tous les collaborateurs sont dans le même état d’esprit, tout le monde tire la société vers le haut. Le succès se produit quand tout le monde participe et se sent concerné, pas seulement moi et le management. Le bonheur n’est pas le seul axe. J’adore partager, faire confiance et être dans la bienveillance. Je suis par contre très exigeant et je peux être très dur. Que proposez-vous à vos employés ? Quand nous recrutons une personne de 22 ans avec un haut potentiel, nous donnons notre énergie pour le former et le faire évoluer. Pour des postes à haute fonction, nous n’irons jamais chercher ailleurs que dans l’entreprise. Le collaborateur évolue, se sent ainsi plus concerné. Nous y gagnons deux fois. Pour vous donner un autre exemple, il y a sept personnes dans mon comité de direction, dont cinq ont commencé leur carrière chez Easi voici quinze ans. Certains employés sont également actionnaires. Une manière de les impliquer encore plus ? Un employé, pour autant qu’il ait travaillé au moins deux ans chez Easi et réussi un examen sur ses valeurs humaines, peut prendre part à l’actionnariat. Peu importe sa fonction. Nous devons également sentir que la personne veut terminer sa carrière chez nous. Sur près de 200 employés, il y a 49 actionnaires. Aujourd’hui, je reste actionnaire à majorité absolue, à savoir 63 %. Je ne serai sans doute plus actionnaire majoritaire d’ici quelques années. Cela peut sembler bizarre à dire, mais je ne pourrais pas être fier de moi si j’avais cette ambition de garder la majorité absolue. Dans vos conférences, vous évoquez les piliers du succès d’Easi. Quels sont-ils ? Nous voulons recruter des gens qui ont des valeurs humaines. Ce n’est pas parce qu’une personne est compétente que nous allons la recruter. Ces valeurs sont le respect, l’esprit positif, la loyauté, le sens des responsabilités, l’égalité ou le partage. Je partage moi-même toutes les actions, le bonheur ou encore la connaissance. J’aime bien sortir de ma zone de confort et me lancer de nouveaux challenges. Vous êtes un ancien footballeur professionnel. Dans quel contexte vous êtes-vous reconverti ? J’ai arrêté le football en tant que semi-professionnel à l’âge de 25 ans. J’ai souvent privilégié mon métier à ma carrière sportive, ce qui peut sembler paradoxal. À 20 ans, j’ai passé mon graduat en informatique et je suis devenu commercial. À 35 ans, je travaillais dans une société internationale (IBS, ndlr) et j’allais être nommé directeur du site de Bruxelles. J’ai choisi de fonder ma propre société. J’avais envie de prendre ce risque. J’ai la chance d’être naturellement un leader et j’ai toujours eu envie d’être responsable des gens qui m’entourent. ● Engagement, bonheur au travail et croissance Venez écouter Salvatore Curaba lors d’une conférence-lunch. Quand ? Le 8 juin, de 11 à 14h. Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : trainings@beci.be ; 02 648 50 02. www.500.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 49 D.R.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Compteurs intelligents : un outil dans la transition vers une société bas carbone Pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2° C, la transition vers une société « bas carbone », limitant les émissions de CO2 devra être rapide et globale. Les compteurs intelligents sont indispensables pour y parvenir. P lus on attend, plus les efforts à fournir seront importants : en 2012, PwC estimait à 5,1 % le taux annuel de décarbonisation nécessaire pour rester sous les 2° C ; en 2016, ce chiffre passait à 6,5 %. C’est la transition énergétique qui est l’élément-clé dans le passage vers une société bas carbone. Pour y arriver, il faudra travailler sur trois aspects : une production d’électricité basée sur les énergies renouvelables et le gaz, avec capture du CO2 (CCS) ; l’électrification du transport, du chauffage et de certains processus industriels ; ainsi que l'amélioration de l’efficacité énergétique. C’est ici qu’intervient le compteur intelligent : un appareil électronique qui mesure avec précision et enregistre automatiquement la consommation d'électricité, de gaz, d'eau ou de chaleur, et la transmet au fournisseur. La communication peut être bidirectionnelle, du client vers le fournisseur et inversement. Les compteurs intelligents peuvent ainsi aider à sensibiliser et responsabiliser le consommateur, et lui permettre d’agir rapidement sur les problèmes et les gaspillages. La généralisation de ces compteurs parmi les PME pourrait les aider à réduire leur consommation et l’adapter à la production renouvelable. Ils permettraient également aux entreprises d’identifier leurs habitudes de consommation et les économies potentielles, les fuites ou encore les appareils fonctionnant mal. Autre avantage, la facturation directe de la consommation réelle sera désormais possible pour tout le monde – sans oublier le développement de nouveaux services. Ces appareils offrent aussi la possibilité de gérer et contrôler finement la demande d’électricité, et de relier la production renouvelable intermittente au potentiel de stockage d'énergie (véhicules électriques, batteries…). Ils augmentent ainsi la flexibilité du réseau, encouragent la production décentralisée et la micro-génération d'énergie, transformant le consommateur en producteur d'énergie ou prosumer. Des développements similaires peuvent être imaginés – et certains sont déjà en cours – pour l’eau. Coût, sécurité : des défis à relever Toutefois, le déploiement massif des compteurs intelligents pose aussi certains défis. Tout d’abord la sécurité de la vie privée, et plus largement la cybersécurité. Les compteurs permettent une mesure très fine de la consommation, et donc l’analyse des habitudes des clients (quelle heure, quels appareils…). Des données qui pourraient être abusivement exploitées, quoique ce risque soit limité par la législation sur la vie privée. 50 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 et autres gaz à effet de serre, Laura Rebreanu Plus important est le risque de piratage de ces données, ainsi que des appareils eux-mêmes. Le législateur, comme les opérateurs, devront se montrer particulièrement prudents et mettre en place les mesures de protection indispensables. Autre problème : le coût d’installation, a priori supporté par l’utilisateur. Pour beaucoup d’entreprises, les économies d’énergie et d’eau pourraient largement compenser les coûts d’installation. Toutefois, il faudrait prévoir un mécanisme de soutien pour les consommateurs privés, pour qui les gains seront plus limités. De quoi faciliter le déploiement des compteurs intelligents, d’autant que leur durée de vie est inférieure à celle des compteurs classiques. L’Union Européenne prévoit de remplacer 80 % des compteurs d'électricité par des compteurs intelligents d'ici 2020, chaque fois que ce sera rentable. Compteurs et réseaux intelligents pourraient réduire les émissions européennes de CO2 jusqu'à 9 % et la consommation annuelle d'énergie des ménages dans la même mesure. Sous l’impulsion européenne, la Belgique s’est aussi lancée dans le déploiement de cette technologie. Il faudra toutefois s’inspirer de ce qui s’est déjà fait ailleurs, pour éviter des erreurs et reproduire les bonnes pratiques. Il faudra un cadre législatif adapté ; il faudra également un soutien et un accompagnement adéquat des entreprises et citoyens, afin de maximiser les bénéfices pour tout le monde – et pour l’environnement. ● Plus d'info : Laura Rebreanu, coordinatrice développement durable Beci, lr@beci.be, 02 643 78 26. © U.S. Air Force/Sara Vidoni ENTREPRENDRE LES FONDAMENTAUX DU RÉFÉRENCEMENT NATUREL Comment faire grimper votre site web dans les résultats de recherche ? Être bien positionné dans les résultats de recherche, voici le principal défi de votre société. Et pour cause : si plus de 90 % des sessions de surf en ligne commencent sur un moteur de recherche, ce sont plus de 65 % des clics qui portent sur les 5 premiers résultats affichés. O r, vous remarquez un léger problème : votre site web est loin de figurer sur la première page de résultats. Autant dire que très peu de vos clients potentiels le verront. Et comme un site web invisible (qui n’apparaît pas sur la première page des résultats) est un site web qui n’atteint pas ses objectifs (attirer de nouveaux clients, générer des ventes…), vous devrez réaliser un travail d’optimisation de votre référencement naturel (SEO, pour Search Engine Optimization). Les éléments importants du SEO Ces dernières années, l’univers de la recherche sur Google a subi plusieurs évolutions : mises à jour de l’algorithme de classement (certaines plus importantes que d’autres) et enrichissements des pages de résultats de recherche (SERP, pour Search Engine Research Pages). Toutefois, même si ces éléments ont engendré quelques perturbations dans le référencement naturel, les piliers du SEO n’ont pas vraiment changé. Ce sont eux qui représentent la première phase d’analyse et de travail lorsque vous souhaitez améliorer le positionnement des pages de votre site dans les résultats naturels de recherche. Parmi les éléments fondamentaux qui impactent directement la qualité de ce référencement naturel, citons : ➜ Le contenu texte : Les mots importants (mots clés) dans les contenus de votre site. Ils sont généralement retenus en tenant compte des requêtes saisies par les internautes que vous souhaitez toucher. L’optimisation d’une page consiste à placer dans le contenu ces mots, des combinaisons, et des synonymes, sans exagération. ➜ La balise Title : Si une page de votre site était un fichier Word, sa balise Title serait le nom que vous donneriez à ce fichier. Il s’affiche en bleu dans les résultats de recherche. ➜ Les balises Hn : Comme dans un document Word, les balises H1, H2… représentent les différents niveaux de titres que vous pouvez utiliser pour hiérarchiser et découper votre contenu. ➜ Les backlinks : Historiquement, ce sont les premiers critères de classement de Google. Les backlinks sont des liens postés sur d’autres sites pointant vers une ou plusieurs pages de votre site. Plus vos pages reçoivent de backlinks provenant de sites de qualité, plus elles sont populaires aux yeux de Google. Cette liste n’est pas exhaustive : nous pourrions parler de la balise Meta Description, de la balise Alt pour les images, etc. L’algorithme de Google prend en compte plus de 200 critères pour classer les résultats de ses SERP. Pour aller plus loin Participez à la journée de formation « Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google » animée par Damien Jacob, consultant et professeur en e-commerce, e-business et stratégies web. Quand ? Le 7 juin, de 9h à 17h. Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : trainings@beci.be ; 02 648 50 02. www.500.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 51 Comme on le voit, plusieurs éléments (techniques et non techniques) influencent la qualité du référencement naturel de votre site. En y travaillant, vous devriez remonter de quelques places dans les résultats de recherche. Mais un autre facteur doit dorénavant figurer au cœur de votre stratégie d’amélioration de votre SEO : la satisfaction de l’internaute. L’idée est simple : l’objectif de Google est de proposer le meilleur résultat à l’internaute en situation de recherche. Pour y arriver, Google déploie donc beaucoup d’efforts afin d’identifier l’intention de recherche de l’internaute et mesure dès lors le degré de pertinence du contenu des pages proposées. Réfléchir de cette manière, en plaçant l’internaute au cœur de votre stratégie SEO, vous permettra très certainement d’atteindre une audience de qualité (intéressée et plus facile à convertir en clients). ● Loïc Vanhove Consultant pour Retis, cabinet d’experts en e-commerce www.retis.be En savoir plus ? Lire aussi notre fiche thématique : https://www.retis.be/referencement/ © Thinsktock
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ENTREPRENDRE E-PROCUREMENT Des marchés publics qui se numérisent À l’instar du B2B ou du B2C, le B2G (business-to-government) possède ses propres codes et pratiques. La réglementation en matière de marchés publics a été améliorée et les seuils de publication des appels d’offres revus (voir notre édition de mars). Trouver un marché qui correspond à l’offre de votre entreprise est désormais facilité par une plateforme unique. Encore faut-il pouvoir s’en servir correctement, puis répondre à un cahier de charges. E n 2015, le gouvernement de la Région bruxelloise a décidé de créer une agence pour la simplification administrative. Easybrussels, placée sous la tutelle de la Secrétaire d’État chargée de la simplification administrative, Fadila Laanan, présente annuellement un rapport de suivi des projets au gouvernement. Citons par exemple l’e-guichet, la facturation électronique ou l’e-Procurement. Cette dernière plateforme est destinée à la publication et à la gestion en ligne des marchés publics. Easybrussels organise notamment depuis plusieurs années des formations pour les agents publics et, depuis 2018, mène des actions de sensibilisation auprès des entreprises en collaboration avec Beci et les administrations bruxelloises. Cathy Marcus, déléguée au gouvernement bruxellois à la simplification administrative, qui dirige Easybrussels, a répondu à nos questions. Pouvez-vous rappeler ce que sont les marchés publics et ce qu’ils représentent en termes de montants ? Du point de vue légal, le marché public est un contrat conclu à titre onéreux entre un pouvoir adjudicateur (administration communale, ASBL financée majoritairement par les pouvoirs publics, entreprise publique…) et un opérateur économique (une entreprise ou un indépendant). Il existe trois grandes catégories de marché public : les fournitures, les services et les travaux. L’ensemble des commandes publiques en Belgique représente chaque année environ 15 % du PIB, soit plus de 50 milliards d’euros. Comment faire la distinction entre marchés publiés et ceux qui ne doivent pas l’être ? Deux types de marchés publics sont à distinguer : ceux qui tombent sous l’obligation légale de publication officielle (tout marché dont le montant est supérieur ou égal à 144.000 € HTVA sauf exceptions) et tous les autres marchés (dont le montant est inférieur). Dans ce deuxième cas, le pouvoir adjudicateur peut inviter à participer les opérateurs économiques de son choix (au moins trois). Où trouver l’ensemble des marchés publics qui tombent sous l’obligation légale de publication ? Existe-t-il des différences entre Bruxelles, la Flandre et la Wallonie ? Tous les marchés soumis à cette obligation sont publiés sur la plateforme e-Procurement, dans l’environnement « Bul52 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Cathy Marcus, directrice d’Easybrussels. letins des adjudications » (BDA). Cette publication s’effectue grâce au module e-Notification (voir encadré « Pour aller plus loin »). Les opérateurs économiques peuvent aussi utiliser ce module gratuitement pour retrouver des marchés ou créer des profils de recherche automatique avec notification par e-mail. Des marchés de 144.000 € HTVA ou plus, cela peut sembler « trop gros » pour beaucoup de PME et d’indépendants en Région bruxelloise… Quelles sont les opportunités pour ce type d’opérateurs économiques ? Pour encourager leur participation, la loi du 17 juin 2016 sur les marchés publics a mis en place un système d’allotissement obligatoire. Le pouvoir adjudicateur qui lance un marché supérieur à 144.000 € HTVA a aujourd’hui l’obligation de le diviser en lots (minimum deux). La plateforme e-Procurement propose également l’environnement « Free Market », qui permet aux organismes publics de publier leurs marchés inférieurs à 144.000 € HTVA. Plusieurs administrations bruxelloises (régionales et locales) ont commencé à l’utiliser pour différentes catégories de marché. Pour les marchés bruxellois qui ne doivent pas être publiés, quel conseil pouvez-vous donner aux petites entreprises pour les inciter à participer ? La meilleure méthode reste la prospection « traditionnelle ». Il ne faut pas hésiter à contacter directement les responsables ENTREPRENDRE Marchés publics : 4 règles d’or des marchés publics au sein des administrations afin de faire connaître l’expérience et les références de l’entreprise dans le domaine visé. Si cette méthode n’offre aucune garantie d’être recontacté, il ne faut pas sous-estimer le besoin des administrations de trouver de nouveaux fournisseurs ou prestataires pour mieux répondre à leurs attentes. Quels derniers conseils pour l’utilisation de la plate-forme e-Procurement ? Lancez-vous ! Même si l’outil informatique en général peut parfois susciter des réserves, il n’a jamais été aussi facile de participer à des marchés publics en Belgique. Pour les entreprises et les indépendants qui n’ont jamais utilisé e-Procurement, il est recommandé d’utiliser directement le module e-Notification pour effectuer des premières recherches correspondant au secteur d’activité. L’application est assez simple d’utilisation et, en cas de besoin, des supports (manuel, check-list…) sont disponibles en ligne. Le SPF Stratégie et Appui organise également des sessions d’information gratuites à la demande. Sur base de ces premières recherches, l’entreprise peut décider de s’inscrire sur e-Procurement et configurer des profils de recherche automatique, ce qui lui permettra de recevoir directement des opportunités de marché dans sa boîte mail. ● Un marché public est un véritable parcours du combattant. Il faut passer tous les obstacles et ne pas oublier une étape pour obtenir le marché. Il est donc utile de s’arrêter un instant sur les erreurs les plus fréquentes commises par les entreprises. 1. La signature de l’offre : L’offre doit être signée par la personne qui est compétente ou mandatée à représenter la société. Quand l’offre est déposée par une personne physique, celle-ci doit signer elle-même. Quand l’offre est déposée par une société, la signature doit émaner de son représentant organique (conseil d’administration pour une SA ou deux administrateurs si les statuts le prévoient – gérants d’une SPRL), ou d’un mandataire muni d'une procuration spéciale. La signature d’une offre n’est pas en soi un acte de gestion journalière. À cet égard, il faut rappeler qu’un scan de signature ne suffit pas et que, quand l’offre doit être déposée sous format électronique, la signature électronique s’applique. En d’autres termes, c’est la personne qui dépose l’offre sur la plateforme électronique (et dont la carte d’identité est utilisée) qui signe l’offre. Pour aller plus loin ➜ www.publicprocurement.be/fr ; ➜ https://enot.publicprocurement.be (la plateforme e-procurement fonctionne mieux avec certains navigateurs web ; l’administration recommande MozillaFirefox) ; ➜ www.easy.brussels ; ➜ Helpdesk fédéral : e.proc@publicprocurement.be ; 02 790 52 00 ; ➜ Helpdesk régional, en collaboration avec Beci : www.1819.brussels/fr ; info@1819.brussels ➜ À l’agenda : dans le cadre du cycle « marchés publics », Beci organise le 12.06 un séminaire petit-déjeuner sur les opportunités de marchés en traitement des sols pollués. Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be. 2. Le dépôt d’une offre : Toute demande de participation ou offre doit parvenir au pouvoir adjudicateur avant la date et l’heure ultimes de dépôt prévues dans les documents du marché. Les demandes de participation et offres tardives ne sont pas acceptées. Soyez donc vigilants. 3. La régularité : La régularité d’une offre implique que celle-ci soit conforme à toutes les exigences prévues par le pouvoir adjudicateur dans les documents du marché, ainsi qu’à la réglementation relative aux marchés publics (arrêté royal du 14.01.2013). Si un soumissionnaire s’écarte de ce que le pouvoir adjudicateur exige, il y a une chance réelle que son offre soit écartée. C’est pourquoi les soumissionnaires ne peuvent en aucun cas déclarer leurs conditions générales applicables au marché lancé. En effet, celles-ci différeront de manière trop importante des règles générales prévues par l’AR du 14.01.2013. 4. La possibilité de poser des questions : Un soumissionnaire a le droit de poser des questions au pouvoir adjudicateur au plus tard dix jours avant la date ultime de réception des offres. En pratique, trop peu de soumissionnaires le font. Or, faute de questions, le pouvoir adjudicateur peut par la suite déclarer qu’un soumissionnaire n’a plus d’intérêt à contester la décision d’attribution du marché, parce que ce dernier a participé au marché sans faire de remarques préalables. Les soumissionnaires ne doivent donc pas hésiter à poser des questions sur certains points ou éléments qui ne seraient pas clairs. BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 53
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LES ADRESSES CHYL Rue de Belle-Vue 62, 1000 Bruxelles Avenue de la Toison d’Or 26/28, 1050 Bruxelles 02/648.34.76 Prix : 23€ www.chyl.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les spots où bruncher le weekend à Bruxelles ! Vous êtes un(e) adepte des petits-déjeuners ? Pour vous, le dimanche rime avec brunch : café, œufs au plat ou brouillés, croissants et jus d’orange pressé ? À Bruxelles, de nombreux endroits chaleureux vous accueillent le dimanche pour un moment gourmand et de détente. Découvrez quelques adresses aux quatre coins de la capitale. Chloé Hennicken et Donatienne de Vleeschauwer Depuis plusieurs années, la capitale a vu naître de nombreux endroits intimistes et chaleureux prônant une cuisine réalisée à partir de produits bio, healthy ou locaux. Plus de doute, la tendance s’est bien installée à Bruxelles et le brunch du dimanche est devenu le rendez-vous à ne pas manquer. Une fois la date réservée et les personnes invitées, il ne reste plus qu’à trouver l’endroit parfait où profiter d’un menu gourmand ou santé, de produits frais et d’un accueil chaleureux. Dans le quartier des universités de Bruxelles, laissez-vous tenter par Coffee College, l’endroit idéal où bruncher, se retrouver entre amis et, pourquoi pas, travailler. Passez un moment de détente dans cette atmosphère bercée par les covers de vos chansons préférées et dégustez, au choix, un brunch sucré ou salé. La tendance est au bio Une cantine bio branchée à la décoration verte et moderne, une épicerie bio et un espace bien-être. Chyl est the place to be pour les adeptes du brunch et de la tendance bio, healthy et zero waste. Vu l’engouement que suscite cet endroit au charme champêtre, Chyl vient d’ouvrir sa deuxième cantine dans le centre de la ville. Pour les gourmands et les fans de produits locaux et bio, passez sous un long porche vers la cour de la Maison des 54 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 COFFEE COLLEGE Boulevard Général Jacques 124-126, 1050 Ixelle 0470/65.19.24 Prix : 17€ www.coffeecollegebrussels.com L’ESTAMINET Chaussée de Haecht 147, 1030 Schaerbeek 0498/59.72.27 Prix : 22€ www.lestami.net COOK & BOOK Place du Temps-Libre 1, 1200 Bruxelles 02/761.26.00 Prix : 25€ www.cookandbook.be LA TRICOTERIE Rue Théodore Verhaegen 158, 1060 Saint-Gilles 02/537.96.69 Prix : 18€ www.tricoterie.be Arts à Schaerbeek et découvrez un petit coin de paradis : L’Estaminet. Servi à raison d’une fois par mois à 11h et 13h30, le buffet-brunch proposé par ce petit café vintage et chaleureux vaut le détour. Des lieux insolites Amoureux des livres, que diriez-vous de déguster votre brunch du dimanche dans une librairie pas comme les autres ? Déambulez dans les différents univers de Cook & Book et déjeunez parmi les romans dans l’espace littérature ; dans une serre ; dans une véritable cucina italienne ou dans l’univers atypique de Charles Dickens et du full english (le déjeuner des pays anglophones). Profitez-en pour dévorer le livre de votre choix une fois l’estomac bien rempli. Dans un espace à l’historique industriel, La Tricoterie vous accueille pour des activités basées sur la cohésion et l’économie sociale. De nombreux événements sont organisés pour les adultes comme pour les enfants, le dimanche également… La Tricoterie vous donne l’opportunité de passer une journée en famille autour d’un brunch et, après avoir mangé, de laisser les enfants jouer librement ou de participer aux activités proposées. Chloé Hennicken et Donatienne de Vleeschauwer © Shutterstock BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 02.05 | 04.06 CONCOURS REINE ELISABETH Cette année, c’est le chant qui est mis à l’honneur lors de cette édition d’un concours parmi les plus prestigieux du monde. Bozar & Flagey | 16€-380€ (Bozar) & 7€-66€ (Flagey) | www.cmireb.be/ 12.05 ZINNEKE PARADE Tous les deux ans, la Zinneke Parade met en scène les idées artistiques et sociales originales des habitants, associations, écoles et artistes. Le thème de cette dixième parade : Illégal. Différents lieux à Bruxelles | Gratuit | www.zinneke.org 31.05 | 03.06 BRUSSELS FOOD TRUCK FESTIVAL Pour sa 5e 18.05 | 19.05 JAM’IN JETTE FESTIVAL Durant deux jours, vivez au rythme de la musique ! Le Jam’in Jette festival, ce sont trois scènes, une panoplie d’artistes bruxellois et internationaux ainsi qu’une programmation musicale variée. Parc de la Jeunesse | Gratuit | www.jaminjette.be 26.05 VEGAN STREET FESTIVAL À la recherche de nouvelles saveurs ? Rendez-vous au Vegan Street festival. Vous y trouverez des foodtrucks, vêtements et même du maquillage 100 % vegan. L’occasion de consommer différemment. Lieu non communiqué | Gratuit | www.veganizerbxl.com édition, le plus grand food truck festival d’Europe pose ses valises au cœur de la capitale. L’occasion de découvrir les restaurants mobiles les plus originaux, rassemblés pendant 4 jours. Boulevard Roi Albert II | Gratuit | www.brusselsfoodtruckfestival.com 03.06 FESTIVAL DE L’ENVIRONNEMENT Faites le plein d’informations et rencontrez les acteurs de l’environnement à Bruxelles à travers de nombreuses animations ludiques. La journée se clôturera en beauté avec un grand concert gratuit. Parc du Cinquantenaire | Gratuit | www.environnement.brussels EN SOIRÉE 03.05 | 27.09 LÀ-HAUT En mai, c’est le retour des afterworks au 7e étage du Grand Casino de Bruxelles ! Là-Haut Viage vous fixe rendez-vous chaque jeudi dès 17h. Grand Casino de Bruxelles | Gratuit | www.viage.be 04.05 | 26.05 KUNSTENFESTIVALDESARTS Cette année, le festival international consacré à la création contemporaine revient pour la 23e édition ! Théâtre, cinéma, danse et performances seront au rendez-vous durant 3 semaines. Différents lieux à Bruxelles | Tarifs divers | www.kfda.be 25.05 | 27.05 BRUSSELS JAZZ WEEKEND Durant 3 jours, venez écouter gratuitement du jazz belge et international sous toutes ses formes. Différents lieux à Bruxelles | Gratuit | www.brusselsjazzweekend.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Un plan jogging pour encourager la pratique : les 20km de Bruxelles ! Lieu de départ : Parc du Cinquantenaire 1000 Bruxelles www.20kmdebruxelles.be Chaque année depuis 1980, la célèbre course des 20 km est organisée à Bruxelles. Au fil des éditions, le parcours a évolué mais l’engouement des joggeurs amateurs ou affirmés n’a cessé de croître. En effet, l’année dernière, près de 40 000 participants s’étaient réunis pour l’occasion : des Bruxellois, des Belges mais aussi des étrangers venus du monde entier. Le départ 2018 sera donné le 27 mai à 10 h au Parc du Cinquantenaire, et nul doute que cette 39e édition accueillera encore beaucoup de monde prêt à suivre ce parcours à travers les différentes communes de la capitale de l’Europe. Récemment, le Parlement bruxellois a même adopté une résolution visant à encourager la pratique du jogging. Notre capitale se verra donc prochainement dotée de nouvelles infrastructures, au même titre que d’autres grandes villes internationales. Selon le député SPa Jef Van Damme, à l’origine de ce texte, le « plan jogging » comprendrait l’installation de fontaines à eau, de toilettes et de casiers à des endroits stratégiques fréquentés par les joggeurs. Il prévoirait également la création de nouveaux parcours balisés, qui n’existent actuellement qu’au nombre de deux. Depuis le début du printemps, de nombreuses courses étaient organisées dans la ville : à Alma, à Uccle, à Woluwe-Saint-Lambert. Si vous les avez manquées, il n’est pas trop tard pour découvrir cette pratique et vous lancer un challenge à la mesure de votre ambition en participant aux 20 kilomètres. Chloé Hennicken et Aurélie Degrooff BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 55 © Reporters © Reporters
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BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Angèle Van Laeken, une grande chanteuse à en devenir ! Angèle Van Laeken, plus connue sous son prénom, est une chanteuse bruxelloise de 22 ans. Elle est l’interprète de « La Loi de Murphy », qui a cumulé près de 4 millions de vues sur Youtube dès sa sortie. Angèle est issue d’une famille d’artistes, fille de la comédienne Laurence Bibot et du chanteur Marka, et sœur du rappeur Roméo Elvis. Par son environnement familial, Angèle a grandi avec une éducation artistique. Elle a étudié le piano classique et fait ses études au Jazz Studio d’Anvers. Sa formation lui a donné une connaissance LE SAVIEZ-VOUS ? 60e anniversaire du Square du Mont des Arts Le saviez-vous ? En forme de cube de verre et haut de trois étages, le Square du Mont des Arts, anciennement connu sous le nom de « Palais des Congrès de Bruxelles », fête ses 60 ans. Situé entre le haut et le bas de la ville, le Square se définit comme un lieu de découverte, de partage et de détente. Situé au Mont des Arts depuis 1958, année lors de laquelle l’Exposition universelle s’est déroulée à Bruxelles, le Square est principalement implanté en sous-sol et dispose actuellement de 13 500 m², soit l’équivalent 56 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 de cinq auditoires, six halls, vingtcinq espaces modulables et 4 000 m² réservés aux expositions. Cet espace permet d’accueillir de nombreux événements comme des congrès internationaux, des sommets, des conventions, des lancements de produit, des événements d’entreprise, des spectacles, des dîners de gala, des défilés de mode ou encore, des expositions. A l’occasion de son 60e anniversaire et pour être en cohérence avec ses activités, le Square a choisi un nouveau logo ainsi qu’une nouvelle appellation à consonance plus internationale : « Brussels Convention Centre ». Kaya Josse théorique et pratique du milieu musical. Angèle s’est spécialisée dans le clavier, qui l’accompagne dans toutes ses créations. Angèle a commencé à se faire connaître via le réseau social Instagram, en publiant des reprises musicales sur son compte. En plus de ces reprises, elle affiche son univers artistique, très décalé, qui lui a permis de sortir du lot. Ses reprises sont diffusées sous forme de petites capsules vidéo, avec différentes prises de vue qui leur donnent une dynamique. Cette jeune chanteuse possède un atout par rapport à d’autres artistes s’affichant sur les réseaux sociaux : Angèle n’est pas tombée dans le narcissisme que peuvent engendrer les réseaux. Elle a un très grand recul envers elle-même et un sens de l’autodérision peu commun. Son dynamisme, son univers et son talent musical ont permis à Angèle de se faire connaître sur toute la toile et d’être repérée par les amateurs de bonne musique. Son univers et ses capsules vidéo sont une vraie bouffée d’air frais dans le paysage musical bruxellois. Vu l’engouement des internautes pour ses reprises et sa personnalité bien à elle, Angèle a gagné en notoriété dans toute la Belgique et en France. Son frère Roméo Elvis, rappeur très connu, lui a proposé de faire une collaboration sur le titre « J’ai vu » en 2017 – énorme succès dans les pays francophones. Fin de cette même année, Angèle a sorti son premier titre, « La Loi de Murphy », qu’elle a entièrement écrit et composé. Le clip a été réalisé par la photographe et vidéaste belge Charlotte Abramow. La chanson et le clip ont eu un très grand succès en France et en Belgique. Un deuxième titre, « Je veux tes yeux », dont le clip vidéo est encore réalisé par Charlotte Abramow, a suivi, en attendant un premier album pour cet été, où elle sera également présente dans de nombreux festivals tels que Rock Werchter, Les Ardentes, Dour... Une belle occasion de découvrir son univers et ses compositions. Donatienne de Vleeschauwer © Reporters © Charlotte Abramow COMMUNITY L’actualité BECI en photos Les salons de l’hôtel Plaza accueillaient, le 29 mars dernier, le Luxurious Afterwork de Beci. Un lieu d’exception pour un moment convivial. L’identification des marchés et les marchés liés à l’environnement étaient les sujets du séminaire organisé chez Bruxelles Environnement, dans le cadre de notre cycle « marchés publics ». Lire aussi notre article en p. 52. BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 57 © Isopix © Reporters
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Acquadesign Studio SPRL Chemin des Postes 151 A - 1410 Waterloo Code Nace : 46742 - Commerce de gros de fournitures pour plomberie et chauffage 47527 - Commerce de détail d'articles et de matériels d'installations sanitaires en magasin spécialisé del. : Eric Clément Antares For Water & Fire SRL Via Degli Alpini 144 - 55100 Lucca - Italie del. : Francesco Gargani Bevalwin SPRL Rue Jean-Baptiste Meunier 11 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 96099 - Autres services personnels del. : Frederic Foucard C & S Holding CY SPRL Place Guy d'Arezzo 17 bte 4 - 1180 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Xavier Culot City Food SA Chaussée de Boondael 255 - 1050 Bruxelles Code Nace : 10711 - Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 47241 - Commerce de détail de pain et de pâtisserie en magasin spécialisé (dépôt) 56102 - Restauration à service restreint del. : Frédéric Gérard CompanyWriters.be SPRL Rue de la Croix 7 - 4600 Visé Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 74300 - Traduction et interprétation 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Bernadette Pâques Fagou SPRL Chaussée d'Alsemberg 842 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46311 - Commerce de gros de pommes de terre de consommation 46392 - Commerce de gros non spécialisé de denrées non-surgelées, boissons et tabac del. : Eric Fombasso Formyfit SPRL Avenue Jean Burgers 2 - 7850 Enghein Code Nace : 4615009 - Intermédiaires du commerce en articles de sport et matériel de camping, jeux 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 62010 - programmation informatique del. : Laurent Baijot Frimgle SPRL Avenue Jules Bordet 13 - 1140 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73110 - Activités des agences de publicité del. : Stefan Ifrim Geolink SARL Avenue des Platanes 1280 - 3497 Lattes - France del. : Léa Berçot Ghisdal Marie-Noëlle PPE Avenue de la Couronne 431 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Etudes de marché et sondages d'opinion del. : Marie-Noëlle Ghisdal Groupe Jamar SPRL Boulevard Saint-Michel 47 - 1040 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels 41202 - Construction générale d'immeubles de bureaux 41203 - Construction générale d'autres bâtiments non résidentiels del. : Frédéric Jamar GTL - Groupement National des Entreprises de Taxis et des Services de Location de Voitures avec chauffeur ASBL Avenue de la Métrologie - 1130 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 94120 - Activités des organisations professionnelles del. : Pierre Steenberghen Hubert Hilaire PPE Rue Général Henry 93 - 1040 Bruxelles Code Nace : 5110014 - les excursions aériennes, les baptêmes de l'air, etc. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Hilaire Hubert kingsley & Partners SPRL Avenue Louise 279 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Malik Gourara Inbox SARL Avenue des Volontaire 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil Informatique 73110 - Activités des agences de publicité - 63120 - Portail internet del. : Albert Derasse Lejeune Alexandre PPE Rue des Sables 31 - 1000 Bruxelles del. : Alexandre Lejeune Maestro-Lift PPE Avenue Georges Henri 393 - 1200 Bruxelles Code Nace : 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 49420 - Services de déménagement 7711003 - Location à court terme ou la location-bail de véhicules utilitaires légers (max. 3,5 t) sans conducteur del. : Jérome Larcher Renault Belgique Luxembourg SA Avenue W.A Mozart 20 - 1620 Drogenbos Code Nace : 30910 - Fabrication de motocycles 45111 - Commerce de gros d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 46495 - Commerce de gros de cycles del. : Jean-Paul Renaux Titres Services Pérou PPE Chaussée de Waterloo 736 - 1180 Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de maind'oeuvre 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 88999 - Autres formes d'action sociale sans hébergement n.c.a. del. : Judith Ayala Huamani 58 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 08.05 au 12.06.2018 Cycle : comment choisir son CRM et motiver son équipe à l'utiliser 14.05.2018 Faites de votre équipe le moteur du changement 15.05.2018 Prévenir l’absentéisme et gérer les entretiens lors du retour 22.05.2018 Manager à distance 24.05.2018 Transformer ses entretiens d'évaluation en outils de motivation durables 04.06.2018 Leader inspirant, manager efficace, coach motivant : apprenez à gérer vos casquettes 12.06.2018 Motiver et préparer son équipe au changement 14.06.2018 Comment recruter avec LinkedIn ? Vente, marketing & Communication 31.05.2018 C’est vrai puisque c’est dans le journal : gérer efficacement les relations avec la presse 07.06.2018 Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google ? 07.06.2018 Comment faire votre première campagne Facebook ? 11.06.2018 GDPR : la nouvelle législation va-t-elle « tuer » votre activité marketing ? 14.06.2018 Google Analytics : comment analyser la performance d’un site web 14.06.2018 Facebook : comment gérer et animer une page d’entreprise 15.06.2018 Apprenez à utiliser Instagram pour votre business 26.06.2018 Facebook : créer et engager votre communauté Efficacité 28.05.2018 Pour utilisateurs de Mac : Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 07.06.2018 Doublez l'efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 12.06.2018 Réussir son passage au télétravail 09.07.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! ICT 25.05.2018 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 05.07.2018 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Droit commercial 28.05.2018 Comment protéger vos créations par la propriété intellectuelle et les secrets d'affaire ? BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 59 Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 17.05.2018 La prime d'innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! 18.05.2018 Actualités Compensation & Benefits 25.05.2018 Les forfaits de frais : points d'attention et recommandations pratiques 03 & 05.07.2018 Atelier d’apprentissage à la négociation avec les syndicats 21, 23, 28 & 30.08.2018 L'essentiel du droit du travail
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COMMUNITY Digital ! » - Luxembourg 27.06.20158 Digital transformation matchmaking event in Liverpool ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 17.05.2018 Foot & Cartoon AfterWork 13.06.2018 11.09.2018 Comment passer des anciennes formes de sociétés aux nouvelles suite à la réforme du code des sociétés ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Russia, Belarus and Eurasian Economic Union! 22 & 23.05.2018 Paris Smart cities business meetings – meet the buyers 30.05.2018 Les Incoterms : transferts des risques, des coûts et aspect douanier 17.05.2018 Customs and certifications, be updated about new rules in 21 & 22.06.2018 Forum économique transfrontalier « Greater Region 4.0 : The Greater Region goes Lunch dating Phd 14.06.2018 Precious AfterWork 19.06.2018 Speed Business Lunch 28.06.2018 Vintage Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Actiris 44-45 Ahooga Airbus Archiduc (L’) Artepub Belgian Restaurants Association BePark Bestarter Boeing Brasserie de la Patinoire Bridgestone Brussels Academy Brussels Airlines Brussels Convention Center Bruxelles Environnement Bruxelles Formation Cabin3D Canon CarAsap CFE CHU Bruxelles Chyl CILT Citydev.brussels CityMove Coffee College Cohabs Collibra Comité européen des Régions Commuty Confédération Construction Connect2Move Cook & Book 60 BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 5 ; 6-10 ; 18-20 40-43 46-47 18-20 6-10 18-20 18-20 40-43 46-47 40-43 37-39 46-47 54-56 44-45 ; 57 44-45 48 40-43 18-20 40-43 4 54-56 27 44-45 18-20 54-56 22-23 40-43 6-10 18-20 44-45 18-20 54-56 Ctec Daoust Delen Deloitte Drive My Kids Easi Easybrussels Engie Enterprise Europe Network ERTMS Solutions Estaminet (L’) Ethias Europcar Fondation Roi Baudouin G4S Gillion Construct Google Graydon IBS IBSA ING Interparking IPM Joyn Joyn KBC Brussels Keolis Lidl Ligue Braille M6 Micropole Mini-Europe Mitsubishi MobileXpense 18-20 6-10 46-47 6-10 18-20 49 52-53 40-43 24 40-43 54-56 46-47 18-20 36 15 44-45 51 6-10 49 37-39 46-47 18-20 40-43 18-20 46-47 18-20 44-45 4 40-43 18-20 46-47 40-43 40-43 Numeca ONSS Plaza (Le) PwC Renault Retis Rolls-Royce RTBF RTL SatADSL Scooty Smartflats Stigo Tapptic Tase Solutions Telecom Italia Telelingua Thalys Théâtre de Poche Tricoterie (La) Ubeeqo UCB UCL ULB Un Soir… Un Grain UTick Via Mobilé Visit.brussels Vlerick Business School VUB YouthStart Musée de la BD Nalys 46-47 40-43 40-43 16 57 50 18-20 51 40-43 4 40-43 40-43 18-20 22-23 18-20 40-43 22-23 37-39 40-43 46-47 46-47 54-56 18-20 40-43 36 12-13 ; 36 46-47 46-47 18-20 46-47 6-10 36 6-10 ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > 4 entreprises à remettre Marketing direct et communication CA de 2 à 5 Mo € 1 à 10 personnes > 4 acquéreurs Revendeur de photocopieurs, solutions informatiques, mobilier de bureau pour le B2B ou B2C Belgique CA de 1 à 5 Mo € Industrie, artisanat industriel, nouvelles technologies Digital marketing, communication, événementiel Import/Export, Industrie Maintenance informatique, réparation de smartphones CA < 1 Mo € 11 à 30 personnes Import-export d’articles de maroquinerie, tissus d’ameublement CA < 1 Mo € 1 à 10 personnes Imprimerie digitale grands formats CA < 2 Mo € 1 à 10 personnes Bruxelles, Wallonie CA de 1 à 2,5 Mo € Belgique CA de 2 à 3 Mo € Bruxelles, Wallonie CA max. 20 Mo € Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

2018.05 Brussel Metropool


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Het gras is echt groener bij de buren De Brabantse Golf, het golfterrein in Steenokkerzeel, houdt het gras natuurlijk graag perfect groen. Van mei tot september zorgt een computergestuurd systeem ervoor dat de greens geen dorst hebben. Maar zonder water geen groene greens. Jaarlijks is daarvoor liefst 6 000 tot 8 000 kubieke meter water nodig. Tot enkele jaren geleden gebruikte de Brabantse Golf schaars en kostbaar grondwater voor het onderhoud van de greens. Maar dankzij de samenwerking met Brussels Airport blijft het gras nu altijd groen en moet er geen grondwater meer gebruikt worden. Het gezuiverde afvalwater van de luchthaven, samen met het regenwater vanop de daken en het tarmac dat wordt opgevangen in wachtbekkens, houdt de golfterreinen in topconditie. WOORD VOORAF Sprout to be Brussels! De trots van de Brusselaars, de troeven van Brussel, haar inw welslagen van haar ondernemingen … Dit is de positieve boodschap die u in dit nummer van uw magazine leest. Wij hebben u, om te beginnen, het woord gegeven. Dit gebeur via onze nieuwsbrief waarin wij u vroegen waarop u, als Brusselaar, trots bent. Wij polsten u ook naar wat u in deze stad zou willen verbeteren. Veel antwoorden stroomden binnen, waarvoor onze dank. “Wie in Brussel rondwandelt, hoort alle talen en reist de wereld rond, op korte afstand van Manneken Pis.” “Ik sta onder indruk van het bedaard gezond verstand van de bevolking en de ondernemers na de Brussels bashing.” “We zouden het geheel van de initiatieven die Brussel aantrekkelijker willen maken, beter moeten uitleggen via een communicatiebeleid die deze samen opwaardeert.” Marc Decorte, Voorzitter van Beci Dit zijn enkele van de vaak enthousiaste, soms kritische reacties die wij ontvingen – en waarvan wij een per definitie beperkte selectie publiceren. Eregast in dit nummer is Hervé Hasquin, die mede aan de wieg stond van het Brusselse Gewest. Hij geeft ons zijn eigen visie van Brussel in sterke bewoordingen en zonder toegeeflijkheid. Een combinatie van kritiek en opbouwende suggesties. Verder publiceren wij de resultaten van een enquête die de Koning Boudewijnstichting voerde en waaruit blijkt hoezeer de Brusselaars aan hun stad gehecht zijn. Wij ontmoetten bovendien een aantal ‘expats’, allemaal wereldburgers die zich in Brussel zijn komen vestigen en die zich vrij positief uiten over onze stad. “Dit is Brussels en het werkt!”: om ons dossier af te ronden gaan we op bezoek bij enkele jonge of minder jonge Brusselse ondernemingen die weinig bekend zijn van het grote publiek maar die alle uitblinken in hun domein en op die manier bijdragen tot de economische dynamiek van onze stad. Last but not least hebben we twee sectoren onderzocht die de Brusselse uitmuntendheid hoog in het vaandel dragen: cultuur en duurzaam bouwen. Het culturele aanbod is in Brussel overweldigend en veel diverser dan in de meeste andere steden van gelijkaardige omvang. En op het vlak van duurzaam bouwen, geldt Brussel als een internationaal voorbeeld. De conclusie van dit dossier? Ondanks alles wat voor verbetering vatbaar is, verdient onze stad onze waardering. Ja hoor, reden genoeg om “Sprout to be Brussels » te zijn! Veel leesplezier! BECI - Brussel metropool - mei 2018 1
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INHOUD 4 6 BECI online Digest Think Tank 12 Gesprek met Hervé Hasquin 14 Open source: oproep tot de media! 15 Voor of tegen: de Brusselse Ring verbreden? 16 Trop is te veel! 17 21 maatregelen voor een 21e KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 35 – Mei 2018 -eeuwse mobiliteit In juni: Green 18 Boordevol ideeën voor de mobiliteit in Brussel 21 Open brief: eindelijk een voorakkoord over het mobiliteitsbudget! 22 Vastgoed niet langer vastgeroest International 24 Ondernemingen en douanes: we zouden ‘ns moeten praten 25 Import-export: bescherm u met de Incoterms! 26 Be.connected: ontwikkel uw activiteit in België en in het buitenland 27 De klok tikt voor Brexit Sprout to be Brussels 28 De zeven gegevens van Brussel 29 Uw kijk op Brussel 36 BruVoices: een liefdesverklaring van de Brusselaars aan hun stad 37 Expats: Brussel verdient meer bekendheid! 40 Brussels en succesvol! 44 Brussel, een voorbeeld van duurzaam bouwen 46 Het culturele aanbod, de charme van Brussel Dynamiek 48 Starter: Cabin3D 49 Salvatore Curaba: engagement, geluk op het werk en groei 50 Met intelligente tellers naar een koolstofarme samenleving 51 De beginselen van Search Engine Optimization 52 Overheidsopdrachten nu digitaal Community 54 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 57 Het Beci nieuws in beeld 58 Toetredingsaanvragen 59 Agenda 60 Index 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Charlotte Berard, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Marc Decorte, Aurélie Degrooff, Xavier Dehan, Frans De Keyser, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Donatienne de Vleeschauwer, Gaëlle Hoogsteyn, Kaya Josse, Amy Kessels, Ophélie Legast, Victor Lepoutre, Laura Rebreanu, Étienne Rigo, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Loïc Vanhove. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2
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NEWS BECI ONLINE Social Media #BECImember : Ook vzw’s zijn lid van Beci. Zo bijvoorbeeld de Braille Liga, die diensten aanbiedt aan slechtzienden en opkomt voor hun belangen. Meer informatie op www.braille.be. Het ReStart programma, dat ondernemers na een faillissement helpt een nieuwe start te nemen, werd het onderwerp van een lange reportage in de krant Le Soir, verder ook op Facebook. Op 6 april was onze Adviseur Mobiliteit Ischa Lambrechts te gast op de radiozender van de RTBF voor een debat over de toekomst van de mobiliteit in Brussel. We bespraken het onderwerp al in ons nummer van april: Beci en het UZC Brussel onderzochten de sociaaleconomische impact van het ziekenhuiscentrum. Meer dan 8000 directe banen en meer dan 1 miljard euro aan economische baten voor het Gewest. Zie http://impact-chubxl.be/nl/. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - mei 2018 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van april We stuurden u een geïndividualiseerde opiniepeiling toe, waarin we al onze geadresseerden ondervraagden over hun perceptie van Brussel. De antwoorden leest u op blz. 29 van dit magazine. 8 Acht tips uit onze Social Selling Forum om gebruik te maken van het verkooppotentieel van sociale media, uw e-reputation op te bouwen en uw verkoop aan te zwengelen. De bedrijfsfiets ter vervanging of ter aanvulling van andere vormen van vervoer. Een artikel aangeboden door ons lid Ahooga, die ook partner is van Mo, de bij Beci gevestigde Mobility Pop-Up. Zie ook blz. 18. Niet ontvangen? Onze vorige nieuwsbrieven vindt u op www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Brussel metropool - mei 2018 5
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NEWS DIGEST Daoust smurft er tegenaan in 2018! Daoust kondigt vandaag een samenwerking met de Smurfen aan. Dit partnerschap kadert in de expansieplannen van de HR-dienstverlener en hoofdsponsor van de tentoonstelling “The Smurf Experience” die op 9 juni start in Brussels Expo. De Smurfen vieren immers dit jaar hun 60ste verjaardag. De blauwe dwergjes van Peyo zullen dan ook het hele jaar prominent aanwezig zijn in de Daoust JobCenters en campagnes. haar merkbekendheid in België verder ontwikkelen. Informatie: www.daoust.be Ahooga ontvangt Red Dot Design Award De band tussen Daoust en de Smurfen? “Ze delen Belgitude, familie en waarden”, aldus CEO Giles Daoust. “De Smurfen zijn een deel van onze Belgische trots. Onze samenwerking met de Smurfen valoriseert de Belgische verankering waaraan we als familiebedrijf veel belang hechten. Naast deze Belgitude, maken de gedeelde waarden van Daoust en de Smurfen dit partnerschap evident: respect, gezelligheid en het belang van familie… het zijn de waarden die aan de basis liggen van onze gekende slogan “ Welcome to the Family! ” De Smurfen vieren dit jaar hun 60ste verjaardag en Daoust blaast op haar beurt volgend jaar 65 kaarsjes uit. Daoust is als 3de generatie familiebedrijf in heel België actief in de belangrijkste domeinen van de human resources. Het bedrijf werd in 1954 opgericht door Albert Daoust die werd opgevolgd door zijn zoon Jean-Claude, wiens zoon Giles op zijn beurt de fakkel overnam in 2015. Sinds 10 jaar kent Daoust een jaarlijkse ‘double digit’-groei met een verdubbeling van de omzet van 135 miljoen euro in 2015 naar 205 miljoen euro in 2017. Het bedrijf telt bijna 50 JobCenters verspreid over de drie regio’s van ons land. Dit cijfer blijft stijgen daar Daoust sinds 2017 tien nieuwe kantoren opende. Het hele jaar door zal Daoust gehuld zijn in de kleuren van de Smurfen. De technieksmurf, secretarissmurf, koksmurf en huishoudhulpsmurf staan symbool voor de grote familie van werknemers bij Daoust die dagelijks in heel België aan het werk zijn bij alle klanten van de HR-dienstverlener. Daoust wil met dit partnerschap ook 6 BECI - Brussel metropool - mei 2018 De Brusselse onderneming Ahooga, die superlichte, plooibare elektrische fietsen bouwt, werd vereerd met de uitreiking van de prestigieuze Red Dot Design Award. Deze prijs vult een stilaan indrukwekkende palmares aan: dit jaar ontving Ahooga al een German Design Award en een Cycle Award. Ahooga streeft naar ‘intelligenter en gelukkiger steden’. Zijn Hybrid Bike is de eerste fiets ter wereld die tegelijk elektrisch, superlicht, vouwbaar en efficiënt is. De fiets is in België ontworpen, in Europa geproduceerd en in Brussel gemonteerd. Deze vouwbare fiets is dus ook intermodaal, voor betere steden en een gezonder leven. De unieke combinatie van functionaliteiten berust op een frame zonder scharnieren, met een mooie design en beschikbaar in 215 kleuren. In tegenstelling tot de meeste e-bikes, blijft de Ahooga, ook met uitgeschakelde elektrische aandrijving, een lichte, vlotte en aangename fiets, waardoor zijn autonomie aanzienlijk toeneemt. “Een hartelijk proficiat aan alle laureaten voor hun geweldig succes met de Red Dot Award Product Design 2018”, zei Peter Zec, de stichter van de Red Dot Award. “Het succes van deze wedstrijd bewijst de hoogstaande kwaliteit van productdesign en toont aan dat de ondernemingen resoluut in de goede richting werken. Een goede design is voor mij meer dan een aantrekkelijk product. Al deze producten zijn merkwaardig functioneel. De ontwerpers hebben hun klanten en behoeften dus heel goed begrepen.” De Red Dot Award Product Design vindt zijn oorsprong in 1955 en wordt elk jaar uitgereikt aan de best ontworpen producten. In 2018 hebben ontwerpers en producenten uit 59 landen meer dan 6300 producten ingeschreven voor de wedstrijd. Een jury van ongeveer 40 leden evalueert elk product individueel volgens strikte criteria als innovatie, functionaliteit, formele kwaliteit, ergonomie en duurzaamheid. Philippe Lefrancq, de oprichter van Ahooga, schreef trouwens een artikel over de voordelen van de bedrijfsfiets. De tekst leest u op onze website: www.beci.be. Informatie: www.ahooga.bike © Reporters © Hans Warreyn U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS WAAROM TE VEEL VENNOOTSCHAPSBELASTING BETALEN? Ontdek de voordelen van Tax Shelter met uFund DIGEST 9,70% netto Een aantrekkelijk rendement van 9,70% netto* Een integraal beveiligde investering Een persoonlijke begeleiding bij elke stap van uw investering * Niet-actuariële rentevoeten overeenstemmend met de totale bedragen die over een investeringsperiode van 18 maanden worden verkregen. Brexit: het Comité van de Regio’s ongerust Het Europese Comité van de Regio’s (CoR) publiceer een verslag over de ge gen van de Brexit op handel en economie in de steden en regio’s van de Europese Unie. Het verslag berust grotendeels op informatie ingewonnen via een vragenlijst die samen met Eurochambres werd opgesteld. Hieruit blijkt een tekort aan informatie en het feit dat de ondernemingen en overheden onvoldoende inzicht hebben in de gevolgen van de Brexit en hier ook niet op voorbereid zijn. uFund - Louizalaan 235, 1050 Brussel - +32 (0)2 372 91 40 www.ufund.be Een jaar voor het geplande vertrek van het Verenigd Koninkrijk uit de EU, bemoeilijkt de onzekerheid rond de toekomstige relatie tussen Europa en het VK het aanpassingsproces voor heel wat EU regio’s. Deze onzekerheid, die met het jongste overgangsakkoord niet is geluwd, verergert nu met een gebrek aan analyse van de impact op de lokale economieën. En dit gebrek belemmert de lokale en regionale overheden bij het uitwerken van strategieën om de negatieve gevolgen van de Brexit te counteren. “De resultaten van dit verslag bewijzen dat niemand bij de Brexit zal winnen en dat de lokale en regionale overheden in Europa dit al beseffen. Na het Verenigd Koninkrijk, zal de economische en sociale impact vooral de Ierse regio’s treffen. Ook de regio’s van Duitsland, Nederland, België, Frankrijk, Italië en Spanje verwachten pijnlijke gevolgen, al blijft het in dit stadium moeilijk om die precies te meten voor elke regio een stad. Vandaag is het mogelijk – en noodzakelijk – op Europees niveau op te treden tegen de negatieve gevolgen en de schok te dempen”, verklaart Michael Murphy, hoofd van de Ierse delegatie bij het CoR en lid van de Tipperary County Council, in Ierland. 189 Rooms and Suites 10 Meeting Rooms from 5 to 800 An elegant and intimate hotel … in the hearth of Brussels Het verslag wijst op de nood van meer specifieke lokale impactstudies om beter inzicht te krijgen in de mogelijke gevolgen van de Brexit op allerlei activiteitensectoren en op hun onderlinge relaties. Sensibilisering en het delen van informatie zullen de KMO's vooruithelpen, onder andere om zich beter voor te bereiden op de te verwachten structurele en economische aanpassingen. Over het zelfde onderwerp leest u ook ons artikel op pagina 27. Informatie: http://cor.europa.eu Bd Adolphe Maxlaan 118-126 1000 Brussels - Belgium T. +32 (0)2 278 01 00 F. +32 (0)2 278 01 01 www.leplaza.be reservations@leplaza.be © Thinsktock NEWS DIGEST Kunnen Belgische starters de wereld veroveren? Het antwoord op die vraag lijkt vrij twijfelachtig. In de eerste helft van 2017 steeg het aantal nieuwe starters in Vlaanderen (5,4%), Wallonië (7%) en Brussel (4,3%). Toch blijven onze internationale groeiambities laag. Deloitte en Vlerick Business School concluderen in ‘Rising Star Monitor’ dat 50 procent mikt op groei. Dat betekent dat de andere helft dat niet van plan is. Dat is alarmerend, want voor vele bedrijven is de Belgische markt te klein om te kunnen overleven. En de ondernemingen die wel willen groeien, zijn niet altijd van plan dit aan een zeer snel tempo te doen. Een andere belangrijke vaststelling is dat oprichters vaak geen degelijke aandelenovereenkomsten uitwerken. Dat is nochtans cruciaal als je weet dat een op de vier oprichters zijn bedrijf verlaat binnen de eerste drie jaar. Voor een snellere groei moeten bedrijven met groeipotentieel meer aandacht besteden aan een professioneler aanwervingsproces en hun bestaande werknemers meer feedback geven en duidelijkere loopbaanperspectieven bieden. “België kent een dynamische start-upscene, maar het beste moet nog komen ”, oordeelt Sam Sluismans, Partner Strategy & Innovation bij Deloitte Private. “De voorbije jaren is het ecosysteem veel volwassener geworden en zijn er diverse nieuwe investeringsfondsen opgericht. Bovendien is de academische en de researchomgeving van wereldklasse en ondersteunt de overheid starters aan de hand van verschillende maatregelen. We zien dat heel wat starters beschikken over fantastische teams, schitterende technologie en de juiste investeerders. We kijken er dan ook naar uit om hen de wereld te zien veroveren.” “Heel wat Belgische ondernemingen hebben een groot groeipotentieel, maar de meeste hebben een gebrek aan ambitie ”, aldus Veroniek Collewaert, professor Ondernemerschap bij Vlerick Business School. “Ze blijven liever klein en willen de komende vijf jaar maximaal twee nieuwe werknemers aanwerven, zodat ze hun bedrijf de baas blijven. Het goede nieuws is dat het aantal scale-ups wel gestegen is van 38 procent vorig jaar naar 44 dit jaar. Het gaat de goede richting uit, maar Belgische oprichters moeten aangemoedigd worden om de lat hoger te leggen”. De Rising Star Monitor bevroeg 152 jonge Belgische bedrijven met groeipotentieel tussen maart en mei 2017 en verzamelde zo gegevens van 300 oprichters. Het onderzoek maakt deel uit van Entrepreneurship 2.0. Met dit initiatief willen Vlerick Business School en Deloitte Belgium belangrijke kennis opdoen over de voornaamste moeilijkheden waar jonge bedrijven met groeipotentieel in ons land mee kampen. Informatie: www.vlerick.com/risingstarmonitor L E D E N T R E F P U N T YouthStart stimuleert ondernemerschap bij kansarme jongeren Onze internationale organisatie bestaat sinds 1998 in België en leidde tot nu toe meer dan 7500 jongeren op die op zoek waren naar uitzichten. Via een unieke combinatie van een praktijkgerichte opleiding en een motiverende coaching, maakt YouthStart de jongeren zelfzekerder, met meer doorzettingsvermogen en maturiteit. Het ontwerp van een businessplan is de leidraad doorheen de opleiding, maar onze missie bestaat er voornamelijk in de deelnemers te helpen een carrière uit te stippelen aan de hand van hun passies, talenten en levenservaring. Onze doelstellingen naar de stagiairs toe: één, het bijbrengen van algemene kennis en praktische vaardigheden wat betreft ondernemerschap en de hiervoor vereiste bekwaamheden; twee, het leren omgaan met computertechnologie (de informaticamodule voorziet een opleiding Excel/Google Sheets en PowerPoint/Google Slides); drie, de gedragingen van een ondernemer ontwikkelen; en vier, de deelnemers helpen in de richting van sociaal-professionele integratie. Deze 50 uur durende opleidingscyclus vormt groepjes van een tiental jongeren, onder leiding van twee gecertificeerde YouthStart trainers. Laten we in jongeren investeren, want zij zijn de toekomst van onze samenleving! Informatie: ariane.claeyssens@youthstart.be ; +32 2 313 33 00 - www.youthstart.be BECI - Brussel metropool - mei 2018 9
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NEWS DIGEST TRADEMARKS PATENTS DESIGNS DOMAIN NAMES www.kirkpatrick.eu ip@kirkpatrick.eu Faillissementen en de economische gezondheid van restaurants in België: impact van de black box? Naar aanleiding van het faillissement van de 11 Brusselse restaurants van de gebroeders Beyaz, voerden bedrijfsinformatiespecialist Graydon en de Belgian Restaurants Association een grondige analyse uit van de economische gezondheid van restaurants in België. Uit de cijfers van Graydon blijkt dat het aantal actieve restaurants tijdens de afgelopen drie jaar toeneemt. Dit is duidelijk het geval in Vlaanderen (+ 2,5%) en Wallonië (+ 1%), maar niet in Brussel, waar het aantal restaurants in dezelfde periode met 3,5% daalde. De oorzaak van ongeveer de helft van alle stopzettingen, ongeveer 500 restaurants per jaar, betreft een faillissement. Over de afgelopen drie bestudeerde jaren ziet Graydon een stabiel beeld. De hoofdstad is hier ook kwetsbaarder gebleken, met een piek in november 2016, die zich gedurende het hele jaar 2017 doorzette. Met de actuele ontwikkelingen rondom de Beyaz-groep zet deze trend zich door in het eerste kwartaal van 2018. De deskundigen van Graydon stellen duidelijk dat de mindere resultaten in Brussel slechts in geringe mate te wijten zijn aan de invoering van de ‘witte kassa’ (het kasregister met fiscaal module). Ze zijn ook niet echt het gevolg van de aanslagen, de voetgangerszone of de sluiting van de tunnels, zoals werd beweerd. Een belangrijker effect had de overdreven of zelfs onjuiste berichtgeving over de zwakke economische gezondheid van Brusselse restaurants. Er ontstond een fenomeen 10 BECI - Brussel metropool - mei 2018 van self fulfilling prophecy: bezorgde leveranciers hebben de betalingsdeadlines aangescherpt voor de hele sector in Brussel en de meest kwetsbare etablissementen op gebied van cashflow kwamen daardoor als eerste in de problemen. Dat heeft ook daadwerkelijk gezorgd voor een toename van het aantal faillissementsuitspraken.” Als federaal vertegenwoordiger van de restaurantsector in België stelt de BRA verscheidene eisen. De kassa met geregistreerde datamodule moet door iedereen actief wordt gebruikt om deloyale concurrentie een halt toe te roepen. In het licht van deze kassa ziet de BRA liever fiscale maatregelen en een auto-regulatie van de sector dan controles. De vereniging vraagt dat de minister van financiën de regels van het spel verduidelijkt: het BTW ticket komende uit een witte kassa zou moeten gelden als officieel bewijs voor fiscale doeleinden, voor professionele gebruikers. De BRA vraagt bovendien een vereenvoudiging van het ticket dat aan de klant wordt afgeleverd. En ten slotte vraagt de vereniging nog steeds een daling van de RSZ lasten voor de werkgevers in deze sector, een lager btw-tarief op niet alcoholhoudende drank en meer flexibiliteit in de werktijden. Informatie: www.belgianrestaurantsassociation.be Marianne de Cristal, op 16 mei, in Charleroi De ‘Marianne de Cristal’ onderscheidt jaarlijks een onderneming die de handel met Frankrijk gevoelig heeft ontwikkeld. De Marianne de Cristal is niet alleen een prestigieuze prijs: ze opent ook deuren in Frankrijk, zowel bij overheden en administratie als bij industrie, ambachten en handel. De gala-avond waarop de 23e Marianne de Cristal zal worden uitgereikt, wordt het trefpunt van vooraanstaande persoonlijkheden uit de economische, politieke en culturele kringen, in aanwezigheid van de ambassadeur van Frankrijk, op 16 mei in de Spiroudôme van Charleroi. Informatie: www.mariannedecristal.be © Thinsktock ‘‘ Voordelen en tijdswinst samengevat in één kaart ’’ Léa Uw trouw wordt gewaardeerd Schrijf u in op https://www.europcar.be/nl/getrouwheidsprogramma-privilege
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THINK TANK EEN GESPREK MET HERVÉ HASQUIN “Europa kan de Brusselse economie nieuw leven inblazen” Hervé Hasquin, de vroegere minister-president van de Federatie Wallonië-Brussel, voormalige ULB rector en gewezen Brusselse minister in de jaren 90, geeft zijn standpunt over onze hoofdstad: mobiliteit en netheid allebei voor verbetering vatbaar. Géry Brusselmans D e 75-jarige geschiedkundige en politicus Hervé Hasquin neemt nog steeds geen blad voor de mond. Begin de jaren 90 stond deze fervente voorstander van Europa mede aan de wieg van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Hij legt de vinger op een aantal pijnpunten, onder andere mobiliteit, netheid en politieke complexiteit. Voor Brussel Metropool schetste hij een paar oplossingen. Brussel Metropool: Oordeelt u dat de terreuraanslagen het imago van Brussel hebben geschaad? Hervé Hasquin: Ik bezoek regelmatig restaurants, bioscopen en schouwspelzalen. Ik heb niet de indruk dat de aanslagen de reputatie van Brussel hebben aangetast, behalve dan meteen na de ramp. De mensen zijn vergeetachtiger dan men vermoedt. Een Belg of een toerist die Brussel bezoekt, denkt niet noodzakelijk aan terreur. De mensen die deze gebeurtenissen van dichtbij hebben meegemaakt, zijn voor het leven getekend. Maar zij zijn de meerderheid niet. Een sector als het hotelwezen incasseerde zware klappen, maar herstelde ondertussen. Globaal is de situatie van Brussel dus bevredigend? Ik kan Brussel hoe langer hoe minder uitstaan. Ik heb daar 35 jaar gewoond en was Brusselse minister tussen 1995 en 1999. In 1999 had ik minister-president van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest kunnen zijn. Een jaar voor de verkiezingen besprak ik dit met Louis Michel, de toenmalige partijvoorzitter. Ik vertelde hem dat de stad door haar complexiteit heel moeilijk te besturen zou worden, met haar 19 gemeenten, 19 politiehoofden, 19 stedenbouwreglementen enz. De vraag is: wie bestuurt de stad: het Gewest of de gemeenten? Brussel vergeet bovendien haar rol als hoofdstad van het land en haar verplichtingen tegenover Vlaanderen en Wallonië. U vindt de stad dus minder aantrekkelijk dan vroeger? Het is geen kwestie van aantrekkelijkheid: de grote musea en de handelszaken zijn er nog altijd. Maar het probleem heeft vooral te maken met mobiliteit. Ik woon in Silly, op 45 km van de hoofdstad en heb, jaar na jaar, meer tijd nodig om in de stad te geraken. De mobiliteit is een ramp. Dat is onder andere maar niet uitsluitend aan Pascal Smet te wijten. Er bestaat geen werkelijke coördinatie van de werkzaamheden tussen het federa12 BECI - Brussel metropool - mei 2018 De problemen met de werkzaamheden in Brussel zijn te wijten aan een gebrek aan coördinatie tussen het federale niveau, het Gewest en de gemeenten. le niveau, het Gewest en de gemeenten. Overal moeten parkeerplaatsen weg, overal wordt de weg versperd. Als alternatief citeren de Belgen meer en meer steden als Rijsel, Valenciennes of Maubeuge. Hoe zou u het imago van de stad in het buitenland weer opluisteren? Indien de luchthaven van Zaventem goed functioneert en vele verbindingen aanbiedt, krijgen we veel meer toeristen in de hoofdstad. Neem nu het voorbeeld van Luik: daar ontmoet u veel Chinezen, dankzij de verbindingen. Ik betreur verder een anti-Europese cultuur binnen het Brusselse parlement en zelfs bij sommige ministers. Nochtans is het wel degelijk Europa die onze hoofdstad in leven houdt. De Europeanen beschikken over een aanzienlijke koopkracht. Brussel moet ook serieuze inspanningen leveren qua netheid. De stad ligt er bijzonder slordig bij, vooral in het centrum. Ik betreur verder een aantal politieke vergissingen, onder andere wat betreft de ‘overeenkomst’ die ik als volgt kan samenvatten: ‘Je krijgt van mij het voetbalterrein als ik de verkeersvrije zone mag aanleggen’ (een verwijzing naar © Reporters de polemiek rond de bouw van het toekomstig Nationaal Stadion en het project van de voetgangerszone, die de voormalige Brusselse burgemeester Yvan Mayeur lanceerde, nvdr). En wat denkt u van de verkeersvrije zone? Ik beweer niet dat het een vergissing was, maar het project verdiende op zijn minst een studie en plannen. Er zijn bijvoorbeeld geen luxewinkels meer langs de Anspachlaan. Er lopen daar veel mensen rond, vooral jongeren die zich daar komen uitleven. Prima, maar we hebben ook koopkrachtige bezoekers nodig. Om het uitzicht van de stad aantrekkelijk te maken, zijn er standingvolle handelszaken nodig. Wat zou u op politiek vlak in Brussel hervormen? We hebben een gewestelijk hoofdcommissaris van politie nodig om de veiligheid en de organisatie te overkoepelen. Waarschijnlijk zal ik sommige van mijn vrienden burgemeester op de tenen trappen, maar ik beweer dat het stelsel van 19 gemeenten niet meer vol te houden is. Ik zou niet treuren, mocht alleen het Gewest overschieten. Is het denkbaar Brussel diepgaand te hervormen en desnoods de gemeenten af te schaffen? Gemakkelijk zal het zeker niet zijn. Er leven 6 à 7% Nederlandstaligen in Brussel. Gevoelig minder dan 20 jaar geleden, maar ze zijn beschermd. Op zich een goede zaak, want de Franstaligen genieten dezelfde bescherming. Voor al de gewestelijke materies zijn er acht ministers, of eerder vijf ministers en drie staatssecretarissen. De minister-president staat boven de taalgemeenschappen. Beslissingen berusten op een consensus en zonder de goedkeuring van de Nederlandstaligen kan niets worden beslist. Het volstaat dat één minister tegenstribbelt om alles te doen vastlopen. De Brusselaars moeten zich daar bewust van worden. Enkele politici overwegen een afschaffing van de Federatie Wallonië-Brussel. U stond aan de wieg van dit orgaan en u verdedigt het voluit. Wat zijn de werkelijke troeven ervan? Globaal kunnen we stellen dat de Brusselaars – een eilandje in Vlaanderen – op de steun van Wallonië mogen rekenen. Ten tweede is Namen zeker een mooie stad, die echter nooit tegen Brussel zal concurreren. De Federatie Wallonië-Brussel investeert ook veel in Brussel. Toch geloof ik dat de Gewesten de bevoegdheden van de Federatie gaan wegkapen, wat ik betreur. Laten we niet vergeten dat de hoofdstad met 15% werkloosheid kampt. Dat moet worden betaald, terwijl Brussel in de komende jaren minder geld zal ontvangen. In een totaal ander domein wordt er nagedacht over een eventuele fusie tussen de ULB en de UCL. Vindt u, als voormalige rector van de ULB, dat een dergelijke fusie nuttig kan zijn? Nee. Ik ben 13 jaar lang rector geweest van de ULB, decaan van een faculteit en vicerector. De kracht van de universiteiten in België danken wij aan een gezonde wedijver en een beetje concurrentie. Vergelijk met Frankrijk: alle universiteiten staan er min of meer onder staatsbeheer en worden politiek gecontroleerd. De meeste Franse universiteiten scoren lager dan de hogescholen. Er bestaat geen onderlinge wedijver en Frankrijk wil deze evolutie nu omkeren. Hoe ziet u Brussel binnen 10 jaar? België zal nog steeds bestaan. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest ook, trouwens. Over de financiële situatie en de werkloosheid zijn geen betrouwbare voorspellingen mogelijk. Ik hoop vooral dat Brussel zijn achterstand zal wegwerken wat betreft de vorming van de jeugd. De problemen met cultuur en taal moeten worden geregeld. Belgen van buitenlandse afkomst spreken niet altijd Frans of Nederlands. Het uitzicht speelt nog altijd een rol bij rekrutering. Deze problemen moeten worden opgelost om mensen aan te werven. Waaraan denkt u om onze hoofdstad een nieuwe economische dynamiek in te boezemen? Ik ben een fervente voorstander van Europa. De aanwezigheid van de hoofdstad van de Europese Unie in ons land is dus een grote troef. We moeten onze Europese dimensie ontwikkelen. Laten we een halt toeroepen aan politici die een ultra lokale strategie ontwikkelen. Ik was destijds minister van stedenbouw. Toen waren heel wat politieke groeperingen tegen de Europese uitbreiding. De enige stad die Brussel zou kunnen vervangen is Antwerpen, met Bart De Wever. Ik beweer niet dat Europa zich in Antwerpen zou kunnen gaan vestigen. Bovendien zou de hoofdstad zonder Zaventem al gauw een groot dorp worden. Wat zou u op korte termijn concreet veranderen, als u nog in de regering zat? Ik zou de metro verder ontwikkelen. Ik was daar voorstander van in 1995, toen de regering er tegen gekant was. Ik had graag een metrolijn laten aanleggen vanuit de Louizalaan, onder de Rooseveltlaan tot in Watermaal-Bosvoorde. Dit had een volledige as doorheen de stad kunnen vrijmaken, zonder het milieu te verstoren en zonder huizen af te breken. De bourgeoisie in Ukkel heeft de metro en de ring geweigerd. Dat betreur ik, want Ukkel wordt een van de gemeenten met de zwaarste verkeersoverlast en bovendien de meest vervuilde. ● BECI - Brussel metropool - mei 2018 13
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THINK TANK trots en de drijfkracht van zijn leven put, die komen veel te weinig aan bod in de algemene media. Zulke mensen komen slechts zelden voor het voetlicht. En ze worden al even zelden voorgesteld als te volgen voorbeelden. De huidige media context zet de mensen niet aan om zichzelf te overtreffen, aan een ambitieuze carrière te beginnen of zelfs – helemaal gek – te gaan ondernemen. Let wel, ik heb het hier over de algemene media, want er bestaan ook talrijke gespecialiseerde initiatieven en media – waaronder de magazines Brussel Metropool of Trends of de Start Academy – die het anders aanpakken, maar wel naar een specifieke doelgroep toe. Op tv, op de radio en in de algemene pers gaat het er heel anders aan toe. De harde werker en de ondernemer worden dus hoe OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO van Daoust Oproep tot de media! “ Au village, sans prétention J'ai mauvaise réputation (…) Tout le monde médit de moi Sauf les muets, ça va de soi Tout le monde me montre du doigt Sauf les manchots, ça va de soi (…) Je ne fais pourtant de tort à personne En suivant mon chemin de petit bonhomme Mais les braves gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux ” … zong Georges Brassens. In het huidige medialandschap zijn de harde werker en de ondernemer enigszins het slachtoffer van dezelfde slechte reputatie. De algemene media besteden al enkele jaren veel aandacht aan begrippen als het evenwicht tussen privé en beroepsleven, de bescherming van de sociale verworvenheden, de zware en ongezonde beroepen, de burn-out of zelfs de utopie van de universele uitkering. En wanneer moeilijkheden of veranderingen zich in een onderneming voordoen, geven de media voorrang aan de kritiek. De ondernemer of, breder opgevat, de harde werker, de persoon die zich uitleeft in zijn job en daaruit de 14 BECI - Brussel metropool - mei 2018 langer hoe vaker als abnormaal beschouwd. Natuurlijk moet je werken om de kost te verdienen, maar werk vooral niet te hard, want het zou nadelig kunnen zijn of erger, op uitbuiting kunnen uitdraaien. Laten we ook niet naïef zijn en geloven dat iedereen een boeiend beroep kan beoefenen. Maar omdat ik onder andere ook actief ben in outplacement, stel ik vast dat bij verlies van een baan, de dagelijkse werkelijkheid voor heel wat mensen volledig instort. Ze zijn de drijvende kracht van hun leven kwijt, de sokkel van hun dagelijks bestaan. Veel van die mensen vervallen in depressie. De sciencefictionschrijver Isaac Asimov waarschuwt ons tegen een samenleving die ledigheid en nietsdoen zou promoten – en elk moeilijk werk zou toevertrouwen aan machines, robots of zelfs aan kunstmatige intelligentie. Een dergelijke samenleving, waar harde werkers en ondernemers uiterst schaars zouden zijn geworden, zal onontkoombaar vervallen in depressie, regressie en uiteindelijk vernieling. Vandaar mijn oproep tot de algemene media: laten we werk en inzet opwaarderen! Harde werkers en ondernemers dienen als voorbeeld te worden aangehaald om jongeren en kinderen ‘goesting’ te geven om zich te overtreffen! Ook de beroepsverenigingen hebben hierin een belangrijke rol te spelen. Ze zullen wellicht antwoorden dat ze dit al doen, en dat klopt, want ze lanceren talrijke initiatieven. Maar ze richten zich vaak uitsluitend tot hun leden en tot ondernemers. De beroepsfederaties zouden zich ook tot het grote publiek moeten wenden, via de algemene media. Dit kan via communicatie, maar ook door reclame. Het succes zal weliswaar afhangen van aanzienlijke financiële middelen, even omvangrijk als het geld dat sommige overheidsorganen, politieke partijen en vakbonden besteden aan hun vaak bijzonder impactvolle communicatie. Die oren heeft om te horen, hore. PS: Als u niet opgetogen was met deze tekst, geeft tenminste toe dat ik erin geslaagd ben Georges Brassens en Isaac Asimov in het zelfde artikel te citeren! THINK TANK VOOR OF TEGEN De Brusselse Ring verbreden? De Vlaamse Regering wil volgend jaar de Brusselse Grote Ring herinrichten. De plannen voorzien een scheiding van het lokale en doorgaande verkeer, wat neerkomt op een verbreding van de Ring. Is deze ingreep noodzakelijk voor de economische ontwikkeling van de Brusselse regio? En wat zal de impact op milieu en volksgezondheid zijn? Peter Van Dyck Jean-Paul Van Avermaet, managing director G4S en voorzitter Voka Metropolitan De modernisering van de Brusselse Ring is een absolute noodzaak. Hij is aangelegd in de jaren 70. Nu en dan kreeg hij wel wat oplapwerk, maar als je de verkeersstatistieken van 40 jaar terug met die van nu vergelijkt, dan weet je dat er dringend iets moet veranderen. Laten we die herinrichting ineens grondig aanpakken en daarbij het lokale van het doorgaande verkeer scheiden. Deze ingreep is, vooral in het stuk tussen de E40 richting kust en de E40 richting Luik, belangrijk voor de veiligheid. Op dat gedeelte heb je minimaal om de paar kilometer een op- en een afrit. Dit creëert bewegingen die tot gevaarlijke situaties leiden. Dat in- en uitvoegen zorgt voor vertragingen en ongevallen, en bijgevolg ook voor meer opstoppingen. De filevorming moedigt nu het doorgaand verkeer aan om sluipverkeer te worden in de omliggende gemeenten. Denk aan Jette, Wemmel, Vilvoorde, Zaventem, Woluwe en Evere. Zij lijden vandaag onder de verkeersstromen die de Ring willen vermijden. Uiteraard moeten we ook oog hebben voor de alternatieven. Als je tien procent van de mensen kan overtuigen om hun auto te laten staan, heeft dit direct een effect op de files. De bedrijven rondom de Ring vragen de overheid, in de persoon van de mobiliteitsmanager, om daarvoor oplossingen uit te dokteren. Omdat de werken aan de Ring veel hinder zullen veroorzaken, zouden die alternatieven idealiter voordien al op punt moeten staan. Navraag bij de personeelsleden van G4S wees uit dat een vierde overweegt om het openbaar vervoer, elektrische fietsen of carpooling te gebruiken. Er beweegt op dat vlak wel wat: men bekijkt drie nieuwe tramlijnen, er komen nog fietssnelwegen bij. Als je het op de lange termijn bekijkt, is zowel het uitwerken van die alternatieven als de verbreding van de Ring nodig om de verkeerscongestie in en rond Brussel op te lossen. Kijk naar wat projecten als Neo of een nieuw voetbalstadion teweeg zullen brengen: projecten waar je vanuit economisch oogpunt niet tegen kan zijn. Als je beslist om niets te veranderen aan de Ring, dan creëer je een compleet infarct. In heel de Brusselse regio is de logistiek een belangrijke werkverschaffer – denk maar Brucargo en het sorteercentrum Nieuw Brussel X van Bpost. Die vraagt om een vlot verloop van het verkeer op de Ring. De verbreding is nodig om een verarming van de economische activiteit te voorkomen. Marina Dehing, gemeenteraadslid ProGanshoren Volgens een studie, besteld door de Brusselse Regering in 2013, zou een verbreding van de Ring ervoor zorgen dat 54.000 personenwagens extra het Brussels grondgebied binnenrijden. Een toename van het autoverkeer is te verwachten, zeker in het vooruitzicht van grootschalige handelsprojecten als het Neo shopping center en DOCKS Bruxsel. De bottleneck bij de ingang van de E40 door de Keizer Karellaan, waar het verkeer nu al stapvoets rijdt, zal blijven bestaan, vermits deze niet verbreed zal worden. Wij ijveren er al lang voor dat de Leopold II-tunnel onder de Keizer Karellaan wordt doorgetrokken – met de huidige technieken moet dat toch mogelijk zijn – zodat deze laan die als toegangspoort tot de stad fungeert, weer zijn schoonheid terugkrijgt. Wij vrezen dus dat het aantal personenwagens dat de Ring gebruikt de hoogte in zal gaan, terwijl de oplossing net ligt bij de overschakeling op alternatieve vervoersmiddelen. Er zijn extra tramlijnen en fietsinfrastructuur voorzien in de plannen van de Vlaamse Regering, maar er gaat te weinig aandacht naar de mentaliteitswijziging die nodig is voor een mobility shift. Er zijn andere manieren om de files tegen te gaan. Ik hoorde zo pas nog een expert zeggen dat een snelheidsbeperking tot 90 kilometer per uur ons niet alleen fileleed zou besparen, maar bovendien voor minder fijn stof zou zorgen. Het loont volgens mij toch de moeite om dit verder te laten onderzoeken. Het probleem is dat we niet over objectieve informatie beschikken over de impact van het autoverkeer op onze leefomgeving – reden waarom wij om meetapparatuur vragen. Ik weet dat scholen, het Heilig-Hartcollege Ganshoren bijvoorbeeld, zeer bezorgd zijn om de luchtverontreiniging. Gemeenten als Jette, Zellik en Ganshoren zouden graag zien dat men economie met ecologie verzoent. Een bevordering van het overleg tussen de gewesten en een grotere betrokkenheid van de gemeenten zouden wenselijk zijn. Nu hebben wij het gevoel dat alles boven onze hoofden wordt beslist. Alle partijen praten naast elkaar, terwijl kostbare tijd verloren gaat. Er is te veel onduidelijkheid. Zo hebben we ook geen idee van de hinder die de reusachtige werf met zich zal brengen. We houden ons hart vast. De werken aan de Tentoonstellingslaan zorgden vorig jaar al voor veel sluipverkeer en omzetverlies voor de handelaars. De werven waren een puinhoop en de communicatie liet te wensen over. BECI - Brussel metropool - mei 2018 15 © Reporters
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THINK TANK Wat meer eerbied voor ondernemers, graag! Nu en dan, zelden, soms of heel vaak beslist een of andere administratie de activiteit van een onderneming te controleren. Dat moet volgens bepaalde wettelijke regels geschieden, maar ook met het nodige respect. Deze elementaire eerbied is echter soms héél ver te zoeken. De verrichte controles hebben dan niets meer te maken met goed beheer, dan wel met intimidatie en vergeldingsmaatregelen tegen een onderneming die zich stoutmoedig heeft durven verzetten tegen de eenzijdige en bovendien foutieve manoeuvres van de RSZ – terwijl de onderneming voor de rechtbank gelijk had gekregen. In deze administratie beschikken de directieleden over een brede waaier aan mogelijkheden om hun slachtoffers allerlei plagerijen, pesterijen en intimidatie te doen ondergaan onder het voorwendsel van het algemene belang. Het geld moet binnenstromen, verdorie! Geef ons nu de poen of je gaat er heel veel spijt van krijgen! Een goed gerodeerde vorm van intimidatie, uiteraard. Het ergste nog is dat dit geld wel degelijk werd gestort, maar de RSZ had het verkeerd geboekt en zijn vergissing ‘gefactureerd’ aan de onderneming wegens een laattijdige betaling waar geen sprake van was. Een voorbeeld? Een betaling aan de RSZ op 4 juli 2012 werd door de rijksdienst pas geregistreerd op 14 januari 2014 en geboekt op het eerste kwartaal van 2013. Dit alles via steekkaarten waarop duchtig met Tipp-ex werd geknoeid. Onze ondernemingen zouden hun energie veel beter kunnen gebruiken voor de ontwikkeling van hun activiteiten en de aanwerving en opleiding van personeel, in plaats van gebukt te gaan onder de onbekwaamheid, het amateurisme en de willekeur van een aantal individuen in de directie van openbare besturen. Want ja hoor, het is best mogelijk om pesterijen op te leggen, zoals drie achtereenvolgende fiscale controles, met telkens dezelfde vragen over dezelfde jaren en met hetzelfde werk dat driemaal moet worden uitgevoerd! Wil u een ander voorbeeld van amateurisme van een openbaar bestuur? De FOD Werk stuurt op 29 april een brief om een inspectie aan te kondigen op 22 april en die ten slotte wordt vastgelegd op 12 mei. Maar op die dag komt de inspecteur niet opdagen, zonder wie dan ook hiervan te informeren. Binnen het bedrijf wordt een persoon nutteloos ingezet. Per slot van rekening gaat de inspectie door op 16 juni. Het is bijzonder twijfelachtig of dergelijke praktijken ons land zullen helpen in de strijd voor de werkgelegenheid en een gezond beleid. B. Russel Wil ook u getuigen van een verbijsterende situatie of een onrechtvaardige beslissing in uw carrière als ondernemer? Contacteer ons via er@beci.be of bel de redactie op: au 02 643 78 44. Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline 16 BECI - Brussel metropool - mei 2018 Trop is te veel THINK TANK EEN MEMORANDUM VAN BECI 21 maatregelen voor een 21e W ordt de regering Vervoort II binnenkort beoordeeld op haar vallen en opstaan in het dossier van de Brusselse mobiliteit? Een goede vraag. Een ja-antwoord zou waarschijnlijk onrechtvaardig zijn, maar het vraagstuk weegt zwaar door in de balans en in de perceptie die de burger ervan heeft. Beci beschouwt de mobiliteit niet alleen als een belangrijk politiek vraagstuk, maar ook als een verregaande economische en maatschappelijke uitdaging. Hoe komt een memorandum over mobiliteit tot stand? Wel, met enige luistervaardigheid naar de ondernemingen, de spelers van de mobiliteit, de weggebruikers en de sectoren toe. En door inspiratie te putten uit de betere voorbeelden en praktijken in andere grote steden. We proberen realistisch te blijven en rekening te houden met de concrete invoering van oplossingen. We integreren de nieuwe visie van mobiliteit als een dienst. We rekenen op de jongste technologische oplossingen. En ten slotte trachten we de hindernissen te omzeilen waarmee het beleid van onze instellingen de weg nu en dan verspert. Vastzitten in de file: jaarlijks 6 miljard euro Andere hoofdsteden slagen erin oplossingen door te voeren terwijl wij daar in en rond Brussel nog altijd zitten op te wachten. Onze voornaamste boodschap? Oplossingen bestaan. Nu moeten we de moed en de wil opbrengen om ze toe te passen. Wij willen 21e-eeuwse oplossingen voor een 21e -eeuwse mobiliteit, zonder taboe. Laten we daarop focussen. Eerder dan op de zoektocht naar zondebokken voor al wat verkeerd loopt. Even aan herinneren dat een uur dat in de file verloren gaat 8,25 euro per reiziger kost en tussen 50 en 80 euro voor het vervoer van goederen. Nationaal zou de mobiliteit tegen 2020 jaarlijks 6 miljard euro kosten aan de gemeenschap. Dit bedrag omvat alle gevolgen van de verkeersoverlast: tijdsverlies, geluidshinder, verkeersongevallen en luchtvervuiling. Fiscaliteit, infrastructuren, gebruik van de openbare weg … Wat staat er in het memorandum? Beci stelt dat er geen allesomvattende oplossing bestaat en ook geen wondermiddel, maar wel een geheel van maatregelen die een oplossing bieden voor zover ze gecombineerd en op een coherente en voluntaristische manier worden ingezet. Deze 21 maatregelen hebben betrekking op de -eeuwse mobiliteit Het memorandum van Beci over de mobiliteit is net verschenen en met één klik toegankelijk. Aarzel niet om dit document ruim te verspreiden en te bespreken, in het vooruitzicht van de verkiezingen. In een notendop: geen wondermiddel, maar een geheel van 21 concrete, pragmatische, multimodale, innoverende, voluntaristische en realistische maatregelen. Vincent Delannoy Wordt de regering Vervoort II binnenkort beoordeeld op het dossier van de Brusselse mobiliteit? fiscaliteit, de infrastructuren en het gedeeld gebruik van de openbare weg. Verder beschouwen ze mobiliteit als een dienst en houden ze rekening met het belang van de internationale mobiliteit voor de aantrekkingskracht van Brussel. Ze bevatten tegelijk maatregelen die al geruime tijd worden aanbevolen, en andere die onlangs werden geïdentificeerd. Misschien is de Brusselse mobiliteit vooral een kwestie van beleid. Hier rijst opnieuw de vraag die we ons in het begin stelden: wordt de regering Vervoort II binnenkort beoordeeld op haar aanpak van de uitdagingen van de Brusselse mobiliteit? Het antwoord hierop vernemen we in mei 2019. Vincent Delannoy, Kenniscentrum van Beci – vd@beci.be Meer informatie: Beci memorandum – gewoon even klikken: https://go.beci.be/mobiliteit 6 BECI - Brussel metropool - mei 2018 17 © Gracq/Thomas Mercier 8,25 EURO/UUR voor reizigers en 50 TOT 80 EURO/UUR voor goederen: de KOST VAN VASTZITTEN in de files. Voor gans BELGIË zal dit tegen 2020 TOT 6 MILJARD EURO per jaar oplopen.
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THINK TANK MOBILITEIT Boordevol ideeën voor de mobiliteit in Brussel Eind maart huldigde Beci ‘Mo’ in. Deze pop-up ruimte gewijd aan stedelijke mobiliteit brengt tijdelijk een aantal partners samen die gezamenlijk nadenken over oplossingen voor de mobiliteit in Brussel. Hieronder ontdekt u enkele beloftevolle mobiele ideeën. Stigo: micro-mobiliteit met een elektrische scooter. “Stigo bereikt een ideaal compromis dankzij micromobiliteit op afstanden die te kort zijn voor klassieke vervoermiddelen (wagen, bus, metro) en toch te lang om ze te voet af te leggen”, vertelt MS Europe General Manager openbaar vervoer (waarbij de Pcard+ fungeert als een Mobib Basic kaart), en gebruik van de Villo stadsfietsen. Andere Interparking diensten zijn parkeerplaatsen voor fietsen en/of motoren, een app om de dichtstbijzijnde parking te vinden (810 parkings in Europa), en partnerschappen met car-sharing bedrijven, car-wash gelegenheden of elektrische-laadpaaloperatoren. Keolis, ‘Office on Wheels’ openbaar vervoer: Naast de MIVB bieden ook andere vormen van gemeenschappelijk vervoer een alternatief voor de wagen. Zo bijvoorbeeld schoolbussen of bedrijfsshuttles. Een Guy Van den Noortgate Alexandre Dworkin. “Stigo is een betrouwbare elektrische lichtgewicht scooter (14 kg) met een autonomie tussen 20 en 40 km naargelang van het model. Hij neemt heel weinig plaats in beslag en combineert zich heel vlot met multimodale oplossingen.” Commuty, een app om de parkeergelegenheid te beheren: “Wij wensen de Brusselse bedrijven bij te staan in het beheer van wagenstromen. Met onze app verbetert de onderneming het beheer van haar parkeergelegenheid, via een vlottere toegang. Commuty biedt verder een aantal alternatieven voor de wagen (car sharing, fiets, gedeelde wagens, telewerk enz.). De medewerker kiest heel gemakkelijk het vervoermiddel dat ideaal past bij zijn dagelijkse behoeften, terwijl de onderneming het gebruik en de kosten van zijn parking optimaliseert of vermindert. Een win-winwin situatie voor werknemer, onderneming en Brussel”, verklaart Anne-Claire Vanfleteren, Managing Partner. Interparking biedt aanvullende diensten: Via zijn exclusieve Pcard+ biedt Interparking een aantal voordelen zoals kortingen of avondtarieven, maar eveneens toegang tot het 18 BECI - Brussel metropool - mei 2018 bus kan op de weg tot 50 wagens vervangen. “Keolis biedt ‘Office on Wheels’ (kantoorbussen) om de werknemers samen naar het werk te brengen en hen hun werkdag te laten beginnen zodra ze de bus instappen”, zegt Simone Popon, marketing en communicatieverantwoordelijke. “De bussen zijn uitgerust met specifieke apparatuur: stekkers voor computer en telefoon, printer, wifi, koffiemachine enz.” Bestarter steunt beginnende bedrijven: Hoe langer hoe meer ondernemers die deelnemen aan het zes weken durende intensieve programma rond de actieve lean methode, ontwikkelen ideeën om het vraagstuk van de mobiliteit aan te pakken. Voorbeelden zijn de parkeergelegenheid in Brussel, mobiliteit rond de scholen, ecologische leveringen of de optimalisatie van afstanden. Bestarter zorgt voor de begeleiding van elke starter die een innoverende bijdrage wil brengen aan de mobiliteit. Mo, de pop-up van de stedelijke mobiliteit, opende zijn deuren op de 500 van de Louizalaan. THINK TANK Via Mobilé, voor een vlottere mobiliteit in de bedrijfswereld: Als onafhankelijk mobiliteitsbureau biedt Via Mobilé verscheidene producten en diensten aan waarmee bedrijven de mobiliteit van hun werknemers kunnen verbeteren. Een greep hieruit: diepgaande mobiliteitsenquêtes, ontwikkeling van duurzame mobiliteitsplannen, coaching, sensibilisering en training van medewerkers, tijdelijke steun aan senior mobility managers, de overgang van vlootbeheer naar mobiliteitsbeheer, steun aan innoverende projecten … CarAsap, de wagen met privéchauffeur: CarAsap is tegelijk een platform en een app om een wagen met chauffeur te reserveren voor een verplaatsing. De formule richt zich tot de corporate markt. Oprichter en CEO Jonathan Guzy licht toe: “Wij positioneren ons als een gedeeltelijk alternatief voor taxi’s en bedrijfswagens. Wij bieden een geïndividualiseerde service dankzij spitstechnologie (mobile, web, call). Hierbij hoort bijvoorbeeld een gedetailleerde rapportering van het gebruik van onze dienst. Vanuit deze gegevens bieden wij specifieke oplossingen, in functie van de verwachtingen van de onderneming.” Connect2Move, de intermodale trajectcalculator: Connect2Move ontwikkelt computeroplossingen voor de intelligente mobiliteit van ondernemingen. “Onze oplossing berekent een multimodaal parcours, met aanduiding van de beste vervoercombinatie in real time, rekening houdend met uw behoeften (snel, ecologisch, economisch) en een aantal beperkingen (ik heb geen wagen, ik heb een vouwfiets, ik wens niet met de wagen te rijden …), verduidelijkt Mathieu, CEO van Connect2Move. CityMove focust op de gebruiker: De starter CityMove ontwikkelt een volledige intermodale aanpak, integraal afgestemd op de gebruiker. Hierbij is het de bedoeling openbaar en privé vervoer met elkaar te verbinden en de voorstellen aan te passen aan de specifieke verwachtingen van de reiziger, zodat hij relevante en intelligente beslissingen kan nemen voor een optimale stedelijke mobiliteit. CityMove beoogt dus uiterst geïndividualiseerde combinaties en parcours, in real time. Renault voor duurzame mobiliteit: Renault België/Luxemburg (de merken Renault, Dacia en Alpine) beschikt over 225 verkoop- en servicepunten. Als pionier van de elektrische mobiliteit in Europa wil de groep actief bijdragen tot de intelligente elektrische en energetische ecosystemen. Renault werkt daarom samen met partners uit de sectoren energie en duurzame mobiliteit om zowel burgers, ondernemingen als overheden te sensibiliseren voor de vraagstukken en vooral de oplossingen op het gebied van duurzame mobiliteit. Ahooga, een superlichte elektrische vouwfiets: Ahooga specialiseert zich in intermodale oplossingen via zeer lichte elektrische vouwfietsen die inspelen op de factoren die de veralgemening van de fiets nog tegenhouden: hellingen, diefstal, regen en lange afstanden. “Met onze fiets verdwijnen al deze beperkingen”, aldus Philippe Lefrancq, medeoprichter van Ahooga. “De fiets is aangepast aan de bestaande infrastructuur in de stad en in rand. Hij kan worden gepersonaliseerd met de kleuren en het logo van de onderneming, voor een sterker imago.” Europcar/Scooty/Ubeeqo, gedeelde mobiliteit: Europcar specialiseert zich al meer dan 60 jaar in de verhuur van wagens en bedrijfsvoertuigen. De firma werkt nu samen met Scooty en Ubeeqo om meer verscheidenheid te brengen in de oplossingen voor stedelijke mobiliteit, ten voordele van de gebruikers. Als starter biedt Scooty een systeem van gedeelde self-service elektrische scooters dat een beroep doet op een te downloaden app. Van zijn kant biedt Ubeeqo een systeem van gedeelde auto’s in Brussel en in andere grote Europese steden. Ctec beheert fietsvloten: Ctec stelt (vaak elektrische) fietsen ter beschikking van de ondernemingen via langetermijnverhuur (renting/leasing). “Aan onze klanten bieden wij oplossingen voor de verplaatsingen tussen woonplaats en werkplaats, maar niet uitsluitend”, vertelt Michel Lagasse, Associate en Managing director. “Wij staan voor alles in: onderhoud, herstellingen, verzekeringen, accessoires, infrastructuren, allerlei toepassingen enz. Wij helpen ondernemingen vanaf een tiental gebruikers een ‘bike policy’ in te voeren die overeenstemt met de verwachtingen inzake zachte mobiliteit.” BECI - Brussel metropool - mei 2018 19
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THINK TANK Joyn Joyn, een personal assistant voor mobiliteit: Joyn Joyn helpt bij de keuze in real time van de beste vervoeroplossing in een stedelijke omgeving. De ontwerpers van deze dienst geven wat uitleg: “Elk van onze aanbevelingen wil relevant, lokaal en geïndividualiseerd zijn. De relevantie heeft te maken met informatie aan de gebruiker over de beste opties, rekening houdend met de informatie die wij van partners krijgen, en een aantal andere parameters (weersomstandigheden, mobiliteit, luchtvervuiling enz.). De aanbevelingen zijn lokaal omdat elke stad zijn eigen dynamiek heeft. En ze zijn geïndividualiseerd om beter in te spelen op de verwachtingen en behoeften van elke gebruiker.” mobiliteit te plannen in functie van hun recht op gebruik van de parking. Artepub/Bikeep, de beveiligde fietsenstalling: Fietsen is prima, maar de fiets ergens veilig kunnen achterlaten, is nog beter. Artepub is actief in cultuurpromotie en begon aan de ontwikkeling van fietsenstallingen in Brussel. Vandaag biedt het bedrijf samen met Bikeep een beveiligde, aangesloten en betrouwbare oplossing waarmee de fietser zijn tweewieler met een gerust gemoed kan parkeren. Elk station is uitgerust met sensoren, een alarmsysteem met luidspreker, een zender van noodsignalen en een bewakingscamera. Micropole/Movin’city, mix transport en toerisme: MiDrive My Kids brengt ‘taxi’ ouders met elkaar in contact: Wanneer de scholen gesloten zijn, verloopt het verkeer veel vlotter. Vertrekkende van deze vaststelling en de wetenschap dat een ouder gemiddeld 42 minuten onderweg is om de kinderen naar school te brengen, besliste DriveMyKids de ouders in te zetten als taximan. “Wij beogen onderlinge hulp tussen de ouders”, aldus oprichter Thibaut Piraux. “Wij ontwikkelde een webplatform en binnenkort ook een app waarmee ouders van wie de kinderen naar dezelfde school gaan, trajecten kunnen delen. DriveMyKids vindt automatisch met wie een traject kan worden gedeeld volgens de beschikbaarheden en planning van elke ouder.” BePark deelt parkeerplaatsen: BePark richt zich tot mobiliteitsbeheerders voor een betere verdeling van de parkeerruimte. De parking is namelijk het toegangspunt van de werknemers tot het gebouw, ongeacht het gebruikte vervoermiddel. De werking moet dus voldoen aan de nieuwe behoeften, zoals car sharing, de time-sharing van plaatsen, de vrij beschikbare fietsen, scooters enz. BePark komt op met oplossingen om de werknemers aan te zetten hun 20 BECI - Brussel metropool - mei 2018 bedrijf in de sector van de digitale diensten. In 2017 ontwikkelde het Movin’city, een oplossing waarmee zowel overheids- als privé spelers enerzijds op een rendabele manier het gebruik van hun vervoernetwerken kunnen optimaliseren, en anderzijds het stedelijke toerisme verder kunnen ontwikkelen. Een tiental Franse steden gebruikt deze oplossing al. De evolutie van de infrastructuren is onvermijdelijk, des te meer omdat de UNO aankondigt dat de wereldbevolking tegen 2050 zal oplopen tot 9,6 miljard mensen, van wie 70% in stedelijke gebieden. ● Info : https://go.beci.be/mo/nl THINK TANK OPEN BRIEF Eindelijk een voorakkoord over het mobiliteitsbudget! Het wordt dringend! Het wetsvoorstel aangaande een mobiliteitsuitkering ter vervanging van een bedrijfswagen (cash for car) is ondertussen, meerderheid tegen oppositie, goedgekeurd. De wet verschijnt weldra in het Staatsblad. Ze wordt retroactief van kracht vanaf 1 januari 2018. H et goede nieuws waarop wij echter zaten te wachten, was het voorakkoord van de federale regering over het alternatief voor het ‘cash for car’ concept, namelijk het mobiliteitsbudget. Deze door de Groep van Tien aanbevolen formule beoogt de vervanging van de bedrijfswagen door een mobiliteitsbudget waarmee de werknemer zich ‘duurzaam’ zou kunnen verplaatsen. Dit budget kan dienen voor de aankoop van een (al dan niet elektrische) fiets, een éénwieler of een elektrische scooter, voor het gebruik van deelwagens of -fietsen, voor een abonnement op het openbaar vervoer, voor de kost van de parking naast het station, carpooling of het gebruik van erkende taxi’s. Dit is een eerste stap naar minder verkeersoverlast in België. Toch even aan herinneren dat het aantal bedrijfswagens blijft stijgen. ste cijfers van de Belgische Aut Tweewielerfederatie (Febiac) v dat in 2017, 292.734 nieuwe gens werden geregistreerd: dan in 2016. Dit in een land waar, de OESO, de verkeersoverlast 2% van het BBP aan de Staat k Wij juichen het initiatief van de regering dus toe. We zaten daar al meer dan een jaar op te wachten. Een recente studie van het studiebureau Traject concludeert namelijk dat alleen de goedkeuring van een mobiliteitsbudget – samen met een brede waaier vervoermiddelen en het vervoerplan van ondernemingen – in staat zou zijn het aantal verplaatsingen met de wagen met 15% te verminderen. Wij stellen vas dat steeds meer arbeidskrachten hun verplaatsingsgewoonten veranderen ten gunste van alternatieve vervoermiddelen en –diensten: trein, tram, bus, gedeelde wagen, fiets enz. Laten we geen jaar verloren gaan! Laten we echter geen tijd verspillen! Het finale akkoord zou heel nauwkeurig en precies de werking van het mobiliteitsplan moeten toelichten. Op die manier zullen alle betrokken spelers – werkgevers, human resources managers, boekhouders, sociaal secretariaten e.d. – het akkoord niet alleen begrijpen, maar ook uitvoeren. We kunnen ons niet veroorloven een jaar voorbij te laten gaan, want het mobiliteitsbudget werkt op jaarbasis en kan heel moeilijk retroactief worden toegepast. Ik moedig de politici dus aan om zich niet tevreden te stellen met dit voorakkoord en om dit dossier nu af te werken. Als dit stelsel op 1 januari 2019 operationeel moet zijn, is het nu hoog tijd! Ook beveel ik aan om de vier spelers van het openbaar vervoer erbij te betrekken en het mobiliteitsbudget niet te herleiden tot abonnementen. De samenwerking tussen de verscheidene maatschappijen van openbaar vervoer kan schot in de zaak brengen. Op die manier kunnen ze samen een open en modern systeem ontwerpen dat ook occasioneel gebruik voorziet, zoals het e-ticketing systeem, bijvoorbeeld. schuivingen zullen er troumensen worden aangemoeen uit te proberen. Geef de mogelijkheid om de alternate testen via een volledimogelijkheden. Hij wordt dan meest aangepaste effectief te aanschaf van een abonnement schien niet de beste oplosder gaan voor een gebruik ‘à misschien zal uitmonden an een abonnement. over het mobiliteitsbudget een belangrijke stap voor is meteen een eerste stap richting, onder andere om ellingen van het Akkoord van even. Laten we geen jaar en gaan! ● Etienne Rigo CEO van Octa+ en Modalizy t u een standpunt te delen? Hebt u een voorstel voor Brussel en zijn ondernemingen? eer de redactie: er@beci.be. BECI - Brussel metropool - mei 2018 21
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THINK TANK Vastgoed niet langer vastgeroest STEDENBOUW EN VASTGOED Al enkele jaren lang kiest de vastgoedsector resoluut voor de nieuwe technologieën. De evolutie beoogt betere vastgoeddiensten en -producten en wil efficiënter inspelen op de behoeften van de gebruikers. De wedloop naar innovatie is volop aan de gang. Hiervan getuigen drie ondernemingen. Gaëlle Hoogsteyn G eruime tijd werd de vastgoedsector als een passieve en vastgeroeste dinosaurus beschouwd. Een bewustwording is echter al enkele jaren aan de gang: het is hoog tijd om vooruitgang te boeken via gemengde projecten, gedeelde ruimten, nieuwe technologieën, noem maar op. Talrijke kleine ondernemingen maakten dankbaar gebruik van de digitalisering om van start te gaan met formules die aanleunen bij de nieuwe verwachtingen van het publiek. Drie hiervan hebben we ontmoet. Gezamenlijk huren 2.0 De in 2016 opgerichte Cohabs bestaat uit een netwerk van gedeelde huizen met volledig gemeubileerde en flexibele woonoplossingen, bestemd voor jongere mensen die in Brussel actief zijn. “Het concept van gemeenschappelijk huren is niet nieuw”, stelt Cohabs oprichter en CEO Youri Dauber. “Veel gezamenlijke huurpanden worden echter opportunistisch uitgebaat. Met de vennoten wilden wij een werkelijk gemeenschappelijk project ontwikkelen, afgestemd op de behoeften van de Y generation.” De jonge ondernemers hebben dus het concept en het economische model van gezamenlijk huren herbekeken met behulp van nieuwe technologieën om zich van hun concurrenten te onderscheiden en een welbepaalde doelgroep aan te trekken. “Onze aanpak berust bijna uitsluitend op nieuwe Building Information Modelling (BIM) simuleert een ‘digitale werf’ voor alle beroepstakken van de bouwsector. technologieën”, vertelt Youri. “Concreet? Alles gebeurt via onze website en onze app.” De potentiële huurder stelt zich kandidaat en vraagt een afspraak. Hij krijgt een antwoord per e-mail en indien zijn aanvraag wordt aanvaard, wordt het huurcontract online verstuurd en getekend. Alles verloopt dus automatisch. “De keuze van nieuwe huurders behoort echter tot de bestaande huurders van de gedeelde woning. Zij leven samen en moeten uitmaken of de kandidaat al dan niet compatibel is met de mentaliteit van de groep”, verduidelijkt Youri. Wie lid wordt van de huurdersgroep kan met de app veel kanten uit: de huisdeur openen, de thermostaat regelen, diensten bestellen (schoonmaken of strijken o.a.), een incident of een verhuizing melden, een evenement organiseren enz. “Cohabs is bedoeld om gezamenlijk huren professioneler aan te pakken, voor meer geloofwaardigheid en veiligheid.” Hoe beter het gezamenlijk huurproces geEen goed toegepaste technologie is bijzonder zinvol in de nieuwe levenswijze van de mensen. Youri Dauber (Cohabs) 22 BECI - Brussel metropool - mei 2018 structureerd en opgevat is, hoe meer mensen belangstelling hebben voor dit type woning, meent Youri. “Wij ontvangen heel wat vragen van ondernemingen voor langetermijnverhuur, maar dit is niet echt ons segment. Wij willen vooral relaties aanknopen tussen alleenstaande mensen die op zoek zijn naar sociaal contact.” Youri is ervan overtuigd dat de toekomst van de vastgoedsector op de nieuwe technologieën zal berusten. “Een goed toegepaste technologie is bijzonder zinvol in de nieuwe levenswijze van de mensen. In ons geval – en hoe paradoxaal ook – is het precies deze op het eerste gezicht nogal onpersoonlijke technologie die een gemeenschapsgeest creëert. Met ons co-living aanbod trachten we de waarden van de nieuwe generatie te integreren.” Werken, leven en uitgaan Smartflats is een starter made in Brussels die toeristische huisvesting biedt en nieuwe technologieën inroept om een brede waaier aan diensten voor te stellen. Het concept bestaat erin gasten te onthalen in woningen waar ze zich thuis voelen. “Wereldwijd veranderen de consumptiegewoonten en dat geldt ook voor de vastgoedsector”, verklaart Alexandre D.R. D.R. THINK TANK Szmaj, medeoprichter en gedelegeerd bestuurder van Smartflats. De onderneming biedt echte woprojecten zich perfect ontplooien – een meerwaarde voor deze buurten.” In Brussel, de tweede meest kosmopolitische stad ter wereld, is de vraag naar dergelijke diensten overweldigend. “Een dergelijke opportuniteit De nieuwe technologieën zijn noodzakelijk om de immobiliënsector uit zijn immobilisme te rukken. Alexandre Szmaj (Smartflats) ningen in stadscentra voor korte of langere verblijven. De formule onderscheidt zich door een grote soepelheid in het nagaan van beschikbaarheden, reservatie, de toegang tot de woning, de bestelling van extra diensten enz. “Wij gaan voor een veel korter en sneller proces dan bij klassieke verhuring. Bij ons is er geen inventarisatie, geen afspraak, geen te registreren huurcontract enz. Al onze diensten zijn 24u/24 beschikbaar en dankzij onze app kunnen wij altijd en overal met onze klanten chatten. De conciërgedienst is eveneens gedematerialiseerd. U hoeft dus niet meer in de regen te wachten tot iemand de sleutel van uw woning komt afgeven. Dankzij de technologie kunnen we onze gasten de diensten aanbieden die ze echt verwachten.” Naast appartementen voorziet Smartflats co-working ruimten vlakbij de woningen. “In de grote stadscentra wereldwijd wensen de gasten op dezelfde plek te kunnen werken, wonen en ontspanning te vinden, zowel voor kortere als voor langere duur”, stelt Alexandre. De in 2012 opgerichte onderneming ontwikkelt zich constant en beschikt vandaag over vestigingen en panden in de voornaamste Belgische steden. De jonge ondernemer is er van overtuigd dat vastgoed, evenals de andere sectoren, het niet langer zonder digitalisering kan stellen. “De nieuwe technologieën zijn noodzakelijk om in te spelen op de nieuwe behoeften van de consumenten en om de immobiliënsector uit zijn immobilisme te rukken”, beweert hij enthousiast. “Een nieuwe dynamiek is duidelijk op komst. De Brusselse Nieuwstraat of de Antwerpse Meir zijn geweldige wijken waar dergelijke gemengde mogen we zeker niet laten voorbijschieten!” In 3D ontwerpen, bouwen en onderhouden Als specialist in computeroplossingen voor architectuur, engineering en bouw biedt Tase Solutions zgn. Building Information Modelling (BIM) tools. De BIM technologie ontstond in de luchtvaart- en automobielsector. Ze creëert een 3D digitaal prototype waarop vervolgens allerlei mogelijkheden onbeperkt kunnen worden gesimuleerd. “In de vastgoedsector simuleren we hiermee de bouwfase in 3D en leggen we een digitale werf aan waarop alle beroepstakken kunnen optreden en virtueel bouwen”, licht Managing Director Emmanuel Petit toe. Tase Solutions helpt de bouwsector volgens de BIM methode te werken. “Wij adviseren de ondernemingen in de sector. Wij informeren, vormen en begeleiden. Wij zenden ook personeel uit om de projectteams te versterken.” Om potentiële gebruikers warm te maken voor de voordelen van de methode, creëerde Tase in Brussel een BIM belevingscentrum. “In de Bimex kan de professional de virtual en enhanced reality uittesten, een BIM protocol ontwerpen en verbeteren, de interactie tussen werf en studiebureau simuleren enz.”, vertelt de heer Petit. Anderzijds wordt een werkruimte ontwikkeld voor professionals die BIM willen gebruiken en leren kennen, zonder echter over de nodige technologie en software te beschikken. “Het is de bedoeling om werkstations, technologie en specialisten ter beschikking te stellen van die mensen, om hen te helpen dossiers te produceren, samen te werken en een project voor te stellen.” Nu al 10 jaar sensibiliseert het team van Tase Solutions de bouwsector voor het gebruik van nieuwe technologieën. “Dit is een belangrijk vraagstuk. In een recente reglementering geeft de Europese Commissie Op lange termijn zullen spelers van de bouwsector die geen beroep doen op de BIM methode, geen toegang meer krijgen tot een heleboel projecten. Emmanuel Petit (Tase Solutions) Deze werkmethode houdt heel wat voordelen in. “Ze geeft een beter inzicht in het project en vergemakkelijkt het beslissingsproces. Ze stimuleert het delen en gebruiken van dezelfde data op een homogene manier doorheen de ganse levenscyclus van het project, met de mogelijkheid om, zo nodig, snel op te treden”, verduidelijkt Emmanuel Petit. Dankzij BIM krijgen de klanten ook uiterst nauwkeurige prijsoffertes, zonder rekening te moeten houden met ruime marges of dure supplementen. het recht aan de Lidstaten om het gebruik van BIM verplicht te maken. Concreet betekent dit dat op lange termijn, de spelers van de bouwsector die geen beroep doen op de BIM methode, geen toegang meer zullen krijgen tot een heleboel projecten”, beweert hij. Hij beschouwt BIM als de oplossing om de bouwsector het digitale tijdperk binnen te loodsen. Deze technologie zal dus hoe langer hoe meer deel moeten uitmaken van de visie van de onderneming. ● BECI - Brussel metropool - mei 2018 23 D.R. D.R.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Ondernemingen en douanes: we zouden ‘ns moeten praten Zijn de Belgische exporteurs klaar voor de Brexit? Weten ze genoeg af van de Ceta? Beschikken ze over duidelijke en volledige informatie rond douaneprocedures? Dit is een greep uit de enquête die Beci net voor het gewestelijk Douane-Forum organiseerde. Hieruit blijkt dat ondernemingen een betere communicatie verwachten van de douanediensten. Emmanuel Robert 27 maart zag de tweede editie van het Brusselse Douane-Forum, samen door Beci en de diensten van Douane georganiseerd. Deze ontmoeting tussen Brusselse ondernemingen en de Douane was bedoeld om de dialoog op gang te brengen en mogelijke problemen aan te kaarten. Ja, want ondertussen treedt het nieuwe Douanewetboek van de Europese Unie (DWU) geleidelijk in werking, om tegen eind 2020 volledig van kracht te zijn. Om de samenkomst voor te bereiden, raadpleegde Beci internationaal actieve Brusselse ondernemingen. Het staal was weliswaar beperkt maar representatief, en bestond uit enkele grotere ondernemingen en KMO’s die aan export doen. Beci peilde naar hun perceptie van de douaneprocedures en hun standpunten over enkele actuele internationale vraagstukken, waaronder Brexit en Ceta. Deze twee topics leverden een verrassende vaststelling op: de ondernemingen beschouwen zichzelf meestal als beter geïnformeerd over de (waarvan de onderhandelingen nog aan de gang zijn) dan over de Ceta, vrijhandelsverdrag tussen Europa en Canada, dat ondertussen al van kracht is. “Een schijnparadox”, oordeelt Jean-Philippe Mergen, directeur van Enterprise Europe Network bij Beci. “Dit getuigt wellicht van de prioriteiten van de Brusselse ondernemingen, die veel nauwer betrokken zijn bij de met Groot-Brittannië dan met Canada. België is trouwens bijzonder kwetsbaar voor alle risico’s die de Brexit inhoudt. Studies beweren dat wij, qua impact, het tweede Europese land zijn, na Ierland. Voor sommige grote Belgische bedrijven loopt de impact in de tientallen miljoenen euro op. Het is dan ook logisch dat onze ondernemingen hier bijzonder attent op zijn.” In dit verband ergert Jean-Philippe Mergen zich wel aan de antwoorden op een andere vraag van de enquête: slechts één onderneming op drie heeft de nodige maatregelen getroffen om de Brexit voor te bereiden. “Groot-Brittannië verlaat de eenheidsmarkt binnen één jaar. Voor de bedrijven is het hoog tijd om een diepgaande analyse uit te voeren van hun waardeketen en hun productieprocessen. Ze moeten nu inzicht krijgen in de risico’s, om deze te voorkomen. Als u koekjes uitvoert naar het Verenigd Koninkrijk, bent u 24 BECI - Brussel metropool - mei 2018 per definitie bij de Brexit betrokken. Dit geldt ook als u Engelse boter invoert om koekjes te produceren, want deze grondstof zou vanaf volgend jaar duurder kunnen worden. U bent ook betrokken als u een beroep doet op een laboratorium in Manchester of Birmingham om uw producten uit de testen en een certificatie te verkrijgen. Hoe zullen de prijzen van de dienstverlening in dit laboratorium evolueren? Zullen de Britse normen morgen afwijken van de Europese? Zal dit labo nog erkend zijn voor de EU markt? Misschien moet u alternatieven voorzien. De analyse van de waardeketen is van fundamenteel belang.” Een telefonisch informatiecentrum van de douane? Schitterend idee! Een ander resultaat van de enquête: tegen alle verwachtingen in, tonen de Brusselse ondernemingen weinig belangstelling voor multimodaal transport in een stad waarvan de infrastructuur wegennet, spoorweg, egen en luchtvaart combineert. Ze zien blijkbaar geen meerwaarde in. “Een verrassende vaststelling. Misschien is dit te wijten aan de impact van overlading. Of aan de betrekkelijke ondoeltreffendheid van bepaalde vormen van internationaal vervoer …” enquête beklemtoont ten slotte de aag van de ondernemingen naar een e communicatie en klantenservice bij douane. De grote meerderheid spreekt zich uit voor de oprichting van een telefonisch informatiecentrum bij de Algemene Administratie Douane en Accijnzen (AAD&A). Bovendien vraagt de helft van onze respondenten verduidelijkingen over de zelfcertificering preferentiële oorsprong (het Rex systeem, dat wij in een volgend artikel zullen bespreken). “Er werden al belangrijke inspanningen geleverd”, geeft Jean-Philippe Mergen toe. “Zo bestaat er bijvoorbeeld een contactpunt met klanten binnen de douanediensten. Maar verdere verbeteringen zijn best mogelijk.” ● Informatie: Jean-Philippe Mergen – Tel. 02 210 01 77 – jpm@beci.be Gewestelijk douanecontact: da.klama.kb.brussel@minfin.fed.be TIONAAL IMPORT-EXPORT Bescherm u met de Incoterms! In een globale wereld zou export op het eerste gezicht eenvoudig moeten zijn. Maar dat klopt niet. De ondertekening van internationale overeenkomsten is echt geen formaliteit. Daarvan getuigen talrijke geschillen, die vaak tijdens de levering ontstaan. Ze kunnen echter worden vermeden, dankzij de Incoterms regels. S inds een ver verleden reizen exotische goederen uit alle werelddelen naar verre bestemmingen. Dit gebeurde eerst per schip, vandaag uiteraard ook per trein en per vliegtuig. Onze globale wereld produceert hoe langer hoe meer producten in afgelegen gebieden, om ze nadien bij ons in te voeren of ze langs ons land te laten transiteren. Ook België exporteert goederen en diensten. De internationale handel is vitaal voor de economie, maar daarom nog niet eenvoudig. De manier van werken wisselt van land tot land. En de talen, douanestelsels, juridische systemen en niet-tarifaire belemmeringen kunnen de vrijhandel serieus bemoeilijken. In dit opzicht bieden de Incoterms vaak een interessante oplossing, naast een sterke troef: voorspelbaarheid. De Incoterms regels bepalen de wederzijdse verplichtingen van verkoper en koper in het raam van een internationaal aankoop/verkoopcontract. Deze regels worden in de ganse wereld aanvaard en vormen een soort standaardtaal voor ondernemingen die internationaal actief zijn. De regels werden oorspronkelijk opgesteld door de Internationale Kamer van Koophandel in Parijs, in 1936. Hun jongste versie – Incoterms 2010 – is sinds 1 januari 2011 van kracht. Vandaag bestaan er 11 Incoterms, die in vier categorieën worden ingedeeld (E, F, C en D). Ze betekenen voor de verkoper een toenemend aantal verplichtingen op het vlak van kosten en risico’s. De keuze van de Incoterms regel moet rekening houden met de aard van de goederen en met een aantal andere parameters. Een transactie rond de uitvoer van staal kan niet worden vergeleken met de levering van chocolade of van andere bederfelijke voedingswaren. Gedeelde en beperkte verantwoordelijkheden De Incoterms regels bepalen de verplichtingen bij de levering van goederen, naast de verdeling van de aansprakelijkheden tussen verkoper en koper. Ze bepalen onder andere: de plaats en het tijdstip waarop de verkoper zijn leveringsplicht volbrengt, de overdracht van het risico (het ogenblik waarop het risico op verlies of schade wordt overgeheveld van de verkoper naar de koper), de verdeling van de kosten die de goederen met zich meebrengen (vervoer, controle, verpakking, verzekeringen …) en ten slotte de aansprakelijkheden en verantwoordelijkheden ten aanzien van sommige administratieve documenten (douaneformaliteiten). Gaëlle Hoogsteyn De Incoterms zijn verder bedoeld om de risico’s eigen aan internationale handel te verminderen: denk maar aan misverstanden door cultuurverschillen, gedragingen of taal, maar ook politieke risico’s, risico op verlies of schade, financiële risico’s enz. Dezelfde regels bepalen wie moet instaan voor de export- en importformaliteiten. Dankzij de Incoterms regels weten verkoper en koper wat hen te wachten staat. Beiden zijn beschermd. Er kan geen dubbelzinnigheid meer bestaan in de levering van goederen in het raam van een overeenkomst of een afspraak: een internationale transactie kan slechts succesvol plaatsvinden als zowel de verkoper als de koper precies weten aan welke kosten, risico’s en formaliteiten ze zich blootstellen. In de praktijk ontstaan veel geschillen door onwetendheid over de overdracht van risico’s of kosten, of door onvoldoend besef van de eigen leveringsverplichtingen. Het gebruik van de Incoterms regels moet zulke narigheden vermijden. ● Met de vriendelijke medewerking van Mathieu Maes, Secretary General ICC Belgium . Verdere stappen Incoterms : Douane aspecten, verleggen van risico en kosten Wanneer? Op 30 mei Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Amy Kessels, +32 2 643 78 32 – ake@beci.be www.500.be BECI - Brussel metropool - mei 2018 25 © Thinsktock
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INTERNATIONAAL BE.CONNECTED Ontwikkel uw activiteit in België en in het buitenland Elke onderneming zoekt nieuwe markten en commerciële uitzichten. Bedrijven trachten hun klanten-, leveranciers- en verdelersnetwerk uit te breiden om lokale marktaandelen te winnen of om zich internationaal te ontwikkelen. Dit vereist weliswaar betrouwbare partners … en de ontdekking van markten voor de gezochte groei. O m zulke stappen te vergemakkelijken, besliste Beci be.connected ter beschikking van de ondernemingen te stellen. Via dit nieuwe B2B matchmaking platform knoopt u niet alleen zakelijke relaties aan binnen het netwerk van Beci, maar ook via acht andere kamers van koophandel in Europa, namelijk in Finland, Bulgarije, België, Italië, Litouwen, Slovenië, het Verenigd Koninkrijk en Frankrijk. Op be.connected kunt u allerlei zakelijke aanbiedingen bekendmaken of erop ingaan (diensten, producten, leveranciers, franchisenemers, verdelers enz.). Tegelijk maakt u dankbaar gebruik van de drie troeven van dit platform: vertrouwen, efficiëntie en zichtbaarheid. Op vertrouwen mag u rekenen omdat de profielen van de op be.connected ingeschreven ondernemingen onder het toezicht staan van de deelnemende handelskamers. Dit betekent concreet dat de ondernemingen die aangesloten zijn bij het platform, wel degelijk actief zijn en dat hun identiteit werd gecontroleerd. Er bestaat dus geen gevaar van vervalsing. En mocht u enige twijfel of moeilijkheid ervaren om in contact te treden met een partner, dan mag u steeds rekenen op de hulp van de moderator van de handelskamer die op be.connected actief is. Het systeem is ook efficiënt. U weet het: ‘business development’ kan via de traditionele weg tijdrovend, moeizaam en duur zijn. Met be.connected vindt u partners in Frankrijk, België, Litouwen en andere landen, allemaal op eenzelfde platform. Bovendien kunt u nieuwe contacten prospecteren dankzij de databank van Kompass (een van de wereldleiders) en nuttige contacten voor uw groei identificeren. En ten slotte genieten de op be.connected bekendgemaakte zakelijke perspectieven een flinke zichtbaarheid bij de acht betrokken handelskamers in Europa evenals binnen een netwerk van 4000 actieve Europese leden. Deze zakelijke opportuniteiten komen trouwens ook vaak aan bod op de sociale media (Facebook, LinkedIn en Twitter profielen van be.connected). Ondertussen zorgt het team 26 BECI - Brussel metropool - mei 2018 van be.connected voor een proactieve opvolging van de opportuniteiten en contacten om een maximum aan slaagkansen te geven aan uw projecten. Hoe schrijft u zich (gratis) in? Het gebruik van be.connected is gratis voor de leden van Beci (een mooie aanvulling van de diensten die al aan de leden worden aangeboden). Als u nog geen lid bent van Beci, kunt u het platform 30 dagen lang gratis uittesten. Op die manier hebt u ruim de gelegenheid om de kracht van dit instrument te evalueren. Na afloop van deze 30 dagen kost de dienst 8,3 euro per maand (100 euro excl. btw per jaar). Wacht niet langer: creëer uw profiel op be.connected en geniet meteen nieuwe zakelijke uitzichten! ● Info : www.beci.be/be_connected/ Charlotte Berard Twee voorbeelden ➜ Een in Groot-Brittannië gevestigde onderneming wenste haar diensten in Litouwen te ontwikkelen. Ze reageerde op een zakelijke aanbieding van de Britse kamer van koophandel in Litouwen op het Cobcoe Connects platform, de Britse tegenhanger van be.connected. De onderneming en de kamer hebben contacten gelegd in het vooruitzicht van een samenwerking. ➜ Een Belgische onderneming was op zoek naar een deskundige in de Israëlische fiscale wetgeving. Met de hulp van Beci publiceerde de onderneming deze opportuniteit op be.connected. Via de Franse-Britse kamer van koophandel kon ze de Britse kamers van koophandel in Israël contacteren en langs die weg nuttige contactgegevens ontvangen. INTERNATIONAAL EUROPA-UK De klok tikt voor Brexit Het belangrijkste feit in de afhandeling van de “Brexit” is dat de klok verder tikt. Op vrijdag 29 maart 2019 om 11 u is het zover, maar een jaar voor de Brexit schijnt er weinig of niets te bewegen. E uropese onderhandelaars stellen schema’s voor en vragen antwoorden op precieze vragen zoals de organisatie van grenscontroles. Eerste Minister May pleit in haar Mansion House speech begin maart, voor “wederzijdse erkenning” en zij vraagt in verband met transport, maatregelen om de EU-UK grensovergang zo soepel mogelijk te maken. De grenscontrole is een symbooldossier geworden voor de contradicties in de Brexit-operatie: de (harde) Brexit ging over het terugnemen door de UK van de controle aan zijn grenzen, maar dan zonder een grenscontrole tussen Noord en Zuid Ierland, en zeker zonder het spookbeeld van kilometers lange rijen vrachtwagens aan beide zijden van de kanaaltunnel of aan de havens van Zeebrugge of Dover, wat de transportsector en de productieondernemingen, die vrezen voor omzetverlies, doet pleiten voor een zachte Brexit. Beci had een gesprek met Jolyon Drury van het Chartered Institute of Logistics and Transport – CILT. Hij zit aan tafel met het ministerie van transport en andere departementen over de gevolgen van een harde Brexit voor het internationaal goederentransport. Hij herinnert er aan dat 4 miljoen vrachtwagens, waarvan 90% uit EU-landen, per jaar langs de Chunnel en de M20 de UK binnenrijden. In de loop der jaren werden in de UK, in het kader van de tolunie, 38 regeringsinstanties betrokken bij de invoer, controle en afhandeling van die grote variëteit van goederen (wagens, onderdelen, landbouwproducten, levende dieren, gekoelde transporten enz.). Brexit betekent concreet dat de UK een eigen systeem moet uitwerken waarbij alle gegevens betreffende al die vrachten, op een andere manier rechtstreeks bij die 38 eigen UK instanties terechtkomen. Dat is technisch mogelijk, zegt Jolyon Drury. Zelf stelt hij voor om alle gegevens over de vrachten, die over de weg naar de UK gaan, digitaal door te sturen naar de betrokken UK instanties, door die gegevens te linken aan een systeem van nummerplaatherkenning zoals die bijvoorbeeld in Duistland bestaat. Dit zal het mogelijk maken dat vrachtwagens gewoon doorrijden aan de EU-UK grens, zoals dat nu het geval is. Technisch is dat mogelijk maar dat is een zeer dure investering, die onmogelijk vóór maart 2019 kan worden gerealiseerd. Daarvoor zijn minstens twee bijkomende jaren nodig, tenminste wanneer de EU akkoord gaat met die investering. Maar, zegt Drury, eigenlijk is dat technisch probleem strikt genomen niet gelinkt aan Brexit. Een groot aantal erkende transporteurs heeft reeds digitale uitwisseling BECI - Brussel metropool - mei 2018 27 Frans De Keyser, Adviseur Externe Opdrachten Beci van gegevens en het opzetten van een systeem voor alle transporten zou hoe dan ook in de toekomst worden uitgewerkt. Brexit zou het invoeren van die technologie in feite enkel versnellen, tenminste indien er een akkoord komt om het in te voeren. Zo komen we terug bij de klok die tikt. Er is nog geen begin van akkoord over een technische oplossing. Wat moet er gebeuren op vrijdag 29 maart op 12 uur met de vrachtwagens die klaar staan voor de Chunnel? Maar ook de echte Brexit-vraag blijft. Blijven alle Europese regels qua kwaliteitsvereisten, bescherming van consumenten enz. , die zijn opgesteld in het kader van de eenheidsmarkt, gelden voor de import van goederen in de UK? Zal de UK minimum of nul-douanetarieven hanteren voor goederen ingevoerd uit de EU? En wat zal Europa doen met goederen die uit de UK worden ingevoerd? Op het ogenblik dat de Brexit van kracht wordt, ontstaat ‘de facto’ een grens waarbij de regels aan de ene kant niet automatisch dezelfde zijn als aan de andere kant. Wat May en de Britse regering voorstellen, is dat die grens wordt ingesteld, maar geen effect heeft op de geldigheid van Europese regels van goederenvervoer en douane. In ruil vraagt zij een “overkoepelend systeem van wederzijdse erkenning”. Dit komt neer op een soort bilaterale instantie die boven de Europese regels en instellingen zou staan en waarbij bindende afspraken worden gemaakt tussen de Britse regering en de Europese Commissie. Dit kan enkel indien de EU een echte politieke federatie wordt … maar daarvoor is geen meerderheid te vinden bij de 27 leden. Blijkbaar leidt de Brexit-operatie niet naar een oorlog maar naar een moeras. Voor de bedrijven lijkt dit eerder een keuze tussen pest en cholera. ● © Thinsktock
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TOPIC IN EEN De zeven gegevens van Brussel i t Dynamische ondernemers En volgens de ramingen van Visit.brussels2 , worden er in onze hoofdstad 108 talen gesproken. De International Organization for Migration3 verklaart dat Brussel de tweede meest kosmopolitische stad ter wereld is, na Dubai. 12.461 nieuwe ondernemingen werden in 2017 in Brussel opgericht (13,2% van de Belgische starters). Rekening houdend met de bevolking, zijn dit de hoogste cijfers van gans het land: 10,5 starters voor 1.000 inwoners Brussel, groene stad Met neemt de natuur meer dan 50% van de oppervlakte van het Brusselse Gewest4 waardoor de stad een van de groenste ter wereld is. in beslag, (vergeleken met 8 in Vlaanderen en 6,8 in Wallonië). Brussel bevindt zich in het midden van de zogenaamde ‘blauwe banaan’: het meest verstedelijkte en rijkste gebied van Europa, met meer dan 100 miljoen inwoners langs een boog van ongeveer 1500 km, en een BBP per inwoner tussen100 en 125% van het EU gemiddelde. 8.000 hectare groenvoorzieningen Cultuur Kennis en wetenschap Brussel totaliseert 59 vestigingen van universiteiten en hogescholen, samen goed voor 5 90.000 studenten , onder wie 21% buitenlanders. Hiermee is Brussel de grootste studentenstad van België. ir De Brusselse hotelshebben in 2017 6,65 miljoen overnachtingen geregistreerd (+21%). Brussel werd in 2016 de eerste internationale congresstad7 met 906 georganiseerde evenementen. 28 BECI - Brussel metropool - mei 2018 , 1 BISA gegevens 2 Volgens Visit.brussels, Brussel Europa in Cijfers 2016 3 World Migration Report 2015 4 Gegevens van Leefmilieu Brussel 5 ATO, Synthese van het studentenleven 6 Visit.brussels, toeristische barometer 7 Volgens de UIA (Unie van de Internationale Verenigingen) Brussel is dus terug op haar niveau van 2015, vóór de terreuraanslagen. Deze overnachtingen worden ingedeeld in 45,6 % vrijetijdstoerisme en 54,4 % 54,4% zakelijk toerisme6 . Het platform agenda. brussels kondigde in 2017 20.430 CULTURELE EVENEMENTEN aan (+2,25%). e e D r i d e v B e r r e T u s s i s e m o t l e e s O p j 1 a u n a i r 0 2 1 7 t o t l a i s 1 Geografische ligging 7 9 n a t i o n a l i t e i t e n 1 . TOPIC Uw kijk op Brussel SPROUT TO BE BRUSSELS Onze nieuwsbrief van vorige maand was voor menigeen een verrassing! Het bevatte namelijk een geïndividualiseerde opiniepeiling, met als thema ‘Sprout Brussels’. Wij wensten uw mening te kennen over onze hoofdstad en kregen heel wat antwoorden binnen. Hartelijk dank! We hebben al deze antwoorden vergaard en beslist de meest opvallende te publiceren. Ontdek hieronder waarom Brusselaars in de afgelopen 12 maanden trots zijn geweest! 1. Wat is, volgens u, de grootste troef van Brussel? “Brussel is een belangrijk centrum voor de diplomatie, en een centrum waar lobbies en federaties beslissingen nemen. Het is ook de zetel van de NAVO, van de Europese Unie en van talrijke think tanks. Hierdoor neemt de stad een centrale plaats in, in Europa en in de wereld.” Michel de Kemmeter, adviseur economische vooruitzichten “Brussel beschikt over een intellectuele, artistieke, culturele, stedenbouwkundige en gastronomische diversiteit die de stad bijzonder volledig en aantrekkelijk maken.” Jessica Herfurth, zelfstandige “De meertaligheid en tweetaligheid. Brussel is een super diverse stad en kan enkel leefbaar zijn indien elke cultuur gerespecteerd wordt. Dan kunnen we een voorbeeld worden voor heel Europa.” Bert Anciaux, voorzitter van Actiris “Als Europese hoofdstad heeft Brussel talrijke buitenlandse ondernemingen aangetrokken en speelt ze daardoor een nogal belangrijke rol internationaal vlak.” Nadereh Nazarikia, internationale handel “De stekste troef van Brussel? Haar menselijk omvang.” Eddy Caekelberghs journalist “Wat Brussel sterk maakt, is de multiculturaliteit en de dynamiek die daardoor dagelijks ontstaat. Wanneer u in Brussel wandelt, hoort u alle talen en reist u de wereld rond op korte afstand van Manneken Pis.” Grégoire Van Cutsem, dienstensector “De beste troeven van Brussel zijn de verscheidenheid van haar architectuur, het kosmopolitisme, de diversiteit van de bevolking en de bijzonder eclectische culturele activiteiten. De hoofdstad van Europa slaagt erin een sympathieke provinciale sfeer in stand te houden, die aangenaam contrasteert met het lawaai, de stress en het gekrioel in andere Europese hoofdsteden.” Nathalie Waty, sociale huisvesting “Brussel is de hoofdstad van Europa, met een multi stakeholder aanwezigheid. Het is een relatief bescheiden stad die geen oppositie opwekt vanuit 'grotere landen'.” Oliver Van Ende, ICT “Brussel mag rekenen op haar folklore en de zonderlingheid van haar inwoners, de Brusselaars.” Diana Collinet, postsector BECI - Brussel metropool - mei 2018 29 “Brussel put zijn kracht uit de gezelligheid van de Brusselaars, de multiculturaliteit en de internationale dimensie van haar bevolking. Verder ook nog uit haar centrale ligging in België en Europa, en haar Bourgondisch en epicuristisch temperament.” Jean-Pierre Goeseels, smaakcertificatie “Dankzij haar ideale geografische ligging is Brussel bijzonder toegankelijk. De bevolking is er hoogstaand kosmopolitisch en staat zeer open voor het aanknopen van relaties.” Ben Vandergeeten, internationale handel “De beste troef van Brussel is het aanzienlijk aantal inwoners van buitenlandse afkomst die er nogal vredevol samenleven.” François Dumortier, informaticus in de overheidssector Ophélie Legast et Victor Lepoutre D.R. D.R. D.R. D.R.
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“De levensstijl in Brussel is bijzonder aangenaam. Ik geloof dat dit de reden is waarom steeds meer mensen uit andere steden en landen zich hier komen vestigen.” Brigitte Feys, universiteit 2. Wat heeft u trots gemaakt op Brussel het voorbije jaar? “Ik ben bijzonder trots op het steeds toenemend aantal dagelijkse fietsers, en op het huisvestingsplatform dat onlangs voor migranten werd opgericht.” Mikaël Van Eeckhoudt, NGO uit de mobiliteitssector “Ik waardeer de toename van de handelszaken die in Brussel korte bevoorradingsketens inzetten en bovendien bio en/of fair trade producten verkopen.” François Dumortier, informaticus in de overheidssector “De evenementen die er plaatsvinden, de verscheidenheid van de opleidingen, de parken, de inspanningen voor een duurzamer en milieuvriendelijker stad, de steun aan ondernemers ...” Émilie Mouton, klinisch psycholoog en levenscoach “Het AutoSalon maakte mij bijzonder trots op Brussel, dit jaar! De Brussels MotorShow is de benchmark van alle AutoSalons!” Luc Bontemps, sectorale federatie “Ik ben opgetogen met de uiteindelijke verwezenlijking van Kanal, een museum voor hedendaagse kunst in het pand van de vroegere Citroen garage.” Elias Papoudaris, producer van documentaires 30 BECI - Brussel metropool - mei 2018 “Ik ben trots op het initiatief om een Construction Consolidation Center op te richten in samenwerking met privé ondernemingen. Een eerste stap in de richting van een oplossing voor de mobiliteit van goederen. Samenwerking maakt veel mogelijk.” Mark Goossenaerts, Logistiek “Na de terreuraanslagen bewees Brussel meer dan ooit hoe levendig ze is. Talrijke initiatieven fleurden op en de snelle terugkeer van de toeristen bewijst dat de hoofdstad opnieuw aantrekkelijk is.” Isabelle Housieaux, hotelwezen “De troef van Brussel waarop ik bijzonder trots ben, is het uitgebreide culturele aanbod. De positieve reactie van de toeristen bewijst dat dit een werkelijk pluspunt is voor de hoofdstad, die daardoor aantrekkelijker wordt.” Chantal Auquier, zelfstandige “Ik ben bijzonder trots op de aanleg van fietspaden langs de kleine ring. Dit initiatief gaat in de richting van de mobiliteit die Brussel nodig heeft om verder te evolueren naar een stad van de 21e eeuw.” Tiphaine de Portbail, dienstensector “Ik ben trots op onze twee grote universiteiten die zich aansluiten op het stedelijk weefsel via het project Konekt.brussels, waardoor studenten op verscheidene plaatsen van het Brusselse Gewest cursussen kunnen volgen.” Alain Heureux, creativiteit en innovatie “Ik ben trots op de manier waarop Brussel positief reageerde op en na de aanslagen.” Brigitte Coppé, gepensioneerde grafologe “Ik sta onder indruk van het bedaard gezond verstand van de bevolking en de ondernemers na de Brussels bashing.” Erik Buelens, taalkundige diensten “De maatregelen die na de terreuraanslagen werden genomen, versterkten het veiligheidsgevoel. Een waar succes voor Brussel.” Ben Vandergeeten, internationale handel “Ik ben trots op de vele privé initiatieven die Brussel worden genomen om alternatief vervoer te bieden aan reizigers en goederen.” Lorenzo Stefani, mobiliteitsdiensten “Brussel is mooi, kosmopolitisch, theatraal en zit geen ogenblik stil! Dat is haar beste troef.” Isabelle Housieaux, hotelwezen D.R. D.R. D.R. D.R. D.R. D.R. D.R. D.R. Easy solutions for longer stays GREAT SERVICES, NO HASSLE SERVICED APARTMENTS Book your apartment here www.bbf.be Sprout to be serving business in Brussels ! Bent u op zoek naar een appartement in Brussel zonder kopzorgen en met prima services? BBF Serviced Apartments biedt al 25 jaar oplossingen aan bedrijven voor de huisvesting van hun expats. Contacteer ons voor meer info betreffende onze 1600 toplocaties. sales@bbf.be Bel ons op +32 (0)2 705 05 21
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TOPIC “Ik ben trots op de dynamiek van Brussel wat betreft het vrouwelijke ondernemerschap. Tijdens de afgelopen 12 maanden werden talrijke initiatieven gelanceerd om vrouwen te helpen ondernemen.” Nadia Elabbouti, voedingssector “Ik waardeer het veiligheidsgevoel in Brussel, zeker na de terreuraanslagen en de sfeer die daardoor ontstond.” Jos Stas, commerciële diensten aan ondernemingen “Mijn grootste trots tijdens de afgelopen 12 maanden was de inhuldiging van het nieuwe Navo hoofdkwartier in Evere, in aanwezigheid van internationale staatshoofden. Dit bewijst de faam van onze hoofdstad.” Jean-Pierre Goeseels, smaakcertificatie “Ik ben trots op Brussel omdat de burgers zich voor verscheidene vraagstukken mobiliseren, en dan vooral wat betreft het onthaal van migranten.” Guillaume Meeus, milieudiensten 3. Welke maatregel zou er het eerst genomen moeten worden om Brussel aantrekkelijker te maken? “We moeten meer nadenken over de manier om de stad toegankelijker te maken. Dit zou bijvoorbeeld kunnen gebeuren met een betere infrastructuur voor voetgangers tijdens werkzaamheden aan de openbare weg. Of door verbeteringen aan het stedelijk landschap in Brussel.” Glynis Whiting, ontwikkeling van onlineplatformen “Ik geloof dat we in sommige wijken een kwaliteitsvolle stedenbouw moeten ontwikkelen. Ik denk dan bijvoorbeeld aan de buurt rond het Zuidstation, de eerste indruk van internationale reizigers die in Brussel aankomen.” Mikaël Van Eeckhoudt, NGO van de mobiliteitssector “Een duidelijk gedefinieerde en stoutmoedige stedenbouwkundige ambitie, zoals in Berlijn. Voor de toekomst hebben we een duidelijke visie nodig, maar het armzalige politieke beleid in Brussel kan dat niet aan.” Xavier Teichmann, adviseur handelsstrategie “Ik pleit voor properder en aangenamer voetgangerszones. In sommige Brusselse wijken is wandelen echt geen plezier.” Brigitte Coppé, gepensioneerde grafologe “Ik geloof dat Brussel behoefte heeft aan een werkelijk stedelijke, geïntegreerde en vlotte architectuur, gekoppeld aan een wervenprogramma dat rekening houdt met de sociaaleconomische werkelijkheid en de mensen die in de wijken leven.” Eric Eberhaerd, adviseur in bedrijfsmanagement “Er is een reële nood aan ontradingsparkings buiten Brussel en vlakbij grote overstapmogelijkheden van het openbaar vervoer, om pendelaars aan te zetten daarvan gebruik te maken.” Guy Goetghebuer, automobielsector “Brussel heeft een kordate aanpak van verkeersagressie en vuilheid nodig. Twee zaken waar ik me enorm aan stoor.” Bert Anciaux, voorzitter van Actiris “Ik pleit voor een betere infrastructuur, minder chaotische wegenwerken met slechte omleggingen, een betere signalisatie langs de grote verkeersassen en een betere coördinatie van de overheidsdiensten om vertragingen van de werkzaamheden te vermijden en de doorlooptijden te verkorten.” Oliver Van Ende, ICT “Een eerste dringende maatregel? Het inzetten van een flink team voor een schoonmaakbeurt en de verfraaiing van Brussel.” Étienne Rigo, energiesector en mobiliteitsdiensten “Ik wens een duidelijker visie van de economische en maatschappelijke toekomst in Brussel. Een dergelijke visie moet van Brussel zelf komen. Buitenstaanders beoordelen ons hierop. We moeten inzicht krijgen in de grote uitdagingen en opkomen met werkelijke oplossingen voor de ondernemingen, de uitgesloten groepen in onze samenleving en de verscheidene gemeenschappen. Ik geloof verder dat wij meer evenementen nodig hebben voor de samenhang en de opwaardering van de verscheidene gemeenschappen in Brussel.” Michel de Kemmeter, adviseur economische vooruitzichten BECI - Brussel metropool - mei 2018 33 “Het culturele aanbod en het behoud van een levenskwaliteit ondanks de veiligheidsmaatregelen: daarom ben ik trots op Brussel. ” Hugues Delescaille, gezondheidszorg D.R. D.R. D.R. D.R. D.R. D.R.
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TOPIC “Er is meer mogelijk om het probleem van de verkeersoverlast in Brussel te regelen. Zo bijvoorbeeld gratis en frequenter openbaar vervoer. Er voor zorgen dat niets belet de tram of de metro te nemen, zoals het al het geval is in Parijs of Londen.” Jean-Pierre Goeseels, smaakcertificatie “Ik pleit voor de oprichting van een onafhankelijk orgaan dat op lange termijn over de bevoegdheid en de middelen beschikt om alle initiatieven en behoeften die direct of indirect te maken hebben met het vervoer van personen en goederen, samen te brengen, te lanceren en te ontwikkelen in het vooruitzicht van een efficiënte mobiliteit in Brussel. Hierdoor zouden we de reeds bestaande onafhankelijke initiatieven in Brussel kunnen samenbrengen.” Lorenzo Stefani, mobiliteitsdiensten “Brussel heeft een grote schoonmaakbeurt nodig. Ik wens verder dat de Franstaligen Nederlands leren. Weg met het overrompelende Engels!” Leo Camerlynck, vertaler, tolk en toeristische gids “De toekomst van Brussel berust op een verbetering van de mobiliteit! Wij hebben meer fietspaden nodig, naast geloofwaardige vervoerplannen voor elke werkgever. De mobiliteit is een Brussel een basisvoorwaarde van de levenskwaliteit en voor de ontwikkeling van de economische activiteit in de hoofdstad.” Grégoire Van Cutsem, dienstensector “We zouden het geheel van de initiatieven om Brussel aantrekkelijker te maken, beter moeten kunnen uitleggen via een communicatiebeleid die deze samen opwaardeert. Dit zou veel meer impact hebben op de Brusselaars en de bezoekende toeristen.” Alain Heureux, creativiteit en innovatie “We zouden de mobiliteitsproblemen kunnen oplossen door toegang aan het stadscentrum te verbieden aan wagens die niet minstens twee personen vervoeren. Dit zou overlast op de hoofdwegen vermijden.” Philippe Deliège, social selling personal branding “Ik wens minder belasting op de verkoop en steunmaatregelen bij de vestiging van handelszaken. Dit zou de ontwikkeling van Brussel versnellen en bijdragen tot een grotere diversiteit van merken op het grondgebied van het Gewest.” Zarra Jellouli, overheidssector Cultuur en voeding: het recept van Haile Abebe om het stadscentrum nieuw leven in te blazen Ondanks zijn ingenieursdiploma schakelde Haile Abebe naar de Horeca over om een oude droom waar te maken: de exotische gastronomie van Ethiopië, zijn land van oorsprong, in Brussel bekendmaken. In 2007 opende hij het restaurant Kokob. En kort daarop een tweede, de Toukoul, evenals drie andere gelegenheden die cultuur en voeding combineren: de Café des Voyageurs, de Café Begin en, in februari van dit jaar, de Loft 58, de nieuwe cafetaria van het Ihecs. Via zijn vzw Mondo Culture organiseert Haile Abebe culturele feestelijkheden, boekpresentaties, filmprojecties en tentoonstellingen. “Soms is de inkom betalend. Anders vragen wij een percent op de rekening. We trachten de mensen te sensibiliseren voor de aard van het project. Gemakkelijk is dit niet altijd, maar de meeste mensen begrijpen het wel.” Volgens Haile Abebe blijft de vraag naar exotisme sterk bij de Brusselaars. “We stelden vast dat de mensen ontspanning nodig hadden, met gelegenheden die waardevolle voeding aanbieden en waar ze tegelijk, dankzij culturele evenementen, onbekende dingen kunnen ontdekken. Vandaar de nood aan unieke locaties die mensen naar zich toe lokken.” Dit idee viel in de smaak! Heel wat handelaars doen dus een beroep op Haile voor advies. Hij gaat trouwens met een aantal onder hen samenwerken voor de organisatie van een interactief evenement – de ‘tastrivier’ – dat zal plaatsvinden op het Zaterdagplein, van juni tot september (een knipoogje aan een vroeger segment van de Zenne dat destijds onder dit plein liep). De andere troeven van Brussel opwaarderen Haile Abebe belandde in Brussel toen hij vijf jaar oud was en kent onze stad door en door. Hij is zelf een symbool van wat hij als de voornaamste troef van Brussel beschouwt: diversiteit. Hij vindt trouwens dat deze eigenheid beter in de verf zou moeten worden gezet. Zijn trots? Blijven vechten tegen taalgebonden verschillen. “Onze kinderen zouden van meet af aan het Frans en het Nederlands moeten aanleren, zonder te kiezen. Kiezen is verdelen”, verklaart hij. Wat betreft het externe imago van Brussel, geeft onze ondernemer toe dat die aan het verbeteren is, maar zeker voordeel zou halen uit een gewestelijke centralisatie van de communicatie en de openbare inrichtingen. Dit zou de coördinatie bevorderen. Victor Lepoutre 34 BECI - Brussel metropool - mei 2018 D.R. D.R. D.R. D.R. Toon uw expertise! Beci white papers Een coproductie met onze leden Uw expertise is uw beste argument! Waarom zou u deze niet delen met onze lezers? Beci stelt zijn platform en ervaring tot uw dienst om een zeer specifieke doelgroep te bereiken: de gemeenschap van Brusselse ondernemers. Uw inhoud Lanceringsvoorwaarden t.e.m. 30.06.2018 Uw logo Uw leads Contacteer ons voor een coproductie en ontvang een aanbod op maat! Anne Schmit Business Relations Advisor media@beci.be +32 2 563 68 53
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TOPIC SPROUT TO BE BRUSSELS BruVoices: een liefdesverklaring van de Brusselaars aan hun stad De sociale samenhang bepaalt mede de veerkracht van steden. Daarom legde de Koning Boudewijn Stichting haar oor te luisteren bij de Brusselaars, meteen na de terreuraanslagen. Via het initiatief van BruVoices, kregen we vooral een liefdesverklaring vol wijsheid, die echter de mindere kanten van de stad niet negeert. Ophélie Delarouzée D e VUB, UCL en ULB analyseerden de diagnose die de Brusselaars gemeenschappelijk stellen. Vanaf eind januari 2017 spraken namelijk 1.026 personen over hun banden met de stad en haar inwoners. 500 mensen namen deel aan 51 gespreksgroepen en 526 personen werden 30 à 45 minuten lang geïnterviewd. “Op de eerste vraag – wat betekent Brussel voor u ? – kregen we eerst positieve feedback”, vertelt Marie Scheid, die het project bij de Koning Boudewijn Stichting coördineerde. “De inwoners beklemtonen de openheid en de diversiteit. Wanneer de vragen wat dieper gaan peilen, krijgen we natuurlijk meer contrasteerde resultaten, maar op het einde van het gesprek hoorden we weer positieve dingen als ‘Niet alles is hier rozengeur en maneschijn, maar Brussel heeft veel goede kanten en we voelen ons hier goed’.” Bijna 80% van de respondenten oordeelt dat je als Brusselaar trots mag zijn. Ze beschouwen Brussel als een gediversifieerde, boeiende en vooruitstrevende stad. De menselijke dimensie Achter de beelden van vuil, stilstaand verkeer en schijnbare chaos schuilt in de Europese hoofdstad een gewaardeerde levensstandaard. Het culturele aanbod en de aantrekkelijke anonimiteit van grote steden combineren zich hier met een levenssfeer op kleine schaal en de nabijheid van handelszaken en diensten in een vrij groene omgeving. In deze internationaal gerichte dorp-stad of stad-dorp neemt het concept van wijk een bijzonder positieve waarde. De wijk wordt ervaren als een solidariteitskern. Deze levenswijze zouden de Brusselaars ook graag buiten de stadsgrenzen zien prospereren. Ze voelen zich in de wijk ook veiliger dan in de rest van de stad. “Wat de veiligheid aangaat, zijn de conclusies minder duidelijk”, stelt Marie Scheid. “De mensen hebben de neiging zich ‘s nachts minder veilig te voelen. Sommige factoren dragen daartoe bij: de gevolgen van seksuele pesterij op straat, de seksuele geaardheid, de senioren …” Leven in een cocon De perceptie van chaos en onveiligheid neemt toe naarmate men het stadscentrum benadert. De omliggende gemeenten worden als rustiger en veiliger ervaren. Naast de kaart van de sociale verschillen bestaat er een andere: “We zien ook mentale stadskaarten. Voor veel mensen geldt het kanaal als een soort noord-zuid as doorheen Brussel”, weet Marie Scheid. “Aan beide kanten hebben 36 BECI - Brussel metropool - mei 2018 de mensen het moeilijk om deze breuklijn over te steken.” Zowel de respondenten uit het dichter bevolkte noord (-oosten) als die uit het rijkere zuid(-westen) getuigden van een zeker onbehagen wanneer ze bepaalde homogene buurten in Brussel doorkruisen die te veel afwijken van wat ze zelf kennen. De onderzoekers gaven echter de voorkeur aan het beeld van een ‘leven in een cocon’. Deze term is neutraler dan ‘communautarisme’, die te veel clichés inhoudt. Deze ‘cocons’ ontstonden in Brussel zowel door de aanwezigheid van etnische minderheden als door de welgestelde klassen. “Zulke cocons mogen niet verdwijnen”, oordeelt Marie Scheid. “Ik geloof trouwens niet dat dit mogelijk zou zijn. Binnen een cocon kunnen mensen solidariteitsbanden ontwikkelen, relaties aanknopen en een netwerk opbouwen. Al deze wereldjes dragen bij tot de diversiteit en de eigenheid van Brussel. Geen van de respondenten wil Brussel uniformiseren. Multiculturaliteit en contrasten zijn welkom, maar meer openheid van de cocons zou worden geapprecieerd. Ze zouden meer met elkaar in contact moeten komen om de ontdekking van andere facetten van Brussel te vergemakkelijken.” Het gevoel hier een vreemdeling te zijn, brengt de mensen samen, want heel veel mensen ervaren dit. Denk maar aan de pendelaars uit de rand, de Europese ambtenaren en de kinderen van migranten: zij hebben allen deze ‘status’ aangevoeld, die bijdraagt tot de gastvrijheid van de stad. Het verschil is hier de norm en de stad is voor iedereen. Gemengdheid op school, de aanleg van ontmoetingsruimten in de wijken … De studie en 150 burgers die op 17 maart samen kwamen, gaven aanleiding tot strategieën die contacten willen bevorderen. In juni komt dit alles ter sprake in het Brusselse parlement. ● © Reporters Expats: Brussel verdient meer bekendheid! SPROUT TO BE BRUSSELS Brussel is de thuishaven van een twintigtal EU organisaties, 29 internationale scholen, 5.400 diplomaten en ten minste 20.000 lobbyisten. De titel van hoofdstad van Europa is dus welverdiend. Volgens de jongste statistieken van het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse (BISA) zien we een toename van het aantal inwoners afkomstig uit andere werelddelen, onder meer Azië. Hoe leven geëxpatrieerden in Brussel? Wij stelden de vraag aan vijf recente Brusselaars. Victor Lepoutre Lynn Wei, 34 jaar, uit Shanghai (China) Lynn is doctor in de Chinese geneeskunde en woont nu al zes jaar in Brussel. Oorspronkelijk kwam ze voor een specialisatie aan de VUB. Vandaag werkt ze als acupuncturist aan het Terkameren Medical Center. Hoe beeldde u zich Brussel in voor uw aankomst? Hoe is dit beeld ondertussen geëvolueerd? Van Brussel en België wist ik helemaal niets voor ik hier toekwam. Ik had gewoon horen spreken van de architectuur in Brussel en de mooie gebouwen die hier staan. Tijdens de afgelopen zes jaar hier heb ik heel wat boeiende zaken ontdekt. Er zijn ook veel concerten, culturele evenementen enz. Ik ben geboeid door de Franse literatuur en de filosofie. Ik blijf de stad ontdekken via de Brussels Academy. Ik heb kennis gemaakt met het surrealisme, de Belgische eigenheid en het design van Vlaamse meubelen. Ik waardeer de culinaire verscheidenheid hier in Brussel, de vele tweedehandswinkels, de boekhandels, de gedeelde wagens… Allemaal zaken die in Shanghai veel minder voorkomen. Kunt u Brussel met Shanghai vergelijken? Deze twee steden zijn heel verschillend, zeker op cultureel vlak. De bevolking van Shanghai is veel omvangrijker dan die van Brussel en zelfs die van gans België. Maar Shanghai is zoals Brussel zeer kosmopolitisch. Mensen uit gans Azië komen bij ons werken. Wij zijn zeer open van geest en bieden veel uitzichten, maar de competitie is er zeer hard. Het grootste verschil, denk ik, is het tempo van het leven in Shanghai. De mensen eten snel, ze stappen snel … Hier leven de mensen op een meer ontspannen manier. Verder vind ik dat er in Brussel ook veel expats zijn: degenen die voor de Europese instellingen werken, uiteraard, maar ook vele studenten, onder wie heel wat Chinezen, die hier steeds talrijker worden. Zijn er zaken die u in Brussel niet aanstaan? Vrienden maken is hier niet bijzonder gemakkelijk. Maar eenmaal u dieper kennismaakt met een Belg, duurt de vriendschap levenslang! Ik vond in het begin dat de mensen hier nogal conservatief ingesteld waren, en vrij moeilijk te benaderen. Aanvankelijk was het voor mij echt geen lachertje: ik praatte toen helemaal geen Frans en de cultuur week enorm af van de mijne. Gelukkig kreeg ik hulp van de universiteit en kon ik op die manier vriendschapsbanden aanknopen met Belgen, die vaak ouder zijn dan ik en mij veel praktische tips hebben gegeven. Mist u China? Is het voor iemand van Chinese afkomst aangenaam om in Brussel te leven? Ik mis mijn familie en mijn ouders. Daarom keer ik één à twee keer per jaar terug naar China. Maar voor het overige vind ik nagenoeg alles wat ik nodig heb, hier in Brussel. Ik stel trouwens vast dat de Chinese gemeenschap hier toeneemt. Er zijn veel Chinese studenten omdat de BECI - Brussel metropool - mei 2018 37 D.R. © Thinsktock
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TOPIC universiteiten masteropleidingen speciaal voor hen inrichten. Ik zie ook gezinnen uit de middenstand en zelfs van de hogere sociale klasse die van China naar Brussel komen om hun kinderen een beter onderwijs te geven, naast minder vervuilde lucht en gezond voedsel. Hoelang denkt u in Brussel te blijven? Overweegt u een terugkeer naar China, vroeg of laat? Ik weet niet of ik hier mijn ganse leven zal doorbrengen, maar voor het ogenblik ben ik tevreden. Ik heb twee banen in klinieken, ik volg nog steeds Franse les en studeer bovendien viool. Ik zou ook graag doctoreren en ben op zoek naar een promotor. Als ik er een vind, blijf ik vier of vijf jaar langer. Massimo en Lucia Serpieri (50 jaar), uit Rome, Italië Massimo werkt voor de Europese Commissie terwijl Lucia tot verleden jaar voor de lobby van Telecom Italia actief was. Ze hebben drie kinderen: een meisje van 17 en een tweeling van 13. Hoe vergelijkt u Rome met Brussel? Massimo: Rome is een eerder chaotische stad terwijl Brussel een meer menselijke dimensie behoudt. Het is hier dan ook gemakkelijker is om zijn leven te plannen. We merken dat de mensen in België lokaal leven. Ze zijn zeer gehecht aan hun gemeente. Nochtans bestaat er in Brussel een sterke aanwezigheid van geëxpatrieerden zoals wij. Expats vinden soms dat de Belgen nogal in zichzelf gekeerd zijn en dat het niet altijd gemakkelijk is om bruggen te bouwen tussen de twee werelden. Lucia: Anderzijds is het vrij gemakkelijk om vrienden te vinden die uw taal spreken en uw humor begrijpen wanneer u het werk verlaat. Let wel, we hebben vrienden overal. Zijn er zaken die u in Brussel aanstaan of tegensteken? Lucia: Ik apprecieer het artistieke aanbod hier. Iedereen kan naar de gemeentelijke academie en daar tegen een zeer schappelijke prijs allerlei opleidingen volgen. Wij hebben drie kinderen. Voor hen is zoiets geweldig. Er bestaat ook een ruim aanbod aan sport en vrijetijdsbesteding. De kinderen groeien hier op in een minder stresserende omgeving dan in andere steden als Parijs of Rome. Hier kunnen ze probleemloos de bus nemen naar een of andere activiteit. Massimo: Weliswaar heerst er sinds de terreuraanslagen een gevoel van onbehagen en onveiligheid in de expatgemeenschap. Onderwerpen als immigratie en terreur liggen zeer gevoelig. Lucia: Ik ben vooral bezorgd om de traagheid van de administratie. Wij betalen nochtans nagenoeg 50% belasting op ons inkomen. Ik heb bijvoorbeeld heel lang moeten wachten op de hernieuwing van mijn verblijfskaart. Deze vertragingen zijn waarschijnlijk te wijten aan de veelvoudige beslissingen en de kosten. 38 BECI - Brussel metropool - mei 2018 Overweegt u voor de rest van uw leven in Brussel te blijven of keert u op het einde van uw carrière terug naar Italië? Vooral in de lente en de zomer hebben we heimwee naar Italië. Geef toe: het weer is in België vaak allesbehalve. Wij zullen waarschijnlijk een optrekje behouden in België maar het merendeel van het jaar in Italië doorbrengen. Een appartementje in de hoofdstad van Europa is best handig. We zijn het culturele leven hier gewoon en waarschijnlijk zullen we dat in Italië missen. Met dat optrekje zullen onze kinderen en wijzelf nu en dan onze vrienden in Brussel kunnen komen bezoeken. Meisoon Nasralla (39 jaar), uit Manchester, Groot-Brittannië Meisoon belandde vijf jaar geleden in Brussel en werkt nu in een communicatiebureau. Welk beeld had u van Brussel voor u hier toekwam? Toen ik, nagenoeg 16 jaar geleden, Brussel voor de eerste keer bezocht – nog voor mijn beslissing om me hier te vestigen – kende ik niemand ter plaatse. Ik stond toen niet echt onder de indruk van deze stad. De Grote Markt en de omliggende buurt vond ik prachtig, maar ze hebben mij niet overtuigd om hier te komen leven. Nadien ben ik meerdere keren teruggekomen en mijn vrienden hebben mij wijken getoond die ik niet kende: Matongé, de Sint-Bonifaciuswijk en de vlakbij gelegen Kasteleinwijk. Al deze buurten hebben een eigen temperament en daarin schuilt waarschijnlijk het geheim van Brussel: de schoonheid valt niet meteen op, zoals in Parijs, Rome of Londen, maar deze stad heeft een heel eigen charme. Hier gebeurt enorm veel. Een beetje zoeken en u vindt zeker en vast iets dat u interesseert. En als u vergelijkt met andere steden waar u hebt geleefd? Waarschijnlijk houd ik zoveel van Brussel omdat de stad iets gemeen heeft met Manchester. In Brussel leven is heel gemakkelijk en er valt altijd wel iets te doen of mee te maken. Deze stad heeft een eigen identiteit en de mensen die er beslissen te leven, verdienen meer bekendheid. Ik heb hier mensen ontmoet van allerlei nationaliteiten en culturen, en dat vond ik enorm leerrijk. Dit jaar heb ik bijvoorbeeld het Griekse Paasfeest gevierd en heb ik aan de collega’s cadeautjes gegeven om het Iraanse nieuwjaar te vieren. Ik heb ook veel Belgen op het werk ontmoet. Ik werk namelijk in een Belgisch bedrijf. In dit opzicht heb ik geluk, want ik weet dat vriendschapsbanden aanknopen soms moeilijker ligt voor wie eerder in de sector van de Europese instellingen actief is. U staat op het punt om de dubbele Belgische en Britse nationaliteit aan te vragen. Waarom? Dat is voornamelijk aan de Brexit te wijten. De gevolgen van het vertrek van het Verenigd Koninkrijk uit de Europese Unie zijn nog niet helemaal duidelijk. Ik wou dus zeker zijn D.R. TOPIC hier te mogen blijven, in Europa te mogen reizen voor mijn werk en naar het Verenigd Koninkrijk terug te keren om mijn ouders te bezoeken. Ik ben nog niet aan het administratieve proces begonnen, maar ik ben er zeker van dat het een boeiende ervaring wordt. Wenst u uw ganse leven lang in Brussel te blijven of op een bepaald ogenblik naar Groot-Brittannië terug te keren? Ik wens hier op lange termijn te blijven. Ik houd heel veel van Brussel. Ik voel me hier thuis. Ik heb een flinke groep vrienden en houd meer en meer van België, naarmate de tijd voorbijgaat. Ik geloof dat de levensstandaard hier beter is dan in Engeland. Thomas Beardslee (41 jaar), uit Colombus, Ohio, Verenigde Staten Leraar gitaar en ukelele. Thomas Beardslee leeft al zes jaar in Brussel. Waarom bent u naar Brussel gekomen? Ik heb gewoon mijn vriendin gevolgd, met wie ik ondertussen ben getrouwd. Ik heb hier een stage gedaan en besliste toen om te blijven. Ik vind dat het heel gemakkelijk is om in Brussel – en België in het algemeen – te leven voor wie van een ander land afkomstig is. Mijn vrouw is van Duitse nationaliteit en immigratie verloopt daar stroever dan hier. Sommige Amerikaanse vrienden van mij zijn zich daar gaan vestigen en hebben heel wat problemen meegemaakt. In de Verenigde Staten is het nog erger: voor nieuwkomers een echte nachtmerrie. Welk beeld had u van Brussel voor uw aankomst? En welke perceptie hebt u vandaag van de stad? Ik wist bijna niets van Brussel. Gewoon dat het een Europese stad was waar veel Frans werd gesproken. Ik ben hier ondertussen zes jaar. De stad is globaal veel veiliger en vriendelijker dan Colombus, in de deelstaat Ohio, waar ik afkomstig van ben. Vuurwapens zijn hier uit den boze. De stad is nogal divers en het niveau van het geweld ligt hier veel lager dan in mijn geboorteland. Ik heb echter wat moeite met de problemen die de mensen hier aankaarten. Zo bijvoorbeeld het feit dat de verscheidene gemeenschappen in Brussel niet altijd met elkaar communiceren. Er zijn ook zes politiezones die niet systematisch samenwerken. Dat geldt ook voor de 19 gemeenten, die soms moeilijk onderling communiceren. Maar voor het overige vind ik Brussel een geweldige stad. Hoe verliep uw integratie hier? Voelt u zich op uw gemak? Ik had al gauw heel wat vrienden, want mijn vrouw was hier al gevestigd. En omdat ik musicus ben, vond ik snel een heleboel andere vrienden. Sommige mensen beweren dat het soms moeilijk is vriendschapsbanden aan te knopen met Belgen, zeker voor wie in het ‘Europese milieu’ werkzaam is. Persoonlijk heb ik daar geen enkel BECI - Brussel metropool - mei 2018 39 Dé nieuwsbrief voor de Brusselse ondernemer! handige prospectielijsten praktische modelcontracten allerlei business tips & tricks updates over nieuwe wetgevingen ... en nog veel meer! problemen mee ondervonden. Om muziek te spelen, is het echter nu en dan vrij moeilijk, want ik moet constant onderhandelen met de overheden die de reglementeringen inzake geluidshinder willen doen naleven. Een pluspunt is dat de Belgische sociale zekerheid en het statuut van kunstenaar hier in België ons een veel betere levensstandaard verzekeren dan in de Verenigde Staten, waar musici vaak veel moeite hebben om hun ziekteverzekering of hun pensioenbijdragen te betalen. Overweegt u lang in Brussel te blijven? Uiteraard! We zijn helemaal niet bereid om Brussel te verlaten! We hebben een huis gekocht, mijn vrouw is zwanger van een tweeling en zal binnen een week of twee bevallen. We hebben trouwens beslist om de kinderen in een Nederlandstalige school in te schrijven. Ik geef muziekles aan Nederlandstalige scholieren en stel vast dat de manier waarop ze zaken op school aanleren dichter aanleunt bij de manier waarop ik zelf werd opgevoed. Er wordt minder van buiten geleerd en de klemtoon ligt eerder op een praktisch onderwijs en de ontwikkeling van een kritische ingesteldheid. ● Ontvang de e-nieuwsbrief van de Kamer van Koophandel Brussel www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ D.R.
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TOPIC Brussels en succesvol! SPROUT TO BE BRUSSELS Hier maakt u kennis met een tiental jonge en minder jonge Brusselse ondernemingen die niet meteen een belletje doen rinkelen bij het grote publiek. Toch zijn het allemaal uitblinkers, vaak grensoverschrijdend. B russelse vedetten als de koekjes van Dandoy, de handtassen van Delvaux of het chemisch bedrijf Solvay kent nagenoeg iedereen. Daarnaast bestaan ondernemingen die minder bekend overkomen bij jan-met-de-pet, hoewel ze uitmuntend presteren in een soms zeer specifiek domein. Sommige hiervan zijn nog jong en promoten een nieuw bedrijfsmodel dankzij de digitale technologie. Andere zijn gevestigde, ervaren ondernemingen waarvan de eerder klassieke activiteit nochtans heel wat afzetmogelijkheden en uitzichten biedt. We hebben er een tiental geselecteerd. Ze zijn uiterst dynamisch zijn en presteren merkwaardig in hun sector. De luchtvaart is een van de toepassingsdomeinen Numeca. De innoverende digitale oplossingen van Tapptic De in België gevestigde Franse ondernemer Christophe Chatillon richtte in 2009 het bedrijf Tapptic op, met de Numeca simuleert de vloeistofmechanica De in 1993 opgerichte Numeca is de derde grootste wereldspeler in de simulatie van de vloeistofmechanica, net na twee Amerikaanse ondernemingen. Deze in Watermaal-Bosvoorde gevestigde onderneming ontwerpt programma’s waarmee maquettes worden gecreëerd om het gedrag van vloeistoffen (water, wind, olie …) te analyseren. Zulke tests worden uitgevoerd voor zeer uiteenlopende projecten: scheepsrompen, koetswerken van voertuigen, windmolens en zelfs gebouwen. Numeca werkt voor belangrijke klanten in de luchtvaart en de automobielindustrie (Boeing, Airbus, Mitsubishi of Rolls-Royce) en heeft zelfs gesleuteld aan de motoren van een Ariane raket. Vandaag werken 120 personen wereldwijd voor Numeca, hoewel de hoofdactiviteiten in de Brusselse zetel zijn geconcentreerd. Daar is een tachtigtal personen actief. bedoeling apps te ontwikkelen voor mobiele apparaten en tabletten. Deze op de Terkamerenlaan gevestigde onderneming werkte in eerste instantie voor klanten uit de mediasector: RTL, de groep IPM of M6. Vandaag stelt Tapptic een tachtigtal mensen tewerk. De expertise is uitgebreid tot televisie op internet en enhanced reality, met klanten uit de bankwereld, de verzekeringen, luxeartikelen en de sport. Het bedrijf beperkt zich geenszins tot het product: het staat ook in voor de promotie en de rentabilisering van de apps. Tapptic had minder dan tien jaar nodig om een marktaandeel te veroveren, voornamelijk in België, Zwitserland en Frankrijk. De zetel is nog steeds in Brussel gevestigd, maar de firma is voortaan ook in Luik, Parijs, Berlijn, Genève en Gdansk (Polen) aanwezig. In 2017 bereikte de omzet 8 miljoen euro. Telelingua International nv vertaalt in allerlei talen De firma Telelingua onderscheidt zich van haar concurrenten door de vertaling van allerlei formaten (teksten, software, websites …) in meer dan 100 verschillende talen en zowat alle domeinen (life sciences, farmaca, financiën, milieu, industrie, juridische sector enz.). Haar armslag Géry Brusselmans Telelingua vertaalt in meer dan 100 talen. 40 BECI - Brussel metropool - mei 2018 D.R. D.R. D.R. www.beci.be
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TOPIC heeft ze te danken aan een internationaal netwerk van meer dan 5.000 gekwalificeerde vertalers (die elk in het land van de doeltaal wonen), naast een diepgaande kennis van de nieuwe technologieën om de kwaliteit van de follow-up te verbeteren. Telelingua werd in 1985 in Brussel opgericht. Ze is in Ukkel gevestigd en groeit jaar na jaar. Ze stelt vandaag 250 mensen tewerk en de omzet bereikte een recordbedrag van 30 miljoen euro in 2017. De groep beschikt over vestigingen in negen steden wereldwijd (waaronder Parijs, Londen, München, Stuttgart, New York en Shenzhen). De Telelingua groep behoort voortaan tot de 25 grootste vertaalbedrijven ter wereld. In de toekomst wil de onderneming haar positie in Europa verstevigen en verder doorbreken in de Verenigde Staten. Nalys adviseert in technologie Nalys richt zich zowel tot jonge starters als tot grotere industriegroepen. Deze in 2011 opgerichte onderneming zendt bijvoorbeeld haar ingenieurs naar een bepaald bedrijf uit om daar een tijd lang een specifieke technologie te ontwikkelen. De firma specialiseert zich voornamelijk in vier grote domeinen: boordsystemen, webapplicaties, productie en life sciences. De ingenieurs werken voor dan 80 landen, voor klanten als Engie, Canon en Bridgestone. Een orde van grootte: het MobileXpense systeem zorgde in 2017 voor ongeveer 14 miljoen transacties. De firma stelt wereldwijd 70 mensen tewerk (in België, Duitsland, Nederland, Roemenië, Canada en Italië). Eind 2017 genoot de onderneming een investering van 20 miljoen euro door investeringsfonds Fortino. Group CFE: maritiem engineering, contracting, vastgoed De in 1880 opgerichte CFE diversifieerde geleidelijk haar activiteiten. Ze is voornamelijk actief in de bouwsector (kantoren, woningen, hotels, scholen, winkelcentra, klinieken, industriële gebouwen enz.), naast vastgoedontwikkeling. Als volle dochteronderneming van CFE spitst de groep Deme zich specifiek toe op baggeractiviteiten en maritieme engineering, een van de historische specialiteiten van CFE. Deme geldt trouwens als een van de wereldleiders in dit domein. Voor het geheel van zijn activiteiten stelt de Group CFE nagenoeg 8700 mensen meer dan 50 ondernemingen in Europa en een grote diversiteit aan sectoren, waaronder gezondheidszorg, medische toestellen, telecommunicatie, automobiel of luchtvaart. Nalys groeit pijlsnel. Acht jaar na de oprichting stelt de onderneming 250 mensen tewerk, is ze in vijf landen gevestigd en ontwerpt ze projecten voor een vijftigtal klanten in Europa. De kracht van Nalys berust op haar samenwerkingsmanagement: elke werknemer kan een actieve rol spelen in de ontwikkeling van de onderneming. De oprichting van windturbines in zee en het leggen van spoorwegrails behoren tot de specialiteiten van CFE. MobileXpense beheert de reiskosten Na elke zakenreis brengt u waarschijnlijk een onkostenoverzicht binnen bij de boekhouding. De Brusselse dienstverlener MobileXpense automatiseert dit proces met een specifieke software. Gedurende de zakenreis kunt u op die manier uw onkosten in real time via internet naar de boekhouding doorsturen. Het programma bestaat in een dertigtal talen en past zich aan nagenoeg alle landen ter wereld aan (MobileXpense houdt bijvoorbeeld rekening met de belastingwetgeving en de per diem van de verschillende landen). Sinds de lancering in 2010 beheerde dienstverlener MobileXpense 1300 implementaties in meer 42 BECI - Brussel metropool - mei 2018 tewerk in vijf werelddelen. De omzet bedroeg meer dan 3 miljard euro in 2017, nagenoeg 10% beter dan het jaar voordien. CFE staat genoteerd op Euronext Brussels en behoort tot de grootste industriële groepen in België. De zetel is in Oudergem gevestigd. De biofarmaceutische activiteiten van UCB De in 1928 opgerichte UCB focust op het onderzoek en de ontwikkeling van nieuwe geneesmiddelen. Ze zoekt voornamelijk innoverende oplossingen voor zware pathologieën van het centraal zenuwstelsel en het immuunstelsel. Het in Anderlecht gevestigde bedrijf was eerst in de D.R. D.R. D.R. TOPIC chemie actief en heroriënteerde zich later naar biofarmaceutische activiteiten, met onder meer de bouw van een ontwikkelings- en productiecentrum in Eigenbrakel in 1972. Daar werken 1600 mensen (400 in de hoofdzetel in Anderlecht). UCB staat onder andere bekend voor de lancering van het antihistaminicum Zyrtek in 1980, naast de Keppra in de jaren 90. Vandaag is UCB wereldleider in de sector van de anti-epileptica. De omzet bedraagt 4,5 miljard euro, waarvan nagenoeg 99% uit de export. In totaal stelt UCB 7.500 mensen tewerk in 40 landen, overal ter wereld. Collibra beheert data voor ondernemingen De onderneming werd in 2008 door vier VUB studenten opgericht, en dan wel in het totaal nieuwe domein van de zogenaamde data governance. Concreet helpt Collibra de grote ondernemingen bij een beter beheer van hun informatiestromen om het belang hiervan in te zien en er voordeel uit te halen. Sommige grotere Amerikaanse banken zijn klanten bij Collibra. De onderneming werd zodanig beroemd dat ze onlangs 48 miljoen euro investering genoot van twee Amerikaanse investeringsfondsen, waarvan een het kapitaal van Mark Zuckerberg, de stichter van Facebook, beheert. De firma stelt vandaag 250 mensen tewerk, waarvan 70 in de Brusselse hoofdzetel en de anderen in New York. De onderneming heeft recent aangekondigd dat ze op zoek is naar 120 nieuwe medewerkers. Felix Van de Maele, lde (jonge) baas van Collibra. SatADSL brengt communicatie per satelliet in afgelegen gebieden Vele gebieden in de wereld hebben nog geen toegang tot internet. De in 2010 opgerichte SatADSL wil deze situatie verhelpen. Deze in Oudergem gevestigde onderneming biedt aan eender welke organisatie en zelfs aan particulieren een gemakkelijke en snelle toegang tot het internet via een satellietverbinding. Door zijn expertise brengt het bedrijf ook betrouwbare en beveiligde internettoegang in afgelegen landen, voornamelijk in subsaharisch Afrika, maar ook in Azië. SatADSL werkt voor zeer diverse gebruikers, waaronder banken en financiële instellingen, maar ook NGO’s, regeringen en kleine ondernemingen. Dankzij SatADSL hebben bepaalde kleine dorpen nu toegang tot het internet en kunnen kinderen, ook in afgelegen SatADSL wil onder andere bijdragen tot de ontwikkeling van opkomende landen. gebieden, een schooltraject volgen. SatADSL heeft wereldwijd 800 aansluitingen verwezenlijkt. De onderneming exporteert haar diensten in een veertigtal landen en stelt 16 mensen tewerk. ERTMS Solutions ontwikkelt software voor spoorwegsignalering ERTMS betekent in het Engels zoveel als ‘Europees systeem voor het beheer van het spoorwegverkeer’. Een nichemarkt waarin de in 2008 opgerichte firma ERTMS Solutions zich specialiseerde. De onderneming biedt software en elektronische producten voor betere onderhoudsdiensten, testen en computerintegratie bij klanten in de spoorwegsector. Bedrijven als Alstom of Siemens gebruiken deze spitstechnologische programma’s, die soms tot in Azië worden geëxporteerd. De onderneming kent al 10 jaar lang een ononderbroken groei. Het personeel breidde zich uit van 4 naar 19 personeelsleden en de directie is momenteel druk bezig technologische profielen te rekruteren. De onderneming heeft onlangs 2000 m² kantooroppervlakte in Brussel aangekocht. De omzet bedroeg in 2017 2,5 miljoen euro, 35% meer dan in 2016. ● BECI - Brussel metropool - mei 2018 43 D.R. D.R. D.R. D.R.
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Het dak van het nieuwe Lidl verkooppunt in Molenbeek is volledig beplant. Brussel, een voorbeeld van duurzaam bouwen SPROUT TO BE BRUSSELS Brussel is méér dan een groene stad (8.000 ha groenvoorzieningen): de hoofdstad van Europa geldt nu ook als een referentie op het gebied van duurzaam bouwen, dankzij een voluntaristisch beleid van de overheid en de inzet van de ganse sector. Johan Debière T oen Brussel begin de jaren 2000 eindelijk ecologisch bouwen besliste te gaan promoten, liep de stad op dit gebied serieus achterop in Europa. Maar in minder dan 15 jaar tijd werd meer dan een miljoen vierkante meter op een ecologische manier gebouwd in Brussel. 400.000 m2 daarvan bestond uit gebouwen met een hoog energetisch en milieuprestatieniveau, samen goed voor bijna 130 BREEAM of Leed certificaten. Groene daken zijn ondertussen eveneens in volle opkomst: de oppervlakte neemt jaarlijks met 5000 m² toe. Ook de zonne-energie doet het goed, met 38 ha fotovoltaïsche zonnepanelen op de daken en steeds meer gebouwen met geïntegreerde fotovoltaïsche cellen. Het buitenland erkent voortaan de Brusselse expertise in ecologisch bouwen en verwijst naar de bij ons ontwikkelde technieken. Denk maar aan projecten als Treurenberg B4f of Greenbizz. Er kwam schot in de zaak met de oprichting van de Ecobuild cluster in 2006 en de geleidelijke aanpassing van de reglementering. Op die manier konden nieuwe criteria van duurzaamheid en energieprestaties worden opgelegd aan nieuwbouw en grondige renovatieprojecten. De Alliantie Werkgelegenheid-Leefmilieu (AWL), die in 2011 onder de vorige meerderheid in werking trad, speelde daarin een leidende rol. De toenmalige Brusselse regering ging er vanuit dat een verbetering van het milieu bovendien voor extra werkgelegenheid zou zorgen – ook bij laaggekwalificeerde werkkrachten. Dit gebeurde onder andere via sectoren als de bouw. “De Europese Commissie stelde zich strenger op wat betreft de controle op het verbruik in woningen”, vertelt Hugues Kempeneers, die bij de Confederatie Bouw Brussel-Hoofdstad de coördinatie verzorgt voor milieu, energie en kringloopeconomie. “Er werden regels ingevoerd om het energieverbruik te optimaliseren. In die tijd ontstonden de concepten van passiefbouw en Nearly Zero Energy 44 BECI - Brussel metropool - mei 2018 (NZE). Iedereen moest worden opgeleid: de arbeiders, maar ook de kaderleden, om de doorbraak naar behoren te laten verlopen.” Bottom-up aanpak Om het doel te bereiken kozen de politici voor een bottomup aanpak: “De regering vroeg aan de spelers op het terrein wat volgens hen eerst moest gebeuren. Dit was een eerste stap die bijdroeg tot het succes van de AWL. Een tweede positief initiatief was het samenbrengen van overheid en privé spelers in de ganse opzet”, aldus nog Hugues Kempeneers. Eerst kreeg de bouwsector informatie over de verscheidene aangeboden mogelijkheden. Nadien werden steunmaatregelen specifiek toegekend om de ondernemingen in deze sector te helpen de nieuwe regels na te leven, meer bepaald wat betreft een beperkte uitstoot van broeikasgassen. Deze steun vergemakkelijkte trouwens een aantal erkenningsprocedures. “In sommige delicate domeinen zoals luchtdichtheid, hielp de AWL bij het organiseren van opleidingen, waardoor arbeiders en kaderleden de technieken perfect onder de knie kregen”, zegt de heer Kempeneers. Als projectbeheerder bij Gillion Construct mocht Thierry Demoustier één van deze opleidingen volgen: “Met behulp van een schaalmodel, een thermische camera en een blower door test hebben we ingezien hoe we vaak voorkomende vergissingen op dat soort werven kunnen vermijden.” Aandacht voor werkgelegenheid en vorming En wat met werkzoekenden? “We hebben samengewerkt met Actiris en Bruxelles Formation”, verzekert Hugues Kempeneers, die echter niet weet hoeveel mensen op die manier heringeschakeld konden worden. In Molenbeek is de schepen voor huisvesting en gemeentelijke eigendommen Karim Majoros echter laaiend enthousiast: “Met dit initiatief konden wij projecten van passiefbouw en Zero Energy integreren in onze bouwprogramma’s voor sociale woningen.” Vandaag werken Molenbeek en de andere Brusselse gemeenten volgens deze dynamiek verder. “Wie duurzaam bouwen in een stad heeft uitgeprobeerd, kan daarna niet meer zonder”, verklaart deze verantwoordelijke van Leefmilieu Brussel. In 2012 was er sprake van 30.000 uur opleiding tot duurzaam bouwen. Vier jaar later is het resultaat nog positiever: een zestigtal initiatieven ging van start, samen goed voor nagenoeg 184.000 uur opleiding, waarvan 32.000 specifiek voor werkzoekenden. Duurzaam bouwen kreeg een dertigtal nieuwe beroepsopleidingsmodules, vormde 800 werkzoekenden en begeleidde, steunde of betrok bijna 2000 ondernemingen van allerlei omvang bij deze transitie. Nog positiever is dat bijna 50% van de pas gediplomeerden op het einde van het parcours een baan vonden of toegang kregen tot een bijkomende opleiding. Van bureau tot woning en omgekeerd Deze pas gevormde beroepsmensen en de anderen die het leertraject binnenkort zullen afronden, gaan aanzienlijke technische uitdagingen tegemoet. Duurzaam bouwen is positief, maar flexibiliteit voorzien in de bestemming van de gebouwen is een ander paar mouwen. Dit bevestigt Nathalie Renneboog, directrice van Citydev. Brussels. De grote diversiteit van Brussel en de verschuivingen die er constant plaatsvinden, vereisen de oprichting van nieuwe gebouwen die niet voor een specifieke functie zijn bestemd, zodat ze op elk moment een nieuwe bestemming kunnen krijgen – en daarom uiteraard ook langer meegaan. Een dergelijke zogenaamde ‘retrofit’ ingreep beantwoordt volledig aan de eigenheid van Brussel, waar heel wat al dan niet historische gebouwen staan die eventueel zullen moeten worden heringericht. Volgens deze gedachtegang ontwierp ook de winkelketen Lidl zijn verdere ontwikkeling op het Brusselse grondgebied. Lidl kondigde onlangs de opening van drie nieuwe verkooppunten in het Gewest aan, waaronder een in Molenbeek, dat op 20 februari openging en als eigenheid heeft dat het gekoppeld is aan een twintigtal nieuwe appartementen. “Met dit project ontdoet het Brusselse Gewest zich van een vervallen perceel, steunt het de creatie van economische activiteiten en biedt het woongelegenheid volgens de jongste thermische-isolatienormen”, weet Karim Majoros. De algemene duurzame aanpak van Lidl Lidl hield rekening met de eigenheid van het Brussels grondgebied inzake duurzaamheid. Het dak boven de winkel werd een groenvoorziening. “Wij creëerden een gemeenschappelijke levensruimte voor de inwoners (...) De vergroening heeft een positieve impact op andere milieuaspecten. Ze vermindert de last op de riolering door een flink deel van het regenwater op te vangen. Dit water wordt trouwens ingewonnen voor het gebouw Hugues Kempeneers (Confederatie Bouw) De regering vroeg aan de spelers op het terrein wat volgens hen eerst moest gebeuren. Dit was een eerste stap die bijdroeg tot het succes van de AWL. zelf. Het pand beschikt bovendien over 168 fotovoltaïsche zonnepanelen, genoeg voor het jaarlijkse verbruik van 10 gezinnen”, aldus Sébastien Segers, Senior Expansion Manager bij Lidl Belgium & Luxembourg. Ook in Anderlecht werd deze aanpak gevolgd bij de bouw van een nieuw Lidl verkooppunt op de Albert I square, waar vroeger een Renault garage stond. Ook hier beschikt het gemengde gebouw over een vergroend en ingericht dak dat voor de inwoners toegankelijk is. Het getuigt van de wil van de groep om winkels te ontwerpen die “in het stedelijk weefsel zijn geïntegreerd”. Het dak krijgt 200 fotovoltaïsche zonnepanelen om 12 gezinnen en laadpalen voor auto’s en fietsen van elektriciteit te voorzien. Het project werd bovendien ontworpen om zoveel mogelijk rekening te houden met de wens van Leefmilieu Brussel, die in de mate van het mogelijke bestaande gebouwen wil hergebruiken. Met het GPCE zullen vastgoedontwikkelaars zich voortaan in een nog specifiekere dimensie moeten verdiepen: de terugwinning van materiaal en de kringloopeconomie. Hiervan getuigt bijvoorbeeld het project BRIC (Building Reversible In Construction), ondersteund door Be Circular en op 3 mei toegankelijk voor het publiek.1 ● http://www.confederationconstruction.be/bruxellescapitale/nl-be/ agenda/agendadetail.aspx?no_reference=06017559 1 BECI - Brussel metropool - mei 2018 45 D.R.
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Het culturele aanbod, de charme van Brussel SPROUT TO BE BRUSSELS Brussel onderscheidt zich door haar overvloedig en verscheiden cultuuraanbod, dat zelfs als uitzonderlijk mag worden bestempeld voor een stad van deze omvang. Dit vloeit natuurlijk voort uit haar veelzijdigheid en het nooit aflatende werk van de culturele spelers. In samenwerking met Brussels Life, wilde Brussel Metropool dit aanbod voor het voetlicht brengen, als een verrijking voor alle Brusselaars, een troef voor de stad en zelfs een opportuniteit voor ondernemingen. Donatienne de Vleeschauwer Waar hebben we het over? De cultuur van Brussel is op zich al tweeledig, tegelijk Vlaams en Franstalig. Deze eigenheid ontstond ergens in de 15e eeuw, misschien zelfs vroeger. Tegelijk is de hoofdstad van Europa vandaag een van de meest multiculturele steden ter wereld, de tweetalige identiteit ten spijt. De cultuur ontwikkelt zich in zoveel richtingen als er buitenlandse invloeden zijn. Het Brusselse Gewest nadert de 1,2 miljoen inwoners, van wie 30%1 van buitenlandse afkomst. Om in te gaan op de verwachtingen van deze steeds groeiende bevolking en uiting te geven aan alle bestaande culturen, beschikt Brussel-Stad over acht musea, negen cultuurcentra en twaalf schouwburgen en schouwspelzalen, naast een hele resem privé gelegenheden en kunstgalerijen, waarvan sommige door Brussel-Stad worden gesubsidieerd. En over het ganse Gewest beschikt Brussel over meer dan 200 openbare en privé musea, kunstcentra en galerijen. De artistieke creatie en de tentoonstellingen in Brussel zijn in gans Europa beroemd. En dan hebben we het nog niet over een aantal kunstenaren en artiesten van wie de namen niet weg te denken zijn van onze stad: Hergé, Peyo, Victor Horta, René Magritte, Amélie Nothomb, Jacques Brel, Stromae… Al deze elementen dragen bij tot de culturele weelde van Brussel, veel ruimer dan de beperkte oppervlakte van de stad, zeker vergeleken met andere grote Europese steden. De Brusselse cultuur promoten Brussel incasseerde zware klappen tijdens de tragische evenementen van 2015 en 2016. Haar imago leed hieronder, met negatieve gevolgen voor de toeristische en culturele activiteiten. Ondertussen herstelde de stad. Visit.brussels, het overheidsorgaan belast met de promotie van de stad, ging samenwerken met musea, bars en restaurants voor de lancering van een kortingkaart van bepaalde 46 BECI - Brussel metropool - mei 2018 KBC Brussels is een van de partners van de Ommegang. duur. De ‘Brussels Card’ is namelijk 24, 48 of 72 uur geldig. Ze geeft toegang tot 39 deelnemende musea en geeft recht op talrijke kortingen op attracties, rondleidingen, bars, chocoladewinkels en boekhandels. Hetzelfde orgaan lanceerde begin maart ‘Spot.brussels’, de eerste online gids en cataloog waarmee u detailinformatie krijgt over alle zalen en culturele plekken op het Brusselse grondgebied. Spots.brussels informeert over de beschikbaarheid en de praktische gegevens van alle schouwspelzalen, zowel openbaar als privé. Ideaal voor ondernemingen of mensen die een voordracht of een event in Brussel willen organiseren. Anderzijds zetten burgerinitiatieven zich via video en digitale tools in voor de promotie van muziek en Brusselse gelegenheden. Zo bijvoorbeeld ‘Bruxelles ma belle’, die (nieuwe) talenten wil bekendmaken en ze in ongewone plaatsen in Brussel doen optreden. Gelegenheden als L’Archiduc, 1 Bron : Visit.Brussels https://visit.brussels/nl/article/Brussel-in-cijfers © Reporters © Reporters TOPIC Théâtre de la Toison d’Or, het Centre Culturel Bruegel, het Propulse festival en vele andere! Het ING Art Center verwelkomde verleden jaar een retrospectieve over Christo en Jeanne-Claude. Mini-Europe, het Centraal Station en het Stripmuseum hebben al deelgenomen, met Belgische artiesten als Girls in Hawaii, Sharko, Noa Moon… De betoverende charme van ondernemingen Het culturele aanbod draagt aanzienlijk bij tot het aantrekkingsvermogen en de charme van sommige sectoren. Als u bijvoorbeeld actief bent in toerisme of als zaakvoerder van een restaurant, kan een samenwerkingsverband met een nabijgelegen culturele gelegenheid een commerciële troef betekenen voor uw onderneming. Voorbeeld hiervan is het Théâtre de Poche, in het Ter Kamerenbos, dat is gaan samenwerken met de Brasserie de la Patinoire om gecombineerde formules toneel + restaurant aan te bieden. De klanten kunnen dezelfde avond van een dineetje en een toneelstuk genieten, voor een vaste prijs. De vzw Un Soir… Un Grain, die de ‘Be Film Festival’ en de ‘Brussels Short Film Festival’ organiseert, ontwikkelde citytrips in Brussel waarmee buitenlandse toeristen tegelijk de stad en een festival beleven. De vzw werkt samen met een Brussels hotel en Belgisch biermerk om toeristen een tweedaagse citytrip aan te bieden met ontbijt en proeven van Belgische bieren. Ook als u een meer verkoopgerichte sector actief bent, zijn Brussel en haar cultureel aanbod mooie argumenten om niet-Brusselse en buitenlandse medewerkers aan te trekken. Sommige ondernemingen stelden hun expertise ter beschikking van de culturele sector. Dat is het geval voor UTick, die een ticketing software ‘in the cloud’ ontwikkelde in functie van de behoeften van de klanten. De onderneming specialiseerde zich in tickets voor culturele gelegenheden. Alle verkoop gebeurt online via een specifiek platform, met een interface die volledig werd aangepast aan het imago van de betrokken culturele gelegenheid. UTick overtuigde al heel wat spelers in de Brusselse culturele sector, waaronder het Culturele sponsoring? De culturele spelers zoeken permanent naar financiële steun. Als u, als ondernemer, een culturele activiteit wenst te ondersteunen, overweeg dan culturele sponsoring! Meestal geeft de culturele sector veel zichtbaarheid aan zijn sponsors. De Bank Delen steunt bijvoorbeeld de internationale kunstbeurs Brafa. Ethias sponsort de Brussels Summer Festival. KBC Brussels treedt op als partner van de Ommegang. Thalys en Brussels Airlines steunen het Banad Art Nouveau/Art Deco festival … En dan is er nog ING, die op het Koningsplein zijn eigen Art Center runt. Wat de betrokken spelers ervan denken Wij ontmoetten Léa Lambert, communicatieverantwoordelijke van het in de Marollen gevestigde en door de Stad Brussel gefinancierde Centre Culturel Bruegel. Zij beschouwt cultuur als een toegangspoort om Brussel te ontdekken, en tegelijk als een werkelijke troef voor de ondernemingen die in de hoofdstad zijn gevestigd. Brussel staat bekend voor haar evenementen: hier het Brussels Summer Festival. Het Centre Culturel Bruegel ontvangt veel aanvragen van ondernemingen die het pand privé wensen te gebruiken voor corporate events, team buildings, creatieve workshops enz. Het centrum organiseert namelijk team buildings die rekening houden met het cultuuraanbod. Zo bijvoorbeeld een bezoek van de lopende tentoonstelling, de geschiedenis van het pand of creatieve workshops onder de vorm van verbale duels, in samenwerking met de Ligue d’Impro. Het Bruegel team werkt samen met handelaars uit de wijk tijdens evenementen als de Muziekfeest. Dankzij de burenhulp en de zichtbaarheid van alle lokale spelers krijgen de bezoekers een zeer volledig aanbod en ontdekken ze de wijk integraal. Brussel is een uiterst aantrekkelijke stad door haar geschiedkundige achtergrond, haar multiculturaliteit en eigenheid van haar inwoners. Het culturele aanbod en de bijdragen hiertoe van Brusselse spelers uit allerlei sectoren, getuigen van het menselijke en economische dynamisme. Een troef om zowel op het werk als privé maximaal in te zetten. ● Het Magritte museum, een van de boegbeelden van het toerisme in Brussel. BECI - Brussel metropool - mei 2018 47 © Reporters © Reporters © Reporters
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DYNAMIEK STARTER Cabin3D: drie producten in drie dimensies Cabin3D beschikt over een beeldopnamesysteem om mensen in 3D te modelleren. Daarop berusten drie producten – Event, Studio en Fashion – respectievelijk voor evenementen, particulieren en de modesector. Een driedimensionaal drieluik, in feite. Guy Van den Noortgate 3 D printing wordt al jaren in de industrie gebruikt voor een heleboel – o.a. medische – toepassingen. De technologie doet nu ook stilaan haar intrede bij het grote publiek. Natuurlijk beschikken we nog niet allen over een 3D printer thuis, maar sciencefiction is het ook niet meer. En ondertussen groeit de belangstelling voor 3D modellering en printing. In deze context richtte Jonathan Pauwels eind 2015 Cabin3D op. “Cabin3D ontwikkelde beeldopnamesystemen waarmee personen in 3D kunnen worden gemodelleerd”, vertelt hij. “Het eerste product dat ik hierrond lanceerde, was bestemd voor de organisatie van evenementen. Aan ondernemingen die een evenement organiseren, bieden wij een innoverende beleving. Hierdoor ontstaat er tussen merken en publiek een sterke interactie, die meteen ook een ongewoon en doeltreffend marketing tool blijkt te zijn. Het merk wordt in relatie gebracht met een innovatie. De mensen die aan het evenement hebben deelgenomen, ontvangen hiervan een souvenir. Daardoor ontstaat een emotionele band met het merk.” Cabin3D is actief in de Benelux en, via partners, ook in Frankrijk. “Het product richt zich specifiek tot B2B”, verklaart Jonathan Pauwels. “Wij overwegen ons eerst in Europa te ontwikkelen. Ik blijf trouwens prospecteren naar nieuwe partners.” Naast deze service die zich tot eventbureaus en ondernemingen richt, benaderde Cabin3D de kledingsector met zijn product ‘fashion’. “Kledingwinkels kunnen op deze manier een nieuwe beleving bieden aan de klant. Wij zijn er met een ‘fysitale’ oplossing, een combinatie van de fysieke en digitale wereld. Vandaag ondergaan fysieke winkels een steeds toenemende concurrentie van het internet, maar e-commerce gaat op zijn beurt gebukt onder hoge volumes teruggestuurde artikelen. De persoon die in een computerbestand over een digitaal model van zichzelf beschikt, zal een kledingstuk kunnen passen zonder het werkelijk te doen. Dit zou een vermindering van de teruggestuurde artikelen positief kunnen beïnvloeden. En ook hier ontstaat er een band tussen de beleving in de fysieke winkel en wat verder gebeurt op internet.” De 3D cabine beperkt zich echter niet tot evenementen en mode. Jonathan Pauwels ontwikkelde een derde toepassing die, in tegenstelling tot de andere twee die B2B-gericht zijn, zich eerder tot particulieren wendt. Dit product heet ‘Studio’ en dient om 3D figuurtjes te creëren, bijvoorbeeld van de leden van een gezin, huisdieren inbegrepen, van 15 tot 25 cm groot. “Het is de bedoeling een aantal 3D cabines op verscheidene plaatsen te installeren, waar mensen digitaal zullen worden gemodelleerd. Wat later zullen ze hun beeldje kunnen komen ophalen. Dit beeldje is zeer nauwkeurig en reproduceert de persoon tot in de kleinste details.” Cabin3D had al talrijke figurines geproduceerd, waaronder uiteraard beeldjes van 48 BECI - Brussel metropool - mei 2018 Jonathan Pauwels kleinkinderen om aan de grootouders te schenken. Maar van een verkooppunt was er nog geen sprake. Sinds afgelopen maand is het echter zover, met een eerste cabine in een winkel die souvenirs en design artikelen verkoopt in de Magdalenastraat, in hartje Brussel. In de komende maanden zouden anderen moeten volgen om op termijn een gans netwerk te vormen. Om de ontwikkeling zowel in België als in het buitenland verder te zetten, is Cabin3D steeds op zoek naar investeerders en partners. De 3D-sector voor het grote publiek doet geleidelijk zijn intrede en begint zich te structureren. Met zijn ‘Studio’ product is Cabin3D van plan een rol te spelen op deze ontluikende markt. Zonder echter de andere twee dimensies van zijn strategie – Event en Fashion – te verwaarlozen, uiteraard. Het bedrijf is resoluut van plan om met dit drieluik het trio binnen te halen! Informatie: www.cabin3d.com ● Invest in starters Zeker doen: maak deel uit van de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve bedrijven in Brussel te ondersteunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet belastingvoordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor starters Mail naar: starters@beci.be https://starters.beci.be/ DYNAMIEK SALVALTORE CURABA (EASI) “De onderneming presteert beter met gelukkige werknemers” Als CEO van het computerbedrijf Easi ontwikkelde Salvatore Curaba een zeer eigen visie van samenwerkingsmanagement. Tijdens de afgelopen vier jaar behaalde zijn onderneming telkens de ‘Best Workplaces’-prijs. Daar is een reden voor. Géry Brusselmans Easi groeit ononderbroken sinds 1999. Wat zijn haar activiteiten, in een notendop? Easi is een in Nijvel gevestigd computerbedrijf. Wij ontwikkelen computerprogrammatuur, waaronder een boekhoudpakket en een ander voor mailbeheer. Wij stellen vandaag bijna 200 mensen tewerk. Wij werven jaarlijks ongeveer 20 nieuwe medewerkers aan en om de twee of drie jaar nemen we een bedrijf over. Wij zijn een van de zeldzame ondernemingen die zowel in Wallonië als in Vlaanderen aanwezig zijn. Groei is voor ons geen obsessie en wij beweren ook niet dat wij revolutionaire producten commercialiseren. Wij werken voornamelijk projectgericht. Easi ontving vier keer achtereenvolgens de ‘Best Workplaces’ prijs. Naar verluidt beoogt u vooral het geluk van uw werknemers. Wat moeten we daaronder verstaan? Ik ga er vanuit dat het geluk van de werknemers rechtstreeks de prestaties van de onderneming voedt. Als alle werknemers deze kijk op zaken gemeen hebben, dan draagt iedereen bij tot constante verbetering. Succes is het gevolg van de inzet van iedereen, wanneer elke persoon zich betrokken voelt – dus niet alleen het management en ikzelf. Geluk is niet de enige prioriteit. Delen doe ik dolgraag, evenals vertrouwen op anderen en welwillend optreden. Ik ben echter zeer veeleisend en kan desnoods ook heel streng zijn. Wat biedt u concreet aan werknemers? Wanneer wij een 22-jarige persoon met veel potentieel aanwerven, dan investeren wij onze energie om deze werknemer op te leiden en hem te laten doorgroeien. Voor hogere functies zoeken wij uitsluitend mensen uit het bedrijf zelf. De medewerker evolueert en voelt zich zo hoe langer hoe meer betrokken. Op die manier winnen wij twee keer. Een ander voorbeeld: er zitten zeven collega’s in de directieraad. Vijf onder hen begonnen hun carrière bij Easi 15 jaar geleden. Sommige werknemers zijn bovendien aandeelhouder. Is dit een andere manier om hun betrokkenheid te verhogen? Een werknemer die ten minste twee jaar bij Easi heeft gewerkt en is geslaagd voor een examen over menselijke waarden, mag ongeacht zijn functie deel uitmaken van het aandeelhouderschap. We moeten ook aanvoelen dat deze persoon van plan is zijn carrière bij ons verder te zetten. 49 van de nagenoeg 200 werknemers zijn vandaag aandeelhouder. Ik behoud de absolute meerderheid van de aandelen, met 63%. Maar waarschijnlijk ben ik die meerderheid binnen enkele jaren kwijt. Het klinkt misschien paradoxaal, maar ik zou niet tevreden zijn met mezelf als ik deze absolute meerderheid wilde behouden. Tijdens uw voordrachten bespreekt u ook de pijlers waar het succes van Easi op berust. Kunt u die even toelichten? Wij willen werknemers met gevoel voor menselijke waarden aanwerven. Bekwaamheid volstaat niet. De waarden waaraan wij veel belang hechten, zijn eerbied, een positieve ingesteldheid, loyaliteit, zin voor verantwoordelijkheden, gelijkheid en aanleg voor delen. Ikzelf deel alle initiatieven, het geluk en zelfs de kennis. Ik treed graag buiten mijn comfortzone om nieuwe uitdagingen aan te pakken. U was beroepsvoetballer voordat u bedrijfsleider werd. Hoe gebeurde de omschakeling? Ik stopte met voetballen als semi professional toen ik 25 was. Vaak kreeg mijn beroep voorrang op mijn sportcarrière, hoe eigenaardig ook. Toen ik 20 was, behaalde ik een graduaat informatica en werd ik vertegenwoordiger. Op mijn 35ste werkte ik in een internationaal bedrijf (IBS, nvdr) en stond daar op het punt directeur te worden van de Brusselse vestiging. Ik besliste toen mijn eigen bedrijf op te richten. Ik wilde dat risico nemen. Gelukkig heb ik aanleg voor leiderschap en heb ik altijd verantwoordelijk willen zijn voor de mensen rondom mij. ● Engagement, geluk op het werk en groei Kom luisteren naar Salvatore Curaba tijdens een lunchvoordracht. Wanneer? Op 8 juni, van 11 tot 14 uur. Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: trainings@beci.be ; 02 648 50 02. www.500.be BECI - Brussel metropool - mei 2018 49 D.R.
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DYNAMIEK TRANSITIE Met intelligente tellers sneller naar een koolstofarme samenleving Om de ‘global warming’ onder de 2°C te houden, moeten we snel en wereldwijd evolueren naar een koolstofarme samenleving, met een sterk verminderde uitstoot van CO2 ge. H oe langer we wachten, hoe groter de inspanningen. In 2012 raamde PwC het jaarlijks koolstofvrij maken van de menselijke activiteiten op 5,1%, om onder de 2°C te blijven. In 2016 zaten we al aan 6,5%. De energietransitie is van fundamenteel belang om een koolstofarme samenleving tot stand te brengen. We zullen op drie fronten inspanningen moeten leveren. Eén: energieproductie aan de hand van hernieuwbare energieën en gas, met opvang van de vrijgekomen CO2 (CCS). Twee: de omschakeling van transport, verwarming en sommige industriële processen naar elektriciteit. En drie: een betere energie-efficiëntie. De intelligente teller kan ons hierbij helpen. Dit elektronisch apparaat meet en registreert heel nauwkeurig en automatisch het verbruik van elektriciteit, gas, water of warmte, en stuurt de gegevens naar de leverancier. De communicatie kan in beide richtingen: van klant naar leverancier en omgekeerd. Intelligente tellers kunnen op die manier de consument sensibiliseren en hem aanzetten om problemen en verspillingen weg te werken. Een veralgemening van zulke tellers in KMO's zou bijdragen tot een lager verbruik en de omschakeling naar hernieuwbare productie. Met deze toestellen kunnen de ondernemingen bovendien hun verbruiksprofielen, mogelijke besparingen, lekken of slecht werkende apparaten identificeren. Een andere troef is dat de rechtstreekse facturatie van het werkelijke verbruik voortaan voor iedereen mogelijk zal zijn. En dan hebben we het nog niet over de ontwikkeling van nieuwe diensten. Met deze toestellen is het ook mogelijk om de behoefte aan elektriciteit nauwkeurig te beheren en te controleren en de intermitterende productie van hernieuwbare energie af te stemmen op de energie-opslagcapaciteit (elektrische voertuigen, batterijen …). Ze verhogen de flexibiliteit van het netwerk, bevorderen de gedecentraliseerde productie en stimuleren de micro-opwekking van energie. Op die manier wordt de verbruiker zelf een producent van energie (prosumer). Gelijkaardige ontwikkelingen zijn mogelijk voor de watervoorziening (sommige zijn trouwens al aan de gang). Uitdagende kosten en veiligheid Een grootschalige installatie van intelligente tellers gaat echter met uitdagingen gepaard. Vooreerst de privacy en de elektronische beveiliging. Elektronische tellers meten het verbruik heel nauwkeurig en analyseren de gewoonten van de klanten (tijdstip, apparaten …). Zulke gegevens 50 BECI - Brussel metropool - mei 2018 en andere broeikasgassen. Intelligente tellers leveren een nuttige bijdraLaura Rebreanu zouden kunnen worden misbruikt, hoewel de wetgeving inzake privacy dit risico beperkt. De hacking van deze gegevens en van de toestellen zelf is een groter gevaar. De wetgever en de dienstverleners zullen de grootste voorzorgen moeten nemen en de nodige beschermingsmaatregelen moeten treffen. De installatiekost is een ander probleem. Normaal zou de verbruiker hiervoor moeten opdraaien. In veel ondernemingen zouden de energie- en waterbesparingen de installatiekosten ruimschoots compenseren. Privé verbruikers zullen minder besparen en zullen misschien wat steun nodig hebben. Hoe dan ook, dit alles zal de veralgemening van intelligente tellers moeten vergemakkelijken, rekening houdend met de kortere levensduur van deze toestellen, vergeleken met klassieke tellers. De Europese Unie wil tegen 2020 80% van de elektriciteitstellers vervangen wanneer dit rendabel blijkt te zijn. Intelligente tellers en netwerken zouden de Europese CO2 uitstoot naar verluidt met 9% verminderen. Het jaarlijkse energieverbruik van gezinnen zou in dezelfde proportie dalen. Op vraag van Europa is België dan ook begonnen aan de installatie van deze technologie. Het voorbeeld van het buitenland zal nuttig zijn om fouten te vermijden en goede praktijken over te nemen. Ook het wettelijk kader dient te worden aangepast. En zowel burger als onderneming zullen steun en begeleiding nodig hebben om voor iedereen – het milieu inbegrepen – maximale voordelen te verkrijgen. ● Meer informatie: Laura Rebreanu, coördinator Duurzame Ontwikkeling bij Beci – lr@beci.be – 02 643 78 26. © U.S. Air Force/Sara Vidoni DYNAMIEK DE BEGINSELEN VAN SEO Hoe scoort uw website beter in de resultaten van de zoekmachine? Opvallen in de zoekresultaten is dé grote uitdaging voor uw onderneming. Want, ja hoor, meer dan 90% van de online bezoeken begint bij een zoekmachine en meer dan 65% van de kliks gaat naar de eerste vijf resultaten in de lijst. E n daar wringt het schoentje: kijk, uw website verschijnt helemaal niet op de eerste pagina van de resultaten. Het is meteen duidelijk dat heel weinig potentiële klanten hem zullen zien. Nu, een onzichtbare website (die dus niet op de eerste pagina van de resultaten staat) behaalt zijn doelstellingen niet (nieuwe klanten aankloppen, meer verkopen…). Conclusie: u zult dus uw plaats in de rangschikking moeten verbeteren door SEO – Search Engine Optimization. De belangrijke elementen van SEO In de afgelopen jaren onderging de zoekmachine van Google meerdere evoluties, met updates van het rangschikkingsalgoritme (sommige al belangrijker dan andere) en aanvullingen van de pagina’s die de zoekresultaten opleveren (SERP – Search Engine Research Pages). Deze elementen verstoorden de zoekresultaten nu en dan, maar de grondbeginselen van SEO zijn nagenoeg dezelfde gebleven. Zij vormen nog steeds de eerste analyse- en werkfase wanneer u de positionering van uw website in de zoekresultaten wil verbeteren. Een greep uit de belangrijkste elementen die een impact hebben op uw plaats in de rangschikking: ➜ Het tekstgehalte: dit zijn de belangrijke woorden (sleutelwoorden) in de inhoud van uw website. Ze worden meestal gekozen in functie van de zoekopdrachten van de internetgebruikers die u wenst te bereiken. De optimalisering van een pagina bestaat erin zulke woorden, combinaties en synoniemen in de inhoud te laten voorkomen, weliswaar zonder overdrijving. ➜ De Title-tag: als een pagina van uw website een Word document was, dan zou de Title-tag de naam zijn die u aan het bestand zou geven. Deze tekst verschijnt in het blauw in de zoekresultaten. ➜ De Hn-tags: evenals in een Word document vertegenwoordigen de H1, H2…-tags de verschillende titelniveaus die u kunt gebruiken om een hiërarchie en segmenten te creëren in de inhoud. ➜ De backlinks: historisch de eerste rangschikkingscriteria van Google. Backlinks zijn links op andere websites die doorverwijzen naar een of meerdere pagina’s op uw eigen website. Hoe meer uw pagina’s backlinks krijgen uit kwaliteitsvolle websites, hoe meer Google ze als populair beschouwt. De lijst is zeker niet volledig. We zouden het ook kunnen hebben over de Meta Description tag, de Alt-tag voor beelden, enz. Het Google algoritme houdt rekening met meer dan 200 criteria om de resultaten van zijn SERP te rangschikken. Meerdere technische en niet t echnische elementen beïnvloeden dus de kwaliteit van de plaats die uw website in de rangschikking krijgt. Als u hieraan sleutelt, wint u wellicht enkele plaatsen in de zoekresultaten. Een andere factor moet echter voortaan uw SEO optimaliseringsstrategie sturen: de tevredenheid van de internetgebruiker. Het concept is eenvoudig: Google wil het beste resultaat leveren aan de internetgebruiker die iets opzoekt. Google levert aanzienlijke inspanningen om de intentie achter de zoekopdracht van de internetgebruiker te begrijpen. Daarom onderzoekt Google de relevantie van de inhoud van de aangeboden pagina’s. Als ook u op die manier te werk gaat, met de internetgebruiker centraal in uw SEO-strategie, dan bereikt u hoogstwaarschijnlijk een kwaliteitsvol publiek (namelijk mensen die belangstelling vertonen en gemakkelijker klant kunnen worden). Loïc Vanhove Consultant bij Retis, e-commerce deskundigenkantoor www.retis.be Meer weten? Lees onze thematische fiche: https://www.retis.be/referencement/ ● Verdere stappen Neem deel aan onze opleiding “Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google”, onder leiding van Damien Jacob, consultant en docent e-commerce, e-business en webstrategieën. Wanneer? Op 7 juni, van 9 tot 17 uur. Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: trainings@beci.be ; 02 648 50 02. www.500.be BECI - Brussel metropool - mei 2018 51 © Thinsktock
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DYNAMIEK E-PROCUREMENT Overheidsopdrachten nu digitaal Evenals B2B en B2C, houdt B2G (business-to-government) er zijn eigen codes en praktijken op na. De reglementering van de overheidsopdrachten onderging verbeteringen en de publicatiedrempels van aanbestedingen werden herzien (meer hierover in onze editie van maart). Omdat alles op een enkel platform werd samengebracht, vindt uw onderneming nu vlotter relevante opdrachten. Toch dient u dit instrument correct te gebruiken en aan de voorwaarden van het bestek te voldoen. D e Brusselse regering besliste in 2015 een agentschap voor administratieve vereenvoudiging op te richten. Het werd Easybrussels, onder de bevoegdheid van Staatssecretaris voor administratieve vereenvoudiging Fadila Laanan. Het agentschap houdt de regering jaarlijks op de hoogte van het verdere verloop van de projecten. Zo bijvoorbeeld het e-loket, de elektronische facturatie of e-Procurement. Laatstgenoemde is bestemd voor online publicatie en beheer van de overheidsopdrachten. Easybrussels organiseert al enkele jaren lang opleidingen voor beambten. Sinds dit jaar voert het agentschap bovendien sensibiliseringscampagnes bij de ondernemingen, in samenwerking met Beci en de Brusselse administraties. Cathy Marcus, afgevaardigde bij de Brusselse regering voor administratieve vereenvoudiging, staat ook aan het hoofd van Easybrussels. Zij beantwoordde onze vragen. Wat zijn overheidsopdrachten nu eigenlijk en welke bedragen gaan ermee gepaard? Wettelijk is een overheidsopdracht een overeenkomst tegen vergoeding tussen een aanbestedende macht (een gemeentebestuur, een hoofdzakelijk door de overheid gefinancierde vzw, een overheidsbedrijf …) en een economische speler (een onderneming of een zelfstandige). Er bestaan drie grote categorieën overheidsopdrachten: leveringen, diensten en werkzaamheden. Het geheel van de overheidsopdrachten in België vertegenwoordigt jaarlijks ongeveer 15% van het BBP, meer dan 50 miljard euro. Hoe gebeurt het onderscheid tussen gepubliceerde opdrachten en degene die het niet hoeven te zijn? Er bestaan twee types overheidsopdrachten: degene die worden onderworpen aan de wettelijke verplichte officiële publicatie (alle opdrachten waarvan het bedrag gelijk is aan of hoger ligt dan € 144.000 btw excl., behalve uitzonderingen) en alle andere opdrachten (met een lager bedrag). In dit tweede geval kan de aanbestedende macht (minimum drie) economische spelers die hij zelf kiest, uitnodigen om deel te nemen. Waar vinden we alle overheidsopdrachten die wettelijk dienen te worden gepubliceerd? Bestaan er verschillen tussen Brussel, Vlaanderen en Wallonië? Alle publicatieplichtige overheidsopdrachten verschijnen op het e-Procurement platform, in de omgeving ‘Bulletins 52 BECI - Brussel metropool - mei 2018 Cathy Marcus, directrice van Easybrussels. der aanbestedingen’ (BDA). De publicatie gebeurt dankzij de e-Notification module (zie kader ‘Verdere stappen’). De economische spelers kunnen deze module trouwens gratis gebruiken om opdrachten te vinden of om automatische zoekprofielen te creëren, die e-mail meldingen zullen genereren. Opdrachten van € 144.000 btw excl. – of meer zijn wellicht niet haalbaar voor heel wat KMO’s en zelfstandigen in het Brusselse Gewest. Welke kansen bestaan er dan wel voor dergelijke economische spelers? Om hun deelname aan te moedigen voorziet de wet van 17 juni 2016 over de overheidsopdrachten een verplicht systeem van indeling in percelen. De aanbestedende macht die een opdracht aankondigt voor een bedrag van meer dan €144.000 btw excl., is vandaag verplicht de opdracht in (minimum twee) percelen in te delen. Het e-Procurement platform biedt bovendien de ‘Free Market’ omgeving, waarin overheidsorganen opdrachten van minder dan € 144.000 btw excl. kunnen aankondigen. Meerdere (gewestelijke en lokale) Brusselse besturen beginnen dit instrument te gebruiken voor verscheidene categorieën van opdrachten. Welke raad zou u geven aan kleine ondernemingen om ze aan te zetten deel te nemen aan Brusselse opdrachten die niet hoeven te worden gepubliceerd? De beste methode blijft de ‘klassieke’ prospectie. Aarzel zeker niet om direct contact te nemen met de verantwoordelijken van DYNAMIEK De vier gulden regels van overheidsopdrachten overheidsopdrachten binnen de besturen zelf en informeer ze van de ervaring en de referenties van uw onderneming in het betrokken domein. Deze aanpak garandeert niet dat u wordt gecontacteerd. Maar onderschat echter in geen geval de behoeften van de administraties: zij zijn steeds op zoek naar nieuwe leveranciers of dienstverleners die beter aan hun verwachtingen beantwoorden. Wat zou u nog aanbevelen bij het gebruik van het e-Procurement platform? Doen! Ik geef toe dat de computeromgeving niet perfect is. Toch was het nooit zo eenvoudig om in België deel te nemen aan overheidsopdrachten. Ondernemingen en zelfstandigen die nooit e-Procurement hebben gebruikt, gaan best meteen naar de e-Notification module om daar een eerste selectie te maken van opdrachten die overeenstemmen met hun activiteit. Deze applicatie is vrij gemakkelijk te gebruiken. Desnoods zijn ook een handleiding en een aantal checklists online beschikbaar. De FOD Beleid en Ondersteuning organiseert regelmatig kosteloze informatiesessies op aanvraag. Vanuit deze eerste zoekopdrachten beslist de onderneming of ze zich al dan niet inschrijft op e-Procurement en automatische zoekprofielen configureert, waardoor zij relevante opdrachten rechtstreeks per e-mail ontvangt. ● Een overheidsopdracht is een ware hordeloop. Het komt erop aan om over alle hordes foutloos te lopen en er geen te missen, om de overheidsopdracht binnen te halen. Laten we even stilstaan bij enkele vaak voorkomende fouten die ondernemingen maken. 1. De handtekening van de offerte - De persoon die bevoegd of gemachtigd is om de vennootschap te vertegenwoordigen, moet de offerte ondertekenen. Wanneer een natuurlijke persoon de offerte indient, moet deze persoon de offerte zelf ondertekenen. Als een vennootschap de offerte indient, moet de organieke vertegenwoordiger ondertekenen (raad van bestuur voor een NV of twee bestuurders indien de statuten dit voorzien – zaakvoerders voor een BVBA) of de bijzonder gevolmachtigde. De ondertekening van een offerte is op zich geen akte van dagelijks bestuur. Opgelet: een scan van de handtekening volstaat niet. Wanneer de offerte elektronisch moet worden ingediend, geldt de elektronische handtekening. De persoon die m.a.w. de offerte op het platform neerlegt (en van wie de identiteitskaart wordt gebruikt) ondertekent de offerte. Verdere stappen ➜ www.publicprocurement.be/nl ; ➜ https://enot.publicprocurement.be Het e-Procurement platform werkt beter met sommige Web browsers. Het bestuur beveelt Mozilla Firefox aan) ➜ www.easy.brussels ; ➜ Federale helpdesk: e.proc@publicprocurement.be ; 02 790 52 00 ; ➜ Gewestelijke helpdesk, in samenwerking met Beci: www.1819.brussels/nl ; info@1819.brussels ➜ De planning: in het raam van de 'overheidsopdrachten'-cyclus organiseert Beci op 12.06 een ontbijtseminar over de mogelijke opdrachten voor behandeling van vervuilde bodems. Informatie en inschrijvingen: Caroline Coutelier – 02 643 78 13 cco@beci.be. 2. Indiening van een offerte - Elke aanvraag tot deelneming of offerte moet vóór de in de documenten vermelde uiterste datum en uur voor de indiening bij de aanbestedende macht aankomen. Laattijdige aanvragen tot deelneming of laattijdige offertes worden niet aanvaard. Wees dus waakzaam. 3. De regelmatigheid – De regelmatigheid van een offerte impliceert dat deze volledig overeenstemt met alle eisen die de aanbestedende overheid in de opdrachtdocumenten stelt en tevens overeenstemt met de overheidsopdrachtenreglementering (koninklijk besluit van 14 januari 2013). Als een inschrijver afwijkt van wat de aanbestedende overheid vraagt, kan de offerte worden uitgesloten. Daarom mogen inschrijvers in geen geval hun algemene voorwaarden toepasselijk verklaren. Deze zullen immers te sterk verschillen van de uitvoeringsregels van het KB van 14 januari 2013. 4. Stellen van vragen – Een inschrijver heeft het recht om vragen te stellen aan de aanbestedende overheid ten laatste tien dagen voor de uiterste datum voor de ontvangst van de offertes. De praktijk leert dat te weinig inschrijvers dit doen. Bij gebrek aan vragen, kan de aanbestedende overheid naderhand opmerken dat een inschrijver geen belang meer heeft om de gunningsbeslissing aan te vechten, doordat deze zonder voorafgaandelijk opmerking aan de opdracht heeft deelgenomen. Inschrijvers moeten dan ook niet twijfelen om over onduidelijke elementen vragen te stellen. BECI - Brussel metropool - mei 2018 53
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DE ADRESSEN CHYL Belle-Vuestraat 62, 1000 Brussel Guldenvlieslaan 26/28, 1050 Brussel 02/648.34.76 Prijs: € 23 www.chyl.be ZOOM BRUSSELSLIFE Weekendbrunch in Brussel: enkele verwenadresjes Ben je liefhebber van een gezellig, uitgebreid ontbijt? Mag het voor jou op zondag iets meer zijn? Een brunch bijvoorbeeld, met koffie, een spiegeleitje of roereieren, croissants en vers geperst fruitsap? Brussel telt diverse charmante eethuisjes waar je op zondag lekker lang kunt genieten van een overheerlijke brunch. Ontdek enkele adresjes in alle uithoeken van de hoofdstad. Chloé Hennicken et Donatienne de Vleeschauwer De laatste jaren zien we in onze hoofdstad talloze kleine, maar fijne zaken opengaan die focussen op een gezonde keuken met biologisch geteelde producten of afkomstig van lokale leveranciers. Brussel is helemaal in de ban van deze trend, zoveel is duidelijk. Laat de zondagsbrunch nu de ideale gelegenheid zijn om op verkenning te trekken. Afspreken met vrienden, een datum prikken en dan op zoek gaan naar het perfecte adresje voor een zondagse fijnproeversbrunch of gezondheidsbreak waarin verse producten centraal staan. Een gezellige, hartelijke sfeer is uiteraard mooi meegenomen. Charmeadresje bij uitstek in de Brusselse universitaire buurt is Coffee College, een hotspot waar je samen met vrienden kunt brunchen, bijkletsen ... of misschien wel werken. Geniet van de relaxte sfeer, laat je bekoren door de tonen van je lievelingsnummers en maak ondertussen die verscheurende keuze tussen een zoete of hartige brunch. Bio is de boodschap Een hip café in een groen, modern decor met een biowinkel en een loungeruimte. Chyl is the place to be voor liefhebbers van brunches en bioproducten die veel belang hechten aan eten dat healthy en zero waste is. De succesformule van deze charmante, groene oase in de stad leidde ondertussen tot de opening van een tweede Chyl in het Brusselse stadscentrum. Lekkerbekken en fans van lokale bioproducten moeten beslist 54 BECI - Brussel metropool - mei 2018 COFFEE COLLEGE Generaal Jacqueslaan 124-126, 1050 Elsene 0470/65.19.24 Prijs: € 17 www.coffeecollegebrussels.com L’ESTAMINET Haachtsesteenweg 147, 1030 Schaarbeek 0498/59.72.27 Prijs: € 22 www.lestami.net COOK & BOOK Vrijetijdsplein 1, 1200 Brussel 02/761.26.00 Prijs: € 25 www.cookandbook.be LA TRICOTERIE Théodore Verhaegenstraat 158, 1060 Sint-Gillis 02/537.96.69 Prijs: € 18 www.tricoterie.be de poort van het Huis der Kunsten in Schaarbeek binnengaan om op de binnenplaats een verscholen paradijsje te spotten dat L’Estaminet werd gedoopt. Eén zondag per maand serveert dit oergezellige vintagecafeetje tussen 11 u en 13.30 u een brunchbuffet om duimen en vingers af te likken. De omweg meer dan waard! Verrassende locaties Boekenwurmen zijn van harte welkom voor een zondagsbrunch in een wel heel originele boekhandel. Slenter langs de verschillende afdelingen van Cook & Book en plof neer tussen romans en literatuur van de bovenste plank voor een lunch! Je kunt er ook terecht in hun serre, in een authentieke Italiaanse cucina of in het excentrieke universum van Charles Dickens waar een full english (lunch in de Angelsaksische landen) wordt geserveerd. Wat is er fijner dan na de maaltijd nog even te chillen met een goed boek? Bij Cook & Book ben je aan het perfecte adres. La Tricoterie verwelkomt je in een pand waar industriële geschiedenis werd geschreven. Het is een ontmoetingsplaats die inzet op sociale cohesie en deeleconomie. La Tricoterie bruist van de activiteiten voor volwassenen en kinderen ... ook op zondag! Alles staat er in het teken van gezellig samen tafelen en nagenieten terwijl de kinderen spelen of deelnemen aan de activiteiten van de dag. Chloé Hennicken en Donatienne de Vleeschauwer © Shutterstock BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 02.05 | 04.06 KONINGIN ELISABETHWEDSTRIJD De Koningin Elisabethwedstrijd, een van de meest gerenommeerde concours ter wereld, staat dit jaar in het teken van de zang. Bozar en Flagey | € 16 - € 380 (Bozar) en € 7- € 66 (Flagey) | www.cmireb.be/ 12.05 ZINNEKE PARADE De Zinneke Parade is een tweejaarlijks evenement rond originele artistieke en sociale initiatieven die tot leven worden gebracht door bewoners, verenigingen, scholen en kunstenaars. Het thema van deze tiende editie: illegal Verschillende locaties in Brussel | Gratis | www.zinneke.org 31.05 | 03.06 BRUSSELS FOOD TRUCK FESTIVAL Het grootste foodtruckfestival van Europa strijkt voor de 5e onze hoofdstad. Vier dagen lang genieten van de origineelste eetkraampjes op wielen. Koning Albert II-laan | Gratis | www.brusselsfoodtruckfestival.com 18.05 | 19.05 JAM’IN JETTE FESTIVAL Twee dagen in de ban van live muziek! Jam’in Jette festival stelt drie podia beschikbaar voor tal van Brusselse en internationale artiesten binnen een zeer uiteenlopend muzikaal programma. Jeugdpark | Gratis | http://jaminjette.be 26.05 VEGAN STREET FESTIVAL Op zoek naar nieuwe smaken? Dan is het Vegan Street Festival een niet te missen afspraak. Je vindt er 100 % vegan foodtrucks, kledij en zelfs make-up. Dé gelegenheid om kennis te maken met “anders consumeren”. Locatie niet meegedeeld | Gratis | www.veganizerbxl.com 03.06 maal neer in het hartje van MILIEUFESTIVAL Tijdens het milieufestival maak je op speelse wijze kennis met tal van initiatieven en met de actoren uit de Brusselse Milieusector. Een dag boordevol leuke activiteiten die in schoonheid wordt afgesloten met een groots en gratis concert. Jubelpark | Gratis | www.environnement.brussels ONDER DE LOEP – CULTUUR Strak plan: deelnemen aan de 20 km door Brussel! Vertrekpunt: Jubelpark 1000 Brussel www.20kmdebruxelles.be De befaamde 20 km-lange loopwedstrijd heeft al sinds 1980 zijn vaste stek in Brussel. In de loop der jaren zijn er wel wat parcourswijzigingen geweest, maar het enthousiasme van zowel doorgewinterde als beginnende lopers blijft alleen maar toenemen. Vorig jaar stonden een kleine 40.000 deelnemers aan de meet: Brusselaars, Belgen, maar evenzeer buitenlanders uit alle windstreken. Het startschot van de editie 2018 wordt gegeven op 27 mei om 10 u in het Jubelpark. Niemand twijfelt eraan dat deze 39e editie nog maar eens een recordopkomst zal opleveren van sportievelingen die het parcours zullen volgen langs de verschillende gemeenten van de Europese hoofdstad. Het Brusselse parlement keurde onlangs nog een resolutie goed om lopers en joggers een duwtje in de rug te geven. Naar het voorbeeld van andere grote steden komen er in Brussel binnenkort nieuwe sportinfrastructuren. Volgens Brussels sp.a-volksvertegenwoordiger Jef Van Damme, die aan de oorsprong ligt van deze tekst, moet het “joggingplan” onder meer de installatie van waterfonteintjes, toiletten en kluisjes voorzien op strategische plaatsen langs populaire loopparcours. Het plan zou eveneens de aanleg uitstippelen van nieuwe bewegwijzerde parcours ter aanvulling van de huidige twee loopcircuits. Dit voorjaar werden al diverse loopwedstrijden in de stad georganiseerd, meer bepaald in Alma, Ukkel en Sint-Lambrechts-Woluwe. Heb je ze gemist? Geen nood, het is nooit te laat om de loopschoenen aan te trekken en je een haalbaar doel te stellen. Afspraak aan de start van de 20 km? Chloé Hennicken en Aurélie Degrooff BECI - Brussel metropool - mei 2018 55 25.05 | 27.05 BRUSSELS JAZZ WEEKEND Drie dagen lang baadt de hele hoofdstad in een gezellige jazzy vibe. Geniet van gratis jazz in al zijn vormen. Verschillende locaties in Brussel | Gratis | www.brusselsjazzweekend.be AVONDACTIVITEITEN 03.05 | 27.09 LÀ-HAUT Vanaf mei is het weer tijd voor de afterworks op de 7e verdieping van het Grand Casino van Brussel. De rooftopbar Là-Haut Viage zet elke donderdag vanaf 17 u de deuren open. Grand Casino van Brussel | Gratis | www.viage.be 04.05 | 26.05 KUNSTENFESTIVALDESARTS De 23e editie van het internationale festival staat dit jaar in het teken van hedendaagse kunst. Drie weken lang is de hoofdstad in de ban van theater, dans, film en performances. Verschillende locaties in Brussel | Diverse tarieven | www.kfda.be © Reporters © Reporters
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Angèle Van Laeken, een groot zangtalent in wording! Angèle Van Laeken, alom bekend onder alleen haar voornaam, is een Brusselse zangeres van amper 22. Ze brak door met haar hitje “La Loi de Murphy” dat ondertussen al 4 miljoen views heeft op Youtube. Angèle groeide op in het kunstenaarsgezin van actrice Laurence Bibot en zanger Marka. Oh ja, en haar broer is niemand minder dan de rapper Roméo Elvis. Haar artistieke roots vulde Angèle aan met een kunstopleiding. Ze studeerde klassieke piano en trok vervolgens naar de Jazz Studio in Antwerpen. Haar opleiding WIST U DIT? 60e verjaardag van het Square Brussels Meeting Centre op de Kunstberg Wie kent er niet de drie verdiepingen tellende glazen kubus van de Kunstberg Square? Maar wist je ook dat deze ontmoetingsplek die vroeger bekend stond onder de naam “Brussels Congrespaleis”, al aan zijn 60e verjaardag toe is? De Square, een scharnier tussen hoog en laag Brussel, groeide uit tot een locatie waar ontdekken, delen en ontspannen centraal staan. De Square bevindt zich sinds 1958 – het jaar van de Brusselse Wereldtentoonstelling – op de Kunstberg en werd grotendeels ondergronds gerealiseerd. 56 BECI - Brussel metropool - mei 2018 Het Meeting Centre is momenteel 13.500 m² groot en huisvest vijf auditoria, zes hallen, 25 moduleerbare zalen en 4000 m² tentoonstellingsoppervlakte. De ruimte is geschikt voor het organiseren van allerlei evenementen, of het nu om een internationaal congres, een Europese top, een bijeenkomst, een productlancering, een bedrijfsevenement, een voorstelling, een galadiner, een modeshow of een tentoonstelling gaat. Om nog beter in te spelen op de diverse activiteiten en uiteraard om zijn 60e verjaardag luister bij te zetten heeft de Square een nieuw logo en een nieuwe naam gekozen met een grotere internationale weerklank, namelijk “Brussels Convention Centre”. Kaya Josse zorgde voor de nodige portie theoretische kennis, terwijl ze volop praktijkervaring opdeed in muziekkringen. Angèle legt zich toe op haar pianospel, dat een constante is in al haar werk. Haar bekendheid heeft ze te danken aan het medium Instagram waar ze regelmatig covers post. Naast haar covers geeft ze ook een inkijk in haar zeer persoonlijke, artistieke universum waarmee zij uit de massa springt. Haar covers komen in beeld als korte video’s, vanuit verschillende camerahoeken die de dynamiek bespelen. Het siert deze jonge zangeres dat ze via de sociale media niet vervalt in het narcisme waaraan veel andere artiesten ten prooi vallen. Ze weet zichzelf perfect te relativeren en heeft een verrassende zin voor zelfspot. Haar energieke uitstraling, haar universum en muzikale talent hebben Angèle gebracht tot waar ze nu staat: een internetfenomeem dat door liefhebbers van goede muziek fel gesmaakt wordt. Haar leefwereld en video’s zorgen voor een frisse wind in het Brusselse muzieklandschap. Dankzij het animo van de internetters voor haar video’s en haar uitgesproken persoonlijkheid blijft de populariteit van Angèle in heel België en Frankrijk toenemen. Broerlief en vermaard rapper, Roméo Elvis, vroeg haar in 2017 samen met hem het duet “J’ai vu” op te nemen. Een nummer dat hen een dikke hit opleverde in de Franstalige landen. Eind 2017 bracht Angèle haar eerste eigen nummer uit, “La Loi de Murphy”, zelfgeschreven en gecomponeerd. De clip is van de hand van de Belgische fotografe/ videokunstenares Charlotte Abramow. Het liedje en de clip waren immens populair in Frankrijk en België. Daarna volgde het nummer “Je veux tes yeux” waarvoor ze opnieuw een beroep deed op Charlotte Abramow voor de video. Haar eerste album komt er deze zomer aan en zal gekoppeld worden aan optredens op talrijke festivals zoals Rock Werchter, Les Ardentes, Dour ... Een ideale gelegenheid om kennis te maken Angèle in levende lijve! Donatienne de Vleeschauwer © Reporters © Charlotte Abramow COMMUNITY Foto’s van het Beci nieuws Beci organiseerde op 29 maart zijn Luxurious Afterwork in de salons van het hotel Plaza. Een gezellige samenkomst in een pracht van een omgeving. Het seminar dat doorging bij Leefmilieu Brussel in het raam van onze cyclus over ‘overheidsopdrachten’ boog zich over de identificatie van zulke opdrachten en de aanbestedingen die specifiek betrekking hebben op het milieu. Lees verder ons artikel op blz. 52. BECI - Brussel metropool - april 2018 57 © Isopix © Reporters
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Acquadesign Studio BVBA Chemin des Postes 151 A - 1410 Waterloo Nace: 46742 - Groothandel in installatiemateriaal voor loodgieterswerk en verwarming 47527 - Detailhandel in sanitaire artikelen en sanitair installatiemateriaal in gespecialiseerde winkels afg.: Eric Clément Antares For Water & Fire SRL Via Degli Alpini 144 - 55100 Lucca - Italië afg.: Francesco Gargani Bevalwin BVBA Jean-Baptiste Meunierstraat 11 - 1050 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 96099 - Overige persoonlijke diensten afg.: Frederic Foucard C & S Holding CY BVBA Guido van Arezzoplein 17 - 1180 Brussel Nace: 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Xavier Culot City Food NV Boondaalse Steenweg 255 - 1050 Brussel Nace: 10711 - Industriële vervaardiging van brood en van vers banketbakkerswerk 47241 - Detailhandel in brood en banketbakkerswerk in gespecialiseerde winkels (koude bakkers) 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening afg.: Frédéric Gérard CompanyWriters.be BVBA Rue de la Croix 7 - 4600 Visé Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 74300 - Vertalers en tolken 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Bernadette Pâques Fagou BVBA Alsembergsesteenweg 842 - 1180 Brussel Nace: 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46311 - Groothandel in consumptieaardappelen 46392 - Niet-gespecialiseerde groothandel in niet-diepgevroren voedingsmiddelen, dranken en genotmiddelen afg.: Eric Fombasso Formyfit BVBA Jean Burgerslaan 2 - 7850 Enghein Nace: 4615009 - Handelsbemiddeling in sport- en kampeerartikelen spellen en speelgoed 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg.: Laurent Baijot Frimgle BVBA Jules Bordetlaan 13 - 1140 Brussel Nace: 18130 - Prepress- en premediadiensten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73110 - Reclamebureaus afg.: Stefan Ifrim Geolink SARL Avenue des Platanes 1280 - 3497 Lattes - France afg.: Léa Berçot Ghisdal Marie-Noëlle NP Kroonlaan 431/9 - 1050 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Marie-Noëlle Ghisdal Groupe Jamar BVBA Sint-Michielslaan 47 - 1040 Brussel Nace: 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen 41202 - Algemene bouw van kantoorgebouwen 41203 - Algemene bouw van andere niet-residentiële gebouwen afg.: Frédéric Jamar GTL - Nationale Groepering van Ondernemingen met Taxi en Huurvoertuigen met Chauffeur VZW Metrologielaan 8 - 1130 Brussel Nace: 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 94120 - Beroepsorganisaties afg.: Pierre Steenberghen Hubert Hilaire NP Generaal Henrystraat 93 - 1040 Brussel Nace: 5110014 - Het uitvoeren van rondvluchten, luchtdopen, enz. - 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Hilaire Hubert Kingsley & Partners BVBA Louizalaan 279 - 1050 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78100 - Arbeidsbemiddeling 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Malik Gourara Inbox SARL Vrijwilligerslaan 19 - 1160 Brussel Nace: 63020 - Computerconsultancy-activiteiten 73110 - Reclamebureaus 63120 - Webportalen afg.: Albert Derasse Lejeune Alexandre NP Zandstraat 31 - 1000 Brussel afg.: Alexandre Lejeune Maestro-Lift NP Georges Henrilaan 393 - 1200 Brussel Nace: 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven 49420 - Verhuisbedrijven 7711003 - Verhuur of operationele leasing van lichte bestelwagens (max 3,5 t) zonder chauffeur afg.: Jérome Larcher Renault Belgique Luxembourg NV Avenue W.A Mozart 20 - 1620 Drogenbos Nace: 30910 - Vervaardiging van motorfietsen 45111 - Groothandel in auto's en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 46495 - Groothandel in fietsen afg.: Jean-Paul Renaux Titres Services Pérou NP Waterloose Steenweg 736 - 1180 Brussel Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 88999 - Andere vormen van maatschappelijke dienstverlening zonder huisvesting, n.e.g. afg.: Judith Ayala Huamani 58 BECI - Brussel metropool - mei 2018 AGENDA u zoekt? Contacteer ons! Ons Management & RH, Personal improvement 01.06.2018 Absenteïsme: verzuimgesprekken voeren 11.06.2018 Leidinggeven op afstand 14.06.2018 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Efficiëntie 07.06.2018 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 12.06.2018 Maak van telewerken een succes ICT 25.05.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 05.07.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Handelsrecht 28.05.2018 Comment protéger vos créations par la propriété intellectuelle et les secrets d'affaire ? (1) opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 17.05.2018 La prime d'innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! (2) 18.05.2018 Actualités Compensation & Benefits (1) 25.05.2018 Les forfaits de frais : points d'attention et recommandations pratiques (1) 03 & 05.07.2018 Atelier d’apprentissage à la négociation avec les syndicats (1) 21, 23, 28 & 30.08.2018 L'essentiel du droit du travail (1) 30.05.2018 Incoterms : Douane aspecten, verleggen van risico en kosten 21 & 22.06.2018 Grensoverschrijdende economisch forum " Greater Region 4.0 : The Greater Region goes Digital ! " - Luxemburg 27.06.20158 Digital transformation matchmaking event in Liverpool – How can your business embrace virtual reality, augmented reality and artificial intelligence technology? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 17.05.2018 Customs and certifications, be updated about new rules in Russia, Belarus and Eurasian Economic Union ! 22 & 23.05.2018 Paris Smart cities business meetings – meet the buyers 11.09.2018 Comment passer des anciennes formes de sociétés aux nouvelles suite à la réforme du code des sociétés ? (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be BECI - Brussel metropool - mei 2018 59
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COMMUNITY 19.06.2018 Speed Business Lunch 28.06.2018 Vintage Garden Party ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be (1) Enkel in het Frans De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar (2) 13.06.2018 Lunch dating Phd 17.05.2018 Foot & Cartoon AfterWork 14.06.2018 Precious AfterWork Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Actiris 44-45 Ahooga Airbus Archiduc (L’) Artepub Belgian Restaurants Association BePark Bestarter Boeing Braille Liga Brasserie de la Patinoire Bridgestone Brussels Academy Brussels Airlines Brussels Convention Center Bruxelles Formation Cabin3D Canon CarAsap CFE Chyl CILT Citydev.brussels CityMove Coffee College Cohabs Collibra Comité van de Regio’s Commuty Confederatie Bouw Connect2Move Cook & Book Ctec 60 BECI - Brussel metropool - mei 2018 5 ; 6-10 ; 18-20 40-43 46-47 18-20 6-10 18-20 18-20 40-43 4 46-47 40-43 37-39 46-47 54-56 44-45 48 40-43 18-20 40-43 54-56 27 44-45 18-20 54-56 22-23 40-43 6-10 18-20 44-45 18-20 54-56 18-20 Daoust Delen Deloitte Drive My Kids Easi Easybrussels Engie Enterprise Europe Network ERTMS Solutions Estaminet (L’) Ethias Europcar G4S Gillion Construct Google Graydon IBS IBSA ING Interparking IPM Joyn Joyn KBC Brussels Keolis Koning Boudewijn Stichting Leefmilieu Brussel Lidl M6 Micropole Mini-Europe Mitsubishi MobileXpense Nalys 6-10 46-47 6-10 18-20 49 52-53 40-43 24 40-43 54-56 46-47 18-20 15 44-45 51 6-10 49 37-39 46-47 18-20 40-43 18-20 46-47 18-20 36 44-45 ; 57 44-45 40-43 18-20 46-47 40-43 40-43 40-43 PwC Renault Retis Rolls-Royce RSZ RTBF RTL SatADSL Scooty Smartflats Stigo Stripmuseum Tapptic Tase Solutions Telecom Italia Telelingua Thalys Théâtre de Poche Tricoterie (La) Ubeeqo UCB UCL ULB Un Soir… Un Grain UTick UZC Brussel Via Mobilé Visit.brussels Vlerick Business School VUB YouthStart Numeca Plaza (Le) 40-43 57 50 18-20 51 40-43 16 4 40-43 40-43 18-20 22-23 18-20 46-47 40-43 22-23 37-39 40-43 46-47 46-47 54-56 18-20 40-43 36 12-13 ; 36 46-47 46-47 4 18-20 46-47 6-10 36 6-10 ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 4 over te nemen ondernemingen Direct marketing en communicatie Omzet van 2 tot 5 Mil. € 1 tot 10 werknemers > 4 overnemers Verdeler kopieermachines, computeroplossingen en kantoormeubilair voor B2B of B2C België Omzet van 1 tot 5 Mil. € Industrie, industriële ambachten, nieuwe technologieën Brussel, Wallonië Omzet van 1 tot 2,5 Mil. € Digital marketing, communicatie, events Import/Export, Industrie Computeronderhoud, reparatie van smartphones Omzet < 1 Mil. € 11 tot 30 werknemers Import­export van lederen artikelen en meubelbekleding Omzet < 1 Mil. € 1 tot 10 werknemers Digitale drukkerij voor grote formaten Omzet < 2 Mil. € 1 tot 10 werknemers België Brussel, Wallonië Omzet van 2 tot 3 Mil. € Omzet max. 20 Mil. € Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

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Wallonie : travailler au vert Wallonië: werken in het groen P. 7-35 P. 39-123 P. 127-139 EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE CONVENTION BUREAU Évadez-vous en Wallonie L a Wallonie, ça vous dit ? C’est déjà, sans doute, l’évocation de quelques images : des villes qui battent le tempo, des lieux où l’histoire s’est écrite, des forêts habitées de légendes, des villages qui rivalisent de charme... Un terroir, une culture, un patrimoine… Vous croyez la connaître ? La Wallonie vous surprendra dans la diversité de ses provinces : Namur vous ouvre sa citadelle et vous emmène au creux de ses vallées ; le Hainaut dresse ses beffrois et vous invite à la fête ; Liège étonne par ses contrastes, entre anciens monastères et hauts lieux des sports moteurs ; le Luxembourg déploie les trésors de sa nature et de ses châteaux ; quant au Brabant wallon, il vous garantit le dépaysement à trois pas de Bruxelles. La Wallonie a tant à offrir ! Tant de charmes bien connus – dont 11 sites classés au patrimoine de l’Unesco – et tant de secrets qui restent à découvrir ! C’est aussi une destination idéale pour le visiteur « business » : des hôtels accueillants, des lieux de réunion parfaitement adaptés, un vaste choix d’équipements et d’activités, des plus sportives aux plus insolites. Pour de petits groupes ou en grande compagnie, et pour tous les budgets. Bref, tout ce qu’il vous faut pour un teambuilding réussi, un événement mémorable ou un séminaire productif. Tout cela dans un territoire proche et accessible en plein cœur de l’Europe. Ce petit guide vous propose de faciliter votre choix en vous présentant, de manière simple et pratique, le plus large éventail de possibilités pour l’organisation de vos réunions et incentives. Il ne tient plus qu’à vous de les découvrir – et de vous laisser tenter. Even op adem komen in Wallonië W at Wallonië in u oproept? Waarschijnlijk een aantal sterke beelden van levendige steden, historische oorden, betoverende en geheimzinnige wouden en bijzonder sfeervolle dorpen … Een streek met een rijke cultuur en erfgoed … Denkt u Wallonië goed te kennen? Laat u dan verrassen door de verscheidenheid van haar provincies: Namen, zijn citadel en zijn diepe valleien; Henegouwen, zijn belforten, zijn feesten en vieringen; de contrasten van Luik, tussen eeuwenoude kloosters en de spitstechnologie van zijn racecircuit; Luxemburg en zijn prachtige natuur en kastelen … En in Waals-Brabant vindt u al wat u nodig hebt om even op adem te komen, op een steenworp van Brussel. Wallonië heeft enorm veel te bieden. Naast de welbekende oorden en elf sites die op de werelderfgoedlijst van de UNESCO staan, blijven nog talrijke pareltjes te ontdekken! Ook de ‘business’-bezoeker vindt er zijn gading, met gezellige hotels, perfecte voorzieningen voor vergaderingen en seminars, een ruime keuze aan inrichtingen en talrijke sport- en ontspanningsactiviteiten. Dit alles zowel voor kleine als grotere groepen – en voor alle budgetten. Kortom, alles wat u zoekt voor een succesvolle teambuilding, een onvergetelijk evenement of een bijzonder nuttige seminar. Dit alles ligt vlakbij, in het hartje van Europa. Deze reisgids is bedoeld om de keuze te vergemakkelijken. U vindt er een uitgebreid aanbod aan mogelijkheden voor de organisatie van uw vergaderingen en incentives in Wallonië, de informatie is op een eenvoudige en praktische manier gestructureerd. Vertrek nu op ontdekkingsreis en laat u betoveren. Wallonie Belgique Tourisme +32 (0)81/844 117 – M. Pino Frau info@meetinwallonia.be www.meetinwallonia.be
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5 6 10 8 9 Présent partout en Wallonie Aanwezig overal in Wallonië 1 2 3 4 12 Brussels 15 7 14 11 13 EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING 1. Discover Belgium 2. Itinéraires 3. The Good Time Company 4. Weventures 5. Alleluias Events 6. Annapurna Consult 7. Les Lacs de l'Eau d'Heure 8. Pass – Parc d'aventures scientifiques 9. Adrenaline Events 10. The Owl Distillery 11. BrandSport 12. Euro Space Center 13. Wildtrails 14. Domaine des Grottes de Han 15. Dinant Evasion 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 Discover Belgium PARTOUT EN WALLONIE / OVERAL IN WALLONIË E xpert en événements de team building, incentives & networking, Discover Belgium vous propose : ➤ Découverte des villes & saveurs belges ➤ Sur mesure & selon les besoins de votre société ou organisation ➤ Approche personnelle & accompagnement professionnel ➤ Qualité & service de A à Z Nos best-sellers : ➤ Promenades culinaires & gourmandes ➤ Jeux & Aventure ➤ Ateliers découverte des saveurs belges ➤ Expériences Eco & Culturelles h Esplanade 1, B 32 - 1020 Bruxelles % info@discover-belgium.be ! 02 580 0 580 M www.discover-belgium.be 7 A ls expert in teambuilding, incentive & networking events, staat Discover Belgium voor: ➤ De ontdekking van Belgische steden & smaken ➤ Op maat van uw bedrijf & organisatie ➤ Persoonlijke aanpak & professionele begeleiding ➤ Uitstekende kwaliteit & service van A tot Z Onze toppers zijn: ➤ Culinaire & smaakvolle stadswandelingen ➤ Spel & avontuur ➤ Belgische smaakworkshops ➤ Eco & culturele ontdekkingen EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Itinéraires PARTOUT EN WALLONIE / OVERAL IN WALLONIË G UIDED TOURS / Incentives / Team buildings culturels. Parce que la culture est aussi un outil de relations publiques. Depuis 1986, notre asbl de tourisme culturel vous invite à « Vivre l’art comme un Art de vivre ». Notre équipe d’experts vous propose un service créatif, interactif, exclusif et personnalisé. Plongez dans une atmosphère, laissez-vous raconter votre ville à la croisée de la grande et de la petite histoire. De la visite guidée à l'event culturel, nos itinéraires sont adaptables à la demande et sur mesure. ➤ De 1 à 3000 personnes ➤ Toutes les villes de Belgique ! ➤ Guides dans toutes les langues ➤ Conception de special events, visites guidées, à thèmes, incentives et team buildings h Rue de l’Aqueduc, 171 – 1050 Bruxelles % info@itineraires.be ! 0496 38 85 94 M www.itineraires.be 9 G UIDED TOURS / Incentives / Culturele teambuildings. Omdat cultuur ook de public relations bevordert. Sinds 1986 promoot onze vzw het culturele toerisme door de ‘Beleving van de kunst als een levenskunst’. Van de deskundige in ons team mag u een creatieve, interactieve, exclusieve en geïndividualiseerde service verwachten. Laat u opnemen in een sfeer en ontdek de grote en de meer anekdotische geschiedenis van uw stad. Geleid bezoek of volwaardig cultureel evenement? Onze ontdekkingsroutes passen zich op maat aan uw verwachtingen aan. ➤ Voor 1 tot 3000 personen ➤ Alle steden in België! ➤ Gidsen in alle mogelijke talen ➤ O ntwerp van special events, geleid bezoek, themaroutes, incentives en teambuildings EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING The Good Time Company PARTOUT EN WALLONIE / OVERAL IN WALLONIË 15 ans d’expérience en événements d’entreprise à succès, + de 650 clients et 28.000 participants satisfaits ! Team building, incentive, networking, formation, programme social, lancement de produit : de multiples activités fédératrices et créatrices de valeur, personnalisables aux couleurs et vœux de votre entreprise. Challenges interactifs, organisation sans faille : conjuguez fun et professionnalisme pour des résultats mesurables. Notre slogan : Corporate Events That Deliver — demandez le catalogue ! 15 jaar ervaring met succesvolle bedrijfsevenementen, meer dan 650 klanten en 28.000 tevreden deelnemers! Teambuilding, incentive, networking, opleiding, sociaal programma, lancering van een product: meerdere creatieve activiteiten die mensen samenbrengen, een toegevoegde waarde bieden en die kunnen worden geïndividualiseerd volgens de huisstijl en de verwachtingen van uw onderneming. Interactieve uitdagingen en vlekkeloze organisatie: een combinatie van vermaak en professionalisme voor meetbare resultaten. Onze slagzin: Corporate Events That Deliver. Vraag onze catalogus! h % info@thegoodtimecompany.com ! 0470 598 298 M www.thegoodtimecompany.com 11 © The Good Time Company EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Weventures SPRL © Weventures PARTOUT EN WALLONIE / OVERAL IN WALLONIË W eventures est une start-up dynamique qui propose un vaste choix d’activités indoor/ outdoor pour rencontrer les attentes les plus exigeantes. La flexibilité, la créativité et la fiabilité sont nos atouts pour des événements réussis ! Nous sommes prêts à relever le défi. Vous aussi ? ➤ Team building sur mesure en tout genre ➤ De 5 à 50.000 participants ➤ Benelux, Europe et Monde ➤ Créativité, flexibilité et mobilité A ls dynamische startup biedt Weventures een uitgebreide keuze aan indoor/ outdoor activiteiten om de meest veeleisende verwachtingen tegemoet te komen. Flexibiliteit, creativiteit en betrouwbaarheid zijn onze troeven voor bijzonder geslaagde evenementen! Wij staan klaar voor de uitdaging. U ook? ➤ Allerlei vormen van teambuilding op maat ➤ Van 5 tot 50.000 deelnemers ➤ Benelux, Europa en de rest van de Wereld ➤ Creativiteit, flexibiliteit en mobiliteit h Route de l'Eau Rouge 20, 4970 Stavelot % info@weventures.be ! 080 80 00 98 M www.weventures.be - www.weventures.lu www.weventurestravel.be 13 EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Alleluias Events PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT N OUVEAU EN 2018 : ALLELUIAS EVENTS est devenu propriétaire de l'ancien relais de poste « Le Relais des Rêves » à Grez-Doiceau. Il vous propose ainsi un package complet réunissant 4 salles de séminaires, le traiteur « Laeti Plats dans les Grands » et les team buidlings et spectacles d’Alleluias Events. Que demander de plus ? ➤ Organisateur d’événements/Incentives/ TeamBuilding ➤ De 7 à 10.000 participants ➤ En Belgique et en Europe h Chaussée de Jodoigne 112 – 1390 Grez-Doiceau % david@alleluias.com ! 0473 94 25 31 M www.alleluias.com 15 N IEUW IN 2018: ALLELUIAS EVENTS is nu eigenaar van de voormalige posthalte ‘Le Relais des Rêves’ in Grez-Doiceau. U vindt er een volledige set diensten, met onder andere vier seminarzalen, de traiteur ‘Laeti Plats dans les Grands’ en de teambuidlings en optredens van Alleluia Events. Wat kunt u meer wensen? ➤ Organisator van evenementen, incentives en teambuildings ➤ Van 7 tot 10.000 deelnemers ➤ In België en Europa EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Annapurna Consult PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT O rganisation de team buildings, dont THE CUBE, THE SPHERE, séminaires, incentives. ➤ Escape room, murder parties, jeux de survie... ➤ De 7 à 400 participants ➤ Beaucoup de ces activités ont lieu au Dolce La Hulpe O rganisatie van teambuildings, waaronder THE CUBE, THE SPHERE, seminars en incentives. ➤ Escape room, murder parties, overlevingsspellen... ➤ Van 7 tot 400 deelnemers ➤ Veel van deze activiteiten gaan door in de Dolce La Hulpe h Route d’Ohain, 56 – 1332 Genval % pat.annapurna@gmail.com ! 0475 70 71 94 M www.annapurna.be 17 © Annapurna Consult EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Les Lacs de l'Eau d'Heure PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN Q ue ce soit via des activités liées à la nature (balades pédestres et cyclistes), au sport (voile, kayak, jet-ski, téléski, golf, parachutisme), au récréatif (parc aquatique, centre wellness, accrobranches, laser game, baptême de l’air...) et à la culture (visite du barrage), les Lacs de l’Eau d’Heure sont un lieu privilégié pour vos événements. D e Lacs de l’Eau d’Heure zijn een ideale plaats om evenementen te organiseren en aan te vullen met natuuractiviteiten (wandelingen en fietstochten), sport (zeilen, kajak, jetski, teleski, golf, valschermspringen), vermaak (waterpretpark, wellnesscenter, boomklimmen, lasergame, eerste vlucht...) en cultuur (bezoek van de dam). h Route de la Plate Taille, 99 – 6440 Boussu-lez-Walcourt % reservation@lleh.be ! 071 23 95 91 M www.lacsdeleaudheure.be 19 © Les Lacs de l'Eau d'Heure EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Parc d'aventures scientifiques (Pass) © Le Pass PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN L e Pass accueille vos événements dans l’emblématique Quartier Silo regroupant 6 salles aux ambiances et configurations modulables. Le lieu, l'équipement professionnel et l’offre d’animations vous donneront l’occasion de vivre des expériences inédites! Marquez l'esprit de vos collaborateurs dans un lieu unique ! Cuisine professionnelle, libre de traiteur, grand parking gratuit, aménagement de chapiteaux, savoir-faire et large panel d'activités à la carte vous attendent. h Rue de Mons, 3 – 7080 Frameries % event@pass.be ! 065 61 21 60 M http://pass-event.be/ 21 H et ‘Pass’ verwelkomt uw evenementen in het befaamde Quartier Silo en zijn 6 zalen met aanpasbare sfeer en configuratie. De combinatie van een uitzonderlijke site, professionele apparatuur en een aantrekkelijk animatie-aanbod zorgen voor onvergetelijke belevenissen! Maak indruk op uw medewerkers: het ‘Pass’ heeft zijn gelijke niet! Professionele keuken, vrije keuze van de traiteur, ruime kosteloze parking, installatie van tenten, kennis van zaken en een brede waaier aan mogelijke activiteiten. EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Adrenaline Events © Adrenaline Events PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK itué en plein cœur de l’Ardenne, Adrenaline Events réalise tout team building, aussi bien en outdoor qu’en indoor, depuis plus de 20 ans. ➤ De 2 à 600 participants ➤ Salle de réunion pour grand groupe, cadre en pleine nature S M iddenin de Ardennen organiseert Adrenaline Events alle vormen van teambuildings, zowel outdoor als indoor, al meer dan 20 jaar lang. ➤ Van 2 tot 600 deelnemers ➤ Vergaderzaal voor een grote groep, in volle natuur h Petit Coo, 4 – 4970 Stavelot % info@adrenaline-events.com ! 080 68 91 33 M www.adrenaline-events.com 23 EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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The Owl Distillery PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C' est dans un cadre exceptionnel où se rencontrent l’Ecosse et notre Hesbaye que nous vous proposons un espace d’accueil pour votre événement. Au cours de celui-ci, vous vivrez un moment d’évasion en partageant notre passion du whisky. Vous découvrirez, par la visite et la dégustation, les secrets de création de notre Belgian Owl, whisky de terroir, 100 % belge. ➤ Proche des grands axes (E40 – E42) ➤ Parking facile et gratuit ➤ Wifi ➤ Jusqu’à 75 personnes ➤ Restauration possible via traiteur externe h Hameau de Goreux, 7 – 4347 Fexhe-le-Haut-Clocher % visit@belgianwhisky.com ! 04 223 07 17 M www.belgianwhisky.com/visites 25 W ij onthalen uw evenement in een uitzonderlijke omgeving waar Schotland en Haspengouw elkaar ontmoeten. Tijdens het programma gaat u een totaal andere wereld tegemoet en deelt u onze passie voor whisky. Door een bezoek en een degustatie ontdekt u een aantal geheimen rond het ontstaan van onze Belgian Owl, 100% Belgische whisky uit onze contreien. ➤ Niet ver van de autosnelwegen (E40 – E42) ➤ Gemakkelijk en gratis parkeren ➤ Wifi ➤ Tot 75 personen ➤ Maaltijden mogelijk via een externe traiteur EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING BrandSport PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG B r andSport vous propose des activités sportives d'aventure, des cours et du teambuilding à proximité de La Roche-en-Ardenne. La plupart des activités se déroulent autour de l'auberge « La Laiterie », située dans le petit village de Mierchamps. La société propose aussi des formations qui tournent notamment autour des chevaux élevés et dressés par Lenie Krijgsman. Chercher ses limites, améliorer la communication et l'esprit d'une équipe pour mieux la souder : ça, c'est l'offre de BrandSport. ➤ De 10 à 50 participants ➤ Service sur mesure ➤ Spécialisé dans les chevaux de trait ➤ Au cœur de l'Ardenne h Mierchamps, 15 – 6980 La Roche-en-Ardenne % lenie@brandsport.be ! 084 41 10 84 M www.brandsport.be 27 B randSport staat voor avontuurlijke sportactiviteiten, cursussen en teambuilding nabij La Roche-en-Ardenne. De meeste activiteiten spelen zich af in de omgeving van de herberg ‘La Laiterie’, in het kleine dorpje Mierchamps. De onderneming biedt ook opleidingen met paarden die door Lenie Krijgsman werden gefokt en afgericht. Het aanbod van BrandSport: grenzen overschrijden, de communicatie verbeteren en de teamspirit versterken. ➤ Van 10 tot 50 deelnemers ➤ Service op maat ➤ Een specialisatie in trekpaarden ➤ In het hartje van de Ardennen © Brandsport EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Euro Space Center PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L’ Euro Space Center, c’est un parc à thème où vous venez rêver d’espace. Vous embarquez pour une aventure spatiale extraordinaire : un entraînement dans la peau d’un astronaute ! Une expérience unique en Europe. En 2017, plus de 3000 personnes ont d’ailleurs marché sur la Lune en participant à un événement d’entreprise à l’Euro Space Center. Et vous, vous êtes prêts pour le décollage ? ➤ de 8 à 2000 personnes ➤ E411 /sortie 24, à 1h de Bruxelles, Liège et Luxembourg H et Euro Space Center is een themapark waar u van de ruimte komt dromen. U vertrekt er voor een onvergetelijk avontuur en wordt er opgeleid als ware astronaut! Een unieke belevenis in Europa. In 2017 hebben meer dan 3000 personen op de maan gewandeld in het Euro Space Center tijdens een bedrijfsevent. Bent u klaar voor lift-off? ➤ Van 8 tot 2000 personen ➤ E411/afrit 24, op 1 uur van Brussel, Luxemburg en Luik h Rue Devant les Hetres, 1 – 6880 Transinne % Frederic.MARTIN@eurospacecenter.be ! 061 65 01 38 M www.eurospacecenter.be 29 © Euro Space Center EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Wildtrails PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG ildtrails dispose d’installations luxueuses et confortables pour accueillir vos coaching, meeting ou teambuilding. Vous pouvez profiter en exclusivité de nos hébergements et infrastructures avec la disponibilité de tous les services hôteliers et de catering souhaités. ➤ De 5 à 1.000 participants ➤ Benelux et nord de la France ➤ Un prestataire professionnel unique et de qualité, en mesure de prendre en charge l’intégralité de votre projet h Rue Sainte-Bernadette – 6987 Rendeux % info@wildtrails.be ! 084 36 85 50 M www.wildtrails.be 31 W W ildtrails beschikt over de juiste luxueuze locaties voor uw coaching, meeting of teambuilding. U kan er genieten van volledige exclusiviteit van het gebouw met alle gewenste hotel -& cateringservice. ➤ Van 5 tot 1.000 deelnemers ➤ Benelux en het noorden van Frankrijk ➤ Een hoogstaande en unieke dienstverlener, bereid om het geheel van uw project op een professionele manier uit te voeren © Wildtrails EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Domaine des Grottes de Han © Domaine des Grottes de Han PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN D onnez une dimension nature à votre événement d'entreprise ! 250 ha de pure nature ! L'une des plus belles grottes d'Europe occidentale (3 étoiles au guide Michelin) et un Parc Animalier accueillant les plus grands mammifères européens. ➤ 15.000 ans d'expérience dans l'organisation d'événements ➤ Une situation idéale à 1h de Bruxelles, Liège, Arlon ou Charleroi ➤ Family Days, incentives, team-building, séminaires, événements sur mesure... h Rue Joseph Lamotte, 2 – 5580 Han-Sur-Lesse % sgeron@grotte-de-han.be (FR) ; kdl@grotte-de-han.be (NL) ! 084 37 72 13 M www.grotte-de-han.be 33 G eef uw bedrijfsevenement een groene dimensie! 250 ha ongerepte natuur! Een van de mooiste grotten van West-Europa (3 sterren in de Michelingids) en een Dierenpark met de grootste zoogdieren van Europa. ➤ 15.000 jaar ervaring met de organisatie van evenementen ➤ Een ideale ligging op 1 uur van Brussel, Luik, Aarlen of Charleroi ➤ Family Days, incentives, teambuildings, seminars, evenementen op maat EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Dinant Evasion © Dinant Evasion PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN D ans le superbe cadre de verdure des vallées de la Lesse et de la Meuse, à 1h de Bruxelles, Dinant Évasion vous offre un large choix d’activités, ainsi que des espaces de réunion insolites. ➤ Activités sportives et de détente au cœur de la nature ➤ Bateau de croisière événementiel avec salle de réunion. Repas à bord ➤ De 10 à 1.000 participants ➤ Team building, fête du personnel, family day, séminaire, etc. ➤ Organisation à la carte h Place Baudouin 1er, 2 – 5500 Anseremme % info@dinant-evasion.be ! 082 22 43 97 M www.dinant-evasion.be/entreprises 35 I n de prachtige groene omgeving van de valleien van de Lesse en de Maas, op één uur rijden van Brussel, biedt Dinant Evasion u een ruime waaier aan activiteiten, naast verrassende vergader- en seminarplaatsen. ➤ Sport- en ontspanningsactiviteiten in volle natuur ➤ Evenementieel cruiseschip met vergaderzaal. Maaltijden aan boord ➤ Van 10 tot 1.000 deelnemers ➤ Teambuilding, personeelsfeest, familyday, seminar, enz. ➤ “Op maat” georganiseerd EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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18 20 19 39 24 25 28 Présent partout en Wallonie Aanwezig overal in Wallonië 26 16 17 52 50 Brussels 53 27 23 29 22 57 55 54 56 58 42 51 41 34 43 37 44 32 47 49 30 46 21 31 36 33 40 35 45 48 38 16. Accor Hotels 17. Find your place HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE 39 41 18. Dolce La Hulpe Brussels 19. Golf Château de la Tournette 20. Martin’s Hotels 21. Novotel Wavre 22. Le Bois du Cazier 23. Hotel Charleroi Airport 24. Congres Hotel Van Der Valk Mons 25. Dream Hotel 26. Meetings at Golden Lakes 27. Louvexpo 28. La Maison de la Réunion 29. Point Centre 30. Abbaye de Stavelot 31. BluePoint Liège 32. Circuit de Spa-Francorchamps 33. Hôtel "Les Comtes de Méan" 34. Corsendonk Sol Cress 35. Hôtel de la Couronne Liège 36. Ramada Plaza Liège City Center 37. Silva Hotel Spa-Balmoral 43 45 47 49 51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 38. Kloster Heidberg Eupen 39. Naxhelet Golf Club 40. Palais des Congrès de Liège 41. Park Inn by Radisson Liège Airport 42. R hotel experiences 43 Radisson Blu Balmoral 44. Radisson Blu Palace Hotel de Spa 45. Théâtre de Liège 46. Domaine des Hautes Fagnes 49. Val d’Arimont Hotel Resort 50. Auberge de la ferme 51. Azur en Ardenne 52. La Barrière de Transinne 53. Château Jemeppe 54. La Claire Fontaine 55. Quartier Latin 56. Vayamundo 57. Castel de Pont-à-Lesse 58. Château de la Poste 83 85 87 89 91 93 95 97 99 47. Hôtel de la Source Spa-Francorchamps 101 48. Hôtel Van der Valk Verviers 103 105 107 109 111 113 115 117 119 121 123 Accor Hotels PARTOUT EN WALLONIE / OVERAL IN WALLONIË O rganisation de réunions et d'événements pour tous les clients professionnels. Les enseignes hôtelières du groupe Accor proposent dans le monde entier des formules qui répondent à tous les besoins des voyageurs, de loisirs ou d’affaires, dans tous les budgets. ➤ 1.142 chambres en Wallonie ➤ 15 hôtels ➤ 25 salles de réunion O rganisatie van meetings en evenementen voor zakelijke klanten. De hotelmerken van de groep Accor bieden in de ganse wereld verscheidene hotelformules, van de meest prijsgunstige tot de meest luxueuze om de verwachtingen van zowel toeristen als zakenreizigers in te willigen. ➤ 1.142 kamers in Wallonië ➤ 15 hotels ➤ 25 vergaderzalen h Avenue des Arts, 56 – 1000 Bruxelles % emily.ponsaerts@accor.com ! 0477 190 757 M http://meetings.accorhotels.com 39 © Accor Hotels HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Find your place PARTOUT EN WALLONIE / OVERAL IN WALLONIË F indYourPlace.be rassemble toutes les salles d’événements, restaurants et bars privatisés pour l’organisation de vos fêtes d’entreprise, réunions d’affaires, formations et workshops en Wallonie. Grâce à de nombreux critères de tri, des photos de qualité, un descriptif complet et un planning actualisé, vous trouvez rapidement l’espace qui correspond à vos besoins. Le contact par mail ou téléphone avec le propriétaire de l’établissement vous permet de valider la pertinence de votre sélection. Find Your Place a été étudié pour mettre en évidence les caractéristiques de l’organisation d’événements B2B ! Gain de temps et efficacité sont les bénéfices directs de l’utilisation de Find Your Place. h Rue de Liège, 96 – 4020 Liège % Info@findyourplace.be ! 0492 22 20 23 M www.findyourplace.be 41 F indYourPlace.be biedt u een overzicht van alle evenementenzalen, restaurants en bars die u kunt afhuren voor uw bedrijfsfeest, zakelijke bijeenkomsten, opleidingen en workshops in Wallonië. Dankzij de talrijke filtercriteria, de foto’s van hoogstaande kwaliteit, een uitgebreide beschrijving en een constant bijgewerkte planning zult u snel de locatie vinden die precies aan uw behoeften voldoet. Een contact per telefoon of per mail met de eigenaar van de gekozen inrichting zal meteen aantonen of uw keuze de goede was. Find Your Place werd ontwikkeld met aandacht voor de eigenheden van B2B-evenementen! Tijdwinst en efficiëntie zijn de onmiddellijke voordelen van Find Your Place. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Dolce La Hulpe Brussels PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT L e Dolce La Hulpe Brussels, situé au cœur de la Forêt de Soignes, est un vrai sanctuaire verdoyant et tranquille, à seulement quelques minutes du centre de la capitale et de l'aéroport international de Bruxelles. Chaque séjour vise à nourrir l'esprit et le corps, dans la tradition des Hôtels et Resorts Dolce. ➤ 264 chambres ➤ 40 salles de réunion (de 51 à 750 m²) ➤ Spa Cinq Mondes, Wellness, terrains de tennis, parcours santé, 72 ha de forêt H et hotel Dolce La Hulpe Brussels ligt middenin het Zoniënwoud, in een groene oase van rust. Het centrum van de hoofdstad en de internationale luchthaven van Brussel liggen op enkele minuten reizen met de auto van het hotel. Elk verblijf is bedoeld om zowel lichaam als geest nieuwe energie in te boezemen, volgens de traditie van de Dolce Hotels en Resorts. ➤ 264 kamers ➤ 40 vergaderzalen (van 51 tot 750 m²) ➤ Spa Cinq Mondes, Wellness, tennisterreinen, trimbaan, 72 ha woud h Chaussée de Bruxelles, 135 – 1310 La Hulpe % pieter.allaerts@dolce.com ! 02 290 98 00 M www.dolcelahulpebrussels.com 43 © Dolce La Hulpe Brussels HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Golf Château de la Tournette © Golf Château de La Tournette PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT L e Golf Château de la Tournette, au sud de Bruxelles, est l'un des plus beaux et des plus prestigieux clubs de golf de Belgique, avec deux parcours à 18 trous, un parcours à 9 trous et un somptueux Clubhouse. ➤ Le château du XVIe siècle offre également un cadre apprécié pour des événements professionnels ou privés de qualité ➤ Banquets, cocktails, meetings, trainings, conférences, team-building golf clinics ➤ 8 salles de 4 à 250 personnes ➤ Catering en interne ➤ Parking gratuit (300 places) h Chemin de Baudemont, 21 – 1400 Nivelles % events@tournette.com ! 067 894 279 M www.tournette.com 45 G olf Château de la Tournette, ten zuiden van Brussel, is een van de mooiste en meest prestigieuze golfclubs van België, met twee 18 holes golfbanen, een 9 holes golfbaan en een prachtig Clubhouse. ➤ Het 16e-eeuwse kasteel biedt ook een gewaardeerd kader voor kwalitatieve bedrijfsen privé evenementen ➤ Banquets, cocktails, meetings, trainings, conferences, team-building golf clinics ➤ 8 zalen van 4 tot 250 personen ➤ Interne catering ➤ Kosteloze parking (300 plaatsen) HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Martin’s Hotels PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT D es réunions one-to-one aux conférences pour 1.000 personnes, en passant par les séminaires, kick-off meetings, lancements de produits, dîners de gala et autres événements, le groupe Martin's Hotels vous propose chaque fois la solution sur mesure et l'infrastructure la plus appropriée à vos besoins. Toujours dans des lieux magnifiquement situés, à l'identité forte et au charme envoûtant. ➤ 5 hôtels en Wallonie : Martin’s Château du Lac, Martin’s Manoir, Martin’s Grand Hotel, Martin’s Waterloo et Martin’s Red ➤ Ouverture en 2018 du Martin’s Louvain-la-Neuve et du Martin’s All Suites h Av. du Lac, 87 – 1332 Genval % mice@martinshotels.com ! 02 655 03 85 M www.martinshotels.com 47 E en ontmoeting tussen twee personen of een conferentie voor 1.000 deelnemers? Een seminar of een kick-off meeting? Een productlancering, een galadiner of nog andere evenementen? Telkens biedt de groep Martin's Hotels een oplossing op maat en de infrastructuur die aan uw verwachtingen beantwoordt. De hotels zijn steeds prachtig gelegen, karaktervol en betoverend. ➤ 5 hotels in Wallonië: Martin’s Château du Lac, Martin’s Manoir, Martin’s Grand Hotel, Martin’s Waterloo en Martin’s Red ➤ Opening in 2018 van de Martin’s Louvain-laNeuve en de Martin’s All Suites HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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MEET BUSINESS SUCCESS WITH NOVOTEL WAVRE Novotel Wavre PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT L e Novotel Wavre**** vous propose un service haut de gamme personnalisé. Ancrés dans l’esprit du Brabant-Wallon, nos espaces de rencontres atypiques sont à votre disposition pour faire de votre événement une réussite unique en son genre. La créativité de notre nouveau chef titillera vos papilles et vous ravira tout au long de votre séminaire. À deux pas, une « parenthèse dans le temps » s’offre à votre team building au Parc Walibi. L’équipe du Novotel Wavre s’engage à vous confectionner un moment singulier et authentique. ➤ 400 m² modulables dédiés à vos échanges ➤ 102 chambres à vivre qui vous ressemblent ➤ Des atmosphères et inspirations culinaires régionales h Rue de la Wastinne, 45 – 1300 Wavre % HB2N6-SB@accor.com ! 010 41 13 63 M novotel.accorhotels.com 49 I n het Novotel Wavre**** geniet u van een hoogstaande, gepersonaliseerde service. Onze merkwaardige ontmoetingsruimten weerspiegelen de sfeer van Waals-Brabant en dragen bij tot het welslagen van uw evenement. De creativiteit van onze kok zal zeker uw smaakpapillen verrassen en uw bijeenkomst bijzonder aangenaam maken. Vlakbij biedt het pretpark Walibi een aangenaam ontspanningsmoment tijdens uw teambuilding. U mag er op rekenen dat het Novotel team van uw evenement een buitengewoon en authentiek moment zal maken. ➤ 400 m² moduleerbare ruimten voor gedachtewisseling, ontmoetingen en opleidingen ➤ 102 leefkamers met evenveel temperament als uzelf ➤ Regionale sferen en gerechten HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Le Bois du Cazier PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN I nscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie sur fond de patrimoine industriel. Niché au creux d’un écrin de verdure, cet ensemble architectural est ceinturé de terrils propices aux promenades. L e Bois du Cazier staat niet alleen op de werelderfgoedlijst van de UNESCO: het geld voortaan als een leefomgeving met een industriële achtergrond. Midden in het groen bevindt zich dit architecturaal geheel ook in de onmiddellijke nabijheid van steenbergen, waarop heerlijk kan worden gewandeld. h Rue du Cazier, 80 – 6001 Marcinelle % c.ista@leboisducazier.be ! 071 88 08 56 M www.leboisducazier.be 51 © Jean-Luc Deru HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hotel Charleroi Airport PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN I déalement proche des axes autoroutiers A54/ E42 (vers Bruxelles, Mons, Namur et Liège), des zones économiques et de l’Aéroport de Charleroi Bruxelles Sud, nous vous proposons un ensemble de services hôteliers de qualité. Notre Brasserie ‘Le 115’ vous accueille tous les jours. Nous possédons pas moins de 13 salles, de 36 à 800 m². Nos différentes catégories de chambres vous accueillent pour vos séjours d’affaires, vos weekends romantiques ou vos escapades en famille. ➤ Brasserie ‘Le 115’ avec terrasse ➤ 154 chambres ➤ 13 meeting rooms ➤ Parking longue durée de 150 places h Chaussée de Courcelles 115 – 6041 Gosselies % Sales@hotelcharleroiairport.be ! 071 25 00 50 M www.hotelcharleroiairport.be 53 I deaal gelegen vlakbij de autosnelwegen A54/ E42 (naar Brussel, Bergen, Namen en Luik), de bedrijfsparken en de Luchthaven van Charleroi Brussel Zuid, biedt het hotel een brede waaier kwaliteitsvolle diensten. De Brasserie ‘Le 115’ is dagelijks toegankelijk. Het complex biedt 13 zalen, van 36 tot 800 m². Verscheidene categorieën kamers beantwoorden aan uw verwachtingen voor zakelijke verblijven, romantische weekends of uitstappen met het ganse gezin. ➤ Brasserie ‘Le 115’, met terras ➤ 154 kamers ➤ 13 meeting rooms ➤ Lange-duur parkeergelegenheid voor 150 wagens HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Congres Hotel Van Der Valk Mons PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN L e Congres Hotel est situé à côté de la sortie 24 de l’autoroute E19, à côté du Centre des Congrès (MICX) et derrière la gare de Mons. Le large parking sécurisé, les 9 salles de réunion et la capacité d’accueil de plus de 1000 personnes en font le lieu professionnel incontournable sur Mons! ➤ 126 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 6 à 800 pers.) ➤ Wellness, fitness, wifi haut débit, parking gratuit, restaurant et brasserie 180 pers., terrasse 100 pers., accès moins valides, green key, vue sur le Beffroi de Mons h Av. Mélina Mercouri, 7 – 7000 Mons % info@hotelmons.eu ! 065 39 02 07 M www.hotelmons.eu 55 H et Congres Hotel ligt naast afrit 24 van de autosnelweg E19, naast het Congrescentrum (MICX) en achter het station van Bergen. Ruime en beveiligde parking, 9 vergaderzalen en capaciteit voor meer dan 1.000 personen: het hotel is ideaal voor uw beroepsevenementen in Bergen! ➤ 126 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 6 tot 800 pers.) ➤ Wellness, fitness, hoge-snelheidswifi, gratis parking, restaurant en brasserie voor 180 pers., terras voor 100 pers., toegankelijk voor mindervaliden, green key, uitzicht op het belfort van Bergen © Congres Hotel Van Der Valk Mons HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Dream Hotel PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN H ôtel 4 étoiles dans une ancienne chapelle comprenant un restaurant « Mezzo », une brasserie « Meaculpa », un lounge bar « Delirium », des salles de séminaires et un spa « Altereago » situé dans le cœur historique de Mons. Proche de l'autoroute, et non loin de l'aéroport de Charleroi et de Lille. ➤ 62 chambres ➤ 3 salles de réunion (de 40 à 80 pers. en théâtre) E en 4-sterrenhotel in een vroegere kapel, met daarin het restaurant ‘Mezzo’, de brasserie ‘Meaculpa’, de lounge bar ‘Delirium’, seminarzalen en de spa ‘Altereago’ in het historisch hartje van de stad Bergen. De autosnelweg ligt dichtbij. Ook de luchthavens van Charleroi en Rijsel liggen niet ver af. ➤ 62 kamers ➤ 3 vergaderzalen (voor 40 tot 80 pers. – schouwburgconfiguratie) h Rue de la grande Triperie, 17 – 7000 Mons % info@dream-mons.be ! 065 32 97 20 M www.dream-mons.be 57 © Adeline Delforge HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Meetings at Golden Lakes PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN déalement situé sur les rives du plus grand lac de Belgique (L’Eau d’Heure), le centre de conférences ultra-moderne du Golden Lakes (580 m²) rassemble, dans un cadre authentique et dépaysant, tout le confort, le professionnalisme et la tranquillité indispensables à la réussite de vos séminaires, incentives et team buildings. ➤ 79 chambres ➤ 7 salles de réunion (de 50 à 438 m²) ➤ Restaurant de 90 couverts ➤ Wellness (sauna, jacuzzi), salle de remise en forme ➤ Activités incentives et team building, vue sur lac, pleine nature h Route de la Plate Taille 6440 Boussu-lez-Walcourt % direction-goldenlakes@lamy.be ! 0499 88 10 21 M www.goldenlakeshotel.be 59 I P erfect gelegen op de oevers van het grootste meer van België (de Eau d’Heure), biedt het ultramodern congrescentrum Golden Lakes (580 m²) in een natuurlijke en rustige omgeving al het comfort, het professionalisme en de sereniteit die u nodig hebt voor het welslagen van uw seminars, incentives en teambuildings. ➤ 79 kamers ➤ 7 vergaderzalen (van 50 tot 438 m²) ➤ Restaurant voor 90 mensen ➤ Wellness (sauna, jacuzzi), fitnesszaal ➤ Incentive en teambuilding activiteiten, uitzicht op het meer, in volle natuur © Golden Lakes HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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© E.Hoebeke Louvexpo PROVINCE DE HAINAUT/ PROVINCIE HENEGOUWEN S itué à l'entrée de La Louvière (Mons 15', Charleroi 20', Bruxelles 45', Lille 90'), Louvexpo met à disposition des entreprises 6000 m², dont 4800 m² d'espaces modulables, 3 salles de réunion, un espace bar et une cuisine parfaitement équipée. De nombreux équipements et services offrent une solution « clé sur porte » pour chaque type d'événement. ➤ 3 salles de réunion (de 30 à 60 pers.) ➤ Catering en interne ou via un traiteur externe ➤ Lumière du jour, plain-pied ➤ 500 places parking, accessibilité grâce au contournement ouest de la ville ➤ Gare et autoroute à proximité h Rue Arthur Delaby, 7 – 7100 La Louvière % info@louvexpo.be ! 064 77 33 33 M www.louvexpo.be 61 B ij het binnenrijden van La Louvière (op 15’ van Mons/Bergen, 20’ van Charleroi 20', 45’ van Brussel, 90’ van Rijsel) treft u Louvexpo. Het centrum stelt 6000 m² ter beschikking van de ondernemingen (waaronder 4800 m² modelleerbare ruimten, drie vergaderzalen, een bar en een volledig uitgeruste keuken). Dankzij de zeer volledige apparatuur en diensten vindt u er een ‘turnkey’ oplossing voor elk type evenement. ➤ 3 vergaderzalen (van 30 tot 60 pers.) ➤ Catering: intern over via een externe traiteur ➤ Daglicht, gelijkvloers ➤ 500 parkeerplaatsen toegankelijk via de west singel van de stad ➤ Dichtbij station en autosnelweg © LOUVEXPO SCRL © E.Hoebeke HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE La Maison de la Réunion PROVINCE DE HAINAUT/ PROVINCIE HENEGOUWEN L a Maison de la Réunion est une société coopérative créée à l’initiative de M. Tommy Leclercq, Gouverneur du Hainaut. La mission de la Maison de la Réunion est de favoriser le networking et les relations B2B entre les entreprises. Au travers de ses activités et initiatives, elle se veut au service de l’économie et de la société. ➤ De 2 à 150 participants ➤ Disponibilité de salles de réunion et de conférences ➤ Différents services ➤ Cadre authentique, agréable et discret h Rue de la réunion, 3-5 – 7000 Mons % mb@maisondelareunion.be ; info@maisondelareunion.be ! 065 33 93 23 M www.maisondelareunion.be 63 L a Maison de la Réunion’ is een coöperatieve vennootschap die op het initiatief van de heer Tommy Leclercq, Gouverneur van de provincie Henegouwen, werd opgericht met de bedoeling netwerking en B2B relaties tussen ondernemingen te bevorderen. Het centrum wil, via allerlei activiteiten en initiatieven, ten dienste staan van de economie en de samenleving. ➤ Voor 2 tot 150 deelnemers ➤ Vergader- en conferentiezalen ter beschikking ➤ Verscheidene diensten ➤ Een authentieke, aangename en discrete omgeving © La Maison de la Réunion. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Point Centre PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN C entre de séminaires au cœur de l'Aéropole de Gosselies, facilement accessible et vaste parking gratuit. 8 salles de réunions modulables, pouvant accueillir de 2 à 180 personnes et dotées d’équipements professionnels, pour l'organisation de vos conférences, réunions d'entreprises, formations, workshops... Notre équipe est également à votre écoute tout au long de votre événement. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations et utiliser votre code cadeau : BECI2018. D it seminar-centrum middenin de Aéropole van Gosselies is vlot toegankelijk en beschikt over een ruime, kosteloze parking. Acht configureerbare vergaderzalen, voor 2 tot 180 personen. De zalen beschikken over professionele apparatuur voor conferenties, bedrijfsvergaderingen, opleidingen, workshops enz. Ons team luistert steeds naar uw wensen tijdens het evenement. Aarzel niet ons te contacteren voor verdere informatie en gebruik zeker onze geschenkcode BECI2018. h Av. Georges Lemaître, 19 – 6041 Charleroi % sandra.bouts@biopole.be ! 071 37 86 58 M www.pointcentre.be 65 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Abbaye de Stavelot PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK D e l’histoire de l’une des plus anciennes fondations monastiques de Belgique à celle du plus beau circuit du monde en passant par l’univers d’Apollinaire, venez découvrir l’Abbaye de Stavelot et son site, patrimoine exceptionnel de Wallonie. ➤ 6 salles (de 5 à 300 pers.) ➤ Catering en interne ou via un traiteur externe ➤ Un cadre prestigieux pour vos événements, à deux pas de Spa-Francorchamps et en pleine nature D e geschiedenis van een van de oudste abdijen van België, het verhaal van het mooiste circuit ter wereld en daarnaast ook de wereld van Apollinaire. Dit alles staat u te wachten in de Abdij van Stavelot en haar domein, een buitengewoon erfgoed van Wallonië. ➤ 6 zalen (van 5 tot 300 pers.) ➤ Interne catering of via een externe traiteur ➤ Een prestigieuze omgeving voor uw evenementen, op een steenworp van SpaFrancorchamps en middenin de natuur h Abbaye de Stavelot, Cour de l'Abbaye, 1 – 4970 Stavelot % p.erler@abbayedestavelot.be ! 080 88 08 78 M www.abbayedestavelot.be 67 © Abbaye de Stavelot HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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BluePoint Liège PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK I déalement situé, au cœur du quartier des Vennes, BluePoint Liège est un lieu exclusif pour l’organisation d’événements professionnels jusqu’à 400 participants. A côté d’espaces d’événement et de réunion entièrement équipés, BluePoint propose un service de restauration sur site ainsi qu’un restaurant d’affaires dirigé d’une main de maître par le célèbre chef JeanLuc Daniel. Le client bénéficie d’une assistance personnalisée, d’une réelle expertise ainsi que d’un équipement audio-visuel dernier cri. ➤ 7 salles multifonctionnelles (de 24 à 200 m²) ➤ Espaces modulables jusqu’à 400 m² ➤ Grande terrasse de 270 m² ➤ Restauration sur mesure et sur site h Bd Emile de Laveleye, 191 – 4020 Liège % infoliege@bluepoint.be ! 04 340 35 06 M www.bluepoint.be/liege 69 B luePoint Liège is ideaal gelegen in het hart van de wijk “Vennes” en is een exclusieve locatie voor het organiseren van professionele evenementen tot 400 deelnemers. Naast volledig uitgeruste vergader- en evenementenruimtes biedt BluePoint “in-house” catering en een business restaurant, gerund door bekende chef-kok Jean-Luc Daniel. De klant mag rekenen op een persoonlijke assistentie, ultramoderne audiovisuele apparatuur en expertise. ➤ 7 multifunctionele zalen (van 24 tot 200 m²) ➤ Modulaire ruimtes tot 400 m² ➤ Groot terras van 270 m² ➤ Op maat “in house” catering HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Circuit de Spa-Francorchamps © Circuit de Spa-Francorchamps PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e circuit de Spa-Francorchamps est un lieu unique pour vos événements, grâce à ses salles pouvant accueillir jusqu’à 600 personnes. Offrez à vos collègues, clients ou prospects un baptême de piste ou l’une des nombreuses activités. ➤ 24 salles, jusqu’à 600 pers. ➤ Catering en interne ou via un traiteur agréé ➤ Vue imprenable sur la piste ➤ Vastes parkings gratuits H et circuit van Spa-Francorchamps is een unieke plek voor uw evenementen, met zalen die tot 600 personen kunnen ontvangen. Bied uw collega’s, klanten of prospects een eerste rit op de piste of een van de talrijke andere activiteiten. ➤ 24 zalen, tot 600 pers. ➤ Interne catering of via een erkende traiteur ➤ Fantastisch uitzicht op het circuit ➤ Ruime kosteloze parkings h Route du Circuit, 55 – 4970 Stavelot % thomas.dooms@spa-francorchamps.be ! 087 29 37 00 M www.spa-francorchamps.be 71 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hôtel "Les Comtes de Méan" PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK D estiné à une clientèle d’affaires, situé au centre de l’Euregio, l’hôtel "Les Comtes de Méan" (anciennement Crowne Plaza) est un véritable complexe urbain, subtil mélange d’ancien et de contemporain. Une personne de contact unique à votre disposition. ➤ 125 chambres ➤ 12 salles de réunion (de 2 à 300 pers.) ➤ Centre de bien-être Osmose ➤ Bar, terrasses, parking à 50 m ➤ Restaurant bistronomique l’Atelier du Sélys M iddenin de Euregio is het hotel "Les Comtes de Méan" (vroeger Crowne Plaza) vooral bestemd voor een zakelijke clientèle. Dit waarachtig stedelijk complex mengt oude en hedendaagse elementen op een subtiele manier. Een contactpersoon staat ter beschikking. ➤ 125 kamers ➤ 12 vergaderzalen (van 2 tot 300 pers.) ➤ Wellnesscentrum Osmose ➤ Bar, terrassen, parking op 50 m ➤ Bistronomisch restaurant l’Atelier du Sélys h Rue Mont Saint-Martin, 9-11 – 4000 Liège % sales@lescomtesdemean.be ! 04 267 67 43 (code BECI 2018) M www.lescomtesdemean.be 73 © Comtes de Méan HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Corsendonk Sol Cress © Corsendonk Sol Cress PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e Domaine Sol Cress bénéficie d'une situation idéale en bordure d'une forêt de 1 300 hectares, non loin de la ville de Spa. Il ne vous faudra que 15 minutes de marche pour rejoindre le centre-ville. Sol Cress se situe juste à côté des Thermes de Spa. Nous avons plusieurs types de logement possibles (max. 300 personnes). ➤ 110 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 15 à 400 pers.) ➤ Restaurant (max. 350 pers.) ➤ Terrain de tennis, piste de pétanque, terrain de volley et de basket, aire de jeux, table de ping-pong, terrasse h Spaloumont, 5 – 4900 Spa % info.solcress@corsendonksolcress.com ! 087 77 23 53 M www.corsendonkhotels.com 75 H et Domaine Sol Cress ligt ideaal aan de rand van een woud van 1.300 hectaren, op een steenworp van de stad Spa. Een kwartiertje wandelen en u bent in het stadscentrum. De Sol Cress ligt vlak naast de Thermes de Spa. Meerdere accommodatieformules (max. 300 personen). ➤ 110 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 15 tot 400 pers.) ➤ Restaurant (max. 350 pers.) ➤ Tennisterrein, petanquebaan, volley- en basketbalterrein, speelplein, tafeltennis, terras HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hôtel de la Couronne Liège PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK E xcellent hôtel 3* idéalement situé en face de la gare des Guillemins et très proche des principales sorties d'autoroute. L'hôtel offre une salle de réunion toutes commodités, située en face du patio couvert, doté de fauteuils confortables. Accès gratuit au wifi dans tout l'hôtel. ➤ 77 chambres ➤ Salle de réunion de 70 m² ➤ American breakfast buffet ➤ Lunch service traiteur et varié ➤ Repas du soir chez notre partenaire, menus variés sur demande h Place des Guillemins, 11 – 4000 Liège % info@hdlc.be ! 04 340 30 00 M www.hoteldelacouronne.be 77 E en prima driesterrenhotel ideaal gelegen tegenover het Guillemins station en vlakbij de voornaamste op- en afritten van de autosnelweg. Het hotel biedt een volledig uitgeruste vergaderzaal, vlak tegenover een gedekte patio met comfortabele fauteuils. Gratis wifi in gans het hotel. ➤ 77 kamers ➤ Vergaderzaal van 70 m² ➤ American breakfast buffet ➤ Ruime keuze aan lunchmogelijkheden, met een traiteurdienst ➤ Avondmaal bij onze partner; allerlei menu’s op aanvraag beschikbaar © Hôtel de la Couronne HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Ramada Plaza Liège City Center PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S itué au cœur de la Cité Ardente, à quelques minutes des axes routiers, le Ramada Plaza Liège City Center vous offre l’accessibilité et le confort 4* : 149 chambres, restaurant et bar, Fitness Center, wifi, terrasses et jardins, parking privé et sécurisé. ➤ 149 chambres ➤ 6 salles de réunion (de 5 à 240 pers. en théâtre) ➤ Restaurant dans un ancien couvent du XVIIe siècle I n het hartje van de Cité Ardente en op enkele minuten van de grote invalswegen combineert het Ramada Plaza Liège City Center toegankelijkheid en 4-sterrencomfort: 149 kamers, restaurant en bar, Fitness Center, wifi, terrassen en tuinen, private beveiligde parking. ➤ 149 kamers ➤ 6 vergaderzalen (van 5 tot 240 pers., in schouwburgconfiguratie) ➤ Restaurant in een oud klooster van de 17e eeuw h Quai Saint Léonard 36 – 4000 Liège % sales@ramadaplaza-liege.com ! 04 228 81 11 M www.ramadaplaza-liege.com 79 © Wyndham HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Silva Hotel Spa-Balmoral ©Jacques Lebar PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK N iché au cœur des collines boisées des Ardennes belges, le Silva Hotel Spa-Balmoral est un lieu unique pour vos réunions. Il dispose de 126 chambres, 16 salles de conférence lumineuses, et se trouve à quelques minutes du célèbre circuit de Spa-Francorchamps. ➤ 126 chambres ➤ 16 salles de réunion (de 8 à 300 pers.) ➤ Restaurant gastronomique (240 places) ➤ Centre de bien-être ➤ Vue exceptionelle ➤ Grand parking et Wi-Fi h Route de Balmoral, 33 – 4900 Spa % laure.descout@silvahotel.be ! 087 79 32 50 M www.silvahotelspabalmoral.be 81 M iddenin de beboste heuvels van de Belgische Ardennen: het Silva Hotel Spa-Balmoral, een geweldige plaats voor uw vergaderingen. Het hotel beschikt over 126 kamers en 16 heldere conferentiezalen en bevindt zich op amper enkele minuten van het beroemde circuit van Spa-Francorchamps. ➤ 126 kamers ➤ 16 vergaderzalen (van 8 tot 300 pers.) ➤ Gastronomisch restaurant (240 plaatsen) ➤ Wellnesscentrum ➤ Prachtig uitzicht ➤ Grote parking en Wi-Fi HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Kloster Heidberg Eupen PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C e bâtiment du 18e siècle, classé au patrimoine monumental, est situé à quelques encablures de la gare d’Eupen et du centre-ville. Ce centre de séminaires et d’événements permet de multiples utilisations adaptées, avec possibilité d’hébergement. ➤ 5 salles, de 2 à 170 personnes ➤ Catering possible via un traiteur externe ➤ Cadre exceptionnel où le bâtiment historique est en parfaite harmonie avec la modernité et une technologie à la pointe D it 18de-eeuws gebouw werd opgenomen in het monumentenerfgoed. Het bevindt zich niet ver van het station van Eupen en het stadscentrum. Dit centrum voor seminaries en evenementen kan flexibel voor verschillende doeleinden worden gebruikt, met mogelijkheid tot overnachting. ➤ 5 zalen, van 2 tot 170 personen ➤ Catering mogelijk via een externe traiteur ➤ Een uitzonderlijke omgeving, met een historisch gebouw dat een perfecte harmonie vertoont met moderniteit en spitstechnologie h Bahnhofstrasse 4 – 4700 Eupen % info@klosterheidberg.be ! 087 39 22 50 M www.klosterheidberg.be 83 Kloster Heidberg © Kloster Heidberg HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Naxhelet Golf Club © Rikir PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C e petit bijou élégamment serti dans un écrin de verdure, à 25 minutes de Namur et de Liège, 50 de Bruxelles ou 70 d’Anvers, a été imaginé comme un lieu de détente à part entière, où se mêlent nature, sport, bien-être, gastronomie et art de vivre. ➤ 35 chambres ➤ 3 salles de réunion (de 2 à 200 pers.) ➤ Wellness, golf, restaurant gastronomique, brasserie ➤ Parking gratuit ➤ Situé à 5 min de l’E42 h Rue Naxhelet, 1 – 4520 Wanze % caroline@naxhelet.be ; meetings@naxhelet.be ! 085 82 64 08 M www.naxhelet.be 85 E en pareltje in een groene omgeving, op 25 minuten van Namen en Luik, 50 minuten van Brussel of 70 minuten van Antwerpen. Ontworpen als een volwaardig ontspanningsoord waar natuur, sport, wellness, gastronomie en levensstijl elkaar aanvullen. ➤ 35 kamers ➤ 3 vergaderzalen (van 2 tot 200 pers.) ➤ Wellness, golf, gastronomisch restaurant, brasserie ➤ Gratis parking ➤ Gelegen op 5 min van E42 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Palais des Congrès de Liège PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S itué en bord de Meuse, équipé de plus de 20 salles polyvalentes, le Palais des Congrès de Liège accueille dans un cadre unique et élégant tous types de manifestations: congrès, séminaires, réunions mais aussi fêtes d'entreprise, spectacles, salons... ➤ 22 salles de réunion (de 9 à 1.000 pers.) ➤ Régie technique propre et parkings privés ➤ Lumière naturelle dans la majorité des salles ➤ Catering et restaurant sur site ➤ Hôtel 4 étoiles sur site ➤ Situation exceptionnelle, dans un parc et le long de la Meuse h Esplanade de l'Europe, 2 – 4020 Liège % location@palaisdescongresliege.be ! 04 340 38 88 M www.palaisdescongresliege.be 87 O p de oevers van de Maas biedt het Luikse Palais des Congrès meer dan 20 polyvalente zalen in een unieke en elegante omgeving voor alle types evenementen: congressen, seminars, vergaderingen, maar ook bedrijfsfeesten, spektakels, vakbeurzen enz. ➤ 22 vergaderzalen (van 9 tot 1.000 pers.) ➤ Eigen technische uitrustingen en privé parkeergelegenheid ➤ Daglicht in de meeste zalen ➤ Catering en restaurant ter plaatse ➤ 4-sterren hotel ter plaatse ➤ Prachtig gelegen in een park, langs de Maas © IGIL HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Park Inn by Radisson Liège Airport PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e Park Inn Liège Airport est le lieu idéal pour les voyageurs tant d’affaires que de loisirs : 100 chambres modernes et colorées dans le style Park Inn. 8 salles modulables (259 m²) pour l’organisation de vos événements. ➤ 100 chambres ➤ 8 salles de réunion (de 6 à 130 pers.) ➤ Brasserie-restaurant Saint-Louis ➤ Salle de fitness e Park Inn Liège Airport is ideaal zowel voor zakenreizigers als toeristen: 100 moderne gekleurde kamers, in de Park Inn stijl. 8 moduleerbare zalen (259 m²) voor de organisatie van uw evenementen. ➤ 100 kamers ➤ 8 vergaderzalen (van 6 tot 130 pers.) ➤ Brasserie-restaurant Saint-Louis ➤ Fitnesszaal D h Rue de l'Aéroport, 14 Bat 14 – 4460 Grâce-Hollogne % borris.ooslandt@parkinn.com ! 04 241 00 22 M www.parkinn.com/airporthotel-liege 89 © Park Inn by Radisson Liege Airport HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE R hotel experiences PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK N os expériences, vos moments ! Que vous ayez envie de vivre une expérience séjour, bistronomie, wellness & fitness, business & events ou plutôt loisirs, le R hotel experiences est le partenaire de vos moments. Situé au pied de la célèbre côte de la Redoute à Remouchamps, le R hotel experiences est facile d'accès, à moins de 20 min. de Liège et à une 1 h de Bruxelles. ➤ 53 chambres dont 4 Junior Suites et 5 Suites ➤ 5 salles de réunion modulables jusqu'à 300 personnes ➤ Centre de Wellness, fitness, restaurant et bar UMAMI, location de vélos... h Square Philippe Gilbert, 1 – 4920 Remouchamps % valerie.china@r-hotel.be ! 04 239 72 04 M www.r-hotel.be 91 O nze ervaringen, uw momenten! Op zoek naar een hotel, gastronomie of wellness & fitness? Een locatie voor business, een event of gewoon een ontspannend dagje eruit? Dan bent u bij R hotel experiences aan het juiste adres. Aan de voet van de beroemde helling La Redoute in Remouchamps, is de R hotel experiences gemakkelijk toegankelijk, op minder dan 20 minuten van Luik en op 1 uur van Brussel. ➤ 53 kamers waaronder 4 Junior Suites en 5 Suites ➤ 5 moduleerbare vergaderzalen tot 300 pers. ➤ Wellness en fitnesscentrum, restaurant-bar UMAMI, verhuur van fietsen... © R-hotel experiences HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Radisson Blu Balmoral © Radisson Blu Balmoral PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK e Radisson Blu Balmoral, situé en bordure de forêt, vous accueille dans un environnement calme. Ses 106 chambres, ses 6 salles de séminaire, son restaurant et son centre de bien être en font l’endroit idéal pour l’organisation de tous vos évènements. ➤ 106 chambres dont 21 suites spacieuses ➤ 6 salles de séminaires avec lumière du jour, entièrement équipées, de 5 à 200 pl. (debout)/de 5 à 170 pl. (assises) ➤ Notre restaurant « Entre Terre & Mer » pouvant accueillir 170 couverts h Avenue Léopold II, 40 – 4900 Spa % meetings.spa@radissonblu.com ! 087 79 21 42 M www.radissonblu.com/fr/balmoralhotel-spa 93 L D e aan de rand van het woud gelegen Radisson Blu Balmoral ontvangt u in een rustige omgeving. 106 kamers, zes seminarzalen, een restaurant en een wellness centrum… U hebt alles bij de hand om er al uw evenementen in de best mogelijke omstandigheden te organiseren. ➤ 106 kamers, waaronder 21 ruime suites ➤ 6 seminarzalen met daglicht, volledig uitgerust, voor 5 tot 200 personen (rechtstaand) of 5 tot 170 personen (zittend) ➤ Het restaurant ‘Entre Terre & Mer’ ontvangt tot 170 gasten HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Radisson Blu Palace Hotel de Spa PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S tué au cœur de la ville de Spa, à 1h20 de Bruxelles, le Radisson Blu Palace Hotel de Spa dispose de 120 chambres rénovées en 2018. Les 8 salles de réunions, « Aqua » et « Terra » (salles avec lumière du jour), peuvent accueillir au total 300 séminaristes. ➤ 120 chambres rénovées ➤ 8 salles de réunions (de 2 à 180 personnes) ➤ Brasserie, Thermes de Spa, Parking I n het hartje van de stad Spa, op 1u20 van Brussel, biedt de Radisson Blu Palace Hotel van Spa 120 in 2018 gerenoveerde kamers. De 8 vergaderzalen, « Aqua » en « Terra » (met daglicht), kunnen 300 seminardeelnemers onthalen. ➤ 120 gerenoveerde kamers ➤ 8 vergaderzalen (van 2 tot 180 deelnemers) ➤ Brasserie, Thermen van Spa, Parking h Place Royale, 39 – 4900 Spa % sales.palace@radissonblu.com ! 087 27 97 42 M www.radissonblu.com/fr/palacehotel-spa 95 © Radisson Blu Palace Hotel De Spa HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Théâtre de Liège PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C ’est dans un cadre somptueux et en plein centre-ville que le Théâtre de Liège met à votre disposition ses espaces pour vos réunions, séminaires, cocktails, réceptions ou tout autre événement. ➤ 9 salles (de 5 à 557 pers.) ➤ Catering en interne ➤ Privilégiant le bois, le béton et le verre, le Théâtre de Liège compte un espace total de 7.800 m2 contemporain I mêlant néoclassicisme et design n het centrum van de stad stelt het Théâtre de Liège zijn weelderige decoratie en zijn prachtige zalen ter beschikking voor uw vergaderingen, seminars, cocktails, recepties en andere evenementen. ➤ 9 zalen (van 5 tot 557 pers.) ➤ Interne catering ➤ Het Théâtre de Liège speelt met hout, beton en glas in een totale ruimte van 7.800 m2 waar neoklassiek en moderne design hand in hand gaan h Place du 20 Août – 4000 Liège % f.rossillion@theatredeliege.be ! 04 344 71 95 M www.theatredeliege.be 97 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Domaine des Hautes Fagnes © Le Domaine des Hautes Fagnes PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L ogé dans un écrin naturel de toute beauté, l’hôtel « Domaine des Hautes Fagnes » offre tous les atouts pour l’organisation d’un séminaire, d’un événement ou d’un séjour détente d’exception au cœur de la Réserve Naturelle des Hautes Fagnes. ➤ 71 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 2 à 130 pers.) ➤ Centre wellness, restaurant, brasserie, lounge bar ➤ Activités incentive, feu de camp, situation en pleine nature M iddenin een prachtige natuurlijke omgeving biedt het hotel ‘Domaine des Hautes Fagnes’ alle troeven voor de organisatie van een seminar, een evenement of een verblijf om te ontspannen in het hartje van het Natuurreservaat van de Hoge Venen. ➤ 71 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 2 tot 130 pers.) ➤ Wellnesscenter, restaurant, brasserie, lounge bar ➤ Incentives, kampvuur, in volle natuur h Rue des Charmilles, 67 – 4950 Ovifat % info@dhf.be ! 080 44 69 87 M www.dhf.be 99 Hotel Restaurant Seminar Wellness HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hôtel de la Source Spa-Francorchamps © Hôtel de la Source - Ingrid Otto PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L’ hôtel 4 étoiles contemple le circuit de SpaFrancorchamps. Il dispose de 90 chambres et suites, 9 salles de séminaires modulables avec lumière du jour, un restaurant Le Legends et un Espace Wellness. ➤ 9 salles de séminaires (5 à 400 pers, 550 m²) ➤ 90 chambres luxueuses et suites ➤ Wellness (fitness, sauna, douches chromatiques) ➤ Restaurant, bar et terrasse ➤ Parking couvert et parking extérieur ➤ WIFI gratuit h Route du Circuit, 22 – 4970 Francorchamps % reservations@hotel-de-la-source.com ! 087 79 58 00 M www.hotel-de-la-source.com 101 D it 4-sterrenhotel kijkt uit op het circuit van Spa-Francorchamps. Het beschikt over 90 kamers en suites, 9 moduleerbare seminarzalen met daglicht, het restaurant Le Legends en een wellnessruimte. ➤ 9 vergaderzalen (5 tot 400 pers, 550 m²) ➤ 90 deluxe kamers en suites ➤ Wellness (fitness, sauna, aromatische douches) ➤ Restaurant, bar en terras ➤ Indoor en outdoor parking ➤ Gratis WIFI HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Hotel Van der Valk Verviers © Hotel Van der Valk Verviers PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C e t hôtel quatre étoiles, distant d’une dizaine de minutes de Spa, a ouvert ses portes en 2009. Pour l’organisation de séminaires, conférences, événements, mariages ou autres fêtes, l’hôtel Verviers met à disposition neuf salles flexibles pouvant accueillir de 20 à 500 invités. Des incentives palpitantes sont également possibles sur le circuit de Spa-Francorchamps. ➤ 100 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 20 à 200 pers.) ➤ Centre wellness, restaurant, activité incentives, parking 400 places, centre de congrès h Rue de la Station, 4 – 4800 Verviers % commercial@hotelverviers.be ! 087 30.56.56 M www.hotelverviers.be 103 D it viersterrenhotel op een tiental minuutjes van Spa opende zijn deuren in 2009. Het hotel biedt negen moduleerbare zalen die van 20 tot 500 genodigden kunnen onthalen voor seminars, conferenties, evenementen, huwelijken en andere feesten. Op het nabijgelegen circuit van Spa-Francorchamps kunnen boeiende incentives worden georganiseerd. ➤ 100 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 20 tot 200 pers.) ➤ Wellnesscenter, restaurant, incentives, parking voor 400 wagens, congrescentrum HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Val d’Arimont Hotel Resort © Val d'Arimont Hotel - Resort PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e Val d’Arimont se situe non loin du centre de Malmedy, à la lisière des Hautes Fagnes. Les salles de réunion équipées, l’hôtel, le restaurant, les cottages et la nature forment un cadre idéal pour les team buildings, les séminaires et les réunions. ➤ 47 chambres ➤ 4 salles de réunion (de 10 à 120 pers.) ➤ Piscines intérieure et extérieure, hammam, whirlpool ➤ Terrain de tennis, hall de squash, mini-golf, team-cooking, en forêt h Chemin du Val, 30 – 4960 Malmedy % richard@val-arimont.be ! 080 33 07 61 M www.val-arimont.be 105 D e Val d’Arimont ligt niet ver van het centrum van Malmedy, aan de rand van de Hoge Venen. De goed uitgeruste vergaderzalen, het hotel, het restaurant, de cottages en de natuur vormen samen een ideale omgeving voor teambuildings, seminars en vergaderingen. ➤ 47 kamers ➤ 4 vergaderzalen (van 10 tot 120 pers.) ➤ Zwembad binnen en buiten, hammam, whirlpool ➤ Tennisveld, squashhal, minigolf, team cooking in de bossen HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Auberge de la ferme © Auberge de la ferme PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L a diversité des infrastructures et des services mis à votre disposition vous permet d’organiser sans difficulté une retraite d’entreprise où restauration, réunions et logement sont concentrés dans un seul lieu. En un mot comme en cent, l’Auberge de la Ferme possède tout le nécessaire pour garantir un séjour professionnel en Ardenne, sans perdre la touche si caractéristique des entreprises familiales. ➤ 75 chambres ➤ 4 salles de réunion (de 12 à 60 pers.) ➤ Restaurant gastronomique 120 couverts, restaurant brasserie du terroir 100 couverts, team cooking, cave à vins h Rue de la Cense, 21 – 6830 Rochehaut % michel@aubergedelaferme.com ! 061 46 10 00 M www.aubergedelaferme.be 107 H et ruime aanbod aan infrastructuren en diensten is ideaal om moeiteloos een retraite met het personeel van uw bedrijf te organiseren. Het restaurant, de vergaderzalen en de kamers bevinden zich allemaal in hetzelfde gebouw. De Auberge de la Ferme beschikt over al wat u nodig hebt voor het succes van een beroepsverblijf in de Ardennen. De Auberge biedt u ook alle troeven van een familiebedrijf. ➤ 75 kamers ➤ 4 vergaderzalen (van 12 tot 60 pers.) ➤ Gastronomisch restaurant (120 plaatsen), restaurant-brasserie met streekproducten (100 plaatsen), team cooking, wijnkelder HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Azur en Ardenne © Azur en Ardenne PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG nfrastructure moderne dans un écrin de verdure exceptionnel ! Endroit idéal pour séminaires & événements. 4 salles accueillant jusqu’à 250 pers. Grand parking, wellness, restaurant, bar, terrasse. 54 chambres et de vastes espaces extérieurs. ➤ 54 chambres ➤ 4 salles de réunion (de 5 à 200 pers.) ➤ Wellness, restaurant, bar, terrasse & vastes espaces extérieurs pour vos teambuildings I E n moderne infrastructuur in een schitterende groene omgeving! Ideaal voor het organiseren van seminars en evenementen. Vier zalen met een capaciteit tot 250 pers. Ruime parking, wellness, restaurant, bar, terras. 54 kamers en uitgestrekte ruimte rond het gebouw. ➤ 54 kamers ➤ 4 vergaderzalen (van 5 tot 200 pers.) ➤ Wellness, restaurant, bar, terras en uitgestrekt domein rondom voor uw teambuildings h Rue de la Jastrée, 31 – 6940 Barvaux-sur-Ourthe % guido.wijngaarden@azurenardenne.be ! 086 21 94 00 M www.azurenardenne.be 109 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE La Barrière de Transinne PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG S ituée au cœur de l’Ardenne, la Barrière de Transinne est un hôtel-restaurant. Dans un cadre aujourd'hui rénové, la cuisine de saison, l’hôtel et les espaces business se prêtent à merveille à l’organisation de séminaires et team buildings. 3 salles sont entièrement équipées pour vos réunions d’équipe, de 10 à 40 personnes. Savourez les pauses-café du Chef ainsi que le lunch du terroir en 2 ou 3 services. La proximité des forêts vous offrira un environnement propice à la créativité ! Un guide vous fera découvrir les merveilles de la région, lors d’une promenade d’1h30. À 1 km de la E411 et de l’Euro Space Center. L’établissement dispose d’un vaste parking. h Rue de la Barrière, 4 – 6890 Transinne % info@barrieredetransinne.be ! 061 65 50 37 M www.barrieredetransinne.be 111 H et hotel-restaurant La Barrière de Transinne is gelegen in het hartje van de Ardennen. De inrichting werd onlangs gerenoveerd. Het restaurant met seizoensgebonden gerechten, het hotel en de businessruimtes zijn ideaal voor de organisatie van seminars en teambuildings. Drie zalen zijn volledig uitgerust voor vergaderingen van 10 tot 40 mensen. Geniet ook van de koffiepauzes van de chef en van de lokale gerechten tijdens de tweeof driegangenlunches. De nabijgelegen wouden vormen een ideale omgeving voor creatief denken! Dankzij een gids ontdekt u de mooie uithoeken van de streek tijdens een anderhalf uur durende wandeling. Op 1 km van de E411 en het Euro Space Center. Ruime parkeergelegenheid. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Château Jemeppe © Tijs Blom PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG C hâteau Jemeppe est un splendide château du XIIIe siècle composé de 77 chambres, 8 salles modernes de réunion et de conférence et une salle de fête situées dans les annexes, capables d’accueillir de 10 à 400 personnes. Notre concept all-inclusive « comme à la maison » vous permet de profiter des installations comme bon vous semble. ➤ 9 salles de réunion (de 4 à 400 pers.) ➤ Catering en interne ➤ Parking privé de 150 places, formules all-inclusif, wifi presque partout... h Rue Felix Lefèvre, 24 – 6900 Hargimont % direction@chateaujemeppe.eu ! 084 22 59 01 M www.chateaujemeppe.eu 113 H et prachtige Château Jemeppe dateert uit de 13e eeuw. Het biedt 77 kamers, 8 moderne vergader- en conferentiezalen en een feestzaal in de bijgebouwen. Ze kunnen van 10 tot 400 personen onthalen. Ons all-inclusive concept ‘zoals thuis’ geeft u de totale vrijheid om alle inrichtingen en uitrustingen te gebruiken. ➤ 9 vergaderzalen (van 4 tot 400 pers.) ➤ Interne catering ➤ Privé parking voor 150 wagens, all-inclusive formules, bijna overal wifi ... HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE La Claire Fontaine © WBT J-P Remy PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG S itués à La Roche-en-Ardenne, dans un cadre verdoyant au bord de la rivière, nos espaces intérieurs et extérieurs sont facilement adaptables aux besoins et tailles de vos événements. ➤ 2 salles de réunion (de 50 à 90 pers.) ➤ Hôtel pouvant accueillir 55 participants ➤ Une équipe pour répondre à vos attentes et atteindre vos objectifs ➤ Restaurant de 200 places, parc d’1,5 ha, sauna et possibilité de massage M iddenin een groene omgeving langs de rivieroevers in La Roche-en-Ardenne, biedt dit hotel binnen- en buitenruimten die zich gemakkelijk aanpassen aan de behoeften en de omvang van uw evenementen. ➤ 2 vergaderzalen (van 50 tot 90 pers.) ➤ Hotel voor 55 deelnemers ➤ Een team om uw verwachtingen in te willigen en uw doelstellingen te bereiken ➤ Restaurant (200 plaatsen), park van 1,5 ha, sauna, mogelijkheid tot massage h Rue Vecpré, 64 – 6980 La Roche en Ardenne % info@clairefontaine.be ! 084 41 24 70 M www.clairefontaine.be 115 La Claire Fontaine Hôtel - restaurant HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Quartier Latin © Quartier Latin PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L e Quartier Latin, hôtel-restaurant 4 étoiles situé en Ardenne, organise votre événement selon vos souhaits. Pour vos séjours business, disposez de nos 8 salles de réunion totalement équipées, de 10 à 30 pers. Profitez également de nos repas sains et savoureux, concoctés par notre équipe en cuisine. Vous souhaitez ajouter une activité de team building à votre séjour ? Team Cooking dans notre restaurant, randonnée en VTT ou encore balade guidée au Fond des Vaulx : variées sont les possibilités qui permettront à vos collaborateurs de se relaxer ensemble après une journée de travail. ➤ 70 chambres ➤ Centre de bien-être et d’esthétique h Rue des Brasseurs, 2 – 6900 Marche-en-Famenne % commercial@quartier-latin.be ! 084 43 01 35 M www.quartier-latin.be 117 D e Quartier Latin, 4-sterren hotel-restaurant gelegen in de Ardennen, organiseert uw evenement volgens uw wensen. Voor uw businessverblijven staan onze 8 moderne vergaderzalen, van 10 tot 30 pers., ter beschilling. Geniet ook van onze gezonde en smakelijke gerechten, klaargemaakt door onze kokken. Wenst u een teambuilding activiteit toe te voegen aan uw verblijf? Team Cooking in ons restaurant, VTT-tocht of rondleiding in de Fond des Vaulx: we stellen u verschillende activiteiten voor, zodat uw medewerkers zich samen zullen kunnen ontspannen. ➤ 70 kamers ➤ Wellness- en schoonheidscentrum HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Vayamundo PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L e plus grand centre de conférences en Wallonie, tout le nécessaire sous un seul toit. Facilement accessible, à seulement 10 minutes de l’autoroute Liège-Bastogne. ➤ 250 chambres ➤ 15 salles de réunion (de 7 à 700 pers.) ➤ Restaurants (450 personnes), wellness, jardin H et grootste conferentiecentrum van Wallonië, met al het nodige onder één dak. Heel toegankelijk, op amper 10 minuten van de autosnelweg Luik-Bastenaken. ➤ 250 kamers ➤ 15 vergaderzalen (van 7 tot 700 pers.) ➤ Restaurants (450 personen), wellness, tuin h Ol fosse d'Outh, 1 – 6660 Houffalize % philippe.neckebroek@vayamundo.be ! 078 156 100 M www.vayamundo.be/fr/ardenne 119 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Castel de Pont-à-lesse © Johan De Turck PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN H ôtel 3* dans un domaine de 25 hectares en bord de Lesse à 5 km de Dinant. ➤ 91 chambres ➤ 14 salles de réunion (jusqu’à 350 pers.) ➤ Piscine, restaurant 200 places, bar, salon, rochers d’escalade, domaine de 25 ha 3 -sterrenhotel in een domein van 25 ha, langs de Lesse, op 5 km van Dinant. ➤ 91 kamers ➤ 14 vergaderzalen (tot 350 pers.) ➤ Zwemdok, restaurant voor 200 personen, bar, salon, klimrotsen, domein van 25 ha h Rue de Pont-à-Lesse, 36 – 5500 Dinant % reservation@casteldepontalesse.be ! 082 22 28 44 M http://casteldepontalesse.be 121 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Château de la Poste © Le Château de la Poste PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN U n bol d’air à la campagne pour accueillir vos séminaires et événements avec des petits détails et attentions destinés à vous sortir du contexte de travail : récréations gourmandes, espaces de réunions classiques et inattendus, gestion du temps par vos soins (pause permanente, lunch buffet). ➤ 42 Chambres - 2 logements insolites ➤ 1 restaurant - 2 terrasses orientées jardin ➤ 10 salles de réunion (de 10 à 140 pers.) ➤ 42 hectares de parc pour team building et incentive h Ronchinne, 25 – 5330 Maillen % lm@chateaudelaposte.be ! 081 41 14 05 M www.chateaudelaposte.be 123 D e zuivere lucht van het platteland: ideaal voor uw seminars en evenementen, met attenties en smulpauzes die, tussen het werk door, voor afwisseling zorgen. Vergaderruimtes, van de meest klassieke tot de meest onwaarschijnlijke. U staat zelf in voor de indeling van de tijd (doorlopende pauze, buffet lunch). ➤ 42 kamers – 2 ongewone woningen ➤ 1 restaurant en 2 terrassen met zicht op de tuin ➤ 10 vergaderzalen (van 10 tot 140 pers.) ➤ 42 hectare park voor teambuildings en incentives. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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63 59 65 60 62 61 64 Brussels CONVENTION BUREAU 59. Fédération du Tourisme du Brabant wallon 60. Hainaut Meetings & Events 61. Charleroi Espace Meeting Européen 62. visitMons 63. CVB Liège Spa Businessland 64. Ardenne Meetings & Incentives 65. Namur Congrès Convention Bureau 127 129 131 133 135 137 139 Fédération du Tourisme du Brabant wallon © FTBW PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT P ôle économique situé à 20 kilomètres de Bruxelles, le Brabant wallon est une destination d’excellence pour vos « events » : une vingtaine d’hôtels de qualité, un vaste complexe de salles de congrès et meetings ainsi que des activités originales. Situé au cœur de l’Europe, le Brabant wallon offre une multitude d’activités pour le plaisir de tous. Cette province chargée d’histoire, surnommée le « Jardin de Bruxelles », offre un cadre de vie agréable où nature et centres urbains se côtoient. Détente, amusement et découverte sont au programme : le Brabant wallon, votre prochaine destination ! h Pl. du Brabant wallon, 1 – 1300 Wavre % info@destinationbw.be ! 010 23 61 08 M www.destinationbw.be 127 A ls economisch centrum op 20 km van Brussel is Waals-Brabant een schitterende bestemming voor uw ‘events’: een twintigtal hoogstaande hotels, een ruim complex van congres- en vergaderzalen en een uitgebreid aanbod aan buitengewone activiteiten. In het midden van Europa voorziet WaalsBrabant een ruime waaier aan activiteiten voor iedereen. De provincie heeft een goedgevulde geschiedenis. Ze geldt als de ‘tuin van Brussel’ en biedt een aangename levensomgeving dankzij een combinatie van natuur en stadskernen. Waals-Brabant wordt uw volgende bestemming voor ontspanning, vermaak en ontdekkingen! CONVENTION BUREAU
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Hainaut Meetings & Events PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN E ntre Lille et Bruxelles, la Province de Hainaut, c’est un concentré de Belgique à 2 pas de chez vous ! Terre chaleureuse et conviviale, vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin pour l’organisation de vos événements : de l’hôtel d’affaires au centre de Congrès high-tech, en passant par des usines réaménagées. Vous cherchez un lieu pour représenter votre dernier produit et épater vos clients ? Vous souhaitez rebooster vos équipes en réalisant un team building ? Faites appel gratuitement à Hainaut Meetings & Events ! Notre convention bureau vous conseille, vous oriente et sollicite des remises de prix afin de faciliter l’organisation de votre événement, et ce gratuitement. h Rue des Clercs, 31 7000 Mons % meetings.events@hainaut.be ! 065 397 566 M www.meetinhainaut.be 129 T ussen Rijsel en Brussel ligt de provincie Henegouwen, een samenvatting van wat België te bieden heeft. Vlakbij! In deze hartelijke en gezellige streek vindt al wat u nodig hebt voor de organisatie van uw evenementen: van zakelijk hotel tot hightech congrescentrum en bijvoorbeeld ook heringerichte fabrieken. Bent u op zoek naar een plaats om uw jongste product voor te stellen en uw klanten te verbluffen? Wenst u uw teams nieuw leven in te blazen dankzij een teambuilding? Doe gratis een beroep op Hainaut Meetings & Events! Ons convention office adviseert u, geeft begeleiding en vraagt prijsoffertes om de organisatie van uw evenement te vergemakkelijken. Deze dienst is gratis. CONVENTION BUREAU Charleroi Espace Meeting Européen © CGT A.SIQUET PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN À 50 km au Sud de Bruxelles, Charleroi a transformé châteaux, sites miniers, bâtiments verriers et métallurgiques en espaces événementiels et de congrès. Avec son aéroport international, c’est aussi une terre d'industries de pointe et de culture alternative : street art, danse, photographie, musique électro, BD, ciné… Event friendly ! Une destination à découvrir. Un centre de congrès à vivre: pour son accessibilité, sa tranquillité, ses espaces modulables, son auditorium et salles adaptées à chaque groupe. Et aussi pour le confort d'un service attentif, en toute convivialité. h Place Charles II, 20 6000 Charleroi % Sabine.Delitte@Charleroi.be ! 071 23 98 50 M www.paysdecharleroi.be 131 5 0 km ten zuiden van Brussel heeft Charleroi een aantal kastelen, steenkoolmijnen, glas- en staalfabrieken omgebouwd tot schitterende locaties voor evenementen en congressen. Naast zijn internationale luchthaven biedt de regio ook spitstechnologische industrie en alternatieve cultuur met street art, dans, fotografie, electro muziek, strips, film… Event friendly, dus! Een pracht van een bestemming en een bijzonder praktisch congrescentrum: zeer toegankelijk, rustig, met moduleerbare ruimtes, een auditorium en zalen voor alle groepen. Dit alles met een verfijnde en gezellige service, voor meer comfort. CONVENTION BUREAU
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© Gregory Mathelot © F.Mainil © F.Mainil visitMons © Gregory Mathelot PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN L a Cellule MICE de l’Office du Tourisme de la Ville de Mons vous propose une offre complète d’infrastructures et d’activités ainsi qu’un conseil adapté entièrement gratuit. À Mons, vous aurez la possibilité de choisir parmi plusieurs types de lieux pour votre événement : un centre de congrès (le MICX), des salles de réunion muséales (BAM, GrandHornu, Mundaneum…) ou encore les salles proposées par les hôteliers montois. D e MICE-cel van het Bureau voor Toerisme van de stad Mons biedt u een volledige waaier aan infrastructuren en activiteiten, aangevuld met een volledig kosteloos advies op maat. In Mons kiest u tussen verscheidene types locaties voor uw evenement: een congrescentrum (de MICX), vergaderzalen in musea (BAM, Grand-Hornu, Mundaneum …) of de zalen die de hotels van de stad zelf ter beschikking stellen. h Grand-Place, 27 – 7000 Mons % natacha.vandenberghe@ville.mons.be ! 065 33 55 80 ; 065 40 53 40 M www.visitmons.be/meetings 133 CONVENTION BUREAU © B.Lorquet @flyin © Jacques Croisier Opéra Royal de Wallonie Liège © Manoir des Lebioles CVB Liège Spa Businessland PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L a province de Liège, ce sont deux destinations si différentes et tellement complémentaires : la région de Liège, ancienne principauté devenue métropole culturelle, et comme jardin, celle de Spa, perle de l’Ardenne ! Le Convention Bureau Liège Spa Businessland est votre partenaire idéal pour l’organisation de vos événements : ➤ plus de 50 partenaires de qualité ➤ des devis taillés sur mesure comprenant hébergement, service traiteur, restauration, propositions culturelles, sportives et/ou de détentes … ➤ la livraison de votre séjour « clés-en-main » : prise en charge totale de l'organisation de votre événement, de la réservation à la facturation ➤ un gain de temps et d’argent ! h Pl. de la République Française, 1 – 4000 Liège % incoming@liegetourisme.be ! 04 230 69 66 ; 04 237 95 85 M https://mice.liegetourisme.be/ 135 D e provincie Luik? Twee zeer verschillende en toch elkaar aanvullende bestemmingen: de streek van Luik als voormalig prinsdom en huidige culturele metropool – en als achtertuin Spa en zijn omgeving, parel van de Ardennen! Het Convention Bureau Liège Spa Businessland wordt uw partner bij uitstek voor de organisatie van evenementen: ➤ Meer dan 50 hoogkwalitatieve partners ➤ Offertes op maat, met inbegrip van overnachtingen, traiteurdienst, catering en culturele, sportieve en/of ontspanningsformules ➤ Uw verblijf ‘sleutel op de deur’: volledige organisatie van uw evenement, van reservatie tot facturatie ➤ U wint tijd en geld! © crowne plaza Salle de bal banquet CONVENTION BUREAU
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Ardenne Meetings & Incentives PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG O rganisez votre événement de société au vert, en Ardenne! Un cadre reposant, favorable à la réflexion, des locations originales telles des gîtes d’affaires, des châteaux, des hôtels charmants... des activités outdoor pour vos incentives ! L’ Ardenne Meetings Convention Bureau est le point de contact professionnel et gratuit qui peut vous assister dans vos recherches de lieux et/ou d’activités liées à l’organisation de vos événements de société en Luxembourg belge. h Quai de l'Ourthe, 9 – 6980 La Roche-en-Ardenne % info@ardenne-meetings.be ! 084 410 212 M www.ardenne-meetings.be 137 O rganiseer uw bedrijfsevenement in de groene omgeving van de Ardennen! Een rustgevende streek waar u diepgaand kunt nadenken. U vindt er heel gemakkelijk ongewone bestemmingen als zakelijke vakantiehuizen, kastelen, leuke hotels … en outdoor activiteiten voor uw incentives ! Het Ardenne Meetings Convention Bureau is de professionele gesprekspartner die u kan bijstaan in het opzoeken van sites en/of activiteiten voor de organisatie van uw bedrijfsevenementen in de Belgische Provincie Luxemburg. CONVENTION BUREAU © cbami@dbcreation.be © Dinant Evasion © FTPN _ Bossiroy © Royal Snail Namur Congrès Convention Bureau © FTPN _ Bossiroy © Jean-Luc Laloux © FTPN _ Blairon PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN N amur Congrès, cellule « Tourisme d’affaires » de la Province de Namur. Réunions, séminaires résidentiels, incentives… Un service gratuit, efficace et dynamique pour vous orienter vers les lieux événementiels, les activités répondant à vos envies. ➤ une destination centrale à 1 heure de Bruxelles, au coeur de la Wallonie ➤ des lieux événementiels classiques, de prestige, voire insolites... Des activités originales, inattendues, surprenantes pour tout budget. h Av. Reine Astrid, 22/2 5000 Namur % info@namurcongres.be ! 081 77 67 58 M www.namurcongres.be 139 N amur Congrès, het centrum voor 'Zakelijk Toerisme' van de Provincie Namen. Vergaderingen, residentiële seminars, incentives … Een efficiënte, dynamische en kosteloze dienst om u te adviseren over event-locaties en activiteiten die u echt aanstaan. ➤ centraal gelegen, op een uur rijden van Brussel, in het hartje van Wallonië ➤ klassieke, prestigieuze en zelfs ongewone sites voor uw evenement … Originele, onverwachte en verrassende activiteiten voor alle budgetten. CONVENTION BUREAU

2018.04 Bruxelles Métropole


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DÉTACHEMENT OU EXPATRIATION DE VOS COLLABORATEURS ? FAITES APPEL À NOTRE SERVICE « INTERNATIONAL TAX & LEGAL » L’UN DE VOS COLLABORATEURS EFFECTUE SIMULTANÉMENT DES MISSIONS DANS PLUSIEURS PAYS ? VOUS ENVISAGEZ D’ENVOYER PROCHAINEMENT L’UN D’EUX À L’ÉTRANGER ? Le détachement à l’étranger, l’expatriation, etc. sont des statuts particuliers soumis à des réglementations internationales complexes qui nécessitent une connaissance approfondie du droit social et des règles fiscales afin d’éviter toute surprise. Faites appel au service « International Tax & Legal » pour toutes vos démarches légales et fiscales. PLUS D’INFOS ? 02/549.32.10 taxandlegalpartners@partena.be www.partena-professional.be EDITO The Cham in progress (2) Numérisation, agilité et collaboration : tels sont les mots-clés déterminent « The Cham », le projet de transformation de chambre de commerce, lancé au mois de septembre, pour mieux servir les entreprises bruxelloises. Si vous franchissez la porte du 500 avenue Louise, vous pourr déjà découvrir un premier aspect du projet, plus « physique et plus visible : la rénovation de notre espace d’accueil et l’ouverture de Mo, un espace temporaire dédié à la mobilité urbaine (nous vous en parlons par ailleurs dans ce numéro, p. 22). C’est l’illustration du nouvel esprit qui nous anime : agilité, en nous emparant d’un lieu temporairement vacant pour agir sur une problématique qui touche les entrepreneurs bruxellois ; collaboration, car ce projet sera aussi et surtout celui de nos partenaires, experts en mobilité alternative. La numérisation est un autre volet majeur du projet « The Cham ». Dans les prochaines semaines, vous pourrez découvrir un nouveau site web dédié à la Chambre de Commerce de Bruxelles, sur lequel nous allons progressivement migrer – mais surtout enrichir – les contenus du site Beci actuel. Marc Decorte, Président de BECI Bien sûr, ce site sera mobile responsive. Bien sûr, nous l’avons voulu plus lisible, plus intuitif, plus convivial. Mais nous l’avons d’abord voulu différent, plus ouvert sur nos membres et plus « intelligent ». Avant tout, vous y trouverez plus de contenus rédactionnels. Le nouveau site de la Chambre sera d’abord un site d’information et d’actualité entrepreneuriale, avec un accès direct à tous les articles qui paraissent aujourd’hui dans ce magazine – et davantage encore. Via ces contenus, il sera directement alimenté par nos équipes, en lien étroit avec les services et les activités proposés par la Chambre : conseil, formations, relations internationales, événements, représentation des entreprises… Comme sur les meilleures plateformes business, tous ces contenus seront organisés par degré de nouveauté et de popularité – et bien sûr en relation avec notre communauté sur les réseaux sociaux. Mais surtout, nous voulons en faire un site participatif, dont vous serez les contributeurs, qui sera également alimenté par vos propres contenus, dans une démarche de co-création, de co-production. Nous voulons vous encourager à partager vos connaissances et votre expertise avec les autres membres de la communauté entrepreneuriale bruxelloise. À travers des articles, à travers des white papers, dont vous serez les co-éditeurs – avec notre aide et notre assistance. Tous les entrepreneurs actifs à Bruxelles ont quelque chose d’intéressant à échanger avec leurs pairs – ou quelque chose à apprendre d’eux. Mettre nos connaissances en commun, multiplier nos interactions, accroître notre intelligence collective au profit de tous, c’est bien la raison d’être d’une chambre de commerce. Le nouveau site web doit servir cet objectif. D’autres outils, d’autres initiatives encore sont en préparation pour faire vivre « The Cham » – vous les découvrirez au fil des prochains mois. Encore un peu de patience ; le nouveau site web n’est pas encore en ligne. Surveillez notre newsletter et nos activités numériques… BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 1
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SOMMAIRE 4 6 BECI online Digest Think Tank 12 Marc Lambotte, CEO d’Agoria : « Bien sûr que la 5G va créer de l’activité ! » 16 Open source : growth hacking 18 Trop is te veel ! 19 Pour ou contre le vote des étrangers aux élections régionales ? 20 Cities of Making : pour une nouvelle industrie urbaine 22 La mobilité 2.0 s'installe au 500 avenue Louise 24 Pacte d'excellence : l’avis des entreprises International 26 Investir dans des pays « fragiles », avec le soutien de l'UE 27 L'Amérique latine s'installe à son tour chez Beci 28 La réforme TVA européenne 29 Liban-Jordanie : des marchés stratégiques Gérer les talents 30 Burn-out : à qui la faute ? 32 « Chacun est responsable de son niveau de stress » 36 Travail flexible : la nécessaire confiance 38 Le changement, c’est maintenant ! 40 7 règles d’or pour vaincre la réunionite Focus : diversité dans l’entreprise 42 Quand la discrimination est intériorisée 45 Faux départ pour la course à la parité 47 Place à l’ambition féminine 48 Oser rêver à l’entreprenariat au féminin 50 Perdre son travail après 50 ans, ce n’est pas la fin de votre carrière Entreprendre 52 Starter : CheeeseBox 53 L’e-commerce accessible à tous 54 Lowco, le « Tinder » de la transition écologique 56 Be Circular : le circulaire prend racine à Bruxelles 58 Marchés publics : renforcer le tissu économique 60 Cahiers de charges types, pour une économie circulaire 61 Qui sont ces entrepreneurs en difficulté ? 62 Social selling : comment développer ses ventes ? 63 Ce sens caché des gestes qui influence le discours Community 64 Beci-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 18.10.2017 65 Beci-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 18.10.2017 67 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 70 L’actualité Beci en photos 71 Demandes d'admission 71 Index 72 Agenda Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Laura Bacci, Kim Bar, Johan Debière, Marc Decorte, Aurélie Degrooff, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Donatienne de Vleeschauwer, Annabelle Duaut, Ophélie Delarouzée, Laure Gervais, David Hainaut, Chloé Hennicken, Gaëlle Hoogsteyn, Stefan Ifrim, Cédric Lobelle, Guy Van den Noortgate, Morgan Van Cleven, Peter Van Dyck, Laurie Verheyen, Grégoire Wastelain et Aline Wyckmans. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 34 – Avril 2018 Au mois mai : Sprout Brussels ! 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS BECI ONLINE Social Media #BECImember : Parce qu’un petit dessin vaut mieux qu’un long discours, Visuality traduit vos messages les plus complexes en animations et infographies pour illustrer vos conférences, événements et meetings. Voir http://visuality.eu. You just missed : Tristan Kromer se présente comme un « lean startup coach », accompagnateur de startups mais aussi d’entreprises plus matures, un peu partout dans le monde, dans la mise en œuvre de l’innovation. Le 7 mars, il s’adressait au public de Beci. Toute l’équipe féminine de Beci était à l’honneur pour l’International Women’s Day, le 8 mars. Beci était partenaire de la 5e belges et internationales. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Young Professional Networking Night, réunissant des jeunes professionnels liés à 13 chambres de commerce NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de mars Retrouvez les classements des entreprises bruxelloises, publiés en janvier par Bruxelles Métropole, sous forme de supplément PDF téléchargeable. Voir http://go.beci.be/fr/top50-2018. En collaboration avec le cabinet d'avocats Osborne Clarke, Beci vous propose un modèle de contrat de travail « sur mesure » à destination des cadres de votre entreprise. Contact : Frédéric Simon, conseiller social Beci - fs@beci.be, 02 643 78 17 4 Quatre conseils aux commerçants pour tirer le meilleur parti du numérique et attirer des clients, que l’on vende en ligne ou non. Un article du cabinet conseil Retis. Vous ne l’avez pas reçue ? Retrouvez nos précédentes newsletters sur www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 5
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NEWS DIGEST Brussels Airport investit 100 millions d’euros dans ses bâtiments logistiques Brussels Airport Company investira 100 millions d’euros dans la construction de 100.000 m2 de bâtiments logistiques ultramodernes au cours des trois prochaines années. Avec cet investissement, Brussels Airport consolidera sa position cruciale en tant que 2e pôle logistique belge (après le port d’Anvers), au service des acteurs du secteur aéronautique ainsi que de centaines d’autres entreprises. Ces dernières années (entre 2009 et 2013), trois vastes bâtiments pour le fret aérien avaient déjà été construits à Brucargo. Aujourd’hui, des entreprises telles que bpost, DHL Global Fowarding, Abbott et un certain nombre de sociétés spécialisées dans la logistique en font usage. « Offrir un soutien plus large et surtout encore plus performant aux nombreuses entreprises qui utilisent le fret aérien et partant, leur permettre d’importer et d’exporter plus aisément vers le monde entier, constitue un objectif stratégique. Qui ne garantira pas seulement l'emploi à l'aéroport proprement dit, mais aussi dans divers autres secteurs, dans toutes les régions du pays », commente Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport. Côté ouest de Brucargo, Brussels Airport compte investir dans un bâtiment de quelques 50.000m² pour les besoins de quatre entreprises. Kuehne + Nagel, Dnata et WFS, notamment, assureront le transport, le conditionnement et le stockage provisoire de fret à partir de ces bâtiments. La nouvelle infrastructure sera aussi spécifiquement adaptée pour la manutention de marchandises de valeur et sensibles à la température (comme les produits pharmaceutiques) ; des produits pour lesquels Brucargo est d’ores et déjà l’un des meilleurs aéroports au monde. Ce faisant, Brucargo continue à soutenir un certain nombre de secteurs clés, comme celui des nombreuses sociétés pharmaceutiques établies dans notre pays. Brussels Airport redéveloppera plusieurs bâtiments de handling existants qui donnent directement accès au tarmac. Au cours des trois années à venir, le bâtiment dans lequel opère la société de handling Swissport sera systématiquement converti en espaces de stockage et de bureaux modernes et économes en énergie. Un nouveau bâtiment supplémentaire offrira un espace sécurisé pour le transport spécifique des biens de grande valeur. Brinks prendra possession de ce bâtiment en 2019. Brussels Airport Company investira par ailleurs dans un poste d'inspection exclusif de plus de 2.000 m², aménagé en différentes zones de température et/ou de lumière, pour l’accueil temporaire et le transport de diverses espèces animales. Info : www.brusselsairport.be Arnaud Feist DHL Express inaugure son nouveau ‘Brussels Hub’ DHL Express a officiellement inauguré son nouveau hub régional à Brussels Airport, en présence de Ken Allen, CEO de DHL Express, et de personnalités belges du monde des affaires et de la sphère publique. Ce hub ultramoderne est à la pointe de la technologie logistique et quadruplera la capacité de DHL Express à Bruxelles, la portant à 42.000 colis/heure. Cette nouvelle infrastructure, qui représente un investissement de plus de 140 millions d'euros (frais de location compris), aura pour effet de créer 200 nouveaux emplois sur le site de l'aéroport, et ce avec trois ans d'avance sur le planning. À l'heure actuelle, 1.200 personnes travaillent déjà sur le site DHL Express de Brussels Airport, pour un effectif total de 5.000 collaborateurs en Belgique. À pleine capacité, les deux systèmes de tri automatique du hub pourront traiter jusqu’à 42.000 colis à l'heure. Lors de la conception de cette installation, DHL Express s'est attaché à répondre aux attentes spécifiques des clients de différents secteurs, notamment biotechnologique, pharmaceutique, technologique, automobile et e-commerce. Le nouveau hub, qui compte parmi les cinq plus grands de DHL dans le monde entier, fait office tant de hub international que de plateforme de transition. En tant que hub international, il répond aux exigences de capacité des centres de distribution européens, il sous-tend la croissance de l'e-commerce en Belgique et il aide les PME belges à exploiter pleinement leur gigantesque potentiel à l'exportation. Depuis Bruxelles, les colis DHL peuvent être expédiés non seulement dans toute l'Europe, mais aussi directement en Amérique, au Moyen-Orient et en Afrique. Le nouveau hub de Brussels Airport est aussi une importante plateforme de transition pour DHL. Près de 60 % des colis atteignent leur destination finale en transitant par la Belgique. Ce hub est donc un maillon important dans le réseau européen et mondial de DHL Express. Ken Allen, CEO de DHL Express : « Bruxelles est un maillon clé du réseau mondial DHL Express. Ce hub est un des plus grands au monde et, grâce à sa localisation au cœur de l'Europe, il joue un rôle majeur dans la connexion des entreprises européennes avec le reste du monde. Il constitue un volet important de nos projets d'investissement globaux et il contribuera substantiellement à notre croissance, à l'efficacité de notre réseau et à la haute qualité de service que vous offrons à nos clients. » Info : www.dhlexpress.be 6 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 © Reporters NEWS DIGEST Les entreprises établies lanceront la prochaine vague de disruption Ces dernières années, de nombreuses entreprises établies ont été prises d’angoisses, d’incertitudes et de doutes face à l’émergence de « disrupteurs » numériques. Selon une nouvelle étude d’IBM, les valeurs sûres sont aujourd’hui sur le point de contre-attaquer. Une étude menée auprès des CEO et des chefs d’entreprise par l’IBM Institute for Business Value révèle, en effet, que les entreprises établies mèneront la prochaine vague d’innovation. Elles représenteront une menace considérable pour les nouveaux venus et les autres entreprises numériques. 72 % des CXO sondés affirment que les entreprises établies amèneront la disruption dans leur secteur. Ils sont à peine 22 % à penser, en revanche, que la disruption sera le fait de plus petites structures ou de start-ups. La même étude menée par IBM en 2015 indiquait alors que 54 % des chefs d’entreprise attendaient un regain de concurrence d’autres industries, un chiffre réduit de moitié, à 26 %, deux ans plus tard. Les entreprises établies ont gagné en intelligence dans le traitement et la valorisation de leurs données, ont formé leurs collaborateurs et ont même, dans certains cas, acquis des entreprises disruptives afin de devancer la concurrence à l’ère numérique. Info : www.ibm.com/services/insights/c-suite-study/ Audi Brussels certifié pour sa production automobile neutre en CO2 Audi Brussels vient de recevoir son certificat de « site neutre en CO2 » délivré par le bureau d’homologation belge Vinçotte. Tous les processus de production (environ 95 %) sont couverts par des énergies renouvelables et toutes les autres émissions générées par l’usine (environ 5 %) sont compensées par des projets environnementaux. Audi Brussels est donc la première usine automobile au monde du segment haut de gamme qui assure une production de série à grande échelle certifiée « neutre en CO2 ». Le site belge se focalise sur trois piliers fondamentaux. Le premier pilier prévoyait le passage à l’utilisation d’électricité verte. Ce transfert a eu lieu au sein du site bruxellois en 2012. Une surface de plus de 37.000 m² sur les toitures de l’usine est équipée de panneaux photovoltaïques. Il s’agit de la plus grande installation photovoltaïque en région bruxelloise. Chaque année, l’entreprise réduit ainsi ses émissions de CO2 de l’ordre de 17.000 tonnes, ce qui correspond à la consommation annuelle de quelque 1.500 personnes. Le deuxième pilier est l’approvisionnement du site en chaleur produite à partir d’énergies renouvelables, y compris le chauffage dans les bureaux du site. L’usine couvre ses besoins en chaleur par des certificats de gaz vert. Grâce à l’utilisation d’énergies renouvelables, Audi Brussels réduit ses émissions de CO2 de quelque 40.000 tonnes par an. Les deux premiers piliers représentent en effet plus de 95% des besoins en énergie. D’autres émissions, qui ne peuvent actuellement pas être évitées par l’utilisation d’énergies renouvelables, sont compensées par Audi Brussels via des « crédits carbone ». Il s’agit ici du troisième pilier qui concerne, par exemple, les émissions générées par le parc de véhicules de l’entreprise. Info : www.audibrussels.com ESP A CE MEMBRE 7500 euros pour obtenir jusqu’à 2,5 millions d’euros de subvention ! Waynabox, une start-up espagnole proposant des week-ends surprises dans plusieurs grandes villes européennes, a bénéficié de 90.000 euros de financement de l’Union Européenne à travers de l’Instrument PME et en collaboration avec la Fondation Finnova. Vous aussi présentez votre projet avec Finnova et obtenez une subvention de l’Instrument PME pouvant aller jusqu’à 2,5 millions d’euros ! Finnova vous propose de mettre à profit son expertise en participant au développement et à la rédaction de votre projet, afin de la présenter à l’un des appels à propositions de l’instrument PME. Pour cela les entreprises domiciliant en Belgique peuvent notamment avoir accès à certaines subventions pouvant aller jusqu’à 7500 euros, leur permettant de faire appel à l’un de nos experts. Cet instrument de la Commission Européenne a été créé spécialement pour soutenir les PME dédiées à la Recherche, au Développement et à l’Innovation. Le montant des subventions se situe entre 50 000 à 2,5 millions d’euros, et les PME peuvent aussi avoir accès à des prêts ou fonds propres, ainsi qu’à un accompagnement à l’internationalisation. De plus, Finnova est à l’origine des StartUp Europe Awards et de StartUp Europe Accelerator, elle possède aussi une large expertise en mobilisation de financements européens, comme l’Horizon 2020, LIFE, Interreg, SUDOE, Erasmus+ et Erasmus pour jeunes entrepreneurs. www.finnova.eu environment@finnova.eu BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 7
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Your address could be here! Level 5 & 6, European Quarter Schuman Roundabout, 2-4 DIGEST Le commerce part en guerre contre les bandes organisées La criminalité en • Fully furnished & equipped office suites • Meeting rooms & coworking spaces • Prestigious business address • In-house support team • Dedicated receptionist to manage calls • Industry leading IT • High speed, secure Internet • Flexible lease terms magasin touche de nombreux commerçants chaque année. Son coût financier est estimé à un milliard d’euros par an. Un phénomène prend tout particulièrement de l’ampleur depuis quelques années : la criminalité organisée en magasin, face à laquelle les commerçants et la police sont souvent impuissants. La plateforme Commerce Information Network (Comin) a été créée pour leur venir en aide. +32 2 403 38 50 | www.servcorp.be Brussels Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai Sydney Plus 155 locations around the globe MY MOTHER WAS A SNEAKER, MY FATHER WAS A DRESS SHOE « La sécurité de tous nos collaborateurs et clients revêt une importance cruciale à nos yeux », explique Dominique Michel, CEO de Comeos, la fédération belge du commerce et des services. « C’est pourquoi nous avons développé Comin en collaboration avec la police. Il s’agit d’une plateforme en ligne sécurisée sur laquelle les commerçants peuvent partager avec le service de police compétent des photos et descriptions de faits criminels commis par des bandes organisées. » Jusqu’ici, les services de police, fortement ancrés au niveau local, ne disposaient pas d’une telle plateforme centralisatrice pour pouvoir établir des liens entre ces faits. Comin a été lancée en tant que projet pilote en mai 2016, avec dix grandes chaînes de magasins. « Durant cette phase de test, plus de 2.000 faits ont été signalés sur la plateforme », précise Dominique Michel. « La collaboration avec la police se déroule de manière très positive. Chaque signalement est traité. Sur la base des informations transmises par le commerçant, la police peut ensuite examiner les faits. Dans la moitié des cas, cela a conduit à un résultat effectif, ce qui constitue une réussite à la lumière des statistiques en matière de criminalité. » Je n’y peux rien. Je suis née comme ça. Extrêmement confortable et pourtant parfaite pour une journée au bureau. Le projet a été mis en place avec l'approbation du Ministère de l'Intérieur. La police fédérale se dit également satisfaite. Marc Rokegem, Commissaire judiciaire auprès de la Police judiciaire fédérale, Vols organisés : « Grâce à cette plateforme, notre collaboration avec les commerçants s’est encore renforcée. Sur la base des informations qu’ils nous fournissent, nous pouvons suivre les affaires de manière plus rapide et plus efficace. Les résultats positifs parlent d’eux-mêmes ! » La phase pilote étant terminée, le projet de Comeos est à présent ouvert à tous les commerçants. Info : www.comeos.be infos et points de vente : 02 344 18 71 IXELLES - BERGHEN - Galerie de la Porte Louise 238, 1050 Ixelles | KNOKKE - BERGHEN - Zeedijk 778, 8300 Knokke | KORTRIJK - VERDUYN - Lange Steenstraat 24, 8500 Kortrijk | SCHILDE - PAUWELS SCHOENEN - Turnhoutsebaan 338, 2970 Schilde | STOCKEL SQUARE - BERGHEN - Rue de l’Eglise 96A, 1150 Woluwe-Saint-Lambert | UCCLE - BERGHEN - Rue Xavier de Bue 32A, 1180 Uccle First month Virtual Office FREE Membership starts from 50€/pm © Thinsktock Faites-le savoir ! Beci white papers En coproduction avec nos membres Votre expertise est votre meilleur argument ! Partagez-la avec nos lecteurs. Beci met sa plateforme et ses compétences à votre service, pour atteindre un public très ciblé : la communauté des entrepreneurs bruxellois. Votre contenu Conditions du lancement jusqu’au 30.04.2018 Votre logo Vos leads Contactez-nous pour une coproduction et bénéficiez d’une offre sur mesure ! Anne Schmit Business Relations Advisor media@beci.be +32 2 563 68 53 Tops des entreprises bruxelloises BECI PAPER 2018 5 Le statut de capitale internationale et le rayonnement dont bénéficie Kruxelles expliquent que nos classements comptent beaucoup d’entreprises étrangères ou d’origine étrangèreè de filiales d’entreprises étrangèresè d’entreprises dont le centre de décision est à l’étrangerè etcê Il est normal queè dans un petit pays à l’économie très ouverte comme la Kelgiqueè les entreprises de ce type pèsent lourdê Ue n’est pas une raison pour exagérer leur poidsê Sur les dix entreprises bruxelloises qui dégagent le plus de bénéficesè la majorité est belgoCbelgeê pent ensemble l’an passé – et hHR Railè bpost de groupes oyeurs de la e le secteur ntê On peut us en plus dire qu’ils aireè à la ne peut te avec rabel – s € –è ximus Vous est que s entreprises connues et isme et leur capacité à relever des ndialeê U’est important à soulignerè alors que tant s concitoyens croient – à tort – que la Kelgique n’a pas de multinationalesê Siè elle en a ) 't elles ont leur quartierCgénéral à Kruxellesè qu’il s’agisse d’IK InKevè de KKU ou d’UUK Pharmaê On trouve aussiè dans le top 63 des entreprises aux bénéfices les plus élevésè des noms surprenants comme Ipetraè la société qui gère les stocks stratégiques pétroliers de notre paysê 110.000 représente le nombre de personnes employées par les B plus gros employeurs bruxellois m23,6ds euros représente le chiffre dvaffaires de Toyota
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NEWS DIGEST August choisit Isopix comme partenaire belge L’agence photo Isopix renforce sa position sur le marché des portraits de célébrités haut de gamme en signant un accord de distribution avec August, la référence en terme de ressources visuelles exceptionnelles. Le portfolio d’August comprend des signatures telles que: Michelangelo Di Battista, Martin Schoeller, Tesh, Art Streiber, Victor Demarchelier, Miller Mobley, Brian Bowen Smith, Carlos Serrao, Danielle Levitt, Greg Williams, Max Vadukul et Williams. Les clients belges peuvent s’enregistrer sur hello@isopix.be et demander à recevoir des alertes annonçant les nouvelles productions d’August. Parmi les services : une assistance à la recherche et à la ’clearance’ des droits des stars. Isopix offre ainsi aux éditeurs des solutions éditoriales complètes. Pour Bill Hannigan, CEO d’August, « Isopix est reconnue pour la valeur ajoutée qu’elle donne aux collections de niche à haut niveau éditorial et iconographique. Je suis confiant qu’Isopix pourra rapidement consolider la présence d’August sur le marché belge. » Paul Marnef, CEO et fondateur d’Isopix, se réjouit également de cette nouvelle étape pour Isopix : « Nous sommes extrêmement satisfaits par l’apport d’August dans notre portfolio. Cela positionne Isopix comme la référence belge pour les photos haut de gamme. » Info : www.isopix.be Look&Fin élargit son offre aux institutionnels La plateforme de crowdlending Look&Fin et le gérant européen Eiffel Investment Group, spécialiste du digital lending, nouent une collaboration aux termes de laquelle des fonds d’Eiffel Investment Group pourront apporter jusqu’à 7,5 millions € de financement à des PME au travers de Look&Fin, aux côtés des particuliers. La stratégie d’Eiffel Investment Group est d’investir du capital en s’appuyant sur des plateformes leaders qu’il sélectionne dans différents pays européens. Jusqu’à présent, les entreprises à financer proposées sur www.lookandfin.com étaient exclusivement adressées 10 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 aux investisseurs particuliers. Eiffel Investment Group est donc le premier institutionnel à collaborer avec la plateforme, en prenant une exposition minoritaire dans tous les dossiers sélectionnés par celle-ci. Look&Fin souhaite ainsi pouvoir continuer à donner une priorité aux investisseurs particuliers. L’objectif est de financer 200 PME. 3 PME en ont déjà bénéficié pour un montant total de 1,03 million €. Ice Factory, leader de la vente de glaçons au Benelux, a levé 375.000 € afin de financer une nouvelle ligne de production ; Cargo Lines (transport maritime) a été financée à hauteur de 160.000 € pour le fonds de roulement et enfin Val Laquage (laquage sur verre) à hauteur de 500.000 € destinés à reconstituer sa trésorerie suite à de récents investissements opérationnels. « Accueillir un investisseur institutionnel aux côtés des particuliers va permettre à Look&Fin d’octroyer aux PME des financements supérieurs à 1 million d’euros », explique Frédéric Lévy Morelle, fondateur et CEO de Look&Fin. « Néanmoins, contrairement aux plateformes anglo-saxonnes où la part des institutionnels représentent plus de 50 % des montants collectés, nous souhaitons continuer à donner la priorité aux prêteurs particuliers en leur réservant minimum 80 % des montants à investir. » Jean-Benoît Gambet, gérant d’Eiffel Investment Group ajoute : « La qualité du track record et des équipes de Look&Fin nous ont convaincus d’investir, pour la première fois en Belgique, en nous appuyant sur une plateforme de financement participatif. Notre stratégie vise à diversifier au maximum les investissements de nos fonds de digital lending, dont l’objectif est d’investir dans des milliers de PME. » Info : www.lookandfin.com La conciergerie EasyDay scelle une collaboration avec Cofinimmo Cofinimmo, la première société immobilière belge cotée en bourse, élargit sa vision de la location pour mieux servir ses locataires et leur personnel, et vise à leur offrir plus qu’une surface à louer. L’entreprise leur propose désormais de nouveaux services et s’ouvre à des concepts en vogue. Dans cette perspective, Cofinimmo a fait appel aux services de conciergerie EasyDay pour développer une offre de services plus riche. Frédéric Lévy Morelle © August/Isopix D.R. NEWS DIGEST EasyDay devient ainsi fournisseur de services de Cofinimmo pour un projet pilote dans deux bâtiments : Park Lane à Diegem et The Gradient à Tervuren. Cofinimmo y teste les services de conciergerie d’EasyDay dans le cadre du concept de « Flex Corner by Cofinimmo », des bureaux privatisés soumis à un contrat de location flexible combinés avec des facilités communes (salles de réunion communes, kitchenette, etc.) et des services. Cofinimmo a également mis en place le concept ‘The Lounge by Cofinimmo’, des espaces multifonctionnels équipés de sorte à pouvoir y travailler, s’y réunir et s’y détendre. EasyDay s’intègre à l’offre de Cofinimmo en fournissant au sein des bâtiments quatre services principaux de bienêtre, ‘laundry’, lavage de voiture écologique et à la main et livraison de paniers bio de fruits ou légumes. Les services d’EasyDay viennent consolider l’offre commerciale de Cofinimmo, qui évaluera le projet pilote et décidera de l’étendre à d’autres bâtiments. Le nombre de commandes globales et d’utilisateurs sont en croissance. Info : www.cofinimmo.com La Belgique reste l’un des pays où le licenciement coûte le plus cher Selon la 4e 2014), la Belgique se situe au 10e rang des pays les plus chers », précise Nicolaas Vermandel, Global Employment & Benefits Leader Deloitte Legal . La plupart des pays voisins de la Belgique ont mis en place des procédures d’engagement et de licenciement plus souples et réduit les coûts associés en réformant leur législation en la matière. C’est l’un des critères utilisés par les multinationales pour leurs investissements internationaux. « La réforme belge sur le statut unifié a clairement raté une occasion car aucun changement majeur – comme l’introduction d’un système de plafonnement ou un système ‘two-tier’ (préavis combiné à une indemnité) – n’a été apporté au régime, alors que la plupart des autres pays l’ont fait », conclut M. Vermandel. Info : www2.deloitte.com ESP A CE MEMBRE On connaît le Plan Cafétéria. Mais connaissezvous le plan Caméléon ? édition de l’enquête « International Dismissal Survey », réalisée par Deloitte Legal, qui compare les procédures de licenciement dans 45 pays, la Belgique demeure l’un des pays où le licenciement coûte le plus cher. Contrairement aux pays voisins, la réforme belge sur le statut unifié n’a pas initié de changements majeurs susceptibles d’assurer une flexibilité accrue pour engager et licencier du personnel et réduire les coûts associés au licenciement. Malgré cela, les procédures de licenciement en Belgique sont favorables, par rapport à bien d’autres pays et ce pour plusieurs raisons, notamment parce que le coût du licenciement est très prévisible, du fait que la durée du préavis ou le montant de l’indemnité qui en tient lieu sont fixés par la loi. Enfin, l’employeur belge dispose d’un pouvoir absolu pour décider de licencier. Menée en collaboration avec les partenaires du réseau international du cabinet belge Laga, l’enquête classe la Belgique en 2e position, après l’Italie, en ce qui concerne le coût moyen de tous les scénarios de licenciement pour motif économique ou objectif. La Suède, le Brésil et la Thaïlande complètent le Top 5. Toutes les régions (EMEA, Latco et Asie) sont représentées dans le Top 10. « Même après la période de transition (application des règles de transition pour l’ancienneté avant le 1er janvier Les expatriés doivent souvent s’adapter à un nouveau pays, d’autres habitudes, une autre sécurité sociale. Mais leur forfait d’assurance s’adapte-t-il automatiquement? En Europe, il n’y a pas d’uniformité dans les soins publics, mais 2 grands systèmes : celui du remboursement et celui des soins en nature. Les assurances maladies privées ont dans chaque pays soit un système complémentaire, soit une solution alternative. Cette assurance intégrale (remboursement dès le premier euro) offre partiellement une double couverture avec la mutualité. Cela peut être éliminé par une assurance complémentaire, mais ces garanties varient par pays, et l’assurance n’est pas portable d’un pays à l’autre. Par contre, le plan Caméléon s’adapte automatiquement. Lancé en 2010 par Expat & Co, un souscripteur d’assurances spécialisé dans des solutions pour la personne internationalement mobile (expatriés, étudiants internationaux, voyageurs d’affaires). L’assuré reste dans la même police qui s’adapte à la situation. Avantages : économies de prime (jusqu'à 60 %), pas de perte de temps pour RH à la recherche d’un assureur dans chaque pays, continuité pour l’expatrié, couverture (partielle) pour des conditions préexistantes, choix libre du médecin/hôpital. L’assurance Europat Local Plus d’ Expat & Co couvre les frais médicaux ainsi que : assistance expatrié, assistance voyage, accidents privés et/ou de travail, etc.. Plus d’infos : www.expatinsurance.eu BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 11
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La 5G n’est pas une 4G augmentée ENTRETIEN AVEC MARC LAMBOTTE, CEO D’AGORIA La 5G ne sera pas une 4G dopée mais une nouvelle technologie qui permettra d’exploiter pleinement le réseau internet lui-même avec, à la clé, une numérisation globale de la société. Mais à l’heure où l’Europe demande de s’aligner pour ce qui pourrait être une des plus importantes courses au leadership technologique des années à venir, Bruxelles refuse de prendre place dans les starting-blocks… Didier Dekeyser L a 5G permet de traiter un nombre beaucoup plus important de données qu’actuellement, ce qui offre l’opportunité d’inclure massivement les objets dans un environnement entièrement connecté. Une voiture, par exemple, peut-être plus ou moins connectée aujourd’hui et traquer des déplacements, suggérer de trajets, éventuellement être dirigée d’un point à un autre ; mais demain, une voiture connectée en 5G, ce sera un autre monde : la véritable autonomie lui sera enfin acquise car ses mouvements pourront interagir avec ceux des autres voitures autonomes et ses déplacements participeront, en tant que création de data in situ, à la gestion en temps réel du trafic local. L’Europe supporte la 5G pour ces promesses de développement économique et a demandé que chaque pays choisisse une ville où s’effectuera le déploiement de cette nouvelle norme. Plus que logiquement – c’est une capitale et c’est celle de l’Union – Bruxelles semblait prédestinée à être l’étendard national ; c’était sans compter nos normes d’émissions hyper-strictes, et bien sûr nos taxes, ce qui fait qu’à ce jour il est techniquement impossible d’installer la 5G chez nous… Pour Agoria, qui fédère les entreprises « qu’inspire la technologie », c’est évidemment inacceptable. Son CEO, Marc Lambotte, nous parle des opportunités en jeu. Beci : Bruxelles traite les ondes avec méfiance ; a-t-elle tort de ne pas vouloir être la première à expérimenter une technologie bien différente de celle de la 4G ? Les fréquences sont différentes, les connexions plus nombreuses et 12 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 permanentes, le nombre d’antennes multiplié, leur puissance accrue… Marc Lambotte : La norme OMS s’élève à 41,2 V/m. 22 États membres de l’UE sur 28 appliquent cette norme, également recommandée par la Commission européenne. La Flandre a déjà adopté une norme quatre fois plus stricte (20,6 V/m). Bruxelles, avec 6,01 V/m, estaujourd’hui cinquante fois plus stricte – la plus stricte au niveau de l’UE ! Cette norme n’est déjà pas suffisante pour la 4G, vu le quasi doublement de l’utilisation des data chaque année. Pour pouvoir mettre en œuvre la 5G sur Bruxelles, nous demandons de suivre au moins la norme flamande, ce qui semble très raisonnable et respecter largement le principe de précaution. Ce qui est dramatique, c’est non seulement que l’on va passer à côté d’opportunités de développement économique dont vont profiter la plupart des grandes villes d’Europe, mais qu’en outre, par atermoiement politique, nous accumulons un retard que nous ne pourrons que de plus en plus difficilement rattraper. Gardons aussi à l’esprit que les entreprises qui souhaitent investir dans les possibilités qu’offre la 5G ne vont pas attendre un éventuel consensus politique, dont le contenu ne sera peut-être même pas celui dont elles ont besoin ; en conséquence de quoi elles investiront ailleurs, tout simplement. Dans l’optique d’une régularisation de la situation, il faut aussi tenir compte des lenteurs administratives – hélas – habituelles pour obtenir les autorisations d’effectuer les travaux d’infrastructures nécessaires au placement des nouvelles antennes, et de la problématique des taxes communales sur celles-ci. On traîne et © Thinsktock Caractéristiques de la 5G on risque simplement de rater le coche. Quelle plus-value la 5G promet-elle à notre économie ? Le passage à la 5G devrait s’imposer de facto car nous consommons de plus en plus de données. La numérisation permettra d’augmenter la productivité des entreprises Nous accumulons un retard que nous ne pourrons que de plus en plus difficilement rattraper. Marc Lambotte, CEO d’Agoria et donc de maintenir ou améliorer leur compétitivité, en particulier à l’international. Ce qui veut dire le maintien ou le développement de nouveaux emplois. Mais, surtout, elle permettra la création de nouveaux produits et services. Citons tout ce qui est lié à la thématique des smart cities (que nos gouvernants réticents à la 5G érigent pourtant en objectif, et qui intègre notamment la Communications entre une grande quantité d’objets : Cela nécessite une couverture étendue, une faible consommation énergétique et des débits relativement restreints. L’apport annoncé de la 5G par rapport aux technologies actuelles réside dans sa capacité à connecter des objets répartis de manière très dense sur le territoire. Connexion en ultra haut débit avec uniformité de la qualité de service : Ceci concerne toutes les applications et tous les services qui nécessitent une connexion toujours plus rapide, pour permettre par exemple de visionner des vidéos en ultra haute définition (UHD-8K) ou de « streamer » sans fil des applications de réalité virtuelle ou augmentée. Communications ultra-fiables pour les besoins critiques avec une très faible latence, pour réactivité accrue : Ceci regroupe les applications nécessitant une réactivité extrêmement importante ainsi qu’une garantie très forte de transmission du message. Ces besoins se retrouvent principalement dans les transports (temps de réaction en cas de risque d’accident, par exemple), dans la médecine (téléchirurgie) et, de manière générale, pour la numérisation de l’industrie. BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 13 © Agoria
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THINK TANK question de la mobilité dont Bruxelles n’arrive pas à se dépêtrer !) ; la connexion des objets, qui offre la voie à de nouvelles activités ou de nouvelles façons de les vivre ; l’intelligence artificielle qui ne pourra pleinement se déployer que grâce à un réseau ultra-performant ; la vidéo interactive en ultra haute définition et sans latence, qui ouvrira la voie à une chirurgie de précision, à distance si nécessaire ; etc. On parle en fait de numérisation globale de l’ensemble de l’économie, de la société et des pouvoirs publics1 : est-ce ce train-là que nous allons rater ? D’autres le prennent déjà : de nombreux projets-tests ou investissements 5G sont aujourd’hui en cours ou planifiés, comme en Corée du Sud, en Chine, aux USA ou, plus près de nous, en France où neuf métropoles ont été sélectionnées pour tester la technologie cette année. Une des raisons pour lesquelles la Commission européenne pousse les États membres à avancer, c’est précisément pour que l’Europe puisse se positionner sur ces nouvelles technologies face à la concurrence internationale. Avoir un leadership technologique est essentiel. La 5G exigera une multiplication des antennes que les communes taxent exagérément ; comment franchir l’obstacle ? Les opérateurs télécom sont prêts à investir 150 millions dans ce développement pour optimaliser les réseaux existants et construire de nouvelles infrastructures. Or, les taxes sur les antennes pèsent sur les investissements. Il est indispensable que les communes suppriment d’abord l’imposition des antennes, en collaboration avec la Région bruxelloise. N’y a-t-il pas danger à être ultra-connecté ? Avec une technologie bien plus complexe, les risques d’une panne peuvent devenir systémiques. Comme toute nouvelle technologie, à côté des progrès et avantages rendus possibles, de nouveaux risques émergent. La technologie peut aussi limiter ces risques par de nouveaux développements. La 5G va-t-elle créer de l’activité ? Quid d’un effet inattendu, comme la disparation de milliers de commerces due à Amazon ? Bien sûr que la 5G va créer de l’activité ! Les opérateurs télécom annoncent déjà 1.500 emplois directs et autant indirects. En plus, il y a aura la création de nouveaux produits et services liés à la 5G. Maintenant, oui, d’autres activités vont disparaître ou vont évoluer suite à la 5G. Mais, plus vite la Belgique adoptera cette nouvelle technologie, plus elle aura un avantage sur d’autres pays et donc de développement économique et de l’emploi. ● Numérisation de l’industrie ou digital manufacturing Les entreprises manufacturières doivent pouvoir répondre à l’évolution de la demande sur le marché, le but ultime étant la capacité de produire en lot d’une seule unité à la demande. Pour cela, elles doivent « reconfigurer » leurs systèmes de production pour les rendre plus flexibles, pour intégrer des fonctionnalités d’auto-apprentissage, pour assurer une adaptation maximale aux aléas de production, etc. Cela nécessite des progrès à la fois sur le plan de l’organisation et sur celui de la technologie. Les Cyber Physical Systems sont les modules qui permettent d’établir la liaison entre les différents composants d’un système de production intelligent. Dans l’usine de l’avenir, les processus opérationnels sont numérisés et connectés via internet. L’impact des différentes options dans le processus de décision est évalué au préalable. ? 1G First analogue mobile signal, calls only 2G Text Messaging introduced Hi 1 https://press.agoria.be/secteur-telecoms---besoin-dun-new-deal# 14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 3G Mobile data introduced 4G Mobile Data-Focused 5G ????? © Vodafone La Semaine des Entrepreneurs 23-26 avril 9 thèmes 10 villes 100 orateurs Venez échanger des idées et vous créer de nouvelles opportunités Les partenariats avec d’autres entreprises, les millennials sur le lieu de travail, l’entreprise durable, start & scale up ! … Voici quelques-uns des thèmes abordés lors de la Semaine des Entrepreneurs. Inscrivez-vous aux conférences qui vous inspirent et élargissez votre réseau grâce aux moments de networking. Parlons opportunités. ing.be/entrepreneurs « La Semaine des Entrepreneurs » : conférences gratuites organisées par ING Belgique du 23/04/2018 au 26/04/2018 inclus dans différentes villes de Belgique (Bruxelles, Gand, Ostende, Anvers, Waregem, Genk, Louvain, Suarlée, Seraing et Frameries), réparties chaque jour entre 12h30 et 21h00. Participation sans obligation d’achat d’un produit ou service d’ING. Inscription uniquement possible via ing.be/entrepreneurs. Offre sous réserve du nombre de places disponibles auprès d’ING Belgique, maximum 150 places par conférence. ING Belgique SA – Banque – avenue Marnix 24 – B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA : BE 0403.200.393 –BIC : BBRUBEBB – IBAN : BE45 3109 1560 2789. Courtier d’assurances inscrit à la FSMA sous le numéro 12381A. Éditeur responsable : Marie-Noëlle De Greef – Cours Saint-Michel 60 – B-1040 Bruxelles.
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THINK TANK Depuis plusieurs années, l’expression « growth hacking » a été popularisée par un responsable de Dropbox et s’applique également désormais au sein d’entreprises « traditionnelles ». La littérature sur le growth hacking s’est étoffée et de nombreuses méthodes peuvent s’appliquer à notre marché. OPEN SOURCE Stefan Ifrim, consultant growth hacking Growth Hacking : oser le web Pour se faire une place dans un marché ultra concurrentiel, de plus en plus de sociétés font ce qu’on appelle du « growth hacking ». Littéralement traduit par « pirater la croissance ». Le mot est sur toutes les lèvres, mais concrètement, de quoi s’agit-il ? Tout droit venu des États-Unis, le growth hacking est un ensemble de procédés marketing utilisés par des start-up de l’économie digitale. Développé par les grands acteurs digitaux américains, le growth hacking a pour objectif d’apporter une croissance exponentielle avec peu de moyens. Dans la Silicon Valley, où des start-up ont fait fortune, le growth hacking est devenu un métier à part entière. La mission du growth hacker est d’optimiser les « metrics AARRR » (acquisition, activation, rétention, referral et revenu), en mettant en place des expériences lui permettant de faire grandir son entreprise, puis de les systématiser. Le test est donc l’un des premiers leviers du growth hacking. On teste tout ce que l’on fait sur le web, encore et encore. De la taille et la couleur de la police, en passant par l’heure à laquelle les mailings sont envoyés et les pages Facebook mises à jour. La clé de la réussite : tester jusqu’à trouver la formule qui marche. Et c’est là que, parfois, le bât blesse. Car si l’Américain a une aversion pour la perte et se dit qu’il a beaucoup à gagner en testant un maximum de choses, l’Européen, lui, a peur de passer pour incompétent en testant sans cesse de nouvelles choses. 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 BECI - Brux Parmi les axes du growth hacking, on retrouve en premier lieu la gestion de votre site web. Aujourd’hui, si vous n’existez pas sur le web, vous n’existez pas du tout. Pour mieux gérer son site web, la première chose à faire est de le rendre visible. Pour vous faire connaître, avoir une page Google Business, Facebook, Yelp, TripAdvisor, Brussels Life... est indispensable. Ces sites sont autant de relais qui rendront votre activité ou vos produits visibles, n’importe où et à n’importe quelle heure, et qui permettront à vos clients potentiels d’entrer en contact avec vous. Connaissez-vous encore des clients qui réservent un hôtel ou un resto sans lire les critiques, des gens qui achètent sur le web sans consulter les avis des autres consommateurs ? Non. Nous non plus. Aussi, votre présence sur ces sites est indispensable. Dans cette optique, surtout en B2B, les publicités Facebook ou Google Adwords sont devenues extrêmement efficaces. Vous pouvez, pour quelques euros, tester la formule et trouver des leaders d’opinion qui comprennent ce que vous vendez. Enfin, on le dit et on le répète, les réseaux sociaux – correctement utilisés - peuvent s’avérer extrêmement puissants pour trouver des clients. La formule Jab jab jab hook, par exemple, consiste à utiliser son profil personnel, y ajouter un maximum de clients potentiels et communiquer trois fois sur des sujets complètement aléatoires. Après – et seulement après – vous pouvez communiquer sur votre business. La méthode du growth hacking est donc testée et approuvée. L’un des grands défis à relever pour réussir le pari growth hacking reste de recruter la bonne personne. On n’embauche pas un growth hacker comme on embauche un comptable, un juriste ou un ingénieur. Très peu de gens sur le marché du travail disposent de l’expérience requise et surtout du feeling nécessaire. Le métier de growth hacker est différent selon le secteur concerné et évolue en permanence. Les techniques utilisées aujourd’hui ne seront probablement plus efficaces dans quelques mois. Il faut donc embaucher des candidats qui ont en quelque sorte le web dans la peau et voient internet comme un outil d’aide et de croissance. Si le candidat que vous avez devant vous veut tester des choses et oser sur le web, donnez-lui l’environnement pour le faire et aidez-le à se former. Le bémol : certaines techniques de growth hacking – comme la récupération d’adresses mail ou les faux comptes sociaux – sont à la limite de la légalité ou de la déontologie. Mais d’autres sont tout à fait légales et il serait dommage de ne pas en profiter. Alors, prêts pour l’aventure ? VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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THINK TANK Attirer les commerces au lieu de les chasser ! Disposer de commerces variés dans les quartiers contribue à l’attractivité de la ville, c’est un enjeu sur lequel tout le monde semble s’accorder. Et pourtant, dans la pratique, beaucoup de commerçants ne se sentent non seulement pas encouragés et stimulés mais, au contraire, entravés et mêmes minés dans le maintien de leur activité. Pas un jour ne se passe sans que l’un ou l’autre commerce ne se retrouve aux abois en raison de chantiers mal planifiés ou qui traînent en longueur. Le commerce en devient peu ou pas du tout accessible durant une période largement supérieure aux prévisions. Même lorsque le quartier n’est pas directement impacté par des travaux de voirie, ceux qui affectent les autres zones de la ville ont pour effet de décourager les déplacements des clients, spécialement lorsqu’il s’agit de rejoindre le centre-ville. Une bonne partie de cette clientèle se rend au centre-ville dans le cadre d’une sortie : restaurant, offre culturelle, shoping. Et c’est ce public-là qui, pour de nombreux commerces, a largement disparu. Au point de devoir fermer boutique et de devoir déménager vers des cieux plus cléments. B. Russel Vous aussi, vous voulez témoigner d’une situation aberrante ou d’une décision injuste dans votre parcours d’entrepreneur ? Contactez-nous via er@beci.be ou appelez la rédaction au 02 643 78 44. Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Trop is te veel THINK TANK POUR OU CONTRE Le droit de vote des étrangers aux élections régionales Les résidents étrangers (35 % de la population bruxelloise) ont déjà le droit de vote aux élections communales, qu’ils pourront de nouveau exercer en octobre 2018... bien qu’ils soient peu nombreux à le faire en pratique. Y a-t-il un sens à étendre ce droit aux régionales dès 2019 ? Pour tous les étrangers, les ressortissants européens, ou pas du tout ? Le débat est (re)lancé. Cédric Lobelle Henri Goldman, rédacteur en chef de la revue Politique En 1992, le Traité de Maastricht crée la citoyenneté européenne et accorde le droit de vote à tous les résidents européens aux élections locales. En 2004, emboîtant le pas à l’Irlande et à la Suède, au Danemark et à la Finlande, aux Pays-Bas et au Luxembourg, à la Lituanie, à l’Estonie et à la Slovénie, à la Hongrie et à la Slovaquie, la Belgique étend ce droit à tous ses résidents issus de pays tiers après 5 ans de résidence. Ainsi, la moitié des États de l’Union Européenne, dont le nôtre, ont considéré que la citoyenneté locale n’était pas forcément liée à une appartenance nationale. Un Espagnol habitant durablement Stockholm n’est pas obligé de renoncer à sa nationalité d’origine pour qu’on tienne compte de son opinion dans la ville où il travaille et paie ses impôts. Le niveau local le plus pertinent, ce sont les villes, qui sont en expansion permanente. En 1975, pour en tenir compte, la Belgique a mis en œuvre une importante fusion des communes, divisant leur nombre par quatre. Dans les villes, cette fusion effaça des frontières qui ne correspondaient plus à rien sur le terrain. Aujourd’hui, quand il s’agit d’élire leur bourgmestre, tous les résidents d’Anvers, de Liège, de Gand, de Charleroi… ont leur mot à dire, quelle que soit leur nationalité. Mais ils ne l’ont pas dans la plus grande ville du pays, Bruxelles, qui reste fractionnée, de façon souvent absurde, en 19 communes qui ont échappé à la fusion. Résultat : des droits de citoyenneté reconnus ailleurs dans le pays ne le sont pas dans la capitale, où pourtant la proportion de résidents étrangers est la plus élevée du pays : 35 % ! Cette anomalie doit être corrigée. Les 415.000 citoyens bruxellois non belges n’ont pas à faire les frais des mauvais compromis politiques qui, à Bruxelles, font obstacle à des réformes de bon sens. D’une manière ou d’une autre, il faut leur accorder le droit de vote à l’échelle de toute la ville, celle où la citoyenneté locale fait le plus sens. Soit, aujourd’hui, aux élections régionales. Alain Destexhe, Sénateur – député bruxellois (MR) Pour les élections communales et régionales, je suis favorable au vote des seuls citoyens membres de l’Union Européenne. Malgré la mondialisation et la diversification croissante de notre société, particulièrement visibles à Bruxelles, la nation garde tout son sens. Une nation, c’est une communauté qui partage un certain nombre de choses : une histoire, des traditions, des usages et – mais pas seulement – des valeurs. C’est aussi, selon la formule de Renan, « un plébiscite de tous les jours ». Même si un nombre croissant – mais pas majoritaire – de Flamands souhaitent un destin séparé, une majorité de Belges se sentent encore Belges et ont lié leur destin, à des degrés divers (politique, sécurité sociale, défense). Contrairement au discours ambiant, « étranger » n’est pas un terme péjoratif. Un étranger, c’est celui qui est différent, qui – précisément – n’a pas la même histoire, les mêmes traditions, les mêmes usages (de la politesse à la façon de se comporter en public ou de traiter les femmes). Étant, par définition, différent, l’étranger, qui ne fait pas partie de la communauté politique, ne doit pas disposer du droit de vote, droit qui appartient à cette communauté politique, à quelque niveau que ce soit. Cependant, depuis 60 ans, nous tentons de rapprocher les peuples européens et depuis une vingtaine d’années, nous construisons une Union qui est aussi politique. Nous parlons même de citoyenneté européenne (alors que la citoyenneté du monde est un concept qui n’existe pas). Pour cette raison, je suis favorable au vote des Européens aux élections communales et régionales (et éventuellement aux législatives, mais cette citoyenneté européenne n’étant pas achevée, il me semble que les domaines régaliens doivent toujours relever politiquement des seuls nationaux). Selon l’adage « No taxation without representation », il serait cependant souhaitable que les fonctionnaires de l’Union Européenne vivant en Belgique soient soumis à la même fiscalité communale et régionale que les Belges. BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 19 © Reporters
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© Reporters Bruxelles fut la première ville industrielle du pays jusque dans les années 1960. Ci-dessus : les ateliers Cail & Halot, à Molenbeek, produisaient des machines à vapeur. URBANISME Cities of Making : pour une nouvelle industrie urbaine Et si les villes étaient l’endroit de tous les possibles, où toutes les fonctions, résidentielles, de service et même industrielles, pourraient trouver leur place dans un esprit de respect et même de complémentarité ? Ce projet n’est pas une utopie. C’est la feuille de route que se sont fixé les initiateurs de Cities of Making. Johan Debière D epuis une trentaine d’années, le secteur industriel a périclité dans la plupart des grandes villes d’Europe. Ce constat est connu. Pourtant, en dépit des aléas économiques, quelques industries, de petite et parfois de grande taille, se sont maintenues dans les villes. Souvent méconnues et invisibles, elles ont survécu à de nombreuses crises. Aujourd’hui confrontées à de nouveaux dangers – technologies galopantes, compétition pour les talents, prix du foncier et cohabitation avec la fonction résidentielle –, elles constituent une fonction « faible », voir menacée. Cette menace s’est accélérée à Bruxelles avec la mise en œuvre en 2013 du PRAS dit « démographique », qui autorise l’installation de logements sur d’anciennes ZIU (zone d’entreprises en milieu urbain ou Zones d’Industrie Urbaine), tout en y maintenant de l’activité industrielle. Mais laquelle ? Et comment ? C’est à cette question que s’est attelé le consortium Latitude/ULB/ VUB/Beci. Une étude tridimensionnelle Le projet a germé dans les méninges d’Adrian Hill, un chercheur d’origine australienne, dépité de ne pas trouver à Bruxelles une définition claire de la « ville productive ». Face à ce constat, il a préparé un projet européen et obtenu un budget pour mener une étude dont l’objectif est d’identifier les bonnes conditions pour permettre le (re)développement d’une industrie urbaine, résiliente, innovante et adaptée aux contraintes imposées par le milieu urbain. La particularité du projet, qui s’étend sur une trentaine de mois depuis avril 2017, est de se dérouler en paral20 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Audi Brussels est aujourd’hui l’un des rares employeurs industriels en Région bruxelloise. lèle dans trois villes européennes touchées par la désindustrialisation : Rotterdam, Londres et Bruxelles. Ces trois villes concentraient autrefois un mélange d’activités industrielles, de service et de zones dédiées à l’habitat. Depuis la deuxième moitié du 20e siècle, cette mixité a eu tendance à se réduire au profit des activités de services et du résidentiel, les activités productives étant rejetées à l’extérieur des zones urbaines. Pour les passionnés d’urbanisme comme Lise Nakhlé, conseillère urbanisme/immobilier chez Beci, cette situation est doublement dommageable : « La ville est un écosystème où chaque élément a son importance. Ejecter de Bruxelles un acteur industriel qui apporte quelque chose d’essentiel au métabolisme urbain peut avoir des conséquences directes et indirectes très dommageables ». © Reporters THINK TANK Une approche académiques basée sur une analyse de terrain Initié dans le cadre d’un plan de « renaissance industrielle » et dans le cadre d’initiatives de réindustrialisation clairement inscrites dans la mouvance du Circular Economy Package & Industry 4.0 (lire à ce sujet la très intéressante contribution de Jan-Willem van den Beukel, Global Circular Economy Lead for Sustainability chez PwC1 ), Cities of Making explore les potentialités d’une activité productive intégrée selon trois angles spécifiques : les technologies pour Rotterdam, l’aspect spatial pour Londres et la gouvernance pour Bruxelles. « Plutôt que de considérer qui peut prendre place où, Cities of Making s’attache à établir une grille d’analyse permettant de déterminer comment chacun peut prendre place dans une zone déterminée », explique Lise Nakhlé, qui est chargée de représenter Beci au sein de Cities of Making aux côtés de chercheurs de la VUB et de l’ULB. Face au besoin d’entrer en contact avec des acteurs de terrain, Beci a rejoint le consortium. Son rôle est d’accompagner les acteurs académiques dans les entretiens, de faciliter la communication, d’organiser leur implication directe dans le projet et de diffuser les résultats, notamment auprès des pouvoirs publics. Les résultats de l’étude peuvent en effet venir enrichir le Plan Industriel, lancé par le Gouvernement conformément aux accords partagés dans le cadre de la Stratégie 2025. Boîte à outils À la lumière de cette radiographie, les décideurs disposeront ainsi d’un point précis de la situation actuelle en matière d’industrie locale, mais aussi des éléments favorables pour le redéploiement d’activités industrielles, les opportunités de développement, les contraintes et les freins, notamment législatifs mais pas seulement, la capacité d’innovation... « L’identification des leviers qui permettraient l’essor d’une nouvelle activité industrielle en milieu urbain se fera en travaillant sur trois éléments indissociables que sont la planification de la transition, les technologies et l’articulation territoire/bâtiments », ajoute encore Lise Nakhlé. Au-delà d’un état des lieux, il est prévu de réaliser une boîte à outils destinée tant aux autorités publiques, pour les aider dans le processus décisionnel, qu’aux entreprises souhaitant s’installer, rester ou se développer en milieu urbain. Ces outils seront testés sur des entreprises et dans des zones pilotes. Objectif : identifier les bonnes conditions pour permettre le (re)développement d’une industrie urbaine, résiliente, innovante et adaptée aux contraintes imposées par le milieu urbain. « Par ‘industrie urbaine’ on entend les activités productives au sens large, y compris certaines activités artisanales », détaille encore la conseillère Beci. Il est donc vain d’agiter le spectre d’une usine Seveso ou de l’activité industrielle hyper-polluante... « Au contraire, l’objectif est plutôt d’implémenter concrètement des activités en accord avec les ambitions régionales en matière d’économie circulaire et de revitalisation urbaine. Il s’agit de favoriser les projets permettant la mutualisation de certains flux et services, tout en reconstruisant les liens avec le territoire et la communauté locale », ajoute Laura Rebreanu, coordinatrice développement durable chez Beci, qui prend également part au projet. « L’économie circulaire offre de très nombreuses possibilités d’un redéploiement industriel, liées à la valorisation locale de ressources, l’échange de flux, mais aussi des nouvelles technologies comme l’impression 3D, qui fait partie de circuit de réutilisation et recyclage des matières ». Les besoins des entreprises trop peu rencontrés Au-delà des considérations spatiales, le maintien de l’industrie se joue aussi sur le plan d’une main-d’œuvre qualifiée. Le développement des technologies appelle des compétences spécifiques, trop souvent ignorées. Et à Bruxelles, les talents vont font souvent défaut, en dépit d’un taux de chômage élevé. Pourquoi ce décalage ? Lise Nakhlé a bien sa petite idée : « Aux Pays-Bas et en particulier à Rotterdam, avec le projet RDM2 , les autorités publiques sont visionnaires, plus favorables à l’émergence de partenariats de type public-privé. À Bruxelles, le fait que des entreprises décident de financer elles-mêmes du matériel pour permettre aux jeunes en apprentissage de suivre des formations est assez symptomatique de l’ambiance dans laquelle on vit pour l’instant. C’est d’autant plus problématique que de gros employeurs bruxellois comme Audi ou comme la Sabca recherchent en vain des profils adaptés pour pourvoir des emplois essentiels au développement de leurs activités. Espérons dès lors qu’inspirées des initiatives étrangères, et bien renseignée quant à ses besoins spécifiques, Bruxelles se forge une vision concrète de l’industrie qu’elle souhaite voir prospérer et se dote des outils pour y parvenir ». ● Plus d’info : http://citiesofmaking.com Contact : Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme Beci - lna@beci.be, +32 478 998 957 1 http://pwc.blogs.com/sustainability/2017/06/industry-40-as-an-enabler-of-the-circular-economy.html 2 Voir Bruxelles Métropole n° 32, février 2018. BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 21
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THINK TANK MOBILITÉ La mobilité 2.0 s’installe au 500 avenue Louise Mo, le nouvel espace pop-up dédié à la mobilité urbaine, a ouvert ses portes le 28 mars dernier. Si vous êtes à la recherche de solutions ou d’inspiration pour mieux faire circuler les biens et les personnes à Bruxelles, une visite s’impose. Johan Debière E n ouvrant Mo, l’espace pop-up entièrement dédié aux solutions de mobilité pour mieux faire bouger les entreprises et les citoyens à Bruxelles, Beci et ses partenaires ont pris une initiative qui les distingue peut-être sur le plan mondial, sûrement européen et assurément au niveau belge. « Chez Beci, cela fait des années que nous travaillons sur la mobilité », rappelle Ischa Lambrechts, conseiller mobilité chez Beci. « Ce thème revient systématiquement parmi les priorités des entrepreneurs dans les baromètres que nous réalisons tous les six mois. Lors de la dernière édition, les sondés étaient même 90 % à affirmer que la situation de la mobilité à Bruxelles était pire encore que les années précédentes. » En fonction de ce constat, Beci et ses partenaires ont voulu aller de l’avant. Des travaux de rénovation au rezde-chaussée de Beci, temporairement vacant, leur ont offert une opportunité : celle de concentrer en un seul endroit, sur le terrain, l’ensemble des ressources nécessaires à une meilleure circulation des biens et des personnes sur le territoire de Bruxelles-Capitale. Qui plus est, en bénéficiant d’une localisation favorable sur l’avenue Louise, donnant au projet une magnifique visibilité. « Au sein des entreprises, de nombreuses personnes, comme les mobility managers ou les HR managers, veulent trouver des solutions pour mieux armer leurs travailleurs face aux problèmes posés par la mobilité. Mais souvent, leurs recherches sont laborieuses. Des solutions sont disponibles, mais elles sont éparpillées. Et une fois qu’elles ont été identifiées, il faut parfois faire la démarche de comprendre quels intérêts spécifiques elles présentent pour les entreprises », poursuit Ischa. Le pop-up serait-il donc en passe de devenir le onestop-shop de la mobilité des entreprises à Bruxelles ? « Il s’agit d’un espace pop-up avant d’être un shop. Grâce à Mo, Beci accélère la transition vers une mobilité durable en promouvant des solutions concrètes », ajoute Jean de Renesse (Spacious Agency), consultant 22 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 auprès de Beci dans le cadre du projet de transformation « The Cham ». « Mo est une collection d’entrepreneurs et d’entreprises innovantes qui, durant six mois, collaborent dans une atmosphère ouverte pour trouver des solutions aux grands défis de la mobilité bruxelloise. L’innovation et la collaboration sont des piliers fondamentaux pour la création de nouvelles formes de mobilité. L’avenir durable que nous recherchons exige une planification complexe. C’est pourquoi nous avons développé Mo : pour aller plus loin que les ‘quick wins’ et les ‘best practices’ qui, parfois, sont estimés superficiels. » Futur pôle d’incubation ? Par-delà le rôle pédagogique et explicatif que peut jouer le pop-up, Mo sera aussi un endroit où bouillonneront les idées et les concepts nouveaux dans le domaine de la mobilité. « On pourra y organiser des tables rondes sur ces thèmes, faire des démonstrations, proposer des formations, faire naître des synergies voire même porter des projets », explique encore Ischa Lambrechts. Le potentiel et les sujets à exploiter sont très nombreux. On pense bien évidemment aux différents concepts de voitures, de vélos ou de scooters partagés, mais aussi aux applications qui permettent de mieux circuler, de trouver plus facilement une place de parking, de mieux exploiter l’énorme potentiel de la multimodalité etc. Et de s’engager plus activement encore dans la smart mobility en tablant entre autre sur le développement du concept de data sharing. À cet égard, il est utile de préciser que deux startups seront hébergées pendant cette période de six mois. « Elles auront l’occasion d’affiner leur business plan et de préparer la mise sur le marché de leurs solutions respectives. Et si nous voyons qu’un incubateur mobilité peut avoir du sens, nous pourrions poursuivre l’expérience et accueillir ensuite de nouveaux ‘incubés’ dans ce domaine de la mobilité. » ● Plus d’info : Ischa Lambrechts, conseiller mobilité Beci ila@beci.be, 02 563 68 59 Cliquez, louez, ‘‘ partez ! ’’ Kate Europcar Business IN BELGIUM Devenez client en 3 minutes sur europcar.be
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THINK TANK ENSEIGNEMENT Pacte d’excellence : ce que pensent les entreprises du tronc commun À l’initiative de la Fondation pour l’Enseignement, du club DRH de Beci et de l’Union Wallonne des Entreprises, une enquête menée auprès de 57 représentants de grandes entreprises en Fédération Wallonie-Bruxelles a permis d’appréhender les attentes du patronat quant au futur tronc commun polytechnique et pluridisciplinaire. Ophélie Delarouzée L’ heure est à la définition des contenus dans les groupes de travail. La Fondation pour l’Enseignement en démarre un en parallèle sous l’intitulé « Métiers », pour encadrer la formation continue des professeurs, en premier lieu avec des représentants des réseaux mais le groupe s’ouvrira progressivement aux autres acteurs de la société. Si le temps de l’enseignement est long, les entreprises semblent parfois impatientes de voir le changement s’impulser et porter ses fruits. Il ressort de l’enquête des attentes en adéquation avec la direction prise par le Pacte pour un enseignement d’excellence et des constats assez sévères sur les compétences actuelles des jeunes. Ces mauvaises notes attribuées par les entreprises se reflètent déjà dans le taux d’embauche, selon Erick Thiry, responsable et coordinateur du club DRH de Beci : « À Bruxelles plus particulièrement, il y a un delta énorme entre les offres d’emplois et le nombre de demandeurs d’emploi ». Lors du symposium sur le tronc commun, organisé fin février par la Fondation pour l’Enseignement, il a également été remarqué qu’une croissance de 400.000 emplois était attendue entre 2015 et 2025 en Belgique, mais que la part des emplois peu qualifiés passerait de 18 à 12 %. Insuffler l’esprit d’entreprendre et miser sur les Stem Les sondés ont fait état à 89 % de lacunes en langues étrangères et à 82 % d’un manque de compétences entrepreneuriales. Les entreprises estiment à 79 % que les élèves de l’enseignement qualifiant ne sont pas assez bien préparés aux Stem (Sciences, Technologies, Engineering & Mathematics) et ce taux reste élevé (63 %) pour l’enseignement général. Leurs attentes prioritaires se situent au niveau des savoir-être (à 85 %) et des savoirs de base (français, mathématiques et sciences), à 83 %. Les entreprises suggèrent d’intégrer aux programmes la gestion de projets (93 %) et l’éveil aux technologies, dont le numérique (78 %). Ces données traduisent sans équivoque la demande des entreprises d’inclure des matières nouvelles, promptes à stimuler l’esprit d’entreprendre. Elles reflètent aussi une critique quant à la maîtrise des connaissances de base à la sortie de l’enseignement, prérequis 24 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Lors de vos contacts professionnels avec les jeunes issus de l’enseignement secondaire, constatez-vous que les acquis de base dans les matières ci-dessous sont suffisants ? Compétences entrepreneuriales/transversales Oui 4% Sans avis 14% Non 82% indispensables dans le monde professionnel, d’après Erick Thiry : « Il y a des faiblesses en français et de grandes lacunes dans les langues étrangères, ce qui est particulièrement problématique dans un pays qui est ‘cross-border’ et qui fait du business avec tous les pays voisins ». Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’Enseignement, relève que le renforcement des savoirs de base est un préalable au développement des Stem : « La connaissance des Stem et leurs applications technologiques nécessitent en réalité un bon ancrage des savoirs de base. Les élèves de l’enseignement technique et professionnel s’y sont actuellement retrouvés en grande partie par défaut. Cette dynamique résulte d’une orientation négative et doit être renversée ». Avec 12 % de diplômés en sciences et en sciences appliquées en Belgique francophone, loin derrière la moyenne européenne qui reste autour des 22 %, il estime que « si on ne veut pas être demain un pays en décrochage technologique, il faut absolument que les Stem soient pleinement intégrés dans notre système scolaire. On voit bien qu’il y a une trop faible appétence, surtout chez les filles, peut-être parce que les applications de ces options ne sont pas assez bien perçues. Il faut cependant relativiser quelque peu car on observe une tendance similaire ailleurs en Europe, mais ce n’est pas pour THINK TANK Vos attentes prioritaires en tant qu’employeur par rapport au nouveau tronc commun polytechnique & pluridisciplinaire concernent en priorité ? L’acquisition des savoirs-être (ponctualité, respect des autres, travail en équipe, etc...) 10 20 30 40 50 60 70 80 0 autant qu’il ne faut pas essayer d’y remédier. Le système éducatif en Fédération Wallonie-Bruxelles compte par ailleurs parmi ceux qui utilisent le moins les technologies numériques ». Une approche transversale et différenciée Les brillants résultats de la réforme du tronc commun en Ontario ont été présentés lors du symposium. Le nombre d’élèves qui réussissent leur secondaire en 4 ou 5 ans est passé de 68 % en 2004 à 86,5 % aujourd’hui. « On peut y choisir d’apprendre des matières de façon théorique ou pratique et cela réduit le taux d’échec parce que l’on apprend de la meilleure façon pour soi », explique Erick Thiry. « En 2004, les jeunes devaient s’adapter à l’école. Aujourd’hui, c’est l’école qui s’adapte à eux et cela fait toute la différence. Les nouvelles technologies et les matières entrepreneuriales ont également été incluses dans l’enseignement des différentes disciplines. Cela fonctionne : 92 % des élèves trouvent un travail dès la sortie des études. » Olivier Remels remarque que « l’esprit d’initiative, la faculté d’apprendre à apprendre tout au long de sa vie et le numérique seront de la même manière intégrés de façon transversale, outre des référentiels technologiques spécifiques. Il ne faut pas non plus se calquer sur des systèmes scolaires issus d’autres pays, parce qu’on négligerait l’appropriation par les acteurs en fonction de leur contexte local. La force de la réforme en cours tient aussi du fait d’être portée par les acteurs eux-mêmes. L’ensemble des aspects de l’enseignement ont été abordés : de la gouvernance du système en passant par le tronc commun et la prise en compte de l’hétérogénéité des élèves dans les classes, en allant jusqu’à la formation initiale des enseignants. » Les plans de pilotage basés sur l’établissement de diagnostics et d’objectifs propres à chaque établissement permettront de suivre la bonne mise en œuvre de la réforme. Si 80 % des entreprises déplorent la faiblesse des interactions avec le monde de l’école dans l’orientation des 10 20 30 40 50 60 70 80 0 élèves du secondaire, elles affichent volonté de s’investir plus avant, dans un cadre structuré qui reste à définir. « Nous accompagnons une réforme historique qui engage les générations futures », conclut Olivier Remels. « La Fondation pour l’Enseignement continuera dans une logique de progrès à soutenir ces échanges pour faire en sorte que ni l’enseignement, ni les entreprises, ne vivent sur une île déserte ». ● L’acquisition ferme des savoirs de base (dans chacune des disciplines : français, mathématiques, sciences) Le monde scolaire fait-il assez/volontiers appel à vous et aux acteurs socio-économiques en général pour l’informer sur les métiers, les entreprises et les activités humaines en général? Au fondamental (maternelle/primaire) ? Oui 10% Sans avis 18% Non 72% BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 25
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Investir dans des pays « fragiles » ? Oui, avec le soutien de l’Europe ! Une mise de 4,1 milliards d’euros, avec l’espoir de mobiliser dix fois plus d’argent, pour encourager l’investissement privé dans des projets de développement durable, en Afrique subsaharienne et dans les pays voisins de l’Europe. Tel est l’engagement pris par la Commission européenne via le Plan d’Investissement Extérieur (PIE) et son instrument financier, le Fonds Européen de Développement Durable (FEDD). Emmanuel Robert L e PIE, c’est en quelque sorte le « plan Juncker » appliqué au développement des pays d’Afrique subsaharienne et du voisinage européen – bassin méditerranéen et Europe orientale. Le principe est le même : mettre des fonds publics à disposition d’institutions financières partenaires, pour les aider à garantir des opérations, partager les risques et financer des prêts. Bref, débloquer de l’argent et obtenir un « effet de levier ». Le plan Juncker démontre que cela fonctionne : au 1er janvier, il avait déjà permis de lever 257 milliards d’euros (plus de 80 % de l’objectif), pour une mise initiale de 21 milliards en 2015. Dans le cadre du Plan d’Investissement Extérieur, ce sont 4,1 milliards d’euros qui sont alloués au FEDD pour mobiliser 44 milliards d’investissements d’ici 2020. C’est pourquoi l’instrument financier n’est que l’un des trois piliers sur lesquels repose le PIE. Le deuxième pilier est celui de l’assistance technique, afin d’aider les bénéficiaires à développer des projets matures, plus attractifs, davantage susceptibles de convaincre les investisseurs. Le troisième pilier, enfin, concerne le dialogue avec les pays partenaires afin d’améliorer le climat d’investissement et l’environnement des affaires. Une approche intégrée, au profit d’un développement plus inclusif et plus durable. L’un des principaux objectifs du PIE est en effet de créer de l’activité et de l’emploi dans les pays-cibles – bref, améliorer le bien-être des populations et s’attaquer ainsi aux racines des mouvements de migration qui aboutissent en Europe. Les besoins sont en effet criants : selon le Forum économique mondial, il manque 2.500 milliards d’investissements annuels dans les secteurs-clés du développement durable, si l’on veut atteindre les objectifs 2030 des Nations Unies. Le continent africain, à lui seul, aurait besoin de 200 à 1.200 milliards de dollars supplémentaires par an. Mais les investissements directs internationaux dans les pays en développement ont baissé depuis la crise financière de 2008. Pire encore : les pays qui en auraient le plus besoin restent dramatiquement sous-financés. En Afrique, moins de 10 % des investissements internationaux vont aux pays dits « fragiles », moins avancés, touchés par la violence – et encore sont-ils concentrés sur une dizaine de pays, les mieux dotés en ressources. Or, monter un business dans un pays fragilisé coûte jusqu’à trois fois plus cher. Convaincre les investisseurs y est plus difficile ; les risques sont plus importants ; les infrastructures font défaut… 26 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Un portail pour guider les entreprises Et les entreprises ? Encouragées à investir, elles peuvent bénéficier des instruments du PIE à travers les institutions financières partenaires : Banque Européenne d’Investissement, BERD, Banque Africaine de Développement, etc. Les entreprises sont invitées à prendre contact avec ces institutions financières et à s’informer des instruments disponibles. Pour faciliter leur parcours, la Commission européenne a elle-même mis en place un « guichet unique » virtuel : un portail web où poser des questions, demander un financement et proposer des projets. Le secrétariat du PIE réorientera les demandes vers les institutions partenaires. Les projets éligibles doivent concerner les secteurs-clés du développement durable, tels que le PIE les a identifiés dans sa « première fenêtre d’investissement » : ce sont en priorité les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, la lutte contre le changement climatique et le soutien aux TPE et PME, mais aussi l’agriculture soutenable, les villes durables, ou encore la numérisation. ● Pour aller plus loin Voir https://ec.europa.eu/commission/ external-investment-plan_en ; ec-eip-efsd-secretariat@ec.europa.eu Contact : Jean-Philippe Mergen Tél. 02 210 01 77, jpm@beci.be © Thinsktock INTERNATIONAL CHAMBRES BILATÉRALES L’Amérique latine s’installe à son tour chez Beci Avec l’arrivée de chambres de commerce d’Amérique latine (via deux « clusters » regroupant onze pays) en son sein, Beci affirme encore un peu plus sa politique fédératrice. C ontinuer à créer des synergies, favorables à toujours plus d’action économique, tel est l’un des créneaux majeurs de la politique de Beci. C’est dans cette optique que les bureaux du 500 Avenue Louise viennent de se compléter, en attirant trois chambres de commerce bilatérales (Chili, Colombie et Pérou), en plus du « cluster » Euracen, nom d’un groupement de chambres qui couvrent huit économies d’Amérique centrale : Bélize, Costa Rica, République Dominicaine, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama et Salvador. L’ensemble de ces 11 pays équivaut à un PIB total de plus de trois milliards de dollars américains et totalise une population de 270 millions d’habitants. Les trois pays sud-américains sont autant de « poids lourds » par rapport aux pays de l’Euracen, qui se comparent davantage à la Belgique par leur format géographique. Le Costa Rica, par exemple, compte environ 6 millions d’habitants ; le Honduras, 8,7 millions… Erwin De Weerdt, président de l’organe depuis 2014, particulièrement actif sur le terrain depuis de nombreuses années, est un fin connaisseur des différentes sensibilités de ces nations, la plupart étant encore relativement méconnues. « Même si ce sont de petits pays, ils ont parfois des sensibilités assez différentes en fonction des intérêts qui peuvent entrer en ligne de compte. Me concernant, c’est parfois compliqué à orchestrer, mais c’est souvent passionnant ! », déclare-t-il. De nombreuses opportunités Accompagner une chambre telle qu’Euracen au plus proche de ses ambitions coopératives des deux côtés de l’océan, qui sont de booster les activités orientées des PME vers l’économie, le social voire même le tourisme, cela ne peut évidemment que satisfaire M. De Weerdt. « Tout cela va être une formidable occasion pour encore mieux informer les dirigeants de nos entreprises. Car les PME belges souhaitant développer leur business à l’international devraient logiquement trouver l’un ou l’autre intérêt si elles scrutent de plus près les nombreuses et nouvelles opportunités possibles là-bas. En termes d’investissements, mais aussi de regroupements avec d’autres sociétés sur place, car David Hainaut il existe un accord économique bilatéral signé avec la Commission européenne. Ce qui fait que chaque société peut profiter de certaines garanties et de conventions financières non négligeables. » Ayant fêté ses vingt-cinq ans l’année dernière, Euracen avait depuis plusieurs années l’idée de s’installer chez Beci, à l’instar d’autres chambres de commerce. Une centralisation qui offre une occasion supplémentaire de connections de connaissances, d’informations et de services, et qui devrait par ailleurs constituer un solide appui et offrir plus de facilités pour l’ensemble des entrepreneurs bruxelloises. « De plus », indique M. De Weert, « nous bénéficions d’un secrétariat central important, qui peut coordonner le flux d’informations avec les chambres belgo-chilienne, belgo-colombienne et belgo-péruvienne. De quoi offrir d’autres avantages aux membres de Beci. Puis, se retrouver sous un même toit est une opportunité évidente pour offrir une vitrine supplémentaire à ces chambres. Une mise en valeur dont chacun pourra se réjouir ! » Sans oublier qu’à proximité se situent de nombreuses ambassades, bien sûr favorables à ces nouveaux mouvements. « Le fait de bénéficier d’infrastructures, même basiques d’apparence, telles que des salles de réunion, ou de services annexes comme des traiteurs, cela ne va faire que renforcer cet important point de chute pour tout le monde. Tout est à présent bien en place pour effectuer un pas de géant dans le fonctionnement de nos chambres de commerce respectives », conclutil. Une association stimulante, dont ne peut évidemment que se réjouir Beci... ● Plus d’info : Cluster of Chambers for the Pacific Alliance and Central America (CCIBILA) – Anémone Hubert,ccibila@beci.be, 02 643 78 22. BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 27 © Thinsktock
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INTERNATIONAL RÉFORME TVA EUROPÉENNE Vers un nouveau régime définitif, mais pas seulement ! Le 4 octobre 2017, la Commission européenne publiait trois projets de textes visant à lancer « la réforme des règles de l’Union en matière de TVA la plus importante des 25 dernières années »1 . Cette réforme, motivée par des objectifs de modernisation, simplification du système et de lutte contre la fraude, s’articule autour de plusieurs principes fondamentaux exposés ci-dessous. Kim Bar et Aline Wyckmans, Ernst & Young Tax Consultants 1. La mise en place d’un régime définitif pour les échanges intra-communautaires de biens basé sur le « principe de destination » : engagement de longue date, l’idée est d’abolir le régime intracommunautaire actuel applicable aux livraisons de biens B2B et de le remplacer par un système de « taxation à destination ». En d’autres termes, l’exemption pour livraison intracommunautaire et l’acquisition intracommunautaire se verraient remplacées par une nouvelle opération imposable, la livraison « intra-union », taxable dans l’État membre d’arrivée des biens. Il reviendrait dès lors au vendeur d’appliquer, sur sa facture de vente, le taux de la TVA en vigueur dans l’État membre d’arrivée des biens, à moins que l’acheteur ne bénéficie d’un statut d’assujetti certifié (voir ci-après) lui permettant d’auto-liquider la TVA de manière similaire au régime actuel ; 2. Un système d’enregistrement unique (guichet unique) afin de simplifier les obligations TVA des entreprises qui effectuent des opérations transfrontalières. Ce guichet permettrait en effet aux assujettis de centraliser l’ensemble de leurs formalités TVA européennes via un portail unique disponible auprès de leur administration fiscale. Déjà opérationnel pour le secteur des services électroniques B2C, ce guichet deviendrait alors disponible pour l’ensemble des opérations intra-union ; 3. L’harmonisation et la simplification de certaines règles relatives à la facturation afin de permettre aux vendeurs d’émettre des factures conformes aux règles en vigueur dans leur propre pays, même en cas d’échanges transfrontaliers ; 4. L’introduction de la notion d’ « assujetti certifié » : un assujetti rencontrant certains critères pourrait se voir attribuer, par son État membre d’établissement, un « certificat » le reconnaissant comme fiable, digne de confiance, pour l’ensemble de ses opérations TVA au sein de l’Union. Cette « certification TVA » permettrait notamment l’application du mécanisme de l’auto-liquidation dans le cadre des livraisons intra-union, mais ouvrirait également la porte à d’autres simplifications, notamment en matière de stocks en consignation et d’opérations en chaîne. Notons qu’un parallélisme 28 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 peut être fait entre la notion d’assujetti certifié et celle d’« Opérateur Economique Agréé », telle que déjà prévue par la législation douanière aujourd’hui. Si, sur base du calendrier de la Commission européenne, le régime définitif devrait, en principe, entrer en vigueur en 2022, la notion d’assujetti certifié devrait quant à elle voir le jour déjà en 2019, associée par ailleurs à quatre « solutions rapides » visant à améliorer le système actuel en matière de stock en consignation, ventes en chaîne et livraison intracommunautaire (preuve du transport et numéro de TVA de l’acquéreur). Ces différentes propositions sont actuellement à l’étude au niveau du Parlement européen et du Conseil de l’Union. À voir toutefois dans quel délai l’unanimité des États membres pourra être trouvée. D’autres changements déjà adoptés sont par ailleurs attendus dès 2019. On pense notamment aux nouvelles modifications à venir concernant les services électroniques et les ventes à distance, ainsi qu’à la directive sur le traitement des bons. Il conviendra également aux entreprises concernées d’anticiper les impacts TVA liés au Brexit, annoncé pour le 29 mars 2019. Enfin, les entreprises devront également garder un œil à la nouvelle proposition de texte publiée par la Commission européenne le 18 janvier dernier, concernant le régime particulier des petites entreprises. ● 1 http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-3443_fr.htm © Thinsktock INTERNATIONAL PROCHE-ORIENT Liban-Jordanie : des marchés stratégiques Du 7 au 12 mai, une mission économique multisectorielle sera organisée au Liban et en Jordanie par l’Awex, l’Agence wallonne à l’Exportation, en collaboration notamment avec Brussels Invest & Export. Une destination « surprenante » vu le contexte géopolitique actuel dans la région (guerre civile en Syrie, conflit israélo-palestinien). Pourtant, ces deux pays ont beaucoup à offrir aux entreprises. Annabelle Duaut A vec une population de 6,3 millions d’habitants, le Liban possède une économie reposant majoritairement sur l’initiative privée (90 % du PIB) et les importations (80 à 90 % des produits consommés sont importés1 ). Francophone et doté d’opérateurs privés très actifs (immobilier, banques, tourisme, santé, luxe, construction…), le marché libanais est particulièrement accueillant pour les produits européens. Il offre, en outre, une grande ouverture régionale et constitue un tremplin idéal vers les autres marchés moyen-orientaux ou africains. Grâce à des réformes structurelles et à la réouverture progressive des routes commerciales dans la région, le PIB libanais devrait afficher, selon l’agence Moody’s, une croissance d’environ 3 % en 2018. Frontalier de la Syrie, le Liban est un opérateur tout trouvé pour apporter sa contribution à la reconstruction du territoire syrien, et ce dans de nombreux secteurs. Le chantier étant estimé à 220 milliards de dollars, « les entreprises belges pourront passer par le Liban pour se tailler une part du marché syrien »2 . La majorité des infrastructures du pays nécessitant une réhabilitation complète, les secteurs de l’énergie (notamment renouvelable), de la construction et de la santé (tourisme médical, chirurgie esthétique, médicaments) sont ceux présentant le plus d’opportunités pour les entreprises belges. Le potentiel de la Jordanie Avec presque 10 millions d’habitants, la Jordanie est une économie émergente, « tournée vers les services » et « très ouverte au commerce extérieur »3 . Dépendante de l’importation pour une grande partie de ses besoins, elle représente une porte d’entrée importante vers l’Irak, avec qui elle entretient des relations économiques et commerciales très étroites. De nombreuses entreprises irakiennes se sont d’ailleurs implantées à Amman depuis la guerre (2003). Le PIB national est tiré par les services financiers, le tourisme, le commerce, les TIC, l’immobilier.... L’économie jordanienne a été largement libéralisée et privatisée dans les années 2000, période de forte croissance. D’après la Banque Mondiale, la croissance économique annuelle du pays devrait atteindre 2,5 % d’ici à 2020, étant donné la modération des tensions géopolitiques et une modeste hausse des prix du pétrole. Pour les années à venir, les Amman, capitale de la Jordanie, est aussi une porte d’entrée sur l’Irak. principaux enjeux économiques seront liés au développement des infrastructures. La croissance démographique et économique engendre d’importants besoins, auxquels la Jordanie entend répondre dans le cadre de partenariats public-privé. Les secteurs les plus porteurs sont l’eau, les énergies renouvelables, les transports, la construction, les télécommunications et le secteur médical. Dans le cadre d’une politique de responsabilité sociale, depuis l’été 2016, l’UE a assoupli ses règles commerciales avec la Jordanie et augmenté le montant de ses aides directes afin que le pays puisse répondre aux besoins des réfugiés syriens. En contrepartie, la Jordanie s’est engagée à « autoriser des milliers de réfugiés syriens à travailler dans ses entreprises (c’est le cas depuis février 2016, ndlr). Les entreprises jordaniennes employant un certain nombre de réfugiés paieront moins de taxes, ou aucune taxe, sur beaucoup de leurs produits d’exportation à destination de l’UE au cours des dix prochaines années 4 ». En Jordanie, la nouvelle a été perçue par les politiques comme une occasion de transformer la crise des réfugiés en une opportunité économique. Même si l’UE possède un accord de libre-échange avec la Jordanie depuis 10 ans, les règles étaient si strictes que la Jordanie n’avait exporté, durant l’année 2015, que pour 200 millions d’euros de marchandises vers l’Europe. ● 1 http://www.awex-export.be/fr/agenda/jordanie-liban-mission-multisectorielle-2018 2 Idem 3 Idem 4 https://www.lorientlejour.com/article/997701/accord-entre-lue-et-la-jordanie-sur-les-refugies-syriens.html BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 29 © Thinsktock
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Burn-out : à qui la faute ? GÉRER LES TALENTS La rapidité est devenu le maître-mot de nos sociétés hyperconnectées, et le stress généré propage un fléau susceptible de s’abattre sur les travailleurs : le burn-out. Les contours de la responsabilité des entreprises sont ici tracés sous l’angle médical, patronal et syndical. Ophélie Delarouzée P aul Palsterman, secrétaire régional CSC, commence par revenir sur les origines du trouble : « L’acédie était une forme de dépression qui atteignait des moines particulièrement zélés. À un moment, quelque chose cassait, ils ne voyaient plus le sens de ce qu’ils faisaient et cela se traduisait par de la paresse, du relâchement. Ce phénomène a ensuite atteint des professions plutôt altruistes, où il y avait une vocation quelque part : des médecins, des travailleurs sociaux, des professeurs et aussi des employés extrêmement motivés qui se donnent sans compter dans leur travail. » Pour Maryam Bastan, psychiatre responsable de la clinique du stress au CHU Brugmann, il ne s’agit plus uniquement d’une question de profil : « En mettant l’accent sur les personnalités à risques, l’employeur peut considérer que le problème vient de la personne et ne pas remettre pas en question le fonctionnement de l’entreprise. » Elle explique que le burn-out est initialement défini comme un trouble de l’adaptation avec humeur anxieuse ou dépressive et que, sous cette approche, le problème est reporté sur la personne, motif qui a déjà été invoqué par des assurances complémentaires pour ne pas verser d’indemnités. « Maintenant, on se rend compte que toutes les professions sont touchées », poursuit-elle. « Les causes sont souvent les mêmes : une charge de travail importante, une pression dans les délais, une exigence qualitative, une hiérarchie présente de manière parfois rigide, une demande de polyvalence et de disponibilité... Des traits de personnalité tels que le perfectionnisme jouent un rôle dans la survenue du burn-out mais ce type de contexte de travail génère du stress chez tout le monde.». Jean-Claude Daoust, président de la commission sociale de Beci, insiste sur l’importance de distinguer le burn-out dû aux circonstances du travail et la dépression causée par un incident de vie d’ordre privé comme un divorce, une maladie ou un décès : « Pour la personne qui fait un burn-out, on conseille d’arrêter le travail pendant un certain temps, de 30 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 mettre un écran entre sa vie privée et professionnelle. En cas de dépression liée à un accident de la vie, c’est exactement l’inverse. Il est plutôt préconisé de continuer à travailler, après peut-être une courte absence. On s’en sort mieux en continuant à avoir un rythme de vie active qu’en restant chez soi à se morfondre. » Maryam Bastan concède que poser un diagnostic implique de considérer la situation Une réflexion est en cours pour la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. Il faudrait éviter de reproduire la même erreur qu’avec le harcèlement moral. Il faut pouvoir voir l’ensemble des risques psychosociaux Paul Palsterman, secrétaire régional CSC de la personne dans son ensemble, mais fait montre de nuances quant à une catégorisation stricte : « Par expérience je peux vous dire que si, dans les conclusions, un © Thinsktock D.R. TOPIC problème d’ordre privé est mentionné, il y a directement une déresponsabilisation de la part de l’employeur. Les journées s’allongent, les contrats de travail sont plus précaires et les personnes sont un peu prises en otages dans tout cela. Le travail devrait représenter un tiers de notre vie, mais dans la pratique aujourd’hui c’est beaucoup plus. L’équilibre avec la vie sociale, la vie familiale et les loisirs est perturbé. Pour tout gérer, des personnes fonctionnent par exemple avec des douleurs diverses. Dans une tentative de tout gérer, les personnes, dans un premier temps, surinvestissent leur travail et ensuite les symptômes de burn-out apparaissent.» Une réflexion législative en cours De par son expérience avec le harcèlement moral, Paul Palsterman rejoint Jean-Claude Daoust dans l’importance de ne pas non plus tout confondre, mais appelle, comme le Dr Bastan, à traiter la culture d’entreprise dans son ensemble face aux risques psycho-sociaux : « La réglementation sur la protection du travail était au départ centrée sur les ouvriers en contact avec des produits et des machines dangereux. La législation sur les risques psychosociaux a été introduite avec le harcèlement moral. Après un grand nombre d’articles terrifiants sur le sujet, on a introduit tout un arsenal législatif contre le harcèlement moral, mais dans la plupart des dossiers auxquels on était confrontés, on était amenés à dire : ‘oui, vous souffrez au travail, mais ce n’est pas du harcèlement moral’. Aujourd’hui, les représentants officiels du patronat se focalisent sur le burn-out parce que c’est souvent le fait des bons employés. Une réflexion est en cours pour la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. Il faudrait éviter de reproduire la même erreur qu’avec le harcèlement moral. Il faut pouvoir voir l’ensemble des risques psychosociaux, dont le burnout et le harcèlement moral font partie. » Il remarque que la gestion des plaintes vise surtout à inciter l’employeur à aborder la question sur le plan collectif. Les sanctions n’arrivent qu’en bout de course et sont rares : prouver sa maladie est une chose, mais il est difficile d’attester de son lien avec le travail et de mettre en évidence une faute de l’employeur. Jean-Claude Daoust n’est pas favorable à une législation trop contraignante sur le burn-out, étant donné que le problème est spécifique à chaque individu : « On vit dans une société où tout doit aller vite tout le temps. Cela provoque des difficultés, parfois plus pour l’un que pour l’autre. En 20 ou 30 ans, le service du personnel qui était presque un service comptable, qui gérait les paies, a acquis ses lettres de noblesse dans les matières ‘soft’ des ressources humaines et cela doit continuer à évoluer en ce sens. Les départements de ressources humaines sont demandeurs de pouvoir gérer cela sans trop de contraintes légales parce que, bien souvent, les problèmes tiennent quasiment de l’individuel, avec des cas où c’est lié à un chef de département excessif, d’autres où c’est d’abord le caractère perfectionniste d’un employé qui est en cause... » Une entreprise à l’écoute face au stress Paul Palsterman appelle à s’appuyer sur les services de protection au travail et, dans les entreprises d’une certaine taille, sur les comités de protection et de prévention pour analyser l’organisation du travail et éviter l’apparition du risque. Selon le Dr Bastan, donner des formations sur la prévention du burn-out pourra aider les employés à développer des stratégies d’adaptation face au stress, mais cela ne suffit pas : « L’entreprise doit également s’interroger sur sa manière de gérer les équipes et développer une proximité dans la gestion pour faire en sorte qu’elle En 20 ou 30 ans, le service du personnel qui était presque un service comptable, qui gérait les paies, a acquis ses lettres de noblesse dans les matières ‘soft’ des ressources humaines et cela doit continuer à évoluer en ce sens. Jean-Claude Daoust soit plus participative. La réflexion doit se faire dans les deux sens. Il faut reconnaître qu’il n’y a pas une manière unique de bien gérer. En cas de séparation par exemple, l’organisation de la vie change et l’employeur peut en tenir compte ». Face à la nouvelle difficulté des managers d’identifier des signes avant-coureurs, Jean-Claude Daoust propose des pistes à explorer en matière de prévention : « Les délégations syndicales peuvent informer les départements de ressources humaines des cas qu’elles peuvent entrevoir à travers leur présence dans l’entreprise. À ce moment-là, on peut avoir une saine collaboration. Je pense que les évaluations sont aussi des moments opportuns pour examiner si la personne se sent bien dans sa fonction, voire dans son évolution de fonction, si elle accepte de se prononcer parce que cela peut être gênant de parler de ses difficultés. L’évolution de fonction peut aussi être un moment difficile. On peut proposer des formations pour améliorer les compétences et rendre les personnes mieux armées face à leurs responsabilités. » Après un burn-out, il constate davantage de succès quand l’employeur maintient le contact avec le malade pour lui faire sentir qu’il sera le bienvenu à son retour. Tous s’accordent à dire que la reprise doit être évaluée au cas par cas. Elle peut être graduelle, ce qui impacte l’organisation du travail du service concerné ; à un poste différent, si les attributions de l’employé étaient en cause ; ou au même poste, si une réaffectation devait être vécue par l’employé comme un déni de ses compétences. ● 31 © Reporters
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GÉRER LES TALENTS « Chacun est responsable de son niveau de stress » Insomnies, irritabilité, stress, douleurs… Voici autant de signes avant-coureurs d’un burn-out qui doivent vous alerter. Car en tant que travailleur, vous avez, vous aussi, une responsabilité dans la prévention et la gestion du burn-out. Comment pouvez-vous agir à votre niveau ? Deux coaches spécialisées en burn-out se penchent sur la question. L e burn-out touche chaque année de plus en plus de travailleurs. D’après Securex, l’incapacité de travail liée au burn-out aurait coûté près de 8 milliards d’euros en 2017. Dans une société où tout change en permanence, où le rythme de vie – tant professionnel que privé – est effréné et où les sollicitations sont incessantes, de plus en plus de travailleurs craquent. Tant les autorités publiques que les entreprises en sont conscientes et des mesures sont mises en place pour lutter contre le syndrome du burn-out, actuellement toujours pas reconnu comme maladie professionnelle. À côté de cela, tout un chacun, en tant que travailleur, peut aussi agir individuellement, à son propre niveau. Les signes qui ne trompent pas Plusieurs symptômes doivent alarmer le travailleur. Il y a tout d’abord les symptômes physiques, tels que la fatigue, les douleurs, un sommeil troublé, des difficultés digestives, etc. Ils s’associent généralement à des symptômes émotionnels comme l’irritabilité, l’impatience ou l’énervement. Viennent ensuite les symptômes cognitifs liés à l’épuisement (pertes de mémoire, difficultés à se concentrer...) et enfin les symptômes mentaux, notamment la dépréciation de soi ou les pensées négatives. « Bien sûr, nous sommes tous occasionnellement stressés, fatigués ou irrités », commente Stéphanie van de Perre, coache et formatrice chez Growing Attitude. « Ce qui doit alerter le travailleur, c’est quand cela devient récurrent ou permanent et qu’il n’arrive plus à récupérer, même après un week-end ou une semaine de congé. » La difficulté est que la personne qui est dans un processus de 32 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Gaëlle Hoogsteyn burn-out, mais n’a pas encore atteint son point de rupture, est dans une forme de déni. « Le travailleur n’est plus connecté avec ses sensations physiques ni avec ses émotions. S’il a mal au dos, il va prendre un cachet sans chercher à savoir ce qui se cache derrière cette douleur. » En effet, il est reconnu que les travailleurs en burn-out n’arrivent généralement pas à accepter qu’ils vont mal. « L’entourage a donc un rôle très important à jouer dans la prise de conscience de la situation. C’est souvent eux qui doivent tirer Bien sûr, nous sommes tous occasionnellement stressés, fatigués ou irrités. Ce qui doit alerter le travailleur, c’est quand cela devient récurrent ou permanent. Stéphanie van de Perre, Growing Attitude. la sonnette d’alarme », assure Moira Wrathall, coache et formatrice chez The Coaching Hub. Rester connecté à ses émotions « Le processus de burn-out est long et insidieux. Ça ne s’installe pas du jour au lendemain. En prévention, la première chose à faire est donc de prendre soin de soi », poursuit-elle. © Thinsktock D.R. VOUS VOULEZ TRAVAILLER DANS LA COMMUNICATION OU LE DIGITAL ? PERFORMEZ DANS VOTRE FUTUR MÉTIER AVEC L’ECS ET #SUPDEWEB UNE FORMATION ALLIANT THÉORIE ET PRATIQUE ENSEIGNÉE UNIQUEMENT PAR DES PROS. POUR EN SAVOIR PLUS : ecole-ecs.com/bruxelles - supdeweb.com/bruxelles 935 Chaussée de Waterloo, 1180 Bruxelles - +32 2 345 91 66 ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR PRIVÉ FRANÇAIS
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TOPIC En effet, l’homme n’est pas une machine qui peut fonctionner sans jamais se reposer. Et le meilleur moyen d’éviter un burn-out est d’avoir une vie saine et équilibrée. « Chacun devrait prendre le temps d’identifier ce qui lui pompe de l’énergie et ce qui lui en apporte, puis Bien souvent les personnes en burnout sont des personnes très exigeantes envers elles-mêmes, qui ont du mal à être bienveillantes et à lâcher prise. Moira Wrathall, The Coaching Hub veiller à ce que les deux s’équilibrent », conseille-t-elle. Quand on parvient à obtenir cet équilibre, il est plus aisé de passer à travers des périodes de stress intense ou de faire face à des charges de travail ponctuellement plus élevées. Pour la coache, l’individu doit rester au centre de son écosystème, faire le point régulièrement afin de voir si des choses doivent être réorganisées et être à l’écoute de son corps. « Mais c’est plus facile à dire qu’à faire quand on est dans un mode de fonctionnement lié à l’action et aux résultats. Nous sommes peu éduqués à nous connecter aux émotions et au ressenti », ajoute Stéphanie. Se tourner vers un professionnel Dès les premiers signes de burn-out, le mieux est de faire appel à un professionnel. Médecin traitant, médecin du travail, coach interne, personne de confiance, responsable hiérarchique… Toute une série de gens peuvent aider le travailleur. Au final, le diagnostic du burn-out sera toujours posé par un médecin. « Les mentalités évoluent et nous pouvons nous en réjouir », commente Stéphanie. « Le burn-out est vraiment reconnu aujourd’hui dans les entreprises. Le tabou se lève petit à petit. On sait que les personnes en burn-out sont des personnes engagées et motivées. Que ce sont des employés qui se sont donnés à 300 % et se sont épuisés au travail. Il est dès lors aujourd’hui plus facile d’en parler à sa hiérarchie ou aux ressources humaines. Et c’est aussi important de pouvoir être honnête sur la cause de son absence afin que le retour au travail se passe bien. » Time management et gestion du stress En pratique, de nombreuses actions concrètes peuvent être mises en place par le travailleur pour éviter l’épuisement professionnel. Pour les deux spécialistes, la question du time management est primordiale. Il faut se demander comment on gère son temps au travail, mais aussi de façon globale. Il n’appartient qu’au travailleur de décider de ne plus lire ses mails en dehors des heures de travail (ce fameux droit à la déconnexion), de poser ses limites, d’oser dire à son supérieur qu’on ne peut pas prendre ce dossier en plus. Nous sommestous responsables de notre propre niveau de stress. « Si le 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Faites le test ! Dans le cadre de la prévention et de la gestion des burn-out, des nombreux outils voient le jour, notamment de tests en ligne. Citons, par exemple, le Preventing Burnout Test (PBT), lancé sur le marché par Bright Link. Le PBT a pour but de mesurer le niveau d’épuisement professionnel ainsi que les causes qui en sont responsables au travers de 23 indicateurs. Cet outil a une double ambition : offrir un soutien préventif aux individus et aider les dirigeants à mieux cibler leurs priorités en termes de politique de prévention. En pratique, un questionnaire anonyme est envoyé aux employés. Leurs réponses sont centralisées et sécurisées. Chacun reçoit ensuite un rapport confidentiel identifiant son niveau de fatigue chronique, les zones de confort et à moyenne ou haute vigilance. Quant à l’employeur, il obtient une cartographie de risques collectifs lui permettant d’améliorer sa politique de prévention interne. travailleur n’y arrive pas seul, il peut consulter un coach ou un psychologue pour analyser son mode de fonctionnement et apprendre à faire les choses différemment », avance Stéphanie. Le sport et la méditation sont aussi de bons outils pour gérer son stress. Moira confirme qu’il faut prendre le stress en compte de façon holistique et ne pas se limiter à la sphère professionnelle. Elle insiste aussi sur l’importance d’être indulgent envers soi-même : « Mais bien souvent les personnes en burn-out sont des personnes très exigeantes envers elles-mêmes, qui ont du mal à être bienveillantes et à lâcher prise. » Un retour au travail réfléchi Si malheureusement le point de rupture est atteint, la première étape vers la guérison sera le repos physique. Puis, le travailleur devra faire un travail sur lui-même pour pouvoir remettre le pied à l’étrier de façon durable. Et Stéphanie de développer : « Il faut s’interroger sur son mode de fonctionnement, savoir ce qui nous pousse, derrière quoi on court, etc. Qu’est-ce qui est important pour moi ? Quelles sont mes vraies valeurs ? » Avant la reprise, il faut préparer soigneusement son retour au travail. Veut-on retourner dans son ancienne fonction ? Est-elle encore disponible ? Il arrive aussi que la réflexion et le cheminement accompli poussent le travailleur à vouloir changer de voie, à se réorienter vers un autre service ou même une autre entreprise. « Il faut tenir compte de ce dont on a envie, mais aussi de ce dont on est capable », précise Moira. Le mi-temps médical est souvent une bonne solution pour éviter une reprise brutale et limiter le risque de rechute. Pendant une période de transition, on peut négocier avec sa hiérarchie afin d’avoir une fonction « sur mesure » et revenir dans de bonnes conditions et de manière durable. De retour au bureau, le piège est bien sûr de retomber dans ses anciens travers. Dans ce cadre, le travail réalisé avec le psychologue ou le coach doit servir de barrière de sécurité. « Une fois que l’on connaît ses propres signaux d’alerte, il est plus facile d’y être attentif. On est reconnecté à ses émotions et il est beaucoup plus aisé de ne plus dépasser ses limites », assure Stéphanie. « Il est aussi important de continuer de se faire accompagner après la reprise du travail, de faire le point régulièrement et de pouvoir redresser la barre si nécessaire », conclut-elle. ● D.R. Entretien avec Nicolas Ancot, General Manager de BCC Corporate La Corporate Card, la plus flexible des cartes de crédit professionnelles Lancée dans les années 1970, la Corporate Card, conçue par BCC Corporate, connaît une nouvelle jeunesse. L’entreprise bruxelloise, spécialisée dans l’émission de cartes de crédit professionnelles, a été reprise en mai 2017 par la société allemande AirPlus (filiale de la Lufthansa), fournisseur de solutions pour la gestion de voyages d’affaires pour les entreprises. Sous cette impulsion, BCC Corporate s’est lancé dans la modernisation et la digitalisation de ses services. Le résultat : une Corporate Card encore plus flexible, gérée depuis la plateforme en ligne MyWebReporting, qui ne peut que séduire les entreprises de toutes les tailles. Quelle est la différence entre la « Corporate Card » et les autres cartes de crédit professionnelles ? Les cartes de crédit professionnelles fournies par les banques sont généralement une extension de la carte « consommateur », avec un peu plus de flexibilité pour l’employeur, comme la limite des dépenses. C’est un produit standardisé. Notre Corporate Card, qui fonctionne avec Visa et Mastercard, est acceptée partout. Elle est pensée pour les entreprises qui ont besoin d’une très grande flexibilité. Le produit de départ est identique, mais nous pouvons l’adapter aux spécificités de nos clients. « Une grande flexibilité » : que voulez-vous dire par là ? Premièrement, nous avons amélioré nos processus pour réduire par deux, voire trois, nos délais de livraison. Désormais, il faut seulement sept jours. En cas d’urgence, par exemple pour un nouvel employé qui doit partir directement à l’étranger, nous pouvons fournir une nouvelle carte en moins de 48h. Ensuite, les conditions d’utilisation sont définies en concertation avec le client, en tenant compte de son évolution, des besoins de ses employés. L’employeur fixe la ligne de crédit, les limites d’utilisation de la carte, comme, par exemple, autoriser le payement des hôtels et restaurants, mais aussi empêcher de retirer du cash, de l’utiliser au casino, au supermarché, etc... Troisième avantage : la souplesse dans le délai de prélèvement. Généralement, avec les cartes de crédit bancaires, il se fait après 15 jours. BCC Corporate propose des délais de 30, 45 et même 60 jours, selon les besoins. Et ceci sans avoir accès aux informations financières de nos clients. Cette discrétion est très appréciée. De plus, nous lui laissons le choix du règlement des paiements : par domiciliation ou par virement, via le compte de l’entreprise ou celui de l’employé détenteur de la carte. À charge alors de ce dernier d’introduire une note de frais auprès de son employeur et de se faire rembourser avant que le prélèvement ne soit effectué. Un employeur qui peut surveiller l’utilisation des cartes via le site MyWebReporting ! C’est une plateforme web sécurisée, accessible tout le temps et partout. L’employeur a la possibilité de monitorer les transactions de son employé en temps réel, et d’exercer un contrôle total. Mais uniquement si c’est le compte de l’employeur qui est débité en fin de compte. Si c’est celui de l’employé, il ne verra pas les détails, dans le respect de la législation sur la vie privée. Mais c’est à l’employé de justifier ensuite ses dépenses. La Corporate Card est-elle adaptée aux indépendants ? Nous avons des clients de toutes les tailles et de tous les secteurs : grosses multinationales, institutions publiques, PME, indépendants... Ces derniers sont très contents de la Corporate Card car elle leur permet de gérer sans stress de grosses dépenses professionnelles, là où une carte de crédit classique est souvent trop limitative. Notre produit, nettement plus flexible, est donc une solution adaptée à toutes les situations et dépenses professionnelles, et pas uniquement celles liées à des voyages. À quoi faut-il s’attendre dans le futur ? En 2018, en lien avec le processus de digitalisation, nous allons lancer des nouveaux services à destination de nos clients. BCC Corporate dispose désormais de la licence pour émettre des cartes de crédit professionnelles dans toute l’Europe. Nous pouvons donc également fournir les filiales européennes de nos clients internationaux et leur proposer une gestion centralisée de toutes les Corporate Cards qu’ils détiennent. BCC Corporate Boulevard de l’Impératrice 66 à 1000 Bruxelles www.bcc-corporate.be Contact : +32 2 205 87 87, cardinfo@bcc.airplus.com
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Travail flexible : la nécessaire confiance GÉRER LES TALENTS « Les gens donnent le meilleur d’eux-mêmes quand ils peuvent décider de l’organisation de leur travail. » Telenet et Audi démontrent qu’avec la flexibilité, les travailleurs s’engagent davantage dans leur mission. Peter Van Dyck « L a flexibilité ? Pas un objectif en soi, mais un moyen », déclare Claudia Poels, Senior Vice-President Human Resources chez Telenet. « L’employeur que nous sommes réfléchit constamment à la façon de créer un environnement où les travailleurs peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Faire en sorte que les gens travaillent bien, avec passion et plaisir : voilà l’objectif. Où et quand ils le font ? C’est moins important. L’enthousiasme des collaborateurs dépend de trois conditions : l’autonomie, la confiance et la responsabilité. Si ces trois critères sont remplis, les gens se donnent à fond. » Claudia Poels constate combien les horaires flottants et le travail à domicile sont prisés des collaborateurs de Telenet. « Ils décident eux-mêmes, en fonction aussi de leur vie familiale, à quelles heures ils débutent et arrêtent le travail. Leur permettre de s’organiser par eux-mêmes – pour autant que les objectifs prédéfinis soient atteints – leur insuffle la confiance nécessaire. Dès l’instant où ils travaillent à la maison ou entament leur journée plus tard, nous présupposons qu’ils en ont discuté en toute transparence avec leur supérieur hiérarchique et averti les autres membres de l’équipe. Il faut qu’en consultant les agendas, nous puissions voir directement qui travaille où et quand. Cette transparence a un effet magique et une grande valeur ajoutée : elle renforce le sentiment de confiance. » Expérimentation Telenet entend bien poursuivre sur cette voie audacieuse et examine de nouvelles formules de travail flexible. L’entreprise s’intéresse notamment à l’autobus-bureau expérimental de Colruyt. Le bus effectue un circuit pour prendre les collaborateurs à domicile et les ramener chez eux le soir. Pendant le trajet, les passagers ont la possibilité de consulter des dossiers, préparer des réunions ou répondre à leurs e-mails. Le gain de temps aide à préserver l’équilibre entre vie professionnelle et privée. « Nous allons approcher Colruyt pour savoir comment ils s’y prennent », confie Claudia Poels. « Mais nous travaillons aussi à un projet 36 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 pilote dans notre contact center. L’activité s’y organise d’office en équipes horaires, mais nous examinons la possibilité du travail à domicile. Nous envisageons en outre d’utiliser nos bureaux régionaux comme des satellites, pour ne plus centraliser toutes nos activités au siège de Malines. » Telenet y accorde beaucoup d’importance, convaincue qu’une flexibilité accrue augmente aussi la satisfacLa flexibilité ? Pas un objectif en soi, mais un moyen. Faire en sorte que les gens travaillent bien, avec passion et plaisir : voilà l’objectif. Claudia Poels (Telenet) tion des collaborateurs. « Nous constatons que les gens donnent le meilleur d’eux-mêmes quand ils peuvent décider de l’organisation de leur travail », explique-t-elle. « Nous n’attendons donc pas la demande explicite des collaborateurs pour prendre de nouvelles initiatives. L’innovation fait partie de la culture d’entreprise de Telenet. Nous nous plaisons à remettre le statu quo en question. » Le compte Plusminus Audi Brussels ne manque pas d’audace non plus. Le constructeur automobile a été la première entreprise de © Thinsktock D.R. TOPIC production à introduire, en 2010, le compte Plusminus, un système de temps de travail fondé sur la flexibilité collective. « Nous adaptions ainsi le temps de travail au cycle de production dans le secteur automobile », explique Erik Prieels, Directeur général des Ressources Humaines. « Ce cycle connaît des fluctuations du volume de travail. Lorsqu’il faut augmenter la productivité, nous demandons par exemple aux ouvriers de travailler également le samedi. Ce système nous a permis d’offrir la sécurité d’emploi aux ouvriers. » Audi n’a plus connu de chômage temporaire depuis 2010. Et comme le système était aussi intéressant d’un point de vue financier, la satisfaction du personnel a augmenté. « Le temps a pourtant mis en évidence des points à améliorer », admet Erik Prieels. « Nous en avons discuté en toute transparence avec les partenaires sociaux. La première version du compte Plusminus était entièrement axée sur la collectivité, ce que certains percevaient comme un désavantage. Il y avait clairement un besoin de prendre en compte les aspects individuels également. » Audi travaille en concertation avec les partenaires sociaux à une nouvelle mouture qui allie flexibilité collective et individuelle. Erik Prieels : « L’actualité nous a guidés. Si nos collaborateurs doivent travailler jusqu’à 67 ans, nous devons les aider à tenir le coup. L’épargne-carrière nous semblait une bonne formule. Elle permet au travailleur de prévoir des moments de relâche dans sa carrière professionnelle, aux moments où il l’estime nécessaire, par exemple quand il veut rénover sa maison. Il peut aussi décider d’épargner tout ce temps jusqu’à la fin de sa carrière. Nous voulons résolument contribuer à cette épargne-carrière, en espérant que d’autres entreprises de production suivront l’exemple. » Les équipes autonomes Le constructeur s’intéresse aussi au travail mobile. Il peut être intéressant, notamment pour les collaborateurs des services de support, de ne plus être liés à un lieu de travail fixe. « Les accords à ce sujet doivent être trouvés entre le collaborateur et son supérieur direct », explique M. Prieels. « S’il y a suffisamment de confiance et une bonne communication dans les deux sens, le travail mobile constitue une plus-value. Le travail à domicile est une bonne formule s’il faut s’occuper d’un malade à la maison ou si des circonstances vous empêchent de rejoindre le lieu de travail. » Erik Prieels est d’avis que le travail flexible est appelé à s’étendre encore, ne fût-ce qu’en raison des problèmes de mobilité. « Nous voyons même des perspectives dans l’environnement de production. Le contremaître doit-il être constamment aux côtés de ses collaborateurs ? S’il doit établir un planning, il peut tout aussi bien le faire à domicile. Nous avons des équipes autonomes qui organisent leur travail en gérant elles-mêmes les horaires. Ceci instaure une culture qui crée chez les collaborateurs un sentiment d’appartenance et la certitude d’être un élément important dans un ensemble plus vaste. » Pas seulement pour les millennials Certains experts prétendent que l’extension de la flexibilité est conçue pour répondre aux attentes des millennials. Telenet et Audi constatent effectivement l’enthousiasme de la jeune génération, mais ne souhaitent aucunement se limiter à ce seul groupe. « Le concept peut aussi présenter des avantages pour les aînés », déclare Erik Prieels. « Notamment ce qu’on appelle en politique le ‘travail faisable et maniable’. Les jeunes utilisent le compte Plusminus pour une pause de carrière, le temps d’un beau voyage. Notre système s’adapte aux attentes de chacun. » Si nos collaborateurs doivent travailler jusqu’à 67 ans, nous devons les aider à tenir le coup. L’épargne-carrière nous semblait une bonne formule. Erik Prieels (Audi) Claudia Poels n’entend pas davantage se limiter aux seuls souhaits des millennials. « Pour nous, la flexibilité transcende les générations. Les gens de tous âges perçoivent les atouts des formules de travail plus flexibles. Chacun en recueille les avantages. La flexibilité signifie plus d’énergie et plus de plaisir à l’ouvrage. Elle contribue à un état d’esprit plus positif qui aboutit plus rapidement à des solutions. Avec, à la clé, une meilleure productivité. » Adaptabilité Personne n’est obligé de suivre le mouvement. Claudia Poels constate que certaines fonctions ne permettent pas une liberté totale. « Je pense à nos collaborateurs en contact direct avec les clients. Le personnel de nos boutiques et nos techniciens qui se rendent à domicile ne peuvent évidemment pas choisir eux-mêmes quand ils commencent à travailler. Par ailleurs, chacun choisit librement s’il opte ou non pour la flexibilité. C’est d’ailleurs ce que je conseille à ceux qui veulent instaurer un tel système : permettez à chacun d’y souscrire ou non. On ne peut obliger personne. Il y a des gens qui ont besoin d’un environnement de bureau fixe pour travailler de manière concentrée. » La diversité des choix ne devrait pas entraver la bonne collaboration. Claudia Poels : « Nous constituons des équipes sur la base de la diversité parce que les différences sont source de complémentarité dans l’équipe. Les différences facilitent la création d’idées nouvelles, mais demandent une certaine capacité d’adaptation. Ne considérons jamais l’autre comme une copie de nous-même. Notre monde en mutation constante et rapide nécessite de l’adaptabilité. L’enseignement devrait d’ailleurs y accorder plus d’attention, pour préparer les jeunes de manière proactive à la vie en entreprise. » ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 37 D.R.
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Le changement, c’est maintenant ! GÉRER LES TALENTS Restructuration, fusion, changement de nom, numérisation, déménagement, nouvelle direction… La vie en entreprise est pleine de changements. Certains se font d’eux-mêmes, d’autres nécessitent plus de travail. Le change management – ou l’art d’accompagner le changement – doit permettre d’opérer ces changements en douceur et de lever les freins afin d’en faire des succès. Mais en pratique, ça marche comment ? Gaëlle Hoogsteyn Vous avez dit change management ? Avant toute chose, commençons par définir le change management. Pour Kathleen Valepin, HR Project Leader chez Securex HR Consulting, c’est la politique visant à accompagner les collaborateurs face aux changements imposés au sein des organisations. Ces changements impactent directement ou indirectement les collaborateurs, que ce soit dans le contenu de leur fonction, au niveau de l’environnement, des conditions ou des outils de travail, etc. Cet accompagnement spécifique à différents niveaux doit permettre de faire du changement une réussite. « Le but du change management est de créer un contexte favorable pour faciliter le changement », explique à son tour Isabelle Marchal, Managing Director chez Team Power. Chaque changement ne nécessite pas forcément la mise en œuvre d’un plan d’actions. « Il appartient à chaque organisation d’anticiper et d’évaluer les risques liés au changement afin d’avoir conscience de l’impact que ceux-ci peuvent avoir sur l’organisation et ses collaborateurs », commente Kathleen Valepin. L’exemple doit venir d’en haut La première étape consiste à donner du sens au changement. Il est primordial d’expliquer aux équipes le pourquoi du 38 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 changement, en quoi il est nécessaire et quel est le but poursuivi. « Le changement, ça ne se décrète pas », commente Alain Jonet, HR Director chez Edenred. « Envoyer un mail ou faire une grande réunion ne suffit pas à enclencher le processus. En premier lieu, il faut qu’il y ait un exemple top-down. Le directeur général doit insuffler l’envie de changer. » Kathleen Valepin abonde : « Le top management doit transmettre la vision, Il est aussi important de mesurer la mise en place du changement, son impact, les points à améliorer, etc. Isabelle Marchal (Team Power) la marche à suivre et les informations nécessaires pour permettre au middle management d’adhérer au changement. Top et middle managers doivent aller dans la même direction. » Ensuite, il faut permettre aux équipes d’acquérir les moyens de vivre positivement le changement, par exemple via de la formation ou le coaching. Les ressources humaines ont pour mission, en collaboration avec le business, de déterminer et organiser les actions à prendre en termes de support aux équipes. Les conseillers en prévention, de leur côté, ont un rôle clé dans le bienêtre au travail (avant, pendant et après le changement) et doivent accompagner les travailleurs en souffrance. Communiquer encore et encore La communication est aussi l’une des clés de la réussite du change management. Bien en amont, il faut prévoir un plan de communication, mais aussi communiquer tout au long du processus sur les étapes franchies et les éventuels écueils. « L’implantation du changement peut être longue », comD.R. © Thinsktock La méthodologie Adkar mente Kathleen Valepin. « Aussi, il faut pouvoir expliquer au personnel pourquoi rien n’est visible à certains moments et ne pas cacher les éventuelles erreurs de jugement ou de timing ». L’intranet, une newsletter spécialement dédiée au sujet, des FAQ… sont autant d’outils qui doivent permettre aux employés de trouver des réponses à leurs questions. Dans le processus d’accompagnement, les responsables d’équipe sont en première ligne. « Leur rôle est d’organiser des réunions, de dire à leurs équipes ce qui va changer pour elles, comment elles seront accompagnées, quel sera le timing, etc. Prévoir des entretiens réguliers avec les personnes concernées permet aussi de comprendre pourquoi il y a une résistance au changement », explique Isabelle Marchal. Notre experte conseille aussi d’impliquer un maximum de collaborateurs dans les changements (par exemple en désignant des key users), d’échanger avec eux et de les responsabiliser dans l’atteinte des objectifs fixés. En effet, les collaborateurs ont leur part de responsabilité. « Chacun a le choix de résister ou de chercher à comprendre et à prendre les actions nécessaires pour adhérer au changement », commente Kathleen Valepin. Souvent, la résistance au changement est liée à des facteurs qui ne sont pas visibles. « On pense que les gens résistent par principe, mais peut-être se sentent-ils simplement très inconfortables dans ce qu’on veut leur faire faire. Tout le monde a peur de l’inconnu », ajoute Alain Jonet. Des enjeux capitaux Le changement implique généralement une période d’inconfort, c’est pourquoi il est nécessaire de ne pas vouloir aller trop vite. « Si les collaborateurs ne sont pas accompagnés, le risque est d’augmenter la charge mentale au travail (stress dû à l’incompréhension, manque de sens, sentiment d’être incompétent…) et d’induire une démotivation avec, pour conséquence, une baisse de performance, des absences, des burn-out et des talents qui quittent l’entreprise », déclare Kathleen Valepin. C’est pourquoi il est important de dédier des personnes (internes ou externes) à la gestion du changement. Kathleen Valepin développe : « L’une des erreurs les plus fréquentes est de sous-estimer le changement, ses impacts et les résistances possibles. Trop d’organisations L’une des techniques de change management les plus utilisées est la méthodologie Adkar, qui définit les différentes phases par lesquelles doivent passer les organisations. Awareness : Chaque collaborateur doit d’abord comprendre le pourquoi du changement, être conscient du besoin de changer. C’est l’étape où l’on donne du sens au changement. Desire : Ensuite, on lui donne envie de soutenir, de contribuer et de participer au changement. L’objectif est de susciter l’adhésion d’un maximum de collaborateurs. Knowledge : Phase où l’on donne les outils et moyens nécessaires pour introduire le changement. Quelles sont les connaissances et les compétences nécessaires pour le changement ? C’est ici qu’apparaît la nécessité des formations et du coaching. Agility : Période durant laquelle le collaborateur implémente et met en œuvre le changement. On parle ici de sa capacité à agir différemment après le changement. Par exemple, le collaborateur est-il capable d’être orienté client ? Est-ce qu’il y a des difficultés à appliquer les changements dans la pratique ? Reinforcement : Dernière étape du processus qui consiste à valider le changement, à communiquer sur les résultats et à fêter les succès. Cette phase est primordiale pour ancrer les nouveaux comportements, habitudes de travail. pensent que ça va se faire tout seul et que si la plupart des travailleurs sont favorables au changement, l’accompagnement ou le suivi du processus ne sont pas nécessaires. » Et Alain Jonet d’ajouter : « Ce que l’entreprise oublie souvent, c’est de descendre au niveau de l’individu pour lui expliquer ce que le changement va concrètement impliquer pour lui. » Si on ne peut pas rapidement répondre à ses questions, il va résister. Pour contourner cela, il est utile de prévoir, par exemple, un comité de changement ou des « spoc »1 à qui les employés peuvent s’adresser. « Enfin, il est aussi important de mesurer la mise en place du changement, son impact, les points à améliorer, etc. », explique Isabelle Marchal. Dès le début du processus, il faut déterminer les objectifs à atteindre ainsi que des indicateurs de performance et mesurer les effets dans le temps. « Une courte enquête de satisfaction anonyme, avec quelques questions pertinentes, permet d’avoir une bonne vision de l’état de la situation », précise-t-elle. Pour finir, une analyse des risques psychosociaux permet de s’assurer à long terme de l’adhésion et de l’acceptation des collaborateurs. Vers un concept d’Evolution Management ? Alain Jonet estime qu’on ne peut plus envisager le « change » comme une période, un dossier que l’on clôture à un moment donné. « Le temps où on pou1 Single Point of Contact 2 Volatility, Uncertainty, Complexity & Ambiguity BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 39 Peut-être devrait-on plutôt parler ‘d’Evolution Management’. Alain Jonet (Edenred) vait se reposer sur ce qu’on a construit est révolu. À l’heure actuelle, on est dans le changement continu. Le terme ‘change’ est un peu restrictif. Peut-être devrait-on plutôt parler ‘d’Evolution Management’. » Et Kathleen Valepin de conclure : « Nous vivons dans un monde ‘vuca’2 s’adapter continuellement et à développer une politique permanente d’accompagnement dans le changement. Le développement de l’agilité et de la résilience doivent désormais s’inscrire dans la culture, l’ADN de l’organisation. » ● , qui oblige les organisations à D.R.
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7 règles d’or pour vaincre la réunionite GÉRER LES TALENTS 8 semaines par an. C’est le temps que passe en moyenne un cadre en réunion durant toute sa carrière. Plus de la moitié de ces réunions sont considérées comme improductives. 3 employés sur 10 avouent d’ailleurs s’y être déjà assoupis. La réunionite chronique est devenue une véritable maladie dans les entreprises. Voici donc quelques clés pour combattre ce mal qui ronge votre agenda. Gaëlle Hoogsteyn 9 heures par semaine ou 8 semaines par an. Ces chiffres vous sidèrent ? C’est pourtant le temps qu’un cadre passe en moyenne en réunion, révèle une enquête menée en 2017 par le cabinet Perfony. Si 98 % des personnes interrogées estiment que les réunions sont nécessaires, les trois quarts considèrent aussi y perdre régulièrement leur temps. 88 % s’y sont déjà sentis inutiles. 73 % des salariés déclarent travailler sur autre chose pendant une réunion tandis que plus de 4 salariés sur 10 avouent utiliser leur smartphone pour des raisons personnelles durant les réunions. À l’heure où tout le monde court après le temps, mettre fin aux réunions improductives est une nécessité. Et c’est possible, il suffit pour cela d’un peu de bon sens et d’organisation. La première chose à faire est de vous demander si la réunion est vraiment nécessaire. L’objectif peut-il être atteint plus efficacement à l’aide d’autres méthodes, par exemple un mémo, un e-mail, un entretien face à face, etc. ? Si oui, inutile de faire perdre du temps à vos collègues. Si non, voici quelques bonnes pratiques à appliquer. 1. Les réunions les plus courtes sont les plus productives Une réunion courte, c’est avoir la certitude que les participants restent alertes et intéressés par ce qui se dit et ce qui est décidé. L’Ifop a en effet établi qu’en moyenne, les travailleurs décrochent de ce qu’est en train de dire leur interlocuteur au bout de... 26 minutes. Aussi, mieux vaut opter pour un timing court. Si vous ne pouvez pas éviter une longue réunion, pensez à prévoir une pause de 10 minutes toutes les heures. Une réunion n’est pas une épreuve d’endurance ! 2. Bien choisir son lieu et son moment Rien de pire qu’une réunion un vendredi à 17 h ou sur le temps de midi alors que votre estomac crie famine. Un mauvais timing, c’est l’assurance de collègues distraits, préoccupés 40 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 par bien d’autres choses que le sujet de la réunion. Le mardi serait le jour préféré des travailleurs pour les réunions et le vendredi le jour le plus abhorré. Les réunions en matinée, de 9 h à 11 h, seraient par ailleurs les plus efficaces, le pic d’attention des travailleurs étant en effet à son maximum à ce moment-là. La gestion de l’espace est, elle aussi, importante. Une salle trop petite, où il fait trop chaud ou trop froid, affecte l’attention et la motivation des participants. Pour plus d’efficacité, jouez sur la forme des tables. Une ronde ne met personne en position prédominante, un U permet d’asseoir la place du président tandis qu’un V permet à l’organisateur de se placer devant chaque participant. Parfois, sortir du cadre de l’entreprise peut aussi stimuler les collaborateurs. 3. Sélectionner méticuleusement vos collègues conviés à la réunion Posez-vous la question : leur présence est-elle indispensable et l’objet de la réunion les concerne-t-il directement ? Si ce n’est pas le cas, les ajouter dans la boucle lorsque vous enverrez votre compte-rendu de réunion peut s’avérer suffisant. Chaque participant doit se sentir réellement concerné et attendu le jour J. Vous-même, osez refuser de participer à une réunion si vous ne voyez pas l’intérêt de votre présence. 4. Établir un horaire précis Prévoyez une heure de début et de fin, planifiez les points à l’ordre du jour et respectez ce que vous avez fixé. N’attendez pas les retardataires. Tant pis pour eux ! Ils s’en rappelleront la fois suivante. Attention toutefois, cela doit marcher dans les deux sens : si l’on exige des participants qu’ils respectent l’heure de début, il faut en retour s’assurer de respecter l’heure de fin. 5. Définir un objectif précis Quel est le but de cette réunion ? Doit-on apprendre quelque © Thinsktock Et pourquoi pas une réunion debout ? chose ? Prendre une décision ? Discuter d’un point commun ? Sans objectif clairement défini au départ, il ne peut y avoir de résultat probant à l’arrivée. Informez et rappelez aux participants l’objectif poursuivi juste avant la réunion. Cela permettra de commencer rapidement la réunion et de la maintenir sur les rails. Établissez un ordre du jour et joignez-le à l’invitation plusieurs jours avant la réunion afin que les participants puissent se préparer. 6. Désigner un leader Chaque réunion doit avoir son leader, généralement la personne qui organise la réunion. Son rôle : diriger la réunion, faire avancer la discussion, gérer le temps et assurer le suivi. Le leader aussi doit favoriser les discussions croisées, freiner ceux qui parlent beaucoup et demander. Il doit aussi oser réserver un sujet si la discussion s’éternise ou quand les informations disponibles sont insuffisantes. 7. Faire un suivi actif Après avoir dépensé tant d’énergie pour rendre la réunion efficace, il serait dommage de ne pas en exploiter les conclusions. Aussi, clôturez chaque point à l’ordre du jour en répétant qui fait quoi et quand. Établissez la liste des décisions/actions et communiquez-la rapidement après la réunion. Le plan d’action conclu doit ensuite faire l’objet d’un réel suivi, faute de quoi les participants risquent de considérer – à raison – que cette réunion n’a finalement pas servi. Vous créerez ainsi un cercle vertueux et les acteurs de la réunion se montreront d’autant plus investis la fois suivante. ● Le stand-up meeting, c’est la dernière tendance en matière de réunion. Ces réunions durent généralement 5 à 15 minutes et ont lieu… debout. Raison : l’inconfort relatif de cette position tend à accélérer la discussion pour aller à l’essentiel. La réunion debout a pour objectif de tenir les employés au courant de la situation de l’entreprise ou de l’avancement d’un projet, de façon rapide et régulière. Ces meetings sont efficaces pour les briefings quotidiens ou les séances en petits groupes. Néanmoins, la réunion debout n’est pas appropriée pour tout le monde. En effet, les plus fragiles, comme les personnes âgées, les femmes enceintes ou tous ceux qui souffrent de handicap ou de douleurs (de dos par exemple) ne peuvent souvent pas rester debout. De même, la taille des participants influe sur les interactions. Ainsi, les arguments d’une personne de 1 m 90 seront plus aisément entendus que ceux d’une personne de 1 m 60. Ces réunions ne permettent pas non plus d’éplucher des documents. À consommer donc avec modération et bon sens. Les meilleurs talents au bon endroit. t-interim est un partenaire impliqué dans votre recherche du talent intérimaire approprié pour votre entreprise. Vous pouvez compter sur nous pour une analyse approfondie de votre entreprise et fonction, des campagnes créatives, un screening exhaustif, des solutions internes, un suivi administratif et l’onboarding. Pas de bonne correspondance ? Dans ce cas, nous ne vous envoyons pas de facture. Contactez-nous pour la recherche d’un collaborateur. Nos agences à Bruxelles : t-interim Woluwe-Saint-Lambert Boulevard Brand Whitlock 87 woluwe-saint-lambert@t-interim.be tél. 02 302 20 40 t-interim Anderlecht BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 41 Rue Paepsem 20 anderlecht@t-interim.be tél. 02 525 12 30 t-interim.be © Thinsktock
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Quand la discrimination est intériorisée DIVERSITÉ L’intégration des personnes d’origine étrangère – notamment via l’emploi – est l’un des défis majeurs de nos sociétés. À l’heure où les cas de discrimination à l’embauche font couler beaucoup d’encre, il est crucial que les acteurs de terrain et décideurs puissent échanger leurs bonnes pratiques en matière d’embauche. Mais que faire quand le candidat intériorise des préjugés ? Qu’il sape lui-même sa candidature et ses chances de décrocher un job ? P arce qu’il permet d’échapper à la précarité et de participer à la vie de la société, l’emploi constitue un des outils majeurs d’inclusion. Différentes catégories de personnes d’origine étrangère n’ont toujours pas suffisamment accès aux emplois sur le marché belge. Forte de ce constat, la Fondation Roi Baudouin a réuni, fin 2015, les acteurs publics et associatifs en charge de la formation, de l’accompagnement et de la mise à l’emploi, ainsi que le monde de l’entreprise. But : favoriser les échanges pour déterminer les futures priorités d’action en la matière. De ces rencontres est née la brochure « Intégration, mode d’emploi – 15 recommandations 1 ». En effet, il y a urgence : « Alors que le taux d’emploi des hommes d’origine nationale (20-60 ans, en 2012) est de 76 %, pour les personnes des deux sexes originaires des pays européens non-membres de l’UE (et non candidats), d’Afrique subsaharienne et du Proche et Moyen-Orient, il est de moins de 50 %2 ». En Belgique, on a longtemps évité le débat sur la problématique d’insertion socio-professionnelle des personnes d’origine étrangère. À l’échelle européenne, il n’y a pas eu non plus de politique spécifique pendant de nombreuses années, la thématique étant alors perçue comme « politiquement incorrecte 3 ». Véritable enjeu humain, économique et sociétal, l’insertion de ces personnes sur le marché du travail peut, en outre, se révéler positive pour les pays d’accueil (main d’œuvre, richesse culturelle…). Mais alors, comment faire évoluer les mentalités des employeurs ? Quelques techniques éprouvées Une série de techniques de mise à l’emploi des personnes d’origine étrangère ont fait leurs preuves. Parmi celles-ci, on retrouve celle du « pied dans la porte », qui consiste à donner aux jeunes une première expérience en entreprise (stages, jobs étudiants), ce qui leur permet de « surmonter les freins à l’entrée sur le marché de l’emploi »4 . Travailler directement sur base des compétences réelles des candidats, et non sur les diplômes déclarés, apparaît également comme 1 https://www.kbs-frb.be/fr/Activities/Publications/2016/20160314AD 2 http://www.apefasbl.org/lapef/actions-et-projets/outils-non-discriminant-fiche-1 3 Idem – page 8 4 Idem – page 12 42 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Annabelle Duaut Olivia P’tito (Bruxelles Formation) une solution porteuse. Une pratique que soutient Olivia P’tito, directrice générale de Bruxelles Formation. « L’an dernier, 43 % des personnes inscrites chez Actiris possédaient un diplôme non reconnu en Belgique. Ce n’est pas parce que ces diplômes ne sont pas reconnus en Belgique que les candidats n’ont pas de compétences. © Reporters © Thinsktock Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions ACTIVA si le (la) stagiaire est inscrit(e) chez Actiris et domicilié(e) en Région bruxelloise. (www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels
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FOCUS Celles-ci peuvent être valorisées, que ce soit par une validation des diplômes ou la participation à une formation ». Pour toucher les personnes éloignées de l’emploi, les employeurs peuvent aussi mettre sur pied une communication qui correspond à la diversité de notre société, par exemple en mettant en avant des « personnes d’origine étrangère dans leurs offres d’emploi5 ». Bien qu’ancienne, la technique des « role models » consiste à augmenter la visibilité de personnes issues de l’immigration, de sorte que d‘autres personnes au profil similaire puissent s’identifier et envisager de postuler. Une bonne pratique qui a inspiré Bruxelles Formation. « Dans nos offres de formation, nous essayons de rendre les informations les plus neutres possibles, pour que tous les publics (hommes, femmes, jeunes, seniors, personnes de diverses nationalités…) puissent s’identifier », ajoute Mme P’tito. « Cette neutralité passe par les photos que nous employons sur notre site, les fiches de présentation des formations, les capsules vidéo que nous mettons en ligne… Comme nous souhaitons faire bouger les lignes, nos conseillers sont formés à ouvrir le champ des possibles aux personnes qu’ils accueillent ». Auto-discrimination : un réflexe d’auto-défense On le voit : il existe de multiples outils pour que les employeurs évitent la discrimination à l’embauche. Mais que faire quand ce sont les candidats eux-mêmes qui intériorisent les mécanismes de la discrimination, au point d’adopter un comportement low profile, voire d’évitement ? Selon Françoise Kemajou, administratrice-déléguée de l’ASBL Pour la Solidarité (PLS), « Soyons clairs : les discriminations à l’embauche sont les principales causes contre lesquelles nous devons lutter mais, malheureusement, elles ne constituent pas le seul facteur qui participe au sentiment des jeunes personnes immigrées ou d’origine immigrée de ne pas être à leur place sur le marché de l’emploi. Les longues et difficiles procédures de reconnaissance de diplômes, les stéréotypes diffusés par les médias, le poids de la colonisation qui continue à se faire sentir, l’appropriation, par 44 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 les jeunes, d’expériences négatives vécues par leur entourage… sont autant de facteurs exogènes qui viennent renforcer l’ampleur des conséquences désastreuses de la discrimination ». Ces facteurs extérieurs causent peu à peu l’intériorisation de la discrimination qui, avec les discriminations directes, constitue un deuxième handicap pour le chercheur d’emploi. À quoi reconnaît-on ce phénomène ? « Il se manifeste par des comportements ‘parasites’, comme le manque de préparation à un entretien d’embauche, une paralysie à postuler, des discours négatifs (‘cela ne sert à rien que je postule’, ‘je suis trop vieux pour apprendre un nouveau métier’)… » Le fait d’appartenir à une communauté discriminée (à l’école, dans les médias, dans l’espace public…) « suffit » pour intérioriser les discriminations que l’on observe ou pense observer chez ses pairs, et ce même avec plusieurs générations de décalage. La personne concernée risque alors de basculer dans le deskilling (ou déqualification) : la perte progressive des compétences suite à une longue période sans emploi, ou le fait d’accepter un travail en-deçà de ses qualifications avec, comme conséquences, le manque de motivation ou le passage d’un emploi à un autre. « Des personnes sourdes aux LGBT, en passant par les seniors et les femmes immigrées ou d’origine immigrée, n’importe quel groupe peut intérioriser les mécanismes de la discrimination. C’est la reproduction de comportements entre les personnes d’un même groupe qui permet de comprendre cette intériorisation », précise Françoise Kemajou. « De manière inconsciente, soit la personne n’osera plus faire ce qu’elle veut, soit elle réagira comme elle croit qu’on s’y attend (rater son entretien d’embauche, avoir l’air désinvolte face à sa recherche d’emploi…) ». Les seniors aussi concernés L’estime de soi et la confiance en soi s’en trouvent rudement affectées. Un travail d’empowerment (pouvoir d’agir) et de mentorat est alors nécessaire pour reconstruire ce qui a été brisé. « Cela commence par la prise de conscience, de manière à faire remonter à la surface les comportements qu’on a totalement intériorisés », complète Mme Kemajou. Françoise Kemajou (ASBL Pour la Solidarité) C’est sur le terrain que la lutte devra se concrétiser. À titre d’exemples, Brux’All et Brux’Elles sont deux projets que PLS mène pour lutter contre l’intériorisation des discriminations dans la recherche d’emploi. Certaines sociétés de ressources humaines prennent également la problématique à bras-le-corps, comme Daoust qui s’est vue décerner le label diversité, une récompense octroyée par Actiris aux organisations bruxelloises qui agissent pour promouvoir la diversité et lutter contre les discriminations. « Nous avons constaté que tout un chacun peut se retrouver confronté à cette situation d’auto-discrimination dans le cadre de son parcours professionnel », développe Laetitia Alandry, Career Coach chez Daoust. « C’est pour cette raison que nous avons notamment développé des projets qui accompagnent des personnes de plus de 50 ans ou encore des chefs (H/F) de famille monoparentale dans le but de traiter des freins du retour à l’emploi de ces public-cibles. Parmi les outils qui permettent de développer la confiance en soi, il y a l’apprentissage d’identification des situations positives (ses forces, ses ressources, les évènements de la journée etc.). Il s’agit d’un premier pas vers un retour à l’action et la création de croyances aidantes pour contrecarrer les croyances limitantes ». Selon Françoise Kemajou, il reste toutefois du travail à abattre car « nous ne sommes qu’aux portes de la sensibilisation sur la question de l’intériorisation de la discrimination, mais aussi de sa compréhension ». ● 5 Idem – page 35 D.R. DIVERSITÉ Faux départ pour la course à la parité dans les entreprises L’égalité des hommes et des femmes dans les entreprises est généralement mal abordée dans les plans de diversité actuels, selon des promotrices des droits des femmes au travail. Elles appellent les entreprises à revoir leur copie pour s’élancer dans un réel processus inclusif. Ophélie Delarouzée E st-ce que votre entreprise traite les femmes et les hommes de manière égalitaire ? Ceux qui répondront par l’affirmative à cette question n’ont pas encore pris conscience de la nature du problème. De la même manière, la plupart des gens se disent défenseurs de l’égalité, mais les femmes sont comme les hommes vecteurs d’inégalités. « Il y a encore énormément de hiérarchisation des sexes dans toutes les sphères de la société et si on n’en est pas conscient, automatiquement on reproduit les mêmes travers au niveau collectif comme individuel », explicite Isabella Lenarduzzi, fondatrice du réseau Jump. « De l’inconscient, il faut devenir conscient. Pour les femmes, la liberté est un apprentissage. 50 ans de droits égaux, ce n’est pas grand-chose. Il est important qu’elles connaissent leur histoire collective pour analyser leurs propres choix, qui sont souvent des automatismes liés à leur éducation de fille et à la place donnée aux femmes dans la société. Quand on commence à comprendre, tout s’illumine. » Comme l’état des lieux de la place des femmes et des hommes et des salaires associés aux fonctions n’a pas encore été effectué dans les entreprises, le travail pour tendre vers la parité n’a pas réellement commencé, selon Dalila Larabi, responsable du département « genre » à la FGTB. La loi de 2012 sur l’égalité salariale appelle ainsi à rendre l’écart salarial transparent pour qu’il puisse faire l’objet de négociations. Cela implique de pouvoir analyser les revenus au regard des fonctions remplies, non seulement des intitulés de postes. « À compter de janvier 2018, une première loi impose l’égalité salariale en Islande sous peine de sanctions financières », remarque Dalila Larabi. « La loi belge est bonne mais inefficace, parce qu’il n’y a pas d’aspect contraignant. (...) Les réductions de cotisations ne vont jamais de pair avec l’égalité et là, le politique pourrait tout du moins intervenir positivement. » Les conditions de la répartition professionnelle La différenciation de traitement se met en place dès le plus jeune âge. À la maison, en société et à l’école, on attendra des filles qu’elles Pour les femmes, la liberté est un apprentissage. 50 ans de droits égaux, ce n’est pas grand-chose. Isabella Lenarduzzi (réseau Jump) soient plus sérieuses et discrètes. « Les professeurs seront plus sévères envers une fille qui oublie ses affaires, n’est pas concentrée ou fait du bruit en classe en s’exprimant fort », illustre Isabella Lenarduzzi. « Le fait qu’il y ait plus de femmes enseignantes ne change pas la donne parce qu’elles sont, comme les hommes, normées au niveau du genre. (...) Cela se traduit par de meilleurs résultats scolaires chez les filles, avec environ 60 % de diplômées dans les rangs féminins, au niveau national comme européen. » Dans les choix des filières, les jeunes femmes vont, BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 45 © Thinsktock D.R.
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FOCUS conformément au rôle qu’on leur a inculqué, privilégier le soin aux personnes, l’éducation ou la communication, et se détourner des matières scientifiques et techniques. « Celles qui vont s’orienter vers un métier masculin vont constamment être la cible d’injonctions, le plus souvent inconscientes, qui leur signaleront qu’elles ne sont pas à leur place », continue Isabella Lenarduzzi. « Chaque fois qu’un métier se féminise, il est dévalorisé et devient moins bien payé, ce qui est la preuve de la hiérarchisation des sexes dans la société. » À l’inverse, les environnements masculins, même ceux qui ne nécessitent qu’une formation de niveau secondaire, bénéficieront de rémunérations plus généreuses. Elle cite ici en exemple les professions de plombier ou d’électricien, en opposition aux métiers du paramédical. Au sein de ces derniers, elle note aussi que les ambulanciers sont mieux rémunérés que les infirmières. Dalila Larabi ajoute que les hommes qui transportent des palettes dans les entrepôts sont mieux payés que les femmes qui les défont, et introduit dans l’équation la notion de temps partiel, avec par exemple de nombreuses femmes caissières et assortisseuses de rayons à temps partiel et des hommes dits magasiniers, à temps plein. La répartition des métiers en fonction des sexes bénéficie donc toujours aux hommes. Reste qu’ils pourraient décrier la surreprésentation des femmes dans l’enseignement, au regard des moins bons résultats masculins, ou dans les matières familiales au niveau judiciaire, sur le principe que les mères gardent un ascendant dans l’éducation des enfants. Isabella Lenarduzzi concède que le déséquilibre en matière de parité est dommageable dans tout métier : « Les élèves ont besoin de modèles féminins comme masculins. Il peut être important pour les adolescents qui ont une image plus fortement valorisée du masculin, et qui sont dans une période de révolte, de se heurter à une autorité masculine. » Elle explique que partager les rênes du pouvoir est en pratique difficile pour tous : « Comme dans la vie privée où les femmes doivent apprendre à laisser plus de place décisionnaire aux hommes, les hommes sont très résistants aux quotas ou aux formations et réseaux spécifiques pour femmes, en fait à tout mécanisme qui rend les femmes davantage en mesure de prendre une juste part du pouvoir. C’est à leur détriment, et quand il s’agit de céder la place aux femmes pour qu’elles aient réellement les mêmes opportunités, il n’y a plus personne. Le hashtag JamaisSansElles encourage les hommes à refuser de prendre part aux débats publics où il n’y a pas un nombre significatif de femmes. » L’inclusion pour impulser l’égalité dans l’entreprise Selon Isabella Lenarduzzi, la sensibilisation et l’engagement des équipes dirigeantes est primordiale. Dans la même intention, Dalila Larabi explique la décision de la FGTB, qui vient de sensibiliser le mois dernier quelque 200 délégués à l’égalité hommes/femmes : « En leur apprenant à voir les inégalités, on espère pouvoir dresser dans un an une cartographie de ces 200 entreprises et déterminer des objectifs à atteindre ». Disposer d’un diagnostic permettrait de promouvoir des réponses adaptées au niveau des processus de 46 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 recrutement et de promotion, mais aussi des conditions de travail. Il pourrait ainsi indiquer à quels moments les femmes quittent les entreprises pour contrer le phénomène dit du « tuyau percé », ou inciter à revoir la distribution des formations qualifiantes pour pallier à l’évolution moindre des carrières féminines à diplôme égal. « Les managers La loi belge est bonne mais inefficace, parce qu’il n’y a pas d’aspect contraignant. Dalila Larabi (FGTB) peuvent interroger les femmes qui sont à temps partiel pour comprendre si c’est dû à un problème de mobilité ou de garderie », continue la syndicaliste. « Ils peuvent y répondre en instaurant une certaine flexibilité ou en créant une crèche. Avec l’augmentation des séparations et les gardes alternées, les pères commencent à être confrontés aux mêmes problèmes. » Elle cite en exemple Microsoft, qui a allongé les congés parentaux pour les mères comme pour les pères, introduit des congés payés pour s’occuper d’un proche malade et flexibilisé son organisation du temps de travail. Microsoft cite également l’intérêt de disposer d’une technologie conçue par les deux sexes. Dans les fonctions supérieures, Isabella Lenarduzzi pointe non seulement un gain de performance, mais aussi une réduction des coûts salariaux durant le temps – certain – qu’il faudra pour résorber l’écart salarial. Les deux intervenantes avancent un écart salarial horaire de 5 à 11 %, de 20 % en tenant compte des temps partiels et jusqu’à 36 % pour le management dans le secteur privé. « Quand l’équipe des décideurs est mixte, cela se reporte sur la performance économique des entreprises », estime Dalila Larabi. « Cela a été constaté pendant la crise de 2008, peut-être parce que, de par leur éducation, les femmes sont moins dans l’ego et moins promptes à foncer sans évaluer tous les risques. » Isabella Lenarduzzi explique les ratés à ces niveaux hiérarchiques : « La première partie de la révolution était l’accès à tous les postes. La seconde est de rester femmes. Beaucoup de celles qui peuvent faire carrière ne veulent plus être des leaders de type masculin : faire preuve d’arrogance, s’exprimer tout le temps avec autorité pour exister... Elles n’ont pas été élevées dans ces codes et elles savent qu’en endossant ce rôle elles seront jugées plus durement qu’un homme. » ● D.R. FOCUS Place à l’ambition féminine DIVERSITÉ Les femmes qui quittent le boulot pour une maternité, c’est fini. De nouvelles perspectives s’ouvrent avec des formules de travail plus souples et des pères qui prennent leurs responsabilités dans le ménage. L es femmes croient de moins en moins en l’égalité professionnelle avec les hommes. La comparaison de plusieurs études Diversity at Work du spécialiste en recrutement Hays le démontre : en 2015, 75 % des femmes estimaient avoir les mêmes possibilités de carrière que les hommes (89 % des hommes étaient de cet avis). En 2016, la proportion retombait à 70 % chez les femmes et 87 % chez les hommes. En 2017, on n’atteignait plus que 62 % et 76 % (avec toutefois une option « sans opinion » qui peut avoir influencé le résultat). Mais rien n’indique une progression du sentiment de reconnais50 % des femmes souhaitent une fonction supérieure sance chez les femmes. La discussion aborde souvent la différence salariale. « 45 % des femmes estiment gagner moins que les hommes, mais rien ne prouve que ce soit vrai », commente Elise Denecker, Recruitment & Development Manager chez Hays. « Peut-être les femmes sont-elles encore trop dans les stéréotypes d’antan. S’il y a plus d’hommes dans les fonctions supérieures, il est logique que les hommes gagnent globalement plus. Chez Hays, les deux sexes ont le même salaire, à fonction identique. » Les millennials cherchent des solutions L’ambition est puissante. Selon la dernière étude de Hays, la moitié des femmes souhaitent une fonction supérieure (70 % chez les hommes). Mais les femmes estiment leurs chances de promotion plus faibles si leur chef est un homme. « Peut-être une cheffe donne-t-elle l’exemple ou comprend-elle mieux une femme qui a de l’ambition », suggère Elise Denecker. « Elle sait tout ce qu’une femme doit faire pour combiner travail et vie privée. Le stéréotype de la femme qui fait plus que l’homme dans le ménage a la vie dure, mais je pense que la multitude des combinaisons de ménage actuelles fait que l’homme prend tout autant ses responsabilités et que les couples prennent ensemble les décisions de carrière. La femme qui renonce à son travail n’est plus la seule solution possible. » Les millennials ne considèrent pas qu’une femme qui a un bébé doive faire un pas de côté. Il faut plutôt chercher une solution qui combine travail et famille. Les femmes de la jeune génération sont même plus ambitieuses que les hommes (52 % et 38 %). Sommes-nous à un tournant ? Peter Van Dyck Elise Denecker : « Les modèles évoluent. Une femme ingénieur ne surprend plus personne. La quête du talent est tellement acharnée que voici le temps pour les femmes d’être ambitieuses. Les perspectives ne manquent pas. » Plus de congé de paternité Les millennials sont plus attentifs à l’équilibre travail/vie privée. Des formules de travail plus souples y contribuent. « Nous le voyons aussi chez Hays, qui engage beaucoup de jeunes diplômés », témoigne Elise Denecker. « Les jeunes veulent être très actifs, aussi en dehors du travail, pour profiter au maximum de leur journée. La flexibilité facilite la combinaison des activités professionnelles et privées. Les femmes interrogées indiquent davantage que les hommes que cela les aide dans le développement de leur carrière. » L’extension du congé de paternité pourrait également être un stimulant. En Suède, les parents ont droit ensemble à 480 jours de congé. Il est tout normal là-bas que les pères passent trois mois à la maison pour les enfants. « En comparaison, les 10 jours de congé de paternité dans notre pays semblent bien dérisoires », admet Elise Denecker. « Et les femmes apprécieraient une répartition plus équitable du soin des enfants. Mais comment gérer concrètement un congé de paternité prolongé ? Peut-on partager en deux parts égales les trois mois de congé de grossesse ? Difficile, puisque de nombreuses jeunes mamans souhaitent allaiter. Et donner trois mois aux hommes comme aux femmes deviendrait complexe à gérer. Les employeurs doivent trouver des solutions pour les mamans qui désirent un congé. Et si le père souhaite tout autant de congé de paternité, il faudra trouver un remplaçant pour lui également. » ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 47 © Thinsktock
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FOCUS Oser rêver à l’entreprenariat au féminin DIVERSITÉ Le 28 février dernier, Beci ouvrait ses portes à un public différent. Treize femmes d’âges, de religions et de pays d’origine divers ont été accueillies pour suivre un cours de marketing. Elles suivent une formation de 11 mois chez Interface3 pour devenir des employées commerciales bilingues. Laura Bacci I nterface3 est un centre de formation bruxellois pour femmes en recherche d’emploi. Sa mission est de favoriser l’égalité des chances hommesfemmes sur le marché du travail. Chaque année, près de 400 demandeuses d’emploi y suivent une formation, courte ou longue, d’initiation ou de spécialisation. Le taux d’insertion à la sortie des formations qualifiantes ? Un très impressionnant 72 % en 2016 ! Le prix pour les étudiantes ? Zéro. Ces formations sont gratuites grâce au soutien de nombreux partenaires, dont Actiris, Bruxelles Formation, la Cocof et le Fonds social européen, parmi beaucoup d’autres. Les participantes sont arrivées chez Beci avec un peu d’appréhension sur ce qui les attendait ce jour-là. Dehors, il faisait un froid glacial ; elles entraient dans des locaux inconnus et n’avaient jamais étudié le marketing. Elles avaient entendu dire que c’était une matière très théorique et, alors qu’elles s’apprêtaient à passer huit heures à écouter et noter sur leurs cahiers, ce fut tout le contraire… Les présentations ont révélé la richesse de ce groupe : des immigrées de première ou deuxième génération venant du Maroc, de Turquie, du Venezuela, de Moldavie, du Congo, de Colombie et du Sénégal. Mais aussi de vraies Bruxelloises. Indépendamment de leurs origines, elles se sentent toutes Belges. Tout aussi étonnant, les écarts d’âge : certaines apprenantes avaient vingt ans ; d’autres cinquante. Il y avait dans ce groupe de jeunes femmes avec déjà des enfants, d’autres ayant déjà travaillé, des femmes à la recherche de leur premier boulot, des femmes ayant perdu leur travail ou en recherche d’un poste dans un autre domaine, ou de jobs avec des horaires plus convenables pour leur permettre de mieux s’occuper de leur famille. Interrogées sur l’entreprise qu’elles rêvaient de créer si elles avaient les fonds nécessaires, elles ont paru stupéfaites : « Créer une entreprise ? Nous ? C’est impossible. C’est inimaginable ! » Et pourtant, à la fin de la journée, elles avaient toutes imaginé leur entreprise en réfléchissant au produit/service, au prix, à la promotion, aux modalités de vente, au marketing via les réseaux sociaux, au budget nécessaire pour démarrer, à comment récolter des fonds nécessaires pour créer une start-up via le crowdfunding, etc. Elles ont même fait des analyses de leur public-cible, et certaines ont choisi le nom de 48 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 leur société/marque et ont même fait des esquisses de ce que serait leur logo. Parmi les projets, il y avait une crèche bilingue (français-anglais), un magasin de baskets pour fashionistas, des produits de beauté à base de traitements naturels pour des personnes avec des peaux atypiques, un bar à vin, un atelier de haute couture, un magasin de parfums, une gamme de prêt-à-porter en tissu wax africain, une asbl vendant des objets de deuxième main pour financer l’apprentissage de l’écriture et de la lecture pour adultes analphabètes, un restaurant russe, un service de livraison d’apéritifs à domicile, un salon de coiffure, une épicerie bio et une collection de maquillage végan. Tarik Hennen, cofondateur de Smartflats et Smartwork, et expert dans le développement de la stratégie digitale, est venu rendre visite à la classe pendant la journée. Il a donné des conseils aux étudiantes sur comment démarrer et, surtout, il les a prévenues sur les pièges à éviter au début du parcours dans l’entreprenariat. Avec son grand sens de l’humour et son pragmatisme, Tarik a partagé sa longue et active expérience en tant qu’entrepreneur. Interface3 Interface3 est l’un des principaux centres de formation continue et organisme d’insertion socioprofessionnelle de Bruxelles. Depuis sa création en 1986, Interface3 a formé plus de 6000 femmes. Plus d’info : Interface3 asbl - 02 219 15 10, www.interface3.be FOCUS Laure Lemaire, Directrice d’Interface3 : « Cela constitue une réelle plus-value pour nous de travailler avec des acteurs comme Beci pour que les étudiantes comprennent mieux le fonctionnement des entreprises et, pourquoi pas, qu’elles puissent un jour lancer leur propre business. Il est aussi capital que les entreprises bruxelloises ouvrent leurs portes aux personnes ayant un parcours de formation atypique. Le retour des employeurs qui les engagent est en général très positif car leur parcours leur a appris la débrouillardise et l’ouverture d’esprit. » Au fur et à mesure que chaque étudiante présentait son projet en classe, les autres élèves posaient des questions pertinentes, donnaient de nouvelles idées, partageaient du feedback constructif et, surtout, s’encourageaient les unes aux autres. On voyait la fierté dans les yeux, une nouvelle assurance et confiance en elles-mêmes et en leurs idées, qui les rendait plus pétillantes et qui leur donnait de la prestance. Une nouvelle allure est apparue chez chacune d’elles. À la fin de la journée, elles sont parties avec la tête pleine d’idées, la sensation d’avoir d’autres opportunités qui peuvent s’offrir à elles, et de bonnes bases en marketing ! ● Sara D. : « La visite à la Chambre de Commerce de Bruxelles m’a permis de répondre à beaucoup de mes questions et de récolter énormément d’information. Le lieu idéal pour démarrer un beau projet. » Anaïs V. : « Ce que j’ai apprécié le plus, ce fut le cours où on nous expliquait le fonctionnement du marketing, avec l’idée d’une société que nous pourrions créer. De plus, avoir la présentation d’une personne qui en fait son métier et qui donc est entrepreneur, nous a permis de mieux nous rendre compte des démarches à suivre et des différentes réflexions à avoir. » Mélanie R. : « La mise en situation a été très instructive. Nous nous sommes nourries des idées de chacune. Merci pour cette journée très enrichissante. » Brigitte De K. : « Nous avons reçu les clefs de départ pour le démarrage d’une entreprise. Comment voir clair entre un projet, un rêve et les demandes du marché. Savoir définir son public cible, comment se faire connaître, pourquoi est-il important de bien choisir la place, physique ou virtuelle, où notre entreprise pourra exister avec les plus grandes chances de réussite. Comment définir son environnement, ses prix, et quelle image de marque transmettre à la clientèle… Bref, nous donner envie d’envisager de voler de nos propres ailes, totalement ou en partie, sous forme complémentaire, mais ne pas prendre son envol sans savoir qu’il existe des acteurs comme Beci, qui sont là pour accompagner le candidat entrepreneur tout au long de la vie de son entreprise. » Laurianne K : « Chacune de nous a été mise au centre de l’action en entreprise. Cette méthode était très enrichissante. Elle a révélé bien des atouts et talents de chacune. Personnellement, j’ai non seulement bien assimilé mais aussi revu mes perspectives professionnelles. » BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 49
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DIVERSITÉ Perdre son travail après 50 ans ne signifie pas la fin de votre carrière Le cap symbolique de la cinquantaine semble fatidique pour nombre de travailleurs. Pourtant, il y a toujours moyen de rebondir professionnellement, dans une large mesure en tout cas. C’est ce que nous rapportent trois allègres quinquas bruxellois, aux parcours très différents, qui ont notamment profité des workshops de l’ASBL 50s@work pour se remettre en selle. Cédric Lobelle Pierre Raeymaekers, 54 ans : « Il faut se remettre en question » Pierre Raeymaekers, de Forest, a 54 ans. Après son service militaire, il a vécu de « petits boulots » avant de reprendre une formation de bibliothécaire-documentaliste. Originaire de la province de Luxembourg, il a décroché un job chez une grande compagnie d’assistance, en 1999. « J’aidais les vacanciers à préparer leur voyage sur les plans touristiques, administratifs, les visas. Internet et les GSM en étaient encore à leurs balbutiements... » En avril 2014, tout bascule : il est licencié pour « raisons économiques ». « Après quinze années de boîte, en deux minutes, j’étais raccompagné dehors. J’ai trouvé ça assez brutal. » S’en sont suivies deux années d’outplacement, qui n’ont pas été inutiles : « Il fallait établir mon profil professionnel, déterminer ce dont j’étais capable, ce que je voulais faire. Je ne savais plus où j’en étais, comment gérer la spirale administrative du chômage, des interviews. J’ai fait un gros travail psychologique avec mon consultant. Je me suis remis en question, j’ai repris confiance. » Une période que Pierre a mise à profit pour intégrer les workshops de l’ASBL 50s@work. « J’y ai bossé sur un projet de création d’entreprise de guidage touristique sur mesure pour des groupes de particuliers, notamment dans ma région natale, ’Be My Guide’. Nous sommes presque allés jusqu’au bout. C’est au frigo. » Car en mai 2016, il a rebondi... chez le principal concurrent de son dernier employeur ! « D’abord un intérim de 5 mois, puis 3 CDD. Je gère des dossiers d’annulation 50 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 de vacances... Mon contrat se termine en octobre. Mon employeur dit être très satisfait de moi, mais vu le cadre budgétaire, je n’ai pas reçu de garantie à 100 % que cela se transformera en CDI. » Je suis responsable de mon travail, mais pas de mon âge. Pierre Une petite source de stress pour Pierre, qui a néanmoins un plan B, ou C : activer Be My Guide. « Ne fût-ce qu’à titre complémentaire, pour éventuellement passer indépendant de manière principale plus tard. Mais administrativement, c’est compliqué à concilier avec le chômage. Il me reste une dizaine d’années à travailler comme salarié pour avoir une pension complète. Il faut penser à tout. » Il sait que son âge redevient un handicap s’il doit rechercher un nouvel emploi, sans remettre ses compétences en doute. « J’ai assez vite compris que je coûtais plus cher à 50 ans qu’à 30.... J’aurais préféré qu’on me dise spécifiquement que mon âge posait problème. Je suis responsable de mon travail, mais pas de mon âge. Une seule fois, on m’a dit en interview que j’étais trop âgé, donc trop cher. C’est une réponse que j’ai appréciée : quelqu’un m’écoutait réellement de l’autre côté. » Danielle Hoogstoel, 60 ans : « Cela bloque du côté des employeurs » Danielle Hoogstoel, de Woluwe-Saint-Lambert, a 60 ans. Titulaire d’un master en traduction et bachelière FOCUS en hôtellerie, elle a commencé à travailler en 1983, effectuant l’essentiel de sa carrière dans des multinationales. Au fil du temps, elle s’est spécialisée dans les ressources humaines et la coordination des formations en interne. Jusqu’au mois d’avril 2014. « L’entreprise de produits cosmétiques pour laquelle je travaillais m’a licenciée suite à une restructuration », détaillet-elle. Un premier vrai coup dur, qui n’a cependant pas duré très longtemps. « J’ai en effet retrouvé un travail similaire en deux mois, dans une entreprise de service aux industries de la construction et de la propreté. C’était un CDD de six mois, un remplacement pour cause de maternité, renouvelé une fois. » Qui s’est terminé en août 2015. Danielle a donc suivi le processus d’outplacement financé par son employeur précédent. Elle a embrayé en suivant les workshops de 50s@work, abandonnés en mars 2016 en faveur d’un nouvel intérim, toujours dans les RH et les formations, pour une société de technologies et services de l’information, jusqu’en mai 2017. Puis un autre, de deux mois, pour le call center interne d’une grande banque. « Entre ces deux intérims, j’ai suivi un programme d’activation et de remise à l’emploi. Mais depuis septembre 2017, je déchante. J’ai zéro retour sur mes candidatures. Toutes les portes se sont fermées. » Une situation qu’elle n’hésite pas à mettre sur le compte de son âge : « J’ai 60 ans. Bien entendu, je ne peux pas prouver que je subis une discrimination pour cette raison. Mais il y a eu des indices. J’avais vu une annonce pour un poste RH qui correspondait exactement à mon profil, dans une boîte où je connaissais un employé. J’ai envoyé mon CV en signalant que ce dernier pouvait témoigner de mes compétences. Trois jours après, j’ai reçu la réponse standard : ‘vous ne répondez pas au profil’. Je n’ai pas eu la chance d’avoir le moindre entretien. Deux mois plus tard, le poste était toujours vacant... » C’est donc un peu découragée que Danielle Hoogstoel envisage la suite : « Je suis un peu frustrée, car j’ai vraiment encore envie de travailler. Pourtant, je suis régulièrement contactée par des agences de recrutement et d’intérim pour des postes qui me conviennent. Mais ça doit bloquer au niveau des employeurs. Peut-être le salaire ? Dans tous les cas, les contacts socio-professionnels me manquent. » Christian Faure, 54 ans : « L’âge peut être aussi un frein que l’on se donne » Christian Faure, de Jette, a 54 ans. Il a fait sa scolarité littéraire au lycée français de Rome. Photographe de BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 51 Hélas, un remaniement au sein du CA a entraîné un nouveau licenciement au bout de deux ans. Le voilà donc, en 2015, à 51 ans, participant à deuxième outplacement. « C’est à ce moment que j’ai rencontré Jean-Luc Louis, de l’ASBL 50s@work. C’était emballant de me retrouver dans un projet actif en relation avec d’autres personnes issues d’horizons professionnels différents. Je ne voulais pas perdre le lien social. Je n’ai jamais envisagé que cela allait m’apporter un job sur un plateau, mais l’esprit entrepreneurial m’a permis de trouver de l’énergie et du dynamisme. » L’esprit entrepreneurial m’a permis de trouver de l’énergie et du dynamisme. Christian En avril 2016, Christian a ainsi débuté comme commercial dans une petite maison d’édition. « Nous éditons ce qu’on appelle de beaux livres, qui font la part belle au patrimoine belge, en quatre langues. Ils peuvent servir de cartes de visite pour les institutions, de cadeaux d’affaire... Je démarche les librairies, institutions communales, régionales, nationales, les sociétés... » Dans son processus de recherche d’emploi, Christian n’a jamais ressenti clairement avoir été handicapé par son âge. « Pas de manière directe, en tout cas. L’âge peut être aussi un frein que les demandeurs d’emplois se donnent, une image renvoyée à eux par la société. Ce qui est vrai, c’est que l’âge avançant, on se retrouve en position de faiblesse, on perd de l’assurance, on doute de son potentiel. J’ai senti plusieurs fois que mon expérience et mon parcours étaient trop importants par rapport aux postes auxquels je postulais. Mais mes attentes professionnelles, mes priorités ont évolué. Je voulais plus d’équilibre avec ma vie privée. Et je l’ai trouvé. » ● formation, il a suivi sa future épouse à Bruxelles. Son diplôme n’étant alors pas reconnu ici, il a exercé cette activité à temps partiel. L’autre mi-temps étant consacré à un travail très en phase avec son cursus scolaire, dans une célèbre librairie bruxelloise, devenu ensuite son job à temps plein. Après huit ans, son parcours a légèrement bifurqué : représentant commercial pour un éditeur de BD (six ans), directeur commercial dans une entreprise de distribution de livres (11 ans). « Qui a subi une restructuration dont j’ai été victime », explique Christian Faure. « J’ai donc suivi un processus d’outplacement. Et j’ai réfléchi à mes aspirations : continuer ou pas dans le monde du livre et de l’édition, déjà en perte de vitesse ? L’accompagnement est allé au bout : après un an, j’ai trouvé un travail de gérant d’une librairie universitaire.» Danielle Hoogstoel
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ENTREPRENDRE STARTER CheeeseBox : le petit oiseau va sortir Basée à Forest, CheeeseBox propose ses services dans le domaine de la photo, de la vidéo, des animations événementielles ou de field marketing. Services qu’elle fournit tant pour les particuliers que pour les entreprises. Guy Van den Noortgate C’ est en janvier 2015 que Charles de Bellefroid et Amaury de Broux lancent CheeeseBox : une borne photo portable et connectée qui comprend un appareil photo reflex, un écran et une imprimante. Très rapidement, la jeune entreprise va se faire un nom sur un marché où l’on trouve nombre de compétiteurs, tant belges qu’étrangers. « Au début, nous avons proposé nos services aux particuliers », expliquent-ils. « Mais rapidement, nous avons également, par ce biais, touché les entreprises. Au départ, nous étions majoritairement actifs dans le B2C ; aujourd’hui, le B2B représente autour de 80 % de nos revenus. » Dans un environnement compétitif, il a fallu que l’entreprise forestoise se différencie. « Nous avons dès l’origine misé sur la qualité des produits et des services que nous fournissons. La qualité est primordiale. Nous veillons à ce que les photos imprimées aient un beau piqué et un beau rendu. Nous sommes également disponibles 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 si jamais un souci devait apparaître avec l’une de nos bornes. Comme elles sont connectées via le net, nous pouvons déjà vérifier leur bon fonctionnement à distance et éventuellement remédier à un problème. Sinon, un technicien se déplace. » Cette priorité accordée à la relation-client a joué et continue à jouer un rôle important dans le développement de CheeeseBox, qui emploie actuellement une douzaine de personnes dans des bureaux forestois qui commencent doucement à devenir un peu trop petits. Elle dispose actuellement d’une petite cinquantaine de bornes que l’on retrouve aussi bien lors d’événements privés tels que mariages, anniversaires, soirées, etc., que lors d’événements corporate tels que lancements de produits, team buildings, ouvertures de points de vente, etc. Dans sa gamme de produits, elle propose également des CheeeseBox mini ainsi que CheeeseBox photocombi. Ces dernières sont placées dans des combis Volkswagen T2 transformés et adaptés. « C’est un outil marketing qui séduit les clients. L’année dernière, l’office du tourisme autrichien les a utilisés pour mener une campagne de promotion du Tyrol dans une dizaine de villes en Flandre. Les personnes pouvaient être prises en photo avec un décor tyrolien à l’arrière-plan, grâce à la technologie du fond vert. Par ailleurs, elles recevaient de la documentation ainsi que divers produits et échantillons. » Un concept qui a séduit les Autrichiens, puisqu’ils vont le reproduire cette année dans une demi-douzaine de pays européens, avec le concours de la société bruxelloise. Le créneau des entreprises est assez porteur pour son développement. Il est vrai que l’utilisation d’une borne présente de nombreux avantages : les box sont personnalisables à l’image de la marque et/ou du produit ; elles 52 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 Charles et Amaury, les fondateurs de Cheeesebox. permettent de créer un lien émotionnel entre les clients, la société et la marque. Par ailleurs, elles améliorent l’activité offline dans les points de ventes ou lieux d’expositions et attirent naturellement les gens vers le magasin ou le stand, tout en augmentant la visibilité de la marque dans et en dehors du point de vente. De même, elles dopent le trafic et la visibilité online en amenant des visiteurs sur la page web ou la page de la société sur les réseaux sociaux, grâce, par exemple, à la possibilité de faire participer les utilisateurs à un concours de « likes ». CheeeseBox continue à innover. Elle propose de grandes lettres lumineuses, hautes de 1,20 m, que l’on pourra placer sur un stand de foire. Baptisées Flash Letters, elles viennent d’être lancées. Dans les années qui viennent, l’entreprise souhaite reproduire à l’étranger, France en tête, un concept qui a rencontré son succès en Belgique. Et à cette fin, elle recherche des investisseurs. L’appel est lancé. Info : www.cheeesebox.com ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/ ENTREPRENDRE TRANSFORMATION NUMÉRIQUE L’e-commerce accessible à tous Il ne faut pas forcément être une grande entreprise pour se lancer dans le digital. D’autant qu’avec l’avènement de l’internet, le monde est devenu un village. Dès lors, même pour une PME, les perspectives d’affaires deviennent pratiquement illimitées. Encore faut-il se faire bien conseiller… A ujourd’hui, beaucoup d’entreprises hésitent (encore) à se lancer dans l’e-commerce, craignant les difficultés liées à la gestion de projet ainsi que la complexité des bases de données associées, notamment en termes de stocks. Et celles qui franchissent le pas font en général appel à une société informatique spécialisée pour développer une solution sur mesure, généralement en open source (ce qui implique des compétences pointues, donc coûteuses), avec au final une solution figée qui exige de s’adresser au développeur pour toute modification/adaptation. Or, depuis l’avènement du SaaS (Software-as-a-Service), un modèle d’exploitation commerciale où le logiciel est développé, géré et maintenu par un prestataire à distance, l’e-commerce devient facile et rapide à déployer, tandis que son coût, tant de mise en service que d’exploitation, se révèle particulièrement avantageux. Désormais, des éditeurs SaaS tels que Wix ou WiziShop commercialisent des solutions d’e-commerce très professionnelles qui viennent concurrencer les grands acteurs du marché comme WordPress ou Magento avec des logiciels à la fois très flexibles, conviviaux et évolutifs. De plus, de telles solutions sont particulièrement adaptées aux plus petites organisations puisqu’elles ne nécessitent aucun développement ni installation spécifique. Reste qu’il faut envisager un site d’e-commerce dans la stratégie de l’entreprise. En effet, la mise en place d’un site ne représente que la première étape d’un plan commercial global dont le client est le point central. D’où l’importance de se faire conseiller par un prestataire de services qui maîtrise la technologie et dispose d’une expérience suffisante pour aider le client dès les premières étapes de la réflexion. En effet, si la solution SaaS se révèle certes rapide à développer, à installer et à maintenir, il convient de prévoir l’intégration avec les modules internes de l’entreprise (gestion des stocks, inventaire, comptabilité, facturation, etc.). Par ailleurs, l’ergonomie et la convivialité du site d’e-commerce doivent faire l’objet d’une attention particulière, de même que l’intégration aux réseaux sociaux via le blog. Votre blog permettra de contrer les ad-blockers qui risquent de bloquer vos campagnes publicitaires (SEA ou display). En outre, il faudra évidemment veiller à disposer d’un site web mobile friendly (responsive design), sachant qu’un nombre croissant d’utilisateurs se connectent avec un appareil mobile. Idéalement, l’agence de marketing digital aidera l’entreprise à maximiser le parcours de ses clients sur le web en 5 étapes, en partant de sa véritable problématique et de ses besoins : attirer le visiteur en activant de nouveaux canaux d’acquisition par le biais du SEA/SEO ; inciter le client à l’achat (grâce notamment à l’ergonomie du site) ; fidéliser l’acheteur (en mettant en place des stratégies CRM – Customer Relationship Management – performantes) ; stimuler la conversation (via le blog, la gestion de communauté ou les médias sociaux) ; et transformer le client en un ambassadeur de la marque. Enfin, sachez que ce n’est qu’une fois que votre site d’e-commerce sera lancé que le véritable travail commencera. Car dans un proche futur, le digital deviendra commodité. Autant s’y préparer dès maintenant… ● Grégoire Wastelain, Digital Consultant, Get More SPRL gregoire@get-more.be ; +32 2 613 18 60 ; www.get-more.be 5 conseils pour démarrer 1 Pensez à concevoir votre site dans un esprit orienté client afin que sa structure reflète fidèlement la démarche d’achat de l’acheteur ; 2 Procédez par étapes successives afin de pouvoir adapter rapidement votre site 3 N’attendez pas que votre site soit live pour le relayer via les réseaux sociaux : bloguez dès le début, ce qui permettra d’améliorer son référencement naturel et donc d’augmenter son ranking ; 4 Pensez votre contenu orienté client et planifiez un calendrier de diffusion ; 5 Une fois le site lancé, n’oubliez pas d’en assurer la continuité en termes de gestion, de contenu, de support, de mise à jour, etc. BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 53
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ENTREPRENDRE TRANSITION Lowco, le « Tinder » de la transition écologique Tout récemment, nous avons fait la connaissance de Lowco, un chouette projet d’application destinée à soutenir les producteurs, les artisans et les commerçants locaux et low carbon en Fédération Wallonie-Bruxelles. Johan Debière L es nouvelles apps proposées sur l’App Store et sur Google Play sont chaque jour un peu plus nombreuses à offrir, qui des solutions pour co-voiturer intelligemment, qui pour ne pas gaspiller des biens de consommation courante, qui pour géolocaliser des dépôts sauvages ou des trous dans la chaussée. Dernier arrivé dans une posture plus ancrée encore dans la transition écologique : Lowco, une application qui permettra de trouver et de soutenir de différentes manières des producteurs, des artisans et des commerçants locaux et low carbon en Fédération Wallonie-Bruxelles. Autour de ce qui n’était qu’une idée née en 2015, Kristoffer Berger, ULBiste touche-à-tout, sorti de sciences-po, rassemble très vite quelques amis aux profils complémentaires. Après avoir décroché une bourse de pré-activité auprès de l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation, il met sur le papier, avec le concours d’un ami anthropologue et d’un autre, travailleur social, ce qui allait devenir Lowco. Ils en finalisent ensuite la conception structurelle avec le soutien, cette fois, de la fédération d’entreprises sociales SAW-B. L’interface, actuellement encore à l’état de projet (ndlr: l’application doit être lancée à l’été 2018), propose quatre rubriques distinctes : alimentation, mode/bien-être, loisirs/formations, maison et services. Un outil d’évaluation fiable, mais bienveillant L’application repose sur un module d’évaluation : le Lowcoscope. « Un outil mis au point par notre équipe multidisciplinaire, qui permet à des utilisateurs triés sur le volet, que nous appelons Lowcomoteurs, d’analyser le commerce, l’artisan, le restaurant ou le service proposé à partir d’une grille d’analyse », explique Kristoffer. Attention : aucun rapport avec les critiques parfois délivrées sur des plateformes comme Amazon ou Tripadvisor. « Avec Lowco, on n’est ni dans le complaisant, ni dans le destructeur. Nous souhaitons amener les utilisateurs de Lowco à porter un regard bienveillant sur les commerçants, artisans et producteurs locaux. » En procédant de la sorte, Lowco contribue à instaurer une symétrie de l’information : le consommateur est informé à propos de la nature des produits et services proposés et, d’un autre côté, il contribue à rendre plus clair le modèle économique que l’on fait vivre en achetant auprès de ce point de vente. Comme Kristoffer Berger se plaît à le répéter, 54 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 De gauche à droite : Corentin Bastin, Kristoffer Berger et Antoine Ramet, trois initiateurs du projet Lowco. « il s’agit d’une démarche positive dont le but est de provoquer un coup de foudre écologique pour tisser des relations durables entre les consommateurs, les producteurs et les artisans locaux et durables ». Une approche qui l’a parfois amené à présenter Lowco comme le Tinder de la transition écologique. L’outil permet également aux utilisateurs d’évaluer les propositions des commerçants, artisans et producteurs référencés : lancement d’un nouveau service, d’un nouveau fromage bio, d’un nouveau mode de livraison écologique, etc. Pour se financer, Lowco compte demander 50 euros aux producteurs et commerçants qui seront repris sur l’application, soit moins de 14 centimes par jour. Lowco s’inscrivant dans une démarche associative, des contacts sont par ailleurs en cours avec les pouvoirs publics afin de trouver des soutiens complémentaires. En outre, le modèle s’appuiera sur le travail bénévole d’une communauté de Lowcomoteurs. « Pour l’heure, alors que nous n’avons pas encore communiqué, nous comptons une vingtaine de Lowcomoteurs qui se sont spontanément proposés pour tester l’application en situation réelle. Ils nous viennent de partout et nous confortent dans cette idée que le projet répond à une vraie attente du consommateur, dans la mesure où la communication n’a pas encore véritablement commencé. » Autre élément encourageant : la campagne de growdfunding (un clin d’œil aux opérations de crowdfunding), initiée fin 2017 par le Village Partenaire, a permis de récolter plus de 10.000 euros auprès de quelque 350 donateurs. ● Info : https://lowco.org D.R.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Le circulaire prend racine à Bruxelles Construction, alimentation, agriculture urbaine ou encore mode : la logique circulaire a toute sa place à Bruxelles. La preuve par les lauréats de l'édition 2017, qui préfigure assurément une édition 2018 enthousiasmante. Johan Debière L es concours ont parfois l’avantage de mettre en évidence des démarches qui, sinon, passeraient peut-être inaperçues. Et quand le concours, organisé par les pouvoirs publics, est doté d'incitants financiers, c'est encore mieux. Cette double carotte, c'est celle dont ont pu bénéficier des entreprises et des projets comme le constructeur Louis De Waele, qui a vu se mobiliser ses équipes des chantiers Horta pour le siège de l'ONSS et du Logis Floréal à Watermael-Boitsfort dans un beau projet circulaire. Dans un autre gabarit, on peut aussi parler d'Isatio et de Skyfarms. Porté par Maria Isabel Nogueras Vila, le premier projet propose des vêtements de qualité avec des chutes de tissus récupérées auprès de l'industrie textile. En 2017, ce réflexe a permis d'éviter pas moins de 1.600 kg de déchets (voir Bruxelles Métropole n°52 d'octobre 2017). Skyfarms propose quant à elle son savoir-faire dans le domaine de l'aménagement de potagers dans des espaces urbains inattendus : toits, terrasses etc. Lili Bulk : cas d’école « Parmi les autres projets que j’ai bien aimés, il y a Rotor, No Waste, Jacques Delens et Lili Bulk », souligne Laura Rebreanu, conseillère environnement chez Beci. Créée par Florence Posschelle et par Aurélie Manzi, Lili Bulk conjugue deux passions : celle de Florence pour le zéro déchet et celle d'Aurélie pour 56 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 l'alimentation durable. « L'idée était alors de créer une épicerie en ligne zéro déchet, de vrac prêt à l'emploi », explique Florence. Rejointes depuis par Frédéric Hebbelinck, Florence et Aurélie attachent évidemment toujours la même importance à l'alimentation durable, bio, saine et développée autant que possible en circuit court – mais la question du contenant et celle du « how to » ont aussi pris de l’importance. Florence : « Aujourd'hui, nous fonctionnons avec un système de bocaux consignés à 1 ou 2 euros que les consommateurs rendent aux commerces affiliés. Une fois vidés de leur contenu, les bocaux sont ramenés en magasin et expédiés à la ferme Nos Pilifs, une ETA (Entreprise de Travail Adapté, ndlr) qui est récemment devenue notre partenaire logistique. Là, les bocaux sont lavés, séchés et re-remplis avec nos aliments ». Pour boucler la boucle, l'épicerie ouverte au sein de l'ETA peut compter sur un réseau de distribution déjà bien maillé sur le territoire de la Région bruxelloise. « Une dizaine de points de vente sont déjà répertoriés et viennent en renfort du site de commerce en ligne. Notre idée est de permettre au consommateur d'accéder à tous les produits dont il peut avoir besoin au quotidien pour son alimentation : céréales pour le petit déjeuner, riz et pâtes, fruits secs, graines, etc., sans oublier les mix repas », précise Florence. Sur ce dernier point, Lili Bulk marque un paquet de points en matière circulaire : « Vendus en ligne ou dans les différents points de vente qui nous représentent, ces mix repas permettent aux gens d'avoir sous la main tous les ingrédients nécessaires à la confection d'un repas prêt à l'emploi, très simple à cuisiner. Une fois le bocal vidé de son contenu, il peut être ramené dans un point de vente ». Clairement inscrit dans la logique circulaire, ce modus operandi remplace avantageusement les plats bio conventionnels, encore souvent conditionnés dans des emballages en plastique à usage unique. En novembre dernier, c'est donc avec une joie non dissimulée que les trois associés ont vu leur projet mis à l'honneur par Be Circular. Outre la reconnaissance, Lili Bulk bénéficiera d'une subvention et d'un accompagnement public. « Ce double soutien nous permettra de consolider notre base pour devenir rentables et envisager, pourquoi pas, de dupliquer notre logique circulaire dans d'autres parties du pays voire à l'étranger. » Quand on sait que le soutien financier spécifique de la Région peut aller de 30.000 à 200.000 euros selon les catégories, cela donne envie d'inscrire le 15 mai 12h, date ultime du dépôt des projets, à son agenda... ● Info : www.lili-bulk.com ; www.circulareconomy.brussels ©Arctik Secteur de la construction en Région bruxelloise : vers plus de circularité Dans le cadre du Programme Régional en Economie Circulaire (PREC), une publication sur le secteur de la construction à Bruxelles vient d’être fi nalisée. Coordonnée par Bruxelles Environnement, elle a été réalisée notamment en collaboration avec la Confédération Construction Bruxelles-Capitale, le CDR Construction et le Centre Scientifi que et Technique de la Construction. Cette brochure présente à la fois un constat chiff ré et des perspectives. Par ailleurs, un nouvel appel à projets pour des chantiers circulaires (2018) vient d’être lancé par la Région. Ca bouge dans le secteur de la construction dans notre ville-région ! Nouvelle publication La brochure est structurée en deux parties, chaque partie tournant autour de quatre axes : Bâti – Ressources – Entreprises – Emploi et Formation. La première partie présente un constat en chiff res du secteur, réalisé via une vaste collecte de données auprès des acteurs régionaux de la construction. Ce tableau de bord En région de Bruxelles-Capitale, on retrouve une problèmatique propre à une grande ville, ancienne et dense: Peu de place disponible pour les nouvelles constructions TENDANCE à la rénovation plutôt qu' à la construction Un bâti existant peu performant BESOIN de rénovation pour améliorer les performances du bâti Des projets de rénovation à venir OPPORTUNITÉ de transformer les bâtiments anciens en banques de matériaux/mines urbaines Nécessité de maximiser l'occupation des bâtiments OPPORTUNITÉ pour une gestion circulaire du bâti LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION À BRUXELLES CONSTAT ET PERSPECTIVES : VERS UNE ÉCONOMIE CIRCULAIRE permettra de suivre l’ évolution du secteur au cours des prochaines années et d’analyser l’impact des actions prises pour sa transition vers l’économie circulaire. d i lti d t d La seconde partie de la publication nous présente la vision à 2050 co-construite par les parties prenantes du secteur, tant publiques que privées, ainsi que les objectifs d’une transition vers l’économie circulaire. Y sont abordés des nombreux exemples concrets de pratiques circulaires dans le secteur. Retrouver cette publication en ligne sur: http://www.circulareconomy.brussels/le-secteur-de-laconstruction-a-bruxelles-constat-et-perspectives-versune-economie-circulaire/ Nouvel appel à projets Be Circular Le 22 février, la Région de Bruxelles-Capitale a donné le coup d’envoi de la troisième édition de l’appel à projets « Be Circular-Be Brussels ». Ouvert entre autres aux entrepreneurs en construction, il permet de bénéfi cier d’une aide technique et fi nancière pouvant aller jusqu'à 30.000 euros pour gérer les chantiers dans une optique d’économie circulaire. Pour participer à l’appel à projets, votre chantier doit être réalisé en Région de Bruxelles-Capitale et les actions subsidiées en économie circulaire ne doivent pas avoir commencées avant la date du lancement de l’appel à projets (le 22/02/2018). Vous avez jusqu’au 15 mai 2018 à 12h pour poser votre candidature ! Pour tout savoir sur l’appel à projets, appelez le 1819 ou allez sur http://www.circulareconomy.brussels/appels-aprojets-be-circular-entreprises/edition-2018/ . Prochaine session d’information : le 19 avril dans les locaux de hub.brussels, chaussée de Charleroi 110 – 1060 Bruxelles. PLUS D’INFO : www.environnement.brussels • www.circulareconomy.brussels
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ENTREPRENDRE MARCHÉS PUBLICS Renforcer le tissu économique La simplification des procédures et la publication en ligne auraient pour effet de rendre les marchés publics plus facilement accessibles aux PME bruxelloises. Le cas spécifique de Bruxelles Environnement démontre les progrès significatifs accomplis en ce sens. Peter Van Dyck B ruxelles Environnement (BE) est un grand expert des marchés publics. Cette administration au caractère singulier se préoccupe de l’environnement au sens le plus large du terme. Ses domaines d’activité en témoignent : qualité de l’air, énergie, gestion des sols, nuisances sonores, ondes électromagnétiques, gestion des déchets, durabilité, nature et biodiversité, bien-être animal, gestion des espaces verts et des milieux naturels, gestion des voies d’eau non navigables et lutte contre le changement climatique. On ne s’étonnera donc pas de voir BE lancer chaque année un grand nombre de marchés publics (voir encadré). Ils concernent l’achat de matériel (équipements de travail et de protection, mobilier durable, véhicules utilitaires, etc.), de services (travaux de recherche, conseil, expertise technique) ou de travaux (principalement l’entretien d’espaces verts). Si l’administration bruxelloise de l’environnement excelle dans ce domaine, il n’en a pas toujours été ainsi. Un rapport de la Cour des Comptes daté du 17 juillet 2013 déplorait des erreurs et des inexactitudes de Bruxelles Environnement dans l’attribution de marchés publics. Une série de procédures furent qualifiées d’incomplètes ou dépassées. La situation et les problèmes épinglés dans le rapport n’ont heureusement plus rien à voir avec le fonctionnement actuel de l’institut. Bruxelles Environnement créa alors un service ‘Marchés Publics’, qui emploie aujourd’hui 9 équivalents temps plein, bien formés et en formation permanente (indispensable en raison des multiples réglementations). BE a également mis en œuvre des procédures opérationnelles internes soumises à des règles strictes pour l’enregistrement et l’archivage de toutes les pièces des dossiers. Extra muros Le service Marchés Publics occupe actuellement une position stratégique transversale au sein de BE. Il soutient d’autres divisions dans la publication d’appels d’offres. La qualité et le professionnalisme dans les procédures de sélection et d’attribution des missions reçoivent une attention particulière. À son tour, le service Marchés Publics fait appel à l’assistance d’un cabinet d’avocats spécialisé et à d’autres experts pour les dossiers particulièrement techniques et complexes et pour les matières juridiques très pointues. La collaboration accrue entre ce service central et les autres divisions de BE fait l’objet d’un Service Level Agreement (SLA) et de réunions mensuelles d’un user club – 58 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Bruxelles Environnement (dont on voit ici les bâtiments de Tour & Taxis) est un expert des marchés publics : elle en a passé plus de 700 en 2017. rassemblant des représentants du département et des divisions opérationnelles – pour débattre de questions de procédures. « Nous intervenons de plus en plus extra muros », explique Nathalie Guilmin, porte-parole de Bruxelles Environnement. « Nous nous intéressons à la manière dont les multiples problématiques inhérentes aux appels d’offres sont traitées ailleurs et nous encourageons l’échange de bonnes pratiques avec d’autres administrations bruxelloises autonomes. » Enchevêtrement de règlements Exemple des problèmes typiques des marchés publics : la rédaction des cahiers de charges – et plus spécifiquement celle des clauses techniques – et l’analyse des offres. La réglementation à ce sujet évolue constamment. Citons d’abord la nouvelle directive européenne sur les marchés publics, convertie en directive belge et en vigueur depuis le 30 juin 2017. Viennent ensuite de multiples ordonnances et arrêtés du gouvernement de Bruxelles-Capitale, notamment en matière de contrôle administratif et budgétaire. Et enfin le Document Unique de Marché Européen (Dume), à propos duquel il subsiste beaucoup de flou. Pour l’aider à se conformer à toutes ces règles, BE fait appel depuis plusieurs années à un logiciel qui vient en appui à l’intégration des principales dispositions des directives dans les cahiers de charges. L’ancrage local constitue une autre priorité de la Région de Bruxelles-Capitale. Il faut que les PME locales aient de réelles chances face aux appels d’offres. Un rapport du bureau d’études Vito (voir notre article p. 60) constate en effet que ceux-ci contribuent considérablement au maintien de la compétitivité du marché local. Bruxelles Environnement en est intimement convaincu. « Nous souhaitons intensifier notre collaboration avec nos © Reporters partenaires sur le terrain et avec de petites organisations spécialisées », déclare Nathalie Guilmin. « Nous travaillons avec Easybrussels à la simplification de nos procédures administratives pour permettre à des organisations plus modestes, qui ne disposent pas d’une assistance juridique et administrative, de répondre malgré tout à des cahiers des charges chronophages et complexes. » À l’écoute du secteur privé BE adopte et promeut les applications web proposées via la plate-forme fédérale e-Procurement, et plus particulièrement les applications e-Notification (pour la publication des marchés publics) et e-Tendering (pour la réception d’offres en format électronique). Les atouts de ces applications résident dans une efficacité accrue des procédures d’achat, la simplification administrative, la transparence des procédures relatives aux marchés publics et Combien d’appels d’offres publie BE ? Bruxelles Environnement a initié en 2017, toutes procédures confondues, 746 marchés publics pour un budget total de près de 56 millions d’euros. La division ‘Facilities & patrimoine immobilier’ représente le plus grand nombre d’appels d’offres (75 par an). Il s’agit majoritairement de l’achat et de la maintenance de matériel et d’équipements, ainsi que de travaux d’entretien sur les sites dont BE a la gestion. La division ‘Information, coordination générale, économie circulaire et ville durable’ a lancé 49 marchés publics. Ils concernaient essentiellement des services de communication, du conseil et de l’assistance aux activités de l’institut. La division ‘Qualité de l’environnement et gestion de la nature’ a publié 36 appels d’offres pour des services et travaux relatifs à la gestion de la forêt de Soignes et pour des services et fournitures destinées au laboratoire de BE. La division ‘Espaces verts’ a publié 34 marchés publics, principalement axés sur l’entretien des espaces verts. La division ‘Énergie, air, climat et bâtiments durables’ a réalisé 25 appels d’offres pour du conseil et de l’expertise dans divers projets. La division ‘Permis et partenariats’ a publié 21 marchés publics pour des travaux et des services dans des missions de gestion de l’eau et des nuisances sonores. La division ‘RH et finances’ a procédé à 20 appels d’offres, essentiellement dans le cadre de la formation du personnel de BE et pour de l’expertise en ressources humaines. Enfin, la division ‘Inspectorats, sols pollués et bien-être animal’ a effectué 19 appels d’offres essentiellement pour du matériel et des services dans le domaine de l’assainissement des sols. Programme de séminaires Beci organise en 2018 un cycle de séminaires « marchés publics ». Prochaines dates : 25.04 Répondre à un marché public / construction et logements sociaux (avec CityDev et la SLRB) – lieu : CCBC 12.06 L’appréciation de votre offre / les sols pollués : pour un milliard de plus – lieu : Beci Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be Le cycle des séminaires a débuté le 14 mars dernier chez Bruxelles Environnement. une concurrence plus saine. BE publie actuellement via la plate-forme e-Notification ses marchés dont le montant dépasse le seuil national de publication (144.000 €). Certaines missions nécessitent déjà le recours à la plateforme e-Tendering pour la soumission d’offres. L’administration de BE généralisera progressivement l’utilisation d’e-Tendering pour la soumission d’offres relatives à des marchés de plus de 30.000 €. « Outre ces publications en ligne, nous désirons organiser des sessions d’information axées sur le tissu économique bruxellois et nous souhaitons participer activement aux séminaires de Beci », confie Nathalie Guilmin. « Ceci témoigne de notre volonté d’œuvrer à un rapprochement entre les secteurs public et privé. Nous voulons être à l’écoute de nos interlocuteurs dans le secteur privé et souhaitons ardemment renforcer les synergies avec ce secteur. Cette année encore, nous continuerons à nous investir dans la prospection de marchés publics qui incitent les gestionnaires des appels d’offres à mieux investiguer le secteur privé et à travailler davantage en interaction avec le tissu économique. » ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 59 © Isopix
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ENTREPRENDRE MARCHÉS PUBLICS Cahiers de charges types, pour une économie circulaire Les marchés publics en Région bruxelloise pourraient évoluer vers l’économie circulaire. Tous les intervenants à Bruxelles souhaitent une meilleure connaissance et une approche plus concrète des achats selon l’économie circulaire, par le biais de cahiers de charges types, de formations et de projets-pilotes. Peter Van Dyck P eut-on aligner les marchés circulaire ? Le bureau d’études a tenté d’y répondre par une étude sur la situation en Région de Bruxelles-Capitale. La marche a notamment justifié l’or ganisation du séminaire de réflexion ‘Économie circulaire et marchés publics à Bruxelles’, auquel tous les intervenants locaux ont participé : le monde des entreprises, l citoyens, les centres de connais sance, les organisations sociales et les pouvoirs publics. Il en ressort qu’une transition vers l’économie circulaire nécessiterait une grande implication de tous. Les participants ont identifié les obstacles majeurs à des achats c à l’économie circulaire (EC). D’abor connaissance de cette économie et de ses critères, ainsi que le manque d’outils EC/Life Cycle Costing (LCC) pour mesurer la circularité et comparer les offres. Deux : la peur du surcoût. Trois : les disparités internes dans les organisations avec, à la clé, une absence de consensus sur le rôle de l’acheteur. Quatre : le manque de clarté quant à l’offre du marché et la mise en œuvre de compétences locales. Et cinq : la faisabilité légale. L’étude de Vito aborde de multiples solutions possibles. Certaines convergent avec celles que promeuvent les parties prenantes à Bruxelles. Ces dernières demandent notamment une meilleure diffusion de cas concrets, avec leurs avantages financiers. Il y a lieu de chercher un système d’incitants qui motive les acheteurs des pouvoirs publics en soulignant les atouts de l’EC. Les économies générées par des marchés publics de type circulaire pourraient financer d’autres objectifs. Les intervenants ont surtout recommandé que les appels d’offres ‘circulaires’ bénéficient d’une meilleure visibilité et soient plus concrets. Ceci pourrait se faire par le truchement de projets-pilotes, l’injection d’expertise en EC dans le helpdesk actuel ainsi que la mise en œuvre d’un réseau apprenant, de formations et de cahiers des charges types. Les intervenants autour de la table ont clairement souligné le besoin de critères, clauses, modèles de cahiers des charges et procédures de type circulaire à l’usage des acheteurs (on pourrait s’inspirer de l’interface très conviviale de la biblio60 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 thèque des critères de durabilité, telle qu’elle existe en Suède). Les participants ont en outre souhaité que les critères EC soient contrôlables et ompatibles entre eux. Quant aux outils destinés à mesurer la circulaet à comparer les offres, autant qu’ils soient open source, simples et uniformisés à Bruxelles, en Flandre, en Wallonie et, par extension, dans tous les autres États membres de l’Union européenne. Assistance groupée pour les rait que les suggestions du rapnotamment le souhait de moments et d’un réseau apprenant, soient aux plans du gouvernement bruxella matière. Le Programme Régional en Économie Circulaire (PREC), approuvé en mars 2016, a pour objectif d’encadrer la transition vers davantage de marchés publics bruxellois axés sur l’économie circulaire. 56 % des marchés bruxellois obtiennent une offre d’au moins une entreprise bruxelloise et 41 % de ces mêmes marchés sont emportés par une entreprise bruxelloise : c’est ce qui ressort du rapport Vito. Le PREC prévoit des mesures pour soutenir les pouvoirs publics bruxellois dans l’élaboration de modèles de cahiers des charges. Le programme envisage en outre des outils destinés à affiner les offres des entreprises bruxelloises. On évoque enfin une collaboration avec les organisations qui représentent les entreprises, notamment la Chambre de Commerce et les fédérations d’employeurs, pour faciliter une adaptation aux objectifs généraux de marchés publics alignés sur l’économie circulaire. Une des mesures consisterait à offrir une assistance groupée aux PME et à d’autres organisations qui ne disposent pas en interne des capacités requises pour répondre à des appels d’offres de type circulaire. C’est exactement ce que demandaient les parties prenantes. ● © Reporters ENTREPRENDRE HAUSSE DES FAILLITES À BRUXELLES Qui sont ces entrepreneurs en difficulté ? 2017 restera dans les mémoires comme l’une des années record en termes de faillites avec plus de 10.800 faillites enregistrées en Belgique. La Région de Bruxelles-Capitale fait particulièrement mauvaise figure, avec 2.780 faillites, soit 34 % de plus que l’année précédente. Olivier Kahn, coordinateur du Centre pour Entreprises en difficulté (CEd), nous aide à établir le profil de ces entrepreneurs déchus. Q uel est le profil des entrepreneurs en difficulté ? En Belgique, il n’y a pas de stéréotypes précis ! « Tous les secteurs sont touchés et n’importe qui est susceptible de connaître des difficultés dans sa vie d’entrepreneur », commence Olivier Kahn. Les entrepreneurs (et entreprises) en difficulté émanent de toutes les tranches d’âge. Certaines entreprises font faillite après s’être battues des années, parce que la concurrence est devenue trop rude, qu’elles n’ont pas su prendre le tournant du numérique ou répondre aux nouveaux besoins des clients… « Le segment des entreprises âgées (10 ans ou plus) représente en effet un nombre important des entreprises qui font appel aux services du CEd », explique Olivier Kahn. « Leur business a souvent mal vieilli, c’est pourquoi il est important de s’interroger sur le second (ou troisième, quatrième…) souffle à donner à son entreprise. » Mais à côté de cela, de nombreuses entreprises tout juste créées mettent aussi la clé sous la porte. « Nombre de startups présentent des business models faibles : l’acquisition de revenus est utopique et l’exécution de la bonne idée est trop complexe », poursuit-il. Connaître son métier est bien entendu indispensable pour réussir, mais avoir un diplôme ne protège pas des crises. Le CEd aide des entrepreneurs possédant des niveaux de formation très différents. Certains profils sont pointus, mais verticaux : leur difficulté vient alors d’un manque de réflexes hors de leurs compétences de base et vice-versa. « Dans une société qui évolue sans cesse, la formation continue et transversale est devenue essentielle », observe Olivier Kahn. Des faillites tous secteurs confondus Le commerce de détail constitue une part importante des entreprises rencontrées par le CEd ces derniers mois. « Les habitudes d’achat se modifient et les commerçants n’ont pas encore trouvé le positionnement adéquat pour leur activité eu égard à ces changements », avance Olivier Kahn. L’adaptation de « grandes marques » aux contraintes et besoins locaux peut aussi fortement toucher l’activité des petits commerces (rapprochement des Olivier Kahn, coordinateur du Centre pour Entreprises en difficulté. centres urbains, livraisons gratuites…), pas gâtés non plus par problèmes de mobilité en Région bruxelloise. Hormis la baisse de prix (souvent mortelle), trop peu de réactions sont observées. Quelques nouvelles idées émergent, mais un nombre insuffisant d’entreprises revisitent en profondeur leur modèle commercial et économique. Les entreprises de services rencontrent elles aussi des difficultés, en grande partie à cause de la digitalisation qui intensifie la concurrence, directement ou indirectement. « En matière d’e-commerce, il ne s’agit plus d’essayer de faire ‘contre’, mais bien de réfléchir à comment faire ‘avec’ », commente le coordinateur du CEd. Enfin, depuis quelque temps, des tensions se font également sentir au niveau des professions libérales. Parmi les nouveaux métiers touchés, citons, par exemple, les avocats : « Très nombreux en Région bruxelloise, ils évoluent dans un milieu hyper concurrentiel. Et l’apparition de sites internet d’aide juridique ne facilitera pas le redressement de leur situation. » ● Le CEd en deux mots Actif en Région bruxelloise, le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) a pour mission d’aider les indépendants et chefs d’entreprise à faire le point sur leur situation professionnelle et à trouver des solutions face aux problèmes qu’ils rencontrent. Finances, droit, stratégie, ressources humaines, management… les domaines de compétences du CEd sont multiples. Créé il y a 10 ans et cofinancé par Beci et par la Région de Bruxelles-Capitale, le CEd aide gratuitement chaque année près de 2000 entrepreneurs. Infos et demande de rendez-vous sur www.beci.be ou www.Ced-com.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 61
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ENTREPRENDRE SOCIAL SELLING Comment développer ses ventes en 2018 ? Prospecter en 2018 est un tout autre défi qu’il y a dix ans. Les technologies ont évolué, la relation client n’est plus la même... Smartphone et réseaux sociaux ont envahi notre vie de tous les jours. Facebook, Linkedin, Twitter, Instagram sont devenus des outils du quotidien – et plus encore dans la vie professionnelle et la prospection de nouveaux clients. C’est là qu’intervient le concept de social selling. E ncore vague pour de nombreux entrepreneurs, le social selling se révèle comme un redoutable outil de prospection. En mots simples, c’est l’art d’utiliser les réseaux sociaux pour développer les ventes. Mais comment transformer une utilisation purement privée de ces géants de la connexion interpersonnelle que sont Facebook, Linkedin ou Slideshare en arme de guerre pour une vente ultra efficace ? Le client de 2018 est un client connecté, armé pour évaluer le marché et les différents produits et services dont il a besoin. Sa relation à la consommation s’est transformée et l’a mué en « consom’acteur » conscient de ses choix. Avec le social selling, les networks deviennent des outils de positionnement stratégique par rapport à ces clients 2.0. Ces réseaux ont comme point commun de se focaliser sur les relations d’humain à humain. Une approche qui reste à privilégier par rapport à celle d’entreprise à humain, beaucoup plus impersonnelle et moins engageante. La démarche doit donc commencer par une optimisation de vos différents profils personnels afin de les rendre plus attractifs et de mettre en évidence sa proposition de valeur : produits, compétences, expertise, etc. Ensuite, l’objectif sera d’étendre progressivement son réseau en se connectant à un maximum de personnes via une approche non commerciale et personnalisée. Devenir le « réflexe du marché » Rejoindre des groupes de discussion pertinents permettra d’identifier facilement de nouveaux clients potentiels et de se tenir au courant des besoins du marché. En publiant régulièrement du contenu de qualité lié à son domaine de compétence, l’utilisateur du social selling va développer la notoriété de son expertise et deviendra la référence pour le consommateur. Interagir un maximum avec ses clients et prospects sur les réseaux sociaux, en communiquant notamment sur leurs propres réussites, contribuera au succès de votre démarche. Cette stratégie, une fois amorcée, permettra d’attirer très facilement l’intérêt de nouveaux prospects et de générer des contacts utiles. L’erreur la plus courante, au départ d’une stratégie de social selling, est d’utiliser les réseaux sociaux uniquement pour promouvoir les produits et services proposés par votre entreprise. Le consommateur aura très vite 62 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 fait de se lasser de ce type de messages qui ne lui apportent aucune connaissance supplémentaire. Dès lors, l’émetteur de tels messages ne sera pas vu comme la référence incontournable dans son domaine d’activité, mais seulement comme un vendeur, sans valeur ajoutée. Le social selling est donc une technique intégrée pour se construire une e-reputation sur les réseaux sociaux et devenir le « réflexe du marché » – celui qui apporte une solution dans son domaine de compétence. Il permet de créer un environnement de confiance propice au développement de relations interpersonnelles puissantes avec ses futurs clients. L’efficacité du social selling a été démontrée : les premiers social sellers clôturent leurs ventes avec plus d’aisance et de manière plus rapide que les autres. ● Pour aller plus loin Le #SocialSellingForum Brussels réunit tous ceux qui veulent partager leur expérience du Social Selling. 40 animateurs vous y aident à comprendre le Pourquoi et le Comment du #SocialSelling. ➜ Dirigeants: Pourquoi et comment déployer le Social Selling dans vos équipes ? ➜ Commerciaux: Quelles sont les bonnes pratiques sur les réseaux sociaux professionnels ? ➜ Marketeurs: Comment aider les Social Sellers à accroître leur présence sur les réseaux sociaux et à attirer les clients ? ➜ Entrepreneurs: Comment exploiter LinkedIn pour développer votre image de marque professionnelle et votre business ? Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Quand ? Le 19 avril, différents ateliers et sessions au cours de la journée Contact : Laurie Verheyen - lv@beci.be - 02 210 0 175 ENTREPRENDRE COMMUNICATION NON-VERBALE Ce sens caché des gestes qui influence le discours Maîtriser sa communication non verbale est une nécessité pour convaincre et motiver. En effet, un refrain gestuel inconscient est perçu soit comme une maladresse, soit comme une interférence qui peut aller jusqu’à contredire notre propos. D e ce fait, une meilleure connaissance de nos postures physiques et des gestes qui nous animent permet d’abord de comprendre pourquoi nous avons perdu l’attention de l’auditoire ou nos propres moyens, et ensuite d’y remédier. Nous avons toutes et tous la capacité de développer et de maîtriser une « image de soi publique » sans pour autant perdre en authenticité. C’est cette facette de nous-même qui interviendra lors des présentations, durant un événement ou face à la caméra. La communication non-verbale Par communication non-verbale, on entend communément l’ensemble des postures physiques, des gestes aux regards, des empreintes vocales, de l’intonation au débit de parole. Au départ, notre registre gestuel personnel vient de choix d’imitation inconscients au sein de la famille, puis de l’entourage et enfin de nos cercles d’appartenance. Avec le stress, ces « refrains gestuels » augmentent. Par exemple, un intervenant va racler sa gorge plus que de coutume ou se grattera le visage si souvent qu’il en laissera une impression irritante de son discours. Composé depuis le plus jeune âge, ce registre gestuel semble difficile, voire impossible, à changer. Pourtant… Une observation neutre et bienveillante nous permet de prendre conscience de la façon dont nous nous exprimons et nous mouvons. Une fois nos postures portées à la conscience, il devient possible de les modifier ou de renforcer celles qui servent nos propos. D’ailleurs, les orateurs les plus performants affinent leurs postures au fil du temps pour générer toujours plus de cohérence entre ce qu’ils disent et ce qu’ils montrent. L’image de soi publique « Je ne peux pas, ce n’est pas dans ma nature. » L’idée de modifier des gestes ressentis comme identitaires donne l’impression de perdre en authenticité, voire d’y perdre sa personnalité. Cette crainte provient notamment du fait de mettre le « soi » public sur le même plan que le « soi » privé. Cela crée des confusions, comme par exemple le fait de chercher à plaire alors qu’il s’agit de convaincre. De cette confusion et de ces enjeux différents peut naître l’appréhension de parler en public. Dès lors, comprendre sa signature gestuelle et accepter de la changer le temps d’un discours ne transforme pas une personne. Elle permet d’accéder à cette « image de soi publique », nécessaire à tout type de prise de parole. Une grande partie de l’activité cérébrale est liée aux mécanismes vitaux : respirer, parler... Les neurosciences appliquées nous apprennent que nous pouvons déjouer certains éléments de ces automatismes et en prendre un peu plus le contrôle. Par ailleurs, les techniques issues du yoga, combinées aux pratiques théâtrales, aident à mieux percevoir notre propre respiration, utile à notre phrasé et à notre élocution. Les bénéfices d’une telle approche sont nombreux : une meilleure gestion du stress, une meilleure confiance en soi, des postures physiques plus stables et rassurantes, un renforcement de la mémoire par les moyens mnémotechniques qu’elle offre lorsqu’on lie le geste et le verbe, et des discours plus convaincants. Au-delà des mots, les aspects non-verbaux du discours augmentent son impact. Plus le geste sera cohérent avec le discours, plus les chances de convaincre seront grandes. Mieux maîtriser sa propre métacommunication ouvre un champ d’action nouveau pour tous les types de prise de parole. Chaque occasion devient alors un prétexte pour pratiquer ce nouveau soi public, le tester, l’améliorer, trouver les gestes qui ponctuent et pourquoi pas, tout en restant soi-même, de prendre plaisir à convaincre. ● Laure Gervais, life coach & coach en communication 0478 208 164, lauregervais60@gmail.com Pour aller plus loin Découvrez le sens caché de vos gestes, l’impact de vos postures sur vos discours et expérimentez de nouvelles attitudes pour réussir vos communications, en prenant part à une formation ludique, dynamique et pratique. Quand ? Le 24 avril, de 13h30 à 17h. Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be - www.500.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 63 D.R.
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COMMUNITY Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 18 OCTOBRE 2017 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h30 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : M. Alexandre Cleven, Vice-Président, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool des mois de juin et septembre 2017. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 5 octobre 2016 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2017. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2017. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles ont été 64 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément aux statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de Beci-CCIB, huit jours avant la date de l’assemblée générale. L’administrateur délégué, M. Olivier Willocx, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’entreprise conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2017 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de Beci-CCIB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2016-2017 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2017-2018 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2017-2018, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2% : Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires CATÉGORIE ENTREPRISE OCCUPANT A C D E Personne physique Entreprise jusqu’à 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que 6 membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit d’Alexandre Cleven, Catherine Henry, Mohamed Mechbal, Sadik Ouriaghli, Rodolphe Van Weyenbergh et Jean-Charles Wibo. Trois membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de Vincent Querton, Sam Van de Kerckhof et Philemon Wachtelaere. Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : Retour d’année sabbatique : Brigitte Borremans, Theo De Beir et JeanClaude Vandenbosch. Nouvelles candidatures : Murielle Eyletters (Présidente Association Belge des femmes chefs d’entreprise) et Martine Tempels (Senior Vice President Telenet). PROPOSITION 2017-2018 HTVA 216 € 609 € 985 € 2.745 € COMMUNITY Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Vice-Président, M. Alexandre Cleven, propose que l’Assemblée Générale nomme le Président sortant, M. Thierry Willemarck, Président honoraire et qu’il soit fait membre d’office du Conseil d’Administration pendant 5 ans. L’Assemblée approuve à l’unanimité en applaudissant. Le Conseil d’administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2017-2018 : Agie, Sandrine Ataya, Georges Azaoum, Rachid Battaille, Laurence Berdikyan, Natalia Bissen, Jean-Paul Borremans, Brigitte Ciarniello, Julien Cracco, Roland De Beir, Theo De Bièvre, Michel Decorte, Marc Delforge, Denis Delens, Jean-Jacques Delescaille, Hugues De Troostembergh, Baudouin Evenepoel, Joëlle Eyletters, Murielle Govaerts, Michel Jaucot, Jean-Pierre Konings, Pierre Leclercq, Sophie Lehman, Bernd Lhomme, Philippe Loncour, Frédéric Loyens, Peter Marcolini, Pierre Martens, Marie Ozcan, Yilmaz Rouvez, Frédéric Salat, Jennifer Sanders, Christian Tempels, Martine Tilleux, Anne Turkoz, Mehmet Van de Brande, Philippe Vandenbosch, Jean-Claude Van Perlstein, Philippe Van Thournout, Marc Willemarck, Thierry Willocx, Olivier Zurstrassen, José L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2017-2018. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’Administration ainsi constitué de désigner en son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Nomination du Commissaire Réviseur L’Assemblée Générale nomme à l’unanimité pour un nouveau mandat de trois ans, E&Y Réviseurs d’Entreprises, représenté par Eric Van Hoof. Le budget est de 11.500 € HTVA par an indexé, qui couvre l’audit des deux entités Beci, à savoir la Chambre de Commerce et l’Union des Entreprises de Bruxelles. 8. Allocution du Président Le Président réserve son allocution pour l’événement Brussels Meets Brussels qui suit l’Assemblée Générale. 9. Attribution de la médaille de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de Beci-Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 75, 50, 40 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l’assemblée générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 17 h. Marc Decorte, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué Beci-Union des Entreprises de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 18 OCTOBRE 2017 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 17 h par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : M. Alexandre Cleven, Vice-Président, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de juin et septembre 2017. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 5 octobre 2016 Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 5 octobre 2016 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2017. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2017. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 65
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COMMUNITY 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 A. Présentation des comptes L’Administrateur Délégué, M. Olivier Willocx, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2017 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de Beci-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2016-2017 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2017-2018 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2017-2018, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2 %. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration Le Président informe l’Assemblée que les personnes suivantes ont démissioné ou n’ont pas introduit leur candidature au terme de 6 ans : Floriane De Kerckhove, Chantal Devrieze, Pierre Fabeck, Philippe Gillion, Pierre Hermant, Nicolas Petrovic, Pierre-Alain Scharff, Joris Tiebout et Thierry Van Kan. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Michel Croisé (Sodexo), Philippe Dehennin (Febiac), Marc Decorte (Shell), René Konings (Agoria), Filip Moeykens (Patronale Life), Martine Tempels (Telenet), JeanPierre Van Dijk (Fédération Pétrolière), Jean-Christophe Vanderhaegen (Confédération de la construction) et Rodolphe Van Weyenbergh (BHA). En renouvellement de mandat pour 66 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 6 ans : Brigitte Borremans, Andreas Cremer, Theo De Beir, Arnaud Feist, Jean-Pierre Miller, Jacques Platieau, Claire Potvliege et Marc Toledo. Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2017-2018 sera donc composé comme suit : Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Croisé, Michel Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Debussche, Marc Decadt, Hilde Decorte, Marc de Crombrugghe, Amaury Dehennin, Philippe Delen, Jean-Claude Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Dessart, Paul-Marie De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Jongen, Thibauld Joseph, Véronique Konings, Pierre Konings, René Lacroix, Philippe Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Mariën, Ine Mercelis, Philippe Miller, Jean-Pierre Moeykens, Filip Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Sonneville, Stéphan Tempels, Martine Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderhaegen, Jean-Christophe Vanderroost, Chris Van Dijk, Jean-Pierre van Innis, Emmanuel Van Ro, Nicolas Van Weyenbergh, Rodolphe Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2017-2018. 7. Démission et nomination du Commissaire Réviseur Le Président explique que les mandats de commissaire réviseur pour l’Union des Entreprises de Bruxelles et la Chambre de Commerce de Bruxelles ne sont pas alignés. Il y a en effet un an de décalage entre les deux. Il propose dès lors d’aligner la durée des mandats pour les deux organisations, de sorte à ce que ceux-ci débutent et se terminent en même temps. Le Commissaire Réviseur E&Y, représenté par Eric van Hoof, remet dès lors son mandat à l’Assemblée Générale qui accepte. L’Assemblée Générale décide ensuite à l’unanimité de désigner E&Y Réviseurs d’Entreprise comme commissaire réviseur pour un mandat de trois ans. Le budget est de 11.500 € HTVA par an indexé, qui couvre l’audit des deux entités Beci, à savoir l’Union des Entreprises de Bruxelles et la Chambre de Commerce de Bruxelles. 8. Allocution du Président Le Président réserve son allocution pour l’événement Brussels Meets Brussels qui suit l’assemblée générale. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président lève la séance à 17 h 30. Marc Decorte, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué LES ADRESSES VIRTUAL ROOM Rue de l’Escalier 16, 1000 Bruxelles 02/330.09.61 Prix : 25€ - 30€ www.brussels.virtual-room.com KOEZIO Quai des Usines 163, 1000 Bruxelles 02/319.54.53 Prix : 20€ - 26€ www.koezio.co LE ZOOM BRUSSELSLIFE Faites l’expérience du jeu de la réalité augmentée Vous êtes à court d’idées d’activités pour vos congés, vos week-ends ? Vivez une expérience hors du commun en prenant part à l’une des activités de réalité virtuelle proposées à Bruxelles. En famille, entre amis ou dans le cadre de team buildings, rendez-vous dans ces lieux insolites pour une immersion totale dans le monde virtuel. Chloé Hennicken Vous avez envie de vivre une expérience hors du commun ? À Bruxelles, découvrez une sélection de différents lieux qui proposent des missions idéales pour découvrir la réalité augmentée et vos capacités à résoudre des énigmes afin de vous évader du jeu. Dans la peau de 007 Le parc de loisirs indoor Koezio, au centre commercial Docks Bruxsel, vous propose de vivre une expérience digne des jeux vidéo. Au programme : un synopsis palpitant, avec à sa tête le solitaire et mystérieux John K, créateur de centres d’entraînement pour agents spéciaux. Il a tout mis en œuvre afin de vous préparer aux situations les plus exigeantes, mentalement et physiquement. Détrompez-vous : aucune compétition n’est nécessaire dans ce jeu. L’objectif est de renforcer l’esprit d’équipe et d’améliorer vos aptitudes sociales. Même si John K restera anonyme et invisible, sachez qu’il vous surveillera durant toute votre visite au centre et échangera avec vous des messages codés pour tenter de vous aider. Prêts à sauver le monde ? Enfilez votre équipement, votre casque VR (de réalité virtuelle) avec micro pour pouvoir communiquer avec votre équipe, et entrez seul dans une pièce de 5 m². Vous êtes bien à la Virtual Room,le compte à rebours est lancé ! ESCAPE PROD Rue de l’Etuve 69, 1000 Bruxelles 02/511.47.65 Prix : 20€ - 45€ www.escapeprod.com THE ESCAPE HUNT Rue de Livourne 13, 1060 Bruxelles 02/850.15.10 Prix : 22€ - 33€ www.brussels.escapehunt.com FUTURIST GAMES Boulevard de l’Empereur 16, 1000 Bruxelles 02/513.24.88 Prix : 15€ - 30€ www.futuristgames.be Pendant 45 minutes, tentez de sauver le monde en relevant plusieurs défis. Attention, vous devrez faire preuve d’esprit d’équipe et communiquer avec vos partenaires pour parvenir à contrer les différentes menaces dans le temps imparti. Des jeux grandeur nature Devenez le héros de demain en participant au jeu d’évasion en équipe à l’Espace Prod. Choisissez l’une des deux missions proposées pour tester votre logique et votre esprit d’équipe. Les activités sont accessibles dès 8 ans – de quoi ravir aussi les petits. « Elémentaire, mon cher Watson ! » Que diriez-vous de vous mettre dans la peau du célèbre détective Sherlock Holmes ? À l’Escape Hunt, faites votre choix entre 3 escape rooms : 60 minutes d’adrénaline pour une expérience unique garantie ! Aventure, dépassement de soi, expérience sensorielle complète : voici les maîtres mots du Futurist Games qui met tout en œuvre pour vous faire vivre une expérience inoubliable. Faites le plein d’énergie et réservez votre partie dans l’un de centres d’activités pour entrer dans un monde virtuel plein de surprises et d’opportunités insoupçonnées… Chloé Hennicken BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 67 © Shutterstock
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 20.04 | 11.05 VISITE DES SERRES DE LAEKEN Dès l’arrivée du printemps, les serres de Laeken ouvrent au public. L’occasion d’admirer la flore tout en vous promenant dans un cadre architectural exceptionnel. Serres de Laeken | 2,50€ | www.monarchie.be 22.04 AIR GAMES Si vous aimez vous lancer des défis, l’aventure Air Games est faite pour vous. Traversez un parcours de 5 km semé d’obstacles gonflables, en famille ou entre amis. Parc de Laeken | 30€-60€ | www.air-games.com 25.04 | 06.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL Plus de 300 films courts vous attendent à cette nouvelle édition. Une rencontre entre ceux qui font le cinéma et vous, le tout dans une ambiance chaleureuse. Divers lieux | 6€-33€ | www.bsff.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Les Nuits Botanique Adresse : Les Nuits Botanique Rue Royale 236 1210 Bruxelles www.botanique.be Cette année, les Nuits Botanique fêtent leurs 25 ans. Cet événement phare de la scène musicale belge a accueilli depuis sa création près de 1000 groupes et 30 000 spectateurs. Les Nuits Botanique sont incontestablement un tremplin pour les jeunes talents de demain. La spécificité de ce festival de musique est de mettre en avant la sphère musicale belge francophone mais aussi d’excellents talents internationaux qui cherchent à se faire connaître en dehors de leurs propres frontières. Les Nuits Botanique ont été quelque peu avancées afin de répondre à la demande des étudiants. Le festival prendra place du 25 avril au 6 mai, soit 15 jours plus tôt que les années précédentes, pour ne pas avoir lieu durant la période de blocus. À cette occasion, le Botanique ouvre ses deux salles et construit un chapiteau dans le parc. Cela permet de faire jouer plusieurs artistes en même temps car, pour cette édition 2018, en 12 68 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 jours, il y aura 50 concerts, 120 artistes et 5 créations propres aux Nuits. Certains talents passent déjà sur les ondes des radios belges francophones mais, grâce à ce festival, vous aurez l’occasion de découvrir ou de voir en direct : Blanche, Témé Tan, Sonnjford, Ulysse, Angèle... De vraies pépites belges ! Il y a aussi des étoiles montantes de la scène française avec Juliette Armanet, Fakear, Bagarre, Eddy De Pretto... En plus de la chanson française, les Nuits Botanique accueillent des groupes venant d’Angleterre, de Nouvelle-Zélande et des ÉtatsUnis avec, en autres, US Girls, Idels et Otzeki. Si vous êtes amateur de nouvelles découvertes musicales, les Nuits Botaniques sont des concerts immanquables. Profitez d’une programmation de qualité, d’une bonne ambiance à petits prix. Le prix d’un concert varie entre 10 et 32 euros. Donatienne de Vleeschauwer 02.04 | 02.09 STAR WARS THE EXHIBITION Plongez au cœur de l’histoire de chacun des personnages de la saga à travers des objets originaux, et partez à la découverte de votre propre identité starwarsienne. Brussels Expo | 16€-65€ | www.starwarsidentites.com 09.04 | 15.04 HOPLA FESTIVAL L’événement annuel incontournable des arts du cirque. Venez découvrir une multitude d’activités en famille organisées tout spécialement pour les enfants. Divers lieux | Gratuit | www.hopla.brussels 27.04 | 29.04 I LOVE SCIENCES Prenez part à de nombreuses activités interactives et rencontrez des acteurs de la sensibilisation aux sciences en participant à cette toute première édition du festival. Tour & Taxis | Prix non communiqué | www.ilovescience.brussels EN SOIRÉE 03.04 | 15.04 BIFFF Les amateurs de fantastique se donnent rendez-vous au BIFFF, l’un des plus grands festivals de films de genre. Une panoplie d’animations et d’expositions vous y attendent. Bozar | Prix non communiqué | www.bifff.net 19.04 | 22.04 BALKAN TRAFIK FESTIVAL Venez découvrir la nouvelle génération d’artistes et les danses traditionnelles des Balkans. Une immersion totale à travers danses, musiques, films et ateliers. Tour & Taxis | 20€ | www.balkantrafik.com 26.04 | 01.05 THE BRUSSELS TANGO FESTIVAL Apprenez l’art du tango et laissez-vous porter sur le rythme de la musique. Une expérience unique de 80 heures non-stop dans les plus beaux endroits de Bruxelles. Divers lieux | 10€-240€ | www.brusselstangofestival.com © Botanique © Shutterstock © Shutterstock © Shutterstock BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Edmunds: une jeune marque bruxelloise “for real men only” Edmunds est une marque bruxelloise créée en 2014 par Camille de Meeus et Matthieu Blanpain. Depuis sa chambre, chez ses parents, Camille confectionnait de temps à autre des nœuds papillon pour ses amis. Un jour, Matthieu lui a demandé de lui en faire un sur mesure, n’ayant pas trouvé le motif qui lui plaisait en magasin. Camille et Matthieu ont alors découvert un secteur de niche dans le milieu du nœud papillon 100 % belge ! LE SAVIEZ-VOUS ? De nouvelles mesures en cas de pics de pollution à Bruxelles Récemment adopté par le gouvernement bruxellois, l’arrêté « Pics de pollution » consistant à rendre certains transports publics gratuits après constatation d’un pic de pollution durant 48 h et à partir d’un seuil prédéfini, prend désormais effet à Bruxelles. Métros, trams, bus et Villo! gratuits : ce sont les nouvelles règles d’urgence mises en place en cas de pic de pollution sur une période de 48 h. Mais ce n’est pas tout, puisque certaines limitations et interdictions font également leur apparition. Les vitesses seront réduites en fonction des voiries. Celles où l’on peut habituellement rouler à 70 et 90 km/h seront réduites à 50 km/h tandis que celles à 120 km/h seront réduites à 90. L’utilisation de bois de chauffage sera également proscrite, à moins que le ménage ne dispose d’aucun autre moyen pour se chauffer. Lorsque le seuil 0 persistera pendant deux jours, ces mesures prendront effet. Cela correspond à une concentration des polluants sur 24 h atteignant 51 à 70 microgrammes par mètre cube d’air (µg/m³). Aurélie Degrooff Fin 2014, ils décident de lancer l’aventure Edmunds, en plus de leur travail respectif. Le couple fait les marchés de Noël afin de se faire connaître et rencontre un réel succès. Grâce à l’argent récolté, ils développent leur site internet et leur e-shop. En 2015, ils décident de produire en grande quantité leurs nœuds papillon avec des motifs originaux. Matthieu doit aider Camille à la machine à coudre, mais s’avère plus efficace pour le marketing et les finances. Depuis 2014, ils financent eux-mêmes ce projet et de nombreux conceptstores, à Bruxelles et aux alentours, vendent leurs produits. 2016 a été une année-charnière, car ces jeunes entrepreneurs ont quitté leur travail pour lancer Edmunds en tant que SPRL. Dès lors, l’histoire s’accélère ! Edmunds lance une première collaboration avec Nuance Infuse afin de créer des motifs originaux pour leurs nœuds papillon. Cette même année, Camille et Matthieu débutent un service sur mesure pour les mariages en proposant des noeuds papillon, des cravates ainsi que des bretelles. Sur l’e-shop, les clients voient aussi apparaître des bretelles en cuir. Suite au succès grandissant d’Edmunds et à l’évolution de la gamme, Camille et Matthieu ont fait appel à des ateliers de production en Belgique qui aident des personnes en réinsertion professionnelle, afin de les seconder dans la production. Depuis le début de cette année, Edmunds développe une gamme de caleçons américains et finance ce développement avec l’aide du crowdfunding. Si vous souhaitez découvrir ces accessoires 100 % bruxellois, surfez sur www.edmunds.be. Mais au fait, d’où vient le nom Edmunds ? C’est le perroquet de Camille : Monsieur Edmond. Matthieu et Camille souhaitaient donner une touche familiale à leur entreprise. Malheureusement le nom de domaine étant déjà pris... La réflexion a suivi son cours pour arriver à Edmunds ! Donatienne de Vleeschauwer BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 69 © Shutterstock © Edmunds
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos C’était le 22 février dernier au Saint-Guidon, le restaurant logé au stade Constant Van den Stock d’Anderlecht (14 points au Gault&Millau !) : le Purple Afterwork de Beci. Une excellente occasion et un lieu idéal pour se détendre, tout en nouant des contacts professionnels. 70 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 © Reporters COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Anke Group SPRL Bastion Tower Place du Champ de Mars 5 1050 - Bruxelles Code Nace : 43120 - Travaux de préparation des sites 43299 - Autres travaux d'installation n.c.a. 43999 - Autres activités de construction spécialisées del. : Ismail Gezginer B2B Estate - Optima Invest SPRL Av. Louis Lepoutre 97 1050 - Bruxelles Code Nace : 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Olivier Vigneron Belea SPRL Rue Kasterlinden 26 1082 - Bruxelles del. : Hilaire Hubert Cabinet Consulting Juridique Benaboud PPE Av. Louise 149 1050 - Bruxelles Code Nace : 69109 - Autres activités juridiques del. : Anouar Benaboud Connect2Move SA Rue des Quatorze Verges 32 4000 - Liège Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Mathieu Jaspard Extra Dimentions PPE Diepenbeemd 3 1650 - Beersel Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Ulrike Hanig Fyteko SA Clos Chapelle-aux-Champs 30 1200 - Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 72110 - Recherche-développement en biotechnologie 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. : Bénédicte O'Sullivan GoeGoe Consulting PPE Rue Sainte-Barbe 122 1400 - Nivelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 62010 - Programmation informatique 63120 - Portails Internet del. : Clément Goemanne Golf Premium Developpement - Open Golf Club SPRL Av. Léo Errera 46 1180 - Bruxelles Code Nace : 9311002 - Gestion et exploitation de centres polyvalents, principalement destinés à la pratique du sport 9319901 - Promotion et organisation d'événements sportifs tant pour compte propre que pour le compte de tiers del. : Stéphane Coste Gotou Consulting SPRL Rue Victor Gambier 6 1180 - Bruxelles Code Nace : 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pascale Govers Impakt Coaching & Consulting PPE Av. Edmond Mesens 71 1040 - Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Anita Sheehan-Nutz Isowatt Solutions SPRL Rue du Pont Neuf 41 1000 - Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment 43222 - Installation de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air del. : Benjamin Martimeau La Méthode Corbisier SPRL Chemin du Prévôt 7 1472 - Genappe Code Nace : 63120 - Portails Internet 74300 - Traduction et interprétation 85592 - Formation professionnelle del. : Agnès Corbisier Lab Box SA Rue du Belvédère 29 1050 - Bruxelles Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 52290 - Autres services auxiliaires des transports 71209 - Autres activités de contrôle et analyses techniques del. : Michaël Grandfils Move2 SARL Rue Grande Duchesse Charlotte 28 9515 - Luxembourg del. : Jean-Luc Hannosset de Moxhe Norma Home SPRL Square de Meeûs 38-40 1000 - Bruxelles Code Nace : 46411 - Commerce de gros de tissus, d'étoffes et d'articles de mercerie 46419 - Commerce de gros d'autres textiles 46733 - Commerce de gros de papiers peints, de peintures et de tissus d'ameublement del. : Burak Tiftikci Paulus fabian PPE Rue Wiertz 3 1050 - Bruxelles del. : Fabian Paulus Puilaetco Dewaay Private Bankers SA Av. Hermann Debroux 46 - 1160 Bruxelles Code Nace : 64190 - Autres intermédiations monétaires del. : Nicolas Fortonaris Star Food Concept SPRL Grand-Place 15 1000 - Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint del. : Quentin Vandenbulcke SWTS - Withouck Serge PPE Av. Louise 523 1050 - Bruxelles Code Nace : 74300 - Traduction et interprétation del. : Serge Withouck The Value Partnership BVBA Albert Gysbrechsstraat 6 2580 - Beersel Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Jan Borré Volvo Construction Equipment SA Av. Hunderenveld 130 1082 - Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Marie-Pierre Saint Viteux W18 PPE Bd de Waterloo 77 1000 - Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Silvia Mayeur INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 50@work Abbott Actiris Agence pour l’Entreprise et l’Innovation Agoria Amazon Audi Brussels August Awex Banque Africaine de Développement Banque Européenne d’Investissement BERD Botanique Bozar Bright Link Brinks Brussels Airport Brussels Invest & Export Brussels Life Bruxelles Environnement Bruxelles Formation Cargo Lines CCIBILA Centre pour Entreprises en difficulté CheeeseBox CHU Brugmann Coaching Club (The) Cocof Cofinimmo Colruyt Comeos CSC Deloitte Legal DHL Express 50-51 6-11 48-49 54 12-14 12-14 ; 54 6-11 ; 20-21 ; 36-37 6-11 29 26 26 26 67-69 67-69 32-34 6-11 6-11 29 16 58-59 42-44 ; 48-49 6-11 27 61 52 30-31 32-34 48-49 6-11 36-37 6-11 30-31 6-11 6-11 DHL Global Forwarding Dnata EasyDay Edenred Edmunds Eiffel Investment Group Enterprise Europe Network Ernst & Young Tax Consultants Escape hunt Espace Prod Euracen Expat & Co Facebook FGTB Finnova Fondation pour l’Enseignement Fondation Roi Baudouin Fonds social européen Futurist Games Get More Google Growing Attitude Hays IBM Ice Factory Interface3 Isatio Isopix Jacques Delens Jump Koezio Kuehne + Nagel Laga Latitude 6-11 6-11 6-11 38-39 67-69 6-11 26 28 67-69 67-69 27 6-11 16 45-46 6-11 24-25 42-44 48-49 67-69 53 16 32-34 47 6-11 6-11 48-49 56 6-11 56 45-46 67-69 6-11 6-11 20-21 Lili Bulk Look & Fin Louis De Waele Lowco No Waste Nos Pilifs Osborne Clark Perfony Pour La Solidarité PwC Retis Rotor Sabca Saint-Guidon SAW-B Securex Skyfarms Spacious Agency Swissport Team Power Telenet Tour & Taxis TripAdvisor ULB Union Wallonne des Entreprises Val Laquage Village Partenaire Vinçotte Virtual Room Visuality Vito VUB WFS Yelp 56 6-11 56 54 56 56 4-5 40-41 42-44 20-21 4-5 56 20-21 67-69 54 38-39 56 22 6-11 38-39 36-37 67-69 16 ; 54 20-21 24-25 6-11 54 6-11 67-69 4-5 60 20-21 6-11 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 71
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 20.04.2018 Le management de la motivation 23.04.2018 LinkedIn avancé : attirez les talents grâce à votre profil professionnel ! 26.04.2018 Manager plus efficacement votre team commercial ! 04.05.2018 Les descriptions de fonction, élément incontournable de votre gestion RH 14.05.2018 Faites de votre équipe le moteur du changement 15.05.2018 Absentéisme : le prévenir et gérer les entretiens lors du retour 22.05.2018 Manager à distance 24.05.2018 Transformer ses entretiens d'évaluation en outils de motivation durables 04.06.2018 Leader inspirant, manager efficace, coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes Vente, marketing & Communication 24.04.2018 Comment convaincre ? Apprenez le sens caché de vos gestes 26.04.2018 Apprenez à maîtriser Twitter et ses codes de communication 03.05.2018 Développer et implémenter une stratégie de content marketing efficace 14.05.2018 Google Analytics : comment analyser la performance d’un site web 31.05.2018 C’est vrai puisque c’est dans le journal : gérer efficacement les relations avec la presse 72 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 19.04.2018 Club export - Chili, Colombie, Pérou et Amérique centrale 20.04.2018 Droits de douane Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) 07.06.2018 Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google ? Efficacité 03.05.2018 Time management pour commerciaux 07.05.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 28.05.2018 Pour utilisateurs de MAC : Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 07.06.2018 Doublez l'efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! ICT 24.04.2018 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d'Excel 24.04.2018 Maîtrisez Word en une demijournée ! 25.05.2018 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 23.04.2018 La rémunération des dirigeants d’entreprise 17.05.2018 La prime d'innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! 18.05.2018 Actualités Compensation & Benefits 25.05.2018 Les forfaits de frais ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be 24.04.2018 Séminaire TVA 26.04.2018 Incoterms 17.05.2018 Nouvelles législations douanières en Russie, au Belarus et au Kazakhstan 22 & 23.05.2018 Paris Smart cities business meetings – meet the buyers 27.06.2018 Digital transformation matchmaking event in Liverpool – How can your business embrace virtual reality, augmented reality and artificial intelligence technology? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 17.04.2018 Lunch Dating PhD 19.04.2018 Tribes AfterWork 19.04.2018 #SocialSellingForum Brussels 24.04.2018 Speed Business Lunch 25.04.2018 Starters Night 17.05.2018 Foot & Cartoon AfterWork 14.06.2018 Precious AfterWork 19.06.2018 Speed Business Lunch 28.06.2018 Vintage Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > 4 entreprises à remettre : Activité Production de films, 3D Information et formations professionnelles Construction : travaux de gros œuvre et finitions Communication, marketing et loisirs > 4 repreneurs dans 4 secteurs Activité Textile - B2B international et Alimentaire B2B équipes R&D, Personal Care & Cosmetics et Food & Beverages Engineering, IT, business Le hardware, le software (services) Chiffre d'affaires (en M€) Max 10 M De 2 à 7 M >5 M 10 à 30 Zone d’activité Bruxelles et Wallonie Belgique Belgique Bruxelles Chiffre d’affaires (en M€) < 1 De 2 à 5 De 1 à 2 De 1 à 2 Nombre d'employés 1 à 10 11 à 30 11 à 30 11 à 30 Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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2018.04 Brussel Metropool


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DETACHERING OF EXPATRIËRING VAN UW MEDEWERKERS? REKEN OP ONZE DIENST ‘INTERNATIONAL TAX & LEGAL’ OVERWEEGT U OM EEN VAN UW WERKNEMERS UIT TE ZENDEN NAAR HET BUITENLAND? WERKT EEN VAN UW WERKNEMERS IN MEERDERE LANDEN TEGELIJK? Gedetacheerde, expat enzoverder zijn specifieke statuten waarvoor internationale regels gelden die vaak complex zijn. Zo’n situaties vereisen een grondige kennis van de toepassing van het sociaal recht en de fiscale regels zodat elke verrassing wordt vermeden. Reken op onze dienst ‘International Tax & Legal’ voor juridische en fiscale begeleiding. MEER INFO ? 02/549.30.20 taxandlegalpartners@partena.be www.partena-professional.be WOORD VOORAF The Cham in progress (2) Digitalisering, lenigheid en samenwerking zijn de drie pijl Cham’, het project waaraan wij in september zijn begonnen Kamer van Koophandel een totaal nieuw gezicht te geven en beter ten dienste te staan van de Brusselse ondernemingen. Stap de 500 Louisalaan binnen en u ontdekt meteen een opvallend facet van het project: de renovatie van het onthaal en de opening van ‘Mo’, een tijdelijke ruimte gewijd aan stedelijke mobiliteit (meer hierover op blz. 22 van dit nummer). Dit initiatief kenmerkt de nieuwe ingesteldheid die ons bezielt. Enerzijds lenigheid, met het gebruik van een anders leegstaande ruimte om oplossingen aan te kaarten voor een vraagstuk dat veel Brusselse ondernemers dwarszit. En anderzijds samenwerking, want het ‘Mo’ project danken wij ook en vooral aan onze partners en hun deskundigheid in alternatieve mobiliteit. Digitalisering is de derde pijler van ‘The Cham’. In de komende weken ontdekt u de nieuwe website van de Kamer van Koophandel van Brussel. De inhoud van de huidige Beci website zal geleidelijk in dat nieuwe kleedje worden gestoken – en daar aanzienlijk uitbreiden. Uiteraard krijgt u van ons een mobile responsive website. We hebben ons extra ingezet voor meer leesbaarheid, gebruiksvriendelijkheid en een intuïtieve beleving. Kortom, heel anders, zeer toegankelijk voor onze leden en … ‘smart’. U ontdekt er meer redactionele inhoud. De nieuwe website van de Kamer concentreert informatie en nieuws voor ondernemers en biedt rechtstreekse toegang tot alle artikelen die vandaag in dit magazine verschijnen – en zelfs andere nog. Onze teams staan rechtstreeks in voor de toevoer van deze zeer diverse inhoud, in nauw verband met de diensten en activiteiten die de Kamer aanbiedt. U weet wel: advies, opleidingen, internationale relaties, evenementen, vertegenwoordiging van de ondernemingen … Een lange lijst. Zoals op de betere businessplatformen structureren wij al deze inhoud volgens nieuwigheid en populariteit – weliswaar in nauw verband met onze gemeenschap op de sociale netwerken. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Wij vatten deze website op als een participatieplatform waartoe u zult kunnen bijdragen met eigen inhoud. Co-creatie, co-productie, daar gaat het om. Wij zetten u aan om uw kennis en deskundigheid met andere leden van de gemeenschap van Brusselse ondernemers te delen. Dat kan via artikelen en white papers die u, met onze hulp en bijstand, zult kunnen publiceren. Alle in Brussel actieve ondernemers hebben iets te delen met – of te leren van – hun gelijken. De reden van bestaan van een kamer van koophandel? Kennis delen, interageren, de collectieve intelligentie uitbreiden ten voordele van iedereen. Daartoe moet de nieuwe website dienen. Uiteraard zijn ook andere hulpmiddelen en initiatieven nog in voorbereiding om ‘The Cham’ een heel eigen dynamiek in te boezemen. Dat ontdekt u in de komende maanden. Nog even geduld. De nieuwe website is nog niet online. Houd onze nieuwsbrief en onze digitale activiteiten in de gaten … BECI - Brussel metropool - april 2018 1
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INHOUD 4 6 BECI online Digest Think Tank 12 Marc Lambotte, CEO van Agoria : “5G betekent absoluut meer activiteit!” 16 Open source: growth hacking 18 Trop is te veel! 19 Vóór of tegen het stemrecht voor buitenlanders tijdens de gewestelijke verkiezingen 20 Cities of Making: de terugkeer van industrie in de stad 22 Mobiliteit 2.0? Op de 500, Louizalaan! 24 ‘Pacte d’Excellence’: wat de bedrijfswereld denkt Internationaal 26 Investeren in ‘kwetsbare’ landen, met de steun van EU! 27 Latijns-Amerika neemt zijn intrek bij Beci 28 Hervorming van de Europese BTW 29 Libanon-Jordanië: strategische markten Talentenbeheer 30 Burn-out: aan wie de schuld? 32 “Iedereen verantwoordelijk voor zijn eigen stress” 36 Flexibel werken : vertrouwen moet er zijn 38 De verandering gebeurt nu! 40 7 gouden regels tegen acute vergaderzucht Focus : diversiteit in de onderneming 42 Wanneer het om zelfdiscriminatie gaat 45 Valse start in de wedloop naar gelijkheid 47 Goede tijden voor ambitieuze vrouwen 48 Vrouwelijk ondernemerschap begint met een droom 50 Baan kwijt na 50 jaar is einde carrière nog niet Dynamiek 52 Starter: CheeeseBox 53 E-commerce voor iedereen toegankelijk 54 Lowco, een soort ‘Tinder’ van de ecologische transitie 56 Kringloop zet voet aan wal in Brussel 58 Overheidsopdrachten: voor een sterker economisch weefsel 60 Voorbeeldbestekken voor een kringloopeconomie 61 Wie zijn de ondernemers in moeilijkheden? 62 Social selling: de verkoop ontwikkelen in 2018? 63 De verborgen invloed van de gebaren op uiteenzettingen Community 64 Beci-KHNB: Notulen van de Algemene Vergadering van 18.10.2017 65 Beci-VOB: Notulen van de Algemene Vergadering van 18.10.2017 67 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 70 Het Beci nieuws in beeld 71 Toetredingsaanvragen 71 Index 72 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Laura Bacci, Kim Bar, Johan Debière, Marc Decorte, Aurélie Degrooff, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Donatienne de Vleeschauwer, Annabelle Duaut, Ophélie Delarouzée, Laure Gervais, David Hainaut, Chloé Hennicken, Gaëlle Hoogsteyn, Stefan Ifrim, Cédric Lobelle, Guy Van den Noortgate, Morgan Van Cleven, Peter Van Dyck, Laurie Verheyen, Grégoire Wastelain et Aline Wyckmans. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 34 – April 2018 In mei: Sprout Brussels! U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS BECI ONLINE Social Media #BECImember: Omdat een kleine schets vaak meer vertelt dan een lang betoog, converteert Visuality uw meest ingewikkelde boodschappen in animaties en schema’s voor meer duidelijkheid tijdens uw voordrachten, evenementen en samenkomsten. Zie http://visuality.eu. You just missed: Tristan Kromer stelt zich voor als een ‘lean startup coach’, een begeleider van starters en ervaren ondernemingen die, zowat overal ter wereld, innovatie willen toepassen. Op 7 maart richtte hij zich tot het publiek van Beci. Het ganse vrouwelijke team van Beci werd op 8 maart in de bloemetjes gezet, naar aanleiding van de International Women’s Day. Beci was partner van de vijfde Young Professional Networking Night, een samenkomst van jonge professionals aangesloten bij 13 Belgische en internationale kamers van koophandel. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - april 2018 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van maart De rangschikkingen van de Brusselse ondernemingen, zoals die in het januari-nummer van Brussel Metropool zijn verschenen, zijn nu ook beschikbaar onder de vorm van een te downloaden PDF katern. Zie http://go.beci.be/nl/top50-2018. In samenwerking met het advocatenkantoor Osborne Clarke biedt Beci u een model van arbeidsovereenkomst ‘op maat’ voor de kaderleden binnen uw onderneming. Contact: Frédéric Simon, sociaal adviseur bij Beci - fs@beci.be, 02 643 78 17 4 Vier tips aan handelaars om het uiterste uit de kan van de digitale technologie te halen en klanten aan te trekken, met of zonder online verkoop. Een artikel van adviesbureau Retis. Niet ontvangen? Onze vorige nieuwsbrieven vindt u op www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Brussel metropool - april 2018 5
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NEWS DIGEST Brussels Airport investeert EUR 100 miljoen in logistieke gebouwen Brussels Airport Company investeert in de komende drie jaar EUR 100 miljoen in de ontwikkeling van 100.000 m2 ultramoderne logistieke gebouwen. Met deze investering versterkt Brussels Airport haar cruciale positie als de 2de belangrijkste logistieke cluster in België, ten dienste van topspelers uit de luchtvaartsector en honderden andere bedrijven. Arnaud Feist In Brucargo werden de voorbije jaren (tussen 2009 en 2013) al drie grote luchtvrachtgebouwen ontwikkeld. Vandaag maken onder meer bedrijven als bpost, DHL Global Forwarding, Abbott en een aantal gespecialiseerde logistieke bedrijven er gebruik van. “Het is een strategische doelstelling om meer en vooral een nog betere ondersteuning te bieden aan de vele bedrijven die via luchtvracht werken en zo hun goederen makkelijker kunnen importeren en exporteren naar de hele wereld. Hiermee wordt niet enkel werkgelegenheid verzekerd op de luchthaven zelf, maar ook in verschillende andere sectoren in alle landsdelen”, licht Arnaud Feist, CEO van Brussels Airport Company, toe. Aan de Westkant van Brucargo investeert Brussels Airport Company in een gebouw van maar liefst 50.000 m2 voor 4 verschillende bedrijven. Onder andere Kuehne + Nagel, Dnata en WFS zullen vanuit deze gebouwen vracht vervoeren, verpakken en tijdelijk opslaan. De nieuwe infrastructuur zal ook specifiek geschikt zijn voor het afhandelen van hoogwaardige en temperatuurgevoelige goederen (zoals farmaceutica), producten waarvoor Brussels Airport nu reeds erkend als een van de beste luchthavens ter wereld. Op die manier ondersteunt Brussels Airport verder een aantal sleutelsectoren gevestigd in ons land, zoals de vele grote farmaceutische bedrijven. Brussels Airport zal ook andere bestaande afhandelingsgebouwen die rechtstreekse toegang tot het tarmac hebben, herontwikkelen. Het gebouw waarin afhandelaar Swissport actief is, zal de komende 3 jaar stelselmatig omgebouwd worden tot een modern en energiezuinige opslag- en kantoorruimte. Een bijkomend nieuw gebouw zal een beveiligde ruimte voorzien voor het specifieke vervoer van zeer waardevolle goederen. Brinks zal dit gebouw in 2019 betrekken. Daarnaast investeert Brussels Airport Company in een exclusieve keuringspost van ruim 2000 m², ingericht in verschillende temperatuur- en/of lichtzones, voor het tijdelijk onderbrengen en transporteren van verschillende diersoorten. Info: www.brusselsairport.be DHL Express opent officieel nieuwe ‘Brussels Hub’ DHL Express, wereldwijd marktleider in logistieke en expres-diensten, opende officieel haar nieuwe regionale hub op Brussels Airport in het bijzijn van Ken Allen, CEO DHL Express en prominenten uit de overheden en zakenwereld. De ultramoderne hub is een speerpunt van de meest recente technologische ontwikkelingen inzake logistiek en zal de capaciteit van DHL Express in Brussel bijna verviervoudigen tot 42.000 pakjes per uur. De hub, een investering van meer dan 140 miljoen euro, inclusief huurkosten, zorgt, 3 jaar eerder dan voorzien, reeds voor 200 nieuwe DHL jobs op de luchthaven. Er werken vandaag al 1.200 mensen op de hub, op een totaal van bijna 5.000 DHL medewerkers in België. Op volle capaciteit kunnen de twee automatische sorteersystemen van de hub tot 42.000 pakjes per uur verwerken. DHL Express heeft hierbij ook aandacht voor de specifieke eisen van klanten uit verschillende sectoren, waaronder de biotechnologische, farmaceutische, technologische, automobiel en e-commerce sectoren. De nieuwe hub, een van de vijf grootste DHL hubs in de wereld, fungeert als een internationale hub en als een transitiehub. Als internationale hub beantwoordt ze aan de grote capaciteitsnood van de Europese distributiecentra, ondersteunt ze de groei van e-commerce in België en helpt ze Belgische KMO’s hun enorme exportpotentieel te verwezenlijken. Vanuit Brussel kunnen pakjes niet alleen verstuurd worden over heel Europa, maar ook rechtstreeks naar Amerika, het Midden-Oosten en Afrika. De nieuwe hub is ook een belangrijke transitiehub voor DHL. Nagenoeg 60% van de pakjes wordt via België naar hun eindbestemming doorverzonden. Zo is de hub een belangrijke schakel in het Europees en globaal netwerk van DHL Express. Ken Allen, CEO DHL Express zegt: “Brussel speelt een cruciale rol in het wereldwijde DHL Express netwerk. De Brusselse Hub is een van onze grootste hubs wereldwijd en speelt door haar ligging in het logistieke hart van Europa ook een belangrijke rol in de connectiviteit van bedrijven uit deze regio met de wereld. Deze nieuwe hub is een belangrijk deel van ons globaal investeringsplan en zal onze groei, de efficiëntie van ons netwerk en de hoge kwaliteit waarvoor onze klanten naar DHL Express komen, ondersteunen.” Info: www.dhlexpress.be 6 BECI - Brussel metropool - april 2018 © Reporters NEWS DIGEST Gevestigde ondernemingen zorgen voor de volgende disruptiegolf Tijdens de afgelopen jaren verkeerden heel wat gevestigde ondernemingen in onzekerheid, angst en twijfel met de opkomst van ‘disruptieve’ digitale bedrijven. Uit een nieuwe studie van IBM blijkt echter dat deze gevestigde waarden nu op het punt staan in de tegenaanval te gaan. Het IBM Institute for Business Value verrichtte onderzoek bij CEO’s en bedrijfsleiders en kwam tot het besluit dat de volgende golf van innovatie waarschijnlijk van de gevestigde ondernemingen zal komen. Hierdoor zullen deze organisaties een flinke bedreiging betekenen voor nieuwkomers en andere digitale ondernemingen. 72% van de ondervraagde CXO’s beweren dat de gevestigde ondernemingen zelf de disruptie in hun sector zullen organiseren. Slechts 22% van de respondenten zijn de mening toegedaan dat kleine structuren en starters hiervan de bron zullen zijn. In 2015 vermeldde een gelijkaardige studie van IBM dat 54% van de bedrijfsleiders een toename van de concurrentie vanuit andere sectoren verwachtte, maar dit percentage is twee jaar later gehalveerd, tot 26%. Gevestigde ondernemingen hebben vandaag een beter inzicht in de verwerking en de valorisatie dan hun gegevens. Ze hebben hun medewerkers opgeleid en in sommige gevallen namen ze zelfs disruptieve bedrijven over om op die manier in het digitale tijdperk de concurrentie de loef af te steken. Info: www.ibm.com/services/insights/c-suite-study/ Audi Brussels ontvangt certificaat voor CO2 -neutrale autoproductie Audi Brussels heeft van de Belgische inspectie en certificatie-instelling Vinçotte het certificaat ‘CO2 -neutrale fabriek’ ontvangen. Alle processen in de productie en andere activiteiten in de fabriek die emissies genereren, worden ofwel afgedekt met hernieuwbare energieën (+/- 95%), ofwel gecompenseerd met milieuprojecten (+/- 5%). Audi Brussels is hiermee de eerste gecertificeerde CO2 -neutrale serieproducent in het premium segment wereldwijd. De Belgische fabriek zet in op drie belangrijke pijlers. De eerste pijler is de overschakeling op groene stroom. Dit is reeds in 2012 in de fabriek omgezet. Bovendien is met een oppervlakte van 37.000 m² op de fabrieksdaken, de grootste fotovoltaïsche installatie van de regio gerealiseerd. Jaarlijks bespaart de onderneming hierdoor 17.000 ton aan CO2 , het equivalent van een verbruik van ongeveer 1.500 personen. Tweede pijler is de warmtevoorziening van de fabriek met behulp van hernieuwbare energieën, met inbegrip van de verwarming van de kantoren. De fabriek dekt deze BECI - Brussel metropool - april 2018 7 behoefte af met certificaten voor biogas. Dankzij hernieuwbare energieën bespaart Audi Brussels zoveel als 40.000 ton aan CO2 -emissies per jaar. Daarmee dekken pijlers 1 en 2 meer dan 95 % af van de energiebehoefte. Andere emissies, die momenteel nog niet dankzij hernieuwbare energieën vermeden kunnen worden, worden door Audi Brussels door zogenaamde carbon-credit-projecten (pijler drie) gecompenseerd. Daartoe rekenen we ook de emissies die door dienstwagens worden geproduceerd. Info: www.audibrussels.com L E D E N T R E F P U N T 7500 euro om tot 2,5 miljoen euro aan subsidie te ontvangen! De Spaanse starter Waynabox, die verrassingsweekends in meerdere grote Europese steden aanbiedt, ontving 90.000 euro aan financiering van de Europese Unie via het KMO Instrument en een samenwerking met de Stichting Finnova. Waarom zou ook u geen project voorstellen met Finnova? Misschien hebt u recht op een subsidie van het KMO Instrument, waarvan het bedrag tot 2,5 miljoen euro kan oplopen! Finnova stelt zijn deskundigheid ter beschikking door bij te dragen tot de ontwikkeling en de samenstelling van uw project, dat op die manier kan worden ingediend tijdens een van de oproepen tot voorstellen van het KMO Instrument. Bedrijven die in België gevestigd zijn, kunnen namelijk toegang krijgen tot bepaalde subsidies tot 7.500 euro en daarmee een beroep doen op één van onze deskundigen. Dit hulpmiddel van de Europese Commissie werd speciaal in het leven geroepen om KMO’s te ondersteunen die zich inzetten voor onderzoek, ontwikkeling en innovatie. Het bedrag van de subsidies schommelt tussen 50.000 en 2,5 miljoen euro. De KMO’s hebben bovendien toegang tot leningen of eigen middelen, naast begeleiding bij hun internationalisering. Finnova creëerde de StartUp Europe Awards en de StartUp Europe Accelerator. Ze beschikt over een ruime expertise inzake mobilisering van Europese financieringsprogramma’s als Horizon 2020, LIFE, Interreg, SUDOE, Erasmus+ en Erasmus voor jonge ondernemers. www.finnova.eu environment@finnova.eu
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Your address could be here! Level 5 & 6, European Quarter Schuman Roundabout, 2-4 DIGEST Handel gaat strijd aan tegen • Fully furnished & equipped office suites • Meeting rooms & coworking spaces • Prestigious business address • In-house support team • Dedicated receptionist to manage calls • Industry leading IT • High speed, secure Internet • Flexible lease terms +32 2 403 38 50 | www.servcorp.be Brussels Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai Sydney Plus 155 locations around the globe georganiseerde daderbendes Elk jaar zijn handelaars het slachtoffer van winkelcriminaliteit. De financiële kost wordt op een miljard euro per jaar geraamd. De laatste jaren maakt vooral de georganiseerde winkelcriminaliteit een spectaculaire opmars. Handelaars en politie staan vaak machteloos. Het Commerce Information Network (COMIN) brengt redding. “De veiligheid van al onze medewerkers en alle klanten is cruciaal,” zegt Dominique Michel, CEO van Comeos, de Belgische federatie voor handel en diensten. “Daarom hebben we COMIN opgericht in samenwerking met de politie. Het is een beveiligd online platform waarbij de handelaar foto’s en beschrijvingen van criminele feiten van georganiseerde daderbendes kan delen met de bevoegde politiedienst.” Tot nu toe beschikten de politiediensten, die lokaal sterk verankerd zijn, niet over een dergelijk overzichtelijk platform om verbanden te kunnen leggen tussen al deze feiten. MY MOTHER WAS A SNEAKER, MY FATHER WAS A DRESS SHOE COMIN is als pilootproject gestart in mei 2016 met tien grote winkelketens. Dominique Michel: “Tijdens de testfase zijn meer dan 2.000 feiten gesignaleerd op het platform. De samenwerking met de politie verloopt bijzonder positief. Elke melding wordt behandeld. Op basis van de informatie die door de handelaar wordt aangebracht, kan de politie de feiten onderzoeken. In de helft van de gevallen heeft dit tot een effectief resultaat geleid, wat in het licht van de criminaliteitsstatistieken een opmerkelijk goed resultaat is.” Ik kan er niets aandoen. Ik ben zo geboren. Heel comfortable en nochtans perfect voor een werkdag op kantoor. Het project is opgezet met het fiat van het Ministerie van Binnenlandse Zaken. Ook de federale politie is tevreden. Marc Rokegem, Gerechtelijk Commissaris bij de Federale Gerechtelijke Politie, Georganiseerde Diefstallen: “Dankzij dit platform werken wij nog beter samen met de handelaars. Op basis van de informatie die zij ons bezorgen, kunnen wij zaken sneller en efficiënter opvolgen. De positieve resultaten spreken voor zich!” Na de pilootfase wordt het project van Comeos nu opengesteld voor alle handelaars. Info: www.comeos.be info en verkooppunten: 02 344 18 71 ELSENE - BERGHEN - Louisa Poort Galerij 238, 1050 Elsene | KNOKKE - BERGHEN - Zeedijk 778, 8300 Knokke | KORTRIJK - VERDUYN - Lange Steenstraat 24, 8500 Kortrijk | SCHILDE - PAUWELS SCHOENEN - Turnhoutsebaan 338, 2970 Schilde | STOCKEL SQUARE - BERGHEN - Kerkstraat 96A, 1150 Sint Stevens Woluwe | UKKEL - BERGHEN - Xavier Debuestraat 32A, 1180 Ukkel First month Virtual Office FREE Membership starts from 50€/pm © Thinsktock Toon uw expertise! Beci white papers Een coproductie met onze leden Uw expertise is uw beste argument! Waarom zou u deze niet delen met onze lezers? Beci stelt zijn platform en ervaring tot uw dienst om een zeer specifieke doelgroep te bereiken: de gemeenschap van Brusselse ondernemers. Uw inhoud Lanceringsvoorwaarden t.e.m. 30.04.2018 Uw logo Uw leads Contacteer ons voor een coproductie en ontvang een aanbod op maat! Anne Schmit Business Relations Advisor media@beci.be +32 2 563 68 53
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NEWS DIGEST August kiest Isopix als Belgische partner Het fotoagentschap Isopix verstevigt zijn positie op de markt van de hoogkwalitatieve portretten van beroemdheden door de ondertekening van een distributie-overeenkomst met August, de referentie op het vlak van buitengewoon visueel materiaal. Het portfolio van August bevat vooraanstaande namen als Michelangelo Di Battista, Martin Schoeller, Tesh, Art Streiber, Victor Demarchelier, Miller Mobley, Brian Bowen Smith, Carlos Serrao, Danielle Levitt, Greg Williams, Max Vadukul en Williams. Belgische klanten kunnen zich registreren op hello@ isopix.be en vragen om op de hoogte te worden gehouden van de nieuwe producties van August. Een greep uit de diensten: begeleiding bij zoekopdrachten en bij de inklaring van de rechten van sterfiguren. Aan uitgevers biedt Isopix volledige publicatie-oplossingen. Bill Hannigan, CEO van August: “Isopix geniet erkenning voor de toegevoegde waarde die het inbrengt bij nichecollecties met een hoge publicatie- en iconografische waarde. Ik ben ervan overtuigd dat Isopix snel de aanwezigheid van August op de Belgische markt zal kunnen verstevigen.” CEO en oprichter van Isopix Paul Marnef verheugt zich eveneens om deze nieuwe stap voor Isopix: “Wij zijn opgetogen met de inbreng van August in ons portfolio. Dit positioneert Isopix als de Belgische referentie voor topfotografie.” Info: www.isopix.be Look&Fin richt zich nu ook tot instellingen Het crowdlending platform Look&Fin en de Europese beheerder Eiffel Investment Group, specialist in digital lending, hebben een samenwerkingsovereenkomst gesloten waardoor de fondsen van Eiffel Investment Group tot 7,5 miljoen euro aan financiering voor KMO’s zou kunnen opleveren, via Look&Fin en naast de inbreng van particulieren. De strategie van Eiffel Investment Group bestaat erin kapitaal te investeren met behulp van vooraanstaande platformen die de groep in verscheidene Europese landen selecteert. Tot voor kort waren de op www.lookandfin.com ter financiering aangeboden ondernemingen exclusief aan particuliere investeerders voorgesteld. Eiffel Investment 10 BECI - Brussel metropool - april 2018 Group wordt dus de eerste instelling die met het platform samenwerkt, door het nemen van een minderheidsaandeel in alle dossiers die het platform heeft geselecteerd. Op die manier wenst Look&Fin voorrang te blijven geven aan particuliere investeerders. Het is de bedoeling om 200 KMO’s te financieren. 3 KMO’s hebben al een beroep kunnen doen op de dienst, voor een totaalbedrag van 1,03 miljoen euro. Ice Factory, een vooraanstaande verkoper van ijs in de Benelux, vergaarde 375.000 euro om een nieuwe productielijn te financieren. Cargo Lines (zeescheepvaart) kreeg 160.000 euro financiering als werkkapitaal en Val Laquage (lakken op glas) ontving 500.000 euro om zijn liquide middelen aan te vullen na een aantal operationele investeringen. “Met een institutionele investeerder naast de particulieren zal Look&Fin financieringen van meer dan één miljoen euro aan KMO’s kunnen toekennen”, vertelt Frédéric Lévy Morelle, de oprichter en CEO van Look&Fin. “In tegenstelling tot de Angelsaksische platformen, waar het aandeel van de instellingen meer dan de helft van de ingezamelde bedragen betekent, wensen wij voorrang te blijven geven aan particuliere investeerders, met een aandeel van minimaal 80% van de te investeren bedragen.” Jean-Benoît Gambet, zaakvoerder van Eiffel Investment Group verklaart: “De kwaliteit van het track record en van de teams van Look&Fin hebben ons overtuigd voor de eerste keer in België te investeren, via een platform van participatiefinanciering. Onze strategie bestaat erin zoveel mogelijk diversiteit te bereiken in de investeringen van onze digital lending fondsen, met de bedoeling om duizenden KMO’s te investeren.” Frédéric Lévy Morelle Info: www.lookandfin.com Conciërgedienst EasyDay gaat samenwerken met Cofinimmo Cofinimmo, vandaag het grootste beursgenoteerde Belgische bedrijf gespecialiseerd in vastgoed, verbreedt zijn horizon op het vlak van verhuren om zijn huurders en hun personeel beter van dienst te zijn. Het bedrijf wil hen meer aanbieden dan enkel een verhuurde ruimte, ontwikkelde nieuwe diensten en stelt zich open voor eigentijdse concepten. Om zijn aanbod te verrijken doet Cofinimmo een beroep op de conciërgediensten van EasyDay. EasyDay wordt zo dienstverlener voor Cofinimmo voor een pilootproject in 2 gebouwen. Het gaat om Park Lane, © August/Isopix D.R. NEWS DIGEST gelegen in een bedrijvenpark in Diegem, en The Gradient in Tervuren. Cofinimmo test hier de conciërgediensten van EasyDay uit volgens het concept ‘Flex Corner® by Cofinimmo’. Daarbij worden kantoren verhuurd volgens een flexibel contract, in combinatie met gemeenschappelijke faciliteiten (vergaderzalen, keukens, enz.) en diensten. Cofinimmo ontwikkelde ook het concept ‘The Lounge® by Cofinimmo’: multifunctionele ruimtes waar het personeel kan werken, vergaderen en ontspannen. EasyDay integreert zich zo in het aanbod van Cofinimmo en biedt in de gebouwen vier soorten diensten aan: wellness, ‘laundry’, ecologische handwasbeurten voor de auto en levering van biologische fruit- of groentenmanden. De diensten van EasyDay versterken het commerciële aanbod van Cofinimmo, die het pilootproject zal evalueren en dan beslissen of het al dan niet uitgebreid zal worden naar andere gebouwen. Het aantal globale bestellingen en gebruikers groeit momenteel. Info: www.cofinimmo.com België blijft een van de landen met de hoogste ontslagkosten Volgens de vierde editie van de ‘International Dismissal Survey, een enquête van Deloitte Legal die de ontslagprocedures in 45 landen vergelijkt, blijft België een van de landen waar het ontslag van een medewerker de hoogste kosten teweegbrengt. In tegenstelling tot de buurlanden bracht de Belgische hervorming inzake het eenheidsstatuut geen extra soepelheid bij het aanwerven en ontslaan van personeel, noch een vermindering van de met ontslag gepaard gaande kosten. Toch blijven de ontslagprocedures in België, vergeleken met heel wat andere landen, vrij gunstig. Redenen hiervoor zijn onder andere de voorspelbaarheid van de ontslagkosten. De wet bepaalt namelijk de duur van de opzegperiode en het bedrag van de ontslagvergoeding. En ten slotte beschikt de Belgische werkgever over een totale vrijheid inzake ontslag. De studie werd in samenwerking met partners van het internationale netwerk van het Belgische kantoor Laga verricht. In de resultaten staat België in tweede positie na Italië wat betreft de gemiddelde kost van alle ontslagscenario’s voor economische of objectieve redenen. Zweden, Brazilië en Thailand staan eveneens in de Top 5. In de Top 10 zijn alle regio’s (EMEA, Latco en Azië) vertegenwoordigd. “Zelfs na de overgangsperiode (toepassing van overgangsregels voor anciënniteit, vóór 1 januari 2014), staat België op de 10e plaats van de duurste landen”, stelt Nicolaas Vermandel, Global Employment & Benefits Leader Deloitte Legal . De meeste buurlanden van België hebben soepeler procedures ingevoerd voor aanwerving en ontslag. Ze hebben tegelijk de hiermee gepaarde kosten verminderd door een hervorming van de wetgeving. Dit is een van de criteria die multinationals hanteren voor hun internationale investeringen. “De Belgische hervorming aangaande het eenheidsstatuut heeft duidelijk een kans gemist door geen noemenswaardige verandering te brengen in het bestaande stelsel (zo bijvoorbeeld de invoering van maximumbedragen of van een ‘two-tier’ systeem (vooropzeg gecombineerd met een vergoeding)). De meeste andere landen hebben dat wel gedaan”, besluit de heer Vermandel. Info: www2.deloitte.com L E D E N T R E F P U N T Het Cafetariaplan kennen we intussen. Maar kent u het Kameleonplan? Expats moeten zich vaak aanpassen aan een nieuw land, andere gebruiken, andere sociale zekerheid. Past hun verzekeringspakket zichzelf automatisch aan? In Europa bestaat geen eenheid in de openbare gezondheidszorg, wel 2 grote systemen: het terugbetalingssysteem en het Zorg-in-Natura-systeem. Private ziekteverzekeringen hebben daarom in elk land een systeem dat of de publieke gezondheidszorg aanvult, of als alternatief kan gebruikt worden. Die integrale expatverzekering (betaalt terug vanaf de eerste euro) biedt deels dubbele dekking met de mutualiteit. Deze kan weggewerkt worden door een aanvullende verzekering maar die aanvullende dekkingen verschillen van land tot land, dus niet meeneembaar. Tenzij, met het Kameleonplan, dat zich automatisch aanpast aan het onderliggende systeem. In 2010 geïntroduceerd door Expat & Co, een verzekeringsonderschrijver gespecialiseerd in de internationaal mobiele mens (expats, internationale studenten, zakenreizigers). De verzekerde blijft in dezelfde polis, die zich aanpast aan de situatie). Voordelen: premiebesparing (tot 60%), HR verliest geen tijd om in die landen een aparte verzekeraar te zoeken, continuïteit voor de expat, voor vooraf bestaande aandoeningen toch nog een (gedeeltelijke) dekking, vrije keuze van dokter/hospitaal. Expat & Co’s uropat Local Plus verzekering: biedt dekking ziektekosten alsook expatbijstand, reisbijstand, privé en/of arbeidsongevallen, enz. Meer info: www.expatinsurance.eu BECI - Brussel metropool - april 2018 11
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5G is geen gebooste 4G EEN INTERVIEW MET MARC LAMBOTTE, CEO VAN AGORIA De 5G wordt geen gedopeerde 4G, wél een volledig nieuwe technologie waarmee het internetnetwerk volledig wordt benut. De inzet is niets minder dan een wereldwijde digitalisering van de maatschappij. Europa verwacht dan ook van ons dat we op dezelfde lijn zouden staan: dit zou in de komende jaren de belangrijkste race om technologisch leiderschap kunnen worden. Toch weigert Brussel om achter de startblokken te gaan staan. M et de 5G-technologie zijn wij in staat om veel meer data te verwerken dan vandaag. We kunnen hiermee objecten massaal aansluiten in een volledig onderling verbonden omgeving. Een auto is nu bijvoorbeeld al min of meer aangesloten: hij houdt verplaatsingen bij, suggereert routes en kan eventueel van punt A naar punt B geleid worden. Een auto via 5G verbinden opent echter een volledig nieuwe wereld: auto’s worden helemaal autonoom omdat hun bewegingen kunnen interageren met die van de andere voertuigen. Net omdat de wagen die data ter plaatse aanmaakt, dragen zijn verplaatsingen bij tot het real time beheer van het lokale verkeer. Europa ondersteunt de 5G-technologie omdat die meer economische ontwikkeling belooft. Ze riep elk land op om een stad te kiezen voor de invoering van deze nieuwe norm. Brussel leek vanzelfsprekend – als nationale én Europese hoofdstad – voorbestemd voor die rol. Maar dat was buiten onze uiterst strenge emissienormen en onze belastingen gerekend. Die maken de installatie van de 5G-technologie vandaag bij ons technisch onmogelijk ... Voor Agoria – de federatie van bedrijven ‘die technologie inspireert’ – is dit natuurlijk onaanvaardbaar. CEO Marc Lambotte vertelt ons meer over wat er op het spel staat. Beci: Brussel staat uiterst wantrouwig tegenover golven. Heeft de stad het mis wanneer ze niet de eerste wil zijn om te experimenteren met een volledig nieuwe technologie? De frequenties zijn anders, de aansluitingen talrijker en permanent, het aantal antennes en het vermogen stijgen. Marc Lambotte: De WHO-norm bedraagt 41,2 V/m. 22 van de 28 EU-lidstaten passen deze norm toe, die trouwens ook de Europese Commissie aanbeveelt. 12 BECI - Brussel metropool - april 2018 Didier Dekeyser Vlaanderen keurde al een norm goed die vier keer strenger is (20,6 V/m). Brussel is met 6,01 V/m nu zelfs vijftig keer strenger – de strengste in heel de EU! Deze norm is op zich al ontoereikend voor de 4G, aangezien het verbruik van data jaarlijks bijna verdubbelt! Om de 5G in Brussel te kunnen implementeren, vragen we dat de stad ten minste de Vlaamse norm zou volgen. Dat lijkt ons erg redelijk, en we passen zo ook het voorzorgsprincipe toe. We gaan niet alleen economische ontwikkelingskansen missen waar de meeste Europese steden wél van zullen kunnen genieten. Door politiek uitstelgedrag lopen we bovendien een almaar grotere achterstand op, die we steeds moeilijker zullen kunnen inhalen. Dat is dramatisch. Laten we ook niet vergeten dat de bedrijven die in het 5G-potentieel willen investeren niet gewoonweg zullen wachten op een politieke consensus, waarvan de inhoud ook nog eens onzeker is. Neen, ze zullen als gevolg hiervan ronduit ergens anders investeren. Bij de regularisatie van deze situatie moeten we ook rekening houden met de – helaas – gebruikelijke administratieve traagheid bij het verkrijgen van de vergunningen voor de infrastructuurwerken die de plaatsing van de nieuwe antennes vereist. En dan hebben we het niet over de problematiek van de gemeentelijke taksen op die antennes. We modderen aan en riskeren om de boot te missen. Welke meerwaarde belooft de 5G-technologie voor onze economie? De overgang naar de 5G zou vanzelfsprekend moeten zijn, aangezien we steeds meer data consumeren. De digitalisering zal de productiviteit van bedrijven doen toenemen. Dat leidt op zijn beurt tot een stabieler of © Thinsktock sterker concurrentievermogen, zeker op internationaal vlak, waardoor we banen behouden of nieuwe scheppen. Maar het belangrijkste hierbij is dat de technologie de ontwikkeling van nieuwe producten en diensten mogelijk maakt. Ik denk maar aan het thema smart cities. Onze nochtans ‘5G-terughoudende’ beleidsmakers We lopen een almaar grotere achterstand op, die we steeds moeilijker kunnen inhalen. Marc Lambotte, CEO van Agoria pleiten hiervoor (onder meer omdat intelligente steden misschien een uitweg bieden voor het probleem van de mobiliteit waar Brussel niet van af geraakt!). Ik denk verder aan verbonden objecten, die de weg vrijmaken voor nieuwe activiteiten of voor nieuwe manieren van Kenmerken van de 5G Communicatie tussen talloze objecten: dit vereist een uitgebreide dekking, een laag stroomverbruik en een relatief kleine bandbreedte. De vooropgestelde meerwaarde van de 5G ten opzichte van de huidige technologieën ligt in de capaciteit om objecten te verbinden, die zeer dicht op het grondgebied zijn verdeeld. Ultrasnelle verbinding met een eenvormige kwaliteit van de dienstverlening: dit betreft alle toepassingen en diensten die om een steeds snellere verbinding vragen, bijvoorbeeld om video’s in ultrahoge definitie (UHD-8K) te bekijken of draadloos virtual of augmented reality-toepassingen te streamen. Uiterst betrouwbare communicatie voor buitengewone behoeften met zeer lage wachttijden, voor een grotere reactiviteit: dit omvat toepassingen die een extreem hoge reactiviteit en hoge overdrachtsgaranties vereisen. Die vraag bestaat vooral in de vervoerssector (bijvoorbeeld de reactietijd bij het risico op een ongeval), in de geneeskunde (telechirurgie) en algemener in de digitalisering van de industrie. BECI - Brussel metropool - april 2018 13 © Agoria
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THINK TANK leven. Of aan kunstmatige intelligentie, die om een krachtig netwerk vraagt. Of nog aan interactieve video in ultrahoge definitie en zonder wachttijden, die de weg vrijmaakt voor precisiechirurgie, indien nodig zelfs op afstand, enz. Het gaat hier om de wereldwijde digitalisering van de hele economie, de samenleving en de overheden1 : dreigen we deze boot echt te missen? Andere zijn al mee: veel testprojecten of 5G-investeringen zijn momenteel lopende of gepland, zoals in Zuid-Korea, China en de VS. Of zelfs dichter bij ons in Frankrijk, waar negen metropolen geselecteerd werden om dit jaar de technologie te testen. De Europese Commissie roept de lidstaten toe om hiermee verder te gaan: Europa moet zich met deze nieuwe technologieën namelijk tegenover de internationale concurrentie positioneren. Technologisch leiderschap is van groot belang. De 5G-technologie vereist veel meer zendmasten, waar onze gemeenten overmatig belastingen op heffen. Hoe lossen we dit op? De telecomoperatoren zijn bereid om 150 miljoen euro te investeren om bestaande netwerken te optimaliseren en nieuwe infrastructuur te bouwen. De belastingen op de antennes wegen echter op de investeringen. De gemeenten moeten daarom, samen met het Brusselse Gewest, absoluut eerst de belasting op de antennes afschaffen. Bestaat er dan geen gevaar om ‘ultraverbonden’ te zijn? Een complexere technologie betekent toch ook potentiële systemische storingen. Zoals bij elke nieuwe technologie ontstaan, naast de vooruitgang en voordelen, ook nieuwe risico’s. De technologie kan deze risico’s net dankzij nieuwe ontwikkelingen inperken. Zal de 5G-technologie tot meer activiteit leiden? Wat met onverwachte gevolgen, zoals de verdwijning van duizenden bedrijven door Amazon? 5G betekent absoluut meer activiteit! Alleen de telecomoperatoren zelf kondigen al 1500 directe en even veel indirecte banen aan. Daarnaast zullen er nieuwe producten en diensten rond de nieuwe technologie ontstaan. Andere activiteiten zullen dan weer verdwijnen of evolueren als gevolg van de 5G. Hoe sneller België deze nieuwe technologie daarom toepast, hoe groter zijn voordeel ten opzichte van andere landen en dus ook de daarmee gepaard gaande economische ontwikkeling en werkgelegenheid. ● Digitalisering van de industrie of digital manufacturing Productiebedrijven moeten kunnen inspelen op de veranderende marktvraag, met als uiteindelijk doel op verzoek batches van één eenheid te kunnen produceren. Ze dienen hiertoe hun productiesystemen ‘aan te passen’ om ze bijvoorbeeld flexibeler te maken, om zelflerende functies te integreren of om een maximale aanpassing aan productiegevaren te garanderen. Daar is vooruitgang voor nodig, zowel op het vlak van organisatie als van de technologie. De Cyber Physical Systems zijn modules die een connectie tot stand helpen te brengen tussen de verschillende componenten van een intelligent productiesysteem. In de fabriek van de toekomst zijn de bedrijfsprocessen gedigitaliseerd en online verbonden. De impact van de verschillende opties binnen het besluitvormingsproces wordt vooraf geëvalueerd. ? 1G First analogue mobile signal, calls only 2G Text Messaging introduced Hi 1 https://press.agoria.be/telecomsector-nood-aan-een-new-deal# 14 BECI - Brussel metropool - april 2018 3G Mobile data introduced 4G Mobile Data-Focused 5G ????? © Vodafone De Week van de Ondernemers 23-26 april 9 thema’s 10 steden 100 sprekers Kom ideeën delen en creëer zo nieuwe businessopportuniteiten Partnerships met andere ondernemingen, millennials op de werkvloer, sustainable business, start & scale up … Dit zijn enkele van de thema’s die we zullen behandelen tijdens de Week van de Ondernemers. Schrijf u in voor lezingen die u inspireren én kom uw netwerk uitbreiden. Over opportuniteiten gesproken! ing.be/ondernemers ‘De Week van de Ondernemers’: gratis lezingen georganiseerd door ING België van 23/04/2018 tot en met 26/04/2018 in verschillende steden in België (Brussel, Gent, Oostende, Antwerpen, Waregem, Genk, Leuven, Suarlée, Seraing en Frameries), elke dag tussen 12u30 en 21u. Deelname zonder verplichting tot aankoop van een product of dienst van ING. Inschrijven enkel mogelijk via ing.be/ondernemers. Aanbod onder voorbehoud van het aantal beschikbare plaatsen bij ING België. Maximum 150 plaatsen per lezing. ING België nv – Bank/Kredietgever – Marnixlaan 24, B-1000 Brussel – RPR Brussel – Btw: BE 0403.200.393 – BIC: BBRUBEBB – IBAN: BE45 3109 1560 2789. Verzekeringsmakelaar ingeschreven bij de FSMA onder het nummer 12381A – www.ing.be - Verantwoordelijke uitgever: Marie-Noëlle De Greef – Sint-Michielswarande 60, B-1040 Brussel.
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THINK TANK OPEN SOURCE Stefan Ifrim, growth hacking consultant Growth Hacking: lef op het web Om zich een plaatsje te ruimen op een concurrentiële markt, doen steeds meer ondernemingen aan zogenaamde ‘growth hacking’. Letterlijk: het ‘hacken van de groei’. Iedereen heeft het erover, maar wat houdt dit in? Directly imported from the United States. Dat hadden we al door. Growth hacking is een geheel van marketing procedés dat de starters van de digitale economie veelvuldig gebruiken. De grote digitale spelers in de VS ontwikkelden growth hacking om een pijlsnelle groei met weinig middelen te verkrijgen. In de Silicon Valley, waar starters soms snel een fortuin opbouwen, is growth hacking nu een beroep op zich. De growth hacker optimaliseert de ‘AARRR metrics’ (acquisition, activation, rtention, referral and revenue) d.m.v. een heleboel experimenten, bedoeld om de onderneming te doen groeien – en de meest efficiënte nadien systematisch toe te passen. Experimenteren is dus een van de fundamenten van growth hacking. Alles dat op het web wordt gedaan, wordt uitgetest, steeds opnieuw. De grootte en de kleur van het lettertype, het uur waarop de mailings worden verstuurd en waarop de Facebookpagina’s worden bijgewerkt … Blijven testen tot een efficiënte formule wordt gevonden: daar komt het op neer. En daar loopt het soms ook mis. De Amerikaan hekelt namelijk verlies en is ervan overtuigd dat hij veel te winnen heeft 16 BECI - Brussel metropool - april 2018 BECI - Brus opool - april 2018 bij het uittesten van een maximum aantal elementen. De Europeaan reageert anders: hij vreest als onbekwaam te worden beschouwd als voortdurend nieuwe zaken uittest. Sinds enkele jaren is de uitdrukking ‘growth hacking’ gemeengoed dankzij een verantwoordelijke van Dropbox. Ook eerder ‘traditionele’ ondernemingen passen het concept nu toe. De literatuur over growth hacking is ondertussen flink uitgebreid en talrijke methodes kunnen vandaag op onze eigen markt worden aangewend. Een van de krachtlijnen van growth hacking is het beheer van uw website. Als u vandaag niet op het web bestaat, bestaat u gewoonweg niet. Een beter beheer van uw website begint met meer zichtbaarheid. Een pagina op Google Business, Facebook, Yelp, TripAdvisor, Brussels Life... is dan ook een noodzaak om bekendheid te verwerven. Via deze sites winnen uw activiteit of uw producten aan zichtbaarheid, overal en eender wanneer. Langs deze weg kunnen potentiële klanten u contacteren. Kent u nog klanten die een hotel of een restaurant reserveren zonder de mening van andere klanten te raadplegen? Of mensen die op het web aankopen zonder na te gaan wat consumenten ervan vinden? Uiteraard niet. Daarom is uw aanwezigheid op zulke sites en absolute noodzaak. In dit opzicht zijn de advertenties op Facebook of Google Adwords zeer efficiënt, vooral in B2B. Voor enkele euro’s test u de formule uit en vindt u opinieleiders die inzien wat u verkoopt. En we zullen nooit genoeg herhalen dat de sociale media – voor zover ze correct worden ingezet – uiterst doeltreffend kunnen zijn om klanten te vinden. Neem nu bijvoorbeeld de formule Jab jab jab hook. U gebruikt uw persoonlijke profiel, voegt er zoveel mogelijk potentiële klanten aan toe en communiceert driemaal over om het even welke onderwerpen. Slechts daarna kunt u over uw eigen business gaan communiceren. De growth hacking methode werd uitgetest en goedgekeurd. Een van de grote uitdagingen om ze succesvol in te zetten, is echter de aanwerving van een bekwame persoon. Een growth hacker rekruteert u niet als een boekhouder, een jurist of een ingenieur. Heel weinig mensen op de arbeidsmarkt beschikken over de nodige ervaring en vooral feeling. Het beroep van growth hacker verschilt van sector tot sector en evolueert constant. De technieken die vandaag resultaten opleveren, zullen binnen enkele maanden wellicht niet meer functioneren. U moet dus een kandidaat aanwerven die echt doordrongen is van het web en die het internet als een groei- en hulpmiddel beschouwt. Als de kandidaat met een heleboel zaken wil experimenteren en gewaagde technieken wenst uit te testen op het web, geef hem dan omgeving die hij nodig heeft en de vereiste vorming. Toch even opletten: bepaalde growth hacking technieken – zoals het inzamelen van e-mailadressen of de creatie van valse accounts op de sociale netwerken – liggen op het randje van wat de wet en de deontologie toelaten. Andere technieken leven echter de wetgeving volledig na. Het zou dan ook spijtig zijn hiervan geen gebruik te maken. Hebt u het lef om aan dit avontuur te beginnen? U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Carine (Brussel), zoekt werk als redacteur. “MIJN TROEVEN? VOLHARDING EN GEDULD.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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THINK TANK Trek handelszaken aan in plaats van ze af te schrikken! De aanwezigheid van diverse winkels in de wijken draagt bij tot de aantrekkingskracht van de stad: daar schijnt iedereen het over eens te zijn. In de praktijk is dit echter heel anders. Uiteraard voelen de handelaars zich helemaal niet ondersteund en aangemoedigd. Erger nog: ze ervaren zelfs dat zij in het behoud van hun activiteit worden belemmerd en zelfs ondermijnd. Er gaat geen dag voorbij of de overleving van een of andere winkel komt in het gedrang door slecht geplande of eindeloos aanslepende werven. Tijdens een periode die meestal veel langer uitvalt dan voorzien, is de handelszaak nauwelijks of helemaal niet toegankelijk. En zelfs wanneer de wijk zelf niet gebukt gaat onder wegenwerken, ontmoedigen werkzaamheden in andere wijken de klanten die wilden gaan shoppen, voornamelijk in het stadscentrum. Heel wat potentiele klanten wilden (verleden tijd) naar het centrum voor een uitstapje: even gaan lunchen, een museum bezoeken of wat inkopen doen. Dit soort publiek is voor talrijke handelszaken grotendeels verdwenen. Wees dan niet verbaasd dat winkels sluiten en verhuizen … B. Russel Wil ook u getuigen van een verbijsterende situatie of een onrechtvaardige beslissing in uw carrière als ondernemer? Contacteer ons via er@beci.be of bel de redactie op: au 02 643 78 44. Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline 18 BECI - Brussel metropool - april 2018 Trop is te veel THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Het stemrecht voor buitenlanders tijdens de gewestelijke verkiezingen Buitenlandse bewoners (vandaag 35% van de Brusselse bevolking) mogen deelnemen aan gemeenteverkiezingen. Dat recht kunnen ze opnieuw in oktober 2018 uitoefenen. Maar slechts weinigen stappen werkelijk naar het stemhokje. Heeft het dus zin om dit recht uit te breiden tot de gewestelijke verkiezingen in 2019? En zo ja, voor alle buitenlanders, slechts de Europese onderdanen of … voor niemand? Het debat welt weer op. Henri Goldman, hoofdredacteur van het tijdschrift Politique In 1992 stelt het Verdrag van Maastricht het Europese burgerschap in en krijgen alle Europese ingezetenen het recht om deel te nemen aan lokale verkiezingen. In 2004 volgt België het voorbeeld van Ierland, Zweden, Denemarken, Finland, Nederland, Luxemburg, Litouwen, Slovenië, Hongarije en Slowakije, met de uitbreiding van dit stemrecht tot alle burgers van derde landen die in België minstens vijf jaar woonachtig zijn. De helft van de lidstaten van de Europese Unie – met daarbij ook ons land – vindt dus dat het lokale burgerschap niet noodzakelijk gebonden is aan een nationaliteit. Een Spanjaard die geruime tijd in Stockholm woont, hoeft van zijn nationaliteit niet af te zien om zijn mening te laten gelden in de stad waar hij werkt en zijn belastingen betaalt. Het meest relevante lokale niveau zijn de steden, die constant uitbreiden. Om hiermee rekening te houden, organiseerde België in 1975 een vergaande fusie van gemeenten, waardoor hun aantal door vier werd gedeeld. In de steden wiste deze fusie een aantal grenzen dat niets concreets meer vertegenwoordigde. Alle bewoners van Antwerpen, Luik, Gent of Charleroi, ongeacht hun nationaliteit, hebben vandaag inspraak bij de verkiezing van hun burgemeester. Dit geldt echter niet voor Brussel, de grootste stad van het land, die op een vaak absurde manier versplinterd blijft in 19 gemeenten die aan de fusie zijn ontsnapt. Met als resultaat dat burgerlijke rechten die elders in het land wordt erkend, dat in de hoofdstad niet zijn, terwijl het aandeel van buitenlandse bewoners daar maximaal is: 35%! Een dergelijke anomalie dient te worden rechtgetrokken. De 415.000 niet-Belgische Brusselse inwoners moeten de gevolgen niet dragen van de wankele politieke compromissen die in Brussel de weg versperren voor gezond verstand en hervormingen. Op een of andere manier moeten deze mensen een stemrecht genieten op stadsniveau, want daar creëert het lokale burgerschap een werkelijk draagvlak. Vandaag betekent dit toegang tot de gewestelijke verkiezingen. Cédric Lobelle Alain Destexhe, Senator – Brusselse volksvertegenwoordiger (MR) Voor de gemeentelijke en gewestelijke verkiezingen ben ik voorstander van een stemrecht beperkt tot de onderdanen van de lidstaten van de Europese Unie. Ondanks de globalisering en de steeds grotere diversiteit van onze samenleving, zeker in Brussel, behoudt het concept van natie zijn waarde. Een natie is een gemeenschap die een aantal zaken gemeen heeft: een geschiedenis, tradities, gebruiken en – onder andere – waarden. Renan beschouwde de natie als een dagelijkse volksstemming (“Un plébiscite de tous les jours”). Hoewel steeds meer (maar nog niet de meerderheid van de) Vlamingen hun lot in eigen handen willen nemen, voelt de meerderheid van de Belgen zich nog steeds Belg en gebonden door een gemeenschappelijk beleid in verscheidene domeinen (politiek, sociale zekerheid, defensie). In tegenstelling tot wat sommigen vandaag laten doorschemeren, heeft het woord ‘vreemdeling’ geen negatieve gevoelswaarde. De vreemdeling is degene die anders is en die dus ook niet dezelfde geschiedenis, tradities en gebruiken heeft (wat betreft wellevendheid, gedrag in het openbaar of houding tegenover vrouwen). Omdat hij per definitie anders is, maakt de vreemdeling geen deel uit van de politieke gemeenschap en moet hij daarom ook geen stemrecht krijgen. Dit recht behoort tot de politieke gemeenschap, op welk niveau dan ook. Al 60 jaar lang werken wij aan een toenadering tussen Europese volkeren. Sinds een twintigtal jaar bouwen wij aan een Unie die ook een politieke dimensie bekleedt. Er is zelfs sprake van een Europees burgerschap (terwijl het concept van wereldburger in feite niet bestaat). Voor deze redenen ben ik voorstander van een stemrecht voor Europeanen tijdens de gemeentelijke en gewestelijke verkiezingen. Het zou eventueel ook kunnen voor de parlementsverkiezingen, maar omdat het Europese burgerschap nog niet rond is, vind ik dat de soevereine domeinen nog steeds politiek moeten worden bepaald door de eigen onderdanen. Volgens het principe ‘No taxation without representation’, zou het nochtans wenselijk zijn dat de ambtenaren van de Europese Unie die in België woonachtig zijn, aan dezelfde gemeentelijke en gewestelijke fiscaliteit dan de Belgen zouden worden onderworpen. BECI - Brussel metropool - april 2018 19 © Reporters
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© Reporters Brussel was de grootste industriestad van het land tot in de jaren 60. Hierboven: de werkplaatsen van Cail & Halot in Molenbeek, waar stoommachines werden gebouwd. STEDENBOUW Cities of Making: de terugkeer van industrie in de stad In de steden zou alles mogelijk moeten zijn, ook de combinatie van woongelegenheid, dienstverlening en zelfs industrie, voor zover deze aspecten een plaats krijgen, elkaar eerbiedigen en zelfs aanvullen. Utopisch is een dergelijk project in geen geval. In feite is dit zelfs het stappenplan van diegenen die aan de wieg stonden van ‘Cities of Making’. Johan Debière S inds een dertigtal jaar is de industriesector in de meeste grote steden van Europa op sterven na dood. Dat weet iedereen. Ondanks de economische tegenslag overleefden enkele kleine – en soms grotere – fabrieken toch een lange reeks crisissituaties. Deze vaak miskende of onzichtbare stedelijke industrieën gaan nu nieuwe gevaren tegemoet: de pijlsnelle technologische evolutie, de strijd voor talent, de grondprijzen en de cohabitatie met de woongelegenheid. Ze vormen dus een zwakke – of zelfs bedreigde – schakel. De bedreiging nam in Brussel toe met de invoering, in 2013, van het zogenaamde ‘demografisch’ Gewestelijk Bestemmingsplan (GBP), die de bouw van woningen toelaat op vroegere Stedelijke Industriegebieden (SIG), met behoud van de industriële activiteit. Maar welke activiteit dan? En hoe? Aan dit vraagstuk werkte het consortium Latitude/ULB/VUB/Beci. Een driedimensionale studie Het project ontpopte zich in het brein van Adrian Hill, een onderzoeker van Australische afkomst die in Brussel geen duidelijke definitie kon vinden van een ‘productieve stad’. Vanuit deze vaststelling bereidde hij een Europees project voor en verkreeg hij een budget voor een studie. Het onderwerp: de voorwaarden voor een (her) ontplooiing van een stedelijke, veerkrachtige, innoverende industrie die rekening zou houden met de eigenschappen van een stedelijke omgeving. Het project loopt over een dertigtal maanden sinds april 2017 en onderzoekt tegelijk drie Europese steden waar 20 BECI - Brussel metropool - april 2018 Audi Brussels is vandaag een van de zeldzame industriële werkgevers in het Brusselse Gewest. de industrie wegebt, namelijk Rotterdam, Londen en Brussel. Vroeger combineerden deze drie steden specifieke zones voor industrie, dienstverlening en huisvesting. Vanaf de tweede helft van de 20e eeuw ontwikkelden zich de dienstverlening en de residentiële wijken, terwijl de productieactiviteiten zich uit de stedelijke gebieden terugtrokken. Mensen die zich boeien voor stedenbouw, zoals Beci Adviseur Stedenbouw en Vastgoed Lise Nakhlé, betreuren twee aspecten van deze evolutie: “De stad is een ecosysteem waarin elk element een rol speelt. Wie een industriële speler die fundamenteel bijdraagt tot het stedelijk leven, uit Brussel verdrijft, moet zich op pijnlijke directe en indirecte gevolgen voorbereiden.” © Reporters THINK TANK Een academische aanpak aan de hand van onderzoek op het terrein Cities of Making liep van stapel in het raam van een ‘industriële-heroplevingsplan’ en industrialiseringsinitiatieven volgens de Circular Economy Package & Industry 4.0. (Lees in dit verband de zeer interessante bijdrage van Jan-Willem van den Beukel, Global Circular Economy Lead for Sustainability bij PwC1 ). In feite onderzoekt Cities of Making de uitzichten van productieactiviteiten die volgens drie invalshoeken zouden worden geïntegreerd: de technologie voor Rotterdam, de ruimtelijke aspecten voor Londen en governance voor Brussel. “Eerder dan te beslissen wie zich waar mag vestigen, ontwikkelt Cities of Making een analyseschema om na te gaan hoe iedereen zijn plaats kan innemen in een bepaald gebied”, vertelt Lise Nakhlé, die Beci vertegenwoordigt binnen Cities of Making, naast de onderzoekers van de VUB en de ULB. Omdat contact met de spelers op het terrein nodig was, vervoegde Beci het consortium. Zijn rol bestaat erin de academische onderzoekers te steunen tijdens de gesprekken, de communicatie te vergemakkelijken, hen rechtstreeks te betrekken bij het project en de resultaten bekend te maken, onder andere bij de overheden. De resultaten van deze studie kunnen namelijk zeer nuttig zijn voor het Industriële Plan dat de regering lanceerde naar aanleiding van de gemeenschappelijke overeenkomsten in het raam van de Strategie 2025. Toolbox Met een dergelijke ‘radiografie’ beschikken de beleidsmensen over een nauwgezette stand van zaken van de lokale industrie, naast elementen die pleiten voor een her-ontplooiing van industriële activiteiten. Verder krijgen ze inzicht in ontwikkelingsmogelijkheden, verplichtingen en belemmeringen (onder meer op wettelijk vlak, maar niet uitsluitend), het potentieel aan innovatie enz. “De hefbomen die zouden bijdragen tot een nieuwe industriële activiteit in de stad zullen we kunnen bepalen aan de hand van drie elementen: de planning van de overgang, de technologieën en de combinatie grondgebied/gebouwen”, aldus nog Lise Nakhlé. Naast een stand van zaken wordt ook gewerkt aan een toolbox bedoeld om de overheden te helpen in het beslissingsproces en om steun te verlenen aan ondernemingen die zich in de stedelijke omgeving zouden willen vestigen, er wensen te blijven en er zich willen ontwikkelen. Deze hulpmiddelen worden uitgetest op ondernemingen en in testzones. Het is de bedoeling de ideale voorwaarden te bepalen voor de her-ontplooiing van een stedelijke, veerkrachtige en innoverende industrie, die zich aanpast aan de beperkingen die een stedelijke omgeving oplegt. “Met ‘stedelijke industrie’ bedoelen we productieactiviteiten in de breedste zin, met inbegrip van sommige ambachtelijke activiteiten”, verduidelijkt de adviseur van Beci. Dreigen met het gevaar van een Seveso fabriek of 1 http://pwc.blogs.com/sustainability/2017/06/industry-40-as-an-enabler-of-the-circular-economy.html 2 Zie Brussel Metropool nr. 32, februari 2018. BECI - Brussel metropool - april 2018 21 van een zeer vervuilende industrie, is dus zinloos. “De klemtoon ligt integendeel op de start van activiteiten in overeenstemming met de gewestelijke ambities op het vlak van kringloopeconomie en stedelijke heropleving. De voorrang gaat dus naar projecten die bijdragen tot de wederkerigheid van sommige stromen en diensten en de versterking van de band met het grondgebied en de lokale gemeenschap”, stelt Laura Rebreanu, de coördinatrice van duurzame ontwikkeling bij Beci, die eveneens deelneemt aan het project. “Met de kringloopeconomie krijgen we boordevol mogelijkheden voor een industriële her-ontplooiing, met een lokale valorisatie van de hulpbronnen, de uitwisseling van stromen en de invoering van nieuwe technologieën zoals 3D printing, die bijdragen tot het hergebruik en de recycling van grondstoffen.” Weinig oplossingen voor de behoeften van ondernemingen Naast de ruimtelijke overwegingen hangt het behoud van de industrie ook af van de beschikbaarheid van gekwalificeerde arbeidskrachten. De ontwikkeling van technologieën vraagt om nieuwe vaardigheden, die vaak achterwege blijven. Brussel kampt met een gebrek aan talent, ondanks hoge werkloosheidscijfers. Waarom een dergelijke hiaat? De mening van Lise Nakhlé: “In Nederland, en vooral Rotterdam met het project RDM2 , is de overheid visionair en gunstig gestemd voor partnerschappen tussen overheid en privé. In Brussel beslissen ondernemingen zelf het materiaal te financieren om jongeren te helpen opleidingen te volgen. Dit spreekt boekdelen over de huidige sfeer. Deze situatie is trouwens problematischer voor grote Brusselse werkgevers als Audi of Sabca, die zonder succes zoeken naar aangepaste profielen voor de banen die de ontwikkeling van hun activiteiten moeten begeleiden. Laten we hopen dat deze initiatieven in het buitenland en ook een inzicht in de specifieke behoeften, de stad Brussel zullen aanzetten een concrete visie te ontwikkelen voor de industrie die ze wil zien prospereren, uiteraard met de nodige hulpmiddelen om dit doel te bereiken.” ● Meer informatie: http://citiesofmaking.com Contact: Lise Nakhlé, Adviseur Stedenbouw bij Beci lna@beci.be – +32 478 998 957
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THINK TANK Mobiliteit 2.0? Op de 500, Louizalaan! MOBILITEIT Mo is de nieuwe pop-up ruimte specifiek gewijd aan stedelijke mobiliteit. Dit trefpunt ging op 28 maart open en verwelkomt u als u op zoek bent naar oplossingen of inspiratie voor een vlotter verkeer van goederen en personen in Brussel. Johan Debière M et de opening van Mo als pop-up ruimte voor mobiliteitsoplossingen en snellere verplaatsingen voor burger en bedrijf in Brussel, nemen Beci en zijn partners een uniek initiatief, althans op Europees en Belgisch niveau. “Bij Beci werken we al jaren aan de mobiliteit”, weet Beci mobiliteitsadviseur Ischa Lambrechts. “Dit thema komt systematisch aan bod als een prioriteit voor ondernemers, zo blijkt uit de ‘barometer’-peilingen die we zesmaandelijks organiseren. In de jongste editie beweerde zelfs 90% van de respondenten dat de mobiliteit in Brussel ondertussen nog erger is dan vroeger.” Beci en zijn partners hebben dus de koe bij de horens gevat. Wegens renovatiewerkzaamheden op de benedenverdieping van Beci bleek een ruimte tijdelijk onbezet. Meteen een kans om op eenzelfde plek alle nodige hulpmiddelen samen te brengen voor een vlotter verkeer van goederen en personen op het grondgebied van Brussel-Hoofdstad! De ligging was bovendien ideaal langs de Louizalaan. Het project geniet er een optimale zichtbaarheid. “Binnen de ondernemingen zijn talrijke mensen – o.a. mobility managers en HR managers – op zoek naar oplossingen voor de werknemers die dagelijks met de stroeve mobiliteit worden geconfronteerd. Dit zoekwerk loopt echter meestal niet van een leien dakje. Oplossingen bestaan, maar zijn her en der verspreid. En daarna moet nog worden nagegaan welke specifieke troeven ze voor ondernemingen inhouden”, aldus Ischa Lambrechts. Wordt de pop-up de one-stop-shop van de mobiliteit voor de bedrijven in Brussel? “Het is eerder een popup ruimte dan een shop. Dankzij Mo bevordert Beci de overgang naar een duurzame mobiliteit aan de hand van concrete oplossingen”, stelt Jean de Renesse (Spacious 22 BECI - Brussel metropool - april 2018 Agency), raadgever van Beci in het raam van het verbouwingsproject ‘The Cham’. “Mo brengt een aantal ondernemers en innoverende bedrijven samen. Die zullen zes maanden lang in een open sfeer samenwerken aan oplossingen voor de grote uitdagingen van de Brusselse mobiliteit. Innovatie en samenwerking zijn trouwens van fundamenteel belang voor de creatie van nieuwe vormen van mobiliteit. De duurzame toekomst waaraan wij sleutelen, vereist een ingewikkelde planning. Precies daarom kwam Mo tot stand: om verder te gaan dan ‘quick wins’ en ‘best practices’, die vaak als oppervlakkig worden beschouwd.” Een toekomstige incubator? Naast de pedagogische en informatieve functie van de pop-up, wordt Mo een kweekkast voor nieuwe ideeën en concepten rond mobiliteit. “Er zal plaats zijn voor rondetafelgesprekken over deze thema’s, demonstraties, opleidingen, de ontwikkeling van synergieën en zelfs de ondersteuning van projecten”, verklaart Ischa Lambrechts. Er bestaan tal van mogelijkheden en onderwerpen die voor exploitatie vatbaar zijn. Denk maar aan allerlei concepten van gedeelde wagens, fietsen of scooters, naast applicaties voor vlottere verplaatsingen, het vinden van een parkeerplaats, een beter gebruik van het enorme potentieel van de multimodaliteit, noem maar op. En laten we ook beter gebruik maken van de smart mobility door een verdere ontwikkeling van het data sharing concept. In dit opzicht vermelden we dat twee starters tijdens deze periode van zes maanden in de pop-up ruimte aanwezig zullen zijn. “Daar krijgen ze de gelegenheid om hun business plan bij te schaven en de commercialisering van hun oplossingen voor te bereiden. Als wij vaststellen dat een incubator voor mobiliteit zinvol is, zouden we het initiatief kunnen verderzetten en onderdak bieden aan andere starters in de mobiliteitssector.” ● Meer informatie: Ischa Lambrechts, mobiliteitsadviseur bij Beci ila@beci.be, 02 563 68 59 Klikken, huren, ‘‘ vertrekken ! ’’ Kate IN BELGIUM Europcar Business Word klant in 3 minuten op europcar.be
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THINK TANK FRANSTALIG ONDERWIJS ‘Pacte d’Excellence’: wat de bedrijfswereld van het gemeenschappelijk leertraject denkt Het Franstalige onderwijs in ons land sleutelt aan een diepgaande hervorming om het leerproces beter af te stemmen op het beroepsleven en de verwachtingen van werkgevers. De Franstalige Fondation pour l’Enseignement organiseerde samen met de HRM club van Beci en de Union Wallonne des Entreprises een enquête bij 57 vertegenwoordigers van grote ondernemingen gevestigd in de Franse Gemeenschap (Federatie Wallonië-Brussel). Hiermee polsten ze naar de verwachtingen van de werkgevers aangaande het toekomstige pluritechnische en pluridisciplinaire gemeenschappelijke leertraject (tronc commun). Ophélie Delarouzée D e werkgroepen definiëren momenteel het inhoudelijke luik. Tegelijk gaat de Fondation pour l’Enseignement van start met een gelijkaardige werkgroep rond ‘Beroepen’ om de permanente vorming van de leerkrachten uit te stippelen. Dit gebeurt in een eerste fase met de vertegenwoordigers van de onderwijsnetten. Later zullen andere spelers van de samenleving geleidelijk aan betrokken worden. De tijd verloopt traag in het onderwijs en de bedrijfswereld kijkt ongeduldig uit naar verandering en resultaten. Uit de enquête blijkt dat de verwachtingen overeenstemmen met de Pacte d’Excellence. Bovendien beoordelen de respondenten nogal streng de huidige competenties van jongeren. En dat beïnvloedt nu al de aanwervingspercentages, constateert Erick Thiry, de verantwoordelijke en coördinator van de HRM club van Beci: “Zeker in Brussel is de kloof tussen de aangeboden banen en de werkzoekenden indrukwekkend.” Het symposium dat de Fondation pour l’Enseignement eind februari organiseerde over het gemeenschappelijke leertraject stelde o.a. vast dat het aantal banen tussen 2015 en 2025 in België met 400.000 zou moeten toenemen, echter met een terugval van laaggekwalificeerde jobs van 18 tot 12%. Ondernemerschap en ‘STEM’ 89% van de respondenten betreuren tekorten in vreemde talen en 82% een gebrek aan vaardigheden in ondernemerschap. 79% van de bedrijven vinden dat de leerlingen van het kwalificerend onderwijs onvoldoende voorbereid zijn op de ‘STEM’ (Sciences, Technologies, Engineering & Mathematics). Ook voor het algemeen onderwijs blijft dit percentage hoog (63%). De verwachtingen focusten vooral op sociale vaardigheden (85%) en basiskennis (Frans, wiskunde en wetenschappen – 83%). De ondernemingen wensen de onderwijsprogramma’s aan te vullen met projectbeheer (93%) en inzicht in technologieën (o.a. digitaal) (78%). De ondernemingen vragen dus duidelijk de opname van nieuwe vakken, afgestemd op het ondernemerschap. 24 BECI - Brussel metropool - april 2018 Stelt u tijdens uw beroepscontacten met jongeren uit het secundair onderwijs vast dat de basisvaardigheden in onderstaande vakken bevredigend zijn? Transverse/ondernemerschapsvaardigheden Ja 4% Geen mening 14% Neen 82% Ze duiden op een ontoereikende beheersing van de basisvaardigheden bij het verlaten van de school, terwijl deze kennis fundamenteel is in het beroepsleven. Erick Thiry: “De kennis van het Frans is verre van perfect. En die van vreemde talen is vlakaf slecht, een echt probleem in een open land dat intense handelsrelaties onderhoudt met zijn buren.” Secretaris-generaal van de Fondation pour l’Enseignement Olivier Remels beschouwt de versterking van de basisvaardigheden als een conditio sine qua non voor de ontwikkeling van de STEM: “De beheersing van de STEM en hun technologische toepassingen kan niet zonder een goede integratie van de basisvaardigheden. De leerlingen van het technisch en het beroepsonderwijs bevinden zich daar meestal wegens problemen op school. Deze negatieve dynamiek moet worden omgekeerd.” Franstalig België telt slechts 12% gediplomeerden in de wetenschappen en toegepaste wetenschappen, ver onder de 22% van het Europese gemiddelde. “Als ons land morgen niet technologisch achterop wil raken, moeten de STEM hun plaats krijgen in ons onderwijs. Er is weinig belangstelling voor deze vakken, vooral bij THINK TANK Uw voornaamste verwachtingen als werkgever ten aanzien van het nieuwe pluritechnische en pluridisciplinaire gemeenschappelijke leertraject betreffen voornamelijk: Het aanleren van sociale vaardigheden (stiptheid, respect voor anderen, teamwerk enz.) 10 20 30 40 50 60 70 80 0 de meisjes, misschien omdat de uitzichten niet duidelijk zijn. Deze trend bestaat ook in andere Europese landen, maar dat betekent nog niet dat wij ons hierbij moeten neerleggen. Het onderwijs in de Federatie Wallonië-Brussel maakt trouwens bitter weinig gebruik van de digitale technologieën.” Een transverse en veelzijdige aanpak Het symposium onderstreepte de schitterende resultaten van de hervorming van het gemeenschappelijk leertraject in Ontario. Het percentage leerlingen dat het middelbaar onderwijs in vier of vijf jaar volbrengt, is verbeterd van 68% in 2004 tot 86,5% vandaag. “De leerling kiest of hij de stof theoretisch of praktisch aanleert. Het faalpercentage daalt omdat de jongeren een aangepast leerproces volgen”, vertelt Erick Thiry. “In 2004 moesten de leerlingen zich aan de school aanpassen. Vandaag is dit omgekeerd en dat maakt een hemelsbreed verschil. Ook de nieuwe technologieën en ondernemerschapsvaardigheden maken nu deel uit van de verscheidene leertrajecten. Resultaat: 92% van de leerlingen vindt werk meteen na het diploma.” Olivier Remels meldt dat “zin voor initiatief, het “leren leren” zijn ganse leven lang, de digitale en andere specifieke technologieën, dit alles zal op een transverse manier worden geïntegreerd in het leertraject. Het mag geen kopie worden van wat in het buitenland gebeurt, anders gaat de lokale dimensie teloor. De slagkracht van de huidige hervorming is ook te danken aan de leerkrachten zelf. Al de facetten van het onderwijs werden onder de loep genomen: het beheer van het systeem, het gemeenschappelijke leertraject, de diversiteit van de leerlingen in de klas en zelfs de basisopleiding van de leerkrachten.” Sturing aan de hand van een diagnose en specifieke doelstellingen voor elke onderwijsinstelling zullen bijdragen tot een doeltreffende toepassing van de hervorming. 10 20 30 40 50 60 70 80 0 80% van de ondernemingen betreurt het gebrek aan interactie tussen school en bedrijfswereld bij de oriëntatie van leerlingen van het middelbaar onderwijs. De bedrijven zijn echter bereid zich extra in te zetten, volgens een stramien dat nog moet worden bepaald. “Wij begeleiden een historische hervorming voor de volgende generaties”, besluit Olivier Remels. “De Fondation pour l’Enseignement zal blijven bijdragen tot het verbeteringsproces door contacten en gedachtewisseling. Noch het onderwijs, noch de ondernemingen kunnen zich veroorloven op een eiland te leven.” ● Doet het onderwijs voldoende/spontaan een beroep op u en op sociaaleconomische spelers in het algemeen voor informatie over beroepen, ondernemingen en menselijke activiteiten? Basisonderwijs (kleuterschool/lagere school)? Ja 10% Geen mening 18% De volledige beheersing van de basiskennis (in elk van de vakken: Frans, wiskunde, wetenschap) Neen 72% BECI - Brussel metropool - april 2018 25
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Investeren in ‘kwetsbare’ landen, maar dan wel met de steun van Europa! 4,1 miljard euro werd vrijgemaakt met de hoop om tien maal meer geld in te zamelen. Dit moet privé investeringen aanzwengelen in projecten voor duurzame ontwikkeling, in sub-Saharisch Afrika en in buurlanden van Europa. Daartoe verbindt zich de Europese Commissie via het Externe Investeringsplan (EIP) en zijn financiële motor, het Europees Fonds voor Duurzame Ontwikkeling (EFDO). Emmanuel Robert H et EIP is een soort ‘Juncker Plan’ dat zal worden toegepast in de landen van Sub-Saharisch Afrika en buurlanden van Europa in het Middellandse Zeegebied en in Oost-Europa. De aanpak is gelijkaardig: het geld wordt namelijk ter beschikking gesteld van financiële instellingen die als partners optreden om ondernemingen te helpen verrichtingen te waarborgen, risico’s te delen en leningen te financieren. Kortom, geld vrijmaken om een ‘hefboomeffect’ te verkrijgen. Het Juncker Plan toonde aan dat dit werkt: op 1 januari was dit plan er al in geslaagd fondsen ter hoogte van 257 miljard euro te werven (meer dan 80% van het beoogde bedrag) aan de hand van een initiële inbreng van 21 miljard in 2015. In het raam van het Externe Investeringsplan werd op dezelfde manier 4,1 miljard euro aan het EFDO toegekend om tegen 2020 44 miljard aan investeringsgeld te mobiliseren. De financiële motor is daarom slechts één van de drie pijlers waarop het EIP berust. De tweede pijler is technische bijstand, om de begunstigden te helpen meer doordachte en aantrekkelijke projecten te ontwikkelen, waarmee ze investeerders gemakkelijker zullen kunnen overtuigen. En de derde pijler is de dialoog met de partnerlanden om het investeringsklimaat en de zakenwereld ter plaatse te verbeteren. Het gaat hier om een geïntegreerde aanpak ter bevordering van een ontwikkeling die meer mensen betrekt en duurzaam opgevat is. Een van de voornaamste doelstellingen van het EIP is namelijk de creatie van activiteiten en tewerkstelling in de doellanden om het welzijn van de bevolking te verbeteren en het probleem van de migratiebewegingen naar Europa aan de bron aan te pakken. De behoeften zijn namelijk aanzienlijk: volgens het Wereldforum voor Economie ontbreekt jaarlijks 2.500 miljard aan investeringen in de belangrijke sectoren van de duurzame ontwikkeling, als we de doelstellingen van de Verenigde Naties tegen 2030 willen bereiken. Afrika alleen zou jaarlijks 200 tot 1.200 miljard dollar aan extra investeringen nodig hebben. Nochtans zijn rechtstreekse internationale investeringen in ontwikkelingslanden sinds de financiële crisis van 2008 gevoelig gedaald. Erger nog: de landen die dit het meest nodig hebben, blijven zwaar ondergefinancierd. In Afrika gaat minder dan 10% van de internationale investeringen naar zogenaamde ‘kwetsbare’ landen, die minder ontwikkeld zijn en onder veel geweld gebukt gaan. En die investeringen gaan voornamelijk naar een tiental landen met de meeste natuurlijke hulpbronnen. Een zaak op gang brengen in dergelijke kwetsbare landen kost tot driemaal zoveel als ergens anders. Investeerders overtuigen is er bijzonder moeilijk omdat de risico’s aanzienlijk zijn en de infrastructuren ontoereikend. 26 BECI - Brussel metropool - april 2018 Een webportaal om ondernemingen te begeleiden Om de ondernemingen tot investeren aan te zetten, kunnen ze voordeel halen uit de EIP hulpmiddelen via de financiële instellingen die als partners optreden: de Europese Investeringsbank, de EBWO, de Banque Africaine de Développement enz. De ondernemingen zijn welkom bij de betrokken financiële instellingen om zich te informeren over de beschikbare hulpmiddelen. Om dit traject te vergemakkelijken, biedt de Europese Commissie trouwens een virtueel ‘enig loket’ aan, onder de vorm van een webportaal waar u terecht kunt met vragen, een financiering kunt aanvragen en projecten kunt voorstellen. Het EIP secretariaat zal de aanvragen doorsturen naar de partnerinstellingen. Om in aanmerking te komen, moeten de projecten in verband staan met de belangrijke sectoren van de duurzame ontwikkeling, zoals het EIP die heeft bepaald voor zijn eerste investeringen: voornamelijk hernieuwbare energieën, energie-efficiëntie, de strijd tegen de klimaatverandering, steun aan de ZKO’s en KMO’s, naast milieuvriendelijke landbouw, duurzame steden of digitalisering. ● Verdere stappen Zie https://ec.europa.eu/commission/external-investment-plan_en ; ec-eip-efsd-secretariat@ec.europa.eu Contact: Jean-Philippe Mergen tel. 02 210 01 77 – jpm@beci.be © Thinsktock INTERNATIONAAL BILATERALE KAMERS Latijns-Amerika neemt zijn intrek bij Beci Met de komst van de kamers van koophandel uit Latijns-Amerika (via twee ‘clusters’ bestaande uit elf landen) bevestigt Beci opnieuw zijn verenigend beleid. David Hainaut B lijven zorgen voor nieuwe synergieën en zo de economische interactie stimuleren is een sleutelaspect van Beci’s beleid. Sinds kort verwelkomt Beci in dit opzicht een grote aanwinst met de vestiging van drie bilaterale kamers van koophandel (Chile, Colombia en Peru) op de Louizalaan 500. Die landen vervoegen de ‘cluster’ Euracen, die de kamers van acht Centraal-Amerikaanse economieën verenigt: Belize, Costa Rica, Dominicaanse Republiek, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama en El Salvador. Deze 11 landen betekenen een totaal BBP van meer dan drie miljard US dollar en een gezamenlijke bevolking van 270 miljoen inwoners. De drie nieuwe Zuid-Amerikaanse landen zijn ‘zwaargewichten’ in vergelijking met de Euracen-landen. De geografische omvang van die laatste leent zich beter tot vergelijkingen met België. Zo telt Costa Rica bijvoorbeeld ongeveer 6 miljoen inwoners en Honduras 8,7 miljoen. Sinds 2014 is Erwin De Weerdt voorzitter van Euracen. Hij is al vele jaren actief in dit domein en kent de verschillende gevoeligheden van deze landen – waarvan de meeste nog relatief onbekend zijn – als zijn broekzak. “Ondanks hun bescheiden grootte hebben deze landen soms heel verschillende gevoeligheden, die afhangen van hun belangen. Voor mij is dat soms ingewikkeld te coördineren, maar vaak fascinerend!” vertelt hij. Talrijke opportuniteiten De heer Van Weerdt haalt veel voldoening uit de begeleiding van Euracen, die aan beide kanten van de oceaan samenwerkingsambities koestert. Zo dienen de KMO-activiteiten op de economie, de sociale sector of zelfs de toeristische sector te worden afgestemd. “Op zich een geweldige kans om onze bedrijfsleiders nog beter te informeren. Belgische KMO’s die hun bedrijf internationaal willen ontwikkelen, vinden tussen deze talrijke nieuwe mogelijkheden absoluut kansen. Niet alleen in termen van investeringen, maar ook van samenwerking met bedrijven ter plaatse. Er bestaat bovendien een bilaterale economische overeenkomst met de Europese Commissie. Dat betekent dat elk bedrijf bepaalde garanties en niet-verwaarloosbare financiële overeenkomsten kan genieten.” Euracen blies vorig jaar vijfentwintig kaarsjes uit en speelde al enkele jaren met het idee om het voorbeeld van andere kamers van koophandel te volgen en zich bij Beci te vestigen. Deze centralisatie biedt extra mogelijkheden op het vlak van kennis- en informatie-uitwisseling en diensten. Voor de Brusselse ondernemers betekent dit bovendien sterke ondersteuning en meer faciliteiten. De Weerdt ziet nog andere pluspunten: “We beschikken verder over een groot centraal secretariaat, dat de stroom van informatie met de Belgisch-Chileense, een Belgisch-Colombiaanse en Belgisch-Peruaanse kamers kan coördineren. Ook dat biedt voordelen voor de leden van Beci. En je onder eenzelfde dak bevinden, biedt natuurlijk ook extra zichtbaarheid voor deze kamers. Extra aandacht waar iedereen blij om kan zijn!” Om nog maar te zwijgen over het feit dat de buurt heel wat ambassades telt, die dit soort initiatieven uiteraard toejuichen. “De beschikbaarheid van wat op het eerste gezicht op basisinfrastructuur lijkt, zoals vergaderruimtes of ondersteunende diensten zoals traiteurs, draagt nog bij tot de waarde van die centraal trefpunt. Alles staat nu klaar om een gigantische stap te zetten voor onze respectievelijke kamers van koophandel,” besluit hij. Een stimulerende samenwerking, waar Beci zich natuurlijk om verheugt. Voor meer informatie: Cluster of Chambers for the Pacific Alliance and Central America (CCIBILA) – Anémone Hubert, ccibila@beci.be, 02 643 78 22. ● BECI - Brussel metropool - april 2018 27 © Thinsktock
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INTERNATIONAAL HERVORMING VAN DE EUROPESE BTW Op weg naar een finaal stelsel – en méér! Op 4 oktober 2017 publiceerde de Europese Commissie drie tekstontwerpen voor de lancering van ‘de grootste hervorming van de EU BTW-regels in de afgelopen 25 jaar’1 . Deze hervorming beoogt modernisering, de vereenvoudiging van het systeem en de strijd tegen fraude. Ze steunt op enkele fundamentele principes die we hieronder toelichten. Kim Bar en Aline Wyckmans, Ernst & Young Tax Consultants 1. De invoering van een finaal stelsel voor de intracommunautaire handel van goederen volgens het ‘bestemmingsprincipe’: deze toezegging van de Commissie bestaat al geruime tijd met de bedoeling het huidige intracommunautaire stelsel voor de levering van B2B goederen af te schaffen en te vervangen door een stelsel van ‘heffing op bestemming’. Anders gezegd: de vrijstelling ingeval van een intracommunautaire levering en een intracommunautaire acquisitie zou worden vervangen door een nieuwe belastbare transactie, namelijk de ‘levering binnen de EU’, die belastbaar zou zijn in de Lidstaat waar de goederen worden geleverd. Op zijn verkoopfactuur zou de verkoper dan het BTW-tarief moeten toepassen dat van kracht is in de Lidstaat waar de goederen terechtkomen, tenzij de aankoper het statuut van gecertificeerd BTW-plichtige geniet (zie verder), waardoor de aankoper zelf de BTW zou kunnen vereffenen, op dezelfde manier als in het huidige stelsel. 2. Eén enkel registreringssysteem (eenheidsloket) om de BTW-verplichtingen van ondernemingen die grensoverschrijdend actief zijn, te vereenvoudigen. Via dit loket zouden de BTW-plichtigen al hun Europese BTW-formaliteiten kunnen centraliseren met de hulp van één enkel onlineportaal dat bij hun bestuur der belastingen beschikbaar zou zijn. Dit loket bestaat al voor de sector van de B2C elektronische diensten en zou dus toegankelijk worden voor alle transacties binnen de EU. 3. De harmonisering en vereenvoudiging van bepaalde regels inzake facturatie om de verkopers de mogelijkheid te bieden facturen conform de regels van het thuisland op te stellen, zelfs in het geval van grensoverschrijdende handel. 4. De invoering van het begrip ‘gecertificeerde BTW-plichtige’: een BTW-plichtige die aan bepaalde criteria voldoet, zou van de Lidstaat waar hij is gevestigd een ‘ certificaat’ krijgen waaruit zou blijken dat hij betrouwbaar is voor al zijn BTW-verrichtingen binnen de EU. Deze ‘BTW-certificering’ zou onder andere een toestemming van zelfvereffening inhouden bij leveringen binnen de EU, naast andere vereenvoudigingen, onder andere wat betreft voorraadconsignatie en kettingtransacties. Even vermelden dat er enige gelijkenis bestaat tussen het begrip ‘gecertificeerde BTW-plichtige’ en het concept van ‘Authorised Economic Operator’ dat vandaag al in de douanewetgeving bestaat. 28 BECI - Brussel metropool - april 2018 Volgens de planning van de Europese Commissie zou het finale stelsel in 2022 van kracht worden, maar zou het begrip van gecertificeerde BTW-plichtige al in 2019 worden ingevoerd, samen met vier ‘snelle oplossingen’ ter verbetering van het huidige systeem van voorraadconsignatie, kettingtransacties en intracommunautaire leveringen (vervoerbewijs en BTW-nummer van de aankoper). Al deze voorstellen liggen momenteel ter studie bij het Europese Parlement en de Raad van de Europese Unie. Nu nog uitkijken hoe lang het zal duren voordat de Lidstaten zich unaniem uitspreken. Andere reeds goedgekeurde veranderingen worden vanaf 2019 verwacht. Ze betreffen onder andere nieuwe wijzigingen inzake elektronische diensten en afstandsverkoop, evenals de richtlijn aangaande de verwerking van de waardebonnen. De ondernemingen bereiden zich verder ook best voor op de BTW-impact van de Brexit, die op 29 maart 2019 wordt aangekondigd. Verder houden de bedrijven best een oogje in het zeil bij het nieuwe tekstontwerp dat de Europese Commissie op 18 januari publiceerde aangaande het speciale stelsel voor kleine ondernemingen. ● 1 http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-3443_fr.htm © Thinsktock INTERNATIONAAL NABIJE OOSTEN Libanon-Jordanië: strategische markten Van 7 tot 12 mei organiseert het Awex, het Waalse Exportagentschap, in samenwerking met Brussels Invest & Export een multisectorale economische missie in Libanon en Jordanië. In het licht van de huidige geopolitieke context in de regio (burgeroorlog in Syrië, Israëlisch-Palestijns conflict) lijkt dit een ietwat ‘verrassende’ keuze. Toch hebben deze twee landen onze bedrijven veel te bieden. Annabelle Duaut D e Libanese economie steunt voornamelijk op privé-initiatieven (90% van het bbp) en import (80 tot 90% van de verbruiksproducten worden geïmporteerd1). Dit Franstalige land van 6,3 miljoen inwoners kan rekenen op zeer actieve privéoperatoren (immobiliën, banken, toerisme, gezondheid, luxe, bouw ...) en op een markt die bijzonder gastvrij is voor Europese producten. De grote regionale openheid van het land vormt bovendien een ideale springplank naar andere markten in het Midden-Oosten of Afrika. Dankzij structurele hervormingen en de geleidelijke heropening van handelsroutes in de regio verwacht Moody’s dat het Libanese bbp in 2018 met ongeveer 3% groeit. Door zijn grens met Syrië vormt Libanon op vele vlakken een vanzelfsprekende partner voor de wederopbouw van het Syrische grondgebied. De werf wordt op 220 miljard dollar geschat: het overgrote deel van de Syrische infrastructuur moet volledig worden heropgebouwd. “Belgische bedrijven kunnen via Libanon een deel van de Syrische markt veroveren2 ”. Vooral de sectoren van de (hernieuwbare) energie, de bouw en de gezondheid (medisch toerisme, cosmetische chirurgie, medicijnen) bieden voor Belgische bedrijven mooie kansen. Het Jordaanse potentieel De opkomende Jordaanse economie is “dienst-georiënteerd” en staat “zeer open voor buitenlandse handel”3 . Dit land van 10 miljoen inwoners is voor een groot deel van zijn behoeften afhankelijk van de import. Het biedt bovendien een belangrijke toegangspoort tot Irak, waarmee het zeer nauwe economische en commerciële relaties onderhoudt. Sinds de oorlog in 2003 zijn trouwens veel Irakese bedrijven naar Amman verhuisd. Het nationale bbp wordt grotendeels aangedreven door financiële diensten, toerisme, handel, ICT en immobilien. De Jordaanse economie werd in de jaren 2000 – een periode van sterke groei – grotendeels geliberaliseerd en geprivatiseerd. De Wereldbank voorspelt voor het land een jaarlijkse economische groei van 2,5% tegen 2020 en houdt daarvoor rekening met de gematigde geo politieke spanningen en een bescheiden stijging van de olieprijzen. De belangrijkste economische inzet van Amman, hoofdstad van Jordanië en toegangspoort tot Irak. de komende jaren is de ontwikkeling van de infrastructuur. De demografische en economische groei verhogen de behoeften aanzienlijk, vooral wat betreft water, hernieuwbare energie, transport, bouw, telecommunicatie en medische sector. Jordanië is van plan om hiervoor publiek-private partnerschappen op te zetten. In het kader van haar sociale-verantwoordelijkheidsbeleid versoepelde de EU in de zomer van 2016 haar handelsregels met Jordanië. Ze verhoogde ook de rechtstreekse steun aan het land om aan de behoeften van Syrische vluchtelingen te voldoen. In ruil daarvoor beloofde Jordanië om “duizenden Syrische vluchtelingen in zijn bedrijven tewerk te stellen (dit is sinds februari 2016 het geval, nvdr.). Jordaanse bedrijven die een bepaald aantal vluchtelingen een baan aanbieden, betalen de komende tien jaar minder of helemaal geen belastingen op een groot deel van hun exportproducten bedoeld voor de EU.4 ” De Jordaanse politiek beschouwde dit nieuws als een kans om de vluchtelingencrisis tot een economische opportuniteit te maken. Ondanks de tien jaar oude vrijhandelsovereenkomst tussen de EU en Jordanië, zorgden de erg strenge regels er in 2015 voor dat het land voor slechts 200 miljoen euro aan goederen naar Europa exporteerde. ● 1 http://www.awex-export.be/fr/agenda/jordanie-liban-mission-multisectorielle-2018 2 Idem 3 Idem 4 https://www.lorientlejour.com/article/997701/accord-entre-lue-et-la-jordanie-sur-les-refugies-syriens.html BECI - Brussel metropool - april 2018 29 © Thinsktock
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Burn-out: aan wie de schuld? TALENTENBEHEER Snelheid klinkt vandaag als de slagzin van onze hyper geconnecteerde samenleving. De stress die daarmee gepaard gaat, neemt de vorm aan van een plaag die eender welke werknemer kan treffen: burn-out. De verantwoordelijkheid van de ondernemingen wordt hier afgebakend vanuit de standpunten van de geneeskunde, de werkgevers en de vakbonden. Ophélie Delarouzée A ls regionaal secretaris van de CSC herinnert Paul Palsterman ons aan de oorsprong van deze aandoening: “Acedia was een vorm van depressie die vooral de meest begeesterde monniken trof. Op een bepaald ogenblik trad er een soort breuk op. Ze zagen de zin niet meer in van wat ze deden en vervielen in luiheid en traagheid. Dit verschijnsel stak later opnieuw de kop op in eerder onbaatzuchtige beroepen die vaak een roeping inhielden: artsen, sociale werkers, leerkrachten en ook uiterst gemotiveerde werknemers die zich mateloos voor hun werk inzetten.” Maryam Bastan is als psychiater verantwoordelijk voor de stresskliniek van het UVC Brugmann. Volgens haar mag het probleem niet langer worden herleid tot een kwestie van profiel: “Door de klemtoon te leggen op risicotypes kan de werkgever dit probleem als louter persoonsgebonden beschouwen, waardoor hij de werking van zijn onderneming niet in vraag hoeft te stellen.” Ze vertelt dat de burn-out oorspronkelijk werd gedefinieerd als een verstoord aanpassingsvermogen, met angst of depressie. Onder deze invalshoek ligt de kern van het probleem bij de persoon, een argument dat aanvullende verzekeringen al aanhaalden om geen uitkeringen te storten. “Vandaag stellen we vast dat alle beroepen getroffen zijn. De oorzaken zijn vaak gelijklopend: werkoverlast, zeer korte uitvoeringstermijnen, hoge kwalitatieve eisen, een vrij starre hiërarchie, vraag naar polyvalentie en beschikbaarheid. Neiging tot perfectionisme speelt alvast een rol, maar dergelijke situaties veroorzaken stress bij iedereen.” Als voorzitter van de Sociale Commissie van Beci maakt Jean-Claude Daoust een duidelijk onderscheid tussen een burn-out veroorzaakt door de werkomstandigheden en depressie als gevolg van een voorval in het privéleven (een echtscheiding, een ziekte of een overlijden): “De persoon die aan een burn-out lijdt, wordt aangemoedigd om het werk een tijd lang te onderbreken en een duidelijke scheiding in 30 BECI - Brussel metropool - april 2018 te stellen tussen privé en beroepsleven. In het geval van een depressie wegens een pijnlijk voorval in het privéleven, krijgt de persoon vaak een tegenovergestelde aanbeveling. Het is best dat de persoon verder werkt, al is het dan na een korte afwezigheid. De patiënt herstelt sneller met een actief levenstempo dan wanneer hij thuis blijft en in zijn verdriet wegzinkt.” Een denkproces is dan ook op gang om de burn-out te erkennen als beroepsziekte. Laten we niet meer dezelfde vergissingen begaan als met pesterijen op het werk. We moeten kunnen omgaan met het geheel van de psychosociale risico’s. Paul Palsterman, regionaal secretaris CSC Maryam Bastan geeft toe dat de diagnose rekening moet houden met de situatie van de persoon in zijn geheel, maar stelt zich voorzichtig op tegenover een strenge categorisering: © Thinsktock D.R. TOPIC “Ik weet uit ervaring dat wanneer de conclusies ook een privé probleem vermelden, de werkgever zich onmiddellijk niet meer aansprakelijk voelt. Nochtans worden de werkdagen langer, de arbeidsovereenkomsten verliezen aan zekerheid en de mensen voelen zich enigszins gegijzeld. Het werk zou één derde van ons leven moeten innemen, maar in de praktijk is dit veel meer. Het evenwicht met het sociale leven, het gezinsleven en de vrije tijd is zwaar verstoord. Omdat ze aan dit alles het hoofd trachten te bieden, krijgen de mensen bijvoorbeeld allerlei kwalen en pijnen. Ze proberen alles te controleren, werken te hard en ontwikkelen vervolgens burn-outsymptomen.” De wetgever denkt na Door zijn ervaring met pesterijen op het werk geeft Paul Palsterman groot gelijk aan Jean-Claude Daoust die alle factoren niet wil vermengen. Zoals Dr. Bastan pleit hij voor een aanpak van de gehele bedrijfscultuur om het hoofd te bieden aan psychosociale risico’s: “De regelgeving rond bescherming op de werkplaats was in het begin bedoeld voor arbeiders die in contact kwamen met gevaarlijke producten en werktuigen. De wetgeving over psychosociale risico’s werd later ingevoerd tegen pesterijen op het werk. Het aanzienlijk aantal angstwekkende publicaties en artikelen over dit onderwerp gaf inderdaad aanleiding tot een uitgebreide wetgeving tegen pesterijen, maar in de meeste dossiers die hiermee te maken had, luidde de conclusie ‘Ja, u hebt het moeilijk in de werkomgeving, maar dit is niet te wijten aan pesterijen’. Vandaag focussen de woordvoerders van de werkgevers op de burn-out omdat die vaak bij de betere werkkrachten opduikt. Een denkproces is dan ook op gang om de burn-out te erkennen als beroepsziekte. Laten we niet meer dezelfde vergissingen begaan als met pesterijen op het werk. We moeten kunnen omgaan met het geheel van de psychosociale risico’s, waartoe de burn-out en pesterijen trouwens behoren.” Palsterman stelt vast dat het beheer van de klachten vooral de werkgever wil aanzetten om het vraagstuk op collectief niveau aan te pakken. Sancties vallen slechts helemaal op het einde van het proces en blijven zeldzaam: de ziekte bewijzen is één zaak, maar het is veel moeilijker om het verband tussen ziekte en werk aan te tonen en een nalatigheid van de werkgever te bewijzen. Jean-Claude Daoust is geen voorstander van een strenge wetgeving over de burn-out omdat dit probleem voor elke persoon specifiek is: “In onze samenleving moet alles zeer snel gaan. Dit is voor sommige mensen moeilijker dan voor anderen. 20 of 30 jaar geleden was de personeelsdienst bijna een soort boekhouding van de lonen. Ondertussen is deze afdeling doorgegroeid naar edele taken in de ‘soft’ materies van human resources. En de trend zet zich voort. HR afdelingen vragen om dit alles zonder al te veel wettelijke verplichtingen te mogen beheren want vaak zijn de problemen zeer persoonlijk: gevallen met een lastig afdelingshoofd of een perfectionistisch ingestelde werknemer …” Luistervaardigheid tegenover stress Paul Palsterman pleit voor een grootschaliger gebruik van de diensten voor bescherming op de werkplaats en, in grotere ondernemingen, van de comités voor preventie en bescherming op de werkplaats, om de organisatie van het werk te doorlichten en risico’s te vermijden. Voor Dr. Bastan is het zeker nuttig om werknemers allerlei aanpassingsstrategieën tegen stress aan te leren (durven weigeren, beter omgaan met emoties …). Maar dit volstaat niet: “De onderneming moet eveneens haar teambeleid in vraag stellen en meer de klemtoon leggen op nabijheid voor een meer participatieve aanpak. Het denkproces moet in beide richtingen gebeuren. Een goed beleid kan op meerdere manieren 20 of 30 jaar geleden was de personeelsdienst bijna een soort boekhouding van de lonen. Ondertussen is deze afdeling doorgegroeid naar edele taken in de soft’ mat ‘ En de trend zet zich voort. Jean-Claude Daoust worden verkregen. Een echtpaar dat uiteen gaat, vereist een nieuwe organisatie van het dagelijkse leven. De werkgever moet er rekening mee houden.” Managers hebben het wel moeilijk om waarschuwingssignalen op te vangen. Jean-Claude Daoust stelt een aantal mogelijkheden voor inzake preventie: “De syndicale afvaardigingen kunnen de HR afdelingen op de hoogte houden van gevallen die ze opmerken dankzij hun aanwezigheid op de werkvloer. Dit kan aanleiding geven tot een gezonde samenwerking. Verder kunnen evaluaties ook dienen om na te gaan of de persoon zich goed voelt in zijn functie en in zijn doorgroeimogelijkheden, tenminste als de persoon zich daarover wil uitspreken, want problemen aankaarten is niet gemakkelijk. Ook de doorgroei kan problemen opleveren. In zo’n geval kunnen opleidingen de vaardigheden aanvullen en de werknemers voorbereiden op nieuwe verantwoordelijkheden.” De heer Daoust stelt vast dat het herstel na een burn-out vlotter verloopt wanneer de werkgever het contact behoudt met de patiënt en laat doorschemeren dat de werknemer welkom zal zijn wanneer hij terugkeert. Iedereen geeft toe dat de werkhervatting geval per geval moet worden onderzocht. De terugkeer kan stapsgewijze gebeuren, uiteraard met een impact op de organisatie van het werk binnen de afdeling. Er kan ook worden nagedacht over een andere functie, als de vorige tot de burn-out heeft bijgedragen. Maar misschien wil de persoon terugkeren naar zijn bestaande functie indien een functieverandering zou worden ervaren als onbekwaamheid. ● BECI - Brussel metropool - april 2018 31 eries van human resources. © Reporters
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TALENTEN BEHEREN “Iedereen verantwoordelijk voor zijn eigen stress” Slapeloosheid, prikkelbaarheid, stress en pijn zijn enkele vroegtijdige waarschuwingssignalen die u tot waakzaamheid moeten aanzetten. Als werkkracht bent u trouwens medeverantwoordelijk voor de preventie en het beheer van een eventuele burn-out. Wat kunt u zelf doen? Twee gespecialiseerde coaches bespreken dit vraagstuk. Gaëlle Hoogsteyn J aar na jaar treft de burn-out meer werknemers. Securex berekende dat de door burn-out veroorzaakte arbeidsongeschiktheid in 2017 nagenoeg 8 miljard euro zou hebben gekost. Steeds meer werkkrachten geven het plotseling op, in een samenleving waar alles constant verandert, waar iedereen zowel in het beroepsleven als privé een hels tempo aanhoudt en waar de dringende verzoeken elkaar ononderbroken opvolgen. Zowel de overheid als de bedrijfswereld zijn zich daarvan bewust en treffen nu maatregelen om het syndroom te bestrijden, hoewel het nog steeds niet wordt erkend als een beroepsziekte. Daarnaast kan ook iedereen, als werkkracht, individueel optreden voor zijn eigen welzijn. Tekenen aan de wand Meerdere symptomen gelden als waarschuwingssignalen. De lichamelijke symptomen – vermoeidheid, pijn, slaapstoornissen of spijsverteringsproblemen – gaan meestal gepaard met emotionele tekenen als prikkelbaarheid, ongeduld of zenuwachtigheid. Daarop volgen door uitputting veroorzaakte cognitiestoornissen (geheugenverlies, concentratieproblemen …) en ten slotte mentale symptomen, waaronder zelfvernedering en doemdenken. “Vanzelfsprekend zijn wij allen nu en dan gestresseerd, vermoeid of prikkelbaar”, weet Stéphanie van de Perre, coach en trainer bij Growing Attitude. “De werknemer moet wel goed opletten als zoiets regelmatig of continu voorvalt en hij er niet meer in slaagt om uit te rusten, zelfs na een weekend of een week verlof.” De persoon die goed op weg is naar een burn-out maar het breekpunt nog niet heeft bereikt, weigert deze situatie echter 32 BECI - Brussel metropool - april 2018 in te zien. “De werknemer is niet langer receptief voor de lichamelijke gewaarwordingen en al evenmin voor zijn emoties. Als hij rugklachten heeft, zal hij een pijnstiller nemen zonder na te gaan wat de oorzaak van deze pijn kan zijn.” Het is namelijk algemeen gekend dat werknemers die een burn-out ontwikkelen, meestal niet aanvaarden dat zij een probleem hebben. “De omgeving speelt dus een fundamentele rol in het bewustwordingsproces. Vaak zijn het de naasten die de alarmbel trekken”, stelt Moira Wrathall, coach en trainer bij The Coaching Hub. Vanzelfsprekend zijn wij allen nu en dan gestresseerd, vermoeid of prikkelbaar. De werknemer moet wel goed opletten als zoiets regelmatig of continu voorvalt. Stéphanie van de Perre, Growing Attitude. Voeling houden met zijn emoties “Een burn-out is een lang en geniepig proces. Het begint niet zomaar van de ene dag op de andere. Preventie start dus met zorg dragen voor zichzelf”, aldus Moira Wrathall. De mens is geen machine die continu kan werken zonder ooit rust te nemen. De beste manier om een burn-out te voorkomen is © Thinsktock D.R. EEN BAAN IN DE COMMUNICATIE OF DE DIGITALE TECHNOLOGIEËN? PRESTEER OPTIMAAL IN UW BEROEP VAN MORGEN DANKZIJ DE ECS EN #SUPDEWEB EEN DOOR BEROEPSMENSEN GEDOCEERDE VORMING DIE THEORIE EN PRAKTIJK COMBINEERT. MEER WETEN: ecole-ecs.com/bruxelles - supdeweb.com/bruxelles 935 Steenweg op Waterloo, 1180 Brussel – +32 2 345 91 66 É FRANSE PRIVE INSTELLINGEN VOOR HOGER ONDERWIJS É É
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TOPIC trouwens een gezond en evenwichtig leven leiden. “Iedereen zou de tijd moeten nemen om voor zichzelf uit te maken waaraan hij energie kwijtspeelt en wat hem energie oplevert. En daarna trachten beide in evenwicht te brengen”, raadt zij aan. Met een dergelijk evenwicht Vaak zijn slachtoffers van burn-out uiterst veeleisend voor zichzelf. Welwillendheid en kunnen loslaten, daar hebben ze veel moeite mee. Moira Wrathall, The Coaching Hub overwint de persoon gemakkelijker stressvolle periodes of occasionele werkoverlast. De coach gaat ervan uit dat het individu centraal moet blijven in zijn ecosysteem, regelmatig dient na te gaan of bepaalde elementen moeten worden bijgestuurd en aandacht moet besteden aan zijn eigen lichaam. “Dit is natuurlijk gemakkelijker gezegd dan gedaan voor mensen die actie- en resultaatgericht functioneren. Wij hebben nauwelijks aangeleerd voeling te houden met onze emoties en gewaarwordingen”, betreurt Stéphanie. Zich tot een professional richten Vanaf de allereerste burn-outsignalen stapt u best naar een professional. Het kan de behandelende geneesheer zijn, maar ook de bedrijfsarts, een interne coach, een vertrouwenspersoon, de lijnmanager enz. In feite kunnen heel wat mensen steun verlenen, al zal de finale burn-outdiagnose steeds door een arts worden gesteld. “De mentaliteit verandert positief en dat is goed nieuws”, zegt Stéphanie. “Vandaag erkennen de ondernemingen de burn-out als een feit. Het onderwerp is hoe langer hoe minder taboe. Iedereen weet dat burn-outkandidaten gemotiveerde werknemers zijn die zich maximaal inzetten. Deze werkkrachten hebben zich zodanig ingezet voor hun taak dat zij hierdoor volledig uitgeput zijn geraakt. De hiërarchie en human resources zijn vandaag bereid om dit aan te horen, althans meer dan vroeger. En het slachtoffer moet dan ook eerlijk de oorzaak van zijn afwezigheid toegeven, om de terugkeer vlotter te laten verlopen.” Time management en stressbeheer De werknemer kan zelf talrijke concrete initiatieven nemen om beroepsuitputting te vermijden. Onze twee specialisten beschouwen het vraagstuk van time management als van fundamenteel belang. Laten we ons afvragen hoe we niet alleen onze werktijd maar ook de tijd in het algemeen beheren. Alleen de werknemer zelf kan beslissen zijn mails buiten de werkuren niet meer te lezen (zijn recht op onbereikbaarheid), grenzen te leggen en tegen zijn meerdere te zeggen dat hij dit extra dossier er niet meer kan bijnemen. Wij zijn allen verantwoordelijk voor ons eigen stressniveau. “Als de werknemer dit niet aankan, raadpleegt hij best een coach of 34 BECI - Brussel metropool - april 2018 Doe de test! De preventie en het beheer van burn-out hebben aanleiding gegeven aan een hele reeks hulpmiddelen, waaronder online tests die het niveau van stress en het welzijn op het werk in kaart brengen. Een hiervan is de Preventing Burnout Test (PBT), door Bright Link op de markt gebracht. De PBT is bedoeld om de graad van professionele uitputting te meten en de (professionele en persoonlijke) oorzaken ervan via 23 indicatoren te bepalen. Het hulpmiddelen streeft twee doelstellingen na: enerzijds een preventieve steun aan mensen die een burn-outsyndroom aan het ontwikkelen zijn, en anderzijds hulp aan directieleden zodat zij in hun preventiebeleid de correcte prioriteiten bepalen. In de praktijk krijgen de werknemers een anonieme vragenlijst. De antwoorden worden gecentraliseerd en beveiligd. Iedere werknemer ontvangt vervolgens een vertrouwelijk verslag met daarin zijn niveau van chronische vermoeidheid, de comfortzones en de domeinen die een matige of hoge graad van aandacht vereisen. De werkgever ontvangt een overzicht van de collectieve risico’s waarmee hij zijn intern preventiebeleid kan verbeteren. een psycholoog om zijn manier van werken te doorlichten en om de zaken anders te leren aanpakken”, zegt Stéphanie. Ook sport en meditatie zijn bijzonder nuttig om om te gaan met stress. Moira bevestigt dat stress in zijn geheel dient te worden beschouwd, zonder het te beperken tot de werksfeer. Ze vindt bovendien dat de mensen toegeeflijker tegenover zichzelf zouden moeten zijn: “Maar vaak zijn slachtoffers van burn-out uiterst veeleisend voor zichzelf. Welwillendheid en kunnen loslaten, daar hebben ze veel moeite mee.” Een doordachte terugkeer Als het breekpunt helaas wordt bereikt, dan zal lichamelijke rust de eerste stap zijn in het genezingsproces. De patiënt zal ook zichzelf in vraag moeten stellen vooraleer hij het werk op een duurzame wijze hervat. Dit beaamt Stéphanie: “Het gedrag zelf, wat de persoon constant prikkelt, wat de persoon nastreeft … Dat zijn enkele vragen. Wat vindt de persoon belangrijk? Wat zijn zijn werkelijke waarden?” De terugkeer naar het werk moet zorgvuldig worden voorbereid. Wil de persoon opnieuw zijn vroegere functie opnemen? Is deze functie trouwens nog vacant? Het denkproces en de bewustwording zetten de werknemers soms aan om een andere weg op te gaan, of voorkeur te geven aan een andere afdeling of zelfs een andere werkgever. “Waar heeft de persoon zin in – en wat kan hij nog aan?”, vraagt Moira. Halftijds werken om medische redenen is vaak een goede oplossing om een brutale werkhervatting te vermijden en dus ook het gevaar van een terugval. Tijdens de overgangsperiode kan met de hiërarchie een functie ‘op maat’ worden genegotieerd. Op die manier kan de terugkeer optimaal en duurzaam plaatsvinden. Terug op kantoor bestaat natuurlijk het risico om weer de slechte gewoonten van vroeger op te nemen. Het werk verricht met de psycholoog op de coach moet zoiets voorkomen. “Wie zijn eigen alarmsignalen kent, zal ook beter opletten. De persoon heeft weer voeling voor zijn eigen emoties, kent zijn beperkingen en zal minder geneigd zijn om deze te overschrijden”, verklaart Stéphanie. “Ook na de werkhervatting moet de begeleiding voortgaan, met een regelmatige stand van zaken en de mogelijkheid om eventueel bij te sturen”, besluit ze. ● D.R. Interview met Nicolas Ancot, General Manager van BCC Corporate De Corporate Card, de meest flexibele professionele kredietkaart De door BCC Corporate ontworpen Corporate Card zag het licht in de jaren ‘70 en wordt nu herboren. Het Brusselse bedrijf, dat gespecialiseerd is in de uitgifte van zakelijke kredietkaarten, werd in mei 2017 overgenomen door het Duitse AirPlus, een dochteronderneming van Lufthansa die oplossingen biedt voor zakelijk reismanagement. Onder deze impuls begon BCC Corporate aan de modernisering en digitalisering van zijn diensten. Het resultaat mag er zijn: een nog flexibelere Corporate Card. Ze wordt beheerd via het online platform MyWebReporting en is voor elk type bedrijf een aantrekkelijke keuze. Wat is het verschil tussen de ‘Corporate Card’ en andere professionele kredietkaarten? Zakelijke kredietkaarten die banken verstrekken zijn meestal een uitbreiding van hun ‘consumenten’-kaart, met een beetje meer flexibiliteit voor de werkgever, zoals bestedingslimieten. Het is een standaardproduct. Onze Corporate Card werkt met Visa en Mastercard en wordt overal aanvaard. Ze is ontworpen voor bedrijven die veel flexibiliteit nodig hebben. Het startproduct is identiek, maar we kunnen het aanpassen aan de specifieke noden van onze klanten. Wat bedoelt u met “veel flexibiliteit”? Ten eerste zijn onze levertijden dankzij betere processen twee tot drie keer korter. Nu duurt de levering slechts zeven dagen. In geval van nood, bijvoorbeeld wanneer een nieuwe werknemer meteen naar het buitenland moet, kunnen we binnen 48 uur een nieuwe kaart verstrekken. Vervolgens worden de gebruiksvoorwaarden in overleg met de klant vastgelegd, rekening houdend met zijn evolutie en de behoeften van zijn werknemers. De werkgever bepaalt de kredietlijn en de beperkingen voor het gebruik van de kaart. Zo kan hij bijvoorbeeld betalingen in hotels en restaurants toelaten, maar de kaart blokkeren voor de opname van contant geld, casino’s, supermarkten, enz. Derde voordeel: flexibele verrekeningstijden. Met bankkredietkaarten gebeurt dit over het algemeen na 15 dagen. BCC Corporate biedt tijden aan van 30, 45 en zelfs 60 dagen, afhankelijk van de noden. En dit bieden we zonder toegang te hebben tot de financiële informatie van onze klanten. Deze discretie wordt zeer op prijs gesteld. Bovendien laten wij de keuze voor de betalingsafwikkeling aan de klant: via domiciliëring of via overschrijving, via de rekening van het bedrijf of die van de werknemer die de kaart bezit. Hij moet dan zijn kostenrekening bij zijn werkgever inbrengen en die laten vergoeden vooraleer de betaling wordt uitgevoerd. De werkgever kan het gebruik van kaarten controleren via MyWebReporting! Het is een veilig webplatform dat altijd en overal toegankelijk is. De werkgever heeft de mogelijkheid om de transacties van zijn werknemer in realtime te volgen en een volledige controle uit te oefenen. Maar enkel wanneer de rekening van de werkgever wordt gedebiteerd. Als het die van de werknemer is, dan ziet hij de details niet, in overeenstemming met de privacywetgeving. Het is dan aan de werknemer om zijn uitgaven te rechtvaardigen. Is de Corporate Card ook geschikt voor zelfstandigen? Onze klanten komen in alle maten en uit alle sectoren: grote multinationals, openbare instellingen, KMO’s, zelfstandigen ... Ze zijn erg tevreden met de Corporate Card, die hen toelaat hun grote zakelijke uitgaven zonder stress te beheren, terwijl een klassieke kredietkaart vaak te beperkt is. Ons product is veel flexibeler en vormt dan ook een oplossing voor alle zakelijke situaties en uitgaven, niet alleen die met betrekking tot reizen. Wat kunnen we in de toekomst verwachten? In het raam van de digitalisering lanceren we in 2018 nieuwe diensten voor onze klanten. BCC Corporate beschikt nu over de licentie om over heel Europa professionele kredietkaarten uit te geven. We kunnen dus ook Europese dochterondernemingen van onze internationale klanten voorzien en hen een gecentraliseerd beheer bieden van al hun bedrijfskaarten. BCC Corporate Keizerinlaan 66 te 1000 Brussel www.bcc-corporate.be Contact: +32 2 205 87 87, cardinfo@bcc.airplus.com
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Flexibel werken : vertrouwen moet er zijn TALENTBEHEER “Mensen krijgen vleugels wanneer je hen beslissingsruimte geeft om hun werk zelf te plannen.” Telenet en Audi getuigen hoe flexibiliteit het engagement van hun werknemers verhoogt. Peter Van Dyck F lexibiliteit is geen doel op zich, maar een middel. Dat zegt Claudia Poels, senior vice-president human resources bij Telenet. “Als werkgever moeten we constant nadenken over hoe we de juiste omgeving kunnen creëren opdat werknemers het beste van zichzelf kunnen geven. Dat mensen goed werk afleveren en dit met veel passie doen: daar draait het om. Waar en wanneer ze dit doen is van ondergeschikt belang. Om bevlogen medewerkers te hebben, zijn er drie voorwaarden: autonomie, vertrouwen en verantwoordelijkheid. Voldoe je aan die drie criteria, dan nemen mensen hun engagement op.” Claudia Poels merkt dat heel wat werknemers van Telenet gebruik maken van glijdende uren en thuiswerk. “Ze kunnen zelf, in functie van de combinatie met hun gezinsleven, beslissen of ze vroeger dan wel later starten en stoppen met werken. Dit gaat in de praktijk heel vlot. Door toe te laten dat ze zichzelf organiseren – zo lang ze maar de vooropgestelde doelstellingen halen – geef je hen het nodige vertrouwen. Uiteraard zijn er goede afspraken nodig, maar dat hoeft niet moeilijk te zijn. Als je van thuis uit werkt of later aan je werkdag begint, dan gaan we er vanuit dat je dit in alle openheid hebt besproken met je leidinggevende en dit ook communiceert met de andere teamleden. Als je de agenda’s openslaat, moet je meteen kunnen zien wie op welke momenten waar werkt. Die transparantie heeft een magische impact en een grote toegevoegde waarde: het versterkt de sfeer van vertrouwen.” Experimenten Telenet wil op dit vlak moedige stappen voorwaarts blijven zetten en onderzoekt nieuwe vormen van flexibel werken. Zo ziet het wel wat in het experiment van Colruyt met de kantoorbus. Dit is een bus die werknemers oppikt en naar kantoor brengt. Tijdens de heen- en terugrit kunnen deze mensen dossiers lezen, vergaderingen voorbereiden of mails beantwoorden. De tijdswinst die dit oplevert, helpt hen de werk-privébalans te bewaren. “We gaan zeker bij Colruyt 36 BECI - Brussel metropool - april 2018 poolshoogte nemen om te zien hoe zij dit aanpakken”, zegt Claudia Poels. “Daarnaast zetten we ook stappen om een pilootproject op te zetten bij ons contact center. Hoewel men vast zit aan shiften, vragen we ons af of we ook daar bijvoorbeeld thuiswerk zouden kunnen introduceren. Een ander idee is om onze regiokantoren meer als satellietkantoren te laten fungeren, zodat niet langer alle activiteiten in ons kantoor in Mechelen worden gecentraliseerd.” Flexibiliteit is geen doel op zich, maar een middel. Dat mensen goed werk afleveren en dit met veel passie doen: daar draait het om. Claudia Poels (Telenet) Voor Telenet is het zo’n belangrijk aandachtspunt, omdat het bedrijf ervan overtuigd is dat meer flexibiliteit tot een grotere werknemerstevredenheid leidt. “We zien dat mensen vleugels krijgen wanneer je hen beslissingsruimte geeft om hun werk zelf te plannen”, vertelt de senior vice-president human resources. “Dat is de reden waarom we niet wachten met het nemen van nieuwe initiatieven tot de medewerkers er zelf om vragen. Dat innovatieve zit in de bedrijfscultuur van Telenet. We stellen hier graag de status quo in vraag.” © Thinsktock D.R. TOPIC Plusminus-conto Ook Audi Brussels mag je gerust moedig noemen. De autobouwer voerde in 2010, als eerste productiebedrijf in België, een plusminus-conto in, een arbeidstijdsysteem van collectieve flexibiliteit. “Daarbij pasten we de arbeidstijd aan de productiecyclus in de automobielindustrie aan”, legt algemeen directeur human resources Erik Prieels uit. “Die cyclus kent onderweg pieken en dalen qua arbeidsintensiteit. Op momenten dat we de productiviteit moeten opdrijven, vragen wij arbeiders bijvoorbeeld om ook op zaterdag te werken. Dankzij dit systeem konden wij de arbeiders werkzekerheid bieden.” Omdat Audi na 2010 geen enkele periode van tijdelijke werkloosheid meer kende en het systeem financieel attractief is, zag het bedrijf de werknemerstevredenheid toenemen. “Na verloop van tijd kwamen toch verbeterpunten naar boven”, bekent Erik Prieels. “Daar hebben we in alle transparantie met de sociale partners over gepraat. Dat in de eerste versie van de plusminus-conto de focus volledig op de collectiviteit lag, ervaarden sommigen als een nadeel. Er leefde duidelijk een behoefte om ook individuele accenten te leggen.” In samenspraak met de sociale partners stoomt Audi nu een nieuwe versie klaar die de collectieve flexibiliteit koppelt aan een individuele. Erik Prieels: “De actualiteit inspireerde ons. Als onze medewerkers tot 67 moeten blijven werken, moeten wij hen de mogelijkheden geven om het ook daadwerkelijk zo lang vol te houden. Loopbaansparen lijkt ons daar een goed middel toe. Dit laat de werknemer toe om adempauzes in zijn professionele loopbaan in te bouwen op de momenten waarop hij dit zelf het meest wenselijk acht, bijvoorbeeld wanneer hij zijn huis wil verbouwen. Maar hij kan evengoed beslissen om die tijd op te sparen tot het einde van zijn carrière. We willen heel bewust mee aan de kar van het loopbaansparen trekken, in de hoop dat andere productiebedrijven volgen.” Zelfsturende teams Naast het arbeidstijdsysteem heeft Audi ook aandacht voor het mobiele werken. Het kan voor werknemers, zeker in de ondersteunende diensten, interessant zijn om niet langer gebonden te zijn aan één vaste werkplaats. “Afspraken daarover laten we over aan de individuele werknemer en zijn directe verantwoordelijke”, legt Prieels uit. “Als er voldoende vertrouwen is en een goede communicatie in de twee richtingen, dan vormt mobiel werken een meerwaarde. Moet je voor een zieke zorgen of geraak je door omstandigheden niet op het werk, dan is thuiswerk een goede oplossing.” Verwijzend naar het mobiliteitsvraagstuk, gelooft Erik Prieels dat flexibel werken in de toekomst enkel nog zal uitbreiden. “Wij zijn ervan overtuigd dat er zelfs binnen de productieomgeving perspectieven zijn. Moet een meestergast altijd bij zijn mensen zijn? Als hij een planning moet opstellen, waarom zou hij dat dan niet van thuis uit kunnen? We hebben zelfsturende teams die via onder meer zelfroosteren autonoom het werk organiseren. Zo installeren we een cultuur die maakt dat werknemers weten dat ze erbij horen en dat ze een belangrijk onderdeel zijn van het grote geheel.” Niet enkel voor millennials Experts beweren dat de uitdijende flexibiliteit op maat is van de millennials. Telenet en Audi zien wel dat de jonge generatie het principe met veel enthousiasme omarmt, maar willen het absoluut niet tot één doelgroep beperken. “Voor ouderen kan het ook voordelen opleveren”, weet Erik Prieels. “Voor hen kan het de sleutel zijn tot wat men in de politiek werkbaar werk noemt. Jongeren lassen binnen ons plusminus-conto dan weer een adempauze in omdat ze een stukje van de wereld willen zien. In ons systeem zit voor elk wat wils.” Tegemoet komen aan de wensen van de millennials is voor Claudia Poels evenmin dé motivatie. “In onze ogen Als onze medewerkers tot 67 moeten blijven werken, moeten wij hen de mogelijkheden geven om het ook daadwerkelijk zo lang vol te houden. Loopbaansparen lijkt ons daar een goed middel toe. Erik Prieels (Audi) overschrijdt flexibiliteit generaties. Mensen van verschillende leeftijden zien in dat flexibelere werkvormen positieve gevolgen hebben. Iedereen plukt er de voordelen van. Flexibiliteit geeft extra energie, je gaat met veel plezier aan de slag. Het maakt dat je in een positieve ingesteldheid geraakt, waardoor je makkelijker tot oplossingen komt. Een grote productiviteit is dus het logische gevolg.” Aanpassingsvermogen Dit betekent niet dat iedereen mee op deze trein moet. Claudia Poels merkt eerst en vooral op dat een aantal functies geen totale vrijheid toelaat. “Ik denk aan onze mensen die direct contact hebben met onze klanten. De medewerkers in onze shops of de technici die de klanten thuis bezoeken, kunnen uiteraard niet zelf bepalen waar en wanneer ze aan de slag gaan. Los daarvan is het iedereen vrij om al dan niet in het systeem van flexibiliteit te stappen. Dat is mijn raad aan wie zo’n systeem wil opzetten: laat mensen er vrijwillig voor intekenen. Je kan er niemand toe verplichten. Je hebt mensen die een vaste kantooromgeving nodig hebben om geconcentreerd te kunnen werken.” Dat de ene werknemer andere keuzes maakt dan de andere hoeft geen hinderpaal te zijn voor een vlotte samenwerking. Claudia Poels: “Wij stellen teams samen vanuit verscheidenheid. Wij geloven dat verschillen een team complementair maken. Verschillen kunnen heel krachtig zijn en voor nieuwe ideeën zorgen, maar vragen wel wat aanpassingsvermogen. Je mag er niet van uitgaan dat anderen een kopie zijn van jezelf. In onze huidige, snel veranderende wereld kan je niet zonder aanpassingsvermogen. Ik vind dat men daar in het onderwijs wel aandacht aan mag besteden, zodat men jonge mensen heel proactief klaarstoomt voor het bedrijfsleven.” ● BECI - Brussel metropool - april 2018 37 D.R.
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De verandering gebeurt nu! TALENTBEHEER Herstructurering, fusie, naamsverandering, digitalisering, verhuizing, nieuw management ... Verandering is het bedrijfsleven niet vreemd. Soms gebeurt die als vanzelf, andere wijzigingen vereisen meer werk. Change management begeleidt het bedrijf met als doel via een soepel proces de hindernissen te omzeilen om de verandering tot een succes te maken. Maar hoe werkt het in de praktijk? Gaëlle Hoogsteyn Change management? We staan eerst even stil bij de term change management. Voor Kathleen Valepin, HR Project Leader bij Securex HR Consulting, omvat dit het beleid dat de werknemers begeleidt bij de veranderingen die binnen hun bedrijf worden opgelegd. Deze veranderingen hebben ongetwijfeld rechtstreekse of onrechtstreekse gevolgen voor de medewerkers, bijvoorbeeld op de inhoud van hun functie, hun werkomgeving, hun werkvoorwaarden of -instrumenten. Deze specifieke begeleiding op verschillende vlakken moet verandering tot een succes maken. “Change management zorgt voor een context die verandering vergemakkelijkt,” legt Isabelle Marchal uit, Managing Director bij Team Power. Niet elke verandering vereist bijvoorbeeld een actieplan. “Het komt elk bedrijf toe te anticiperen en de risico’s te evalueren die gepaard gaan met de verandering, om zich bewust te zijn van de impact die ze kunnen hebben op het bedrijf en op zijn medewerkers,” verklaart Kathleen Valepin. Het goede voorbeeld komt van bovenaf De eerste stap bestaat erin die verandering zin te geven. De werknemers uitleggen waarom en met welk doel de wijzigingen nodig zijn, is daarbij cruciaal. “Verandering kan je niet zomaar 38 BECI - Brussel metropool - april 2018 afkondigen,” vertelt Alain Jonet, HR Director bij Edenred. “Een algemene e-mail of een aankondiging tijdens een vergadering volstaan niet om het proces op te starten. Het management dient als eerste het goede voorbeeld geven: de algemeen manager moet de wens naar verandering uitstralen.” Kathleen Valepin bevestigt: “Het is de taak van het topmanagement om de visie over te brengen, de weg vooruit te tonen en de Het is ook belangrijk om de verandering zelf, de impact ervan en de mogelijke verbeteringen te evalueren. Isabelle Marchal (Team Power) nodige informatie te verstrekken zodat het middenmanagement de verandering mee kan omarmen. De top- en middenmanagers moeten op dezelfde lijn staan.” Vervolgens dienen de werknemers de mogelijkheid te krijgen om die verandering als iets positiefs te beleven, bijvoorbeeld via training of coaching. Samen met het bedrijf heeft human resources hierbij de opdracht om voor de teams ondersteuning te bepalen en te organiseren. De preventieadviseurs spelen dan weer een sleutelrol in het welzijn op de werkvloer (voor, tijdens en na de verandering) en kunnen de medewerkers bij hun problemen begeleiden. Steeds communiceren Ook communicatie speelt een hoofdrol in het succes van het change management. Er is niet alleen ruim op voorhand een communicatieplan vereist, maar ook tijdens het hele proces is communiceren over de bereikte stappen en de mogelijke valkuilen een must. Volgens Kathleen Valepin “kan het doorvoeren D.R. © Thinsktock Het ADKAR-model van de verandering lang duren. Het personeel moet kunnen begrijpen waarom er op bepaalde momenten niets zichtbaars gebeurt. Ook communiceren over de beoordelings- of timingsfouten is belangrijk.” Tools zoals het intranet, een specifieke nieuwsbrief, de FAQ ... zijn allemaal hulpmiddelen waarmee werknemers antwoorden op hun vragen kunnen vinden. Ook de teamleiders staan in het begeleidingsproces op de voorgrond. “Hun rol bestaat erin om vergaderingen te organiseren, hun teams duidelijk te maken wat er voor hen gaat veranderen en hoe ze zullen worden begeleid, wat de vooropgestelde timing is, enz. Regelmatig feedbackgesprekken voorzien met de betrokken personen helpt ook beter te begrijpen waarom de verandering eventueel op weerstand stuit,” vervolgt Isabelle Marchal. Onze experte raadt bovendien aan om zoveel mogelijk medewerkers bij de veranderingen te betrekken (bijvoorbeeld door key users aan te wijzen), om met hen in gesprek te gaan en hen verantwoordelijk te maken om bepaalde doelen te bereiken: ook de werknemers dragen een deel van de verantwoordelijkheid. “Elke persoon heeft de keuze: zich tegen de verandering verzetten of ze proberen te begrijpen en omarmen,” legt Kathleen Valepin uit. Weerstand tegen verandering heeft vaak te maken met onzichtbare factoren. “We denken al snel dat mensen zich uit principe verzetten. Maar misschien voelen ze zich wel heel ongemakkelijk in wat er van hen verwacht wordt? Iedereen is bang voor het onbekende,” aldus Alain Jonet. Veel op het spel Verandering gaat meestal gepaard met een minder gemakkelijke periode. Het is daarom belangrijk om niet te snel te willen gaan: “Wanneer medewerkers geen begeleiding krijgen, stijgt het risico op een toenemende mentale belasting op het werk (stress als gevolg van onbegrip, het gevoel nutteloos of incompetent te zijn, ...), wat kan leiden tot demotivatie met dalende prestaties, afwezigheden, burn-outs tot gevolg tot zelfs talent dat het bedrijf verlaat,” waarschuwt Kathleen Valepin. Daarom is het belangrijk dat (interne of externe) mensen de veranderingen beheren. Kathleen Valepin licht verder toe: “Een van de meest voorkomende fouten is het onderschatten van de Een van de meest gebruikte technieken voor change management is het ADKAR-model, dat de verschillende fasen definieert die organisaties moeten doorlopen. Awareness : Elke medewerker dient eerst te begrijpen waarom de verandering nodig is. In deze fase krijgt de verandering een betekenis. Desire: De medewerkers moeten vervolgens zin krijgen om deze verandering te steunen, er toe bij te dragen en er deel aan te nemen. Deze stap beoogt de deelname van een maximaal aantal werknemers. Knowledge: In deze fase wordt duidelijk welke tools en middelen nodig zijn om de verandering in te zetten. Welke kennis en vaardigheden zijn vereist? Hier verschijnt de behoefte aan training en coaching. Agility: De periode waarin de werknemer de wijziging implementeert. Hier gaat het om zijn vermogen om na de verandering anders te handelen. Kan de medewerker bijvoorbeeld klantgericht handelen? Bestaan er problemen bij de toepassing van de wijzigingen in de praktijk? Reinforcement: De laatste stap in het proces bestaat erin de verandering te bevestigen, de resultaten te communiceren en het succes te vieren. Deze fase is essentieel om nieuwe werkgewoonten te verankeren. verandering, de impact en de mogelijke weerstand. Vaak denken bedrijven dat alles wel zal loslopen en dat, wanneer voldoende werknemers de verandering positief onthalen, er geen behoefte is aan ondersteuning of opvolging.” Alain Jonet sluit aan: “Bedrijven vergeten niet zelden om elk individu uit te leggen wat de verandering concreet voor hem zal betekenen.” Als de werknemer niet snel een antwoord krijgt op zijn vragen, zal hij zich verzetten. Dit probleem is te omzeilen door bijvoorbeeld een ‘veranderingscomité’ of ‘spoc’1 in het leven te roepen waar werknemers met hun vragen en problemen terecht kunnen. “Het is ook belangrijk om de verandering zelf, de impact ervan en de mogelijke verbeteringen te evalueren,” vertelt Isabelle Marchal. Het bedrijf moet vanaf het begin bepalen welke doelstellingen het volgens welke prestatie-indicatoren wil bereiken met deze verandering, om dan de resultaten ervan in de tijd te meten. “Een kort en anoniem tevredenheidsonderzoek bestaande uit enkele relevante vragen geeft al snel een goed beeld van de situatie,” vult ze aan. Tot slot zorgt een analyse van de psychosociale risico’s op de lange termijn voor de medewerking en aanvaarding van de werknemers. Op naar Evolution Management? Alain Jonet gelooft dat we ‘change’ niet langer als een periode of een apart dossier kunnen beschouwen dat we 1 Single Point of Contact 2 Volatility, Uncertainty, Complexity & Ambiguity BECI - Brussel metropool - april 2018 39 Misschien past de term ‘Evolution Management’ beter. Alain Jonet (Edenred) op een bepaald moment afsluiten. “De tijden waarin we berusten op wat we hebben opgebouwd zijn voorbij. We zijn vandaag voortdurend in verandering. De term ‘verandering’ is hierbij wat beperkend, misschien past de term ‘Evolution Management’ beter.” Kathleen Valepin concludeert: “We leven in een ‘vuca’2 -wereld, die bedrijven ertoe dwingt zich voortdurend aan te passen en bij veranderingen een permanente begeleiding te voorzien. Soepelheid en veerkracht moeten vandaag deel uitmaken van de bedrijfscultuur.” ● D.R.
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7 gouden regels tegen acute vergaderzucht TALENTENBEHEER 8 weken per jaar: de tijd die een kaderlid gemiddeld aan vergaderingen spendeert. Meer dan de helft van deze samenkomsten wordt als niet productief beschouwd. Drie op tien werknemers geven toe tijdens vergaderingen soms in te dommelen. De acute vergaderzucht? Een ware plaag in de bedrijfswereld! Enkele remedies tegen een kwaal die agenda’s kapot vreet. Gaëlle Hoogsteyn N egen uur per week, 8 weken per jaar… Verbijsterende statistieken van de tijd die een kaderlid gemiddeld vergadert in een 40-jarige loopbaan. Dit lezen we in een enquête van het bureau Perfony in 2017. 98% van de respondenten geeft toe dat vergaderingen nodig zijn, maar driekwart van hen verklaart dat ze er vaak tijd verliezen. 88% heeft zich daar al nutteloos gevoeld. 73% van de loontrekkenden geeft toe tijdens vergaderingen aan iets anders te werken en meer dan 4 werknemers op 10 gebruiken dan hun smartphone voor privézaken. Onproductieve vergaderingen een halt toeroepen is dus een absolute noodzaak nu dat iedereen tegen de klok werkt. Zoiets is best mogelijk met een beetje gezond verstand en zin voor organisatie. Vraag u eerst af of de vergadering werkelijk nodig is. Misschien bereikt u het doel efficiënter via andere methodes? Een memo, een e-mail, een gesprek tussen twee personen, wie weet? Zo ja, verplicht uw collega’s dan niet hun kostbare tijd te verspillen. En als een vergadering toch vereist is, put dan inspiratie uit onderstaande goede praktijken. 1. De kortste vergaderingen zijn de meest productieve Een korte vergadering houdt de deelnemers opgewekt en geïnteresseerd in wat wordt verteld en beslist. De Ifop stelt namelijk vast dat werknemers van een uiteenzetting afhaken na gemiddeld ... 26 minuten. Ga dus voor een korte timing. En als een lange vergadering onvermijdelijk blijkt te zijn, voorzie dan 10 minuten pauze om het uur. Een vergadering is geen uithoudingsproef! 2. De keuze van plaats en tijdstip Plan in geen geval een vergadering op vrijdag om 17 uur of tijdens de middagpauze wanneer iedereen honger heeft. Een slechte timing betekent verstrooide collega’s die aan heel wat anders denken dan het onderwerp van de vergadering. Werknemers vinden de dinsdag ideaal voor vergaderingen en de vrijdag 40 BECI - Brussel metropool - april 2018 de allerslechtste dag. Vergaderingen in de ochtend, tussen 9 en 11, zouden de meest efficiënte zijn, met een maximum aan aandacht in deze tijdspanne. Ook de omgeving is van belang. Een te kleine zaal waar het te warm of te koud is, vermindert de aandacht en de motivatie van de deelnemers. U beïnvloedt de productiviteit bovendien door de vorm en de schikking van de tafels. Aan een ronde tafel krijgt niemand een machtspositie. Schikt u de tafels in U-vorm, dan bevestigt u de plaats van de voorzitter. Een met een V-vorm zit de organisator tegenover elk van de deelnemers. Soms werkt een vergadering buiten de omgeving van de onderneming stimulerend. 3. Selecteer zorgvuldig de collega’s die de vergadering zouden moeten bijwonen Een eenvoudige vraag: is hun aanwezigheid vereist en zijn zij betrokken bij het onderwerp? Zo niet, dan volstaat het dat u het verslag van de vergadering nadien naar deze collega’s doorstuurt. Elke deelnemer moet voelen dat hij echt betrokken is en op de dag van de vergadering wordt verwacht. Ook u zou een deelname aan een vergadering moeten durven weigeren als u het nut van uw aanwezigheid niet inziet. 4. Voorzie een precies tijdsschema Bepaal op voorhand wanneer de vergadering begint en wanneer ze eindigt. Voorzie een duidelijke dagorde en houd u daaraan. Wacht niet op laatkomers. Dat is dan jammer voor hen! Ze zullen het de volgende keer niet vergeten zijn. Opgelet: dit geldt in beide richtingen. Als van de deelnemers wordt verwacht dat ze stipt opdagen, dan moet u ook de vergadering stipt op tijd beëindigen. 5. Bepaal een duidelijke doelstelling Wat beoogt u met deze vergadering? Moeten de mensen iets vernemen? Verwacht u een beslissing? Of de bespreking van een gemeenschappelijk standpunt? Als dat bij het begin niet © Thinsktock Waarom geen rechtstaande vergadering? duidelijk is, verwacht dan bij de afloop van de vergadering ook geen duidelijk resultaat. De deelnemers moeten net voor het begin van de vergadering het doel ervan vernemen – of eraan worden herinnerd. Op die manier kunt u meteen beginnen en wijkt de vergadering niet van de koers af. Stel een dagorde op en voeg hem bij de uitnodiging die u meerdere dagen voor de vergadering uitstuurt. Zo kunnen de deelnemers zich voorbereiden. 6. Stel aan facilitator aan Bij elke vergadering hoort een facilitator (meestal de persoon die de vergadering organiseert). De facilitator leidt de vergadering, helpt de discussies vooruit, beheert de tijd en zorgt voor de opvolging. Hij moedigt gekruiste gesprekken aan, toomt babbelaars in en stelt vragen. Hij moet een onderwerp ‘on hold’ kunnen zetten wanneer de besprekingen vastlopen en wanneer de beschikbare informatie ontoereikend blijkt te zijn. 7. Een actieve follow-up U hebt enorm veel energie besteed aan het welslagen van de vergadering. Het zou dan ook jammer zijn geen gebruik te maken van de resultaten en conclusies. Rond dus elk punt van de dagorde af door summier te herhalen wie wat doet en wanneer. Maak een lijst op van de beslissingen en acties en verspreid die snel aan alle betrokkenen, na de vergadering. Het goedgekeurde actieplan moet daarna daadwerkelijk worden opgevolgd. Anders zullen de deelnemers – terecht – oordelen dat de vergadering in feite nutteloos was. Op die manier creëert u een positieve spiraal en zullen de deelnemers zich volgende keer nog meer inzetten. ● Het juiste talent op de juiste plaats. Stand-up meetings zijn de jongste vergadering-trend. Ze duren meestal 5 à 15 minuten en iedereen blijft rechtstaan. Deze iets minder comfortabele houding bevordert een snellere bespreking die meteen op de kern van de zaak focust. De rechtstaande vergadering is bedoeld om de werknemers snel en regelmatig te informeren over de situatie van de onderneming of de voortgang van een project. Zulke vergaderingen zijn efficiënt voor dagelijkse briefings of sessies in kleine groepen. Deze formule is echter niet ideaal voor iedereen. Bejaarde personen, zwangere vrouwen, mindervaliden of pijnlijders (bijvoorbeeld met rugklachten) kunnen vaak niet blijven rechtstaan. Ook de gestalte van de deelnemers beïnvloedt de besprekingen. De argumenten van iemand van 1m90 krijgen meer gehoor dan die van een collega van 1m60. En tijdens zulke vergaderingen is het ook niet mogelijk documenten door te nemen. Kortom, een formule die u best met wat gezond verstand af en toe gebruikt. t-interim is een betrokken partner in uw zoektocht naar het juiste uitzendtalent voor uw bedrijf. U kunt op ons rekenen voor een grondige analyse van uw bedrijf en functie, creatieve campagnes, een uitvoerige screening, inhouse-oplossingen, administratieve opvolging en onboarding. Geen goede match? Dan krijgt u geen rekening. Contacteer ons voor een medewerker. Onze kantoren in Brussel: t-interim Sint-Lambrechts-Woluwe Brand Whitlocklaan 87 woluwe-saint-lambert@t-interim.be tel. 02 302 20 40 t-interim Anderlecht BECI - Brussel metropool - april 2018 Paapsemlaan 20 anderlecht@t-interim.be tel. 02 525 12 30 t-interim.be 41 © Thinsktock
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Wanneer het om zelfdiscriminatie gaat DIVERSITEIT De integratie van mensen van buitenlandse afkomst, vooral door tewerkstelling, is een van de grootste uitdagingen van onze maatschappij. In tijden waarin discriminatie bij sollicitaties veel inkt doet vloeien, is het van cruciaal belang dat de spelers op het terrein en besluitvormers hun goede aanwervingspraktijken kunnen uitwisselen. Maar wat wanneer de kandidaat de vooroordelen zelf bevestigt? Wat doen we wanneer hij zijn kandidatuur en zijn kansen om een baan te verkrijgen zelf ondermijnt? W erk biedt zekerheid. Het is een vorm van deelname aan de samenleving – en daarom een van de belangrijkste instrumenten voor integratie. Verscheidene categorieën mensen van buitenlandse origine krijgen nog steeds onvoldoende toegang tot een arbeidsplaats op de Belgische markt. Daarom bracht de Koning Boudewijnstichting eind 2015 de publieke en associatieve actoren bijeen die verantwoordelijk waren voor opleiding, ondersteuning en arbeidsbemiddeling, alsook de bedrijfswereld. Het doel: uitwisseling bevorderen om toekomstige prioriteiten vast te stellen. Uit deze bijeenkomsten ontstond de brochure “Integratie aan het werk - 15 aanbevelingen1 ” De tijd dringt inderdaad: “Terwijl de tewerkstelling van mannen van nationale afkomst (20-60 jaar, in 2012) 76% bedraagt, zakt dit cijfer voor mensen van beide geslachten uit niet-EU-landen in Europa (die ook geen EU-kandidaat zijn), sub-Saharisch Afrika en het Nabije en Midden-Oosten tot minder dan 50%2. ” In België werd het debat over de sociaalprofessionele integratie van mensen van buitenlandse afkomst lang geschuwd. Ook op Europees niveau bestond er jarenlang geen specifiek beleid, aangezien het thema als ‘politiek incorrect3 ’ werd beschouwd. De integratie van deze mensen op de arbeidsmarkt vormt een echte menselijke, economische en maatschappelijke uitdaging die bovendien positief kan zijn voor de gastlanden (arbeidskrachten, culturele rijkdom ...). Maar hoe slagen we er dan in de denkwijze van de werkgevers te veranderen? Enkele bewezen technieken Een aantal technieken voor de tewerkstelling van personen van buitenlandse origine heeft zijn nut al bewezen. Zo onder meer de ‘voet tussen de deur’, waarbij jongeren een eerste ervaring opdoen in het bedrijfsleven (stages, studentenjobs). Op die manier kunnen ze “belemmeringen voor de toetreding tot de arbeidsmarkt overwinnen4 .” Zich baseren op de 1 https://www.kbs-frb.be/nl/Activities/Publications/2016/20160314AD 2 http://www.apefasbl.org/lapef/actions-et-projets/outils-non-discriminant-fiche-1 3 Idem - pagina 8 4 Idem - pagina 12 42 BECI - Brussel metropool - april 2018 Olivia P’tito (Bruxelles Formation) feitelijke vaardigheden van de kandidaten en niet op de voorgelegde diploma’s is duidelijk een veelbelovende aanpak. Een praktijk die Olivia P’tito, algemeen directeur van Bruxelles Formation, steunt. “Vorig jaar beschikte 43% van de personen die bij Actiris waren geregistreerd over een Annabelle Duaut © Reporters © Thinsktock www.beci.be
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FOCUS diploma dat in België niet erkend is. Het is niet omdat deze diploma’s hier niet worden erkend dat de kandidaten geen vaardigheden bezitten. We kunnen deze laten gelden, hetzij door een validatie van diploma’s of door de deelname aan een vorming.” Om mensen te bereiken die verder verwijderd staan van de arbeidsmarkt kunnen werkgevers ook communiceren op een manier die de diversiteit van onze samenleving weerspiegelt, bijvoorbeeld door “mensen van buitenlandse origine in hun vacatures naar voren te schuiven5 .” De techniek van rolmodellen is niet nieuw en bestaat erin de zichtbaarheid van mensen met een allochtone achtergrond te vergroten, zodat anderen met een vergelijkbaar profiel zich in hen herkennen en overwegen zich kandidaat te stellen. Een goede praktijk, die Bruxelles Formation inspireerde. “In onze vormingsaanbod proberen we de informatie zo neutraal mogelijk voor te stellen, zodat alle doelgroepen (mannen, vrouwen, jongeren, senioren, mensen van verschillende nationaliteiten...) zich kunnen identificeren,” voegt mevrouw P’tito toe. “Deze neutraliteit communiceren we door de foto’s die we gebruiken op onze site, de presentatiekaarten voor vormingen, videoclips die we online plaatsen ... Omdat we de krijtlijnen willen verleggen zijn onze adviseurs opgeleid om de mensen die ze verwelkomen alle mogelijkheden voor te stellen.” Zelfdiscriminatie, een zelfverdedigingsreflex Er bestaan dus overduidelijk verschillende hulpmiddelen voor werkgevers om discriminatie bij de aanwerving te voorkomen. Maar wat kunnen ze doen wanneer de kandidaten zelf discriminatiemechanismen hanteren, met inbegrip van een low profile- en zelfs een vermijdingsgedrag? Françoise Kemajou, gedelegeerd bestuurder van de vzw Pour la Solidarité (PLS) verklaart: “Laten we duidelijk zijn: discriminatie bij de aanwerving is de belangrijkste oorzaak waartegen we ons moeten verzetten, maar helaas is dit niet de enige factor die jonge immigranten of mensen met een migratieachtergrond het gevoel geeft dat ze niet op hun plaats zijn op de 44 BECI - Brussel metropool - april 2018 arbeidsmarkt. De lange en moeilijke procedures voor de erkenning van diploma’s, de stereotypen die verspreid worden in de media, het gewicht van de kolonisatie die nog steeds nagalmt, de toe-eigening door jongeren van de negatieve ervaringen die hun omgeving beleeft ... het zijn allemaal exogene factoren die de desastreuze gevolgen van discriminatie versterken.” Deze externe factoren veroorzaken geleidelijk aan de toe-eigening van discriminatie die, samen met directe discriminatie, een tweede handicap vormt voor de werkzoekende. Hoe herkennen we dit fenomeen? “Het vertoont zich door ‘parasitair’ gedrag. Denk maar aan een gebrekkige voorbereiding op een sollicitatiegesprek, een angst om te solliciteren, een negatieve houding (‘het heeft geen zin dat ik me kandidaat stel’, ‘ik ben te oud om een nieuw beroep te leren’) ...” Behoren tot een gediscrimineerde gemeenschap (op school, in de media, in de openbare ruimte ...) ‘volstaat’ om zich de discriminatie eigen te maken die de betrokkene waarneemt of denkt waar te nemen bij zijn gelijken, soms zelfs met verschillende generaties vertraging. Hij kan dan overgaan tot deskilling: het geleidelijke verlies van vaardigheden na een lange periode van werkloosheid, of het aanvaarden van een baan onder de eigen kwalificaties, waardoor de motivatie na een tijd ontbreekt of hij van de ene naar de andere baan overstapt. “Van doven tot LGBTs, over senioren en immigrantenvrouwen of vrouwen van allochtone afkomst: elke groep kan zich discriminatiemechanismen eigen maken. Het is de reproductie van gedrag tussen de mensen van eenzelfde groep die het mogelijk maakt om deze internalisering te begrijpen,” legt Françoise Kemajou uit. “Op een onbewuste manier zal de persoon niet meer durven doen wat ze wilt, of ze zal reageren zoals van haar wordt verwacht (het sollicitatiegesprek missen, nonchalant overkomen in de zoektocht naar werk, ...).” Senioren zijn ook getroffen Eigenwaarde en zelfvertrouwen krijgen een ernstige deuk. Er is dan empowerment (zelfbeschikking) en mentoring nodig om dat wat gebroken werd, opnieuw op te bouwen. “Het begint met het bewustzijn, om Françoise Kemajou (vzw Pour la Solidarité) het gedrag dat iemand zich volledig eigen heeft gemaakt, opnieuw aan het oppervlak te brengen,” vervolledigt mevrouw Kemajou. De strijd zal op het terrein moeten worden gestreden. Brux’All en Brux’Elles zijn bijvoorbeeld twee projecten die PLS leidt tegen zelfdiscriminatie bij het zoeken naar een job. Sommige human ressourcebedrijven gaan in tegen het probleem, zoals Daoust. Deze onderneming kreeg trouwens het diversiteitslabel, een onderscheiding die Actiris aan Brusselse organisaties toekent om diversiteit te bevorderen en discriminatie te bestrijden. “We hebben vastgesteld dat iedereen in zijn loopbaan kan worden geconfronteerd met deze situatie van zelfdiscriminatie,” zegt Laetitia Alandry, Career Coach bij Daoust. “We hebben daarom projecten ontwikkeld die mensen boven de 50 of zelfs alleenstaande ouders (M/V) ondersteunen om de obstakels te overwinnen die de terugkeer naar de arbeidswereld bij deze doelgroepen bemoeilijken. Een van de instrumenten om zelfvertrouwen te ontwikkelen is positieve situaties leren te identificeren (eigen sterktes, eigen middelen, de gebeurtenissen van die dag, enz.). Het is een eerste stap om de draad weer op te pikken en zorgt voor stimulerende overtuigingen die beperkende overtuigingen tegengaan.” Volgens Françoise Kemajou is er echter nog werk aan de winkel omdat “we nog maar aan het begin staan van de bewustmaking rond zelfdiscriminatie, maar ook van het begrip ervan.” ● 5 Idem - pagina 35 D.R. DIVERSITEIT Valse start in de wedloop naar gelijkheid in de bedrijfswereld De huidige diversiteitsplannen pakken de gelijkheid tussen man en vrouw in de bedrijfsomgeving meestal verkeerd aan. Dat beweren de vrouwelijke promotoren van de rechten van de werkende vrouw. Ze sporen de werkgevers aan om hun beleid beter af te stemmen op een werkelijk inclusief proces. Ophélie Delarouzée B ehandelt uw onderneming vrouw en man op voet van gelijkheid? Wie ja antwoordt, is zich nog niet bewust van de aard van het probleem. Bijna iedereen beweert voorstander te zijn van gelijkheid, maar zowel de vrouwen als de mannen onderhouden de ongelijkheid. “In alle gelederen van de gemeenschap ontwaren we nog steeds een sterke hiërarchie tussen de geslachten. Wie zich daar niet van bewust is, zal zowel op collectief als op individueel vlak automatisch steeds dezelfde verkeerde gedragingen herhalen”, vertelt Isabella Lenarduzzi, de oprichtster van het Jump-netwerk. “Dit onbewuste moet bewust worden. Voor vrouwen is vrijheid een leerproces. 50 jaar strijd voor gelijke rechten betekent niet veel. Vrouwen moeten daarom inzicht krijgen in hun collectieve geschiedenis en daarmee hun eigen keuzes evalueren. Deze keuzes zijn vaak automatismen die resulteren uit hun opvoeding als meisje en de plaats die aan vrouwen wordt toegekend in de samenleving. Voor wie dit begint in te zien, wordt alles al gauw duidelijk.” Omdat de ondernemingen in dit stadium noch de plaats van vrouw en man, noch de met functies gepaard gaande lonen hebben doorgelicht, is het werk aan pariteit nog niet echt begonnen, stelt Dalila Larabi, die verantwoordelijk is voor de afdeling ‘Gender’ bij het ABVV. De wet van 2012 over gelijkheid van loon pleit voor een transparant salarisverschil, om onderhandelingen mogelijk te maken. Dit betekent dat inkomsten in functie van de werkelijk vervulde taken worden geanalyseerd, en niet louter aan de hand van functiebenamingen. “Vanaf januari 2018 legt in IJsland een eerste wet de salarisgelijkheid tussen man en vrouw op, op straffe van financiële sancties”, vertelt Dalila Larabi. “De Belgische wet is goed opgevat maar ondoeltreffend omdat ze geen verplichting oplegt. (...) De verminderde bijdragen gaan nooit gepaard met gendergelijkheid. De politieke wereld zou ten minste daar positief moeten optreden.” De voorwaarde van de beroepsindeling Vanaf hun prille kinderjaren worden jongens en meisjes anders behandeld. Thuis, in gezelschap en op school dienen meisjes zich op een serieuze en discrete manier te gedragen. “Leerkrachten Voor vrouwen is vrijheid een leerproces. 50 jaar strijd voor gelijke rechten betekent niet veel. Isabella Lenarduzzi (Jump-netwerk) zijn strenger met een meisje dat haar spullen is vergeten, verstrooid is of zich in het klaslokaal luidruchtig uitdrukt”, weet Isabella Lenarduzzi. “De meerderheid aan vrouwelijke leerkrachten verandert hier niets aan omdat zij, evenals de mannen, de gendernormen naleven. (...) Als gevolg presteren de meisjes beter op school en behalen 60% onder hen een diploma, zowel in ons land als in de rest van Europa.” In de keuze van een studierichting geven jonge vrouwen, conform de rol die ze aangeleerd kregen, voorrang aan personenzorg, opvoeding of communicatie, ten nadele van BECI - Brussel metropool - april 2018 45 © Thinsktock D.R.
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FOCUS eerdere wetenschappelijke of technische vakken. “Vrouwen die toch voor een ‘mannelijk’ beroep gaan, zullen constant het doelwit worden van vaak onbewuste richtlijnen waaruit moet blijken dat zij niet op hun plaats zijn”, aldus Isabella Lenarduzzi. “Telkens een beroep toenemend door vrouwen wordt beoefend, verliest het aan waarde en gaat de bezoldiging achteruit. Dit bewijst eens te meer de hiërarchie van de geslachten in onze samenleving.” In tegenstelling genieten mannelijke omgevingen een hoger bezoldigingsniveau, zelfs wanneer een diploma van het middelbaar onderwijs volstaat. Lenarduzzi vermeldt beroepen als loodgieter of elektricien, tegenover de laagbetaalde paramedische sector, bijvoorbeeld. Ze merkt dat ambulancemedewerkers meer verdienen dan verpleegsters. Ze stelt vast dat mannen die paletten verplaatsen in opslagplaatsen een hoger salaris krijgen dan vrouwen die deze paletten ontpakken. Dalila Larabi houdt in de vergelijking ook rekening met het concept van deeltijds werk: talrijke kassiersters en ‘rayon-aanvulsters’ werken deeltijds terwijl hun mannelijke collega’s (magazijniers) voltijds werken. De verdeling van de beroepen volgens gender valt dus steeds voordeliger uit voor mannen. Maar deze mannen zouden op hun beurt de meerderheid van vrouwelijke leerkrachten in het onderwijs kunnen aanklagen, in het raam van de minder goede prestaties van jongens op school. Ze zouden zich kunnen verzetten tegen het gerechtelijke principe dat, in familiale geschillen, voorrang verleent aan moeders bij de opvoeding van de kinderen. Isabella Lenarduzzi geeft toe dat het gebrek aan pariteit in elk beroep nadelige gevolgen heeft: “Leerlingen hebben zowel vrouwelijke als mannelijke modellen nodig. Voor pubers met een sterk opgewaardeerde perceptie van mannelijkheid en die zich bovendien opstandig gedragen, is het misschien goed dat zij met mannelijk gezag worden geconfronteerd.” Zij beseft dat het delen van de macht in de praktijk voor iedereen moeilijk is: “In het privéleven moeten de vrouwen leren meer beslissingen te delen met de mannen. En op het werk staan mannen zeer weigerachtig tegenover quota’s, opleidingen of specifieke netwerken voor vrouwen, kortom alles waarmee vrouwen hun aandeel van de macht zouden kunnen opeisen. Dit is nadelig voor mannen. Wanneer ze dus werkelijk plaats moeten ruimen om vrouwen dezelfde kansen te bieden, wordt de goede wil uiterst schaars. De hashtag JamaisSansElles moedigt mannen aan om niet meer deel te nemen aan publieke debatten als er niet voldoende vrouwen aanwezig zijn.” De inclusieve aanpak, voor meer gelijkheid in de onderneming Isabella Lenarduzzi vindt de sensibilisering en de inzet van de directieteams van fundamenteel belang. Volgens dezelfde logica licht Dalila Larabi de beslissing van het ABVV toe, dat afgelopen maand zowat 200 afgevaardigden sensibiliseerde voor de gelijkheid tussen man en vrouw: “Wij leren hen waakzaam te zijn voor ongelijkheden en hopen binnen een jaar tijd de situatie van deze 200 ondernemingen in kaart te brengen en aan de hand daarvan doelstellingen te bepalen.” Een dergelijke diagnose zou bijdragen tot aangepaste reacties en oplossingen inzake rekrutering, promotie en 46 BECI - Brussel metropool - april 2018 zelfs arbeidsvoorwaarden. Uit de diagnose zou ook blijken wanneer vrouwen ondernemingen verlaten, een nuttig gegeven om het zogenaamde ‘leaky pipeline’ fenomeen te bestrijden of om de verdeling van kwalificerende opleidingen te herzien. Er moet namelijk actie worden genomen tegen de mindere evolutie van vrouwelijke carrières De Belgische wet is goed opgevat maar ondoeltreffend omdat ze geen verplichting oplegt. Dalila Larabi (ABVV) met een gelijk diploma. “Managers kunnen aan deeltijds werkende vrouwen vragen of dit te wijten is aan mobiliteit of kinderopvang”, zegt het vakbondslid. “Ze zouden oplossingen kunnen voorstellen: een zekere flexibiliteit of de inrichting van een crèche ... Omdat steeds meer echtparen uit elkaar gaan en co-ouderschap toeneemt, kampen nu ook vaders met dergelijke problemen.” Ze geeft het voorbeeld van Microsoft. De onderneming heeft het ouderschapsverlof zowel voor moeders als voor vaders verlengd. Ze voorziet betaald verlof voor mensen die een ziek familielid verzorgen. En ze richt de werktijden nu soepeler in. Microsoft beklemtoont bovendien het belang van technologieën die door beide geslachten werden ontwikkeld. In de hogere functies merkt Isabella Lenarduzzi dat vrouwen de prestaties verbeteren en bovendien de loonkosten verminderen – zolang het loonverschil nog niet is weggewerkt. Zowel Larabi als Lenarduzzi vermelden een loonverschil van 5 tot 11% op uurbasis, van 20% als rekening wordt gehouden met deeltijds werk, en tot 36% voor het management in de privésector. “Een gemengd beleidsteam heeft een positieve invloed op de economische resultaten van de ondernemingen”, aldus Dalila Larabi. “Dat viel duidelijk op tijdens de crisis van 2008, misschien omdat vrouwen, door hun opvoeding, minder focussen op het ego en daarom minder geneigd zijn in te grijpen zonder een grondige evaluatie van alle risico’s.” Isabella Lenarduzzi vertelt wat verkeerd liep in de hogere hiërarchie: “De eerste fase van de revolutie voorzag een toegang tot alle functies. In de tweede fase wilden de vrouwen vrouw blijven: zij weigerden hun carrière te ontwikkelen zoals mannelijke leiders dat doen: arrogantie, gewichtig optreden om de functie te rechtvaardigen enz. Vrouwen werden niet volgens deze codes opgevoed en weten dat zij in een leidende functie harder zullen worden beoordeeld dan een man. ” ● D.R. FOCUS Goede tijden voor ambitieuze vrouwen DIVERSITEIT Vrouwen die een stap opzij zetten om moeder te worden? Die tijd is voorbij. Flexibelere werkvormen en vaders die meer verantwoordelijkheid nemen in de zorg voor het gezin openen nieuwe perspectieven. Peter Van Dyck V rouwen geloven minder in de gelijkheid op de werkvloer dan mannen. Vergelijk de Diversity at Work studies van rekruteringsspecialist Hays in de voorbije jaren: in 2015 antwoordde nog 75% van vrouwen ja op de vraag of vrouwen dezelfde carrièremogelijkheden hebben als mannen (tegenover 89% van de mannen). In 2016 was de verhouding 70% bij de vrouwen versus 87% bij de mannen. In 2017 62% versus 76%. In de enquête van 2017 was er naast ‘ja’ en ‘nee’ ook nog de optie ‘geen idee’, met een mogelijke impact op het cijfer. Maar toch, niets wijst erop dat het gevoel van waardering bij vrouwen erop vooruit is gegaan. 50% van de vrouwen kijken naar een toppositie uit. Deze discussie haalt vaak de loonkloof aan. “45% van de vrouwen denkt dat ze niet evenveel verdienen als mannen, maar daarom is dat nog niet effectief zo”, reageert Elise Denecker, recruitment & development manager bij Hays. “Misschien denken vrouwen nog te veel in de stereotypen van vroeger? Wanneer meer mannen topfuncties bekleden, is het logisch dat de mannen in globaliteit meer verdienen. Bij Hays krijgen mannen en vrouwen in dezelfde functie een gelijk loon.” Millennials zoeken oplossingen De ambitie speelt een grote rol. Het recentste onderzoek van Hays wees uit dat de helft van de vrouwen uitkijkt naar een toppositie, terwijl bij de mannen 70% dit doet. Opmerkelijk was dat vrouwen hun kansen op promotie slechter inschatten wanneer ze een mannelijke leidinggevende hebben. “Een vrouwelijke baas heeft een voorbeeldfunctie en wellicht meer begrip voor de vrouw die wil opklimmen”, suggereert Elise Denecker. “Die weet goed genoeg hoe een vrouw zich soms in bochten moet wringen om werk en privé op elkaar af te stemmen. Het stereotiepe beeld dat de vrouw méér instaat voor het gezin dan de man blijft bestaan, maar ik geloof dat we tegenwoordig zoveel verschillende samenstellingen van gezinnen hebben dat de man nu evenzeer zijn verantwoordelijkheid neemt en de gezinshoofden samen de carrièrekeuzes maken. De vrouw die een stapje opzij zet, is niet langer de enige oplossing.” Zeker bij de millennials is het niet evident dat een vrouw die een baby krijgt zomaar inbindt. Ze zoekt eerder een oplossing die de combinatie van werk en gezin werkbaar maakt. Bij de jonge generatie valt op dat de vrouwen zelfs ambitieuzer zijn dan hun mannelijke leeftijdsgenoten (52% tegenover 38%). Wijst dit toch op een keerpunt? Elise Denecker: “De patronen verschuiven. Van vrouwelijke ingenieurs kijk je niet langer op. Bedrijven zijn zo hard op zoek naar talent dat het ook voor vrouwen een goede tijd is om ambitieus te zijn. Er liggen behoorlijk wat kansen.” Meer vaderschapsverlof Millennials waken bewuster over de work-life balance . Flexibelere werkvormen bieden daar een antwoord op. “Dat zien we ook bij Hays, dat veel schoolverlaters aanwerft”, vertelt Elise Denecker. “Jonge mensen willen ook naast hun werk heel actief zijn, ze willen het maximum uit hun dag halen. In dat licht vergemakkelijkt flexibiliteit de combinatie van werk en privé. De vrouwelijke populatie die wij ondervroegen geeft méér dan de mannelijke respondenten aan dat dit hen echt helpt bij de uitbouw van hun carrière.” Een uitbreiding van het geboorteverlof voor mannen zou eveneens een stimulans kunnen zijn. In Zweden hebben partners samen recht op 480 dagen ouderschapsverlof. Vaders die drie maanden thuis blijven voor de kinderen zijn daar heel normaal. “In vergelijking zijn de tien dagen vaderschapsverlof die mannen in ons land krijgen niet veel”, geeft Elise Denecker toe. “Voor de vrouwen lijkt het mij aangenamer om de zorg voor de kinderen iets eerlijker te verdelen. Maar hoe ga je een langer vaderschapsverlof concreet aanpakken? Ga je de drie maanden zwangerschapsverlof die vrouwen nu krijgen in gelijke delen over de beide partners verdelen? Dat ligt moeilijk, vermits vele jonge mama’s borstvoeding geven. Als je mannen én vrouwen ieder drie maanden zou gunnen, wordt het een complex verhaal. Werkgevers moeten nu oplossingen vinden voor de mama’s die er een tijdje tussenuit zijn. Als de papa evenveel vaderschapsverlof neemt, moet je ook voor hem vervanging gaan zoeken.” ● BECI - Brussel metropool - april 2018 47 © Thinsktock
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FOCUS DIVERSITEIT Vrouwelijk ondernemerschap begint met een droom Op 28 februari ontving Beci een totaal ander publiek: 13 vrouwen van uiteenlopende leeftijd, godsdienst en afkomst kwamen er samen om een cursus marketing te volgen. Ze volgen tegelijk een 11 maanden durende opleiding bij Interface3, om tweetalige commerciële bedienden te worden. Laura Bacci I nterface3 is een Brussels opleidingscentrum voor werkzoekende vrouwen. Het bevordert gelijke kansen voor man en vrouw op de arbeidsmarkt. Dit jaar volgen nagenoeg 400 werkzoekende vrouwen er een korte of lange, algemene of specialistische opleiding. De integratie op de arbeidsmarkt na deze kwalificerende opleidingen bereikte een zeer indrukwekkende is 72% in 2016! De studenten betalen helemaal niets voor deze vormingen. Dit kan dankzij de steun van allerlei partners, waaronder Actiris, Bruxelles Formation, de Franse Gemeenschapscommissie (Cocof) en het Europees Sociaal Fonds, naast vele andere. De deelneemsters waren niet helemaal op hun gemak toen ze die dag bij Beci aankwamen. Buiten was het ijskoud. Ze stapten een onbekend gebouw binnen en hadden nooit marketing gestudeerd. Wel hadden ze horen zeggen dat het een zeer theoretische materie was. Ze waren dus klaar om acht uur lang te luisteren en notities te nemen. Maar het werd totaal iets anders. Iedereen stelde zich voor. Een bijzonder diverse groep, uiteraard, met migranten van de eerste of tweede generatie uit Marokko, Turkije, Venezuela, Moldavië, Congo, Colombia en Senegal. Maar allemaal ook echte Brusselaarsters die zich ondanks hun herkomst, echt Belgisch voelen. Ook de leeftijdsverschillen vielen op: sommige deelneemsters waren amper 20, anderen al de 50 voorbij. In de groep waren er jonge vrouwen die al kinderen hadden, anderen die al hadden gewerkt, vrouwen die op zoek waren naar een eerste baan en anderen die hun werk kwijt waren, een functie zochten in een ander domein of een baan met aanvaardbare werktijden voor een gezin. Ze keken allemaal verbaasd op toen werd gevraagd welke onderneming ze graag zouden oprichten indien ze over de nodige fondsen beschikten: “Een bedrijf oprichten? Wij? Onmogelijk, ondenkbaar!” Op het einde van de dag hadden ze echter allen nagedacht over hun onderneming, de aangeboden producten of diensten, de prijzen, de promotie, de verkoop, de marketing via de sociale netwerken, het nodige startbudget, de manier van fondsen in te zamelen om via crowdfunding een startup op te richten enz. Ze analyseerden zelfs de doelgroepen en kozen soms de naam van de vennootschap of het merk, als het geen schets was van wat het logo zou kunnen worden. 48 BECI - Brussel metropool - april 2018 Een overzichtje van de projecten: een tweetalige (Frans-Engels) crèche, een winkel van sportschoenen voor fa shionistas, schoonheidsproducten op basis van natuurlijke behandelingen voor mensen met een specifiek huidtype, een wine bar, een haute couture atelier, een parfumwinkel, een confectiecollectie in Afrikaans wax katoen, een vzw dat tweedehands voorwerpen zou verkopen om met de winst ongeletterde volwassenen te leren lezen en schrijven, een Russisch restaurant, een dienst die aperitieven thuis zou bezorgen, een kapsalon, een bio kruidenierszaak en een collectie vegan schminkproducten. Tarik Hennen is medeoprichter van Smartflats en Smartwork en een deskundige in de ontwikkeling van digitale strategieën. Hij bracht een bezoek aan de opleiding tijdens de dag. Hij gaf de studenten advies over de beste manier om van start te gaan en waarschuwde ze voor valkuilen in het begin van het ondernemerstraject. Met veel humor en een pragmatische aanpak vertelde Tarik over zijn lange en actieve ervaring als ondernemer. Interface3 Interface3 is een van de voornaamste permanente vormingscentra van Brussel en een orgaan voor sociale en beroepsintegratie. Sinds de oprichting in 1986 heeft Interface3 meer dan zesduizend vrouwen opgeleid. Meer informatie: Interface3 vzw - 02 219 15 10, www.interface3.be FOCUS Laure Lemaire, Directrice van Interface3: “De samenwerking met spelers als Beci betekent voor ons een echte meerwaarde, aangezien de studenten beter begrijpen hoe ondernemingen functioneren en, wie weet, misschien vroeg of laat hun eigen business zullen oprichten. Het is van groot belang dat de Brusselse ondernemingen hun deuren ook openen voor mensen met een ongewoon leertraject. Van werkgevers die zulke mensen aanwerven, krijgen we meestal een zeer positieve feedback. Dergelijke werknemers hebben door hun parcours meestal de handen uit de mouwen leren steken en een open geest ontwikkeld.” » Naarmate elke studente haar project voorstelde aan de groep, stelden de anderen nuttige vragen, kwamen ze op met nieuwe ideeën, gaven ze constructieve feedback en moedigden ze elkaar aan. De trots glinsterde in de ogen, gaf de dames meer zelfzekerheid en vertrouwen in zichzelf en hun ideeën. Op het einde van de dag gedroegen ze zich veel pittiger en hadden ze een totaal andere allure. Ze keerden boordevol ideeën huiswaarts, met het gevoel dat nieuwe kansen zich konden aanbieden en vooral gezonde beginselen van marketing! ● Sara D. : “Dankzij het bezoek aan de Kamer van Koophandel van Brussel vond ik een antwoord op veel van mijn vragen en een flink pak informatie. Dit is de ideale plek om een mooi project van stapel te laten lopen.” Anaïs V. : “Ik waardeerde vooral de cursus die de werking van marketing toelichtte, op basis van het concept van een bedrijf dat we zouden kunnen oprichten. Bovendien was de presentatie van de persoon die ondernemer van beroep is, leerrijk wat betreft de te zetten stappen en het nodige denkproces.” Mélanie R. : “Het rollenspel was bijzonder leerrijk. De ideeën van elke deelneemster hebben ons veel bijgebracht. Dank voor deze bijzonder verrijkende dag.” Brigitte De K. : “Wij kregen de sleutels om een onderneming op te starten. Wij leerden een onderscheid te maken tussen een project, een droom en de verwachtingen van de markt. Wij leerden een doelgroep te definiëren en technieken om de zaak bekend te maken. Wij ontdekten waarom het zo belangrijk is de fysieke of virtuele plaats te kiezen waar onze onderneming met de beste kansen op succes zou kunnen bestaan. Wij weten nu hoe we de omgeving en de prijzen moeten bepalen en welk imago het merk aan de klanten moet communiceren. Wij hebben nu zin in een eigen activiteit, deeltijds of voltijds, eventueel in bijberoep, maar in elk geval in de wetenschap dat er spelers bestaan als Beci, met als taak de ondernemers gedurende de ganse levensloop van de onderneming bij te staan.” Laurianne K : “Ieder van ons werd rechtstreeks betrokken bij de activiteit van de onderneming. Een zeer verrijkende aanpak. Hierdoor werden de troeven en talenten van iedere deelneemster al gauw duidelijk. Persoonlijk heb ik dit alles goed geïntegreerd en bovendien mijn beroepsuitzichten in vraag gesteld.” BECI - Brussel metropool - april 2018 49
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Baan kwijt na 50 jaar is einde carrière nog niet DIVERSITEIT Veel werkkrachten beschouwen 50 jaar als een onheilspellende mijlpaal in hun carrière. Toch is het vaak mogelijk om de loopbaan dan een nieuwe wending te geven. Hiervan getuigen drie dynamische vijftigers uit Brussel. Ze hebben zeer uiteenlopende parcours achter de rug en deden een beroep op de workshops van de vzw 50s@work om een nieuwe start te nemen. Cédric Lobelle Pierre Raeymaekers, 54 jaar: “Zichzelf in vraag stellen” Pierre Raeymaekers, uit Vorst, is 54. Na zijn legerdienst en een aantal precaire arbeidsplaatsen studeerde hij voor bibliothecaris en documentalist. Hij is afkomstig van de provincie Luxemburg. In 1999 vond hij werk in een grote bijstandsorganisatie. “Ik was er om vakantiegangers bij de voorbereiding van hun reis te helpen op toeristisch en administratief vlak, en voor de visums. Internet en GSM stonden toen nog in hun kinderschoenen.” In april 2014 stortte alles in elkaar: toen werd hij ‘om economische redenen’ ontslaan. “Na 15 jaar in dat bedrijf werd ik in 2 minuten aan de deur gezet. Nogal brutaal.” Daarop volgden twee jaar outplacement, zeker geen verloren tijd: “Het diende om mijn beroepsprofiel te bepalen, uit te maken wat ik aankon, wat ik wilde doen. Ik was de kluts kwijt. Ik wist niet hoe ik moest omgaan met de administratieve rompslomp van de werkloosheid en de opeenvolging van interviews. Ik verrichte met mijn consultant een diepgaande psychologische analyse. Ik stelde mezelf in vraag en sleutelde aan mijn zelfvertrouwen.” Pierre nam toen ook deel aan de workshops van de vzw 50s@work. “Ik werkte er aan een bedrijfsproject voor toeristische geleiding op maat van groepen van particulieren, onder andere in mijn geboortestreek. Het project heette ’Be My Guide’. Wij waren bijna klaar. Het project is nu ‘on hold’. In mei 2016 ging namelijk een deur open … bij de voornaamste concurrent van zijn vorige werkgever! “Eerst een interim opdracht van vijf maanden, daarna drie contracten van bepaalde duur. Ik beheer de dossiers van klanten die hun vakantie afzeggen. Mijn contract loopt in oktober ten 50 BECI - Brussel metropool - april 2018 einde. Mijn werkgever beweert zeer tevreden te zijn, maar kan budgettair niet 100% garanderen dat dit een contract van onbepaalde duur wordt.” Opnieuw een reden van stress voor Pierre, die echter een Ik ben verantwoordelijk voor mijn werk, maar niet voor mijn leeftijd. Pierre alternatief in petto houdt: de activatie van Be My Guide. “Al was het maar in bijberoep, om later eventueel over te schakelen tot zelfstandige in hoofdberoep. Op administratief vlak valt dit helaas moeilijk te rijmen met de werkloosheid. Ik heb nog een tiental jaar te gaan als loontrekkende om een volwaardig pensioen te genieten. Je moet echt op alles letten.” Hij weet dat zijn leeftijd opnieuw een handicap wordt als hij weer op zoek moet naar een nieuwe baan, al twijfelt niemand aan zijn bekwaamheden. “Ik had al gauw door dat ik op 50-jarige leeftijd meer kost dan wanneer ik 30 was. Spijtig dat de werkgevers niet zeiden dat mijn leeftijd het probleem was. Ik ben verantwoordelijk voor mijn werk, maar niet voor mijn leeftijd. Eén enkele keer werd mij tijdens een interview gezegd dat ik te oud was en dus te duur. Ik heb dit antwoord gewaardeerd want er was luistervaardigheid tijdens dit gesprek.” Danielle Hoogstoel, 60 jaar: “Werkgevers zijn daartoe niet bereid” Danielle Hoogstoel, uit Sint-Lambrechts-Woluwe, is 60. Met een masteropleiding vertalen en een bachelorFOCUS diploma hotelwezen begon ze haar loopbaan in 1983 en werkte voornamelijk in multinationals. Met de jaren specialiseerde ze zich in human resources en de coördinatie van de opleidingen. Dat duurde tot april 2014. “Het cosmeticabedrijf waarvoor ik werkte, ontsloeg mij wegens een herstructurering”, vertelt zij. Het kwam heel hard aan, maar dat duurde niet lang. “In twee maanden tijd vond ik een gelijkaardige baan in een onderneming die diensten verleende aan de bouw- en schoonmaaksectoren. Dit contract van bepaalde duur (zes maanden) naar aanleiding van een moederschapsverlof werd één keer vernieuwd.” Dit duurde tot augustus 2015. Danielle volgde dus het outplacementproces dat haar vorige werkgever financierde. Daarna begon ze aan de workshops van 50s@work, die ze in maart 2016 onderbrak wegens een nieuwe uitzendopdracht – eens te meer in HR en opleidingen – in een firma die zich bezighield met informatietechnologieën en -diensten. Dit liep ten einde in mei 2017. Daarop volgde een andere opdracht, twee maanden lang, in de interne callcenter van een grote bank. “Tussen beide interim-opdrachten in volgde ik een programma voor activatie en terugkeer naar het arbeidsleven. Sinds september 2017 is het echter één lange ontgoocheling, met nul antwoorden op mijn sollicitaties. Alle deuren gaan dicht.” Ze beseft dat dit aan haar leeftijd te wijten is: “Ik ben 60. Ik kan natuurlijk niet bewijzen dat ik om die reden wordt gediscrimineerd. Er zijn echter aanwijzingen genoeg. Zo vond ik een aanbieding voor een HR functie die volledig overeenstemde met mijn profiel, in een onderneming waar ik een van de werknemers ken. Ik stuurde mijn CV met de vermelding dat deze persoon van mijn bekwaamheid kon getuigen. Drie dagen later ontving ik het standaardantwoord: “U beantwoordt niet aan het gezochte profiel’. Ik kreeg zelfs niet de kans op een gesprek. En twee maanden later was deze vacature nog steeds niet ingevuld.” Danielle Hoogstoel voelt zich gedemotiveerd: “Dit is frustrerend. Ik heb echt nog zin om te werken. Ik wordt regelmatig gecontacteerd door wervings- en uitzendbureaus. Maar ik veronderstel dat de werkgevers niet bereid zijn mij aan te werven. Misschien is het een kwestie van loon. Ik voel me trouwens eenzaam en hunker naar sociale en professionele contacten.” De reorganisatie van de raad van bestuur zorgde voor een nieuw ontslag, twee jaar later. Op 51-jarige leeftijd was Christian aan een tweede outplacement toe. “Toen ontmoette ik Jean-Luc Louis, van de vzw 50s@work. Ik nam enthousiast deel aan een project met andere mensen uit uiteenlopende sectoren. Ik wilde de sociale contacten Dankzij de ondernemingsgeest vond ik opnieuw energie en dynamisme. Christian niet kwijtspelen. Ik was verre van overtuigd dat dit mij een nieuwe baan zou opleveren, maar dankzij de ondernemingsgeest vond ik opnieuw energie en dynamisme.” In april 2016 begon Christian dus als handelsafgevaardigde bij een kleine uitgever. “Wij publiceren waardevolle boeken in vier talen over het Belgische erfgoed. Het zijn prachtige visitekaartjes voor instellingen, of zakelijke geschenken. Ik benader de boekhandels, allerlei instellingen op gemeentelijk, gewestelijk en nationaal vlak, naast ondernemingen enz.” In zijn zoektocht naar werk ervaarde Christian zijn leeftijd nooit als een handicap. “Althans niet direct. Misschien is leeftijd een belemmering die werkzoekenden zichzelf opleggen, als gevolg van opvattingen van de samenleving. Nu is het wel zo dat naarmate de leeftijd toeneemt, de werknemer in een zwakkere positie verzeilt, minder zelfzeker wordt en begint te twijfelen. Ik heb vaak aangevoeld dat mijn ervaring en mijn loopbaan de verwachtingen van de functies waarvoor ik solliciteerde, ver overschreden. Mijn beroepsverwachtingen en mijn prioriteiten zijn ondertussen geëvolueerd. Ik zocht een beter evenwicht met mijn privéleven. En dat heb ik gevonden.” ● BECI - Brussel metropool - april 2018 51 Christian Faure, 54 jaar: “De leeftijd kan ook een vorm van zelfbelemmering zijn” Christian Faure, uit Jette, is 54. Hij liep school in de letteren aan de Lycée français in Rome. Hij werd opgeleid als fotograaf. Hij kwam zich met zijn toekomstige echtgenote in Brussel vestigen. Omdat zijn diploma niet werd erkend, beoefende hij deze activiteit hier deeltijds. De rest van de tijd werkte hij volgens zijn schoolopleiding in een beroemde Brusselse boekhandel. Later werkte hij daar voltijds. Acht jaar later nam zijn carrière een lichte wending en werd hij zes jaar lang handelsafgevaardigde voor een uitgever van stripverhalen. Daarna werd hij 11 jaar lang commercieel directeur in de boekendistributie. “Dat bedrijf onderging een herstructurering waarvan ik het slachtoffer werd”, vertelt Christian Faure. “Ik volgde dus een outplacementproces. Ik begon na te denken over wat ik echt wenste: verderzetten in de wereld van de uitgeverijen, die al terrein aan het verliezen was? De begeleiding werd afgerond en een jaar later had ik een baan als beheerder van universiteitspersen.” Danielle Hoogstoel
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DYNAMIEK STARTER CheeeseBox: lach eens naar het vogeltje De in Vorst gevestigde CheeeseBox biedt foto- en videodiensten, naast animatie voor evenementen en field marketing. Hiermee richt ze zich zowel tot particulieren als ondernemingen. Guy Van den Noortgate I n januari 2015 lanceerden Charles de Bellefroid en Amaury de Broux het CheeeseBox concept: een draagbare en op het internet aangesloten fotozuil met daarin een reflex fototoestel, een scherm en een printer. Algauw profileerde de jonge onderneming zich op een markt met veel Belgische en buitenlandse concurrenten. “Aanvankelijk bestemden we onze diensten tot particulieren”, vertellen de twee ondernemers. “Het duurde echter niet lang voordat we via dit kanaal ook ondernemingen konden overtuigen. In het begin waren we dus voornamelijk in het B2C segment actief, terwijl B2B vandaag ongeveer 80% van onze inkomsten betekent.” Charles en Amaury, de oprichters van Cheeesebox. Het Vorstse bedrijfje moest zich in deze concurrentiële omgeving onderscheiden. “Van meet af aan kozen we voor kwaliteitsvolle producten en diensten. Dit is van fundamenteel belang. Wij zorgen ervoor dat de afgedrukte foto’s scherp en natuurgetrouw zijn. Bovendien zijn wij 24/7 beschikbaar als een probleem zich voordoet op een van onze fotozuilen. Ze zijn op het internet aangesloten. Daarmee kunnen we ook op afstand de goede werking controleren en een eventueel probleem verhelpen. Lukt dat niet, dan gaat een technicus ter plaatse.” De bijzondere aandacht voor de relatie met de klant blijft bijdragen tot de groei van CheeeseBox. De onderneming stelt momenteel een twaalftal mensen tewerk in kantoren die stilaan te klein worden. Cheeesebox beschikt vandaag over nagenoeg 50 fotozuilen. De toestellen worden geinstalleerd tijdens privé evenementen (huwelijken, verjaardagen, avondjes …), maar worden ook gevraagd voor corporate events als productlanceringen, teambuildings, inhuldigingen van winkels enz. Andere producten van het gamma zijn de CheeeseBox mini en de CheeeseBox photocombi. In dat laatste geval zijn Volkswagen T2 combi’s omgebouwd tot een rijdend fotohokje. “Dit marketing tool valt bij de klanten in de smaak. Verleden jaar heeft het Oostenrijkse bureau voor toerisme deze voertuigen gebruikt voor een promotiecampagne over Tirol in een tiental Vlaamse steden. De mensen konden zich laten fotograferen in een Tirools decor, dankzij de technologie van de groene achtergrond. Het publiek kreeg bovendien documentatie evenals allerlei producten en stalen.” De Oostenrijkers waren helemaal gewonnen voor het concept en doen het dit jaar opnieuw in een zestal Europese landen, met de hulp van het Brusselse bedrijf. De B2B markt opent blijkbaar mooie groeiperspectieven. Het gebruik van een fotozuil biedt namelijk heel wat voordelen. De toestellen kunnen trouwens worden gepersonaliseerd met het imago van het merk en/of het product. 52 BECI - Brussel metropool - april 2018 Hierdoor ontstaat een emotionele band tussen de klanten, de onderneming en het merk. De zuilen bevorderen de offline activiteit in verkooppunten of tentoonstellingsruimtes. Ze lokken mensen naar de winkel of de stand en verbeteren de zichtbaarheid van het merk binnen en buiten het uitverkooppunt. Verder stimuleren ze het online verkeer en de zichtbaarheid, door meer bezoekers te lokken naar de webpage of de pagina van de onderneming op de sociale netwerken. Dit kan bijvoorbeeld door gebruikers aan te zetten om deel te nemen aan een ‘likes’-wedstrijd. CheeeseBox blijft innoveren. Vandaag biedt het bedrijf ook 1,20 m hoge lichtgevende letters die op een stand van een vakbeurs voor heel wat impact zorgen. Deze zogenaamde Flash Letters werden net gelanceerd. In de komende jaren wenst de onderneming in het buitenland – en vooral in Frankrijk – het concept te exploiteren waarmee ze in België succes oogstte. Daartoe is ze op zoek naar investeerders. Kandidaten welkom. Informatie: www.cheeesebox.com ● Invest in starters Zeker doen: maak deel uit van de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve bedrijven in Brussel te ondersteunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel • U diversifieert uw beleggingen • U geniet belastingvoordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor starters Mail naar: starters@beci.be https://starters.beci.be/ DYNAMIEK DIGITALE TRANSITIE E-commerce voor iedereen toegankelijk De stap naar het digitale tijdperk is geen voorrecht van de grotere ondernemingen. Met de opkomst van het internet ziet de wereld er vandaag als een dorp uit. Zelfs voor een KMO zijn de zakelijke uitzichten vandaag nagenoeg onbeperkt. Met de nodige begeleiding, uiteraard. V eel bedrijven stellen zich tegenover e-commerce nog steeds terughoudend op. Ze vrezen voor een moeilijk projectbeheer en de complexiteit van de in te schakelen databanken, onder andere wat stockbeheer aangaat. Ondernemingen die de stap toch zetten, doen meestal een beroep op een gespecialiseerd computerbedrijf voor de ontwikkeling van een oplossing op maat. Vaak wordt dit een open source formule die specialistische – en dus dure – vaardigheden vereist en ten slotte uitmondt op een vrij rigide applicatie. Bij elke wijziging moet de softwareontwikkelaar zelf optreden. Maar nu is er SaaS (Software-as-a-Service), een commerciële-exploitatiemodel waarbij een externe dienstverlener op afstand de software ontwikkelt, beheert en onderhoudt. Met een dergelijke aanpak laat e-commerce zich snel en gemakkelijk ontwikkelen, met bijzonder voordelige opstarten exploitatiekosten. Vandaag brengen SaaS ontwikkelaars als Wix of WiziShop zeer professionele e-commerce oplossingen op de markt. Zij concurreren rechtstreeks met grote spelers als WordPress of Magento. Hun voordelen: zeer soepele, gebruiksvriendelijke en evolutieve software en oplossingen die zeer geschikt zijn voor kleine organisaties omdat ze geen specifieke ontwikkeling of installatie vereisen. Nu, een e-commerce website moet in de strategie van de onderneming kaderen. De inrichting van een website is trouwens slechts een eerste stap van een algemeen commercieel plan waarvan de klant de spil vormt. Het is daarom van fundamenteel belang om advies in te winnen van een dienstverlener die deze technologie onder de knie heeft en over voldoende ervaring beschikt om de klant bij te staan vanaf de allereerste stappen van het denkproces. Een SaaS oplossing laat zich inderdaad snel ontwikkelen, installeren en onderhouden, maar zonder integratie met de interne modules van de onderneming (voorraadbeheer, inventaris, boekhouding, facturatie enz.) levert ze weinig op. Bovendien verdienen de ergonomie en de gebruiksvriendelijkheid van de e-commerce website extra aandacht. Dit geldt ook voor de integratie met de sociale media via de blog. Met uw blog verdedigt u zich tegen de ad-blockers die uw reclamecampagnes riskeren te blokkeren (SEA of display). Bovendien moet worden gezorgd voor een mobile friendly website (responsive design), omdat steeds meer gebruikers via een mobiel toestel het internet raadplegen. Idealiter zou het digitaal marketingbureau de onderneming moeten helpen het parcours van de klanten op het web in vijf stappen te optimaliseren in functie van zijn werkelijke verwachtingen en behoeften: 1) de bezoeker aantrekken door nieuwe acquisitiekanalen in te zetten via SEA/SEO; 2) de klanten aanzetten tot aankoop (mede dankzij de ergonomie van de website); 3) de getrouwheid van de koper bevorderen (door toedoen van efficiënte CRM strategieën – Customer Relationship Management); 4) de gedachtewisseling bevorderen (via de blog, het beheer van de gemeenschap of de sociale netwerken) en 5) de klant promoten tot een ambassadeur van het merk. Tot besluit moet u weten dat het feitelijke werk echt zal beginnen wanneer de e-commercewebsite van stapel loopt. In de nabije toekomst wordt digitaal een commodity. Daar bereidt u zich best nu meteen op voor … ● Grégoire Wastelain, Digital Consultant, Get More SPRL gregoire@get-more.be; +32 2 613 18 60 ; www.get-more.be 5 tips om goed van start te gaan 1 Ontwikkel uw website echt vanuit het standpunt van de klant; de structuur moet het koopgedrag van de koper van dichtbij volgen. 2. Ga stapsgewijze te werk: op die manier kunt u de website snel aanpassen. 3. Wacht niet tot uw website live is om het via de sociale netwerken te bespreken. Gebruik de blog vanaf het prille begin, want op die manier verbetert u de zichtbaarheid en dus ook de ranking van de website op zoekmotoren. 4. De inhoud moet klantgericht zijn. Voorzie ook een tijdschema voor de verspreiding. 5. Eenmaal de website operationeel is, vergeet u natuurlijk niet continu in te staan voor het beheer, de inhoud, de begeleiding, de updates enz. BECI - Brussel metropool - april 2018 53
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DYNAMIEK TRANSITIE Lowco, een soort ‘Tinder’ van de ecologische transitie Onlangs maakten we kennis met Lowco, een tof ontwerp van applicatie, bedoeld om lokale en low carbon producenten, ambachtslieden en handelaars in de Federatie Wallonië-Brussel te ondersteunen. Johan Debière E lke dag vinden we op App Store en Google Play nieuwe apps voor slimme carsharing, om verspilling van dagelijkse consumptiegoederen tegen te werken of om clandestiene stortplaatsen en gaten in het wegdek te lokaliseren. Laten we nu uitkijken naar een nieuwkomer die nog sterker verankerd is in de ecologische transitie: Lowco, een applicatie waarmee u lokale en low carbon producenten, ambachtslieden en handelaars niet alleen kunt opsporen maar ook op verscheidene manieren ondersteunen. In 2015 is dit niet meer dan een losse idee. Kristoffer Berger, een veelzijdige, pas gediplomeerde student politieke wetenschappen aan de ULB vormt een groepje vrienden met complementaire profielen. Ze verkrijgen een pre-activiteitsbeurs van de Waalse Agence pour l’Entreprise et l’Innovation. Met een vriend antropoloog en een andere die maatschappelijk werker is, schetst hij wat later Lowco zou worden. Het structurele concept werken ze vervolgens af met de steun van de federatie van sociale ondernemingen SAW-B. De interface, die vandaag nog in projectfase is (nvdr: de lancering is in de zomer 2018 gepland), biedt vier rubrieken: voeding, mode/ welzijn, vrije tijd/opleidingen en huis & diensten. Lowcoscope: een betrouwbaar en welwillend evaluatietool De applicatie berust op een evaluatiemodule: de Lowcoscope. “Met dit hulpmiddel dat ons multidisciplinair team heeft ontwikkeld, kunnen zorgvuldig geselecteerde gebruikers (de zogenaamde ‘Lowcomotoren’) aan de hand van een analyseschema de voorgestelde handelszaak, ambachtsman, restaurant of dienst beoordelen”, vertelt Kristoffer. Let wel: dit heeft niets te maken met de kritiek die we vaak tegengekomen op platformen als Amazon of Tripadvisor. “Lowco is noch toegeeflijk, noch verwoestend. Wij willen de gebruikers van Lowco er toe brengen een welwillende houding aan te nemen tegenover de lokale handelaars, ambachtslieden en producenten.” Op die manier wil Lowco bijdragen tot een evenwichtige informatie: de consument wordt geïnformeerd over de aard van de aangeboden producten en diensten; anderzijds draagt hij, door zijn aankopen in dit verkooppunt, bij tot meer duidelijkheid over het betrokken economische model. Kristoffer 54 BECI - Brussel metropool - april 2018 Van links naar rechts: Corentin Bastin, Kristoffer Berger en Antoine Ramet, drie oprichters van het Lowco project. Berger windt er geen doekjes om: “Onze aanpak is opbouwend. Wij mikken op ecologische liefde op het eerste gezicht om langdurige relaties aan te knopen tussen de consumenten en de lokale en duurzame producenten en ambachtslieden”. Vandaar de vergelijking van Lowco met een soort Tinder van de ecologische transitie. Met de app kunnen de gebruikers bovendien de aanbiedingen van de geregistreerde handelaars, ambachtslieden en producenten evalueren. Denk maar aan de lancering van een nieuwe dienst, een nieuwe biokaas, een nieuwe milieuvriendelijke leveringsformule enz. Lowco financiert zich door een bijdrage van 50 euro te vragen aan de geregistreerde producenten en handelaars. Dit betekent minder dan 14 cent per dag. Omdat Lowco te maken heeft met het verenigingsleven, zijn contacten aan de gang met overheden om bijkomende steun te verkrijgen. Het model zal bovendien gebruikmaken van het vrijwilligerswerk van een gemeenschap van ‘Lowcomotoren’. “Vandaag hebben we nog niet gecommuniceerd, maar we mogen al rekenen op een twintigtal Lowcomotoren die hun hulp spontaan hebben aangeboden om de applicatie in werkelijke omstandigheden uit te testen. Die mensen komen van overal en bevestigen dat het project werkelijk aan een verwachting van de consument beantwoordt, zeker omdat we nog niet actief zijn gaan communiceren.” Een ander aanmoedigend element is de zogenaamde ‘growdfunding’-campagne (een knipoogje aan crowdfunding), die eind 2017 door Village Partenaire werd georganiseerd en die ondertussen al meer dan € 10.000 euro van zowat 350 donoren heeft vergaard. ● Informatie: https://lowco.org D.R.
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DYNAMIEK TRANSITIE Kringloop zet voet aan wal in Brussel Bouw, voeding, stedelijke landbouw, mode … Overal in Brussel bewijst het kringloopconcept zijn degelijkheid. Dit blijkt uit de talrijke laureaten van de editie 2017. Waarschijnlijk wordt 2018 minstens even boeiend. Johan Debière H et voordeel van wedstrijden is dat ze initiatieven voor het voetlicht brengen die anders misschien onopgemerkt zouden voorbijgaan. En als een dergelijke door de overheid georganiseerde wedstrijd bovendien een financiële stimulans inhoudt, dan is dat aardig meegenomen. Bekendheid en financiële steun, dus. Die gingen naar ondernemingen en projecten als bouwbedrijf Louis De Waele, dat zijn teams mobiliseerde voor mooie kringloopprojecten op de werf Horta – voor de zetel van het RSZ – en de werf Logis Floréal in Watermaal-Bosvoorde. Laten we, in totaal andere sectoren, ook Isatio en Skyfarms vermelden. Het door Maria Isabel Nogueras Vila gedragen Isatio project biedt kwaliteitsvolle kleren, gemaakt van restpartijen uit de textielindustrie. Op die manier kon in 2017 1600 kg afval worden vermeden (zie Brussel Metropool nr. 52 van oktober 2017). Skyfarms biedt van zijn kant deskundigheid in de inrichting van moestuinen op onverwachte stedelijke oppervlaktes: daken, terrassen enz. Lili Bulk, een schoolvoorbeeld “Ik waardeerde onder andere projecten als Rotor, No Waste, Jacques Delens en Lili Bulk”, zegt Laura Rebreanu, milieu-adviseur bij Beci. De door Florence Posschelle en Aurélie Manzi opgerichte Lili Bulk combineert twee passies: die van Florence voor het nul-afvalconcept, en die van Aurélie voor duurzame voeding. 56 BECI - Brussel metropool - april 2018 “Wij dachten aan een online kruidenierszaak zonder productie van afval, met bulkproducten die klaar voor gebruik zijn”, vertelt Florence. Beide dames krijgen nu de hulp van Frédéric Hebbelinck en hechten natuurlijk nog steeds evenveel belang aan duurzame, bio, gezonde voeding uit zo kort mogelijke bevoorradingsketens. Nu stelt zich echter ook de vraag van de verpakking en de ‘howto’. Florence: “Vandaag werken wij met een systeem van glazen bokalen met 1 of 2 euro statiegeld die de consumenten bij de aangesloten handelaars weer binnenbrengen. De lege bokalen keren via de winkel terug en vertrekken naar de Nos Pilifs hoeve, een beschutte werkplaats die onlangs onze logistieke partner is geworden. De bokalen worden daar gewassen, gedroogd en opnieuw met onze voedingsmiddelen gevuld.” Het goede nieuws is dat de kruidenierszaak binnen die beschutte werkplaats zelf al beschikt over een degelijk distributienetwerk in het Brusselse Gewest. “Dit vertegenwoordigt een tiental verkooppunten dat onze e-commerce website komt versterken. Ons concept wil de consument toegang verschaffen tot alle producten die hij dagelijks voor zijn voeding nodig heeft: granen voor het ontbijt, rijst en pasta, gedroogd fruit, zaden en kant-en-klare maaltijdmixen”, verduidelijkt Florence. In dit opzicht scoort de kringloopaanpak van Lili Bulk bijzonder goed: “Deze maaltijdmixen verkopen wij online en via de verscheidene verkooppunten die ons vertegenwoordigen. Hiermee beschikken de mensen over alle nodige ingrediënten voor een gemakkelijk voor te bereiden maaltijd. En de lege bokaal kan gewoon in een verkooppunt worden binnengebracht.” Het ganse proces leeft duidelijk het concept van de kringloopeconomie na en vervangt voordelig de klassieke bio gerechten die nog vaak in plastieken verpakkingen voor eenmalig gebruik worden aangeboden. In november verleden jaar werd het project van de drie bijzonder opgetogen vennoten in de bloemetjes gezet door Be Circular. Lili Bulk krijgt, naast deze eerbetuiging, een subsidie en steun van de overheid. “Met deze dubbele steun zullen we onze bestaande activiteit kunnen verstevigen om rendabel te worden. Misschien zullen we onze kringloopaanpak ook in andere regio’s of zelfs in het buitenland kunnen ontwikkelen.” De financiële steun van het Gewest bedraagt 30.000 tot 200.000 euro, naargelang van de categorie. Als ook u wenst te registreren, dan moet u uw project vóór 15 mei om 12 uur ingediend hebben … ● Informatie: www.lili-bulk.com ; www.circulareconomy.brussels ©Arctik Bouwsector in het Brussels Gewest: naar meer circulariteit lariteit In het raam van het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE) werd net een publicatie over de bouwsector in Brussel voltooid. De publicatie werd gecoördineerd door Leefmilieu Brussel en kwam tot stand in samenwerking met de Confederatie Bouw Brussel-Hoofdstad (CBBH), het BRC Bouw en het Wetenschappelijk en Technisch Centrum voor het Bouwbedrijf. De brochure bevat zowel in cijfers uitgedrukte vaststellingen als perspectieven voor de toekomst. Bovendien lanceerde het Gewest net een nieuwe projectoproep voor circulaire werven. Er beweegt iets in de bouwsector in ons stadsgewest! Nieuwe publicatie De brochure bestaat uit 2 delen. Elk deel is gebaseerd op 4 pijlers: Gebouwenbestand – Grondstoffen – Ondernemingen – Werkgelegenheid en opleiding. Het eerste deel geeft een stand van zaken van de sector in cijfers, op basis van een grote inzameling van gegevens In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest krijgen we te maken met een problematiek die kenmerkend is voor grote, oude en dichtbevolkte steden : Weinig beschikbare ruimte voor nieuwbouw VEELEER renoveren dan bouwen Een slecht presterend bestaand gebouwenbestand NOODZAAK om te renoveren om de energieprestatie van het gebouwenbestand te verbeteren Toekomstige renovatieprojecten KANS om oude gebouwen om te vormen tot stedelijke materiaalbanken/-mijnen NOODZAAK om de bezetting van de gebouwen te maximaliseren KANS voor een circulair beheer van het gebouwenbestand DE BOUWSECTOR IN BRUSSEL STAND VAN ZAKEN EN VOORUITBLIK: OP WEG NAAR EEN CIRCULAIRE ECONOMIE bij de gewestelijke bouwactoren. Dit overzicht maakt het mogelijk de evolutie van de sector in de volgende jaren te volgen en de impact van de acties die werden ondernomen voor de overgang naar de circulaire economie te analyseren. Het tweede deel van de publicatie stelt ons de visie naar 2050 toe voor, zoals uitgewerkt door de, zowel openbare als particuliere, partners uit de sector. De lezer vindt er ook de doelstellingen van een overgang naar de circulaire economie. Er worden tal van interessante, concrete voorbeelden van circulaire praktijken in de sector aangekaart. U vindt de inhoud van deze publicatie online terug via www.circulareconomy.brussels/de-bouwsector-inbrussel-stand-van-zaken-en-vooruitblik-op-weg-naar-eencirculaire-economie Nieuwe Be Circular-projectoproep Op 22 februari heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest het startschot gegeven voor de derde editie van de projectoproep “Be Circular - Be Brussels”. De projectoproep richt zich tot bouwaannemers en maakt het mogelijk tot 30.000 euro aan technische en fi nanciële steun te verkrijgen om de werven te beheren vanuit het standpunt van de circulaire economie. Om deel te nemen aan deze projectoproep moet uw werf uitgevoerd worden in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. De gesubsidieerde acties van circulaire economie mogen ook niet zijn gestart vóór de datum van de lancering van de projectoproep (22/02/2018). U kunt zich kandidaat stellen tot 15 mei 2018 om 12 uur! Bel het nummer 1819 om alles te weten over de projectoproep of surf naar www.circulareconomy.brussels/. De volgende infosessie vindt plaats op 19 april in de lokalen van hub.brussels, Charleroisesteenweg 110 – 1060 Brussel. MEER INFO: www.environnement.brussels • www.circulareconomy.brussels
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DYNAMIEK OVERHEIDSOPDRACHTEN Voor een sterker economisch weefsel Brusselse KMO’s kunnen makkelijker toegang krijgen tot overheidsopdrachten wanneer de procedures vereenvoudigd worden en de publicatie online gebeurt. De casus van Leefmilieu Brussel toont aan dat hierin belangrijke stappen zijn gezet. Peter Van Dyck L eefmilieu Brussel (LB) heeft een grote expertise in overheidsopdrachten. Deze unieke administratie bekommert zich om het milieu in de meest brede zin van het woord. De activiteitendomeinen van Leefmilieu Brussel zijn heel uitgebreid: van luchtkwaliteit, energie en bodembeheer, over geluidshinder, elektromagnetische golven, afvalbeheer, duurzaamheid, natuur en biodiversiteit tot dierenwelzijn, het beheer van groene ruimten en natuurgebieden, het beheer van onbevaarbare waterlopen en de strijd tegen de klimaatverandering. Het mag dan ook niet verwonderen dat LB elk jaar weer een groot aantal overheidsopdrachten realiseert (zie kader). Ze betreffen de aankoop van materiaal (werk- en beschermuitrusting, duurzaam meubilair, bedrijfsvoertuigen …), van diensten (onderzoeksopdrachten, consultancy, technische expertise) of de uitvoering van werken (voornamelijk het onderhoud van groene ruimten). De Brusselse milieuadministratie blinkt nu uit, maar ooit was het anders. In een rapport van 17 juli 2013 stelde het Rekenhof fouten en onjuistheden vast bij de toekenning van overheidsopdrachten door Leefmilieu Brussel. Een aantal procedures werden onvolledig en verouderd genoemd. De situatie en de problemen die in het rapport beschreven staan, komen absoluut niet meer overeen met de realiteit van het huidige functioneren van het instituut. Vooreerst riep Leefmilieu Brussel een aparte dienst ‘Overheidsopdrachten’ in het leven. Deze telt vandaag negen voltijdsequivalenten die allen goed opgeleid zijn en zich continu bijscholen (een noodzaak met de vele reglementeringen). Daarnaast initieerde LB interne operationele procedures, met strenge regels voor de registratie en archivering van alle stukken in de dossiers. Buiten de muren De dienst ‘Overheidsopdrachten’ neemt op dit moment een strategische en transversale positie binnen LB in. Op het vlak van de publicatie van aanbestedingen ondersteunt hij de andere diensten. Veel aandacht gaat naar de kwaliteit en het professionalisme van de selectieprocedures en de toekenning van opdrachten. De dienst ‘Overheidsopdrachten’ laat zich voor zeer technische en complexe dossiers en voor uiterst specifieke juridische kwesties op zijn beurt bijstaan door een gespecialiseerd advocatenbureau en andere experten. De toenemende samenwerking tussen deze centrale dienst en de andere departementen van LB werd bezegeld met de ondertekening van een service level agreement (SLA) en de maandelijkse bijeenkomst van een userclub – met vertegenwoordigers van de dienst en van de operationele 58 BECI - Brussel metropool - april 2018 Leefmilieu Brussel (hier gebouwen op de site van Tour & Taxis) is een ware deskundige in overheidsopdrachten: de organisatie heeft er in 2017 meer dan 700 uitgeschreven. divisies rond de tafel – die als doel heeft procedurekwesties uit te wisselen. “We treden hoe langer hoe meer buiten onze muren”, weet Nathalie Guilmin, woordvoerder van Leefmilieu Brussel. “We zijn geïnteresseerd in hoe de vele aspecten die bij aanbestedingen komen kijken, elders aangepakt worden en stimuleren de uitwisseling van goede praktijken met andere Brusselse autonome bestuursinstellingen.” Kluwen van reglementen Een voorbeeld van problemen waarmee men bij overheidsopdrachten kan geconfronteerd worden, is het opstellen van de bestekken en meer bepaald het redigeren van technische clausules en de analyse van de offertes. De reglementering hierrond evolueert voortdurend. Niet alleen is er de nieuwe Europese richtlijn rond overheidsopdrachten die in een Belgische richtlijn is omgezet en sinds 30 juni 2017 van kracht is, er zijn ook verschillende ordonnanties en besluiten van de Brusselse hoofdstedelijke regering waarmee men rekening moet houden, onder meer rond de administratieve en budgettaire controle, én er is het Uniform Europees Aanbestedingsdocument (UEA) waar nog veel onduidelijkheid over bestaat. Om aan alle regels te helpen voldoen, zoekt LB al meerdere jaren zijn toevlucht in een computerprogramma dat de integratie van de richtlijnen in de lastenboeken vergemakkelijkt. Een ander aandachtspunt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is de lokale verankering. Plaatselijke KMO’s moeten reële kansen krijgen om mee te dingen voor aanbestedingen. Volgens een studie van onderzoeksbureau Vito (zie artikel op blz. 60) zorgt dit immers voor een belangrijke meerwaarde voor het concurrentieel houden van de lokale markt. Leefmilieu Brussel is zich hier heel erg van bewust. “Wij wensen de samenwerking met onze partners op het terrein en met gespecialiseerde kleine organisaties © Reporters DYNAMIEK nog te intensifiëren”, zegt Nathalie Guilmin. “Samen met Easybrussels werken wij aan de vereenvoudiging van onze administratieve procedures, wat toelaat om kleinere organisaties die niet over juridische en administratieve hulp beschikken toch op tijdrovende en complexe bestekken in te gaan.” Luisteren naar privésector Concreet omarmt en promoot LB het gebruik van webapplicaties die aangeboden worden via het door de federale overheid ontwikkelde e-Procurementplatform en dan meer bepaald e-Notification (voor de publicatie van de overheidsopdrachten) en e-Tendering (voor het ontvangen van offertes in elektronisch formaat). De voordelen van deze applicaties zijn een grotere doeltreffendheid en efficiëntie van de aankoopprocedures, een administratieve vereenvoudiging, de transparantie van de procedures voor overheidsopdrachten Hoeveel aanbestedingen schrijft LB uit? In 2017 schreef Leefmilieu Brussel, voor alle procedures, 746 overheidsopdrachten uit, samen goed voor een budget van bijna 56 miljoen euro. De afdeling ‘Facilities & bouwkundig patrimonium’ tekent voor het grootste aantal aanbestedingen (75 per jaar). Het gaat hier grotendeels om de aankoop en het onderhoud van materiaal en uitrustingen en over onderhoudswerken aan sites die door LB beheerd worden. De afdeling ‘Informatie, algemene coördinatie, circulaire economie en duurzame stad’ lanceerde 49 overheidsopdrachten. Het gros daarvan betrof dienstverlening in communicatie, consultancy en ondersteuning van de activiteiten van het instituut. De afdeling ‘Kwaliteit van het leefmilieu en natuurbeheer’ schreef 36 aanbestedingen uit voor diensten en werken met betrekking tot het beheer van het Zoniënwoud en voor services en benodigdheden geleverd aan het labo van LB. De afdeling ‘Groene ruimten’ lanceerde 34 overheidsopdrachten, vooral voor het onderhoud van groene ruimten. De afdeling ‘Energie, lucht, klimaat en duurzame gebouwen’ deed via 25 aanbestedingen een beroep op advies en expertise voor diverse projecten. De afdeling ‘Vergunningen en partnerschappen’ gaf 21 overheidsopdrachten voor werken en diensten aan missies gelieerd aan waterbeheer en geluidshinder. De afdeling ‘HR en financiën’ had 20 aanbestedingen, grotendeels in verband met de opleiding van personeel van LB en expertise in human resources. Tot slot waren er 19 aanbestedingen van de afdeling ‘Inspectie en verontreinigde bodems’, voornamelijk voor materiaal en diensten met betrekking tot de sanering van gronden. Seminarprogramma Beci organiseert in 2018 een cyclus van seminars over ‘Overheidsopdrachten’. De volgende sessies: 25.04 Ingaan op een overheidsopdracht / bouw en sociale woningen (met CityDev en de BGHM) – plaats: CBBH 12.06 De evaluatie van uw offerte / verontreinigde bodems: voor een miljard meer – plaats: Beci Informatie en inschrijvingen: Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be De seminarcyclus begon op 14 maart bij Leefmilieu Brussel. en een betere mededinging. Momenteel publiceert LB zijn opdrachten waarvan het bedrag de nationale publicatiedrempel (€ 144.000) overschrijdt via het e-Notificationplatform. Sommige opdrachten vragen nu al het gebruik van het e-Tenderingplatform voor de indiening van offertes. De administratie van LB zal het gebruik van e-Tendering geleidelijk veralgemenen voor het indienen van de offertes voor alle opdrachten van meer dan € 30.000. “Naast die online publicatie hopen we ook informatiesessies te organiseren die focussen op het Brusselse economische weefsel en willen we actief participeren aan de seminars van Beci”, zegt Nathalie Guilmin. “Dit getuigt van onze bereidwilligheid om een toenadering tussen de publieke en de private sector te bewerkstelligen. We willen onze gesprekspartners in de privésector een luisterend oor bieden en het is onze vurige wens om de synergiën met deze sector te versterken. In de loop van dit jaar zetten we nog stappen in de prospectie van overheidsopdrachten die ervoor moeten zorgen dat de beheerders van de aanbestedingen de privésector verder aftasten en in grotere interactie met het economische weefsel gaan opereren.” ● BECI - Brussel metropool - april 2018 59 © Isopix
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DYNAMIEK OVERHEIDSOPDRACHTEN Voorbeeldbestekken voor een kringloopeconomie De overheidsopdrachten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest hebben het potentieel om in de richting van een kringloopeconomie op te schuiven. Alle Brusselse stakeholders zijn vragende partij om circulair aankopen concreter en bekender te maken via voorbeeldbestekken, opleidingen en pilootprojecten. Peter Van Dyck K unnen overheidsopdracht worden? Onderzoeksbur VITO ging, via een studie van de situatie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, op zoek naar het antwoord. In het kader van het onderzoek organiseerde het een workshop ‘Circulaire economie en overheidsopdrachten in Brussel’ met vertegenwoordigers van alle lokale stakeholders: het bedrijfsl ven, de burgers, kennisinstellingen, maatschappelijke organisaties en overheden. Daar werd duidelijk dat, om een transitie naar een kringloopeconomie te realiseren, een grote betrokkenheid van al deze partijen absoluut noodzakelijk is. De deelnemers aan de workshop id den de vijf belangrijkste obstakels circulair aankopen te komen. Op één staat een gebrek aan kennis van de circulaire economie (CE) en de circulaire criteria en een al even groot gemis aan CE/Life Cycle Costing (LCC) tools om de circulariteit te meten en offertes te vergelijken. Twee: de angst voor de meerkosten. Drie: interne tegenstellingen in organisaties, waardoor er geen eensgezindheid bestaat over de rol van de aankoper. Vier: onduidelijkheid over het aanbod van de markt en over het benutten van de lokale competenties. Vijf: de wettelijke toelaatbaarheid. In zijn studie formuleert VITO heel wat mogelijke oplossingen. Een aantal daarvan werden mee door de Brusselse stakeholders aangedragen. Zo pleitten zij voor het ruimer bekend maken van cases met financiële voordelen. Men moet op zoek naar een geschikt ‘incentive systeem’ dat overheidsaankopers motiveert, door op voordelen van de CE te wijzen. Zo kunnen de besparingen die gegenereerd worden met circulaire overheidsopdrachten gebruikt worden voor andere doeleinden. De belangrijkste aanbeveling van de stakeholders betrof het bekender en concreter maken van circulaire aanbestedingen. Dit kan gebeuren via pilootprojecten, de uitbreiding van de bestaande helpdesk met CE expertise, het opzetten van een lerend netwerk, opleidingen en voorbeeldbestekken. De Brusselse partijen rond de tafel legden ook de vinger op de behoefte aan gebruiksklare circulaire criteria, clausules, modelbestekken en procedures voor aankopers (de zeer gebruiksvriendelijke interface bibliotheek met duurzaam60 BECI - Brussel metropool - april 2018 heidscriteria die in Zweden bestaat, zou voor inspiratie kunnen zorgen). De akeholders verzuchtten verder dat e CE criteria verifieerbaar en op elkaar afgestemd zouden moeten zijn. ools om circulariteit te meten en ertes te vergelijken kunnen eveneens t open source, eenvoudig en uniorm zijn in Brussel, Vlaanderen, Wallonië en bij uitbreiding in de andere lidstaten van de Europese Unie. Groepsbegeleiding voor KMO’s ziet er naar uit dat de suggesties die O-rapport aansluiten, zoals de vraag selingsmomenten en een ‘lerend nsluiten bij de plannen die de Brusng heeft ontvouwd. Het Gewestelijk amma voor Circulaire Economie (GPCE), door de Brusselse regering in maart 2016 goedgekeurd, heeft zich als doel gesteld om de transitie naar meer Brusselse overheidsopdrachten die zich op oplossingen voor de circulaire economie toespitsen, goed te begeleiden. 56 % van de Brusselse overheidsopdrachten ontvangt minstens één offerte van een Brusselse onderneming, en 41 % van deze zelfde opdrachten wordt aan een Brusselse onderneming gegund. Aldus het verslag van Vito. Het GPCE voorziet maatregelen om de Brusselse overheidsdiensten te ondersteunen bij het opstellen van voorbeeldbestekken. Parallel daarmee ziet het programma mogelijkheden om te sleutelen aan de offertes van Brusselse ondernemingen. Men spreekt ook over een samenwerking met organisaties die de Brusselse of Belgische ondernemingen vertegenwoordigen, zoals de Kamer van Koophandel en werkgeversfederaties, om zich voor te bereiden op het tegemoet komen aan de algemene ambities van circulaire overheidsopdrachten. Een van de maatregelen zou zijn om KMO’s of andere organisaties die zelf over onvoldoende capaciteiten beschikken om op circulaire openbare aanbestedingen in te gaan, in groep te begeleiden. Precies waar de stakeholders om vragen dus. ● © Reporters DYNAMIEK MEER FAILLISSEMENTEN IN BRUSSEL Wie zijn de ondernemers in moeilijkheden? 2017 was een recordjaar voor faillissementen, met meer dan 10.800 ondernemingen die in België over de kop gingen. Vooral het Brussels Hoofdstedelijk Gewest scoorde barslecht, met 2.780 faillissementen, 34% meer dan het jaar voordien. Olivier Kahn, de coördinator van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) schetst voor ons het profiel van deze gefailleerde ondernemers. W at ondernemers in moeilijkheden kenmerkt? In België bestaan op dit gebied geen duidelijke stereotypen! “Alle sectoren zijn getroffen en eender wie kan in zijn loopbaan als ondernemer moeilijkheden ondergaan”, stelt Olivier Kahn. Ondernemers (en ondernemingen) in moeilijkheden zijn ook niet talrijker in een of andere leeftijdsklasse. Sommigen gaan failliet na jarenlang te hebben gevochten voor hun overleving, omdat de concurrentie meedogenloos bleek. Of omdat ze de digitale stap niet hebben durven zetten. Of nog omdat ze geen antwoord meer boden voor de nieuwe verwachtingen van de klant. “We stellen inderdaad vast dat veel oudere bedrijven (10 jaar en meer) een beroep doen op de diensten van het COm”, vertelt Olivier Kahn. “Vaak is hun activiteit vandaag voorbijgestreefd. Vandaar het belang om regelmatig de business in vraag te stellen en een nieuwe wending te geven aan de onderneming.” Maar we zien ook heel wat pas opgerichte ondernemingen die er al meteen de brui aan geven. “Veel starters berusten op een zwak businessmodel: de inkomsten zijn utopisch en de praktische uitvoering van de goede idee blijkt ingewikkeld te zijn”, betreurt hij. Een diepgaande kennis van het beroep is natuurlijk van doorslaggevend belang, maar een diploma beschermt nooit tegen crisissen. Het COm helpt ondernemers met zeer uiteenlopende opleidingsniveaus. Sommige profielen zijn bijzonder gespecialiseerd, maar ook verticaal. De moeilijkheden beginnen door een gebrek aan goede reacties buiten deze specifieke competenties. “In onze samenleving die constant evolueert, is een permanente en transverse vorming vandaag een noodzaak”, aldus nog Olivier Kahn. Faillissementen in alle sectoren De afgelopen maanden had het COm veel te maken met detailhandelaars. “De koopgedragingen zijn volop aan het veranderen en de handelaars weten nog niet hoe ze hun activiteiten moeten positioneren tegenover deze verschuivingen”, verklaart Olivier Kahn. De aanpassing van ‘grote merken’ aan de lokale behoeften en verplichtingen kan ook een zware impact hebben op de activiteiten van kleine handelszaken (verhuizing naar de stadskern, kosteloze leveringen enz.), die bovendien onder de mobiliteitsproblemen in het Brusselse Gewest gebukt gaan. Behalve (vaak dodelijke) kortingen, nemen de handelaars weinig maatregelen. Ze lanceren wel enkele nieuwe ideeën, maar aan een diepgaande hervorming van hun commercieel en economisch model Olivier Kahn, coördinator van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm). beginnen ze maar al te zelden. Ook dienstverlenende ondernemingen ondergaan moeilijkheden, grotendeels door de digitalisering die de concurrentie direct of indirect aanscherpt. “En wat e-commerce betreft, is het vandaag nutteloos om er zich tegen te verzetten: er mee leren leven is de boodschap”, adviseert de coördinator van het COm. Bij de vrije beroepen constateren we nu sinds enige tijd eveneens een aantal spanningen. Een van de betrokken beroepen zijn de advocaten: “Ze zijn heel talrijk in het Brusselse Gewest en de concurrentie woedt daarom genadeloos. De opkomst van websites voor juridische bijstand zal natuurlijk niet bijdragen tot een verbetering van deze situatie.” ● Het COm in een notendop Het in het Brusselse Gewest actieve Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) heeft tot taak hulp te verlenen aan zelfstandigen en bedrijfsleiders om hun beroepssituatie in kaart te brengen en oplossingen te vinden voor de problemen waarmee ze geconfronteerd zijn. Het COm biedt bekwaamheden in een heleboel domeinen: financiën, recht, strategie, human resources, management enz. Het COm werd 10 jaar geleden opgericht en gefinancierd door Beci en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Jaarlijks helpt het centrum nagenoeg 2.000 ondernemers, volledig gratis. Informatie en aanvragen voor een afspraak op www.beci.be of www.Ced-com.be BECI - Brussel metropool - april 2018 61
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DYNAMIEK SOCIAL SELLING De verkoop ontwikkelen in 2018? Prospectie is vandaag een totaal andere uitdaging dan 10 jaar geleden. De technologieën zijn anders en daarom ook de relatie met de klant. Smartphone en de sociale netwerken overheersen ons dagelijks leven. Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram zijn alomtegenwoordige hulpmiddelen, zeker in ons beroepsleven en in de zoektocht naar nieuwe klanten. Dit heeft te maken met het concept van social selling. H et voor veel ondernemers nog onduidelijke concept van social selling kan een zeer doeltreffend prospectietool worden. Het gebruikt de sociale netwerken om de verkoop te ontwikkelen. Een louter privégebruik van sociale media als Facebook, LinkedIn of Slideshare ombuigen naar een ultra efficiënt verkoopmiddel, hoe doet u dat? De klant van 2018 is online. Hij heeft alles bij de hand niet alleen om de markt te evalueren, maar ook de verscheidene producten en diensten die hij nodig heeft. Zijn houding tegenover consumptie is veranderd en hij speelt nu als consument een actieve rol in de keuzes die hij maakt. Met de social selling dienen de netwerken als springplank om zich strategisch te positioneren ten opzichte van zulke 2.0 klanten. Deze netwerken hebben gemeen dat ze zich focussen op de relaties van mens tot mens. Deze aanpak valt zeker te verkiezen boven een relatie van bedrijf tot mens, die veel minder persoonlijk en aantrekkelijk overkomt. Het proces begint dus idealiter met de optimalisering van uw eigen persoonlijke profielen. Maak ze aantrekkelijker en onderstreep de aangeboden waarde: producten, bekwaamheden, deskundigheid enz. Vervolgens breidt u het netwerk geleidelijk uit door er zoveel mogelijk mensen bij te betrekken. Doe dat via een niet-commerciële en geïndividualiseerde benadering. Word de ‘spontane reactie van de markt’ Met een deelname aan relevante discussiegroepen identificeert u gemakkelijk nieuwe potentiële klanten en blijft u op de hoogte van de behoeften van de markt. Publiceer regelmatig kwaliteitsvolle inhoud in verband met uw vaardigheden. Als gebruiker van social selling bouwt u op die manier aan uw reputatie als deskundige en wordt u een – of liever ‘de’ – referentie voor de consument. Interageer zoveel mogelijk met de klanten en prospects op de sociale netwerken, onder andere over hun eigen successen: dit zal bijdragen tot het welslagen van uw eigen strategie. Eenmaal u op deze manier bezig bent, creëert u heel gemakkelijk belangstelling bij nieuwe prospects – en nieuwe nuttige contacten. Een veel voorkomende valkuil in een social selling strategie is het gebruik van de sociale media uitsluitend om 62 BECI - Brussel metropool - april 2018 de diensten en producten van uw onderneming te promoten. De consument is dit type berichten al gauw moe, omdat ze hem geen enkele bijkomende kennis opleveren. De uitzender van dergelijke berichten wordt niet aangezien als een referentie in zijn domein, maar als een gewone verkoper, zonder toegevoegde waarde. Social selling is dus een geïntegreerde techniek om op de sociale netwerken een e-reputation te ontwikkelen en vervolgens de ‘spontane reactie van de markt’ te worden: de bron van oplossingen in dit specifieke domein. Op die manier ontwikkelt u een sfeer van vertrouwen waarin sterke interpersoonlijke relaties met toekomstige klanten zich kunnen ontplooien. De doeltreffendheid van social selling werd aangetoond: de eerste social sellers verkopen vlotter en sneller dan de anderen. ● Verdere stappen Het #SocialSellingForum Brussels is het trefpunt van al wie zijn ervaring met Social Selling wil delen. 40 animators helpen u het Waarom en het Hoe van #SocialSelling in te zien. ➜ Leidinggevenden: waarom en hoe ontplooit u Social Selling in uw teams? ➜ Verkopers: welke zijn de goede praktijken op de professionele sociale netwerken? ➜ Marketeers: hoe helpt u de Social Sellers in aanwezigheid op de sociale netwerken uit te breiden en klanten aan te trekken? ➜ Ondernemers: hoe maakt u gebruik van LinkedIn om uw beroepsimago en uw zaken te ontwikkelen? Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Wanneer? Op 19 april – verscheidene workshops en sessies tijdens de dag Contact: Laurie Verheyen – lv@beci.be – 02 210 01 75 DYNAMIEK NON-VERBALE COMMUNICATIE De verborgen invloed van de gebaren op uiteenzettingen Onze non-verbale communicatie beheersen? Een noodzaak voor wie wil overtuigen en motiveren. Onbewust herhaalde gebaren worden namelijk ervaren als onbeholpen en/of als een interferentie die uiteindelijk zelfs onze woorden tegenspreken. D ankzij een beter inzicht in onze lichamelijke houding en onze gebaren begrijpen we eerst en vooral beter waarom we de aandacht van het publiek of onze zelfbeheersing kwijt zijn. Nadien is het gemakkelijker om dit te verhelpen. We beschikken allemaal over het vermogen om een ‘publiek zelfbeeld’ te ontwikkelen en te beheersen, zonder daarbij onze authenticiteit te verliezen. Het is dit facet van onszelf dat tijdens presentaties, tijdens een evenement of voor de camera optreedt. Non-verbale communicatie Met non-verbale communicatie bedoelen we gewoonlijk alle lichamelijke houdingen: van de gebaren tot de blik, de stem, de intonatie en de spraaksnelheid. Ons persoonlijk gestructureerd gebarenregister komt aanvankelijk voort uit onbewuste nabootsingen in ons gezin, vervolgens uit onze omgeving en uiteindelijk uit de kringen waar we actief in zijn. Bij stress nemen deze ‘herhaalde gebaren’ toe. Een presentator zal bijvoorbeeld zijn keel vaker schrapen dan normaal of zich zo vaak het gezicht krabben dat hij een irriterende indruk achterlaat. Dit gebarenregister veranderen, dat al in de prilste kinderjaren is ontstaan, lijkt moeilijk tot onmogelijk. En toch… Een neutrale en welwillende observatie laat ons bewust worden van de manier waarop we ons uiten en bewegen. Eenmaal we ons bewust zijn van onze houding en gebaren, krijgen we de kans om die te veranderen of in ons voordeel te laten spelen. De meest succesvolle sprekers verfijnen trouwens hun houding in de loop van de tijd om meer samenhang te creëren tussen wat ze zeggen en wat ze laten zien. Het publieke zelfbeeld “Ik kan het niet, het ligt niet in mijn aard.” Gebaren aanpassen die aanvoelen als een deel van uw identiteit, geeft de indruk minder authentiek te zijn of zelfs uw persoonlijkheid te verliezen. Deze vrees verschijnt in het bijzonder wanneer de publieke ‘zelf’ op eenzelfde niveau wordt geplaatst als de privé ‘zelf’. Dit schept verwarring, zoals wanneer iemand probeert te behagen wanneer het eigenlijk op overtuigen aankomt. Uit deze verwarring en deze verschillende belangen kan een angst voortkomen om in het openbaar te spreken. Zijn eigen gebaren begrijpen en ze veranderen voor een toespraak, verandert of ontaardt een persoon in geen geval. Het is een manier om te dit ‘publieke zelfbeeld’ te bereiken, dat nodig is voor elk type toespraak. Een flink deel van de hersenactiviteit is verbonden aan vitale mechanismen: ademhalen, praten ... De toegepaste neurowetenschap vertelt ons dat we sommige aspecten van deze automatismen kunnen beheersen en er meer controle over kunnen winnen. Daarnaast helpen yogatechnieken in combinatie met toneelpraktijken ons om onze eigen ademhaling beter waar te nemen, wat nuttig is voor onze frasering en onze spraak. Een dergelijke aanpak levert talrijke voordelen op: beter stressbeheer, meer zelfvertrouwen, een stabielere en meer zelfzekere lichamelijke houding, versterking van het geheugen door het geheugensteuntje waarbij woord en gebaar met elkaar verbonden worden, en tot slot meer overtuigende speeches. Non-verbale communicatie vergroot ook de impact van het woord. Hoe samenhangender het gebaar is met de spraak, hoe groter de kans op overtuigen. Een betere beheersing van de eigen metacommunicatie biedt nieuwe mogelijkheden voor elke toespraak. Elke gelegenheid wordt een voorwendsel om dit nieuwe publieke ‘zelf’ te oefenen, te testen, te verbeteren, de gebaren te vinden die de aandacht trekken. En – aardig meegenomen – u gbeschikt over een nieuwe overtuigingskracht terwijl u zichzelf blijft. ● Laure Gervais, life coach & coach in communicatie 0478 208 164, lauregervais60@gmail.com Verdere stappen Ontdek de verborgen betekenis van uw gebaren en de impact van uw houding op uw optreden. Experimenteer met nieuwe attitudes voor een geslaagde communicatie door deel te nemen aan een leuke, dynamische en praktische vorming. Wanneer? Op 24 april, van 13u30 tot 17u. Waar? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire – +32 2 643 78 11 – ele@beci.be - www.500.be BECI - Brussel metropool - april 2018 63 D.R.
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COMMUNITY Beci - Kamer van Koophandel Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 18 OKTOBER 2017 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16u30 geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Alexandre Cleven, Ondervoorzitter, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van juni en september 2017. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 5 oktober 2016 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 5 oktober 2016 zijn verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van april 2017. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van september 2017. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2016-2017 A. Voorstelling van de jaarrekeningen De jaarrekeningen en het begrotingsontwerp van Beci - Kamer van Koophandel Brussel werden uitgedeeld bij het binnenkomen van de vergaderzaal. 64 BECI - Brussel metropool - april 2018 Bovendien werd, conform de statuten, het detail van de jaarrekeningen en van de begroting ter beschikking gesteld van de leden op de maatschappelijke zetel, acht dagen vóór de algemene vergadering. Dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder, stelt de resultaten van het afgelopen boekjaar voor. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2017 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van Beci-Kamer van Koophandel Brussel. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2016-2017 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2017-2018 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2017-2018. De heer Olivier Willocx stelt het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2017-2018. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2017-2018 met 2% te indexeren. Wat de beroepsverenigingen betreft, wordt hun bijdrage, zoals vorige jaren, berekend in functie van het aantal aangesloten leden. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de verschillende bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen CATEGORIE ONDERNEMING A C D E Natuurlijke persoon Onderneming die gewoonlijk niet meer dan 19 werknemers tewerkstelt Van 20 tot 49 werknemers Van 50 tot 99 werknemers Op vraag van de voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De statuten voorzien dat 6 leden van de Raad van bestuur een sabbatjaar moeten inlassen. Het gaat om: Alexandre Cleven, Catherine Henry, Mohamed Mechbal, Sadik Ouriaghli, Rodolphe Van Weyenbergh en Jean-Charles Wibo. 3 leden van de Raad van bestuur verlaten ons. Het gaat om Vincent Querton, Sam Van de Kerckhof en Philemon Wachtelaere. De voorzitter houdt eraan te vermelden hoezeer wij hun samenwerking op prijs hebben gesteld en wil hen bedanken voor hun actieve en constructieve bijdrage aan onze werkzaamheden. Hij stelt de algemene vergadering voor om hen een warm applaus te geven. Tot slot leest de voorzitter de namen voor van de personen die een geldige kandidatuur hebben ingediend voor de vorming van een nieuwe Raad van bestuur: Terug uit sabbatjaar: Brigitte Borremans, Theo De Beir en Jean-Claude Vandenbosch. Nieuwe kandidaturen: Murielle Eyletters (Présidente Association Belge des femmes chefs d’entreprise) en Martine Tempels (Senior Vice President Telenet). Aangezien er evenveel kandidaten als te begeven mandaten zijn, moet er niet BEDRAG 2017-2018 EXCL BTW 216 € 609 € 985 € 2.745 € COMMUNITY worden gestemd. De heer Alexandre Cleven, Ondervoorzitter, stelt voor om de uittredende Voorzitter, Thierry Willemarck, Ere-Voorzitter te benoemen en hem van rechtswege lid te maken van de Raad van Bestuur voor 5 jaar. Dit wordt door de algemene vergadering onder luid applaus goedgekeurd. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2017-2018 zal dus als volgt zijn samengesteld: Agie, Sandrine Ataya, Georges Azaoum, Rachid Battaille, Laurence Berdikyan, Natalia Bissen, Jean-Paul Borremans, Brigitte Ciarniello, Julien Cracco, Roland De Beir, Theo De Bièvre, Michel Decorte, Marc Delforge, Denis Delens, Jean-Jacques Delescaille, Hugues De Troostembergh, Baudouin Evenepoel, Joëlle Eyletters, Murielle Govaerts, Michel Jaucot, Jean-Pierre Konings, Pierre Leclercq, Sophie Lehman, Bernd Lhomme, Philippe Loncour, Frédéric Loyens, Peter Marcolini, Pierre Martens, Marie Ozcan, Yilmaz Rouvez, Frédéric Salat, Jennifer Sanders, Christian Tempels, Martine Tilleux, Anne Turkoz, Mehmet Van de Brande, Philippe Vandenbosch, Jean-Claude Van Perlstein, Philippe Van Thournout, Marc Willemarck, Thierry Willocx, Olivier Zurstrassen, José De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2017-2018 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. Conform de statuten zijn de mandaten die de algemene vergadering toekent één jaar geldig. De aldus samengestelde Raad van bestuur zal overgaan tot het aanstellen van een voorzitter, drie ondervoorzitters, een penningmeester en tot de benoeming van de leden van het Uitvoerend comité. 7. Benoeming van de Commissarisrevisor De Algemene vergadering beslist unaniem om het mandaat van Commissarisrevisor opnieuw toe te vertrouwen aan E&Y Bedrijfsrevisoren, vertegenwoordigd door Eric Van Hoof. Het budget bedraagt per jaar 11.500€ excl BTW, geïndexeerd. Dit budget dekt de audit van de rekeningen van de 2 Beci entiteiten, de Kamer van Koophandel Brussel en het Verbond van Ondernemingen te Brussel. Deze benoeming geldt voor een termijn van 3 jaar. 8. Toespraak van de voorzitter De Voorzitter behoudt toespraak voor het Brussels Meets Brussels Event dat volgt op de algemene vergadering. 9. Toekenning van de medaille van Beci - Kamer van Koophandel Brussel De voorzitter overhandigt de medaille van Beci - Kamer van Koophandel Brussel aan ondernemingen die al gedurende respectievelijk 75, 50, 40 en 25 jaar lid zijn. In naam van de Raad van bestuur feliciteert en dankt hij de leden die deze onderscheiding krijgen. Hij vraagt de algemene vergadering om hen een warm applaus te geven. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 17.00 uur. Marc Decorte, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder Beci – Verbond van Ondernemingen te Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 18 OKTOBER 2017 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 17.00 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Alexandre Cleven, Ondervoorzitter, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van juni en september 2017. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 5 oktober 2016 BECI - Brussel metropool - april 2018 65 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 5 oktober 2016 zijn verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van april 2017. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van september 2017. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed.
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COMMUNITY 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2016-2017 A. Voorstelling van de jaarrekeningen Dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder, stelt de resultaten van het afgelopen boekjaar voor. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2017 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van Beci-VOB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2016-2017 eenparig goed.. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2017-2018 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2017-2018. De heer Olivier Willocx stelt het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2017-2018. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2017-2018 met 2% te indexeren. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de indexering van de bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de Voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De Voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De Voorzitter informeert de algemene vergadering dat volgende personen ontslag hebben genomen of hun kandidatuur niet na de termijn van 6 jaar hebben ingediend: Floriane De Kerckhove, Chantal Devrieze, Pierre Fabeck, Philippe Gillion, Pierre Hermant, Nicolas Petrovic, Pierre-Alain Scharff, Joris Tiebout en Thierry Van Kan. Hij deelt volgende kandidaturen mee : Michel Croisé (Sodexo), Philippe Dehennin (FEBIAC), Marc Decorte (Shell), René Konings (Agoria), Filip Moeykens (Patronale Life), Martine Tempels (Telenet), Jean-Pierre Van Dijk (Fédération Pétrolière), Jean-Christophe Vanderhaegen (Confédération de la construction) en Rodolphe Van Weyenbergh (BHA). Hernieuwing man66 BECI - Brussel metropool - april 2018 daat voor 6 jaar : Brigitte Borremans, Andreas Cremer, Theo De Beir, Arnaud Feist, Jean-Pierre Miller, Jacques Platieau, Claire Potvliege en Marc Toledo De Raad van bestuur voor het boekjaar 2017-2018 zal dus als volgt zijn samengesteld: Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Croisé, Michel Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Debussche, Marc Decadt, Hilde Decorte, Marc de Crombrugghe, Amaury Dehennin, Philippe Delen, Jean-Claude Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Dessart, Paul-Marie De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Jongen, Thibauld Joseph, Véronique Konings, Pierre Konings, René Lacroix, Philippe Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Mariën, Ine Mercelis, Philippe Miller, Jean-Pierre Moeykens, Filip Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Sonneville, Stéphan Tempels, Martine Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderhaegen, Jean-Christophe Vanderroost, Chris Van Dijk, Jean-Pierre van Innis, Emmanuel Van Ro, Nicolas Van Weyenbergh, Rodolphe Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2017-2018 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. 7. Ontslag en benoeming van de Commissarisrevisor De mandaten van de Commissarisrevisor van het Verbond van Ondernemingen te Brussel en van de Kamer van Koophandel Brussel zijn niet op elkaar afgestemd . De Voorzitter stelt dan ook voor om de begin-en einddatum van beide mandaten te laten samenvallen. E&Y Bedrijfsrevisoren, vertegenwoordigd door Eric Van Hoof, stelt dan ook zijn mandaat ter beschikking van de algemene vergadering, wat wordt aanvaard. De algemene vergadering benoemt nadien unaniem E&Y Bedrijfsrevisoren voor een termijn van 3 jaar. Het budget bedraagt per jaar 11.500€ excl BTW, geïndexeerd. Dit budget dekt de audit van de rekeningen van de 2 Beci entiteiten, het Verbond van Ondernemingen te Brussel en de Kamer van Koophandel Brussel. 8. Toespraak van de Voorzitter De Voorzitter behoudt toespraak voor het Brussels Meets Brussels Event dat volgt op de algemene vergadering. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 17.30 uur. Marc Decorte, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder DE ADRESSEN VIRTUAL ROOM Trapstraat 16, 1000 Brussel 02/330.09.61 Prijs: € 25 - € 30 www.brussels.virtual-room.com/nl KOEZIO Werkhuizenkaai 163, 1000 Brussel 02/319.54.53 Prijs: € 20 - € 26 www.koezio.co ZOOM BRUSSELSLIFE Spelen in augmented reality Weet je niet meteen wat te doen in je vakanties en weekends? Beleef iets buitengewoons en neem deel aan een augmented reality-activiteit in Brussel. Spreek af op deze unieke plekken, met je gezin, met vrienden of voor een teambuilding en laat je onderdompelen in de virtuele wereld. Chloé Hennicken ESCAPE PROD Stoofstraat 69, 1000 Brussel 02/511.47.65 Prijs: € 20 - € 45 www.escapeprod.com THE ESCAPE HUNT Livornostraat 13, 1060 Brussel 02/850.15.10 Prijs: € 22 - € 33 www.brussels.escapehunt.com FUTURIST GAMES Keizerslaan 16, 1000 Brussel 02/513.24.88 Prijs: € 15 - € 30 www.futuristgames.be Heb je eens zin in iets helemaal anders? In Brussel kun je op diverse plekken een augmented reality-missie ontdekken en jouw talent testen om raadsels te ontrafelen. Wie slaagt erin om uit het spel te ontsnappen? In de huid van 007 Indoor avonturenpark Koezio, in winkelcentrum Docks Bruxsel, creëerde een belevenis die niet moet onderdoen voor een videogame. Op het programma: een zinderend scenario met in de hoofdrol de mysterieuze eenzaat John K. die een trainingscentrum voor speciale agenten oprichtte. Hij doet er alles aan om jou mentaal en fysiek voor te bereiden op de extreemste situaties. Maar vergis je niet: dit spel is helemaal geen wedstrijd. Het doel bestaat erin om jullie teamgeest te versterken en sociale vaardigheden te verbeteren. Hoewel John K. anoniem en onzichtbaar blijft, houdt hij je in de gaten tijdens je bezoek en stuurt hij je codeberichten om je te helpen. Klaar om de wereld te redden? Trek je outfit aan en zet je VR-helm (virtual reality) met microfoon op om met je team te communiceren. Dan stap je in je eentje een ruimte van 5 m² binnen. Je staat in de Virtual Room en het aftellen is begonnen! 45 minuten lang ga je allerlei uitdagingen aan om de wereld te redden. Opgelet, je moet blijk geven van teamspirit en met je partners communiceren om dreigingen af te wenden tijdens je missie. Levensechte spelletjes Ontpop je tot toekomstige held met een escapeteamspel bij Espace Prod. Kies een van de twee missies om jouw logica en teamgeest te testen. Ook kinderen zullen het hier naar hun zin hebben: de activiteiten zijn toegankelijk vanaf 8 jaar. “Elementair, mijn beste Watson!” Zegt het je iets om in de huid van de beroemde detective Sherlock Holmes te kruipen? Bij Escape Hunt maak je je keuze uit drie escape rooms: 60 minuten adrenaline gegarandeerd met deze unieke belevenis! Avontuur, jezelf overwinnen, een zintuiglijke totaalervaring: deze sleutelwoorden passen perfect bij Futurist Games dat er alles aan doet om jou een onvergetelijke ervaring te laten beleven. Geef jezelf een boost en reserveer een kamer in een van deze virtual reality-centra. Je stapt er binnen in een wereld vol verrassingen en onverwachte kansen. Chloé Hennicken BECI - Brussel metropool - april 2018 67 © Shutterstock
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 20.04 | 11.05 BEZOEK AAN DE SERRES VAN LAKEN Zodra de lente in het land is, zetten de serres van Laken hun deuren open voor het grote publiek. Je kunt er de flora bewonderen terwijl je rondwandelt in een uniek architecturaal kader. Serres van Laken | € 2,50 | www.monarchie.be 22.04 AIR GAMES Hou je van een uitdaging? Dan is het Air Games-avontuur zeker iets voor jou. Volg met familie of vrienden een parcours van 5 km dat bezaaid is met opblaasbare obstakels. Park van Laken | € 30-€ 60 | www.air-games.com/nl 25.04 | 06.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL Meer dan 300 kortfilms wachten je op in deze nieuwe editie. Een ontmoeting met filmmakers, in een gezellige sfeer. Diverse locaties | € 6-€ 33 | www.bsff.be/nl ONDER DE LOEP – CULTUUR Les Nuits Botanique Adres: Les Nuits Botanique Koningsstraat 236 1210 Brussel www.botanique.be Dit jaar vieren Les Nuits Botanique hun 25e verjaardag. Dit topevent in de Belgische muziekscene verwelkomde sinds zijn oprichting zo’n 1 000 groepen en 30 000 toeschouwers. Les Nuits Botanique vormen onmiskenbaar een springplank voor jong talent. Het muziekfestival schenkt ruim aandacht aan de Franstalige Belgische muziekwereld, maar is ook een podium voor knap internationaal talent op zoek naar bekendheid buiten de eigen grenzen. Les Nuits Botanique zijn wat vroeger ingepland op vraag van de studenten. Het festival vindt plaats van 25 april tot 6 mei, dus 2 weken vroeger dan vorige jaren, zodat het niet in de blokperiode valt. De Botanique opent voor deze gelegenheid zijn twee zalen en in het park wordt een tent opgetrokken. Zo kunnen er meerdere artiesten tegelijk optreden, want voor deze editie 2018 passeren er op 12 dagen 50 concerten, 120 ar68 BECI - Brussel metropool - april 2018 tiesten en 5 eigen creaties de revue. Sommige talenten zijn al te horen op Franstalige Belgische zenders, maar dankzij dit festival krijgt u de kans om ze live te ontdekken en aan het werk te zien: Blanche, Témé Tan, Sonnjford, Ulysse, Angèle ... Echt Belgisch talent in de dop! Je hoort er ook rijzende sterren van de Franse muziekscene zoals Juliette Armanet, Fakear, Bagarre, Eddy De Pretto ... Behalve het Franstalige lied verwelkomen Les Nuits Botanique ook groepen uit Engeland, Nieuw-Zeeland en de Verenigde Staten, met onder andere US Girls, Idels en Otzeki. Hou je van nieuwe muzikale ontdekkingen, dan mag je Les Nuits Botanique niet missen. Geniet van kwaliteitsconcerten en een toffe sfeer aan bescheiden prijzen. De prijs voor een concert schommelt tussen 10 en 32 euro. Donatienne de Vleeschauwer 02.04 | 02.09 STAR WARS THE EXHIBITION Via originele objecten duik je in de geschiedenis van personages uit de Star Wars-saga. Ontdek ook jouw eigen Star Wars-identiteit. Brussels Expo | € 16-€ 65 | nl.starwarsidentites.com 09.04 | 15.04 HOPLA FESTIVAL Hét onmisbare jaarevent rond circuskunsten. Kom de talrijke familie-activiteiten ontdekken die speciaal voor kinderen georganiseerd zijn. Diverse locaties | Gratis | www.hopla.brussels/nl 27.04 | 29.04 I LOVE SCIENCES Neem deel aan de vele interactieve activiteiten en ontmoet de festivalpartners die bezoekers warm moeten maken voor wetenschap op deze allereerste editie. Tour & Taxis | Prijs niet meegedeeld | www.ilovescience.brussels AVONDACTIVITEITEN 03.04 | 15.04 BIFFF Fans van fantasy noteren alvast het BIFFF in hun agenda, een van de grootste filmfestivals in het genre. Verwacht je aan een hele waaier animatie en expo’s. Bozar | Prijs niet meegedeeld | www.bifff.net/nl 19.04 | 22.04 BALKAN TRAFIK FESTIVAL Maak kennis met een nieuwe generatie artiesten en traditionele dansen uit de Balkan. Laat je volledig meeslepen met de Balkanese dans, muziek, film en workshops. Tour & Taxis | € 20 | www.balkantrafik.com/nl 26.04 | 01.05 THE BRUSSELS TANGO FESTIVAL Hier krijg je de kunst van de tango onder de knie en laat je je meevoeren op het ritme van de muziek. Een unieke belevenis, 80 uur non-stop, op de mooiste plekken in Brussel. Diverse locaties | € 10-€ 240 | www.brusselstangofestival.com © Botanique © Shutterstock © Shutterstock © Shutterstock BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Edmunds: een jong Brussels merk “for real men only” ze om de stap naar Edmunds te wagen, naast hun gewone baan. Het koppel stond op kerstmarkten om bekendheid te verwerven en Het Brusselse merk Edmunds werd in 2014 opgericht door Camille de Meeus en Matthieu Blanpain. Vanuit haar kamer, bij haar ouders, maakte Camille af en toe vlinderdasjes voor haar vrienden. Op een dag vroeg Matthieu haar om er een op maat te maken omdat hij geen motiefje in de winkel vond dat hem aanstond. Camille en Matthieu ontdekten zo een niche in de vorm van een 100 % Belgisch strikje! Eind 2014 beslisten WIST U DIT? Nieuwe maatregelen bij pieken van luchtverontreiniging in Brussel De Brusselse regering keurde onlangs haar besluit rond luchtvervuilingspieken goed. Dit besluit voorziet in gratis openbaar vervoer in Brussel na een verontreinigingspiek van 48u en vanaf een vastgestelde drempelwaarde. Gratis met de metro, tram, bus en Villo! rijden: dit is de nieuwe noodmaatregel in geval van pieken van luchtverontreiniging over een periode van 48u. Maar dat is nog niet alles, ook beperkingen en verbodsregels doen hun intrede. Zo komen er snelheidsbeperkingen in functie van het wegtype. Waar je normaal gezien 70 en 90 km/u mag rijden, moet je je nu aan 50 km/u houden, terwijl 120 km/u omlaaggaat naar 90 km/u. Ook het gebruik van hout als verwarmingsbron wordt geband, tenzij een huishouden geen enkel ander middel heeft om zich te verwarmen. Wanneer de nuldrempel twee dagen aanhoudt, treden deze maatregelen in werking. De drempel is vastgesteld op een concentratie verontreinigende stoffen van 51 tot 70 microgram per kubieke meter lucht (µg/m³) over 24u. Aurélie Degrooff BECI - Brussel metropool - april 2018 69 oogstte algauw succes. Met het geld dat ze zo verdienden, ontwikkelden ze hun website en webshop. In 2015 beslisten ze om hun vlinderdasjes met originele motieven in grote hoeveelheden te produceren. Matthieu moest Camille helpen aan de naaimachine, maar bleek efficiënter in marketing en financiën. Sinds 2014 financieren ze dit project zelf en heel wat conceptstores in Brussel en omgeving verkopen hun producten. 2016 was een keerpunt, want de twee jonge ondernemers gaven hun job op om Edmunds te lanceren als bvba. Sindsdien zit hun project in de lift! Edmunds werkte voor het eerst samen met Nuance Infuse om originele prints te creëren voor hun vlinderdasjes. Datzelfde jaar startten Camille en Matthieu een maatservice voor huwelijken, met strikjes, dassen en bretellen. In de webshop kwamen er leren bretellen bij. Door Edmunds rijzende succes en groeiende collectie riepen Camille en Matthieu de hulp in van Belgische productieateliers die mensen helpen om terug aan werk te geraken. Sinds het begin van dit jaar ontwikkelt Edmunds een gamma boxershorts en financiert deze uitbreiding door middel van crowdfunding. Wil je deze 100 % Brusselse accessoires ontdekken? Surf dan naar www.edmunds.be/nl. Maar waar komt de naam Edmunds in feite vandaan? Edmunds is genoemd naar de papegaai van Camille: Mijnheer Edmond. Matthieu en Camille wilden een persoonlijke toets geven aan hun onderneming. Jammer genoeg was deze domeinnaam al ingenomen ... En na rijp beraad kozen ze in dezelfde trant voor Edmunds! Donatienne de Vleeschauwer © Shutterstock © Edmunds
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COMMUNITY Foto’s van het Beci nieuws Op 22 februari was de Purple Afterwork van Beci te gast in de ‘Saint-Guidon’, het restaurant in het Constant Van den Stock stadion van Anderlecht (14 punten in de Gault&Millau!). Een ideale gelegenheid en ligging om zich te ontspannen en tegelijk nieuwe professionele relaties aan te knopen. 70 BECI - Brussel metropool - april 2018 © Reporters COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Anke Group BVBA Bastion Tower Marsveldplein 5 1050 - Brussel Nace: 43120 - Bouwrijp maken van terreinen 43299 - Overige bouwinstallatie, n.e.g. - 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden - afg.: Ismail Gezginer B2B Estate - Optima Invest BVBA Louis Lepoutrelaan 97 1050 - Brussel Nace: 68100 - Handel in eigen onroerend goed 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg.: Olivier Vigneron Belea BVBA Kasterlindenstraat 26 1082 - Brussel afg.: Hubert Hilaire Cabinet Consulting Juridique Benaboud NP Louizalaan 149 1050 - Brussel Nace: 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening afg.: Anouar Benaboud Connect2Move NV Rue des quatorze verges 32 4000 - Liège Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen afg.: Mathieu Jaspard Extra Dimentions NP Diepenbeemd 3 1650 - Beersel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfs voering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Ulrike Hanig Fyteko NV Veldkapelgaarde 30 1200 - Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters 72110 - Speur- en ontwikkelingswerk op biotechnologisch gebied 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied afg.: Bénédicte O’Sullivan GoeGoe Consulting NP Rue Sainte-Barbe 122 1400 - Nivelles Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 63120 - Webportalen afg.: Clément Goemanne Golf Premium Developpement - Open Golf Club BVBA Léo Erreralaan 46 1180 - Brussel Nace: 9311002 - Beheer en exploitatie van multifunctionele centra, overwegend gebruikt voor sportbeoefening 9319901 - Promotie en organisatie van sportevenementen, als zelfstandige activiteit of voor rekening van derden afg.: Stéphane Coste Gotou Consulting BVBA Victor Gambierstr. 6 1180 - Brussel Nace: 7021001 - Verlenen van advies en praktische hulp aan de bedrijven i.v.m. public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Pascale Govers Impakt Coaching & Consulting NP Edmond Mesenslaan 71 1040 - Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Anita Sheehan-Nutz Isowatt Solutions BVBA Nieuwbrug 41 1000 - Brussel Nace: 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 43222 - Installatie van verwarming, klimaatregeling en ventilatie afg.: Benjamin Martimeau La Méthode Corbisier BVBA Chemin du Prévôt 7 1472 - Genappe Nace: 63120 - Webportalen 74300 - Vertalers en tolken 85592 - Beroepsopleiding afg.: Agnès Corbisier Lab Box NV Belvédèrestr. 29 1050 - Brussel Nace: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten 71209 - Overige technische testen en toetsen afg.: Michaël Grandfils Move2 NVBA Rue Grande Duchesse Charlotte 28 9515 - Luxembourg afg.: Jean-Luc Hannosset de Moxhe Norma Home BVBA de Meeûssquare 38-40 1000 - Brussel Nace: 46411 - Groothandel in weefsels, stoffen en fournituren 46419 - Groothandel in overig textiel 46733 - Groothandel in behang, verf en woningtextiel afg.: Burak Tiftikci Paulus fabian NP Wiertzstr. 3 1050 - Brussel afg.: Fabian Paulus Puilaetco Dewaay Private Bankers NV Hermann Debrouxlaan 46 1160 - Brussel Nace: 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen afg.: Nicolas Fortonaris Star Food Concept BVBA Grote Markt 15 1000 - Brussel Nace: 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening afg.: Quentin Vandenbulcke SWTS - Withouck Serge NP Louizalaan 523 1050 - Brussel Nace: 74300 - Vertalers en tolken afg.: Serge Withouck The Value Partnership BVBA Albert Gysbrechsstr. 6 2580 - Beersel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Jan Borré Volvo Construction Equipment NV Hunderenveldlaan 130 1082 - Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Marie-Pierre Saint Viteux W18 NP Waterloolaan 77 1000 - Brussel Nace: 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen afg.: Silvia Mayeur INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 50@work Abbott ABVV Actiris Agence pour l’Entreprise et l’Innovation Agoria Amazon Audi Brussels August Awex Banque Africaine de Développement Botanique Bozar Bright Link Brinks Brussels Airport Brussels Invest & Export Brussels Life Bruxelles Formation Cargo Lines CCIBILA Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden CheeeseBox Coaching Club (The) Cocof Cofinimmo Colruyt Comeos CSC Deloitte Legal DHL Express DHL Global Forwarding Dnata 50-51 6-11 45-46 48-49 54 12-14 12-14 ; 54 6-11 ; 20-21 ; 36-37 6-11 29 26 67-69 67-69 32-34 6-11 6-11 29 16 42-44 ; 48-49 6-11 27 61 52 32-34 48-49 6-11 36-37 6-11 30-31 6-11 6-11 6-11 6-11 EasyDay EBWO Edenred Edmunds Eiffel Investment Group Enterprise Europe Network Ernst & Young Tax Consultants Escape Hunt Espace Prod Euracen Europees Sociaal Fonds Europese Investeringsbank Expat & Co Facebook Finnova Fondation pour l’Enseignement Futurist Games Get More Google Growing Attitude Hays IBM Ice Factory Interface3 Isatio Isopix Jacques Delens Jump Koezio Koning Boudewijnstichting Kuehne + Nagel Laga Latitude Leefmilieu Brussel Lili Bulk 6-11 26 38-39 67-69 6-11 26 28 67-69 67-69 27 48-49 26 6-11 16 6-11 24-25 67-69 53 16 32-34 47 6-11 6-11 48-49 56 6-11 56 45-46 67-69 42-44 6-11 6-11 20-21 58-59 56 No Waste Nos Pilifs Osborne Clark Perfony Pour La Solidarité PwC Retis Rotor Sabca Saint-Guidon SAW-B Securex Skyfarms Spacious Agency Swissport Team Power Telenet Tour & Taxis TripAdvisor ULB Union Wallonne des Entreprises UVC Brugmann Val Laquage Village Partenaire Vinçotte Virtual Room Visuality Vito VUB WFS Yelp Look & Fin Louis De Waele Lowco 6-11 56 54 56 56 4-5 40-41 42-44 20-21 4-5 56 20-21 67-69 54 38-39 56 22 6-11 38-39 36-37 67-69 16 ; 54 20-21 24-25 30-31 6-11 54 6-11 67-69 4-5 60 20-21 6-11 16 BECI - Brussel metropool - april 2018 71
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COMMUNITY AGENDA opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. Management & RH, Personal improvement 24.04.2018 LinkedIn: Trek Talent aan met uw professioneel profiel! 07.05.2018 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie 01.06.2018 Absenteïsme : verzuimgesprekken voeren 11.06.2018 Leidinggeven op afstand 14.06.2018 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 27.04.2018 Hoe maak ik een geslaagde webinar? Efficiëntie 07.06.2018 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 24.04.2018 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 25.05.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 05.07.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt 72 BECI - Brussel metropool - april 2018 12 & 13.03.2018 Tavola Food Business meetings, Kortrijk 19.04.2018 Club export - Chili, Colombië, Péru en Centraal America 20.04.2018 Douanerechten 24.04.2018 Seminar BTW 26.04.2018 Incoterms 17.05.2018 Nieuwe douane regelgeving in Rusland, Belarus en Kazakhstan 22 & 23.05.2018 Paris Smart cities business meetings – meet the buyers Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar (2) ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be 19.06.2018 Speed Business Lunch 28.06.2018 Vintage Garden Party U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 23.04.2018 La rémunération des dirigeants d’entreprise (1) 24.04.2018 Absenteisme, burn out en langdurig zieken 17.05.2018 La prime d’innovation : récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100 % nette ! (2) 18.05.2018 Actualités Compensation & Benefits (1) 25.05.2018 Les forfaits de frais (1) 17.04.2018 Lunch Dating PhD 19.04.2018 Tribes AfterWork 19.04.2018 #SocialSellingForum Brussels 24.04.2018 Speed Business Lunch 25.04.2018 Starters Night 17.05.2018 Foot & Cartoon AfterWork 14.06.2018 Precious AfterWork 27.06.20158 Digital transformation matchmaking event in Liverpool – How can your business embrace virtual reality, augmented reality and artificial intelligence technology? ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > 4 over te nemen ondernemingen: Activiteit Filmproductie, 3D Informatie en beroepsopleidingen Bouw: ruwbouw en afwerking Communicatie, marketing vrijetijdsbesteding > 4 overnemers in 4 sectoren: Activiteit Textiel – B2B internationaal en voeding B2B R&D teams, Personal Care & Cosmetics en Food & Beverages Engineering, IT, business Hardware en software (diensten) Omzet (in M€) Max 10 M Van 2 tot 7 M >5 M Van 10 tot 30 Gebied van de activiteit Brussel en Wallonië België België Brussel Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Omzet (in M€) < 1 Van 2 tot 5 Van 1 tot 2 Van 1 tot 2 Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Van 11 tot 30 Van 11 tot 30
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2018.03 Bruxelles Métropole


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Unlike any other job Brussels Airport Company : un aéroport en pleine effervescence et un lieu de travail unique. En sa qualité d’exploitant, Brussels Airport Company est aux commandes de l’un des aéroports les plus animés d’Europe. 800 collaborateurs contribuent quotidiennement au développement durable de l’aéroport. Nous sommes une entreprise en pleine croissance, proposant des emplois très divers, des projets ambitieux, des opportunités d’évolution intéressantes et une politique de mobilité forte. Sans oublier la vue exceptionnelle. Vous êtes intéressé(e) par l’une de nos offres d’emploi ? Découvrez-les sur Internet www.brusselsairport.be/jobs et postulez en ligne ! #unlikeanyotherjob EDITO The Cham in progress (1) En septembre dernier, nous vous annoncions le projet « The nom de code pour lancer la transformation de votre chambr commerce et l’adapter aux défis du 21e siècle. Six mois plus tard, où en sommes-nous ? Une première phase du plan est bien avancée : celle qui concerne la transformation de nos bâtiments. Les habitués du 500 avenue Louise ne reconnaîtront sans doute plus nos locaux lors de leur prochaine visite ! Fin décembre, le rez-de chaussée a été en partie fermé pour permettre la rénovation complète de notre réception et d’une surface de 120 m² de bureaux : nous publions quelques photos de ces travaux en fin de magazine. À terme, cet espace devrait accueillir un « café des entrepreneur », ouvert à la fois sur le quartier – l’un des pôles les plus actifs de Bruxelles – et sur la chambre de commerce. Un lieu idéal pour se rencontrer, échanger des idées, construire des projets... À l’image de ce que nous voulons pour Beci : une organisation accessible et agile, inscrite dans la ville, accueillante aux personnes et aux idées. Un carrefour où se rejoignent l’expertise de nos membres, de nos partenaires et celle de nos équipes, au service de projets entrepreneuriaux porteurs d’avenir. Plus concrètement ? Le futur « business café » devra encore attendre quelques mois pour ouvrir ses portes. Dans l’intervalle, nous avons mis le temps et l’espace disponibles au service d’un projet qui nous tient à cœur : la mobilité bruxelloise. De fin mars à l’automne, le rez-de-chaussée du 500 avenue Louise abritera un « popup mobilité ». Un lieu d’expérience, où découvrir et tester des produits et services de mobilité innovants : stationnement intelligent, mobilité partagée, données intelligentes, vélos, véhicules électriques, drones... Des solutions présentées par nos partenaires, par des exposants ou par des invités, y compris des start-ups que nous accompagnons. Nous espérons bien sûr vous y rencontrer. Vitrine de la transition vers une mobilité urbaine durable, l’espace pop-up sera ouvert non seulement aux professionnels, mais aussi aux citadins, riverains ou visiteurs de passage, invités à la découverte et à la réflexion. De quoi, espérons-nous, promouvoir une autre idée de la mobilité en ville – et contribuer à la faire évoluer positivement. Cet « espace pop-up », ce sera aussi un exemple de ce qu’offre Beci : une « boîte à idées » et un lieu de coproduction, adossé aux services de la chambre, pour donner réalité aux projets. Un formidable levier pour les entreprises bruxelloises. Voilà pour l’aspect « matériel » de la transformation de Beci, vouée à se poursuivre. L’aspect « immatériel » n’est pas moins important, et consistera à doper notre « intelligence ». Mais ce sera l’objet d’une prochaine chronique. Marc Decorte, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 1
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SOMMAIRE News 4 6 BECI online Digest CHAMBRE DE COMMERCE & Think Tank 12 Véronique Culliford aux commandes de la « marque Schtroumpf » 14 Pour ou contre les flexi-jobs ? 15 Open source : Les XI, le tax shift et le tax cut 16 CHU Bruxelles : un impact socio-économique sous-estimé 18 Trop is te veel ! 19 Mobilité : pourquoi d’autres travaux au Ring ? International 22 RGPD : quels défis pour une PME à l’international ? 23 8 conseils pour bien négocier au Canada 24 Rencontre avec Nabil Jijakli, CEO de Credendo 26 Brexit et instabilité politique : soyez prêt ! 27 Que deviennent les accords de libre-échange ? Sales & Marketing 28 Les tendances marketing 2018, vues par Serge De Schrijver 30 Qu’est-ce qu’un bon customer care center ? 34 Industrie 4.0 : fini, la vente de produits ! 36 Magasins flexibles pour consommateurs connectés 38 Entreprises & RGPD : il est urgent de se préparer ! 40 RGPD et marketing : des règles renforcées 45 RGPD, J-100 : Beci vous forme et vous accompagne Focus : purchasing 46 Acheteur, un métier qui se spécialise 48 Achats durables : « Une approche qui fait partie de l’ADN de l’entreprise » 52 Marchés publics et politique économique bruxelloise Entreprendre 54 Starter : Glexso, experts en sécurité sur mesure 55 Réunions, formations, promotion : optez pour le webinar ! 56 Transition : de l’or dans vos vieux ordis 57 Après la faillite : chat échaudé… 58 Hackathon : trois jours pour relever 12 challenges belges Community 59 L’actualité Beci en photos 60 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 63 Demandes d’admission 63 Index 64 Agenda UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 33 – Mars 2018 Au mois d’avril : Gérer les talents Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Georges Ataya, Samson Broustra, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Xavier Dehan, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Laure François, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Mathieu Maes, Frédéric Solvel, Marie Vandenberghe, Guy Van den Noortgate, Morgan Van Cleven, Peter Van Dyck et Bertrand Van Maele. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS BECI ONLINE Social Media Une opportunité « food » à développer pour les Dom-Tom : voilà un exemple de ce que propose la nouvelle plateforme d’affaires be.conneced, créée par des chambres de commerce et des associations d’entreprises. Aux côté des entrepreneurs, Beci a réaffirmé son soutien à « une compagnie aérienne forte, ancrée à Bruxelles ». Une « journée sans voitures » à Bruxelles en pleine semaine ? Est-ce réaliste ? Beci a pris part au débat. #BECImember : Pomjaak Design, nouveau membre de Beci, met à votre disposition 20 ans d’expertise en communication et en identité visuelle. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de février Rejoignez un nouveau réseau en pleine croissance, voué au développement des affaires à l’international ! L’accès à la plateforme be.connected est gratuit pour les membres de Beci. Info : http://beconnected.tiao.world ou info-beconnected@tiao.world 8 Saviez-vous que les déchets de construction et de démolition représentent 40 % des déchets bruxellois ? Vous pensez à rénover vos bureaux ? Voici huit éléments à prendre en compte pour mieux valoriser les matériaux. Info Laurie Verheyen, conseillère économie circulaire Beci – lv@beci.be – 02 210 01 75 Le webinaire est l’un des outils web les plus populaires et efficaces pour fidéliser vos utilisateurs et convertir vos prospects. Le webinaire ne vous est pas encore familier ? Découvrez notre article en p. 55. Vous ne l’avez pas reçue ? Retrouvez nos précédentes newsletters sur www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 5
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NEWS DIGEST Preventing Burnout Test : une innovation belge Lancé sur le marché par Bright Link, une spin-off de l’Université catholique de Louvain (UCL), le Preventing Burnout Test (PBT) constitue un nouvel outil scientifique et informatisé de diagnostic de risque de burnout en entreprises. Via un modèle multifactoriel intégrant tous les paramètres menant au burnout, il permet aux entreprises de construire une politique de prévention du burnout plus efficace. Le PBT est bien plus qu’un simple test en ligne. « Il est le fruit d’une recherche amorcée dès 2012 au sein de l’université sur la prévention du burnout », explique Olivier Bomboire, administrateur-délégué de Bright Link. Le PBT couvre ainsi de nombreux paramètres incluant des thèmes novateurs, comme l’impact sur les employés de la technologie et des nouveaux moyens de communication. « Le burnout relevant rarement du seul fait de l’entreprise, le PBT mesure les risques aussi bien professionnels que personnels, permettant de travailler sur une politique de prévention holistique et innovative », précise Fabienne Vanesse, responsable global du projet stratégique de santé durable et bienêtre au travail, d’USG People. En moins de trente minutes, les employés complètent un questionnaire en ligne. Leurs réponses sont ensuite rendues anonymes, centralisées et sécurisées. Chacun reçoit alors un rapport confidentiel identifiant son niveau de fatigue chronique, les zones de confort et à moyenne ou haute vigilance. Quant à l’employeur, il obtient une cartographie de risques collectifs lui permettant d’améliorer sa politique de prévention interne. Quelques mois seulement après la création de la startup, le PBT est déjà en phase d’implémentation au sein de diverses sociétés majeures en Belgique. Info : www.preventingburnout.com XL Employer’s Night : une invitation à la rencontre et à la réflexion La Maison de l’Emploi et de la Formation d’Ixelles et ses partenaires, dont Actiris et Bruxelles Formation, mettent les entrepreneurs à l’honneur en organisant la première XL Employer’s Night, le 20 mars prochain au Musée d’Ixelles. Un afterwork inspirant consacré à la rencontre, à l’information et à la réflexion sur le monde de l’entreprenariat. « La collecte d’inputs de terrain provenant de l’interaction entre les psychothérapeutes en prévention du burnout et leurs patients a permis d’identifier, d’affiner, de modéliser et de tester l’ensemble des différentes variables qui peuvent mener au burnout » « Le PBT a pour but de mesurer pour un individu son niveau d’épuisement professionnel ainsi que les causes (professionnelles et personnelles) qui en sont responsables, au travers d’un modèle reprenant 23 indicateurs développés par l’université », ajoute Jacques Grégoire, Professeur à l’UCL et superviseur du produit. Au programme : une présentation des plans d’embauche avantageux par Actiris ; des success tables et des workshops animés par des entrepreneur(e)s inspiré(e)s et inspirant(e)s; une soirée de networking dynamique ; une ambiance survoltée avec le DJ Junior Goodfellaz (l’Or du Commun, Roméo Elvis)… Hadelin del Marmol (ancien CEO de Sony Europe) et Étienne van de Kerckove (cofondateur d’Es-sense) participeront à l’événement, où l’on annonce aussi la présence de Rudi Vervoort, de Didier Gosuin, de la bourgmestre d’Ixelles Dominique Dufourny et de l’échevin ixellois de l’Emploi et de l’Insertion sociale, Bea Diallo. Info : xlemployersnight@gmail.com 6 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 © Thinsktock NEWS DIGEST BePerform : l’atout bien-être et santé de l’entreprise Teampower, entreprise bruxelloise de formation, coaching et conseil, lance un tout nouveau département BePerform totalement dédié à la nutrition, à l’activité physique et au bien-être, les trois piliers au service de la performance des entreprises. Trouvant son inspiration dans le monde des entreprises et soutenue par un panel d’experts de la formation et de la santé, BePerform présente une offre à la fois modulable et intégrée ; une réponse pragmatique aux questions liées à la performance des entreprises à travers une meilleure conscientisation des acteurs en matière de bien-être et de santé... BePerform propose un contrat global « bien-être et performance » qui doit permettre de renforcer la culture d’entreprise et les éléments de cohésion à travers l’organisation de formations interactives, de conférences, de coaching et de teambuildings. Le programme comprend notamment la construction d’un plan de formations adapté aux réalités de l’entreprise et au quotidien professionnel ; un coaching nutritionnel, santé et bienêtre pour chefs d’entreprise et cadres supérieurs ; une offre combinée nutrition/activité physique/bien-être pour le personnel de l’entreprise ; etc. Info : www.beperform.be Audi Brussels élue « Top Employer 2018 » Audi Brussels offre un environnement de travail exceptionnel et de nombreuses opportunités de formation continue : c’est ce que le Top Employer Institute a réaffirmé cette année en soulignant le travail réalisé par Audi Brussels en matière de ressources humaines et en lui décernant à nouveau le titre de « Top Employer ». Audi Brussels fait ainsi partie des meilleurs employeurs belges pour la troisième année consécutive. « Avec un esprit orienté vers l’avenir, des formations ciblées et un environnement de travail innovant, nous nous sommes déjà forgé une excellente réputation. À présent, nous franchissons une nouvelle étape avec de nouveaux modèles de travail, comme par exemple un système de comptabilisation individualisé du temps de travail grâce auquel les membres de notre personnel peuvent encore davantage personnaliser leur carrière », déclare Erik Prieels, directeur général des ressources humaines. Depuis 2012, Audi Brussels joue également un rôle précurseur dans la formation en alternance en Belgique. L’enseignement associé crée des perspectives pour les jeunes et permet de fidéliser sur le long terme des professionnels qualifiés et compétents au sein de l’entreprise. Audi Brussels s’assure en permanence des profils de compétences et de qualifications existants tout en s’adaptant aux développements technologiques. Actuellement, Audi Brussels recherche surtout des employés pour des fonctions techniques qui assureront le succès de la nouvelle Audi e-tron. Info : www.audibrussels.com ESP A CE MEMBRE ROOSE PARTNERS ARCHITECTS, des architectes à Bruxelles… Depuis novembre 2014, les bureaux de l’agence d’architecture Roose Partners Architects sont installés rue du Filleul sur la commune de Forest. Cette nouvelle implantation contribue à insuffler une dynamique à l’agence dirigée par trois associés - Serge Roose, Gilles Duchenne et Stéphanie Roose ; douze collaborateurs viennent compléter l’équipe. Forte de plus de trente ans d’expérience, l’agence a développé de multiples projets dont les thématiques diverses sont le logement résidentiel et social, le secteur hôtelier, l’immobilier commercial ainsi que les infrastructures socio-culturelles ou sportives. Le contexte urbain et ses contraintes sont ses vecteurs de réflexion et ce quel que soit le programme proposé. Les réalisations de Roose Partners Architects couvrent tant le secteur public que le privé. L’accent est naturellement mis sur les critères de construction passive et de rénovation basse énergie. Les techniques de développement durable ainsi que les normes environnementales les plus récentes sont ainsi intégrées au design des projets. Le site qui accueille les bureaux de notre agence a d’ailleurs été primé « Bâtiment Exemplaire » par l’IBGE pour son caractère constructif durable et respect des normes d’énergie passive. ROOSE PARTNERS ARCHITECTS +32 2 514 17 43 archi@roose.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 7
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DIGEST MyMicroInvest devient Spreds Après une longue et fructueuse collaboration de plus de six ans, MyMicroInvest et le fonds Inventures ont décidé de poursuivre leur chemin séparément. NOUVEAU PARCOURS DE FORMATIONS MANAGEMENT – STRATÉGIE FINANCE - CONTRÔLE FISCALITÉ – DROIT MARKETING – COMMUNICATION RH – PEOPLE MANAGEMENT ENTREPRENARIAT – PME SECTEUR PUBLIC 02/739 37 41 martine.weynants@ichec.be www.ichecformationcontinue.be De gauche à droite : Olivier de Duve, Charles-Albert de Radzitzky et Gilles van der Meerschen. We Help People at All Levels Build Be3er Businesses Organiza9onal Development Leadership and Management Personal Development Sales Effec9veness www.mgaeurope.com Faites le test gratuit: 8 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Dans quel VUCA naviguez-­‐vous? Partageant jusqu’à présent le même CEO, la même équipe et la même structure légale, les deux activités ont pris la décision de se scinder en deux entreprises afin que chacune puisse évoluer sur sa propre voie. Cette évolution positive donnera au fonds Inventures l’occasion de développer son leadership en continuant à investir dans des start-up et scale-up à impact. La plateforme d’investissement, quant à elle, se focalisera encore plus sur la diversification au profit des investisseurs ainsi que sur son core business. Pour ce faire, MyMicroInvest a décidé de changer de nom : « Spreds ». Spreds sera mené par Charles-Albert de Radzitzky (CEO) et Gilles van der Meerschen (Chief Business Development Officer) tandis qu’Olivier de Duve sera à la tête du fonds Inventures. Depuis 2011, MyMicroInvest opère dans le secteur de la « regtech » avec une stratégie de façonnement du marché qui lui a permis de s’imposer en Europe comme l’une des plateformes d’investissement leaders tout en permettant à chaque investisseur de financer des entreprises qui lui tiennent à cœur. Les fonds d’investissement Inventures, qui n’ont cessé de croître depuis leur création, ont été mis en place pour soutenir des entreprises européennes en phase de démarrage qui répondent à au moins un des objectifs de développement durable élaborés par les Nations Unies, pour participer à la croissance de l’emploi durable et pour soutenir les entrepreneurs. Bien que séparées, les deux sociétés continueront à collaborer sur des projets communs, comme le service « Impact VC Tracer » qui permet aux membres de la plateforme de sélectionner les 10 prochaines start-up à être soutenues par le fonds. Inventures continuera à proposer au crowd ses investissements dans une sélection de start-up. Info : www.spreds.com NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Cambio, le complément idéal à votre flotte ! Votre entreprise se situe en région bruxelloise et vous vous interrogez sur la mobilité au sein de votre organisation ? Cambio est la solution et est le complément idéal à une flotte existante ! L’idée ? Faciliter la vie et la gestion des formations des entreprises (au vu du nombre de salariés à former, des spécificités des métiers, la gestion du budget…) en proposant un Learning Hub en ligne. Il s’agit de « camps » pour structurer les espaces de formation, d’un « studio » pour créer et diffuser des contenus pédagogiques ou en choisir un à la carte au sein d’un « marketplace ». Pour ne pas laisser les clients seuls face à leur transformation digitale et à l’utilisation de leur outil, l’équipe a décidé d’ajouter un service d’accompagnement stratégique et technique. Créée en décembre 2013, MySkillCamp est aujourd’hui composée de 13 personnes. Elle souhaite s’ancrer sur le territoire belge avant de se lancer à la conquête de la France, du Royaume-Uni et du Canada en 2019. Dans un premier temps, MySkillCamp va développer son offre en Flandre et dans le nord de la France. La levée de fonds de 750.000 €, dont les membres de Be Angels ont contribué à un tiers, va permettre à l’équipe de s’agrandir, en recrutant des profils seniors commercial et marketing. Cambio, c’est une voiture accessible 24h/24 et 7j/7 pour une heure ou même plusieurs jours. Grâce à la formule tarifaire « FLEX », vous ne payez que 1,16 € HTVA de l’heure et 0,18 € HTVA du kilomètre. Tout est inclus : carburant, nettoyage, entretien, assistance VAB et dépannage éventuel ! 1. Pour vous familiariser avec notre système, un de nos collaborateurs vous présente une séance d’information en vos bureaux. 2. Pour réserver nos voitures : le call center, l’app cambio et internet. 3. Pour accéder à nos véhicule : la carte nominative ou la carte pool. La carte nominative est attribuée à un employé. Par contre, la carte pool peut être partagée par max. 10 personnes. 4. Vous recevez une facture détaillée à la fin de chaque mois. Plus d’infos : business@cambio.be www.cambio.be MySkillCamp lève 750.000 € pour se développer Lors de ses études, Kevin Tillier, CEO de MySkillCamp, a beaucoup côtoyé l’univers de la formation en ligne. Pas vraiment convaincu par les moyens proposés, il développe sa propre plateforme de formation, Clic2speak, proposée aux écoles et aux enseignants Malheureusement, cette solution innovante ne rencontre pas le succès espéré. Kevin Tillier décide alors de réorienter son offre vers le secteur BtoB : l’aventure MySkillCamp est née. En plus de l’argent récolté, l’équipe a bénéficié d’un accompagnement de qualité. Kevin Tillier déclare à ce sujet : « Be Angels a joué un rôle majeur dans notre levée de fonds avec des investisseurs de grande qualité qui ont chacun apporter leur contribution. C’est du vrai Smart Money ! ». Info : https://myskillcamp.com La moitié des travailleurs favorables à un budget mobilité Les employeurs et les travailleurs ne sont pas vraiment informés des conditions de l’allocation de mobilité, dont le projet de loi a été introduit en janvier à la Chambre, ni du budget mobilité qui va encore un peu plus loin. Le budget mobilité semble toutefois emporter plus d’adhésion que l’allocation de mobilité : un peu plus de la moitié (51,8 %) des travailleurs interrogés s’y intéressent. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par iVox pour le compte du fournisseur de services RH SD Worx et vacature.com auprès de 2.000 travailleurs et 500 employeurs en Belgique. Pour réduire le nombre de voitures de société et traiter le problème des embouteillages, le gouvernement fédéral a créé l’allocation de mobilité (dite « cash-forcar »), qui permet aux travailleurs d’échanger leur voiture de société contre un montant additionnel en espèces, qui bénéficie d’un traitement social et fiscal favorable. Le budget mobilité franchit une étape supplémentaire : l’employeur met un budget à la disposition des collaboBECI - Bruxelles métropole - mars 2018 9
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NEWS DIGEST rateurs pour financer leur transport vers le lieu de travail. Les travailleurs ont ainsi la liberté de choix et les moyens financiers nécessaires pour décider du ou des moyen(s) de transport qu’ils utilisent pour se rendre au travail. Il n’existe pas encore de législation relative au budget mobilité ; les entreprises peuvent toutefois déjà l’appliquer via un « plan cafétéria », dans le cadre duquel le collaborateur peut choisir de consacrer un budget déterminé à tout un éventail de solutions de mobilité. Selon l’enquête, parmi les collaborateurs disposant d’une voiture de société, 26,7 % sont intéressés par un budget mobilité et 16 % par une allocation de mobilité. Parmi les navetteurs sans voiture de société, 18 % affirment qu’ils viendraient au travail autrement s’ils recevaient un budget mobilité. Un tiers d’entre eux opterait pour une combinaison entre la voiture, les transports publics et/ou le vélo. Les employeurs aussi adhèrent au budget mobilité. Deux employeurs sur cinq (42,8 %) s’intéressent à cette mesure, et plus de la moitié d’entre eux (52,1 %) envisagent de l’introduire dans un futur proche ou l’ont déjà fait. Ils sont moins enthousiastes quant à l’allocation de mobilité : 43 % d’entre eux déclarent qu’ils n’en feront pas usage, invoquant un manque d’intérêt des collaborateurs (51 %), un impact probablement négligeable sur les embouteillages (28 %), et trop de travail administratif (13 %). Seules 14 % des entreprises ont déjà décidé d’octroyer l’allocation de mobilité. Info : www.sdworx.com ESP A CE MEMBRE Madizy Management, le spécialiste de la gestion de projet ! Vous avez besoin d’être accompagné pour la définition et/ ou la mise en place de votre nouvelle stratégie, d’un nouveau projet ou d’une nouvelle organisation ? Vous souhaitez obtenir des outils et techniques pour structurer votre plan d’action ? Pour mener ces nouveaux défis efficacement, Madizy Management, cabinet de conseil en stratégie et management de projet, est l’interlocuteur qu’il vous faut ! Madizy vous apportera son expertise sur le développement business, la coordination de projet business, IT, digital et sur le coaching de vos salariés. Lunettes sur mesure Bespoke eyewear Brillen op maat N’attendez plus et contactez-nous via info@madizymanagement.com ou au +32 (0) 2 430 25 12 ! Madizy Management a été fondé par Ludivine Gustave Dit Duflo. Ludivine est une passionnée de gestion de projet, experte certifiée et engagée. Elle et son équipe accompagnent les firmes aussi bien que les sociétés à taille humaine ou les entrepreneurs. N’attendez plus et venez définir une trajectoire claire vers le succès de votre projet. www.madizymanagement.com Meeting & measurement Frame choice Fabrication Ernest Allard 14 - SABLON - 1000 Bruxelles info@lunetierludovic.be - 0032 2 540 21 01 www.lunetierludovic.be Fitting VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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VÉRONIQUE CULLIFORD, FILLE DE PEYO Le succès des Schtroumpfs, c’est aussi celui de leur Schtroumpfette Icônes de la BD belge et bruxelloise, les Schtroumpfs sont connus dans le monde entier. À l’aube de leurs 60 ans, ils peuvent dire merci à Véronique, la fille de leur créateur Pierre Culliford, dit Peyo. Depuis plus de 30 ans, elle veille à la bonne utilisation commerciale des petits lutins bleus. Une exploitation dont les revenus se chiffrent en millions d’euros. Victor Lepoutre N ée la même année que les Schtroumpfs, apparus dans le Journal de Spirou en 1958, Véronique Culliford a grandi avec les petits lutins bleus. La légende veut même que ce soit elle qui ait inspiré son père et Yvan Delporte, scénariste de l’époque, dans le dessin et la scénarisation de la Schtroumpfette. Mais si on parle de Peyo comme le papa des Schtroumpfs, elle affirme avoir pris soin d’eux comme si c’étaient ses propres enfants – et c’est pour elle la clé du succès. Destination Hollywood ! Véronique vient pour la première fois en aide à son père dans la gestion de droits commerciaux des Schtroumpfs en 1979. À l’époque, Peyo vient d’autoriser les studios Hanna-Barbera d’Hollywood, célèbres pour l’adaptation des Pierrafeu à la TV, à faire de même avec les Schtroum pfs. 256 dessins animés sont alors produits pour la chaîne NBC. Les « smurfs », comme on les connaît outre-Atlantique, deviennent des vedettes en quelques mois. Puis, dans les années 1980, ces épisodes se diffusent dans le monde entier. C’est le départ d’une réelle « Schtroumpf-mania» ! Pour gérer l’image des Schtroumpfs, Véronique et Peyo créent International Merchandising Promotion and Services en 1984. Une entreprise qu’elle a petit à petit appris à gérer toute seule. « Mon père était de plus en plus pris par les dessins animés et faisait des allers-retours aux États-Unis, et moi je tenais un peu la boutique », explique Véronique. « Nous avons appris ce métier en même temps, mon père et moi, tout en le gérant comme on pouvait. Le ‘licensing’ était un nouveau métier à l’époque ; à part Walt Disney, il n’y avait pas grand monde qui faisait une exploitation d’un personnage de bande dessi12 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 née de manière aussi forte. Mon père avait donc déjà à ce moment-là un studio de dessin, mais il n’avait plus vraiment de temps pour la bande dessinée tout en s’occupant du merchandising à fond. » Pour lui permettre Je pense qu’on a un capital de sympathie vis-à-vis du public, qui est indéniable aujourd’hui, et une fidélisation des parents car il n’y a pas de violence. Les Schtroumpfs ne sont que joie et bonne humeur dans nos histoires Véronique Culliford de reprendre ses activités de dessinateur, Véronique s’entoure d’une équipe. Avec seulement 4 employés au début, IMPS prend rapidement de l’ampleur jusqu’à compter 40 collaborateurs aujourd’hui, avec des agents dans pas moins de 110 pays. Du petit au grand écran Peu à peu, le succès des Schtroumpfs s’étend au-delà des bandes dessinées et de la télévision. Ils font leur apparition sur des objets commerciaux – les compils CD Schtroumpf Party ont également un grand succès dans les années 1990. La popularité des SchtroumD.R. THINK TANK pfs ne cesse de grandir jusqu’à l’apothéose : la sortie d’un premier long métrage adapté en 2011 par Columbia Pictures. Classé premier au box-office américain le jour de sa sortie, le film récolte près de 552 millions de dollars de recettes mondiales. En 2013, les salles de cinéma projettent « Les Schtroumpfs 2 », et là encore les spectateurs sont au rendez-vous. Le film totalise plus 347 millions de dollars d’entrées dans le monde. La projection d’un troisième opus cinématographique, « Les Schtroumpfs et le Village perdu » génère 197 millions de dollars de recettes. « Je ne peux pas dire si le cinéma est le support qui a le plus de succès, mais c’est le phénomène qui fait que le Schtroumpf recouvre la planète. Le film est diffusé dans le monde entier en trois semaines et les campagnes de marketing sont énormes. Quand la campagne est bien faite, ça donne envie aux gens d’aller voir le film et ils en parlent énormément. Mais les livres restent notre vecteur principal, car ce sont nos racines. C’est de là que le Schtroumpf est né par un beau jour d’automne en 1958. Les dessins animés sont un élément qui garde la marque présente partout, à tout moment. » Un marketing contrôlé Les films, en particulier, rapportent gros à IMPS. En année de sortie, les revenus de l’entreprise passent quasiment du simple au double, soit de 10 à 18 millions d’euros. En ce compris les royalties des longs métrages, bien sûr, mais aussi les multiples contrats commerciaux. À la sortie des « Schtroumpfs 2 » par exemple, les petits personnages bleus ont fait leur apparition dans les paquets de bonbons Haribo, sur les vêtements de Zara et H&M… On en trouvait partout ! Chaque jour, l’équipe d’IMPS reçoit près de 200 demandes d’approbation commerciale analysées en profondeur : Qui est la société demandeuse ? Est-elle solvable ? Quel est le projet ? Sur quels territoires ? Tout est épluché : « Il y a des domaines qu’on ne touche pas car ils ne nous concernent pas : tout ce qui est politique, religieux, tout ce qui est en rapport avec l’alcool, le sexe, la drogue. Bref, tout ce qui ne concerne pas directement l’enfance et le positif, on refuse catégoriquement. On ne va pas faire de préservatifs avec des Schtroumpfs par exemple, mais par contre on pourrait s’investir dans une campagne de prévention du sida, bien que l’occasion ne se soit pas encore présentée », explique Véronique. D’autant que chaque dessin des Schtroumpfs se doit de sortir des studios officiels de Genval, et bien évidemment, la mention de copyright apposée sur toute reproduction. 2018, une année complètement Schtroumpf ! Au-delà des films, les Schtroumpfs ont également fait leur apparition dans les parcs d’attractions. On retrouve leur univers à la Comic Station à Anvers, mais aussi dans un parc de Dubaï, un autre de Malaisie, et ils arriveront bientôt dans un nouveau parc à Moscou. Et pour leurs 60 ans, les Schtroumpfs nous feront vivre une toute nouvelle expérience immersive sur 1.500 m², qui prendra son départ au Heysel le 9 juin prochain et y restera jusqu’en janvier 2019 avant de faire le tour du monde. « Grâce à de nouvelles technologies crées par des entreprises belges, chaque individu se retrouvera à la taille d’un Schtroumpf (1m20), dans un village des petits êtres bleus, pendant une heure environ. » explique Philippe Glorieux, responsable Marketing et Communication chez IMPS. Avant cela, les fans peuvent déjà découvrir le 36e album, « Les Schtroumpfs et le Dragon du Lac », sorti début mars et toujours co-signé par Thierry Culliford, le frère de Véronique, au scénario depuis la disparition de leur père. On retrouvera aussi les Schtroumpfs dans le centre-ville de Bruxelles, où ils seront le sujet d’une fresque sous les arches de l’hôtel Hilton, à quelques mètres de la Gare Centrale. « On va également inaugurer des pavés Schtroumpf, pour aller de la fresque jusqu’à une nouvelle statue Schtroumpf qui se trouvera place d’Espagne », révèle Philippe Glorieux. « Les Schtroumpfs seront aussi la mascotte des 20 km de Bruxelles. Et la Belgique a décrété l’année 2018 comme l’année Schtroumpf, comme on a eu l’année Magritte en 2017. On est aussi la mascotte des 17 objectifs de développement durable signés par l’ONU, et cela jusque 2030. On reste vraiment dans notre vision planétaire. » Encore un bel avenir Les Schtroumpfs n’ont donc jamais été aussi populaires qu’aujourd’hui. « Je pense qu’on a un capital de sympathie vis-à-vis du public qui est indéniable aujourd’hui, et une fidélisation des parents car il n’y a pas de violence. Les Schtroumpfs ne sont que joie et bonne humeur dans nos histoires », reprend Véronique Culliford. La fille de Peyo réfléchit à la suite. Une nouvelle série de dessins animés est déjà en préparation et il n’est pas impossible que de nouveaux longs métrages soient réalisés. Une chose est sûre, c’est que les équipes sont on ne peut plus motivées. « Nous laissons le temps à nos personnages de progresser et de perdurer. Grâce à cela, le Schtroumpf est devenu un incontournable. Notre aventure ne va faire que s’accentuer ; on verra quelles nouvelles technologies on nous donnera dans le futur, car les Schtroumpfs aiment bien s’adapter aux nouveautés. » À 60 ans donc, les Schtroumpfs ne sont pas prêt de prendre leur retraite. ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 13
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THINK TANK POUR OU CONTRE Les flexi-jobs Les flexi-jobs, entrés dans l’horeca en 2015, s’étendent depuis ce 1er janvier au commerce et aux pensionnés. Selon un sondage du SNI, plus de la moitié des commerçants à Bruxelles et en Wallonie, et plus des trois quarts en Flandre, veulent engager des flexi-jobistes. Les syndicats des travailleurs s’opposent en front commun à l’expansion de ce nouveau statut précaire. Ophélie Delarouzée Christine Mattheeuws, présidente du SNI (Syndicat neutre pour indépendants) L’introduction des flexi-jobs dans l’horeca était une compensation pour la « blackbox ». C’est intéressant pour l’employeur car il paie des cotisations réduites à 25 % et c’est de l’argent qui rentre dans les caisses de la sécurité sociale. En septembre 2017, il y avait 28.000 flexijobs dans 7.300 établissements horeca. Fin 2017, on a vu que les traiteurs, les bouchers ou les boulangers avaient vraiment de grandes difficultés à trouver des gens pour prester des heures occasionnelles. Ceux qui le font ont préféré faire ces heures en plus dans l’horeca plutôt que dans les commerces, car c’est financièrement plus intéressant avec les flexi-jobs. C’est aussi pour cela que la mesure est aujourd’hui étendue aux commerces. Les établissements horeca et les petits commerces sont dans le top 5 des faillites. Les flexi-jobs vont leur permettre de dégager de l’espace au niveau financier. Il n’y a pas de concurrence à l’emploi, car un flexi-jobiste doit déjà travailler à 4/5e ailleurs et il y a du travail dans ces secteurs ! Dans l’horeca et le commerce, on sait qu’il est difficile de trouver du personnel fixe. C’est aussi vrai pour les travailleurs temporaires qui viennent aider quelques heures pendant les pics, notamment parce qu’il faut travailler en soirée ou les week-ends. Le patron va d’abord solliciter ses employés, mais il n’est pas toujours évident de leur demander de faire un week-end de plus. Quant aux étudiants, ils ne travaillent pas pendant les périodes d’examens et l’intérim coûte cher. Avant, beaucoup des salariés qui pouvaient se montrer intéressés par des heures en dehors de leur travail habituel étaient découragés par les cotisations sociales et les impôts à payer. Aujourd’hui, si des salariés veulent faire un surplus dans l’horeca ou le commerce, c’est plus attractif car ils n’ont pas à payer de cotisations sociales ou d’impôt sur ces heures. On reçoit d’ailleurs des demandes dans d’autres secteurs, surtout dans la construction où il y a un dumping social important, mais aussi dans le jardinage. 14 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Delphine Latawiec, secrétaire nationale du secteur Commerce CNE L’idée de départ était de blanchir des emplois au noir dans l’horeca, bien qu’il y avait déjà de la flexibilité avec des contrats d’aide. L’extension au commerce est dangereuse. La fédération patronale de la grande distribution nous a assuré que cela ne répondait pas à ses besoins en flexibilité, mais on sera vigilants. La grande distribution a un panel de contrats précaires qui sont en concurrence. Les temps partiels, majoritaires, demandent des heures pour compléter leurs salaires mais elles vont aux étudiants et, demain, potentiellement aussi aux flexi-jobs. Dans le commerce de détail, le monde de la franchise connaît des réalités proches de celles de la grande distribution, avec des gens qui ont plusieurs magasins, mais où il y a peu de suivi syndical étant donné la petite taille des structures. Pour le fleuriste ou le boucher, il y a des contrats d’aide, étudiants ou autres, le week-end. Ils défendent les flexi-jobs car peu est fait pour eux, mais ce n’est pas en créant des statuts de misère pour leurs travailleurs qu’on sauvera ces petits indépendants. Le flexi-job est exempt de sécurité sociale, donc crée un trou, et il risque de s’étendre au-delà du commerce. On détricote le système de solidarité et la précarisation de l’emploi s’accélère au nom de la course à la croissance, profitant du fait qu’il n’y a plus assez d’emploi pour tout le monde. L’intérim était une étape, et aujourd’hui les entreprises trouvent cela cher. On crée, comme partout en Europe, des jobs avec des statuts de plus en plus proches des débuts de la lutte syndicale, et cela détruit le salariat. Les jeunes passent d’un CDD à un intérim, à un temps partiel, sur lesquels ils ajouteront dorénavant un flexi-job. En parallèle de l’abaissement des pensions, on réinjecte les pensionnés sur le marché du travail via les flexi-jobs. Ce n’est pas pour ceux qui continuent à travailler dans de hautes fonctions, mais pour ceux qui ont des pensions de misère et qui iront servir au McDonald’s, comme aux États-Unis. © Ghelamco THINK TANK OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO de Daoust Les XI, le tax shift et le tax cut Suite à ma participation à l’« Appel des XI » organisé par le journal L’Echo, on m’a souvent demandé quelle est la thématique qui me tenait le plus à cœur dans le cadre de cette opération. Sans aucun doute : le coût du travail. Je m’explique. On parle souvent des freins à l’entrepreneuriat, parmi lesquels on cite notamment le manque d’esprit d’entreprendre, de financement et de main d’œuvre qualifiée ; la taxation excessive et la administrative. À mes yeux, un élément au cœur de presque tous ces problèmes est le coût du travail, qui est beaucoup trop élevé en Belgique. Je ne parle pas du niveau des salaires, qui me semble relativement logique au vu du niveau de vie et de développement de notre pays. Je parle surtout de la taxation du travail. Elle est chez nous la plus forte d’Europe derrière seulement la France. On a trop souvent tendance à parler uniquement des charges patronales. Le tax shift est censé apporter un début de solution à cette composante précise – à part que, pour rappel, il s’agit d’un tax shift, et non pas d’un tax cut. Son impact est donc relativement limité, et il est par ailleurs couplé à la régionalisation – et réforme complète – des aides à l’emploi. Celle-ci a un impact négatif dans de nombreuses entreprises, où elle réduit à néant l’impact positif du tax shift. lourdeur L’autre « effet pervers » du tax shift, c’est qu’il polarise la concertation sociale, car comme il ne s’applique qu’aux charges patronales, il est perçu par les syndicats comme un « cadeau aux patrons ». Or, une fois passé l’effet d’annonce, le tax shift ne produit pas un incitant massif à l’engagement de travailleurs, ni pour les startups, ni pour les entreprises établies… ni pour les entreprises internationales qui envisagent de s’implanter en Belgique (ces dernières sont en effet conseillées par des cabinets spécialisés, qui ne manqueront pas de leur communiquer l’analyse faite plus haut). L’autre composante majeure du coût du travail, et dont on parle rarement vu ses implications complexes, c’est la partie « travailleur » de la taxation du travail. Elle aussi est beaucoup trop élevée. Le problème, c’est qu’en la diminuant significativement, on touche aux tabous tels que le financement de la sécurité sociale, soins de santé, chômage, pensions, etc. Arrivent donc inévitablement des questions nerveuses du style : « et qui va financer les pensions ? ». Faux débat. S’il faut prendre X millions d’euros de financement fédéral ou régional et les transférer dans la case « pensions » ou « soins de santé », c’est de la plomberie, de la comptabilité gouvernementale. En quoi est-ce réellement impossible dans l’absolu ? La lasagne institutionnelle belge ne facilite évidemment pas ce genre d’opérations, mais c’est un autre débat. Dans l’Appel des XI, nous allons jusqu’à proposer une mesure disruptive : supprimer totalement la taxation du travail pour les start-up technologiques (1 € coût entreprise tout inclus = 1 € net pour le travailleur, donc zéro taxes des deux côtés). Ceci pourrait provoquer dans notre pays un boom technologique sans précédent, et peut-être même la fameuse « Silicon Valley » belge dont tout le monde rêve depuis longtemps. Mais dans le cadre du présent article, inutile d’aller jusque-là. Si on diminuait de manière significative la taxation du travail (dans son ensemble), cela apporterait selon moi une réponse à la plupart des freins à l’entrepreneuriat cités plus haut : le manque d’esprit d’entreprendre (en rendant beaucoup moins risqué d’engager du personnel), de financement (en diminuant les coûts de fonctionnement) et de main d’œuvre qualifiée (en fluidifiant le marché du travail et en provoquant une immigration de cerveaux) ; ainsi que la taxation excessive (CQFD). Pour qu’une telle politique ait du succès, il faudrait évidemment que ce tax cut (et non pas shift) soit vraiment significatif et durable. Il aura alors un réel impact sur les décisions des entreprises, petites et grandes, belges et étrangères. Qu’on adhère ou pas aux idées de l’Appel des XI, le but premier de cette opération est de secouer le cocotier, de proposer des approches disruptives et originales aux acteurs politiques et économiques du pays, de les inciter à envisager les problématiques classiques sous un angle nouveau. C’est avant tout un grand exercice de brainstorming « out of the box » qui, espérons-le, fera des émules. BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 15
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URBANISME CHU Bruxelles : un impact socio-économique sous-estimé Le CHU Bruxelles publie au mois de mars, en collaboration avec Beci, une étude sur son impact économique et sociétal (basée sur les chiffres 2016). Si les hôpitaux sont notoirement connus par leur mission première de soins aux personnes, leur rôle dans l’économie est peu mis en lumière. Le CHU Bruxelles se révèle pourtant un acteur majeur de la Région et ce regard posé sur les retombées en termes d’emplois, d’investissements et de marchés pour les fournisseurs, ouvre des perspectives nouvelles. Ophélie Delarouzée L a structure du Centre Hospitalier Universitaire de Bruxelles (CHU de Bruxelles) a été créée en 2015 pour coordonner l’offre de soins des CHU Brugmann et Saint-Pierre, ainsi que de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola et de l’Institut Jules Bordet. À eux quatre, ils représentent 21 % des lits (1.781 lits agréés) des 22 institutions hospitalières de la Région. Le CHU Bruxelles occupe plus de 370.000 m² sur sept implantations totalisant 26 hectares, du centre au nord de Bruxelles. « On mesure mal jusqu’ici la présence des hôpitaux dans la ville », remarque Lise Nakhlé, conseillère Urbanisme/Immobilier chez Beci, qui a collaboré à l’étude. « Environ 1,6 % de la population active de Jette est employée au CHU Brugmann. Cela signifie que la présence d’un hôpital sur le territoire d’une commune est un facteur d’emplois stables et donc un facteur de fixation des classes moyennes ». Un employeur majeur de la Région Avec plus de 8.000 personnes, dont 5.550 équivalents temps plein (ETP) et environ 1.200 indépendants, le CHU Bruxelles est le premier employeur hospitalier de Bruxelles et se classe dans le top 10 de la Région, tous secteurs confondus. Les frais de personnel s’élèvent à près de 490 millions d’euros, soit 59 % des charges du CHU. Etant donné que 55 % des salariés sont domiciliés à Bruxelles, les retombées sur le territoire de la Région sont estimées à près de 269 millions d’euros, via l’impôt, l’épargne et la consommation des ménages. Ce bilan plus que positif pourrait être encore largement amplifié, à entendre les besoins en personnel soignant 16 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Les nouveaux bâtiments de l’Institut Jules Bordet sont en train de sortir de terre à Anderlecht. des hôpitaux. Avec le vieillissement de la population, ce défi deviendra de plus en plus criant. L’allongement des études d’infirmier de 3 à 4 ans, en cette rentrée académique, va pour l’heure à contre-sens. Le manque de personnel se reporte sur la charge de travail de ceux en poste et les horaires difficiles de ce métier, encore hautement féminisé, ne s’accompagnent pas de salaires très attractifs. Face à cette situation qui dépasse ses prérogatives, le CHU Bruxelles a financé en 2016 près de 770. 000 heures de formation à 4.680 de ses employés, pour un montant avoisinant les 16 millions d’euros (en ce compris les heures de formation et les salaires versés aux médecins candidats spécialistes en formation). À côté du corps médical, des cadres scientifiques et du personnel soignant, 34 % de ses salariés n’ont pas fait d’études supérieures. Avec une politique de formation accessible à tous niveaux de qualification, le CHU marque son impact sociétal et participe au développement de la Région. © Brunet-Saunier THINK TANK Plusieurs dizaines d’ASBL et de sociétés (des commerces, les Cuisines bruxelloises, la Haute Ecole Francisco Ferrer...) sont également implantées sur les sites du CHU Bruxelles. Ces 284 ETP représentent près de 10 millions de retombées économiques pour la Région. Un rayonnement économique exponentiel Aux 279 millions de retombées économiques en Région bruxelloise, liés aux emplois sur les sites du CHU Bruxelles, s’ajoutent 26 millions provenant des 73 millions d’investissements de l’hôpital, 124 millions dus aux 254 millions d’achats courants. Selon l’étude, ces dépenses généreraient près de 600 millions de retombées indirectes (ou impact induit) pour la Région bruxelloise : les activités du CHU Bruxelles engendrent indirectement des emplois et revenus, notamment auprès de ses fournisseurs, qui deviennent eux-mêmes générateurs d’autres emplois et revenus, produisant en cascade un effet multiplicateur dans le temps, à la manière d’une spirale vertueuse. Sur base de ce même raisonnement, le CHU Bruxelles génère indirectement 2.070 emplois dans la chaîne de ses fournisseurs en Région bruxelloise. Si l’hôpital n’a pas pour vocation d’être rentable, il génère une économie qui pourrait être plus largement exploitée, selon Lise Nakhlé : « Le secteur hospitalier est très complexe, autant au niveau de sa structure d’emploi (médecins, infirmiers...) que de l’organisation de ses activités internes (services de radiologie, de pharmacie, stérilisation...). Les métiers sont très divers et souvent mal connus, avec pour conséquence une mauvaise identification des besoins. Pour les hôpitaux, on pense facilement au secteur pharmaceutique, mais on pense moins à la gestion des déchets, aux livraisons, à la gestion quotidienne en flux tendu, ou à la chaîne des fournisseurs. Le ministre de l’Économie Didier Gosuin a lancé une réflexion sur l’élaboration d’un plan industriel pour la Région de Bruxelles. On est en train de se questionner sur les types d’activités manufacturières ou productives qui sont pertinentes et nécessaires en ville. Regarder du côté des hôpitaux, c’est peut-être pouvoir identifier des produits couramment employés, comme le matériel de perfusion, qui sont actuellement fabriqués à l’étranger et acheminés par camions. C’est un secteur de production intéressant parce que le client final n’est pas délocalisable. C’est un exemple, mais on pourrait en citer beaucoup d’autres comme la production liée à l’imagerie médicale, à la lingerie industrielle ou au recyclage des déchets ». Les patients au cœur de l’avenir des hôpitaux Le CHU Bruxelles a un fort ancrage local avec 77 % de ses patients, soit plus de 350.000, qui sont domiciliés en Région bruxelloise. En marge des soins, de la recherche et de l’enseignement, il remplit des missions d’intérêt économique général qui nécessite une organisation particulière. Elles ont été évaluées sous la forme des charges spécifiques (interprétariat, abandon de créances des patients indigents, travailleurs sociaux, délais de paiement avec les CPAS...). L’impact économique de ces missions d’intérêt général a été estimé en 2016 à près de 31 millions d’euros. Après la régionalisation toujours en œuvre des soins de santé dans le cadre de la 6e réforme de l’État, les mesures L’hôpital Brugmann héberge la plus grande maternité bruxelloise. d’ampleur de la ministre de la Santé publique Maggie De Block vont redessiner le paysage hospitalier, en privilégiant une mise en réseau. Elles visent une meilleure qualité des soins au bénéfice des patients et à redresser les finances des hôpitaux, notamment des 3 sur 10 qui affichent un déficit. Cette réforme a le mérite d’inciter les multiples institutions à collaborer plus largement et à limiter le jeu de la concurrence entre elles. Mais il ne sera plus question de faire de tout, partout. La logique de spécialisation s’oppose dès lors à la logique de proximité qui prévalait pour garantir un accès aux soins de santé aisé pour tous. Pour l’heure, le choix des spécialisations est crucial et les 22 hôpitaux de Bruxelles cherchent à se positionner pour pérenniser leur avenir. Au sein du CHU Bruxelles, l’hôpital Brugmann héberge la plus grande maternité bruxelloise avec plus de 3.300 accouchements par an. Il est notamment spécialisé dans le suivi des grossesses à hauts risques et la médecine fœtale. À lui seul, il génère plus de 2.000 ETP et un impact de près de 400 millions d’euros en Région bruxelloise. L’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola est l’unique hôpital universitaire belge entièrement réservé à la médecine des enfants. Il est relié à la maternité de Brugmann par une passerelle pour favoriser le maintien de la relation mère-enfant. Le CHU Saint-Pierre dispose également d’une maternité importante au centre de Bruxelles (plus de 3.200 accouchements par an). En médecine infectieuse, il constitue par ailleurs un centre de référence (inter)national pour la recherche sur la tuberculose et le VIH. L’Institut Jules Bordet est quant à lui entièrement consacré aux maladies cancéreuses, avec des stratégies diagnostiques et thérapeutiques à la pointe du progrès, des activités de recherche menées en coopération avec des réseaux internationaux et un enseignement universitaire de haut niveau en cancérologie. À l’heure de l’économicité recherchée pour les soins de santé, cette étude valorise l’impact économique et sociétal des hôpitaux, jusqu’alors trop peu considéré. Elle permet ainsi d’identifier une série d’enjeux fondamentaux pour la Région, ses habitants et ses entreprises. ● Pour en savoir plus L’étude complète peut être consultée sur impact-chubxl.be. Contact : Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme Beci - lna@beci.be, +32 478 998 957 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 17 © Reporters
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Retards et défauts de paiement : des pouvoirs publics peu exemplaires ! Comment le politique peut-il aider les entreprises à croître, à engager et à se développer ? On a envie de dire : pour commencer, en réduisant les délais de paiement des pouvoirs publics envers les fournisseurs, délais anormalement longs. Cela éviterait à beaucoup de sérieux problèmes de trésorerie. D’autant plus que ces mêmes pouvoirs publics, parfois, pénalisent très sévèrement les légers retards des autres tout en s’autorisant, dans leurs relations avec les fournisseurs, des retards franchement scandaleux. Et que penser alors des défauts de paiement, concernant des contrats majeurs, qui conduisent à des faillites pures et simples ? Ces cas n’ont rien de théorique. Des entreprises solides, expérimentées, avec un bon carnet de commandes, doivent parfois mettre la clé sous le paillasson en raison d’un comportement indélicat, d’une mauvaise gestion publique, et même de manœuvres de la part d’un client public. Exagération ? Absolument pas. Moralité : il faut extrêmement bien baliser les clauses du contrat, bien prévoir le timing et les modalités de paiement, garder des réserves financières en suffisance, diversifier son portefeuille de clients en évitant d’être trop dépendant de l’une ou l’autre grosse commande. B. Russel Vous aussi, vous voulez témoigner d’une situation aberrante ou d’une décision injuste dans votre parcours d’entrepreneur ? Contactez-nous via er@beci.be ou appelez la rédaction au 02 643 78 44. Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 18 Trop is te veel D.R. Pourquoi d’autres travaux au Ring ? MOBILITÉ Le Ring de Bruxelles (R0) a été aménagé à partir des années 50. À part des travaux d’entretien à intervalles réguliers et l’ajout de plusieurs entrées et sorties, l’infrastructure de base n’a pas été rénovée depuis lors. L’ intensité du trafic n’a jamais cessé d’augmenter. Les entrées et sorties d’autoroute se sont muées en mixers de flux routiers. Le Ring combine un trafic de transit et de nombreux déplacements « de destination », ce qui induit des embouteillages structurels et des situations à risque. De nombreux conducteurs tentent d’y échapper en cherchant des parcours alternatifs via les villes et villages qui jalonnent le Ring. Ces zones résidentielles souffrent depuis de longues années de ces flux parasites. À tel point qu’aujourd’hui, même les bus sont coincés dans les bouchons. Le Ring est devenu une barrière entre la capitale et son hinterland. Les cyclistes et piétons sont peu nombreux à risquer la traversée du Ring via un pont ou un tunnel. Les zones vertes qui jalonnent l’autoroute sont à présent morcelées ou brutalement interrompues par des bretelles. L’accessibilité des entreprises pose également question. La Région bruxelloise poursuit sa croissance, avec de nombreux nouveaux développements à la clé. La fluidité du trafic et une meilleure accessibilité en transports en commun, en voiture ou à vélo sont essentielles aux entrepreneurs. Il est temps de se bouger La Werkvennootschap flamande et son projet « Werken aan de Ring » veulent créer un meilleur environnement de vie et de travail dans les communes qui jalonnent le Ring Nord. La formule ? Une mobilité qui combine le vélo, les transports en commun et la voiture. Le but est d’obtenir un Ring qui relie plutôt qu’il ne divise. Voici comment : ► Des investissements dans les infrastructures cyclistes De nouvelles voies cyclables rapides stimulent les déplacements à vélo. Une combinaison d’éclairage adapté, de pistes larges, de virages amples et d’absence d’obstacles font du vélo une alternative de mobilité à la fois sûre et rapide. L’aménagement de ces voies cyclables rapides, de Objectif : scinder le trafic de transit et le trafic local. préférence au milieu de la verdure ou le long de l’eau, en respectant l’environnement, ne fait que contribuer au plaisir d’enfourcher le vélo. Les chaînons manquants de l’infrastructure cycliste actuelle sont en voie d’élimination. Une nouvelle voie cyclable rapide (la Kanaalroute Noord) reliera Malines à Bruxelles, via le canal à Grimbergen et Vilvorde. D’autres voies cyclables longeront l’A12 à Meise et l’E40 à Zaventem. La voie cyclable rapide le long de la ligne TGV entre Louvain et Bruxelles est en voie de finition. La R22 à Craainhem et Machelen recevra également une infrastructure cyclable de qualité. ► Des transports en commun mieux développés et plus efficaces Le réseau de transport en commun s’étoffe, lui aussi. Trois nouvelles lignes « tram-bus » assurent une liaison rapide entre la périphérie nord et Bruxelles. Le « tram-bus » du Ring relie l’aéroport au Heysel via Machelen, Vilvorde et Grimbergen. Les premiers « tram-bus » du Ring circuleront fin 2018 et leur réseau complet sera opérationnel en 2019. Le tram de l’aéroport vous conduira rapidement du cœur de la capitale vers Brussels Airport. Et un « sneltram » assurera BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 19 © Reporters
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THINK TANK L’avis de Beci une liaison rapide entre Willebroek et Bruxelles, le long de l’A12. ► Scinder le trafic local et trafic de transit, sur le Ring La sécurité sur le Ring passera par la séparation du trafic local et du trafic de transit. Cela diminuera les dangereux mouvements de véhicules qui se coupent mutuellement la route aux entrées et sorties. Le Ring actuel devient la voie principale, destinée au trafic de transit : celui qui emprunte le R0 pour des trajets plus longs et pour passer d’une autoroute à une autre, par exemple de la E40 en provenance de Gand vers la E40 direction Liège. La voie principale se complétera de voies parallèles destinées au trafic local : celui qui passe par le R0 avant de prendre une sortie vers une commune bruxelloise ou une commune flamande de la périphérie nord. ► Un environnement plus agréable dans les zones résidentielles et professionnelles Le renvoi du trafic « parasite » vers les bandes parallèles du Ring améliorera la sécurité et la qualité de vie dans les zones résidentielles. Le réaménagement des bermes et abords du Ring y contribuera aussi. L’accessibilité accrue des parcs d’entreprises et leur intégration à l’environnement amélioreront les lieux de travail. L’accès aux zones d’activités économiques constitue une priorité du projet « Werken aan de Ring ». Toute modification se fera donc en concertation avec les entreprises. ► Relier les grands espaces verts La nature devrait aussi bénéficier de ces projets. Aujourd’hui, le Ring traverse plusieurs vastes espaces naturels, morcelant fortement le territoire de certaines espèces animales sauvages. L’aménagement de liaisons vertes et de passerelles donne davantage d’espace vital à ces autres Selon Beci, l’infrastructure actuelle n’est pas adaptée au 21e siècle. Depuis la construction du Ring dans les années 1970, le trafic a doublé, tout comme l’activité économique. Le Ring est à présent obsolète, insuffisant et dangereux, avec ses nombreuses entrées et sorties, sans distinction entre le trafic de transit et celui de destination, et sans gestion dynamique du trafic. Les liaisons tangentielles avec les transports en commun sont quasi inexistantes. Il ne s’agit donc pas d’une extension, mais d’un réaménagement du Ring. Outre la rénovation de 20 km de tracé, des investissements sont en cours pour créer 40 km d’une infrastructure cyclable flambant neuve et 60 km de rails de tram pour le Brabantnet (tram de l’aéroport, tram du Ring et tram express). La rénovation du Ring s’impose, mais ne résoudra pas tous les problèmes de mobilité. Une approche intégratrice qui tient compte des transports en commun, des infrastructures routières et cyclables et de la gestion de la mobilité est dès lors absolument indispensable. L’adaptation du Ring permettra de réduire le trafic de délestage dans les deux Régions, ce qui sera tout bénéfice pour la qualité de vie. Quant aux émissions de particules fines, d’azote et de CO2 , elles diminueront elles aussi, lorsque le trafic sera redevenu fluide plutôt que de stagner. Les intérêts sont donc communs et le seul objectif à envisager, c’est une situation win-win. habitants de la périphérie nord. Même les promeneurs et les cyclistes bénéficieront de ces liaisons entre les environnements naturels. ► Simplifier l’embrouillamini de bretelles Une vue aérienne révèle la complexité des entrées et sorties du Ring. Une révision de l’infrastructure dans son entier et la simplification des accès devraient rendre le trafic plus fluide et plus sûr. De plus, des jonctions plus compactes libéreront de l’espace. ► Des échangeurs multimodaux Il importera, à l’avenir, de pouvoir « switcher » aisément entre vélo, auto et transports publics. Les voitures partagées et les systèmes de location de vélos gagnent en popularité, tandis que se multiplient les combinaisons de divers modes et moyens de transport. Les Park & Ride aux principaux échangeurs faciliteront cette multimodalité. Travailler ensemble au Ring de demain La Werkvennootschap est une communauté de projet créée par les autorités flamandes pour la gestion coordonnée de projets de mobilité complexes, tels que le Ring bruxellois. La codécision, la participation et la collaboration de tous les intervenants sont essentielles. Ischa Lambrechts, le responsable mobilité et accessibilité de Beci, collabore étroitement avec Xavier Boonman, son homologue au Voka, pour impliquer et informer activement les entreprises tout au long du projet. Plus d’info : www.werkenaandering.be Un tram pour relier l’aéroport au centre ? Beci l’imaginait déjà en 2014, avec ce montage photo. 20 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 PCARD+ Your access to the city La Pcard+ est gratuite Fini le passage aux caisses Pas de fi le, pas de ticket, pas de monnaie. C’est aussi simple que ça ! 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ENTERPRISE EUROPE NETWORK RGPD : quels défis pour une PME à l’international ? Lorsqu’elle traite avec des partenaires commerciaux situés à l’étranger, la PME doit s’assurer que ceux-ci respectent – eux aussi – le nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD). L’accompagnement d’un partenaire extérieur peut se révéler intéressant. L’ avantage majeur du nouveau RGPD est évidemment de mettre toutes les entreprises de l’Union européenne sur pied d’égalité en matière de traitement des données à caractère personnel. En effet, plus question pour un État de se montrer plus laxiste ou plus strict dans la gestion des données personnelles. « Désormais, la notion de registre de traitement des données est identique dans tous les pays, tandis que la désignation d’un délégué à la protection des données ou DPO est similaire partout », précise d’emblée Bernard Persoons, CEO de BDE Group, spécialisé en accompagnement et en conseil personnalisés en informatique. Pourtant, constate Bernard Persoons, beaucoup de PME et surtout d’organismes publics (communes, CPAS, provinces) n’ont même pas encore entendu parler du RGPD, alors même que les acteurs du secteur se mobilisent. « C’est inquiétant, mais pas encore trop alarmant. Dans un premier temps, une prise de conscience est nécessaire, après quoi il faudra prendre les premières démarches sur la voie de la conformité RGPD. Àcet égard, nous conseillons un pilotage du projet en interne avec l’assistance d’un partenaire extérieur qui maîtrise la problématique et peut aider à prendre les premières mesures. » Bref, la PME aura intérêt à considérer le RGPD d’abord sous l’angle juridique que sous l’aspect informatique, en réalisant d’abord un audit de la situation actuelle des flux de données pour voir si ce qui est fait actuellement répond déjà à la règlementation et ce qui doit être amélioré. Et face à ceux qui voient dans la conformité RGPD un projet pharaonique (une grande banque belge aurait ainsi lancé son plan RGPD voici deux ans et demi), Bernard Persoons estime qu’il importe surtout que la PME (dé)montre qu’elle a déjà pris des décisions de mise en conformité, par exemple dans le cadre de procès-verbaux de réunions. « Il importe de faire de ce projet une opportunité plutôt qu’un 22 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Marc Husquinet coût », ajoute-t-il. « En se faisant assister par un partenaire spécialisé, la PME évitera de réinventer la roue et pourra rapidement franchir les premières étapes sur la voie du respect du RGPD. » Certes, beaucoup de PME ne seront pas prêtes à l’échéance du 25 mai 2018, mais « si les sanctions peuvent être lourdes, il faut tenir compte de la proportionnalité. Et surtout, savoir que le projet est possible. » D’ailleurs, il n’est pas certain (c’est un euphémisme) que les autorités de contrôle soient prêtes à l’échéance fatidique. En effet, chaque pays doit mettre en place un organisme certifié, chez nous l’Autorité de Protection des Données (ex-Commission Vie Privée). Or, celle-ci ne disposerait pas (encore) des moyens nécessaires pour assurer ses missions. En outre, tous les pays de l’UE ne seraient pas au même niveau, ce qui risque de provoquer des distorsions dans le contrôle et la répression. C’est la raison pour laquelle la Commission vient d’annoncer une enveloppe de près de 4 millions d’euros pour le financement de ces autorités nationales. ● Il reste moins de cent jours avant l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données, le 25 mai prochain. À l’attention des PME, la Commission vient de lancer un nouvel outil en ligne pratique, qui doit les aider à se conformer aux nouvelles règles du RGPD et à en tirer parti : principes, fondements légaux, question fréquentes sur l’application de la réglementation et sur les droits des citoyens, mais aussi obligations et sanctions. Voir https://ec.europa.eu/info/strategy/ justice-and-fundamental-rights/data-protection/ reform/ Contact : J.-Ph. Mergen ; Tél. : 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © Thinsktock © Thinsktock INTERNATIONAL 8 conseils pour bien négocier au Canada Si vous vous envolez en mai prochain au Canada avec la mission économique belge, ou plus généralement si vous comptez faire des affaires du côté du Québec, il serait de bon ton de connaître quelques spécificités culturelles du pays. Géry Brusselmans C omme le dit Gilles Brédas, attaché économique et commercial de la Région bruxelloise au Québec : « On peut penser, vu la proximité linguistique, que le Québec est un morceau d’Europe en Amérique du Nord. Or, si l’on y fait des affaires en français, la façon de les conclure est clairement nord-américaine. » Voici quelques éléments à connaître avant le départ : 1. Le rapport à l’argent est plus transparent : Parler ouvertement de son salaire en Belgique reste tabou, autant dans la sphère professionnelle que privée. Au Canada, le salaire est plus facilement évoqué et peut même être au centre de la conversation, notamment pour connaître la valeur d’un employé. 2. La négociation est plus directe : À Montréal ou au Québec, votre interlocuteur aura tendance à vouloir savoir exactement en quoi travailler avec vous lui offre un avantage. Il vous demandera une présentation courte, directe et précise, avant de vraiment briser la glace et sympathiser. 3. Un recours plus fréquent aux avocats : Comme aux États-Unis, un entrepreneur aura tendance à faire appel à un avocat pour négocier un contrat. N’oubliez pas non plus que, bien que l’administration de la Province du Québec soit francophone, certains textes devront être également fournis en anglais. 4. Le client est roi : Les entreprises orientées B2C au Canada ont l’habitude d’offrir un service optimal à leurs clients. Sur l’échelle des problèmes, celui concernant un client sera à résoudre en priorité. L’expérience du client, l’accueil et le service après-vente sont extrêmement importants. 5. Une perception différente des affaires : Avant d’entamer des discussions, un Canadien aura tendance à négocier en espérant tout gagner, alors que le Belge optera plus souvent pour un consensus. En cas de désaccord lors d’un contrat, il existe un principe de médiation, notamment pour faciliter la gestion des conflits. 6. Moins de hiérarchie : Une confiance s’établit avec la hiérarchie dès qu’un employé intègre l’entreprise. Il démarre ainsi sa fonction de manière plus autonome, sans devoir rendre des comptes à son supérieur. Le rapport avec le patron est généralement plus convivial et le tutoiement est plus automatique. 7. Une tenue de travail plus relax : Il n’est pas rare que certains employés arrivent au bureau en jeans et baskets. Cette tenue relax n’est toutefois pas de mise dans certains milieux : bureaux d’assurances, finance et bureaux d’avocats... À noter que les Canadiens sont extrêmement friands de fêtes entre collègues, qu’ils appellent les fameux « 5 à 7 ». 8. La majorité des travailleurs terminent à 17 h : En Belgique, terminer à une heure tardive est signe d’une bonne productivité. Au Canada, les employés démarrent leur journée plus tôt, généralement entre 8 et 9 h, prennent une courte pause de midi et partent souvent à 17 h. ● Intéressé par la mission économique au Québec, du 28 mai au 1er juin ? Contactez Sybille Motte (smo@beci.be ; +32 2 563 68 54) ou Anne Georges (age@beci.be ; +32 2 643 78 18). Quelques expressions business typiquement canadiennes Pour compléter le parfait manuel du business au Canada, il serait utile de connaître quelques expressions usuelles. Ainsi, vous ne tendrez pas à votre interlocuteur une carte de visite mais bien une « carte d’affaires », traduction littérale de « business card ». Pour contacter quelqu’un, vous utiliserez plutôt l’expression « communiquer avec ». En négociation, si vous vous sentez en position avantageuse, vous direz par exemple « avoir le gros bout du bâton ». Si vous sentez que ça va chauffer et qu’il va falloir négocier avec une certaine énergie, vous diriez « ça va y aller aux toasts ». Et si vous comptez engager une personne au Canada, sachez qu’on dira plutôt « seriez-vous intéressé par une job ? » plutôt que par « un job ». BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 23 © Thinsktock
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Comment mesurer le risque à l’exportation ? NABIL JIJAKLI, CEO DE CREDENDO Le 20 mars prochain, Credendo (ex-Ducroire), l’organe public d’assurance-crédit à l’exportation dirigé par Nabil Jijakli, animera un séminaire sur l’Afrique subsaharienne. L’occasion de faire un point sur la manière d’évaluer un pays à risque, en marge de considérations économiques, politiques ou sociales. Bruxelles Métropole : Exporter comporte parfois des risques. Comment les évaluer ? Nabil Jijakli : La meilleure des manières de le savoir, c’est de se servir d’un « rating », soit un système de cotation basé sur une série d’indicateurs, allant de la stabilité d’un pays à sa capacité à honorer ses dettes, en passant par l’état des finances publiques, l’inflation, etc. Ce dont nous nous servons d’ailleurs chez Credendo, car tout cela est très détaillé : 250 nations et régions sont concernées par cette clasLa principale crainte pour un exportateur, c’est de ne pas être payé. Et cela peut arriver dans 40 % des situations ! sification. L’Afrique, par exemple, est morcelée, les niveaux variant parfois fort d’une région à l’autre, certaines étant en conflit. Comme au Congo ou au Nigéria, avec Boko Haram. On imagine que ce type d’outil se doit d’être régulièrement actualisé ? Oui. Tous les trois mois, d’office ; mais dès le moment où il y a un changement politique, c’est réglé directement. Par exemple, si une sanction économique tombe quelque part, l’adaptation de la cote est immédiate ; de même en cas de coup d’État, d’attentat ou de révolution. Le processus est en fait permanent car, pour exporter, il est évidemment essentiel de savoir s’il y a un risque de guerre, ou une instabilité. Ce n’est pas pour rien que l’Organisation de coopération et de développement économique (l’OCDE) utilise ce modèle... Via cet outil, on peut donc savoir quand et où on peut commercer ? Oui, ce rating va de 1 à 7. À partir de 5, on sait qu’il s’agit d’être prudent, sans dire qu’on ne peut pas commercer. 24 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 D.R. Nabil Jijakli Car il y a une autre classification, au-delà des risques politiques : ce sont les risques de transfert. Là, il y a lieu d’évaluer si le débiteur peut avoir un souci de paiement. Il y a aussi les risques géopolitiques, comme en Afrique, au Moyen Orient ou même dans le monde occidental, à travers un cas comme l’Ukraine. Puis, il y a les risques liés au terrorisme et les risques actuels aux États-Unis, de par le caractère imprévisible de la nouvelle administration. Enfin, depuis deux ou trois ans, il y a la particularité de l’Afrique subsaharienne... C’est-à-dire ? Là-bas, on constate une augmentation par deux ou trois du risque. C’est lié d’abord à toute une série de pays, dans cette région notamment, qui, il y a plusieurs années, ont connu une suppression de leurs dettes par le Club de Paris. Les prix des matières premières, comme le pétrole, les David Hainaut © Thinsktock INTERNATIONAL métaux, les produits agricoles, sont alors partis à la hausse. Ces pays ont logiquement de grands besoins d’investir en infrastructures, tout en veillant au bien-être de leur population. Mais depuis 2014, on y remarque une diminution des prix importante, qui dure et dont on n’est pas encore sortis. Car la difficulté première là-bas, c’est justement de remettre en ordre les finances publiques, pour que ces pays puissent sortir de la spirale de l’endettement. Quid du ralentissement chinois ? C’est un autre risque encore, actuel et qui pourrait durer, en rejaillissant sur l’ensemble de la planète. Depuis 40 ans, la Chine était en croissance ; c’est moins vrai depuis cinq ans, et il y a chez eux une volonté de passer d’un modèle « usine du monde et tout à l’export », vers un modèle plus équilibré, où la consommation intérieure redevient primordiale. On importe alors moins, et c’est aussi une raison de l’effondrement des prix des matières premières. Je suis néanmoins confiant quant à la manière dont les autorités chinoises gèrent cela. Car ce ralentissement, souhaité politiquement, fonctionne sans trop d’à-coups... On assiste, en parallèle, à différentes formes de protectionnisme... Oui, et c’est encore un risque ! On l’a vu en Europe avec les sanctions contre la Russie, le Brexit… Mais on le remarque aussi avec la montée des populismes, qui se traduisent par un repli sur soi. Quand Trump parle d’America First, on a quelque chose qui peut casser une dynamique commerciale globale. Pourtant, depuis un an ou deux, nous voyons revenir la croissance, avec un joli retour du commerce mondial. Qui ne s’est en fait jamais aussi bien porté depuis la crise de 2007 ! C’est un phénomène qui vous surprend ? Pas vraiment, car cela fait partie de nos fondamentaux : plus l’amplitude dans un sens est forte, plus les choses ont tendance à revenir à la normale ! Cela se traduit par une croissance qui va jusqu’à 5 % du commerce international. Mais tout cela peut être remis en cause, justement, par les risques dont nous avons parlé. En somme, on assiste à une alternance entre des nouvelles réjouissantes, et d’autres qui le sont moins... Oui, mais globalement, je dirais que, depuis une dizaine d’années, on se trouve dans un cycle surtout marqué par des retours de risques politiques. Quand vous observez ce qui se passe depuis les années 80, on a connu une suite de crises : de celle de la dette de l’Amérique latine à la crise monétaire en Europe, en passant par les crises asiatique, mexicaine et même celle du rouble. Tant et si bien qu’entre 1995 et 2010 nous avons eu davantage d’augmentation de ratings que de diminutions. Mais depuis 2014, on assiste à un retournement de tendance, notamment depuis le printemps arabe, traduit par la chute du prix des matières premières. Bien que cela s’améliore... Dès lors, pour un exportateur, quelle serait la meilleure manière de se couvrir ? Dans nos métiers, on agit via la prévention, mais aussi dans l’accompagnement de l’exportateur avec différents outils. D’abord, nous devons le couvrir en cas de sinistre, de commandes annulées, de faillites, de paiements différés ou de litige sur la qualité, etc. Mais la principale crainte pour un exportateur, c’est de ne pas être payé, ce qui peut surgir dans 40 % des situations. Mieux vaut donc pour l’exportateur se prémunir contre cela via une assurance-crédit. La protection couvre aussi la banque pour de gros projets : par exemple, si un entrepreneur belge construit une tour à Dubaï, il est possible qu’il ne puisse tout payer directement et dans ce cas-là, nous couvrons. Par ailleurs, une entreprise peut souhaiter investir en Russie et là, nous pouvons couvrir les investissements en cas de risque d’expropriation, de pertes de capitaux ou d’autres litiges. Enfin, nous pouvons offrir des financements parfois complexes à obtenir vers des pays exotiques. En résumé, il existe des assurances-crédit, des assurances qu’on donne au fournisseur de crédit et le financement direct. L’exportateur peut ainsi être allégé dans ses investissements à l’étranger, tout en étant couvert. Et dans quel cas un entrepreneur doit-il s’abstenir de toute forme de commerce ? Pour certaines régions, nous prévenons l’entrepreneur s’il risque de ne pas être payé ou s’il est presque sûr que son usine sera détruite. Mais il arrive que des exportateurs nouent des relations avec des pays à risques, car ils connaissent des clients depuis longtemps. On est forcément moins chauds, mais on ne peut les en empêcher. C’est valable avec des matières comme les fournitures de service, des produits de première nécessité. .. Votre conclusion ? Eh bien, je crois que le commerce est fait de hauts et de bas… Néanmoins, quand vous observez la Belgique, où la part d’exportation est extrêmement importante, avec l’un des taux d’ouverture les plus élevés (85 à 90 % du PIB), vous constatez que notre pays dépend beaucoup de ses exportations. 70 % d’entre elles vont vers une majorité de pays issus de l’Union Européenne, 5 à 7 % vers le reste de l’Europe, 10 % vers l’Amérique du Nord et le reste vers l’Asie, l’Afrique et le Moyen Orient. Or, ce sont dans ces trois dernières zones que se présente la croissance et c’est là que se situe le futur pôle de développement. Notre message pour les exportateurs qui recherchent la croissance, c’est donc de les encourager à aller là-bas ! ● Pour aller plus loin Quels risques présente l’exportation vers les pays d’Afrique subsaharienne ? Comment les couvrir ? Et comment financer ces transactions ? Venez rencontrer les experts de Credendo et découvrir les solutions qu’ils proposent. Quand ? Le 20 mars, de 10h45 à 13h30. Où ? Au Cercle de Lorraine, place Poelaert 6 B, 1000 Bruxelles Info et inscriptions : Jean-Philippe Mergen, +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be www.500.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 25
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INTERNATIONAL Brexit et instabilité politique : soyez prêt ! L’Union Européenne et le Royaume-Uni se préparent à un Brexit qui pourrait être « dur ». Mais les entreprises ? Que peuvent-elles faire pour anticiper une telle éventualité, dont les conséquences restent difficiles à mesurer avec exactitude ? Mathieu Maes et Amy Kessels É valuez les risques internationaux pour votre entreprise dès l’instant où vous envisagez des activités commerciales à l’étranger. Des événements politiques inattendus et des modifications soudaines de la réglementation peuvent survenir à tout moment. Les grandes disparités entre citoyens du monde constituent par ailleurs une menace pour le commerce international et donc aussi pour votre entreprise. Les accords de libre-échange – tels que ceux du marché intérieur européen – sont toujours susceptibles d’être remis en question. C’est alors le rendement net de vos activités à l’étranger qui est mis en péril. Le Brexit ne devrait pas seulement inciter les entreprises à se préparer à une frontière dure entre le Royaume-Uni et l’Europe, mais aussi à prévoir un plan B solide. Le risque d’un « no deal » semble s’accroître au fil des négociations. Pour les entreprises, pas question d’attendre passivement et de subir des changements. Un Brexit dur aurait notamment des conséquences irrémédiables sur leurs finances. Prenez les devants et prévoyez vous-même une série d’adaptations : des clauses dans les contrats internationaux, la connaissance des formalités douanières et de TVA ou encore le calcul des risques financiers. Un Brexit bloquerait l’accès du Royaume-Uni au marché intérieur européen, gommant la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux. Les deux parties en négociation doivent s’y préparer avec des fonctionnaires de douane en suffisance et des systèmes fiables. Et les entreprises ? Les entreprises aussi doivent pouvoir faire face à un Brexit dur. Or, il s’avère que de nombreuses entreprises actives uniquement au sein de l’UE sont insuffisamment au courant des formalités douanières. Le Brexit et ses incertitudes contraindront de nombreuses firmes à chercher d’autres marchés ou stratégies. En dépit des coûts et des efforts que cela suppose, voyons-y une opportunité de conquérir des marchés hors Europe. Mais pas sans identifier les risques internationaux, bien entendu. Comment expédier et recevoir des produits de l’étranger lointain ? Quel impact cela aura-t-il sur les délais ? Comment gérer les contrats commerciaux en cours ? Et puis la gestion des coûts, un autre défi : comment pourrez-vous, en tant qu’entrepreneur, prévoir des coûts commerciaux complémentaires et limiter le risque de manque à gagner ? Les entreprises ont besoin de ce genre de solutions pour se prémunir en ces temps incertains. Peut-être le Brexit vous donnera-t-il la chance d’être plus fort à l’international, dans l’avenir ? L’analyse politique du Brexit doit aller de pair avec une approche opérationnelle. Il est temps de procéder à des analyses commerciales et de prendre des mesures. La 26 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 compréhension des conséquences éventuelles vous guidera dans les initiatives à prendre. Le cas échéant, adaptez vos contrats commerciaux, revoyez votre politique de prix et développez d’autres stratégies. Sans doute rentabiliserez-vous ainsi les investissements que vous impose le Brexit, tout en explorant de nouveaux marchés internationaux, en acquérant de nouvelles compétences et en améliorant vos processus. ● Pour aller plus loin Le Brexit n’est peut-être que le signal qu’il est grand temps de vous préparer à des bouleversements politiques inattendus et à des perturbations des activités économiques. Beci organise avec ICC Belgique un atelier qui vous propose des informations utiles pour lancer cette démarche. Brexit and political uncertainties as a trend: prepare your business Le 27 mars 2018, de 8h30 à 13 heures, au Cercle de Lorraine Inscription via le site web www.500.be ou contacter Amy Kessels – ake@beci.be © Thinsktock INTERNATIONAL Que deviennent les accords de libre-échange ? Le fleurissement d’accords de libre-échange entre l’Union Européenne et ses partenaires commerciaux offre aux entreprises actives internationalement des avantages douaniers dans un nombre croissant de marchés à l’étranger. Toutefois, le contexte mondial actuel, reflet d’une instabilité grandissante, semble mettre à mal ce développement. A lors que l’adhésion de la grande majorité des pays à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) donne aux entreprises la garantie d’un accès minimal aux marchés, certains gouvernements ont souhaité aller plus loin en réduisant davantage les barrières tarifaires et non-tarifaires sur les importations, par le biais d’accords bilatéraux et régionaux : les accords de libre-échange (ALE). L’Union Européenne ne fait pas exception, puisqu’elle a également, au fil des ans, conclu plus de 40 accords commerciaux à travers le monde. Toutefois, avec les événements récents (Brexit, les résultats contrastés des élections européennes, ou encore la renégociation des accords commerciaux annoncée par le président américain Donald Trump), non seulement le libre-échange ne semble plus apparaitre comme une évidence pour l’avenir, mais c’est également la pérennité et la sécurité d’accès aux marchés offertes par les ALE existants qui sont remises en cause. À l’échelle mondiale, les entreprises sont confrontées à de nouveaux types de mesures restrictives, telles que de nouvelles barrières non-tarifaires et des mesures de défense commerciale. De plus, alors que la conclusion de nouveaux ALE devait ouvrir de nouveaux marchés et favoriser les échanges commerciaux, le contexte politique actuel, et notamment l’épineuse question des compétences respectives de la Commission européenne et des parlements nationaux, complique leur pleine entrée en vigueur. L’Union Européenne entend encore négocier pour améliorer l’accès aux marchés et la coopération réglementaire. Des négociations sont ainsi en cours, notamment en Asie, en Amérique Latine, et bien entendu avec les États-Unis. Toutefois, les perspectives d’entrée en vigueur sont devenues plus précaires et seront probablement sujettes à de plus longues durées de ratification. Un potentiel toujours à exploiter Pour les entreprises actives sur le marché international – que ce soit au niveau de leurs approvisionnements, de leurs ventes, ou encore de leurs sites de production – il existe un besoin croissant de connaître les risques et les opportunités découlant de ces évolutions. Bénéficier des accords de libre-échange nécessite une approche prospective et stratégique, permettant aux entreprises d’identifier les opportunités et d’anticiper les risques. Les entreprises peuvent se préparer en procédant à un examen global de ces accords sur leur chaîne d’approvisionnement, en analysant les flux commerciaux et en suivant les tendances des marchés. Bertrand Van Maele et Samson Broustra, Deloitte L’UE a déjà mis en œuvre plusieurs accords dont les opérateurs économiques peuvent bénéficier : avec la Suisse, les pays AELE, des pays méditerranéens, des pays des Balkans et de l’Europe de l’Est, des pays d’Amérique centrale, des pays africains, la Corée, le Canada, ou encore très récemment le Japon, pour n’en nommer que quelques-uns. Pourtant, force est de constater que le plein potentiel de ces accords n’est pas exploité. Par manque d’information concernant les formalités à accomplir pour requérir l’application des droits réduits ou exempts, beaucoup d’entreprises manquent des opportunités substantielles lorsqu’il s’agit d’importer à partir des pays partenaires ou d’exporter vers ceux-ci. ● Pour aller plus loin Afin d’aider ses membres à s’informer, Beci organise régulièrement des sessions consacrées aux questions douanières. Les accords de libreéchange y seront, entre autres choses, abordés de manière concrète et pratique. Les prochaines dates : 27.03 Forum régional des Douanes 20.04 Comment optimiser la question des douanes ? Régimes douaniers suspensifs 24.04 TVA et commerce international 26.04 Incoterms Contact : Amy Kessels, +32 2 643 78 32 ake@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 27 © Thinsktock
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TOPIC SALES & MARKETING Quelles tendances marketing en 2018 ? Chaque année, de nouvelles technologies apparaissent. Les attentes des clients changent ; les habitudes des consommateurs évoluent. Des méthodes jusqu’alors éprouvées deviennent obsolètes. Les entreprises doivent donc réévaluer régulièrement leurs tactiques marketing. L’analyse de Serge De Schryver, CEO de Media Marketing, le média de référence du secteur en Belgique. Gaëlle Hoogsteyn 2 017 restera dans les annales de l’histoire numérique belge comme l’année où l’internet a définitivement basculé dans le mobile. Une révolution qui implique de réinventer toutes les stratégies de marketing. Mais ce n’est pas le seul facteur qui aura une importance cette année. Entre la montée en puissance de certains gros acteurs mondiaux, un élargissement des Les nouveaux joueurs évoluent très vite et le fossé entre eux et les médias classiques ne cesse de se creuser. frontières de certains groupes de presse et l’entrée en vigueur du RGPD, Serge De Schryver pointe du doigt les principaux éléments porteurs de changement. L’émergence des datas « Autrefois, on était plutôt dans le marketing de la séduction », commence Serge De Schryver, citant les propos de Chris Van Roey, CEO d’UBA (l’Union Belge des Annonceurs) dans Media Marketing : « Les marketeurs voulaient rendre leur marque ‘belle’ et essayaient de vendre leurs produits selon le principe AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action). Aujourd’hui, la puissance des datas a remplacé le marketing empirique. La tendance de demain va s’orchestrer autour de l’utilisation des chiffres. » En 2018 plus que jamais, les marketeurs utilisent le marketing de la conversion au travers de l’analyse de données. Grâce à l’analyse des chiffres, ils font en sorte que le bon message soit délivré à la bonne personne au bon moment. Serge De Schryver D’ailleurs, le profil de marketeur est en pleine mutation. « Bien sûr, ce n’est pas nouveau. Dans les premiers temps, les éditeurs voulaient des profils ‘Word’. Pour vendre des médias, on avait besoin de profils ‘Excel’, tandis que les agences de publicité recrutaient surtout des profils ‘PowerPoint’. Aujourd’hui, pour faire carrière dans le marketing, avoir un profil ‘Access’ est devenu une compétence indispensable. » Le pouvoir des GAFA Cette année encore, la part de marché des médias numériques va, sans surprise, continuer à augmenter. Serge De Schryver estime que des mesures doivent être enfin prises pour réduire l’influence des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) : « Ces quatre acteurs grignotent en effet chaque année de plus en plus de parts du marché des médias classiques et empochent la grosse majorité du budget que les marques dépensent pour investir dans le digital. » Le CEO de Media Marketing s’avoue étonné par le manque de réactivité et la lenteur d’adaptation des médias classiques. « Les nouveaux joueurs évoluent très vite et le fossé entre eux et les médias classiques ne cesse de se creuser. » Selon lui, les médias classiques éprouvent de grosses difficultés à s’adapter aux techniques modernes. « Faut-il une réglementation ou des subventions du gouvernement ? Ou est-ce que les médias vont réussir à rattraper le gap qui s’installe ? Je n’ai pas la réponse, mais l’enjeu est réel », ajoute-t-il, tout en reconnaissant un bémol non négligeable : « Les éditeurs veulent – et doivent – lutter contre les GAFA. Mais en même temps, ils ont besoin d’eux pour être correctement référencés. » S’unir pour survivre Bien qu’alarmiste (ou seulement réaliste), Serge De Schryver est cependant loin d’être défaitiste ! Pour lui, 28 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 D.R. TOPIC de nombreuses pistes de solution existent pour permettre aux médias traditionnels de lutter contre les gros acteurs mondiaux. « Pour la presse quotidienne, une solution serait, par exemple, que les lecteurs puissent avoir accès à tous les titres avec un seul identifiant. » Les éditeurs s’étaient déjà penchés sur ce projet, malheureusement sans parvenir à un accord. La problématique de la concurrence entre les titres avait entre autres été évoquée. « Mais au stade actuel des choses, il faut plutôt réagir contre l’ennemi commun que représentent les GAFA. Les quotidiens sont davantage sous la pression des gros joueurs qu’entre eux », commente l’expert. Beaucoup d’acteurs trouveront sans doute le RGPD paralysant. Toutefois, ce n’est pas plus mal de mettre de l’ordre dans un monde de cow-boys où, jusqu’à présent, tout le monde faisait un peu ce qu’il voulait. Par ailleurs, la presse vend encore ses espaces publicitaires de façon très vétuste. « Aujourd’hui, un marketeur ou un annonceur qui veut acheter une page de pub dans la presse ne peut le faire qu’en appelant le responsable commercial du titre concerné. » À l’heure où tout s’achète par internet, Serge trouve cette technique totalement dépassée. Surtout quand on tient compte du fait que les marketeurs d’aujourd’hui et de demain seront, de plus en plus, issus de la génération des digital natives. Pour redorer le blason de la presse, il faudrait parvenir à mettre en place une plateforme sur laquelle tout l’espace publicitaire disponible pourrait être vendu. Les marketeurs pourraient ainsi facilement voir les disponibilités, les délais, les cibles, les prix… ce qui boosterait forcément les ventes. « Les acteurs du marketing sont unanimes quant au fait que l’idée est bonne. Mais les éditeurs ne répondent pas. Ils sont dans une vision attentiste et ils n’osent pas se lancer », déplore-t-il. La montée en puissance du digital À côté de cela, la montée en puissance du digital n’est pas près de s’arrêter. « Mais là aussi, les médias classiques ont une carte à jouer, à savoir la proximité et la crédibilité du métier dont ils sont garants depuis des décennies », avance Serge De Schryver. Selon lui, les médias locaux devraient davantage valoriser leurs supports et leurs médias. De plus en plus de fake news circulent sur internet, et les sites qui ne garantissent pas une bonne qualité d’information sont en train de perdre d’importantes parts de marché. « Les annonceurs veulent que leur marque soit portée par des sites ou des publications de qualité. Le fait de pouvoir garantir une ‘safety brand’ est un atout que les médias locaux devraient vraiment mettre plus en évidence. » Actuellement, le programmatic buying, qui permet d’automatiser le processus d’achat au niveau du digital, est fortement utilisé. Concrètement, grâce à des algorithmes mathématiques analysant le comportement des surfeurs, le programme vous promet de toucher la bonne personne avec le bon message au bon moment. « Mais de temps en temps, les machines se trompent et mettent des messages au mauvais endroit, dans un contexte qui n’est pas du tout valorisant pour la marque. Ça aussi, c’est une opportunité que les médias locaux pourraient exploiter », ajoute l’expert. Quid du paysage médiatique belge ? Le paysage médiatique belge subit lui aussi de gros changements. Du côté francophone, on note l’arrivée de TF1 qui va désormais pouvoir diffuser des spots publicitaires uniquement visibles par le public belge. « L’offre publicitaire télévisuelle en Belgique côté francophone va donc s’agrandir, avec une forte concurrence pour le groupe RTL-TVI », commente le CEO de Media Marketing. Du côté néerlandophone, Christian Van Thillo (Persgroep) a repris VTM et détient depuis la fin 2017 100 % du groupe Medialaan. De Persgroep devient ainsi le seul actionnaire de la première chaîne télé privée flamande. « Le groupe va ainsi pouvoir utiliser au maximum le cross médias et vendre de l’espace publicitaire sur plusieurs supports en fonction des attentes et du budget du client. » Grâce à la diversité de ses médias, le groupe pourra garantir au client de toucher la bonne cible, peu importe le support utilisé. « Cette toute nouvelle position peut de prime abord sembler inquiétante, mais c’est aussi ce vers quoi vont (ou devront) aller les médias locaux », avance Serge De Schryver. L’autre gros challenge à relever au niveau télévisuel concerne la vision différée. La loi qui chamboule tout Enfin, last but not least, l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation générale sur la protection des données (RGPD), au mois de mai 2018, représentera un bouleversement sans précédent dans le monde du marketing. Cette nouvelle loi changera énormément de choses et les entreprises devront s’adapter. « Dans un premier temps, beaucoup d’acteurs trouveront sans doute cela paralysant. Ils vont devoir réfléchir à une nouvelle manière de faire du marketing digital dans un contexte législatif différent. Toutefois, ce n’est pas plus mal de mettre de l’ordre dans un monde de cow-boys où, jusqu’à présent, tout le monde faisait un peu ce qu’il voulait », conclut Serge De Schryver. ● 29 D.R.
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TOPIC Qu’est-ce qu’un bon customer care center ? SALES & MARKETING Votre customer care center constitue un point de contact important avec vos clients, mais aussi avec d’éventuels prospects. Aussi, il est primordial que l’expérience client soit bonne. Check-list des points importants et des écueils à éviter pour un centre de contact digne de ce nom ! D ans les grosses sociétés de services, les centres d’appel sont presque des entreprises à part entière. Ainsi, le Customer Help Center de Proximus emploie 2.200 opérateurs répartis sur 15 sites, et enregistre plus de 10 millions d’appels par an. L’Easy Banking Center (EBC) de BNP Paribas Fortis, de son côté, compte 720 employés répartis sur 8 sites. En 2017, 3,5 millions de contacts avec les différents EBC ont été comptabilisés, dont 2,5 millions d’appels téléphoniques, 200.000 e-mails reçus et 100.000 contacts via le chat. « Nous considérons l’EBC comme un rouage essentiel dans la relation entre notre banque et ses clients », explique son responsable, Andy T’Jampens. Gerd Bogaerts, directeur du Customer Help Center de Proximus, abonde : « Les agents de notre contact center sont en première ligne avec les clients. Ils sont la voix de notre entreprise et le visage de notre marque. » Gerd Bogaerts (Proximus) Disponibilité et efficacité, voilà les deux maîtresmots qui définissent un bon contact center. Derrière ces deux termes, se retrouvent des indicateurs très concrets tels que les heures d’ouverture, la durée d’attente, le nombre de transferts, l’obtention d’une réponse, etc. Quant aux heures d’ouverture, par exemple, diverses enquêtes ont démontré qu’une disponibilité en soirée et le week-end était primordiale pour les clients. « Si un client rencontre un problème technique, il doit pouvoir nous joindre directement, y compris le dimanche », explique Gerd Bogaerts. Une fois l’appel lancé, le client souhaite bien sûr attendre 30 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Gaëlle Hoogsteyn le moins longtemps possible et recevoir rapidement une réponse. D’après l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT), tout appel devrait idéalement être pris dans les 2 minutes. « L’an dernier, notre temps d’attente moyen était de 50 secondes », commente Gerd Bogaerts. « En tant qu’entreprise télécom, c’est particulièrement important pour nous d’être efficaces sur ce point. Concernant la durée moyenne d’un appel, cela dépend de sa nature. Notre objectif est de résoudre les questions techniques en moins de 10 minutes. Les appels administratifs ou commerciaux sont en moyenne traités en 7,5 minutes. » Idem chez BNP, où 90% des appels reçus sont pris en charge dans une durée moyenne de 7,14 minutes. Des opérateurs à la pointe de l’info Recevoir une réponse claire est un autre point indispensable à la satisfaction des clients. Rien de pire que d’être transféré plusieurs fois, ou de devoir rappeler. « Actuellement, nous solutionnons le problème du client du premier coup dans 75 % des cas », déclare Gerd Bogaerts. Pour parvenir à ces résultats, il faut investir dans la formation continue des opérateurs. « Les collaborateurs de nos EBC doivent être de vrais spécialistes de tous les domaines de la banque, tant pour les entreprises que pour les particuliers », souligne Andy T’Jampens. « Chaque nouveau collègue doit ainsi suivre un trajet de formation ‘Newcomers’ et des séances individuelles de coaching. Régulièrement, ses connaissances sont mises à jour. » Et Gerd Bogaerts de préciser : « La façon de se former, elle aussi, évolue. Ainsi, nous remplaçons de plus en plus les formations classiques par des petits updates récurrents via des supports digitaux. Il est également primordial pour nous d’investir aussi dans nos outils et nos procédures afin que ceux-ci évoluent avec leur temps. » D.R. © Thinsktock la base de données de référence du monde de la communication DES BASES DE DONNÉES QUI CHERCHENT, ON EN TROUVE DES BASES DE DONNÉES QUI TROUVENT, ON EN CHERCHE C’est LeFAC
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TOPIC Les contact centers, aussi un outil de vente Last but not least, le contact doit être agréable. Les opérateurs doivent avoir une bonne écoute et pouvoir faire preuve d’empathie. « Nous attendons de nos opérateurs qu’ils soient aimables, gentils et patients », assure Andy T’Jampens. Il faut aussi être attentif au fait que le client reçoive une réponse compréhensible. « Quand un client appelle pour un problème technique, nous nous assurons qu’il comprenne bien chaque étape de ce qu’il doit faire pour résoudre son problème », illustre Gerd Bogaerts. En suivant ces différents paramètres en continu, l’entreprise peut évaluer l’efficacité de son contact center et faire les ajustements nécessaires. Dans l’intérêt du client, bien sûr, mais aussi, parfois, avec un bénéfice pour l’entreprise. « Suivre le volume d’appels sur le long terme nous permet d’ajuster le nombre d’opérateurs nécessaires chaque jour, certaines périodes étant plus ou moins chargées que d’autres», illustre Andy T’Jampens. Andy T’Jampens (BNP Paribas Fortis) Pour Gerd Bogaerts, ce monitoring est aussi primordial pour le bien-être de ses opérateurs : « Pas de clients satisfaits sans collaborateurs satisfaits. Nos opérateurs subissent parfois une forte pression. Les appels s’enchaînent, mais nos employés ne sont pas des robots. Grâce aux statistiques, nous veillons à ce que leur charge de travail reste raisonnable. » Des Contact Centers en pleine mutation L’essor du numérique impacte de plus en plus les centres de contact. En dehors du téléphone et des e-mails, les clients souhaitent désormais pouvoir contacter leur prestataire de services via les réseaux sociaux, par Skype ou encore par chat. « Si le nombre de contacts entre les clients et l’EBC reste stable, nous constatons une utilisation grandissante des nouveaux canaux de communication », confirme Andy T’Jampens. Les contact centers doivent donc s’adapter. Dans ce cadre, BNP a lancé une plateforme digitale où chacun, client ou non, peut poser ses questions sur différents thèmes bancaires et interagir avec les autres intervenants. « Avec l’arrivée massive des ‘digital natives’, il était primordial d’adapter nos canaux de communication à leurs habitudes et à leurs attentes. » Gerd Bogaerts le confirme : les contact centers sont en pleine mutation. « S’adapter et investir de façon intelligente dans les nouvelles technologies est le principal défi à relever dans les années à venir. Afin de répondre aux attentes des clients et de rester rentables et concurrentiels, nous devons revoir notre façon de travailler. Dans le futur, notre objectif est d’automatiser au maximum les questions simples. À long terme, cela permettra de concentrer les efforts de nos opérateurs sur les appels où l’humain apporte une réelle valeur ajoutée. » ● 32 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Au-delà du service à la clientèle, le centre d’appel est aussi un outil de vente. « À condition qu’il soit utilisé de façon intelligente », nuance Thibaut Deckers, directeur de la Sales Academy. Chaque contact, chaque appel représente en effet une opportunité. « Idéalement, les agents devraient profiter des appels de clients pour leur proposer de nouveaux produits, mieux adaptés à leur profil, ou d’autres produits susceptibles de leur plaire. » Mais ce n’est pas si facile… Le cross selling n’est pas pratiqué de façon systématique par les call centers. « A contrario, les opérateurs sont parfois tellement concentrés sur leur mission de vente qu’ils en oublient d’écouter véritablement le client. Ils écoutent de façon à pouvoir répondre, mais sans comprendre vraiment le client. Oui, on veut lui vendre quelque chose, mais cela doit représenter aussi un bénéfice pour lui. La relation entre l’entreprise et le client doit être une relation win-win. » Une autre erreur fréquente est de se focaliser sur les caractéristiques techniques d’un produit ou d’un service. Or, on ne vend pas de caractéristiques techniques. « Il faut démontrer au client la plus-value que cela peut avoir pour lui, réussir à se mettre dans sa situation. Lors de nos formations, nous recommandons ainsi d’utiliser la méthode de vente CAB, pour Caractéristique, Avantage et Bénéfice. » Il faut éviter le hard selling, très fréquent dans la prospection téléphonique. De même, Thibaut Deckers conseille d’avoir recours à l’externalisation avec précaution. Les gens n’aiment pas être dérangés chez eux ou avoir en ligne quelqu’un qui parle à peine leur langue. « Même si cela peut représenter une économie de coûts, il faut penser aux conséquences sur la réputation. Avant, on estimait qu’un client insatisfait en valait 10. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, ce sont des centaines de personnes qui peuvent avoir écho d’une expérience négative. » Beaucoup d’appels commerciaux ou de prospection s’appuient sur des scripts qui sont, selon lui, une entrave à l’écoute attentive. « Ces scripts sont standardisés et impersonnels, alors que le client/prospect attend qu’on réponde à ses besoins individuels. Pour gagner sa confiance et lui vendre quelque chose, créer une relation de confiance est primordial. Si le client a l’impression de n’être qu’un numéro, ça ne marchera jamais. Le défi est de réussir à humaniser la relation. » Thibaut Deckers (Sales Academy) D.R. D.R. Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions ACTIVA si le (la) stagiaire est inscrit(e) chez Actiris et domicilié(e) en Région bruxelloise. (www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels
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Industrie 4.0 : fini, la vente de produits ! SALES & MARKETING Sachez-le, l’industrie 4.0 va chambouler la vente et le marketing. Le directeur commercial qui envoie ses vendeurs sur le terrain devra développer un réseau dans un nouvel environnement. I ndustrie 4.0 ? C’est quoi ? L’optimisation de la chaîne de valorisation, une production plus efficace et l’internet des objets... Mais également un rapport avec les sales & marketing qui semble moins évident. « L’industrie 4.0, c’est aussi la production rentable de séries d’un seul produit, pour des achats décentralisés plus intéressants. Ajoutez-y la tendance à l’ajout de produits dans des services. Et voilà que de nouvelles plateformes en ligne et des prestataires de services accaparent un secteur. Bref, les cartes seront rebattues », explique Jan Lagast, expert en marketing. « L’avantage pour l’entreprise qui décide de prendre les choses en main, c’est d’intervenir dans le processus. Plutôt que de se braquer sur l’efficacité de son usine, le CEO devrait regarder dehors et réfléchir à d’autres opportunités, modèles d’entreprise et marchés. » Même les entreprises B2B traditionnelles auront bientôt besoin d’une marque forte, prédit-il. « Le B2B classique s’appuie sur des transactions d’envergure moyenne, avec des clients réguliers. Aujourd’hui, votre système automatisé est couplé à des plateformes numériques. Les grandes entreprises à l’initiative de ces plateformes aiment fonctionner avec des marques fortes. Rapidement, la confiance jouera un rôle – notamment en raison de l’échange de données –, ce qui sera bénéfique aux marques qui jouissent d’une certaine réputation. En raison de ce trafic électronique, le B2B évolue par ailleurs vers davantage de transactions modestes et individuelles. Encore une bonne raison d’investir dans le branding. » Maîtrise informatique Le marketing devrait gagner en importance à l’avenir. Finie, l’époque où le vendeur se rendait chez le client en disant « J’ai quelque chose dont vous avez besoin ». « Puisque toute l’information est disponible sur internet, le client risque de poser, sur les produits, des questions très précises auxquelles le vendeur ne pourra peut-être pas répondre », suggère notre expert. « Les commerciaux devront donc 34 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 chercher plus de soutien auprès du marketing et de la communication. » Message reçu 5 sur 5 par Peter Vandendriessche, Managing Director de Priva. Son entreprise produit et livre de l’automatisation pour la ventilation, le chauffage et la climatisation de Les équipes de vente doivent tout remettre en question : qui achète quoi aujourd’hui, via quels canaux ? Jan Lagast bâtiments utilitaires (dans le cas de bureaux, l’éclairage et les protections solaires sont compris). « Notre marché implique de plus en plus l’internet of things et les smart devices », explique-t-il. « Nos appareils sont déjà gérés via le cloud, en fonction de paramètres tels que la météo et les prix de l’énergie. Dans le temps, nous fournissions des logiciels et du matériel aux installateurs. Aujourd’hui, nous proposons les fonctionnalités complémentaires que le client final souhaite. » Jadis, les canaux de distribution traditionnels faisait l’affaire, mais aujourd’hui, Priva discute avec les utilisateurs des bâtiments. « La nouvelle génération de travailleurs considère que l’interaction avec l’environnement de travail va de soi. Nos équipes commerciales doivent donc disposer de meilleures connaissances informatiques, notamment en Peter Van Dyck © Thinsktock D.R. TOPIC réseaux data », constate M. Vandendriessche. « La vente de produits a fait place à celle de solutions et de concepts. Nous évoluons du ‘Product Sales’ vers le ‘Solution & Added Value Sales’, avec, pour la vente, la faculté d’intervenir dans des discussions de haut niveau et de réfléchir avec le client. » Plus durable Philips Lighting se trouve dans une situation comparable. Auparavant, l’entreprise vendait des lampes et luminaires, principalement à des électriciens. Aujourd’hui, les vendeurs proposent l’éclairage en tant que service, directement au promoteur immobilier ou au propriétaire d’un immeuble de bureaux. « L’architecte Thomas Rau nous a soufflé cette idée », confesse Gert Roeckx, country manager Belux chez Philips Lighting. « Il ne souhaitait plus vendre des luminaires, mais de la lumière. Cela nous a d’abord semblé biscornu, mais à la réflexion, c’était intéressant. Le client souhaite se concentrer sur son corps de métier. Après le catering, le nettoyage et d’autres activités, la lumière est devenue à son tour un service dont il ne veut plus s’occuper. » « L’impulsion de Thomas Rau nous a poussés vers le concept de Circular Lighting : si nous assurons la fourniture de lumière pendant 10, 15 ou 20 ans, nous restons responsables des produits pendant tout ce temps. Nous avons dès lors besoin de produits d’une qualité et d’une durée de vie maximales, même un peu plus onéreux. En tant que producteur, nous bénéficierons de la longévité des produits et de la garantie que les pièces de rechange seront disponibles. Nous passons donc d’une transaction ponctuelle à une approche relationnelle. » Cette évolution implique que Philips Lighting ne se contentera plus de vérifier la satisfaction du client à la livraison, mais plusieurs fois par an. « Cette proximité avec le client améliore la compréhension de ses besoins », explique le country manager. « Autre conséquence : le contact avec le responsable du bâtiment se complète à présent de discussions avec le business manager et l’équipe RH du client pour améliorer la collaboration entre collègues, via un éclairage intelligent et connecté – ce que nous appelons Light Beyond Illumination. Nous tenons aujourd’hui compte du taux d’occupation d’un local pour déterminer la lumière à fournir. Nous offrons par ailleurs le Human Centric Lighting : la lumière en fonction de la personne et de son humeur. Lors d’une formation, l’éclairage doit être un peu plus puissant. Et le soir, la lumière doit être plus chaude. » Selon Jan Lagast, le sales manager devient un network manager : « Plutôt que d’envoyer ses vendeurs sur le terrain et soumettre les résultats des ventes à la direction, il devra élaborer un réseau dans un tout nouvel environnement. Comme en témoigne le secteur de la construction, la vente de produits à des installateurs techniques devra céder la place à l’apport de solutions aux grands promoteurs immobiliers. N’attendez plus des délégués commerciaux, envoyés sur le terrain avec des démos sous le bras, qu’ils vous racontent en fin de semaine combien ils ont vendu. Dorénavant, il se pourrait que ces vendeurs n’aient pas vendu un seul produit de toute la semaine. Les comptes rendus seront forcément très différents. » Soft skills Le sales manager devra aussi se montrer inspirant. La vente d’un service implique que chacun dans l’organisation devienne co-responsable de la réussite. « Vous interagissez en permanence avec votre public, bien plus qu’à l’époque où vous receviez tous les dix Le client souhaite se concentrer sur son corps de métier. Après le catering, le nettoyage et d’autres activités, la lumière est devenue à son tour un service dont il ne veut plus s’occuper. Gert Roeckx (Philips Lighting) ans une grosse commande », explique M. Lagast. « Chacun devient ainsi une sorte d’account manager ou de vendeur du produit ou du service suivant. Il faut inspirer tous ces gens. Il n’est pas possible d’être aux côtés de ces innombrables collaborateurs à chacune de leurs interventions. Vous n’obtiendrez de nouvelles organisations de travail autonomes et performantes que si votre marque va de pair avec une mission dans laquelle ils se reconnaissent. » Les valeurs de l’entreprise exercent un effet de levier considérable dans l’implication des collaborateurs. Gert Roeckx explique que quatre valeurs proposées par Philips Lighting jouent un rôle fondamental dans la conduite des équipes de vente et de marketing. « D’abord la culture : c’est notre première valeur, qui change les règles du jeu. Nous devons jeter un autre regard sur nos clients et nos solutions, quitte à affiner quelque peu les compétences de nos collaborateurs. La deuxième valeur, c’est ‘greater together’. Nous n’y arriverons plus tous seuls. Nous avons besoin de l’aide des juristes, des gens du service après-vente, bref, de tout le monde. La troisième valeur, c’est ‘customer first’. Écoutons notre client et appuyons-nous ensuite sur Beyond Illumination et Human Centric Lighting pour définir comment nous pouvons l’aider. Et puis, la dernière valeur – à ne pas oublier – c’est la passion du résultat. » Les collaborateurs sales & marketing doivent développer de nouvelles compétences. Les vendeurs qui parvenaient jadis à convaincre les responsables de bâtiment avec un discours technique, auront dorénavant besoin de soft skills pour dialoguer notamment avec des business managers et des responsables RH. « Les équipes de vente doivent tout remettre en question : qui achète quoi aujourd’hui, via quels canaux ? », interroge Jan Lagast. « Bref, marquer un temps d’arrêt et concevoir de nouvelles recettes, voilà la tâche qui vous attend. » ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 35 D.R.
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SALES & MARKETING Magasins flexibles pour consommateurs connectés Les consommateurs connectés en continu forcent les magasins à se transformer. La créativité permettra aux détaillants de répondre aux attentes d’un monde en évolution rapide. Peter Van Dyck L a fin du commerce en ligne. Le titre de ce livre de Wijnand Jongen, expert néerlandais en retail et e-commerce, relève de la boutade, bien entendu. Surtout qu’en Belgique, le shopping en ligne est toujours en phase de décollage. Wijnand Jongen réfléchit à plus long terme, à l’avenir de la vente de détail dans un monde perpétuellement connecté. « Il n’y aura bientôt plus de distinction entre shopping en ligne et hors ligne, puisque les deux auront fusionné », estime-t-il. Il pense qu’avec un consommateur connecté sans interruption, les magasins se transformeront en réseaux numériques. « Ils devront exploiter le comportement évolutif du consommateur. Je ne pense pas que la technologie soit le principal moteur de ce changement ; elle n’est qu’un instrument. La transformation est induite par le consommateur lui-même, qui voit apparaître de nouvelles possibilités attrayantes. Faire ses emplettes sur un banc public, une tablette à la main, et savoir que le tout sera livré à domicile : c’est aussi facile qu’agréable. D’ici 2020, la moitié de la population active se composera de ‘millennials’ qui auront grandi parmi les médias sociaux, les applis et l’interactivité. Cette génération veut de la flexibilité. Le détaillant qui désire rencontrer les attentes de ces jeunes devra s’ouvrir à de nouvelles idées créatives. » Dialogue sur le Web Damien Jacob, également expert en e-commerce, précise que l’internet est devenu la première source d’information. « Peu importe que l’on achète en ligne ou hors ligne : on se renseigne d’abord sur le web. D’où l’importance pour le magasin physique indépendant et pour la grande enseigne d’annoncer leurs offres en ligne. Cela convainc de nouveaux clients et informe les clients existants, qui, autant que les autres, consultent l’Internet et se manifestent sur les médias sociaux. » Damien Jacob estime que les médias sociaux ont rendu les consommateurs plus 36 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 interactifs. « Ils y donnent leur avis et communiquent en temps réel avec les marques. Celles-ci utilisent ce dialogue pour saisir les attentes des clients et devancer la concurrence avec des produits sur mesure. Ce n’est pas sans risques : si l’offre ne plaît pas aux clients, ceux-ci pourraient bien partager leur déception sur les mêmes médias sociaux. » Nos deux experts constatent l’attitude « multicanaux » du consommateur : il passe gaillardement de l’un à l’autre. Dans la quête de l’information produit, la commande et la livraison, il choisit le canal qui lui convient au moment même. Il veut acheter n’importe quand, n’importe où et via n’importe quel canal. Ces changements de canaux imprévisibles forcent le commerçant à réfléchir out of the box et à suivre les nouvelles tendances. « Prenons l’économie circulaire », dit Wijnand Jongen. « Elle permet aux détaillants de développer de nouveaux services. Dans le prêt-à-porter, ce pourrait être un atelier de réparation dans le magasin ou un assortiment de vêtements de seconde main... » Même s’il conseille aux magasins de réfléchir à l’avenir, M. Jongen puise aussi l’inspiration du côté des années 50 et 60. « À l’époque, les gens avaient davantage de considération pour les autres. L’épicier connaissait personnellement tous ses clients. Si vous achetiez un morceau de fromage chaque semaine, il suffisait d’une absence ponctuelle pour que l’épicier vous téléphone et propose une livraison à domicile. Ce réflexe resurgit aujourd’hui, avec des supermarchés qui livrent des emplettes au domicile des personnes âgées. La technologie permet Wijnand Jongen © Thinsktock © R Jelmer de Haas TOPIC aujourd’hui aux détaillants de connaître leurs clients et leurs attentes. Une banque de données vous aide même à surprendre agréablement les clients. J’apprécie par exemple que la boutique où j’ai l’habitude d’acheter des polos me prévienne d’un nouvel arrivage. » Des infos en continu Wijnand Jongen et Damien Jacob citent tous deux Décathlon comme un exemple de good practice. « Cette enseigne a trouvé la symbiose entre la boutique en ligne et les magasins physiques et, ce qui ne gâche rien, elle ne recule pas devant les tendances actuelles. Elle a éliminé le middle management et offre aux exploitants locaux de développer de nouvelles initiatives dans leur magasin. » À Bruxelles, c’est Mofelito Paperito qui propose une belle combinaison. Sa fondatrice Sofie Rombouts a lancé une boutique en ligne il y a trois ans. Le magasin physique s’est ouvert il y a quelques mois à peine, dans la rue des Éperonniers. « Au début, j’avais un emploi à plein temps et je ne souhaitais pas prendre de risques financiers inconsidérés. D’où ma décision de commencer avec une boutique en ligne », explique Mme Rombouts. « J’organisais de temps à autre une vente dans un tea-room ou dans un espace coworking. J’ai constaté que les gens aiment voir les produits en vrai et les toucher. J’ai donc finalement décidé de réaliser mon rêve et d’ouvrir un magasin physique. Il y a beaucoup de magasins vides dans ma rue, outre des magasins de nuit et des boutiques de souvenirs. Les habitants du quartier sont heureux de constater que pour une fois, c’est un magasin de qualité qui s’installe. Mes articles de papeterie sont des produits de niche. Ils attirent un public peu enclin à acheter en ligne. La combinaison entre une boutique en ligne et un magasin physique est donc idéale. Je reçois régulièrement des commandes de l’étranger de la part de personnes qui cherchaient un produit très spécifique en ligne. » Sofie Rombouts constate que les mailings et les messages sur les réseaux sociaux ont un impact sur la population connectée. « Je m’étonne de voir combien de personnes trouvent le magasin via Instagram. Les clients apprécient aussi que j’y présente un nouveau produit spécial. Il y a pourtant un vaste groupe de clients qui ne fréquentent pas les réseaux sociaux, notamment des dames âgées qui viennent acheter des cartes chez moi. Je veux continuer à investir dans ces clients physiques. Les personnes plus jeunes ‘likent’ et partagent beaucoup sur les réseaux sociaux, mais elles achètent peu. Les réseaux sociaux sont chronophages, mais je ne peux pas me permettre de ne rien poster sur Instagram pendant deux semaines. De nombreuses personnes me contactent également via ces canaux. Les messages me parviennent en continu et y répondre est presque une occupation à temps plein. » Se lancer avec une plate-forme Il existe de petites boutiques spécialisées et, à l’autre extrême, d’énormes plateformes numériques telles qu’Amazon et Zalando, qui attirent le consommateur soucieux de son confort. Quasi tout trouver sur un seul et même site : est-il possible de concevoir plus grande facilité ? « C’est pourquoi l’économie des plateformes se renforce », explique Wijnand Jongen. « Ces organisations investissent Sofie Rombouts (Mofelito Paperito) de gros capitaux dans l’amélioration constante du service. Le détaillant local est donc face à un dilemme : doit-il se raccrocher à un de ces géants, ou s’abstenir et puiser dans ses propres forces pour devenir un spécialiste, avec l’ambition de devenir le meilleur magasin du quartier ? Ou bien faut-il proposer une offre sélectionnée sur une grande plateforme ? C’est une possibilité si vous souhaitez atteindre un public national ou même international. N’ignorez pas ces plateformes géantes : vous devez élaborer une stratégie vis-à-vis d’elles. Donnez-vous le temps et les moyens d’y réfléchir. Et quel que soit votre choix, faites-le en pleine connaissance de cause. » Ce choix a été très clair pour Sofie Rombouts. Elle ne veut pas lier Mofelito Paperito à une plateforme numérique. « J’ai travaillé pendant dix ans dans le secteur du livre et j’en connais les aspects moins reluisants. Je sais à quel point les conditions de travail sont exécrables auprès de certaines de ces platesformes. Je ne veux pas m’y associer. La façon dont certains marchés numériques extorquent des remises considérables est par ailleurs désastreuse pour les petits commerçants. Nous ne pouvons pas concurrencer des tarifs aussi bas. Je vois parfois des jeunes entrer dans mon magasin et prendre leur portable pour comparer les prix. C’est inévitable. La plupart des clients se montrent heureusement compréhensifs à l’égard de notre situation. C’est réconfortant. » ● Pour aller plus loin Vous possédez un point de vente physique et vous aimeriez découvrir comment mettre le numérique au service de votre activité ? Beci vous propose une formation « commerce connecté ». Quand ? Le 15 mars, de 9h à 12h30 Où ? Chez Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be - www.500.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 37 D.R.
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SALES & MARKETING Entreprises & RGPD : il est urgent de se préparer ! Aujourd’hui, seuls 5% des entreprises bruxelloises interrogées se déclarent totalement prêtes. C’est le principal enseignement tiré d’un sondage réalisé par Beci en collaboration avec la société RGP (https://rgp-dialogue-be.com) sur la préparation à la nouvelle réglementation RGPD qui entrera en vigueur le 25 mai 2018. Peu importe ? Justement pas ! Ce n’est pas qu’une simple question de mise aux normes, comme beaucoup le pensent, mais d’adaptation à un nouvel environnement business. Vincent Delannoy L e sondage a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1.312 entreprises bruxelloises, de toutes tailles et de tous secteurs, entre le 8 décembre 2017 et le 12 janvier 2018, avec un taux de réponse de 6,2 %. « C’est révélateur », commente Olivier Willocx, « lorsque nous interrogeons les entreprises sur la mobilité, les réponses fusent. Ici, c’est plus lent et ce n’est pas l’engouement. Dans la majorité des cas, les entreprises n’ont pas saisi toutes les implications du RGPD sur leur business. C’est interpellant. » Hans Wichink, Managing Director Benelux de RGP, abonde en ce sens : « Les impacts concernent le management, l’ensemble des process, le marketing, l’IT, bref l’entreprise à tous les niveaux. Ce n’est pas une question qui reste cantonnée au département juridique. » Comment percevez-vous le RGPD en général ? Une opportunité business (de repenser votre stratégie) Un devoir moral ou une obligation légale Un risque pour votre entreprise Un coût supplémentaire Pas d’avis Autre 14,81% 40,74% 7,41% 33,34% 2,47% 1,23% 38 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Les résultats du sondage ? Aujourd’hui, seuls 5 % des entreprises se déclarent totalement prêtes ; 72,84 % risqueraient de ne pas l’être à la date prévue et 23,45 % adoptent à l’égard de cette mise en conformité une attitude attentiste. Seuls 15 % des répondants voient le RGPD comme une opportunité tandis qu’une vision plutôt négative domine avec 81,49 % (c’est un risque, un coût ou une obligation). Risques et opportunités Est-ce inquiétant ? « Oui », répond Hans Wichink, « le temps n’est plus à la théorie. Il faut aller vers du concret, du pragmatique, planifier un calendrier de projet, et démarrer la mise en œuvre et se donner les moyens de cette mise en conformité. » Et ceux qui ne sont pas prêts ? Est-ce grave ? « Plus qu’on ne le pense », estime Hans Wichink. « Le défi n’est pas tant d’éviter des amendes, même si cet aspect-là compte. Le RGPD impacte votre capacité d’être fournisseur, de participer à des marchés, publics ou non. Il concerne votre relation client, la gestion globale de vos données et, © Thinsktock TOPIC Témoignage : le RGPD est une opportunité plus fondamentalement, votre proposition de valeur en tant que fournisseur. Qu’en est-il également de la réputation de votre entreprise si elle n’est pas conforme au 25 mai ? » « Est-ce que moi, en tant qu’entreprise, j’ai la capacité de savoir et de vérifier que l’un de mes fournisseurs est conforme en matière de RGPD ? » s’interroge Olivier Willocx. « En réalité, c’est compliqué et j’aurais plutôt tendance à dire : si une police d’assurance vous couvre en matière de RGPD, alors je peux considérer que vous êtes sérieux. Lorsque l’autorité de contrôle en France, la CNIL, inflige une amende d’1,2 million d’euros pour non-respect des règles, on doit en tout cas se montrer concerné. » Et les opportunités ? « Grosso modo, une entreprise sur six considère que le RGPD constitue une opportunité. Nous faisons partie de ces 15 % », répond Olivier Willocx. Des exemples ? « Pensez, par exemple, à une école de langues. Les participants sont-ils demandeurs de formations en ligne ? Puis-je leur proposer des services sur-mesure ? Comment, à l’occasion du RGPD, vais-je optimiser le recueil et l’exploitation de ces données pour améliorer l’expérience client ? Votre chauffagiste peut-il placer un capteur et vous envoyer un message lorsque le moment d’effectuer l’entretien est arrivé ? » Quelles solutions ? Comment un bureau de chasseurs de têtes doit-il procéder pour respecter Pour le patron de la plate-forme Smart Certificate (www.smartcertificate.com), David Goldenberg, le RGPD est d’autant plus une opportunité que sa société, dès ses débuts, a intégré les exigences du respect de la vie privée liées au traitement des données personnelles à tous les stades du cycle de vie d’une attestation : création du document, émission, envoi, réception, activation du service, acceptation, vérification, droit à l’oubli. « Nous utilisons des technologies de pointe en matière de cryptographie, d’ancrage blockchain, d’hébergement propriétaire, PKI Class 3, etc. En même temps, nous implémentons les normes et les processus les plus stricts concernant l’identification des utilisateurs, le suivi en temps réel des flux et usages, selon les exigences de la CNIL et du RGPD. C’est en raison de cette approche intégrée que nous pouvons répondre aux exigences en matière de vie privée, tout en garantissant un service simple d’usage dans la délivrance, l’utilisation et le partage de documents certifiés d’origine. C’est au travers d’une longue collaboration avec les acteurs de marché que nous avons réussi à construire un véritable label de confiance. » David Goldenberg le RGPD ? A priori, la réponse n’est pas évidente, les données personnelles se trouvant au cœur de ce métier. Et les avocats ? Et les médecins ? Et les notaires ? « Chez Beci, commente Olivier Willocx, vu l’urgence de l’échéance, nous proposons une approche par métier avec des réunions hebdomadaires et des actions à réaliser pour une implémentation immédiate. » Hans Wichink, Managing Director Benelux de RGP, d’embrayer : « Exactement, il faut effectuer une évaluation rapide de votre projet, se concentrer sur les domaines clés qui doivent être conformes, utiliser les méthodologies et outils appropriés, procéder avec des check listes et des to do listes. » ● Mise en conformité RGPD : Où en êtes-vous dans votre entreprise ? 1,23% 6,17% 16,05% 49,39% 22,22% 4,94% Je ne suis pas concerné Je n’en ai jamais entendu parler ou je n’ai pas de vue claire sur le sujet J’attends de plus amples informations pour démarrer l’initiative de mise en conformité Initiative(s) en cours sans réelle vision sur la date effective de mise en conformité La mise en conformité terminée mais en phase de vérification et de validation La mise en conformité terminée et validée BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 39 © F Foucha
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RGPD et marketing : des règles renforcées SALES & MARKETING L’entrée en vigueur, le 25 mai prochain, du nouveau Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) exigera de la part des marketeurs une rigueur plus grande (encore) dans le traitement d’informations relatives aux consommateurs. Êtes-vous prêt ? Marc Husquinet A u 25 mai prochain en effet, plus question pour une entreprise – et son département marketing notamment – de collecter et d’exploiter en toute impunité ou presque les données personnelles de consommateurs. En pratique, la nouvelle législation impose aux organisations à la fois la mise en place de dispositions nouvelles ainsi que le renforcement de mesures déjà existantes. En effet, les entreprises étaient déjà tenues, dans le cadre de la loi de décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, de respecter plusieurs principes relatifs au traitement de données à caractère personnel. Nouveautés Précisons d’emblée que le futur RGPD s’imposera à toute entreprise qui collecte et/ou traite des données visant des citoyens européens ou qui se trouvent en Europe, donc également aux sociétés étrangères comme les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon). Concernant le marketing, le RGPD aura deux incidences majeures. Pour Fanny Coton, avocate au sein du cabinet Lexing Belgium, il faut distinguer à cet égard le petit commerçant de l’entreprise qui réalise du marketing pour le compte de tiers avec profilage. Le premier changement concerne ces deux catégories de marketeurs. Il ne sera plus question d’enregistrer automatiquement l’email d’un prospect par un opt-in passif, c’est-àFanny Coton 40 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 dire après avoir obtenu son consentement à recevoir des offres en pré-cochant par exemple une case « Je souhaite recevoir… ». Désormais, cette pratique sera interdite : il faudra un acte positif du consommateur, par exemple en cochant lui-même cette case, et ce consommateur pourra malgré tout retirer son accord par la suite. Il s’agit en quelque sorte d’un double opt-in, à savoir l’obligation d’obtenir d’abord le consentement du contact avant de l’enregistrer, et de permettre ensuite de façon visible au destinataire du mail de se désabonner de la campagne marketing ou de communication. En outre, l’entreprise devra stocker les preuves des consentements obtenus. L’entreprise devra également mettre en place une démarche de totale transparence, en indiquant clairement dans sa communication les détails de sa politique de respect des données privées et de confidentialité. L’autre impact majeur du RGPD concerne le profilage, une pratique bien connue dans le monde du marketing et qui consiste à enrichir une base de données de contacts par le biais de croisements, puis de la segmenter en fonction de critères précis pour envoyer des e-mails automatisés avec du contenu personnalisé. Le RGPD vise maintenant spécifiquement les activités de profilage. Ce point concerne surtout les marketeurs professionnels, qui agissent en sous-traitance pour d’autres entreprises. Cela étant, les entreprises qui font appel à ce type de services de marketing devront être attentives lors du choix du prestataire, car elles seront responsables des actes posés par celui-ci. Les activités de profilage entraînent désormais l’obligation de désigner un délégué à la protection des données et de procéder à une analyse d’impact, pour vérifier si ce que l’entreprise fait est raisonnable et si ses procédures ne créent pas un risque démesuré. La CNIL © Thinsktock D.R. Bruxelles Formation vous invite au Startech's Days 2018 les 19 et 20 mars 2018 Dans le cadre du championnat belge des métiers manuels, techniques et technologiques, Bruxelles Formation organise les compétitions en mécatronique et en construction (maçonnerie, peinture, carrelage, menuiserie, ébenisterie, électricité résidentielle, sani-chauffage, toiture en pente, toiture métallique, plafonnage et plaquisterie). Venez soutenir les jeunes candidats, vos futurs collaborateurs ! Durant deux jours, pas moins de 900 jeunes talents s’affronteront dans le cadre des Startech’s Days et y démontreront leurs compétences. Ces championnats permettront aussi de sélectionner les futurs membres de l’équipe belge à l’EuroSkills 2018, en septembre, à Budapest. Vous - entreprises, écoles, travailleurs et chercheurs d’emploi, parents, médias - venez les découvrir et les encourager. L’accès est gratuit ; les portes sont ouvertes entre 9h00 et 15h00 pour le grand public et entre 9h00 et 17h00 pour les entreprises. Des visites sur mesure peuvent également être envisagées (02/247.04.40). bf.construction Chaussée de Vilvoorde, 68 - 1120 Bruxelles bus 57 – arrêt Biebuyck trams 3,7 – arrêt Heembeek www.bruxellesformation.brussels www.worldskillsbelgium.be BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi
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DevauxConsult vous soutient et vous conseille dans votre recherche de financement ■ établissement de business plan ■ structuration de bilan ■ création d’un dossier de demande de financement ■ négociation avec les banques et organismes publics Louis Devaux vous offre son expérience et ses contacts : ■ banquier d’entreprise à Bruxelles et New York (32 ans) ■ consultant pour PME (12 ans) ■ expert auprès du Fonds Bruxellois de Garantie (6 ans) Conseil subsidié (50% sous condition) Les précisions de la BAM1 DevauxConsult SPRL Boulevard Saint-Michel, 82 -1040 Bruxelles GSM : 0485670325 devaux@devauxconsult.be www.devauxconsult.be Pour renforcer les droits fondamentaux du citoyen, la responsabilité dans le traitement des données n’incombe plus seulement au responsable des traitements, comme dans la directive actuelle, mais également au sous-traitant qui agit pour le compte de ce responsable. Un changement crucial par lequel le RGPD impose, pour la première fois à l’échelle de l’UE, des obligations directes à ce sous-traitant, qu’il s’agisse d’un sous-traitant local ou d’un fournisseur de services de cloud computing. Par ailleurs, les responsables du traitement ne peuvent nommer que des sous-traitants qui fournissent des garanties suffisantes pour mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles appropriées, afin de garantir que le traitement répond aux exigences du RGPD. En outre, les sous-traitants sont tenus de traiter les données personnelles conformément aux instructions du responsable du traitement. De même, ils sont tenus de mettre en place des mesures de sécurité appropriées, qui doivent être évaluées en fonction de divers facteurs, comme la sensibilité des données, les risques pour les personnes concernées par une atteinte à la sécurité, les coûts de la mise en œuvre et la nature du traitement. Des tests réguliers de l’efficacité de toute mesure de sécurité sont également nécessaires, le cas échéant. Le tout doit être verrouillé par des contrats. Enfin, les personnes concernées par le traitement peuvent faire maintenant valoir leurs droits directement, également contre les sous-traitants, et le nouveau régime prévoit des sanctions. La newsletter de l’entrepreneur bruxellois ! des listes de prospection pertinentes des modèles de contrats utiles plein de conseils et d’astuces française propose un outil permettant d’effectuer cette analyse d’impact, qui reste malgré tout assez complexe et fastidieuse. les dernières mises à jour légales ... et bien plus encore Comment se conformer ? Le non-respect du RGPD s’accompagne de sanctions sévères : jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel global de l’entreprise (ou du groupe mondial dont elle fait partie) si ce chiffre est plus élevé. Précisons que ces sanctions seront désormais décidées par une Autorité de Protection des Données (l’ex-Commission Vie Privée), dont ce sera la mission totale et entière, et non plus par le procureur du Roi, ce qui augmentera le nombre de sanctions infligées et accélérera les procédures, tandis que l’entreprise sera tenue de d’abord payer l’amende avant de pouvoir introduire un recours contre celle-ci. Recevez la newsletter de la Chambre de Commerce de Bruxelles www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Mais quid de l’entreprise qui ne serait pas (encore) conforme ? « Sans doute toutes les entreprises ne seront-elles pas prêtes », note encore Fanny Coton. « Dans ce cas, il sera important de pouvoir prouver que des mesures ont malgré tout déjà été prises. Puisqu’un nombre croissant de consommateurs sont sensibilisés à la problématique de la protection de leurs données personnelles, d’aucuns 1 Belgian Association of Marketing TOPIC pourraient être tentés de porter plainte, ce qui induira un contrôle de l’Autorité de Protection des Données. » Le RGPD nécessitera donc de revoir l’ensemble des bases de données qu’exploite l’entreprise, en analysant la façon dont ont été obtenues les informations qu’elles renferment, puis en demandant l’accord exprès des consommateurs pour lesquels l’entreprise ne dispose pas encore de ce consentement. Après quoi, il conviendra de la nettoyer en effaçant les données non-autorisées. Jean-François Henrotte Cela dit, Jean-François Henrotte, associé au sein du cabinet d’avocats Lexing Belgium, insiste sur le fait qu’au-delà de l’impact financier que peut représenter une mise en conformité (d’autant qu’il n’existe que peu d’outils automat isés de nettoyage des bases de données), « le fait pour un consommateur de recevoir un mail ‘non-autorisé’ ne grandit pas l’image de l’entreprise qui l’envoie. En outre, ce RGPD est l’occasion de remettre à plat l’ensemble de ses fichiers et de repartir sur de bonnes bases, en visant une clientèle intéressée. » Bref, puisque toute entreprise sera de toute façon obligée de se conformer au RGPD, autant essayer d’y voir davantage une opportunité d’améliorer l’effectivité de ses démarches vis-à-vis des consommateurs et d’améliorer son image de marque, de même que de mettre en place des procédures susceptibles d’offrir des gains de productivité… ● Pour aller plus loin Le GDPR renforce non seulement les principes existants en matière de protection de la vie privée mais introduit également une série de mesures « opérationnelles » qui peuvent avoir un impact très important pour vos activités marketing. Pour vous y préparer, Beci vous propose une demi-journée de formation. Quand ? Le 27 mars, de 13h30 à 17h. Où ? Chez Beci, 500 avenue Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be - www.500.be DEVENIR PATRON-FORMATEUR c’est transmere son savoir et son savoir-faire ; partager son expérience ; donner la chance à un jeune d’apprendre son métier ; recruter un collaborateur que vous aurez pu former vous-même. Vous souhaitez devenir Patron-Formateur ? Vous voulez plus d’informations ? sfpme - rue de Stalle 292b 1180 Bruxelles - +32 2 370 60 40 - info_sfpme@spfb.brussels - www.sfpme.spfb.brussels
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Prix belge de l’Energie et de l’Environnement En partenariat avec Luminus Vous avez développé un projet dans le domaine du développement durable ? Posez votre candidature pour le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement. LE Prix dE tous LEs bELgEs ! Citoyen, entreprise, institution, administration, association,… Participez gratuitement à la 13e édition pour mettre en lumière votre savoir-faire, vos réalisations et vos contributions à la société de demain ! édition 2018 : LEs CatégoriEs q Sustainable Education Award q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Circular Economy Award q Sustainable Transport & Logistics Award q Sustainable IT Award q Sustainable Food Award q Sustainable Water Management Award CérémoniE dE rEmisE dEs Prix Des entreprises, institutions et médias récompenseront les lauréats lors d’un prestigieux événement le 7 juin 2018 sur le site de Tour & Taxis. remise des dossiers pour le 22 avril 2018 au plus tard. PrEmium PartnEr PartnErs Référence Média Creative Events infos et inscriptions : www.eeaward.be Chacun peut agir ! MAGAZINE TOPIC RGPD, J-100 : Beci vous forme et vous accompagne FORMATION Il reste moins de 100 jours aux entreprises et organisations pour se mettre en conformité avec les obligations du nouveau Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). À l’heure où moins de 5 % des entreprises bruxelloises se déclarent prêtes, Beci prépare une offre de formations et de services pour vous permettre de comprendre l’impact du RGPD sur vos activités et mettre en place un plan pour vous y conformer. Georges Ataya, professeur à la Solvay Brussels School et Managing Director d’ICT Control D ans les grandes entreprises, la mise en conformité avec le RGPD mobilise des moyens humains et financiers importants (notamment en termes de budget, de matériel informatique, de personnel et de communication). Comment aider les PME et structures « à taille humaine » à se conformer au RGPD de façon réaliste ? C’est pour répondre à ce besoin que Beci développe une offre de formations et des outils adaptés à la réalité et aux moyens des PME bruxelloises. Pour vous conformer au RGPD, il ne vous suffira pas de consulter un avocat ou un consultant spécialisé pour mettre à jour vos conditions générales ou votre charte sur la protection de la vie privée. En pratique, vous devrez tout d’abord vous assurer du soutien et de la collaboration des personnes clés au sein votre entreprise ou organisation. Ensuite, vous devrez revoir et souvent adapter vos procédures internes pour répondre aux exigences du RGPD (transparence, accès aux données par les personnes concernées, etc.). Les dispositions du RGPD auront un impact plus important sur certains types d’entreprises ou organisations que sur d’autres – singulièrement pour les entreprises qui récoltent certaines données sensibles et seront plus exposées aux risques. Par exemple un hôtel ou une compagnie aérienne qui récolterait les choix alimentaires de ses clients, liés à leur religion. Maîtrisez vos données et faitesen un avantage concurrentiel On rappelle souvent les sanctions sévères prévues en cas de non-respect du RGPD. Nous préférons ici attirer l’attention sur les opportunités offertes par le GDPR : comment reprendre le contrôle de vos données pour préserver votre entreprise, voire en tirer un avantage concurrentiel. Pour ce faire, il faut commencer par un inventaire minutieux des données à caractère personnel que vous conservez. Quelle en est la provenance ? Quelles sont les personnes avec lesquelles vous les partagez ? Et dans quels buts ? Ensuite, vous devrez être en mesure de répondre gratuitement et efficacement à des demandes de vos clients qui souhaiteraient exercer leur droit d’accès aux données en votre possession. Savez-vous qui répondra à ces demandes dans votre organisation ? À terme, il peut se révéler rentable de développer un système grâce auquel la personne concernée peut consulter elle-même les données en ligne. Les entreprises qui mettront en place des systèmes efficaces serviront mieux leurs clients et y gagneront un avantage concurrentiel. ● Des formations d’experts à la portée des PME Afin d’aider les PME à se conformer au GDPR, Beci a développé un programme de formation en collaboration avec un partenaire académique de référence. Un programme avancé mais accessible par les formats et les tarifs, sanctionné par une certification de la Chambre de Commerce. Cette formation s’adresse tant aux indépendants et dirigeants d’entreprises qu’à leur personnel. Le programme GDPR vous donne accès à : ➜ Des formations régulières adaptées aux besoins et aux métiers des entreprises: des séances sont prévues dans les locaux de Beci (format demi-journée) ou peuvent être organisées « à la carte » dans votre entreprise ; ➜ Une formation en ligne : cette nouvelle offre, aisée et flexible, vise à permettre de former une équipe sans déplacements et à répondre aux besoins de formation continue ; ➜ Des modèles pour vous aider à documenter vos processus ou à rationaliser l’intervention de consultants externes ; ➜ Des tables rondes de professionnels du GDPR en collaboration avec le DPO Circle1 . Plus d’info ? Voir go.beci.be/gdpr 1 Groupement de professionnels de la protection des données. BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 45 © Thinsktock
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Acheteur, un métier qui se spécialise PURCHASING Pour réduire les coûts, de plus en plus d’entreprises mettent en place un département achats. Explication d’un métier peu connu, qui tend à se structurer et à se diversifier. Géry Brusselmans V ous comptez renouveler le mobilier de bureau de votre entreprise ? Si vous dirigez une petite structure, vous devriez logiquement éplucher quelques catalogues ou même envoyer un collègue chez Ikea. Certaines grandes entreprises disposent d’un département achat, à qui elles confient cette tâche. En contact permanent avec les fournisseurs, l’acheteur se chargera de trouver l’offre la plus adéquate. Fin connaisseur du marché, il pourra ainsi apporter une nouvelle dynamique à votre lieu de travail, par exemple en commandant des chaises de bureau plus confortables, une table plus ergonomique ou même un espace vert pour la détente entre collègues ! « Le rôle principal d’un acheteur, c’est l’expression du besoin », détaille Catherine Humbert, acheteuse durant dix ans chez Carrefour et aujourd’hui professeur d’une formation en achat à l’Ephec. « L’acheteur doit pouvoir analyser le marché, établir une stratégie d’achat, faire des appels d’offre et analyser les offres en fonction de différents critères. » Ces départements peuvent gérer des demandes classiques, comme la commande de bics ou de bloc-notes pour des réunions, ou gérer des commandes bien plus spécifiques en fonction de l’activité de l’entreprise. Frans Verbeken est par exemple acheteur senior pour Symeta, filiale graphique de Colruyt Group. « Je suis chargé de trouver des fournisseurs dans le domaine de l’impression ou de la distribution », détaille Frans Verbeken, en contact permanent avec 50 à 100 fournisseurs. « Colruyt dispose d’un service de mise en page pour ses magazines, mais l’impression et la distribuElsa Chaventré 46 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 tion sont externalisées. Je négocie par exemple avec un imprimeur le type de format, je définis ensuite une méthode de travail et je négocie un délai de livraison. » Afin d’optimiser les commandes et donc de gagner du temps, certains acheteurs mettent en place des techniques d’achat. « Plutôt que de demander plusieurs offres à différents fournisseurs, nous essayons d’établir une relation durable avec un fournisseur référent », poursuit Frans Verbeken. « Nous pouvons ainsi déterminer à l’avance plusieurs paramètres, inscrits dans un fichier. Lors d’une nouvelle commande par exemple, nous entrons les différentes données discutées à l’avance dans le fichier (type de papier, format, encre…) et le prix s’affiche automatiquement, sans devoir à chaque fois rediscuter de toutes les caractéristiques. Nous gagnons ainsi un temps considérable. » Catherine Humbert Un rôle clé dans la grande distribution et le milieu médical Une autre tendance se développe dans certains secteurs : à l’instar d’un consultant, certaines entreprises envoient par exemple du personnel chez un fournisseur potentiel. Une manière pour l’entreprise d’apporter son expertise, réduire ainsi le coût de production pour devenir ensuite acheteur régulier. De manière générale, au plus une entreprise est grande, au plus elle disposera d’un département achat. De par leur nature, certaines petites ou grandes entreprises spécialisées mettent automatiquement en place un service de ce type. « Citons évidemment le secteur de la grande distribution, dont l’idée même est d’acheter pour revendre », pourD.R. D.R. © Thinsktock « Le métier d’acheteur chez Delhaize a évolué » Acheteuse depuis suit Catherine Humbert. « Citons également l’industrie mécanique ou encore l’industrie pharmaceutique. » Dans le même ordre d’idées, de nombreux hôpitaux bruxellois ont développé ces dernières années un département propre. « Jusqu’il y a quatre ans, une seule responsable gérait cette fonction », confie Elsa Chaventré, responsable achat pour la clinique Saint-Jean. « Vu l’ampleur de la tâche et pour assurer un contrôle fiable et systématique, le service achat s’est développé et occupe désormais sept personnes. Il est amené à grandir encore prochainement. » À l’instar d’autres départements achats, cette centralisation permet aux hôpitaux de rationaliser les coûts. Il est en effet préférable d’acheter par exemple 25 scanners en une fois sur l’année plutôt que deux chaque mois pour dix départements différents ! « Grâce à des conventions établies sur plusieurs années et nos connaissances du marché, nous pouvons en effet assurer des prix avantageux », poursuit Elsa Chaventré. « De plus, les services médicaux n’ont plus à se soucier de la gestion des commandes et du suivi avec les fournisseurs. » Des formations encore rares Pour recruter des acheteurs, les employeurs ont l’habitude de chercher des profils d’ingénieur commercial ou des spécialistes du marketing. Même si la fonction se spécialise, peu de structures offrent en effet une formation spécifique : les hautes écoles bruxelloises comme l’Ichec ou Solvay intègrent des modules dans leurs formations, et l’Abcal, l’Association Belge des Cadres d’Achat, de Logistique et de la supply chain, propose des formations courtes spécialisées en achat. Il est également possible de se spécialiser via un bachelier en marketing à l’Ephec, qui propose en troisième année une spécialisation en achat. « Hormis des modules proposés par l’Ichec ou Solvay, la formation de l’Ephec est la seule en Communauté française spécialisée en achat », souligne Catherine Humbert, qui en est la responsable. Bien que le métier d’acheteur soit très spécifique, la formation n’est pas forcément mieux valorisée en termes de salaire. « Un acheteur junior démarre aux environs de 1500 euros nets par mois, et cela monte à 2500 euros net ou plus en fonction de l’expérience et de la nature de l’entreprise. C’est donc comme la gestion commerciale ou le marketing. » Un acheteur peut toutefois évoluer dans la fonction et ses missions peuvent se diversifier au fil de sa carrière. « Dans notre département, certains s’occupent uniquement de la commande », évoque Frans Verbeken (Symeta). « En tant qu’acheteur senior, je peux par exemple développer des stratégies d’achat, analyser des plaintes, écrire des contrats cadre, faire du sourcing, à savoir connaître le marché… » Un acheteur peut-il donc passer d’une entreprise à une autre, pas forcément dans le même domaine d’activité ? « Pour être acheteur, il faut une certaine rigueur, développer une bonne communication, être curieux et pouvoir jongler avec plusieurs domaines différents », poursuit Frans Verbeken. « À condition d’être flexible et de maîtriser le domaine d’expertise, l’acheteur peut changer de domaine d’activité. » ● sept ans pour Delhaize, Vinciane Cerckel est aujourd’hui Category Manager. Elle sonde notamment les tendances pour sélectionner le meilleur produit à placer en rayons. Vinciane Cerckel (Delhaize) Comment a évolué votre fonction au sein de Delhaize ? Après un Master en sciences de gestion à l’UCL, avec une spécialisation en économie de stratégie et innovation, j’ai été engagée au sein de Delhaize au département achat. Ce fut mon premier boulot, j’y travaille depuis désormais sept ans. J’ai démarré en tant qu’assistante acheteuse, puis j’ai été négociatrice. J’ai été en charge des catégories « baby food », « food caring » et je suis aujourd’hui Category Manager pour la partie « petit-déjeuner ». Cela concerne trois types d’articles : les pâtes à tartiner, les céréales et les boissons chaudes (café, thé, cacao principalement). Quel est votre rôle au jour le jour ? J’intègre la stratégie de Delhaize par rapport aux priorités « 4 P » : produits, promos, place et prix. J’analyse les nouvelles tendances et je sonde les habitudes des consommateurs pour sélectionner le produit le plus adéquat pour nos rayons. De manière pratique, je me rends notamment dans des salons ou chez des fournisseurs potentiels, je visite des magasins… Après le choix d’un article, il faut définir le cahier des charges, que je transmets au service négociation. Je développe également les recettes de nos produits existants et je propose des améliorations pour l’emballage. Le métier d’acheteur chez Delhaize s’est-il spécialisé en cinq ans ? Oui, Delhaize a récemment revu les catégories au sein du département achat. En tant que Category Manager, je fais plutôt office de chef d’orchestre. Je suis le lien entre les négociateurs, le service commande, le marketing pur. Il existe une trentaine de Category Managers chez Delhaize et une dizaine de Sourcing Managers, qui s’occupent de la négociation. Une des raisons pour lesquelles le métier d’acheteur se spécialise, c’est notamment parce que les chartes de qualité sont plus spécifiques qu’avant. Nous avons par ailleurs accès à plus d’informations et d’études autour des tendances des consommateurs. BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 47
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FOCUS PURCHASING Achats durables : « Une approche qui fait partie de l’ADN de l’entreprise » Depuis la fin des années 90, les exemples d’entreprises qui intègrent la notion de développement durable dans leur management sont de plus en plus nombreux. Les plus impliquées vont jusqu’à développer une véritable stratégie impliquant jusqu’à la politique d’achat. Et elles en sortent gagnantes. Johan Debière A ujourd’hui, les entreprises qui intègrent d’une manière ou d’une autre la notion de développement durable dans leurs actions sont nombreuses. On ne compte plus les ruches installées sur le toit des entreprises, les plans d’action visant à mobiliser le personnel autour d’une bonne cause ou encore les plans de réduction des impacts environnementaux de la production. Tout cela doit évidemment être salué, mais une étape supplémentaire semble aujourd’hui en train de s’engager : elle concerne ce que les spécialistes appellent le « green procurement ». Spadel a mis en place une ‘Supplier Sustainability Charter’. Green procurement « Pour que le développement durable s’établisse véritablement dans l’organisation, sa mise en œuvre doit s’étendre dans toute ses fonctions de gestion, et notamment dans son processus d’achats », relève Ludovic Verbeke, auteur d’une thèse sur le sujet dans le cadre de ses études à la Louvain School of Management, où il a décroché un master en sciences du management. Ludovic Verbeke a pu constater combien cette intégration de la politique d’achats « verts » au sein des entreprises se révélait difficile, il y a encore quelques années d’ici, du fait du manque d’outils. Un manque désormais comblé grâce au développement de méthodes d’intégration de la durabilité au sein du processus d’achat, avec d’une part la méthode dite de « Leire et Mont »1 et le Green Procurement2 prôné par la Commission Européenne à partir d’une expérience d’abord acquise auprès du secteur public (Green Public Procurement). Quatre étapes essentielles Ludovic Verbeke identifie quatre étapes essentielles pour qu’une politique d’achats durables soit implémentée de manière réellement efficace au sein d’une entreprise : « Il faut commencer par définir soigneusement les priorités et les activités cibles ; il faut ensuite intégrer les critères 48 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 environnementaux et sociaux dans le processus existant ; vient alors la formation des équipes ; enfin, et ce point n’est pas à négliger, il faut clôturer avec la mise en place d’une collaboration spécifique avec les fournisseurs ». À la question du « comment », Ludovic Verbeke est formel : il faut s’appuyer sur les ressources existantes. Comme le « handbook » de la Commission Européenne, les normes ISO ou encore les conventions et les pactes parfois engagés par certains secteurs comme ceux du textile ou de l’agro-alimentaire. « Lors de la rédaction de ma thèse, j’ai pu constater combien le manque d’une approche stratégique formalisée (ndlr : notamment l’ISO 26000) pouvait nuire au déploiement efficace de la politique d’achat vert au sein de l’entreprise ». Il s’agit en particulier de bien communiquer en interne avec les différents départements ; le management doit montrer la détermination des engagements pris auprès de toutes les parties prenantes, qu’elles soient internes ou externes. Spadel, cas d’école Parmi les entreprises exemplaires à cet égard, on trouve Spadel, le dernier grand minéralier indépendant familial belge, qui produit et commercialise des eaux minérales 1 Mont, O. et Leire, C. (2009), « Socially Responsible Purchasing in Supply Chains: Drivers and Barriers in Sweden », Social Responsibility Journal, Vol. 5 No. 3, p. 388 407. 2 http://ec.europa.eu/environment/gpp/index_en.htm D.R. LE LABEL ENTREPRISE ÉCODYNAMIQUE FAIT PEAU NEUVE ! Vous souhaitez faire reconnaitre votre entreprise pour ses initiatives environnementales et trouver plus d’inspiration pour réduire votre impact écologique ? Portez alors votre entreprise comme candidat au Label Entreprise Ecodynamique ! WIN-WIN : une valorisation gratuite des démarches environnementales de votre organisme. ADAPTÉ : une récompense au travers d’un référentiel transparent, objectif et adapté au contexte de votre organisme. POUR TOUS : tout organisme bruxellois, grand ou petit, du secteur privé, public, associatif ou non-marchand, pour tous les domaines d’activités. INSPIRATION : des accompagnements, networking, formations et séminaires gratuits pour vous aider à réduire votre impact sur l’environnement. AUTONOME : vous êtes maître de votre processus et de votre évolution dans le label. Vous choisissez à quel rythme vous soumettez votre dossier dans une plateforme électronique. PLUS D’INFO www.environnement.brussels · info@ecodyn.brussels © Getty Images
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FOCUS Le cadre formel de l’ISO 20400:2017 naturelles, des eaux de source et des boissons rafraîchissantes à base d’eau minérale naturelle. Il y a quelques années, Spadel affichait son ambition d’atteindre 100 % d’achats durables avec ses fournisseurs. Un travail titanesque que l’entreprise s’est attachée à accomplir année après année avec, comme le confirme Dirk Le Roy, spécialiste de la durabilité au sein du bureau de consultance Sustenuto, une démarche très systématisée : « À travers sa démarche globale engagée sur le plan de la durabilité, Spadel souhaite fournir une plus-value sur les trois P : People, Planet, Profit. L’entreprise évalue ses achats sur base de cinq critères : le prix, la qualité, le délai de mise en œuvre, le service et depuis près de dix ans également la durabilité ». Et d’ajouter que trois KPI sont associés à cette démarche: le suivi effectif de la charte de durabilité, ce qui en fait tout autre chose qu’un document qu’on épingle à l’entrée de l’entreprise pour faire bonne figure ; mais aussi l’audit complet des fournisseurs stratégiques et des fournisseurs avec le score ‘CSR sous contrôle’ ». Pour Dirk Le Roy, cette démarche a évidemment un coût qui peut grever la position concurrentielle de la marque sur le segment très disputé des eaux minérales. Ceci dit, aux yeux de Dirk Le Roy et pour la direction qui n’a jamais changé de cap depuis l’introduction de cette démarche exigeante : « Il y a à présent une appropriation de la part des acheteurs au sein de la société. Ils soutiennent la démarche et participent même à des échanges d’expériences. Cela fait partie de leur évaluation ». Le diable est dans les détails Ex-Group Purchasing Manager de Spadel, Dominique Keiser nous a maintes fois confié combien l’exercice rebuterait n’importe quel acheteur professionnel, étant donné l’effort supplémentaire que le principe d’achat durable implique : « Dans un premier temps, nous avons dû consacrer toute notre énergie à faire en sorte qu’un maximum de nos fournisseurs stratégiques approuvent notre ‘Supplier SusEn 2013, l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) a lancé le développement de la future norme ISO 20400 pour les achats durables. « Ces lignes directrices sont très utiles car, sans être obligatoires, elles permettront aux organisations, quelles qu’elles soient, de mieux relever la mise en application des principes de durabilité, tant au niveau environnemental que social », explique Mieke Pieters, Sustainable Procurement Expert chez The Global Picture. Selon la consultante, l’ISO 20400 offre au moins cinq avantages : elle permet de donner un cadre commun à toutes les organisations qui s’engagent dans la voie de l’achat durable ; elle offre une méthode systématique pour les achats ; elle permet de mieux mettre l’accent sur les achats stratégiques ; elle met à disposition des outils et peut déjà renseigner des best pratices, malgré la jeunesse du dispositif (les travaux préparatoires de cette norme ISO ont débuté en 2013 pour n’aboutir à l’ISO que nous connaissons aujourd’hui qu’en 2017...) ; enfin, elle donne aux entreprises qui s’astreignent à en suivre les procédures une inestimable crédibilité, en ces temps où l’acheteur doute de tout. Info : https://www.iso.org/news/Ref2178.html tainability Charter’. Il était en effet primordial de s’engager avec eux vers des objectifs en matière de RSE qui soient en phase avec les nôtres ». Il est vrai que parvenir à un tel résultat est bien plus compliqué qu’on ne pourrait l’imaginer, car le diable se retrouve dans les détails pour une entreprise comme Spadel, comme le confesse le Manager R&D Thierry Ququ, qui avait dû se plier à une série de contraintes : « À défaut de pouvoir nous appuyer sur une réglementation spécifique encadrant l’étiquetage et la communication autour des boissons ‘naturelles’, nous avons engagé une démarche visant à définir nos propres ‘guidelines’. Nous avons également travaillé au développement d’un outil qui nous a permis de quantifier le degré de ‘naturalité’ d’une boisson avant de mesurer concrètement les progrès réalisés à chaque rénovation de nos recettes ». Spadel est aussi certifiée « CO2-Neutral » depuis 2016. Ci-dessus, le CEO Marc du Bois (à gauche), en compagnie d’Antoine Geerinckx, du bureau CO2logic. 50 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Volonté farouche de poursuivre le travail entamé Coordinateur CSR au sein de Spadel depuis 2015 tout en poursuivant ses missions de Sustainability Coach au sein de Sustenuto, Gil Stevens a pu suivre la progression de Spadel vers une politique d’achat durable et la comparer à celle d’autres entreprises. Et il confirme chez Spadel cette volonté farouche et cette détermination à toute épreuve, identifiée il y a un peu plus de dix ans : « L’ambition affichée à l’origine était d’intégrer 80 % des biens et services stratégiques achetés à l’échéance 2015. Aujourd’hui, le travail se poursuit, sans que rien ne semble pouvoir le faire changer de cap. Cette particularité fait partie de l’ADN de l’entreprise et la distingue très clairement d’autres grandes marques d’eau minérales ». ● D.R. La Région bruxelloise mise sur le photovoltaïque Pour atteindre ses objectifs en matière énergétique et climatique, notre Région s’est engagée à doubler sa capacité de production d’énergie renouvelable à l’horizon 2020. Particuliers, entreprises, pouvoirs publics : nous devons tous contribuer à cet objectif ! C’est dans ce cadre que des bâtiments publics vont prochainement être équipés de panneaux photovoltaïques, grâce au programme régional « SolarClick ». Par ailleurs, un « Pack Energie » sera bientôt disponible pour les entreprises. Aide au photovoltaïque pour les pouvoirs publics SolarClick est le nom d’un programme lancé début 2017 par le gouvernement bruxellois pour exploiter l’important potentiel de production renouvelable et d’économies d’énergie que représentent les toitures des bâtiments publics (voir article dans le numéro Bruxelles Métropole d’avril 2017). SolarClick est mis en œuvre par Sibelga, le gestionnaire des réseaux d’énergie, en collaboration avec Bruxelles Environnement. Il bénéfi cie d’un budget de 20 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020). Cette année, 48 premiers bâtiments régionaux et communaux (bâtiments administratifs, infrastructures sportives, écoles, etc.) seront équipés de panneaux photovoltaïques « SolarClick ». La crèche Jourdan à SaintGilles et les bâtiments du Siamu (Service d'incendie et d'aide médicale urgente) à Anderlecht, par exemple, font partie de ces premiers bénéfi ciaires. Au total, environ 150 sites seront équipés de panneaux photovoltaïques d’ici à 2020, augmentant ainsi d’environ 20 % la puissance photovoltaïque actuellement installée à Bruxelles. En contrepartie de la mise à disposition de leur toit, les bénéfi ciaires recevront l’électricité produite par les panneaux pour leur autoconsommation. Les certifi cats verts générés serviront à alimenter le projet. Les sites qui accueillent ces panneaux sont sélectionnés de manière rigoureuse par un Comité d’accompagnement réunissant des représentants de Sibelga, de Bruxelles Environnement et du cabinet de la Ministre de l’Énergie PLUS D’INFO : www.environnement.brussels gdemey@environnement.brussels pour le Pack Energie info@solarclick.be pour le projet Solarclick et de l’Environnement. La liste s’enrichit régulièrement en fonction des résultats des visites et des études (faisabilité technique, rentabilité) pilotées par Sibelga. Aide au photovoltaïque pour les entreprises et le secteur non-marchand Suite à l’appel à projet « Pack Energie » lancé en 2017 par Bruxelles Environnement, le gouvernement bruxellois a récemment décidé l’octroi d’un subside à destination de 4 fédérations, confédérations, représentant les secteurs des entreprises (du commerce) et du non-marchand à Bruxelles : les asbl CBENM-BCSPO (ass mom. avec Icedd), UCM, Santhea et Comeos ont été désignées. Par l’entremise d’équipes de « conseillers énergie » présents à l’intérieur de ces 4 organismes subsidiés, directement en relation avec « le terrain », le projet veut stimuler et accompagner des initiatives d’investissement. Les mesures devront être effi cientes et pourront être déclinées à diverses échelles et thématiques : elles pourront concerner l’installation de panneaux photovoltaïques, mais aussi la gestion, l’utilisation rationnelle de l’énergie, l’isolation de l’enveloppe, l’installation de chauff age performant,… Au cours de cette année, en parallèle au service de coaching, Bruxelles Environnement mettra à disposition un mécanisme de soutien à l’investissement à destination de ces secteurs complémentairement aux off res existantes de primes et réductions fi scales. Plus d’info dans un prochain numéro. © Thinkstock
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FOCUS PURCHASING Marchés publics et politique économique bruxelloise Comment améliorer le taux de pénétration des entreprises bruxelloises dans l’attribution des marchés publics régionaux ? Le ministre de l’Économie, Didier Gosuin, soutient le programme d’information, de sensibilisation et d’accompagnement des PME bruxelloises de Beci et de ses partenaires. Xavier Dehan Bruxelles Métropole : Depuis le début de votre mandat, quelle a été votre action en faveur des PME bruxelloises ? Didier Gosuin : La priorité a été de rattraper le retard pris par rapport à la Flandre et la Wallonie en se donnant un Small Business Act (SBA), sans qu’il ne soit qu’un copier-coller. Ce fut une démarche très participative, raison pour laquelle il aura fallu un an pour aboutir. C’est que Bruxelles possède un tissu très PME, avec un taux de création plus fort qu’ailleurs en Belgique. En même temps, il faut être lucide quant à la mobilité des entreprises. Bruxelles est le laboratoire de la Belgique. Dans ce contexte, j’ai aussi rationnalisé les institutions publiques et revu les aides économiques pour créer des stimulants au développement. Un premier bilan du SBA et quelques perspectives avant les élections ? Le SBA a bientôt deux ans et je note que le 1819 est une réussite qui ne se dément pas. En regard, la peur du risque reste trop présente dans la tête des gens, même si les esprits évoluent. Regardez les nouvelles promotions qui sortent de Solvay Business School notamment ! On y pense désormais autant à se lancer qu’à filer dans une grande entreprise ou une boite de conseil. Dans le domaine audiovisuel ou en économie circulaire, de nombreuses initiatives ont été prises pour stimuler les entreprises. Et dans un monde très masculin, le soutien à l’entrepreneuriat féminin est fondamental. Qu’en est-il de l’accès aux marchés publics bruxellois ? Il faut avouer que c’est une matière de prime abord complexe. Les règles sont 52 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Didier Gosuin là. On gagne en transparence dans la compétition, mais on perd en lisibilité et donc en accessibilité. Et à force de pousser le public à détailler son cahier de charges afin de coter impartialement les offres, il faut noter que le degré d’exigence devient très élevé, parfois inabordable. Pour autant, il s’agit plus d’un sentiment que d’une réalité. La nouvelle règlementation offre des possibilités, en ce compris pour les petites entreprises, pour autant qu’on les sensibilise et qu’on les forme, but du projet de Beci. Peut-on chiffrer l’ensemble des commandes publiques bruxelloises, régionales et locales ? Au niveau belge uniquement, la commande publique porte sur plus de 50 milliards, soit 10 à 15 % du PIB, pour environ 20.000 appels. Dans le cadre de l’économie circulaire, le bureau d’études Vito a estimé que, sur les 3.233 marchés bruxellois stricto sensu répertoriés pour l’année 2016, 56 % ont compté la soumission d’une entreprise bruxelloise et 41 % leurs ont été attribués1 . C’est trop peu quand on sait que beaucoup d’institutions privées, comme les hôpitaux notamment, sont tenues aux règles en matière de marchés publics. On doit travailler l’amont et l’aval dans ce domaine. Quels sont les secteurs d’activités ou les services les plus recherchés par le public ? Tout est marché ! De la fourniture de bureau à la construction d’un pont ou d’un tunnel, en passant par les véhicules des services d’urgence ou l’acquisition d’œuvres d’art… L’observatoire des prix va éditer un guide de bonnes pratiques et mettre en lumière les entreprises qui réalisent des marchés avec satisfaction afin d’en inspirer d’autres, autant que les donneurs d’ordres. Désormais, les marchés sont rendus publics dès qu’ils atteignent 30.000 euros, et les factures envoyées par e-mail sont acceptées afin d’accélérer de 30 % le temps de paiement, souvent critiqué. Faut-il aller plus loin ? Si oui, comment ? L’ouverture des marchés stimule la concurrence, permet d’identifier de Marchés publics : nouveautés et retour d’expérience La nouvelle réglementation relative aux marchés publics est entrée en vigueur ce 30 juin 2017. Quels sont les principaux changements ? 1. Changements terminologiques : « appel d’offres » et « adjudication » s’effacent au profit des « procédures restreintes » (en deux étapes) et « procédures ouvertes » (en une seule étape). Toutes deux peuvent être passées sur la base d’un seul critère d’attribution (le prix ou le coût) ou de plusieurs (qualité, délais, impact du produit ou des travaux sur l’environnement, etc.). 2. Un accès plus aisé à la procédure négociée : les marchés de conception ou visant à la réalisation de solutions innovantes offrent un recours beaucoup plus facile à la procédure concurrentielle avec négociation (et avec publication préalable). En conséquence, cette possibilité s’applique pour la plupart des services de nature intellectuelle (études, ingénierie, etc.). 3. Régime allégé également pour l’accès à la procédure négociée dans le cas de certains services spécifiques. L’achat de ceux-ci peut ainsi être opéré, en secteurs classiques (c’est-à-dire hors « utilities »), via une procédure négociée sans publication préalable, jusqu’à un montant de 750.000 € (209.000 € auparavant). Si l’accès à la procédure négociée est élargi, les modalités de négociation sont quant à elles plus encadrées, ce qui, en soi, est plutôt une bonne chose. La procédure négociée ayant été très peu balisée par le passé, elle avait pu créer un certain flou juridique autour de ce qui était permis ou non. Les nouvelles contraintes permettent à cet égard d’augmenter la sécurité juridique de la procédure de négociation en tant que telle. Il est ainsi désormais prévu qu’à certaines conditions, le pouvoir adjudicateur pourra faire régulariser les offres si cellesci comportent des irrégularités, avant l’entame des négociations. Les offres finales ne seront quant à elles plus négociées. La sélection qualitative se veut simplifiée par le recours au « DUME » (Document Unique de Marché Européen). Cela étant, selon les premiers retours d’expériences, l’utilisation de ce formulaire, à remplir par les soumissionnaires, n’est pas si simple et pose en réalité de nouvelles questions juridiques. Enfin, on notera que, sous l’impulsion de la jurisprudence européenne et des directives qui l’ont implémentée, les modifications de marché en cours d’exécution sont désormais limitées à des cas bien spécifiques, énumérés dans les règles générales d’exécution. Virginie Dor, Partner, CMS De Backer nouveaux acteurs et stimule le changement. « Pas toujours les mêmes », entend-on souvent. Et c’est vrai qu’il y a une lutte à mener contre les ententes commerciales. Il y a trop souvent cette impression d’une répartition de certains marchés de travaux, par exemple. On provoque le changement par la transparence. Plus d’offres, un meilleur service, un juste prix, notamment par l’action de Beci et ses partenaires. Identifier les freins, les rencontrer et accompagner les entreprises qui jouent le jeu : c’est le cœur de l’action. L’économie sociale entre dans la danse, avec quelles limites ? Elargir l’accès aux marchés publics à l’économie sociale est une volonté politique qui vise à appuyer un secteur ayant d’autres objectifs que financiers. On parle des ASBL et autres coopératives ayant pour finalité la mise au travail, par exemple. Cependant, il ne faut pas qu’on fausse la concurrence avec des prix cassés. J’exclurais donc celles qui bénéficieraient de plus de subsides que ce que peuvent obtenir les entreprises classiques. ● 1 http://www.circulareconomy.brussels/category/ leviers/marche-public/ les seuils applicables au 1er janvier 2018 < 30.000 < 144.000 < 221.000 - 750.000 < 750.000 < 221.000 - 5.548.000 < 221.000 - 5.548.000 ● Simple facture acceptée ● Pas d’obligation d’établir un CSC ● Procédure négociée sans publication préalable ● Procédure négociée directe avec publication préalable/procédure concurrentielle avec négociation ● Seuil particulier de procédure négociée sans publication préalable pour les services spécifiques ● Marché belge ● Marché européens Programme de séminaires 29.03.2018 04.2018 05.2018 06.2018 09.2018 Identifier les marchés / les marchés en environnement (Bruxelles Environnement) Répondre à un cahier des charges / travailler avec CityDev et la SLRB (CCBC) L’appréciation de votre offre / vendre à l’administration et au CIRB (Agoria) Allotissement et sous-traitance / les sols pollués : pour un milliard de plus (Beci) Financements et mises en condition / marchés en travaux publics et mobilité (CCN) Info et inscriptions : Caroline Coutelier, 02 643 78 13 — cco@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 53
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ENTREPRENDRE STARTER Glexso : experts en sécurité sur mesure Fondée en 2016, la société Glexso propose dans le domaine de la sécurité, de l’événementiel de prestige et de la prise en charge de personnalités des solutions adaptées aux besoins de chaque client. Elle s’appuie sur une solide expérience et un important réseau de partenaires. Guy Van den Noortgate F ort d’une expérience d’une quinzaine d’années dans le secteur de la sécurité, David Mouvet et son associé lancent en octobre 2016 Glexso. Entreprise reconnue et autorisée par le SPF Intérieur dans le domaine de la consultance en sécurité, elle est active dans trois domaines : la consultance en sécurité, l’événementiel et la gestion de délégations. Glexso développe également des formations et sensibilisations à la sécurité et différents aspects plus particuliers de ce domaine, pour répondre à une demande récurrente de ses clients. Glexso entend se différencier sur le marché actuellement en forte croissance de la sécurité en proposant une approche analytique et préventive, plutôt que réactive. « Nous entendons offrir des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque client », explique David Mouvet. « Des solutions adaptées à la problématique de la sécurité tout en tenant compte des impératifs légaux, protocolaires, commerciaux, et de l’image de l’entreprise ou de la personne qui nous contracte. De plus, nous nous appuyons sur un large réseau de collaborateurs en Europe occidentale et en Amérique du Nord. » Les consultants de Glexso peuvent exciper d’une solide expérience et d’une expertise reconnue dans la gestion de dispositifs de sécurité et de missions de protection rapprochée. Ils ont notamment participé à l’organisation de la sécurité de sommets européens ainsi qu’à l’accompagnement de chefs d’État, délégations politiques, personnalités importantes du monde industriel et financier. Autant de missions qui leur ont permis de côtoyer les services officiels de protection du monde entier, et d’apprécier ainsi les meilleures pratiques et solutions qu’ils peuvent dorénavant mettre à disposition de leur clientèle. Une clientèle assez diversifiée où l’on retrouve des multinationales, des am54 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 bassades, des délégations politiques, des organisateurs de sommets, congrès, événements de prestige, etc. « Nous nous adaptons à chaque client », poursuit David Mouvet. « Par ailleurs, nous sommes très attentifs à l’image directs qu’indirects de manière plus précise. » Glexso est active dans la sécurisation d’événements importants sur tout le continent, en réalisant des audits externalisés des besoins ou des moyens préconisés, mais aussi en proposant un plan de gestion et de prévention complet, qui permet aux organisateurs de se concentrer sur leurs tâches propres tout en faisant identifier et gérer les risques par des professionnels. Cette approche personnalisée et précise de la gestion de la sécurisation d’événements a permis à Glexso d’être reconnue et active dans six pays depuis sa création. « Notre approche englobe l’analyse et la gestion des risques ainsi que le management des responsabilités et la gestion de crise. Et cela tant en BelNous sommes très attentifs à l’image de la personne ainsi que de l’entreprise et/ou de la marque. C’est un élément essentiel mais souvent négligé. David Mouvet, fondateur de Glexso. de la personne ainsi que de l’entreprise et/ou de la marque. C’est un élément essentiel mais souvent négligé. Enfin, grâce à notre gestion du temps, due à la connaissance du terrain et à une approche globale, nous apportons au client une réelle plus-value financière en gérant globalement tant les coûts Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be gique qu’à l’étranger. Notre sens du service et notre réseau nous permettent de ne pas fournir qu’une approche sécuritaire, mais bien des solutions globales qualitatives tenant compte de tous les aspects importants pour le client », conclut David Mouvet. ● Info : www.glexso.eu © Reporters ENTREPRENDRE VENTE, MARKETING & COMMUNICATION Réunions, formations, promotion : optez pour le webinar ! Au lieu de passer des heures dans votre voiture pour rejoindre votre client, votre équipe ou toute réunion, pourquoi ne pas organiser des sessions virtuelles où chacun peut s’exprimer, se voir, partager ses documents ou présentations et interagir dans un confort total ? Quels sont les points-clés pour réussir votre webinar ? 1. Le choix de la plateforme : En fonction de vos objectifs, de votre public et des thématiques que vous développerez, il est important de choisir la plateforme adéquate : Gotowebinar, Skype for Business, Adobe Connect, WebinarJam, etc. 2. Ciblez les attentes des participants et renseignez-vous sur le public avant le webinar : On pense souvent à préparer le contenu mais on oublie parfois de l’adapter au public. Dans l’invitation, n’hésitez pas à ajouter un formulaire qui vous aidera à personnaliser le contenu de la session. Revenez sur les points spécifiques mentionnés dans le formulaire lors de la session « live » ; cela donnera un côté personnalisé à votre webinar. 3. Ne négligez pas les détails techniques : Pour que le webinar se déroule de manière fluide, il est primordial qu’aucun souci technique ne vienne le perturber. Avant la session, envoyez aux participants un petit guideline qui leur permettra d’être fin prêts lorsque la réunion commencera. Son, casque, bande passante, réseau wifi… : il faut que tout fonctionne parfaitement. 4. Ne laissez rien au hasard ! Pensez à la structure de votre webinar : découpez-le en plusieurs parties ; prévoyez une durée spécifique pour chaque chapitre ; testez le timing ; testez la plateforme. Et maîtrisez votre sujet à fond, car vous n’aurez pas droit à l’erreur ! 5. Soignez votre biographie : Il est important de mettre en avant vos compétences en début de session, afin de rassurer les participants quant à votre expertise et à ce que vous allez leur apporter. 6. L’accueil des participants : Soyez prêt au moins 15 minutes à l’avance et préparez un écran d’accueil pour les participants. N’oubliez pas de prévoir un slide qui détaille les sujets couverts et les bénéfices que les participants en retireront. Quand ils arrivent, souhaitez-leur la bienvenue par leur prénom via le live chat. Cela brisera la glace et leur permettra de s’habituer à la plateforme avant même le début de la session. De plus, les premiers arrivants seront ravis de communiquer avec vous. 7. Votre webinar doit être interactif et vivant : Variez les supports : présentations Prezi ou PowerPoint, démonstration en « live », intervention via la webcam, quiz… Interpellez les participants, nommez-les, posez-leur des questions et répondez à leurs interrogations rapidement. Prévoyez du temps pour les exercices pratico-pratiques. Vous vous dites peut-être qu’il doit être fastidieux d’à la fois animer le webinar, lire les questions qui s’affichent via le live chat, y répondre et interpeller régulièrement les participants ? Pourquoi ne pas inviter un co-animateur, collègue ou expert ? Ce binôme rendra votre intervention encore plus dynamique ! 8. Et après ? Les actions post-webinar sont importantes également. Les plateformes vous donnent des statistiques détaillées : le nombre de participants, les heures d’arrivée et de départ, le temps qu’ils ont passé à vous écouter, leur taux d’engagement dans les sondages… N’oubliez pas d’enregistrer votre webinar afin que les participants puissent le visionner à nouveau s’ils le souhaitent. Envoyez-leur un mail de remerciement et joignez-y la vidéo en ligne de l’enregistrement, voire un lien vers votre site ou un « call to action » ! ● Marie Vandenberghe, Managing Director Quality Training Pour aller plus loin La gestion des webinars ne vous est pas encore familière ? Venez découvrir les outils existants et apprendre à créer votre premier webinar, avec Marie Vandenberghe. Quand ? Le 12 mars, de 9h à 12h30. Où ? Chez Beci, 500 av. Louise,1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be - www.500.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 55 © Fotolia
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ENTREPRENDRE TRANSITION Mister Genius : de l’or dans vos vieux ordis Les équipements électroniques représentent une part de plus en plus importante des déchets générés au sein des entreprises. Heureusement, certaines structures commerciales proposent de les reprendre pour les revaloriser. En vous gratifiant au passage de beaux avantages... Johan Debière A vec l’accélération des progrès technologiques, les parcs informatiques sont de plus en plus vite dépassés. En réalité, ces équipements ont encore de la valeur. Ils peuvent être désossés et certains de leurs composants peuvent être réutilisés ou recyclés. C’est le cas, par exemple, des cartes mères, des barrettes de mémoire (RAM), des processeurs (CPU), mais aussi des batteries et même des disques durs. Les lecteurs et graveurs de DVD peuvent également être extraits et revendus. Les câbles ne sont pas moins intéressants puisqu’ils contiennent des quantités significatives de cuivre. Selon les chiffres fournis par les organismes agréés, un ordinateur portable contient en moyenne 39,8 % de plastiques, 11,4 % de métaux non-ferreux, 16,9 % de substances réglementées (condensateurs, batteries...) et 15,1 % de cartes électroniques. Ces actions permettent de lutter contre le gaspillage, mais répondent surtout à une obligation européenne d’appliquer la directive DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques). Dans ce cadre, la chaîne Mister Genius (15 magasins en Belgique, dont 8 à Bruxelles) a mis sur pied une action de collecte de matériel informatique auprès des entreprises (ndlr: avant qu’un cadre légal ne l’y oblige en Région bruxelloise), mais aussi des collectivités. Mené en collaboration avec le centre de formation professionnelle saint-gillois CF2M et l’asbl anderlechtoise La Poudrière, le programme Genius Cycle a été soutenu par Bruxelles Environnement, Bruxelles Propreté, Impulse Brussels et Innoviris dans le cadre de l’appel à projets Be Circular 2016 (voir www.circulareconomy.brussels). Associer le personnel des entreprises aux collectes Son ambition ? « Rien moins que devenir le Bebat de l’ordinateur en fin de vie », explique Pierre Buffet, le porte-parole de la société. Pour augmenter encore l’effet du programme, Mister Genius a proposé aux entreprises participantes d’associer les membres de leur personnel à l’action. « Cela signifie que les salariés qui disposent à la maison de vieux équipements informatiques, dont ils n’ont plus l’utilité ou qui ne sont plus fonctionnels, ont à travers le programme Genius Cycle la possiL’occasion et le reconditionné : moins chers, mais de combien ? Sur un Dell Inspiron 15-5558, le coût de la carte-mère neuve est de près de 250 €, alors que le prix descend entre 80 et 90 € pour une carte reconditionnée assortie d’une garantie de deux mois, soit trois fois moins cher. Si vous possédez un Thinkpad X1 Carbon gen1 doté d’un processeur i7, vous pourrez aisément trouver une carte mère d’occasion pour une soixantaine d’euros. Si vous optez pour du neuf, la même carte pourra vous en coûter 350. Sachant que le prix d’un Thinkpad de ce type dépasse tout de même 2.000 €, le jeu en vaut donc la chandelle. 56 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 bilité de les rapatrier au sein de leur entreprise. » Une fois expédiées au centre de démantèlement, les équipements sont désossés, les données contenues sur les disques durs effacées et les composants réutilisables sont récupérés. Afin de récompenser les déposants pour leur geste éco-responsable, Mister Genius les gratifie d’un bon à valoir de 25 € par ordinateur déposé. Dans un second temps, ce geste profite aux clients de Mister Genius qui consultent la chaîne pour faire réparer leurs équipements. Pierre Buffet : « À chaque fois, nous donnons au client le choix du neuf ou de l’occasion pour les pièces de rechange nécessaire à la réparation de leur équipement électronique ». La différence entre les pièces détachées neuves et d’occasion est assez significative : « En règle générale, une pièce récupérée coûte 30 à 50 % du prix d’une pièce neuve. En outre, si la pièce d’occasion compatible est de stock, nous permettons au client de bénéficier d’une réparation plus rapide. Faire venir une barrette de mémoire ou une carte-mère d’Asie prend en effet parfois plusieurs semaines. En outre, il faut tenir compte du transport qui impacte l’environnement. » Du bénéfice sur toute la ligne, donc. ● Info : www.mistergenius.be/fr/geniuscycle © Mister Genius ENTREPRENDRE RESTART Après la faillite : chat échaudé… Un entrepreneur failli en vaut deux ! Il n’a pas perdu ses compétences et il a appris quelque chose. Il est d’autant mieux armé pour rebondir. Encore faut-il qu’il puisse en parler avec d’autres qui ont traversé une épreuve identique. Rencontre avec 5 entrepreneurs en résilience. Guy Van den Noortgate O n recense bon an mal an quelques centaines de faillites réelles (non frauduleuses) à Bruxelles. Une faillite est un triple traumatisme : personnel, professionnel et financier Et l’entrepreneur se retrouve souve seul face à cet « échec ». « Personne comprend ce qu’il traverse », souligne Eric Vanden Bemden, coordinateur du programme reStart de Beci, qui l accompagne depuis un peu plus d’un an. « Dans ce cadre du programme, l’entrepreneur failli en rencontr d’autres, qui ont vécu ce qu’il a vécu. Il peut en parler. On l’écoute, on ne le juge pas et on le comprend. » De ces rencontres, quelques points importants se dessinent qui peuvent être utiles à tout entrepreneur afin d’anticiper une période difficile qui peut, s’il n’y prend garde, le couler. Tout en conservant à l’esprit que, si leurs histoires affichent quelques similitudes, chacune d’elles est unique. Voici cinq témoignages précieux pour tout entrepreneur. Car même si, selon Confucius, « l’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire jamais que le chemin parcouru », la lumière qui se dégage ne peut que nous éclairer. Gérant d’une agence de relations presse et publiques dans le domaine lifestyle, de 2000 à 2014, Elias est actif dans un secteur considérablement bousculé par les nouvelles technologies. « J’éprouvais en outre de la lassitude pour ce métier que j’ai adoré », confiet-il. « Mais j’en étais arrivé à le détester et, au lieu de m’arrêter quand les premières difficultés sont arrivées en 2012, j’ai continué jusqu’en 2014, année où j’ai déposé le bilan. Quelque part, cela a été un soulagement. » Il est parfois bon de stopper à temps : « Il faut éviter que la persévérance qui est positive ne se transforme en obstination qui est négative », ajoute Eric Vanden Bemden. Elias entend dans les années qui viennent se relancer dans la mode et le secteur artistique. C’est un peu la même histoire que conte Sandra qui, après avoir tenu un magasin de fleurs, a géré durant dix ans une blanchisserie. « J’ai investi et me suis investie constamment durant toutes ces années sans en retirer de bénéfice », explique-t-elle. « Il est vrai que je devais rembourser mon appartement et que je n’avais pas envie de lâcher. » Aujourd’hui, elle prend le temps de se reconstruire et a décidé de donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle en se tournant vers le développement humain. Fatima n’a pas eu le temps d’atteindre dix ans pour faire faillite. « Deux semaines après la création de l’entreprise, un dépôt-vente de meubles, mon partenaire a vidé les comptes et disparu. Je ne sais toujours pas ce qu’il est devenu. Je dois avouer que j’ai été probablement trop naïve », reconnaît-elle. Victime d’un associé malhonnête, elle repart dans un nouveau projet avec la création d’une marque de bijoux, baptisée Kanouri, du nom de l’ethnie dont elle est originaire. d’enthousiasme. Elle revient sur son échec en pointant trois causes : « L’isolement par manque de réseau ; un financement insuffisant ; un mauvais emplacement pour mon magasin. » Un triptyque que l’on retrouve souvent parmi les principales causes d’une faillite. Forte de cette expérience malheureuse, elle a redéfini son activité en se concentrant dorénavant sur le conseil en image, service qu’elle n’avait pas intégré dans son prix, et en soignant son réseau. Hervé lance son restaurant fin 2007 et se prend quelques mois plus tard la crise financière. « Cela a été un véritable tsunami dont je ne me suis pas relevé », souligne-t-il. « C’était une franchise française qui comptait se développer en Belgique. » Et de poursuivre : « Le choc est dur non seulement professionnellement et financièrement mais également humainement. On est seul. De ce point de vue, ce programme constitue une véritable aide pour se reconstruire. » ● Info : Eric Vanden Bemden, responsable du programme reStart evb@beci.be, Tél. +32 2 563 68 56 ; GSM +32 475 23 14 07 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 57 F R E S H S T A R T
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ENTREPRENDRE HACK BELGIUM 2018 Hackathon : trois jours pour relever 12 challenges belges Hack Belgium 2018 est la deuxième édition d’une conférence organisée à Bruxelles dont l’ambition est de rassembler 1000 participants pour transformer la Belgique. Comment ? En développant des projets entrepreneuriaux capables de répondre à 12 enjeux, dont l’éducation, la mobilité, la transition énergétique, les médias, la ville... Laure François N e vous laissez pas tromper par le nom de la conférence, vous trouverez, au sein des participants, des entrepreneurs, des cadres de moyennes et grandes entreprises, des étudiants, des spécialistes de différents domaines ou encore des starters. En trois jours, chaque participant de cet hackathon est appelé à trouver une idée de projet pour améliorer la société. Hack Belgium 2018 rassemblera des spécialistes et organisera des ateliers, des speechs sur 12 thèmes, 12 problèmes de la société belge. De la finance à la transition énergétique, en passant par la santé et l’éducation, il y en aura pour tous les goûts. Vous vous informerez sur les défis de la société actuelle. Vous réfléchirez ensemble à des solutions pour bâtir celle de demain. Sur le modèle d’innovation des hackers, vous construirez des projets, fondements d’un avenir meilleur. Relever les défis actuels par l’entrepreneuriat et les nouvelles technologies Créer une entreprise ? Oui, mais en répondant à des enjeux. En effet, afin de trouver un concept porteur pour une entreprise, il est important de rencontrer un manque ou un besoin de la société. Surfer sur les tendances et s’accorder à la manière dont le monde entrepreneurial et le marché évoluent est également essentiel. C’est pourquoi les organisateurs de Hack Belgium tiennent tant à orienter leur hackathon autour des challenges présents de la société belge. De plus, ils invitent les participants à s’associer aux nouvelles technologies pour s’appuyer sur la transformation numérique. Dix technologies seront présentées aux participants. Ils pourront ainsi en appréhender les enjeux et en envisager les utilisations possibles : intelligence artificielle, réalité augmentée, robotique, énergie, drones et bien d’autres encore... Au commencement de toute entreprise, était une idée. Or, il n’est pas toujours évident de trouver le concept sur lequel tout développement sera bâti. Réelle opportunité pour les personnes désirant créer une entreprise, Hack Belgium se propose de rencontrer ce problème. Au travers d’un hackathon géant, l’organisation veut rassembler des experts, des participants et des technologies. L’objectif est de stimuler le foisonnement d’idées par la rencontre, le partage et l’information. 58 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Et plus concrètement ? Le premier jour du hackathon sera consacré à la rencontre et à l’exploration de sujets. En s’informant et en débattant sur des thèmes, vous rencontrez des personnes, des profils pour bâtir un projet. Le deuxième jour, vous développerez et construirez votre idée. Le troisième jour, chaque groupe présentera son projet et pourra en discuter avec ses pairs. Des ateliers pour préparer la suite seront également organisés afin de baliser le développement du projet. La succession des activités et les acteurs soutenant le festival ont ainsi pour but de favoriser la profusion d’idées et l’aboutissement à un projet. Que pouvez-vous y gagner ? Vous ressortirez de ce weekend avec une idée de projet, des propositions de financement ainsi qu’avec une équipe pour le développer. Après cela, il vous appartiendra de décider si vous voulez persister dans cette voie. Si c’est le cas, vous aurez dans la tête une multitude d’idées de projets, aurez sûrement rencontré une ou deux personnes que cela pourrait intéresser... Autant de bénéfices à récolter en termes d’expérience, de réseau et de travail en équipe ! Que vous soyez un entrepreneur qui veut stimuler l’imagination de ses équipes, un entrepreneur qui souhaite rebondir après une faillite ou un entrepreneur en herbe, ne ratez pas cette occasion ! ● Hack Belgium 2018 Tour et Taxis, les 26, 27 et 28 avril www.hackbelgium.be COMMUNITY L’actualité BECI en photos Nous vous annoncions voici quelques mois le projet « The Cham » : la transformation de votre chambre de commerce et de ses services, qui passe aussi par celle de son bâtiment. Au 500 avenue Louise, les travaux ont commencé fin décembre. Un accès provisoire a été aménagé pour permettre la rénovation de la réception. Fin mars, vous serez reçu dans un tout nouvel espace d’accueil. Beci profite de ces mêmes travaux pour ouvrir temporairement l’Urban Mobility Popup et promouvoir la transition vers une mobilité durable. Un espace d’exposition expérientiel où découvrir et tester des produits et des services de mobilité innovants : stationnement intelligent, mobilité partagée, trottinettes, vélos, autos, motos… But : aborder un vaste panel de solutions de mobilité urbaine, existantes ou futures. L’espace pop-up sera ouvert de mars à septembre 2018. Et après ? Surprise ! Votre entreprise est active dans le domaine de la mobilité ? Vous voulez être présent dans l’Urban Mobility Popup ? Contactez Ischa Lambrechts, responsable du Hub Mobilité chez Beci : ila@beci.be – tél. : 02 643 78 01. BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 59 D.R. D.R.
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LES ADRESSES LES FILLES Rue Vieux Marché au Grains 46, 1000 Bruxelles 02/534.04.83 Prix : 59€ | www.lesfilles.be MMMMH Chaussée de Charleroi 92, 1060 Saint-Gilles 02/534.23.40 Prix : 55€ -75€ | www.Mmmmh.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Apprendre à cuisiner comme un chef à Bruxelles ! Vous avez le sens du goût et aimez faire plaisir ? On trouve, partout à Bruxelles, de nombreux cours de cuisines accessibles aussi bien aux débutants qu’aux confirmés, qui vous permettront de cuisiner une variété de bons petits plats. Victor Lepoutre et Frédéric Solvel LA CUISINE DE FLORE Rue du Berger 45, 1050 Ixelles 0472/01.44.86 Prix: 45€-65€ | www.lacuisinedeflore.com LES SECRETS DU CHEF Rue Saint Lambert 200, 1200 Woluwe Saint Lambert 02/762.03.05 Prix : 55€ -75€ | www.lessecretsduchef.be LE CORIANDRE Rue Middelbourg 21, 1170 Watermael Boitsfort 02/672.45.65 Prix: 50€-75€ | www.lecoriandre.be SASASA Av. Maurice Maeterlink 2 , 1030 Schaerbeek 0475/20.46.00 Prix: 65€ | www.sasasa.be ZAABÄR Chaussée de Charleroi 125, 1060 Saint-Gilles 02/533.95.80 Prix: sur demande | www.zaabar.com BEERSTORMING Chaussée d’Alsemberg 75, 1060 Saint-Gilles 0472/89.74.01 Prix: 85€ | www.beerstorming.net À l’approche du printemps, quoi de mieux que de suivre un bon cours de cuisine pour mettre un peu de bonne humeur dans son alimentation ? Depuis quelques années, les cours de cuisine se multiplient à Bruxelles, et il y en a pour tous les goûts. Les cours se réalisent souvent en groupe, et donc en plus de devenir un excellent cuistot, vous aurez sûrement l’occasion de lier quelques nouvelles amitiés. Quand cuisine rime avec diversité Les Filles, vous proposent les mardis et jeudis des cours de cuisine aux thèmes variés, sur bases d’aliments légers et comprenant apéritifs, repas, vin et bien sûr convivialité. Découvrez aussi les différentes leçons proposées par Mmmmh : brunch, cuisine asiatique, cuisine italienne, cuisine de nos terroirs, pâtisserie... Testez la formule originale du speed cooking : vous avez une demi-heure pour préparer votre lunch et une demi-heure pour le déguster. Vous cherchez une offre plus spécifique ? Les Secrets du Chef proposent des cours de cuisine pour les débutants, pour les initiés, pour ceux qui souhaitent prendre soin de leur ligne ou devenir un expert pâtissier. Des ateliers d’œnologie sont également organisés pour les amateurs de vin. À Ixelles, découvrez La Cuisine de Flore, des cours de cuisine en groupe où tout le monde met la main à la 60 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 pâte. On y découvre toute la cuisine de bistro, du marché, des recettes belges, françaises, italiennes… mais aussi les faits et gestes basiques de la cuisine et les meilleures recettes de pâtisseries, sans oublier quelques cours d’œnologie. Partez dans l’original Certains cours proposent aussi des formules originales, comme Le Coriandre, restaurant haut de gamme qui vous permet d’inviter un ami ou un proche à déguster vos créations. Avec les chefs Sasasa, vous découvrirez les merveilles de la cuisine moléculaire, mais pas seulement. Lors des cours de cuisine « à la soirée », vous pourrez choisir entre panel très varié de thèmes culinaires : cuisine asiatique (japonaise, thaïlandaise, vietnamienne), méditerranéenne, orientale, wellness, slowfood, fusion ou moléculaire... Les cours «made in Brussels» Bruxelles est le centre névralgique de la gastronomie belge avec son chocolat et sa bière. Initiez-vous à la préparation de produits bien de chez nous. L’atelier de chocolaterie Zaabär organise des cours de chocolaterie. Avec Beerstorming, vous apprendrez à brasser votre propre bière lors de cours découverte. Une vocation sommeille peut-être en vous... © CoursDeCuisine BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 09.03 | 30.03 KLARA FESTIVAL Le KlaraFestival offre pendant quinze jours une magnifique plate-forme de musique classique à travers des choix de programmation exigeants. Lieux divers | 18€-74€ | www.klarafestival.be 10.03 | 25.03 BRUSSELS ART NOUVEAU & ART DECO (BANAD) FESTIVAL Le BANAD Festival met en valeur le patrimoine Art nouveau et Art déco de la ville de Bruxelles. C’est une occasion unique de découvrir ce patrimoine et certains lieux qui sont normalement fermés aux publics. Différents lieux à Bruxelles | Pass 32€-70€ | www.banad.brussels 15.03 | 18.03 AFFORDABLE ART FAIR Le site de Tour et Taxi accueille la dixième édition bruxelloise de cette foire de l’art accessible dont les prix varient entre 60 et 6 000€. Tour & Taxis | 10€-25€ | www.affordableartfair.com SOUS LA LOUPE — CULTURE Bien que fermé, le Musée d’Ixelles restera actif pendant ses rénovations ! Adresse : Musée d’Ixelles Rue Jean Van Volsem 71, 1050 Ixelles www.museedixelles.irisnet.be Inauguré en 1892, le musée n’avait plus été rénové depuis 1994 et la commune souhaite en faire « une maison de culture moderne avec une vision à long terme ». D’ici 2021 au plus tard, le Musée d’Ixelles bénéficiera donc d’un nouvel espace d’accueil, comprenant une cafétéria et une boutique, un nouveau jardin de sculptures et un nouvel espace d’exposition au deuxième étage du musée (actuellement occupé par l’administration). Un nouveau musée qui sera donc à la hauteur de la réputation de ses collections et des expositions temporaires, qui l’on fait connaitre à l’échelle nationale ces dernières années et l’ont propulsé à la deuxième place bruxelloise après les Musées Royaux. Le temps des travaux sera aussi une occasion pour l’équipe de réaliser l’inventaire complet des quelques 12 000 œuvres de ses collections permanentes. Des collections qui sont également amenées à voyager hors des réserves du musée, notamment les affiches de Toulouse-Lautrec qui sont actuellement exposées à Madrid, tandis qu’une exposition itinérante baptisée « ART BELGE. Collections du Musée d’Ixelles » se tiendra à Lodève, près de Montpellier, à l’été 2019, ou encore les œuvres de Delvaux à Rotterdam, Paris ou Helsinki. Mais les Ixellois pourront également profiter des œuvres du musée pendant les travaux grâce aux trois initiatives du Museum Tour. Ainsi avec le « musée comme chez soi », des œuvres quitteront les réserves du Musée d’Ixelles pour s’exposer chez un Ixellois. « Mash Up » proposera un projet imaginé par une dizaine de classes du secondaire, à partir des collections permanentes. Et enfin, les habitants du quartier pourront participer à des rencontres festives avec « Jours de Fête ». Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 61 16.03 | 18.03 MADE IN ASIA Tout un weekend dédié à la culture pop-geek asiatique pour le plus grand plaisir des fans. Le Palais 5 accueille la culture nippone au sens large: musique, mode, cuisine, origami,... Brussels Expo| 10€-37€ | www.madeinasia.be 19.03 | 25.03 LE PRINTEMPS DES SCIENCES Semaine de sensibilisation aux sciences à Bruxelles. L’ULB et différents lieux bruxellois accueillent des expositions, des conférences, des expériences... pour petits et grands. C’est une occasion pour faire découvrir cette matière à vos enfants. Divers lieux à Bruxelles | Gratuit | www.sciences.be 15.02 | 15.04 REAL BODIES Tour & Taxis accueille la plus grande exposition sur le corps humain. Découvrez 14 corps en parfait état. Une belle occasion pour apprendre le corps que nous possédons. Tour & Taxis | 8,50€-16€ | www.realbodies.be EN SOIRÉE 12.03 | 25.03 FESTIVAL UP! Le Festival UP est la biennale internationale de Cirque de l’Espace Catastrophe. 12 jours de festival dans 13 lieux différents à Bruxelles pour pas moins de 30 spectacles et 125 artistes en fête. Pour un soir ou pour tous les soirs, choisissez votre formule ! Différents lieux à Bruxelles | 14€-18€ le spectacle & 30€-60€ le pass | www.upfestival.be 22.03 | 24.03 FESTIVAL XS Festival de théâtre, de danse, de cirque, de marionnettes,... au Théâtre National. Chaque soir une centaine d’artistes et une vingtaine de spectacles sont à découvrir. Festival XS offre un large regard sur la scène artistique belge. Théâtre National | Pass 12€-25€ | www.theatrenational.be 30.03 | 01.04 LISTEN FESTIVAL Troisième édition du festival de musique électronique à Bruxelles. Durant 3 jours, 5 lieux bruxellois vivront de nuit sous la musique des plus grands DJ électro ! Différents lieux à Bruxelles | 11€-15€ par soir | www.listenfestival.be © MuséeIxelles © Printemps des Sciences
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BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Philippe Herman : le Port de Bruxelles a son nouveau capitaine l’adolescence, il y naviguait avec les scouts marins, ce qui lui a donné le goût du contact avec l’eau et des grands espaces. Formé à l’école militaire et à l’école de navigation d’Anvers, il prend vite le large et parcourt les mers du globe sur des chasseurs de mines et des frégates. Formé à la navigation en Antarctique, il participera à l’installation de la station Princesse Elizabeth, inaugurée en 2009, en aidant le brise-glace de l’armée belge à trouver un point d’accostage. Né à Anderlecht, ce marin bruxellois de 51 ans a pris ses nouvelles fonctions en janvier dernier. Avec plus de 25 ans d’expérience à la Défense, dont 12 ans de navigation, il est en charge aujourd’hui de la sécurité des 14 km de voie d’eau qui traversent la Région entre le pont de Buda et l’écluse d’Anderlecht. Le Port de Bruxelles, Philippe Herman le connaît bien. Déjà à LE SAVIEZ-VOUS ? Pour retrouver Compostelle, suivez les coquilles d’or ! Le saviez-vous ? Ces petites coquilles d’or apposées sur certains trottoirs bruxellois sont des indices à suivre pour entamer le pèlerinage de Compostelle. Depuis le moyen-âge, le pèlerinage de Compostelle attire les foules, et, afin que personne ne se perde, des routes ont vite été cartographiées. L’une d’entre elles traverse Bruxelles et rejoint notamment deux de nos églises : Notre-Dame-du-Bon-Secours et Saint-Jacques-sur-Coudenberg. 62 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 Les coquilles, qui n’ont été posées qu’il y a une dizaine d’années en souvenir du tracé du pèlerinage d’antan, indiquent deux routes pour quitter Bruxelles et cheminer vers Paris. L’une mène vers Saints-Pierre-et-Guidon à Anderlecht, l’autre traverse les Marolles pour aboutir à la Porte de Hal. On trouve d’ailleurs, près de cette porte, une sculpture en forme de menhir dénommée « Pèlerin ». Cette statue date de 1999 ; elle est l’œuvre de l’artiste espagnol Manolo Paz et fut réalisée en hommage au pèlerin anonyme en route vers Compostelle. Victor Lepoutre Après plusieurs années dans des fonctions de management plus sédentaires, il est heureux aujourd’hui de renouer avec le monde maritime. Car ne l’oublions pas, le Port de Bruxelles est relié à la mer via le port d’Anvers ; c’est bien pour cela qu’il y a un capitaine. Avec une équipe d’une trentaine de personnes, Philippe Herman veillera sur un trafic hybride, composé de péniches bien sûr mais aussi de bateaux de plaisance et d’avirons. En maintenant le contact avec les 15 à 30 bateaux qui traversent le port chaque jour ou y déchargent leurs marchandises, le capitaine et son équipe veilleront à ce qu’ils passent facilement les deux écluses de Bruxelles, et que le pont de Buda se lève quand il faut. Mais cette année, le trafic devrait s’intensifier ! Ce mois-ci, on inaugurera le tout nouveau Village de la Construction, qui devrait accueillir une majorité des marchandises du port, puis en mai un tout nouveau Brussels Cruise Terminal, situé peu après le pont de Buda, qui accueillera les bateaux de croisières fluviaux et leur permettra de débarquer plus facilement pour découvrir Bruxelles. Victor Lepoutre © Coquille d’or © portrait de Philippe Herman COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Ahooga SPRL Rue du Doyenné 16 - 1180 Bruxelles Code Nace : 45402 - Entretien, réparation et commerce de détail de motocycles, y compris les pièces et accessoires 47785 - Commerce de détail de cycles en magasin spécialisé 9529001 - la réparation de bicyclettes del. : Philippe Lefrancq All Hygiene Company SPRL Rue des Goujons 22A - 1070 Beuxelles Code Nace : 43390 - Autres travaux de finition 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques 46442 - Commerce de gros de produits d’entretien del. : Georges Moreau Belambra Clubs SAS Le Centralis Avenue Général Leclerc 63 - 92340 Bourg la Reine - France del. : Aurore Hecht BG Management PPE Rue Champ du Vert Chasseur 8 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Framboise Garnier-Boulez Buhendwa Diane PPE Rue Rempart Saint-Joesph 11 - 7850 Enghiendel. : Diane Buhendwa Nkana Corona Print SPRL Avenue Van Volxem 321 - 1190 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 17290 - Fabrication d’autres articles en papier ou en carton 58190 - del. : Bernard Moreau Cromology Benelux SA Boulevard de la 2ème Armée Britanique 63-65 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46442 - Commerce de gros de produits d’entretien del. : Bernard Braeckman DALDEWOLF SCRL Avenue Louise 81 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Patrick De Wolf Dextenso Consult SPRL Rue des Vallées 2 - 1315 Glimes Code Nace : 62020 - Conseil informatique 64200 - Activités des sociétés holding del. : Nicole Vercheval DriveNow Belgium SPRL Buro & Design Center Esplanade 1 - 1020 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Christian Lambert Elite Limousine Service SCRL Kouterveldstraat 10 bus A - 1831 Diegem Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis 7711001 - la location à court terme de voitures particulières sans chauffeur del. : Laurent Navarro Ertico - ITS Europe SCRL Avenue Louise 326 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opiINDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abcal Actiris Audi Brussels BDE Group Be Angels Beerstorming Belgian Association of Marketing BNP Paribas Fortis Bright Link Brussels Airport Brussels Expo Bruxelles Formation Cambio CHU Brugmann CHU Bruxelles CHU Saint-Pierre Clinique Saint-Jean CMS De Backer CNE Colruyt Group Comic Station Coriandre (Le) Credendo Daoust Décathlon Delhaize Deloitte Enterprise Europe Network Ephec Es-sense 46-47 6-10 6-10 22 6-10 60-62 40-43 30-32 6-10 19-20 60-62 6-10 6-10 16-17 16-17 16-17 46-47 52-53 14 46-47 12-13 60-62 24-25 15 36-37 46-47 27 22 46-47 6-10 Filles (Les) Glexso Global Picture (The) H&M Hanna-Barbera Haribo IBPT Ichec ICT Control IMPS Institut Jules Bordet Inventures iVox Lexing Belgium Madizy Management Maison de l’Emploi et de la Formation d’Ixelles Media Marketing Mister Genius Mmmmh Mofelito Paperito Musée d’Ixelles MyMicroInvest MySkillCamp OCDE OMC Persgroep (De) Philips Lighting Pomjaak Design 60-62 54 48-50 12-13 12-13 12-13 Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola 16-17 30-32 46-47 45 12-13 16-17 6-10 6-10 40-43 6-10 6-10 28-29 56 60-62 36-37 60-62 6-10 6-10 24-25 27 28-29 34-35 4 Port de Bruxelles Priva Proximus Quality Training RGP Roose Partners Architects RTL-TVI Sales Academy Sasasa SD Worx Secrets du Chef (Les) Smart Certificate Solvay Brussels School Sony Europe Spadel Spreds Sustenuto Symeta Syndicat National des Indépendants Teampower TF1 Théâtre National Tour & Taxis UCL Union Belge des Annonceurs USG People Vacature.com Werkvennotschap Zaabär Zara 60-62 34-35 30-32 55 38-39 6-10 28-29 30-32 60-62 6-10 60-62 38-39 45 ; 46-47 6-10 48-50 6-10 48-50 46-47 14 6-10 28-29 60-62 60-62 6-10 28-29 6-10 6-10 19-20 60-62 12-13 nion 96099 - Autres services personnels del. : Didier Gorteman Heads-up / Cogneau Fabienne PPE Schouwedaal 32 - 1630 Linkebeek Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Fabienne Cogneau Leman Philippe PPE Avenue du Prince Héritier 194 - 1200 Bruxelles Code Nace : del. : Philippe Leman Servicebureau Stas SPRL Baron Jacques de Dixmudestraat 50 - 1560 Hoeilaart Code Nace : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Jos Stas TopWin - Tilmans Frédéric PPE Rue Sainte-Barbe 35A - 1400 Nivelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Frédéric Tilmans TTB - Trimodal Terminal Brussels SA Quai Léon Monnoyer 11 B13 - 1000 Bruxelles Code Nace : 50200 - Transports maritimes et côtiers de fret 52241 - Manutention portuaire del. : Kobe Govaerts BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 63
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 18.06.2018 Co-Solutions for the boss - Entrepreneurs et Managers Jusqu’au 21.06.2018 Co-Solutions for Executive/ Personal Assistants Jusqu’au 26.06.2018 Co-Solutions for free entrepreneurs - Indépendants accomplis et débutants 16.03 au 26.04.2018 Cycle certifiant en management commercial 16.03.2018 Comment devenir manager commercial 19 & 20.03.2018 Co-Solutions Workshop 20.03.2018 Management pratique : développer les ressources de vos collaborateurs 27.03.2018 Management stratégique : du diagnostic à la vision 10.04.2018 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2018 Le management de la motivation 23.04.2018 LinkedIn avancé : attirez les talents grâce à votre profil professionnel ! 26.04.2018 Manager plus efficacement votre team commercial ! Vente, marketing & Communication 12.03.2018 Comment réussir votre webinar ? 15.03.2018 Utiliser le numérique pour attirer des clients dans votre magasin 19.03.2018 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! 27.03.2018 GDPR : cette nouvelle législation va-t-elle « tuer » votre activité marketing ? 64 BECI - Bruxelles métropole - mars 2018 24.04.2018 Comment convaincre ? Apprenez le sens caché de vos gestes 26.04.2018 Apprenez à maîtriser Twitter et ses codes de communication Efficacité 26.03.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 07.05.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 28.05.2018 Pour utilisateurs de MAC : Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! ICT 27.03.2018 Comment faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics 24.04.2018 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d’Excel 24.04.2018 Maîtrisez Word en une demijournée ! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 08.03.2018 L’économie collaborative : entre simple mode de consommation et véritable révolution du monde du travail 09.03.2018 Comment conclure une CCT d’entreprise et quels pièges éviter 23.04.2018 La rémunération des dirigeants d’entreprise 18.05.2018 Actualités Compensation & Benefits ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be 20.03.2018 Club Afrique - Credendo (Ducroire) couvre-t-il les risques en Afrique ? 22 & 23.03.2018 Mission BERD, Londres 27.03.2018 Brexit and other political uncertainties, prepare your business 27.03.2018 Forum régional des douanes 28.03.2018 Club export – U.S. Business and Investment seminar 19.04.2018 Club export - Chili, Colombie, Pérou et Amérique centrale 20.04.2018 Droits de douane 24.04.2018 Séminaire TVA 26.04.2018 Incoterms 22 & 23.05.2018 Paris Smart Cities Business Meetings – meet the buyers ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 13.03.2018 Speed Business Lunch 29.03.2018 Luxurious AfterWork 19.04.2018 Tribes AfterWork 24.04.2018 Speed Business Lunch 17.05.2018 Foot & Cartoon AfterWork 14.06.2018 Precious AfterWork 28.06.2018 Vintage Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement 12 & 13.03.2018 Tavola Food Business meetings, Courtrai Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité Marketing de services/télémarketing. Bureau d’études et mystery shopping Fourniture de produits cosmétiques + marketing adjacent à des sociétés de production Importation et vente d’épices à la grande distribution (B2B et grossistes) Communication digitale, développement de plateformes et d’applications IT Entreprise active dans le secteur du textile, grossiste en accessoires de mode Chiffre d’affaires (en M€) < 1 < 1 1 à 2 > 2 > 1 Nombre d'employés 1 à 10 1 à 10 1 à 10 1 à 10 1 à 10 > Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou souhaitez vous-même céder votre société ? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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2018.03 Brussel Metropool


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Unlike any other job Brussels Airport Company: bruisende luchthaven en unieke werkplek Als uitbater staat Brussels Airport Company aan het roer van één van de meest bruisende luchthavens van Europa. Zo’n 800-tal medewerkers werken dagelijks aan de duurzame ontwikkeling van de luchthaven. Wij zijn een groeiend bedrijf met een heel divers jobaanbod, ambitieuze projecten, mooie doorgroeimogelijkheden en een sterk mobiliteitsbeleid. Het fantastische uitzicht krijg je erbij. Interesse in één van de vacatures? Surf naar onze website www.brusselsairport.be/jobs en solliciteer online! #unlikeanyotherjob WOORD VOORAF The Cham in progress (1) In september kondigden wij u het project ‘The Cham’ aan, een voor de metamorfose van uw Kamer van Koophandel en aanpassing aan de uitdagingen van de 21e eeuw. Hoever staan we vandaag, zes maanden later? De eerste fase van het plan – de verbouwing van het pand vordert snel. De leden die regelmatig nummer 500 van de Louizalaan bezoeken, zullen de omgeving wellicht niet meer herkennen! Eind december ging de benedenverdieping gedeeltelijk dicht voor een ingrijpende renovatie van de receptiebalie en 120 m² kantooroppervlakte. U vindt hier enkele foto’s van op het einde van dit magazine. Op termijn komt hier een ‘Café van de ondernemers’ dat tegelijk zal openstaan voor wijk – een van de meest actieve in Brussel – en voor de Kamer van Koophandel. Kortom, ‘the place to be’ voor ontmoetingen, gedachtewisseling, creatief nadenken … Conform de positionering die wij ook voor Beci willen: een toegankelijke en soepele organisatie, resoluut stadsgericht en waar mensen en ideeën steeds welkom zijn. Een trefpunt voor de deskundigheid van onze leden, onze partners en onze teams, ten dienste van toekomstgerichte ondernemersprojecten. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Nu even praktisch. Het toekomstige ‘business café’ zal pas binnen enkele maanden zijn deuren openen. Ondertussen maken wij dankbaar gebruik van de beschikbare tijd en ruimte voor een project dat ons nauw aan het hart ligt: de Brusselse mobiliteit. Van eind maart tot in de herfst komt er op de benedenverdieping van de 500 Louizalaan een ‘mobiliteit pop-up’: een ruimte voorbehouden aan de beleving, de ontdekking en het uittesten van innoverende mobiliteitsproducten en -diensten. Denk maar aan intelligente parkeergelegenheid, gedeelde mobiliteit, intelligente data, fietsen, elektrische voertuigen, drones... Wie deze oplossingen komt voorstellen? Onze partners, maar ook exposanten en andere gasten, met inbegrip van starters die wij begeleiden. Wij hopen er u te mogen ontmoeten, uiteraard. De pop-up ruimte moet een voorbeeldfunctie vervullen ter promotie van een duurzame stedelijke mobiliteit. Ze richt zich niet alleen tot professionals, maar ook tot stedelingen, buurtbewoners en andere nieuwsgierigen die via een ontdekkingstocht tot nadenken worden aangezet. Hopelijk promoten wij op die manier een andere opvatting van de stedelijke mobiliteit – en haar positieve evolutie. Deze ‘pop-up ruimte’ moet ook kenmerkend zijn voor wat Beci te bieden heeft: een ‘ideeënbus’ en een plaats voor coproductie, naast de diensten van de Kamer, om gestalte te geven aan projecten. Met een geweldig hefboomeffect voor de Brusselse ondernemingen. Tot zover de ‘materiële’ dimensie van de huidige gedaanteverwisseling van Beci. Het ‘immateriële’ luik is zeker even belangrijk en beoogt een versterking van onze ‘intelligence’. Hierover meer in een volgende kroniek. BECI - Brussel metropool - maart 2018 1
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INHOUD News 4 6 BECI online Digest KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Think Tank 12 Het succes van de Smurfen: ook dat van hun Smurfin 14 Vóór of tegen de flexi-jobs? 15 Open source: XI, tax shift en tax cut 16 Sociaaleconomische impact van UZC Brussel onderschat 18 Trop is te veel! 19 Mobiliteit: waarom werken aan de Ring? Internationaal 22 AVG: de uitdagingen voor een internationaal actieve KMO 23 8 tips om goed in Canada te onderhandelen 24 Interview met Nabil Jijakli, CEO van Credendo 26 Brexit en politieke instabiliteit: wees erop voorbereid! 27 Wat nu met de vrijhandelsovereenkomsten? Sales & Marketing 28 Marketing trends in 2018, volgens Serge De Schryver 30 De kwaliteit van een customer care center? 34 Industry 4.0: tegenwoordig verkopen wij geen producten meer 36 Flexibele winkels voor de geconnecteerde consument 38 Bedrijfswereld en AVG: hoog tijd om zich voor te bereiden! 41 AVG en marketing: strengere regels 45 AVG, D-100: Beci vormt en begeleidt u Focus : purchasing 46 Inkoper, een beroep dat zich specialiseert 48 Duurzaam inkopen: in de genen van de onderneming gegrift 52 Overheidsopdrachten en Brussels economisch beleid Dynamiek 54 Starter: Glexso, experten in beveiliging op maat 55 Vergaderingen, opleidingen, promotie: doe het met een webinar! 56 Transitie: de goudmijn van oude computers 57 Ontnuchterd na een faillissement … 58 Hackathon: drie dagen om 12 Belgische uitdagingen aan te nemen Community 59 Het Beci nieuws in beeld 60 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 63 Toetredingsaanvragen 63 Index 64 Agenda Brussel Metropool Nr 33 – Maart 2018 In april: Talenten beheren Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Georges Ataya, Samson Broustra, Géry Brusselmans, Giles Daoust, Johan Debière, Marc Decorte, Xavier Dehan, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Laure François, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Mathieu Maes, Frédéric Solvel, Marie Vandenberghe, Guy Van den Noortgate, Morgan Van Cleven, Peter Van Dyck en Bertrand Van Maele. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Pascale Govers – T +32 497 703 100 pgo@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS BECI ONLINE Social Media Een te grijpen kans in de voedingssector van de Franse Dom-Tom gebieden: een typisch voorbeeld van wat u vindt op het nieuwe zakelijke platform be.connected, opgericht door kamers van koophandel en bedrijfsverenigingen. Evenals de ondernemers pleitte Beci voor ‘een sterke in Brussel gevestigde luchtvaartmaatschappij’. Een ‘autoloze dag’ in Brussel, op een weekdag: is dit wel realistisch? Beci nam deel aan het debat. #BECImember : Pomjaak Design, een nieuw lid van Beci, stelt 20 jaar deskundigheid ter beschikking in bedrijfscommunicatie en visuele identiteit. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - maart 2018 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van februari Word lid van een snelgroeiend nieuw netwerk, gericht op de ontwikkeling van internationaal zakendoen! De toegang tot het be.connected platform is gratis voor de leden van Beci. Informatie: http://beconnected.tiao. world of info-beconnected@tiao. world 8 Wist u dat het afbraak- en bouwafval 40% van de Brusselse afvalberg vertegenwoordigt? Overweegt u de renovatie van uw kantoren? Ontdek acht elementen waar u best rekening mee houdt voor een betere valorisatie van de materialen. Informatie: Laurie Verheyen, adviseur kringloopeconomie Beci lv@beci.be – 02 210 01 75 Het webinar is een van de meest populaire en efficiënte webtools om uw gebruikers trouw te maken en uw prospects te overtuigen. Weet u niet precies wat een webinar inhoudt? Dat verneemt u in ons artikel op bladzijde 55. Niet ontvangen? Onze vorige nieuwsbrieven vindt u op www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Brussel metropool - maart 2018 5
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NEWS DIGEST Preventing Burnout Test: een Belgische innovatie De Preventing Burnout Test (PBT) werd op de markt gebracht door Bright Link, een spin­off van de Université Catholique de Louvain (UCL). Het is een nieuw wetenschappelijk en computergestuurd instrument voor risico­diagnose van burnout in bedrijven. Door middel van een multifactorieel model dat alle parameters integreert die tot burnout leiden, stelt de PBT bedrijven in staat een effectiever preventiebeleid voor burnout op te zetten. De PBT is veel meer dan een online test. “Het is het resultaat van onderzoek dat in 2012 aan de universiteit is gestart op het gebied van burnout­preventie”, legt Olivier Bomboire, gedelegeerd bestuurder van Bright Link, universiteit”, zegt Jacques Grégoire, hoogleraar aan de UCL en productsupervisor. De PBT omvat dus vele parameters, waaronder innovatieve thema’s als de impact van technologie en nieuwe communicatiemiddelen op werknemers. “Omdat burnout zelden een puur corporate issue is, meet de PBT zowel professionele als persoonlijke risico’s, goed voor een holistisch en innovatief preventiebeleid”, zegt Fabienne Vanesse, algemeen manager van het strategisch project voor duurzame gezondheid en welzijn op het werk, bij USG People. Medewerkers vullen in minder dan 30 minuten tijd een online vragenlijst in. Hun antwoorden worden dan anoniem gemaakt, gecentraliseerd en beveiligd. Elke persoon ontvangt daarna een vertrouwelijk rapport waarin zijn of haar chronisch vermoeidheidsniveau wordt aangegeven, naast de comfortzones en gebieden die matige tot hoge alertheid vereisen. De werkgever krijgt een overzicht van de collectieve risico’s waarmee hij zijn interne preventiebeleid kan verbeteren. Slechts enkele maanden na de oprichting als starter bereikte de PBT al de implementatiefase bij verscheidene grotere bedrijven in België. Informatie: www.preventingburnout.com XL Employer’s Night: bijeenkomen en nadenken Het Elsense Jobhuis en zijn partners, waaronder Actiris en Bruxelles Formation, eren de ondernemers met de organisatie van een eerste XL Employer’s Night, op 20 maart In het Museum van Elsene. Een inspirerend afterwork gewijd aan ontmoeting, informatie en denkwerk over ondernemerschap. Wat u te wachten staat: een voordracht over de vooruit. “De inzameling van inputs uit de praktijk, als gevolg van de interactie tussen psychotherapeuten in burnoutpreventie en hun patiënten, maakte het mogelijk om alle variabelen die kunnen leiden tot burnout te identificeren, te verfijnen, te modelleren en te testen”. “De PBT is bedoeld om iemands niveau van beroepsuitputting te meten, evenals de (professionele en persoonlijke) oorzaken ervan. Dit gebeurt door middel van een model gebaseerd op 23 indicatoren ontwikkeld door de delige aanwervingsplannen van Actiris; success tables en workshops onder leiding van geïnspireerde en inspirerende ondernemers; een dynamische netwerkavond; een bruisende sfeer met DJ Junior Goodfellaz (l’Or du Commun, Roméo Elvis)… Hadelin del Marmol (voormalig CEO van Sony Europe) en Étienne van de Kerckove (oprichter van Es­sense) zullen deelnemen aan het evenement, waar we ook op de aanwezigheid rekenen van Rudi Vervoort, van Didier Gosuin, van de burgemeester van Elsene Dominique Dufourny en van schepen van Werk en Sociale Integratie Bea Diallo. Informatie: xlemployersnight@gmail.com 6 BECI - Brussel metropool - maart 2018 © Thinsktock NEWS DIGEST BePerform: welzijn en gezondheid in de onderneming Teampower, een in Brussel gevestigd opleidings­, coaching­ en adviesbureau, richt een gloednieuwe BePerform afdeling op die volledig gewijd is aan voeding, lichaamsbeweging en welzijn, de drie pijlers van de bedrijfsprestaties. BePerform put inspiratie uit het bedrijfsleven en krijgt ondersteuning van een panel van opleidings­ en gezondheidsdeskundigen. Het aanbod van BePerform is modulair en geïntegreerd. Het levert een pragmatisch antwoord op vraagstukken rond bedrijfsprestaties, dankzij een betere bewustwording van de actoren inzake welzijn en gezondheid... BePerform stelt een algemeen ‘welzijn en prestatie’­contract voor ter versterking van de bedrijfscultuur en de cohesie. Dit gebeurt door interactieve training, voordrachten, coaching en teambuilding. Het programma omvat niet alleen een specifiek opleidingsplan, aangepast aan de realiteit van het bedrijf en de dagelijkse werkomgeving, maar ook coaching rond voeding, gezondheid en welzijn voor bedrijfsleiders en senior managers, een gecombineerd aanbod van voeding, lichaamsbeweging en welzijn voor het personeel enz. Informatie: www.beperform.be Audi Brussels is ‘Top Employer 2018’ Audi Brussels biedt zijn werknemers een uitstekende werkomgeving en talrijke ontwikkelingsmogelijkheden aan. Dat wordt dit jaar mede bevestigd door het Top Employer Institute, dat met de vernieuwing van zijn titel van ‘Top Employer’ het personeelsbeleid bij Audi Brussels hercertificeert. Audi Brussels behoort met deze onderscheiding voor het derde opeenvolgende jaar tot één van de beste werkgevers in België. “Met toekomstgericht denken, doelgerichte opleidingen en met een innovatieve werkomgeving hebben we al een goede reputatie verworven. Nu gaan wij een stap verder en streven wij naar individuele werktijdmodellen zoals een ‘plus­minus­rekening’ waarmee medewerkers hun loopbaan nog individueler kunnen vorm geven”, verklaart Erik Prieels, Algemeen Directeur Human Resources. Sinds 2012 bekleedt Audi Brussels bovendien de voortrekkersrol op het vlak van geassocieerd onderwijs in België. Het geassocieerd onderwijs creëert perspectieven voor jonge mensen en biedt de groep de mogelijkheid, uitermate goed gekwalificeerde en competente vakmensen op lange termijn aan te werven. Audi Brussels toetst daarbij telkens weer bestaande competentie­ en kwalificeringsprofielen af en past zich aan de technologische ontwikkelingen aan. Momenteel is Audi Brussels voornamelijk op zoek naar een groot aantal technisch geschoolde werknemers om samen met hen, aan een nieuw Audi e­tron succesverhaal te bouwen. Informatie: www.audibrussels.com L E D E N T R E F P U N T ROOSE PARTNERS ARCHITECTS, architecten in Brussel … Sinds november 2014 zijn de kantoren van Roose Partners Architects gevestigd in Vorstse Petekindstraat. Deze nieuwe locatie draagt bij tot de dynamiek van het agentschap, dat beheerd wordt door drie partners – Serge Roose, Gilles Duchenne en Stéphanie Roose. Twaalf medewerkers vullen het team aan. Met meer dan dertig jaar ervaring heeft het bureau talrijke projecten ontwikkeld op het gebied van residentiële en sociale woningbouw, de hotelsector, commercieel vastgoed en sociaal-culturele en sportinfrastructuren. De stedelijke context en de beperkingen ervan sturen het denkproces aan, ongeacht het voorgestelde programma. Roose Partners Architectes werkt zowel voor de overheid als de privé sector. De nadruk ligt natuurlijk op passief bouwen en energiezuinig renoveren. Duurzame ontwikkelingstechnieken en de nieuwste milieunormen maken integraal deel uit van het projectontwerp. De site waar de kantoren van het bureau gevestigd zijn, is bekroond als ‘Voorbeeldgebouw’ door de BIM vanwege het duurzame bouwconcept en de naleving van passieve energienormen. ROOSE PARTNERS ARCHITECTS +32 2 514 17 43 archi@roose.be BECI - Brussel metropool - maart 2018 7
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NEWS Vertrouw ons uw administratieve DIGEST taken toe! Beci verzorgt in uw plaats een hele reeks formaliteiten die verplicht zijn geworden voor vennootschappen en vzw’s: ➜ Neerlegging van akten van vennootschappen en vzw’s in Brussel en in de provincie Brabant met het oog op publicatie in het Belgisch Staatsblad bij benoeming/ ontslag van een bestuurder, zaakvoerder, commissaris, permanent vertegenwoordiger ➜ Hernieuwing van de bestuurdersmandaten ➜ Bevoegdheidsdelegatie ➜ Zetelverplaatsing. Voor inschrijvingen op overheidsopdrachten, kunt u uittreksels opvragen bij de Kruispuntbank van Ondernemingen, in het Nederlands, Frans, Duits en Engels. Deze uittreksels kunnen op aanvraag worden gelegaliseerd en bijkomend ook voorzien van een apostille. Andere diensten: ➜ Huurregistratie ➜ Attest van niet-faling Hulp nodig of graag meer informatie? Jocelyne Hincq: 02/563 68 57 - jh@beci.be Van links naar rechts: Olivier de Duve, Charles-Albert de Radzitzky en Gilles van der Meerschen. DevauxConsult ondersteunt u en is uw raadgever in uw zoektocht naar een gepaste financiering ■ opstelling van een business plan ■ structurering van de balans ■ opmaak van een dossier voor een financieringsaanvraag ■ overleg met banken en openbare instellingen Louis Devaux biedt u zijn ervaring en zijn contacten aan : ■ ondernemingsbankier in Brussel en New York (32 jaar) ■ consultant voor KMO’s (12 jaar) ■ expert bij het Brussels Waarborgfonds (6 jaar) Gesubsidieerde raadpleging (50% onder voorwaarde) Beide activiteiten, die tot nu toe eenzelfde juridische structuur, CEO en team deelden, namen de vrij logische beslissing om zich op te splitsen in twee bedrijven. Deze verandering geeft Inventures de kans om zijn investeringsexpertise in impact start­ups en scale­ups verder uit te bouwen, terwijl het investeringsplatform nog meer zich verder zal verdiepen op diversificatie voor de investeerders en zich focussen op zijn core business. Om dit te verwezenlijken, heeft het co­investeringsplatform MyMicroInvest beslist om zijn naam te veranderen naar Spreds en zal geleid worden door Charles­Albert de Radzitzky (CEO) en Gilles van der Meerschen (Chief Business Development Officer) terwijl Olivier de Duve, CEO wordt van het Inventures fonds. MyMicroInvest is sinds 2011 actief in de zogenaamde «regtech» sector en hanteert een strategie gericht op het vormgeven van de markt en is uitgegroeid tot een toonaangevend investeringsplatform in Europa die elke investeerder de mogelijkheid biedt om te investeren in een bedrijf wiens boodschap hen aanspreekt. Het Inventures fonds kent sinds zijn oprichting een gestage groei. Het fonds werd opgericht ter ondersteuning van Europese startende bedrijven (waarbij ten minste één door de Verenigde Naties opgestelde Duurzame Ontwikkelingsdoelen wordt aangepakt), duurzame groei van de werkgelegenheid en stimulering van ondernemerschap. Hoewel ze gescheiden zullen zijn, zullen beide bedrijven blijven samenwerken op gemeenschappelijke projecten, waaronder de «Impact VC Tracer» dienst die de kans geeft aan de leden van het platform om de volgende 10 start­ups die deel uitmaken van de participaties van het fonds Inventures te selecteren. Inventures zal haar geselecteerde start­ups blijven voorstellen aan de crowd. DevauxConsult BVBA 8 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Sint-Michielslaan, 82 - 1040 Brussel GSM : 0485670325 devaux@devauxconsult.be www.devauxconsult.be Informatie: www.spreds.com DIGEST MyMicroInvest wordt Spreds Na een lange en vruchtbare samenwerking van meer dan zes jaar hebben MyMicroInvest en het fonds Inventures besloten om elk hun eigen weg te belopen. NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Cambio, de ideale aanvulling voor uw wagenpark! Is uw bedrijf gevestigd in het Brusselse Gewest en vraagt u zich af hoe het met de mobiliteit binnen uw organisatie is gesteld? Cambio is de oplossing en de ideale aanvulling voor een bestaand wagenpark! Het concept beoogde vereenvoudiging en een vlotter beheer van bedrijfsopleidingen (rekening houdend met het aantal op te leiden werknemers, de specifieke kenmerken van de beroepen, budgetbeheer...) en bood een online Learning Hub aan. Dit zijn “kampen” om de trainingsruimtes te structureren, en een “studio” om educatieve inhoud te creëren en te verspreiden of om er een à la carte te kiezen binnen een “marktplaats”. Om de klanten bij te staan tijdens de digitale conversie en bij het gebruik van hun tool, voegde het team er een strategische en technische ondersteuningsdienst aan toe. MySkillCamp is opgericht in december 2013 en stelt nu 13 mensen tewerk. De organisatie wenste zich in België te vestigen om vanaf 2019 de Franse, Britse en Canadese markten te benaderen. MySkillCamp zal haar aanbod in eerste instantie in Vlaanderen en Noord­Frankrijk ontwikkelen. De fondsenwervingscampagne van 750.000 euro, waartoe Be Angels leden voor een derde hebben bijgedragen, zal het team in staat stellen om te groeien en senior sales­ en marketingprofielen aan te werven. Cambio? Een wagen die 24/7 bereikbaar is, voor een uur of zelfs meerdere dagen. Dankzij de «FLEX» tariefformule betaalt u slechts € 1,16 exclusief btw per uur en € 0,18 exclusief btw per kilometer. Alles is inbegrepen: brandstof, schoonmaak, onderhoud, VAB assistentie en eventueel pechverhelping! 1. Om u vertrouwd te maken met ons systeem, organiseert een van onze medewerkers een informatiesessie in uw kantoren. 2. Om onze auto’s te reserveren: callcenter, cambio app en internet. 3. Voor toegang tot onze voertuigen: de kaart op naam of de pool-kaart. De kaart op naam is voor een werknemer bestemd. De pool-kaart kan worden gedeeld door max. 10 personen. 4. Aan het einde van elke maand ontvangt u een gedetailleerde factuur. Meer informatie: business@cambio.be – www.cambio.be MySkillCamp vergaart € 750.000 om zich te ontwikkelen Tijdens zijn studiejaren bracht Kevin Tillier, CEO van MySkillCamp, veel tijd door in online learning. Omdat hij niet echt overtuigd was door de voorgestelde middelen, ontwikkelde hij zijn eigen trainingsplatform, Clic2speak, die hij aan scholen en leerkrachten voorstelde. Helaas kende deze innovatieve oplossing niet het verdiende succes. Kevin Tillier besloot toen zijn aanbod te heroriënteren naar de BtoB­sector: dat was het begin van het MySkillCamp avontuur. Naast het opgehaalde geld kreeg het team een zeer goede ondersteuning. Kevin Tillier: «Be Angels heeft een belangrijke rol gespeeld in onze fondsenwerving bij hoogkwalitatieve beleggers die elk hun bijdrage hebben geleverd. Het is echt Smart Money!” Informatie: https://myskillcamp.com Helft werknemers ziet mobiliteitsbudget zitten Werkgevers en werknemers zijn niet echt op de hoogte van de voorwaarden rond de mobiliteitsvergoeding, waarvan het wetsontwerp in januari bij de Kamer werd ingediend, en het mobiliteitsbudget, dat een stuk verder gaat. Wel blijkt het mobiliteitsbudget een groter draagvlak te hebben dan de mobiliteitsvergoeding. Iets meer dan de helft (51,8%) van de ondervraagde werknemers heeft er interesse voor. Dat blijkt uit onderzoek door iVox in opdracht van HR­dienstverlener SD Worx en vacature.com bij 2.000 werknemers en 500 werkgevers in België. Om het aantal bedrijfswagens terug te dringen en het fileprobleem aan te pakken, creëerde de federale regering de mobiliteitsvergoeding (ook gekend als cash­forcar principe), waarbij werknemers met een bedrijfswagen deze kunnen inruilen voor een extra bedrag in cash, dat sociaal en fiscaal gunstig behandeld wordt. Het mobiliteitsbudget gaat nog een stap verder: de werkgever stelt medewerkers een budget ter beschikking om hun verplaatsing naar het werk te bekostigen. BECI - Brussel metropool - maart 2018 9
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NEWS DIGEST Hierbij krijgen werknemers zelf de keuzevrijheid en de financiële middelen om te beslissen met welk(e) vervoersmiddel(en) ze naar het werk pendelen. Rond het mobiliteitsbudget bestaat vandaag nog geen concrete wetgeving. Bedrijven kunnen dit echter wel al toepassen via een cafetariaplan waarbij de medewerker de keuze krijgt om een bepaald budget te spenderen aan een waaier van mobiliteitsoplossingen. Volgens de enquête hebben 26,7% van de werknemers met een bedrijfswagen belangstelling voor een mobiliteitsbudget en 16% voor een mobiliteitsvergoeding. Van de pendelaars zonder bedrijfswagen beweert 18% dat ze op een andere manier zouden komen werken als ze een mobiliteitsbudget kregen. Een derde onder hen zou kiezen voor een combinatie van wagen, openbaar vervoer en/of fiets. Ook de werkgevers zijn voorstander van het mobiliteitsbudget. Twee werkgevers op vijf (42,8%) hebben belangstelling voor deze maatregel en meer dan de helft (52,1%) overweegt de invoering ervan in de nabije toekomst of heeft het al gedaan. Werkgevers zijn verdeeld over het aanbieden van een mobiliteitsvergoeding in de toekomst. 43% zegt dat ze hier geen gebruik van zullen maken. Als redenen hiervoor noemen ze geen interesse bij medewerkers (51%), wellicht nauwelijks impact op de files (28%), en te veel administratie (13%). Slechts 14% van de bedrijven weet nu al zeker dat ze de mobiliteitsvergoeding zullen toekennen. Info : www.sdworx.com L E D E N T R E F P U N T Madizy Management, specialist in projectbeheer Hebt u ondersteuning nodig bij het definiëren en/of implementeren van uw nieuwe strategie, project of organisatie? Zoekt u tools en technieken om uw actieplan te structureren? Madizy Management, een adviesbureau voor strategie en projectmanagement, is de partner die u nodig hebt! Madizy biedt expertise in business development, in de coördinatie van business-, IT- en digitale projecten, en in de coaching van uw medewerkers. Wacht niet langer en contacteer ons via info@madizymanagement.com of op +32 (0) 2 430 25 12 ! Lunettes sur mesure Bespoke eyewear Brillen op maat Madizy Management werd opgericht door Ludivine Gustave Dit Duflo. Ludivine is een gepassioneerd projectmanager, maar ook een gecertificeerd en geëngageerd expert. Zij en haar team begeleiden grote en kleine bedrijven en ondernemers. Wacht niet langer en bepaal nu de weg naar het succes van uw project. www.madizymanagement.com Meeting & measurement Frame choice Ernest Allard 14 - SABLON - 1000 Bruxelles info@lunetierludovic.be - 0032 2 540 21 01 www.lunetierludovic.be Fabrication Fitting U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Carine (Brussel), zoekt werk als redacteur. “MIJN TROEVEN? VOLHARDING EN GEDULD.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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VÉRONIQUE CULLIFORD, DE DOCHTER VAN PEYO Het succes van de Smurfen: ook dat van hun Smurfin De Smurfen beperken zich in geen geval tot de Belgische en Brusselse stripverhalen: ze zijn wereldberoemd. Op nagenoeg 60-jarige leeftijd mogen de blauwe kereltjes Véronique, de dochter van hun vader Pierre Culliford (Peyo), bijzonder dankbaar zijn. Al meer dan 30 jaar lang staat zij in voor een correcte commerciële exploitatie van het vergeet-meniet-kleurig volkje. Deze exploitatie genereert miljoenen euro’s.. Victor Lepoutre V éronique Culliford werd in 1958 geboren, hetzelfde jaar als de Smurfen, die toen voor het eerst in het weekblad Robbedoes verschenen. Ze groeide op met de blauwe rakkertjes en naar verluidt zou ze haar vader en Yvan Delporte, de toenmalige scenarist, hebben geïnspireerd voor het ontwerp en de scenario-aspecten van de Smurfin. Peyo was de vader van de Smurfen maar Véronique zorgde voor hen als een ware moeder – vandaar het succes. Richting Hollywood! In 1979 stond Véronique voor de eerste keer haar vader terzijde, namelijk voor het beheer van de commerciële rechten van de Smurfen. Peyo had toen net de studio’s Hanna-Barbera in Hollywood groen licht gegeven voor een adaptatie van de Smurfen op TV. Diezelfde studio’s hadden al een overweldigend succes geboekt met de Flintstones op de beeldbuis. Er werden toen 256 tekenfilms geproduceerd voor het televisiekanaal NBC. De ‘Smurfs’ (hun naam in de VS) werden in enkele maanden tijd tv-vedettes. In de jaren 80 verspreidden deze filmpjes zich in de ganse wereld, wat aanleiding gaf tot een geweldige ‘Smurf-rage’! Om het imago van de Smurfen te beheren, richtten Véronique en Peyo in 1984 International Merchandising Promotion and Services op. De dochter moest dit bedrijf geleidelijk op haar eentje leren beheren. “Mijn vader was hoe langer hoe meer betrokken bij de productie van de tekenfilms en reisde op en af naar de Verenigde Staten terwijl ik hier de zaak moest runnen”, herinnert zich Véronique. “Mijn vader en ik hebben het vak gelijktijdig aangeleerd en wij zorgden toen zo goed en zo kwaad mogelijk voor het 12 BECI - Brussel metropool - maart 2018 beheer. ‘Licensing’ was in die tijd een totaal nieuw beroep. Walt Disney uitgezonderd exploiteerde bijna niemand toen een stripfiguur op een zodanig intensieve manier. Mijn vader beschikte al over een tekenstudio, maar voor stripverhalen had hij niet echt meer de tijd. Hij was trouwens 100% met merchandising bezig.” Véronique liet zich door een team omringen, zodat haar vader opnieuw kon gaan tekenen. De vier IMPS werknemers van destijds zijn vandaag uitgegroeid tot een 40-koppig team en agenten in 110 landen. Van klein naar groot scherm Stilaan overschreed het succes van de Smurfen de stripverhalen en de televisie. Ze verschenen op commerciële voorwerpen (de Smurf Party CDs kenden een geweldig Het publiek vertoont enorm veel sympathie en de ouders blijven ons trouw omdat er geen geweld is. In onze verhalen betekenen de Smurfen gewoon vreugde en vrolijkheid. Véronique Culliford succes in de jaren 90). De populariteit van de Smurfen bereikte een hoogtepunt met een eerste langspeelfilm van Columbia Pictures in 2011. Vanaf de eerste dag stond de film op de eerste plaats van het Amerikaanse box-office en D.R. THINK TANK genereerde hij wereldwijd nagenoeg 552 miljoen dollar aan inkomsten. In 2013 was het de beurt aan “De Smurfen 2”, met eens te meer een massale opkomst van het publiek, goed voor meer dan 347 miljoen dollar aan inkomsten wereldwijd. Een derde film, “De Smurfen en het verloren dorp” bracht 197 miljoen dollar op. “Ik weet niet of de bioscoop het meest succesvolle kanaal is, maar hierdoor hebben de Smurfen de ganse wereld veroverd. In drie weken tijd wordt de film overal ter wereld vertoond, met gigantische marketingcampagnes. Wanneer de campagne goed in elkaar zit, hebben de mensen echt zin om de film te zien en ze spreken er enorm veel over. Toch blijven de boeken ons voornaamste medium, want ook daar zitten onze roots. Daar zijn de Smurfen op een mooie dag van de herfst 1958 geboren. Weliswaar zorgen de tekenfilms ervoor dat het merk overal en altijd aanwezig is. Een goed gecontroleerde marketing Vooral de films brengen veel op aan IMPS. Wanneer een film uitkomt, verdubbelen bijna de inkomsten van de onderneming, van 10 tot 18 miljoen euro. Daarin zitten natuurlijk de royalties van de langspeelfilms, maar ook een hele reeks commerciële contracten. Toen ‘De Smurfen 2’ uitkwam, zijn de blauwe rakkertjes plots ook verschenen op de verpakkingen van Haribo snoep, de kleren van Zara en H&M … Ze zaten overal! Dagelijks ontvangt het IMPS team nagenoeg 200 vragen voor commercieel gebruik, die diepgaand worden geanalyseerd: wie is de vragende partij? Is dit bedrijf kredietwaardig? Wat is zijn project? Op welke grondgebieden? Alles wordt onder de loep genomen: “Er zijn domeinen waar wij niet van willen, omdat we er niets mee te maken hebben. Zo bijvoorbeeld alles wat betrekking heeft tot politiek, godsdienst, alcohol, seks, drugs … Kortom, al wat niet rechtstreeks in verband staat met kinderen en positieve zaken weigeren wij systematisch. Er komen dus geen condooms met Smurfen op, bijvoorbeeld, maar een deelname aan een campagne ter preventie van aids, ja, waarom niet, maar de gelegenheid heeft zich nog niet voorgedaan”, vertelt Véronique. Des te meer omdat elke tekening van de Smurfen verplicht door de officiële studio’s in Genval moet worden geproduceerd en omdat een duidelijke vermelding van het copyright op elke kopie moet verschijnen. 2018, een Smurfenjaar! Behalve in films zijn de Smurfen nu ook aanwezig in pretparken. Ze zijn er met hun wereldje in de Antwerpse Comic Station, maar ook in parken in Dubai, Maleisië en binnenkort ook een nieuw park in Moskou. Voor hun 60e verjaardag nodigen de Smurfen ons binnenkort uit op een splinternieuwe immersieve beleving, 1.500 m² groot, die op 9 juni op de Heizel open gaat en daar tot januari 2019 zal blijven om daarna aan een wereldreis te beginnen. “Dankzij nieuwe technologieën die door Belgische ondernemingen werden ontworpen, krijgt iedere bezoeker ongeveer één uur lang de gestalte van een Smurf (1m20) in het dorp van de kleine ventjes”, weet Philippe Glorieux, die verantwoordelijk is voor marketing en communicatie bij IMPS. Voordien kunnen de liefhebbers al kennismaken met het 36e album, “De Smurfen en de Draak van het Meer”, dat begin maart verschijnt en mede wordt ondertekend door Véronique’s broer Thierry Culliford, die sinds het overlijden van de vader instaat voor het scenario. De Smurfen mogen we ook in centrum Brussel verwachten, op een muurschildering onder de brugbogen van het Hilton Hotel, vlak naast het Centraal Station. “We gaan bovendien een aantal Smurf straatstenen inhuldigen tussen de muurschildering en een nieuw standbeeld van een Smurf op het Spanjeplein”, verklapt Philippe Glorieux. “Verder worden de Smurfen de mascotte van de 20 km van Brussel. België heeft het jaar 2018 uitgeroepen als Jaar van de Smurfen, zoals 2017 het Magritte-Jaar was. De Smurfen worden bovendien de mascotte van 17 duurzame-ontwikkelingsdoelstellingen ondertekend door de UNO, tot en met 2030. Onze visie leeft dus echt op wereldschaal.” Een mooie toekomst tegemoet Nooit waren de Smurfen zo populair. “Het publiek vertoont enorm veel sympathie en de ouders blijven ons trouw omdat er geen geweld is. In onze verhalen betekenen de Smurfen gewoon vreugde en vrolijkheid”, stelt Véronique Culliford. De dochter van Peyo denkt al aan de toekomst. Een nieuwe reeks tekenfilms is in voorbereiding en het zou best kunnen dat er nieuwe langspeelfilms worden geproduceerd. Het is overduidelijk dat de teams uitermate gemotiveerd zijn. “Wij gunnen onze heldjes de tijd die ze nodig hebben om vooruitgang te boeken en te blijven bestaan. Dankzij deze aanpak zijn de Smurfen vandaag niet meer uit onze wereld weg te denken. Het avontuur wordt in de toekomst nog boeiender en we zullen zien welke nieuwe technologieën we dan zullen kunnen gebruiken, want de Smurfen passen zich graag aan aan nieuwigheden.” Op 60-jarige leeftijd zijn de Smurfen dus helemaal niet klaar om met pensioen te gaan. ● BECI - Brussel metropool - maart 2018 13
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De flexi­jobs De flexi-jobs, die in 2015 hun intrede deden in de Horeca, worden op 1 januari uitgebreid tot handelszaken en gepensioneerden. Volgens een opiniepeiling van het NSZ wil meer dan de helft van de handelaars in Brussel en Wallonië en meer dan driekwart van hen in Vlaanderen flexi-job werknemers aanwerven. De vakbonden verzetten zich in een gemeenschappelijk front tegen de uitbreiding van deze nieuwe onzekere status. Ophélie Delarouzée Christine Mattheeuws, voorzitster van het NSZ (Neutraal Syndicaat voor Zelfstandigen) De lancering van de flexi-jobs in de Horeca moest vooral het gecertificeerd kassasysteem compenseren. De formule is interessant want de werkgever betaalt slechts 25% bijdragen en dat geld komt bij de sociale zekerheid terecht. In september 2017 telde men 28.000 flexi-jobs in 7.300 Horecagelegenheden. Eind 2017 viel het op dat ook traiteurs, slagers of bakkers heel moeilijk mensen vonden voor occasionele werkuren. Kandidaten werkten liever in de Horeca dan in handelszaken, want met de flexi-jobs is dit financieel aantrekkelijker. Daarom wordt de maatregel nu uitgebreid tot de handelszaken. Horecagelegenheden en kleine winkels staan in de top vijf van de faillissementen. Met de flexi-jobs krijgen ze financieel wat meer ademruimte. Dit betekent geen concurrentie voor de tewerkstelling want een flexi-jobist moet al ergens anders 4/5-tijds actief zijn en er is werk in al deze sectoren! Zowel in de Horeca als in de handel is het vinden van vast personeel een hele uitdaging. Dit geldt ook voor de tijdelijke werknemers die nu en dan een handje komen toesteken wanneer het bijzonder druk is, want ook die mensen zijn niet opgetogen met avond- of weekendwerk. De zaakvoerder richt de vraag eerst tot zijn eigen personeel, maar niet iedereen is bereid om opnieuw tijdens het weekend te werken. De studenten zijn niet beschikbaar tijdens de examenperiodes en uitzendkrachten zijn duur. Vroeger ontmoedigden de sociale bijdragen en de belastingen de loontrekkenden die eventueel extra uren naast hun normaal werk hadden aanvaard. Loontrekkenden die vandaag extra uren willen presteren in de horeca of in een handelszaak genieten voortaan een voordeliger systeem, zonder betaling van sociale lasten of belastingen op dit bijkomende werk. Er komen trouwens aanvragen uit andere sectoren, vooral de bouw, die onder een aanzienlijke sociale dumping gebukt gaat, en de tuinbouw. 14 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Delphine Latawiec, nationaal secretaris van de handelssector - CNE De maatregel werd eerst opgevat om zwartwerk in de Horeca officieel te maken, ondanks de flexibiliteit die al bestond met hulpcontracten. Een uitbreiding tot de handel is een gevaarlijke stap. De werkgeversfederatie van de grote detailhandelaren liet ons weten dat dit niet beantwoordt aan haar flexibiliteitsbehoeften, maar wij blijven op de hoede. De grote detailhandel beschikt over een aantal onzekere werkovereenkomsten die onderling concurreren. De deeltijdse werknemers, die de meerderheid vormen, vragen extra uren om hun loon aan te vullen, maar deze uren gaan nu naar studenten en morgen misschien ook naar flexi-jobs. In de detailhandel kent de franchisesector nagenoeg dezelfde situatie als de grote distributie, met mensen die meerdere winkels beheren maar bijna zonder vakbondscontrole, wegens de kleine omvang van de structuren. De bloemenwinkel of de slagerij kunnen een beroep doen op hulpcontracten, studenten of andere mensen tijdens het weekend. Zij staan achter de flexi-jobs omdat er voor hen weinig andere oplossingen bestaan, maar de creatie van zulke armoedestatussen voor werknemers zal de kleine zelfstandigen niet redden. De flexi-job is vrijgesteld van sociale bijdragen en veroorzaakt dus een tekort, terwijl hij zich nog verder dan de handel riskeert uit te breiden. Het solidariteitssysteem wordt ontmanteld en de tewerkstelling verliest aan zekerheid om de groei te handhaven en omdat er niet meer voor iedereen werk is. Uitzendwerk was een stap maar vandaag vinden de ondernemingen dit een dure oplossing. Zoals overal in Europa ontstaan er nu jobs waarvan de status steeds lijkt op de beginjaren van de vakbondsstrijd. Het loontrekkende werk gaat eraan kapot. Jonge werkkrachten vervallen van een contract van bepaalde duur naar een interim-opdracht en deeltijds werk dat ze voortaan met een flexi-job aanvullen. En met de daling van de pensioenuitkeringen, komen gepensioneerden nu opnieuw op de arbeidsmarkt via de flexi-jobs. Dit geldt niet voor mensen die hoge functies bekleden, maar voor diegenen die het met een piepklein pensioentje moeten stellen en die binnenkort bij McDonald’s de tafels gaan opruimen, zoals in de Verenigde Staten. © Ghelamco THINK TANK van het sociaal overleg. Omdat de tax shift uitsluitend op de werkgeverslasten van toepassing is, beschouwen de vakbonden die als een ‘cadeau aan de werkgevers’. Na de dweperij en de retorische aankondiging blijkt echter dat de tax shift geen doorslaggevende stimulans is voor de aanwerving van werkkrachten, noch bij starters, noch bij gevestigde ondernemingen. En ook niet voor internationale ondernemingen die een vestiging in België overwegen (zij krijgen namelijk advies van gespecialiseerde bureaus die bovenstaande analyse alvast aan de cliënt doorspelen). OPEN SOURCE Het andere grote bestanddeel van de arbeidskost komt zelden ter sprake wegens zijn complexiteit: de belasting van de arbeid aan de kant van de werkkracht. Ook deze belasting is veel te zwaar. Maar als we die gevoelig terugschroeven, raken we aan andere taboes zoals de financiering van de sociale zekerheid, de gezondheidszorg, de werkloosheid, de pensioenen enz. En dat veroorzaakt onvermijdelijk angstige vragen: “En wie gaat de pensioenen financieren?” Giles Daoust, CEO van Daoust XI, tax shift en tax cut Na mijn deelname aan de ‘Appel des XI’ (Oproep van 11 CEO’s), een initiatief van de krant L’Echo, werd mij regelmatig gevraagd welk van deze thema’s mij het nauwst aan het hart lag. Heel duidelijk: de kost van de arbeid. Ik licht mijn standpunt even toe. Er is vaak sprake van al wat het ondernemerschap belemmert: het gebrek aan ondernemingsgeest, financiering en gekwalificeerde werkkrachten, naast overdreven belastingen en administratieve logheden. Mijns inziens hebben bijna al die problemen een gemeenschappelijke deler: de in België veel te hoge arbeidskosten. Ik heb het hier niet gemunt op het niveau van de salarissen, dat mij redelijk logisch lijkt, rekening houdend met de levensstandaard en de ontwikkeling van ons land. Maar ik heb het moeilijk met de belasting van de arbeid. Bij ons is die de hoogste van Europa, op één land na: Frankrijk. Er wordt te vaak gefocust op de werkgeversbijdragen. De tax shift wordt verondersteld dit gedeeltelijk te verhelpen, maar we vergeten misschien dat het hier om een tax shift gaat, geen tax cut. De impact is dus betrekkelijk beperkt en gaat bovendien gepaard met de regionalisering – en integrale hervorming – van de werkgelegenheidssteun. In vele bedrijven heeft die hervorming een negatieve invloed en wordt de positieve impact van de tax shift tenietgedaan. Een ander averechts effect van de tax shift is de polarisatie Dit is een verkeerd debat. Als X miljoen euro federale of gewestelijke financiering moet worden overgeheveld naar het vakje ‘pensioenen’ of ‘gezondheidszorg’, dan is dit niet meer dan loodgieterij, regeringsboekhouding, dus. Waarom zou dit onmogelijk zijn? De Belgische institutionele tompoes vergemakkelijkt dit soort verrichtingen natuurlijk niet, maar dat is een ander debat. In het ‘Appel des XI’ stellen we een andere verstorende maatregel voor: de totale afschaffing van de belasting op het werk bij technologische starters (€ 1 bedrijfskosten, alles inbegrepen = € 1 netto voor de werknemer en dus nul belastingen aan beide kanten). Dit zou in ons land een ongehoorde technologische boom kunnen veroorzaken en, wie weet?, misschien zelfs de Belgische Silicon Valley waarvan iedereen al lang droomt. Maar in het raam van dit artikel, hoeven we zover niet te gaan. Ik ben er van overtuigd dat een gevoelige daling van de belasting op het werk (in haar geheel) de meeste hogervermelde belemmeringen van het ondernemerschap zou wegwerken: het gebrek aan ondernemerschapsgeest (door aanzienlijk lagere risico’s bij het aanwerven van personeel), de financiering (dankzij lagere werkingskosten) en de gekwalificeerde arbeidskrachten (door een vlotte arbeidsmarkt en het aantrekken van hoge profielen). Hiermee verdwijnt ook de overdreven belasting (QED). Een dergelijk beleid zou zijn vruchten afwerpen indien de tax cut (en dus geen shift) echt significant en duurzaam is. Op die manier zal het bovendien een werkelijke impact hebben op de beslissingsprocessen in grote en kleine, Belgische en buitenlandse ondernemingen. Het maakt niet uit of u het eens bent met de oproep van de 11 CEO’s: de bedoeling van dit initiatief is een soort schoktherapie en het voorleggen van een aantal verstorende en originele methodes aan de politieke en economische beleidsmensen in dit land. We willen ze aanzetten de klassieke vraagstukken onder een andere invalshoek te benaderen. In dit opzicht is dit vooral een grootschalige ‘out of the box’ brainstorming die – hopelijk toch – een aantal mensen zal overtuigen. BECI - Brussel metropool - maart 2018 15
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STEDENBOUW Sociaaleconomische impact van UZC Brussel onderschat Het UZC Brussel publiceert in maart, samen met Beci, een studie over zijn sociaaleconomische impact (aan de hand van de cijfers van 2016). Ziekenhuizen staan bekend voor hun missie in de gezondheidszorg, maar hun economische rol krijgt minder aandacht. Het UZC Brussel behoort echter tot de grotere spelers van het Gewest. De studie onderzoekt de gevolgen voor de tewerkstelling, de investeringen en de markten van de leveranciers, wat meteen nieuwe uitzichten opent. Ophélie Delarouzée D e structuur van het Universitair Ziekenhuis-Centrum van Brussel (UZC Brussel) kwam in 2015 tot stand voor een betere coördinatie van de zorgverstrekking in het UVC Brugmann, het UMC Sint-Pieter, het Universitair Kinderziekenhuis Koningin Fabiola en het Instituut Jules Bordet. Met zijn vieren vertegenwoordigen ze 21% van de ziekenhuisbedden (1.781 erkende bedden) van de 22 ziekenhuisinstellingen in het Gewest. Het UZC Brussel dekt meer dan 370.000 m² verspreid over zeven vestigingen, samen goed voor 26 ha, van het centrum tot het noorden van Brussel. “Tot nu toe werd de afdruk van klinieken in de stad niet duidelijk gemeten”, betreurt Lise Nakhlé, adviseur stedenbouw en vastgoed bij Beci, die tot de studie bijdroeg. “Ongeveer 1,6% van de Jetse actieve bevolking werkt aan het UVC Brugmann. De aanwezigheid van een kliniek op het grondgebied van een gemeente draagt dus bij tot vaste banen en de vestiging van de middenstand.” Grote werkgever in het Gewest Het UZC Brussel stelt meer dan 8.000 mensen tewerk, onder wie 5.550 voltijds equivalenten (VTE) en ongeveer 1.200 zelfstandigen. De instelling is hierdoor de grootste werkgever van de ziekenhuissector in Brussel en verschijnt in de top 10 van het Gewest voor alle sectoren. De personeelskosten bedragen nagenoeg 490 miljoen euro, goed voor 59% van de lasten van het UZC. Omdat 55% van de loontrekkenden in Brussel woonachtig zijn, wordt het economisch effect op het grondgebied van het Gewest geraamd op nagenoeg 269 miljoen euro onder de vorm van belastingen, spaargeld en de aankopen van gezinnen. 16 BECI - Brussel metropool - maart 2018 De nieuwe vestiging van het Jules Bordet Instituut is momenteel in Anderlecht in aanbouw. Deze positieve balans zou nog veel beter scoren als de behoefte aan verzorgingspersoneel in de klinieken werd ingewilligd. Met de vergrijzing van de bevolking neemt dit tekort constant toe. De verlenging van de studies verpleegkunde van 3 naar 4 jaar tijdens dit academiejaar werkt voorlopig contraproductief. Het tekort aan werkkrachten verzwaart de werklast van het bestaande personeel en maakt de werkuren in dit nog voornamelijk vrouwelijk beroep nog moeilijker, terwijl de lonen laag blijven. Omdat deze situatie zijn bevoegdheden overschrijdt, financierde het UZC Brussel in 2016 nagenoeg 770. 000 opleidingsuren voor 4.680 van zijn werknemers, voor een budget van zowat 16 miljoen euro (met inbegrip van de opleidingsuren en de lonen van artsen die specialiseren). Naast het medisch personeel, het wetenschappelijk kader en de zorgwerkers, heeft 34% van de loontrekkenden geen hoger onderwijs gevolgd. Dankzij een opleidingsbeleid dat voor alle kwalificatieniveaus toegankelijk is, draagt het UZC bij tot de maatschappij en de ontwikkeling van het Gewest. Op de sites van het UZC Brussel zijn ook tientallen vzw’s en ven© Brunet-Saunier THINK TANK nootschappen gevestigd (winkels, de Brusselse Keukens, de Hogeschool Francisco Ferrer...). Samen goed voor 284 VTE en een economische impact van bijna 10 miljoen euro voor het Gewest. Een fors groeiende economische uitstraling De 279 miljoen euro aan economische manna voor het Brusselse Gewest (dankzij de banen op de vestigingen van het UZC Brussel) worden verder aangevuld met 26 miljoen die voortvloeien uit de 73 miljoen aan investeringen van het ziekenhuis, en 124 miljoen als gevolg van de 254 miljoen aan lopende inkopen. Volgens de studie zouden deze uitgaven voor het Brusselse Gewest nagenoeg 600 miljoen euro aan indirecte gevolgen (of afgeleide effecten) opleveren. De activiteiten van het UZC Brussel genereren namelijk indirecte banen en inkomsten, o.a. bij de leveranciers, die dan op hun beurt nieuwe banen en inkomsten genereren. Kortom, een positieve spiraal die met de tijd in omvang toeneemt. Volgens deze zelfde redenering genereert het UZC Brussel indirect 2.070 banen in de Brusselse leveranciersketen. Een ziekenhuis is niet bedoeld om rendabel te zijn, maar het genereert een economie die beter geëxploiteerd zou kunnen zijn, volgens Lise Nakhlé: “De ziekenhuissector is bijzonder complex, zowel wat betreft de tewerkstellingsstructuur (artsen, verpleegkundigen …) als de organisatie van de interne activiteiten (diensten radiologie, farmacie, steriliseren enz.). Er heerst een zeer ruime verscheidenheid aan vaak miskende beroepen, wat uitmondt op een ontoereikende identificatie van de behoeften. Bij klinieken wordt vaak gedacht aan de farmaceutische sector, maar veel minder aan afvalbeheer, leveringen, Just-in-Time dagelijks beheer of de bevoorradingsketen. Minister van Economie Didier Gosuin lanceerde een denkproces over de ontwikkeling van een industrieel plan voor het Brusselse Gewest. Er wordt nagedacht over de types maak- en verwerkingsindustrie die in de stad relevant en noodzakelijk zijn. Met een kijkje in de ziekenhuizen zou men bijvoorbeeld veelgebruikte producten kunnen identificeren. Denk maar aan infuusmateriaal, dat vandaag in het buitenland wordt geproduceerd en per vrachtwagen naar hier gebracht. Het is een interessante productiesector omdat de eindklant niet voor delokalisatie vatbaar is. Dit is één voorbeeld, maar er zijn er veel andere. Denk maar aan productie in verband met medische beeldvorming, industriële wasserij of de recycling van afval.” De patiënten als toekomst van de ziekenhuizen Het UZC Brussel is sterk lokaal verankerd, met 77% patienten (350.000 mensen) die in het Brusselse Gewest woonachtig zijn. Naast de verstrekking van zorgen, het onderzoek en het onderwijs staat het UZC ook in voor algemene economische taken die een welbepaalde organisatie vereisen. Zij werden onderzocht als specifieke lasten (tolken, afzien van schuldvorderingen bij onvermogende patiënten, sociale werkers, betalingstermijnen met de OCMW’s …). De economische impact van deze opdrachten van algemeen nut werd voor 2016 op ongeveer 31 miljoen euro geraamd. Na de regionalisering die nog steeds in de gezondheidszorg aan de gang is in het raam van de zesde Staatshervorming, zullen ingrijpende maatregelen van minister van Volksgezondheid Maggie De Block de ziekenhuissector een nieuw gezicht geven, met voorrang aan netwerken. De grootste kraamafdeling van Brussel bevindt zich in het Brugmann ziekenhuis. De maatregelen beogen een betere kwaliteit van de zorg aan de patiënten en een herstel van de financiën van de ziekenhuizen, waarvan drie op tien verlieslatend zijn. De hervorming wil de talrijke instellingen beter laten samenwerken en op die manier de onderlinge concurrentie beperken. Het zal niet meer mogelijk zijn overal alle diensten aan te bieden. Het principe van specialisatie botst dus met het principe van nabijheid, dat tot nu toe doorslaggevend was om iedereen een gemakkelijke toegang tot de gezondheidszorg te verzekeren. Vandaag is de keuze van specialisaties van fundamenteel belang en de 22 Brusselse ziekenhuizen trachten zich te positioneren om hun toekomst te verzekeren. Binnen het UZC Brussel, bezit het Brugmann ziekenhuis de grootste kraamafdeling van Brussel, met meer dan 3.300 bevallingen per jaar. De kliniek is namelijk gespecialiseerd in de opvolging van risicozwangerschappen en foetusgeneeskunde. Op haar eentje zorgt ze voor meer dan 2.000 VTE en een economische impact van meer dan 400 miljoen op het Brusselse Gewest. Het Universitair Kinderziekenhuis Koningin Fabiola is het enige universitaire ziekenhuis in België dat volledig is voorbehouden aan kinderen. Een loopbrug naar de kraamafdeling van Brugmann zorgt voor het behoud van de relatie tussen moeder en kind. Het UMC Sint-Pieter beschikt eveneens over een belangrijke kraamafdeling in het centrum van Brussel (meer dan 3.200 bevallingen per jaar). Inzake besmettelijke ziekten geldt het UMC bovendien als een (inter)national referentiecentrum voor het onderzoek naar tuberculose en aids. Het Instituut Jules Bordet focust van zijn kant volledig op oncologie, met spitstechnologische diagnose- en behandelingstrategieën, onderzoek in samenwerking met internationale netwerken en hoogstaand universitair onderwijs in kankeraandoeningen. Nu de economische aspecten van de gezondheidszorg voor het voetlicht komen te staan, onderstreept deze studie de economische en maatschappelijke impact van ziekenhuizen, die tot nu toe weinig aandacht kreeg. Op die manier identificeert de studie een aantal fundamentele vraagstukken voor het Gewest, zijn inwoners en zijn ondernemingen. ● Meer weten De volledige studie kan worden geraadpleegd op impact­chubxl.be. Contact: Lise Nakhlé, adviseur stedenbouw bij Beci ­ lna@beci.be, +32 478 998 957 BECI - Brussel metropool - maart 2018 17 © Reporters
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THINK TANK Achterstallige betalingen en wanbetaling: het slechte voorbeeld van de overheden! Hoe kan de politieke wereld de ondernemingen helpen groeien, rekruteren en zich ontwikkelen? Wel, door nu eerst korte metten te maken met de abnormaal lange betalingstermijnen die de overheidsdiensten hanteren tegenover leveranciers! We zouden ons al een stuk beter voelen! Op die manier zouden talloze ondernemers hachelijke liquiditeitsproblemen vermijden. Dezelfde openbare diensten die soms zeer zware boetes opleggen aan burgers of organisaties die iets te laat reageren, veroorloven zich vlakaf schandalige betalingsachterstanden met hun leveranciers. En dan hebben we het nog niet over flagrante wanbetaling bij grootschalige contracten, met als gevolg dat de leverancier (dood)gewoon overkop gaat … Dit zijn harde feiten. Gevestigde, ervaren bedrijven met een goed gevuld orderboekje gaan failliet omdat een klant van de overheid zich oneerlijk gedraagt of zich schuldig maakt aan wanbeheer of oneerlijke streken of knoeierijen. Overdreven? In geen geval! Wees dus uiterst voorzichtig met de clausules van de overeenkomst. Voorzie een haalbare timing en zeer duidelijke betalingsmodaliteiten. Zorg verder voor ruime financiële reserves, breng verscheidenheid in uw klantenportfolio en wees niet te afhankelijk van een of andere grote opdracht. B. Russel Wil ook u getuigen van een verbijsterende situatie of een onrechtvaardige beslissing in uw carrière als ondernemer? Contacteer ons via press@beci.be of bel de redactie op: 02 643 78 44. Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline 18 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Trop is te veel D.R. Waarom werken aan de Ring? EEN RING VOOR DE MOBILITEIT VAN MORGEN. De Brusselse Ring of R0 werd aangelegd in de jaren vijftig. Afgezien van een onderhoud op gezette tijden, werd de basisinfrastructuur sindsdien niet meer vernieuwd. Wel kwamen er verscheidene op- en afritten bij. O ndertussen nam de verkeersdrukte alleen maar toe. De op- en afritten werden een kluwen waar verscheidene verkeersstromen elkaar kruisen. Er is het doorgaand verkeer, maar ook vele lokale verplaatsingen verlopen via de Ring. Structurele files en onveilige situaties zijn het gevolg. Om daaraan te ontsnappen, zoeken heel wat bestuurders een uitweg via de dorpen en steden langs de Ring. Deze woonomgevingen kreunen al jaren onder dit sluipverkeer. Ook de bus staat vandaag mee in de file. De Ring is een barrière geworden tussen de hoofdstad en haar omgeving. Slechts een klein aantal fietsers en voetgangers waagt nu de oversteek over of onder de Ring. Groengebieden langs de Ring worden doorgesneden of abrupt onderbroken door een op- of afrit. En dan hebben we het nog niet gehad over de bereikbaarheid van bedrijven. De Brusselse regio blijft groeien. Heel wat nieuwe ontwikkelingen staan in de steigers. Voor al deze ondernemers is een vlotter verkeer en een betere bereikbaarheid met openbaar vervoer, auto en fiets van cruciaal belang. Tijd voor actie De Werkvennootschap zet met de Werken aan de Ring in op een betere leef- en werkomgeving in de gemeenten rond de Ring, op een mobiliteit die fiets, openbaar vervoer en auto veilig combineert, en op een Ring die verbindt in plaats van verdeelt. Het plan van aanpak bestaat uit de volgende punten: ► Investeren in fietsinfrastructuur Nieuwe fietssnelwegen stimuleren verplaatsingen met de fiets. Aangepaste verlichting, brede fietsbanen, ruime bochten en een obstakelvrij parcours maken van fietsen een veilig en snel alternatief. Door de fietssnelwegen zoveel mogelijk aan te leggen in het groen of langs het water, met respect voor de omgeving, wordt het ook erg aangenaam fietsen. De missing links in het bestaande netwerk van fietsinfrastructuur worden weggewerkt. Zo zal een nieuwe fietssnelweg, de Kanaalroute Noord, Mechelen met Brussel Doelstelling: een scheiding tussen transitverkeer en lokale verplaatsingen. verbinden langs het kanaal in Grimbergen en Vilvoorde. Verder komen er onder meer fietssnelwegen langs de A12 in Meise en de E40 in Zaventem. De fietssnelweg langs de HST-route tussen Leuven en Brussel wordt verder afgewerkt. Ook op de R22 in Kraainem en Machelen komt kwaliteitsvolle fietsinfrastructuur. ► Een beter ontwikkeld en efficiënt openbaar vervoer Ook het openbaar vervoersnetwerk wordt flink uitgebreid. Drie nieuwe trambuslijnen zorgen voor een vlotte verbinding tussen de Noordrand en Brussel. De Ringtrambus verbindt de luchthaven met het Heizelcomplex via Machelen, Vilvoorde en Grimbergen. Eind 2018 zullen de eerste Ringtrambussen al rijden. In 2019 wordt het volledig Ringtramsbusnetwerk uitgerold. Met de Luchthaventram zal je snel van het hart van de hoofdstad naar Brussels Airport kunnen sporen. Langs de A12 zorgt de Sneltram voor een vlotte verbinding tussen Willebroek en Brussel. ► Doorgaand verkeer scheiden van lokaal verkeer op de Ring Om de Ring rond Brussel veiliger te maken, worden lokaal en BECI - Brussel metropool - maart 2018 19 © Reporters
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THINK TANK De mening van Beci doorgaand verkeer van elkaar gescheiden. Zo verminderen de gevaarlijke ‘weefbewegingen’: voertuigen die kriskras door elkaar rijden om de Ring op te rijden of een afrit te nemen. De Ring rond Brussel zoals we die nu kennen wordt de ‘hoofdrijbaan’: de rijbaan voor doorgaand verkeer. Doorgaand verkeer is verkeer dat de R0 gebruikt voor verplaatsingen over langere afstanden, van de ene snelweg die op de Ring uitkomt naar de andere. Als je bijvoorbeeld via de E40 vanuit Gent komt, en de Ring neemt om dan de E40 richting Luik te nemen, ben je doorgaand verkeer. Naast de hoofdrijbaan voor doorgaand verkeer komen parallelrijbanen voor het lokale verkeer. Dat is het verkeer dat de R0 gebruikt om een op- of afrit te nemen naar een Brusselse gemeente of een Vlaamse gemeente in de Noordrand. ► De leefbaarheid van woon- en werkgebieden verbeteren Door het sluipverkeer te bannen en zoveel mogelijk naar de parallelrijbanen te leiden, worden de woonkernen veiliger en aangenamer om in te wonen. Ook de herinrichting van de bermen en randen van de Ring draagt daartoe bij. Vlotter bereikbare bedrijventerreinen die beter ingepast zijn in de omgeving, zullen zorgen voor een aantrekkelijkere werkomgeving. De ontsluiting van bedrijventerreinen is een cruciaal aspect van de Werken aan de Ring. Daarom zullen deze maatregelen altijd met de bedrijven besproken worden. ► De grote groenzones verbinden Ook de natuur wordt beter van de geplande werken. De Ring snijdt vandaag verscheidene grote groenpolen doormidden. Daardoor is de natuurlijke leefomgeving van bepaalde diersoorten erg ingeperkt. Door groene verbindingen en oversteken aan te leggen, krijgen ook deze bewoners van de Noordrand meer ruimte. Ook wandelaars en fietsers zullen zo van een veel beter verbonden groengebied kunnen genieten. Beci oordeelt dat de huidige infrastructuur niet aangepast is aan de 21ste eeuw. Sinds de aanleg van de Ring in de jaren 70 is het verkeer verdubbeld, evenals de economische activiteit, trouwens. Vandaag is de Ring voorbijgestreefd, te smal en gevaarlijk, mede omwille van de talrijke op- en afritten, het gebrek aan onderscheid tussen doorgaand en lokaal verkeer en het uitblijven van een dynamisch verkeerbeheer. Overstapmogelijkheden naar het openbaar vervoer zijn nagenoeg onbestaande. Zeg niet dus niet zomaar uitbreiding van de Ring maar herinrichting. Naast 20 kilometer vernieuwde rijweg wordt er geïnvesteerd in 40 km gloednieuwe fietsinfrastructuur én de 60 km nieuwe tramsporen van het Brabantnet (luchthaventram, ringtram en sneltram). De vernieuwing van de Ring is nodig maar lost niet alle mobiliteitsproblemen op. Een integrale aanpak met ook aandacht voor openbaar vervoer, weg- en fietsinfrastructuur en mobiliteitsmanagement is noodzakelijk. Een aanpassing van de Ring zou in beide Gewesten het verkeer via alternatieve parkoers moeten luwen, met alle voordelen van dien voor het welzijn. Ook de uitstoot van fijn stof, stikstof en CO2 ligt gevoelig lager bij vlot verkeer dan wanneer alles stilstaat. Iedereen heeft er dus baat bij. De enige realistische doelstelling is een win-win situatie. ► Het kluwen van op- en afritten vereenvoudigen Vanuit de lucht bekeken ligt er rondom de R0 een ingewikkeld kluwen van op- en afritten. Door de hele weginfrastructuur aan te pakken en de knooppunten van op- en afritten te vereenvoudigen, komt er plaats voor een betere doorstroming en veiliger verkeer. Dankzij de compactere knopen komt er bovendien nieuwe open ruimte vrij. ► Multimodale knooppunten Eenvoudig kunnen wisselen tussen fiets, auto en openbaar vervoer zal in de toekomst steeds belangrijker worden. De populariteit van autodelen en fietsverhuursystemen blijft alsmaar groeien. De mogelijkheden om de verschillende vervoersmiddelen (of vervoersmodi) te combineren, nemen daardoor ook toe. Op de Park & Rides bij de belangrijkste knooppunten zal je snel kunnen overstappen van de auto of de fiets op het openbaar vervoer of omgekeerd. Het worden echte multimodale knooppunten. Samenwerken aan de Ring van de toekomst De Werkvennootschap is een projectvennootschap opgericht door de Vlaamse overheid om complexe mobiliteitsprojecten, zoals de Brusselse Ring, gecoördineerd aan te pakken. Inspraak, participatie en samenwerking met alle stakeholders zijn daarbij erg belangrijk. De mobiliteits- en bereikbaarheidsmanager van Beci, Ischa Lambrechts, werkt nauw samen met de mobiliteits- en bereikbaarheidsmanager van Voka, Xavier Boonman, om bedrijven actief te betrekken en te informeren gedurende het hele traject. Voor meer informatie over de Werken aan de Ring: www.werkenaandering.be Een tramlijn tussen de luchthaven en het stadscentrum? In 2014 dacht Beci er al aan, met deze fotobewerking. 20 BECI - Brussel metropool - maart 2018 PCARD+ Your access to the city De Pcard+ is gratis Nooit meer langs de kassa Geen wachtrij, geen ticket, geen geld. Heel eenvoudig dus! De Pcard+, dat is ook ... 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ENTERPRISE EUROPE NETWORK AVG: de uitdagingen voor een internationaal actieve KMO Wanneer een KMO zaken doet met buitenlandse partners, moet ze er op toekijken dat ook deze relaties de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) naleven. Bijstand door een externe partner is soms aangewezen. Marc Husquinet D e nieuwe AVG biedt als voornaamste troef dat alle ondernemingen van de Europese Unie binnenkort op voet van gelijkheid staan wat betreft de verwerking van persoonsgegevens. Er kan nu voor een lidstaat geen sprake meer zijn van een strengere of soepelere houding tegenover het beheer van zulke gegevens. “Voortaan dekt het begrip ‘dataverwerkingsregister’ in alle landen dezelfde inhoud en gebeurt de aanstelling van een afgevaardigde gegevensbescherming (of DPO) in alle landen op dezelfde manier”, verklaart Bernard Persoons, CEO van BDE Group, gespecialiseerd in geïndividualiseerde begeleiding en advies in computeraangelegenheden. Toch stelt Bernard Persoons vast dat talrijke KMO’s en vooral overheidsorganen (gemeenten, OCMW’s, provincies) nog nooit van de AVG hebben gehoord, terwijl de spelers in de sector al tot actie overgaan. “Het is enigszins verontrustend, maar nog niet dramatisch. We krijgen eerst een noodzakelijke fase van bewustwording. Pas nadien wordt het tijd voor de eerste stappen in de richting van een naleving van de AVG. In dit opzicht zijn wij voorstander van een interne sturing van het project, weliswaar met de hulp van een externe partner die dit vraagstuk onder de knie heeft en bijstand kan verlenen bij de eerste maatregelen.” De KMO heeft er dus alle baat bij om de AVG eerst onder een juridische invalshoek te benaderen. Een audit van de huidige situatie inzake datastromen kan nagaan of de manier van werken de nieuwe reglementering al naleeft en, zo niet, wat moet worden bijgestuurd. Sommigen beschouwen de naleving van de AVG als een gigantisch project (naar verluidt zou een grote Belgische bank al twee en half jaar geleden met een AVG plan zijn gestart). Volgens Bernard Persoons is het echter vooral van belang dat de KMO aantoont dat zij al beslissingen heeft genomen in de richting van conformiteit. Dit kan bijvoorbeeld uit verslagen van vergaderingen blijken. “Maak vooral van dit project een te grijpen kans, eerder dan een kost”, zegt hij. “Met de hulp van een gespecialiseerde partner hoeft de 22 BECI - Brussel metropool - maart 2018 KMO het wiel niet opnieuw uit te vinden en zal ze snel een aantal stappen richting naleving kunnen zetten. » Natuurlijk zullen een heleboel KMO’s niet klaar zijn tegen 25 mei 2018. “De sancties kunnen zwaar zijn, maar ze moeten wel evenredig blijven. En de bedrijven moeten inzien dat het project haalbaar is.” Het is trouwens (zachtjes gesteld) verre van zeker dat ook de controle-organen op de beslissende dag klaar zullen zijn. Elk land moet trouwens een gecertificeerd orgaan oprichten. Bij ons wordt dit de Gegevensbeschermingsautoriteit (de voormalige Privacycommissie). Deze zou echter (nog) niet over de nodige middelen beschikken om haar opdrachten te vervullen. Bovendien staan alle EU landen blijkbaar nog niet even ver, wat verstoringen zou kunnen veroorzaken in controle en repressie. Daarom kondigde de Commissie onlangs een budget van nagenoeg 4 miljoen euro aan voor de financiering van zulke nationale overheden. ● Op 25 maart, dus binnen minder dan 100 dagen, treedt de Algemene Verordening Gegevensbescherming in voege. Voor de KMO’s ontwikkelde de Commissie een nieuw praktisch online tool waarmee ondernemingen vlotter de nieuwe regels van de AVG moeten kunnen naleven en er zelfs voordeel uit halen. Een overzicht van de principes, wettelijke beginselen, vaak gestelde vragen over de toepassing van de reglementering en de rechten van de burgers, informatie over verplichtingen en sancties enz. Informatie op https://ec.europa.eu/info/strategy/justice­and­fundamental­rights/data­protection/reform/ Contact : J.­Ph. Mergen – tel.: 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © Thinsktock © Thinsktock INTERNATIONAAL 8 tips om goed in Canada te onderhandelen Als u in de maand mei deelneemt aan de Belgische economische missie in Canada – of als u overweegt zaken te doen met de provincie Québec – wees dan op de hoogte van enkele lokale culturele eigenheden. Géry Brusselmans G illes Brédas, economisch en handelsattaché van het Brusselse Gewest in Québec, weet het maar al te goed. “Door de gemeenschappelijke taal zijn we geneigd Québec te beschouwen als een stuk Europa in Noord-Amerika. Het zakendoen gebeurt er inderdaad in het Frans, maar dan wel op een duidelijke NoordAmerikaanse manier.” Dit moet u weten, voor u vertrekt: 1. Meer openheid ten aanzien van geld: De bezoldiging blijft in België grotendeels taboe, zowel met collega’s als in de privésfeer. Dit onderwerp komt in Canada veel gemakkelijker aan bod en kan zelfs openlijk worden besproken, onder andere om de waarde van een werknemer te evalueren. 2. Onderhandelen gebeurt directer: In Montréal of in Québec zal uw gesprekspartner precies willen weten welk voordeel hij haalt uit een mogelijke samenwerking met u. Hij verwacht van u een bondige, directe en duidelijke presentatie. Pas nadien wordt de relatie hartelijker en vriendschappelijk. 3. Een frequent beroep op advocaten: Zoals in de Verenigde Staten heeft de onderneming de neiging om een advocaat bij de onderhandeling van een contract te betrekken. U mag ook niet vergeten dat het bestuur van de provincie Québec inderdaad Franstalig is, maar dat sommige teksten eveneens in het Engels moeten worden voorgelegd. 4. Klant is koning: Canadese B2C ondernemingen verlenen hun klanten een onberispelijke dienst. Problemen met klanten krijgen steeds voorrang op alle andere. De beleving van de klant, zijn onthaal en de dienst na verkoop zijn van fundamenteel belang. 5. Een andere manier van zakendoen: Vóór het begin van de discussies wil een Canadees meestal onderhandelen om een maximum uit de deal te halen, terwijl de Belg eerder naar een consensus zoekt. Als er onenigheid ontstaat rond een contract, wordt aan bemiddeling gedacht, onder andere om het geschil gemakkelijker te beheren. 6. Minder hiërarchie: Een vertrouwensrelatie ontstaat met de hiërarchie zodra een werknemer door de onderneming wordt aangeworven. Hij kan in zijn functie vrij autonoom van start gaan, zonder verslag hoeven af te leggen aan de meerdere. De contacten met de baas zijn meestal hartelijker en tutoyeren gebeurt bijna spontaan. 7. Vrijetijdskleding: Heel wat werknemers dragen jeans en tennisschoenen. In sommige sectoren is echter een strengere dresscode van toepassing: namelijk in verzekeringskantoren, financiën of advocatenbureaus. Ook goed om te weten: de Canadezen zijn verzot op feestjes tussen collega’s, de zogenaamde ‘5 à 7’. 8. De meeste werknemers eindigen hun werkdag om 17 uur: Mensen die in België laat doorwerken, geven blijk van een goede productiviteit. In Canada zijn de werknemers meestal vroeger op het werk – tussen 8 en 9 uur. Ze nemen ‘s middags een korte lunchpauze en verlaten het werk om 17 uur. ● Hebt u belangstelling voor de economische missie in Québec, van 28 mei tot 1 juni? Contacteer dan Sybille Motte (smo@beci.be – +32 2 563 68 54) of Anne Georges (age@beci.be – +32 2 643 78 18). Enkele typisch Canadese zakelijke uitdrukkingen Uw business manual voor Canada zou niet volledig zijn zonder een aantal veelgebruikte lokale uitdrukkingen. Aan de persoon die u daar ontmoet, geeft u geen visitekaartje (carte de visite) maar een ‘carte d’affaires’, de letterlijke vertaling van ‘business card’. In Canada wordt iemand niet ‘gecontacteerd’ (contacter quelqu’un). Gebruik eerder de formule ‘communiquer avec’. En wanneer u onderhandelt vanuit een sterke positie, zult u bijvoorbeeld zeggen ‘j’ai le gros bout du bâton’. Als de besprekingen echter in een gespannen sfeer riskeren te verlopen en u vrij hard zult moeten negotiëren, zeg dan ‘Ça va y aller aux toasts’. Indien u iemand in Canada wenst aan te werven, vraag dan ‘Seriez-vous intéressé par une job ?’ eerder dan ‘un job’. BECI - Brussel metropool - maart 2018 23 © Thinsktock
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Hoe meet u het exportrisico? NABIL JIJAKLI, CEO VAN CREDENDO Op 20 maart organiseert Credendo (de voormalige Delcredere), het overheidsorgaan voor exportkredietverzekering dat onder leiding staat van Nabil Jijakli, een seminar over sub-Saharisch Afrika. U krijgt er een stand van zaken van de manier waarop een risicoland wordt geëvalueerd, naast de economische, politieke en sociale eigenheden die meespelen. David Hainaut Brussel Metropool: Export gaat soms gepaard met risico’s. Hoe evalueert u die? Nabil Jijakli: De beste manier blijft een ‘rating’, een soort puntensysteem dat rekening houdt met een aantal indicatoren: de stabiliteit van het land, de kredietwaardigheid, de situatie van de overheidsfinanciën, de inflatie enzovoort. Dit soort criteria hanteren we bij Credendo, en dan wel op een zeer gedetailleerde manier voor de 250 landen en regio’s die in dit klassement verschijnen. Afrika is bijvoorbeeld flink De grootste vrees van een exporteur is het uitblijven van betaling, wat zich in 40% van de gevallen kan voordoen! verbrokkeld, met niveaus die aanzienlijk kunnen verschillen tussen regio’s (waaronder een aantal conflictgebieden). Dit is onder andere het geval in Congo en in Nigeria, met Boko Haram. Zulke hulpmiddelen moeten waarschijnlijk regelmatig worden bijgewerkt … Automatisch om de drie maanden, maar ook onmiddellijk in geval van een politieke verschuiving. Als bijvoorbeeld ergens een economische sanctie wordt opgelegd, passen wij onmiddellijk de ranking aan. Dit geldt ook in geval van een staatsgreep, een aanslag of een revolutie. De bijwerking is in feite constant, want de export vereist de jongste informatie over een mogelijk risico van oorlog of instabiliteit. Precies daarom gebruikt ook de Organisatie voor Economische Samenwerking en Ontwikkeling (OESO) dit model. Met deze tool komt u dus te weten wanneer en waar handelsactiviteiten mogelijk zijn … Inderdaad. De rating gebruikt een schaal van 1 tot 7. Vanaf 24 BECI - Brussel metropool - maart 2018 D.R. Nabil Jijakli 5 is voorzichtigheid geboden, wat niet betekent dat de handel afgeraden is. Er bestaat namelijk een andere rangschikking, naast de politieke risico’s, namelijk het risico van niet-overdracht. Hier moeten we nagaan of de debiteur eventueel met betalingsproblemen kampt. En we houden ook rekening met geopolitieke risico’s, bv. in Afrika, het Midden-Oosten en zelfs in de westerse wereld, met een geval als Oekraïne. Verdere risico’s hebben te maken met de terreurdreiging en de huidige gevaren in de Verenigde Staten, door de onvoorspelbaarheid van de nieuwe administratie. En sinds twee of drie jaar vertoont sub-Saharisch Afrika ook moeilijkheden. Namelijk? Het risico is daar verdubbeld of zelfs verdriedubbeld. Dit heeft te maken met meerdere landen die, in dit gebied, enkele jaren geleden dankzij de Club van Parijs een kwijtschel© Thinsktock INTERNATIONAAL ding van de schuldenlast hebben genoten. Vanaf toen zijn de prijzen van grondstoffen als aardolie, metalen en landbouwproducten gaan stijgen. Deze landen hebben natuurlijk een grote behoefte aan investeringen in infrastructuur, naast het welzijn van de bevolking. Maar sinds 2014 constateren we een forse daling van de prijzen die blijft aanhouden en nog niet opgelost is. De grootste uitdaging daar is orde brengen in de overheidsfinanciën, zodat deze landen de neerwaartse spiraal van de staatsschuld kunnen doorbreken. En de vertraging van de Chinese markt? Dit is nog een ander risico, dat zou kunnen aanslepen, met gevolgen voor de ganse wereld. 40 jaar lang is China blijven groeien, maar sinds de jongste vijf jaar is dit minder het geval. De Chinese overheid wil niet langer de 100% exportgerichte fabriek van de wereld zijn en zoekt een evenwichtiger model die de voorrang geeft aan de binnenlandse consumptie. Er wordt dus ook minder geïmporteerd, met als gevolg een forse daling van de prijzen van de grondstoffen. Ik ben echter optimistisch over de manier waarop de Chinese overheid dit zal aanpakken. Deze vertraging is trouwens een politieke wil en verloopt vrij soepel. Tegelijk zien we de opkomst van verscheidene vormen van protectionisme … Ook een risico! We hebben het in Europa meegemaakt met de sancties tegen Rusland, met de Brexit … Maar de trend neemt ook de vorm aan van populistische stromingen, waarbij landen zich naar binnen gaan keren. Wanneer Trump het heeft over America First, weten we dat er iets in de wereldhandel kapot kan gaan. En toch zien we sinds een jaar of twee de terugkeer van de groei en het opfleuren van de wereldhandel. In feite is de handel nog nooit zo positief geweest sinds de crisis van 2007! Bent u verrast? In feite niet, want dit illustreert een van de basisprincipes: hoe sterker de beweging in één richting, hoe meer de situatie naar normaliteit neigt! Dit geeft aanleiding tot 5% groei van de internationale handel. Wat niet wegneemt dat alles opnieuw op de helling kan komen te staan door de risico’s die we al besproken hebben. Kortom, een afwisseling tussen goed en minder goed nieuws … Dat klopt, al zeg ik er meteen bij dat we sinds een tiental jaren weer gebukt gaan onder de politieke risico’s. Sinds de jaren 80 volgen de crisissen elkaar op: de crisis van de Zuid-Amerikaanse schuld, de geldcrisis in Europa en ondertussen ook problemen in Azië, Mexico en met de Russische roebel. Als gevolg zijn de ratings tussen 1995 en 2010 eerder gestegen dan gedaald. Sinds 2014 is de trend omgekeerd, onder andere sinds de Arabische lente, die aanleiding gaf tot een daling van de prijzen van de grondstoffen. Maar daar komt ondertussen weer verandering in. Wat is dan voor een exporteur de beste manier om zich in te dekken? In onze beroepen gaan we preventief te werk. Bovendien begeleiden we de exporteur met verscheidene hulpmiddelen. We moeten hem eerst beschermen tegen schadegevallen, geannuleerde bestellingen, faillissementen, uitgestelde betalingen, geschillen over de kwaliteit enz. Toch blijft de grootste vrees van een exporteur het uitblijven van betaling, wat zich in 40% van de gevallen kan voordoen. De exporteur beschermen we dus best met een kredietverzekering. De bescherming dekt ook de bank voor grote projecten. Als een Belgische ondernemer bijvoorbeeld een torengebouw in Dubai opricht, kan het zijn dat hij niet alles rechtstreeks kan betalen. In dat geval zorgen wij voor de nodige dekking. Een onderneming kan ook in Rusland willen investeren. Daar kunnen we de investeringen beschermen tegen het risico van onteigening, kapitaalverlies en andere geschillen. En ten slotte kunnen wij soms moeilijk te verkrijgen financieringen aanbieden voor projecten in exotische landen. Samengevat bestaan er dus kredietverzekeringen, verzekeringen voor de kredietverlener en rechtstreekse financieringsvormen. De exporteur krijgt dus een flinke ruggensteun wanneer hij in het buitenland investeert en geniet bovendien de nodige bescherming. In welk geval moet een ondernemer afzien van elke vorm van handel? Voor sommige gebieden waarschuwen we de ondernemer dat hij riskeert niet betaald te worden of dat zijn fabriek bijna zeker zal worden vernietigd. Toch gebeurt het dat exporteurs relaties aanknopen met risicolanden omdat ze de klanten ter plaatse al lang kennen. Wij zijn dan natuurlijk minder enthousiast, maar we mogen deze ondernemers niet tegenhouden. Dit geldt voor domeinen als dienstverlening of levensnoodzakelijke producten. Uw conclusie? De handel is een opvolging van ups en downs, zou ik zeggen. Als u echter het geval van België neemt, waar de export een uiterst belangrijke plaats inneemt en het niveau van openheid zeer hoog ligt (tussen 85 en 90% van het BBP), dan beseft u dat ons land enorm afhangt van zijn export. 70% hiervan vertrekt naar de meeste landen van de Europese Unie, 5 tot 7% naar de rest van Europa, 10% naar Noord-Amerika en de rest naar Azië, Afrika en het Midden-Oosten. Nu, precies deze laatste drie gebieden kennen de sterkste groei en zullen zich in de toekomst het meest ontwikkelen. Exporteurs die willen groeien, raden we dus aan om daar een kijkje te gaan nemen! ● Verdere stappen Welke risico’s houdt de export naar de landen van sub­Saharisch Afrika in? Hoe kunnen die worden ingedekt? Hoe financieren we deze verrichtingen? Ontmoet de deskundigen van Credendo en ontdek de oplossingen die ze aanbieden. Wanneer? Op 20 maart, van 10u45 tot 13u30. Waar? In de Club van Lotharingen, Poelaertplein 6 B, 1000 Brussel Informatie en inschrijvingen: Jean­Philippe Mergen, +32 2 210 01 77 ­ jpm@beci.be www.500.be BECI - Brussel metropool - maart 2018 25
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INTERNATIONAAL Brexit en politieke instabiliteit: wees erop voorbereid! De Europese Unie en het Verenigd Koninkrijk bereiden zich voor op een Brexit die hard zou kunnen aankomen. Maar hoe kunnen ondernemingen zich wapenen tegen een dergelijke uitkomst, waarvan de precieze gevolgen moeilijk te voorspellen blijven? Mathieu Maes en Amy Kessels B eoordeel de internationale bedrijfsrisico’s als u van plan bent om zaken te doen in het buitenland. Onverwachte politieke gebeurtenissen en abrupte wijzigingen in regelgeving kunnen steeds voorvallen. De huidige kloof tussen burgers van over de hele wereld bedreigt trouwens de internationale handel en ook uw bedrijf. Vrijhandelsovereenkomsten – als de Europese interne markt – kunnen opeens in vraag worden gesteld. Het nettorendement van uw buitenlandse activiteiten komt dan in het gedrang. De Brexit zou ondernemingen moeten aanzetten zich niet enkel voor te bereiden op een harde grens tussen het VK en Europa maar ook een sterk plan B te voorzien. Bij de Brexit onderhandelingen neemt het risico op een no-deal scenario toe. Voor bedrijven is afwachten en veranderingen ondergaan geen optie. Een harde Brexit zou namelijk onherroepelijke consequenties hebben voor hun financiën. Laten we daarom nu al een aantal aanpassingen invoeren: clausules in internationale contracten, douaneformaliteiten en BTW, financiële risicoberekening enz. Met een harde Brexit zou het VK geen toegang meer krijgen tot de Europese interne markt en verdwijnt het vrije verkeer van goederen, personen, diensten en kapitaal. Beide partijen moeten zich hier op voorbereiden met voldoende douanebeambten en betrouwbare systemen. Bedrijven: wat nu? Ook de bedrijven moeten een harde Brexit aankunnen. Veel ondernemingen die enkel binnen de EU actief zijn, blijken onvoldoende vertrouwd met douaneformaliteiten. Door de Brexit en zijn onzekerheden zullen veel bedrijven op zoek gaan naar andere markten of strategieën. Ondanks de kosten en inspanningen wordt dit wellicht een kans om andere markten buiten Europa aan te boren. Maar dan niet zonder internationale risico’s te identificeren. Hoe worden producten verzonden en ontvangen? Welke impact hebben de doorlooptijden? Hoe gaat u om met lopende commerciële contracten? Het kostenbeheer is een ander heikel punt. Hoe kunt u als ondernemer anticiperen op bijkomende verkoopkosten en het risico van winstderving beperken? Oplossingen wapenen de bedrijven in deze onzekere tijden. Wordt de Brexit een kans om morgen internationaal sterker te staan? 26 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Om verder te gaan De Brexit? Een signaal dat het hoog tijd is om u voor te bereiden op andere onverwachte politieke gebeurtenissen en mogelijke verstoringen in het zakendoen. Beci organiseert samen met ICC België een workshop met nuttige informatie om dit proces in werking te zetten. Brexit and political uncertainties as a trend: prepare your business 27 maart 2018, van 8u30 tot 13 uur, in de Club van Lotharingen Schrijf je in via de website www.500.be of contacteer Amy Kessels – ake@bec.be Naast de politieke analyse van de Brexit hoort een operationele aanpak. De tijd is rijp voor business analyses en maatregelen. Met inzicht in de mogelijke gevolgen weet u welke stappen u kunt zetten. Pas zo nodig de commerciële contracten aan, herzie uw prijsbeleid en ontwikkel andere strategieën. Zo rentabiliseert u wellicht de investeringen die de Brexit oplegt, verkent u andere internationale markten en verwerft u nieuwe vaardigheden en betere processen. ● © Thinsktock INTERNATIONAAL Wat nu met de vrijhandelsovereenkomsten? De vermenigvuldiging van vrijhandelsovereenkomsten tussen de Europese Unie en haar handelspartners gaat voor internationaal actieve ondernemingen gepaard met douanevoordelen op een steeds groter aantal buitenlandse markten. Als gevolg van de toenemende instabiliteit zou de situatie in de wereld deze positieve ontwikkeling echter kunnen dwarsbomen. D e toetreding van de overgrote meerderheid van de landen tot de Wereldhandelsorganisatie (WTO) verzekerde bedrijven een minimale toegang tot de markten. Sommige regeringen zetten een stap verder met een extra verlaging van de tarifaire en niet-tarifaire belemmeringen op import, via bilaterale en regionale overeenkomsten: de zogenaamde vrijhandelsovereenkomsten (VHO). De Europese Unie doet hier vlijtig aan mee. Doorheen de jaren sloot ze meer dan 40 handelsovereenkomsten in de ganse wereld. Recente gebeurtenissen (Brexit, de uiteenlopende resultaten van de Europese verkiezingen of de nieuwe onderhandeling van handelsovereenkomsten die de Amerikaanse president Donald Trump aankondigt) bedreigen de toekomst van vrijhandel. Ook het voortbestaan en de beveiliging van de markttoegangen, waar de VHO’s borg voor staan, komen in opspraak. Wereldwijd kampen de ondernemingen met nieuwe beperkende maatregelen: niet-tarifaire belemmeringen en handelsbeschermingsmaatregelen. Terwijl de ondertekening van nieuwe VHO’s toegang zou moeten verschaffen tot nieuwe markten en het handelsverkeer bevorderen, bemoeilijkt de huidige politieke situatie (o.a. het netelige vraagstuk van de respectieve bevoegdheden van de Europese Commissie en de nationale parlementen) de inwerkingtreding van de overeenkomsten. De Europese Unie wil verder negotiëren om de toegang tot de markten en de reglementaire samenwerking te verbeteren. Onderhandelingen zijn aan de gang, onder andere in Azië, Zuid-Amerika en vanzelfsprekend, de Verenigde Staten. De uitzichten voor inwerkingtreding zijn echter onzekerder geworden en de goedkeurende ondertekening zal waarschijnlijk gevoelig meer tijd in beslag nemen. Een braakliggend potentieel Ondernemingen die internationaal actief zijn – voor hun inkopen, hun verkoop of door hun productiesites – willen meer dan ooit weten welke risico’s en kansen gepaard gaan met deze verschuivingen. Voordeel halen uit vrijhandelsovereenkomsten vereist een prospectieve en strategische aanpak waarmee ondernemingen kansen identificeren en risico’s voorkomen. De ondernemingen kunnen zich voorbereiden door een grondige analyse van de impact van zulke overeenkomsten op hun bevoorradingsketen, mede door onderzoek op de commerciële stromen en de trends van de markten. Bertrand Van Maele en Samson Broustra, Deloitte De EU heeft al meerdere overeenkomsten toegepast, waar de economische spelers voordeel uit halen: o.a. met Zwitserland, de EFTA-landen, landen van het Middellandse Zeegebied, de Balkan, Oost-Europa, Centraal Amerika en Afrika, naast Korea, Canada en onlangs Japan. Toch wordt het potentieel van deze overeenkomsten niet volledig benut. Door gebrek aan informatie over de nodige formaliteiten om de verlaging of de afschaffing van rechten te verkrijgen, missen heel wat ondernemingen aanzienlijke invoer- en uitvoerkansen. ● Verdere stappen Om zijn leden te informeren, organiseert Beci sessies over douanevraagstukken. Ook de vrijhandelsovereenkomsten worden er op een concrete en praktische manier besproken. De volgende sessies: 27.03 Gewestelijk forum over douane 20.04 Hoe optimaliseer ik al wat met douane te maken heeft? Opschortende douaneregelingen 24.04 BTW en internationale handel 26.04 Incoterms Contact: Amy Kessels, +32 2 643 78 32 ake@beci.be BECI - Brussel metropool - maart 2018 27 © Thinsktock
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TOPIC SALES & MARKETING Welke marketing trends in 2018? Jaarlijks ontstaan nieuwe technologieën. De verwachtingen van de klant en de gewoonten van de consument veranderen constant. Methodes die tot dan toe hun degelijkheid bewezen, blijken plots achterhaald. De ondernemingen moeten nu regelmatig hun marketingtactieken herzien. Hieronder leest u het standpunt van Serge De Schryver, CEO van Media Marketing, het referentiemedium bij uitstek voor deze sector in België. Gaëlle Hoogsteyn I n de digitale geschiedenis van België pronkt 2017 als het jaar waarop het internet onherroepelijk mobiel is geworden. Met deze doorbraak zijn alle marketingstrategieën plots aan vernieuwing toe. Maar ook andere factoren laten van zich horen: versterking van een aantal wereldspelers, uitbreiding van het actiegebied van sommige persgroepen en invoering van de AVG … Serge De Schryver bespreekt verscheidene elementen die veranderingen teweeg zullen brengen. De nieuwe spelers evolueren zeer snel en de kloof met de klassieke media wordt steeds dieper. De opkomst van data “Destijds gold marketing eerder als een vorm van verleiding”, stelt Serge De Schryver. Hij verwijst naar de uitspraken van Chris Van Roey, CEO van UBA (de Belgische vereniging van en voor merken) in Media Marketing: “Marketeers probeerden het merk ‘mooi’ te maken om producten te verkopen volgens het AIDA principe (Attention, Interest, Desire, Action). Vandaag vervangt de kracht van data deze eerder empirische marketing. Blijkbaar gaan wij voortaan vooral cijfers gebruiken.” In 2018 kiezen marketeers meer dan ooit voor ‘conversiemarketing’ via gegevensanalyse. Zo zorgen ze ervoor dat de relevante boodschap op het goede moment bij de goede persoon terechtkomt. Ook het profiel van de marketeer verandert volop. “Op zich is dit geen nieuws. In het begin zochten de uitgevers vooral ‘Word’ profielen. Daarna had men vooral ‘Excel’ profielen nodig om media aan adverteerders te verkopen, terwijl de reclamebureaus voornamelijk ‘PowerPoint’ profielen 28 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Serge De Schryver rekruteerden. En vandaag vereist een carrière in de marketing een ‘Access’ profiel.” De macht van de GAFA Het viel te verwachten: ook dit jaar zal het marktaandeel van digitale media toenemen. Serge De Schryver oordeelt dat nu eindelijk maatregelen moeten worden getroffen om de invloed van de GAFA (Google, Amazon, Facebook en Apple) in te dijken: “Deze vier spelers kapen jaarlijks marktaandelen weg van de klassieke media. En het leeuwendeel van het budget dat merken spenderen om in digitale media te investeren, belandt bij de GAFA.” De CEO van Media Marketing staat trouwens versteld van het gebrek aan reactiviteit en het trage aanpassingsproces van de klassieke media. “De nieuwe spelers evolueren zeer snel en de kloof met de klassieke media wordt steeds dieper.” Hij stelt vast dat de klassieke media zich zeer moeilijk aan de moderne technieken aanpassen. “Is hier een reglementering nodig, of financiële steun van de regering? Of zullen de media erin slagen de kloof te dichten? Ik weet het niet, maar het wordt een reële uitdaging.” Hij voegt er meteen een belangrijke nuance aan toe: “De Belgische uitgevers willen – en moeten – de GAFA bestrijden, maar tegelijk hebben ze de GAFA nodig om correct aan bod te komen.” Samen om te overleven Serge De Schryver is bezorgd (of gewoon realistisch), maar vervalt niet in doemdenken. Hij ziet talrijke mogelijkheden om het verzet van de traditionele media tegen de wereldwijde spelers te organiseren. “De dagbladen zouden het probleem bijvoorbeeld gedeeltelijk kunnen oplossen met één enkele ID die de lezer toegang zou verschaffen tot alle bladen.” De uitgevers hebben dit project trouwens al onderzocht, maar konden geen overeenkomst bereiken. Er was toen sprake van concurrentie tussen de bladen, D.R. TOPIC als een van de hindernissen. “Zoals de zaken er nu voorstaan, is het hoog tijd om zich samen te verzetten tegen de gemeenschappelijke vijand: de GAFA. De druk van de grote spelers weegt veel zwaarder door dan de concurrentie tussen bladen”, aldus onze deskundige. De adverteerders willen hun merk zien verschijnen in kwaliteitsvolle websites en publicaties. Precies daarom zouden de lokale media veel meer de klemtoon moeten leggen op de ‘safety brand’ die zij kunnen verzekeren.” De pers verkoopt de advertentieruimte trouwens nog op een zeer ouderwetse manier. “De marketeer of adverteerder die vandaag een bladzijde wil reserveren in de pers, dient de commercieel verantwoordelijke van het dagblad op te bellen.” In het internettijdperk vindt Serge De Schryver deze manier van werken totaal voorbijgestreefd. Laten we bovendien niet vergeten dat de marketeers vandaag – en morgen nog meer – tot de generatie van de digital natives zullen behoren. Om het imago van de pers wat op te poetsen, zou het nuttig zijn een platform te ontwikkelen waarop de volledige advertentieruimte zou kunnen worden verkocht. Op die manier zouden de marketeers ook snel een overzicht krijgen van de beschikbare ruimte, de termijnen, de doelgroepen, de prijzen enz., uiteraard met een positieve weerslag op de verkoop. “In de marketingsector vindt iedereen dit een prima idee. Toch komt er geen respons van de uitgevers. Zij kijken de kat uit de boom en durven er niet aan beginnen”, betreurt hij. Digitaal steeds sterker De doorbraak van digitaal is ondertussen niet meer te stoppen. “Ook daar kunnen de klassieke media een troef uitspelen, namelijk de nabijheid en de geloofwaardigheid van het beroep die zij al sinds tientallen jaren verzekeren”, verklaart Serge De Schryver. Hij vindt dat de lokale media de informatiedragers en kanalen beter zouden moeten valoriseren. Want ondertussen circuleert hoe langer hoe meer fake news op het internet en websites die informatie van twijfelachtige kwaliteit verspreiden, verliezen voortaan belangrijke marktaandelen. “De adverteerders willen hun merk zien verschijnen in kwaliteitsvolle websites en publicaties. Precies daarom zouden de lokale media veel meer de klemtoon moeten leggen op de ‘safety brand’ die zij kunnen verzekeren.” Vandaag wordt veelvuldig gebruik gemaakt van programmatic buying, dat het aankoopproces digitaal automatiseert. Via mathematische algoritmes die het gedrag van internetsurfers analyseren, garandeert het programma dat u de goede persoon met de goede boodschap op het goede moment bereikt. “Maar soms vergissen ook de machines zich, zodat boodschappen bij een verkeerde doelgroep terechtkomen, in een context die het merk niet tot eer strekt. Ook hier ligt een kans waarvan de lokale media dankbaar gebruik zouden kunnen maken”, zegt De Schryver. Wat staat het Belgisch medialandschap te wachten? Het Belgische medialandschap ondergaat grootschalige veranderingen. Aan Franstalige kant merken we dat TF1 voortaan reclamespots uitsluitend bestemd voor het Belgische publiek zal kunnen uitzenden. “Het reclame-aanbod op tv in Franstalig België is dus aan uitbreiding toe, wat een sterke concurrentie betekent voor de groep RTL-TVI”, weet de CEO van Media Marketing. Aan Nederlandstalige kant heeft Christian Van Thillo (Persgroep) VTM overgenomen. Sinds einde 2017 bezit hij bovendien 100% van de groep Medialaan. De Persgroep wordt op die manier de enige aandeelhouder van het grootste privé televisiekanaal in Vlaanderen. “Zo kan de groep maximaal gebruik maken van de cross media aanpak en reclameruimte verkopen op verscheidene dragers in functie van de verwachtingen en het budget van de klant.” Dankzij de diversiteit van de aangeboden media garandeert de groep dat de klant zijn doelwit bereikt, ongeacht het kanaal. “Deze nieuwe machtspositie is op het eerste gezicht nogal zorgwekkend. Nochtans is het precies dit waar de lokale media naartoe zullen (of moeten) evolueren” , stelt Serge De Schryver. De andere grote uitdaging wat de televisie betreft, is uitgesteld kijken. De AVG zal waarschijnlijk heel wat spelers verlammen. Op zich is het geen slechte zaak dat er wat orde wordt gebracht in het cowboywereldje waar iedereen zich bijna om het even wat kon permitteren. De wet die alles in de war gooit Om dit kluwen nog wat ingewikkelder te maken, wordt in mei 2018 de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) van kracht. Ze haalt de ganse marketingwereld overhoop. Met deze nieuwe wetgeving zal enorm veel veranderen en zullen de ondernemingen zich moeten aanpassen. “Ze zal in een eerste fase waarschijnlijk heel wat spelers verlammen. Ze zullen moeten nadenken over een nieuwe manier om aan digitale marketing te doen in een grondig gewijzigde wettelijke context. Op zich is het geen slechte zaak dat er wat orde wordt gebracht in het cowboywereldje waar iedereen zich bijna om het even wat kon permitteren”, besluit Serge De Schryver. ● 29 D.R.
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TOPIC De kwaliteit van een customer care center? SALES & MARKETING Uw customer care center vormt een belangrijke tussenschakel met uw klanten en prospects. Zorg dus voor een optimale beleving. Hierna vindt u een checklist van belangrijke troeven voor een volwaardig contact center … en toestanden die u best vermijdt! I n grote dienstverlenende ondernemingen zijn de callcenters bijna bedrijven op zich. Neem nu het Customer Help Center van Proximus: 2.200 operatoren verspreid over 15 vestigingen en meer dan 10 miljoen oproepen per jaar. Het Easy Banking Center (EBC) van BNP Paribas Fortis stelt 720 mensen tewerk in acht vestigingen, samen goed – in 2017 – voor 3,5 miljoen contacten, waaronder 2,5 miljoen telefoonoproepen, 200.000 ontvangen e-mails en 100.000 contacten via chatting. “Wij beschouwen het EBC als een fundamenteel onderdeel van de relatie tussen de bank en de klanten”, aldus verantwoordelijke Andy T’Jampens. Gerd Bogaerts, directeur van de Customer Help Center van Proximus, zegt niets anders: “De werknemers van ons contact center staan in de frontlinie van de contacten met de klanten. Ze zijn de stem van onze onderneming en het gezicht van ons merk.” Beschikbaarheid en effiGerd Bogaerts (Proximus) ciency zijn de sleutelwoorden van een goed contact center. Daarachter schuilt een heleboel zeer concrete indicatoren: openingsuren, wachttijd, aantal doorschakelingen, het verkrijgen van een antwoord enz. Wat de openingsuren betreft, hebben verscheidene enquêtes aangetoond dat toegankelijkheid in de avonduren en tijdens het weekend van groot belang is voor de klanten. “Wanneer een klant met een technisch probleem zit, moet hij ons rechtstreeks kunnen bereiken, ook op zondag”, verklaart Gerd Bogaerts. Tijdens de oproep wil de klant natuurlijk zo weinig mogelijk wachten en snel een antwoord krijgen. Volgens het Belgisch Instituut voor Postdiensten en Telecommunica30 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Gaëlle Hoogsteyn tie (BIPT) zou elke oproep idealiter binnen de 2 minuten moeten worden beantwoord. “Verleden jaar bedroeg onze gemiddelde wachttijd 50 seconden”, weet Gerd Bogaerts. “Als telecombedrijf dienen wij op dat vlak uiteraard bijzonder efficiënt te zijn. De gemiddelde duur van de oproep hangt af van het besproken onderwerp. Wij trachten de technische vraagstukken in minder dan 10 minuten op te De agenten van ons contact center staan in de frontlinie van de contacten met de klanten. Ze zijn de stem van onze onderneming en het gezicht van ons merk.” Gerd Bogaerts (Proximus) lossen. Administratieve of commerciële aangelegenheden verwerken we in gemiddeld 7,5 minuten.” Dit geldt ook bij BNP, waar 90% van de ontvangen oproepen in gemiddeld 7,14 minuten worden afgehandeld. Operatoren die perfect op de hoogte zijn De duidelijkheid van het antwoord draagt ook rechtstreeks bij tot de tevredenheid van de klant. Meerdere doorschakelingen of moeten terugbellen wordt als bijzonder frustrerend ervaren. “Vandaag lossen we het probleem van de klant in 75% van de gevallen meteen op”, zegt Gerd Bogaerts. Zulke resultaten vereisen uiteraard een permanente opleiding van de operatoren. “De medewerkers van onze EBC moeten echte deskundigen zijn in alle domeinen van de bank, zowel voor business klanten als voor particulieren”, beklemtoont Andy T’Jampens. “Elke nieuwe collega volgt daarom het leertraject ‘Newcomers’ D.R. © Thinsktock The Leading Database in the World of Communication SEARCHING DATABASES, YOU CAN FIND (MAYBE...) FINDING DATABASES, YOU SEARCH FOR It’s LeFAC!
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TOPIC Contact centers ook een verkoopmiddel evenals individuele coaching-sessies. Zijn kennis wordt regelmatig bijgewerkt.” Gerd Bogaerts: “Ook de manier van opleiden evolueert. Wij vervangen hoe langer hoe meer de klassieke opleidingen door kleine frequente updates via digitale kanalen. Voor ons is het ook van belang in onze hulpmiddelen en procedures te investeren zodat deze met de tijd meegaan.” Vanzelfsprekend moet het contact op een aangename manier verlopen. De operatoren moeten van luistervaardigheid en empathie getuigen. “Wij verwachten van onze operatoren dat ze tegelijk vriendelijk, hartelijk en geduldig zijn”, vertelt Andy T’Jampens. Bovendien moet de klant een antwoord krijgen dat hij begrijpt. “Wanneer een klant opbelt wegens een technisch probleem, zorgen wij ervoor dat hij duidelijk elke stap begrijpt die hij zal moeten zetten om het probleem op te lossen”, zegt Gerd Bogaerts. Door een constante opvolging van deze parameters kan de onderneming de efficiency van haar contact center nagaan en zo nodig bijsturen. In het voordeel van de klant, uiteraard, maar soms ook van de onAndy T’Jampens (BNP Paribas Fortis) derneming. “De opvolging van het aantal oproepen op lange termijn stelt ons in staat het aantal operatoren dag na dag aan te passen, ook omdat sommige periodes drukker zijn dan andere”, licht Andy T’Jampens toe. Voor Gerd Bogaerts is een dergelijke monitoring eveneens van fundamenteel belang voor het welzijn van de operatoren: “De klanten kunnen niet tevreden zijn als de medewerkers dat zelf niet zijn. Ze staan soms onder zware druk. De oproepen volgen elkaar op, maar onze collega’s zijn geen robots. Dankzij de statistieken zorgen wij ervoor dat hun werklast redelijk blijft.” Een snelle evolutie De veralgemening van de digitale technologieën heeft een steeds grotere impact op contact centers. Naast telefoon en e-mail willen de klanten voortaan ook hun dienstverlener via de sociale netwerken, Skype of zelfs chatting bereiken. “Het aantal contacten tussen klanten en het EBC blijft stabiel, maar we stellen vast dat de nieuwe communicatiekanalen steeds meer worden gebruikt”, bevestigt Andy T’Jampens. De contact centers moeten zich dus aanpassen. In dit opzicht lanceerde BNP een digitaal platform waar iedereen – ook niet-klanten – vragen mag stellen in verband met verscheidene financiële onderwerpen en met andere personen kan interageren. “Met de massale opkomst van de ‘digital natives’ moesten we onze communicatiekanalen aanpassen aan hun gewoonten en verwachtingen.” Gerd Bogaerts bevestigt dat de contact centers volop aan het veranderen zijn. “Zich aanpassen en op een doordachte manier nieuwe technologieën investeren, is onze voornaamste uitdaging voor de komende jaren. Om in te gaan op de verwachtingen van onze klanten en tegelijk onze rentabiliteit en concurrentievermogen te vrijwaren, moeten wij onze manier van werken herzien. In de toekomst is het de bedoeling eenvoudige vragen zoveel mogelijk te auto32 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Een contact center is, naast klantenservice, ook een sales tool. “Tenminste als het op een doordachte manier wordt gebruikt”, nuanceert Thibaut Deckers, directeur van de Sales Academy. Elk contact en elke oproep betekenen een kans. “Ideaal zouden de agenten gebruik moeten maken van de oproepen van de klanten om nieuwe producten aan te bieden die beter bij hun profiel passen, of producten die zij waarschijnlijk zouden waarderen.” Maar zo gemakkelijk is dit nu ook weer niet. Callcenters passen niet systematisch cross selling toe. “Omgekeerd zijn de operatoren soms zodanig geconcentreerd op de verkoopopdracht dat ze niet meer voldoende luisteren naar de klant. Ze luisteren om te kunnen antwoorden, maar zonder de klant echt goed te begrijpen. Jazeker, willen wij iets verkopen, maar de klant moet dit ook als een voordeel beschouwen. Tussen onderneming en klant moet een win-win relatie ontstaan.” Een andere veel voorkomende fout is de exclusieve aandacht op de technische kenmerken van een product of een dienst. Nu, het bedrijf verkoopt geen technische specificaties. “Wij moeten de klant uitleggen wat voor hem de meerwaarde zou zijn en daarom dienen we de zaak vanuit zijn standpunt te bekijken. Tijdens onze opleidingen bevelen we de verkoopmethode CAB (Caractéristique, Avantage, Bénéfice – Kenmerk, Voordeel, Winst) steeds aan.” Hard selling, die zeer vaak voorkomt in telefonische prospectie, moet resoluut worden vermeden. Thibaut Deckers raadt aan om voorzichtig om te gaan met uitbesteding. De mensen willen niet worden gestoord en praten niet graag met iemand die amper hun taal kent. “Ook al bespaart u op die manier op de kosten, denk aan de gevolgen voor uw reputatie. Vroeger zei men dat een ontevreden klant er tien waard was. Met de sociale netwerken zijn het vandaag honderden mensen die op de hoogte worden gesteld van een negatieve beleving.” Veel commerciële of prospectie-oproepen verlopen volgens scripts die de luistervaardigheid belemmeren, beweert Deckers. “Zulke scripts bevatten standaard en onpersoonlijke tekst terwijl de klant/prospect antwoorden op zijn eigen behoeften verwacht. Om vertrouwen te creëren en iets verkocht te krijgen, moet eerst een vertrouwensrelatie ontstaan. Als de klant de indruk heeft gewoon een nummer te zijn, loopt het steeds op een sisser af. De uitdaging bestaat erin de relatie zo menselijk mogelijk te maken.” Thibaut Deckers (Sales Academy) matiseren. Op lange termijn zullen we zo de inspanningen van onze operatoren kunnen focussen op oproepen waar de menselijke dimensie echt een toegevoegde waarde oplevert.” ● D.R. D.R. De Belgische Energieen Milieuprijs Samen met Luminus U heeft een project op het gebied van duurzame ontwikkeling? Stel U kandidaat voor de Belgische Energie en Milieuprijs. DE prijS van allE BElgEn! Burger, bedrijf, instelling, administratie, vereniging,… neem gratis deel aan de 13e editie om uw bekwaamheid, uw realisaties en uw bijdrage aan het licht te brengen voor de samenleving van morgen! EDitiE 2018: DE catEgoriEën q Sustainable Education Award q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Circular Economy Award q Sustainable Transport & Logistics Award q Sustainable IT Award q Sustainable Food Award q Sustainable Water Management Award DE prijSUitrEiking plEchtighEiD Bedrijven, instellingen en media belonen de laureaten tijdens het prestigieus evenement dat op 7 juni 2018 plaatsvindt op de Tour & Taxis site (Brussel). De dossiers moeten ingediend worden voor 22 april 2018. prEMiUM partnEr partnErS Référence Média Creative Events info en inscrijvengen op www.eeaward.be Iedereen kan optreden! TUINMAGAZINE
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SALES & MARKETING Industry 4.0: tegenwoordig verkopen wij geen producten meer Waarschuwing: Industrie 4.0 zal de sales & marketing helemaal overhoop gooien. De sales manager die tot nog toe verkopers op pad stuurde, zal een netwerk moeten opbouwen in een heel nieuwe wereld. Peter Van Dyck I ndustrie 4.0 associëren we in de eerste plaats met de optimalisering van de waardeketen, het efficiënter maken van de productie en het Internet of Things. De link met sales & marketing legt men niet meteen. Ten onrechte, vindt marketingexpert Jan Lagast. “Industrie 4.0 betekent ook: het rendabel kunnen produceren van reeksen van één product, waardoor decentrale aankoop interessanter wordt. Doe daar nog de recente trend van de inkapseling van producten in services bij en plots worden nieuwe online platformen en dienstverleners de baas over een sector. De kaarten zullen stevig herschud worden. Het interessante is dat wie zich nu als bedrijf in de driving seat plaatst, mee kan bepalen hoe dat gebeurt. In plaats van zich blind te staren op het efficiënter maken van zijn fabriek, zou de CEO beter ook zijn blik naar buiten richten en nadenken over nieuwe opportuniteiten, businessmodellen en markten.” Zelfs klassieke B2B-bedrijven zullen in de toekomst niet meer zonder sterk merk kunnen, voorspelt Jan Lagast. “Tot nog toe verliep de klassieke B2B via middelgrote transacties van klanten met wie je regelmatig zaken doet. Vandaag wordt je geautomatiseerd systeem gekoppeld aan digitale platformen. Als dat initiatieven zijn van grotere bedrijven, dan doen die liefst business met sterke merken. Binnen die platformen zal op korte termijn ook het vertrouwen een rol beginnen spelen – je wisselt immers data uit – en dat zal eveneens in het voordeel zijn van merken met een zekere reputatie. Branding wordt dus een voorwaarde om samen te werken. Daarnaast zien we in B2B, door dat elektronische verkeer, een verschuiving naar meer kleine, individuele transacties. Ook om die reden is het noodzakelijk om in branding te investeren.” Meer IT-kennis De verwachting is dat de marketing in de toekomst meer de leiding zal nemen. De tijd dat de salesafdeling naar de klant stapte met de boodschap ‘ik heb iets wat u nodig hebt’ is zo 34 BECI - Brussel metropool - maart 2018 goed als voorbij. “Omdat tegenwoordig alle informatie open en bloot op het internet staat, mag de verkoper zich voortaan aan vragen van klanten verwachten over zijn eigen aanbod waarvan hij zelf misschien niet het fijne weet”, zegt Jan Lagast. “Salesmensen zullen dus meer aansluiting bij marketing en communicatie moeten zoeken.” Eigenlijk moeten je teams alles weer in vraag stellen: wie koopt tegenwoordig wat, en via welke kanalen? Jan Lagast Dit is een boodschap die niet in dovemans oren valt bij Peter Vandendriessche, managing director van Priva. Zijn bedrijf is fabrikant en toeleverancier van automatisering van ventilatie, verwarming en koeling in utiliteitsgebouwen – in kantoren worden ook licht en zonnewering mee geïntegreerd. “Onze markt draait steeds meer om het Internet of Things en smart devices”, vertelt hij. “Onze toestellen worden nu via de cloud beheerd, op basis van parameters als de weersvoorspellingen en de energieprijzen. Leverden wij vroeger gewoon software en hardware aan de installateurs, vandaag brengen wij extra functionaliteiten die de eindklant verlangt.” Terwijl in het verleden de gebruikelijke benadering via de traditionele distributiekanalen volstond, gaat Priva nu in gesprek met de gebruikers van de gebouwen. “De nieuwe generatie werknemers vindt het bijvoorbeeld heel normaal om interactie © Thinsktock D.R. TOPIC met de werkomgeving te hebben. Er wordt van onze verkoopteams vandaag meer IT-kennis verwacht, over bijvoorbeeld datanetwerken”, getuigt Peter Vandendriessche. “In plaats van producten verkopen we nu oplossingen en concepten. We maken een transitie van ‘Product Sales’ naar ‘Solution & Added Value Sales’ door – de sales moet op hoog niveau kunnen meepraten en meedenken met de klant.” Duurzamer Een soortgelijke situatie zien we bij Philips Lighting. Traditioneel verkocht Philips Lighting alleen lampen en armaturen, en voornamelijk aan elektriciens. Vandaag richten zijn verkopers zich rechtstreeks tot de projectontwikkelaar of de eigenaar van een kantoorgebouw, en bieden zij licht als service aan. “Het was een klant, architect Thomas Rau, die ons op dit spoor bracht”, verklapt Gert Roeckx, country manager Belux bij Philips Lighting. “Hij gaf aan geen armaturen meer te willen kopen, maar licht. Aanvankelijk vonden wij dat een gekke vraag. Tot we er verder over nadachten en moesten toegeven dat hij een punt had. De klant wil niet liever dan dat hij zich op zijn corebusiness kan focussen. Na de catering, de schoonmaak en ga zo maar door, is licht de volgende service waar hij zich geen zorgen meer over wil maken.” “Onder stimulans van Thomas Rau gingen we zelfs nog een stap verder, richting Circular Lighting. Als we volgens deze circulaire formule voor een periode van 10, 15 of 20 jaar licht leveren, dan blijven wij als producent gedurende dat hele traject verantwoordelijk voor de producten. In dat geval moeten wij ervoor zorgen dat onze producten van de hoogste kwaliteit zijn en zo lang mogelijk meegaan en mogen die gerust ook wat duurder zijn. Je zult als producent beloond worden voor de duurzaamheid en de garantie dat binnen x aantal jaren de wisselstukken nog voorradig zullen zijn. Van een eenmalige transactie evolueren we naar een relationele aanpak.” Nieuw soort rapportering Die verandering brengt met zich mee dat de medewerkers van Philips Lighting, niet enkel bij de oplevering, maar meerdere keren per jaar de tevredenheid van de klant moeten monitoren. “Doordat we dichter bij de klant staan, zullen we ook beter begrijpen wat die nodig heeft”, weet de country manager. “Nog een gevolg: hadden we vroeger enkel contact met de facility directeur, vandaag gaan we ook met de business manager en het HR-team van de klant rond de tafel zitten, om te onderzoeken hoe we mensen beter kunnen laten samenwerken door slim en geconnecteerd licht te gebruiken – we noemen dat Light Beyond Illumination. Tegenwoordig houden we rekening met de bezettingsgraad van een ruimte om te bepalen welk licht we er voorzien. We staan ook stil bij Human Centric Lighting: wat betekent licht voor een mens en zijn gemoedstoestand? Als er een training is, heb je wat harder licht nodig, ’s avonds warmer licht.” Volgens Jan Lagast wordt de sales manager stilaan een network manager. “Hij die tot hiertoe verkopers op pad stuurde en de verkoopresultaten rapporteerde aan de directie, zal nu een netwerk moeten opbouwen in een heel nieuwe wereld. Zoals de cases in de bouwsector aantonen, moeten de mensen die vroeger producten verkochten aan technisch installateurs voortaan oplossingen verkopen aan grote projectontwikkelaars. Van vertegenwoordigers die je met een stel demo’s de baan opstuurt, wil je op het einde van de week weten hoeveel ze verkocht hebben. Nu kan het zijn dat verkopers op een week tijd geen enkel product hebben verkocht. De rapportering verandert dus helemaal.” De klant wil niet liever dan dat hij zich op zijn corebusiness kan focussen. Na de catering, de schoonmaak en ga zo maar door, is licht de volgende service waar hij zich geen zorgen meer over wil maken Gert Roeckx (Philips Lighting) Soft skills Naast netwerker moet de sales manager ook inspirator worden. Wanneer je service gaat verkopen, wordt iedereen binnen de organisatie mee verantwoordelijk voor het succes. “Je krijgt een continue interactie met je publiek, méér dan in de tijd dat men om de tien jaar een grote bestelling van investeringsgoederen bij je plaatste”, vertelt Lagast. “Zo wordt iedereen een soort accountmanager of verkoper voor het volgende product of de volgende dienst. Dit betekent dat je je mensen moet kunnen inspireren. Je kunt die 5000 kleine service-medewerkers niet voortdurend bijstaan in hun interventies. Je krijgt nieuwe werkorganisaties met zelfsturing die alleen goed functioneren als je een merk hebt met een missie waarmee ze zich kunnen associëren.” De waarden van het bedrijf worden een enorme hefboom om mensen mee te krijgen in het nieuwe verhaal. Voor de aansturing van zijn sales & marketing teams wijst Gert Roeckx op de cruciale rol van de vier waarden die Philips Lighting naar voor schoof. “Alles start met cultuur. De eerste waarde is onze cultuur als gamechanger. We moeten op andere manieren naar onze klanten en oplossingen kijken en daartoe moeten we de competenties van onze mensen wat bijspijkeren. De tweede waarde is: greater together. We kunnen het niet meer alleen. Juristen, service-mensen…, iedereen moet mee zijn. De derde is: customer first. Je moet luisteren naar de klant en op basis van Beyond Illumination en Human Centric Lighting uitdokteren hoe je hem kan helpen. Laatste waarde is, niet te vergeten, een passie voor resultaten.” Sales & marketing mensen moeten dus nieuwe competenties kweken. De verkopers die ooit facility directeurs konden overtuigen met een technisch discours, kunnen nu ook soft skills gebruiken om de dialoog met onder meer business en HR-managers aan te gaan. “Eigenlijk moeten je teams alles weer in vraag stellen: wie koopt tegenwoordig wat, en via welke kanalen?”, meent Jan Lagast. “Een stap terug zetten en een nieuw kookboek opstellen: dat staat je te doen.” ● BECI - Brussel metropool - maart 2018 35 D.R.
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SALES & MARKETING Flexibele winkels voor de geconnecteerde consument Consumenten die non-stop verbonden zijn, dwingen winkels tot transformatie. Met creatieve ideeën kunnen retailers de snel evoluerende wereld van antwoord dienen. H et Einde van Online Winkelen. De titel van het boek van Wijnand Jongen, een Nederlands expert in retail en e-commerce, is uiteraard een boutade. Zeker in België staan we eerder pas aan het begin van het online shoppen. Maar Wijnand Jongen kijkt al verder, naar de toekomst van de retail in een wereld die altijd verbonden is. “Binnenkort zullen we niet meer over online of offline winkelen spreken, omdat die twee helemaal met elkaar versmolten zullen zijn”, verduidelijkt de auteur zijn boodschap. Wanneer de consument 24/7 geconnecteerd is, zullen winkels volgens hem tot digitale netwerkorganisaties transformeren. “Ze zullen moeten inspelen op het veranderende gedrag van de consument. Mijn mening is dat de technologie niet de belangrijkste roerganger van die evolutie is. De technologie is niet meer dan een instrument. Nee, de transformatie wordt gestuurd door de consument zelf. Die ziet nieuwe mogelijkheden ontstaan die hem bevallen. Winkelen vanop de bank, met een tablet op je schoot, en de gekochte artikelen ook nog eens thuis bezorgd krijgen: dat is heel makkelijk en aangenaam. Tegen 2020 bestaat de helft van de actieve mensen uit millennials die met sociale media, apps en interactiviteit zijn opgegroeid. Die generatie wil flexibiliteit. Als je als retailer die jongeren tegemoet wil komen, zal je moeten openstaan voor nieuwe, creatieve ideeën.” Dialoog op het web Damien Jacob, een andere e-commerce expert, wijst erop dat het internet de eerste bron van informatie is geworden. “Of men nu off- dan wel online koopt, men informeert zich meestal op voorhand op het web. Ook voor een onafhankelijke fysieke winkel of voor een winkelketen is het dus cruciaal om zijn aanbiedingen online te zetten. Niet alleen kun je op die manier nieuwe klanten overtuigen, ook bestaande klanten blijven zo op de hoogte, want ook zij raadplegen het internet en zijn op sociale media aanwezig.” 36 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Peter Van Dyck Volgens Damien Jacob hebben de sociale media de consumenten onmiskenbaar interactiever gemaakt. “Ze geven daar hun mening en kunnen in realtime communiceren met de merken. Die laatsten kunnen deze dialoog aangrijpen om de verwachtingen van de klanten beter te begrijpen en vervolgens sneller dan de concurrentie producten op maat voor te stellen. Tegelijk zorgt dat voor een dreiging, want als het aanbod dat je doet de klant helemaal niet zint, dan bestaat het gevaar dat hij zijn ontgoocheling niet voor zichzelf houdt, maar op diezelfde sociale media uit.” Wijnand Jongen Op menselijke maat De twee deskundigen merken een cross-canal attitude bij de consument: hij switcht vrij en vrolijk van kanaal naar kanaal. Voor het opzoeken van productinformatie, het bestellen of de levering: telkens kiest hij het kanaal dat hem op dat moment het beste uitkomt. Zijn wens is om gelijk wanneer, gelijk waar en met gelijk welk medium dingen te kunnen kopen. Die onvoorspelbare bewegingen dwingen de handelaar buiten de bestaande kaders te denken en nieuwe tendensen te volgen. “Neem nu de opkomst van de circulaire economie”, geeft Wijnand Jongen als voorbeeld. “Die biedt retailers kansen om nieuwe diensten te ontwikkelen. Waarom zou je, als je kleding verkoopt, niet een herstelatelier in je winkel integreren en tweedehandskleren in je aanbod opnemen?” De winkels krijgen dan wel het advies vooruit te kijken, Jongen is van mening dat we ook inspiratie kunnen halen uit de jaren 50 en 60. “In die tijd hadden we meer oog voor © Thinsktock © R Jelmer de Haas TOPIC elkaar”, zegt de retailexpert. “De kruidenier op de hoek van de straat kende alle klanten persoonlijk. Als je elke week om een stuk kaas kwam en je bleef eens een week weg, dan belde die kruidenier je op om te vragen of hij de kaas misschien kon komen brengen. Die reflex zie je vandaag gelukkig ook weer: supermarkten die voor ouderen de boodschappen thuis komen afleveren. Vandaag kan de technologie de retailer helpen om te weten wie zijn klanten zijn en wat ze verlangen. Een database laat je toe klanten te verrassen. Ik kan het bijvoorbeeld wel appreciëren als de modezaak waar ik steeds polohemden koop mij een bericht stuurt dat er een nieuw setje is binnengekomen.” Continue berichtenstroom Zowel Wijnand Jongen als Damien Jacob noemt Decathlon als good practice. “Niet alleen heeft die keten de goede symbiose tussen online shop en fysieke winkels gevonden, hun organisatieontwikkeling bewijst dat ze niet vies zijn van hedendaagse tendensen. Ze hebben het middenmanagement weggesneden en geven veel kansen aan lokale uitbaters om nieuwe initiatieven te ontvouwen in hun winkels.” In Brussel biedt Mofelito Paperito een mooie mix. Oprichtster Sofie Rombouts begon drie jaar geleden met de webshop. Pas enkele maanden geleden is er een fysieke winkel bijgekomen, in de Spoormakersstraat. “Omdat ik toen nog een voltijdse job had en ook omdat ik geen al te grote financiële risico’s wou nemen, besloot ik de winkel eerst online te beginnen”, vertelt Sofie Rombouts. “Af en toe organiseerde ik een verkoop in een koffiebar of een coworking space en toen merkte ik dat mensen toch ook graag de producten in het echt zien en er eens aan willen voelen. Uiteindelijk ben ik dan toch gegaan voor mijn droom: een fysieke winkel openen. In mijn straat staan vele handelspanden leeg en zijn er heel wat nachtwinkels en souvenirshops. De buurtbewoners zijn blij dat er ook nog eens een kwaliteitswinkel de deuren opent. De papierwaren die ik verkoop zijn nicheproducten. Die trekken een publiek aan dat niet zo snel online koopt. De combinatie van webshop en fysieke winkel is ideaal. Ik krijg geregeld bestellingen uit het buitenland van mensen die online naar een heel specifiek product op zoek zijn gegaan.” Mailings en berichten op sociale media missen hun effect niet bij de geconnecteerde populatie, ondervindt Sofie Rombouts. “Het is verrassend om te zien hoeveel mensen de winkel vinden via Instagram. Klanten vinden het ook leuk dat ik er een nieuw, speciaal product op voorstel. Toch is een grote groep klanten niet op de sociale media aanwezig, ik denk dan bijvoorbeeld aan de oude dames die hier kaarten komen kopen. Ook in die fysieke klanten wil ik blijven investeren. Jonge mensen liken en delen veel op sociale media, maar kopen in verhouding weinig. Sociale media zijn best tijdrovend. Je kunt het je niet veroorloven om twee weken lang niets op Instagram te posten. Vele mensen contacteren me ook via die kanalen. De berichten stromen continu binnen – ze beantwoorden is al bijna een job op zich.” In zee met platform Je hebt kleine gespecialiseerde shops, maar aan de andere kant van het spectrum zijn er grote digitale platformen à la Amazon en Zalando die in de kaart spelen van de naar Sofie Rombouts (Mofelito Paperito) comfort hengelende consument. Op één website quasi alles vinden: een groter gemak is nauwelijks denkbaar. “Daardoor wordt die platformeconomie steeds krachtiger”, merkt Wijnand Jongen op. “Er zit ook veel kapitaal achter dat men investeert om de service steeds te verbeteren. Als lokale retailer kom je voor een dilemma te staan. Moet je in zee met zo’n grote speler? Of doe je dat niet en ga je vanuit eigen kracht verder en ontwikkel je je als een specialist, met de ambitie de beste winkel in de buurt te worden? Of moet je misschien met een geselecteerd aanbod op zo’n marktplaats gaan staan? Als je een nationaal of zelfs internationaal publiek wil bereiken, kan dat zeker een optie zijn. Die grote spelers negeren, mag je niet – je moet er een strategie voor bedenken. Neem genoeg tijd en ruimte om daar goed over te reflecteren. Welke keuze je ook maakt, doe het heel bewust.” Voor Sofie Rombouts was de keuze duidelijk. Zij wil Mofelito Paperito niet linken aan een digitaal platform. “Ik ben tien jaar actief geweest in het boekenvak en heb er daar de keerzijde van gezien. Ik weet hoe slecht de werkcondities zijn bij sommige van die platformen. Daar wil ik me niet mee associëren. De manier waarop die marktplaatsen grote kortingen afdwingen, is bovendien desastreus voor kleine handelaars. Met hun prijzen kunnen wij niet concurreren. Ik zie weleens jonge mensen de winkel binnenkomen en naar hun gsm grijpen om prijzen te kunnen vergelijken. Zoiets is onvermijdelijk. Het gros van de klanten toont gelukkig begrip voor onze situatie. Dat is hartverwarmend.” ● Verdere stappen Beschikt u over een fysieke winkel en wil u weten hoe de digitale technologie uw activiteit kan boosten? Beci organiseert een opleiding over ‘geconnecteerde handel’. Wanneer? Op 15 maart, van 9 tot 12u30. Waar? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be ­ www.500.be BECI - Brussel metropool - maart 2018 37 D.R.
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SALES & MARKETING Bedrijfswereld en AVG: hoog tijd om zich voor te bereiden! Vandaag verklaart slechts 5% van de ondervraagde Brusselse ondernemingen volledig klaar te zijn. Dit is de voornaamste conclusie van een opiniepeiling die Beci samen met de firma RGP (https://rgp-dialogue-be.com) organiseerde over de voorbereiding op de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) die op 25 mei 2018 van kracht wordt. Niet relevant? Toch wel! Dit reikt veel verder dan de gewone integratie van nieuwe normen, zoals velen ten onrechte denken. Het gaat hier om de aanpassing aan een nieuwe zakelijke omgeving. Vincent Delannoy D e enquête onderzocht een representatief staal van 1.312 Brusselse ondernemingen van allerlei omvang en sectoren, tussen 18 december 2017 en 12 januari 2018. De respons bedroeg 6,2%. Olivier Willocx: “Opvallend: wanneer we bedrijven ondervragen over de mobiliteit, krijgen we boordevol antwoorden. Maar hier komen de antwoorden traag binnen, zonder enthousiasme. Meestal hebben de ondernemingen geen voldoende inzicht in de gevolgen van de AVG op hun eigen activiteit. Dit is zorgwekkend.” Hans Wichink, Managing Director Benelux van RGP, zegt niets anders: “Er komt een impact op het management, alle processen, de marketing, IT, kortom alle niveaus van de onderneming. Dit vraagstuk beperkt zich in geen geval tot de bevoegdheid van de juridische afdeling.” Wat is uw algemene perceptie van de AVG? Een zakelijke kans (om uw strategie te herzien) Een morele plicht of een wettelijke verplichting Een risico voor uw onderneming Een bijkomende kost Geen mening Andere 14,81% 40,74% 7,41% 33,34% 2,47% 1,23% 38 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Uit de opiniepeiling blijkt dat vandaag nauwelijks 5% van de ondernemingen verklaart volledig klaar te zijn. 72,84% riskeert tegen de voorziene datum niet in orde te zijn en 23,45% neemt tegenover de conformering een afwachtende houding aan. Slechts 15% van de respondenten beschouwt de AVG als een kans. De negatieve perceptie overheerst de resultaten, met 81,49% (de AVG is een risico, een kost of een verplichting). Risico’s en kansen Of dit verontrustend is? Hans Wichink meent van wel: “De tijd voor theorie is voorbij. Nu moeten we overschakelen naar concrete en pragmatische zaken. Laten we een timeframe uitwerken, aan de implementatie beginnen en de middelen vinden om deze conformering uit te voeren.” Ondernemingen die niet klaar zijn, hoe erg is dit? “Meer dan men zou vermoeden”, oordeelt Hans Wichink. “De uitdaging beperkt zich niet tot het vermijden van boetes, hoe belangrijk dit ook is. De AVG heeft een impact op uw bekwaamheid als leverancier en op uw deelname aan aanbestedingen, © Thinsktock Getuigenis: de AVG is een kans al dan niet van de overheid. De verordening heeft een invloed op uw relatie met de klant, het algemene beheer van uw data en, per slot van rekening, uw waarde-aanbod, als leverancier. En hoe is het met de reputatie van uw onderneming gesteld, als ze op 25 mei de nieuwe regelgeving nog niet naleeft?” “Kan ik als onderneming nagaan en controleren of een van mijn leveranciers wel degelijk de AVG naleeft?”, vraagt Olivier Willocx zich af. “In feite is dit ingewikkeld. Ik zou eerder stellen dat indien de leverancier aangaande de AVG een verzekeringspolis heeft ondertekend, ik hem als betrouwbaar kan beschouwen. Als u weet dat het Franse controleorgaan CNIL een boete van 1,2 miljoen euro oplegt in geval van niet-naleving, dan verdient dit toch enige belangstelling.” Kansen? “Ongeveer één bedrijf op zes beschouwt de AVG als een kans. Wij maken deel uit van die 15%”, verklaart Olivier Willocx. Voorbeelden? “Neem nu een taalschool. Vragen de studenten naar online opleidingen? Mag ik hen diensten op maat aanbieden? Hoe kan ik, conform de AVG, de inzameling en het gebruik van deze data stroomlijnen om ook de beleving van de klant te verbeteren? Mag uw verwarmingsinstallateur een sensor op de ketel plaatsen en u een berichtje toesturen wanneer het tijd is voor onderhoud?” Welke oplossingen? Hoe moet een headhuntersbureau te werk gaan om de AVG na te David Goldenberg, de topman van het platform Smart Certificate (www.smartcertificate. com), beschouwt de AVG als een ware kans, want sinds het begin heeft hij de eisen van privacy nauw betrokken bij de verwerking van persoonlijke gegevens in elk stadium van de levenscyclus van een attest: creatie van het document, uitreiking, verzending, receptie, activering van de dienst, aanvaarding, controle en recht om vergeten te worden. “Wij gebruiken spitstechnologieën voor encryptie, blockchain verankering, hosting, PKI Class 3 enz. Tegelijk volgen wij de sterkste normen en processen wat betreft de identificatie van gebruikers, de real­time opvolging van datastromen en gebruik, conform de vereisten van de CNIL en de AVG. Dankzij deze geïntegreerde aanpak kunnen wij de vereisten inzake privacy naleven en tegelijk een eenvoudige dienst aanbieden voor het uitreiken, gebruiken en delen van documenten met een gecertificeerde authenticiteit. Dankzij een lange samenwerking met de spelers op de markt zijn we erin geslaagd een volwaardig vertrouwenslabel te ontwikkelen.” David Goldenberg leven? Het antwoord hierop is niet gemakkelijk, want persoonlijke data zijn van fundamenteel belang in dit beroep. En hoe is het gesteld met advocaten, artsen of notarissen? Olivier Willocx: “Omdat de streefdatum nadert, biedt Beci een aanpak voor elk beroep, met wekelijkse vergaderingen en acties voor een onmiddellijke invoering.” AVG conformering: hoe ver staat u in uw onderneming? 1,23% 6,17% 16,05% 49,39% 22,22% 4,94% Ik ben hierbij niet betrokken Ik heb hier nooit van gehoord of heb geen duidelijk inzicht Ik wacht op verdere informatie om aan een conformering te beginnen Initiatieven in uitvoering zonder duidelijk zicht op de effectieve datum van conformiteit De conformering is afgerond, maar wordt nu gecontroleerd en gevalideerd De conformering is afgerond en gevalideerd BECI - Brussel metropool - maart 2018 39 Hans Wichink, Managing Director Benelux van RGP, waardeert deze aanpak: “Uw project verdient inderdaad een snelle beoordeling, een focus op de domeinen die conform moeten worden gemaakt, het gebruik van aangepaste methoden en hulpmiddelen, en dit alles met checklists en to-do-lists.” ● © F Foucha
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www.beci.be AVG en marketing: strengere regels SALES & MARKETING Wanneer op 25 mei de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) in voege treedt, worden marketeers verplicht een (nog) grotere nauwgezetheid aan de dag te leggen bij de verwerking van consument-gebonden gegevens. Bent u hier voldoende op voorbereid? V anaf 25 mei kan er namelijk voor een onderneming – en haar marketingafdeling – geen sprake meer zijn van een nagenoeg straffeloze inzameling en exploitatie van persoonlijke gegevens van consumenten. In de praktijk legt de nieuwe wetgeving de organisaties een reeks nieuwe verplichtingen op, naast de verstrenging van de reeds bestaande maatregelen. In het raam van de wet van december 1992 inzake de bescherming van de privacy waren de ondernemingen trouwens al verplicht een aantal richtlijnen na te leven met betrekking tot de verwerking van persoonlijke gegevens. Nieuwigheden Laten we er meteen bij vermelden dat de toekomstige AVG van toepassing zal zijn op elke onderneming – dus ook buitenlandse ondernemingen als de GAFA (Google, Apple, Facebook en Amazon) – die data inzamelt en/of verwerkt aangaande Europese burgers of mensen die in Europa vertoeven. Op marketingvlak zal de AVG voornamelijk twee gevolgen hebben. Fanny Coton, advocate bij het kantoor Lexing Belgium, maakt een onderscheid tussen de kleine handelaar en de onderneming die marketingactiviteiten runt in opdracht van derden en hierbij aan profilering doet. De eerste verandering betreft precies deze twee categorieën marketeers. Het zal niet meer toegelaten zijn om automatisch het e-mailadres van een prospect te registreren via een passieve opt-in, Fanny Coton Marc Husquinet waarbij de consument in feite aanvaardt commerciële aanbiedingen te ontvangen, omdat een vakje “Ik wens (…) te ontvangen …” bijvoorbeeld op voorhand is aangevinkt. Dergelijke praktijken kunnen niet meer. De consument zal zelf het initiatief van een positief antwoord moeten nemen, door bijvoorbeeld zelf dat vakje aan te vinken. En zelfs dan behoudt de consument het recht om zijn toestemming later in te trekken. In feite een soort dubbele opt-in: namelijk de verplichting om eerst de goedkeuring van het contact te krijgen voordat de registrering kan plaatsvinden en daarnaast de duidelijke melding aan de geadresseerde van de mail dat hij zijn inschrijving voor de marketing- of communicatiecampagne steeds kan intrekken. Bovendien zal de onderneming de bewijzen van de verkregen toestemmingen moeten bijhouden. Meer nog: het bedrijf is verplicht om een politiek van totale transparantie in te voeren en moet in zijn communicatie duidelijk de details toelichten van zijn beleid inzake bescherming van persoonlijke gegevens en vertrouwelijkheid. De tweede grote verandering die de AVG instelt, heeft te maken met profilering, een welbekende praktijk in de marketingsector, bedoeld om contactendatabanken aan te vullen via gekruiste vergelijkingen, gevolgd door een segmentering volgens duidelijke criteria. Op die manier kunnen geïndividualiseerde e-mails automatisch worden verstuurd. De AVG heeft het nu specifiek op deze profileringsactiviteiten gemunt. Dit aspect betreft vooral professionele marketeers die in onderaanneming optreden voor andere bedrijven. Nu, precies deze bedrijven die een beroep doen op dat soort marketingdiensten zullen bij de keuze van de dienstverlener heel voorzichtig te werk moeten gaan, want ze worden aansprakelijk voor de initiatieven van deze onderaannemer. Bij profileringsactiviteiten BECI - Brussel metropool - maart 2018 41 © Thinsktock D.R.
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TOPIC Verduidelijkingen van de BAM1 zal het voortaan verplicht zijn om een afgevaardigde gegevensbescherming aan te stellen en bovendien een impactanalyse te voeren om na te gaan of het initiatief van de onderneming als redelijk kan worden beschouwd en/of de procedures geen overdreven risico inhouden. De Franse CNIL biedt een hulpmiddel voor een dergelijke impactanalyse, op zich een vrij ingewikkelde en tijdrovende aangelegenheid. Naleving Het niet-naleven van de AVG gaat met bijzonder strenge sancties gepaard: boetes tot 20 miljoen euro of 4% van de integrale jaaromzet van de onderneming (of van de wereldgroep waar ze deel van uitmaakt) als dit bedrag hoger ligt. Beslissingen over zulke sancties worden de bevoegdheid van een Gegevensbeschermingsautoriteit (de voormalige Privacycommissie), en niet langer van de procureur des Konings, wat het aantal opgelegde sancties zal verhogen en de procedures zal versnellen. Bovendien zal de onderneming eerst worden verplicht de boete te betalen voordat ze hiertegen in beroep kan gaan. Wat staat de onderneming te wachten die (nog) niet conform zou zijn? “Waarschijnlijk zullen niet alle ondernemingen tijdig klaar zijn”, merkt Fanny Coton. “In dat geval is het belangrijk te kunnen bewijzen dat er toch al maatregelen zijn getroffen. Omdat steeds meer consumenten gevoelig zijn voor de bescherming van hun persoonlijke gegevens, zullen velen geneigd zijn om klacht in te dienen, met als gevolg een controle door de Gegevensbeschermingsautoriteit.” De AVG vereist dus een hervorming van alle databanken die de onderneming exploiteert, met een analyse van de manier waarop de data werden verkregen en daarna de uitdrukkelijke vraag aan de consumenten om hun toestemming te geven, voor zover dit nog niet is gebeurd. Nadien zal de databank moeten worden gezuiverd door het uitwissen van alle gegevens die niet uitdrukkelijk werden toegelaten. Jean-François Henrotte, vennoot bij het advocatenkantoor Lexing Belgium, beseft dat de inspanningen om te voldoen aan de voorschriften een financiële impact zullen hebben (ook omdat er weinig aut omatische hulpmiddelen bestaan om databanken te zuiveren). Maar er is meer: “Wanneer een consument een niet conforme mail ontvangt, schaadt de afzender zijn eigen imago. Bovendien is de Jean-François Henrotte Ter versterking van de fundamentele rechten van de burger wordt de aansprakelijkheid van de verantwoordelijke voor dataverwerking (de huidige regelgeving) nu uitgebreid tot de onderaannemer die in opdracht van deze verantwoordelijke optreedt. Met deze ingrijpende verandering legt de AVG, voor het eerst op EU-niveau, directe verplichtingen op aan de onderaannemer, ongeacht of deze nu een lokale leverancier is of een cloud computing dienstverlener. Verder mogen de verantwoordelijken voor dataverwerking slechts onderaannemers aanstellen die voldoende waarborgen voorleggen voor de uitvoering van de adequate technische en organisatorische maatregelen. Dit om te garanderen dat de verwerking conform de richtlijnen van de AVG verloopt. Onderaannemers zijn bovendien verplicht om de persoonlijke data te verwerken volgens de richtlijnen van de verantwoordelijke voor dataverwerking. Ze moeten daarnaast aangepaste veiligheidsmaatregelen voorzien die zij in functie van verscheidene factoren zullen moeten evalueren. Zo bijvoorbeeld de gevoeligheid van de data, het risico voor de veiligheid van de betrokken personen, de kosten die hiermee gepaard gaan en de aard van de verwerking. Zo nodig dienen regelmatige tests de efficiëntie van veiligheidsmaatregelen te controleren. En dit alles dient in contracten te worden vastgelegd. En ten slotte mogen de bij een dataverwerking betrokken personen rechtstreeks opkomen voor hun rechten, ook tegen de onderaannemers. Het nieuwe stelsel voorziet trouwens sancties. AVG de gelegenheid om alle bestanden in orde te brengen en met een schone lei te herbeginnen, voor een clientèle die echt belangstelling vertoont.” Omdat iedere onderneming wordt verplicht de AVG na te leven, geldt de overgang als een kans om de consumenten efficiënter te benaderen, het imago op te poetsen en procedures in te stellen voor een betere productiviteit. ● Verdere stappen De AVG versterkt niet alleen de bestaande privacyprincipes maar introduceert ook een reeks «operationele» maatregelen die een zeer belangrijke impact kunnen hebben op uw marketingactiviteiten. Om u hierop voor te bereiden biedt Beci een halve dag training aan. Wanneer? Op 27 maart, van 13u30 tot 17u. Waar? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be ­ www.500.be 42 BECI - Brussel metropool - maart 2018 1 Belgian Association of Marketing Dé nieuwsbrief voor de Brusselse ondernemer! handige prospectielijsten praktische modelcontracten allerlei business tips & tricks updates over nieuwe wetgevingen ... en nog veel meer! Ontvang de e-nieuwsbrief van de Kamer van Koophandel Brussel www.beci.be/sign_up_to_newsletter/
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BORGSTELLINGEN WERKEN, CAVENOR, CAVIAR BRUSSELS, Caviss - Consultancy in Aviation & Security, and Strategig Advice, Cazier, CB SA CHASSIS DE BRUXELLES, CBC Banque & Assurance (Grand Place), CBC Banque (Louise), CBRE, CBRE GLOBAL INVESTORS BELGIUM, CC Strategies, CCFFMG, CCI Hainaut (Mons), CCI Hainaut (Manage), CCI Hainaut (siège social), CCIE, CD NET, CD&V, C-DEV, CDH, CDS LOCATION, CEBIODI, Cebir, CECA BELGIUM, Cécile Jodogne, Cecoforma, CEDEC - Centre Européen d'Evolution Economique, CEDICOL, Cédric Moerenhout, CEFAID, Cegeka Groep, Cegelec, CEGELEC FIRE SOLUTIONS, CEGELEC INFRA TECHNICS, CEI-DE MEYER, Ceka Belgium, Celes - Association d'Avocats, Céline, CELIO FINANCE, Celio International, Cellmade Région Bruxelles-Brabant Wallon-Hainaut, CEMBUREAU - ASSOCIATION EUROPEENNE DU CIMENT, CEMEA-EP, CEMOME, CEMRE, CEMSTEEL, CENFORGIL - CENTRE DE FORMATION ET DE PRODUCTION, CENT. NAT. COOP. AU DEVELOPPEMENT NATIONALES ZENTRUM FUR ENTWICK, Center for Creative Leadership, CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP EMEA, CENTRALE, CENTRALE CULTURELLE BRUXELLOISE, CENTRALE D'ACHATS DE LA MAROQUINERIE PARISIENNE, CENTRALE DE SERVICES A DOMICILE DE BRUXELLES, Centrale Médico-Dentaire, Central-Fruits, CENTRE ANDERLECHTOIS DE FORMATION, CENTRE ARNAUD FRAITEUR, CENTRE BELGE DE LA BANDE DESSINEE - BELGISCHE STRIPCENTRUM, CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE, CENTRE CHAPELLE-AUX-CHAMPS, CENTRE CONFIDENT MULTIDISCIPLINAIRE DES HOPITAUX DE L'ULB, CENTRE CULTUREL DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE - LE BOTANIQUE, CENTRE CULTUREL D'ETTERBEEK, CENTRE CULTUREL D'EVERE, CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK, CENTRE CULTUREL MAGHREBIN-ESPACE MAGH, CENTRE D' ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH, CENTRE D'ACCUEIL D'URGENCE ARIANE - CENTRUM VR DRINGEND ONTHAAL ARIANE, CENTRE D'ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES DEPENDANCES, DIT CENTRE L'OREE, CENTRE D'ACTION ET DE FORMATION POUR LA COMMUNICATION AUX MEDIAS, CENTRE D'ADAPTATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE, CENTRE D'AIDE A L'ENFANCE DU WAR MEMORIAL, CENTRE D'AIDE AUX PERSONNES BRABANTIA, CENTRE D'AIDE POUR LA SANTE MENTALE EN MILIEU URBAIN, CENTRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET DE CYTOLOGIE, CENTRE DE COORDINATION DES BETONS - COORDINATIE CENTRUM BETON, CENTRE DE COORDINATION ET DE SERVICES A.E.P., CENTRE DE DEVELOPPEMENT ET D'ANIMATION SCHAERBEEKOIS, CENTRE DE DISTRIBUTION ET DE STOCKAGE, CENTRE DE FORMATION 2MILLE, CENTRE DE FORMATION D'ANIMATEURS, CENTRE DE FORMATION DU NETTOYAGE - OPLEIDINGSCENTRUM VAN DE SCHOONMAAK, CENTRE DE FORMATION-INSERTION LE GRAIN - C.E.F.I.G., CENTRE DE GUIDANCE D'IXELLES, CENTRE DE JOUR & CENTRE D'HEBERGEMENT PR ADULTES AYANT UNE, CENTRE DE PERFECTIONNEMENT DE SOUDEURS, CENTRE DE PREVENTION DES VIOLENCES CONJUGALES ET FAMILIALES, CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE, CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE LES BLES D'OR, CENTRE DE RECHERCHE ET D'INFORMATION SOCIO-POLITIQUES, CENTRE DE REEDUCATION DE L'ENFANCE, CENTRE DE SANTE LIBRE D'IXELLES, CENTRE DE SANTE MENTALE - L'ADRET, CENTRE DE SANTE UCL, CENTRE DE SERVICES ET D'AIDE A DOMICILE, CENTRE DE TRAUMATOLOGIE ET DE READAPTATION, CENTRE DE VIE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ROBERT ET LAURE BRUNNER, CENTRE D'ENSEIGNEMENT DAMES DE MARIE- VERGOTE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT NOTRE DAME DES CHAMPS, Centre d'Entreprises Dansaert, Centre d'entreprises de Saint-Gilles, Centre d'entreprises Euclides, CENTRE D'HEBERGEMENT PIERRE JURDANT, CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE, CENTRE DOCUMENTATION & COORDINATION SOC. 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Royale des Antiquaires de Belgique - Kon. Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. Services, Citydev - Mme Decamp , citydev.brussels (SDRB-GOMB), CITYLINE, CITYMO, CIVA, CKG PROPERTIES, Clabots Tools, Claerhout, Claeys & Engels, CLAIRE'S BELGIUM, CLEAN 4 ME, CLEAN UP, CLEAN UP HOME, Cleaning Company, CLEANING EXPERTS, CLEANING FOR YOU, Clear Channel Belgium, ClearSource, Clerbaux-Pinon (ACP Group), Clerim, Clever Phone, CLIMATE ACTION NETWORK EUROPE, CLINIQUE LA RAMEE - KLINIEK LA RAMEE, CLINIQUE FOND'ROY - KLINIEK FOND'ROY, CLINIQUE SAINT-JEAN, CLINIQUE SANATIA, CLINIQUE SANS SOUCI, Cliniques de l'Europe, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Clip Display Systems, CLL - Centres de Langues, CLOS DE LA QUIETUDE, CLOS REGINA, CLUB, ClubMed - Club Méditerranée, C-Marketing, CMGRP Belgium, CMJC, CMS DeBacker, CNC Collections, CNCD - 11.11.11, CNOOC BELGIUM, CO.GE.LO., CO.RE.BAT, CO2logic, COACH, COBAGYP, COBEFF, COBEHOLD, COBELFRA, Cobelux, Cobema, COBEMAD, Cobemat, Cobepa, COBIMMO, COBRALO, Coca-Cola Enterprises Services., Coca-Cola Entreprises Belgium, Coca-Cola Services, Cocktail 15, "COCOF - Mme LAMBRECHTS, ", COCOM, COCONUTS HOLDING, COCORYCO, COCQUIBUS, CODASOFT, Coddyn, CODIC BELGIQUE - CODIC BELGIE, Codic International, CODIC ROUMANIE, Coditel Brabant / Numericable Belgique, Codumé, Coenraets, COFACE BELGIUM SERVICES HOLDING, COFELY ENERGY SOLUTIONS, Cofely Fabricom, Cofely Services GDF SUEZ, COFIMATRA-RESPONSIBILITY MANAGEMENT, Cofinco Fiduciaire, Cofinimmo, COFINIMMO LEASE FINANCE, COFINIMMO SERVICES, COFINTRA, Coften, Cogal Belgium, Cogam, Cogebi, COGES, COGNEAU DECO, COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BELGIUM, COIL, Colas Belgium, Colas Cleaning Equipment, Cold Mountain s.a. - The Lodge, Colgate-Palmolive (Research and Development), Colgate-Palmolive Belgium, COLGATE-PALMOLIVE SERVICES (BELGIUM), COLIPHIN INVEST, COLLECTIF D'ECHANGES POUR LA TECHNOLOGIE APPROPRIEE, COTA, COLLECTIF FORMATION-SOCIETE, COLLECTIF RECHERCHE ET EXPRESSION, COLLEGE DU SACRE-COEUR, COLLEGE JEAN XXIII, COLLEGE SAINT VINCENT - SAINT FRANCOIS, COLLEGE SAINT-HUBERT, COLLEGE SAINT-PIERRE A UCCLE, Collibra, Colliers International Belgium, COLLINES DE WAVRE V, Colson Donatienne, COLUMBUS 400, COLYMIT CONTRACTORS, Com2be Networks, Co-Mana, Comap, Comapex, COMAX, Comelec, Comeos, Comfort Energy Hasselt, COMITE BELGE D'AIDE AUX REFUGIES - BELG. COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. VR CULTURELE CENTRA, COOPERATION INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SOLIDARITE, COOPERATION TECHNIQUE BELGE, Coopération Technique Belge, COOPERNIC, COORDINATIE CENTRUM NESTLE, COORDINATION ET INITIATIVES POUR ET AVEC LES REFUGIES ET ETRANGERS, COPAINPARK, COPPENS LABORATOIRUM, COPYTEC, CORAFINE, Cords La fourmi, Corelio, CORESO, CORNALINE HOUSE, CORNER IMMO, Cornet & Co - A6 Law Enforcement, Corona, Corporate Agilty Center - HRDA, Cosabel, Cosmebel, COSMOPOLITE, Costermans, Costmasters, COSYLEKO INVEST, COSYLVA, COTUBEX, COURANT & SOLUTIONS, Cousin Sylvie, Covance Clinical and Periapproval Services, COWI BELGIUM, CP GROUP, CPM Belgium, CPM Consultants Personnel Management, Cprojects & Advertising, Crea, Creages Consulting / Serrokh Saïd, Creaset, Creative ConsulTeam, CRECHE DE L'ANNONCIATION, CRECHE DU BEGUINAGE, CRECHE LA PETITE ESPERANCE, CRECHE ROYALE LE NID, CRECHE SAINT-ANTOINE, CRECHE SAINT-CHARLES, CRECHE SAINTE - GERTRUDE, CRECHE SAINTE-ANNE, CRECHE SAINTE-GENEVIEVE, CRECHES DE SCHAERBEEK, Crechinvest, Crédal, Credimundi, CREDIT MUTUEL NORD EUROPE BELGIUM, CREDITSAFE BELGIUM, CREDOC SERVICES, Cresept, CRIBERANT, Cridex, Crisem (Restaurant), CRISP, Cristallerie Anspach, CROIX BLEUE DE BELGIQUE, Croix-Chatelain, CROIX-ROUGE DE BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE - ACTIVITES, Crombé, Cross International, CROWN AVENUE, Crowne Plaza Hôtel, Crucq Benjamin, Cruz Omar - Wiapu, CSB Consulting, CSCE, CTF HOTELS BELGIUM, Cubiz 4, CUIS'ART, CULTUREEL ANIMATIECENTRUM BEURSSCHOUWBURG, CULTURES ET SANTE, CULTUURNET VLAANDEREN, CURALIA BROKERS, CURIEUS, CVC CAPITAL PARTNERS (BENELUX), CVR BELGIUM, CWT BELGIUM, Cycles Devos, CYCLO, Cyklop Belgium, CYTIHOLDING, D & G, D & O Parners, D & RCAMBRE, D' IETEREN LEASE, D&D Art Productions, D.A.I., D.B.S. INTERNATIONAL, D.BODDEN, D.J.S. SERVICES, D.S. TRANSPORT, D.U.N.E. - DEPANNAGES D'URGENCES DENUIT ET ECHANGES, D.V.FLUOR, DA CAR - ETABLISSEMENTS DA CAR, Daar Mohamoud Abdi, DACOBEL, DAKWERKEN VERHOEVEN MICHAEL, DAL & VELDEKENS, DALDECOR, DALFA, DALLY-IMMO, Damasquine Art Gallery, DAME BLANCHE, DAMIEN COLLON, NOTAIRE, Damovo Belgium, DANONE, DANONE WATERS BENELUX, DANOTHERM, DANYTAX, Daoust, Dapesco, Darbon Fabien, Dargaud-Lombard, DARO, D'ARSCHOT & CIE, D'Artagnan Conceptual Communication, Dartevelle Pierre, Dartigues Bruno, Dassault Systèmes Belgium, DATA INNOVATIONS EUROPE, DATA PLEIADES, Data Translations International, DATASSUR, d'Audiffret Yves, DAVID LEVY ET ASSOCIES, David Lloyd Leisure Operations, David Rata, Davidts Lighting, Davigel Belgilux, DAXISPHARMA, Day One MPM, DAYAM, DB Print Belgium, DBApparel BeNelux, DC REAL ESTATE, DC RESOURCES, DC3, DCM Services, DDMAR SERVICES, DDMC COMMUNICATION DESIGN, DDS & Partners, DE ARK TE LAKEN, De Behault, Boulanger, de Briey, De Bouwkroniek (Drukkerij), DE BRANDING, DE BRUSSELSE ORGANISATIE VOOR DE EMANCIPATIE VAN JONGEREN, DE BRUYN PROFESSIONAL COATINGS, DE BUE, DE BUITELING, De Caluwé & Horsmans, DE CEDER, DE CHINEZEN, DE CHRISTELIJKE SOCIALE WERKEN VAN HET ARRONDISSEMENT BRUSSEL, De Clercq Consultants, de Crombrugghe & Partners, De Facto Image Building, DE FILISTIJNEN PRODUCTIONS, DE GROENE POORT - SNIJBOONTJE, De Groodt, De Gunst Louis, De Hauwere, DE HEUF, DE HOEF 1627, De Hondt Pascale, De Keghel Nicolas - Au Guidon Vert, de Kemmeter Michel, De Kesel William, De Koninck A., DE LA SALLE, DE LINK, DE LOMBARDE, DE LOPER, DE LORK, De Meu - Debrye, De Meyer M. & Mergan J., De Montjoye Maurice, DE NATIONALE TRANSPORTMAATSCHAPPIJ, DE NETELAAR, DE OVERBRON, De Persgroep Publishing, De Prelle Valery - Les Artisans du Vin, DE ROECK EN ZONEN, DE ROEVE LIGHTING, DE ROUCK GEOMATICS, De Smet Engineers & Contractors, DE SPEELBOOM, De Standaard, DE STICHEL, De Tijd, de Villegas Severine, DE VOGELZANG, DE WELVAARTKAMPIOEN, De Wolf & Partners, De Wolf Luc, De Wolf Victoria - Les Marquisettes, de Woot de Trixhe Gérald, DEBACKER TRANSPORT, Debailleul Products, DEBOLE, Debroux et Associés, Debrus Tensi, Decathlon Belgium, Decider's, Declippele-Degomme, DEDICO, DEF Belgium, DEFACQZ, Defibrion, Deg & Partners Consulting Company, Degeco, DEGI ARLON, DEGI SCIENCE, DEGON MILLIUM, Degouis Pierre, DEGROOF CORPORATE FINANCE, DEGROOF FUND MANAGEMENT COMPANY, DEGROOF STRUCTURED FINANCE, Dehon Eric, Dehon Gestion Benelux, Dehon Service Belgium, DEKA REGENT, Delannoy Vincent, Délégation Générale du Québec, Delens Jacques (Entreprises), DELHAIZE GRIFFIN, Delhaize Groupe - Ets. Delhaize Frères & Cie, Deli XL, Deli XL Flanders, DELIMMO, Dell - Belgium & Luxembourg, DELLEUSE, Dellopoulos Christos, Delmotte, DELOGE, Deloitte Accountancy, Deloitte Belastingconsulente-Conseils Fiscaux, DELSHOP, Delta Air Lines Inc BUIV, DELTA LLOYD LIFE IMMO - MIDI, DELTA LLOYD LIFE INVEST (BELGIUM), Deltafisc, DELTAMEDIA, DELVAUX CREATEUR, Delvaux de Fenffe Pascale, DELVAUX DESIGN COORDINATION ET FINANCE, Dem Group, DEMAN BRUSSELS, Demarest Barbara Simone - S&B Consulting, Demco, DEMIR INDUSTRIAL CLEANING, DEMO JV, DEMOS BENELUX, Demosdos, DEMOTRANS, DEN BOGAET, Den Braven Belgium, DENELL, DENIS B.BELGIUM SERVICES, Denis Gilbert, Dental Promotion & Innovation, Dentsu Aegis Network Belgium, DENYS GLOBAL, Deomatic, DEPANNAGE R LA FRANCE, DEPARTEMENT AUTONOME DE DIAGNOSTIC PAR RADIO-ISOTOPES, Deployments Factory, Depuydt Consulting & Engineering / Gemotions, DEPUYT, RAES & DE GRAVE, GEASSOCIEERDE NOTARISSEN -, Derbigum - Imperbel Group, DERBY, Derriks Law, Des Idées Aux Mots, DESCAMPS BELGIUM, DESIGN BOARD, Design by Number, DESIGN SPORTSWEARS BELGIUM, DESILDIS, DESMECHT, Desmet Ballestra Group, DESMET BRUSSELS, Desqueper Philippe, Dessart, DESSEINS, Desso, DESTRE, Destrée Organisation, Detry Delphine, DEUTSCH-BELG. -LUXEMBURGISCHE HANDELSKAMER - BELG., Devaux Consult, DEVAUX DEVELOPPEMENT ET PARTICIPATION, DEVECO FOOD, Devenge Yves, DEVERNOIS BELGIQUE, Devimo-Consult, Dewit Law Office, Dewo Europe, DEXIA, Dexia Asset Management Belgium, DEXIA SECURED FUNDING BELGIUM, DGC Intercession, DGCONSULT, DGST & Partners, DH FIELDS SERVICE, DHB Bank, DHL Global Forwarding, D'Hondt de Caritat & Patners, DI, Dialogic, DIAMANT HOTEL COMPANY, DIAMOND EUROPE, DiaSorin, D'ICI ET D'AILLEURS, Didden Usines, DIDON, DIESTSEPOORT, D'Ieteren, D'Ieteren Services, D'IETEREN TREASURY, Digital Advice Group, DIGITAL BELGIUM HOLDING, DIGITALEUROPE, DIGITASLBI BELGIUM, DIGITOPIA, Dikaios, DIMARSO, DIMENSION DATA AUSTRALIAN HOLDINGS, Dimension Data Belgium, DIMENSION LUMIERE, Dimijob - Student.be, Dimitrios Koukasis - Sportyverse.com, Dimo Services, Dina Belux, DIOGENES, DIRECT MAIL SERVICE, Direct Search - Tram Wai-Feng, Direct Social Communications, DirectLease, Discam, DISTEC, Distec International Belgium, DISTRIBUTION D'IMPRIMES PUBLICITAIRES SANS ADRESSE, Districam, DISTRIGAS LNG SHIPPING, DISTRIMALL, DISTRIPLUS, DISTRISTAR, DISTRITEX, Ditek, Ditta Graceffa, DIX G, DIXONS PROPERTIES, DJOSER, DKD Media, DLL, DLX HOLDINGS, DM & S Communications, DOCTEURS KOCH - PIENS , OPHTALMOLOGIE, Document Dialog, DOD, DODDER BELGIUM, Dodecors, DODI, DOKTERS VAN DE WERELD - MEDECINS DU MONDE, DOMAINE DES ENFANTS LES CAILLOUX, Domalco, Dôme (Le), DOMEIN WESTHOEK, DOMINIQUE MODELS AGENCY, Dominique Rigo, DOMINOR, DOMINO'S PIZZA BELGIUM, Domus Pura, DON BOSCO CENTRALE - CENTRALE DON BOSCO, DONNEES INDIVIDUELLES SOCIALES, Dorel Belgium, Dornach International, DOUBLE SIX, Doyen Auto, DPDB, DR. 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Administration Publique , Ecolo - Presse, Econocom Belgium, Econocom Group, ECONOCOM PRODUCTS & SOLUTIONS BELUX, ECONOMAT DES MISSIONS DE LA COMPAGNIE DE JESUS, Ecopostale, Ecopublic, EcoRes, ECO-VIDA, Edebex, EDELMAN PUBLIC RELATIONS WORLDWIDE, EDEN CHOCOLATES, Edenred Belgium, EDF BELGIUM, EDF-Luminus, Edge Consulting, Editeco, EDITIONS CINE - REVUE, EDITIONS CMF UITGEVERIJ, EDKD, Edmond de Rothschild Europe, EDON, Edora, EDUCAM SERVICE, EDYMM, EEBIC, Ef Education, EffCo - Efficiency Coaching, EFFIK BENELUX, EFMD, EFQM, EGENCIA BELGIUM, EGMONT-INSTITUT ROYALE DES RELATIONS INTERNATIONALES, Egon Zehnder Associates (International), E-GRAPHICS, EGREGOROS, EGTA, Eiffage Benelux, Eiffage Development, EIG - Gold Investment Group, EIS - Electronic Imaging Services, EKIFOOD, EL YASSINI, ELB FINANCE, ELBI, ELCO BELGIUM, Eld Partnership, Eldorado, Eldos InSight, ELEC. 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De Kempeneer, ENTREPRISES GENERALES F LEGLISE, ENTREPRISES GENERALES TABART, ENTREPRISES GENERALES TH. BALCAEN & FILS, ENTREPRISES H. 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VANDER EYCKEN, F.A.C.E., F.A.M., F.C.G. - Fiabilis Consulting Group Belgium, F.L. ZEEBRUGGE, F.L.R. HOLDING, F.M., F.M.M.C.S.F., F.M.R. (FOURNITURE MATERIEL ROULANT), F.T.O. Services, F2H, F9 Languages in Brussels, FAB, Fabecom, FABRINOX, Fabriressort, Fabritius (Ets.), Fabry Sylviane, FAC SIMILITER, Façade Express, Facar Export, Facopy, FACQ, FADAN, Fadila Laanan, Fajgenblat Jean-Paul, FAMCO, FAMILIEHULP, FAMILY CONCEPT, Family House, Famous Clothes, Farcom, FARGO, Farin G. & Fils, FARMAKA, FARO. STEUNPUNT VOOR CULTUREEL ERFGOED, FARRA - BRUXELLES-CAPITALE, FARTHINGS, Fasano, Fashion & Luxury Selection, FASHION INK, Fast Forward Architects, Fastré Roger, Fataki Fulaha, FAURECIA AUTOMOTIVE BELGIUM, Faurecia Industrie, Favier Maxime, FB LOGISTICS, FBAA - Fédér. Bel. d'Exploit. Autob. 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SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST, Formatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. 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INITIATIEF BRUSSELSE BUITENSCHOOLSE OPVANG IN NEDERLANDS, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE PIANOFABRIEK, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE VAARTKAPOEN, GEMS SERVICES, Géné-Electra, GENEESKUNDE VOOR HET VOLK MOLENBEEK, GENERAL DISTRIBUTION SERVICES, General Parking Camping, General Protection, GENERAL WAFFEL MANUFACTORY, Générale d'Assistance Industrielle, GENERALE DES RESTAURANTS, Generalfrein, Generations Recruitment, GENERICA, Genesis Consult, Geneviève N., GENFINA, GENT ZUID, Gentelec Génie Climatique, GENTILLY, Gentis, GEO, Geo Transit, GEONEX, GEORG FISCHER, GEORGIA-PACIFIC SERVICES, GEORGIE & GREG, Geosan, GEPECO, Gérard Carlo et Cie, GERARD SINABIAN ASSOCIES BELGIUM, GERIFARM, Gerkens Toma, GERMAINE & CO, Geseco Group, Gesgo, GESIBOIS, GESMALL, GESSO, Gestion & Transaction Immobilière, GESTION ET MANUTENTION DE PRODUITS A COMMERCIALISER, GESTIRIS, GET - General Engineering & Technology, Getronics Belgium, Gevers Belgium, GEVERS LEGAL, GEVERS PATENTS, GEWAL, GEZINSSPORTFEDERATIE, GEZINSVAKANTIE-FAMILIATOURS, GFI, GFI BENELUX, GH Management Consultants, Ghuys Ronald, GHX EUROPE, GIAL, GIB CORPORATE SERVICES, Gibson, Dunn & Crutcher, GIGARANT, Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting, Gillion Construct, Gillis, Giorgio Armani Retail, GIQUA, Giroflex, Gispen, GITES D'ETAPES DU CENTRE BELGE DE TOURISME DES JEUNES, GKN Service Benelux, GL EVENTS BELGIUM, GL Events Brussels, Glaude - Cabinet d'avocats, GLB EXPLOITATION, GLE INDUSTRY, GLE TELECOM, GLL ARSENAL, GLOBAAL INT., Global Design, Project & Facility Management, GLOBAL DEVELOPMENT, Global Lingua Services, Global Private Solutions, GLOBAL SECURITY, GLOBAL SERVICES, GlobalSign, Globule Bleu, Gloria International, Glorieux Jacques, GLS Belgium Distribution, GMP Belgium-Bibliofilm, GNAP, Go all - Emeis Group, Go Concept, GOBERT - IMMO, Goca, Godiva Belgium, GOED WONEN, GOEDEREN BEHEER, Goes (Les Entreprises Generales), GOFORWARD BELGIUM, GOLD CONCEPT, GOLDIE, Goldprint, Goldstar, Golf Action, Golf Château de la Tournette, GoNext, Gontcharuk and Associates, GONTIER DIFFUSION, Good Meat, GOOD MORNING, GOOD ROBINSON, GOODPLANET BELGIUM, GOOGLE BELGIUM, GOPA COM., GORDON D STAPLE, Gorreux (Ets.), Gostart, Gouvernement de la Communauté Française, Gouvernement Wallon, GOVS - General Office Visas and Services, Grains Noirs, GRAMME, Grand Hotel Montgomery, GRAND HOTEL OF BRUSSELS, GRAND PLACE VALUE ADDED, GRANDES MAREES, GRANDES TEINTURERIES ASSOCIEES, GRANDIS, GRANI-PIERRE, Grant Thornton Experts Comptables & Conseils Fiscaux, Graph'in Beauty, Graphoprint Services, GRAYLING, Great Food, GRECEMAX, GREEN CLEAN, Green Power 2020, GREEN SQUARE, GREEN TIME, Greenflex Benelux, GREENLEASE ONE, GREENLEASE TWO, GREENPEACE BELGIUM, GREENPEACE EUROPEAN UNIT, GREENWORKS, GREGOIR, GRENZ ECHO, GRETA MARTA, Grey Group, GREZ INVEST, Grid Brussels, GRINGO, GRIP, GRIS MAT PEINTURE ET DECORATION, Grison Pascal - Grison Consultant, Groen, GROEN BRUGGE HOTEL, GROEP INTRO, GRONDBANK, Grontmij Belgium (Bruxelles), GRONTMIJ BELGIUM HOLDING, GROSFILLEX, Group 4 Courier, GROUP CLEANING & SERVICES, Group De Cloedt, Group S - Secrétariat Social, Group Van Damme, Groupe Axa Belgium, GROUPE BRUXELLES LAMBERT - GROEP BRUSSEL LAMBERT, Groupe Choux de Bruxelles, GROUPE D'ANIMATION ET FORMATION FEMMES IMMIGREES, GROUPE GH, GROUPE ICHEC-ISC SAINT-LOUIS-ISFSC, GROUPE JOSI, Groupe Larcier, GROUPE MEDICIS, Groupe One, Groupe Open Belgium, GROUPE SANTE JOSAPHAT, Groupe Securex, Groupe SRIB , GROUPE VLAN, GROUPE ZANNIER BELGIUM, Groupement Belge des Franchisés Quick, GROUPEMENT D'ENTRAIDE SOCIALE LA FAMILLE, GroupM Belgium, GROUPON, GROUPON TRAVEL, GRPO, GRUUTHUYSE CASTELLUM, Gryspeerdt Renaud, GS1 BELGIUM & LUXEMBOURG, GS3 Architectes Associés, GSK - GlaxoSmithKline Vaccines, GSL HOLDING BELGIUM, GSM HOLDING, GT & CO, GT TRANS, GTT Transport, GUCCI BELGIUM, GUDRUN XPERT, GUERBET, Guerlain Benelux, GUESS BELGIUM, GUIDES CATHOLIQUES DE BELGIQUE, GUIDOFRUIT, Guille Jean-François, GUIMARD FINANCE, Gundes Serkis, GUNES, GUT-T, GUY CAEYMAEX & OLIVIER PALSTERMAN - NOTAIRES ASS. - GEASS. 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Titres Services - Agence de Waterloo, I.L.&C.-TITRES SERVICES-AGENCE DE CHARLEROI, I.L.&C.-TITRES SERVICES-AGENCES DU LUXEMBOURG, I.P.V.V., I.S.I., I.T.GO, I.V.K.A. - A.I.C.A., I.V.S. CONSTRUCTION, IB LOGISTICS, tional, Idealis Consulting, Idealogy, IDEASWORK, IDEE 53, Idées, IDEMASPORT, IDENTIC, IDEST COMMUNICATION, Ideta, Idklic, IEDER ZIJN HUIS, IFG - International Factors Group, Igmasa Management Benelux, IHECS Academy, III King, Ijsbreker, IKKS BELGIUM, Ikr Consulting, IL & C Ma Sorcière Bien IMMO - ZENOBE GRAMME, IMMO 167, IMMO AC, IMMO ARENBERG, IMMO B.H, IMMO BAM, IMMO BELLIARD, IMMO BERCHEM X, IMMO BLUCHER, IMMO COMMERCE, IMMO CONSULT INTERNATIONAL - K CONSULT, IMMO DE MEEUS, IMMO DEJONCKER, IMMO FEEST EN CULTUURPALEIS OOSTENDE, gnie Immobilière de Belgique, IMMOBILIERE CORDIER, IMMOBILIERE DE LA LAINE, IMMOBILIERE DE WATERLOO BOULEVARD, IMMOBILIERE DEBRICO, IMMOBILIERE DEFACQ - LIVOURNE, IMMOBILIERE DES CROISADES, IMMOBILIERE DES QUATRE BRAS, IMMOBILIERE DU ROYAL ROGIER, IMMOBILIERE DU R INDERICKX, IMPRIMART, Imprimerie de Hoeillaart - Drukkerij van Hoeilaart, IMPRIMERIE EMILE DE BOECK, IMPRIMERIE PAUWELS, IMPRIMERIE PHILIPPE LOZET, IMPS - International Merchandising, Promotion des Services, Impuls, Impulse, IMSG Lapinski, IMSM, IMTECH BELGIUM HOLDING, Industrial Security Systems, Industrie Magazin/Agoria Magazine, Industrie, Technique & Management, Industry Consulting International - Induco, InduTec, Ine Marïen & Company, INEOS BELGIUM HOLDCO, Ineos Sales Belgium, Ineos Services Belgium, Inergy Automotive Systems Research, Ines Wouters - Legisquadra, ING EQUIPMENT LEASE BELGIUM, ING GLOBAL NETWORK, ING LEASE BELGIUM, Ingetra Proconsult International, INIPI, Initial Textiles, INITIATIEVEN VR PROF. 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TS PARTICIPATIE, Socachim, Socar Shipping Agency, SOCIAAL ENGAGEMENT, SOCIAAL NIVELLERINGSFONDS BELGACOM, SOCIAAL VERVOER BRUSSEL, SOCIAL DIENST V ays en Développement TIVE DE LOCATAIRES GERMINAL, SOCIETE COOPERATIVE INTERCOMMUNALE DE CREMATION, SOCIETE D'APPLICATION ET DE VALORISATION ENERGETIQUES, SOCIETE D'APPLICATIONS ET DE TRAVAUX, Société de Courta VOIRIE PRIVEE DE MEUTER, Société des Centres Commerciaux de Belgique - SCCB, SOCIETE DES MISSIONNAIRES D'AFRIQUE EN EUROPE, SOCIETE D'ETUDES ET DE COORDINATION DU BATIMENT, SOCIETE D'ETUDES ET DE REALISATIONS DE LA GALERIE LOUISE, SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR AN BORM, Société Intercommunale Pour La Diffusion de la Television - Brutélé, SOCIETE INTERNATIONALE DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES, SOCIETE MEDICALE GK, Société Nationale du Terminal Methanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR LE GRAND BR SODRIP SOEURS DE LA RETRAITE, SOFALP, Sofiex, Sofina, SOFINIM, SOFONA, Softkinetic, SOFTKINETIC INTERNATIONAL, SOFTWARE A.G. 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SPF SANTE PUBLIQUE SECURITE CHAINE, SERVIC SERVICES BELGIUM, Shackleton Management (Sha-M), SHAKE HANDS, Shania, S MCORP BENELUX, SIMEON, SIMIN, Simmons & Simmons, Simon Cohn Consulting, S TION, ma SSIONNARISSEN TION BE ays en Développement Société Belge TIVE MEUTER, Société des C SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILIE SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BEL oxbone, VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises, VRGT, VRONINKS & RICKER - GEASSOCIEERDE NOTARISSEN, VRT - Vl. Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, VYGON, W.L.M.C., W.O. BELGIUM, anhamme, .S.U., AARBORGBEHEER, AASLAND SHOPPING CENTER, abco Europe, ABCO FINANCIAL SERVICES, adjo Mika, , ajctex, ascal, TOURISME, vens, , ANG LI, TIES, armred, ARSH, arwick Barsey Hôtel arimmo, , tia, TER-LEAU, terleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU, Yangara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! Actions that Pay Off, YFAC, ma, -Impac t Ser opl BENELUX, USS EUR V TR Transurb, rox Belg UBIK, Architec ER BELGIUM SERVICES, tional, E SAINT-LOUIS - BR Busine V AG SECURITY SYSTEMS, an C artn DIJK MANAGEMENT CONSULANTS, RESIDENTIAL, Olmen POUCKE SANIT UYS PRINTING, Steenwinckel ANCOMPERNOLLE, MEERSSC DERNE, elghe Vélos (Auxiliaire Acoustique), EN ANDER G PERSONEN MET EEN HANDICAP Vi nespa, VIRGILIUS, VIROPHARMA, VIRSU, VISHA RESISTORS BELGIUM, Guido, AINVEST VITRIMMO, XPRESS LOGISTICS (BELGIUM), Group, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIG G EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, VLAAMS GEBRUIKERSOVERLEG VOOR PERSONEN MET EEN HANDICAP VLAAMS GEMEENSCHAPSBELEID ANDERLECHT VLAAMS HUIS VOOR TEURKUNSTEN IN BRUSSEL, VLAAMS INST GEZONDHEIDSPROMOTIE ZIEKTEPREVENTIE, VLAAMS -NEDERLANDS HUIS DEBUREN, S NETWERK VERENIGINGEN WOORD VLAAMS OMROEPOR VOOR SOCIAAL WONEN, VLAAMSE TSCHAPPIJ VOOR WTERVOORZIENING, Vleesgroothandel Georges Goossens School, VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, VO Group, VODAFONE BELGIUM, VOETBALFEDERA VOKA olca TR VRC Bed LGIUM, abco Europe, adjo Mika, ajctex, arwick Barsey Hôtel terleau Gro www.beci.be Meer info? Anne Schmit, Business Relations Advisor asc@beci.be – 02 563 68 53 Max Saey, Business Relations Advisor: msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 TOPIC AVG, D­100: Beci vormt en begeleidt u VORMING Binnen minder dan 100 dagen zullen de ondernemingen en organisaties de verplichtingen van de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) dienen na te leven. Minder dan 5% van de Brusselse ondernemingen verklaart klaar te zijn. Beci bereidt daarom een geheel van opleidingen en diensten voor om u te helpen de impact van de AVG op uw activiteiten in te zien en daarna de nodige maatregelen te treffen om de verordening na te leven. Georges Ataya, hoogleraar aan de Solvay Brussels School en Managing Director van ICT Control I n grote ondernemingen vereist de naleving van de AVG aanzienlijke menselijke en financiële middelen (budgetten, IT, human resources en communicatie). Hoe kunnen wij de KMO’s en andere structuren met een meer ‘menselijke dimensie’ op een realistische manier helpen de AVG na te leven? Om aan deze behoefte te voldoen, ontwikkelt Beci opleidingen en tools aangepast aan de werkelijkheid en de middelen van Brusselse KMO’s. De naleving van de AVG vereist meer dan het advies van een advocaat of een gespecialiseerde consulent om uw algemene voorwaarden of uw privacy charter bij te werken. Concreet moet u vooreerst kunnen rekenen op de steun en medewerking van een aantal belangrijke personen in uw eigen onderneming of organisatie. Daarna zult u de interne procedures moeten herzien – en waarschijnlijk aanpassen – om aan de vereisten van de AVG te voldoen (transparantie, toegang van de personen tot hun data enz.). De AVG bepalingen zullen op sommige ondernemingen en organisaties zwaarder doorwegen. Vooral ondernemingen die gevoelige gegevens inzamelen, stellen zich aan risico’s bloot. Denk bijvoorbeeld aan een hotel of een luchtvaartmaatschappij die informatie zou bijhouden over de godsdienstige voedingsrichtlijnen van klanten. Beheer uw gegevens en maak er een competitieve troef van Er wordt vaak gehamerd op de zware boetes in geval van niet-naleving van de AVG. Wij leggen liever de klemtoon op de kansen die de AVG biedt: hoe krijgt u weer vat op uw gegevens om uw onderneming te beschermen en er eventueel een concurrentieel voordeel uit te halen? Begin met een zorgvuldig inventaris van de persoonlijke gegevens die u bijhoudt. Waar komen ze vandaan? Met welke personen deelt u deze data? En wat doet u ermee? Vervolgens moet u gratis en efficiënt kunnen ingaan op vragen van klanten die hun toegangsrecht tot data in uw bezit willen uitoefenen. Weet u wie, in uw organisatie, deze vragen zal beantwoorden? Op termijn kan het kostenefficiënt zijn om een systeem te ontwikkelen waarmee de betrokken persoon zelf zijn data online kan raadplegen. Ondernemingen die doeltreffende sys temen opzetten, zullen een betere service verlenen aan de klanten en competitief ook sterker staan. ● Expertopleidingen binnen bereik van de KMO’s Om KMO’s te helpen voldoen aan de eisen van de AVG ontwikkelde Beci een vormingsprogramma in samenwerking met een bekende academische partner. Dit specialistisch programma blijft toegankelijk dankzij zijn formaten en tarifering. Na afloop reikt de Kamer van Koophandel een certificaat uit. Deze opleiding is bestemd voor zowel zelfstandigen als bedrijfsleiders en hun personeel. Het AVG programma verleent toegang tot: ➜ Regelmatige opleidingen in functie van de behoeften en beroepen van de ondernemingen. De sessies gaan door bij Beci (halve dagen) of kunnen op maat worden georganiseerd in uw onderneming. ➜ Een online opleiding: deze nieuwe, gemakkelijke en soepele formule organiseert de opleiding van een team zonder verplaatsing en beantwoordt aan de behoeften van permanente vorming. ➜ Modellen waarmee u uw processen vlotter documenteert of de tussenkomst van externe consulenten rationaliseert. ➜ Rondetafelgesprekken met professionals van de AVG, in samenwerking met de DPO Circle1 . Meer informatie vindt u op go.beci.be/gdpr 1 Groepering van databescherming professionals BECI - Brussel metropool - maart 2018 45 © Thinsktock
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Inkoper, een beroep dat zich specialiseert PURCHASING Om kosten te verlagen zetten steeds meer bedrijven een inkoopafdeling op. Een blik op een weinig bekend beroep dat zich verder structureert en diversifieert. Géry Brusselmans U bent van plan om het kantoormeubilair van uw bedrijf te vernieuwen? Als u aan het hoofd staat van een kleine structuur, dan zult u waarschijnlijk enkele catalogussen doorbladeren of zelfs een collega naar Ikea sturen. Sommige grotere bedrijven beschikken echter over een inkoopafdeling, waaraan zij dit soort taken toevertrouwen. De inkoper staat voortdurend in contact met de leveranciers en is ervoor verantwoordelijk de meest geschikte aanbieding te vinden. Hij kent de markt door en door en kan in uw werkomgeving voor een nieuwe dynamiek zorgen, bijvoorbeeld door comfortabelere bureaustoelen, een meer ergonomische tafel of zelfs een groene ruimte te bestellen om beter te ontspannen tussen collega’s! “De belangrijkste rol van een inkoper is de behoeften uitdrukken”, zegt Catherine Humbert, die tien jaar lang inkoper was bij Carrefour en vandaag professor inkoop is aan de Ephec. “De inkoper moet in staat zijn om de markt te analyseren, een inkoopstrategie op te stellen, offertes aan te vragen en die offertes volgens verscheidene criteria te analyseren.” Deze afdelingen kunnen klassieke aanvragen verwerken, zoals de bestelling van balpennen of notitieblokjes voor vergaderingen, maar ook specifiekere bestellingen in functie van de bedrijfsactiviteit. Zo is Frans Verbeken bijvoorbeeld senior inkoper voor Symeta, een grafische dochteronderneming van de Colruyt Group. “Ik heb als taak leveranciers te vinden op het gebied van drukwerk of distributie”, zegt Frans Verbeken, die in permanent in contact staat met 50 tot 100 leveranciers. “Colruyt beschikt voor zijn tijdschriften over een lay-outservice, maar besteedt de druk en de distributie uit. Ik onderhandel bijvoorbeeld het formaat met een drukker, bepaal Elsa Chaventré 46 BECI - Brussel metropool - maart 2018 vervolgens een werkmethode en onderhandel een levertijd.” Om bestellingen te optimaliseren en zo tijd te besparen, hebben inkopers soms inkooptechnieken ontwikkeld. “In plaats van meerdere offertes te vragen aan verscheidene leveranciers, proberen we met één leverancier een duurzame relatie op te bouwen”, vervolgt Frans Verbeken. «We kunnen zo op voorhand verscheidene parameters bepalen die opgeslagen zijn in een bestand. Bij een nieuwe bestelling voeren we dan de verschillende gegevens in die vooraf in het bestand zijn besproken (type papier, formaat, inkt ...). De prijs wordt dan automatisch weergegeven, zonder dat we alle parameters elke keer opnieuw moeten bespreken. Dat bespaart ons veel tijd.” Catherine Humbert Een sleutelrol in de retail en de medische sector Een andere trend manifesteert zich in sommige sectoren: sommige bedrijven sturen, net als een consultant, personeel naar een potentiële leverancier. Een manier voor het bedrijf om zijn expertise te tonen, de productiekosten te verlagen en een vaste klant te worden. Over het algemeen geldt: hoe groter een bedrijf, des te groter de kans dat het beschikt over een inkoopafdeling. Door hun aard beschikken sommige kleine of grote gespecialiseerde bedrijven automatisch over een dienst van dit type. “Er is natuurlijk de detailhandel, die erin bestaat om in te kopen om daarna te verkopen”, vervolgt Catherine Humbert. “Ook de mechanische industrie of de farmaceutische industrie zijn goede voorbeelden.” In dezelfde geest hebben talrijke ziekenhuizen in Brussel de afgelopen jaren een specifieke afdeling opgezet. “Tot vier jaar geleden D.R. © Thinsktock vervulde slechts één manager deze functie”, zegt Elsa Chaventré, inkoopmanager voor de Kliniek Sint-Jan. “Gezien de omvangrijke taak en om te zorgen voor een betrouwbare en systematische controle, is de inkoopafdeling tot zeven personen gegroeid. En binnenkort breiden we opnieuw uit.” Net als bij andere inkoopafdelingen zorgt deze centralisatie ervoor dat ziekenhuizen hun kosten kunnen rationaliseren. Het is inderdaad beter om bijvoorbeeld één keer per jaar 25 scanners tegelijkertijd te kopen dan twee per maand voor tien verschillende afdelingen! “Dankzij overeenkomsten over meerdere jaren en onze kennis van de markt kunnen we zorgen voor voordelige prijzen”, benadrukt Elsa Chaventré. “Bovendien hoeven medische diensten zich niet langer bezig te houden met bestellingen en de opvolging van leveranciers.” Schaarse opleidingen Om inkopers te werven zoeken werkgevers vaak naar profielen van handelsingenieurs of marketingspecialisten. Ook al is de functie in volle ontwikkeling, toch bieden slechts weinig scholen een specifieke opleiding: Brusselse hogescholen zoals Ichec of Solvay integreren modules in hun opleiding, en de Abcal (Association Belge des Cadres d’Achat, de Logistique et de la supply chain, de Belgische vereniging van managers inkoop, logistiek en supply chain) biedt korte cursussen die focussen op inkoop. Het is ook mogelijk om te kiezen voor de marketing bachelor aan de Ephec, die in het derde jaar een specialisatie in inkoop biedt. “Afgezien van de modules die Ichec of Solvay aanbieden, is de Ephec-opleiding de enige in de Franse Gemeenschap die gespecialiseerd is in inkoop”, vertelt Catherine Humbert, die er verantwoordelijk voor is. Ook aan Vlaamse kant voorziet geen enkele hogeschool een specifieke opleiding tot professioneel inkoper. Wel is het mogelijk kortlopende, praktijkgerichte programma’s te volgen bij verschillende private aanbieders zoals Antwerp Management School, Vlerick Business School, SBM/ Syntra West, Wolters Kluwer en NTI. Bij het Centrum voor Afstandsonderwijs kan je intekenen voor een cursus inkoper, waarvoor je gespreid over zes tot negen maanden van thuis uit studeert. Hoewel het werk van de inkoper heel specifiek is, betekent een opleiding niet noodzakelijkerwijs een beter salaris. “Een junior inkoper begint met ongeveer 1500 euro netto per maand en kan tot 2500 euro netto of meer verdienen, afhankelijk van de ervaring en de aard van het bedrijf. Het is dus te vergelijken met handelsmanagement of marketing.” Een inkoper kan echter evolueren binnen zijn functie en zijn taken kunnen in de loop van zijn carrière uiteenlopen. “In onze afdeling zijn sommigen enkel voor de bestellingen bevoegd”, zegt Frans Verbeken (Symeta). “Als senior inkoper kan ik bijvoorbeeld inkoopstrategieën ontwikkelen, klachten analyseren, kaderovereenkomsten opstellen, aan sourcing doen ... kortom: de markt kennen.” Kan een inkoper van het ene bedrijf naar het andere overgaan, zonder daarom binnen dezelfde sector te blijven? “Als inkoper moet je in zeker mate nauwkeurig, communicatief en nieuwsgierig zijn en moet je tussen verschillende domeinen kunnen jongleren”, vervolgt Frans Verbeken. “Zolang je flexibel bent en je vakgebied goed kent, kan je als inkoper van sector veranderen.” ● “Het beroep van inkoper bij Delhaize heeft zich ontwikkeld” Vinciane Cerckel is al zeven jaar inkoper voor Delhaize en is vandaag Category Manager. Zij onderzoekt voornamelijk de trends om het beste product te vinden dat in de rekken moet komen. Vinciane Cerckel (Delhaize) Hoe is uw functie bij Delhaize geëvolueerd? Na een Master in Managementwetenschappen aan de UCL, met een specialisatie in strategische en innovatieve economie, werd ik bij Delhaize aangeworven in de inkoopafdeling. Het was mijn eerste baan, en ik werk hier ondertussen zeven jaar. Ik ben als assistent­inkoper gestart, daarna werd ik onderhandelaar. Ik had de leiding over de categorieën ‘babyvoeding’, ‘food caring’ en ben vandaag Category Manager voor het gedeelte ‘ontbijt’. Dat betreft drie soorten artikels: boterhampasta’s, ontbijtgranen en warme dranken (voornamelijk koffie, thee en chocolademelk). Wat is uw dagelijkse taak? Ik voer de ‘4P’­strategie van Delhaize uit: product, promo, plaats en prijs. Ik analyseer nieuwe trends en onderzoek de gewoonten van de consument om zo het meest geschikte product voor onze rekken te selecteren. In de praktijk ga ik naar beurzen of potentiële leveranciers, bezoek ik winkels ... Na een artikel te hebben gekozen moet ik het lastenboek opstellen, dat ik aan de dienst onderhandeling doorgeef. Ik ontwikkel ook de recepten voor onze bestaande producten en stel verbeteringen voor de verpakking voor. Heeft de job van inkoper bij Delhaize zich in vijf jaar tijd gespecialiseerd? Ja, Delhaize heeft onlangs zijn categorieën binnen de inkoopafdeling herzien. Als Category Manager functioneer ik meer als een soort dirigent: ik ben de schakel tussen de onderhandelaars, de bestelservice en de pure marketing. Delhaize stelt ongeveer dertig Category Managers tewerk, en een tiental Sourcing Managers, die zich bezighouden met de onderhandelingen. Een van de redenen waarom het beroep van inkoper zich verder specialiseert, is dat de kwaliteitscharters specifieker zijn dan voorheen. We hebben ook toegang tot meer informatie en studies rond consumententrends. BECI - Brussel metropool - maart 2018 47
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FOCUS PURCHASING Duurzaam inkopen: in de genen van de onderneming gegrift Sinds het einde van de jaren 90 zien we steeds meer ondernemingen die het begrip duurzame ontwikkeling in hun management hebben geïntegreerd. De meest overtuigde ontwikkelen soms een volwaardige strategie met daarin ook het inkoopbeleid. En dit blijkt vandaag een goede zet te zijn. Johan Debière V andaag integreren heel wat ondernemingen op een of andere manier het principe van duurzame ontwikkeling in hun beleid. Voorbeelden zijn de talrijke bijenkorven op bedrijfsdaken, actieplannen die het personeel voor een goed doel mobiliseren of nog projecten die de impact van de productie op het milieu proberen te verminderen. Allemaal lovenswaardige initiatieven, die we toejuichen. Vandaag reikt deze trend echter een stap verder, met wat de deskundigen ‘green procurement’ noemen. Green procurement “De duurzame ontwikkeling dringt echter pas tot alle gelederen van een organisatie door wanneer de toepassing ervan ook een impact heeft op al de beheerfuncties, met inbegrip van de inkoopprocedures”. Dit zegt Ludovic Verbeke, de auteur van een proefschrift over dit onderwerp in het raam van zijn studies aan de Louvain School of Management, waar hij een master in managementwetenschappen verwierf. Ludovic Verbeke stelde vast hoe moeilijk de integratie van een groen inkoopbeleid in de ondernemingen verliep, nog enkele jaar geleden. Dit was te wijten aan een gebrek aan hulpmiddelen. Dit tekort is vandaag weggevallen dankzij de ontwikkeling van methodes die duurzaamheid compatibel maken met het inkoopproces. We hebben het hier voornamelijk over de zogenaamde ‘Leire & Mont’1 methode en de ‘Green Procurement’2 die de Europese Commissie aanbeveelt aan de hand van een ervaring die zij eerst in de openbare sector heeft verworven (Green Public Procurement). Vier fundamentele stappen Ludovic Verbeke onderscheidt vier belangrijke fazen bij een werkelijk efficiënte implementatie van een duurzaam inkoopbeleid in de onderneming: “Laten we eerst zorgvuldig de prioriteiten en de doelactiviteiten bepalen. Daarna dienen milieu- en sociale criteria in het bestaande proces Spadel voerde een ‘Supplier Sustainability Charter’ in. te worden geïntegreerd. Daarop volgt de opleiding van de teams. En de laatste, zeker niet te verwaarlozen stap is het instellen van een specifieke vorm van samenwerking met de leveranciers.” Hoe dit alles in zijn werk moet gaan? Voor Ludovic Verbeke is het antwoord heel duidelijk: vanuit de bestaande resources vertrekken. En dat zijn bijvoorbeeld het ‘handbook’ van de Europese Commissie, de ISO normen of de overeenkomsten en verdragen die sectoren als textiel en agrovoeding hebben ondertekend. “Toen ik aan mijn proefschrift werkte, heb ik kunnen vaststellen in welke mate het gebrek aan een geformaliseerde strategische aanpak (nvdr: onder andere ISO 26000) een vlotte ontplooiing van een groen inkoopbeleid in de onderneming kon belemmeren”. Dit betreft specifiek een goede interne communicatie tussen de verscheidene betrokken afdelingen. Het management moet duidelijk aantonen dat het vastberaden is de verbintenissen tegenover alle betrokken partijen, zowel intern als extern, nauwgezet na te leven. Spadel, een schoolvoorbeeld Onder de in dit opzicht voorbeeldige ondernemingen hoort Spadel, het laatste grote onafhankelijke Belgische familiebedrijf in de sector van mineraalwaters. De onder1 Mont, O. et Leire, C. (2009), « Socially Responsible Purchasing in Supply Chains: Drivers and Barriers in Sweden », Social Responsibility Journal, Vol. 5 No. 3, p. 388 407. 2 http://ec.europa.eu/environment/gpp/index_en.htm 48 BECI - Brussel metropool - maart 2018 D.R. HET LABEL ECODYNAMISCHE ONDERNEMING WORDT IN EEN NIEUW JASJE GESTOKEN! Wenst u uw onderneming te laten erkennen voor zijn milieu-initiatieven en extra inspiratie om uw ecologische voetafdruk te verkleinen? Stel uw bedrijf dan kandidaat voor het Label Ecodynamische Onderneming! WIN-WIN: een gratis valorisatie van de milieuaanpak van uw organisatie. VOOR IEDEREEN: elke Brusselse organisatie, groot of klein, uit de privé- of openbare sector, het verenigingsleven of de niet-commerciële sector, ongeacht het activiteitendomein. INSPIRATIE: gratis begeleiding, netwerking, opleidingen en seminaries om u te helpen uw milieu-impact te verminderen. AANGEPAST: een beloning via een transparant, objectief referentiesysteem dat is aangepast aan de context van uw organisatie. AUTONOOM: u behoudt zelf de controle over uw proces en uw evolutie in het label. U kiest zelf het tempo om uw dossier via een elektronisch platform in te dienen. MEER INFO www.leefmilieu.brussels · info@ecodyn.brussels © Getty Images
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FOCUS neming produceert en verkoopt verscheidene natuurlijke mineraalwaters, bronwaters en softdrinks op basis van natuurlijk mineraalwater. Enkele jaren geleden was Spadel resoluut van plan 100% duurzame inkopen te bereiken met zijn leveranciers. Dit bleek een overweldigende uitdaging waaraan de firma jaar na jaar verder bleef werken, op een zeer systematische manier. Dit bevestigt Dirk Le Roy, specialist duurzaamheid bij het adviesbureau Sustenuto: “Via een globale aanpak van de duurzaamheid wil Spadel een meerwaarde leveren voor de drie ‘P’s’: People, Planet, Profit. De onderneming evalueert de inkopen aan de hand van vijf criteria: prijs, kwaliteit, termijn van toepassing, dienstverlening en, sinds nagenoeg 10 jaar al, ook duurzaamheid.” De managing director van Sustenuto vermeldt bovendien KPI’s bij deze aanpak: de effectieve naleving van het duurzaamheidscharter (dus veel meer dan een document dat in de inkom aan de muur hangt om het imago op te krikken) en een grondige audit van de strategische leveranciers en van de leveranciers met de score ‘MVO onder controle’. Dirk Le Roy beseft echter dat deze aanpak met een kost gepaard gaat en dus het concurrentievermogen van het merk in de zeer harde sector van de mineraalwaters kan verzwakken. Toch is de directie nooit van koers veranderd sinds de introductie van dit veeleisende proces. Dirk Le Roy: “Vandaag hebben de inkopers van de onderneming zich deze aanpak toegeëigend. Ze ondersteunen deze keuze en nemen zelfs deel aan ervaringwisselingen. Dit maakt trouwens deel uit van hun evaluatie.” Het venijn zit hem in de kleine details Dominique Keiser, de vroegere Group Purchasing Manager van Spadel, heeft ons meerdere malen toevertrouwd dat deze inspanning eender welke professionele inkoper zou afschrikken, wegens de extra inspanningen die duurzaam inkopen met zich meebrengt: “Tijdens een eerste fase hebben we al onze energie moeten inzetten om Het formele kader van ISO 20400:2017 In 2013 lanceerde de ISO (International Standards Organisation) de ontwikkeling van de toekomstige norm ISO 20400 voor duurzaam inkopen. “Deze richtlijnen zijn bijzonder nuttig. Al houden ze geen verplichting in, ze helpen eender welke organisatie bij een betere invoering van de duurzaamheidprincipes, zowel wat het milieu betreft als op sociaal vlak”, vernemen we van Mieke Pieters, Sustainable Procurement Expert bij The Global Picture. Volgens de consulente biedt ISO 20400 ten minste vijf voordelen. Eén: een gezamenlijk kader voor alle organisaties die zich inzetten voor duurzaam inkopen. Twee: een systematische methode voor inkopen. Drie: een sterkere klemtoon op strategische inkopen. Vier: de beschikbaarheid van een aantal hulpmiddelen en, nu al, de verwijzing naar best practices, ondanks de jeugd van het stelsel (voor deze ISOnorm begon het voorbereidend werk in 2013 en de norm zelf was pas in 2017 volledig klaar). En vijf: de ondernemingen die de procedures van deze norm naleven, genieten een indrukwekkende geloofwaardigheid. En dat is aardig meegenomen, nu dat inkopers alles in twijfel gaan trekken. Informatie: https://www.iso.org/news/Ref2178.html zoveel mogelijk strategische leveranciers te overtuigen ons ‘Supplier Sustainability Charter’ goed te keuren. Het was namelijk van fundamenteel belang dat we samen met hen MVO doelstellingen zouden nastreven die compatibel waren met de onze.” Het behalen van dit resultaat bleek veel moeilijker te zijn dan verwacht, want het venijn zit hem in de kleine details voor een onderneming als Spadel. Dit beaamt R&D Manager Thierry Ququ, die ook aan een aantal verplichtingen moest voldoen: “Omdat we ons niet konden richten naar een specifieke reglementering inzake etikettering en communicatie rond onze ‘natuurlijke’ drankproducten, zijn we aan onze eigen ‘guidelines’ beginnen werken. Daarnaast hebben we een hulpmiddel ontwikkeld waarmee we het niveau van ‘natuurlijkheid’ van een drank konden bepalen voordat we de bij elke hernieuwing van onze recepten de concreet verwezenlijkte vooruitgang gingen meten.” Spadel is sinds 2016 ook ‘CO2-neutraal’ gecertificeerd. Hierboven CEO Marc du Bois (links) en Antoine Geerinckx, van het bureau CO2logic. 50 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Wilskrachtig verder werken Als MVO Coördinator bij Spadel sinds 2015 naast zijn functie als Sustainability Coach bij Sustenuto, kon Gil Stevens de ontwikkeling van een duurzaam inkoopbeleid bij Spadel op de voet volgen en die vergelijken met wat andere ondernemingen op dit vlak waarmaken. Hij bevestigt dat Spadel sinds iets meer dan 10 jaar een ijzersterke wil en verbeten doorzettingsvermogen aan de dag legt: “Oorspronkelijk was het de bedoeling 80% van de strategische goederen en diensten tegen 2015 in deze aanpak te integreren. Vandaag worden de inspanningen verdergezet, blijkbaar zonder de minste kans op een verandering van koers. Deze eigenheid zit diep in de genen van de onderneming gegrift en onderscheidt ze duidelijk van andere grote merken van mineraalwater.” ● D.R. D.R. Het Brussels Gewest zet in op fotovoltaïsche energie Om zijn doelstellingen inzake energie en klimaat te bereiken, heeft ons Gewest zich geëngageerd om zijn capaciteit aan hernieuwbare energieproductie tegen 2020 te verdubbelen. Particulieren, ondernemingen, overheden: we moeten allemaal bijdragen tot deze doelstelling! Daarom zullen de openbare gebouwen binnenkort worden uitgerust met fotovoltaïsche zonnepanelen, dankzij het gewestelijk programma “SolarClick”. Bovendien zal binnenkort een “Energiepakket” beschikbaar zijn voor de ondernemingen. Ondersteuning van fotovoltaïsche energie voor de overheden SolarClick is de naam van een programma dat begin 2017 werd gelanceerd door de Brusselse regering om het potentiële belang van de hernieuwbare energieproductie en energiebesparingen te exploiteren die de daken van de overheidsgebouwen vertegenwoordigen (zie artikel in het nummer Bruxelles Métropole van april 2017). SolarClick is een initiatief van Sibelga, de beheerder van energienetwerken, in samenwerking met Leefmilieu Brussel. Dit programma heeft een budget van 20 miljoen euro over 4 jaar (2017-2020). Dit jaar zullen de eerste 48 gewestelijke en gemeentelijke gebouwen (administratieve gebouwen, sportinfrastructuur, scholen, ...) worden uitgerust met “SolarClick”-fotovoltaïsche zonnepanelen. De crèche Jourdan in Sint-Gillis en de gebouwen van de DBDMH (Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp) in Anderlecht zullen bijvoorbeeld tot de eerste begunstigden behoren. In totaal zullen, tegen 2020, 150 sites worden uitgerust met fotovoltaïsche zonnepanelen en zo het huidig geïnstalleerd fotovoltaïsch vermogen in Brussel met ongeveer 20% verhogen. In ruil voor het ter beschikking stellen van hun dak zullen de begunstigden elektriciteit die door de panelen is geproduceerd voor eigen gebruik ontvangen. Voor het project zullen de groenestroomcertifi caten worden gebruikt. De sites waar deze panelen zullen worden geplaatst, zullen zorgvuldig worden geselecteerd door een begeleidingscomité bestaande uit vertegenwoordigers van Sibelga, Leefmilieu Brussel en het kabinet van de minister van Energie en Leefmilieu. De lijst wordt geregeld bijgewerkt in functie van de resultaten van de bezoeken en studies (technische haalbaarheid, rendabiliteit) onder leiding van Sibelga. Steun voor fotovoltaïsche energie in ondernemingen en de non-profi tsector Als gevolg van de projectoproep voor het “Energiepakket” die in 2017 door Leefmilieu Brussel werd gelanceerd, heeft de Brusselse regering onlangs besloten een subsidie toe te kennen aan 4 federaties, confederaties die de bedrijvensector (handelszaken) en non-profi tsector in Brussel vertegenwoordigen: de vzw’s CBENM-BCSPO (tijdelijke vereniging met Icedd), UCM, Santhea en Comeos. Door de tussenkomst van “energieadviseurs” die in deze 4 gesubsidieerde organisaties aanwezig zijn en die in rechtstreeks contact met “het terrein” staan, wil het project investeringsinitiatieven stimuleren en begeleiden. De maatregelen zullen effi ciënt moeten zijn en in diverse niveaus en thema’s kunnen worden onderverdeeld: het kan gaan om de installatie van fotovoltaïsche zonnepanelen, maar ook om het beheer, het rationeel energiegebruik, de isolatie van de gebouwschil, de installatie van effi ciënte verwarmingssystemen, ... In de loop van dit jaar zal Leefmilieu Brussel samen met de coaching een ondersteuningsmechanisme voor investeringen in deze sectoren ter beschikking stellen, in aanvulling op het bestaande aanbod van premies en fi scale kortingen. Meer info in een volgend nummer. MEER INFO www.leefmilieu.brussels gdemey@environnement.brussels voor het Energiepakket info@solarclick.be voor Solarclick © Thinkstock
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FOCUS PURCHASING Overheidsopdrachten en Brussels economisch beleid Hoe betrekken we meer Brusselse ondernemingen bij de gunning van gewestelijke overheidsopdrachten? Minister van Economie Didier Gosuin ondersteunt het programma waarmee Beci en zijn partners Brusselse KMO’s willen informeren, sensibiliseren en begeleiden. Xavier Dehan overheidsopdrachten? Op Belgisch niveau bestelt de overheid voor meer dan 50 miljard. Dit betekent 10 tot 15% van het BBP en ongeveer 20.000 oproepen. In het raam van de kringloopeconomie kwam het studiebureau Vito tot de conclusie dat op de 3.233 Brusselse opdrachten die stricto sensu in het jaar 2016 werden geboekt, 56% een offerte hebben gekregen van een Brusselse onderneming en 41% van de opdrachten hieraan werden toegekend1 Didier Gosuin Brussel Metropool: Welke initiatieven nam u sinds begin van uw mandaat ten gunste van de Brusselse KMO’s? Didier Gosuin: We moesten eerst onze achterstand inhalen ten opzichte van Vlaanderen en Wallonië. Dit gebeurde met een Small Business Act (SBA). Veel meer dan een ‘cut & paste’: het werd een bijzonder participatief proces. Daarom duurde het een jaar. Het economisch weefsel is in Brussel namelijk sterk KMO-gericht en de cijfers van de bedrijfsoprichtingen liggen er hoger dan waar ook in België. Laten we echter de mobiliteit van ondernemingen nuchter bekijken. Brussel is het laboratorium van België. Ik heb dus overheidsinstellingen gerationaliseerd en economische steunmaatregelen hervormd om nieuwe ontwikkelingsstimulansen aan te bieden. Een eerste stand van zaken met de SBA en enkele uitzichten voor de verkiezingen? De SBA is bijna twee jaar oud en de dienst 1819 is duidelijk een treffer. Een positieve evolutie, maar mensen blijven bang voor risico’s. Onder de pas afgestudeerden van de Solvay Business School zijn er nu evenveel die een 52 BECI - Brussel metropool - maart 2018 zaak willen oprichten als kandidaten voor een baan in een grote onderneming of een adviesbureau. In de audiovisuele sector evenals in de kringloop economie bestaan vandaag talrijke initiatieven om de ondernemingen te ondersteunen. Bovendien is het belangrijk dat in een overwegend mannelijke wereld het vrouwelijke ondernemerschap flink wordt gepromoot. Hoe toegankelijk zijn de Brusselse overheidsopdrachten vandaag? Deze materie komt complex over. Dankzij regels wordt de competitie doorzichtiger, maar ook ingewikkelder en minder toegankelijk. De overheid werd aangespoord haar bestekken tot in de minste details uit te werken om offertes onpartijdig te kunnen beoordelen. Gevolg: de lat ligt (te) hoog, soms buiten bereik. Nu, dit is eerder een perceptie. De nieuwe reglementering biedt mogelijkheden, ook voor kleine ondernemingen, voor zover die gesensibiliseerd en opgeleid worden. Dat beoogt het Beci-project. Hoeveel vertegenwoordigen samen de Brusselse, gewestelijke en lokale u weet dat talrijke privé instellingen (ziekenhuizen onder andere) de reglementering van de overheidsopdrachten moeten naleven. Hier moet nog stroomopwaarts en stroomafwaarts aan worden gewerkt. Welke zijn de activiteiten of diensten waar de overheid het meest naar vraagt? Alles vormt een markt! Van kantoorbenodigdheden tot de bouw van een brug, van spoeddienstvoertuigen tot de aankoop van kunstwerken … Het prijzenobservatorium publiceert binnenkort een handleiding van goede praktijken en wil de nadruk leggen op ondernemingen die overheidsopdrachten op een bevredigende manier uitvoeren. Een manier om andere inschrijvers en ook opdrachtgevers te inspireren. Voortaan wordt een opdracht openbaar zodra hij een bedrag van 30.000 euro bereikt. De per e-mail verstuurde facturen worden aanvaard om de betaaltermijn met 30% in te korten, want daar komt vaak kritiek op. Is een verdere evolutie nodig? En zo ja, op welke manier? Open markten stimuleren de concurrentie, vestigen de aandacht op nieuwe spelers en bevorderen veranderingen. . Dit is te weinig als Overheidsopdrachten: nieuwigheden en ervaring De nieuwe reglementering aangaande overheidsopdrachten werd op 30 juni 2017 van kracht. De voornaamste veranderingen: 1. Terminologische verschuivingen: ‘offerte­oproep’ en ‘aanbesteding’ ruimen nu de plaats voor ‘niet­openbare procedure’ (in twee stappen) en ‘openbare procedure’ (een enkele stap). Beide hanteren één enkel gunningscriterium (prijs of kost) of meerdere (kwaliteit, termijnen, impact van product/werkzaamheden op het milieu enz.). 2. Een gemakkelijker toegang tot de gunning via onderhandelingen: ontwerpopdrachten en opdrachten voor de ontwikkeling van innoverende oplossingen geven veel gemakkelijker toegang tot de mededingingsprocedure met onderhandelingen (en met voorafgaande bekendmaking). Deze mogelijkheid wordt dus geboden voor de meeste diensten van intellectuele aard (studies, engineering enz.). 3. Ook een gemakkelijker toegang tot de gunning via onderhandelingen in het geval van bepaalde specifieke diensten. In de klassieke sectoren (‘utilities’ uitgezonderd dus) kan de aankoop gebeuren via een mededingingsprocedure met onderhandelingen zonder voorafgaande bekendmaking, voor een bedrag tot € 750.000 (vroeger € 209.000). De toegang tot de mededingingsprocedure via onderhandelingen is dus vergemakkelijkt, maar de onderhandelingsmodaliteiten moeten nu een strikter kader naleven, wat op zich een goede zaak is. Omdat de procedure via onderhandelingen in het verleden niet duidelijk afgebakend was, kon juridische onduidelijkheid ontstaan over wat al dan niet toegelaten was. De nieuwe verplichtingen verbeteren in dit opzicht de juridische veiligheid van de onderhandelde procedure. Het is nu voorzien dat de aanbestedende macht onder sommige voorwaarden offertes zou kunnen laten regulariseren als die, voor het begin van de onderhandelingen, onregelmatigheden vertonen. Anderzijds zal er over finale offertes niet meer worden onderhandeld. De kwalitatieve selectie moet worden vereenvoudigd door een beroep te doen op het Uniform Europees Aanbestedingsdocument (UEA). Uit de eerste ervaringen blijkt echter dat het gebruik van dit formulier, dat door de inschrijvers dient te worden ingevuld, op zich niet gemakkelijk is en in feite nieuwe juridische problemen oplevert. En ten slotte nog even melden dat, naar aanleiding van de Europese jurisprudentie en van de richtlijnen die de implementatie ervan bewerkstelligen, wijzigingen aan opdrachten in uitvoering voortaan beperkt zijn tot zeer specifieke gevallen die in de algemene uitvoeringsregels staan vermeld. . Virginie Dor, Partner, CMS De Backer “Het moeten niet steeds dezelfden zijn”, horen we vaak. En kartels moeten inderdaad worden bestreden. Er heerst te vaak de indruk dat bepaalde opdrachten op voorhand verdeeld zijn –in de bouwsector o.a. Verandering komt door transparantie, met meer offertes, een betere service en een juiste prijs, mede dankzij het initiatief van Beci en zijn partners. We moeten de belemmeringen opsporen. De ondernemingen die eerlijk deelnemen, moeten we ontmoeten en begeleiden. Dat is de kern van de actie. De sociale economie wil ook een deel van de koek. Zijn er beperkingen? De beleidsmensen willen de overheidsopdrachten ook opentrekken naar de sociale economie, een sector die andere doelstellingen nastreeft dan winstbejag. We hebben het hier over vzw’s en andere coöperatieven die bv. tewerkstelling beogen. Er kan echter geen sprake zijn van een vervalste concurrentie door extra lage prijzen. Organisaties die meer subsidies krijgen dan wat klassieke ondernemingen mogen verwachten, zouden dus niet mogen meedoen, vind ik. ● 1 de drempels die sinds 1 januari 2018 van toepassing zijn2018 < 30.000 < 144.000 < 221.000 - 750.000 < 750.000 < 221.000 - 5.548.000 < 221.000 - 5.548.000 De seminars 29.03.2018 04.2018 05.2018 06.2018 09.2018 http://www.circulareconomy.brussels/category/ hefbomen/overheidsopdrachten/?lang=nl ● Eenvoudige factuur wordt aanvaard ● Opstellen van een bestek is niet verplicht ● Procedure via onderhandelingen zonder voorafgaande bekendmaking ● Rechtstreekse procedure via onderhandelingen met voorafgaande bekendmaking/mededingingsprocedure via onderhandelingen ● Specifieke drempel voor procedure via onderhandelingen zonder voorafgaande bekendmaking, voor specifieke diensten ● Belgische markt ● Europese markt De opdrachten identificeren / de milieu­opdrachten (Leefmilieu Brussel) Ingaan op een bestek / samenwerken met CityDev en BGHM (CBBH) De evaluatie van uw offerte / verkopen aan het bestuur en aan de CIBG (Agoria) Percelen en onderaanneming / vervuilde bodems: voor een miljard meer (Beci) Financieringen en naleving van de voorwaarden / opdrachten openbare werken en mobiliteit (CCN) Informatie en inschrijvingen: Caroline Coutelier – 02 643 78 13 — cco@beci.be BECI - Brussel metropool - maart 2018 53
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DYNAMIEK STARTER Glexso: experten in beveiliging op maat Het bedrijf Glexso werd in 2016 opgericht en biedt oplossingen op het gebied van beveiliging, prestigieuze evenementen en begeleiding van vooraanstaande personen. De diensten zijn afgestemd op de behoeften van elke klant. Glexso kan rekenen op een stevige ervaring en een groot netwerk van partners. Guy Van den Noortgate M et meer dan 15 jaar ervaring in de beveiligingssector lanceerden David Mouvet en zijn zakenpartner in oktober 2016 het bedrijf Glexso. Het beschikt op het gebied van beveiligings-consultancy over de nodige erkenningen en toelatingen van de FOD Binnenlandse Zaken en is actief op drie gebieden: beveiligings-consultancy, evenementen en beheer van delegaties. Om aan een terugkerende vraag van zijn klanten te voldoen, organiseert Glexso ook vormingen en sensibilisatiemomenten rond de verschillende aspecten van beveiliging. Glexso wil zich op de snelgroeiende beveiligingsmarkt van vandaag onderscheiden door een analytische en preventieve – in plaats van reactieve – aanpak voor te stellen. “Ons doel is oplossingen aanreiken die zijn aangepast aan de specifieke behoeften van elke klant”, legt David Mouvet uit. “Oplossingen op maat van het beveiligingsprobleem en die rekening houden met de juridische noden, het protocol, de commerciële aspecten en het imago van het bedrijf of van de persoon die ons contracteert. We steunen bovendien op een groot netwerk van medewerkers in West-Europa en Noord-Amerika.” De Glexso-consulenten kunnen zich beroepen op hun uitgebreide ervaring en erkende expertise op het vlak van beveiligingsvoorzieningen en missies van nauwe bescherming. Ze hebben onder meer deelgenomen aan de beveiliging van de Europese toppen en aan de begeleiding van staatshoofden, politieke delegaties en belangrijke persoonlijkheden uit de industriële en financiële wereld. Tijdens al deze missies hebben ze zich kunnen meten aan de officiële beveiligingsdiensten van de hele wereld, en hebben daaruit de best practices en oplossingen gehaald die ze voortaan ter beschikking stellen van hun klanten. Bij hun klanten vinden we multinationals, ambassades, politieke delegaties, 54 BECI - Brussel metropool - maart 2018 een nauwkeurige manier te beheren.” Glexso beveiligt belangrijke evenementen over het hele continent. Het doet dit door externe audits uit te voeren van de behoeften of van de aanbevolen middelen, maar stelt ook uitgebreide management- en preventieplannen voor. Zo kunnen de organisatoren zich op hun taken concentreren terwijl ze de risico’s door professionals laten identificeren en beheren. Deze persoonlijke en nauwkeurige benadering van eventbeveiliging heeft er mee toe bijgedragen dat Glexso sinds zijn oprichting in zes landen wordt organisatoren van topconferenties, congressen, prestigieuze evenementen, enz. “We passen ons aan elke klant aan”, zegt David Mouvet. “We hebben veel aandacht voor het imago van zoerkend en actief is. “Onze aanpak omvat de analyse en het beheer van de risico’s, evenals het aansprakelijkheids- en crisisbeheer. En dit zowel in België als in het buitenland. Onze zin voor service en ons netwerk We hebben veel aandacht voor het imago van zowel de persoon als van het bedrijf en/of het merk. Dit is een essentieel element dat vaak over het hoofd wordt gezien. David Mouvet, stichter van Glexso. wel de persoon als van het bedrijf en/of het merk. Dit is een essentieel element dat vaak over het hoofd wordt gezien. Dankzij ons tijdbeheer, dat voortvloeit uit een goede kennis van ons vakgebied en uit een globale aanpak, bieden we onze klant een echt financieel voordeel door de directe en indirecte kosten op Invest in starters Zeker doen: maak deel uit van de gemeenschap van investeerders om jonge innovatieve bedrijven in Brussel te ondersteunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel •U diversifieert uw beleggingen •U geniet belastingvoordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor starters Mail naar: starters@beci.be stellen ons niet alleen in staat om een veilige aanpak te bieden, maar ook om globale kwalitatieve oplossingen aan te reiken die rekening houden met alle aspecten die belangrijk zijn voor de klant”, concludeert David Mouvet. ● Info : www.glexso.eu © Reporters DYNAMIEK VERKOOP, MARKETING & COMMUNICATIE Vergaderingen, opleidingen, promotie: doe het met een webinar! Verlies geen uren meer in de wagen om bij een klant op bezoek te gaan, uw team te ontmoeten of een vergadering bij te wonen. Organiseer virtuele sessies waar iedereen zijn zeg kan hebben, de anderen kan zien, documenten of presentaties kan delen en comfortabel kan interageren. Waarop moet u letten voor een succesvol webinar? 1. De keuze van het platform: Hou rekening met uw doelstellingen, uw publiek en de aangekaarte thema’s bij de keuze van een aangepast platform: Gotowebinar, Skype for Business, Adobe Connect, WebinarJam enz. 2. Ken de verwachtingen van de deelnemers en win informatie in over uw publiek voordat het webinar begint: Er wordt vaak aan de inhoud gedacht, maar de aanpassing aan het publiek gebeurt niet altijd. Voorzie in de uitnodiging een formulier waarmee u de inhoud van de sessie gemakkelijker kunt personaliseren. Kom tijdens de ‘live’ sessie terug op de specifieke aspecten die in het formulier werden vermeld. Op die manier past u het webinar aan de deelnemers aan. 3. Negeer de technische aspecten niet: Een vlot webinar betekent dat geen enkele technische hapering het verloop komt verstoren. Vóór de sessie stuurt u een kleine guideline naar de deelnemers, zodat ze goed voorbereid en ontspannen aan de vergadering kunnen deelnemen. Geluid, hoofdtelefoon, bandbreedte, Wi-Fi netwerk …: controleer of alles vlekkeloos functioneert. 4. Laat niets aan toeval over! Denk aan de structuur van uw webinar: voorzie verscheidene hoofdstukken, telkens met een specifieke duur. Test de timing en ook het platform. En zorg ervoor dat u het onderwerp volledig onder de knie hebt, want fouten zullen niet door de beugel kunnen! 5. Verzorg uw biografie: De deelnemers moeten vanaf het begin van de sessie gerustgesteld worden over uw bekwaamheden, uw deskundigheid en wat u hen gaat bijbrengen. 6. Onthaal van de deelnemers: Wees ten minste 15 minuten op voorhand klaar en voorzie een onthaalscherm voor de deelnemers. Voorzie ook een slide met een overzicht van alle te bespreken onderwerpen en de voordelen die de deelnemers eruit zullen halen. Bij hun aankomst verwelkomt u de deelnemers met hun voornaam via de live chat. Dit zorgt meteen voor een aangename sfeer en laat de mensen toe even met het platform te wennen voordat de sessie begint. Bovendien zullen de eerst toegekomen deelnemers graag met u wat communiceren. 7. Uw webinar moet interactief en levendig zijn: Gebruik verscheidene informatiedragers: Prezi of PowerPoint presentaties, ‘live’ demo’s, tussenkomsten via de webcam, een quiz, noem maar op … Spreek deelnemers aan, met hun naam, stel vragen en beantwoord snel de vragen die u zelf ontvangt. Voorzie eveneens tijd voor praktische oefeningen. Misschien vindt u het omslachtig om tegelijk het webinar te animeren, de via live chat verkregen vragen te lezen en te beantwoorden en bovendien regelmatig de deelnemers aan te spreken. Waarom zou u geen beroep doen op een tweede animator, collega of deskundige? Met z’n tweeën wordt de ganse opzet nog veel dynamischer! 8. Wat daarna? Wat u na het webinar doet, is evenzeer belangrijk. Platformen produceren gedetailleerde statistieken: het aantal deelnemers, de uren van aankomst en vertrek, de tijd die de deelnemers hebben gespendeerd om naar u te luisteren, de graad van deelname aan opiniepeilingen enz. Vergeet het webinar niet op te nemen, zodat de deelnemers het eventueel opnieuw kunnen bekijken. Stuur een dankmailtje, met een link naar de online opname. Maar vergeet zeker niet uw eigen website te vermelden, of een ‘call to action’! ● Verdere stappen Hebt u nog wat moeite met het beheer van webinars? Komt de bestaande hulpmiddelen ontdekken en leer uw eerste webinar te ontwerpen. Wanneer ? Op 27 april, van 9 tot 12u30. Waar ? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire – +32 2 643 78 11 – ele@beci.be – www.500.be BECI - Brussel metropool - maart 2018 55 © Fotolia
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DYNAMIEK TRANSITIE Mister Genius: de goudmijn van oude computers Er zit hoe langer hoe meer elektronische apparatuur in het afval dat ondernemingen produceren. Gelukkig zijn bepaalde commerciële structuren bereid om deze toestellen terug te winnen voor valorisatie. En tegelijk geniet u flinke voordelen … Johan Debière G evolg van de steeds snellere technologische vooruitgang: computers zijn al gauw voorbijgestreefd. Toch heeft deze apparatuur nog waarde. De toestellen kunnen worden ontmanteld en sommige onderdelen hergebruikt of gerecycled. Dit geldt bijvoorbeeld voor moederborden, geheugenstrips (RAM), processoren (CPU), batterijen en zelfs harddisks. Ook DVD-spelers of -branders worden gedemonteerd en opnieuw verkocht. En de kabels zijn interessant omdat ze heel wat koper bevatten. Volgens de cijfers van erkende organisaties bevat een draagbare computer gemiddeld 39,8% plastic, 11,4% non-ferrometalen, 16,9% gereglementeerde stoffen (condensatoren, batterijen ...) en 15,1% elektronische borden. Zulke initiatieven bestrijden natuurlijk verspilling. Maar ze beantwoorden vooral aan de verplichtingen die de Europese AEEA richtlijn (Afgedankte Elektrische en Elektronische Apparatuur) oplegt. Conform de richtlijn organiseerde de winkelketen Mister Genius (15 outlets in België, waarvan 8 in Brussel) een inzameling van computerapparatuur in gemeenschappen en bedrijven (nvdr: nog voordat wettelijke bepalingen dit in het Brusselse Gewest verplicht maakten). Het Genius Cycle programma loopt in samenwerking met het centrum voor beroepsopleiding CF2M uit Sint-Gillis en de vzw La Poudrière uit Anderlecht. Het krijgt steun van Leefmilieu Brussel, Net Brussel, Impulse Brussels en Innoviris in het raam van de projectoproep Be Circular 2016 (zie www.circulareconomy. brussels). Het bedrijfspersoneel bij de inzameling betrekken “Wij willen de Bebat van de afgedankte computer worden”, verklaart Pierre Buffet, woordvoerder van de onderneming. Om het programma meer armslag te geven, vroeg Mister Genius de deelnemende ondernemingen om ook hun personeelsleden bij de actie te betrekken. “Werknemers die thuis oude computerapparatuur hebben staan die niet meer dient of defect is, kunnen die nu via het programma Genius Cycle in hun eigen onderneming binnenbrengen.” Tweedehands en opgeknapt: goedkoper, maar in welke mate? Op een Dell Inspiron 15­5558 kost een nieuw moederbord ongeveer 250 euro, terwijl een opgeknapt bord met twee maanden waarborg tussen 80 en 90 euro kost – een derde van de prijs. Als u de gelukkige bezitter bent van een Thinkpad X1 Carbon gen1 met een i7 processor erin, vindt u een tweedehands moederbord voor ongeveer 60 euro. Nieuw kost ditzelfde bord 350 euro. Omdat dit soort Thinkpad meer dan 2.000 euro kost, is tweedehands wel het overwegen waard. 56 BECI - Brussel metropool - maart 2018 De toestellen vertrekken van daaruit naar een ontmantelingscentrum waar ze gedemonteerd worden. De data op de harddisks worden gewist en de herbruikbare onderdelen worden teruggewonnen. Mister Genius beloont deze milieuvriendelijke gebaren met een waardebon van 25 euro per ingeleverd systeem. In een tweede fase is de actie ook voordelig voor de klanten die bij Mister Genius aankloppen om hun toestellen te laten herstellen. Pierre Buffet: “De klanten hebben telkens de keuze tussen nieuwe en tweedehandse wisselstukken voor de reparatie van hun elektronische apparatuur.” Het verschil tussen nieuw en tweedehands is zeker niet te verwaarlozen: “Meestal kost een teruggewonnen onderdeel tussen 30 en 50% van nieuw. Als wij bovendien het compatibele tweedehandse wisselstuk in voorraad hebben, verloopt de reparatie voor de klant sneller. Vergeet niet dat het invoeren van een geheugenstrip of een moederbord uit Azië soms meerdere weken in beslag neemt. En het vervoer ervan heeft een impact op het milieu.” Tweedehands heeft dus niets dan voordelen. ● Informatie : www.mistergenius.be/fr/geniuscycle DYNAMIEK RESTART Ontnuchterd na een faillissement … Een gefailleerde ondernemer is er twee waard: hij is zijn vaardigheden niet kwijt en heeft bovendien iets bijgeleerd. Daarom is hij ook beter voorbereid op een heropleving. Tenminste als hij dit heeft kunnen bespreken met andere mensen die een gelijkaardige ondergang hebben meegemaakt. Een ontmoeting met vijf veerkrachtige ondernemers. Guy Van den Noortgate J aar in, jaar uit zijn er in Brussel enkele honderden echte (niet frauduleuze) faillissementen. Telkens een drievoudig trauma, op menselijk, beroeps en financieel vlak. En vaak staat de ondernemer helemaal alleen tegenover zijn ‘mislukking’. “Niemand beseft wat hij of zij meemaakt”, betreurt Eric Vanden Bemden, de coördinator van het reStart programma bij Beci, die zulke ondernemers sinds iets meer dan een jaar bijstaat. “Dankzij dit programma ontmoet de gefailleerde ondernemer andere mensen die een gelijkaardige situatie hebben ondergaan. Hij kan dus spreken en er wordt naar hem geluisterd. Hij wordt niet beoordeeld, wél begrepen.” Uit deze ontmoetingen ontstaan krachtlijnen die van belang kunnen zijn voor elke ondernemer die een moeilijke periode tegemoet gaat. Als hij niet een aantal voorzorgen neemt, kan deze tegenslag hem letterlijk ‘breken’. Al vertonen ze enkele gelijkenissen, de verhalen hierna zijn uniek. Voor ondernemers zijn dit waardevolle getuigenissen. Want al beweert Confucius dat “ervaring een lantaarn is die men op de rug draagt en die daarom slechts de afgelegde weg belicht”, toch kan dit licht ons ook vandaag verder helpen. Als zaakvoerder van een Press & Public Relations bureau in de lifestyle-sector tussen 2000 en 2014, kwam Elias zwaar onder druk te staan door de opkomst van nieuwe technologieën. “In het begin hield ik enorm veel van dit beroep, maar ik werd het moe”, geeft hij toe. “Op den duur had ik er zelfs een hekel aan, maar toen de eerste moeilijkheden kwamen opdagen, heb ik willen verderzetten, tot in 2014, het jaar van het faillissement. Ik voelde me ergens opgelucht.” Soms is het goed om op tijd te stoppen: “Het positieve doorzettingsvermogen mag niet in negatieve koppigheid vervallen”, zegt Eric Vanden Bemden. Elias wil in de komende jaren een nieuwe start nemen, liefst in de modesector en de kunst. Zijn verhaal heeft wat in gemeen met het parcours van Sandra. Na een bloemenwinkel runde ze 10 jaar lang een wasserij. “Ik heb geïnvesteerd en mezelf volledig ingezet tijdens al die jaren, zonder er voordeel uit te halen”, vertelt ze. “Weliswaar moest ik mijn appartement afbetalen en ik wilde het niet kwijtspelen.” Vandaag neemt ze de tijd om er weer bovenop te komen. Ze wil haar beroepsleven een nieuwe wending geven in de richting van menselijke ontwikkeling. Fatima moest geen 10 jaar wachten op een faillissement. “Twee weken na de oprichting van de onderneming – een verkoopwinkel voor meubilair – heeft mijn partner de rekeningen leeggehaald en is daarna verdwenen. Ik weet nog steeds niet waar hij is en wat hij doet. Ik moet toegeven dat ik waarschijnlijk te naïef ben geweest”, erkent ze. Als slachtoffer van een oneerlijke vennoot wenst ze nu een nieuw project op gang te brengen met de creatie van een juwelenmerk onder de naam Kanouri, afkomstig van is. Anisia lanceerde zich in de haute couture voor dames met veel enthousiasme. Ze vertelt de mislukking en de drie oorzaken ervan: “Eenzaamheid door een gebrek aan netwerk, onvoldoende financiering en een slechte ligging voor mijn winkel.” Dit is een typische combinatie van oorzaken voor een faillissement. Na deze ongelukkige ervaring heeft ze haar activiteit herzien en legt ze voortaan de klemtoon op imago-advies, een dienst die zij niet in haar prijzen had opgenomen. En ze verzorgt nu ook haar netwerk. Hervé opende zijn restaurant eind 2007 en incasseerde enkele maanden later de financiële crisis. “Een ware tsunami, die ik niet heb overleefd”, herinnert hij zich. “Het was een Frans franchisingstelsel dat zich in België wou ontwikkelen. Het werd een zware klap, niet alleen beroepsmatig, maar ook financieel en op menselijk vlak. U staat er alleen voor. In dit opzicht betekent het programma een efficiënte begeleiding bij de opleving.” ● Informatie: Eric Vanden Bemden, verantwoordelijke van het reStart programma – evb@beci.be tel. +32 2 563 68 56 – GSM +32 475 23 14 07. BECI - Brussel metropool - maart 2018 57 F R E S H S T A R T
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DYNAMIEK HACK BELGIUM 2018 Hackathon: drie dagen om 12 Belgische uitdagingen aan te nemen Hack Belgium 2018 is de tweede editie van een conferentie die, in Brussel, tot doel heeft 1.000 deelnemers samen te brengen om België de toekomst in te stuwen. En dan liefst via ondernemende projecten die 12 uitdagingen moeten aanpakken, waaronder onderwijs, mobiliteit, energietransitie, media, de stad... Laure François L aat u niet misleiden door de naam van de conferentie. U vindt er ondernemers, leidinggevenden van middelgrote en grote bedrijven, studenten, specialisten in verscheidene vakgebieden en zelfs starters. In drie dagen tijd dient elke deelnemer van deze hackathon op de proppen te komen met een projectidee om de samenleving te verbeteren. Hack Belgium 2018 brengt specialisten samen en organiseert workshops en voordrachten over 12 thema’s, die ook 12 problemen van de Belgische samenleving zijn. Financiën, energietransitie, gezondheid, onderwijs … Iedereen vindt er zijn gading. U komt er meer te weten over de uitdagingen van de hedendaagse samenleving. U werkt samen aan oplossingen voor de samenleving van morgen. U volgt in feite het innovatiemodel van hackers om uw eigen toekomstgerichte projecten te ontwikkelen. Ondernemerschap en nieuwe technologieën om de huidige uitdagingen aan te pakken U richt een bedrijf op door op problemen te reageren, daar komt het op neer. Om een veelbelovend bedrijfsconcept te vinden, dient u trouwens in te spelen op een tekort of een behoefte van de samenleving. Het is ook van belang dat u op trends surft en zich afstemt op de manier waarop de ondernemerswereld en de markt evolueren. Daarom willen de organisatoren van Hack Belgium hun hackathon op de huidige uitdagingen van de Belgische samenleving toespitsen. Ze nodigen de deelnemers bovendien uit om gebruik te maken van nieuwe technologieën en zo voort te bouwen op digitale transformatie. De deelnemers krijgen tien technologieën voorgeschoteld. Zo kunnen ze de inzet begrijpen en nadenken over mogelijke toepassingen: kunstmatige intelligentie, augmented reality, robotica, energie, drones en nog veel meer... Elk bedrijf begint met een idee. Het is echter niet altijd gemakkelijk om een concept te vinden waarop alle verdere ontwikkelingen zullen steunen. Als ware kans voor mensen die een bedrijf willen starten, wil Hack Belgium dit probleem aanpakken. Via een reusachtige hackathon brengt de organisatie experts, deelnemers en technologieën samen. Dit alles om de uitwisseling van ideeën te stimuleren door middel van ontmoeting, uitwisseling en informatie. 58 BECI - Brussel metropool - maart 2018 Concreet wordt de eerste dag van de hackathon besteed aan de bespreking en verkenning van de onderwerpen. Door de bespreking van die thema’s ontmoet u mensen en profielen met wie u een project zou kunnen opbouwen. Op de tweede dag ontwikkelt u uw idee uit. Op de derde dag stelt elke groep haar project voor en bespreekt het met de gelijken. Er komen ook workshops om het vervolg voor te bereiden en het project in goede banen te leiden. De opeenvolgende activiteiten en de spelers die het festival ondersteunen, zijn er dus om ideeën en de daaropvolgende projecten te stimuleren. Wat zit er voor u in? Dit weekend levert u een projectidee op, naast financieringsvoorstellen en een team om het te ontwikkelen. Daarna beslist u of u verder wilt gaan. Zo ja, dan hebt u waarschijnlijk aan projectideeën geen tekort en hebt u wellicht een paar belangstellende mensen ontmoet. Oogst de voordelen van ervaring, netwerken en teamwork! Bent u een ondernemer die de verbeelding van zijn teams wil stimuleren? Wil u opleven na een faillissement? Bent u een ontluikende ondernemer? Hoe dan ook, deze kans mag u niet missen! ● Hack Belgium 2018 Tour & Taxis, op 26, 27 en 28 april www.hackbelgium.be COMMUNITY Foto’s van het Beci nieuws The Cham in Progress Enkele maanden geleden kondigden wij u het project ‘The Cham’ aan, namelijk de verbouwing van uw kamer van koophandel en de evolutie van haar diensten. Ook het gebouw ontsnapt er niet aan: op de Louizalaan 500 zijn de werkzaamheden eind december begonnen. Een voorlopige ingang werd ingericht om de renovatie van het onthaal mogelijk te maken. Eind maart wordt u in een gloednieuwe onthaalruimte verwelkomd. Een pop-up ruimte voor stedelijke mobiliteit Beci neemt de werkzaamheden te baat om een tijdelijke Urban Mobility Popup in te richten voor de promotie van een duurzame mobiliteit. Het wordt een op beleving gerichte tentoonstelling waar u innoverende mobiliteitsdiensten en -producten kunt ontdekken en uittesten: intelligente parkeergelegenheid, gedeelde mobiliteit, steps, fietsen, auto’s, motoren enz. Dit alles met de bedoeling om een uitgebreide waaier aan bestaande of toekomstige oplossingen voor de stedelijke mobiliteit voor te stellen. Deze pop-up ruimte zal van maart tot september 2018 toegankelijk zijn. En daarna? Dat wordt een verrassing! Is uw onderneming actief in de sector mobiliteit? Wenst u vertegenwoordigd te zijn in de Urban Mobility Popup? Contacteer dan Ischa Lambrechts, die verantwoordelijk is voor de Mobiliteit Hub bij Beci : ila@beci.be – tel.: 02 643 78 01. 59 D.R. D.R.
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DE ADRESSEN LES FILLES Oude Graanmarkt 46, 1000 Brussel 02/534.04.83 Prijs: € 59 | www.lesfilles.be MMMMH Charleroise Steenweg 92, 1060 Sint-Gillis 02/534.23.40 Prijs: € 55 - € 75 | http://www.mmmmh.be/nl ZOOM BRUSSELSLIFE In Brussel leren koken als een chef! Heb je gevoel voor smaak en leg je anderen graag in de watten? Overal in Brussel vind je kooklessen waar beginners en kenners terechtkunnen om lekkere gerechtjes onder de knie te krijgen. Victor Lepoutre LA CUISINE DE FLORE Herdersstraat 45, 1050 Elsene 0472/01.44.86 Prijs: € 45 - € 65 | www.lacuisinedeflore.com LES SECRETS DU CHEF Sint-Lambertusstraat 200, 1200 Sint-Lambrechts-Woluwe 02/762.03.05 Prijs: € 55 - € 75 | www.lessecretsduchef.be LE CORIANDRE Middelburgstraat 21, 1170 Watermaal-Bosvoorde 02/672.45.65 Prijs: € 50 - € 75 | www.lecoriandre.be SASASA Maurice Maeterlincklaan 2 , 1030 Schaarbeek 0475/20.46.00 Prijs: € 65 | www.sasasa.be ZAABÄR Charleroise Steenweg 125, 1060 Sint-Gillis 02/533.95.80 Prijs: op aanvraag | http://www.zaabar.com/nl/ BEERSTORMING Alsembergsesteenweg 75, 1060 Sint-Gillis 0472/89.74.01 Prijs: € 85 | www.beerstorming.net Nu de lente voor de deur staat, heb je misschien zin in leuke kooklessen om een portie zon op je bord te brengen. Het aanbod aan kooklessen zit al enkele jaren in de lift in Brussel en iedereen vindt er wel wat naar zijn smaak. De lessen verlopen vaak in groep en je ontpopt je dus niet alleen tot kookwonder, maar krijgt er ook nieuwe vrienden bij. Koken en diversiteit hand in hand Les Filles organiseert kooklessen op dinsdag en donderdag rond diverse thema’s en met lichte ingrediënten. Aperitief, maaltijd, wijn en gezelligheid inbegrepen. Ontdek ook de gevarieerde lessen van Mmmmh: brunch, Aziatische keuken, Italiaanse keuken, Belgische keuken, patisserie ... Probeer de originele speed cooking-formule eens uit: in een half uur maak je je lunch klaar om er daarna een half uur van te smullen. Ben je op zoek naar een specifieke formule? Les Secrets du Chef geeft kooklessen voor beginners, voor gevorderden, voor wie aan de lijn denkt en voor wie patisserie-expert wil worden. Wijnliefhebbers kunnen er ook wijnworkshops volgen. In Elsene kook je bij La Cuisine de Flore in groep en iedereen steekt een handje toe. Je maakt er kennis met de bis60 BECI - Brussel metropool - maart 2018 trokeuken, marktkeuken, leert er Belgische, Franse en Italiaanse recepten … maar ook allerlei kookweetjes en -technieken, de beste patisserierecepten en je kan er ook enkele wijnlessen volgen. De originele toer op Sommige kooklessen worden in een origineel jasje gestoken, zo ook in Le Coriandre, een kwaliteitsrestaurant waar je een vriend(in) kunt uitnodigen om je creaties te proeven. Samen met de chefs van Sasasa stap je de wereld van de moleculaire keuken binnen en ontdek je nog veel meer. Wil je ‘s avonds aan de slag, dan heb je een ruime waaier culinaire thema’s om uit te kiezen: Aziatische keuken (Japans, Thais, Vietnamees), zuiders, oosters, wellness, slowfood, moleculaire en fusionkeuken ... Kooklessen “made in Brussels” Brussel is het zenuwcentrum van de Belgische gastronomie met zijn chocolade en bieren. Je leert er ook producten van eigen bodem maken. Chocolaterie Zaabär organiseert chocoladeworkshops. Bij Beerstorming leer je je eigen bier brouwen tijdens de initiatielessen. Misschien vind je hier wel je nieuwe roeping ... © kooklessen BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 09.03 | 30.03 KLARAFESTIVAL Het Klarafestival biedt twee weken lang een prachtig platform aan klassieke muziek dankzij een uiterst zorgvuldig geselecteerde programmatie. Verschillende locaties | € 18 - € 74 | www.klarafestival.be 10.03 | 25.03 BRUSSELS ART NOUVEAU & ART DECO (BANAD) FESTIVAL Het BANAD Festival speelt het art-nouveauen art-decopatrimonium van de stad Brussel uit. Dit is een unieke gelegenheid om op zoek te gaan naar deze parels en plekken die anders gesloten zijn voor het publiek. Verschillende locaties in Brussel | Pas: € 32 - € 70 | www.banad.brussels/nl 15.03 | 18.03 AFFORDABLE ART FAIR De site Tour & Taxi verwelkomt de tiende Brusselse editie van deze beurs met betaalbare kunst, waar de prijzen tussen € 60 en € 6 000 schommelen. Tour & Taxis | € 10 - € 25 | www.affordableartfair.com ONDER DE LOEP – CULTUUR Hoewel het Museum van Elsene gesloten is, staat het niet stil tijdens zijn renovatie! Adres: Museum van Elsene Jean Van Volsemstraat 71 1050 Elsene www.museumvanelsene.irisnet.be Het museum ging open in 1892 en werd voor het laatst vernieuwd in 1994. De gemeente wil er nu een “modern cultuurhuis met een langetermijnvisie” van maken. Ten laatste in 2021 zal het Museum van Elsene beschikken over een nieuwe onthaalruimte, een cafetaria en een museumshop, een nieuwe beeldentuin en een nieuwe tentoonstellingsruimte op de tweede verdieping (nu ingenomen door de administratie). Dit nieuwe museum zal perfect aansluiten bij zijn befaamde collecties en tijdelijke tentoonstellingen waarmee het de laatste jaren nationale bekendheid verwierf en naar de tweede plaats gekatapulteerd werd in Brussel, na de Koninklijke Musea. Tijdens de werkzaamheden maakt het team een volledige inventaris op van de zowat 12 000 werken in de permanente collecties. Deze collecties verlaten de opslagruimte ook om te reizen, zoals de affiches van Toulouse-Lautrec die momenteel te zien zijn in Madrid, in de rondreizende tentoonstelling “BELGISCHE KUNST”. In de zomer van 2019 zal “Collections du Musée d’Ixelles” plaatsvinden in Lodève bij Montpellier en de werken van Delvaux reizen dan naar Rotterdam, Parijs en Helsinki. Maar ook de Elsenaars kunnen tijdens de renovatie genieten van de museumcollectie dankzij drie Museum Tour-initiatieven. In het kader van “museum aan huis” verhuizen werken uit de museumopslag naar een Elsenaar thuis. “Mash Up” is een project bedacht door een tiental klassen uit het middelbaar, op basis van de permanente collecties. En ten slotte kunnen buurtbewoners deelnemen aan feestelijke ontmoetingen met “Tijd om te feesten”. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - maart 2018 61 16.03 | 18.03 MADE IN ASIA De Aziatische geek-popcultuur palmt dit weekend helemaal in, tot groot jolijt van fans. Paleis 5 staat in het teken van de Japanse cultuur in ruime zin: muziek, mode, gastronomie, origami ... Brussels Expo | € 10 - € 37 | www.madeinasia.be 19.03 | 25.03 LE PRINTEMPS DES SCIENCES Bewustmakingsweek rond wetenschap in Brussel. De ULB en verschillende Brusselse locaties verwelkomen tentoonstellingen, conferenties, experimenten ... voor klein en groot. Dé gelegenheid om je kinderen kennis te laten maken met wetenschap. Verschillende locaties in Brussel | gratis | www.sciences.be 15.02 | 15.04 REAL BODIES De grootste tentoonstelling over het menselijke lichaam komt naar Tour & Taxis. Ontdek 14 perfect bewaarde lichamen. Een mooie kans om meer te weten te komen over het lichaam waarin we leven. Tour & Taxis | € 8,50 - € 16 | www.realbodies.be AVONDACTIVITEITEN 12.03 | 25.03 FESTIVAL UP! Festival UP is de internationale circusbiënnale van Espace Catastrophe. 12 festivaldagen op 13 Brusselse locaties zijn samen goed voor niet minder dan 30 vertoningen en 125 uitbundige artiesten. Voor één avond of voor elke avond ... kies zelf je formule! Verschillende locaties in Brussel | € 14 - € 18 per show & € 30 - € 60 per pas | www.upfestival.be 22.03 | 24.03 FESTIVAL XS Festival met theater, dans, circus, poppenspel ... in het Théâtre National. Elke avond kun je hier zo’n honderd artiesten in een twintigtal acts aan het werk zien. Festival XS biedt een brede blik op de Belgische artistieke scene. Théâtre National | Pas: € 12 - € 25 | www.theatrenational.be 30.03 | 01.04 LISTEN FESTIVAL Derde editie van het elektronische-muziekfestival in Brussel. Drie dagen brengen de grootste electro-dj’s 5 Brusselse locaties ‘s nachts tot leven! Verschillende locaties in Brussel | € 11 - € 15 per avond | www.listenfestival.be © Museum van Elsene © Printemps des Sciences
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Philippe Herman: de haven van Brussel heeft een nieuwe kapitein de zeescouts, waardoor hij de smaak van het open water en de buitenlucht te pakken kreeg. Hij volgde les aan de militaire school en de zeevaartschool in Antwerpen om daarna al snel het ruime sop te kiezen en de zeven zeeën te bevaren op mijnenvegers en fregatten. Als ervaren zuidpoolvaarder nam hij deel aan de bouw van de Prinses Elisabethbasis, ingehuldigd in 2009, en hielp hij de ijsbreker van het Belgische leger een aanlegplaats te vinden. Deze 51-jarige marinier, geboren in Anderlecht, nam zijn nieuwe functie op in januari 2018. Nadat hij 25 jaar ervaring opdeed bij Defensie, waarvan 12 jaar op zee, staat hij vandaag de dag in voor de veiligheid op 14 km waterwegen tussen de Budabrug en de sluis van Anderlecht. Philippe Herman kent de haven van Brussel als zijn broekzak. Als tiener voer hij er al rond met Na enkele jaren in minder actieve managementfuncties is hij blij om de banden met de maritieme wereld opnieuw aan te halen. De haven van Brussel staat immers in verbinding met de zee via de haven van Antwerpen en daarom heeft ze een havencommandant. Met zijn 30-koppige team waakt Philippe Herman er over het gemengde verkeer bestaande uit binnenvaartschepen en natuurlijk ook pleziervaartuigen en roeiboten. De kapitein en zijn team houden contact met de 15 à 30 boten die de haven dagelijks doorkruisen of er hun lading lossen, zodat die makkelijk voorbij de twee Brusselse sluizen kunnen en de Budabrug op tijd opgehaald wordt. Maar dit jaar zal het verkeer wellicht sterk toenemen! Deze maand wordt immers het gloednieuwe Bouwmaterialendorp ingehuldigd, waar de meeste goederen uit de haven naartoe zullen gaan, en in mei opent de nagelnieuwe Brussels Cruise Terminal vlak achter de Budabrug om riviercruiseschepen te verwelkomen, zodat hun gasten makkelijker aan land kunnen om Brussel te verkennen. Victor Lepoutre WIST U DIT? Volg de gouden schelpen naar Compostela! Wist u dit? Deze gouden schelpjes op sommige Brusselse voetpaden geven de pelgrimsroute naar Compostela aan. Sinds de middeleeuwen is de bedevaart naar Compostela erg in trek en al snel ging men de routes in kaart brengen zodat geen enkele bedevaarder nog verloren liep. Een van die pelgrimsroutes doorkruist Brussel en loopt langs twee Brusselse kerken: de Onze-Lieve-Vrouw van Goede Bijstandkerk en Sint-Jacob-op-Koudenberg. 62 BECI - Brussel metropool - maart 2018 De schelpen zijn een tiental jaar geleden geplaatst als herinnering aan het vroegere bedevaartstraject. Ze geven twee routes aan om vanuit Brussel naar Parijs te trekken. Eén route leidt naar de Sint-Pieter-en-Sint-Guidokerk in Anderlecht, de andere doorkruist de Marollen en eindigt aan de Hallepoort. Vlakbij deze poort staat trouwens een menhirvormige sculptuur met de naam “pelgrim”. Het standbeeld dateert uit 1999 en is van de hand van de Spaanse kunstenaar Manolo Paz die het maakte als eerbetoon aan de anonieme pelgrim op weg naar Compostela. Victor Lepoutre © gouden schelp © portret van Philippe Herman COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Ahooga BVBA Dekenijstraat 16 - 1180 Brussel Nace: 45402 - Detailhandel in en onderhoud en reparatie van motorfietsen en delen en toebehoren van motorfietsen 47785 - Detailhandel in fietsen in gespecialiseerde winkels 9529001 - De reparatie van fietsen afg.: Philippe Lefrancq All Hygiene Company BVBA Grondelsstraat 22 A - 1070 Brussel Nace: 43390 - Overige werkzaamheden in verband met de afwerking van gebouwen 46120 - Handelsbemiddeling in brandstoffen, ertsen, metalen en chemische producten 46442 - Groothandel in reinigingsmiddelen afg.: Georges Moreau Belambra Clubs SAS Le Centralis Avenue Général Leclerc 63 - 92340 Bourg la Reine - France afg.: Aurore Hecht BG Management NP Groenejagersveld 8 - 1000 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Framboise Garnier-Boulez Buhendwa Diane NP Sint-Jozefvest 11 - 7850 Edingen afg.: Diane Buhendwa Nkana Corona Print BVBA Van Volxemlaan 321 - 1190 Brussel Nace: 18130 - Prepress- en premediadiensten 17290 - Vervaardiging van andere artikelen van papier of karton 58190 - Overige uitgeverijen afg.: Bernard Moreau Cromology Benelux NV Brits Tweede Legerlaan 63-65 - 1190 Brussel Nace: 46442 - Groothandel in reinigingsmiddelen afg.: Bernard Braeckman DALDEWOLF CVBA Louizalaan 81 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten - afg.: Patrick De Wolf Dextenso Consult BVBA Rue des Vallées 2 - 1315 Glimes Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 64200 - Holdings afg.: Nicole Vercheval DriveNow Belgium BVBA Buro & Design Center Esplanade - 1020 Brussel Nace: 58290 - Overige uitgeverijen van software 77110 - Verhuur en lease van personenauto’s en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) afg.: Christian Lambert Elite Limousine Service CVBA Kouterveldstraat 10 - 1831 Diegem Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49320 - Exploitatie van taxi’s 7711001 - De verhuur op korte termijn van personenauto’s zonder chauffeur afg.: Laurent Navarro Ertico - ITS Europe CVBA Louizalaan 326 - 1050 Brussel Nace: 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 96099 - Overige persoonlijke diensten afg.: Didier Gorteman Heads-up / Cogneau Fabienne NP Schouwedaal 32 - 1630 Linkebeek Nace: 63910 - Persagentschappen 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Fabienne Cogneau Leman Philippe NP Erfprinslaan 194 - 1200 Brussel afg.: Philippe Leman Servicebureau Stas BVBA Baron Jacques de Dixmudestraat 50 - 1560 Hoeilaart Nace: 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus - 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg.: Jos Stas TopWin - Tilmans Frédéric NP Rue Sainte-Barbe 35A - 1400 Nivelles Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg.: Frédéric Tilmans TTB - Trimodal Terminal Brussels NV Léon Monnoyerkaai 11 - 1000 Brussel Nace: 50200 - Goederenvervoer over zee- en kustwateren 52241 - Vrachtbehandeling in zeehavens afg.: Kobe Govaerts INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Abcal Actiris Audi Brussels BDE Group Be Angels Beerstorming Belgian Association of Marketing BIPT BNP Paribas Fortis Bright Link Brussels Airport Brussels Expo Bruxelles Formation Cambio CMS De Backer CNE Colruyt Group Comic Station Coriandre (Le) Credendo Daoust Decathlon Delhaize Deloitte Elsense Jobhuis Enterprise Europe Network Ephec Es-sense Filles (Les) Glexso 46-47 6-10 6-10 22 6-10 60-62 40-43 30-32 30-32 6-10 19-20 60-62 6-10 6-10 52-53 14 46-47 12-13 60-62 24-25 15 36-37 46-47 27 6-10 22 46-47 6-10 60-62 54 Global Picture (The) H&M Hanna-Barbera Haribo Haven van Brussel Ichec ICT Control IMPS Instituut Jules Bordet Inventures iVox Kliniek Sint-Jan Lexing Belgium Madizy Management Media Marketing Mister Genius Mmmmh Mofelito Paperito Museum van Elsene MyMicroInvest MySkillCamp Neutraal Syndicaat voor Zelfstandigen OESO Persgroep (De) Philips Lighting Pomjaak Design Priva Proximus Quality Training RGP 48-50 12-13 12-13 12-13 60-62 46-47 45 12-13 16-17 6-10 6-10 46-47 40-43 6-10 28-29 56 60-62 36-37 60-62 6-10 6-10 14 24-25 28-29 34-35 4 34-35 30-32 55 38-39 Rosse Partners Architects RTL-TVI Sales Academy Sasasa SD Worx Secrets du Chef (Les) Smart Certificate Solvay Brussels School Sony Europe Spadel Spreds Sustenuto Symeta Teampower TF1 Théâtre National Tour & Taxis UCL UMC Sint-Pieter Unie van Belgische Adverteerders USG People UVC Brugmann UZC Brussel Vacature.com Werkvennotschap WTO Zaabär Zara 6-10 28-29 30-32 60-62 6-10 60-62 38-39 45 ; 46-47 6-10 48-50 6-10 48-50 46-47 6-10 28-29 60-62 60-62 6-10 16-17 28-29 Universitair Kinderziekenhuis Koningin Fabiola 16-17 6-10 16-17 16-17 6-10 19-20 27 60-62 12-13 BECI - Brussel metropool - maart 2018 63
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COMMUNITY AGENDA U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten Management & RH, Personal improvement 24.04.2018 LinkedIn: Trek Talent aan met uw professioneel profiel! 07.05.2018 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie 14.06.2018 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 27.04.2018 Hoe maak ik een geslaagde webinar? Efficiëntie 07.06.2018 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 27.03.2018 Hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? 24.04.2018 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 25.05.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 05.07.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. 64 BECI - Brussel metropool - maart 2018 12 & 13.03.2018 Tavola Food Business meetings, Kortrijk 20.03.2018 Club Afrika – Dekt Credendo (Delcredere) risicos in Afrika ? 22 & 23.03.2018 Missie EBRD, Londen 27.03.2018 Regionaal Forum met de douanes 27.03.2018 Brexit and other political uncertainties, prepare your business 28.03.2018 Club export – U.S. Business and Investment seminar De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar (2) Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies van het Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO­portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 08.03.2018 L’économie collaborative : entre simple mode de consommation et véritable révolution du monde du travail (1) 09.03.2018 Comment conclure une CCT d’entreprise et quels pièges éviter (1) 23.04.2018 La rémunération des dirigeants d’entreprise (1) 24.04.2018 Absenteisme, burn out en langdurig zieken 18.05.2018 Actualités Compensation & Benefits (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be 19.04.2018 Club export - Chili, Colombië, Péru en Centraal America 20.04.2018 Douanerechten 24.04.2018 Seminar BTW 26.04.2018 Incoterms 22 & 23.05.2018 Paris Smart Cities Business meetings – Meet the buyers ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 13.03.2018 Speed Business Lunch 29.03.2018 Luxurious AfterWork 19.04.2018 Tribes AfterWork 24.04.2018 Speed Business Lunch 17.05.2018 Foot & Cartoon AfterWork 14.06.2018 Precious AfterWork 28.06.2018 Vintage Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een onderneming over te nemen? De aanbiedingen van onze overlaters: Activiteit Marketing van diensten /telemarketing. Studiebureau en mystery shopping Levering van cosmetische producten + marketing bij productiebedrijven Omzet (in M€) < 1 < 1 Invoer van specerijen en verkoop aan de grootdistributie (B2B en groothandelaars) Van 1 tot 2 Digitale communicatie, ontwikkeling van IT platformen en toepassingen Onderneming van de textielsector, groothandelaar in modeaccessoires > 2 > 1 Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 11 tot 20 Van 1 tot 10 > Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of wenst u zelf uw onderneming over te laten? De Transmission Hub van Beci begeleidt u door uw overdrachtof overnameproject. Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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Prix belge de l’Energie et de l’Environnement En partenariat avec Luminus Vous avez développé un projet dans le domaine du développement durable ? Posez votre candidature pour le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement. LE Prix dE tous LEs bELgEs ! Citoyen, entreprise, institution, administration, association,… Participez gratuitement à la 13e édition pour mettre en lumière votre savoir-faire, vos réalisations et vos contributions à la société de demain ! édition 2018 : LEs CatégoriEs q Sustainable Education Award q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Circular Economy Award q Sustainable Transport & Logistics Award q Sustainable IT Award q Sustainable Food Award q Sustainable Water Management Award CérémoniE dE rEmisE dEs Prix Des entreprises, institutions et médias récompenseront les lauréats lors d’un prestigieux événement le 7 juin 2018 sur le site de Tour & Taxis. remise des dossiers pour le 22 avril 2018 au plus tard. PrEmium PartnEr PartnErs Référence Média Creative Events infos et inscriptions : www.eeaward.be Chacun peut agir ! MAGAZINE EDITO Cessons de défendre Bruxelles ! Défendre, au sens étymologique du terme, c’est se protéger contr chose ; c’est prévenir ou repousser une attaque. Se défendre, c’es si nier ce dont on est accusé, ou encore interdire quelque chose quelqu’un. Défendre, c’est donc agir en réaction, ou du moins précaution, vis-à-vis d’une menace. Voilà un verbe qui n’exprime rien de très constructif, de dynamique, ni d’optimiste. Nous-mêmes qui, en tant que chambre de commerce, affirmons défendre les intérêts des entreprises bruxelloises, nous devrions y réfléchir à deux fois quand nous utilisons ce terme. Non que les intérêts de nos membres n’aient pas à être défendus – à cet égard, il y a toujours beaucoup à faire. Mais parce que ce que nous souhaitons d’abord exprimer, pour les entreprises, c’est une vision positive et proactive. Il en va de même pour notre ville, dont l’image, c’est vrai, peut laisser à désirer. Au cours de l’année écoulée, quand on a parlé de Bruxelles, c’était trop souvent pour évoquer des problèmes de mobilité, de gouvernance, de propreté publique ou encore, plus récemment, à propos des incidents survenus au centre-ville, ou du projet avorté de stade national. Pas de quoi se montrer fiers d’être Bruxellois… Or, quand ils ont le sentiment que leur ville est traitée de manière injuste, les Bruxellois, touchés dans leur orgueil, prennent volontiers une posture défensive – ce qui désigne forcément un adversaire auquel se confronter. Sommes-nous bien conscients, dans notre pays, des atouts de notre capitale ? Bruxelles est l’une des régions les plus riches d’Europe en termes de PIB par habitant ; une ville de réputation mondiale grâce aux institutions européennes ; l’une des villes les plus cosmopolites du monde ; c’est aussi la première ville universitaire du pays, devant Leuven ou Louvain-la-Neuve. Et la ville la plus dynamique ; celle où se créent le plus d’entreprises. Et si nous cessions de nous plaindre ? Nos problèmes de mobilité, par exemple, apparaissent dans nos sondages comme la principale inquiétude des entrepreneurs. À juste titre. Ces problèmes sont très réels et préoccupants. Les multiples chantiers provoquent un véritable chaos. Mais ils sont aussi le signe que Bruxelles agit : on remplace des voies de tram, on rénove des tunnels, on va étendre le métro… Bref, Bruxelles se transforme. Et si nous délaissions un peu la communication négative pour construire une vision ? Voyons ce qu’ont fait des villes comme Berlin, Manchester, Amsterdam ou Vienne, pas plus performantes que Bruxelles en termes socio-économiques, mais qui ont su imposer d’elles-mêmes une image positive, enthousiasmante. C’est ainsi que l’on séduit des étudiants, des touristes, des habitants, des patrons… Que voulons-nous pour Bruxelles ? Et que sommes-nous prêts à faire pour y parvenir ? Cette vision, cette inspiration pour notre ville, nous devons la développer, la partager et la promouvoir ensemble, acteurs privés, pouvoirs publics et société civile. Bref, nous devons nous fédérer autour d’un projet commun pour Bruxelles. C’est ce que nous faisons et allons faire dans les prochains mois, avec nos membres, les secteurs et les acteurs socio-économiques de la Région : traduire notre vision pour Bruxelles en mesures à prendre, aujourd’hui et dans les cinq années à venir. BECI - Bruxelles métropole - février 2018 1 Marc Decorte, Président de BECI
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SOMMAIRE News 4 6 BECI online Digest CHAMBRE DE COMMERCE & Think Tank 12 Jacques Borlée : « Il est grand temps que l’on travaille le quotient émotionnel » 14 Pour ou contre un nouveau stade national à Bruxelles ? 16 Trop is te veel ! 17 Parking, téléjalonnement : Bruxelles n’est pas (encore) tirée d’affaire 19 Carte blanche : Bruxelles, la ville qui se trompe 20 Du chantier naval au pôle d’innovation 21 Open source : Coopérer, le début de la confiance International 22 4 priorités pour aider les PME bruxelloises à s’exporter 25 La Chine réprime les contrefaçons Financer l’entreprise 27 L’heure est au « mix des financements » 32 L’indispensable bagage financier 34 Business plan : réfléchir avant d’agir 36 Le tax shelter PME s’ouvre aux scale-up 38 Collibra, la start-up bruxelloise financée par la Silicon Valley 39 Faut-il compter sur les subsides pour se développer ? 40 Que vaut mon entreprise ? Entreprendre 42 5 raisons de choisir la médiation 43 Marchés publics : une opportunité aussi pour les PME 44 Un assistant personnel gratuit, cela existe ? Oui, Outlook ! 45 Transformation numérique : vos employés aussi sont concernés ! 48 Village Partenaire : des poules, du compost et du business durable 49 Citizenfund : la coopérative d’investissement pas comme les autres 50 Never start alone ! 52 ReStart, un an déjà ! Community 54 L’actualité BECI en photos 56 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 59 Demandes d’admission 59 Index 60 Agenda UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 32 – Février 2018 Au mois de mars : Sales & Marketing Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Édouard Cambier, Xavier Dehan, Vincent Delannoy, Guy Delhaye, Annabelle Duaut, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Jean-Philippe Mergen, Morgan Van Cleven, Marie Vandenberghe, Peter Van Dyck et Miguel Van Keirsbilck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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NEWS BECI ONLINE Social Media Jan De Brabanter, secrétaire général de Beci-Union des Entreprises de Bruxelles, a pris en décembre la présidence du Conseil Economique et Social bruxellois (CESRBC), principal organe de concertation socio-économique au niveau régional. Début janvier, Beci publiait son baromètre politique semestriel, indiquant une nouvelle poussée des préoccupations des entrepreneurs quant à la mobilité bruxelloise. Des résultats qui ont alimenté le débat. « Échouer, c’est avoir l’occasion de recommencer de manière plus intelligente », disait Henri Ford. Le programme Beci reStart a été lancé il y a un an. Article à lire en p. 52. #BECImember : Nouveau membre de Beci, DHL Aviation est actif dans le fret aérien express international, opérant notamment au départ de Brussels Airport. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de janvier 5 Qu’est-ce que le burnout ? Pourquoi y en a-t-il tellement ? Quelles sont les personnes à risque ? Y a-t-il des signes annonciateurs ? Comment réduire les risques ? Tout savoir sur le burnout en 5 réponses. Un article d’Anne Habets (Stress Out) et Anne Everard (auteure du Guide du burnout). En conflit avec votre associé ? Il y a beaucoup à faire pour gérer cette situation avant d’envisager une procédure judiciaire, qui n’est que le dernier recours. Plus d’info ? Danaï Siakoudi, conseillère juridique Beci, 02 563 68 58 dsi@beci.be. Saviez-vous qu’il est possible de capter et diffuser en direct une vidéo de votre événement sur facebook, de l’ouvrir aux commentaires des participants et au partage ? Une check-list pour ne rien oublier. Vous ne l’avez pas reçue ? Retrouvez nos précédentes newsletters sur www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Bruxelles métropole - février 2018 5
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NEWS DIGEST Mixité des métiers : succès des électriciennes industrielles Veolia, Bruxelles Formation et Interface3 s’unissent et relèvent le défi de la mixité des métiers en proposant une formation qualifiante d’électricienne industrielle de 13 mois pour les jeunes femmes de moins de 30 ans. Didier Gosuin, Ministre de l’économie de l’emploi et de la formation professionnelle, salue les résultats de cette initiative et encourage son développement. En décembre 2016, après une année de formation chez Interface3, Bruxelles Formation et Veolia, six stagiaires ont été engagées par Veolia en tant qu’électriciennes industrielles. Cette formation a été reconduite en 2017. Actuellement, six femmes ont effectué leur stage en entreprise et une nouvelle formation a débuté en janvier 2018. Bruxelles Formation le constate au quotidien : les femmes ne sont pas légion dans certaines formations et les hommes dans d’autres. Et le secteur de l’électricité n’échappe pas aux stéréotypes de genres. Chez Veolia, les femmes représentent 7 % des métiers techniques, et l’entreprise met un point d’honneur à faire augmenter ce chiffre. De nombreuses entreprises publiques ou privées mettent en place des plans visant à promouvoir la diversité au sein de leur personnel. Encore faut-il trouver les personnes compétentes. En effet, s’il est déjà difficile de recruter un électricien industriel au vu de la pénurie actuelle dans le secteur, recruter une électricienne industrielle relève de l’impossible. Pour contrer cet état de fait, Bruxelles Formation et Interface3 ont donc décidé de conjuguer leurs domaines d’expertise respectifs afin de proposer une formation qualifiante d’électricienne industrielle. Durant ce parcours de formation, Interface3 se charge de la sélection des candidates, de la préformation et des soft skills. Bruxelles Formation assure la partie technique de la formation et Veolia propose un stage. Rainbow Resources Group Care – trust – fun – diversity Agence de recrutement et d’intérim spécialisée dans les profils administraLfs, RH et de support: ² Recrutement et sélecLon de personnel de support mulLlingue dans tous les secteurs et à différents niveaux de la société ² Missions temporaires (souvent avec opLon fixe) ² FoncLons RH Nous vous accompagnons dans la ges0on de vos besoins en personnel. Notre équipe est à votre disposi0on pour toute ques0on! Rainbow Resources Group Boulevard Brand Whitlock 87/93, b.8 1200 Bruxelles 02/735.41.54 6 BECI - opole - février 2018 admin@rainbowgroup.be www.rainbowgroup.be Veolia, qui assure entre autres la maintenance des installations chez des clients tels que les Institutions Européennes, « intégrera les stagiaires dans ses équipes pour leur montrer le côté pratique de ce qu’elles auront vu en théorie », explique Gérald Roy, CEO de Veolia. « Ce projet le prouve, l’engagement des entreprises est déterminant dans le succès d’une formation professionnelle », commente Didier Gosuin. « Ici, Veolia s’engage non seulement à former mais surtout à engager ces femmes au terme de leur formation d’électricienne. C’est du sur-mesure et c’est une formule à développer ! Afin d’étendre ces initiatives à d’autres entreprises, nous allons conclure un accord-cadre avec le secteur de l’électrotechnique Volta pour répondre tant au défi sociétal de la Région bruxelloise qu’aux besoins des entreprises. Par ailleurs, l’engagement des femmes dans les métiers techniques répond à une double nécessité : proposer des emplois durables, qualifiés, avec de réelles perspectives de carrière aux Bruxelloises, et soutenir la mixité hommes-femmes dans toutes les professions. » Info : www.veolia.com © Veolia NEWS DIGEST 5 compétences pour devenir un assistant de choc Quelles sont les qualités les plus recherchées par les employeurs lorsqu’ils recrutent du personnel administratif ? Comment faire pour être l’assistant dont les entreprises ne peuvent plus se passer ? Maud Deweer, Senior Manager de la division Business Support de Walters People, souligne les 5 compétences les plus recherchées par les employeurs. 1. Être un excellent communicateur : En tant que management assistant, vous êtes en contact avec tous les niveaux de l’entreprise. D’excellentes aptitudes de communication ainsi que de solides compétences linguistiques sont donc essentielles. « Vous devez pouvoir avoir une communication claire et transparente avec votre manager, de manière à gérer vos tâches du mieux possible et fournir rapidement des résultats », explique Maud. La connaissance d’autres langues européennes constitue toujours un atout majeur, surtout en Belgique. 2. Faire preuve de compétences organisationnelles avérées : Un très bon sens de l’organisation, la capacité de rester calme face à la pression et être capable de mener plusieurs tâches de front sont des compétences indispensables pour réussir. Vous devrez également avoir le sens du détail. Comme il n’est pas rare que certaines tâches urgentes vous soient confiées, vous devrez également être capable de définir efficacement les priorités. « Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer une tâche immédiatement, envoyez un simple mail accusant réception du message pour indiquer à votre manager que vous êtes sur le coup », conseille Maud. 3. Se montrer proactif : Les employeurs sont à la recherche de personnes qui non seulement travaillent dur et se montrent proactives, mais aussi qui se sentiront à l’aise dans un environnement stimulant et exigeant. Votre objectif : devenir le bras droit de votre manager et donc indispensable. Certains petits détails peuvent faire la différence. Par exemple, si vous savez que votre manager préfère utiliser des bics d’une certaine couleur, pensez-y lors de la prochaine commande. Réfléchissez toujours aux moyens d’étoffer vos compétences professionnelles. 4. Devenir un expert des systèmes informatiques : Pour réussir, vous devrez maîtriser Microsoft Word, Outlook, Excel et PowerPoint. Savoir comment organiser des vidéo conférences, créer et jongler avec des formules Excel et effectuer des mises en page pointues de documents peut vous donner une longueur d’avance sur les autres assistants de direction. Garder le sourire même si le manager change d’avis à la dernière minute est une autre qualité très recherchée chez les management assistants. 5. Adopter une attitude positive : « Il est crucial d’avoir une attitude positive. Les employeurs sont à la recherche de personnes aimables et dynamiques, désireuses de se dépasser. Si un manager change d’avis à la dernière minute, le/la management assistant idéal(e) restera positive et gérera cette situation avec le sourire. Les assistants doivent également se montrer flexibles. Celles qui travaillent au plus haut niveau le savent, ce n’est pas un job de tout repos : les heures sup peuvent faire partie du lot », conclut Maud. Info : www.walterspeople.be ESP A CE MEMBRE NautaDutilh Brussels has an outstanding reputation in corporate / M&A, banking & finance, capital markets, taxation, intellectual property, employment law, public & regulatory and dispute resolution. Founded in 1994, the Brussels office has become an important player in the Belgian legal market, with the capability to handle the most complex cases. Focusing on seven sectors (financial Institutions, real estate & infrastructure, energy & natural resources, life sciences, BeTech, private equity and professional services) we are able to offer our worldwide clients tailor-made solutions based on a thorough knowledge of all relevant markets. NautaDutilh assist national and international clients, including companies, financial institutions and governmental bodies, in transactions, litigation and other legal matters of varying levels of complexity. We are an independent firm and have longstanding relationships with leading law firms worldwide based on working together over decades. NautaDutilh is an international law firm practicing Belgian, Dutch, Luxembourg and EU law. The firm was founded in 1724 and is now one of the largest in the Benelux with over 400 lawyers, notaries and tax advisors, based at offices in Amsterdam, Brussels, London, Luxembourg, New York and Rotterdam. www.nautadutilh.com +32 2 566 80 00 ESP A CE MEMBRE Acheter au Mont-de-Piété Bijoux, sacs à main, montres de marque, tableaux, objets divers… Le Mont-de-Piété organise pratiquement tous les mardis (hors congé scolaires) des ventes publiques et 5 fois par an une vente de prestige le samedi. Toutes les ventes sont précédées d’une exposition où vous pouvez voir, essayer, analyser les lots. Dans la salle de vente règne une ambiance toute particulière et qui sait, vous pourriez y trouver votre bonheur parmi les bijoux et les pierres précieuses et autres. Pour chaque vente un catalogue est visible sur www.montdepiete.be Vous y trouverez également toutes les informations sur les conditions de vente. BECI - Bruxelles métropole - février 2018 7
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DIGEST phoniques dans le cloud, le LAN/WiFi intégré, les solutions Unified Communication & Collaboration (UCC), la vidéosurveillance et le contrôle d’accès des bâtiments. Nextel livre actuellement ces services à déjà plus de 5.000 clients et sur 10.000 sites. Info : www.telenet.be RELY ON US. ALWAYS AND EVERYWHERE. SECURITY & HOSPITALITY SOLUTIONS | SECURE TECHNOLOGY SOLUTIONS | CASH SOLUTIONS | SAFETY SOLUTIONS | AVIATION & LOGISTIC SOLUTIONS | TRAINING & CONSULTANCY SOLUTIONS | CARE & JUSTICE SOLUTIONS Buro & Design Center PB 77 • Esplanade 1 • B-1020 Brussels • +32 800 90 004 • info@be.g4s.com • Please visit www.g4s.be for more information En six ans, un tiers de starters supplémentaires chez les plus de 50 ans Ces six dernières années, la part de starters de plus de 50 ans a augmenté d’un tiers. Aujourd’hui, 12 % de tous les starters ont plus de 50 ans. C’est ce qui ressort des chiffres de la caisse d’assurances sociales Acerta. « Cette croissance s’explique surtout par le fait que de plus en plus de femmes optent pour une carrière d’indépendante, tandis que nous observons la tendance inverse chez les hommes », déclare Fabienne Evrard, directrice du service à la clientèle chez Acerta. « Le nombre de femmes starters de plus de 50 ans a augmenté de 7 % ces cinq dernières années, tandis que nous constatons une diminution de 4 % chez les hommes. » Telenet rachète l’intégrateur ICT belge Nextel Telenet Group SPRL a conclu un accord pour le rachat de la société TelelinQ SA et ses filiales Nextel SA, Nextel Telecom Solutions SA et TelelinQ Distribution & Finance SA. Dans un souci de soutenir sa croissance, ce rachat permettra au groupe Telenet d’acquérir une expertise complémentaire afin de concevoir, construire et gérer des solutions globales pour les entreprises. En tant qu’intégrateur belge, Nextel est aujourd’hui actif auprès de grandes entreprises, de PME, d’établissements de soins, d’organisations à but non lucratif et d’autorités publiques. Nextel a des implantations à Wommelgem et Zaventem, et compte actuellement 315 employés permanents. Le rachat doit être soumis pour approbation à l’Autorité belge de la Concurrence avant de pouvoir être exécuté. Telenet observe un besoin croissant de solutions globales dans le marché professionnel ainsi que la nécessité de s’adresser à un seul interlocuteur pour les services de téléphonie et de réseau. À l’heure actuelle, Telenet Business fournit ces services essentiellement à de petites entreprises et veut à l’avenir les proposer aux moyennes et grandes entreprises à la demande des clients, et en complément au réseau de partenaires existant. Avec le rachat de Nextel, Telenet Business est mieux en mesure de répondre à ces attentes, par exemple avec des solutions globales comme des centraux télé8 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Pour 6 starters de plus de 50 ans sur 10, il s’agit d’ailleurs d’une nouvelle activité principale. Fabienne Evrard : « C’est aussi à 50 ans que l’envie de devenir entrepreneur est la plus intense, manifestement, ils se disent que c’est maintenant ou jamais et nombre de ceux qui hésitaient finissent par franchir le pas. » Il n’est pas rare qu’un quinquagénaire souhaite terminer sa carrière par la gestion d’un café, l’appel tardif de l’horeca se classant en bonne position parmi les jeunes entreprises les plus populaires. Fabienne Evrard : « Ouvrir un café ou son propre magasin est souvent un rêve réalisé tardivement. La nouvelle activité en tant qu’indépendant ne s’inscrit donc pas nécessairement dans la lignée de ce que le starter faisait jusqu’alors. » Il n’en va probablement pas de même pour l’activité n° 1 des starters de plus de 50 ans, à savoir la consultance. « Pour la plupart, devenir consultant indépendant ne représente pas un si grand pas : investissements raisonnables et début d’activité avec une expertise précédemment acquise ; ils sont donc bien préparés. » Les raisons de cet entrepreneuriat relativement tardif peuvent varier. Un climat économique favorable, et notamment plus propice à l’entrepreneuriat, peut aider. Pensez par exemple au tax shift. Cependant, toutes les motivations ne sont pas forcément positives ; elles peuvent consister en l’absence d’autres possibilités : ne plus pouvoir choisir de plan de sortie avantageux pour les travailleurs âgés, par exemple. Ou encore, un licenciement tardif combiné à une augmentation de l’âge de la pension peut finalement faire pencher la balance. Info : www.acerta.be NEWS DIGEST Outre la réduction des émissions de CO2 , les biocarburants sont largement exempts de soufre. Le passage aux biocarburants propres assure une réduction très substantielle des particules et une amélioration des performances en termes de NOx. L’accord de partenariat de DHL Global Forwarding et du programme GoodShipping est exclusif. Le nouveau service sera disponible pour les clients de DHL début 2018. Info : www.dpdhl.com ESP A CE MEMBRE SAJEA, votre expert en fiscalité et comptabilité DHL et GoodShipping réduisent l’empreinte CO2 du transport maritime DHL Global Forwarding, le spécialiste du fret aérien et maritime, s’est associé au GoodShipping Programme, la première initiative mondiale visant à décarboner le secteur du transport maritime de conteneurs en modifiant la composition du carburant marin. DHL Global Forwarding se présente ainsi comme « le premier à offrir à ses clients la possibilité de choisir des biocarburants marins de nouvelle génération, au lieu de combustibles fossiles, pour leurs transports par voie maritime. » « La collaboration avec le GoodShipping Programme est une occasion unique d’apporter des changements dans le secteur du fret maritime et de contribuer à l’objectif de zéro émission à l’horizon 2050 pour DHL. Notre offre de biocarburants se présente en complément ou en alternative à nos services GoGreen de neutralité climatique, donnant à nos clients des possibilités supplémentaires de réduire leur empreinte environnementale », explique Kathrin Brost, responsable Customer Intelligence & GoGreen de DHL global Forwarding. Les carburants renouvelables apparaissent comme un levier important pour réduire l’impact du fret maritime sur l’environnement. Parmi les critères de choix, ces carburants doivent être produits de manière durable et ne pas entrer en concurrence avec les cultures vivrières. En fonction de ces critères, les biocarburants à base de déchets doivent être considérés comme les plus « propres » actuellement disponibles sur le marché. Les nouveaux services de DHL Global Forwarding proposent une réduction de gaz à effet de serre attribuable aux clients. Chaque client inscrit à ce service commande en réalité des « kilomètres verts » au lieu d’un envoi normal, avec ou sans compensation CO2 . Les volumes correspondants de biocarburants seront utilisés à bord des navires de certains partenaires au cours des opérations. SAJEA SPRL est un bureau moderne d’expertise comptable et fiscale à Ixelles. Il propose ses services aux PME opérant dans différents secteurs d’activité en Belgique et dispose notamment de compétences particulières dans les domaines suivants : professions libérales, recherche & développement, cession et concession de droits d’auteur, applications informatiques internationales, sociétés de consultance, de management, immobilières et de participations. Les services s’articulent autour de 4 axes : gestion de votre comptabilité et fiscalité ; supervision de votre comptabilité et déclarations d’impôts ; audit fiscal, comptable et financier ; enfin, missions spéciales (liquidation, transformation de société...). Un espace en ligne est mis à la disposition des clients qui le souhaitent afin de pouvoir facilement communiquer, payer et retrouver l’ensemble des factures à tout moment. Le procédé permet aussi d’avoir une vision claire des impayés et de la situation financière de la société. Les valeurs ? Proximité, proactivité & précision SAJEA Tax, Audit & Accountancy SPRL Rue Washington, 34 1050 Ixelles 0488/22.92.40 j.saucez@sajea.be www.sajea.be Robert Houdart revient chez Efficy comme R&D Manager Efficy, spécialiste belge du CRM, s’adjoint à nouveau les services de Robert Houdart en tant que R&D Manager. Robert Houdart est loin d’être un inconnu pour Efficy, puisqu’il était là dès les débuts de l’entreprise. Le développement de l’application mobile et la mise en œuvre de l’intelligence artificielle seront les principaux défis du nouveau R&D Manager, qui s’est consacré au BECI - Bruxelles métropole - février 2018 9 © DHL
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NEWS DIGEST développement de son célèbre programme d’échecs Houdini au cours des dernières années. En tant que cofondateur d’Efficy, Robert Houdart est l’architecte de sa structure. Il a aussi travaillé sur le code source du système CRM. Il a déjà occupé la fonction de R&D Manager au sein de l’entreprise entre 2005 et 2008. « Je me suis ensuite orienté vers d’autres projets, mais j’ai continué à suivre Efficy, notamment via mon siège au Conseil d’administration », explique-t-il. « J’ai vraiment envie de travailler à nouveau sur Efficy. Ce programme reste quand même un peu mon bébé. Ma passion pour le produit et l’entreprise ne s’est pas tarie ces dernières années. » Robert Houdart sera amené à relever des défis de taille aux cours des années à venir. « Nous souhaitons nous concentrer à court terme sur l’application mobile, la gamification de notre produit et la mise en œuvre de l’intelligence artificielle. Nous voulons rendre le programme plus convivial grâce à la gamification, c’est-àdire l’intégration d’éléments ludiques. » La prochaine version d’Efficy, qui sera commercialisée en mars 2018, proposera déjà une app mobile, promettant des développements ultérieurs dans le futur. Le grand défi des prochaines années réside dans l’IA (intelligence artificielle), qui permet au système de faire des suggestions proactivement au client. Info : www.efficy.com Six Bruxellois formés s’affichent en rue pour booster leur carrière ! Se démarquer sur le marché de l’emploi est un véritable challenge. Pour sortir du lot, six Bruxellois ont eu une idée audacieuse : réaliser une campagne de personal branding mêlant affichage et réseaux sociaux. Au mois de décembre, ils se sont affichés sur des panneaux publicitaires à proximité directe des employeurs de leurs rêves. L’idée? Les interpeller de manière originale pour écrire avec eux une nouvelle page de leur carrière. Une Belle Histoire réalisée en partenariat avec Bruxelles Formation, Ihecs Academy et JCDecaux. Assia, Diane, Anne-Sophie, Julie, Quentin et Thibaut sont six Bruxellois d’expériences et d’aspirations diverses. L’idée de la campagne leur est venue lors d’une formation en communication d’entreprise et gestion de l’événement à Bruxelles Formation, où le formateur leur a présenté un produit JCDecaux : monaffiche.be. Le concept est simple : tout le monde peut désormais louer son propre emplacement d’affichage. Pour une somme raisonnable, l’affiche envoyée par le publicitaire en herbe sera imprimée et affichée près d’une semaine sur le panneau qu’il aura choisi en ligne. Inspirés par le produit, ils se sont dit : pourquoi pas nous ? C’est ainsi qu’est née « La Belle Histoire », celle de Bruxellois aux profils divers s’unissant pour mener une campagne originale au moyen d’un média innovant. Info : http://labellehistoire.brussels/ D.R. VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen
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Jacques Borlée et ses enfants. De gauche à droite : Jonathan, Olivia, Dylan, Jacques et Kevin Borlée. Jacques Borlée : « Il est grand temps que l’on travaille le quotient émotionnel » Ancien sportif d’élite, père et coach de quatre athlètes de niveau international, Jacques Borlée est aussi conférencier. Il parcourt le monde afin de partager la recette de sa réussite sportive avec le monde de l’entreprise. Pour lui, il faut y trouver davantage de coaches privilégiant l’émotionnel à l’intellectuel. Rencontre. Victor Lepoutre Bruxelles Métropole : Quel lien entre le monde de l’entreprise et celui du sport ? Jacques Borlée : Pour qu’il y ait un lien, il faut que l’entraîneur soit également un coach ou un mentor. Il faut qu’il ait une vision, c’est impératif. Il faut aussi créer une équipe soudée, car on ne gagne pas tout seul. Et il faut que les missions concernant l’ambition et l’innovation soient bien définies. Mais le plus important dans le domaine sportif, et ce qui n’est pas toujours réalité dans le domaine de l’entreprise malheureusement, c’est de donner de la considération, c’est-à-dire donner un influx. Il faut également tenir l’ambition dans le temps. Et, dans l’entreprise comme dans le sport, il faut garder les pieds sur terre. Cette vision est-elle le résultat de votre expérience personnelle ? Quand j’étais sportif, j’étais tout le temps dans l’innovation, et j’avais de l’avance dans beaucoup de domaines, que ce soit la diététique, la survitesse, etc., qui étaient importants et dans lesquels je ne me sentais pas suivi. J’avais l’impression que je ne pourrais pas y arriver. J’ai donc eu une bonne petite carrière internationale, mais je n’étais pas au top niveau, même si j’ai fait les Jeux Olympiques et une deuxième place aux championnats d’Europe. En plus de cela, ce qui me frustrait énormément, c’était tout l’aspect dopage qui était assez important à l’époque – et qui le reste d’ailleurs maintenant. J’ai donc beaucoup travaillé avec la technologie et l’innovation pour aller chercher la sensation. On vous fait bouffer de l’analyse, mais le sport de haut niveau, c’est avant tout de la sensation. Dans le monde du sport, il faut savoir gérer le cerveau à des vitesses vertigineuses ; 12 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 il est vraiment capital de pouvoir travailler la sensation par le schéma corporel, la coordination, l’harmonisation du corps, les yeux, et le cerveau ! Le sentiment de fierté est également très important pour faire ressentir Le monde doit former de plus en plus de coaches. Les professeurs doivent devenir des coaches, et arrêter de simplement ‘donner’ leur savoir. cette sensation, aussi bien dans le sport que dans l’entreprise. Avoir un beau stade, avoir un beau parlement, avoir une belle entreprise : il faut que l’employé soit fier d’appartenir à son entreprise, qui a une image, qui a les valeurs qu’il défend. Il faut créer le calme et la sérénité et pour cela avoir beaucoup d’empathie, créer la réciprocité et être dans la clarté, puis s’engager. Et puis, il faut qu’on sente cette ambition et cette innovation, et ne pas oublier le positivisme. Retrouve-t-on ces valeurs dans le sport à Bruxelles? Quand on veut démolir un stade et tuer un Mémorial Van Damme pour organiser une coupe d’Europe de foot en Belgique, on fait chuter les notions de fierté. C’est un réel souci, car le stade Roi Baudouin fait rêver un jeune d’Ostende comme un jeune d’Arlon. Quand l’un ou l’autre arrive dans ce stade, il y a un effet subliminal. Le © Reporters THINK TANK fait que le monde politique amène l’espoir d’aller dans ce stade avec le Mémorial Van Damme, c’est important. Il ne faut pas toujours tout donner pour le foot. Ce n’est pas le chemin à suivre, et en plus, cela a échoué. Il faut construire un stade multisports pour permettre à nos jeunes de s’exprimer et d’accomplir leur rêve. Votre projet de lancer l’European Sport Academy, à Bruxelles, répond-il à cette envie d’avoir des infrastructures sportives qui font rêver ? La première fonction de l’European Sport Academy, c’est d’être un centre européen de la haute technologie. Le but est de réunir les gens dans la capitale belge et européenne. Il y a de la technologie dans les domaines de la neuroscience, et le travail des muscles dans les universités bruxelloises, que vous ne trouverez nulle part ailleurs. On pourrait diffuser cette connaissance et donner de l’espoir à nos jeunes en leur disant que nous avons un centre de la haute performance multisport, où nous allons amener des techniques exclusives. Ces techniques existent, mais il faut pouvoir les réunir dans ce centre et avoir un lieu où l’on peut se rassembler, se former. Ce centre peut aussi être bénéfique face à trois grands défis de la société : l’obésité, le burn-out et les maux de dos. La connaissance que nous y créerons pourra ensuite être transférée dans le monde de l’entreprise et dans le coaching. Ce centre de haut niveau pourra permettre à plein de coaches de se réunir pour diffuser l’info, coacher les gens, les aider à supporter le stress ainsi que leur apprendre à avoir un mode de fonctionnement performant. Où en est le projet ? L’étude faite avec Besix a été diffusée fin janvier. C’est une grosse étude sur ce que doit être un centre de haut niveau pour être performant. Bientôt, nous nous réunissons avec les politiques pour décider de ce que nous allons faire dans un futur très proche. On avance très lentement, mais on commence à être écoutés, grâce à notre obstination et grâce à la force de l’équipe, dont font partie le Comité olympique, le président du RSC Anderlecht, le directeur du Mémorial Van Damme, le recteur de la VUB et plusieurs chefs d’entreprise. Vous êtes aussi conférencier, quels sont les thèmes que vous abordez ? Je parle beaucoup du cerveau, et de tout notre mode de fonctionnement, de l’harmonisation du corps et du cerveau. Quand on montre des belles choses, on crée un reset positif dans le cerveau ; et quand on a un traumatisme ou un choc émotionnel négatif, on revient avec ce reset négatif et on ne s’en sort pas. J’explique donc tout cela ; comment on stimule le reset positif et comment passer en 48 h du négatif au positif. Je fais d’ailleurs beaucoup de team building sur ce sujet. Dans notre société, on ne travaille que le QI. Il est plus que temps que l’on travaille le QE, le quotient émotionnel. J’ai beaucoup travaillé là-dessus et cela me permet de coacher mes enfants et de faire des résultats mondiaux depuis plus de dix ans. Pensez-vous avoir une méthode managériale différente d’autres chefs d’entreprise ? Le moment clé pour moi, c’est 1999, quand j’ai été rencontrer la Juventus de Turin et que je leur ai demandé pourquoi ils revenaient toujours au top niveau. Ils m’ont dit que, tous les mois, ils réunissent des experts et leur demandent de donner leur point de vue sur l’aspect médical, sur la diététique, sur l’image du club. Ces experts n’ont pas de relations directes avec le conseil d’administration ou avec les bénéfices du club. Je me suis mis, moi aussi, à consulter des experts et des chefs d’entreprise pour me guider dans mes décisions et mes intuitions, et pour pouvoir les confronter. Quand vous allez vers ceux qui gagnent, ils sont souvent très honorés qu’on vienne les trouver, et ensuite, ils vous donnent avec grand plaisir leur mode de fonctionnement. Dans la réussite, que ce soit dans le sport ou dans le monde de l’entreprise, vous retrouvez toujours les mêmes modes de fonctionnement. Les sportifs de haut niveau et les chefs d’entreprise ont-ils des points communs ? Oui : les ondes cérébrales alpha et beta. Ce sont les ondes à performance que l’on trouve à la fois chez les sportifs de haut niveau et chez les chefs d’entreprise et qui leur donnent cette particularité de pouvoir fonctionner dans une concentration intense, mais aussi dans un très grand relâchement. Par exemple, un bon conseil d’administration se passe dans la détente ; alors, on construit, on est créatif. Si on est dans l’énervement et qu’il n’y a pas de calme et de sérénité, la réunion se passe mal et n’est pas performante. Le sportif peut donc devenir un bon chef d’entreprise s’il suit de bonnes formations de coaching et de mentoring, mais sa formation de base est déjà excellente. Le monde doit former de plus en plus de coaches. Les professeurs doivent devenir des coaches, et arrêter de simplement « donner » leur savoir. Tous ces aspects de considération, de positivisme, le savoir-écouter, la clarté et la réciprocité vont devenir quelque chose de déterminant dans la formation. ● BECI - Bruxelles métropole - février 2018 13 © Reporters
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THINK TANK POUR OU CONTRE Un nouveau stade national à Bruxelles ? Avec, début décembre, le refus de l’UEFA (Union européenne de football) d’accorder à Bruxelles l’organisation de matchs pendant l’Euro 2020, puis, début janvier, l’avis négatif rendu par l’administration flamande, le projet de construire un « Eurostade » au Heysel voit sa viabilité largement questionnée. La rénovation du stade Roi Baudouin bénéficie dès lors d’une plus grande d’attention. Ophélie Delarouzée Philip Neyt, administrateur et porte-parole de Ghelamco Les modalités du projet ont été définies au préalable par la Ville et la Région bruxelloise. Ghelamco a uniquement remporté l’appel d’offres pour son exécution. Si on a perdu l’Euro 2020, ce n’est pas notre faute. L’audit de l’UEFA était même très positif, ce qui atteste de sa confiance en notre planning, nos techniques et nos plans architecturaux et financiers. Quant au chemin vicinal, il est sujet à polémique entre la Flandre (Grimbergen) et Bruxelles depuis l’exposition universelle de 1958. On a résolu ce problème, mais on a perdu trois ans et demi. On continuera cependant à exécuter nos engagements. L’Euro 2020 n’était pas une date limite. La Belgique bénéficie déjà d’un rayonnement international avec ce projet et risque de perdre une belle image. S’il ne se fait pas à Bruxelles, d’autres pays nous contacterons pour l’avoir. Avec la Ligue des nations qui sera organisée dès 2018, un stade state of the art, conforme aux normes UEFA, est indispensable. C’est triste qu’en Belgique il soit si difficile de faire avancer de grands projets. L’étude sur les 13 implantations envisagées date déjà de 2005. Les responsables politiques ont alors opté pour le parking C. Ce n’est pas notre choix. C’est un terrain qui est situé en Flandre et Bruxelles doit en tenir compte. Quand je lis l’avis négatif de la Commission, je ne le trouve pas aussi négatif que ce que la presse en dit. On va envoyer au ministre nos contre-arguments et attendre sa décision. Même en cas de réponse négative, ce ne sera pas la fin. On cherchera des solutions. Sans quoi, on risque encore de perdre 10 à 15 ans pour trouver un nouvel emplacement. La rénovation du stade Roi Baudouin nécessiterait de tout recommencer jusqu’à l’appel d’offres – et la mobilité ne serait pas un problème quelques centaines de mètres plus loin ? Selon différentes études, une simple rénovation est impossible. Il n’est pas assez grand pour respecter les normes de l’UEFA. Les premiers riverains sont aussi bien plus près du stade Roi Baudouin que du parking C. 14 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Johan Van den Driessche, chef du groupe N-VA au Parlement bruxellois L’Eurostade, pour moi, est mort avec l’avis négatif de l’administration flamande. Le gouvernement flamand doit maintenant décider de la délivrance du permis de bâtir mais sa marge de manœuvre est très limitée. Dans le cas d’une délivrance, les opposants auraient bonne matière à contestation. L’avis pointe des problèmes de mobilité non solutionnés et un calcul trop créatif. Ghelamco veut construire 700.000 m², soit dix fois plus que la superficie autorisée à cet endroit, grâce par exemple à des prorata, en considérant que le stade sera uniquement utilisé lors des matchs. L’administration flamande aurait créé un antécédent majeur en acceptant cela. C’est devenu à 80 % un projet immobilier pour une question de rentabilité. Avec notamment les 4,5 millions payés annuellement par la Ville pendant 30 ans et les frais supplémentaires d’un parking souterrain, l’Eurostade va coûter entre 300 et 400 millions aux contribuables selon mes calculs. En plus, on parle en fait de trois stades : un Eurostade, un stade prévu dans le projet Néo au Heysel pour le club d’athlétisme Excelsior, et il faut encore chercher ailleurs à créer un stade assez grand, environ 30.000 spectateurs, pour le Mémorial Van Damme. Les défenseurs de l’Eurostade ont eu intérêt à écarter la rénovation du stade Roi Baudouin en disant qu’elle coûterait trop cher et que le privé n’était pas intéressé. Ce débat a toujours été contaminé. Des candidats ont pourtant proposé un partenariat public-privé et Besix s’est même avancé sans engager d’argent du contribuable. Selon le bureau Goedefroo, le stade Roi Baudouin pourrait être mis en conformité avec les normes des matchs de football internationaux. Il faudrait que des experts indépendants se penchent sérieusement sur cette question. Une rénovation aurait un impact limité en termes de nuisances et de mobilité car l’équipe d’Anderlecht veut son propre stade et beaucoup souhaitent voir l’équipe nationale jouer ses matchs dans les différents stades du pays, Bruxelles inclus. © Ghelamco
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THINK TANK Quand la banque pénalise l’esprit d’entreprise Que penser d’une banque qui, renflouée avec l’argent du contribuable après s’être livrée à des opérations douteuses, ne daigne même pas commencer à examiner la demande de crédit d’un entrepreneur parce que celui-ci, dans son parcours, est passé par la case faillite ? Apparemment, s’être lancé en affaires et ne pas avoir réussi du premier coup est une tare qui vous marque à vie. Un peu comme un passage par la case prison. Peu importe si une erreur judiciaire a été commise, si votre innocence a été établie, de même que votre bon droit et vos qualités d’entrepreneur. Vous êtes un mouton noir, vous êtes passé par la case prison. Point à la ligne. En fait, pour la banque, vous êtes un pestiféré, on vous évite : « Passez votre chemin, on ne veut rien avoir à faire avec vous ! » De la part d’une institution financière qui a parfois lourdement fauté, ce mépris de l’entrepreneur est malvenu. Parce que cet entrepreneur, entre-temps, a recréé une cinquantaine d’emplois. Parce qu’aucune faute ne peut lui être reprochée dans sa première faillite, dont il a été la victime malheureuse. Parce qu’un pays qui veut créer de la valeur ajoutée doit stimuler l’esprit d’entreprise et non pas le sanctionner. Parce qu’une institution financière ne peut prétendre soutenir les entrepreneurs et, dans le même temps, se livrer à une discrimination aveugle et perpétuelle sur la base d’un historique. Parce qu’enfin, comment parler de seconde ou de troisième chance si, en affaires, le moindre faux pas vous exclut à tout jamais des possibilités de financement ? B. Russel Vous aussi, vous voulez témoigner d’une situation aberrante ou d’une décision injuste dans votre parcours d’entrepreneur ? Contactez-nous via er@beci.be ou appelez la rédaction au 02 643 78 44. Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 16 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Trop is te veel THINK TANK MOBILITÉ Parking, téléjalonnement : Bruxelles n’est pas (encore) tirée d’affaire Les attentats et le blackout d’abord, les tunnels fermés ensuite, des travaux ici et là qui durent, l’aménagement du piétonnier, le nombre de stationnements en voirie qui régresse... La mobilité bruxelloise en a pris un coup, avec des conséquences sérieuses sur la fréquentation des parkings. Cédric Lobelle L’ implémentation du téléjalonnement, ce système de panneaux statiques et dynamiques orientant les automobilistes vers les parkings disponibles, est supposé arrondir les angles, mais on semble encore loin du compte. Selon Bcei, cette problématique peut s’analyser sous trois angles : la politique de stationnement en général, les réglementations restrictives et les parkings de dissuasion. « Il existe un plan de stationnement Iris2, mais sa mise en place est laborieuse », explique Ischa Lambrechts, conseiller mobilité chez Beci. « Depuis quelques années, certaines communes ne délivrent plus de cartes de stationnement aux entreprises. Par ailleurs, en dix ans, 28.000 places de stationnement en voirie ont été supprimées dans la Région, suite à divers réaménagements, transformations d’infrastructures, etc. Nous comprenons l’objectif d’améliorer les espaces publics pour les autres usagers. Mais le plan prévoyait en compensation la création de stationnements alternatifs. On les attend toujours. » Autre point problématique : la réglementation liée au stationnement hors voirie dans le cadre du Cobrace (code bruxellois de l’air, du climat et de la maîtrise de l’énergie), qui prévoit notamment de diminuer le nombre de places dans les parkings d’immeubles de bureau, « mais aussi ceux loués par les entreprises dans les immeubles voisins. Une réglementation trop restrictive. C’est assez radical et décourage les entreprises », poursuit Ischa Lambrechts. Bref, tout semble fait pour dissuader les navetteurs et les clients « motorisés » de venir en centre-ville. « L’idée des autorités est de pousser les plus motivés, et ceux qui n’ont pas le choix, à utiliser les transports en commun à partir des parkings de dissuasion et de transit. Mais là aussi, il y a des grosses insuffisances. D’une part, il manque de connexions faciles et régulières depuis les parkings de dissuasion ; d’autre part, ces derniers ne sont pas assez nombreux, et sont d’ailleurs souvent utilisés par les riverains. Des projets existent, mais ne bougent pas assez vite à notre sens. » Le téléjalonnement : trop lent Et le téléjalonnement là-dedans ? Un petit pas dans la bonne direction, selon le conseiller mobilité de Beci. « C’est un dossier très ancien, on y pense depuis 20 ans. Les premiers panneaux statiques et dynamiques ont été installés en 2017, mais ils n’indiquent pas encore Les premiers panneaux de téléjalonnement ont fait leur apparition à Bruxelles. le nombre de places disponibles de tous les parkings mentionnés et la majorité attend encore dans les dépôts. La mise en œuvre est trop lente. C’est dommage car le téléjalonnement permet de trouver plus vite un parking, ce qui fluidifie la circulation. Il peut également contribuer à l’attractivité du piétonnier : plusieurs études démontrent que le succès des zones piétonnes tient notamment au fait qu’on puisse accéder et stationner facilement aux alentours. » Environ 30 % des conducteurs circulant dans les rues bruxelloises sont aujourd’hui à la recherche d’un emplacement de parking, selon Parking.brussels, l’agence du stationnement de la Région bruxelloise, qui veille à son harmonisation et à sa simplification. Elle est entre autres chargée d’implanter le téléjalonnement. « Nous avons installé une bonne cinquantaine de panneaux statiques et dynamiques en 2017. C’était la première phase », explique François Robert, porte-parole de Parking.brussels. « Pour l’instant, nous ne pouvons qu’indiquer la direction des parkings. La seconde phase, c’est de mettre en place un véritable système incluant les parkings de transit de la Région et permettant le décompte des places libres, comme à Brussels Airport. Mais je ne suis pas en mesure de vous dire quand elle pourra démarrer. Car la gestion du téléjalonnement est actuellement couplée, au sein d’un marché public, à un système d’enlèvement des voitures. Il faut donc un nouveau marché public, qui est en cours de rédaction. » BECI - Bruxelles métropole - février 2018 17 D.R.
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THINK TANK Les exploitants de parking trouvent, eux, le temps long. Roland Cracco, le CEO d’Interparking, approuve évidemment le principe et la mise en place du téléjalonnement, mais... « On a trop attendu. Les tableaux dynamiques sont maintenant dépassés, des années après leur achat. Il n’y a pas assez de caractères pour indiquer clairement les noms des parkings et leur direction. Une bonne idée, mais une mauvaise mise en œuvre. La solution ? Acheter des panneaux modernes, digitaux. Se ressaisir, se coordonner, s’inspirer de villes comme Anvers, Bruges et Gand, qui ont fait ça vite... et bien. » nagement du piétonnier et de la fermeture des tunnels, entre autres. « L’année 2017 a été une année de stabilisation par rapport à 2015 et surtout 2016, qui a vu la fréquentation de certains de nos parkings du centre-ville baisser de 40 à 50 %. Petit à petit, les gens reviennent vers le centre, en tout cas le bas de la ville et la zone Toison d’Or et Louise », détaille Roland Cracco. Roland Cracco (Interparking) Une application mobile en soutien BePark, par contre, se sent un petit peu moins concernée par la question. La société concentre son offre de stationnement en périphérie avec un système d’abonnement à la carte, destiné principalement aux employés qui y laissent leur voiture avant de prendre les transports en commun. « Nous sommes en faveur du téléjalonnement, évidemment », précise Julien Vandeleene, administrateur délégué. « Mais il concerne surtout une clientèle qui ne doit pas forcément anticiper ses déplacements vers le centre, contrairement à la nôtre. Cela dit, le téléjalonnement serait encore plus efficace si tous les opérateurs concernés communiquaient le taux d’occupation de leurs parkings. » Ischa Lambrecht (Beci) C’est là aussi qu’intervient l’application de stationnement pour smartphone de Parking.brussels. Elle guide les automobilistes vers les parkings disponibles à proximité de leur destination, via l’intégration d’applications comme Google Maps, Waze... Plus de 24.000 emplacements, répartis sur 58 parkings publics et privés, y sont recensés, ainsi que les facilités présentes (bornes de rechargement électriques, proximité des transports publics, d’une station Villo , etc.) « À l’avenir, plus de parkings seront encore intégrés dans le système. Pour une partie d’entre eux, l’application indique s’il est libre, quasi complet ou complet. Cette fonction sera bientôt encore plus poussée et détaillée », précise François Robert Un avenir trop incertain, selon les opérateurs En attendant ces développements, chacun fait ses comptes. Interparking commence d’ailleurs à peine à se remettre des conséquences des attentats, de l’amé18 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Mais il ne faut pas oublier les parkings du haut de la ville. « Ils ont également souffert des aménagements et chantiers commandés par l’administration régionale de la mobilité. Dans le bon sens, on constate également, depuis septembre, une diminution des chantiers et de leur durée à Bruxelles-Ville. L’accès au centre est donc un peu moins malaisé. Bref, la situation s’améliore légèrement, mais elle reste fragile. J’encourage les responsables politiques concernés à faire attention et à éviter de prendre des décisions irréfléchies. » Du côté de BePark, par contre, les problèmes de mobilité en centre-ville ont permis d’augmenter la clientèle en périphérie. « Cela nous a poussés à améliorer notre offre du côté de Delta et Herrmann Debroux », explique Julien Vandeleene. « Et nous sommes prêts à investir pour offrir d’avantage de solutions de parking... Mais le problème est la difficulté d’obtenir un permis d’exploiter. Attendre trois ans, la réalité actuelle, c’est super-énergivore. En attendant, les commerces souffrent, les entreprises se demandent si elles ne vont pas aller voir ailleurs. » Julien Vandeleene (BePark) Tout n’est pas noir pour autant à ses yeux : « Bruxelles est un laboratoire. Les opérateurs vont devoir évoluer avec la ville. À l’avenir, les parkings ne seront pas seulement réservés aux voitures, mais aussi aux deux-roues, en tant que point de collecte, de livraison pour les véhicules en libre-service, avec des bornes de recharge pour véhicules électriques, etc. Nous sommes gestionnaires d’un actif immobilier qui, demain, permettra aux individus de se déplacer encore mieux. » ● Contact : Ischa Lambrechts, Conseiller Mobilité Beci 02 563 68 59 – ila@beci.be © Reporters D.R. D.R. THINK TANK CARTE BLANCHE Bruxelles, la ville qui se trompe Dans le cadre du débat sur la mobilité à Bruxelles, un lecteur nous a fait parvenir cette carte blanche, que nous publions dans son intégralité. Là où il nous faudrait de la mobilité, on cul-de-sacalise, on sens-interdit. Alors que le commerce à Bruxelles périclite, on verbalise à tour de bras, on flique les parkings, on les complique aussi (malheur à celui qui n’a pas une carte de banque en poche), on les raréfie ou, bardaf !, on les supprime. Bref, on pourchasse, on dégoûte le client motorisé. Côté pollution, on provoque inutilement d’énormes émissions de CO2 en déviationnant à n’en plus finir, en ne synchronisant pas les feux de signalisation, en embouteillant sciemment un nombre de plus en plus réduit d’artères concentrant ainsi tout le trafic aux mêmes endroits aux mêmes heures. Et on fait croire qu’il y a de plus en plus de voitures en ville… Que nenni ! Sans en avoir l’air, on maltraite Bruxelles, on la désertifie, on l’appauvrit. I l est pourtant simple d’imaginer qu’une mobilité accrue favorisera le retour des citoyens-clients dans le centre de la ville, qu’une politique des tarifs de parking adaptés à la longueur des véhicules est de nature à encourager l’usage en ville des petites voitures moins encombrantes, mais aussi et surtout moins polluantes. La perte de temps à chercher une place de parking dans un imbroglio de sens interdits et de rues fermées à la circulation fait perdre de l’argent à tout le monde, conducteurs et commerçants sans distinction. Et encore, c’est sans prendre en compte l’impact sur la santé tant physique que psychologique. La fatigue et la morosité ont leur prix… fort. Osons favoriser la circulation des véhicules dans Bruxelles. À la condition que ceux-ci soient petits, peu polluants et de puissance acceptable. Il n’est pas normal qu’un Hummer paye le même montant pour stationner qu’une Smart qui est moitié moins longue. Que ce tout-terrains en pleine ville ne soit pas surtaxé pour pollution abusive et inutile, laisse songeur. L’argument (honteux) que les grosses cylindrées rapportent plus à l’État, est faux. La santé des citoyens, tant au niveau des poumons de chacun que des nerfs des en retard, ou que de ma tension artérielle perso, coûte des fortunes. « Véhicules plus courts » veut également dire multiplication des places de parking sur un espace identique. Les suggestions qui pointent le bout du museau au travers de ces lignes vont évidemment soulever d’autres lièvres, comme celui du choix des voitures de société qui semblent devoir être les plus imposantes possible. Pensez aussi au tollé que déclencherait dans un premier temps l’obligation pour les camions de livrer la nuit, la ville leur étant fermée pendant la journée (comme dans la Rome antique). Peut-être cela (re)lancerait-il le ferroutage, le transport par voie d’eau, avec la conséquence bénéfique d’une multiplication de livraisons par camionnettes nettement moins encombrantes, moins chères et moins polluantes. Dans le même ordre d’idées, quand va-t-on mettre en service de plus petits bus sur les lignes secondaires ou aux heures où les passagers se font rares ? Combien de fois ne voit-on pas dans la lumière blafarde d’une soirée un seul et unique passager dans un bus articulé ? Les économies à l’achat et au ravitaillement en carburant des camionnettes et des bus légers compenseront l’embauche de conducteurs supplémentaires, de personnel d’entretien… L’emploi, lui aussi, en sortira gagnant. Le service à la population doit être le maître mot de nos hommes et femmes politiques. Il est archi temps de se retrousser les manches, de travailler avec bon sens à la qualité de la vie des citoyens et à la bonne santé des affaires dans Bruxelles. Comme disent les militaires, qui ponctuent nos rues, en situation difficile « On bouge ! ». De préférence dans le bon sens, il y va de notre survie. ● Guy A. Delhaye, Fondateur de Bis Repetita Un avis à partager ? Une proposition pour Bruxelles et ses entreprises ? Écrivez à la rédaction : er@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - février 2018 19 D.R.
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THINK TANK URBANISME Reconversion urbaine : du chantier naval au pôle d’innovation Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les villes sont un véritable modèle de résilience et de durabilité. À 150 km de Bruxelles, Rotterdam offre un bel exemple de reconversion urbaine : dans la zone portuaire, une friche navale a fait place à un campus d’innovation, de formation et de production. Visite guidée. Johan Debière L es zones urbaines concentrent 54 % de la population mondiale (ce sera 65 % d’ici 2030) et 70 % du produit intérieur brut. Mais elles concentrent aussi d’énormes défis socio-économiques : comment assurer une prospérité inclusive et la création d’emplois pour tous ? Comment intégrer l’activité productive dans un contexte urbain confronté à la désindustrialisation, tout en optimisant l’utilisation de l’espace ? Beaucoup de villes européennes cherchent à répondre à ces enjeux en développant des solutions originales. Telle Rotterdam, où le naufrage de l’industrie navale s’est mué en opportunité pour développer un pôle de production industrielle innovante : le campus RDM (pour Research, Design and Manufacturing). Plutôt que de s’apitoyer sur les pertes d’emploi (plus de 2.000 en quelques mois), les autorités portuaires et la ville de Rotterdam ont décidé de réaffecter cette vaste zone de près de 100 hectares. En février 2009, à l’initiative de l’Albeda College, de la Hogeschool Rotterdam et de l’Havenbedrijf Rotterdam, l’ancienne zone portuaire a vu naître l’Innovation Dock. D’une surface de plus de 10.000 m², le bâtiment historique – un hall de 20 mètres de haut – a été préservé, avec ses chevrons et portiques d’origine, tissant un lien entre un passé brillant et un futur basé sur l’innovation. Quelques mois plus tard, en octobre 2009, le campus RDM a ouvert ses portes. Et la zone concentre désormais un nombre élevé d’entrepreneurs désireux de réintroduire la production dans l’environnement urbain, à une échelle et sur un mode permettant la cohabitation avec la fonction résidentielle d’une ville comme Rotterdam. Relier enseignement, recherche et entreprises Coordinatrice en développement durable chez Beci, Laura Rebreanu est revenue émerveillée d’un récent voyage d’étude au campus RDM : « Un très bel exemple de soutien aux activités productives axées sur l’innovation et de renforcement des liens entre l’enseignement, la recherche et les entreprises. Les espaces, vraiment impressionnants, sont partagés entre la Hogeschool Rotterdam et le Makerspace, qui est à la fois un incubateur pour start-up et un espace de création et fabrication ouvert à tous ceux souhaitant concrétiser leurs idées. » Tous ceux qui s’y installent ont accès à des installations et des outillages de pointe à bas prix, mais aussi à différents services d’accompagnement, avec la possibilité de suivre 20 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 des cours. Les liens sont forts et les échanges intenses entre les étudiants et les start-up – les utilisateurs du Makerspace sont encouragés à partager leur expérience avec les étudiants et à faire appel à eux comme stagiaires ou simplement pour un coup de main. Inversement, les étudiants souhaitant développer une idée sont encouragés à se lancer sans attendre et peuvent compter sur des collègues plus expérimentés pour les aider. « J’ai trouvé particulièrement pertinent l’accent mis sur les interactions entre les différents utilisateurs. Cet espace exceptionnel est accessible à tout un chacun, professionnel ou amateur, avec un simple abonnement. C’est vraiment la meilleure façon d’encourager l’innovation et la créativité, et d’inciter les gens à se lancer dans l’entreprenariat durable. » Les activités, très variées, mêlent artisanat et nouvelles technologies. L’accent est mis sur la récupération et l’optimisation des ressources. Chaque projet, aussi petit soit-il, intègre les éléments liés à la circularité et à la résilience qui font désormais la viabilité d’une ville à long terme. C’est ici par exemple que le Studio RAP, jeune entreprise de conception et de fabrication, a conçu le premier bâtiment des Pays-Bas fabriqué par des robots. C’est également ici qu’a vu le jour RanMarine Technology, dont le Waste Shark doit contribuer à nettoyer la « soupe de plastique » dérivant dans les océans du monde. « Espérons que ce genre d’initiative inspire la Région bruxelloise », conclut Laura. ● Info : https://www.rdmrotterdam.nl © Laura Rebreanu THINK TANK OPEN SOURCE Édouard Cambier, Co-Owner de Seed Factory et Président de la Belgian Workspace Association Coopérer : le début de la confiance Le monde change extrêmement vite, trop vite pour certains. Nous connaissons en ce début d’année une situation marquée par des troubles profonds. Il ne se passe pas un jour où un client, un collaborateur, un membre de ma famille me parle d’avant, du bon vieux temps. Un temps où, sans gros effort, le chiffre d’affaire gonflait de 10 % l’an. Un temps où une évaluation de fin d’année suffisait pour corriger la trajectoire d’un collaborateur, où les GSM étaient remplacés tous les 5 à 10 ans, et où il suffisait d’ouvrir le courrier du matin pour comprendre ce qu’il se passait dans sa société. Tout a changé et ceci va encore s’accélérer. Mais pourquoi ? « Les fondamentaux ont disparu ou sont en train de disparaître », me disait dernièrement Eric Winnen, directeur des affaires publiques au FNRS. Notre société a été construite sur des valeurs-ciment, des valeurs admises par tous comme le progrès, la conciliation, la modernité, la justice… Sans aucune critique, la société était fondée sur des institutions fortes, créditées d’un taux de confiance important, comme l’école, le médecin, la famille, la justice, la science, l’expert, le travail, l’église, le syndicat… La collectivité fonctionnait sur la base de normes acceptées par tous et grâce à des rôles clairement définis. Ce modèle linéaire, ce cadre, disparaît petit à petit. Ce qui effrite le modèle existant, ce sont les nouvelle technologies, la globalisation, le divorce, les fake news, les GAFA, un certain progrès scientifique, le reporting multidimensionnel et décentralisé, la finitude du monde, le bitcoin, la fin du roaming, la perte de nos « headquarters », la mise en concurrence fiscale des régions et des États, la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, la concurrence avec la Chine, les GSM à table, le prix du ticket Ryanair, les migrants, les tweets de Trump, la menace nord-coréenne, la crise grecque, la démographie africaine, WhatsApp… Avec ce monde de plus en plus complexe, avec cette perte de repères, certains chefs d’entreprise et entrepreneurs ont peur. La société se décompose car elle est moins unie par le ciment du sens commun. D’où l’importance de se retrouver, se rassembler, recréer du lien, partager des projets et les construire ensemble. Coopérer. C’est ici que peut intervenir le co-working. Le co-working est pour beaucoup d’entrepreneurs bien plus qu’un lieu où l’on travaille. Ces espaces de travail sont un nouveau repère, une nouvelle famille, un lieu de confiance. Ce type d’espace est un lieu où l’entrepreneur pourra entreprendre de façon sereine et développer son « why ». Les cycles sociétaux s’accélérant tellement vite, il nous faut innover en permanence, trouver de nouvelles idées, de nouveaux produits, de nouveaux « designs » de services et de nouveaux canaux de communication. Comment voulez-vous faire cela tout seul dans votre coin ? Comment voulez-vous faire cela avec vos clients et vos fournisseurs, en direct, sans filtre ? Ce tiers-lieu est devenu tout doucement un endroit d’innovation ouverte. Un endroit où il ne fait pas peur d’entreprendre, d’innover, de tester de nouvelles techniques sans perdre la face, sans mettre toutes son innovation dans les mains de ses clients ou fournisseurs. À vrai dire, l’idée n’est pas neuve. Elle est même très vieille. La magnifique Grand-Place de Bruxelles, qui abritait certaines corporations dès le XVe siècle, n’est rien d’autre qu’un gigantesque co-working avant la lettre. C’est comme si vous aviez au même endroit une dizaine de co-working thématiques autour de la bière, de la dentelle, du grain, etc. Aujourd’hui, nous avons sur Bruxelles un nombre important de tiers-lieux abritant une excellence technique et technologique de niveau mondial. Nous avons compétences en fintech dans le centre de Bruxelles, du côté de Delta des compétences ICT, des compétences en médias et communication à côté de L’ULB/VUB. En face de Seed Factory, nous avons l’Icab avec un nombre très important de programmeurs, codeurs et spécialistes ICT. Du coté de Forest, il y a plusieurs pôles en ICT et communication. Du côté d’Evere, Anis Bedda anime un espace avec un axe sur la social innovation. Sans oublier le pôle médias que nous attendons tous du côté de Meiser pour 2022. Bon, pas de co-working Grand-Place pour le moment, mais nous n’en sommes pas loin ; ) BECI - Bruxelles métropole - février 2018 21 D.R.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK 4 priorités pour aider les PME bruxelloises à s’exporter en 2018 Depuis 2008, Enterprise Europe Network (EEN) accompagne les PME européennes dans leur développement international. Au sein de ce réseau de 600 organisations réparties dans plus de 60 pays, Beci, la Chambre de Commerce de Bruxelles, fait office d’organisme de référence pour les entreprises bruxelloises, en consortium avec impulse – et sera à leurs côtés en 2018. F ranchir les frontières, exporter, développer une activité internationale, c’est une opportunité majeure pour beaucoup de PME. Mais c’est sans doute une démarche qui leur est plus difficile qu’à une grande entreprise ; question d’échelle, de moyens et de compétences internes. C’est là qu’intervient EEN, en offrant à travers Beci un accompagnement aux PME bruxelloises dans leur croissance internationale. En 2018, quatre axes prioritaires seront déployés : 1. Le marché intérieur européen : De nombreuses réglementations européennes sont mises en place pour soutenir les PME. Encore faut-il que celles-ci connaissent ces réglementations pour en retirer tout le bénéfice et les intégrer dans leur stratégie de développement. La transformation numérique occupera une place importante dans le menu des séminaires et formations 2018. L’information sera également axée sur des modifications futures de certaines réglementations européennes : produits à double usage ou détachement des travailleurs, par exemple, sans oublier la nouvelle réglementation européenne sur la protection des données personnelles, qui entrera en vigueur au mois de mai. 2. Les marchés publics européens offrent de nombreuses opportunités d’affaires aux PME. Être informé sur les appels d’offre concernant un secteur particulier, une catégorie de donneurs d’ordre ou encore un pays spécifique, permet de sélectionner les appels intéressants. Beci peut aider les entreprises à configurer des alertes personnalisées. 3. Internationalisation : Développer des relations d’affaires en dehors de l’UE représente un défi pour nombre de PME. S’informer sur les réglementations locales, bénéficier des accords commerciaux entre l’UE et certains pays, utiliser au mieux les outils européens disponibles (notamment en matière de financement de projets par l’UE dans des pays émergents), permet à la PME de maximiser ses chances de réussite. Un séminaire sera consacré à cette thématique. Le 27 mars, Beci organise avec les douanes un forum d’échange axé sur l’impact du Brexit pour les entreprises bruxelloises, la nouvelle réglementation en matière d’origine préférentielle (système REX), les règles et droits spéciaux pour l’import-export vers des pays spécifiques hors UE, et enfin la numérisation et l’e-commerce. L’approche culturelle ne sera pas non plus oubliée avec un focus sur le Japon. 4. Trouver le bon partenaire à l’étranger : Se donner une visibilité internationale permet de susciter l’intérêt spontané d’entreprises étrangères. Afin de filtrer les sollicitations, la plateforme web de mise en relation EEN publie des profils et propositions d’affaires anonymes de sociétés issues de 63 pays où le réseau est présent. Beci insère les profils et propositions d’affaires commerciales des sociétés bruxelloises et met en relation les sociétés qui ont un intérêt mutuel de contact. Les entreprises peuvent par ailleurs rechercher proactivement des profils intéressants sur la plateforme, www.brusselsnetwork.be. Le suivi de la mise en relation est assuré par les organisations du réseau. Les événements de matchmaking organisés par EEN permettent aux entreprises de se rencontrer sous forme de rendez-vous pré-organisés. Parmi les nombreux événements proposés par EEN, Beci en cible quelques-uns sur lesquels elle accompagnera les entreprises bruxelloises. Dans le secteur agro-alimentaire, Tavola Food Business meetings, les 12 et 13 mars à Courtrai, et une invitation d’acheteurs en France en novembre sont à bloquer dans les agendas. Des événements dans le retail et la mode seront également sélectionnés. Des visites de délégations étrangères à Bruxelles sont annoncées en provenance d’Égypte, de Chine et du Nigéria. Enfin, une mission à la Banque Européenne d’Investissement visitera Londres les 22 et 23 mars. Des contacts sont prévus avec les entreprises londoniennes. ● Plus d’info ? Contactez Jean-Philippe Mergen Tél. 02 210 01 77, jpm@beci.be Voir aussi : www.brusselsnetwork.be 22 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 © Thinsktock TURNING UNCERTAINTIES... Bérengère Ménart, CEO de Ménart, PME belge qui exporte ses machines de recyclage dans le monde entier. Depuis la crise, nos clients sudaméricains réclament des conditions de paiement toujours plus souples. Nos analyses de risques vous aident à évaluer la fiabilité de vos clients. Les Brésiliens insistent pour réduire les acomptes et allonger les délais de paiement. Nous vous offrons une couverture sur mesure. Obrigada ! Grâce à votre réactivité, nous avons pris nos concurrents de vitesse. ...INTO OPPORTUNITIES. Mireille Janssens, Credendo, l’assureur-crédit qui couvre les PME contre les risques inhérents aux exportations et en facilite le financement. www.credendo.com
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ous projetez dexporter ou de uveaux mar exporter ou conquérir de nouveaux marc Consultez l’genda Export 2018 ! nda Expor 97 actions commerciales aux 4 coins du globe : missions économiques, foires internationales, invitations d’ac 97 act ctions commerciales du globobe : missions économiques, foires internaationales, invitations d’acheteurs. • Les co écono Les coordonnées des 90 attac économiques près de à Brux xelles et à l’étranger. près de 150 pays et à votre disposition à Bruxelles et à l’étranger oordonnées des 90 attachés omiques commerciaux couvrant de 150 pays et à votre disposition x L’Agenda Export, le guide de Bruxelles Invest & Export qui vous aidera à concrétiser vos ambitions internationales en 2018. Téléchargez-le sur : www.invest-export.brussels INTERNATIONAL La Chine réprime les contrefaçons PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE La Chine devait réformer radicalement sa législation relative à la propriété intellectuelle et veiller à une application stricte pour maintenir la vigueur de sa croissance économique. Le processus a été laborieux, mais commence à porter ses fruits. Voilà de bonnes nouvelles pour les entreprises occidentales, même si la vigilance reste de mise. Faites attention à vos secrets commerciaux et de fabrication ! Amy Kessels L’ Empire du Milieu n’a pas fini de nous étonner : 6,7 % de croissance économique en 2016, 17 % des exportations mondiales et 12 % des importations. Voilà des résultats remarquables, compte tenu de l’histoire mouvementée de la Chine et de son économie. Ce n’est qu’en 1976 que le pays a entamé la reconstruction de son économie, qui avait accumulé un retard gigantesque. En raison des conceptions socialistes mises en œuvre, la libéralisation s’est déroulée de manière assez hésitante. Or, le développement rapide de l’économie chinoise avec, en 2001, l’accession du pays à l’Organisation Mondiale du Commerce, a entraîné des réformes approfondies de la législation en matière de propriété intellectuelle. La nouvelle mouture en couvre tous les aspects, à tel point que la plupart des juristes occidentaux estiment que ces lois sont complètes, systématiques et conformes aux usages internationaux. Ce changement était fondamental. Il faut dire que par le passé, la Chine n’était guère regardante en matière de contrefaçons et de copies illicites, en dépit de la législation en place. Il est vrai que des intérêts nationaux étaient en jeu. La Chine devait sa forte croissance économique essentiellement à la contrefaçon d’objets et de technologies occidentaux. La pression du monde occidental a toutefois contraint la Chine à agir, faute de quoi elle risquait l’exclusion commerciale pour cause de contrefaçon. La poursuite de la croissance économique chinoise exigeait une réforme conséquente des lois sur la propriété intellectuelle. Il n’y a pas eu de réelle opposition à ce remaniement, mais il a fallu de nombreuses années pour le mettre en place, après des discussions au plus haut niveau. Une justice crédible La nouvelle législation n’a pas empêché la Chine de poursuivre l’exportation de produits illicites. Il fallait donc appliquer une politique de plus grande sévérité, ce qu’a fait la Chine, comme en témoignent diverses actions entreprises l’année passée. La protection s’est améliorée grâce à un système plus rigoureux de demande et d’enregistrement des droits de propriété intellectuelle. Aujourd’hui, même des entreprises étrangères considèrent les tribunaux chinois comme des arbitres honnêtes dans les cas de litiges impliquant la propriété intellectuelle. Les détenteurs de brevets étrangers ont gagné, entre 2006 et 2014, 80 % des procès intentés à des entreprises locales pour violation de brevet. Il s’ensuit que la Chine est à présent considérée comme un endroit plus propice pour de telles procédures légales. La vitesse de la procédure intervient dans cette appréciation : le tribunal en charge du droit de la propriété intellectuelle à Pékin clôture une affaire en 125 jours en moyenne, alors qu’il faut 18 mois en Europe. Voilà pour les start-up aux produits innovants un bel incitant à se lancer sur le marché. Les innovations nécessitent des investissements, désormais plus attractifs avec la baisse du risque de contrefaçon. Les autorités chinoises ne sont pas les seules à se montrer plus sévères : des entreprises privées telles qu’Ali Baba répriment plus durement la contrefaçon. Un système astucieux achète des produits suspects proposés sur le site web pour vérifier s’ils ne sont pas contrefaits. Dans l’affirmative, le produit disparaît immédiatement de la plateforme. Il devient dès lors plus intéressant pour les entreprises belges de collaborer avec des partenaires commerciaux chinois. Restez cependant sur vos gardes et protégez vos secrets commerciaux et de fabrication avant de pénétrer le marché chinois. ● Mission Chine, du 21 au 28 avril Brussels Invest & Export organise une mission commerciale en Chine. Info : http://invest-export.brussels/fr_FR/agenda Contact : Victor Dulait, Area Manager Extrême-Orient Brussels Invest & Export ; tél. 02 800 40 11 - vdulait@sprb.brussels BECI - Bruxelles métropole - février 2018 25 © Thinsktock
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www.beci.be De gauche à droite : Frédéric Lévy Morelle (Look & Fin), Alain Boribon (Subsiconseils), Erick Thiry (Beci), Sandrine Evrard (Finance.Brussels), Louis Devaus (Devaux Consult) et Xavier de Troostembergh (Bolero Crowdfunding). L’heure est au « mix des financements » FINANCER L’ENTREPRISE Que vous soyez entrepreneur ou starter, à la tête d’une entreprise en pleine croissance ou en totale mutation, la question du financement s’est sans doute déjà (im)posée à vous. Parce qu’à chaque stade de maturité, une entreprise a besoin de financement, voici les pistes qui ont été évoquées, le 14 décembre chez Beci, en compagnie d’un panel d’experts. L’ année 2018 annonce de nombreux changements en termes de financement du côté des entreprises. Outre ces actualités à venir, Beci a tenu à rappeler lors d’une soirée spéciale la vaste gamme de solutions de financement qui existent aujourd’hui à destination des entreprises bruxelloises. Pour les passer en revue, cinq acteurs de terrain ont été invités : Sandrine Evrard, Investment Manager à Finance.Brussels (groupe SRIB) ; Louis Devaux, conseiller financier (Devaux Consult) ; Alain Boribon, fondateur de Subsiconseils ; Frédéric Lévy Morelle, CEO de Look & Fin, et Xavier de Troostembergh, Business Development Manager de la plateforme Bolero Crowdfunding. Des solutions alternatives Il y a encore quelques années, les entrepreneurs comptaient exclusivement sur les prêts accordés par le secteur bancaire. Aujourd’hui, la donne a quelque peu changé puisque les porteurs de projet sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des sources de financement alternatives, comme le crowdfunding. « Look & Fin permet aux PME et TPE de trouver du financement directement auprès des particuliers », avance Frédéric Lévy Morelle. « Via le web, Look & Fin cible les sociétés qu’elle est en mesure d’aider. Celles-ci sont majoritairement des PME matures, avec un chiffre d’affaires de plus de 600.000 euros, et qui sont en outre rentables depuis plus de trois ans ». À la clé : des prêts allant de 100.000 à 3 millions d’euros, remboursables entre 6 mois et 5 ans. Dans la même veine, Bolero Crowdfunding, créée par KBC, propose de l’equity crowfunding (co-investissement avec un partenaire professionnel) à destination des start-ups, ainsi que du crowdlending (les particuliers prêtent de l’argent aux porteurs de projet, avec ou sans intérêts) pour les PME et TPE, tous secteurs confondus. Annabelle Duaut Plus gros introducteur de dossiers de subsides en région bruxelloise, Subsiconseils donne pour sa part un coup de pouce à une large gamme d’acteurs, du restaurant de quartier à la multinationale spécialisée dans l’agroalimentaire. Avec six autres entrepreneurs, Alain Boribon a par ailleurs créé il y a quelques mois Citizenfund, une plateforme d’investissement qui vise « à mobiliser l’épargne bancaire dormante de chaque citoyen pour soutenir les projets liés à l’économie circulaire et collaborative » (voir l’article que nous consacrons à Citizenfund,p. 47). Frédéric Levy Morelle (Look & Fin) Bien que l’investissement privé ait le vent en poupe ces derniers temps, le recours aux banques constitue encore un passage obligé dans la plupart des cas (69 % des dossiers selon l’étude réalisée par Look & Fin). Devant à la fois être optimiste et réaliste, l’entrepreneur aurait tout intérêt à être fidèle à sa banque, selon Louis Devaux. « Je recommande toujours de s’adresser, entre autres, à la banque qui connaît l’entrepreneur, car la trace laissée dans une banque peut jouer en sa faveur. Après, dans un second temps, le porteur de projet peut évidemment faire le tour du marché. » Quant à l’aide publique (13,7 % des sondés), elle peut, comme c’est le cas pour la SRIB (Société Régionale d’Investissement de Bruxelles), prendre place BECI - Bruxelles métropole - février 2018 27 © Isopix © Isopix
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TOPIC « sur des segments de marché plus problématiques en termes d’accès au financement », explique Sandrine Evrard. « Notre objectif étant de créer de l’emploi en région bruxelloise, nos investissements sont souvent plus à risque que ceux des banques. » Sandrine Evrard (Finance.Brussels) Des difficultés pour obtenir un prêt bancaire Toujours selon l’étude de Look & Fin, il apparaît que, depuis 2008, 59 % des PME estiment qu’il est difficile de décrocher un prêt bancaire. Du côté des petites PME, ce chiffre atteint les 80 %. D’après Louis Devaux, « il est clair que le manque d’ancienneté est une cause de plus grande difficulté », car, pour entrer dans les critères des banques, « il faut avoir un business qui ait une certaine profitabilité et des moyens propres qui montrent que l’entreprise et le porteur de projet sont engagés ». Pour Frédéric Lévy Morelle, « le chiffre de 59 % n’est pas une surprise en soi. Les banques continuent à prêter, mais les entrepreneurs doivent montrer plus de garanties (cf. fonds de commerce, caution sur les actifs corporels…), ce qui rend l’exercice plus compliqué, sans compter le manque de réactivité des banques en la matière ». D’après Sandrine Evrard, « plus d’un quart des PME bruxelloises se trouvent dans des situations financières malsaines. Dans ce contexte, obtenir un financement bancaire est compliqué, ou inadapté par rapport au projet ». Intervenant toujours en aval, les subsides existent sous de nombreuses formes mais sont encore, selon Alain Boribon, trop peu sollicités par les entreprises bruxelloises. « On compte trois catégories de subsides : les softs, les investissements généraux et les investissements spécifiques », énumère-t-il. « La première catégorie concerne la consultance, les études de marché, le commerce extérieur… ; la deuxième est liée aux frais matériels et la troisième à l’économie d’énergie, la mise aux normes, l’intégration urbaine et la protection de l’environnement. » Alain Boribon (Subsiconseils) 28 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Vers une combinaison des financements Plus qu’un seul type de financement, l’ensemble des experts semblent tendre vers une sorte de combinaison en la matière. En effet, face aux exigences des banques qui demandent toujours plus de garanties, Xavier de Troostembergh observe que de plus en plus de porteurs de projet passent par des « plateformes de crowdlending pour bénéficier d’un emprunt subordonné, qui sera considéré par les banques comme du quasi-capital ». À l’heure où 80,3 % des entreprises sondées ont recouru à l’autofinancement ces cinq dernières années, il faut désormais réfléchir, selon Xavier Troostembergh, en termes de « mix de financements ». Le CEO de Look & Fin abonde dans ce sens : « On travaille vraiment main dans la main avec des organismes publics ou des banques pour pouvoir réaliser un effet de levier et faciliter l’obtention de prêts bancaires. Le tout, sans demande de garanties et dans des délais très courts ». Louis Delvaux envisage, lui aussi, toute forme de financement lors d’un montage financier : « Les banques ont une logique et un mode de fonctionnement qui leur est propre ; les organismes publics ont une mission encore différente… Pour moi, toutes les formules coexistent. Le crowdfunding a un rôle à jouer et est très dynamique ». Xavier de Troostembergh (Bolero Crowdfunging) © Isopix © Isopix © Isopix © Isopix TOPIC Louis Devaux (Devaux Consult) Quelques conseils… En vue de mettre un maximum de chances de leur côté pour décrocher un financement, Xavier de Troostembergh conseille aux entrepreneurs d’avoir un plan d’action concret pour conquérir le marché (ressources, actions à mettre en place, segments à attaquer en priorité…), tandis que Louis Devaux recommande « de bien connaître son métier, ainsi que sa plus-value sur le marché (demande à satisfaire…) ». Du côté de Frédéric Lévy Morelle, la manière de répondre aux questions lors d’un rendez-vous aura son importance : « Démontrer sa bonne gestion lors des exercices précédents, nous expliquer comment la personne est passée travers une crise et quelle est sa capacité de remboursement sont les éléments auxquels nous serons très attentifs ». ● LA PLUPART DES PME VISENT L’ÉQUILIBRE, PAS LA CROISSANCE Pourquoi un réseau qui “accompagne la croissance” des PME, alors que toute entreprise a vocation à grandir et à faire du profit ? Il y a un fossé énorme entre les grandes entreprises, qui affichent clairement leur appétit de croissance, et la plupart des PME. Dans ces dernières, le quotidien est d’abord fait d’urgences : un produit à mettre au point, une certification à renouveler, un recrutement à réaliser… Une PME qui veut réellement s’engager dans une logique de croissance doit se fixer un cap qui ordonnera ensuite toutes les décisions. Très peu y parviennent. Pourquoi êtes-vous positionnés sur ce créneau ? En 25 ans d’activité dans le milieu des PME, nous avons rencontré d’innombrables sociétés qui n’exploitaient pas leur potentiel ; nous les appelons les “belles endormies”. Elles peuvent vivoter pendant des années. Mais dès qu’elles s’installent dans une culture de croissance, elles se mettent à grandir plus vite que leur marché. Si ces PME fonctionnent, pourquoi font-elles appel à vous ? La difficulté, c’est de rendre de tels succès durables : trop souvent, la PME qui connaît des années fastes est stoppée par un retour de conjoncture ou des problèmes financiers, car elle n’a pas consolidé ses bases. Votre démarche peut-elle donner des fruits dans tous les secteurs d’activité ? C’est le potentiel d’une PME, plus que son métier, qui conditionne sa réussite : qualité de l’offre, savoir-faire, ambition… Ces aspects comptent bien davantage que le dynamisme de son marché ! En bref : WIKANE est un réseau de 50 cabinets répartis sur le territoire français, suisse et belge. Ses consultants accompagnent les PME B to B à fort potentiel dans la mise en place d’une croissance rapide et régulière. Piet Himpe représente WIKANE sur Bruxelles. Nous visons au contraire à pérenniser la croissance, à installer l’entreprise dans un développement rapide et régulier. Quelle est la faiblesse principale des PME ? Piet Himpe Elles manquent cruellement de capitaux et alternent les années de prospérité, ouvertes à l’audace et à l’imagination, et les années de vaches maigres où le repli et l’attentisme sont de mise. Comment réaliser une croissance à long terme dans ces conditions ? Nous aidons la PME à se doter de fonds propres suffisants pour financer son développement, mais aussi pour continuer à prendre des risques en période creuse. www.wikane.com ❙ piet.himpe@wikane.com ❙ +32 479 830 455 © Isopix © Isopix
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MÉDECINS SANS FRONTIÈRES Et si vous deveniez partenaire de MSF ? Active dans plus de 60 pays, MSF s’appuie sur de nombreux donateurs privés qui lui garantissent son indépendance financière et lui permettent ainsi d’agir efficacement en toute indépendance par rapport aux États et lobbies. Elle noue également de plus en plus de partenariats avec les entreprises. MSF est bien connue du grand public en Belgique. Sa notoriété est manifeste et on associe, de manière générale et logique, l’organisation non gouvernementale internationale à l’aide médicale d’urgence. Elle est ainsi présente dans des dizaines de pays à travers le monde où ses équipes interviennent pour soigner les victimes de conflits armés, de catastrophes naturelles et d’épidémies. En revanche, peu de gens savent, par exemple, que nous sommes également présents à long terme dans beaucoup de pays ; que le centre opérationnel le plus important du mouvement est implanté à Ixelles et que sa centrale d’achats de médicaments et d’équipements médicaux est implantée à Neder-Over-Heembeek où MSF dispose d’un entrepôt de 13.000 m² dans lequel sont stockés quelques 20.000 articles. Outre ces deux implantations, l’ONG gère encore une troisième structure, toujours à Bruxelles, sur le site de Tour et Taxis, un centre de formation et d’innovation, l’espace Bruno Corbé (EBC). Mais avant de poursuivre, rappelons brièvement qui est MSF et dans quel contexte elle a été créée il y a près d’un demi-siècle. Une organisation internationale MSF a été fondée en 1971 suite au conflit provoqué par la scission de la province du Biafra du Nigéria en 1967. Deux millions de personnes meurent de faim et alors que la communauté internationale ferme les yeux ou tout au moins les détourne, des médecins et des journalistes s’indignent : Médecins Sans Frontières est née. Aujourd’hui plus que jamais, l’ONG est active sur quasi tous les théâtres d’opérations qui nécessitent ses compétences et son expertise. Ses interventions obéissent à un seul mot d’ordre : venir en aide aux populations en souffrance. « Afin de réaliser nos missions, nous devons être indépendants financièrement », souligne Bertrand Draguez, président de MSF-Belgique, qui a été créée pour sa part en 1980. « De ce point de vue, nous sommes redevables de nos donateurs. Notre financement provient à 99,4% du privé et pour l’essentiel de particuliers. C’est grâce à ces derniers que nous pouvons aider les personnes qui en ont besoin en étant totalement indépendants et sans aucune discrimination d’origine, de religion, de philosophie ou de politique. » En 1999, MSF reçoit le prix Nobel de la Paix qui récompense non seulement son action dans le domaine médical mais aussi son plaidoyer et son témoignage en faveur des populations en danger. Le montant de ce prix a été affecté à l’organisation d’une campagne internationale d’accès aux médicaments pour les populations les plus pauvres du monde. MSF-Belgique fait partie d’un ensemble international reprenant plusieurs sections de MSF. Avec les sections du Brésil, Danemark, Hong-Kong, Italie, Luxembourg, Norvège, Afrique du Sud et Norvège, MSF-Belgique forme le Centre Opérationnel de Bruxelles (OCB). Tous les projets d’aide de l’OCB sont coordonnés depuis Bruxelles, mais les autres partenaires récoltent également de l’argent et recherchent des ressources humaines pour nos missions à l’étranger. Une expertise reconnue mondialement « Notre centre de formation EBC simule l’environnement dans lequel les équipes seront amenées à intervenir », reprend Bertrand Draguez. « Des experts vont les former pour qu’ils puissent ensuite se rendre sur le terrain. Des membres d’autres organisations comme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), par exemple, profitent également de notre expertise. Nous avons également été très actifs lors de l’épidémie Ebola. » L’expertise de MSF est reconnue mondialement. Ainsi, à son instigation, des cours spécifiques de chirurgie humanitaire sont aujourd’hui dispensés dans les universités (ULB, UCL). Par ailleurs, MSF est aussi occupée à mettre sur pied un réseau d’alumni avec les anciens qui y ont travaillé dans les années 1980 et 1990 et qui peuvent apporter leur expérience et expertise à l’ONG. Ce centre de formation humanitaire est également utilisé pour tester du nouveau matériel qui peut être employé lors de missions. De nombreuses innovations y sont ainsi régulièrement testées et adaptées avant qu’elles soient envoyées sur le terrain pour réaliser des essais en condition réelle. Parmi celles-ci, on peut notamment pointer, par exemple, un kit d’hospitalisation d’urgence comprenant © Jacob Kuehn l’ensemble des équipements médicaux et logistiques permettant au chirurgien d’opérer pendant les 72 premières heures d’une urgence, un système de codes-barres qui permet de transférer des données dans les centres Ebola, l’adaptation de véhicules Toyota en ambulances, un broyeur de verre pour les zones de traitement des déchets médicaux, ou encore un nouvel autoclave horizontal. Par ailleurs, ce centre qui illustre parfaitement ce que font les équipes de MSF sur le terrain peut également être visité par des écoles, des associations, des particuliers ainsi que par des entreprises. Ces dernières peuvent donc le visiter et ainsi faire découvrir à leurs collaborateurs le fonctionnement de MSF, ses projets et les équipements qu’elle utilise MSF pointe 6 bénéfices pour l’entreprise partenaire : une plus-value pour sa marque ; un retour sur son image ; une motivation pour son personnel ; l’intérêt de nouveaux clients ; la stimulation de sa notoriété et une couverture positive dans les médias sur le terrain. En outre, la possibilité leur est également offerte d’utiliser les espaces pour l’organisation d’activités de team-building. Soit par elles-mêmes, soit sous la houlette des experts de MSF. En ce qui concerne les entreprises, d’autres formes de collaboration sont également prévues dont des partenariats qui peuvent être modulés en fonction de l’implication souhaitée. Entreprises partenaires « Les entreprises n’ont pas connaissance de cette opportunité de partenariat qui peut prendre différentes formes », explique Bertrand Draguez. « Globalement, les partenariats peuvent être de deux types. Le premier est financier. C’est très important pour être indépendant vis-à-vis des gouvernements. Nous devons être neutres d’autant que notre champ d’intervention est extrêmement large. Le second est technique au sens large. Nous avons besoin en permanence de compétences et pas seulement au niveau médical. Le personnel se répartit à raison de 30 % dans le médical et 70 % dans d’autres fonctions. Nous comptons ainsi dans nos bureaux à Bruxelles, des logisticiens, des juristes, des financiers, des analystes politiques, des formateurs, etc. » MSF est donc en quête de partenariats avec des sociétés actives dans tous les domaines. En outre, peu importe la taille, les TPE et PME sont autant les bienvenues que les grands groupes. La collaboration entre les entreprises et MSF est enrichissante pour les deux parties. Les sociétés viennent d’abord et avant tout en aide aux personnes en détresse. Elles peuvent le faire via le mécénat et bénéficier d’une déduction fiscale. Ou via un partenariat sur-mesure. L’entreprise peut alors faire connaître son engagement humanitaire à ses réseaux (clients, salariés, fournisseurs, filiales). MSF pointe ainsi 6 bénéfices pour l’entreprise : une plus-value pour sa marque ; un retour intéressant sur son image ; une motivation accrue de son personnel ; l’intérêt de nouveaux clients ; la stimulation de sa notoriété et last but not least une couverture positive dans les médias. Autant d’actions qui s’inscrivent dans la responsabilité sociétale des entreprises et constituent un facteur-clé de motivation des collaborateurs. Dans le cadre du partenariat, MSF peut fournir différents supports que l’entreprise peut utiliser tels que bannières, logos, vidéos, photos, présentations, témoignages, etc. Autant d’actions de soutien qui vont également permettre à MSF de continuer à aller là où les autres ne vont pas. Parlons-en : Philippe Matthys | Partnership Coordinator Médecins Sans Frontières Rue de l’Arbre Bénit 46 | 1050 Bruxelles + 32 (0)2 474 74 90 + 32 (0)476 531 038 www.msf-azg.be © Eddy Mc Call © Yann Libesart © Francesco Zizola
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TOPIC L’indispensable bagage financier FINANCER L’ENTREPRISE Karel Van Eetvelt, ancien patron de l’union des indépendants Unizo, est le nouveau CEO de Febelfin. C’est à ce double titre que nous l’avons rencontré pour évoquer le financement des PME. «L a reconversion s’est plutôt bien passée », admet l’ancien patron de l’Unizo. « J’ai aussi été régent à la Banque Nationale pendant huit ans. Les grands principes du monde financier m’étaient donc connus, même si le jargon bancaire m’a donné du fil à retordre lors des premières réunions. J’ai surtout été surpris par la bureaucratie du secteur. Ici, des centaines de personnes s’investissent non dans les activités essentielles, mais uniquement dans le contrôle. » Bruxelles Métropole : Votre passé à l’Unizo explique l’intérêt que vous portez au financement des PME... Karel Van Eetvelt : Il est évidemment fondamental de financer les petites entreprises et celles qui sont en pleine croissance. Ces organisations alimentent la croissance économique. Et les banques y trouvent leur compte : elles ont tout intérêt à investir dans des entreprises innovantes, puisque c’est là que se trouve le rendement. Il est vrai que les règles du jeu ont changé depuis la crise bancaire de 2008, avec, à la clé, une complexification du financement de certaines activités. Pourtant, quand je compare avec d’autres pays, même européens, le financement des PME tire valablement son épingle du jeu, chez nous. Notre pays ne manque pas de capitaux et l’entreprise qui a besoin d’argent pour sa croissance et qui soumet un dossier bien ficelé, ne rencontre guère de problèmes. Les start-up ont en revanche plus de difficultés à obtenir du financement par la voie bancaire, même si les chiffres les plus récents font état d’une croissance significative du financement de start-up par les banques. Vous avez toujours incité les gens à entreprendre. Quelle alternative proposez-vous alors aux jeunes pousses qui n’obtiennent pas de financement ? Les « Friends, Family and Fools » (rires). Mon fils aîné va reprendre une petite boîte informatique. « Je vais avoir besoin de sous », me dit-il. « En tant que family et fool, tu pourrais m’aider deux fois. » C’est fréquent, dans les start-up : les entrepreneurs s’appuient sur leurs propres économies et l’aide de la famille pour disposer de capitaux suffisants au démarrage. Voilà plus d’un siècle que ce modèle fonctionne, même si aujourd’hui, de nouvelles formules telles que le crowdfunding ouvrent de nouvelles perspectives. Bref, ceux qui le veulent parviennent à lancer leur projet. Je rencontre souvent des jeunes qui souhaitent consentir d’emblée de lourds investissements parce qu’ils ont détecté des opportunités de marché. Si ces projets ambitieux sont dûment réfléchis, il n’est pas impossible que des pourvoyeurs de capital-risque ou business an32 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Peter Van Dyck gels leur emboîtent le pas. Les formules de financement alternatif insufflent une nouvelle dynamique à l’économie. Febelfin et Beci ont organisé en 2016 un workshop conjoint pour les PME. Pour quelle raison ? Des connaissances financières de base sont indispensables, quelle que soit la taille de l’entreprise. Bien des entrepreneurs ignorent en quoi consiste un financement bien conçu. Ils ne connaissent pas les conditions du crédit et la manière de constituer un dossier qui accroît les Bien des entrepreneurs ignorent en quoi consiste un financement bien conçu. Le monde bancaire devrait d’ailleurs intervenir activement dans l’accompagnement individuel des entrepreneurs. chances de financement. Il faut expliquer aux entrepreneurs qu’une bonne idée ne suffit pas. Le monde bancaire devrait d’ailleurs intervenir activement dans l’accompagnement individuel des entrepreneurs. Quelles sont dès lors les conditions pour obtenir un crédit ? La banque examine d’abord la capacité de remboursement. L’entrepreneur qui expose clairement son approche et ses objectifs a plus de chances d’obtenir gain de cause. En revanche, celui qui ne s’astreint pas à cet exercice manque de clairvoyance. Et puis, il faut aussi se demander quels investissements on est prêt à consentir sur ses propres deniers. Le banquier refusera le prêt s’il constate des sommes coquettes sur le compte de l’entrepreneur, mais aucune volonté de ce dernier d’investir son propre argent dans l’activité. Par son attitude, l’entrepreneur montre trop peu de confiance dans son projet. Examinons l’évolution des crédits après la crise bancaire. Cinq ans après la crise, Febelfin admettait en 2013 que le crédit aux PME était régulièrement refusé, notamment en raison d’un risque accru de défaut de paiement. Le baromètre des perceptions (la façon dont les entrepreneurs perçoivent un problème) montre clairement un creux en 2009 et une légère amélioration l’année suivante, juste avant le choc économique. Certains projets ont été considérés comme moins recevables en 2012-2013, ce qui a donné l’impression d’une moindre possibilité de financement. À cette époque, le secteur financier s’est concerté abondamment pour créer davantage de transparence quant à l’évaluation des dossiers. Aujourd’hui, nous sommes revenus au niveau d’avant 2008. Qu’est-ce qui a changé ? Est-ce dû à la conjoncture ? La conjoncture s’est améliorée et les entrepreneurs se sont adaptés. Ils élaborent leurs dossiers différemment. Quant aux dossiers compliqués auxquels les banques ne peuvent pas donner suite en raison de la réglementation plus sévère, ils trouveront des solutions alternatives, notamment via le crowdfunding ou le capital-investissement (private equity). La loi sur le financement des PME a été modifiée en 2017. Le SPF Finances a consulté l’Unizo et Febelfin. Que lui ont-ils dit ? Le secteur financier s’interrogeait quant au domaine d’application. La prudence était de mise si d’aventure la loi concernait aussi les institutions publiques. En fin de compte, les fondamentaux de la loi tels que définis en décembre 2013 par les ministres Koen Geens et Sabine Laruelle n’ont guère été modifiés. Le seuil selon lequel le funding loss ou l’indemnité de remploi (par laquelle les entreprises peuvent refinancer le crédit, ndlr) est limité(e) à six mois d’intérêt, a été majoré de 1 à 2 millions d’euros. Dans ce genre de dossiers, il importe de trouver un bon équilibre entre les besoins du monde de l’entreprenariat et la faisabilité pour le secteur financier. Du temps où j’étais à l’Unizo, je n’étais déjà guère demandeur de davantage de législation. Je préfère des accords clairs entre les acteurs économiques que nous sommes, de part et d’autre. En 2013, les circonstances ne permettaient pas un tel gentleman’s agreement. Or, l’ouverture aux préoccupations et remarques de l’autre rend superflues de nouvelles réglementations. Les règles sévères et rigides font souvent leurs premières victimes parmi les acteurs modestes. La réforme récente impose des contrats plus transparents et une communication plus claire aux entreprises en matière de crédit et des garanties. Est-ce positif ? Oui, mais sans plus. La transparence est un objectif de notre secteur. Toutes les banques gagnent à pratiquer la clarté. La loi stipule à raison que les banques doivent proposer la forme de crédit la mieux adaptée. Nous avons hélas constaté dans le passé que certaines institutions financières optaient non pour la meilleure forme de crédit, mais pour celle qui leur rapportait le plus. Ce n’était pas fréquent, mais indigne d’un bon prestataire de services. Les moyens de communication d’aujourd’hui font que de telles escroqueries ne sont plus tolérées. Le commerce ou l’établissement horeca qui trompe le client, le paie cher sur les réseaux sociaux. En soi, c’est une bonne chose. Cela sépare le bon grain de l’ivraie. Le capital de confiance dans le secteur bancaire n’est pas terrible, actuellement. C’est dommage, mais cela s’explique. Retrouver la confiance ne se fera pas sans investir dans la transparence. Quels défis prévoyez-vous pour le futur ? Cela bouge de tous côtés. La numérisation ébranle les entreprises et les secteurs. Le succès de l’écologie accroît la demande d’investissements verts. Les indépendants, l’économie circulaire et l’économie partagée sont en plein essor. Voilà des évolutions intéressantes pour le secteur financier. L’économie partagée requiert un mode de financement totalement différent. Si un nombre d’entreprises investissent collectivement et partagent des équipements, elles seront toutes utilisatrices, sans être propriétaires, ce qui nécessite un nouveau modèle financier. Il serait bon, me semble-t-il, que l’Association belge du leasing, qui fait partie de Febelfin, se penche sur la problématique. Ses formules de leasing peuvent constituer la base d’instruments à développer pour l’économie partagée. Si nous y parvenons, nous ouvrons de nouvelles perspectives d’investissement qui peuvent propulser l’économie partagée vers le succès. ● BECI - Bruxelles métropole - février 2018 33 © Wim Van Eesbeek
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Business plan : réfléchir avant d’agir FINANCER L’ENTREPRISE L’élaboration d’un business plan incite l’entrepreneur à réfléchir mûrement à la manière de faire aboutir au mieux son projet. D’autant plus que, sans plan réaliste, l’entrepreneur aura bien du mal à obtenir un prêt de sa banque ou à attirer des investisseurs. Quelques conseils pour se constituer un dossier crédible... Peter Van Dyck M ême si la loi ne l’impose pas à l’entrepreneur individuel, toute personne qui veut lancer une entreprise a tout intérêt à préparer un business plan qui balise la démarche envisagée. L’autocritique est d’ailleurs bien utile pour se forger une image claire du projet et ainsi en évaluer la faisabilité. Cet exercice bénéficiera aussi des commentaires de tiers aux profils divers, car leur recul peut apporter des éclairages intéressants. Tout commence généralement par une idée. Ceci étant, elle ne prendra vraiment forme qu’en élaborant un plan d’entreprise, idéal pour vérifier la solidité et la viabilité du projet. Voilà pourquoi le business plan est fondamental. Évitez le plan standardisé : il vous faut absolument un dossier tout à fait personnel, capable de susciter la confiance des tiers à qui vous allez le soumettre, notamment des banquiers. Ce plan est incontestablement un outil de persuasion à leur égard. Les investisseurs bancaires vous feront plus vite confiance s’ils découvrent un projet pertinent et dûment réfléchi. Votre crédibilité en sortira grandie, entre autres auprès de futurs partenaires Définir la voie à suivre Ce plan a pour but d’être et de rester un fil conducteur qui définit la ligne à suivre aux moments où des décisions doivent être actées. D’où la nécessité de vérifier régulièrement si les objectifs du plan d’entreprise sont en voie de concrétisation. Dans la négative, vous procéderez en temps voulu aux corrections de trajectoire. Ce plan d’entreprise sert aussi à ne pas dévier des priorités que vous vous êtes fixées. Les nombreuses opportunités qui se présenteront tout au long de votre parcours professionnel ne correspondront pas nécessairement aux objectifs de votre entreprise à moyen et long termes. Soyez-en conscient. Même les entrepreneurs expérimentés peuvent tirer pro34 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 fit d’un business plan. Certaines entreprises élaborent chaque année – ou face à de nouveaux grands projets – un plan qui englobe tous les objectifs de l’année ou du projet, y compris les calculs financiers. Le plan constitue alors une sorte de boussole financière et stratégique de l’entreprise. Matière à réflexion Si vous élaborez un business plan, réfléchissez bien aux réponses que vous apporterez aux questions suivantes : 1. Votre idée est-elle suffisamment créative et capable de vous différencier nettement des autres ? Précisez et décrivez l’idée. Met-elle suffisamment en évidence la valeur ajoutée qu’apporte votre entreprise ? Analysez les atouts et faiblesses du plan. Définissez les opportunités. Quels obstacles êtes-vous susceptible de rencontrer et quelles solutions prévoyez-vous ? Peut-être n’avezvous pas pris conscience de toutes les difficultés potentielles. Réfléchissez aux éventuels problèmes de recrutement. Il est par exemple difficile, à Bruxelles, de trouver des collaborateurs qualifiés et bilingues. 2. Comment décrivez-vous votre entreprise ? Expliquez l’organisation en y ajoutant un organigramme. Avez-vous le savoir-faire requis ? Parcourez votre curriculum vitae et faites l’inventaire de vos compétences. Besoin de formations complémentaires ? Quelle est la santé financière de l’entreprise ? Décrivez brièvement sa situation financière (fonds propres, crédits en cours, liquidités...). 3. Quel est votre marché ? Qui sont vos concurrents et comment allez-vous vous démarquer d’eux ? Quel est le potentiel du marché et quelle part de ce marLes ingrédients d’un plan financier efficace ché êtes-vous susceptible de conquérir dans le futur ? Y a-t-il un groupe cible spécifique qui doit retenir votre attention ? Combien de clients pensez-vous pouvoir atteindre ? N’êtes-vous pas trop dépendant de certains fournisseurs ? 4. Quels sont vos objectifs prioritaires ? Exposez votre vision à court, moyen et long termes. Quels sont la mission et les valeurs de l’entreprise ? Quelles stratégies allez-vous mettre en œuvre ? 5. Quelle est votre vision stratégique ? C’est ici qu’intervient l’analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats), un outil bien pratique pour le diagnostic stratégique. Il permet de préciser les atouts et faiblesses de l’entreprise, notamment dans le cadre des opportunités et des menaces émanant de l’environnement proche ou plus lointain. Il est conseillé de travailler en deux dimensions : ➜ La dimension interne, qui définit les caractéristiques actuelles de l’entreprise en termes d’atouts ou de faiblesses, en fonction des activités qui s’y exercent. Les atouts sont les moyens et/ ou les compétences à votre disposition. Ils vous procurent un avantage concurrentiel ou distinctif. Les faiblesses sont des manquements par rapport aux éléments clés de la réussite – ou dans la comparaison avec les concurrents. ➜ La dimension externe rassemble les éléments qui peuvent avoir un impact sur l’entreprise. Les opportunités : il se peut que dans l’environnement de l’entreprise, il existe des domaines à fort potentiel, qu’il y a lieu d’explorer en priorité. Les menaces : certains changements en cours ou annoncés, susceptibles d’avoir un impact négatif sur les activités de l’entreprise. On peut conclure que cette approche affine votre capacité à analyser et évaluer votre activité. 6. Comment procéder ? Définissez dans les grandes lignes comment vous souhaitez concrétiser vos plans. Quelle est votre stratégie marketing ? Quels sont les produits ou services que vous allez proposer ? Comment voyez-vous le lancement sur le marché ? Quels seront les prix des produits que vous allez commercialiser ? Où allez-vous travailler ? Avez-vous besoin d’une surface commerciale ou fonctionnerez-vous uniquement en mode e-commerce ? Serez-vous capable d’assurer seul la charge de travail ? Si vous avez besoin de personnel, quels profils cherchez-vous ? 7. Comment allez-vous financer vos projets ? Abordons à présent le plan financier, un des éléments clés de votre business plan. Il vous permet d’analyser en détail la rentabilité future de votre activité. Il met en évidence la viabilité financière du projet. Ce plan financier BECI - Bruxelles métropole - février 2018 35 Un plan financier qui tient la route doit notamment apporter des réponses aux questions suivantes : ➜ Quels revenus attendez-vous et à quel moment ? ➜ Les saisons sont-elles susceptibles d’influencer vos revenus, par exemple par un sursaut d’activité en automne ? ➜ Avez-vous des coûts uniques et non récurrents ? Par exemple des frais d’aménagement de votre magasin... ➜ Quels sont vos coûts récurrents (notamment les frais d’électricité, l’achat des stocks etc.) ? ➜ Quels sont vos coûts de personnel ? ➜ De combien de fonds propres disposez-vous ? ➜ Avez-vous besoin de crédit ? Et si oui, sous quelle forme ? À quel montant pensez-vous ? ➜ En cas de crédit d’investissement : quelle sera précisément votre capacité de remboursement (cet élément est fondamental lors de l’évaluation du crédit par la banque) ? ➜ Pouvez-vous faire appel à des subsides de la part des pouvoirs publics ? Il est certainement utile de consulter votre banque à ce sujet. doit avant tout être réaliste et transparent, car il y va de votre crédibilité auprès de vos partenaires financiers futurs. Raison de plus pour vérifier systématiquement la faisabilité du plan. Stéphane Demaret (KBC Brussels) Il est toujours recommandé (et parfois obligatoire) d’élaborer un plan financier. Bien conçu et efficace, il permet de prévoir les éventuels obstacles et d’éviter des surprises désagréables. Il renforcera aussi considérablement vos arguments lors de négociations avec d’éventuels prêteurs. Les sociétés commerciales (SPRL, NV...) sont tenues d’établir un plan financier. Imaginons une faillite dans les trois ans du début d’activité. Dans ce cas, le notaire demandera le plan financier. Et s’il en ressort que le capital de démarrage était insuffisant ou que le plan n’est pas conforme à la réalité, la responsabilité des associés peut être engagée. En conclusion, le business plan est l’outil indispensable de votre réflexion avant de passer à l’action. Mais, loin d’être un frein, il sera votre rampe de lancement. Vous n’en serez que mieux armé pour réussir. ● Article élaboré en collaboration avec les experts en financement de KBC Brussels. Info : Stéphane Demaret, Business Partner KMO/PME KBC Brussels – stephane.demaret@kbcbrussels.be ; +32 478 471 728 © Reporters
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Le tax shelter PME s’ouvre aux scale-up FINANCER L’ENTREPRISE En juillet 2015, le gouvernement Michel créait un nouvel incitant fiscal pour stimuler les investissements dans les start-up et les PME belges. Après des débuts hésitants, le cadre est désormais posé et le tax shelter pour start-up rencontre un succès grandissant. Restait à se préoccuper aussi des grandes sœurs de ces startup, baptisées « scale-up ». Elles bénéficieront aussi, dès l’exercice fiscal 2019, de mesures encourageant les investisseurs particuliers. Tax Shelter pour start-up : mode d’emploi L’objectif du gouvernement fédéral était d’inciter les particuliers à investir dans les jeunes sociétés. Concrètement, moyennant le respect de toute une série de conditions, le particulier qui investit dans une jeune entreprise belge de moins de quatre ans peut bénéficier d’une réduction d’impôt dès l’année suivante, de 30 % s’il s’agit d’une petite entreprise (moins de 50 salariés, CA de moins de 7.300.000 euros HTVA et total du bilan inférieur à 3.650.000 euros), ou même de 45 % pour une micro-entreprise (moins de 10 salariés, CA de moins de 700.000 euros HTVA, total du bilan inférieur à 350.000 euros). Il faut pour cela que l’investissement soit réalisé par une personne physique (pas par une société), à l’exclusion du dirigeant de l’entreprise lui-même (mais son conjoint peut bénéficier du tax shelter). Les fonds investis doivent servir à constituer le capital à la création de la start-up, ou à augmenter le capital ultérieurement. Bien sûr, ce mécanisme comporte certaines limites : le capital maximum levé par ce biais est de 250.000 euros pour toute la durée d’existence de la société ; l’investissement en tax shelter est plafonné à 100.000 euros sur base annuelle pour l’investisseur, qui doit en outre conserver ses participations dans la start-up pendant au moins quatre ans. En outre, la participation par investisseur ne peut dépasser 30 % du capital social de la société. Si le soutien à la start-up se fait sous forme de prêt, celui-ci doit être conclu à travers une plate-forme de crowdfunding agréée par les autorités, et le prêteur bé36 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Miguel Van Keirsbilck néficiera d’une exonération de précompte mobilier sur les intérêts des premiers 15.000 euros prêtés. Premier bilan du tax shelter pour start-up Selon les chiffres publiés par le ministre des finances, le tax shelter PME a suscité en 2015 un investissement total de 15,88 millions (14,28 millions pour les micro-entreprises au taux de 45 % et 1,6 million pour les petites entreprises au taux de 30 %). Ces investissements ont donné droit à 6,9 millions d’euros en réductions d’impôts, au profit de plus de 1.400 investisseurs particuliers. C’est très loin des niveaux initialement espérés par le gouvernement pour apporter des effets macro-économiques sur la création d’entreprises, la croissance et l’emploi. Mais c’est une indication encourageante de l’attractivité de cette mesure pour les investisseurs particuliers. Selon nos indications, les volumes investis en 2016 sous le régime du tax shelter pour start-up sont en forte croissance, mais ne sont pas encore publiés. Gageons que, si elle bénéficie d’une nécessaire stabilité, cette mesure rentrera réellement dans les réflexes des investisseurs. Cependant, dès la création du dispositif tax shelter pour start-up, des voix s’étaient élevées pour en regretter les limites : le plafond à 250.000 euros par société ne correspond guère aux besoins de financement d’une jeune pousse dans le secteur des TIC, notamment. Et pourquoi se focaliser sur les créations de nouvelles start-up alors que de nombreuses jeunes sociétés existantes sont en recherche de financement à risque pour grandir ? Cette dernière critique semble avoir été entendue par le gouvernement fédéral, qui a annoncé fin juillet 2017 la TOPIC naissance d’un nouveau dispositif de tax shelter pour le financement des entreprises en croissance. Nouveau : le tax shelter pour les scale-up Le terme scale-up correspond à une phase dans la vie d’une entreprise, lorsqu’elle grandit, qu’elle « change d’échelle ». La scale-up, ce n’est plus vraiment une start-up – car plus mature – ni tout à fait une société pleinement établie, puisqu’en pleine croissance. À cette phase de son développement, elle connaît un fort besoin en financement. C’est à cet enjeu que le gouvernement fédéral entend répondre par son projet d’aide au financement pour entreprises en croissance, annoncé fin juillet 2017 dans la foulée de l’accord sur la réforme de l’impôt des sociétés. Le mécanisme d’incitant fiscal retenu pour booster le financement de ces entreprises s’inspire directement de celui en vigueur depuis 2015 pour les start-up : une réduction directe d’impôt pour l’investisseur particulier. Ici, on ne parle plus des 45 ou des 30 % : le taux pour les investissements dans les scale-up est fixé à 25 %. Pour ouvrir le droit à cette réduction d’impôts, l’entreprise cible doit être une PME en croissance qui remplit les conditions suivantes : ➜ occuper au moins 10 équivalents temps plein (en ce compris le dirigeant rémunéré, sauf s’il exerce le poste à titre complémentaire) ; ➜ avoir connu, au cours des deux derniers exercices, une hausse de 10 % du chiffre d’affaires ou du nombre d’équivalents temps plein ; ➜ n’avoir jamais opéré une diminution de capital ou distribué de dividendes ; ➜ les fonds levés doivent servir à alimenter une augmentation de capital (pas de rachat de parts existantes) effectuée entre la 5e et la 10e année d’existence ; avec un maximum de 500.000 euros par scale-up, dont il faut déduire les sommes éventuellement perçues via le tax shelter pour start-up La limite des investissements éligibles reste fixée à 100.000 euros par contribuable et par période imposable pour le tax shelter PME dans son ensemble. Rien n’empêche de panacher ses investissements entre la mesure start-up micro-entreprise, start-up petite entreprise ou scale-up. Les réductions d’impôts accessibles sont toutefois limitées aux impôts effectivement dus pour l’exercice concerné, sans possibilité de les reporter sur un exercice ultérieur. Précaution d’usage : le dispositif décrit ci-dessus repose sur l’accord de l’été 2017 du gouvernement Michel. Ce projet n’a pas encore été transposé en loi. L’entrée en vigueur du dispositif est annoncée pour l’exercice fiscal 2019, soit les revenus 2018. Un investissement consenti aujourd’hui, en 2018, dans une scale-up, devrait donc bénéficier du coup de pouce fiscal de 25 %. Les scale-up et les investisseurs, comme les plateformes de crowdfunding, attendent avec une certaine impatience la publication des textes légaux ! ● Info : Miguel Van Keirsbilck, coordinateur programme starters Beci mvk@beci.be, +32 475 56 43 56. vous soutient et vous conseille dans votre recherche de financement ■ établissement de business plan ■ structuration de bilan ■ création d’un dossier de demande de financement ■ négociation avec les banques et organismes publics Louis Devaux vous offre son expérience et ses contacts : ■ banquier d’entreprise à Bruxelles et New York (32 ans) ■ consultant pour PME (12 ans) ■ expert auprès du Fonds Bruxellois de Garantie (6 ans) Conseil subsidié (50% sous condition) DevauxConsult Oubliez vos administratives ! formalités Beci se charge d’accomplir pour vous une série de formalités obligatoires pour les sociétés et les ASBL : ➜ Dépôt d’actes sociétés et ASBL, Bruxelles et province, pour publication au Moniteur Belge : nomination-démission d’administrateur, gérant, commissaire, représentant permanent ➜ Renouvellement de mandats d’administrateurs ➜ Délégation de pouvoirs ➜ Transfert du siège social Pour vos appels d’offre, les extraits à la Banque Carrefour des Entreprises sont disponibles en français, néerlandais, allemand et anglais. À votre demande, les extraits peuvent être légalisés et apostillés. Et aussi : ➜ Enregistrement de baux. ➜ Attestation de non-faillite. Besoin d’aide ou de renseignements ? Jocelyne Hincq : 02/563 68 57 - jh@beci.be DevauxConsult SPRL Boulevard Saint-Michel, 82 -1040 Bruxelles GSM : 0485670325 devaux@devauxconsult.be www.devauxconsult.be BECI - Bruxelles métropole - février 2018 37
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TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Collibra, la start-up bruxelloise financée par la Silicon Valley Pour la deuxième fois en un an, Collibra a décroché une augmentation de capital de 58 millions $ (46 millions €) auprès d’Iconiq Capital et Battery Ventures. Le premier de ces fonds de capital-risque est l’un des plus importants de la Silicon Valley. Il gère notamment la fortune des fondateurs de Facebook (Mark Zuckerberg), Twitter (Jack Dorsey) et LinkedIn (Reid Hoffman). Cédric Lobelle L e soutien d’Iconiq Capital et de Battery Ventures doit permettre à la start-up bruxelloise, spécialisée dans le domaine de la data governance, de poursuivre sa croissance et améliorer son produit. Mais au fait, qu’est-ce que la gouvernance des données ? « Nous aidons nos clients, typiquement les grandes entreprises internationales, disons les Fortune 2000, dans tous les types d’industrie, à mieux trouver, comprendre et se fier à leurs données », résume Felix Van de Maele, le CEO. Avec deux camarades d’études à la VUB, Stan Christiaens (CTO) et Pieter De Leenheer (VP), il a fondé Collibra en 2008 à Bruxelles, en tant que spin-off de la VUB. Ils étaient alors actifs dans la recherche sur les technologies sémantiques. Un domaine devenu particulièrement critique avec la crise financière de 2008. « Les régulateurs ont forcé les banques à se soumettre à une bonne gouvernance. Elles devaient leur montrer leurs chiffres, les comprendre, savoir d’où ils venaient, ce qu’ils signifiaient, en connaître la qualité. C’était très proche de ce sur quoi nous travaillions alors. » Aujourd’hui, selon Felix Van de Maele, chaque entreprise, chaque industrie, jongle avec beaucoup de données, et doit en connaître l’importance pour rester compétitive. De grandes sommes ont été investies pour leur stockage et leur analyse. « Le problème est qu’il y a tellement de données, et tellement de personnes qui les utilisent, que c’est devenu le chaos. C’est là que Collibra intervient, en apportant du contrôle autour de ces données pour en extraire de la valeur, en faire quelque chose. Et aider chacun au sein de l’organisation à trouver et utiliser les données nécessaires à son travail. ». Dix ans plus tard, Collibra a déjà dépassé le cap des 250 collaborateurs. « Et il y a un peu plus d’un an, nous étions environ 150 », précise le CEO. « Les cinq premières années ont été très difficiles. Mais nous avons ensuite grandi rapidement. Nous doublons notre taille chaque année depuis 2015. Et nous recrutons massivement : au moins 120 personnes, dont 40 au minimum à Bruxelles, et aussi vite que possible. Nous 38 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 recherchons des développeurs, des programmeurs, des ingénieurs. Des profils avec un background technique. » Aujourd’hui, l’entreprise est basée à New York, mais que reste-il à Bruxelles ? « Nous sommes toujours une société belge. Nous avons débuté ici, pour la recherche et le développement de produit, l’engineering. Le noyau de ces programmes est à Bruxelles, qui en restera le QG. » En 2017, Collibra a convaincu Iconiq Capital de la financer par deux fois. Felix Van de Maele : « Il s’agissait de nouveaux trains d’investissements nécessaires à notre croissance. Le premier, en 2008, a été notamment soutenu par Innoviris et la VUB. Plus tard, des sociétés d’investissement néerlandaise et britannique ont contribué. En janvier 2017, c’était Iconiq. Et comme nous avons bien grandi depuis, Iconiq a voulu remettre le couvert, avec d’autres investisseurs. Cela nous a permis d’augmenter deux fois notre capital en 2017, de 50 millions $ et 58 millions $. » « Iconiq est fondamentalement une société qui investit dans des compagnies tech, mais pas exclusivement. Elle s’intéresse notamment aux entreprises à forte croissance telles que la nôtre. Et comme n’importe quel investisseur, elle recherche la croissance financière, la profitabilité et des opportunités de marché. Ses responsables investissent et pensent à long terme. Donc, ce sont de bons partenaires. Iconiq est d’ailleurs représenté dans notre comité de direction. » Les priorités de Collibra ? Continuer de grandir très vite. « Nous sommes leaders dans notre catégorie de marché. Pour le rester, il faut investir lourdement dans les produits et l’engineering, principalement ici à Bruxelles. Et aussi continuer d’innover dans les technologies, d’investir dans l’IA, le machine learning, le big data. Et dans la société en général : le marketing, les finances, les HR, pour appuyer notre croisFelix Van de Maele, CEO de Collibra. sance. » ● TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Faut-il compter sur les subsides pour se développer ? Si vous n’avez guère le temps, retenez que la réponse à cette question est globalement négative. Pour autant, il faut nuancer cette affirmation. Et comprendre d’abord l’origine de ces aides aux entreprises... C elles-ci remontent aux conséquences de la première crise pétrolière. Les pays européens connaissent alors un effondrement brutal de la croissance de leur PIB, divisée par cinq en très peu d’années. Les ministres compétents pour les classes moyennes mettent en œuvre différentes mesures pour soutenir les PME (les grandes entreprises ont rapidement été exclues pour des raisons de concurrence par la CEE, actuelle UE). De quoi parle-t-on ? D’aides à l’investissement direct et indirect pour soutenir des projets industriels et entrepreneurials favorisant l’emploi. On parle subside à l’acquisition d’un siège social ou pour l’équipement d’une usine et, déjà, d’aides au recrutement. Ces premières initiatives seront régionalisées, d’abord en Flandre et en Wallonie, puis à Bruxelles, à partir de 1989. Elles seront ensuite complétées par un arsenal d’aides à l’exportation et de subsides à la recherche et à l’innovation technologique. Revues à intervalles réguliers pour coller au plus près des réalités du terrain, ces aides cherchent constamment à produire un effet de levier et éviter un effet d’aubaine. Pour autant, ces deux éléments constitutifs de la volonté publique ne sont que très difficilement rencontrés, notamment en raison de l’incertitude qui pèse sur l’octroi de l’aide et sur les conditions de sa liquidation effective. Du coup, intégrer une aide qui serait condition sine qua non du succès d’un business plan relève d’une prise de risque que tout entrepreneur raisonnable cherchera sinon à éviter, du moins à limiter. Deux exceptions cependant : si les montants en jeu sont limités et les pertes acceptables ; s’il s’agit de R&D au long court, d’autant que les taux d’intervention y sont particulièrement importants (jusqu’à 70 % selon les cas). Car s’il est bien un point qu’aucune étude n’a jamais pu démontrer, c’est bien la relation de cause à effet d’une aide à l’investissement sur le résultat des entreprises bénéficiaires. S’en portent-elles mieux, aussi bien ou moins bien ? Ou au contraire, le public a-t-il perdu ses moyens à maintenir artificiellement en vie un projet destructeur de valeur ? De manière générale, on considérera l’aide à l’investissement général comme un facteur allégeant les besoins de trésorerie, ce qui est utile mais pas déterminant. Au contraire, certaines aides spécifiques ont un réel effet levier grâce à un taux d’intervention de 50 % pour des soutiens ponctuels ou du développement à l’étranger. À Bruxelles, la révision des aides à l’expansion économique et au commerce extérieur est en cours. Le nouveau système devrait entrer en vigueur à l’automne 2018 après avoir passé tous les contrôles démocratiques. Il en va de même pour les aides à la recherche et développement, très avantageuses mais extrêmement sélectives, dont le texte de 2002 sera également revu. ● Xavier Dehan, Managing Partner Polisphère SPRL xavier.dehan@polisphere.be Trois conseils de base ➜ En cas d’investissement, toujours vérifier si une aide existe (75 % des entreprises et de leurs conseils en gestion en ignorent l’existence) ; ➜ Si une aide correspond à un investissement, toujours prendre un contact avec les autorités pour vérifier les conditions d’octroi et se mettre en conformité en cas de demande ; ➜ Suivre scrupuleusement la procédure (date et signature de la demande, obtention d’un numéro de dossier, réunion des pièces justificatives, liquidation…). Voir aussi : ➜ https://www.1819.brussels/fr/ecosubsibru/ subsidies ➜ http://werk-economie-emploi.brussels/fr_FR/ aides-et-subsides ➜ http://www.innoviris.be/fr/soutien-financierentreprises ➜ http://invest-export.brussels/fr_FR/aidesfinancieres BECI - Bruxelles métropole - février 2018 39 © Thinsktock
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Que vaut mon entreprise ? FINANCER L’ENTREPRISE Que vous soyez en phase de préparation à la cession ou que vous vouliez tout simplement vous faire une idée, connaître la valeur de son entreprise est toujours intéressant. Mais comment estimer la valeur de votre société ? Quelle méthode utiliser ? Comment valoriser votre entreprise pour augmenter votre plus-value ? Le point avec Erick Thiry, responsable du Hub Transmission de Beci. Gaëlle Hoogsteyn « V aloriser son entreprise est communément réalisé par l’entrepreneur qui souhaite céder son activité et veut savoir s’il peut chercher, pour sa retraite, un château dans le Bordelais ou un appartement dans les Ardennes… », commence Erick Thiry. « J’utilise volontairement cette métaphore car il est très fréquent que le chef d’entreprise ne sache pas, à la veille de sa retraite, combien il pourra obtenir de la vente de sa société, voire s’il va arriver à la céder. » La majorité des entrepreneurs attendent en effet le moment de la cession de leur entreprise pour s’interroger sur sa valeur réelle. Or, valoriser son entreprise est une démarche qui devrait être effectuée régulièrement. « Outre le fait qu’une opportunité peut se présenter à n’importe quel moment, la valorisation permet de mettre en place dans l’entreprise toute une série de mesures qui vont optimiser sa performance. » Valeur et prix, deux notions distinctes Mais comment calculer la valeur de son entreprise ? C’est un exercice difficile, car la valeur principale d’une société ne se trouve pas forcément là où on le pense. Et Erick Thiry d’expliquer : « L’une des premières difficultés que l’on rencontre souvent, c’est la confusion entre la valeur et le prix. » Or, ce sont deux notions tout à fait différentes. « Il est très fréquent que des entrepreneurs viennent nous voir avec une valeur fixée par leur comptable. Seulement, voilà… Ce n’est pas parce que votre agence immobilière estime votre maison à 500.000 euros que vous en obtiendrez cette somme. » Pour calculer la valeur de son entreprise, mieux vaut donc se faire conseiller par des professionnels et utiliser une méthode d’évaluation reconnue. Il en existerait plus de 90 dans le monde ! Erick Thiry insiste cependant sur la né40 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 cessité de discerner les méthodes de valorisation basées sur le passé de l’entreprise et celles qui sont orientées sur les résultats futurs, donc basées sur le business plan de la société. « Les méthodes les plus régulièrement utilisées sont celles qui valorisent le passé de l’entreprise, alors que ce qui intéresse en priorité l’acquéreur, c’est l’avenir. Il est donc important d’opter pour une valorisation qui tienne compte des deux », conseille-t-il. Les évaluations basées sur les résultats tiennent compte en général des 3 à 5 dernières années d’exercice. Cela permet de calculer la valeur patrimoniale et la valeur de rendement de l’entreprise. Pour les évaluations basées sur le futur, une combinaison des résultats acquis et prévisionnels tiendra compte des 3 à 5 années d’exploitation à venir. Entre objectivité et subjectivité Une deuxième difficulté dans le processus de valorisation de l’entreprise est de trouver le juste équilibre entre objectivité et subjectivité. En effet, quelle que soit la méthode de calcul que vous choisirez, certains aspects seront toujours de nature subjective. À titre d’exemple, Erick Thiry nous cite le multiple de l’EBITDA1 , une méthode très fréquemment utilisée en Belgique pour les PME. L’EBITDA est une marge très facile et fiable à calculer. Dans le processus de valorisation, la question à se poser est « comment peut-on augmenter la valeur de cette marge ? ». « Votre comptable saura très probablement répondre à cette question. Mais attention, augmenter cette valeur nécessite souvent des actions longues à mettre en œuvre et ne se fait pas d’une simple écriture comptable. » 1 EBITDA = Chiffre d’affaires - Achats - Charges externes - Charges de personnel ou EBITDA = Résultat net + Charges d’intérêts + Charges d’impôts + Amortissements et provisions © Thinsktock TOPIC 3 bonnes raisons de préparer à temps votre cession Une fois acquise la valeur de l’EBITDA, il faut lui appliquer un coefficient multiplicateur qui va donner à l’entreprise sa valeur théorique. « Plus facile à dire qu’à faire… Car, si le calcul de l’EBIDTA est très objectif, le coefficient multiplicateur, lui, est totalement subjectif à définir. » Ce curseur – qui va généralement être fixé entre 3,5 et 7,5 – change toute la donne à l’arrivée. Un EBITDA de 500.000 euros ne donne pas la même valeur s’il est multiplié par 3,5 ou par 7,5. « Il est plus intéressant de faire bouger ce curseur vers le haut que d’agir sur l’EBITDA, même si les deux actions sont toujours menées de concert », assure Erick Thiry. Alors, comment définit-on le coefficient de ce curseur qui change tout ? « Il est influencé par toutes les valeurs immatérielles de l’entreprise », explique Erick. « C’est-àdire, toutes les valeurs et richesses créées par l’entreprise au cours de ses années d’existence, telles que la qualité et la performance de ses collaborateurs, sa réputation, la qualité de ses clients, ses process, le potentiel de développement de l’activité, etc… » Pour certaines nouvelles entreprises, cotées des milliards d’euros en bourse, cette valeur immatérielle représente plus de 95 % de la valeur globale. À cela, il faut ajouter une autre dimension qu’est la valeur de l’entreprise sur le marché. « Si vous avez 10 acquéreurs qui se disputent votre entreprise, il est bien évident que le curseur aura tendance à se décaler vers le haut. Reprenez l’exemple de la maison. Si plusieurs acheteurs se disputent votre maison, forcément vous en tirerez un meilleur prix que si une seule personne est preneuse. » L’importance d’optimiser les valeurs immatérielles Ces valeurs immatérielles, si importantes à la valorisation de votre entreprise, sont analysées et estimées grâce à un audit, qui détermine un graphique qui peut se présenter comme suit. Audit de départ Valeurs optimales Equipes Valeurs de l’entreprise Métier Clients Potentiel Réputation Selon notre expert, la méthode utilisée pour valoriser son entreprise est plutôt secondaire. Il est toutefois important de tenir compte des résultats futurs de l’entreprise en veillant, notamment, à ce qu’ils soient pertinents, raisonnables et justifiables. « Le plus important, c’est la qualité des valeurs créées par l’entreprise, son organisation et son potentiel de développement. 1 euro d’EBITDA peut valoir 3,5 à 7,5 euros en valeur d’entreprise », commente Erick. « D’où notre recommandation à tous les chefs d’entreprise de préparer leur société suffisamment longtemps avant d’être mis en relation avec des acquéreurs potentiels », conclut-il. ● Process Dans le schéma ci-dessus, les valeurs immatérielles de l’entreprise sont loin d’être optimales, ce qui va avoir comme impact de placer le curseur vers le coefficient 3,5, voire moins. Contact : Erick Thiry, responsable Hub transmission : eth@beci.be - 02 643 78 36 ➜ 1. Vous allez rendre votre entreprise beaucoup plus attractive et donc optimiser sa valeur sur le marché. ➜ 2. Vous allez déplacer le curseur du coefficient vers le haut et donc pouvoir en obtenir un meilleur prix. ➜ 3. Vous allez vous positionner en situation de force dans la négociation. Il est plus aisé de négocier vis-à-vis d’acquéreurs intéressés et d’avoir le choix, que de faire des concessions par défaut de repreneur. Sur le 2e schéma - qui pourrait être la même entreprise après une préparation – les valeurs immatérielles sont optimales et vont avoir pour effet de placer le curseur vers le coefficient de 7,5, voire plus ! Audit de fin de préparation Valeurs optimales Equipes Valeurs de l’entreprise Métier Clients Potentiel Réputation Process On comprend dès lors très clairement l’importance de préparer son entreprise à la cession. « Préparer la vente de votre entreprise vous permettra d’avoir le temps d’agir sur plusieurs leviers qui seront primordiaux dans sa valorisation. » BECI - Bruxelles métropole - février 2018 41
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ENTREPRENDRE 5 raisons de choisir la médiation La médiation est une forme particulière de négociation. Elle fait intervenir un tiers, le médiateur, qui n’a pas son mot à dire dans la solution qui sera négociée. À bien y réfléchir, la médiation est une bizarrerie parce que les parties au conflit vont se faire aider par quelqu’un qui, au départ, ne connaît rien à leur différend, ne pourra pas proposer de solution et encore moins donner des conseils. À quoi peut donc bien servir un médiateur dans ce cas ? Et pourtant, cela marche. 80 % des médiations débouchent sur un accord. P our quelles raisons un entrepreneur aurait-il un avantage à régler ses conflits commerciaux par voie de médiation ? 1. L’absence d’aléa À la différence de la procédure judiciaire ou de l’arbitrage, la solution est négociée par les parties et matérialisée par un accord transactionnel, bref un contrat. Par voie de conséquence, la décision ne sera jamais prise par un tiers. Le risque est donc nul. Ce qui sera décidé est ce qui aura été accepté par les parties. 2. La rapidité et le coût Le médiateur est comme le maître d’hôtel : il s’assure que les convives passeront à table à l’heure. Une des fonctions du médiateur est d’organiser la négociation et de cadrer les discussions. Parce qu’il est neutre et indépendant, il le fait au profit de tout le monde. En matière commerciale, une médiation se déroule sur une courte période de temps. Cela a un impact évident sur le coût : à votre avis, quelle est la valeur ajoutée d’un procès qui dure quatre ans ? 3. Des solutions concrètes C’est une chose de gagner son affaire devant le tribunal, c’en est une autre de mettre en œuvre le jugement. Il est clair que le perdant n’aura pas une envie folle d’exécuter la décision qui le condamne. En matière de médiation, les parties simulent l’exécution de l’accord avant de le signer, pour s’assurer qu’elles sont bien d’accord sur tout et que c’est techniquement faisable. 4. Un rapport de forces équilibré C’est la grande différence avec la négociation. Au début de la médiation, les parties sont sûres d’avoir chacune raison et se trouvent dans un rapport de forces qui les empêche d’avancer vers une solution acceptable. Autour de la table, le médiateur pose des questions, interroge les parties, celles-ci expliquent leurs raisons. C’est comme cela que les parties comprennent mieux ce qui a fait qu’elles sont en conflit. À partir de là, elles peuvent chercher ensemble une ou des solutions qui leur conviennent sans risque de perdre la face. 5. Un processus de négociation organisé par la loi Les informations sont partagées dans un cadre strictement confidentiel, garanti par les règles de la médiation. 42 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Formation à la médiation, du 21 au 23 février L’organisation bMediation, dont Beci est partie prenante, a pour mission de promouvoir et développer les méthodes non judiciaires de résolution des litiges. Elle organise des formations qui ont pour but d’approfondir les techniques et le savoir-faire nécessaire pour devenir conseil en médiation. Au terme de celles-ci, les participants ont la possibilité de demander leur agrément comme médiateur à la Commission Fédérale de Médiation. Le prochain cycle organisé en français aura lieu du mercredi 21 au vendredi 23 février, de 9 h à 18 h, au Brussels Life Science Incubator, à Woluwe-Saint-Lambert. Pour en savoir plus : info@bmediation.eu ; www.bmediation.eu Business Mediation Summit, en janvier 2017 à la Solvay Business School. Le médiateur est un professionnel agréé par un organisme d’État (la Commission Fédérale de Médiation). Sa responsabilité professionnelle est couverte par une assurance et l’accord qui est conclu peut être homologué pour avoir la même force obligatoire qu’un jugement. La médiation : à consommer sans modération ! ● Gérard Kuyper, avocat et médiateur civil et commercial, administrateur de bMediation © Studio Dann ENTREPRENDRE Marchés publics : une opportunité aussi pour les PME Peu nombreuses sont les entreprises qui s’imaginent pouvoir vendre leurs produits et services aux pouvoirs publics. Manque de connaissance entre deux mondes ? Appréhension quant aux conditions d’accès ou aux règlements financiers ? Pourtant, les marchés publics européens représentent une valeur globale de 420 milliards d’euros pour 460.000 appels d’offre annuels. Au niveau belge c’est 50 milliards, soit 10 à 15 % du PIB, pour environ 20.000 appels. Xavier Dehan C ompliquées les règles en matière de marchés publics ? Pas forcément plus que les conditions générales de vente de votre dernier smartphone… Et la nouvelle directive européenne sur les marchés publics les a fortement simplifiées. Transposée en droit belge, la nouvelle mouture du droit européen est d’application depuis le 30 juin 20171 . Le régime présente des nouveautés significatives qui méritent d’être mises en lumière d’autant qu’elles offrent davantage d’opportunités pour les entreprises soumissionnaires, en ce compris au niveau local, et même pour les plus petites. Qui plus est, la perception de l’outil économique que représentent les marchés publics à l’échelon de la Région bruxelloise date de quelques années maintenant. Les autorités ont été sensibilisées au bras armé dont elles disposaient en collaborant davantage avec les entreprises locales. Plusieurs efforts sur différents fronts ont été orchestrés, notamment au départ d’une agence publique telle que easy.brussels. Les PME ne sont pas oubliées. Le small business act bruxellois comprend même une mesure spécifique pour faciliter l’accès aux marchés publics pour les PME. C’est bien le sens du soutien que la Région de Bruxelles-Capitale a manifesté tout récemment à Beci dans le cadre d’un appel à projets. Particulièrement attentive à faciliter l’accès aux entreprises bruxelloises tant sur les aspects normatifs, visant le fonctionnement des dispositifs propres à la commande publique, que sur les aspects opérationnels et pratiques, la Chambre de Commerce de Bruxelles a réuni plusieurs partenaires autour d’un projet courant durant toute l’année 2018 et visant à sensibiliser, informer et accompagner les PME. Ainsi, pas moins de huit séminaires seront organisés, à la fois thématiques et sectoriels, dans un format court et accessible au plus grand nombre. Ceux-ci permettront d’appréhender plus en profondeur un aspect des principes et du fonctionnement des marchés, tout en éclairant deux fois plus d’opportunités de marchés à l’échelon local et régional. Le tout permettra le réseautage public-privé. À côté d’un plan de communication, un helpdesk sera à disposition des PME. De premier niveau pour les questions fréquentes et sectorielles, il sera augmenté d’un second niveau juridique, comptable et financier. Au total, pas moins de six acteurs se sont associés : Beci et les fédérations sectorielles de la construction (CCBC) et de l’industrie technologique (Agoria) ainsi que quelques entreprises comme Belfius (marchés, financements), BDO (conseils aux entreprises) et CMS De Backer (assistance juridique). Avec le soutien de toutes les agences publiques chargées du soutien aux entreprises et le financement du ministre de l’Économie, le projet participe à la croissance du taux de pénétration des entreprises bruxelloises sur les marchés locaux, de 41 à 50 % à l’horizon 2020. ● Pour aller plus loin Beci organisera en 2018 un cycle de séminaires « marchés publics » dont voici le programme prévisionnel : 03.2018 04.2018 05.2018 06.2018 07.2018 09.2018 10.2018 11.2018 Comprendre les marchés publics Identifier les marchés pour augmenter ses chances Répondre à un cahier spécial des charges Clauses sociales et environnementales : comment y répondre Éligibilité, attribution : les éléments qui comptent Allotissements et sous-traitance Financements et mise en condition comptable Paiements, plaintes, recours 1 Voir aussi Marchés publics : ce qui change ; Bruxelles Métropole, septembre 2017 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 43 © Thinsktock
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ENTREPRENDRE Un assistant personnel gratuit, cela existe ? Oui, son nom est Outlook ! Combien d’heures par jour utilisez-vous Outlook ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Outlook est certainement votre principal outil de travail quotidien et ses innombrables possibilités peuvent réellement changer votre vie si elles sont exploitées à 100 % ! A lors, si vous décidiez d’utiliser Outlook comme un vrai assistant personnel afin de contrôler votre boîte de réception en donnant des priorités aux mails importants, gérer vos tâches, déléguer certaines d’entre elles et organiser vos réunions de manière optimale, tout en prenant des notes efficaces ? La mise en forme conditionnelle, les règles internes, les actions rapides vous permettent non seulement de donner des priorités à vos mails dès leur arrivée, mais également de les traiter de manière automatique. Certaines options vous donnent la possibilité d’envoyer des rappels automatiques aux collègues qui n’ouvrent pas assez rapidement les messages importants, mais également de faire en sorte que vos messages soient traités en votre absence, qu’ils expirent à une date définie par vous ou qu’ils soient envoyés en différé. Vous devez régulièrement envoyer le même type de message et modifier un ou deux éléments ? Au lieu de copier/coller un ancien texte ou de sauvegarder vos messages en brouillon, il vous suffit de créer des modèles ou d’exploiter les Quick Parts qui créeront des textes automatiques ! Vous devez effectuer des tâches multiples ou récurrentes ? Outlook vous permet de les planifier, vous envoie des rappels en temps voulu et vous informe de leurs échéances, de sorte que vous puissiez aménager votre charge de travail car elles sont clairement affichées dans votre dossier « Tâches », mais également liées à votre calendrier, sans bloquer votre agenda ! Vous souhaitez déléguer certaines tâches à vos collègues ? Au lieu de leur envoyer un mail ou de les appeler, nous vous recommandons de les déléguer via Outlook. Vous pourrez, du coup, garder une copie de la 44 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 tâche déléguée dans votre liste de tâches, mais également être averti(e) par Outlook lorsque votre collègue aura terminé la tâche que vous lui avez assignée. De plus, l’échéance apparaîtra dans le calendrier de votre collègue de sorte qu’il/elle ne pourra pas l’oublier ! Outlook vous permet aussi de gérer toutes vos réunions, et par exemple, de rapidement vérifier la disponibilité de vos invités avant de lancer vos demandes de meetings. Et vos listes de contacts ? En quelques clics, vous pouvez créer des listes de distribution ciblées mais également changer certaines informations liées à de multiples contacts (le nom de la société par exemple), en une seule fois – et en deux secondes. Cerise sur le gâteau : lors de vos réunions, toutes les notes et actions à prendre sont immédiatement synchronisées avec Outlook grâce à OneNote. Une petite astuce hyper utile pour donner des priorités à vos mails dès leur arrivée : vous avez été absent du bureau un certain temps et, à votre retour, votre boîte de réception vous affiche 375 mails non lus… Que faire pour éviter de passer des heures à les parcourir ? Il vous suffit de paramétrer Outlook pour qu’il affiche d’emblée les mails prioritaires de manière différenciée. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur Affichage (View) / Paramètres d’affichage (View Settings) / Mise en forme conditionnelle (Conditional Formatting), et ensuite d’ajouter une ou plusieurs conditions et la mise en forme qui y est liée ! Par exemple, les mails pour lesquels vous êtes l’unique destinataire apparaîtront en vert et les mails qui viennent d’un client important seront affichés en gras et en plus grande taille. Un exemple parmi d’autres des ressources d’Outlook, insoupçonnées pour la plupart de ses utilisateurs ! ● Marie Vandenberghe, Managing Director Quality Training Pour aller plus loin Apprenez à utiliser toutes les ficelles de OneNote et d’Outlook : participez au prochain atelier organisé par Beci, en collaboration avec les formateurs de Quality Training. Quand ? Le 22 février Où ? Chez Beci, 500 avenue Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 D.R. CLUB DRH Transformation numérique : vos employés aussi sont concernés ! L’expression « transformation numérique » est sur toutes les lèvres. Au-delà du buzzword, la transformation numérique recouvre une réalité cinglante qui va bousculer les entreprises, surtout celles nées au siècle dernier. D’un point de vue commercial, bien sûr, mais aussi sur le plan des ressources humaines. Enquête et témoignages. Gaëlle Hoogsteyn C’ est un fait établi : avec la transformation numérique, les habitudes et attentes des consommateurs changent. Les entreprises doivent s’adapter et « numériser leur business » pour rester compétitives. Ceci vaut aussi aussi en interne : l’organisation de l’entreprise doit changer et la gestion du personnel est l’un des domaines les plus touchés. Face à ce constat, le Club DRH de Beci a organisé, fin 2017, un petit-déjeuner débat sur ce thème. « La mutation annoncée par la transformation digitale soulève bien des peurs et interroge l’entreprise en profondeur », explique Erick Thiry, coordinateur de Club DRH. « C’est pourquoi nous souhaitons mettre ce thème au cœur des discussions et des échanges organisés par le Club DRH. » La réalité derrière le concept Que recouvre précisément ce terme de « transformation numérique » ? Est-elle vraiment là ? Pour Reggy Degen, CEO de YoumanCapital et professeur à la Solvay Business School, le terme recouvre deux volets : l’un commercial et l’autre, humain. Et selon lui, aucune entreprise ne pourra échapper à cette transformation : « Le processus est déjà en cours, on ne peut pas revenir en arrière. Les entreprises vont donc devoir s’adapter… ou se préparer à des temps très critiques. » Actuellement, toute une série de petites entreprises pensent pouvoir tirer leur épingle du jeu parce qu’elles sont locales. Elles ne se sentent pas concernées par la numérisation, ou du moins pas tout de suite. « Mais elles se trompent… », assure Reggy Degen. « Les clients finiront par demander à l’entreprise de se transformer. Ils ne s’intéresseront à ses services que s’ils sont accessibles via un chemin digital. Ils voudront commander en ligne et recevoir un reporting digital », illustre-t-il. Un marché national qui s’assèche Pour notre expert, le monde dans lequel nous vivons est devenu un monde « vuca » (Volatility, Uncertainty, Complexity et Ambiguity). 30 % des consommateurs achètent leurs produits sur le web. « Et 9 de ces achats sur 10 ne seront pas effectués en Belgique », ajoute-t-il. En effet, des entreprises étrangères sont capables d’arriver très rapidement devant votre maison, ouvrant ainsi les portes d’un monde où le consommateur ne doit même plus sortir de chez lui. « Le consommateur ne se rend pas compte qu’il ne fait pas un achat ‘belge’ et assèche sans le vouloir le marché local. » Les digital natives au travail La transformation numérique a aussi un impact important sur le fonctionnement des entreprises, notamment sur les ressources humaines. Reggy Degen pense, en particulier, à l’arrivée sur le marché du travail de la génération Z. Ces digital natives, comme on les appelle, ont un mode de fonctionnement différent. Ils sont dans « l’ici et maintenant ». Ils veulent une réponse à tout, tout de suite, et souhaitent qu’on les écoute. Les entreprises doivent donc mettre en place une gestion des ressources humaines et des conditions de travail, de mobilité, d’horaires… qui sont en adéquation avec leurs attentes. « La population qui rentre sur le marché du travail est beaucoup plus volatile, moins loyale et fidèle envers son employeur qu’avant. Les jeunes travailleurs ont besoin d’être managés différemment. Ils n’acceptent plus de recevoir des ordres sans explications. Le management doit passer de directif à collaboratif. » Des compétences très vite obsolètes Par ailleurs, la validité des compétences d’un collaborateur est de plus en plus courte. Autrefois, on obtenait son diplôme et on utilisait les mêmes techniques/outils pendant 20 ans. BECI - Bruxelles métropole - février 2018 45 © Thinsktock
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ENTREPRENDRE L’avis des DRH Dans un monde « vuca », les compétences acquises par les travailleurs deviennent de plus en plus vite obsolètes. Leur durée de vie n’oscille aujourd’hui plus qu’entre 3 et 5 ans. Et Reggy Degen d’expliquer que cela aura deux conséquences : « D’une part, les managers vont avoir de moins en moins de légitimité à être patron. La nouveauté, la création… ne viendront plus forcément d’eux. Comme ils auront de moins en moins de légitimité, il vont devoir travailler davantage sur leur objectivité. Les managers ne resteront crédibles et respectés que s’ils arrivent à être objectifs. » D’autre part, les entreprises devront s’appuyer sur leur seul vrai capital : les compétences de leurs employés (et non les employés eux-mêmes). « Beaucoup d’entreprises n’investissent pas dans le développement des compétences de leurs employés. Elles ne réalisent pas qu’elles se tirent elles-mêmes une balle dans le pied, car si leurs employés ne mettent pas leurs savoir-faire à jour, ils finiront par être dépassés et une perte de productivité s’en suivra », déclare notre expert. Quelles pistes de solution ? Il est heureusement encore possible de prendre le train en route et d’aller vers la transformation digitale. Reggy Degen évoque quelques pistes de solutions… « Sur le plan commercial, la première chose à faire est d’avoir une vision. Quelle image je veux donner de mon entreprise ? Est-ce que je veux me positionner comme le petit plombier du quartier ou comme un plombier qui vous dépanne dans les 8 heures, quel que soit votre problème ? », illustre-t-il. Ensuite, les entreprises doivent s’assurer que leur organisation est, au moins, en train de se transformer et de se structurer en fonction de cette transformation digitale. Les questions à se poser sont nombreuses… Quelle est la place de ma société sur le web ? Comment suis-je référencé ? Quelles actions dois-je entreprendre ? « Tout cela doit faire partie d’une réflexion Les clients finiront par demander à l’entreprise de se transformer. Ils ne s’intéresseront à ses services que s’ils sont accessibles via un chemin digital. Reggy Degen, CEO de YoumanCapital marketing et commerciale stratégique. Les entrepreneurs doivent arriver à ce que leurs pratiques de vente soient en adéquation avec le monde du 21e siècle. » 46 « La transformation digitale a eu un double effet chez Edenred. Tout d’abord, nos produits ont changé. Les chèques-repas, notre produit-phare, sont aujourd’hui distribués uniquement de façon électronique via une carte. Nous avons donc dû revoir en profondeur notre façon de travailler et nos procédures. Le développement des systèmes informatiques, d’applications et de solutions numériques a pris une place beaucoup plus importante dans notre organisation. Cela a impliqué le recrutement de nouveaux profils. D’autre part, au niveau des ressources humaines, nous travaillons maintenant essentiellement autour de projets. Nous avons remplacé les descriptions de fonction par des missions, ce qui correspond mieux aux attentes de la nouvelle génération de travailleurs. Notre management est devenu plus collaboratif et nous investissons beaucoup dans la formation continue des employés. » Alain Jonet, HR and Public Social Programs Director chez Edenred « Au niveau de l’organisation du travail, la digitalisation a eu de nombreux effets positifs. Elle nous a entre autres permis de désencombrer nos espaces, de libérer nos équipes de nombreuses tâches administratives et de mieux organiser nos flux de travail. Grâce à cette nouvelle manière de travailler, nous disposons de plus de temps pour repenser les formes d’apprentissage telles que les classes inversées, la vidéo... » Isabelle Marchal, HR Manager chez TeamPower « Au jour d’aujourd’hui, la numérisation des entreprises est obligatoire. Tout le monde doit s’adapter rapidement (l’enseignement, la médecine, les RH ….). C’est une question de compétence et de survie de l’entreprise. Le numérique détruira inévitablement certains emplois, mais il en fera aussi émerger de nouveaux. En tant que DRH, nous devons tenir compte de cette numérisation pour repenser l’organisation du travail, ses modalités, ses dynamiques et sa flexibilité. Le défi est de taille, mais les perspectives sont immenses ! » Caroline Jacob-Steyt, HR & Finance Manager chez Progentis SA Sur le plan des ressources humaines, Reggy Degen conseille de prendre la voie de la gestion collective des talents. « Les managers doivent devenir des conseillers en talents. Il ne faut plus regarder uniquement les performances des collaborateurs mais les voir dans leur globalité. Quel est mon capital humain et comment le développer ? Dans les petites sociétés, ce n’est pas toujours facile. C’est pourquoi, constituer des groupes de DRH et organiser des rencontres (réelles ou virtuelles) permet de réfléchir ensemble et de s’aider mutuellement sur la façon de résoudre les problèmes », conclut-il. ● Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez dans tous les cas droit aux réductions ACTIVA.(www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise
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ENTREPRENDRE TRANSITION Village Partenaire : des poules, du compost et du business durable Implanté à Saint-Gilles, au cœur d’une des communes les plus mixtes de la Région bruxelloise, le Village Partenaire accueille et accompagne depuis près de dix ans des porteurs de projets. Avec cette spécificité que l’on y aborde l’économie sous l’angle particulier du développement durable. Johan Debière U n poulailler, des composteurs et une unité d’aquaponie ? Non, vous ne rêvez pas : vous êtes bien dans un centre d’entreprises. Pas n’importe lequel cependant. Christophe Van Pelt, directeur du Village Partenaire : « L’histoire de Village Partenaire a commencé avec l’ouverture d’un guichet d’économie locale spécialisé dans l’entrepreneuriat durable. L’aventure s’est ensuite développée avec l’ouverture d’un Centre d’entreprises spécialisé dans les thématiques du développement durable à travers l’application d’une gestion environnementale administrée par un éco-conseiller spécifiquement affecté à cette mission. » Cette spécificité a permis au Village Partenaire de mener à bien différentes missions. Comme ce chantier mené dans le secteur des déchets : « Avec le Brussels Waste Network, avec qui nous avons travaillé notamment l’année passée, le centre a aidé les entreprises hébergées à mieux gérer les déchets produits et à accentuer les efforts sur les déchets les plus impactants sur le plan de l’environnement. Récemment, nous avons sollicité les sociétés hébergées dans le centre afin qu’elles nous fassent part de leurs suggestions à travers un concours d’idées. » Une initiative intéressante, car le Village héberge près de 90 personnes réparties dans 35 entreprises. Sur le plan structurel, le travail du Village Partenaire est pensé autour de quatre lignes directrices qui orientent la réflexion quotidienne : soutenir l’initiative privée locale, grâce à l’hébergement d’entreprises en démarrage et à l’accompagnement de porteurs ; revitaliser le tissu socio-économique du bas de Saint-Gilles et attirer des projets économiquement rentables ; proposer un guichet d’économie locale de proximité et, enfin, aider à mettre sur pied des projets entrepreneuriaux durables qui seront, le cas échéant, accueillis dans ses murs. Au-delà du message drainé auprès des habitués des lieux, la petite équipe du Village Partenaire s’attache à répéter son leitmotiv durable auprès de celles et ceux qui passent par sa structure d’accompagnement, ou qui viennent y voir, qui un client, qui un fournisseur. Christophe Van Pelt : « Nous nous arrangeons pour bien faire passer le message. Quelles que soient les activités organisées, la protection de l’environnement apparaît toujours en filigrane ». La mission que le Village Partenaire s’est assignée l’amène aussi à favoriser l’émergence de liens entre les entreprises présentes dans le centre, à travers la mise en place de collaborations : « C’est le cas par exemple du bureau d’étude en conception énergétique, 48 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 techniques spéciales et stabilité Enesta et de l’agence de communication durable Freeman & Greenwood qui collaborent activement, le premier sur les aspects techniques liés aux économies d’énergie, la seconde sur les éléments liés à la communication autour de ce thème très spécifique. » Production alimentaire urbaine Une autre spécificité du Village Partenaire, c’est d’avoir accumulé une belle expertise dans le domaine de la production alimentaire urbaine. « Depuis trois ans, les caves ont été aménagées pour pouvoir abriter une activité de production agro-alimentaire. Nous y avons accueilli Little Food, le Champignon de Bruxelles et plusieurs autres projets dans le créneau alimentaire durable. Ces projets ont été accueillis chez nous avant, le cas échéant, de poursuivre ailleurs. Nous sommes un incubateur. L’idée est de permettre aux gens de tester leur business model et ensuite de poursuivre leur développement ailleurs. » Dans ce registre alimentaire, Christophe Van Pelt n’est d’ailleurs pas peu fier de présenter l’unité d’aquaponie du Village Partenaire – une installation que l’on vient visiter de partout en Europe. Les ambitions pour l’avenir ? Poursuivre les activités du centre d’entreprises, permettre à un nombre encore plus élevé de porteurs de s’inscrire dans le sillage d’un développement économique innovant et durable, avec des valeurs et de la valeur ajoutée. C’est tout le mal qu’on lui souhaite pour 2018. Info : www.villagepartenaire.be ● © Village Partenaire ENTREPRENDRE TRANSITION Citizenfund : la coopérative d’investissement pas comme les autres Qui ou quoi de mieux qu’une coopérative pour porter un projet d’économie circulaire et collaborative ? Ce constat, cela a été celui d’Alain Boribon et des six fondateurs de Citizenfund, une coopérative citoyenne d’investissement qui vise les projets de transition. À Bruxelles, mais aussi partout en Belgique. Johan Debière T ous entrepreneurs, et pour certains experts dans l’accompagnement de projets entrepreneuriaux, les fondateurs de la jeune Citizenfund (portée sur les fonts baptismaux en novembre dernier) connaissent bien les difficultés auxquelles les porteurs sont confrontés, en particulier lorsqu’ils ont décidé de faire bouger les lignes avec un projet circulaire ou un projet d’économie collaborative. S’il est déjà parfois malaisé d’obtenir de l’argent pour un starter, que dire des porteurs qui se lancent dans des projets alternatifs, qui ont un bel avenir, mais tout à prouver ? Et qui n’évoquent rien de très familier aux bailleurs de fonds, plus habitués aux projets conventionnels ? L’idée de Citizenfund ? Permettre aux porteurs de faire valider leur projet, de pouvoir accéder plus facilement et plus rapidement aux financements nécessaires à partir des mises des coopérateurs de Citizenfund et rendre ainsi leur activité plus pérenne. « C’est cette intervention de Citizenfund au niveau de la validation, ainsi que l’accompagnement proposé qui fait toute la différence avec une plateforme de crowdfunding », explique Alain Boribon. Le statut de société coopérative de Citizenfund n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard. « Avec sa manière de fonctionner et de par le fait qu’elle propose une démarche qui n’a aucun rapport avec les plateformes d’investissement spéculatif, Citizenfund renoue avec l’esprit originel des coopératives où chaque coopérateur a voix au chapitre. Nous avons d’ailleurs pour vocation d’être une ‘coopérative de coopératives’, afin de permettre aux gens associés à l’initiative de s’inscrire dans un mouvement large et en quelque sorte démultiplié. Avec le rêve de déborder bien vite de Bruxelles et d’aller au-devant des porteurs partout en Belgique, et pourquoi pas à l’étranger. » Pas de rendement garanti En achetant une ou plusieurs parts dans Citizenfund, le coopérateur (qu’il soit en personne physique ou en personne morale) « met son épargne à disposition de projets de transition. Il n’y a aucun rendement financier garanti, mais la diversité des projets sélectionnés et la validation par l’équipe permettent de réduire très fortement le risque », souligne Alain Boribon. À l’heure où les rendements des comptes d’épargne classiques sont plats comme des figues, cela peut être parlant. D’autant qu’avec une mise minimale de 250 euros (correspondant à une part dans Citizenfund), le citoyen ou la personne Les fondateurs de Citizenfund, de gauche à droite. En haut : Alexandre Ponchon, Alain Boribon, Bastien Van Wylick et Alexandre Philippe. En bas : Thibaut Martens, Axel Kuborn et Anthony Naralingom. morale détient déjà une voix qui lui permet d’ailleurs d’être à égalité avec une personne (physique ou morale) qui en détiendrait plus. Le principe des coopératives, « un coopérateur, une voix » est en effet strictement préservé. Les fondateurs de Citizenfund assurent par ailleurs que le processus de sélection reposera sur des critères rigoureux, en appliquant une transparence totale et en prenant les mesures qui s’imposent pour éviter tout conflit d’intérêts. « Outre un représentant de l’équipe de fondateurs, le comité de sélection fera appel à deux experts dont l’avis sera prépondérant, et à deux coopérateurs élus par leurs pairs. Dans tous les cas, c’est l’ensemble des coopérateurs qui seront appelés à donner leur feu vert ou non au projet proposé », explique encore Alain Boribon. Un observateur sera par ailleurs chargé de s’assurer que le projet soutenu reste bien dans les lignes tracées. « Avec ces mises allant de 250 à 5.000 euros, Citizenfund pourra investir sous forme de prêt ou en capital dans des entreprises qui ont des projets de transition, c’est-à-dire dans le domaine de l’économie circulaire, de l’économie de la fonctionnalité ou de l’économie collaborative. » Au-delà de la dimension financière et de l’objectif de lever 1,5 million d’euros par an, la volonté est aussi de créer un véritable maillage entre ces acteurs et de donner des idées à d’autres entrepreneurs, à d’autres créateurs. C’est tout le mal qu’on leur souhaite... Info : https://citizenfund.coop ● BECI - Bruxelles métropole - février 2018 49
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ENTREPRENDRE STARTER Never start alone ! Beci accompagne les nouveaux entrepreneurs bruxellois Bonne nouvelle : avec 11.924 starters en 2016, et une croissance de 6,7 % en un an, Bruxelles reste la région la plus dynamique en création d’entreprises. Le taux de création y frôle les 9,5 pour mille habitants (7,6 en Flandres, 6,4 en Wallonie). U ne nouvelle entreprise sur huit engage son premier travailleur dans l’année de sa création. Et leur taux de survie à cinq ans avoisine les 65 %, avec naturellement de fortes disparités selon les secteurs. En un mot comme en cent : les starters sont essentiels à l’économie bruxelloise. Et Beci joue depuis toujours un rôle de premier plan dans leur accompagnement. Bruxelles Métropole rencontre Miguel Van Keirsbilck, coordinateur de l’offre de Beci à destination des starters, pour évoquer la nouvelle dynamique « Start with Beci » lancée en ce début d’année 2018. Bruxelles Métropole : Le département Starters de Beci renouvelle en profondeur son offre en ce début d’année. Quels sont vos objectifs ? Miguel Van Keirsbilck : Nous ne partons pas de zéro sur l’offre au segment des starters ! Le programme « Start Hub Challenge » d’accompagnement des créateurs d’entreprise a très bien fonctionné pendant cinq ans sur le plan qualitatif. Deux projets issus de ce programme étaient d’ailleurs épinglés l’an dernier par le magazine Trends-Tendances parmi les 50 start-up belges à suivre de près ! La volonté aujourd’hui est de redynamiser le programme, de le rendre accessible à un plus grand nombre de porteurs de projet et de l’intégrer davantage dans l’offre de Beci, à chaque stade de maturité des entreprises. Concrètement, ce nouveau design de notre offre aux starters sera avant tout visible à travers le nouveau site web starters.beci.be, en ligne depuis janvier 2018. L’approche y est volontairement inversée. Nous n’y parlons pas de nous, mais bien des préoccupations pratiques de tout porteur de projet : comment concrètement lancer sa boîte en entreprise individuelle ou en société, en 2018, en Région bruxelloise ? Le candidat starter peut y construire en ligne et de manière interactive sa feuille de route personnelle, et Beci sera présent à chaque étape pour l’aider à réussir son projet. Pourquoi est-ce important pour un nouvel indépendant de se faire accompagner dans sa démarche ? Notre expérience, et les études universitaires sur la question le confirment, démontre que les chances de réussite pour un nouvel entrepreneur sont décuplées lorsqu’il ou elle s’entoure de conseillers et d’un réseau dans sa phase de lancement. Les écueils seront nombreux sur le chemin du néo-entrepreneur. Bien encadré, soutenu par une équipe de coaches 50 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 et d’experts, plongé dans un réseau de pairs, il surmontera ces difficultés avec beaucoup plus d’agilité. Que peut attendre un (futur) créateur d’entreprise de Beci ? Nous avons développé une approche qui part de l’information collective et aboutit à différentes formules d’accompagnement personnalisé. Notre expérience, et les études universitaires sur la question le confirment, démontre que les chances de réussite pour un nouvel entrepreneur sont décuplées lorsqu’il ou elle s’entoure de conseillers et d’un réseau dans sa phase de lancement. Miguel Van Keirsbilck Premier rendez-vous important : les petits déjeuners Good Morning Brussels, chaque mercredi matin de 7 h à 8 h 30. C’est une séance d’information gratuite ouverte à tous les porteurs de projets. On y aborde l’ensemble des conditions et démarches pour s’installer à son compte ou créer son entreprise, dans une approche à 360 degrés. L’horaire très matinal de ces sessions d’information pourrait surprendre. Ce n’est pas qu’une référence aux « indépendants qui se lèvent tôt ». En fait, c’est à la fois un vrai test de motivation qui sélectionne ceux qui veulent vraiment avancer dans un projet d’entrepreneur, et c’est un horaire qui permet à tous ceux qui travaillent de conserver intacte leur journée de boulot après ce petit-déjeuner. On nous avait dit « à cette heure-là, vous © Reporters ENTREPRENDRE lectuelles, les freelances, les start-up et finalement les PME. Avec une ouverture volontaire à la réalité de l’entrepreneuriat à Bruxelles, c’est-à-dire à des candidats entrepreneurs issus des cinq continents. Nous accordons aussi une grande attention aux femmes entrepreneures, qui font jeu égal avec leurs collègues masculins dans nos groupes, et qui sont très bien représentées parmi nos coaches et mentors. ● Le nouveau site Starters Beci est en ligne. n’aurez personne… », mais nous faisons chaque semaine salle comble, ce qui est très révélateur de l’état d’esprit de celles et ceux qui veulent entreprendre ! Les participants qui veulent mettre le pied à l’étrier sont ensuite invités à participer à un cycle de 5 modules de formation, qu’on a appelé « Fast Track pour créer son entreprise ». En cinq sessions, nous leur délivrons les clés essentielles pour faire mûrir leur idée et la transformer en un projet concret et chiffré. Ces deux premiers volets sont gratuits et ouverts à tous. Les starters qui désirent bénéficier d’un accompagnement pour créer leur entreprise et lui faire vivre ses premiers pas en toute sécurité pourront souscrire un Starters Pack qui contient un ensemble de services, d’outils, d’accompagnement collectif et de coaching individuel, ainsi qu’une année d’affiliation à la Chambre de Commerce de Bruxelles – ce qui est essentiel pour leur accès à un réseau professionnel unique à Bruxelles. Nous nous distinguons des offres similaires par le fait que nos coaches et formateurs sont eux-mêmes des entrepreneurs indépendants, qui veulent partager leur expérience et guider de jeunes pousses. Notre objectif commun, c’est d’aider très concrètement ces jeunes entreprises à établir leur business plan, leur plan financier, leurs statuts, leurs conditions générales de vente et de service. Nous les formons à ‘pitcher’ efficacement, à concevoir leur marketing digital, à monter leurs dossiers de financement. Et, plus important encore, à trouver leurs premiers clients. Nous n’allons pas jusqu’à l’incubation au sens physique du terme, mais nous les accompagnons dans les premières phases de leur développement, dans l’ambition qu’elles assurent leur pérennité et passent le cas échéant au stade « scale up ». Dans cet esprit, elles restent membres de Beci les années qui suivent leur création, ayant accès à nos expertises en matière d’internationalisation, de numérisation, de stratégie et de réseau B2B. Est-ce que cette offre s’adresse à tout type de projet ? Absolument, et c’est ce qui fait la richesse de nos groupes. Nous couvrons les six grandes familles d’entrepreneurs : les commerçants, les artisans, les professions libérales et intelBECI - Bruxelles métropole - février 2018 51 La newsletter de l’entrepreneur bruxellois ! des listes de prospection pertinentes des modèles de contrats utiles plein de conseils et d’astuces les dernières mises à jour légales ... et bien plus encore Pour aller plus loin Séance d’information gratuite Good Morning Brussels, chaque mercredi matin de 7 h à 8 h 30. Contact : Miguel Van Keirsbilck, coordinateur programme starters Beci – mvk@beci.be, +32 475 56 43 56. Voir aussi : www.starters.beci.be Recevez la newsletter de la Chambre de Commerce de Bruxelles www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ D.R. D.R.
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F A I irst ttempt n L earning ReStart, un an déjà ! REBOND Chaque année en Belgique, près de 11.000 entreprises font faillite, dont plus de 2.000 à Bruxelles. Pour ces entrepreneurs déchus, c’est un quadruple échec : personnel, professionnel, social et financier. Afin de les aider à se reconstruire et à rebondir, Beci a créé le programme reStart avec l’appui de la Région bruxelloise et d’Impulse Brussels. Un an après son lancement, l’heure est venue de faire un premier bilan. Gaëlle Hoogsteyn Une problématique prégnante à Bruxelles Lancé début 2017, reStart est destiné aux entrepreneurs qui ont fait faillite. L’objectif de cette initiative, unique en Belgique et orchestrée par Beci, est de stimuler l’entrepreneuriat de la seconde chance. « Dans notre culture entrepreneuriale, l’échec est encore quelque chose de tabou. Pourtant, les chiffres prouvent que les entreprises créées après une première faillite réussissent mieux et ont une durée de vie plus longue que la moyenne des starters. Ces entrepreneurs représentent un réservoir de talents pour la société », commence Eric Vanden Bemden, conseiller « rebond » chez Beci. À Bruxelles, région où il se crée proportionnellement plus d’entreprises que partout ailleurs dans le pays, mais où le nombre de faillites est aussi relativement le plus élevé (2.700 en 2017), la question est particulièrement prégnante. Chaque entreprise qui fait faillite, ce sont aussi des emplois perdus. Aider les entrepreneurs à se remettre en selle est donc un enjeu économique et social très important. Pour faire connaître le programme, 19 séances de présentation et d’information ont été organisées, attirant près de 200 personnes. Des pages facebook, LinkedIn, twitter ont été mises en ligne, des articles ont été publiés dans les newsletters de Beci, et reStart a aussi reçu de beaux échos dans la presse papier et radio. ReStart, entre sensibilisation et action Pour Eric Vanden Bemben, reStart, c’est tout d’abord de la sensibilisation. « Nous organisons des conférences ouvertes au grand public, des séances d’information, mais aussi des ateliers de résilience économique et des tables rondes d’échange avec des experts et des entrepreneurs pour partager leur vision du sujet et ainsi faire évoluer la perception de la société sur l’échec de l’entrepreneur », explique-t-il. « Échouer, c’est avoir l’occasion de recommencer de manière plus intelligente », disait Henri Ford. 52 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 Eric Vanden Bemden Ainsi, au cours de l’année écoulée, quatre conférences grand public sur le rebond ont été organisées, réunissant plus de 400 personnes. 150 personnes appartenant à un public plus ciblé ont aussi participé à 3 ateliers tables rondes sur le rebond. ReStart, c’est ensuite de l’action. Mais toujours centrée sur l’humain. L’objectif de reStart est d’aider les entrepreneurs à grandir et à rebondir vers un nouveau projet, salarial ou entrepreneurial, grâce à un accompagnement individuel et collectif mené par des coaches certifiés, mentors et experts-conseillers. Enfin, reStart prévoit aussi une phase de suivi : entre six mois et un an après la fin du programme, les participants sont invités à une réunion afin de faire le point. « Cela permet de faire un suivi du plan d’action mis en œuvre pendant le programme, de voir où ils en sont et, le cas échéant, de les aider ou de les diriger vers des partenaires pour leur permettre d’avancer dans leur projet professionnel. Pour Beci, c’est aussi important d’avoir du feedback, de savoir comment D.R. ENTREPRENDRE Paroles de reStarters ils s’en sortent et si notre programme a été efficace », explique Eric. Beci a d’ailleurs déjà tiré des enseignements des premières promotions : « Nous avons décidé, par exemple, de travailler davantage de façon collective car le travail de groupe est clairement plus porteur de résultats que le travail individuel. » Un autre objectif est aussi de mettre en place un réseau « alumni », et que toutes les personnes ayant suivi le programme puissent se rencontrer une ou deux fois par an. Des résultats encourageants Un an après son lancement, reStart a déjà accompagné deux promotions de 15 reStarers et une troisième promotion est en cours. Parmi les activités d’accompagnement organisées, citons 25 ateliers collectifs techniques et de résilience, 25 ateliers collectifs de coaching, 26 formations sur des thèmes très divers tels que la connaissance de soi, le développement personnel, la gestion du stress, la graphologie, etc. En partenariat avec EMCC, 64 coachings individuels ont été organisés pour une durée totale de plus de 300 heures. « En fin de programme, les participants sont ensuite réorientés vers nos organisations partenaires, coopératives et plateformes telles que Start Hub chez Beci, MicroStart, Credal, Jobyourself, Atrium, Actiris… ». En termes de réinsertion professionnelle, 25 % des participants des deux premières promotions ont retrouvé un travail de salarié (précédant dans certains cas une re-création d’entreprise), 12,5 % se sont relancés comme indépendants et 18 % sont en phase de création d’entreprise (dont 30 % en phase finale de relance). « Au terme de l’accompagnement de ces premiers groupes, nous retenons que les participants ont tous très bien rebondi au niveau humain. Ils ont une meilleure connaissance d’euxmêmes, ont retrouvé une réelle confiance en eux et sont tous reboostés mentalement ! » Et pour la suite ? Le programme reStart va se poursuivre. Beci a pour objectif d’accompagner 80 entrepreneurs en rebond. En collaboration avec les curateurs bruxellois ainsi que quelques grands cabinets comptables et juridiques, re Start pourra être facilement proposé aux entrepreneurs en faillite. Les candidats au programme passeront ensuite devant un comité de sélection. « Le besoin est réel », assure Eric. D’après des chiffres français (l’association 60.000 rebonds), un entrepreneur en rebond mettra entre un et deux ans pour se remettre en selle, au lieu de sept habituellement admis. « Tout dépend de la capacité de la personne à se prendre en mains. » L’engagement du participant est très important. « Même si reStart lui offre des Comment les participants ont-ils vécu l’expérience reStart ? Qu’en ont-ils retiré pour la suite ? « Lorsque je me suis inscrit au programme reStart, je me sentais fatigué, perdu et démotivé. J’ai beaucoup apprécié la dynamique du groupe (analyse, feedback, regard, critique constructive…) qui m’a confirmé que la direction que j’avais choisi de suivre était la bonne. Aujourd’hui, j’ai davantage foi en mes projets et mes idées. » D.G. « Cela n’a pas été facile pour moi de m’inscrire au programme reStart. A l’époque, je vivais très mal ma faillite. J’avais honte d’avoir échoué et peur du regard des autres. Pour rien, en fait… Car le groupe qui m’a accueilli m’a tout de suite mis à l’aise. Nous étions tous là pour la même raison ! Cela m’a permis de relativiser ma situation. J’ai beaucoup apprécié les différentes formations que nous avons suivies, en particulier l’ennéagramme et la confiance en soi. Aujourd’hui, je recherche un investisseur et des collaborateurs pour me relancer. Et je compte bien appliquer le plus possible tout ce que j’ai appris. » R.N. « Quand j’ai commencé le programme reStart, je me sentais comme une cocotte-minute prête à exploser. Le fait de travailler en groupe m’a permis de me recentrer et m’a apporté beaucoup d’énergie et de motivation. Grâce à la régularité des rencontres, nous avons véritablement pu tisser des liens. De reStart, je retiendrai surtout que, peu importe le projet, l’important c’est d’y croire et de fédérer une équipe de confiance qui y croit aussi. » C.O. « Suite à ma faillite, j’étais complètement perdu. J’étais rempli de bonnes intentions, mais en même temps, je ne savais pas dans quelle direction aller. Grâce à reStart, j’ai pu prendre du recul et comprendre ce qui s’était passé, comment j’en étais arrivé là. Le groupe m’a permis de déculpabiliser et de relativiser ma situation. Au travers des différentes activités, j’ai appris à mieux me connaître. » P. J. « Le groupe reStart avec lequel j’ai travaillé m’a donné le courage de ne pas abandonner et l’envie de rebondir. Merci pour votre écoute et votre empathie ! J’espère réussir mon projet d’entreprise et revenir chez Bcei pour témoigner et stimuler d’autres reStarters. » D.O. outils, c’est lui qui, au final, est responsable de son rebond. Il doit être le moteur de son projet », conclut Eric. ● Conférence reStart, le 6 juin dernier à la Factory Forty. Info : Eric Vanden Bemden, conseiller Beci, responsable du programme reStart – evb@beci.be, Tél. +32 2 563 68 56 ; GSM +32 475 23 14 07 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 53
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LES ADRESSES PALAIS DES COTILLONS Rue du Lombard, 66 1000 Bruxelles 02/512.23.20 http://www.palaisdescotillons.com PICARD MEGAFUN Rue du Marché au Charbon, 43 1000 Bruxelles 02/513.07.90 https://www.facebook.com/STYX.Ixelles/ LE ZOOM BRUSSELSLIFE Fêtez le carnaval comme il se doit à Bruxelles ! Qui dit carnaval, dit souvent carnaval de Binche, d’Alost, de Stavelot, de Malmedy, Heist ou Blankenberge. Mais, fin février, la tradition s’empare également de différentes communes de la capitale, et les magasins de déguisements ne manquent pas pour trouver le meilleur accoutrement. Victor Lepoutre BOUTCHIC Rue de la Station, 135 1150 Woluwe Saint Pierre 02/772 74.47 www.boutchic.be SERNEELS Avenue Louise, 69 1050 Ixelles 02/538.30.66 http://www.serneels.be/ MAISON ELDORADO Chaussée de Wavre, 137 1050 Ixelles 02/512.96.05 http://www.maisoneldorado.com A LA FÊTE Rue du Bailli, 56 1050 Ixelles 02/649.09.67 www.alafete.be Pas besoin d’aller très loin pour se fondre dans la tradition du carnaval. Entre fin février et début mars, différents cortèges sont organisés aussi bien à Bruxelles-ville qu’à Crainhem ou Schaerbeek. Une excellente activité pour occuper petits et grands pendant la période de vacances. Commençons par le carnaval de Crainhem, aux portes de la Région, qui aura lieu le samedi 17 février. Comme chaque année, le carnaval sera fêté en grande pompe lors d’un cortège folklorique. Fanfares, chars et costumes, plus sophistiqués et colorés que jamais, mettront l’ambiance dans les rues de la commune. Faisons ensuite un petit plongeon dans la tradition carnavalesque bolivienne avec le carnaval d’Oruro. Si les dates ne sont pas encore confirmées, il devrait avoir lieu le samedi 24 février. Un cortège devrait partir de la Place Sainte-Catherine en fin d’après-midi pour ensuite investir les rues de Bruxelles. Il fera même une halte pour saluer Manneken-Pis, vêtu pour l’occasion en « Diablada », symbole du carnaval d’Oruro. Le carnaval des Maisons de Quartier de Bruxelles se tiendra lui dans la semaine du mardi 27 février. Préparez vos déguisements : le thème de cette année sera « Grosses têtes ». Comme pour les précédentes éditions, la journée se déclinera autour de l’amusement. Il arrive un peu plus tard que les autres et c’est pourtant le plus grand 56 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 festival de la Région. Le Scharnaval de Schaerbeek aura lieu le samedi 17 mars. L’occasion de découvrir la nouvelle reine du Scharnaval qui a été élue quelques semaines auparavant. Dès 13h30, chars et confettis seront bien présents, pour le bonheur des petits et des grands ! Où trouver le meilleur déguisement ? Dracula, d’Artagnan, Jules César, Arlequin, Superman, Colombine... Si vos notions de couture laissent à désirer, ne vous cassez pas la tête ! Rendez-vous plutôt dans l’un des magasins de déguisements de Bruxelles. Parmi les incontournables, le Palais des Cotillons vous attend à quelques pas de la Grand-Place. À 200 mètres de là, Picard-Megafun, idéal pour se procurer des costumes de fête, disponibles à la vente et à la location ainsi que des perruques et autres cotillons. Pour les enfants mais pas seulement, les magasins de jouets BoutChic, à Woluwe-Saint-Pierre, et Serneels, à quelques enjambée de la place Stéphanie, feront le bonheur des petites princesses, des pirates et autres sorcières. Autre bonne adresse, pour les déguisements de location, rendez-vous à la Maison Eldorado à Ixelles. Au Châtelain, À la fête est également une excellente adresse, pour se mettre dans la peau des personnages les plus originaux. © Shutterstock BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 09.02 | 03.06 FERNAND LEGER LE BEAU EST PARTOUT BOZAR consacre une exposition à l’un des artistes modernes les plus connus et un observateur passionné d’un siècle bouillonnant. Bozar | 16-14€ | http://www.bozar.be 22.02 | 25.02 BRIGHT BRUSSELS FESTIVAL Après la Petite Ceinture, l’an dernier, c’est au tour du canal de se changer en un parcours féerique. Pendant trois jours, toute une série d’œuvres entoureront le futur Musée d’art moderne et mettront en valeur le patrimoine industriel qui s’étend jusqu’à Tour & Taxi. Canal de Bruxelles | Gratuit | Bright.brussels 02.03 | 04.03 SALON DU CHOCOLAT Pour une parenthèse gourmande, réconfortante et festive ! Chocolatiers, chefs, pâtissiers et jeunes talents vous attendent à Tour & Taxis pour une célébration du chocolat belge sous toutes ses formes. Tour et taxi | ven 8.50€, sam/dim 10 € | www.salon-du-chocolat.com 12.02.18 LOVE BUGS PARADE Tous les amoureux des coccinelles VW et de leurs petites sœurs les Beetles, sont à nouveau invités à se réunir devant le musée Autoworld, pour fêter la plus adorable et sans doute la plus « humanisée » des voitures. Devant Autoworld | Gratuit | http://www.autoworld.be 22.02 | 04.03 BATIBOUW Le plus grand et plus important salon de la construction, de la rénovation et de l’aménagement intérieur du pays. Près de 1000 exposants présenteront leurs produits les plus innovants dans tous les palais de Brussels Expo Brussels Expo | 10.5€ en ligne | www.batibouw.com SOUS LA LOUPE — CULTURE Casablanca à l’honneur à Bruxelles durant le mois de février. Centre du festival : Le Space Rue de la Clé 26 1000 Bruxelles http://casablanca.moussem.be Chaque année, le festival Moussem Cities met à l’honneur des villes qui jouent un rôle vital dans la société arabe. Quoi de plus naturel qu’après Tunis et Beyrouth, le festival accueille cette année des artistes venus de Casablanca, ville phare marocaine qui « bouge, évolue et se développe avec la richesse de sa culture », selon les porteurs du projet. Du 1er au 28 février 2018, le centre nomade des Arts Moussem et ses partenaires (le Kaaitheater, Bozar, le Vaartkapoen, De Markten et Le Space) vous offrent un nouveau regard sur Casa et ses artistes. Via des performances, des concerts, des films, des expos et une soirée littéraire, découvrez la diversité culturelle de cette ville passée en un siècle de 20 000 à 4 millions d’habitants. Bozar projetera notamment le film « Razzia », de Nabil Ayouch, encore inédit au Maroc, mais aussi le long métrage « Zero », de Nour-Eddine Lackhmari. Côté musique, on pourra découvrir Khadija El Bidaouia et Abderrahim Souiri qui interpréteront des chansons issues du répertoire chaabi et arabo-andalou marocain, tandis que Karima Skalli et l’ensemble de Rachid Zeroual emmèneront le public dans un parcours traversant la musique arabe classique. Il y aura, par ailleurs, une séquence détente avec Diwan Ennas et « Hoba Hoba Spirit ». Une soirée littéraire organisée le 27 février à Bozar rassemblera en face à face les écrivains Youssef Fadel et Reda Dalil. S’il ne s’agit pas ici de montrer une image idéalisée de Casablanca, les organisateurs souhaitent présenter la ville dans toute sa vérité et sa complexité. Une programmation idéale pour découvrir un Maroc contemporain en pleine évolution. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - février 2018 57 09.02 | 18.02 FESTIVAL ANIMA Une vraie vitrine du film d’animation et du dessin animé avec près de 300 films du monde entier. Flagey, Cinematek | 8€ | www.animafestival.be EN SOIRÉE 03.03.18 MUSEUM NIGHT FEVER Chaque année, c’est la nuit muséale la plus incroyable où des liens se tissent entre de jeunes artistes, le public et les musées bruxellois. Lieux Divers | www.museumnightfever.be 21.02 | 25.02 FLAGEY PIANO DAYS Quatre jours de festival pour écouter le piano sous toutes ses formes. Les grands noms du monde du clavier seront au rendez-vous. Flagey | pass 4 jours 120€ | http://www.flagey.be 01.02 | 31.03 BRUSSELS DANCE Une douzaine de partenaires bruxellois se rassemblent pour mettre en lumière la création chorégraphique à Bruxelles. Lieux divers | Gratuit | http://visit.brussels © Shutterstock © Reporters - batibouw © ThinkstockPhotos-504341632
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BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Henri PFR : star montante de l’électro bruxelloise Solvay Business School. Petit, il a bien suivi une formation classique via des cours de solfège et se forme à la musique classique, mais l’aventure démarre réellement lorsqu’il installe un studio dans la cave de la maison familiale à La Hulpe… et qu’il poste un premier morceau, « Summer Memories », sur la chaîne Youtube « la belle musique ». Avec plus de 70 millions de vues, il attire l’attention du label Armada du producteur néerlandais Armin Van Buuren, avec qui il signe ses deux premiers singles. En décembre, le jeune Bruxellois a rassemblé près de 6.000 personnes sur la Grand-Place de Bruxelles, pour un showcase en duo avec le DJ français Petit Biscuit. Retour sur un succès éclair, survenu en à peine deux ans. Il a réalisé le rêve de beaucoup de jeunes… Élevé dans une famille de musiciens, Henri PFR, de son vrai nom Henri Peiffer, étudie à la LE SAVIEZ-VOUS ? Le carillon du Mont des Arts : un livre ouvert sur l’histoire de Bruxelles Le saviez-vous ? Composé de 24 cloches, le carillon du Mont des Arts sonne depuis 1965. Pourtant, les douze figurines qui s’activent à chaque heure du cadran ont chacune une place importante dans l’histoire de Bruxelles Pour se rappeler l’histoire de Bruxelles, il suffit parfois, et même souvent de lever un peu la tête. Lorsqu’il a réalisé le carillon, l’architecte belge Jules Ghobert a travaillé de façon mé58 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 thodique. Chaque personnage est placé de manière chronologique dans le sens des aiguilles d’une montre. Parmi les personnages les plus importants, on compte un gaulois à la première heure, Charles Quint à la 4e peinte Rubens à la 5e , le , Jean-Joseph Charlier, acteur important de la révolution belge de 1830, à la 8e heure, le soldat inconnu de 14-18 à la onzième heure, et enfin, l’ouvrier qui clôture ce tour d’horloge de l’histoire de Bruxelles. Victor Lepoutre De « Home» à « Until the End », le jeune homme accumule les tubes et 2017 marque réellement sa consécration. Concert complet à l’Ancienne Belgique en mars, premier disque d’or et D6bel Music Award en mai, présence à Tomorrowland en juillet, tournée international des ÉtatsUnis à l’Asie en passant par Dubaï, pour enfin terminer sur une Grand-Place comble. Perché au balcon de l’hôtel de ville de Bruxelles, c’est donc un rêve qui se réalise pour le jeune bruxellois. Il y joue ses meilleurs tubes : « Until the End » notamment, que la foule reprend en chœur. Et, surprise, il est rejoint par le chanteur flamand Ozark Henry, pour un duo nord-sud réuni pour la première fois ce soir-là. Compositeur et DJ, Henri PFR est également producteur… À la recherche continuelle de nouvelles sonorités, le jeune bruxellois explore toutes les facettes de la création, ce qui lui permet de se réinventer. Interviewé par le journal Metro, Henri PFR indique réaliser son rêve, pour l’instant. Dans 20 ans, il aimerait devenir compositeur de musiques de film, sa musique deviendra donc peut-être la bande sonore d’une autre histoire que la sienne. Victor Lepoutre © Wikipedia commons © Reporters COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Chambre de Commerce Belgo-Chilienne ASBL Rue Père de Deken 58 - 1040 Bruxelles del. : Christian Ghymers Chambre de Commerce Belgo-Péru ASBL Rue Hobbema 75 - 1000 Bruxelles del. : Carlos Cabrejos CreditPlace Belgium SPRL Avenue Louise 54 - 1050 Bruxelles Code Nace : 64999 – Autres activités des services financiers del. : Fabienne Pasquet CTEC Mobility Solutions SPRL Rue Vautier 48 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46495 - Commerce de gros de cycles 46769 - Commerce de gros d’autres produits intermédiaires n.c.a. del. : Michel Lagasse de Locht Dolce La Hulpe SA Chaussée de Bruxelles 135 - 1310 La Hulpe Code Nace : 55100 – Hôtels et hébergement similaire del. : Anne Clinckspoor Euracen - Chambre of Commerce EuropeCentral America ASBL Avenue Louise 91 - 93 - 1050 Bruxelles del. : Erwin De Weerdt European Money Markets Institute - EMMI ASS INT Avenue des Arts 56 - 1000 Bruxelles Code Nace : 66110 - Administration de marchés financiers 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Guido Ravoet Gecse André PPE Place du Bourgmestre Jean Louis Thys 1 - 1090 Bruxelles Code Nace : 61900 - Autres activités de télécommunication 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : André Gecse Jo-A SA Rue Gabrielle 37 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Olivier Doré Kindoki Henri-Paul PPE Chaussée de Vleurgat 187 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Henri-Paul Kindoki Le Roy SPRL Rue au Beurre 53 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet del. : Jean Philippe Bosman Ligue Braille ASBL Rue d’Angleterre 57 - 1060 Bruxelles Code Nace : 88999 - Autre forme d’action sociale sans hébergement del. : Michel Magis Logiqua Europe SPRL Allée Henri Pousseur 55 - 1410 Waterloo Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Jacques Belis Société Air France SA Avenue Louise 149 - 1050 Bruxelles Code Nace : 51100 - Transports aériens de passagers 79110 - Activités des agences de voyage del. : Omar Jeroudi Sorh SPRL Square Frans Hals 5 - 1070 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 7021002 - Arbitrage et conciliation entre la direction des entreprises et ses salariés 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Hubertine Soares Tribes Avenue Marnix SPRL Avenue Marnix 13-17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Priscilla Bakker INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Acerta Actiris Agoria Albeda College Ali Baba Atrium BDO Belfius Belgian Workspace Association BePark Besix Bis Repetita bMediation Bolero Crowdfunding BoutChic Bozar Brussels Expo Brussels Invest & Export Brussels Waste Network Bruxelles Formation CCBC CESRBC Champignon de Bruxelles Cinematek Citizenfund CMS De Backer Collibra Credal Devaux Consult DHL Aviation 6-10 52-53 43 20 25 52-53 Banque Européenne d’Investissement 22 Battery Ventures 38 43 43 21 17-18 14 17-18 42 27-29 54-55 56-58 56-58 25 48 6-10 43 4 48 56-58 27-29 ; 49 43 38 52-53 27-29 4 DHL Global Forwarding Edenred Efficy Enterprise Europe Network Facebook FEB Febelfin Fête (À la) Finance.brussels FNRS Ghelamco Havenbedrijf Rotterdam Hogeschool Rotterdam Icab Iconiq Capital Ihecs Academy Impulse Interface3 Interparking JCDecaux Jobyourself Kaaitheater KBC Brussels LinkedIn Little Food Look & Fin Maison Eldorado Markten (De) MicroStart Mont-de-Piété NautaDutilh Nextel Telecom Solutions 6-10 45-46 6-10 22 38 54-55 32-33 54-55 27-29 21 14 20 20 21 38 6-10 22 6-10 17-18 6-10 52-53 56-58 34-35 38 48 27-29 54-55 56-58 52-53 6-10 6-10 6-10 Nextel N-VA Palais des Cotillons Parking.brussels Picard-Megafun Polisphère Progentis Quality Training RanMarine Technology Sajea Seed factory Serneels Solvay Business School Spacel (Le) Studio RAP Subsiconseils TeamPower TelelinQ Distribution & Finance TelelinQ Telenet Group Twitter Union des Entreprises de Bruxelles Unizo UWE Vaartkapoen Veolia Village Partenaire Voka VUB Walters People White Cinema Youman Capital 6-10 14 54-55 17-18 54-55 39 45-46 44 20 6-10 21 54-55 42 ; 45-46 56-58 20 27-29 45-46 6-10 6-10 6-10 38 4 32-33 54-55 56-58 6-10 48 54-55 38 6-10 54-55 45 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 59
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COMMUNITY AGENDA 15.03.2018 Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 18.06.2018 Co-Solutions for the boss - Entrepreneurs et Managers Jusqu’au 21.06.2018 Co-Solutions for Executive/ Personal Assistants Jusqu’au 26.06.2018 Co-Solutions for free entrepreneurs - Indépendants accomplis et débutants 13.03 au 26.04.2018 Cycle certifiant en management commercial 13.03.2018 Comment devenir manager commercial 19 & 20.03.2018 Co-Solutions Workshop 20.03.2018 Management pratique : développer les ressources de vos collaborateurs 27.03.2018 Management stratégique : du diagnostic à la vision 10.04.2018 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 19.04.2018 Le management de la motivation Vente, marketing & Communication 08.02.2018 Facebook : Comment gérer et animer une page d’entreprise 20.02.2018 Mesurer les performances de vos campagnes e-marketing : mythe ou réalité ? 05.03.2018 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite ! 05.03.2018 Le kit de survie du référencement naturel sur Google 06.03.2018 Le pilotage commercial 12.03.2018 Comment réussir votre webinar ? Comment utiliser le numérique pour attirer des clients dans votre magasin ? 19.03.2018 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! Efficacité 26.03.2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! ICT 26.02.2018 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 27.03.2018 Comment faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics 24.04.2018 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d’Excel 25.05.2018 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 05.07.2018 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 09.02.2018 Actualités « Compensation & Benefits » 26.02.2018 Concurrence déloyale et contrat de travail 27.02.2018 Durée et horaires de travail : mettez à jour vos connaissances 08.03.2018 L’économie collaborative : entre simple mode de consommation et véritable révolution du monde du travail 09.03.2018 Comment conclure une CCT d’entreprise et quels pièges éviter ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Droit commercial 09.02.2018 Réforme de l’Isoc : point de la situation et nouveaux réflexes 60 BECI - Bruxelles métropole - février 2018 20.02.2018 EU External Investment Plan: European Fund for Sustainable Development for projects in Africa and in EU neighbourhood countries 28.02 au 01.03.2018 Mission for wine & food importers to La Rioja, Spain 01.03.2018 Club export Chili, Colombie, Pérou et Amérique centrale 12 & 13.03.2018 Tavola Food Business meetings, Courtrai 22 & 23.03.2018 Mission BERD, Londres 27.03.2018 Forum régional avec les douanes ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 13.02.2018 General Data Protection Regulation : trucs et astuces se mettre en conformité 15.02.2018 Droits de propriété intellectuelle et protection des secrets d’affaires ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be 22.02.2018 Purple AfterWork RSCA 13.03.2018 Speed Business Lunch 29.03.2018 Luxurious AfterWork 24.04.2018 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité Quincaillerie industrielle Construction de petites œuvres de haut standing Laboratoire de prothèses dentaires Gestionnaire de projets de construction Ecole de langues pour adultes et stages pour enfants > Vous souhaitez céder votre entreprise ? Nos acquéreurs recherchent : Activité Courtier en assurances Entreprise de production, marketing, communication Chiffre d’affaires (en M€) De 1 à 3 max 10 Zone d’activité Bruxelles Bruxelles, Wallonie, Flandre Chiffre d’affaires (en M€) De 1,5 à 2,5 De 1 à 2 < 1 < 1 De 1 à 2 Nombre d'employés 1 à 10 11 à 30 11 à 30 1 à 10 1 à 10 Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

2018.02 Brussel Metropool


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De Belgische Energieen Milieuprijs Samen met Luminus U heeft een project op het gebied van duurzame ontwikkeling? Stel U kandidaat voor de Belgische Energie en Milieuprijs. DE prijS van allE BElgEn! Burger, bedrijf, instelling, administratie, vereniging,… neem gratis deel aan de 13e editie om uw bekwaamheid, uw realisaties en uw bijdrage aan het licht te brengen voor de samenleving van morgen! EDitiE 2018: DE catEgoriEën q Sustainable Education Award q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Circular Economy Award q Sustainable Transport & Logistics Award q Sustainable IT Award q Sustainable Food Award q Sustainable Water Management Award DE prijSUitrEiking plEchtighEiD Bedrijven, instellingen en media belonen de laureaten tijdens het prestigieus evenement dat op 7 juni 2018 plaatsvindt op de Tour & Taxis site (Brussel). De dossiers moeten ingediend worden voor 22 april 2018. prEMiUM partnEr partnErS Référence Média Creative Events info en inscrijvengen op www.eeaward.be Iedereen kan optreden! TUINMAGAZINE WOORD VOORAF We zijn er niet om Brussel t verdedigen! Etymologisch betekent ‘verdedigen’ zich tegen iets beschermen, een komen of afweren. Zich verdedigen betekent ook een aanklacht ontkennen iemand iets verbieden. Een verdediging is dus een reactie of op zijn een voorzorg tegen een bedreiging. Het begrip is dus niet bepaald c structief, dynamisch of optimistisch. Wij, als Kamer van Koophandel, stellen dat wij de belangen van de Brusselse ondernemingen verdedigen. Misschien moeten we met dit werkwoord wat voorzichtiger omgaan. Uiteraard dienen wij op te komen voor onze leden – en in dit opzicht hebben we nog steeds veel werk voor de boeg. Toch willen wij, naar de bedrijfswereld toe, vooral met een positieve en proactieve visie komen aanzetten. Dit geldt ook voor het imago van onze stad, dat soms voor verbetering vatbaar is. Tijdens het afgelopen jaar kwam Brussel te vaak aan bod problemen te bespreken: mobiliteit, beleid, openbare netheid of, onlangs nog, de gewelddaden in het stadscentrum of de tegenslag met het nationaal stadion. Weinig om als Brusselaar over naar huis te schrijven … Marc Decorte, Voorzitter van Beci Wanneer ze het gevoel hebben dat hun stad onfair wordt bejegend, voelen de Brusselaars zich in hun trots geraakt en nemen ze een defensieve houding aan, waarbij ze onvermijdelijk een tegenstander aanduiden. Zijn we ons wel bewust, in dit landje, van de troeven van onze hoofdstad? Neem nu het BBP per inwoner: het maakt van Brussel een van de rijkste regio’s van Europa! Onze stad geniet een wereldwijde faam dankzij de Europese instellingen en is een van de meest kosmopolitische agglomeraties ter wereld. Ze is de voornaamste universitaire stad van het land, vóór Leuven en Louvain-la-Neuve. En de meest dynamische, waar meer ondernemingen ontstaan dan waar ook. Ophouden met zeuren! De mobiliteitsproblemen zijn de voornaamste zorg van de ondernemers, volgens onze opiniepeilingen. Inderdaad: deze toestanden treffen ons direct en zijn bijzonder zorgwekkend. Denk maar aan de talloze werven die chaos veroorzaken. Maar hieruit blijkt ook dat Brussel leeft. De vervanging van tramsporen, de renovatie van tunnels en de uitbreiding van de metro bewijzen dat Brussel verandert. De negatieve communicatie een toontje lager en meer ruimte voor een constructieve visie? Steden als Berlijn, Manchester, Amsterdam of Wenen scoren sociaaleconomisch niet beter dan Brussel, maar zijn erin geslaagd een positief en opwindend imago te verspreiden. Er bestaat geen betere manier om studenten, toeristen, inwoners en werkgevers aan te trekken. Wat willen wij voor Brussel? En wat zijn we bereid te doen om dit te bereiken? De inspirerende visie voor onze stad moeten we samen met de privé spelers, de overheden en de samenleving ontwikkelen, delen en promoten. Laten we samenkomen rond een gemeenschappelijk project voor Brussel. Nu en in de komende maanden gaan wij met onze leden, de sectoren en de sociaaleconomische spelers van het Gewest onze visie voor Brussel omzetten in maatregelen voor vandaag en de komende vijf jaar. BECI - Brussel metropool - februari 2018 1
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INHOUD News 4 6 Beci online Digest Think Tank 12 Jacques Borlée: “Hoog tijd om het emotiequotiënt in acht te nemen” 14 Vóór of tegen een nieuw nationaal stadion in Brussel? 16 Trop is te veel! 17 (Nog) geen oplossing in zicht voor parkings en parkeergeleidingssysteem 19 Open brief: Brussel, de stad die zich vergist 20 Stedelijke reconversie: van scheepswerf tot innovatiecentrum 21 Open source: Samenwerken, de eerste stap naar vertrouwen Internationaal 22 4 prioriteiten om Brusselse KMO’s te helpen exporteren 25 China laat namaakproducten niet onbestraft De onderneming financieren 27 ‘Financiering-mix’ is trendy 32 Nood aan financiële geletterdheid 34 Business plan: bezint eer je begint 36 KMO tax shelter ook voor scale-ups 38 Collibra, de door Silicon Valley gefinancierde Brusselse starter 39 Rekenen op subsidies om zich te ontwikkelen? 40 Hoeveel is mijn onderneming waard? Dynamiek 42 5 goede redenen om bemiddeling te verkiezen 43 Overheidsopdrachten ook een kans voor KMO’s 44 Een kosteloze personal assistant, bestaat dat? Ja, hoor: Outlook! 45 De digitale overgang treft ook uw werknemers! 48 Village Partenaire: kippen, compost en duurzaam ondernemen 49 Citizenfund, een ongewone investeringscoöperatie 50 Never start alone! Beci begeleidt de nieuwe Brusselse ondernemers 52 ReStart al een jaar goed bezig! Community 54 Het BECI nieuws in beeld 56 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 59 Toetredingsaanvragen 59 Index 60 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 32 – Februari 2018 In maart: Sales & Marketing Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Édouard Cambier, Xavier Dehan, Vincent Delannoy, Guy Delhaye, Annabelle Duaut, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Jean-Philippe Mergen, Morgan Van Cleven, Marie Vandenberghe, Peter Van Dyck en Miguel Van Keirsbilck. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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NEWS BECI ONLINE Social Media Jan De Brabanter, secretaris-generaal van Beci-Verbond van Ondernemingen te Brussel, werd in december voorzitter van de Economische en Sociale Raad voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (ESRBHG), het voornaamste sociaaleconomische overlegorgaan van het Gewest. Begin januari publiceerde Beci zijn halfjaarlijkse politieke barometer, met daarin een nieuwe stijging van de bezorgdheid van de ondernemers over de Brusselse mobiliteit. De resultaten hebben het debat aangewakkerd. “Mislukken is de kans is om op een slimmere manier te herbeginnen”, zei Henri Ford. Het Beci reStart programma liep een jaar geleden van stapel. Het artikel leest u op blz. 52. #BECImember: Als nieuw Beci-lid is DHL Aviation actief in internationale expresse luchtvracht, onder andere vanuit Brussels Airport. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - februari 2018 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van januari 5 Wat is nu eigenlijk een burn-out? Waarom lijden zoveel mensen hieraan? Wie loopt een hoger risico? Zijn er waarschuwingssignalen? Hoe kunt u het risico verminderen? Kom alles te weten over burn-out via de vijf antwoorden op deze vragen. Een artikel van Anne Habets (Stress Out) en Anne Everard (auteur van de Guide du burnout). Een conflict met uw vennoot? Er valt veel te doen om deze situatie het hoofd te bieden voordat u – in allerlaatste instantie – een gerechtelijke procedure overweegt. Meer informatie? Danaï Siakoudi, juridisch adviseur bij Beci, 02 563 68 58 dsi@beci.be. Wist u het? U kunt een video van uw evenement rechtstreeks opnemen en verspreiden op Facebook, het commentaar van deelnemers integreren en het geheel met iedereen delen. Hierbij een checklist om niets te vergeten. Nieuwsbrief niet ontvangen? U vindt alle vorige edities op www.beci.be/newsletter/bm_online/ BECI - Brussel metropool - februari 2018 5
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NEWS DIGEST Gendergelijkheid: vrouwelijke elektriciens succesvol in de industrie Veolia, Bruxelles Formation en Interface3 werken samen aan de uitdaging van gendergelijkheid in beroepen, met een kwalificerende opleiding van 13 maanden als industrie-elektricien voor jonge vrouwen van minder dan 30 jaar. Didier Gosuin, minister van Economie, Werk en Beroepsopleiding, juicht de resultaten van dit initiatief toe en pleit voor de verdere ontwikkeling ervan. In december 2016 werden na afloop van een één jaar durende vorming via Interface3, Bruxelles Formation en Veolia, zes stagiaires aangeworven door Veolia als industrie-elektricien. Deze opleiding werd in 2017 herhaald. Momenteel lopen zes vrouwen een stage in onderneming. In januari 2018 begint een nieuwe opleiding. Bruxelles Formation stelt dagelijks vast dat vrouwen zeldzaam zijn in sommige opleidingen, en mannen in andere. Ook in de elektriciteitssector bestaan er gender gebonden stereotypes. Veolia stelt slechts 7% vrouwen in technische beroepen tewerk. Het bedrijf verbindt zich ertoe om dit aandeel te doen toenemen. Talrijke overheids- en privé bedrijven zetten zich in om de diversiteit in hun personeel te promoten. Maar bekwame mensen vinden, is een ander paar mouwen. Wegens het huidige tekort op de arbeidsmarkt is het al zeer moeilijk om een industrie-elektricien te vinden. Als het bovendien een vrouw moet zijn, wordt de rekrutering haast onmogelijk. Om dit te verhelpen hebben Bruxelles Formation en Interface3 beslist hun deskundigheden te laten samenwerken om een kwalificerende opleiding aan te bieden voor vrouwelijke industrie-elektriciens. Tijdens het proces zorgt Interface3 voor de selectie van kandidaten, een voorafgaandelijke opleiding en de soft skills. Bruxelles Formation staat in voor het technische gedeelte van de opleiding en Veolia biedt een stage aan. Veolia, die onder andere instaat voor het onderhoud van installaties bij klanten als de Europese instellingen, Rainbow Resources Group Care – trust – fun – diversity Rekruterings- en uitzendkantoor gespecialiseerd in administraHeve, support en HR profielen: ² werving en selecHe van meertalig ondersteunend personeel in alle sectoren en op alle niveaus van het organigram ² Hjdelijke opdrachten (vaak met opHe vast) ² funcHes binnen Human Resources Wij ondersteunen u in het beheer van uw personeelsbehoe4en. Ons team staat ter beschikking voor alle vragen! 6 BECI - opool - februari 2018 Rainbow Resources Group Boulevard Brand Whitlock 87/93 1200 Brussel 02/735.41.54 admin@rainbowgroup.be www.rainbowgroup.be “zal de stagiaires in de teams integreren om haar de praktische kant aan te tonen van wat zij onder de vorm van theorie hebben aangeleerd”, zegt Gérald Roy, CEO van Veolia. “Het project bewijst dat de inzet van de ondernemingen van doorslaggevend belang is in het welslagen van een beroepsopleiding”, stelt Didier Gosuin. “In dit geval verbindt Veolia er zich toe deze vrouwen niet alleen op te leiden, maar ook aan te werven op het einde van hun vorming als elektricien. Dit is maatwerk dat zeker voor herhaling vatbaar is! Om dit soort initiatieven ook in andere bedrijven mogelijk te maken, gaan wij een raamakkoord sluiten met de elektrotechnische sector Volta. Op die manier beantwoorden we tegelijk een maatschappelijke uitdaging van het Brusselse Gewest, en de behoeften van ondernemingen. Bovendien voldoet de aanwerving van vrouwen in technische beroepen aan een dubbele noodzaak: het aanbieden van duurzame en gekwalificeerde banen met werkelijke doorgroeimogelijkheden aan Brusselse vrouwen, en de ondersteuning van gendergelijkheid in alle beroepen.” Informatie: www.veolia.com © Veolia NEWS DIGEST 5 vaardigheden van een top Assistant Welke vaardigheden zoeken werkgevers precies wanneer ze ondersteunend personeel aanwerven? Wat zijn de vereisten om een onmisbare management assistant te zijn? Maud Deweer, Senior Manager van de Business Supports divisie bij Walters People, licht 5 vaardigheden toe waar werkgevers belang aan hechten. 1. Wees een sterke communicator. Als management assistant kom je in contact met mensen op alle niveaus binnen de organisatie. Sterke taal- en communicatieve vaardigheden zijn dus fundamenteel. “Je moet immers een open dialoog met je manager kunnen voeren zodat je je taken zo goed mogelijk kan uitvoeren en snel resultaten kan opleveren”, zegt Deweer. Kennis van extra Europese talen is steeds een extra troef, vooral in België. 2. Toon dat je een echte organisator bent. Als management assistant dien je over uitstekende organisatorische vaardigheden te beschikken, kalm te blijven wanneer je onder druk staat en multi-tasking te zijn. Daarnaast zal je je taken ook met oog voor detail moeten kunnen uitvoeren en efficiënt prioriteiten kunnen stellen aangezien dringende taken vaak onverwacht opduiken. “Wanneer je een taak niet onmiddellijk kan uitvoeren, stuur dan een korte email om te melden dat dit je volgende prioriteit is”, adviseert Deweer. 3. Werk proactief. Werkgevers zoeken niet alleen harde en proactieve werkers maar ook mensen die zich thuis voelen in een uitdagende en veeleisende werkomgeving. Streef ernaar om de rechterhand van je manager te worden. Je doel is om onmisbaar te zijn. Kleine dingen kunnen eveneens helpen om je baas tevreden te houden. Bijvoorbeeld, als je weet dat je manager een bepaalde kleur pen graag gebruikt, zorg dan dat je deze pennen toevoegt aan je bestelling van kantoormateriaal. Denk voortdurend aan manieren om je vaardigheden verder te ontwikkelen. 4. Word een IT expert. Om succesvol te zijn, dien je vertrouwd te zijn met Microsoft Word, Outlook, Excel en PowerPoint. Weten hoe je virtuele meetings moet organiseren, met Excel formules tovert en documenten mooi opmaakt, geeft je een stapje voor op andere assistants. De glimlach niet verliezen als de manager op het laatste nippertje van gedachte verandert, is eveneens een fel begeerde vaardigheid. 5. Neem de juiste attitude aan. Deweer: “De juiste houding is vitaal. Werkgevers zoeken immers vriendelijke en positieve werknemers die bereid zijn zich volledig te geven. Wanneer een directeur op het laatste nippertje van mening verandert, dan moet de management assistant positief blijven en de glimlach niet verliezen. Management assistants moeten daarnaast ook flexibel zijn: op het hoogste niveau is het geen gemakkelijke job en de assistant moet bereid zijn om langer te blijven”. Informatie: www.walterspeople.be L E D E N T R E F P U N T NautaDutilh Brussels has an outstanding reputation in corporate / M&A, banking & finance, capital markets, taxation, intellectual property, employment law, public & regulatory and dispute resolution. Founded in 1994, the Brussels office has become an important player in the Belgian legal market, with the capability to handle the most complex cases. Focusing on seven sectors (financial Institutions, real estate & infrastructure, energy & natural resources, life sciences, BeTech, private equity and professional services) we are able to offer our worldwide clients tailor­made solutions based on a thorough knowledge of all relevant markets. NautaDutilh assist national and international clients, including companies, financial institutions and governmental bodies, in transactions, litigation and other legal matters of varying levels of complexity. We are an independent firm and have longstanding relationships with leading law firms worldwide based on working together over decades. NautaDutilh is an international law firm practicing Belgian, Dutch, Luxembourg and EU law. The firm was founded in 1724 and is now one of the largest in the Benelux with over 400 lawyers, notaries and tax advisors, based at offices in Amsterdam, Brussels, London, Luxembourg, New York and Rotterdam. www.nautadutilh.com +32 2 566 80 00 L E D E N T R E F P U N T Kopen bij de Berg van Barmhartigheid Juwelen, handtassen, merkhorloges, schilderijen, diverse voorwerpen… De Berg van Barmhartigheid organiseert bijna elke dinsdag (buiten schoolvakanties) openbare verkopen en 5 maal per jaar een prestige verkoop op zaterdag. Elke verkoop wordt voorafgegaan door een tentoonstelling waar u de loten kan komen bezichtigen, passen, analyseren. In de verkoopzaal heerst een bijzondere sfeer en wie weet, kan u er misschien uw geluk vinden tussen de juwelen, edelstenen en anderen. Voor elke verkoop is een catalogus beschikbaar op www.bergvanbarmhartigheid.be U kunt er ook alle informatie terugvinden over de verkoopsvoorwaarden. BECI - Brussel metropool - februari 2018 7
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DIGEST bijvoorbeeld totaaloplossingen zoals telefooncentrales in de cloud, geïntegreerde LAN/Wifi oplossingen, Unified Communication & Collaboration (UCC), camerabewaking en toegangscontrole van gebouwen. Die diensten levert NEXTEL vandaag al aan meer dan 5.000 klanten en op 10.000 sites. Informatie: www.telenet.be RELY ON US. ALWAYS AND EVERYWHERE. SECURITY & HOSPITALITY SOLUTIONS | SECURE TECHNOLOGY SOLUTIONS | CASH SOLUTIONS | SAFETY SOLUTIONS | AVIATION & LOGISTIC SOLUTIONS | TRAINING & CONSULTANCY SOLUTIONS | CARE & JUSTICE SOLUTIONS Buro & Design Center PB 77 • Esplanade 1 • B-1020 Brussels • +32 800 90 004 • info@be.g4s.com • Please visit www.g4s.be for more information Op zes jaar tijd een derde 50-plussers meer bij starters Over de voorbije zes jaar nam het aandeel 50-plussers bij de starters met een derde toe. Vandaag is 12% van alle starters ouder dan 50. Dit blijkt uit de eigen cijfers van ACERTA Sociaal Verzekeringsfonds. “Die groei komt er vooral omdat steeds meer vrouwen kiezen voor een carrière als zelfstandige, terwijl we bij mannen de omgekeerde trend zien”, zegt Fabienne Evrard, directrice klantendienst bij Acerta. “Het aantal 50-plus vrouwelijke starters is de laatste vijf jaar met 7% toegenomen, bij de mannen zien wij een daling van 4%.” Telenet neemt Belgische ICT integrator NEXTEL over Telenet Group BVBA heeft een overeenkomst gesloten om de vennootschap TelelinQ NV en haar dochtervennootschappen Nextel NV, Nextel Telecom Solutions NV en TelelinQ Distribution & Finance NV over te nemen. Ter ondersteuning van haar groei, zal de Telenet groep met deze overname bijkomende expertise in huis halen om totaaloplossingen voor bedrijven te ontwerpen, bouwen en beheren. Als Belgische integrator is NEXTEL vandaag actief bij grote bedrijven, KMO’s, zorginstellingen, non-profitorganisaties en overheden. NEXTEL heeft vestigingen in Wommelgem en Zaventem en telt momenteel 315 vaste medewerkers. De overname dient aan de Belgische Mededingingsautoriteit ter goedkeuring voorgelegd te worden, vooraleer zij voltrokken kan worden. Telenet ziet in de zakelijke markt een groeiende behoefte aan totaaloplossingen en één aanspreekpunt voor zowel telefonie- als netwerkdiensten. Telenet Business levert die services op dit moment vooral aan kleine ondernemingen en wil deze in de toekomst op vraag van klanten, en in aanvulling van het bestaande partnernetwerk, bij middelgrote en grote ondernemingen aanbieden. Met de overname van NEXTEL kan Telenet Business beter tegemoet komen aan deze verwachtingen met 8 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Zes op tien 50-plus starters doen het in hoofdberoep. Fabienne Evrard: “Het is ook op de leeftijd van vijftig dat de ondernemerschapsklok het hardste tikt, dan is het blijkbaar nu of nooit en kiezen velen die twijfelden, om er toch voor te gaan.” De vijftiger die zijn actieve loopbaan wil afsluiten met het runnen van een eigen koffiebar is geen uitzondering: de late horecaroeping staat hoog in de ranking van populaire startbedrijven. Fabienne Evrard: “Dat en een eigen winkel beginnen zijn niet zelden laat-gerealiseerde dromen. Die nieuwe activiteit als zelfstandige sluit dan ook zeker niet noodzakelijk aan bij wat de starter tot dan deed.” Dat is wellicht anders voor de nummer één activiteit van startende 50-plussers, namelijk consultancy. “Zelfstandig consulent worden is voor de meesten een niet zo grote stap: qua investering valt dat mee en die mensen starten ook al met een eerder opgebouwde expertise, goed voorbereid dus.” Mensen kunnen om verschillende redenen relatief laat nog de stap naar het ondernemerschap zetten. Een gunstig economisch en meer specifiek een gunstig ondernemerschapsklimaat – denk maar aan de taxshift – helpen. Maar niet alle motivatoren zijn positief. Het kan ook gaan over wat er niet meer is: het niet meer kunnen kiezen voor gunstige uitstapmodules voor oudere werknemers, bijvoorbeeld. Of een laat ontslag gecombineerd met verhoogde pensioenleeftijden, ook dat kan de finale duw in de rug zijn. Informatie: www.acerta.be NEWS DIGEST Afgezien van het verminderen van de koolstofuitstoot, zijn biobrandstoffen in wezen vrij van zwavel. De overstap naar schone biobrandstoffen zorgt voor een zeer substantiële vermindering van fijn stof en enige verbetering van de NOx-prestaties. De partnerschapsovereenkomst van DHL Global Forwarding en het Good Shipping Programma is exclusief. Begin 2018 zal de nieuwe service beschikbaar zijn voor de klanten van DHL. Informatie: www.dpdhl.com L E D E N T R E F P U N T DHL en GoodShipping verminderen CO2 van zeevervoer DHL Global Forwarding, specialist in lucht- en zeevracht, en het GoodShipping-programma, ‘s werelds eerste initiatief om de containerscheepvaartsector koolstofvrij te maken door de scheepsbrandstofmix te veranderen, werken voortaan samen. DHL Global Forwarding stelt zich daarom voor als “de eerste die zijn klanten voor hun transport over zee de mogelijkheid biedt om marine biobrandstoffen van de volgende generatie te selecteren, in plaats van fossiele brandstoffen”. “De samenwerking met het GoodShipping-programma is een unieke kans om veranderingen in de zeevrachtbranche teweeg te brengen en bij te dragen aan de milieudoelstelling van nul-uitstoot dat DHL tegen 2050 nastreeft. Onze biobrandstofdienst is ontworpen als aanvulling op onze GoGreen Climate Neutral-services of als een alternatief, waardoor onze klanten nog meer kansen krijgen om hun ecologische voetafdruk te verkleinen”, zegt Kathrin Brost, Global Head Customer Intelligence & GoGreen, DHL Global Forwarding. Hernieuwbare brandstoffen hebben een belangrijk hefboomeffect om de impact van zeevrachten op het milieu tot een minimum te beperken. Belangrijke criteria zijn dat ze duurzaam worden geproduceerd en niet concurreren met bijvoorbeeld voedselproductie voor landgebruik. Volgens deze criteria moeten de afvalgebaseerde biobrandstoffen worden beschouwd als de schoonste biobrandstoffen die momenteel op de markt verkrijgbaar zijn. De nieuwe dienstverlening van DHL Global Forwarding stoelt op het principe dat broeikasgasreducties worden toegewezen aan de klanten. Elke klant die zich aanmeldt voor de service, bestelt werkelijk ‘groene kilometers’ in plaats van alleen een normale verzending, met of zonder CO2-compensatie. De overeenkomstige volumes van de geavanceerde biobrandstof zullen worden gebruikt aan boord van schepen van geselecteerde zeevrachtpartners tijdens reguliere operaties. SAJEA, uw deskundige voor fiscale en boekhoudkundige zaken SAJEA bvba is een in Elsene gevestigd modern accountants- en fiscaal kantoor. Het biedt zijn diensten aan KMO’s uit allerlei sectoren in België en specialiseert zich onder andere in de volgende domeinen: vrije beroepen, onderzoek en ontwikkeling, overdracht en toekenning van auteursrechten, internationale computerapplicaties, organisaties in de sectoren van advies, management en vastgoed, en participatiemaatschappijen. SAJEA biedt vier types diensten: het beheer van uw boekhouding en fiscale aangelegenheden; supervisie van uw boekhouding en belastingaangiften; fiscale, boekhoudkundige en financiële audit; en ten slotte speciale opdrachten (liquidatie, omvorming van een vennootschap ...). Klanten die het wensen krijgen een online werkruimte waarmee ze vlot kunnen communiceren of betalen en meteen toegang krijgen tot alle facturen. Dit procedé geeft een duidelijke kijk op de onbetaalde bedragen en de financiële situatie van de vennootschap. Onze waarden? Nabijheid, pro-activiteit en nauwgezetheid SAJEA Tax, Audit & Accountancy bvba Washingtonstraat 34 1050 Elsene 0488/22.92.40 j.saucez@sajea.be www.sajea.be Efficy haalt Robert Houdart opnieuw binnen als R&D-manager De Belgische CRM-specialist Efficy NV heeft Robert Houdart aangetrokken als nieuwe R&D-manager. Houdart is een oude bekende van Efficy, hij stond immers mee aan de wieg van het bedrijf. De ontwikkeling van de mobiele applicatie en de implementatie van artificiële intelligentie worden belangrijke uitdagingen voor Houdart, die zich de afgelopen jaren had toegelegd BECI - Brussel metropool - februari 2018 9
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NEWS DIGEST op de ontwikkeling van zijn bekende schaakprogramma Houdini. Als medeoprichter van Efficy is Robert Houdart de architect van de structuur van Efficy en werkte hij aan de broncode van het CRM-systeem. Tussen 2005 en 2008 was hij al R&D-manager bij het bedrijf. “Ik heb mij daarna gericht op andere projecten, maar ik ben Efficy blijven volgen, onder meer via mijn zetel in de raad van bestuur”, zegt Houdart. “Ik heb enorm veel zin om opnieuw aan Efficy te werken. Het blijft natuurlijk ook wel een beetje mijn kindje. De passie voor het product en het bedrijf zijn de afgelopen jaren niet verminderd.” De uitdagingen die voor de komende jaren op de tafel van Houdart liggen zijn niet min. “Op korte termijn willen we onze focus leggen op de mobiele app, gamificatie van ons product en de implementatie van artificiële intelligentie (AI). Met gamificatie, of het introduceren van spelelementen, willen we het programma gebruiksvriendelijker maken.” De volgende versie van Efficy, die in maart 2018 op de markt komt, zal al een mobiele app introduceren, die in de toekomst nog verder ontwikkeld wordt. De grote uitdaging voor de komende jaren ligt dan ook bij AI, of artificiële intelligentie, waarbij het systeem zelfstandig suggesties doet naar de klant. Informatie: www.efficy.com Zes opgeleide Brusselaars doen aan straatreclame om hun carrière te boosten! Op de arbeidsmarkt opvallen is een ware uitdaging. Zes Brusselaars zijn daarin geslaagd met een stoutmoedig concept: een personal branding campagne die affiches en sociale media combineert. In de maand december hebben ze affiches van zichzelf laten verschijnen op reclameborden vlakbij de werkgevers waarvan ze droomden. Het was de bedoeling om deze organisaties op een originele manier aan te spreken, met de hoop daar aan een nieuw carrièrehoofdstuk te mogen beginnen. Een mooi verhaal, dat tot stand kwam via een partnerschap met Bruxelles Formation, Ihecs Academy en JCDecaux. Assia, Diane, Anne-Sophie, Julie, Quentin en Thibaut zijn zes Brusselaars met uiteenlopende ervaringen en verzuchtingen. Ze kwamen op het idee van deze campagne tijdens een opleiding in bedrijfscommunicatie en eventbeheer bij Bruxelles Formation. De trainer had toen namelijk een JCDecaux product voorgesteld: mijnaffiche.be. Het concept is eenvoudig: iedereen kan voortaan zijn eigen affiche in het straatbeeld laten verschijnen. Tegen een schappelijke prijs wordt de door de beginnende adverteerder ingestuurde affiche gedrukt en een week lang getoond op het reclamebord dat hij online heeft gekozen. Het product werkte inspirerend: “Waarom wij niet?”, vroegen de studenten zich af. Zo ontstond “La Belle Histoire”, het mooie verhaal van Brusselaars met uiteenlopende profielen die samen een originele campagne voerden dankzij een innoverend medium. Informatie: http://labellehistoire.brussels/ D.R. U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Carine (Brussel), zoekt werk als redacteur. “MIJN TROEVEN? VOLHARDING EN GEDULD.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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Jacques Borlée en zijn kinderen. Van links naar rechts: Jonathan, Olivia, Dylan, Jacques en Kevin Borlée. ONTMOETING Jacques Borlée: “Hoog tijd om het emotiequotiënt in acht te nemen” Als voormalig topsporter, vader en coach van vier atleten op internationaal niveau treedt Jacques Borlée ook vaak als spreker op. Hij doorkruist de wereld om zijn aanpak van succesvol topsporten te delen met de bedrijfswereld. Hij gaat er vanuit dat we meer coaches nodig hebben, mensen die meer belang hechten aan emotie dan aan intelligentie. Een gesprek. Victor Lepoutre Brussel Metropool: welk verband legt u tussen de bedrijfswereld en de sport? Jacques Borlée: Dit verband bestaat alleen als de trainer ook als coach of mentor optreedt. Een visie is absoluut noodzakelijk, evenals een hecht team, want op zijn eentje wint niemand. Bovendien moeten duidelijke missies inzake ambitie en innovatie worden uitgestippeld. Maar het voornaamste in de sport – en dat helaas niet altijd aanwezig is in de bedrijfswereld – is het geven van waardering, want dit geldt als een impuls. De ambitie moet ook de tand des tijds doorstaan. En zowel in de bedrijfswereld als in de sport leven we best in de realiteit. Vloeit deze visie voort uit uw eigen ervaring? Toen ik zelf sporter was, focuste ik constant op innovatie en had ik een voorsprong in veel domeinen, waaronder voeding en snelheidsoverschrijding. Allemaal belangrijke aangelegenheden waarin ik echter geen ondersteuning kreeg. Ik had de indruk dat ik niet zou slagen. Ik heb dus een redelijke internationale carrière achter de rug, maar het topniveau heb ik niet bereikt ondanks een deelname aan de Olympische Spelen en een tweede plaats tijdens de Europese kampioenschappen. Bovendien ergerde ik me enorm aan de doping, toen (en vandaag nog steeds) een vrij verspreid fenomeen. Ik heb dus veel gewerkt met technologie en innovatie om de klemtoon te leggen op indruk en gevoel. We worden overrompeld door allerlei analyses, maar topsport heeft vooral te maken met gevoel. In de sport moet je de hersenen tegen heel hoge snelheden kunnen beheren. Je moet indruk en gevoel kunnen bewerken via de perceptie van het lichaam, de coördinatie, de harmonisering van het lichaam, de ogen en de hersenen! Ook het gevoel van trots is uitermate belangrijk om de indruk te bereiken, zowel 12 BECI - Brussel metropool - februari 2018 in de sport als in de bedrijfswereld, trouwens. Een mooi stadion, een mooi parlement, een mooie onderneming … De werkkracht moet trots zijn op zijn organisatie, het imago en de waarden waar hij achter staat. Dit kan alleen Het voornaamste in de sport – en dat helaas niet altijd aanwezig is in de bedrijfswereld – is het geven van waardering, want dit geldt als een impuls. in een sfeer van rust, dankzij empathie, wederkerigheid, duidelijkheid en engagement. Ambitie en innovatie moeten bovendien ook voelbaar zijn, met de nodige positieve houding. Bestaan deze waarden in de sport, in Brussel? Wie een sportstadion wil afbreken en het Memorial Van Damme ter dood veroordelen om in België een Europees voetbalkampioenschap te organiseren, vernietigt tegelijk de trots. Ik heb daar veel moeite mee, want het Koning Boudewijn-Stadion is een droom voor jonge sporters, zowel uit Oostende als uit Aarlen. Het stadion heeft een onderbewust effect op de sporter die daar optreedt. Het is dan ook belangrijk dat de politieke wereld de hoop in stand houdt met dit stadion en het Memorial Van Damme. Stelselmatig voorrang geven aan voetbal, is de verkeerde weg – en het is bovendien mislukt. Wij hebben behoefte © Reporters THINK TANK aan een multisport-stadion waar onze jongeren zich kunnen uitleven en hun droom waarmaken. Beantwoordt uw project van een European Sport Academy in Brussel aan de behoefte aan sportieve infrastructuren die mensen tot dromen aanzetten? Het European Sport Academy moet eerst en vooral een Europees centrum van spitstechnologie worden, met de bedoeling mensen samen te brengen in de Belgische en Europese hoofdstad. In de Brusselse universiteiten vindt u neurowetenschappelijke technologie en onderzoek over de werking van de spieren die u nergens anders aantreft. Als u zich richt tot ‘winners’, dan voelen die mensen zich vaak vereerd en leggen ze met veel plezier uit hoe ze te werk gaan.” Deze kennis zou kunnen worden verspreid om hoop te geven aan onze jongeren door het besef dat wij beschikken over een centrum voor hoge prestaties in meerdere sporten, waar wij een beroep gaan doen op exclusieve technieken. Deze technieken bestaan al, maar ze moeten worden samengebracht in dit centrum waar mensen kunnen samenkomen en trainen. Dit centrum kan ook bijdragen tot het oplossen van drie grote uitdagingen in onze samenleving: zwaarlijvigheid, burn-out en rugkwalen. De kennis die we daar zullen ontwikkelen kan daarna worden overgeheveld naar de bedrijfswereld en de coaching. In dit high-level centrum zouden talrijke coaches kunnen samenkomen om de informatie te verspreiden, mensen te coachen en hun te leren omgaan met stress en prestatiegericht functioneren. Hoe ver staat dit project? De studie die met Besix werd verricht, is eind januari vrijgegeven. Het is een lijvig document over de manier om een high-level centrum goed te laten presteren. Er is binnenkort een werkvergadering voorzien met beleidsmensen om te beslissen wat wij in de nabije toekomst gaan doen. Wij vorderen heel traag maar er wordt nu naar ons geluisterd dankzij ons doorzettingsvermogen en dankzij de slagvaardigheid van het team, met daarin het Olympisch Comité, de voorzitter van de RSC Anderlecht, de directeur van het Memorial Van Damme, de rector van de VUB en meerdere bedrijfsleiders. U bent ook spreker. Welke thema’s kaart u aan? Ik heb het vaak over de hersenen, de manier waarop wij als een geheel functioneren en de harmonisering tussen lichaam en brein. Als u mooie dingen meemaakt, ontstaat er een soort positieve reset in de hersenen. En in geval van een trauma of een negatieve emotionele schok, krijgt u een negatieve reset, die u moeilijk kunt overwinnen. Ik licht dit allemaal toe: hoe u de positieve reset kunt stimuleren en hoe u in 48 uur van negatief naar positief kunt omschakelen. Ik organiseer trouwens veel teambuildings over dit onderwerp. Onze samenleving focust uitsluitend op het IQ. Het is daarom hoog tijd om ook het EQ, het emotiequotiënt aan te pakken. Ik heb daar heel hard aan gewerkt. Op die manier kan ik mijn kinderen coachen en al meer dan 10 jaar lang met hen topresultaten op wereldniveau bereiken. Denkt u dat uw managementmethode verschilt van die van andere bedrijfsleiders? De kering kwam er voor mij in 1999, toen ik de Juventus van Turijn ontmoette met de vraag waarom zij steeds naar het topniveau terugkeerden. Zij vertelden mij dat zij maandelijks deskundigen samenbrachten om hun mening te vragen over de medische aspecten, de voeding en het imago van de club. Deze deskundigen stonden los van de raad van bestuur en de inkomsten van de club. Toen ben ik ook begonnen deskundigen en bedrijfsleiders te raadplegen om me te begeleiden in mijn beslissingen en wat ik aanvoelde. Ik wilde die meningen confronteren. En als u zich richt tot ‘winners’, dan voelen die mensen zich vaak vereerd en leggen ze met veel plezier uit hoe ze te werk gaan. Zowel in de sport als in de bedrijfswereld berust het succes altijd op dezelfde werkmethodes. Zijn er raakvlakken tussen topsporters en bedrijfsleiders? Wel ja: de alfa en bèta hersengolven. Deze golven bevorderen de prestaties. Zowel topsporters als bedrijfsleiders maken hier gebruik van, want hiermee kunnen ze zich intens concentreren en tegelijk zeer ontspannen te werk gaan. Een positieve vergadering van een raad van bestuur moet bijvoorbeeld in een ontspannen sfeer kunnen plaatsvinden, want dan zijn de deelnemers constructief en creatief. Als de sfeer gespannen en onrustig is, verloopt de vergadering moeilijk en is de prestatie ver te zoeken. Een sporter kan dus een goede bedrijfsleider worden met gerichte opleiding, coaching en mentoring. Maar ook voordien is zijn ingesteldheid al bijzonder positief. De wereld moet steeds meer coaches opleiden. Leerkrachten moeten coaches worden en niet langer de kennis gewoon overdragen. Al deze aspecten – waardering, positieve kijk, luistervaardigheid, duidelijkheid en wederkerigheid – zullen doorslaggevend worden in de opleidingen. ● BECI - Brussel metropool - februari 2018 13 © Reporters
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een nieuw nationaal stadion in Brussel? De leefbaarheid van het ‘Eurostadion’ project aan de Heizel kwam serieus in het gedrang toen de UEFA (de Europese voetbalunie) begin december de Euro 2020 voetbalmatchen niet meer in Brussel wilde organiseren. Het negatieve advies van het Vlaamse bestuur, begin januari, gold bijna als een doodsteek. En nu krijgt een eventuele renovatie van het Koning Boudewijn Stadion opnieuw meer aandacht. Ophélie Delarouzée Philip Neyt, bestuurder en woordvoerder van Ghelamco De Stad en het Brusselse Gewest hadden de modaliteiten van het project op voorhand vastgelegd. Ghelamco werd gewoon belast met de uitvoering van de aanbesteding. Het verlies van de Euro 2020 kan ons niet worden verweten. De audit van de UEFA was trouwens zeer positief, wat getuigt van het vertrouwen in onze planning, onze technieken en onze architecturale en financiële plannen. En de buurtweg? Die zorgt al voor herrie tussen Vlaanderen (Grimbergen) en Brussel sinds de Universele Tentoonstelling van 1958. Het probleem is opgelost, maar we staan drie en een half jaar verder. Toch zullen wij onze verbintenissen blijven naleven. De Euro 2020 was geen uiterste datum. België genoot een internationale uitstraling met dit project en riskeert nu een droom te verliezen. Als de Euro niet in Brussel doorgaat, zullen andere landen ons contacteren om het zich toe te eigenen. Omwille van de Volkenbond vanaf 2018 is een state of the art stadion dat de UEFA normen naleeft, vandaag een noodzaak. Spijtig dat grote projecten in België zo stroef verlopen. De studie van de 13 mogelijke vestigingen dateert van 2005. Politieke kringen kozen voor parking C. Daar waren wij geen voorstander van. Dit terrein ligt in Vlaanderen en Brussel moet daar rekening mee houden. Het negatieve advies van de Commissie vind ik niet zo negatief als de pers beweert. Wij gaan onze tegenargumenten voorleggen aan de minister en zijn beslissing afwachten. Zelfs een negatief antwoord betekent het einde nog niet. In dat geval zoeken wij oplossingen, anders zijn we weer 10 of 15 jaar kwijt om een nieuwe vestiging te vinden. Voor een renovatie van het Koning Boudewijn Stadion moet alles wordt herbegonnen vanaf de aanbesteding. En zou de mobiliteit dan enkele honderden meters verderop geen probleem opleveren? Meerdere studies besluiten dat een eenvoudige renovatie onmogelijk is. Het stadion is te klein om aan de UEFA normen te voldoen. En de buurtbewoners bevinden zich veel dichter bij dan in het geval van parking C. 14 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Johan Van den Driessche, N-VA fractieleider in het Brusselse Parlement Ik beschouw het Eurostadion sinds het negatieve advies van het Vlaamse bestuur als dood en begraven. De Vlaamse regering moet zich nu uitspreken over een bouwvergunning maar beschikt over bitter weinig speelruimte. Als de vergunning er komt, zouden de tegenstanders stof genoeg hebben voor protest. Het advies duidt op onopgeloste mobiliteitsproblemen en te creatieve berekeningen. Ghelamco wil 700.000 m² volbouwen, dus 10 keer meer dan de maximaal toegestane oppervlakte ter plaatse. Dit zou bijvoorbeeld gebeuren via prorata, aangezien het stadion alleen tijdens de matchen zal worden gebruikt. Als het zoiets aanvaardt, creëert het Vlaamse bestuur een flink precedent. Omwille van de rentabiliteit is het voor 80% een vastgoedproject geworden. Mede door de 4,5 miljoen euro die de Stad jaarlijks en 30 jaar lang zal betalen en de extra kosten voor een ondergrondse parking, zal het Eurostadion volgens mijn berekeningen tussen 300 en 400 miljoen aan de belastingplichtigen kosten. In feite is er is sprake van drie stadions: het Eurostadion, een stadion voorzien in het Neo project op de Heizel voor de atletiekclub Excelsior, en nog ergens anders een nieuw stadion voor ongeveer 30.000 toeschouwers, bestemd voor het Memorial Van Damme. De voorstanders van het Eurostadion hadden er alle baat bij om de renovatie van het Koning Boudewijn Stadion te verwerpen wegens te duur en geen belangstelling van de privé. Dit debat stond altijd onder invloed. Nochtans hebben kandidaten een partnerschap tussen openbare en privé voorgesteld en Besix kwam zelfs met een voorstel dat geen beroep zou doen op de belastingplichtige. Het bureau Goedefroo oordeelt dat het Koning Boudewijn Stadion in overeenstemming kan worden gebracht met de normen van internationale voetbalmatchen. Onafhankelijke deskundigen zouden zich over dit vraagstuk moeten buigen. Een renovatie zou qua hinder en mobiliteit een beperkte impact hebben, aangezien de club van Anderlecht zijn eigen stadion wenst en omdat vele mensen het nationale voetbalteam in de verscheidene stadions van het land, Brussel inbegrepen, zouden willen zien optreden. © Ghelamco
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THINK TANK Banken die ondernemerschap afstraffen Stel u voor: een bank die zich schuldig heeft gemaakt aan dubieuze verrichtingen en die nadien met het geld van de belastingplichtige van de ondergang moest worden gered … En diezelfde bank die haar neus misprijzend optrekt voor de kredietaanvraag van een ondernemer omdat die, in zijn carrière, een faillissement heeft ondergaan … Wie een eigen zaak opricht en daar niet van de eerste keer in slaagt, blijft blijkbaar levenslang gebrandmerkt. Alsof hij of zij in de gevangenis heeft gezeten. Het maakt niet uit of deze persoon het slachtoffer werd van een gerechtelijke vergissing. De bewezen onschuld heeft geen waarde. Het goed recht en het ondernemerstalent al evenmin. Een zwart schaap, een ex-gedetineerde, een pestlijder en daarmee uit. De bank mijdt zo’n gepeupel: “Donder op! Wij willen met u niks te maken hebben!” Een dergelijke minachting is onduldbaar, zeker als de financiële instelling kennelijk zware fouten heeft begaan. Wellicht heeft de ondernemer ondertussen een vijftigtal nieuwe banen gecreëerd. En werd bewezen dat hij geen enkele verantwoordelijkheid droeg in zijn faillissement, waarvan hij gewoon het slachtoffer werd. Een land dat toegevoegde waarde wil creëren, moet ondernemerschap aanwakkeren, niet afstraffen. Een financiële instelling mag niet beweren dat zij ondernemerschap ondersteunt en tegelijk blindelings en constant discrimineren aan de hand van een historisch overzicht. En hoe kan er nu sprake zijn van een tweede of een derde kans in het zakenleven als de minste tegenslag levenslangde weg naar financiering verspert? B. Russel Wenst u ook te getuigen van een waanzinnige situatie of een onrechtvaardige beslissing in uw carrière als ondernemer? Contacteer ons via er@beci.be of geef een seintje aan de redactie op het nummer 02 643 78 44. Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline 16 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Trop is te veel THINK TANK MOBILITEIT (Nog) geen oplossing in zicht voor parkings en parkeergeleidingssysteem Terreuraanslagen, black-out, gesloten tunnels, eindeloos aanslepende werven, inrichting van de voetgangerszone, dalend aantal parkeerplaatsen op de openbare weg … De Brusselse mobiliteit blijft klappen incasseren, met serieuze gevolgen voor de parkings. Cédric Lobelle D e installatie van een parkeergeleidingssysteem, met zijn statische en dynamische wegwijzers naar beschikbare parkings, moest een paar plooien gladstrijken. Daar is echter nog lang geen sprake van, zo blijkt. Beci analyseert dit vraagstuk onder drie invalshoeken: het algemene parkeerbeleid, de restrictieve reglementeringen en de ontradingsparkings. “Het parkeerplan Iris2 bestaat wel degelijk, maar zijn uitvoering verloopt moeizaam”, weet Ischa Lambrechts, mobiliteitsadviseur bij Beci. “Sinds enkele jaren reiken bepaalde gemeenten geen parkeerkaarten meer uit aan ondernemingen. Bovendien verdwenen in het Gewest in tien jaar tijd 28.000 parkeerplaatsen op de openbare weg, naar aanleiding van allerlei verbouwingen, infrastructuurwijzigingen e.d. Wij begrijpen de wil om de openbare ruimte ook voor andere weggebruikers te verbeteren, maar het plan voorzag ter compensatie de creatie van alternatieve parkeergelegenheid. Daar zitten we nog steeds op te wachten.” Een ander struikelblok is de reglementering van de parkeergelegenheid buiten de openbare weg, in het raam van het BWLKE (Brussels Wetboek van Lucht, Klimaat en Energiebeheersing): die voorziet onder andere een vermindering van het aantal parkeerplaatsen in de parkings van kantoorgebouwen, “maar ook van het aantal plaatsen dat ondernemingen in nabijgelegen gebouwen huren. Deze reglementering is te streng, te radicaal en ze ontmoedigt de ondernemingen”, aldus Ischa Lambrechts. Wilde men pendelaars, klanten en hun wagens uit het stadscentrum verdrijven, dan kon het niet beter. “De overheid was van plan om de meest gemotiveerde weggebruikers (en diegenen die niet anders kunnen) aan te zetten het openbaar vervoer te gebruiken vanuit de ontradings- en transitparkings. Maar ook daar constateren we schrijnende tekorten. Enerzijds zijn er veel te weinig vlotte en regelmatige verbindingen met zulke parkings. En anderzijds zijn deze parkings niet talrijk genoeg en vaak door mensen uit de buurt gebruikt. Er bestaan projecten maar de verwezenlijking ervan verloopt volgens ons veel te traag.” Parkeergeleidingssysteem ook te traag Het parkeergeleidingssysteem is een kleine stap in de goede richting, vindt de mobiliteitsadviseur van Beci: “Een oeroud dossier. Daar wordt al 20 jaar over nagedacht. De eerste statische en dynamische wegwijzers De eerste parkeergeleidingsborden werden in Brussel geïnstalleerd. werden in 2017 geïnstalleerd, maar ze vermelden nog niet het aantal vrije plaatsen in al de parkings die ze aanduiden. En de meeste van deze wegwijzers wachten nog in een of andere loods op hun installatie. Kortom, de uitvoering van het project verloopt te traag. Spijtig, want met een parkeergeleidingssysteem vindt de autobestuurder sneller een parking, en dat zorgt voor een vlotter verkeer. Ook de voetgangerszone zou hierdoor aantrekkelijker worden: uit meerdere studies blijkt dat het succes van voetgangerszones onder andere afhangt van een gemakkelijke toegang en parkeergelegenheid in de buurt.” Ongeveer 30% van de rijdende auto’s in de Brusselse straten is op zoek naar een parkeerplaats, stelt Parking. brussels, het parkeeragentschap van het Brusselse Gewest, belast met de harmonisering en vereenvoudiging van het beleid ter zake. Het agentschap moet onder andere het parkeergeleidingssysteem installeren. “In 2017 hebben we ruim 50 statische en dynamische borden geïnstalleerd. Dit was een eerste fase”, zegt François Robert, woordvoerder van Parking.brussels. “Momenteel kunnen we slechts de weg wijzen naar de parkings. De tweede fase voorziet een uitgebreid systeem dat ook de transitparkings van het Gewest zou integreren en het aantal vrije parkeerplaatsen aanduiden, zoals in Brussels Airport. Ik weet echter niet wanneer wij aan deze fase kunnen beginnen. Het beheer van het parkeergeleidingssysteem is momenteel gekoppeld BECI - Brussel metropool - februari 2018 17 D.R.
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THINK TANK aan een systeem van wegtakeling van wagens, binnen een openbare aanbesteding. Er is dus behoefte aan een nieuwe aanbesteding, die in voorbereiding is.” De parkinguitbaters zijn ondertussen het ongeduld voorbij. Roland Cracco, CEO van Interparking, is natuurlijk voorstander van een parkeergeleidingssysteem, maar … Het heeft te lang geduurd. De dynamische wegwijzers zijn nu voorbijgestreefd, jaren nadat ze werden aangekocht. Het aantal tekens is te gering om naam en richting van de parkings duidelijk te vermelden. Het was op zich een goed idee, maar het werd stuntelig uitgevoerd. De oplossing zit in de aankoop van moderne, digitale borden. Het is tijd om uit onze luie stoel te komen, gecoördineerd te werk te gaan en inspiratie te putten in steden als Antwerpen, Brugge en Gent die dit alles snel en goed hebben verwezenlijkt.” Een ondersteunende app BePark voelt zich minder betrokken bij dit dossier. Deze onderneming concentreert haar parkeeraanbod in de rand en werkt met een abonnement op maat, voornamelijk bestemd voor werkkrachten die hun wagen achterlaten om over te stappen naar het openbaar vervoer. “Natuurlijk zijn wij voorstander van een parkeergeleidingssysteem”, verklaart gedelegeerd bestuurder Julien Vandeleene. “Maar dit betreft voornamelijk een clientèle die zijn verplaatsingen naar het stadscentrum niet hoeft te voorzien, in tegenstelling tot onze klanten. Hoe dan ook, het parkeergeleidingssysteem zou zeker efficiënter zijn als alle betrokken operatoren de bezettingsgraad van hun parkings communiceerden.” Hier speelt, op de smartphone, de parkeerapp van Parking.brussels een belangrijke rol. Ze leidt autoIscha Lambrecht (Beci) mobilisten naar beschikbare parkings in de buurt van hun bestemming, dankzij de integratie van applicaties als Google Maps, Waze e.a. Meer dan 24.000 parkeerplaatsen in 58 openbare en privé parkings staan in systeem geregistreerd, naast de aangeboden diensten en troeven (oplaadpalen voor elektrische voertuigen, openbaar vervoer of Villo-station in de buurt enz.). “In de toekomst gaan we extra parkings in het systeem integreren. Voor sommige ervan vermeldt de app of hij vrij, bijna of helemaal volzet is. Deze functie zal binnenkort nog krachtiger zijn en meer details verschaffen”, zegt François Robert. 18 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Roland Cracco (Interparking) Toekomst te onzeker, aldus de operatoren In afwachting is iedereen druk aan het rekenen. Interparking begint nu pas aan een traag herstel, na de terreuraanslagen, de inrichting van de voetgangerszone, de sluiting van de tunnels e.a. “In 2017 bereikten we een stabilisering ten opzichte van 2015 en vooral 2016, toen de bezetting van sommige van onze parkings in het stadscentrum met 40 tot 50% is gedaald. Geleidelijk komen de mensen terug naar het centrum, of tenminste de benedenstad en de wijk Gulden Vlies en Louiza”, vertelt Roland Cracco. Laten we de parkings in de bovenstad niet vergeten. “Ook zij hebben geleden onder de verbouwingen en werven die de gewestelijke administratie van mobiliteit heeft besteld. Positief is dat we sinds september een vermindering van het aantal werven en van hun duur in Brussel-Stad vaststellen. De toegang tot het stadscentrum verloopt nu iets vlotter. De situatie verbetert langzaam, maar blijft delicaat. Ik zou de politici willen aanzetten tot voorzichtigheid, om onverantwoorde beslissingen te vermijden.” Voor BePark betekenden de mobiliteitsproblemen in het stadscentrum echter een toename van het aantal klanten in de rand. “Dit heeft ons aangezet het aanbod uit te breiden in de buurt van Delta en Herrmann Debroux”, zegt Julien Vandeleene. “Wij zijn bereid om te investeren in meer parkeermogelijkheden. Het grote struikelblok is de moeilijkheid om een exploitatievergunning te verkrijgen. Drie jaar wachten, zoals nu het geval is, is een enorme verspilling van energie. En ondertussen hebben handelszaken het moeilijk en vragen ondernemingen zich af of ze niet zouden verhuizen.” Alles is echter niet negatief: “Brussel is een laboratorium. De operatoren zullen met de stad moeten evolueren. In de toekomst zullen de parkings niet meer voorbehouden zijn aan wagens, maar ook toegankelijk worden voor tweewielers en fungeren als inzamelpunt, inleveringspunt voor deelwagens, laadstation voor elektrische voertuigen enz. Wij zijn de beheerders van vastgoed waarmee mensen zich in de toekomst beter zullen kunnen verplaatsen.” ● Julien Vandeleene (BePark) Contact : Ischa Lambrechts, Mobiliteitsadviseur, Beci 02 563 68 59 – ila@beci.be © Reporters D.R. D.R. THINK TANK CURSIEFJE Brussel, de stad die zich vergist Naar aanleiding van het debat over de mobiliteit in Brussel, stuurde een van onze lezers ons onderstaand cursiefje, dat wij integraal publiceren. Als oplossing voor onze mobiliteit krijgen we doodlopende projecten en verboden-rijrichtingsgedrochten voorgeschoteld. Terwijl de handel in Brussel sputtert, wordt in het wilde weg geverbaliseerd. De parkings? Controle overal en blijkbaar slechts voor ingewijden, want zonder een bankkaart raak je er niet meer binnen. Parkeergelegenheid is een met uitsterven bedreigde soort. En ondertussen woedt de jacht op klant en wagen. De luchtvervuiling viert hoogtij dankzij de gigantische CO2 uitstoot die resulteert uit eindeloze wegomleggingen, niet-gesynchroniseerde verkeerslichten en opzettelijke verkeersopstoppingen door de beperking en versmalling van invalswegen. En dan maar beweren dat er steeds meer wagens in de stad rondrijden! Larie en apekool! In het geniep wordt Brussel mishandeld, gewurgd en verpauperd. W e dachten nochtans dat een betere mobiliteit de terugkeer van burger en klant naar het stadscentrum zou bevorderen. Zijn we naïef? Misschien kan een parkingtarifering volgens de lengte van de wagen het gebruik van kleinere en minder vervuilende auto’s in de stad aanmoedigen? Met de tijd verkwist aan het zoeken van een parkeerplaats in een doolhof van éénrichtingsstraten en ontoegankelijke wegen, verliest zowel automobilist als handelaar geld. En dan houden we nog geen rekening met de schade aan onze lichamelijke en psychologische gezondheid! Vermoeidheid en zwaarmoedigheid … Bovendien peperduur. Waarom zouden we het verkeer van voertuigen in Brussel niet aanmoedigen? Maar dan kleine, weinig vervuilende en niet al te krachtige wagens. Een Hummer die niet meer betaalt om te parkeren dan een tweemaal kleinere Smart, dat gaat toch niet op? Dat zulke lompe terreinwagens niet extra worden belast voor de overdreven en nutteloze vervuiling die ze veroorzaken, valt moeilijk te begrijpen. Het (schandalig) argument dat beweert dat krachtige wagens meer opbrengen aan de Staat, houdt geen steek. De gezondheid van de burgers, van hun longen, hun zenuwen en hun bloeddruk, kost fortuinen aan de gemeenschap. En met kortere wagens kunnen we ook meer parkeerplaatsen aanbieden op eenzelfde oppervlakte. De suggesties die we hier aanhalen, roepen natuurlijk andere vraagstukken op, zoals de keuze van bedrijfswagens, die blijkbaar zo indrukwekkend mogelijk moeten zijn. En we verwachten ook een serieuze protestgolf, moesten vrachtwagens verplicht worden alleen ‘s nachts te leveren en overdag geen toegang krijgen tot de stad (zoals in Rome, 2000 jaar geleden). Misschien zou dit nieuwe kansen bieden aan het gecombineerd spoor/wegvervoer en de waterwegen, met als positief gevolg meer leveringen met lichte bestelwagens, die tegelijk minder plaats innemen, minder duur zijn en minder vervuilen. Volgens dezelfde logica zou men kleinere bussen kunnen inzetten op secundaire lijnen en tijdens daluren, wanneer de reizigers zeldzaam zijn. Hoe vaak zien we niet in het schrale licht van een avond een gelede bus voorbijrijden met één enkele passagier aan boord? Het geld dat wordt uitgespaard door de aankoop van lichte bestelwagens en kleine bussen die minder verbruiken, kan de aanwerving van bijkomende chauffeurs en onderhoudspersoneel compenseren. En tegelijk voor meer tewerkstelling zorgen. Onze politieke mannen en vrouwen moeten geen andere prioriteiten nastreven dan de dienst aan de bevolking. Het is dus hoog tijd om de handen uit de mouwen te steken en met gezond verstand te werken aan het welzijn van de burgers en de gezondheid van het zakenleven in Brussel. Zoals de soldaten in onze straten zeggen als ze met een probleem geconfronteerd worden: “Bewegen!” En dan liefst in de goede richting, want onze toekomst hangt er van af. ● Guy A. Delhaye, Oprichter van Bis Repetita Wenst u uw mening bekend te maken? Hebt u een voorstel voor Brussel en zijn ondernemingen? De tekst is welkom bij de redactie: er@beci.be. BECI - Brussel metropool - februari 2018 19 D.R.
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THINK TANK STEDENBOUW Stedelijke reconversie: van scheepswerf tot innovatiecentrum Hoe paradoxaal ook, steden zijn prachtige voorbeelden van veerkracht en duurzaamheid. Op 150 km van Brussel pronkt Rotterdam met een prachtig staaltje stedelijke reconversie: in het havengebied werd een verlaten scheepswerf omgebouwd tot een campus waar innovatie, vorming en productie hoogtij vieren. We gingen er op bezoek. Johan Debière D e stedelijke gebieden concentreren 54% van de wereldbevolking (het wordt 65% tegen 2030) en 70% van het bruto binnenlands product. Ze concentreren helaas ook gigantische sociaaleconomische uitdagingen, want hoe moet je nu iedereen bij de welvaart betrekken en aan een baan helpen? En hoe kunnen deze gebieden de productie integreren in een stedelijk weefsel waar de industrie achteruitgaat en de ruimte optimaal dient te worden ingezet? Veel Europese steden pakken deze vraagstukken met originele oplossingen aan. Rotterdam beschouwde de schipbreuk van de scheepsbouwindustrie als een kans om een innoverend industrieel productiecentrum in het leven te roepen. Het werd de RDM campus (Research, Design and Manufacturing). De haven- en stedelijke overheden van Rotterdam treurden niet lang om de ruim 2.000 banen die in enkele maanden verloren gingen: ze besloten al gauw een nieuwe bestemming te geven aan dit uitgestrekt gebied van nagenoeg 100 ha. Zo ontstond in februari 2009 het Innovation Dock in het vroegere havengebied, onder impuls van het Albeda College, de Hogeschool Rotterdam en het Havenbedrijf Rotterdam. Het historische gebouw, ruim 10.000 m² groot en 20 m hoog, werd behouden. Zijn oude daksparren en antieke poorten leggen de band tussen het luisterrijke verleden en de innoverende toekomst. De RDM campus opende enkele maanden later – in oktober 2009 – zijn deuren. Het gebied zag een toestroom van ondernemers die productieactiviteiten opnieuw in de stedelijke omgeving wilden integreren, echter zonder de residentiële functie van een stad als Rotterdam in het gedrang te brengen.. Bruggen bouwen tussen onderwijs, onderzoek en onderneming Als Coördinator Duurzame Ontwikkeling bij Beci kwam Laura Rebreanu verbluft terug van een studiereis op de RDM Campus: “Een prachtig voorbeeld van steun aan productieactiviteiten, gericht op innovatie en de versterking van de band met het onderwijs, het onderzoek en de ondernemingen! De zeer indrukwekkende ruimten worden gedeeld tussen de Hogeschool Rotterdam en de Makerspace, tegelijk een incubator voor starters en een creatie- en fabricageruimte voor al wie zijn ideeën gestalte wil geven.” Wie zich daar installeert, krijgt een zeer goedkope toegang tot de infrastructuur en spitstechnologisch gereedschap, naast verscheidene begeleidingsdiensten en de 20 BECI - Brussel metropool - februari 2018 mogelijkheid om opleidingen te volgen. De banden en de gedachtewisseling tussen studenten en starters zijn sterk en intens. De gebruikers van de Makerspace worden trouwens aangemoedigd hun ervaring te delen met de studenten en een beroep te doen op hen voor een stage of gewoon om een handje toe te steken. Omgekeerd worden studenten die een idee willen ontwikkelen, aangezet om er zonder verwijl aan te beginnen, met de waarborg dat ze de hulp kunnen inroepen van meer ervaren collega’s. “Ik waardeerde vooral de klemtoon op de interactie tussen de verscheidene gebruikers. Deze prachtige ruimte is voor iedereen toegankelijk, zowel beroeps als amateur, via een eenvoudig abonnement. Dit is werkelijk de beste manier om innovatie en creativiteit aan te wakkeren en om de mensen te stimuleren in de richting van duurzaam ondernemerschap.” De zeer verscheidene activiteiten bieden een mix van ambachten en nieuwe technologieën. Er wordt aangedrongen op de terugwinning en het optimale gebruik van de hulpmiddelen. Elk project, hoe klein ook, integreert elementen van de kringloopeconomie en de veerkracht waarvan de leefbaarheid van een stad op lange termijn afhangt. Hier creëerde het jonge ontwerp- en productiebedrijf RAP Studio bijvoorbeeld het eerste gebouw dat in Nederland door robots werd opgericht. En hier ontstond bovendien RanMarine Technology, waarvan de Waste Shark moet bijdragen tot de opruiming van de ‘plasticsoep’ die alle oceanen ter wereld vervuilt. “Laten we hopen dat dit soort initiatief voor inspiratie zorgt in het Brusselse Gewest”, besluit Laura. . ● Informatie: https://www.rdmrotterdam.nl © Laura Rebreanu THINK TANK OPEN SOURCE Édouard Cambier, Co-Owner van Seed Factory en Voorzitter van de Belgian Workspace Association Samenwerken, de eerste stap naar vertrouwen De wereld verandert zeer snel. Voor sommigen onder ons, veel te snel. Het jaar 2018 begint met een zwaar verstoorde situatie. In mijn omgeving heeft dagelijks een klant, een medewerker of een familielid het over vroeger, over de goeie ouwe tijd. Toen kon de omzet nog met 10% per jaar groeien, zonder al te veel moeite. Toen volstond een eindejaarsevaluatie om het gedrag van een medewerker bij te sturen. Toen werden gsm’s om de vijf of tien jaar vervangen en volstonden de berichtjes van de ochtend om te weten wat er in de onderneming aan de hand was. Dit is nu voltooid verleden tijd en de veranderingen versnellen nog. Maar waarom nu eigenlijk? “Een aantal fundamenten zijn verdwenen of verdwijnen binnenkort”, hoorde ik onlangs van Eric Winnen, directeur publieke aangelegenheden bij de FNRS. Onze samenleving werd opgericht op ‘cement’-waarden die iedereen aanvaardde: vooruitgang, verzoening, moderniteit, justitie … De samenleving berustte op een aantal sterke, niet bekritiseerde instellingen die veel vertrouwen inboezemden: school, arts, gezin, justitie, wetenschap, deskundigheid, werk, kerk, vakbond … De samenleving functioneerde aan de hand van normen die iedereen aanvaardde dankzij duidelijk uitgestippelde rollen. Dit lineaire stramien is stilaan aan het wegkwijnen. Waaraan dit te wijten is? Zeg maar de nieuwe technologieën, de globalisering, de echtscheidingen, de fake news, de GAFA, een zekere vorm van wetenschappelijke vooruitgang, multidimensionele en decentrale reporting, de eindigheid van de wereld, de bitcoin, het einde van de roaming, het verlies van onze ‘headquarters’, de fiscale concurrentie tussen regio’s en staten, het vertrek van het Verenigd Koninkrijk uit de Europese Unie, de concurrentie met China, gsm’s aan tafel, de prijs van Ryanair tickets, de migranten, de tweets van Trump, de Noord-Koreaanse dreiging, de Griekse crisis, de Afrikaanse demografie, WhatsApp … Deze wereld met steeds meer complexiteit en steeds minder richtpunten schrikt bedrijfsleiders en ondernemers af. De samenleving valt uiteen omdat het gezond verstand niet meer voor de nodige hechting zorgt. Vandaar het belang om weer samen te komen, zich te verenigen, de banden aan te halen en samen projecten te ontwikkelen en te concretiseren. Coöperatie … Hierin kan co-working een rol spelen. Voor veel ondernemers betekent co-working, naast een werkplaats, ook een nieuw richtpunt, een nieuw gezin en een oord van vertrouwen. In deze ruimte kan de ondernemer sereen zijn taak vervullen en zijn ‘why’ ontwikkelen. Omdat de sociale cycli zodanig versnellen, moet constant worden geïnnoveerd met nieuwe ideeën, producten, service designs en communicatiekanalen. Zoiets kan niemand op zijn eentje aan. Stel u voor: dit alles rechtstreeks met uw klanten en leveranciers regelen, zonder de minste filter … De co-working ruimte wordt nu stilaan een centrum voor open innovatie, waar mensen zich niet laten afschrikken door ondernemen, innoveren, het uittesten van nieuwe technieken, dit alles zonder gezichtsverlies en zonder alle innovaties gewoon aan klanten of leveranciers toe te vertrouwen. Op zich geen nieuw concept. Het principe is zelfs oeroud. De prachtige Grote Markt van Brussel, die vanaf de 15e eeuw onderdak bood aan een aantal gilden, is in feite niets anders dan een reusachtige co-working ‘avant la lettre’. Het lijkt wel op een groepering van een tiental co-working thema’s rond bier, kant, graan enz. Vandaag beschikken wij in Brussel over een groot aantal dergelijke ‘third places’ waar technische en technologische uitmuntendheid op wereldniveau zich gaan vestigen. We beschikken over fintech vaardigheden in het centrum van Brussel. De Delta wijk staat bekend voor zijn ICT deskundigheden. Aan de kant van de VUB/ULB vindt men talrijke bekwaamheden in media en communicatie. Recht tegenover de Seed Factory biedt de Icab onderdak aan talrijke programmeurs, encoders en ICT specialisten. Ook in Vorst zijn er meerdere centra voor ICT en communicatie. In Evere animeert Anis Bedda een ruimte gecentreerd op social innovation. En tegen 2022 verwachten we de nieuwe mediawijk in de buurt van het Meiserplein. OK, op de Grote Markt is er momenteel nog geen co-working. Binnenkort misschien wel ;-) BECI - Brussel metropool - februari 2018 21
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK 4 prioriteiten om Brusselse KMO’s in 2018 te helpen exporteren Enterprise Europe Network (EEN) begeleidt Europese KMO’s in hun internationale ontwikkeling sinds 2008. Het netwerk is aanwezig in meer dan 60 landen, met 600 organisaties, waaronder Beci, de Kamer van Koophandel van Brussel die samen met Impulse als referentie-orgaan optreedt voor de Brusselse ondernemingen en hen ook in 2018 zal bijstaan. G 1. rensoverschrijdend actief zijn en exporteren? Voor veel KMO’s een bijzondere kans, al blijft de stap moeilijker te zetten dan voor grotere ondernemingen. Het is allemaal een kwestie van schaal, middelen en interne competenties. Hier treedt EEN op, met – via Beci – een begeleiding van de Brusselse KMO’s tijdens hun internationale groei. In 2018 gebeurt dit volgens vier grote assen: De interne Europese markt: Talrijke Europese reglementeringen ondersteunen de KMO’s. Maar deze bedrijven moeten de reglementen kennen om er maximaal voordeel uit te halen en ze in de ontwikkelingsstrategie op te nemen. De digitale overgang neemt in 2018 een belangrijke plaats in het seminar- en opleidingsprogramma in. De informatie zal zich ook toespitsen op toekomstige wijzigingen van sommige Europese reglementeringen, o.a. wat betreft producten voor tweeërlei gebruik, de detachering van werkkrachten en uiteraard de nieuwe Europese Algemene Verordening Gegevensbescherming, die in mei van kracht wordt. 2. De Europese aanbestedingen bieden talrijke zakelijke kansen aan KMO’s. Met informatie over openbare aanbestedingen in een bepaalde sector, over een categorie opdrachtgevers of een bepaald land, wordt het gemakkelijk aantrekkelijke opdrachten te selecteren. Met Beci kunnen bedrijven zelfs geïndividualiseerde waarschuwingsberichten leren configureren. 3. Internationalisering: Zakelijke relaties aanknopen buiten de EU is een hele uitdaging voor veel KMO’s. Ze vergroten echter hun slaagkansen met informatie over lokale reglementeringen, met een doordacht gebruik van de handelsovereenkomsten tussen de EU en bepaalde landen en met een betere toepassing van de bestaande Europese hulpmiddelen (o.a. inzake de EU financiering van projecten in opkomende landen). Het seminar zal dit thema aankaarten. Op 27 maart organiseert Beci met de douane een forum over de impact van de Brexit op de Brusselse ondernemingen, de nieuwe reglementering voor preferentiële oorsprong (REX systeem), de speciale rechten en plichten voor de import-export met specifieke landen buiten de EU, en ten slotte de digitalisering en e-commerce. Ook de culturele aanpak komt aan bod, met een focus op Japan. 4. Een goede partner in het buitenland vinden: Een internationale zichtbaarheid bevordert de spontane belangstelling van buitenlandse ondernemingen. Om een selectie te maken tussen de binnenkomende aanvragen, publiceert het business-to-business webplatform van EEN anonieme profielen en zakelijke aanbiedingen van ondernemingen uit de 63 landen waar het netwerk vertegenwoordigd is. Beci integreert profielen en zakelijke aanbiedingen van Brusselse ondernemingen en legt contacten tussen bedrijven die een wederzijdse belangstelling vertonen. Bovendien kunnen ondernemingen proactief interessante profielen gaan opzoeken op het platform www.brusselsnetwork.be. Organisaties van het netwerk verzekeren de opvolging van het contact. Dankzij de matchmaking events die EEN organiseert, kunnen ondernemingen via vooraf geregelde afspraken elkaar leren kennen. EEN biedt talrijke evenementen aan. Beci selecteert enkele daarvan en begeleidt Brusselse ondernemingen ter plaatse. Reserveer nu al in uw agenda: specifiek in agrovoeding, de Tavola Food Business meetings van 12 en 13 maart in Kortrijk en een uitnodiging van inkopers in Frankrijk, in november. Ook in retail en de modesector werden evenementen geselecteerd. En in Brussel verwachten we het bezoek van buitenlandse afvaardigingen uit Egypte, China en Nigeria. Nog even melden dat een missie van de Europese Investeringsbank op 22 en 23 maart Londen zal bezoeken. Contacten met Londense ondernemingen staan op het programma. Meer informatie? Contacteer Jean-Philippe Mergen tel. 02 210 01 77 - jpm@beci.be En ook: www.brusselsnetwork.be 22 BECI - Brussel metropool - februari 2018 © Thinsktock TURNING UNCERTAINTIES... Sinds de crisis vragen onze Zuid-Amerikaanse klanten extreem soepele betalings voorwaarden. Bérengère Ménart, CEO Ménart, de Belgische kmo die haar recyclagemachines wereldwijd exporteert. Onze risicoanalyses helpen u een veilige inschatting van uw klanten te maken. De Brazilianen dringen aan op lagere voorschotten en langere betalingstermijnen. Wij zorgen voor een dekking op maat. Obrigada! Door jullie souplesse waren we onze concurrenten te snel af. ...INTO OPPORTUNITIES. Mireille Janssens, Credendo, de kredietverzekeraar die kmo’s dekt tegen exportrisico’s en hen helpt met de financiering. www.credendo.com
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U bent van plan te exporteren of nieuwe markten te veroveren? te exportere en te verov Raadpleeg de Export Agenda 2018!Export Age 97 commerciële acties wereldwijd: economische missies, internationale beurzen, uitnodigingen van inkopers. 97 com econom beurzen • Contac econo ommerciële acties wereldwijd: omisc die tot t uw beschikking staan in 150 landen. Contactgegevens van onze 90 en, uitnodigingen van inkopers. actgegevens van onze 90 economisc omisc hés die tot uw besc De Export Agenda, de gids van Brussel Invest & Export die u zal helpen bij het realiseren van uw internationale ambities in 2018. Download het op www.invest-export.brussels INTERNATIONAAL China laat namaakproducten niet onbestraft INTELLECTUELE EIGENDOM Om haar sterke economische groei te handhaven moest China haar intellectuele eigendomswetten drastisch hervormen en ook streng toezien op de naleving ervan. Een moeizaam proces dat nu zijn vruchten afwerpt. Goed nieuws voor Westerse ondernemingen, dus, al blijft waakzaamheid geboden. Let op uw handelsgeheimen! Amy Kessels C hina blijft verbazen. Nog in 2016 kende het land een economische groei van 6,7%. Het vertegenwoordigde 17% van de wereldexport en 12% van de import. Een unicum, zeker gezien de woelige geschiedenis van China en haar economie. Pas in 1976 en met een reusachtige economische achterstand begon het land aan de heropbouw van zijn economie. Dit gebeurde volgens socialistische opvattingen, waardoor de liberalisering aarzelend verliep. De snelle economische ontwikkeling van China, die leidde tot haar toetreding tot de Wereldhandelsorganisatie in 2001, veroorzaakte belangrijke hervormingen van de intellectuele eigendomswetten. De nieuwe wetgeving bestrijkt hier elk aspect van. De meeste Westerse juristen vinden deze wetten nu volledig, systematisch en conform de internationale gebruiken. De verandering was hoognodig. China nam het namelijk in het verleden niet al te nauw met namaak en piraterij, ondanks de bestaande wetgeving. Dit had voornamelijk met nationalistische belangen te maken. China kende een sterke economische groei, hoofdzakelijk door het namaken van Westerse design en technologieën. China moest echter onder druk van de Westerse wereld actie ondernemen om niet wegens namaak te worden uitgesloten. De verdere economische groei in China vereiste een hervormd Intellectuele Eigendomsrecht. Er bestond geen werkelijke tegenstand, maar de hervorming duurde nog jaren, met discussies op het hoogste niveau. Eerlijke rechtbanken Ondanks de wetgeving bleef China veel onrechtmatige producten exporteren. Het beleid diende dus te worden verstrengd, wat China ook deed, zo blijkt uit verschillende acties van vorig jaar. De bescherming verbeterde dankzij een strikter systeem voor aanvraag en registratie van intellectuele eigendomsrechten. Vandaag beschouwen zelfs buitenlandse bedrijven de Chinese rechtbanken als eerlijke arbiters bij geschillen rond het Intellectuele Eigendomsrecht. Tussen 2006 tot 2014 wonnen buitenlandse octrooihouders 80% van de Chinese octrooi-inbreukzaken tegen plaatselijke bedrijven. Daarom wordt China nu gezien als een gunstiger locatie voor zulke rechtszaken. Dit heeft ook te maken met de snelheid van de procedure. Gemiddeld is de rechtbank belast met het Intellectuele Eigendomsrecht in Peking in 125 dagen met een zaak rond, vergeleken met 18 maanden in Europa. Startups met innoverende producten worden dus aangespoord de sprong naar de markt te wagen. Innovatie vereist investeringen, die nu aantrekkelijker worden omdat het risico op verlies door namaak vermindert. Niet enkel de Chinese overheid versterkt deze positie: ook Chinese privé bedrijven als Ali Baba nemen strengere maatregelen tegen namaak. Met een slim systeem worden verdachte producten op de site aangekocht om te worden getest op namaak. Vervalste producten verdwijnen meteen van het platform. Voor Belgische bedrijven wordt het dus interessanter om met Chinese handelspartners samen te werken. Wees echter op uw hoede en bescherm uw handelsgeheimen voordat u China binnentreedt. ● Handelsmissie China, van 21 tot 28 april Brussels Invest & Export organiseert een handelsmissie naar China. Info: http://invest-export.brussels/nl_BE/agenda Contact: Victor Dulait, Area Manager Verre Oosten - Brussels Invest & Export tel. 02 800 40 11 - vdulait@sprb.brussels BECI - Brussel metropool - februari 2018 25
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www.beci.be Van links naar rechts:Frédéric Lévy Morelle (Look & Fin), Alain Boribon (Subsiconseils), Erick Thiry (Beci), Sandrine Evrard (Finance.Brussels), Louis Devaux (Devaux Consult) en Xavier de Troostembergh (Bolero Crowdfunding). ‘Financiering-mix’ is trendy DE ONDERNEMING FINANCIEREN Met het vraagstuk van de financiering hebt u ongetwijfeld al te maken gehad, ongeacht of u nu ondernemer bent, starter of zaakvoerder van een bedrijf dat een snelle groei of een totale herstructurering doorstaat. Bij elke stap van zijn levensloop heeft het bedrijf behoefte aan financiering. In dit verband besprak Beci op 14 december samen met een panel van deskundigen, een aantal mogelijkheden. Annabelle Duaut O p het vlak van bedrijfsfinanciering mogen we in 2018 en heleboel veranderingen verwachten. Naast deze nieuwigheden in de nabije toekomst wou Beci tijdens een speciale avond toch ook een overzicht geven van de uitgebreide waaier bestaande financieringsoplossingen voor de Brusselse bedrijven. Vijf deskundigen met terreinervaring werden hiervoor uitgenodigd: Sandrine Evrard, Investment Manager bij Finance.Brussels (GIMBgroep); Louis Devaux, financieel adviseur (Devaux Consult); Alain Boribon, oprichter van Subsiconseils; Frédéric Lévy Morelle, CEO van Look & Fin, en Xavier de Troostembergh, Business Development Manager van het platform Bolero Crowdfunding. Alternatieve oplossingen Enkele jaren geleden nog hingen de ondernemers volledig af van de leningen die de banksector hen al dan niet wilde toestaan. Daar is vandaag verandering in gekomen want projectdragers wenden zich steeds in groteren getale naar alternatieve financieringsbronnen, waaronder crowdfunding, uiteraard. “Dankzij Look & Fin kunnen KMO’s en ZKO’s voor financiering rechtstreeks bij particulieren terecht”, stelt Frédéric Lévy Morelle. “Via het web bepaalt Look & Fin de ondernemingen die ze kan helpen. Het zijn hoofdzakelijk gevestigde KMO’s met een omzet van meer dan 600.000 euro en die bovendien al meer dan drie jaar rendabel zijn.” Waar hier sprake van is, zijn leningen van 100.000 tot 3 miljoen euro, die over een periode van zes maanden tot vijf jaar dienen te worden terugbetaald. Volgens hetzelfde principe biedt de door KBC opgerichte Bolero Crowdfunding financiering aan starters via de zogenaamde equity crowfunding (co-investering met een professionele partner), naast crowdlending (waarbij particulieren geld lenen aan projectdragers, met of zonder rente), bedoeld voor KMO’s en ZKO’s uit allerlei sectoren. Als grootste indiener van subsidiëringsdossiers in het Brusselse Gewest, helpt Subsiconseils van zijn kant een zeer diverse groep spelers, van kleine buurtrestaurants tot internationale ondernemingen van de agrovoedingssector. Met zes andere ondernemers richtte Alain Boribon bovendien enkele maanden geleden Citizenfund op. Dit investeringsplatform wil “de passieve, slapende spaarcenten van elke burger mobiliseren om projecten te ondersteunen in de richting van de kringloop- en deeleconomie” (zie p.47 het artikel dat wij aan Citizenfund besteden). Frédéric Levy Morelle (Look & Fin) Ondanks de recente opkomst van privé investeringen, blijft een beroep op bankfinanciering in de meeste gevallen nog onvermijdelijk (69% van de dossiers, volgens een studie verricht door Look & Fin). Omdat de ondernemer zich tegelijk optimistisch en realistisch moet opstellen, heeft hij er alle baat bij zijn bank trouw te blijven, aldus Louis Devaux. “Ik beveel steeds aan zich – onder andere – te richten tot de bank die de ondernemer kent, want het spoor dat hij in deze bank heeft achtergelaten kan een gunstige impact hebben. In een tweede fase staat het de projectdrager natuurlijk vrij om een kijkje te gaan nemen op de rest van de markt.” Anderzijds kan overheidssteun (13,7% van de respondenten), zoals in het geval van de BECI - Brussel metropool - februari 2018 27 © Isopix © Isopix
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TOPIC GIMB (Gewestelijke Investeringsmaatschappij van Brussel) zijn rol spelen “in marktsegmenten die moeilijker toegang krijgen tot financiering”, zegt Sandrine Evrard. “Omdat wij tewerkstelling in het Brusselse Gewest beogen, zijn onze investeringen vaak riskanter dan wat de banken aanvaarden.” Sandrine Evrard (Finance.Brussels) Moeilijkheden om aan een banklening te geraken Uit de studie van Look & Fin blijkt dat sinds 2008, 59% van de KMO’s het moeilijk vindt een banklening te verkrijgen. Dit loopt zelfs op tot 80% voor de kleinere KMO’s. Louis Devaux: “De jeugd van een onderneming bemoeilijkt duidelijk de financiering”, want om aan de criteria van de banken te voldoen “moet de activiteit blijk geven van een zekere winstgevendheid en van eigen middelen die aantonen dat de onderneming en de projectdrager zich echt inzetten”. Frédéric Lévy Morelle vindt “die 59% op zich niet verrassend. De banken blijven lenen, maar de ondernemers moeten meer waarborgen kunnen voorleggen (zo bijvoorbeeld de goodwill, een garantie op de materiële activa …), wat het ganse proces bemoeilijkt. En dan hebben we het nog niet over de sloomheid van banken in dit domein”. Volgens Sandrine Evrard, “verkeert een kwart van de Brusselse KMO’s in een ongezonde financiële toestand. In deze omstandigheden is het moeilijk om een financiering van de bank te verkrijgen, of dan op een manier die niet bij het project past.” Stroomafwaarts bestaan er talrijke vormen van subsidies die, volgens Alain Boribon, nog te weinig door de Brusselse ondernemingen worden benut. “Er bestaan drie categorieën subsidies: de softs, de algemene investeringen en de specifieke investeringen”, vertelt hij. “De eerste categorie betreft consulting, marktstudies, buitenlandse handel e.d. De tweede heeft eerder te maken met materiële kosten en de derde is bedoeld voor energiebesparingen, aanpassing aan de normen, stedelijke integratie en bescherming van het milieu.” Op weg naar gecombineerde financieAlain Boribon (Subsiconseils) 28 BECI - Brussel metropool - februari 2018 ringen De meeste deskundigen richten zich voortaan naar een combinatie van financieringsvormen. Door de veeleisendheid van de banken die steeds meer garanties opleggen, stelt Xavier de Troostembergh vast dat een toenemend aantal projectdragers een beroep doet op “crowdlendingplatforms om een secundaire lening te verkrijgen die de banken als ‘quasi-kapitaal’ zullen beschouwen”. Omdat 80,3% van de aan de studie deelnemende ondernemingen tijdens de afgelopen vijf jaar aan auto-financiering hebben gedaan, moet volgens Xavier de Troostembergh voortaan worden geredeneerd in termen van “financiering-mix”. De CEO van Look & Fin beaamt dit: “Wij werken nu hand in hand met overheidsinstellingen of banken om een hefboomeffect te verkrijgen en de toekenning van bankleningen te vergemakkelijken. Dit alles zonder gevraagde waarborgen en binnen zeer korte termijnen”. Ook Louis Delvaux overweegt alle vormen van financiering bij een financiële constructie: “De banken hebben hun eigen logica en manier van werken. En de missie van overheidsinstellingen is nog anders. Voor mij bestaan alle formules naast elkaar. Crowdfunding heeft een rol te spelen en is zeer dynamisch.” Enkele tips … Om de kans op financieXavier de Troostembergh (Bolero Crowdfunging) © Isopix © Isopix © Isopix © Isopix TOPIC Louis Devaux (Devaux Consult) ring te vergroten, raadt Xavier de Troostembergh de ondernemers aan om over een concreet actieplan te beschikken om de markt te veroveren (resources, te nemen acties, segmenten die prioritair moeten worden benaderd …). Louis Devaux heeft een andere invalshoek: “Ken uw vak door en door, en ook de meerwaarde die u op de markt te bieden hebt (de te vervullen vraag)”. Frédéric Lévy Morelle stelt dat de manier waarop vragen tijdens een afspraak worden beantwoord, van belang is: “Wijs op het goede beheer tijdens de vorige boekjaren. Toon aan hoe u een crisis hebt overwonnen en wat uw terugbetalingscapaciteiten zijn. Dit zijn elementen waar wij bijzonder op attent zijn.” ● KMO’S ZOEKEN VAKER EVENWICHT DAN GROEI Waartoe dient een netwerk dat KMO’s op de weg naar groei begeleidt, terwijl elke onderneming tot groei en winst wordt geroepen? Er ligt een heel diepe kloof tussen de grotere ondernemingen met duidelijke groeiambities, en de meeste KMO’s, die dagelijks focussen op dringende taken: een nieuw product ontwerpen, een certificaat hernieuwen, een persoon aanwerven … De KMO die werkelijk wil groeien, moet een koers bepalen die alle verdere beslissingen zal beïnvloeden. Heel weinig bedrijven slagen daarin. Wij beogen een duurzame groei, waarbij de onderneming zich snel en regelmatig ontwikkelt. Wat is de achillespees van KMO’s? Piet Himpe vertegenwoordigt WIKANE in Brussel. Waarom zit u in dit segment? Actief binnen KMO over de laatste 25 jaar, hebben we een belangrijk aantal ondernemingen ontmoet die hun potentieel niet ten volle uitbaatten. Wij noemen ze “schone slaapsters”. Jarenlang leven ze op een laag pitje. Maar zodra ze resoluut voor een groeicultuur gaan, ontwikkelen ze zich sneller dan de rest van de markt. Als deze KMO’s daarin slagen, waarom doen ze dan een beroep op jullie? De duurzaamheid van succes is de grote uitdaging. Maar al te vaak struikelt de KMO na enkele succesvolle jaren op een minder goede conjunctuur of financiële problemen omdat ze haar basis niet heeft verstevigd. Een nijpend gebrek aan kapitaal en een afwisseling van succesvolle jaren waar durf en verbeelding hoogtij vieren, en mindere jaren gekenmerkt door een in zichzelf gekeerde en afwachtende houding. Hoe kan de groei in zulke omstandigheden op lange termijn worden verzekerd? Wij helpen de KMO bij het verwerven van voldoende eigen middelen om de ontwikkeling te financieren en om ook in minder succesvolle tijden risico’s te blijven nemen. Kan uw aanpak vruchten afwerpen in alle bedrijfssectoren? Eerder het potentieel dan het beroep van een KMO bepaalt het succes: dit zijn de kwaliteit van het aanbod, de deskundigheid, de ambitie … Deze troeven zijn veel belangrijker dan de dynamiek van de markt! In een notendop: WIKANE is een netwerk van 50 kantoren verspreid op de grondgebieden van Frankrijk, Zwitserland en België. Zijn consultants begeleiden B-to-B KMO’s met een sterk potentieel op de weg naar een snelle en regelmatige groei. BECI - Brussel metropool - februari 2018 www.wikane.com ❙ piet.himpe@wikane.com ❙ +32 479 830 455 © Isopix © Isopix
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ARTSEN ZONDER GRENZEN Wordt uw bedrijf partner? AZG is in meer dan 60 landen actief, mede dankzij talrijke donoren die instaan voor haar onafhankelijkheid en die de organisatie in staat stellen om efficient op te treden, totaal los van staatsinvloeden en lobby’s. AZG sluit bovendien hoe langer hoe meer partnerschappen met ondernemingen. AZG geniet ruime bekendheid en faam in België. Logischerwijze wordt deze internationale niet-gouvernementele organisatie meestal beschreven als een verlener van dringende medische hulp. Ze is dus aanwezig in tientallen landen doorheen de wereld, waar haar teams optreden om de slachtoffers van gewapende conflicten, natuurrampen en epidemieën te verzorgen. Weinig mensen weten echter dat AZG in vele landen ook op lange termijn aanwezig is. En dat het voornaamste operationele centrum in Elsene is gevestigd, terwijl de inkoopcentrale voor geneesmiddelen en medische apparatuur zich in Neder-over-Heembeek bevindt. Daar slaat AZG zowat 20.000 artikelen in een 13.000 m² grote opslagplaats op. Naast deze twee vestigingen, beschikt de NGO over een derde structuur, ook in Brussel, op de site van Tour en Taxis, namelijk het opleidings- en innovatiecentrum Bruno Corbé (EBC). Maar laten we eerst kort schetsen waar AZG voor staat en in welke context de organisatie, een halve eeuw geleden, werd opgericht. Een internationale organisatie AZG werd in 1971 boven de doopvont gehouden naar aanleiding van het conflict veroorzaakt door de afscheiding van de provincie Biafra van Nigeria, in 1967. Toen stierven 2 miljoen mensen van de honger terwijl de internationale gemeenschap onverschillig bleef. Een aantal artsen en journalisten reageerden verontwaardigd. Dit was het begin van Artsen Zonder Grenzen. Vandaag is de NGO meer dan ooit actief op nagenoeg alle fronten waar haar vaardigheden en deskundigheid vereist zijn. De tussenkomsten hebben steeds dezelfde bedoeling: hulp verlenen aan lijdende bevolkingsgroepen. “Om onze opdrachten te volbrengen, moeten we financieel onafhankelijk zijn”, stelt Bertrand Draguez, voorzitter van AZG België, dat in 1980 werd opgericht. “In dit opzicht hebben wij veel te danken aan onze geldschieters. Onze financiering komt voor 99,4% van de privé, voornamelijk particulieren. Dankzij deze donoren kunnen we hulpbehoevende mensen bijstaan en tegelijk volledig onafhankelijk blijven en geen enkele discriminatie instellen inzake afkomst, godsdienst, filosofie of politieke overtuigingen.” In 1999 ontving AZG de Nobelprijs van de Vrede, niet alleen voor haar medische activiteit, maar ook voor haar pleidooi en getuigenis ten voordele van bedreigde volkeren. Met het bedrag van deze prijs werd een internationale campagne gestart met als doel een betere toegang tot geneesmiddelen voor de armste bevolkingsgroepen ter wereld. AZG-België maakt deel uit van een internationaal geheel dat meerdere AZG-secties groepeert. Samen met de secties Brazilië, Denemarken, Hongkong, Italië, Luxemburg, Noorwegen en Zuid Afrika vormt AZG-België het Operationeel Centrum Brussel (OCB). Alle hulpprojecten van het OCB worden vanuit Brussel gecoördineerd, maar ook de andere partners zamelen geld in en zoeken human resources voor de missies in het buitenland. Een wereldwijd erkende deskundigheid “Ons opleidingscentrum EBC simuleert de omgeving waarin onze teams zullen moeten tussenkomen”, vertelt Bertrand Draguez. “Deskundigen staan in voor hun opleiding zodat onze mensen nadien op het terrein kunnen optreden. Leden van andere organisaties, als de Wereldgezondheidsorganisatie (WGO) of de Centers for Disease Control and Prevention (CDC) bijvoorbeeld, halen ook voordeel uit onze expertise. We zijn onder andere zeer actief geweest tijdens de Ebola-epidemie. ” De kennis van zaken van AZG wordt wereldwijd erkend. Op haar aanvraag worden nu in universiteiten (ULB en UCL) specifieke cursussen humanitaire heelkunde georganiseerd. Bovendien ontwikkelt AZG momenteel een netwerk van alumni met alle vroegere medewerkers van in de jaren 1980 en 1990. De ervaring en bekwaamheid van die mensen betekent een flinke meerwaarde voor de NGO. © Jacob Kuehn Het centrum voor humanitaire opleiding dient eveneens om nieuw materieel uit te testen, dat nadien tijdens de missies wordt ingezet. Talrijke innovaties worden uitgetest en aangepast, om nadien op het terrein proeven in werkelijke omstandigheden te kunnen doorstaan. Voorbeeld hiervan is een kit voor spoedopnamen met al het nodige medische en logistieke materieel waarmee de chirurg binnen de eerste 72 uur van een spoedsituatie slachtoffers kan opereren. Of bijvoorbeeld een barcodesysteem voor de overdracht van data in Ebola-centra, de ombouw van Toyota voertuigen in ziekenwagens, een glas-shredder voor de zones waar medisch afval wordt verwerkt en een nieuwe horizontale autoclaaf. Scholen, verenigingen, particulieren en ondernemingen AZG ziet zes voordelen voor het partnerbedrijf: een meerwaarde voor het merk, een pluspunt voor het imago, een betere motivatie van het personeel, de belangstelling van nieuwe klanten, een grotere bekendheid en, uiteraard, positieve aandacht in de media. hebben de mogelijkheid om dit centrum te bezoeken en er te ontdekken wat AZG op het terrein effectief doet. Op die manier kunnen ondernemingen de werking van AZG, de projecten en de apparatuur aan hun medewerkers doen ontdekken. De ruimtes kunnen ook worden gebruikt voor de organisatie van teambuildingactiviteiten, in eigen beheer of met de begeleiding van AZG deskundigen. Ook andere vormen van samenwerking met ondernemingen zijn mogelijk, met inbegrip van partnerschappen die in functie van de gewenste bijdrage op maat worden ontwikkeld. Partnerbedrijven “De bedrijfswereld is niet op de hoogte van deze verscheidene vormen van partnerschap”, stelt Bertrand Draguez. “Er bestaan hoofdzakelijk twee formules. De eerste is van financiële aard en van groot belang voor onze onafhankelijkheid tegenover regeringen. Wij moeten neutraal zijn, des te meer omdat ons interventiegebied zeer uitgestrekt is. De tweede is technisch, in de ruime zin van het begrip. We hebben constant bekwaamheden nodig, die zich niet beperken tot het medische domein. 30% van ons personeel is medisch actief. De andere 70% werkt in andere functies. In onze kantoren van Brussel zijn er bijvoorbeeld mensen bezig met logistiek, juridische aangelegenheden, financiele zaken, politieke analyses, opleidingen enz.” AZG is op zoek naar partnerschappen met bedrijven uit allerlei domeinen. De omvang heeft geen belang: ZKO’s en KMO’s zijn even welkom als grotere groepen. De samenwerking tussen bedrijven en AZG is aan beide kanten verrijkend. De ondernemingen bieden eerst en vooral hulp aan mensen in nood. Ze kunnen dit doen onder de vorm van mecenaat en fiscale aftrekbaarheid genieten. Het kan ook via een partnerschap op maat. In dat geval kan de onderneming haar humanitaire inzet bekendmaken aan haar omgeving (klanten, werknemers, leveranciers, dochtermaatschappijen). AZG ziet zes voordelen voor de onderneming: een meerwaarde voor het merk, een pluspunt voor het imago, een betere motivatie van het personeel, de belangstelling van nieuwe klanten, een grotere bekendheid en, uiteraard, positieve aandacht in de media. Al deze initiatieven kaderen in het maatschappelijk verantwoord ondernemen en stimuleren rechtstreeks de motivatie van de medewerkers. In het raam van het partnerschap kan AZG verscheidene informatiedragers ter beschikking stellen: banners, logo’s, video’s, foto’s, presentaties, getuigenissen enz. Met al deze vormen van steun kan AZG blijven gaan naar gebieden waar anderen in geen geval naartoe willen. Laten we er samen over praten : Philippe Matthys | Partnership Coordinator Artsen Zonder Grenzen Gewijde Boomstraat 46 | 1050 Brussel + 32 (0)2 474 74 90 + 32 (0)476 531 038 www.msf-azg.be © Eddy Mc Call © Yann Libesart © Francesco Zizola
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TOPIC Nood aan financiële geletterdheid DE ONDERNEMING FINANCIEREN Karel Van Eetvelt, de nieuwe CEO van Febelfin, komt van zelfstandigenorganisatie Unizo. Met die achtergrond is het niet verwonderlijk dat de financiering van KMO’s voor hem een grote bekommernis is. “O f de aanpassing groot was? Viel best mee”, lacht de ex-topman van Unizo. “Ik ben vroeger nog acht jaar regent geweest bij de Nationale Bank. De grote lijnen van de financiële wereld kende ik dus wel, al had ik in het prille begin wel moeite met het bankiersjargon op vergaderingen. Wat me nog het meest trof, is de rompslomp waarmee de spelers in deze sector geconfronteerd worden. Er werken honderden mensen die niet met de business an sich bezig zijn, maar met controles.” Brussel Metropool: Met uw Unizo-verleden is de financiering van KMO’s wellicht iets dat u na aan het hart ligt? Karel Van Eetvelt: Absoluut. De financiering van kleine ondernemingen en groeibedrijven is cruciaal: de economische groei komt van die bedrijven. Maar ook voor de eigen business van de banken is het een noodzaak: ze hebben er alle belang bij om in innovatieve ondernemingen te investeren, want daar is rendement te halen. Sinds de bankencrisis van 2008 zijn de spelregels natuurlijk veranderd. Op een aantal terreinen is het complexer geworden om bepaalde activiteiten te financieren, maar als ik het met andere landen – ook binnen Europa – vergelijk, dan zit de financiering van KMO’s hier nog goed. Er is kapitaal genoeg in ons land. We stellen vast dat het doorsnee bedrijf dat nood heeft aan geld omdat het wil groeien én een goed dossier heeft, weinig problemen ondervindt. Voor startups is het wél moeilijker om langs een bank te passeren voor financiering, hoewel de laatste cijfers een forse groei in startup financiering door de banksector aangeven. U hebt altijd mensen gestimuleerd om te ondernemen. Welke oplossing is er dan voor de starters die uit de boot vallen? Friends, Family and Fools. (lacht) Mijn oudste zoon gaat een kleine IT-zaak overnemen. ‘Ik ga wel geld nodig hebben’, zei hij. ‘Jij bent family én fool, jij kan misschien twee keer bijdragen.’ Bij startups zie je dat heel vaak: ze hebben eigen spaargeld en kloppen aan bij familie om voldoende vermogen te hebben om te kunnen starten. Dat model gaat bij manier van spreken al 100 jaar mee. Het voordeel vandaag is dat er nog andere formules zijn ontstaan, zoals crowdfunding. Kleine spelers vinden zo toch een manier om hun project gelanceerd te krijgen. Vaak ontmoet ik jongeren die meteen zware investeringen willen doen omdat ze bepaalde marktopportuniteiten zien. Als die grotere nieuwe projecten goed doordacht zijn, dan durven risicokapitaalverschaffers of business angels daarin mee te gaan. Die alternatieve financieringsvormen brengen dynamiek in de economie. 32 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Behoorlijk wat ondernemers weten niet hoe een gezonde financiering in elkaar zit. Mensen uit de bankwereld moeten een actieve rol opnemen in de individuele begeleiding van ondernemers. goed idee niet voldoende is. Mensen uit de bankwereld moeten een actieve rol opnemen in de individuele begeleiding van ondernemers. Wat zijn de voorwaarden om een beroep te kunnen doen op kredieten? Au fond kijkt de bank naar de terugbetalingscapaciteit. Hoe beter en explicieter je voor jezelf als ondernemer duidelijk maakt wat je aanpak is en wat je targets zijn, hoe groter de kans dat het licht op groen springt. Een ondernemer die deze oefening niet maakt, is onverstandig. Een goede vraag is ook: welke investering doe je zelf? Als een bankier weet dat je een behoorlijke som op je rekening hebt staan en ziet dat je daar niets van in je eigen zaak wil steken, dan zal hij niet met geld over de brug komen. Want zo geef je het signaal dat je jezelf niet vertrouwt. Kunnen we even meer in detail de evolutie van de kredieten na de bankencrisis bekijken? In 2013, vijf jaar na die crisis, gaf Febelfin bijvoorbeeld nog toe dat kredieten aan KMO’s regelmatig geweigerd werden, onder meer door een verhoogd risico op wanbetalingen. Als we kijken naar de gevoelsbarometer – in welke mate percipieerden ondernemers een probleem? – dan zien we op de grafieken duidelijk dat er in 2009 een dip was. Het jaar erop verbeterde de situatie enigszins, maar toen kwam er een economische schok. In de periode 2012Peter Van Dyck In 2016 organiseerde Febelfin samen met Beci speciaal voor KMO’s een workshop. Waarom? Ongeacht de grootte van de ondernemingen is financiële geletterdheid onontbeerlijk. Behoorlijk wat ondernemers weten niet hoe een gezonde financiering in elkaar zit, wat de voorwaarden voor krediet zijn en hoe men een dossier moet opbouwen om meer kans op financiering te hebben. Je moet aan ondernemers uitleggen dat een 2013 werden sommige projecten als minder koosjer beschouwd, waardoor het gevoel ontstond dat er minder financiering mogelijk was. Er is op dat moment veel overleg geweest binnen de financiële sector om meer transparantie te creëren in hoe men dossiers beoordeelt. Momenteel zitten we terug op het niveau van vóór 2008. Wat is er nu dan precies anders? Ligt het aan de conjunctuur? De conjunctuur is inderdaad beter, maar de ondernemers hebben zich ook aangepast. Ze zijn hun dossiers anders gaan opbouwen. Moeilijke dossiers waar de banken door de verstrengde regels niet op in kunnen gaan, vinden vandaag hun weg naar alternatieven zoals crowdfunding of private equity. In 2017 was er een hervorming van de wet op de financiering van KMO’s. De FOD Financiën legde op voorhand zijn oor te luister bij zowel Unizo als Febelfin. Wat hebben die de FOD ingefluisterd? Binnen de financiële sector waren er wel wat vragen rond het toepassingsgebied. Er was voorzichtigheid geboden, mochten overheidsinstellingen plots ook onder de wet vallen. Uiteindelijk is aan de fundamenten van de wet, in december 2013 gelegd door de ministers Koen Geens en Sabine Laruelle, nauwelijks geraakt. De drempel waarbij de funding loss of wederbeleggingsvergoeding (waarmee ondernemingen het krediet kunnen herfinancieren, nvdr) wordt beperkt tot zes maand interest, is opgetrokken van 1 tot 2 miljoen €. In dat soort kwesties moet je een goed evenwicht vinden tussen de behoeften van de ondernemerswereld en de haalbaarheid voor de financiële sector. Ik heb vroeger, in mijn Unizo-tijd, al aangegeven dat ik geen vragende partij was voor wettelijke regelingen. Ik geef de voorkeur aan duidelijke afspraken tussen de economische spelers die we allebei zijn. In 2013 waren de omstandigheden niet van dien aard om zo’n gentleman’s agreement tot stand te brengen. Door open te staan voor elkaars aandachtspunten en opmerkingen gaat de nood aan verdere regulering verdwijnen. Hoe extremer en rigider de regels, hoe vaker kleine spelers daar het slachtoffer van zullen zijn. Een belangrijk punt in de recente hervorming is toch wel dat de contracten transparanter moeten worden en dat bedrijven duidelijker communicatie moeten krijgen over het krediet en de waarborgen. Een goede zaak? Zonder meer. Transparantie is een werkpunt voor onze sector. De banken hebben zelf alle belang bij grotere duidelijkheid. Zo stipuleert de wet terecht dat banken verplicht zijn de meeste gepaste kredietvorm voor te stellen. In bepaalde periodes stelden we helaas vast dat sommige financiële instellingen niet voor de meest gepaste kredietvorm kozen, maar voor de formule die hen het meest opbracht. Dat was eerder uitzondering dan regel, maar toch: een goede dienstverlener doet zoiets niet. Met de communicatiemiddelen die er vandaag zijn, wordt dat bedrog ook niet langer getolereerd. Kijk naar de handels- of horecazaak die zijn klant bedriegt: die wordt op de sociale media afgestraft. Geen slechte zaak, want op die manier wordt het kaf van het koren gescheiden. Het vertrouwen in de bankwereld is momenteel niet zo groot. Dat is spijtig, maar heeft zijn gronden. Dat vertrouwen herwinnen, kan niet zonder in transparantie te investeren. Welke uitdagingen ziet u nog voor de toekomst? Er is veel aan het bewegen: de digitalisering schudt heel wat bedrijven en sectoren door elkaar, de vergroening zorgt ervoor dat de vraag naar ecologische beleggingen toeneemt, de freelancers, de circulaire economie en de deeleconomie zijn in opmars… Voor de financiële sector interessante evoluties. De deeleconomie vraagt om een totaal andere manier van financiering. Stel dat een aantal bedrijven collectief investeert en machines deelt. Zij zijn dan gebruiker, géén eigenaar. Daar heb je een nieuw financieel model voor nodig. Het lijkt me geen slecht idee dat de Belgische Leasingvereniging, een deelvereniging van Febelfin, daar werk van maakt. Hun leasingformules kunnen een basis vormen voor de instrumenten die we voor de deeleconomie kunnen ontwikkelen. Als we daarin slagen, scheppen we nieuwe investeringsmogelijkheden die de deeleconomie een boost kunnen geven. ● BECI - Brussel metropool - februari 2018 33 © Wim Van Eesbeek
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Business plan: bezint eer je begint FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING Het opstellen van een business plan zet de ondernemer aan om goed na te denken over hoe hij of zij het welslagen van zijn bedrijf wil bewerkstelligen. Sterker nog, zonder een realistisch plan zal de man of vrouw in kwestie problemen ondervinden om bij de bank een lening af te sluiten of investeerders aan te trekken. Dit zijn de tips om een degelijk dossier op te bouwen. H oewel het bij een eenmanszaak strikt genomen niet wettelijk verplicht is, kun je stellen dat het voor iedereen die een onderneming wil starten sterk aan te raden is om een business plan op te stellen. In dit plan preciseer je hoe je de zaken zult aanpakken. Aarzel niet om op een zelfkritische manier een helder beeld van je plannen te schetsen en zodoende de haalbaarheid van je project te toetsen. Laat je bij die kritische kijk ook uitdagen door het commentaar van mensen met uiteenlopende profielen. Hun frisse blik kan tot interessante inzichten leiden. Ondernemen start gewoonlijk met een idee. Pas door het verder uit te werken in een business plan, krijgt dat idee echt vorm. Het plan opstellen, laat je toe om te achterhalen of je project solide en levensvatbaar is. Precies daarom is zo’n business plan essentieel. Dit business plan mag niet standaard zijn, het is absoluut noodzakelijk om er een heel persoonlijk dossier van te maken. Het komt er immers op aan het vertrouwen te winnen van derden aan wie je het plan later zal voorleggen, met name de bankiers. Het mag geen twijfel lijden dat dit business plan helpt om deze mensen makkelijker te overtuigen. Investeerders zoals de banken zullen sneller vertrouwen in je stellen als zij oordelen dat je project gegrond en doordacht is. Het kan dus je geloofwaardigheid versterken, zeker in de ogen van je toekomstige partners. De koers bepalen Het plan moet een leidraad zijn en blijven. Het duidt de koers aan die je moet aanhouden op de momenten dat je beslissingen moet nemen. Ga regelmatig na of de doelstellingen van je ondernemingsplan gerealiseerd worden. Als dit niet het geval zou zijn, stuur dan tijdig bij. Daarnaast is een business plan een hulpmiddel om niet af te wijken van de prioriteiten die je je hebt gesteld. Wees je er zelf van bewust dat de vele opportuniteiten die je als onder34 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Peter Van Dyck nemer op je professionele pad tegenkomt niet noodzakelijk stroken met de doelstellingen van je bedrijf op middellange en op lange termijn. Ook ondernemers met al enkele jaren op de teller kunnen gebaat zijn bij een business plan. Sommige bedrijven stellen jaarlijks of bij nieuwe grote projecten een plan op waarin alle doelstellingen van dat jaar of dat project, inclusief de financiële berekeningen, worden opgenomen. In die zin vormt het plan het financiële en strategische kompas van de onderneming. Stof tot nadenken Wie een business plan schrijft, moet goed nadenken over de antwoorden op de volgende vragen: 1. Is je idee voldoende creatief en onderscheidt het je genoeg van anderen? Preciseer en beschrijf je idee. Brengt het genoeg de toegevoegde waarde naar boven die je bedrijf kan leveren? Analyseer de sterktes en zwaktes van je plan. Stel je opportuniteiten vast. Welke obstakels kun je onderweg eventueel tegenkomen en welke oplossingen voorzie je? Misschien ben je je niet bewust van alle mogelijke hindernissen. Zo is het onder meer goed om stil te staan bij problemen die je kan ondervinden bij de zoektocht naar geschikt personeel. In Brussel is het bijvoorbeeld niet altijd evident om gekwalificeerde en tweetalige werknemers op het spoor te komen. 2. Hoe beschrijf je je onderneming? Licht je organisatie toe en voeg er een organogram bij. Beschik je over de nodige expertise? Neem je curriculum vitae door en breng je competenties in kaart. Moet je nog bijkomende opleidingen volgen? Is je bedrijf financieel gezond? Schets kort de financiële situatie van je bedrijf (eigen middelen, lopende kredieten, liquiditeitspositie …). TOPIC De ingrediënten voor een doeltreffend financieel plan 3. In welke markt beweeg je je? Wie zijn je concurrenten? Op welke manier ga je je van hen onderscheiden? Wat is het marktpotentieel? Welk deel van de markt zal je in de toekomst kunnen bestrijken? Is er een specifieke doelgroep die je voor ogen moet houden? Hoeveel klanten denk je te kunnen bereiken? Ben je niet té afhankelijk van bepaalde leveranciers? 4. Wat zijn je prioritaire doelstellingen? Zet je visie uiteen, zowel op korte, middellange als op lange termijn. Wat is de missie en wat zijn de waarden van je bedrijf? Welke strategie ga je toepassen? 5. Wat is je strategische visie? Het is hier dat je SWOT analyse (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) wordt uitgevoerd. Dit is een zeer praktisch instrument tijdens de fase van de strategische diagnose. Het biedt immers het voordeel de sterktes en zwaktes van een onderneming te pinpointen, en dit met betrekking tot de opportuniteiten en bedreigingen die van de nabije en verdere omgeving uitgaan. Je gaat best volgens twee assen te werk. ➜ De interne as: deze geeft de huidige karakteristieken van de onderneming weer als sterktes of zwaktes, naargelang de uitgevoerde activiteiten. Sterktes: de middelen en/of competenties die je bezit en die je een concurrentieel of distinctief voordeel verlenen. Zwaktes: gebreken met het oog op meerdere sleutelfactoren van succes of in vergelijking met concurrenten. ➜ De externe as: deze vat de elementen samen die een mogelijke impact hebben op de onderneming. Bij het opstellen van een financieel plan moet je onder andere antwoorden formuleren op de volgende vragen: ➜ Welke inkomsten verwacht je en op welk moment? ➜ Is er sprake van enig effect van de seizoenen op je inkomsten, bijvoorbeeld een drukkere herfst? ➜ Heb je losstaande en eenmalige kosten? Bijvoorbeeld kosten voor de inrichting van je winkel? ➜ Wat zijn je recurrente kosten? (Bijvoorbeeld elektriciteitskosten, de aankoop van voorraden …) ➜ Wat zijn je personeelskosten? ➜ Hoeveel eigen middelen heb je? ➜ Heb je krediet nodig? Zo ja, in welke vorm? En hoe hoog is het bedrag dat je in gedachten hebt? ➜ In het geval van een investeringskrediet: wat zullen exact je terugbetalingsmogelijkheden zijn? (Een essentieel element bij de kredietbeoordeling door de bank) ➜ Kun je een beroep doen op steunmaatregelen van de overheid? Het loont zeker de moeite om hiervoor je bank te raadplegen. Stéphane Demaret (KBC Brussels) Opportuniteiten: in de omgeving van de onderneming kunnen zich bepaalde gebieden met potentieel bevinden die met voorrang geëxploreerd zou moeten worden. Bedreigingen: bepaalde veranderingen die lopende of op komst zijn en een negatieve impact kunnen hebben op de activiteiten van de onderneming. Als conclusie kunnen we stellen dat je dankzij deze aanpak je vermogen om je business te analyseren en evalueren verfijnt. 6. Hoe zal je tewerk gaan? Schrijf in grote lijnen uit hoe je je plannen wil realiseren. Wat is jouw marketingstrategie? Welke producten of diensten ga je aanbieden? Hoe zie je de introductie op de markt voor je? Tegen welke prijs ga je producten in de markt zetten? Vanuit welke plaats ga je werken? Heb je een handelspand nodig of ga je enkel een e-commerce aanbieden? Ga je het werk helemaal alleen aankunnen? Indien je nood hebt aan personeel, wat zijn dan de profielen die je zoekt? 7. Hoe ga je je projecten financieren? Nu komen we bij het financiële plan, een van de meest fundamentele BECI - Brussel metropool - februari 2018 35 elementen van je business plan. Het geeft je de kans om in detail je toekomstige rentabiliteit te analyseren. Dit plan brengt de financiële levensvatbaarheid van je project in beeld. Het financiële plan moet vooral realistisch en transparant zijn. Het draait uiteindelijk om je geloofwaardigheid tegenover je toekomstige financiers. Om die reden moet je systematisch de haalbaarheid van je plan verifiëren. Het is altijd aan te raden en soms zelfs verplicht om een financieel plan op te stellen. Een goed en efficiënt financieel plan biedt je de mogelijkheid om op eventuele obstakels te anticiperen en vermijdt zodoende onaangename verrassingen. Je zult ook veel steviger staan in onderhandelingen met potentiële kredietgevers. Commerciële vennootschappen (BVBA, NV, …) zijn verplicht om een financieel plan op te stellen. Stel dat je bedrijf failliet gaat binnen een periode van drie jaar na de start. In dat geval zal het financiële plan opgevraagd worden bij de notaris. Als uit het plan blijkt dat er onvoldoende startkapitaal was of dat je het plan niet waarheidsgetrouw hebt opgesteld, kunnen de vennoten toch aansprakelijk gesteld worden. In a nutshell: het business plan is van vitaal belang bij het denkproces dat actie voorafgaat. Dit plan is in geen geval een rem: beschouw het als een lanceerbasis. Je staat ermee stevig in je schoenen om het succes tegemoet te stappen. ● Dit artikel werd samengesteld in samenwerking met de financieringsdeskundigen van KBC Brussels. Informatie: Stéphane Demaret, Business Partner KMO/ PME KBC Brussels – stephane.demaret@kbcbrussels.be; +32 478 471 728 © Reporters
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KMO tax shelter ook voor scale-ups FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING In juli 2015 creëerde de regering Michel een nieuwe fiscale stimulans om investeringen in Belgische starters en KMO’s aan te moedigen. Na enkele kinderziektes is het stelsel stabiel en kent de tax shelter voor starters steeds meer succes. Ietwat oudere ondernemingen, de zogenaamde ‘scale-ups’, moesten nog aan de beurt komen. Ook zij genieten vanaf het belastingjaar 2019 specifieke maatregelen om particuliere investeerders aan te trekken. Tax Shelter voor starters: een handleiding De federale regering was van plan om particulieren aan te moedigen in jonge ondernemingen te gaan investeren. Concreet en voor zover hij aan heel wat voorwaarden voldoet, kan de particulier die in een nog geen vier jaar oude Belgische onderneming investeert, vanaf het volgende jaar een belastingvermindering krijgen: 30% voor een kleine onderneming (minder dan 50 loontrekkenden, minder dan 7.300.000 euro omzet (btw excl.) en een balanstotaal onder 3.650.000 euro), of zelfs 45% voor een micro-onderneming (minder dan 10 loontrekkenden, een omzet van minder dan 700.000 euro btw excl. en een balanstotaal onder 350.000 euro). De investering moet wel door een natuurlijke persoon (geen rechtspersoon) worden verricht, met uitzondering van de bedrijfsleider (zijn/haar echtgeno(o)t(e) kan echter wel voordeel halen uit de tax shelter). De belegde fondsen moeten dienen voor het samenstellen van het kapitaal bij de oprichting van de starter, of om het kapitaal later uit te breiden. Het stelsel heeft natuurlijk zijn beperkingen: maximaal 250.000 euro kapitaal mag op die manier gedurende de ganse levensloop van de vennootschap worden vergaard. De investeerder mag jaarlijks maximaal 100.000 euro via de tax shelter beleggen en moet bovendien minstens vier jaar lang zijn aandelen in het startende bedrijf behouden. De deelname per investeerder mag ten slotte niet hoger liggen dan 30% van het maatschappelijk kapitaal. Indien de steun aan de starter een lening is, zal deze moeten worden toegekend via een door de overheid erkend crowdfunding platform. De persoon die de lening 36 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Miguel Van Keirsbilck toekent, wordt vrijgesteld van roerende voorheffing op de interesten van de eerste 15.000 euro’s. De eerste resultaten van de tax shelter voor starters Volgens de cijfers die de minister van Financiën publiceerde, leverde de KMO tax shelter in 2015 een totale investering van 15,88 miljoen euro op (14,28 miljoen voor micro-ondernemingen (45%), en 1,6 miljoen voor kleinere ondernemingen (30%)). Deze investeringen gaven aanleiding tot 6,9 miljoen euro belastingvermindering ten voordele van 1.400 particuliere beleggers. We staan hiermee natuurlijk heel ver van de niveaus die de regering oorspronkelijk had verwacht om een macro-economische impact te hebben op de oprichting van ondernemingen, de groei en de tewerkstelling. Toch beschouwen we dit als een aanmoedigend teken: de maatregel is aantrekkelijk voor particuliere investeerders. Volgens onze informatie vertonen de in 2016 onder het starter tax shelter stelsel geïnvesteerde volumes een forse stijging, maar ze werden nog niet gepubliceerd. We zijn ervan overtuigd dat deze maatregel werkelijk bij de investeerders ingeburgerd zal raken, tenminste als ze de nodige stabiliteit bereikt. Zodra het starter tax shelter stelsel werd gecreëerd, hoorden wij echter kritiek op de beperkingen ervan. Het maximum van 250.000 euro per bedrijf stemt niet overeen met de financieringsbehoeften van een starter in de ITC sector, bijvoorbeeld. En waarom focussen op de oprichting van nieuwe starters terwijl talrijke bestaande jonge ondernemingen op zoek zijn naar risicokapitaal om te kunnen groeien? TOPIC De federale regering hield blijkbaar rekening met deze laatste kritiek, want eind juli 2017 werd een nieuw tax shelter systeem aangekondigd voor de financiering van groeiende ondernemingen. Nieuw: een tax shelter voor scale-ups Het begrip ‘scale-up’ verwijst naar de groeifase in het leven van een bedrijf. De organisatie breidt uit en ondergaat een ‘schaalverandering’. De scale-up is niet langer een ‘start-up’ – het heeft al enkele jaren ervaring – maar is ook nog geen gevestigde onderneming, aangezien ze nog sterk groeit. In dit stadium is de behoefte aan financiering zeer uitgesproken. Daarop wil de federale regering inspelen met zijn project van financieringssteun aan groeiende ondernemingen. De maatregel werd eind juli 2017 aangekondigd in het raam van het akkoord over de hervorming van de vennootschapsbelasting. De fiscale stimulans die de financiering van de groeiende ondernemingen moet vergemakkelijken, werd direct afgeleid van het stelsel dat sinds 2015 van kracht is voor startende bedrijven, namelijk een rechtstreekse belastingvermindering voor de particuliere investeerder. Hier is er wel geen sprake van 45 of 30%: het tarief voor investeringen in ‘scale-ups’ bedraagt 25%. Om deze belastingvermindering mogelijk te maken, moet de betrokken onderneming een groeiende KMO zijn die bovendien aan de volgende voorwaarden voldoet: ➜ minstens 10 voltijdse equivalenten tewerkstellen (met inbegrip van de bezoldigde zaakvoerder, behalve als hij deze functie in bijberoep beoefent); ➜ tijdens de jongste twee boekjaren een stijging van 10% hebben behaald wat betreft de omzet of het aantal voltijdse equivalenten; ➜ nooit een kapitaalvermindering hebben verricht of dividenden hebben uitgedeeld; ➜ de verzamelde fondsen moeten dienen voor een kapitaalsverhoging (niet voor de overname van bestaande aandelen) tussen het vijfde en tiende jaar van bestaan, met een maximum van 500.000 euro per scale-up, waarvan de bedragen die via de starter tax shelter eventueel werden geïnd, moeten worden afgetrokken. Het maximum van de aanvaardbare investeringen blijft 100.000 euro per belastingplichtige en per belastbaar tijdperk voor het KMO tax shelter stelsel in zijn geheel. Niets belet de belegger zijn investeringen te verdelen tussen de stelsels voor startende micro-ondernemingen, voor startende kleine ondernemingen en voor scale-ups. De verkrijgbare belastingverminderingen zijn echter beperkt tot de belastingen die effectief verschuldigd zijn voor het betrokken boekjaar, zonder mogelijkheid om deze naar een later belastingjaar te verschuiven. Even opletten: wat we hierboven beschrijven berust op het akkoord dat de regering Michel in de zomer 2017 bereikte. Dit ontwerp werd nog niet in de wetgeving opgenomen. Het stelsel zou normaal gezien tijdens het belastingjaar 2019 voor de inkomsten van 2018 van kracht worden. Een investering die vandaag in 2018 in een scale-up plaatsvindt, zou dus 25% minder belast worden. De scale-ups en investeerders als crowdfunding platformen kijken dus met enig ongeduld uit naar de publicatie van de wetteksten ● Informatie: Miguel Van Keirsbilck, coördinator van het Beci startersprogramma mvk@beci.be, +32 475 56 43 56. DevauxConsult ondersteunt u en is uw raadgever in uw zoektocht naar een gepaste financiering ■ opstelling van een business plan ■ structurering van de balans ■ opmaak van een dossier voor een financieringsaanvraag ■ overleg met banken en openbare instellingen Louis Devaux biedt u zijn ervaring en zijn contacten aan : ■ ondernemingsbankier in Brussel en New York (32 jaar) ■ consultant voor KMO’s (12 jaar) ■ expert bij het Brussels Waarborgfonds (6 jaar) Gesubsidieerde raadpleging (50% onder voorwaarde) Vertrouw ons uw administratieve taken toe! Beci verzorgt in uw plaats een hele reeks formaliteiten die verplicht zijn geworden voor vennootschappen en vzw’s: ➜ Neerlegging van aktes vennootschappen en vzw’s in Brussel en in de provincie Brabant met het oog op publicatie in het Belgisch Staatsblad bij benoeming-ontslag van een bestuurder, zaakvoerder, commissaris, permanent vertegenwoordiger ➜ Hernieuwing van de bestuurdersmandaten ➜ Bevoegdheidsdelegatie ➜ Zetelverplaatsing. Voor inschrijvingen op overheidsopdrachten, kunt u uittreksels opvragen bij de Kruispuntbank van Ondernemingen, in het Nederlands, Frans, Duits en Engels. Deze uittreksels kunnen op aanvraag worden gelegaliseerd en bijkomend ook voorzien van een apostille. Andere diensten: ➜ Huurregistratie ➜ Attest van niet-faling Hulp nodig of graag meer informatie? Jocelyne Hincq: 02/563 68 57 - jh@beci.be DevauxConsult BVBA Sint-Michielslaan, 82 - 1040 Brussel GSM : 0485670325 devaux@devauxconsult.be www.devauxconsult.be BECI - Brussel metropool - februari 2018 37
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TOPIC FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING Collibra, de door Silicon Valley gefinancierde Brusselse starter Voor de tweede keer in een jaar tijd verkreeg Collibra een kapitaalsverhoging van ruim 50 miljoen dollar (40 miljoen euro) van investeerders Iconiq Capital en Battery Ventures. Het eerste van deze durfkapitaalfondsen behoort tot de grootste in de Silicon Valley. Het beheert onder andere de vermogens van de stichters van Facebook (Mark Zuckerberg), Twitter (Jack Dorsey) en LinkedIn (Reid Hoffman). Cédric Lobelle M et de steun van Iconiq Capital en Battery Ventures wil de in data governance gespecialiseerde Brusselse starter zijn groeiproces verderzetten en de kwaliteit van zijn producten en diensten blijven verbeteren. Data governance, wat is dit nu eigenlijk? “Wij helpen onze klanten – meestal grote internationale Fortune 2000 bedrijven uit alle sectoren – hun gegevens beter te vinden, te begrijpen en te vertrouwen”, vat CEO Felix Van de Maele samen. Met zijn twee studiemakkers aan de VUB, Stan Christiaens (CTO) en Pieter De Leenheer (VP) richtte hij in 2008 Collibra op in Brussel. Het was toen een spin-off van de VUB. De drie mannen onderzochten semantische technologieën, een domein dat vanaf de bankencrisis van 2008 bijzonder kritisch werd. “De regulatoren hebben de banken gedwongen de principes van gezond bestuur na te leven. De bankiers moesten dus hun cijfers voorleggen, ze begrijpen, weten waar ze vandaan kwamen, wat ze betekenden en de kwaliteit ervan kennen. Dit leunde heel dicht aan bij wat wij toen deden.” Felix Van de Maele stelt dat vandaag alle ondernemingen en sectoren enorm veel data verwerken en hiervan het belang en de waarde moeten inzien om hun concurrentievermogen te berekenen. Aanzienlijke bedragen werden in de opslag en analyse van deze data geïnvesteerd. “Vandaag zijn de gegevens zo omvangrijk en zoveel mensen zijn ermee bezig dat het op een chaos is uitgedraaid. En hier precies treedt Collibra op, met controle op deze data om er waarde uit te genereren en er iets mee te beginnen. En ook om iedereen binnen de organisatie te helpen de gegevens te vinden en te gebruiken die hij dagelijks nodig heeft.” Collibra is amper 10 jaar oud en stelt al meer dan 250 mensen tewerk. “Iets meer dan een jaar geleden hadden we zo’n 150 medewerkers in dienst”, herinnert zich de CEO. “De eerste vijf jaren zijn zeer moeilijk geweest. Daarna zijn we snel gaan groeien. Onze omvang verdubbelt jaarlijks sinds 2015. En wij rekruteren intens: nu minstens 120 mensen, van wie op zijn minst 40 in Brussel, en zo snel mogelijk. Wij zoeken 38 BECI - Brussel metropool - februari 2018 ontwikkelaars, programmeurs, ingenieurs … Kortom, profielen met een technische background.” Vandaag is de onderneming in New York gevestigd. Wat schiet er in Brussel over? “We zijn nog steeds een Belgische onderneming. Wij zijn hier begonnen met research en ontwikkeling van producten – en voor engineering. De kern van deze programma’s bevindt zich in Brussel, dat hiervoor ook het hoofdkwartier blijft.” Collibra overtuigde Iconiq Capital haar in 2017 tweemaal te financieren. Felix Van de Maele: “Het ging om nieuwe investeringen die noodzakelijk waren voor onze groei. Een eerste investering, in 2008, kreeg onder andere de steun van Innoviris en de VUB. Later hebben een Nederlandse en een Britse investeringsfonds bijgedragen. In januari 2017 was Iconiq aan de beurt. En omdat wij sindsdien flink zijn gegroeid, was Iconiq bereid een tweede keer tussen te komen, met andere investeerders, waaronder Battery Ventures. Zo konden wij in 2017 tweemaal het kapitaal verhogen, met 50 miljoen dollar en daarna 58 miljoen.” “Iconiq Capital investeert vooral in technologische ondernemingen, hoewel niet uitsluitend. Ze heeft belangstelling voor ondernemingen die fors groeien, zoals wij. Zoals alle investeerders is Iconiq op zoek naar financiële groei, winstgevendheid en kansen op de markt. Haar directie investeert en denkt op lange termijn. Het zijn dus goede partners. Iconiq Capital is trouwens in ons directiecomité vertegenwoordigd.” Felix Van de Maele, CEO van Collibra. De prioriteiten van Collibra voor de toekomst? De snelle groei verderzetten, zegt de CEO. “We zijn leiders in ons marktsegment. Om dat ook te blijven, moeten wij zwaar investeren in producten en engineering, vooral hier, in Brussel. We moeten blijven innoveren in de technologie en investeren in AI, machine learning en big data. En natuurlijk ook in de onderneming: marketing, financiën, HR … om onze groei te ondersteunen.” ● TOPIC Rekenen op subsidies om zich te ontwikkelen? FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING Bent u gehaast? Het antwoord op bovenstaande vraag is eerder negatief. De stelling verdient echter enige nuancering. Laten we even teruggrijpen naar de oorsprong van deze steunmaatregelen voor ondernemingen … Z e ontstonden kort na de eerste oliecrisis. De Europese landen kampten toen met een brutale instorting van de groei van hun BBP. In enkele jaren tijd schoot er van deze groei amper één vijfde over. De ministers van middenstand grepen toen naar een aantal maatregelen om de KMO’s te ondersteunen. (Grotere ondernemingen werden al gauw uitgesloten omwille van de regelgeving inzake mededinging van de toenmalige EEG, de huidige EU.) Het ging om hulp voor directe en indirecte investeringen om industriële en ondernemersprojecten te ondersteunen die bijdroegen tot de tewerkstelling. Er werden subsidies voorzien voor de aanschaf van een bedrijfszetel, van werktuigen voor een fabriek en, toen al, voor rekrutering. Deze eerste initiatieven werden regionaal genomen, eerst in Vlaanderen en Wallonië, en daarna in Brussel, vanaf 1989. Later werden ze aangevuld met een hele waaier subsidies voor export, onderzoek en technologische innovatie. Het stelsel onderging regelmatig een herziening om de veranderende situatie op het terrein te volgen. Deze steunmaatregelen beoogden constant een hefboomeffect en trachtten tegelijk het buitenkanseffect te vermijden. Deze twee doelstellingen van de overheid worden, nu nog, slechts heel zelden bereikt, mede omwille van de onzekerheid die de toekenning van de steun en de voorwaarden van de effectieve uitkering bemoeilijkt. Daarom zou de integratie van een dergelijke steun als conditio sine qua non voor het welslagen van een businessplan gelijkstaan met een risico dat elke redelijke ondernemer dient te vermijden of ten minste te beperken. Hier gelden echter twee uitzonderingen: als de bedragen beperkt zijn en het verlies aanvaardbaar, en wanneer het gaat om lange termijn R&D, waar de tussenkomsten bijzonder hoog liggen (tot 70% in sommige gevallen). Geen enkele studie is er namelijk ooit in geslaagd enig oorzakelijk verband te leggen tussen subsidies bij investeringen en het resultaat van de begunstigde ondernemingen. Varen deze bedrijven er beter, even goed of minder goed bij? Of heeft de overheid middelen verspild om kunstmatig een project in leven te houden dat geen meerwaarde oplevert? Globaal wordt algemene steun bij investeringen beschouwd als een factor die de behoefte aan liquide middelen verlicht. Op zich wel nuttig, maar niet doorslaggevend. Andere specifieke steunmaatregelen hebben wél een werkelijk hefboomeffect, dankzij een tussenkomst van 50% voor tijdelijke steun of ontwikkeling in het buitenland. Brussel sleutelt momenteel aan een herziening van de steun aan economische expansie en buitenlandse handel. Het nieuwe stelsel zou in de herfst 2018 van kracht moeten worden, na de volledige resem democratische controles. Dit geldt eveneens voor subsidies aan onderzoek en ontwikkeling. Die zijn zeer voordelig maar uiterst selectief. De tekst hiervan dateert van 2002 en is aan herziening toe. ● Xavier Dehan, Managing Partner Polisphère BVBA xavier.dehan@polisphere.be Drie fundamentele tips ➜ Als u investeert, ga dan stelselmatig na of er een vorm van steun bestaat (75% van de ondernemingen en van hun managementadviseurs is hiervan niet op de hoogte) ➜ Als een subsidie overeenstemt met de investering, neem dan steeds contact op met de overheid om de voorwaarden van toekenning te doorgronden en zo nodig stappen te zetten om conformiteit te bereiken ➜ Volg de procedure heel nauwgezet (datum en handtekening van de aanvraag, verkrijgen van een dossiernummer, samenbrengen van de bewijsstukken, liquidatie …). Nuttige links: ➜ https://www.1819.brussels/nl/ecosubsibru/ subsidies ➜ http://werk-economie-emploi.brussels/nl_BE/ steun-en-subsidies ➜ http://www.innoviris.be/nl/financiele-steun-aan-ondernemingen?set_language=nl ➜ http://invest-export.brussels/nl_BE/ aides-financieres BECI - Brussel metropool - februari 2018 39 © Thinsktock
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Hoeveel is mijn onderneming waard? OVERDRACHT De waarde van uw onderneming kennen is altijd nuttig, ongeacht of u zich voorbereidt op een overdracht of gewoon nieuwsgierig bent. De vraag is echter hoe een dergelijke waardering tot stand komt, en volgens welke methode. Misschien wilt u ook weten hoe u de waarde van de onderneming kunt opkrikken om extra meerwaarde te genereren? Wij bespraken dit met Erick Thiry, verantwoordelijk voor de Transmission Hub bij Beci. Gaëlle Hoogsteyn “D e waardering van een onderneming is een typische stap van de ondernemer die zijn activiteit wil overlaten en wil weten of hij voor zijn pensioen mag uitkijken naar een kasteel in het Franse Bordelais of een appartementje in de Ardennen …”, zegt Erick Thiry. “Ik maak opzettelijk gebruik van deze metafoor omdat bedrijfsleiders vaak vlak voor hun pensioen niet weten hoeveel de verkoop van hun bedrijf zou kunnen opbrengen of zelfs of ze het verkocht zullen krijgen.” De meeste ondernemers wachten trouwens op de overdracht van hun onderneming om zich af te vragen hoeveel ze waard is. De waardering van een onderneming zou echter op regelmatige tijdstippen moeten gebeuren. “Natuurlijk kan een buitenkans zich eender wanneer voordoen. Hoe dan ook, een waardering is ook een manier om een heel stel maatregelen door te voeren die de prestaties van het bedrijf zullen verbeteren.” Waarde en prijs, twee aparte begrippen Hoe berekent u de waarde van uw onderneming? Het is in ieder geval een moeilijke opdracht, want de voornaamste waarde van een vennootschap bevindt zich niet noodzakelijk waar u het denkt. Erick Thiry licht toe: “Een van de eerste moeilijkheden is de verwarring tussen waarde en prijs.” Dit zijn nochtans totaal verschillende begrippen. “Vaak krijgen we het bezoek van ondernemers die de waarde van hun bedrijf door hun boekhouder hebben laten berekenen. Allemaal goed en wel. Het is echter niet omdat een immobiliënkantoor de waarde van uw huis op 500.000 euro schat dat u het pand tegen die prijs verkocht krijgt.” Om de waarde van uw onderneming te laten berekenen, klopt u best aan bij specialisten die een erkende evaluatiemethode hanteren. Er zouden wereldwijd meer dan 90 dergelijke methodes bestaan! Erick Thiry maakt echter een duidelijk onderscheid tussen waarderingsmethodes 40 BECI - Brussel metropool - februari 2018 in functie van het verleden van de onderneming en andere methodes die zich eerder toespitsen op de toekomstige resultaten, in functie van het businessplan van de vennootschap. “De meest gebruikte methodes kijken achteruit, naar het verleden van het bedrijf, terwijl overnemers vooral belangstelling hebben voor de toekomst. Idealiter moet de waardering dus met beide aspecten rekening houden”, adviseert hij. Waarderingen aan de hand van de resultaten baseren zich meestal op de 3 tot 5 jongste boekjaren. Daarmee berekenen ze de vermogenswaarde en de rendementswaarde van de onderneming. Ingeval van toekomstgerichte waarderingen houdt een combinatie van verkregen en voorspelde resultaten rekening met de komende 3 tot 5 exploitatiejaren. Objectief en subjectief Een tweede uitdaging in het waarderingsproces van een onderneming is het vinden van een evenwicht tussen objectiviteit en subjectiviteit. Ongeacht de berekeningsmethode die u uiteindelijk verkiest, zullen sommige aspecten altijd subjectief blijven. Een voorbeeld dat Erick Thiry aanhaalt, is het veelvoud van de EBITDA1 , een methode die in België vaak wordt gebruikt voor KMO’s. De EBITDA is een heel eenvoudig te berekenen en betrouwbare marge. Tijdens het waarderingsproces dient u zich af te vragen hoe u de waarde van deze marge kunt doen toenemen. “Wellicht heeft uw boekhouder een antwoord op deze vraag. Let wel, een toename van deze waarde vereist dikwijls langdurige ingrepen. Een louter boekhoudkundige verrichting zal niet volstaan.” Wanneer de waarde van de EBITDA vaststaat, moet een vermenigvuldigingscoëfficiënt worden toegepast om de 1 EBITDA = Omzet – Aankopen – Externe lasten – Personeelslasten, ofwel: EBITDA = Nettoresultaat + Rentelasten + Fiscale lasten + Afschrijvingen en provisies © Thinsktock 3 goede redenen om de overdracht tijdig voor te bereiden theoretische waarde van de onderneming te bepalen. “Dit is gemakkelijker gezegd dan gedaan. De berekening van de EBITDA gebeurt zeer objectief, maar het vermenigvuldigingscoëfficiënt is een louter subjectief iets.” Deze factor – die meestal ergens tussen 3,5 en 7,5 ligt – maakt een heel verschil bij het eindresultaat. Een EBITDA van 500.000 euro geeft natuurlijk totaal verschillende waarden naargelang hij door 3,5 of door 7,5 wordt vermenigvuldigd. “Het is natuurlijk interessanter deze coëfficiënt zo hoog mogelijk te kiezen dan de EBITDA te verbeteren. In de praktijk wordt tegelijk op de twee vlakken ingegrepen”, weet Erick Thiry. Hoe wordt nu deze coëfficiënt gekozen, gezien de impact op het eindresultaat? “Deze factor hangt af van de immateriële waarden van de onderneming”, aldus Erick. “Dit zijn alle waarden en rijkdommen die de onderneming tijdens haar bestaan heeft gecreëerd. Denk maar aan de kwaliteit en de prestaties van de medewerkers, de reputatie, de kwaliteit van de klanten, de processen, het ontwikkelingspotentieel enzovoort.” Bij sommige nieuwe ondernemingen waarvan de waarde op de beurs in miljarden euro’s oploopt, vertegenwoordigt de immateriële waarde meer dan 95% van de algemene waarde. Hierbij komt nog een extra dimensie: de waarde van de onderneming op de markt. “Als 10 kandidaat-overnemers concurreren voor uw onderneming, zal de coëfficiënt wellicht naar de hoge kant neigen. Zo ook voor uw huis. Als er meerdere kandidaat-kopers zijn, zult u er een betere prijs voor krijgen dan wanneer slechts één persoon belangstelling vertoont.” Het belang van geoptimaliseerde immateriële waarden De immateriële waarden, die zo zwaar doorwegen in de waardering van uw onderneming worden geanalyseerd en geraamd aan de hand van een audit. Op die manier verkrijgt u een grafiek die er als volgt kan uitzien. Audit bij de aanvang Optimale waarden Teams Waarden van de onderneming Wanneer u de overdracht tijdig voorbereidt, … ➜ 1. maakt u uw onderneming veel aantrekkelijker en optimaliseert u haar waarde op de markt. ➜ 2. verhoogt u de coëfficiënt en verkrijgt u zodoende een betere prijs. ➜ 3. neemt u een sterke onderhandelingspositie in. Op die manier onderhandelt u gemakkelijker met kandidaat-overnemers en hebt u de keuze, wat veel comfortabeler is dan toegevingen moeten doen bij gebrek aan kandidaten In het tweede schema – eventueel van dezelfde onderneming na een degelijke voorbereiding – zijn de immateriele waarden optimaal, met als gevolg een coëfficiënt van 7,5 of zelfs meer! Audit na de voorbereiding Optimale waarden Teams Waarden van de onderneming Vakkundigheid Klanten Potentieel Reputatie Processen Vakkundigheid Klanten Potentieel Reputatie Hieruit blijkt heel duidelijk hoe belangrijk de voorbereiding van de onderneming op een overdracht wel is. “Als u de verkoop van uw onderneming voorbereidt, krijgt u de gelegenheid om in te grijpen op verscheidene niveaus die doorslaggevend zullen zijn tijdens de waardering.” Onze deskundige oordeelt dat de waarderingsmethode op zich van minder belang is. Wel moet rekening worden gehouden met toekomstige resultaten van de onderneming, die in de mate van het mogelijke relevant, redelijk en gerechtvaardigd moeten overkomen. “Let vooral op de kwaliteit van de waarden die de onderneming heeft gecreëerd, op haar organisatie en haar ontwikkelingspotentieel”, zegt Erick. “Vandaar onze aanbeveling aan alle bedrijfsleiders: bereid de onderneming voldoende op voorhand voor, voordat u met potentiële overnemers in contact treedt”, besluit hij. ● Processen In bovenstaand schema scoren de immateriële waarden van de onderneming verre van optimaal, waardoor de coëfficiënt eerder naar 3,5 of zelfs minder zal neigen. Contact : Erick Thiry, responsable Hub transmission : eth@beci.be - 02 643 78 36 BECI - Brussel metropool - februari 2018 41
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DYNAMIEK 5 goede redenen om bemiddeling te verkiezen De bemiddeling is een specifieke vorm van onderhandeling, met tussenkomst van een derde – de bemiddelaar – die geen recht van inspraak heeft bij de oplossing die zal worden onderhandeld. Eigenlijk is bemiddeling een vrij bizarre aanpak, in die zin dat de bij het geschil betrokken partijen hulp zullen krijgen van iemand die, in het begin althans, niets afweet van het conflict, geen oplossing zal mogen voorstellen en evenmin advies mag geven. Waaruit bestaat dan de bijdrage van de bemiddelaar dan? Bizar, maar efficiënt! 80% van de bemiddelingen bereikt een akkoord. O m welke goede redenen heeft een ondernemer er alle baat bij om handelsgeschillen via bemiddeling te regelen? 1. Geen risico In tegenstelling tot een gerechtelijke procedure of arbitrage, wordt de oplossing door de partijen zelf genegotieerd en krijgt ze een concrete vorm door de ondertekening van een compromis – een overeenkomst, dus. Dit betekent dat de beslissing nooit door een derde wordt genomen en er dus geen risico bestaat. De beslissing is wat beide partijen hebben aanvaard. 2. Snelheid en geringe kost De bemiddelaar gedraagt zich als een hoofdkelner: hij zorgt ervoor dat de gasten tijdig rond de tafel gaan zitten. Een van zijn taken bestaat erin de onderhandeling te organiseren en een raam vast te leggen voor de besprekingen. Omdat de bemiddelaar onpartijdig en onafhankelijk is, treedt hij op in het voordeel van iedereen. In handelszaken verloopt een bemiddeling binnen een korte tijdspanne. De positieve weerslag op de kost is overduidelijk. Wat is volgens u de toegevoegde waarde van een gerechtelijke procedure die vier jaar aansleept? 3. Concrete oplossingen Een rechtszaak winnen? Zeker positief nieuws, maar de uitvoering van de uitspraak is vaak een ander paar mouwen. De partij die voor de rechtbank geen gelijk heeft gekregen, zal natuurlijk niet gehaast zijn om de veroordelende uitspraak uit te voeren. Tijdens een bemiddeling verloopt dit totaal anders: de partijen simuleren de uitvoering van het akkoord vooraleer ze het ondertekenen. Op die manier controleren ze of ze het wel over alle aspecten eens zijn en of de oplossing technisch haalbaar is. 4. Een evenwichtige machtsverhouding Hier raken we aan het grote verschil met de klassieke onderhandeling. Wanneer de bemiddeling begint, zijn alle partijen ervan overtuigd dat ze gelijk hebben. Ze bevinden zich zodoende in een machtsverhouding die elk streven naar een aanvaardbare oplossing verspert. Aan de onderhandelingstafel stelt de bemiddelaar vragen. Hij ondervraagt de partijen. Elke partij licht zijn argumenten toe. Op die manier krijgen alle deelnemers een beter inzicht in de oorzaken van het geschil. Vanuit dit standpunt kunnen ze samen een of meerdere aanvaardbare oplossingen ontwikkelen, zonder gezichtsverlies. 5. Een door de wet bepaald onderhandelingsproces De informatie wordt gedeeld in een strikt vertrouwelijk kader, gewaarborgd door de regels van de bemiddeling. De bemid42 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Business Mediation Summit, in januari 2017 te Solvay Business School. delaar is een door een staatsorgaan (de Federale Bemiddelingscommissie) erkende professional. Zijn beroepsaansprakelijkheid wordt gedekt door een verzekering en het bereikte akkoord kan worden goedgekeurd om dezelfde verbindende kracht te krijgen als een gerechtelijke uitspraak. Bemiddeling? Zeker doen! ● Gérard Kuyper, advocaat, bemiddelaar in burgerrechtelijke en handelszaken, bestuurder van bMediation. Opleiding in bemiddeling, van 28 tot 30 maart bMediation, waar Beci stakeholder van is, heeft als missie alternatieve methodes van geschillenbeslechting te promoten en te ontwikkelen. bMediation organiseert opleidingen die als doel hebben zich te verdiepen in de technieken en knowhow van de bemiddeling, om zo bemiddelaar te worden. Op het einde van een cyclus kunnen de deelnemers bij de Federale Bemiddelingscommissie een erkenning als bemiddelaar aanvragen. De volgende opleidingscyclus in het Nederlands vindt plaats van woensdag 28 tot vrijdag 30 maart, van 9u tot 18u, bij de Universiteit van Hasselt, Campus Diepenbeek. Meer weten? info@bmediation.eu ; www.bmediation.eu © Studio Dann DYNAMIEK Overheidsopdrachten ook een kans voor KMO’s Weinig ondernemingen beseffen dat ze hun goederen en diensten ook bij de overheid aan de man kunnen brengen. Getuigt dit van wederzijds onbegrip tussen twee werelden? Of van terughoudendheid omwille van de vele voorwaarden of ingewikkelde financiële regelingen? De Europese overheidsopdrachten vertegenwoordigen nochtans een globale waarde van 420 miljard euro en 460.000 aanbestedingen per jaar. In België bestelt de overheid voor meer dan 50 miljard per jaar (10 tot 15% van het BBP), via ongeveer 20.000 aanbestedingen. Xavier Dehan V indt u de regelgeving van openbare aanbestedingen ingewikkeld? In feite nauwelijks meer dan de algemene verkoopvoorwaarden van uw jongste smartphone… De nieuwe Europese richtlijn rond overheidsopdrachten heeft de regelgeving trouwens drastisch vereenvoudigd. De richtlijn werd in Belgisch recht omgezet en is sinds 30 juni 2017 van kracht1 . Dit stelsel onderscheidt zich door noemenswaardige nieuwigheden die meer uitzichten bieden aan inschrijvende ondernemingen, met inbegrip van de lokale en zelfs de kleinste bedrijven. Het besef van het economisch potentieel van overheidsaanbestedingen in het Brusselse Gewest is ondertussen enkele jaren oud. De overheidsdiensten werden zich bewust van de troeven van een nauwere samenwerking met lokale ondernemingen. In meerdere domeinen werden inspanningen geleverd en gecoördineerd, mede dankzij het overheidsagentschap easy.brussels. De KMO’s vielen deze keer niet uit de mand. Het Brusselse small business act voorziet zelfs een specifieke maatregel om de toegang tot overheidsopdrachten voor KMO’s te vergemakkelijken. Met deze dynamiek in het achterhoofd bood het Brussels Hoofdstedelijk Gewest onlangs zijn steun aan Beci in het raam van een projectoproep. De Kamer van Koophandel van Brussel wil namelijk de toegang tot aanbestedingen vergemakkelijken voor Brusselse ondernemingen, zowel wat betreft de normen die de werking van de overheidsopdrachten bepalen, als inzake operationele en praktische aspecten. Bijgevolg bracht de Kamer meerdere partners samen rond een project dat doorheen het ganse jaar 2018 zal lopen, met de bedoeling de KMO’s te sensibiliseren, te informeren en te begeleiden. Dit alles geeft aanleiding tot acht tegelijk thematische en sectorale seminars, kort opgevat om voor het breedst mogelijk publiek toegankelijk te zijn. Deze seminars zullen specifiek focussen op één aspect van de principes en de werking van overheidsopdrachten en zullen tegelijk de aandacht vestigen op twee keer zoveel opdrachtkansen, lokaal en regionaal. Het initiatief moet ook de netwerking tussen overheid en privé bevorderen. Een communicatieplan evenals een helpdesk worden ter beschikking gesteld van de KMO’s. Een eerste helpdeskniveau beantwoordt de veel gestelde en sectorale vragen. Een tweede niveau zal zich eerder toespitsen op juridische, boekhoudkundige en financiële onderwerpen. Zes spelers nemen hieraan deel: Beci en de sectorale federaties van de bouw (CBBH) en de technologische industrie (Agoria), naast ondernemingen als Belfius (markten, financieringen), BDO (bedrijfsadviseurs) en CMS De Backer (juridische bijstand). Dankzij de hulp van alle overheidsagentschappen belast met de steun aan ondernemingen en de door de minister van economie aangeboden financiering, draagt het project bij tot een betere penetratie van de Brusselse ondernemingen op de lokale markt, van 41 tot 50% tegen 2020. ● Verdere stappen Beci organiseert in 2018 een reeks seminars rond overheidsaanbestedingen. Hieronder vindt u het voorlopige programma: 03.2018 04.2018 Openbare aanbestedingen begrijpen Markten identificeren, voor meer slaagkansen 05.2018 06.2018 07.2018 09.2018 10.2018 11.2018 Ingaan op een bijzonder bestek Sociale en milieuclausules: hoe kunt u die naleven? In aanmerking komen, opdrachttoekenning: de doorslaggevende elementen Opsplitsing en onderaanneming Financieringen en boekhoudkundige voorbereiding Betalingen, klachten, beroep 1 Zie ook Veranderingen in overheidsopdrachten; Brussel Metropool, september 2017 BECI - Brussel metropool - februari 2018 43 © Thinsktock
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DYNAMIEK Een kosteloze personal assistant, bestaat dat? Ja, hoor: Outlook! Hebt u zich ooit afgevraagd hoeveel uur u per dag Outlook gebruikt? Wellicht is Outlook uw voornaamste werkinstrument, dag in, dag uit. Zijn talloze mogelijkheden kunnen uw dagelijks leven echter drastisch veranderen als ze voor de volle 100% worden benut! B eslis om Outlook als een werkelijke personal assistant te gebruiken. Het systeem kan u helpen voor het beheer van uw inbox, met prioriteiten voor belangrijke mails, de opvolging van uw taken, het delegeren van sommige hiervan, een optimale organisatie van uw vergaderingen en efficiënte aantekeningen. Met de voorwaardelijke lay-outing, de interne regels en de snelle acties geeft u niet alleen prioriteiten aan uw mails zodra ze binnen komen: u kunt ze ook automatisch verwerken. Met sommige opties stuurt u automatische rappels aan collega’s die belangrijke berichten niet snel genoeg bekijken. En u zorgt er eveneens voor dat uw berichten tijdens uw afwezigheid worden verwerkt, dat zij op een door u bepaalde datum vervallen of dat zij op een later tijdstip worden verstuurd. Moet u regelmatig hetzelfde type bericht doorsturen, met daarin slechts één of twee nieuwe elementen? Vergeet dan het cutting & pasting van de vroegere tekst of de opslag van uw berichten als klad: het volstaat dat u modellen creëert en ‘Quick Parts’ gebruikt om automatische teksten te genereren! Moet u veelvuldige of repetitieve taken verrichten? Outlook plant ze voor u in, stuurt tijdig rappelberichtjes en houdt u op de hoogte van de streefdatums. Op die manier organiseert u de workload optimaal, want de taken verschijnen duidelijk in de map ‘Taken’ en bovendien ook in de kalender, zonder de agenda te blokkeren! Wenst u sommige taken aan collega’s toe te wijzen? Een mailtje of een telefoontje hoeven niet, want u kunt de opdrachten via Outlook doorsturen. U behoudt een kopie van de 44 BECI - Brussel metropool - februari 2018 lijk met Outlook gesynchroniseerd, dankzij OneNote. Een supernuttige trick om prioriteiten toe te kennen aan uw mails zodra ze binnenstromen: als u een tijdje weg was van kantoor en uw inbox kondigt bij uw terugkeer 375 ongelezen mails aan, hoeft u hieraan geen uren meer te verspillen. U stelt Outlook zodanig in dat het onmiddellijk de prioritaire mails op een opvallende manier aangeeft. gedelegeerde taak in uw takenlijst en wordt ook via Outlook geïnformeerd wanneer de collega ermee klaar is. De streefdatum verschijnt bovendien in de kalender van de collega, die de taak op die manier niet zal vergeten! Met Outlook beheert u ook al uw vergaderingen en controleert u bijvoorbeeld snel de beschikbaarheid van de uitgenodigde personen voordat u de meetingaanvraag uitstuurt. Uw contactlijsten? Enkele kliks volstaan om gerichte distributielijsten samen te stellen en om bepaalde gegevens die bij meerdere contacten verschijnen, in één keer en in 2 seconden tijd te veranderen (een firmanaam, bijvoorbeeld). Het neusje van de zalm: tijdens uw vergaderingen worden alle aantekeningen en te nemen acties onmiddelVerdere stappen Leer alle snufjes van OneNote en Outlook te gebruiken tijdens de workshop die Beci samen met trainers van Quality Training organiseert. Wanneer? Op 22 februari Waar? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire – +32 2 643 78 11 Om dit te bereiken, klikt u op View/ View Settings / Conditional Formatting en voegt u er een of meerdere voorwaarden en de hiermee verbonden lay-out aan toe! Mails waarvan u de enige geadresseerde bent, kunnen dan bijvoorbeeld in het groen verschijnen, en mails van een belangrijke klant, in een vet en groter lettertype. Dit is een voorbeeld tussen vele andere mogelijkheden die de gebruikers van Outlook meestal niet vermoeden! ● Marie Vandenberghe, Managing Director Quality Training D.R. HRM CLUB De digitale overgang treft ook uw werknemers! De digitale overgang, zei u? Iedereen heeft er de mond van vol. Het is trouwens veel meer dan een buzz word: deze overgang is een bikkelharde realiteit die voor heel wat opschudding zal zorgen, zeker onder de bedrijven die in de vorige eeuw werden opgericht. Dit geldt uiteraard op commercieel vlak, maar laten we de gevolgen voor human resources zeker niet onderschatten. Een enquête en enkele getuigenissen. Gaëlle Hoogsteyn H et staat als een paal boven water dat de gewoonten en verwachtingen van de consument met de digitale overgang een veranderingsproces doorstaan. Om hun concurrentiekracht te behouden, dienen de bedrijven zich aan te passen, d.w.z. ‘de activiteiten digitaliseren’. Dit geldt ook intern, met een verandering van de manier van werken. Deze verschuivingen treffen in het bijzonder het beheer van het personeel. De HRM Club van Beci bleef niet bij de pakken zitten en organiseerde eind 2017 een ontbijt en debat over dit onderwerp. “De veranderingen die de digitale overgang teweeg zal brengen, zijn zeer verontrustend en stellen de ganse onderneming in vraag”, weet Erick Thiry, coordinator van de HRM Club. “Het wordt dus een centraal thema van de besprekingen en gedachtewisselingen die de HRM Club organiseert.” De werkelijkheid achter het concept Wat moeten wij nu eigenlijk verstaan onder het concept ‘digitale overgang’? Is dit fenomeen wel actueel? Reggy Degen, CEO van YoumanCapital en hoogleraar aan de Solvay Business School, oordeelt dat dit begrip twee dimensies inhoudt: commercieel en menselijk. Hij denkt verder dat geen enkele onderneming deze overgang zal kunnen omzeilen: “Het proces is al aan de gang en we kunnen niet meer achteruit. De ondernemingen zullen zich moeten aanpassen … Of zich voorbereiden op zeer moeilijke tijden.” Talrijke kleine ondernemingen denken hieraan te kunnen ontsnappen omdat ze lokaal actief zijn. Ze zijn ervan overtuigd dat de digitalisering in hun geval niet relevant is, of tenminste niet op korte termijn. “Ze vergissen zich”, stelt Reggy Degen. “De klanten zullen vroeg of laat van de leverancier verwachten dat hij zich aanpast. Zij zullen slechts belangstelling hebben voor diensten die ook via de digitale weg toegankelijk zijn. Zij zullen online willen bestellen en bovendien een digitale reporting vragen.” Een wegkwijnende nationale markt Onze deskundige beschouwt de huidige wereld als ‘vuca’ (Volatility, Uncertainty, Complexity en Ambiguity). 30% van de consumenten koopt producten op het web. “En 90% van deze aankopen gebeurt in het buitenland”, stelt hij vast. Buitenlandse ondernemingen zijn namelijk in staat om zeer snel met een pakje voor uw deur te staan. En deze deur opent zich op een wereld waar … de consument gezellig thuis kan blijven. “De consument beseft niet dat hij ‘niet-Belgisch’ koopt en dus onbewust de lokale markt uitdroogt.” Digital natives aan het werk De digitale overgang treft de werking van de ondernemingen heel diep, zeker wat betreft human resources. Reggy Degen denkt onder andere aan opkomst van de Z generatie op de arbeidsmarkt. Deze zogenaamde digital natives functioneren anders. Ze leven in het ‘nu en hier’, willen een antwoord op alles, nu onmiddellijk, en eisen dat men naar hen luistert. De ondernemingen worden gedwongen een HR-beleid, een werkomgeving, mobiliteitsformules en een uurrooster aan te bieden die de verwachtingen van dit publiek inwilligen. “De mensen die nu de arbeidsmarkt voor het eerst betreden, stellen zich veel vluchtiger en minder trouw op tegenover de werkgever. Jonge arbeidskrachten hebben een andere vorm van management nodig. Bevelen zonder uitleg aanvaarden ze niet langer. Het management moet zijn leidinggevende functie inruilen tegen een meer op samenwerking gerichte aanpak.” BECI - Brussel metropool - februari 2018 45
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DYNAMIEK Snel voorbijgestreefde vaardigheden Ook de bekwaamheden van een medewerker zijn een steeds korter leven beschoren. In vervlogen tijden behaalden mensen een diploma en gebruikten ze 20 jaar lang dezelfde technieken of hulpmiddelen. Maar in een ‘vuca’ wereld zijn de door werknemers verworven competenties steeds sneller voorbijgestreefd. Na 3 tot 5 jaar is het zover. Reggy Degen voorspelt twee consequenties: “Enerzijds zullen de managers steeds meer van hun legitimiteit als baas moeten afstaan. Zij zullen niet noodzakelijk meer de bron zijn van nieuwigheden en creatie. Door de achteruitgang van hun legitimiteit zullen ze meer werk moeten maken van hun objectiviteit. Kortom, alleen objectieve managers zullen geloofwaardig overkomen en respect genieten.” Anderzijds zullen de ondernemingen slechts hun enig werkelijk kapitaal kunnen inroepen, namelijk de bekwaamheden van de werknemers (en niet de werknemers zelf). “Veel ondernemingen investeren niet in de uitbreiding van de vaardigheden van hun werknemers. Ze beseffen niet dat ze zich op die manier zelf in de vingers snijden. Als de werkkrachten hun vakkennis niet updaten, zullen ze al gauw voorbijgestreefd zijn, met alle gevolgen van dien voor de productiviteit”, aldus onze deskundige. Oplossingen? Het is gelukkig nog niet te laat om op deze rijdende trein te springen, op weg naar de digitale overgang. Reggy Degen schetst enkele mogelijkheden … “Op commercieel vlak moet u eerst en vooral een visie ontwikkelen. Welk imago wenst u voor uw onderneming? Wenst u zich te positioneren als de kleine loodgieter in de buurt of als de vakman die zijn klanten binnen de 8 uur helpt, wat het probleem ook moge zijn?” Vervolgens dienen de ondernemingen na te gaan of ze qua organisatie wel degelijk veranderingen en nieuwe structuren voorbereiden voor de digitale overgang. Er zijn heel wat vragen die u zich best stelt … Welke plaats neemt uw bedrijf op het web in? Hoe staat het gerangschikt? Welke stappen dient u De klanten zullen vroeg of laat van de leverancier verwachten dat hij zich aanpast. Zij zullen slechts belangstelling hebben voor diensten die ook digitaal toegankelijk zijn. Reggy Degen, CEO van YoumanCapital te zetten? “Dit alles kadert in een strategisch denkproces over marketing en commerciële aanpak. Ondernemers moeten er voor zorgen dat hun verkoopmetho46 De mening van HR managers “De digitale overgang had een dubbele uitwerking bij Edenred. Om te beginnen zijn al onze producten veranderd. De maaltijdchecks – ons voornaamste product – worden vandaag uitsluitend elektronisch en met behulp van een kaart verdeeld. Onze manier van werken en onze procedures hebben wij vanzelfsprekend grondig moeten herzien. Vandaag speelt de ontwikkeling van computersystemen, toepassingen en digitale oplossingen een veel grotere rol in onze organisatie. Dit ging gepaard met de aanwerving van nieuwe profielen. Wat human resources betreft, werken wij nu voornamelijk projectgericht. De functiebeschrijvingen hebben de plaats moeten ruimen voor opdrachten, wat beter overeenstemt met de verwachtingen van de nieuwe generatie werkkrachten. Ons management is nu veel meer op samenwerking afgestemd en wij investeren aanzienlijk in de permanente vorming van de werknemers.” Alain Jonet, HR and Public Social Programs Director bij Edenred “De digitalisering heeft veel positieve gevolgen gehad op de organisatie van het werk. Wij hebben onze kantoren flink kunnen opruimen, een heleboel administratieve taken weggenomen bij onze teams en de werkstromen beter georganiseerd. Dankzij deze nieuwe manier van werken beschikken we over meer tijd om leertechnieken te verbeteren: flipped classrooms, video …” Isabelle Marchal, HR Manager bij TeamPower “De digitalisering van de bedrijfswereld is vandaag onontkoombaar. Iedereen moet zich snel aanpassen (ook het onderwijs, de geneeskunde, de HR …). De bekwaamheid en de overleving van het bedrijf staan op het spel. De digitale technologie zal onvermijdelijk een aantal banen afschaffen, maar er ook nieuwe doen ontstaan. Als HRM moeten wij met de digitalisering rekening houden voor een hervorming van de werkorganisatie, de methodes, de dynamiek en de flexibiliteit. Jazeker is dit een geweldige uitdaging, maar de uitzichten zijn gigantisch!” Caroline Jacob-Steyt, HR & Finance Manager bij Progentis NV des overeenstemmen met eigenheden van de 21e eeuw.” Op het gebied van human resources pleit Reggy Degen voor een collectief beleid van de talenten. “Managers moeten zich omtoveren in adviseurs van talenten. De prestaties van de medewerkers zijn nu minder belangrijk dan de globale aanpak ervan. Over welk menselijk kapitaal beschikt u en hoe gaat u het ontwikkelen? In kleine ondernemingen is dit niet altijd een eenvoudige opgave. Vandaar het nut van HRM groepen en van (werkelijke of virtuele) ontmoetingen om samen na te denken en elkaar te ondersteunen bij de verwerking van problemen”, besluit hij. ● Wenst u een toekomstige medewerk(st)er in uw onderneming op te leiden? Dankzij de Individuele Beroepsopleiding in de Onderneming leidt u zelf een toekomstige medewerk(st)er op zodat hij/zij beantwoordt aan het beroepsprofiel dat u zoekt. Voor welke werkgevers ? De ondernemingen en organisaties uit de privé en overheidssectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie kunt u via de IBO aanwerven ? De toekomstige medewerk(st)er moet als werkloze werkzoekende ingeschreven staan bij een tewerkstellingsorgaan (Actiris-Forem-VDAB). Tijdens de IBO behoudt de persoon zijn/haar statuut van werkzoekende. Duur : een opleiding van 1 tot 6 maanden. Meteen na de afloop hiervan biedt u een tewerkstellingscontract aan met een minstens even lange duur als de opleiding zelf. maximaal 6 maanden opleiding tenminste dezelfde periode als de opleiding tewerkstellingscontract in dezelfde onderneming Hoeveel dit kost ? Tijdens de opleiding betaalt u, naast de vervoeren verzekeringskosten, rechtstreeks aan de stagiair(e) een uitkering die u als volgt berekent: het brutoloon voorzien voor deze functie, waarvan u de RSZ werknemersbijdragen (13,07%) en de eventuele sociale inkomsten van de stagiair(e) aftrekt. Dit wordt het bedrag van de uitkering. Na een IBO van 6 maanden hebt u in elk geval recht op de ACTIVA verminderingen. (www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION in samenwerking met former pour l’emploi Bijkomende informatie verkrijgt u hier : Service relations entreprises Telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 74 81 of 73 34 of per e-mail : fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels
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DYNAMIEK TRANSITIE Village Partenaire: kippen, compost en duurzaam ondernemen Village Partenaire is gevestigd in het hartje van Sint-Gillis, een van de meest gemengde gemeenten van het Brusselse Gewest. Al bijna 10 jaar lang onthaalt en begeleidt het initiatief een aantal projectdragers, maar dan wel met een eigen aanpak: Village Partenaire benadert namelijk de economie onder de invalshoek van de duurzame ontwikkeling. Johan Debière E en kippenren, compostbakken en een aquaponie-installatie? En toch bevindt u zich in een bedrijvencentrum! Toegegeven, misschien niet direct het meest conventionele. Christophe Van Pelt, directeur van Village Partenaire: “De geschiedenis van Village Partenaire begon met de opening van een loket voor lokale economie, gespecialiseerd in duurzaam ondernemen. Het avontuur nam nadien een andere wending met de opening van een bedrijvencentrum gefocust op duurzame ontwikkeling. Daarvan werd het milieubeleid aan een milieuadviseur toevertrouwd.” Mede dankzij deze eigenheid kon Village Partenaire verscheidene opdrachten vervullen. Zo bijvoorbeeld een project rond afvalbeheer: “Dankzij het Brussels Waste Network, waarmee wij onder andere verleden jaar hebben samengewerkt, hielp ons centrum zijn eigen bedrijven bij een beter beheer van het geproduceerde afval. Daarbij hoorden extra inspanningen voor de meest vervuilende afvalstoffen. Onlangs vroegen wij aan de bedrijven in ons centrum via een wedstrijd om met suggesties op de proppen te komen.” Op zich een interessant initiatief want Village Partenaire biedt onderdak aan nagenoeg 90 werkkrachten verspreid over 35 ondernemingen. Structureel werkt de Village Partenaire volgens vier krachtlijnen die het dagelijkse denkproces ondersteunen. Eén: steun aan lokale privé initiatieven dankzij de opname van startende bedrijven en de begeleiding van projectdragers. Twee: een nieuwe dynamiek voor het sociaaleconomisch weefsel in Beneden Sint-Gillis en de aantrekking van economisch winstgevende projecten. Drie: een loket voor de lokale buurteconomie. En vier: steun aan duurzame ondernemingsprojecten die, indien nodig, ook in het centrum zullen worden opgenomen. Naast de communicatie gericht tot de in het centrum gevestigde bedrijven, tracht het kleine team van Village Partenaire zijn opvattingen van duurzaamheid toe te lichten aan al wie een beroep doet op de begeleidingsstructuur of ter plaatse komt om een klant of een leverancier te ontmoeten. Christophe Van Pelt: “Wij doen het nodige om het concept overtuigend te promoten. De bescherming van het milieu is steeds op de achtergrond aanwezig, ongeacht de activiteiten die wij organiseren.” De missie die Village Partenaire nastreeft, zorgt ook voor nauwere banden tussen de bedrijven die in het centrum zijn gevestigd. Die berusten op samenwerking: “Dit is onder andere het geval voor Enesta, een studiebureau met specialisatie in energetische ontwerpen, speciale technieken en stabiliteit, dat samenwerkt met het duurzame communicatiebureau Freeman & Greenwood, waarbij de eerste focust 48 BECI - Brussel metropool - februari 2018 op de technische aspecten van energiebesparingen, en de tweede op de communicatie rond dit zeer specifieke thema.” Productie van voeding in de stad Village Partenaire onderscheidt zich ook door de deskundigheid die het ontwikkelde inzake voedingsproductie in een stedelijke omgeving. “Sinds drie jaar zijn onze kelders ingericht voor de productie van voeding. Wij bieden daar onderdak aan Little Food, Le Champignon de Bruxelles en meerdere andere projecten die te maken hebben met duurzame voeding. Deze projecten werden hier onthaald, om later eventueel ergens anders hun groeiproces verder te zetten. Wij fungeren als een incubator. Het is dus de bedoeling dat wij mensen hier hun businessmodel laten uittesten, zodat ze zich later elders kunnen ontwikkelen.” Precies wat de voedingssector betreft, is Christophe Van Pelt bijzonder trots over de aquaponie- installatie van Village Partenaire, die trouwens bezoek krijgt vanuit gans Europa. Voor de toekomst wil het bedrijvencentrum aan een steeds groter aantal projectdragers de mogelijkheid bieden om in te haken op het concept van innoverende en duurzame groei, met alle waarden van dien en de toegevoegde waarde die er uit voortvloeit. Dit wensen wij Village Partenaire in elk geval toe voor 2018. Informatie: www.villagepartenaire.be ● © Village Partenaire DYNAMIEK TRANSITIE Citizenfund, een ongewone investeringscoöperatie Is een coöperatie niet de beste manier om een project in de kringloop- of de deeleconomie te ondersteunen? Tot deze conclusie kwamen Alain Boribon en de andere zes oprichters van Citizenfund, een burgerlijke investeringscoöperatie gericht op projecten van de economische transitie, in Brussel uiteraard, maar ook overal in België. Johan Debière D e oprichters van het jonge, in november over de doopvont gehouden Citizenfund zijn allen ondernemers. Sommigen ontwikkelden een ware deskundigheid in de begeleiding van ondernemingsprojecten. Zij weten dus heel goed met welke moeilijkheden de dragers van nieuwe projecten soms kampen, meer bepaald wanneer zij grenzen trachten te verleggen met een concept dat aanleunt bij de kringloop- of de deeleconomie. Een ‘gewone’ starter heeft soms al de grootste moeite om aan geld te geraken; stel u voor wat de uitdaging kan zijn voor dragers van een alternatief project dat zeker een mooie toekomst tegemoet gaat, maar nog alles te bewijzen heeft! Zij stuiten meestal op veel wantrouwen bij klassieke geldschieters, die zich veel meer op hun gemak voelen met conventionele projecten. Het concept van Citizenfund wil projectdragers helpen om hun plan te valideren, om gemakkelijker toegang te krijgen tot de nodige financiering dankzij de inbreng van de leden van de coöperatie, en om op die manier hun activiteit duurzamer te maken. “De tussenkomst van Citizenfund bij de validatie en de aangeboden begeleiding maken samen het verschil met een crowdfundingplatform”, vertelt Alain Boribon. Citizenfund werd trouwens niet toevallig als coöperatieve vennootschap opgericht. “Door zijn manier van werken en een aanpak die niets te maken heeft met wat platformen voor speculatieve investeringen te bieden hebben, grijpt Citizenfund terug naar de oorspronkelijke geest van de coöperatieve vennootschappen, waarin alle leden kunnen hun zeg hebben. Ons gedragen als een ‘coöperatie van coöperatieve vennootschappen’ is onze roeping, zodat de mensen die bij het initiatief zijn betrokken, ook kunnen deelnemen aan een ruimere en enigszins verveelvoudigde beweging. Wij dromen ervan al gauw de grenzen van Brussel te overschrijden en projectdragers overal in België en – wie weet – misschien ook in het buitenland te mogen helpen.” Geen gewaarborgd rendement Door één of meerdere aandelen te kopen in Citizenfund, stelt de coöperator (als natuurlijke of rechtspersoon) “zijn spaargeld ter beschikking van transitieprojecten. Er wordt geen enkele rendement gewaarborgd, maar de verscheidenheid van geselecteerde projecten en de validering ervan door het team laten toe het risico drastisch terug te schroeven”, beklemtoont Alain Boribon. Nu de rentevoeten van klassieke spaarrekeningen het vriespunt benaderen, is dit zeker niet te verwaarlozen. Met een minimale inbreng van 250 euro (de waarde van één aandeel in Citizenfund), krijgt de burger De oprichters van Citizenfund, v.l.n.r. Boven: Alexandre Ponchon, Alain Boribon, Bastien Van Wylick en Alexandre Philippe. Onderaan: Thibaut Martens, Axel Kuborn en Anthony Naralingom. of de rechtspersoon al een stemrecht dat evenveel waard is als dat van een natuurlijke of rechtspersoon die meerdere aandelen zou bezitten. Het principe van de coöperatieve vennootschappen – namelijk één stem voor elk lid – wordt hier strikt geëerbiedigd. De oprichters van Citizenfund verzekeren bovendien dat het selectieproces strenge criteria zal naleven, volledig transparant zal zijn en de nodige maatregelen zal treffen om elke belangenvermenging te vermijden. “Het selectiecomité zal een beroep doen op een vertegenwoordiger van de oprichters, twee deskundigen van wie de mening doorslaggevend zal zijn, en twee door hun gelijken aangewezen coöperatoren. In alle gevallen zullen alle coöperatoren worden benaderd om het project al dan niet goed te keuren”, licht Alain Boribon toe. Een waarnemer zal er bovendien voor moeten zorgen dat het ondersteunde project wel degelijk de vooropgestelde richtlijnen blijft volgen. “Met ingebrachte bedragen tussen 250 en 5.000 euro zal Citizenfund kunnen investeren onder de vorm van een lening of kapitaal in ondernemingen die transitieprojecten ontwikkelen: projecten die aanleunen bij de kringloopeconomie, de functionele economie of de deeleconomie.” Naast de financiële dimensie en het doel om jaarlijks anderhalf miljoen euro te vergaren, is er vooral de wil om een echt netwerk aan te leggen tussen deze spelers en inspirerend op te treden naar andere ondernemers en projectontwerpers toe. Let’s cross fingers… Informatie: https://citizenfund.coop ● BECI - Brussel metropool - februari 2018 49
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DYNAMIEK STARTERS Never start alone! Beci begeleidt de nieuwe Brusselse ondernemers Goed nieuws: de 11.924 Brusselse starters van 2016 vertegenwoordigen een toename van 6,7% t.o.v. het jaar voordien. Daarmee blijft Brussel het meest dynamische gewest wat de creatie van ondernemingen aangaat: 9,5 per 1.000 inwoners (7,6 in Vlaanderen en 6,4 in Wallonië). E én op acht nieuwe bedrijven werft nog tijdens het jaar van oprichting zijn eerste werkkracht aan. Het overlevingspercentage na vijf jaar schommelt rond 65%, uiteraard met grote contrasten tussen sectoren. Maar hoe dan ook, startende bedrijven zijn van fundamenteel belang voor de Brusselse economie. En Beci speelt nog steeds een vooraanstaande rol in hun begeleiding. Brussel Metropool ontmoette Miguel Van Keirsbilck, coordinator van het Beci aanbod voor starters. Thema van het gesprek: de nieuwe dynamiek ‘Start with Beci’, die begin dit jaar van stapel liep. Brussel Metropool: De Starters afdeling van Beci hernieuwt grondig zijn aanbod bij het begin van het jaar. Met welke doelstellingen? Miguel Van Keirsbilck: We vertrekken zeker niet van een wit blad, met het startersaanbod! Het ‘Start Hub Challenge’ begeleidingsprogramma voor bedrijfsoprichters heeft vijf jaar lang schitterend gepresteerd. Twee projecten uit dit programma kwamen trouwens verleden jaar voor het voetlicht in het magazine Trends, in een groep van 50 zeker niet te onderschatten Belgische starters! Beci wil het programma vandaag nieuw leven inblazen om het toegankelijk te maken voor meer projectdragers en om het beter te integreren in wat de Kamer van Koophandel bij elke stap in het leven van ondernemingen te bieden heeft. Het nieuwe concept van ons aanbod aan starters is vooral zichtbaar via de nieuwe website starters.beci.be, dat sinds januari 2018 online is. We hebben de aanpak opzettelijk op zijn kop gezet. Er wordt daarin dus niet over ons gesproken, maar over al de praktische aspecten waar projectdragers zich zorgen om maken: hoe richt ik in 2018, in het Brusselse Gewest concreet een bedrijf op als eenmanszaak of vennootschap? De kandidaat starter kan daar online en interactief zijn eigen roadmap ontwerpen. Beci zal hem bij elke stap terzijde staan, om de slaagkansen van het project te vergroten. Waarom heeft de kersverse zelfstandige begeleiding nodig? Wij weten uit ervaring – en universitaire studies bevestigen dit – dat de slaagkansen van een nieuwe ondernemer vertienvoudigd zijn wanneer hij of zij zich tijdens de startfase met adviseurs en een netwerk omringt. De prille ondernemer zal heel wat struikelblokken moeten overwinnen. Met een intercollegiaal netwerk, aangevuld 50 BECI - Brussel metropool - februari 2018 met een goede begeleiding en de steun van een team van coaches en deskundigen, zal hij of zij de problemen veel vlotter oplossen. Wat kan een (toekomstig) bedrijfsoprichter van Beci verwachten? Onze nieuwe aanpak begint bij collectieve informatie om nadien uit te monden op verscheidene formules van geindividualiseerde begeleiding. Wij weten uit ervaring – en universitaire studies bevestigen dit – dat de slaagkansen van een nieuwe ondernemer vertienvoudigd zijn wanneer hij of zij zich tijdens de startfase met adviseurs en een netwerk omringt. Miguel Van Keirsbilck Een eerste belangrijke afspraak zijn de Good Morning Brussels ontbijten, elke woensdagochtend, van 7 tot 8u30. Deze informatiesessie is gratis toegankelijk voor alle projectdragers. Het ontbijt bespreekt alle voorwaarden en stappen om als zelfstandige te beginnen of een bedrijf op te richten. Een soort 360° overzicht. Het zeer vroege uur van deze informatiesessies is op zich al verrassend. Het verwijst niet alleen naar de ‘zelfstandigen die vroeg uit hun bed kruipen’. Met deze regeling testen we trouwens ook de motivatie die rasechte ondernemers onderscheidt. Bovendien behouden mensen die al een baan hebben op die manier een volledige werkdag na het ontbijt. © Reporters DYNAMIEK en ondernemers: handelaars, ambachtslieden, vrije en intellectuele beroepen, freelancers, starters en KMO’s. Conform de werkelijkheid van het ondernemerschap in Brussel staan wij open voor ondernemers uit de alle werelddelen. Wij hechten veel belang aan vrouwelijke ondernemers, die trouwens even talrijk zijn als hun mannelijke collega’s in onze groepen en ook onder onze coaches en mentors zeer goed vertegenwoordigd zijn. ● Verdere stappen Kosteloze informatiesessie Good De nieuwe Beci Starters-website is nu online. Wij werden gewaarschuwd: “Zo vroeg in de ochtend zal niemand komen opdagen!” Wel, elke week zit de zaal zo vol als een ei. Dit spreekt boekdelen over de ingesteldheid van mensen die echt willen ondernemen! Deelnemers die beslissen de stap te zetten, kunnen deelnemen aan een cyclus van vijf opleidingsmodules genaamd ‘Fast Track om een bedrijf op te richten’. Tijdens vijf informatiesessies reiken we de voornaamste hulpmiddelen aan om een idee te laten rijpen en het om te zetten in een concreet en becijferd project. Deze eerste twee informatie-initiatieven zijn gratis en voor iedereen toegankelijk. Starters die nadien begeleiding willen krijgen om een bedrijf op te richten en de eerste activiteiten in alle veiligheid op gang te brengen, kunnen een Starters Pack aanvragen. Het bevat een aantal diensten, hulpmiddelen, collectieve begeleiding, individuele coaching en een jaar lidmaatschap bij de Kamer van Koophandel van Brussel, een fundamentele voorwaarde om toegang te krijgen tot een uniek netwerk van professionals in Brussel. Wij onderscheiden ons van gelijkaardige aanbiedingen door het feit dat onze coaches en opleiders zelf zelfstandige ondernemers zijn die hun ervaring willen delen om starters te begeleiden. Ons gemeenschappelijk doelwit is hulp verlenen bij het opstellen van een businessplan, een financieel plan, de statuten, en de algemene verkoop- en servicevoorwaarden. Wij leren alle kneepjes van het efficiënt pitchen aan. Wij lichten toe hoe digitale marketing werkt en hoe je een financieringsdossier samenstelt. Belangrijker nog, wij helpen bij het vinden van de eerste klanten. Wij spelen niet de rol van een incubator, in de letterlijke betekenis van het begrip, maar begeleiden de starters tijdens de eerste stappen van hun ontwikkeling om duurzaamheid in te bouwen en, zo mogelijk, al gauw door te groeien naar het stadium van ‘scale-up’. Daarom blijven deze starters lid van Beci tijdens de eerste jaren na de oprichting en kunnen ze een beroep doen op onze deskundigheid inzake internationalisering, digitalisering, strategie en B2B netwerk. Past dit aanbod bij elk type project? Zeker en vast. Diversiteit maakt onze groepen trouwens bijzonder waardevol. Wij omvatten zes grote categorieBECI - Brussel metropool - februari 2018 51 Morning Brussels, elke woensdagochtend, van 7 tot 8u30. Contact: Miguel Van Keirsbilck, coördinator van het startersprogramma bij Beci – mvk@beci.be +32 475 56 43 56. Zie ook: www.starters.beci.be Dé nieuwsbrief voor de Brusselse ondernemer! handige prospectielijsten praktische modelcontracten allerlei business tips & tricks updates over nieuwe wetgevingen ... en nog veel meer! Ontvang de e-nieuwsbrief van de Kamer van Koophandel Brussel www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ D.R. D.R.
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F A I irst ttempt n L earning ReStart al een jaar goed bezig! OPLEVEN Jaarlijks treft het faillissement bijna 11.000 ondernemingen, waarvan meer dan 2.000 in Brussel. Gefailleerde ondernemers ervaren dit als een viervoudig falen: op persoonlijk, professioneel, sociaal en financieel vlak. Om deze mensen te helpen op te leven en een nieuwe start te nemen, creëerde Beci het reStart programma, met de steun van het Brusselse Gewest en Impulse Brussels. Een jaar na de lancering is de tijd rijp voor een eerste balans. Gaëlle Hoogsteyn Een zorgwekkend vraagstuk in Brussel Het in het begin van 2017 gelanceerde reStart richt zich tot gefailleerde ondernemers. Beci coördineert dit in België unieke initiatief, dat ondernemerschap een tweede kans wil bieden. “In onze ondernemerscultuur blijft mislukking een taboe. Vreemd, want uit de cijfers blijkt dat ondernemingen die na een eerste faillissement werden opgericht, succesvoller en duurzamer zijn dan de gemiddelde starter. Zulke ondernemers vertegenwoordigen een aanzienlijk potentieel aan talent voor de samenleving”, stelt Eric Vanden Bemden, reStart-adviseur bij Beci. Dit vraagstuk neemt een aparte dimensie in Brussel, het gewest waar er in verhouding meer ondernemingen ontstaan dan waar dan ook in het land, maar waar het aantal faillissementen ook relatief hoger ligt (2.700 in 2017). Elke onderneming die overkop gaat, betekent verloren banen. Om economische en sociale redenen is het dus van groot belang om deze ondernemers weer overeind te krijgen. Negentien presentatie- en informatiesessies werden georganiseerd om het programma bekendheid te geven. Nagenoeg 200 mensen volgden de uiteenzettingen. Er kwamen ook online pagina’s op Facebook, LinkedIn en Twitter en artikels in de nieuwsbrieven van Beci. De papieren media en de radio presenteerden reStart met lovende bewoordingen. ReStart: sensibilisering en actie Eric Vanden Bemden beschouwt reStart vooreerst als een sensibiliseringsprogramma: “Wij organiseren voordrachten die toegankelijk zijn voor het brede publiek, naast informatiesessies en workshops rond economische veerkracht. Er zijn ook rondetafelgesprekken met deskundigen en ondernemers die hun kijk op het fenomeen komen delen, met de bedoeling de perceptie van het faillissement in de samenleving te doen evolueren”. Henri Ford zei destijds dat “mislukken de kans is om op een slimmere manier te herbeginnen.” 52 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Eric Vanden Bemden Tijdens het afgelopen jaar konden vier voordrachten voor het brede publiek meer dan 400 mensen warm maken voor dit thema. En 150 personen uit een duidelijker bepaalde doelgroep namen deel aan drie rondetafelgesprekken over herstarten. ReStart betekent ook actie, maar altijd mensgericht. Het initiatief is bedoeld om ondernemers te doen groeien en opleven met een nieuw project, als loontrekkende of zelfstandige, dankzij zowel individuele als gemeenschappelijke vormen van begeleiding, met de hulp van erkende coaches, mentors en deskundige adviseurs. Ook een follow-upfase is voorzien: tussen zes maanden en een jaar na het aflopen van het programma worden de deelnemers op een vergadering uitgenodigd om de balans op te maken. “Op die manier kunnen we het tijdens het programma ingezette actieplan opvolgen, nagaan hoe ver de ondernemer ermee staat en, zo nodig, hulp verlenen of doorverwijzen naar partners die het project een duwtje in de rug kunnen geven. Ook voor Beci is feedback belangrijk, om te weten hoe deze mensen zich redden en of ons programma efficiënt is D.R. DYNAMIEK geweest”, vertelt Eric. Beci heeft trouwens al uit de eerste groepen geleerd: “Wij hebben bijvoorbeeld beslist meer op een collectieve manier te gaan werken, want met een groep bereik je duidelijk betere resultaten dan wanneer je er alleen voor staat.” Het is ook voorzien om een ‘alumni’ netwerk te creëren, zodat alle personen die het programma hebben gevolgd, elkaar een of twee keer per jaar kunnen ontmoeten. Aanmoedigende resultaten Een jaar na de lancering heeft reStart al twee groepen van 15 reStarters begeleid en is met een derde bezig. Onder de vele aangeboden begeleidingsactiviteiten citeren we 25 gemeenschappelijke workshops rond technische aangelegenheden en veerkracht, 25 collectieve coachingworkshops en 26 opleidingen over zeer diverse onderwerpen (zelfkennis, persoonlijke ontwikkeling, stressbeheer, grafologie enz.). Een partnerschap met EMCC zorgde bovendien voor 64 individuele coachings, samen goed voor meer dan 300 uren. “Wanneer het programma rond is, verwijzen we de deelnemers door naar onze partnerorganisaties, coöperaties en platformen. Zo bijvoorbeeld de Start Hub van Beci, MicroStart, Credal, Jobyourself, Atrium, Actiris …”, licht Eric Vanden Bemden toe. De cijfers van de herintegratie op de arbeidsmarkt zijn ook positief: 25% van de deelnemers van de eerste twee groepen heeft een baan als loontrekkende gevonden (in sommige gevallen ter voorbereiding van een nieuw bedrijf), 12,5% is als zelfstandige herbegonnen en 18% is een nieuw bedrijf aan het oprichten (waarvan 30% al in de laatste fase). Commentaar van Eric: “Na de begeleiding van deze eerste groepen merken we dat alle deelnemers op menselijk vlak zeer positief hebben gereageerd. Ze kennen zichzelf beter, hebben weer vertrouwen en staan mentaal sterk!” En daarna? Het programma reStart gaat door. Beci wil 80 ondernemers helpen opleven. Dankzij een samenwerking met Brusselse curatoren en enkele grotere boekhoudkundige en juridische kantoren kan reStart gemakkelijker worden aangeboden aan gefailleerde ondernemers. De kandidaten zullen daarna te maken hebben met een selectiecomité. “Er bestaat een reele behoefte”, weet Eric. Volgens cijfers uit Frankrijk (van de vereniging 60.000 rebonds) heeft een oplevende ondernemer één à twee jaar nodig om weer voet aan de grond te krijgen, i.p.v. zeven jaar ongeveer. “Alles hangt af van het vermogen van de persoon om zijn zaken voor elkaar te krijgen.” De inzet van de deelnemers is van fundamenteel belang. “Ook al reikt reStart de hulpmiddelen aan, de persoon zelf staat per slot Dit hebben reStarters gezegd Wat vonden de deelnemers van het reStart programma? Welk voordeel hebben ze er nadien uit gehaald? Voelen ze zich beter voorbereid om de arbeidsmarkt opnieuw te integreren? Wij stelden de vraag. “Ik voelde me vermoeid, verward en gedemotiveerd, toen ik me voor reStart inschreef. De dynamiek van de groep (analyse, feedback, invalshoek, opbouwende kritiek …) heb ik bijzonder geapprecieerd. Ik kreeg te horen dat ik een goede richting had gekozen. Vandaag heb ik meer vertrouwen in mijn projecten en ideeën.” D.G. “Me inschrijven voor reStart programma was een moeilijke stap. Ik had toen heel veel moeite met mijn faillissement. Ik voelde me beschaamd om deze mislukking en vreesde de beoordeling van anderen. Dat was in feite niet gegrond. De groep heeft mij meteen onthaald en op mijn gemak gesteld. Wij zaten trouwens allemaal in hetzelfde bootje! Daardoor kon ik mijn eigen situatie relativeren. Ik heb de verscheidene opleidingen bijzonder geapprecieerd, vooral het enneagram en het zelfvertrouwen. Vandaag ben ik op zoek naar een investeerder en medewerkers om weer van start te gaan. En ik ben vastberaden om al wat ik heb geleerd maximaal toe te passen.” R.N. “Bij het begin van het reStart programma voelde ik me als een stoomketel die op springen stond. Het werk in groepsverband heeft me helpen bezinnen en veel energie en motivatie opgeleverd. Door de regelmaat van de samenkomsten hebben we werkelijk relaties kunnen aanknopen. Van reStart onthoud ik voornamelijk dat ongeacht het project, het vooral belangrijk is om erin te geloven en zich te omringen met een team waarin je kunt vertrouwen omdat het ook achter het project staat.” C.O. “Na mijn faillissement was ik volledig de kluts kwijt. Goede voornemens genoeg, maar ik wist in feite niet waar ik naartoe ging. Dankzij reStart kon ik afstand nemen en beter begrijpen wat er was gebeurd en waarom ik daarin gesukkeld was. Met de groep heb ik mijn schuldgevoel kunnen wegwerken en mijn situatie relativeren. Dankzij de verscheidene activiteiten heb ik mezelf beter leren kennen.” P. J. “De reStart groep waarmee ik heb gewerkt, gaf me de moed om niet op te geven en zin om op te leven. Dank voor uw luistervaardigheid en empathie! Ik hoop dat mijn bedrijfsproject zal slagen en dat ik naar Beci kan terugkeren als getuige en om andere reStarters aan te moedigen.” D.O. van rekening in voor de nieuwe start. Hij moet de drijvende kracht zijn van zijn eigen project”, besluit Eric. ● Een ReStart conferentie, op 6 juni, in Factory Forty. Informatie: Eric Vanden Bemden, Beci adviseur belast met het reStart programma – evb@beci.be – tel. +32 2 563 68 56 GSM +32 475 23 14 07 BECI - Brussel metropool - februari 2018 53
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DE ADRESSEN PALAIS DES COTILLONS Lombardstraat 66 1000 Brussel 02/512.23.20 http://www.palaisdescotillons.com PICARD MEGAFUN Kolenmarkt 43 1000 Brussel 02/513.07.90 https://www.facebook.com/STYX.Ixelles/ ZOOM BRUSSELSLIFE Vier carnaval op z’n Brussels! Wie carnaval zegt, denkt vaak aan Binche, Aalst, Stavelot, Malmedy, Heist of Blankenberge. Maar eind februari overspoelt deze traditie ook heel wat gemeentes in de hoofdstad. De Brusselse verkleedwinkels dossen je piekfijn uit in carnavalstenue. Victor Lepoutre BOUTCHIC Vredestraat 135 1150 Sint-Pieters-Woluwe 02/772 74.47 www.boutchic.be SERNEELS Louizalaan 69 1050 Elsene 02/538.30.66 http://serneels.be/nl MAISON ELDORADO Waversesteenweg 137 1050 Elsene 02/512.96.05 http://www.maisoneldorado.com A LA FÊTE Baljuwstraat 56 1050 Elsene 02/649.09.67 www.alafete.be Je hoeft het niet ver te zoeken om de echte carnavalssfeer op te snuiven. Tussen eind februari en begin maart trekken er carnavalsstoeten door de straat in Brussel-Stad, Kraainem en Schaarbeek. Een leuke activiteit om groot en klein bezig te houden in de vakantieperiode. Op zaterdag 17 februari beginnen we met het carnaval van Kraainem, aan de Brusselse Rand. Zoals elk jaar wordt carnaval hier groots gevierd met een folkloristische stoet. Fanfares, praalwagens en kostuums brengen met hun fraaie, kleurige looks sfeer in de straten van de gemeente. Daarna duiken we in de Boliviaanse carnavalstraditie met het carnaval van Oruro. De data zijn nog niet bevestigd, maar zaterdag 24 februari zou gereserveerd zijn. Vanaf het Sint-Katelijneplein vertrekt in de late namiddag een stoet door de Brusselse straten. Ze houdt zelfs halt om Manneken Pis te begroeten, die voor de gelegenheid in “diablada” gekleed is, het symbool van het carnaval van Oruro. Het carnaval van de Brusselse Buurthuizen speelt zich af in de week van dinsdag 27 februari. Houd je vermomming alvast klaar: het thema is dit jaar de “dikke koppen”. Zoals bij vorige edities draait de dag om amusement. 56 BECI - Brussel metropool - februari 2018 Dit carnaval valt wat later dan de andere, maar is toch het grootste festival in het Gewest. Het Scharnaval van Schaarbeek gaat van start op zaterdag 17 maart. Dé gelegenheid om de nieuwe Koningin Scharnaval te ontmoeten, die enkele weken voordien verkozen is. Vanaf 13.30 uur zijn de praalwagens en confetti alom aanwezig, tot groot plezier van klein en groot! Waar vind je het beste carnavalskostuum? Dracula, d’Artagnan, Julius Caesar, Harlekijn, Superman, Colombina ... Maak je geen zorgen als je geen kaas gegeten hebt van mode! Stap gewoon een Brusselse verkleedwinkel binnen. Een van de gevestigde waarden is het Palais des Cotillons vlak bij de Grote Markt. Op 200 meter daarvandaan vind je Picard-Megafun, de ideale plaats om een feestkostuum te kopen of te huren, samen met een pruik en andere feestaccessoires. Kinderen en andere feestvarkens vinden hun gading in de speelgoedwinkels BoutChic in Sint-Pieters-Woluwe en Serneels op enkele passen van het Stefaniaplein. Daar worden ze omgetoverd tot prinsessen, piraten en heksen. Nog een goed adresje voor het huren van verkleedkleding is Maison Eldorado in Elsene. Dichtbij het Kasteleinsplein vind je À la fête, ook een topadresje om in de huid van de origineelste personages te kruipen. © Shutterstock BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 09.02 | 03.06 FERNAND LEGER: SCHOONHEID ALOM BOZAR wijdt een tentoonstelling aan een van de bekendste moderne kunstenaars en een gepassioneerde observator van een bruisende eeuw. Bozar | € 16-14 | http://www.bozar.be 22.02 | 25.02 BRIGHT BRUSSELS FESTIVAL Na de Kleine Ring vorig jaar is het nu de beurt aan de kanaalzone om zich in feeëriek licht te hullen. Drie dagen lang omringen kunstwerken het toekomstige Museum voor moderne kunst en zetten ze het industriële patrimonium tot aan Tour & Taxis in de schijnwerpers. Brusselse kanaalzone | Gratis | Bright.Brussels 02.03 | 04.03 CHOCOLADESALON Voor een verrukkelijke, opbeurende en feestelijke pauze! Chocolatiers, chefs, banketbakkers en jonge talenten verwachten je in Tour & Taxis om de Belgische chocolade te vieren in al zijn vormen. Tour & Taxis | vr € 8,50, za/zo € 10 | www.brussel.be/chocoladesalon 12.02.18 LOVE BUGS PARADE Alle fans van de VW Kever en zijn kleine broertje de Beetle zijn naar jaarlijkse gewoonte uitgenodigd vóór het museum Autoworld, om de schattigste en zonder twijfel “menselijkste” auto te vieren. Voor Autoworld | Gratis | http://www.autoworld.be 22.02 | 04.03 BATIBOUW De grootste en belangrijkste beurs voor nieuwbouw, renovatie en interieurinrichting van België. Zo’n 1.000 standhouders stellen hun allernieuwste producten voor in alle paleizen van Brussels Expo. Brussels Expo | € 10,50 online | www.batibouw.com ONDER DE LOEP – CULTUUR Brussel brengt een ode aan Casablanca in februari. Festivalcentrum: Le Space Sleutelstraat 26 1000 Brussel http://casablanca.moussem.be Elk jaar brengt het festival Moussem Cities hulde aan steden die een cruciale rol spelen in de Arabische samenleving. Na Tunis en Beiroet lijkt het dan ook logisch dat het festival dit jaar kunstenaars uit Casablanca verwelkomt, een toonaangevende Marokkaanse stad “met een rijke cultuur, die beweegt, evolueert en zich ontwikkelt”, aldus de initiatiefnemers van het project. Van 1 tot 28 februari 2018 bieden het Moussem Nomadisch Kunstencentrum en zijn partners (het Kaaitheater, Bozar, De Vaartkapoen, De Markten en Le Space) een nieuwe blik op Casa en zijn kunstenaars. Via performances, concerten, films, tentoonstellingen en een literaire avond ontdek je de culturele diversiteit van deze stad die in één eeuw groeide van 20.000 tot 4 miljoen inwoners. Bozar vertoont de film “Razzia” van Nabil Ayouch, nog niet uitgebracht in Marokko, en ook de lang speelfilm “Zero” van Nour-Eddine Lackhmari. Op muziekvlak maak je kennis met Khadija El Bidaouia en Abderrahim Souiri die liederen uit het Marokkaanse Arabisch-Andalusische en chaabi-repertoire vertolken, terwijl Karima Skalli en het ensemble van Rachid Zeroual het publiek op sleeptouw nemen in de Arabische klassieke muziek. Er komt bovendien een relaxte sessie met Diwan Ennas en Hoba Hoba Spirit. De literaire avond op 27 februari in Bozar brengt de schrijvers Youssef Fadel en Reda Dalil samen aan tafel. De organisatoren streven er niet naar om een ideaalbeeld van Casablanca te tonen, maar om deze complexe stad op een realistische manier af te beelden. Een ideaal programma om het hedendaagse Marokko in volle evolutie te ontdekken. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - februari 2018 57 09.02 | 18.02 ANIMAFESTIVAL Een echt uitstalraam voor de animatie- en tekenfilm met om en bij de 300 films uit de hele wereld. Flagey, Cinematek | € 8 | www.animafestival.be AVONDACTIVITEITEN 03.03.18 MUSEUM NIGHT FEVER Elk jaar is dit de buitengewoonste museumnacht waar jonge kunstenaars, het publiek en Brusselse musea naar elkaar toe groeien. Diverse locaties | www.museumnightfever.be/nl 21.02 | 25.02 FLAGEY PIANO DAYS Vier festivaldagen om pianomuziek te beluisteren in al haar vormen. Op het programma de grootste namen van de pianowereld. Flagey | 4-dagenpas € 120 | http://www.flagey.be 01.02 | 31.03 BRUSSELS DANCE Een twaalftal Brusselse partners bundelen hun krachten om de Brusselse choreografiekunst in de kijker te zetten. Diverse locaties | Gratis | http://visit.brussels © Shutterstock © Reporters - batibouw © ThinkstockPhotos-504341632
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Henri PFR: rijzende ster van de Brusselse electro jongen kreeg hij een klassieke muziekopleiding met notenleer, maar zijn avontuur begint pas echt wanneer hij een studio installeert in de kelder van zijn ouderlijke huis in Terhulpen en hij een eerste stuk, “Summer Memories”, post op het YouTube-kanaal “La Belle Musique”. Zijn post wordt ruim 70 miljoen keer bekeken en dat trekt de aandacht van het label Armada van de Nederlandse producent Armin Van Buuren, bij wie hij tekent voor zijn twee eerste singles. In december bracht deze jonge Brusselaar 6.000 mensen op de been op de Brusselse Grote Markt, voor een showcase samen met de Franse DJ Petit Biscuit. Terugblik op zijn flitsende succes na amper twee jaar. Hij maakte de droom van veel jongeren waar ... Henri PFR groeide als Henri Peiffer op in een gezin van muzikanten en studeerde aan de Solvay Business School. Als kleine Van “Home” tot “Until the End”, de jongeman rijgt de hits aan elkaar en bewijst in 2017 geen eendagsvlieg te zijn. Hij krijgt een volledig concert in de Ancienne Belgique in maart, een eerste gouden plaat en D6bel Music Award in mei, neemt deel aan Tomorrowland in juli, gaat in juli internationaal op tournee van de Verenigde Staten naar Azië via Dubai, om te eindigen op de afgeladen Grote Markt. Hoog op het balkon van het Brusselse stadhuis ziet de jonge Brusselaar zijn droom in vervulling gaan. Hij speelt er zijn beste hits zoals “Until the End” dat de menigte in koor meezingt. En, verrassing, de Vlaamse zanger Ozark Henry zingt samen met hem voor de eerste keer een noord-zuidduet die avond. Behalve componist en dj is Henri PFR ook producent … De jonge Brusselaar gaat continu op zoek naar nieuwe klanken en tast alle creatieve facetten af, zodat hij zichzelf opnieuw kan uitvinden. Op vraag van de krant Metro geeft Henri PFR aan dat zijn dromen op dit moment in vervulling gaan. Binnen 20 jaar wil hij componist van filmmuziek worden. Misschien zal zijn muziek dus ooit als geluidsband dienen bij een ander verhaal dan het zijne. Victor Lepoutre WIST U DIT? De beiaard van de Kunstberg: een open boek over de Brusselse geschiedenis Wist u dit? De beiaard van de Kunstberg bestaat uit 24 klokken en weerklinkt sinds 1965. De twaalf figuurtjes die tevoorschijn komen telkens wanneer de klok het uur slaat, spelen elk een belangrijke rol in de Brusselse geschiedenis. Om terug te blikken op de Brusselse geschiedenis hoef je alleen maar naar boven te kijken. Toen de Belgische architect Jules Ghobert het klokkenspel creëerde ging hij methodisch te werk. Elk perso58 BECI - Brussel metropool - februari 2018 nage is in wijzerzin chronologisch in het klokkenspel geplaatst. Tot de belangrijkste personages behoren op 1u een Galliër, op 4u Karel V, op 5u de schilder Rubens, op 8u Jean-Joseph Charlier die een belangrijke rol speelde in de Belgische revolutie in 1830, op 11u de onbekende soldaat van ‘14-’18 en ten slotte een arbeider om deze klokversie van de Brusselse geschiedenis af te sluiten. Victor Lepoutre © Wikipedia commons © Reporters COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Brailleliga VZW Engelandstraat 57 - 1060 Brussel Nace : 88999 - Andere vormen van maatschappelijke dienstverlening zonder huisvesting afg. : Michel Magis Chambre de Commerce Belgo-Chilienne VZW Pater de Dekenstraat 58 - 1040 Brussel afg. : Christian Ghymers Chambre de Commerce Belgo-Péru VZW Hobbemastraat 75 - 1000 Brussel afg. : Carlos Cabrejos CreditPlace Belgium BVBA Louizalaan 54 - 1050 Brussel Nace : 64999 - afg. : Fabienne Pasquet CTEC Mobility Solutions BVBA Vautierstraat 48 - 1050 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 46495 - Groothandel in fietsen 46769 - Groothandel in andere intermediaire producten, n.e.g. afg. : Michel Lagasse de Locht Dolce La Hulpe NV Chaussée de Bruxelles 135 - 1310 La Hulpe Nace : 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie afg. : Anne Clinckspoor Euracen - Chambre of Commerce EuropeCentral America VZW Louizalaan 91-93 - 1050 Brussel afg. : Erwin De Weerdt European Money Markets Institute - EMMI INT VER Kunstlaan 56 - 1000 Brussel Nace : 66110 - Beheer van financiële markten 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg. : Guido Ravoet Gecse André NP BurgemeesterJean-Louis Thysplein 1 - 1090 Brussel Nace : 61900 - Overige telecommunicatie 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : André Gecse Jo-A NV Gabriellestraat 37 - 1180 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Olivier Doré Kindoki Henri-Paul NP Vleurgatse Steenweg 187 - 1050 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Henri-Paul Kindoki Le Roy BVBA Boterstraat 53 - 1000 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening afg. : Jean Philippe Bosman Logiqua Europe BVBA Allée Henri Pousseur 55 - 1410 Waterloo Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Jacques Belis Société Air France NV Louizalaan 149 - 1050 Brussel Nace : 51100 - Personenvervoer door de lucht 79110 - Reisbureaus afg. : Omar Jeroudi Sorh BVBA Frans Halssquare 5 - 1070 Brussel Nace : 64200 - Holdings 7021002 - Arbitrage en bemiddeling tussen bedrijfsleiding en werknemers 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Hubertine Soares Tribes Avenue Marnix BVBA Marnixlaan 13-17 - 1000 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Priscilla Bakker INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Acerta Actiris Agoria Albeda College Ali Baba Atrium Berg van Barmhartigheid Battery Ventures BDO Belfius Belgian Workspace Association BePark Besix Bis Repetita bMediation Bolero Crowdfunding BoutChic Bozar Brussels Expo Brussels Invest & Export Brussels Waste Network Bruxelles Formation CBBH Champignon de Bruxelles Cinematek Citizenfund CMS De Backer Collibra Credal Devaux Consult DHL Aviation 6-10 52-53 43 20 25 52-53 6-10 38 43 43 21 17-18 14 17-18 42 27-29 54-55 56-58 56-58 25 48 6-10 43 48 56-58 27-29 ; 49 43 38 52-53 27-29 4 DHL Global Forwarding Edenred Efficy Enterprise Europe Network ESRBHG Europese Investeringsbank Facebook Febelfin Fête (À la) Finance.brussels FNRS Ghelamco Havenbedrijf Rotterdam Hogeschool Rotterdam Icab Iconiq Capital Ihecs Academy Impulse Interface3 Interparking JCDecaux Jobyourself Kaaitheater KBC Brussels LinkedIn Little Food Look & Fin Maison Eldorado Markten (De) MicroStart NautaDutilh 6-10 45-46 6-10 22 4 22 38 32-33 54-55 27-29 21 14 20 20 21 38 6-10 22 6-10 17-18 6-10 52-53 56-58 34-35 38 48 27-29 54-55 56-58 52-53 6-10 Nextel N-VA Parking.brussels Picard-Megafun Polisphère Progentis Quality Training RanMarine Technology Sajea Seed factory Serneels Solvay Business School Spacel (Le) Studio RAP Subsiconseils TeamPower TelelinQ Telenet Group Twitter Unizo UWE Vaartkapoen VBO Veolia Voka VUB Walters People White Cinema Youman Capital 6-10 14 17-18 54-55 39 45-46 44 20 6-10 21 54-55 42 ; 45-46 56-58 20 27-29 45-46 6-10 6-10 38 32-33 54-55 56-58 54-55 6-10 Verbond van Ondernemingen te Brussel 4 Village Partenaire 48 54-55 38 6-10 54-55 45 BECI - Brussel metropool - februari 2018 59
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COMMUNITY AGENDA in functie van de vragen die u ons stelt. Management & RH, Personal improvement 24.04.2018 LinkedIn: Trek Talent aan met uw professioneel profiel! 07.05.2018 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie 14.06.2018 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 06.03.2018 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 27.04.2018 Hoe maak ik een geslaagde webinar? Efficiëntie 07.06.2018 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 26.02.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 27.03.2018 Hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? 24.04.2018 Laat uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 25.05.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 05.07.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld 60 BECI - Brussel metropool - februari 2018 20.02.2018 EU External Investment Plan: How to access to the European Fund for Sustainable Development for projects in U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 09.02.2018 Actualités « Compensation & Benefits » (1) 26.02.2018 Concurrence déloyale et contrat de travail (1) 27.02.2018 Durée et horaires de travail : mettez à jour vos connaissances (1) 08.03.2018 L’économie collaborative : entre simple mode de consommation et véritable révolution du monde du travail (1) 09.03.2018 Comment conclure une CCT d’entreprise et quels pièges éviter (1) 23.04.2018 La rémunération des dirigeants d’entreprise (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be Handelsrecht 09.02.2018 Réforme de l’Isoc : point de la situation et nouveaux réflexes (1) 13.02.2018 General Data Protection Regulation : trucs et astuces se mettre en conformité (1) 15.02.2018 Droits de propriété intellectuelle et protection des secrets d’affaires (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Africa and in EU neighbourhood countries? 28.02 tot 01.03.2018 Mission for wine & food importers to La Rioja, Spain 01.03.2018 Club export Chili, Colombië, Peru en Centraal Amerika 12 & 13.03.2018 Tavola Food Business meetings, Kortrijk 22 & 23.03.2018 Missie EBRD, Londen 27.03.2018 Regionaal Forum met de douanes ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 22.02.2018 Purple AfterWork RSCA 13.03.2018 Speed Business Lunch 29.03.2018 Luxurious AfterWork 24.04.2018 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar (2) Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een onderneming over te nemen? De aanbiedingen van onze overlaters: Activiteit Industriële ijzerwaren Creatie van standingvolle kleine werkstukken Laboratorium voor tandprothesen Beheerder van bouwprojecten Taalschool voor volwassenen en stages voor kinderen > Wenst u uw onderneming over te laten? Onze overnemers zoeken: Activiteit Verzekeringsmakelaar Productie-, marketing- en communicatiebedrijf Omzet (in M€) Van 1 tot 3 Max 10 Gebied Brussel Brussel, Wallonië, Vlaanderen Omzet (in M€) Van 1,5 tot 2,5 Van 1 tot 2 < 1 < 1 Van 1 tot 2 Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

2018.01 Bruxelles Métropole


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EDITO Au stade des projets… « Organiser l’Euro 2020 à Bruxelles présentait un trop grand Le désaveu, prononcé le mois dernier par Aleksandar Cef président de l’Union européenne de football, ne pouvait être clair. Le championnat d’Europe de foot ne passera donc pas Bruxelles, capitale européenne, faute d’une infrastructure aux normes internationales. Bien sûr, on peut émettre des doutes sur le projet d’Eurostadium. On peut se demander s’il fallait vraiment un nouveau stade ; s’il fallait le bâtir à cet endroit et le construire aussi grand. On a même le droit de ne pas aimer le football. Ce n’est pas le débat. Ce qui est préoccupant, dans ce dossier, c’est que Bruxelles et la Belgique ont pris des engagements qu’elles se sont avér incapables de tenir. C’est l’image du pays et de la ville qui sont en jeu. La perte de crédit est impossible à chiffrer. Ce que l’on peut chiffrer, par contre, c’est l’impact économique : accueillir quatre matchs de l’Euro 2020 aurait entraîné, au bas mot, 80 millions d’euros de retombées positives pour notre économie– à commencer par 240.000 nuitées d’hôtel. Ce qui est préoccupant, c’est une certaine incapacité à mener de grands projets en Belgique. On pourrait en citer d’autres : le RER, dont les prémisses remontent au début des années 1990, ne sera pas achevé avant 2027. Le métro nord, en projet depuis 50 ans, devait entrer en service en 2025 mais vient de prendre trois ans de retard – et d’aucuns semblent vouloir le remettre en cause. La Palais de Justice est couvert d’échafaudages depuis 35 ans… Pourquoi donc, une fois la décision prise, sommes-nous incapables de la mettre en œuvre ? La complexité institutionnelle belge et l’émiettement des compétences font certainement partie des causes. Cette dilution des responsabilités impose une concertation permanente qui fait la force du système belge, mais qui est aussi sa faiblesse tant elle retarde les décisions et leur application. On pourrait aussi pointer les lenteurs administratives, mais aussi les lenteurs judiciaires, quand le moindre recours introduit par un particulier (et c’est son droit incontestable) peut entraîner des années de retard sur un chantier d’intérêt public. Sans oublier une certaine culture bureaucratique, quand un chemin vicinal enfoui sous 4 mètres de remblai, que plus personne n’a emprunté depuis un quart de siècle, et qui n’a plus d’autre réalité que sur plan, empêche la délivrance d’un permis. L’échec du stade national est cuisant. Espérons qu’il ait au moins une vertu pédagogique. Parfois, le fiasco est nécessaire pour provoquer une prise de conscience, une remise en question et un changement de mentalité. Car des projets, nous sommes toujours capables d’en réaliser. Train World ou le Musée Magritte sont de ceux-là. Deux projets qui ont connu leur lot de difficultés, qui ont impliqué divers partenaires, publics et privés, mais qui ont abouti. Qui ont permis de mettre en valeur un patrimoine belge et qui ont renforcé l’attractivité de Bruxelles. Inspirons-nous plutôt de ces exemples-là. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 1 Marc Decorte, Président de BECI
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SOMMAIRE News 4 Digest 10 BECI online Think Tank 12 Thibauld Jongen (Sabca) : « Bruxelles devra prendre un tournant industriel important » 14 Pour ou contre le Business International Business Court ? 16 Trop is te veel ! 17 Open Source : Ray Kurzweil et la Singularité 18 La mobilité « comme un service » a de l’avenir International 20 Beci ouvre les portes de Berlin aux start-up bruxelloises 22 Brokerage events : rencontres B2B sur mesure 23 Préserver le commerce, après le Brexit Top des entreprises bruxelloises 24 Introduction aux classements 27 Top 50 par chiffre d’affaires 28 Top 50 par bénéfice net 29 Top 50 par effectifs 30 Top des jeunes entreprises 31 Top 50 par croissance du chiffre d’affaires 32 Économie bruxelloise : la tendance est à la hausse 35 Écosystème business : sans réseau, vous n’êtes rien Focus 2018 38 Baromètre politique : mobilité, propreté, simplification 41 Économie bruxelloise : que nous réserve 2018 ? 44 Qu’est-ce qui change en 2018 ? Entreprendre 48 Exit le commerçant, vive l’entreprise ! 49 Google Analytics : connaissez-vous votre site web ? 50 Transition : ça pousse, à Bristol 51 Starter : Tastify, partage d’expériences 52 Cession d’entreprise : mission accomplie pour Spike Community 54 L’actualité BECI en photos 56 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 59 Demandes d’admission 59 Index 60 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 31 – Janvier 2018 Au mois de février : Financement de l’entreprise Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Jean Blavier, Giles Daoust, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Jean-Philippe Mergen, Sophie Rase, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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NEWS DIGEST Industrie 4.0 : les fabricants sont-ils prêts ? Économies de coûts, gain d’agilité, profit en hausse : l’Industrie 4.0 – c’est-à-dire la numérisation complète du processus de production – est considérée comme un moteur d’amélioration interne et d’innovation dans la production. Elle semble très prometteuse, mais en est-on encore loin ? Certains seront peut-être surpris d’apprendre que oui. Une nouvelle étude de Sapio Research, commanditée par Zetes, en témoigne. Elle révèle en outre l’ampleur des défis auxquels le secteur est confronté et l’écart entre les objectifs opérationnels et ce qui est réalisé concrètement aujourd’hui. Seuls 29 % des fabricants déclarent savoir réellement ce que sont les Digital Supply Chain Networks (DSN) et moins de 15 % d’entre eux ont implémenté des DSN. 15 % des fabricants s’attendent à ce que les DSN deviennent la norme au cours des cinq prochaines années. Le principal défi à relever pour y parvenir ? Le manque de visibilité de l’information, qui empêche les organisations d’avoir accès à des informations pertinentes en temps réel. À l’heure actuelle, 80 % des fabricants déclarent ne pas pouvoir recueillir des informations pertinentes de bout en bout sur la chaîne d’approvisionnement. Le traitement de l’information en temps réel (75 %) et la capacité à traiter l’information sont également des obstacles importants. AVOCATS I ADVOCATEN I LAWYERS La question est maintenant de savoir ce qui sera nécessaire pour tirer profit des avantages du mouvement de numérisation. Il s’agit notamment de créer une couche d’information intégrée alimentée par des systèmes de base, d’assurer la collaboration entre les services et enfin de donner accès aux bonnes informations, au bon moment et depuis n’importe quel maillon de la chaîne d’approvisionnement. Mais surtout, l’appui de la direction pour prendre des décisions importantes est indispensable. SIMONT BRAUN is a Belgian leading independent law firm. We provide tailored solutions to our national and international clients in all areas of business law: CORPORATE AND M&A INTELLECTUAL PROPERTY BANKING & FINANCE DISPUTE RESOLUTION REAL ESTATE AND CONSTRUCTION PUBLIC AND ADMINISTRATIVE LAW TAX LAW LABOUR LAW WHITE COLLAR CRIME SIMONT BRAUN 4 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Avenue Louise 149 (20) Louizalaan I 1050 Brussels - Belgium Tel. +32 (0)2 543 70 80 I info@simontbraun.eu I www.simontbraun.eu « Les fabricants savent qu’ils doivent se concentrer davantage sur la rapidité, la précision et l’agilité de leur chaîne d’approvisionnement de bout en bout pour rester compétitifs et atteindre l’idéal qu’est l’Industrie 4.0 », déclare Bruno Vandewalle, Country Manager Belgique de Zetes. « La seule façon d’y parvenir est d’optimiser les processus entre les systèmes existants et les nouveaux systèmes et de donner une vue générale pertinente aux principales parties prenantes au moyen de sources de données en temps réel. Nous constatons d’ailleurs que nos clients belges ont pris conscience de l’importance de la numérisation. Cependant, ils ne sont pas encore prêts à s’attaquer au processus complet d’approvisionnement de bout en bout, et préfèrent donc le faire par petit pas, à partir de leur propre infrastructure. » Télécharger le rapport complet : www.zetes.com/fr/press-manufacturing-report NEWS DIGEST Smart Belgium Services, pour une société plus intelligente et plus durable Belfius annonce la création, en partenariat avec Strategy& (une entité de PwC), de la société Smart Belgium Services, qui a pour ambition de devenir la référence pour l’élaboration de stratégies et la concrétisation de projets « smart » en Belgique. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique des initiatives Smart Cities déjà en cours chez Belfius depuis 2014. ESP A CE MEMBRE LENOIR & ASSOCIES Avocats Parce que l’époque des généraliste est révolue ! Smart Belgium Services a deux missions. La première consiste à aider les villes et communes à définir une stratégie Smart et à élaborer un plan d’actions concret pour réaliser cette stratégie. La seconde mission est de mettre sur pied un véritable écosystème « Smart Belgium » rassemblant tous les intervenants impliqués dans le développement des Smart Cities en Belgique : les pouvoirs publics, les entreprises, le monde académique et la société civile. Via Smart Belgium Services, Belfius et Strategy& entendent répondre à la demande de nombreuses villes et communes, entreprises et autres institutions, de travailler ensemble pour relever les défis de l’évolution sociétale (vieillissement, augmentation de la population, problèmes climatiques…), l’évolution numérique (intelligence artificielle, objets connectés…) et technologique (nouveaux modes de production d’énergie, traitement des déchets…). L’approche de Smart Belgium Services est originale à deux égards. D’une part, celle-ci est globale, holistique, car articulée autour de huit domaines principaux: l’énergie, la mobilité, l’économie circulaire, l’environnement, le développement urbain, les services Smart City, la santé et la prévention et l’enseignement. D’autre part elle vise, à travers l’écosystème, à faciliter la co-création de solutions durables et innovantes, de manière à améliorer en permanence l’offre de produits et services « smart » et à mettre sur pied un réel marché pour les entreprises à l’intérieur de cet écosystème. « Les villes se tournent de plus en plus vers des stratégies innovantes et numériques pour faire face aux défis croissants de notre temps tels que ceux de l’énergie, la mobilité, l’environnement, etc. », commente Dans le cadre de l’expansion de ses activités, le Cabinet LENOIR & ASSOCIES a le plaisir de vous annoncer l’ouverture de sa nouvelle structure sur Bruxelles située à 1180 Uccle, rue Egide Van Ophem, 40a. Comme vous le constaterez en visitant notre site www.avocatslenoir.com, notre expertise couvre les différents aspects du droit des affaires et du droit fiscal. Opérationnels depuis 2011 dans le parc Créalys de Gembloux, nous disposons également d’une antenne à Luxembourg. L’ouverture de notre nouveau Cabinet à Bruxelles nous permettra d’être encore mieux à l’écoute des entreprises de la région qui nous honorent déjà de leur confiance mais nous laisse entrevoir aussi de nouvelles perspectives de développement sur la place. Nous serons également heureux de vous présenter notre nouvelle formule d’abonnement que nous destinons aux entreprises. Nous espérons avoir la joie de faire prochainement votre connaissance et de vous assister pour tout dossier que vous nous confierez Droit commercial, droit fiscal, droit des sociétés, droit du travail, droit des entreprises en difficulté, droit pénal financier, droit de la propriété intellectuelle et des technologies de l’information… Rue Egide Van Ophem, 40A – 1180 Uccle (Bruxelles) T. +32 2 899 59 59 - F. +32 2 899 59 50 info@avocatslenoir.com - www.avocatslenoir.com Fernand Dimidschstein, associé et directeur de Strategy& en Belgique. « Comme stratèges orientés ‘pratique’, notre rôle consiste à les aider à poser les bons choix pour le long terme et à traduire des idées ingénieuses en projets concrets capables d’atteindre des résultats tangibles. » Dirk Gyselinck, membre du comité de direction de Belfius, responsable Public & Corporate banking : « Avec la création de Smart Belgium Services, nous sommes désormais présents à tous les stades d’un projet Smart : de la mobilisation des différentes parties prenantes – car la réponse aux défis sociétaux se doit d’être collective – à la proposition de solutions innovantes et finalement au financement de leur mise en place. Belfius remplit ainsi l’un de ses engagements sociétaux, à savoir aider à construire une société belge plus intelligente et plus durable. » Info : https://smartbelgium.belfius.be BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 5
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NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE The Adecco Group s’engage dans la lutte contre le chômage des jeunes Fin novembre, dans le cadre de l’European Vocational Skills Week, The Adecco Group organisait une causerie intitulée The Power of Partnerships: GAN as game-changer in work-readiness programs. Le GAN (Global Apprenticeship Network) est un réseau international d’entreprises qui s’efforce d’augmenter activement les chances d’accès à l’emploi des jeunes chômeurs ou des jeunes diplômés. Son objectif global est d’encourager et d’interconnecter les initiatives des entreprises concernant les chances et les compétences au travail chez les jeunes. En sa qualité de président du GAN, Alain Dehaze, CEO de The Adecco Group Belgique, entend en l’occurrence mieux préparer les jeunes au marché du travail. En réunissant toutes les parties concernées autour de la table et en identifiant ensemble les opportunités et les obstacles de la formation en alternance, il espère amorcer le débat en Belgique. Au mois de juin, une délégation belge s’était rendue en Suisse pour y étudier de plus près le système national de formation en alternance, qui y connaît un vif succès. Les participants ont tous été fortement impressionnés et ont décelé des opportunités pour stimuler la formation en alternance également en Belgique. Depuis des années, la Belgique est à la traîne en Europe en ce qui concerne la préparation de ses jeunes au marché du travail, comme en témoigne le taux élevé de chômage des jeunes dans notre pays. Un jeune Belge sur dix âgé de 15 à 24 ans ne va pas à l’école, n’a ni diplôme ni emploi et ne suit aucune formation (« neet » – Not in Employment, Education or Training). La Belgique s’est engagée vis-à-vis de l’Europe à réduire son pourcentage de neets à 8,2 % d’ici à 2020. Il reste donc du pain sur la planche. « Notre objectif avec cette ‘Breakfast Causerie’ est de poser les premiers jalons vers la création d’un GAN National Network belge en identifiant, avec les différentes parties participantes du secteur privé et public, les opportunités et les obstacles des programmes de préparation au marché du travail en Belgique », explique Alain Dehaze. Un premier pas indispensable pour la réussite de ce projet, de cette plateforme de concertation. Mais les regards se tournent néanmoins vers les pouvoirs publics et le secteur de l’enseignement afin qu’ils prennent des initiatives et des mesures pour atteindre les objectifs fixés. « À présent que les opportunités et les obstacles sont identifiés, il appartient aux ministres responsables de mettre en place un cadre pour des programmes de préparation au marché du travail. Je me réjouis d’ores et déjà des initiatives qui seront prises à cet égard », conclut Alain Dehaze. Info : www.adecco.be 6 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Micropole, the alliance of digital and data In the age of digital, data and performance management, Micropole is a consulting and engineering partner that allows organizations to address all their data value management issues. Technology is becoming more and more complex. In 2017, any communication is an alchemy between technology, customer experience, data, cloud, Big Data,... Moreover, our customers’ time to market becomes shorter, and they have neither the knowledge nor the time to synchronize all these components. In response to these new needs, we provide our clients since more than 30 years with tailor-made solutions. Rethinking your products, services and operations around data : Mobilizing a pool of 80 passionate experts around each project, our mission is to create added value for our clients by assisting them on domains going from data value management, performance management, BI analytics, data governance and business application and integration to digital transformation. A multisector approach : With offices in Zaventem, Ghent, Liège and Luxembourg, we address a large portfolio of clients (industry, retail, bank, insurance…). We are part of Micropole Group, an international player in consultancy and engineering with offices in Europe and Asia. They trusted us: Belfius, D’Ieteren, Banque Nationale, BNP, Barco, VOO, Régions Wallonne/Bruxelloise, Actiris, EDF Luminus, RTB-F, Delhaize, Arcelor Mittal… www.micropole.be Excelsiorlaan 28-30, 1930 Zaventem 02/711 48 48 - Yves Colinet, Manag-ing Director: yves.colinet@micropole.be Look&Fin enregistre à nouveau une forte croissance Look&Fin, pionnier du prêt participatif en Belgique, a fêté son cinquième anniversaire et poursuit sa croissance, en dépassant les 25 millions d’euros collectés depuis l’origine. La croissance estimée des montants collectés en 2017 est de plus de 100 % par rapport à 2016. Avec en moyenne plus d’un million d’euros de financement par mois, la plateforme désormais agréée PFA par la FSMA, confirme le succès du crowdlending comme une forme de financement alternative et pérenne pour les PME. Au total, 118 PME ont été financées avec succès, dont 41 en 2017. Côté prêteurs, près de 9 millions d’euros ont déjà été remboursés avec un rendement net de défaut de 7,6 % brut par an. www.beci.be
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NEWS Architecture is a complex journey. Let’s travel together. DIGEST De ces cinq premières années d’existence, Look&Fin tire trois enseignements principaux : 1. Les PME reconnaissent l’utilité du crowdlending : En 2017, Look&Fin a reçu 4.000 demandes de financement de la part de PME. Le crowdlending, qui apparaît comme une alternative au prêt bancaire classique, séduit principalement les entreprises de la distribution et du retail (28 % des PME financées), des services B2B (12,5 %) et de l’immobilier (11,1 %). Les montants qu’elles empruntent atteignent une moyenne de 250.000 euros. Les principaux besoins financés sont le fonds de roulement (35 %) et l’expansion de leur activité (18 %). Av. Louise 251—7 Louizalaan, Bruxelles 1050 Brussel mail@dds.plus Vlaamse Kaai 76B, 2000 Antwerpen www.dds.plus 2. Des prêteurs toujours plus nombreux et fidèles : La clé de la réussite pour le particulier qui investit via une plateforme de crowdlending réside dans la diversification de ses placements. Les prêteurs qui souscrivent via Look&Fin prêtent en moyenne 2.400 euros par dossier et se constituent un portefeuille moyen de 18.500 euros. 94 % d’entre eux disposent d’un rendement annuel supérieur à 5 % (net de défaut). 3. Se tourner vers d’autres marchés pour continuer à grandir : En 2018 Look&Fin entend poursuivre sa stratégie de croissance initiée en 2015 avec l’ouverture de la France, en poursuivant son expansion européenne. « Nous sommes fiers du travail et du chemin parcouru depuis cinq ans ! Notre ambition pour l’avenir est de maintenir notre rythme de croissance à trois chiffres, avec l’augmentation progressive de notre deal flow en Europe. En effet, nous comptons ouvrir deux nouveaux pays européens début 2018 », conclut Frédéric Lévy Morelle, Fondateur et CEO de Look&Fin. Info : www.lookandfin.com 44 % des professionnels en RH ne connaissent pas le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) Un sondage européen de SD Worx, prestataire de services RH, révèle que parmi 1.800 professionnels du payroll et des RH, 44 % ne savent pas en quoi consiste le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Cependant, parmi les 56 % qui savent en quoi consiste le RGPD, 81 % estiment être préparés à appliquer ce règlement au sein de leur secteur à partir de mai 2018, sa date de mise en œuvre. Le sondage, réalisé dans neuf pays européens, dont la Belgique, démontre des opinions divisées concernant la nouvelle législation. 8 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 © Gabari DDS+ Edition Brussels NEWS DIGEST Le Règlement Général sur la Protection des Données est une nouvelle législation européenne qui renforce et unifie la protection des données pour les individus. Ce règlement est entré en vigueur en mai 2016, mais les entreprises ont deux ans pour se conformer au règlement. À partir de mai 2018, elles seront civilement responsables et le non-respect du règlement peut impliquer des amendes élevées, allant jusqu’à 20 millions d’euros. Les professionnels en RH ne sont pas tous au courant de ce règlement, comme démontre l’enquête de SD Worx. Sur les 56 % des professionnels du payroll et des RH qui connaissent le RGPD, la majorité fait appel à d’autres départements ou prestataires de services externes afin d’être prête en mois de mai 2018, quand le RGPD entrera en vigueur. 84 % des personnes interrogées ont révélé être aidés par d’autres départements de leur organisation, tandis que 73 % pensent qu’une externalisation des RH et du payroll faciliterait la mise en application du RGPD. En Belgique, 67 % des professionnels en RH craignent que le RGPD puisse poser un risque pour le secteur. Par conséquent, 79 % se renseignent au maximum et 70 % mettent à jour les procédures existantes relatives à la protection des données. Gert Beeckmans, responsable Risque et Sécurité chez SD Worx, commente : « Ce sondage révèle le clivage au sein du secteur des RH. Même si ceux qui connaissent le RGPD s’y préparent et pensent qu’ils seront prêts pour la date de mise en œuvre, l’autre moitié du secteur n’en a jamais entendu parler. On peut donc en déduire que ceux qui ne connaissent pas le RGPD n’effectuent pas les changements nécessaires. Ce sondage nous apprend qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. Sinon, cela pourrait entraîner des conséquences énormes pour ceux qui ne sont pas prêts à l’appliquer. » Info : www.sdworx.be Des moyens européens pour une mobilité plus écologique Le coup d’envoi a été officiellement donné à Benefic, un projet européen par lequel la Flandre, la Région bruxelloise et les Pays-Bas entendent développer une infrastructure transfrontalière supplémentaire pour les véhicules écologiques. Benefic, c’est une enveloppe de 7,58 millions d’euros pour investir dans une infrastructure de recharge, dans des stations-service pour le LNG-CNG et l’hydrogène, et dans des installations de réseau électrique à quai. Le manque d’infrastructures suffisantes pour recharger ou ravitailler son véhicule en cours de route est un des obstacles au choix d’un véhicule moins polluant. Benefic (Brussels Netherlands Flanders Implementation of Clean power for transport), financé par la Commission européenne dans le cadre du programme Connecting Europe Facility (CEF), mise sur une percée définitive des technologies de transport propres et vertes dans les pays/régions partenaires en prévoyant un cadre attractif pour des investissements dans une infrastructure de combustibles alternatifs. En mettant l’accent sur les déplacements transfrontaliers et le réseau européen TEN-T, la Flandre, la Région bruxelloise et les Pays-Bas veulent combler les lacunes actuelles. Début 2018, des partenaires publics et privés seront invités, via un appel à projets conjoint, à introduire des propositions de projet. Une fois sélectionnés, les projets approuvés entrent en considération pour un co-financement européen. ESP A CE MEMBRE Les places de parking au coeur de la mobilité professionnelle Trouver rapidement des emplacements de parking pour son entreprise à Bruxelles n’est pas une tâche aisée. Pour contrer ce phénomène, BePark s’affirme comme spécialiste de l’optimisation de l’espace urbain en proposant des solutions de parking sur l’ensemble de la région bruxelloise. Depuis 2011, BePark y gère en effet près de 120 parkings comprenant plus de 5000 emplacements et poursuit rigoureusement son expansion. Proches de vos bureaux, nos parkings sont une alternative idéale pour vos employés : ils améliorent à la fois leur mobilité, mais réduisent aussi leur perte de temps quotidienne allouée à la recherche d’emplacements disponibles. En outre, BePark peut vous aider à optimiser la gestion des places de parking de votre entreprise, en rentabilisant notamment vos emplacements inoccupés ou sous-exploités. Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.bepark.eu info@bepark.eu 02 880 05 50 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 9
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Thibauld Jongen THIBAULD JONGEN (SABCA) « Bruxelles devra prendre un tournant industriel important » Initiateur d’un remaniement managérial important au sein de son entreprise, le CEO de la Sabca estime que l’industrie bruxelloise devra évoluer si elle veut survivre au développement des entreprises de service. Bruxelles Métropole : Selon vous, n’est-il pas possible de concilier industrie et service dans la capitale ? Thibauld Jongen : C’est une question vaste et délicate. En tant que citoyen et en tant qu’ingénieur, je vois évidemment que, dans les pays développés, en particulier la Belgique, l’industrie manufacturière est en train de disparaître. Je pense qu’il est essentiel de garder des jobs à haut caractère industriel, bien qu’ici, à Bruxelles, comme dans le reste de la Belgique, le prix du travail soit assez élevé. Concilier industrie et service est pour moi une mission essentielle. Cela nous évitera d’acheter nos produits plus cher à l’étranger, et notamment en dehors de l’Union Européenne. Pour moi, c’est un challenge dont le succès passera par une plus grande partie d’automatisation, de digitalisation et de robotisation. Dans ces domaines, les entreprises et l’ingénierie belges peuvent réellement trouver leurs compétences. Nous avons un bel historique dans le domaine de l’innovation. Par contre, l’industrie d’assemblage pure ou à moindre valeur ajoutée sera de plus en plus difficile à maintenir. Nous devrons prendre un tournant industriel important. L’industrie bruxelloise et belge pourra continuer à offrir des produits manufacturés, mais les conditions de production seront différentes. Nous n’aurons plus de lignes de production comme aujourd’hui, où les ouvriers font un travail répétitif. Ces tâches seront sûrement automatisées ou délocalisées, là où la main d’œuvre coûte moins cher. Il faut donc que l’on se redéfinisse. L’automatisation ou la numérisation ne sontelles pas synonymes de moins d’emploi ? Certains disent que l’automatisation va supprimer des emplois, d’autres qu’elle va en créer de nouveaux, et je pense que les deux ont raison. On aura moins besoin 12 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 d’opérateurs, et d’ouvriers qui font un travail répétitif, mais d’autant plus d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, capables de réparer les robots et de les maintenir. Les institutions auront aussi leur rôle, qui est d’aider à cette transformation et de probablement redéployer un certain nombre de personne pour les requalifier dans d’autres types de métiers. Quel est l’état actuel des choses à Bruxelles ? Bruxelles possède un tissu de PME innovantes. Les entreprises bruxelloises sont capables d’offrir ces services de robotisation et de digitalisation. Les solutions sont de plus en plus prêtes, mais pas encore sur l’étagère. Il faut donc que les mentalités changent et que les industriels, comme Sabca, dégagent les moyens financiers et les moyens humains pour mettre ça en place. Cette transformation numérique, vous essayez donc de la mettre en œuvre chez vous ? C’est notre intention ; on a lancé un grand plan de transformation de Sabca. Nous sommes en perte depuis trois ans et nous avons de gros enjeux en termes de robustesse, de compétitivité et de profitabilité. Ma mission, pour l’instant, est donc de redresser la situation pour dégager des moyens et investir dans la transformation digitale. Comment Sabca fait-elle pour se redresser, dans un domaine très compétitif où l’innovation est primordiale ? Nous nous basons sur la motivation et la compétence du personnel. Sabca est l’une des plus vieilles entreprises aéronautiques n’ayant pas changé de nom en Belgique, et la deuxième la plus vieille du monde après Boeing. Nous allons d’ailleurs fêter notre centenaire dans trois ans. Ce qui veut dire que nous avons dû pasInterview par Victor Lepoutre © Sabca THINK TANK ser par beaucoup de transformations, de crises... Celle que nous rencontrons est une crise majeure, car un certain nombre de contrats solides vont se terminer dans quelques années. Il nous faut donc trouver des relais de croissance mais, pour cela, il faut qu’il y ait un marché porteur et qu’on y soit compétitifs. On trouve dans l’aviation civile un carnet de commande assez exceptionnel, mais la chaîne d’approvisionnement a déjà été déterminée et les gros marchés sont attribués. La difficulté est donc, pour les entreprises contractées, de pouvoir livrer leurs commandes à temps. On ne verra pas de nouvelles commandes d’avion avant quelques années ; nous devons donc être prêts à redémarrer au moment où de nouveaux programmes d’avions seront lancés. Pour cela, nous travaillons avec le personnel et les partenaires sociaux pour augmenter la productivité et revoir le taux d’activité, c’est-à-dire le nombre d’heure de productivité par rapport au nombre d’heures de présence sur site. Nous avons beaucoup d’enjeux en termes de mentalité, d’attitude et de discipline, et on cherche à recréer le contexte de performance qui était le nôtre, pour remettre Sabca parmi les meilleurs du monde dans le secteur aéronautique. Souhaitez-vous un modèle de free entreprise où le pouvoir décisionnaire pencherait davantage du côté de la production ? C’est bien notre intention ! Je ne sais pas si on y est déjà, mais le plan de transformation lancé il y a un an vise à renforcer la culture d’entreprise et remettre le client au centre, comme s’il était présent dans l’atelier. C’est une image, bien sûr, mais nous avons de nouveaux processus et des programmes qui défendent l’intérêt du client à l’intérieur de nos sites. C’est le cœur de notre changement : les programmes de productivité deviennent la colonne vertébrale de Sabca. Ils permettent aux clients de rentrer virtuellement chez Sabca et deviennent la source de processus. Les programmes fournissent également des objectifs en termes de coûts, de délais, de qualité aux unités de production. Ils sont donc aussi responsables de la performance économique. Il nous faut trouver l’équilibre entre la satisfaction client et les intérêts économiques de l’entreprise. Nous avons remodelé fortement l’organisation et l’organigramme de l’entreprise. Sabca est maintenant divisée en unités de production qui délivrent leurs services et leurs produits aux programmes, qui eux les délivrent aux clients finaux. Mon objectif est également que les gens rapportent au plus haut niveau hiérarchique possible, pour que celui-ci ait l’empreinte la plus large possible. Dans ce but, nous avons lancé One Sabca, qui regroupe le management de nos quatre sites de Bruxelles, de Gosselies, du Limbourg et de Casablanca au Maroc, alors que nous avions jusqu’à présent un Head Manager par site. Je trouvais ça un peu excessif, alors que Sabca n’est pas une si grosse entreprise : nous sommes 1200 personnes en tout. Tout cela a permis de rendre l’organisation plus plate, d’avoir des contacts plus forts et de responsabiliser la hiérarchie. Mon rôle à moi est de fournir les moyens pour que cela fonctionne, en termes de ressources, en termes financiers, mais aussi de compétences, pour que les gens soient capables de prendre leurs responsabilités. Idéalement, je ne devrais prendre aucune décision pour inciter les autres à les prendre. Avec quels résultats ? Il est encore trop tôt pour voir des résultats alors que le plan, lancé en janvier 2017, doit porter sur trois ans. Jusqu’à présent, les paramètres sont au rendez-vous quant aux actions prises et aux résultats. Typiquement sur le projet A350, nous avions beaucoup de retard et Airbus était très mécontent. Nous avons maintenant deux livraisons d’avance. Mais cela reste fragile. Il reste beaucoup à faire pour que Sabca devienne encore plus robuste. Cela passe aussi par une réorganisation du temps industriel. Il faut que nous réfléchissions sur les métiers que Sabca doit conserver, ceux sur lesquels nous ne sommes pas les meilleurs et que nous devrions sous-traiter. Nous avons donc une grosse action de révision stratégique. Vous avez annoncé au salon du Bourget, en juin, une extension de vos activités aux drones. L’innovation n’a donc pas disparu de chez Sabca ? Nous n’avons pas mis l’innovation sur le côté, mais notre priorité est de nous redresser pour travailler correctement. Nous nous sommes lancés dans les drones récemment pour poser des actes et prendre des positions. Les drones sont une expansion assez naturelle de nos métiers historiques : ce sont des avions sans pilote et ils représentent donc toute une suite de services pour lesquels nous avons une expertise. Nous sommes pour l’instant en train d’explorer le marché et espérons passer assez vite à des choses plus concrètes. Nous sommes convaincus d’avoir la taille idéale pour cela. Nous ne sommes pas trop petits – ce qui veut dire que nous avons tout de même une crédibilité et une image de marque sur le marché aéronautique – mais nous gardons une taille humaine. Nous restons donc flexibles, à l’écoute du client, et nous parvenons à être suffisamment agiles pour prendre des positions dans les marchés émergents. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 13 © Reporters
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THINK TANK POUR OU CONTRE Un tribunal anglophone des affaires à Bruxelles ? Fin octobre, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi instaurant la création du Brussels International Business Court (BIBC), qui traitera les litiges commerciaux internationaux entre entreprises. Si le Conseil d’Etat rend un avis positif, la BIBC pourrait voir le jour très rapidement. Pourtant, les avis sont partagés… Gaëlle Hoogsteyn Philippe Lambrecht, administrateur-secrétaire général de la FEB Ces dernières années, les échanges internationaux ont connu une évolution considérable, entraînant une augmentation du nombre de litiges internationaux. Et ce n’est pas près de s’arrêter… Selon les prévisions, la sortie future du Royaume-Uni de l’Union européenne ne fera qu’accroître le nombre de litiges de ce type. Par ailleurs, un nombre croissant de contrats est rédigé en anglais. Or, pour les procédures devant nos tribunaux belges, nous en sommes restés au français ou au néerlandais. Jusqu’il y a peu donc, les parties qui souhaitaient régler un conflit en anglais devaient recourir à l’arbitrage privé ou à des tribunaux étrangers. Le BIBC permettra aux parties de choisir Bruxelles pour régler en anglais leurs litiges commerciaux internationaux. Si l’on veut ériger Bruxelles en plaque tournante des affaires internationales, les acteurs concernés doivent pouvoir faire trancher leurs litiges autrement que par arbitrage ou à l’étranger. La création du BIBC valorisera Bruxelles comme une place juridique internationale. L’anglais ne sera pas le seul avantage de la BIBC. Le regroupement des conflits commerciaux internationaux devant un seul tribunal spécialisé améliorera la qualité et la rapidité des procédures. Des juges, sélectionnés parmi des experts dans les matières que le BIBC traitera, y siégeront. En tant que capitale européenne et ville d’accueil de nombreuses institutions internationales, Bruxelles ne manque pas de juristes ni d’experts internationaux. Ce degré de spécialisation doit garantir une juridiction de pointe et rapide, ne permettant aucun recours. Enfin, ce projet peut être lancé à moindre coût, à l’image d’une start-up. En effet, le BIBC ne touchera pas aux moyens publics et s’autofinancera, en partie par les droits d’inscription conséquents dont devront s’acquitter les deux parties afin d’entamer une procédure. Sans oublier les activités économiques qui se créeront autour du BIBC, dans le secteur hôtelier par exemple. Ainsi, les Pays-Bas ont calculé qu’une initiative similaire rapporterait à terme entre 60 et 75 millions d’euros par an. 14 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 La justice belge n’a que (trop) peu de moyens. Face à cette justice pauvre, il y a la justice privée dont fera partie le Brussels International Business Court, puisqu’il sera financé en majorité par les frais dont devront s’acquitter les parties. En arbitrage international, le coût moyen d’une procédure s’élève à 2 millions d’euros. Les litiges traités par le BIBC recéleront par essence un élément d’extranéité et devront donc concerner une certaine valeur. Un commerçant qui fait 150.000 euros de chiffre d’affaires par an, impliqué dans un litige international, ne peut évidemment pas se permettre de faire appel à cette justice privée. Sur le principe, l’idée est bonne bien sûr. Mais cette juridiction ne touchera qu’un nombre très restreint d’acteurs, de grosses entreprises, très riches. Or, 90 % du tissu économique bruxellois est composé de petites et moyennes entreprises. En tant qu’avocat de PME, je constate chaque jour qu’un grand nombre d’affaires, qui arrivent en bout de course devant le tribunal, auraient pu être réglées par d’autres méthodes. Il est nécessaire d’investir, par exemple, pour faire connaître les modes alternatifs de règlements des conflits : médiation, conciliation… Cela permettrait de désengorger les tribunaux qui pourraient se consacrer davantage aux affaires qui demandent le recours à une expertise plus pointue. Si l’on peut saluer cette proposition, je m’interroge encore sur les chances de succès à Bruxelles d’une instance similaire à ce qui existe déjà, notamment à Londres et à Paris. Julien Ciarniello, juriste et avocat de PME © Reporters VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. 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THINK TANK Evitez le pire. Grâce au contrôle comptable externe et indépendant ! Cette affirmation semble témoigner d’un enthousiasme béat. Comment ? Me réjouir qu’un contrôleur vienne me casser les pieds pour deux, trois justificatifs manquants, pour quelques imputations pas tout à fait correctes ? Ce genre de futilités, on peut s’en passer, on ne s’en portera pas plus mal ! Et pourtant ! Un contrôle indépendant peut sauver une société florissante, établie depuis 100 ans, avec de nombreux employés et clients, d’une faillite retentissante. C’est une réalité. Mieux vaut dépenser une somme relativement limitée que de couler à pic comme le Titanic. Comment ça ? Il suffit qu’un des associés vienne se servir dans les caisses, comptabilise les sommes à son compte courant débiteur. Pour peu qu’il s’occupe de la comptabilité et que la société se dispense de recourir à un contrôle externe, cet associé indélicat et ses détournements, pour des montants astronomiques, peuvent échapper à la vigilance des autres associés. Et arrive ce qui doit finir par arriver : une cessation de paiement. Le paquebot prend l’eau. C’est le début de la fin. L’orchestre joue, le bateau coule. L’usage de faux, le détournement d’actifs ont percuté la coque de cette société. Un drame économique et un drame humain. Avec des pertes et des victimes. Et dire que tout ce drame aurait pu être évité avec cette mesure de prudence : faire contrôler ses comptes par un comptable externe et indépendant. Nul n’est à l’abri d’un iceberg à la dérive. B. Russel Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline 16 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Trop is te veel THINK TANK pourra donc à terme interagir avec la machine par simple pensée, augmenter ses capacités intellectuelles grâce à elle, et surtout un jour, downloader son esprit dans la machine. Elon Musk (Tesla, SpaceX) vient de lancer la start-up Neuralink dans ce but précis, et Facebook travaille dessus également. ➜ Robotique : son évolution permettra de remplacer de plus en plus de parties de son corps par des équivalents artificiels. Un jour peut-être… toutes les parties. ➜ Biotechnologies : on progressera dans l’analyse du génome humain, les organismes génétiquement modifiés, la réparation de gènes abîmés ou malades, voire le remplacement de gênes. OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO de Daoust Ray Kurzweil et la Singularité Pour cette première chronique dans Bruxelles Métropole, je voudrais vous parler d’un livre : The Singularity Is Near, de Ray Kurzweil. Comment présenter Kurzweil ? Futuriste, écrivain, figure emblématique du transhumanisme ? Cadre chez Google depuis 2012 ? Stephen Hawking de la technologie ? Dans The Singularity is Near, Kurzweil fait un exposé extrêmement détaillé et scientifiquement étayé, de l’évolution future de ce que l’on appelle en français les NBIC : Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique, et sciences Cognitives : ➜ Informatique : Kurzweil prédit leur évolution fulgurante dans les prochaines décennies, avec pour événement majeur la Singularité, soit la création d’une intelligence artificielle (IA) immensément plus puissante que toute l’intelligence humaine réunie. À partir de la Singularité, l’intelligence machine à disposition de l’homme sera telle que des problématiques totalement insolubles jusque-là (vaincre le cancer...) seront adressées dans les décennies qui suivent. D’autant plus que cette nouvelle intelligence aura la capacité de s’améliorer elle-même, acquérant donc des capacités exponentielles. ➜ Sciences Cognitives : la connaissance du cerveau humain et de son fonctionnement évoluera aussi fortement (notamment grâce à l’IA), jusqu’à ce que l’on puisse même interfacer le cerveau et la machine. On ➜ Nanotechnologies : au lieu de médicaments, ce seront un jour des « nanobots » ou « nanites » (robots intelligents microscopiques à l’échelle moléculaire) qui viendront « réparer » nos corps, déboucher une artère, reconstruire un foie (à l’aide de matériaux organiques ou artificiels). Ils évolueront en permanence dans nos corps pour les réparer, les améliorer, voire même un jour… les remplacer ? L’aboutissement des théories transhumanistes, c’est la conjugaison de toutes les sciences ci-dessus, avec pour résultat la possibilité de transférer l’esprit humain, marié à l’IA, dans un corps artificiel, qu’il soit robotique ou composé de « nanites ». Autrement dit, et à long terme : la « fusion » de l’homme avec la machine, peut-être jusqu’à l’échelle moléculaire. Ray Kurzweil prétend que ceci pourrait se produire… avant la fin du 21e siècle. Évidemment, cette prédiction a l’air complètement folle aujourd’hui. Il le dit lui-même. Mais Kurzweil s’appuie sur le postulat que la Singularité est proche : cette intelligence artificielle serait d’une puissance telle qu’elle accélérerait de manière exponentielle les découvertes scientifiques de l’humanité. Cette Singularité, Kurzweil pense qu’elle pourrait avoir lieu aussi tôt que… 2045. Alors ? Complètement irréaliste ou peut-être possible ? Même si Kurzweil se trompe de quelques décennies, quelle importance ? Lorsqu’on se plonge dans The Singularity is Near, cela donne une irrépressible envie de se mettre à penser à très long terme, de se demander quel sera le monde de nos petits-enfants. Il y a 20 ans le GSM était une nouveauté, que beaucoup considéraient comme un gadget futile. Il y a 10 ans l’iPhone était inventé, et il a révolutionné notre quotidien. Alors à quoi ressemblera la technologie dans 30 ans… ? Quoi qu’on en pense au final, lorsqu’on lit ce livre, on réfléchit, on imagine, on rêve. Et il est inutile de dire que les implications économiques et politiques d’une telle théorie sont immenses. À quoi ressemblerait une entreprise dans un tel univers ? Et une école ? Si je vous ai donné l’envie de lire ce livre, écrivez-moi à gdaoust@daoust.be. J’ai 20 exemplaires à vous offrir (en anglais, la version française étant malheureusement épuisée). BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 17
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THINK TANK CRITICAL MAAS La mobilité « comme un service » promise à un bel avenir à Bruxelles Fin novembre, en faisant salle comble sur un événement consacré aux nouveaux modes de consommation de la mobilité, Beci et la FEB ont rappelé l’urgence de mettre en place des solutions innovantes pour mieux faire circuler les gens en Région bruxelloise, mais aussi partout dans le pays. Johan Debière E n parvenant à réunir François Bellot, ministre fédéral de la mobilité, le cabinet de Pascal Smet, son alter ego bruxellois, et de nombreux chefs d’entreprises de toutes tailles, Beci et la FEB ont d’une certaine manière obtenu confirmation que le sujet de la mobilité est de plus en plus inscrit dans le viseur des décideurs politiques. De fait, la mobilité efficace est devenue un enjeu économique majeur. Elle préoccupe désormais tous les employeurs, quels que soient leur secteur d’activité ou leur localisation. Une étude menée par le bureau Inrix en 2014 en atteste : chaque année, le Belge perd en moyenne 44 heures dans les embarras de circulation, contre 39 heures pour le Hollandais et 38 pour l’Allemand, engendrant en Belgique une perte située entre 1 et 2 % du PIB, soit 4 à 8 milliards d’euros1 . Entrer dans une nouvelle ère L’offre de transports en commun, l’aménagement de pistes cyclables, le développement de voitures partagées ne suffisent plus. Il s’agit désormais d’entrer dans une nouvelle ère : celle de la Mobility as as Service (MaaS) – la mobilité comme un service. Ce crédo, c’est celui de Xavier Tackoen, le Managing Director d’Espaces Mobilités : « Il s’agit désormais de se placer du point de vue de l’utilisateur, de lui faire découvrir tout ce qui existe ». Et Xavier Tackoen de montrer au public réuni à la FEB une photo cocasse prise quelques jours plus tôt à la Gare du Nord. Celle-ci montrait à voir un panneau écrit à la main et placé devant un guichet de la Stib, qui annonçait aux voyageurs: « Nous ne vendons pas de tickets de train et nous ne savons pas vous renseigner sur les retards de la SNCB ». Rires dans la salle… Devenir maître de sa mobilité Pour le responsable d’Espaces Mobilités, il est aujourd’hui grand temps que le navetteur puisse devenir maître de sa mobilité : « Ce qui intéresse la personne qui a à se déplacer dans Bruxelles et vers l’extérieur, c’est de pouvoir planifier ses déplacements personnels, ceux de sa famille, de ses collègues, d’interagir avec tous les acteurs de sa mobilité (…) En outre, s’il oublie son ordinateur, son sac, son agenda dans un taxi, il doit pouvoir les retrouver facilement. De même, si un train est en retard, il doit pouvoir en être avisé et disposer des informations utiles pour pouvoir s’organiser autrement. » 18 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Idéalement, il doit aussi pouvoir « monitorer » sa mobilité, c’est-à-dire voir ce qu’il a consommé, ce que ça lui a coûté, les émissions de CO2 Bruxelles teste le Critical MaaS Experience Afin d’éprouver l’adéquation d’une approche Mobility as as Service par rapport aux réalités du navetteur amené à se déplacer dans et au départ de Bruxelles, en conciliant les besoins spécifiques liés à ses vies familiale et professionnelle, Espaces-Mobilités/Maestro Mobile/Beci/FEB ont mis en place un test et y ont associé une cinquantaine de personnes qui ont pu tester le concept sur une base volontaire. L’expérience leur a donné la possibilité de mixer une dizaine de services de mobilité dans la semaine. Des services aussi divers que des trajets courts ou grandes lignes, effectués en transports en commun par des acteurs comme la STIB ou la SNCB, mais aussi le vélo, les voitures partagées, les déplacements piétons... En complément, ces personnes ont bénéficié de séances de coaching et d’un briefing personnalisé pour aborder l’expérience dans les meilleures conditions. Une expérience qui leur a fait découvrir beaucoup de choses dont ils ignoraient jusqu’à l’existence, comme l’application 100 % bruxelloise Modalizy. Et devinez quoi ? 83 % se sont dits prêts à changer leurs habitudes. générées ; il doit aussi pouvoir mesurer sa consommation par rapport aux années Où en est le budget mobilité ? précédentes. Des informations qui seront également très utiles à son entreprise, dans le cadre d’une saine gestion des dépenses, mais aussi dans le contexte d’une politique de mobilité moderne et durable. Les exemples de Göteborg, Helsinki et Vienne Idéaliste, penserez-vous? C’est pourtant cette voie qu’ont emprunté des villes comme Göteborg en Suède ou Helsinki en Finlande. « À Göteborg, ce sont 70 familles qui ont pu tester le concept très important du budget de mobilité (ndlr : une autre revendication du monde patronal; lire notre encadré à ce sujet). On part d’un simple phénomène de curiosité, mais ce genre d’expérience permet bien vite aux participants de voir que le mélange des moyens de transport est bien pratique », souligne Xavier Tackoen. Cette approche a également été développée à Helsinki, à Amsterdam et à Vienne. C’est de l’expérience viennoise qu’est venu parler Gerald Stöckl, Head of Business chez Upstream/Next Level Mobility : « Dans la capitale autrichienne, nous avons réussi à fédérer autour d’une plate-forme commune tous les acteurs de la mobilité, des sociétés qui gèrent les transports en commun (Wiener Linien, en charge des transports, et Wiener Stadtwerke, société détenue par la ville de Vienne, en charge des travaux d’infrastructure) aux sociétés de taxis, en passant par les sociétés spécialisées dans les déplacement alternatifs : voitures ou vélos partagés, co-voiturage, taxis, DriveNow... Désormais, la seule chose qui importe à Vienne, c’est le Après avoir laissé en jachère le domaine de la multimodalité, le fédéral a mis sur la table le projet « Cash for Car ». Grâce à ce mécanisme, le fédéral veut permettre aux bénéficiaires d’une voiture de société d’échanger celle-ci contre de l’argent (pour autant que l’employeur offre cette possibilité). Une approche très différente du budget mobilité, pour lequel les organisations patronales ont plaidé depuis le début, et que les partenaires sociaux ont approuvée le 5 septembre dernier. À l’heure d’écrire ces lignes, le dispositif « Cash for Car » butait d’ailleurs sur un sacré obstacle, puisque le Conseil d’Etat lui a délivré un avis négatif, pointant en particulier la difficulté de contrôler l’affectation de la somme. Selon le Conseil d’État, le risque que ce budget soit détourné de son objet (c’est-à-dire la couverture de dépenses de déplacements opérés en transports en commun ou via des solutions alternatives comme les voitures partagées, le taxi, le vélo...) est bien réel. Reste donc au gouvernement à prendre des mesures pour que ce mécanisme soit bien utilisé pour rendre les déplacements plus fluides, comme le souhaitent les organisations patronales. souhait de répondre aussi vite et aussi efficacement que possible à un voyageur qui souhaite aller d’un point A à un point B. Peu importe comment ». En d’autres mots, la smart mobility renverse le paradigme, comme le relève Xavier Tackoen : « On parle désormais d’un service assorti d’une panoplie de produit plutôt que de produits assortis de services. » Identifier les effets pervers Bien sûr, une telle organisation nécessite beaucoup d’investissements, mais aussi une énorme confiance des différents partenaires. Les effets pervers doivent également être pris en compte. Dans la salle, un participant a relevé qu’un tel système pouvait amener certains navetteurs à arrêter l’utilisation des transports en commun, voire de la marche, pour privilégier le seul usage des voitures partagées. Dans ce cas, les embouteillages risquent d’être à nouveau au rendez-vous... Un risque de dérive que Gerald Stöckl a visiblement pris en compte. D’autres dérives, non identifiées à ce jour, peuvent surgir. Il s’agit selon lui de rester vigilant et d’apporter les correctifs quand cela s’avère nécessaire. Au-delà de ces problèmes, l’utilité – et même l’utilité publique – d’Upstream ne fait pas débat. « Dès 2020, une partie significative de la population aura plus de 60 ans. Nous aurons dès lors besoin de services, plus que de voitures », souligne encore Gerald Stöckl qui ajoute qu’à un ou deux ans, la plate-forme MaaS sera proposée à l’ensemble de l’Autriche avant, pourquoi pas, de s’exporter. « À ce stade, l’aboutissement d’un projet comme MaaS est certes indécis à Bruxelles, mais il est certain que les pouvoirs publics et les acteurs privés gagneraient à être impliqués dans le développement de ce projet, tant au niveau local qu’au niveau régional, national et même international à travers de nouveaux modèles de gouvernance », conclut Jan De Brabanter, Secrétaire Général de Beci-UEB. ● 1 Source : OCDE 2013 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 19
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INTERNATIONAL INNOVATION PLANE TO BERLIN Beci ouvre les portes de Berlin aux start-up bruxelloises Croissance et internationalisation. La centaine d’entrepreneurs belges, emmenés par Beci, Co.Station et Brussels Creative, ont goûté à l’innovation berlinoise. Au menu ? Des opportunités, du capital et surtout de l’inspiration. B ienvenue à bord de l’Innovation Plane en direction de Berlin, la capitale allemande, célèbre pour son écosystème technologique. Après Paris il y a quelques mois, une centaine d’entrepreneurs bruxellois représentant plus de 60 organisations ont embarqué pour un voyage d’inspiration et de rencontres enrichissantes. À leurs côtés, la présence de Marc Decorte, nouveau président de Beci, est un signal fort d’engagement en faveur de la croissance et l’internationalisation des start-up. Ces dernières années, un nombre grandissant de startup ont placé la capitale allemande sous les feux des projecteurs : HelloFresh, Delivery Hero, Zalando ou encore BillPay, le PayPal européen, vendu pour 75 millions de dollars début 2017. « Berlin, c’est trois mots : tech, party et gouvernement », commente Hugo Amsellen, le directeur de The Family à Berlin, qui a accueilli nos entrepreneurs belges. Environ 20 % de la croissance économique de la capitale allemande proviendrait de l’économie digitale. Façonné par l’industrie technologique, l’écosystème berlinois est plutôt décentralisé. Les initiatives privées y ont pris le pas sur le support public, même si ce dernier ne lésine pas sur les moyens pour soutenir son tissu économique. Autant de sources d’opportunités intéressantes pour nos start-up bruxelloises Fast-track Avec ses loyers abordables, son style de vie qui marie si bien culture classique et musique alternative, et sa politique d’ouverture en matière de visa de travail, Berlin attire toujours plus d’entrepreneurs et de talents étrangers. À titre d’exemple, environ 60.000 Israéliens transitent par Berlin tous les jours. Et la capitale accueille en moyenne 48.000 nouveaux résidents par an. Les entrepreneurs bruxellois ont eu le choix entre trois thèmes principaux : économie circulaire, scaling-up et IA/Mobilité. Ils ont notamment été accueillis par la Chambre du Commerce allemande, le campus Euref, Google, The Family, etc., avant de finir en beauté à l’ambassade belge à Berlin. « Ce voyage m’a permis de rencontrer en un temps très court plein de personnes intéressantes qui vont ouvrir des portes. C’est une sorte de fast-track qui va nous faire gagner plusieurs mois, c’est certain », commente Matthieu Leroy, Co-founder et CEO de Strata. 20 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 S.G. Généralement présenté comme le marché idéal pour y baser ses opérations d’exploitation, là où Londres est «the place for money», Berlin est une véritable porte d’entrée sur l’Europe et doit beaucoup de sa réputation internationale à l’un de ses fleurons : Rocket Internet. Le groupe, qui crée des start-up en copiant les concepts porteurs de l’internet américain, a réalisé son IPO en 2014 et continue de tirer la croissance de l’écosystème – il a encore levé 1 milliard de dollars en 2016. « Rocket Internet a créé Berlin en attirant beaucoup de monde de l’industrie technologique », estime Hugo Amsellen. Ces deux dernières années, la capitale a vu fleurir une bonne quinzaine de venture capitalists (DN Capital, DST Capital, Index Ventures, …). Environ 77 % des rounds en capital-risque en Allemagne sont réalisés au profit de start-up à Berlin, mais d’autres villes tirent leur épingle du jeu, comme Francfort qui fait figure de proue en matière de fintechs, ou Munich pour tout ce qui concerne la mobilité et l’industrie automobile. Il n’empêche : Berlin reste incontestablement le centre de gravité de l’écosystème numérique allemand. On y trouve tous les bons ingrédients d’un écosystème performant : des talents, du capital, des initiatives privées et publiques, des infrastructures, et surtout, un mouvement qui vient de la base. De quoi favoriser l’innovation chez nos start-up bruxelloises et les soutenir dans leur processus de développement à l’étranger et plus précisément sur le marché allemand. ● D.R. L’eau amène la vie Brussels Airport épure elle-même ses eaux usagées avant de les rejeter dans le bassin du ruisseau le Barebeek. Ainsi, l’aéroport améliore-t-elle la qualité de l’eau de ce ruisseau. Des rapports de la Vlaamse Milieumaatschapij (Société flamande de l’Environnement) démontrent que le niveau d’oxygène dans le ruisseau augment, ravivant l’écosystème. On y retrouve de plus en plus d’invertébrés et de poissons, comme l’épinoche et la tanche qui font leur retour dans le Barebeek.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Brokerage events : rencontres B2B sur mesure Les foires professionnelles sont des occasions idéales pour rencontrer des clients, des prospects et des partenaires potentiels. Mais il y a mieux : les brokerage events, en marge de ces salons internationaux, permettent de cibler et d’optimiser vos rencontres d’affaires. I dentifier des prospects à l’international et les rencontrer en meeting individuel représente un challenge pour la plupart des entreprises qui sortent de leurs frontières. Les foires restent le moyen le plus efficace pour rencontrer des entreprises dans son secteur d’activités, mais le modèle présente des limites. Pour être visible, il faut occuper un stand à un coût souvent (très) élevé pour une PME, même si la Région bruxelloise octroie des subsides. Même problématique pour vos prospects, qui ne disposent pas forcément d’un stand. Mais, que l’on soit visiteur ou exposant, il n’est pas possible d’identifier les (autres) visiteurs. Bref, les meilleurs contacts, les plus utiles à votre business, risquent fort de vous échapper. La clé : une bonne préparation « Méfiez-vous de la première impression, c’est la bonne », assurait Talleyrand. Pour transformer le premier contact en une possible collaboration, une bonne préparation est la clé. Prenez le temps de bien rédiger votre profil, en mettant en évidence votre activité, la coopération et le type de partenaire que vous recherchez. Regardez régulièrement le catalogue des participants qui s’enrichit de nouveaux inscrits. Beci vous accompagnera également pour attirer votre attention sur des profils qui correspondent à votre cible. Une fois vos rendez-vous fixés, préparez vos entretiens en examinant le profil de vos interlocuteurs. Préparez également le pitch de votre société et de ce que vous proposez ou recherchez, en mettant en avant vos avantages compétitifs. Et n’oubliez pas de faire le suivi de vos contacts après l’événement. ● Prochains brokerage events EEN/Beci Tavola : l’une des prochaines opportunités de participer à un brokerage event. C’est ici que les brokerage events d’Enterprise Europe Network (EEN) ont toute leur valeur ajoutée. De quoi s’agitil ? De rencontres d’affaires personnalisées, organisées le plus souvent sur les grandes foires internationales, en Europe et au-delà. Y participer vous permet de cibler des sociétés qui visitent la foire, d’en sélectionner et d’en rencontrer un certain nombre dans un temps limité, de tester le potentiel de votre produit ou service en le présentant à des prospects, et d’accroître votre visibilité sur l’événement. Sur la plupart des salons, ces brokerage events se tiennent dans un espace dédicacé, où des rendez-vous de 30 minutes sont fixés, groupés sur un ou deux jours. Auparavant, chaque société poste un profil sur le site web de l’événement, en décrivant son activité et sa proposition de coopération (offre et/ou demande). Le brokerage event est ouvert aux exposants comme aux visiteurs. Lorsque les inscriptions sont clôturées, chaque participant peut solliciter des rendez-vous avec les sociétés qu’il a ciblées. Chacun peut accepter ou refuser les rendez-vous. Une fois ceux-ci confirmés, chaque participant reçoit à l’avance son planning. 22 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 21 et 22.01 Fashion Match (Amsterdam) : Dans le cadre du salon Modefabriek – la foire professionnelle de la mode dans le Benelux. Les exposants sont des marques et des agents, les visiteurs des acheteurs et des détaillants. 26 et 27.01 Lifestyle Industry Business Meetings at HOMI (Milan) : HOMI est le salon du lifestyle. Une dizaine de secteurs connexes sont concernés : Livings habits, Wellness & Beauty, Fragrances & personal care, Fashion & jewels, Gift & events, Garden & outdoor, Kid style… 12 et 13.03 Tavola Food Business meetings (Courtrai) : Pour la 4e dont Beci, coorganisent un brokerage event sur le rendez-vous du secteur alimentaire professionnel en Belgique, le salon Tavola. Plus d’info : https://events.b2match.com Voir aussi tous les brokerage events organisés par EEN : http://een.ec.europa.eu/tools/services/EVE/Event/ ListEvents Contact : J.-Ph. Mergen ; Tél. : 02 210 01 77 – jpm@beci.be. fois, les partenaires belges d’EEN, INTERNATIONAL Préserver le commerce, après le Brexit EUROPE - GRANDE-BRETAGNE Le 11 décembre dernier, dans une démarche exceptionnelle, sept chambres de commerce européennes, dont Beci et Voka, ont lancé un appel commun aux négociateurs du Brexit pour encourager un accord qui préserve les intérêts commerciaux des deux côtés de la Manche. Les entreprises qui travaillent avec la Grande-Bretagne doivent toutefois se préparer à une relation différente. Amy Kessels et Emmanuel Robert D ébut décembre, les négociateurs européens et britanniques sont parvenus à un compromis qui ouvre la voie à une deuxième phase de négociation du Brexit. La perspective est désormais celle d’une sortie « ordonnée » de la Grande-Bretagne, avec une période de transition jusqu’en 2021. Certes, la dynamique semble constructive, mais beaucoup reste à faire et les écueils sont encore nombreux. C’est dans ce contexte que sept chambres de commerce de la zone nord-européenne, représentant 344 milliards d’euros d’échanges transmanche en 2016, soit 70 % du commerce UE-Royaume-Uni, ont lancé un appel conjoint aux négociateurs. Un appel à la clarté sur la future relation euro-britannique, et à l’organisation d’une transition réaliste, qui maintienne le statu quo jusqu’à la mise en œuvre d’un accord définitif. Une telle transition est nécessaire pour laisser aux entreprises le temps de s’adapter. Pour les signataires de l’appel, une chose est claire : l’absence d’accord serait « extrêmement indésirable » pour toutes les parties, car un tel scénario signifierait inévitablement des tarifs plus élevés, des procédures douanières plus lourdes, des délais plus longs… Rappelons que plus de 500 navires traversent quotidiennement la Manche, véritable trait d’union de l’Europe. Tout autour de la mer du Nord, de très nombreuses entreprises européennes sont intégrées dans les mêmes chaînes de valeurs, hautement dépendantes d’une gestion « juste à temps » que le moindre changement réglementaire peut gravement perturber. Toutes ces entreprises, qui participent directement ou indirectement au commerce euro-britannique, mais aussi intra-européen et euro-irlandais via la Grande-Bretagne, doivent se préparer dès que possible aux changements à venir dans la relation commerciale. Cependant, la plupart des grandes questions qui préoccupent les entreprises n’ont pas encore été abordées par les négociateurs. Des questions telles que les futures procédures douanières, l’étendue de l’alignement réglementaire entre le Royaume-Uni et l’UE, ou encore la reconnaissance mutuelle des agences de contrôle des normes et de la sécurité. Les sept chambres signataires appellent donc les négociateurs à entamer dès que possible la discussion afin de définir, dans les grandes lignes, la future relation commerciale euro-britannique. Une nouvelle relation qui, estiment-ils, « devrait respecter pleinement tous les aspects de l’intégrité du marché unique », dans la mesure où une Europe « ouverte et unie » est dans l’intérêt de tous. « À l’heure de la numérisation et de la mise en réseau, l’émergence de freins douaniers potentiels est un obstacle et un défi qu’il convient de surmonter dans les plus brefs délais, et ce, dans l’intérêt de Bruxelles et de toutes les parties concernées », ajoute le président de Beci, Marc Decorte. Des questions pour l’entrepreneur Mais, même si cet accord définitif est encore lointain, et même si l’incertitude reste grande, l’entrepreneur peut déjà poser les premiers jalons pour se préparer à la réalité « post-Brexit » – peu importe que ce Brexit soit « dur » ou « doux ». D’abord en définissant ses objectifs : le Royaume-Uni restera-t-il un partenaire commercial majeur, quoi qu’il arrive, ou bien l’entreprise a-t-elle intérêt à développer davantage d’autres marchés européens ? Et même si le Royaume-Uni reste un partenaire majeur, il y a sans doute intérêt à réfléchir déjà aux aspects juridiques des relations : quelle sera la loi applicable et dans quel cas ? Quelles seront les juridictions de recours ? Enfin, il faut aussi envisager l’adaptation à d’éventuelles fluctuations des prix, en fonction de possibles droits de douane. Beci, qui reste engagée dans le « High Level Group », chargé de conseiller les gouvernements belge et bruxellois dans leur stratégie Brexit, veillera à tenir les entrepreneurs bruxellois informés, mais aussi à les accompagner, pour les aider à se préparer aux implications du Brexit. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 23
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Les Bruxellois sont les plus braves TOPS DES ENTREPRISES Vous avez sous les yeux la 4e édition du classement des entreprises bruxelloises, fondé sur les informations collectées à la Banque Nationale. Pour rappel, il s’agit de chiffres non consolidés. Autre précaution : nous n’avons pas repris les chiffres des entreprises ayant clôturé leur exercice avant le 1er avril 2016 (elles ont dépassé le délai de dépôt). Enfin, mais cela vaut pour tous les comptes annuels, ce classement est fondé sur des chiffres « à un moment donné ». C’est un « instantané », dont la date de prise de vue est le 1er C omme l’an passé nous vous proposons cinq classements fondés chaque fois sur les critères suivants: chiffre d’affaires, bénéfices, croissance, effectifs et jeunes entreprises (de moins de dix ans). Importante précision : parmi les entreprises de moins de dix ans, il y a beaucoup de poulains qui, sans leur mère, n’auraient non seulement pas vu le jour – c’est une lapalissade – mais aussi n’auraient pas survécu. Ces poulains doivent bien souvent leur naissance à une réorganisation. Si HR Rail a moins de dix ans, les rails, eux, sont séculaires. Quant à l’aéroport de Bruxelles, s’il n’est pas (encore) séculaire, ce n’est pas non plus une jeune pousse ! Bruxelles est une capitale et, en tant que telle, elle abrite de nombreux sièges sociaux. Il faut donc relativiser la notion d’entreprise bruxelloise (c’est le fameux « effet de siège », dont question plus loin). Lorsque nous parlons des plus grandes entreprises en termes d’effectifs par exemple, cela comprend aussi les entreprises dont le siège est établi à Bruxelles mais dont l’activité s’étend à tout le pays. C’est le cas des chemins de fer, de la Poste, alias bpost, ou de Proximus par exemple. C’est le cas aussi des grands noms du travail intérimaire que sont Randstad et Manpower. Inversement, une entreprise dont le siège est à Anvers ou à Liège et dont les activités s’étendent à tout le pays, Bruxelles compris, n’apparaît pas dans notre classement. C’est le cas par exemple dans certains secteurs industriels comme la pétrochimie ou la chimie. Mais pas la sidérurgie, le siège d’Arcelor Mittal étant situé à Bruxelles. 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 décembre 2016 dans la plupart des cas. Jean Blavier Le statut de capitale internationale et le rayonnement dont bénéficie Bruxelles expliquent que nos classements comptent beaucoup d’entreprises étrangères ou d’origine étrangère, de filiales d’entreprises étrangères, d’entreprises dont le centre de décision est à l’étranger, etc. Il est normal que, dans un petit pays à l’économie très ouverte comme la Belgique, les entreprises de ce type pèsent lourd. Ce n’est pas une raison pour exagérer leur poids. Sur les dix entreprises bruxelloises qui dégagent le plus de bénéfices, la majorité est belgo-belge. Les chemins de fer en tête Les cinq plus gros employeurs bruxellois occupent ensemble quelque 110.000 personnes – exactement comme l’an passé – et trois d’entre eux sont des entreprises belgo-belges (HR Rail, bpost et Proximus). Les deux autres sont des filiales de groupes étrangers – Randstad et Manpower. Leur présence dans le Top 5 des plus gros employeurs de la capitale montre, davantage encore que l’an dernier, que le secteur des ressources humaines est en plein bouleversement. On peut lire tous les jours que les employeurs privilégient de plus en plus les contrats de travail les plus souples, ce qui revient à dire qu’ils recourent de manière croissante au travail intérimaire, à la consultance et aux freelances. C’est un constat que l’on ne peut ignorer. Les géants du chiffre d’affaires sont Toyota – loin en tête avec 23,6 milliards € –, Total Petrochemicals & Refining et Electrabel – en un touchant duo avec respectivement 13 et 12 milliards € –, suivis par un autre duo constitué de Total © Reporters Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur (trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez dans tous les cas droit aux réductions ACTIVA.(www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise
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TOPIC Liste des abréviations utilisées dans nos classements : Belgium et Proximus avec respectivement 4,8 et 4 milliards € de chiffre d’affaires. Vous l’aurez constaté comme moi : le chiffre d’affaires du n° 1 est quasiment six fois plus important que celui du n° 5. C’est ce que l’on appelle « un top 5 en pente raide ». La croissance, mot galvaudé Les champions des bénéfices sont des entreprises connues et reconnues pour leur dynamisme et leur capacité à relever des défis de taille mondiale. C’est important à souligner, alors que tant de nos concitoyens croient – à tort – que la Belgique n’a pas de multinationales. Si, elle en a ! Et elles ont leur quartier-général à Bruxelles, qu’il s’agisse d’AB InBev, de KBC ou d’UCB Pharma. On trouve aussi, dans le top 10 des entreprises aux bénéfices les plus élevés, des noms surprenants comme Apetra, la société qui gère les stocks stratégiques pétroliers de notre pays. Ou comme Verlinvest, le holding des familles de Mévius et de Spoelberch, deux des principaux actionnaires… d’AB InBev. Le secteur financier retrouve des couleurs puisque, parmi les costauds des bénéfices, il y a KBC déjà citée, mais aussi Ageas et GBL. Jean Blavier « La croissance » : n’est-ce pas le mot plus galvaudé en ce moment ? N’est-ce pas le chiffre mythique derrière lequel tout le monde court ? Si la pertinence du critère est discutable sur le plan macroéconomique, dans le monde des entreCela veut dire que Bruxelles crée de la richesse, mais que plus de la moitié de cette richesse part dans les deux autres Régions du pays. Jean Blavier prises elle est et reste un indicateur de premier plan. Qui se distingue parmi les entreprises bruxelloises ? Le top 5 comprend UCB Pharma, Derby (jeux et paris), Mercedes Belux, Ansell Healthcare Europe (pharmacie) et Servauto (pièces de rechange, accessoires pour véhicules). Ces entreprises ont des champs d’activités fort différents et, chose intéressante à mentionner, le top 10 va encore plus loin dans la diversification avec CFE (construction), Randstad, Scarlet (télécoms) et Solvay Specialty Polymers AISBL Association Internationale Sans But Lucratif ASBL Association Sans But Lucratif EUP Etablissement d’Utilité Publique GIE SA Groupement d’Intérêt Économique Société Anonyme SAFS Société Anonyme à Finalité Sociale SCA Société en Commandite par Actions SCRIS Société Coopérative à Responsabilité Illimitée et Solidaire SCRL Société Coopérative à Responsabilité Limitée SCS Société en Commandite Simple SPRL Société Privée à Responsabilité Limitée SPRLU SPRL Unipersonnelle Belgium, malgré la présence à la 7e (jeux et paris comme Derby). place de Sagevas Il faut évidemment tenir compte de la présence dans ces classements d’entreprises ou d’organismes qui ne doivent ce statut qu’aux chiffres. C’est le cas de Familiehulp, le géant flamand de l’aide sociale, 8e employeur bruxellois (9.000 personnes). C’est le cas aussi de DBFM Scholen van Morgen, qui fait son entrée dans le top 5 des entreprises en croissance. Il s’agit de l’organisme qui gère le partenariat privé public (PPP) des constructions scolaires de la Communauté flamande. On peut se poser le même type de question à propos d’Apetra, l’entreprise publique qui gère les stocks stratégiques pétroliers, déjà évoquée, classée 7e dans le hit-parade des champions des bénéfices. Bruxelles enrichit le reste du pays Ce que les économistes appellent – l’expression est hideuse – « l’effet de siège » est une des caractéristiques principales des capitales, a fortiori des capitales internationales comme Bruxelles. Le malheur veut que la présence des grands noms cités plus haut, si elle suscite l’envie pour des raisons stratégiques que tout homme universel peut comprendre, n’est pas appréciée à sa juste valeur par le Bruxellois moyen. Cette attitude n’est en fait que la version émotionnelle d’un constat purement économique : si Bruxelles assure à elle seule quelque 20 % du produit intérieur brut (PIB = la richesse créée en un an) de notre pays, le bon million de Bruxellois vivant dans les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale ne représente même pas 10 % de l’ensemble de l’impôt des personnes physiques (IPP) collecté dans notre pays. En bon français, cela veut dire que Bruxelles crée de la richesse, mais que plus de la moitié de cette richesse part dans les deux autres Régions du pays. Cela se confirme sur un autre plan – même si les spécialistes trouveront la comparaison hardie : plus de la moitié des 700.000 emplois que compte le bassin bruxellois sont occupés par des personnes inscrites dans les deux autres Régions du pays. La bravoure économique de Bruxelles est remarquable. ● 26 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 © Reporters Chiffre d’affaires : Top 50 Nom 1 2 = TOYOTA MOTOR EUROPE = TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3 = ELECTRABEL 4 = TOTAL BELGIUM 5 +1 PROXIMUS 6 +1 CARREFOUR BELGIUM 7 +1 ARCELOR MITTAL BELGIUM 8 +3 D'IETEREN 9 = EDF LUMINUS 10 = UMICORE 11 +5 UCB PHARMA 12 = SNCB 13 -8 DELHAIZE LE LION 14 -1 BPOST 15 = UCB BIOPHARMA 16 -2 HR RAIL 17 = CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 18 +3 MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 19 NEWINBEV BELGIUM 20 = WABCO EUROPE 21 -2 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 22 -4 AUDI BRUSSELS 23 -1 SOLVAY CHEMICALS INT. 24 +10 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 25 NEWCOCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 26 +1 LOTERIE NATIONALE 27 -4 BELGIAN SHELL 28 = ORANGE BELGIUM 29 -5 INFRABEL 30 -4 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 31 +8 BESIX 32 -2 KBC GROUPE 33 = RANDSTAD BELGIUM 34 -2 BRUSSELS AIRLINES 35 +1 INOVYN BELGIUM 36 +1 FABRICOM 37 NEWDBFM SCHOLEN VAN MORGEN 38 +2 FORD MOTOR CY (BELGIUM) 39 -1 INEOS SALES BELGIUM 40 NEWELIA SYSTEM OPERATOR 41 +8 DERBY 42 -13 AXUS 43 -2 TELENET GROUP 44 +2 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 45 NEWINOVYN TRADE SERVICES 46 NEWALCODIS 49 -5 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 50 NEWEUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS CP 1140 1040 1000 1040 1140 1000 1050 1000 1000 1070 1080 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR VA nette kEUR 70100 31/03/2017 23.653.375 571.216 46710 31/12/2016 13.026.019 540.786 1030 SA de droit public 61100 31/12/2016 4.034.986 2.513.372 47115 31/12/2016 3.968.386 558.191 24100 31/12/2016 3.949.995 975.453 45113 31/12/2016 3.014.155 209.405 35140 31/12/2016 2.920.769 299.891 20140 31/12/2016 2.303.762 351.071 46460 31/12/2016 2.228.644 588.134 1070 SA de droit public 49100 31/12/2016 2.193.217 56.295 47114 31/12/2016 2.148.538 375.753 SCA 1000 SA de droit public 53100 31/12/2016 2.115.139 1.573.527 1070 SPRL 1140 1200 1070 1160 1000 1190 1120 1000 1070 1000 1140 1130 1200 1080 1082 1050 1140 1000 1000 1082 1120 1000 1160 1140 1200 1140 1140 1170 47 = VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 48 = BELMEDIS 1000 1130 1170 SA SA 1060 SA de droit public 49100 31/12/2016 1.978.486 1.949.340 46900 31/12/2016 1.769.574 41.376 SPRL SPRL SA SA SA SCRL SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA 45111 31/12/2016 1.716.855 87.256 11050 31/12/2016 1.594.563 719.374 64200 31/12/2016 1.570.959 280.228 61200 31/12/2016 1.453.005 181.425 29100 31/12/2016 1.443.627 263.132 64200 31/12/2016 1.315.534 23.830 64200 31/12/2016 1.300.897 320.789 47252 31/12/2016 1.184.452 356.941 1040 SA de droit public 92000 31/12/2016 1.183.368 356.535 46710 31/12/2016 1.182.903 541.654 61200 31/12/2016 1.167.773 406.845 1060 SA de droit public 52210 31/12/2016 1.128.717 57.987 47540 31/12/2016 1.063.149 145.229 41201 31/12/2016 914.427 184.699 70100 31/12/2016 859.120 441.128 78200 31/12/2016 841.909 704.904 51100 31/12/2016 820.565 238.588 46751 31/12/2016 758.803 51.860 42220 31/12/2016 757.946 216.003 41102 31/12/2016 746.526 45111 31/12/2016 733.159 46751 31/12/2016 725.443 35120 31/12/2016 714.732 92000 31/12/2016 654.588 68.865 32.882 10.992 98.708 45.041 SPRL SA SA SA SCRL SA SPRL SPRL 77110 31/12/2016 633.941 127.407 61200 31/12/2016 614.684 244.368 20110 31/12/2016 587.772 205.905 46751 31/12/2016 583.001 46120 31/12/2016 570.535 9.860 10.608 36000 31/12/2016 567.050 219.287 46460 31/12/2016 563.473 21.642 46510 31/12/2016 542.031 226.516 13200 31/12/2016 538.619 53.699 Bén./perte après impôts kEUR 114.550 443.013 35110 31/12/2016 11.933.907 1.222.578 -1.161.536 31/12/2016 4.823.834 1.808.318 55.203 478.651 65.513 264.532 67.748 54.869 148.537 491.749 -249.742 4.036 308.683 72110 31/12/2016 2.005.180 1.106.907 -1.183.899 -4.235 8.093 18.966 2.553.075 127.989 74.398 32.013 33.798 340.839 78.937 1.786 -4.642 82.042 -11.580 116.557 61.324 1.181.963 273.452 15.015 3.845 -29.933 8.846 3.668 2.179 137.172 11.663 12.607 -249.043 75.016 4.611 5.254 23.128 1.919 -28.612 23.395 Personnel 2.069 470 4.771 602 12.761 8.522 6.766 1.378 956 2.644 936 n.d. 12.309 23.395 884 31.745 n.d. 534 2.723 52 429 2.437 42 91 2.209 406 230 1.417 n.d. 29 580 4.021 28.351 2.534 218 3.293 2 55 15 288 225 238 778 558 n.d. 23 1.400 344 1.443 112 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 27 © Reporters
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Bénéfice net : Top 50 Nom 1 INBEV BELGIUM 2 KBC GROUPE 3 TELENET GROUP HOLDING 4 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 5 AGEAS 6 INTERNATIONAL POWER 7 APETRA 8 UCB PHARMA 9 VERLINVEST 10 PROXIMUS 11 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 12 SOLVAY 13 RANDSTAD GROUP BELGIUM 14 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 15 BPOST 16 RANDSTAD BELGIUM 17 LOUIS DELHAIZE 18 ARCELOR MITTAL BELGIUM 19 DRAKKAR GROUP 20 UNION FINANCIERE BOEL 21 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 22 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 23 SAPEC 24 VINCI AIRPORTS INTERNATIONAL 25 PROXIMUS GROUP SERVICES 26 KBC CREDIT INVESTMENTS 27 IBA PHARMA 28 RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS 29 UCB 30 VOLKSWAGEN INTERNATIONAL BELGIUM 31 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 32 SOC. FIN. & IND. FABRIC. ACIDE CARBONIQUE PUR & PROD. ALIMENTAIRES 33 UMICORE 34 LE PEIGNE 35 SOFINA 36 SOC. DE GESTION FINANCIERE ET IMMOB. BELGE 37 ELIA SYSTEM OPERATOR 38 REDEVCO RETAIL BELGIUM 39 ACCOR HOTELS BELGIUM 40 WABCO EUROPE 41 FLUXYS 42 SOC. DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 43 ENGIE CC 44 CARREFOUR FINANCE 45 ENI FINANCE INTERNATIONAL 46 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 47 TOYOTA MOTOR EUROPE 48 VISA BELGIUM 49 COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS 50 SOC. FED. DE PARTICIPATIONS ET D’INVEST. 28 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 CP 1070 1080 1200 1000 1000 1000 1000 1070 1050 1040 1120 1082 1000 1082 1000 1000 1040 1000 1040 1050 1050 1050 1030 1080 1060 1200 1070 1050 1050 1170 1000 1050 1040 1180 1000 1000 1000 1160 1040 1000 1000 1050 1040 1130 1140 1040 1000 Forme jur. SPRL SA SA SA SA SA SAFS SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR VA nette kEUR 11050 31/12/2016 1.594.563 719.374 70100 31/12/2016 859.120 441.128 31/12/2016 0 64200 31/12/2016 64200 31/12/2016 71121 31/12/2016 1.685 0 28.790 52100 31/12/2016 127.952 1.015 -5.423 -11.787 -65.366 -5.277 43.134 46460 31/12/2016 2.228.644 588.134 64200 31/12/2016 -9.745 1030 SA de droit public 61100 31/12/2016 4.034.986 2.513.372 46710 31/12/2016 13.026.019 540.786 10.832 70100 31/12/2016 SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA 272.724 70220 31/12/2016 211.224 155.479 64200 31/12/2016 1.300.897 320.789 1000 SA de droit public 53100 31/12/2016 2.115.139 1.573.527 78200 31/12/2016 841.909 704.904 20.839 64200 31/12/2016 10.263 0 1.812 7 1.222 120 14.141 24100 31/12/2016 3.949.995 975.453 70220 31/12/2016 64200 31/12/2016 64999 31/12/2016 64929 31/12/2016 46120 31/03/2017 64200 31/12/2016 70100 31/12/2016 64200 31/12/2016 64200 31/12/2016 30/06/2016 2.111 -869 890 -1.087 10.453 -807 SPRL SA SA SA SA SPRL SA SCS SA SPRL SA SA SCRL SA SA SA SA SCRL SA 64200 31/12/2016 70100 31/12/2016 64200 31/12/2016 70100 31/12/2016 1.628 2.404 4.156 0 0 46.900 0 200 88 1.200 -4.541 4.706 -114 25.675 44.862 273.101 -2.352 20140 31/12/2016 2.303.762 351.071 64200 31/12/2016 64200 31/12/2016 31/12/2016 -223 1.431 0 35120 31/12/2016 714.732 95.905 7.310 0 -6.659 -1.110 98.708 41102 28/02/2017 148.192 140.386 55100 31/12/2016 64.771 64200 31/12/2016 1.570.959 280.228 35220 31/12/2016 64200 31/12/2016 -1.204 -121 70100 31/12/2016 146.481 70220 30/12/2016 70100 31/12/2016 4.985 1.070 1050 SA de droit public 64200 31/12/2016 642 337 0 67.143 3.568 -2.692 47540 31/12/2016 1.063.149 145.229 70100 31/03/2017 23.653.375 571.216 64922 30/09/2016 64200 31/12/2016 -147 -3.425 17.571 Bén./perte après impôts kEUR 2.553.075 1.181.963 1.071.967 985.030 696.151 530.361 518.631 491.749 486.380 478.651 443.013 403.888 395.431 340.839 308.683 273.452 264.998 264.532 247.379 230.604 222.467 220.964 214.361 203.839 201.141 182.763 181.186 161.883 160.623 154.436 154.433 152.109 148.537 144.769 143.970 139.590 137.172 133.164 132.102 127.989 126.821 119.276 118.818 117.542 116.629 116.557 114.550 113.984 112.836 111.592 Personnel 2.723 4.021 1 34 86 119 5 936 12 12.761 470 790 1.765 91 23.395 28.351 14 6.766 1 5 23 5 6 2 18 4 2 n.d. 142 60 18 n.d. 2.644 3 40 n.d. 288 41 878 52 37 n.d. 362 17 33 29 2.069 n.d. 19 11 © Reporters Effectifs du personnel : Top 50 Nom 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 MANPOWER (BELGIUM) 5 PROXIMUS 6 DELHAIZE LE LION 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 STIB 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 DAOUST 13 ISS FACILITY SERVICES 14 ELECTRABEL 15 SECURITAS 16 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17 KBC GROUPE 18 THUISHULP 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 FABRICOM 21 SODEXO BELGIUM 22 CHIREC 23 INBEV BELGIUM 24 UMICORE 25 BRUSSELS AIRLINES 26 AUDI BRUSSELS 27 COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 28 VL. RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 29 TOYOTA MOTOR EUROPE 30 COFELY SERVICES 31 IRIS CLEANING SERVICES 32 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 33 H & M HENNES & MAURITZ 34 DECATHLON BELGIUM CP 1082 Forme jur. SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR Personnel 1060 SA de droit public 49100 31/12/2016 1.978.486 78200 31/12/2016 841.909 1000 SA de droit public 53100 31/12/2016 2.115.139 78200 31/12/2016 280.245 SA SCA SA ABL SA Soc. à fin. soc. SA SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SA ASBL SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA 1130 38 EUROCLEAR 39 SMALS 40 COMPASS GROUP BELGILUX 41 ARMONEA 42 BRICO BELGIUM 43 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 44 VIVAQUA 45 PRODUCTIONS ASSOCIEES 46 MULTIPHARMA 47 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 48 ORANGE BELGIUM 1082 1070 1210 SA SA 78200 31/12/2016 293.890 88101 31/12/2016 52.087 47115 31/12/2016 3.968.386 49310 31/12/2016 263.977 24100 31/12/2016 3.949.995 78200 31/12/2016 177.691 81220 31/12/2016 269.658 35110 31/12/2016 11.933.907 80100 31/12/2016 290.478 86220 31/12/2016 514.934 70100 31/12/2016 859.120 88101 31/12/2016 41.364 80100 31/12/2016 168.873 42220 31/12/2016 757.946 56290 31/08/2016 347.348 68203 31/12/2016 449.684 11050 31/12/2016 1.594.563 20140 31/12/2016 2.303.762 51100 31/12/2016 820.565 29100 31/12/2016 1.443.627 47252 31/12/2016 1.184.452 81100 31/12/2016 308.622 81220 31/12/2016 1000 EUP, Fondation 1000 35 FONDS VOOR WETENSCH. ONDERZOEK - VL. 1000 EUP, Fondation 36 RANDSTAD GROUP BELGIUM 37 ATALIAN SA SA SA 1130 1080 1082 1082 1000 1060 1070 1130 1140 49 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 50 D'IETEREN 1050 SA SA SA SA 72190 31/12/2016 89.161 0 47716 30/11/2016 412.686 47640 31/12/2016 404.695 72190 31/12/2016 0 70220 31/12/2016 211.224 81210 31/12/2016 85.602 64200 31/12/2016 510.541 1060 ASBL de droit privé 63110 31/12/2016 251.452 56290 30/09/2016 158.107 87301 31/12/2016 125.162 47521 31/01/2017 432.096 81210 31/12/2016 68.740 Intercom. ASBL SCRL SPRL SA SCRL SA 36000 31/12/2015 292.416 90032 31/12/2016 8.511 47730 31/12/2016 413.322 46510 31/12/2016 542.031 61200 31/12/2016 1.167.773 36000 31/12/2016 567.050 45113 31/12/2016 3.014.155 1200 1030 SA de droit public 61100 31/12/2016 4.034.986 47114 31/12/2016 2.148.538 1080 1082 1210 1140 1000 1000 1050 1000 1000 1120 1200 1080 1000 1020 1000 1050 1160 1070 1000 1050 1190 1070 1030 SA de droit public 60200 31/12/2016 425.193 70100 31/03/2017 23.653.375 1140 1000 1140 VA nette kEUR 31.745 1.949.340 28.351 704.904 23.395 1.573.527 280.428 14.165 12.761 2.513.372 12.309 9.201 9.150 8.522 8.223 6.766 6.166 5.641 4.771 4.758 4.611 4.021 3.672 3.505 3.293 2.822 2.739 2.723 2.644 2.534 2.437 2.209 2.139 2.069 1.969 1.948 375.753 243.764 341.813 558.191 567.372 975.453 169.116 224.829 1.927 1.891 1.822 1.796 1.765 1.751 1.749 1.674 1.671 1.636 1.578 1.572 1.513 1.500 1.470 1.443 1.417 1.400 1.378 190.927 95.513 102.827 106.500 155.479 69.933 285.250 157.553 85.748 91.517 106.874 58.531 196.728 116.171 106.214 226.516 406.845 219.287 209.405 Bén./perte après impôts kEUR -4.235 273.452 308.683 2.074 478.651 4.036 108.316 4.997 65.513 825 264.532 5.833 7.223 1.222.578 -1.161.536 253.938 378.070 441.128 130.128 160.267 216.003 158.691 195.022 719.374 351.071 238.588 263.132 356.941 195.544 571.216 146.686 71.333 10.139 9.653 1.181.963 4.990 8.182 -29.933 4.998 17.325 2.553.075 148.537 15.015 32.013 78.937 -3.729 114.550 4.895 1.296 23.774 4.692 10.235 -18.673 395.431 -939 39.931 n.d. 34.955 -4.846 -950 1.833 11.327 -1.828 3.721 -28.612 82.042 23.128 67.748 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 29 © Reporters
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Sociétés de moins de 10 ans : Top 50 Nom 1 UCB BIOPHARMA 2 HR RAIL 3 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 4 DBFM SCHOLEN VAN MORGEN 5 INOVYN TRADE SERVICES 6 SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 7 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 8 THI FACTORY 9 CELIO INTERNATIONAL 10 CM-CIC LEASING BENELUX 11 AXUS FINANCE 12 BIOWANZE 13 HUAWEI TECHNOLOGIES (BELGIUM) 14 HENKEL BELGIUM 15 GROUPM BELGIUM 16 PHILIPS BELGIUM COMMERCIAL 17 APETRA 18 ARMONEA 19 SAGEVAS 20 PFIZER PFE BELGIUM 21 BIALIM BELGIQUE 22 AXPO BENELUX 23 CPS AFRICA 24 BRUSSELS NETWORK OPERATIONS 25 26 SKF BELGIUM 27 YPTO 28 L&L RETAIL BELGIUM 29 UMEDIA PRODUCTION 30 BASIC-FIT BELGIUM 31 RIG EQUIPMENT MARITIME 32 UNILEVER BCS BELGIUM 33 KRINKELS 34 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 35 CEGELEC INDUSTRY 36 EIT DIGITAL 37 ALIAXIS GROUP 38 SILVA MEDICAL 39 NYX PROFESSIONAL MAKEUP 40 ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 41 TROPICORE SA RPM 42 STHREE BELGIUM 43 CAF-DCF 44 AUTOREDO 45 BLUE CUBE BELGIUM 46 SPV 162 47 SOC. BRUXELLOISE GESTION DE L'EAU 48 ENGIE GLOBAL BUSINESS SUPPORT 49 PARTENA BUSINESS CENTER 50 ENGIE MANAGEMENT COMPANY BELGIUM 30 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 BNP PARIBAS PARTNERS FOR INNOVATION BEL. CP 1070 1000 1000 1140 Forme jur. SPRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SAFS SA SA SPRL SA SA SA 1130 1140 1060 1000 1050 1090 1050 1190 1030 1000 1130 1040 1050 1170 1082 1000 1150 1000 1120 1000 1000 1060 1000 1000 1000 SCRL SPRL SA SA SA SPRL SPRL SPRL SA SA SA SA AISBL SA ASBL SPRL SA SA SA SPRL SA SPRL SA SCRL GIE NACE BEL 2008 Date création Clôture derniers comptes VA CA kEUR Personnel 72110 20/12/2013 31/12/2016 2.005.180 1060 SA de droit public 49100 04/11/2013 31/12/2016 1.978.486 64200 02/12/2010 31/12/2016 1.300.897 41102 09/06/2010 31/12/2016 746.526 46751 19/03/2014 31/12/2016 583.001 1130 1030 1060 1060 1000 1140 1150 1150 1020 1160 1070 1000 1080 1040 1050 1000 1050 1050 1000 70220 29/07/2011 31/12/2016 514.589 52230 13/06/2007 31/12/2016 457.331 49100 05/11/2013 31/12/2016 430.101 46423 18/04/2006 31/01/2017 408.711 64921 23/02/2007 31/12/2016 304.716 64921 14/01/2014 31/12/2016 226.291 10910 13/07/2006 28/02/2017 215.704 46520 11/04/2014 31/12/2016 211.612 46442 14/11/2014 31/12/2016 211.295 73110 15/12/2008 31/12/2016 184.231 46460 16/06/2015 31/12/2016 130.829 52100 09/10/2006 31/12/2016 127.952 87301 11/05/2007 31/12/2016 125.162 92000 24/12/2010 31/12/2016 121.774 21201 08/05/2014 30/11/2016 118.210 70100 14/05/2007 31/12/2016 115.008 35140 27/03/2009 30/09/2016 113.381 45113 06/01/2015 31/12/2016 109.768 35140 11/05/2006 31/12/2016 102.375 62010 16/11/2012 31/12/2016 96.259 46699 28/10/2010 31/12/2016 89.343 62020 07/12/2009 31/12/2016 87.367 47711 22/01/2013 31/01/2017 85.448 59111 23/03/2010 31/12/2016 84.724 93130 25/02/2009 31/12/2016 83.259 46460 28/01/2010 31/12/2016 83.042 46170 12/05/2015 31/12/2016 76.873 81300 14/12/2009 30/04/2016 69.528 73200 25/01/2012 31/12/2016 68.552 43212 30/09/2013 31/12/2016 62.729 72190 21/10/2010 31/12/2016 60.114 64200 03/12/2015 31/12/2016 56.736 18/03/2014 31/12/2016 54.240 46450 22/06/2016 31/12/2016 51.143 78100 06/12/2013 31/12/2016 50.625 46190 22/10/2010 31/12/2016 46.504 78100 26/09/2007 30/11/2016 46.247 21201 21/10/2015 31/12/2016 46.093 45111 13/07/2011 31/12/2016 45.656 46751 02/07/2013 31/12/2016 44.475 42110 28/12/2006 31/12/2016 44.222 1000 SA de droit public 84112 27/10/2006 31/12/2016 44.079 70100 14/11/2014 31/12/2016 43.243 SCRIS 82110 17/10/2013 31/12/2016 42.918 70220 17/05/2010 31/12/2016 42.863 884 31.745 91 2 n.d. 9 778 44 28 5 n.d. 122 119 248 26 174 5 1.636 11 36 n.d. 6 13 965 n.d. 113 230 426 5 400 1 8 450 17 513 9 80 n.d. n.d. 56 1 92 8 32 n.d. n.d. 39 302 260 97 nette kEUR Bén/perte après impôts kEUR 1.106.907 -1.183.899 1.949.340 320.789 68.865 9.860 -4.235 340.839 8.846 4.611 14.105 327.232 29.238 -6.308 9.189 137.240 75.524 37.503 56.228 2.078 21.491 43.134 91.517 5.164 24.614 -109 1.575 7.657 97.760 12.727 15.891 21.525 20.690 5.298 49.949 1.132 1.901 34.400 828 33.552 1.262 16.419 42.619 2.428 7.181 730 4.785 5.430 2.258 5.100 7 39.865 30.132 27.932 40.201 3.781 51.627 -24.071 21.610 834 10.455 34.737 6.758 17.052 -116 919 518.631 -4.846 8 4.806 -42 107 3.785 1 641 1.680 -314 458 370 6.253 931 804 4.719 -1.799 1.636 0 419 340 399 1.868 330 246 2.295 -2.961 139 0 -2.120 n.d. n.d. 0 © Thinsktock Croissance du chiffre d’affaires 2013-2016 : Top 50 Nom 1 UCB PHARMA 2 DERBY 4 ANSELL HEALTHCARE EUROPE 5 SERVAUTO BELGIUM CP 1070 1160 3 MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERV. BELUX 1200 1070 1040 1170 1040 1082 1140 1120 1050 1000 1090 6 CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE 7 SAGEVAS 8 RANDSTAD GROUP BELGIUM 9 SCARLET BELGIUM 10 SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 11 AXPO BENELUX 12 SOC. BELGE COMBUST. NUCLEAIRES 13 MEDTRONIC BELGIUM 14 BASIC-FIT BELGIUM 15 SAFRAN AIRCRAFT ENGINE SERVICES BRUSSELS 16 RENT 4 LESS 17 IMMOBEL 18 MAXUS BELGIUM 19 DELVAUX CREATEUR 20 SUEZ R&R BELGIUM 21 CHAMBON 22 GROUPE VLAN 23 CLUSTER CHAMBON 24 EUROSTATION 25 FLABEL CORPORATION 26 BNP PARIBAS FORTIS FILM FINANCE 27 PROXIMEDIA 28 EFFIK INTERNATIONAL 29 PARCOURS BELGIUM 30 SOPRA STERIA BENELUX 31 EGOV 32 JOBMATCH 33 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 34 35 THE REZIDOR HOTEL GROUP 36 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 37 BURGER BRANDS BELGIUM 38 ALTEN BELGIUM 39 ARC EUROPE 40 SECURITAS DIRECT 41 VOXBONE 44 ROLEX BENELUX 45 WILDCO 46 CHATEAU CHENOIS GESTION 47 ADNEOM 48 TOWERS WATSON 49 GOOGLE BELGIUM 50 HOME SEBRECHTS ELECTROTECH. ET MECANIQUE PUTMAN FRERES 1000 Forme jur. NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR Année - 3 214.719 190.762 204.309 31.819 CA kEUR Année - 2 304.754 262.234 241.569 33.470 CA kEUR Année - 1 129.314 31.847 146.197 57.861 543.642 314.342 284.460 157.734 210.498 89.853 CA kEUR 132.759 49.027 119.586 56.933 190.716 80.977 100.830 49.299 101.173 68.343 1090 SPRL 93130 31/12/2016 SA 33160 31/12/2016 1200 SPRLU 45111 31/12/2016 SA 41101 31/12/2016 SA 70210 31/12/2016 SA 47722 31/12/2016 SA 64200 31/12/2016 SA 41101 31/12/2016 SA 58130 31/12/2016 SA 41102 31/12/2016 SA 41201 31/12/2016 SA 30300 31/12/2016 SA 59111 31/12/2016 SA 59113 31/12/2016 SA 46460 31/12/2016 SA 45113 31/12/2016 SA 62020 31/12/2016 1000 1160 1040 1082 1000 1000 1000 1070 1030 1000 1070 1070 1140 1050 1000 ASBL 63110 31/12/2016 SA 78200 31/12/2016 SA 46450 31/12/2016 1070 1200 1050 1140 1130 1050 42 LES ETS GEN. FERNAND GILLION ET FILS 1190 43 ASPAC INTL 1050 1060 1160 1040 1080 SA 43211 31/12/2016 1130 SPRL 55100 31/12/2016 SA 41102 31/12/2016 SA 56102 31/12/2016 1060 SPRL 71121 31/12/2016 SA 64200 31/12/2016 SA 80100 31/12/2016 SA 62090 31/12/2016 SA 41201 31/12/2016 1050 SPRL 70220 31/12/2016 SA 46480 31/12/2016 1050 SPRL 46180 31/12/2016 1180 SPRL 87101 31/12/2016 SA 71121 31/12/2016 SA 70220 31/12/2016 SA 62090 31/12/2016 SA 87301 31/12/2016 1070 1000 212.274 30.952 22.271 85.609 76.574 26.556 0 23.200 55.783 2.937 18.607 10 53.290 25.928 3.618 3.235 0 10.376 34.853 41.778 21.980 18.066 35.195 32.053 24.096 4.296 32.284 6.589 16.994 21.197 16.050 9.414 24.832 4.919 12.009 19.032 24.544 16.740 6.917 175.274 25.041 52.644 85.375 75.286 23.319 11.271 24.889 58.341 5.574 18.801 18.968 55.947 38.814 6.910 3.372 8.738 11.704 36.129 43.118 25.958 26.495 28.630 31.451 30.219 4.296 33.965 7.806 20.621 23.999 17.685 10.873 26.801 10.283 12.272 22.291 22.788 18.442 14.363 220.258 122.614 165.768 27.637 67.401 654.588 478.315 363.727 164.945 225.865 121.774 211.224 120.313 166.682 113.381 276.172 93.613 83.259 144.568 133.026 23.417 83.909 39.483 10.933 31.552 17.950 13.130 54.055 51.453 30.838 35.099 44.830 56.178 39.139 4.071 36.029 21.510 26.599 31.372 26.471 21.301 36.029 9.870 22.817 26.707 24.001 25.408 17.833 81.757 50.044 70.926 95.764 42.157 55.570 35.632 88.499 60.675 35.525 31.237 27.073 37.126 59.524 66.448 45.194 41.210 58.054 54.656 46.490 26.511 53.398 25.203 35.342 39.248 33.604 25.848 41.263 21.342 27.759 34.756 39.892 32.008 22.046 Croissance 2013-2016, kEUR SA 46460 31/12/2016 1.149.668 1.285.089 1.858.058 2.228.644 1.078.976 SA 92000 31/12/2016 SA 77110 31/12/2016 SA 46423 30/06/2016 SA 47300 31/12/2016 SA 41202 31/12/2016 SA 92000 31/12/2016 SA 70220 31/12/2016 SA 61200 31/12/2016 SA 22210 31/12/2016 SA 35140 30/09/2016 SA 24460 31/12/2016 SA 46460 30/04/2016 439.868 287.553 159.419 133.126 96.551 89.927 78.465 71.285 65.852 64.082 63.898 62.661 60.988 126.855 87.278 39.507 35.914 44.383 81.894 3.815 6.441 58.959 56.452 55.201 50.044 47.725 39.981 39.219 36.963 35.622 35.208 34.747 31.908 28.002 27.073 26.750 24.671 24.670 23.215 23.144 22.860 22.603 22.394 22.216 21.114 18.614 18.348 18.052 17.554 16.434 16.431 16.423 15.749 15.724 15.347 15.268 15.129 Croissace annuelle moy. 24,7% 45,0% 35,9% 21,2% 73,1% 20,4% 56,4% 16,7% 34,9% 18,2% 32,0% 9,2% 44,6% 55,2% 19,1% 20,2% 45,5% NC 45,1% 19,7% 143,0% 44,0% 1433,8% 18,4% 32,8% 114,1% 112,9% NC 52,9% 19,5% 16,7% 27,2% 31,6% 18,2% 19,5% 24,5% 83,4% 18,3% 56,4% 27,6% 22,8% 27,9% 40,0% 18,4% 63,1% 32,2% 22,2% 17,6% 24,1% 47,2% BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 31 © Thinsktock
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Économie bruxelloise : la tendance est à la hausse TOP DES ENTREPRISES Les projections sur les cinq prochaines années sont assez favorables à l’économie bruxelloise. Regards croisés sur sa santé relative au niveau national avec Pierre-François Michiels, expert Emploi et Économie à l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA), et Benoît Bayenet, professeur de politique économique à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Ophélie Delarouzée Population : + 0,6 % en 2016-2040 (Croissance annuelle moyenne de la population) 20002016 20162040 Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne L stables. Les départs interrégionaux pour la Flandre et la Wallonie, toujours plus nombreux que les arrivées à Bruxelles, continueraient à ralentir l’accroissement global. 20402060 1,3 % 0,6 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,2 % 0,5 % 0,5 % 0,2 % (Source : Perspectives démographiques 2016-2060, BFP-DGS) e boom démographique, qui a fait tant parler de lui à Bruxelles ces 15 dernières années, prend fin. Si le rythme de croissance de la population bruxelloise sera moins soutenu à l’avenir, il restera cependant relativement plus élevé que dans les deux autres Régions. Ce boom n’est pas étranger au rôle de capitale européenne de Bruxelles. Entre 2005 et 2016, le nombre de ressortissants européens en Région bruxelloise a augmenté de 72 % alors que l’ensemble de la population résidant à Bruxelles a progressé de 18 %. Sur 10 Bruxellois n’ayant pas la nationalité belge (plus de 414.000 au 1er janvier 2017), près de 7 sont ressortissants de l’UE (275.000). Les Français (63.000) caracolent en tête devant les Roumains (38.700 personnes). Bruxelles est plus jeune et, contrairement aux deux autres régions, rajeunit en termes d’âge moyen. À l’horizon 2021, les naissances deviendraient le premier moteur de la croissance de la population et prendraient le pas sur les migrations internationales, qui resteraient soutenues mais 32 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Croissance : 1,3% en 2019-2022 (Croissance du PIB en volume, taux moyen par année) 20022008 20092015 Belgique Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne 2,1 1,6 2,3 2,1 (Source : BFP, IBSA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) Dans un contexte général de reprise, la croissance de l’activité économique à Bruxelles devrait se redresser nettement en 2017 (+1,4 %). « La croissance à Bruxelles reste cependant moins soutenue que dans les deux autres régions », remarque Pierre-François Michiels. « En période de relance, ce sont généralement les industries qui redémarrent en premier lieu et qui alimentent la croissance via les exportations. Bruxelles, dont la structure d’activité est plus orientée vers les services, profite donc moins de la reprise actuelle. » Les taux de croissance du PIB reste cependant inférieur à ceux d’avant crise. « Diverses études montrent qu’il existe encore de nombreuses incertitudes sur les marchés financiers et qu’on pourrait avoir un revers de la politique monétaire ultra-accommodante mise en œuvre », pondère Benoît Bayenet. « Il n’est pas certain qu’on soit à l’abri 0,8 0,1 1,2 0,3 20162018 1,5 1,1 1,7 1,3 20192022 1,5 1,3 1,6 1,3 TOPIC Revenus : +0,7% en 2016-2022 (Revenu disponible par tête, taux moyen par année) Montant 2006 Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne (Source : BFP, IBSA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) d’une nouvelle crise, mais ce qui est à-peu-près sûr, c’est que le modèle économique est en train d’évoluer. Certains économistes parlent de stagnation séculaire, c’est-à-dire que les taux de croissance resteraient relativement faibles par rapport aux 2, 3, voire 4 % qu’on a pu connaître à certaines périodes. Le modèle économique devra aussi être moins consommateur d’énergie et de matières premières et se tourner vers un modèle dit d’économie circulaire. » Si le PIB par habitant de Bruxelles (205 %), exprimé en standards de pouvoir d’achat, était en 2015 le 4e pour 276 régions comparées à la moyenne de l’UE, derrière Inner London-West (580 %), le Grand-Duché de Luxembourg (264 %) et Hambourg (206 %), cette mesure hybride n’est pas représentative du niveau de revenu de la population bruxelloise. « Les navetteurs qui viennent faire tourner la machine économique bruxelloise repartent avec leurs revenus dans leurs régions de résidence », explique Benoît Bayenet. « C’est d’abord le propre de toutes les grandes villes et capitales. On est de plus sur un secteur tertiaire à très haute valeur ajoutée qui demande des compétences très spécifiques, et Bruxelles compte un chômage important chez les jeunes qui ont peu de qualifications ». Pierre-François Michiels ajoute que « si un emploi sur deux est occupé par un travailleur flamand ou wallon, on a ces dernières années une augmentation de la part des Bruxellois dans l’emploi intérieur. Cette évolution devrait se confirmer dans les années à venir ». En 2016-2022, la croissance de la « population en emploi » serait plus dynamique à Bruxelles (1,4 % par an) qu’en Flandre (0,9 %) et en Wallonie (0,8 %). « Depuis le milieu des années 1980, le revenu disponible par tête progresse moins vite à Bruxelles qu’en Flandre et en Wallonie », continue M. Michiels. « La position relative de la Région bruxelloise s’est donc fortement dégradée. Ces dernières années, on observe cependant une certaine stabilisation. Cette tendance devrait se confirmer selon les projections. Le ralentissement de la croissance de la population par rapport à la décennie précédente pénalise moins Bruxelles que par le passé. » Entre 2016 et 2022, le chômage baisse plus fortement à Bruxelles, mais reste plus important que dans les autres régions. « Historiquement, on disait qu’il fallait un taux de croissance de 3 % pour que le taux de chômage baisse. On voit aujourd’hui qu’il y a une corrélation moins forte entre le taux de croissance et la baisse de chômage ou la création d’emplois », observe Benoît Bayenet. « C’est positif au niveau quantitatif. La question se pose de la qualité des emplois qui se cachent derrière, notamment sur la part des emplois à temps partiel. » Sur la période 2016-2022, les créations nettes d’emploi s’élèveraient en moyenne à 30.100 unités par an en Flandre, 10.700 en Wallonie et 5.100 à Bruxelles. « La croissance de l’emploi est somme toute plutôt robuste », estime Pierre-François Michiels. « Cette hausse est notamment soutenue par les récentes mesures qui ont visé à maîtriser les coûts du travail et des réductions de cotisations sont encore prévues dans les années à venir. » Bruxelles se démarque toujours en matière de croissance de l’emploi indépendant, avec en moyenne 1,6 % par an sur 2016-2022, contre 1,2 % en Flandre et 0,8 % en Wallonie. La vitalité de ces dernières années dans le secteur de la construction est notamment à lier à l’arrivée des travailleurs des pays de l’est. La croissance de l’emploi salarié au cours de la période 2016-2022 devrait s’établir à 0,6 % par an à Bruxelles, contre 1,1 % en Flandre et 0,9 % en Wallonie. M. Michiels souligne ici que « par le passé, le secteur public a largement contribué à la création d’emplois, mais les mesures de limitation des effectifs de ces dernières années impactent plus fortement la capitale administrative ». Emploi : chute du chômage annoncée à 14,5 % en 2022 (Taux de chômage, en pourcentage) Belgique Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne (Source : BFP, IBSA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) 2016 11,2 18,4 7,8 15,1 2017 10,5 17,4 7,3 14,3 2018 10,0 16,5 6,9 13,8 2019 9,8 16,2 6,8 13,5 2022 8,2 14,5 5,1 11,9 en euros, prix courant 2014 16.019 17.730 15.161 16.906 19.868 17.073 2022 20.018 23.856 20.398 Taux de croissance réelle Moyennes 2002-2008 2009-2015 2016-2022 -0,4 0,4 0,2 -1,5 -0,7 -0,5 0,7 0,9 0,8 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 33
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TOPIC Le secteur tertiaire représente plus de 90 % de l’économie régionale quant à la valeur ajoutée, contre environ 80 % à l’échelle nationale. La branche d’activité des « autres services marchands », qui regroupe un grand nombre de services aux entreprises, est celle qui devrait contribuer le plus en 2016-2022 à la croissance économique de chacune des trois régions (0,6 point de pourcentage (pp) par an en Flandre et 0,5 pp en Wallonie et à Bruxelles). Viendraient ensuite la branche du « crédit et assurances » à Bruxelles et l’industrie manufacturière, tant en Flandre qu’en Wallonie. « Beaucoup de services sont centralisés à Bruxelles, mais cela ne date pas de la régionalisation », rappelle Benoît Bayenet. « C’est aussi ‘la place financière belge’, et cette concentration d’activités financières et d’assurance est d’ailleurs essentielle au développement économique des autres régions. C’est un secteur aujourd’hui en pleine évolution, qui doit se réinventer et se repositionner par rapport aux évolutions technologiques. Il a subi de nombreuses restructurations et il est soumis à un cadre réglementaire très strict depuis la crise. » Selon Pierre-François Michiels, ce secteur renoue en projection avec une croissance positive de son activité, après plusieurs années difficiles dans le sillage de la crise de 2008. La contribution de l’industrie manufacturière à la croissance est à l’opposé très faible à Bruxelles. M. Michiels note « un atterrissage par rapport à la décroissance du secteur de ces deux dernières décennies. On semble atteindre un palier ». Des réflexions ont été lancées par le gouvernement bruxellois pour identifier les secteurs intéressants à redéployer. ● Valeur ajoutée : 0,5 pp pour les « autres services marchands » en 2016-2022 Contribution des branches d’activité à la croissance de la valeur ajoutée en points de pourcentage en Région de Bruxelles-Capitale (taux moyen par année) Crédit et assurances Autres services marchands (Source : BFP, IBSA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) 2002-2008 0,2 0,5 2009-2015 0,1 0,3 2016-2022 0,2 0,5 © Reporters TOP DES ENTREPRISES Écosystème business : sans réseau, vous n’êtes rien L’avènement des écosystèmes multiplie les fertilisations croisées entre petites et grandes sociétés. Les contacts intensifs ont pour corollaire d’induire une métamorphose de ces deux types d’entreprises. « L’ avenir est à l’écosystème business », déclarait Marc Decorte dans sa première interview en tant que président de Beci, voici deux mois dans nos colonnes. « Je suis persuadé que nous évoluerons de plus en plus dans un tel écosystème, où les entreprises de toutes tailles ont un rôle à jouer. On le voit très bien dans le domaine de l’innovation, où elles ont de plus en plus besoin de collaborer. » Il y a 15 ans, Édouard Cambier, pionnier de l’écosystème belge, assistait à la mutation profonde du monde de l’entreprise à Bruxelles. De grandes organisations abandonnaient le centre-ville. À cette époque déjà, l’économie partagée avait bouleversé le monde musical. Il restait à savoir si les autres secteurs allaient suivre. Édouard Cambier y perçut un signal et acheta le business center Seed Factory à Bruxelles, pour le transformer en écosystème. « Ce bâtiment était occupé par quatre entreprises du secteur de la communication, je l’ai reconverti en un groupe média d’une trentaine de firmes. Je n’ai veillé qu’à une chose, dans cette initiative : la complémentarité. » Seed Factory organisait mensuellement des meet-ups – des mini-conférences auxquelles étaient aussi conviées de grandes entreprises telles qu’Accor Group et Sodexo. « C’est au terme d’une de ces réunions que Sodexo manifesta son intérêt pour un concept », se rappelle M. Cambier. « C’est devenu Bien-Être à la Carte. Nous avons créé, pour ce projet, un site web où les entreprises accédaient à une série de services axés sur le bien-être sur le lieu de travail. Il était difficile, dans les années 2000, de trouver des cadres féminins dynamiques âgés de 25 à 35 ans et pouvant faire état d’une formation approfondie. La société Unilever, par exemple, cherchait très activement de tels ‘young potentials’. Or, les candidats jetaient plutôt leur Peter Van Dyck dévolu sur des employeurs tels que Microsoft, IBM ou Yahoo. Les services proposés sur le site web devaient donc contribuer au confort de vie des collaborateurs d’Unilever. Caddy Home assurait notamment le service ‘emplettes’. » Bureau gratuit Il y a quatre ans, M. Cambier fit la connaissance, chez Seed Factory, de quatre gaillards de 22 ans. Ils avaient une bonne idée, mais rien dans le porte-monnaie. « Je leur ai proposé d’être leur corporate partner pendant un an, avec Seed Factory. J’ai mis gratuitement à leur disposition un bureau, une secrétaire, le wifi et des espaces de parking. » Le quatuor a développé Sortlist, très utile pour les entreprises qui n’ont guère de notions de marketing. Sortlist s’appuie sur un algorithme et met ces entreprises en relation avec un bureau de marketing qui leur propose du temps, des compétences et un tarif justifié. De quoi développer une solution sur mesure à leur problème. La formule a fait mouche. « Dans l’intervalle, ces garçons ont généré quelques millions d’euros et ils disposent à présent de bureaux à New York, Paris et Madrid », annonce Edouard Cambier, non sans fierté. Notre pionnier de l’écosystème planta en 2013 la semence de ce qui deviendrait Co.Station. La numérisation s’apprêtait alors à bouleverser le monde financier. Des banques telles que BNP Paribas Fortis et ING craignaient de se voir confrontées à de nouveaux concurrents : des entreprises fintech capables de combiner de manière novatrice technologie et services financiers, mais aussi des géants de l’internet tels que Facebook et Google. BNP Paribas Fortis considère aujourd’hui Co.Station comme une plate-forme qui prépare la banque à l’avenir. « Dans le temps, la banque développait tout par elle-même, alors qu’aujourd’hui, il existe davantage de volonté d’engager des partenariats avec des acteurs externes plus petits », BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 35 © Thinsktock
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TOPIC L’ère des écosystèmes constate Michaël Anseeuw, responsable du retail banking chez BNP Paribas Fortis Belgique. « L’ouverture a augmenté de part et d’autre. Il y a peu, les entreprises fintech passaient pour le grand Satan qui allait dévorer toutes les banques. Aujourd’hui, nous constatons que nous pourrons tirer profit de l’élargissement d’échelle, du fichier clients et de la confiance que les banques ont dans l’offre. Le changement de mentalité est évident. » Prendre le pouls Au sein de Co.Station, la banque accueille toutes les startup et scale-up, même si elles travaillent dans d’autres secteurs. Comme le dit M. Anseeuw : « Cela nous donne l’opportunité de suivre l’écosystème. Dès qu’une entreprise s’inscrit pour faire appel à Co.Station, nos collaborateurs sur place – ceux qui travaillent dans les Innovation Hubs – sont prêts à aider. Si nos collaborateurs détectent des opportunités d’affaires, nous examinons les possibilités de collaboration éventuelle. » Cet engagement de BNP Paribas Fortis était-il animé par d’autres motivations que la survie ? « Une banque a pour vocation de soutenir l’économie. Il n’a jamais autant été question de start-up et de scaleup qu’aujourd’hui. Une banque qui veut garder sa raison d’être doit soutenir cette nouvelle D.R. En prenant le pouls de cette économie, nous découvrons des entreprises intéressantes. J’y vois une évolution logique de notre mission. Michaël Anseeuw BNP Paribas Fortis Belgique) économie. Et puis, la tendance est à l’ouverture. En prenant le pouls de cette économie, nous découvrons des entreprises intéressantes. J’y vois une évolution logique de notre mission. » Dans le même esprit, le groupe KBC a développé un réseau de structures d’accueil et d’accompagnement des start-up, Start it @KBC. Son pôle bruxellois vient d’ailleurs d’emménager dans un nouvel espace de 800 m², dans le quartier de Tour & Taxis. Des exemples d’innovations qui auraient échappé à BNP si la banque s’était repliée sur elle-même ? Hello Crowd 36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Une étude de Finpower démontre que les écosystèmes s’appuient sur les New Ways Of Working et connaissent une progression spectaculaire dans notre pays depuis 2010. Le nombre de business et coworking centers a passé le cap des 300 en 2016, soit une croissance de 25 %. La part de ces ‘service office centers’ sur le marché total des surfaces de bureaux est passée de 1,6 à 2 %, cette année. La Belgique est en retard par rapport à la Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, où cette part de marché se situe entre 3 et 5 %. À Londres, 25 % des immeubles de bureaux neufs abritent des écosystèmes. À New York, on atteint même 33 %. Le chiffre d’affaires des business et coworking centers a franchi le cap des 100 millions d’euros en 2016. La rentabilité laisse toutefois encore à désirer en raison des frais de démarrage élevés des nouveaux écosystèmes. En revanche, les centres qui ont surmonté les maladies de jeunesse affichent une rentabilité de 3 à 5 %. Les écosystèmes se révèlent rentables à partir de 2.000 m². et Gambit Financial Solutions, notamment. « Hello Crowd est une plate-forme de crowdfunding que nous avons lancée il y a deux ans, au sein de Hello Bank », explique Michaël Anseeuw. « À ce moment-là, proposer un financement alternatif aux clients dans l’environnement bancaire traditionnel impliquait un projet qui aurait pris des mois, voire des années. Nous avons décidé de collaborer avec une plate-forme française de crowdfunding. La technologie API (application program interface) a permis une intégration relativement rapide à la plate-forme de la banque. Bref, il faut vraiment saisir l’opportunité de collaborer avec une entreprise spécialisée, à la pointe de la technologie. C’est ainsi qu’avec le rachat de Gambit Financial Solutions, nous bénéficions des services d’un spécialiste robo-advisory (conseil financier fonctionnant avec très peu d’intervention humaine), bien plus avancé dans ce domaine qu’un généraliste qui voudrait intégrer pareil service à un portefeuille déjà bien rempli. » Plus qu’une vache à lait Outre ses investissements directs dans de petites entreprises, BNP Paribas Fortis suit les flux d’innovation en participant à des fonds tels qu’Imec.Istart Fund, proche des milieux universitaires, et Fortino Capital, le nouveau fonds de l’ancien patron de Telenet Duco Sickinghe, qui s’adresse spécifiquement aux scale-up. « Ces acteurs sont essentiels sur notre marché », confie M. Anseeuw. « Nous les soutenons dans leur passage au niveau suivant. Ces entreprises ont souvent des ambitions internationales, d’où découlent des besoins plus complexes auxquels la banque peut apporter des solutions appropriées. Si elles visent la France ou l’Italie par exemple, nous pouvons les aider via notre réseau international. » Même réflexion du côté de KBC : « Bruxelles est une base d’opérations très attractive pour les start-up venues des cinq continents. Notre communauté de start-up compte actuellement plus de 40 nationalités », explique Lode Uytterschaut, fondateur de Start it @KBC. « Depuis peu, nous faisons également partie du GAN (Global Accelerator Network), un club qui rassemble les meilleurs accéléTOPIC rateurs du monde entier. Nous pouvons ainsi offrir quelques avantages supplémentaires à nos start-up et leur permettre notamment d’explorer gratuitement de nouveaux marchés internationaux. » D.R. Édouard Cambier estime que l’innovation ouverte, propre aux écosystèmes, incite les entreprises bien établies à évacuer proLa structure pyramidale aura disparu d’ici cinq à dix ans, au profit d’une organisation ‘moléculaire’ Édouard Cambier gressivement leurs conceptions traditionnelles de la concurrence. « Le travail en écosystème est une évidence pour les digital natives. Mes deux fils en attestent : ils ne rêvent pas d’une maison et d’une BMW. Ils aspirent plutôt à prendre part à un écosystème tel que le Plug and Play Tech Center de la Silicon Valley ou Station F à Paris. Notre monde est devenu à ce point complexe, et la technologie évolue si vite, qu’on ne peut plus se replier sur soi-même. Sans réseau, on n’est rien. Bien sûr, dans le passé déjà, les entreprises se rencontraient au sein d’un business club, mais ces contacts étaient mensuels, alors qu’un écosystème fonctionne sans interruption. » Les échanges intenses influencent petites et grandes entreprises, dans les deux sens. « On pourrait dire que les ‘grosses boîtes’ ont l’argent et les structures, et les petites plutôt les idées et le dynamisme », estime M. Cambier. « Les start-up perçoivent parfois les entreprises bien établies comme des vaches à lait, alors qu’elles ont plus à offrir que des moyens financiers : la réflexion à long terme, l’industrialisation, les processus etc. En revanche, ces grandes entreprises recourent encore trop souvent à des techniques obsolètes et une approche top-down dépassée. Les start-up ont une structure plus horizontale et une communication beaucoup plus directe. Mon associé Tanguy Peers, ancien numéro deux d’eBay, habite à San Francisco. On y travaille différemment. La moyenne d’âge des CEO est de 42 ans. Ils sont plus jeunes et plus innovants. Les entreprises d’ici suivront l’exemple ; ce n’est qu’une question de temps. La structure pyramidale aura disparu d’ici cinq à dix ans, au profit d’une organisation ‘moléculaire’. » Plutôt un speed boat qu’un superpétrolier « En tant que PME, nous préférons rester petit pour éviter les pesanteurs. Nous voulons être un speed boat qui se déplace très vite vers où l’entreprise et les clients veulent aller, plutôt qu’un superpétrolier pataud, que de multiples procédures empêchent de réagir rapidement à l’inattendu », dit Suyin Aerts, qui dirige avec son partenaire Dan Vandevoorde l’entreprise X-treme Creations (fournisseur depuis près de 25 ans de supports de communication gonflables tels que les arches publicitaires lors de courses cyclistes ou des décors de scène pour le festival Tomorrowland). « Je vois, dans notre pays, de nombreuses start-up qui tombent dans le piège. Elles sont poussées à la croissance. On leur fait croire qu’elles doivent devenir toujours plus grandes. L’essentiel pour moi est de rester aligné sur sa propre passion de chef d’entreprise et sur celle des collaborateurs. Si à un moment, le personnel ne suit plus, vous avez un problème. Peu importe la taille de l’entreprise : tout tourne autour des personnes. Certains chefs d’entreprise décident sans concertation. Ils ne doivent donc pas s’étonner du refus et de la rébellion des collaborateurs, dont l’avis n’a pas été entendu. » Suyin Aerts s’implique depuis des années dans le projet Plato du Voka, d’abord en tant que participante, aujourd’hui aussi comme marraine. Des représentants de grandes et petites entreprises s’y retrouvent régulièrement en divers groupes pour réfléchir. D’après Mme Aerts, Plato est en quelque sorte un écosystème. « C’est une combinaison idéale de réseautage et de formation. Les participants apprennent à se connaître mutuellement. Et cela vaut aussi pour leurs activités. Il en résulte parfois des symbioses, mais surtout beaucoup d’apprentissage par la confrontation aux récits des autres. Chacun est contraint de ralentir et de prendre le temps de la réflexion stratégique : ‘Que faisje ? Où en suis-je ?’ » D.R. Je vois de nombreuses start-up qui tombent dans le piège. On leur fait croire qu’elles doivent devenir toujours plus grandes. L’essentiel pour moi est de rester aligné sur sa propre passion. Suyin Aerts (X-treme Creations) Faciliter la création d’écosystèmes ; créer l’environnement où la startup pourra travailler en symbiose avec la grande entreprise, c’est aussi le rôle d’une organisation telle que Beci, par la mise en relation et l’accompagnement. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 37
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FOCUS FOCUS 2018 Baromètre politique : mobilité, mobilité, mobilité… et propreté ! Plus que jamais, la mobilité est la préoccupation majeure des sondés, toujours plus nombreux à juger qu’il s’agit là du thème ultra-prioritaire. La propreté également fait une percée fulgurante dans notre baromètre semestriel1 des entrepreneurs au gouvernement bruxellois. 1. Le politique : les scores bruxellois restent faibles Cotez de 1 à 5 l’efficacité des Ministres de la RBC en matière de développement économique de la région. 3,5 , parmi les demandes Vincent Delannoy 3,0 Didier Gosuin Guy Vanhengel 2,5 Céline Fremault Cécile Jodogne Rudy Vervoort Bianca Debaets 2,0 Fadila Laanan Pascal Smet 1,5 nov. 2014 juil. 2015 nov. 2015 juin 2016 nov. 2016 juin 2017 déc. 2017 Quelles sont les tendances les plus notables de notre baromètre politique ? Par rapport à l’année précédente, toutes les femmes au sein du gouvernement bénéficient d’une appréciation significativement meilleure, à l’exception de Fadila Laanan (1,69), lanterne rouge du classement. La secrétaire d’État Cécile Jodogne (2,59) en charge du Commerce extérieur, occupe désormais la troisième place, à la suite de Guy Vanhengel (Budget et Finances, 2,86) et Didier Gosuin (Economie et Emploi, 2,72). L’épisode des sacs triés envoyés à l’incinérateur a manifestement laissé des traces. Plus globalement, le baromètre a également manifesté une très nette hausse des préoccupations en matière de propreté à côté d’une accentuation, quasi paroxystique, concernant tous les thèmes de mobilité. 1.1 Quel est votre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement bruxellois dans sa gestion des problèmes actuels ? 1% 3% 11% 35% 13% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 40% 20% 34% 28% 15% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 1.2 Quel est votre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement fédéral dans le cadre de sa gestion des problèmes actuels ? Le degré de défiance des entrepreneurs envers les gouvernements reste très élevé : à 75 % envers le gouvernement bruxellois et 48 % pour le fédéral. Le taux de répondants qui se déclare confiant, quant à lui, reste stable pour le gouvernement bruxellois (12 %) mais passe à 37 % pour le gouvernement fédéral (+4 %). 1 Enquête en ligne réalisée entre le 23 novembre et le 4 décembre 2017 auprès des membres et sympathisants de Beci ; 476 réponses. 38 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 FOCUS 2. Les acteurs régionaux Impulse (ABE) Bruxelles Invest & Export VDAB STIB Actiris Bruxelles Formation Citydev (SDRB) Innoviris Finance.brussels (SRIB) 3,05 3,00 2,90 2,76 2,73 2,73 2,73 2,67 2,60 Bruxelles environnement (IBGE) 2,56 Bruxelles Mobilité 1,80 ➚ ➚ = ➘ ➘ = ➚ NEW ➚ ➘ ➘ Le classement reste quasiment identique par rapport à la dernière édition, mais les écarts s’accentuent. Les deux premiers classés, ABE et BI&E montent, tandis que le dernier classé, Bruxelles Mobilité, baisse davantage encore. À noter qu’Innoviris, pour son entrée dans le baromètre, occupe la huitième place. Actiris et la STIB sont également en baisse. Indéniablement, les problèmes récurrents de mobilité et de gestion de chantiers impactent négativement la perception de Bruxelles Mobilité. La bonne tenue de l’ABE et de BI&E est probablement à mettre sur le compte de la réforme en cours et d’une meilleure offre de services. La baisse d’Actiris est difficile à interpréter. Serait-elle le fruit d’une campagne Activa qui met l’accent sur la diminution du coût du travail et moins sur la qualité intrinsèque du demandeur d’emploi ? L’interprétation de la baisse de la Stib est également hypothétique. Serait-elle liée aux difficultés de circulation en surface ? Ou bien à celles de la mise en œuvre de la ligne de métro 3 ? Ou encore à la saleté de certaines stations ? 3. Priorités régionales : mobilité, propreté, simplification On assiste à d’importants glissements de tendances. La mobilité, qui se trouvait déjà à son niveau le plus élevé à 65,5 %, a encore augmenté pour passer à un nouveau record : 72,7 %. La propreté fait un bond impressionnant et s’invite à la deuxième place avec 27,5 %, tandis que la troisième place reste occupée par la simplification des procédures administratives à 25,2 % (contre 33,7 %) précédemment. Plus loin dans les préoccupations de nos sondés, l’image de Bruxelles comme centre d’affaires avance pour représenter 24,5 %. La diminution de la fiscalité régionale et communale reste citée par environ un répondant sur quatre (24,1 %), contre un répondant sur trois (34,1 %) précédemment. Enfin, la sécurité monte à 21,6 % et l’aide à l’investissement enregistre 16,9 %. Le résultat record de la mobilité est sans nul doute la traduction de problèmes irrésolus et d’une incapacité à les surmonter de manière satisfaisante, couplée à une gestion de chantiers erratique, comme l’actualité a pu l’illustrer. Le recul de la fiscalité, parmi les attentes des entrepreneurs, doit probablement s’analyser dans un contexte de réduction de l’impôt des sociétés et d’autres mesures tendant à diminuer la charge fiscale sur les entreprises au profit d’une nouvelle urgence à Bruxelles : celle de la propreté. Peut-être y faut-il aussi déceler l’impact de l’actualité dans ce domaine : audit des comptes de Bruxelles-Propreté par la Cour des comptes, incinération des sacs triés, impression de saleté du piétonnier du centre-ville… BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 39 Aide à l’investissement Sécurité Diminution de la fiscalité régionale et communale Image de Bruxelles comme centre d’affaires Simplification des procédures administratives Propreté Mobilité
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FOCUS 4. Mobilité : le baromètre s’affole ! Comment évalueriez-vous la politique de mobilité du gouvernement bruxellois ? 2% 8% 22% Très satisfaisante Satisfaisante Peu satisfaisante 68% Pas du tout satisfaisante La mobilité dans et autour de Bruxelles s’est-elle améliorée en 2017 par rapport à 2016 ? 1% 2% 10% Sans avis Oui, la situation s'est améliorée Non, la situation est restée stable 87% Non, la situation a empiré Comment évalueriez-vous la politique fédérale de mobilité ? 0% 12% 48% 40% Très satisfaisante Satisfaisante Peu satisfaisante Pas du tout satisfaisante Au point que nous pensions avoir commis des erreurs de comptage. Mais, non, les indicateurs sont de plus en plus dans le rouge avec des écarts impressionnants par rapport à notre dernier baromètre. ➜ 67,88 % des répondants se disent totalement insatisfaits de la politique régionale de mobilité à Bruxelles, soit une augmentation de 10 % par rapport à juillet 2017 (57,34 %). ➜ 48,29 % des répondants se déclarent totalement insatisfaits de la politique fédérale de mobilité, contre 41,14 % en juillet 2017. ➜ 87,02 % des sondés estiment que la circulation dans et autour de Bruxelles a empiré comparativement à 2016. En juillet 2017, 76,58 % des répondants étaient de cet avis. Ici aussi, on assiste à une augmentation d’environ 10 %. ➜ 70,02 % des répondants se déclarent totalement insatisfaits de la gestion des travaux par la Région de Bruxelles-Capitale. Comment considérez-vous la création d’une taxe kilométrique intelligente ? ➜ 33,80 % des personnes interrogées estiment également que la mobilité doit être le thème prioritaire d’intervention dans la commune où ils travaillent. ● Comment évaluez-vous la gestion des chantiers par la RBC ? 13% 8% Une idée intéressante 46% 41% Une idée inacceptable Je ne sais pas 70% 16% Tout-à-fait satisfait Satisfait Neutre Insatisfait Très insatisfait 3% 3% Cadre Fiscal Dans la commune où vous travaillez, quels sont les domaines à améliorer en priorité ? Relations avec les services communaux (permis, etc.,) Autres Organisation des Chantiers Parking Sécurité Mobilité Propreté 0 5 10 15 20 25 30 35 40 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 FOCUS 2018 Économie bruxelloise : que nous réserve 2018 ? C’est la question que nous avons posée aux secteurs en ce début d’année. Plus précisément : quelles opportunités se présentent pour vous à Bruxelles ; quels sont les risques et dangers ; quelles recommandations voudriez-vous formuler ? Tourisme, digitalisation de l’économie, enseignement et formation, recrutement, soutien à l’industrie, mobilité, piétonnier, robotisation sont autant de thèmes au cœur des préoccupations. Vincent Delannoy Technologie et formation Pour René Konings, d’Agoria, la numérisation de l’économie constitue le moteur de croissance pour nos entreprises technologiques. C’est elle qui crée de nouveaux services, de nouveaux produits et de nouveaux emplois. Une analyse partagée par Charles Petit, de Comeos, qui insiste sur la robotisation qui constitue le futur des entreprises, également pour celles actives dans le commerce : « De nouveaux profils seront nécessaires pour travailler au sein des entreprises. » Et dans la foulée, de plaider pour la formation : « Bruxelles doit former ses jeunes pour pouvoir répondre à ces défis et attirer des entreprises technologiques. » Là encore, même son de cloche chez Agoria, qui pointe le manque de gens suffisamment formés dans le domaine technologique comme le frein principal aux opportunités de croissance. « Nous devons investir dans l’infrastructure et dans les gens », résume René Konings. « L’infrastructure de l’avenir sera technologique. Le déploiement d’un réseau 5-G, cent fois plus rapide que l’actuel réseau 4-G est pour ce faire indispensable. Pour l’instant, en raison d’une législation trop contraignante, cela n’est pas encore possible à Bruxelles. Nous avons besoin de technologie et d’un réseau plus performant si nous voulons édifier une smart city avec l’internet des objets, la gestion intelligente du trafic, les voitures autonomes, la sécurité et d’autres applications intelligentes pour les pouvoirs publics, les entreprises et les ménages. Pour faire de Bruxelles une smart city, nous avons également besoin de gens. La formation des Bruxellois, avec un accent sur les compétences digitales et technologiques : telle est la clé du succès et d’un accroissement d’emplois pour les Bruxellois. » Le défi du recrutement Pour Federgon, la raréfaction des candidats sur le marché du travail bruxellois est à la fois une menace et une opportunité. « Il est de plus en plus difficile de trouver les bons candidats », estime Arnaud Le Grelle, « mais l’expertise des spécialistes RH et leur savoir-faire en matière René Konings (Agoria) La formation des Bruxellois, avec un accent sur les compétences digitales et technologiques : telle est la clé du succès et d’un accroissement d’emplois. René Konings (Agoria) d’intelligence du marché du travail et de leurs connaissances en sourcing et techniques de recrutement les mettent en capacité de fournir les entreprises. Du point de vue des canBECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 41 D.R. © Thinsktock
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FOCUS didats, nos entreprises sont également les mieux placées pour valoriser leurs avantages et les accompagner dans la gestion de carrière. » Plan industriel Fevia appelle de ses vœux la mise en place par le gouvernement bruxellois d’un véritable plan industriel bruxellois. « Pas seulement sur papier », explique Guy Gallet, « mais avec une vraie perspective d’avenir pour les entreprises alimentaires bruxelloises. Il est important que les entreprises industrielles se sentent toujours accueillies, désirées. Il est également important de maintenir l’industrie à Bruxelles afin de pouvoir fournir de la maind’œuvre pour les professions techniques et les salariés peu scolarisés. Bruxelles posCharles Petit (Comeos) Il est grand temps que Bruxelles retrouve une image positive aux yeux des médias et des touristes. Bruxelles doit être vue comme une ville dynamique en matière de culture, de business et commerce. Charles Petit (Comeos) sède certainement des atouts tels que sa position centrale, son rayonnement ; on ne pourra néanmoins jouer ces atouts que lorsqu’une série d’obstacles auront été éliminés. » Commerce et tourisme Sur ce plan, 2018 sera tout d’abord l’année du tourisme UEChine, selon un accord signé entre les deux régions, souligne Rodolphe Van Weyenbergh de la Brussels Hotels Association. « La Chine reste l’un des marchés à la plus forte croissance à Bruxelles, en Belgique et en Europe. Cette initiative constitue également une incitation à réaliser des progrès rapides en ce qui concerne la facilitation de la délivrance de visas et la connectivité aérienne entre l’UE et la Chine. » « L’année 2018 sera également rythmée par la dynamique muséale et événementielle en cours dans la capitale », complète Rodolphe Van Weyenbergh : « La première grande exposition en collaboration avec le Centre Pompidou dans l’ancien garage Citroën, en préfiguration du nouveau musée d’art moderne et contemporain ; la réouverture du Musée royal de l’Afrique, après une rénovation de trois ans, et dont la superficie aura pratiquement doublé ; le début des travaux de transformation de la Bourse en Beer Temple, pour une ouverture prévue en 2020 et près de 400.000 visiteurs attendus par an ; les 60 ans de l’Atomium ; le développement du projet Néo… » 42 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Sans oublier, non plus, les enjeux de la revalorisation du centre-ville, mis en avant par Comeos, par la voix de Charles Petit : « Nous considérons que le rafraîchissement du centre-ville, avec la mise en place du piétonnier, sera une opportunité pour le commerce. Ce piétonnier devra être un lieu de fun-shopping où les fonctions culturelles, commerciales et de restauration se complètent et se renforcent. Le piétonnier doit absolument voir le jour en 2018. » Mais ce n’est pas tout. Pour le responsable de Comeos, « Il est grand temps que Bruxelles retrouve une image positive aux yeux des médias et des touristes. Bruxelles doit être vue comme une ville dynamique en matière de culture, de business et commerce. » Dangers et menaces Outre son lot d’opportunités, 2018 représente aussi un certain nombre de risques, dangers et écueils à éviter. Pour Comeos, la fédération du commerce et des services, la gestion de la mobilité reste le risque majeur. « Les citoyens ont perdu confiance dans les gouvernements régionaux et fédéral pour régler la problématique de l’accessibilité de Bruxelles. Le gouvernement bruxellois doit agir rapidement sur plusieurs fronts : une amélioration de l’efficacité des transports en commun, passer pour les véhicules particuliers vers un système de taxation selon le principe d’utilisateur-payeur et enfin, ensemble avec les deux autres régions, mettre en place un plan d’action pour permettre aux navetteurs et aux clients des magasins de relier et de se garer dans la capitale plus facilement. » Problèmes de mobilité auxquels Federgon, la fédération des prestataires de services RH, tente de faire face en organisant des systèmes de mobilité collectifs pour les travailleurs les plus fragiles à l’aide de vélos, mobylettes, bus. « Notre secteur », commente Arnaud Le Grelle, « est non seulement reconnu comme l’un des grands orgaGuy Gallet (Fevia) Il est important que les entreprises industrielles se sentent toujours accueillies, désirées. Guy Gallet (Fevia) nisateurs de la mobilité professionnelle mais également physique dès l’instant où elle fait défaut. » Rodolphe Van Weyenbergh, quant à lui, pointe le niveau des charges patronales, l’un des plus élevés d’Europe, qui hypothèque toujours la rentabilité de l’ensemble de l’horeca. « Un secteur à très forte intensité de main-d’œuvre comme le nôtre ne peut supporter un tel niveau de charges patronales. Faut-il s’étonner que ce secteur connaisse un nombre record de faillites, particulièrement à Bruxelles ? Si on veut y maintenir et y augmenter l’activité économique, D.R. D.R. FOCUS avant toute autre mesure, il faut régler ce problème de charges dans le secteur, un des seuls à pouvoir fournir de l’emploi à de nombreux jeunes Bruxellois. » Quant à la fédération de l’industrie alimentaire, Fevia, elle souligne la très forte pression qu’elle subit à Bruxelles : manque d’espace pour le développement d’activités de production en raison de la concurrence d’autres affectations (logement, services, etc.) ; coûts Rodolphe Van Weyenbergh (Brussels Hotel Association) Si on veut maintenir et augmenter l’activité économique, il faut régler le problème des charges dans le secteur horeca, un des seuls à pouvoir fournir de l’emploi à de nombreux jeunes Bruxellois. Rodolphe Van Weyenbergh (Brussels Hotel Association) de production plus élevés en comparaison avec les autres Régions, essentiellement en raison de la taxe sur les bureaux, de la taxe kilométrique, de l’absence de convention énergie ; comparativement aux autres régions, la mobilité y est moins fluide et la logistique plus chère ; manque de personnel qualifié ; structure complexe des organisations gouvernementales bruxelloises. Et Guy Gallet, de Fevia, de préciser : « Outre ces éléments relatifs au développement d’une industrie alimentaire sur Bruxelles, la politique en matière de déchets d’emballages menace également les entreprises du secteur. Les coûts en la matière risquent d’exploser en cas de mise en place d’un système de consigne pour les emballages de boissons à usage unique. Via Fost plus, l’industrie alimentaire va investir dans une collecte élargie des emballages en plastique, ce qui facilitera le tri à Bruxelles. Néanmoins, ce projet ambitieux ne peut réussir que si l’ensemble des parties prenantes y participent de manière constructive. » Recommandations Quelles sont les mesures que les secteurs voudraient mettre en avant pour le développement de leurs activités à Bruxelles en 2018 ? Voici quelques-unes de leurs propositions. Pour la BHA, il faut une prise en main radicale des lieux d’accueil des visiteurs que sont les gares bruxelloises, particulièrement celle du Midi. Il est en effet urgent de réinvestir dans ces lieux d’arrivée des voyageurs nationaux et internationaux et dans leurs alentours. « Quelle première et dernière image souhaite-t-on renvoyer à nos visiteurs ? », interpelle Rodolphe Van Weyenbergh. Développer une mobilité plus intelligente en coordination avec les trois régions : tel est le souhait de la fédération du commerce et des services. Garder les moyennes et grandes entreprises à Bruxelles est pour elle un autre enjeu de taille, car elles ont tendance à se diriger vers la périphérie. « Aujourd’hui, beaucoup est fait pour les start-up et c’est positif », précise Charles Petit. « Mais n’oublions pas que les grandes entreprises sont aussi les grands pourvoyeurs d’emploi et qu’elles sont nécessaires pour faire vivre notre capitale. » L’union professionnelle du secteur immobilier pointe le traitement fiscal désavantageux en ce qui concerne le neuf, dans un contexte, précisément, de grands besoins de création nette de logements. Il en appelle aussi, en tout cas à Bruxelles, à une plus grande collaboration entre le public et le privé. La fédération des prestataires de services RH, Federgon, plaide pour sa part pour des adaptations réglementaires. « L’éligibilité du travail intérimaire aux aides à l’emploi ne serait que justice vu l’importance du secteur dans la mise à l’emploi et sans en limiter, comme actuellement, le bénéfice aux contrats de plus de 6 mois », explique Arnaud Le Grelle. Autres demandes : la reconnaissance de l’usage de l’intérim dans le secteur public, le recours plus important des structures publiques aux appels à projets et la mise en œuvre du principe de « same level playing field » pour cesser toute concurrence déloyale entre public, non-marchand et marchand. Les demandes de Fevia, quant à elles, mettent en évidence l’urgence de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un véritable plan industriel à Bruxelles. Les demandes de l’industrie alimentaire portent sur de multiples aspects qui illustrent, en réalité, le besoin de soutien de la fonction industrielle en Arnaud Le Grelle (Federgon) L’éligibilité du travail intérimaire aux aides à l’emploi ne serait que justice. Arnaud Le Grelle (Federgon) Région bruxelloise. Plus concrètement, Guy Gallet souhaite une collaboration public-privé autour de quatre piliers : les coûts ; les facteurs environnementaux ; la rapidité et le service orienté client ; la durabilité environnementale et l’éco-efficacité. Parmi les priorités, l’industrie alimentaire épingle la diminution des taxes communales et régionales, l’investissement dans l’enseignement technique et le plurilinguisme, la disponibilité et l’accessibilité des lieux de production, un guichet unique pour les entreprises alimentaires bruxelloises, un plan d’action contre le gaspillage alimentaire, une politique des déchets d’emballages plus efficace. Tout un programme ! ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 43
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Qu’est-ce qui change cette année ? FOCUS 2018 À chaque nouvelle année ses nouveautés. Qu’est-ce qui vous attend sur les plans légal, fiscal, environnemental ? À quels changements devez-vous vous préparer dans le cadre de l’organisation quotidienne de votre entreprise ? Quoi de neuf pour vos employés ? Petit aperçu des grands changements prévus cette année. Gaëlle Hoogsteyn Sur le plan légal Suite aux accords de l’été dernier au sein du gouvernement Michel, la réforme de plusieurs lois est au menu. Objectif principal : mieux coller à la réalité de notre société et répondre plus efficacement à ses besoins. Le CoBAT fait peau neuve Un nouveau droit des sociétés La Région bruxelloise s’est lancée dans une réforme ambitieuse qui touche à tous les aspects du développement territorial : planification, procédures de permis d’urbanisme, permis d’environnement, évaluation des incidences, patrimoine, etc. L’objectif est la simplification des règles d’urbanisme. Le défi : mieux répondre aux attentes du secteur, des citoyens et des professionnels, tout en respectant la jurisprudence du Conseil d’État et les directives européennes. Les axes principaux du Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire (CoBAT) comprennent notamment la simplification du processus de planification et de l’instruction des demandes de permis d’urbanisme, l’assouplissement des outils d’aménagement communaux, une rationalisation de la gestion des projets mixtes et une nouvelle procédure de classement de patrimoine. 44 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Sur proposition du ministre de la Justice Koen Geens, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet visant à réformer en profondeur le droit belge des sociétés en suivant trois lignes directrices : 1. Une simplification de grande envergure, grâce, par exemple, à la suppression de la distinction entre les actes civils et les actes commerciaux, à une intégration en un seul code du droit des sociétés et du droit des associations et à une limitation du nombre de dispositions pénales ; 2. Une flexibilité poussée, en étant toutefois attentif aux intérêts des tiers, parmi lesquels les créanciers ; 3. De nouvelles règles qui doivent permettre de faire face aux évolutions et aux nouvelles tendances européennes, telles les sociétés plus « mobiles ». Le Conseil d’Etat doit encore rendre son avis sur ce projet. © Reporters © Thinsktock FOCUS L’économie collaborative dans votre déclaration fiscale De nouvelles cases vont encore apparaître cette année dans la déclaration fiscale. Elles portent sur l’économie collaborative, en plein boom. De plus en plus de particuliers s’y essaient. Afin de leur réserver un régime fiscal favorable, les plateformes électroniques ont, depuis l’an dernier, la possibilité de demander un agrément. Le nouveau régime fiscal concerne uniquement les revenus qui sont payés par les plateformes à partir de la date de leur agrément et, au plus tôt, en 2017. Concrètement, les personnes qui obtiennent des revenus via une plateforme agréée devront les mentionner pour la première fois dans la rubrique appropriée de leur déclaration relative à l’exercice d’imposition 2018 (revenus de l’année 2017). Sur le plan fiscal et financier 2018 s’annonce mouvementée sur le plan fiscal. La poursuite de la mise en œuvre des mesures du tax-shift engendrera de nombreux changements. Une attention particulière sera aussi apportée aux PME. Tax shift, phase 2 Moins d’impôts pour les PME, plus pour les multinationales ? Il y a deux ans, le gouvernement annonçait un glissement fiscal (tax shift) visant à réduire les charges qui pèsent sur le travail et à doper le pouvoir d’achat. À cette fin, un train de mesures incluant notamment la diminution des cotisations patronales, l’augmentation des frais professionnels forfaitaires, etc. avait déjà été adopté en 2016. À partir de 2018, la mise en œuvre de certaines mesures sera poursuivie. Citons, par exemple, la disparition de la réduction générale des charges. Les efforts spécifiques déployés pour les bas salaires seront par ailleurs renforcés. Dans ce contexte, les cotisations patronales de base pour les employés sont passées de 30 à 25 % au 1er janvier, afin que les travailleurs puissent bénéficier d’un salaire net plus élevé. Cette baisse se poursuivra jusqu’au seuil de 24,2 % en 2020. Des facilités de crédit pour les PME En 2013, une loi relative au financement des PME avait instauré de nouvelles règles en matière de crédit, dans le but de créer un cadre spécifique favorable au crédit pour les PME. Des mesures d’amélioration de cette loi entreront bientôt en vigueur. Elles portent notamment sur une amélioration de l’information précontractuelle et l’accompagnement des PME, sur la diminution des lourdeurs administratives pour les microcrédits et sur l’encadrement du recours à des sûretés et garanties. Une augmentation du plafond des indemnités de remploi de 1 à 2 millions d’euros est également prévue. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 45 Le taux d’imposition théoriquement payé par les sociétés passe de 33,99 à 29 % en 2018 et descendra encore à 25 % en 2020. Quant au taux des PME, il passe de 24,5 à 20 % sur la première tranche de 100 000 €. Les entreprises vont donc payer moins d’impôts en Belgique. L’objectif sous-jacent : favoriser le taux d’emploi et les investissements. Parallèlement, le gouvernement instaure un impôt minimum pour les sociétés à 7,5 %, afin de réduire l’avantage de certaines entreprises bénéficiant de niches fiscales ou d’autres réductions, frôlant parfois le 0 % d’impôt. De même, les sociétés ne pourront plus bénéficier de déductions fiscales que pour 70 % de leur bénéfice. Entre un impôt des sociétés qui diminue et un impôt minimum qui apparaît, le gouvernement fédéral assure que la réforme sera budgétairement neutre. © Thinsktock © Thinsktock
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FOCUS Au quotidien Diverses nouvelles règlementations vont entrer en vigueur, qui concernent les entreprises. Le bien-être des travailleurs semble être au cœur des préoccupations cette année avec, notamment, la mise en œuvre d’un plan anti burn-out et de nouvelles mesures salariales attractives. Protection des données : de nouvelles obligations Un préavis court pour remplacer la période d’essai Depuis 2014, la loi sur le statut unique avait introduit des délais de préavis harmonisés pour chaque travailleur, quel que soit son statut (ouvrier, employé ou travailleur domestique). Dès le 1er janvier 2018, dans le cadre de ses travaux budgétaires, la période de préavis est réduite à une semaine pendant les trois premiers mois du contrat de travail. Cela équivaut, en quelque sorte, à réintroduire une période d’essai de trois mois. Ces délais s’appliqueront à tous les travailleurs, tant pour les contrats à durée déterminée que pour ceux à durée indéterminée. Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entrera en vigueur le 25 mai 2018. Le développement du commerce électronique, de l’e-gouvernance et des réseaux sociaux a rendu nécessaire une adaptation du cadre existant pour renforcer les droits des personnes et responsabiliser les acteurs traitant des données. Le RGPD confirme des principes de protection des données déjà existants en Belgique et prévoit de nouveaux droits et nouvelles obligations. Désormais, les autorités pourront demander à toute organisation de dresser un tableau des flux d’entrée et de sortie des données informatiques, quelle (s) est (sont) la (les) personnes responsable(s) qui les fait (font) entrer et sortir de l’organisation, etc. Les PME qui traitent régulièrement des données informatiques personnelles devront donc s’adapter. Bien que le sujet ait déjà fait couler beaucoup d’encre, il ressort d’une enquête menée par SerdaLab que 55 % des organisations ne sont pas correctement informées et que seules 24 % d’entre elles mesurent complètement l’impact que le RGPD aura sur leur fonctionnement. Une participation au bénéfice via la prime bénéficiaire Depuis le 1er janvier 2018, la prime bénéficiaire a fait son apparition dans le package salarial des travailleurs belges. Cette prime permet aux sociétés d’octroyer à leurs travailleurs un bonus sur leur bénéfice distribuable. Afin de rendre la mesure attrayante, un traitement social et fiscal avantageux a été prévu. La nouvelle mesure est insérée dans la loi du 22 mai 2001 qui prévoit déjà les régimes de participation des travailleurs au capital et au bénéfice des sociétés, mais qui reste peu utilisée. 46 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Des coaches anti-burn-out dans les entreprises Le burn-out, c’est la maladie professionnelle du siècle : le nombre de travailleurs absents de longue durée a progressé de 80 % entre 2005 et 2015. En 2015, on en a dénombré près de 123.000 en Belgique, dont un tiers pour des raisons de santé mentale ou psychosociales. Afin de préserver la santé des travailleurs et les prémunir des risques psychosociaux, les entreprises doivent désormais mettre en place un « plan anti-burn-out », avec deux mesures phares : reconnaître le droit des travailleurs à la déconnexion et désigner des coaches anti-burn-out dans les entreprises de plus de 100 personnes. Le principe de déconnexion (le droit pour les travailleurs de ne pas répondre par mail ou téléphone en dehors des heures de bureau) doit permettre une meilleure séparation entre la sphère professionnelle et la sphère privée. Les coaches anti-burn-out, quant à eux, devront accompagner les travailleurs en burn-out, mais surtout agir de manière préventive pour détecter toute menace d’épuisement professionnel. © Thinsktock © Thinsktock FOCUS De nouveaux flexi-jobs… aussi pour les retraités Le gouvernement a donné son feu vert à l’extension du système des flexijobs : une forme d’emploi permettant au travailleur occupé à 4/5e temps au moins de bénéficier de revenus complémentaires. Les travailleurs en flexi-job ne font dès lors pas partie du personnel fixe de leur employeur occasionnel. Celui-ci fait appel à eux pour travailler durant les jours d’intense activité ou pour un travail exceptionnel. S’il satisfait à toutes les conditions, l’occupation d’un « flexi-jobiste » est soumise à un régime social et fiscal avantageux. Dès à présent, il est possible de recourir aux flexi-jobs dans l’horeca, mais aussi dans d’autres secteurs, notamment celui du commerce de détail. Les pensionnés aussi peuvent désormais exercer un flexi-job. Bonne nouvelle pour des seniors qui ont parfois du mal à boucler leurs fins de mois. En termes de mobilité et de développement durable La mobilité reste encore et toujours un grand défi pour le gouvernement. De nouvelles mesures vont être mises en œuvre afin de réduire l’engorgement de Bruxelles. La fin de véhicules polluants ? Pour les Bruxellois, janvier 2018 rime avec zone de basses émissions. Depuis le 1er janvier, les voitures diesel de norme Euro 1 et zéro sont interdites de circulation dans les 19 communes. Sont concernées : les voitures immatriculées avant 1997. Ensuite, chaque année, une autre catégorie de diesel sera interdite. Des caméras intelligentes contrôleront les véhicules et des sanctions pouvant aller jusqu’à 350 euros sont prévues. L’un des objectifs principaux est d’améliorer la qualité de l’air. Échanger sa voiture contre du cash Après près de deux ans de discussions, l’allocation mobilité a été validée par le Conseil restreint des ministres. L’allocation de mobilité consiste en une somme d’argent que le travailleur reçoit en remplacement de sa voiture de société. Elle implique donc la disparition de la voiture de société utilisée par le travailleur, ainsi que de tous les autres avantages qui y sont liés : assurance, carte carburant, pneus hiver, etc. Cette allocation doit être mise en place de façon volontaire. Tant l’employeur que le travailleur peuvent donc choisir s’ils y participent ou non. Le système doit par ailleurs rester « budgétairement neutre » pour tous : l’employeur, l’employé et les caisses de l’État. L’allocation remplaçant le véhicule de fonction sera calculée en fonction de sa valeur et rehaussée de 20 % si l’utilisateur bénéficie d’une carte essence. Le projet a été transmis pour avis au Conseil d’État, pour une entrée en vigueur en 2018. Des voitures de société fiscalement moins attrayantes Dès 2020, la déductibilité des frais de voiture et de carburant va être quelque peu chamboulée. Les règles vont changer pour la déduction fiscale et l’avantage toute nature pour les voitures de sociétés. Si la fiscalité des voitures de société restera fortement liée au niveau d’émission de CO2, elle sera plus linéaire. Sur le parc roulant actuel de voitures de société, la diminution moyenne de déductibilité devrait passer de quelque 78 % à environ 65 %. Les véhicules hybrides sont aussi concernés et ce, dès ce 1er janvier. Jusqu’à présent, le taux de déductibilité des voitures hybrides oscillait entre 50 et 100 %, voire 120 % pour les véhicules totalement électriques. Ce taux va être resserré en fonction des émissions de CO2 avec, parfois, de fameuses différences puisqu’une « fausse hybride » sera taxée comme son homologue sans batterie. La réforme fiscale a en effet établi un ratio poids/puissance de la batterie pour différencier les « fausses hybrides » des « vraies ». Cela aura un impact à la fois sur le taux de déductibilité et, pour l’utilisateur, sur l’avantage toute nature et donc sur sa contribution retenue sur sa fiche de paie. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 47 © Thinsktock © Thinsktock © Thinsktock
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ENTREPRENDRE DROIT DES SOCIÉTÉS Exit le commerçant, vive l’entreprise ! La nouvelle loi du 11 aout 2017 sur l’insolvabilité des entreprises a été intégrée au Code de droit économique. Son entrée en vigueur est prévue pour le 1er mai 2018. Cette loi a pour objectif de rendre plus cohérentes et plus compréhensibles les législations relatives à l’insolvabilité des entreprises. Mais au fait, qu’est-ce qu’une entreprise ? L ongtemps, le droit de l’insolvabilité a été déterminé par la notion de « commerçant », défini comme la personne qui exerce des actes commerciaux et qui en fait sa profession habituelle, dans un but lucratif. L’un des principaux bouleversements de la nouvelle loi est l’extension de son champ d’application. Le droit de l’insolvabilité ne concerne plus les seuls « commerçants », mais bien toutes les entreprises afin de mieux coller à leur réalité économique. L’idée est de permettre au plus grand nombre de bénéficier des possibilités de réorganisation judiciaire ou d’être soumis à une liquidation sous forme de faillite. Qu’entend-on par entreprise ? Le Code de droit économique offre sa propre définition de l’entreprise, qui inclut quatre possibilités. Premièrement, toute personne physique qui exerce une activité professionnelle à titre indépendant. Deuxièmement, toute personne morale, à l’exception des personnes morales de droit public. Troisièmement, toute autre organisation sans personnalité juridique, à l’exception de celles qui ne poursuivent pas un but de lucre. Et pour finir, les titulaires de professions libérales réglementées. Les associations et les fondations sont donc dorénavant considérées comme des entreprises, tout comme les agriculteurs et les professions libérales. Une remarque doit toutefois être soulevée pour les professions libérales. En effet, lorsque les titulaires ces dernières sont concernés par une procédure d’insolvabilité, ils seront soumis à des règles spécifiques, notamment pour assurer la sauvegarde du secret professionnel propre à leur profession. Par professions libérales, il faut notamment entendre les comptables, réviseur d’entreprises, conseillers fiscaux, architectes, agents immobiliers, avocats, notaires, médecins, dentistes, kinésithérapeutes, vétérinaires et pharmaciens. La notion d’entreprise est enfin applicable aux organisations n’ayant pas la personnalité juridique. Par exemple, les sociétés de fait (lorsque deux ou plusieurs personnes physiques ou morales se comportent comme des associés entre elles, alors qu’aucune formalité n’a été remplie pour constituer une société conforme au droit belge) et les sociétés momentanées (société dont la durée est limitée dans le temps pour effectuer une ou plusieurs opérations commerciales déterminées) tomberont dans la définition d’entreprise. 48 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Un tribunal des entreprises Le remplacement de la notion de commerce par celle d’entreprise aura également un impact sur le tribunal de commerce, qui s’appellera désormais tribunal des entreprises. Les juges consulaires (qui ne sont pas des juges de profession et qui font partie du monde de l’entreprise) pourront également appartenir à toutes les nouvelles professions qui entrent dans la nouvelle notion d’entreprise, et plus uniquement de commerçants. En conclusion, il faut souligner l’avantage, pour un plus grand nombre d’acteurs de la vie économique, de pouvoir bénéficier des dispositions liées aux procédures de réorganisation judiciaire. Celles-ci permettent aux entreprises de disposer d’une véritable seconde chance et d’éviter que des difficultés ponctuelles sonnent leur glas. En revanche, ce nombre élargi d’acteurs se verra aussi appliquer les dispositions propres aux faillites des entreprises. Si la faillite sur aveu ne pose pas de problème en soi, puisqu’elle suppose une démarche volontaire, les citations en faillite lancées à l’initiative des créanciers en vue de faire « pression » sur l’entreprise seront désormais légion dans de plus vastes secteurs encore. À bon entendeur… ● Inspiré d’un article de Valérie Vandiest, publié sur www.lex4u.com. ENTREPRENDRE GOOGLE ANALYTICS Connaissez-vous votre site web ? Savez-vous si votre site web est performant ? S’il attire du trafic ? S’il est bien référencé sur les moteurs de recherche ? Savez-vous qui sont vos visiteurs ? Et quelles sont les pages qui les intéressent le plus ? Si vous avez répondu « non » à 3 questions sur 5, c’est probablement que vous ne connaissez pas Google Analytics – ou que vous ne savez pas comment l’utiliser. Dommage : c’est gratuit. G oogle Analytics, c’est un outil encore trop peu connu des entreprises et pourtant si précieux pour optimiser leur présence et leurs ventes sur le web. Au départ, Google l’a développé pour inciter les entreprises à utiliser Google AdWords – la « régie publicitaire » de Google, qui permet de sponsoriser des liens parmi les résultats de recherche des internautes, en fonction de certains mots-clés. Google Analytics devait convaincre les sceptiques de l’efficacité des campagnes AdWords, en leur permettant de mesurer le trafic d’un site et de comparer les sources : SEO (Search Engine Optimization) vs SEA (Search Engine Advertising). Ou, pour le dire autrement, les résultats du référencement « naturel » comparés au référencement « dopé » par les campagnes AdWords payantes. Mais, outre le fait de connecter Analytics à votre site pour mesurer les résultats des campagnes Adwords, vous pouvez en faire un véritable outil pour améliorer la performance et le référencement naturel de votre site web. Concrètement, avec Analytics, vous pouvez déterminer le profil de vos visiteurs (par langue, pays, centres d’intérêts…), savoir quels mots-clés dans Google (payants ou non payants) ont généré des visites vers votre site, savoir combien de temps l’utilisateur navigue sur chaque page de votre site, quelles sont les pages les plus visitées, quels sont les liens qui génèrent le plus de clics, etc. Si vous remarquez qu’une page est plus visitée qu’une autre, c’est que le contenu est particulièrement pertinent et intéressant : il répond à un besoin des internautes. Mais cela peut également signifier que la page est correctement construite et optimisée pour le SEO (référencement naturel). À vous d’en tirer des conclusions ! Elles peuvent être de deux types : ce produit intéresse les internautes (à vous d’en tirer profit !) ; mais aussi : cette page est beaucoup plus riche en contenu que les autres pages de mon site (à vous de travailler les autres pages pour que leur popularité augmente…). En analysant les sources de trafic, vous pourrez déterminer si les campagnes que vous menez sur d’autres supports numériques sont efficaces et répondre à vos questions. Vous pourrez apprendre, par exemple, quel est le pourcentage de trafic en provenance de votre page Facebook, combien de visites a généré votre dernière newsletter, combien de personnes recherchent directement votre entreprise via son url, ou encore, combien de temps les visiteurs arrivés via la dernière publicité Facebook ont-ils passé sur la page de destination. En paramétrant votre compte selon vos besoins et vos objectifs, vous pourrez donc mesurer efficacement les campagnes que vous menez et mieux déterminer vos futurs budgets. Vous saurez si votre site fonctionne ; s’il peut être amélioré à peu de frais ou si une refonte complète s’impose ; s’il est facilement accessible sur mobile ; quels sont les produits ou services qui plaisent le plus (et qui méritent peut-être d’être développés) et – last but not least – si les campagnes d’e-marketing mises en place génèrent des résultats. Qui sait, peut-être manquez-vous une information capitale en n’analysant pas le trafic de votre site ? Si Google Analytics fait peur aux premiers abords, après une bonne prise de connaissance et un paramétrage efficace, vous prendrez plaisir à analyser les résultats de vos actions ! ● Sophie Rase, Partner & Marketing Manager, Follow Us (Ace computer Group) Pour aller plus loin Google Analytics sera au cœur d’une formation organisée le 15 janvier prochain. Où ? Beci, 500 av. Louise, 1050 Bruxelles Quand ? Le 15.01.2018, de 9h à 12h30 Info et inscriptions : Émilie Lessire, ele@beci.be tél. 02 643 78 11 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 49
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ENTREPRENDRE TRANSITION Dermot O’Regan : ça pousse, à Bristol La ville serait-elle le berceau de l’activité circulaire, l’endroit de tous les possibles, en particulier pour ce qui touche à l’alimentation et à la production de végétaux alimentaires ? C’est l’avis de Dermot O’Regan, un licencié en sciences environnementales qui s’est lancé il y a quatre ans dans la production de micro-végétaux en aquaponie à Bristol. Johan Debière G row Bristol, c’est une ferme inaugurée en 2015 par Dermot et son ami Peter Whiting grâce à un beau savoir-faire acquis dans l’agriculture urbaine – en particulier les fermes verticales. À Bristol, cette technologie permet aujourd’hui de produire du micro-coriandre, une herbe qui est consommée localement par les habitants et que de nombreux restaurants de cette grosse ville du sud-ouest de l’Angleterre inscrivent à leur menu, en prenant bien soin de mentionner son origine... On est pourtant parti de loin : outre son passé de production de tabac (totalement stoppée en 2015, depuis que Bristol est devenue smoke-free), la ville a beaucoup souffert du phénomène de globalisation. Celui-ci a contraint de nombreuses PME actives dans l’agro-alimentaire à fermer leurs portes, laissant des milliers de travailleurs sur le carreau et des dizaines de sites de production à l’abandon. Par chance, les autorités ont décidé de ne pas céder à la fatalité en s’engageant dans la voie du durable. À force de détermination et grâce au soutien politique local, Bristol a ainsi réussi à faire partie du Top 100 des villes les plus résilientes au monde. La lutte contre la pauvreté fait d’ailleurs partie intégrante d’une stratégie de (re)développement à long terme, qui semble se jouer de tous les clivages politiques : « Nous y travaillons chaque jour, avec des structures comme Fry (ndlr: un hub dédié à l’accueil de producteurs indépendants de nourriture, qui s’est installé sur le site d’une ancienne fabrique de chocolat) », confie fièrement le jeune maire de Bristol Marvin Rees, qui a succédé à George Ferguson en 2016 en poursuivant dans la même voie que son prédécesseur. L’activité qui y a été déployée a d’ailleurs valu à Bristol de recevoir en 2016 l’Award d’argent des Sustainable Food Cities (http://sustainablefoodcities.org). Micro-légumes, herbes, salades et tilapia C’est dans ce contexte propice à toutes les formes de croissance durable que Dermot a décidé de poursuivre le développement de Grow Bristol et d’affiner sa méthode de travail, aboutissant à LettUs Grow (un jeu de mots associant laitue et croissance). Il développe aujourd’hui des systèmes innovants et durables de culture alimentaire urbaine, produisant des micro-légumes, herbes et salades de feuilles, ainsi que du poisson (tilapia), en utilisant l’aquaponie et des techniques agricoles verticales dans un environnement contrôlé. 50 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Dermot O’Regan et Pete Whiting. Comme Dermot et son ami ne font rien à moitié, ils ont décidé de s’installer sur un site industriel désaffecté (tout comme Bruxelles, Bristol n’en manque pas) et d’y développer ce qu’il appelle la « Grow Box » : une ferme urbaine dont la productivité n’a rien à envier aux chaînes de production des multinationales de l’agro-alimentaire. L’avenir de Grow Bristol ? Regan continue à le voir en rose, ou plutôt en vert : « Nous développons notre nouveau site sur la Feeder Road, en construisant notre nouvelle Grow Box, en attirant autour de notre projet des partenaires actif dans l’agro-alimentaire, dans l’énergie et dans le social et en améliorant notre représentation sur les marchés, en nous rapprochant plus encore du public, pour une ville encore plus durable, heureuse et en meilleure santé. » ● Info : http://growbristol.co.uk 100 Resilient Cities Lancé par la fondation Rockefeller, le concours 100 Resilient Cities encourage les villes du monde entier à devenir physiquement, socialement et économiquement plus résilientes face aux stress et aux chocs inhérents aux environnements urbains. Pour permettre aux candidats de progresser, la fondation met à disposition des fonds permettant de mobiliser un CRO, ou Chief Resilience Officer, qui opère pendant deux ans dans la ville qui en bénéficie. Info : www.100resilientcities.org ENTREPRENDRE STARTER Tastify : partage d’expériences Application pour tablette, Tastify permet aux clients d’une entreprise de donner leur avis sur le projet de celle-ci et de le partager sur les réseaux sociaux. Un outil qui peut être décliné selon l’imagination des agences de communication. Guy Van den Noortgate L’ idée de Tastify est née il y a deux ans et la première version testable est sortie en octobre 2015. « Il a fallu mettre sur pied une bonne équipe », confie François Depelchin, concepteur de l’application. « De 2015 à 2017, nous avons travaillé à l’amélioration de notre produit. Nos premières ventes ont commencé à l’été 2017. Nous continuons à faire évoluer le produit mais cherchons maintenant à nous faire connaître. » Deux autres partenaires participent à l’aventure, Thomas et Michael – ce dernier étant le développeur. Pour l’instant, chacun est occupé à plein temps et se consacre à Tastify en dehors de ses heures de travail. Mais tous les trois souhaitent donner un coup d’accélérateur à l’application qui est aujourd’hui pleinement opérationnelle. En pratique, Tastify est une application pour tablette qui permet aux clients d’une entreprise de donner leur avis sur un projet de celle-ci et de le partager sur les réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook. À terme, d’autres réseaux sociaux sont envisagés. Par projet, on entend, par exemple, le lancement d’un produit. Ainsi, chacun des participants peut donner son avis en répondant à trois questions (évaluation de 1 à 5), laisser un commentaire et prendre une photo, de lui avec le nouveau produit, par exemple. Ensuite, il peut partager son expérience sur Facebook, s’il le souhaite. Ses amis trouveront, d’une part, les avis postés sur Tastify et, d’autre part, ils pourront aller directement sur le site de l’entreprise. « L’intérêt de Tastify est triple », explique François Depelchin. « D’abord, il permet de valoriser la relation client en marquant en quelque sorte le coup avec l’expérience qu’il a vécue. Ensuite, cela permet à l’entreprise de collecter ces différentes expériences et de les valider auprès de prospects. Enfin, cela facilite le bouche-à-oreille et permet de créer un lien en ligne via les réseaux sociaux. Concrètement, Tastify aide l’entreprise à augmenter l’implication de ses clients en les incitant à réfléchir sur le projet et en les fidélisant à travers un mailing à plus long terme. Dans ce dernier, l’entreprise pourra approfondir sa connaissance du client en lui proposant, par exemple, de participer à une enquête de satisfaction plus approfondie. Grâce aux évaluations, commentaires et photos choisies, l’entreprise comprendra également mieux ses clients. » L’une des originalités de Tastify est le couplage de la photo partagée sur Facebook avec l’impression papier de cette dernière lors de l’événement. Ainsi, chaque participant peut repartir avec une photo sur laquelle figure le nom de l’entreprise et son logo. À côté de Tastify, application B2B, François Depelchin et son équipe ont également lancé Fiesta Pics, destinée au B2C. Ici, un particulier organise une soirée et, via cette application, transforme sa tablette en kiosque photos. Thomas et François, deux des trois créateurs de Tastify. Chacun des convives peut prendre des photos et les partager ainsi que les recevoir via mail et les imprimer. Si un photographe est présent, il peut également choisir parmi les photos qu’il a prises. Un petit film ludique et explicatif figure sur le site www.fiestapics.be. Afin de faire découvrir son application, Tastify entend la proposer aux agences de communication pour que celles-ci l’intègrent à leur offre. Avec cet outil, la palette de possibilités est infinie et il ne manque pas de créatifs au sein de ces agences pour explorer de nouvelles voies. « En ce qui concerne Fiesta Pics, cette dernière s’adresse aux particuliers mais également aux professionnels de l’événementiel qui souhaitent fournir une solution personnalisable abordable, tout en pouvant apporter un service supplémentaire de mise en place de location de matériel », conclut François Depelchin. Info : www.tastify.be ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 51
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ENTREPRENDRE TRANSMISSION Cession d’entreprise : mission accomplie pour Spike La transmission d’entreprises reste un enjeu important de l’économie belge pour les années à venir. D’ici dix ans, plusieurs dizaines de milliers d’entreprises devraient changer de mains. Mais on ne le répétera jamais assez, céder ou reprendre une entreprise, ça se prépare… Pour mener à bien leur propre cession, Bruno Decamps et Alain Jeanty ont fait appel au Hub Transmission de Beci. Zoom sur cette success story… Gaëlle Hoogsteyn Envie de changement C’est dans leurs agréables bureaux situés à Uccle que nous avons rencontré les désormais ex-propriétaires de l’agence de communication Spike, Bruno Decamps et Alain Jeanty, pour revenir sur la cession de leur entreprise en compagnie d’Erick Thiry, responsable du Hub Transmission de Beci. Il y a presque 20 ans, ces deux entrepreneurs ont fondé Spike. Le succès a vite été au rendez-vous et, au fil des ans, leur société est devenue une PME comptant une grosse dizaine d’employés. Au bout de deux décennies, Bruno et Alain souhaitaient donner une nouvelle orientation à leur carrière et ont décidé de chercher un repreneur pour leur entreprise. La nécessité de se faire accompagner Mais céder une entreprise n’est pas une mince affaire et se faire accompagner est indispensable. Bien conscients de cela, nos deux chefs d’entreprise ont fait appel successivement à plusieurs sociétés spécialisées pour les aider dans leurs démarches. « Ce fut un vrai flop », se souvient Bruno. « Nous n’avons rencontré que peu de candidats repreneurs, et ceux qu’on nous a présentés ne répondaient pas à nos attentes ». Nous ne voulions pas être repris par une autre entreprise qui aurait englouti nos activités dans les siennes. Nous cherchions plutôt une personnalité qui vienne s’implanter dans l’agence. Un jour, Bruno et Alain reçoivent une invitation de Beci, leur proposant de participer à un panel de discussion du Hub Transmission. Bien qu’un peu échaudés par leurs précédentes expériences, les deux entrepreneurs décident toutefois d’accepter. Et Alain de commenter : « Très vite, nous nous sommes rendu compte que la structure existante répondait tout à fait aux attentes d’une PME 52 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Bruno Decamps (à gauche) et Alain Jeanty, les fondateurs de Spike. comme la nôtre. Nous avons pris rendez-vous avec Erick Thiry afin de voir dans quelle mesure le Hub pouvait nous aider. Comme nous étions à la recherche d’un repreneur depuis quelque temps, nous avions déjà préparé toutes les données nécessaires à la cession et mis en œuvre ce qui devait l’être. La collaboration avec Beci a donc pu démarrer sous les meilleurs auspices. » Un processus rapide et efficace Grâce à sa base de données, le Hub Transmission dispose d’un grand nombre de contacts pour mettre en relation cédants et repreneurs. Bruno explique : « Nous ne voulions pas être repris par une autre entreprise qui aurait englouti nos activités dans les siennes. Nous cherchions plutôt une personnalité qui vienne s’implanter dans l’agence pour prendre les rênes de Spike. Quelqu’un qui assure la continuité de l’équipe et développe notre business dans un contexte ‘familial’. Nous cherchions aussi un vrai manager, qui puisse apporter une plus-value à la société, en termes de gestion des ressources humaines et d’organisation, par exemple. Nous voulions évidemment aussi trouver quelqu’un ayant de l’expérience en communication, puisque c’est notre core business. » Là où les autres sociétés avaient échoué, le Hub a tout de suite mis dans le mille. « Le premier candidat qu’on nous a présenté était le bon. Impossible de faire mieux ! Le Hub nous a vraiment trouvé un repreneur sur mesure », raconte Alain. « Par ailleurs, le Hub nous avait aussi très bien préparés à la première entrevue avec le repreneur potenENTREPRENDRE tiel. Lorsque nous l’avons rencontré, nous avions déjà une idée du profil du personnage et l’envie d’engager une vraie discussion », ajoute Bruno. Erick Thiry, responsable du Hub Transmission. Tout a ensuite été très vite… « Une fois la décision prise de céder Spike à ce candidat, nous avons confié la suite des opérations à un avocat spécialisé recommandé par Beci », raconte Alain. Aidées de leurs avocats respectifs, les deux parties se sont mis d’accord sur un montant. Puis, les avocats ont rédigé les conventions de cession et de collaboration. Cela a nécessité beaucoup de travail car Bruno et Alain tenaient à ce que tout soit mis sur papier dans les moindres détails. « Bien que fastidieux, ce travail est un véritable investissement pour la suite », commente Bruno. « Et c’est important de le faire faire par des experts externes, car toute une série de risques (qu’on n’imagine pas toujours) découlent de ce qui sera écrit dans la convention. » Tout est bien qui commence bien Au terme de nombreuses réunions, discussions et négoCe n’est pas si facile de passer la main. C’est tout un pan de notre vie qu’on laisse derrière nous. Il faut se préparer psychologiquement à une vie nouvelle tout en travaillant intensivement sur le processus de vente. ciations, Bruno et Alain ont finalement conclu la cession de Spike. Une période de transition est prévue. Et Alain d’expliquer : « Pour l’instant, nous nous occupons de la gestion à trois, pour préparer le transfert. Bruno quittera l’entreprise dans quelques mois, dès que tout sera prêt. De mon côté, je continuerai à m’investir dans Spike, mais davantage dans le développement de la clientèle et la direction créative. Je souhaitais arrêter de m’occuper de la gestion pour revenir à mon métier de base. Je suis très motivé à l’idée de participer à la nouvelle orientation que le repreneur va donner à la société. Je suis content de pouvoir apprendre de nouvelles choses, avec quelqu’un de plus jeune, et aussi de pouvoir lui distiller mes propres compétences et mon expérience. » Pour nos deux entrepreneurs, cette période de transition est indispensable afin de permettre au repreneur de s’intégrer au mieux dans l’équipe en place, de faire connaissance avec les clients et de découvrir les spécificités de l’agence. Tous deux sont heureux d’avoir été accompagnés par le Hub Transmission tout au long du processus : « Les conseils prodigués par le Hub Transmission, et notamment Erick Thiry, nous ont vraiment été très utiles. Nous avons pu bénéficier d’une grande disponibilité, d’une vraie écoute et d’un excellent ciblage du candidat. L’équipe qui a nous a accompagnés était super enthousiaste. Le fait aussi que cet accompagnement soit gratuit était pour nous un gage de neutralité. Nous savions que le Hub Transmission n’allait pas nous pousser à la vente pour toucher au plus vite sa commission », assure Bruno. Les deux cédants précisent aussi avoir apprécié les conseils qui leur ont été prodigués sur le plan humain. « C’est un volet souvent négligé alors qu’il est primordial », commente Alain. « Ce n’est pas si facile de passer la main. Nous avons créé Spike à partir de rien il y a 20 ans. C’est tout un pan de notre vie qu’on laisse derrière nous. Il faut se préparer psychologiquement à une vie nouvelle tout en travaillant intensivement sur le processus de vente. Grâce au Hub, nous avons compris l’importance de nous préparer aussi à la phase post-cession. » ● Le Hub Transmission, pour qui, pourquoi ? Face aux défis que représente la transmission d’entreprise, la Chambre de Commerce de Bruxelles a mis sur pied en 2015 un Hub Transmission qui a pour but d’accompagner les cédants et acquéreurs dans cette étape importante de la vie d’un entrepreneur. L’équipe d’experts et les partenaires du Hub Transmission vous permettront d’évaluer votre degré de préparation à la cession/reprise d’entreprises et de vous préparer en vue d’une transmission éventuelle à court, moyen ou long terme. Des sessions d’information, formations, accompagnements, proposés dans un environnement professionnel et confidentiel et où chacun peut développer et préparer son projet, sont organisés tout au long de l’année. Intéressé ? Contactez le Hub Transmission en toute confidentialité pour que nous puissions ensemble mener vos projets avec succès ! Plus d’info : Erick Thiry - eth@beci.be - 02 643 78 36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 53
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LES ADRESSES C’EST BON C’EST BELGE Rue de Rollebeek 3, 1000 Bruxelles 02/512.29.99 www.cestboncestbelge.be NÜETNIGENOUGH Rue du Lombard 25, 1000 Bruxelles 02/513.78.84 www.nuetnigenough.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Où manger de bonnes carbonades à Bruxelles ? Voilà un vrai plat d’hiver, roboratif et réconfortant ! Un plat typiquement belge, très prisé des restaurateurs de la capitale, quoique tous ne se valent pas... Voici quelques bonnes adresses pour déguster cette recette de viande de bœuf mijotée et de bière. Victor Lepoutre et Emmanuel Robert BIER CIRCUS Rue de l’Enseignement 57, 1000 Bruxelles 02/218.00.34 www.bier-circus.be RESTOBIÈRES Rue des Renards 9, 1000 Bruxelles 02/511.55.83 www.restobieres.eu VOLLE GAS Place Fernand Cocq 21, 1050 Ixelles 02/502.89.17 www.restaurant-volle-gas-bruxelles.be LE CLAN DES BELGES Rue de la Paix 20, 1050 Ixelles 02/511.11.21 www.leclandesbelges.com AU VIEUX BRUXELLES Rue Saint-Boniface 35, 1050 Ixelles 02/503.31.11 www.auvieuxbruxelles.com AU CORBEAU Rue Saint-Michel 18, 1000 Bruxelles 02 219 52 46 www.lecorbeau.be Que vous l’appeliez « carbonade » ou « stoofvlees », ce plat typiquement belge se retrouve sur un grand nombre de menus à Bruxelles. Et si la réalisation de cette recette peut paraître relativement simple, il ne faut pas vous y fier. Il s’agit avant tout d’un savant mélange entre les différents ingrédients que sont le bœuf, les oignons, la bière, le pain d’épice et la cassonade. On vous emmène dans les meilleurs restaurants bruxellois, spécialistesde ce fameux ragoût. Aux abords du Sablon, C’est Bon, C’est Belge est l’adresse par excellence des plats typiquement belges. Accueil convivial et bonne ambiance garantie. Nüetnigenough est une autre très bonne adresse en ce qui concerne les plats belges, dont fait partie la carbonade flamande. On y trouve aussi une large carte de bières. Au Bier Circus aussi, la bière est reine. On en trouve un large choix et l’ensemble des plats, dont la carbonade bien sûr, sont à base de bière. Toujours dans le centre de Bruxelles, le Restobières vous propose un véritable voyage gustatif à travers le paysage culinaire belge. La carbonade en fait évidemment partie et elle est particulièrement réussie. La commune d’Ixelles n’est pas moins riche en références culinaires : Volle Gas, sur la Place Fernand Cocq, est une brasserie typique où vous pourrez également goûter la 56 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 carbonade et un bon nombre d’autres plats locaux pour suivre vos envies. Dans le quartier Saint-Boniface, deux adresses sont à recommander : le Clan des Belges vous propose sa carbonade à la Chimay Bleue avec frites maisons – un délice ! – tandis que le Vieux Bruxelles affiche au menu des carbonades à la gueuze, à déguster dans un vrai décor d’estaminet. Dans le centre, allez faire un tour au Corbeau. Vous avez peutêtre déjà dansé sur ses tables le samedi soir... Mais le midi, on y trouve une ambiance bien plus posée et tout aussi chaleureuse… Et la carbonade est toujours aussi bonne ! Mais s’il fait vraiment trop froid pour sortir, pourquoi pas des carbonades maison ? Chacun a sa recette ; voici la nôtre, pour quatre convives : dans une cocotte à fond épais, faites revenir deux gros oignons émincés ; ensuite, faites-y dorer un kilo de viande de bœuf à braiser, coupée en cubes de 5 cm. Salez, poivrez, saupoudrez d’un peu de cassonade. Quand la viande est colorée, couvrez d’une bonne bière brune pas trop sucrée (la Bertinchamps est parfaite !), ajoutez quelques baies de genièvre et laissez mijoter deux (ou trois) bonnes heures. Avant de servir, n’oubliez pas d’y jeter une tranche de pain d’épices et une bonne cuillère à soupe de moutarde. Servez avec des frites, bien sûr ! © Thinkstock BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 12.01 | 21.01 SALON DE L’AUTO Plus de 100.000 m² dédiés aux plus grandes marques de voitures, motos et véhicules lourds. Brussels Expo | 15 € | www.autosalon.be 01.02 | 04.02 SALON DES VACANCES Envie d’évasion ? Des centaines d’exposants vous vous attendent pour vous proposer des vacances insolites, en famille, pas trop loin ou à l’autre bout du monde. Brussels Expo | 5 € en ligne, sinon 10 € | www.salondesvacances.eu 27.01 | 04.02 BRAFA Plus de 130 galeries et marchands d’art originaires de 16 pays vous attendent en ce début d’année pour l’une des plus grandes foires d’art au monde. Tour & Taxi | 25 € en ligne | http://www.brafa.art/ 11.01 | 20.01 BRUSSELS JAZZ FESTIVAL Dix jours de festival avec des concerts, mais également des ateliers pour enfants et des films au rythme du jazz ! On y annonce des grands noms tels Archie Shepp Quartet et Brussels Philharmonic & Uri Caine. Flagey | 35€ -65€ | www.flagey.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Deux ‘community radios’ viennent de naitre à Bruxelles Fin 2017, Bruxelles a vu naître ces deux premières ‘community radios’, comprenez des radios indépendantes diffusant sur le web et via Facebook. Depuis novembre, Kiosk Radio diffuse depuis un kiosque... implanté au beau milieu du Parc de Bruxelles. Tous les après-midi, des DJ de la nuit bruxelloise se relaient aux Liens : http://kioskradio.com/ https://www.mixcloud.com/TheWordMagazine/ platines et voyagent à travers les styles musicaux en allant de la funk au hip-hop en passant par la house music. Un projet ayant répondu à l’appel d’offre de la Ville de Bruxelles pour la revalorisation des kiosques des parcs de la ville, et qui comprend également la « guinguette royale ». On peut donc également venir au kiosque et mêler les sons et saveurs bruxelloises, ces dernières étant fournies par des établissements partenaires, notamment Peck Bxl, le chocolatier Laurent Gerbaud ou encore les bières de la Brasserie de la Senne. Une manière de faire vivre la culture locale bruxelloise sur la toile et donner l’opportunité aux internautes du monde entier de découvrir la bande sonore de notre vie nocturne. Le 1er décembre, The Word Magazine, un bimensuel anglophone spécialisé dans la culture et le lifestyle belges, a également lancé sa propre webradio. « Une radio que les producteurs, artistes, directeurs musicaux, labels et collectifs pourront vraiment s’approprier », indique Nicholas Lewis, le rédacteur en chef du magazine. Une plateforme qui, selon lui, complète l’offre des radios associatives locales comme Radio Campus ou Radio Panik tout rassemblant une cible plus internationale. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 57 29.01 | 04.02 LA SEMAINE DU SON Des événements auront lieu du lundi au dimanche pour aiguiser votre ouïe et découvrir la ville différemment. Région Bruxelloise | 7 € | http://lasemaineduson.be/ 20.01 GRIBOUJAZZ Présenter le Jazz aux enfants, c’est le défi qu’ont relevé Thomas Champagne, Guillaume Vierset, Nicholas Yates et Fabio Zamagni. Dans une approche novatrice, ils traduisent les idées qui sont à la racine du Jazz par des images en mouvement. Théâtre Marni | 9 € | lamontagnemagique.be EN SOIRÉE 13.01 | 16.01 DJANGOFOLLIES Devenu le rendez-vous incontournable du début d’année, le festival de jazz Djangofolllies se déroulera dans près de 30 endroits différents. Lieux Divers | www.brossela.be 25.01 | 28.01 ELLES TOURNENT Le Festival « Elles tournent » propose des films réalisés par des femmes. Des courts, des fictions, des documentaires… Au total, une vingtaine de films seront projetés durant 4 jours. Cinéma Vendôme | apd 3 € | http://ellestournent.be 29.01 | 02.02 PROPULSE 5 concerts par soir au Botanique. À l’affiche : des artistes pop, rock, électro, mais aussi du jazz et des musiques du monde. Botanique | 8 €/soirée | http://propusefestival.be © © Emmanuel Crooy © Shutterstock © Elles tournent
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BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Hugues Henry : créateur de Home Frit’Home, le musée de la frite bruxellois Tout a commencé par la création de frites.be, un site belge d’actualité décalée et d’autodérision, en 1997. Aujourd’hui, Hugues Henry et sa femme sont gérants d’un micro-musée de la frite et d’un gîte urbain aux couleurs noir-jaune-rouge. Retour sur le parcours peu commun de ce passionné de la Belgique. C’est un peu par hasard qu’Hugues Henry, journaliste de formation, s’est lancé dans cette aventure. En nommant son webzine belgo-belge frites.be, ce Bruxellois se rend compte de l’intérêt que l’allumette dorée LE SAVIEZ-VOUS ? Au XIXe siècle, le parc Léopold était un zoo Le saviez-vous ? À l’emplacement du parc Léopold, il y a eu un jardin zoologique entre 1851 et 1878. L’objectif était d’imposer le zoo de Bruxelles comme une institution scientifique et pédagogique pour les Bruxellois de la bonne société. Une initiative sapée par l’arrivée du bois de la Cambre. Au début du XIXe siècle, Bruxelles se peuple et s’industrialise. Les bourgeois de la ville cherchent des lieux de loisirs où l’on respire encore et où l’on peut surtout être vu. En 1847, l’aristocratie de la capi58 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 tale décide de créer un zoo moderne où les fonctions scientifiques et éducatives s’appuyaient sur une partie récréative. Mais rapidement le parc va se dégrader, la gestion n’est pas à la hauteur… Les animaux meurent, le pôle scientifique ne tient pas ses promesses. Résultat : les visiteurs se lassent et préfèrent très vite parader sur l’avenue Louise et dans le bois de la Cambre réaménagé en 1862. Le zoo ferme donc ses portes 27 ans après son ouverture en 1878. Il devient le parc Léopold en 1880, à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance de la Belgique et accueille un musée d’histoire naturelle, le futur Institut royal belge des sciences de la nature. Victor Lepoutre génère au sein du public. Pour répondre à la demande, il rencontre des frituristes, s’intéresse à l’histoire des fritkots et découvre tout un univers… Passionné, il emmagasine de nombreux objets, documents et témoignages en lien avec la frite qu’il trouve dans les brocantes, sur des sites d’enchères et de seconde main, ou grâce à des dons de particuliers et de professionnels du secteur. Quelques années plus tard, le site frites.be n’a jamais aussi bien porté son nom. Il est devenu une source inépuisable d’information sur ce mets emblématique de la Belgique. Mais Hugues Henry souhaite aller plus loin dans le partage de sa passion. Avec son épouse, il acquiert une maison en copropriété au 242, rue des Alliés à Forest, et transforme les niveaux inférieurs en musée et en chambres d’hôtes 100 % belges. Au sud, on loge dans une chambre aux couleurs de la Wallonie ; au nord, aux couleurs de la Flandre. La salle de bain, elle, est aux couleurs bleu-jaune de la Région bruxelloise. Et on s’éclaire avec des lampes en forme de cornet de frites ! Immersion garantie donc, ainsi que tranquillité car le musée attenant aux chambres d’hôtes ne se visite que sur rendez-vous et durant des portes ouvertes, organisées tous les premiers week-ends du mois. L’histoire de la frite, la frite dans l’humour, dans la chanson, dans la bande dessinée, ou encore dans la mode : c’est tout un univers que l’on découvre dans le musée. En vous guidant, Hugues ne manque pas de vous raconter ses « anecdotes frituresques ». Vous pourrez aussi regardez la télé-frite. Tentez le défi « Seul contre un coupe-frites », en coupant le plus de patates à la minute à l’aide d’un coupe-frites ancienne génération. Prenez place sur le trône de la frite le temps d’un « sel’frite », ou encore admirez les œuvres de Gilis Houben surnommé « le peintre des fritkots ». Les œuvres exposées sont renouvelées tous les quatre mois, ce qui vaut au gîte de se métamorphoser au rythme des saisons et selon l’inspiration des artistes invités. De plus, les objets s’exportent ! Hugues fait régulièrement des prêts à des expositions itinérantes, comme « Patates » présentée au Musée Bruxellois du Moulin et de l’Alimentation à Evere jusqu’au 31 août prochain, vous en retrouverez donc sûrement en dehors du musée. Victor Lepoutre et Chloé Hennicken © Wikipedia commons © Hugues Henry COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Aurelie Jacques Designer PPE Rue de Verneuil 54 - 75007 Paris - France del. : Aurélie Jacques BCN Consulting SPRL Rue Charlemagne 41 - 1348 Ottignies Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse 74209 - Autres activités photographiques del. : Bernard Cornet CFIP - Centre pour la Formation et l’Intervention Psychosociologiques ASBL Avenue Louis Gribaumont 153 - 1200 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del. : Marc Drèze Debaisieux Anne-Laure PPE Avenue de Versailles 220 - 1120 Bruxelles Code Nace : 69109 - Autres activités juridiques 93127 - Activités de clubs équestres 9604001 - Services liés au bien-être et confort physique fournis dans les établissements de thalassothérapie, stations thermales, bains turcs, saunas, bains de vapeur, solariums, salons de massages, etc. del. : Anne-Laure Debaisieux Favel SPRL Rue Van Lint 36 - 1070 Bruxelles Code Nace : 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 1512001 - Fabrication d’art. de voyage, de maroqu. et art. simil. en cuir naturel, recstitué ou tt autre matériau : les mat. plastiques, tex., carton, etc. pr autant que la technol. soit la même que pr le cuir 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Benjamin Favel Habets Anne PPE Rue H. De Mol 15 - 1780 Wemmel Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Anne Habets Hôtel Le Plaza SA Boulevard Adolphe Max 118-126 - 1000 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire del. : Laurent De Kerf Jahdou Hanane PPE Rue De Bonne 56 - 1080 Bruxelles del. : Hanane Jahdou Laboratoire Nustyl SPRL Avenue Winston Churchill 237 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46900 - Commerce de gros non spécialisé 47789 - Autre commerce de détail de biens neufs en magasin spécialisé n.c.a. Accor Group Ace Computer Group Actiris Adecco Group, The Ageas Agoria Ansell Healthcare Europe Apetra Arcelor Mittal Be-Cert Belfius BePark Bier Circus BillPay BNP Paribas Fortis Botanique Bpost Brussels Expo Brussels Waste Network Bruxelles Mobilité Caddy Home Cercle de Lorraine C’est Bon, c’est Belge CFE Cinéma Vendôme Clan des Belges, Le Co.Station 24-26 35-37 49 38-40 4-9 24-26 41-43 24-26 24-26 24-26 10 4-9 4-9 56-58 20 35-37 56-58 24-26 56-58 Brussels Hotel Association 41-43 Brussels Invest & Export 54-55 54-55 38-40 35-37 54-55 56-58 24-26 56-58 56-58 20 ; 35-37 Comeos Corbeau, Au 41-43 56-58 20 Electrabel Enterprise Europe Network Espaces Mobilités Eurobussing Facebook Familiehulp Family, The FEB Federgon Fevia Flagey Fondation Rockefeller Fry GBL Google Grow Bristol HelloFresh Home Frit’Home HR Rail IBM IBSA Impulse ING KBC Group 24-26 35-37 24-26 22 18-19 10 35-37 24-26 20 14 ; 18-19 41-43 41-43 56-58 50 50 24-26 17 ; 35-37 ; 49 50 20 56-58 24-26 35-37 32-34 38-40 35-37 24-26 ; 35-37 Kiosk Radio 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Guy Pariente Mercuri Urval NV Hippokrateslaan 16 - 1932 Sint-StevensWoluwe Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Nathalie Mazy Pol Cuvelier PPE Chaussée d’Alsemberg 993 - 1180 Bruxelles del. : Pol Cuvelier Sassi Karima PPE Rue des Crapauds 5 - 1640 RhodeSaint-Genèse Code Nace : 1813001 - Composition, par exemple de textes et d’images, sur film, sur papier photographique ou papier normal 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Karima Sassi Utopix Pictures SA Rue Emile Francqui 6 - 1435 Mont Saint Guibert Code Nace : 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 59120 - Post-production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse del. : Maxime Arcari INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO AB InBev DBFM Scholen van Morgen 24-26 Delivery Hero Derby eBay Lenoir & Associés Look&Fin Maestro Mobile Manpower Mercedes Belux Micropole Microsoft Modalizy Nüetnigenough Pfizer Proximus PwC Radio Campus Radio Panik Randstad Restobières Sabca Sagevas Sapio Research Scarlet SD Worx Seed Factory Servauto Smart Belgium Services SNCB Sodexo Solvay Specialty Polymers SpaceX Spike 56-58 4-9 4-9 18-19 24-26 24-26 4-9 35-37 18-19 56-58 10 24-26 4-9 56-58 56-58 24-26 56-58 12-13 24-26 4-9 24-26 4-9 35-37 24-26 4-9 18-19 35-37 24-26 17 52-53 Stib Strategy& Stress-Out Tastify Tesla Word Magazine, The Théâtre Marni Total Belgium Tour & Taxi Toyota UCB Pharma ULB Unilever Vieux Bruxelles, Le Voka Volle Gas X-treme Creations Yahoo Zalando Zetes 18-19 ; 38-40 4-9 54-55 51 17 56-58 56-58 24-26 Total Petrochemicals & Refining 24-26 56-58 24-26 24-26 32-34 35-37 Upstream – next level mobility 18-19 Verlinvest 24-26 56-58 23 ; 35-37 56-58 35-37 35-37 20 4-9 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 59
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COMMUNITY AGENDA Efficacité 05.02.2018 Management & RH, Personal improvement 10 & 11.01.2018 Co-Solutions Workshop 15.01 au 18.06.2018 Co-Solutions for the boss - Entrepreneurs et Managers 18.01 au 21.06.2018 Co-Solutions for Executive/ Personal Assistants 18.01 au 26.06.2018 Co-Solutions for free entrepreneurs - Indépendants accomplis et débutants Vente, marketing & Communication 15.01.2018 Google Analytics : comment analyser la performance d’un site web 19.01.2018 Le pitch commercial 19.01.2018 Découverte de Prestashop : atelier pratique 22.01.2018 Collecte d’e-mails, e-mailings, concours en ligne : quelles sont les règles à respecter ? 25.01.2018 LinkedIn Start : découvrez les 1001 facettes de ce réseau social incontournable dans votre vie professionnelle ! 08.02.2018 Facebook : Comment gérer et animer une page d’entreprise 20.02.2018 Mesurer les performances de vos campagnes e-marketing : Mythe ou réalité ? 05.03.2018 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite ! 05.03.2018 Le Kit de survie du référencement naturel sur Google 06.03.2018 Le pilotage commercial 60 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! ICT 09.01.2018 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 05.02.2018 Excel : Apprenez à utiliser les fonctions Lookup, If et leurs dérivées 26.02.2018 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à PowerPoint ! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 29.01.2018 Quelle optimisation de revenus pour les sociétés créatives ? 30.01.2018 La nouvelle prime bénéficiaire 09.02.2018 Actualités « Compensation & Benefits » 26.02.2018 Concurrence déloyale et contrat de travail 27.02.2018 Durée et horaires de travail : mettez à jour vos connaissances 09.03.2018 Comment conclure une CCT d’entreprise et quels pièges éviter ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial 11.01.2018 Comment procéder au passage en société ? 31.01 & 13.02.2018 General Data Protection Regulation : trucs et astuces se mettre en conformité 09.02.2018 Réforme de l’Isoc : point de la situation et nouveaux réflexes 15.02.2018 Droits de propriété intellectuelle et protection des secrets d’affaires ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be 21 & 22.01.2018 EU FashionMatch 7.0 @ Modefabriek, Amsterdam 26 & 27.01.2018 Lifestyle Industry Business Meetings at HOMI, Milan 28.02 & 01.03.2018 Mission for wine & food importers to La Rioja, Spain ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 16.01.2018 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) ** En néerlandais uniquement ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité Agence de communication et de print management, mise à disposition de contenu multimedia, stands, impressions, … Production et distribution de chocolats et confiseries personnalisés. Vente vers le B2B à travers l’Europe. Fort potentiel de développement à l’étranger et vers le B2C. Production et distribution d’un produit alimentaire de niche (réseau de distribution « ethnique »). Potentiel de développement et de diversification dans la distribution de produits frais. Communication et marketing événementiel, web design, communication digitale, institutionnelle, … > Vous souhaitez céder votre entreprise ? Nos acquéreurs recherchent : Plus de 350 acquéreurs sont déjà membres du Hub Transmission. Leur valeur d’acquisition est estimée entre 500.000€ et 50.000.000€. Si vous envisagez de céder votre entreprise dans les 3 à 5 ans, contactez-nous pour aborder ensemble votre projet. Chiffre d’affaires (en M€) < 1 De 1 à 2 De 1 à 2 13 à 15 Nombre d'employés 1 à 10 1 à 10 1 à 10 30 à 40 Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49

2018.01 Brussel Metropool


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WOORD VOORAF Stadionproject en projectstadium… “De Euro 2020 in Brussel organiseren, was te riskant.” Met ping sprak Voorzitter van de Europese Voetbalbond Aleksandar ferin verleden maand zeer duidelijke taal. Het Europese voetbalkampioenschap komt dus niet naar de hoofdstad van Europa, gebrek aan een infrastructuur die voldoet aan de international normen. Natuurlijk kunnen we de haalbaarheid van het Eurostadionproject in twijfel trekken. Was een nieuw stadion echt nodig? Moest het precies dáár worden gebouwd, en zo groot zijn? We hebben zelfs het recht om niet van voetbal te houden, maar daar gaat het niet om. Het zorgwekkende in dit dossier is dat Brussel en België verbintenissen zijn aangegaan waarvan nu blijkt dat ze die niet kunnen nakomen. Het imago van het land en van de stad staan op het spel. Het verlies aan geloofwaardigheid onmogelijk te ramen, wél de economische impact. Vier Euro 2020 voetbalmatches hadden minstens 80 miljoen euro inkomsten kunnen betekenen voor onze economie, al was het maar dankzij 240.000 overnachtingen. Even zorgwekkend is dat België nu en dan niet in staat blijkt te zijn om grootschalige projecten uit te voeren. Denk maar aan het GEN, waarvan de eerste werkzaamheden teruglopen tot het begin van de jaren 90 en dat ten vroegste in 2027 klaar zal zijn. De metro-Noord? Het project is 50 jaar oud, de lijn moest in 2025 in dienst worden genomen, maar we weten nu al dat het drie jaar later wordt –sommigen trekken zelfs het ganse project in twijfel. En dan nog het Justitiepaleis: de steigers hangen daar al 35 jaar aan de gevels… Waarom slagen we er niet in een genomen beslissing ten uitvoer te leggen? De Belgische institutionele complexiteit en de versplintering van de bevoegdheden dragen ontegensprekelijk bij tot zulke situaties. De verbrokkeling van verantwoordelijkheden en aansprakelijkheden vereist permanent overleg. Dit is tegelijk de troef van het Belgische systeem en zijn achillespees, want het vertraagt aanzienlijk het beslissingsproces en de uitvoering. Ook de administratieve en gerechtelijke rompslomp dragen bij tot het probleem, aangezien de minste door een particulier ingediende betwisting (zijn onmiskenbaar recht) jaren vertraging van een werf van openbaar nut tot gevolg kan hebben. En dan zijn er nog de bureaucratische reacties rond een vergeten buurtweg bedolven onder 4 meter ophogingsmateriaal, een weg die niemand sinds een kwarteeuw meer heeft gebruikt, die nog alleen op plan bestaat maar toch voldoende is om een bouwvergunning te blokkeren. De mislukking van het stadionproject is een pijnlijke zaak waarvan we ten minste hopen dat ze ons iets zal aanleren. Soms is een fiasco de eerste stap naar een bewustwording, het aanvechten van een systeem en de verandering van een mentaliteit. We hebben nog steeds de capaciteit om projecten te verwezenlijken. Hiervan getuigen Train World en het Magritte Museum. Beide projecten hebben hindernissen moeten overwinnen en deden een beroep op verscheidene overheids- en privé partners. Maar ze werden met succes bekroond. Ze hebben een deel van het Belgisch erfgoed voor het voetlicht gebracht en de aantrekkingskracht van Brussel verhoogd. Inspiratiebronnen … BECI - Brussel metropool - januari 2018 1 Marc Decorte, Voorzitter van Beci
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INHOUD News 4 Digest 10 BECI online Think Tank 12 Thibauld Jongen (Sabca): “Brusselse industrie flinke koerswijziging nodig” 16 Trop is te veel! 17 Open Source: Ray Kurzweil en de Singulariteit 18 Mobiliteit als dienstverlening International 20 Beci opent de Berlijnse deuren voor Brusselse starters 22 Brokerage events: B2B-ontmoetingen op maat 23 De handel ook na de Brexit beschermen Top van de Brusselse ondernemingen 24 Een toelichting bij de rangschikkingen 27 Top 50 per omzet 28 Top 50 per nettowinst 29 Top 50 volgens personeelsbestand 30 Top van de jonge ondernemingen 31 Top 50 per omzetstijging 32 De opwaartse trend van de Brusselse economie 35 Business ecosysteem: zonder netwerk sta je nergens Focus 2018 38 De politieke barometer: mobiliteit, reinheid en vereenvoudiging 41 Wat mogen we in 2018 van de Brusselse economie verwachten? 44 Welke veranderingen brengt 2018? Dynamiek 48 Weg met de handelaar. Lang leve de onderneming! 49 Google Analytics: hoe goed kent u uw website? 50 Transitie: er groeit wat, in Bristol 51 Starter: Tastify, gedeelde belevingen 52 Bedrijfsoverdracht: opdracht volbracht voor Spike Community 54 Het BECI nieuws in beeld 56 BrusselsLife: al wat u moet zien en weten in Brussel 59 Toetredingsaanvragen 60 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 31 – Januari 2018 In februari: Financiering van de onderneming Top van de Brusselse bedrijven Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Jean Blavier, Giles Daoust, Vincent Delannoy, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Jean-Philippe Mergen, Sophie Rase, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck en Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2
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NEWS DIGEST Zijn producenten klaar voor Industrie 4.0? Van kostenbesparingen tot meer agility en winst. Industrie 4.0 – de volledige digitalisering van het productieproces – wordt gezien als de drijfveer achter interne verbeteringen en productie-innovatie. Dit klinkt producenten als muziek in de oren, maar welke weg moet er nog afgelegd worden om dit te realiseren? Het komt misschien als een verrassing, maar die weg is nog behoorlijk lang. Dit blijkt uit nieuw onderzoek van Sapio Research in opdracht van Zetes. Daaruit blijkt ook hoe omvangrijk de uitdagingen zijn waar de sector mee te maken heeft en hoe groot de kloof is tussen de operationele doelstellingen en wat momenteel daadwerkelijk bereikt wordt. Slechts 29 procent van de producenten geeft aan echt inzicht te hebben in Digital Supply Chain Networks (DSN) en minder dan 15 procent implementeert DSN. 15 procent van de producenten verwacht wel dat DSN de komende vijf jaar de norm zullen worden. De grootste uitdagingen voor de invoering ervan? Het ontbreken van informatievisibiliteit. Dat staat dan weer de toegang tot relevant inzicht in realtime voor organisaties in de weg. Momenteel geeft 80% van de producenten aan dat ze geen zinvolle informatie kunnen verzamelen over de end-to-end supply chain. Ook het omgaan met informatie in realtime (75%) en het kunnen omgaan met de informatie vormen behoorlijke obstakels. De vraag is nu wat cruciaal zal zijn voor het realiseren van de voordelen van de digitaliseringsbeweging. Enkele daarvan zijn het creëren van een geïntegreerde informatielaag die gevuld wordt door basissystemen, het zorgen voor samenwerking tussen afdelingen en het verschaffen van toegang tot de juiste informatie, en dat op het juiste moment en vanaf elke plek in de supply chain. Maar vooral de ondersteuning van het management om belangrijke zakelijke beslissingen te nemen zijn cruciaal. AVOCATS I ADVOCATEN I LAWYERS SIMONT BRAUN is a Belgian leading independent law firm. We provide tailored solutions to our national and international clients in all areas of business law: CORPORATE AND M&A INTELLECTUAL PROPERTY BANKING & FINANCE DISPUTE RESOLUTION REAL ESTATE AND CONSTRUCTION PUBLIC AND ADMINISTRATIVE LAW TAX LAW LABOUR LAW WHITE COLLAR CRIME SIMONT BRAUN 4 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Avenue Louise 149 (20) Louizalaan I 1050 Brussels - Belgium Tel. +32 (0)2 543 70 80 I info@simontbraun.eu I www.simontbraun.eu «Producenten weten dat het binnen de hele sector noodzakelijk is om meer te focussen op snelheid, nauwkeurigheid en agility in de end-to-end supply chain als ze concurrerend willen blijven en het ideaal van Industrie 4.0 willen bereiken”, verklaart Bruno Vandewalle, Country Manager Belgium van Zetes. “De enige manier om hiertoe te komen, is door de processen tussen de bestaande en nieuwe systemen te optimaliseren en door de belangrijkste stakeholders te voorzien van zinvol inzicht aan de hand van realtimegegevensbronnen. Ook bij onze Belgische klanten voelen we de nood om te digitaliseren. Ze zijn echter nog niet klaar om het volledige end-to-end supply chainproces aan te pakken, dus verkiezen ze dit stapsgewijs te doen, vertrekkende vanuit de eigen infrastructuur.» Download hier het volledige verslag: http://www.zetes.com/nl/white-papers/productierapport/567 NEWS DIGEST Smart Belgium Services, voor een duurzamere en slimmere samenleving Belfius kondigt de oprichting aan van Smart Belgium Services, in samenwerking met Strategy&, onderdeel van PwC. Smart Belgium Services wil de referentie worden voor het definiëren van smart strategieën en het concretiseren van smart projecten in België. Deze strategie bouwt verder op de dynamiek van de Smart Cities-initiatieven die sinds 2014 bij Belfius lopen. L E D E N T R E F P U N T Lenoir & Associés Avocats – omdat het tijdperk van de generalisten voorbij is! Naar aanleiding van de uitbreiding van zijn activiteiten heeft het Kantoor Lenoir & Associés het genoegen u de opening aan te kondigen van zijn nieuwe structuur gelegen Egide Van Ophemstraat 40a, 1180 Ukkel (Brussel). Een bezoek aan onze website www.avocatslenoir.com zal duidelijk maken dat onze deskundigheid verschillende facetten dekt van het zakelijke recht en het fiscale recht. Wij zijn sinds 2011 actief in het park Créalys te Gembloers en beschikken ook over een kantoor in Luxemburg. Met de opening van het nieuwe kantoor in Brussel zullen wij nog beter kunnen luisteren naar de ondernemingen van het Gewest die al op ons vertrouwen. Maar ook andere groei-uitzichten bieden zich ter plaatse aan. Met genoegen lichten wij u onze nieuwe abonnementsformule toe, die zich tot ondernemingen richt. Wij hopen u binnenkort te mogen ontmoeten en bij te staan in elk dossier dat u ons zou willen toevertrouwen. Handelsrecht, fiscaal recht, vennootschapsrecht, arbeidsrecht, recht van de ondernemingen in moeilijkheden, financieel strafrecht, recht van de intellectuele eigendom en de informatietechnologieën … Smart Belgium Services heeft 2 missies. De eerste missie is steden en gemeenten helpen om een Smart-strategie te definiëren en een concreet actieplan uit te stippelen om die strategie te realiseren. De tweede missie is een “Smart Belgium”-ecosysteem bouwen met alle spelers die bij de ontwikkeling van “Smart Cities” in België betrokken zijn: overheden, ondernemingen, de academische wereld en de burgers. Met Smart Belgium Services wil Belfius, in samenwerking met Strategy&, een antwoord bieden op de vraag van veel steden en gemeenten, bedrijven en andere instellingen rond maatschappelijke uitdagingen (vergrijzing, bevolkingsgroei, klimaatproblemen ...), digitale evoluties (Artifical Intelligence, Internet of Things...) en technologische evoluties (nieuwe energieproductie, afvalverwerkingsmethodes ...). De aanpak van Smart Belgium Services is in twee opzichten origineel. Aan de ene kant hanteert Smart Belgium Services een globale, holistische aanpak in deze acht domeinen: energie, mobiliteit, circulaire economie, leefmilieu, stadsontwikkeling, slimme stadsdiensten, gezondheid en preventie, en onderwijs. Aan de andere kant wil Smart Belgium Services, via het ecosysteem, co-creatie van duurzame en innovatieve oplossingen vergemakkelijken, het aanbod van Smart producten en -diensten permanent verbeteren en meteen ook een reële markt tot stand brengen voor de ondernemingen die deel uitmaken van het eco-systeem. “De steden buigen zich alsmaar meer over innoverende en digitale strategieën, om gewapend te zijn voor de groeiende uitdagingen van deze tijd: energie, mobiliteit, Egide Van Ophemstraat 40a – 1180 Ukkel (Brussel) T. +32 2 899 59 59 F. +32 2 899 59 50 info@avocatslenoir.com www.avocatslenoir.com milieu enzovoort”, zegt Fernand Dimidschstein, vennoot en directeur van Strategy& in België. “Als praktijkgerichte strategen hebben wij als taak hen de juiste keuzes voor de lange termijn te helpen maken en ideeën te vertalen in concrete projecten die tastbare resultaten kunnen opleveren. » Dirk Gyselinck, lid van het directiecomité van Belfius en hoofd Public & Corporate Banking zegt: “Met de oprichting van Smart Belgium Services zijn we voortaan aanwezig in alle stadia van slimme projecten: het bijeenbrengen van alle betrokken spelers – want het antwoord op de maatschappelijke uitdagingen moet collectief worden gegeven –, het aanreiken van innoverende oplossingen en de uiteindelijke financiering van de projecten. Op die manier vervult Belfius een van zijn maatschappelijke engagementen, namelijk helpen bouwen aan een slimmere en duurzamere Belgische samenleving”. Informatie: https://smartbelgium.belfius.be BECI - Brussel metropool - januari 2018 5
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NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T The Adecco Group in de strijd tegen jeugdwerkloosheid Eind november organiseerde The Adecco Group België, in het kader van de European Vocational Skills Week een causerie met als thema The Power of Partnerships: GAN as game-changer in work-readiness programs. Het GAN is een internationaal bedrijfsgestuurd netwerk dat zich actief inzet om de kans op het vinden van werk bij werkloze – of net afgestudeerde jongeren te verhogen. Hun overkoepelende doelstelling is het aanmoedigen en verbinden van bedrijfsinitiatieven over vaardigheden en kansen op werk bij jongeren. Als voorzitter van het GAN (Global Apprenticeship Network) wil Alain Dehaze onze jongeren namelijk beter klaarstomen voor de arbeidsmarkt. Door met alle betrokken partijen rond de tafel te zitten en samen de opportuniteiten en obstakels van werkplekleren te identificeren, hoopt hij het debat in België op gang te brengen. In juni trok een Belgische delegatie naar Zwitserland om er het succesvolle, nationale duaal leersysteem van nabij te bekijken. De aanwezigen waren allen enorm onder de indruk en zagen opportuniteiten om ook in België werk te maken van duaal leren. België hinkt sinds jaren achterop in Europa om jongeren klaar te stomen voor de arbeidsmarkt, zo blijkt uit de hoge graad van jongerenwerkloosheid in ons land. Eén op de tien jonge Belgen tussen 15 en 24 jaar zit niet op school, heeft geen diploma noch job en volgt geen enkele opleiding (NEET). België verbond zich tegenover Europa tegen 2020 het percentage NEETs te doen dalen tot 8,2%. Er is dus nog werk aan de winkel. “Onze doelstelling is om met deze Breakfast Causerie de eerste stappen naar een Belgisch GAN National Network te zetten door samen met de aanwezigen uit zowel de private als publieke sector de opportuniteiten en obstakels van work-readiness programma’s in België te identificeren”, aldus Alain Dehaze. Een eerste, noodzakelijke stap richting dit succes, dit overlegplatform, maar er wordt toch naar de overheid en scholen gekeken om initiatief te nemen en de vooropgestelde doelen na te streven. “Nu de opportuniteiten en obstakels in kaart gebracht worden, ligt de bal in het kamp van de verantwoordelijke ministers om een kader op te zetten voor work-readiness programma’s. Ik kijk alvast uit naar de stappen die zij zullen ondernemen”, besluit Alain Dehaze. Informatie: www.adecco.be Micropole, the alliance of digital and data In the age of digital, data and performance management, Micropole is a consulting and engineering partner that allows organizations to address all their data value management issues. Technology is becoming more and more complex. In 2017, any communication is an alchemy between technology, customer experience, data, cloud, Big Data,... Moreover, our customers’ time to market becomes shorter, and they have neither the knowledge nor the time to synchronize all these components. In response to these new needs, we provide our clients since more than 30 years with tailor-made solutions. Rethinking your products, services and operations around data : Mobilizing a pool of 80 passionate experts around each project, our mission is to create added value for our clients by assisting them on domains going from data value management, performance management, BI analytics, data governance and business application and integration to digital transformation. A multisector approach : With offices in Zaventem, Ghent, Liège and Luxembourg, we address a large portfolio of clients (industry, retail, bank, insurance…). We are part of Micropole Group, an international player in consultancy and engineering with offices in Europe and Asia. They trusted us: Belfius, D’Ieteren, Banque Nationale, BNP, Barco, VOO, Régions Wallonne/Bruxelloise, Actiris, EDF Luminus, RTB-F, Delhaize, Arcelor Mittal… www.micropole.be Excelsiorlaan 28-30, 1930 Zaventem 02/711 48 48 - Yves Colinet, Managing Director: yves.colinet@micropole.be Look&Fin kent opnieuw sterke groei Look&Fin, de Belgische crowdlendingpionier die eerder dit jaar zijn vijfde verjaardag vierde, zet zijn indrukwekkende opmars voort en overschrijdt de 25 miljoen euro die sinds het begin werden ingezameld. Naar schatting zouden de in 2017 ingezamelde bedragen met meer dan 100% zijn toegenomen t.o.v. 2016. Met meer dan 1 miljoen euro aan financiering per maand, bevestigt het door de FSMA voortaan als PFA erkende platform het succes van crowdlending als alternatieve financieringsvorm voor KMO’s. Totaal werden 118 KMO’s succesvol gefinancierd, waaronder 41 in 2017. Aan de kant van de beleggers werd al nagenoeg 9 miljoen euro terugbetaald met een netto default rendement van 7,6% per jaar. Van zijn eerste vijf jaren van bestaan heeft Look&Fin vooral drie zaken geleerd: 6 BECI - Brussel metropool - januari 2018 www.beci.be
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NEWS Architecture is a complex journey. Let’s travel together. DIGEST Av. Louise 251—7 Louizalaan, Bruxelles 1050 Brussel mail@dds.plus Vlaamse Kaai 76B, 2000 Antwerpen www.dds.plus 1. KMO’s herkennen het nut van crowdlending: in 2017 ontving Look&Fin 4.000 financieringsaanvragen van KMO’s. Crowdlending, dat wordt beschouwd als een alternatief voor de klassieke banklening, overtuigt voornamelijk bedrijven in distributie en retail (28% van de gefinancierde KMO’s), in de B2B dienstverlening (12,5%) en in vastgoed (11,1%). De geleende bedragen liggen gemiddeld rond 250.000 euro. Ze dienen voornamelijk voor het werkkapitaal (35%) en de uitbreiding van de activiteit (18%). 2. Steeds talrijkere en trouwere beleggers: het succes voor de particulier die via een crowdlendingplatform investeert, ligt in de diversifiëring van de beleggingen. Beleggers die via Look&Fin werken, lenen gemiddeld 2.400 euro per dossier uit en stellen een gemiddeld portefeuille van 18.500 euro samen. 94% geniet een jaarlijks rendement van meer dan 5% (zonder wanbetaling). 3. Andere markten benaderen om te blijven groeien: in 2018 wil Look&Fin zijn in 2015 ingezette groeistrategie verder zetten met een opening naar Frankrijk toe, en een verdere Europese expansie. “We zijn trots op het werk en de afgelegde weg van de voorbije 5 jaar. Onze ambitie voor de toekomst is om ons driecijferig groeiritme aan te houden, met een verdere toename van onze deal flow in Europa. Concreet richten we ons op de opening van twee nieuwe Europese landen begin 2018”, besluit Frédéric Lévy Morelle, Oprichter en CEO van Look&Fin. Informatie: www.lookandfin.com 44% van de Europese HR-professionals kent de General Data Protection Regulation (GDPR) niet Volgens Europees onderzoek door HR-dienstverlener SD Worx blijkt dat 44% van de 1.800 ondervraagde HR- en payrollprofessionals niet weet wat de General Data Protection Regulation (GDPR) – oftewel Algemene Verordening Gegevensbescherming – is. Van de 56% die wel weet wat GDPR is, denkt 81% klaar te zullen zijn tegen de deadline van mei 2018. De resultaten van de rondvraag, die uitgevoerd werd in negen Europese landen, laten uiteenlopende standpunten zien over de nieuwe wetgeving. De General Data Protection Regulation is een nieuwe verordening die de verwerking van persoonsgegevens versterkt en uniformeert. Ze trad al in werking in mei 2016, maar organisaties krijgen twee jaar de tijd om hun 8 BECI - Brussel metropool - januari 2018 © Gabari DDS+ Edition Brussels NEWS DIGEST bedrijfsvoering hiervoor klaar te stomen. Vanaf mei 2018 zal iedereen bedrijven kunnen aanspreken op de naleving van deze verordening en staan er strenge boetes – tot 20 miljoen euro – op het niet naleven van de GDPR. HR-professionals zijn lang niet allemaal op de hoogte van deze verordening, zo blijkt uit het onderzoek van SD Worx. Van de 56% HR- en payrollprofessionals die op de hoogte zijn van de GDPR, werkt de meerderheid samen met andere afdelingen of outsourcingproviders om in orde te zullen zijn tegen mei 2018, wanneer de GDPR van kracht wordt: 84% van de respondenten zegt hulp te krijgen van andere afdelingen binnen de organisatie en 73% denkt dat het gemakkelijker zou zijn om te voldoen aan de GDPR als HR en payroll zouden worden uitbesteed. In België vreest 67% dat de GDPR een risico zal vormen voor de HR-sector. 79% leert daarom zoveel mogelijk bij over het onderwerp en 70% treft de nodige maatregelen om het bestaande beleid rond databescherming te updaten. Gert Beeckmans, Chief Risk & Security Officer bij SD Worx: «Deze enquête laat een duidelijke scheidingslijn zien in de HR-sector. Ook al bereiden zij die al van de GDPR hoorden er zich op voor en denken ze dat ze wellicht klaar zullen zijn tegen de deadline, heeft de andere helft van de sector nog nooit van de GDPR gehoord. Je kan dus vermoeden dat zij die er niet van op de hoogte zijn ook niet de nodige veranderingen doorvoeren in hun afdeling. Uit dit onderzoek blijkt dat er nog flink wat werk aan de winkel is. Anders zou het wel eens ernstige gevolgen kunnen hebben voor zij die niet klaar zijn.» Informatie: www.sdworx.be Europese middelen voor een milieuvriendelijker mobiliteit Vandaag werd de officiële kick-off gegeven van Benefic, een Europees project waarmee Vlaanderen, het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Nederland, bijkomende, grensoverschrijdende infrastructuur voor milieuvriendelijke voertuigen wil realiseren. Binnen Benefic is er 7.580.000 euro beschikbaar voor investeringen in laadinfrastructuur, tankstations voor LNG-CNG en waterstof, en walstroominstallaties. Mensen ondervinden nog steeds drempels bij de keuze voor een milieuvriendelijk voertuig, vooral door het ontbreken van voldoende infrastructuur om onderweg te laden of te tanken. Benefic (Brussels Netherlands Flanders Implementation of Clean power for transport), gefinancierd door de Europese Commissie onder het ‘Connecting Europe Facility’ (CEF) programma, mikt op een definitieve doorbraak van schone en groene transporttechnologieën in de partnerlanden/regio’s door een aantrekkelijk kader voor investeringen in alternatieve brandstofinfrastructuur te voorzien. Door te focussen op grensoverschrijdende verplaatsingen op het Europese TEN-T netwerk willen Vlaanderen, het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Nederland de huidige lacunes wegwerken. Via een gezamenlijke projectoproep zullen publieke en private partijen begin 2018 uitgenodigd worden om projectvoorstellen in te dienen. Na selectie komen de goedgekeurde projecten in aanmerking voor Europese cofinanciering. L E D E N T R E F P U N T Parkeerplaatsen en beroepsmobiliteit Snel parkeerplaatsen vinden voor een onderneming in Brussel is een hele karwei. BePark tracht dit op te lossen door zich te positioneren als specialist van de optimalisatie van de ruimte in de stad, met parkeeroplossingen over gans het Brusselse Gewest. Sinds 2011 beheert BePark namelijk nagenoeg onder 120 parkings (samen meer dan 5000 parkeerplaatsen) en blijft zich uitbreiden. Vlakbij uw kantoren zijn onze parkings het ideale alternatief voor uw werknemers: betere mobiliteit en minder tijd verspild aan het zoeken van vrije parkeerplaatsen. BePark kan u ook helpen bij een beter beheer van de parkeerplaatsen van uw onderneming, door een rentabilisering van zelden of nooit gebruikte parkeerplaatsen. Meer informatie vindt u op: www.bepark.eu info@bepark.eu 02 880 05 50 BECI - Brussel metropool - januari 2018 9
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Thibauld Jongen THIBAULD JONGEN (SABCA) Brusselse industrie flinke koerswijziging nodig De CEO van Sabca heeft het management van de onderneming grondig herzien en stelt dat de Brusselse industrie moet evolueren om de ontwikkeling van servicebedrijven te overleven. Brussel Metropool: Acht u het niet mogelijk industrie en dienstverlening in de hoofdstad te combineren? Thibauld Jongen: Meteen een delicaat en tegelijk zeer ruim vraagstuk. Als burger en als ingenieur stel ik natuurlijk vast dat de maakindustrie in ontwikkelde landen – en zeker in België – aan het wegkwijnen is. Ik vind het belangrijk dat duidelijk industriële werkgelegenheid wordt behouden, al geef ik toe dat de loonkosten in Brussel en in de rest van België nogal aan de hoge kant liggen. Een combinatie van industrie en diensten bereiken, beschouw ik als een fundamentele opdracht. Zo vermijden we de aankoop van duurdere producten in het buitenland, en vooral buiten de Europese Unie. Dit bereiken we volgens mij door meer automatisering, digitalisering en robotisering. Het zijn domeinen waarin de Belgische ondernemingen en engineering zichzelf werkelijk kunnen bewijzen. Op het vlak van innovatie kunnen wij een benijdenswaardig palmares voorleggen. Anderzijds wordt het steeds moeilijker om een louter montage-industrie of een industrie met beperkte toegevoegde waarde in stand te houden. De Brusselse en Belgische industrie zal verwerkte producten kunnen blijven aanbieden, maar de productieomstandigheden gaan veranderingen tegemoet. De huidige productielijnen waar arbeiders repetitief werk verrichten, zijn aan verdwijning toe, want zulke taken worden hoogstwaarschijnlijk geautomatiseerd of gedelokaliseerd naar lageloonlanden. We moeten dus nieuwe richtingen inslaan. Veroorzaken de automatisering en de digitalisering geen verlies van werkgelegenheid? Sommigen beweren dat de automatisering jobs zal doen verdwijnen. Anderen stellen dat er nieuwe banen zullen ontstaan. Ik denk dat beiden gelijk hebben. We zullen minder operatoren nodig hebben, en ook minder arbei12 BECI - Brussel metropool - januari 2018 ders voor repetitief werk. Maar er komt meer vraag naar ingenieurs en gespecialiseerde technici die robots kunnen repareren en onderhouden. Ook de overheid heeft hierin een rol te spelen, namelijk een begeleiding van de overgang en waarschijnlijk de heroriëntering van een aantal mensen naar andere beroepen. Wat is de huidige stand van zaken in Brussel? De hoofdstad beschikt over een ruim aanbod aan innoverende KMO’s. De Brusselse ondernemingen kunnen dergelijke robotiserings- en digitaliseringsdiensten aanbieden. De oplossingen zijn bijna klaar, maar de commerciële fase is nog even toekomstmuziek. De mentaliteit moet eerst evolueren en industriële ondernemingen als Sabca moeten zowel financiële als menselijke resources vrijmaken om de doorbraak mogelijk te maken. Probeert u de digitale conversie in eigen bedrijf door te voeren? Dat staat op de agenda. We hebben trouwens een grootschalig reorganisatieplan van Sabca ingevoerd. We zijn al drie jaar verlieslatend en kampen met flinke uitdagingen wat betreft robuustheid, concurrentiekracht en winstgevendheid. Mijn taak bestaat er momenteel dus in de situatie recht te trekken, middelen vrij te maken en in de digitale conversie te investeren. Hoe werkt Sabca aan zijn herstel in een zeer competitief domein waar innovatie van doorslaggevend belang is? Wij mogen rekenen op de motivatie en de bekwaamheid van het personeel. Sabca is een van de oudste luchtvaartondernemingen die niet van naam is veranderd in België, en de tweede oudste ter wereld, na Boeing. Binnen drie jaar vieren we trouwens ons honderdjarig Interview door Victor Lepoutre © Sabca THINK TANK bestaan. Wij hebben dus heel wat reorganisaties en crisissen doorstaan. De huidige is wel bijzonder ernstig, omdat een aantal sterke contracten binnen enkele jaren aflopen. Wij moeten dus andere groeiperspectieven ontdekken, maar dit vereist een bloeiende markt en, van onze kant, voldoende concurrentiekracht. Het orderboekje in de burgerluchtvaart staat bol, maar de bevoorradingsketens liggen al vast en de grotere opdrachten zijn ondertussen toegekend. De grote moeilijkheid bestaat er voor de contractanten in, de bestellingen tijdig te leveren. Er komen in de volgende jaren geen nieuwe bestellingen van vliegtuigen. Wij moeten dus klaar staan om te herstarten zodra nieuwe vliegtuigprogramma’s van de grond komen. Wij werken dus samen met het personeel om de productiviteit te verhogen en de activiteitsgraad te herzien, namelijk het ratio tussen het aantal productieve uren en de totale aanwezigheid op de site. We zijn geconfronteerd met talrijke uitdagingen wat betreft mentaliteit, houding en discipline. Wij proberen de vroegere prestatievolle omgeving te herstellen om Sabca weer bij de allerbeste wereldspelers van de luchtvaartsector te mogen rekenen. Wenst u een free entreprise formule in te voeren, met een beslissingsbevoegdheid dichterbij de productie? Dat zijn wij alvast van plan! Ik weet niet of we al zover staan maar het hervormingsplan dat wij een jaar geleden van stapel lieten lopen, beoogt een versterking van de bedrijfscultuur en plaatst de klant in het centrum van onze activiteit (hij dient ‘virtueel’ in de werkplaats aanwezig te zijn). Dit is natuurlijk beeldspraak, maar we beschikken wel degelijk over nieuwe processen en programma’s die opkomen voor het belang van de klant tot in het hartje van onze sites. Zie hier de kern van de verandering: de productiviteitsprogramma’s worden de leidraad van de ganse Sabca. Hiermee kunnen klanten virtueel bij Sabca binnen en brengen zij de processen op gang. Verder streven deze programma’s ook doelstellingen na op het gebied van kosten, termijnen en kwaliteit binnen de productie-eenheden. Zij staan daarom aan de bron van de economische prestaties van de onderneming. Wij moeten het goede evenwicht vinden tussen de tevredenheid van de klant en de economische belangen van het bedrijf. De organisatie en het organogram hebben wij ingrijpend herzien, zodat Sabca voortaan bestaat uit productie-eenheden die hun diensten en producten aan de programma’s leveren. De bedoelde programma’s leveren daarna aan de eindklant. Ik probeer er ook voor te zorgen dat de mensen aan een zo hoog mogelijk hiërarchisch niveau rapporteren. Op die manier geniet dit niveau een maximale extensie. Vandaar ons One Sabca initiatief, dat het management samenbrengt van onze vier sites: Brussel, Gosselies, Limburg en Casablanca in Marokko. Tot voor kort hadden wij één Head Manager per site. Waarschijnlijk was dit van het goede te veel, want zo’n grote onderneming is Sabca nu ook weer niet: in totaal 1200 mensen. Hoe dan ook, we zijn erin geslaagd de organisatie horizontaler te maken, sterkere contacten te leggen en de verantwoordelijkheidszin van de hiërarchie aan te wakkeren. Mijn taak bestaat erin de middelen aan te bieden om hiervan een succes te maken. Deze middelen zijn niet louter van financiële aard, maar betreffen ook de bekwaamheden die de mensen nodig hebben om hun verantwoordelijkheden op te nemen. In een ideale wereld zou ik geen enkele beslissing moeten nemen om anderen aan te zetten de nodige beslissingen te nemen. Ziet u al resultaten? Het is nog te vroeg om resultaten vast te stellen. Dit driejarenplan werd slechts in januari 2017 ingezet. Tot nu toe zien we dat de acties en de resultaten aan de parameters beantwoorden. Neem nu het project A350: wij hadden veel vertraging opgelopen en Airbus was bijzonder misnoegd. Vandaag hebben we een voorsprong van twee leveringen. Maar toegegeven, het blijft allemaal zeer broos, in dit stadium. Er is nog veel werk aan de winkel om Sabca sterker te maken. Dit vereist onder andere een reorganisatie van de industriële tijd. We moeten nadenken over de beroepen die wij als Sabca moeten behouden, en degene waarin wij niet uitblinken en die we best uitbesteden. Strategisch moeten wij dus nog serieus bijsturen. Tijdens het salon van Le Bourget, in juni, kondigde u een uitbreiding van de activiteiten aan. Jullie gaan aan drones werken. Innovatie staat dus nog steeds op de agenda, bij Sabca? Wij hebben innovatie zeker niet opzij geschoven, maar de voorrang gaat naar herstel, om op een correcte manier te functioneren. Wij zijn onlangs met de dronetechnologie begonnen om daden te stellen en ons te positioneren. Drones zijn een vrij natuurlijke uitbreiding van wat wij steeds al hebben gedaan. Deze vliegtuigen zonder piloot vertegenwoordigen een gans gamma diensten waarvoor wij over de nodige deskundigheid beschikken. Wij onderzoeken momenteel de markt en wensen vrij snel naar de eerste verwezenlijkingen over te gaan. We zijn ervan overtuigd dat we hiervoor de ideale bedrijfsgrootte hebben. We zijn niet te klein en genieten dus de nodige geloofwaardigheid en reputatie op de luchtvaartmarkt, maar wij behouden ook een menselijke dimensie. We zijn dus soepeler ingesteld, luistervaardig en voldoende wendbaar om ons op opkomende markten te positioneren. ● BECI - Brussel metropool - januari 2018 13 © Reporters
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een Engelstalige handelsrechtbank in Brussel ? Eind oktober gaf de Ministerraad zijn goedkeuring voor een wetsontwerp dat de oprichting voorziet van het Brussels International Business Court (BIBC), speciaal bestemd voor het regelen van internationale handelsgeschillen tussen ondernemingen. Als ook de Raad van State zich positief uitspreekt, zou het BIBC zeer snel in het leven kunnen worden geroepen. Nochtans is hierover niet iedereen dezelfde mening toegedaan. Gaëlle Hoogsteyn Philippe Lambrecht, bestuurder secretaris-generaal van het VBO Tijdens de afgelopen jaren breidde de internationale handel aanzienlijk uit, met als gevolg een toenemend aantal internationale geschillen. De trend zal zich verderzetten. De voorspellingen waarschuwen trouwens voor een nog snellere vermenigvuldiging van gelijkaardige conflicten, nu het Verenigd Koninkrijk heeft beslist de Europese Unie te verlaten. Bovendien zijn steeds meer contracten in het Engels opgesteld, terwijl Belgische rechtbanken de dossiers alleen in het Nederlands of het Frans behandelen. Partijen die een geschil in het Engels wilden regelen, moesten dus een beroep doen op privé arbitrage of buitenlandse rechtbanken. Met het BIBC zullen partijen ook in Brussel hun internationale commerciële geschillen kunnen laten behandelen. Als Brussel echt een knooppunt van het internationale zakenleven wil worden, moeten de betrokken spelers de geschillen ook op een andere manier kunnen laten regelen dan via arbitrage of in het buitenland. Met de oprichting van het BIBC wordt Brussel een internationaal juridisch centrum. Het Engels is niet de enige troef van het BIBC. Het toestromen van internationale handelsgeschillen naar één enkele gespecialiseerde rechtbank staat borg voor meer kwaliteit en een snellere afhandeling. In het BIBC zullen rechters zetelen specifiek aangesteld wegens hun kennis van deze materies. Als Europese hoofdstad en vestigingsplaats van talrijke internationale instellingen heeft Brussel geen tekort aan juristen en internationale deskundigen. De specialisatie moet een snelle en zeer nauwgezette rechtspraak mogelijk maken en elke vorm van beroep uitsluiten. Ten slotte kan dit project tegen een lage kost van start gaan. Het BIBC zal geen financiering door de overheid vereisen omdat het zichzelf zal bekostigen, onder andere door de aanzienlijke inschrijvingsrechten die beide partijen zullen moeten volstorten nog voor de procedure begint. Het BIBC zal ook andere economische activiteiten stimuleren, o.a. in het hotelwezen. Nederland berekende dat een gelijkaardig initiatief op termijn tussen 60 en 75 miljoen euro per jaar zou opbrengen. 14 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Julien Ciarniello, jurist en advocaat van KMO’s In België lijdt Justitie aan een schrijnend tekort aan financiële middelen. Dit armoedige gerecht staat in schril contrast met de privé Justitie, die zich binnenkort uitbreidt met het Brussels International Business Court, een handelsrechtbank dat grotendeels wordt gefinancierd door de kosten die de partijen moeten betalen. In internationale arbitrage kost een procedure gemiddeld 2 miljoen euro. De geschillen die aan het BIBC zullen worden voorgelegd zullen per definitie externe elementen bevatten en dus een zekere waarde vertegenwoordigen. Een handelaar die jaarlijks een omzet van 150 000 euro haalt en die bij een internationaal geschil wordt betrokken, kan natuurlijk helemaal geen beroep doen op deze privé Justitie. Vanzelfsprekend is het concept als dusdanig positief. Spijtig genoeg zal dit gerecht slechts toegankelijk zijn voor een zeer beperkt aantal spelers, namelijk grote en vermogende ondernemingen. 90% van het Brussels economisch weefsel bestaat echter uit kleine en middelgrote ondernemingen. Als advocaat van KMO’s stel ik dagelijks vast dat veel zaken die de rechtbank binnen afzienbare tijd zal afhandelen, in feite door andere methoden hadden kunnen worden bijgelegd. Ik pleit voor investeringen die bijvoorbeeld een ruimere bekendheid zouden geven aan alternatieve manieren om geschillen te beslechten. Denk maar aan bemiddeling of verzoening. Dit zou de overbelasting van rechtbanken terugdringen en tijd vrijmaken voor zaken die een heel specifieke deskundigheid vereisen. Het voorstel is op zich interessant, maar ik stel me vragen bij de slaagkansen van dit initiatief in Brussel. Er bestaan trouwens al gelijkaardige instellingen, onder meer in Londen en Parijs. © Reporters U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Carine (Brussel), zoekt werk als redacteur. “MIJN TROEVEN? VOLHARDING EN GEDULD.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. 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NEWS Vermijd een ramp, met een externe en onafhankelijke controle van de boekhouding! Getuigt deze stelling van gelukzalig enthousiasme? Stel u voor: opgetogen zijn omdat een controleur je komt lastigvallen voor twee of drie ontbrekende bewijsstukjes of enkele boekingen die niet volledig kloppen! Dat soort onnozelheden kan je missen als kiespijn, denkt u misschien. Ook zonder dit gedoe loopt alles even vlotjes … Tja. Toch moet u weten dat een onafhankelijke controle een bloeiende 100-jarige onderneming met veel werknemers en klanten van een spectaculair faillissement kan redden. Dat is de werkelijkheid. Voor een betrekkelijk beperkt bedrag vermijdt u dat het bedrijf brutaal schipbreuk lijdt, zoals de Titanic. Uitleg? Het volstaat dat een van de vennoten zich in de kassa gaat bedienen en de bedragen op zijn eigen bankrekening boekt. Als die persoon instaat voor de boekhouding en de onderneming geen beroep doet op externe controle, kunnen deze oneerlijke vennoot en de wellicht gigantische verduisterde bedragen aan de waakzaamheid van de andere vennoten ontsnappen. En vroeg of laat gebeurt het: insolventie. Het schip loopt onder water. Dit is het begin van het einde. Het orkest speelt en het schip zinkt. De vervalsing van documenten en de verduistering van activa hebben de romp van de onderneming zwaar getroffen. Het wordt een economische en tegelijk een menselijke ramp, met zware verliezen en vele slachtoffers. Dit alles had nochtans kunnen worden vermeden met een voorzorgmaatregel: de controle van de boekhouding door een externe en onafhankelijke boekhoudkundige. Een ijsberg kan het stoerste schip de diepte insturen. B. Russel Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline 16 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Trop is te veel THINK TANK de hersenen en de machine. Op lange termijn zullen we door de eenvoudige gedachte met de machine kunnen communiceren, onze intellectuele capaciteiten dankzij de machine vergroten en ooit onze geest in de machine downloaden. Elon Musk (Tesla, SpaceX) heeft hiertoe net de start-up Neuralink gelanceerd en Facebook werkt er ook aan. ➜ Robotica: de evolutie zal het mogelijk maken om steeds meer lichaamsdelen te vervangen door kunstmatige equivalenten. Ooit misschien zelfs... elk deel. ➜ Biotechnologie: er zal vooruitgang worden geboekt bij de analyse van het menselijk genoom, genetisch gemodificeerde organismen, het herstel van beschadigde of zieke genen tot zelfs de vervanging van genen. OPEN SOURCE Giles Daoust, CEO van Daoust Ray Kurzweil en de Singulariteit Voor deze eerste kroniek in Brussel Metropool wil ik het hebben over een boek: The Singularity Is Near van Ray Kurzweil. Hoe stel ik Kurzweil het best voor? Als futurist, schrijver, symbolische figuur van het transhumanisme? Als kaderlid bij Google sinds 2012? Als de Stephen Hawking van de technologie? In The Singularity is Near geeft Kurzweil een zeer gedetailleerd en wetenschappelijk onderbouwd verslag van de toekomstige evolutie van wat in het Nederlands bekend staat als NBIC: Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatica en Cognitieve wetenschappen: ➜ Informatica: Kurzweil voorspelt in de komende decennia een snelle evolutie, met als grote gebeurtenis de Singulariteit, de creatie van artificiële intelligentie (AI) die uitermate krachtiger is dan alle menselijke intelligentie samen. Vanaf de Singulariteit zal de machine-intelligentie die ter beschikking staat van de mensheid zodanig groot zijn dat problemen die tot dan toe onoplosbaar waren (het overkomen van kanker bijvoorbeeld) in de daaropvolgende decennia worden aangepakt. Temeer omdat deze nieuwe intelligentie het vermogen zal hebben om zichzelf te verbeteren en dus exponentiële capaciteiten te verwerven. ➜ Cognitieve wetenschappen: de kennis van het menselijk brein en zijn werking zal ook sterk evolueren (met name via AI) totdat er een intareface ontstaat tussen ➜ Nanotechnologie: in plaats van geneesmiddelen zullen ooit ‘nanobots’ of ‘nanieten’ (intelligente microscopische robots op moleculaire schaal) onze lichamen ‘herstellen’, een verstopte slagader openen, een lever reconstrueren (met behulp van organische of kunstmatige materialen). Ze zullen zich voortdurend in onze lichamen verplaatsen om ze te repareren, te verbeteren of – wie weet? – ze op een dag zelfs te vervangen? De culminatie van transhumanistische theorieën is de verbinding van alle bovengenoemde wetenschappen, resulterend in de mogelijkheid om de met AI gecombineerde menselijke geest over te brengen in een kunstmatig lichaam, of die nu robotachtig is of samengesteld is uit ‘nanieten’. Met andere woorden, en op lange termijn: de ‘fusie’ van mens en machine, misschien tot op moleculair niveau. Ray Kurzweil beweert dat dit vóór het einde van de 21e eeuw zou kunnen gebeuren. Uiteraard klinkt deze voorspelling vandaag compleet gek, dat zegt hij ook zelf. Maar Kurzweil steunt op de veronderstelling dat de Singulariteit dichtbij is: deze kunstmatige intelligentie zou van een zodanige kracht zijn dat ze de wetenschappelijke ontdekkingen van de mensheid exponentieel zou versnellen. Kurzweil denkt dat deze Singulariteit al vanaf 2045 een feit kan zijn. En dus? Volledig onrealistisch of niet onmogelijk? Zelfs indien Kurzweil er een paar decennia naast grijpt, wat dan? In The Singularity is Near duiken levert een onstuitbare drang op om op erg lange termijn te denken, om zich af te vragen hoe de wereld van onze kleinkinderen er zal uitzien. Twintig jaar geleden was de gsm een nieuwigheid die velen als nutteloze gadget beschouwden. Tien jaar geleden werd de iPhone uitgevonden, die een revolutie betekende in ons dagelijks leven. Hoe ziet de technologie er over 30 jaar uit? Wat we er uiteindelijk ook over denken: dit boek doet nadenken en dromen. En natuurlijk zijn de economische en politieke implicaties van deze theorie enorm. Hoe ziet een bedrijf er in een dergelijke wereld uit? En een school? Mocht ik u zin hebben gegeven om dit boek te lezen, dan kunt u me dit laten weten op gdaoust@daoust.be. Ik schenk 20 exemplaren weg (Engelse versie). BECI - Brussel metropool - januari 2018 17
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THINK TANK CRITICAL MAAS ‘Mobiliteit als dienstverlening’ gaat in Brussel een mooie toekomst tegemoet Eind november luisterde een volgepakte zaal tijdens een door Beci en het VBO georganiseerd evenement over de nieuwe mobiliteit, naar de dringende oproep om innovatieve oplossingen te vinden voor een beter personenvervoer. Niet alleen in het Brusselse Gewest, maar ook in het hele land. Johan Debière D e aanwezigheid van de federale Minister van Mobiliteit François Bellot, het kabinet van Pascal Smet – zijn Brussels alter ego – en de komst van talrijke bedrijfsleiders bevestigden voor Beci en het VBO in zekere zin dat het onderwerp mobiliteit steeds hoger staat op de agenda van de politieke besluitvormers. Efficiënte mobiliteit is een belangrijk economisch vraagstuk geworden dat elke werkgever, ongeacht bedrijfstak of locatie, bezig houdt. Een studie uitgevoerd door het bureau Inrix in 2014 bevestigt: elk jaar verliest de Belg gemiddeld 44 uur in files, tegenover 39 uur in Nederland en 38 uur in Duitsland. Dit resulteert in België in een verlies van tussen 1 tot 2% van het bbp, zijnde 4 tot 8 miljard euro1 . Een nieuw tijdperk Het volstaat niet langer om openbaar vervoer aan te bieden, fietspaden aan te leggen en auto’s te delen. We moeten naar een nieuw tijdperk overstappen: dat van de Mobility as a Service (MaaS) - mobiliteit als dienstverlening. Dat is het credo van Xavier Tackoen, Managing Director van Espaces Mobilités: «Zich in de situatie van de gebruiker stellen en hem laten ontdekken wat er bestaat: daar gaat het nu om.” Daarbij toont Xavier Tackoen het publiek bij het VBO een grappige foto die een paar dagen eerder in het Noordstation is getrokken. Daarop is een handgeschreven bord te zien vóór een ticketloket van de MIVB, als informatie aan de reizigers: “Wij verkopen geen treinkaartjes en wij kunnen geen informatie geven over de vertragingen bij de NMBS”. Algemene pret in de zaal ... Meester worden van eigen mobiliteit Voor de verantwoordelijke van Espaces Mobilités is het nu hoog tijd dat pendelaars meester worden van hun eigen mobiliteit: “Een persoon die binnen en buiten Brussel moet reizen, wil zijn persoonlijke verplaatsingen, die van zijn familie en collega’s kunnen plannen en kunnen communiceren met elke speler die bij zijn mobiliteit betrokken is (...) Als hij bovendien zijn computer, tas en agenda in een taxi vergeet, moet hij die gemakkelijk kunnen terugvinden. Wanneer zijn trein vertraging heeft, moet hij verwittigd worden en zich anders kunnen organiseren.” Idealiter moet hij ook zijn mobiliteit kunnen ‘monitoren’, dus zien wat hij heeft verbruikt, wat het hem heeft gekost, hoe groot de CO2-uitstoot is; hij moet 18 BECI - Brussel metropool - januari 2018 ook zijn verbruik kunnen vergelijken met dat van voorgaande jaren. Deze informatie zal in het raam van een goed uitgavenbeheer en voor een modern en duurzaam mobiliteitsbeleid ook zeer nuttig zijn voor zijn bedrijf. Göteborg, Helsinki en Wenen Idealistisch, denkt u? Toch is het de weg die steden als Göteborg in Zweden en Helsinki in Finland zijn ingeslaBrussel test de Critical MaaS Experience Om te toetsen hoe geschikt Mobility as a Service is ten opzichte van de realiteit van de Brusselse pendelaar, en in combinatie met de specifieke behoeften van het privé- en beroepsleven, hebben Espaces-Mobilités/Maestro Mobile/Beci/VBO een test ontwikkeld. Een vijftigtal mensen konden het concept op vrijwillige basis uitproberen. De test bood hen de kans om een week lang een tiental mobiliteitsdiensten te combineren: zowel korte- of langeafstandsreizen, met het openbaar vervoer zoals met de MIVB of de NMBS, maar ook per fiets, deelauto of te voet. Bovendien kregen deze mensen coachingsessies en een gepersonaliseerde briefing om de ervaring in optimale omstandigheden voor te bereiden. Een experiment dat hen veel heeft bijgeleerd, zoals het bestaan van de 100% Brusselse toepassing Modalizy. En weet u wat? 83% van hen gaf aan bereid te zijn om hun gewoonten aan te passen. Waar staan we met het mobiliteitsbudget? Terwijl de multimodale sector nog braak ligt, heeft de federale regering het project “Cash for Car” op tafel gelegd. Via dit mechanisme wil de regering de werknemers die een bedrijfswagen hebben de mogelijkheid bieden die in te ruilen voor geld (voor zover de werkgever deze optie aanbiedt). Een heel andere benadering dan die van het mobiliteitsbudget, waarvoor de werkgeversorganisaties van meet af aan hebben gepleit en dat de sociale partners op 5 september van dit jaar hebben goedgekeurd. Wanneer we dit artikel schrijven krijgt de regeling gen. “In Göteborg konden 70 gezinnen het zeer belangrijke concept van het mobiliteitsbudget testen (nvdr: een andere eis van de werkgevers; zie kader). We vertrekken vanuit een bepaalde nieuwsgierigheid, maar dit soort ervaringen laat de deelnemers snel inzien dat het erg praktisch is om transportmiddelen te combineren,” benadrukt Xavier Tackoen. Deze aanpak is ook ontwikkeld in Helsinki, Amsterdam en Wenen. Gerald Stöckl, Head of Business bij Upstream/Next Level Mobility, spreekt vanuit de Weense ervaring: “We zijn er in de Oostenrijkse hoofdstad in geslaagd om alle mobiliteitsdeelnemers rond een gemeenschappelijk platform te verenigen, van bedrijven die het openbaar vervoer beheren (Wiener Linien, verantwoordelijk voor het vervoer, en Wiener Stadtwerke, eigendom van de stad Wenen, belast met infrastructuurwerken) tot taxibedrijven en bedrijven die gespecialiseerd zijn in alternatief vervoer: gedeelde auto’s of fietsen, carpoolen, taxi’s, DriveNow, enz. Voortaan telt in Wenen enkel de wens om zo snel en efficiënt mogelijk een antwoord te bieden aan een reiziger die van punt A naar punt B wil geraken. Hoe hij er komt speelt daarbij geen rol.” Smart mobility keert het paradigma met andere woorden om, zoals Xavier Tackoen opmerkt: “We hebben het nu over een dienstverlening dankzij een scala aan producten in plaats van producten die een dienstverlening aanbieden.” “Cash for Car” ook de wind van voren omdat de Raad van State een negatief advies heeft uitgebracht, waarin met name werd gewezen op de moeilijkheid om de toewijzing van het bedrag te controleren. Volgens de Raad van State bestaat er een reëel risico dat dit budget niet volgens zijn doel wordt gebruikt (d.w.z. het dekken van de reiskosten per openbaar vervoer of via alternatieve oplossingen zoals gedeelde auto’s, taxi’s, fietsen, enz.). Het is dan ook aan de regering om maatregelen te nemen en ervoor te zorgen dat dit mechanisme doeltreffend wordt gebruikt om verplaatsingen vlotter te laten verlopen, zoals de werkgeversorganisaties dat wensen. De ongewenste effecten bepalen Een dergelijke organisatie vergt natuurlijk grote investeringen, maar ook veel vertrouwen van de verschillende partners. Er moet eveneens rekening worden gehouden met de ongewenste effecten. Een deelnemer in het publiek merkte op dat zo’n systeem sommigen ertoe kan brengen om niet langer te voet te gaan of het openbaar vervoer te nemen en alleen gedeelde auto’s te gebruiken. Files kunnen daarvan dan een gevolg zijn. Een risico op ontsporing waar Gerald Stöckl duidelijk rekening mee heeft gehouden. Ook andere, nog niet geïdentificeerde neveneffecten kunnen zich voordoen. Hij vindt het belangrijk om waakzaam te blijven en waar nodig correcties aan te brengen. Afgezien van deze problemen bestaat er geen twijfel over het nut – en zelfs het openbaar nut – van Upstream. “Tegen 2020 zal een aanzienlijk deel van de bevolking ouder zijn dan 60 jaar. We zullen dan vooral nood hebben aan diensten, meer dan enkel aan auto’s,” aldus Gerald Stöckl, die eraan toevoegt dat het MaaS-platform na een of twee jaar aan heel Oostenrijk zal worden aangeboden om het daarna misschien wel te exporteren. “In dit stadium is het resultaat van een project zoals MaaS in Brussel moeilijk te voorspellen. Wel staat vast dat de overheden en particuliere actoren baat zouden hebben via nieuwe bestuursmodellen betrokken te worden bij de ontwikkeling van dit project, op lokaal, regionaal, nationaal en zelfs internationaal vlak”, besluit Jan De Brabanter, Secretaris-generaal van Beci-VOB. ● 1 Bron: OESO 2013 BECI - Brussel metropool - januari 2018 19
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INTERNATIONAAL INNOVATION PLANE TO BERLIN Beci opent de Berlijnse deuren voor Brusselse starters Groei en internationalisering: een honderdtal Belgische ondernemers onder leiding van Beci, Co.Station en Brussels Creative mochten van de Berlijnse innovatie proeven. Op het menu stonden kansen, kapitaal en vooral: inspiratie. W elkom aan boord van de Innovation Plane richting Berlijn, de Duitse hoofdstad die bekend staat om haar technologisch ecosysteem. Na Parijs een paar maanden geleden, begon een honderdtal Brusselse ondernemers uit meer dan 60 organisaties aan een inspirerende reis vol verrijkende ontmoetingen. De aanwezigheid van Marc Decorte, Beci’s nieuwe voorzitter, gaf een sterk signaal voor de groei en de internationalisering van starters. De afgelopen jaren heeft een groeiend aantal van die startende bedrijven de Duitse hoofdstad in de schijnwerpers gezet: namen als HelloFresh, Delivery Hero, Zalando of BillPay, de Europese PayPal die begin 2017 verkocht werd voor 75 miljoen dollar. “Berlijn is in drie woorden te vatten: tech, party and governement,” vertelt Hugo Amsellen, directeur van The Family in Berlijn, die onze Belgische ondernemers verwelkomde. Ongeveer 20% van de economische groei in de Duitse hoofdstad zou uit de digitale economie voortvloeien. Het Berlijnse ecosysteem wordt vormgegeven door de technologie-industrie en is nogal gedecentraliseerd. Particuliere initiatieven kregen voorrang op overheidssteun, ook wanneer de Staat geen moeite spaart om de economische structuur te ondersteunen. Evenveel interessante mogelijkheden voor onze Brusselse starters. Fasttrack Dankzij haar betaalbare huurprijzen, een levensstijl die klassieke cultuur combineert met alternatieve muziek en een open werkvisumbeleid trekt Berlijn steeds meer buitenlandse ondernemers en talent aan. Dagelijks transiteren er bijvoorbeeld zo’n 60.000 Israëli’s in Berlijn. En de hoofdstad verwelkomt gemiddeld 48.000 nieuwe inwoners per jaar. De Brusselse ondernemers hadden de keuze tussen drie hoofdthema’s: kringloopeconomie, schaalvergroting en AI/Mobiliteit. Ze werden verwelkomd door de Duitse Kamer van Koophandel, de Eurefcampus, Google, The Family, enz., en eindigden in de Belgische ambassade in Berlijn. “Dankzij deze reis heb ik in zeer korte tijd heel wat interessante mensen ontmoet die deuren zullen openen. Het is een soort fasttrack die ons zeker enkele maanden zal besparen,” aldus Matthieu Leroy, mede-oprichter en CEO van Strata. 20 BECI - Brussel metropool - januari 2018 S.G. Daar waar Londen ‘the place for money’ is, geldt Berlijn een echte poort naar Europa en wordt ze meestal gepresenteerd als de ideale markt om er zijn activiteiten te vestigen. De stad dankt veel van haar internationale reputatie aan een van haar kroonjuwelen: Rocket Internet. De groep, die startende bedrijven creëert door de succesvolle concepten van het Amerikaanse internet te kopiëren, realiseerde in 2014 zijn beursintroductie en blijft de groei van het ecosysteem stimuleren – hij haalde in 2016 nog eens $1 miljard op. “Rocket Internet heeft Berlijn gevormd door veel mensen uit de technologie-industrie aan te trekken,” meent Hugo Amsellen. De afgelopen twee jaar hebben zich in de hoofdstad een vijftiental risicokapitaalaanbieders gevestigd (DN Capital, DST Capital, Index Ventures ...). Ongeveer 77% van de risicokapitaalrondes in Duitsland worden uitgevoerd ten behoeve van startende ondernemingen in Berlijn. Maar ook andere steden, zoals Frankfurt (koploper op het gebied van fintech) of München (mobiliteit en automobielindustrie) doen het goed. Toch blijft Berlijn ongetwijfeld het zwaartepunt van het Duitse digitale ecosysteem. De stad biedt alle goede ingrediënten voor een succesvol ecosysteem: talent, kapitaal, private en publieke initiatieven, infrastructuur en bovenal een beweging die vanuit de basis komt. Genoeg om innovatie bij onze Brusselse starters te stimuleren en hen te ondersteunen in hun ontwikkelingsproces in het buitenland en meer specifiek: op de Duitse markt. ● D.R. Water brengt leven Brussels Airport zuivert zelf haar afvalwater vooraleer het te lozen in het bekken van de Barebeek. Zo helpt de luchthaven mee de waterkwaliteit van deze beek te verbeteren. Waarnemingen van de Vlaamse Milieumaatschappij bevestigen dat het zuurstofgehalte in de beek stijgt, wat ook het leven in de beek herstelt. Er leven meer ongewervelde diertjes in de beek, maar ook vissen zoals de stekelbaars en de zeelt vinden hun weg naar de Barebeek terug.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Brokerage events : B2B-ontmoetingen op maat Professionele beurzen zijn ideale gelegenheden om klanten, prospects en potentiële partners te ontmoeten. Maar er is meer: de brokerage events in de marge van deze internationale beurzen bieden u de kans om uw zakelijke ontmoetingen beter te bepalen en te optimaliseren. I nternationale prospects identificeren en ze in individuele bijeenkomsten ontmoeten betekent voor de meeste bedrijven een grote uitdaging. Beurzen blijven weliswaar de meest effectieve manier om bedrijven in zijn sector te ontmoeten, maar het model vertoont toch beperkingen. Om zichtbaar te zijn moet de onderneming een stand boeken, wat voor een KMO vaak (zeer) hoge kosten met zich meebrengt, ook al kent het Brusselse Gewest subsidies toe. Hetzelfde probleem geldt voor de prospects, die niet per se een stand bezetten. En of u nu een bezoeker of exposant bent: (andere) bezoekers identificeren is niet mogelijk. Kortom, de beste en meest nuttige contactpersonen voor uw bedrijf kunnen ook daar wel degelijk aan uw neus voorbijgaan. dan niet te aanvaarden. Zodra deze bevestigd zijn, ontvangt elke deelnemer vooraf zijn programma. De sleutel: een goede voorbereiding “Kijk uit voor de eerste indruk, hij is de goede,” zei Talleyrand. Een eerste contact omzetten in een mogelijke samenwerking vergt een goede voorbereiding. Neem de tijd om uw profiel zorgvuldig te schrijven, waarbij u uw activiteit, de samenwerking en het type partner dat u zoekt duidelijk toelicht. Kijk regelmatig naar de deelnemerslijst die elke dag langer wordt. Beci begeleidt u ook om uw aandacht te vestigen op profielen die overeenkomen met uw doelgroep. Nadat uw afspraken zijn vastgelegd bereidt u die voor door dieper in te gaan op het profiel van uw contacten. Bereid ook de pitch van uw onderneming voor en wat u aanbiedt of zoekt, met de nadruk op uw concurrentievoordelen. En vergeet niet om uw contacten na het evenement op te volgen. ● Volgende EEN/Beci brokerage events Tavola: een volgende mogelijkheid om deel te nemen aan een brokerage event. Dit is waar de brokerage events van Enterprise Europe Network (EEN) hun toegevoegde waarde bewijzen. Waar gaat het om? Gepersonaliseerde zakelijke bijeenkomsten die meestal gehouden worden op grote internationale beurzen in Europa en daarbuiten. Deelnemen biedt u de kans om bedrijven te bereiken die de beurs bezoeken, een aantal van hen te selecteren en binnen een bepaalde tijd te ontmoeten, het potentieel van uw product of dienst te testen door deze aan prospects te presenteren en uw zichtbaarheid op het evenement te vergroten. Op de meeste beurzen gaan deze brokerage events in een speciale ruimte door, waar afspraken van 30 minuten over een of twee dagen gepland zijn. Voorafgaand aan het evenement plaatst elke onderneming zijn profiel op de website van het evenement en beschrijft haar activiteiten en samenwerkingsvoorstellen (aanbod en/of vraag). Het brokerage event staat open voor exposanten en bezoekers. Wanneer de inschrijvingen afgesloten zijn kan elke deelnemer afspraken maken met de bedrijven waarop hij zich heeft gericht. Iedereen heeft de mogelijkheid om een afspraak al 22 BECI - Brussel metropool - januari 2018 21 en 22.01 Fashion Match (Amsterdam): In het kader van de beurs Modefabriek – de professionele modebeurs in de Benelux. Exposanten zijn merken en agenten, bezoekers zijn kopers en verkopers. 26 en 27.01 Lifestyle Industry Business Meetings at HOMI (Milaan): HOMI is de lifestyle beurs. Het gaat om een tiental aanverwante sectoren: Livings habits, Wellness & Beauty, Fragrances & Personal Care, Fashion & Jewels, Gift & Events, Garden & Outdoor, Kid style … 12 en 13.03 Tavola Food Business meetings (Kortrijk): voor de vierde keer organiseren de Belgische partners van EEN, waaronder Beci, samen een brokerage event tijdens het professionele foodsectorevenement in België, de Tavola beurs. Meer informatie: https://events.b2match.com Ontdek de kalender van alle brokerage events georganiseerd door EEN: http://een.ec.europa.eu/tools/services/EVE/ Event/ListEvents Contact: J.-Ph. Mergen; tel.: 02 210 01 77 – jpm@beci.be. INTERNATIONAAL De handel ook na de Brexit beschermen EUROPA - GROOT-BRITTANNIË Op 11 december namen zeven Europese kamers van koophandel, waaronder Beci en Voka, een uitzonderlijk initiatief met een gemeenschappelijke oproep gericht tot de onderhandelaars van de Brexit. Zij werden aangespoord om een overeenkomst te bereiken die de handelsbelangen aan beide kanten van het Kanaal zou vrijwaren. Toch moeten bedrijven die met Groot-Brittannië samenwerken, zich voorbereiden op een andere vorm van de relatie. Amy Kessels et Emmanuel Robert B egin december bereikten de Europese en Britse onderhandelaars een compromis dat de weg effent naar een tweede fase van de Brexit-besprekingen. Het ziet ernaar uit dat wij voortaan een ‘geordende’ uittreding van Groot-Brittannië tegemoet gaan, na een overgangsperiode die tot in 2021 loopt. De dynamiek lijkt opbouwend en constructief, maar er is nog veel werk aan de winkel en heel wat hindernissen zullen de kop nog opsteken. In deze context hebben de zeven kamers van koophandel van de zone Noord Europa, samen goed voor 344 miljard euro handelsverkeer over het Kanaal heen in 2016 (70% van de handel tussen de EU en het Verenigd Koninkrijk), een gemeenschappelijke oproep gericht tot de onderhandelaars. De oproep pleit voor duidelijkheid in de toekomstige relatie tussen de EU en het VK, en voor de organisatie van een realistische overgang, met behoud van de status quo tot wanneer de uiteindelijke overeenkomst van kracht wordt. Voor de ondertekenaars van de oproep is het overduidelijk dat het uitblijven van een overeenkomst ‘uiterst onwenselijk’ zou zijn voor alle partijen. Een dergelijk scenario zou trouwens onvermijdelijk leiden tot hogere tarieven, loggere douaneprocedures, langere termijnen e.d. Laten we hier vermelden dat meer dan 500 schepen dagelijks het Kanaal oversteken. Een vitale verbinding voor Europa, dus. Rondom de Noordzee maken talloze Europese ondernemingen deel uit van dezelfde waardeketens die bijzonder afhankelijk zijn van een ‘Just-in-Time’ beheer. En precies dit beheer kan door de minste reglementaire verschuiving zwaar worden verstoord. Al deze ondernemingen, die direct of indirect bijdragen tot de handel tussen Europa en het VK, binnen Europa zelf of tussen Europa en Ierland via Groot-Brittannië, moeten zich zo snel mogelijk voorbereiden op de aankomende veranderingen in de handelsrelatie. De meeste grote vraagstukken waarover de ondernemingen zich zorgen maken, hebben de onderhandelaars echter nog niet aangekaart. Deze onderwerpen betreffen o.a. de toekomstige douaneprocedures, de graad van reglementaire convergentie tussen het Verenigd Koninkrijk en de EU of bijvoorbeeld nog de wederzijdse erkenning van de controle-agentschappen belast met normen en veiligheid. De zeven kamers moedigen de onderhandelaars dus aan om zo snel mogelijk deze besprekingen te laten beginnen en zodoende de toekomstige relatie tussen Europa en Groot-Brittannië te bepalen, al was het maar in grote lijnen. De kamers oordelen dat deze nieuwe relatie “alle aspecten van de integriteit van de eenheidsmarkt volledig moet respecteren”, aangezien iedereen voordeel haalt uit een ‘open en eendrachtig’ Europa. “In dit tijdperk van digitalisering en netwerken betekent de opkomst van mogelijke douanebelemmeringen een hindernis en een uitdaging die zo snel mogelijk moeten worden overwonnen, in het belang van Brussel en van alle betrokken partijen”, stelt Beci voorzitter Marc Decorte. Vragen voor de ondernemer De finale overeenkomst blijft momenteel toekomstmuziek en er heerst nog veel onzekerheid. Toch kan de ondernemer nu al stappen zetten om zich voor te bereiden op de situatie na de Brexit – ongeacht of deze echtscheiding nu ‘hard’ of ‘soft’ verloopt. Dit kan vooreerst met een bepaling van de doelstellingen: blijft het Verenigd Koninkrijk een grote commerciële partner, wat ook moge gebeuren, of kiest de onderneming best voor de verdere uitbreiding van andere Europese markten? En al blijft het Verenigd Koninkrijk een belangrijke partner, toch moet nu al worden nagedacht over de juridische aspecten van de handelsbetrekkingen: welke wetgeving zal van toepassing zijn en in welke gevallen? Bij welke rechtbanken kan de onderneming terecht? Tevens moet worden onderzocht hoe aanpassingen aan eventuele prijsschommelingen kunnen gebeuren, in functie van mogelijke douanerechten. Beci blijft betrokken bij de ‘High Level Group’, die de Belgische en de Brusselse regeringen adviseert in hun Brexit beleid. De Brusselse Kamer zal de ondernemers van onze hoofdstad op de hoogte houden en ze begeleiden bij de voorbereiding op de gevolgen van de Brexit. . ● BECI - Brussel metropool - januari 2018 23
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De Brusselaars zijn de dappersten TOP VAN DE ONDERNEMINGEN Hier leest u de vierde editie van de rangschikking van de Brusselse ondernemingen. Wij gebruikten hiervoor informatie van de Nationale Bank. Toch even vermelden dat deze cijfers niet geconsolideerd zijn. De cijfers van ondernemingen die hun boekjaar vóór 1 april 2016 hebben afgesloten, hebben wij hier niet opgenomen (wegens overschrijding van de indieningstermijn). Dit geldt eveneens voor de rangschikking van de ondernemingen die minder dan 10 jaar oud zijn: u vindt hier geen bedrijven die vóór 1 april 2016 werden opgericht. En ten slotte nog even dit: de rangschikkingen berusten op de cijfers ‘op een gegeven moment’. U krijgt dus een ‘momentopname’ van de situatie op 1 december 2016, in de meeste gevallen. Jean Blavier Z oals verleden jaar publiceren wij vijf rangschikkingen, volgens vijf verschillende criteria: omzet, winst, groei, personeelsbestand en jonge ondernemingen (minder dan 10 jaar oud). Even ter verduidelijking: onder de ondernemingen die minder dan 10 jaar oud zijn, zijn er veel die zonder het moederbedrijf nooit zouden zijn geboren (een waarheid als een koe), maar bovendien ook niet meer in leven zouden zijn. Deze nieuwkomers ontstonden vaak na een reorganisatie. HR Rail is bijvoorbeeld nog geen 10 jaar oud, maar de sporen liggen er wel al meer dan 100 jaar. En de luchthaven van Brussel is misschien nog geen honderd jaar oud, maar toch ook niet meer van de jongste! Omdat Brussel een hoofdstad is, zijn er talrijke hoofdzetels gevestigd. De ‘Brusselse onderneming’ is dus een relatief begrip. Het steunt op het zogenaamde ‘zeteleffect’, dat wij wat verder aankaarten. Als we het bijvoorbeeld hebben over de grootste ondernemingen inzake personeelsbezetting, dan zitten daar ook bedrijven bij waarvan de zetel zich uiteraard in Brussel bevindt maar de activiteit het ganse land bestrijkt. Dit is het geval van de spoorwegen, bpost en Proximus, maar ook van grote namen van de uitzendarbeid als Randstad en Manpower. Omgekeerd zal een onderneming met zetel in Antwerpen of Luik en activiteiten in gans het land, Brussel inbegrepen, toch niet in onze rangschikking verschijnen. Dit geldt voor sommige industriële sectoren als petrochemie en chemie. Maar dan niet voor de staalnijverheid, omdat de zetel van Arcelor Mittal in Brussel is gelegen. 24 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Het statuut van internationale hoofdstad en de uitstraling van Brussel zijn de redenen waarom onze rangschikkingen veel buitenlandse ondernemingen (of bedrijven van buitenlandse afkomst) bevatten, naast dochterondernemingen van buitenlandse groepen, bedrijven waarvan het beslissingscentrum in het buitenland is gelegen, enzovoort. In een klein land met een zeer open economie als België is het normaal dat dergelijke ondernemingen zwaar doorwegen. Laten we dit echter niet overschatten, want van de 10 Brusselse ondernemingen die de meeste winst te maken, is de meerderheid zuiver Belgisch. Spoorwegen op kop De vijf grootste Brusselse werkgevers stellen samen zowat 110.000 mensen tewerk – net als verleden jaar – en drie hiervan zijn 100% Belgisch: HR Rail, bpost en Proximus. De andere twee zijn filialen van buitenlandse groepen: Randstad en Manpower. Hun aanwezigheid in de Top 5 van de grootste werkgevers in de hoofdstad bewijst dat human resources als sector ingrijpende omwentelingen doorstaat. Overal lezen we dat werkgevers meer en meer de voorkeur geven aan soepeler arbeidsovereenkomsten. Laten we er geen doekjes om winden: ze doen steeds vaker een beroep op uitzendkrachten, consultants en freelancers. Dit is een moeilijk te negeren feit. De kampioenen van de omzet zijn Toyota – ver voorop met 23,6 miljard euro –, Total Petrochemicals & Refining en Electrabel – een vertederend duo dat respectievelijk 13 en 12 miljard weegt –, gevolgd door een ander duo: Total © Reporters Wenst u een toekomstige medewerk(st)er in uw onderneming op te leiden? Dankzij de Individuele Beroepsopleiding in de Onderneming leidt u zelf een toekomstige medewerk(st)er op zodat hij/zij beantwoordt aan het beroepsprofiel dat u zoekt. Voor welke werkgevers ? De ondernemingen en organisaties uit de privé en overheidssectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie kunt u via de IBO aanwerven ? De toekomstige medewerk(st)er moet als werkloze werkzoekende ingeschreven staan bij een tewerkstellingsorgaan (Actiris-Forem-VDAB). Tijdens de IBO behoudt de persoon zijn/haar statuut van werkzoekende. Duur : een opleiding van 1 tot 6 maanden. Meteen na de afloop hiervan biedt u een tewerkstellingscontract aan met een minstens even lange duur als de opleiding zelf. maximaal 6 maanden opleiding tenminste dezelfde periode als de opleiding tewerkstellingscontract in dezelfde onderneming Hoeveel dit kost ? Tijdens de opleiding betaalt u, naast de vervoeren verzekeringskosten, rechtstreeks aan de stagiair(e) een uitkering die u als volgt berekent: het brutoloon voorzien voor deze functie, waarvan u de RSZ werknemersbijdragen (13,07%) en de eventuele sociale inkomsten van de stagiair(e) aftrekt. Dit wordt het bedrag van de uitkering. Na een IBO van 6 maanden hebt u in elk geval recht op de ACTIVA verminderingen. (www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION in samenwerking met former pour l’emploi Bijkomende informatie verkrijgt u hier : Service relations entreprises Telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 74 81 of 73 34 of per e-mail : fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels
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TOPIC De afkortingen die we in onze rangschikkingen hebben gebruikt: Belgium en Proximus – 4,8 en 4 miljard euro omzet. Is het u ook opgevallen? De omzet van nr. 1 ligt nagenoeg zes maal hoger dan die van nr. 5! Een bijzonder steile Top 5, dus. Groei, het misbruikte woord De stoerste winstmakers zijn bekende ondernemingen die uitblinken door hun dynamisme en hun vlotte aanpak van wereldwijde uitdagingen. Dit mag zeker worden gezegd, want veel van onze medeburgers zijn er ten onrechte van overtuigd dat België geen multinationals heeft. Toch wel, en hun zetel is in Brussel gevestigd. Denk maar aan AB InBev, KBC of UCB Pharma. In de top 10 van de meest winstgevende bedrijven komen ook verrassende namen voor. Zo bijvoorbeeld Apetra, de vennootschap die de strategische olievoorraden van ons land beheert. En ook Verlinvest, de holding van de families de Mévius en de Spoelberch, twee van de voornaamste aandeelhouders van … AB InBev. Ook de financiële sector stelt het goed, want onder de krachtpatsers van de winst vinden we de reeds vermelde KBC, naast Ageas en GBL. Jean Blavier ‘Groei’ … Is dit niet het meest misbruikte woord van onze tijd, een soort mythisch cijfer dat iedereen als de heilige graal beschouwt? De relevantie van dit criterium is op macro-economisch vlak onduidelijk en toch hanteert de Brussel creëert rijkdom, maar meer dan de helft hiervan vertrekt naar de andere twee gewesten van het land. Jean Blavier bedrijfswereld het concept van groei als een eersterangs indicator. Wie scoort op dat vlak het best onder de Brusselse bedrijven? In de top vijf vinden we UCB Pharma, Derby (spelen en weddenschappen), Mercedes Belux, Ansell Healthcare Europe (farmacie) en Servauto (wisselstukken en accessoires voor voertuigen). Zeer diverse sectoren, dus. Deze verscheidenheid is, merkwaardig genoeg, ook terug te vinden in de top 10, met CFE (bouw), Randstad, Scarlet (telecom) en Solvay Specialty Polymers Belgium, ondanks Sagevas (spelen en weddenschappen, zoals Derby) op de zevende plaats. Laten we niet vergeten dat sommige ondernemingen en organisaties alleen omwille van de cijfers in deze rang26 BECI - Brussel metropool - januari 2018 BVBA Besloten Vennootschap met Beperkte Aansprakelijkheid CVA Commanditaire Vennootschap op Aandelen CVBA Coöperatieve Vennootschap met Bepekte Aansprakelijkheid CVOHA Coöperatieve Vennootschap met Onbeperkte Hoofdelijke Aansprakelijkheid EBVBA Eenpersoons Besloten Vennootschap met Beperkte Aansprakelijkheid ESV GCV ION NV Economisch SamenwerkingsVerband Gewone Commanditaire Vennootschap Instelling van Openbaar Nut IVZW Internationale Vereniging Zonder Winstoogmerk Naamloze Vennootschap NVSO Naamloze Vennootschap met Sociaal Oogmerk VZW Vereniging Zonder Winstoogmerk schikkingen verschijnen. Dit geldt voor Familiehulp, de Vlaamse reus van de sociale bijstand en 8e grootste werkgever in Brussel (9.000 mensen). Zo ook DBFM Scholen van Morgen, die zijn intrede doet in de top vijf van de sterkst groeiende ondernemingen. Dit orgaan beheert het publiek-privé samenwerkingsverband voor de bouw van scholen, voor de Vlaamse Gemeenschap. We hebben gelijkaardige bedenkingen bij Apetra, de reeds vermelde overheidsonderneming die de strategische olievoorraden beheert en die zevende eindigt in de hitparade van de sterkste winstmakers. Brussel verrijkt de rest van het land Wat de economisten het ‘zeteleffect’ noemen, is een typisch verschijnsel in hoofdsteden, en dan zeker in internationale hoofdsteden als Brussel. De aanwezigheid van de hoger vermelde befaamde namen in onze stad veroorzaakt in andere oorden wel enige afgunst om vrij voor de hand liggende strategische redenen. En toch weet de doorsnee Brusselaar dit niet op zijn juiste waarde te schatten. Zijn houding is slechts de emotionele versie van een louter economische vaststelling: Brussel staat op zijn eentje in voor ongeveer 20% van het bruto binnenlands product (BBP, de in een jaar tijd gecreëerde rijkdom) van ons land, maar de iets meer dan één miljoen Brusselaars die in de 19 gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest wonen, vertegenwoordigen samen nog geen 10% van al de in ons land geïnde personenbelastingen (PB). Kortom, Brussel creëert rijkdom, maar meer dan de helft hiervan vertrekt naar de andere twee gewesten van het land. De bevestiging hiervan zien we in een ander domein (hoewel specialisten de vergelijking misschien wat vergezocht zullen vinden): meer dan de helft van de 700.000 banen in het Brusselse Gewest is toegekend aan mensen die in een van de andere twee gewesten van ons land geregistreerd staan. De economische dapperheid van Brussel is lovenswaardig. ● © Reporters Omzet: Top 50 Naam 1 2 = TOYOTA MOTOR EUROPE = TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3 = ELECTRABEL 4 = TOTAL BELGIUM 5 +1 PROXIMUS 6 +1 CARREFOUR BELGIUM 7 +1 ARCELOR MITTAL BELGIUM 8 +3 D'IETEREN 9 = EDF LUMINUS 10 = UMICORE 11 +5 UCB PHARMA 12 = NMBS 13 -8 DELHAIZE DE LEEUW 14 -1 BPOST 15 = UCB BIOPHARMA 16 -2 HR RAIL PC 1140 1040 1000 1040 1000 1050 1000 1000 1070 Jur. vorm NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 70100 46710 1030 NV van publiek recht 61100 1140 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar Omzet kEUR Netto TW kEUR 31/03/2017 23.653.375 571.216 31/12/2016 13.026.019 540.786 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 114.550 443.013 1070 NV van publiek recht 49100 1080 CVA BVBA 20 = WABCO EUROPE 21 -2 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 22 -4 AUDI BRUSSELS 23 -1 SOLVAY CHEMICALS INT. 24 +10 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 25 NEWCOCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 26 +1 NATIONALE LOTERIJ 27 -4 BELGIAN SHELL 28 = ORANGE BELGIUM 29 -5 INFRABEL 30 -4 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 31 +8 BESIX 32 -2 KBC GROUPE 33 = RANDSTAD BELGIUM 34 -2 BRUSSELS AIRLINES 35 +1 INOVYN BELGIUM 36 +1 FABRICOM 37 NEWDBFM SCHOLEN VAN MORGEN 38 +2 FORD MOTOR CY (BELGIUM) 39 -1 INEOS SALES BELGIUM 40 NEWELIA SYSTEM OPERATOR 41 +8 DERBY 42 -13 AXUS 43 -2 TELENET GROUP 44 +2 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 45 NEWINOVYN TRADE SERVICES 46 NEWALCODIS 49 -5 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 1200 1070 1160 1000 1190 1120 1000 1070 1140 1200 1080 1082 1050 1140 1000 1000 1082 1120 1000 1160 1140 1200 1140 1140 1170 47 = VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 48 = BELMEDIS 1000 1130 50 NEWEUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 1170 NV NV 1000 NV van publiek recht 53100 1070 17 = CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 1140 18 +3 MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 19 NEWINBEV BELGIUM 35110 31/12/2016 11.933.907 1.222.578 -1.161.536 31/12/2016 4.823.834 1.808.318 31/12/2016 4.034.986 2.513.372 31/12/2016 3.968.386 558.191 31/12/2016 3.949.995 975.453 31/12/2016 3.014.155 209.405 31/12/2016 2.920.769 299.891 31/12/2016 2.303.762 351.071 31/12/2016 2.228.644 588.134 31/12/2016 2.193.217 56.295 31/12/2016 2.148.538 375.753 31/12/2016 2.115.139 1.573.527 55.203 47115 24100 45113 35140 20140 46460 47114 72110 1060 NV van publiek recht 49100 46900 BVBA BVBA NV NV NV CVBA BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV 45111 11050 64200 61200 29100 64200 64200 47252 1040 NV van publiek recht 92000 1000 1060 NV van publiek recht 52210 1130 46710 47540 41201 70100 78200 51100 46751 478.651 65.513 264.532 67.748 54.869 148.537 491.749 -249.742 4.036 308.683 31/12/2016 2.005.180 1.106.907 -1.183.899 31/12/2016 1.978.486 1.949.340 31/12/2016 1.769.574 41.376 31/12/2016 1.716.855 87.256 31/12/2016 1.594.563 719.374 31/12/2016 1.570.959 280.228 31/12/2016 1.453.005 181.425 31/12/2016 1.443.627 263.132 31/12/2016 1.315.534 23.830 31/12/2016 1.300.897 320.789 31/12/2016 1.184.452 356.941 31/12/2016 1.183.368 356.535 31/12/2016 1.182.903 541.654 -4.235 8.093 18.966 2.553.075 127.989 74.398 32.013 33.798 340.839 78.937 1.786 61200 31/12/2016 1.167.773 406.845 31/12/2016 1.128.717 57.987 31/12/2016 1.063.149 145.229 31/12/2016 914.427 184.699 31/12/2016 859.120 441.128 31/12/2016 841.909 704.904 31/12/2016 820.565 238.588 31/12/2016 758.803 51.860 42220 31/12/2016 757.946 216.003 31/12/2016 746.526 31/12/2016 733.159 31/12/2016 725.443 31/12/2016 714.732 31/12/2016 654.588 BVBA NV NV NV CVBA NV BVBA BVBA 41102 45111 46751 35120 92000 77110 61200 20110 46751 46120 36000 46460 46510 13200 68.865 32.882 10.992 98.708 45.041 31/12/2016 633.941 127.407 31/12/2016 614.684 244.368 31/12/2016 587.772 205.905 31/12/2016 583.001 31/12/2016 570.535 9.860 10.608 31/12/2016 567.050 219.287 31/12/2016 563.473 21.642 31/12/2016 542.031 226.516 31/12/2016 538.619 53.699 -4.642 82.042 -11.580 116.557 61.324 1.181.963 273.452 15.015 3.845 -29.933 8.846 3.668 2.179 137.172 11.663 12.607 -249.043 75.016 4.611 5.254 23.128 1.919 -28.612 23.395 Personeel 2.069 470 4.771 602 12.761 8.522 6.766 1.378 956 2.644 936 n.d. 12.309 23.395 884 31.745 n.d. 534 2.723 52 429 2.437 42 91 2.209 406 230 1.417 n.d. 29 580 4.021 28.351 2.534 218 3.293 2 55 15 288 225 238 778 558 n.d. 23 1.400 344 1.443 112 BECI - Brussel metropool - januari 2018 27 © Reporters
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Nettowinst: Top 50 Naam 1 INBEV BELGIUM 2 KBC GROUP 3 TELENET GROUP HOLDING 4 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 5 AGEAS 6 INTERNATIONAL POWER 7 APETRA 8 UCB PHARMA 9 VERLINVEST 10 PROXIMUS 11 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 12 SOLVAY 13 RANDSTAD GROUP BELGIUM 14 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 15 BPOST 16 RANDSTAD BELGIUM 17 LOUIS DELHAIZE 18 ARCELOR MITTAL BELGIUM 19 DRAKKAR GROUP 20 UNION FINANCIERE BOEL 21 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 22 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 23 SAPEC 24 VINCI AIRPORTS INTERNATIONAL 25 PROXIMUS GROUP SERVICES 26 KBC CREDIT INVESTMENTS 27 IBA PHARMA 28 RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS 29 UCB 30 VOLKSWAGEN INTERNATIONAL BELGIUM 31 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 32 SOC. FIN. & IND. FABRIC. ACIDE CARBONIQUE PUR & PROD. ALIMENTAIRES 33 UMICORE 34 LE PEIGNE 35 SOFINA PC 1070 1080 1200 1000 1000 1000 1000 1070 1050 1030 1040 1120 1082 1000 1000 1082 1000 1000 1040 1000 1040 1050 1050 1050 1030 1080 1060 1200 1070 1050 1050 1170 1000 1050 1040 36 SOC. DE GESTION FINANCIERE ET IMMOB. BELGE 1180 37 ELIA SYSTEM OPERATOR 38 REDEVCO RETAIL BELGIUM 39 ACCOR HOTELS BELGIUM 40 WABCO EUROPE 41 FLUXYS 42 SOC. DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 43 ENGIE CC 44 CARREFOUR FINANCE 45 ENI FINANCE INTERNATIONAL 46 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 47 TOYOTA MOTOR EUROPE 48 VISA BELGIUM 49 COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS 50 FED. PART.- EN INVESTERINGSMAATS. 28 BECI - Brussel metropool - januari 2018 1000 1000 1000 1160 1040 1000 1000 1050 1040 1130 1140 1040 1000 1050 Jur. vorm BVBA NV NV NV NV NV NVSO NV NV NV van publiek recht NV NV NV CVBA NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV BVBA NV GCV NV BVBA NV NV CVBA NV NV NV NV CVBA NV NV van publiek recht NACE BEL 2008 11050 70100 64200 64200 71121 52100 46460 64200 61100 46710 70100 70220 64200 53100 78200 64200 24100 70220 64200 64999 64929 46120 64200 70100 64200 64200 64200 70100 64200 70100 20140 64200 64200 35120 41102 55100 64200 35220 64200 70100 70220 70100 47540 70100 64922 64200 64200 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/03/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 30/06/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 28/02/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 30/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/03/2017 30/09/2016 31/12/2016 31/12/2016 Omzet kEUR 0 Netto TW kEUR 1.594.563 719.374 859.120 441.128 -5.423 1.685 0 28.790 127.952 -11.787 -65.366 -5.277 43.134 2.228.644 588.134 1.015 -9.745 4.034.986 2.513.372 13.026.019 540.786 10.832 272.724 211.224 155.479 1.300.897 320.789 2.115.139 1.573.527 841.909 704.904 20.839 14.141 3.949.995 975.453 10.263 0 1.812 7 1.222 120 1.628 2.404 4.156 0 0 46.900 0 200 88 2.111 -869 890 -1.087 10.453 -807 1.200 -4.541 4.706 -114 25.675 44.862 273.101 -2.352 2.303.762 351.071 -223 1.431 0 714.732 -6.659 -1.110 98.708 148.192 140.386 95.905 64.771 1.570.959 280.228 7.310 0 -1.204 -121 146.481 4.985 1.070 67.143 3.568 -2.692 1.063.149 145.229 23.653.375 571.216 642 337 -147 0 -3.425 17.571 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 2.553.075 1.181.963 1.071.967 985.030 696.151 530.361 518.631 491.749 486.380 478.651 443.013 403.888 395.431 340.839 308.683 273.452 264.998 264.532 247.379 230.604 222.467 220.964 214.361 203.839 201.141 182.763 181.186 161.883 160.623 154.436 154.433 152.109 148.537 144.769 143.970 139.590 137.172 133.164 132.102 127.989 126.821 119.276 118.818 117.542 116.629 116.557 114.550 113.984 112.836 111.592 Personeel 2.723 4.021 1 34 86 119 5 936 12 12.761 470 790 1.765 91 23.395 28.351 14 6.766 1 5 23 5 6 2 18 4 2 n.d. 142 60 18 n.d. 2.644 3 40 n.d. 288 41 878 52 37 n.d. 362 17 33 29 2.069 n.d. 19 11 © Reporters Personeelsbestand: Top 50 Naam 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 MANPOWER (BELGIUM) 5 PROXIMUS 6 DELHAIZE DE LEEUW 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 MIVB 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 DAOUST 13 ISS FACILITY SERVICES 14 ELECTRABEL 15 SECURITAS 16 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17 KBC GROUP 18 THUISHULP 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 FABRICOM 21 SODEXO BELGIUM 22 CHIREC 23 INBEV BELGIUM 24 UMICORE 25 BRUSSELS AIRLINES 26 AUDI BRUSSELS 27 COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 28 VL. RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 29 TOYOTA MOTOR EUROPE 30 COFELY SERVICES 31 IRIS CLEANING SERVICES 32 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 33 H & M HENNES & MAURITZ 34 DECATHLON BELGIUM PC Jur. vorm NV NACE BEL 2008 1060 NV van publiek recht 49100 1082 78200 1000 NV van publiek recht 53100 78200 NV 1082 1210 1140 1000 1000 1050 1000 1000 1120 1200 1080 1000 1020 1000 1050 1160 1070 1000 1050 1190 1070 1000 1140 1000 1000 1130 35 FONDS VOOR WETENSCH. ONDERZOEK - VL. 1000 36 RANDSTAD GROUP BELGIUM 37 ATALIAN 38 EUROCLEAR 39 SMALS 40 COMPASS GROUP BELGILUX 41 ARMONEA 42 BRICO BELGIUM 43 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 44 VIVAQUA 45 PRODUCTIONS ASSOCIEES 46 MULTIPHARMA 47 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 48 ORANGE BELGIUM 1082 1070 1210 1060 1130 1080 1082 1082 1000 1060 1070 1130 1140 49 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 50 D'IETEREN 1050 CVA NV VZW NV Venn. met soc. oogmerk (andere vorm) NV NV NV NV NV VZW NV VZW NV NV NV VZW BVBA NV NV NV BVBA NV NV NV 47114 78200 88101 47115 1200 1030 NV van publiek recht 61100 1080 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 49310 24100 78200 81220 35110 80100 86220 70100 88101 80100 42220 56290 68203 11050 20140 51100 29100 47252 1030 NV van publiek recht 60200 1140 70100 81100 81220 ION, Stichting NV NV ION, Stichting NV NV NV VZW NV NV NV NV Intercom. VZW CVBA BVBA NV CVBA NV 72190 47716 47640 72190 70220 81210 64200 63110 56290 87301 47521 81210 36000 90032 47730 46510 61200 36000 45113 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/08/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/03/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 30/11/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 30/09/2016 31/12/2016 31/01/2017 31/12/2016 31/12/2015 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Omzet kEUR 1.978.486 841.909 2.115.139 280.245 4.034.986 2.148.538 293.890 52.087 3.968.386 263.977 3.949.995 177.691 269.658 11.933.907 290.478 514.934 859.120 41.364 168.873 757.946 347.348 449.684 1.594.563 2.303.762 820.565 1.443.627 1.184.452 425.193 23.653.375 308.622 89.161 0 412.686 404.695 0 211.224 85.602 510.541 251.452 158.107 125.162 432.096 68.740 292.416 8.511 413.322 542.031 1.167.773 567.050 3.014.155 Personeel Netto TW kEUR 31.745 1.949.340 28.351 704.904 23.395 1.573.527 280.428 14.165 12.761 2.513.372 12.309 9.201 9.150 8.522 375.753 243.764 341.813 558.191 8.223 6.766 6.166 5.641 4.771 4.758 4.611 4.021 3.672 3.505 3.293 2.822 2.739 2.723 2.644 2.534 2.437 2.209 2.139 2.069 1.969 1.948 1.927 1.891 1.822 1.796 1.765 1.751 1.749 1.674 1.671 1.636 1.578 1.572 1.513 1.500 1.470 1.443 1.417 1.400 1.378 567.372 975.453 169.116 224.829 1.222.578 253.938 378.070 441.128 130.128 160.267 216.003 158.691 195.022 719.374 351.071 238.588 263.132 356.941 195.544 571.216 146.686 71.333 190.927 95.513 102.827 106.500 155.479 69.933 285.250 157.553 85.748 91.517 106.874 58.531 196.728 116.171 106.214 226.516 406.845 219.287 209.405 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR -4.235 273.452 308.683 2.074 478.651 4.036 108.316 4.997 65.513 825 264.532 5.833 7.223 -1.161.536 10.139 9.653 1.181.963 4.990 8.182 -29.933 4.998 17.325 2.553.075 148.537 15.015 32.013 78.937 -3.729 114.550 4.895 1.296 23.774 4.692 10.235 -18.673 395.431 -939 39.931 n.d. 34.955 -4.846 -950 1.833 11.327 -1.828 3.721 -28.612 82.042 23.128 67.748 BECI - Brussel metropool - januari 2018 29 © Reporters
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Ondernemingen van minder dan 10 jaar: Top 50 Naam 1 UCB BIOPHARMA 2 HR RAIL 3 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 4 DBFM SCHOLEN VAN MORGEN 5 INOVYN TRADE SERVICES 6 SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 7 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 8 THI FACTORY 9 CELIO INTERNATIONAL 10 CM-CIC LEASING BENELUX 11 AXUS FINANCE 12 BIOWANZE 13 HUAWEI TECHNOLOGIES (BELGIUM) 14 HENKEL BELGIUM 15 GROUPM BELGIUM 16 PHILIPS BELGIUM COMMERCIAL 17 APETRA 18 ARMONEA 19 SAGEVAS 20 PFIZER PFE BELGIUM 21 BIALIM BELGIQUE 22 AXPO BENELUX 23 CPS AFRICA 24 BRUSSELS NETWORK OPERATIONS 27 YPTO 28 L&L RETAIL BELGIUM 29 UMEDIA PRODUCTION 30 BASIC-FIT BELGIUM 31 RIG EQUIPMENT MARITIME 32 UNILEVER BCS BELGIUM 33 KRINKELS 34 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 35 CEGELEC INDUSTRY 36 EIT DIGITAL 37 ALIAXIS GROUP 38 SILVA MEDICAL 39 NYX PROFESSIONAL MAKEUP 40 ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 41 TROPICORE SA RPM 42 STHREE BELGIUM 43 CAF-DCF 44 AUTOREDO 45 BLUE CUBE BELGIUM 46 SPV 162 47 BRUSSELSE MAATSCHAP. WATERBEHEER 48 ENGIE GLOBAL BUSINESS SUPPORT 49 PARTENA BUSINESS CENTER 50 ENGIE MANAGEMENT COMPANY BELGIUM 30 BECI - Brussel metropool - januari 2018 PC 1070 1060 1000 1000 1140 1130 1030 1060 1060 1000 1140 1150 1150 1020 1160 1070 1000 1080 1040 1050 1000 1050 1050 1000 25 BNP PARIBAS PARTNERS FOR INNOVATION BEL. 1130 26 SKF BELGIUM 1140 1060 1000 1050 1090 1050 1190 1030 1000 1130 1040 1050 1170 1082 1000 1150 1000 1120 1000 1000 1060 1000 1000 1000 Jur. vorm BVBA NV van publiek recht CVBA NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV NVSO NV NV BVBA NV NV NV CVBA BVBA NV NV NV BVBA BVBA BVBA NV NV NV NV IVZW NV VZW BVBA NV NV NV BVBA NV BVBA NV CVBA ESV NACE BEL 2008 Datum oprichting Sluiting laatste jaar Omzet kEUR 72110 20/12/2013 31/12/2016 2.005.180 49100 04/11/2013 31/12/2016 1.978.486 64200 02/12/2010 31/12/2016 1.300.897 41102 09/06/2010 31/12/2016 746.526 46751 19/03/2014 31/12/2016 583.001 70220 29/07/2011 31/12/2016 514.589 52230 13/06/2007 31/12/2016 457.331 49100 05/11/2013 31/12/2016 430.101 46423 18/04/2006 31/01/2017 408.711 64921 23/02/2007 31/12/2016 304.716 64921 14/01/2014 31/12/2016 226.291 10910 13/07/2006 28/02/2017 215.704 46520 11/04/2014 31/12/2016 211.612 46442 14/11/2014 31/12/2016 211.295 73110 15/12/2008 31/12/2016 184.231 46460 16/06/2015 31/12/2016 130.829 52100 09/10/2006 31/12/2016 127.952 87301 11/05/2007 31/12/2016 125.162 92000 24/12/2010 31/12/2016 121.774 21201 08/05/2014 30/11/2016 118.210 70100 14/05/2007 31/12/2016 115.008 35140 27/03/2009 30/09/2016 113.381 45113 06/01/2015 31/12/2016 109.768 35140 11/05/2006 31/12/2016 102.375 62010 16/11/2012 31/12/2016 96.259 46699 28/10/2010 31/12/2016 89.343 62020 07/12/2009 31/12/2016 87.367 47711 22/01/2013 31/01/2017 85.448 59111 23/03/2010 31/12/2016 84.724 93130 25/02/2009 31/12/2016 83.259 46460 28/01/2010 31/12/2016 83.042 46170 12/05/2015 31/12/2016 76.873 81300 14/12/2009 30/04/2016 69.528 73200 25/01/2012 31/12/2016 68.552 43212 30/09/2013 31/12/2016 62.729 72190 21/10/2010 31/12/2016 60.114 64200 03/12/2015 31/12/2016 56.736 18/03/2014 31/12/2016 54.240 46450 22/06/2016 31/12/2016 51.143 78100 06/12/2013 31/12/2016 50.625 46190 22/10/2010 31/12/2016 46.504 78100 26/09/2007 30/11/2016 46.247 21201 21/10/2015 31/12/2016 46.093 45111 13/07/2011 31/12/2016 45.656 46751 02/07/2013 31/12/2016 44.475 42110 28/12/2006 31/12/2016 44.222 1000 NV van publiek recht 84112 27/10/2006 31/12/2016 44.079 70100 14/11/2014 31/12/2016 43.243 82110 17/10/2013 31/12/2016 42.918 70220 17/05/2010 31/12/2016 42.863 CVOHA Personeel 884 31.745 91 2 n.d. 9 778 44 28 5 n.d. 122 119 248 26 174 5 1.636 11 36 n.d. 6 13 965 n.d. 113 230 426 5 400 1 8 450 17 513 9 80 n.d. n.d. 56 1 92 8 32 n.d. n.d. 39 302 260 97 Netto TW kEUR Winst/ verlies boekjaar na belasting, kEUR 1.106.907 -1.183.899 1.949.340 320.789 -4.235 68.865 9.860 14.105 327.232 29.238 -6.308 9.189 137.240 75.524 37.503 56.228 2.078 21.491 43.134 91.517 5.164 24.614 -109 1.575 7.657 97.760 12.727 15.891 21.525 20.690 5.298 49.949 1.132 1.901 34.400 828 33.552 1.262 16.419 42.619 2.428 7.181 730 4.785 5.430 2.258 5.100 7 39.865 30.132 27.932 40.201 340.839 8.846 4.611 3.781 51.627 -24.071 21.610 834 10.455 34.737 6.758 17.052 -116 919 518.631 -4.846 8 4.806 -42 107 3.785 1 641 1.680 -314 458 370 6.253 931 804 4.719 -1.799 1.636 0 419 340 399 1.868 330 246 2.295 -2.961 139 0 -2.120 n.d. n.d. 0 © Thinsktock Omzetstijging 2013-2016: Top 50 Naam 1 UCB PHARMA 2 DERBY 4 ANSELL HEALTHCARE EUROPE 5 SERVAUTO BELGIUM PC Jur. vorm NACE BEL 2008 1070 NV 46460 1160 NV 92000 3 MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERV. BELUX 1200 NV 77110 1070 NV 46423 1040 NV 47300 1170 NV 41202 1040 NV 92000 1082 NV 70220 1140 NV 61200 1120 NV 22210 1050 NV 35140 1000 NV 24460 1090 NV 46460 1090 BVBA 93130 6 CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE 7 SAGEVAS 8 RANDSTAD GROUP BELGIUM 9 SCARLET BELGIUM 10 SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 11 AXPO BENELUX 12 BELG. MAATSCH. KERNBRANDSTOFFEN 13 MEDTRONIC BELGIUM 14 BASIC-FIT BELGIUM 15 SAFRAN AIRCRAFT ENGINE SERVICES BRUSSELS 16 RENT 4 LESS 17 IMMOBEL 18 MAXUS BELGIUM 19 DELVAUX CREATEUR 20 SUEZ R&R BELGIUM 21 CHAMBON 22 GROUPE VLAN 23 CLUSTER CHAMBON 24 EUROSTATION 25 FLABEL CORPORATION 26 BNP PARIBAS FORTIS FILM FINANCE 27 PROXIMEDIA 28 EFFIK INTERNATIONAL 29 PARCOURS BELGIUM 30 SOPRA STERIA BENELUX 31 EGOV 32 JOBMATCH 33 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 34 35 THE REZIDOR HOTEL GROUP 36 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 37 BURGER BRANDS BELGIUM 38 ALTEN BELGIUM 39 ARC EUROPE 40 SECURITAS DIRECT 41 VOXBONE 44 ROLEX BENELUX 45 WILDCO 46 CHATEAU CHENOIS GESTION 47 ADNEOM 48 TOWERS WATSON 49 GOOGLE BELGIUM 50 HOME SEBRECHTS ELECTROTECH. ET MECANIQUE PUTMAN FRERES 1000 NV 33160 1200 EBVBA 45111 1000 NV 41101 1160 NV 70210 1040 NV 47722 1082 NV 64200 1000 NV 41101 1000 NV 58130 1000 NV 41102 1070 NV 41201 1030 NV 30300 1000 NV 59111 1070 NV 59113 1070 NV 46460 1140 NV 45113 1050 NV 62020 1000 VZW 63110 1070 NV 78200 1000 NV 46450 1070 NV 43211 1130 BVBA 55100 1200 NV 41102 1050 NV 56102 1060 BVBA 71121 1140 NV 64200 1130 NV 80100 1050 NV 62090 42 LES ETS GEN. FERNAND GILLION ET FILS 1190 NV 41201 43 ASPAC INTL 1050 BVBA 70220 1050 NV 46480 1050 BVBA 46180 1180 BVBA 87101 1060 NV 71121 1160 NV 70220 1040 NV 62090 1080 NV 87301 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 30/06/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 30/09/2016 31/12/2016 30/04/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Omzet kEUR Jaar -3 214.719 190.762 204.309 31.819 Omzet kEUR Jaar -2 Omzet kEUR Jaar -1 129.314 31.847 132.759 49.027 100.830 49.299 212.274 30.952 22.271 85.609 76.574 26.556 0 23.200 55.783 2.937 18.607 10 53.290 25.928 3.618 3.235 0 10.376 34.853 41.778 21.980 18.066 35.195 32.053 24.096 4.296 32.284 6.589 16.994 21.197 16.050 9.414 24.832 4.919 12.009 19.032 24.544 16.740 6.917 146.197 57.861 119.586 56.933 101.173 68.343 175.274 25.041 52.644 85.375 75.286 23.319 11.271 24.889 58.341 5.574 18.801 18.968 55.947 38.814 6.910 3.372 8.738 11.704 36.129 43.118 25.958 26.495 28.630 31.451 30.219 4.296 33.965 7.806 20.621 23.999 17.685 10.873 26.801 10.283 12.272 22.291 22.788 18.442 14.363 543.642 314.342 284.460 157.734 210.498 89.853 Omzet kEUR 190.716 80.977 220.258 122.614 165.768 27.637 67.401 126.855 87.278 39.507 35.914 44.383 81.894 3.815 6.441 23.417 83.909 39.483 10.933 31.552 17.950 13.130 54.055 51.453 30.838 35.099 44.830 56.178 39.139 4.071 36.029 21.510 26.599 31.372 26.471 21.301 36.029 9.870 22.817 26.707 24.001 25.408 17.833 654.588 478.315 363.727 164.945 225.865 121.774 211.224 120.313 166.682 113.381 276.172 93.613 83.259 Gem. Verschil 1.149.668 1.285.089 1.858.058 2.228.644 1.078.976 304.754 262.234 241.569 33.470 439.868 287.553 159.419 133.126 96.551 89.927 78.465 71.285 65.852 64.082 63.898 62.661 60.988 144.568 133.026 81.757 50.044 70.926 95.764 42.157 55.570 35.632 88.499 60.675 35.525 31.237 27.073 37.126 59.524 66.448 45.194 41.210 58.054 54.656 46.490 26.511 53.398 25.203 35.342 39.248 33.604 25.848 41.263 21.342 27.759 34.756 39.892 32.008 22.046 58.959 56.452 55.201 50.044 47.725 39.981 39.219 36.963 35.622 35.208 34.747 31.908 28.002 27.073 26.750 24.671 24.670 23.215 23.144 22.860 22.603 22.394 22.216 21.114 18.614 18.348 18.052 17.554 16.434 16.431 16.423 15.749 15.724 15.347 15.268 15.129 jaarlijkse groei 24,7% 45,0% 35,9% 21,2% 73,1% 20,4% 56,4% 16,7% 34,9% 18,2% 32,0% 9,2% 44,6% 55,2% 19,1% 20,2% 45,5% NC 45,1% 19,7% 143,0% 44,0% 1433,8% 18,4% 32,8% 114,1% 112,9% NC 52,9% 19,5% 16,7% 27,2% 31,6% 18,2% 19,5% 24,5% 83,4% 18,3% 56,4% 27,6% 22,8% 27,9% 40,0% 18,4% 63,1% 32,2% 22,2% 17,6% 24,1% 47,2% BECI - Brussel metropool - januari 2018 31 © Thinsktock
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De opwaartse trend van de Brusselse economie TOP VAN DE ONDERNEMINGEN De voorspellingen verwachten vijf eerder gunstige jaren voor de Brusselse economie. We vergelijken hierover de standpunten op nationaal niveau van Pierre-François Michiels, deskundige Werkgelegenheid en Economie aan het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse (BISA), en Benoît Bayenet, hoogleraar Economische Politiek aan de Université Libre de Bruxelles (ULB). Ophélie Delarouzée Bevolking: + 0,6% in 2016-2040 (Gemiddelde jaarlijkse bevolkingsgroei) 20002016 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest 20162040 20402060 1,3 % 0,6 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,2 % 0,5 % 0,5 % 0,2 % (Bron: Perspectives démographiques 2016-2060, BFP-DGS) D e sterke demografische groei van de voorbije 15 jaar in Brussel loopt ten einde. De toename van de Brusselse bevolking zal in de komende jaren geleidelijker verlopen, maar relatief hoger blijven dan in beide andere gewesten. De demografische groei heeft ook te maken met de status van Europese hoofdstad. Tussen 2005 en 2016 is het aantal Europese onderdanen in het Brusselse Gewest met 72% gestegen, terwijl het geheel van de in Brussel wonende bevolking met 18% toenam. Op 10 Brusselaars die geen Belgische nationaliteit hebben (meer dan 414.000 op 1 januari 2017), zijn er nagenoeg zeven EU onderdanen (275.000). De Fransen staan op de eerste plaats (63.000 mensen), gevolgd door de Roemenen (38.700). In tegenstelling tot de andere twee gewesten, is Brussel jonger en daalt bovendien de gemiddelde leeftijd. Tegen 2021 zouden de geboortes de voornaamste reden van demografische groei worden en op dat vlak de internationale migraties voorbijsteken, die intens maar ook stabiel zullen blijven. De intergewestelijke verhuizingen naar Vlaanderen 32 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Groei: 1,3% in 2019-2022 (Groei van het BBP in volume, gemiddeld en per jaar) 20022008 20092015 België Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest 2,1 1,6 2,3 2,1 (Bron: FBP, BISA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) en Wallonië zullen talrijker blijven dan de aankomsten in Brussel en op die manier de globale groei vertragen. In een context van algemeen herstel wordt verwacht dat de economische activiteit gevoelig zal zijn verbeterd in 2017 (+1,4%). “In Brussel is de groei echter minder sterk dan in de andere twee gewesten”, stelt Pierre-François Michiels vast. “Tijdens een periode van herstel is het meestal de industrie die het snelst positief reageert en via de export de groei bevordert. Omdat Brussel meer gericht is op dienstverlening, is het huidige herstel hier dus minder uitgesproken.” De groei van het BBP ligt echter lager dan vóór de crisis. “Uit diverse studies blijkt dat talrijke onzekerheden de financiële markten nog afremmen en dat het toegeeflijke monetaire beleid van vandaag wel eens voor tegenslag zou kunnen zorgen”, betreurt Benoît Bayenet. “Het is helemaal niet zeker dat wij aan een nieuwe crisis ontsnappen, maar het is wel duidelijk dat het economisch model een evolutie doorstaat. Sommige economisten noemen dit een seculaire stagnatie, waarmee wordt bedoeld dat de 0,8 0,1 1,2 0,3 20162018 1,5 1,1 1,7 1,3 1,5 1,3 1,6 1,3 20192022 © Thinsktock TOPIC Inkomsten: +0,7% in 2016-2022 (Beschikbare inkomsten per capita, gemiddeld en per jaar) Bedrag in euro, 2006 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest (Source : BFP, IBSA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) tegen lopende prijzen 2014 16.019 17.730 15.161 16.906 19.868 17.073 2022 20.018 23.856 20.398 Werkelijke groei Gemiddelden 2002-2008 2009-2015 2016-2022 -0,4 0,4 -1,5 -0,7 0,2 -0,5 0,7 0,9 0,8 groeicijfers betrekkelijk laag zullen blijven, vergeleken met de 2, 3 of zelfs 4% die wij op bepaalde momenten hebben bereikt. Het economisch model zal ook zuiniger moeten omgaan met energie en grondstoffen en de principes van de kringloopeconomie integreren.” Het BBP per inwoner in Brussel (205%), uitgedrukt volgens de standaarden van de koopkracht, stond in 2015 op de vierde plaats van de 276 regio’s die werden vergeleken met de EU gemiddelde. De eerste drie waren Inner LondonWest (580%), het Groothertogdom Luxemburg (264%) en Hamburg (206%). Deze hybride meetmethode geeft echter geen accuraat beeld van het inkomensniveau van de Brusselse bevolking. “De pendelaars die de Brusselse economie doen draaien, nemen hun inkomsten mee naar huis”, weet Benoît Bayenet. “Dit is typisch voor alle grote steden en hoofdsteden. Bovendien zitten wij met een tertiaire sector die een zeer hoge toegevoegde waarde produceert en dus zeer specifieke bekwaamheden vereist, terwijl Brussel met hoge werkloosheidscijfers kampt, vooral onder de jongere, laaggeschoolde bevolking.” Pierre-François Michiels verduidelijkt: “In Brussel is één baan op twee bezet door een Vlaamse of een Waalse werkkracht, maar tijdens de afgelopen jaren zien we een stijging van het aandeel van de Brusselaars – en dit zou zich in de komende jaren moeten verderzetten.” In de periode 2016-2022 zou de groei van de ‘tewerkgestelde bevolking’ in Brussel dynamischer moeten zijn (1,4% per jaar) dan in Vlaanderen (0,9%) en in Wallonië (0,8%). “Sinds het midden van de jaren 1980 stijgt het beschikbaar inkomen per capita minder snel in Brussel dan in Vlaanderen en in Wallonië”, aldus de heer Michiels. “De relatieve positie van het Brusselse Gewest is dus sterk achteruitgegaan, weliswaar met een zekere stabilisering in de jongste jaren. Volgens de voorspellingen zou deze trend aanhouden. De tragere groei van de bevolking ten opzichte van het vorige decennium weegt minder zwaar door op Brussel dan in het verleden.” Tussen 2016 en 2022 daalt de werkloosheid sterker in Brussel, maar blijven de cijfers hoger dan in de andere gewesten. “Vroeger werd beweerd dat 3% groei nodig was om de werkloosheid te doen dalen. We zien vandaag dat het verband minder duidelijk is tussen de economische groei en de daling van de werkloosheid of de creatie van banen”, zegt Benoît Bayenet. “Op kwantitatief vlak is dit positief, maar wat is de kwaliteit van zulke banen, zeker wat betreft deeltijdse functies?” Tussen 2016 en 2022 zou de netto creatie van banen gemiddeld 30.100 eenheden per jaar bereiken in Vlaanderen, 10.700 in Wallonië en 5.100 in Brussel. “De toename van de tewerkstelling is al bij al vrij stevig”, oordeelt Pierre-François Michiels. “De stijging is onder andere te danken aan de recente maatregelen die een verlaging van de arbeidskosten beogen, terwijl andere verminderingen van de bijdragen in de komende jaren nog voorzien zijn.” Brussel onderscheidt zich nog steeds door de stijging van het aantal zelfstandigen: gemiddeld 1,6% per jaar tussen 2016 en 2022, tegen 1,2% in Vlaanderen en 0,8% in Wallonië. Het dynamisme in de bouwsector tijdens de afgelopen jaren heeft onder andere te maken met aankomst van werkkrachten uit Oost-Europa. De toename van de loonarbeid in de periode 2016-2022 zou 0,6% per jaar bedragen Brussel, tegen 1,1% in Vlaanderen en 0,9% in Wallonië. De heer Michiels wijst erop dat “de overTewerkstelling: aangekondigde daling van de werkloosheid tot 14,5% in 2022 (Werkloosheidspercentages) België Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest ((Bron: FBP, BISA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) 2016 11,2 18,4 7,8 15,1 2017 10,5 17,4 7,3 14,3 2018 10,0 16,5 6,9 13,8 2019 9,8 16,2 6,8 13,5 2022 8,2 14,5 5,1 11,9 BECI - Brussel metropool - januari 2018 33
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TOPIC heidssector in het verleden ruim heeft bijgedragen tot de creatie van banen, maar de maatregelen van de afgelopen jaren om de personeelsbezetting te beperken, hebben een sterkere impact gehad in de administratieve hoofdstad. De tertiaire sector vertegenwoordigt meer dan 90% van de gewestelijke economie inzake toegevoegde waarde, vergeleken met ongeveer 80% op nationaal vlak. De sector ‘andere handelsdiensten’, die een groot aantal diensten aan ondernemingen omvat, zou in de periode 2016-2022 het sterkst moeten bijdragen tot de economische groei in elk van de drie gewesten (0,6 percentagepunten (pp) per jaar in Vlaanderen en 0,5 pp in Wallonië en Brussel). Daarop volgen de sector ‘krediet en verzekeringen’ in Brussel, en de maakindustrie, zowel in Vlaanderen als in Wallonië. “Veel diensten zijn in Brussel gecentraliseerd, maar dit is geen gevolg van de regionalisering”, stelt Benoît Bayenet. “Brussel is het financiële centrum van België en de concentratie van zowel financiële als verzekeringsactiviteiten is trouwens vitaal voor de economische ontwikkeling van de andere gewesten. Deze sector doorstaat vandaag een sterke evolutie, moet zich hervormen en zich opnieuw positioneren ten aanzien van de technologische doorbraken. De sector heeft talrijke reorganisaties ondergaan en gaat sinds de crisis gebukt onder een zeer streng reglementair kader.” Volgens Pierre-François Michiels gaat de sector een positieve uitbreiding van zijn activiteiten tegemoet, na een aantal moeilijke jaren veroorzaakt door de crisis van 2008. In tegenstelling is de bijdrage van de maakindustrie aan de groei in Brussel bijzonder beperkt. De heer Michiels merkt “een stabilisering ten opzichte van de achteruitgang van deze sector tijdens de jongste twee decennia. We hebben blijkbaar een drempel bereikt.” De Brusselse regering heeft denkprocessen opgestart om te bepalen welke sectoren voor ontwikkeling vatbaar zijn. ● Toegevoegde waarde: 0,5 pp voor de ‘andere handelsdiensten’ in 2016-2022 Bijdrage van de sectoren tot de groei van de toegevoegde waarde, in percentagepunten, in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (gemiddelde per jaar). Krediet en verzekeringen Andere handelsdiensten (Bron: FBP, BISA, IWEPS, SVR-DKB – HERMREG) 2002-2008 0,2 0,5 2009-2015 0,1 0,3 2016-2022 0,2 0,5 34 BECI - Brussel metropool - januari 2018 © Reporters TOP VAN DE ONDERNEMINGEN Business ecosysteem: zonder netwerk sta je nergens De opkomst van ecosystemen zorgt voor steeds meer kruisbestuivingen tussen kleine en grote bedrijven. Door het intense contact ondergaan beide types van ondernemingen een metamorfose. «H et business ecosysteem wordt de toekomst”, verklaarde Marc Decorte tijdens zijn eerste interview als voorzitter van Beci, twee maanden geleden, in dit magazine. “Ik ben ervan overtuigd dat wij hoe langer hoe meer naar een dergelijk ecosysteem gaan toegroeien, een systeem waarin ondernemingen van alle omvang een rol te vervullen hebben. Dit valt nu al op in het domein van innovatie, waar de behoefte aan samenwerking steeds sterker wordt.” Vijftien jaar geleden zag Edouard Cambier, pionier van het Belgische ecosysteem, het bedrijfsleven in Brussel drastisch veranderen. Grote ondernemingen trokken weg uit het centrum van de stad. Op dat moment had de deeleconomie de muziekwereld al overhoop gegooid. Zouden andere sectoren volgen? Voor Edouard Cambier het signaal om het business center Seed Factory in Brussel te kopen en in een ecosysteem te herschapen. “Ik heb die building, die door vier bedrijven uit de communicatiewereld gedeeld werd, omgebouwd tot een mediacluster van een 30-tal firma’s. Het enige waar ik als initiatiefnemer over waakte, was de complementariteit.” Seed Factory organiseerde maandelijks een aantal meetups, een soort mini-conferenties waarvoor ook grote ondernemingen, zoals Accor Group en Sodexo, werden uitgenodigd. “Na zo’n meeting toonde Sodexo interesse in een bepaald concept”, vertelt Cambier. “Dat is Bien-Être à la Carte geworden. Voor Bien-Être à la Carte creëerden we een website waar bedrijven terecht konden voor een aantal services die het welzijn op de werkvloer verbeterden. In de jaren 2000 was het moeilijk om dynamische, goed opgeleide en vrouwelijke kaderleden tussen de 25 en 35 te vinden. Unilever bijvoorbeeld was heel hard op zoek naar zulke ‘young potentials’. Kandidaten vonden het Peter Van Dyck toen sexyer om voor Microsoft, IBM of Yahoo te werken. De diensten die je op de website aantrof, moesten het leven van de werknemers van Unilever comfortabeler maken. Er was bijvoorbeeld een boodschappendienst, verzorgd door Caddy Home.” Gratis bureau Vier jaar geleden leerde Cambier bij Seed Factory vier kerels van 22 jaar kennen die een goed idee, maar geen geld hadden. “Ik stelde hen voor om met Seed Factory gedurende één jaar hun corporate partner te zijn. Ze kregen van mij gratis een bureau, een secretaresse, wifi en parking ter beschikking.” Het kwartet ontwikkelde Sortlist, waar bedrijven die weinig kaas hebben gegeten van marketing kunnen aankloppen. Via een algoritme koppelt Sortlist deze firma’s aan een marketingbureau dat de tijd, de competentie en de juiste prijs heeft om voor hun probleem een oplossing op maat uit te dokteren. Het bleek een succesformule. “Intussen hebben ze een paar miljoen euro opgehaald en hebben die gasten ook al kantoren in New York, Parijs en Madrid”, zegt Edouard Cambier, niet zonder trots. In 2013 legde de ecosysteempionier de kiem voor Co.Station. De digitalisering stond op het punt de financiële wereld door elkaar te schudden. Banken als BNP Paribas Fortis en ING vreesden dat ze met nieuwe concurrenten te maken gingen krijgen: de fintech-bedrijven die op een innovatieve manier technologie aan financiële dienstverlening koppelen, maar ook internetgiganten als Facebook en Google. Voor BNP Paribas Fortis is Co.Station een platform dat de bank wapent voor de toekomst. “Was een bank vroeger een instelling die alles zelf ontwikkelde, dan zie je nu een grotere wil om partnerships met kleinere spelers aan te gaan”, weet Michaël Anseeuw, verantwoordelijke retail banking bij BNP Paribas Fortis in België. “Langs BECI - Brussel metropool - januari 2018 35 © Thinsktock
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TOPIC De bloei van ecosystemen beide kanten is de bereidheid toegenomen. Enige tijd geleden heette het nog dat de fintech-bedrijven het grote kwaad waren dat de banken ging opeten. Vandaag zie je dat zij voordeel kunnen halen uit de schaalvergroting, het klantenbestand en het vertrouwen dat de banken in de aanbieding hebben. Je ziet duidelijk een mentaliteitsverandering.” Vinger aan de pols De bank heet bij Co.Station alle startups en scale-ups welkom, zelfs als ze in andere industrieën actief zijn. Anseeuw: “Ons geeft het de unieke kans om het ecosysteem te volgen. Zodra een bedrijf zich inschrijft om gebruik te maken van Co.Station, staan onze medewerkers die daar aanwezig zijn – de mensen die actief zijn in de Innovation Hubs – klaar om hen bij te staan. Als onze mensen bepaalde business opportuniteiten zien, dan bekijken we of we eventueel kunnen samenwerken.” Is er naast een overlevingsstrategie nog een andere motivatie voor dit engagement van BNP Paribas Fortis? “Als bank wil je toch de groei van de economie ondersteunen. Er wordt vandaag meer over startups en scale-ups gesproken dan ooit voorheen. Een bank die relevant wil blijven, moet mee zijn schouders onder die nieuwe economie zetten. D.R. Door de vinger aan de pols te houden, leer je interessante bedrijven kennen. Ik zie het als een logische uitbreiding van onze missie. Michaël Anseeuw (BNP Paribas Fortis België) Daarnaast zie je een trend naar meer openheid. Door de vinger aan de pols te houden, leer je interessante bedrijven kennen. Ik zie het als een logische uitbreiding van onze missie.” Volgens dezelfde logica ontwikkelde de groep KBC een netwerk van structuren voor het onthaal en de begeleiding van starters: Start it @KBC. De Brusselse vestiging ervan verhuisde onlangs naar een gloednieuwe ruimte van wel 800 m²! Voorbeelden van innovaties die aan BNP voorbij zouden zijn gegaan, mocht het zich op een eilandje verschanst 36 BECI - Brussel metropool - januari 2018 hebben, zijn Hello Crowd en Gambit Financial Solutions. “Hello Crowd is een crowdfundingplatform dat we twee jaar geleden binnen Hello Bank lanceerden”, vertelt Michaël Anseeuw. “Als je toen alternatieve financiering aan klanten wou aanbieden binnen de traditionele bancaire omgeving, dan sprak je over een project dat maanden of zelfs jaren zou vragen om uitgevoerd te kunnen worden. We besloten om in zee te gaan met een bestaand Frans crowdfundingplatform. Door gebruik te maken van een API technologie (application program interface) integreerden we dat relatief snel in het platform van de bank. Zo’n kans om samen te werken met een gespecialiseerd state-ofthe-art bedrijf moet je met beide handen grijpen. Door de acquisitie van Gambit Financial Solutions haalden we dan weer een specialist robo-advisory (financieel advies met minimale menselijke inmenging) binnen die véél verder staat dan een generalist die deze service in zijn al goed gevulde portefeuille zou meenemen.” Méér dan een melkkoe Naast de rechtstreekse investeringen in kleine bedrijven houdt BNP Paribas Fortis ook voeling met de innovatieve stromen door in fondsen te stappen als Imec.Istart Fund, dat dicht bij de universitaire wereld aanleunt, en Fortino Capital, het nieuwe fonds van ex-Telenet-topman Duco Sickinghe, dat zich specifiek richt tot de scale-ups. Anseeuw: “In onze markt zijn die spelers cruciaal. We ondersteunen ze om de doorstart naar het volgende niveau mogelijk te maken. Meestal willen zij zich internationaler manifesteren en krijgen ze zodoende complexere noden waar wij als bank een adequaat antwoord op kunnen geven. Mikken ze op een opstart in pakweg Frankrijk of Italië, dan kunnen wij die dankzij ons internationale netwerk makkelijk faciliteren.” Dit horen wij ook bij KBC: “Brussel is een aantrekkelijke uitvalbasis voor start-ups uit alle continenten. Onze start-upcommunity telt nu al meer dan 40 verschillende nationaliteiten”, zegt Lode Uytterschaut, oprichter van Dat de ecosystemen met de opkomst van het Nieuwe Werken aan een opmars bezig zijn in ons land en dit sinds 2010 zelfs aan een vrij spectaculair tempo, bewijst een onderzoek van Finpower. In 2016 ging het aantal business en coworking centers voorbij de kaap van 300, wat een groei betekende van 25%. Het aandeel van deze ‘service office centers’ in de totale markt van kantoorgebouwen is dat jaar gestegen van 1,6 naar 2%. Ten opzichte van Groot-Brittannië en Nederland loopt België nog achterop, want in die landen spreken we over een aandeel van 3 tot 5%. In Londen betreft 25% van de nieuwe kantoorgebouwen ecosystemen, in New York loopt dat percentage zelfs op tot 33. De omzet van de business en coworking centers klom in 2016 tot meer dan 100 miljoen euro. De rentabiliteit laat wel nog te wensen over door de hoge opstartkosten van nieuwe ecosystemen. De centers die de kinderschoenen al een tijdje zijn ontgroeid, laten evenwel een rentabiliteit van 3 tot 5% optekenen. Pas vanaf een grootte van 2.000 m² blijken ecosystemen rendabel. TOPIC Start it @KBC. “We zijn sinds kort lid van GAN (Global Accelerator Network), een club van topacceleratoren uit de hele wereld. Daardoor kunnen we onze start-ups extra voordelen bieden en hun bv. toelaten gratis nieuwe, internationale markten te verkennen.” D.R. Volgens Edouard Cambier zorgt de open innovatie van ecosystemen Binnen vijf à tien jaar is de piramidale bedrijfsstructuur vervangen door een ‘moleculaire’ organisatie Édouard Cambier ervoor dat gevestigde bedrijven het traditionele concurrentiële denken stilaan bij het grof huisvuil zetten. “Voor digital natives is het evident om in een ecosysteem te werken. Ik zie dat bij mijn twee zonen: zij dromen niet van een huis en een BMW. Hun droom is om deel uit te kunnen maken van een ecosysteem als het Plug and Play Tech Center in Silicon Valley of Station F in Parijs. Onze wereld is zo complex geworden en de technologie evolueert zo snel dat je je niet meer op jezelf kan terugplooien. Zonder netwerk sta je nergens. Vroeger kwamen bedrijven natuurlijk ook al bij elkaar in een business club, maar dat waren maandelijkse ontmoetingen, terwijl een ecosysteem non-stop functioneert.” Door het intense contact beïnvloeden kleine en grote bedrijven elkaar, in de twee richtingen. Cambier: “Grosso modo kun je zeggen: grote ‘boîtes’ hebben geld en structuur, de kleintjes hebben de ideeën en het dynamisme. Startups zien gevestigde ondernemingen soms als een melkkoe, maar ze hebben méér te bieden dan enkel financiële middelen. Ik denk aan langetermijndenken, industrialisatie, processen… Wél gebruiken ze nog te veel oude technieken en een achterhaalde top-down aanpak. Startups zijn vlakker en communiceren veel directer. Mijn vennoot Tanguy Peers, ex-nummer twee van eBay, woont in San Francisco. De manier van werken is daar toch anders. De gemiddelde leeftijd van de CEO’s is er 42. Ze zijn jonger én innovatiever. Dat de grote bedrijven hier dat voorbeeld volgen, is slechts een kwestie van tijd. Binnen vijf à tien jaar is de piramidale bedrijfsstructuur verdwenen. De moleculaire organisatie wordt de toekomst.” Liever speedboat dan tanker “Wij blijven als KMO liever bewust klein, beducht voor de overhead. Wij zijn liever een speedboat die snel naar het punt gaat waar ons bedrijf en onze klanten naartoe willen dan een logge en trage tanker die door de vele procedures niet vlot kan reageren op onverwachte gebeurtenissen.” Aan het woord is Suyin Aerts, die samen met haar partner Dan Vandevoorde het bedrijf X-treme Creations leidt (al bijna 25 jaar leverancier van opblaasbare communicatiemiddelen zoals reclamebogen op wielerwedstrijden en podia voor het festival Tomorrowland). “Ik zie startups in ons land vaak in de val trappen. Ze worden gepusht om te groeien. De indruk wordt gewekt dat je steeds groter moet worden. Volgens mij is het meest essentiële je eigen passie als bedrijfsleider én die van je medewerkers te blijven volgen. Als je onderweg moet vaststellen dat je achterban niet meer mee is, dan zit je in de problemen. Of je nu een groot of een klein bedrijf bent: het draait altijd om de mensen. Bedrijfsleiders nemen weleens beslissingen zonder overleg. Dan moet je niet schrikken als je op medewerkers botst die zich weigerachtig en rebels opstellen, omdat ze niet gehoord zijn.” Als deelnemer en sinds enige tijd ook als meter, is Suyin Aerts al jaren betrokken bij het project Plato van Voka, waar vertegenwoordigers van zowel grote als kleine bedrijven op geregelde basis in verschillende groepen de koppen bij elkaar steken. Plato kan je ook als een soort ecosysteem beschouwen, is zij van mening. “Het biedt de ideale combinatie van netwerking en opleiding. De deelnemers leren elkaar en ieders business grondig kennen – wat niet zelden tot symbioses leidt – maar inhoudelijk brengt het ook heel wat op, door de confrontatie met inspirerende verhalen van anderen. Je wordt gedwongen om even de handrem op te zetten en strategisch na te denken. Waar ben je mee bezig? Waar sta je?” Het ontstaan van ecosystemen bevorderen en tegelijk een omgeD.R. Ik zie startups vaak in de val trappen. Ze worden gepusht om te groeien. Volgens mij is het meest essentiële je eigen passie te blijven volgen. Suyin Aerts (X-treme Creations) ving scheppen waarin de starter in symbiose zal kunnen samenwerken met de grote onderneming: ook dit is de taak van een organisatie als Beci, via het aanknopen van relaties en begeleiding. ● BECI - Brussel metropool - januari 2018 37
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FOCUS FOCUS 2018 De politieke barometer: mobiliteit, mobiliteit, mobiliteit… en reinheid! Meer dan ooit geldt mobiliteit als de voornaamste zorg voor de deelnemers aan de opiniepeiling. Steeds meer mensen beschouwen dit als dé absolute prioriteit. Ook de reinheid treedt spectaculair op de voorgrond in onze halfjaarlijkse barometer1 wensen die ondernemers aan de Brusselse regering richten. , tussen de andere Vincent Delannoy 1. Onze politici: zwakke scores in Brussel Geef een cijfer tussen 1 en 5 aan hoe efficiënt u de ministers vindt inzake de economische ontwikkeling van het BHG 3,5 3,0 Didier Gosuin Guy Vanhengel 2,5 Céline Fremault Cécile Jodogne Rudy Vervoort Bianca Debaets 2,0 Fadila Laanan Pascal Smet 1,5 nov. 2014 jul. 2015 nov. 2015 juni 2016 nov. 2016 juni 2017 dec. 2017 Welke zijn de voornaamste trends in onze politieke barometer? Vergeleken met vorig jaar, krijgen alle vrouwen binnen de regering een gevoelig betere beoordeling. De enige uitzondering is Fadila Laanan (1,69), die op de laatste plaats van de rangschikking belandt. Staatssecretaris belast met Buitenlandse Handel Cécile Jodogne (2,59) verschijnt nu op de derde plaats, na Guy Vanhengel (Budget en financiën, 2,86) en Didier Gosuin (Economie en Werk, 2,72). De gesorteerde afvalzakken die allemaal in de verbrandingsoven eindigden, hebben blijkbaar sporen achtergelaten. Algemeen vertoont de barometer eveneens een sterk stijgende bezorgdheid wat betreft de openbare reinheid, naast een haast paroxistische obsessie met al wat met mobiliteit te maken heeft. Wat is uw graad van vertrouwen in het vermogen van de Brusselse regering om de huidige problemen op te lossen? 1% 3% 11% 35% 13% Totaal vertouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 40% 20% 34% 28% 15% Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 1.2 Wat is uw graad van vertrouwen in de federale regering voor haar aanpak van de huidige problemen? De argwaan van ondernemers ten aanzien van de regeringen blijft torenhoog: 75% t.a.v. de Brusselse regering en 48% t.a.v. de federale regering. Het aandeel van de respondenten die vertrouwen hebben in de Brusselse regering (12%) blijft stabiel, maar de federale regering krijgt er 4% bij en bereikt 37%. 1 Een online enquête die plaatsvond tussen 23 november en 4 december 2017 onder de leden en sympathisanten van Beci. 476 antwoorden. 38 BECI - Brussel metropool - januari 2018 FOCUS 2. De gewestelijke spelers Impulse (BAO) Brussel Invest & Export VDAB MIVB Actiris Bruxelles Formation Citydev (GOMB) Innoviris Finance.brussels (GIMB) Leefmilieu Brussel (BIM) Brussel Mobiliteit 3,05 3,00 2,90 2,76 2,73 2,73 2,73 2,67 2,60 2,56 1,80 ➚ ➚ = ➘ ➘ = ➚ NEW ➚ ➘ ➘ De rangschikking is sinds de vorige editie nauwelijks veranderd, maar de spreiding neemt toe. Bovenaan het klassement verbeteren BAO en BI&E hun score, terwijl onderaan, Brussel Mobiliteit nog achteruit gaat. Innoviris verschijnt voor het eerst in deze barometer, op de achtste plaats. Actiris en de MIVB presteren minder goed dan vorig jaar. De steeds terugkerende mobiliteitsproblemen en het beheer van de werven hebben ontegensprekelijk een negatieve impact op de perceptie van Brussel Mobiliteit. De goede resultaten van het BAO en BI&E zijn waarschijnlijk te danken aan de huidige hervorming en een beter dienstenaanbod. Voor de achteruitgang van Actiris hebben we niet meteen een uitleg. Heeft dit te maken met een Activa campagne die de klemtoon legde op de vermindering van de loonkost eerder dan op de troeven van de werkzoekende? Ook voor de daling van de score van de MIVB hebben geen andere uitleg dan veronderstellingen. Is die veroorzaakt door het moeilijke verkeer bovengronds of door de eerste stappen en investeringen voor metrolijn 3? 3. De gewestelijke prioriteiten: mobiliteit, reinheid, vereenvoudiging We stellen aanzienlijke trendverschuivingen vast. De mobiliteit die al topscores behaalde met 65,5%, is ondertussen gestegen naar een nieuwe record: 72,7%. Het thema reinheid stijgt opvallend en bereikt de tweede plaats met 27,5%, terwijl de derde plaats nog steeds toekomt aan de vereenvoudiging van de administratieve procedures, met 25,2% (vergeleken met 33,7% voordien). Verderop in de bezorgdheidsredenen van onze respondenten vinden we het imago van Brussel als business center (gestegen naar 24,5%). De verlichting van de gewestelijke en gemeentelijke fiscaliteit komt bij ongeveer één respondent op vier tijd aan bod (24,1%), vergeleken met één op drie (34,1%) voordien. Veiligheid verhoogt zijn score tot 21,6% en steun bij investeringen behaalt 16,9%. Het recordresultaat van de mobiliteit is hoogstwaarschijnlijk het gevolg van de onopgeloste problemen en de onbekwaamheid om die op een bevredigende manier weg te werken. Het bijzonder incoherent beheer van de werven, dat regelmatig het nieuws haalde, heeft het fenomeen nog versterkt. De daling van de belastingdruk, als wens van de ondernemers, moeten we waarschijnlijk interpreteren in het raam van de daling van de vennootschapsbelasting en andere maatregelen ter verlichting van de fiscale druk op de ondernemingen, terwijl een andere urgentie in Brussel de kop opsteekt: de openbare reinheid. Misschien heeft ook het nieuws een impact op de resultaten: denk maar aan de audit van de rekeningen van Net Brussel door het Rekenhof, de verbranding van gesorteerde afvalzakken, de vuile indruk van de voetgangerszone in centrum Brussel e.a. BECI - Brussel metropool - januari 2018 39 Hulp bij investeringen Veiligheid Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Imago van Brussel als handelscentrum Vereenvoudiging van de administratieve procedures Netheid Mobiliteit
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FOCUS 4. Mobiliteit: de barometer slaat op hol! Hoe beoordeelt u het mobiliteitsbeleid van de Brusselse regering? 2% 8% 22% 68% Zeer bevredigend Bevredigend Niet echt bevredigend Helemaal niet bevredigend Ja, de situatie is verbeterd Neen, de situatie is onveranderd 87% Neen, de situatie is verslechterd Is de mobiliteit in en rond Brussel t.o.v. 2016 in 2017 verbeterd? 1% 2% 10% Geen mening Hoe beoordeelt u het federale mobiliteitsbeleid? 0% 12% Zeer bevredigend Bevredigend 48% 40% Niet echt bevredigend Helemaal niet bevredigend Op een bepaald moment dachten we zelfs dat wij ons in de berekening had vergist. Toch niet: de indicatoren worden vuurrood en vertonen indrukwekkende afwijkingen ten opzichte van de vorige barometer. ➜ 67,88% van de respondenten is totaal misnoegd met het gewestelijke beleid inzake mobiliteit in Brussel: 10% meer dan in juli 2017 (57,34%). ➜ 48,29% van de respondenten is totaal ontevreden met het federale mobiliteitsbeleid (vergeleken met ‘slechts’ 41,14% in juli 2017). ➜ 87,02% van de respondenten oordeelt dat het verkeer binnen en rond Brussel ten opzichte van 2016 is verergerd. In juli 2017 was 76,58% van de respondenten deze mening toegedaan. Ook hier stellen we een verhoging van ongeveer 10% vast. ➜ 70,02% van de respondenten beweert totaal ontevreden te zijn met de manier waarop het Brussels Hoofdstedelijk Gewest de werkzaamheden coördineert. Om de mobiliteit in en rond Brussel te verbeteren, beschouwt u de invoering van een intelligente kilometerheffing als 13% Een interessant idee 46% 41% Een onaanvaardbaar idee Ik weet het niet 70% 16% 8% Zeer bevredigend Bevredigend Zonder mening Niet echt bevredigend Helemaal niet bevredigend Welke zijn, in de gemeente waar u werkt, de domeinen die prioritair aan verbetering toe zijn? Fiscaal kader Relaties met de gemeentediensten (vergunningen enz.) Andere Organisatie van de werven Parkeergelegenheid Veiligheid Mobiliteit Reinheid 0 5 10 15 20 25 30 35 ➜ 33,80% van de bevraagde personen oordeelt bovendien dat de mobiliteit de hoofdprioriteit moet zijn in de gemeente waar ze werkzaam zijn. ● Hoe beoordeelt u het beheer van de werven door het BHG? 3% 3% 40 BECI - Brussel metropool - januari 2018 FOCUS 2018 Wat mogen we in 2018 van de Brusselse economie verwachten? Deze vraag stelden wij aan een aantal sectoren bij de aanvang van het nieuwe jaar. Meer bepaald wilden wij weten welke kansen elke sector in Brussel zou kunnen grijpen. Wij polsten naar risico’s en gevaren. En ook naar eventuele aanbevelingen. De bedrijfswereld maakt zich zorgen om onderwerpen als toerisme, de digitalisering van de economie, onderwijs en vorming, rekrutering, steun aan de industrie, mobiliteit, de voetgangerszone, robotisering, noem maar op. Vincent Delannoy Technologie en vorming René Konings, van Agoria, beschouwt de digitalisering van de economie als de weg naar verdere groei voor onze technologische ondernemingen. Digitalisering doet nieuwe diensten, producten en banen ontstaan. Dit beaamt Charles Petit, bij Comeos: hij stelt dat robotisering de ondernemingen – met inbegrip van de commerciële bedrijven – de toekomst instuwt: “Het werk in ondernemingen zal nieuwe profielen vereisen.” Hij pleit dan ook voor een aangepaste vorming: “Brussel moet zijn jeugd opleiden om de nieuwe uitdagingen aan te kunnen – en om technologische ondernemingen naar hier te lokken.” Ook hier zit Agoria op dezelfde golflengte en duidt de organisatie op het tekort aan voldoende technologisch opgeleide werkkrachten als de voornaamste hindernis voor groeikansen. “We moeten zowel in infrastructuur als in mensen investeren”, stelt René Konings. “De infrastructuur van de toekomst is zuiver technologisch. Daarom is de ontplooiing van het 5G-netwerk een absolute noodzaak. Het is trouwens 100 keer sneller dan de huidige 4G. Wegens een te strenge wetgeving is dit momenteel in Brussel nog niet mogelijk. Nochtans hebben we een sterke behoefte aan technologie en aan een krachtiger netwerk als wij willen doorgroeien naar een smart city met het Internet of Things, een intelligent beheer van het verkeer, autonome wagens, veiligheid en andere intelligente toepassingen voor overheid, onderneming en gezin. De vorming van Brusselaars, met een specifieke klemtoon op digitale en technologische vaardigheden, effent de weg naar het succes en naar een bredere tewerkstelling van de Brusselaars.” Rekruteren loopt niet van een leien dakje Federgon beschouwt de schaarste aan kandidaten op de Brusselse arbeidsmarkt tegelijk als een bedreiging en een kans. “Het wordt hoe langer hoe moeilijker om goede kandidaten te vinden”, meent Arnaud Le Grelle, “maar dankzij de deskundigheid van HR specialisten, hun inzicht in de arbeidsmarkt en hun vaardigheden in sourcing en rekruteringstechnieken, slagen zij erin aan de vraag van de ondernemingen te voldoen. En vanuit het standpunt van de kandidaten zijn onze ondernemingen ideaal geplaatst om hun troeven te valoriseren en hen te begeleiden in het beheer van hun carrière.” René Konings (Agoria) De vorming van Brusselaars, met een specifieke klemtoon op digitale en technologische vaardigheden, effent de weg naar het succes en naar een bredere tewerkstelling van de Brusselaars. René Konings (Agoria) BECI - Brussel metropool - januari 2018 41 D.R. © Thinsktock
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FOCUS Een plan voor de industrie Fevia vraagt dat de Brusselse regering een volwaardig plan zou invoeren voor de Brusselse industrie. “Een project op papier volstaat niet”, aldus Guy Gallet. “We hebben werkelijke toekomstuitzichten nodig voor de Brusselse ondernemingen uit de voedingssector. Het is ook belangrijk dat industriële bedrijven zich hier welkom en gevraagd voelen. Het behoud van industrie in Brussel is verder van belang om banen te bieden voor technische beroepen en laaggeschoolde werkkrachten. Brussel beschikt ontegensprekelijk over een aantal troeven als zijn centrale ligging en zijn uitstraling. Een aantal hindernissen moet echter worden weggewerkt om zulke troeven uit te spelen.” Handel en toerisme Op dit vlak zal 2018 vooral het jaar zijn van het toerisme tussen de EU en China, volgens een overeenkomst die door beide werelddelen werd ondertekend, weet Rodolphe Van Weyenbergh, van de Brussels Hotels Association. “China blijft een van de sterkst groeiende markten in Brussel, in België en in Europa. Het initiatief geldt ook als een aanmoediging om snel vooruitgang te boeken in een vlottere uitreiking van visums en betere vliegtuigverbindingen tussen de EU en China.” Charles Petit (Comeos) Het is hoog tijd dat Brussel weer positief overkomt in de media en bij de toeristen. Brussel moet worden aangezien als een dynamische stad wat betreft cultuur, zakendoen en handel. Charles Petit (Comeos) “Het jaar 2018 zal zich ook kenmerken door zijn dynamisch beleid inzake musea en evenementen in de hoofdstad”, zegt Rodolphe Van Weyenbergh, die een paar voorbeelden geeft: “De eerste grote tentoonstelling in samenwerking met het Centre Pompidou in de voormalige Citroën garage, in afwachting van het nieuwe museum voor moderne en hedendaagse kunst. De heropening van het Koninklijk Museum voor Afrika, na drie jaar renovatie en de verdubbeling van de oppervlakte. De aanvang van de verbouwing van het beursgebouw tot de Beer Temple, die in 2020 zijn deuren zou moeten openen en daarna jaarlijks nagenoeg 400.000 bezoekers verwacht. De 60e verjaardag van het Atomium. De ontwikkeling van het Neo project…” En dan hebben we het nog niet gehad over de opwaardering van het stadscentrum, die Charles Petit van Comeos aanhaalt: “Wij beschouwen de opfrissing van het stadscentrum, 42 BECI - Brussel metropool - januari 2018 met inbegrip van de aanleg van de voetgangerszone, als een kans voor de handel. Het autoloze centrum moet dienen voor fun-shopping, waarbij culturele, commerciële en catering-activiteiten elkaar aanvullen en versterken. Deze voetgangerszone moet absoluut in 2018 klaar zijn.” Maar er is meer. De vertegenwoordiger van Comeos vindt dat “het hoog tijd wordt dat Brussel weer positief overkomt in de media en bij de toeristen. Brussel moet worden aangezien als een dynamische stad wat betreft cultuur, zakendoen en handel.” Gevaren en bedreigingen Kansen genoeg in 2018, maar ook een aantal risico’s, gevaren en struikelblokken. Comeos, de federatie van handel en diensten, oordeelt dat het beheer van de mobiliteit een groot risico blijft. “De burgers hebben geen vertrouwen meer in de capaciteit van de gewestelijke en federale regeringen om het vraagstuk van de toegang tot Brussel op te lossen. De Brusselse regering moet snel op meerdere vlakken optreden: een verbeterde efficiëntie van het openbaar vervoer, de overgang naar een systeem van belasting van privé voertuigen volgens het principe van ‘wie gebruikt, betaalt’, en ten slotte de ontplooiing van een actieplan samen met de andere twee gewesten om pendelaars en consumenten toe te laten gemakkelijker de hoofdstad te bereiken en er vlotter te parkeren.” De stroeve mobiliteit tracht Federgon, de federatie van de HR dienstverleners, op te vangen door zelf gemeenschappelijke mobiliteitssystemen te organiseren voor de meer kwetsbare arbeidskrachten. Dit gebeurt met behulp van fietsen, brommers en bussen. Arnaud Le Grelle: “Onze sector wordt niet alleen erkend als een van de grote organisatoren van de beroepsmobiliteit, maar ook van de fysische mobiliteit, wanneer die ontbreekt.” Guy Gallet (Fevia) Het is belangrijk dat industriële bedrijven zich hier welkom en gevraagd voelen. Guy Gallet (Fevia) Rodolphe Van Weyenbergh heeft het eerder gemunt op de werkgeversbijdragen, die tot de hoogste in Europa behoren en nog steeds de winstgevendheid van de Horecasector in het gedrang brengen. “De sector stelt veel mensen tewerk en kan in geen geval zulke zware werkgeverslasten verdragen. Het is daarom geen wonder dat deze sector gebukt gaat onder een record aantal faillissementen, voornamelijk in Brussel. Om de economische activiteit in de Horeca te behouden en te ontwikkelen, moet eerst en vooral het probleem van de werkgeverslasten worden geregeld. Dit is D.R. D.R. FOCUS een prioriteit, want de sector is een van de weinige die aan talrijke jonge Brusselaars een baan kan bieden.” Fevia, de federatie van de voedingsindustrie, onderstreept anderzijds de zeer zware druk die zij in Brussel ondergaat: gebrek aan ruimte voor de ontwikkeling van productieactiviteiten wegens de concurrentie met andere bestemmingen van de beschikbare oppervlakten Rodolphe Van Weyenbergh (Brussels Hotel Association) Om de economische activiteit te behouden en te ontwikkelen, moet het probleem van de werkgeverslasten worden geregeld in de Horeca, een van de weinige sectoren die aan talrijke jonge Brusselaars een baan kan bieden. Rodolphe Van Weyenbergh (Brussels Hotel Association) (huisvesting, diensten enz.); hogere productiekosten dan in de andere Gewesten, voornamelijk veroorzaakt door de taks op kantooroppervlakten, de kilometerheffing en het uitblijven van een energieverdrag; de moeizame mobiliteit en de duurdere logistiek, vergeleken met de andere gewesten; het gebrek aan geschoold personeel en de ingewikkelde structuur van de Brusselse overheidsinstellingen. Guy Gallet, van Fevia, verduidelijkt: “Naast deze elementen die de ontwikkeling van de voedingsindustrie in Brussel afremmen, klagen we ook het beleid inzake verpakkingsafval aan: het vormt een ware dreiging voor de bedrijven in onze sector. De kosten riskeren pijlsnel te stijgen als een systeem van leeggoed wordt ingevoerd voor drankverpakkingen bestemd voor eenmalig gebruik. Via Fost plus zal de voedingsindustrie investeren in een bredere ophaal van plasticverpakkingen, wat het sorteren van afval in Brussel zal vergemakkelijken. Dit ambitieuze project wordt echter alleen een succes als alle stakeholders er op een constructieve manier toe bijdragen.” Aanbevelingen Welke maatregelen zouden de sectoren aanbevelen voor de ontwikkeling van hun activiteiten in Brussel in 2018? Dit zijn enkele voorstellen. De BHA pleit voor een radicale aanpak van de Brusselse stations (en vooral Brussel Zuid) als onthaalplaatsen voor bezoekers. Er moet namelijk dringend opnieuw worden geïnvesteerd in deze sites, waar nationale en internationale reizigers toestromen, en in de omgeving. “Welk eerste en laatste beeld willen wij aan onze bezoekers meegeven?”, vraagt Rodolphe Van Weyenbergh. De federatie voor handel en diensten pleit voor een meer doordachte mobiliteit in coördinatie met de drie gewesten. Ook het behoud van middelgrote en grote ondernemingen in Brussel beschouwt ze als een belangrijke uitdaging, want zulke organisaties hebben de neiging naar de rand te migreren. “Vandaag wordt veel gedaan voor de starters. Op zich zeer positief”, zegt Charles Petit, “maar laten we niet vergeten dat grote ondernemingen veel tewerkstelling bieden en noodzakelijk zijn om onze hoofdstad in leven te houden.” De beroepsvereniging van de vastgoedsector klaagt de ongunstige fiscale behandeling van nieuwbouw aan, terwijl er precies een grote nood bestaat aan de netto creatie van woningen. De vereniging vraagt een betere samenwerking tussen overheid en privé, zeker in Brussel. De federatie van de HR dienstverleners Federgon pleit voor aanpassingen in de reglementering. “Ook uitzendopdrachten verdienen toegang te krijgen tot steunmaatregelen. Het is een kwestie van rechtvaardigheid, gelet op het belang van de sector voor de tewerkstelling. De steun zou dus niet langer moeten worden beperkt tot arbeidscontracten van meer dan zes maanden”, verklaart Arnaud Le Grelle. De andere wensen betreffen de erkenning van het gebruik van uitzendkrachten in de overheidssector, een breder beroep van de overheidsstructuren op projectoproepen en het inschakelen van het principe van same level playing field om elke vorm van oneerlijke concurrentie tussen overheid, nonprofit en commerciële markt een halt toe te roepen. Fevia beklemtoont van zijn kant de dringende nood aan de ontwikkeling en de toepassing van een werkelijk industrieel plan in Brussel. De verwachtingen van de voedingsindustrie omvatten talrijke aspecten die in feite neerkomen op een behoefte aan steun voor de industrie in het Brusselse Gewest. ConArnaud Le Grelle (Federgon) Ook uitzendopdrachten verdienen steunmaatregelen. Het is een kwestie van rechtvaardigheid. Arnaud Le Grelle (Federgon) creet wenst Guy Gallet een samenwerking tussen overheid en privé in vier domeinen: kosten, milieufactoren, snelheid en klantgerichte service en ten slotte milieubewuste duurzaamheid en efficiency. De voedingsindustrie ziet de volgende prioriteiten: een verlaging van de gemeentelijke en gewestelijke belastingen, investeringen in het technisch onderwijs en de meertaligheid, de beschikbaarheid en toegankelijkheid van productiesites, een éénloketssysteem voor de Brusselse ondernemingen uit de voedingssector, een actieplan tegen de verspilling van voeding, een efficiënter beleid inzake verpakkingsafval… Werk aan de winkel! ● BECI - Brussel metropool - januari 2018 43
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Welke veranderingen brengt 2018? FOCUS 2018 Geen Nieuwjaar zonder nieuwigheden. Goed zo, maar wat staat ons te wachten op het gebied van wetgeving, fiscaliteit en milieu? Op welke verschuivingen bereidt u best de dagelijkse organisatie van uw onderneming voor? En wat verandert er voor de werknemers? Hierna leest u een klein overzicht van de grote omwentelingen, dit jaar. Gaëlle Hoogsteyn De wetgeving Na de akkoorden die de regering Michel tijdens de afgelopen zomer sloot, staat het vandaag als een paal boven water dat meerdere wetten een herziening tegemoet gaan. Het is hierbij de bedoeling om deze wetteksten beter af te stemmen op de werkelijkheid van onze samenleving en efficiënter in te spelen op de behoeften. Ruitijd voor het BWRO Het Brusselse Gewest zet zijn tanden in een ambitieuze hervorming van al wat te maken heeft met ruimtelijke ordening. Hierbij horen onder meer de planning, de procedures voor stedenbouwkundige vergunningen, milieuvergunningen, impactbeoordelingen, erfgoed enz. Ook hier is er sprake van vereenvoudiging, dan wel van de stedenbouwkundige reglementering. Een flinke opdracht, die tegelijk beter moet inspelen op de verwachtingen van de sector, de burgers en de professionals, zonder in te druisen tegen de jurisprudentie van de Raad van State en de Europese richtlijnen. De krachtlijnen voor het Brusselse Wetboek van de Ruimtelijke Ordening (BWRO) voorzien onder andere een vereenvoudiging van het planningsproces en van de behandeling van de stedenbouwkundige vergunningsaanvragen, naast een versoepeling van de gemeentelijke ordeningsmethoden, een rationeler beheer van gemengde projecten en een nieuwe procedure voor erfgoedclassificatie. 44 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Een nieuw vennootschapsrecht Op aanbeveling van minister van Justitie Koen Geens keurde de ministerraad een voorontwerp goed voor een diepgaande herziening van het Belgisch vennootschapsrecht. De hervorming zou drie krachtlijnen volgen: 1. Een grootschalige vereenvoudiging. Ze berust onder meer op de afschaffing van het onderscheid tussen burgerrechtelijke en commerciële handelingen, op de integratie van het vennootschapsrecht en het verenigingsrecht in een enkel wetboek, en op de beperking van het aantal strafrechtelijke bepalingen. 2. Meer soepelheid. Er wordt weliswaar gelet op de belangen van derden, onder wie de schuldeisers. 3. Nieuwe regels om het hoofd te bieden aan de ontwikkelingen en nieuwe trends in Europa. Denk maar aan ‘mobielere’ vennootschappen. De Raad van State dient zich echter nog over dit project uit te spreken. © Reporters © Thinsktock FOCUS De samenwerkingseconomie in uw belastingaangifte Ook dit jaar verschijnen er nieuwe vakjes in uw belastingaangifte. Die hebben te maken met de samenwerkingseconomie, die momenteel in volle opkomst is. Steeds meer particulieren zetten de stap. Om deze mensen een fiscaal voordelig stelsel te garanderen, kunnen de elektronische platformen sinds verleden jaar een erkenning aanvragen. Het nieuwe fiscale stelsel heeft uitsluitend betrekking op de inkomsten die werden uitbetaald door platformen vanaf de datum van hun erkenning – ten vroegste in 2017. Concreet zullen mensen die inkomsten verkrijgen via een erkend platform, dit voor de eerste keer moeten aangeven onder de geschikte rubriek van hun aangifte voor het belastingjaar 2018 (inkomsten van het jaar 2017). Fiscaliteit en financiën 2018 wordt een woelig fiscaal jaar. In het kielzog van de tax shift maatregelen zorgen talrijke veranderingen voor turbulentie. De KMO’s komen voor het voetlicht te staan. Tax shift, fase 2 Minder belastingen voor KMO’s en meer voor multinationals? Twee jaar geleden kondigde de regering een fiscale verschuiving (tax shift) aan, met de bedoeling de lasten op arbeid te verlagen en de koopkracht te verbeteren. In dit opzicht werd al in 2016 een reeks maatregelen goedgekeurd, waaronder een vermindering van de werkgeverslasten, de verhoging van de forfaitaire beroepskosten e.a. De invoering van maatregelen zet zich in 2018 voort. Zo verdwijnt bijvoorbeeld de algemene lastenverlaging. Er komen ook extra inspanningen voor de lagere lonen. De basiswerkgeversbijdragen voor werknemers zijn in dit verband op 1 januari van 30 naar 25% teruggevallen. Op die manier genieten werknemers een hoger nettosalaris. De daling zet zich voort om in 2020 de benedengrens van 24,2% te bereiken. Het theoretisch belastingtarief voor vennootschappen daalt van 33,99 naar 29% in 2018, om in 2020 25% te bereiken. Voor KMO’s vermindert het tarief van 24,5 naar 20% op de eerste schrijf van 100.000 €. Ondernemingen zullen dus in België minder belastingen moeten betalen. De maatregel beoogt uiteraard een stijging van de tewerkstelling en van de investeringen. Anderzijds voert de regering een minimumbelastingtarief van 7,5% in voor vennootschappen om het voordeel te beperken van bepaalde ondernemingen die gebruik maken van fiscale niches en andere belastingverlagingen, waardoor ze soms nagenoeg 0% belasting betalen. Bovendien zullen ondernemingen voortaan op slechts 70% van hun winst fiscale aftrekbaarheden kunnen toepassen. De federale regering verzekert een blanco operatie voor het budget door tegelijk de vennootschapsbelasting te verminderen en een minimumbelasting op te leggen. Kredietfaciliteiten voor KMO’s In 2013 zorgde een wet betreffende de financiering van KMO’s voor nieuwe regels gericht op een KMO-vriendelijke kredietomgeving. Deze wet ondergaat nu verbeteringsmaatregelen die binnenkort van kracht worden. De aanvullingen optimaliseren onder andere de precontractuele informatie en de begeleiding van KMO’s, ze bestrijden administratieve logheden bij het toekennen van microkrediet en verduidelijken het gebruik van zekerheden en garanties. Er komt wellicht ook een verhoging van 1 naar 2 miljoen euro van het maximumbedrag van de vergoedingen voor wederbeleggingen. BECI - Brussel metropool - januari 2018 45 © Thinsktock © Thinsktock
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FOCUS Dagelijks Voor de bedrijven worden diverse nieuwe reglementeringen van kracht. Het welzijn van werknemers krijgt dit jaar extra aandacht, met onder andere de invoering van een anti-burn-outplan en nieuwe aantrekkelijke loonmaatregelen. Nieuwe verplichtingen inzake gegevensbescherming Sinds 2014 voorziet de wet betreffende het eenheidsstatuut de harmonisering van de vooropzegperiode voor alle werkkrachten, ongeacht hun statuut (arbeider, bediende of huispersoneel). Vanaf 1 januari 2018 wordt de vooropzegperiode in het raam van de begrotingswerkzaamheden herleid tot één week tijdens de eerste drie maanden van de arbeidsovereenkomst. Op die manier wordt een proefperiode van drie maanden feitelijk opnieuw ingevoerd. Deze termijnen zijn van toepassing op alle werkkrachten en op arbeidsovereenkomsten van zowel bepaalde als onbepaalde duur. Een korte vooropzegperiode ter vervanging van de proefperiode De Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) treedt in werking op 25 mei 2018. De ontwikkeling van de elektronische handel, van e-governance en van de sociale media vereiste een aanpassing van het bestaande kader om de rechten van de burgers te beschermen en de gegevensverwerkers te sensibiliseren voor hun aansprakelijkheid en verantwoordelijkheid. De AVG bevestigt de principes van databescherming die in België al van kracht zijn, maar voorziet ook nieuwe rechten en plichten. Voortaan kan de overheid aan elke organisatie vragen een overzicht voor te leggen van alle inkomende en uitgaande datastromen, met aanduiding van de aansprakelijke personen die instaan voor dito verkeer van deze data van en naar de organisatie. KMO’s die regelmatig persoonlijke data verwerken, zullen zich dus moeten aanpassen. Over dit onderwerp werd al veel geschreven en gedebatteerd en toch blijkt uit een enquête van SerdaLab dat 55% van de organisaties niet over accurate informatie beschikt en dat slechts 24% werkelijk beseft wat de impact van de AVG op hun werking zal zijn. Een aandeel in de winst via de winstpremie Sinds 1 januari 2018 maakt de winstpremie deel uit van het loonpakket van Belgische arbeidskrachten. Met deze premie kunnen ondernemingen aan hun werknemers een bonus op de verdeelbare winst uitkeren. Om de maatregel aantrekkelijk te maken, werden gunstige sociale en fiscale voorwaarden voorzien. De nieuwe maatregel bestond al in de wet van 22 mei 2001, die stelsels voorziet om werknemers een aandeel te geven in het kapitaal en de winst van vennootschappen. Deze wet kende echter weinig succes. 46 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Anti-burn-out coaches in de ondernemingen De burn-out geldt als de beroepsziekte van onze eeuw. De langdurige afwezigheden van werkkrachten stegen tussen 2005 en 2015 met 80%. In 2015 werden in België 123.000 gevallen geregistreerd, waarvan één derde wegens mentale ziekte of psychosociale problemen. Om de gezondheid van werknemers te beschermen en psychosociale risico’s te vermijden, dienen ondernemingen vandaag een ‘anti-burn-outplan’ in te voeren. Dit plan berust op twee pijlers: ten eerste de erkenning van het recht van arbeidskrachten om de verbinding te verbreken (het recht om buiten kantooruren geen mails of telefoonoproepen te beantwoorden). Dit is bedoeld om het beroepsleven en de privé levenssfeer duidelijker te scheiden. Ten tweede zullen anti-burn-outcoaches werkkrachten moeten begeleiden die een burn-out ontwikkelen. De coaches zullen bovendien preventief optreden om elke dreiging van beroepsuitputting op te sporen. © Thinsktock © Thinsktock FOCUS Nieuwe flexi-jobs… ook voor gepensioneerden De regering aanvaardde de uitbreiding van het flexi-jobssysteem. Dankzij deze vorm van tewerkstelling kan een werknemer die minstens vier vijfde werkt, extra inkomsten genieten. Flexi-job werkers maken dus geen deel uit van het vaste personeel van hun tijdige werkgever. Deze werkgever doet een beroep op hen tijdens bijzonder drukke dagen of voor een uitzonderlijke opdracht. Als de flexi-job werker aan alle voorwaarden voldoet, geniet hij een voordelig sociaal en fiscaal stelsel. Nu al is het mogelijk om flexi-jobs te vinden in de horeca, maar ook in andere sectoren, zoals de detailhandel. Ook gepensioneerden mogen voortaan een flexi-job aanvaarden. Dit is goed nieuws voor senioren die soms veel moeite hebben om de eindjes aan elkaar te knopen. Mobiliteit en duurzame ontwikkeling Mobiliteit is en blijft een grote uitdaging voor de regering. Er komen nieuwe maatregelen om de verkeersoverlast in Brussel te bestrijden. Het einde van vervuilende voertuigen? Voor de Brusselaars betekent januari 2018 de invoering van een lage-emissiezone. Sinds 1 januari mogen Euronorm 1 en 0 dieselwagens niet meer in de 19 gemeenten rijden. Dit betreft wagens die vóór 1997 werden geregistreerd. Daarna zal jaarlijks een bijkomende dieselcategorie worden verboden. Intelligente camera’s zullen de voertuigen controleren. Overtreders kunnen tot 350 € boete oplopen. Een van de voornaamste doelstellingen is natuurlijk een betere luchtkwaliteit. Ruil uw wagen in tegen cash Hier werd twee jaar lang over gediscussieerd, maar uiteindelijk keurde de beperkte Ministerraad de mobiliteitsuitkering goed. Hiermee ontvangt de werknemer een bedrag in ruil voor zijn bedrijfswagen. De wagen en alle andere voordelen die ermee gepaard gaan (verzekering, tankkaart, winterbanden enz.) vallen dus weg. Deze uitkering is een vrijwillige keuze. Zowel de werkgever als de werknemer beslissen of ze hiervan gebruikmaken of niet. Bovendien moet het stelsel een ‘blanco-operatie’ zijn voor alle belanghebbenden: de werkgever, de werknemer en de staatskas. De uitkering ter vervanging van de bedrijfswagen wordt berekend in functie van de waarde van het voertuig en met 20% verhoogd indien de werknemer bovendien over een tankkaart beschikt. Het project werd doorgestuurd naar de Raad van State en zou in de loop van 2018 van kracht moeten worden. Fiscaal minder aantrekkelijke bedrijfsvoertuigen Vanaf 2020 sleutelt de werkgever serieus aan de aftrekbaarheid van de wagen- en brandstofkosten. De fiscale aftrekbaarheid en het voordeel van enigerlei aard zullen wat betreft bedrijfswagens aan nieuwe regels moeten voldoen. Deze specifieke fiscaliteit blijft sterk verbonden met het niveau van CO2 uitstoot, maar zal op een meer lineaire manier worden opgevat. Op het huidige bedrijfsvoertuigenpark zou de gemiddelde aftrekbaarheid moeten terugvallen van ongeveer 78% tot ongeveer 65%. Ook hybride voertuigen zijn hierbij vanaf 1 januari betrokken. Tot voor kort waren hybride wagens tussen 50 en 100% fiscaal aftrekbaar, en zelfs 120% in het geval van volledig elektrische wagens. Deze percentages ondergaan nu een neerwaartse herziening in functie van de CO2 uitstoot. De daling is soms aanzienlijk: een ‘valse hybride’ wordt trouwens voortaan even zwaar belast als een voertuig zonder oplaadbare batterij. De fiscale hervorming bepaalt nu een ratio tussen gewicht en vermogen van de batterij om een onderscheid te maken tussen ‘valse’ en ‘echte’ hybride voertuigen. Dit zal een invloed hebben op de aftrekbaarheid en, voor de eindgebruiker, op het voordeel van alle aard en bijgevolg ook op de ingehouden bijdrage dat op zijn loonbriefje verschijnt. BECI - Brussel metropool - januari 2018 47 © Thinsktock © Thinsktock © Thinsktock
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DYNAMIEK ONDERNEMINGSRECHT Weg met de handelaar. Lang leve de onderneming! De nieuwe wet van 11 augustus 2017 over de insolventie van ondernemingen werd in het Wetboek van economisch recht opgenomen. Deze wet, met inwerkingtreding op 1 mei 2018, is bedoeld om de wetgeving betreffende de insolventie van ondernemingen coherenter en begrijpelijker te maken. Maar wat wordt nu eigenlijk onder het begrip ‘onderneming’ verstaan? H et insolventierecht werd lange tijd bepaald door het begrip ‘handelaar’, gedefinieerd als een persoon die commerciële handelingen verricht en zijn of haar gebruikelijke beroep met winstoogmerk uitoefent. Een van de belangrijkste wijzigingen in de nieuwe wet is de uitbreiding van het toepassingsgebied. De insolventiewetgeving heeft niet langer enkel betrekking op ‘kooplieden’, maar op alle ondernemingen, om zo beter aan te sluiten bij hun economische realiteit. Het is hierbij de bedoeling om zoveel mogelijk mensen te laten gebruikmaken van de mogelijkheden van een gerechtelijke reorganisatie of van een vereffening in de vorm van een faillissement. Wat is een onderneming? Het Wetboek van economisch recht geeft een eigen definitie van de onderneming. Ze omvat vier mogelijkheden. In de eerste plaats iedere natuurlijke persoon die een beroepsactiviteit als zelfstandige uitoefent. In de tweede plaats elke rechtspersoon, met uitzondering van publiekrechtelijke rechtspersonen. Ten derde: elke andere organisatie zonder rechtspersoonlijkheid, met uitzondering van organisaties zonder winstoogmerk. En tot slot de titularissen van gereglementeerde vrije beroepen. Verenigingen en stichtingen worden nu dan ook als ondernemingen beschouwd, net als de landbouwers en vrije beroepen. Voor deze laatste groep moeten we echter het volgende opmerken: wanneer de titularissen van vrije beroepen door een insolventieprocedure worden getroffen, zullen zij aan specifieke regels onderworpen zijn, onder andere om hun specifiek beroepsgeheim te beschermen. De vrije beroepen omvatten boekhouders, bedrijfsrevisoren, fiscale raadgevers, architecten, immobiliënmakelaars, advocaten, notarissen, artsen, tandartsen, kinesitherapeuten, dierenartsen en apothekers. Ten slotte is het begrip onderneming van toepassing op organisaties zonder rechtspersoonlijkheid. Zo vallen bijvoorbeeld feitelijke vennootschappen (wanneer twee of meer natuurlijke of rechtspersonen zich onderling als partners verhouden, terwijl er geen formaliteiten zijn vervuld voor de oprichting van een vennootschap naar Belgisch recht) en tijdelijke vennootschappen (vennootschappen waarvan de duur beperkt is in de tijd om één of meer specifieke commerciële activiteiten uit te voeren) onder de definitie van een onderneming. 48 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Een ondernemingsrechtbank De vervanging van de notie van koophandel door het begrip onderneming zal ook gevolgen hebben voor de rechtbank van koophandel, die nu de naam ondernemingsrechtbank zal krijgen. Rechters in handelszaken (die geen beroepsrechters zijn en deel uitmaken van het bedrijfsleven) zullen ook mogen behoren tot alle nieuwe beroepen die in de nieuwe notie van onderneming kaderen, en niet langer enkel tot de categorie van de handelaren behoren. Als conclusie moet worden benadrukt dat het voor een groter aantal economische actoren voordelig zal zijn om gebruik te kunnen maken van de bepalingen in de procedures voor gerechtelijke reorganisatie. Die bieden ondernemingen een echte tweede kans en voorkomen dat tijdelijke moeilijkheden tot hun ondergang zouden kunnen leiden. Anderzijds zal dit groter aantal spelers ook onderworpen zijn aan de specifieke bepalingen die van toepassing zijn op faillissementen. Hoewel het faillissement op aangifte op zich geen probleem vormt – aangezien het om een vrijwillige stap gaat – zullen dagvaardingen tot faillietverklaring van schuldeisers om de onderneming ‘onder druk’ te zetten voortaan in des te meer sectoren legio zijn. Een goed verstaander heeft maar een half woord nodig … ● Aan de hand van een artikel van Valérie Vandiest, verschenen op www.lex4u.com. DYNAMIEK GOOGLE ANALYTICS Hoe goed kent u uw website? Weet u of uw website goed presteert en voldoende verkeer aantrekt? Staat hij goed gerangschikt in de resultaten van zoekmachines? Weet u wie uw website bezoekt? En welke pagina’s de meeste belangstelling wekken? Als u negatief op drie van de vijf vragen antwoordt, dan kent u waarschijnlijk Google Analytics niet – of weet u niet hoe u het gebruikt. Spijtig, want dit tool is gratis. G oogle Analytics is nog onvoldoende bekend in de bedrijfswereld. Het hulpmiddel is nochtans bijzonder nuttig om uw aanwezigheid en uw verkoopcijfers op het web te boosten. Google ontwierp Analytics oorspronkelijk om ondernemingen aan te zetten Google Adwords te gebruiken. Adwords geldt als het advertentienetwerk van Google, waardoor links in de zoekresultaten van de gebruiker in functie van bepaalde zoektermen kunnen worden gesponsord. Google Analytics was dus bedoeld om de nogal sceptische bedrijfswereld te overtuigen van de impact van AdWords campagnes. Met Analytics kunnen bedrijven het verkeer op hun website meten en de bronnen vergelijken: SEO (Search Engine Optimization) ten opzichte van SEA (Search Engine Advertising). In feite een vergelijking tussen klassieke zoekopdrachten aan de hand van trefwoorden en ‘gestimuleerde’ zoekopdrachten via de betalende Adwords campagnes. Analytics laat zich dus aansluiten op uw website om de resultaten van de Adwords campagnes te meten. Bovendien kunt u er een krachtig hulpmiddel van maken om de prestaties van – en de spontane verwijzing naar – uw website te verbeteren. Concreet kunt u met Analytics het profiel van uw bezoekers bepalen (per taal, land, interesses …), nagaan welke (al dan niet betalende) trefwoorden in Google bezoeken aan uw website hebben opgeleverd, uitmaken hoeveel tijd elke bezoeker op elke pagina van uw website doorbrengt, vaststellen welke pagina’s het vaakst worden bezocht, bepalen welke links de meeste kliks opleveren enzovoort. Als u vaststelt dat een pagina meer bezoek krijgt dan een andere, dan is dit te danken aan een bijzonder relevante en interessante inhoud die inspeelt op een behoefte van de internetgebruikers. Het kan ook betekenen dat de pagina correct is gestructureerd en voor SEO (klassieke zoekopdrachten) werd geoptimaliseerd. Dat moet u zelf uitmaken! Er kunnen zich ook twee gevallen voordoen: ofwel tonen de internetgebruikers veel belangstelling voor het product (haal er dan voordeel uit!), ofwel heeft deze pagina een veel rijkere inhoud dan de andere pagina’s van uw website (werk opnieuw aan de inhoud van de andere pagina’s om hun succes te vergroten!) Als u analyseert waar het verkeer vandaan komt, kunt u uitmaken of uw campagnes op andere digitale media efficiënt zijn. En u krijgt ook antwoorden op een aantal vragen: Welk percentage van het verkeer is afkomstig van uw Facebookpagina? Hoeveel bezoeken zijn het gevolg van uw jongste nieuwsbrief? Hoeveel mensen zoeken uw onderneming rechtstreeks via de URL op? Hoeveel tijd hebben de bezoekers die via de jongste Facebook advertentie tot bij u zijn geraakt, op de target page doorgebracht? Als u dus uw account volgens uw behoeften en doelstellingen instelt, kunt u uw campagnes efficiënt meten en uw toekomstige budgetten beter bepalen. En u komt te weten of uw website op een correcte manier werkt; of hij tegen een geringe kost kan worden verbeterd of volledig moet worden herzien; of hij gemakkelijk toegankelijk is voor mobiele apparaten; welke diensten of producten het meest in de smaak vallen (en verder dienen te worden ontwikkeld) en, last but not least, of de e-marketing campagnes resultaten hebben opgeleverd. Wie weet? Misschien ontbreekt u één essentieel gegeven omdat u het verkeer op uw website niet hebt geanalyseerd? Google Analytics schrikt op het eerste gezicht misschien wat af, maar na een grondige kennismaking en een correcte instelling van de parameters zult u met veel plezier de resultaten van uw initiatieven analyseren! ● Sophie Rase, Partner & Marketing Manager, Follow Us (Ace computer Group)) Een stapje verder Google Analytics wordt het thema van een opleiding die op 15 januari doorgaat. Waar? Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussels Wanneer? Op 15.01.2018, van 9 tot 12u30 Informatie en inschrijvingen: Émilie Lessire, ele@beci.be – tel. 02 643 78 11 BECI - Brussel metropool - januari 2018 49
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DYNAMIEK TRANSITIE Dermot O’Regan: er groeit wat, in Bristol De stad zou de bakermat zijn van de kringloopactiviteit, de plaats waar alles mogelijk is, met name op het gebied van voedsel en de productie van voedselgewassen. Dit is de mening van Dermot O’Regan, een afgestudeerde in milieuwetenschappen die vier jaar geleden in Bristol begon met de productie van microplanten in aquaponie. Johan Debière G row Bristol is een boerderij die in 2015 door Dermot en zijn vriend Peter Whiting het licht zag dankzij een stevige kennis van zaken op het gebied van stedelijke landbouw – vooral verticale boerderijen. In Bristol stuurt deze technologie nu de productie van microkoriander, een kruid dat de lokale inwoners best smaken en dat talrijke restaurants in deze grote stad van zuidwest Engeland op hun menukaart hebben gezet, uiteraard met vermelding van oorsprong. De stad heeft echter een lange weg afgelegd: na een verleden in de tabaksteelt (die werd volledig stopgezet in 2015, toen Bristol rookvrij werd) heeft de stad zwaar te lijden gehad onder de globalisering. Dit dwong vele kleine en middelgrote ondernemingen die actief waren in de agro-voedingssector om de deuren te sluiten, waardoor duizenden werknemers hun baan verloren en tientallen productielocaties verlaten werden. Gelukkig besloot de overheid om zich niet door deze noodlottige situatie te laten meeslepen en zich resoluut voor duurzaamheid in te zetten. Door vastberadenheid en lokale politieke steun werd Bristol een van de meest veerkrachtige steden ter wereld. De armoedebestrijding is eveneens een integraal onderdeel geworden van een (her)ontwikkelingsstrategie op lange termijn, die op alle politieke scheidslijnen lijkt te negeren: “We werken er dagelijks aan, dankzij structuren als Fry (nvdr: een hub gewijd aan het verwelkomen van onafhankelijke voedselproducenten, die is gevestigd op de site van een voormalige chocoladefabriek)” vertelt met enige trots Marvin Rees, de jonge burgemeester van Bristol. Hij volgde in 2016 zijn voorganger George Ferguson op en zette diens beleid verder. De activiteiten die in de stad werden opgestart, leverden Bristol in 2016 de Silver Award op van de Sustainable Food Cities (http://sustainablefoodcities.org). Microgroenten, kruiden, sla en tilapia In deze context, die elke vorm van duurzame groei bevordert, besloot Dermot Grow Bristol te ontwikkelen en zijn werkmethode te verfijnen. Dat resulteerde in LettUs Grow (een woordspel dat sla met groei combineert). Vandaag werkt hij innovatieve en duurzame systemen van stedelijke voedselteelt uit, die microgroenten, kruiden en bladsalades, maar ook vis (tilapia) produceren. Het proces maakt binnen een gecontroleerde omgeving gebruik van aquaponie en verticale landbouwtechnieken . Omdat Dermot en zijn vriend geen half werk leveren, besloten ze zich op een verlaten industrieterrein te vestigen 50 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Dermot O’Regan en Pete Whiting. (waar Bristol, net als Brussel, geen gebrek aan heeft) om er wat hij de ‘Grow Box’ noemt te ontwikkelen: een stadsboerderij waarvan de productiviteit niet moet onderdoen voor de productieketens van multinationale agrofoodbedrijven. De toekomst van Bristol is voor O’Regan nog steeds rooskleurig, of liever, groen: “We plannen onze nieuwe site aan de Feeder Road, bouwen aan onze nieuwe Grow Box, trekken partners aan die actief zijn in de agrovoedingssector, de energie- en sociale sectoren en verbeteren onze marktvertegenwoordiging door nog dichter bij het publiek te staan. Zo zorgen we voor een nog duurzamere, gezondere en gelukkigere stad”. ● Meer informatie: http://growbristol.co.uk 100 Resilient Cities De 100 Resilient Cities-lijst werd gelanceerd door de Rockefeller Foundation. Ze stimuleert steden over de hele wereld om fysiek, sociaal en economisch veerkrachtiger te worden tegen de stress en schokken die stedelijke omgevingen onvermijdelijk ondergaan. Om de kandidaten de kans te bieden vooruitgang te boeken, stelt de Stichting middelen ter beschikking om een CRO of Chief Resilience Officer aan te nemen, die dan twee jaar lang in de stad aan de slag is. Meer informatie: www.100resilientcities.org ENTREPRENDRE DYNAMIEK STARTER Tastify: gedeelde belevingen Met de tabletapp Tastify kunnen klanten hun mening uiten over het project van een onderneming en hun beoordeling via de sociale media delen. Het tool past zich aan de verbeelding en creativiteit van communicatiebureaus aan. Guy Van den Noortgate H et concept van Tastify ontstond twee jaar geleden en gaf in oktober 2015 aanleiding tot een eerste testversie. “We hebben een sterk team moeten samenstellen”, vertelt François Depelchin, de ontwerper van de app. “Tussen 2015 en 2017 hebben wij aan de verbetering van het product gesleuteld. De eerste exemplaren werden in de zomer 2017 verkocht. Wij werken nu aan de verdere evolutie van het product en aan de bekendmaking.” Twee andere partners nemen deel aan het avontuur, namelijk Thomas en de ontwikkelaar Michael. Momenteel heeft iedereen een fulltime job en moet dus na de kantooruren aan Tastify verder werken. Maar alle drie wensen vandaag het proces te versnellen, want de applicatie is voortaan 100% operationeel. Concreet is Tastify een tabletapp waarmee klanten hun mening kunnen geven over een project van een onderneming en hun beleving via de sociale media – namelijk Facebook – met anderen delen. Op termijn zouden ook andere sociale media aan bod komen. Met het project van een onderneming wordt hier bijvoorbeeld verwezen naar de lancering van een product. Elke deelnemer geeft zijn mening door drie vragen te beantwoorden met een evaluatie tussen 1 en 5. Hij kan dit bovendien aanvullen met commentaar en een foto, bijvoorbeeld van zichzelf met het nieuwe product. En als hij het wenst, kan hij dit alles op Facebook delen. Zijn vrienden zullen enerzijds de op Tastify gepubliceerde beoordelingen kunnen inkijken, en anderzijds de website van de onderneming bezoeken. “Tastify heeft drie troeven”, stelt François Depelchin. “Vooreerst valoriseert de app de relatie met de klant via de beleving die deze klant van het product heeft gehad. Ten tweede maakt de onderneming dankbaar gebruik van deze uiteenlopende belevingen en kan die als referenties gebruiken tijdens contacten met prospecten. En ten slotte bevordert de app de mond-tot-mondreclame en online relaties via de sociale media. In feite betekent Tastify voor de onderneming een hulpmiddel om de klanten beter te betrekken bij het denkwerk over het project en online getrouwheid te verbeteren via een mailing op langere termijn. Met dit laatste middel kan de onderneming de klant beter leren kennen, bijvoorbeeld door hem te vragen deel te nemen aan een grondiger tevredenheidsenquête. Dankzij de beoordelingen, het commentaar en de foto’s krijgt de onderneming een beter inzicht in haar klantenbestand.” Een van de eigenheden van Tastify is de koppeling van de op Facebook gedeelde foto met de papieren afdruk ervan tijdens een evenement. Zo kan elke deelnemer een foto krijgen het daarop de naam van de onderneming en het logo. Naast de voornamelijk B2B app Tastify hebben François Depelchin en zijn team ook de eerder B2C gerichte app Fiesta Pics gelanceerd. Hiermee organiseert een particulier een avond en gebruikt hij, via deze applicatie, zijn tablet als fotokiosk. Thomas en François, twee van de drie ontwerpers van Tastify. Elk van de deelnemers kan foto’s nemen, delen, via e-mail ontvangen en afdrukken. Indien een fotograaf aanwezig is, kan de deelnemer ook kiezen uit de foto’s van deze professional. Over deze app vindt u een ludiek filmpje met wat uitleg op de site www.fiestapics.be. Om de toepassing meer bekendheid te geven, is Tastify van plan ze aan communicatiebureaus voor te stellen, met de hoop dat ze de app in hun aanbod opnemen. Het tool biedt een oneindige waaier aan mogelijkheden en er zijn creatievelingen genoeg in de bureaus om hiermee nieuwe perspectieven te ontdekken. “En wat Fiesta Pics betreft, die richt zich niet alleen tot particulieren, maar ook tot professionele organisatoren van evenementen die een betaalbare en individualiseerbare oplossing willen aanbieden, naast de aanvullende dienst waarmee ze materiaal verhuren en ter beschikking stellen”, besluit François Depelchin. Informatie: www.tastify.be ● Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - januari 2018 51
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DYNAMIEK OVERDRACHT Een onderneming overdragen: opdracht volbracht voor Spike De overdracht van ondernemingen blijft de komende jaren een belangrijk vraagstuk voor de Belgische economie. De volgende tien jaar gaan tienduizenden ondernemingen in andere handen over. Toch onderstrepen we nooit genoeg het belang van een goede voorbereiding bij een overdracht of overname. Om hun eigen overdracht tot een succesverhaal te maken, deden Bruno Decamps en Alain Jeanty een beroep op de Transmission Hub van Beci. Een relaas. Gaëlle Hoogsteyn Zin in iets anders We ontmoetten de nu voormalige eigenaren van het communicatiebureau Spike, Bruno Decamps en Alain Jeanty, in hun aangename kantoren in Ukkel, waar we terugkomen op de verkoop van hun onderneming samen met Erick Thiry, verantwoordelijke voor Beci’s Transmission Hub. Nu bijna 20 jaar geleden richtten deze twee ondernemers Spike op. Ze boekten al snel succes en hun onderneming evolueerde tot een KMO met een tiental werknemers. Na twee decennia waren Bruno en Alain op zoek naar een nieuwe carrièrewending. Ze besloten toen een koper voor hun onderneming te vinden. Noodzakelijke begeleiding Een onderneming overdragen is echter geen lachertje, en ondersteuning krijgen is dan ook van essentieel belang. Onze twee ondernemers deden een beroep op verscheidene gespecialiseerde bedrijven om hen bij te staan. “Het liep telkens op een sisser af,” herinnert Bruno zich. “We ontmoetten slechts weinig potentiële kopers, die bovendien niet aan onze verwachtingen voldeden.” We wilden niet overgenomen worden door een ander bedrijf dat onze activiteiten eenvoudigweg zou hebben opgeslokt. We zochten eerder naar iemand die zich in het agentschap zou integreren. Op een dag ontvingen Bruno en Alain een uitnodiging van Beci om deel te nemen aan een gesprekspanel van de Transmission Hub. Hoewel wat afgeschrikt door hun eerdere ervaring, besloten de twee ondernemers hier toch op in te gaan. Alain vertelt: “We beseften heel snel dat de structuur van de Hub volledig voldeed aan de verwachtingen van een KMO als de onze. We maakten een afspraak met Erick Thiry om te zien hoe zijn organisatie ons kon helpen. Omdat we al enige tijd op zoek waren 52 BECI - Brussel metropool - januari 2018 Bruno Decamps (links) en Alain Jeanty, de stichters van Spike. naar een koper, hadden we alle gegevens die nodig waren voor de overdracht al voorbereid en geïmplementeerd. De samenwerking met Beci ging dus optimaal van start.” Snel en efficiënt Dankzij zijn uitgebreide database beschikt de Transmission Hub over een groot aantal contacten om verkopers en kopers met elkaar te verbinden. Bruno legt uit: “We wilden niet overgenomen worden door een ander bedrijf dat onze activiteiten eenvoudigweg zou hebben opgeslokt. We zochten in plaats daarvan eerder naar iemand die zich in het agentschap zou integreren en de teugels van Spike zou overnemen. Iemand die zou zorgen voor de continuïteit van het team en onze onderneming in een ‘familiale context’ verder zou ontwikkelen. We waren ook op zoek naar een echte manager die toegevoegde waarde kon bieden, bijvoorbeeld op het vlak van human resources management en organisatie. We wilden vanzelfsprekend ook iemand vinden met ervaring in communicatie, onze corebusiness.” Daar waar anderen gefaald hadden, was de Hub meteen een schot in de roos. “De eerste kandidaat die wij voorgesteld kregen, was de juiste. We konden ons niemand beters inbeelden! De Hub had ons een koper op maat gevonden,” zegt Alain. “Bovendien had de Hub ons ook zeer goed voorbereid op het eerste gesprek met de potentiële overnemer. Bij onze ontmoeting hadden we al een idee van zijn profiel en zin om aan echte besprekingen te beginnen,” voegt Bruno toe. DYNAMIEK Erick Thiry, verantwoordelijke van de Transmission Hub. Het ging daarna erg snel. “Nadat wij had besloten om Spike aan deze kandidaat over te dragen, vertrouwden we de overige stappen toe aan een gespecialiseerde advocaat die Beci ons had aanbevolen,” aldus Alain. Beide partijen kwamen samen met hun advocaten een bedrag overeen. De advocaten stelden vervolgens de overdrachtsen samenwerkingsovereenkomsten op. Het kostte enige moeite omdat Bruno en Alain elk detail op papier wilden vastleggen. “Dit vervelende en tijdrovende werk bleek uiteindelijk een echte investering voor de toekomst,” legt Bruno uit. “Het is ook belangrijk om het door externe experts te laten doen, omdat een reeks risico’s (waar we niet altijd aan denken) voortkomt uit wat er in de overeenkomst staat.” Begin goed, al goed Na talrijke vergaderingen, besprekingen en onderhandelingen rondden Bruno en Alain uiteindelijk de verkoop van Spike af. Er is een overgangsperiode voorzien. Alain licht toe: “Voorlopig beheren we alle drie de onderneJe onderneming overdragen is niet gemakkelijk. We laten een heel stuk van ons leven achter ons. Je moet je psychologisch op een nieuw leven voorbereiden, terwijl je intensief aan het verkoopproces werkt. ming, in voorbereiding op de overdracht. Bruno zal het bedrijf over enkele maanden verlaten, zodra alles klaar is. Zelf zal ik me voor Spike blijven inzetten, maar dan eerder in de ontwikkeling van het klantenbestand en de creatieve directie. Ik wilde stoppen met het beheer en terugkeren naar mijn corebusiness. Deelnemen aan de nieuwe richting die de koper met de onderneming wil inslaan, motiveert me. Ik verheug me er ook op samen met een jonger iemand iets nieuws te leren en mijn eigen vaardigheden en ervaring te delen.” Voor onze twee ondernemers is deze overgangsperiode cruciaal om de koper de mogelijkheid te bieden zich zo goed mogelijk in het bestaande team te integreren, de klanten te leren kennen en de specifieke kenmerken van het bureau te ontdekken. Beiden zijn tevreden met de begeleiding van de Transmission Hub doorheen het BECI - Brussel metropool - januari 2018 53 volledige proces: “De raad die we van de Transmission Hub kregen, en in het bijzonder van Erick Thiry, heeft ons enorm geholpen. We konden rekenen op een grote beschikbaarheid, een luisterend oor en een uitstekende afstemming van de kandidaat. Het team dat ons begeleidde, was erg enthousiast. Dat deze begeleiding gratis is, betekende voor ons ook een garantie van neutraliteit. We wisten dat de Transmission Hub niet van plan was om verkoopsdruk uit te oefenen om snel een commissie op te strijken,” aldus Bruno. Beide overdragers geven ook aan dat ze de menselijke begeleiding op prijs stelden. “Dit aspect wordt dikwijls verwaarloosd, terwijl het net doorslaggevend is,” voegt Alain toe. “Je onderneming overdragen is niet gemakkelijk. We hebben Spike 20 jaar geleden vanaf nul opgebouwd. We laten een heel stuk van ons leven achter ons. Je moet je psychologisch op een nieuw leven voorbereiden, terwijl je intensief aan het verkoopproces werkt. Dankzij de Hub begrepen we ook hoe belangrijk het was zich voor te bereiden op de post-overdracht.” ● De Transmission Hub: wat en waarom? Om een antwoord te bieden op de uitdagingen die de overdracht van een onderneming met zich meebrengen, richtte de Kamer van Koophandel van Brussel in 2015 een Transmission Hub op. Die heeft als taak overdragers en overnemers samen te brengen. Een ploeg deskundigen en de partners van de Transmission Hub bieden u de mogelijkheid na te gaan hoe goed u voorbereid bent op een overdracht/overname. En ze bereiden er u op korte, middellange of lange termijn op voor. De Hub biedt het hele jaar door professionele en vertrouwelijke informatiesessies, vormingen en begeleiding, zodat iedereen zijn project kan voorbereiden en ontwikkelen. Interesse? Neem in alle vertrouwelijkheid contact op met de Transmission Hub zodat we samen uw projecten met succes kunnen waarmaken! Meer informatie: Erick Thiry - eth@beci.be - 02 643 78 36
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DE ADRESSEN C’EST BON C’EST BELGE Rollebeekstraat 3, 1000 Brussel 02/512.29.99 www.cestboncestbelge.be NÜETNIGENOUGH Lombardstraat 25, 1000 Brussel 02/513.78.84 www.nuetnigenough.be ZOOM BRUSSELSLIFE Waar eet je de lekkerste stoverij in Brussel? Stoofvlees, dat is nog eens stevige winterkost, of wat we tegenwoordig “comfort food” noemen. Het is een typisch Belgisch gerecht dat hoog aangeschreven staat bij vele Brusselse restaurateurs. Helaas zit er ook kaf tussen het koren ... Hieronder vind je enkele adresjes waar je eens kan gaan genieten van het in bier gestoofde rundvlees. Victor Lepoutre en Emmanuel Robert Of je het gerecht nu “karbonaden” of “stoofvlees” noemt, het is en blijft een Belgische klassieker op veel Brusselse menu’s. De bereiding van het recept mag dan wel gewoontjes ogen, maar dat is het allesbehalve. Het draait vooral om een uitgekiende mix van verschillende ingrediënten: rundvlees, uien, bier, peperkoek en bruine suiker. Wij nemen je mee naar de beste Brusselse restaurants, gespecialiseerd in het wereldvermaarde stoofpotje. In de buurt van de Zavel vind je C’est Bon C’est Belge, de place to be voor typisch Belgische gerechten. Je wordt er gastvrij onthaald en er hangt een ongedwongen sfeer. Nüetnigenough is nog zo’n topadresje dat de heerlijkste Belgische gerechten voorschotelt, waaronder uiteraard Vlaamse stoverij. En voor wie er niet genoeg van krijgt, is er ook een uitgebreide bierkaart. Zoals de naam al laat vermoeden, draait bij het Bier Circus alles om het edele gerstenat. Je hebt er een ruime keuze aan bieren en alle gerechten, dus natuurlijk ook stoverij, worden er bereid met bier. Nog steeds in hartje Brussel kun je in Restobières terecht voor een onvervalste smaaktrip door het Belgische culinaire landschap. Uiteraard staat ook hier stoofvlees op het menu en wel in een bijzonder geslaagde uitvoering! De gemeente Elsene moet niet onderdoen als het gaat om culinaire referenties: Volle Gas, op het Fernand Cocqplein, is een typische brasserie waar je naar hartenlust kunt genieten van stoofvlees 56 BECI - Brussel metropool - januari 2018 BIER CIRCUS Onderrichtstraat 57, 1000 Brussel 02/218.00.34 www.bier-circus.be RESTOBIÈRES Vossenstraat 9, 1000 Brussel 02/511.55.83 www.restobieres.eu VOLLE GAS Fernand Cocqplein 21, 1050 Elsene 02/502.89.17 www.restaurant-volle-gas-bruxelles.be LE CLAN DES BELGES Vredestraat 20, 1050 Elsene 02/511.11.21 www.leclandesbelges.com AU VIEUX BRUXELLES Sint-Bonifaasstraat 35, 1050 Elsene 02/503.31.11 www.auvieuxbruxelles.com AU CORBEAU Sint-Michielsstraat 18, 1000 Brussel 02 219 52 46 www.lecorbeau.be of ander lekkers uit de lokale keuken. Twee adressen in de Sint-Bonifaaswijk om in het oog te houden: Clan des Belges, waar ze stoofvlees met Blauwe Chimay en handgesneden frieten serveren: om duimen en vingers bij af te likken! In Vieux Bruxelles krijgt het stoofvlees een flinke scheut geuze over zich heen. De onvervalste setting in een echt bierhuis maakt het plaatje compleet. Als je in het centrum bent, maak dan eens een tussenstop bij Le Corbeau. Misschien heb je er ooit nog op een zaterdagavond op de tafels gedanst ... ‘s Middag hangt er een relaxte, maar net zo hartelijke sfeer. En het stoofvlees, dat smaakt altijd! Te koud om erop uit te trekken? De ideale gelegenheid om zelf je huisgemaakte stoverij uit te proberen. Zoveel mensen, zoveel recepten ... hier vindt je ons recept voor vier personen: stoof 2 grote versnipperde uien in een stoofpan met een zware bodem; bak daarin een kilo stoofvlees, gesneden in blokjes van ongeveer 5 cm, goudbruin aan. Kruid af met peper en zout en bestrooi met wat bruine suiker. Laat het vlees mooi goudbruin kleuren en voeg daaraan een lekker, niet overdreven zoet bruin bier toe (een Bertinchamps is daarvoor geknipt!). Bestrooi vervolgens met wat jeneverbessen en laat twee (tot drie) uur sudderen. Voeg voor het opdienen nog een sneetje peperkoek en een flinke eetlepel mosterd toe. Vergeet uiteraard de frietjes niet! © Thinkstock BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 12.01 | 21.01 AUTOSALON De grootste namen in auto-, motor- en truckland zij aan zij op ruim 100.000 m². Brussels Expo | € 15 | www.autosalon.be 01.02 | 04.02 VAKANTIESALON Er even tussenuit? Honderden exposanten geven het beste van zichzelf om de bezoekers te overtuigen van hun vakantiesuggesties, met het gezin, dichtbij of juist aan de andere kant van de wereld. Brussels Expo | € 5 online, € 10 aan de deur | www.salondesvacances.eu 27.01 | 04.02 BRAFA Meer dan 130 galerijen en kunsthandelaars uit 16 verschillende landen halen alles uit de kast om van deze beurs aan het begin van het nieuwe jaar een event van wereldformaat te maken. Tour & Taxi | € 25 online | http://www.brafa.art/ 11.01 | 20.01 BRUSSELS JAZZ FESTIVAL Tiendaags festival met vooral heel veel concerten, maar ook kinderworkshops en films met sfeervolle jazzklanken. Op het programma staan klappers als Archie Shepp Quartet en Brussels Philharmonic & Uri Caine. Flagey | € 35€ - € 65 | www.flagey.be ONDER DE LOEP – CULTUUR Twee Brusselse ‘community radios’ zien het levenslicht Links: http://kioskradio.com/ https://www.mixcloud.com/TheWordMagazine/ Eind 2017 deden deze eerste twee “community radios”, onafhankelijke radiozenders die uitzenden via internet en Facebook, hun intrede in het Brusselse medialandschap. In november startte Kiosk Radio haar uitzendingen vanuit een kiosk, pal in het midden van het Warandepark. Elke namiddag komen Brusselse dj’s elkaar aflossen aan de knop pen. Ze verkennen muziekstijlen zoals funk en hiphop en maken zijsprongen naar house. Het project is er gekomen na een aanbesteding van de Stad Brussel in het kader van de opwaardering van de kiosken in stadsparken. Ook pop-up bar “La Guinguette Royale” maakt deel uit van het project. Iedereen is welkom in de kiosk om de typische Brusselse sfeer op te snuiven. Voor de catering wordt er een beroep gedaan op partners zoals Peck Bxl, chocolatier Laurent Gerbaud of de bieren van Brasserie de la Senne. Radio Kiosk draagt de lokale Brusselse cultuur uit over het net en laat internetgebruikers van over de hele wereld kennismaken met de klanken van ons nachtleven. Op 1 december ging The Word Magazine, een Engelstalig tweemaandelijks tijdschrift gespecialiseerd in Belgische cultuur en lifestyle, van start met zijn eigen webradio. “Het gaat om radio die producers, artiesten, muziekregisseurs, labels en groepen zich helemaal eigen kunnen maken,” aldus Nicholas Lewis, hoofdredacteur van het blad. Dit platform, dat op een internationaler publiek mikt, is volgens hem een aanvulling op de lokale radiozenders zoals Radio Campus of Radio Panik. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - januari 2018 57 29.01 | 04.02 DE WEEK VAN DE KLANK Van maandag tot zondag staan er diverse evenementen gepland die je kennis over klank en geluid in de stad aanscherpen en je de stad op een heel andere manier laten beleven. Verschillende locaties in Brussel | € 7 | http://lasemaineduson.be/ 20.01 GRIBOUJAZZ Kinderen warm maken voor jazz ... dat is de uitdaging dieThomas Champagne, Guillaume Vierset, Nicholas Yates en Fabio Zamagni zijn uitgegaan. Met een vernieuwende aanpak zetten ze de basisprincipes van jazz om in bewegende beelden. Marni Theater | € 9 | lamontagnemagique.be AVONDACTIVITEITEN 13.01 | 16.01 DJANGOFOLLIES Het festival Djangofollies is dé jazzafspraak aan het begin van het nieuwe jaar. Een rijk gevuld programma verspreid over zowat 30 locaties door het hele land. Diverse locaties | www.brossela.be 25.01 | 28.01 DAMES DRAAIEN Op het programma van het festival “dames draaien” staan films gedraaid door vrouwen: kortfilms, fictie, documentaires ... Tijdens deze vierdaagse passeren een twintigtal films de revue. Cinéma Vendôme | vanaf € 3 | http://ellestournent.be 29.01 | 02.02 PROPULSE 5 concerten per avond in de Botanique. Op het programma staan pop, rock en elektro, maar ook jazz en wereldmuziek. Botanique | € 8/avond | http://propusefestival.be © © Emmanuel Crooy © Shutterstock © Dames Draaien
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Hugues Henry: oprichter van Home Frit’Home, het Brusselse Frietmuseum Het begon ooit in 1997 met frites.be, een Belgische website met een individualistische insteek vol zelfspot. Tegenwoordig baten Hugues Henry en zijn echtgenote een mini-frietmuseum en gastenkamers uit, volledig in de Belgische driekleur. Laten we even terugblikken op de bizarre levensloop van deze Belg in hart en nieren. Hugues Henry, van opleiding journalist, rolde enigszins toevallig in dit avontuur. Toen de geboren en getogen Brusselaar zijn belgicistische webzine “frites.be” doopte, bleek al snel welke impact de goudgele staafjes hebben op WIST U DIT? In de 19e eeuw was er een dierentuin in het Leopoldpark. Wist u dit? Op de plaats van het huidige Leopoldpark bevond zich tussen 1851 en 1878 een dierentuin. Deze Brusselse zoo moest als wetenschappelijke en educatieve instelling dienen voor de rijkere Brusselaars. Met de komst van het Ter Kamerenbos kwam er een einde aan het initiatief. Aan het begin van de 19e eeuw kent Brussel een bevolkingsexplosie dankzij de industriële revolutie. De stedelijke burgerij gaat op zoek naar plaatsen om te ontspannen en om gezien te worden. In 1847 besluit de Brusselse aristocratie om een moderne dierentuin aan 58 BECI - Brussel metropool - januari 2018 te leggen waar de wetenschappelijke en educatieve elementen ook een recreatieve insteek hebben. Het park raakt echter snel in verval: de uitbaters zijn niet opgewassen tegen de uitdaging, de dieren sterven en het wetenschappelijke team houdt zich niet aan de afspraken. Het gevolg is dat de bezoekers het laten afweten en liever op de Louizalaan of in het in 1862 heraangelegde Ter Kamerenbos gaan paraderen. In 1878, slechts 27 jaar na de opening, moet de zoo noodgedwongen de deuren sluiten. De plek wordt in 1880 ter gelegenheid van de 50e verjaardag van de Belgische onafhankelijkheid omgedoopt tot Leopoldpark en huisvest het Natuurhistorisch Museum, de voorloper van het Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen. Victor Lepoutre het publiek. Om zijn volgers ter wille te zijn, regelt hij interviews met frituuruitbaters, verdiept hij zich in de geschiedenis van de frietkoten en legt hij een heel nieuw universum bloot ... De frietgekte heeft hem ondertussen goed te pakken gekregen en Henry slaat aan het verzamelen: talloze objecten, documenten en getuigenissen over friet die hij vindt op rommelmarkten, veiling- en tweedehandssites of via schenkingen van particulieren of professionals uit de sector. Enkele jaren later doet de website frites.be haar naam alle eer aan. Frites.be is uitgegroeid tot een onuitputtelijke bron van informatie over deze Belgische trots. Maar dat houdt Hugues Henry niet tegen om zijn passie voor friet naar een hoger te tillen. Hij koopt samen met zijn echtgenote een huis in mede-eigendom in de Bondgenotenstraat nr. 242 in Vorst. Ze richten de benedenverdieping in als museum en gastenkamers met de Belgische kleuren alomtegenwoordig. Aan de zuidkant kan je overnachten in een kamer in de Waalse kleuren, terwijl het verblijf aan de noordkant in het teken staat van Vlaanderen. En de badkamer kreeg de geel-blauwe kleuren van het Brussels gewest toebedeeld! Eyecatchers in de kamers zijn de lampenkappen in de vorm van puntzakken! Een echte frietbeleving is dus gegarandeerd, maar rust ook aangezien het aanpalende museum slechts open is op afspraak of tijdens de opendeurdagen die elk eerste weekend van de maand plaatsvinden. Het museum laat het frietuniversum in al zijn facetten zien: de geschiedenis van de friet, frieten en humor, muziek, strips en zelfs mode ... Tijdens de rondleiding vertelt Hugues honderduit over zijn fritureske avonturen. Bekijk er ook zeker eens de télé-frite. Waag je aan een wedstrijdje “In je eentje tegen een frietsnijder” en probeer in één minuut meer aardappelen te snijden dan een ouderwetse frietsnijder. Neem plaats op de friettroon om een “selfriet” te nemen of geniet van de werken van Gillis Houben, alias “de frietkotschilder”. De tentoongestelde werken worden om de vier maanden vervangen waardoor de inrichting van de gastenkamer aangepast wordt volgens het ritme van de seizoenen en de inspiratie van de gastkunstenaars. Daarnaast leven ook heel wat objecten een reizend bestaan! Hugues leent regelmatig stukken uit aan rondreizende tentoonstellingen zoals bijv. “Patat! Van papa tot Bintje” in het Brussels Museum van de Molen en de Voeding in Evere. Nog te bezoeken tot 31 augustus 2018. Victor Lepoutre en Chloé Hennicken © Wikipedia commons © Hugues Henry COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Aurélie Jacques Designer NP Rue de Vermeil 54 - 75007 Paris - France afg. : Aurélie Jacques BCN Consulting BVBA Rue Charlemagne 41 - 1348 Ottignies Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen 74209 - Overige fotografische activiteiten afg. : Bernard Cornet CFIP - Centre pour la Formation et l’Intervention Psychosociologiques VZW Louis Gribaumontlaan 153 - 1200 Brussel Nace : 85592 - Beroepsopleiding afg. : Marc Drèze Debaisieux Anne-Laure NP Versailleslaan 220 bus 1 - 1120 Brussel Nace : 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening 93127 - Activiteiten van paardensportclubs 9604001 - Diensten in verband met het lichamelijk welzijn, zoals verleend in inrichtingen voor thalassotherapie, kuuroorden, Turkse baden, sauna’s, stoombaden, solariums, massagesalons, enz. afg. : Anne-Laure Debaisieux Favel BVBA Van Lintstraat 36 - 1070 Brussel Nace : 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk 1512001 - Vervaardiging van reiskoffers, tassen e.d. van leer, kunstleer of ongeacht welk ander materiaal, zoals kunststof, textiel, karton, enz., indien dezelfde technieken worden toegepast als bij leer 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment afg. : Benjamin Favel Habets Anne NP H. De Molstraat 15 - 1780 Wemmel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Anne Habets Hôtel Le Plaza NV Adolphe Maxlaan 118-126 - 1000 Brussel Nace : 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie afg. : Laurent De Kerf Jahdou Hanane NP De Bonnestraat 56 - 1080 Brussel afg. : Hanane Jahdou Laboratoire Nustyl BVBA Winston Churchilllaan 237 - 1180 Brussel Nace : 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel 47789 - Overige detailhandel in nieuwe artikelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g. - 47910 - Utopix Pictures NV Rue Emile Francqui 6 - 1435 Mont Saint Guibert Nace : 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms 59120 - Activiteiten in verband met films en video- en televisieprogramma’s na de productie 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen afg. : Maxime Arcari INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN AB InBev Accor Group Ace Computer Group Actiris Adecco Group, The Ageas Agoria Ansell Healthcare Europe Apetra Arcelor Mittal Be-Cert Belfius BePark Bier Circus BillPay BISA BNP Paribas Fortis Botanique Bpost Brussel Mobiliteit Brussels Expo Brussels Waste Network Caddy Home C’est Bon, c’est Belge CFE Cinéma Vendôme Clan des Belges, Le 24-26 35-37 49 38-40 4-9 24-26 41-43 24-26 24-26 24-26 10 4-9 4-9 56-58 20 32-34 35-37 56-58 24-26 38-40 56-58 Brussels Hotel Association 41-43 Brussels Invest & Export 54-55 54-55 35-37 56-58 24-26 56-58 56-58 Club van Lotharingen Co.Station Comeos Corbeau, Au 54-55 20 ; 35-37 41-43 56-58 DBFM Scholen van Morgen 24-26 Delivery Hero Derby eBay 20 Electrabel Enterprise Europe Network Espaces Mobilités Eurobussing Facebook Familiehulp Family, The Federgon Fevia Flagey Fry GBL Google Grow Bristol HelloFresh Home Frit’Home HR Rail IBM Impulse ING KBC Group 24-26 35-37 24-26 22 18-19 10 35-37 24-26 20 41-43 41-43 56-58 50 24-26 17 ; 35-37 ; 49 50 20 56-58 24-26 35-37 38-40 35-37 24-26 ; 35-37 Kiosk Radio Lenoir & Associés Look&Fin Maestro Mobile Manpower Mercedes Belux Micropole Microsoft MIVB Modalizy NMBS Nüetnigenough Pfizer Proximus PwC Radio Campus Radio Panik Randstad Restobières Rockefeller Foundation Sabca Sagevas Sapio Research Scarlet SD Worx Seed Factory Servauto Smart Belgium Services Sodexo 56-58 4-9 4-9 18-19 24-26 24-26 4-9 35-37 18-19 ; 38-40 18-19 18-19 56-58 10 24-26 4-9 56-58 56-58 24-26 56-58 50 12-13 24-26 4-9 24-26 4-9 35-37 24-26 4-9 35-37 Detailhandel via postorderbedrijven of via internet afg. : Guy Pariente Mercuri Urval NV Hippokrateslaan 16 - 1932 SintStevens-Woluwe Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Nathalie Mazy Pol Cuvelier NP Alsembergse Steenweg 993 - 1180 Brussel afg. : Pol Cuvelier Sassi Karima NP Paddenstraat 5 - 1640 Sint-Genesius-Rode Nace : 1813001 - Zetten van tekst en beeld op film, fotografisch of normaal papier 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Karima Sassi Solvay Specialty Polymers SpaceX Spike Strategy& Stress-Out Tastify Tesla Théâtre Marni Total Belgium Tour & Taxis Toyota UCB Pharma ULB Unilever Verlinvest Vieux Bruxelles, Le Voka Volle Gas Word Magazine, The X-treme Creations Yahoo Zalando Zetes 24-26 17 52-53 4-9 54-55 51 17 56-58 24-26 Total Petrochemicals & Refining 24-26 56-58 24-26 24-26 32-34 35-37 Upstream – next level mobility 18-19 VBO 14 ; 18-19 24-26 56-58 23 ; 35-37 56-58 56-58 35-37 35-37 20 4-9 BECI - Brussel metropool - januari 2018 59
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COMMUNITY Management & RH, Personal Improvement 24.04.2018 LinkedIn: Trek Talent aan met uw professioneel profiel! 07.05.2018 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie 14.06.2018 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 25.01.2018 LinkedIn start: ontdek de 1001 gezichten van dit sociale netwerk 06.03.2018 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 27.04.2018 Hoe maak ik een geslaagde webinar? Efficiëntie 07.06.2018 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 09.01.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 05.02.2018 Excel: alles over de functies ‘Lookup’, ‘If’ en hun varianten! 26.02.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 27.03.2018 Hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? 24.04.2018 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 60 BECI - Brussel metropool - januari 2018 25.05.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 05.07.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 29.01.2018 Quelle optimisation de revenus pour les sociétés créatives ? (1) 30.01.2018 La nouvelle prime bénéficiaire (1) 09.02.2018 Actualités « Compensation & Benefits » (1) 26.02.2018 Concurrence déloyale et contrat de travail (1) 27.02.2018 Durée et horaires de travail : mettez à jour vos connaissances (1) 09.03.2018 Comment conclure une CCT d’entreprise et quels pièges éviter (1) 23.04.2018 La rémunération des dirigeants d’entreprise (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Handelsrecht 11.01.2018 Comment procéder au passage en société ? (1) 31.01 & 13.02.2018 General Data Protection Regulation : trucs et astuces se mettre en conformité (1) (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 21 & 22.01.2018 EU FashionMatch 7.0 @ Modefabriek, Amsterdam 26 & 27.01.2018 Lifestyle Industry Business Meetings at HOMI, Milan 28.02 – 1.03.2018 Mission for wine & food importers to La Rioja, Spain 12 & 13.03.2018 Tavola Food Business meetings, Kortrijk 22 & 23.03.2018 Missie EBRD, Londen ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - nao@beci.be 09.02.2018 Réforme de l’Isoc : point de la situation et nouveaux réflexes (1) 15.02.2018 Droits de propriété intellectuelle et protection des secrets d’affaires (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be 16.01.2018 Speed Business Lunch 13.03.2018 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Schrijf u in op één of meerdere opleiding(en) en geniet subsidies Brussels Gewest: 50% van de opleidingskost (min. investering: 1.000 €) Vlaams Gewest: via de KMO-portefeuille (min. projectbedrag: 100 €) ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een onderneming over te nemen? De aanbiedingen van onze overlaters: Activiteit Bureau met specialisatie in communicatie en print management, terbeschikkingstelling van multimedia inhoud, stands, drukwerk … Productie en verdeling van geïndividualiseerde chocolade en snoep. B2B verkoop doorheen Europa. Sterke ontwikkelingsuitzichten naar het buitenland toe en in B2C. Productie en verdeling van een ‘niche’ voedingsproduct (‘etnisch’ distributienetwerk). Groei- en diversificatiemogelijkheden in de distributie van verse producten. Communicatie en eventmarketing, web design, digitale communicatie, corporate communicatie … > Wenst u uw onderneming over te laten? Onze overnemers zoeken: Meer dan 350 overnemers zijn vandaag lid van de Transmission Hub. Hun overnamepotentieel schommelt tussen € 500.000 en € 50.000.000. Indien u overweegt uw onderneming binnen 3 tot 5 jaar over te laten, contacteer ons om samen uw project te bespreken. Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Omzet (in M€) < 1 Van 1 tot 2 Van 1 tot 2 Van 13 tot 15 Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 30 tot 40

2017.12 Bruxelles Métropole


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VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UN BRUXELLOIS. Yassine (Anderlecht), cherche un emploi comme agent de sécurité. “JE PEUX ÊTRE UN LEADER QUAND LA SITUATION L’EXIGE.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. D’ailleurs, saviez-vous que votre candidat peut vous donner droit aux avantages d’activa.brussels dès le 1er jour de son inscription chez Actiris s’il a suivi certains stages ou formations via Actiris, Bruxelles Formation ou le VDAB Brussel ? Découvrez activa.brussels et toutes les autres bonnes raisons de recruter via Select Actiris sur www.actiris.be/activabrussels. Avec le soutien du Fonds Social Européen EDITO Ce que 2018 va changer 2018 s’annonce comme un grand cru pour le business. L’économie tôt bien : la zone euro devrait connaître la croissance la plus depuis dix ans (2,1 % selon les prévisions de la Commission péenne, revues à la hausse). Et, même si la Belgique fera moins bien (1,7 % attendu par le Bureau du Plan), il y a de quoi féliciter : la croissance n’aura jamais été aussi élevée depuis 2010. Ce qui ne gâche rien : l’indicateur de confiance des entrepreneurs, publié par la BNB, est repassé dans le vert au mois d’octobre. Bref, il y a matière à optimisme. Mais 2018 sera aussi une année de grands changements. D’importantes réformes s’annoncent, qui auront un impact certain pour les entrepreneurs. À commencer par la refonte du droit des sociétés (« Un bond en avant de deux siècles », selon le ministre Koen Geens) : nous l’évoquions dans notre dernier numéro et nous y reviendrons encore. La réduction du nombre des formes de société de 17 à 4 en est sans doute l’aspect le plus visible, mais la réforme du droit d’insolvabilité ou la fin de la théorie du « siège réel » ne sont pas moins importantes. Marc Decorte, Président de BECI On peut espérer que ce nouveau droit des sociétés ait un impact globalement positif. De même, on se réjouira de la réforme de l’Isoc : dès 2018, le taux d’imposition nominal passera de 34 à 29 %. 2018 verra aussi la mise en œuvre du nouveau régime fiscal pour l’économie collaborative. Sans oublier l’extension des flexi-jobs, la réduction des charges ONSS, la révision des délais de préavis ou l’entrée en vigueur de la prime bénéficiaire – pour ne citer que ces exemples… Des évolutions qui vont plutôt dans le bon sens. À l’échelon bruxellois, la réforme des aides à l’exportation, que nous évoquions en novembre, se présente comme un autre changement d’importance, positif pour les PME : on en attend une simplification des procédures, une majoration de certaines aides (pour les starters et les néo-exportateurs) et une plus grande latitude dans leur utilisation. Le règlement général européen sur la protection des données (RGPD, qui doit entrer en vigueur fin mai) fera sans doute davantage grincer les dents des entrepreneurs : l’adaptation s’annonce lourde, de même que les sanctions en cas de non-respect. Mais il y a là aussi une opportunité : l’exploitation du big data en sera bouleversée. Ceux qui s’y adapteront le plus vite et le mieux prendront une belle longueur d’avance sur leurs concurrents. Dans notre numéro de janvier, nous passerons brièvement en revue tous ces changements qui doivent interpeller les entrepreneurs. Mais une organisation comme Beci se doit d’aller plus loin, à vos côtés, pour vous aider à les comprendre, les assimiler et en tirer avantage. C’est dans cet esprit que Beci organise, du 12 au 14 décembre, trois jours de séminaires avec 40 experts disponibles pour rencontrer les entrepreneurs et leur répondre. Gratuitement. Parce que tel est notre rôle, et parce que nous vous souhaitons de saisir toutes les opportunités de 2018 ! BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 1
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SOMMAIRE 4 BECI online 6 Digest Think Tank 14 Pour ou contre la réduction du nombre de députés bruxellois ? 15 Trop is te veel ! 17 Gouvernance à Bruxelles : mission impossible ? International 22 Autres règlementations, autres cultures… 23 Bénédicte Wilders (BI&E) : « La diversification géographique limite les risques » 24 Commerce international et droits humains : Bruxelles se veut exemplaire 25 Canamania ? Topic : gestion des risques 27 Gare aux fake news ! 31 La communication de crise, c’est l’art de réagir dans l’urgence 34 Le principe de précaution en question 37 Terrorisme : quelle responsabilité pour l’entreprise ? 41 Les collaborateurs externes, un danger potentiel ? 43 Conseils aux administrateurs Entreprendre 44 Starter : Eventer 46 Faire tomber les silos 48 Indépendants : faut-il passer en société ? 49 Réforme du droit de l’insolvabilité : qu’est ce qui change ? 50 Transition : mieux communiquer pour mieux impliquer Community 52 L’actualité BECI en photos 54 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 58 Demandes d’admission 59 Agenda 60 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 30 – Décembre 2017 Au mois de janvier : Top des entreprises bruxelloises Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Géry Brusselmans, Julien Ciarniello, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Stéphane Mercier, Jean-Philippe Mergen, Philippe Remacle, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck, Morgan Van Cleven et Laurie Verheyen. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER part of a new city Découvrez le leasing vélo sur kbcbrussels.be/mobility E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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NEWS BECI ONLINE Social Media Faire de Bruxelles une grande zone 30 km/h ? La mesure, promue par le ministre Pascal Smet (mobilité) et la secrétaire d’État Bianca Debaets (sécurité routière), alimentait les débats le mois dernier. Beci apporte un avis nuancé. Comment engager à moindre coût via activa. brussels ? C’était l’objet d’une soirée d’information pour les entrepreneurs, organisée par Beci et Actiris le 9 novembre dernier, en présence du ministre Didier Gosuin. Voir aussi p. 53. Critical MaaS est une initiative de Beci, la FEB, Espaces-Mobilités et de Maestromobile, pour encourager les entreprises à tester les services de mobilité à 360 degrés. #BECImember : Tastify est une appli pour les commerces, destinée à encourager les clients à partager des avis et des photos. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de novembre Les marchés publics bruxellois s’ouvrent davantage aux PME et TPE, avec une plus large publicité des offres et des procédures simplifiées. Voir http://servicepublic.brussels/e-procurement/ Info : Lise Nakhlé, lna@beci.be 5 Cinq recommandations pour permettre aux employeurs de sécuriser leur pratique des frais forfaitaires – et éviter leur requalification en rémunération. En collaboration avec le cabinet Claeys & Engels. Info : Frédéric Simon, fs@beci.be Avez-vous déjà envisagé le financement participatif comme une alternative aux moyens traditionnels pour concrétiser votre projet ? Et si le Crowdfunding était une idée ? Une fiche pratique pour tout savoir en 3 minutes. Info : Makeda Berhanu Kebede, mbk@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 5
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NEWS DIGEST Des marchés publics en ligne plus accessibles aux PME En Belgique, les marchés publics représentent près de 15% du PIB. Consciente de cet intérêt économique, la Région de Bruxelles-Capitale a voulu, suivant les recommandations des autorités européennes, s’inscrire dans une démarche digitale plus ouverte et dirigée vers toutes les entreprises bruxelloises, en publiant les marchés publics sur internet. Depuis le 1er décembre, les administrations et OIP (organismes d’intérêt public) bruxellois ont ainsi l’obligation d’informer systématiquement les entreprises de la publication des marchés publics en ligne. Un « pont digital » est ainsi construit entre administrations et entreprises. « La Région bruxelloise souhaite stimuler la rencontre entre les administrations et de potentiels nouveaux prestataires. Ceci répond aux objectifs régionaux de promouvoir Bruxelles comme Smart City. Notre mission est d’évoluer vers une capitale numérique en intégrant les nouvelles technologies dans tous les champs de la vie collective », commente le Ministre-Président Rudi Vervoort. Concrètement, la plate-forme e-Procurement développée par le SPF Stratégie et Appui permet aux administrations bruxelloises de publier aisément leurs marchés publics en ligne de façon sécurisée et transparente pour les marchés de 30.000 à 135.000 euros. En s’inscrivant sur la plate-forme de marchés publics en ligne, les entreprises jouissent d’un système qui, en plus d’augmenter l’accès aux marchés publics et la prise de connaissance des avis des marchés au niveau général, leur permet de télécharger les cahiers de charges, de disposer de garanties pour des procédures simplifiées, de déposer leurs offres en seulement quelques clics et de manière sûre, d’économiser du temps et des coûts (d’impressions, de frais postaux, etc.), de profiter d’un service d’alerte gratuit et de pouvoir consulter leurs dossiers à tout moment. « Cette réglementation est une excellente nouvelle pour le secteur économique bruxellois », commente Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. « Cela va résolument dans le sens des demandes de notre organisation qui promeut depuis de nombreuses années une amélioration constante des services publics, la simplification administrative et une meilleure écoute du monde économique. C’est aussi une belle opportunité économique pour les PME bruxelloises. Le processus d’échange avec l’administration sur le projet de circulaire est en outre la preuve que le dialogue avec les partenaires sociaux amène à de nettes améliorations du cadre réglementaire. » Info : http://servicepublic.brussels/e-procurement/ 6 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 ESP A CE MEMBRE Centry Global – Safeguarding your world We provide services relating to compliance, investigation, cyber security & training, GDPR, data analysis, automated services (Factiva Dow Jones), misappropriation, fraud, security risk management & training, journey management, pathfinding services, armoured containers B6 & B7. Our tailor made services suits your unique needs and we are dedicated to ensuring supporting you in achieving your business objectives. We don’t think there is any such thing as a “bad” place to do business. 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This gives us perspective in understanding your unique business needs. http://www.centry.global Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement confie ses archives à Merak Merak, spécialiste de la gestion et de la conservation des archives physiques et numériques, se voit confier l’intégralité de la gestion des archives du Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement (SPF SSCE). Merak est non seulement responsable du transfert et de la conservation des archives, mais aussi de la numérisation et du retour des archives à consulter. Le contrat avec le SPF SSCE a été conclu pour une durée de quatre ans. Taxis Autolux NEWS Voyagez en première classe Reis eersteklas DIGEST Réduction Aéroport « Nous sommes prêts à aider le SPF à gérer ses archives de façon rapide et qualitative », déclare Nicolas Uyttenhove, le porte-parole de Merak. « Au fil des ans, ce service public a constitué de grandes archives, d’environ 22 km au total. Aujourd’hui, ces archives sont réparties sur différents sites, mais nous avons commencé à les transférer et à les distribuer vers nos différents centres de stockage. » « Pour des archives de cette taille, il est indispensable d’effectuer une bonne analyse préalable et de bien se préparer. Non seulement il est nécessaire de connaître les besoins et les questions du client, mais tous les éléments essentiels doivent également être cartographiés. Comment les archives doivent-elles être conservées et qui y aura accès ? En outre, il faut absolument savoir comment va se dérouler la consultation des archives. Par exemple, les documents doivent-ils être envoyés physiquement ou bien le SPF préfère-til recevoir une version numérisée par Merak du document demandé ? » Le déménagement des archives s’inscrit dans le cadre du projet d’optimisation du gouvernement fédéral. Info : www.merak.be Travail de nuit et du dimanche pour l’e-commerce : Comeos se réjouit de la nouvelle réglementation Le Conseil des ministres a approuvé la nouvelle réglementation en matière de travail de nuit et du dimanche pour les activités e-commerce. Il s’agit d’un assouplissement des règles auquel applaudit la fédération du commerce, Comeos. « Cela crée de nouvelles opportunités pour nos entreprises et l’on tient enfin compte des souhaits du consommateur », réagit son CEO, Dominique Michel. Comeos a longtemps milité pour un assouplissement de la réglementation en la matière Dominique Michel : « Notre étude annuelle sur l’e-commerce a révélé que plus de 40 % des achats en ligne des Belges étaient effectués le soir ou la nuit. Nous avons également constaté qu’il y avait quasiment autant de transactions en ligne le dimanche que le samedi. Or, les commerçants belges ne pouvaient jamais les traiter directement car la nuit débute déjà à 20 heures en Belgique et le travail du dimanche n’est pas autorisé non plus. »Grâce à la nouvelle réglementation, les entreprises pourront dorénavant organiser le travail de nuit et du dimanche pour l’e-commerce, moyennant l’accord d’une organisation syndicale. Auparavant, cela n’était possible qu’avec l’accord de toutes les organisations syndicales présentes. Et Dominique Michel de préciser : « Dans la pratique, un tel régime n’était donc jamais instauré ou bien rarement, avec comme conséEn optant pour la formule aller-retour pour vos trajets entre l’aéroport et la région de Bruxelles-Capitale, vous bénéficiez de prix forfaitaires vous offrant une réduction de 20% en moyenne. Luchthavenkorting Als u onze heen-en-terugformule kiest voor uw ritten tussen de luchthaven en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, geniet u van vaste prijzen die u een gemiddelde korting van -20% garanderen. -20% Découvrez l’app autolux gratuite Commandez votre taxi facilement et rapidement. Ontdek onze gratis Autolux app Bestel uw taxi makkelijk en snel. TAXI? +32 (0)2 5 123 123
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NEWS DIGEST quence que la plupart des activités e-commerce étaient reprises par des acteurs étrangers, installés juste en dehors de nos frontières. La Belgique est ainsi passée à côté de plus de 14.500 emplois. C’est dramatique. » Cette réglementation constitue un pas dans la bonne direction mais la route est encore longue, selon la fédération : « Dans le commerce, nous sommes toujours confrontés à un important handicap salarial. Même avec le tax shift, celui-ci s’élève encore à 17 % aujourd’hui. Nous espérons que dans ce domaine également, le gouvernement montrera la même détermination à opter pour l’emploi. » Info : www.comeos.be Pour 9 employeurs sur 10, les plus de 55 ans restent aussi performants que leurs collègues Un sondage que le groupe de services RH Acerta a mené auprès de CEO/HR managers révèle que ces derniers portent un regard très positif sur leurs travailleurs de plus de 55 ans. Presque 90 % des employeurs attribuent aux 55 ans et plus un score au moins aussi bon que celui attribué aux jeunes travailleurs. Dans la majorité des cas, les plus de 55 ans font même mieux que leurs collègues plus jeunes. Les employeurs les disent plus impliqués dans l’organisation et plus respectueux ; ils délivreraient une meilleure qualité, auraient davantage l’esprit collégial... Non, à l’évidence, les employeurs ne voient aucune raison de moins estimer les travailleurs de plus de 55 ans par rapport aux jeunes. Bien au contraire. Cette appréciation positive n’est pas vraiment le fruit d’une approche RH spécifique, car les employeurs ne ressentent pas la nécessité d’une approche différente envers ce groupe ou d’une employabilité spécifique « puisqu’ils se débrouillent quand même bien ». En outre, les travailleurs de plus de 55 ans restent sous-représentés dans les nouveaux engagements. À la vue de ces chiffres, force est de constater que le changement de mentalité s’est assurément déjà opéré chez les employeurs : dans la grande majorité des cas, on ne colle pas l’étiquette « âgé » à un travailleur avant ses 55 ans. Une enquête d’Acerta de 2016 révèle par ailleurs que près de 30 % en moyenne des personnes dans la vie active ont au moins 50 ans. Acerta estime qu’il ne s’agit plus d’obliger les employeurs à prévoir au niveau de l’entreprise un plan pour l’emploi spécifique aux 45 ans et plus, parce que ceux-ci seraient considérés comme des travailleurs âgés (CCT 104), ou de conférer un droit à l’outplacement à chaque travailleur licencié de 45 ans et plus (CCT 82). Mieux vaudrait porter à 55 ans la limite d’âge reprise dans ces réglementations. Info : www.acerta.be 8 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Based on expertise which has been tested on public and private markets, Advisers certifies that all procedures are fully under control, and provides its clients with optimal support and advice to ensure cost, dead-lines and regulatory compliance. ADVISERS sa-nv Jacques Jordaensstr. 18a – 1000 Brussels Schildersstr., 2 - 2000 Antwerp T: +32 2 627 08 50 - F: +32 2 640 53 55 www.advisers.be - E : info@advisers.be ESP A CE MEMBRE ADVISERS : We are at your side in every stage of your projects To meet your needs, Advisers has, over the years, in addition to engineering services, developed a broad range of solutions in real estate advice. Our office accompanies developers through each of the decisive stages of their missions with an approach based on ethical values and professional independence such as technical due diligence, feasibility studies, cost and quantity control and projectmanagement. ESP A CE MEMBRE Votre Airco est en panne ? Vous avez un événement à organiser et souhaitez offrir du confort à vos invités ? Votre site de production a un besoin urgent de froid ? Faites appel au service de location Trane ! Une machine sera sur place en moins de 24 heures ! S.A DE VENTE DES EQUIPEMENTS TRANE Avenue Tedesco 7 1160 Bruxelles Tél : 32 2 672 23 73 info@tranebelgium.com www.tranebelgium.com BESOIN DE PLUS D’ESPACE ? NOUVEAU ! UN ESPACE DE STOCKAGE QUI VIENT À VOUS. Un stock trop volumineux, une réserve trop importante de matériel publicitaire ou d’articles de bureau ? Box@Home vous propose une solution sur mesure. » Vous déterminez vous-même le volume de stockage dont vous avez besoin. » Nous vous apportons la ou les Boxe(s) chez vous et les emportons une fois remplis. » Vos biens sont stockés dans des conditions idéales. » Vous scellez votre Box pour une discrétion maximale. » Besoin à nouveau de votre Box ? Nous vous la livrons chez vous. Trouvez la Box qui vous convient sur boxathome.be
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NEWS DIGEST Start it @KBC inaugure son nouveau hub bruxellois Start it @KBC, l’accélérateur de start-up de KBC Groupe, a déménagé ses bureaux bruxellois vers un tout nouvel espace de coworking, deux fois plus grand, non loin de Tour & Taxis dans la zone du Canal. ESP A CE MEMBRE FLEXSYS propose PI - Personal Information System PI permet de gérer toutes les informations du personnel, que celles-ci soient relatives à la gestion des temps, au contrôle d’accès, aux ressources humaines, à la planification ou tout autre département quel qu’il soit. PI va permettre d’intégrer toutes ces informations au sein d’un même logiciel entièrement paramétrable selon les besoins du client (PME, grande entreprise, administration). Notre produit PI, connecté aux terminaux d’enregistrement Dormakaba ou autres, constitue un ensemble hautement fiable et performant. Après l’ouverture du hub de Start it @KBC dans le quartier européen, en septembre 2015, de plus en plus de start-up ont trouvé leur chemin vers l’accélérateur. Ce dernier est rapidement devenu trop petit. L’heure est ainsi venue de déménager vers un site de 800 m² ! Ce nouveau hub permettra au plus grand accélérateur de Belgique de renforcer encore sa présence sur la scène start-up, en plein essor dans la capitale. La dimension internationale et la diversité seront encore plus mis en avant. Lode Uytterschaut, fondateur de Start it @KBC : « Grâce à sa situation centrale et à la présence des institutions européennes, Bruxelles est une base d’opérations très attractive pour les start-up venues des cinq continents. Notre communauté de start-up compte actuellement plus de 40 nationalités différentes. Dans l’année à venir, nous miserons encore davantage sur l’internationalisation et sur la diversité. Depuis peu, nous faisons également partie du GAN (Global Accelerator Network), un club qui rassemble les meilleurs accélérateurs du monde entier. Nous pouvons ainsi offrir quelques avantages supplémentaires à nos start-up et leur permettre notamment d’explorer gratuitement de nouveaux marchés internationaux. Par ailleurs, nous continuons à promouvoir fortement l’entrepreneuriat féminin. » Le nouveau site s’accompagne d’une nouvelle équipe, avec un rayonnement toujours plus international : Anna Thomlinson anticipe le Brexit et quitte le Royaume-Uni pour rejoindre Bruxelles. Elle y apportera une expertise précieuse et de très nombreux contacts internationaux. Laura Lumingu connaît bien la vie dans la capitale. Avec sa thèse consacrée à la diversité, elle renforcera le nouvel hub bruxellois comme Community Manager. Info : http://startit.be/ 10 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Le temps c’est de l’argent. Cessez d’en perdre en encodages et calculs fastidieux et rejoignez les utilisateurs de PI qui comptent parmi eux des acteurs renommés de l’économie belge, différents services publics et d’autres clients à l’étranger. Sur simple demande et sans engagement de votre part, nous serons heureux de vous fournir une documentation sur nos produits et quelques références clients en Belgique et en Europe.. Flexsys Belgium s.p.r.l. Avenue de l’Héliport 34 1000 Bruxelles Tél. : 02 203 13 13 info@flexsysbelgium.com www.flexsysbelgium.com T-groep lance la Virtual Reality comme vecteur de recrutement interne Dans le cadre de ses projets de croissance 2020, qui misent résolument sur la numérisation de ses prestations, t-groep aura activement recours à la Virtual Reality (VR) pour recruter de nouveaux collaborateurs. T-groep, qui regroupe les entités t-interim, t-office, t-heater et Ascento, fait ainsi œuvre de pionnier en Belgique. Cette technologie permet aux candidats de découvrir en VR le quotidien d’un conseiller intérimaire, de suivre le déroulement d’un entretien, et de comprendre son importance afin de trouver le meilleur candidat pour une entreprise. Cette technologie définit un cadre théorique et le concrétise au travers d’une immersion réaliste. Hans Smellinckx, Marketing & Business Development Manager chez t-groep : « Virtual Reality est une plateforme qui nous permet de présenter dans des conditions idéales le quotidien du job de conseiller aux jeunes candidats intéressés. Cette initiative fait partie NEWS DIGEST PME employant moins de 50 travailleurs. Grâce à des initiatives très concrètes, nous aidons ces plus petites entreprises à intégrer le développement durable dans leur stratégie », souligne Guido Vanherpe, Président du Comité Développement durable de Fevia. Pour chacun des 19 défis repris dans le rapport, Fevia fixe non seulement une ambition, mais développe également 76 initiatives concrètes qui permettent au secteur de contribuer aux Sustainable Development Goals des Nations unies. Le rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge est axé sur 4 piliers : Prospérité, Personnes, Société et Planète. de notre grand projet de mutation numérique. Dans ce cadre, nous lancerons non seulement de nouveaux sites internet, mais nous déploierons aussi les technologies les plus récentes. » Les premiers casques de réalité virtuelle ont été présentés au salon Career Launch 2017, à Louvain. Par la suite, ces auxiliaires seront utilisés tant dans les agences t-groep de toute la Belgique que lors d’actions de recrutement locales. Info : www.t-groep.be L’industrie alimentaire belge mise sur une croissance durable Le troisième rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge montre la façon dont le secteur souhaite poursuivre sa croissance tout en apportant une réponse aux défis en matière de prospérité, de personnes, de société et d’environnement. Dans ce nouveau rapport, Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, innove en fixant pour chaque défi une ambition concrète pour le secteur. En parallèle, Fevia stimule, à l’aide d’initiatives concrètes, le développement durable des très nombreuses PME que compte le secteur alimentaire. C’est grâce à une stratégie d’exportation ambitieuse que l’industrie alimentaire belge a connu une croissance remarquable au cours des dernières années. Le secteur ne s’en cache pas, il souhaite poursuivre cette croissance. Mais celle-ci doit s’inscrire dans une stratégie globale en matière de développement durable, bien pensée et cohérente. « En tant que secteur, nous sommes continuellement en dialogue avec nos parties prenantes. Sur base de ces échanges, nous avons identifié 19 défis auxquels nous avons associé des ambitions concrètes pour tout le secteur. Bien entendu, chaque entreprise traduira cette ambition de manière personnelle. N’oublions pas que le secteur alimentaire compte en Belgique 95 % de Info : www.fevia-durabilité.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 11
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NEWS DIGEST Un million d’ordinat attendent une 2 aubaine pour l’éc circulaire ! Saviez-vous qu’environ lion d’ordinateurs port (source : Recupel) ne plus utilisés et prennent la poussière dans les moires des Belges Partant du constat que seuls 14 % des appareils informatiques et électroniques fabriqués terminent recyclage, Mister Genius a mené une enquête pour comprendre pourquoi le Belge conserve en moyenne 8 appareils électroniques inutilisés chez lui… L’enjeu est de taille vu la valeur de ce gisement : certes pour les matériaux qu’ils contiennent, mais surtout pour les composants fonctionnels qu’il est possible de récupérer : écran, mémoire vive, connecteurs, ventilateur… L’enquête menée par Mister Genius révèle différents freins qui poussent les individus et entreprises à accumuler ces appareils dormants : les appareils contiennent des données que l’on ne veut pas risquer de divulguer ; de nombreux appareils, qui fonctionnent encore lors de leur remplacement, sont conservés jusqu’à ce qu’ils n’aient vraiment plus aucune valeur ; les points de collecte (parc à containers et autres) sont rares et souvent éloignés à Bruxelles... C’est en partant de cette conclusion – et de l’analyse de la filière de recyclage/revalorisation existante – qu’est née l’initiative Genius Cycle, en partenariat avec CF2M et soutenue par Bruxelles Environnement, Bruxelles Propreté, Impulse Brussels et Innoviris. Elle vise à collecter les ordinateurs défectueux/non-utilisés auprès des particuliers, des collectivités et des entreprises, afin de revaloriser les composants encore fonctionnels et optimiser le recyclage tant que possible en Région bruxelloise. En pratique, 15 points de collecte de proximité sont désormais disponibles pour les particuliers. Pour les entreprises, c’est encore mieux : la collecte se fera en leurs bureaux. Pour chaque PC déposé, Mister Genius assure l’effacement des données, et pour encourager la réutilisation, Mister Genius offre un bon de 25 € à valoir dans ses magasins. Info : www.mistergenius.be Le salaire variable gagne en popularité Près de la moitié (46,9 %) des employés, cadres et membres de la direction belges du secteur privé perçoivent un salaire variable, soit une hausse de l’ordre de 6 % par rapport à il y a trois ans. Davantage prisé en Wallonie qu’en Flandre, le salaire variable est le plus fréquent dans les secteurs de la chimie et de la pharmacie, ainsi que dans les plus petites entreprises. C’est ce que révèlent des chiffres du prestataire de services RH SD Worx, qui a analysé les fiches de paie de plus de 110.000 travailleurs. Selon ces chiffres, le salaire fixe de près de la moitié (46,9 %) des employés, cadres et membres de la direction belges du secteur privé est assorti d’un salaire variable. Le nombre de travailleurs touchant un salaire variable est dès lors en augmentation : en effet, en 2014, seuls 40,7 % des travailleurs du secteur privé percevaient un salaire variable. Celui-ci se présente sous la forme de bonus, primes ou commissions (37,2 % des employés, cadres et membres de la direction belges du secteur privé), d’avantages non récurrents liés aux résultats, aussi appelés bonus salariaux collectifs CCT n° 90 (14,7 % des travailleurs), ou encore de warrants (5,1 % des travailleurs). Dans son Accord d’été, le gouvernement fédéral a introduit une nouvelle option : la prime sur les bénéfices. À partir de 2018, elle permettra aux entreprises d’octroyer le bénéfice d’un exercice comptable – ou une partie de ce bénéfice – à leurs travailleurs au titre de bonus. Jean-Luc Vannieuwenhuyse, manager centre de connaissances juridiques chez SD Worx : « Financièrement, la prime sur les bénéfices est nettement plus intéressante qu’un bonus ordinaire. En outre, elle est plus aisée à introduire que l’avantage non récurrent lié aux résultats relevant de la CCT n° 90, par exemple. Et le plafond est aussi plus élevé. D’un autre côté, cette prime ne peut être associée qu’à un objectif de bénéfice, alors que d’autres objectifs non financiers sont possibles dans le cadre de la CCT n° 90. » Info : www.sdworx.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. 12 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 VOUS AVEZ BIEN PLUS DE 15.900 RAISONS D’ENGAGER UNE BRUXELLOISE. Bitilokho (Schaerbeek), cherche un emploi comme vendeuse. “J’AI LE SENS DU CONTACT.” 15.900 € DE PRIMES : BÉNÉFICIEZ MAINTENANT D’ACTIVA.BRUSSELS. En engageant un Bruxellois ou une Bruxelloise via Select Actiris, le service de conseil et de recrutement gratuit d’Actiris, vous êtes en première ligne pour bénéficier de la prime activa.brussels. Nous vous présentons des candidats qui sont dans les conditions. 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THINK TANK POUR OU CONTRE La réduction du nombre de députés bruxellois ? Si le pays se distingue par un grand nombre d’élus, Bruxelles voit encore ses rangs gonfler avec ses 19 communes et son bilinguisme. Les propositions de réforme de la gouvernance ont afflué en cette rentrée parlementaire : suppression de la Cocom, listes régionales bilingues, décumul... Ces deux dernières pourraient amener à revoir à la baisse le nombre de parlementaires bruxellois. Ophélie Delarouzée Caroline Désir, Cheffe de file PS au Parlement bruxellois Les scandales comme Publifin et le Samusocial étaient autant de gifles aux électeurs. Le politique doit changer radicalement ses pratiques pour restaurer la confiance des citoyens. Il faut montrer qu’il n’y a pas de revenus exagérés ou qui ne correspondent pas à un travail, sans non plus brader les fonctions, pour des raisons d’indépendance et pour qu’il n’y ait pas que les plus nantis qui puissent être parlementaires. Pour combler les brèches de la législation, on vient de voter au Parlement, à l’unanimité des partis, un paquet de mesures de gouvernance, notamment des modifications à l’ordonnance de 2006 sur la transparence des rémunérations et un texte sur la création d’une commission de déontologie. Le contrôle des élus n’est pas un problème pour ceux qui font de la politique loyalement. Les pays nordiques vont plus loin et sont des exemples en la matière. La gouvernance est aujourd’hui sur la table, au niveau des pouvoirs locaux comme du Parlement bruxellois. On entend souvent qu’il y a trop d’élus par rapport à la population bruxelloise. On est quand même 89 députés pour un peu plus d’un million d’habitants. D’un point de vue purement pragmatique, il est évident que le Parlement bruxellois pourrait fonctionner avec moins d’élus. Avec le décumul, la question devient plus prégnante. Cela va redessiner la scène politique, car une bonne partie des parlementaires cumulent. Mais si on a autant d’élus, c’est aussi pour garantir une représentation flamande à Bruxelles. Il faudra trouver un équilibre communautaire. Comme ils ont une petite base électorale, des partis risqueraient de ne plus être représentés au Parlement. Les listes bilingues fonctionnent bien au niveau local et cela pourrait constituer un début de solution au niveau régional, même si les partis n’ont pas toujours d’équivalent linguistique et que les rapports sont plus ou moins proches selon les groupes politiques. On n’a pas encore étudié la question et les partis néerlandophones ne se sont pas vraiment fait entendre. 14 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Bruno De Lille, Chef de file Groen Le contrôle d’un gouvernement coûte de l’argent, mais c’est le prix de la démocratie. Je pense aussi que le problème se règle de lui-même car Bruxelles grandit, tandis que le nombre de parlementaires n’augmente pas. Il est vrai que des partis francophones sont très grands et que certains parlementaires sont peu actifs, mais diminuer le nombre d’élus ne réglera pas forcément ce manque d’investissement personnel. Groen est le plus grand parti de l’opposition côté néerlandophone. On a 3 élus et il y a 7 commissions au Parlement bruxellois et quelques autres à la VGC. On court de commissions en commissions. L’augmentation du nombre de parlementaires à 89 s’explique, côté francophone, par la peur que le groupe d’extrême droite ne devienne trop grand et puisse bloquer les institutions bruxelloises. Côté néerlandophone, il n’était pas possible de faire notre travail à si peu d’élus et cela posait un problème démocratique. Avant, il y avait 11 élus néerlandophones. Presque tous les partis néerlandophones devaient faire des cartels pour arriver au Parlement, ce qui revient à commencer par un compromis. Protéger la minorité néerlandophone et ne réduire que le nombre d’élus francophones ne serait politiquement pas acceptable, car il faut respecter un certain équilibre dans le rapport entre les deux groupes en fonction de leur représentativité au sein de la population. Un « 50-17 » serait tout le temps remis en cause. Ce n’est pas parce que je suis membre de la minorité que je ne dois pas veiller au respect des droits de la majorité. Je ne voudrais pas, par contre, nécessairement lier la réduction du nombre de parlementaires aux listes bilingues, même si cela peut dépendre de la manière dont on le ferait. Dans les années 70, le FDF avait fait de « faux flamands » et les règles ont été durcies. La mixité a grandi dans la ville et des listes bilingues correspondraient davantage à la réalité bruxelloise d’aujourd’hui. On est demandeurs, mais la question est un peu taboue et personne n’ose lancer la réflexion. © Reporters THINK TANK Quartier Heyvaert au point mort Si on voulait assassiner les activités développées par les entrepreneurs dans le quartier Heyvaert depuis les années 70, il ne faudrait pas s’y prendre différemment. Celles et ceux qui ont investi dans ce quartier à la lisière d’Anderlecht et Molenbeek, à l’époque complètement délaissé, pour y développer des affaires se voient aujourd’hui littéralement sabotés, chassés… et si cela ne suffit pas, étranglés financièrement. On exagère ? Que nenni. Concentré dans ce quartier, le commerce de voitures d’occasion est tombé en disgrâce aux yeux des autorités communales. Il a fait, d’année en année, l’objet d’une taxe particulière pour le faire fuir. De 12 euros le mètre carré, la taxe annuelle sur la surface a augmenté de 100 % pour passer à 24 euros actuellement. Bon, on fait une croix sur ce type de commerces. On le chasse. On le coule. Et à la place, on fait quoi ? Pour l’instant, on ne fait rien. Ou plutôt, on discute, on réfléchit, on tergiverse. On ne décide pas. On décide ne pas décider. La réflexion sur le futur Plan d’Aménagement Directeur du quartier Heyvaert est en discussion… depuis six ans. Pas grave, la taxe augmente, ce sont des recettes pour la commune. Et les entrepreneurs de la zone, alors ? Celles et ceux qui ont investi ? Ceux qui ont acheté des terrains dont personne ne voulait ? Oh, ceux-là, ils peuvent aller se faire voir ! D’ailleurs, ce serait bien de les exproprier. Pour aller où ? Pas au terminal Ro-Ro, qu’on attend toujours… Mais s’ils veulent développer d’autres activités ? De l’immobilier, par exemple ? Pas question, on vous met des bâtons dans les roues. Ce qu’on veut, c’est vous chasser et faire main basse sur votre terrain. À la suite du Brexit, il paraît que Bruxelles veut attirer des investisseurs. Chuuut ! Il vaut mieux que ce genre d’histoires ne parvienne pas à leurs oreilles. B. Russel Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 15 Trop is te veel
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DÉTACHEMENT OU EXPATRIATION DE VOS COLLABORATEURS ? FAITES APPEL À NOTRE SERVICE « INTERNATIONAL TAX & LEGAL » L’UN DE VOS COLLABORATEURS EFFECTUE SIMULTANÉMENT DES MISSIONS DANS PLUSIEURS PAYS ? VOUS ENVISAGEZ D’ENVOYER PROCHAINEMENT L’UN D’EUX À L’ÉTRANGER ? Le détachement à l’étranger, l’expatriation, etc. sont des statuts particuliers soumis à des réglementations internationales complexes qui nécessitent une connaissance approfondie du droit social et des règles fiscales afin d’éviter toute surprise. Faites appel au service « International Tax & Legal » pour toutes vos démarches légales et fiscales. PLUS D’INFOS ? 02/549.32.10 taxandlegalpartners@partena.be www.partena-professional.be BRUSSELS MEETS BRUSSELS Gouvernance à Bruxelles : mission impossible ? Que faire pour améliorer la gestion de Bruxelles ? Qu’en attendent les entrepreneurs ? Quelles sont les actions prioritaires à mener ? Telles sont les questions auxquelles ont tenté de répondre les invités de Beci et le public de Brussels Meets Brussels, réunis le 18 octobre dernier au Cercle de Lorraine. Vincent Delannoy et Emmanuel Robert L a gouvernance est l’affaire de tous. C’est à ce titre, et à la lumière de l’actualité récente, que Beci avait décidé de faire de la gouvernance publique la thématique de son événement annuel Brussels Meets Brussels. Parallèlement à la réflexion entamée par le monde politique lui-même, nous avons mené le débat avec deux acteurs du monde académique (Eric Corijn de la VUB et Alain Eraly de la Solvay Business School) et trois associations (Cumuleo, Trop is te veel et Transparencia), à qui nous avions demandé de formuler leurs propositions. Décumul et transparence Parmi celles-ci, le décumul des mandats tient évidemment une bonne place. Alain Eraly le préconise, mais il recommande aussi une réduction du nombre de parlementaires régionaux : « Pas pour l’éthique financière, mais d’abord pour réduire les confusions d’intérêts entre Région et communes. Les mandataires sont juges et parties en permanence. » Christophe Van Gheluwe (Cumuleo) demande quant à lui que soient rendues publiques les déclarations de patrimoine des mandataires, qui doivent déjà les déposer sous pli fermé à la Cour des Comptes : « C’est une proposition déjà formulée par le Greco1 , mais qui est restée jusqu’à présent lettre morte », déplore-t-il. Il n’y a d’ailleurs pas que les mandataires élus : Cumuleo veut élargir la déclaration des mandats, professions et patrimoine aux membres des cabinets, « lesquels ont un rôle important et influent sur Les cabinets sont devenus une source d’affaiblissement de l’administration, qui réagit par la démotivation et la bureaucratisation. Alain Eraly (Solvay Brussels School) les décisions politiques, alors que certains d’entre eux ont des activités dans des organismes publics. Cela crée des conflits d’intérêts très problématiques. » Et de réclamer également la publication en ligne des comptes de toutes les ASBL, « dont on peut soupçonner qu’un certain nombre n’ont été créées que pour capter des subsides ». Dans le même sens, Claude Archer (Transparencia) demande l’élargissement du nombre de documents rendus publics et leur publication en ligne, de manière structurée. « Il faut faire confiance au citoyen pour que le contrôle externe puisse s’exercer, et il faut donc lui en donner les moyens », dit-il, citant l’exemple de la Suède ou de la Fin1. Groupe d’États contre la corruption ; l’organe anti-corruption du Conseil de l’Europe. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 17 © Reporters © Reporters
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THINK TANK Comme le dit le philosophe Frédéric Worms, il faut renforcer les institutions de la critique. Christophe Van Gheluwe (Cumuleo) lande. « En théorie, la plupart des documents sont publics ; les exceptions sont rares. » Contrôle des compétences Tout aussi problématiques que le cumul des mandats : les recrutements dans la fonction publique. Marc Toledo (Trop is te veel) a fait du contrôle des compétences son cheval de bataille : il réclame l’organisation systématique de procédures « transparentes, objectives et impartiales (profil de fonction, appel public à candidatures, grille d’évaluation, jury indépendant) pour tous les recrutements et engagements dans la fonction publique, y compris locale, et dans les organismes d’intérêt public. » « La sélection pour l’engagement, la nomination ou la promotion des agents des administrations publiques ne peut s’effectuer que sur « Tous les mandats d’administrateurs ne requièrent pas le même niveau de compétences », observe Alain Eraly (Solvay Brussels School). « On pourrait créer un brevet incluant une formation – pas trop longue, par exemple six jours – et conditionner les mandats les plus importants à la détention de ce brevet. Pour les fonctions de direction, cela ne se discute même pas : la compétence doit primer ! » « La société et surtout la démocratie, ce n’est pas une entreprise ! », objecte Eric Corijn. « Les gens peuvent élire ceux qu’ils veulent. Cela dit, d’accord pour tout poste non électif dans l’administration ou autre. Et puis, je suis pour les mêmes règles dans le privé, surtout quand il s’agit d’entreprises familiales. » Cabinets et administrations La relation entre cabinets et administrations est identifiée comme un autre point névralgique. Une relation à « refonder », pour le profesIl faut des procédures transparentes, objectives et impartiales pour tous les recrutements et engagements dans la fonction publique. Marc Toledo (Trop is te veel) la base de critères exigeants de qualification et d’aptitudes professionnelles », insiste-t-il. « Des jurys indépendants doivent être mis sur pied, constitués de professeurs d’université et de hauts fonctionnaires. En aucun cas il ne peut être question d’une mise sous tutelle des pouvoirs publics, mais bien d’un contrôle qui soit exercé par la Cour des Comptes et la commission déontologie. » 18 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 seur Eraly : « Les cabinets sont devenus une source d’affaiblissement de l’administration, qui réagit par la démotivation et la bureaucratisation. » Mais il prévient : « C’est trop facile d’imaginer qu’il suffirait de réduire ou supprimer les cabinets pour améliorer la situation. C’est par la dé-bureaucratisation de l’administration qu’il faut commencer : responsabilisation, formation, sanctions, etc. » Christophe Van Gheluwe (Cumuleo) fait de la réduction des cabinets une priorité : « Le modèle d’un cabinet restreint (quatre ou cinq personnes entourant le ministre), avec délégation des tâches à l’administration, me semble préférable aux cabinets pléthoriques que nous connaissons, avec tous les problèmes qu’ils posent (détachement, politisation de l’administration, nomination, etc.). La réforme Copernic avait cette ambition, mais elle a été sabordée… » Pour Eric Corijn (VUB), ce déséquilibre entre cabinets et administration « fait partie de la particratie belge, où une bonne partie des décisions dépendent d’accords et d’arrangements politiques. Cela va changer quand il y aura une recomposition politique par des glissements électoraux, d’une part, et d’autre part l’émergence de nouvelles formes politiques. » Simplifier les structures La réforme et la simplification des structures bruxelloises alimentent un autre volet de notre débat : l’appareil public bruxellois recense une Région, deux Communautés, 19 communes et leurs CPAS, 6 zones de police et 700 institutions publiques de tous ordres… « Un problème d’ADN de cette ville-région mal foutue, qui est ce qui reste de © Reporters © Reporters Pascal fait de solides économies sur ses factures de téléphonie mobile. Pascal Vandermeulen, Cogebat Demandez maintenant votre offre professionnelle sur mesure. Appelez le 0800 57 243 ou surfez sur BASE.be/economisez BASE Business vous fait la meilleure offre possible en se basant sur les besoins réels de votre entreprise et non sur des plans tarifaires prédéfinis. Ainsi, vous êtes sûr d’y gagner grâce à une offre personnalisée jusque dans les moindres détails ! BASE Business vous offre plus que des prix avantageux.
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THINK TANK Il faut faire confiance au citoyen pour que le contrôle externe puisse s’exercer. Claude Archer (Transparencia) la négociation entre deux États en formation », résume Eric Corijn. Selon Alain Eraly, « Il faut avoir le courage de repenser l’attribution des compétences, et voir de façon rationnelle ce qu’il faut centraliser ou décentraliser, sous l’angle prioritaire de l’efficience. » Il distingue à cet égard la centralisation de la décision et du contrôle, d’une part, et d’autre part la décentralisation des structures. Quant à la réduction du nombre d’organismes publics, il plaide pour une initiative du Parlement bruxellois : « La mise sur pied d’une commission parlementaire et d’un groupe d’experts chargés de faire la recension de cet ensemble d’institutions, de leur raison d’être et des possibilités de rationalisation. » Pour Claude Archer (Transparencia), il faut d’abord un audit citoyen indépendant. « Cette évaluation est rendue impossible par la résistance à la transparence : combien a été dépensé et pour quel résultat ? » Mais il craint que la réorganisation ne puisse jamais être initiée par des partis « dont la multiplication des structures est le gagne-pain ». « Cette remise à plat doit être initiée par la société civile, en utilisant la pression de la réélection des bourgmestres et échevins en 2018. » Les mêmes interlocuteurs se prononcent dans le sens d’une réduction du nombre de communes et/ ou leur transformation en districts, comme le propose Claude Archer, sur le modèle d’Anvers. « Je pense que le sens de l’histoire, c’est bel et bien de réduire le nombre de communes », reprend Alain Eraly. « Mais il faut se méfier des raisonnements simplistes. On peut voir, dans le secteur privé, quantité de fusions qui n’apportent aucune valeur ajoutée et quelquefois en détruisent ! Si c’est pour créer de plus grosses administrations, plus éloignées du citoyen et moins flexibles et adaptables, alors mieux vaut le statu quo ! » Quant à Eric Corijn, s’il considère qu’une réforme des structures bruxelloises est certainement souhaitable, il la pense irréalisable à court terme, pour des raisons à la fois politiques et sociétales. « Il faut donc se concentrer sur des propositions transitoires, comme 20 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 © Reporters © Reporters Thierry Willemarck, président sortant de Beci, a dressé le bilan avant de céder le témoin à son successeur, Marc Decorte. THINK TANK par exemple des collaborations obligatoires entre communes dans certaines zones, entre les communautés en matière d’enseignement, etc. » Par où commencer ? Au terme d’un débat passionnant, demeure cette question : quelle devrait être la prochaine étape ? Et quel sera le moteur de la réforme ? « Une prise de conscience collective par une médiatisation et l’utilisation des réseaux sociaux, Twitter, Facebook, web », répond Marc Toledo, rejoint par Claude Archer (Transparencia) : « Seul un mouvement citoyen, externe à la politique, pourra faire bouger les choses. Soutenez nos volontaires ! » « Je plaide pour plus d’engagement de la part de la société civile », abonde Christophe Van Gheluwe (Cumuleo), « car je ne pense pas que le monde politique s’autorégule sans pression externe. Comme le dit le philosophe Frédéric Worms, il faut renforcer les institutions de la critique. Des institutions qu’il faut entendre de manière large : la Cour Le débat sur la gouvernance relève d’abord d’une éducation à la citoyenneté. Être citoyen, ce n’est pas être client de la société. Eric Corijn (VUB) des Comptes, la justice... mais aussi par exemple Beci ou les associations de la société civile, Cumuleo, Transparencia, etc. » Pour Alain Eraly (Solvay Brussels School), « Les affaires Publifin et Samusocial montrent une chose : quand les médias s’en mêlent et mettent la pression, les choses bougent. C’est triste à dire, mais pour beaucoup de responsables politiques, ce qui n’existe pas médiatiquement… n’existe pas. » « Le contrôle externe et la séparation des pouvoirs, c’est l’essence de la démocratie », souligne Eric Corijn (VUB). « Mais il faut que le contrôleur, notamment l’électeur, agisse selon des standards éthiques élevés et pas seulement en fonction de son intérêt personnel. Or, la montée en puissance des intérêts égocentriques ces trente dernières années est une évolution sociologique que l’on sous-estime. » Et de conclure : « Le débat sur la gouvernance relève d’abord d’une éducation à la citoyenneté. Être citoyen, ce n’est pas être client de la société. » ● IL N’Y A PAS QUE NOS FILMS QUI CRÉENT LA SURPRISE. NOS FORMULES-CADEAUX LE FONT AUSSI. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous saviez déjà que vos collaborateurs apprécient toujours un cadeau cinématographique. Mais vous ignoriez peut-être encore que chez Kinepolis Bruxelles, vous pouvez choisir parmi un vaste éventail de formules-cadeaux. Les chèquescinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink, les boîtes-cadeaux en différentes versions... un choix d’une diversité surprenante. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez Nick Peerts ou Alisson Sinéchal au 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 21 © Reporters
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Commerce international : autres règlementations, autres cultures… Les entreprises qui se lancent dans le commerce avec des pays non européens sont confrontées à d’autres réglementations, mais aussi d’autres cultures. Une bonne préparation permet d’éviter des erreurs, mais aussi de calculer le prix de ses produits en tenant compte des taxes d’importation et du coût de mise en conformité par rapport aux réglementations locales. Quelques conseils pratiques. Market Access Database : un outil précieux La MADB (http://madb.europa.eu) fournit aux entreprises des informations en ligne sur les marchés d’exportation et les barrières commerciales en dehors de l’Union Européenne. Vous y trouverez notamment les tarifs douaniers auxquels votre produit sera soumis, les différentes procédures, les documents requis et les formalités d’importation, et ce pour une centaine de pays en dehors de l’UE ! Vous pourrez ainsi estimer la compétitivité de vos prix en tenant compte des taxes d’importation. Les mesures sanitaires et phytosanitaires ainsi que les règles d’origines sont également reprises. Vous pouvez également obtenir des statistiques sur les échanges commerciaux entre l’Union Européenne (ou un de ses membres) et le pays de destination de votre export, pour votre catégorie de produit, en cliquant sur « statistiques ». Vous pourrez ainsi estimer la taille du marché et la concurrence existante. La section « barrières commerciales » reprend, par pays ou par secteurs, les barrières commerciales mises en place qui pourraient affecter vos exportations et un aperçu des mesures prises par la Commission européenne pour les retirer. Accords de libre-échange Depuis peu, une section a été créée sur les accords de libre-échange. Des informations détaillées sont reprises sur le Ceta, l’accord commercial signé entre l’Union européenne et le Canada. À ce jour, le site ne comporte que des informations sur le Ceta, mais il sera progressivement complété, en fonction des autres accords existants ou en négociation. Enfin, les PME peuvent également avoir une vue complète des services, supports et outils d’information à leur disposition pour accéder aux marchés étrangers, notamment notre réseau Enterprise Europe Network qui couvre aujourd’hui 90 % de l’économie mondiale sur base du PNB, les IPR (Intellectual Property Right) SME helpdesks, ou encore l’accès à une banque d’informations sur 5.000 foires commerciales dans le monde ! À noter qu’un autre portail existe pour les sociétés qui veulent importer des produits provenant de pays situés en dehors de l’Union européenne : http://trade.ec.europa. eu/tradehelp. Les indispensables de l’interculturalité Outre les obstacles réglementaires, appréhender les différences culturelles dans les relations commerciales per22 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 met de faciliter les relations d’affaires avec ses prospects et clients, afin d’instaurer un climat de confiance avec ses interlocuteurs. Que ce soit par exemple au niveau de la relation au temps, de l’éducation, du respect de l’autre, de la langue, ou de la manière de communiquer, les différences culturelles peuvent créer des malentendus ou même aller jusqu’à stopper une relation d’affaires. Développer ses compétences interculturelles aidera à prendre en compte les normes et valeurs d’autres personnes, à communiquer et adapter la façon dont nous communiquons, permettra de construire des relations et recevoir un engagement de la part de son interlocuteur au-delà des cultures et de faire face à des situations non familières. Comprendre comment vos (futurs) partenaires commerciaux traitent avec la hiérarchie et l’autorité, quelle est leur approche des tâches et actions à prendre, comment ils gèrent les relations… vous permettra d’adapter votre communication et de créer une relation de confiance indispensable pour une relation commerciale à long terme. En conclusion, voici quelques indispensables de l’interculturalité : s’adapter en fonction des réactions des personnes, tolérer l’ambiguïté, respecter l’autre culture, être conscient de ses propres préférences culturelles, gérer les stéréotypes, ne pas juger, pratiquer différents styles de communication, et enfin, être patient… Plus d’info : J-P. Mergen – Chambre de Commerce de Bruxelles – Tél : 02 210 01 77 – e-mail : jpm@beci.be – www.brusselsnetwork.be ● © Thinsktock INTERNATIONAL BRUXELLES INVEST & EXPORT « La diversification géographique limite les risques commerciaux et politiques » Le plan d’actions 2018 de Bruxelles Invest & Export multiplie les synergies et cible particulièrement l’Afrique et l’Asie. Sa directrice, Bénédicte Wilders, insiste également sur l’attraction d’investisseurs étrangers. ont un rayonnement mondial. Il faut chercher la croissance où elle se trouve, ce qui place davantage le curseur sur la grande exportation vers des marchés à haut potentiel et en Europe centrale, comme les pays baltes. Bénédicte Wilders Bruxelles Métropole : Quels sont les grands axes de votre plan d’actions 2018 ? B. Wilders : Nous proposons 97 actions collectives à l’export, soit 20 % de plus qu’en 2017 ! Avec toujours plus d’actions à double vocation invest & export, afin de décupler les opportunités d’affaires. Nous offrirons, par exemple, nos services aux investisseurs immobiliers en marge de grandes foires commerciales à Singapour ou en Chine. L’Asie et l’Afrique sont dans notre viseur en 2018. Pas moins de 14 actions commerciales sont prévues en Afrique, dont deux missions dans des nouveaux marchés : le Congo Brazzaville et le Sénégal. En Asie, notamment à Singapour, en Chine et en Inde, l’accent sera mis sur la promotion des technologies innovantes. Au Japon, une collectivité sera organisée sur le salon alimentaire Foodex. Pour un tiers multisectorielles, nos actions cibleront aussi spécifiquement les secteurs de la santé, la mode et le design, l’alimentation, l’architecture, l’énergie, l’environnement, les services juridiques... L’Europe reste une cible prioritaire ? Incontestablement, même si pour la première fois elle comptabilise moins de 50 % de nos actions collectives. En outre, de nombreuses foires internationales européennes Comment votre plan d’actions s’adapte-t-il aux crises dans le monde ? C’est un outil dynamique : il peut évoluer pour diverses raisons (politiques, naturelles, économiques), menant à l’annulation d’actions, compensées par de nouvelles initiatives. La stratégie est d’accroître au maximum la diversification géographique des exportations de nos entreprises afin de mieux ventiler leurs risques commerciaux et politiques. Les attentats et la menace terroriste ont-ils freiné les investissements à Bruxelles ? En 2016, 46 nouveaux investissements étrangers ont été recensés contre 28 en 2015 ! Bruxelles Invest & Export en a accompagné 12… Il n’y a donc pas eu de conséquences à court terme. Mais cela a probablement retardé certaines décisions d’investissement, ce qui se reflétera dans les chiffres de 2017 et un peu après. Nous ne baissons pas les bras : nous avons notamment invité des investisseurs potentiels d’Amérique du Nord et de Chine sur des événements à Bruxelles. Malgré le flou du Brexit, Bruxelles est attractive pour les entreprises londoniennes ? Notre stratégie est centrée sur des secteurs d’excellence à Bruxelles : audiovisuel, opérations financières et assurances, organisations internationales, arbitrage... Nos séminaires à Londres ont ainsi attiré un public très intéressant. Notre démarche ne se limite pas aux sociétés britanniques mais aussi aux multinationales établies au Royaume-Uni et couvrant le marché européen. Évidemment, le climat d’incertitude qui entoure les négociations sur le Brexit augmente les hésitations des sociétés envisageant une relocalisation ou la création d’une filiale européenne. Hormis Awex et FIT, développez-vous des synergies avec d’autres organismes ? Nous coorganisons et cofinançons une quarantaine d’actions avec nos partenaires comme MAD Brussels, Agoria, Beci, Screen.Brussels, WBTD, WBM, Visit Brussels, les chambres de commerce… Et bien sûr avec nos futurs collègues d’Impulse et Atrium, avec lesquels nous composerons dès le 1er janvier la nouvelle Agence Bruxelloise pour l’Accompagnement de l’Entreprise. Pour l’export, nous y renforcerons les collaborations sur les salons avec des clusters sectoriels d’Impulse. La nouvelle agence offrira aussi des synergies très intéressantes pour l’attraction des investissements étrangers, tant dans les secteurs prioritaires animés par les clusters qu’en matière de retail, où nos actions avec Atrium seront approfondies. Enfin, la gestion intégrée de nos bases de données permettra de détecter très tôt les entreprises prêtes à conquérir les marchés étrangers. Info : www.invest-export.brussels ● Interview par Cédric Lobelle BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 23 D.R.
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INTERNATIONAL Commerce international et droits humains : Bruxelles se veut exemplaire Plusieurs médias en ont fait écho le mois dernier : la Région bruxelloise a décidé d’annuler sa participation à une mission économique en Birmanie. Au-delà de cet incident, Bruxelles veut donner l’exemple d’un commerce international responsable, qui prenne davantage en compte les droits de l’homme. David Hainaut et Emmanuel Robert S i l’on connaît l’utilité et les bienfaits des missions économiques, celles-ci peuvent parfois être rattrapées par l’actualité internationale. Ainsi, depuis la fin août, l’ONU et d’autres organisations internationales, en marge de publications de rapports et d’enquêtes, ont dû mettre le doigt sur les violences (extrêmes) commises par l’État birman à l’égard d’une minorité musulmane, les Rohingyas. Avec des répercussions chez nous, puisque ces événements ont été évoqués dans la foulée au Parlement bruxellois, au moment où BI&E (Brussels Invest & Export) terminait la longue préparation d’un déplacement en Birmanie, prévu au mois de novembre en collaboration avec l’Awex. Une mission à laquelle BI&E a finalement choisi de ne pas prendre part. Après l’évaluation de cette situation particulière – on évoque tout de même ici une catastrophe humanitaire –, Cécile Jodogne, Secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, a tenu à rappeler l’importance du respect des droits de l’homme : « Il est évident que toutes nos actions en matière de commerce extérieur, aussi essentielles soientelles, doivent tenir compte autant que possible de la situation des droits humains. » Dans un passé récent, on rappellera qu’en 2016, BI&E s’était déjà retirée d’une mission économique en Turquie, dans un contexte de crise politique, tandis qu’une autre mission, prévue aux Philippines en mai dernier, avait été annulée suite à certains dérapages du président de ce pays. Plan pour un commerce extérieur responsable Au-delà de ces quelques cas, c’est un véritable « plan global » pour un commerce extérieur plus responsable, intégrant à la fois la durabilité et les droits humains, que veut mettre en place la Secrétaire d’État. Au niveau belge, un « plan d’action national » existe déjà depuis peu – le gouvernement fédéral l’a entériné en juillet dernier. Fruit d’un accord entre fédéral et Régions, ce plan traduit les « Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme » développés par les Nations Unies. Dans la foulée, une « boîte à outils ‘entreprises et droits de l’homme’ » est attendue en 2018. La Région bruxelloise veut donner l’exemple dès à présent, en intégrant la prise en compte des droits humains dans les pays d’exportation, et en travaillant parallèlement à la sensibilisation des entreprises exportatrices. Concrètement, BI&E tiendra compte de la situation des droits de l’homme ses missions économiques. Cela ne se traduira pas forcément en annulation (comme aux Philip24 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 pines) ou en abstention (comme en Birmanie) : il existe tout un éventail de réponses selon les situations locales, allant du maintien de la mission en l’absence de la Secrétaire d’État – ce qui lui ôte sa dimension politique –, jusqu’au rappel temporaire des attachés économiques et commerciaux en cas d’insécurité. Pas question pour autant de couper les ponts : maintenir la relation est plus constructif que d’isoler les pays en question. Le second volet est donc celui de la sensibilisation des entreprises au développement durable, qui inclut la protection des droits humains. Une sensibilisation qui passera par la diffusion d’informations et par un travail de terrain, auprès des attachés comme des stagiaires et entrepreneurs participant aux programmes de BI&E – et notamment, on y revient, dans le cadre des missions économiques. « À une époque où l’amélioration des conditions de vie, le respect des droits humains – incluant ceux économiques et sociaux – et la prospérité sont considérés comme indissociables, beaucoup d’entre nous observent que le respect du droit de vivre en sécurité et de l’intégrité de l’individu par le pouvoir en place sont des conditions cruciales pour un développement économique durable », commente Mme Jodogne, tout en sous-entendant les enjeux futurs autour de l’image bruxelloise : « Je reste convaincue des vertus des échanges commerciaux responsables avec nos pays d’exportation, en marge du soutien que je porte à l’entrepreneuriat bruxellois responsable. » ● © Thinsktock INTERNATIONAL Canamania ? Entré effectivement en vigueur, le Ceta – le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne – offre d’indubitables avantages aux entreprises européennes, et les études montrent qu’il devrait doper notre prospérité. Cette opportunité va-telle se traduire par une vague, voire une déferlante d’investissements au Canada ? Amy Kessels, coordinatrice stratégie Beci L e Canada est déjà un partenaire commercial majeur pour l’UE comme pour la Belgique. Les atermoiements wallons autour de l’approbation du Ceta n’y changent rien : depuis le 21 septembre dernier, le traité, approuvé par le Parlement européen, est entré en vigueur à titre provisoire, sous réserve de ratification par les États. Mais cette réserve n’affecte en rien les opportunités : il est temps pour les entreprises bruxelloises de les saisir à deux mains ! Le Ceta en plein essor Le Ceta doit faciliter le commerce entre les pays membres de l’UE et le Canada. Une libéralisation plus poussée du marché simplifiera grandement le commerce des services, tandis que la mobilité des travailleurs entre les deux continents sera, elle aussi, plus aisée. Sans oublier la suppression de presque tous les droits de douanes sur les échanges Canada-UE : dans la plupart cas, ces droits sont immédiatement r 0 %, tandis que pour certains produits, sibles, leur suspension sera progressiv ne vaut cependant que pour les marchandises conformes aux règles d’origine prévues par le Ceta – des règles qui se rapportent au lieu où le produit a été fabriqué, et qui correspondent largement aux règles d’origine européennes classiques. Les procédures de dédouanement sont également simplifiées. Cela signifie que les marchandises peuvent être dédouanées plus rapidement et à moindre coût. Parmi les principales dispositions du Ceta figure la reconnaissance mutuelle des certifications de conformité. Ainsi, les produits importés ou exportés ne doivent plus être testés qu’une seule fois plutôt que deux, par des organismes agréés, habilités à effectuer les tests pour les deux marchés. Autre mesure importante : l’ouverture des marchés publics canadiens aux entreprises européennes. C’était déjà le cas au niveau national, grâce aux accords conclus dans le cadre de l’OMC, mais l’accès s’étend désormais aux niveaux provincial et local. Le traité offre aussi une meilleure protection de la propriété intellectuelle des entreprises européennes travaillant avec le Canada. Enfin, un forum sera mis en place afin d’harmoniser les réglementations et normes européennes et canadiennes – toutefois sans compétence décisionnelle. Canamania pour les entreprises bruxelloises ? Le Ceta s’annonce particulièrement intéressant pour la Belgique et pour Bruxelles. Nombre d’entreprises belges ont déjà des échanges avec le Canada. À emple, la valeur totale des exportations ers le pays de l’érable s’élève à 2,3 milliards – 72 % des entreprises exportatrices étant des PME. Et bien que la part de Bruxelles soit modeste, on s’attend à ce que les exportations continuent à croître. Le potentiel pour les entreprises bruxelloises est donc réel. On observe d’ailleurs déjà une augmentation du commerce avec le Canada. Toutes les industries bénéficient des opportunités du ché, mais l’agro-alimentaire, en parse distingue. Pensons aux chocolats mais aussi au secteur de la viande, au Sans oublier la part des services qui le marché canadien ! Bref, les entreprises bruxelloises devraient être opportunistes quant aux investissements possibles au Canada. ● Rencontre avec l’attaché économique de Bruxelles au Québec Curieux des nouvelles opportunités canadiennes à l’heure du Ceta ? Une mission économique se rendra au Canada en mai 2018. Mais auparavant, le Hub International de Beci vous propose de rencontrer Gilles Bredas, l’attaché économique de Bruxelles au Québec, autour d’un lunch, le 12 décembre prochain. Il sera également question de la prochaine mission économique. Plus d’info : Sybille Motte – smo@beci.be, 02 563 68 54 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 25 © Thinsktock
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‘‘ Ma mobilité en poche, nulle part ailleurs ! ’’ Charlotte Le pionnier de la mobilité intelligente Gare aux fausses nouvelles ! GESTION DES RISQUES Nous avons tendance à associer les fausses nouvelles (fake news) à des manœuvres politiciennes. Sachez pourtant qu’aux États-Unis, les entreprises commencent à en souffrir à leur tour. Faut-il que nos entreprises restent à l’affût de rumeurs non fondées sur les forums du web ? Peter Van Dyck L es exemples américains ne manquent pas : la pizzeria Comet Ping Pong à Washington a essuyé des tirs, suite à des rumeurs aberrantes selon lesquelles le restaurant servirait de façade à un cartel de prostitution enfantine. Starbucks a été touché par une vague de tweets fantaisistes à propos d’une campagne offrant des frappuccinos et des Xbox gratuits : elle aurait provoqué la mort d’un adolescent devant sa console. Notre pays paraît épargné pour l’instant. « Il est improbable qu’il le reste », déclare Johan Bollen, un scientifique belge, professeur associé à l’Indiana University où il étudie le comportement humain sur les réseaux sociaux. « Prenons l’évaluation de services via une appli telle que Yelp. Rien n’y empêche la diffusion d’avis négatifs dans le but de nuire à des entreprises. » Un système complexe Installé aux USA depuis 18 ans, le chercheur est convaincu que nous sous-estimons les dégâts que les réseaux sociaux et les forums peuvent infliger à des réputations. « Il est en principe possible de faire appel à des centaines de gens pour ébranler des intérêts politiques et économiques par la diffusion de ‘fake news’. Je suis moi-même surpris de la complexité potentielle du système. Outre la faculté de diffuser simultanément des centaines de rumeurs, il est possible de détecter celles qui séduisent le plus et que l’on adaptera par conséquent en vue d’une dispersion virale. On assiste à une sorte d’incubateur en ligne qui s’efforce d’affiner constamment les fausses nouvelles pour en maximiser l’impact sur certains groupes de la population. » Une étude de Johan Bollen et de ses collègues démontre d’ailleurs que l’humeur collective sur Twitter est utile pour prévoir les fluctuations de la bourse. « Nous disposons de millions d’utilisateurs dans nos banques de données de recherche. Nous suivons leurs humeurs et convictions presque au jour le jour et parvenons, après un certain temps, à définir très précisément les profils. D’autres pourraient faire de même, non à des fins scientifiques, mais dans le but de manipuler les gens. » Saboter les cours de bourse La bourse réagit souvent de manière hystérique aux actualités. La diffusion intentionnelle de légendes urbaines pour faire dérailler Les nouvelles sont devenues plus fugaces, et donc plus éphémères. Leur influence peut être rapide, mais leur disparition tout autant, de sorte que les cours se rétablissent très vite. Jeroen Wils (Bepublic) des cours de bourse n’en est que plus facile. « C’est déjà le cas aux USA », constate M. Bollen. « Le président Trump cite souvent des entreprises dans ses tweets, de manière positive ou négative. L’effet est immédiat sur la valeur de leurs actions. Certaines organisations analysent les tweets de Trump à la chaîne, dans l’espoir de dégager un avantage immédiat au moment où Trump dénigre des concurrents. » Jeroen Wils est Managing Director de l’agence de communication Bepublic et expert en communication de crise. Il BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 27 D.R. © Thinsktock
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TOPIC confirme que la bourse est devenue beaucoup plus volatile et sensible aux lubies du jour, mais il nuance : « Nous remarquons auprès d’un de nos clients comment les rumeurs peuvent influencer le cours en bourse, mais la correction intervient d’habitude très vite. Les nouvelles sont devenues plus fugaces, et donc plus éphémères. Leur influence peut être On assiste à une sorte d’incubateur en ligne qui s’efforce d’affiner constamment les fausses nouvelles pour en maximiser l’impact sur certains groupes de la population. Johan Bollen (Indiana University) rapide, mais leur disparition tout autant, de sorte que les cours se rétablissent très vite. » Préjugés Johan Bollen sait d’expérience combien une réputation peut être rapidement mise à mal. « Il y a quatre ans, un blogueur de droite a parcouru un résumé d’une de nos études et en a retiré une ligne privée de son contexte. Il affirma que l’ancien président Obama nous avait payé pour espionner des citoyens américains. D’autres blogs ont repris l’info, qui a terminé à Fox News et provoqué un débat au parlement. Tout cela au départ d’assertions complètement fausses. Quand on sait comment fonctionnent de tels blogs, il est très facile d’en abuser pour lancer une campagne de dénigrement. » De quelle façon réagir à une attaque fondée sur des demi-vérités ou des infos manipulées ? Le scientifique n’a pas de réponse claire. Comme le dit le dicton : « Pendant que la vérité se chausse, le mensonge fait dix fois le tour de la terre » : « Les réseaux sociaux permettent aux bribes d’information de circuler très vite. Les contre-vérités attrayantes ou qui correspondent à certains préjugés, sont copiées sans vergogne. L’indépendance de la pensée se dissout presque complètement dans l’environnement des réseaux sociaux, où l’opinion des autres vous influence en continu. Ce mécanisme peut être exploité pour porter un préjudice intentionnel à une personne ou une organisation. Comment répondre ? Pas par les mêmes moyens, parce qu’il est presque impossible de comprendre pourquoi une information devient virale. La victime devrait lancer une réponse d’une puissance virale équivalente... Pas facile. Surtout lorsque la fausse nouvelle vient confirmer des convictions préexistantes. » Johan Bollen fait référence au livre « Trust Me, I’m Lying: Confessions of a Media Manipulator », de Ryan Holiday. De 28 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 grandes entreprises avaient payé l’auteur pour exploiter les réseaux sociaux à des fins de concurrence. Il a donc diffusé régulièrement des ragots sur les concurrents, du style « Le CEO est sexiste ». « Holiday recommande de réagir vite, de manière précise et en jouant cartes sur table, mais il reconnaît que dans certains cas, cela n’a pas suffi », explique M. Bollen. « On est souvent dépassé par les événements. En ligne, la machine à rumeurs se comporte presque comme une foule en panique. Le processus enclenché, quasi plus rien ne l’arrête. » Un complément d’oxygène L’avis de Jeroen Wils, conseiller en communication : « Nous avons tendance à réagir moins rapidement qu’auparavant, parce que nous savons qu’une tempête s’estompe parfois aussi vite qu’elle éclate. Réagir à une rumeur peut en augmenter la visibilité. Dans ce cas, il vaut mieux l’ignorer. Sélectionnez ce à quoi vous allez réagir, parce que la fugacité des fake news ne permet plus de répondre à chaque rumeur. Mais s’il s’agit d’informations conséquentes, fondamentalement erronées, qui persistent pendant plus d’une heure sur les réseaux sociaux jusqu’à être reprises par les médias classiques, alors votre entreprise se doit de réagir auprès de ses actionnaires, partenaires et clients. » « Si une rumeur apparaît sur les réseaux sociaux et s’y maintient, là encore, réagissez. Au cas où le phénomène prendrait de l’ampleur, déployez l’artillerie lourde, non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi via un communiqué de presse officiel, voire une conférence de presse. Mais à chaque fois, évaluez l’opportunité de la démarche. Il suffit parfois de contacter le journaliste qui a diffusé une information en ligne pour lui donner une version correcte des faits et lui demander de rectifier l’information diffusée. Le journaliste admet habituellement son erreur. Il est parfois préférable de régler le problème en coulisse, dans la mesure où une réaction publique risque en réalité de constituer un complément d’oxygène à la rumeur négative. » Une équipe de monitoring Les deux experts s’accordent à préconiser une surveillance des réseaux sociaux. « Les grandes entreprises disposent d’une équipe qui surveille constamment Facebook et Twitter pour y détecter d’éventuelles rumeurs sur l’entreprise », explique Jeroen Wils. « Une réaction rapide a pour effet d’étouffer l’incendie. Si vous laissez faire, les médias classiques vont prendre le relais et les dommages risquent de s’aggraver. C’est d’ailleurs une des règles de la communication de crise : utiliser les médias sociaux en première ligne pour capter ce qui se raconte sur votre entreprise. C’est particulièrement vrai dans le domaine des biens de consommation et a fortiori l’alimentation. Si les consommateurs se plaignent de vos produits, réagissez sans tarder. Dès l’instant où les tweets reçoivent des réponses, les médias classiques le remarquent. » Johan Bollen confirme que la vigilance est une bonne façon de se préparer à une attaque. « Soyez aux aguets. Vous avez en fait besoin de collaborateurs avec un savoir-faire spécifique : des gens capables de sentir ce qui vit au sein de la communauté en ligne et de réagir de manière appropriée. Ils valent de l’or. ». ● D.R. Assurance Soins Ambulatoires d’AXA L’assurance santé qui permet de couvrir les frais médicaux courants de vos employés, tout au long de l’année. On ne se rend pas chez le médecin ou le dentiste par plaisir. Ces démarches sont souvent liées à des petits soucis de santé qui peuvent être synonyme de craintes mais surtout de gouffre financier pour la famille. Avec l’assurance soins ambulatoires d’AXA vous avez à votre disposition une offre qui vous permet de garantir à vos employés une couverture complète. Ils pourront, grâce à vous et AXA régler leurs petits tracas de santé en toute sérénité. Le saviez-vous ? Les frais moyens à charge du patient pour les soins ambulatoires hors hospitalisation s’élèvent annuellement à 536 euros par personne. Le belge consulte en moyenne un médecin 10 fois par an. 50% de la population belge prend chaque jour un médicament sur prescription. Les soins ambulatoires, qu’est-ce que c’est ? En cas de souci de santé, certains traitements sont dit ambulatoires : il s’agit de traitements qui ne nécessitent pas une hospitalisation mais qui peuvent toutefois avoir un impact important sur votre budget. Honoraires des médecins, médicaments, séances kiné ou encore traitements chez le dentiste, prothèses dentaires, lunettes sont des exemples de soins ambulatoires. Pourquoi offrir une assurance soins ambulatoires à vos employés ? „ Certains médicaments doivent être pris pour une longue période et la plupart des traitements chez le kiné se limitent rarement à une seule séance. Choisir l’assurance soins ambulatoires d’AXA, c’est offrir à vos employés une protection contre ces frais médicaux tout long de l’année. „ Cette couverture permet à vos employés de maîtriser leur budget et d’être plus sereins. „ L’employé a la possibilité d’assurer toute sa famille au même tarif avantageux dont vous bénéficiez. „ L’employé peut gérer l’envoi de ses frais en toute autonomie via la plateforme en ligne Dail Healthcare. „ Vos employés n’auront pas de stage d’attente ni de formalités médicales avant de pouvoir bénéficier du premier remboursement pour leurs soins ambulatoires. Comment l’offre est-elle construite ? L’offre de base couvre les soins dentaires. A tout âge la santé des dents peut être une grande source de soucis. L’assurance maladie légale n’intervient pas toujours ou en partie. Le report de ces soins ne fait souvent qu’aggraver un problème qui deviendra plus douloureux et couteux par la suite. Besoin de plus d’info ? Découvrez la vidéo explicative du produit ici AXA Belgium, S.A. d’assurances agréée sous le n° 0039 pour pratiquer les branches vie et non-vie (A.R. 04-07-1979, M.B. 14-07-1979) Siège social : boulevard du Souverain 25 - B-1170 Bruxelles (Belgique) Internet : www.axa.be - Tél. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 N° BCE : TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles 7.06.6056- 0217 - E.R.: G. Uytterhoeven , AXA Belgium sa, Bld du Souverain 25 - 1170 Bruxelles L’offre étendue couvre en plus des soins dentaires, les frais optiques et les autres soins ambulatoires. Avec une famille, le nombre de ces frais peut devenir conséquent. Grâce à cette offre, vous contribuer au bien-être de vos employés et de leur portefeuille. www.axa.be €
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FPI en entreprise La FPI en entreprise vous permet de former un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel que vous recherchez. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, votre entreprise et le ou la stagiaire. La FPI en entreprise comporte une phase de formation suivie d’une phase d’emploi. Durant la phase de formation qui peut varier de 1 à 6 mois, votre entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du ou de la stagiaire. Le coût de l’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans votre entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. La phase d’emploi est conclue à l’issue de la phase de formation pour une durée au moins équivalente. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPI en entreprise ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi En collaboration avec Intéressé(e) par cette formule ? Contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be Editeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 – 1180 Bruxelles – Version : mars 2017 - Ne pas jeter sur la voie publique. GESTION DES RISQUES La communication de crise, c’est l’art de réagir dans l’urgence Pour gérer un plan de licenciement massif ou le rappel d’un produit, les entreprises confient la communication dite « de crise » à des spécialistes. Explications. Géry Brusselmans L’ annulation des vols Ryanair en Belgique n’a pas fait que des passagers mécontents. Elle a créé un tsunami au sein de l’entreprise : départs de pilotes, révélations de pratiques managériales douteuses et on en passe. Pour faire face à cet effet boule de neige, le patron de Ryanair, Michael O’Leary, s’est entouré de spécialistes de la communication de crise. Une démarche courante pour les petites et surtout les grandes entreprises. « Une organisation, qu’elle soit privée ou publique, fait face à une série de problèmes », confie Emmanuel Goedseels, partenaire chez Whyte Corporate Affairs et spécialiste de la communication de crise. « On parle d’une communication de crise quand elle est externalisée. Comprenez par là quand la crise sort des murs de l’entreprise et se répand à travers les médias traditionnels et les réseaux sociaux. » Il peut s’agir d’un plan de licenciement massif, d’un retrait de produit des grandes surfaces, d’un documentaire incriminant des mauvaises pratiques de gestion ou même d’une explosion dans un train. « Plus de 90 % des crises sont générées par l’organisation elle-même », poursuit Emmanuel Goedseels. « Prenons l’exemple de Didier Bellens, l’ex-patron de Belgacom. Sa personnalité et ses différentes déclarations lui ont causé du tort ; la crise est donc née au sein de l’entreprise. L’avantage est de pouvoir l’anticiper en analysant la situation et de voir à quel moment le problème intervient. 10 % des crises sont, quant à elles, exogènes. On parle dans ce cas-là d’un accident, d’une explosion ou d’un attentat, par nature plus difficile à anticiper. » « Pour éviter la crise, il faut notamment surveiller les médias » La plupart du temps, les entreprises ne sont pas préparées. Voilà pourquoi elles font appel à des spécialistes comme Emmanuel Goedseels. « Nous gérons environ une crise par jour, qu’elle soit grande ou petite. Idéalement, elle doit se gérer dans les deux heures. Notre travail consiste à donner la communication la plus précise possible aux personnes à qui le message est destiné : les journalistes, le personnel et les autres parties prenantes de la crise. » L’idéal est même d’anticiper le problème, via une série de mécanismes. Citons par exemple un monitoring dans les médias nationaux et étrangers. Une affaire d’œufs contaminés aux Pays-Bas peut potenPlus de 90 % des crises sont générées par l’organisation elle-même. Emmanuel Goedseels (Whyte Corporate Affairs) tiellement toucher un supermarché belge qui importe ces produits. Le tout est de prendre connaissance de l’affaire à temps. Il est également possible d’anticiper une crise via des analyses de risque. Une entreprise active dans le milieu ferroviaire ou une centrale nucléaire est potentiellement plus exposée qu’une banque ou une compagnie d’assurances. De par sa nature, une entreprise dite « B to C », dont le client final est donc le consommateur, aura plus de facilités à communiquer. « Les entreprises orientées vers le consommateur sont mieux équipées », confie Baudouin Velge, Managing Partner de la société Interel, qui a géré la communication de crise de D’Ieteren pendant le fameux Dieselgate, ce qui lui a valu un BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 31 © Thinsktock D.R.
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TOPIC Crisis Management Award. « Elles sont en contact avec les clients, notamment via le service marketing. En outre, l’entreprise B-to-C dispose d’outils de communication comme des photos ou des vidéos, fort utiles pour communiquer en temps de crise. » A contrario, une entreprise B-to-B amenée à affronter un scandale aura forcément moins de crédibilité : le public Le stade ultime de la crise, c’est quand une société vous téléphone et que vous savez à l’avance la raison de son appel car vous l’avez déjà appris dans les médias. Baudouin Velge (Interel) ne connaît pas son nom, il est donc plus méfiant. « Dans le cas du secteur B-to-B, nous conseillons aux responsables de préparer à l’avance des outils de communication pour préparer le terrain », avance Baudouin Velge. « Il faut réagir encore plus vite depuis l’existence des réseaux sociaux » La communication de crise évolue également avec son temps. Imaginez le scandale d’Harvey Weinstein il y a vingt ans. L’affaire aurait été traitée dans les journaux traditionnels mais n’aurait pas rebondi de jour en jour avec les innombrables déclarations sur les réseaux sociaux. « Aujourd’hui, c’est même souvent à travers les réseaux sociaux que naît la crise », avertit Thierry Bouckaert, CEO de la société Akkanto. « Il faut réagir beaucoup plus vite qu’avant. Il ne faut pas oublier que les réseaux sociaux représentent l’opinion publique. » Et même dans le cas d’une crise née à travers les réseaux sociaux, on peut prévenir plutôt que guérir. « Il existe une série d’outils permettant de détecter un sujet potentiellement gênant », précise Baudouin Velge. « Nous pouvons par exemple analyser la crise dans les groupes de discussion sur Facebook. Une discussion liée à un sujet qui se déroule dans un groupe moins directement concerné par le sujet représente une plus grande alerte. Une crise peut s’accélérer si le message est relayé par des personnes d’influence : des politiciens, des économistes ou des journalistes. Un buzz se crée alors et se répand éventuellement dans la presse traditionnelle. » C’est au moment où démarre la crise, pour peu qu’elle ait été jugulée, qu’il faut décider de communiquer ou pas. « Prenez l’exemple d’une personne citée malgré elle dans une affaire gênante », relate Baudouin Velge. « Cette personne pourrait demander un droit de réponse mais le simple fait de le demander peut avoir une connotation négative. Il n’est pas toujours nécessaire de communiquer. » 32 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 3 conseils préalables en temps de crise Thierry Bouckaert, CEO d’Akkanto, donne trois conseils préalables aux entrepreneurs pour gérer une communication de crise. 1. Ne pas rester tout le temps en mode réactif, prendre le temps de sortir de temps en temps la tête hors de l’eau. Il faut assurer une consistance et une cohérence à la stratégie de communication. 2. Faire preuve d’empathie dans la communication : ne pas communiquer en pensant à vous. Il faut communiquer en pensant aux réactions probables des parties prenantes. 3. S’entraîner au préalable. En temps de crise, il faut improviser. La « bonne impro » est toutefois le résultat d’un long travail et d’un entraînement minutieux. Chacun doit connaître son rôle et sa place dans une équipe de gestion de crise. « Les entreprises sont de plus en plus interpellées » La dernière étape de la communication de crise, et sans doute la plus importante, c’est en effet la réaction. Parfois, ne rien dire est plus efficace. Parfois, c’est le contraire. « On peut également avoir une attitude de victime ou alors assumer et avouer qu’il y a eu des erreurs », avance Thierry Bouckaert. « Je constate une tendance : les sociétés sont de plus en plus interpellées sur leurs responsabilités. On a de moins en moins de droit à l’erreur. Par ailleurs, beaucoup trop d’entreprises nous appellent quand la crise est déjà là. » Mais combien d’entreprises bruxelloises font appel à la communication de crise ? La tendance est-elle à la hausse ? Difficile de le dire, il n’existe en effet pas d’étude de référence, même au niveau national. Une chose est sûre : les entreprises font très régulièrement appel à des sociétés spécialisées en gestion de crise. « Du point de vue de notre travail au quotidien, Beaucoup trop d’entreprises nous appellent quand la crise est déjà là. Thierry Bouckaert (Akkanto) le nombre de petites crises augmente », estime Baudouin Velge. « Mais très souvent il ne se passe rien, car nous résolvons la crise avant qu’elle n’éclate. Le stade ultime de la crise, c’est quand une société vous téléphone et que vous savez à l’avance la raison de son appel car vous l’avez déjà appris dans les médias. » Mais, même dans le cas d’une très mauvaise nouvelle ou d’une crise profonde, comme l’exemple d’un plan de licenciement massif, il est possible de faire passer plus facilement la pilule. « Une procédure Renault bien gérée peut exister un seul jour dans les médias, sans que cela ne fasse de vagues », estime Emmanuel Goedseels. « Il faut toujours étudier la meilleure manière d’informer les parties prenantes. Cinq à six fois sur dix, le communiqué de presse n’est presque pas traité par les médias. » ● © Reporters D.R. GLEXSO Sécurité sur mesure Active dans la consultance en sécurité et dans la gestion opérationnelle d’événements, Glexso est spécialisée dans la préconisation de missions de protection rapprochée et d’accompagnement de personnalités et délégations. Elle propose cette expertise aux entreprises, tant en Belgique qu’à l’étranger. Basée à Vilvorde, Glexso a été fondée par des spécialistes du secteur qui peuvent se prévaloir d’une longue expertise dans le domaine de la sécurité et plus particulièrement dans la protection rapprochée et la prise en charge de personnalités et de délégations. « Nous sommes actifs dans trois domaines », explique David Mouvet, managing director. « La consultance en sécurité, l’événementiel et la gestion de délégations. » Glexso est une entreprise reconnue et autorisée par le SPF Intérieur dans le domaine de la consultance en sécurité. « Nous avons une approche analytique et préventive plutôt que réactive », poursuit David Mouvet. « Afin de proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque client, nous travaillons de concert avec des experts de chaque métier et nous nous appuyons sur un large réseau de collaborateurs en Europe occidentale et en Amérique du Nord. » Les consultants de Glexso peuvent se targuer d’une solide expérience dans la gestion de dispositifs de sécurité. Ils ont notamment participé à l’organisation de la sécurité de sommets européens ainsi qu’à l’accompagnement de chefs d’État, de délégations politiques et de personnalités importantes des mondes industriel et financier. « Dans ces différentes missions », ajoute David Mouvet, « nous avons été amenés à côtoyer des services officiels de protection du monde entier. Nous avons retiré de ces collaborations nombre d’approches positives et bonnes pratiques que nous mettons à la disposition de nos clients. » Des clients pour lesquels Glexso apporte des solutions adaptées et personnalisées. Parmi ceux-ci, on peut citer des ambassades et délégations politiques, des organisateurs de sommets, de congrès, d’événements de prestige, etc., ainsi que des multinationales. Dans ce dernier cas, ce sont, par exemple, des sociétés qui accueillent la direction de leur groupe ou un client important et qui souhaitent que ceux-ci soient pris en charge de manière globale et qualitative avec une approche précise et professionnelle du service, que cela nécessite une sécurisation spécifique ou non. Glexso fournit des services qui se basent sur son expérience en gestion des risques et en coordination de missions protocolaires, services qu’elle entend offrir dans le secteur privé. Chaque projet tient compte tant des besoins que des demandes du client et englobe la mobilité, le relationnel avec les services officiels, la réservation de logements, de salles de séminaires, de restaurants et de manière générale tout ce qui concerne la logistique. Et cela tant en Belgique qu’à l’étranger. « Notre sens du service et notre réseau nous permettent de ne pas fournir qu’une approche sécuritaire, mais bien des solutions globales qualitatives. » Depuis sa création, Glexso a ainsi déjà été amenée à exercer ses compétences dans une demi-douzaine de pays étrangers. Glexso est particulièrement attentive non seulement aux besoins mais également au confort du client. « Nous nous adaptons à chaque client », précise David Mouvet. « Par ailleurs, nous tenons compte de l’image de la personne ainsi que de l’entreprise et/ou de la marque, élément essentiel et souvent négligé. Enfin, grâce à notre gestion du temps due à la connaissance du terrain et à une approche globale, nous apportons au client une réelle plus-value financière en gérant globalement et avec précision tant les coûts directs qu’indirects. » Glexso Nijverheidsstraat 304 1800 Vilvoorde Tél 02 757 93 03 info@glexso.eu www.glexso.eu Excellence at your service
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Le principe de précaution en question GESTION DES RISQUES OGM, nucléaire, vaccination, gaz de schiste, voiture sans chauffeur, nanomatériaux… Ces mots frappés du sceau de la modernité passent chargés de promesses dans notre quotidien mais sont aussi reçus avec défiance. Quels risques encoure-t-on ? S’ils sont connus, on peut choisir de ne pas les prendre ou de les gérer en s’accordant sur une prévention ad hoc. Mais s’ils sont inconnus ? D es règles de prévention peuvent encadrer des risques dont la réalisation est certaine, à des degrés statistiquement divers. Ils sont assurables, désignent une responsabilité et les négliger peut aboutir à des sanctions. Le principe de précaution s’adresse, lui, à… l’inconnu : il y a probablement risque à entreprendre telle action, mais ce risque et sa gravité demeurent insondables en l’état de nos connaissances. Faut-il alors simplement ne pas entreprendre l’action en l’état ? Faut-il surseoir et attendre le blanc-seing ou le veto d’investigations scientifiques à venir ? Ou faut-il faire fi de précautions pour éviter l’immobilisme et sacrifier inutilement des bénéfices certains à des risques inconnus ? Prudence… Cela introduit un débat qui oppose tenants d’un développent durable précautionneux et partisans d’un développement audacieux, basé sur l’innovation, confiants dans cette même innovation pour tirer plus de profits que de déboires d’une prise de risque. Pour les premiers, le principe est sain et porteur d’un développement maîtrisé et durable. Il permet une prise de décision raisonnée car appuyée sur des expertises, essentiellement scientifiques. Exiger qu’un risque soit identifié et que sa réalisation soit probabilisée n’est pas un facteur d’immobilisme : il est raisonnable et légitime de réclamer moins d’impulsivité pour des actes posés par quelques-uns mais qui peuvent impacter toute la société, avec la circonstance aggravante, quelquefois, qu’un soupçon d’irréversibilité pèse sur les conséquences de certaines innovations. Ils soulignent aussi que cette position de précaution est réclamée par une très large partie de la population, qui n’entend plus qu’on l’infantilise sous prétexte qu’elle n’est pas informée et qui ne veut pas payer au prix fort les errances intéressées de 34 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Didier Dekeyser quelques-uns, comme ce fut le cas lors de la crise des subprimes par exemple. …ou audace ? Pour les tenants de l’innovation libre comme facteur clef du développement économique, le principe de précaution rend pusillanime, jusqu’à condamner les entrepreneurs créateurs de richesses à l’immobilisme, notamment en étendant l’incertitude de la responsabilité des entrepreneurs ou des pouvoirs publics au-delà du raisonnable. Ce principe donne, en outre, prétexte aux pouvoirs publics de s’exonérer d’une prise de risque qui déplairait éventuellement à leur électorat. Par ailleurs, ils font remarquer qu’utiliser des connaissances scientifiques du moment pour découvrir et évaluer des conséquences futures, pour lesquelles manquent par définition des données, indique une insuffisance du principe. Tout comme l’impossibilité d’être exhaustif dans le bilan des avantages et inconvénients d’une innovation, les interactions ultérieures étant trop nombreuses et indéchiffrables. S’il est vrai, disent-ils enfin, que certaines innovations ont pu se révéler dangereuses (amiante…), il n’en est pas moins vrai que, globalement, elles ont permis un confort de vie inégalé à nos sociétés et que le progrès technique ne peut être entravé sous peine de régression. La concurrence entre États et/ou parties du monde dans l’appropriation économiques des richesses est d’ailleurs à ce point rude qu’il est inutile de refuser un développement qui sera de toute façon porté ailleurs. Décharge pour l’entrepreneur Le principe de précaution s’applique à l’incertitude, s’intéresse le plus souvent à des impacts à très grande échelle concernant la santé publique et l’environnement, (Suite p. 36) © Thinsktock GEORGES ATAYA : « Le principe de précaution, c’est avant tout comprendre les impacts pour les parties prenantes » « Je placerais le principe de précaution au niveau fondamental de la gouvernance des entreprises. Une bonne gouvernance nécessite au moins trois principes de base : la création de valeur, l’optimisation du risque et l’optimisation des ressources. Or, les parties prenantes peuvent être internes ou externes à l’entreprise, publique ou privée. Le principe de précaution devra, parmi d’autres, assurer les parties prenantes (clients, population, employés, actionnaires, tutelle, etc..) que les responsables et dirigeants ont fait le nécessaire pour assurer ces trois principes de base de gouvernance. Il s’agit d’une part de développer et de mettre à jour une évaluation correcte des risques et agir de manière à les optimiser. Investir l’argent de la banque et des clients dans des produits risqués devra être identifié comme un acte risqué, nécessitant l’attention particulière des autorités de tutelle, les administrateurs, les actionnaires, etc. De même, le principe relatif à la gestion optimale des ressources implique qu’on doive contrôler l’état dans lequel se trouve un actif quelconque (centrale nucléaire) à la fin d’une période, comparé à l’état qu’il avait auparavant. L’obligation de produire un rapport financier devra s’étendre sur la nécessité de publier un rapport sur l’état des ressources importantes et des risques les plus potentiels et plus critiques. Nous vivons dans un monde qui se complexifie et où nous dépendons de technologies difficiles à dompter, d’interactions commerciales multiples et difficiles à surveiller et d’intermédiaires obligés mais incontrôlés. Nous sommes incités à plus de gouvernance, plus de conformité et plus de visibilité des conséquences de nos actions. La gestion des risques ne me semble pas trop préoccuper les dirigeants d’entreprises. D’aucuns sommeillent sur une bombe sans s’en rendre compte. Rappelons qu’une négligence peut être considérée comme délictuelle le cas échéant. Le principe de précaution, c’est avant tout comprendre les impacts potentiels pour les différentes parties prenantes résultant des actions et des actifs employés. Il s’agit ensuite de déterminer et surtout communiquer sur les risques que l’organisation choisira d’accepter en connaissance de cause. » Le professeur Georges Ataya est directeur académique des formations en management digital et gestion des risques et de la sécurité de l’information, directeur du cabinet de conseil ICTC. A global leader in security and risk management As the world’s largest privately owned security company, GardaWorld has been providing mobile, static, travel and consulting security solutions for clients in the extractives, aerospace and defense, critical infrastructure, government and diplomatic and development sectors since 1995. Employing over 65,000 staff, we are a global provider of comprehensive risk management and security services in high risk and complex environments. Our business is certified to the highest international standard of operation. For more information about how we can support your security needs, contact our Brussels offices on: 39, rue des Deux Eglises, 1000 Bruxelles, Belgique +32 (0)2 537 94 96 brussels@garda.com garda.com BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 35
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TOPIC et engage de ce fait une problématique de responsabilité inédite. Si l’on ajoute qu’il souffre d’une absence de définition claire et commune (dont l’approche aujourd’hui doit être trouvée essentiellement dans ses déclinaisons diverses au sein d’accords ou traités commerciaux et dans la jurisprudence), on peut comprendre que le débat fasse rage entre pro et contra. Une solution pratique devra sans doute intégrer un organisme indépendant composé de scientifiques, d’économistes, de sociologues… qui collecterait ou requerrait les expertises nécessaire à cerner, nommer et probabliser le risque afin de l’intégrer autant que faire se peut dans un bilan coût/bénéfice validant ou non l’action, déchargeant ainsi l’entrepreneur d’une responsabilité écrasante. ● CORENTIN DE SALLE : « Fallait-il-il interdire le premier feu aux hommes préhistoriques sous prétexte de risques d’incendies ? » Êtes-vous favorable à un principe de précaution ? « Je suis contre une application intégriste du principe. Il va de soi que je ne puis que recommander d’être précautionneux dans ses prises de décision et qu’il existe des cas flagrants de manque de précaution éminemment coupables – songeons au scandale de la thalidomide. Mais recommander une prudence totale est un non-sens. Interdire une chose tant qu’on n’est pas absolument sûr qu’elle ne présente aucun risque revient à tuer tout progrès. Fallait-il-il interdire le premier feu aux hommes préhistoriques sous prétexte de risques d’incendies ? Non certainement, et pourtant on savait qu’il y aurait des incendies et il y en eut de dramatiques. Lorsqu’on a interdit l’usage du DDT sur base d’une publicité faite à sa toxicité sur un certain oiseau, on a condamné du même coup des populations africaines aux affres retrouvés du paludisme, avec 50 millions de morts en plus à la clé ! Fallait-il vraiment l’interdire brutalement, ‘par précaution’ ? Le principe de précaution peut être dangereux ! De nos jours, sous caution de ce principe, on empêche même la recherche préalable à une action, pourtant condition d’une bonne anticipation d’un risque. C’est ainsi que le gouvernement français a coupé court aux études de faisabilité de l’exploitation du gaz de schiste. Que l’on renonce à cette exploitation, pourquoi pas si elle a des implications mauvaises ; mais il faut étudier ces implications préalablement, et ce dans une perspective vaste, car un inconvénient local de cette exploitation sera peut-être plus que compensé par le bénéfice global qu’elle apportera. » Le principe de précaution préconise en effet ce genre de recherche : dans le cas de votre exemple, pourquoi un renoncement à ce stade ? Et pourquoi une entité politique, pourtant avide de ressources énergétiques et financières, renonce-t-elle à cette manne ? « Certains représentants politiques peuvent être sensibles à l’opinion publique, ou à ce que pense un petit cénacle qui fait l’opinion, et refuser d’assumer un projet d’avenir pour des considérations électorales, contre l’intérêt général. » La rue, l’opinion manque donc de discernement ? « Pas de discernement mais d’information. Sur des sujets très techniques, il est difficile de se faire une opinion éclairée. Surtout si on est désinformé par des lobbys. Philosophiquement, on pourrait dire que ce principe de précaution manifeste un désir voire une obsession de la pureté, utopique faut-il le dire. La tendance de l’opinion sera donc celle d’une excessive précaution. Quant au manque de discernement, il s’agit plutôt d’un manque de vue, de vision ; il fallait des hommes et des femmes comme Pasteur ou Marie Curie, très habités et très conscients de l’intérêt général, pour outrepasser une attitude frileuse par rapport à une prise de risque. » Le principe de précaution n’est-il pas un élément-clé du développement durable ? « À première vue. Mais un développement durable repose sur trois piliers : économique, social et environnemental. Quand on se focalise trop sur le troisième, on attente aux deux autres. Et le principe de précaution est alors contre-productif. Si interdire une innovation pénalise l’emploi, c’est antisocial et antiéconomique. Mais cela pénalise aussi l’environnement, car une société moins prospère aura plus de mal à financer des politiques environnementales. » Que faire d’un principe de précaution qui semble entraver le développement ? « Le refonder et le rebaptiser ‘principe du moindre mal’. Il ’agirait d’un principe d’action – d’immobilisme ou d’att tisme – tendu vers la tion qui présente le meill rapport coût/bénéfice. » Corentin de Salle est direct Centre Jean Gol (MR). 36 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 GESTION DES RISQUES Terrorisme : quelle responsabilité pour l’entreprise ? Face au niveau de menace actuel, les entreprises voient leur responsabilité engagée d’une façon inédite, ce qui suscite des questionnements sur le droit chemin à suivre pour remplir ces nouvelles obligations. La surveillance des employés est en ligne de mire, a fortiori quand le public est large ou les installations sensibles. Ophélie Delarouzée À la suite de l’attaque de Charlie Hebdo, du démantèlement de la cellule de Verviers et des attentats de Paris, le gouvernement fédéral a pris des mesures pour lutter contre le terrorisme. Le screening des services de renseignement a également été renforcé pour les emplois sensibles, qui requièrent un accès aux zones à haut risque comme les centrales nucléaires. Ces enquêtes, gérées par l’Autorité nationale de sécurité, portent notamment sur le passif judiciaire et les signaux de radicalisme du personnel. Mi-mai, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon a annoncé que la législation serait modifiée d’ici la fin de l’année pour étendre ces screenings. Des entreprises classées Seveso, des sociétés de transports publics ou encore du secteur pharmaceutique ont été consultées et devront identifier les fonctions sensibles en leur sein. Des affaires médiatisées poussent à agir. Ainsi en octobre, l’écartement d’un conducteur de train en formation chez Infrabel, qui avait masqué son passé de combattant en Syrie et sa récente condamnation avec sursis pour terrorisme. L’affaire a amené le cabinet du ministre de la Mobilité François Bellot à réaffirmer qu’une loi était à l’étude pour renforcer le screening dans les transports ferroviaires. L’an dernier, 122.500 personnes ont été screenées, soit 40.000 de plus qu’en 2015. Que l’État renforce son contrôle des postes sensibles ne décharge pas les entreprises de leur responsabilité, augmentée depuis les attentats. Il leur incombe de déployer une culture de sécurité et de veiller au bon comportement de leurs employés. Christophe Delmarcelle, associé spécialisé en droit social et droit du travail au cabinet Bird & Bird, constate une recrudescence des consultances sur les devoirs en la matière. Il rappelle que l’employeur est Christophe Delmarcelle responsable, par la loi du 4 août 1996, de la prévention des risques : « Beaucoup d’entreprises négligent quelque peu cette loi, qui impose des obligations très lourdes à l’employeur mais aussi aux représentants de la ligne hiérarchique, qui peuvent être tenus personnellement responsables en cas de violation de ses dispositions ». Le respect de la vie privée comme ligne rouge « Il faut faire attention que, sous couvert de lutte contre le terrorisme et de cette obsession sécuritaire, on ne brade pas nos libertés fondamentales, notamment le droit à la vie privée », avertit Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l’Homme. Dans son activité d’avocat, Me Deswaef a récemment gagné trois recours pour des travailleurs qui se sont vu refuser le renouvellement de leurs badges d’accès à la suite de screenings, et qui ont en conséquence perdu BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 37 © Thinsktock
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TOPIC Alexis Deswaef leurs emplois. Parmi eux, un chef bagagiste de 18 ans d’ancienneté et un travailleur qui avait aidé à évacuer les victimes de l’attentat à l’aéroport de Zaventem. « On a gagné, mais on se défend à l’aveugle car les éléments qui ont servi à établir une suspicion de lien avec un milieu radical sont laissés sous le sceau du secret », remarque Alexis Deswaef. S’il considère importante la vigilance portée sur les postes sensibles, il invite les entreprises à faire montre de justesse : « La discrimination à l’embauche a dû augmenter, notamment à cause du message politique stigmatisant et clivant qui a été porté principalement par les ministres nationalistes. (...) Il faut faire attention à ce que ces mesures de prudence ne se transforment pas en mesures de rejet de catégories entières de personnes. Elles se sentiraient victimes d’une profonde injustice et cette colère légitime pourrait les mener sur la voie de la radicalisation, alors que c’est contre cela qu’on voulait lutter au départ ». Me Christophe Delmarcelle conçoit la difficulté de l’exercice pour les entreprises, qui doivent répondre aux exigences sécuritaires sans nuire aux droits fondamentaux : « Quand on parle de radicalisme, on touche évidemment à la fibre religieuse et cela pose la question de savoir ce qu’on peut ou non autoriser, jusqu’à quel point on est encore dans la liberté religieuse et à quel moment on bascule dans le radicalisme et le danger pour autrui. La prévention des risques psychosociaux impose d’empêcher qu’il y ait une forme de harcèlement qui puisse s’exercer, par exemple si une personne radicalisée commence à faire pression sur ses collègues ». Des outils de détection multiples La détection avant recrutement via les informations publiques sur internet permet de se doter d’un premier filtre, même si peu affiné. Les interviews avec le travailleur sont soumises aux obligations de la convention collective du travail (CCT) 38. Les questions d’ordre privé sont interdites, sauf à pouvoir les justifier pour les besoins de la fonction, et tout rejet de candidature doit être motivé. Des abus sur ces points exposent les entreprises à des dédommagements en cas de dépôt de plainte. Les tests psychologiques permettent cependant de détecter des problèmes comportementaux et sont généralement considérés comme recevables pour justifier du refus d’une personne. « Au niveau des moyens de contrôle des personnes qui se radicaliseraient en cours d’emploi, le contact des ma38 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 nagers avec le personnel peut permettre de détecter des changements de comportement », explique Me Delmarcelle. « Certains employeurs ont instauré un système de ‘whistleblowing’ en interne, par lequel les travailleurs sont invités à dénoncer les violations éventuelles des policies de l’entreprise commises par leurs collègues. » Alexis Deswaef estime par contre que l’employeur n’est pas en droit de fouiller les mails de ses employés : « Si vraiment il y a un problème, l’employeur peut alerter les services de renseignement, mais c’est un juge qui doit décider de délivrer un mandat aux enquêteurs pour aller voir les mails d’une personne ». Christophe Delmarcelle remarque encore que « dans les entreprises d’aujourd’hui, la proportion de personnes tierces est très importante. Si la société cliente n’a pas étendu ses garde-fous aux travailleurs des sociétés tierces, on risque d’avoir une protection à deux vitesses ». Dès la détection d’un comportement problématique, l’employeur peut suggérer un accompagnement psychologique, étant donné que la radicalisation est un phénomène rampant qui peut s’étaler dans le temps. Outre les avertissements et sanctions, le licenciement pour faute grave peut être invoqué dans certains cas. « C’est à la limite, puisqu’on dit que ce travailleur risque de faire quelque chose mais ne l’a pas encore fait », commente Me Delmarcelle. « L’entreprise pourra plus facilement justifier d’un motif grave si elle a aménagé ses policies, par exemple en spécifiant l’interdiction de consulter des sites extrémistes encourageant à la violence. En l’absence de motif grave, il faudra voir si l’on peut justifier le licenciement conformément à la CCT 109. Mais je ne pense pas qu’un juge reprochera à un employeur d’avoir préféré ne pas prendre de risque avec un travailleur, lorsque des indices sérieux de radicalisation ont été relevés, surtout si les indemnités de licenciement sont payées à l’arrivée. » S’il y a suspicion d’un danger, il faut prévenir la police, mais des fouilles peuvent dans une certaine mesure être menées sur le personnel en interne, en principe avec l’accord des intéressés. Les employeurs se doivent de mettre en place des stratégies en cas d’attentat perpétré sur leurs sites, afin de pouvoir réagir de manière optimale. S’il y a défaut de prévoyance, ils pourraient être considérés civilement coresponsables et avoir à verser des indemnisations. Si un travailleur détaché refuse de partir ou demande à rentrer à cause de problèmes sécuritaires survenus dans le pays, il serait dangereux pour l’employeur de lui forcer la main. Pour prévenir les refus d’entrée sur un territoire, comme cela s’est déjà vu aux États-Unis pour des personnes issues de Molenbeek-Saint-Jean, le cabinet de Cécile Jodogne, secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, conseille aux entreprises de prendre contact au préalable avec les ambassades. Il apparaît qu’il n’y a pas de réglementation spécifique au risque terroriste. « Cela risquerait d’amener des complications et à force d’aller dans le détail certains comportements pourraient ne plus être couverts », préjuge Me Delmarcelle. La largesse de la législation actuelle permet de répondre à des cas de figure très divers. Aux entreprises d’adapter leur utilisation des textes. ● « LA GESTION EFFICACE DE RESTRUCTURATIONS D’ENTREPRISE : NOTRE MÉTIER !!! » Forte d’une expérience de gestion de 7 plans majeurs de restructuration en Europe ces 5 dernières années, la société belge OPSMAN est aujourd’hui le partenaire incontournable pour accompagner effi cacement et concrètement toute entreprise qui doit faire face à une restructuration. « Les violences sociales ne sont pas une fatalité », nous confi rme Christophe Samyn. La dégradation du climat social dans l’entreprise, suite à une annonce de plan de restructuration est bien souvent une réalité qu’il est diffi cile d’éviter. Il est compréhensible et normal que, apprenant que leur employeur envisage de réduire les eff ectifs, les équipes « encaissent le coup ». Ne pas admettre ce fait revient à se voiler la face. Les justifi cations, fussent-elles économiquement tout à fait légitimes, le choc social n’en est pas moins « lourd ». L’élaboration d’un plan concret et clair de gestion des risques liés à ce « choc social » et de ses conséquences potentielles sur les personnes, les avoirs de l’entreprise ou encore sa réputation, permet à celle-ci de réduire de manière conséquente et effi cace les impacts directs et indirects de l’annonce. De la stratégie de communication au plan particulier de gestion de crise, en passant par le plan de protection des personnes et des biens, OPSMAN accompagne ses clients depuis la préparation de l’intention de restructuration jusque la signature des accords sociaux, ceci dans de nombreux pays européens. Identifi er les risques et mettre en place un plan de gestion intégré Pour permettre à ses clients de gérer au mieux un projet de restructuration, OPSMAN va dans un premier temps établir avec ceux-ci un tableau de bord permettant d’identifi er préalablement et de manière claire et effi cace l’ensemble des risques, de la phase de préparation du projet jusqu’à la négociation sociale liée aux conditions de départ et de reclassement. Où va-t-on faire l’annonce du projet de restructuration? Qui va se charger de l’annonce d’intention, tenant compte du rôle de chacun dans les négociations à venir ? Où se tiendront les réunions de négociations et quelles sont les conditions de poursuite des négociations ? Comment gérer la production après l’annonce ? Comment gérer le blocage potentiel du site ? … Autant de questions qui doivent être analysées pour pouvoir mesurer l’impact immédiat (direct et indirect) ou futur de toute action ou décision de gestion. Une fois les risques identifi és, OPSMAN développera un plan de gestion intégré qui permettra de prendre toutes les mesures préventives nécessaires et d’envisager les mesures concrètes de gestion de crise en cas de besoin. Le processus de levée de piquets bloquants, sur décision en référé d’un tribunal compétent, doit se faire de telle sorte à permettre à l’entreprise et les partenaires sociaux de poursuivre le processus en évitant un « blocage », excessivement coûteux pour l’entreprise et son image dans les media. Ce plan de gestion est une boîte à outils qui regroupe des expertises de communication (internes, externes et de crise), de droit (social, civil et pénal), de protection physique (des lieux, des biens et des personnes) et de négociations sociales ; expertises indispensables à une gestion optimale des risques, que ce soit à court, à moyen ou à long terme. Contrôler les coûts opérationnels de gestion La plus-value fi nancière d’un tel plan de gestion n’est pas négligeable puisqu’il inclut également un outil de gestion, concret et transparent, des coûts opérationnels de gestion. Ceci permet à l’entreprise de contrôler, en temps réel, l’enveloppe budgétaire liée au plan mis en oeuvre. « Notre approche structurée et intégrée permet, et nos clients nous le disent eux-mêmes, de limiter grandement les conséquences néfastes pour l’entreprise, ses travailleurs et ses clients » nous confi e le CEO de OPSMAN, Christophe Samyn. Vous souhaitez en savoir plus ? Rendez-vous le jeudi 22 février à 8h Petit-déjeuner Présentation Cercle Gaulois - Bruxelles Inscriptions sur : www.ospman.eu Operational Management Solutions SPRL info@opsman.eu | +32 (0)483 83 83 83 | www.opsman.eu
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PUBLIREPORTAGE 4 risques pour votre entreprise lorsque l’électricité revient après une panne électrique 1 Des pannes d’électricité peuvent survenir dans toutes les entreprises. En Belgique, 10 coupures d’électricité surviennent chaque jour et un tiers de toutes les entreprises y sont confrontées au moins une fois par an. En cas de panne d’électricité, votre entreprise est la seule responsable du redémarrage. Quels points d’attention faut-il prendre en compte au redémarrage ? Jean-Philippe De Roubaix Le personnel ne connaît pas suffisamment la procédure de redémarrage. Tous vos collaborateurs connaissent-ils les diverses mesures qui doivent être prises en cas de panne soudaine d’électricité ? Tous les membres du personnel, du directeur général au technicien de maintenance, doivent tenir compte de 3 grands piliers. « Tout d’abord, l’employeur doit garantir une formation préalable, note Jean-Philippe De Roubaix, Senior Product Manager chez ENGIE Electrabel. Ensuite, il doit fournir des équipements de protection suffisants pour le personnel. Enfin, les employés qui disposent d’une attestation de compétence pour la remise sous tension doivent parfaitement savoir ce qu’ils font et avoir une expérience suffisante pour faire face à toute situation d’urgence. » Chaque collaborateur doit connaître le type d’installation présent dans l’entreprise, qu’il s’agisse de basse ou de haute tension, et être au fait des mesures de protection. 2 Tout le monde n’a pas été informé du moment du redémarrage. Jean-Philippe De Roubaix, Senior Product Manager pour les cabines à haute tension chez ENGIE Electrabel passe en revue les 4 principaux facteurs de risque au retour du courant. Imaginez que l’un de vos techniciens profite de la coupure de courant pour effectuer un entretien sur une machine. Il peut être mis en danger si l’un de ses collègues décide de remettre sous tension le circuit électrique de la machine sans l’avertir. Jean-Philippe De Roubaix est affirmatif : « L’employeur doit être bien conscient des tâches qu’exécute chaque travailleur et sur quelle installation. Doivent-ils exploiter les machines, les utiliser, les connecter, effectuer un entretien ou une inspection ? Chaque maillon du processus a son importance. C’est pourquoi chacun doit être parfaitement informé des procédures à suivre et savoir dans quelle phase de la procédure de redémarrage l’entreprise se situe. Prendre en compte les tâches de chacun constitue déjà un grand pas vers un redémarrage en toute sécurité. » 3 Ne pas contrôler les machines avant le redémarrage. Votre entreprise travaille peut-être depuis de nombreuses années avec les mêmes machines. Même si vos unités de production sont loin de devoir être remplacées, elles risquent toutefois de subir des dommages substantiels à la suite d’une panne de courant. Les machines neuves peuvent également être endommagées. Les matières premières risquent de se solidifier, les ordinateurs de mal fonctionner, les machines de refroidir au mauvais moment ou de s’arrêter au beau milieu d’une phase de production importante. Prenez à chaque fois le temps de contrôler les machines et le matériel afin d’éviter les problèmes techniques et les accidents. Posez-vous les bonnes questions : reste-t-il des matières premières dans la machine ? Sont-elles solidifiées ? Faut-il nettoyer la machine avant le redémarrage ? Les tuyauteries fonctionnent-elles toujours correctement ? L’installation électrique permet-elle un enclenchement sûr ? Y a-t-il des activités en cours sur la machine ? Essayez à tout instant d’avoir une vision intégrée de la situation afin de savoir exactement où une congestion du processus opérationnel est possible à un stade ultérieur. Vous pourrez ainsi éviter le pire. 4 Redémarrer tous les processus opérationnels simultanément. Après une coupure de courant, les processus opérationnels doivent toujours être relancés graduellement afin d’assurer que chaque machine fonctionne correctement. De plus, vous évitez ainsi un pic de courant soudain pouvant avoir à son tour un impact à divers niveaux. Imaginez que le disjoncteur saute et avec lui l’un des principaux dispositifs de sécurité du réseau électrique : le courant se coupe à nouveau et la procédure de redémarrage doit alors être relancée dans son intégralité. Un pic de puissance supérieur à la normale entraîne également une hausse de votre facture énergétique mensuelle et des douze mois qui suivent, car la facture finale est calculée sur base du pic de puissance le plus élevé. Votre entreprise sera un jour ou l’autre touchée par une coupure de courant, c’est certain. Maintenant que vous connaissez les risques d’une telle panne, il convient de les décrire dans un plan d’action afin de garantir un redémarrage rapide des processus opérationnels en toute sécurité. QUOI QU’IL ARRIVE, LA SÉCURITÉ DE VOS COLLABORATEURS EST VOTRE PRIORITÉ. En tant que chef d’entreprise, vous êtes responsable de tout accident. Pour davantage d’informations, téléchargez l’e-book « Les dangers de l’électricité dans votre entreprise : vos responsabilités en tant que chef d’entreprise » sur www.engie-electrabel.be/securite GESTION DES RISQUES Les collaborateurs externes, un danger potentiel ? Dans le monde actuel du travail, de plus en plus de sociétés font appel à des consultants, confient des missions à des freelances ou engagent des stagiaires. Ces collaborateurs externes représentent-ils un risque pour la sécurité ? Comment être sûr qu’ils ne vont pas effacer des données, partir avec la liste des clients ou encore introduire un virus dans le système informatique ? Deux experts nous livrent leurs conseils. Un réseau bien structuré Pour François Bryssinck, administrateur chez Megabyte, qui fête cette année ses 30 ans d’existence, le premier aspect à évaluer est celui de la structuration du réseau de l’entreprise. « Comment mon réseau est-il architecturé ? Est-il possible de limiter l’accès à certaines données ? A-t-on défini différents profils en fonction des collaborateurs ? Autant de questions à se poser quand on s’interroge sur les risques liés aux collaborateurs externes », commence-t-il. Jean-Paul Boon, administrateur et président du BDE-Group partage son opinion : « Il est possible de travailler avec des réseaux virtuellement séparés. Le travail des externes est réalisé sur un réseau secondaire et n’est copié sur le réseau principal qu’après avoir été validé. » Ensuite, quand on a dans ses murs un collaborateur externe, il faut bien définir ce à quoi cette personne peut/doit avoir accès. « En fonction de la confiance qui lui est accordée, bien sûr, mais aussi en fonction des tâches à accomplir », commente François Bryssinck. Pour un étudiant qui viendrait faire un stage en comptabilité, ne pas avoir accès aux données comptables serait un non-sens. « D’où l’importance, dans ce genre de cas, d’être très attentif au profil du stagiaire ou du collaborateur externe engagé », précise-t-il. Il est aussi possible de donner uniquement un accès de « consultation », de façon à ce que le collaborateur externe puisse voir les données sans pouvoir les effacer ou les copier. Il est également possible d’installer des alertes qui informent le gestionnaire de réseau qu’une personne non habilitée a essayé d’avoir accès à certaines données ou travailler avec des plateformes de travail du type SharePoint qui permettent de voir qui a téléchargé des documents. « Mais il faut aussi évaluer la charge de travail que cela représenterait », modèrent nos deux experts. Gaëlle Hoogsteyn Réfléchir et investir Tout ceci implique qu’en amont, la société ait pensé à architecturer son réseau informatique et, malheureusement, ce n’est pas le cas partout. « Les grosses entreprises disposent en Dans des PME ou dans des entreprises qui ont connu une croissance rapide, il n’est pas rare que le réseau ne soit pas du tout sécurisé. François Bryssinck (Megabyte) général d’un réseau informatique bien turé. Par contre, dans des PME ou dans entreprises qui ont connu une croissanc pide, il n’est pas rare que le réseau ne soit du tout sécurisé », explique François Bry « À la base, comme l’entreprise ne c que quelques personnes de toute confianc n’était pas nécessaire. Mais lorsque l’entr a grandi, cela peut le devenir sans que responsables ne s’en rendent vraiment compte », poursuit-il. Jean-Paul Boon confirme : « Pour des patrons qui ont ‘la tête dans le guidon’, réfléchir à la sécurité informatique n’est pas touBECI - Bruxell © Thinsktock D.R.
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TOPIC jours considéré comme une priorité. Le budget à allouer à leur sécurité informatique leur semble parfois important et ils préfèrent le consacrer à autre chose. Comme leur réseau informatique ‘tourne’ bien, ils ne voient pas la nécessité d’investir davantage. » Quelques trucs et astuces Cependant, des mesures de base et (presque) gratuites peuvent être mises en place pour protéger ses données et son système informatique. ➜ Le choix du mot de passe, par exemple. « ‘12345’ ou ‘password’ ne sont pas des mots de passe très efficaces. Pourtant, vous seriez étonné du nombre de personnes qui les utilisent », assure François Bryssinck, avant d’ajouter que, pour lui, un bon mot de passe doit contenir des lettres, des chiffres, un caractère spécial et être modifié régulièrement. ➜ Une autre faille de sécurité classique est le réseau wifi qui peut donner accès au serveur de l’entreprise. « Si votre société reçoit régulièrement des visiteurs, il est préférable de créer à leur intention un réseau wifi séparé qui ne leur donnera accès qu’à internet », conseille Jean-Paul Boon. ➜ Jean-Paul Boon conseille aussi de faire très régulièrement de bons back-up des données de la société. « Veillez également à effectuer des tests de récupération pour vous assurer que vous pouvez récupérer facilement tous ces fichiers », précise-t-il avant d’ajouter qu’une autre manière de protéger ses données est de travailler autant que possible dans un cloud. ➜ Mettre en place un processus où les actions réalisées par les externes doivent être validées est une autre façon de se protéger. « Mais cela alourdit la procédure », prévient François Bryssinck. Prenons le cas d’un webmaster qui gère la page web de son client : il est techniquement possible qu’un collaborateur interne doive valider ses publications avant qu’elles ne soient mises en ligne. Cela diminue le risque que le webmaster publie quelque chose d’inapproprié, mais cela allonge la durée de la procédure dans un domaine où il faut en général être assez réactif. ➜ Autre conseil : mettre à disposition des externes du matériel informatique propre à la société. En effet, les ordinateurs portables des externes ne sont pas toujours mis à jour ou correctement protégés. Si l’ordinateur est (volontairement ou non) infecté, il risque de contaminer tout le réseau de l’entreprise en se connectant à celui-ci. Jean-Paul Boon ajoute : « Je conseille aussi aux entreprises de créer des adresses e-mail propres à l’entreprise pour les externes – même s’ils ne restent pas longtemps – et interdire l’accès aux boîtes mail personnelles comme hotmail et gmail qui représentent une porte d’entrée importante pour les virus. » ➜ Être prudent lors du recrutement est aussi une mesure importante. En fonction des missions, il faut sélectionner avec plus ou moins de rigueur les externes et/ou stagiaires… sans pour autant devenir parano ! « On ne peut jamais se prémunir totalement des risques, mais à partir du moment où on a confié des missions à des personnes soigneusement sélectionnées, il faut aussi leur faire confiance. Un collaborateur externe n’aura a priori aucun intérêt à nuire à son client sous peine de le perdre, voire d’être poursuivi », avance François Bryssinck. 42 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 ➜ Enfin, pour François Bryssinck, il est primordial de prévoir une procédure de fin de mission très claire : « Un point souvent oublié est celui des collaborateurs sortants et des accès à distance. Lorsqu’un externe arrive à la fin de son contrat, il ne faut pas oublier de couper ses accès. Surtout si la séparation ne s’est pas bien passée. » Faire appel à des professionnels Les données sont un capital très important de la société. Pour nos experts, il est indispensable que les sociétés se posent régulièrement la question de leur sécurité informatique. Les sociétés grandissent, la technologie évolue vite, de nouvelles méthodes d’attaque voient le jour. Ces derniers temps, par exemple, les cryptolockers se sont beaucoup propagés. Ils sont souvent envoyés par mail et il suffit qu’un collaborateur clique sur le lien pour que toutes les données de l’entreprise soient cryptées. Les données sont « prises en otage » et rendues uniquement en échange d’une grosse rançon. « Il y a cinq ans, ce type d’attaque n’existait pas », commente François Bryssinck. Les pirates informatiques sont de plus en plus inventifs. Faire le point une fois par an, par exemple, sur les mesures de sécurité de l’entreprise n’est donc pas du luxe. « Malheureusement, cette démarche n’est pas encore tout à fait entrée dans les mœurs des petites sociétés », déplore-t-il. Mettre sur papier et faire signer une vraie politique de sécurité informatique propre aux externes est aussi une Pour des patrons qui ont ‘la tête dans le guidon’, réfléchir à la sécurité informatique n’est pas toujours considéré comme une priorité. Comme leur réseau informatique ‘tourne’ bien, ils ne voient pas la nécessité d’investir davantage. Jean-Paul Boon (BDE-Group) procédure qui devrait être systématisée. L’un comme l’autre, nos deux experts conseillent de faire appel à des prestataires spécialisés en la matière qui proposeront des solutions s adaptées au profil de risque et aux de la société. Toutes les sociétés le même degré de risque. Cela doit entrer en ligne de compte dans des besoins de sécurité informatique. faut pas non plus tomber dans l’exc et trop sécuriser le réseau, ce qui rendre le travail des employés tr conclut François Bryssinck. ● D.R. TOPIC Conseils aux administrateurs GESTION DES RISQUES L’administrateur qui veut éviter les ennuis a tout intérêt à se conformer aux règles de la bonne gouvernance. « L’intérêt à long terme de l’entreprise prime », déclare Guberna, l’institut des administrateurs. Peter Van Dyck L a gouvernance – ou bonne gestion – a vu le jour au terme d’une série de scandales de la fin du 20e siècle. En Belgique, il y eut notamment l’affaire Lernout & Hauspie et le délit d’initié autour des actions Fortis. « Les conseils d’administration sont aujourd’hui plus surveillés », déclare Abigail Levrau, Research Director chez Guberna. « Le mandat d’administrateur est dorénavant moins un honneur qu’une obligation de se comporter de façon professionnelle et éthique. » La nécessité de professionnalisme et d’intégrité se manifeste dès le recrutement. « Longtemps, celui-ci s’est surtout cantonné au réseau immédiat », admet Abigail Levrau, « contrairement à l’engagement d’un top manager, qui impliquait des chasseurs de têtes et des entretiens d’évaluation. Aujourd’hui, le recrutement d’administrateurs est bien davantage pris au sérieux. » Guberna plaide pour une combinaison de compétences, de savoir-faire et de personnalités complémentaires au sein du CA. L’institut a élaboré une procédure de sélection en 10 étapes. Parmi celles-ci, notamment, l’identification des besoins au sein du CA, la définition des hard et soft skills dont l’administrateur doit disposer, l’examen approfondi des candidats et, ce que l’on oublie souvent, une familiarisation poussée du nouvel administrateur à l’entreprise et à sa culture. Le travail commence à la nomination. Il revient à l’administrateur de se comporter de manière professionnelle dès le début de son mandat. Il peut, pour ce faire, s’inspirer de la charte que Guberna a élaborée à ce sujet : en quelque sorte les 12 commandements de la bonne gouvernance (voir encadré). L’institut vient d’ailleurs d’adapter la charte au secteur public, avec une attention toute particulière à la gestion des conflits d’intérêts dans les entreprises publiques. « Les administrateurs de telles entreprises se considèrent souvent comme le représentant d’un ministre ou d’un parti politique », explique Fanny D’hondt, Doctoral Associate chez Guberna. « En théorie, les allégeances n’ont pas cours dans un conseil d’administration. Seul compte l’intérêt de l’organisme public. En pratique, cela pose problème à certains administrateurs. » Guberna l’annonce clairement : les principes de base de la bonne gouvernance s’appliquent à toutes les entreprises et pas seulement aux grandes ni à celles qui sont cotées en Fanny D’hondt BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 43 Bourse. « Nous sommes régulièrement contactés par des PME désireuses d’attirer des administrateurs externes, sans trop savoir comment s’y prendre », explique Abigail Levrau. « Une PME est plus réticente à impliquer un chasseur de têtes, mais le besoin de prudence lors de l’engagement est le même. L’outil de sélection que nous proposons est donc aussi utile aux PME. » Parallèlement à la réforme de la législation sur les sociétés que prépare le ministre Koen Geens, le code de bonne gouvernance des entreprises cotées en Bourse subit un remaniement profond. « La notion d’indépendance est totalement redéfinie », annonce Abigail Levrau. « L’accent sera davantage mis sur l’indépendance de l’administrateur en termes d’attitude et de tournure d’esprit, sur la gestion des conflits d’intérêts et sur le conseil d’administration en tant qu’organe de décision collégial. Les administrateurs devront plus que jamais se focaliser sur l’intérêt à long terme de l’entreprise. » ● Abigail Levreau La Charte de Guberna Certified Director : les 12 commandements 1. L’administrateur s’informe avec soin avant d’accepter un mandat. 2. Il a conscience des tâches qui lui incombent durant l’exercice de son mandat. 3. Il respecte la réglementation de la société. 4. Il se comporte de manière intègre, honnête et loyale. 5. Il agit toujours dans l’intérêt de la société. 6. Il recherche constamment une position indépendante. 7. Il fait partie d’un organe collégial. 8. Il collabore avec le top management, les actionnaires et les autres parties prenantes. 9. Il veille à être informé correctement, entièrement et en temps opportun. 10. Il traite les informations confidentielles avec discrétion. 11. Il maintient et développe son expertise. 12. Il participe activement à l’évaluation du conseil d’administration. D.R. D.R.
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ENTREPRENDRE STARTER Eventer : partagez vos événements Lancée durant l’été 2016 par Pierre-Yves Bossard et Marc-Henri Wouters, l’application Eventer permet de partager des photos en direct sur une seule et même plateforme. Elle s’adresse tant aux particuliers qu’aux entreprises pour lesquelles elle propose une solution all inclusive. Guy Van den Noortgate A ujourd’hui, muni de son smartphone, tout le monde prend des photos – d’autant que ce ne sont pas les occasions qui manquent. En revanche, jusqu’à l’arrivée d’Eventer, leur partage était quelque peu anarchique. Les images voyageaient sur différents canaux et s’éparpillaient sur différents supports. Certaines n’arrivant même jamais à destination. Ce temps est dorénavant révolu avec l’application, concoctée par Pierre-Yves Bossard et Marc Henry Wouters, qui a déjà séduit, en l’espace d’un an, plus de 10.000 utilisateurs. « L’application permet de regrouper l’ensemble des photos réalisées par les participants à un événement sur une seule et même plateforme », explique Pierre-Yves Bossard. « En deux clics, ils sont reliés à l’album et peuvent partager leurs photos. C’est simple et rapide. » Dans un premier temps, Eventer s’est d’abord adressée aux particuliers qui peuvent télécharger l’appli gratuitement et ainsi la tester lors d’une fête privée. Mais l’objectif affiché par notre starter cible clairement le B2B. Un marché qu’elle prospecte tant en Belgique qu’en dehors de nos frontières. Grâce à une campagne de crowdfunding qui s’est achevée avec succès il y a quelques semaines, à laquelle s’ajoute l’intérêt sonnant et trébuchant de business angels, Eventer a récolté un peu plus de 200.000 euros afin de poursuivre son développement. En septembre, elle a déjà été présente sur une bonne trentaine d’événements, notamment avec Beci, le Cercle Chapel, Ice-Watch ou encore Proximus. Si l’application est disponible gratuitement sur IOS et Androïd, des fonctionnalités payantes sont proposées aux organisateurs et sponsors d’événement, comme le branding des photos ou l’affichage en direct des photos sur écran. « Il s’agit de notre offre ‘Premium’ spécifiquement destinée aux entreprises », poursuit Pierre-Yves Bossard. « En fonction de ce qu’elles choisissent, différents services sont offerts le jour de l’événement comme, par exemple, la diffusion des images sur écran, le branding des photos avec leur logo, l’envoi d’e-mails après l’événement, etc. » Ce service, lancé au début de cette année, concerne donc les entreprises à l’occasion des divers événements qu’elles sont susceptibles d’organiser tels qu’une conférence de presse, le lancement d’un nouveau produit, une soirée annuelle, etc. Eventer ne fonctionne pas comme un réseau social mais entend bien se positionner comme le partenaire de son client en lui proposant « une formule sur mesure selon trois axes : la communication au sens large, l’animation digitale et la gestion de photos ». Eventer s’est également associé à Sharingbox et Utopix afin de proposer une solution photo 360 degrés. « Cette offre Swapp combine les avantages des trois parties », 44 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Pierre-Yves Bossard (à gauche) et Marc-Henri Wouters. ajoute-t-il. « Elle permet de placer une Sharingbox sur l’événement ainsi que de bénéficier du savoir-faire d’un photographe professionnel Utopix sur place. Nous venons compléter le tout en permettant aux invités et personnes présentes lors de l’événement d’accéder facilement à toutes les photos du photographe, de la Sharingbox, de celles des autres utilisateurs et de rajouter les leurs ; le tout étant projeté sur un écran durant l’événement. » La solution premium proposée par Eventer s’inscrit parfaitement dans la stratégie des entreprises qui souhaitent accroître leur notoriété au travers des événements qu’elles organisent et/ou sponsorisent. À terme, elles sont susceptibles d’imaginer d’autres fonctionnalités qui s’ajouteront alors à l’offre d’Eventer. Pour les mois qui viennent, la jeune société va mettre l’accent sur le développement commercial national et international. Elle est notamment en contact avec JC Decaux et le Club Med. Info : www.eventer.cc ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be Primes Énergie 2018 : régime stable avec prime « isolation du toit » augmentée et élargissement des conditions d’accès Vous consacrez une part importante de votre budget à votre consommation d’énergie et cette année vous avez décidé d’y remédier ? Les primes énergie de la Région de Bruxelles-Capitale vous aident financièrement à opter pour les techniques et appareils les plus performants. Adopté par le Gouvernement bruxellois le 19 octobre 2017, le régime de primes 2018 est maintenu à hauteur de 22 millions d’euros, comme l’an dernier, pour vous soutenir dans vos investissements. Comme annoncé en 2016, la stabilité du régime vous permet de programmer la rénovation énergétique de votre bien immobilier : ➜ il reste axé sur les 3 domaines les plus efficaces : audit-isolation-chaleur ; ➜ trois publics continuent à être mis en avant : les copropriétés – les collectivités (public élargi aux centres sportifs et aux entreprises de travail adapté en 2018)- les locataires ; ➜ le montant de la prime isolation du toit est augmenté. Depuis 2016, le régime de Primes Energie a permis d’optimiser l’efficience des moyens disponibles et de simplifier les procédures de demande et d’octroi. Il a également permis de bénéficier à un plus grand nombre via l’extension de la catégorie faibles revenus à de nouveaux publics (propriétaires bailleurs, copropriétés, écoles, crèches, universités et hautes écoles, …). Le régime des Primes Energie 2018 mise sur la stabilité annoncée en 2016. Celle-ci permet de garantir une continuité aux citoyens afin de faciliter la planification de la rénovation des bâtiments. Il reste cette année encore axé sur les 3 domaines les plus efficaces : études et audits – isolation et ventilation – chaleur. Un régime stable ne veut pas dire un régime inchangé et, en 2018, un certain nombre d’améliorations verront le jour. ■ Une attention particulière pour les toitures Isoler la toiture est l’investissement le plus rentable dans un bâtiment et constitue souvent le meilleur choix pour débuter une rénovation. Le montant de la prime isolation du toit est ainsi revu à la hausse comme suit : ◗ Catégorie A : 20 €/m² (au lieu de15 € en 2017) ◗ Catégorie B : 30 €/m² (au lieu de 20 € en 2017) ◗ Catégorie C : 40 €/m² (au lieu de 25 € en 2017). ■ Les centres sportifs et entreprises de travail adapté ont accès à la prime majorée En 2017, les universités et les hautes écoles avaient rejoint la catégorie C, catégorie préférentielle donnant accès au montant le plus élevé des primes, pour toute une série de collectivités actives dans les secteurs de l’éducation et de l’aide aux personnes. En 2018, ce sont les centres sportifs et les entreprises de travail adapté qui accèdent également à cette catégorie préférentielle. Les mesures prises en faveur des locataires, propriétaires-bailleurs et copropriétaires restent inchangées. ■ L’accessibilité des primes améliorée Dans l’optique d’une amélioration constante du régime de primes, deux changements d’ordres techniques et administratifs seront également mis en place en 2018 : ◗ La simplification des conditions administratives via l’allongement du délai pour introduire une demande de prime. L’actuel délai de 4 mois à partir de la facture de solde passe à 12 mois pour les demandes de prime du régime 2018. ◗ L’élargissement de l’accès des Primes Energie pour les extensions dans le cadre d’une rénovation simple. Toute l’info sur www.environnement.brussels
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ENTREPRENDRE FAIRE TOMBER LES SILOS De la collaboration intra-team à la coopération inter-teams Mener un projet à bien c’est, de plus en plus souvent, combiner les ressources de différents départements et réunir les talents pour leur permettre de collaborer. Mais, encore trop souvent, les structures de l’entreprise entravent cette collaboration transversale. Philippe Remacle, Mentally Fit Institute C e n’est plus un secret pour personne, nos sociétés changent. Ainsi, beaucoup s’accordent sur l’idée que nous vivons un changement de paradigme dans le business. En effet, pratiquement tous les types de business suivent aujourd’hui les lois du commerce de services. L’organisation du travail, anciennement calquée sur la logique industrielle (caractérisée par le séquençage et la division des tâches) devient plus flexible, moins anticipable, puisque basée sur les besoins et les demandes clients. Ainsi, que vous soyez dans le pharma, l’ingénierie, l’automobile ou la vente de détail, votre premier focus est : le client et sa pleine satisfaction. Vous produisez, répondez et réfléchissez sur base de ses besoins et attentes. Dans ce contexte, les modèles hiérarchisés habituels tendent à disparaître. Face aux besoins du marché, les organigrammes classiques perdent de leur sens car devenus trop rigides. Les sociétés s’adaptent aux exigences d’un monde de plus en plus volatile. À l’heure où le moyen-terme d’hier est devenu long-terme d’aujourd’hui, le futur de nos entreprises est toujours plus incertain. À cette volatilité et cette incertitude viennent s’ajouter la complexité toujours plus grande des demandes auxquelles nous devons répondre et l’ambiguïté des règles et des responsabilités. Résultat : nos entreprises se doivent d’être agiles, de se montrer capables d’anticiper les changements, de réagir aux coups durs et de rebondir au quotidien. Toutes ces démarches sont rendues complexes par le fait que l’entreprise est devenue un corps vivant dont chacun des organes dépend des autres. Dans votre corps, impossible d’envisager une réponse adéquate sans prendre en compte les paramètres de chacun des éléments connectés. Ainsi, la décision de libérer telle hormone dépendra de l’état global du système et agira sur le système dans sa globalité. La logique est identiquement la même pour une société aujourd’hui. Il n’est donc plus possible de travailler dans son propre service sans se soucier de ce qui se déroule dans les autres départements de la société. Le projet commun porté par l’entreprise ne se décline plus en tâches et assignations qui faisaient l’origine de nos départements. Aujourd’hui, les sociétés ont besoin de pouvoir faire appel simultanément sur un même dossier à plusieurs spécialistes. C’est ainsi qu’est née la notion d’équipe de projet (transversal), que de nombreuses entreprises ont implémentée. 46 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Pour permettre cela, la pyramide hiérarchique doit s’aplatir et laisser place à une structure en réseau, dont chacun des éléments devient un agent libre mais toujours en interconnexion. Trop souvent, les silos créés par les regroupements de métiers proches entravent la mise en application de cette réflexion transversale. En effet, chaque équipe, département et individu a son propre objectif et la tendance est souvent d’oublier la direction du navire et de se concentrer sur sa rame. Il s’agit donc aujourd’hui de repenser la façon dont nos entreprises sont construites. Avant de vouloir les supprimer, vous devrez donc identifier l’origine des différents silos de votre entreprise. Sont-ils liés à l’organisation du travail, à la nature de votre business ou aux types de demandes de vos clients ? Chacune de ces possibilités ouvre la voie à différentes pistes de réponse. ● Pour aller plus loin Pour comprendre d’où naissent les silos, explorer les réponses et mettre en place des pistes d’action efficaces et simples, Mentally Fit et Beci vous proposent une demi-journée d’atelier avec Philippe Remacle, Business Coach. Quand ? Le 11 décembre Où ? Chez Beci, 500 avenue Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be www.500.be SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale SÉMINAIRES • Chantiers : partage d’expériences // 1 j • Préfabrication // 1 j • Usage et gestion d’un bâtiment durable // 1 j • BIM : impacts sur le bâtiment durable // 1 j FORMATIONS • Chantiers en économie circulaire // 2 j • Rénovation bruxelloise HPE // 3 j • Gestion de l’énergie // 3 j • Suivi et monitoring des bâtiments durables // 1 j • Matériaux durables // 2 j • Menuiseries extérieures // 2 j • Acoustique // 2 j • Toitures vertes // 2 j • Gestions des eaux pluviales sur la parcelle // 2 j • Matériaux d’isolation // 1,5 j • Ventilation // 2 j • Installations photovoltaïques // 1 j SEM : 40€/JOUR - FORM : 50€/JOUR JANV - JUIN 2018 INFOS ET INSCRIPTIONS : WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Batex Petite Senne II - Architecte : Pierre Bondel Architectes - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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ENTREPRENDRE DROIT DES SOCIÉTÉS Indépendants : faut-il passer en société ? Trop souvent, le passage en société est décrit comme une solution obligée parce que fiscalement avantageuse, et qu’il faudrait adopter sans réfléchir. Avec la réforme de l’Isoc attendue pour 2018, l’on annonce à grand fracas que le gouvernement veut décourager les indépendants de passer en société. Qu’en est-il vraiment ? L e passage en société est une solution complexe. Les matières qui doivent entrer en ligne de compte sont comme les pièces d’un puzzle : chacune a son importance et toutes sont indispensables – citons notamment les droits comptable, commercial, fiscal et social. Dans la plupart des cas, il est vrai que le passage en société des professions libérales et des indépendants permet de défiscaliser et désocialiser leurs revenus professionnels, tout en optimisant les différentes formes de rémunération possibles. Pourtant, d’autres aspects doivent être étudiés : responsabilité limitée, droit patrimonial, perspectives successorales, cash-flow, etc. L’avantage le plus apparent résulte de la différence de taux entre impôt des personnes physiques (IPP) et impôt des sociétés (Isoc). À partir de quel niveau de revenus est-il avantageux de passer en société ? La constitution d’une société permet de répartir les bénéfices ou profits entre la personne physique, devenue dirigeant(e) d’entreprise (seuls ces revenus sont sujets à des cotisations sociales d’indépendants), et la société, qui ne paie pas de lois sociales1 , et qui bénéficie du taux réduit de l’Isoc (sous réserve du respect de la règle dite des 36.000 €2 personnelle de chacun avant son passage en société : 1. La situation patrimoniale privée : il n’est pas rare qu’une personne dispose d’un bien immobilier qu’elle utilise préalablement comme habitation ; pour payer son emprunt (et assurer son train de vie), elle sera obligée de retirer une rémunération en tant que dirigeant de sa société. Si celle-ci absorbait tout le bénéfice de la société, tous les avantages décrits ci-dessous n’existent tout simplement plus ; 2. La situation familiale : les taux de taxation moyens d’un contribuable diminuent en fonction du nombre de personnes à sa charge. Avantages et inconvénients Il existe de nombreux avantages, fiscaux ou non, liés au passage en société. Ainsi, les sociétés créées à partir du 1er juillet 2013 peuvent bénéficier d’un précompte mobilier de 15 % (au lieu de 33 %) en cas de distribution d’un dividende. En outre, l’un des avantages en nature 48 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 ). La réponse dépend de la situation les plus fréquemment attribués est l’utilisation d’une voiture de société. Tous ces éléments constituent « les formes alternatives de rémunérations ». Certains éléments méritent toutefois réflexion. Par exemple, la cessation d’une activité en personne physique s’accompagne généralement de la cession des actifs corporels et incorporels investis dans l’entreprise. Faut-il valoriser un goodwill ? Pas nécessairement. Stéphane Mercier Par ailleurs, il faut se méfier de certains leurres. Ainsi, la dissolution d’une société qui possède des biens immobiliers donne lieu à la perception d’un droit de partage (enregistrement) réduit à 1, voire 0 %. On oublie trop souvent qu’il existera une plus-value, taxable à l’Isoc, souvent au taux plein. Quant aux inconvénients, rappelons la rigueur du Code des sociétés (dont la réforme est en cours) : un plan financier doit être établi, les sociétés qui ne procéderaient pas à la publication de leurs comptes annuels risquent leur dissolution judiciaire… Les frais de fonctionnement sont plus élevés que pour une structure en « personne physique ». La comptabilité d’une société nécessite souvent de recourir aux services d’un professionnel. Sans oublier certains frais (acte constitutif, inscription à la Banque-Carrefour des entreprises...). Bref, avant de franchir le pas, faites-vous conseiller... ● Stéphane Mercier, professeur à l’Ephec et consultant – Réseau fiscal Mercier. Membre du Conseil national de l’IPCF. smercier@satc.eu Pour aller plus loin Stéphane Mercier, auteur de l’ouvrage « Le passage en société » (éd. Corporate Copyright), animera un séminaire consacré à ce sujet, le 11 janvier prochain chez Beci, à partir de 13h30. Info et inscriptions : Danaï Siakoudi – dsi@beci.be, 02 563 68 58 1. Sauf la cotisation mise à charge des sociétés de 347,50 ou 822,50 € en fonction du total du bilan. 2. Avec la réforme Isoc, l’on évoque une rémunération de 45.000 € ENTREPRENDRE DROIT DES SOCIÉTÉS Réforme du droit de l’insolvabilité : qu’est ce qui change ? La loi du 11 août 2017 insère un nouveau livre traitant de l’insolvabilité des entreprises dans le code de droit économique. Julien Ciarniello, avocat C ette loi doit être comprise dans un cadre plus vaste visant à réformer le droit commercial et le droit des sociétés, en intégrant dans le code de droit économique la loi sur les faillites et les réorganisations judiciaires. Qui plus est, le code de commerce, qui est une des plus anciennes codifications du droit belge, va également être intégré dans le code de droit économique. Ce dernier s’était progressivement vidé d’une grande partie de sa substance. Aujourd’hui, c’est le concept d’entreprise qui devient la clé de voûte du droit de l’insolvabilité. En effet, cette notion s’avère plus adaptée à la réalité économique et sociale. L’entreprise, concept au cœur de la réforme La modernisation de la législation découle d’une meilleure prise en compte de l’objet réellement suivi par un acteur économique. La nouvelle loi s’appliquera à « toute personne physique qui exerce à titre indépendant une activité professionnelle et à toute personne morale ». La distinction très traditionnelle entre les sociétés civiles (sociétés entre titulaires d’une profession libérale, qui revêtent une forme commerciale alors que leur but est civil) et les sociétés commerciales (sociétés qui ont pour objet de réaliser des actes commerciaux) s’efface pour prendre en compte le concept économique de l’entité. La nouvelle notion d’entreprise inclura également les professions libérales et les ASBL qui étaient jusqu’à présent délaissées du champ commercial. C’est ainsi que, par exemple, une ASBL qui exerce une activité économique, mais dont le but n’est pas de procurer un avantage financier à ses membres, devient à l’avenir une entreprise. Elle aura, par conséquent, la possibilité de se voir déclarée en faillite. Promouvoir le rebond, la seconde chance Bien trop souvent, la faillite est vue par l’entrepreneur honnête comme une disgrâce. L’entrepreneur en difficulté, souhaitant éviter ce qu’il envisage comme son échec personnel, fait l’impossible pour tenter d’éviter l’inévitable, avec pour conséquence d’investir ses deniers propres et plus généralement tout ce qui lui reste à fonds perdus. Au final, il aura donc perdu son affaire mais pire, la possibilité matérielle de rebondir après cette faillite. Entreprendre, c’est prendre un risque. Il faut donc limiter ce risque et donner à toute personne qui a essayé et s’est trompé les outils pour prendre un nouveau départ, rebondir. Dans ce cadre, la loi prévoit expressément que le débiteur a la possibilité d’entamer, durant une procédure de faillite, une nouvelle activité. Julien Ciarniello La loi vise à instaurer la faillite dite « silencieuse », qui permet à une entreprise de préparer une possible faillite de manière discrète, sans mesure de publicité. De plus, la mise en application du concept de wrongful trading permet d’instaurer un nouveau corps de règles touchant à la responsabilité des administrateurs. Par ailleurs, cette réforme vise également à faciliter et à améliorer le traitement de l’insolvabilité internationale. Le législateur souhaitait également faciliter la tâche des créanciers devant faire face à l’insolvabilité de leur client. L’une des mesures envisagées est de rendre la procédure totalement électronique. Pour ce faire, il existe depuis peu le registre central de la solvabilité, contenant le dossier de la faillite qui était jusqu’alors consultable au greffe. Ceci est assurément une bonne chose, mais les tribunaux auront-ils les moyens financiers à disposition (installations des programmes, implémentation du suivi des nombreuses demandes, etc.) ? En conclusion, un élargissement très important du nombre de sujets qui pourront être impactés par l’arsenal des mesures touchant à l’insolvabilité, sans que le monde judiciaire n’ait pour l’heure, semble-t-il, préparé un probable afflux considérable du nombre de procédures d’insolvabilité. La réponse en situation réelle très bientôt : la loi entre en vigueur le 1er positions. ● mai 2018 dans la majorité de ses disavocat@ciarniello.net +32 2 646 18 00 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 49
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ENTREPRENDRE TRANSITION Mieux communiquer pour mieux impliquer L’entreprise du 21e siècle est résolument responsable et de plus en plus durable ! Même si la démarche est portée par l’entreprise, de nombreux défis se présentent en termes de communication, tant interne qu’externe. Comment l’entreprise doit-elle communiquer son engagement ? Quels outils employer, et surtout, sur quoi communiquer pour ne pas tomber dans le greenwashing ? Laurie Verheyen, conseillère Beci P armi les responsables environnement, les profils diffèrent autant que le type d’entreprises engagées. On recense parmi eux plus de 500 métiers différents1 : ingénieur, responsable RH, assistant de direction, technicien, facility manager, etc. Tant de profils revêtant de nombreuses compétences, mais dont la communication ne fait généralement pas partie alors qu’il s’agit sans aucun doute d’une des qualités majeures pour cette fonction. Elle est essentielle pour engager et impliquer les collaborateurs dans la stratégie, pour convaincre et négocier avec le management, ainsi que pour valoriser les résultats auprès des parties prenantes tout en suscitant leur confiance. Un système de management environnemental ne pourra réussir que s’il est accompagné d’une bonne communication réfléchie. Outre les critères classiques d’une communication efficace, tels que l’adaptation du message au public cible, la variété des médias employés, l’intégration à la stratégie de communication générale de l’entreprise, plusieurs autres facteurs propres à la problématique environnementale contribuent au succès des messages. Lors de la formation en communication environnementale organisée par Beci, Virginie de la Renaudie et Marcel Van Meesche, de 21 Solutions, en ont identifiés quelques-uns. Quelle forme ? Les propos doivent être positifs et inspirants, suscitant l’enthousiasme, l’empathie, avec souvent une note d’humour ou de légèreté. Fini le discours catastrophiste et moralisateur utilisé pendant de nombreuses années par les environnementalistes ! Celui-ci ne suscite aucun engagement et est beaucoup trop éloigné des réalités du public cible. Martin Ophoven, de la compagnie du Théâtre Carbonique, met ces conseils en œuvre dans ses spectacles d’improvisation sur la sensibilisation aux thématiques durables. Pour lui, intégrer du fun dans les communications liées à des sujets sérieux permet de faire passer les messages plus facilement et de marquer les esprits. Quel contenu ? Les communications doivent comporter un message unique simplifié, avec un appel à l’action directe et réalisable. Il rend ainsi le destinataire acteur du changement, et donc directement concerné. La polémique des chiffres semble toujours complexe à résoudre. Utiliser des chiffres pour traduire une réalité complexe en une réalité proche du quotidien du public cible peut mener à des résultats intéressants. Bien sûr, tout abus est à déconseiller, rendant le message indigeste. Encore une fois, tout dépendra des caractéristiques du public ciblé. Commencer par bien connaître son public, ses connaissances en la matière, ses centres d’intérêts et son degré d’engagement sont indispensables pour construire un message efficace. Quel support ? Outre le fait de varier régulièrement les supports de communication afin d’éviter la monotonie, garder une cohérence entre le contenu du message et le support de diffusion est essentiel. Le risque est de décrédibiliser complètement ce que l’on a voulu dire et de perdre l’attention de son public. La jeune entreprise Tag Ad propose une nouvelle manière de communiquer durablement sur un espace public inexploité : le trottoir. Des campagnes de communication 100 % durable pour sensibiliser un public spécifique. Beci a exploré toutes ces pistes de réflexion à travers deux événements : l’un chez Drohme, le nouveau centre de l’événementiel durable bruxellois, autour d’un After Work consacré à la communication et à l’événementiel durable ; et le second à l’Ancienne Belgique. Au vu de la complexité et de l’importance de cette compétence, de nombreux acteurs se sont positionnés pour aiguiller les entreprises dans leurs démarches, dont par exemple les agences 21 Solutions et Freeman & Greenwood, ou encore Virginie de la Renaudie. La communication de demain devra être une communication plus engageante, plus directe et plus claire vers tous les stakeholders. ● Info : Laurie Verheyen, conseillère économie circulaire – lv@beci.be, 02 210 01 75 1. Etude récente de Birdeo 50 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 © Thinsktock VENEZ PARTAGER LA MAGIE DE NOËL @ DROH!ME Mercredi 6 décembre De 14h à 18h Marché des artisans et créateurs Visite du grand Saint-Nicolas De 18h30 à 22h30 Soirée d’inauguration Samedi 9 & dimanche 10 décembre De 10h à 18h Marchés des artisans et créateurs VENTE DE SAPINS ARDENNAIS Du 1er au 23 décembre Du lundi au vendredi de 11h à 19h Samedi et dimanche de 10h à 19h Hippodrome d’Uccle-Boitsfort, 51 chaussée de la Hulpe, 1180 Uccle - en face du 114 Du 6 au 10 décembre 2017, DROH!ME vous invite au Labelle Christmas Market. Un marché de Noël green et kids friendly qui met en avant les créations uniques d’artistes et de designers belges, sous le signe du développement durable. Vêtements, chocolat, objets de déco, biscuits, illustrations… Gâtez vos proches avec des cadeaux porteurs de sens ! Au programme : des exposants talentueux, des ateliers créatifs, un espace zen, tous les plaisirs culinaires de Noël, et de nombreuses autres surprises… Labelle Christmas Market clôture une belle année 2017 au cours de laquelle DROH!ME a offert une large variété d’activités et d’animations (sportives, culturelles, pédagogiques et récréatives), axées autour de la nature et de la forêt, accessibles à tous les âges. Vous avez en effet pu échanger sur la mobilité de demain durant THINK MOBILITY, admirer les oeuvres de photographes belges à l’exposition CONTRASTE, profiter des activités nature proposées lors de LA JOURNÉE DE LA FORET DE SOIGNES, découvrir les nombreux dérivés de la pomme lors de l’APPELDAY, et bien d’autres encore. Une programmation qui présage de belles années à venir pour ce parc de loisirs actifs proche des citoyens ! Toute l’équipe de DROH!ME Melting Park vous souhaite d’ores et déjà de joyeuses fêtes et tout le meilleur pour 2018 !
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COMMUNITY L’ACTUALITÉ BECI EN PHOTOS Assemblée Générale : nos membres médaillés Notre événement Brussels Meets Brussels, le 18 octobre dernier au Cercle de Lorraine (voir p. 17) était précédé par l’Assemblée Générale annuelle de Beci. L’occasion de mettre à l’honneur certains de nos membres parmi les plus fidèles. Et notamment trois médaillés d’argent, membres depuis 75 ans : M.V.A. (Firma M. Velghe), ING Belgique et Bühlmann. M. Brice Bühlmann, CEO de la société éponyme, affiliée depuis 75 ans. EEBIC Venture, en la personne de M. Julien Meganck, Chief Operating Officer, reçoit le diplôme des 25 ans d’affiliation des mains du président Thierry Willemarck. LES MÉDAILLÉS 2017 Grande médaille d’argent (75 ans d’affiliation) ◗ M.V.A. (Firma M. Velghe) ◗ ING Belgique ◗ Bühlmann Petite médaille d’or (50 ans d’affiliation) ◗ Voyages-SNCF Benelux Petite médaille d’argent (40 ans d’affiliation) ◗ Les Produits Chimiques de l’Ouest - Western Chemical Company 25 ans d’affiliation également pour Socomec Belgium, représentée par M. Vincent Bellefontaine, Managing Director Belux (à gauche), aux côtés de Thierry Willemarck. 52 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 ◗ Banimmo ◗ SKF Belgium Petite médaille de bronze (25 ans d’affiliation) ◗ Martin’s Brussels ◗ Merial Belgium ◗ Socomec Belgium ◗ Rolex Benelux ◗ Staquet Étienne ◗ Evercom ◗ EEBIC Venture © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters COMMUNITY L’actualité BECI en photos Beci et Actiris ont invité les entrepreneurs à venir découvrir les aides à l’emploi bruxelloises, et plus particulièrement le dispositif Activa, lors d’un Afterwork Emploi en présence du ministre Didier Gosuin. After Work, le 17 novembre dernier, dans le cadre prestigieux du Hilton Brussels City, place Rogier. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 53
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LES ADRESSES CINÉMA VENDÔME Chaussée de Wavre 18, 1050 Ixelles 02/502.37.00 http://www.cinema-vendome.be/ CINÉMA STYX Rue de l’Arbre Bénit 72, 1050 Ixelles 0485/74.25.38 https://www.facebook.com/STYX.Ixelles/ LE ZOOM BRUSSELSLIFE Une résurrection pour les petits cinémas bruxellois? Avec la réouverture du Styx à Ixelles, et celle imminente du Pathé Palace en décembre, les petits cinémas de quartier semblent revivre à Bruxelles. A l’heure où le froid nous transit, voici où se réchauffer devant un bon film indépendant. Victor Lepoutre WHITE CINEMA Docks Bruxsel (2e étage) Boulevard Lambermont 1, 1000 Bruxelles 02/240.78.52 http://whitecinema.be CINÉMA AVENTURE Rue des fripiers 15, 1000 Bruxelles 02/219.92.02 http://www.cinema-aventure.be/ ACTOR’S STUDIO Petite Rue des Bouchers 16, 1000 Bruxelles 02/512.16.96 www.actorstudio.be/ CINÉMA NOVA Rue d’Arenberg 3, 1000 Bruxelles 02/511.24.77 www.nova-cinema.org CINEMATEK Rue Baron Horta 9, 1000 Bruxelles www.cinematek.be PATHÉ PALACE Boulevard Anspach 85, 1000 Bruxelles www.lepalace.be Si le mot diversité est régulièrement employé pour décrire Bruxelles de manière générale, il pourrait l’être aussi pour qualifier son offre cinématographique. En effet, on compte encore un beau nombre de cinémas indépendants dans la capitale, qui complètent souvent l’offre des grands complexes et ont chacun leur programmation propre. A Ixelles, le Cinéma Vendôme, est un des cinémas les plus anciens de la capitale. Ouvertes depuis 1952, ses cinq salles proposent une programmation variée. Le Vendôme accueille aussi plusieurs festivals comme le Ciné-Club des Libertés fin octobre, Peliculatina fin novembre et les samedis du ciné où sont diffusés tous le long de l’année des films pour enfants (le matin) et pour adolescents (l’après-midi). A Ixelles également, le Styx a rouvert ses portes en octobre et sa programmation se densifie, il y a fort à parier que plusieurs projections seront à l’affiche pendant les vacances de Noël. À Laeken, le White Cinema, ouvert l’année dernière dans le cadre de Docks Bruxsel et propriété de Belga Films, cherche également à se démarquer des grands complexes classiques par une programmation qualitative et variée. Dans le centre-ville Caché dans les galeries du centre, au niveau de la rue des Fripiers, le Cinéma Aventure fait également partie des salles de cinéma les plus anciennes puisqu’elle date de 1953 et fut bâtie à l’emplacement du cinéma Coliseum (en activité entre 1920 et 1948). On y trouve des sièges particulièrement espacés et confortables. Lorsqu’on descend la rue des Bouchers, on arrive à l’Actor’s Studio, un cinéma aux sièges tout aussi confortables et qui s’est fait également connaître par le choix et la qualité de sa programmation. A quelques mètres de là, le Cinéma Nova est un cinéma de recherche qui propose des cycles de programmation mensuels sur des thèmes bien précis souvent absent des autres cinémas. Pour les inconditionnels des classiques du cinéma belge et international, direction la Cinematek qui, avec une bibliothèque de plus de 70 000 titres de courts et longs métrages, est sans aucun doute l’endroit qui vous aidera à devenir une encyclopédie du cinéma. Quant au Pathé Palace, le plus vieux cinéma de Bruxelles, situé Boulevard Anspach, il devrait normalement rouvrir sous peu après un long plan de rénovation. Une ouverture en décembre a été souhaitée par Karine Lalieux, échevine de la culture à la Ville de Bruxelles, sans toutefois être assurée par les commanditaires du projet. Mais qu’a cela ne tienne, le cinéma indépendant reste toujours aussi vivant dans la capitale belge. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 54 © Reporters Evening XMAS WHEN XMAS MEETS BUSINESS OHHHOOHOO! Jeudi 21 décembre 2017 Partagez Noël avec BECI au White Cinema dès 18:00 Pour tous renseignements complémentaires, veuillez contacter Estelle Marcq : events@beci.be www.500.be/events
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 24.11 | 31.12 PLAISIRS D’HIVER Durant plus d’un mois, la magie de Noël s’empare du centre-ville de Bruxelles. Plus de 200 chalets, des manèges, une grande roue, une patinoire... Place Sainte-Catherine | www.visit.brussels/fr/sites/winterwonders 24.11 | 15.04 POMPEII-THE IMMORTAL CITY En visitant cette exposition inédite, vous ressentirez l’éruption du Vésuve dans votre corps, et découvrirez une centaine d’objets authentiques racontant l’histoire de la ville. Bourse de Bruxelles | 16 € en ligne | http://www.expo-pompeii.be/ 26.12.17 MANNEKEN-PIS CORRIDA – COURSE Venez éliminer vos calories de Noël lors d’une course caritative nocturne de 4 ou 8 km dans les rues illuminées du centre-ville Place d’Espagne| 16 et 18 € | www.zatopekmagazine.com SOUS LA LOUPE — CULTURE Bruxella 1238, un site archéologique méconnu au pied de la Bourse de Bruxelles Achat de tickets : Musée de la Ville de Bruxelles Grand-Place 1000 Bruxelles http://www.brusselscitymuseum. brussels/fr/fr/musee/bruxella-1238 On le sait, la Ville de Bruxelles est riche en musées. Pourtant, certains restent peu connus. Si vous êtes déjà passé sur le côté gauche de la Bourse de Bruxelles, vous vous êtes sûrement déjà interrogé sur ces bases archéologiques que l’on peut observer à travers une verrière. Il s’agit des vestiges du couvent des Minimes, issu de l’Ordre des Franciscains, érigé en 1238. Une année qui donne son nom à cette annexe du Musée de la Ville de Bruxelles. Ouvert aux visites tous les premiers mercredis du mois, le site propose une autre lecture de l’histoire de notre capitale. Sa situation, à quelques mètres de la Grand-Place et de la Senne, témoigne de l’importance du rôle des hommes d’églises 56 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 dans la vie sociale et religieuse du Bruxelles de l’époque. On découvre également, via les expansions, destructions et disparitions successives du site, les différents pans de notre ville : la période calviniste, le bombardement de 1695 ou encore la période française de la fin du 18e et début du 19e siècle. Le site abrite également le tombeau du duc Jean Ier de Brabant (voir Bruxellois du mois). Des visites d’environ une heure et quinze minutes sont organisées durant les jours d’ouverture. On pourra aussi prochainement accéder au site via la Bourse de Bruxelles, dont un réaménagement est prévu en 2018. Victor Lepoutre 21.12.17 LE JOUR LE PLUS COURT Durant une journée, l’objectif est de promouvoir le court métrage dans tous ses états et sur tous les écrans. Un grand nombre d’associations et comités de quartier participeront à la programmation. Lieux divers| 7 € | www.lejourlepluscourt.be/ 26.12 | 30.12 NOEL AU THEATRE Pendant les deux semaines de vacances de fin d’année, les théâtres et lieux culturels pour la jeunesse de la Région Bruxelloise vous proposent la crème de la crème du théâtre pour petits et grands. Lieux Divers| 7,50 € la séance | www.ctej.be 26.12 | 27.12 DISNEY EN CONCERT Quatre solistes extraordinaires seront accompagnés de l’Orchestre Symphonique Européen. Un mélange ahurissant et envoûtant qui mélangera images, musique et chant de vos Disney préférés. Palais 12 | 36 € | www.brussels-expo.be EN SOIRÉE 09.12 CHRISTMAS CAROL CONCERT Tous les ans, les Brussels International Singers se rassemblent pour donner un concert traditionnel de cantiques de Noël qui débutera dès 19h30. Conservatoire Royal de Bruxelles | 18€ | brusselsintsingers@gmail.com 19.12 | 24.12 BE FILM FESTIVAL Voici le rendez-vous du cinéma belge en cette fin d’année. Au programme, six jours de projection, de fêtes et de rencontre. Bozar Cinematek| 28 € | http://befilmfestival.be 31.12 FCKNYE FESTIVAL Profitez de la Saint-Sylvestre pour découvrir les meilleurs artistes de la nuit belge et bruxelloise. Palais12 | 42 € | http://fcknyefestival.be © Wikipedia Commons © Reporters © Be Film Festival BRUSSELSLIFE du commerce bruxellois et de la bière belge LE BRUXELLOIS DU MOIS voyages commerciaux difficiles et dangereux. Brosella (ancien nom de Bruxelles), formée à l’extrémité d’une voie romaine, doit pour se développer se transformer en lieu de passage commercial qui permettra le prélèvement de taxes. Pour ce faire, Bruxelles est idéalement située, avec d’un côté le port de Bruges et l’industrie drapière flamande et de l’autre les armureries liégeoises et le blé des plaines centrales d’Europe. Une route commerciale allant de l’ouest à l’est donnerait à Bruxelles une position centrale et ça, Jean Ier l’a bien compris. La sécurisaCe fils d’Henri III aurait permis le développement du nouvel axe de commerce Ouest-Est en poursuivant la sécurisation des voies en provenance de Bruges et en direction de Cologne. Il aurait aussi été l’un des premiers à définir les proportions des ingrédients à ajouter pour obtenir de la bière. Récit éclair d’une vie légendaire. Nous sommes au début du 13e siècle… À l’époque, les routes de nos contrées sont encore remplies de brigands rendant les LE SAVIEZ-VOUS ? Le chou de Bruxelles pourrait s’appeler choux de Saint-Gilles Le saviez-vous? L’invention du chou de Bruxelles au 17e siècle a valu leur surnom de « kuulkappers » ou coupeurs de choux aux Saint-Gillois, après qu’ils aient trouvés le moyen d’accroître leur productivité agricole en cultivant cette variété qui pousse à la verticale. Les Saint-Gillois sont petit à petit devenus maraîchers au 14e siècle, suite à la construction de la seconde enceinte de Bruxelles et à la transformation de leurs terres en espaces de cultures. Face à la forte croissance démographique de Bruxelles, ils doivent trouver un moyen d’augmenter leur rentabilité, sans pour autant pouvoir agrandir leur surface cultivable. S’en suivit un grand succès pour cette nouvelle sorte de chou que l’on récolte entre novembre et février et qui donne tout leur goût aux plats d’hiver. À Saint-Gilles, le dernier champ de choux de Bruxelles aurait disparu au début du 20e siècle, mais le marché du Parvis reste le témoin de cette époque où les ménagères de Bruxelles venaient chercher leurs choux et autres légumes frais à l’extérieur des anciens contreforts bruxellois. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 57 tion de cet itinéraire a d’ailleurs commencé entre Bruges et Bruxelles. En revanche, à l’est, les querelles des seigneurs limbourgeois sont la cause du désordre qui règne sur les terres qui mènent au Rhin. Jean Ier s’empresse donc de racheter la succession du Limbourg et prend donc le contrôle des terres qui mènent à Maastricht. Mais sa mission n’est pas finie : il lui faut sécuriser cette route jusqu’à Cologne, grande place commerciale à l’époque, afin de crée un flux vers Bruxelles. Accompagné de quinze milles hommes, il entame donc une guerre qui durera cinq ans. Après avoir vaincu la faible résistance des seigneurs rhénans à Maastricht, il poursuit sa route vers Cologne et investit la forteresse de Wörringen, au nord de la ville. C’en est trop pour les Rhénans, qui rassemblent alors vingt-cinq mille hommes. La bataille prévue à l’aube est remportée par Jean Ier au bout de trois longues heures de combat. Une victoire qui lui valut le nom de « Jean le Victorieux » et qui mit à tout jamais Bruxelles au centre de l’axe Cologne-Bruges, avant que le port de Bruges ne s’ensable et qu’Anvers prenne le relais. La légende veut qu’après la bataille, Jean Ier (ou Jan Primus comme on le connaissait en latin) ait largement fêté la victoire. Au moment de féliciter ses soldats, il se serait assis sur un tonneau de bière – boisson dont il aurait trouvé les exactes proportions d’ingrédients. L’image gravera à jamais l’allégorie du « Roi de la Bière » Gambrinus et donnera également le nom de Jan Primus à la célèbre bière brassée à Haacht, à quelques kilomètres de Louvain, et dont le symbole n’est autre qu’un chevalier brandissant son épée sur sa monture cabrée…. Victor Lepoutre Jean Ier de Brabant, l’un des pères © Peter Turner/shutterstock © Musée de la Ville de Bruxelles
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Borrel Vincent PPE Avenue de la Couronne 332 - 1050 Bruxelles del. : Vincent Borrel BX1 ASBL Rue Gabrielle Petit 32-34 - 1080 Bruxelles Code Nace : 60200 - Programmation de télévision et télédiffusion del. : Marc Depauw Eccholine SPRL Den Beyerd 9 - 3140 Keerbergen Code Nace : 46411 - Commerce de gros de tissus, d’étoffes et d’articles de mercerie 46423 - Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements del. : Axel Boer EDEOS - Service Equation SPRL Avenue Franklin Roosevelt 123 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Eduardo Ramos Vasquez Ethnic Foods SPRL Rue de la Croix de Fer 14 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint del. : Rahim Shirazee Expat & C° SPRL Foneo - Cloud Communication & Computing Corporation 2401 NW 34th Avenue - 33142 Miami - Florida - USA del. : Fouad-Emmanuel Yazbeck Halles de Schaerbeek ASBL Rue de la Constitution 20 - 1030 Bruxelles Code Nace : 90042 - Gestion de centres culturels et de salles multifonctionnelles à vocation culturelle del. : Annick Xhrouet Institute of Neurocognitivism Belux ASBL Avenue de Tervueren 81 - 1040 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Khadija Badli Kinov - Nahman de Benveniste Marion PPE Rue des Ménapiens 8 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Marion Benveniste L’effet Papillon ASBL Rue Coleau 28 - 1410 Waterloo Code Nace : 94995 - Associations pour la coopération au développement del. : François Milis Lexing Belgium SCRL Rue Haute 139 bte 6 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Jean-François Henrotte Mawenzi Partners Rue de Madrid 22 - 75008 Paris - France del. : Yao Sun Noordkustlaan 12 - 1702 Groot-Bijgaarden Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances del. : Filip Declercq FIDM - Fédération Internationale de la Diaspora Marocaine ASBL Chaussée de Vilvorde 146 - 1120 Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des organisations patronales et économiques del. : Aicha Aboukaram One All World Organization - Iskander ElFassi PPE Rue de l’Aqueduc 95 - 1050 Bruxelles del. : Iskander ElFihri ElFassi Roadbook Magazine Editions SPRL Rue de la Source 30 - 1435 Mont-SaintGuibert Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 58110 - Édition de livres 58130 - Édition de journaux del. : Patrick Bika Société Générale Private Banking - Bruxelles SA Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles Code Nace : 64190 - - Autres intermédiations monétaires 64992 - Activités des sociétés de bourse 66110 - Administration de marchés financiers del. : Cécile Moreau Takeval SPRL Brusselsesteenweg 625 - 3090 Overijse Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Mike Hantson Tui Airlines Belgium SA Brussels National Airport 40P - 1930 Zaventem Code Nace : 51100 - Transports aériens de passagers del. : Dirk Knegtel Vajra SPRL Brusselsesteenweg 330 - 3090 Overijse Code Nace : 46319 - Commerce de gros de fruits et de légumes, sauf pommes de terre de consommation 46370 - Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m del. : James Bown Vandergeeten Marketing Consultants SPRL Place de Bossut 1 - 1390 Grez-Doiceau Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Markt- Études de marché et sondages d’opinion del. : Ben Vandergeeten Wynsberghe SA Rue Pannenhuis 22 - 1020 Bruxelles Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances del. : François Van Capellen 58 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 COMMUNITY AGENDA ICT Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 08.12.2017 Cycle certifiant en management commercial 13.11.2017 Manager plus efficacement votre team commercial ! 11.12.2017 Comment faire collaborer vos équipes ? Faire tomber les silos ! 15.12.2017 Club DRH Beci 10 & 11.01.2018 Co-Solutions Workshop 15.01 au 18.06.2018 Co-Solutions for the boss - Entrepreneurs et Managers 18.01 au 21.06.2018 Co-Solutions for Executive/ Personal Assistants 18.01 au 26.06.2018 Co-Solutions for free entrepreneurs - Indépendants accomplis et débutants Vente, marketing & Communication 07.12.2017 Se lancer sur les réseaux sociaux : comment positionner son entreprise 11.12.2017 Les moyens de paiement en ligne 15.01.2017 Google Analytics : comment analyser la performance d’un site web 19.01.2018 Découverte de Prestashop : atelier pratique Efficacité 07.12.2017 Les outils collaboratifs de gestion de projet 07.12.2017 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents 09.01.2018 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 05.02.2018 Excel : Apprenez à utiliser les fonctions Lookup, If et leurs dérivées ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, Législation sociale 30.01.2018 La nouvelle prime bénéficiaire renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Protection des données personnelles, subsides, statut de l’entreprise : préparez-vous à de nombreux changements en 2018 ! 40 experts à votre disposition pendant 3 jours pour vous aider à décoder l’actualité et transformer ces nouveautés en opportunités business. 12.12.2017 Be innovative with mobility 12.12.2017 Company Law changes in 2018 12.12.2017 After Work I start a new business 13.12.2017 The new opportunity of the GDPR 13.12.2017 What’s the next step ? 14.12.2017 Going digital, a way to grow 14.12.2017 How to finance your growth ? 14.12.2017 After Work I develop my business here and abroad Info et inscription : getready@beci.be BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 59
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COMMUNITY 09.02.2018 Actualités « Compensation & Benefits » 07.12.2017 26.02.2018 Concurrence déloyale et contrat de travail 27.02.2018 Durée et horaires de travail : mettez à jour vos connaissances ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 15.12.2017 Clôture: SymbioVille - testez vos connaissances ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 50 Origine des marchandises 07.12.2017 Club export Brussels – Table ronde Golfe persique 18.12.2017 eXport eXperience : Contrats internationaux, réglementations et douanes 20.12.2017 Rencontres Diplomates – Chefs d’entreprises 21 & 22.01.2018 EU FashionMatch 7.0 @ Modefabriek, Amsterdam 13 & 14.03.2018 Tavola Food Business meetings, Courtrai 22 & 23.03.2018 Mission BERD, Londres INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21 Solutions EEBIC Venture Acerta Actiris Actor’s Studio Advisers Agoria Akkanto Ancienne Belgique Atrium Aventure Awex Banimmo BDE-Group Bepublic Bird & Bird Bruxelles Environnement Bruxelles Invest & Export Bruxelles Propreté Bühlmann Centre Jean Gol Centry Global Cercle Chapel Cercle de Lorraine CF2M Cinéma Nova Cinematek Claeys & Engels Club Med Comeos Comet Ping Pong D’Ieteren Drohme 60 6-12 4 ; 52-53 54-57 6-12 23 31-32 50 23 54-57 24 52-53 41-42 27-28 37-38 6-12 23 ; 24 6-12 52-53 34-36 6-12 44 17-21 6-12 54-57 54-57 5 44 6-12 27-28 Conservatoire Royal de Bruxelles Cumuleo 54-57 17-21 31-32 50 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2017 Enterprise Europe Network Espaces-Mobilités Eventer Evercom FEB Fevia Flexsys Freeman & Greenwood Guberna Hilton Brussels City Ice-Watch ICTC Impulse Brussels Indiana University ING Belgique Innoviris Interel JC Decaux KBC Groupe 52-53 22 4 44 52-53 4 6-12 6-12 50 43 52-53 44 34-36 6-12 ; 23 27-28 52-53 6-12 31-32 44 6-12 Les Produits Chimiques de l’Ouest-Western Chemical Company 52-53 Ligue des Droits de l’Homme 37-38 M.V.A. (Firma M. Velghe) MAD Brussels Maestromobile Martin’s Brussels Megabyte Mentally Fit Merak Merial Belgium Mister Genius 52-53 23 4 52-53 41-42 46 6-12 52-53 6-12 Musée de la Ville de Bruxelles 54-57 OMC 25 ONU Palais 12 Pathé Palace Proximus Recupel Réseau Fiscal Mercier Rolex Benelux Screen.Brussels SD Worx Sharingbox SKF Belgium Socomec Belgium Solvay Business School SPF SSCE SPF Stratégie et Appui Staquet Étienne Starbucks Styx Tag Ad Tastify T-groep Théâtre Carbonique Trane Transparencia Trop is te veel Utopix Vendôme Visit Brussels Voyages-SNCF Benelux VUB WBM WBTD White Cinema Whyte Corporate Affairs ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 14.12.2017 Conférence reStart 21.12.2017 Xmas After Work 16.01.2018 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement 24 54-57 54-57 44 6-12 48 52-53 23 6-12 44 52-53 52-53 17-21 6-12 6-12 52-53 27-28 54-57 50 4 6-12 50 6-12 17-21 17-21 44 54-57 23 52-53 17-21 23 23 54-57 31-32 ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité Société active dans les services informatiques, spécialisée dans l’architecture de l’entreprise, l’ERP et le développement d’applications spécifiques. Encadrement de tableaux, Restauration de tableaux et de papiers, vente d’œuvres d’art, salle d’exposition. Secteur informatique : CD, DVD, bluray, supplies, raid, storage, archiving Import-export d’articles de maroquinerie et tissus d’ameublement. Chiffre d’affaires (en M€) De 2 à 3 < 1 De 1 à 2 < 1 Nombre d'employés 31 à 50 1 à 10 1 à 10 1 à 10 > Vous souhaitez céder votre entreprise Nos acquéreurs recherchent : Plus de 350 acquéreurs sont déjà membres du Hub Transmission. Leur valeur d’acquisition est estimée entre 500.000€ et 50.000.000€. Si vous envisagez de céder votre entreprise dans les 3 à 5 ans, contactez-nous pour aborder ensemble votre projet. Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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2017.12 Brussel Metropool


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U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Carine (Brussel), zoekt werk als redacteur. “MIJN TROEVEN? VOLHARDING EN GEDULD.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds WOORD VOORAF Wat in 2018 zal verander 2018 wordt wellicht een groot jaar voor de zakenwereld. De stelt het vrij goed. De eurozone zou naar verluidt de snels in 10 jaar tijd tegemoet gaan (2,1% volgens de door de Europese Commissie opwaarts herziene voorspellingen). België zal iets ger scoren (1,7%, zegt het Planbureau). Toch een pluim waar want dit werd sinds 2010 niet meer bereikt. De door de BNB gepubliceerde vertrouwensindicator van de ondernemers is bovendien sinds de maand oktober opnieuw op groen gesprongen. Er hangt dus optimisme in de lucht. 2018 wordt ook een jaar van ingrijpende veranderingen, met diepgaande hervormingen, waarvan de ondernemers de impact zullen voelen. De herziening van het vennootschapsrecht hoort bij de grotere verschuivingen: “Twee eeuwen vooruit in één stap”, zei minister Koen Geens. Dit hebben wij in het vorige nummer al aangekaart en wij komen er uiteraard nog op terug. De beperking van het aantal vennootschapsvormen van 17 naar 4 valt bijzonder op, maar andere veranderingen, zoals de hervorming van het insolventierecht of het einde van de theorie van de ‘werkelijke zetel’, zijn niet minder belangrijk. Hopelijk zal het nieuwe vennootschapsrecht globaal positieve gevolgen hebben. We mogen ons ook verheugen om de hervorming van de Ven.B, met een nominaal belastingtarief dat vanaf 2018 van 34 naar 29% zal terugvallen. In 2018 treedt tevens een nieuw fiscaal stelsel in werking voor de collaboratieve economie. En verder vermelden wij nog de uitbreiding van de flexi-jobs, de beperking van de RSZ bijdragen, de herziening van de opzeggingstermijnen, de inwerkingtreding van de winstpremie … Allemaal voorbeelden van een evolutie in de goede richting. In het Brusselse Gewest geldt de hervorming van de steun aan de export, die wij in november al bespraken, als een andere belangrijke doorbraak met positieve gevolgen voor de KMO’s. Reken op een vereenvoudiging van de procedures, een verhoging van bepaalde steunmaatregelen (voor starters en beginnende exporteurs) en meer vrijheid in hun toepassing. De Europese Algemene Verordening Gegevensbescherming (de AVG, die eind mei van kracht moet worden) riskeert echter wat tandengeknars te veroorzaken, want van ondernemers vereist die een zware aanpassing, met even zware boetes in geval van niet-naleving. De AVG houdt ook kansen in, want de ontginning van big data verandert volledig van gedaante. Zij die zich het snelst zullen aanpassen, krijgen een flinke voorsprong op de concurrenten. In ons nummer van januari leest u een kort overzicht van al deze doorbraken die de ondernemers rechtstreeks aanbelangen. Een organisatie als Beci heeft tot missie u bij te staan om inzicht te krijgen in deze verschuivingen, ze te integreren en er voordeel uit te halen. Daarom organiseert Beci van 12 tot 14 december drie dagen lang seminars met 40 toegankelijke deskundigen die de ondernemers ontmoeten en hun vragen beantwoorden. Dit is gratis, omdat het onze taak is en omdat wij willen dat u in 2018 alle kansen grijpt! BECI - Brussel metropool - december 2017 Marc Decorte, Voorzitter van Beci
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INHOUD 4 6 BECI online Digest Think Tank 14 Vóór of tegen minder Brusselse volksvertegenwoordigers 15 Trop is te veel! 17 Mission: impossible, het goede bestuur in Brussel? Internationaal 22 Internationale handel: andere regels, verschillende culturen 23 Bénédicte Wilders (BI&E): “Geografische diversifiëring beperkt de risico’s” 24 Internationale handel en mensenrechten: Brussel wil het voorbeeld geven 25 Canamania? Topic: risicobeheer 27 Waakzaam voor fake news! 31 Crisiscommunicatie? Snel maar doordacht reageren 34 Het voorzorgsbeginsel ter discussie 37 Terreur: in welke mate is de onderneming aansprakelijk? 41 Externe medewerkers: een risico? 43 De bestuurder moet onafhankelijk zijn Dynamiek 44 Starter : Eventer 46 Weg met de silo-aanpak! 48 Zelfstandigen: overgaan naar een vennootschap of niet? 49 Herziening van wetgeving inzake insolventie 50 Transitie: beter communiceren om mensen te betrekken Community 52 Het Beci nieuws in beeld 54 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 58 Toetredingsaanvragen 59 Agenda 60 Index KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 30 – December 2017 In Januari: Top van de Brusselse bedrijven Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Géry Brusselmans, Julien Ciarniello, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Amy Kessels, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Stéphane Mercier, Jean-Philippe Mergen, Philippe Remacle, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck, Morgan Van Cleven en Laurie Verheyen. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER part of a new city Ontdek onze fietsleasing op kbcbrussels.be/mobility V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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COMMUNITY BECI ONLINE Social Media Max. 30 km/u in gans Brussel? Minister Pascal Smet (mobiliteit) en staatssecretaris Bianca Debaets (verkeersveiligheid) zijn voorstander van deze maatregel die verleden maand voor heel wat debatten zorgde. Beci heeft hierover een genuanceerde mening. Kostenbesparend aanwerven via activa.brussels? Over dit onderwerp organiseerden Beci en Actiris op 9 november in aanwezigheid van minister Didier Gosuin een informatieavond voor ondernemers. Zie ook op blz. 53. Critical MaaS is een initiatief van Beci, het VBO, Espaces-Mobilités en Maestromobile, om ondernemingen aan te zetten de ganse waaier aan mobiliteitsdiensten uit te testen. #BECImember : Tastify is een app voor handelszaken, om klanten aan te moedigen meningen en foto’s te delen. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - december 2017 COMMUNITY BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van november De Brusselse overheidsopdrachten worden toegankelijker voor KMO’s en ZKO’s, dankzij een betere bekendmaking van de aanbestedingen en vereenvoudigde procedures. Zie: http://overheidsdienst. brussels/e-procurement/ Informatie: Lise Nakhlé, lna@beci.be 5 Vijf praktische aanbevelingen waarmee werkgevers het gebruik van forfaitaire kosten kunnen beveiligen – en zodoende vermijden dat zulke kosten met een bezoldiging worden gelijkgesteld. In samenwerking met het kantoor Claeys & Engels. Informatie: Frédéric Simon, fs@beci.be Hebt u bij de verwezenlijking van uw project ooit al gedacht aan participatiefinanciering als een alternatief voor klassieke financiele formules? Zou u crowdfunding niet overwegen? Een overzicht om er in 3 minuten tijd alles van te weten. Informatie: Makeda Berhanu Kebede, mbk@beci.be. BECI - Brussel metropool - december 2017 5
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COMMUNITY DIGEST Overheidsopdrachten toegankelijker voor KMO’s In België vertegenwoordigen de overheidsopdrachten bijna 15% van het BBP. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is zich bewust van dit economisch belang en wil in overeenstemming met de aanbevelingen van de Europese overheden deel uitmaken van een meer open digitale aanpak die gericht is op alle Brusselse ondernemingen. Door overheidsopdrachten op Internet te publiceren gaat het Gewest effectief in die richting. Sinds 1 december zijn de Brusselse besturen en de ION (Instellingen van Openbaar Nut) ertoe verplicht om systematisch de ondernemingen op de hoogte te brengen van de publicatie van online aanbestedingen. Zo wordt een digitale brug gebouwd tussen overheidsbesturen en ondernemingen. “Op die manier wil het Gewest het contact tussen de besturen en mogelijke nieuwe leveranciers bevorderen. Dit beantwoordt aan de gewestelijke doelstellingen om Brussel te promoten als Smart City. Het is onze missie om te evolueren naar een digitaal gewest door nieuwe technologieën te integreren in alle toepassingsgebieden van het collectieve leven », verklaart Minister-President Rudi Vervoort. Concreet gezien laat het platform e-Procurement, dat werd ontwikkeld door de FOD Beleid en Ondersteuning, aan de Brusselse overheidsbesturen toe om gemakkelijk hun overheidsopdrachten online te publiceren op een beveiligde en transparante manier voor de opdrachten van 30.000 tot 135.000 euro. Door zich in te schrijven op het platform van de online overheidsopdrachten, beschikken de ondernemingen over een systeem dat hen, naast de betere toegang tot overheidsopdrachten en de kennisneming van aankondigingen van opdrachten in het algemeen, ook toestaat om de bestekken te downloaden, om te beschikken over garanties tot vereenvoudigde procedures, om hun offertes op een veilige manier in slechts enkele muisklikken door te sturen, om tijd en kosten te besparen (drukkosten, verzendkosten, enz.), om een gratis waarschuwingsdienst te genieten en om hun dossiers op elk moment te kunnen raadplegen. Olivier Willocx, gedelegeerd Bestuurder van Beci, voegt er aan toe: “Deze reglementering is een geweldige primeur voor de Brusselse economische sector. Dit sluit absoluut aan bij de eisen van onze organisatie. Wij stimuleren al vele jaren een voortdurende verbetering van de overheidsdiensten, de administratieve vereenvoudiging en willen dat er beter geluisterd wordt naar de economische wereld. Het vormt ook een mooie economische gelegenheid voor de Brusselse KMO’s. Het uitwisselingsproces met de administratie over het ontwerp van omzendbrief levert bovendien het bewijs dat de dialoog met de sociale partners leidt tot duidelijke verbeteringen van het regelgevingskader.” Informatie: http://overheidsdienst.brussels/e-procurement/ 6 BECI - Brussel metropool - december 2017 L E D E N T R E F P U N T Centry Global – Safeguarding your world We provide services relating to compliance, investigation, cyber security & training, GDPR, data analysis, automated services (Factiva Dow Jones), misappropriation, fraud, security risk management & training, journey management, pathfinding services, armoured containers B6 & B7. Our tailor made services suits your unique needs and we are dedicated to ensuring supporting you in achieving your business objectives. We don’t think there is any such thing as a “bad” place to do business. People have needs everywhere in the world, and there is always a market for what your business does somewhere outside of your country of origin. Our multi-national teams provide you with the secure environment to conduct your business even in places considered hostile. We specialize in giving you a secure environment to deliver your products or services anywhere in the world. We are good at solving problems and ensure that you succeed in everything that you do. Our success is dependent on yours. We obtain, analyze, and provide you with information that relates to your counter-parties, customers, governments, and other stakeholders that you need to operate effectively. We have extensive experience with global multinationals, corporate entities of every type, law enforcement, civil services, and intelligence services, as well as small/medium sized businesses. This gives us perspective in understanding your unique business needs. http://www.centry.global FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de voedselketen en Leefmilieu brengt volledig archief onder bij Merak Merak, gespecialiseerd in archiefbeheer en -bewaring voor zowel fysiek als digitaal archief, krijgt het volledige archiefbeheer van de Federale Overheidsdienst Volksgezondheid, Veiligheid van de voedselketen en Leefmilieu (FOD VVVL) toegewezen. Merak zal niet alleen instaan voor het verhuizen en bewaren van het archief, maar ook voor het scannen en het terugbezorgen van de te raadplegen archiefstukken. Het contract met de FOD VVVL loopt vanaf oktober 2017, en dat voor een periode van vier jaar. Taxis Autolux COMMUNITY Voyagez en première classe Reis eersteklas DIGEST Réduction Aéroport “We staan klaar om de FOD snel en kwalitatief te helpen met hun archief”, zegt Nicolas Uyttenhove, woordvoerder van Merak. “In de loop der jaren heeft deze overheidsdienst een groot archief opgebouwd, in het totaal zo’n 22 km. Nu is hun volledig archief verspreid over verschillende vestigingen, maar in oktober zijn we gestart met het overbrengen van het volledige archief naar, en verdeling over onze verschillende opslagcentra.” “Voor zo’n groot archief zijn een goede analyse en een goede voorbereiding cruciaal. Niet alleen is het noodzakelijk om de noden en de vragen van de klant te kennen, ook alle essentiële elementen moeten goed in kaart gebracht worden. Hoe moet het archief bewaard worden en wie heeft er toegang? Bovendien is het essentieel om te weten hoe de consultaties van het archief gebeuren. Moeten de stukken bijvoorbeeld fysiek teruggebracht worden of hebben ze liever een door Merak gescande versie van hun document?” De verhuizing van het archief kadert in een optimalisatieproject van de federale regering. Informatie: www.merak.be Nieuwe regeling nacht- en zondagswerk e-commerce: Comeos tevreden met nieuwe reglementering De ministerraad heeft de nieuwe regeling voor nachten zondagsarbeid voor e-commerce-activiteiten goedgekeurd. De nieuwe regeling is een versoepeling en wordt toegejuicht door handelsfederatie Comeos. “Het schept nieuwe kansen voor onze ondernemingen en nu wordt er eindelijk rekening gehouden met de wensen van de consument,” reageert Dominique Michel, CEO van Comeos. Comeos heeft lang geijverd om een versoepeling. Dominique Michel: “In onze jaarlijkse studie rond e-commerce hebben we vastgesteld dat meer dan 40% van de online aankopen van de Belgen ’s avonds en ’s nachts gebeurt. We hebben ook gezien dat er op een zondag quasi evenveel online transacties zijn als op een zaterdag. Alleen konden de Belgische handelaars daar nooit aan beginnen omdat de nacht in België al om 20 uur ingaat en zondagswerk evenmin toegelaten is.” Met de nieuwe regeling wordt het voor ondernemingen mogelijk om nacht- en zondagswerk voor e-commerce te organiseren met het akkoord van één vakbondsorganisatie. Daarvoor was dat enkel mogelijk met het akkoord van alle aanwezige vakbonden. Michel: “In de En optant pour la formule aller-retour pour vos trajets entre l’aéroport et la région de Bruxelles-Capitale, vous bénéficiez de prix forfaitaires vous offrant une réduction de 20% en moyenne. Luchthavenkorting Als u onze heen-en-terugformule kiest voor uw ritten tussen de luchthaven en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, geniet u van vaste prijzen die u een gemiddelde korting van -20% garanderen. -20% Découvrez l’app autolux gratuite Commandez votre taxi facilement et rapidement. 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COMMUNITY DIGEST praktijk kwam er dus zelden of nooit een regeling tot stand en dat had tot gevolg dat de meeste e-commerceactiviteiten overgenomen werden door buitenlandse spelers die zich net buiten onze landsgrenzen installeerden. België is daardoor ruim 14.500 jobs misgelopen. Dat is dramatisch.” De nieuwe regeling is een stap in de goede richting maar de weg is nog lang aldus Comeos: “We zitten in de handel nog altijd met een aanzienlijke loonhandicap. Zelfs met de tax shift bedraagt die vandaag nog altijd 17%. We hopen dat de regering ook daar dezelfde vastberadenheid toont om te kiezen voor jobs.” Informatie: www.comeos.be Bijna 9 op 10 van de werkgevers vinden dat 55-plussers even goed presteren dan jongere collega’s Uit een survey die HR-dienstengroep Acerta liet voeren bij CEO’s/HR-managers, blijkt dat die hun werknemers boven de 55 heel positief beoordelen. Bijna 90% van de werkgevers geeft 55-plussers een minstens even goede score als jongere. In de meeste gevallen scoren ze zelfs beter dan de jongere collega’s. Werkgevers zeggen over hen dat ze meer betrokken zijn bij de organisatie, meer respect tonen, hogere kwaliteit afleveren, meer collegiaal zijn, enz. Neen, er blijkt voor werkgevers geen reden te zijn om werknemers boven de 55 minder hoog in te schatten dan jongere, integendeel. Dat werkgevers tevreden zijn over werknemers boven de 55 resulteert niet van een specifieke HR-aanpak. Immers, ze voelen niet de noodzaak om die groep anders te benaderen of specifiek op hen in te zetten, “want ze zijn toch goed bezig”. En toch zien we dat werknemers boven de 55 in de nieuwe aanwervingen ondervertegenwoordigd zijn. We mogen vaststellen uit bovengenoemde cijfers dat zeker bij de werkgevers de mindshift al gemaakt is: het etiket “oud” wordt op een werknemer in grote meerderheid niet opgeplakt vóór de leeftijd van 55 jaar. Uit een onderzoek van Acerta van 2016 blijkt bovendien dat gemiddeld bijna 30% van de beroepsactieven 50 jaar of ouder is. Daarom meent Acerta dat het ook niet meer opgaat om werkgevers te verplichten om op ondernemingsvlak een bijzonder werkgelegenheidsplan te voorzien voor 45-plussers omdat die als oudere werknemer zouden worden aanzien (CAO 104) of om een recht op outplacement te geven aan elke 45-plusser die ontslagen wordt, ongeacht zijn anciënniteit (CAO 82). De leeftijdsgrens zou beter verhoogd worden naar 55 jaar. Informatie: www.acerta.be 8 BECI - Brussel metropool - december 2017 L E D E N T R E F P U N T ADVISERS : We are at your side in every stage of your projects To meet your needs, Advisers has, over the years, in addition to engineering services, developed a broad range of solutions in real estate advice. Our office accompanies developers through each of the decisive stages of their missions with an approach based on ethical values and professional independence such as technical due diligence, feasibility studies, cost and quantity control and projectmanagement. Based on expertise which has been tested on public and private markets, Advisers certifies that all procedures are fully under control, and provides its clients with optimal support and advice to ensure cost, dead-lines and regulatory compliance. ADVISERS sa-nv Jacques Jordaensstr. 18a – 1000 Brussels Schildersstr., 2 - 2000 Antwerp T: +32 2 627 08 50 - F: +32 2 640 53 55 www.advisers.be - E : info@advisers.be L E D E N T R E F P U N T Airconditioning defect? Wilt u een evenement organiseren, met het nodige comfort voor de gasten? Heeft uw productievestiging dringend koeling nodig? Doe een beroep op de verhuurservice van Trane! Binnen de 24 uur staat een toestel bij u! N.V. VERKOOP VAN TRANE APPARATUUR Tedescolaan 7 1160 Brussel Tel.: 32 2 672 23 73 info@tranebelgium.com www.tranebelgium.com NU MEER RUIMTE NODIG? NIEUW ! EEN OPBERGRUIMTE DIE NAAR U TOE KOMT. Een uitpuilende stock, een overschot aan promotiemateriaal of te veel kantoorartikelen? Box@Home biedt nu een oplossing op maat. » U bepaalt zelf hoeveel opslag u nodig heeft. » Wij brengen de gewenste Box(en) naar u toe en halen hem weer op. » Uw materiaal wordt bewaard in ideale omstandigheden. » U verzegelt uw Box voor maximale discretie. » Zodra u uw Box weer nodig heeft, leveren wij hem voor uw deur. Vind de Box die bij u past op boxathome.be
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COMMUNITY DIGEST Housewarming gloednieuwe Brusselse hub Start it @KBC Start it @KBC, de starter accelerator van de groep KBC, verhuisde zijn Brusselse vestiging naar een gloednieuwe, dubbel zo grote coworking space in de Brusselse kanaalzone, niet ver van Tour & Taxis. L E D E N T R E F P U N T FLEXSYS en PI, het Personal Information System PI beheert alle informatie met betrekking tot het personeel, met inbegrip van tijdsbeheer, toegangscontrole, human resources, planning en eender welke andere afdeling. PI zorgt voor de integratie van al deze informatie binnen eenzelfde software die volledig kan worden aangepast aan de behoeften van de klant (KMO, grote onderneming, bestuur …). De combinatie met Dormakaba (of andere) registreringsterminals vormt een uiterst betrouwbaar en efficiënt systeem. Tijd kost geld. Verspil het dus niet langer aan tijdrovende codering en berekeningen en word lid van de gemeenschap van PI gebruikers, naast grote namen van de Belgische economie, verscheidene overheidsdiensten en buitenlandse klanten. Op eenvoudig verzoek en zonder verbintenis krijgt u van ons documentatie over onze producten, samen met informatie over enkele referentieklanten in België en in Europa. Na de opening van de Start it @KBC hub in de Europese wijk in september 2015, gingen steeds meer starters aankloppen bij de accelerator. Die begon al gauw uit zijn voegen te barsten. Hoog tijd dus om te verhuizen, naar een locatie van wel 800 m²! De grootste accelerator van België wil met de nieuwe hub verder zijn stempel drukken op de bloeiende startup scene in de hoofdstad. Met nóg meer internationale focus, en met nóg meer oog voor diversiteit. Lode Uytterschaut, founder Start it @KBC: “Brussel is dankzij de centrale ligging en de Europese instellingen een aantrekkelijke uitvalbasis voor start-ups uit alle continenten. Onze start-upcommunity telt nu al meer dan 40 verschillende nationaliteiten. En het komende jaar trekken we nóg meer de kaart van internationalisering en diversiteit. We zijn sinds kort lid van GAN (Global Accelerator Network), een club van topacceleratoren uit de hele wereld. Daardoor kunnen we onze start-ups extra voordelen bieden, zoals het gratis verkennen van nieuwe, internationale markten. Daarnaast blijven we ook sterk focussen op meer vrouwelijk ondernemerschap.” Bij een nieuwe locatie hoort ook een nieuw team met een al even internationale uitstraling: Anna Thomlinson loopt – letterlijk – vooruit op de Brexit en ruilde de UK voor Brussel. Ze brengt een pak expertise en een schat aan internationale contacten mee. En Laura Lumingu kent alle facetten van het leven in de hoofdstad. Zij zet als nieuwe community manager haar thesis over Gender Diversity kracht bij in de nieuwe Brusselse hub. Informatie:: http://startit.be/ 10 BECI - Brussel metropool - december 2017 Flexsys Belgium b.v.b.a. Helihavenlaan 34 1000 Brussel Tel.: 02 203 13 13 info@flexsysbelgium.com www.flexsysbelgium.com t-groep lanceert Virtual Reality als uniek platform voor interne werving van medewerkers In het kader van haar groeiplan voor 2020, dat onder meer sterk inzet op de digitalisering van haar dienstverlening, introduceert t-groep Virtual Reality (VR) als actief deel van haar rekruteringsproces voor nieuwe werknemers. T-groep, met afdelingen t-interim, t-office, t-heater en Ascento, is daarmee het eerste HR bedrijf in België dat VR op deze manier inzet. De technologie laat kandidaten toe zelf te ervaren hoe een dag uit het leven van een uitzendconsulent eruit ziet en stelt hen in staat aan den lijve te ondervinden hoe een interview wordt georganiseerd en waarom een jobinterview belangrijk is om een match te vinden tussen kandidaten en bedrijf. Naast het schetsen van een theoretisch kader, zorgt de technologie ook voor een realistische beleving. Hans Smellinckx, Marketing & Business Development Manager bij t-groep: “Virtual Reality is een platform dat ons perfect toelaat om jonge mensen die geïnteresseerd zijn in een job als consulent al een tipje van de sluier op te lichten van hoe hun dag er doorgaans COMMUNITY DIGEST integreren”, aldus Guido Vanherpe, voorzitter van het Comité Duurzame Ontwikkeling van Fevia. Aan elk van de 19 uitdagingen in het verslag koppelt Fevia niet alleen een ambitie maar ook 76 concrete initiatieven waarmee de sector bijdraagt aan de ‘Sustainable Development Goals’ van de Verenigde Naties. Het duurzaamheidsverslag van de Belgische voedingsindustrie vat die samen in 4 pijlers: Welvaart, Personen, Maatschappij en Planeet. Informatie: www.fevia-durabilité.be uitziet. Tevens kadert dit in ons digitaal transformatieplan, waar we niet alleen nieuwe websites gaan lanceren, maar ook de allernieuwste technologieën gaan introduceren.” De eerste VR-brillen werden voorgesteld op de Career Launch beurs op 22 november 2017 in de Brabanthal in Leuven. Nadien zullen de brillen zowel in de kantoren van t-groep in heel België als tijdens de lokale wervingsacties aanwezig zijn. Informatie: www.t-groep.be Belgische voedingsindustrie wil duurzaam groeien Het derde duurzaamheidsverslag van de Belgische voedingsindustrie toont hoe de sector tegelijk haar groei wil verderzetten en antwoorden biedt op uitdagingen rond welvaart, personen, maatschappij en milieu. Nieuw in dit verslag is dat Fevia, de federatie van de Belgische voedingsindustrie, aan elke uitdaging ook een concrete ambitie voor de sector koppelt. Fevia stimuleert met concrete initiatieven bovendien ook de duurzame ontwikkeling van de vele KMO’s die de voedingssector rijk is. Dankzij een succesvolle exportstrategie kende de Belgische voedingsindustrie de voorbije jaren een opmerkelijke groei. De sector maakt er geen geheim van dat ze die groei wil verderzetten maar ze moet kaderen in een weldoordachte, coherente en brede duurzaamheidsstrategie. “Als sector gaan we constant de dialoog aan met onze stakeholders. Het is vanuit die dialoog dat we 19 uitdagingen identificeerden waaraan we nu ook concrete ambities koppelen voor de gehele sector. Uiteraard legt elk bedrijf daarbij eigen accenten. We mogen niet uit het oog verliezen dat de voedingssector in België voor 95% bestaat uit KMO’s met minder dan 50 werknemers. We helpen met zeer concrete initiatieven ook die kleinere bedrijven om duurzame ontwikkeling in hun beleid te BECI - Brussel metropool - december 2017 11
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COMMUNITY DIGEST Een miljoen comput wacht op een tw Een buitenkans v kringloopeconomie! Wist u dat ongeveer joen draagbare comput niet meer wordt gebruikt en in de kasten van medeburgers ligt te kommeren? (Bron: Recupel). Omdat slechts 14% van de computer- en elektronische apparatuur wordt gerecycled, organiseer Mister Genius een enquête om na te gaan waarom de Belg gemiddeld acht ongebruikte elektronische toestellen thuis heeft staan. Een belangrijk initiatief, want de waarde van deze ongebruikte apparatuur is aanzienlijk, niet alleen wegens de grondstoffen die erin verwerkt zitten, maar ook en vooral door de functionele onderdelen die hieruit kunnen worden teruggewonnen: schermen, geheugen, connectoren, ventilatoren enz. De enquête van Mister Genius onthult de verscheidene redenen waarom mensen deze ongebruikte toestellen bijhouden. Sommige apparaten bevatten data die niet mogen worden vrijgegeven. Andere, die bij hun vervanging nog functioneerden, worden bijgehouden tot ze helemaal geen waarde meer hebben. Inzamelpunten (containerparken en andere) zijn vrij zeldzaam en afgelegen, in het Brusselse. Uit deze conclusie – en uit de analyse van het bestaande recycling/valorisatietraject – ontstond het initiatief Genius Cycle, in partnerschap met CF2M en met de steun van Leefmilieu Brussel, Net Brussel, Impulse Brussels en Innoviris. Het is bedoeld om defecte en/ of ongebruikte computers op te halen bij particulieren, gemeenschappen en ondernemingen en zodoende nog bruikbare onderdelen een nieuw leven te geven en zoveel mogelijk de recycling in het Brusselse Gewest te promoten. Concreet zijn 15 lokale inzamelpunten voortaan toegankelijk voor particulieren. Voor ondernemingen is het nog gemakkelijker: de ophaal gebeurt ter plaatse. Bij elke ingeleverde PC verzekert Mister Genius het wissen van de gegevens. En om hergebruik aan te moedigen reikt Mister Genius een waardebon van €25 uit, die in zijn winkels kan worden ingeruild. Informatie: www.mistergenius.be 12 BECI - Brussel metropool - december 2017 Variabele verloning wint aan populariteit Bijna de helft (46,9%) van alle Belgische bedienden, kader- en directieleden in de privésector heeft een variabel loon. Dat is 6% meer in vergelijking met drie jaar geleden. Een variabel loon is het meest gangbaar in de chemische en farmaceutische sector, bij kleinere bedrijven en populairder in Wallonië dan in Vlaanderen. Eén en ander blijkt uit cijfers van HR-dienstverlener SD Worx, die de loonbrieven van meer dan 110.000 werknemers analyseerde. Volgens die cijfers wordt het vast loon bij bijna de helft (46,9%) van alle Belgische bedienden, kader- en directieleden in de privésector aangevuld met een variabel loon. Daarmee zit het aantal medewerkers met een variabele verloning in de lift: in 2014 ontving 40,7% van de werknemers in de privésector een variabel loon. Het gaat concreet om bonussen, premies of commissies (37,2% van de Belgische bedienden, kader- en directieleden in de privésector krijgt dit), niet-recurrente prestatiegebonden voordelen, ook wel de collectieve loonbonus CAO nr. 90 genoemd (14,7% van de werknemers), of warrants (5,1%). In het zomerakkoord lanceerde de federale regering een nieuwe optie: de winstpremie. Daarmee kunnen ondernemingen vanaf 2018 (een deel van) de winst van een boekjaar toekennen als bonus voor hun werknemers. Jean-Luc Vannieuwenhuyse, manager juridisch kenniscentrum bij SD Worx: “Financieel is de winstpremie een pak interessanter dan een gewone bonus. Ze is bovendien makkelijker in te voeren dan bijvoorbeeld de CAO nr. 90 en ook het plafond ligt hoger: het totale bedrag van de winstpremies mag 30% van de loonmassa zijn. Daartegenover staat dat deze premie alleen aan een winstdoelstelling gekoppeld kan zijn, terwijl de CAO nr. 90 ook andere, niet-financiële doelstellingen toelaat.” Informatie: www.sdworx.be L E D E N T R E F P U N T Deze ruimte is ook de uwe Is uw bedrijf lid van Beci? Wenst u iets over uw activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht, wij publiceren het gratis*! Meer informatie: er@beci.be. * in functie van de beschikbare ruimte U HEEFT NU MEER DAN 15 900 REDENEN OM EEN BRUSSELAAR AAN TE WERVEN. Romain (Anderlecht), zoekt werk in de Horeca. “HET CONTACT MET KLANTEN VERLOOPT ALTIJD ZEER VLOT.” 15 900 EURO AAN PREMIES: GENIET NU VAN ACTIVA.BRUSSELS. Wanneer u een Brusselaar aanwerft via Select Actiris, de gratis advies- en rekru terings dienst van Actiris, staat u als eerste in de rij voor de premie activa.brussels. Want wij stellen u kandidaten voor die voldoen aan de juiste voorwaarden. Wist u trouwens dat uw kandidaat in aanmerking komt voor activa.brussels vanaf de eerste dag van zijn inschrijving bij Actiris als hij een stage of opleiding heeft gevolgd via Actiris, VDAB Brussel of Bruxelles Formation? Ontdek activa.brussels en tal van andere goede redenen om te rekruteren via Select Actiris op www.actiris.be/activabrussels. Met de steun van het Europees Sociaal Fonds
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN? Minder Brusselse volksvertegenwoordigers Ons land onderscheidt zich door zijn groot aantal politieke verkozenen. In Brussel komt dit nog sterker tot uiting wegens de 19 gemeenten en de tweetaligheid. De hervatting van de Brusselse Parlementsactiviteiten ging in september gepaard met een toestroom van hervormingsvoorstellen. Zo bv. de afschaffing van de GGC, de invoering van tweetalige gewestelijke lijsten, decumulatie enz. Met de laatste twee zou het aantal Brusselse parlementsleden moeten verminderen. Ophélie Delarouzée Caroline Désir, PS fractieleider in het Brusselse parlement De schandalen Publifin en Samusocial beledigen de kiezer. De politiek moet dringend afzien van dergelijke praktijken om het vertrouwen van de burger te herstellen. Het moet duidelijk worden dat overdreven bezoldigingen de wereld uit zijn en dat niemand wordt betaald als daar geen werk tegenover staat. De parlementaire functies mogen hierdoor echter niet op de helling komen te staan: het is een kwestie van onafhankelijkheid. Bovendien mogen deze functies in geen geval worden voorbehouden aan vermogende burgers. Om de tekortkomingen van de wetgeving bij te sturen, stemden de partijen unaniem voor een pakket bestuursmaatregelen, o.a. wijzigingen aan de ordonnantie van 2006 over de transparantie van de bezoldigingen en een tekst over de oprichting van een commissie voor deontologie. Toezicht op de verkozenen is geen probleem voor mensen die eerlijk aan politiek doen. De Noord-Europese landen gaan hierin veel verder en geven het voorbeeld. Voortaan wordt er gediscussieerd over goed bestuur, zowel lokaal als in het Brusselse parlement. Te veel verkozenen om de Brusselse bevolking te vertegenwoordigen? Op louter praktisch vlak heeft het Brusselse parlement uiteraard geen 89 volksvertegenwoordigers nodig voor iets meer dan 1 miljoen inwoners. De decumulatie zal een rol spelen en riskeert het politieke landschap te wijzigen. Veel de parlementariërs cumuleren namelijk meerdere functies. Het aantal verkozenen is echter het gevolg van de wil om de Vlaamse vertegenwoordiging in Brussel te garanderen. Het is een kwestie van communautair evenwicht. Partijen met een beperkte electorale basis zouden wel eens uit het parlement kunnen verdwijnen. Tweetalige lijsten functioneren goed op lokaal niveau en zouden kunnen bijdragen tot een oplossing op gewestelijke schaal, ondanks het feit dat niet alle partijen een tegenhanger hebben in de andere landstaal en dat overtuigingen min of meer gelijk lopen naargelang van de politieke strekkingen. Dit vraagstuk hebben we nog niet onderzocht en de Nederlandstalige partijen blijven tot nu toe eerder discreet. 14 BECI - Brussel metropool - december 2017 Bruno De Lille, Groen fractieleider Toezicht op een regering kost geld. De prijs van de democratie. Ik geloof verder dat het probleem zichzelf zal oplossen omdat Brussel uitbreidt, terwijl het aantal parlementariërs niet toeneemt. Het klopt dat bepaalde Franstalige partijen zeer groot zijn en sommige parlementariërs weinig actief. Maar dit gebrek aan persoonlijke inzet lossen we niet op met een kleiner aantal verkozenen. Groen is de grootste Vlaamse oppositiepartij. Wij hebben drie verkozenen en er bestaan zeven commissies in het Brusselse Parlement en een aantal andere aan de VGC. Wij lopen van commissie tot commissie. De stijging van het aantal parlementariërs tot 89 resulteert aan Franstalige kant van de angst voor een uitbreiding van de extreemrechtse groep en het risico dat de Brusselse instellingen hierdoor zouden stranden. Aan Vlaamse kant slagen wij er niet in onze taak te vervullen met zo weinig verkozenen, wat een democratisch probleem oplevert. Vroeger waren er 11 Nederlandstalige verkozenen. Bijna alle Nederlandstalige partijen moesten kartels vormen om een plaats te krijgen in het parlement. Beginnen met een compromis, daar kwam het op neer. De Vlaamse minderheid beschermen en slechts het aantal Franstalige verkozenen verminderen zou politiek niet aanvaardbaar zijn omdat een evenwicht moet worden behouden in de verhouding tussen de twee groepen in functie van hun representativiteit in de bevolking. Een ‘50-17’ formule zou constant in vraag worden gesteld. Ik ben lid van de minderheid maar moet ook toezien op de naleving van de rechten van de meerderheid. Anderzijds wens ik niet de vermindering van het aantal parlementariërs te koppelen aan het gebruik van tweetalige lijsten, al besef ik dat dit afhangt van de aanpak. In de jaren 70 deed de FDF een beroep op ‘valse Vlamingen’. De regels werden nadien verstrengd. De sociale vermenging is in de stad toegenomen en tweetalige lijsten zouden beter overeenstemmen met de huidige situatie in Brussel. Wij zijn vragende partij. Het vraagstuk blijft echter delicaat en niemand durft echt een denkproces op gang te brengen. © Reporters THINK TANK Heyvaertwijk wordt gewurgd Als het de bedoeling was de activiteiten te vernietigen die ondernemers sinds de jaren 70 in de Heyvaertwijk ontwikkelen, wel, proficiat, de huidige methode slaagt daar voortreffelijk in. Degenen die toen in deze belabberde wijk op de grens tussen Anderlecht en Molenbeek investeerden om er een handelsactiviteit te ontwikkelen, worden vandaag letterlijk gesaboteerd, verdreven en, moest dit niet volstaan, ook financieel gewurgd. Nee hoor, wij overdrijven niet. In deze wijk raakte de handel in tweedehands wagens in ongenade bij de gemeentebesturen. Om deze bedrijven weg te jagen, hanteren de gemeenten een speciale jaarlijkse heffing van de 12 euro per vierkante meter, die ondertussen met 100% werd verhoogd tot 24 euro vandaag. Het is duidelijk de bedoeling om dit type handel uit te roeien, af te schrikken of te vernielen. Wat er in de plaats komt? Voorlopig niets. Veel debatten, denkwerk en aarzelingen, maar geen beslissingen, dat werd beslist. Het denkproces over het toekomstige master-ontwikkelingsplan … wordt besproken, al zes jaar lang. Erg is dit niet, want ondertussen stijgt de speciale heffing en da’s aardig meegenomen voor de gemeentelijke financiën. En wat met de ondernemers uit deze wijk? Degenen die daar investeerden en terreinen opkochten waar niemand van wilde? Och, dat ze naar de duivel lopen! Ze zouden trouwens moeten worden onteigend. Waar ze naartoe kunnen? Zeker niet naar de Ro-Ro-terminal, waar we nog steeds op wachten … En als die mensen andere activiteiten zouden willen ontwikkelen? Vastgoed, bijvoorbeeld? Geen sprake van! De overheid gooit roet in het eten. Het enige dat ze nastreeft, is het vertrek van deze ondernemers en een beslag op de terreinen. Brussel wil naar aanleiding van de Brexit investeerders aantrekken, vernemen we. Laten we hopen dat zij nooit iets vernemen van deze weinig glorieuze situatie. B. Russel Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline Trop is te veel
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THINK TANK De filosoof Frédéric Worms zei dat je de kritiekinstellingen moet versterken. Christophe Van Gheluwe (Cumuleo) Controle op de vaardigheden De rekrutering in het openbaar ambt levert al evenveel problemen op als de cumulatie van mandaten. Marc Toledo (Trop is te veel) trekt dus ten strijde voor een betere controle op de bekwaamheden. Hij pleit voor het systematische gebruik van procedures die “transparant, objectief en onpartijdig zijn (profiel van de functie, openbare oproep tot kandidaatstelling, evaluatiestramien, onafhankelijke jury) voor alle rekruteringen en aanwervingen in het openbaar ambt (ook lokaal) en in de organen van openbaar nut.” “De selectie die de aanwerving voorafgaat, de benoeming en de bevordering van ambtenaren in openbare besturen moeten steeds strenge criteria inroepen inzake kwalificatie en beroepsbekwaamheden”, verklaart hij met klem. “Er bestaat een nood aan onafhankelijke jury’s, samengesteld uit universiteitsprobeeld) en de toegang tot de voornaamste mandaten laten afhangen van het bezit van dit certificaat. En voor directiefuncties is het evident dat bekwaamheid de voorrang krijgt!” “De samenleving en de democratie zijn geen ondernemingen!”, werpt Eric Corijn tegen. “De mensen verkiezen wie ze willen. Maar ik ben het wel eens met deze aanpak voor alle niet verkozene functies in een openbaar bestuur of een gelijkaardige instelling. Ik ben trouwens voorstander van dezelfde regels in de privésector, zeker in familiebedrijven.” Kabinetten en administraties De relatie tussen kabinetten en besturen is duidelijk een ander heikel punt. Deze relatie moet volledig worden herzien, aldus prof. Eraly: “De kabinetten verzwakken de administratie, die met demotivatie en bureaucratie reageert.” Hij waarschuwt echter voor simplistische oplossingen: “Deze situatie zal niet verbeteren met een inkrimping of een afschaffing van de kabinetten. Wij hebben transparante, objectieve en onpartijdige procedures nodig voor alle rekruteringen en aanwervingen in het openbaar ambt. Marc Toledo (Trop is te veel) fessoren en hoge ambtenaren. In geen geval mag de overheid onder toezicht wordt geplaatst, maar er is controle nodig door het Rekenhof en de Commissie voor Deontologie.” “Alle bestuurdersmandaten vereisen niet hetzelfde niveau van bekwaamheid”, zegt Alain Eraly (Solvay Brussels School). “We zouden een certificaat kunnen creëren, gekoppeld aan een niet al te lange opleiding (een zestal dagen bijvoor18 BECI - Brussel metropool - december 2017 De strijd moet zich eerst toespitsen op de bureaucratie in de openbare besturen, met responsabilisering, opleidingen, sancties enz.” Christophe Van Gheluwe (Cumuleo) focust op een beperking van de kabinetten: “Het model van een kernkabinet (vier of vijf mensen rond de minister) met uitbesteding van taken aan het bestuur, vind ik persoonlijk veel efficiënter dan de overvolle kabinetten die we nu kennen en die voor heel wat problemen zorgen (detachering, politisering van de administratie, benoemingen enz.). De Copernicus-hervorming beoogde dit, maar werd gedwarsboomd …” Eric Corijn (VUB) vindt dat dit gebrekkige evenwicht tussen kabinetten en administratie “deel uitmaakt van de Belgische partijpolitisering, waardoor een flink deel van de beslissingen van politieke afspraken en schikkingen afhangt. Veranderingen zullen pas optreden als enerzijds electorale verschuivingen uitmonden op een nieuwe politieke samenstelling, en anderzijds wanneer nieuwe politieke vormen ontstaan.” Eenvoudiger structuren Het debat kaartte ook de hervorming en vereenvoudiging van de Brusselse structuren aan: de Brusselse overheid bestaat uit een Gewest, twee Gemeenschappen 19 gemeenten en hun OCMW’s, zes politiezones en 700 overheidsinstellingen van allerlei aard. “Een genetisch probleem van dit verwrongen stedelijk gewest, dat niet meer is dan een overblijfsel van de onderhandelingen tussen twee ontluikende Staten”, vat Eric Corijn samen. Alain Eraly vindt dat “we de moed moeten opbrengen om de toekenning van de bevoegdheden te herzien en rationeel uit te maken wat centraal of decentraal moet zijn, © Reporters © Reporters Hans bespaart stevig op zijn mobiel verbruik. Hans De Keyser, CRAS Vraag nu een offerte op maat van uw bedrijf. Bel 0800 57 243 of surf naar BASE.be/bespaar BASE Business doet u het scherpst mogelijke aanbod, gebaseerd op reële telecombehoeften van uw bedrijf. Op die manier krijgt u van ons het meest voordelige aanbod, haarfijn afgestemd op uw bedrijf. BASE Business biedt u meer dan scherpe prijzen.
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THINK TANK Laten we op de burger vertrouwen om een externe controle uit te oefenen. Claude Archer (Transparencia) voor een betere efficiency.” De professor onderscheidt centralisering van beslissing en controle en decentralisering van structuren. Wat een vermindering van het aantal overheidsinstanties betreft, pleit hij voor een initiatief van het Brusselse parlement: “De oprichting van een parlementaire commissie en een groep deskundigen die een overzicht moeten maken van al deze instellingen, hun reden van bestaan en de mogelijkheden tot rationalisering.” Claude Archer (Transparencia) wenst vooreerst een onafhankelijke burgerlijke audit. “Een dergelijke evaluatie is onmogelijk wegens de weerstand tegen transparantie: hoeveel werd uitgegeven en wat is het resultaat?” Hij vreest verder dat een dergelijke reorganisatie nooit zal worden ingezet door partijen “die hun bloei te danken hebben aan de vermenigvuldiging van zulke structuren”. “De burgerlijke samenleving moet een dergelijke ‘reset’ opeisen door druk uit te oefenen bij de herverkiezing van burgemeesters en schepenen in 2018.” De panelleden pleiten voor een vermindering van het aantal gemeenten en/of een omzetting in districten, zoals in Antwerpen is gebeurd en door Claude Archer wordt aanbevolen. “Ik geloof ook dat om mee te gaan met de geschiedenis, het aantal gemeenten inderdaad moet worden teruggeschroefd”, oordeelt Alain Eraly. “Maar opgelet voor simplistische redeneringen. In de privésector stellen we een heleboel fusies vast die helemaal geen toegevoegde waarde opleveren, en die soms zelfs waarde afbreken! Als dit alles uitmondt op grotere besturen, die verder staan van de burger en aan flexibiliteit en aanpasbaarheid inboeten, dan blijven we beter bij de huidige situatie!” Volgens Eric Corijn “is een grote structuurhervorming zeker wenselijk maar voorlopig politiek en ook maatschappelijk onhaalbaar. Dus moet er meer aandacht worden besteed aan transitionele voorstellen zoals verplichte samenwerking (o.a. tussen gemeenten in bepaalde zones – Brussel, Elsene en Etterbeek rond Europawijk, tussen Gemeenschappen bv. rond onderwijs, tussen gemeenten bv. rond de ontwikkeling van de Noordrand enz.) 20 BECI - Brussel metropool - december 2017 © Reporters © Reporters Thierry Willemarck maakte als uittredend Voorzitter van Beci de balans op en gaf daarna de fakkel door aan zijn opvolger, Marc Decorte. THINK TANK Waarmee beginnen? Na dit boeiende debat vragen we ons echter af wat de volgende stap wordt. En wat een hervorming op gang zal brengen. “Ik zie dit gebeuren via een collectieve bewustwording d.m.v. de media en het gebruik van sociale netwerken, Twitter, Facebook, het web …”, antwoordt Marc Toledo. Claude Archer (Transparencia) beaamt dit standpunt: “Alleen een beweging van de burgers, los van de politiek, zal schot in de zaak kunnen brengen. Ondersteun onze vrijwilligers!” “Ik pleit voor meer engagement van de burgerlijke gemeenschap”, stelt Christophe Van Gheluwe (Cumuleo), “omdat ik niet geloof dat de politieke wereld zich zonder externe druk zelf reguleert. De filosoof Frédéric Worms zei dat je de kritiekinstellingen moet versterken. En deze instellingen zijn breed op te vatten: het Rekenhof, Justitie, maar bijvoorbeeld ook Beci of verenigingen van de burgerlijke maatschappij, Cumuleo, Transparencia enz.” Het debat over het goede bestuur begint met een opvoeding tot burgerschap. De burger mag in geen geval een klant van de maatschappij zijn. Eric Corijn (VUB) Alain Eraly (Solvay Brussels School) constateert dat “de schandalen rond Publifin en de Samusocial duidelijk aantonen dat wanneer de media zich ergens mee bemoeien en de druk laten toenemen, er dan pas verandering tot stand komt. Spijtig genoeg stel ik vast dat heel wat politici er van uitgaan dat wat de media niet vermelden, helemaal niet bestaat.” “Het is juist de essentie van de democratie dat er externe controle is en scheiding der machten”, onderstreept Eric Corijn (VUB). “Maar dan moet de controleur (de kiezer bv.) begaan zijn met hoogstaande ethische principes en niet alleen met eigenbelang. Een van de onderschatte sociologische evoluties is de drastische toename, de laatste dertig jaar, van egocentrisch eigenbelang. Het debat over het goede bestuur begint met een opvoeding tot burgerschap. De burger mag in geen geval een klant van de maatschappij zijn.” ● NIET ALLEEN ONZE FILMS ZIJN VERRASSEND. ONZE CADEAUFORMULES ZIJN DAT OOK. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Dat uw medewerkers een filmcadeau wel op prijs stellen, dat wist u al. Maar dat u bij Kinepolis Brussel kan kiezen uit een brede waaier cadeauformules misschien nog niet. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers, filmdoosjes in verschillende uitvoeringen... de keuze is verrassend groot. Kijk maar op business.kinepolis.be of bel Nick Peerts of Alisson Sinéchal op 02 474 26 30. Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - december 2017 21 © Reporters
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Internationale handel: andere regels, verschillende culturen Ondernemingen die handelsrelaties willen aanknopen met niet-Europese landen worden geconfronteerd met andere reglementeringen en culturen. Dankzij een goede voorbereiding vermijdt u vergissingen en kunt u bij het berekenen van de verkoopprijs rekening houden met importheffingen en de kost van aanpassing aan lokale reglementeringen. Enkele praktische tips. De zeer nuttige Market Access Database De MADB (http://madb.europa.eu) levert online informatie over exportmarkten en handelsbelemmeringen buiten de Europese Unie. U vindt er ook de douanetarieven waaraan uw product zal worden onderworpen, de uiteenlopende procedures, de vereiste documenten en de importformaliteiten, dit alles voor een honderdtal landen buiten de EU! Zo kunt u nagaan of uw prijzen competitief blijven ondanks de invoertaksen. U krijgt bovendien informatie over de sanitaire en fytosanitaire maatregelen en de regels inzake oorsprong. U vindt er eveneens statistieken over de handel tussen de Europese Unie (of een van de EU-lidstaten) en het land van bestemming van uw exportactiviteit, specifiek voor uw productcategorie. Klik gewoon op ‘Statistics’. Aan de hand hiervan kunt u de omvang van de markt en de bestaande concurrentie evalueren. In het hoofdstuk ‘Trade Barriers’ vindt u, per land of per sector, de bestaande handelsbelemmeringen die uw export kunnen dwarsbomen, naast de maatregelen die de Europese Commissie heeft getroffen om zulke belemmeringen weg te werken. Vrijhandelsovereenkomsten Sinds kort bestaat er ook een hoofdstuk over de vrijhandelsovereenkomsten, met onder andere detailinformatie over het Ceta, het handelsverdrag dat tussen de Europese Unie en Canada werd ondertekend. Vandaag bevat de website alleen informatie over het Ceta, maar dit zal geleidelijk worden aangevuld met informatie over andere overeenkomsten die al bestaan of nog in onderhandeling zijn. KMO’s krijgen een volledig overzicht van de diensten, ondersteuning en informatiemiddelen waarover zij kunnen beschikken om buitenlandse markten te benaderen. Hierbij hoort uiteraard ons Enterprise Europe Network, dat vandaag 90% van de wereldeconomie dekt aan de hand van het BNP, de IPR (Intellectual Property Right) SME helpdesks en een informatiebank over 5000 handelsbeurzen overal ter wereld! Ook het vermelden waard: een andere portal voor ondernemingen die producten wensen in te voeren uit landen buiten de Europese Unie: http://trade.ec.europa.eu/tradehelp. Intercultureel goed bezig Wanneer u de reglementaire hindernissen hebt overwonnen, moet u ook leren omgaan met culturele verschil22 BECI - Brussel metropool - december 2017 len in zakelijke relaties. Zo onderhoudt u vlotte contacten met prospects en klanten en creëert u een sfeer van vertrouwen. Culturele verschillen kunnen misverstanden teweegbrengen en zelfs een zakelijke relatie verbreken wegens een andere omgang met tijd, verschillen in opvoeding, een aangevoeld gebrek aan respect, taaleigenheden, communicatiegewoontes e.a. Interculturele vaardigheden aanleren is nuttig om rekening te houden met de normen en waarden van andere mensen, om de manier van communiceren aan te passen en relaties aan te knopen die uitmonden op een verbintenis van de gesprekspartner, over de cultuurverschillen heen. Hiermee leert u ook correct te reageren in onwennige situaties. Als u begrijpt hoe uw (toekomstige) handelspartners omgaan met hiërarchie en autoriteit, wat hun aanpak is van taken en initiatieven, hoe ze omgaan met relaties … dan kunt u uw communicatie aanpassen en een vertrouwensrelatie aanknopen waarop u een lange-termijn commerciële samenwerking kunt ontwikkelen. In een notendop nog enkele interculturele tips: zich aanpassen in functie van de reactie van de personen, dubbelzinnigheid aanvaarden, respect tonen voor de andere cultuur, zich bewust zijn van zijn eigen culturele voorkeuren, omgaan met stereotypes, niet oordelen, verscheidene vormen van communicatie gebruiken en ten slotte: geduldig zijn. Meer informatie: J-P. Mergen – Kamer van Koophandel van Brussel – Tel.: 02 210 01 77 – e-mail: jpm@beci.be– www.brusselsnetwork.be ● © Thinsktock INTERNATIONAAL BRUSSELS INVEST & EXPORT “Geografische diversifiëring beperkt de politieke en handelsrisico’s” Het actieplan 2018 van Brussels Invest & Export voorziet talrijke synergieën en legt sterk de klemtoon op Afrika en Azië. Directrice Bénédicte Wilders hecht ook veel belang aan de aantrekking van buitenlandse investeerders. de groei gaan opzoeken waar hij zich bevindt. Daardoor verschuift de aandacht naar de grote export richting markten met een hoog potentieel, en ook centraal Europa, met onder meer de Baltische staten. Bénédicte Wilders Brussel Metropool: Welke zijn de grote richtlijnen van uw actieplan voor 2018? B. Wilders: Wij voorzien 97 collectieve acties voor export, 20% meer dan in 2017! En steeds meer acties met een dubbele focus op invest & export, om de zakelijke uitzichten verder uit te breiden. Zo bieden wij bijvoorbeeld onze diensten aan vastgoedinvesteerders naar aanleiding van grote handelsbeurzen in Singapore of in China. In 2018 mikken wij op Azië en Afrika. Wij voorzien 14 commerciële campagnes in Afrika, waaronder twee missies naar nieuwe markten: Congo Brazzaville en Senegal. In Azië, en dan meer bepaald in Singapore, China en India, leggen we de klemtoon op de promotie van innoverende technologieën. In Japan organiseren we een collectiviteit tijdens de voedingsbeurs Foodex. Een derde van onze acties zijn multisectoraal. Andere richten zich specifiek op sectoren als gezondheidszorg, mode en design, voeding, architectuur, energie, milieu, juridische diensten enz. Blijft Europa het voornaamste doelgebied? Zeker en vast, maar voor de eerste keer vertegenwoordigt Europa minder dan 50% van onze collectieve acties. Bovendien hebben talrijke Europese internationale beurzen een wereldwijde uitstraling. We moeten Hoe reageert uw actieplan op crisissen doorheen de wereld? Het is een dynamisch instrument dat zich kan aanpassen aan allerlei situaties (politiek, natuurrampen, economie …), waarbij sommige acties kunnen worden afgelast en vervangen door nieuwe initiatieven. Onze strategie bestaat erin de export van onze ondernemingen geografisch zoveel mogelijk te diversifiëren om de commerciële en politieke risico’s beter te spreiden. Hebben de terreurdreiging en aanslagen de investeringen in Brussel afgeremd? In 2016 werden 46 nieuwe buitenlandse investeringen geregistreerd, vergeleken met 28 in 2015! Brussels Invest & Export heeft er hiervan 12 begeleid. Op korte termijn zijn er dus geen gevolgen geweest, maar waarschijnlijk werden sommige investeringsbeslissingen wat uitgesteld. Dat zal in de cijfers van 2017 en daarna tot uiting komen. Wij laten de moed zeker niet zakken: we hebben onder andere potentiële investeerders uit Noord-Amerika en China uitgenodigd op evenementen in Brussel. Is Brussel aantrekkelijk voor Londense ondernemingen, ondanks de onduidelijkheden rond de Brexit? Onze strategie focust op uitmuntende sectoren in Brussel: de audiovisuele technologie en knowhow, financiële en verzekeringsverrichtingen, internationale organisaties, arbitrage ... Onze seminars in Londen ontvingen een interessant publiek. Wij beperken ons niet tot Britse ondernemingen, maar richten ons ook naar in het VK gevestigde multinationals die de ganse Europese markt bewerken. De onzekerheid rond de Brexit onderhandelingen draagt natuurlijk bij tot de aarzelingen van ondernemingen die een verhuizing of de oprichting van een Europese dochtermaatschappij overwegen. Ontwikkelt u synergieën met andere organen dan de Awex en FIT? Wij organiseren en financieren een veertigtal acties samen met partners als MAD Brussels, Agoria, Beci, Screen.Brussels, WBTD, WBM, Visit Brussels, de kamers van koophandel … en natuurlijk ook met onze toekomstige collega’s van Impulse en Atrium, met wie wij vanaf 1 januari het nieuwe Brusselse Agentschap voor de Ondersteuning van het Bedrijfsleven zullen vormen. Voor de export zullen we de samenwerkingsverbanden op de beurzen versterken met de sectorale clusters van Impulse. Het nieuwe agentschap zal ook zeer interessante synergieën aanbieden om buitenlandse investeringen naar hier te lokken, zowel in de door de clusters gedreven prioritaire sectoren als op het vlak van retail, waar onze acties met Atrium zullen worden uitgebreid. En ten slotte zal het geïntegreerd beheer van onze databanken ons toelaten zeer snel de ondernemingen te detecteren die klaar staan om buitenlandse markten te veroveren. Informatie: www.invest-export.brussels ● Interview door Cédric Lobelle BECI - Brussel metropool - december 2017 23 D.R.
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INTERNATIONAAL Internationale handel en mensenrechten: Brussel wil het voorbeeld geven In meerdere media stond verleden maand te lezen dat het Brusselse Gewest had beslist niet deel te nemen aan een economische missie in Birma. Een incident waarmee Brussel het voorbeeld wil geven van een verantwoorde internationale handel die beter rekening houdt met de mensenrechten. David Hainaut en Emmanuel Robert E Economische missies zijn zeker nuttig en productief, maar soms krijgt de internationale actualiteit de bovenhand. Zo klaagden de UNO en andere internationale organisaties, naar aanleiding van de publicatie van verslagen en enquêtes, de extreme gewelddaden aan die Birma als Staat heeft gepleegd tegen de Rohingya’s, een moslim minderheid. Dit had gevolgen tot bij ons, met een bespreking van deze punten in het Brusselse parlement, precies wanneer BI&E (Brussels Invest & Export) de lange voorbereiding afrondde van een reis naar Birma, samen met de Awex, in november. Uiteindelijk besliste BI&E niet deel te nemen. Na evaluatie van de situatie – een humanitaire ramp – beklemtoonde de Brusselse Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne het belang van de naleving van de mensenrechten: “Vanzelfsprekend dienen al onze initiatieven op het gebied van buitenlandse handel, hoe belangrijk ook, zoveel mogelijk rekening te houden met de situatie van de mensenrechten.” In 2016 had BI&E zich al teruggetrokken van een economische missie in Turkije naar aanleiding van de politieke crisis ter plaatse. In mei dit jaar werd bovendien een missie naar de Filippijnen afgeschaft na een aantal wandaden van de president. Plan voor een verantwoorde buitenlandse handel Ondanks deze drie afgelastingen wil de staatssecretaris een werkelijk ‘globaal plan’ uitwerken voor een verantwoorde buitenlandse handel afgestemd op duurzaamheid en mensenrechten. Op Belgisch niveau bestaat er sinds kort al een ‘nationaal actieplan’, dat de federale regering in juli goedkeurde. Het plan resulteert uit een overeenkomst tussen de federale overheid en de gewesten en weerspiegelt de door de Verenigde Naties ontwikkelde ‘Richtlijnen voor bedrijven en mensenrechten’. In 2018 mogen we ook een ‘toolbox ondernemingen en mensenrechten’ verwachten. Het Brusselse Gewest wil nu het voorbeeld geven door rekening te houden met de naleving van de mensenrechten in exportlanden en door een sensibilisering van de ondernemingen die naar deze landen exporteren. Concreet zal BI&E rekening houden met de situatie van de mensenrechten tijdens zijn economische missies. Dit zal niet noodzakelijk resulteren in een annulering (zoals in de Filippijnen) of een onthouding (zoals in Birma). Er bestaat namelijk een hele waaier reacties in functie van de lokale situatie: van het behoud van de missie, echter zonder aanwezigheid van staatssecretaris, waardoor de 24 BECI - Brussel metropool - december 2017 politieke dimensie dus wegvalt, tot en met het tijdelijk teruggeroepen van de economische en handelsattachés in geval van onveiligheid. Het is echter niet de bedoeling de betrekkingen te verbreken, want het behoud van de relatie is constructiever dan het isoleren van de betrokken landen. Het tweede luik heeft te maken met een sensibilisering van de ondernemingen voor duurzame ontwikkeling, met inbegrip van de bescherming van de mensenrechten. Deze sensibilisering vergt de verspreiding van informatie en actie op het terrein, zowel bij de economische en handelsattachés als bij de stagiairs en ondernemers die aan de BI&E programma’s deelnemen, o.a. in het raam van economische missies. “In ons tijdperk waar de verbetering van de levensomstandigheden, het respect voor de mensenrechten – met inbegrip van de economische en sociale deelaspecten ervan – en de welvaart als onlosmakelijk verbonden worden beschouwd, stellen velen onder ons vast dat het respect van het bewind voor het recht op een veilig leven en voor de integriteit van de persoon de fundamentele voorwaarde vormt voor een duurzame economische ontwikkeling”, verklaart mevrouw Jodogne, waarbij zij subtiel verwijst naar de toekomende uitdagingen voor het imago van Brussel: “Ik blijf overtuigd van de waarde van verantwoorde handel met onze exportlanden, naast de steun die ik verleen aan een even verantwoord ondernemerschap in Brussel.” ● © Thinsktock INTERNATIONAAL Canamania ? Ceta, het vrijhandelsverdrag tussen Canada en de Europese Unie, is nu effectief van kracht en biedt Europese ondernemingen ontegensprekelijke voordelen. Uit onderzoek blijkt trouwens dat door Ceta onze welvaart zal stijgen. Zal deze opportuniteit uitmonden in een massale golf van investeringen in Canada? Amy Kessels, Coördinator strategie C anada is een belangrijke handelspartner voor de EU en voor België in het bijzonder. De Waalse aarzelingen rond de goedkeuring van Ceta ten spijt, trad het door het Europese parlement goedgekeurde verdrag op 21 september voorlopig in werking, in afwachting van een formele ratificatie door de Europese lidstaten. Maar dit verandert niets aan de opportuniteiten. Het is tijd voor de Brusselse bedrijven om die met beide handen aan te grijpen! Ceta in volle opkomst Ceta is bedoeld om de handel tussen de EU lidstaten en Canada te vergemakkelijken. Een verdere liberalisering van de markt zal de handel in diensten sterk vereenvoudigen. Daarnaast zal ook de mobiliteit van arbeidskrachten tussen Canada en de EU gemakkelijker worden. Bovendien worden zo goed als alle invoerrechten op de handel tussen Canada afgeschaft. De meeste worden met herleid tot 0%. Voor bepaalde gevoelige gebeurt het geleidelijk. Dit geldt echter goederen die voldoen aan de oorsprongsr zoals opgenomen in Ceta. Deze regels betrekking op de plaats waar het product wordt vervaardigd en lopen voor het grootste deel gelijk met de klassieke Europese oorsprongsregels. Vervolgens zijn de procedures voor inklaring van goederen ook vereenvoudigd. Dit wil zeggen dat producten sneller en tegen een lagere kost zullen worden ingeklaard. Onder de voornaamste bepalingen van Ceta staat de wederzijdse erkenning van de conformiteitsbeoordeling. Ingevoerde of uitgevoerde producten hoeven dus niet langer dubbel te worden getest omdat erkende certificatiebureaus de nodige tests zullen kunnen uitvoeren voor beide markten. Een andere belangrijke doorbraak is de toegang tot Canadese overheidsopdrachten voor Europese bedrijven. Dit was al het geval op nationaal niveau door afspraken binnen de Wereldhandelsorganisatie (WTO), maar nu kan dit ook op provinciaal en lokaal niveau. Het verdrag biedt een betere bescherming van de intellectuele eigendom van Europese bedrijven die in en met Canada zaken doen. En om een betere afstemming te krijgen tussen Europese en Canadese regelgevingen en standaarden, zal een forum worden ingesteld, echter zonder beslissingsbevoegdheid. Canamania voor Brusselse bedrijven? Ceta is voor België en daarmee Brussel bijzonder interessant. Er zijn heel wat bedrijven die al handel drijven met Canada. Als voorbeeld bedraagt de gede van de Belgische export 2,3 miljard, 72% van de exporterende bedrijven KMO’s zijn. Ondanks een bescheiden aandeel van Brussel in het geheel wordt verwacht dat de export naar Canada verder zal groeien. Dit wordt een bron van opportuniteiten voor Brusselse bedrijven. Er is overigens al een stijging van de handel met Canada te zien. Voor alle sectoren bestaan er marktopportuniteiten, maar agrooeding geniet buitengewone uitzichten. maar aan producten gemaakt van chocode vleesindustrie met haar rund- en de diensten gaan op de Canadese mogelijkheden tegemoet! Kortom, Brusselse bedrijven zouden opportunistisch moeten zijn over de mogelijke investeringen in Canada. ● Ontmoeting met de economisch attaché van Brussel in Québec Wilt u weten welke de nieuwe opportuniteiten zijn in Canada dankzij Ceta? Een economische missie bezoekt Canada in mei volgend jaar. Maar voordien organiseert de International Hub van Beci op 12 december een lunch waarbij u Gilles Bredas, de economisch attaché van Brussel in Québec zult kunnen ontmoeten. U kunt er eveneens informatie verwachten over de geplande economische missie. Meer informatie: Sybille Motte – smo@beci.be, 02 563 68 54 BECI - Brussel metropool - december 2017 25 © Thinsktock
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‘‘ Mijn mobiliteit ? Die heb ik altijd op zak !’’ Elke Pionier op vlak van intelligente mobiliteit Waakzaam voor nepnieuws RISICOBEHEER Fake news associëren we in de eerste plaats met politieke spelletjes, maar in de VS ondervinden ook bedrijven er in toenemende mate hinder van. Moeten ook onze ondernemingen alert zijn voor valse geruchten op internetfora? Peter Van Dyck V oorbeelden genoeg in de VS: de pizzazaak Comet Ping Pong in Washington die beschoten werd na het uit de lucht gegrepen bericht dat het restaurant fungeerde als een dekmantel voor een kinderprostitutiekartel, Starbucks dat het slachtoffer werd van een reeks valse tweets over een actie met gratis frappuccinos en Xbox dat te maken kreeg met het loze gerucht dat een console verantwoordelijk was voor de dood van een tiener. Vooralsnog zijn er geen soortgelijke cases in ons land bekend. “Toch is mijn inschatting dat het vrij onwaarschijnlijk zou zijn, mocht België er van gespaard blijven”, zegt wetenschapper Johan Bollen, die aan de Indiana University het menselijk gedrag op de sociale media bestudeert. “Ik denk bijvoorbeeld aan de beoordeling van diensten via een app als Yelp. Het is niet ondenkbeeldig dat men daar te kwader trouw negatieve reviews publiceert om bewust bedrijven te treffen.” Gesofistikeerd systeem De onderzoeker, die 18 jaar geleden naar de VS verhuisde, is ervan overtuigd dat we de reputatieschade die sociale media en internetfora kunnen veroorzaken, onderschatten. “In principe kun je honderden mensen inhuren om met fake news politieke of economische belangen te ondermijnen”, vertelt Bollen. “Hoe gesofistikeerd dat systeem kan zijn, heeft me zelf verbaasd. Men is nu niet alleen in staat om in één keer honderden geruchten te verspreiden, men bekijkt ook meteen welke de grootste aantrekkingskracht hebben en men past die vervolgens aan om zo viraal mogelijk te gaan. Er bestaat dus blijkbaar een soort online kweekbuis die poogt om stelselmatig nepnieuws te verfijnen, om de impact op bepaalde bevolkingsgroepen optimaal te maken.” Een studie van Johan Bollen en zijn collega’s toonde aan dat de collectieve gemoedsgesteldheid op Twitter een goede voorspeller is van koersschommelingen op de beurs. “Daartoe hebben wij als onderzoekers miljoenen gebruikers in onze databanken. Wij volgen bijna van dag tot dag hun stemmingen en overtuigingen, waardoor wij die mensen na verloop van tijd haarfijn kunnen karakteriseren. Anderen kunnen dit ook doen. Niet voor wetenschappelijke doeleinden zoals wij, maar met de bedoeling hen te manipuleren.” Beurskoersen kelderen Als je ziet hoe hysterisch men op de beurs soms reageert op nieuwsberichten, dan is de stap naar het doelbewust broodjeaapverhalen de wereld insturen, met als doel aandeelkoersen te laten kelderen, slechts een kleine Nieuwsfeiten hebben een veel kortere levensduur gekregen. Dat maakt dat zo’n beïnvloeding heel snel boven kan komen, maar even snel ook weer wegebt. Jeroen Wils (Bepublic) stap. “Dat gebeurt op dit moment al in de VS”, zegt Johan Bollen. “President Trump vermeldt vaak bedrijven in zijn tweets, soms in positieve, soms in negatieve zin. Het is aangetoond dat dit onmiddellijk effect heeft op de waarde van de aandelen van die ondernemingen. Er zijn organisaties die zijn tweets aan de lopende band analyseren, in de hoop instant een voorsprong te verzilveren wanneer Trump concurrenten schoffeert.” Jeroen Wils, managing director van communicatiebureau Bepublic en expert in crisiscommunicatie, ziet ook dat de BECI - Brussel metropool - december 2017 27 D.R. © Thinsktock
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TOPIC beurs vandaag veel volatieler en veel meer onderhevig aan de waan van de dag is dan vroeger, maar nuanceert. “We zien bij een klant van ons heel goed hoe geruchten de beurskoers kunnen beïnvloeden, maar meestal wordt dit snel gecorrigeerd. Het nieuws is veel vluchtiger geworden. Nieuwsfeiten hebben een veel kortere levensduur gekregen. Dat maakt Er bestaat blijkbaar een soort online kweekbuis die poogt om stelselmatig nepnieuws te verfijnen, om de impact op bepaalde bevolkingsgroepen optimaal te maken. Johan Bollen (Indiana University) dat zo’n beïnvloeding heel snel boven kan komen, maar even snel ook weer wegebt, waardoor de beurskoersen zich vlug herstellen.” Vooroordelen Johan Bollen weet uit eigen ervaring hoe snel een reputatie op de helling kan komen te staan. “Een viertal jaar geleden begon een rechtse blogger te grasduinen in de samenvatting van een onderzoek van ons. Die blogger pikte er een regel uit en rukte die uit de context. Hij beweerde dat toenmalig president Obama ons geld had gedoneerd om Amerikaanse burgers te bespioneren. Doordat andere blogs dit bericht overnamen, haalde het uiteindelijk Fox News en werd het onderwerp van debat in het parlement. Dit alles op basis van compleet valse aantijgingen. Iemand die weet hoe zulke blogs werken, kan daar makkelijk misbruik van maken en een lastercampagne lanceren.” Op de vraag hoe je nu best op zo’n aanval van halve of verdraaide waarheden reageert, heeft de wetenschapper niet meteen een eenduidig antwoord. “Een spreekwoord zegt: ‘Terwijl de waarheid zijn schoenen aantrekt, is de leugen al tien keer de wereld rondgegaan’. De sociale media zijn zo ontworpen dat kleine stukjes informatie zeer snel circuleren. Onwaarheden die leuk klinken of beantwoorden aan zekere vooroordelen, worden achteloos gekopieerd. De onafhankelijkheid van denken lost bijna volledig op in de omgeving van een sociaal medium, je wordt continu beïnvloed door de mening van anderen. Dit mechanisme kan bewust ingeschakeld worden om iemand of een organisatie schade te berokkenen. Hoe reageer je erop? Vuur met vuur bestrijden is bijna niet mogelijk, omdat het heel moeilijk te begrijpen is waarom iets viraal gaat. Iemand die getroffen wordt door nepnieuws en dat wil ontzenuwen, zou eigenlijk al even hard viraal moeten gaan en dat is niet eenvoudig. Zeker als het nepbericht heel nauw aansluit bij bestaande overtuigingen.” 28 BECI - Brussel metropool - december 2017 Johan Bollen verwijst naar het boek Trust Me, I’m Lying: Confessions of a Media Manipulator van Ryan Holiday. De auteur werd door grote bedrijven betaald om sociale media te bespelen voor competitieve doeleinden. Hij verspreidde stelselmatig roddels over concurrerende ondernemingen à la ‘de CEO is een seksist’. “Holiday zegt dat je best zo snel en nauwkeurig mogelijk reageert en best open kaart speelt, maar hij citeert evengoed cases waar zelfs dat niet afdoende was”, vertelt Bollen. “Je loopt vaak de feiten achterna. De manier waarop een geruchtenmolen online werkt, vertoont grote gelijkenissen met hoe een massa in paniek slaat. Eens het in gang is gezet, is het bijna niet meer te stoppen.” Extra zuurstof Jeroen Wils laat zijn ervaring als communicatieadviseur spreken. “Meer dan vroeger wachten wij tegenwoordig langer om te reageren, omdat we weten dat de storm niet zelden snel weer gaat liggen. Soms kan reageren een gerucht net meer in de kijker zetten. Dan laat je het misschien beter passeren. Choose your battles. Met al dat snelle nieuws kan je niet meer op elk gerucht springen. Als het grote verhalen zijn die fundamenteel onjuist zijn, langer dan een uur meegaan op de sociale media en opgepikt worden door de mainstream media, dan ben je het als bedrijf tegenover je stakeholders, partners en klanten verplicht om te reageren.” “Als een verhaal op de sociale media opborrelt en daar blijft rondgaan, dan kan je best ook daar een reactie plaatsen. Neemt het grotere proporties aan, dan moet je alle registers opentrekken, via de sociale media, maar ook via een officieel persbericht en eventueel een persconferentie. Het is elke keer opnieuw afwegen welke aanpak aangewezen is. Soms kan het voldoende zijn om één individuele journalist te contacteren die een bepaald bericht online verspreid heeft, hem uit te leggen hoe het werkelijk in elkaar zit en te vragen om het recht te zetten. Meestal ziet die persoon zijn fout wel in. Achter de schermen iets regelen is soms te verkiezen, omdat je bij een publieke reactie altijd het risico loopt dat je een gerucht extra zuurstof geeft.” Monitoringteam De monitoring van de sociale media is volgens beide experts uitermate belangrijk. “Grote bedrijven hebben een team dat Facebook en Twitter constant in de gaten houdt, op zoek naar mogelijke geruchten over het bedrijf”, weet Jeroen Wils. “Als je daar alert op kan reageren, gaat het stof snel weer liggen. Laat je het uitdijen, dan gaan de klassieke media erop inhaken en kan de mogelijke schade groter zijn. Dat is een van de regels in crisiscommunicatie: probeer de sociale media te gebruiken als eerstelijnskanaal, om te capteren wat er over jouw bedrijf wordt gezegd. Dat geldt per definitie heel erg voor verbruiksgoederen, zeker in de voedingsindustrie. Als consumenten klagen over producten, moet je kort op de bal spelen. Vanaf het moment dat men begint te retweeten, komt het in het oog van de traditionele media.” Johan Bollen gaat ermee akkoord dat je je op een aanval kan voorbereiden door heel alert te zijn. “Waakzaamheid is zeker geboden. Je hebt eigenlijk mensen nodig met een heel specifieke expertise. Heb je binnen je bedrijf mensen die kunnen aanvoelen wat er in een online-gemeenschap leeft en daar op weten in te spelen, dan zijn die van goudwaarde. ” ● D.R. Verzekering Ambulante zorgen van AXA De gezondheidsverzekering waarmee u al de meest voorkomende medische kosten van uw werknemers kunt dekken, het hele jaar door. Niemand gaat voor zijn plezier naar de dokter of de tandarts. Het heeft vaak te maken met kleine gezondheidsproblemen die voor uw werknemers en hun gezin extra angst maar ook financiële zorgen kunnen betekenen. Met de verzekering ambulante zorgen van AXA hebt u een aanbod ter beschikking waarmee u aan uw werknemers een volledige dekking kunt aanbieden. Dankzij u en AXA kunnen ze in alle rust hun gezondheidsproblemen aanpakken. Wist u dat? De gemiddelde kosten ten laste van de patiënt voor ambulante zorgen buiten hospitalisatie jaarlijks 536 € per persoon bedragen. De Belg gemiddeld 10 keer per jaar op doktersbezoek gaat. 50% van de Belgische bevolking dagelijks een geneesmiddel op voorschrift neemt. Ambulante zorgen, wat zijn dat? Bij gezondheidsproblemen zijn sommige behandelingen ambulant: dat zijn behandelingen waarvoor geen hospitalisatie nodig is maar die toch een grote hap uit het budget kunnen nemen. Erelonen van artsen, geneesmiddelen, kinesessies of behandelingen bij de tandarts, protheses, bril, zijn allemaal voorbeelden van ambulante zorgen. Waarom aan uw werknemers een verzekering ambulante zorgen aanbieden? „ Sommige geneesmiddelen moeten gedurende een lange periode genomen worden en de meeste behandelingen bij de kinesitherapeut beperken zich zelden tot slechts één beurt. Met de verzekering ambulante zorgen van AXA biedt u uw werknemers bescherming tegen die medische kosten het hele jaar door. „ Op die manier kunnen uw werknemers hun budget onder controle houden, wat zorgt voor meer sereniteit. „ De werknemer kan zijn hele gezin verzekeren tegen hetzelfde voordeeltarief als dat waar u van geniet. „ De werknemer kan het indienen van zijn kosten volledig autonoom beheren via het onlineplatform Dail Healthcare. „ Er is voor uw werknemers geen wachttijd of medische formaliteiten vooraleer ze de eerste terugbetaling voor hun ambulante zorgen kunnen genieten. Hoe stelt het aanbod zich voor? Het basisaanbod dekt de tandverzorging. Tandgezondheid kan op iedere leeftijd een grote bron van zorgen zijn. De wettelijke ziekteverzekering komt niet altijd of slechts gedeeltelijk tegemoet. Wie deze zorgen blijft uitstellen, schuift het probleem nog verder voor zich Het uitgebreide aanbod dekt naast tandverzorging ook nog optische kosten en andere ambulante zorgen. Voor een familie kunnen deze zorgen snel hoge kosten voorstellen. Met dit aanbod werkt u aan het welzijn van uw werknemers en hun portefeuille. Meer info nodig? Bekijk hier het filmpje met meer uitleg over het product www.axa.be AXA Belgium, NV van verzekeringen toegelaten onder het nr. 0039 om de takken leven en niet-leven te beoefenen (KB 04-07-1979, BS 14-07-1979) - Maatschappelijke zetel : Vorstlaan 25 - B-1170 Brussel - Internet : www.axa.be Tel. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 - KBO nr. : BTW BE 0404.483.367 RPR Brussel 7.06.6057 - V.U. : G.Uytterhoeven, AXA Belgium nv, Vorstlaan 25 - 1170 Brussel €
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De IBO in bedrijfsverband Met de IBO in bedrijfsverband leidt u een toekomstige medewerk(st)er op volgens de criteria van het beroepsprofiel dat u zoekt. Concreet: Bruxelles Formation, uw onderneming en de stagiair(e) sluiten een overeenkomst die het opleidingsplan definieert. De IBO in bedrijfsverband voorziet een opleidingsfase en meteen daarop een tewerkstellingsfase. Tijdens de één à zes maanden durende opleiding betaalt uw onderneming een vormingsuitkering waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair(e). Deze vergoeding stemt overeen met het brutoloon voorzien voor deze functie in uw onderneming, waarvan de RSZ-bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden afgetrokken. De tewerkstellingsfase begint na afloop van de opleidingsfase en duurt minstens even lang. Tot welke werkgevers richt deze formule zich? De ondernemingen van de openbare en privé sectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie mag u voor een IBO in bedrijfsverband aanwerven? De toekomstige medewerk(st)er moet bij Actitis ingeschreven zijn. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi in samenwerking met Belangstelling voor deze formule? Contacteer de Service relations entreprises telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 73 34, of per e-mail, op het adres fpie@bruxellesformation.be Verantwoordelijke uitgever: Olivia P’tito – Stallestraat 67 – 1180 Brussel – Versie: maart 2017 RISICOBEHEER Crisiscommunicatie? Snel maar doordacht reageren Bedrijven doen hoe langer hoe meer een beroep op specialisten om, naar aanleiding van een massaal afvloeiingsplan of het terugroepen van een product, in te staan voor de zogenaamde crisiscommunicatie. Een toelichting. Géry Brusselmans D e afgelasting van Ryanair vluchten in België veroorzaakte meer dan misnoegde reizigers. De onderneming zelf onderging zware turbulentie, met ontslagnemende piloten, de bekendmaking van zeer dubieuze managementpraktijken en andere weinig glorieuze feiten. Om het sneeuwbaleffect te counteren, omringde Ryanair topman Michaël O’Leary zich met specialisten van de crisiscommunicatie. Zowel in kleine als in grote ondernemingen gebeurt dit hoe langer hoe meer. “Alle organisaties, privé of overheid, kampen met problemen”, zegt Emmanuel Goedseels, partner bij Whyte Corporate Affairs en specialist van de crisiscommunicatie. “Er is echter sprake van crisiscommunicatie wanneer het probleem naar buiten treedt en zich zowel via de klassieke als de sociale media verspreidt.” Een dergelijk probleem kan een collectief ontslag zijn, een product dat uit de supermarkten moet worden weggehaald, een documentaire dat onaanvaardbare beheerpraktijken aanklaagt of bijvoorbeeld een ontploffing in een trein. “In 90% van de gevallen is de organisatie zelf de oorzaak van de crisis”, stelt Emmanuel Goedseels vast. “Didier Bellens, de voormalige topman van Belgacom, is hier een schoolvoorbeeld van. Door zijn temperament en zijn verklaringen bracht hij zichzelf in de problemen. De crisis ontstond dus binnen de onderneming. Het zou dus goed zijn om een crisis te kunnen voorspellen door een analyse van de situatie en van het tijdstip waarop het probleem op de voorgrond treedt. De overige 10% van de crisissen zijn aan externe factoren te wijten: een ongeluk, een ontploffing, een aanslag … Allemaal moeilijk te voorspellen gebeurtenissen.” Hou de media in de gaten om de crisis te vermijden Meestal zijn de ondernemingen niet op zulke situaties voorbereid. Daarom kloppen ze aan bij specialisten als Emmanuel Goedseels. “We beheren ongeveer één crisis per dag, groot of klein. Idealiter moet dit binnen de twee uur gebeuren. Onze taak bestaat erin zo nauwkeurig mogelijk te communiceren met de mensen aan wie de informatie is gericht: journalisten, personeel en andere betrokkenen.” Het probleem zien aankomen, dankzij een aantal technieken, zou uiteraard nog beter zijn. Dit kan bijvoorbeeld via een monitoring van nationale en buitenlandse media. Een probleem met besmette eieren in Nederland kan gevolgen hebben voor een Belgische superIn 90% van de gevallen is de organisatie zelf de oorzaak van de crisis Emmanuel Goedseels (Whyte Corporate Affairs) markt die zulke producten importeert. De kunst bestaat erin om tijdig op de hoogte te zijn van het probleem. Bovendien helpen risicoanalyses bij het vroegtijdig opsporen van een toekomstige crisis. In sectoren als spoorwegen of kernenergie stellen de ondernemingen zich aan grotere risico’s bloot dan een bank of een verzekeringsmaatschappij. En een ‘B-to-C’ onderneming, die dus uiteindelijk voor de consument werkt, communiceert vlotter. “Consumentgerichte ondernemingen staan sterker in hun schoenen”, stelt Baudouin Velge, Managing Partner van Interel (de onderneming die instond BECI - Brussel metropool - december 2017 31 © Thinsktock D.R.
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TOPIC voor de crisiscommunicatie van D’Ieteren tijdens de beruchte Dieselgate, en hiervoor een Crisis Management Award in de wacht sleepte). “Ze staan in contact met de klanten, onder andere via de marketing. De B-to-C onderneming beschikt over communicatietools als foto’s en video’s die zeer nuttig zijn om tijdens een crisis te communiceren.” Dit is veel minder De ergste crisis is die van een onderneming die ons opbelt voor een situatie die wij ondertussen al via de media hebben vernomen Baudouin Velge (Interel) het geval voor een B-to-B bedrijf, dat automatisch minder geloofwaardig overkomt als een schandaal aan het licht komt. Het grote publiek kent die naam niet en reageert wantrouwig. “Aan de verantwoordelijken van B-to-B bedrijven raden wij aan om op voorhand communicatiemiddelen te ontwikkelen die ze, in geval van een crisis, onmiddellijk kunnen inzetten”, vertelt Baudouin Velge. Sneller reageren sinds de opkomst van sociale media Crisiscommunicatie is mee met de tijd. Het schandaal rond Harvey Weinstein zou 20 jaar geleden in de klassieke kranten aan bod zijn gekomen, zonder echter dagelijks op te leven met talloze onthullingen in de sociale media. “Vandaag veroorzaken vaak de sociale media het losbreken van een crisis”, weet Thierry Bouckaert, CEO van Akkanto. “Reageren moet dus ook veel sneller, want de sociale media vertegenwoordigen de publieke opinie.” Zeker in dit geval: beter voorkomen dan genezen. “Er bestaan hulpmiddelen om een potentieel gevaarlijk onderwerp op te sporen”, zegt Baudouin Velge. “Zo kunnen we bijvoorbeeld problemen analyseren die in discussiegroepen van Facebook aan bod komen. Een onderwerp dat niet rechtstreeks in verband staat met wat de groep meestal bespreekt, betekent een groter gevaar. De crisis kan bovendien aan omvang winnen als ook invloedrijke personen commentaar geven op deze informatie. Zo ontstaat een zogenaamde ‘buzz’, die eventueel ook in de klassieke pers aandacht krijgt.” De beslissing om al dan niet te communiceren, moet worden genomen wanneer de crisis losbarst, voor zover ze dan al onder controle is. “Laten we het voorbeeld nemen van iemand die in een pijnlijke zaak wordt vermeld”, stelt Baudouin Velge. “Deze persoon kan zijn recht op weerwoord laten gelden, maar een dergelijk initiatief kan negatief overkomen. Communiceren is niet altijd noodzakelijk.” 32 BECI - Brussel metropool - december 2017 3 voorafgaande tips om klaar te staan voor een crisis Akkanto CEO Thierry Bouckaert geeft drie tips om ondernemers te helpen bij hun crisiscommunicatie. 1. Wees niet altijd reactief. Neem nu en dan de tijd om op adem te komen. Zorg ervoor dat uw communicatiestrategie inhoud biedt en samenhangend overkomt. 2. Communiceer met empathie: niet in functie van uzelf, maar rekening houdend met de waarschijnlijke reacties van andere betrokkenen. 3. Oefen op voorhand. In crisistijd moet u kunnen improviseren. Maar goed improviseren vereist veel werk vooraf en een diepgaande training. Iedereen moet weten welke plaats hij inneemt en welke taak hij vervult in het crisisteam. De ondernemingen hoe langer hoe meer onder vuur De laatste stap in crisiscommunicatie – de reactie – is wellicht de belangrijkste. Soms is zwijgen de meest productieve houding. En soms niet. “Zich als slachtoffer opstellen is een mogelijkheid, evenals zijn verantwoordelijkheden opnemen en toegeven dat er fouten zijn begaan”, zegt Thierry Bouckaert. “Ik stel vast dat ondernemingen hoe langer hoe meer op hun verantwoordelijkheden en aansprakelijkheid worden gewezen. Zich vergissen is hoe langer hoe minder een recht. Verder stel ik vast dat te veel ondernemingen ons oproepen wanneer de crisis al aan de gang is.” Hoeveel Brusselse bedrijven doen een beroep op crisiscommunicatie? Neemt het aantal toe? Dit valt moeilijk te zeggen, bij gebrek aan studies hierover, zelfs op nationaal vlak. Hoe dan ook, crisismanagementbureaus krijgen veel aanvragen binnen. “In het dagelijkse werk neemt het aantal kleine crisissen toe”, oordeelt Baudouin Velge. “Heel vaak gebeurt er niets omdat wij Veel ondernemingen contacteren ons wanneer de crisis al is losgebarsten. Thierry Bouckaert (Akkanto) de crisis oplossen voordat ze losbarst. De ergste crisis is die van een onderneming die ons opbelt voor een situatie die wij ondertussen al via de media hebben vernomen.” Toch kan ook in het geval van zeer slecht nieuws of een verregaande crisis (een grootschalig collectief ontslag bv.) de informatie aanvaardbaarder worden gemaakt. “Een goed beheerde Renault procedure kan eenmalig in de media verschijnen zonder voor verdere opschudding te zorgen”, zegt Emmanuel Goedseels. “We moeten steeds onderzoeken welke de beste manier is om de betrokken partijen te informeren. In vijf of zes gevallen op tien krijgt het persbericht nauwelijks of geen aandacht in de media.” ● © Reporters D.R. GLEXSO Veiligheid op maat Als adviseur in veiligheid en operationeel beheer van evenementen specialiseert Glexso zich in de aanbeveling van persoonlijke beveiligingsopdrachten en de begeleiding van hooggeplaatste personen en delegaties. Deze deskundigheid stelt Glexso ten dienste van de ondernemingen, zowel in België als in het buitenland. De in Vilvoorde gevestigde Glexso werd opgericht door specialisten van de sector met een lange praktijkervaring op het vlak van beveiliging, en meer bepaald de beveiliging van personen en de begeleiding van belangrijke persoonlijkheden en delegaties. “Wij zijn in drie domeinen actief”, vertelt managing director David Mouvet: “consultancy in beveiliging, evenementen en het beheer van delegaties.” Glexso werd door de FOD Binnenlandse Zaken erkend en gemachtigd voor het verlenen van consultancy in beveiliging. “Onze aanpak is eerder analytisch en preventief dan reactief”, aldus nog David Mouvet. “Om steeds oplossingen voor te stellen die volledig beantwoorden aan de specifieke behoeften van elke klant, werken we samen met deskundigen in elke specialiteit en doen we een beroep op een breed netwerk van medewerkers in West-Europa en Noord-Amerika.” De consultants van Glexso hebben verregaande ervaring met het gebruik van beveiligingsapparatuur. Ze hebben onder andere deelgenomen aan de organisatie van de veiligheid tijdens Europese toppen en aan de begeleiding van staatshoofden, politieke delegaties en vooraanstaande persoonlijkheden uit de industriële en financiële sectoren. “Tijdens al deze opdrachten zijn wij in contact geweest met officiële beveiligingsdiensten uit de ganse wereld”, zegt David Mouvet. “Via deze samenwerkingsverbanden hebben wij tal van positieve methodes en goede praktijken leren kennen, die wij nu ter beschikking stellen van onze klanten.” Aan deze klanten biedt Glexso aangepaste en geïndividualiseerde oplossingen. De klanten zijn ambassades en politieke delegaties, organisatoren van topontmoetingen, congressen en prestigieuze evenementen enz. Soms ook multinationals. In dat laatste geval verwelkomen de ondernemingen de directie van hun groep of een belangrijke klant en zij wensen dat de bezoekers op een globale en kwalitatieve manier worden onthaald dankzij een nauwgezette en professionele aanpak van de service, al dan niet gepaard met beveiliging. De diensten van Glexso maken dankbaar gebruik van haar praktijkervaring in risicobeheer en coördinatie van protocollaire opdrachten, diensten die zij aanbiedt aan de privésector. Elk project houdt rekening met de behoeften en de wensen van de klant en omvat de mobiliteit, de relaties met officiële diensten, de reservatie van accommodatie, seminarzalen, restaurants en algemeen al wat te maken heeft met logistiek, zowel in België als in het buitenland. “Dankzij onze aanleg voor service en ons netwerk beperken we ons niet tot een louter beveiligende rol. Wij bieden namelijk globale en hoogkwalitatieve oplossingen.” Sinds de oprichting heeft Glexso zijn vaardigheden al in een zestal buitenlandse landen mogen beoefenen. Glexso hecht veel aandacht aan de behoeften maar ook aan het comfort van de klant. “Wij passen ons aan elke klant aan”, stelt David Mouvet. “Bovendien houden wij rekening met het imago van de persoon en van de onderneming en/of het merk, een aspect dat anderen vaak verwaarlozen. En dankzij ons strikt beheer van de tijd dat berust op een goede kennis van het terrein en een globale aanpak, bieden wij de klant een werkelijke financiële meerwaarde, via een globaal en nauwgezet beheer van de directe en indirecte kosten.” Glexso Nijverheidsstraat 304 1800 Vilvoorde Tel 02 757 93 03 info@glexso.eu www.glexso.eu Excellence at your service
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Het voorzorgsbeginsel ter discussie RISICOBEHEER GGO’s, kernenergie, vaccinatie, schaliegas, auto’s zonder bestuurder, nanomaterialen … Al deze beloftevolle hypermoderne woorden en concepten veroorzaken ook wantrouwen. Wat zijn de risico’s? Als ze gekend zijn, kunnen we beslissen ze niet te nemen of ze met de nodige preventie te beheren? Maar wat doen we met ongekende risico’s? P reventieregels zijn nuttig om met risico’s om te gaan die statistisch een reële kans van voorval vertonen. Zulke risico’s zijn voor verzekering vatbaar, gaan met aansprakelijkheid gepaard en mogen op straffe van sancties niet worden verwaarloosd. Met het voorzorgsbeginsel is het anders gesteld, want het heeft te maken met het … onbekende. Er bestaat wellicht een gevaar bij een of andere actie, maar de aard en de omvang van het risico blijven met de huidige stand van de kennis onbepaald. Zullen wij daarom afzien van actie? Wachten op een toestemming of een verbod aan de hand van toekomstig wetenschappelijk onderzoek? Zouden wij de voorzorgen niet links laten liggen om immobilisme te vermijden? Het zou dom zijn duidelijke voordelen op te offeren aan onbekende risico’s, nietwaar? Voorzichtigheid … Hier begint het debat tussen de voorstanders van een duurzame en voorzichtige ontwikkeling, en de voorvechters van een stoutmoedige ontwikkeling dankzij innovatie, met de overtuiging dat de risico’s meer voordelen dan tegenslag zullen opleveren. De eersten pleiten voor een gezonde, beheerste en duurzame ontwikkeling waarbij redelijke beslissingen worden genomen aan de hand van voornamelijk wetenschappelijk onderzoek. De identificatie van de risico’s en waarschijnlijkheidsberekeningen beschouwen zij niet als een aanzet tot immobilisme. Zij stellen de redelijke en rechtmatige eis dat impulsief gedrag zou worden ingedijkt voor zover bepaalde handelingen een impact zouden kunnen hebben op de ganse samenleving, zeker als wordt gevreesd voor de onherroepelijke gevolgen van sommige innovaties. Zij stellen bovendien dat de overgrote meerderheid van de bevolking voorstander is van zulke voorzorgen. Het publiek aanvaardt trouwens niet langer als een kind te worden behandeld onder voorwendsel dat het onvoldoende geïnformeerd is. De mensen willen ook niet 34 BECI - Brussel metropool - december 2017 Didier Dekeyser langer opdraaien voor de hebzuchtige wangedragingen van enkelen, zoals tijdens de crisis van de subprimes, bijvoorbeeld. … of stoutmoedigheid? De voorvechters van vrije innovatie als motor van de economische ontwikkeling beweren dat het voorzorgsprincipe van kleinmoedigheid getuigt. Een verlammend gebrek aan durf voor ondernemers die waarde creëren! De onredelijke uitbreiding van de aansprakelijkheid van zowel ondernemer als overheid zou dit nog in de hand werken. En politici zouden het voorzorgsbeginsel als argument hanteren om risico’s te vermijden waarvoor kiezers zouden terugschrikken. Zij klagen bovendien de rechtmatigheid van het principe aan: hoe kan je namelijk de huidige wetenschappelijke kennis inzetten om toekomstige gevolgen te bepalen en te schatten, als er hierover per definitie te weinig gegevens bestaan? Het is trouwens ook onmogelijk om een volledig overzicht te geven van de voor- en nadelen van een innovatie, omdat de toekomstige interacties te talrijk zullen zijn en daarom ook niet voor interpretatie vatbaar. Zij geven toe dat bepaalde innovaties gevaarlijk bleken (asbest …), maar verklaren dat het geheel van de innovaties enorm heeft bijgedragen tot de welvaart in onze samenleving. Technische vooruitgang mag dus niet worden gedwarsboomd – of wij gaan achteruit. De concurrentie tussen staten en/ of werelddelen in de zoektocht naar economische welvaart woedt trouwens zo hard dat het zinloos is een doorbraak te weigeren die ergens anders toch zal plaatsvinden. Minder aansprakelijkheid van de ondernemer Het voorzorgsbeginsel focust op de onzekerheid en de meestal zeer grootschalige gevolgen voor de volksgezondheid en het milieu. Een ongeëvenaarde aansprakelijkheid staat hier op het spel. Bovendien bestaat er geen duidelijke en gemeenschappelijke definitie van het voorzorgsprincipe. (Benaderingen van (Vervolg op blz. 36) © Thinsktock GEORGES ATAYA : “Het voorzorgsbeginsel berust vooral op een diepgaand inzicht van de impact op de betrokken partijen” “Ik beschouw het voorzorgsbeginsel als een fundamenteel element van het goede bestuur van ondernemingen. Dit bestuur hanteert minstens drie basisprincipes: de creatie van waarde, de optimalisatie van het risico en de optimalisatie van de hulpbronnen. Nu, de stakeholders kunnen zich zowel binnen als buiten de privé- of overheidsonderneming bevinden. Het voorzorgsprincipe zal onder andere aan de betrokken partijen (klanten, bevolking, werknemers, aandeelhouders, toezicht enz.) moeten aantonen dat de verantwoordelijken en bedrijfsleiders het nodige hebben gedaan om de drie basisprincipes van het goede bestuur na te leven. Dit betekent de ontwikkeling en het bijhouden van een correcte evaluatie van de risico’s, naast de nodige actie om die risico’s zo gering mogelijk te houden. Geld van de bank of van klanten investeren in risicovolle producten zal moeten worden erkend als een riskant initiatief dat bijzondere aandacht vereist van de toezichtorganen, bestuurders, aandeelhouders e.a. Het optimale beheer van de hulpmiddelen vereist een controle van de staat waarin activa zich bevinden (een kerncentrale bv.) op het einde van een periode, vergeleken met een vroegere staat. De verplichte publicatie van financiële verslagen zal ook worden uitgebreid tot verslagen over de staat van de voornaamste hulpbronnen en over de grootste risico’s. In onze steeds complexere wereld zijn wij afhankelijk van moeilijk te controleren technologieën, talloze nauwelijks te monitoren commerciële interacties en verplichte maar ongecontroleerde tussenpersonen. Wij worden aangespoord tot beter bestuur, meer conformiteit en een betere zichtbaarheid van de gevolgen van onze initiatieven. Me dunkt dat onze bedrijfsleiders niet echt wakker liggen van het beheer van de risico’s. Sommige beseffen gewoon niet dat ze op een bom zijn ingedommeld. Laten we toch vermelden dat nalatigheid strafbaar kan zijn. Het voorzorgsprincipe berust vooral op inzicht in de mogelijke impact van initiatieven en ingeschakelde activa op de betrokken partijen. Nadien moet worden bepaald en vooral worden gecommuniceerd over de risico’s die de organisatie met de nodige kennis van zaken zal beslissen te aanvaarden.” Prof. Georges Ataya is academisch directeur van de vormingen in digitaal management, risicobeheer en informatiebeveiliging. Hij is verder directeur van het adviesbureau ICTC. A global leader in security and risk management As the world’s largest privately owned security company, GardaWorld has been providing mobile, static, travel and consulting security solutions for clients in the extractives, aerospace and defense, critical infrastructure, government and diplomatic and development sectors since 1995. Employing over 65,000 staff, we are a global provider of comprehensive risk management and security services in high risk and complex environments. Our business is certified to the highest international standard of operation. 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TOPIC het begrip zijn vooral te vinden in overeenkomsten, handelsverdragen en de jurisprudentie.) Vandaar de hevige debatten tussen voor- en tegenstanders. En er wordt vandaag meer gediscussieerd over het al dan niet behouden van dit beginsel dan wel over pragmatische toepassingscriteria. De praktische oplossing zal waarschijnlijk een beroep doen op een onafhankelijk orgaan bestaande uit wetenschapslieden, economisten, sociologen enz., die de nodige deskundigheden zouden (trachten te) samenbrengen om het risico te beschrijven, te noemen en te evalueren. Want pas daarna kan het risico deel uitmaken van een kosten/baten-berekening waarmee de actie al dan niet zal worden goedgekeurd. Op die manier wordt de ondernemer ook van een geweldige aansprakelijkheid ontlast. ● CORENTIN DE SALLE : “Moest het vuur worden verboden aan de prehistorische mens omwille van het brandgevaar?” Bent u voorstander van het voorzorgsbeginsel? “Ik ben gekant tegen een rigoureuze toepassing ervan. Vanzelfsprekend pleit ik voor voorzichtigheid bij het nemen van beslissingen. Er zijn voorbeelden genoeg van uiterst afkeurenswaardige roekeloosheid – denk maar aan het schandaal rond de thalidomide. Een absolute voorzichtigheid is echter ook zinloos. Het verbod van een nieuwigheid zolang men niet 100% zeker is dat er geen enkel risico bestaat, betekent het einde van elke vorm van vooruitgang. Moest het vuur worden verboden aan de prehistorische mens wegens het brandgevaar? Zeker niet, al wist men dat dit ongevallen en zelfs drama’s zou veroorzaken. Toen het gebruik van DDT werd verboden na de bekendmaking van de giftigheid van het product voor een bepaalde vogelsoort, werden Afrikaanse volkeren meteen blootgesteld aan malaria. Meer dan 50 miljoen mensen sneuvelden. Moest dit product dan echt ‘uit voorzorg’ brutaal worden verboden? Het voorzorgsbeginsel kan dus gevaarlijk zijn. Vandaag belet dit principe zelfs voorafgaandelijk onderzoek, nochtans een voorwaarde voor een goede inschatting van een risico. Zo onderbrak de Franse regering haalbaarheidsstudies rond de ontginning van schaliegas. Afzien van deze ontginning is zeker gerechtvaardigd in geval van nare gevolgen, maar precies deze gevolgen moeten op voorhand worden bestudeerd, en dan liefst in een ruimer perspectief, want een lokaal nadeel van een dergelijke ontginning zou misschien ruim worden gecompenseerd door de algemene voordelen. Het voorzorgsprincipe pleit inderdaad voor dit soort voorafgaand onderzoek. Waarom wordt in uw voorbeeld hiervan afgezien? En waarom zou een politieke organisatie, die nochtans constant op zoek is naar energiebronnen en financiering, afstand doen van een dergelijke opportuniteit? “Bepaalde politieke mandatarissen kunnen gevoelig zijn voor de publieke opinie of voor de mening van een kleine groep met veel invloed op de publieke opinie. Daarom kunnen ze, omwille van electorale beschouwingen en tegen het algemene belang in, een nochtans toekomstgericht project opgeven.” Jan-met-de-pet reageert dus weinig oordeelkundig … “Er is hier niet zozeer een gebrek aan onderscheidingsvermogen dan wel aan informatie. Zich een gegronde mening vormen, is echt niet gemakkelijk in zeer technische materies, zeker als de lobby’s verkeerde informatie verspreiden. Vanuit een filosofisch standpunt zouden we kunnen stellen dat het voorzorgs principe een uiting is van een – uiteraard utopische – drang naar of obsessie van zuiverheid. De publieke opinie zal dus geneigd zijn voor overdreven voorzorg te kiezen. En wat het onderscheidingsvermogen betreft, hebben we vooral te maken met een gebrek aan visie. Mensen als Pasteur en Marie Curie waren voldoende bezeten door het algemene belang om terughoudendheid tegenover een risico te overwinnen.” Geldt het voorzorgsprincipe niet als een basiselement van duurzame ontwikkeling? “Op het eerste gezicht wel, ja. Maar duurzame ontwikkeling berust op drie pijlers: de economie, de samenleving en het milieu. Als u dus zwaar de klemtoon legt op de derde, benadeelt u de eerste twee. Dan wordt het voorzorgsbeginsel contraproductief. Als het verbod op een innovatie de tewerkstelling aantast, dan is dit antisociaal en economisch onverantwoord. Maar ook het milieu zal daar de gevolgen van dragen, want een minder welvarende samenleving zal over minder financiële middelen beschikken voor een milieuvriendelijk beleid.” Wat doen we met een voorzorgsprincipe dat de ontwikkeling schijnt te belemmeren? “De aanpak herzien richting van een ‘beginsel van de minimale schade’. Het moet een actieprincipe zijn, geen reden tot immob lisme of afwachting. Het zoeken naar de oplossing beste kosten-baten ratio heeft.” Corentin de Salle is directeur van de Centre Jean Gol (MR). 36 BECI - Brussel metropool - december 2017 RISICOBEHEER Terreur: in welke mate is de onderneming aansprakelijk? De aansprakelijkheid van ondernemingen wordt op een heel nieuwe manier betrokken bij het beheer van de terreurdreiging. Vragen stellen zich over de beste aanpak om de nieuwe verplichtingen na te leven. De bewaking van personeelsleden krijgt extra aandacht, zeker ingeval van een divers of uitgebreid personeel, of van kwetsbare infrastructuren. Ophélie Delarouzée N a de aanval op Charlie Hebdo, de ontmanteling van de cel in Verviers en de aanslagen in Parijs trof de federale regering maatregelen tegen terreur. De inlichtingendiensten versterkten de screening van gevoelige functies die toegang krijgen tot gevaarlijke zones, zoals in kerncentrales. Deze door de Nationale Veiligheidsautoriteit gevoerde enquêtes onderzoeken o.a. het strafregister van het personeel en eventuele signalen van radicalisering. Half-mei kondigde minister van Binnenlandse Zaken Jan Jambon aan dat de wetgeving tegen het einde van het jaar zou worden aangepast om zulke screenings uit te breiden. Seveso-bedrijven, openbaar vervoer en farmaceutische sector werden geraadpleegd en zullen hun gevoelige functies moeten identificeren, mede onder druk van de media. In oktober werd bijvoorbeeld een treinconducteur in opleiding bij Infrabel ontslagen omdat hij zijn verleden als strijder in Syrië en zijn recente veroordeling met uitstel wegens terrorisme had verdoezeld. Dit verplichtte het kabinet van minister van Mobiliteit François Bellot te bevestigen dat een wetsontwerp in de maak is voor een sterkere screening in de spoorwegen. Verleden jaar werden 122.500 personen gescreend, 40.000 meer dan in 2015. De versterking van de staatscontrole op gevoelige functies ontslaat de bedrijven in geen geval van hun aansprakelijkheid, die sinds de terreuraanslagen trouwens is toegenomen. Zij moeten een veiligheidscultuur ontwikkelen en toezien op het gedrag van de werknemers. Christophe Delmarcelle, partner en specialist in sociaal en arbeidsrecht bij het advocatenkantoor Bird & Bird, stelt vast dat consultancy rond de plichten van ondernemingen in deze materie is toegenomen. Hij wijst erop dat, krachtens de Christophe Delmarcelle wet van 4 augustus 1996, de werkgever instaat voor risicopreventie: “Veel bedrijven onderschatten deze wet, die nochtans zware verplichtingen oplegt aan de werkgever, maar ook aan de vertegenwoordigers van de hiërarchie, die persoonlijk aansprakelijk kunnen worden gesteld voor de niet-naleving van de wettelijke bepalingen.” De privacy beschermen “De strijd tegen terreur en de veiligheidsobsessie mogen onze grondrechten en fundamentele vrijheden, waaronder privacy, niet in het gedrang brengen”, waarschuwt Alexis Deswaef, voorzitter van de Liga voor Mensenrechten. Als advocaat won Mr Deswaef in drie dossiers waar werknemers in beroep gingen tegen de geweigerde hernieuwing van hun toegangsbadges naar aanleiding van screenings, waardoor ze hun baan verloren. Onder deze mensen bevond zich een chef bagagist met 18 jaar anciBECI - Brussel metropool - december 2017 37 © Thinsktock
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TOPIC Alexis Deswaef enniteit en een werknemer die hulp had geboden bij het in veiligheid brengen van slachtoffers na de aanslag in Brussels Airport. “Wij hebben gewonnen, maar de verdediging gebeurde blindelings want de elementen die een band met een geradicaliseerde groep lieten vermoeden, bleven geheim”, betreurt Alexis Deswaef. Behoedzaamheid vindt hij belangrijk voor gevoelige functies, maar hij spoort de bedrijven tot meer rechtvaardigheid aan: “De discriminatie is bij aanwerving zeker toegenomen, o.a. door de stigmatiserende politieke boodschappen van nationalistische ministers. (...) Laten we erop toezien dat voorzichtigheid niet uitmondt op maatregelen die volledige categorieën van mensen afstoten. Deze burgers zouden dit ervaren als een verregaande onrechtvaardigheid en hun gegronde woede zou door radicalisering kunnen uiten. Precies wat wij in het begin wilden bestrijden.” Mr Christophe Delmarcelle beseft hoe moeilijk het voor ondernemingen moet zijn om de strengere veiligheidscriteria na te leven zonder de grondrechten in het gedrang te brengen: “Radicalisme heeft natuurlijk te maken met godsdienst. Vandaar de vraag wat wij al dan niet kunnen toelaten, hoe ver de vrijheid van godsdienst reikt en vanaf welk punt er sprake is van radicalisering en gevaar voor de medeburger. De preventie van psychosociale risico’s betekent ook de bestrijding van vormen van intimidatie, zoals wanneer een geradicaliseerd persoon druk begint uit te oefenen op de collega’s.” Meerdere detectiemiddelen Detectie nog vóór de rekrutering, dankzij openbare informatie op internet, is een eerste (grove) filter. Interviews met de werkkracht moeten de verplichtingen van de collectieve arbeidsovereenkomst (CAO) 38 naleven. Vragen over privé aangelegenheden zijn verboden, behalve als de eigenheden van de functie het rechtvaardigen. Elke verworpen kandidatuur moet worden uitgelegd. Overtredende bedrijven kunnen in geval van een klacht, worden gedwongen schadevergoedingen te betalen. Psychologische tests kunnen gedragsstoornissen bij kandidaten opsporen. Zulke elementen worden meestal aanvaard om de verwerping van een kandidatuur te rechtvaardigen. “Mochten werknemers zich tijdens de loop van hun arbeidsovereenkomst gaan radicaliseren, dan kan het contact tussen managers en personeel gedragsveran38 BECI - Brussel metropool - december 2017 deringen detecteren”, weet Mr Delmarcelle. “Bepaalde werkgevers hebben intern een ‘whistleblowing’ systeem ingevoerd waarmee medewerkers door collega’s gepleegde overtredingen van de bedrijfsreglementen aan het licht kunnen brengen.” Alexis Deswaef oordeelt echter dat de werkgever niet het recht heeft om de e-mails van zijn werknemers te doorzoeken: “Als er echt een probleem is, kan de werkgever de inlichtingendiensten informeren, maar onderzoekers mogen zonder mandaat van een rechter geen e-mails inkijken.” Christophe Delmarcelle stelt bovendien dat “het aandeel derde personen vandaag heel hoog ligt, in de ondernemingen. Als de onderneming als klant haar voorzorgsmaatregelen niet heeft uitgebreid tot werkkrachten van externe bedrijven, dan riskeert men een tweedeling van de bescherming.” Zodra een problematisch gedrag wordt opgespoord, kan de werkgever psychologische bijstand voorstellen. Radicalisering is namelijk een geleidelijk proces van enige duur. Naast aanmaningen en sancties kan de werknemer in sommige gevallen wegens grove fout worden ontslagen. “Dit is op het randje van het wettelijke, omdat van de werknemer wordt beweerd dat hij iets riskeert te doen dat hij nog niet heeft gedaan”, constateert Mr Delmarcelle. “De onderneming zal gemakkelijker de grove fout kunnen inroepen als zij haar policies heeft aangepast, bv. met het uitdrukkelijk verbod om extremistische websites te raadplegen die oproepen tot geweld. Bij uitblijven van een grove fout moet worden nagegaan of het ontslag kan worden gerechtvaardigd conform CAO 109. Ik geloof echter niet dat een rechter een werkgever zal verwijten geen risico te willen nemen met een werknemer wanneer geloofwaardige elementen van radicalisering werden opgespoord, zeker als ontslagvergoedingen werden uitgekeerd.” Als gevaar wordt vermoed, roept u best de politie, maar in bepaalde mate kan het personeel ook door collega’s worden gefouilleerd, in principe met toestemming van de betrokkenen. Werkgevers moeten strategieën uitwerken om, in geval van aanslagen op hun vestigingen, optimaal te reageren. Bij gebrek aan vooruitziendheid kan de werkgever namelijk als burgerlijk medeaansprakelijk worden beschouwd en verplicht schadevergoedingen uit te keren. Als een gedetacheerd werknemer weigert te vertrekken of vraagt om naar huis terug te keren wegens veiligheidsproblemen in zijn land, kan het voor de werkgever gevaarlijk zijn om tegen te werken. Om te voorkomen dat mensen geen toegang krijgen tot een grondgebied, zoals in de Verenigde Staten al is gebeurd met mensen uit Molenbeek Sint-Jan, raadt het kabinet van Cécile Jodogne, Brusselse staatssecretaris voor Buitenlandse Handel, aan om op voorhand contact te nemen met de ambassades. Tegen het terreurrisico bestaat geen specifieke reglementering, zo blijkt. “Dit zou voor verwikkelingen kunnen zorgen. En door steeds verder in detail te gaan, riskeren sommige gedragingen niet meer aanvaard te worden”, vreest Mr Delmarcelle. Dankzij de brede aanpak van de huidige wetgeving kunnen de meest uiteenlopende gevallen worden behandeld. Nu is voor de ondernemingen de tijd aangebroken om de teksten op een andere manier te gaan gebruiken. ● “HET EFFICIËNTE BEHEER VAN BEDRIJFSHERSTRUCTURERINGEN IS ONS BEROEP!” De Belgische onderneming OPSMAN beschikt over een fl inke ervaring na zeven grootschalige herstructureringsplannen in Europa gedurende de afgelopen vijf jaar te hebben gestuurd. Hiermee positioneert de onderneming zich als een onontkoombare partner voor een effi ciënte en concrete begeleiding van ondernemingen geconfronteerd met een herstructurering. “Sociaal geweld is niet onvermijdbaar”, verklaart Christophe Samyn. Een verslechtering van het sociale klimaat in een onderneming na de aankondiging van een herstructureringsplan is vaak moeilijk te vermijden. Het is begrijpelijk en normaal dat de teams een zware klap incasseren wanneer ze vernemen dat de werkgever het aantal werknemers wenst terug te schroeven. Deze reactie niet aanvaarden is struisvogelpolitiek. Zelfs wanneer de herstructurering economisch gerechtvaardigd is, blijft de sociale schok bijzonder pijnlijk. Een bedrijf kan echter de directe en indirecte impact van de aankondiging aanzienlijk en effi ciënt verminderen voor zover ze een concreet en duidelijk plan van risicobeheer voorbereidt in verband met deze sociale schok en zijn mogelijke gevolgen op de mensen, de activa of de reputatie van de onderneming. Aan de hand van een communicatiestrategie, een specifi ek plan voor crisisbeheer en een beschermingsplan voor personen en activa begeleidt OPSMAN zijn klanten vanaf de voorbereiding van de herstructureringsintentie tot en met de ondertekening van de sociale overeenkomst, en dit in meerdere Europese landen. Risico’s identifi ceren en een geïntegreerd beheerplan invoeren Om zijn klanten te helpen hun herstructureringsproject beter te beheren, ontwikkelt OPSMAN eerst met hen een dashboard dat alle risico’s duidelijk en effi ciënt op voorhand in beeld brengt, vanaf de voorbereiding van het project tot en met de sociale onderhandelingen van de vertrek- en reclasseringsvoorwaarden. Waar voorzien wij de aankondiging van het herstructureringsproject? Wie zal de intentie aankondigen, rekening houdend met de rol van elke deelnemer aan de toekomstige onderhandelingen? Waar zullen de onderhandelingsvergaderingen plaatsvinden? Onder welke voorwaarden zullen deze onderhandelingen kunnen worden verdergezet? Hoe beheren we de productie na de aankondiging? Hoe beheren we een eventuele versperring van de site? … Al deze vragen moeten nauwgezet worden geanalyseerd om de directe, indirecte of toekomstige impact van elke beheeractie of -beslissing te meten. Zodra de risico’s geïdentifi ceerd zijn, ontwikkelt OPSMAN een geïntegreerd beheerplan om alle nodige preventieve maatregelen te treff en en om concrete crisisbeheer-initiatieven te overwegen die in geval van nood zullen worden ingezet. De verwijdering van versperrende stakingsposten conform een kort-gedingsbeslissing van een bevoegde rechtbank moet op een zodanige manier gebeuren dat de onderneming en de sociale partners het onderhandelingsproces kunnen verderzetten zonder blokkade die peperdure schade zou aanrichten aan het bedrijf en zijn imago in de media. Dit beheerplan is eigenlijk een toolbox met daarin de nodige deskundigheden in communicatie (intern, extern en crisis), in sociaal, burgerlijk en strafrechtelijk recht, in beveiliging (van oorden, goederen en personen) en in sociaal overleg. Deze deskundigheden eff enen de weg naar een optimaal beheer van de risico’s op korte, middellange en lange termijn. De beheerkosten onder controle De fi nanciële meerwaarde van een dergelijk beheerplan is zeker niet te onderschatten aangezien het plan een tool bevat om de operationele beheerkosten eerlijk en transparant te beheren, waardoor de onderneming in realtime het budget voor de uitwerking van het plan kan controleren. “Onze klanten bevestigen dat onze gestructureerde en geïntegreerde aanpak in ruime mate de nefaste gevolgen voor de onderneming, de werknemers en de klanten beperkt”, vertelt OPSMAN CEO Christophe Samyn. Wilt u hier meer over weten? Afspraak op donderdag 22 februari om 8 uur. Ontbijt met presentatie Cercle Gaulois – Brussel Inschrijvingen via: www.opsman.eu Operational Management Solutions SPRL info@opsman.eu | +32 (0)483 83 83 83 | www.opsman.eu BECI - Brussel metropool - december 2017
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PUBLIREPORTAGE 4 risico’s voor uw bedrijf bij de terugkeer van stroom na een elektriciteitsonderbreking 1 Stroomonderbrekingen kunnen elk bedrijf treffen. In België doen zich 10 stroomonderbrekingen per dag voor en een derde van alle bedrijven krijgt hier minstens eenmaal per jaar mee te maken. Bij een stroomuitval is uw bedrijf als enige verantwoordelijk voor de heropstart. Wat zijn de aandachtpunten bij een heropstart? Het personeel kent de heropstartprocedure onvoldoende Weten al uw medewerkers precies welke stappen er ondernomen moeten worden bij een plotse stroompanne? Elk personeelslid, van de CEO tot de onderhoudstechnicus, moet rekening houden met 3 belangrijke pijlers. Om te beginnen moet de werkgever vooraf een opleiding garanderen. Daarnaast moet hij ook voldoende beschermend materiaal voorzien voor zijn personeel. Ten slotte moeten de personeelsleden met een bekwaamheidscertificaat om de stroom terug in te schakelen perfect weten waar ze mee bezig zijn en over voldoende ervaring beschikken om elke noodsituatie de baas te kunnen. Elke werknemer moet beseffen welk type installatie in het bedrijf aanwezig is, of er met hoog- of laagspanning gewerkt wordt en welke beschermingsmaatregelen er genomen zijn. Jean-Philippe De Roubaix 2 Het personeel wordt niet op de hoogte gebracht van de heropstart. Voor de nodige kennis ter zake doen we een beroep op Jean-Philippe De Roubaix, Senior Product Manager hoogspanningscabines bij ENGIE Electrabel. Hij overloopt de 4 belangrijkste risico’s bij de terugkeer van stroom. Stel dat een van uw technici gebruik maakt van een stroomonderbreking om een onderhoud uit te voeren op een machine. Hij kan in gevaar komen als een van zijn collega’s de elektrische kring van de machine zonder waarschuwing opnieuw onder spanning brengt. Jean-Philippe De Roubaix is duidelijk: “De werkgever moet goed beseffen welke taken elke werknemer uitvoert aan welke installatie. Moeten ze deze uitbaten, bedienen, schakelen, er onderhoud op uitvoeren of er inspecties op uitvoeren? Elke schakel in het proces is even belangrijk. Daarom moet iedereen perfect op de hoogte zijn van de te volgen procedures en weten in welke fase van de opstartprocedure het bedrijf zich bevindt. Rekening houden met ieders takenpakket is al een grote stap naar een veilige heropstart.” 3 Machines niet controleren voor de heropstart Uw onderneming werkt misschien al vele jaren met dezelfde machines. Ook al zijn uw productie-eenheden nog lang niet aan vervanging toe, ze kunnen wel aanzienlijke schade oplopen door een stroompanne. Zelfs gloednieuwe machines lopen het risico om beschadigd te raken. Grondstoffen kunnen stollen, computers raken defect, machines koelen af op het verkeerde moment of stoppen midden in een belangrijke productiefase. Neem telkens de tijd om de machines en het materiaal te controleren. Zo vermijdt u technische problemen en ongevallen. Stel de juiste vragen: bevinden er zich nog grondstoffen in de machine? Zijn ze gestold? Moet de machine gereinigd worden voor de heropstart? Werken de leidingen nog naar behoren? Laat de elektrische installatie toe om veilig in te schakelen? Zijn er werkzaamheden bezig aan de machine? Tracht telkens een geïntegreerd beeld te hebben van de huidige situatie, zodat u precies weet waar er zich in een latere fase opstoppingen in het bedrijfsproces kunnen voordoen. Zo kunt u erger voorkomen. 4 Alle bedrijfsprocessen tegelijk heropstarten Na een stroomonderbreking moeten de bedrijfsprocessen altijd stapsgewijs heropgestart worden om er zeker van te zijn dat elke machine goed werkt. Bovendien vermijdt u zo een plotse stroompiek, die op zijn beurt een impact kan hebben op verschillende niveaus. Stel u voor dat de vermogensschakelaar uitvalt en daarmee meteen een van de belangrijkste beveiligingstoestellen van het elektriciteitsnet: de stroom valt weer uit en de volledige opstartprocedure moet opnieuw overlopen worden. Een hogere vermogenspiek dan normaal brengt ook een hogere maandelijkse energiefactuur met zich mee voor de 12 volgende maanden, omdat de eindfactuur berekend wordt op basis van de hoogste vermogenspiek. Uw onderneming zal vroeg of laat getroffen worden door een stroomonderbreking, zoveel is zeker. Nu u de gevaren van zo’n panne kent, beschrijft u deze best in een actieplan om een vlotte heropstart van de bedrijfsprocessen te garanderen. WAT ER OOK GEBEURT, DE VEILIGHEID VAN UW WERKNEMERS IS UW PRIORITEIT. Als bedrijfsleider bent u aansprakelijk voor elk ongeval. Voor meer informatie, download het e-book ‘Een ongeval met elektriciteit in uw bedrijf: een overzicht van de voornaamste gevaren en verantwoordelijkheden’ via www.engie-electrabel.be/veiligheid Externe medewerkers: een risico? RISICOBEHEER Hoe langer hoe meer ondernemingen doen een beroep op consultants, besteden opdrachten aan freelancers uit of werven stagiairs aan. Brengen zulke externe medewerkers de veiligheid van het computerpark in het gedrang? Hoe kunt u er zeker van zijn dat ze geen data wissen, de klantenlijst niet kopiëren en geen virus op het computersysteem overdragen? Het advies van twee deskundigen. Gaëlle Hoogsteyn Een goed gestructureerd netwerk François Bryssinck, bestuurder bij de ondertussen 30 jaar jonge Megabyte, oordeelt dat eerst de structuur van het bedrijfsnetwerk onder de loep moet worden genomen. “Hoe zit het netwerk in elkaar? Is het mogelijk om de toegang tot bepaalde data te beperken? Werden verscheidene profielen gedefinieerd in functie van de medewerkers? Dit zijn allemaal belangrijke vragen als u stilstaat bij de risico’s die externe medewerkers kunnen vertegenwoordigen”, zegt hij. Jean-Paul Boon is als bestuurder en voorzitter van BDE-Group dezelfde mening toegedaan: “Het is mogelijk met virtueel gescheiden netwerken te functioneren. Het werk van externen maakt gebruik van een secundair netwerk en wordt slechts na validatie naar het hoofdnetwerk overgeheveld.” Wanneer een externe medewerker binnen het bedrijf actief is, moet u eerst verduidelijken waartoe deze persoon toegang mag of moet krijgen. “In functie van het vertrouwen die de persoon geniet en uiteraard ook de taken waarmee ze belast is”, weet François Bryssinck. De student die een stage boekhouding komt doen, dient natuurlijk toegang te krijgen tot de boekhoudkundige gegevens. “In een dergelijk geval besteedt u best extra aandacht aan het profiel van de aangeworven stagiair of medewerker.” Verder kunt u de toegang beperken tot het lezen van informatie (read only), zonder mogelijkheid om de data te wissen of te kopiëren. Eventueel kunnen alarmsignalen de netwerkbeheerder informeren van de pogingen van een niet bevoegde persoon om toegang te krijgen tot bepaalde data, of van het gebruik van een platform als SharePoint, waarmee kan worden nagegaan wie welke documenten heeft gedownload. “Laten we wel rekening houden met de extra werklast die hiermee gepaard gaat”, geven de twee deskundigen toe. Doordacht investeren Allemaal goed en wel, maar dan moet de onderneming stroomopwaarts eraan gedacht hebben haar compuIn KMO’s en snelgroeiende organisaties gebeurt het dat het netwerk helemaal niet beveiligd is François Bryssinck (Megabyte) ternetwerk goed te structurer helaas niet overal het geval is. te ondernemingen is er op doorgaans geen gebrek aan structuur Maar in KMO’s en snelgroeiende nisaties gebeurt het dat het helemaal niet beveiligd is”, François Bryssinck. “In het staat de onderneming uitsluit aantal vertrouwenspersonen liging lijkt dan overbodig. Maar een groeifase wordt beveiliging wel een noodzaak, zonder dat de bedrijfsleiders zich daar rekenschap van geven.” Jean-Paul Boon beaamt: “Zaakvoerders die zich druk inzetten voor het dagelijkse bestuur, beschouwen BECI - © Thinsktock D.R.
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TOPIC computerveiligheid niet altijd als een prioriteit. Zij gaan er vanuit dat dit veel zou kosten en dat ze dat geld beter aan iets anders besteden. En omdat het computernetwerk goed functioneert, zien ze het nut niet in van extra investeringen.” Tips & tricks ➜ Nochtans kan met enkele elementaire en (nagenoeg) kosteloze maatregelen al veel worden gedaan om gegevens en configuratie te beschermen. Laten we beginnen met het paswoord. “Paswoorden als ‘12345’ of ‘password’ zijn niet meteen bijzonder efficiënt, maar wel heel veel gebruikt”, stelt François Bryssinck vast. Volgens hem moet een goed paswoord tegelijk letters, cijfers en een speciaal teken bevatten – en regelmatig worden veranderd. ➜ Het wifi netwerk is een andere klassieke zwakke schakel, die toegang kan verschaffen tot de server van de onderneming. “Als uw bedrijf regelmatig bezoekers onthaalt, voorziet u best voor hen een afzonderlijk wifi netwerk, beperkt tot internettoegang”, raadt Jean-Paul Boon aan. ➜ Hij pleit verder voor heel regelmatige kwaliteitsvolle back-ups van de bedrijfsgegevens. “En vergeet niet te controleren of u alle bestanden binnen de back-up gegevens vlot kunt recupereren.” Een andere manier om gegevens te beschermen, is zoveel mogelijk in een cloud te werken. ➜ Bescherming kan ook via het invoeren van een proces dat al het werk van externen valideert. “Dit is wel een logge manier van werken”, geeft François Bryssinck toe. Neem nu het geval van een webmaster die de web pages van zijn klant beheert. De validatie van deze publicaties door een interne medewerker voordat ze online verschijnen, is technisch mogelijk. Hierdoor verkleint het risico dat de webmaster ongepaste informatie publiceert, maar de procedure is vrij tijdrovend, in een domein waar reactiviteit van belang is. ➜ Een andere aanbeveling: laat externen op computerapparatuur van het bedrijf werken. De laptops van externen zijn niet noodzakelijk up-to-date of efficiënt beschermd. Als een dergelijke laptop (al dan niet opzettelijk) een virus bevat, dan kan hij via een eenvoudige connectie het ganse netwerk van de onderneming besmetten. Jean-Paul Boon: “Ik raad ondernemingen ook aan om bedrijfseigen e-mailadressen te creëren voor externen, ook al blijven ze niet lang, en de toegang te verbieden tot persoonlijke mailboxen als hotmail en gmail, die heel wat virussen kunnen bevatten.” ➜ Wees voorzichtig bij de rekrutering. Naargelang van de opdrachten dient u min of meer streng te zijn bij de selectie van externen en/of stagiairs … zonder in paranoia te vervallen, uiteraard! “Alle gevaren uitsluiten, is niet mogelijk, maar wanneer u opdrachten aan zorgvuldig geselecteerde personen hebt toevertrouwd, verdienen ze ook uw vertrouwen. Een externe medewerker heeft er in principe geen enkel belang bij om zijn klant in de problemen te brengen, want hij riskeert ontslag en zelfs vervolgingen”, stelt François Bryssinck. ➜ Voor Bryssinck is ook een zeer duidelijke procedure van opdrachtbeëindiging noodzakelijk: “Vertrekkende 42 BECI - Brussel metropool - december 2017 medewerkers en computertoegang op afstand krijgen niet altijd de nodige aandacht. Sluit elke vorm van toegang af wanneer de opdracht van een externe medewerker is beëindigd. Zeker als de afscheid niet optimaal is gebeurd.” Een beroep op professionals Data zijn van vitaal belang voor een onderneming. Daarom stellen bedrijven hun computerbeveiliging best regelmatig in vraag, beweren onze deskundigen. Bedrijven groeien en de technologie ontwikkelt zich razendsnel, terwijl hackers steeds nieuwe aanvalstechnieken bedenken. Tijdens de afgelopen maanden werden talrijke organisaties geconfronteerd met de zogenaamde cryptolockers. Deze nieuwe bedreigingen worden vaak per e-mail verstuurd. Het volstaat dat een medewerker op de link klikt om alle gegevens van het bedrijf te versleutelen. De data worden ‘gegijzeld’ en slechts tegen betaling van een fors losgeld weer vrijgegeven. “Dat soort aanslagen bestond vijf jaar geleden niet”, zegt François Bryssinck. De hackers zijn steeds creatiever. Een keer per jaar de beveiligingsmaatregelen van de onderneming doorlichten, is dus zeker geen luxe. “In kleinere bedrijven is een dergelijke aanpak echter nog niet ingeburgerd”, betreurt hij. Hij pleit voor een waarachtig computerbeveiligingsbeleid die externen systematisch zouden moeten ondertekenen. Zaakvoerders die zich druk inzetten voor het dagelijkse bestuur, beschouwen computerveiligheid niet altijd als een prioriteit. En omdat het computernetwerk goed functioneert, zien ze het nut niet in van extra investeringen. Jean-Paul Boon (BDE-Group) Beide deskundigen r aan om een beroep t specialiseerde profes oplossingen kunnen volgens de specifiek behoeften van de onderneming. Niet alle bedrijven onder zelfde gevaar. Daar moet mee worden gehouden analyse van de beveil “Laten we ook niet i uiterste gevallen, want overdreven beveiliging wordt het werk van personeel bijzonder omslachtig”, besluit François Bryssinck. ● D.R. TOPIC De bestuurder moet onafhankelijk zijn RISICOBEHEER Om als bestuurder claims te vermijden, is de regels van deugdelijk bestuur volgen de beste weg. “Het langetermijnbelang van de onderneming staat voorop”, stelt Guberna, het instituut voor bestuurders. C orporate governance of deugdelijk bestuur maakte eind vorige eeuw zijn entree na een reeks van schandalen. In ons land waren dat onder meer de fraude bij Lernout & Hauspie en de handel met voorkennis in Fortis-aandelen. “Sindsdien wordt er kritischer gekeken naar raden van bestuur”, weet Abigail Levrau, research director bij Guberna. “Werd een bestuurdersmandaat vroeger eerder als een erepositie beschouwd, tegenwoordig dient een bestuurder zich professioneel en ethisch op te stellen.” Het proces richting professionalisering en deugdelijkheid start al bij de rekrutering van de bestuurders. “Vele jaren verliep die rekrutering vooral binnen het eigen netwerk”, vertelt Abigail Levrau. “Dat was in groot contrast met de aanstelling van een topmanager, waarvoor headhunters en evaluatiegesprekken werden ingeschakeld. Vandaag neemt men dat proces veel meer serieus.” Guberna pleit voor een complementaire mix van competenties, expertises en persoonlijkheden binnen de RvB. Het instituut ontwikkelde een toolkit die de tien stappen van de selectieprocedure vastlegt. Tot die stappen behoren bijvoorbeeld de identificatie van de behoeften binnen de RvB, het opstellen van de hard én soft skills waarover de bestuurder moet beschikken, de grondige screening van de kandidaten en – wat vaak vergeten wordt – de gedegen introductie van de nieuwe bestuurder (hij of zij moet het bedrijf en zijn cultuur goed leren kennen). Eens aangesteld, begint het werk natuurlijk pas echt. Wanneer de bestuurder zijn mandaat opneemt, is het aan hem/haar om zich professioneel te gedragen. Om hem/haar daarbij te gidsen, schreef Guberna een charter uit. Noem het de 12 geboden van het deugdelijk bestuur (zie kader). Recent vertaalde het instituut dit modelcharter ook voor de publieke sector. Vooral naar de benadering van belangenconflicten mag bij overheidsbedrijven meer aandacht gaan. “Bestuurders van overheidsbedrijven voelen zich vaak ook nog vertegenwoordiger van een bepaalde minister of politieke partij”, zegt Fanny D’hondt, doctoral associate bij Guberna. “In theorie moet men alle petjes afzetten in een raad van bestuur, met enkel de focus op het belang van de overheidsorganisatie, maar in de praktijk heeft een aantal bestuurders het daar moeilijk mee.” Fanny D’hondt Guberna wil het signaal geven dat de basisprincipes van deugdelijk bestuur voor alle ondernemingen gelden, dus niet enkel de grote en beursPeter Van Dyck genoteerde. “KMO’s kloppen geregeld bij Guberna aan omdat ze externe bestuurders willen aantrekken, maar niet goed weten hoe daaraan te beginnen”, vertelt Abigail Levrau. “Een KMO gaat natuurlijk niet zo snel de stap naar een headhunter zetten, maar de nood om goed te reflecteren over wie je aanstelt, is even groot. De toolkit die wij aanreiken, is ook van nut voor KMO’s.” Naast de hervorming van de vennootschapswetgeving die minister Koen Geens nu in de steigers zet, herziet men op dit moment de corporate governance code voor beursgenoteerde bedrijven grondig. “De notie van onafhankelijkheid wordt volledig hertekend”, weet Abigail Levrau. “Er zullen grotere accenten komen te liggen op de onafhankelijkheid van de bestuurder in attitude en ingesteldheid, het omgaan met belangenconflicten en de raad van bestuur als collegiaal beslissingsorgaan. Van bestuurders wordt verlangd dat ze meer dan ooit het langetermijnbelang van de onderneming voor ogen houden.” ● Abigail Levreau Het Charter van de Guberna Certified Director: de 12 Geboden 1. Informeer je grondig voor je een mandaat aanvaardt. 2. Wees je bewust van je taken bij de uitvoering van het mandaat. 3. Respecteer de regelgeving die op de onderneming van toepassing is. 4. Gedraag je eerlijk, integer en loyaal. 5. Stel steeds het belang van de vennootschap voorop. 6. Stel je onafhankelijk op. 7. Wees je ervan bewust dat je deel uitmaakt van een collegiaal beslissingsorgaan. 8. Ga de interactie en samenwerking aan met de aandeelhouders, het management en de stakeholders. 9. Wees goed, tijdig en volledig geïnformeerd. 10. Ga discreet en vertrouwelijk om met informatie. 11. Onderhoud en versterk je expertise. 12. Evalueer regelmatig actief het functioneren van de RvB. BECI - Brussel metropool - december 2017 43 D.R. D.R.
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DYNAMIEK STARTER Eventer staat voor event sharing Pierre-Yves Bossard en Marc-Henri Wouters lanceerden de app Eventer in de zomer 2016 om foto’s direct te delen op één en hetzelfde platform. De app richt zich zowel tot particulieren als tot ondernemingen. Laatstgenoemde krijgen zelfs een all inclusive oplossing aangeboden. Guy Van den Noortgate V andaag neemt iedereen foto’s met zijn smartphone. Er is altijd wel iets om een kiekje van te nemen. Voor de lancering van Eventer verliep het delen van deze foto’s echter wat ordeloos, langs allerlei kanalen en op een heleboel informatiedragers. Met als gevolg dat sommige beelden nooit terechtkwamen. Dit is nu voltooid verleden tijd dankzij de door Pierre-Yves Bossard en Marc-Henry Wouters ontwikkelde applicatie die, in een jaar tijd, meer dan 10 000 gebruikers wist te bekoren. “De app is in staat om alle foto’s die deelnemers van een evenement hebben genomen, op één en hetzelfde platform samen te brengen”, licht Pierre-Yves Bossard toe. “Twee clicks volstaan om toegang te krijgen tot het album en de foto’s te delen. Eenvoudig en snel.” In het begin richtte Eventer zich tot particulieren, die de app gratis konden downloaden en tijdens een privé feestje uittesten. Maar het startende bedrijf mikt duidelijk op de B2B markt, die ze zowel in België als in het buitenland prospecteert. Dankzij een crowdfunding campagne die enkele weken geleden met succes werd afgerond en mooi werd aangevuld met de financiële belangstelling van business angels, kon Eventer iets meer dan 200.000 euro vergaren om zijn ontwikkeling verder te zetten. In september had de starter al deelgenomen aan meer dan 30 evenementen, onder meer met Beci, het Cercle Chapel, Ice-Watch en Proximus. De app is gratis beschikbaar onder IOS en Android, maar betalende functies worden aan organisators en sponsors van evenementen aangeboden. Zo bijvoorbeeld de branding van foto’s of de rechtstreekse projectie op een scherm. “Het gaat hier om ons ‘Premium’ aanbod, specifiek voorbehouden aan ondernemingen”, aldus Pierre-Yves Bossard. “In functie van hun keuzes krijgen ze verscheidene diensten aangeboden op de dag van het evenement, waaronder de projectie van de beelden op een scherm, de branding van de foto’s met hun logo, het versturen van e-mails na het evenement e.a.” De in het begin van dit jaar gelanceerde dienst richt zich dus tot ondernemingen en de diverse evenementen die zij organiseren (een persconferentie, de lancering van een nieuw product, een jaarlijkse feestavond enz.). Eventer functioneert niet als een sociaal netwerk maar wil zich positioneren als partner van de klant, met het aanbod van “een drieledige formule rond communicatie in de breedste zin, digitale animatie en het beheer van foto’s”. Eventer is gaan samenwerken met Sharingbox en Utopix om een 360° oplossing voor foto’s aan te bieden. “Dit Swapp aanbod combineert de troeven van de drie partners. Op die manier kan een Sharingbox op het evenement worden geïnstalleerd, terwijl een Utopix beroepsfotograaf ter 44 BECI - Brussel metropool - december 2017 Pierre-Yves Bossard (à gauche) et Marc-Henri Wouters. plaatse zijn kennis van het vak ontplooit en wij het geheel aanvullen met de mogelijkheid voor alle genodigden en aanwezigen om gemakkelijk toegang te krijgen tot alle foto’s van de fotograaf, van de Sharingbox en van de andere gebruikers. Iedereen kan ook zijn eigen foto’s eraan toevoegen en het geheel wordt gedurende het evenement op een scherm geprojecteerd.” De premium oplossing van Eventer beantwoordt volledig aan de strategie van ondernemingen die meer bekendheid willen verwerven via de evenementen die ze organiseren en/of sponsoren. Op termijn zullen zij misschien extra functionaliteiten ontwikkelen, die het aanbod van Eventer zullen aanvullen. In de komende maanden legt de jonge onderneming de klemtoon op haar nationale en internationale commerciële ontwikkeling. Ze is onder andere in contact met JC Decaux et de Club Med. Informatie: www.eventer.cc ● Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be Energiepremies 2018: een stabiel stelsel met een verhoogde premie voor dakisolatie en een uitbreiding van de toelatingsvoorwaarden Besteedt u een groot deel van uw budget aan uw energieverbruik en hebt u dit jaar besloten hier iets aan te doen? De energiepremies van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest helpen u financieel om te kiezen voor de meest efficiënte technieken en toestellen. Op 19 oktober 2017 heeft de Brusselse Hoofdstedelijke Regering het energiepremiestelsel 2018 goedgekeurd. Het totale budget blijft net als vorig jaar behouden op 22 miljoen euro om u te ondersteunen bij uw investeringen. Zoals aangekondigd in 2016 laat de stabiliteit van het stelsel u toe de energierenovatie van uw vastgoed te plannen: ➜ de nadruk ligt ook nu op de 3 efficiëntste domeinen: audit - isolatie- verwarming ➜ drie doelgroepen blijven op de voorgrond: medeeigenaars - collectieve voorzieningen (publiek in 2018 uitgebreid met de sportcentra en de maatwerkbedrijven) - de huurders ➜ het bedrag van de premie voor dakisolatie is verhoogd. Sinds 2016 heeft het stelsel van de Energiepremies het mogelijk gemaakt om de beschikbare middelen te optimaliseren en de procedures voor het aanvragen en toekennen van de premies te vereenvoudigen. Zo konden ook meer mensen van de premies gebruikmaken via de uitbreiding van de categorie van lage inkomens met nieuwe doelgroepen (eigenaarsverhuurders, mede-eigendommen, scholen, crèches, universiteiten en hogescholen…). Het stelsel van de Energiepremies 2018 zet in op de stabiliteit die in 2016 werd aangekondigd. Dit laat toe een continuïteit voor de burgers te garanderen om de planning van de renovatie van de gebouwen te vergemakkelijken. De nadruk ligt dit jaar nog steeds op de 3 efficiëntste domeinen: studies en audits - isolatie en ventilatie - verwarming. Een stabiel stelsel betekent niet automatisch een ongewijzigd stelsel, in 2018 zullen een aantal verbeteringen het daglicht zien. ■ Bijzondere aandacht voor de daken Het dak isoleren is de meest rendabele investering in een gebouw en is dikwijls de beste keuze bij de start van renovatiewerken. Het bedrag van de premie voor de isolatie van het dak wordt als volgt verhoogd: ◗ Categorie A: 20 €/m² (in plaats van 15 € in 2017) ◗ Categorie B: 30 €/m² (in plaats van 20 € in 2017) ◗ Categorie C: 40 €/m² (in plaats van 25 € in 2017) ■ De sportcentra en maatwerkbedrijven hebben toegang tot de verhoogde premie In 2017 traden de universiteiten en de hogescholen toe tot categorie C, de voorkeurscategorie die toegang geeft tot een hoger premiebedrag voor een hele reeks van collectieve voorzieningen die actief zijn in het onderwijs en de sector voor bijstand aan personen. In 2018 krijgen de sportcentra en de maatwerkbedrijven ook toegang tot deze voorkeurscategorie. De maatregelen die werden genomen ten voordele van huurders, eigenaars-verhuurders en medeeigenaars blijven ongewijzigd. ■ De toegankelijkheid van de verhoogde premies Met het oog op een voortdurende verbetering van het premiestelsel worden in 2018 ook twee wijzigingen van technische en administratieve aard ingevoerd: ◗ De vereenvoudiging van de administratieve voorwaarden via de verlenging van de termijn om een premieaanvraag in te dienen. De huidige termijn van 4 maanden volgend op de saldofactuur wordt verlengd tot 12 maanden voor de premieaanvragen van het stelsel van 2018. ◗ De grotere toegang tot energiepremies voor uitbreidingen in het kader van de eenvoudige renovatiewerken. Alle info op www.leefmilieu.brussels
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DYNAMIEK WEG MET DE SILO-AANPAK Van samenwerking binnen het team naar coöperatie tussen teams De verwezenlijking van een project vereist steeds vaker een combinatie van resources uit verscheidene afdelingen en het bundelen van competenties voor een vlotte samenwerking. Dikwijls belemmeren de structuren van de onderneming echter een dergelijke transverse samenwerking. Philippe Remacle, Mentally Fit Institute O ndertussen beseft iedereen dat onze bedrijven veranderingen doorstaan. Velen beweren dat het zakelijke paradigma aan het evolueren is. We stellen in elk geval vast dat praktisch alle zakelijke activiteiten vandaag de wetten van de handel van diensten gaan volgen. De organisatie van het werk, vroeger geïnspireerd door de industriële logica (met een opeenvolging van duidelijk gescheiden taken) verloopt nu soepeler, maar is ook moeilijker te voorspellen, omdat wordt ingegaan op de behoeften en vragen van de klanten. Het maakt niet uit of u in de farmaceutische sector, engineering, de auto-industrie of de detailhandel actief bent: uw voornaamste prioriteit is de klant en zijn totale tevredenheid. U produceert, antwoordt en denkt na in functie van zijn behoeften en verwachtingen. In een dergelijke context zijn de klassieke hiërarchische modellen tot verdwijning gedoemd. Traditionele organogrammen hebben, bij gebrek aan soepelheid, geen zin meer. De bedrijven passen zich aan, want de wereld en de eisen van de markt zijn steeds vluchtiger geworden. De middellange termijn van weleer geldt vandaag als lange termijn en de toekomst van onze ondernemingen is voortaan uitermate onzeker. Deze vluchtigheid en onzekerheid gaan gepaard met een steeds grotere complexiteit van de vraag en de dubbelzinnigheid van de regelgeving en de aansprakelijkheid. Onze ondernemingen moeten zich dus bijzonder soepel opstellen. Ze moeten in staat zijn verschuivingen te anticiperen, klappen te incasseren en dagelijks met de nodige veerkracht te reageren. De complexiteit van al deze stappen is te wijten aan de evolutie van de onderneming naar een soort levend wezen waarvan alle organen van elkaar afhangen. In een levende organisatie bestaan geen goede oplossingen die geen rekening houden met de parameters van alle verbonden elementen. Een hormoon zal pas vrijkomen in functie van de toestand van het ganse systeem en zal ook een uitwerking hebben op het systeem in zijn geheel. Dit geldt eveneens voor de onderneming van vandaag. Het is dus niet langer mogelijk binnen de eigen afdeling te werken zonder zich te bekommeren om wat in andere departementen omgaat. Het gemeenschappelijke project van een onderneming kan niet langer worden ingedeeld in taken en opdrachten voor specifieke afdelingen. Vandaag moeten de ondernemingen simultaan meerdere specialisten kunnen inroepen voor een bepaald dossier. Zo ontstond het concept van (transvers) projectteam. Tal46 BECI - Brussel metropool - december 2017 rijke ondernemingen passen het principe vandaag toe. Dit kan alleen als de hiërarchische piramide vlakker wordt of zelfs de plaats ruimt voor een netwerkstructuur, waarvan elk lid vrij handelt, maar in connectie met alle collega’s. De zogenaamde silo’s die ontstaan door de groepering van verwante beroepen verhinderen meestal de toepassing van een transvers denkproces. Elk team, elke afdeling en elke persoon heeft zijn eigen doelstellingen, waarbij de eigen taak de koers van het schip neigt te vervagen. De structuur van onze ondernemingen is dus aan herziening toe. Voordat u ze afschaft, is het aangewezen na te gaan waarom silo’s in uw onderneming zijn ontstaan. Heeft dit te maken met de organisatie van het werk, de eigenheid van uw activiteit of de verwachtingen van de klanten? Elke mogelijkheid leidt tot andere oplossingen. ● Verdere stappen Om het ontstaan van silo’s en hun impact op de bedrijfscultuur te begrijpen, om oplossingen te onderzoeken en over te gaan tot efficiënte en eenvoudige actie, organiseren Mentally Fit en Beci een workshop van een halve dag met Philippe Remacle, Business Coach. Wanneer? Op 11 december Waar? Bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel Informatie en inschrijvingen: Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be www.500.be OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Opleidingen en diensten op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest SEMINARIES • Bouwwerven : ervaringen delen // 1 d • Prefabricatie // 1 d • Gebruik en beheer van een duurzaam gebouw // 1 d • BIM : impact bij een duurzaam gebouw // 1 d OPLEIDINGEN • Renovatie met hoge energie-efficiëntie in de Brussels context // 3 d • Kringloopeconomie in gebouwen // 2 d • Energiebeheer // 3 d • Follow-up en monitoring van duurzame gebouwen // 1 d • Duurzame materialen // 2 d • Buitenschrijnwerk // 2 d • Akoestiek // 2 d • Groendaken // 2 d • Beheer van het regenwater op het perceel // 2 d • Isolatiematerialen // 1,5 d • Ventilatie // 2 d • Fotovoltaïsche zonne-installaties // 1 d SEM: 40€/DAG - OPLEID: 50€/DAG JAN - JUNI 2018 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Batex Petite Senne II - Architect : Pierre Bondel Architectes - Foto : Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800/85.775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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DYNAMIEK ONDERNEMINGSRECHT Zelfstandigen: overgaan naar een vennootschap of niet? Maar al te vaak beschouwt men de overgang naar een vennootschap als een noodzaak wegens de fiscale voordelen. Je zou er in feite zelfs niet moeten bij stilstaan. Maar met de tegen 2018 verwachte herziening van de Ven.B horen we overal dat de regering de zelfstandigen voortaan afraadt over te gaan naar een vennootschap. Wat moeten we nu geloven? D e overgang naar een vennootschap is een complexe oplossing. Een heleboel materies horen erbij als belangrijke en noodzakelijke stukjes van een puzzel: boekhoudrecht, handelsrecht, fiscaal recht, sociaal recht, noem maar op. In de meeste gevallen klopt het dat de overgang naar een vennootschap voor de vrije beroepen en zelfstandigen de weg effent naar de defiscalisatie en desocialisatie van de beroepsinkomsten, naast een optimalisatie van andere vormen van bezoldiging. Toch moeten ook andere aspecten in overweging worden genomen: de beperkte aansprakelijkheid, het vermogensrecht, de nalatenschap, de cash-flow enz. Het meest opvallende voordeel is het heffingsverschil tussen de personenbelasting (PB) en de vennootschapsbelasting (Ven.B). Vanaf welk niveau van inkomen wordt de overgang naar een vennootschap voordelig? De oprichting van een vennootschap laat toe de winst te verdelen tussen de natuurlijke persoon, die zaakvoerder is geworden (alleen deze inkomsten zijn onderworpen aan de sociale bijdragen van zelfstandigen) en de vennootschap, die geen sociale lasten betaalt1 (in ruil voor de naleving van de zogenaamde regel van de 36.000 €2 atie vóór de overgang naar een vennootschap: 1. De privé vermogenssituatie: soms beschikt een persoon over een vastgoed dat hij reeds als woning gebruikt. Om de lening terug te betalen (en zijn levensstandaard te bekostigen) zal hij zich een bezoldiging als zaakvoerder moeten toekennen. Als deze bezoldiging de ganse winst van de vennootschap opslorpt, dan verdwijnen gewoon alle hierboven beschreven voordelen. 2. De gezinssituatie: de gemiddelde belastingtarieven van een belastingplichtige dalen in functie van het aantal personen ten laste. Voor- en nadelen De overgang naar een vennootschap gaat gepaard met talrijke al dan niet fiscale voordelen. Vennootschappen opgericht sinds 1 juli 2013 genieten een roerende voorheffing van 15% (in plaats van 33%) als een dividend wordt uitbetaald. Bovendien is een van de vaakst toegekende voordelen in natura het gebruik van een bedrijfswagen. Al deze ele48 BECI - Brussel metropool - december 2017 en die het lagere tarief van de Ven.B geniet ). Het antwoord hangt af van de persoonlijke situmenten zijn ‘alternatieve vormen van bezoldiging’. Over bepaalde elementen dient echter te worden nagedacht. De stopzetting van een activiteit als natuurlijke persoon kan bijvoorbeeld meestal gepaard gaan met een overdracht van de materiële en immateriële activa die in de onderneming werden geïnvesteerd. Moet de goodwill worden gevaloriseerd? Niet noodzakelijk. Wees op uw hoede voor bepaalde bedrieglijke situaties. De ontbinding van een vennootschap die onroerende goederen bezit geeft bijvoorbeeld aanleiding tot de inning van een verdelingsrecht (registrering) herleid tot 1 of zelfs 0%. Te vaak wordt vergeten dat er een meerwaarde zal bestaan, door de Ven.B belastbaar, meestal aan het maximumtarief. De nadelen? De strengheid van het Wetboek van vennootschappen (een hervorming is aan de gang): een financieel plan moet worden opgesteld, vennootschappen die hun jaarrekeningen niet publiceren riskeren een gerechtelijke ontbinding … De exploitatiekosten liggen hoger dan voor een ‘natuurlijke persoon’. De boekhouding van vennootschappen vereist meestal de tussenkomst van een professionele boekhouder en fiscalist. En dan zijn er nog een aantal kosten (oprichtingsakte, inschrijving bij de Kruispuntbank van ondernemingen …). Kortom, win advies in voordat u overgaat naar een vennootschap. ● Stéphane Mercier Stéphane Mercier, docent aan de Ephec en consultant – Réseau fiscal Mercier. Lid van de Nationale Raad van het BIBF. smercier@satc.eu Meer weten Stéphane Mercier, auteur van “Le passage en société” (ed. Corporate Copyright), leidt een seminar over dit onderwerp op 11 januari bij Beci, vanaf 13u30. Informatie en inschrijvingen: Danaï Siakoudi – dsi@beci.be, 02 563 68 58 1. Behalve de bijdrage ten laste van de vennootschap: 347,50 of 822,50 € in functie van het totaal van de balans. 2. Met de hervorming van de Ven.B is er sprake van een bezoldiging van 45.000 € DYNAMIEK ONDERNEMINGSRECHT Herziening van wetgeving inzake insolventie: veranderingen op komst De wet van 11 augustus 2017 voorziet in het wetboek van economisch recht een nieuw boek over de insolventie van ondernemingen. Julien Ciarniello, advocaat D it kadert in de herziening van het handelsrecht en het vennootschapsrecht, door de opname van de wet over faillissementen en gerechtelijke reorganisaties in het wetboek van economisch recht. Bovendien zal het wetboek van koophandel, een van de oudste van België, eveneens deel uitmaken van het wetboek van economisch recht, dat mettertijd veel aan zijn inhoudelijke relevantie had ingeboet. Vandaag geldt het concept van onderneming als hoeksteen van de wetgeving inzake insolventie. Dit concept stemt beter overeen met de economische en sociale werkelijkheid, zo blijkt. Julien Ciarniello De onderneming als kern van de herziening De modernisering van de wetgeving vloeit voort uit een betere inachtneming van het werkelijke doel van een economische speler. De nieuwe wet zal daarom van toepassing zijn op “iedere natuurlijke persoon die als zelfstandige een beroepsactiviteit beoefent, en op iedere rechtspersoon”. Het zeer traditionele onderscheid tussen burgerlijke vennootschappen enerzijds (nl. vennootschappen opgericht door beoefenaars van een vrij beroep en die als een handelsvennootschap fungeren terwijl de activiteit eigenlijk maatschappelijk gericht is) en handelsvennootschappen anderzijds (die de verrichting van commerciële activiteiten nastreven) valt vandaag weg om beter rekening te houden met het economische concept van de organisatie. Het nieuwe begrip ‘onderneming’ dekt eveneens de vrije beroepen en de VZW’s, die tot voor kort los stonden van de handel. Een vzw die een economische activiteit uitoefent maar geen financieel voordeel beoogt voor haar leden, wordt nu ook een onderneming. Met, uiteraard, de mogelijkheid om desgevallend failliet te worden verklaard. Resiliëntie en tweede kans Maar al te vaak beschouwt de eerlijke ondernemer een faillissement als een vorm van ongenade. De ondernemer die met moeilijkheden kampt, zal tot het uiterste bereid zijn om een situatie te vermijden die hij beschouwt als een persoonlijke mislukking. Hij investeert zijn eigen financiële middelen en al wat hem overschiet, zonder het minste uitzicht. Uiteindelijk zal hij niet alleen zijn zaak verloren hebben, maar ook de concrete middelen en de veerkracht om na het faillissement op te leven. Ondernemen gaat met risico’s gepaard. Deze risico’s moeten dus zoveel mogelijk worden beperkt om de persoon die een poging heeft gedaan, maar zonder succes, de middelen te geven voor een nieuwe start. In dit opzicht voorziet de wet uitdrukkelijk dat de debiteur tijdens de faillissementsprocedure al de mogelijkheid krijgt om een nieuwe activiteit van stapel te laten lopen. De wet wil bovendien een zogenaamd ‘stil’ faillissement voorzien, waardoor een onderneming zich op een discrete manier en zonder openbaarmaking kan voorbereiden op een mogelijk faillissement. Daarnaast gaat de toepassing van het concept van wrongful trading gepaard met een nieuwe regelgeving aangaande de aansprakelijkheid van bestuurders. Verder is de herziening bedoeld om de behandeling van internationale insolventie te vergemakkelijken en te verbeteren. De wetgever wenste ook de taak te vergemakkelijken van schuldeisers geconfronteerd met de insolventie van hun klant. Dankzij een van de maatregelen die momenteel worden onderzocht, zou de procedure volledig elektronisch kunnen verlopen. Hiertoe bestaat sinds kort het Centraal Register Solvabiliteit, met daarin het dossier van het faillissement, dat tot voor kort slechts bij de griffie van de rechtbank kon worden geraadpleegd. Zeker een stap vooruit, maar zullen de rechtbanken over de nodige financiële middelen beschikken (implementatie van de programma’s, opvolging van de talrijke aanvragen enz.)? Het aantal onderwerpen dat de maatregelen inzake insolventie zullen behandelen, neemt dus fors toe, terwijl de gerechtelijke wereld naar verluidt niet is voorbereid op een waarschijnlijke vloed van insolventieprocedures. Wij weten heel binnenkort wat de gevolgen zullen zijn, want op 1 mei 2018 worden de meeste bepalingen van de nieuwe wet van kracht. ● avocat@ciarniello.net +32 2 646 18 00 BECI - Brussel metropool - december 2017 49
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DYNAMIEK TRANSITIE Beter communiceren om mensen te betrekken De onderneming van de 21e eeuw kiest resoluut voor een verantwoorde en duurzame aanpak! De overtuiging van het ganse personeel betekent echter niet het einde van de talrijke interne en externe communicatie-uitdagingen. Hoe communiceert de onderneming over deze aanpak? Met welke tools? En vooral: waarover moet ze communiceren zonder in greenwashing te vervallen? Laurie Verheyen, Beci adviseur O Meer dan 500 beroepen1 nder de milieuverantwoordelijken zijn de profielen al even divers als de bedrijfssectoren. werden met een dergelijke taak belast: ingenieurs, HR verantwoordelijken, directieassistenten, technici, facility managers, noem maar op. Al deze profielen vertegenwoordigen een brede waaier aan competenties en vaardigheden, behalve misschien communicatie, een bekwaamheid waarvoor een goede milieuverantwoordelijke op zijn minst toch enige aanleg zou moeten vertonen. Communicatievaardigheden zijn van belang om medewerkers te betrekken bij de strategie, om overtuigend met het management te onderhandelen, om resultaten in de kijker te zetten en zodoende het vertrouwen van de stakeholders te winnen. Een milieumanagementsysteem zal slechts zijn vruchten afwerpen als het op een doordachte communicatie berust. Naast de klassieke criteria van een doeltreffende communicatie (aanpassing aan de doelgroep, verscheidenheid van de gebruikte media, integratie in de algemene communicatie van de onderneming …) draagt een aantal specifieke milieufactoren bij tot de impact van de informatie. Virginie de la Renaudie en Marcel Van Meesche van 21 Solutions hebben enkele hiervan geïdentificeerd tijdens de door Beci georganiseerde opleiding in milieucommunicatie. Onder welke vorm? De inhoud moet positief en inspirerend overkomen. Het wekt liefst enthousiasme en empathie op en schrikt niet terug voor een vleugje humor of een knipoogje. Het doemdenkende en moraliserende betoog dat milieufreaks jarenlang hebben afgerammeld, is voltooid verleden tijd want het moedigt geen engagement aan en staat mijlenver van de werkelijkheid die de doelgroep waarneemt. Martin Ophoven, van het theatergezelschap Théâtre Carbonique volgt deze tips tijdens zijn improvisatie-optredens, bedoeld om het publiek voor duurzaamheid te sensibiliseren. Hij gaat er vanuit dat de integratie van humor in communicatie over ernstige onderwerpen de informatiestroom vlotter en overtuigender maakt. 50 BECI - Brussel metropool - december 2017 Welke inhoud? Beperk u tot één (bovendien vereenvoudigde) boodschap, met een directe en haalbare call-to-action. De ontvanger wordt op die manier een actieve en direct betrokken speler in het veranderingsproces. Cijfergegevens kunnen tot complexe en moeilijke debatten leiden. Cijfers kunnen echter ook dienen om een ingewikkelde realiteit om te zetten tot iets dat nauw aanleunt bij de dagelijkse werkelijkheid van de doelgroep. En dat kan positieve resultaten opleveren. Niet overdrijven, natuurlijk, anders wordt de informatie ontoegankelijk. Alles hangt af van de kenmerken van de doelgroep. Om efficiënt te communiceren begint u dus best met een goede kennis van uw publiek: ga na wat de mensen van het onderwerp afweten, wat hun interesses zijn en in welke mate ze zich zullen engageren. Welke drager? Regelmatig van communicatiedrager wisselen, vermijdt eentonigheid. Maar u moet ook zorgen voor de samenhang tussen de inhoud van de communicatie en de gekozen drager. Anders riskeert u alle geloofwaardigheid te verliezen en bovendien de belangstelling van het publiek. De jonge onderneming Tag Ad biedt een nieuwe manier om duurzaam te communiceren op een tot nu toe onontgonnen openbare oppervlakte: de stoep. Dit worden 100% duurzame communicatiecampagnes om een specifiek publiek te sensibiliseren. Beci heeft al deze denkpistes onderzocht tijdens twee evenementen: het eerste in Drohme, het nieuwe Brusselse centrum voor duurzame evenementen, tijdens een After Work met als thema communicatie en duurzame evenementen; en het tweede in de Ancienne Belgique. Wegens de complexiteit en het belang van communicatievaardigheden hebben talrijke spelers zich gepositioneerd om ondernemingen hierin te begeleiden. Zo bijvoorbeeld de bureaus 21 Solutions en Freeman & Greenwood, of Virginie de la Renaudie. De communicatie van de toekomst moet motiverender, directer en duidelijk worden voor alle stakeholders. ● Informatie: Laurie Verheyen, adviseur kringloopeconomie – lv@beci.be, 02 210 01 75 1. Een recente studie van Birdeo © Thinsktock KOM EN GENIET VAN DE KERSTSFEER @ DROH!ME Van 6 tot en met 10 december 2017 nodigt DROH!ME u uit voor de Labelle Christmas Market. Een kindvriendelijke en groene kerstmarkt die unieke creaties van Belgische artiesten in de ‘kerstlichtjes’ plaatst. De producten, van kleding over chocolade tot decoratie, zijn stuk voor stuk op een duurzame manier gemaakt. Woensdag 6 december Van 14 u. tot 18 u. Kerstmarkt en bezoek van De Sint Van 18.30 u. tot 22.30 u. Openingsavond Zaterdag 9 en Zondag 10 december Van 10 u. tot 18 u. Kerstmarkt KERSTBOOMVERKOOP Van 1 tot 23 december Van maandag tot vrijdag van 11 u. tot 19 u. Zaterdag en zondag van 10 u. tot 19 u. Hippodrome d’Uccle-Boitsfort, Terhulpensesteenweg 51, 1180 Ukkel, tegenover nr. 114 Dit jaar liggen er dus alleen maar nuttige én duurzame cadeautjes onder de kerstboom. Daarnaast staan er nog veel andere activiteiten op het programma: een talentenexpo, creatieve ateliers, een zen ruimte en typische Kerst lekkernijen. Labelle Christmas Market sluit het jaar 2017 van DROH!ME in schoonheid af. Het hele jaar door zorgde DROH!ME voor sportieve, culturele, educatieve en ontspannende activiteiten voor jong en oud, waarbij de natuur en het woud centraal stonden. Denk maar aan THINK MOBILITY, een event waar u uw visie op mobiliteit kon delen, CONTRASTE, een expo van Belgische fotografen, DAG VAN HET ZONIENWOUD en de APPLEDAY, die de appel in al haar vormen in de verf zette, en de vele andere evenementen. Een programmatie die alleen maar goede dingen belooft voor de komende jaren van het park! Het team van DROH!ME Melting Park wenst u alvast fijne feesten toe!
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COMMUNITY FOTO’S VAN HET BECI NIEUWS Algemene vergadering: leden die een medaille uitgereikt kregen Het evenement Brussels Meets Brussels, in de Club van Lotharingen, op 18 oktober (zie blz. 17) werd voorafgegaan door de jaarlijkse Algemene Vergadering van Beci. Dit is steeds de gelegenheid om onze trouwste leden te eren. Drie ondernemingen die al 75 jaar lid zijn, kregen de zilveren medaille. Het zijn M.V.A. (Firma M. Velghe), ING België en Bühlmann. De heer Brice Bühlmann, CEO van de gelijknamige onderneming: 75 jaar lid. EEBIC Venture, vertegenwoordigd door de heer Julien Meganck, Chief Operating Officer, ontvangt van voorzitter Thierry Willemarck het diploma van 25 jaar Beci lidmaatschap. DE MEDAILLES 2017 Grote zilveren medaille (75 jaar lidmaatschap) ◗ M.V.A. (Firma M. Velghe) ◗ ING België ◗ Bühlmann Kleine gouden medaille (50 jaar lidmaatschap) ◗ Voyages-SNCF Benelux Kleine zilveren medaille (40 jaar lidmaatschap) ◗ Les Produits Chimiques de l’Ouest - Western Chemical Company Eveneens 25 jaar lidmaatschap voor Socomec Belgium, vertegenwoordigd door de heer Vincent Bellefontaine, Managing Director Belux (links), naast Thierry Willemarck. 52 BECI - Brussel metropool - december 2017 ◗ Banimmo ◗ SKF Belgium Kleine bronzen medaille (25 jaar lidmaatschap) ◗ Martin’s Brussels ◗ Merial Belgium ◗ Socomec Belgium ◗ Rolex Benelux ◗ Staquet Étienne ◗ Evercom ◗ EEBIC Venture © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters COMMUNITY Foto’s van het Beci nieuws Beci en Actiris nodigden de ondernemers uit op een kennismaking met de Brusselse steunmaatregelen voor de werkgelegenheid en meer bepaald het Activa-stelsel. Dit gebeurde tijdens een Afterwork over tewerkstelling, in aanwezigheid van minis Gosuin. After Work, op 16 november, in het prestigieuze Hilton Brussels City, op het Rogierplein. BECI - Brussel metropool - december 2017 53
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DE ADRESSEN FILMHUIS VENDÔME Waversesteenweg 18, 1050 Elsene 02/502.37.00 http://www.cinema-vendome.be/ FILMHUIS STYX Gewijde-Boomstraat 72, 1050 Elsene 0485/74.25.38 https://www.facebook.com/STYX.Ixelles/ ZOOM BRUSSELSLIFE Verrijst de kleine Brusselse bioscoop? Nu de Styx in Elsene opnieuw is geopend en Pathé Palace in december zijn deuren heropent, lijken kleine filmhuizen in Brussel te herleven. Op de volgende adresjes kun je je verwarmen bij een goede alternatieve film wanneer de koude je overvalt. Victor Lepoutre WHITE CINEMA Docks Bruxsel (2e verdieping) Lambermontlaan 1, 1000 Brussel 02/240.78.52 http://whitecinema.be FILMHUIS AVENTURE Kleerkopersstraat 15, 1000 Brussel 02/219.92.02 http://www.cinema-aventure.be/ ACTOR’S STUDIO Korte Beenhouwersstraat 16, 1000 Brussel 02/512.16.96 www.actorstudio.be/ CINEMA NOVA Arenbergstraat 3, 1000 Brussel 02/511.24.77 http://www.nova-cinema.org/?lang=nl CINEMATEK Baron Hortastraat 3, 1000 Brussel http://www.cinematek.be/?node=11&lng=nl PATHÉ PALACE Anspachlaan 85, 1000 Brussel http://www.lepalace.be/nl/renovation// Hoewel het woord ‘divers’ vaak in de mond genomen wordt om Brussel zelf te beschrijven, kan het ook dienen voor zijn filmaanbod. Je vindt in de hoofdstad immers nog heel wat zelfstandige filmhuizen die het aanbod van grote complexen aanvullen, elk met hun eigen programma. In Elsene is Cinema Vendôme een van de oudste bioscopen in de hoofdstad. Sinds 1952 stellen de vijf zalen er een gevarieerd programma voor. De Vendôme verwelkomt ook festivals zoals Ciné-Club des Libertés eind oktober, Peliculatina eind november en organiseert het hele jaar rond filmzaterdagen waarop kinderfilms (‘s ochtends) en jeugdfilms (‘s namiddags) vertoond worden. In Elsene begon de Styx aan een tweede leven in oktober. Ondertussen is het aanbod hier uitgebreid en zullen de affiches wellicht goed gevuld zijn in de kerstvakantie. White Cinema, in Laken, vorig jaar geopend als onderdeel van Dockx Bruxsel en eigendom van Belga Films, wil zich onderscheiden van de grote klassieke complexen door middel van een kwalitatieve en gevarieerde programmering. In het stadscentrum Cinema Aventure is een van de oudste filmzalen en ligt verscholen in de Centrumgalerij, aan de Kleerkopersstraat. Ze bestaat sinds 1953 en werd gebouwd op de locatie van filmhuis Coliseum (open tussen 1920 en 1948). De zetels zijn er lekker ruim en comfy. Volg je de Beenhouwersstraat naar beneden, dan kom je bij Actor’s Studio, een bioscoop met al even comfortabele zetels die bekendstaat om zijn uitgelezen filmaanbod. Enkele meters verderop ligt Cinema Nova, een experimenteel filmhuis waar op het maandelijkse, thematische programma films staan die vaak niet draaien in andere filmzalen. Wie verknocht is aan Belgische en internationale filmklassiekers trekt naar Cinematek waar de filmcollectie ruim 70.000 titels van korten langspeelfilms rijk is, zodat je je tot filmencyclopedie kunt ontpoppen. Pathé Palace aan de Anspachlaan is de oudste bioscoop in Brussel en staat op het punt om zijn deuren te heropenen na langdurige renovatiewerken. De Brusselse schepen van cultuur Karine Lalieux ziet het pand graag geopend in december, maar dat durven de opdrachtgevers niet garanderen. Maar dat maakt niet uit, de onafhankelijke film is springlevend in de Belgische hoofdstad. BECI - Brussel metropool - december 2017 54 © Reporters Evening XMAS WHEN XMAS MEETS BUSINESS OHHHOOHOO! Donderdag 21 december 2017 Vier Kerstmis met BECI vanaf 18 uur in de White Cinema Voor bijkomende informatie kunt u terecht bij Estelle Marcq: events@beci.be www.500.be/events
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 24.11 | 31.12 WINTERPRET Een maand lang maakt kerstmagie zich meester van het Brusselse stadscentrum. Meer dan 200 chalets, paardenmolens, een reuzenrad, schaatsbaan... Sint-Katelijneplein| https://visit.brussels/nl/sites/winterwonders/ 24.11 | 15.04 POMPEII-THE IMMORTAL CITY Wie deze unieke tentoonstelling bezoekt, voelt de Vesuvius in zijn lijf daveren en ontdekt een honderdtal authentieke objecten die de geschiedenis van de stad vertellen. Beurs van Brussel | € 16 online | http://expo-pompeii.be/?lang=nl 26.12.17 MANNEKEN-PIS CORRIDA – LOOPWEDSTRIJD Loop je kerstcalorieën eraf tijdens deze loopwedstrijd voor het goede doel. Nocturne van 4 of 8 km door de verlichte straten van het stadscentrum. Spanjeplein | € 16 en € 18 | www.zatopekmagazine.com ONDER DE LOEP – CULTUUR Bruxella 1238, een mysterieuze archeologische site aan de voet van de Brusselse beurs Tickets kopen: Museum van de Stad Brussel Grote Markt 1000 Brussel http://www.brusselscitymuseum. brussels/nl/ontdekken/het-museum/ bruxella-1238 Iedereen weet dat Brussel niet verlegen zit om musea. Toch blijven sommige onbekend. Wie de Brusselse beurs al eens langs links voorbijging, vroeg zich wellicht af welke archeologische fundamenten je door de glazen koepel kunt ontwaren. Het gaat om de overblijfselen van het minderbroedersklooster dat gebouwd werd in 1238 en ontstaan is uit de franciscanenorde. Aan dit jaartal ontleent de annex van het Museum van de Stad Brussel zijn naam. Elke eerste woensdag van de maand opent de site haar deuren om bezoekers een andere kijk te gunnen op de geschiedenis van onze hoofdstad. De site ligt op enkele meters van de Grote Markt en de Zenne, wat onderstreept welkebelang56 BECI - Brussel metropool - december 2017 rijke rol geestelijken speelden in het Brusselse sociale en religieuze leven toentertijd. De uitbreidingen, vernietigingen en verdwijningen op de site verraden stukjes stadsgeschiedenis: de calvinistische periode, het bombardement in 1695 en de Franse periode aan het einde van de 18e 19e en het begin van de eeuw. De site herbergt ook het graf van hertog Jan I van Brabant (zie Brusselaar van de maand). Op bezoekdagen organiseert men rondleidingen van ongeveer een uur en een kwartier. In de toekomst krijg je ook toegang tot de site via de beurs van Brussel, na de herinrichting in 2018. Victor Lepoutre 21.12.17 LE JOUR LE PLUS COURT Een dag lang staan kortfilms in de kijker in al hun vormen en op alle schermen. Veel verenigingen en wijkcomités dragen hun steentje bij aan het programma. Diverse locaties | € 7 | www.lejourlepluscourt.be/ 26.12 | 30.12 NOEL AU THEATRE Twee weken lang, tijdens de kerstvakantie, brengen jeugdtheaters en cultuurtempels in het Brusselse Gewest het allerbeste van de theaterproducties voor klein en groot op het toneel. Diverse locaties | € 7,50 per voorstelling | www.ctej.be 26.12 | 27.12 DISNEY IN CONCERT Vier illustere solisten worden begeleid door het Europees Symfonisch Orkest. Ze brengen een verbluffende, betoverende medley van beelden, muziek en zang uit jouw Disneyfavorieten. Paleis 12 | € 36 | www.brussels-expo.com/nl AVONDACTIVITEITEN 09.12 CHRISTMAS CAROL CONCERT Elk jaar komen de Brussels International Singers samen om een traditioneel concert met kerstliedjes te brengen vanaf 19.30 uur. Koninklijk Conservatorium Brussel | € 18 | brusselsintsingers@gmail.com 19.12 | 24.12 BE FILM FESTIVAL Het Be Film Festival is dé hotspot van de Belgische film in de kerstperiode. Zes dagen staan er vertoningen, feestjes en ontmoetingen op het programma. Bozar Cinematek | € 28 | http://befilmfestival.be/nl 31.12 FCKNYE FESTIVAL Profiteer van oudejaarsavond om de beste artiesten van de Belgische en Brusselse nacht te ontdekken. Hier kan je een hele nacht dansen en een onvergetelijk oudjaar beleven. Paleis 12 | € 42 | http://fcknyefestival.be © Wikipedia Commons © Reporters © Be Film Festival BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Jan I van Brabant, vader van de Brusselse handel en het Belgische bier Deze zoon van Hendrik III maakte de ontwikkeling van de nieuwe oost-westelijke handelsas mogelijk, door de wegen vanuit Brugge en richting Keulen te beveiligen. Hij zou ook tot de pioniers behoren die ontdekten in welke verhoudingen ingrediënten tot de beste bieren leiden. Een bliksemoverzicht van een legendarisch leven. De 13e eeuw staat in haar kinderschoenen... Rond die tijd zwaaien struikrovers nog de plak op de wegen in onze contreien waarWIST U DIT? Brusselse spruitjes ontsproten in Sint-Gillis Wist u dit? De landbouwers in Sint-Gillis vonden de Brusselse spruitjes uit in de 17e eeuw, wat hen de bijnaam «kuulkappers» opleverde nadat ze erin slaagden hun opbrengst te verhogen dankzij deze verticaal groeiende variëteit. De inwoners van Sint-Gillis gingen zich almaar meer op tuinbouw toeleggen in de 14e eeuw toen Brussel een tweede stadsomwalling kreeg en ze van hun grond akkerland maakten. Door de bevolkingsexplosie in Brussel moesten ze op zoek naar methodes om hun opbrengst te verhogen zonder dat daarvoor meer landbouwgrond nodig was. De nieuwe koolsoort die men oogstte tussen november en februari bleek dan ook een daverend succes en geeft nog altijd volop smaak aan herfstgerechten. In Sint-Gillis zou het laatste spruitjesveld verdwenen zijn in het begin van de 20e eeuw, maar de markt op het Sint-Gillisvoorplein getuigt nog van de tijd waarin Brusselse huisvrouwen hun spruitjes en andere verse groenten oppikten buiten de oude Brusselse vestingmuren. Victor Lepoutre door handelsreizen een moeilijke en gevaarlijke onderneming zijn. Om zich verder te ontwikkelen moet Brosella (oude naam van Brussel), dat aan het uiteinde van een Romeinse weg ligt, zich omvormen tot doorgangsstad voor handelaars om tol te kunnen heffen. Brussel is ideaal gelegen tussen de Brugse haven en Vlaamse lakennijverheid aan één kant en de Luikse wapenmakers en Midden-Europese graanvlakten aan de andere kant. Op een oost-westelijke handelsroute zou Brussel een centrale ligging hebben en dat heeft Jan I goed begrepen. Hij beveiligt eerst het traject tussen Brugge en Brussel. In het westen leiden de conflicten tussen Limburgse heren echter tot chaos op het land dat naar de Rijn leidt. Jan I haast zich daarom om de Limburgse successierechten te kopen waardoor hij de controle krijgt over de gronden die naar Maastricht leiden. Maar daarmee is zijn missie niet ten einde: hij moet de route beveiligen tot in Keulen, een groot handelscentrum in die tijd, om de toestroom naar Brussel te verzekeren. Met vijftienduizend mannen aan zijn zijde begint hij een oorlog die vijf jaar zal duren. Nadat hij de zwakke weerstand van de Rijnlandse heren in Maastricht overwonnen heeft, zet hij koers naar Keulen en neemt hij de vesting Woeringen ten noorden van Keulen in. Deze actie is de spreekwoordelijke druppel voor de Rijnlanders die vervolgens 25.000 manschappen op de been brengen. Bij dageraad breekt de strijd los waaruit Jan I na drie lange uren als overwinnaar opdoemt. De overwinning levert hem de naam “Jan de Overwinnaar” op en maakt van Brussel de spil op de handelsas Keulen-Brugge, totdat de Brugse haven verzandt en Antwerpen het roer overneemt. De legende wil dat Jan I (of Jan Primus zoals hij in het Latijn heette) zijn overwinning overvloedig vierde na de gevechten. Om zijn soldaten te feliciteren klom hij op een stapel biertonnen (de drank waarvan hij het precieze recept bepaalde). Dit beeld leidde ertoe dat hij voor altijd in het collectieve geheugen gegrift staat als “bierkoning” Gambrinus. Verder gaf Jan Primus zijn naam ook aan het bekende bier dat in Haacht gebrouwen wordt, op enkele kilometers van Leuven, met als symbool een ridder die met zijn zwaard zwaait op zijn steigerende paard … Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - december 2017 57 © Musée de la Ville de Bruxelles
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Borrel Vincent NP Kroonlaan 332 - 1050 Brussel afg. : Vincent Borrel BX1 VZW Gabrielle Petitstraat 32-34 - 1080 Brussel Nace : 60200 - Programmeren en uitzenden van televisieprogramma’s afg. : Marc Depauw Eccholine BVBA Den Beyerd 9 - 3140 Keerbergen Nace : 46411 - Groothandel in weefsels, stoffen en fournituren 46423 - Groothandel in kleding, met uitzondering van werk- en onderkleding afg. : Axel Boer EDEOS - Service Equation BVBA Franklin Rooseveltlaan 123 - 1050 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Eduardo Ramos Vasquez Ethnic Foods BVBA IJzerenkruisstraat 14 - 1000 Brussel Nace : 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening afg. : Rahim Shirazee Expat & C° BVBA Foneo - Cloud Communication & Computing Corporation 2401 NW 34th Ave - 33142 Miami - Florida - USA afg. : Fouad-Emmanuel Yazbeck Halles de Schaerbeek VZW Grondwetstraat 20 - 1030 Brussel Nace : 90042 - Exploitatie van culturele centra en multifunctionele zalen ten behoeve van culturele activiteiten afg. : Annick Xhrouet Institute of Neurocognitivism Belux VZW Tervurenlaan 81 - 1040 Brussel Nace : 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Khadija Badli Kinov - Nahman de Benveniste Marion NP Menapiërsstraat 8 - 1040 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Marion Benveniste L’effet Papillon VZW Rue Coleau 28 - 1410 Waterloo Nace : 94995 - Verenigingen op het vlak van ontwikkelingssamenwerking afg. : François Milis Lexing Belgium CVBA Hoogstraat 139 - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Jean-François Henrotte Mawenzi Partners Rue de Madrid 22 - 75008 Paris - France afg: Yao Sun Noordkustlaan 12 - 1702 Groot-Bijgaarden Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg. : Filip Declercq FIDM - Fédération Internationale de la Diaspora Marocaine VZW Vilvoordsesteenweg 146 - 1120 Brussel Nace : 94110 - Bedrijfs- en werkgeversorganisaties afg. : Aicha Aboukaram 58 BECI - Brussel metropool - december 2017 One All World Organization - Iskander ElFassi NP Aquaductstraat 95 - 1050 Brussel afg. : Iskander ElFihri ElFassi Roadbook Magazine Editions BVBA Rue de la Source 30 - 1435 Mont-SaintGuibert Nace : 18130 - Prepress- en premediadiensten 58110 - Uitgeverijen van boeken - 58130 - Uitgeverijen van kranten afg. : Patrick Bika Société Générale Private Banking - Bruxelles NV Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel Nace : 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen 64992 - Activiteiten van beursvennootschappen 66110 - Beheer van financiële markten afg. : Cécile Moreau Takeval BVBA Brusselsesteenweg 625 - 3090 Overijse Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg. : Mike Hantson Tui Airlines Belgium NV Brussels National Airport 40P - 1930 Zaventem Nace : 51100 - Personenvervoer door de lucht afg. : Dirk Knegtel Vajra BVBA Brusselsesteenweg 330 - 3090 Overijse Nace : 46319 - Groothandel in groenten en fruit, m.u.v. consumptieaardappelen 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²) afg. : James Bown Vandergeeten Marketing Consultants BVBA Place de Bossut 1 - 1390 Grez-Doiceau Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg. : Ben Vandergeeten Wynsberghe NV Pannenhuisstraat 22 - 1020 Brussel Nace : 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg. : François Van Capellen COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 15.12.2017 Beci HRM Club Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 25.01.2018 LinkedIn start: ontdek de 1001 gezichten van dit sociale netwerk 06.03.2018 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! Efficiëntie 07.06.2018 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 09.01.2018 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 05.02.2018 Excel: alles over de functies ‘Lookup’, ‘If’ en hun varianten! 26.02.2018 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Privacy, subsidies, ondernemingsvorm ... In 2018 mag u tal van veranderingen verwachten! 40 deskundigen staan drie dagen lang tot uw beschikking om inzicht te verwerven in deze nieuwigheden en ze om te zetten in zakelijke kansen. 12.12.2017 12.12.2017 12.12.2017 13.12.2017 13.12.2017 14.12.2017 14.12.2017 14.12.2017 Be innovative with mobility Company Law changes in 2018 After Work I start a new business The new opportunity of the GDPR What’s the next step ? Going digital, a way to grow How to finance your growth ? After Work I develop my business here and abroad Info en inschrijvingen: getready@beci.be BECI - Brussel metropool - december 2017 59 Sociale wetgeving 30.01.2018 La nouvelle prime bénéficiaire (1) 09.02.2018 Actualités « Compensation & Benefits » (1) 26.02.2018 Concurrence déloyale et contrat de travail (1) 27.02.2018 Durée et horaires de travail : mettez à jour vos connaissances (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 15.12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be
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COMMUNITY 18.12.2017 eXport eXperience: Internationale contracten, reglementeringen en douane 21 & 22.01.2018 EU FashionMatch 7.0 @ Modefabriek, Amsterdam 13 & 14.03.2018 Tavola Food Business meetings, Kortrijk 22 & 23.03.2018 Missie EBRD, Londen ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 21.12.2017 Xmas After Work 16.01.2018 Speed Business Lunch 14.12.2017 ReStart Conferentie 50 ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Acerta Actiris Actor’s Studio Advisers Agoria Akkanto Ancienne Belgique Atrium Aventure Awex Banimmo BDE-Group Bepublic Bird & Bird Brussel Invest & Export Bühlmann Centre Jean Gol Centry Global Cercle Chapel CF2M Cinema Nova Cinematek Claeys & Engels Club Med Club van Lotharingen Comeos Comet Ping Pong Cumuleo D’Ieteren Drohme EEBIC Venture Enterprise Europe Network Espaces-Mobilités Eventer 60 BECI - Brussel metropool - december 2017 6-12 4 ; 52-53 54-57 6-12 23 31-32 50 23 54-57 24 52-53 41-42 27-28 37-38 23 ; 24 52-53 34-36 6-12 44 6-12 54-57 54-57 5 44 17-21 6-12 27-28 17-21 31-32 50 52-53 22 4 44 Evercom Fevia Flexsys Freeman & Greenwood Guberna Hilton Brussels City Ice-Watch ICTC Impulse Brussels Indiana University ING België Innoviris Interel JC Decaux KBC Groep 52-53 6-12 6-12 6-12 50 43 (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 21 Solutions FOD Beleid en Ondersteuning 6-12 FOD VVVL 52-53 44 34-36 6-12 ; 23 27-28 52-53 6-12 31-32 44 6-12 Koninklijk Conservatorium Brussel Leefmilieu Brussel 54-57 6-12 Les Produits Chimiques de l’Ouest-Western Chemical Company 52-53 37-38 52-53 23 4 Liga voor Mensenrechten M.V.A. (Firma M. Velghe) MAD Brussels Maestromobile Martin’s Brussels Megabyte Mentally Fit Merak Merial Belgium Mister Genius 52-53 41-42 46 6-12 52-53 6-12 Museum van de Stad Brussel 54-57 Net Brussel 6-12 Palais 12 Pathé Palace Proximus Recupel Réseau Fiscal Mercier Rolex Benelux Screen.Brussels SD Worx Sharingbox SKF Belgium Socomec Belgium Solvay Business School Staquet Étienne Starbucks Styx Tag Ad Tastify T-groep Théâtre Carbonique Trane Transparencia Trop is te veel UNO Utopix VBO Vendôme Visit Brussels Voyages-SNCF Benelux VUB WBM WBTD White Cinema Whyte Corporate Affairs WTO 54-57 54-57 44 6-12 48 52-53 23 6-12 44 52-53 52-53 17-21 52-53 27-28 54-57 50 4 6-12 50 6-12 17-21 17-21 24 44 4 54-57 23 52-53 17-21 23 23 54-57 31-32 25 ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een onderneming over te nemen? De aanbiedingen van onze overlaters: Activiteit Onderneming actief in de computerdiensten, met een specialisatie in bedrijfsarchitectuur, ERP en de ontwikkeling van specifieke toepassingen. Omlijsting van schilderijen, restauratie van schilderijen en documenten, verkoop van kunstwerken, tentoonstellingszaal. Computersector: CD, DVD, Blu-ray, supplies, raid, storage, archiving en medical storage Import en export van lederwaren en bekledingsstoffen. Omzet (in M€) Van 2 tot 3 < 1 Van 1 tot 2 < 1 Aantal werknemers Van 31 tot 50 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 > Wenst u uw onderneming over te laten? Onze overnemers zoeken: Meer dan 350 overnemers zijn vandaag lid van de Transmission Hub. Hun overnamepotentieel schommelt tussen € 500.000 en € 50.000.000. Indien u overweegt uw onderneming binnen 3 tot 5 jaar over te laten, contacteer ons om samen uw project te bespreken. Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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2017.11 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE 4 Digest 10 BECI online Think Tank 13 Marc Decorte, nouveau président de Beci 16 Pour ou contre la construction de nouvelles tours à Bruxelles ? 17 Trop is te veel ! 19 Métro Nord : Fluctuat nec mergitur Topic : commerce international 23 D’un coup d’œil : le commerce extérieur bruxellois 24 Club Export : « Ensemble, on maximise les chances de réussite » 25 Les incitants à l’exportation se modernisent 26 Ces entreprises qui cartonnent à l’étranger 30 Se faire connaître à l’étranger : 8 conseils d’entrepreneurs 33 Missions économiques : à quoi ça sert ? 36 Exporter grâce à votre site web 37 Investissement : Bruxelles garde ses atouts, mais... 40 Adoptez la culture des polders ! 42 L’économie circulaire financée par l’Europe 43 Innovation Plane to Berlin : envolez-vous ! 44 Migration inverse : back to the roots Entreprendre 47 Les aides à l’emploi se « bruxellisent » 50 Starter : Naturalogic, capital naturel 51 Avez-vous déjà pensé au crowdlending ? 52 Transition : Lars Zimmermann, l’économie circulaire open source 54 Performance commerciale : quand le filtre s’encrasse 56 Droit des sociétés : « Un bond de deux siècles » Community 57 L’actualité BECI en photos 59 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 62 Demandes d’admission 63 Agenda 64 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 29 – Novembre 2017 Au mois de décembre : Gestion des risques Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Didier Dekeyser, Laurent De Smet, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Guy Van den Noortgate, Danaï Siakoudi, Xavier de Troostembergh, Peter Van Dyck, Morgan Van Cleven, Miguel Van Keirsbilck et Laurie Verheyen. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Le plaisir de conduire MISSION: DÉCOUVRIR. LA NOUVELLE BMW X3. Informations environnementales (AR 19/03/04) : www.bmw.be 5-8,4 L/100 KM • 132-193 G/KM CO2 Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tél. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Succursale de BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tél. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Pop-Up Store Van den Broeck Ninoofsesteenweg 575 1701 Itterbeek Tél. 02 451 24 82 www.vandenbroeck.bmw.be
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NEWS DIGEST Spadel élue Entreprise de l’Année 2017 Le groupe Spadel, spécialisé dans la production d’eaux minérales naturelles, eaux de source et boissons rafraîchissantes, a remporté le titre d’Entreprise de l’Année 2017. Un membre de Beci succède ainsi à un autre membre de Beci : Daoust, lauréat de l’année passée. Spadel, leader sur le marché du Benelux, possède aussi une forte position régionale en France et au RoyaumeUni. Le groupe, qui compte 1.287 employés, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 250,4 millions d’euros. instruments destinés à synthétiser des substances radio-pharmaceutiques utilisées notamment dans le diagnostic de nombreuses formes de cancer. Trasis succède à Real Impact Analytics. Info : www.lentreprisedelannee.be Sommet social : la mobilité parmi les priorités socio-économiques Fin septembre, le gouvernement bruxellois et les membres du Conseil Économique et Social (CESRBC, où siège Beci au nom des entreprises bruxelloises) se sont réunis en Sommet Social afin de déterminer les chantiers prioritaires de la Stratégie 2025 pour l’année 2017-2018. Ce travail réalisé entre les différents ministres régionaux et les partenaires sociaux bruxellois fait l’objet d’un tableau reprenant 69 nouvelles priorités que le Gouvernement s’engage à réaliser cette année, en collaboration et en concertation avec les acteurs socio-économiques. « Spadel est une entreprise familiale qui met un accent particulier sur ses valeurs : passion, ouverture, proximité et progrès. Elle veut construire une entreprise durable dans un monde durable et sa stratégie s’articule autour de la vision ‘Natural Hydration for a Healthy Tomorrow‘. Le Groupe a été élu en 2014 parmi le top-10 européen des entreprises les plus durables. Cette vision correspond complètement avec les valeurs de ‘l’Entreprise de l’Année’ », précise Marie-Laure Moreau, associée chez EY, qui organise le concours en collaboration avec L’Echo et BNP Paribas Fortis. « L’équipe unie et talentueuse, menée par Marc du Bois, a réussi à rajeunir les marques, faire des investissements risqués et mener tambour battant les ventes de filiales non-core. La motivation du jury dans son choix fut triple: tout d’abord, l’innovation environnementale avec une détermination permanente pour le développement durable. Ensuite, la pertinence du choix stratégique dans le développement international et enfin, la gouvernance professionnelle d’un groupe pourtant contrôlé par une seule personne, qui sait s’entourer, écouter et se faire conseiller. Spadel est donc un bel exemple d’ambition pour les entreprise wallonnes et bruxelloises : une entreprise qui, d’une petite source des Fagnes, est devenue un des fleurons agro-alimentaires de nos régions », souligne le président du jury, Laurent Levaux. Par ailleurs, le titre d’Entreprise Prometteuse de l’Année 2017 a été attribué à Trasis, une société qui conçoit, fabrique et commercialise mondialement des 4 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Parmi ces 69 priorités figurent notamment l’adoption des premiers accords sectoriels « 100 % bruxellois », celle d’un Plan Industriel pour Bruxelles, la mise en œuvre d’un nouveau schéma de développement commercial, la mise en place d’un Fonds en Économie Circulaire, celle de l’Observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation, la poursuite d’une harmonisation et d’un allègement des fiscalités locales ayant un impact sur l’économie, etc. La mobilité, reconnue comme le point noir du développement économique bruxellois, constituera un objectif particulier. Il est proposé que tous les textes réglementaires concernant les politiques de mobilité reçoivent à l’avenir l’avis du Conseil économique et social et que des modalités de concertation concernant les chantiers majeurs soient désormais organisées avec les partenaires sociaux. Ainsi, on retrouve dans ce nouvel objectif « Mobilité » des chantiers comme le plan pluriannuel d’investissement pour la rénovation des tunnels, la création de pistes cyclables, la création de parkings de transit ou encore l’adoption d’un Plan Taxi. Selon Jan De Brabanter, secrétaire général de Beci-UEB et vice-président du CESRBC, « La Stratégie 2025 s’avère être une excellente méthode de travail pour ce gouvernement. Un sommet social constitue l’occasion de dresser un bilan intermédiaire et de baliser les priorités de demain, d’autant plus que les dossiers impliquant une participation totale des partenaires sociaux sont clairement identifiés. Pour les employeurs et les employés, ce ne sont évidemment pas les objectifs qui comptent, mais bien les résultats des politiques menées. » D.R. NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Partenariat exceptionnel ! l’entreprise qui l’accueille. Il n’est pas rare qu’un stagiaire prospectant un nouveau marché pour le compte d’une entreprise ouvre ainsi le carnet de commandes qui justifiera sa propre embauche. C’est un véritable processus ‘win-win’ ». Vous êtes à la recherche d’un nouvel espace pour vous installer et de travailleurs performants pour votre entreprise, le tout à prix attractif ? APRE Services, entreprise de travail adapté située à Forest (Bruxelles), vous propose un espace de 400 m² pour accueillir vos installations et assure la main-d’œuvre pour vos manutentions (fabrications, montages, logistique et ouvrages divers). Faites entrer votre entreprise dans l’ère du Win-Win-Win ! 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Objectif : offrir aux candidats une opportunité de réorientation de carrière avec une ultime finalité, l’emploi. Pour Bénédicte Wilders, directrice de Bruxelles Invest & Export, le stage en entreprise s’avère primordial : « Non seulement pour le stagiaire qui peut mettre sa formation directement en pratique, mais aussi pour LIVRES • JEUX DE SOCIÉTÉ VIN • GUIDES DE VOYAGE « Bruxelles a une vocation internationale, ce qui est un atout pour les stagiaires qui suivent ces formations. Depuis leur lancement il y a plus de dix ans, 311 chercheurs d’emploi ont ainsi été formés aux techniques du commerce international. Le taux moyen d’insertion professionnelle des diplômés atteint 70 % », indique Olivia P’tito, directrice générale de Bruxelles Formation. Et comme le précise Cécile Jodogne : « Former les jeunes et les demandeurs d’emploi au commerce international, ce n’est pas seulement leur donner un fameux atout sur le marché de l’emploi, mais c’est aussi les ouvrir au monde actuel, dans lequel les échanges internationaux ont pris de plus en plus d’importance. » GRANDE NOCTURNE I SEE CHEZ FILIGRANES LUNDI 13 NOVEMBRE DE 20H À 23H AU PROFIT DES CHIENS-GUIDES I SEE BANDES DESSINÉES • CADEAUX MAGAZINES • JOUETS Librairie Filigranes Avenue des Arts 39-42, 1040 Bruxelles 20% des ventes et 100% du bar reversés à I See pour la formation des chiens-guides BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 5
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NEWS DIGEST Direct and executive search Recruitment project outsourcing HR Projects Team of 15 experienced consultants at your service since 2001 Core business in Belgium, working throughout EMEA Office in Poland Exclusive partner of the worldwide SpenglerFox network Certified Federgon member and Q*For certified www.crossint.eu Contact +32 (0) 2 609 58 70 - +32 (0) 9 210 74 10 - info@crossint.eu Les nouvelles formes de travail ne sont plus un tabou Dans monde digital en pleine transformation, les modèles alternatifs de travail – les emplois dits de « nouvelle génération » – répondent à une évolution des besoins des entreprises, mais aussi des travailleurs. ManpowerGroup a analysé ces tendances et interrogé plus de 9.500 travailleurs dans 12 pays à travers le monde. Il en ressort que ces emplois « nouvelle génération » (intérim, freelance, indépendant, temps partiels, platform worker, etc.) ne sont plus un tabou pour les travailleurs en 2017. Bien au contraire, ces nouvelles manières d’exercer son activité professionnelle sont devenues une option valable pour 87 % d’entre eux. 90 % des travailleurs qui y ont recours en sont satisfaits. Philippe Lacroix Les nouvelles formes de travail flexibles ont des adeptes dans toutes les générations. Elles sont plus populaires dans les pays où l’on recense une plus grande proportion de Millennials (18-24) et où la législation sur le marché du travail est moins rigide. La possibilité d’obtenir des revenus supplémentaires (38 %), le développement des compétences et de l’employabilité (33 %) et la liberté offerte au niveau personnel (32 %) sont les trois atouts principaux plébiscités par les candidats. Selon ManpowerGroup, le développement des nouvelles formes de travail constitue un momentum à ne pas manquer. Philippe Lacroix, Managing Director de ManpowerGroup explique : « Il est illusoire de penser freiner ce mouvement. Le défi consiste à réconcilier la flexibilité des nouveaux modèles de travail avec la sécurité et la protection du travail traditionnel. C’est une responsabilité de tous les acteurs sur le marché du travail : entreprises, travailleurs et politiques. » Toujours selon ManpowerGroup, dans un marché marqué par une difficulté croissante à trouver des candidats qualifiés, alors que le spectre du vieillissement pèsera toujours plus dans les années à venir, la multiplication des contrats de travail devrait pouvoir contribuer à renforcer le taux d’activité et le taux d’emploi. ManpowerGroup a publié un nouveau white paper #GigResponsibly, The Rise of nextGen Work. Info : www.manpowergroup.be © ManpowerGroup BESOIN DE PLUS D’ESPACE ? NOUVEAU ! UN ESPACE DE STOCKAGE QUI VIENT À VOUS. Un stock trop volumineux, une réserve trop importante de matériel publicitaire ou d’articles de bureau ? Box@Home vous propose une solution sur mesure. » Vous déterminez vous-même le volume de stockage dont vous avez besoin. » Nous vous apportons la ou les Boxe(s) chez vous et les emportons une fois remplis. » Vos biens sont stockés dans des conditions idéales. » Vous scellez votre Box pour une discrétion maximale. » Besoin à nouveau de votre Box ? Nous vous la livrons chez vous. Trouvez la Box qui vous convient sur boxathome.be
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NEWS DIGEST Start it @KBC rejoint le Global Accelerator Network Start it @KBC, l’accélérateur de starters du groupe KBC, a reçu en octobre une nouvelle promotion de 41 startup. Celles-ci bénéficieront désormais d’opportunités élargies au niveau international. En effet, Start it @KBC a rejoint le GAN, Global Accelerator Network, club très sélect (accessible uniquement sur invitation) qui rassemble quelques-uns des meilleurs accélérateurs du monde. Start it @KBC est le seul accélérateur belge à faire partie du GAN, un réseau qui s’étend sur cinq continents et 120 villes, et réunit 85 accélérateurs de premier plan. Le GAN constitue le plus important réseau de start-up du monde. De grands noms comme TechStars, Startupbootcamp et Numa en font d’ailleurs partie. « Comme premier accélérateur belge, nous nous devons de regarder par-delà nos frontières et de rejoindre un écosystème de start-up international », explique Lode Uytterschaut, fondateur de Start it @KBC. « Au sein du GAN, nous pourrons proposer une série d’avantages à nos start-up. Nous pourrons notamment les présenter aux plus grandes entreprises technologiques du monde entier ou leur ouvrir la route vers des marchés extérieurs pour soutenir leur expansion internationale. « Notre adhésion au GAN présente également un intérêt pour Start it @KBC. En effet, les membres du GAN échangent régulièrement leurs expériences et leurs connaissances. Nous pourrons ainsi continuer à être le meilleur accélérateur pour nos start-up et à stimuler l’économie belge », ajoute Lode Uytterschaut. La prochaine pitchwave de Start it @KBC aura lieu en février 2018. Les start-up peuvent donc soumettre leur projet commercial dans les prochains mois via www.startit.be. Proximus acquiert Unbrace, une société de développement d’applications Proximus annonce l’acquisition d’Unbrace, une société de développement d’applications. Cette jeune société belge a connu une rapide expansion en assistant des entreprises au cours de leur transformation digitale. Cette acquisition s’inscrit parfaitement dans l’ambition de Proximus de devenir un fournisseur de services numériques. La transformation digitale redessine le paysage ICT de toutes les sociétés. S’ils comptent rester performants, les fournisseurs ICT comme Proximus devront se montrer capables d’intégrer des applications, de développer des API (Application Programming Interface), de numériser les actifs historiques des entreprises… L’acquisition d’Unbrace constitue pour Proximus une nouvelle initiative visant à étendre ses compétences de développement, de manière à se profiler comme partenaire en matière de transformation digitale. 8 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Fondée en 2013 et établie à Sint-Job-in-‘t-Goor, Unbrace est une société innovatrice de développement d’applications, employant actuellement 11 développeurs de logiciels. Elle facilite la transformation digitale d’entreprises en créant des applications web tout en misant résolument sur l’expérience utilisateur. Ces applications personnalisées aident les entreprises à interagir avec leurs clients, responsabilisent leurs collaborateurs et offrent une optimisation opérationnelle. Unbrace est le fruit de l’inspiration des entrepreneurs Sven Huijbrechts et Olivier Malherbe, qui avaient déjà créé en 2005 la société ClearMedia, un fournisseur de solution cloud racheté par Proximus en 2014. Aucun détail financier n’a été communiqué concernant la transaction. Info : www.proximus.be ESP A CE MEMBRE Bragard S.A. Benelux : vêtement professionnel et vêtement d’image Bragard combine les forces d’une société internationale à un savoir-faire textile français de plus de 80 ans, ce qui en fait un leader européen dans le domaine du vêtement professionnel et du vêtement d’image. La haute qualité des produits Bragard est la garantie d’une expertise textile maîtrisée et d’un confort optimal au travail permettant aux clients de se concentrer sur l’essentiel : l’expression de leur savoir-faire. Bragard habille les femmes et les hommes qui, dans leur profession, engagent le meilleur d’eux-mêmes. La société anonyme Bragard Benelux qui existe depuis plus de 30 ans, distribue et assure le suivi pour la totalité des uniformes de la gamme. Nous sommes 10 conseillers sur le terrain à l’écoute de nos clients. Voici quelques-unes de nos références chez qui nous assurons la totalité ou une grande partie de l’habillement du personnel en Europe : Les hôtels Sheraton, Le Méridien, Westin, Park Inn, Hilton, Lucien Barrière… Les compagnies telles que la Compagnie du Ponant, les Croisières Costa et Cunard, S.F.R, O.G.F… Notre catalogue contient plus de 3000 références de stock ce qui nous permet de privilégier la rapidité et le circuit court. En effet, nos usines sont situées dans un périmètre restreint en France, Pologne, Portugal et Tunisie. Bragard Benelux Axis Parc, Rue du Fond Cattelain, 2 1435 Mont-Saint-Guibert 0032(0)63.22.16.76 Alexandre.Blondiaux@ Bragard.com ‘‘ Ma mobilité en poche, nulle part ailleurs ! ’’ Charlotte Le pionnier de la mobilité intelligente
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NEWS BECI ONLINE Social Media Les chantiers se multiplient ces derniers mois dans Bruxelles et durent parfois longtemps… Olivier Willocx a mis le sujet sur la table. La gouvernance était au centre des débats, le 18 octobre au Cercle de Lorraine, lors de notre événement Brussels Meets Brussels. Nous y reviendrons dans notre magazine de décembre. #BECImember : Avempace, qui propose un lieu d’étude et une aide à la réussite, était l’un des starters accompagnés par Beci en 2017. Après le succès de l’Innovation Train to Paris, au mois de juin, Beci emmène cette fois les entrepreneurs à Berlin. Ce sera les 23 et 24 novembre prochains : article à lire en p. 47. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 10 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter d’octobre Une agence commerciale allemande propose d’assurer la distribution de pièces et d’équipements pour les secteurs de l’automobile et de l’électro-ménager ; une entreprise de distribution de technologie médicale cherche des appareils innovants et des projets de R&D ; une PME allemande propose ses services de production vidéo : quelques exemples tirés de la Partnership Opportunites Database. Info : www.brusselsnetwork.be Vous êtes une PME et vous aimeriez soumettre un dossier de demande de subsides à la Région Bruxelles-Capitale ? Vous êtes perdu et ne savez pas quel subside correspond le mieux à votre activité ? Jetez un coup d’œil à nos fiches récapitulatives expliquant simplement et concrètement les différentes aides disponibles. Info : Makeda Berhanu Kebede, mbk@beci.be. Si le bien-être physique passe sans aucun doute par un bien-être psychique, l’inverse est aussi vrai. Difficile de se sentir bien quand notre corps va mal. Quelques pistes pour vous détendre lors de vos voyages et réunions d’affaires, mais aussi derrière votre bureau. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 11
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the art of inspiration POUR VOS CADEAUX DE FIN D’ANNÉE Prenez soin de vos employés, clients et partenaires d’affaires en leur offrant du bien-être sous la forme d’une Invitation Cadeau, valable un an pour un soin ou massage au choix*. Les coffrets de produits Cinq Mondes permettent de reproduire chez soi les gestes de bien-être. Ils sont fortement appréciés tant par les hommes que par les femmes. Profitez d’une réduction croissante en fonction du nombre de cadeaux achetés. * En fonction du temps de soin offert. Notre Spa Cinq Mondes est ouvert 7 jours/7. DOLCELAHULPE.COM/FR/SPA/ · 00 32 2 290 99 01 n I p s é i r p r a O D C L E A L H L U E P B R U S S E L S THINK TANK ENTRETIEN Marc Decorte, président de Beci : « L’avenir est à l’écosystème business » Le 18 octobre dernier, l’Assemblée Générale de Beci désignait Marc Decorte à la présidence, pour succéder à Thierry Willemarck. Le nouveau président, par ailleurs CEO de Shell Belgique et Luxembourg, porte un regard confiant sur l’avenir de l’entreprenariat bruxellois et sur celui de sa chambre de commerce. Emmanuel Robert S i Marc Decorte est un « echte Brusseleir » (il a vécu à Anderlecht, Evere, puis Woluwe), il se définit avant tout comme un citoyen du monde : « Ma carrière m’a amené à m’expatrier douze années, à Londres puis à Budapest, et m’a fait voyager partout dans le monde. Cela a certainement élargi mon regard. Ce que j’en retiens, c’est que l’ouverture sur le monde est une richesse, tant humainement que sur le plan des affaires. On a toujours quelque chose à apprendre des autres. » Un background d’entrepreneur Sa carrière, Marc Decorte l’a entamée, en quelque sorte, dans l’affaire familiale : « Mes parents avaient une petite entreprise dans le secteur alimentaire, à Anderlecht ; plus tard, dans l’immobilier résidentiel, toujours sur le marché bruxellois. Cela m’a d’emblée mis au contact des réalités d’une PME. » Une fois acquis son diplôme d’ingénieur (à l’UCL, avec une spécialisation en télécoms), Marc Decorte est entré dans la vie professionnelle chez Moorkens, groupe anversois essentiellement actif dans l’importation et la distribution de voitures. Deux ans plus tard, il passait au service du groupe Shell, qu’il n’a plus quitté depuis et où il a occupé diverses positions, parfois simultanément ; les unes au niveau local, d’autres au niveau européen ou global. Avec un fil conducteur : sa passion pour la technologie et pour les affaires. Dans ses positions les plus récentes, Marc a eu la responsabilité de développer et de consolider le business retail du groupe Shell dans les pays d’Europe de l’Est, y compris la Russie. À son retour en Belgique en 2006, il prend la direction de l’équipe globale pour la gestion des cartes de carburant et de fidélisation. De 2011 jusque fin 2016, Marc crée une nouvelle équipe de transformation digitale couvrant l’ensemble des activités pour le Groupe Shell au niveau mondial. « En parallèle, depuis un certain nombre d’années, je me suis investi dans l’accompagnement de startups qui utilisent les technologies numériques pour créer de nouveaux business models », poursuit-il. « Je fais du coaching et je leur apporte une aide stratégique dans leur approche du marché, pour les aider à s’organiser, assurer leur croissance et pouvoir la gérer, ce que je combine éventuellement avec un rôle non-exécutif dans leur conseil d’administration. » Élargir les horizons « L’ancrage belge est très important pour moi, ainsi que l’ancrage bruxellois », affirme Marc Decorte. « Mais cela ne signifie en aucun cas le repli sur soi. J’ai vu une variété de villes et d’économies dans ma carrière. Bruxelles a ses propres atouts. Dans le passé, nous avons réussi à attirer chez nous les institutions européennes et l’OTAN ; on peut en être fiers. Mais pour exprimer son vrai potentiel, Bruxelles doit se réinventer continuellement et rayonner au-delà de ses frontières. C’est là que sont les opportunités de croissance.» Des exemples de bonnes pratiques ? « Il suffit d’observer. On pourrait évoquer un certain manque d’assertivité des Belges, par exemple. À l’étranger, nous sommes souvent perçus comme des gens pragmatiques, capables d’atteindre des compromis, ce qui est une grande qualité, mais peut-être sommes-nous trop modestes. On n’aime pas trop se vendre, au contraire des Américains ou des Néerlandais, qui intègrent l’éloquence et la capacité de se vendre très tôt dans le cycle d’éducation. C’est dans leur ADN ; nous devrions l’intégrer dans le nôtre aussi. » Grandes et petites entreprises en symbiose De Beci, dont il assume désormais la présidence pour les trois prochaines années, Marc Decorte dit avoir BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 13 © Reporters
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THINK TANK fonctionnent. J’y crois fermement et The Cham s’inscrit exactement dans cette perspective : c’est une évolution dans la continuité des services de la Chambre de Commerce. Quant à moi, j’y apporte mon expérience pour rendre l’initiative plus solide et plus porteuse. C’est d’ailleurs l’une des motivations qui m’ont poussé à accepter ce rôle de président, parce que la Chambre a initié un projet stratégique dans une direction que je soutiens à 100 % et qui correspond à mes propres centres d’intérêt. » appris à vraiment la connaître depuis son retour en Belgique : « J’étais souvent en déplacement à l’étranger mais, quand j’étais à Bruxelles, je fréquentais les événements de Beci qui me donnaient l’impression d’une belle machine, bien huilée. C’étaient – ce sont toujours – des moments privilégiés pour rencontrer, en même Je suis persuadé que nous évoluerons de plus en plus dans un écosystème, où les entreprises de toutes tailles ont un rôle à jouer. temps et dans le même lieu, les capitaines d’entreprises de Bruxelles. Non seulement les chefs de grandes entreprises, mais aussi un mix intéressant d’entreprises beaucoup plus petites. » C’est ce qu’il appelle « l’écosystème business » : « Je suis persuadé que nous évoluerons de plus en plus dans un tel écosystème, où les entreprises de toutes tailles ont un rôle à jouer. On le voit très bien dans le domaine de l’innovation, où elles ont de plus en plus besoin de collaborer. La génération de nouvelle valeur résidera de plus en plus dans les partenariats et dans des écosystèmes, parce que les défis à relever sont toujours plus complexes. » Voilà, aux yeux de son nouveau président, un rôle pour Beci. Et c’est aussi le sens du projet The Cham, auquel Marc Decorte souscrit pleinement : « Comment créer l’environnement où la startup travaillerait en symbiose avec la grande boîte ? Bref, comment faciliter la création d’écosystèmes ? Dans mon parcours, j’ai eu la chance de pouvoir réaliser des écosystèmes d’entreprises qui 14 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Numérisation : un énorme potentiel La numérisation des services de la Chambre est un autre chantier qui interpelle plus particulièrement l’ingénieur Marc Decorte. « Je suis impatient de partager avec Beci mon expérience en numérisation acquise au niveau mondial mais aussi au niveau de la startup. Je pense que la numérisation donne à toutes les organisations, y compris les chambres de commerce, tout un nouvel horizon à découvrir. Je suis sûr que nos membres se trouvent devant les mêmes défis, mais aussi opportunités ; c’est l’occasion pour nous de les accompagner tout en ayant parcouru nous-mêmes ce chemin. Mon expérience m’a appris à oser faire les premiers pas ; puis on ‘apprend en marchant’. Nous ne voyons probablement qu’une infime partie des opportunités de la numérisation ; nous allons les découvrir au fur et à mesure du parcours. Mais je dirais que le plus important, c’est une question d’attitude : est-ce que nous abordons la digitalisation comme une opportunité ou une menace ? Je crois que, si on la prend comme une menace, elle le devient ; de même pour l’opportunité. Soyons également entrepreneurs avec le numérique » Quant à l’avenir de « sa » Chambre, Marc Decorte se montre confiant : « La Chambre de Commerce de Bruxelles existe depuis plus de trois siècles ; cela veut dire qu’elle a déjà connu plusieurs révolutions sociétales et entrepreneuriales. Elle a donc sa raison d’être. D’une part, c’est la relation entre les entreprises et les entrepreneurs ; une relation de confiance où la Chambre joue un rôle primordial. D’autre part, c’est aider ses membres à comprendre les changements dans l’environnement des affaires et à s’adapter afin que les entrepreneurs puissent se concentrer sur leur ‘core business’. Et finalement, c’est jeter un pont vers le monde politique pour aider celui-ci à comprendre et à créer les conditions favorables au business, donc à l’emploi, à la création de valeur et au bien-être de la société dans son ensemble. C’est un cercle vertueux qui profite à tous et auquel nous apportons notre contribution. » Et de conclure : « La raison d’être de la Chambre de Commerce va rester la même, mais les services spécifiques rendus aux entreprises, et la façon de les rendre, vont évoluer. Comme toujours depuis 300 ans. » ● © Reporters part of a new city Découvrez le leasing vélo sur kbcbrussels.be/mobility E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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THINK TANK POUR OU CONTRE La construction de nouvelles tours à Bruxelles ? Avec le boom démographique à venir, le réflexe serait de répondre au défi de la densification par la construction de logements en hauteur. Pour les deux experts interrogés, construire des tours de logements sociaux à Bruxelles serait une erreur. La place des tours dans la ville mérite selon eux une réflexion nouvelle. Georges Binder - Country Representative of Council on Tall Buildings and Urban Habitat Bruxelles construit peu de tours et ne s’inscrit pas dans la tendance des grandes métropoles. Il est intégré du côté politique qu’on ne doit pas dépasser la tour du Midi, mais ce n’est pas la tour Eiffel à qui on rend hommage ! Il y a plus de 6.000 tours plus hautes dans le monde. Les statistiques ne référencent que celles de plus de 150 mètres. La tour mixte connaît actuellement la plus forte croissance. Historiquement, la Belgique était « en avance », avec la construction en 1932 de la plus haute tour d’Europe à Anvers. Dans les années 60-70, on a construit une série de tours mixtes, comme celle de la place Rogier démolie en 2001. Après les années 70 et avec la crise, il y a eu un revirement des mentalités et le sujet était presque interdit. C’est qu’en Europe, historiquement, les tours résidentielles concentraient surtout du logement social. En Belgique, ce n’était pas non plus du haut de gamme. L’image de la tour est donc à refaire et il ne faudrait surtout pas reconstruire des tours de logement social. À Paris, les tours ont longtemps été limitées à la Défense. À Londres, on a construit ces dix dernières années des tours de bureaux dans le quartier financier et des tours résidentielles de luxe, avec un élargissement récent aux logements moyens. À Bruxelles, on est peutêtre en train de refaire les mêmes erreurs que dans les années 60, c’est-à-dire lancer un ou deux projets sans être certain du développement qui suivra, comme à Maelbeek. À construire à moitié le quartier Nord pendant 35 ans, on s’est retrouvé avec des tours éparpillées et des terrains vagues. Donc, il faudrait éviter de construire des projets isolés qui pourraient le rester et mieux les concentrer dans les quartier existants, à la gare du Nord ou à la gare du Midi. Dans les années 60, les tours de bureaux construites à Bruxelles avaient des plateaux assez petits qui ne correspondent pas aux attentes. Elles pourraient fournir une offre inédite de logement, surtout quand elles sont isolées comme celles de l’avenue Louise. 16 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Dans le PRDD1 Ophélie Delarouzée Isabelle Pauthier – directrice de l’ARAU (Atelier de Recherche et d’Action Urbaines) , la Région se prononce pour la construction d’immeubles iconiques, ce qui traduit à mon sens une demande des lobbies des promoteurs, non les besoins des ménages bruxellois. Le gouvernement est pour moi en déphasage car le prix du mètre carré est trop élevé pour Bruxelles. À Paris, le mètre carré se vend autour des 10.000 euros et il est encore plus cher à Londres, où il y a une forte demande. À Bruxelles, dépasser les 2.000 euros/m² est déjà cher. Il y a une demande importante de logements à Bruxelles, mais elle est peu solvable. Plus de 45.000 ménages sont inscrits sur les listes d’attente du logement social. Les classes moyennes qui s’en vont recherchent de la verdure, de la sécurité et un cadre de vie qualitatif. Je ne pense pas qu’elles seraient intéressées par des tours, mais il faudrait faire une étude sociologique de ceux qui y habitent. Ces ménages partent souvent au 2e enfant, soit après avoir mis le premier à l’école et s’être heurtés à la pénurie de places et au problème de la performance de l’enseignement. Je pense que Bruxelles est une ville pauvre et qu’elle va le rester encore assez longtemps, surtout si on continue comme actuellement à dégrader le cadre de vie. Donc, je ne pense pas que la création de tours pourrait répondre au défi démographique à Bruxelles. C’est une « manière paresseuse » - pour reprendre l’urbaniste Jan Gehl – de répondre au problème de densité et souvent les projets manquent de créativité pour plaire à tout le monde. Bruxelles est une belle ville, avec un patrimoine important et une grande qualité paysagère, notamment avec les grands tracés et les grands parcs de l’époque Léopoldienne : le parc Josaphat, le bois de la Cambre... Il faudrait éviter une banalisation. L’attractivité des villes tient de leurs caractères et spécificités. Je trouve délirant que le plan d’aménagement directeur prévoie plus de 600.000 m² de bureaux supplémentaires, alors que Bruxelles en compte déjà 1,5 million, ce qui est gigantesque au niveau européen. 1. Plan Régional de Développement Durable © Reporters THINK TANK Devenir gestionnaire sans le savoir ! Et devoir payer plus de 15.000 euros de cotisations sociales à la place d’autres gestionnaires ! C’est la mésaventure qu’a connue un ouvrier polonais venu s’installer et travailler à Bruxelles. Comment cela a-t-il pu arriver ? Piotr (prénom d’emprunt) arrive de Poznan dans la capitale européenne. Son employeur lui indique les « procédures » à suivre pour avoir un contrat en bonne et due forme. En réalité, son employeur, profitant de sa connaissance élémentaire du français et de son ignorance du droit social, lui fait signer un document qui atteste qu’il détient quelques parts dans la société. En réalité, il ne détient aucune part. Le Moniteur belge ne mentionne aucun changement de propriété des parts. Le document, signé par Piotr, doit servir à d’autres fins. Le filou qui a imaginé l’arnaque se sert du document signé pour signaler au secrétariat social le prétendu changement et met sur le compte du nouvel arrivant la charge de payer l’ensemble des cotisations dues par les gérants de la société. Cela est-il possible ? La réponse est oui. Cela peutil arriver ? En théorie, non. Car le secrétariat social n’aurait pas dû se contenter de la déclaration sur l’honneur du filou qui a signalé le prétendu transfert de parts. Il aurait dû demander et exiger une copie des modifications publiées au Moniteur belge. Ce qui aurait permis de découvrir le pot-aux-roses immédiatement et d’épargner à Piotr et sa famille bien des déboires inutiles. B. Russel Simplifi ez-vous l’entreprise ! Vous vous installez sur Bruxelles ? N’oubliez pas de vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises pour obtenir votre n° d’entreprise. Les services SmartStart de Partena Professional sont disponibles chez Beci au 500, Avenue Louise – 1050 Bruxelles, gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 ou via www.partena-professional.be/smartstartonline Trop is te veel
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WHAT? DAY/ de nombreuses actions sont organisées par les partenaires de Sprout to be Brussels pour mettre Bruxelles à l’honneur EVENING/ Brussels Fundraising night. Een unieke tweetalige show in het Theater St.Michel, geproduceerd door “Sois Belge et tais-toi”. WHY? Attirer un maximum de gens à Bruxelles : les Bruxellois, les Belges et des touristes étrangers. Montrer fi èrement les atouts qu’off re notre belle capitale. Achetez des contingents de places pour le spectacle | primordial & urgent !!! GOLD SILVER Show + Cocktail + walking dinner 150€ Show + Cocktail 100€ BRONZE Show 50€ Steun ons via een fi nanciering | een sponsoring | een gift in natura Organisez des événements | des actions avec votre entreprise | marque Communiquez |partagez sur tous vos canaux de communication off - & online Meer info? Commander des tickets ? contactez Catherine Tricot: catherine@sprouttobebrussels.be | +32 (0)475 49 65 72 PAIX BORDET TILLEUL RIGA VERBOEKHOVEN COLIGNON GARE DU NORD LIEDTS MOBILITÉ Métro nord : Fluctuat nec mergitur Le métro 3, c’est Forest-Evere en 20 minutes via le centre-ville. Comme la liaison Albert-Gare du Nord existe déjà en prémétro, le véritable plat de résistance est la création des 5 km d’une nouvelle ligne depuis la Gare du Nord jusqu’aux everoises terres du Ministre-Président, en passant par celles de Mme Onkelinx et de M. Clerfayt. Le point sur un projet qui suscite enthousiasmes et oppositions. Didier Dekeyser D ans les cartons depuis 50 ans, mis à l’étude en 2010, décidé en 2015 par le gouvernement bruxellois et annoncé dans la foulée pour 2025, le métro nord vient de se voir reporté à 2028. Alors qu’une opposition le voue aux gémonies, va-t-on vers un abandon du projet ? « Pas du tout », répond Brieuc de Meeûs, le directeur général de la Stib. « Ce projet est tout à fait nécessaire : la ligne 3 va permettre à Bruxelles de faire face à l’augmentation des besoins de mobilité dans une région dont la population augmente. Les lignes de transport public existantes sont déjà saturées et ne permettent pas de répondre à cette demande croissante. Le métro 3 va permettre d’accueillir 24.400 voyageurs/h avec une fréquence de 3 min. Le projet s’intègre par ailleurs dans l’objectif du plan régional Iris 2 qui veut réduire le trafic automobile de 20 % à Bruxelles et améliorer la qualité de l’air en ville. » Il n’ignore pas que le projet soulève de sérieuses oppositions : « Des groupes de pression se font entendre et c’est leur rôle. Cela n’empêche pas que de nombreux Bruxellois sont favorables à cette nouvelle ligne, en particulier ceux qui empruntent quotidiennement l’axe Nord-Midi qui est complètement saturé. » Le professeur Frédéric Dobruszkes, enseignant-chercheur à l’ULB-IGEAT et spécialiste de la géographie des transports, se montre sceptique : « L’impact prévu du métro nord sur la mobilité automobile est d’ores et déjà décevant puisqu’il est estimé à une diminution de 8.100 voitures par 24 h, soit une goutte d’eau au regard des presque 450.000 véhicules qui parcourent chaque jour la ville aux seules heures de pointe1 . Et puisque l’on parle de faciliter la mobilité, notons ce paradoxe : le parcours 1. Chiffres 2001 2 Association momentanée des entreprises THV Grontmij, Amberg engineering sa, SM Métro TPFE-Bagon et SM Van Campenhout-AREP entre le sud et le centre sera plus difficile qu’aujourd’hui pour les usagers d’Uccle et Forest, puisque seront augmentées les ruptures de charges et que sera imposé aux usagers un éloignement des arrêts, moins nombreux pour un métro. » Quels coûts pour quels bénéfices ? Le budget prévu n’est pas négligeable : 1.660 millions d’euros – ou 1.500 euros par Bruxellois. Est-il supportable par la Région, même avec l’aide de Beliris ? Un objectif de break-even a-t-il été calculé ? « Le plan pluriannuel d’investissement de la STIB (2015-2025), approuvé par le gouvernement bruxellois, inclut le financement de l’ensemble des travaux du projet de métro nord », assure Brieuc de Meeûs. « Ce financement est assuré pour 2/3 par la Région et 1/3 par l’État fédéral (50 millions par an pendant 10 ans) via l’accord de coopération. L’idée est précisément de ne pas faire porter par Bruxelles toute la charge d’une infrastructure qui bénéficiera aussi aux navetteurs. Quant au break-even, vous savez que la STIB est une entreprise de service public dont l’équilibre financier dépend en grande partie de la Région et que le transport public ne génère pas de bénéfices financiers ; la rentabilité du projet est à rechercher dans les bénéfices induits : qualité de l’air, réduction de la pression automobile, développement économique de la zone… » Le directeur général de la Stib précise encore que le projet a donné lieu à une étude socio-économique par le bureau d’étude BMN2 qui, par une analyse multicritères, a conclu au lancement du projet de métro entre Albert et Bordet. M. Dobruszkes y trouve à redire : « Le groupe d’entreprises qui a rédigé l’étude préalable sur BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 19 © Reporters
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THINK TANK l’opportunité socio-économique et stratégique pouvait se douter qu’il serait en charge des études ultérieures si la première étude ‘révélait’ que la solution métro était la meilleure. Il était donc de leur intérêt de recommander cette solution et d’écarter les alternatives, soit les offres de surface. On aurait souhaité des expertises indépendantes. » Laurent Schiltz, secrétaire général de la Confédération Construction, voit aussi dans cette ligne 3 un projet très favorable à la vitalité de l’économie bruxelloise et apporte des précisions chiffrées : « À la demande de notre Fédération des grandes entreprises et des entreprises de génie civil (ADEB), la VUB a réalisé une étude visant à évaluer l’impact des investissements des grands travaux, notamment d’infrastructures, sur l’économie belge. Il y apparaît que 100 millions d’euros investis dans les infrastructures génèrent 97,68 millions de valeur ajoutée, 24,79 millions d’investissements supplémentaires, 23,09 millions de rentrées publiques et 1.304 équivalents temps-plein ! Sachant par ailleurs que plus d’un emploi sur deux dans le secteur est localisé dans la Région de Bruxelles-Capitale, on peut dire que l’effet de levier d’un euro investi dans la construction est largement supérieur à celui d’un euro investi dans n’importe quel autre secteur. » Des travaux dont l’ampleur et la durée font peur L’ampleur des travaux, précisément, est une autre source de réticences. On sait qu’au boulevard de Stalingrad, la perspective de sept ans de chantier pour construire la nouvelle station Constitution glace les commerçants. « Il est évident que l’on ne construit pas un métro sans faire de trou et qu’il y aura un impact », reprend M. de Meeûs. « Mais pour le minimiser, le gouvernement a opté pour la technique du tunnelier (pour la partie Bordet-Nord) qui ne nécessite pas d’ouverture de voirie, hors station. Elle est plus efficace dans des quartiers densément bâtis car elle permet d’éviter la démolition d’îlots entiers. Elle provoque peu ou pas de nuisances en surface (tassement, bruit, vibrations) en raison de sa profondeur. » « Le choix d’œuvrer par percement de tunnel, qui semble en fait un choix préalable à toute étude, est discutable », objecte Frédéric Dobruszkes. « Les arguments avancés le sont certainement lorsqu’on oppose un travail souterrain indolore à des travaux de surface qui ‘rasent des îlots entiers’ ; c’est de la désinformation, car percer un tunnel comporte d’autres aléas et fait courir des risques à tout ce qui est au-dessus du percement. Des travaux à partir de la surface n’impliquent pas de démolitions apocalyptiques s’ils suivent le tracé des rues. Par ailleurs, le chantier requerra malgré tout beaucoup d’ouvertures de sol : sept stations de métro à construire, des cheminées d’aération à percer, l’entrée et la sortie de la machine, etc. Enfin, cela implique que le réseau et les stations seront à 30 m sous la surface : le temps d’entrée et sortie des stations rendra le métro moins attractif. » 20 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Brieuc de Meeûs Nouveaux modes de mobilité « Je pense que 2 milliards d’euros seront mal dépensés (le ratio coûts/bénéfices est a priori très mauvais) et sans même nécessairement profiter aux entreprises bruxelloises ou belges de travaux publics », conclut M. Dobruszkes. « Le projet de métro nord n’a pas été réellement comparé avec d’autres projets d’infrastructures possibles, y compris de métro, de sorte qu’un projet plus pertinent aurait pu éventuellement émerger. Il se pourrait, par exemple, qu’une extension de la ligne Simonis jusqu’à Grand-Bigard avec création d’un très grand parking à la sortie de l’autoroute E40, puisse avoir un plus grand impact sur la mobilité et sur la qualité de l’air à Bruxelles. » Enfin, si le métro nord est effectivement livré dans dix ans, on peut se demander dans quelle mesure auront évolué entretemps les modes et usages de mobiliLe Grand Paris Express, ce sera 200 km de lignes et 68 gares et à Bruxelles nous tergiversons pour 5 km de métro ! té : vélo électrique, voitures partagées, etc. Mais pour Brieuc de Meeûs, le développement de ces moyens de transports alternatifs ne fait que prouver à quel point les besoins de mobilité sont criants à Bruxelles : « Le vélo ne résoudra pas à lui seul les problèmes de mobilité ! Je vous invite à regarder ce qui se fait à Paris pour renforcer la pertinence de notre investissement. Le Grand Paris Express, ce sera 200 km de lignes et 68 gares et à Bruxelles nous tergiversons pour 5 km de métro ! » Le Grand Paris, justement, dérape budgétairement : quel risque chez nous ? M. de Meeus l’affirme : « La Région, qui investit le plus, a mis en place via un comité de pilotage et une enveloppe hyper découpée, un système de contrôle extrêmement strict des coûts qui exclut tout dépassement budgétaire. De son côté, Beliris a budgété 50 millions par an et ne versera pas un euro en plus de cette enveloppe. » ● © Reporters La Volvo S90. quand la sécurité rencontre le luxe. La Volvo S90 est l’incarnation du design scandinave bien conçu. Ses lignes épurées, l’élégance de son intérieur en cuir, sa technologie intuitive… tout respire luxe et confort. Mais, Volvo ne serait pas Volvo si ce luxe n’était pas entouré de sécurité. 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TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Club Export : « Ensemble, on maximise les chances de réussite » Beci a lancé son Club Export, le 12 septembre dernier devant une cinquantaine de représentants d’entreprises bruxelloises. Il sera un espace d’échanges pour les bonnes pratiques. L a secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur Cécile Jodogne a lancé ce premier Club Export, soutenu par Bruxelles Invest & Export, en estimant que ce « lieu de rencontre où exportateurs bruxellois pourront partager des informations et des expériences sur les marchés étrangers et sur des thématiques liées à l’export » est à son sens « une plateforme parfaitement complémentaire aux services offerts aux entreprises par la Région. » La nouvelle formule des incitants financiers à l’exportation a d’ailleurs fait l’objet du premier thème abordé. Ces rendez-vous mensuels seront destinés aux exportateurs bruxellois et à toute entreprise de la région qui désire se lancer à l’international. Ils viseront à une mise en commun d’expertise et à un échange de trucs et astuces pour éviter les pièges. « Les entreprises qui veulent s’attaquer à ces marchés dits de la grande exportation ont besoin d’informations, de conseils et d’accompagnement afin de maîtriser au mieux les défis auxquels elles sont confrontées : bénéficier de contacts fiables sur place, connaître les réglementations... », évalue Anne Georges, Senior Manager International de Beci. « Le faire seul est possible mais, ensemble, on maximise les chances de réussite ». Un expert, disposant d’une approche théorique mais aussi d’une expérience pratique, ouvrira chaque séance par un exposé, qui sera suivi d’échanges. La formule appellera des retombées au sein de l’offre de Beci. « Ce qui ressort du Club Export va nous alimenter pour réfléchir à d’autres actions : une mission, un séminaire plus approfondi... », précise-t-elle. Des thématiques sur mesure Les sujets seront choisis sur base des suggestions soumises par les entreprises elles-mêmes. Ils concerneront autant des marchés particuliers que des techniques. À ce stade, des exportateurs ont déjà proposé de faire le point sur le transport sous douane, les contrats, les incoterms, les matières premières, les études de marché, les réseaux de distribution, mais aussi sur les différences culturelles ou les filiales de ressources humaines à l’étranger. Quant aux marchés, ce sont surtout l’Amérique du nord – États-Unis comme Canada – qui suscitent l’intérêt des entreprises, mais elles ont également demandé à développer des sessions sur les échanges au sein de l’Union européenne (UE), avec le Royaume-Uni ou encore avec l’Afrique, le Japon et l’Amérique latine. 24 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Ophélie Delarouzée Les besoins diffèrent entre ceux, plus pointus, des PME d’une certaine envergure et ceux des plus petites structures, moins bien outillées pour se lancer dans le grand commerce. Les lauréats des Brussels Best Exporters 2017 en ont témoigné lors de ce premier Club Export : Caroline De Vos, fondatrice de SatADSL, une entreprise d’installation de l’internet par satellite en Afrique, et Frédéric Du Jardin, COO de ERTMS Solutions, une PME spécialisée dans les produits logiciels et électroniques pour la signalisation ferroviaire, ont ainsi fait valoir l’importance de gagner en efficacité sur de multiples fronts et la nécessité de développer une grande adaptabilité aux marchés. La cellule en charge des formalités à l’export de Beci restera un partenaire privilégié dans l’accompagnement des petites entreprises. Forte d’une grande expertise et d’un réseau de partenaires étendu, elle peut aussi répondre à des questionnements les plus complexes. Anne Georges a constaté que seules 13 % des PME européennes sont actives en dehors de l’UE : « Alors que la part de l’UE dans l’économie mondiale continue à se réduire, 90 % de la croissance mondiale se fera en dehors de l’UE dans les années à venir ». Elle se montre cependant encourageante pour les entreprises belges : « On est un petit pays qui a toujours dû jouer des coudes pour se démarquer du marché français, ou en tout cas prouver par la qualité qu’il mérite d’avoir une place sur l’échiquier international. Avec la présence des institutions européennes, on sait qu’on existe. De plus, les Belges s’exportent bien en mission car les gens aiment en général travailler avec nous. » ● © Reporters TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Les incitants à l’exportation se modernisent avec les entreprises La secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur Cécile Jodogne a présenté, lors du premier Club Export, la nouvelle forme que prendront au 1er janvier les incitants financiers à l’exportation pour les entreprises de la région. Une version optimisée de l’existant et de nouveaux outils. L’ enveloppe de 3,5 millions est chaque année consommée dans sa presque totalité par les entreprises désireuses de débuter ou d’étendre leur présence sur les marchés internationaux. Pour rentabiliser en conséquence les incitants financiers à l’exportation, la secrétaire d’État a mis autour de la table des entreprises et fédérations patronales, dont Beci. Le résultat tend à une simplification du dispositif, une majoration de l’aide accordée aux starters et aux exportateurs prêts à s’attaquer à de nouveaux marchés, ainsi qu’à une plus grande liberté pour les entreprises dans l’utilisation des sommes allouées. Cette nouvelle mouture vise à une meilleure complémentarité avec le plan d’action de l’agence régionale Brussels Invest & Export (BIE), mais aussi à « mieux coller aux besoins des PME qui sont en constante évolution en apportant plus de souplesse », a affirmé Cécile Jodogne. Les demandes d’aides régionales, tant à l’exportation qu’à l’expansion économique et à l’innovation, seront à terme rassemblées au sein d’une plateforme numérique unique. L’aide au recrutement pour un projet spécifique de développement des exportations, qui existait déjà dans un autre cadre, sera pleinement intégrée dans les incitants financiers à l’exportation, afin d’accroître la clarté de l’offre. Pour la prospection commerciale, il y aura encore une généralisation de l’application de forfaits de frais admissibles. « C’était fastidieux pour les entreprises de garder la moindre note de dépense, comme pour l’équipe qui s’occupe de l’analyse des justificatifs », observe Cécile Jodogne. « L’introduction de forfaits au niveau des frais de transports et de séjour, avec des grilles par pays, réduira à l’avenir la masse de justificatifs à fournir. » Les « frais de bouche » ne seront par contre plus pris en compte, pour concentrer les moyens sur l’essentiel. Que ce soit pour la prospection commerciale, pour répondre à des appels d’offres hors Union européenne ou pour la participation à des foires, les limitations du nombre de personnes financées par voyage disparaissent au bénéfice d’enveloppes annuelles par action, laissant l’entreprise maître des répartitions. À noter que la notion de foire sera élargie pour inclure entre autres les congrès professionnels, les foires virtuelles, les press days et les showrooms. Peu utilisée car peu flexible, l’aide pour l’établissement d’un bureau de représentation hors UE fait place à une aide à la location d’un espace de travail au sein d’un centre de services. Peu de sociétés avaient en effet besoin d’ouvrir Ophélie Delarouzée Cécile Jodogne un vrai bureau de représentation avant de commencer leurs activités dans un pays. Un boost pour starters et néo-exportateurs Les starters verront leurs aides grimper de 50 à 75 % des montants engagés dans la promotion et la représentation aux foires. Ils bénéficieront aussi d’une prise en charge élargie à leurs voyages de prospection en Europe. Les entrepreneurs ayant suivi une formation à l’export, organisée par BIE ou l’un de ses partenaires, verront aussi leurs frais remboursés à 75 % pour leurs déplacements de prospection. « Il nous semble important de soutenir les entreprises qui sont prêtes à aller à l’international », soutient Cécile Jodogne. « Nous allons majorer nos aides pour celles qui peuvent attester d’une préparation avant de s’embarquer dans un nouveau marché. » Ceci par souci d’une bonne gestion, mais aussi pour éviter une perte de crédit. « Quand il y aura un suivi d’une action, il pourra y avoir majoration de l’aide. C’est une manière de renforcer les effets de nos missions économiques. » Cette refonte voit par ailleurs naître deux nouvelles aides : l’une permettant d’attirer des prospects et clients potentiels à Bruxelles ; l’autre pour le dépôt de marque, l’enregistrement et la certification à l’étranger. Un budget sera de plus alloué pour couvrir une partie des frais d’engagement d’un employé affecté au développement à l’étranger, à hauteur de maximum 20.000 euros par an et par entreprise. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 25 © Reporters
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TOPIC Ces entreprises qui cartonnent à l’étranger COMMERCE INTERNATIONAL Solvay, Leonidas, Agfa, Spa, Besix, Sabca…. Autant de marques belges mondialement connues dans leurs domaines. À côté d’elles, de nombreuses autres entreprises plus modestes, voire des PME familiales, contribuent à la renommée internationale des produits et services belges. Cette année, la Belgique a exporté pour plus de 180 millions d’euros1 cartonnent à l’étranger ? Trois portraits. au seul premier trimestre. Mais qui sont ces entreprises qui Gaëlle Hoogsteyn place et des opportunités sur certains marchés ou auprès de clients. » Distri-Brands : casser les codes Transautomobile : un spécialiste de l’exportation de véhicules. Transautomobile : en voiture aux quatre coins du monde Créée en 1973, Transautomobile était à l’origine une société spécialisée dans la vente de véhicules d’occasion sur le marché belge. Roger Engels, son fondateur, s’est toutefois très rapidement tourné vers l’exportation : « Suite à la guerre du Liban en 1975, un grand nombre de Libanais sont venus s’installer en Belgique et ont rapidement ‘mis la main’ sur le marché de l’exportation de la voiture d’occasion depuis la Belgique », raconte-t-il. Pour pallier ce problème, et suite à la demande de certains clients, Roger Engels commence à développer la vente de véhicules neufs à l’exportation, principalement au Liban et en Afrique. Au fil des années, Transautomobile a considérablement élargi son offre et propose aujourd’hui, en plus de tous types de véhicules neufs ou d’occasion, des véhicules spéciaux (ambulances, camions, grues, remorques, tracteurs…) ainsi que du matériel agricole, des groupes électrogènes et du matériel d’épuration d’eau. La société vend aussi les pièces détachées se rapportant à ces véhicules et propose 26 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 un service logistique qui se charge de l’expédition des marchandises. « C’est un métier atypique, à multiples facettes, où il faut constamment se remettre en question et rester à l’écoute des clients afin de comprendre et satisfaire leurs besoins », explique-t-il. PME 100 % familiale, Transautomobile emploie actuellement une quinzaine de personnes. La société est particulièrement active dans les pays émergents ; elle est donc tributaire des fluctuations de devises ainsi que des situations politiques et économiques locales. « Pour ces raisons et afin de limiter au maximum les risques, nous travaillons actuellement dans plus de cent pays aux quatre coins du monde », commente le fondateur. « Nous nous approvisionnons dans le monde entier en fonction des besoins et opportunités que nous rencontrons. » Roger Engels a aujourd’hui transmis le flambeau à son fils Alexandre, mais reste administrateur de la société. Il est confiant pour l’avenir : « Grâce à notre carnet d’adresses, à notre expertise en la matière et à notre flexibilité, je pense que notre société trouvera toujours une pour un positionnement unique Créée en 2010 par Lionel Wajs et Nicolas Boreque, Distri-Brands est une société active dans la création et la distribution d’accessoires de mode sous licence. Plus particulièrement, Distri-Brands est spécialisée dans les instruments d’écriture et les articles de papeterie de luxe. Elle collabore avec des marques telles qu’Hugo Boss, Cerruti 1881, Nina Ricci, etc. « Notre mission consiste à conceptualiser, développer, produire et distribuer de nouvelles gammes de produits pour nos marques partenaires », explique Lionel Wajs. « Il s’agit d’un marché très traditionnel dont nous cassons les codes avec une offre de produits très design. Ce positionnement unique nous permet de croître rapidement sur le marché », ajoute Nicolas Boreque. Au moment de sa création, Distri-Brands était surtout active en France et dans le Benelux. « Cela nous a permis de tester et d’affiner nos process », poursuit-il. Au fil du temps, Distri-Brands s’est progressivement étendue à d’autres pays d’Europe, puis au Japon, en Roger Engels (Transautomobile) 1. Chiffres issus du rapport de la Chambre du Commerce Extérieur D.R. D.R. Acteur incontournable du commerce international Dès son origine, la plate-forme portuaire bruxelloise a été conçue comme un outil de développement économique Le Port de Bruxelles est situé au cœur du réseau de transport du Nord-Ouest de l’Europe et dans l’arrière-pays des ports maritimes flamands et internationaux plus grands tels que ceux de Gand, Anvers et Zeebruges. Le terminal à conteneurs, géré par Trimodal Terminal Brussels, est en connexion plusieurs fois par semaine avec le Port d’Anvers, ce qui permet, entre autre, aux ports flamands de faire passer par Bruxelles des trafics venant de la mer Baltique, la mer du Nord et l’Afrique du Nord. Cette situation stratégique lui permet également d’être actif dans un secteur porteur comme l’économie circulaire, entre autre par le biais du recyclage et du développement de filières de valorisation. Par exemple : chaque année quelques 26 000 tonnes de déchets de verres sont exportées depuis le Port vers l’Allemagne pour y être traitées, 66 000 tonnes de mâchefers et de cendrées partent pour les Pays-Bas et environ 15 000 tonnes de papier à recycler sont exportées par conteneur vers l’Asie. Sur le plan de l’importation, les entreprises portuaires bruxelloises actives dans le domaine de la construction importent chaque année près de 2 millions de tonnes de matériaux de construction en provenance notamment des Pays-Bas pour ce qui est du sable lié à la fabrication du béton, de produits finis, etc. Pensez-vous également à la voie d’eau pour vos flux de transport ? Pour toute information complémentaire ou des conseils gratuits de notre expert en transport, veuillez prendre contact avec : lvandenbroeck@port.brussels www.port.brussels
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TOPIC Nicolas Boreque (à gauche) et Lionel Wajs, les fondateurs de Distri-Brands. Australie, aux États-Unis et en Indonésie, notamment. L’arrivée d’Hugo Boss en 2015 a donné un véritable coup d’accélérateur à la société qui est aujourd’hui présente dans 60 pays à travers le monde avec plusieurs milliers de points de vente. Les pays européens (Benelux, France, Angleterre, Portugal, Italie, Allemagne…) représentent une part importante du chiffre d’affaire de Distri-Brands. « Tant la proximité géographique que les facilités mises en place par le marché européen unique facilitent ces échanges commerciaux », assure Lionel Wajs, tout en précisant que le marché des Émirats Arabes et l’Australie représentent aussi une part importante de sa clientèle. Pour commercialiser ces produits partout dans le monde, Distri-Brands s’appuie sur un réseau international de distributeurs. « Nous avons construit ce réseau au fil du temps avec une méticulosité très poussée. Les magasins qui vendent nos produits sont triés sur le volet. Nous suivons aussi de très près la présentation de nos produits dans les points de vente et la publicité faite nationalement autour d’eux. Nos distributeurs doivent suivre des guidelines très précises car les marques que nous représentons accordent énormément d’importance à leur image », ajoute Nicolas Boreque. Pour les deux fondateurs, ce qui rend leur travail très intéressant et parfois amusant, c’est de sans cesse s’adapter aux us et coutumes de leurs clients. « Lors de l’introduction de nos points de vente en Corée, par exemple, nous avons dû faire un karaoké avec nos partenaires locaux : chez eux, c’est la tradition », se souviennent-ils. Dans les mois et les années à venir, Distri-Brands espère s’implanter dans d’autres pays où le marché est très prometteur, notamment l’Europe de l’Est, le Mexique et l’Asie. « D’ici la fin de l’année, nous ouvrirons aussi nos premiers points de vente en Chine », illustre Nicolas Boreque. « Notre objectif est de devenir l’acteur de référence dans le domaine de l’écriture et de la papeterie de luxe. » La Maison Dandoy : des biscuits au pays des sushis Créée en 1829, la Maison Dandoy est célèbre pour ses spéculoos, pains à la grecque et gaufres, vendus dans le magasin de la rue au Beurre qu’elle occupe depuis 1858, et dans ses six autres boutiques du centre et du sud de Bruxelles. Près de 190 ans et 7 générations après sa création, la même famille Dandoy dirige toujours la biscuiterie sans avoir jamais cédé aux tentations du processus industriel. Et si la biscuiterie est mentionnée dans tous les guides touristiques de Bruxelles, ce n’est que depuis la fin des années ’90 que la Maison Dandoy est présente sur la scène Easy solutions for temporary housing 1600 APARTMENTS IN TOP LOCATIONS SERVICED APARTMENTS BBF is a specialized provider of serviced and residential apartments since 1992. With more than 1600 units in top locations in Brussels we can offer attractive mid to long term rental packages combined with professional services at affordable rates. Together with our ASAP quality label this guarantees the key to an excellent stay. CALL US ON +32 (0)2 705 05 21 28 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Book your apartment here www.bbf.be D.R. TOPIC La Maison Dandoy : près de 190 ans de douceurs bruxelloises. afin de vendre ses produits au Japon. C’est ainsi qu’en 2012, une Maison Dandoy Flagship Store a ouvert dans le plus grand centre commercial de Tokyo. « Là-bas, nos produits phares sont les gaufres et les biscuits venus de nos usines belges. Dans un premier temps, notre collaboration s’étendra sur sept ans », explique Bernard Helson. Une cérémonie de « mariage professionnel », dans un temple, avait d’ailleurs été organisée avant le lancement de la boutique. internationale. « Notre premier client étranger fut la France », se souvient Bernard Helson, administrateur. « Nous avons débuté avec quelques points de vente dans de prestigieux lieux parisiens tels que Mariage Frères et les Galeries Lafayette. De fil en aiguille, nous avons étendu nos marchés à l’étranger. Aujourd’hui, nous avons une cinquantaine de points de vente un peu partout en France et d’autres en Angleterre, en Espagne, en Italie et en Allemagne. » En 2010, la Maison Dandoy a été approchée par l’entreprise japonaise C’Select Suite à ce succès, la Maison Dandoy a reçu une demande similaire de la Corée du Sud, à laquelle pour l’instant aucune suite n’a été donnée. « Fabriquer nos produits de façon artisanale est primordial pour nous », explique l’administrateur. « Exporter davantage nous obligerait à beaucoup voyager afin de pouvoir surveiller les matières premières, le processus de fabrication et le packaging. Or, nous sommes une petite PME familiale. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous n’investissons pas plus dans la recherche de partenaires étrangers. » D’après Bernard Helson, si Bernard Helson (Dandoy) la Maison Dandoy devait se développer davantage à l’international, elle devrait viser des partenaires de plus grande envergure et réfléchir à de nouveaux processus de production. « Nous ne souhaitons ni industrialiser ni congeler nos produits. Par ailleurs, nous tenons beaucoup à notre image de marque. Aussi, nous préférons actuellement nous concentrer sur nos marchés historiques que sont la Belgique et les pays limitrophes. » ● UTILISEZ NOS COMPÉTENCES ET LAISSEZ-VOUS SURPRENDRE ! La FEBRAP, Fédération bruxelloise des Entreprises de Travail Adapté (ETA), en regroupe 11. Au total, 1450 travailleurs handicapés, encadrés par 400 moniteurs spécialisés, proposent des services aux entreprises dans plus de 60 métiers. L’IMPRESSION, LE SCANNING, L’ASSEMBLAGE, L’EMBALLAGE, LE MAILING, LA MENUISERIE, LE JARDINAGE, LE CANNAGE, LE BROCHAGE... Recourir aux entreprises de travail adapté, c’est pour vous, entrepreneurs, être gagnants avec une dimension sociale en plus : «Ce qui est formidable, c’est d’avoir la même qualité que n’importe quelle autre entreprise mais avec un petit supplément d’âme», déclare Véronique Ralet, Responsable RH chez L’Oréal. Depuis le 7 septembre, retrouvez chaque jeudi sur Kanaal Z/Canal Z nos entreprises de travail adapté sur Bruxelles et en Flandre. BECI - Bruxelles opole - novembre 2017 www.onsadapte.be et Febrap. 29 D.R. D.R.
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Un avis d’expert : fréquentez les salons professionnels (ci-dessius, le CeBIT à Hambourg). COMMERCE INTERNATIONAL Se faire connaître à l’étranger : 8 conseils d’entrepreneurs La question est vaste ; les réponses possibles sont nombreuses car les produits, services, clients potentiels et coutumes de business diffèrent selon les situations. Mais rien de tel que des conseils pratiques, issus de l’expérience d’entrepreneurs qui se sont bougés pour trouver une clientèle internationale et développer leurs affaires. Ces experts nous offrent une sorte de best-of, certes pas exhaustif par définition, mais qui devrait intéresser les responsables désireux, eux aussi, de se lancer à l’international. Cédric Lobelle 1. « N’attendez pas d’être prêt à 100 % » Piet Himpe (Wikane) : « Une entreprise n’est jamais prête à aller à l’export ; elle le devient en y allant, c’est-à-dire en expérimentant différentes approches, en tâtonnant, en se rendant sur place pour ‘prendre la température’, la perception locale du produit ou du service. Il faut également des stratégies différentes. Y aller de manière uniforme n’a pas de sens. On n’approche pas l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni de la même façon. Le caractère national joue beaucoup. La culture, les usages du business diffèrent. Il faut en tenir en compte dès le départ. Pour limiter les risques, nous recommandons de faire un ‘test marché’ via les intermédiaires en place (grossistes, importateurs, distributeurs). Vous n'avez pas de garantie sur la base de ce test, mais une partie du chemin sera faite et vous vous serez en partie acculturé. » 2. « Internet, un allié pour cibler les marchés et vous faire connaître » Sébastien Braun (IDLoom) : « Trouver un marché à l'étranger n'est pas si compliqué avec Google. Il permet de repérer les zones où les mots-clés associés à vos produits sont les plus recherchés. C'est ainsi que nous procédons pour nos logiciels professionnels. Ensuite, pour être exportable, le site internet doit être disponible dans la langue du pays. Au lancement d'un service, il faut une personne locale avec un bureau virtuel et un numéro de téléphone pour les rendez-vous physiques. Même si on peut gérer les paiements depuis Bruxelles, le développe30 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 ment du marché nécessite un ‘utility partner’ qui vendra vos licences, services et assurera le support-client. Et enfin, il faut communiquer sur les réseaux sociaux pour faire du bruit, par exemple à l'ouverture d'un nouveau bureau. Tout cela prend du temps, mais réduit les coûts et fonctionne. » 3. « Demandez conseil à vos partenaires et aux agences » Guy Desseaux (Belgosweet) : « Pour trouver des partenaires à l'étranger, adressez-vous à ceux avec qui vous faites déjà des affaires. Par exemple, si vous avez un distributeur en France pour vos produits, et que vous voulez conquérir les marchés en Allemagne et Grande-Bretagne, demandez-lui s'il ne connaît pas quelqu'un de confiance, sérieux et qui a la même activité dans ces pays. C'est la référence active, souvent une très bonne garantie. Vous pouvez aussi faire appel aux différentes agences belges à l'exportation. Elles ont des délégués partout. Ils peuvent faire une étude sur base d'un briefing, sonder si votre produit intéresse, trouver des distributeurs, des clients potentiels, fournir 10-15 contacts en vue d'une visite sur place, aider à fixer des rendez-vous, arranger des détails pratiques. Bref, préparer le terrain. » 4. « Profitez d'une conférence à l'étranger » Georges-Alexandre Hanin (Mobilosoft) : « Si vous êtes convié à une conférence à l'étranger en tant qu'orateur, vous parlerez devant des acteurs économiques et donc des partenaires ou prospects potentiels. Ne vous contentez © Reporters Nos experts Sébastien Braun, CEO de IDLoom (outils de donc pas des deux jours nécessaires sur place pour votre intervention, mais prenez plutôt une semaine. Trouvez des contacts avant d'y aller. Prévoyez deux-trois jours avant la conférence pour les rencontrer. Et un ou deux jours après pour discuter avec les leads repérés pendant la conférence, ainsi que leurs relations. Ce sont de super opportunités pour comprendre comment fonctionne une région, un pays, rencontrer des gens qui ont du succès, connaissent les bonnes pratiques, le marché local, les mentalités... Et cela crée des liens en vue des visites ultérieures, qui doivent être régulières en Asie du SudEst, par exemple. » 5. « Fréquentez les salons professionnels » Guy Desseaux (Belgosweet) : « Si on veut vendre des produits, programmes ou services à l'étranger, il faut savoir qui est le groupe-cible, les clients potentiels. Il faut donc identifier les entrepreneurs, les HR et marketing managers des sociétés susceptibles d'acheter nos produits. Comme en Belgique, on peut donc acheter des pubs dans les revues qui s'adressent à eux. Mais aussi et surtout louer des emplacements pour être présent dans les salons que le groupe-cible et les entrepreneurs visitent, et leur proposer un assortiment de vos produits. Par exemple, si vous vendez des médicaments, louez un stand pour viser les grossistes qui livrent aux pharmacies. Pour moi, c'est de loin la meilleure façon de trouver des contacts, des partenaires et des clients à l'international. Nous participons à dix salons par an.» 6. « Trouvez un client à rayonnement international » Sébastien Braun (IDLoom) : « Une très bonne stratégie pour trouver une clientèle étrangère à vos produits – dans notre cas, des logiciels de gestion d'événement – est en premier lieu de dénicher un client principal à rayonnement international, comme certaines associations et lobbies européens. Bruxelles est la place idéale pour cela. C'est ce que nous avons fait : nous avons conclu un partenariat avec un lobby qui organise régulièrement des événements à l'étranger, où sont présentes les entreprises et marques dont les intérêts sont défendus par le lobby en question. Nous sommes également présents à l'événement et donc nous sommes visibles. Et ces marques, qui organisent également leurs propres événements, découvrent à leur tour notre logiciel et nos services, et peuvent alors devenir des clients et contribuer à notre croissance organique. » 7. « Participez aux missions économiques » Georges-Alexandre Hanin (Mobilosoft) : « Les missions économiques à l'étranger sont un atout important. Il faut très bien s'y préparer pour en retirer le succès espéré. Il y a en effet tellement de participants et de personnes à rencontrer ; et les attachés des agences belges sur place ont tant de travail que l'on risque d'être noyé dans la masse. Il faut donc anticiper et prévoir une visite exploratoire préalable de quelques jours sur place, un ou deux mois avant la mission, mandater l'attaché pour prévoir une réunion avec les prospects et rencontrer les leads ou partenaires potentiels si on ne connaît pas le pays. Il faut ensuite profiter de la mission économique pour une gestion d’événements et de réseau social interne). Guy Desseaux, Managing Director de Belgosweet (livraison de confiseries et chocolats belges personnalisés). Georges-Alexandre Hanin, CEO de Mobilosoft (services web pour le commerce). Piet Himpe, dirigeant de Wikane - Région Bruxelles-Capitale (réseau de consultants spécialisés en développement des PME). deuxième touche et signer un contrat de partenariat avec des sociétés sur place. La prospection pure ne sera pas directement fructueuse, mais bien la deuxième visite. » t8. « Des implantations authentiquement inernationales » Piet Himpe (Wikane) : « L’internationalisation se fait soit par l'exportation directe depuis la Belgique, soit par la création d’une filiale ex-nihilo, soit par la prise de participation, voire le rachat d’une société dans le pays visé. Parfois même via un partenariat mutualisé. Si une PME européenne doit passer le Rhin, la Manche, les Alpes et les Pyrénées dans les deux sens, ce serait pure folie que de s’habiller d’un costume international si elle ne possède qu’un bureau de représentation ! L'attente des clients s'oriente vers des sociétés revendiquant une réelle dimension internationale. Même un partenariat fédéré par un label hâtivement forgé pour se décréter international ne fait pas longtemps illusion. Ce qu’on a gagné sur les frais de lancement est perdu au centuple dans la phase de déploiement. » ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 31 D.R. D.R. D.R. D.R.
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Unlike any other job Brussels Airport Company : un aéroport en pleine effervescence et un lieu de travail unique. En sa qualité d’exploitant, Brussels Airport Company est aux commandes de l’un des aéroports les plus animés d’Europe. 800 collaborateurs contribuent quotidiennement au développement durable de l’aéroport. Nous sommes une entreprise en pleine croissance, proposant des emplois très divers, des projets ambitieux, des opportunités d’évolution intéressantes et une politique de mobilité forte. Sans oublier la vue exceptionnelle. Vous êtes intéressé(e) par l’une de nos offres d’emploi ? Découvrez-les sur Internet www.brusselsairport.be/jobs et postulez en ligne ! #unlikeanyotherjob Missions économiques : à quoi ça sert ? COMMERCE INTERNATIONAL « Participez à une mission économique » : c’est l’un des huit conseils donnés par les entrepreneurs eux-mêmes à leurs confrères qui souhaiteraient s’ouvrir au commerce international (à lire par ailleurs dans ce dossier). Mais concrètement, que retire-t-on de telles missions ? Témoignages de participants. U ne mission économique, c’est l’occasion pour un entrepreneur de découvrir ou de travailler un marché étranger, souvent lointain, parfois difficile d’accès, mais toujours riche d’opportunités. Il s’en organise très régulièrement : missions européennes, missions princières, missions régionales… Régulièrement, Beci propose à ses membres d’y participer et de les accompagner, comme nous l’avons fait ces dernières années en Iran, aux Émirats Arabes Unis ou encore très récemment à Taïwan. À chaque fois, c’est l’occasion de rencontrer sur place les acteurs du monde économique local, de prendre part à des conférences, des séminaires ou des foires professionnelles, et de nouer des contacts – y compris au sein de la délégation. Mais au-delà de ce programme, qu’en retirent concrètement les participants ? Pour le savoir, nous avons interrogé des entrepreneurs, habitués ou novices des missions économiques. Avec un peu de recul, un an ou quelques mois plus tard, quelle est leur expérience et que retiennent-ils ? Le Moyen-Orient garde la cote Comme nous l’avons déjà évoqué par le passé, vu sa position géostratégique actuelle, son ouverture économique, mais aussi son style de vie, le Moyen-Orient garde une belle cote auprès des investisseurs. Ainsi, Jean-Philippe De Groote, Managing Director chez Eole Enginnering, est un adepte régulier de missions économiques en Iran. « Je pense même les avoir fait toutes ! Vu le nombre incalculable de rencontres et l’appui indéniable que ces missions constituent pour dénicher de nouveaux partenaires, en plus d’un travail de représentation, cela permet de gagner un temps considérable en matière de prospection. » Gérant de Renson – une PME commercialisant des cigarettes électroniques –, société réactive et flexible se positionnant sur les marchés en croissance et à forte valeur ajoutée, Thierry Gilson a par exemple tenté une première expérience de ce genre de trip, l’an dernier, en se rendant à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. « En ce qui me concerne, c’était donc un baptême. Mais le bilan que j’en retire est extrêmement positif et satisfaisant sur un plan C’est une excellente et originale manière de promouvoir sa société, de faire des rencontres parfois insoupçonnables, avec des représentants d’autres pays participants. Thierry Gilson (Renson) personnel. C’est une excellente et originale manière de promouvoir sa société, de faire des rencontres parfois insoupçonnables, avec des représentants d’autres pays participants. Et puis j’en garde d’excellents souvenirs au niveau de l’accueil sur place, ce qui n’est pas négligeable non plus. » De l’importance du contact humain Awad Chamas, consultant pour les laboratoires pharmaceutiques Trenker, est lui aussi rôdé, puisqu’il a bourlingué aux quatre coins de la planète. Il le répète: « C’est du concret. N’importe laquelle de ces missions économiques constitue le moyen d’aller beaucoup plus loin dans une négociation, BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 33 David Hainaut D.R. © Thinsktock
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TOPIC - Une expérience de bientôt 20 ans - Une agence à taille humaine A votre service : - Une personne de contact - Une facturation claire et selon vos critères - Un délai de réponse adapté à votre demande pour aboutir à la concrétisation de contrats. Les nouveaux moyens de communication actuels restent évidemment primordiaux, mais, on le sait tous, rien ne vaudra jamais les contacts humains. Et puis, sans flatterie aucune, via un organe comme Beci, c’est la garantie de C’est du concret. N’importe laquelle de ces missions économiques constitue le moyen d’aller beaucoup plus loin dans une négociation, pour aboutir à la concrétisation de contrats. Awad Chamas (Trenker) Sans nulle autre pareille, l’expérience d’un voyage permet de créer des liens sociaux impossibles à générer ou entretenir dans un contexte purement professionnel. Pour constituer une offre cohérente, au service de votre entreprise ou à titre privé, notre équipe travaille et propose une relation personnalisée, en étroite collaboration avec vous. Nous sommes avant tout à votre écoute, mais possédons également l’expérience et les capacités nécessaires pour vous offrir une large mosaïque de programmes au plus proche de vos désirs et de vos envies. Nous sommes à votre disposition pour tout voyage : à la carte, individuel, groupe, incentive …. Uccle 02 375 20 20 / 02 774 04 04 Woluwe voyages @nomades.be woluwe @nomades.be Nomades Uccle 1180 – Place St Job 27 Nomades Woluwe 1150 – av. Baron d’huart 7 www.nomades.be www.lignesnomades.be profiter d’interlocuteurs de très haut niveau, et donc de gens sérieux.» Jean-Philippe De Groote confirme: « Il n’y pas de miracle, c’est en se rendant sur place que se négocient des choses qui ne pourraient pas s’envisager ailleurs ni autrement. Et puis, tout est aussi une question d’état d’esprit chez chacun, selon sa personnalité, ce que l’on à vendre ou à proposer. Mais reconnaissons que le panel est assez large sur place, du domaine médical à la pétrochimie. N’importe quelle industrie ou presque, en fait ! » Si des choses sont à améliorer ? Jean-Philippe De Groote répond, avec le sourire. « Oh oui, comme partout, évidemment ! Mais peut-être dirais-je tout de même que nous pourrions davantage cibler les contacts, dans certains cas. Mais j’ai pleinement conscience que cela ne soit pas toujours simple, vu le nombre de disciplines très différentes représentées lors de ces missions. Et puis, vu certaines déclarations parfois très hasardeuses d’un certain grand dirigeant américain, je dirais qu’avoir l’appui des banques derrière, sur place, c’est tout de même une bonne garantie pour aller au bout de certains projets. » Une proactivité bénéfique Étalées en général sur trois à six jours, selon un agenda calibré, les missions cumulent, outre des rencontres de choix (networking, colloque avec des businessmen de renom...), des réunions sur des thèmes en vogue ainsi que des événements B2B, en compagnie de spécialistes pointus, de sorte à bien synthétiser les choses sur la région ciblée. « C’est un timing qui peut sembler court, mais vu comment se passent les choses sur place, cela se justifie pour privilégier la qualité à la quantité. Ce n’est finalement pas plus mal ! », détaille Awad Chamas, « D’autant qu’on est bien chapeautés, ce qui permet d’avoir l’esprit libéré pour être proactif. Par expérience, et d’autres pourraient vous dire la même chose, on ressort toujours mieux armé d’une mission, si pas boosté ou conquérant ! » Dans la foulée, certains entrepreneurs D.R. TOPIC en profitent même pour prolonger leur mise en rapport, nouvelle ou non, en constituant de véritables réseaux professionnels, certains se retrouvant d’une mission à l’autre, d’autres développant de nouvelles activités ensemble. réel sur mon chiffre d’affaire, mais c’est logique, car cela se construit avec le temps. Raison pour laquelle il est peut-être intéressant pour moi d’y retourner. Ce que j’envisage de faire, évidemment. » Il n’y pas de miracle, c’est en se rendant sur place que se négocient des choses qui ne pourraient pas s’envisager ailleurs ni autrement. . Jean-Philippe De Groote (Eole Enginnering) « C’est une manière opportune de promouvoir sa société, dans un contexte agréable, convivial et professionnel », renchérit Thierry Gilson. « Le plus enrichissant peut-être, ce sont les rencontres avec d’autres entrepreneurs étrangers. Vu mes débuts, je ne peux encore affirmer qu’il y ait eu un impact La bonne réputation des Belges Bien sûr, participer à une mission économique demande un investissement personnel, du temps et des efforts. Mais le bilan est globalement très positif. Créatrices de liens, ces missions sont aussi l’occasion d’obtenir l’un ou l’autre retour intéressant sur sa société, pour entrevoir un meilleur positionnement par la suite. Rappelons que les entrepreneurs belges obtiennent une jolie cote à l’international, grâce à leur humilité, leur souplesse, leur sérieux et – c’est un atout souvent mentionné – leur grande capacité à s’adapter à toute nouvelles situation. Pour cibler ses prochaines missions, Beci reste attentif afin d’identifier les pays les plus appropriés pour les sociétés bruxelloises, qu’importe le secteur. Mais, hormis de rares exceptions – une seule personne questionnée nous a concédé ne pas vouloir retenter l’expérience – les témoignages toujours enthousiastes prouvent le sens et l’utilité de ces missions. Au-delà, parfois, de la sphère strictement professionnelle, un même point revenant sur toutes les lèvres : le privilège du contact humain ! ● NOS FORMULES-CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A AUSSI POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Vous connaissez probablement déjà les chèques-cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules-cadeaux pour votre entreprise. Les chèques-cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les boîtes-cadeaux en diff érentes versions (et éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 35 D.R.
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TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Exporter grâce à votre site web : 5 conseils pour réussir Il va de soi que pour assurer la croissance de son entreprise, une ouverture sur l’international constitue une voie royale. Qu’il s’agisse d’une vitrine commerciale ou d’une boutique web, une présence sur les marchés étrangers ne peut se faire à la légère. Voici 5 conseils pratiques pour réussir son internationalisation. Marc Husquinet P our donner davantage de visibilité à votre entreprise, mais aussi et surtout pour lancer une boutique en ligne, l’internationalisation représente incontestablement une étape intéressante. Mais réussir sur les marchés étrangers ne s’improvise pas, d’autant que les efforts à mettre en œuvre sont conséquents. Voici 5 étapes à franchir sur la voie du succès. 1. Connaissez-vous bien ! Analysez d’abord votre entreprise pour savoir si les outils et infrastructures sont disponibles pour se lancer à l’international. Car il importe de mettre en place d’emblée des outils solides et évolutifs. De même, connaissez votre clientèle. Une solution comme Google Analytics vous permettra d’analyser d’où viennent vos clients et donc de cibler les pays à aborder par priorité. Sachant que la traduction d’un site web est relativement coûteuse et qu’il ne suffit pas de traduire le contenu, mais de l’adapter à la clientèle locale (notamment les différences culturelles), pourquoi ne pas commencer par l’anglais, langue assez universelle ? Et puisqu’il est question d’adaptation au pays, vérifiez que votre site respecte la législation locale en matière fiscale et juridique par rapport à l’e-commerce – et ceci même au sein de l’Union européenne. 2. Établissez un plan de communication rigoureux Les pays où vous comptez vous implanter ne connaissent sans doute pas votre entreprise. Un site web doit donc s’accompagner d’une démarche de communication adaptée aux mentalités des pays concernés. Faites-vous connaître en profitant des moyens de communication locaux, car les mentalités et la culture peuvent parfois être fort différents. Certes, un outil comme Google Adwords se révélera assez classique pour accroître votre notoriété, mais d’autres canaux ne devront pas être négligés, comme les réseaux sociaux, le mailing, les blogs, etc. Et observez ce que font vos concurrents ! 3. Optez pour la proximité De même, il vous faudra adapter le design et la navigation de votre site aux habitudes locales des internautes, surtout dans des pays comme les États-Unis ou la Chine. Cela dit, mêmes les habitudes de paiement (virement bancaire en Allemagne ou aux Pays-Bas par exemple) ou les modes de livraison (choisissez les leaders du marché pour la livraison 36 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 de colis en Amérique latine) doivent être pris en compte. Faites également héberger votre site dans le pays que vous voulez attaquer, ce qui facilitera son référencement. Et n’hésitez pas à faire appel à des spécialistes du SEO (search engine optimization) ou référencement naturel, voire à vous tourner vers le référencement payant. En revanche, privilégiez un nom de domaine universel. À4. N’oubliez pas le mobile peine 25 % des sites web belges sont adaptés aux appareils mobiles. Or, l’explosion des smartphones et tablettes montre qu’un site web moderne se doit d’être accessible au départ d’un appareil mobile, ce qui nécessite une navigation adaptée (adaptation pas toujours évidente vu la multiplicité des appareils et des systèmes d’exploitation, ainsi que leur constante évolution). Car un consommateur sera évidemment plus enclin à acheter sur un site mobile friendly. Cerise sur le gâteau : n’oubliez pas les malvoyants en prévoyant une navigation adaptée. 5. Faites-vous aider ! Sachez enfin qu’en Belgique, en fonction des régions (Bruxelles, Wallonie et Flandre), vous pouvez obtenir des primes et subsides à la création d’un site internet, qu’il s’agisse d’un site informatif ou d’une boutique de vente en ligne. L’Awex (Agence wallonne à l’exportation), Digital Wallonia (ex-AWT), impulse.brussels, Bruxelles Invest & Export ainsi que Flanders Investment & Trade sont à votre disposition pour vérifier si votre projet est susceptible de bénéficier d’une aide. Aide qui peut être non seulement financière, mais aussi sous forme de conseils et d’encadrement. ● COMMERCE INTERNATIONAL Investissement : Bruxelles garde ses atouts, mais... Paradoxe. Si, ces derniers temps, la mobilité s’est souvent trouvée au cœur de l’actualité bruxelloise – et même au-delà – pour des raisons négatives, l’accessibilité de la capitale reste considérée comme un point fort, depuis l’étranger. Une énième preuve du fossé entre l’image de Bruxelles vue intramuros, et son image externe, vue par les non-Belges. Plus globalement, Bruxelles jouit toujours d’une place enviable dans le commerce international. En marge d’une remise en question continue. David Hainaut Q ui, chez nous, pourrait bien penser que d’un point de vue mondial, l’accessibilité de Bruxelles constitue, juste derrière le secteur culturel, l’un de ses deux points forts ? Et pourtant ! Selon le dernier classement du très sérieux Global Power City Index, publié depuis quelques années par la fondation japonaise Mori Memorial, Bruxelles n’atteint le Top 15 mondial que dans ces deux domaines : plus exactement la 12e place pour la culture (et son rayonnement) et la 13e pour l’accessibilité. Cela, grâce à une taille considérée souvent comme familiale, face aux autres capitales mondiales et aux grandes villes qui comptent aujourd’hui, sur un plan strictement économique. Dans ce classement, toujours pour Bruxelles, viennent ensuite la qualité de vie (18e la population mondiale vit à l’heure actuelle dans les villes, ce chiffre est amené à grimper à deux tiers d’ici une petite trentaine d’années. La situation centrale de Bruxelles, au cœur de l’Europe occidentale, reste une force indéniable. ) et l’attrait touristique (19e). À ce petit jeu encore, on retrouve un peu plus loin des secteurs dont les marges de progression restent améliorables malgré leur bonne tenue, comme l’expertise dans l’ingénierie (29e (31e ). ), l’économie globale ) et celui, de plus en plus évoqué en nos contrées, de la recherche-développement (32e Une logique remise en question Ce tableau global assez honorable corrobore une étude publiée cet été par AmCham, la Chambre de commerce américaine en Belgique, dirigée par Marcel Claes. « Depuis des décennies, les entreprises étrangères ont souvent misé sur la Belgique et Bruxelles pour les qualités que nous leur connaissons », explique-t-il. « Une position géographique intéressante pour les marchés, une proximité avec les institutions européennes, ou encore la qualité de la main d’œuvre.» Sans oublier que, si plus de la moitié de Certes, ces atouts restent solides, mais il n’est pas tout à fait certain que Bruxelles pourra éternellement s’appuyer dessus. Notre capitale, comme d’autres grandes cités historiques dans un monde toujours plus globalisé, se doit de poursuivre une logique de remise en question quant à son fonctionnement général, en marge des mutations économiques, politiques et surtout sociétales. Face à une concurrence internationale qui, soulignons-le, n’a jamais été aussi importante... Attentats : un impact au final limité Dans ce monde qui change, la situation atypique de Bruxelles, la plupart du temps étroitement liée à la Belgique, lui permet d’encore bien sortir du lot. C’est une conclusion majeure de l’étude de la Chambre américaine : lorsqu’une entreprise implante sur notre sol un centre de décision, les possibilités qu’elle y investisse par la suite sont sensiblement plus importantes. En témoigne encore Marcel Claes : « La taille de notre région permet rapidement à un entrepreneur de bien BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 37 © Thinsktock
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TOPIC tants avec les institutions continentales, et donc le marché européen. À cette combinaison intéressante, il faut encore adjoindre un marché immobilier qui reste compétitif ; la qualité de vie reconnue par chacun y résidant ; et enfin, une infrastructure financière globale solide. » Vu la somme de nos avantages, nous pouvons même être considérés comme le meilleur endroit possible en Europe. Marcel Claes, Chief Executive d’AmCham. identifier sa situation, sa manière de faire et ses éventuels défis. C’est un atout inestimable pour une société internationale, ce qui a d’ailleurs des conséquences positives et un effet direct sur le taux d’emploi. » Un enthousiasme qui fait écho aux propos de Jean-Philippe Mergen, directeur export Europe chez Beci : « La situation centrale de Bruxelles, au cœur de l’Europe occidentale, reste une force indéniable. En tenant compte, en plus, de la proximité du port d’Anvers, qui est capitale au niveau logistique. » Impossible, évidemment, de ne pas évoquer l’impact des attentats du mois de mars 2016. Si les exportations ont souffert et qu’un ralentissement de la croissance de consommation a pu être constaté durant la période qui a suivi, l’an dernier, plusieurs études indiquent depuis un même constat, plutôt rassurant. À l’instar de celle du Bureau du Plan, mentionnant qu’à Bruxelles, « les secteurs les plus fortement touchés ont été l’horeca, le commerce de détail, les événements liés aux loisirs et le transport aérien. Mais au final, cet impact a été de courte durée et assez limité. » Ce même organe qui prévoit par ailleurs une croissance de l’économie nationale de 1,6 %, tant cette année que l’année prochaine et qui, récemment, confirmait des exportations belges à présent bien soutenues, et même en croissance : de l’ordre de 4 % annoncés pour les deux années à venir, au moins. Naturellement, la Région bruxelloise est pleinement concernée. Un système de taxation encore à améliorer Parmi d’autres points forts régulièrement cités pour Bruxelles, outre sa multiculturalité et sa productivité, on épinglera – et ce n’est pas négligeable – un personnel toujours plus multilingue, réputé pour son instruction, sa fiabilité et son sérieux, même si on constate encore des écarts assez importants concernant les employés hautement qualifiés, en comparaison avec les autres pays européens. « Mais ce personnel est aussi connu pour ses grandes disponibilités. Et cela, les investisseurs étrangers y sont particulièrement attentifs aussi. C’est même souvent une raison essentielle d’implantation ! », ajoute Marcel Claes. « On pourrait encore évoquer un environnement économique stable, qui renforce ses liens exis38 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Le contexte économique international actuel, qui subit pas mal de remodelages, est quant à lui commenté de la sorte par le Chief Executive d’AmCham : « Comme dans n’importe quel pays avoisinant, il ne peut être ignoré. Mais il faut aussi évoquer le système de taxation belge ». Qui, selon lui, doit être revu, d’abord sur un plan politique. « Idéalement, l’impôt devrait être réformé par le gouvernement pour mieux épauler les sociétés et les aider dans la conclusion d’accords de taxation internationaux avec d’autre pays. » Insister davantage sur la (belle) cote de Bruxelles Si Bruxelles doit constamment veiller à son repositionnement pour garder, voire améliorer sa place, la ville devrait également le faire avec l’aide des institutions politiques. Un constat là encore régulier, confirmé par Marcel Claes. « Le gouvernement devrait même insister sur une promotion encore plus active de la Belgique et de Bruxelles. Vu la somme de nos bons éléments, nous pouvons même être considérés comme le meilleur endroit possible en Europe. Histoire aussi, de tirer un maximum d’avantages des opportunités qui se présentent et qui vont se présenter, avec bien sûr le Brexit. » Rappelons que, d’ici le printemps 2019, au terme de tractations – longues et hésitantes – toujours en cours, qui se sont encore poursuivies lors du dernier Conseil Européen en octobre, de nombreux sièges continentaux présents à Londres (ainsi que leurs employés et leurs familles...) devront migrer vers le continent. Il s’agira donc de rester attentif à la concurrence de nos pays voisins, tels que l’Allemagne (Francfort), la France (Paris et Lille), les Pays-Bas (Amsterdam) ou le Luxembourg. Selon les différents secteurs concernés, le Danemark (Copenhague), l’Espagne (Barcelone), l’Irlande (Dublin) la Pologne (Varsovie) ou la Suède (Stockholm) figurent parmi des villes les plus régulièrement citées. Pour cette large répartition envisagée, un système de points va même être mis en place. Une situation inédite que même les observateurs les plus sérieux n’hésitent pas à comparer à un célèbre concours de chanson européen ! Puisse en tout cas Bruxelles profiter de sa belle image pour rester dans la partie... ● © ING DÉTACHEMENT OU EXPATRIATION DE VOS COLLABORATEURS ? FAITES APPEL À NOTRE SERVICE « INTERNATIONAL TAX & LEGAL » L’UN DE VOS COLLABORATEURS EFFECTUE SIMULTANÉMENT DES MISSIONS DANS PLUSIEURS PAYS ? VOUS ENVISAGEZ D’ENVOYER PROCHAINEMENT L’UN D’EUX À L’ÉTRANGER ? 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Rotterdam : le Pont de l’Europe. Adoptez la culture des polders ! COMMERCE INTERNATIONAL Les Néerlandais ont visiblement une autre culture que les Belges. Tenez-en compte à la table de négociations. Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK (Chambre Néerlandaise de Commerce pour la Belgique Luxembourg, hébergée chez Beci), dispense quelques conseils bien utiles. Peter Van Dyck L es liens sont forts, entre la Belgique et les PaysBas. En témoigne leur collaboration de longue date (et notamment le Benelux, initialement une union douanière créée au lendemain de la 2e guerre mondiale). Respectons pourtant les différences culturelles avant de faire affaire avec nos voisins du Nord. La langue peut constituer un premier obstacle : « Le Hollandais qui rencontre des Belges est convaincu d’avoir affaire à des Flamands », annonce Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK. « Et s’il est confronté à des francophones, le voilà désarçonné. Le Hollandais a une bonne connaissance de l’anglais, mais sa maîtrise du français est moins glorieuse. Il baragouine une sorte de français de camping, juste ce qu’il faut pour commander un croissant chez le boulanger. » Entre les lignes et déroutant Les Flamands parlent un néerlandais plus rond, qui leur donne la réputation d’être gentils et sympathiques, outre-Moerdijk. Les Belges néerlandophones bénéficient donc d’un a priori positif, mais les choses peuvent se corser à la table des négociations. « Les Hollandais sont beaucoup plus directs et transparents dans la conduite des affaires », constate Tom Vansteenkiste. « Ils veulent que l’offre et le prix soit clairs d’entrée de jeu. Les Belges privilégient plutôt une approche stratégique et pensent résoudre les problèmes en instaurant une relation de confiance. Or, les Hollandais sont bien plus intéressés par le prix que par les relations. Ils ont plus facilement tendance à changer de fournisseur, ce qui ouvre bien sûr des perspectives aux entreprises belges. Les Hollandais sont très ouverts aux nouveaux partenariats. » Les Néerlandais s’agacent parfois des propos flous des Belges. Ils ont du mal à concevoir que quelqu’un dise oui et pense non, dans le même temps. Là où les Néerlandais utilisent la langue comme un outil, les Flamands 40 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 s’en servent parfois comme un bouclier. Ce que le Belge dit « entre les lignes » sème le trouble dans l’esprit de ses voisins du Nord. « Ils sont beaucoup plus francs et plus directs. Ils déclarent sans ambages qu’ils ne sont pas d’accord. Pour sa part, le Belge multipliera les précautions oratoires, notamment parce que lui-même se sent vite agressé personnellement. Le Hollandais, pas du tout : il vous envoie ses quatre vérités à la figure, en toute amitié. Une discussion très dure et animée ne l’empêche aucunement de prendre ensuite un café avec vous, détendu. Cette attitude demande un temps d’adaptation, pour les Belges. Un conseil : ne vous estimez pas trop vite insulté ! » Rien à cacher Les entreprises néerlandaises excellent en communication numérique. « Un piètre site web suscite la méfiance et le rejet. Elles sont aussi plus avancées dans l’utilisation des réseaux sociaux. Facebook ? Oui, même pour les contacts d’affaires. Ce que le Belge écrira dans un e-mail formel, le Hollandais l’expédiera via Facebook ou LinkedIn. » Autre remarque importante, à propos des habitudes de réunion : les Néerlandais sont des planificateurs invétérés. « Ils ont une idée très claire de la méthode et de l’objectif. En soi, c’est une qualité. Les Belges, quant à eux, sont des adeptes de la marge de manœuvre, mais pour une réunion avec des Hollandais, ils ont tout intérêt à préparer un dossier concret et clair. Les Hollandais limitent les présentations au strict minimum, pour aborder directement le cœur du sujet. Ils n’aiment pas les surprises. Évitez donc les modifications de plans en cours de route ! Soyez ouvert et transparent dès le départ. Réfrénez votre tendance à prévoir une marge sur le prix. Un Hollandais aura du mal à comprendre que vous baissez vos prix. Proposez-lui d’emblée un prix intéressant. » © Reporters TOPIC Notre tradition du déjeuner d’affaires, très « bourguignonne », n’existe pas au nord de la frontière. « Aux PaysBas, on se contente d’un sandwich et d’un jus de fruits à l’heure du midi. Les Hollandais considèrent un déjeuner complet comme une perte de temps, à moins qu’il ne s’agisse de célébrer un événement : la conclusion d’un accord, par exemple. Nous estimons en revanche que le temps passé à table développe la relation et est un acte social. Ce n’est pas la perception des Hollandais : ils préfèrent manger au milieu des documents. Les discussions se poursuivent pendant le ‘repas’. » Avoir son mot à dire S’il y a des Néerlandais dans votre équipe, sachez qu’ils veulent pouvoir donner leur avis et être entendus. « C’est ce que nous appelons la ‘culture des polders’ : chacun doit avoir son mot à dire et la recherche de solutions se fait ensemble. En Belgique, c’est encore souvent le haut de la hiérarchie qui tranche. Et il est habituel chez nous de débattre de certains aspects avant la réunion... qui devient alors l’occasion d’exposer les petits arrangements pris au préalable. Voilà qui est totalement incompatible avec la méthode hollandaise. Aux Pays-Bas, les réunions servent à la concertation et à la discussion approfondie. De plus, les participants sont censés dire ce qu’ils ont à dire. Pas question de rectifier le tir a posteriori. » Les différences de management et de vision se sont clairement manifestées au cours des mois agités que vient de vivre Ahold Delhaize – issu de la fusion du groupe de supermarchés Koninklijke Ahold NV (propriétaire des magasins Albert Heijn) et du groupe belge Delhaize. « Les Hollandais ont une autre conception de la concertation entre employeurs et travailleurs que les Belges », explique Tom Vansteenkiste. « Nous sommes dans le registre conflictuel, alors qu’aux Pays-Bas, les deux parties cherchent une collaboration rmonieuse. Les représentants aux qui siègent dans les ils d’entreprise de sociétés hollandaises veulent contribuer ement à la santé de l’entreEn Belgique, on cherche plutôt la confrontation. C’est particulièrement évident chez Delhaize. Les syndicats s’effarouchent bien plus évolutions au sein du oupe que leurs homologues néerlandais. » Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK. Une culture féminine Tom Vansteenkiste trouve une explication dans une étude du sociologue des organisations Geert Hofstede. « Il a étudié six dimensions dans lesquelles des différences de cultures peuvent se manifester. Il a notamment repéré trois différences significatives entre les Pays-Bas et la Belgique. La première concerne la distance de l’autorité. Les organisations hollandaises ont une structure horizontale, tandis qu’en Belgique, elle est hiérarchique. Les Hollandais se comportent de façon beaucoup plus informelle et supportent mal la hiérarchie. Il est tout à fait normal, dans les entreprises hollandaises, que les travailleurs aient un pouvoir de décision dans leur domaine de compétence. Les Belges, en revanche, ont l’habitude de s’en référer à leur supérieur hiérarchique. Ne perdez pas de vue que, lors de négociations, vos interlocuteurs hollandais veulent avancer vite. Lors de la fusion de Fortis et d’ABN Amro, les Hollandais ont eu un sérieux problème avec les rapports d’autorité. L’approche top-down des Belges leur était intolérable. » Un autre point de divergence est l’évitement de l’incertitude. « Les Belges excellent dans ce domaine. Ils n’ont que 25 % de confiance dans quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, alors qu’aux Pays-Bas, ce taux est de 75 %. Les Belges veulent éviter autant que possible les risques dans leurs relations d’affaires, alors que pour les Hollandais, le risque en fait partie intégrante. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces derniers n’assimilent pas les confrontations et les conflits à des menaces. Et la dernière dimension dans laquelle les Belges et les Hollandais divergent, est la ‘masculinité’. Les Pays-Bas ont une culture beaucoup plus féminine et des valeurs Le Belge se sent vite agressé personnellement. Le Hollandais, pas du tout : il vous envoie ses quatre vérités à la figure, en toute amitié. plus douces. La culture de concertation dite ‘des polders’ en constitue un bel exemple. Le travail à temps partiel pour les hommes y est beaucoup plus répandu que chez nous. On pourrait dire que la Belgique s’inspire davantage du style de management latin, alors que les Pays-Bas adoptent une attitude plus scandinave. Si la Belgique est le pays le plus septentrional de l’Europe du Sud, alors les Pays-Bas sont la nation la plus méridionale de l’Europe du Nord. » ● Pour en savoir plus Participez au séminaire « Cultuurverschillen in zakendoen België-Nederland », le 19 décembre prochain. Info : Tom Vansteenkiste, 02 209 04 77 tom.vansteenkiste@nkvk.be Inscription via le site www.nkvk.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 41 © Reporters
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TOPIC L’économie circulaire financée par l’Europe COMMERCE INTERNATIONAL Bruxelles a pris le lead européen en 2016 en matière d’économie circulaire, avec le Prec1 . Elle a suivi l’exemple de l’Europe qui, de longue date, montre le chemin via de nombreux financements et aides pour le secteur privé. Mais comment s’y retrouver dans ce dédale d’aides ? Beci, en collaboration avec la Chambre de Commerce d’Espagne en Belgique, leur a consacré un séminaire chez Greenbizz. Laurie Verheyen, conseillère économie circulaire Beci L a plupart des financements européens abordent de près ou de loin les questions environnementales. Les deux principaux appels à projets, Life et Horizon 2020, ont été renouvelés régulièrement avec des budgets variables entre 2014 et 2020. Tous deux arriveront à leur terme en 2020, mais il est raisonnable de penser qu’ils seront renouvelés pour une nouvelle période. Horizon 2020 (H2020), centré sur la recherche et l’innovation, a notamment pour objectif d’aider les États membres à implémenter les objectifs de développement durables dans leur politique. Le troisième programme de financement (2018-2020) est doté d’un budget total de 30 milliards € avec un taux de financement des projets qui peut aller jusqu’à 100 %. Chaque année, un appel sera lancé aux environs du mois de février. Même si l’économie circulaire est une thématique transversale et prioritaire dans ce programme, elle est plus marquée dans la catégorie sociétale sous la rubrique « climate action, environment, resource efficiency and raw materials », avec 1,12 milliard € sur trois ans. La gestion des déchets et de l’eau sont deux priorités pour H2020. Ce type de projet demande de former un consortium d’au moins trois acteurs publics et/ou privés européens. H2020 propose également de soutenir directement des PME (SME instrument) avec 8 milliards € de financement sur la période. Il s’adresse à des entreprises innovantes désirant se développer et s’internationaliser. Des financements sont disponibles pour les phases d’étude de faisabilité technico-économique (max. 50 000 €) et de R&D, première application commerciale (entre 0,5 et 2,5 millions €). Le second levier de financement, déjà bien connu des entreprises, est le programme Life avec un budget total de 3,46 milliards €. L’économie circulaire peut également se voir financée via d’autres appels, moins directement liés à l’environnement. On retiendra notamment le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS, dit « plan Juncker ») ou encore les Fonds européens de développement régional (Feder). Le FEIS fait partie du plan d’investissement pour l’Europe, qui vise à stimuler la croissance et la compétitivité en mobilisant des financements privés pour des investissements stratégiques. Il soutient notamment des projets d’infrastructures et d’innovation plus risqués. L’un des secteurs-phares est celui de l’environnement et de l’utilisation rationnelle des ressources. Ce programme a 42 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 été prolongé jusqu’au moins 2020 avec un budget total de 500 milliards € sur cinq ans. Le Feder a pour but de renforcer la cohésion socio-économique dans l’UE en corrigeant les déséquilibres entre régions. Il comporte bien entendu un volet environnement et soutien aux PME. Plusieurs projets bruxellois ont été cofinancés par la Région et l’Europe pour une valeur totale de 200 millions € – dont le projet Irisphere porté par Citydev, visant à développer des synergies entre entreprises pour diminuer leur impact environnemental, ou encore le projet Coopcity qui veut faire de Bruxelles une smart city innovante avec un centre d’entrepreneuriat social, coopératif et collaboratif. Les possibilités de financement sont nombreuses ; sans être un expert des subsides, il est souvent difficile de s’y retrouver. Heureusement, les entreprises peuvent faire appel à divers organismes pour les aider à identifier le financement qui correspond à leurs projets et les guider gratuitement dans leurs démarches. Dans le cadre d’Enterprise Europe Network, Impulse est le point de contact pour tous les projets liés à la recherche et à l’innovation, tandis que Beci conseille les entreprises pour tous les autres types d’appels à projet, dont Life. Des consultants spécialisés peuvent aussi accompagner l’entreprise dans la rédaction des appels, comme Zabala, venu nous éclairer lors de cette session d’information. ● Plus d’Info : Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 – jpm@beci.be. 1. Programme Régional en Économie Circulaire © Thinsktock TOPIC Innovation Plane to Berlin : envolez-vous ! COMMERCE INTERNATIONAL L’Allemagne joue, on le sait, un rôle de locomotive dans le secteur européen des nouvelles technologies. Voilà pourquoi Beci, Co.Station et Brussels Creative emmènent à Berlin les entrepreneurs bruxellois à la recherche d’innovation et d’opportunités de croissance. S uite au succès de l’Innovation Train to Paris, le 28 juin dernier, Beci, Co.Station et Brussels Creative organisent – avec le soutien de BNP Paribas Fortis – un voyage à Berlin les 23 et 24 novembre. L’un des objectifs de l’Innovation Plane est de permettre aux entrepreneurs, start-ups et scale-ups belges de découvrir l’écosystème allemand de l’innovation. Mais aussi de faire un pas en avant dans leur processus de développement à l’étranger. En plus des visites des entreprises les plus emblématiques de l’innovation sur la scène berlinoise, les participants recevront les conseils des acteurs clés de l’écosystème technologique et numérique allemand. Comme en juin, 100 places sont prévues à bord de l’avion pour les entrepreneurs bruxellois. L’Allemagne, catalyseur du secteur belge des technologies? La capitale allemande se profile de plus en plus comme le centre de gravité de l’écosystème numérique allemand. Plus de 60 des 100 principales start-ups (comme SoundCloud, HelloFresh, Delivery Hero…) y sont implantées, tout comme la plupart des fonds d’investissement (DN Capital, DST Capital, Index Ventures…). Il semble cependant que les entreprises et investisseurs allemands éprouvent toujours des difficultés à trouver des connexions avec les sociétés belges. D’où cette volonté d’aller à leur rencontre. Lorsque les entreprises belges du secteur technologique sont reprises, c’est principalement par d’autres sociétés belges (36 %) et américaines (26 %), nettement moins par des sociétés françaises (8 %), allemandes (5 %) ou hollandaises (5 %). De même, lorsque des sociétés belges ouvrent des filiales à l’étranger, c’est principalement aux États-Unis ou en France ; bien plus rarement en Allemagne.1 Ce voyage a donc également comme objectif de venir en aide aux entreprises belges désireuses de se développer dans un des plus importants marchés européens du secteur technologique. « Les membres de notre communauté sont en demande constante de soutien et d’inspiration afin de développer leur entreprise. C’est la finalité de ce voyage… Nous voulons stimuler l’innovation, faire découvrir aux participants comment générer de l’innovation, voire même en devenir un facilitateur », explique Wouter Remaut, CEO de Co.Station. Miguel Van Keirsbilck, Coordinateur Starters chez BECI, confirme que le réseautage est capital pour les participants : « L’un des principaux objectifs de ce voyage est de multiplier les sessions de networking, non seulement pour créer des contacts avec les membres de la communauté berlinoise, mais aussi pour permettre aux entreprises participantes de créer des connexions entre elles. » Pour Alain Heureux, CEO de Brussels Creative, il est important que les entreprises aient des perspectives différentes : « Les entrepreneurs et les start-up rencontrent de nombreux obstacles dans leur développement. Pour trouver une solution, il faut parfois regarder le problème sous une autre perspective, et l’approche allemande de l’innovation est très inspirante à cet égard. » ● Pour aller plus loin Quand ? Les 23 et 24/11/2017 Pour qui ? Tous les entrepreneurs, cadres ou dirigeants qui ont un intérêt pour l’innovation, notamment dans les nouvelles technologies, ou qui sont désireux d’explorer l’écosystème allemand pour des projets de croissance ou de partenariats. 3 thèmes au choix : Économie circulaire ; Scaling-up ; Intelligence artificielle (IA) et Smart Cities. Comment ? Le nombre de participants est limité à 100. Inscriptions jusqu’au 15/11 au tarif préférentiel de 549 € pour les indépendants et PME, 995 € pour les grandes entreprises. Plus d’info : www.500.be 1. Source : Funding, Growth and Profitability: Tech Start-ups finding the right balance Venture Capital and Startups in Germany 2016” - EY BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 43 © Thinsktock
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Migration inverse : back to the roots COMMERCE INTERNATIONAL Zoubir Zoubir et Abdelah Ait Maskour sont des Belges d’origine marocaine que des motifs professionnels ont envoyés dans leur pays d’origine. Ils sont des exemples positifs de la « migration inverse », un phénomène en pleine expansion avec l’augmentation de la mobilité internationale. Peter Van Dyck «E nvoyez-nous un peu de météo belge. Il fait étouffant ici. 10 heures du matin et déjà 39°. Sans la clim, ce serait infaisable au bureau. » Zoubir Zoubir, Belge d’origine marocaine, nous appelle de Dubaï. Sa carrière internationale débute en 2003 à Bahreïn, quand son employeur Atlas Copco le charge d’y ouvrir un bureau régional. « Je venais de passer six ans à l’usine belge en tant que planificateur chargé de commander le matériel nécessaire à l’assemblage de nos compresseurs. 97 % de ces machines étaient destinées à l’exportation. Les commerciaux m’ont expliqué les destinations, ce qui a attisé ma curiosité. L’aventure m’attendait, d’autant plus que je n’étais pas encore marié. Je pouvais partir découvrir le monde tout en étant payé. J’avais déjà quelques notions d’arabe, considérablement affinées lors de mon passage à Bahreïn. » Après un premier et bref séjour à Dubaï, Zoubir arrive en 2010 au Maroc, pays d’origine de ses parents. « Il faut évoluer. On ne peut pas faire le même travail à l’infini. À Casablanca, je suis devenu business development manager pour les pays francophones du Sahel. J’étais responsable de 17 pays et voyageais beaucoup pour contrôler la distribution à tous ces endroits et découvrir les attentes des distributeurs et des clients. Casablanca constituait un excellent port d’attache. Je m’étais marié dans l’intervalle. Mon épouse, rencontrée à Bahreïn, avait de la famille à Casablanca. Ses nombreux contacts avec la famille compensaient quelque peu mes absences fréquentes. » Des profils très demandés L’arrivée de Zoubir au Maroc est une expérience particulière. Lors de ses études d’ingénieur commercial à l’Europese Hogeschool Brussel (EHSAL), il avait rédigé un mémoire sur les perspectives d’avenir de l’économie marocaine. « Les théories et prévisions de ma recherche 44 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Casablanca est devenu le port d’attache de Zoubir Zoubir, Belge d’origine marocaine, au service d’Atlas Copco. correspondaient-elles à la réalité ? Oui, une partie des prévisions s’est concrétisée. Le Maroc entend jouer un rôle dominant dans le développement de l’Afrique occidentale et centrale. C’est pourquoi le pays s’efforce d’attirer des investisseurs internationaux. Tanger dispose aujourd’hui du plus grand port de conteneurs de la région. De nombreux travaux d’infrastructure ont eu lieu au cours des cinq années que j’ai passées au Maroc. » « Lorsque des amis belges s’informaient des possibilités de carrière au Maroc, je répondais qu’aucun pays n’est parfait. Ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients. Je considérais comme un grand avantage de travailler dans le pays de mes origines. Il était très motivant de contribuer à son développement. Le Maroc a tout intérêt à faire appel à des managers d’origine marocaine qui ont étudié et travaillé en Europe occidentale, ne fût-ce que pour leur savoir-faire. Je suppose que de plus en plus de migrants de la deuxième génération voudront lancer leur propre entreprise au Maroc, bien que cela reste difficile pour le moment. Les entraves et problèmes TOPIC administratifs peuvent être particulièrement frustrants, au point de démotiver totalement certains candidats en phase de lancement. Il est indispensable de développer de bons contacts au sein des diverses instances. » Abdelah Ait Maskour travaille à Fez pour le groupe Orone (spécialisé en traitement externalisé de flux de documents). Il est directeur de production dans un centre de contact. Sa scolarité, il l’a faite en néerlandais et en français, successivement à Courtrai, Mouscron et juste au-delà de la frontière française. Il a obtenu un diplôme en biologie à l’ULB et a développé son expérience professionnelle entre autres chez Mobistar, avant de partir pour le nord du Maroc. Il remarque, lui aussi, que les personnes avec un profil comparable au sien sont très demandées. « Il n’est même pas nécessaire de connaître l’arabe », constate Abdelah. Bernard Poll, CEO d’Orone, explique que de plus en plus d’entreprises françaises et belges sous-traitent leurs processus de back office à des pays proches tels que le Maroc. « Un collaborateur tel qu’Abdelah constitue un lien idéal entre les entreprises en Belgique et les collaborateurs au Maroc. » Culture locale Atlas Copco, le constructeur de machines suédois qui emploie Zoubir, est présent dans 92 pays. Une entreprise aussi internationale a besoin d’une grande diversité culturelle au sein de son personnel pour conduire des activités à l’échelle mondiale. « Notre organisation est décentralisée. La responsabilité finale revient aux entités locales. Nous avons une bonne perception des cultures et marchés locaux », nous dit Kristian Vandenhoudt, Vice President Human Resources chez Atlas Copco. « Des collaborateurs tels que Zoubir nous sont donc précieux : ils connaissent les sensibilités de la culture locale et l’impact sur le marché et sur la façon de faire des affaires. En même temps, ils véhiculent la culture d’entreprise mondiale d’Atlas Copco. » Au rayon de ses atouts, Zoubir mentionne d’abord sa bonne maîtrise du… français, la langue des affaires au Maroc. « La connaissance de la culture et de la façon de travailler est aussi un avantage, bien sûr. Or, certains migrants de deuxième génération ont du mal avec la manière marocaine de travailler. Il faut par exemple beaucoup de patience auprès des services publics. Il n’est pas toujours possible de demander des documents en ligne, comme en Belgique. En outre, il est essentiel de négocier très précisément les délais de paiement avec le client. Sinon, vous pourriez bien attendre votre argent pendant plus d’un an. Les PME ont tendance à reporter leurs paiements le plus longtemps possible. Habituellement, c’est parce que leurs propres clients ont des problèmes de cash-flow. Bref, un cercle vicieux. » La vie sociale, là-bas ? « Pas tellement de différence avec celle au sein de la communauté marocaine en Belgique », estime Zoubir. « En matière de religion, on peut être moins vigilant. Pas besoin de demander si la nourriture est halal dans un restaurant au Maroc. Et vous pouvez prier où bon vous semble. Personne ne s’en offusquera. Le Maroc est La mondialisation élargira encore les possibilités de mobilité internationale. globalement très agréable, mais souffre d’insécurité. La criminalité est élevée. Il faut dire que dans certains quartiers de Casablanca, le chômage atteint des sommets. Pour certains, la seule façon de s’en sortir, c’est le crime. » Abdelah Ait Maskour apprécie beaucoup la vie à Fez. « Oui, bien sûr, le nombre d’heures de travail – 44 – est plus élevé au Maroc en Belgique, mais après le bureau, c’est une vie sociale très intense qui nous attend. Fez est une ville accueillante, familiale et dotée d’un climat agréable. Tous les magasins sont ouverts jusqu’à 22 heures. En Belgique, on a parfois peur d’ouvrir la boîte aux lettres à cause des factures. À Fez, le loyer mensuel d’un appartement de 60 m² se situe entre 250 et 300 euros. Et pour la nourriture, 100 à 200 euros par mois suffisent à entretenir facilement un ménage de trois personnes. » Citoyens du monde Zoubir et Abdelah sont tous deux très satisfaits du niveau des écoles francophones au Maroc. Les deux enfants de Zoubir ont même pu bénéficier de cours de néerlandais privés. Ce n’est malheureusement plus possible à Dubaï, où Zoubir est installé pour le moment. Il estime néanmoins que ces déménagements sont des expériences positives pour ses enfants. « Surtout dans le monde d’aujourd’hui, qui ressemble de plus en plus à un village. Ma carrière internationale prépare mes fils à devenir citoyens du monde. » En Belgique, siège d’Atlas Copco pour les compresseurs et la construction, l’entreprise accueille de nombreux expatriés qui y développent un réseau dont ils pourront faire le meilleur usage lors de leur retour au pays. « La poursuite de la mondialisation élargira encore les possibilités de mobilité internationale », prédit Kristian Vandenhoudt. « Le travailleur mobile à l’international sera mieux armé pour faire face à de nouveaux défis. » ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 45
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Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. s’occupe de tous vos recrutements de A à Z. Quand un haut lieu de la gastronomie à Bruxelles fait appel à Select Actiris pour le recrutement de l’ensemble de son personnel, le chef peut se concentrer sur son cœur de métier, sa cuisine raffinée. Témoignage Rencontre avec Matthias Van Eenoo, chef franco-belge ayant exercé ses talents auprès de grandes maisons étoilées en France, qui, depuis cet été, excelle aux commandes du prestigieux restaurant BRUGMANN. Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? Quelques semaines avant l’ouverture du restaurant BRUGMANN nous étions à la recherche d’une vingtaine d’employés aussi bien en cuisine qu’en salle ou encore à l’administratif, nous nous sommes tournés vers des professionnels du recrutement. La solution Actiris s’est rapidement imposée à nous et nous en sommes jusqu’à aujourd’hui pleinement satisfaits. Combien d’engagements Actiris vous a-t-il permis de réaliser ? Pour quels postes ? Actiris nous a permis d’embaucher d’abord en CDD puis en CDI une dizaine de personnes en cuisine, une dizaine en salle ainsi qu’une personne à l’administratif, soit au total une vingtaine de personnes : Maitre d’hôtel, chef de rang, commis, cuisinier, femme de ménage, plongeurs… Pourquoi signer une convention de collaboration Actiris ? Etant satisfaits des premiers recrutements et compte tenu du turn-over inhérent au secteur Horeca, nous avons régulièrement besoin des services d’Actiris en qui nous avons toute confiance. Est-ce que vous feriez encore appel à Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui bien sûr ! C’est la raison pour laquelle nous avons signé cette convention de collaboration qui nous lie à long terme. Que diriez-vous du service sur mesure, Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Effectivement le service sur mesure est très efficace chez Actiris, nous avons des conseillers personnalisés, Madame Lefort et Monsieur Depaus, avec lesquels nous avons vraiment tissé une relation professionnelle de confiance et de respect mutuel. Nous apprécions particulièrement leur sens de l’écoute et leur réactivité à toutes nos demandes. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Actiris pour ses recrutements ? Bien entendu ! C’est la solution la plus efficace car un gros travail de présélection est effectué par Actiris en amont. Avenue Brugmann 52-54, 1190 Bruxelles, www.brugmann.com Vous aussi vous souhaitez tester le jobdating ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen EMPLOI Mise en route de la « bruxellisation » des aides à l’emploi La nouvelle mouture des aides à l’emploi en Région bruxelloise est dans ses grandes lignes entrée en application ce 1er octobre. Son moteur, l’Activa.brussels, a été simplifié, « bruxellisé » et axé sur la transition vers l’emploi par la formation. Ophélie Delarouzée A vec la 6e réforme de l’État, la Région bruxelloise a hérité de nombreux dispositifs de mise à l’emploi que le ministre de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle Didier Gosuin (DéFI) s’est empressé de réformer. Leur refonte a été concertée avec les interlocuteurs sociaux dans le cadre de la Stratégie 2025, dont un des objectifs est de faire baisser le taux de chômage des Bruxellois. Celui-ci demeure supérieur aux autres Régions, même si l’évolution est favorable ces dernières années (16,9 % en août 2017, contre 17,8 % en août 2016). La nouvelle formule d’Activa.brussels promet d’être, selon Jan Gatz, porte-parole d’Actiris, un outil performant capable de remettre Bruxelles dans la course : « C’est un système plus cohérent qu’auparavant, qui accélère la mise à l’emploi et qui permet de valoriser l’investissement des entreprises dans les individus en les encourageant à garder les nouveaux venus qu’ils viennent de former. Actiris est la porte d’entrée pour Activa.brussels. Les employeurs qui feront appel à nos services pourront être accompagnés dans leurs démarches et dans leur recherche de l’employé idéal au sein de notre large éventail de candidats à l’emploi qui entrent dans les conditions Activa.brussels. » Une simplification du dispositif Les employeurs devraient plus largement à l’avenir solliciter Activa. La complexité qui prévalait jusqu’alors brouillait en effet les perspectives et empêchait certains d’accéder aux aides pourtant à leur disposition. « Il y avait avant une trentaine de dispositifs Activa, ce qui voulait dire que c’était compliqué à expliquer et compliqué à comprendre pour les chercheurs d’emploi comme pour les employeurs », remarque Jan Gatz. « Tout cela est balayé. Il n’y a plus qu’un seul Activa. » La prime Activa a été uniformisée à 15.900 euros, octroyés aux entreprises sur 30 mois, à hauteur de 350 euros pendant les 6 premiers mois, 800 euros pendant les 12 mois suivants et 350 euros pendant les 12 derniers mois. Le gouvernement bruxellois conditionne l’aide à un contrat de travail d’au moins 6 mois à mi-temps, afin de viser des emplois durables et de qualité, en se refusant à financer des mini-jobs. Si le travailleur est porteur d’un handicap, la prime est majorée à 23.400 euros sur 36 mois. Pour les employeurs dont le siège est situé en Flandre, cette aide peut être augmentée des réductions ONSS appliquées dans cette Région. Une « bruxellisation » des aides à l’emploi La manne des moyens financiers qui s’adressait aux navetteurs flamands et wallons a été redirigée vers les chercheurs d’emploi bruxellois. Au total, ce sont 255 millions d’euros qui ont été canalisés au bénéfice des employeurs des trois Régions, qu’ils soient du secteur privé ou, pour une partie, public. « Environ 30% des aides bénéficiaient par le passé aux navetteurs de Flandre et de Wallonie », souligne Jan Gatz. « Avec cette ‘bruxellisation’, les aides bénéficieront à 100 % aux Bruxellois. » Une petite révolution qui pourrait, dans la durée, désengorger les embouteillages notoires à l’entrée de la ville, voire rééquilibrer la circulation puisque Activa.brussels favorise aujourd’hui la mobilité des chercheurs d’emploi bruxellois. Pour les aider à conquérir la périphérie bruxelloise, qui représente un bassin important d’emplois, la prime pourra être octroyée aux employeurs des deux autres Régions. Mais si ces changements visent à booster l’emploi bruxellois, ils risquent de freiner certaines entreprises bruxelloises dans leur développement. Jan De BrabanBECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 47
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ENTREPRENDRE ter, secrétaire général de Beci-UEB, craint les retombées de ce changement de cap abrupt, qui aurait pu être mieux dosé et mieux distillé sur le temps : « Vu l’enveloppe fermée, le ministre a voulu privilégier les entreprises bruxelloises qui emploient davantage de Bruxellois. Ce n’est pas toujours la priorité, vu de l’entreprise, et le problème est de voir complètement disparaître certaines aides pour celles qui en ont besoin. Sur le principe, il n’y a pas d’objection à privilégier les entreprises qui créent de l’emploi pour les Bruxellois, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut freiner celles qui veulent se développer et qui n’ont pas la possibilité d’employer des Bruxellois. Il s’agit quand même d’entreprises qui créent une valeur ajoutée, une richesse pour la Région. » Un surcroît de candidats Activa La simplification permet aussi d’augmenter le nombre de candidats pouvant être engagés sous les conditions avantageuses d’Activa.brussels. Tout chercheur d’emploi inscrit auprès d’Actiris depuis 12 mois sera porteur de la prime, en ce compris les exclus du chômage. Le délai de 12 mois est même entièrement supprimé pour ceux qui viennent de terminer un stage ou une formation professionnalisante et pour les groupes les plus fragilisés sur le marché du travail. Cela concerne entre autres les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale porteurs d’un contrat Article 60, les jeunes de moins de 30 ans n’ayant pas de CESS, les travailleurs de plus de 57 ans et les victimes d’une restructuration d’entreprise. « C’est un win-win pour les chercheurs d’emploi et pour les employeurs », souligne Jan Gatz. « Attendre un an dans les files du chômage pour profiter d’Activa était dans certains cas dommageable, notamment pour les jeunes qui venaient de terminer un stage. Les employeurs qui avaient investi dans ces personnes devaient attendre plusieurs mois pour avoir droit à Activa. » Résultat : si hier il y avait en moyenne 4.500 Bruxellois qui bénéficiaient d’une aide Activa dans le cadre d’un nouvel emploi, plus de 60.000 chercheurs d’emploi bruxellois sont aujourd’hui porteurs de la carte Activa.brussels et prêts à être embauchés à coût réduit. Des aides cumulatives sont encore ajoutées pour les jeunes peu qualifiés et les plus âgés. L’incitant à la formation s’élève à 5.000 euros. Il est mobilisable tout au long de la durée de l’aide Activa par les employeurs qui ont engagé à temps plein en contrat à durée indéterminée un jeune de moins de 30 ans, titulaire au maximum d’un diplôme du secondaire inférieur, et qui prennent en charge sa formation. L’aide « travailleurs âgés » se concrétise quant à elle par une réduction de 1.000 euros par trimestre pour tous les travailleurs de 57 ans et plus dont le salaire trimestriel n’excède pas 10.500 euros. ● Un projet-pilote à citydev.brussels Benjamin Cadranel. Un bonus sera accordé aux entreprises implantées sur les sites de l’institution et qui s’efforcent de maintenir ou qui engagent un personnel bruxellois. La Région bruxelloise et citydev.brussels ont débloqué chacune une enveloppe de 250.000 euros, soit 500.000 euros au total, pour concrétiser ce projet. « Cette mission déléguée cadre parfaitement avec l’objectif stratégique repris dans notre plan d’entreprise et notre contrat de gestion : favoriser l’emploi des Bruxellois sur nos sites », soutient Benjamin Cadranel, administrateur général de citydev.brussels. « Les services de citydev.brussels ont activement collaboré avec l’ONSS afin de récolter des données fiables sur l’emploi bruxellois sur nos sites et avec Actiris pour le traitement des données, l’élaboration et la mise en œuvre des mesures envisagées. » Concrètement, citydev.brussels accordera soit une prime aux entreprises, soit son équivalent en réduction de canon ou de loyer. Ainsi, 250.000 euros seront consacrés au maintien de l’emploi bruxellois et 250.000 euros à l’engagement de personnel bruxellois. Ces deux primes sont cumulables. Ces incitants financiers seront distribués selon les résultats en termes d’emplois bruxellois atteints par les entreprises durant l’année, entre ce 1er 30 septembre 2018. Des conditions d’éligibilité limitent cependant la participation des entreprises. Seules sont concernées celles qui comptent au moins 10 personnes et qui disposent d’un numéro d’établissement sur les sites d’activité économique de citydev.brussels. Elles doivent également avoir signé une convention de collaboration avec Actiris. Des exclusions s’ajoutent par ailleurs. Les entreprises dont l’activité n’est pas en rapport avec les missions d’expansion économique, celles qui ont acheté leur terrain ou celles qui occupent le site de façon temporaire ne pourront pas prétendre à cette prime. octobre et le 48 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Aides à l’emploi bruxellois pour les entreprises sur les sites appartenant à citydev.brussels La Région bruxelloise et citydev.brussels débloquent 500.000 € (250.000 € chacune) pour un projet pilote d’aides à l’embauche ou au maintien d’emplois bruxellois. Conditions d’obtention • Preuve de son établissement sur un site appartenant à citydev.brussels, de son agrément et en ordre de paiement avec citydev.brussels. Exceptions : occupation précaire, les entreprises propriétaires du terrain et certains secteurs d’activités* 2 types d’aides cumulables Aide au maintien de l’emploi bruxellois Petites entreprises • Minimum 10 emplois sur payroll et sous CDD ou CDI min 6 mois sur la période du 1/10/2017 au 30/09/2018 de 1.250 à 6.250 € Moyennes entreprises de 1.900 à 9.300 € Grandes entreprises de 3.100 à 15.600 € Aide à l’embauche de personnel bruxellois Petites entreprises Moyennes entreprises Grandes entreprises 2.000 €/pers. avec un max. de 10.000 € 1.500 €/pers. avec un max. de 13.500 € 1.000 €/pers. avec un max. de 17.000 € Montants plafonnés à max. 30 % du loyer/ canon annuel. 2 Petites entreprises : entre 10 et 49 emplois Moyennes entreprises : entre 50 et 99 emplois Grandes entreprises : plus de 99 emplois 3 Comment recevoir cette aide ? 1 Validation de votre dossier par citydev . brussels, au plus tard pour le 31/03/2018. Les entreprises sélectionnées devront rentrer les chiffres de l’emploi (ONSS) au plus tard le 31/12/2018. 4 Le paiement des primes aura lieu courant 2019. Complétez le formulaire de demande accessible sur le site de citydev.brussels, à remettre au plus tard le 30/11/2017. • Preuve de la signature d’une convention de collaboration avec Actiris (ou au plus tard dans les 3 mois qui suivent la demande) Remise du dossier avant 1/12/2017 * Pour la liste complète, voir le règlement des aides sur le site Internet de citydev.brussels Pour toute information complémentaire : www.citydev.brussels
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ENTREPRENDRE STARTER Naturalogic : capital naturel Spécialisée dans la gestion du capital naturel, Naturalogic propose aux entreprises de mesurer financièrement leur impact environnemental avec pour objectif de le réduire au bénéfice de la société dans son ensemble. Guy Van den Noortgate O n ne cesse de le répéter : nous n’avons qu’une seule planète, même si nous utilisons annuellement les ressources de quasi deux planètes. En effet, chaque année, la date du « jour du dépassement » de la terre se rapproche du 30 juin (qui sera atteint au rythme actuel de consommation des ressources en 2030). En 2017, il est tombé le 2 août. Depuis cette date, nous vivons donc à crédit. Même si cet indicateur n’est pas parfait, il est pertinent et mérite que l’on y prête attention, ainsi qu’à ces ressources que nous utilisons, en partie plus ou moins importante, de façon inconsidérée. Encore faut-il pouvoir mesurer le plus correctement possible l’impact environnemental des activités d’une entreprise afin d’agir efficacement. C’est ici qu’intervient une société telle que Naturalogic, constituée fin 2014 par Eric Dierckx et Antoine Geerinckx dans le giron de CO2logic, déjà active dans la gestion des émissions de CO2 . Avant de se lancer dans l’aventure de Naturalogic, Eric Dierckx a travaillé chez Ernst & Young comme consultant. Au sein du cabinet d’audit, il va s’attacher avec quatre collègues à développer une stratégie visant à réduire les impacts sur l’environnement chez Ernst & Young en y développant un département développement durable. Toutefois, il convenait de traduire ces impacts en euros. « Le premier compte environnemental a été réalisé par l’équipementier Puma en coopération avec l’agence britannique Trucost », explique-t-il. « Ils ont évalué et mesuré les activités économiques en prenant en compte les externalités (CO2 chiffrer l’impact autour de 110 millions d’euros par an. Puma a ensuite lancé une première paire de baskets et un T-shirt biodégradables. Leur prix, plus cher en magasin, reflète le fait que leur impact sur la santé et l’environnement est pris en compte. » Aujourd’hui, le capital naturel, qui regroupe l’ensemble des ressources et des matières premières que nous consommons pour l’activité économique, est pris en compte. « Il y a six formes de capital », reprend Eric Dierckx. « Financier, productif, social, humain, intellectuel et naturel. Ce dernier étant le plus important. C’est la base de tout. » Naturalogic a noué un partenariat avec Trucost pour le Benelux. S’appuyant sur la base de clients de CO2logic, elle a pour objectif de mesurer les coûts environnementaux et d’aider les entreprises à les anticiper et à les assumer elles-mêmes. Pour le bénéfice de l’ensemble de la société. Ainsi, par exemple, si les entreprises rejettent de l’eau propre au lieu d’eaux usées dans les circuits naturels, cela peut économiser à la collectivité la construction d’une station d’épuration. Jusqu’à présent, nombre de grandes entreprises ajoutent à leur rapport annuel un rapport plus spécifiquement consacré 50 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Antoine Geerinckx (à gauche) et Éric Dierckx. au développement durable. Mais dorénavant, la tendance se dessine à intégrer le second au premier. En monétisant l’impact environnemental, Naturalogic offre aux entreprises un outil efficace qui va permette de faciliter cette intégration. A priori, le secteur industriel semble naturellement le premier concerné par cette évolution, mais le secteur financier, de prime abord plus éloigné des contingences environnementales, l’est également. « Aujourd’hui déjà, le secteur financier est attentif dans la composition des portefeuilles d’investissements quant à l’impact CO2 », pointe Eric Dierckx. « Les gestionnaires y sont d’autant plus sensibles que leurs clients sont plus soucieux de l’environnement. » , eau, coton, etc.) et sont ainsi parvenus à En valorisant le capital naturel grâce à une méthodologie éprouvée, Naturalogic, qui va bientôt quitter avec CO2logic l’Atelier des Tanneurs pour des bureaux plus vastes, apporte aux entreprises une solution efficace pour mesurer leur impact environnemental et, in fine, le réduire. Info : www.naturalogic.org ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be D.R. ENTREPRENDRE FINANCEMENT Avez-vous déjà pensé au crowdlending ? Dans le financement participatif, on connaît le crowdfunding, moins le crowdlending. Le premier s’adresse prioritairement aux startups, le second concerne les PME, quel que soit leur secteur, et leur offre une solution supplémentaire pour financer leur développement. L e crowdfunding s’est fait connaître avec les startups. Il s’adresse aux jeunes entrepreneurs, actifs dans le digital mais pas seulement, qui recherchent du financement afin de lancer leur société. Des particuliers intéressés par le projet investissent alors dans l’entreprise naissante. Ce mode de financement participatif est aujourd’hui bien connu et a fait ses preuves. Le mécanisme est identique pour le crowdlendig. Il ne s’agit pas ici d’une prise de participation dans le capital de l’entreprise, mais d’un prêt qui peut prendre la forme d’un emprunt obligataire avec un taux d’intérêt déterminé sur la durée de l’obligation. Le crowdlending s’adresse aux sociétés plus matures qui affichent un chiffre d’affaires, dégagent du cashflow, s’appuient sur une clientèle existante, etc. Elles disposent donc de capacités de remboursement. Ce qui n’est pas le cas d’une startup qui doit se limiter à ses débuts à de l’equity crowdfunding. Les PME qui souhaitent bénéficier du crowdlending doivent donc avoir un track record. On constate que la plupart des dirigeants de PME ignorent cette solution de financement. À leur décharge, on peut dire que le financement participatif est relativement récent et que le crowdfunding ne s’adresse pas de prime abord aux entreprises déjà solidement implantées. C’est pourquoi il est important que le secteur du financement participatif fasse un effort de communication et aille à la rencontre des chefs d’entreprises via les chambres de commerce, les associations d’entreprises, les médias, afin de leur montrer que ce mode de financement, via le crowdlending, peut leur convenir et participer au développement de leur société. D’autant que le crowdlending est davantage qu’un outil supplémentaire de financement. Outre cet aspect essentiel, le crowdlending présente d’autres avantages pour une PME. D’abord, le marketing. En faisant appel au financement participatif, la PME va toucher un public large composé de l’ensemble plateforme de crowdlending comptent en plusieurs de milliers. Ensuite, une tie de ceux-ci, qui varie moyenne entre 100 et 200 particuliers, va investir et devenir ambassadrice de la marque. Enfin, il est intéressant pour la PME d’organiser une à deux fois par an une réunion de sa communauté d’investisseurs afin de présenter les avancées du projet mais également de bénéficier de l’expertise et du réseau de ces investisseurs. Un intérêt moyen de 6 à 9 % Quel que soit leur secteur d’activités, toutes les PME, pour autant qu’elles présentent un bon dossier, peuvent utiliser le crowdlending comme source de financement. Le crowdlending peut financer tout ou partie d’un investissement. Dans certains cas, il peut compléter le financement bancaire, d’autant plus que dans le cas d’un emprunt obligataire subordonné, il sera considéré par la banque comme un quasi fonds propre. En termes de secteurs, on peut retrouver aussi bien une brasserie, un fabricant de chemises, un concepteur de systèmes d’appel pour les maisons de repos, un producteur de lasers industriels, etc. Last but not least, le crowdlending est avantageux pour la PME mais également pour l’investisseur. On lui présente régulièrement des dossiers et il choisit ce qui l’intéresse. Depuis le 1er février, le plafond est monté à 5.000 euros d’investissement par dossier. L’intérêt moyen se situe entre 6 et 9% selon le profil de risque de la société. De la même manière que la PME diversifie ses sources de financement, le particulier peut diversifier ses investissements. Par ailleurs, le crowdlending s’inscrit dans une tendance lourde. Les particuliers souhaitent aujourd’hui de plus en plus donner du sens à leurs investissements. Le financement participatif leur permet d’investir localement, dans du tangible et de choisir le secteur d’activité. Avec le crowdlending, le particulier a un impact direct sur l’économie. ● Xavier de Troostembergh Business Development Manager Bolero Crowdfunding (membre du groupe KBC) embergh@kbcsecurities.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 51
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ENTREPRENDRE TRANSITION Lars Zimmermann : l’économie circulaire en mode open source à Berlin Berlin est assurément « the place to be » pour tous ceux qui croient dans le potentiel de l’économie circulaire et des modèles de transition. Nous y avons rencontré Lars Zimmermann, une personnalité protéiforme, à la fois artiste et économiste, qui ne jure que par l’open source pour la promotion de l’économie circulaire. Johan Debière L es territoires durement touchés par les guerres ont cette particularité qu’une fois détruits, ils peuvent repartir d’une page blanche et imaginer la mise en place de nouveaux modes de pensée, de développement économique et une nouvelle relation au monde. Berlin est typiquement une de ces capitales où ce dynamisme souffle fort, plus encore depuis sa réunification. Dans ce chaudron culturel, social et économique unique en Europe, Lars Zimmermann s’est construit : « Je suis artiste et économiste, mais j’aime me décrire comme un hacker ». Un terme souvent associé à des pratiques criminelles perpétrées sur internet mais qui, dans son cas, doivent être entendues dans une acception différente. En anglais, to hack signifie en effet pirater, mais lorsqu’on l’applique à des objets, en particulier ceux dont on ne se sert plus, et qu’on les détourne de leur fonction initiale pour en faire quelque chose d’utile, le piratage prend des airs plus sympathiques, comme dans cet exemple où Lars a « hacké » de vieilles briques de Lego en les forant et en les disposant sur une planche de bois à l’aide de simples vis. Il a ainsi obtenu des porte-manteaux du plus bel effet. La phase de réflexion préalable lui aura en fin de compte pris plus de temps que l’assemblage des objets récupérés, mais le jeu en vaut la chandelle. Car l’autre caractéristique de Lars Zimmermann, c’est qu’il s’attache systématiquement à diffuser ses astuces auprès du plus grand nombre, de façon à s’assurer que ses idées vont inciter d’autres personnes, à Berlin ou ailleurs dans le monde, à reproduire ces schémas, permettant ainsi de lutter contre le gaspillage : « Le développement de l’économie circulaire ne peut s’envisager qu’à travers le partage des connaissances, et donc de l’open source. » Cette démarche le place en contre-pied complet de celle adoptée par Michaël Braungart, un autre chantre de l’économie circulaire, allemand lui aussi, qui propose ses services de consultance à des sociétés afin de les aider à développer des produits et des services inscrits dans le circulaire, mais sans se préoccuper de la diffusion libre des connaissances. De Berlin à Téhéran, Bogota ou Toronto Lars Zimmermann : « S’engager dans l’open source, c’est publier la manière dont les choses sont faites, que ce soit à travers la diffusion de recettes, de lignes de codage informatique, de données de production ou de fichiers de design, de façon à ce que chacun puisse étudier, utiliser et construire sur base de cette information. » 52 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Lars Zimmerman Cela se produit généralement à travers des formes de collaboration décentralisées et distributives, avec différents groupes que l’on voit discuter de projets, documentant les feedbacks, réparant les éléments incorrects, en prototypant les solutions et en concevant des softwares utiles et paramétrables, mais aussi tout type de matériel, des outils et même des productions culturelles. C’est parce qu’il s’inscrit résolument dans cette logique que Lars Zimmerman a décidé de s’investir totalement dans l’organisation des OSCE Days à Berlin. L’événement, qui en était cette année à sa troisième édition, a fait le plein de participants. Au-delà du foisonnement d’idées rassemblées par la plateforme auprès de membres de la communauté du circulaire réparti dans le monde entier, les OSCE Days auront permis aux personnes physiquement présentes à Berlin de participer à des ateliers tous aussi intéressants les uns que les autres. Avec un Soap Lab pour apprendre à créer des savons à partir d’huiles usagées. Ou encore cet atelier pour apprendre à fabriquer un broyeur à pédales pour la destruction de documents confidentiels. Si vous êtes du voyage à Berlin avec Beci, les 23 et 24 novembre prochains (lire p. 43), profitez de votre temps libre sur place pour faire la connaissance de Lars. Il en vaut vraiment la peine. ● Info : https://oscedays.org ; http://bloglz.de/me-contact/ © Leona Lynen Même si la législation sur les déchets d’emballages industriels est complexe, AVEC VAL-I-PAC, MON ADMINISTRATION EST RÉDUITE AU MINIMUM. Votre entreprise commercialise des produits emballés sur le marché belge ? Vous êtes plus que probablement légalement responsable des déchets qu’ils génèrent. Vous devez donc prouver qu’au moins 80% des emballages industriels dont vous êtes responsables ont été recyclés. Heureusement, VAL-I-PAC peut vous aider à réduire au maximum les contraintes administratives de cette procédure. 7200 entreprises nous font déjà confi ance. Laissez-nous vous aider, vous n’y trouverez que des avantages : • vous êtes délivrés d’une paperasserie fastidieuse • vous êtes parfaitement en règle avec la loi • vous pouvez bénéfi cier de primes • vous contribuez à la protection de l’environnement PLUS D’INFOS ? SURFEZ SUR WWW.VALIPAC.BE OU APPELEZ LE 02/456 83 10
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ENTREPRENDRE Performance commerciale : quand le filtre s’encrasse Votre équipe commerciale est en sous-régime. Les résultats ne sont plus au rendez-vous malgré vos allocutions inspirantes et votre nouveau plan de commission. Atones, vos vendeurs semblent se réfugier dans la justification ; des clients pénibles, des concurrents agressifs ; il n’y a plus que la baisse du prix qui passe. Vous hésitez entre taper du poing sur la table, faire un exemple ou engager un coach. Mais avez-vous pensé à nettoyer le filtre de votre équipe ? Laurent De Smet, Senior Trainer à la Sales Academy L a métaphore surprend bon nombre de managers commerciaux. Oui, la motivation commerciale s’émousse et c’est naturel ! Vos équipes de terrain, au contact de votre clientèle, sont exposées à un nombre colossal de signaux négatifs : des clients qui se plaignent de dysfonctionnements, de problèmes de qualité, de promesses non tenues. Comprenez que leur perception n’est pas la vôtre ; vous vous occupez des résultats généraux de l’entreprise et avez donc une vision globale de ses résultats. La relativité statistique de ces problèmes, qui touchent en général moins de 5 % de vos clients, occupe un champ de préoccupation énorme pour vos commerciaux. Et comme si cela ne suffisait pas, la concurrence semble toujours promettre une herbe forcément plus verte que la vôtre. Baigné en permanence par ce double flux d’information polluante, le « filtre motivationnel » de vos commerciaux s’encrasse et finit par générer des croyances négatives sur vos produits, vos services ou toute votre entreprise. Le vendeur perd confiance dans ce qu’il peut promettre à son client ou à son prospect. Il perd la foi et passe lentement du « vouloir vendre » au « devoir faire du chiffre ». Rien de surprenant que les performances en pâtissent ! Fiers et pudiques, vos commerciaux hésiteront pourtant à vous confier directement leurs doutes. Ils relateront, à répétition, des incidents clients, des motivations de refus prospects et vous écouteront patiemment rationnaliser, relativiser les faits, ce qui renforcera leur conviction que vous vivez dans une tour d’ivoire, loin des « réalités du terrain ». C’est à ce stade que parfois nous les recevons dans nos formations. Combien de fois n’avons-nous pas entendu un directeur commercial nous confier : « Il faut les former mais surtout les remotiver ! ». Dans ce genre de cas, on tombe sur une équipe qui entame la formation avec méfiance, voire hostilité. Ce qui devrait être compris comme un cadeau, un investissement, est perçu comme un affront : si on les envoie apprendre à vendre, c’est qu’on doute de leurs compétences, non ? Et de fait, la compétence est souvent au rendez-vous. Ces représentants-là savent « faire ». C’est le « vouloir » qui est en jeu ! Alors, nous créons l’alliance, nous ouvrons un espace de parole, nous travaillons sur les croyances, sur les réponses à apporter aux clients, aux prospects. Nous remotivons les troupes et essayons de rétablir le dialogue avec leur direction. Mais ce qui nous est confié là déborde du cadre de la formation et empiète sur le territoire de votre management. 54 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 C’est pourquoi nous vous encourageons à entretenir vousmêmes le « filtre motivationnel » de votre équipe en appliquant 5 actions : 1. Faites régulièrement émerger les croyances négatives et soyez à leur écoute. Autorisez l’expression du doute ; 2. Travaillez en ateliers collaboratifs sur la réponse à apporter aux questions, plaintes et objections les plus récurrentes pour armer votre équipe ; 3. Créez une opération de prise de références, pour que vos commerciaux écoutent vos clients les plus satisfaits exprimer ce qui fait leur fidélité ; 4. Soulignez, félicitez, partagez les succès, les initiatives, les éléments positifs pour recréer une culture de l’optimisme ; 5. Redonnez constamment de la perspective sur la vision, la mission, le sens et l’importance de leur travail. ● Pour aller plus loin Cycle certifiant en management commercial 5 sessions réservées aux cadres et dirigeants d’équipes commerciales, animées par les formateurs de la Sales Academy, partenaire de l’ICHEC Formation-Continue. Du 25/10 au 8/12 chez Beci Info : Emilie Lessire – ele@beci.be ; 02 643 78 11 Inscriptions : www.500.be © Thinsktock FPI en entreprise La FPI en entreprise vous permet de former un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel que vous recherchez. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, votre entreprise et le ou la stagiaire. La FPI en entreprise comporte une phase de formation suivie d’une phase d’emploi. Durant la phase de formation qui peut varier de 1 à 6 mois, votre entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du ou de la stagiaire. Le coût de l’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans votre entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. La phase d’emploi est conclue à l’issue de la phase de formation pour une durée au moins équivalente. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPI en entreprise ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi En collaboration avec Intéressé(e) par cette formule ? Contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be Editeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 – 1180 Bruxelles – Version : mars 2017 - Ne pas jeter sur la voie publique.
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ENTREPRENDRE Droit des sociétés : « Un bond de deux siècles » C’est l’un des grands chantiers de la législature, qui va profondément modifier le cadre légal dans lequel évoluent les sociétés belges – et sans doute les entreprises n’en ont-elles pas encore pleinement pris la mesure. Mais s’il faut en croire le Ministre de la Justice Koen Geens, la réforme fera bondir le droit des sociétés « du 19e au 21e siècle ». N otre droit des sociétés a quelque peu pris la poussière depuis 1830. Au fil du temps, les dispositions prises à différentes époques, dans différents contextes, ont fini par former un ensemble assez complexe, pas toujours cohérent, à certains égards obsolète… Bref, un cadre difficilement lisible et peu maniable pour les entreprises. Aussi, la volonté de réforme affichée dans l’accord de gouvernement fédéral de 2014 a-t-elle été bien accueillie. Elle est aujourd’hui en passe de se concrétiser : l’avant-projet de loi a été approuvé fin juillet par le Conseil des ministres et devrait aboutir prochainement au Parlement. Objectif : rendre notre droit des sociétés plus attractif – plus compétitif aussi, par rapport à nos voisins –, afin d’encourager les investisseurs belges et étrangers. Simplification, flexibilité et clarification sont les maîtres-mots du projet, que le Ministre Koen Geens est venu évoquer en septembre dernier devant l’Ordre des Experts-Comptables et Comptables Brevetés de Belgique, pour sa rentrée académique. Nous passons en revue les principaux points abordés lors de cette conférence : c 1. Plus de distinction entre société civile et ommerciale : Une nouvelle notion d’entreprise est introduite dans le Code de Droit Économique et la notion de commerçant est supprimée. Cela implique que, dorénavant, les professions libérales (architectes, avocats, médecins, etc.), les agriculteurs et les associations sont considérés comme des entreprises. Ainsi, ils sont également soumis au droit de l’entreprise et la législation relative à l’insolvabilité leur est applicable (c’est-à-dire que toutes les entreprises pourront faire faillite ou demander une réorganisation judiciaire). De plus, le tribunal de commerce sera transformé en « tribunal de l’entreprise » afin de traiter tous les litiges qui opposent des entreprises. 2. L’ASBL et la Fondation considérées comme des entreprises : Les associations peuvent exercer des activités économiques et réaliser des bénéfices, à 56 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Danaï Siakoudi, conseillère Beci condition que cela se fasse dans un but désintéressé. La distribution des bénéfices est ce qui distingue l’association de la société. En effet, l’association ne pourra distribuer de bénéfices à ses membres, au contraire de la société dont les bénéfices pourront être redistribués, puisque son but est l’enrichissement de ses associés/actionnaires. tés 3. Quatre formes de sociéau lieu de 17 : C’est probaKoen Geens blement la disposition la plus visible du projet. Au niveau national, le nombre des formes de sociétés, qui est aujourd’hui de 17 (!), sera ramené à quatre formes de base : la société de personne (société simple, société en nom collectif, société en commandite), la Société à Responsabilité Limitée (SRL), la Société Coopérative (SC) et la Société Anonyme (SA). t 4. Fini le siège réel : Au niveau du droit privé inernational des sociétés, le siège statutaire (siège fictif ou purement nominal de la société) remplace le siège réel (siège effectif de la société). Cela implique que le droit belge s’appliquera aux sociétés dont le siège social se situe en Belgique. De plus, une procédure qui règle le transfert transfrontalier du siège social a été introduite dans la réforme. Le « bond législatif » promis par Koen Geens aura un impact majeur sur les entreprises, et on peut espérer qu’il soit positif. Il est donc important qu’elles s’informent sur les changements en cours et leurs implications pour elles. Qu’entend-on par la notion d’entreprise ? Concrètement, quelles seront les changements pour les ASBL ? Quel sera le délai pour se conformer aux nouvelles règles ? Comment cela devra-t-il se faire ? Comment se présentera concrètement la transition d’une ancienne forme de société à une nouvelle ? Nous reviendrons sur ces questions dans nos prochaines éditions : tenez-vous informés ! ● Plus d’info : Danaï Siakoudi, conseillère juridique Beci - 02 563 68 58, dsi@beci.be. © Reporters COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le tout nouveau parcours The National (à Sterrebeek) accueillait, le 5 octobre dernier, la 12e édition du Beci Golf Trophy. Exclusive After Work au Chalet Robinson : un cadre hors du commun pour une soirée de networking professionnel en toute décontraction. © Reporters © Eventer
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COMMUNITY Brussels Meets Brussels, l’événement annuel de Beci, organisé le 18 octobre au Cercle de Lorraine, posait la question de la gouvernance bruxelloise : Que faire pour améliorer la gestion de Bruxelles ? Qu’attendent les entrepreneurs ? Quelles sont les 5 actions prioritaires à mener ? Avec nos invités, nous avons tenté d’ouvrir des pistes de réflexion Compte-rendu dans notre numéro de décembre. 58 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 © Reporters LES ADRESSES PARCOURS BD –VILLE DE BRUXELLES parcoursbd@brucity.be www.bruxelles.be/parcours-bd visit.brussels/fr/article/Les-murs-de-la-promenade-BDen-detail BROUSSAILLE ET CATHERINE DE FRANCK PÉ Coin de la rue du Marché au Sablon et de la rue Plattesteen — 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Entre BD et street art, le renouveau de l’art mural Bruxellois Séparés par la frontière de la légalité, la bande dessinée et le street art ont chacun grandi en parallèle sur les murs de Bruxelles. Si la première dispose depuis longtemps d’un parcours qui s’étoffe, le street art perce, lui aussi, dans le tourisme bruxellois. Victor Lepoutre En près de trente ans d’existence, le parcours BD s’est bel est bien installé dans le paysage touristique bruxellois. Au début des années 1990, la Ville de Bruxelles mène une lutte ferme contre les grandes affiches publicitaires qui, pour les politiques de l’époque, enlaidissent le centre-ville. Ces affiches, une fois retirées, donnaient à voir des façades délabrées qu’il fallait restaurer. C’est dans ce contexte, mêlant art et rénovation urbaine, qu’apparait la première fresque BD, celle de Broussaille et Catherine du dessinateur bruxellois Franck Pé. Beaucoup d’autres ont suivi : le chat de Philippe Geluk représenté sur une façade du boulevard du Midi ainsi qu’à Etterbeek, Bob et Bobette de Willy Vandersteen dans la rue de Laeken. La bande dessinée belge est définitivement bien représentée parmi les plus de soixante fresques qui composent aujourd’hui le Parcours BD à Bruxelles. Devenant de plus en plus populaire au fil des années, ce parcours a également accueilli les contributions de divers auteurs étrangers comme Hugo Pratt et son Corto Maltese situé rue des Péniches, Zep avec une fresque de Titeuf sur l’avenue Emile Bockstael, ou encore Uderzo avec la représentation des célèbres gaulois Astérix et Obelix au 15 rue de la Buanderie. « La fresque BD est un réel projet dans l’espace publique qui est réfléchi pour refléter la vie de quartier, ici, avec les graffitis c’est plutôt le contraire », indique Ans Persoons, échevine en charge du parcours BD à la Ville de Bruxelles. Et le parcours BD continue à se moderniser. Au printemps 2016, l’auteur Nix a également eu le droit à sa fresque au coin de la rue des Bogards et de la rue de la Gouttière. Au printemps dernier, enfin, c’est l’artiste belge Dominique Goblet LE CHAT DE GELUK Boulevard du midi 87 – 1000 Bruxelles | Caserne Géruzet, angle chée de Wavre et bd Gen Jacques — 1040 Etterbeek. BOB ET BOBETTE DE WILLY VANDERSTEEN Rue de Laeken 116 – 1000 Bruxelles CORTO MALTESE DE HUGO PRATT Quai des péniches, au coin du quai de la Voirie — 1080 Molenbeek Saint Jean TITEUF DE ZEP Avenue Emile Bockstael 1 — 1000 Bruxelles ASTERIX ET OBELIX DE UDERZO Rue de la Buanderie 15 — 1000 Bruxelles FAIS LE TROTTOIR 0488/98.70.33 | www.faisletrottoir.com Visitegraffiti@gmail.com VISIT BRUSSELS : PARCOURS STREET ART Rue Royale2 — 1000 Bruxelles | 02/513.89.40 visit.brussels/fr/article/Street-Art-a-Bruxelles qui a proposé la première fresque signée par une femme au sein du Parcours BD. Tirée de son œuvre Les Hommes-Loups, elle a été réalisée sur la façade du 15 rue Népomucène dans le quartier Alhambra. Encore plus récemment, c’est l’Anversois Brecht Evens qui vient de rejoindre le parcours. Et si vous habitez sur le territoire de la ville de Bruxelles et en faites la demande, une fresque pourrait bien apparaître bientôt sur votre façade ! Petit à petit, le Street Art fait son entrée dans le tourisme bruxellois Alors que l’exposition Yo! Brussels Hip Hop Générations, à Bozar, levait le voile sur ce pan de la culture underground bruxelloise cet été, Visit Brussels poursuit en lançant un parcours street art comprenant onze artistes reconnus dans le monde du graffiti de la capitale. Parmi eux, le très fameux Bonom, alias Vincent Glowinski, mais aussi la calligraphie de l’artiste Parole ou encore les peinture abstraites de Eyes-B proposant une courte biographie et un lien vers leurs sites web personnels. Mais de plus en plus d’associations proposent des visites alternatives pour faire découvrir à tout un chacun le monde du street art et les légendes qui s’y rapportent. L’asbl Fait le Trottoir vous emmène chaque week-end à la découverte des significations de graffitis de quartiers via des visites guidées, et en mai dernier, Visit Brussels à également répertorié les œuvres des graffeurs bruxellois les plus connus au sein d’un petit guide de poche de l’urban culture que l’on trouve dans les lieux culturels et sur le web. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 59
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 24.11 | 31.12 PLAISIRS D’HIVER Durant plus d’un mois, la magie de Noël s’empare du centre-ville de Bruxelles. Plus de 200 chalets, des manèges, une grande roue, une patinoire et un gigantesque sapin sur la plus belle place du monde. Place Sainte-Catherine | www.visit.brussels/fr/sites/winterwonders 18.11 | 26.11 SALON COCOON Durant près de 10 jours, plus de 200 exposants présenteront leurs dernières tendances. De la cuisine à la salle de bains, en passant par les luminaires : il y en aura pour tous les goûts, toutes les bourses et toutes les maisons. Brussels Expo | 8 € en ligne | www.cocoon.be 24.11 | 26.11 SALON ART3F Pour cette 2e 06.11 BIG BANG FESTIVAL Des musiciens venus du monde entier familiarisent les élèves des écoles bruxelloises avec des instruments étonnants, le jazz contemporain ou la musique d’ici et d’ailleurs. Bozar |8€ | www.bozar.be 24.09.16 | 22.04.17 LES SAMEDIS D’ANIMA Durant un après-midi, le samedi, les petites têtes blondes pourront découvrir plusieurs courts métrages d’animation. Flagey | 5€ la séance | www.animafestival.be 13.09.17 | 22.11.17 LES MERCREDIS A LA FERME D’UCCLE Les 2e EN SOIRÉE 23.11 | 26.11 NOCTURNES DU SABLON Durant quatre soirées, le quartier du sablon se pare de décorations de Noël avant l’heure et les commerçants ouvrent jusque 23h. De multiples animations festives sont assurées. Quartier du Sablon | www.lesnocturnesdusablon.com 10.11 LA NUIT DES PUBLIVORES Durant une soirée découvrez le meilleur de la pub belge et internationale plus de 300 spots à découvrir et redécouvrir. Flagey| 32€| www.nuitdespublivores.be et 4e mercredis après midi du mois édition belge, ils seront 150 galeries, peintres, sculpteurs, photographes, céramistes et peintres, à nous faire découvrir leurs univers artistiques singuliers en présentant plus de 3000 œuvres Brussels Expo | 10 € en ligne | www.art3f.fr SOUS LA LOUPE — CULTURE Bruxelles sur Scènes : à la découverte des cafés-théâtres bruxellois Achat de tickets : BIP Rue Royale 2-4, 1000 Bruxelles www.bruxellessurscenes.be Depuis l’an dernier, le festival « Bruxelles sur Scènes » met à l’honneur le patrimoine souvent trop peu connu des cafés-théâtres bruxellois. Fort de son succès, l’événement s’agrandit cette année, et se déroulera entre le 1er et le 26 novembre pour vous faire découvrir de la musique, de l’humour, du théâtre et de la poésie dans 16 cafés-théâtres de la capitale. Une excellente opportunité également de découvrir l’histoire de chacun de ces lieux, dont celle de certains remonte au début du 20e siècle. Citons par exemple l’Atelier Marcel Hastir fondé en 1935 dans l’atelier d’un peintre bruxellois ou encore l’Os à Moëlle à Schaerbeek, fondé par Jo Dekmine et consorts au printemps 1960 dans la cave de la maison natale de Jacques Brel. L’Os à Moëlle fut bien sûr une scène de choix pour ce dernier mais de nombreux autres artistes s’y sont également produits, entre autres Barbara, Toots Thielemans ou encore Pierre Richard. Le calendrier des événements et un descriptif de chaque café-théâtre participant sont disponibles sur bruxellessurscenes.be. Les billets seront en vente au BIP ou dans tous les cafés-théâtres participants. Victor Lepoutre venez découvrir en famille la ferme d’Uccle, son potager et ses animaux en famille avec l’asbl Tournesol Zonnebloem. Les activités commencent à 14h et finissent à 16h30. Ferme d’Uccle| Gratuit | www.tournesol-zonnebloem.be 21.11 | 26.11 FESTIVAL PELICULATINA Découvrez le meilleur du cinéma latino-américain. Près de 30 films présentés dans quatre cinémas bruxellois (Galeries-Vendôme-RITCS et Flagey) 4 cinémas|9€| www.peliculatina.be 60 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 BRUSSELSLIFE Sophie Wéry, costumière du Manneken-Pis LE BRUXELLOIS DU MOIS Sophie Wéry, 26 ans, a déjà réalisé une vingtaine de costumes pour le petit bonhomme le plus connu de Bruxelles. Chaque nouveau patron est un nouveau défi car tout doit être calé au millimètre près, et pas question de demander au Manneken-Pis de lever la jambe pour enfiler son pantalon. Rencontre. « Le folklore bruxellois a toujours fait partie de ma vie et il faut continuer à informer les gens qu’il existe. » Fille des créateurs du Cercle de la Cambre, Sophie Wéry s’est formée au stylisme à la Haute École FranLE SAVIEZ-VOUS ? On peut observer un ancien bras de Senne à deux pas de Saint-Géry. Le saviez-vous? En pénétrant dans l’ilot Saint-Géry par les n°21-23 de la place du même nom, on peut observer un ancien bras de la Senne, qui coulait à ciel ouvert dans le centre de Bruxelles jusqu’en 1871. Mais ne vous y méprenez pas, c’est en fait une reconstitution. Eh oui, Bruxelles est née sur les berges de la Senne ! Seulement, au 19e égout à ciel ouvert. Débordant en hiver et ne pouvant charrier les tonnes de détritus qu’elle portait durant les sécheresses d’été. Entre 1867 et 1871, Jules Anspach, bourgmestre de l’époque, décide de son voûtement sous le boulevard qui porte son nom. Depuis 1955, la Senne ne passe plus sous le fameux boulevard mais suit la petite ceinture à partir de la gare du Midi jusqu’à la place Sainctelette avant de continuer son trajet souterrain jusqu’au pont Van Praet. Mais à Saint-Géry, on peut encore s’imaginer le centre-ville bruxellois d’il y a 300 ans, l’odeur et les déchets en moins. siècle, la rivière est devenue un Victor Lepoutre cisco Ferrer. Elle confectionne aujourd’hui jusqu’à quinze costumes par an pour le Manneken-Pis. Début 2016, elle sauve la mise… à une amie professeure de son ancienne école où elle étudiait la couture, l’institut Bischoffsheim. Le costume réalisé par sa classe à l’occasion de la Journée internationale de la Paix ne convient pas au commanditaire, l’asbl CAPD, qui souhaitait des matières plus naturelles. Sophie confectionne alors un nouvel habit fait de laine, de cuir et de coton. Une première œuvre qui plait à l’association des Amis du Manneken-Pis et à l’ancienne couturière, attentive à celle qui prendrait sa succession. S’en suivent près d’une vingtaine de réalisations : les toges des cercles étudiants des hautes écoles et de l’ULB, le costume traditionnel du Venezuela, ou plus récemment le costume de Gaston Lagaffe. Un challenge continuel, car on n’habille pas le Manneken-Pis comme on habille une vulgaire poupée. Celui-ci a les pieds collés au sol, les mains collées au buste et à la bistouquette. Il convient donc de prévoir des ouvertures à l’arrière du vêtement que l’on referme avec des velcros. Et ce n’est pas tout ! Le costume de Michel Polnareff a également donné du fil à retordre à Sophie « avec ses paillettes qui faisaient casser l’aiguille de la machine à coudre ». Ou encore le costume du Schtroumpf dont la capuche à également fait appel à ses talents de couturière. Mais la jeune Bruxelloise apprécie ces défis. Dernièrement, elle a actualisé le costume de Handicap International dont la première version avait été offerte en 1994. L’ONG souhaitait que la nouvelle version représente mieux son activité de déminage qui prédomine aujourd’hui. Une opportunité pour la jeune couturière de faire travailler son imagination pour créer une imitation du kevlar, en rembourrant une armure de coton avec de la mousse. Mais aussi de se mettre à la recherche d’accessoires particuliers comme un casque qu’elle rembourrera également de mousse, ou un détecteur de métal pour enfant qu’elle raccourcira. Si on lui laissait le choix, Sophie confectionnerait un costume de petit singe au « Petit Julien » pour répéter l’expérience du bonnet phrygien, « trop mignon sur le costume de schtroumpf ». De même, confectionner un costume du Petit Prince enverrait la jeune styliste dans les étoiles. Il lui restera à trouver un lien entre Bruxelles ou la Belgique et Antoine de Saint-Exupéry. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 61
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Anais Digital - Anais Software Services SA Gulledelle 94 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Reynald Lemaire Be-Cert ASBL Avenue Edmond Van Nieuwenhuyse 6 - 1160 Bruxelles Code Nace : 71209 - Autres activités de contrôle et analyses techniques del. : Caroline Ladang Bonjour Business SPRL Chaussée de Saint-Job 592 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Alain Bonjour Brussels Building Cleaning SPRL Rue Creuse 20 - 1030 Brussel Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel 81290 - Autres activités de nettoyage del. : Samira Aouragh Cheeesebox SPRL Rue du Monténégro 101 A - 1190 Bruxelles Code Nace : 61100 - Télécommunications filaires 61200 - Télécommunications sans fil 61300 - Télécommunications par satellite del. : Charles de Bellefroid D-Nice SPRL Rue Jean-Baptiste Dumoulin 31 - 1150 Bruxelles Code Nace : 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Denis Seguy Deonero SPRL Rue Vanderkindere 2 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 69109 - Autres activités juridiques 82910 Activités des agences de recouvrement de factures et des sociétés d’information financière sur la clientèle del. : Sara Lepage DHL Aviation NV Vliegeld 117 - Brucargo Noord - 1820 Steenokkerzeel Code Nace : 5110015 - La location d’avions avec pilote 51210 - Transports aériens de fret 52290 - Autres services auxiliaires des transports del. : Koen Gouweloose 62 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 Misanet SA Rue Jacobs Fontaine 75 - 1020 Bruxelles Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel del. : Abdessalem Messaoudi Djamany Félix / Navettes Massiya PPE Rue Hubert Bayet 54 - 6180 Courcelles Code Nace : 49310 – Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Félix Caleb Djamany Eole Management & Consulting SPRL Rue Langeveld 65 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Corinne Dumont Eventer SA Rue Souveraine 91 - 1160 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Marc-Henri Wouters Garcia Turegano Victor PPE Rue de Stalle 166 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques del. : Victor Garcia Turegano ICID - Inter Continental / International Detect SPRL Rue Arthur André 81 - 1150 Bruxelles Code Nace : 80300 - Activités d’enquête del. : Sébastien Bakun Laboratoire Van Dyck SA Rue Brogniez 172 B - 1070 Bruxelles Code Nace : 32500 - Fabrication d’instruments et de fournitures à usage médical et dentaire del. : Alain Bonjour Laurenty SA Rue Charles Demeer 63 - 1020 Bruxelles Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del. : Laurent Delhaise Mara Consult - Visuality SPRL Rue Dieudonné Lefèvre 17 - 1020 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 63990 Autres services d’information n.c.a. 7311003 - La conception de textes et de slogans publicitaires (copywriters) del. : Mara Callaert NEVE ASBL Boulevard du Triomphe 126 - 1050 Bruxelles del. : Paula Hirsch Ocean Maree SPRL Quai de l’Industrie 214 - 1070 Bruxelles Code Nace : 10200 - Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques 46381 - Commerce de gros de poissons, crustacés et mollusques del. : Laurent Blomart Oriana Baron Avenue de Mercure 9 - 1180 Bruxelles del. : Oriana Baron Oxin SPRL Rue Saint-Gilles 118 - 4000 Liège Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Mehdi Zare Peeters Advocaten-Avocats BVBA Alfons Gossetlaan 54 - 1702 Groot-Bijgaarden Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Leo Peeters SIEP Bruxelles ASBL Rue de la Poste 109 - 1030 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 90021 - Promotion et organisation de spectacles vivants del. : Jonas Desmed SNCM - SN Consulting & Management SPRL Avenue de l’Emeraude 28 - 1030 Bruxelles Code Nace : 4649201 - Le commerce de gros d’articles de papeterie, de fournitures de bureau 4762001 - Le commerce de détail de livres, journaux et papeterie del. : Sébastien Neels Solutions Services Partners SPRL Rue du Menuisier 21 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 64200 - Activités des sociétés holding 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Paul Deprez COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’au 08.12.2017 Cycle certifiant en management commercial 13.11.2017 Comment booster l’engagement de vos collaborateurs ? 17.11.2017 LinkedIn avancé : attirez les talents grâce à votre profil professionnel ! 20.11.2017 Management stratégique : du diagnostic à la vision 27.11.2017 Valeurs : éthique ou cosmétique ? 28.11.2017 Management de la motivation : peut-on la créer ou la transmettre ? 30.11.2017 La culture de la victoire : 3 étapes pour la cultiver dans votre entreprise ! Vente, marketing & Communication Jusqu’au 24.11.2017 Cycle Google : B.A. BA du digital 13.11.2017 Comment réussir votre webinar ? 20.11.2017 Woocommerce, Prestashop, Magento : quelle solution pour vendre en ligne ? 23.11.2017 Partage de fichiers, gestion de plusieurs agendas, formulaires : toutes les facettes de Google 24.11.2017 Masterful Presentations 01.12.2017 LinkedIn & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! Efficacité 27.11.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 04.12.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote Législation sociale 09. & 16.11.2017 La durée du travail pour les nuls : séminaire-atelier de deux aprèsmidi 07.12.2017 Les outils collaboratifs de gestion de projet 07.12.2017 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents ICT 14.11.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Powerpoint ! 21.11.2017 Faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be 17.11.2017 Actualités «Les incitants à l’innovation et dispenses de versement de précompte professionnel» 27.11.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles 30.11.2017 La gestion des incapacités de travail dans le secteur public ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 10.11.2017 La communication environnementale 12.2017 Vos bureaux du futur: les nouveaux modes du travail 12.2017 Clôture: SymbioVille - testez vos connaissances ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 16.11.2017 OHADA : sécuriser vos investissements et partenariats en Afrique francophone 20.11.2017 eXport eXperience : marchés cibles, prospection et facturation, TVA BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 63
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COMMUNITY 23.11.2017 Innovation Plane to Berlin 04.12.2017 eXport eXperience : Comment participer à un salon ? Comment être payé par ses clients étrangers ? 07.12.2017 Origine des marchandises 07.12.2017 Club export Brussels – Table ronde Golfe persique 18.12.2017 eXport eXperience : Contrats internationaux, réglementations et douanes 20.12.2017 Rencontres Diplomates – Chefs d’entreprises ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Actiris Agfa AmCham APRE Services Arau Atelier Marcel Hastir Atlas Copco Avempace Awex Belgosweet Besix BIP BNP Paribas Fortis Bolero Crowdfunding Bragard Brussels Creative Bruxelles Formation Bruxelles Invest Export C’Select CAPD Cefora Cercle deLorraine Cerrutti 1881 Chalet Robinson Citydev.brussels ClearMedia Co.Station CO2logic Compagnie du Ponant Confédération Construction Conseil Économique et Social - CESRBC Council on Tall Buildings and Urban Habitat Croisières Costa 47-48 28-30 40-41 4-8 16 59-61 44-45 10-11 36 30-31 28-30 59-61 4-8 51 4-8 43 4-8 4-8, 25, 36 28-30 59-61 4-8 10-11, 57-58 28-30 57-58 47-48 4-8 43 50 4-8 18-20 4-8 16 4-8 Cunard Dandoy Daoust Delivery Hero Digital Wallonia Distri-Brands DN Capital DST Capital Echo (L’) Eole Engineering ERTMS Solutions Europese Hogeschool Brussel - EHSAL EY – Ernst&Young Fait le Trottoir Flanders Investment & Trade Global Accelerator Network Handicap International Haute École Francisco Ferrer HelloFresh Hilton Hugo Boss Ichec Formation Continue IDLoom Impulse.brussels Index Ventures KBC Group Leonidas Lucien Barrière ManpowerGroup Méridien (Le) Mobilosoft Moorkens Mori Memorial National (The) 4-8 28-30 4-8 43 36 28-30 43 43 4-8 33-35 24 44-45 4-8, 50 59-61 36 4-8 59-61 59-61 43 4-8 28-30 54 30-31 36 43 4-8, 51 28-30 4-8 4-8 4-8 30-31 13-14 37-38 57-58 Naturalogic Nina Ricci NKVK OGF Orone Os à Moëlle (L’) OSCE Park Inn Proximus Real Impact Analysis Renson Sabca Sales Academy SatADSL SFR Shell Sheraton Solvay SoundCloud Spa Spadel Stib Transautomobile Trasis Trenker Trucost UCL ULB Unbrace VDAB Brussel Visit Brussels Westin Wikane 14.11.2017 Speed Business Lunch 16.11.2017 Prestigious After Work 30.11.2017 Info Session ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement 50 28-30 40-41 4-8 44-45 59-61 52 4-8 4-8 4-8 33-35 28-30 54 24 4-8 13-14 4-8 28-30 43 28-30 4-8 18-20 28-30 4-8 33-35 50 13-14 44-45, 59-61 4-8 4-8 59-61 4-8 30-31 64 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2017 ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité Marketing direct on- et offline, cross-média. Traitement de données, création, copywriting,… Importation et vente d’épices à la grande distribution (B2B et grossistes) Formation et accompagnement en IT – Office training et soft skills Marketing de services/télémarketing. Bureau d’études et mystery shopping Communication digitale, développement de plateformes et d’applications IT > Vous souhaitez investir dans un projet ? Activité Entreprise active dans la taille de pierre recherche un associé actif avec prise de capital pour son développement > Vous souhaitez céder votre entreprise ? Nos acquéreurs recherchent : Plus de 350 acquéreurs sont déjà membres du Hub Transmission. Leur valeur d’acquisition est estimée entre 500.000€ et 50.000.000€. Si vous envisagez de céder votre entreprise dans les 3 à 5 ans, contactez-nous pour aborder ensemble votre projet. Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Chiffre d’affaires (en M€) < 1 Pour qui ? Investisseur privé / entreprise Chiffre d’affaires (en M€) De 3 à 4 De 1 à 2 De 4 à 5 < 1 De 2 à 3 Nombre d'employés 1 à 10 1 à 10 11 à 30 1 à 10 11 à 30
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2017.11 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van in dit nummer. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds WOORD VOORAF Goed bestuur, een mogelijke opgave! Een goed bestuur in Brussel, is dit haalbaar? Beci stelde zich op 18 oktober, tijdens zijn jaarlijks evenement Brussels Meets sels. Het goede bestuur kwam ook in Brussel heel regelmatig bod tijdens de afgelopen maanden. Sinds de zomer krioelt het van de voorstellen. Onder andere de vermindering van het aantal structuren, van het aantal bestuursleden daarin, en van de bezoldigingen in de Stad Brussel. Of bijvoorbeeld het ‘bestuursplan’ van Rudi Vervoort, dat een gewestelijke decumulatie aanbeveelt en minder schepenen in de gemeenten. En dan zijn er nog de 32 maatregelen die Ecolo, Groen en Défi (en wat later de PS) hebben voorgelegd: een kadaster van de bezoldigingen, de aangifte van eventuele belangenconflicten, de depolitisering van de aanw vingen, noem maar op. Marc Decorte, Voorzitter van Beci Wij verheugen ons natuurlijk om deze wil tot hervorming binnen de politieke wereld. De gemene deler van al die projecten – die trouwens heel wat ideeën uit het verleden in een nieuw kleedje stoppen – is dat ze alle uitsluitend van de politieke wereld afkomstig zijn. De politiek wil dus zelf de regels van haar eigen werking bepalen. Dat mag, maar een dergelijke opgave is in een gesloten kring bijzonder moeilijk te volbrengen. De omvang van de uitdaging rechtvaardigt wellicht een veel breder debat, dat ook de burgermaatschappij, de burgerverenigingen of de academische wereld erbij betrekt. Deze gesprekspartners hebben wij op 18 oktober aan het woord willen laten. En van hen ontvingen wij denkpistes, waarvan we er hier enkele citeren: het aantal openbaar gemaakte documenten verruimen; de volledige ledenlijsten van kabinetten toegankelijk maken; deze leden verplichten hun mandaten, functies en beroepen aan te geven, de jaarrekeningen van alle vzw’s online toegankelijk maken, of bijvoorbeeld ook nog: de verdeling van de lokale en gewestelijke bevoegdheden hervormen voor meer efficiëntie. Al deze voorstellen, die grotendeels relevant zijn, vormen een inspiratiebron waaruit het politieke denkproces best zou putten. Een goed bestuur in Brussel? Welja, geen onoverkomelijke opgave! Maar dan moet het debat wel worden opengetrokken naar alle betrokken partijen. Beschouw dit als een uitnodiging. BECI - Brussel metropool - november 2017
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INHOUD 4 Digest 10 Beci online Think Tank 13 Marc Decorte is de nieuwe voorzitter van Beci 16 Vóór of tegen nieuwe torengebouwen in Brussel? 17 Trop is te veel! 19 Metro Noord: Fluctuat nec mergitur Topic: internationale handel 23 In een oogopslag: de Brusselse buitenlandse handel 24 Club Export: “samen meer kansen op succes” 25 Exportstimuli nu moderner 26 Ondernemingen die in het buitenland scoren 30 8 tips om bekendheid te verwerven in het buitenland 33 Waartoe dienen economische missies? 36 5 tips om – dankzij uw website – te exporteren 37 Investeringen: Brussel behoudt zijn troeven, maar… 40 Aanpassen aan de poldercultuur 42 Europa financiert kringloopeconomie 43 Innovation Plane to Berlin: neem een hoge vlucht! 44 Omgekeerde migratie : Back to the roots Dynamiek 47 Werkgelegenheidssteun ‘verbrusseld’ 50 Naturalogic: het natuurkapitaal 51 Financiering: ooit al aan crowdlending gedacht? 52 Lars Zimmermann: kringloopeconomie in open source 54 De vervuilde roetfilter van de commerciële prestaties 56 Ondernemingsrecht: “twee eeuwen vooruit” Community 57 Het Beci nieuws in beeld 59 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 62 Toetredingsaanvragen 63 Agenda 64 Index KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 29 – November 2017 In december: Risicobeheer Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Johan Debière, Didier Dekeyser, Laurent De Smet, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Guy Van den Noortgate, Danaï Siakoudi, Xavier de Troostembergh, Peter Van Dyck, Morgan Van Cleven, Miguel Van Keirsbilck en Laurie Verheyen. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Echt rijplezier MISSIE: GRENZEN VERLEGGEN. DE NIEUWE BMW X3. Milieu-informatie (KB 19/03/04): www.bmw.be 5-8,4 L/100 KM • 132-193 G/KM CO2 Gregoir Jette Tentoonstellingslaan 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Filiaal van BMW Belux Leuvensesteenweg 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Pop-Up Store Van den Broeck Ninoofsesteenweg 575 1701 Itterbeek Tel. 02 451 24 82 www.vandenbroeck.bmw.be
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NEWS DIGEST Spadel is ‘l’Entreprise de l’Année 2017’ De Groep Spadel, gespecialiseerd in de productie van natuurlijk mineraalwater, bronwater en verfrissende dranken, is verkozen tot ‘L’Entreprise de l’Année 2017’. Een Beci-lid volgt dus een ander Beci-lid op: Daoust, de winnaar van vorig jaar. Spadel is marktleider in de Benelux en heeft een sterke regionale positie in Frankrijk en in het Verenigd Koninkrijk. De groep telt vandaag 1.287 werknemers en haalde in 2016 een omzet van 250,4 miljoen euro. De titel van ‘L’Entreprise Prometteuse de l’Année 2017’ ging dit jaar naar Trasis, een onderneming die instaat voor de ontwikkeling, de productie en de wereldwijde verdeling van toestellen die radiofarmaceutische synthetische stoffen produceren die gebruikt kunnen worden in de diagnose van verschillende soorten kankers. Trasis volgt Real Impact Analytics op, de winnaar van vorig jaar. Info: www.lentreprisedelannee.be Sociale top: mobiliteit een van de sociaaleconomische prioriteiten “Spadel is een familiebedrijf dat erg veel aandacht schenkt aan haar waarden: passie, openheid, nabijheid en vooruitgang. Spadel wil een duurzame onderneming in een duurzame wereld uitbouwen, en haar strategie draait volledig rond de visie ‘Natural Hydration for a Healthy Tomorrow’. De Spadel groep werd daarom ook in 2014 verkozen tot een van de top tien duurzaamste bedrijven van Europa. Deze visie valt volledig in lijn met het concept van ‘L’Entreprise de l’Année®’”, verduidelijkt Marie-Laure Moureau, partner bij EY, die de wedstrijd organiseert in samenwerking met L’Echo en BNP Paribas Fortis. “Het getalenteerd team, onder leiding van Marc du Bois is erin geslaagd om Spadels merken te verjongen, risicovolle investeringen uit te voeren en niet-essentiële dochterondernemingen te laten afvloeien. De motivatie van de jury was drievoudig: vooreerst Spadels milieuvriendelijke innovatie met een permanente aandacht voor duurzame ontwikkeling, ten tweede, het belang van haar strategische keuze om internationaal uit te breiden en ten slotte Spadels professionele bestuur dat beheerd wordt door slechts een enkele persoon, die weet hoe hij zich moet omringen, die luistert en zich laat adviseren. Spadel is daarom een mooi voorbeeld van ambitie voor de Waalse en Brusselse bedrijven: een bedrijf dat uit een kleine bron in de Venen een van de agri-food vaandels van onze regio’s is geworden”, onderstreept Laurent Levaux, de voorzitter van de jury. 4 BECI - Brussel metropool - november 2017 Eind september hebben de Brusselse Regering en de leden van de Brusselse Economische en Sociale Raad (ESRBHG, waarin Beci de Brusselse ondernemingen vertegenwoordigt) een sociale top gehouden om te bepalen welke prioritaire beleidswerven van de Strategie 2025 voor Brussel het komende jaar uitgevoerd moeten worden. Op basis van de werkzaamheden van de verschillende gewestministers en de Brusselse sociale partners is een tabel opgesteld met 69 nieuwe prioriteiten die de Regering het komende jaar in samenwerking en in overleg met de sociaaleconomische actoren in de praktijk zal brengen. De 69 prioriteiten omvatten onder meer de goedkeuring van de eerste volledig Brusselse sectorakkoorden, de goedkeuring van een industrieplan voor Brussel, de uitvoering van een nieuw schema voor handelsontwikkeling, de invoering van een Fonds voor de Kringloopeconomie, de oprichting van het Brussels Observatorium voor Werkgelegenheid en Opleiding, een verdere harmonisering en verlichting van de plaatselijke belastingen die een impact hebben op de economie enz. Mobiliteit, het knelpunt voor de economische ontwikkeling van Brussel, wordt een aparte opgave. Daarom werd voorgesteld om alle reglementaire teksten over het mobiliteitsbeleid in de toekomst ter advies voor te leggen aan de Economische en Sociale Raad. Ook worden manieren uitgewerkt om met de sociale partners overleg te plegen over de grote werven. Beleidswerven die verband houden met de nieuwe doelstelling “mobiliteit” zijn onder meer het meerjarig investeringsplan voor de renovatie van de tunnels, de aanleg van fietspaden, de aanleg van overstapparkings en de goedkeuring van een taxiplan. Volgens Jan De Brabanter, Secretaris-generaal van Beci-VBO en Vicevoorzitter van de ESRBHG «blijkt de Strategie 2025 een uitstekende werkmethode voor deze Regering te zijn. Vooral omdat duidelijk is in welke dossiers de sociale partners volledige medezeggenschap krijgen, biedt een sociale top de kans om een tussentijdse balans op te maken en de prioriteiten voor morgen af te bakenen. Voor werkgevers en werknemers zijn het uiteraard niet de doelstellingen die tellen, wel de resultaten van het beleid.” D.R. NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Een uitzonderlijk partnerschap! aal: “Niet alleen voor de stagiair die het geleerde meteen in de praktijk kan omzetten, maar ook voor de ontvangende onderneming. Het komt vaak voor dat een stagiair die een nieuwe markt verkent voor rekening van een onderneming het orderboek van deze laatste uitbreidt, wat de aanleiding vormt voor zijn of haar aanwerving. Het is een echte win-winsituatie” Bent u op zoek naar een nieuwe ruimte waar u zich kunt vestigen en beschikken over goed presterende werkkrachten voor uw onderneming? En dit alles aan een aantrekkelijke prijs? APRE Services, een in Vorst (Brussel) gevestigde beschutte werkplaats, biedt u een oppervlakte van 400 m² waar u uw installaties kunt opstellen en tegelijk bijstand krijgen van onze werkkrachten voor handarbeid (fabricage, montage, logistiek en diverse taken). Stap met uw onderneming het Win-Win-Win tijdperk binnen! Maak gebruik van een efficiënt en gemotiveerd team, geniet uitzonderlijke financiële voorwaarden en neem deel aan een maatschappelijk verantwoord partnerschap. Wacht niet langer … Contacteer ons nu op het nummer 02 333 00 90 of 0475 92 10 20. Informatie: www.apreservices.be 36 werkzoekenden opgeleid voor de internationale handel Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne heeft de bekwaamheidsattesten uitgereikt aan 36 werkzoekenden die dit jaar een opleidingscyclus hebben gevolgd over internationale handel, georganiseerd door Brussel Invest & Export, in samenwerking met Cefora/Cevora, Bruxelles Formation en VDAB Brussel. Elk jaar worden twee opleidingsprogramma’s aan Brusselse werkzoekenden aangeboden: de opleiding ‘Brussels Young Exporters’ (BYEP) en de opleiding ‘Assistent Import-Export’ (AIE). Deze opleidingen combineren theorie en praktijk en worden afgesloten met een stage in een Brusselse KMO die op internationaal vlak actief is. De doelstelling is de kandidaten de mogelijkheid te bieden hun loopbaan een nieuwe wending te geven en uiteindelijk een job te vinden. Voor Bénédicte Wilders, de directrice van Brussel Invest & Export, is de bedrijfsstage cruciLE MOBILIER QUI S’ADAPTE À VOUS! Het meubilair dat zich aan u aanpast! “Brussel heeft een internationale roeping, wat een troef vormt voor de stagiairs die deze opleidingen volgen. Sinds de start van deze programma’s, meer dan 10 jaar geleden, kregen 311 werkzoekenden een opleiding internationale handelstechnieken. Het gemiddelde percentage gediplomeerden dat een job vindt, bedraagt 70%”, verklaart Olivia P’tito, directeur-generaal van Bruxelles Formation. En zoals Cécile Jodogne zegt: “Jongeren en werkzoekenden opleiden in de internationale handel geeft hen een ferme troef in handen op de arbeidsmarkt en het biedt hen toegang tot de wereld van vandaag waarin internationale uitwisselingen alsmaar aan belang winnen.” http://www.cekabelgium.be BECI - Brussel metropool - november 2017 5
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NEWS DIGEST Nieuwe vormen van werk niet langer taboe Direct and executive search Recruitment project outsourcing HR Projects Team of 15 experienced consultants at your service since 2001 Core business in Belgium, working throughout EMEA Office in Poland Exclusive partner of the worldwide SpenglerFox network Certified Federgon member and Q*For certified www.crossint.eu Contact +32 (0) 2 609 58 70 - +32 (0) 9 210 74 10 - info@crossint.eu In de digitale wereld die razendsnel verandert, bieden de alternatieve werkmodellen – de werkvormen van de nieuwe generatie – een antwoord op de noden van zowel de werkgevers als de werknemers. ManpowerGroup onderzocht deze trends en bevroeg meer dan 9.500 werknemers uit 12 landen verspreid in de wereld. Blijkt dat de nieuwe generatie werkvormen (zoals interim, freelance, zelfstandig, deeltijds, ‘platform worker’ …) niet langer taboe zijn in de geest van de werknemer anno 2017. Integendeel, liefst 87% van de steekproef vindt al die nieuwe vormen van werk een waardevolle optie. 90% van de werkkrachten die deze nieuwe vormen gebruiken, zijn tevreden. Philippe Lacroix De nieuwe arbeidsvormen hebben aanhangers bij alle generaties. Ze zijn vooral populair in landen waar de millennials (18-24 jarigen) sterk vertegenwoordigd zijn of waar de arbeidswetgeving minder rigide is. De kans om meer inkomsten te genereren (38%), de ontwikkeling van vaardigheden en inzetbaarheid (33%) en de nood aan meer vrijheid (32%) zijn de drie troeven die de kandidaten het meest appreciëren. Volgens ManpowerGroup is het momentum daar en mogen we het venster naar de toekomst niet missen. “Wie denkt dat we de huidige evoluties kunnen stoppen of afremmen, heeft het fout”, zegt Philippe Lacroix, Managing Director van ManpowerGroup. “Dé uitdaging is om de flexibiliteit van de nieuwe werkvormen te verzoenen met de zekerheid en de geborgenheid van de klassieke arbeidscontracten. Dat is de opdracht en verantwoordelijkheid van alle actoren op de arbeidsmarkt: bedrijven, werknemers en beleidsmakers.” In een arbeidsmarkt waar de ‘war on talent’ volop woedt en de vergrijzing toeneemt, kunnen de nieuwe werkvormen volgens ManpowerGroup bijdragen tot de activering en tot meer werkgelegenheid ManpowerGroup publiceerde een white paper over het thema ‘#GigResponsibly, The Rise of NextGen Work’. Informatie: www.manpowergroup.be © ManpowerGroup NU MEER RUIMTE NODIG? NIEUW ! EEN OPBERGRUIMTE DIE NAAR U TOE KOMT. Een uitpuilende stock, een overschot aan promotiemateriaal of te veel kantoorartikelen? Box@Home biedt nu een oplossing op maat. » U bepaalt zelf hoeveel opslag u nodig heeft. » Wij brengen de gewenste Box(en) naar u toe en halen hem weer op. » Uw materiaal wordt bewaard in ideale omstandigheden. » U verzegelt uw Box voor maximale discretie. » Zodra u uw Box weer nodig heeft, leveren wij hem voor uw deur. Vind de Box die bij u past op boxathome.be
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NEWS DIGEST Start it @KBC wordt lid van het Global Accelerator Network Start it @KBC, de starter-accelerator van KBS Groep, verwelkomde in 16 oktober 41 nieuwe startups. De startups krijgen nog meer internationale groeikansen, want Start it @KBC behoort nu ook tot GAN, Global Accelerator Network, de invite only community van beste acceleratoren ter wereld. Start it @KBC is de enige Belgische accelerator in het GAN, een netwerk dat vijf continenten, 120 startup steden en 85 topacceleratoren met elkaar verbindt. GAN is daarmee het grootste startup netwerk ter wereld, waarvan ook ronkende namen als TechStars, Startupbootcamp en Numa deel uitmaken. “Als grootste Belgische accelerator moeten wij over grenzen heen kijken en ons aansluiten bij het internationale startup ecosysteem”, vindt Start it @KBC-founder Lode Uytterschaut. “Binnen GAN kunnen wij onze startups een waslijst aan voordelen bieden: zo kunnen we ze introduceren bij enkele van de grootste tech bedrijven ter wereld, en we openen de toegang tot andere markten waardoor ze hun internationale expansie kunnen versterken. Onze aansluiting bij GAN is ook interessant voor Start it @KBC zelf. De leden wisselen regelmatig ervaringen uit en delen kennis. Hierdoor kunnen we de beste accelerator zijn voor onze startups en de Belgische economie blijven boosten”. De volgende pitchwave bij Start it @KBC vindt plaats in februari 2018. Startups kunnen hun business-idee de komende weken en maanden indienen via www.startit.be. Proximus neemt appontwikkelaar Unbrace over Proximus kondigt de overname aan van Unbrace, een bedrijf dat apps ontwikkelt. Deze jonge Belgische onderneming is een snelle groeier die bedrijven ondersteunt op hun digitale transformatietraject. Deze overname past perfect in de ambitie van Proximus om een leverancier van digitale diensten te worden. De digitale transformatie hertekent het ICT-landschap voor alle bedrijven. Het toekomstige succes van ICT-leveranciers als Proximus zal afhangen van hun vermogen om apps te integreren, API’s (application programming interface) te ontwikkelen, legacy assets van bedrijven te digitaliseren, enz. Met de overname van Unbrace zet Proximus een nieuwe stap om de development skills te verwerven die nodig zijn om zijn relevantie als partner op het vlak van digitale transformatie te verhogen. Unbrace werd opgericht in 2013 en telt vandaag 11 software developers. Dit innovatieve Belgische appontwik8 BECI - Brussel metropool - november 2017 kelingsbedrijf (met thuisbasis in Sint-Job-in-’t-Goor) helpt bedrijven met hun digitale transformatie door webapps te creëren die de gebruikerservaring centraal stellen. De op maat ontworpen applicaties helpen bedrijven om hun band met de klant te versterken, hun medewerkers zelfstandiger te maken en hun activiteiten te optimaliseren. De oprichters van Unbrace zijn Sven Huijbrechts en Olivier Malherbe, die in 2005 ook ClearMedia oprichtten, een leverancier van cloudoplossingen die in 2014 volledig werd overgenomen door Proximus. De financiële details van de transactie werden niet bekendgemaakt. Informatie: www.proximus.be L E D E N T R E F P U N T Bragard N.V. Benelux: beroepskleding en imagokledij Bragard combineert sinds meer dan 80 jaar de troeven van een internationale onderneming en de Franse textieldeskundigheid. De onderneming is hierdoor de Europese leader in beroepskleding en imagokledij. De hoge kwaliteit van de Bragard producten getuigt van uitmuntende vaardigheden in textiel en garandeert een optimaal comfort op het werk, zodat de werknemers zich op het voornaamste kunnen concentreren: hun eigen bekwaamheden. Bragard biedt dames- en herenkleding voor professionals die zich volledig voor hun werk inzetten. De naamloze vennootschap Bragard Benelux bestaat meer dan 30 jaar. Ze verdeelt en zorgt voor de opvolging van alle uniformen in het gamma. We hebben 10 adviseurs op het terrein om naar onze klanten te luisteren. Enkele referenties bij wie we volledig of gedeeltelijk instaan voor de kleding van het personeel in Europa: de hotels Sheraton, Le Méridien, Westin, Park Inn, Hilton, Lucien Barrière… En ook maatschappijen als de Compagnie du Ponant, de Croisières Costa en Cunard, S.F.R, O.G.F… In onze catalogus vindt u meer dan 3000 referenties die wij op voorraad hebben, voor een snelle service en korte leveringstrajecten. Onze fabrieken zijn namelijk in een beperkt gebied gevestigd, in Frankrijk, Polen, Portugal en Tunesië. Bragard Benelux Axis Parc, Rue du Fond Cattelain, 2 1435 Mont-Saint-Guibert 0032(0)63.22.16.76 Alexandre.Blondiaux@ Bragard.com ‘‘ Mijn mobiliteit ? Die heb ik altijd op zak !’’ Elke Pionier op vlak van intelligente mobiliteit
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NEWS BECI ONLINE Social Media Hoe langer hoe meer werven in Brussel, tijdens de afgelopen maanden. En aan die narigheden lijkt soms geen einde te komen … Olivier Willocx wil een debat over dit vraagstuk. Het goede bestuur kreeg alle aandacht, op 18 oktober in de Club van Lotharingen, tijdens ons event Brussels Meets Brussels. Wij komen er in ons magazine van december op terug. #BECImember: Avempace biedt een plek om te studeren en specifieke steun om de slaagkansen bij examens te vergroten. De onderneming was een van de starters die Beci in 2017 heeft begeleid. Na het succes van de Innovation Train to Paris in juni, neemt Beci de ondernemers op 23 en 24 november mee naar Berlijn. Zie het artikel op bladzijde 47. U vindt ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 10 BECI - Brussel metropool - november 2017 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van oktober Een Duits handelsagentschap biedt zijn diensten aan voor de distributie van wisselstukken en apparatuur bestemd voor de auto-industrie en de sector van de huishoudtoestellen. Een onderneming gespecialiseerd in de distributie van medische technologie zoekt innoverende toestellen en R&D projecten. Een Duitse KMO biedt zijn diensten aan voor videoproductie … Dit zijn enkele voorbeelden gegrepen uit de Partnership Opportunities Database. Informatie: www.brusselsnetwork.be Zou u als KMO graag een aanvraag tot subsidiëring indienen bij het Brussels Hoofdstedelijk Gewest? Loopt u in de doolhof verloren en weet u niet welke subsidie het best overeenstemt met uw activiteit? Bekijk dan even onze overzichtsfiches, die de verschillende vormen van beschikbare steun eenvoudig en concreet toelichten. Informatie: Makeda Berhanu Kebede, mbk@beci.be. Het lichamelijk welzijn bereikt u slechts als u zich ook in uw hoofd goed voelt. Omgekeerd is ook waar: u kunt zich moeilijk goed voelen als uw lichaam niet gezond is. Enkele mogelijkheden om even te ontspannen tijdens zakenreizen en vergaderingen, maar ook aan uw werktafel … BECI - Brussel metropool - november 2017 11
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THINK TANK een omgeving waarin de starter in symbiose samenwerkt met een groot bedrijf? Hoe vergemakkelijken wij de creatie van ecosystemen? In mijn loopbaan kreeg ik de kans om ondernemingen samen te brengen in ecosystemen die goed werken. Ik geloof daar heel sterk in en The Cham ligt precies in dezelfde lijn, met een evolutie van de diensten van de Kamer van Koophandel en respect voor de continuïteit. Mijn inbreng bestaat uit ervaring om het initiatief sterker en succesvoller te maken. Dit is trouwens een van de redenen waarom ik het voorzitterschap heb aanvaard. De Kamer lanceerde een strategisch project waarin ik me volledig terugvind en dat overeenstemt met mijn eigen interesses.” Het geweldige potentieel van digitalisering Ingenieur Marc Decorte heeft heel veel belangstelling voor de digitalisering van de diensten van de Kamer. Een symbiose tussen grote en kleine ondernemingen Beci, waarvan Marc Decorte voor de komende drie jaar het voorzitterschap waarneemt, heeft hij echt leren kennen toen hij naar België terugkeerde: “Ik was toen vaak op verplaatsing in het buitenland, maar wanneer ik in Ik ben ervan overtuigd dat wij hoe langer hoe meer gaan functioneren in een ecosysteem waar bedrijven van alle omvang een rol te vervullen hebben. Brussel was, nam ik vaak deel aan de evenementen van Beci. Een mooie, goed geoliede organisatie, vond ik. Het waren toen – en vandaag nog steeds – bevoorrechte gelegenheden om op eenzelfde plaats en tijd de Brusselse bedrijfsleiders te ontmoeten. Niet alleen topmensen van grote ondernemingen, maar ook een interessante mix van veel kleinere bedrijven.” Dat noemt hij het ‘business ecosysteem’: “Ik ben ervan overtuigd dat wij hoe langer hoe meer gaan functioneren in een dergelijk ecosysteem, waarin bedrijven van alle omvang een rol te vervullen hebben. Dat merken we zeer goed op het gebied van innovatie, waar de ondernemingen steeds meer samenwerken. De creatie van waarde zal meer en meer voortvloeien uit partnerschappen en ecosystemen, omdat de uitdagingen complexer worden.” Deze taak is weggelegd voor Beci, vindt de nieuwe voorzitter. En het is ook de opzet van het project The Cham, waar Marc Decorte 100% achter staat: “Hoe creëren we 14 BECI - Brussel metropool - november 2017 “Heel graag wil ik met Beci de ervaring delen die ik qua digitalisering enerzijds wereldwijd maar ook op het niveau van starters heb vergaard. Ik denk dat digitalisering voor alle vormen van organisaties, dus ook kamers van koophandel, totaal nieuwe uitzichten opent. Ik weet zeker dat onze leden geconfronteerd zijn met dezelfde uitdagingen, die ook kansen zijn. Dit is voor ons de gelegenheid om ze te begeleiden, omdat we dezelfde weg hebben afgelegd. Mijn ervaring heeft me geleerd de eerste stap te durven zetten. Nadien leer je ‘al gaande’. Wij zien waarschijnlijk slechts een miniem gedeelte van de kansen die de digitalisering ons biedt. De andere zullen we onderweg tegenkomen. Het belangrijkste is onze houding: zien we de digitalisering als een kans of een dreiging? Als we ze als een dreiging beschouwen, dan wordt ze dat ook. En hetzelfde geldt voor de kans. Ook voor de digitalisering moeten we ons als ondernemers gedragen.” Marc Decorte heeft veel vertrouwen in de toekomst van ‘zijn’ Kamer: “De Kamer van Koophandel van Brussel is al meer dan drie eeuwen oud. Ze heeft al meerdere revoluties doorstaan in de samenleving en in de bedrijfswereld. Ze heeft dus echt een reden van bestaan: enerzijds de relatie tussen de ondernemingen en de ondernemers, een vertrouwensrelatie waarin de Kamer een vooraanstaande rol speelt, en anderzijds de hulp aan leden om bij te blijven in een steeds veranderende zakelijke omgeving en om zich voldoende aan te passen, zodat ze zich op hun corebusiness kunnen toespitsen. Bovendien moet ook een relatie met de politieke wereld in stand worden gehouden om hem inzicht te geven en hem te helpen bij het ontwikkelen van gunstige omstandigheden voor het zakenleven, de tewerkstelling, de creatie van waarde en het welzijn van de samenleving in haar geheel. Hierdoor ontstaat een positieve spiraal waar iedereen voordeel uit haalt en tegelijk toe bijdraagt.” En hij besluit: “De reden van bestaan van de Kamer van Koophandel zal niet veranderen, maar wel de specifieke diensten aan de ondernemingen en de manier waarop ze worden aangeboden. Een evolutie die ondertussen 300 jaar oud is…” ● © Reporters part of a new city Ontdek onze fietsleasing op kbcbrussels.be/mobility V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Nieuwe torengebouwen in Brussel? De verleiding is groot om de opkomende demografische groei en de verdichting van de bevolking aan te pakken met de bouw van residentiële torengebouwen. De beide deskundigen die wij hebben geïnterviewd, verwerpen echter het concept van sociale woningen in torengebouwen. Tijd om over de rol van zulke gebouwen in onze stad opnieuw na te denken, vinden ze. Georges Binder - Country Representative of Council on Tall Buildings and Urban Habitat Brussel bouwt weinig torens, in tegenstelling tot andere grote steden. De politieke kringen gaan ervan uit dat de hoogte van de Zuidtoren niet mag worden overschreden, maar dit is niet uit respect voor de Eiffeltoren. In de wereld bestaan er meer dan 6.000 hogere torengebouwen. De statistieken vermelden alleen gebouwen van meer dan 150 m hoogte. De gemengde toren kent vandaag de sterkste groei. Historisch was België koploper toen het in 1932 in Antwerpen de hoogste toren van Europa bouwde. In de jaren 60 en 70 ontstonden een aantal gemengde torens, zoals die van het Rogierplein, die in 2001 werd afgebroken. Na de jaren 70 en de crisis keerde de mentaliteit en werd hoogtebouw bijna taboe. Weliswaar concentreerden de residentiële torengebouwen in Europa vooral sociale woningen. In België was er evenmin sprake van luxeappartementen in dergelijke panden. Het imago van het torengebouw is dus aan herziening toe en voor sociale huisvesting zijn alternatieven te vinden. In Parijs concentreerden de torengebouwen zich geruime tijd in de La Défense wijk. Londen zag tijdens de afgelopen 10 jaar de oprichting van kantoortorens in de City, naast luxueuze residentiële torens. Onlangs verschenen ook in de hoogte gebouwde woningen voor de middenklasse. In Brussel zijn we misschien dezelfde flaters aan het begaan als in de jaren 60: de lancering van een paar projecten zonder zekerheid dat de ontwikkeling zich daarna verderzet, zoals ter hoogte van Maalbeek. 35 jaar lang werd de Noordwijk gedeeltelijk bebouwd. Her en der staan daar nu torens met braakliggende grond ertussen. Alleenstaande projecten die het ook riskeren te blijven, vermijden we dus best. Laten we ze samenbrengen in de bestaande wijken, rond Brussel Noord en Brussel Zuid. De kantoortorens die in de jaren 60 in Brussel werden opgericht, beschikten over kleine oppervlakten op elke verdieping en beantwoordden dus niet echt aan de verwachtingen. Ze zouden dus een verrassend alternatief kunnen bieden voor woningen, zeker als ze alleen staan, zoals langs de Louizalaan. 16 BECI - Brussel metropool - november 2017 In het GPDO1 Ophélie Delarouzée Isabelle Pauthier – directrice van de ARAU (Atelier de Recherche et d’Action Urbaines) pleit het Gewest voor de oprichting van iconische gebouwen. Volgens mij is dit een verzoek van de projectontwikkelaarslobby, veel meer dan een antwoord op de behoeften van de Brusselse gezinnen. Ik vind dat de regering de realiteit niet wil inzien, want de prijs per vierkante meter van zulke projecten ligt te hoog voor Brussel. In Parijs kost de vierkante meter ongeveer 10.000 euro. In Londen ligt de prijs nog hoger wegens de sterke vraag. In Brussel is meer dan 2.000 euro/m² op zich al duur. De vraag naar woningen is in Brussel sterk, maar kandidaten zijn weinig kapitaalkrachtig. Op de wachtlijst voor sociale woningen staan meer dan 45.000 gezinnen ingeschreven. De middenstand die verhuist, zoekt een groene omgeving, veiligheid en een goed levenskader. Ik geloof niet dat deze mensen interesse zouden hebben voor torengebouwen, maar ik pleit voor een sociologische studie van degenen die er wel wonen. Deze gezinnen verhuizen vaak na het tweede kind, wanneer het eerste naar school gaat en de ouders geconfronteerd worden met een gebrek aan plaatsen en het teleurstellend niveau van het onderwijs. Ik beschouw Brussel als een arme stad, die nog geruime tijd met armoede zal kampen als we de leefruimte blijven toetakelen, zoals nu het geval is. Ik geloof dus niet dat de oprichting van torengebouwen een oplossing biedt voor de demografische groei in Brussel. Het is hooguit een ‘luie manier’ (zegt stedenbouwkundige Jan Gehl) om het probleem van de bevolkingsdichtheid aan te pakken. Bovendien getuigen zulke projecten meestal van weinig creativiteit, om door iedereen te worden aanvaard. Brussel is een mooie stad, met een aanzienlijk erfgoed en prachtige landschappen, mede dankzij de grote lanen en uitgestrekte parken uit de tijd van Leopold II. Denk maar aan het Josaphatpark, het Ter Kamerenbos enz. Dit mag niet alledaags worden. De aantrekkelijkheid van steden houdt rechtstreeks verband met hun karakter en hun eigenheden. Ik vind het gewoon waanzinnig dat het masterplan meer dan 600 000 m² extra kantoren voorziet, terwijl Brussel al 1,5 miljoen vierkante meter kantooroppervlakte bezit, wat gigantisch is op Europees niveau. 1. Gewestelijk Plan voor Duurzame Ontwikkeling © Reporters THINK TANK Bestuurder worden zonder het zelfs te weten! En 15.000 euro aan sociale bijdragen moeten betalen in de plaats van andere bestuurders! Dit overviel een Poolse arbeider die zich in Brussel was komen vestigen om er te werken. Hoe is zoiets mogelijk is? Piotr (pseudoniem) verhuisde van Poznan naar de Europese hoofdstad. Zijn werkgever legde hem uit wat de ‘procedures’ waren om over een wettelijk arbeidscontract te beschikken. In feite misbruikte de werkgever Piotrs elementaire kennis van het Frans en zijn onbegrip van het sociaal recht om hem een document te doen ondertekenen waarin de arbeider verklaarde enkele aandelen in de vennootschap te bezitten. In werkelijkheid bezat hij er geen enkele. Het Belgisch Staatsblad vermeldde trouwens geen enkele verandering in de eigendom van de aandelen. Het document dat Piotr had ondertekend, moest echter voor andere doeleinden dienen. De schurk die deze oplichterij had bedacht, gebruikte het ondertekende document om het sociaal secretariaat te informeren van de zogenaamde overdracht van aandelen en belastte de nieuwkomer met de betaling van alle sociale bijdragen die de zaakvoerders schuldig waren. Of zoiets mogelijk is? Ja, dus. Kan zoiets voorvallen? Theoretisch niet. Het sociaal secretariaat had zich niet tevreden moeten stellen met de verklaring op erewoord van de schurk die de zogenaamde overdracht van aandelen had gemeld. Het secretariaat had een kopie moeten opeisen van de in het Belgisch Staatsblad gepubliceerde wijzigingen. Daarmee zou het onmiddellijk achter de oplichterij zijn gekomen en had het Piotr en zijn gezin heel wat narigheden kunnen besparen. B. Russel Vereenvoudig uw onderneming! Vestigt u zich in Brussel? Vergeet dan niet u in te schrijven bij de Kruispuntbank van Ondernemingen om uw ondernemingsnummer te verkrijgen. De SmartStart diensten van Partena Professional zijn beschikbaar bij Beci, op het adres 500 Louizalaan – 1050 Brussel – gea.beci@partena.be – 02 643 78 09 of via www.partena-professional.be/smartstartonline BECI - Brussel metropool - november 2017 17 Trop is te veel
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WHAT? DAY/ de nombreuses actions sont organisées par les partenaires de Sprout to be Brussels pour mettre Bruxelles à l’honneur EVENING/ Brussels Fundraising night. Een unieke tweetalige show in het Theater St.Michel, geproduceerd door “Sois Belge et tais-toi”. WHY? Attirer un maximum de gens à Bruxelles : les Bruxellois, les Belges et des touristes étrangers. Montrer fi èrement les atouts qu’off re notre belle capitale. Achetez des contingents de places pour le spectacle | primordial & urgent !!! GOLD SILVER Show + Cocktail + walking dinner 150€ Show + Cocktail 100€ BRONZE Show 50€ Steun ons via een fi nanciering | een sponsoring | een gift in natura Organisez des événements | des actions avec votre entreprise | marque Communiquez |partagez sur tous vos canaux de communication off - & online Meer info? Commander des tickets ? contactez Catherine Tricot: catherine@sprouttobebrussels.be | +32 (0)475 49 65 72 VREDE LINDE RIGA VERBOEKHOVEN COLIGNON NOORDSTATION LIEDTS BORDET MOBILITEIT Metro Noord: Fluctuat nec mergitur Metrolijn 3? Van Vorst naar Evere in amper 20 minuten via het stadscentrum. Omdat er al een premetroverbinding ligt tussen Albert en het Noordstation, bestaat de uitdaging voornamelijk uit de aanleg van een 5 km-lange nieuwe lijn tussen het Noordstation en het Everse grondgebied van de Minister-President, dwars door de thuisgemeente van mevr. Onkelinx en de heer Clerfayt. Het project wekt evenveel enthousiasme als tegenstand op. Een stand van zaken Didier Dekeyser A l 50 jaar is er sprake van de metro Noord. In 2010 begon de daadwerkelijke studie. Vijf jaar later viel de positieve beslissing van de Brusselse regering: de nieuwe lijn zou in 2025 operationeel zijn. Ondertussen is de termijn al naar 2028 verschoven. Een aantal tegenstanders wil het project aan de schandpaal nagelen. Riskeert het project te kapseizen? “Zeker niet”, antwoordt met klem MIVB directeur generaal Brieuc de Meeûs. “Dit project is een absolute noodzaak. Met lijn 3 kan Brussel het hoofd bieden aan de toenemende behoefte aan mobiliteit in een gewest waarvan de bevolking toeneemt. Het bestaande openbaar vervoer is nu al verzadigd en kan de stijgende vraag niet meer opvangen. Metrolijn 3 zal 24.400 reizigers per uur kunnen vervoeren, met een metro om de 3 minuten. Het project kadert trouwens in het gewestelijk plan Iris 2, dat het autoverkeer in Brussel met 20% wil verminderen en tegelijk de luchtkwaliteit in onze stad verbeteren.” Hij weet dat het project op heel wat tegenkantig botst: “Belangengroepen laten van zich horen – dat is hun taak. Toch staan heel wat Brusselaars positief tegenover deze nieuwe verbinding, meer bepaald de mensen die dagelijks de volledig verzadigde Noord-Zuid as gebruiken.” Prof. Frédéric Dobruszkes, docent en vorser aan de ULB-IGEAT, is specialist in de aardrijkskunde van het vervoer. Hij stelt zich sceptisch op: “De invloed van de metro Noord op het verkeer is nu al teleurstellend. De geraamde 8.100 wagens minder per 24 uur wegen niet op tegen de nagenoeg 450.000 voertuigen die de stad dagelijks tijdens de spitsuren doorkruisen1 . En van mobiliteit gesproken: het traject tussen Zuid en Centrum zal moeilijker worden voor de reizigers uit Ukkel en Vorst door een toename van het aantal overstappen en 1. Cijfers van 2001 2 Tijdelijke vereniging van de ondernemingen THV Grontmij, Amberg Engineering NV, SM Métro TPFE-Bagon en SM Van Campenhout-AREP. de langere afstanden tussen haltes, die langs een metrolijn minder talrijk zijn.” Kosten en baten Het geplande budget is aanzienlijk: 1.660 miljoen euro (1.500 euro per Brusselaar). Kan het Gewest dit aan, zelfs met de steun van Beliris? Werd een break-even berekend? “Het door de Brusselse regering goedgekeurde meerjarenplan van de MIVB investeringen (2015-2025) omvat de financiering van alle werkzaamheden voor de metro Noord”, verklaart Brieuc de Meeûs. “De financiering is verdeeld tussen het Gewest (2/3) en de federale Staat (1/3 – 50 miljoen per jaar gedurende 10 jaar) via een samenwerkingsovereenkomst. Brussel moet dus niet de volledige last dragen van een infrastructuur waarvan ook de pendelaars gebruik zullen maken. Nu wat het break-even betreft: u weet dat het financieel evenwicht van de MIVB als bedrijf van openbaar nut, grotendeels van het Gewest afhangt en dat het openbaar vervoer geen winst genereert. De rentabiliteit is eerder te vinden in secundaire voordelen: verbetering van de luchtkwaliteit, daling van de verkeersoverlast, economische ontwikkeling van het gebied enz.” De directeur-generaal van de MIVB vermeldt bovendien dat het project via het studiebureau BMN2 aan een sociaaleconomische multi-criteriumanalyse werd onderworpen, met als besluit dat de metro tussen Albert en Bordet er moet komen. Prof. Dobruszkes heeft daar wat moeite mee: “De bedrijvengroep die deze voorafgaande studie van de sociaaleconomische en strategische relevantie van het project heeft verricht, vermoedde dat hij ook voor latere studies zou mogen instaan als de eerste studie ‘bewees’ dat een metrolijn de beste oplossing was. De groep had er alle belang bij om deze oplossing BECI - Brussel metropool - november 2017 19 © Reporters
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THINK TANK aan te bevelen, ten nadele van alternatieve oplossingen via bovengronds vervoer. Onafhankelijke expertises zouden waardevoller zijn geweest.” Ook Laurent Schiltz, secretaris-generaal van de Confederatie Bouw, beschouwt lijn 3 als bijzonder positief voor de Brusselse economie, wat hij met cijfers verduidelijkt: “Op aanvraag van onze federatie van grote ondernemingen en van aannemers van grote bouwwerken (VBA), verrichtte de VUB een studie over de impact van investeringen in grote bouwwerken (vooral infrastructuren) op de Belgische economie. Hieruit blijkt dat 100 miljoen euro investeringen in infrastructuren 97,68 miljoen toegevoegde waarde opbrengen, naast 24,79 miljoen aan extra investeringen, 23,09 miljoen overheidsinkomsten en 1.304 voltijds equivalenten! Als we bovendien beseffen dat, in de sector, meer dan één baan op twee in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is gevestigd, dan komen we tot de conclusie dat het hefboomeffect van één in de bouw geïnvesteerde euro veel hoger ligt dan dezelfde euro die in eender welke andere sector zou zijn geïnvesteerd.” Werkzaamheden waarvan de duur en de omvang afschrikken De omvang van de werkzaamheden zorgt eveneens voor weerstand. Langs de Stalingradlaan verstijven de handelaars bij de aankondiging van een zeven jaar durende werf voor de bouw van het nieuwe metrostation Grondwet. “Een metro aanleggen, kan niet zonder graven en er zal een impact zijn”, geeft de heer de Meeûs toe. “Om deze te beperken, besliste de regering dat een tunnelgraafmachine zou worden ingezet (voor het gedeelte Bordet-Noord). Uitgezonderd voor de stations hoeft de openbare weg dan niet te worden opengebroken. Deze techniek is bijzonder efficiënt in dichtbebouwde wijken, want ze vermijdt de afbraak van volledige huizenblokken. Door de diepte van de boring ontstaat er aan de oppervlakte nauwelijks of geen hinder (verzakkingen, lawaai, trillingen).” “De techniek van het tunnelgraven, een beslissing die blijkbaar alle studies voorafgaat, is aanvechtbaar”, vindt Frédéric Dobruszkes. “Dit geldt in elk geval voor de argumenten die zogezegd pijnloos ondergronds graafwerk vergelijken met werkzaamheden die aan de oppervlakte ‘volledige huizenblokken afbreken’: dit is misleidende informatie, want het graven van een tunnel gaat met andere risico’s gepaard en kan een bedreiging vormen voor al wat erboven ligt. Een werf aan de oppervlakte veroorzaakt geen catastrofale afbraak zolang het tracé van de straten wordt gevolgd. En hoe dan ook zal de aanleg van de metrolijn op meerdere plaatsen het openbreken van de openbare weg vereisen: denk maar aan de bouw van de zeven stations, de verluchtingkokers, de in- en uitgang van de tunnelgraafmachine enz. Deze techniek vereist bovendien dat de stations 30 m onder de oppervlakte liggen. De reizigers zullen meer tijd nodig hebben tussen perron en oppervlakte, wat de metro minder aantrekkelijk zal maken.” 20 BECI - Brussel metropool - november 2017 Brieuc de Meeûs Nieuwe vormen van mobiliteit “Ik geloof dus dat deze twee miljard euro slecht zullen worden besteed. Het kosten/batenratio ziet er nu al bijzonder negatief uit. En het is niet zeker dat de Brusselse of Belgische bouwaannemers er enige winst zullen uithalen”, besluit Prof. Dobruszkes. “Het metroproject Noord werd nooit werkelijk vergeleken met andere mogelijke infrastructuren (metro inbegrepen), wat misschien meer interessante projecten in de kijker had kunnen brengen. Het zou bijvoorbeeld best kunnen dat een uitbreiding van de lijn Simonis tot Groot-Bijgaarden met aanleg van een zeer grote overstapparking aan de afrit van de E40, een veel betere impact zou hebben op de mobiliteit en de kwaliteit van de lucht in Brussel.” En als de metro Noord er inderdaad pas binnen 10 jaar komt, in welke mate zullen de vormen van mobiliteit ondertussen zijn geëvolueerd? Denk maar aan de elektrische fiets, gedeelde wagens enz. Brieuc de Meeûs Kijk even naar Parijs. De ‘Grand Paris Express’? 200 km lijnen en 68 stations. Ondertussen zitten we in Brussel te kibbelen over 5 km metrolijn! beschouwt de ontwikkeling van alternatieve vormen van transport als het mooiste bewijs van de schrijnende behoefte aan mobiliteit in Brussel: “Met de fiets alleen lossen we niet alle mobiliteitsproblemen op! Kijk even naar Parijs en beoordeel pas daarna de relevantie van onze investering. De ‘Grand Paris Express’? 200 km lijnen en 68 stations. Ondertussen zitten we in Brussel te kibbelen over 5 km metrolijn!” Van de Grand Paris is het budget helaas nu al aan het ontsporen. Riskeren wij hetzelfde? Antwoord van de heer de Meeûs: “Het Gewest – de grootste investeerder – heeft een sturingscomité ingesteld en werkt met een uiterst gesplitste begroting en een bijzonder streng controlesysteem die elke vorm van budgettaire overschrijding onmogelijk maken. Van zijn kant heeft Beliris 50 miljoen per jaar voorzien en zal geen euro extra spenderen.” ● © Reporters DE Volvo S90. WHEN SAFETY MEETS LUXURY. De Volvo S90 is het resultaat van doordacht Scandinavisch design. Zijn uitgepuurde lijnen. Zijn strak lederen interieur en intuitieve technologie, alles ademt luxe en comfort. En Volvo zou Volvo niet zijn, moest die luxe niet gepaard gaan met veiligheid. 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TOPIC INTERNATIONALE HANDEL Club Export: “samen meer kansen op succes” Op 12 september lanceerde Beci zijn Club Export in aanwezigheid van een 50-tal vertegenwoordigers van Brusselse ondernemingen. De Club beoogt de uitwisseling van goede praktijken. D e Brusselse Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne opende deze eerste Club Export, met de steun van Brussel Invest & Export. “Hier kunnen Brusselse exporteurs elkaar ontmoeten om informatie en ervaring uit te wisselen over buitenlandse markten en onderwerpen die in verband staan met export. Dit platform vult de door het Gewest aan ondernemingen aangeboden diensten perfect aan”, oordeelde ze. De nieuwe versie van de financiële steunmaatregelen voor export vormde meteen het eerste thema dat de Club Export aankaartte. De maandelijkse ontmoetingen richten zich tot Brusselse exporteurs en tot alle ondernemingen van het Gewest die internationale activiteiten overwegen. Tijdens deze sessies wordt deskundigheid gedeeld evenals een aantal tips & tricks om een aantal valkuilen te vermijden. “Ondernemingen die van plan zijn om de zogenaamde grote exportmarkten te benaderen, hebben behoefte aan informatie, advies en begeleiding om het hoofd te bieden aan de uitdagingen waarmee ze in elk geval worden geconfronteerd. Ze hebben dus nood aan betrouwbare contacten ter plaatse, een goede kennis van de reglementeringen enz.”, verklaart Anne Georges, Senior Manager International bij Beci. “Ze kunnen dat ook op hun eentje proberen, maar samen maken ze een betere kans op succes.” Een deskundige met uitgebreid theoretisch inzicht aangevuld met een degelijke praktijkervaring zal elke sessie aanvangen met een voordracht. Daarop volgt een tijd voor gedachtewisseling. De formule zal gevolgen hebben voor het aanbod van Beci. “De conclusies van de Club Export zullen ons inspireren voor verdere initiatieven. Zo bijvoorbeeld een missie of een diepgaander seminar”, zegt mevrouw Georges. Thema’s op maat De onderwerpen zullen afhangen van de suggesties van de ondernemingen zelf. Ze kunnen betrekking hebben op specifieke markten of technieken. In dit stadium vragen de exporteurs al toelichtingen over vervoer onder douanetoezicht, contracten, incoterms, grondstoffen, marktstudies, distributienetwerken en bijvoorbeeld ook culturele verschillen of HR dochtermaatschappijen in het buitenland. De markten die de meeste belangstelling genieten zijn Noord-Amerika (VS en Canada), maar er zijn ook sessies gevraagd over de handel in de Europese Unie, met het Verenigd Koninkrijk, of nog met Afrika, Japan en Zuid Amerika. Er zijn verschillen tussen de eerder specifieke behoeften van grotere KMO’s en de verwachtingen van kleinere struc24 BECI - Brussel metropool - november 2017 Ophélie Delarouzée turen, die minder voorbereid zijn op grootschalige handel. De laureaten van Brussels Best Exporters 2017 getuigden hiervan tijdens de eerste Club Export: Caroline De Vos, oprichtster van SatADSL, een onderneming die in Afrika internet per satelliet installeert, en Frédéric Du Jardin, COO van ERTMS Solutions, een KMO die zich toespitst op software en elektronische producten voor spoorbewegwijzering, onderstreepten allebei het belang van een verbeterde efficiëntie in allerlei domeinen en de noodzaak aan een grote aanpasbaarheid aan de lokale markten. De afdeling belast met exportformaliteiten bij Beci blijft een bevoorrechte partner in de begeleiding van kleine ondernemingen. Dankzij haar grote deskundigheid en uitgebreid netwerk van partners, kan deze afdeling de meest complexe vragen beantwoorden. Anne Georges stelt vast dat amper 13% van de Europese KMO’s buiten de EU actief zijn: “Dit is spijtig, want het aandeel van de EU in de wereldeconomie blijft achteruitgaan en 90% van de groei wereldwijd zal zich in de komende jaren buiten de EU afspelen.” Voor de Belgische ondernemingen is ze echter optimistisch: “We zijn een klein land dat altijd heeft moeten knokken om zich te onderscheiden van de Franse markt of om, dankzij de geleverde kwaliteit, te bewijzen dat het een plaats verdient in de internationale economie. Dankzij de aanwezigheid van de Europese instellingen zijn we bekend. Bovendien scoren de Belgen vrij goed tijdens economische missies, want mensen werken meestal graag met ons.” ● © Reporters TOPIC Exportstimuli nu moderner INTERNATIONALE HANDEL De Brusselse Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne presenteerde tijdens de eerste Club Export, de nieuwe vorm die de financiële steun aan export vanaf 1 januari zal aannemen voor de ondernemingen van het Gewest: een verbeterde versie van de bestaande formule, aangevuld met nieuwe hulpmiddelen. Ophélie Delarouzée O ndernemingen die internationale markten willen benaderen of hun aanwezigheid wensen uit te breiden, gebruiken bijna volledig het jaarlijkse budget van 3,5 miljoen euro dat hiervoor is weggelegd. Om de financiële prikkels voor export zoveel mogelijk te rentabiliseren, deed de Staatssecretaris een beroep op de ondernemingen en de werkgeversorganisaties (waaronder Beci). Dit leidde tot een vereenvoudiging van het stelsel, meer steun voor starters en exporteurs die nieuwe markten willen benaderen, en meer vrijheid in het gebruik van de aan ondernemingen uitgereikte bedragen. De nieuwe formule biedt een betere complementariteit met het actieplan van het gewestelijk agentschap Brussels Invest & Export (BIE), maar wil ook “beter overeenstemmen met de steeds veranderende behoeften van de KMO’s, dankzij een grotere flexibiliteit”, aldus Cécile Jodogne. De aanvragen voor gewestelijke steun, zowel in het raam van export als voor economische expansie en innovatie, zullen op termijn op één enkel digitaal platform worden samengebracht. De steun bij rekrutering voor specifieke projecten gericht op de ontwikkeling van export bestond al onder een andere vorm; deze hulp wordt nu volledig geïntegreerd met de financiële steun bij export, om de duidelijkheid van het aanbod te vergroten. En wat betreft commerciële prospectie, wordt de toepassing van forfaitaire tegemoetkomingen in aanvaardbare kosten verder veralgemeend. “Voor bedrijven was het bijzonder omslachtig om de minste onkostennota bij te houden, vooral binnen het team dat alle bewijsstukken moest onderzoeken”, geeft Cécile Jodogne toe. “De invoering van forfaitaire bedragen voor vervoer- en verblijfskosten, met specifieke tabellen voor elk land, zal het volume te leveren bewijsstukken verkleinen.” De kosten voor voeding en maaltijden komen echter niet meer in aanmerking, om de middelen voor het voornaamste aan te wenden. Commerciële prospectie, ingaan op aanbestedingen buiten de Europese Unie of deelnemen aan vakbeurzen … Het maakt niet uit: de beperkingen op het aantal gefinancierde personen per reis vallen weg ten gunste van een jaarlijks budget per initiatief, waarbij de onderneming zelf beslist over de verdeling van de middelen. Bovendien wordt het begrip ‘vakbeurs’ uitgebreid tot andere evenementen, waaronder sectorale congressen, virtuele beurzen, press days en showrooms. De steun bij de vestiging van een vertegenwoordigingskantoor buiten de EU werd weinig gebruikt, bij gebrek aan flexibiliteit. Deze maatregel wordt nu vervangen door een steun bij het huren van een werkruimte in een service center. Weinig ondernemingen hadden inderdaad behoefte Cécile Jodogne aan een volwaardig vertegenwoordigingskantoor nog voor de opstart van activiteiten in een land. Een boost voor starters en nieuwe exporteurs Voor starters zal de steun toenemen van 50 tot 75% van de bedragen die ze in promotie en de deelname aan vakbeurzen investeren. En ook voor prospectiereizen in Europa mogen ze op een hogere tussenkomst in de kosten rekenen. Ondernemers die een door BIE of een van zijn partners georganiseerde vorming tot export hebben gevolgd, krijgen 75% van hun prospectieverplaatsingen terugbetaald. “Wij vinden het belangrijk dat ondernemingen die bereid zijn zich internationaal uit te breiden, van ons steun krijgen”, verklaart Cécile Jodogne. “Wij gaan de hulp uitbreiden voor bedrijven die kunnen aantonen dat ze zich hebben voorbereid op de benadering van een nieuwe markt.” Er wordt dus zorg gedragen voor een goed beheer en het behoud van de geloofwaardigheid. “Wanneer een initiatief wordt opgevolgd, kan de steun eventueel worden verhoogd. Op die manier verbeteren we ook de impact van onze economische missies.” Met deze herziening ontstaan trouwens twee nieuwe steunmaatregelen: de ene om prospects en potentiële klanten naar Brussel te lokken, de andere voor het deponeren van een merk, de registrering en de certificering in het buitenland. Een budget zal ook worden toegekend om de aanwervingskosten van een werknemer belast met de buitenlandse ontwikkeling gedeeltelijk te dekken, met een maximumbedrag van 20.000 euro per jaar en per onderneming. ● BECI - Brussel metropool - november 2017 25 © Reporters
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TOPIC Ondernemingen die in het buitenland scoren INTERNATIONALE HANDEL Solvay, Leonidas, Agfa, Spa, Besix, Sabca … Al deze Belgische merken zijn in hun domein wereldberoemd. Maar daarnaast zijn er ook talrijke kleinere ondernemingen en familiebedrijven die bijdragen tot de internationale faam van de Belgische producten en diensten. Dit jaar exporteerde België voor meer dan 180 miljoen euro1 tijdens het eerste kwartaal. Wie zijn die bedrijven die internationaal scoren? Drie portretten. Gaëlle Hoogsteyn Transautomobile, specialist in de export van wagens. Transautomobile: wagens naar alle uithoeken van de wereld De in 1973 opgerichte Transautomobile specialiseerde zich oorspronkelijk in de verkoop van tweedehands wagens op de Belgische markt. Stichter Roger Engels begon echter al gauw te exporteren: “Naar aanleiding van de oorlog in 1975 zijn talrijke Libanezen zich in België komen vestigen. Ze hebben er snel de export van tweedehands wagens vanuit België ingepalmd”, vertelt hij. Om dit probleem te omzeilen en de vraag van sommige klanten tegemoet te komen, ontwikkelde Roger Engels dan de export van nieuwe wagens, voornamelijk naar Libanon en Afrika. Doorheen de jaren breidde Transautomobile zijn aanbod aanzienlijk uit. Vandaag verkoopt het bedrijf niet alleen alle types van nieuwe en tweedehands wagens, maar ook speciale voertuigen (ziekenwagens, vrachtwagens, kranen, trailers, tractors …), landbouwmaterieel, generatoraggregaten en waterzuiveringstoestellen. De onderneming verkoopt bovendien wisselstukken voor deze voertuigen en staat in voor de logistiek om de goederen te verschepen. “Het is een ongewoon en veelzijdig be26 BECI - Brussel metropool - november 2017 roep waar alles steeds in vraag moet worden gesteld. Het vereist ook veel luistervaardigheid om de behoeften van de klanten te begrijpen en in te willigen”, vertelt Roger Engels. Transautomobile stelt als familiebedrijf een vijftiental mensen tewerk. De KMO is voornamelijk in opkomende landen actief. Ze ondergaat daarom de valutaschommelingen en de soms weinig stabiele politieke en economische situaties in de afzetmarkten. “Om deze redenen en om de risico’s zoveel mogelijk te beperken, werken wij momenteel in meer dan 100 landen overal ter wereld”, aldus de stichter. “Wij bevoorraden klanten in de ganse wereld in functie van de behoeften en de kansen die we tegenkomen.” Roger Engels heeft vandaag het roer overgelaten aan zijn zoon Alexandre, maar blijft bestuurder. Hij kijkt de toekomst met vertrouwen tegemoet: “Dankzij ons goed gevuld adressenboekje, onze deskundigheid en onze soepelheid ben ik ervan overtuigd dat onze onderneming altijd een rol zal vervullen en kansen zal kunnen grijpen op bepaalde markten of bij de klanten.” Distri-Brands: de codes doorbreken voor een unieke positionering Lionel Wajs en Nicolas Boreque richtten in 2010 Distri-Brands op. Het bedrijf specialiseert zich in de creatie en distributie van mode-accessoires onder licentie. De firma focust bovendien op schrijfbenodigdheden en luxe-papierwaren. Ze werkt samen met merken als Hugo Boss, Cerruti 1881, Nina Ricci e.a. “Onze taak bestaat erin nieuwe productgamma’s te ontwerpen, te ontwikkelen, te produceren en te verdelen voor de merken die onze partners zijn”, vertelt Lionel Wajs. “Het is een bijzonder traditiegebonden markt waarvan we de codes doorbreken met een aanbod van uitgesproken designproducten. Deze unieke positionering laat ons toe om snel op deze markt te groeien”, aldus Nicolas Boreque. Bij de oprichting was Distri-Brands voornamelijk in Frankrijk en in de Benelux actief. “Op die manier konden wij onze processen uittesten en bijsturen.” Mettertijd is Distri-Brands geleidelijk gaan uitbreiden naar andere Europese landen, gevolgd door Japan, Australië, de Verenigde Staten, Indonesië enz. Het in 2015 gesloten partnerschap met Roger Engels (Transautomobile) 1. Gegevens uit het verslag van de Kamer van Buitenlandse Handel D.R. D.R. Onweerlegbare speler in de internationale handel Van in het begin werd het Brusselse havenplatform ontworpen als een instrument voor economische ontwikkeling De Haven van Brussel is gelegen in het centrum van het Noord-West-Europese transportnetwerk en in het achterland van de grotere, internationale Vlaamse zeehavens zoals Gent, Antwerpen en Zeebrugge. Haar containerterminal, die beheerd wordt door Trimodal Terminal Brussels, werkt meermaals per week samen met Antwerpen. Zo staat ze ten dienste van die havens om trafieken door te laten vanuit de Oostzee, de Noordzee en Noord-Afrika. Die strategische ligging zorgt er onder andere voor dat de Haven actief is in de sector van de circulaire economie, o.a. voor recyclage-activiteiten en de ontwikkeling van valorisatieketens. Zo wordt er jaarlijks ongeveer 26 000 ton glasafval geëxporteerd naar Duitsland om daar verwerkt te worden. Er wordt 66 000 ton verbrandingsslakken en loodassen vervoerd naar Nederland en ong. 15 000 papier wordt in containers geëxporteerd naar Azië om er gerecycleerd te worden. Verder importeren de Brusselse havenbedrijven jaarlijks bijna 2 miljoen ton bouwmaterialen zoals zand uit Nederland, om beton en eindproducten te maken. Denkt u voor uw transportstromen ook aan de waterweg? Voor meer informatie en gratis advies van onze transportdeskundige, kunt u hier terecht: lvandenbroeck@port.brussels www.port.brussels
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TOPIC Australië eveneens zeer goede klanten zijn. Distri-Brands verkoopt deze producten in gans de wereld dankzij een Nicolas Boreque (links) en Lionel Wajs, de oprichters van Distri-Brands. Hugo Boss heeft de onderneming een ware boost gegeven. Ze is vandaag in 60 landen doorheen de wereld actief en beschikt over duizenden verkooppunten. De Europese landen (Benelux, Frankrijk, Groot-Brittannië, Portugal, Italië, Duitsland …) zijn wel heel sterk aanwezig in de omzet van Distri-Brands. “De geografische nabijheid en de gunstige regelgeving van de Europese eenheidsmarkt vergemakkelijken de handel”, stelt Lionel Wajs, al geeft hij toe dat de Arabische Emiraten en internationaal netwerk van verdelers. “Dit netwerk hebben wij stapsgewijze verbreed volgens zeer strenge criteria. De winkels die onze producten verkopen, hebben een zeer strenge selectie doorstaan. Wij controleren ook zeer nauwgezet de presentatie van onze producten in de verkooppunten en de publiciteit die zij in deze landen krijgen. Onze verdelers moeten zeer nauwgezette richtlijnen volgen omdat de merken die wij vertegenwoordigen enorm veel belang hechten aan hun imago”, verduidelijkt Nicolas Boreque. De twee oprichters vinden dit werk boeiend en soms plezierig omdat ze zich constant moeten aanpassen aan de volkstradities en gewoontes van hun klanten. “Tijdens de opening van onze verkooppunten in Korea hebben we bijvoorbeeld samen met onze lokale partners aan een karaoké moeten deelnemen. In dat land is dit een traditie.” In de komende maanden en jaren hoopt Distri-Brands zich in andere landen met een veelbelovende markt te vestigen, namelijk Oost-Europa, Mexico en Azië. “Tegen het einde van het jaar openen we ook onze eerste verkooppunten in China”, verklapt Nicolas Boreque. “Wij wensen er de referentie bij uitstek te worden voor schrijfbenodigdheden en luxe papierwaren.” Maison Dandoy: koekjes in sushiland De in 1829 opgerichte Maison Dandoy staat beroemd voor haar speculaas, brood van de gracht en wafels, die ze verkoopt in de winkel van de Boterstraat (waar ze sinds 1858 is gevestigd) en in zes andere verkooppunten in het centrum en het zuiden van Brussel. Nagenoeg 190 jaar en zeven generaties na de oprichting, staat dezelfde familie Dandoy nog steeds aan het hoofd van het koekjesbedrijfje, zonder ooit te hebben toegegeven aan de lokroep van industrialisatie. De zaak staat vermeld in alle reisgidsen over Brussel. Toch is de Maison Dandoy slechts sinds het einde van de jaren 90 ook internationaal actief. “Onze eerste buitenlandse klant was Frankrijk”, herinnert zich bestuurder Bernard Helson. “Wij zijn Easy solutions for temporary housing 1600 APARTMENTS IN TOP LOCATIONS SERVICED APARTMENTS BBF is a specialized provider of serviced and residential apartments since 1992. With more than 1600 units in top locations in Brussels we can offer attractive mid to long term rental packages combined with professional services at affordable rates. Together with our ASAP quality label this guarantees the key to an excellent stay. 28 BECI - Brussel metropool - november 2017 CALL US ON +32 (0)2 705 05 21 Book your apartment here www.bbf.be D.R. TOPIC shoppingcenter van Tokio ingehuldigd. “Onze meest verkochte producten daar zijn de wafels en koekjes die we hier in België vervaardigen. Een eerste fase voorziet een samenwerking over zeven jaar”, vertelt Bernard Helson. Voor de opening van de boetiek in Japan werd trouwens in een lokale tempel een plechtigheid georganiseerd rond dit ‘beroepshuwelijk’. Maison Dandoy: bijna 190 jaar typisch Brusselse koekjes. begonnen met enkele verkooppunten in prestigieuze locaties in Parijs. Denk maar aan Mariage Frères en de Galeries Lafayette. Beetje bij beetje hebben wij onze markten internationaal uitgebreid. Wij beschikken vandaag over een vijftigtal verkooppunten zowat overal in Frankrijk, Engeland, Spanje, Italië en Duitsland.” In 2010 werd de Maison Dandoy door de Japanse onderneming C’Select benaderd om de producten ook in Japan te verkopen. Zo werd in 2012 een Maison Dandoy Flagship Store in de grootste Wegens het succes kreeg de Maison Dandoy een gelijkaardig verzoek uit Zuid-Korea, waaraan de onderneming momenteel nog geen gevolg heeft gegeven. “De ambachtelijke productie van onze koekjes is voor ons van fundamenteel belang”, verklaart de bestuurder. “Meer export zou ons verplichten veel meer te reizen om de gebruikte grondstoffen, het productieproces en de verpakking te controleren. Laten we niet vergeten dat wij een klein familiebedrijfje zijn. Mede daarom zijn wij niet bereid andere internationale partners te vinden.” Moest de Maison Dandoy zich internationaal blijven uitbreiden, dan zou ze, volgens Bernard Helson, in zee moeten gaan met grotere partners Bernard Helson (Dandoy) en nieuwe productieprocessen uitdenken. “Wij willen onze producten noch industrieel produceren, noch diepvriezen. En we zijn bovendien bijzonder gehecht aan ons imago. Vandaag geven wij de voorkeur aan onze historische markten: België en de buurlanden.” ● GEBRUIK ONZE BEKWAAMHEDEN EN LAAT U VERRASSEN! De FEBRAP, de Brusselse Federatie van Beschutte Werkplaatsen, heeft er 11 te bieden. Onder begeleiding van 400 deskundige instructeurs bieden 1450 mindervalide werkkrachten de diensten van meer dan 60 beroepen aan de bedrijfswereld. DRUKWERK, SCANNING, MONTAGE, VERPAKKING, MAILING, SCHRIJNWERKERIJ, TUINBOUW, STOELENMATTEN, INNAAIEN VAN BOEKEN… Een beroep doen op beschutte werkplaatsen? Voor u, als ondernemer, een fl inke troef, met een sociale dimensie erbij: “Fantastisch is dat je dezelfde kwaliteit krijgt als in eender welk ander bedrijf, maar bezield!” verklaart Véronique Ralet, HR verantwoordelijke bij L’Oréal. Sinds 7 september vindt u onze Brusselse en Vlaamse beschutte werkplaatsen elke donderdag op Kanaal Z/Canal Z. BECI - Brussel opool - november 2017 http://www.onzestieluwsteun.be/ en Febrap. 29 D.R.
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Tip van een expert: bezoek vakbeurzen (hierboven: de CeBIT in Hamburg). BUITENLANDSE HANDEL 8 tips van ondernemers om bekendheid te verwerven in het buitenland Dit is een complex vraagstuk, met vele mogelijke antwoorden, omdat producten, diensten, potentiële klanten en zakelijke tradities heel divers zijn, naargelang van de omstandigheden. Toch is praktisch advies goud waard als het voortvloeit uit de ervaring van ondernemers die zich hebben ingezet om een internationale clientèle te overtuigen en hun activiteiten te doen groeien. Van deze deskundigen krijgen we een soort ‘best-of’. Volledig is het niet, maar wel bijzonder nuttig voor zaakvoerders die ook de internationale toer op willen. Cédric Lobelle 1. “Wacht niet tot u 100% paraat bent” Piet Himpe (Wikane): “Een onderneming is nooit echt klaar voor export. Dit gebeurt al gaande, door het uitproberen van verscheidene aanpakken, door wat in het duister te tasten en door ter plaatse voeling te krijgen met de markt en de lokale perceptie van het product of de dienst. Gebruik meerdere strategieën. Eén enkele aanpak heeft geen zin. Duitsland, Italië of het Verenigd Koninkrijk benadert u niet op dezelfde manier, want de nationale eigenheden spelen een belangrijke rol. De cultuur en de zakelijke gewoonten verschillen. Hou daar meteen rekening mee. Om de risico’s te beperken, raden we aan om een markttest uit te voeren via lokale tussenpersonen (groothandelaars, importeurs of verdelers). Een dergelijke test is geen garantie, maar u zult een deel van de weg hebben afgelegd en een beter inzicht krijgen in de cultuur.” 2. “Internet, een bondgenoot om markten te benaderen en bekendheid te verwerven” Sébastien Braun (IDLoom): “Dankzij Google is het vrij gemakkelijk om in het buitenland een markt te vinden. Met Google vindt u de gebieden waar de sleutelwoorden die verband houden met uw producten het meest worden gebruikt. Zo gaan wij te werk voor onze professionele softwarepakketten. Uw website moet bovendien beschikbaar zijn in de taal van het land, om de export mogelijk te maken. Wanneer u een dienst opstart, hebt u ter plaatse een persoon nodig met een virtueel kantoor en een telefoonnummer om afspraken en ontmoetingen vast te leggen. 30 BECI - Brussel metropool - november 2017 Betalingen kunnen vanuit Brussel worden beheerd, maar de ontwikkeling van de markt vereist een ‘utility partner’ die licenties en diensten zal verkopen en bovendien zal instaan voor client support. Ten slotte moet u via de sociale media communiceren om op te vallen, bijvoorbeeld wanneer u een nieuw kantoor opent. Dit alles neemt tijd in beslag maar werkt kostenbesparend en is efficiënt.” agentschappen” 3. “Vraag advies aan uw partners en aan de Guy Desseaux (Belgosweet): “Als u op zoek bent naar partners in het buitenland, contacteer dan degenen met wie u al samenwerkt. Als u bijvoorbeeld een verdeler van uw producten in Frankrijk hebt en u nieuwe markten in Duitsland en Groot-Brittannië wenst te veroveren, vraag dan aan de bestaande verdeler of hij geen betrouwbare collega kent in deze landen. Een dergelijke actieve referentie geldt vaak als een garantie. U kunt ook een beroep doen op de verscheidene Belgische exportagentschappen, want zij hebben overal afgevaardigden. Ze kunnen een studie verrichten aan de hand van een briefing, nagaan of er belangstelling bestaat voor uw product, verdelers en potentiële klanten vinden, 10 tot 15 contacten leveren voor een bezoek ter plaatse, hulp verlenen bij het vastleggen van afspraken, praktische details regelen, kortom, de weg effenen.” 4. “Maak gebruik van een voordracht in het buitenland” Georges-Alexandre Hanin (Mobilosoft): “Als u uitgenodigd wordt om als spreker op te treden tijdens een conferentie in © Reporters Onze deskundigen Sébastien Braun, CEO van IDLoom (hulpmidhet buitenland, zult u zich tot economische spelers richten. Die mensen zijn potentiële partners of klanten. Beperk de reis niet tot de strikt noodzakelijke twee dagen ter plaatse voor de voordracht. Voorzie een volle week en vind een aantal contacten voor uw vertrek. Voorzie twee of drie dagen vóór de conferentie om deze mensen te ontmoeten. En een of twee dagen daarna om gesprekken te voeren met de leads die u tijdens de conferentie hebt ontdekt, en met hun eigen relaties. Dit zijn zeer leerrijke momenten om te begrijpen hoe een gebied of een land functioneert, om succesvolle mensen te ontmoeten en kennis te maken met hun goede praktijken, de lokale markt, de mentaliteiten enz. En daarmee creëert u relaties in het vooruitzicht van volgende bezoeken, die u trouwens regelmatig moet organiseren, in Zuidoost-Azië bijvoorbeeld.” 5. “Bezoek vakbeurzen” Guy Desseaux (Belgosweet): “Als u producten, programma’s of diensten in het buitenland wenst te verkopen, moet u de doelgroep en de potentiële klanten kennen. U moet dus de ondernemers, maar ook de HR en marketing managers kennen van ondernemingen die uw producten zouden kunnen kopen. Zoals in België, kunt u in de lokale vakpers adverteren. Maar probeer vooral een stand te huren op de vakbeurzen waar de doelgroep en de ondernemers naartoe gaan en toon deze mensen een selectie van uw producten. Als u bijvoorbeeld geneesmiddelen verkoopt, huur een stand om de groothandelaars te benaderen die aan apotheken leveren. Voor mij is dit veruit de beste manier om contacten, partners en internationale klanten te vinden. Wij nemen elk jaar aan 10 beurzen deel.” s 6. “Vind een klant met een internationale uittraling” Sébastien Braun (IDLoom): “ Een zeer goede manier om buitenlandse klanten te vinden voor uw producten – in ons geval eventbeheersoftware – bestaat erin eerst een grote klant met een internationale uitstraling te overtuigen. Zo bijvoorbeeld bepaalde verenigingen en Europese lobbies. Brussel is een ideale plek om zoiets te doen. En we hebben het dan ook gedaan door een partnerschap aan te gaan met een lobby die regelmatig evenementen in het buitenland organiseert. Op die evenementen zijn ondernemingen en merken aanwezig waarvan de lobby de belangen verdedigt. Deze merken organiseren hun eigen evenementen en ontdekken dan op hun beurt onze software en onze diensten. Ze kunnen op die manier klant worden en bijdragen tot onze groei.” 7. “Neem deel aan economische missies” Georges-Alexandre Hanin (Mobilosoft): “Economische missies in het buitenland zijn een echte troef. Ze vereisen echter een goede voorbereiding om succesvol te zijn. De deelnemers en personen die u daar zou kunnen ontmoeten, zijn namelijk bijzonder talrijk. En de attachés van de Belgische agentschappen ter plaatse zijn overstelpt. U riskeert dus in de massa verloren te lopen. Wees vooruitziend en plan een voorafgaand bezoek van enkele dagen ter plaatse, een maand of twee vóór de missie, en vraag aan de attaché om een vergadering te plannen met prospects, evenals een ontmoeting met leads of potentiële partners als u het delen voor eventbeheer en interne sociale media) Guy Desseaux, Managing Director van Belgosweet (levering van snoepwaren en gepersonaliseerde Belgische chocolade). Georges-Alexandre Hanin, CEO van Mobilosoft (webservices voor de handel). Piet Himpe, zaakvoerder van Wikane – Brussels Hoofdstedelijk Gewest (een netwerk van consultants gericht op de ontwikkeling van KMO’s). land niet kent. Maak daarna gebruik van de economische missie voor een tweede contact en voor het ondertekenen van een partnerschapscontract met lokale bedrijven. De prospectiefase zal niet meteen zijn vruchten afwerpen, maar het tweede bezoek wel.” 8. “Werkelijk internationale vestigingen” Piet Himpe (Wikane): “Internationalisering kan op verschillende manieren: door rechtstreekse export uit België, door de oprichting van een dochtermaatschappij, door de verwerving van aandelen in een onderneming van het beoogde land, of door het overnemen van een dergelijke onderneming. Soms kan het ook via een wederzijds partnerschap. Een Europese KMO die in beide richtingen over de Rijn, het Kanaal, de Alpen of de Pyreneeën actief wil zijn, mag zich in geen geval als internationaal voordoen als het slechts over een vertegenwoordigingsbureau beschikt! Zelfs een partnerschap met een zelfontworpen label dat het geheel een internationaal tintje tracht te geven, zal de markt niet lang bedriegen. Wat u bij de lancering hebt uitgespaard, verliest u in het meervoud tijdens de ontplooiingsfase.” ● BECI - Brussel metropool - november 2017 31 D.R. D.R. D.R. D.R.
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Unlike any other job Brussels Airport Company: bruisende luchthaven en unieke werkplek Als uitbater staat Brussels Airport Company aan het roer van één van de meest bruisende luchthavens van Europa. Zo’n 800-tal medewerkers werken dagelijks aan de duurzame ontwikkeling van de luchthaven. Wij zijn een groeiend bedrijf met een heel divers jobaanbod, ambitieuze projecten, mooie doorgroeimogelijkheden en een sterk mobiliteitsbeleid. Het fantastische uitzicht krijg je erbij. Interesse in één van de vacatures? Surf naar onze website www.brusselsairport.be/jobs en solliciteer online! #unlikeanyotherjob Waartoe dienen economische missies? INTERNATIONALE HANDEL “Neem deel aan een economische missie”, aldus een van de acht tips die ondernemers geven aan collega’s die een internationale activiteit overwegen (meer hierover in dit dossier). De vraag is, heel concreet, wat zulke missies opleveren. Deelnemers getuigen. E en economische missie betekent voor de ondernemer een kans om een buitenlandse markt te ontdekken of te benaderen. Meestal gaat het om een afgelegen en soms moeilijk bereikbare markt, die echter heel wat uitzichten biedt. Zulke reizen worden heel regelmatig georganiseerd onder de vorm van Europese, prinselijke of gewestelijke missies… Beci-leden ontvangen nu en dan uitnodigingen om hieraan deel te nemen. Tijdens de afgelopen jaren vertrok Beci trouwens met ondernemers naar Iran, de Verenigde Arabische Emiraten of – onlangs nog – Taiwan. Telkens was dit de gelegenheid om lokale economische spelers te ontmoeten, deel te nemen aan conferenties, seminars of vakbeurzen en, uiteraard, nieuwe contacten te leggen, soms zelfs binnen de delegatie zelf. Tot zover het programma. Maar wat halen de deelnemers er concreet uit? We stelden de vraag aan ondernemers die al ervaring hebben met zulke missies of voor het eerst hebben deelgenomen. Welke herinneringen houden ze eraan over, enkele maanden of een jaar later? Het Midden-Oosten blijft in trek We meldden het vroeger al: door zijn geostrategische ligging, zijn economische bereidheid en ook enigszins zijn lifestyle blijft het Midden-Oosten vrij populair bij de investeerders. Jean-Philippe De Groote, Managing Director van Eole Engineering, neemt regelmatig deel aan economische missies in Iran. “Ik heb er geen enkele gemist, denk ik! Dankzij het niet meer bij te houden aantal ontmoetingen en de ontegensprekelijke voordelen van zulke missies om nieuwe partners te vinden als aanvulling van het vertegenwoordigingswerk, win ik hierbij enorm veel prospectietijd.” Thierry Gilson is zaakvoerder van Renson, een KMO die elektronische sigaretten verkoopt en die zich bijzonder reactief opstelt op groeiende markten met een sterke toegevoegde waarde. Verleden jaar nam hij voor het eerst deel aan een dergelijke reis, meer bepaald naar Dubai, in de Verenigde Arabische Emiraten. “Het werd voor mij een soort vuurdoop, maar ik vond het bijzonder positief en ervaarde het als een persoonlijke verrijking. Het is een Het is een efficiënte en originele manier om mijn eigen bedrijf te promoten, om soms totaal onverwachte ontmoetingen te doen. Thierry Gilson (Renson) efficiënte en originele manier om mijn eigen bedrijf te promoten, om soms totaal onverwachte ontmoetingen te doen, ook met vertegenwoordigers van andere deelnemende landen. Ik ben bovendien bijzonder opgetogen met de kwaliteit van het onthaal ter plaatse. Dit valt zeker niet te onderschatten.” Het belang van menselijke contacten Awad Chamas is consultant voor de farmaceutische laboratoria Trenker en heeft in deze functie al bijna de hele wereld afgereisd. Met economische missies heeft hij veel ervaring: “Dit is concreet werk. Tijdens elk van deze missies vorderen de onderhandelingen aanzienlijk en leiden ze tot de ondertekening van contracten. De huidige nieuwe communicatiemiddelen zijn natuurlijk van groot belang, maar wij weten allen dat ze nooit de menselijke contacten zullen vervangen. En ik BECI - Brussel metropool - november 2017 33 David Hainaut D.R. © Thinsktock
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TOPIC kan zonder vleierij stellen dat we dankzij een orgaan als Beci, gegarandeerd toegang krijgen tot zeer hoogstaande gesprekspartners – betrouwbare mensen, dus. ” Dit beaamt Jean-Philippe De Groote: “Alleen met een bezoek ter plaatse kunnen zaken worden onderhanDit is concreet werk. Tijdens elk van deze missies vorderen de onderhandelingen aanzienlijk en leiden ze tot de ondertekening van contracten. Awad Chamas (Trenker) deld die nergens anders en op geen andere manier tot stand zouden komen. Het heeft ook allemaal te maken met ieders ingesteldheid en persoonlijkheid, naast wat wij te verkopen of te bieden hebben. En ter plaatse beschikken wij over vrij uitgebreide uitzichten, van gezondheidszorg tot petrochemie. In feite bijna om het even welke sector.” Of sommige details beter kunnen? Jean-Philippe De Groote glimlacht: “Och ja, zoals overal trouwens! Misschien zou het nuttig zijn de contacten duidelijker te selecteren. Ik geef echter toe dat zoiets niet eenvoudig is, omwille van het aantal uiteenlopende disciplines die tijdens zulke missies vertegenwoordigd zijn. En met sommige nogal dubieuze verklaringen van een vooraanstaande Amerikaan in het achterhoofd zou ik zeggen dat de steun die wij van banken krijgen ons ter plaatse helpt bij de verwezenlijking van sommige projecten.” Een nuttige proactiviteit De missies duren meestal van 3 tot 6 dagen en volgen een nauwgezet programma dat bestaat uit ontmoetingen op hoog niveau (networking, colloquium met befaamde businessmensen ...), vergaderingen over actuele onderwerpen en B2B evenementen in aanwezigheid van specialisten. Dit alles om een duidelijke en overzichtelijke kijk te krijgen over het benaderde gebied. “De planning ziet er nogal nipt uit, maar rekening houdend met de manier waarop de zaken zich ter plaatse afspelen, krijgt kwaliteit voorrang op kwantiteit. Zoveel te beter, in feite”, vindt Awad Chamas. “We krijgen trouwens een zeer goede begeleiding, waardoor we ons proactiever kunnen opstellen. Ik weet uit ervaring – en anderen zullen mij niet tegenspreken – dat we van een missie terugkeren met betere argumenten, meer enthousiasme of de ingesteldheid van een veroveraar!” Sommige ondernemers nemen de gelegenheid bovendien te baat om onderlinge relaties aan te knopen of te verstevigen. Ze creëren op die manier professionele netwerken, waarbij sommige mensen elkaar tijdens verscheidene missies terugvinden en/of samen nieuwe activiteiten ontwikkelen. 34 BECI - Brussel metropool - november 2017 D.R. TOPIC “Het is een efficiënte manier om het eigen bedrijf te promoten, in een aangename, gezellige en professionele sfeer”, stelt Thierry Gilson. “De ontmoetingen met andere buitenlandse ondernemers zijn misschien nog het meest leerrijke van al. Omdat zulke missies voor mij nog vrij nieuw zijn, kan ik echter niet beweAlleen met een bezoek ter plaatse kunnen zaken worden onderhandeld die nergens anders en op geen andere manier tot stand zouden komen. Jean-Philippe De Groote (Eole Enginnering) ren dat er nu al een noemenswaardige impact op mijn omzet is. Dit is logisch: zoiets komt mettertijd. Daarom is het voor mij misschien ook interessant om aan andere missies deel te nemen. Ik ben dit trouwens aan het overwegen.” De goede reputatie van de Belgen De deelname aan een economische missie vergt natuurlijk een persoonlijke investering, tijd en inzet. Maar de uitkomst is globaal bijzonder positief. Zulke reizen creëren niet alleen relaties: ze geven ook een andere (externe) kijk op de eigen onderneming, wat nuttig kan zijn voor een betere positionering in de toekomst. Toch even vermelden dat de Belgische ondernemers internationaal gewaardeerd zijn voor hun bescheidenheid, hun soepelheid, betrouwbaarheid en – dit wordt vaak gehoord – hun bijzonder vermogen om zich aan allerlei nieuwe situaties aan te passen. In voorbereiding van de volgende missies tracht Beci de meest beloftevolle landen te vinden voor de Brusselse ondernemingen, ongeacht de sector. Op enkele zeldzame uitzonderingen na (één persoon heeft toegegeven dat ze aan geen andere missie meer wil deelnemen) zijn de getuigenissen steeds enthousiast. Hieruit blijkt hoe nuttig zulke missies wel zijn. De deelnemers vermelden steeds de voordelen van menselijke contacten, zelfs buiten de louter professionele aangelegenheden! ● ONZE CADEAUFORMULES ZIJN NIET ALLEEN LEUK. ZE BESTAAN OOK IN ALLE MATEN EN GEWICHTEN. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. De traditionele bioscoopcheques van Kinepolis kent u wellicht al. Maar dat zijn niet de enige cadeauformules waarmee uw bedrijf kan uitpakken. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers en fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen (en eventueel in geschenkverpakking). Er is voor elk wat wils. Check maar op business.kinepolis.be of bel op 02 474 26 30. Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - november 2017 35 D.R.
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TOPIC INTERNATIONALE HANDEL 5 tips om – dankzij uw website – te exporteren Internationale openheid effent vanzelfsprekend de weg naar een sterkere groei van de onderneming. Denkt u aan een virtuele vitrine of aan een webshop? In beide gevallen verdient uw aanwezigheid op buitenlandse markten een grondige voorbereiding. Hier vindt u vijf praktische tips voor een succesvolle internationalisering. Marc Husquinet U kunt er niet omheen: u moet internationaal actief zijn om uw bedrijf zichtbaarder te maken en vooral om een webshop te lanceren. Nu, succes op de buitenlandse markten valt niet te rijmen met improvisatie. De te leveren inspanningen zijn trouwens aanzienlijk. Maar met de vijf stappen hieronder bent u al goed op weg. 1. Ken jezelf! Analyseer eerst uw eigen onderneming en ga na of u over de nodige hulpmiddelen en infrastructuur beschikt om internationale activiteiten op gang te brengen. U dient namelijk van meet af aan degelijke en schaalbare tools te implementeren. Ken ook uw klanten. Met een oplossing als Google Analytics analyseert u waar uw klanten vandaan komen en bepaalt u welke landen uw best eerst aanpakt. U weet dat de vertaling van een website redelijk duur uitvalt en dat een vertaalde inhoud zonder aanpassing aan de lokale klanten op zich niet volstaat (onder andere wegens de culturele eigenheden). Waarom zou u dus niet met een Engelse versie beginnen? Deze taal is redelijk universeel. En wat betreft de adaptatie aan de lokale situatie: vergeet niet na te gaan of uw website de lokale fiscale en juridische regelgeving op het gebied van e-commerce naleeft – zelfs binnen de Europese Unie. 2. Stel een nauwgezet communicatieplan op Uw onderneming is wellicht (nog) niet gekend in de landen waar u activiteiten wenst te ontwikkelen. De communicatie van de website moet dus afgestemd zijn op de mentaliteit van de betrokken landen. Zorg voor bekendheid via de lokale communicatiemedia, want mentaliteiten en cultuur zijn daar soms heel anders. Een hulpmiddel als Google Adwords is vrij klassiek om bekendheid te bevorderen, maar hou ook rekening met kanalen als sociale media, mailings, blogs enz. En wat de concurrenten doen, houdt u best eveneens in de gaten! 3. Kies voor nabijheid Het ontwerp en het browsen op uw website moeten aangepast zijn aan de gewoonten van de lokale internetgebruikers, zeker in landen als de Verenigde Staten of China. Hou bovendien rekening met de betalingsgewoonten (bankoverschrijvingen in Duitsland of in Nederland, bijvoorbeeld) of de leveringsmethoden (u werkt best samen met de marktleiders voor de levering van pakjes in 36 BECI - Brussel metropool - november 2017 Zuid-Amerika). Laat uw website hosten in het land dat u wilt benaderen: dat vergemakkelijkt de SEO (search engine optimization). Doe trouwens een beroep op SEO specialist en kies desnoods voor een betalende vermelding. En wat de domeinnaam betreft, geeft u liefst de voorkeur aan een universele benaming. 4. Vergeet de smartphone niet Amper 25% van de Belgische websites is aangepast aan mobiele toestellen. De pijlsnelle ontwikkeling van smartphones en tabletten duidt op de noodzaak om moderne websites voor deze technologieën toegankelijk te maken. Dit vereist een aangepaste navigatie (een flinke uitdaging gezien de veelheid aan apparaten en besturingssystemen, die bovendien een constante evolutie doorstaan). De consument zal nu eenmaal meer geneigd zijn op een gebruiksvriendelijke ‘mobiele’ website te kopen. En nog even een tip: voorzie een aangepaste toegang voor slechtzienden. 5. Vraag steun! Wist u dat u in België, afhankelijk van het gewest (Brussel, Vlaanderen en Wallonië), premies en subsidies kunt krijgen voor de creatie van een informatieve website of een webshop? impulse.brussels, Brussels Invest & Export, Flanders Investment & Trade, de Awex (Agence wallonne à l’exportation) en Digital Wallonia (de vroegere AWT) staan tot uw beschikking om na te gaan of uw project in aanmerking komt voor steun. Deze bijstand kan financieel zijn, maar ook de vorm aannemen van advies en begeleiding. ● INTERNATIONALE HANDEL Investeringen: Brussel behoudt zijn troeven, maar … Echt paradoxaal: de Brusselse mobiliteitsproblemen komen regelmatig in het nieuws, ook buiten ons gewest. Maar het buitenland ervaart de toegankelijkheid van onze hoofdstad als een troef. Dit bewijst eens te meer hoe groot de kloof is tussen het imago dat wij hebben van Brussel, en de externe perceptie door niet-Belgen. Globaal geniet de stad nog steeds van een benijdenswaardige plaats in de internationale handel. Ondertussen blijven wij alles in vraag stellen. David Hainaut W ie had bij ons ooit kunnen vermoeden dat de toegankelijkheid van Brussel, net na de kwaliteit van zijn cultuurleven, in de wereld zou doorgaan als een van zijn sterkste troeven? Toch is het zo! Volgens de jongste rangschikking van de zeer degelijke Global Power City Index, die de Japanse stichting Mori Memorial sinds enkele jaren publiceert, bereikt Brussel de ’s werelds Top 15 slechts in deze twee domeinen: een 12e uitstraling), en een 13e plaats voor de cultuur (en haar voor de toegankelijkheid. Dit is te danken aan de vaak als ‘familiaal’ beschouwde omvang van de stad, vergeleken met andere belangrijke hoofdsteden en grootsteden met enig economisch gewicht. In deze zelfde rangschikking verschijnt Brussel op de 18e plaats voor de levenskwaliteit en de 19e voor de toeristische aantrekkelijkheid. Nu we toch bezig zijn: verderop vinden we sectoren die het bij ons redelijk doen maar voor verbetering vatbaar zijn: deskundigheid in engineering (29e ) en onderzoek en ontwikkeling (32e (31e ons steeds vaker aan bod komt. Alles in vraag durven stellen Deze vrij positieve resultaten bevestigen de conclusies van een studie die AmCham, de door Marcel Claes geleide Amerikaanse Kamer van Koophandel in België, in de zomer publiceerde. “Sinds decennia valt de keuze van buitenlandse ondernemingen op België en Brussel, omwille van de ondertussen welbekende voordelen”, zegt hij. “De geografische ligging is interessant voor de markten, evenals de nabijheid van de Europese instellingen en de kwaliteit van de arbeidskrachten.” Een ander criterium is dat meer dan ), globale economie ), een thema dat bij de helft van de wereldbevolking vandaag in steden leeft en dat deze proportie twee derde zal bereiken binnen minder dan 30 jaar. De centrale ligging van Brussel in het hartje van West-Europa blijft ontegensprekelijk een pluspunt. Dit zijn zeker aanzienlijke troeven, maar zal Brussel die ook in de toekomst nog kunnen voorleggen? Evenals andere grote historische steden in een steeds globalere wereld zal onze hoofdstad zich blijvend in vraag moeten stellen, meer bepaald wat betreft haar algemene werking, in het raam van de economische, politieke en vooral maatschappelijke verschuivingen. En ook rekening houdend met de internationale concurrentie die steeds heviger laait. Beperkte impact van de terreur In een veranderende wereld geldt de aan België te danken/ wijten ietwat ongewone situatie van Brussel als een pluspunt en een manier om zich internationaal vrij goed te redden. Dit beaamt trouwens een van de voornaamste conclusies in de studie van de Amerikaanse kamer: wanneer een onderneming op ons grondgebied een beslissingscentrum vestigt, zijn de kansen gevoelig groter dat ze er later ook investeert. Hiervan getuigt Marcel Claes: “Door de omvang van ons gewest krijgt een ondernemer al snel een duidelijke BECI - Brussel metropool - november 2017 37 © Thinsktock
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TOPIC versterkt met de continentale instellingen en dus ook de Europese markt; een vastgoedmarkt die concurrentieel blijft; een levensstandaard die alle bewoners waarderen, en ten slotte een sterke financiële infrastructuur.” Over de huidige internationale economische context, die momenteel heel wat hervormingen doorstaat, heeft de Chief Executive van AmCham het volgende commentaar: “Zoals in Rekening houdend met alle voordelen, mogen we worden beschouwd als ‘the best place in Europe’ Marcel Claes, Chief Executive van AmCham. kijk op zijn situatie, zijn aanpak en zijn eventuele uitdagingen. Voor een internationale onderneming is dit een niet te schatten troef. Dit heeft trouwens positieve gevolgen en een onmiddellijke impact op de tewerkstelling.” Zijn enthousiasme stemt overeen met het standpunt van Jean-Philippe Mergen, directeur Export Europe bij Beci: “De centrale ligging van Brussel, in het hartje van West-Europa, is en blijft een voordeel, zeker met de nabijheid van de haven van Antwerpen en zijn enorme meerwaarde op logistiek vlak.” De impact van de terreuraanslagen in maart 2016 kunnen we natuurlijk niet verzwijgen. De export leed eronder en ook de groei van de consumptie onderging een vertraging, verleden jaar. Toch duiden meerdere studies in dezelfde, positieve richting. De studie van het Planbureau vermeldt bijvoorbeeld dat in Brussel, “de terreuraanslagen vooral de horeca, de kleinhandel, entertainment evenementen en de luchtvaart hebben getroffen. Maar per slot van rekening bleek deze impact kortstondig en nogal beperkt.” Het Planbureau voorspelt verder 1,6% groei van de nationale economie, zowel in 2017 als in 2018, en bevestigt dat de Belgische export het goed doet en zelfs toeneemt: ongeveer 4% groei voor de twee komende jaren en misschien ook daarna. Het Brusselse Gewest is hier natuurlijk volledig bij betrokken. Belastingstelsel voor verbetering vatbaar Brussel wordt ook regelmatig voor andere troeven gewaardeerd: zijn multiculturaliteit, zijn productiviteit en – zeker niet te onderschatten – zijn steeds meertaliger personeel, dat bekend staat voor zijn hoog opleidingsniveau, zijn betrouwbaarheid en zijn professionalisme, ondanks nog vrij grote verschillen tussen hooggekwalificeerde werkkrachten, althans in vergelijking met andere Europese landen. “Belgisch personeel staat ook bekend voor zijn grote beschikbaarheid. Daar zijn buitenlandse investeerders bijzonder gevoelig voor. Dit element is trouwens vaak van doorslaggevend belang in de keuze van de vestigingsplaats!”, stelt Marcel Claes. “Maar er zijn nog andere aspecten: een stabiele economische omgeving die de bestaande banden 38 BECI - Brussel metropool - november 2017 eender welk buurland mag dit niet over het hoofd worden. Maar we moeten ook even bij het Belgisch belastingstelsel stilstaan.” Volgens hem is de Belgische fiscaliteit, eerst en vooral op politiek vlak, aan herziening toe. “Idealiter zou de regering de belasting moeten hervormen om de ondernemingen beter te ondersteunen en ze te helpen bij het sluiten van internationale belastingovereenkomsten met andere landen.” De troeven van Brussel nog meer in de verf zetten Brussel moet uiteraard permanent sleutelen aan zijn positionering om die te behouden of te verbeteren, maar dit zou eveneens met de hulp van de politieke instellingen moeten gebeuren. Ook Marcel Claes stelt dit vast: “De regering zou de actieve promotie van België en Brussel sterker moeten ondersteunen. Rekening houdend met alle voordelen die wij bieden, hebben we alles in handen om te worden beschouwd als ‘the best place in Europe’. En zo halen we het maximum uit alle kansen die zich nu en morgen voordoen, met inbegrip van de Brexit.” Laten we er even aan herinneren dat na lange, stuntelige en nog steeds lopende onderhandelingen (ook tijdens de afgelopen Europese Raad in oktober, trouwens), heel wat in Londen gevestigde hoofdzetels (met inbegrip van hun medewerkers en hun gezinnen) tegen de lente 2019 naar het Europese vasteland moeten verhuizen. Er zal dus extra moeten worden gelet op de concurrentie van onze buurlanden Duitsland (Frankfurt), Frankrijk (Parijs en Rijsel), Nederland (Amsterdam) of Luxemburg. Naargelang van de betrokken sectoren, zijn de meest aangehaalde bestemmingen Denemarken (Kopenhagen), Spanje (Barcelona), Ierland (Dublin), Polen (Warschau) of Zweden (Stockholm). Een puntensysteem zal trouwens deze breedschalige herverdeling moeten coödineren. Dit is een ongehoorde situatie, die zelfs de ernstigste waarnemers spontaan vergelijken met een befaamde Europese song contest! Hopelijk zal Brussel zijn positieve imago maximaal uitspelen om niet achterop te raken. ● © ING DETACHERING OF EXPATRIËRING VAN UW MEDEWERKERS? REKEN OP ONZE DIENST ‘INTERNATIONAL TAX & LEGAL’ OVERWEEGT U OM EEN VAN UW WERKNEMERS UIT TE ZENDEN NAAR HET BUITENLAND? WERKT EEN VAN UW WERKNEMERS IN MEERDERE LANDEN TEGELIJK? Gedetacheerde, expat enzoverder zijn specifieke statuten waarvoor internationale regels gelden die vaak complex zijn. Zo’n situaties vereisen een grondige kennis van de toepassing van het sociaal recht en de fiscale regels zodat elke verrassing wordt vermeden. 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De Europabrug in Rotterdam. Aanpassen aan de poldercultuur INTERNATIONALE HANDEL Nederlanders hebben duidelijk een andere cultuur dan Belgen. Daar hou je aan de onderhandelingstafel best rekening mee. Tom Vansteenkiste, algemeen directeur van de NKVK (Nederlandse Kamer van Koophandel voor België en Luxemburg), geeft nuttige tips. N ederland en België zijn onmiskenbaar verwant en kennen een verleden van samenwerking (denk maar aan de Benelux, die op het einde van de Tweede Wereldoorlog als een douane-unie ontstond), maar wie zaken wil doen met onze noorderburen is zich toch best bewust van de cultuurverschillen. Om te beginnen kan de taal een hindernis zijn. “Als Nederlanders met Belgen in contact komen, gaan ze ervan uit dat ze met Vlamingen te maken krijgen”, waarschuwt Tom Vansteenkiste, algemeen directeur van de NKVK. “Als ze dan plots met Franstaligen geconfronteerd worden, zullen ze verrast zijn. Hun kennis van het Engels is zeer goed, die van het Frans een pak minder. Ze spreken een soort camping-Frans. Net genoeg om een croissant bij de bakker te bestellen.” Verwarrende subtekst Vlamingen spreken een zachter soort Nederlands, waardoor ze bij de noorderburen als lief en sympathiek overkomen. Hoewel Nederlandstalige Belgen dus positief bejegend worden, is het soms toch schrikken aan de onderhandelingstafel. “Nederlanders zijn veel directer en transparanter in het zakendoen”, weet Tom Vansteenkiste. “Ze verwachten meteen duidelijkheid over wat je hen aanbiedt en welke prijs daar tegenover staat. Belgen zijn eerder gericht op een strategisch steekspel. Zij denken al veel te kunnen oplossen door een vertrouwensrelatie op te bouwen met hun zakelijke partners. Nederlanders zijn meer gericht op de prijs dan op dat relationele. Ze zullen bijvoorbeeld sneller geneigd zijn om te wisselen van leverancier. Voor Belgische bedrijven opent dat uiteraard perspectieven. Nederlanders zijn echt wel bereid om met nieuwe partners in zee te gaan.” Nederlanders kunnen zich weleens ergeren aan de vaagheid van hun Belgische gesprekspartners. Ze zijn het niet gewend dat iemand ja zegt en tegelijk nee denkt. Voor 40 BECI - Brussel metropool - november 2017 Peter Van Dyck Nederlanders is de taal een instrument, voor Vlamingen is het soms een schild om zich achter te verbergen. De subtekst in de Belgische communicatie verwart onze noorderburen. “Omdat ze zoveel directer zijn, zeggen ze in je gezicht dat ze ergens niet mee akkoord zijn. Een Belg zou zoiets veel omfloerster zeggen. Belgen nemen zo’n opmerking nogal snel persoonlijk, terwijl Nederlanders zoiets eruit flappen en daarna even goede vrienden zijn. Na een hoogoplopende discussie kunnen zij heel gemoedelijk een kop koffie met je drinken. Voor Belgen vergt die omgangsvorm een aanpassing. Een goede raad is dus: voel je niet te snel beledigd.” Niets in de mouwen Nederlandse bedrijven staan zeer sterk in de digitale communicatie. “Een slechte website wekt bij hen wantrouwen. Daar word je op afgerekend. Ze staan ook verder in het gebruik van de sociale media. Ze schakelen veel makkelijker Facebook in voor zakelijke contacten. Wat wij in een zakelijke mail zouden zetten, sturen zij soms gewoon via een bericht op Facebook of LinkedIn.” Nog een belangrijke opmerking over de vergadercultuur: Nederlanders zijn onvervalste planmakers. “Ze hebben een goed beeld van hun aanpak en doel. Dat is een kwaliteit. Belgen houden liever een slag om de arm. Om die reden kan je beter naar een meeting afzakken met een concreet en duidelijk verhaal. Nederlanders houden de kennismakingsronde kort als ze rond de tafel gaan zitten. Ze willen vlug ter zake komen en houden niet van verrassingen. Vermijd dus dat je in de loop van het proces plots moet voorstellen om de plannen te veranderen. Wees van bij het begin open en transparant. De reflex om bijvoorbeeld een marge op de prijs te houden, laat je beter varen. Voor Nederlanders is het niet gebruikelijk dat je daarop gaat afdingen. Kom onmiddellijk met een goede prijs.” © Reporters TOPIC De vrij Bourgondische lunchcultuur die wij erop nahouden, kennen ze in het noorden niet. “Weet dat het volstrekt normaal is dat je in Nederland slechts een broodje en een fruitsap geserveerd krijgt. Uitgebreid lunchen, zien de Nederlanders als tijdverlies, tenzij je echt iets te vieren hebt, zoals het sluiten van een deal. Wij vinden dat je met lang tafelen een relatie kan opbouwen en beschouwen dat als een sociaal gebeuren, maar zo bekijken zij dat helemaal niet. Zij lunchen liefst met de papieren op tafel. De besprekingen moeten tijdens het eten aan de gang blijven.” Ieder zijn zeg Werk je met Nederlanders samen in een gemengd team, dan is het goed om weten dat zij het belangrijk vinden hun mening te kunnen poneren. Ze willen gehoord worden. “Dat noemen we de poldercultuur: iedereen moet zijn zegje kunnen doen. Naar oplossingen zoeken is iets wat je in hun ogen gezamenlijk doet. In België hakt men nog vaak knopen top-down door. Bij ons is het niet ongebruikelijk dat je vóór een vergadering al wat dingen bespreekt met anderen. Waarna je op tafel legt wat jullie onderling bedisseld hebben. Dat druist volledig in tegen de Nederlandse manier van werken. Vergaderingen dienen volgens hen net om te overleggen en grondig te discussiëren. Op zo’n meeting word je ook geacht te zeggen wat je te zeggen hebt. Je moet niet achteraf komen aandraven met correcties op wat je gezegd hebt.” Het verschil in management en visie werd de voorbije woelige maanden bij Ahold Delhaize – de fusie tussen supermarktconcern Koninklijke Ahold NV (eigenaar van de Albert Heijn-winkels) en de Belgische Delhaize Groep – bloot gelegd. “Nederlanders vullen het overleg tussen werkgevers en werknemers bijvoorbeeld heel anders in dan Belgen”, meent Tom Vansteenkiste. wij daarbij eerder uit van onflictmodel, in Nederland de twee partijen liefst samenwerken. De vakbondsvertegenwoordigers die ondernemingsraden van Nederlandse bedrijven zetelen, actief mee nadenken over gezondheid van het bedrijf. In zoekt men veeleer de conontatie. Dat zie je heel goed bij Ahold Delhaize. De Belgische vakbonden worden veel onrustiger van de ontwikkelingen binnen het concern dan de Nederlandse.” Tom Vansteenkiste, algemeen directeur van de NKVK. Feminiene cultuur Voor een verklaring verwijst Tom Vansteenkiste naar een studie die organisatiesocioloog Geert Hofstede maakte. “Hij bestudeerde een zestal dimensies waarin culturen zich van elkaar onderscheiden. Tussen Nederland en België zag hij een drietal significante verschillen. Het eerste betreft de machtsafstand. Nederlandse organisaties hebben een platte structuur, Belgische een hiërarchische. Nederlanders gedragen zich veel informeler. Met hiërarchie hebben ze het moeilijk. Bij Nederlandse bedrijven is het heel normaal dat werknemers op hun eigen terrein beslissingsbevoegdheid hebben. Belgen zijn het gewend om vaak terug te koppelen naar hun baas. Het is goed dat je je er bewust van bent dat je Nederlandse gesprekpartners tijdens onderhandelingen snel willen schakelen. Toen Fortis en ABN Amro destijds fuseerden, was die machtsafstand een struikelblok voor de Nederlanders. De top-down benadering van de Belgen stuitte hen heel erg tegen de borst.” De tweede dimensie waarin zich verschillen aftekenen, is de onzekerheidsvermijding. “Daar scoren de Belgen heel hoog in. Een Belg vertrouwt iemand die hij niet kent slechts 25%, bij een Nederlander is dit 75%. Belgen willen in hun zakelijke relaties zoveel mogelijk de risico’s inperken, terwijl die er voor de Nederlanders gewoon bij horen. Dat is de reden waarom zij confrontaties en conflicten niet als bedreigend ervaren. De laatste culturele dimensie waarin Belgen en Nederlanders anders zijn, is het gehalte masculinity. Nederland heeft een veel meer feminiene cultuur, met meer zachte waarden. De polderof overlegcultuur is daar een goed voorbeeld van. Deeltijds Belgen nemen opmerkingen nogal snel persoonlijk, terwijl Nederlanders zoiets eruit flappen en daarna even goede vrienden zijn. werken voor mannen is er ook veel meer ingeburgerd dan bij ons. Je zou kunnen stellen dat België meer aanleunt bij de Latijnse managementstijl en Nederland eerder bij de Scandinavische. Kun je België zien als het meest noordelijke land van Zuid-Europa, dan is Nederland het meest zuidelijke van Noord-Europa.” ● Meer weten? Kom dan naar het seminar ‘Cultuurverschillen in zakendoen België-Nederland’ op 19 december 2017. Info: Tom Vansteenkiste, 02 209 04 77 tom.vansteenkiste@nkvk.be Inschrijven via www.nkvk.be BECI - Brussel metropool - november 2017 41 © Reporters
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TOPIC Europa financiert kringloopeconomie INTERNATIONALE HANDEL Brussel werd in 2016 Europees koploper inzake kringloopeconomie, dankzij het GPCE1 . De stad volgde het voorbeeld van Europa, dat al geruime tijd de trend aanmoedigt met talloze financieringen en steunmaatregelen voor de privésector. Niet verloren lopen in deze doolhof is een hele opgave! Daarom organiseerde Beci, in samenwerking met de Kamer van Koophandel van Spanje in België, een seminar hierover bij Greenbizz. Laurie Verheyen, adviseur kringloopeconomie bij Beci D e meeste Europese financieringen houden enigszins rekening met het milieu. De voornaamste twee projectoproepen – Life en Horizon 2020 – worden tussen 2014 en 2020 regelmatig hernieuwd, met wisselende budgetten. Beide lopen tot 2020 maar worden nadien normaliter verlengd. Horizon 2020 (H2020) focust op onderzoek en innovatie en wil o.a. de lidstaten steunen bij de implementatie van duurzame ontwikkelingsdoelstellingen in hun beleid. Het derde financieringsprogramma (2018-2020) krijgt een totaal budget van € 30 miljard en kan desnoods projecten integraal financieren. Rond februari elk jaar komt er een oproep. De kringloopeconomie is een transvers en prioritair aspect van dit programma, maar komt sterker tot uiting in de maatschappelijke categorie onder de hoofding ‘climate action, environment, resource efficiency and raw materials’, met een begroting van € 1,12 miljard over drie jaar. Het beheer van afval en water zijn twee prioriteiten voor H2020. Dit type project vereist wel de oprichting van een consortium van ten minste drie overheids- en/of privé Europese spelers. H2020 wil ook rechtstreekse steun bieden aan KMO’s (SME instrument), dankzij € 8 miljard financieringsgeld over deze periode. Het initiatief richt zich tot innoverende ondernemingen die zich willen ontwikkelen en internationaliseren. Financiering is beschikbaar voor technische en economische haalbaarheidsstudies (max. € 50 000), voor R&D en voor een eerste commerciële toepassing (tussen € 0,5 en 2,5 miljoen). Het tweede financieringsinstrument is in de bedrijfswereld al ingeburgerd: het gaat om het programma Life en zijn totaal budget van € 3,46 miljard. Ook andere projectoproepen, die minder aanleunen bij de milieuproblematiek, kunnen de kringloopeconomie financieren. Zo bijvoorbeeld het Europees Fonds voor Strategische Investeringen (EFSI, ook ‘Junckerplan’ genaamd) of de Europese Fondsen voor Regionale Ontwikkeling (EFRO). Het EFSI maakt deel uit van het investeringsplan voor Europa, dat de groei en het concurrentievermogen wil bevorderen door de mobilisering van privé financieringen voor strategische investeringen. Het fonds ondersteunt onder andere infrastructuur- en innovatieprojecten met een hoger risicoprofiel. Een van de voornaamste sectoren is het milieu en het rationeel gebruik van de hulpbronnen. Het programma werd verlengd tot ten minste 2020 en beschikt over een totaal budget van € 500 miljard over vijf jaar. Het EFRO beoogt een versterking van de sociaaleconomische samenhang in de EU, via het bijsturen van gebrekkige evenwichten tussen regio’s. Hierbij hoort uiteraard een milieudi42 BECI - Brussel metropool - november 2017 mensie en steun aan KMO’s. Meerdere Brusselse projecten werden samen door het Gewest en Europa gefinancierd voor een totaalbedrag van € 200 miljoen. Een hiervan is het project Irisphere van Citydev, dat synergieën tussen ondernemingen wil bevorderen om de impact op het milieu te verminderen. Een ander initiatief is Coopcity, dat van Brussel een innoverende smart city wil maken, rond een sociaal, coöperatief en samenwerkend ondernemerschapscentrum. Er bestaan talloze financieringsmogelijkheden, maar wie geen deskundige in subsidies is, riskeert erin verloren te lopen. De ondernemingen kunnen gelukkig een beroep doen op diverse organen om de financiering op te sporen die overeenstemt met hun projecten, dankzij een kosteloze begeleiding doorheen de verscheidene stappen. In het raam van Enterprise Europe Network, geldt Impulse als het contactpunt voor alle projecten rond onderzoek en innovatie. Anderzijds adviseert Beci de ondernemingen voor alle andere types projectoproepen, waaronder Life. Gespecialiseerde consultants kunnen het bedrijf ook bijstaan bij het opstellen van de oproepdossiers. Een hiervan is Zabala, die tijdens deze informatiesessie dit onderwerp is komen verduidelijken. ● Meer informatie: Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 – jpm@beci.be. 1. Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie © Thinsktock TOPIC INTERNATIONALE HANDEL Innovation Plane to Berlin: neem een hoge vlucht! Duitsland geldt als een locomotief in de Europese sector van de nieuwe technologieën. Daarom nemen Beci, Co.Station en Brussels Creative de Brusselse ondernemers mee op reis naar Berlijn, voor een zoektocht naar innovatie en groeikansen. N a het succes van de Innovation Train to Paris, op 28 juni van dit jaar, organiseren Beci, Co.Station en Brussels Creative – met de steun van BNP Paribas Fortis – een reis naar Berlijn op 23 en 24 november. De Innovation Plane wil de Belgische ondernemers, starters en scale-ups o.a. kennis laten maken met het Duitse innovatie-ecosysteem en ze tegelijk een stap verder doen zetten in hun buitenlandse ontwikkeling. Naast een aantal bezoeken aan kenmerkende innoverende ondernemingen in en rond Berlijn, krijgen de deelnemers advies van grote spelers uit de Duitse (digitale) technologie. Zoals in juni, zijn er voor de Brusselse ondernemers 100 plaatsen voorzien in het vliegtuig. Duitsland als prikkel voor de Belgische technologie? De Duitse hoofdstad profileert zich steeds meer als het centrum van het Duitse digitale ecosysteem. Meer dan 60 van de 100 voornaamste starters (denk maar aan SoundCloud, HelloFresh, Delivery Hero…) zijn daar gevestigd. En dat geldt ook voor de meeste investeringsfondsen (DN Capital, DST Capital, Index Ventures …). Toch ziet het er naar uit dat de Duitse ondernemers en investeerders nog steeds moeilijkheden ervaren om relaties aan te knopen met Belgische bedrijven. Dit is een van de redenen van deze ontmoeting. Wanneer Belgische technologische ondernemingen worden overgenomen, gebeurt dit voornamelijk door andere Belgische bedrijven (36%) of door Amerikaanse (26%), maar veel minder door Franse (8%), Duitse (5%) of Nederlandse (5%). En Belgische ondernemingen die dochtermaatschappijen in het buitenland oprichten, doen dit voornamelijk in de Verenigde Staten of in Frankrijk, maar veel minder in Duitsland.1 De reis is dus ook bedoeld om hulp te bieden aan Belgische ondernemingen die zich wensen te ontwikkelen op een van de voornaamste technologische markten van Europa. “De leden van onze gemeenschap zijn constant op zoek naar steun en inspiratie om hun onderneming te doen groeien. Dit is de opzet van deze reis. Wij willen innovatie stimuleren, aan de deelnemers tonen hoe ze innovatie tot stand brengen en zelfs het proces vergemakkelijken”, vertelt Wouter Remaut, CEO van Co.Station. Miguel Van Keirsbilck bevestigt, als Starter Coordinator bij Beci, dat netwerking van kapitaal belang is voor de deelnemers: “Een van de voornaamste doelstellingen van deze reis zijn de veelvuldige netwerkingssessies, waarmee niet alleen contacten kunnen worden gelegd met leden van de gemeenschap in Berlijn, maar ook tussen de deelnemende ondernemingen onderling.” Alain Heureux, CEO van Brussels Creative, vindt dat de ondernemingen uiteenlopende vooruitzichten moeten nastreven: “Ondernemers en starters botsen op heel wat hindernissen tijdens hun ontwikkeling. Oplossingen zijn soms te vinden via een andere invalshoek op het probleem. In dit opzicht is de Duitse aanpak van innovatie bijzonder inspirerend.” ● Concreet … Wanneer? Innovation Plane to Berlin, op 23 en 24/11/2017 Voor wie? Alle ondernemers, kaderleden of bedrijfsleiders met belangstelling voor innovatie, meer bepaald in de nieuwe technologieën, of die inzicht willen krijgen in het Duits ecosysteem voor de groei van hun activiteiten of om partnerschappen te sluiten. 3 thema’s, naar keuze: Kringloopeconomie, Scaling-up, Kunstmatige Intelligentie (AI) en Smart Cities. Hoe? Maximum 100 deelnemers. De inschrijvingen lopen tot 15/11. Voorkeurtarief van € 549 voor zelfstandigen en KMO’s, € 995 voor de grotere ondernemingen. Meer informatie: www.500.be 1. Bron: “Funding, Growth and Profitability: Tech Start-ups finding the right balance Venture Capital and Startups in Germany 2016” - EY BECI - Brussel metropool - november 2017 43 © Thinsktock
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Omgekeerde migratie : Back to the roots INTERNATIONALE HANDEL Zoubir Zoubir en Abdelah Ait Maskour zijn Belgische Marokkanen die om professionele redenen in hun land van afkomst verzeilden. Zij zijn succesvolle voorbeelden van wat we omgekeerde migratie noemen. Een fenomeen dat we nog vaker zullen zien opduiken, omdat de internationale mobiliteit alsmaar toeneemt. Peter Van Dyck “K un je niet wat van dat grijze Belgische weer naar hier sturen? Wij zitten hier te puffen – het is om 10 uur ’s ochtends al 39 graden. Zonder airco zouden we het op kantoor niet kunnen uithouden.” Zoubir Zoubir, een Belg met Marokkaanse roots, belt ons vanuit Dubai. Zijn internationale carrière startte in 2003 in Bahrein. Van zijn werkgever Atlas Copco kreeg hij de opdracht daar een regionaal kantoor op te zetten. ‘Ik had voordien zes jaar in de fabriek in België gewerkt, als planner/afroeper: het was mijn taak om het nodige materiaal te bestellen voor de assemblage van onze compressoren. 97 procent van die machines is voor export bestemd. Toen ik van het salesteam hoorde waar die zoal naartoe gingen, werd mijn nieuwsgierigheid gewekt. Het avontuur lonkte; ik was toen nog niet getrouwd. Ik kon de wereld gaan verkennen en werd er nog voor betaald ook. Ik kende al wel een beetje Arabisch, maar in Bahrein zag ik kans om de kennis van die taal serieus aan te scherpen.” Via een eerste, kort intermezzo in Dubai belandde Zoubir in 2010 in Marokko, het land waar zijn ouders vandaan komen. “Je moet doorgroeien, je kunt niet eeuwig dezelfde job doen. In Casablanca werd ik business development manager voor de Franssprekende Sahellanden. Ik was in totaal voor 17 landen verantwoordelijk en reisde veel om te bekijken hoe de distributie overal verliep en te onderzoeken wat de wensen waren van distributeurs en klanten. Casablanca was een uitstekende uitvalsbasis voor die job. Intussen was ik getrouwd. Mijn vrouw, die ik in Bahrein had leren kennen, had familie in Casablanca. Dat ze veel contact met haar familie had, kon mijn uithuizigheid een beetje compenseren.” Gezochte profielen Dat Zoubir uitgerekend in Marokko terechtkwam, gaf hem een speciaal gevoel. Toen hij voor handelsingenieur stu44 BECI - Brussel metropool - november 2017 Casablanca is de thuishaven geworden voor Zoubir Zoubir, een Belg van Marokkaanse afkomst, die voor Atlas Copco werkt. deerde aan de Europese Hogeschool Brussel (EHSAL), schreef hij een eindwerk over de toekomstperspectieven van de Marokkaanse economie. “Het was interessant om te zien of de theorieën en voorspellingen die in mijn onderzoek stonden wel spoorden met de realiteit. Wat bleek: een deel is effectief waarheid geworden. Marokko wil echt wel een leidende rol gaan spelen in de ontwikkeling van West- en Centraal-Afrika. Daarvoor probeerde het internationale investeerders aan te trekken. Tanger heeft intussen de grootste haven voor containertransport van de regio. In de vijf jaar dat ik in Marokko woonde, zag ik er ook heel wat infrastructuurwerken gebeuren.” “Als vrienden uit België polsten naar de carrièremogelijkheden in Marokko, antwoordde ik dat geen enkel land perfect is. Elk land heeft zijn voor- en nadelen. Dat mijn roots daar liggen, vond ik een groot voordeel. Als je kan bijdragen tot de ontwikkeling van je land van origine, dan motiveert je dat toch wel. Marokko kan geschoolde managers van Marokkaanse afkomst die in West-Europa gestudeerd en gewerkt hebben echt wel gebruiken, TOPIC omwille van hun knowhow. Ik vermoed dat steeds meer migranten van de tweede generatie in Marokko een eigen business willen opstarten. Al is dat momenteel nog een moeilijke opgave. De administratieve problemen waar ze mee geconfronteerd worden, kunnen zeer frustrerend zijn. Sommigen raken in de opstartfase compleet gedemotiveerd. Goede contacten opbouwen bij de diverse instanties is een noodzaak.” Abdelah Ait Maskour is in Fez voor de Orone groep (specialist in de externe behandeling van documentstromen) aan de slag als directeur productie van een contact center. Hij liep school in het Nederlands en het Frans in Kortrijk, Moeskroen en net over de Franse grens, behaalde een diploma biologie aan de ULB en deed werkervaring op bij onder meer Mobistar, vóór hij naar het noorden van Marokko trok. Ook hij merkt dat mensen met een profiel zoals dat van hem gegeerd zijn. “Je hoeft zelfs geen Arabisch te kennen”, zegt Abdelah. Volgens Bernard Poll, CEO van Orone, besteden steeds meer Franse en Belgische bedrijven hun back officeprocessen uit aan nabijgelegen landen als Marokko. “Iemand als Abdelah is de ideale link tussen de ondernemingen in België en de medewerkers in Marokko.” Lokale cultuur De Zweedse machinebouwer Atlas Copco, Zoubirs bedrijf, is in 92 landen aanwezig. Een grote culturele diversiteit in het personeelsbestand is voor zo’n internationale onderneming onontbeerlijk om globaal business te kunnen voeren. “Wij zijn een gedecentraliseerde organisatie waar de eindverantwoordelijkheid bij de lokale entiteiten ligt. Zij voelen de lokale markten en culturen goed aan”, vertelt Kristian Vandenhoudt, vice president human resources bij Atlas Copco. “Dat is het voordeel van iemand als Zoubir: hij kent de gevoeligheden van de lokale cultuur en de impact daarvan op de markt en de manier van zakendoen, maar ademt tegelijkertijd de globale bedrijfscultuur van Atlas Copco.” Gevraagd naar zijn troeven, haalt Zoubir als eerste zijn goede kennis van… het Frans aan, de businesstaal in Marokko. “Dat je de cultuur en de manier van werken kent, is inderdaad ook een pluspunt. Met dat laatste – hoe men aan business doet – hebben sommige migranten van de tweede generatie wel moeite. Als je bijvoorbeeld de overheid contacteert, moet je veel geduld oefenen. Het is niet altijd mogelijk om, zoals in België, documenten online aan te vragen. Het is daarnaast heel belangrijk dat je goed de betalingstermijnen onderhandelt met de klant. Anders kan je weleens meer dan een jaar wachten op je geld. De KMO’s hebben de neiging om hun betalingen zo lang mogelijk uit te stellen, vaak omdat hun eigen klanten ook worstelen met hun cashflow – het is een vicieuze cirkel.” En hoe is het sociale leven ginder? “Dat verschilt niet zoveel met dat binnen de Marokkaanse gemeenschap in België”, meent Zoubir. “Wat de godsdienstbeleving betreft, is er wel veel minder waar je op moet letten. Als je in Marokko op restaurant gaat, hoef je je niet de vraag te stellen of het eten halal is. Je bidt ook waar je wil, niemand zal zich daaraan storen. Marokko is over het algemeen De globalisering zal de mogelijkheden voor internationale mobiliteit nog verder verruimen. heel aangenaam. Een minpunt is de onveiligheid. Er is helaas veel criminaliteit. De werkloosheid in sommige wijken in Casablanca is heel hoog. Op het slechte pad gaan, beschouwen sommigen als de enige uitweg.” Abdelah Ait Maskour zegt echt van het leven in Fez te genieten. “Akkoord, het aantal werkuren – 44 – ligt in Marokko hoger dan in België, maar na de kantooruren wacht een echt bruisend sociaal leven. Fez is een gastvrije stad met een familiaal karakter en een aangenaam klimaat. Alle winkels zijn open tot 22 uur. In België, met al die facturen, ben je soms bang om je brievenbus te openen. Hier in Fez ligt de maandelijkse huurprijs voor een appartement van 60m² tussen de 250 en 300 euro. En ook wat eten betreft, kan je hier makkelijk een gezin van drie onderhouden met 100 à 200 euro per maand.” Wereldburgerschap Zoubir is, net als Abdelah trouwens, zeer tevreden over het niveau van de Franstalige scholen in Marokko. Zijn twee zoontjes konden er zelfs wat privélessen Nederlands meepikken. Dat laatste is in Dubai, waar hij nu gestationeerd is, helaas niet mogelijk. Toch noemt hij de verhuizingen een positieve ervaring voor zijn kinderen. “Zeker als je rekening houdt met de wereld waarin we nu leven. De wereld wordt een dorp. Mijn internationale carrière bereidt mijn zonen voor op het wereldburgerschap.” Atlas Copco ontvangt in België, waar de hoofdzetel voor compressoren en constructie is gevestigd, vele expats die van daaruit een netwerk uit kunnen bouwen dat hen bij de terugkeer naar hun thuisland goed van pas komt. “De verder uitdijende globalisering zal ervoor zorgen dat de mogelijkheden voor internationale mobiliteit alleen nog zullen toenemen”, voorspelt Kristian Vandenhoudt. “Wie internationaal mobiel is, zal steviger in de schoenen staan om nieuwe uitdagingen aan te gaan.” ● BECI - Brussel metropool - november 2017 45
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Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, behandelt al uw rekruteringen van A tot Z. Wanneer een hoogtempel van de Brusselse gastronomie Select Actiris inschakelt voor al zijn aanwervingen, kan de chef-kok zich helemaal toeleggen op zijn eigenlijke bezigheid, zijn haute cuisine. Getuigenis We ontmoeten Matthias Van Eenoo, een Frans-Belgische chef-kok die zijn talenten in de grote Franse sterrenrestaurants heeft kunnen tentoonspreiden en sinds deze zomer met veel flair het prestigieuze restaurant BRUGMANN bestiert. Vertel eens hoe het eerste contact met Actiris is verlopen? Enkele weken vóór de opening van het restaurant BRUGMANN waren we nog op zoek naar zo’n twintig personeelsleden voor de keuken, de zaaldienst en de administratie. Daarom hebben we de hulp van professionele rekruteringsdiensten ingeroepen. Bij Actiris bleken we al snel aan het juiste adres te zijn en we zijn tot nu toe nog steeds zeer tevreden. Hoeveel personen heeft u via Actiris kunnen aanwerven? En voor welke functies? Dankzij Actiris hebben we, in eerste instantie met een contract van bepaalde duur, en daarna van onbepaalde duur, een tiental personen voor de keuken, een tiental personen voor de zaaldienst en iemand voor de administratie kunnen aanwerven. Zo’n twintig personen in totaal dus: Maitre d’hôtel, Rangkelner, Bediende, Kok, Poetsvrouw, Bordenwassers … Waarom heeft u een samenwerkingsovereenkomst met Actiris getekend? We waren zeer tevreden met de eerste rekruteringen en, aangezien de horecasector sowieso een grote turn-over kent, zullen we regelmatig van de diensten van Actiris gebruikmaken. We hebben hierin alle vertrouwen. Zou u voor uw toekomstige aanwervingen opnieuw een beroep doen op Actiris? Ja, natuurlijk! Dat is ook de reden waarom we deze samenwerkingsovereenkomst voor de lange termijn hebben ondertekend. Wat vindt u van de dienstverlening op maat? Heeft Actiris uw verwachtingen ingelost? De dienstverlening op maat van Actiris is inderdaad zeer efficiënt. We hebben persoonlijke consulenten, mevrouw Lefort en de heer Depaus, met wie we echt een professionele relatie gebaseerd op vertrouwen en wederzijds respect hebben opgebouwd. We stellen het zeer op prijs dat zij bij elk van onze verzoeken echt naar ons luisteren en op de gepaste manier reageren. Zou u Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Absoluut! Werken met Actiris is de meest efficiënte oplossing, omdat een groot deel van de preselecties reeds van tevoren door Actiris wordt uitgevoerd. Brugmannlaan 52-54, 1190 Brussel, www.brugmann.com Wilt u de jobdating ook eens proberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds WERKGELEGENHEID Werkgelegenheidssteun ‘verbrusseld’ De nieuwe versie van de werk ondersteunende maatregelen in het Brusselse Gewest is grotendeels op 1 oktober van kracht geworden. ‘Activa.brussels’, de motor van het systeem, werd vereenvoudigd, ‘verbrusseld’ en afgestemd op een toegang tot werk via vorming. Ophélie Delarouzée M et de zesde staatshervorming ontving het Brusselse Gewest een heleboel tewerkstellingsstelsels die minister van Economie, Werk en Beroepsopleiding Didier Gosuin (DéFI) meteen is gaan herzien. De aanpassing gebeurde in overleg met de sociale partners, in het raam van de Strategie 2025. Die beoogt onder andere een daling van de werkloosheid in Brussel. Het percentage werklozen ligt er inderdaad hoger dan in de andere gewesten, al stellen wij tijdens de afgelopen jaren een positieve trend vast (16,9% in augustus 2017, tegen 17,8% in augustus 2016). Volgens Actiris woordvoerder Jan Gatz wordt de nieuwe Activa.brussels een krachtig tool om de achterstand van Brussel weg te werken: “Het systeem is coherenter dan vroeger. Het versnelt de tewerkstelling en valoriseert de middelen die ondernemingen in personen hebben geïnvesteerd. Deze bedrijven worden aangemoedigd om de nieuwkomers die ze pas hebben opgeleid, ook te houden. Via Actiris hebben ze toegang tot Activa.brussels. Werkgevers die een beroep doen op onze diensten krijgen begeleiding doorheen de administratieve stappen en tijdens de zoektocht naar de ideale medewerkers, in een lange lijst van werkzoekenden die aan de criteria van Activa.brussels voldoen.” Vereenvoudigd stelsel Werkgevers zouden in de toekomst vaker een beroep moeten doen op Activa. De vroegere complexiteit werkte verwarrend en blokkeerde de toegang tot nochtans beschikbare steun. “Er bestond een dertigtal Activa-stelsels. Allemaal zeer ingewikkeld om uit te leggen. Ook de werkzoekenden en de werkgevers konden er niet aan uit”, betreurt Jan Gatz. “Daar blijft niets van over. Er bestaat nu een enkele Activa.” De Activa premie is nu standaard 15.900 euro. Ze wordt in 30 maanden tijd aan de onderneming gestort: 350 euro tijdens de eerste zes maanden, 800 euro tijdens de 12 volgende, en 350 euro tijdens de 12 laatste. De premie van de Brusselse regering vereist wel een arbeidsovereenkomst van minimaal zes maanden, en ten minste halftijds. De steun is dus bedoeld voor duurzame en kwaliteitsvolle banen, niet voor mini-jobs. Als de werknemer gehandicapt is, stijgt de premie tot 23.400 euro over 36 maanden. Voor werkgevers met zetel in Vlaanderen kan deze steunmaatregel worden aangevuld met de RSZ-verlagingen die in dat gewest van toepassing zijn. Werkgelegenheidssteun met een Brussels tintje De financiële middelen die voor Vlaamse en Waalse pendelaars waren bestemd, gaan nu naar de Brusselse werkzoekenden. In totaal werd 255 miljoen euro besteed aan privé- en (een deel van de) overheidswerkgevers uit de drie gewesten. “Ongeveer 30% van de steun ging in het verleden naar pendelaars uit Vlaanderen en Wallonië”, vertelt Jan Gatz. “Met de ‘verbrusseling’ krijgen de Brusselaars de volle 100%.” Deze bescheiden revolutie zou de beruchte verkeersoverlast op de Brusselse invalswegen echter duurzaam kunnen verlichten en zelfs evenwichtiger maken, aangezien Activa.brussels de mobiliteit van Brusselse werkzoekenden aanmoedigt. Om precies deze mensen aan te zetten ook de Brusselse rand en zijn aanzienlijke tewerkstellingsuitzichten te benaderen, zou de premie eveneens aan werkgevers van de andere twee gewesten kunnen worden uitgekeerd. Deze veranderingen willen de Brusselse tewerkstelling opkikkeren, maar riskeren de ontwikkeling van sommige Brusselse ondernemingen enigszins af te remmen. Jan De Brabanter, secretaris-generaal van Beci-VOB, vreest voor BECI - Brussel metropool - november 2017 47
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DYNAMIEK de nare gevolgen van een vrij brutale koersverandering, die beter in de tijd kon worden gespreid. “Omwille van het vaste budget heeft de minister extra steun willen bieden aan Brusselse ondernemingen die meer Brusselaars tewerkstellen. Vanuit het standpunt van de onderneming is dit niet altijd het voornaamste. En nu riskeren we een verdwijning van andere vormen van steun voor ondernemingen die ze echter broodnodig hebben. Principieel is er geen bezwaar tegen steun aan bedrijven die banen voor Brusselaars willen creëren, maar hierdoor mogen we geen andere bedrijven afremmen in hun ontwikkeling, ook al kunnen ze niet meteen Brusselaars tewerkstellen. Ook die bedrijven creëren toegevoegde waarde en rijkdom voor het Gewest.” Meer Activa kandidaten Met de vereenvoudiging stijgt ook het aantal kandidaten dat onder de voordelige voorwaarden aan Activa.brussels kan worden aangeworven. Alle bij Actiris ingeschreven personen die al minstens 12 maanden werk zoeken, met inbegrip van mensen die geen recht meer hebben op werkloosheidsuitkeringen, geven de werkgever recht op de premie. De 12 maanden wachttijd valt zelfs volledig weg voor mensen die net een stage of een beroepsvorming hebben gevolgd, evenals voor de meest kwetsbare groepen op de arbeidsmarkt. Dit betreft onder andere mensen die het leefloon ontvangen en via een Artikel 60 contract kunnen worden tewerkgesteld, jongeren van minder dan 30 jaar zonder diploma van het hoger middelbaar, werkkrachten van meer dan 57 jaar en de slachtoffers van een bedrijfsherstructurering. “Het is een win-win oplossing voor de werkzoekenden en voor de werkgevers”, aldus Jan Gatz. “Een jaar lang in de files van de werkloosheid aanschuiven om Activa te genieten, had soms negatieve gevolgen, zeker onder jongeren die net een stage achter de rug hadden. Werkgevers die in deze personen hadden geïnvesteerd, moesten meerdere maanden wachten om recht te hebben op Activa. » Het gevolg: tot voor kort genoten gemiddeld 4.500 Brusselaars van een Activa-steun voor een nieuwe baan, maar vandaag beschikken meer dan 60.000 Brusselse werkzoekenden over de Activa.brussels kaart. En ze kunnen meteen tegen een lagere kost worden aangeworven. Laaggekwalificeerde jongeren en oudere werkkrachten krijgen hierbij nog extra steun. De premie voor vorming bedraagt 5.000 euro. Voor de ganse duur van de Activa steun kunnen werkgevers deze premie inroepen als ze voltijds en voor een onbepaalde duur een persoon van minder dan 30 jaar oud aanwerven die maximaal een diploma van het lager middelbaar heeft gehaald (voor zover de werkgever de vorming organiseert). De steunmaatregel voor ‘oudere werkkrachten’ bestaat uit een verlaging van 1.000 euro per kwartaal voor al de werkkrachten van 57 jaar en meer van wie het loon niet hoger ligt dan 10 500 euro per kwartaal.. ● Een pilootproject bij citydev.brussels Benjamin Cadranel. Ondernemingen die gevestigd zijn op de sites van de instelling en die Brussels personeel trachten te behouden of aan te werven, krijgen een bonus. Het Brusselse Gewest en citydev.brussels hebben voor dit project elk een budget van 250.000 euro voorzien, samen 500.000 euro, dus. “De missie die wij op die manier uitbesteden, stemt perfect overeen met het strategische doel in ons businessplan en ons beheercontract”, stelt Benjamin Cadranel, algemeen bestuurder van citydev. brussels. “De diensten van citydev.brussels hebben nauw met het RSZ samengewerkt om betrouwbare data in te zamelen over de Brusselse tewerkstelling op onze sites. En met Actiris werkten we samen voor de verwerking van de data en daarna de voorbereiding en de toepassing van de maatregelen.” Concreet zal citydev.brussels hetzij een premie aan de ondernemingen toekennen, hetzij een gelijkaardig bedrag in mindering brengen van de erfpachtcanon of de huur. 250.000 euro wordt besteed aan het behoud van de Brusselse tewerkstelling en 250.000 euro aan de aanwerving van Brusselse werkkrachten. De twee premies kunnen worden gecombineerd. De financiële steun zal worden uitgekeerd in functie van de resultaten die de ondernemingen op het vlak van Brusselse tewerkstelling tijdens het lopende jaar zullen hebben behaald, namelijk tussen 1 oktober dit jaar en 30 september 2018. De deelname van ondernemingen is echter aan toetredingsvoorwaarden onderworpen. De steunmaatregelen zijn trouwens alleen toegankelijk voor bedrijven die minstens 10 personen tewerkstellen en die beschikken over een vestiging op de activiteitsites van citydev.brussels. Ze moeten bovendien een samenwerkingsovereenkomst met Actiris hebben ondertekend. Worden echter uitgesloten de bedrijven waarvan de activiteit niet in verband staat met de economische expansiemissies, bedrijven die hun terrein hebben aangekocht en bedrijven die slechts tijdelijk op de site aanwezig zijn. Zij hebben geen recht op deze bonus. 48 BECI - Brussel metropool - november 2017 Steunmaatregelen voor de tewerkstelling van Brusselaars voor ondernemingen die gevestigd zijn op de sites van citydev.brussels Het Brussels gewest en citydev.brussels maken elk € 250.000 - dus samen € 500.000 - vrij voor een pilootproject dat de aanwerving van Brusselaars of het behoud van jobs voor Brusselaars steunt. Voorwaarden • Bewijs dat de onderneming gevestigd is op een citydev.brussels-site, erkend is en in regel is met de betalingen aan citydev.brussels. Uitgesloten: precaire bezettingen, ondernemingen die eigenaar zijn van hun grond en bepaalde activiteitensectoren* 2 cumuleerbare soorten steunmaatregelen Steun voor het behoud van jobs voor Brusselaars Kleine ondernemingen € 1.250 tot € 6.250 Middelgrote ondernemingen € 1.900 tot € 9.300 Grote ondernemingen € 3.100 tot € 15.600 Steun voor de aanwerving van Brusselaars Kleine ondernemingen € 2.000/persoon maximaal € 10.000 Middelgrote ondernemingen € 1.500/persoon maximaal € 13.500 Grote ondernemingen € 1.000/persoon maximaal € 17.000 1 Bedragen begrensd op 30 % van de jaarlijkse huur of canon Kleine ondernemingen: 10 tot 49 werknemers Middelgrote ondernemingen: 50 tot 99 werknemers Grote ondernemingen: meer dan 99 werknemers 2 3 4 Vul het aanvraagformulier op de website van citydev.brussels in en dien het uiterlijk 30/11/2017 in. Uw dossier wordt ten laatste op 31/03/2018 gevalideerd door citydev.brussels. De geselecteerde ondernemingen moeten de tewerkstellingscijfers (RSZ) uiterlijk 31/12/2018 doorgeven. De premies worden in 2019 uitbetaald. Hoe deze steunmaatregelen krijgen? • Minimaal 10 personen op de payroll met een arbeidsovereenkomst van onbepaalde duur of een arbeidsovereenkomst van bepaalde duur (minstens 6 maanden) van 1/10/2017 tot 30/09/2018 • Bewijs van ondertekening van een samenwerkingsovereenkomst met Actiris (of te sluiten binnen de 3 maanden volgend op de aanvraag) Indiening van het dossier vóór 1/12/2017 * De volledige lijst van uitgesloten activiteitensectoren vindt u in het reglement van de steunmaatregelen op de website van citydev.brussels Meer informatie: www.citydev.brussels
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DYNAMIEK STARTER Naturalogic: het natuurkapitaal De firma Naturalogic specialiseert zich in het beheer van het natuurkapitaal. Concreet stelt ze aan ondernemingen voor om hun milieu-impact financieel te meten en hem dus ook te verkleinen, wat de ganse gemeenschap ten goede komt. Guy Van den Noortgate H oe vaak horen we niet dat wij slechts over één planeet beschikken, maar jaarlijks de hulpbronnen van bijna twee verbruiken? Elk jaar verschuift de datum waarop we de capaciteit van onze aarde overschrijden. Wanneer dit op 30 juni zal voorvallen (in principe in 2030, aan het huidige tempo van verbruik van de hulpbronnen), dan zullen wij effectief in een jaar tijd de hulpbronnen van twee jaar verbruiken. In 2017 werd de capaciteit van onze aarde op 2 augustus overschreden. Wij leven sindsdien dus op krediet. Deze indicator is op zich niet perfect, maar wel relevant genoeg om er aandacht aan te besteden en ons aan te zetten voorzichtiger om te gaan met de hulpbronnen die wij vandaag soms klakkeloos verspillen. Maar hoe meten we nu zo nauwkeurig mogelijk de milieu-impact van een onderneming, voordat we concreet optreden? Dit is de taak van een onderneming als Naturalogic, eind 2014 opgericht door Eric Dierckx en Antoine Geerinckx binnen de groep van CO2 die al actief was in het beheer van CO2 logic, -uitstoot. Voor hij aan het Naturalogic avontuur begon, werkte Eric Dierckx als consultant bij Ernst & Young. Binnen dat auditbureau ontwikkelde hij met vier collega’s een strategie om, specifiek bij Ernst & Young, de impact op het milieu terug te schroeven, mede dankzij de oprichting van een afdeling duurzame ontwikkeling. Deze impact moest echter in euro’s worden omgezet. “De eerste dergelijke milieuberekening gebeurde door de leverancier van uitrustingen Puma, in samenwerking met het Britse bureau Trucost”, vertelt hij. “Ze hebben de economische activiteiten geëvalueerd en gemeten, met inbegrip van de externe factoren (CO2 , water, katoen enz.) en berekenden op die manier een impact van ongeveer 110 miljoen euro per jaar. Puma lanceerde kort daarop een eerste paar bio-afbreekbare gymschoenen en een T-shirt. In de winkel is de prijs wel iets hoger, omdat met de impact op de gezondheid en het milieu rekening wordt gehouden.” Vandaag gaat de aandacht naar het natuurkapitaal, namelijk alle hulpbronnen en grondstoffen die wij voor de economische activiteit verbruiken. “Er bestaan zes vormen van kapitaal”, weet Eric Dierckx. “Financieel, productief, sociaal, menselijk, intellectueel en natuurgebonden. De laatste vorm is de belangrijkste, want hij is het vertrekpunt van al de rest.” Meten om beter te verminderen Naturalogic is voor de Benelux een partnerschap aangegaan met Trucost. Vertrekkende van het klantenbestand van CO2 logic, wil het bedrijf de milieukosten berekenen en de betrokken ondernemingen helpen bij de preventie en het beheer ervan. Dit ten voordele van de ganse gemeenschap. Als de bedrijven bijvoorbeeld zuiver water in plaats van afvalwater in het milieu 50 BECI - Brussel metropool - november 2017 Via de valorisatie van het natuurkapitaal dankzij een bewezen methode, biedt Naturalogic aan de bedrijfswereld en efficiente oplossing om de milieu-impact te meten en daarna te verminderen. Naturalogic en CO2 l’Atelier des Tanneurs om zich in ruimere kantoren te vestigen. Informatie: www.naturalogic.org ● Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be logic verlaten binnenkort Vandaag publiceren veel grotere ondernemingen, naast een jaarverslag, ook een specifiek rapport over duurzame ontwikkeling. De jongste trend is de integratie van het milieurapport in het jaarverslag. Door de financiële conversie van de milieu-impact vinden de ondernemingen bij Naturalogic een handig middel om een dergelijke integratie te vergemakkelijken. Op het eerste gezicht richtte deze evolutie zich vooral tot de industrie, maar ook de financiële sector voelt zich betrokken. “De financiële wereld let vandaag op de CO2 Antoine Geerinckx (links) en Éric Dierckx. lozen, kan de gemeenschap de bouw van een zuiveringsstation uitsparen. -impact bij de samenstelling van beleggingsportefeuilles”, stelt Eric Dierckx. “De beheerders zijn hiervoor gevoelig omdat ook hun klanten meer aandacht besteden aan het milieu.” D.R. DYNAMIEK FINANCIERING Ooit al aan crowdlending gedacht? Onder de vormen van participatiefinanciering is crowdfunding wel bekend. Dit is minder het geval voor crowdlending. De eerste formule richt zich voornamelijk tot starters, terwijl de tweede eerder voor KMO’s van allerlei sectoren is bestemd en een bijkomende oplossing biedt om ontwikkeling te financieren. C rowdfunding verwierf faam met startende bedrijven: jonge ondernemers – vaak in digitale technologieën, maar niet uitsluitend – die op zoek waren (en zijn) naar financiering om hun bedrijf van de grond te krijgen. Particulieren met belangstelling voor dit project investeren dan in deze ontluikende onderneming. Deze vorm van participatiefinanciering is vandaag goed ingeburgerd en heeft zijn degelijkheid bewezen. Crowdlending werkt op dezelfde manier, maar hier is er geen sprake van een aandeel in het kapitaal van de onderneming, wél van een lening, eventueel in de vorm van een obligatielening met een vaste rentevoet voor de ganse duur van de obligatie. Crowdlending richt zich eerder tot iets oudere ondernemingen die een omzet kunnen voorleggen, cashflow genereren, over een bestaande clientèle beschikken enz. Zulke bedrijven zijn dus in staat om leningen terug te betalen. Dit is niet het geval voor een starter, die zich in het begin moet beperken tot equity crowdfunding. KMO’s die een beroep willen doen op crowdlending moeten dus over een track record beschikken. De meeste KMO-leiders zijn blijkbaar niet op de hoogte van deze financieringsformule. Toegegeven, participatiefinanciering is een vrij recent gegeven en crowdfunding is op het eerste gezicht niet bestemd voor reeds gevestigde ondernemingen. De sector van de participatiefinanciering zou dus beter moeten communiceren en bedrijfsleiders moeten ontmoeten via de kamers van koophandel, de bedrijfsverenigingen en de media. Met een verduidelijking van de troeven van crowdlending zullen ondernemingen beter inzien dat deze vorm van financiering hun ontwikkeling kan bevorderen. Crowdlending beperkt zich trouwens niet tot een zoveelste financieringsformule: het biedt ook andere voordelen aan KMO’s. Denk aan marketing. Dankzij participatiefinanciering bereikt de KMO een breder publiek dat bestaat uit alle leden van het crowdlendingplatform: tientallen duizenden mensen. deld tussen 100 en 200 lieren zullen daarin inves en ambassadeur worden het merk. Voor de KMO het wel aanbevolen om een of twee keer per jaar een vergadering te organiseren voor de gemeenschap van investeerders, die mensen te informeren over de vooruitgang van het project en tegelijk voordeel te halen uit de deskundigheid en het netwerk van de investeerders. Een gemiddeld interest van 6 tot 9% Ongeacht de sector kunnen alle KMO’s die een degelijk dossier voorleggen, een beroep doen op crowdlending als financieringsbron. Crowdlending kan een investering gedeeltelijk of volledig financieren. Soms kan het een door de bank toegekende financiering aanvullen. In het geval van een achtergestelde obligatielening zal de bank dit trouwens nagenoeg gelijk stellen met eigen middelen. Op de sectoren bestaat geen beperking: bij de bedrijven die hierop al een beroep hebben gedaan, vinden we een brouwerij, een designer van herenhemden, een ontwerper van oproepsystemen voor rusthuizen, een producent van industriële laserapparatuur en vele andere. Laten we tot slot ook vermelden dat crowdlending niet alleen voor de KMO, maar ook voor de investeerder voordelig is. De investeerder krijgt regelmatig dossiers voorgeschoteld en hij kiest hieruit wat hem interesseert. Sinds 1 februari is het maximum gestegen tot 5000 euro investering per dossier. De gemiddelde interest ligt ergens tussen 6 en 9%, naargelang van het risicoprofiel van de onderneming. De KMO tracht diversiteit te behouden in haar financieringsbronnen. Op dezelfde manier kan de particulier zijn investeringen diversifiëren. Crowdlending is in volle opkomst omdat particulieren meer en meer zin willen geven aan hun investeringen. Dankzij participatiefinanciering kunnen ze lokaal investeren in concrete projecten en bovendien de activiteitsector kiezen. Via crowdlending heeft de particulier een directe impact op de economie. ● Xavier de Troostembergh Business Development Manager Bolero Crowdfunding (lid van de KBC groep) tembergh@kbcsecurities.be BECI - Brussel metropool - november 2017 51
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DYNAMIEK TRANSITIE Lars Zimmermann: kringloopeconomie en open source hand in hand in Berlijn Berlijn is duidelijk ‘the place to be’ voor diegenen die in het potentieel van de kringloopeconomie en de transitiemodellen geloven. Wij ontmoetten er Lars Zimmermann, een veelzijdige figuur, kunstenaar en economist tegelijk, voor wie open source de beste manier is om de kringloopeconomie te promoten. Johan Debière D oor oorlogen geteisterde gebieden kunnen, na de vernieling, met een schone lei beginnen. Ze kunnen dan ‘from scratch’ nieuwe manieren van denken, nieuwe vormen van economische ontwikkeling en een nieuwe verhouding tot de wereld in het leven roepen. Berlijn is typisch een van de hoofdsteden waar deze dynamiek krachtig tot uiting komt, zeker sinds de Duitse hereniging. Lars Zimmermann ontplooide zich in deze in Europa unieke culturele, sociale en economische toverketel. “Ik ben een artiest en een economist, maar ik beschrijf mezelf liefst als een hacker”. Het woord verwijst meestal naar misdadige praktijken op het internet, maar bij Zimmermann krijgt de term een heel andere betekenis. In het Engels betekent to hack zoveel als ‘kraken’, maar wanneer het wordt toegepast op afgedankte voorwerpen die van hun oorspronkelijke functie worden afgewend om op een andere manier te worden ingezet, wordt ‘hacken’ veel sympathieker. Lars ‘hackte’ bijvoorbeeld oude Legoblokjes die hij doorboorde en op een houten plank bevestigde met gewone schroeven. Het werd een bijzonder elegante kapstok. Het voorafgaande denkproces nam ten slotte meer tijd in beslag dan de assemblage van de teruggewonnen voorwerpen, maar het loonde de moeite. De andere eigenheid van Lars Zimmermann is namelijk dat hij systematisch zijn tips & tricks zo ruim mogelijk bekendmaakt, met de hoop dat zijn ideeën andere mensen in Berlijn of ergens anders ter wereld zullen aanzetten dergelijke schema’s te reproduceren en op die manier de verspilling tegen te werken. “De ontwikkeling van de kringloopeconomie gaat gepaard met het delen van kennis, en dus het open source principe.” Deze aanpak druist regelrecht in tegen de methodologie van Michaël Braungart, eveneens een Duitse voorstander van de kringloopeconomie, die echter aan bedrijven zijn consultancydiensten aanbiedt om ze te helpen bij de ontwikkeling van producten en diensten die aan het kringloopprincipe beantwoorden. Van de vrije verspreiding van kennis is er bij Braungart weliswaar geen sprake. Van Berlijn naar Teheran, Bogota of Toronto Lars Zimmermann: “Zich inzetten voor open source betekent concreet informatie publiceren over de manier waarop de dingen in elkaar zitten. Dit kan via de verspreiding van de recepten, computercode, productiegegevens of designdata, zodat iedereen aan de hand van deze informatie zelf kan studeren, gebruiken en bouwen.” 52 BECI - Brussel metropool - november 2017 Lars Zimmerman Dit alles gebeurt meestal via decentrale en distributieve vormen van samenwerking. Verscheidene groepen bespreken projecten, documenteren feedbacks, corrigeren foutieve elementen, creëren prototypes van oplossingen en ontwikkelen nuttige en instelbare softwares, naast allerlei types materiaal, werktuigen en zelfs culturele producties. Omdat hij zich volledig achter deze logica schaart, besliste Lars Zimmerman zich in te zetten voor de organisatie van de OSCE Days in Berlijn. Het evenement was dit jaar aan zijn derde editie toe en kende een grote opkomst. Naast de overvloed aan ideeën die het platform bij de leden van de wereldwijde kringloopgemeenschap inzamelde, verwelkomden de OSCE Days alle in Berlijn fysiek aanwezige deelnemers op bijzonder interessante workshops, waaronder een Soap Lab waar afgedankte olie dient om zeep te produceren, en een ander atelier waar u leert een pedaalshredder te bouwen voor de vernietiging van vertrouwelijke documenten. Als u op 23 en 24 november deelneemt aan de reis naar Berlijn met Beci (zie blz 43), gebruik dan uw vrije tijd ter plaatse om kennis te maken met Lars. Echt de moeite waard! ● Informatie: https://oscedays.org ; http://bloglz.de/me-contact/ © Leona Lynen Hoe complex de wetgeving rond bedrijfsmatig verpakkingsafval ook is, MET VAL-I-PAC HOU IK M’N ADMINISTRATIE KLEIN. Brengt uw bedrijf verpakte goederen op de Belgische markt? Dan bent u hoogstwaarschijnlijk wettelijk verantwoordelijk voor het afval dat dit veroorzaakt. En dat brengt enkele verplichtingen met zich mee. Volgens de wetgeving moet u aantonen dat minstens 80 % van de bedrijfsmatige verpakkingen waarvoor u verantwoordelijk bent, werd gerecycleerd. Gelukkig kan VAL-I-PAC u helpen om de administratieve rompslomp zo klein mogelijk te houden. Nog niet aangesloten bij VAL-I-PAC? Doe het vandaag nog. U hebt er alleen maar voordelen bij: • minder papierwerk • in orde met de recyclagewetgeving • kans op premies • goed voor het milieu MEER WETEN? KIJK OP VALIPAC.BE OF BEL 02 456 83 10
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DYNAMIEK De vervuilde roetfilter van de commerciële prestaties Uw verkoopteam draait op een (te) laag pitje. De resultaten laten op zich wachten ondanks uw inspirerende toespraken en een nieuw commissieplan. Uw futloze verkopers proberen hun moeilijkheden te rechtvaardigen door de veeleisendheid van klanten en de agressiviteit van concurrenten. Alleen prijsverlagingen schijnen nog te werken. Bent u van plan om met de vuist op de tafel te slaan, het goede voorbeeld te geven of een coach aan te werven? Begin misschien met de roetfilter van uw team: die is zeker vervuild! Laurent De Smet, Senior Trainer aan de Sales Academy H eel wat verkoopmanagers reageren verrast op deze metafoor. Op commerciële motivatie komt heel natuurlijk slijtage. U moet beseffen dat uw mensen op het terrein, door het contact met klanten, worden blootgesteld aan een gigantisch aantal negatieve signalen: gebruikers die klagen over slecht werkende producten, kwaliteitsproblemen, niet nageleefde beloftes e.d. De perceptie die uw verkopers van de werkelijkheid hebben, verschilt van de uwe. U focust op de algemene resultaten van de onderneming en een overzicht. De problemen zijn statistisch beperkt: ze betreffen meestal minder dan 5% van uw klanten. Maar misschien realiseert u zich niet dat bezorgdheid om deze specifieke problemen uw verkopers overweldigt. En bovendien schijnt de concurrentie steeds met sterkere beloftes op de proppen te komen. Door deze permanente dubbele toevloed van vervuilende informatie raakt de ‘motivatiefilter’ van uw verkopers verstopt. Dit genereert op den duur negatieve overtuigingen over uw producten, uw diensten of de ganse onderneming. De verkoper verliest vertrouwen in wat hij aan zijn klant of prospect kan beloven. Hij verliest ook het geloof in zijn eigen functie en vervalt langzaamaan van ‘verkoopdrang’ naar ‘omzetplicht’. En dan vraagt u zich af waarom de resultaten achteruitgaan! Verkopers zijn trots en discreet. Misschien zijn ze niet bereid om hun twijfels rechtstreeks met u te bespreken. Ze zullen eerder herhaaldelijk melding maken van incidenten met klanten en van de redenen waarom prospects een aanbod hebben geweigerd. Nadien zullen ze geduldig toeluisteren terwijl u argumenteert en de feiten relativeert. Met uw houding verstevigt u hun overtuiging dat u in een ivoren toren leeft, ver van de werkelijkheid op het terrein. In dit stadium onthalen wij soms uw verkopers op onze trainingssessies. Hoe vaak heeft een of andere commercieel directeur ons niet toevertrouwd dat we ze moesten opleiden, maar vooral opnieuw motiveren! In dergelijke gevallen stelt het verkoopteam zich tegenover ons wantrouwig of zelfs vijandig op. De training is zogezegd een geschenk of een investering, maar wordt als een belediging ervaren. Als ze opnieuw moeten leren verkopen, dan wordt hun competentie toch in twijfel getrokken, niet? Nu, deze mensen vertonen meestal geen tekort aan competentie. Zulke vertegenwoordigers weten van wanten! Alleen de ‘bereidheid’ staat nu op de helling. Wij creëren daarom een alliantie en geven de deelnemers de gelegenheid om zich uit te drukken. Wij analyseren de overtuigingen en de antwoorden die klanten en prospects moeten krijgen. Wij sleutelen aan de motivatie en trachten de dialoog met de directie weer op gang te krijgen. De opdracht 54 BECI - Brussel metropool - november 2017 die wij toevertrouwd krijgen, is veel meer dan een opleiding, want ook op managementvlak is er werk aan de winkel. Daarom moedigen wij u aan om zelf in te staan voor het onderhoud van de ‘motivatiefilter’ van uw team. Dit gebeurt in vijf stappen: 1. Laat regelmatig de negatieve overtuigingen tot uiting komen en getuig van luistervaardigheid. Aanvaard dat mensen hun twijfels voorleggen. 2. Werk in workshops samen aan de antwoorden die de meest frequente vragen, klachten en bezwaren moeten krijgen. Op die manier staan uw medewerkers steviger in hun schoenen. 3. Organiseer een inzameling van de referenties, zodat uw verkopers voor een keer ook luisteren naar de meest tevreden klanten en de redenen van hun trouw. 4. Zorg voor erkenning, feliciteer, deel de successen, de initiatieven en de positieve elementen om opnieuw een optimistische sfeer tot stand te brengen. 5. Bespreek constant de uitzichten die gepaard gaan met de visie, de missie, de betekenis en het belang van het commerciële werk. ● Verdere stappen Certificerend cyclus handelsmanagement 5 sessies voorbehouden aan kaderleden en directeurs van verkoopteams. Onder begeleiding van de trainers van de Sales Academy, partner van ICHEC Formation-Continue. Van 25/10 tot 8/12, bij Beci Informatie: Emilie Lessire – ele@beci.be ; 02 643 78 11 Inschrijvingen: www.500.be © Thinsktock De IBO in bedrijfsverband Met de IBO in bedrijfsverband leidt u een toekomstige medewerk(st)er op volgens de criteria van het beroepsprofiel dat u zoekt. Concreet: Bruxelles Formation, uw onderneming en de stagiair(e) sluiten een overeenkomst die het opleidingsplan definieert. De IBO in bedrijfsverband voorziet een opleidingsfase en meteen daarop een tewerkstellingsfase. Tijdens de één à zes maanden durende opleiding betaalt uw onderneming een vormingsuitkering waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair(e). Deze vergoeding stemt overeen met het brutoloon voorzien voor deze functie in uw onderneming, waarvan de RSZ-bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden afgetrokken. De tewerkstellingsfase begint na afloop van de opleidingsfase en duurt minstens even lang. Tot welke werkgevers richt deze formule zich? De ondernemingen van de openbare en privé sectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie mag u voor een IBO in bedrijfsverband aanwerven? De toekomstige medewerk(st)er moet bij Actitis ingeschreven zijn. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi in samenwerking met Belangstelling voor deze formule? Contacteer de Service relations entreprises telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 73 34, of per e-mail, op het adres fpie@bruxellesformation.be Verantwoordelijke uitgever: Olivia P’tito – Stallestraat 67 – 1180 Brussel – Versie: maart 2017
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DYNAMIEK Ondernemingsrecht: “twee eeuwen vooruit” Het wordt een van de grotere projecten van de lopende legislatuur: een radicale verandering van het wettelijk kader waarin Belgische ondernemingen opereren. Maar wellicht beseffen de bedrijven dat nog niet echt. Volgens Minister van Justitie Koen Geens katapulteert deze hervorming het ondernemingsrecht echter “van de 19e naar de 21e O eeuw”. ns ondernemingsrecht dateert uit 1830. Niet meteen van de jongste. Doorheen de jaren kwamen, in functie van de omstandigheden, verscheidene bepalingen en regelingen de wetgeving aanvullen. En vandaag zitten we met een vrij complex en nogal onsamenhangend geheel opgescheept. Dit recht is in sommige opzichten voorbijgestreefd, nogal ondoorzichtig en niet bepaald handig voor onze ondernemingen. Het federale regeerakkoord van 2014 vermeldt de wil tot hervorming. Het initiatief werd dan ook positief onthaald. En er komt schot in de zaak: de ministerraad keurde eind juli het wetsontwerp goed en normaliter belandt het dossier binnenkort in het Parlement. Met deze hervorming moet ons vennootschapsrecht aantrekkelijker worden en, ten opzichte van de buurlanden, ook competitiever, om Belgische en buitenlandse investeerders aan te moedigen. Vereenvoudiging, flexibiliteit en verduidelijking: dit zijn de krachtlijnen van het project dat de minister Koen Geens in september bij de aanvang van het academisch jaar is komen toelichten voor de ‘Ordre des Experts-Comptables et Comptables Brevetés de Belgique’. Hieronder vindt u de hoofdpunten van zijn voordracht: r1. Geen onderscheid meer tussen de burgerechtelijke en de handelsvennootschap: een nieuw concept van onderneming doet zijn intrede in het Wetboek van Economisch Recht en het begrip ‘handelaar’ verdwijnt. Dit betekent dat vrije beroepen (architecten, advocaten, artsen enz.), landbouwers en verenigingen voortaan als ondernemingen worden beschouwd. Zij worden voortaan onderworpen aan het ondernemingsrecht. En aan de wetgeving inzake insolventie, met als gevolg dat ook zij failliet kunnen gaan of een gerechtelijke reorganisatie kunnen aanvragen. Bovendien wordt de handelsrechtbank omgevormd tot een ‘ondernemingsrechtbank’ belast met alle geschillen tussen onder ondernemingen. onderneming beschouwd:2. De vzw en de stichting worden nu als een verenigingen mogen economische activiteiten beoefenen en winst maken, voor zover dit voor een belangeloos doel gebeurt. De verdeling van de 56 BECI - Brussel metropool - november 2017 Meer informatie: Danaï Siakoudi, juridisch adviseur bij Beci 02 563 68 58, dsi@beci.be. Danaï Siakoudi, Beci adviseur winst is de onderscheidende factor tussen een vereniging en een vennootschap. De vereniging zal haar winsten inderdaad niet onder haar leden mogen verdelen, in tegenstelling tot de vennootschap, die dat wel mag, aangezien zij de verrijking van haar vennoten/aandeelhouders nastreeft. Koen Geens 3. Vier vennootschapsvormen i.p.v. zeventien: dit is wellicht de meest opvallende doorbraak in dit project. Op nationaal niveau zal het aantal vennootschapsvormen (17, vandaag!) worden teruggeleid tot vier basisvormen: de personenvennootschap (gewone vennootschap, vennootschap onder firma, commanditaire vennootschap), de vennootschap met beperkte aansprakelijkheid (VBA), de coöperatieve vennootschap (CV) en de naamloze vennootschap (NV). 4. Het einde van de werkelijke zetel: conform het internationaal privé vennootschapsrecht, vervangt de statutaire zetel (de louter fictieve of nominale zetel van de vennootschap) de werkelijke (effectieve) zetel. Met als gevolg dat het Belgische recht van toepassing zal zijn op ondernemingen waarvan de maatschappelijke zetel zich in België bevindt. De hervorming voorziet bovendien een procedure voor de grensoverschrijdende verplaatsing van de maatschappelijke zetel De grote ‘sprong vooruit’ die Koen Geens had beloofd, zal een aanzienlijke – en hopelijk positieve – weerslag hebben op de ondernemingen. Ze hebben er dus alle baat bij om zich over deze veranderingen in de wetgeving te informeren en na te gaan wat de concrete gevolgen zullen zijn. Wat houdt het begrip ‘onderneming’ in? Welke zullen de concrete verschuivingen zijn voor de vzw’s? Binnen welk termijn moet de nieuwe regelgeving worden nageleefd? Hoe zal dit in zijn werking gaan? Hoe zal concreet de overgangen gebeuren tussen de oude en de nieuwe vennootschapsvorm? Al deze vraagstukken bespreken we in onze volgende edities. Blijf op de hoogte! ● © Reporters Foto’s van het Beci nieuws Het splinternieuwe golfterrein The National (in Sterrebeek) onthaalde op 5 oktober de 12e editie van de Beci Golf Trophy. Exclusive After Work in het Chalet Robinson: een buitengewone omgeving voor een ontspannen netwerkingavond tussen professionals. © Reporters © Eventer
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COMMUNITY Brussels Meets Brussels, het jaarlijkse evenement van Beci, vond plaats op 18 oktober in de Club van Lotharingen, met als thema het goede bestuur in Brussel: hoe verbeteren we het bestuur in onze hoofdstad? Wat wensen de ondernemers? Welke zijn de vijf meest dringende ingrepen? Met onze genodigden hebben wij getracht denkpistes te schetsen. Verslag in onze december nummer. 58 BECI - Brussel metropool - november 2017 © Reporters DE ADRESSEN STRIPROUTE - STAD BRUSSEL parcoursbd@brucity.be | www.brussel.be/striproute visit.brussels/nl/article/de-muren-van-de-stripwandeling-in-detail RAGEBOL EN CATHERINE VAN FRANK VAN PÉ Hoek van de Kolenmarkt en de Plattesteenstraat 1000 Brussel LE ZOOM BRUSSELSLIFE Tussen strips en streetart: Brusselse muurkunst 2.0 Strips en streetart spelen samen een steeds prominentere rol op de Brusselse gevels ... weliswaar gescheiden door de kloof tussen legaal en illegaal. Strips staan al jarenlang in de kijker dankzij een voortdurend aangroeiende striproute. Ook streetart kent momenteel een doorbraak in het Brusselse toeristische aanbod. Victor Lepoutre De striproute is in een kleine dertig jaar uitgegroeid tot een vaste waarde in het Brusselse toeristische landschap. In het begin van de jaren negentig trok de Stad Brussel hard van leer tegen de grote publiciteitsborden, die volgens de toenmalige politici het stadscentrum vervuilden. Alleen, toen die affiches eenmaal verdwenen waren, bleven er verwaarloosde muren achter die schreeuwden om restauratie. In deze context verscheen het eerste stripfresco genaamd Ragebol en Catherine, van de Brusselse striptekenaar Franck Pé. Dit initiatief, waarbij kunst stadsvernieuwing ontmoet, kreeg al snel navolging: De Kat van Philippe Geluck, afgebeeld op een gevel aan de Zuidlaan en Suske en Wiske van Willy Vandersteen in de Lakensestraat in Etterbeek. Het Belgische stripverhaal is nadrukkelijk aanwezig in de ruim zestig muurschilderingen die opgenomen zijn in de Brusselse Striproute. De route won doorheen de jaren aan populariteit en zette ook bijdragen van buitenlandse tekenaars in de kijker. Zo is er de “Corto Maltese”-stripmuur van Hugo Pratt aan de Akenkaai en Zep met een muurschildering van Titeuf aan de Emile Bockstaellaan. Ook Uderzo’s bekende Galliërs Asterix en Obelix zijn te bewonderen in de Washuisstraat 15. “Een stripfresco wordt beschouwd als een volwaardig project in de openbare ruimte dat het leven van de wijk weerspiegelt. Voor graffiti geldt eerder het tegenovergestelde,” aldus Ans Persoons, de schepen die verantwoordelijk is voor de striproute bij de Stad Brussel. De striproute blijft zichzelf heruitvinden. In het voorjaar van 2016 kreeg de kunstenaar Nix de gelegenheid om een fresco aan te brengen op de hoek van de Bogaardenstraat en de Gootstraat. Dit jaar werd DE KAT VAN GELUCK Zuidlaan 87, 1000 Brussel | Kazerne Géruzet, hoek Waversesteenweg en Generaal Jacqueslaan 1040 Etterbeek. SUSKE EN WISKE VAN WILLY VANDERSTEEN Lakensestraat 116, 1000 Brussel CORTO MALTESE VAN HUGO PRATT Akenkaai, op de hoek met de Ruimingskaai, 1080 Sint-Jans-Molenbeek TITEUF VAN ZEP Emile Bockstaellaan 1, 1000 Brussel ASTERIX EN OBELIX VAN UDERZO Washuisstraat 15, 1000 Brussel FAIS LE TROTTOIR 0488/98.70.33 — www.faisletrottoir.com Visitegraffiti@gmail.com VISIT BRUSSELS: STREETART-PARCOURS Koningstraat 2, 1000 Brussel | 02/513.89.40 visit.brussels/nl/article/Street-Art-in-Brussel voor het eerst een werk van een striptekenares opgenomen in de Striproute. De tekening uit Les Hommes-Loups van de Belgische Dominique Goblet is te bewonderen in de Sint-Jan-Nepomucenusstraat nr. 15 in de Alhambrawijk. De recentste aanwinst langs de route is van de Antwerpenaar Brecht Evens. Woont u op het grondgebied van de Stad Brussel? Een aanvraag volstaat om binnenkort misschien een fresco te krijgen op uw gevel! Ook streetart verovert stilaan een plekje in het Brusselse toerisme. In aansluiting op de tentoonstelling Yo! Brussels Hip Hop Generations, waarmee Bozar afgelopen zomer dit fenomeen van de Brusselse undergroundcultuur onder de aandacht bracht, lanceert Visit Brussels een streetart-parcours met werken van elf bekende artiesten uit de Brusselse graffitiscene. Daaronder de vermaarde Bonom, alias Vincent Glowinski, maar ook een kalligrafie van Parole en abstracte schilderingen van Eyes-B. Er is een korte biografie en een link naar hun persoonlijke website beschikbaar. Steeds meer verenigingen bieden alternatieve routes aan om iedereen te laten kennismaken met de wereld van streetart en zijn legendes. De vzw Fais le Trottoir organiseert elk weekend graffitiwandelingen met uitleg over de geschiedenis en betekenis van deze straatkunst. In mei van dit jaar heeft Visit Brussels alle werken van de bekendste Brusselse graffitikunstenaars gebundeld in een zakgids over stadscultuur, die verkrijgbaar is op alle culturele locaties en via de website. BECI - Brussel metropool - november 2017 59
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 24.11 | 31.12 WINTERPRET Een maand lang maakt kerstmagie zich meester van het Brusselse stadscentrum. Meer dan 200 chalets, paardenmolens, een reuzenrad, schaatsbaan en een gigantische kerstboom op het mooiste plein ter wereld. Sint-Katelijneplein | visit.brussels/nl/sites/winterwonders 18.11 | 26.11 SALON COCOON 10 dagen lang tonen meer dan 200 exposanten de laatste trends. Van de keuken over verlichting tot de badkamer ... hier vindt iedereen wel iets naar zijn smaak, portemonnee en stijl. Brussels Expo | € 8 online | www.cocoon.be 24.11 | 26.11 SALON ART3F De 2e Belgische editie van deze beurs pakt uit met ruim 3000 werken afkomstig van 150 kunstgalerijen, schilders, beeldhouwers, fotografen en keramisten, die ons laten kennismaken met hun eigen artistieke universum. Brussels Expo | € 10 online | www.art3f.fr ONDER DE LOEP – CULTUUR Bruxelles sur Scènes: kennismaking met de Brusselse theatercafés Ticketverkoop: BIP Koningsstraat 2-4, 1000 Brussel www.bruxellessurscenes.be Voor het tweede jaar op rij zet het festival “Bruxelles sur Scènes” het nog te vaak miskende erfgoed van de Brusselse theatercafés in de kijker. In navolging van het succes van vorig jaar wordt het evenement verder uitgebreid. Het festival loopt van 1 tot 26 november in 16 deelnemende theatercafés en combineert muziek, humor, theater en poëzie. Het is dan ook een uitgelezen kans om kennis te maken met de geschiedenis van deze cultuurparels, waarvan sommige dateren van het begin van de 20e eeuw. Voorbeelden hiervan zijn Atelier Marcel Hastir, opgericht in 1935 in het atelier van de Brusselse schilder of l’Os à Moëlle in Schaarbeek, gesticht in het voorjaar van 1960 door Jo Dekmine en een aantal vrienden in de kelder van het geboortehuis van Jacques Brel. L’Os à Moëlle stond hoog aangeschreven, uiteraard bij Brel zelf, maar ook bij grote artiesten als Barbara, Toots Thielemans of zelfs Pierre Richard, die er ook ooit optraden. De evenementenkalender met een beschrij ving van elk deelnemend theatercafé is beschikbaar op bruxellessurscenes.be. Tickets zijn verkrijgbaar in het Bip of in alle deelnemende theatercafés. 06.11 BIG BANG FESTIVAL Muzikanten van over de hele wereld laten leerlingen uit de Brusselse scholen kennismaken met bijzondere instrumenten, met hedendaagse jazz en met muziek uit binnen- en buitenland. BOZAR | € 8 | www.bozar.be 24.09.16 | 22.04.17 ANIMA ZATERDAGEN Op zaterdagnamiddag verwennen we onze oogappeltjes met een heleboel korte tekenfilms. Flagey | € 5 per sessie | www.animafestival.be 13.09.17 | 22.11.17 WOENSDAGEN OP DE HOEVE VAN UKKEL Elke 2e AVONDACTIVITEITEN 23.11 | 26.11 NOCTURNES VAN DE ZAVEL Eind november trappen de handelaars van de Zavelwijk het begin van de eindejaarsfeesten af met vier opeenvolgende dagen laatavondshopping (tot 23 uur) gecombineerd met animatie in een feeërieke kerstsfeer. Zavelwijk | www.lesnocturnesdusablon.com 10.11 NACHT VAN DE RECLAME Laat u verrassen door een uniek spektakel met het beste uit de Belgische en internationale reclamewereld. Ruim 300 spots die u misschien al kent of zult leren kennen. Flagey | € 32 | www.nuitdespublivores.be en 4e woensdagnamiddag van de maand verwelkomt de hoeve van Ukkel, beheerd door de vzw Zonnebloem, gezinnen die de moestuin en de dieren willen ontdekken. De activiteiten beginnen om 14 uur en eindigen om 16.30 uur. Hoeve van Ukkel | Gratis | www.tournesol-zonnebloem.be 21.11 | 26.11 FESTIVAL PELICULATINA Maak kennis met het neusje van de zalm uit de Latijns-Amerikaanse cinema. Zo’n 30 films vinden hun weg naar vier Brusselse bioscopen (Galeries, Vendôme, RITCS en Flagey). 4 bioscopen|€ 9| www.peliculatina.be Victor Lepoutre 60 BECI - Brussel metropool - november 2017 BRUSSELSLIFE Sophie Wéry, kostuumnaaister van Manneken Pis BRUSSELAAR VAN DE MAAND De 26-jarige Sophie Wéry mag reeds een twintigtal kostuums voor het bekendste Brusselse beeldje op haar naam schrijven. Elk nieuw ontwerp is een ware uitdaging omdat de uitvoering ervan millimeterwerk is. En aan Manneken Pis vragen om even zijn been op te heffen om een broek aan te trekken is niet aan de orde. Een ontmoeting. “De Brusselse folklore heeft altijd deel uitgemaakt van mijn leven. Het is iets dat we in stand moeten houden en doorgeven aan de volgende generaties.” Sophie Wéry is de dochter van WIST U DIT? Vlak bij het Sint-Goriksplein is nog een oude zijarm van de Zenne zichtbaar. Wist u dit? Wanneer u het huizenblok op het Sint-Goriksplein binnenkomt via nr. 21-23 botst u op een oude zij arm van de Zenne, die pas vanaf 1871 werd overwelfd. Voor de goede verstaander, het gaat hier om een reconstructie. Ja, Brussel is ontstaan aan de oevers van de Zenne! Pas in de 19e eeuw is de rivier een open riool geworden. In de winter trad de stroom buiten zijn oevers en tijdens de droge zomers raakten de tonnen afval maar niet afgevoerd. Tussen 1867 en 1871 besliste de toenmalige burgemeester Jules Anspach de rivier te laten overwelven onder de naar hem vernoemde laan. De Zenne stroomt sinds 1955 niet langer onder de befaamde laan, maar volgt de kleine ring, vanaf het Zuidstation tot het Saincteletteplein om vervolgens haar ondergrondse traject voort te zetten tot aan de Van Praetbrug. Aan het Sint-Goriksplein kan je je nog een idee vormen van het Brusselse stadscentrum van 300 jaar geleden. De stank en de troep moet je erbij denken. Victor Lepoutre een ontwerpersduo, aangesloten bij de Cercle de la Cambre. Ze studeerde styling aan de hogeschool Francisco Ferrer. Ze realiseert momenteel een vijftiental kostuums per jaar voor Manneken Pis. Begin 2016 schoot zij een bevriende docente van het Institut Bischoffsheim ter hulp, de school waar ze ooit zelf de richting kleding volgde. Het kostuum dat de klas toen had gemaakt voor de Internationale Dag van de Vrede voldeed niet aan de wensen van de opdrachtgever, de vzw CAPD, die de voorkeur gaf aan meer natuurlijke materialen. Sophie maakte een nieuwe outfit in wol, leder en katoen. Een eerste huzarenstuk, dat de goedkeuring kreeg van de Vrienden van Manneken Pis en van haar voorgangster. Ondertussen staat de teller op een twintigtal creaties: de toga’s van de studentenkringen van de hogescholen en de ULB, de traditionele klederdracht uit Venezuela of onlangs nog de plunje van Guust Flater. Het blijft telkens opnieuw een hele uitdaging; Manneken Pis laat zich nu eenmaal niet aankleden als een ordinaire pop. Zijn voeten zijn verlijmd aan de sokkel, zijn ene hand rust op zijn heup en met de andere houdt hij zijn plassertje vast. Het ontwerp moet openingen voorzien op de rug om het kostuum met klittenband te sluiten. En dat is nog niet alles! Het Michel Polnareff-pak bezorgde Sophie ook serieus wat hoofdbrekens: “de naald van mijn naaimachine brak op de pailletten.” Voor de kap van het smurfenpak moest ze dan weer alle registers van haar naaitalent opentrekken. Gelukkig houdt de jonge Brusselse wel van een uitdaging. Ze restylede onlangs nog het kostuum van Handicap International, waarvan de eerste versie dateert uit 1994. De ngo had gevraagd om in de nieuwe uitvoering te focussen op de ontmijningsactiviteit omdat deze momenteel primeert. De jonge naaister zette haar verbeelding aan het werk en creëerde een imitatie van kevlar door een katoenen harnas op te vullen met schuim. Ze is ook op zoek gegaan naar specifieke accessoires: een helm opgevuld met schuim en een ingekorte metaaldetector voor kinderen. Als Sophie kon kiezen, zou ze een apenpakje maken voor “Petit Julien”, de oorspronkelijke naam van Manneken Pis, omdat ze graag nog eens een Frygische muts wil maken in de lijn van het “schattige smurfenmutsje.” De jonge ontwerpster droomt ervan ooit het kostuum te mogen naaien van De Kleine Prins. Ze moet alleen nog een link vinden tussen Brussel of België en Antoine de Saint-Exupéry. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - november 2017 61
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Anais Digital - Anais Software Services NV Gulledelle 94 - 1200 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Reynald Lemaire Be-Cert VZW Edmond Van Nieuwenhuyselaan 6 - 1160 Brussel Nace: 71209 - Overige technische testen en toetsen afg.: Caroline Ladang Bonjour Business BVBA Sint-Jobsesteenweg 592 - 1180 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Alain Bonjour Brussels Building Cleaning BVBA Hollestraat 20 - 1030 Brussel Nace: 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging 81290 - Andere reinigingsactiviteiten afg.: Samira Aouragh Cheeesebox BVBA Montenegrostraat 101 A - 1190 Brussel Nace: 61100 - Draadgebonden telecommunicatie 61200 - Draadloze telecommunicatie 61300 - Telecommunicatie via satelliet afg.: Charles de Bellefroid D-Nice BVBA Jean-Baptiste Dumoulinstraat 31 - 1150 Brussel Nace: 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg.: Denis Seguy Deonero BVBA Vanderkinderestraat 2 - 1180 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening 82910 - Incasso- en kredietbureaus afg.: Sara Lepage DHL Aviation NV Vliegeld 117 - Brucargo Noord - 1820 Steenokkerzeel Nace: 5110015 - De verhuur van vliegtuigen met piloot 51210 - Goederenvervoer door de lucht 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten afg.: Koen Gouweloose Djamany Félix / Navettes Massiya PPE Rue Hubert Bayet 54 - 6180 Courcelles Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Félix Caleb Djamany Eole Management & Consulting BVBA Langeveldstraat 65 - 1180 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Corinne Dumont Eventer NV Opperstraat 91 - 1160 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Marc-Henri Wouters Garcia Turegano Victor NP Stallestraat 166 bus 32 - 1180 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg.: Victor Garcia Turegano ICID - Inter Continental / International Detect BVBA Arthur Andréstraat 81 - 1150 Brussel Nace: 80300 - Opsporingsdiensten afg.: Sébastien Bakun Laboratoire Van Dyck NV Brogniezstraat 172 B - 1070 Brussel Nace: 32500 - Vervaardiging van medische en tandheelkundige instrumenten en benodigdheden afg.: Alain Bonjour Laurenty NV Charles Demmerstraat 63 - 1020 Brussel Nace: 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg.: Laurent Delhaise Mara Consult - Visuality BVBA Dieudonné Lefèvrestraat 17 - 1020 Brussel Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 7311003 - Het ontwerpen van publicitaire teksten en slogans (copywriters) afg.: Mara Callaert Misanet NV Jacobs Fontainestraat 75 - 1020 Brussel Nace: 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging afg.: Abdessalem Messaoudi NEVE VZW Triomflaan 126 - 1050 Brussel afg.: Paula Hirsch Ocean Maree BVBA Quai de l’Industrie 214-216 - 1070 Brussel Nace: 10200 - Verwerking en conservering van vis en van schaal- en weekdieren 46381 - Groothandel in vis en schaal- en weekdieren afg.: Laurent Blomart Oriana Baron Mercuriuslaan 9 - 1180 Brussel afg.: Oriana Baron Oxin SPRL Rue Saint-Gilles 118 - 4000 Liège Nace: 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Mehdi Zare Peeters Advocaten-Avocats BVBA Alfons Gossetlaan 54 - 1702 Groot-Bijgaarden Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Leo Peeters SIEP Bruxelles VZW Poststraat 109 - 1030 Brussel Nace: 73110 - Reclamebureaus 90021 - Promotie en organisatie van uitvoerende kunstevenementen afg.: Jonas Desmed SNCM - SN Consulting & Management BVBA Smaragdlaan 28 - 1030 Brussel Nace: 4649201 - De groothandel in papierwaren, kantoor- en schoolbehoeften 4762001 - De kleinhandel in boeken, kranten, tijdschriften en kantoorbehoeften afg.: Sébastien Neels Solutions Services Partners BVBA Schrijnwerkerstraat 21 - 1200 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 64200 - Holdings73200 - Markten opinieonderzoekbureaus afg.: Paul Deprez 62 BECI - Brussel metropool - november 2017 COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 17.11.2017 LinkedIn: trek talent aan met uw professioneel profiel! 01.12.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 20.11.2017 Hoe maak ik een geslaagde webinar? 23.11.2017 Bestanden delen, meerdere agenda’s, formulieren en/of tevredenheidsenquêtes beheren: leer alle aspecten van Google 24.11.2017 Masterful Presentations Efficiëntie 04.12.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 05.12.2017 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! ICT 14.11.2017 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met Powerpoint! 21.11.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 09. & 16.11.2017 La durée du travail pour les nuls : séminaire-atelier de deux aprèsmidi (1) 17.11.2017 Actualités «Les incitants à l’innovation et dispenses de versement de précompte professionnel» (1) 27.11.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles (2) 30.11.2017 La gestion des incapacités de travail dans le secteur public (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 16.11.2017 OHADA: uw investeringen en partnerschappen in Franstalig Afrika veilig stellen 20.11.2017 eXport eXperience: doelmarkten, prospectie en facturatie, BTW 23.11.2017 Innovation Plane to Berlin 28.11.2017 Oorsprong van goederen 04.12.2017 eXport eXperience: Hoe deelnemen aan een beurs? Hoe wordt u betaald door uw buitenlandse klanten? 18.12.2017 eXport eXperience: Internationale contracten, reglementeringen en douane ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 10.11.2017 Communicatie over de milieustrategie 01.12.2017 Nieuwe manieren van werken 15.12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 14.11.2017 Speed Business Lunch 16.11.2017 Prestigious After Work 30.11.2017 Info Session ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar (2) BECI - Brussel metropool - november 2017 63
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COMMUNITY INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Actiris Agfa AmCham APRE Services Arau Atelier Marcel Hastir Atlas Copco Avempace Awex Belgosweet Besix BIP BNP Paribas Fortis Bolero Crowdfunding Bragard Brussel Invest & Export Brussels Creative Bruxelles Formation C’Select CAPD Cerrutti 1881 Cevora Chalet Robinson Citydev.brussels ClearMedia Club van Lotharingen Co.Station CO2logic Compagnie du Ponant Confederatie Bouw Council on Tall Buildings and Urban Habitat Croisières Costa Cunard Dandoy 47-48 28-30 40-41 4-8 16 59-61 44-45 10-11 36 30-31 28-30 59-61 4-8 51 4-8 4-8, 25, 36 43 4-8 28-30 59-61 28-30 4-8 57-58 47-48 4-8 10-11, 57-58 43 50 4-8 18-20 16 4-8 4-8 28-30 Daoust Delivery Hero Digital Wallonia Distri-Brands DN Capital DST Capital Echo (L’) Economische en Sociale Raad – ESRBHG Eole Engineering ERTMS Solutions Europese Hogeschool Brussel - EHSAL EY – Ernst&Young Fait le Trottoir Flanders Investment & Trade Global Accelerator Network Handicap International HelloFresh Hilton Hogeschool École Francisco Ferrer Hugo Boss Ichec Formation Continue IDLoom Impulse.brussels Index Ventures KBC Group Leonidas Lucien Barrière ManpowerGroup Méridien (Le) MIVB Mobilosoft Moorkens 4-8 43 36 28-30 43 43 4-8 4-8 33-35 24 44-45 4-8, 50 59-61 36 4-8 59-61 43 4-8 59-61 28-30 54 30-31 36 43 4-8, 51 28-30 4-8 4-8 4-8 18-20 30-31 13-14 Mori Memorial National (The) Naturalogic 37-38 57-58 50 Nina Ricci NKVK OGF Orone Os à Moëlle (L’) OSCE Park Inn Proximus Real Impact Analysis Renson Sabca Sales Academy SatADSL SFR Shell Sheraton Solvay SoundCloud Spa Spadel Transautomobile Trasis Trenker Trucost UCL ULB Unbrace VDAB Brussel Visit Brussels Westin Wikane 28-30 40-41 4-8 44-45 59-61 52 4-8 4-8 4-8 33-35 28-30 54 24 4-8 13-14 4-8 28-30 43 28-30 4-8 28-30 4-8 33-35 50 13-14 44-45, 59-61 4-8 4-8 59-61 4-8 30-31 64 BECI - Brussel metropool - november 2017 ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een bedrijf over te nemen? De aanbiedingen van onze overlaters: Activiteit On- en offline, cross-media direct marketing, gegevensverwerking, creatie, copywriting … Import en verkoop van specerijen aan de grote distributie (B2B en groothandelaars) Vorming en begeleiding in IT – Office training en soft skills Marketing van diensten /telemarketing. Studiebureau en mystery shopping Digitale communicatie, ontwikkeling van IT platformen en toepassingen > Wenst u in het project te investeren? Activiteit Een onderneming actief in de steenhouwerij zoekt een actieve vennoot met kapitaalinbreng voor haar ontwikkeling > Wenst u uw onderneming over te laten? Als overnemers zoeken: Meer dan 350 overnemers zijn vandaag lid van de Transmission Hub. Hun overnamepotentieel schommelt tussen € 500.000 en € 50.000.000. Indien u overweegt uw onderneming binnen 3 tot 5 jaar over te laten, contacteer ons om samen uw project te bespreken. Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Omzet (in M€) Aantal werknemers Van 3 tot 4 Van 1 tot 10 Van 1 tot 2 Van 1 tot 10 Van 4 tot 5 Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 < 1 Van 2 tot 3 Van 11 tot 30 Omzet (in M€) < 1 Voor wie? Privé investeerder / onderneming
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2017.10 Bruxelles Métropole


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LUXURY FOR THE LONG-HAUL. Enjoy 180° flat-bed seats with direct aisle access and premium dining and entertainment options in Delta One® DELTA.COM . © 2017 Delta Air Lines, Inc. EDITO Réinventons Bruxelles Réinventer Bruxelles, c’était le titre de notre rapport d’activité, publié le mois dernier. C’est le fil conducteur du projet The Cham, que nous vous présentions dans ce rapport et qui doit permettre à la Chambre de Commerce de redéployer ses métiers, au bénéfice de ses membres. Mais réinventer Bruxelles, c’est aussi notre ambition pour la ville que nous aimons. Quoi donc ? Faudrait-il faire table rase de Bruxelles, telle qu’elle est ? Certainement pas ! Bruxelles est une ville pleine de ressources, dont nous aimons vanter les atouts : son statut international, son dynamisme économique, son caractère multiculturel, son art de vivre… Voilà pour les forces. Mais nous connaissons aussi – et trop bien, hélas – ses faiblesses. Des faiblesses qui sont autant d’opportunités pour augmenter son attractivité, améliorer la vie de ses habitants et les conditions d’activité de ses entreprises. Pour peu qu’on y travaille. Thierry Willemarck, Président de BECI La mobilité, avant tout : extension du métro, achèvement du RER, déploiement des parkings de dissuasion, promotion de la mobilité douce, de la mobilité électrique, de la voiture partagée… Tant de choses restent à faire dans ce domaine, qui est véritablement le plus grand handicap de notre ville. Numérisation, ensuite : Bruxelles est à la traîne des Smart Cities. Il reste des mines de données inexploitées, à partager pour optimiser les déplacements, l’utilisation des ressources, les services rendus à la population… Mais pour cela, il faut surtout moderniser son réseau de télécommunications, indigne d’une capitale internationale. Gouvernance, aussi : ce sera d’ailleurs le thème de notre prochain événement Brussels Meets Brussels. Pour que Bruxelles, ses citoyens et ses entreprises, bénéficient d’une gestion publique efficace, comme ils la méritent, il faudra oser soulever quelques tabous. C’est un débat que nous souhaitons. Réputation, enfin : les classements internationaux nous montrent que Bruxelles peut gagner des places parmi les villes « qui comptent ». Si nous voulons que Bruxelles rayonne, nous devons travailler sans relâche à promouvoir son image – et les entreprises bruxelloises peuvent y contribuer utilement. Sans oublier les questions de fiscalité, d’emploi, de formation, d’urbanisme ou d’environnement qui, bien évidemment, concernent aussi le monde de l’entreprise. Quel énorme potentiel d’amélioration ! C’est désormais à mon successeur qu’il appartient de poursuivre l’effort, aux côtés de nos membres, avec nos équipes, pour faire vivre cette ambition toujours renouvelée : « faire de Bruxelles un lieu où il fait bon vivre et travailler » Je lui souhaite de tout cœur le plus grand succès ! BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 1
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SOMMAIRE 4 Digest 10 BECI online Think Tank 12 Philippe Close : « Je veux un Bruxelles qui va gagner ! » 14 Pour ou contre l’objectif mixité dans le décret inscription ? 16 Trop is te veel ! International 19 Le Brexit ne ravit pas la Chambre de Commerce de Londres 20 L’innovation comme moyen d’internationalisation et de compétitivité Topic : enseignement & formation 23 Métiers en pénurie : les chantiers d’Actiris et de Bruxelles Formation 26 La mutation du travail s’accélère 29 D’un coup d’œil : le marché de l’emploi en Région bruxelloise 30 Les self-made (wo)men sur la place bruxelloise 32 The new ways of learning 36 Ces professionnels qui enseignent leur spécialité 40 Pacte d’Excellence : le rôle de l’entreprise en débat Focus : diversité dans l’entreprise 42 Améliorer les services par la diversité du personnel 44 Discrimination à l’embauche : dissuasion ou coercition ? 46 Engager un réfugié ? Pas si compliqué ! 47 50s@Work in Brussels, clap 3e ! Entreprendre 48 Transition : parois végétalisées 50 Starter : Isatio, au-delà des tissus 52 Valeurs : éthique ou cosmétiques ? 53 Une semaine pour penser la transmission Community 57 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 60 L’actualité BECI en photos 62 Demandes d’admission 63 Agenda 64 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 28 – Octobre 2017 Au mois de novembre : Commerce international Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Barbara Andreani, Johan Debière, Olivier Debray, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Philippe Remacle, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER part of a new city Découvrez le leasing vélo sur kbcbrussels.be/mobility E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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NEWS DIGEST Befimmo investit 450 millions au Quartier Nord Le groupe immobilier Befimmo va investir un total de 450 millions d’euros dans deux projets majeurs appelés à redéfinir le Quatier Nord : la construction de l’immeuble Quatuor et le réaménagement des tours WTC I et II. Le roi au Marché Matinal Mabru, le Marché Matinal de Bruxelles, a reçu la visite du roi Philippe le 14 septembre dernier. Venu à l’aube, en voisin (le palais de Laeken est tout proche), le roi a rencontré une dizaine de commerçants spécialisés en fruits, légumes, gibier et volaille, produits de la mer et produits laitiers, ainsi que les acteurs du projet Dream (Distribution et Récupération d’Excédents Alimentaires à Mabru). Ce projet chapeauté par le CPAS de Bruxelles permet de récolter sur le Marché Matinal plus d’une tonne journalière de produits invendus encore consommables, qui sont redistribués ensuite à une dizaine d’associations. Ce fut aussi l’occasion pour le roi de découvrir les magasins d’un de ses fournisseurs attitrés en gibier et volaille, la société familiale W&H, installée sur le marché depuis 1987. Enfin, le roi a pris un petit-déjeuner bruxellois entouré de quelques jeunes entrepreneurs du Marché Matinal. Situé à l’angle de la petite ceinture et du boulevard du Roi Albert II, le nouveau bâtiment Quatuor (60.000 m², photo ci-contre) remplacera l’actuel Noord Building. Le permis est délivré et les travaux devraient démarrer début 2018. La livraison s’étalera sur les années 2020 et 2021. Un bail de 15 ans est déjà conclu avec Beobank pour la location d’une tour de 22.000 m², signe tangible, selon Befimmo, de la confiance que témoignent de grands occupants dans le futur de l’Espace Nord. Le complexe World Trade Center I et II va quant à lui bénéficier d’un redéveloppement complet, avec un double objectif : l’immeuble doit, d’une part, correspondre aux évolutions des attentes des occupants et, d’autre part, participer à l’évolution et à la redynamisation de son environnement immédiat. Le nouveau projet garderait la même superficie totale qu’aujourd’hui (110.000 m²), mais la surface de bureaux serait réduite au profit d’autres affectations, dont le logement. Cette mixité garantira un environnement propice au développement d’une vraie vie de quartier. Les demandes de permis devraient être déposées courant du deuxième trimestre 2018 et les travaux s’étaler de 2020 à 2023. Par ailleurs, Befimmo a conclu un partenariat stratégique avec Silversquare, leader belge du coworking. Les espaces les plus adéquats des immeubles de Befimmo – complémentaires aux espaces classiques de bureaux – seront aménagés en espaces de coworking. Silversquare@Befimmo compte développer 4 à 5 espaces dans les deux prochaines années. Les premiers 4.000 m², aménagés au sein du bâtiment Triomphe, devraient s’ouvrir dès le premier trimestre 2018. Info : www.befimmo.be 4 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Le directeur de Mabru, Laurent Nys, s’est félicité de la visite du roi : « C’est très important pour nous de faire connaître cet outil essentiel pour la Région bruxelloise en terme d’emplois (400 à 500 personnes directement sur le site) et en termes d’approvisionnement alimentaire, tant pour la Région que pour l’ensemble du pays. D’autant plus important depuis la confirmation de la Région de garder les activités du marché sur le site actuel jusqu’en 2042. » Cette visite se déroulait à la veille d’une opération portes ouvertes de Mabru, qui a attiré plusieurs milliers de personnes. Info : www.mabru.be NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE PME : Mettez en place votre webmarketing 75 % des acheteurs font une recherche sur internet avant de procéder à un achat. Une présence digitale efficace devient incontournable. AdMax c’est une équipe à votre écoute, orientée résultat, qui vous accompagne dans la durée. Pour mettre en place des solutions web qui dynamisent votre business, nous nous efforçons de toujours nous mettre dans la peau du client final, de comprendre ses motivations et ses choix. ◗ Nous créons des sites web convaincants, « responsive », qui s’adaptent à la grande variété d’écrans, du smartphone à l’écran desktop ; ◗ Nous mettons en place des mécanismes visant la création de trafic : référencement naturel, publicité en ligne (Google Adwords, Facebook Advertising), campagnes d’e-mailing ; ◗ Nous prenons en charge vos créations graphiques offline : flyers, panneaux, lettrage de véhicules, etc. Notre ambition : devenir votre partenaire digital Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.admax.be info@admax.be Économie circulaire : Irisphere est sur la toile Les entreprises et associations bruxelloises intéressées par l’économie circulaire trouveront sur le nouveau site web d’Irisphere non seulement des informations, mais aussi un accompagnement dans leur démarche. Coordonné par citydev.brussels, avec l’aide d’une douzaine de partenaires régionaux dont Beci, Irisphere est un programme bruxellois d’accompagnement, de mise en réseau et de communication en matière d’économie circulaire. Partie intégrante du Programme Régional en Économie Circulaire (PREC), il est soutenu par le Fonds Européen de Développement Régional (Feder) et court jusqu’en 2021. Les experts partenaires d’Irisphere accompagnent les entreprises bruxelloises dans l’identification et la mise en œuvre d’opportunités économiques inter-entreprises, afin de développer des partenariats durables dans des domaines tels que la valorisation des matières ou encore la mutualisation des équipements, des ressources et des services. Info : www.irisphere.brussels BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 5 Pinakes vous offre les données de contacts des politiciens, fonctionnaires et cadres de plus de 134 000 personnes dans 26 500 administrations publiques et organisations en Belgique, au Luxembourg et dans les Institutions européennes. Plus d’infos www.pinakes.be Appellez-nous au 02 213 85 00 Pinakes SA I Boulevard de l’Empereur 34 I 1000 Bruxelles I info@pinakes.be Vous cherchez des adresses du gouvernement pour des mailings ou des envois périodiques ? Appel à projets du Caring Entrepreneurship Fund Géré par la Fondation Roi Baudouin, le Caring Entrepreneurship Fund s’adresse à des entrepreneurs dans le secteur de la santé et du bien-être, au démarrage de leur activité. Son objectif est de soutenir des projets innovants, dont le business modèle est avéré et qui sont susceptibles de créer de l’emploi. Le Fonds leur vient en aide par des moyens financiers (emprunt ou prise de participation dans le capital) mais aussi par du mentoring et de la mise en réseau. Quatre projets ont bénéficié de ce soutien au printemps dernier : Akcelis, Earfy, INGA Wellbeing en Lynxcare. Un nouvel appel à projets est en cours et sera ouvert jusqu’au 22 novembre prochain. Info : www.caring-entrepreneurship.org.
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NEWS DIGEST Bruxelles lance les Free Shopping Bus, avec le soutien d’ING Depuis le 1er septembre, trois navettes électriques relient gratuitement plusieurs quartiers du centre-ville, tous les vendredis, samedis et premiers dimanches du mois. Cette initiative de l’échevine bruxelloise des Affaires économiques, Marion Lemesre, en partenariat avec ING Belgique, a pour objectif d’inciter un maximum de personnes à (re)découvrir la diversité des pôles commerciaux de la ville. Lors des soldes d’été 2016, la Ville de Bruxelles avait déjà mis en place des minibus pour inciter les habitants et visiteurs à se déplacer entre le haut et le bas de la Ville. « Devant l’afflux des passagers, j’ai voulu pérenniser l’expérience et intégrer d’autres quartiers dans le parcours. Les trajets seront cette fois-ci assurés par des véhicules électriques, sans gaz à effet de serre ni pollution sonore », précise l’édile libérale. Le projet est soutenu par la banque ING, qui a répondu conjointement avec le prestataire de service Open Tours au marché public de service. « Nous démontrons que nous sommes un acteur responsable qui soutient le développement économique des commerçants, qui facilite la vie des particuliers ainsi que la réalisation des projets d’institutions tels que ceux de la ville de Bruxelles. En plus, ce projet est parfaitement en ligne avec notre support à l’asbl Sprout to be Brussels, qui aide à restaurer l’image de Bruxelles », explique Philippe Wallez, managing director d’ING Belgique. EXPO Les utilisateurs des Free Shopping Bus auront ainsi un avant-goût du projet qui sera mis en place en 2018 : « Au printemps 2018, la Région, grâce à 7 nouveaux city bus électriques de la STIB, va créer une nouvelle ligne reliant le haut au bas de la ville. Après les attaques que Bruxelles a subies et en attendant le début des travaux du piétonnier, il est indispensable de promouvoir le centre de la ville. C’est pour cela que j’ai autorisé, exceptionnellement et pour 9 mois, le lancement de ces navettes électriques.. A l’issue de cette période, de nouvelles concertations auront lieu avec la Ville, de manière à faire éventuellement évoluer le projet », déclare Pascal Smet, Ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics. L’ DE ISLAM C’EST AUSSI NOTRE HISTOIRE ! DIT IS OOK ONZE GESCHIEDENIS ! 15.09.2017 > 21.01.2018 BRUXELLES - VANDERBORGHT - BRUSSEL WWW.EXPO-ISLAM.BE Culture With the support of the Culture programme of the European Union 6 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Info : www.freeshoppingbus.be Même si la législation sur les déchets d’emballages industriels est complexe, AVEC VAL-I-PAC, MON ADMINISTRATION EST RÉDUITE AU MINIMUM. Votre entreprise commercialise des produits emballés sur le marché belge ? Vous êtes plus que probablement légalement responsable des déchets qu’ils génèrent. Vous devez donc prouver qu’au moins 80% des emballages industriels dont vous êtes responsables ont été recyclés. Heureusement, VAL-I-PAC peut vous aider à réduire au maximum les contraintes administratives de cette procédure. 7200 entreprises nous font déjà confi ance. Laissez-nous vous aider, vous n’y trouverez que des avantages : • vous êtes délivrés d’une paperasserie fastidieuse • vous êtes parfaitement en règle avec la loi • vous pouvez bénéfi cier de primes • vous contribuez à la protection de l’environnement PLUS D’INFOS ? SURFEZ SUR WWW.VALIPAC.BE OU APPELEZ LE 02/456 83 10
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NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE Retail, Intermediation, Consulting, Export Renson Retail International SPRL est une société multi-produits et multi-services active sur de nombreux créneaux à forte valeur ajoutée. Elle a plus spécifiquement développé des compétences pointues dans le domaine de la cigarette électronique, l’intermédiation commerciale et le conseil aux PME, indépendants et particuliers. Elle structure dès lors son activité autours de 3 segments principaux. Retail : vente d’une sélection soignée de cigarettes électroniques, d’électroménagers et d’autres produits liés. Nous proposons uniquement le meilleur afin d’assurer une qualité irréprochable. Intermédiation: intermédiation commerciale dans la cigarette électronique, l’électroménager et d’autres produits liés. Nous prospectons afin de trouver une relation d’affaires durable et de qualité (ex: dépôt-vente, liquidation, import-export, networking) Consulting: conseil aux PME, indépendants et particuliers dans la gestion des affaires, le lancement ou le développement d’une nouvelle activité, la résolution des conflits, le redressement des entreprises en difficulté, stratégie et implémentation commerciale. Nous accompagnons les « start-up » et PME du début à la fin. Pour en savoir plus, visitez notre site internet www.rensondimension.com. Renson Store Rue de Wand 70A, 1020 Bruxelles 02 269 26 72 • magasinrenson@gmail.com Renson Retail International Avenue de la Nivéole 5, 1020 Bruxelles 0470 04 65 64 • info@rensondimension.com Des indépendants contents de leur sort Un nombre croissant de personnes optent pour une carrière d’indépendant. Certains se lancent d’emblée, tandis que beaucoup d’autres ne franchissent le pas qu’après quelques années en tant que salarié. Pourquoi cette décision ? Qu’attendent-ils de ce changement de carrière ? Et, avec un peu de recul, en sont-ils satisfaits ? Telles étaient les questions posées par la caisse d’assurances sociales Acerta à 1600 indépendants. Sans surprise, 81,7 % sont motivés par l’idée d’« être son propre patron » (c’est même la raison n° 1 chez 31,4 % d’entre eux). Un choix qu’ils ne regrettent pas : la grande majorité trouve que cette attente a bien été 8 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Triodos réalise une augmentation de capital pour répondre aux demandes de crédits La succursale belge de la banque Triodos a lancé le 18 septembre dernier une campagne relative à une augmentation de capital via l’émission de certificats d’actions. Dans l’ensemble de ses succursales européennes, la banque espère lever cette année jusqu’à 140 millions d’euros de capitaux frais, grâce auxquels elle pourra accorder davantage de crédits aux projets durables portés par des organisations et des entreprises. rencontrée. Seuls 8 % sont forcés de constater que c’est un échec. Pour beaucoup, pouvoir appliquer les connaissances et compétences acquises est un autre facteur de motivation – d’autant plus important que le degré de scolarité est élevé. Les attentes sont moins satisfaisantes en ce qui concerne le contrôle de l’équilibre vie professionnelle-vie privée, qui figurait dans top 5 des motivations pour 60 % des indépendants. « Sur ces 60 %, 24 % doivent conclure que le privé et le professionnel sont aussi en déséquilibre en tant qu’indépendant », remarque Fabienne Evrard, directrice Starters & Indépendants. « Seule la motivation financière des débuts obtient un score pire encore dans l’évaluation. » L’aspect financier, cité par 58,5 % des sondés, ne figure généralement qu’en 3e ou 4e place du top 5, complété par l’épanouissement personnel. De tous ces arguments, l’argument financier est au final celui dont les indépendants avouent qu’il leur a le moins souri. A contrario, à l’épreuve de la réalité, c’est l’appréciation des clients et la possibilité d’exploiter leurs compétences qui apportent aux indépendants leurs plus grandes satisfactions. Info : www.acerta.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Votre entreprise est membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible NEWS DIGEST ESP A CE MEMBRE « Nous utilisons l’épargne de nos clients dans le but de favoriser les changements positifs dans l’économie et la société. La demande de crédits est forte dans les secteurs des énergies renouvelables, des logements passifs et basse énergie, des soins de santé, de l’économie sociale et de la culture. À la fin 2016, notre encours de crédits durables se chiffrait à 1,2 milliard d’euros au niveau belge », précise Thomas Van Craen (en photo), directeur de la banque Triodos en Belgique La banque Triodos n’est pas cotée en bourse et confie ses actions à la fondation néerlandaise Stichting Administratiekantoor Aandelen Triodos Bank (SAAT) qui, pour chaque action, émet un certificat d’action destiné aux investisseurs. Ces certificats sont similaires à des actions, y compris en matière de dividende, et ont, eux aussi, une durée de vie illimitée. La SAAT conserve cependant le droit de vote lié aux actions afin de protéger l’identité et de préserver la continuité de la banque. Les certificats d’actions Triodos ne sont pas cotés. La valeur de l’action est déterminée sur la base des fonds propres de la banque, indépendamment de toute spéculation ou projection pour l’avenir. Info : www.triodos.be FI Engineering : vos projets sont nos défis ! Assistance à la maitrise d’ouvrage : due diligence, études de faisabilité, budgétisation, organisation d’appels d’offres, assistance à la sélection des entreprises, project management, expertises techniques, contrôle de la maintenance. Bureau d’études en technique spéciales : études, dimensionnement, réalisation des plans, rédaction des cahiers des charges, suivi de l’exécution des travaux, tests de bon fonctionnement des installations, agréation provisoire et définitive. Assistance technique : mise à disposition de consultants spécialisés, ingénieurs, architectes, projeteurs, dessinateurs,… Certification PEB, coordination sécurité santé, expertises. Brigitte Iderb Av. de Tervuren 55, 1040 Bruxelles Tél. 02 344 00 74 fi@fi-engineering.be www.fi-engineering.be COMMERCE A CEDER , A LOUER OU A VENDRE? 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NEWS BECI ONLINE Social Media L’idée d’une taxe kilométrique intelligente, combinée à un budget mobilité au lieu de la voiture de société, commence à faire son chemin. Désormais, elle est aussi défendue par la FEB. Beci organisait en septembre son 6e Green Afterwork, chez Droh!me. L’événement a fait l’objet d’une retransmission en direct sur facebook, avec interviews et images d’ambiance réalisées par l’agence VO. Voir aussi photos, p. 60. #BECImember : À la fois club d’affaires, point de rencontre économique et politique, lieu de prestige au cœur de Bruxelles, le Cercle de Lorraine a désormais rejoint les membres de Beci. 1.500 Formation vente et marketing chez Beci : l’année dernière, 1.500 personnes ont suivi les formations de la Chambre de Commerce de Bruxelles. Des formations pratiques et interactives, données par des professionnels pour des professionnels. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 10 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 NEWS BECI ONLINE Dans votre newsletter de septembre Les extraits de la Banque Carrefour des Entreprises étaient jusqu’à présent disponibles en français, néerlandais et allemand ; pour toute autre langue, l’entreprise devait traduire ellemême et faire certifier la traduction. Depuis peu, ces extraits sont aussi disponibles en anglais – de quoi simplifier vos relations internationales. Info : Jocelyne Hincq, jh@beci.be. Lorsque vous approchez un nouveau prospect étranger, il est utile de vous renseigner sur son existence réelle, ainsi que sa santé financière. Retrouvez la liste des sites web officiels de neuf pays, regroupant les informations fiables dont vous avez besoin sur la situation administrative, juridique et financière des entreprises étrangères. Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be. Mentions légales, conditions générales de vente, droit de rétractation… Êtes-vous bien sûr de respecter la législation sur le commerce électronique ? Pas seulement pour vous mettre en ordre, mais aussi pour inspirer confiance aux clients. Beci fera le point sur les obligations de l’e-commerce, dans un langage non-juridique, lors d’une formation le 26 octobre. Info : Émilie Lessire, ele@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 11
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THINK TANK L’INVITÉ Philippe Close : « Je veux un Bruxelles qui va gagner ! » Il a la pêche, le sourire, l’amabilité, les idées, et il parvient à transmettre tout cela dans une parole inspirée. Pour une ville qui a trop souvent manqué d’ambition et dont les maîtres, alternance de Quick & Flupke folkloriques et des Rois-Soleils distants, n’ont jamais vraiment réussi à présenter l’image qu’elle mérite, c’est une bonne nouvelle. Interview par Didier Dekyeser Bruxelles Métropole : En quoi serez-vous un bourgmestre socialiste ? Le pragmatisme lié à la fonction n’efface-t-il pas les divergences idéologiques ? Philippe Close : Comme me le disait récemment Alain Juppé, maire de Bordeaux, « Il n’y a pas des tramways de gauche et des tramways de droite » ; mais en matière de politiques publiques, oui. La mienne sera éminemment sociale, dans le sens où j’entends intégrer tous les courants dans mon action et faire réussir un projet de ville coproduit par tous. Ma première réforme d’envergure en tant que bourgmestre a porté sur la gouvernance : elle s’est faite avec les huit autres formations politiques. Il était dans l’intérêt de tous d’envoyer un signal clair aux électeurs… Sans aucun doute, mais cela ne rendait pas la méthode indispensable. Pour moi, une ville, ça se coproduit et ce sera sans doute le mot-clé de ma législature. Je souhaite coproduire, avec les divers représentants que les électeurs ont choisi, et avec les Bruxellois eux-mêmes, une ville qui offre une administration irréprochable et efficace, qui propose à tous des services publics de qualité et proches (pas plus de dix minutes de trajet pour une école, une crèche, un hôpital…), qui ose vanter ses atouts et se projette dans l’avenir. Coproduire, c’est discuter. M. Mayeur est passé en force avec son projet de piétonnier : avait-il tort ? À Bruxelles, on s’enlise toujours dès qu’il s’agit d’un projet constructif – voyez le tunnel Meiser ou la passerelle pour tram de Tour et Taxis. 12 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 L’aboutissement d’un projet attend parfois – souvent – plusieurs années, en effet ; sept ans en moyenne ! Mais une concertation plus organisée peut raccourcir significativement les délais. Il ne s’agit pas non plus d’être en concertation permanente. De nombreux quartiers ont été rénovés et une classe moyenne y jouxte maintenant une population parfois très pauvre ; des start-up éclosent rue de la Loi quand des jeunes sans qualification végètent dans le bas du pentagone ; économiquement, urbanistiquement, socio- démographiquement…, Bruxelles est un feu d’artifice. Comment cela se gère-t-il ? Des quartiers très bien rénovés attirent de nouveaux habitants ; beaucoup d’expats, français notamment, qui viennent s’installer au centre attirés par l’ambiance de Bruxelles et la qualité des services. Une part croissante des 100.000 étudiants que compte la Région afflue chez nous ; l’explosion démographique est particulièrement sensible dans notre vaste commune qui compte près de 180.000 habitants – chiffre proche du pic historique du début du siècle. Il est vrai aussi que c’est la commune de la Région où la diversité des profils socio-économique est la plus importante. Tout cela pose, notamment, l’enjeu redoutable de l’adaptation de notre offre globale de service public, qui doit rencontrer des demandes très diverses. Mais cette diversité, cette vitalité, c’est une chance inouïe ! D’abord, elle n’est pas le fruit du hasard : si on compte aujourd’hui 182 nationalités sur notre sol, 1500 organismes internationaux présents, des centres de décision majeurs comme l’UE et l’Otan, c’est parce que Bruxelles est un hub naturel grâce à sa position géographique, mais aussi grâce à l’esprit bruxellois qui est ouvert à cette fonction. Bruxelles, c’est sans doute la ville la plus internationale du monde, c’est une ville-monde, en fait ! Normal donc qu’elle soit diverse, cosmopolite, remuante. © Reporters Structure des principales recettes ordinaires Bruxelles a un budget considérable. Quels en sont les grands postes ? Quel acteur économique favorable aux entreprises êtes-vous ? Le budget de la ville est de 770 millions d’euros, 1,5 milliard si l’on y ajoute la police, le CPAS, les logements sociaux, nos quatre hôpitaux... Nous occupons plus de 20.000 personnes, accueillons 45.000 étudiants, etc. Bref, une très, très grosse entreprise ! En matière économique, faut-il rappeler que nous sommes au centre de la Région qui a le plus grand impact sur la puissance économique du pays ? Je suis conscient de cette force et je compte m’appuyer sur les très nombreuses entreprises que nous accueillons sur notre territoire. Sans oublier nos commerçants, dont certains font partie de notre patrimoine, comme Wittamer par exemple, à qui j’ai eu le plaisir de prêter la grande salle gothique pour organiser la réception de ses 100 ans d’existence. En matière de projets économiques, j’aime beaucoup celui de la Cité des Médias que la Région porte au pôle Reyers car je le trouve très pertinent : il est porteur (superbe liaison avec le tax shelter), il va participer à créer l’image d’une ville où est promue l’excellence, il est basé sur des compétences que nous maîtrisons grâce à nos talents et notre enseignement, etc. Pour la Ville de Bruxelles, j’imaginerais volontiers un « pôle santé », Les recettes issues des additionnels au précompte immobilier (PRI) représentent une source importante de revenus pour la commune (30 % des recettes). La Ville de Bruxelles est la commune où le rendement du PRI par habitant est le plus élevé de la Région, et ce grâce à une assiette fiscale importante liée à la présence de nombreux bureaux sur son territoire (et d’un taux des additionnels au PRI supérieur à la moyenne des 19 communes bruxelloises). À l’inverse, le rendement de l’impôt des personnes physiques (IPP) par habitant est inférieur à la moyenne des communes bruxelloises (en lien avec la situation socioéconomique des habitants et un taux inférieur à la moyenne des 19 communes). La part des recettes issues des « autres taxes et subventions », qui reprennent des transferts des autres niveaux de pouvoir vers la Ville de Bruxelles, est particulièrement importante (36 % des recettes), en lien avec les fonctions liées au statut de capitale de la commune. Source: IBSA tant nos médecins et hôpitaux sont renommés, ici et à l’étranger. Bruxelles, Capitale de la Santé, ça aurait de la gueule ! Non qu’il faille faire la publicité d’un hôpital, mais il y a une notoriété à répandre, par exemple pour booster l’événementiel médical que sont les grands congrès. J’y réfléchis. Il y a aussi le luxe « made in Belgium » : quand on pense qu’on accueille sur notre territoire des Degand, des Marcolini, des Scabal, des Delvaux… C’est exceptionnel ! Et sous-communiqué, hélas… Le tourisme est bien sûr une source de revenus qui peut s’accroître encore. On est en hausse de 10 % cette année, on renoue avec les chiffres de 2015 ! En fait, je veux souligner qu’il faut tabler sur une économie différentielle. La mutation des villes est inéluctable. Ne pleurons pas une industrie lourde qui ne reviendra pas, certainement pas dans nos murs. En matière de tourisme, vous souhaitez faire du bâtiment de la Bourse un espace dédié aux spécialités bruxelloises : bière, gaufre, chocolat, que l’on connaît dans le monde entier mais qui ne sont pratiquement pas supportées chez nous. Toutefois, le projet est critiqué. L’est-il pour de bonnes raisons ? Est-ce parce que le thème paraît trop populaire, trop terre à terre ? Un étranger qui vous sait de Bruxelles va immédiatement évoquer notre chocolat ou nos bières : ça, c’est un argument significatif ! À titre de comparaison, il y a moins de 8 bières en Irlande contre plus de 8.000 chez nous, à tel point que la culture de la bière en Belgique a été inscrite au patrimoine culturel de l’Unesco ! Bruxelles est un terroir exceptionnel en la matière. Pourquoi dès lors se passer d’utiliser cette force de frappe ? Comment se distinguer ? En étant le moins cher ou en étant le meilleur, dit le concept marketing ; on est les meilleurs là, profitons-en. Sachez que ce projet a été retenu comme projet Feder et reçoit donc le soutien de l’Europe ; celui de la Région aussi, bien sûr. Cette réticence est très bruxelloise : ne pas être assez fier de ce que l’on fait… Il est amusant de voir que nous débordons d’atouts dont la notoriété ne nous apparaît que quand elle nous revient par écho. C’est le cas des soins de santé, que nous évoquions : chez nous, la plus haute sommité médicale peut soigner le quidam de la rue à la consultation publique, et l’instant d’après, exactement de la même manière, la star venue du bout du monde pour bénéficier de ses conseils. Ici, on pense que c’est normal et partout pareil. Mais l’expat qui peut en profiter, lui il n’en croit pas ses yeux ! Moi, je veux un Bruxelles qui va gagner, qui ne s’excuse plus de ses success stories, qui les valorise et qui prenne son destin en main. On a de bonnes cartes ; il faut entamer la partie. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 13 © Reporters
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THINK TANK POUR OU CONTRE L’objectif mixité dans le décret inscription ? Le préalable est largement partagé : la transparence amenée par les décrets inscription est appréciée, tandis que les critères de départage géographiques du dernier décret sont jugés contre-productifs. La question reste par contre entière, quant à savoir s’il serait pertinent de garder ou non l’objectif mixité à l’intérieur d’un futur décret inscription. Ophélie Delarouzée Étienne Michel, directeur général du SeGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique) Il est sans doute possible de faire mieux, mais l’histoire montre qu’il est possible de faire moins bien. Le vrai défi est de créer des places dans les écoles, car le décret inscription ne sort ses effets que lorsqu’il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande. Il définit des critères de départage. Il y a eu le principe du « premier arrivé, premier servi », qui a créé les files ; le tirage au sort du « décret loto » et l’émergence de critères de proximité – mais, quand il n’y a pas de mixité sociale dans les quartiers, cela a des effets pervers, jusqu’à impulser une augmentation des prix de l’immobilier autour des bonnes écoles. À l’intérieur du décret actuel, il y a un équilibre entre ces critères géographiques, qui fonctionnent à rebours de la mixité, et la priorité accordée aux élèves qui viennent d’écoles à indice socio-économique faible. Se contenter de retirer cette priorité produirait moins de mixité demain qu’aujourd’hui. Cette disposition ne peut être reconsidérée que dans le cadre d’une révision plus large. Cela dit, les grands processus de segmentation entre écoles se développent surtout à partir du secondaire. Les parents prennent en général une école fondamentale près de chez eux et le choix ne se pose vraiment qu’à l’entrée en secondaire, quand l’enfant peut se déplacer seul et que les écoles ont des visages plus différenciés. Dans la perspective d’un tronc commun jusque 15 ans, rebattre les cartes à 12 ans avec un décret inscription est assez contre-intuitif. Quant à remplacer les critères géographiques par des critères pédagogiques, qu’estce que cela veut dire concrètement ? Le principe fondamental de libre choix des parents est déjà un critère pédagogique, puisqu’ils choisissent l’école en fonction de son projet pédagogique et des besoins de leur enfant tels qu’ils les évaluent. J’attends que chacun sorte un peu du bois pour y voir plus clair. Un débat sur les critères pédagogiques pourrait s’ouvrir en lien avec le tronc commun du pacte d’excellence. 14 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Roberto Galluccio, administrateur délégué du CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’Enseignement Officiel Neutre Subventionné) On ne fait pas la mixité en travaillant uniquement sur la première année d’un premier degré et en proposant de monter jusqu’à 20 % le pourcentage d’élèves issus d’écoles à indice socio-économique faible. On constate que les établissements qui, théoriquement, devraient accueillir ces 20 % sont peu nombreux parmi les écoles qui ont les listes d’attente les plus importantes. Et, quand un établissement qui pratique une culture d’école tout à fait traditionnelle, et qui a ses propres stratégies, reçoit un public minoritaire qu’il appréhende très mal, il s’en débarrasse très vite. Donc, pour la première année, on montre des chiffres de mixité où, effectivement, on a un certain pourcentage – mais jamais énorme – dans les écoles qui n’ont habituellement pas ce genre de public, et cela donne l’illusion qu’on joue la mixité. Ce critère a été ajouté à la troisième mouture du décret inscription pour permettre à un public fragilisé, issu de certains quartiers à Bruxelles, d’avoir l’opportunité de s’inscrire dans des écoles qui ont une meilleure image au niveau de la réussite, mais malheureusement les établissements ne jouent pas vraiment le jeu. On maintient ce qu’on appelle en Flandre les écoles dites « blanches » et les écoles dites « noires ». On a de très bonnes écoles et de très mauvaises, et les publics ne se mélangent pas. Si on veut arriver à une plus grande mixité, ce qui est quand même un des buts poursuivis par le Pacte d’Excellence, il faut travailler véritablement sur cet aspect-là et pas uniquement injecter un élément dans un décret, ce qui ne touche qu’une petite partie du public. Il faut établir des mesures pour faire en sorte que la mixité soit garantie dès la première maternelle, et donc par des mesures extérieures au décret inscription. Ou bien on joue sur l’ensemble de l’enseignement en Communauté française avec la volonté de créer une réelle mixité, ou alors on continue à créer l’illusion comme on le fait pour le moment. © Reporters Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. s’occupe de tous vos recrutements de A à Z. Quand un haut lieu de la gastronomie à Bruxelles fait appel à Select Actiris pour le recrutement de l’ensemble de son personnel, le chef peut se concentrer sur son cœur de métier, sa cuisine raffinée. Témoignage Rencontre avec Matthias Van Eenoo, chef franco-belge ayant exercé ses talents auprès de grandes maisons étoilées en France, qui, depuis cet été, excelle aux commandes du prestigieux restaurant BRUGMANN. Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? Quelques semaines avant l’ouverture du restaurant BRUGMANN nous étions à la recherche d’une vingtaine d’employés aussi bien en cuisine qu’en salle ou encore à l’administratif, nous nous sommes tournés vers des professionnels du recrutement. La solution Actiris s’est rapidement imposée à nous et nous en sommes jusqu’à aujourd’hui pleinement satisfaits. Combien d’engagements Actiris vous a-t-il permis de réaliser ? Pour quels postes ? Actiris nous a permis d’embaucher d’abord en CDD puis en CDI une dizaine de personnes en cuisine, une dizaine en salle ainsi qu’une personne à l’administratif, soit au total une vingtaine de personnes : Maitre d’hôtel, chef de rang, commis, cuisinier, femme de ménage, plongeurs… Pourquoi signer une convention de collaboration Actiris ? Etant satisfaits des premiers recrutements et compte tenu du turn-over inhérent au secteur Horeca, nous avons régulièrement besoin des services d’Actiris en qui nous avons toute confiance. Est-ce que vous feriez encore appel à Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui bien sûr ! C’est la raison pour laquelle nous avons signé cette convention de collaboration qui nous lie à long terme. Que diriez-vous du service sur mesure, Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Effectivement le service sur mesure est très efficace chez Actiris, nous avons des conseillers personnalisés, Madame Lefort et Monsieur Depaus, avec lesquels nous avons vraiment tissé une relation professionnelle de confiance et de respect mutuel. Nous apprécions particulièrement leur sens de l’écoute et leur réactivité à toutes nos demandes. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Actiris pour ses recrutements ? Bien entendu ! C’est la solution la plus efficace car un gros travail de présélection est effectué par Actiris en amont. Avenue Brugmann 52-54, 1190 Bruxelles, www.brugmann.com Vous aussi vous souhaitez tester le jobdating ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen
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THINK TANK Stationnement : stop au racket organisé par certaines communes ! Alors que la Région entend promouvoir l’emploi à Bruxelles, les problèmes récurrents de mobilité et le véritable racket organisé via les places de stationnement incitent plutôt à quitter la Région. Pourquoi iriez-vous faire vos achats dans un centre commercial, si votre stationnement vous coûte déjà 50 euros ? Ne paye-t-on pas déjà suffisamment pour utiliser sa voiture chaque fois que c’est indispensable ? Prenons le cas de Woluwe-Saint-Lambert, où le mécontentement gronde. Nombre de places de stationnement : 13.984. Nombre de places en zone verte, donc libres et non réglementées : 272. Nombre de places en zone bleue : 8.807. En d’autres termes, cela revient à moins de 2 % de places libres et quasiment 63 % en zone bleue à WSL. Sur l’ensemble de la Région bruxelloise, les places en zone verte représentent 31,07 % du total et celles en zone bleue 30,67 %. Conclusions ? Woluwe-Saint-Lambert se finance sur le dos des entreprises et au détriment des objectifs régionaux d’attractivité économique et d’emploi. Comment ? Par l’application de tarifs non justifiés à des barèmes, qui plus est, nettement supérieurs à ceux recommandés par la Région. En réalité, à Woluwe-Saint-Lambert, le péage urbain existe déjà. La commune l’a instauré via le stationnement des riverains non électeurs (les entreprises). Explications. À WSL, rien ne justifie la zone bleue dans bon nombre de rues où il n’y a ni proximité de métro, ni commerces. La zone bleue (63 %) est instaurée dans une logique de péage urbain. Plutôt que de faire payer en fonction du nombre de places de stationnement utilisées par une entreprise, WSL fait payer en fonction du nombre d’utilisateurs différents. En fait, c’est comme devoir payer chaque mois votre place de parking 30 fois plus cher parce que, chaque jour, un utilisateur différent va l’occuper. Bref, une belle arnaque. De toute façon, les entreprises ne votent pas aux communales. Et puis, si elles ne sont pas contentes, elles n’ont qu’à aller se faire voir ailleurs ! B. Russel 18.10.2017 | C er cle de L or r aine MISSION IMPOSSIBLE? GOUVERNANCE A BRUXELLES Que faire pour améliorer la gestion de Bruxelles ? Qu’attendent les entrepreneurs ? Quelles sont les 5 actions prioritaires à mener ? Avec vous et avec nos invités, nous tenterons de répondre à ces questions d’une brûlante actualité. Info et inscription | +32 2 643 78 13 (Caroline Coutelier) | e-mail events@beci.be 16 BECI - Bruxelles métropole - octobr Trop is te veel Vous êtes un entrepreneur. Un indépendant, un manager, un coach. Vous voyez des opportunités là où d’autres voient des obstacles. Vous savez repérer les talents et les motiver mieux que personne. Vous savez aussi ce que travailler dur signifi e. Tout comme mordre la poussière. Mais plus encore, vous savez vous relever, persévérer et vous donner à 100% dans la poursuite de vos projets ! Et plus que quiconque, nous sommes fans de votre ambition ! Laissez-nous écarter les obstacles sur votre route. Laissez-nous vous aider à entreprendre. Entreprendre avec les entrepreneurs SMARTSTART COMPASS PAY’N PEOPLE PLUS EasIT FUTURE GENERATIONS partena-professional.be
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TURNING UNCERTAINTIES... Raf Vermeire, CEO d’Upgrade Energy, PME belge qui réalise des projets d’énergies renouvelables dans le monde entier. Pour nous, la Chine est un énorme marché en expansion. Comment trouver les meilleurs prospects sans prendre trop de risques ? Nos analyses de risques vous aident à sélectionner des partenaires fiables. L’affaire est presque conclue. Mais les Chinois nous demandent aussi du crédit. Où trouver rapidement la solution ? Nous pouvons vous aider via le forfaiting ou l’octroi d’un crédit acheteur. Aujourd’hui, nous avons conclu notre huitième contrat en Chine. ...INTO OPPORTUNITIES. Olivier Lambertyn, Credendo, l’assureur-crédit qui couvre les PME contre les risques inhérents aux exportations et en facilite le financement. Credendo est le nouveau nom du Ducroire, de Credimundi, de KUPEG, d’INGO-ONDD, de Garant et de Trade Credit. www.credendo.com INTERNATIONAL BREXIT La Chambre de Commerce de Londres veut collaborer avec les villes d’Europe Le 29 mars dernier, le Royaume-Uni a officiellement lancé la procédure de sortie de l’Union européenne. Celle-ci devrait être terminée en avril 2019. Beaucoup de questions se posent sur l’avenir économique des Britanniques et des Européens. Colin Stanbridge, le président de la Chambre de Commerce de Londres, est inquiet mais optimiste. Julien Ide A u mois d’avril, la Chambre de Commerce de Londres organisait un sommet avec des chefs d’entreprise européens et les principales chambres de commerce métropolitaines du vieux continent, dont Beci. Les différentes parties se sont engagées à travailler ensemble dans l’ère post-Brexit. De son côté, le gouvernement de Theresa May semble vouloir la fin de la libre circulation des travailleurs entre l’UE et la Grande-Bretagne. Colin Stanbridge, président de la Chambre de Commerce de Londres, s’en inquiète mais reste globalement confiant par rapport aux conséquences économiques du Brexit. Il insiste sur l’importance des échanges et des accords commerciaux entre l’UE et le RU. Quel est votre état d’esprit actuel par rapport au Brexit ? « Je tiens d’abord à rappeler qu’à Londres, 60 % de la population a voté contre le Brexit. Beaucoup d’entre nous pensent que c’est une mauvaise chose de quitter l’UE. Mais la procédure est lancée et nous n’avons pas le choix. Je suis par contre très confiant quant aux entreprises londoniennes. Nous avons plus d’emplois que nous n’en avons jamais eu. Il n’y a pas de réelle inquiétude que le RU soit sévèrement touché par le Brexit. Globalement, je ne suis pas inquiet car je suis persuadé que nous continuerons à faire du business avec les pays de l’UE. » Que pensez-vous de la libre circulation des travailleurs ? « Il est très important que l’UE et le RU trouvent de bons accords pour les citoyens européens travaillant au RU et inversement, les citoyens britanniques travaillant dans l’UE. Cela inquiète beaucoup d’entreprises. Le plus important est que les citoyens européens et britanniques puissent se déplacer en Europe sans trop perdre de temps dans les aéroports et aux frontières. Nous ne voudrions pas que les travailleurs européens quittent le territoire. C’est pourquoi les accords sur les frontières doivent être réglés au plus vite. » Êtes-vous personnellement inquiet des négociations entre le RU et l’UE ? « Oui, bien sûr. Mais lors du sommet avec les Chambres de Commerce étrangères, tous les participants ont montré une volonté forte de collaborer pour le bien de tous, et de respecter une période de transition économique, plus que nécessaire. Je reste donc relativement optimiste. Beaucoup de personnes pensent ici que, quoi qu’il se passe, le RU resColin Stanbridge, président de la Chambre de Commerce de Londres. tera un énorme marché pour les entreprises belges, françaises, italiennes, allemandes… Toutes les parties doivent donc faire preuve d’une grande flexibilité. C’est dans l’intérêt de chacun. L’UE et le RU sont de très gros marchés. Si l’économie britannique souffre, toute l’économie européenne souffrira aussi. Nous devons donc absolument collaborer et être solidaires. » Le rôle des Chambres de Commerce est donc primordial… « Exactement. Toutes les Chambres de Commerce européennes et britanniques ont une grande responsabilité. Car toutes ces organisations soutiennent le business de leurs membres. Elles doivent convaincre les politiques que le business doit continuer de fonctionner. Le plus important est de maintenir de fortes relations commerciales entre l’UE et le RU. Par ailleurs, nous collaborons avec des villes de partout dans le monde depuis des décennies. Nous allons bien sûr continuer. Nous faisons partie d’un réseau mondial. Nous sommes extrêmement bien placés pour anticiper les questions économiques relatives au Brexit. Nos entreprises continuent à faire et rechercher du business en dehors de l’Europe, et aussi dans les pays émergents. Mais l’UE restera un marché énorme pour nous dans les prochaines années. Il est important que les grandes métropoles collaborent pour le commerce et le business. Ce sera de plus en plus important dans les 10 ou 20 prochaines années. Avec les crises financières, il est important de montrer des valeurs communes. » ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 19 D.R.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK L’innovation comme moyen d’internationalisation et de compétitivité Le principal souci de tout entrepreneur est de s’assurer que son entreprise reste rentable, puisse compter sur une croissance saine et soit capable de relever le défi – presque quotidien – de la compétitive sur son marché direct et indirect, quel que soit le domaine d’activité. P lusieurs études menées au niveau européen ont démontré que l’innovation joue un rôle important dans la réponse à apporter à ces questionnements, afin de favoriser un développement de long terme, ouvert autant que possible à des opportunités économiques qui se trouvent au-delà du marché géographique de proximité. Un lien clair donc entre innovation et internationalisation de l’activité d’une entreprise. Une « croyance » assez diffusée pousse souvent à considérer qu’on puisse parler d’innovation que si celle-ci est technique ou technologique, voire si elle découle exclusivement d’activités de recherche et développement. Si ces dernières ont une importance indéniable, il reste qu’à côté d’une innovation de produit qui se repose sur la technologie du produit même, une entreprise peut être innovante à plusieurs niveaux. Que ce soit dans sa manière de concevoir et offrir ses services à ses clients (par exemple via l’introduction d’une nouvelle option, voire un service totalement nouveau offrant la création d’un nouveau marché) ; dans ses processus, en imaginant l’introduction d’un tout nouveau processus de production ; dans l’organisationnel, avec un modèle totalement nouveau ; ou encore dans son business model, en passant par exemple d’un canal de distribution traditionnel à une vente faite exclusivement on-line Afin de soutenir et accompagner les PME bruxelloises dans leur processus de croissance et d’internationalisation, le consortium Enterprise Europe Brussels (EEB) offre depuis trois ans – via l’entité impulse.brussels – des services personnalisés qui permettent de tirer le meilleur parti des activités d’innovation. Pas besoin donc de penser innovation comme résultat unique d’un développement technologique, pour autant que la PME innovante s’inscrive dans les cas de figure illustrés en haut et qu’elle remplisse les critères suivants : avoir son siège social à Bruxelles ; avoir au moins un produit / service / business model innovant sur le marché ; avoir un minimum de 10 employés ; être ouverte à recevoir un soutien externe pour maximiser le potentiel de ses activités d’innovation afin de stimuler davantage sa croissance. Le dernier point ouvre la voie à une simple question : pourquoi faire appel à ces services, réservés à un nombre limité de PME (10 pour l’année 2017), passées par un processus de sélection et formellement engagées à la mise en œuvre des actions concrètes résultant d’une évaluation de la PME par les conseillers EEB auprès d’impulse ? 20 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Barbara Andreani Un accompagnement personnalisé finalisé à l’analyse de la gestion de l’innovation dans une entreprise permet de : ➜ faire le point sur le positionnement actuel de l’entreprise et où elle veut être à l’avenir ; ➜ identifier ses force et ses faiblesses ; ➜ établir la façon dont l’entreprise est orientée vers l’innovation ; ➜ faire grandir ses capacités d’innovation ; ➜ devenir plus compétitive ; ➜ prendre des décisions en fonction des faits et des domaines prioritaires d’amélioration ; ➜ défier la vision et les objectifs de la PME ; ➜ maximiser l’impact généré par les activités d’innovation et augmenter la croissance de l’entreprise. Le résultat du diagnostic permettra aux conseillers EEB – certifiés par la Commission européenne, formés régulièrement et au service exclusif de chaque bénéficiaire – de vous accompagner au mieux sur le chemin de l’internationalisation en exploitant un effet de levier complémentaire à votre stratégie actuelle. Intéressés à poser la candidature de votre PME ? Prenez contact à l’aide du formulaire suivant : http://www.flexmail.eu/f-c76cfe5c43acdf24 ● Info : Barbara Andreani, Enterprise Europe Brussels Coordinator ; tél. +32 2 422 00 38, ban@impulse.brussels. www.brusselsnetwork.be. © Thinsktock ‘‘ Mon temps est précieux, ils l’ont compris. ’’ Alex Europcar Business IN BELGIUM Devenez client en 3 minutes sur europcar.be
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KBC Brussels Mediservice à l’écoute des stéthoscopes La métropole bruxelloise totalise 23 hôpitaux et quelque 8.400 professionnels de la santé en profession libérale. Ils sont médecins généralistes ou spécialistes, dentistes, pharmaciens, kinésithérapeutes, psychologues... La ville compte aussi plusieurs facultés de médecine. Elles représentent un nombre considérable d’étudiants et/ou de stagiaires. Il y a un an, KBC Brussels élaborait une approche à la carte de ce groupecible dans son ensemble. « Ces professionnels manquent souvent d’expertise en finances et assurances. Leur agenda surchargé les empêche de s’informer. Ils souhaitent donc l’assistance de spécialistes », explique Mylène Van Lysebeth, Medical Professions Manager chez KBC Brussels. C’est pour seconder les professions libérales médicales que KBC Brussels a créé une équipe enthousiaste d’une dizaine de chargés de relations, dûment formés. « Chaque client a un interlocuteur unique pour tous ses besoins professionnels et/ ou privés en matière bancaire ou d’assurances. Quelles que soient les questions – cartes de paiement, achat d’un premier bien immobilier, investissement en équipements professionnels ou l’élaboration et la gestion d’un patrimoine – le chargé de relations y répondra. Il saura aussi se montrer flexible. Les professions libérales sont sollicitées ; nous n’hésitons donc pas à prévoir une entrevue en soirée ou un samedi », confie Mylène Van Lysebeth. « Pour une gestion financière efficace, nous proposons notamment les plates-formes numériques KBC Brussels Touch & Mobile et KBC Brussels Live, que les clients peuvent appeler jusqu’à 22 h chaque jour, et le samedi jusqu’à 17 h. Idéales pour des demandes urgentes, des conseils en investissement ou des renseignements sur un emprunt. » « Grâce à la formation continue, nos chargés de relations suivent l'évolution du secteur médical, dont la réglementation change sans cesse. La qualité du dialogue avec le client dépend de cette connaisse de l’actualité médicale. Nous devons nous projeter dans le monde des professionnels de la santé. Voilà pourquoi nous ouvrirons une agence KBC Brussels sur le site d'un hôpital bruxellois avant la fin 2017. Cela nous rapprochera encore du personnel médical. » La confiance comme socle de la relation KBC Brussels est très réceptive à la situation particulière des professions médicales. Mylène Van Lysebeth évoque par exemple la longueur des études. Certains professionnels décrochent leur diplôme à 30 ans ou plus. Avant cela, leurs revenus sont très limités. D’où l’importance des démarches en cours de formation, en prévision de l’avenir. Les médecins ont une carrière relativement courte. Ils doivent donc s’atteler en temps voulu à la planification patrimoniale et obtenir des conseils fiscaux pertinents. Qu'il s'agisse d'un médecin travaillant seul ou en association, d'un kinésithérapeute qui partage un cabinet avec des collègues ou qui travaille en clinique, il existe des solutions intéressantes pour chacun. Nous prenons le temps d’examiner cela pour eux, parce que ce temps, ils ne l’ont pas. » Mylene Van Lysebeth De nombreuses professions médicales se demandent comment bien s’assurer. « Un diagnostic erroné est toujours possible. L’assurance responsabilité civile est dès lors incontournable. La protection de la famille et du patrimoine n’a rien d’un luxe. Imaginez : vous êtes chirurgien, mais une maladie musculaire vous empêche d’opérer. Vous êtes mal pris, si vous n'avez pas d'assurance perte de revenus, mais des engagements importants envers votre banque... Une police d’assurance INAMI, une pension libre complémentaire pour indépendants et un engagement individuel de pension, voilà d’autres éléments importants en vue de préparer votre retraite. Le médecin qui se retire voit s’effondrer ses revenus, alors qu’il voudrait maintenir son niveau de vie. » Les clients réagissent positivement à l'approche sur mesure de KBC Brussels Mediservice, constate la Medical Professions Manager. Nous nous distinguons par la désignation d'un interlocuteur unique, qui assiste le client tout au long de sa vie, des études jusqu’à la retraite. Nous instaurons une relation de confiance comparable à celle qui existe entre le médecin et son patient. Savoir qu'un coup de fil suffit pour chercher des solutions à des problèmes parfois complexes, c’est rassurant. » Startech Days 2016 : championnat de Belgique des métiers techniques te manuels. ENSEIGNEMENT & FORMATION Métiers en pénurie : les chantiers d’Actiris et de Bruxelles Formation Actiris et Bruxelles Formation s’attellent à la tâche des métiers en pénurie, en mettant ensemble en œuvre des grands chantiers porteurs d’emplois. Ils appellent aussi à des partenariats plus larges avec les associations, les entreprises et les fédérations sectorielles. L a liste des fonctions critiques change peu d’année en année. Il s’agit des postes pour lesquels les employeurs peinent à embaucher, que ce soit en raison des conditions de travail, des horaires, du niveau de salaire, d’un turn-over important ou d’une insuffisance de candidats disposant des compétences requises. Sous ce dernier motif, l’administration parle plus spécifiquement de métiers en pénurie. Bruxelles Formation couvre en tout ou en partie 79 % des fonctions critiques, hormis celles accessibles sur diplôme universitaire. Si un chercheur d’emploi reprend des études dans un métier en pénurie, il bénéficiera du gel de la dégressivité de ses allocations de chômage. Actiris et Bruxelles Formation développent ainsi, main dans la main, des réponses à ces problèmes de recrutement. L’introduction fin juin d’une partie commune dans leurs nouveaux contrats de gestion respectifs traduit un rapprochement structurel déjà avancé. « Il y a trois chantiers qui relèvent tous d’un partenariat plus grand avec Bruxelles Formation et avec le VDAB Brussel, mais qui nécessitent aussi la collaboration du secteur privé », avance Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris. La sélection s’allie à la formation Le premier chantier consiste à développer Select Actiris. L’employeur qui envoie une offre d’emploi reçoit une appréciation de sa satisfaction dans les 48 heures et un maximum de six candidats lui est proposé dans les dix jours ouvrables. Le nombre d’entreprises faisant appel à ce service de sélection a plus que triplé ces quatre dernières années. Cet essor s’imprègne dans la quantité d’offres d’emploi, qui a grossi de 4.000 à 12.000 par an. Grégor Chapelle encourage à prolonger l’envolée : « Il Ophélie Delarouzée est assez dommage que beaucoup d’employeurs aient payé nos services dans leurs impôts, mais ne viennent pas les chercher. » Dans le cas de métiers en pénurie pour lesquels Select Actiris ne trouve aucun candidat, il est possible de mettre sur pied un programme de formation spécifique à la fonction recherchée, lorsque la taille de l’entreprise est suffisante à absorber l’ensemble des stagiaires 12 à 18 mois plus tard. Olivia P’tito, directrice générale de Bruxelles Formation, fait valoir qu’il est co-construit avec l’employeur de manière à ce que les aptitudes développées soient taillées sur mesure aux responsabilités du poste : « Plus on pourra être le réceptacle des besoins des entreprises, mieux on pourra y répondre. Les entreprises ne pourront plus dire systématiquement qu’elles ne trouvent pas de personnel qualifié à Bruxelles. Avant qu’elles en arrivent à dire cela, on peut regarder ce qu’il est possible de faire ensemble. » Des incitants pour la FPI en entreprise La Formation Professionnelle Individuelle en entreprise (FPI) se découpe en un stage de 1 à 6 mois, où l’employeur ne paie que la différence entre le futur salaire et l’allocation de chômage, et une période au moins équivalente sous contrat. « La FPI en entreprise, qui est sous-utilisée, va développer de nouveaux avantages en termes de baisse des cotisations sociales », fait remarquer Grégor Chapelle. « Le tapis rouge est déroulé par la collectivité pour permettre aux employeurs de trouver la bonne personne et nous leur proposons de faire les sélections. » La réforme des aides à l’emploi, entrée en vigueur au 1er octobre sous l’impulsion du ministre de l’Emploi DiBECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 23 © Reporters
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TOPIC Olivia P’tito dier Gosuin, ouvre à une réduction de cotisations sociales allant jusqu’à 15.900 euros sur deux ans et demi. Une prime de 5.000 euros est encore octroyée pour les jeunes de moins de 30 ans non diplômés du secondaire. Olivia P’tito précise que l’objectif est d’atteindre 1.500 FPI en entreprise en 2018, contre 1.250 en 2016. Une Cité des Métiers en devenir La Cité des Métiers est en développement à la tour Astro à Saint-Josse-ten-Noode, qui abrite Actiris, Bruxelles Formation et le VDAB Brussel. Le partenariat s’étend aux acteurs de l’enseignement et aux fédérations sectorielles. « Le concept est de mettre l’usager au centre », souligne Grégor Chapelle. « C’est son projet professionnel qui prime dans un carrefour multipartenarial où les institutions s’effacent pour lui donner la meilleure information. » Pour les métiers en pénurie, il insiste sur le respect de la liberté de choix, au niveau de la formation comme de la profession : « Forcer les gens est le système le plus contre-productif au monde. C’est un gaspillage d’argent. » Olivia P’tito abonde dans son sens et explique la voie suivie : « On peut lutter contre les préjugés des chercheurs d’emploi, qui reproduisent souvent ce qu’ils voient autour d’eux. Le rôle de la future Cité des métiers est d’ouvrir le champ des possibles et de monter tous les chemins pour y arriver ». Si les dénominations « fonctions critiques » et « métiers en pénurie » laissent à penser que ce sont des emplois dont personne ne veut, Grégor Chapelle envisage de revoir les termes usités, considérant que parler de métiers d’avenir, à débouchés ou porteurs d’emplois serait plus enthousiasmant. Un observatoire pour la formation Outre ces grands chantiers opérationnels, l’Observatoire bruxellois de l’emploi deviendra celui de l’emploi et de la formation. Il fera l’inventaire des mesures d’emploi et des formations en Région bruxelloise et évaluera leurs taux de retour à l’emploi. Cela permettra de mieux cerner les métiers réellement en pénurie et de réorienter les moyens publics dans une logique d’efficacité. Actiris et Bruxelles Formation se déploient aussi autour de l’enseignement secondaire pour favoriser l’entrée sur le marché de l’emploi. « Le manque le plus criant, c’est le manque de places en stage », constate Grégor Chapelle. « Le gouvernement bruxellois nous a offert quelques équivalents temps plein pour qu’on puisse aller essayer de convaincre les employeurs de prendre en stage des jeunes de l’enseignement technique et professionnel et de la formation en alternance. » Le clivage entre général et qualifiant, d’un côté, et la difficulté à trouver des techniciens qualifiés de l’autre, pourraient être mis en balance. Le moindre intérêt des universitaires pour les professions d’ingénieurs est susceptible en ce sens de faire écho au manque de confiance des élèves du professionnel en leurs capacités de poursuivre un graduat technique, en électromécanique par exemple ou dans le secteur de la chimie. Bruxelles Formation, qui dispose de nombreuses formations dans ces métiers techniques, comme dans le domaine d’avenir de l’informatique, est en tout cas confrontée à ce frein qu’est la dévalorisation. « Les chercheurs d’emploi nous disent que la formation - outre les compétences techniques qu’elle leur a procurées - leur a surtout redonné confiance en eux, confiance aussi dans le fait de travailler en équipe », observe Olivia P’tito. « Je pense qu’il ne faut pas sous-estimer le caractère humain de la formation, ni l’importance du travail de remobilisation de nos formateurs avec des personnes peut-être trop souvent dévalorisées dans le monde scolaire ou par le biais de la vie. » Grégor Chapelle La part de l’entreprise Il y a des fonctions critiques sur lesquelles Actiris et Bruxelles Formation ont peu de prise, car elles relèvent plus de la concertation sociale entre employeurs et syndicats. C’est le cas de métiers comme infirmier, dont les salaires sont bas et la pénibilité élevée. Le travail au noir dans l’horeca et les travailleurs détachés dans la construction sont autant de pratiques qui découragent à s’orienter vers ces professions, selon Grégor Chapelle : « Face au dumping social, il est difficile de rendre un métier attractif. Quand les gens se projettent dans ces métiers lourds, ils se disent qu’ils auront des salaires tirés vers le bas ou qu’ils seront obligés de travailler au noir, et donc de se fermer la porte de la propriété et de la protection sociale. » Les efforts des services publics d’emploi et de formation ont gagné la confiance des employeurs, mais la marge de progression est grande, Actiris regroupant aujourd’hui 5.000 des 34.000 employeurs bruxellois. Le défi des prochaines années sera de propulser cette offre qualitative dans une phase opérationnelle plus massive. ● 24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters © Reporters UN ÉTABLISSEMENT ACADÉMIQUE, VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT DES INDIVIDUS ET DE LA SOCIÉTÉ Depuis sa création, l’EPHEC fonde son cœur de métier, la pédagogie, sur sa volonté de proposer des formations résumées en 3P : P « Pratique », P « Professionnalisant », P « Proximité ». Dans un environnement professionnel en profonde mutation et une société à la recherche de nouveaux modèles, l’EPHEC travaille à l’employabilité de ses apprenants et assume ainsi pleinement son rôle sociétal. Grâce à sa pédagogie ouverte, entrepreneuriale et différenciée, attentive à la situation socio-économique et aux besoins spécifiques de chaque apprenant, elle veille à les outiller pour faciliter leur première transition vers le marché du travail ou leur réorientation professionnelle. L’EPHEC contribue à la formation des acteurs de changement qui construiront le monde de demain, tout en faisant vivre ses valeurs d’humanisme, de respect, d’équité, de responsabilisation et de proactivité. être créée en septembre 2016. Cette dernière a pour objectif prioritaire d’accompagner, de mettre en lumière et en réseau les étudiants et anciens diplômés à profil d’entrepreneur. Cet ancrage bruxellois permet également de collaborer plus aisément avec le tissu économique et de répondre à des problématiques posées par les entreprises locales. En marge de la nouvelle loi du 1er janvier 2017 fixant le statut social et fiscal de l’étudiant entrepreneur, la Haute École EPHEC a développé le statut académique d’étudiant-entrepreneur qui donne aux étudiants concernés la possibilité de concilier plus facilement leurs études et la création d’une entreprise. Par cette démarche, la Haute Ecole EPHEC s’inscrit dans un changement de mentalité en mettant l’accent sur un point essentiel : celui de pouvoir accepter l’échec, si tel est le cas, et de rebondir ensuite. EPHEC Formation Continue Outre ses activités orientées vers la formation de base au niveau supérieur économique et technique, l’EPHEC veut aussi promouvoir la formation permanente ou continuée. EPHEC ENTREPRENDRE L’esprit d’entreprendre fait partie de l’ADN de l’EPHEC, tant dans ses pratiques pédagogiques que dans les attitudes et compétences travaillées auprès des étudiants. En développant chez eux l’esprit d’entreprendre – mix de persévérance, de créativité, d’optimisme, d’esprit d’équipe et d’autonomie.-, les professeurs de l’EPHEC encouragent les étudiants à se mettre en projet notamment par le biais d’une formation professionnalisante qui met l’accent sur le sens des responsabilités, l’esprit d’équipe et la proactivité. EPHEC ENTREPRENDRE@BXL Par ailleurs, parmi les 4300 étudiants issus des programmes de bachelier de la Haute Ecole EPHEC (Comptabilité - Marketing – Commerce extérieur – Droit – e-Business – Technologie de l’Informatique – Automatique et Electromécanique), un grand nombre d’entre eux créent leur propre entreprise pendant ou à l’issue de leurs études à l’EPHEC. Grâce au subside de la Région Bruxelles-Capitale et aux partenariats avec JobYourself (Bruxelles Emergences) et Wikipreneurs, une Cellule EPHEC Entreprendre @BXL a pu EPHEC Formation Continue propose depuis deux décennies ses « Rendez-vous fiscaux », moments obligés de formation pour nombre de professionnels : comptables, experts-comptables, réviseurs d’entreprises, … Ces formations sont agréées par l’IEC, l’IPCF, l’IRE, … Des modules de formation dans le cadre du recyclage pour les intermédiaires en assurances, accrédités par la FSMA, sont également organisés. Dans le cadre du Lifelong Learning Programme, EPHEC Formation Continue propose depuis 2013 dans ses domaines d’excellence des formations pointues, courtes, pratiques et efficaces, accessibles, proches de son core business, centrées sur l’acquis de connaissances et de compétences nouvelles assurant la meilleure intégration et progression dans le monde professionnel. Les publics visés sont : les diplômés, les dirigeants de PME, les cadres moyens cherchant un perfectionnement. Ces formations font appel à une totale collaboration entre tous les départements de la Haute Ecole EPHEC et ceux de l’Ecole de Promotion Sociale. EPHEC Ecole de Promotion Sociale Cette formation pour adultes vise essentiellement à former des professionnels actifs dans le monde du travail. Dès lors, cet enseignement de Promotion sociale s’inscrit dans l’emploi du temps des apprenants et est prévu uniquement en soirées et en e-learning. Ces formations sont organisées sous forme modulaires permettant aux apprenants de développer un itinéraire à la carte et de perfectionner et de mettre à jour leurs connaissances dans des matières en évolution permanente telles que la T.V.A., le marketing digital, l’e-communication, EPHEC Av. K. Adenauer 3 • 1200 Bruxelles 02/772.65.75 www.ephec.be
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La mutation du travail s’accélère ENSEIGNEMENT & FORMATION Nombre d’études prévoient que plus d’un tiers des métiers actuels auront disparu d’ici vingt ans. Les coupables seraient internet, la robotisation et l’intelligence artificielle. De nouvelles formes d’économie et de nouveaux métiers apparaissent déjà. Mais c’est surtout la conception même du travail qui devrait subir de profonds changements. Avec en toile de fond des défis tels que la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation des ressources naturelles ou la démarcation de l’homme par rapport à la machine. Julien Ide A nnée 2037, Bruxelles. 8h32, j’arrive au bureau. Devant la machine à café, j’hésite entre les grains cultivés sur le toit du voisin et le moka « Guinguette de Forest ». J’opte finalement pour le deuxième qui devrait m’aider à me réveiller. À 8h40, j’ai rendez-vous avec le coordinateur en intelligence collective. Je me suis inscrit à 10h à une séance de méditation avec l’équipe « Impact sur le bien commun ». Je ne sais pas si j’arriverai à temps chez le numéropathe à 11h30. Cela fait plusieurs semaines que j’ai la tête qui tourne quand j’envoie un hologramme… Revenons en 2017. Selon une étude réalisée en mars dernier par le géant de l’audit PwC, 38 % des professions sur le territoire américain courent un haut risque d’automatisation d’ici 2030. En Allemagne, ce pourcentage monte à 35, contre 30 au Royaume-Uni. Les secteurs les plus touchés sont la gestion des déchets, les transports, le commerce de détail ou encore les services administratifs. D’autres domaines semblent moins exposés : santé, agriculture, aide aux personnes, enseignement... Ces changements s’accompagnent depuis quelques années de l’apparition de nouvelles formes d’économie : économie circulaire, économie collaborative, économie participative, économie du partage, économie de la connaissance... À titre d’exemple, toujours selon PwC, l’économie collaborative suivrait – au niveau mondial – un taux de croissance annuel moyen de 36 %. De quoi générer à l’avenir, fort probablement, de nombreuses professions. Mais surtout, transformer considérablement le paysage professionnel. Vers les nouvelles économies Le Bruxellois Emmanuel Mossay vient de publier, en collaboration avec Michel de Kemmeter, Shifting Economy, aux 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 éditions Wise Holding. Un guide pratique visant à aider les entreprises à s’approprier les nouvelles formes d’économie et anticiper la transition. « Avant d’imaginer quels seront les métiers de demain, il faut bien comprendre la transition économique qui s’opère. La vision classique et capitaliste de l’économie est linéaire et pyramidale. Elle est basée sur l’extraction des ressources naturelles sans tenir compte de l’aspect humain, dont la pauvreté et les dangers pour la santé, et encore moins de la dette environnementale. Elle ne se concentre que sur le business. Une entreprise qui fonctionne dans ce système ne tient pas compte des externalités liées au climat, à l’environnement ou à la société. » Selon l’auteur, le collectif joue un rôle crucial dans l’avènement de ces nouvelles économies. « Il faut tenir compte du bien commun. Pour cela, l’intelligence collective doit primer sur l’intelligence des élites. Le travail doit être collaboratif plutôt que hiérarchisé. Cela ne peut être réalisé de façon cohérente qu’avec une communication claire et transparente. Ce qui était Emmanuel Mossay, co-auteur de Shifting Economy. D.R. © Thinsktock TOPIC linéaire deviendra circulaire, systémique et décentralisé. La valeur doit être créée au niveau local en se concentrant sur le partage des ressources matérielles et immatérielles. Ces dernières représentent actuellement plus de 50 % de la valeur des entreprises mais sont souvent cachées par les analystes financiers. Les nouvelles générations ont déjà quitté ce vieux système économique linéaire. Les jeunes ne veulent, pour la plupart, pas travailler dans des structures pyramidales. Et ils recherchent avant tout un sens dans leur activité professionnelle. » Marc Vossen (N-Group). Quant à l’argumentation chiffrée, les auteurs se sont principalement concentrés sur la Belgique. Ils ont aussi récolté des données issues notamment du MIT, de l’Université d’Oxford, de la Commission européenne ou de l’OCDE. Leurs analyses prévoient une croissance sensible de ces nouvelles formes d’économie d’ici 2025. Par exemple, la proportion nationale d’emplois au sein des économies collaboratives et du partage passera de 1 à 18 %. Celle de l’économie de la connaissance de 14 à 17 %. Celle de l’économie circulaire de 1 à 2,5 %. Au détriment de secteurs comme l’industrie chimique, l’agriculture industrielle, les services publics ou l’extraction d’énergies fossiles. Mais si cette transition économique sera créatrice de beaucoup d’emplois, l’automatisation reste une menace, comme le souligne Emmanuel Mossay : « Chacun devra développer ses ‘soft skills’ par rapport à la robotisation et l’intelligence artificielle pour s’assurer un avenir professionnel. Dans ‘Shifting Economy’, nous donnons quelques conseils pour y parvenir. Par exemple, il faudra de plus en plus utiliser son instinct et l’émotionnel plutôt que le rationnel. Mais aussi développer la confiance mutuelle, cultiver l’optimisme, l’humour, faire preuve d’empathie. Bref, tout ce que les robots ne sont a priori pas encore capables de faire. » L’humain au centre du management Marc Vossen est directeur général de N-Group (NRJ, NRJ hit TV, nostalgie et Chérie FM). Depuis qu’il en a pris les commandes, l’homme a mis en place un management dont l’humain occupe la première place dans un système horizontal. « Certes, je suis un patron. Mais je ne me considère pas au pouvoir ; je suis plutôt au service. Au service des auditeurs, des fournisseurs, des clients, des équipiers et de la communauté toute entière. Je suis convaincu que l’avenir du travail passera par l’intelligence collective guidée par l’optimisme. Notre objectif est d’envoyer au monde des ondes positives. Nous avons pris plusieurs engagements forts : ne pas succomber au sensationnalisme, s’engager auprès des plus démunis, aider des jeunes et des adultes à concrétiser leurs projets et leurs rêves, ou encore réduire notre empreinte écologique. » Marc Vossen aussi mise beaucoup sur l’intelligence collective. « Les gens travaillent mieux lorsqu’il y a des interactions et que chacun peut contribuer à ce management participatif. C’est le concept d’holacratie : l’organisation est considérée comme une matrice vivante dont chaque élément contribue au développement de la communauté. Mais c’est en travaillant avec des petits groupes, même dans une grande structure, que l’on obtient les meilleurs résultats et une résilience accrue. Il vaut mieux plusieurs voiliers zigzaguant plutôt qu’un gros paquebot fonçant tout droit. » Pour le bien commun Michel Bauwens est fondateur de la Peer to Peer Foundation. L’objectif de cette organisation internationale, qui regroupe des chercheurs et des citoyens, est d’encadrer et de promouvoir des actions visant à assurer la transition vers une société basée sur les biens communs (les « commons »), matériels ou digitaux. L’accès universel à ces commons est censé être garanti par des licences de partage d’œuvres ou de logiciels libres telles que Creative Commons ou GPL. La fondation s’inscrit donc pleinement dans l’émergence des nouvelles économies, comme l’explique Michel Bauwens. « Au printemps dernier, j’ai mené une étude sur le développement de l’utilisation des ‘commons’ dans la ville de Gand. Nous avons constaté que le nombre de projets en la matière a été multiplié par dix au cours des dix dernières années. En Allemagne, il faut savoir que la transition énergétique a été initiée par des coopératives énergétiques citoyennes. Je pense donc que les économies collaborative, du partage ou de la connaissance vont transformer profondément le monde du travail. Tout en préservant les ressources naturelles. Il est par exemple hallucinant de constater qu’actuellement on dépense trois fois plus d’énergie et de matière dans le transport que dans la production. Au niveau mondial, il faut relocaliser la production mais encourager la globalisation intellectuelle. Je crois que nous devons nous tourner vers des modèles économiques génératifs. C’est-à-dire des modèles qui peuvent soutenir une passion personnelle et une mission pour le monde, qui enrichissent la communauté et préservent les ressources naturelles. Je pense par exemple aux initiatives d’entreprenariat social. Chaque travailleur devrait se demander s’il contribue aux problèmes ou aux solutions. » ● Michel Bauwens (Peer to Peer Foundation). BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 27 D.R. D.R.
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Beci formations www.500.be “ J’ai rarement eu une formation aussi bien animée ! Vivante avec des cas concrets et un dynamisme du début à la fin, vraiment impressionnant ! Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation ” “ “ Orienté pratique et concret; 8 heures qui vont m’en faire gagner 800 ! 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ” Formation très intéressante sur les fonctionnalités de Outlook. Celle-ci permet d’avoir une vue d’ensemble précise des possibilités du programme et de paramétrer l’outil selon ses besoins. Découvez toutes les astuces et les raccourcis-clavier magiques d’Outlook ” TOPIC Le marché de l’emploi en Région bruxelloise Emploi et population Taux d’activité HOMMES 16% 52% FEMMES 31% 17% PERSONNES HAUTEMENT QUALIFIÉES PERSONNES FAIBLEMENT QUALIFIÉES 94% D’emplois dans le secteur tertiaire Temps partiel des salariés 20% occupent un travail à temps partiel. C’est la proportion la plus faible sur le territoire belge. travaillent à temps partiel. 2/3 6 secteurs pourvoient à eux seuls environ deux tiers de l’emploi salarié régional administration publique santé et action sociale enseignement activités et services administratifs et de soutien commerce finance et assurance 32,9% 4 emplois sur 10 dans le secteur public ÉTRANGERS RESSORTISSANTS DE L’UE ÉTRANGERS HORS UE 84,9% 47,6% 74,5% 72% 56,2% PLUS DE 50 ANS 11,9% Travail indépendant 102.000 AU SENS STRICT 6.000 À TITRE PRINCIPAL TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS 96.000 EN QUALITÉ D’AIDANT 80 % Source : Actiris, Observatoire bruxellois de l’emploi BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 29 60,8% 58% 72% 702.000 postes de travail de l’emploi intérieur en Belgique pour 10,5 % de la population occupés par des Bruxellois (365.000) occupés par des navetteurs flamands (218.000) occupés par des navetteurs wallons (119.000)
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ENSEIGNEMENT & FORMATION Les self-made (wo)men sur la place bruxelloise Monter un business sans diplôme, ou avant de terminer ses études. Voilà le défi que certains entrepreneurs précoces ou impatients tentent de relever. D’aucuns y parviennent, et même très bien. Au point de mener quelquefois de véritables success stories. Plutôt qu’une hypothétique botte secrète ou un mystérieux don inné, il semble que la passion, la créativité et un travail acharné figurent sur le podium des qualités indispensables de ces entrepreneurs talentueux. Julien Ide À 20 ans, Mark Zuckerberg lançait Facebook. Ce n’est que 13 ans plus tard que le milliardaire recevra son diplôme de l’université d’Harvard, à titre honorifique. Bill Gates, lui non plus, n’a pas attendu de terminer ses études pour lancer Microsoft. Idem pour Steve Jobs et Apple. Les exemples européens sont sans doute moins connus, mais certainement nombreux. Le désormais milliardaire Amancio Ortega a fondé Zara sans avoir le moindre diplôme. L’Allemand Robert Obermann a quitté les bancs de la fac après deux ans pour lancer ABC Telekom. Le français Olivier Sadran a fondé sa première société à 18 ans. Il est aujourd’hui président de la société de restauration aérienne Newrest et président du Toulouse Football Club. De l’ambition à la frénésie On ne présente plus Frédéric Nicolay, cet insatiable bruxellois qui a ouvert nombre de bars, cafés et restaurants prospères dans la capitale. Il a posé sa signature un peu partout : le Belga, le Bar du Matin, le Mappa Mundo ou encore Bonsoir Clara. Sous la lumière feutrée et tamisée du Kumiko – sa dernière création – l’entrepreneur se confie sur son parcours. « J’ai étudié à l’école hôtelière. Je suis devenu cuisinier, mais j’étais très mauvais : je ne suis pas manuel dans l’âme. Et surtout, je détestais être sous les ordres d’un patron. J’ai alors décidé d’avancer tout seul. C’est comme ça que je me suis lancé dans l’aventure en ouvrant mes premiers établissements. » Frédéric Nicolay poursuit sur ses inspirations et ses passions : « La personne qui m’a le plus inspiré dans mon activité professionnelle est Alain Coumont, le fondateur du Pain Quotidien. J’ai toujours eu envie de créer des ambiances dans 30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 lesquelles les gens se sentaient bien. Pour réussir ce genre de projet, je crois qu’il est très important de garder les pieds sur terre. Quand on réussit quelque chose, cela donne confiance en soi. Il est d’ailleurs très important de se consacrer à ce qui nous plait. Je vois beaucoup de Je vois beaucoup de businessmen qui n’aiment pas ce qu’ils font et qui ont une vie triste. Frédéric Nicolay, entrepreneur dans l’horeca. businessmen qui n’aiment pas ce qu’ils font et qui ont une vie triste. » Sans surprise, Frédéric Nicolay a toujours de nouveaux projets en tête. « Aujourd’hui, mon rêve consiste juste à vivre en harmonie en pouvant par exemple m’asseoir quand je veux avec un bouquin. Mais j’ai encore quelques ambitions. Je suis en train de relancer l’ancien Potemkine à la Porte de Hal. Cela s’appellera le Poulpe Atomique. Nous allons complètement renouveler la décoration et organiser D.R. © Thinsktock TOPIC plusieurs événements, dont un festival de chanson française. » De l’enseigne select à l’entreprise sociale Jean-Cédric van der Belen a créé les Comptoirs Privés de prêt-à-porter Caméléon J’ai décidé d’organiser une vente privée de vêtements dans mon kot à Saint-Josse. Jean-Cédric van der Belen, créateur de Caméléon.. il y a 30 ans. C’est lui aussi qui, en 2007, avait lancé la non moins célèbre boutique en ligne Snapstore. Les magasins sont aujourd’hui situés à Genval et à Woluwe. C’est dans ce dernier, avenue Ariane, que l’homme nous reçoit. En se promenant dans les longs couloirs de ce bâtiment de 13 000 m2 , l’entrepreneur dégage une fierté généreuse. Et pourtant, il est parti de rien, ou presque. « À l’époque, j’étais étudiant à l’Ephec. Pour la réalisation d’un travail pratique, je me suis inspiré du concept de Tupperware. J’avais 400 euros en poche. J’ai décidé d’organiser une vente privée de vêtements dans mon kot à Saint-Josse. J’étais alors barman au Perroquet pour payer mes études. Cette vente m’a rapporté l’équivalent de quatre mois du salaire que je recevais dans le bar. J’ai demandé à mes amis de m’aider à constituer un fichier. Mon réseau s’est très vite élargi. J’ai arrêté l’Ephec ; j’ai ensuite organisé des ventes dans des hôtels de maître. Mais j’avais en tête quelque chose d’exceptionnel. J’ai décidé de louer un des musées du Cinquantenaire pour organiser une gigantesque vente. Ça a marché du tonnerre. On a frôlé la folie. Personne ne pouvait y mettre un pied sans carton d’invitation. Un membre de la famille royale a d’ailleurs été refusé à l’entrée… Après cela, j’ai eu suffisamment de fonds pour ouvrir ma première boutique ». C’est alors le début du succès. Les Comptoirs grandissants déménagent plusieurs fois. En 2009, l’homme souscrit avec son associé, Augustin Wigny, à un bail emphytéotique d’un terrain à Woluwe et y fait bâtir le premier magasin éco-construit d’Europe, avec le soutien de la Région de Bruxelles (SRIB et SDRB). Une prise de conscience émerge progressivement dans la tête de l’entrepreneur : « Depuis longtemps, j’avais envie de me lancer dans des projets à vocation sociale. J’ai alors créé Do Something, ma propre marque de vêtements. Un partie des bénéfices sont reversés à des projets qu’elle représente : Face Children, un orphelinat en Egypte ; Africa Turns Green, une association qui soutient l’entreprenariat sur le continent africain ; et Graine de Vie, un projet de plantation d’arbres à Madagascar. Nous avons également installé un potager et des ruches d’abeilles sur les toits du bâtiment. J’avais lu à l’époque que, selon ce qu’aurait dit Einstein, la disparition des abeilles entraînerait rapidement la fin de l’humanité. » ● -plus 90 h de haut vol pour mieux piloter votre PME Le parcours de croissance pour dirigeant de PME Une approche approuvée par plus de 900 dirigeants Un groupe restreint pour des échanges riches Une formation à horaire décalé d’octobre à mars Un coût de 4.450€ (2.225€ avec les aides régionales) Posez votre candidature Appelez Brigitte Hudlot au 0475 51 14 66 Envoyez un mail à brigitte.hudlot@ichec.be Plus d’informations sur www.pmeplus.be 31 D.R.
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The new ways of learning ENSEIGNEMENT & FORMATION Utiliser son smartphone pour se former à Outlook, recourir à un avatar pédagogique pour apprendre à argumenter auprès d’un client, réparer un moteur dans un univers en 3D... Aujourd’hui, se former différemment et avec davantage de souplesse, c’est possible. L a formation digitale est apparue il y a quelques années. Mais le temps de l’e-learning linéaire, suivi seul derrière son bureau, appartient déjà au passé. Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont intégrées aux offres et permettent d’aller beaucoup plus loin. Simulation, avatar, 3D, visio-formations… Les méthodes de formation existantes rivalisent d’imagination pour séduire employeurs et employés. « Dans un monde du travail de plus en plus rapide et concurrentiel, où les travailleurs ont des emplois du temps de plus en plus variables et des modes de travail de plus en plus flexibles, la formation des travailleurs a, elle aussi, dû s’adapter », commente Marie Vandenberghe, Managing Director chez Quality Training. Plus fluides, mieux adaptées, les formations s’ajustent à la réalité de chaque entreprise pour que l’investissement dans le capital humain devienne un véritable levier de compétitivité. Moins chères, plus rapides, plus souples, les formations numériques et collaboratives sont les fers de lance de ces nouvelles méthodes d’apprentissage. Quelles nouvelles approches pédagogiques ? ➜ Les webinars permettent aux travailleurs de se former depuis leur bureau. Idéaux pour des thématiques ciblées, les webinars peuvent être organisés sur mesure. Généralement, le format est court (environ 1 heure) et très pratico-pratique. La formation se donne en « live », avec la possibilité d’interagir avec le formateur et de poser des questions comme lors d’une formation présentielle. Par la suite, il est possible de revoir la vidéo. ➜ Le mobile learning est une formation e-learning adaptée aux appareils mobiles (smartphones, tablettes,…) des apprenants. L’avantage principal de cette technologie est surtout de délivrer des formations à distance sur d’autres supports que les ordinateurs. 32 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 ➜ Le blended-learning couple formation traditionnelle et e-learning. Il permet d’optimiser la formation et de renforcer son efficacité. Le principal avantage de cette méthode est de pouvoir former en même temps et au même endroit des travailleurs de niveaux différents (l’exemple classique est celui d’Excel). Cela permet aux entreprises de ne pas devoir attendre d’avoir un certain nombre d’inscrits pour organiser la formation et de répondre plus rapidement aux besoins de formation de leurs employés. ➜ Les tutoriels vidéo sont des vidéos créées sur mesure en fonction du thème et des attentes des apprenants. Peu coûteuses, elles sont très rentables pour les entreprises qui peuvent les rediffuser à volonté et partout. Elles sont très prisées par les sociétés disposant d’antennes à l’étranger ou envoyant des collaborateurs en missions. ➜ Les classes inversées ont pour objectif de faire venir davantage de personnes aux cours classiques en leur envoyant, avant la formation, toute une série d’éléments, de questions, de pistes de réflexions. Cela permet aux employés de se sentir plus impliqués, de réduire le taux d’absentéisme et de raccourcir la durée de la formation, qui peut souvent être un frein pour ceux dont l’emploi du temps est fort chargé. ➜ Les tables de conversation sont une méthode amusante pour apprendre une autre langue. Elles peuvent être organisées de manière formelle par les ressources humaines ou de manière informelle, entre collègues qui souhaitent améliorer leur niveau. ➜ L’apprentissage en réseau est un nouveau concept qui révolutionne la formation. Les technologies du Web 2.0 permettent désormais de regrouper, de structurer et de diffuser les savoirs informels contenus dans Gaëlle Hoogsteyn © Thinsktock Départ : formation Arrivée : emploi Union européenne Fonds social européen Initiative pour l’emploi des jeunes 0800 555 66 www.bruxellesformation.be
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TOPIC L’avis des entreprises Isabelle Bercq - responsable formation chez MSF : « En fonction des contraintes de nos emune entreprise. Les salariés se trouvent donc plus impliqués et motivés. L’apprentissage en réseau et les échanges de pratique entre pairs permettent de capitaliser les connaissances présentes à l’intérieur de l’entreprise et d’en favoriser la diffusion. ➜ Le mentorat (ou tutorat) est aussi en pleine effervescence. L’idée : une personne expérimentée apporte son aide à un collègue qui l’est moins. L’objectif sousjacent est d’accompagner et de fidéliser les salariés à fort potentiel tout en conservant les connaissances de l’entreprise. Le lien intergénérationnel est très important, de même que le volontariat de deux personnes concernées. L’avantage réside surtout dans la gratuité du processus. Avantages… En dehors d’un coût de formation par employé fortement réduit, ces nouvelles méthodes de formation ont bien d’autres atouts. Elles permettent, par exemple, de cibler très exactement le besoin du formé, de le rendre plus actif, de se former presque où on veut, quand on veut, etc. Les différentes techniques utilisant le numérique peuvent facilement être séquencées et donc adaptées aux rythmes de travail des salariés. Et Marie Vandenberghe d’illustrer : « Souvent, seule une partie de la thématique abordée intéresse celui qui la suit. Passer d’une formation classique de deux jours à un (ou plusieurs) webinars d’une heure, mais qui répondent au besoin du travailleur, est bien plus productif. » Ces formations numériques permettent aussi une individualisation de l’apprentissage : « L’entreprise peut adapter la formation, tant sur le fond que sur la forme, en fonction des besoins et du niveau de ses salariés. Grâce aux cours en ligne, le sur-mesure à des prix compétitifs devient possible. » Par ailleurs, ces méthodes rendent les salariés plus autonomes. « Contrairement aux formations classiques où parfois on doit juste ‘écouter’, les formats numériques obligent les parDans un monde du travail de plus en plus rapide et concurrentiel, où les travailleurs ont des emplois du temps de plus en plus variables, la formation a, elle aussi, dû s’adapter Marie Vandenberghe (Quality Training) ticipants à être acteurs de leur formation », ajoute-t-elle. Enfin, ne plus devoir se déplacer est aussi un atout très 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 ployés (manque de temps, gestion dans l’urgence, nombreux déplacements sur le terrain, postes délocalisés…), nous avons intégré les webinars à notre offre de formation. Pour nous, cette formule d’apprentissage présente de nombreux avantages : un contenu de qualité, un gain appréciable de temps et d’argent, une interactivité dynamique avec le formateur, un plus grand nombre de participants par rapport au présentiel, une logistique simplifiée, la possibilité de re-visionner la vidéo du webinar ou de la mettre à disposition pour ceux qui n’ont pu se libérer. Après les premiers webinars, nous avons reçu des retours extrêmement positifs de nos employés. » Valérie Evrard – AbbVie: « Pour certaines matières, nous avons opté pour des tutoriels vidéo. Ciblées et pratico-pratiques, ces vidéos ont été créées sur mesure pour nous. Elles permettent à nos collaborateurs de se former quand et où ils le veulent. J’ajouterais que le budget est également un point fort de ce type de support digital ! » fort. « Le gain de temps est appréciable et apprécié, notamment pour les travailleurs qui disposent de peu de temps et, encore plus, dans les conditions de mobilité que l’on connaît aujourd’hui partout en Belgique. » … et points d’attention Si ces méthodes ont tout pour séduire, il faut toutefois veiller à mettre en place les modalités nécessaires pour accompagner les salariés durant l’apprentissage et ne pas les laisser tout seuls face à leur ordinateur. En effet, quid des entreprises où tout le monde ne dispose pas d’un ordinateur, des métiers pratiques ou encore des entreprises qui ont moins de moyens pour investir ? Sont-elles dès lors exclues de ces types de formation ? Pour notre experte, la réponse est non. « Pour ces entreprises, il est possible d’inscrire leurs travailleurs à des formations inter-entreprises organisées dans des salles équipées d’ordinateurs. Par ailleurs, les PME bénéficient de subventions, ce qui leur permet d’investir dans la formation de leurs employés même si leurs moyens sont plus limités. » Pour Marie Vandenberghe, grâce à ces nouvelles méthodes, le secteur de la formation en entreprise a sans aucun doute de beaux jours devant lui. La formation classique est-elle pour autant morte et enterrée ? Selon elle, pour certaines matières, une partie présentielle sera toujours utile : « L’idéal est de mixer la formation présentielle, numérique et collaborative. En dosant intelligemment ces différentes méthodes, on peut vraiment arriver à des solutions sur-mesure parfaites pour les entreprises », conclut-elle. ● D.R. FPI en entreprise La FPI en entreprise vous permet de former un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel que vous recherchez. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, votre entreprise et le ou la stagiaire. La FPI en entreprise comporte une phase de formation suivie d’une phase d’emploi. Durant la phase de formation qui peut varier de 1 à 6 mois, votre entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du ou de la stagiaire. Le coût de l’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans votre entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. La phase d’emploi est conclue à l’issue de la phase de formation pour une durée au moins équivalente. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPI en entreprise ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi En collaboration avec Intéressé(e) par cette formule ? Contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be Editeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 – 1180 Bruxelles – Version : mars 2017 - Ne pas jeter sur la voie publique.
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ENSEIGNEMENT & FORMATION Ces professionnels qui enseignent leur spécialité Par passion, par besoin de reconversion ou encore envie de diversification, de plus en plus de professionnels se lancent dans l’enseignement. En cours du jour ou du soir, ils enseignent leur spécialité et forment les futurs professionnels de leur secteur. Nous sommes allés à la rencontre de ces formateurs-entrepreneurs. Gaëlle Hoogsteyn Geoffrey Baras est caméraman et professeur de vidéo à l’ISFSC. À 39 ans, ce diplômé en communication compte à son actif près de quinze ans d’expérience en télé et partage sa passion avec des étudiants depuis déjà sept ans. Il a débuté sa carrière chez RTL-TVI comme chargé de production. Déjà à cette époque, il encadrait les étudiants pendant leur stage. Il a ensuite travaillé chez Caterpillar où une partie de son travail consistait à accueillir les nouveaux collaborateurs, puis plusieurs années au Parlement bruxellois en tant que responsable de la web tv « jeunes ». Dans ce cadre, il était régulièrement amené à animer et filmer des débats dans les écoles, un peu partout dans le monde. Un jour, l’étincelle de l’enseignement a jailli… « Alors que mon contrat au Parlement bruxellois touchait à sa fin, je me suis posé la question de ce qui me plaisait le plus professionnellement. L’image, bien sûr, cela je le savais depuis longtemps. Mais j’ai réalisé que, dans toutes les expériences professionnelles que j’avais accumulées, j’avais toujours aimé l’aspect ‘transmission’. » Geoffrey a alors pris contact avec la haute école où il avait fait ses études et a été rapidement engagé, d’abord comme maître de formation pratique, puis comme promoteur de mémoire et enfin comme chargé de cours audiovisuel. « Avant de commencer à enseigner, et n’ayant aucune formation pédagogique, j’étais un peu stressé. Mais très vite, j’ai trouvé mes marques. Quand on enseigne son métier, les Geoffrey Baras 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 mots viennent tout seuls. Par ailleurs, je m’adressais à un public de jeunes adultes, motivés et ayant une idée bien précise de ce qu’ils voulaient faire plus tard. » Ce que Geoffrey apprécie dans son rôle d’enseignant, c’est transmettre ses connaissances techniques, mais aussi ses savoir-être et surtout son expérience de terrain. Toujours actif en tant que caméraman, principalement pour TV Com, il estime que continuer à pratiquer sa spécialité est essentiel pour garantir la qualité de son enseignement. J’ai réalisé que, dans toutes les expériences professionnelles que j’avais accumulées, j’avais toujours aimé l’aspect ‘transmission’. Geoffrey Baras, caméraman et professeur de vidéo à l’ISFSC « L’audiovisuel est un domaine qui change beaucoup. Avec l’arrivée du numérique, les méthodes et les enjeux évoluent sans cesse. Pour rester ‘dans le coup’, il faut être sur le terrain. » Vis-à-vis des étudiants, cela confère aussi plus de crédibilité. Par ailleurs, si Geoffrey aime transmettre son métier aux étudiants, il apprécie aussi que ceux-ci le challengent, ouvrent le débat. « J’enseigne des choses aux étudiants, mais j’apprends aussi d’eux. Pour moi, l’enseignement n’est pas à sens unique. C’est surtout un partage », conclut-il. D.R. © Thinsktock Envie d’enseigner ? Bénédicte Burton Des connaissances techniques, des compétences humaines Quel que soit le métier ou le parcours de ces enseignants, ils ont tous une envie commune : transmettre leur métier à la génération future. Pour Vincent Giroul, directeur de l’EFP, la passion de ces professionnels-enseignants est leur plus grand atout : « Une personne passionnée par son métier a déjà fait la moitié du chemin qu’un formateur doit parcourir pour être un bon enseignant. Quand on transmet un savoir avec une grande conviction, il y a une sorte d’effet de contagion envers les étudiants. » Bénédicte Burton, directrice générale de l’EPFC, ajoute : « Le professionnel-enseignant transmet la globalité de son savoir professionnel. Il conjugue un savoir-faire acquis par une expérience professionnelle préalable et des compétences sociales. En effet, au-delà des aspects techniques du métier, des savoir-faire, nos enseignants délivrent aussi toute une série de savoir-être : comment aborder un client, comment négocier avec un fournisseur, comment positionner son image de marque, etc. Ils ont une vraie connaissance du métier, des difficultés de terrain et donnent ainsi une vision tout à fait réaliste de leur profession. » Vous êtes tenté par l’aventure de l’enseignement ? Pour pouvoir donner cours en Belgique, certaines conditions doivent être remplies. Vous devez disposer d’un titre requis, d’un titre jugé suffisant ou encore d’une expérience professionnelle pertinente. Retrouvez toutes les conditions requises sur le site https://www.belgium.be/fr/formation/ metier_d_enseignant/diplomes. Au-delà des aspects techniques du métier, des savoir-faire, nos enseignants délivrent aussi toute une série de savoir-être : comment aborder un client, comment négocier avec un fournisseur fournisseur, etc. Bénédicte Burton (EPFC) Par ailleurs, ces professionnels-enseignants sont toujours à la pointe de la nouveauté, quel que soit leur secteur. Ils ont une connaissance du métier la plus à jour possible. Ils suivent les techniques économiques et commerciales de leur secteur d’activité. « C’est extrêmement positif pour les étudiants, même si cela implique parfois des invesFORMATIONS EN ALTERNANCE L’alternance : une formation, un stage, un métier www.efp-bxl.be.efpb ESTHÉTICIEN CANIN RÉCEPTIONNISTE AUTOMOBILE INSTALLATEUR ÉLECTRICIEN BIJOUTIER BOUCHER-CHARCUTIER AGENT DE POMPES FUNÈBRES FLEURISTE DÉCORATEUR D’INTÉRIEUR RESTAURATEUR-TRAITEUR MÉCANICIEN EN CYCLES MAÇON-BÉTONNEUR FRIGORISTE CONSEILLER EN PUBLICITÉ SHOP MANAGER ... ET BIEN D’AUTRES ! efp Rue de Stalle 292b 1180 Bruxelles 02 370 85 11 info@efp-bxl.be www.efp-bxl.be
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TOPIC Vincent Giroul (EFP) tissements importants », commente Vincent Giroul. « Nos formateurs sont très exigeants en termes de qualité d’équipement. Étant eux-mêmes à la pointe de la technologie dans leur entreprise, ils souhaitent disposer, pour leurs cours, du matériel et des technologies les plus actuelles. » Ces formateurs ont une expérience de l’entreprenariat. Ils savent ce que cela signifie de créer une activité, de chercher une clientèle, de se positionner dans le marché, etc. Vincent Giroul, directeur de l’EFP À l’EFP, la majorité des formateurs dirigent leur propre entreprise. Vincent Giroul explique : « Ces formateurs ont une expérience de l’entreprenariat. Ils savent ce que cela signifie de créer une activité, de chercher une clientèle, d’entretenir une relation avec celle-ci, de se positionner dans le marché, etc. Cela leur confère une crédibilité importante. Nous recevons beaucoup de feedback de nos étudiants qui apprécient d’être formés par des spécialistes. » Enfin, pour les étudiants, être formé par des professionnels en activité, c’est aussi une belle porte d’entrée vers le monde du travail. « Avoir comme professeur un professionnel en activité permet à l’étudiant d’avoir accès à tout un réseau. Il arrive ainsi, par exemple, que nos enseignants Au Cefora, vos employés suivent gratuitement des formations ! Votre entreprise fait partie de la commission paritaire 200 (sfonds200.be) ? Alors, vous versez déjà une contribution annuelle au Cefora, tout comme 52.600 autres entreprises. Capitalisez cet investissement ! Top 3 des formations les plus suivies par les PME : Excel • Néerlandais • Graphisme Découvrez toute notre offre sur cefora.be recommandent certains étudiants à des collègues ou les aident à trouver un premier job », déclare Bénédicte Burton. Un soutien aux professionnels-enseignants Comment ces professionnels intègrent-ils la filière de l’enseignement ? Les moyens sont multiples. Les écoles organisent bien sûr régulièrement des campagnes de recrutement. « Mais nous recevons aussi beaucoup de candidatures spontanées », assure la directrice générale de l’EPFC. « Celles-ci sont une preuve de plus de la motivation de nos enseignants », poursuit-elle. L’EFP, de son côté, travaille en étroite collaboration avec les fédérations professionnelles de nombreux secteurs. « Leurs réseaux sont aussi une bonne source de recrutement. Ainsi, il n’est pas rare que des personnes ayant été formées à l’EFP deviennent formatrices quelques années plus tard », témoigne Vincent Giroul. À partir d’un référentiel officiel, le formateur définit le contenu pédagogique et le déroulement de la formation. « Il conçoit des exercices, des mises en situation, des documents de synthèse… qui constituent autant d’outils pédagogiques nécessaires à la transmission des savoirs, dans un souci d’adaptation au public et à l’objectif de la formation », explique Bénédicte Burton. Comme pour tout enseignant qui se trouve face à un public, la capacité du formateur à réguler les dynamiques de groupe est essentielle. Mais si les vocations semblent nombreuses, les professionnels-enseignants ne disposent pas tous à la base de compétences pédagogiques. Dans certaines filières, obtenir un CAP (Certificat d’Aptitudes Pédagogiques) ou un Capaes (Certificat d’Aptitude Pédagogique Approprié à l’Enseignement Supérieur) est nécessaire. Dans d’autres, l’expérience acquise sur le terrain suffit. « Malgré tout, nous soutenons nos formateurs sur le plan pédagogique, de manière à ce qu’ils ajoutent à leurs compétences professionnelles une capacité à transmettre celles-ci. Nous les aidons par exemple à structurer leurs présentations, à préparer leurs supports de cours, etc. », conclut Vincent Giroul. ● Votre PME prête pour l’avenir grâce à la formation ! www.cefora.be D.R. Deux événements « construction durable » à ne pas manquer en novembre ! En Région de Bruxelles-Capitale, le secteur du logement représente plus de 40% de la consommation d’énergie et le chauffage des bâtiments est responsable de 70% des émissions de gaz à effet de serre. Pour réduire drastiquement ces émissions responsables du réchauffement climatique, la Région a fixé des obligations à respecter en matière de performance énergétique des bâtiments (PEB). Elle met aussi à disposition tout un dispositif pour vous encourager dans une démarche de rénovation durable de votre logement ou de votre bâtiment. Elle participe par ailleurs à ou subventionne des événements susceptibles de répondre pratiquement aux questions que vous vous posez, que vous soyez particulier ou professionnel. Deux de ces événements auront lieu en novembre. 2. Premier Salon belge de la Copropriété, 1. Portes Ouvertes Ecobâtisseurs Les 11, 12, 18 et 19 novembre 2017 prochains, les « Portes Ouvertes Écobâtisseurs / Ecobouwers Opendeur » vous proposeront à nouveau de découvrir, de manière originale et concrète, des exemples de constructions et de rénovations durables en Région bruxelloise. Des habitants vous ouvriront exceptionnellement les portes de leurs maisons et partageront leur expérience. Pendant environ une heure et demi, ils accueilleront des petits groupes de visiteurs et répondront à leurs questions, expliquant ce qui les a menés à leurs choix en matière d’énergie, d’isolation, de chauffage, de matériaux... Deux tours guidés seront également organisés, l’un en semaine pour découvrir des écoles construites ou rénovées de manière durable, l’autre pour visiter des bâtiments exemplaires passifs, en collaboration avec la Plateforme Maison passive. Plus d’info sur www.ecobatisseurs.be. Le 23 novembre se tiendra à Brussels Expo, au Palais 3, le premier Salon belge de la Copropriété, organisé par l’UFS et l’UVS, l’Union Francophone des Syndics et l’Unie Vlaamse Syndici .L'objectif est de rassembler non seulement les syndics mais aussi les copropriétaires et toutes les entreprises souhaitant se profiler dans le secteur de la copropriété. Bruxelles Environnement sera présent sur stand durant toute la durée du Salon, pour répondre tant sur les questions énergie-bâtiment durable que sur celles en lien avec les permis d’environnement. En effet, depuis une dizaine d’années, Bruxelles Environnement offre des services et des outils à destination des copropriétés et des acteurs spécifiques de ce secteur : ➜ facilitateur bâtiment durable, pour un accompagnement neutre et gratuit dans les projets d’amélioration et de rénovation ➜ primes énergie majorées pour copropriétés, prêt vert bruxellois. Bientôt, de nouveaux outils spécifiques seront par ailleurs développés pour le public des copropriétés : ➜ conventions de partage de toitures ➜ mécanismes de financement adaptés pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, … Tout ce dispositif sera expliqué durant le salon, via : ◗ Une Conférence de 16h à 16h30, sur Les services et outils de Bruxelles Environnement à destination des copropriétés. ◗ Des permanences de 10h à 22, sur le stand de Bruxelles Environnement, stand numéro 87. Toutes les infos sur www.salondelacopropriete.be.
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TOPIC ENSEIGNEMENT & FORMATION Pacte d’Excellence : le rôle de l’entreprise en débat Le pacte est scellé depuis mai dans ses grandes lignes, mais la copie doit encore être précisée et des inflexions restent possibles au sein des grands équilibres tracés. Le phasage des mesures s’étalera jusqu’en 2030. L’étendue du chantier traduit l’ampleur de la réforme. Dès l’épluchage de la feuille de route, des résistances au changement se sont fait entendre. Les promoteurs du pacte ont appelé à ne pas mettre à mal la cohérence de l’édifice. D es remontées critiques du terrain se sont cristallisés au sein du groupe Facebook « Non au pacte d’excellence » (19.000 membres), qui a donné le jour à l’ASBL 1Pact (250 membres). Dans ces rangs frondeurs du fond de la classe, des professeurs et parents d’élèves refusent stricto sensu la dictée du monde supra-économique. « Que l’entreprise rentre plus dans l’école et favorise la formation des enfants, c’est important et même essentiel, mais je m’oppose à laisser le monde macro-financier mettre la main sur l’enseignement », brandit son secrétaire Karim Djaroud, également professeur de sciences en technique et professionnel. Il lit dans le pacte une transcription trop directe du diagnostic du cabinet de consultance international McKinsey. Cela laisse, selon lui, supposer du poids du lobbying de ses « émissaires noirs », aperçus à roder autour des groupes de travail dans une expectative présumée d’infiltration, et de la faiblesse du contrepoids des représentants des acteurs de l’enseignement, dont il conteste la représentativité. Sa défiance plonge ainsi ses racines dans les fondations de la « co-construction ». Elle s’est alimentée des casseroles de l’ex-ministre Joëlle Milquet, accusée d’avoir livré les clefs de l’enseignement aux grands industriels, et se nourrit depuis de ce qu’il perçoit être des émanations des intérêts du marché. Agiter ainsi le spectre de la marchandisation de l’enseignement renvoie à un principe fondamental explicité par l’économiste Bruno Colmant : « On n’a jamais voulu que l’enseignement soit utilitariste, c’est-à-dire guidé par des employeurs, parce qu’on veut des têtes bien faites avant des têtes opérationnelles. » La ministre de l’Education Marie-Martine Schyns s’est défendue d’un quelconque noyautage du processus décisionnaire des groupes de travail, dépositaires de la mission éducative, en assurant devant le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles que « l’apport de McKinsey est limité à des fonctions Karim Djaroud (asbl 1Pact) 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Ophélie Delarouzée de support ». Au-delà de la distanciation prônée dans des critiques, compte tenu de l’inadéquation d’une matrice dite « productiviste », elle a vanté l’expertise de l’analyse du système scolaire francophone, objectivée par quantités de données croisées. Quoi qu’il en soit, les constats alarmants empêchent de laisser un entêtement de principe avoir, à lui seul, raison d’une énième tentative de réforme. Se défaire de cette approche manichéenne et lever la partialité qu’elle induit permet d’appréhender sur le fond le travail accompli au long de ces deux années de co-construction. Une gouvernance managériale ? « Le pilotage par objectifs chiffrés, où l’enseignant devient punissable si l’établissement n’atteint pas, par exemple, la baisse des redoublements escomptée, déploie une logique entrepreneuriale dans l’école », selon Karim Djaroud, qui fait de l’argument la clef de voûte de l’opposition d’1Pact. Ces enseignants refusent de voir leur autonomie rabotée, et qui plus est soumise à une emprise managériale qui transmuterait la progression des élèves en autant de variables de profits. Mais ce resserrement du contrôle individuel tient du développement de la collégialité des équipes, dans la visée d’une pédagogie plus différenciée. « Les plans de pilotage seront construits sur base d’un leadership partagé entre enseignants et directions », relaie le secrétaire général de D.R. © Reporters TOPIC la Fondation pour l’Enseignement Olivier Remels, qui a dirigé le groupe de travail sur le qualifiant. « Des contrats d’objectifs seront ensuite passés avec l’autorité publique pour répondre des difficultés réelles dans une logique de responsabilité et d’autonomie des écoles. La reddition de comptes concerne avant tout le collectif. Les retombées inévitables sur l’évaluation individuelle sont essentiellement formatives. Les sanctions sont invoquées dans des cas extrêmes et des recours sont possibles. » Nerf de la guerre : l’allongement du tronc commun Le MR en a fait son cheval de bataille dans la crise politique. Son utilité est lourdement interrogée aux noms de ceux qui font tôt le choix d’aller vers un métier et qui seront amenés à décrocher. Mais c’est là quelque peu désavouer la relégation qui prévaut. Karim Djaroud présume de l’objectif caché de remonter le classement Pisa, qu’il conçoit comme une mesure, sur base de compétences, de l’employabilité des jeunes de 15 ans. « Le pacte prévoit d’opérer un rééquilibrage entre les connaissances et l’approche par compétences », rapporte Olivier Remels, et les connaissances ne sont pas en reste. « L’ascenseur social est en panne. Les résultats scolaires sont fortement corrélés à l’indice socio-économique des élèves. Il faut mieux asseoir les connaissances chez tous les jeunes, pour leur donner la capacité d’apprendre à apprendre tout au long de la vie. » Olivier Remels (Fondation pour l’Enseignement) Les acteurs du pacte ont estimé que les pays dotés d’un tronc commun plus long y arrivent mieux. À voir si une inflexion est envisageable sur ce point emblématique et si l’encadrement mis en œuvre pour prévenir le redoublement suffirait à rehausser le niveau. « Un processus de remédiation sera déployé, à l’intérieur et en marge du temps scolaire, pour dépasser les problèmes avant d’arriver à un constat d’échec », précise-t-il encore. Ce choix de l’excellence pourrait plaire au philosophe et politologue Vincent de Coorebyter, qui s’est ouvertement prononcé sur l’importance de conjurer le déficit des connaissances de base en français et mathématiques. Le manque d’exigence, de rigueur dans la méthode et de courage dans les évaluations est, selon lui, à imputer aux directives incitant les enseignants à se détourner du rabâchage des règles, au bénéfice d’une approche ludique usant à l’envi de « trucs ». S’il doit être éloigné des socles fondamentaux et son usage revu, l’enseignement inductif est un enjeu d’avenir face à la digitalisation des connaissances et l’automatisation des tâches, selon la prospective de Bruno Colmant : BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 41 « Le vieux privilège du professeur conservateur de la connaissance est révolu. Dans les pays catholiques, où l’enseignement est déductif, on s’obstine à apprendre des syllabi par cœur. On part de grands principes et on les applique à répétition. Dans les pays protestants, il est inductif. On s’accommode de la réalité et on repense le modèle chaque jour. C’est plus adaptatif, malléable, et cela crée des sociétés plus à même de déposer le changement. » Bruno Colmant Du nécessaire rapprochement de l’entreprise Tous s’accordent sur la revalorisation du qualifiant. « En Allemagne et aux Pays-Bas, il y a plus de mobilité sociale que dans les sociétés catholiques, assez cloisonnées », observe Bruno Colmant. « Le système allemand, plus décomplexé, n’ostracise pas la filière professionnalisante et il y a une dilution de l’enseignement sur toute la carrière. » Un pont est jeté, avec l’insertion de l’éveil aux métiers et de l’esprit d’entreprendre dans le tronc commun. Par contre, d’après Karim Djaroud, le pacte creuse la distance entre le qualifiant et le supérieur : « Les élèves du général et du professionnel vont s’y retrouver, mais pas ceux du technique ». Les cours généraux allégés se dissolvent en effet dans la fusion des filières techniques et professionnelles, mettant à mal la confiance nécessaire à envisager une 7e année optionnelle, passerelle vers les graduats techniques. « Les élèves qui sortiront du futur tronc commun ne seront plus les mêmes », nuance quelque peu Olivier Remels. Le rapprochement des entreprises est vu d’un bon œil, notamment pour soigner l’offre de stages et booster l’accès aux technologies. La rationalisation des filières, selon la répartition géographique et les débouchés, s’accompagne d’une simple réserve si elle venait à détrôner la primauté de la mission éducative. La réduction du qualifiant de 4 à 3 ans fait même craindre un report de formation sur les entreprises. « Aujourd’hui, les métiers sont en réalité souvent vus en 5e et 6e, car beaucoup d’élèves bifurquent en cours de parcours, après avoir cherché leur voie en 3e , voire en 4 », remarque Olivier Remels. Pour instituer un choix positif, le pacte prévoit de mieux informer les familles et d’aider les élèves à élaborer leurs projets de vie. Reste à « adapter les contenus avec l’évolution des métiers », conclut Olivier Remels. Si tirer à boulets rouges sur le pacte risquerait de déstabiliser l’ensemble, des critiques constructives pourraient encore dissiper les « flous » et infléchir les équilibres. ● D.R. © Reporters
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DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE Améliorer les services par la diversité du personnel Les choses bougent sérieusement, deux ans après la publication par Beci du Livre Blanc sur la Diversité. Sodexo, la Stib et KBC Brussels sont autant d’exemples qui confirment que les entreprises ont tout à gagner d’une politique de diversité bien pensée. « Un plus un font... trois. » Peter Van Dyck «L’ essentiel pour nous est le respect de chaque individu », déclare Katleen Beyens, Responsable Diversité pour le Benelux chez Sodexo. De sa déclaration d’intention, il ressort que Sodexo vise la diversité dans des domaines multiples : le genre, le multi-générationnel, les personnes moins valides (par le biais de stages durables), l’orientation sexuelle et le multiculturalisme. « Le contexte de mondialisation et la libre circulation des personnes rendent la diversité incontournable », constate Katleen Beyens. « L’entreprise ne peut être que le reflet de la société elle-même. Notre diversité doit égaler celle de nos clients et interlocuteurs. Cette approche ‘multicolore’ présente un grand atout : nous appréhendons à présent les choses sous des angles multiples. Et voilà qu’un plus un font... trois ! » Cohésion sociale La Stib va dans le même sens. La société de transports en commun emploie 57 nationalités. 65 % des ouvriers et chauffeurs sont d’origine étrangère, mais la proportion est de 13 % au conseil d’administration. « Nous figurons parmi les champions en termes de recrutement, même si nous devrons consentir d’autres ef42 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 forts dans les années à venir pour obtenir la même diversité à tous les niveaux de l’organisation », déclare Frédéric Demars, Senior Vice-President RH. « Quand notre management aura encore gagné en diversité, il répondra mieux aux attentes de l’ensemble de nos collaborateurs. » Le plan stratégique que le Comité Diversité de la Stib élabore actuellement se décline en six facettes : la diversité de genre, la diversité linguistique, les personnes moins valides, la cohésion sociale, l’extension des carrières et les différences entre minorités ethniques et Belges « de souche ». Le plan prévoit entre autres une analyse approfondie de l’effectif et des processus RH. « Nous prévoyons d’encadrer les managers lors de la sélection des candidats », explique M. Demars. « Chacun a droit à l’égalité des chances, mais le critère décisif reste celui des compétences fondamentales. Nous ne pratiquons pas de discrimination positive. » La Stib a lancé une initiative remarquable en matière de cohésion sociale. « Cette année, un projet s’est penché sur les recettes de cuisine de différents pays. L’ensemble a été réuni dans un livre qui familiarise chacun avec les plats représentatifs de la culture d’origine des collègues. Katleen Beyens Quoi de mieux pour montrer à quel point la diversité peut être source d’enrichissement ? » Des clients satisfaits Pour Pascale Matthys, HR Manager de KBC Brussels, les avantages de la diversité sautent aux yeux : plus d’adaptabilité, plus de créativité, la capacité de proposer des solutions multiples aux clients... « Ce sont les atouts dont nous avons besoin aujourd’hui, à Bruxelles. Il serait aberrant de ne pas s’aligner sur la diversité de notre ville. Nos guichets accueillent des clients d’origine chinoise, tout comme des hauts fonctionnaires européens. Un bon mélange de langues en interne est indéniablement un atout dans un environnement aussi riche. » D.R. © Thinsktock Les résultats de la recherche Le cas d’une conseillère clientèle néerlandaise à la succursale Dansaert de KBC Brussels illustre bien les avantages de la diversité en termes de satisfaction clientèle. Cette dame a déménagé de Rotterdam à Bruxelles. L’expérience de nouvelle venue dans notre ville, elle connaît. Ses conseils sont donc précieux pour les clients qui s’y établissent à leur tour. Elle peut par exemple leur expliquer le fonctionnement du Service des Étrangers – et remarque que bien des Belges ne réalisent pas à quel point notre système d’épargne-pension est unique ! Le respect ne va pas de soi Un bon mélange des genres, des âges et des cultures ne constitue pas en soi une garantie de réussite. Selon Pascale Matthys, le succès passe par l’inclusion de la diversité dans les valeurs de l’entreprise. « Nos valeurs fondamentales ? ‘Embrace and promote diversity’. Ce principe est intimement lié à notre mode de fonctionnement. La diversité est notamment abordée lors des entretiens d’évaluation avec nos collaborateurs. Il va de soi que des malentendus et des situations inconfortables peuvent surgir lorsqu’on rassemble différentes cultures. Nous croyons qu’une formation au ‘multiculturalisme’ peut favoriser l’intégration. Les gens reçoivent alors des outils d’évaluation du fonctionnement en mode de multiculturel. Ils apprennent à analyser correctement les interactions entre collègues. » Pascale Matthys anime des ateliers pour accroître le respect des différences. « Il serait naïf de croire que le respect s’instaure d’office. Au contraire, les collaborateurs doivent apprendre la patience, pour Les chercheurs qui analysent les effets de la diversité sur les résultats des entreprises se contredisent parfois. La plupart des études révèlent un impact positif, mais certains chercheurs soulignent que de nombreux facteurs influencent ces résultats. La main-d’œuvre ‘diversifiée’ est difficile à différencier de celle qui ne le serait pas. Plusieurs études font toutefois état de nombreux avantages : amélioration de la réputation de l’entreprise, innovation, créativité (oser sortir des sentiers battus), meilleur service à la clientèle, accès plus aisé aux marchés étrangers, etc. Tout ceci n’est possible qu’à certaines conditions, disent les études. Les employés doivent se sentir valorisés tout en continuant à s’identifier à leur propre culture. Il faut une culture de travail ouverte, empreinte de respect et de confiance. Les règles doivent être claires et les objectifs communs, reconnaissables par tous. La diversité s’épanouit dans un contexte de coaching des relations. D’où la nécessité de formations. Enfin, la politique de diversité doit s’appuyer sur un socle qui implique tous les niveaux de l’entreprise. apprendre à comprendre l’autre, et la persévérance pour s’adapter quelque peu à la nouvelle dimension multiculturelle. » Frédéric Demars constate que la formation à la diversité aide les managers de la Stib à mieux appréhender les cultures dans leur diversité. « Osons admettre que le multiculturalisme donne parfois lieu à des frictions au travail. D’où l’importance de fournir aux managers des outils de gestion de cette diversité. Nous adhérons au principe de neutralité. Les convictions religieuses relèvent de la vie privée et ne peuvent pas mettre en péril la cohésion sociale. Le dialogue respectueux doit être encouragé, mais il importe de se référer régulièrement aux règles en vigueur. Un exemple : pas de prière sur le lieu de travail. C’est clairement convenu. » Notre interlocuteur estime que la diversité optimise les résultats d’exploitation, même si cela reste difficile à objectiver. « Pour savoir ce que le client veut, il faut le lui demander et interpréter correctement sa réponse. Je suis convaincu que la diversité nous aide à y parvenir. Et de ce fait, notre personnel offrira de meilleurs services. Tout simplement parce que nous avons élargi notre vision au moment de résoudre des problèmes. » Frédéric Demars Un socle solide Pour Pascale Matthys et Katleen Beyens, la diversité relève tellement de l’évidence que la mesurer ne leur semble guère pertinent. « L’interaction avec nos clients m’apprend que notre politique de diversité est appréciée », dit Mme Beyens. « Lorsque j’expose notre vision à d’autres organisations, je précise toujours qu’une bonne approche exige d’investir des ressources. Le dialogue avec tous les Pascale Matthys groupes-cibles, les occasions de rencontres... Tout cela prend du temps. Il faut vraiment être disposé à s’y engager. La politique de diversité ne sera un succès que si le management et la direction l’appuient unanimement, créant un socle solide. Tout le personnel doit adhérer à la démarche. Nous invitons donc les représentants syndicaux à réfléchir de manière proactive à notre approche de la diversité. Il est essentiel d’y sensibiliser les collaborateurs, notamment par le truchement de formations. Nous demandons aux collaborateurs de devenir les ambassadeurs de notre politique de diversité. Nous menons en interne une politique de communication très claire sur nos intentions et nos réalisations. Le suivi s’articule autour de KPI. Atteindrons-nous les objectifs en termes de proportion de collaborateurs de plus de 55 ans ou de promotion interne pour les femmes? Si les chiffres stagnent, à nous de corriger notre approche. » ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 43 © STIB-MIVB D.R.
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FOCUS DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE Discrimination à l’embauche : la dissuasion primera sur la coercition La Région bruxelloise délie les mains de ses 27 inspecteurs de l’emploi pour l’envoi de faux curriculum vitae et les appels mystères en cas de discrimination à l’embauche avérée. Ce resserrement du contrôle sur les entreprises appelle à des éclaircissements quant aux moyens mobilisés et aux objectifs visés. Ophélie Delarouzée L e projet d’ordonnance déposé début juillet a reçu l’aval du Conseil d’État pour déroger aux règles sur l’usage de fausses identités, ce qui prémunit l’administration de représailles judiciaires. Un cadre définit la méthodologie à suivre pour employer ces nouveaux outils. Les doubles CV envoyés auront des profils comparables et ne se distingueront que par une caractéristique protégée, comme la consonance ethnique des noms des candidats, le sexe, l’âge ou la situation de handicap. Lors des appels mystère à une agence de recrutement, par exemple en intérim, l’inspecteur pourra se faire passer pour un employeur et formuler une injonction discriminatoire afin d’apprécier la suite qui lui est donnée. Le fishing, le harcèlement et la provocation sont interdits. La procédure n’est déclenchée qu’en cas de plaintes avérées ou de constats de répétition. « Le droit à l’égalité des chances est un principe constitutionnel », rappelle le ministre bruxellois de l’Emploi Didier Gosuin (Défi). « Lorsqu’un entrepreneur reçoit 2 CV à compétences identiques, il se doit de convoquer ces deux candidats et de leur donner la même chance de faire valoir leurs compétences. C’est aussi peu que cela, mais c’est déjà essentiel. » Pour Patrick Charlier, directeur d’Unia, le centre interfédéral pour l’égalité des chances, « cette ordonnance permet de prendre au sérieux la législation anti-discrimination. Il est important d’avoir des mesures qui permettent de la faire respecter et de ne pas rester uniquement dans le déclaratoire. Comme pour la limitation de vitesse sur autoroute, des contrôles sont nécessaires. Car même si les conducteurs peuvent s’auto-limiter, notamment avec le cruise control, tout le monde ne le fait pas ». Des incitants financiers et des réactions graduelles Le ministre souligne que la grande majorité des entreprises jouent le jeu de la non-discrimination. En parallèle aux tests de situation, il a déployé des mesures d’encouragement pour celles qui s’engagent ou disposent d’un plan Diversité. Ainsi, la subvention accordée dans le cadre de l’ordonnance expansion économique peut être augmentée de 10 %. L’enveloppe s’élève ici à 25 millions par an. Dans les titres-services, les entreprises pourront bénéficier d’une indexation dans l’intervention des pouvoirs publics, qui est de 13,36 euros pour chacun des 15 millions de titres-services en région bruxelloise. À l’opposé, les employeurs peuvent être poursuivis en justice. Si parler de sanctions en matière de discrimination amène immédiatement à penser au pénal, Patrick Charlier assure que les actions au civil sont et resteront privilégiées : « La loi sur le racisme adoptée en 1981 est la première loi contre la discrimination et, à l’époque, elle était exclusivement pénale. Jusqu’en 2003, c’était la seule possibilité et c’est une des raisons pour laquelle il y a en Belgique ce tropisme. Cela fait partie de la mémoire collective ». Aucune procédure n’a pour l’heure abouti au pénal en matière de discrimination à l’embauche, et ces poursuites demeureront réservées à des cas de résistance extrême. La voie du dialogue sera la première et la plus largement investiguée. « On ne va pas directement aller au pénal et s’attacher à sonder les reins et les cœurs de l’entreprise pour savoir s’il y a eu une véritable intention de discriminer », continue le directeur d’Unia. « Dans la législation, la discrimination n’est pas nécessairement volontaire, ni même consciente, bien qu’elle soit interdite. L’inspection sociale a aussi une mission d’accompagnement permettant de mettre en lumière un processus discriminatoire ». Didier Gosuin, ministre bruxellois de l’Emploi. 44 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Vers une meilleure gestion des cas limites Sous cette pression, des entreprises pourraient regarder de plus près leurs procédures de recrutement. Unia et le service Diversité d’Actiris peuvent ici accompagner les entreprises dans l’identification et la résolution des discriminations les moins manifestes. Que penser par exemple de la déconsidération, à compétences égales sur papier, des candidats sortis de © Reporters FOCUS une différence de traitement aux yeux de la loi. La recherche d’un acteur masculin à la peau noire pour jouer l’ex-président américain Barack Obama en est un exemple parlant, mais Unia pourrait aussi défendre la nécessité d’écarter des candidats d’origine arabe pour un sondage en face à face sur la perception des personnes originaires d’Afrique du nord. Patrick Charlier, directeur d’Unia. certaines « écoles poubelles » implantées dans des quartiers communautarisés ? « À Bruxelles, il y a des entreprises et certains secteurs qui sont pratiquement mono-ethniques », remarque Patrick Charlier, en soulignant les apports de la sensibilisation. « Soit c’est conscient et volontaire, soit ce sont des dynamiques de groupe. Se contenter de dire que c’est la culture d’entreprise et que c’est trop difficile à changer, ne fait pas avancer les choses. » Il y a aussi des exigences professionnelles essentielles et déterminantes qui justifient Un appel à la responsabilité sociétale des entreprises La lutte contre la discrimination à l’embauche revêt des enjeux majeurs en termes d’emplois à Bruxelles, où moins de 25 % de la population est belge d’origine belge et où les plaintes ont crû d’environ 50 % de 2015 à 2016. Si le rôle des acteurs privés est ici essentiel, Unia rejoint Beci pour appeler à un élargissement au public. Didier Gosuin souligne que la diversité au sein des entreprises est vecteur de créativité et donc de compétitivité. Il ajoute que « les préjugés de haine et les tensions ne sont pas favorables à l’activité économique, qui prospère dans un monde pacifié ». Plutôt que de regarder les impacts électoraux à court terme en cette période troublée, il se targue de faire un choix d’avenir en s’attaquant aux fractures sociales et en misant sur l’égalité des chances. Bruxelles est aujourd’hui dotée de la législation la plus avancée d’Europe en matière de discrimination à l’embauche. Le ministre fédéral de l’Emploi Kris Peeters (CD&V) prépare un texte pour élargir les tests de situation au pays et la question est abordée dans les ministères wallon comme flamand. ● DU VOLONTARISME À LA CONTRAINTE Le gouvernement bruxellois a choisi de passer en force sur un projet controversé : envoyer les inspecteurs sociaux pour vérifier si les entreprises discriminent. On passe ainsi d’une logique volontariste à une logique de contrainte – non seulement par le contrôle et la sanction, mais aussi en conditionnant certaines aides à l’existence d’un « plan diversité » ou à un « label diversité ». Par ailleurs, le ministre Gosuin souhaite introduire des objectifs quantitatifs dans les nouveaux outils à construire (plans diversité ?), tandis qu’une évaluation des outils actuels (charte, plan, label) est en cours. Il souhaite également renforcer l’approche sectorielle. Sur un plan purement technique, on notera que le public qu’il vise n’est pas repris dans le plan diversité actuel. Celui-ci mentionne le public de « nationalité étrangère », alors que la note de Didier Gosuin et les études de la discrimination évoquent les « personnes d’origine étrangère ». Il est probable que le ministre éprouve des difficultés juridiques à cet élargissement, dans la mesure où le « traçage ethnique » est illégal. L’avis de Beci ➜ Beci recommande de ne pas lier les aides à un plan diversité ; ➜ La diversité doit être approchée dans tous ses champs sociaux et non dans le seul champ économique ; ➜ Beci recommande d’adapter les outils publics à une culture d’entreprise : flexibilité, progression par étapes… ➜ La diversité est un élément de performance, pour autant que le management dispose des outils spécifiques (dont la formation est une clé) ; ➜ Beci recommande des formations en diversité aux collaborateurs RH afin de dépasser les mécanismes inconscients en sélection, recrutement, gestion RH… Les études montrent que les entreprises ayant fait un plan diversité sont demandeuses de conseil et de formations ; ➜ Des services de consultance sont disponibles chez Beci. Em. R. Info : Hayate El Aachouche, Conseillère Diversité Beci : he@beci.be, 02 643.78.34 45 © Reporters
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FOCUS DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE Engager un réfugié ? Pas si compliqué à condition de... L’accueil et l’intégration des réfugiés passent aussi par le travail. En réponse à la crise migratoire, le groupe Starbucks a ainsi annoncé sa volonté d’embaucher 10.000 réfugiés dans le monde, dont 2.500 en Europe, au cours des cinq prochaines années. Mais au fait, à quelles conditions peut-on engager un réfugié ? Olivier Debray, avocat associé, Claeys & Engels U ne récente étude menée par Adecco auprès d’employeurs européens identifie les principales raisons qui freinent les employeurs souhaitant engager des réfugiés ou des candidats réfugiés. Selon cette étude, les raisons avancées par les employeurs seraient notamment les suivantes : les problèmes liés à la langue, au manque d’éducation ou d’expérience, ou encore aux différences culturelles. Une autre raison revient toutefois avec beaucoup plus d’occurrence que toutes les raisons précitées : la complexité des procédures et du cadre légal. Mais est-ce vraiment si compliqué d’engager un réfugié ou un candidat réfugié en Belgique ? Aperçu des formalités à respecter et des précautions à prendre. Formalités à respecter Il convient de distinguer la situation du réfugié reconnu de celle du candidat réfugié. Le réfugié reconnu – c’est-à-dire la personne dont la demande d’asile a été approuvée par le Commissariat général aux réfugiés et apatrides (le CGRA) – reçoit une carte électronique d’étranger A. L’employeur pourra spontanément engager le travailleur sans qu’aucun permis de travail soit nécessaire. Le candidat réfugié – c’est-à-dire la personne dont la demande d’asile est examinée par le CGRA – devra par contre être en possession à la fois d’un permis de séjour valide et d’un permis de travail C. Ce permis de travail peut être obtenu après une période d’attente de 4 mois (et non plus 6 mois comme auparavant). Une fois obtenu, ce permis a une durée de validité d’un an (renouvelable) et permet d’exercer tout type de travail salarié, tant dans le cadre d’un contrat de travail à durée déterminée 46 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Avant de devenir Freddie Mercury, Farrokh Bulsara fut un réfugié, chassé de Zanzibar à 17 ans par une révolution. qu’indéterminée, qu’il soit ouvrier ou employé. Ce permis permet par ailleurs de s’inscrire comme demandeur d’emploi et de bénéficier des formations professionnelles organisées dans ce cadre. Le candidat réfugié pourra également entrer en considération pour une réduction groupe-cible s’il entre dans le champ d’application de celle-ci. Précautions à prendre L’employeur doit tout d’abord se munir d’une copie de la carte de séjour du travailleur, car il a l’obligation de la présenter à l’inspection sociale en cas de contrôle. L’employeur devra vérifier régulièrement que le travailleur dispose de tous les documents requis. Par exemple, si le CGRA prend une décision négative, le travailleur ne remplira plus les conditions pour séjourner et travailler en Belgique. L’employeur distrait pourrait ainsi occuper une personne en situation irrégulière, ce qui pourrait entraîner de lourdes sanctions. Par conséquent, il est prudent, d’une part, de prévoir une procédure interne pour garantir la vérification régulière des documents requis et, d’autre part, d’insérer une clause résolutoire dans le contrat de travail, prévoyant que si les conditions ne sont plus remplies dans le chef du travailleur, le contrat prend immédiatement fin sans préavis ni indemnité. Dernière recommandation, le recrutement ne peut se baser sur des critères protégés tels que la nationalité, l’ascendance ou l’origine ethnique. Par conséquent, l’employeur qui embaucherait des travailleurs sur de telles bases se rendrait coupable de discrimination, même en cas de poursuite d’une intention louable de responsabilité sociétale. On le voit bien, embaucher un réfugié, voire un candidat réfugié, est parfaitement possible sur le plan juridique, et même assez peu contraignant, à condition toutefois de disposer de certains documents et de prendre certaines précautions. ● © Reporters FOCUS DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE 50s@Work in Brussels, clap 3e T ! Dans les mois qui ont suivi les deux premières éditions de 50s@Work in Brussels, 75 % des participants ont retrouvé une place dans la vie professionnelle. La prochaine débutera en novembre. La remise à l’emploi des 45+ et 50+ est un enjeu crucial. Cédric Lobelle ravailler la confiance en eux des quinquas (et même des quadras) et leur permettre de retrouver un travail, c’est l’objectif de l’asbl 50s@Work. Son initiateur, Jean-Luc Louis, leur propose des sessions de cross-coaching de plusieurs mois. Concrètement, des équipes de 5 à 8 personnes planchent sur un projet d’entreprise ou de recherche, se réunissant une fois par semaine en moyenne. La troisième édition débutera en novembre. Ils furent 35 à participer à la première session en 2014, et 41 en 2015-2016. Parmi eux, 28 ont trouvé du travail alors qu’ils étaient encore en coaching ! « Si l’on tient compte de ceux qui ont accepté d’entreprendre des formations qualifiantes ou qui ont créé leur propre entreprise, le taux de succès de nos activités est de 48,6 % et 51,2 % », précise Jean-Luc Louis. « Et dans les mois qui ont suivi, ce chiffre est même monté à 75% ! » Ancien directeur-général de la filiale belge de l’assureur-crédit Euler Hermes, Jean-Luc Louis s’est lancé il y a neuf ans dans la consultance crédit à l’étranger, des missions de conseils dans le secteur touristique, et il est devenu administrateur d’eDebex. Actif dans diverses associations professionnelles bruxelloises, il se consacre maintenant beaucoup aux start-up. Mais comment cet alerte sexagénaire en est-il venu à se préoccuper des 50+ ? « J’avais rencontré un quinquagénaire licencié 15 jours plus tôt, qui n’avait aucun espoir de retrouver du boulot. Il n’avait pas encore osé l’annoncer à sa propre famille ! Ayant moi-même décidé de changer totalement d’orientation à 53 ans, je ne comprenais pas qu’on puisse considérer qu’à cet âge, il soit si difficile de retrouver du travail. En compagnie d’Evelyn Gessler et d’autres dirigeants d’entreprises, nous avons étudié le sujet et conclu qu’il existait réellement un problème – dès 45 ans ! » Se remettre en question Comment rebondir ? Il y a d’abord un gros travail de confiance en soi à faire. Et il faut vaincre de nombreux a priori pour convaincre les recruteurs. « Les clichés les accablent : vieux, souvent malades, pas assez flexibles, pas assez ambitieux... Ils sont tellement répétés que les 45+ finissent par y croire eux-mêmes. Surtout ceux qui, Jean-Luc Louis au chômage, ont du mal à retrouver du boulot. Avec le temps, ils risquent de perdre leurs amis, la considération de leurs enfants, tout ou partie de leur réseau et… leur aisance financière. » Le monde du travail évolue. Et il exige une plus grande remise en question de la part des 45+ afin d’être mieux considérés. « Ils doivent accepter de se former d’avantage, voire de se réorienter. Dans le futur, il y aura de plus en plus de 45+ en état de travailler. Et jusqu’à 67 ans ! Il y en aura aussi de plus en plus au chômage (restructurations, fermetures d’entreprise...). Si nous ne faisons rien, le coût de cette inactivité va devenir insupportable pour la sécurité sociale. » Jean-Luc Louis a quelques idées pour encourager les entreprises : « Couper les liens barémiques entre âge et salaire, même si on pourrait maintenir la valorisation de l’expérience dans une fonction. Encadrer les restructurations pour que les plus ‘vieux’ ne soient plus systématiquement concernés. Favoriser de nouveaux statuts, par exemple des dans l’accompagnement des jeunes... » Plus fondamentalement, il y a un gros travail à faire pour changer certaines mentalités. « C’est indispensable. On devrait imposer une formation obligatoire au DRH sur le thème du recrutement des 45+. Trop souvent, des instructions défavorables sont données aux recruteurs. Pourtant, nous avons rencontré plus de DRH adversaires du recrutement des 45+ que de chefs d’entreprise. Mais les 45+ doivent aussi se préparer éventuellement à une autre carrière ou une autre fonction. Ils doivent donc avoir un accès à la formation. » ● 50s@work in Brussels : séance d’info le 21 octobre La troisième édition de 50s@work in Brussels débutera en novembre. Une séance d’information gratuite se tiendra le 21 octobre 2017 chez Beci, avenue Louise 500, 1050 Bruxelles (au choix : 9h-12h ou 13h30-17h). Inscriptions : jeanluc.louis@hotmail.com en précisant nom, prénom et la séance. Info : 0474/990.520 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 47 D.R.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Parois végétalisées : ballons d’oxygène pour Bruxelles Le végétal prend de plus en plus ses marques dans des endroits comme des gratteciel, des ponts ou des centres commerciaux... Il y a là une belle piste d’envol pour des PME bruxelloises comme Plant Design. Johan Debière P our lutter contre la pollution atmosphérique, les autorités bruxelloises mettent en œuvre un faisceau de solutions : instauration d’une zone basses émissions dès 2018, abonnements gratuits aux transports en commun à la remise d’une plaque d’immatriculation (prime Bruxell’air), développement des axes de circulation dédiés au vélo, mais aussi maintien des espaces verts. À cette carte des parcs, il est possible d’ajouter celle des murs végétaux que l’on voit de plus en plus apparaître sur des façades, des parois ou même sur du mobilier urbain. Cet été, l’une de ces installations a été placée au Mont des Arts par la start-up berlinoise Green City Solutions, à la demande du cabinet de l’échevin de l’Environnement et des Espaces verts de Bruxelles-Ville. Le City Tree – c’est le nom du module – consistait en un banc adossé à une grande structure métallique où des plants de sedums étaient disposés. Au sommet du dispositif, une petite toiture afin de récupérer la pluie, et au pied de l’installation, nichée dans le banc, un réservoir d’eau pour alimenter automatiquement les plants de sedum. L’expérience, qui devait durer trois mois, a tourné court. Faute de précipitations, les plants ont séché. Et l’arrosage manuel est arrivé trop tard pour permettre aux végétaux de repartir. « En réalité, le sedum ne présente qu’une faible capacité à capter le CO2 . Sur ce plan, ce sont plutôt les montages avec une couverture feuillue plus importante qu’il faut privilégier », explique Aurélie Mertens chez Plant Design. La directrice de cette PME bruxelloise sait de quoi elle parle. Depuis plus de sept ans, Plant Design place des murs végétalisés durables qui nécessitent très peu d’entretien. « Les entreprises témoignent d’un intérêt tout particulier pour ces installations (…). Dockx nous a commandé près de 700 m² de surfaces végétales. Et au siège de Sibelga, c’est à-peuprès la même surface que nous avons déployée, dont 100 m² à l’intérieur du bâtiment et 600 m² exposés à la rue. » Les installations de Plant Design changent-elles le quotidien des personnes qui y sont exposées ? « Il est difficile de chiffrer précisément le potentiel de dépollution d’un tel dispositif, mais l’effet est réel. Sans compter la régulation de la température et de l’humidité, qui jouent un rôle essentiel dans le bien-être des occupants d’un espace, qu’il soit ou non public », explique Aurélie Mertens. Et la directrice de Plant Design d’évoquer les investigations d’une chercheuse française, qui a pu 48 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Dockx a installé 700 m² de murs végétaux. établir que ces installations livrent leur plein potentiel lorsque l’air vicié est pulsé à travers un mur végétalisé1 . Les abribus verdurisés ? Dans un registre plus prospectif, Plant Design entend exploiter un projet d’habillage d’abribus initialement prévu pour le tram de la ville de Luxembourg. « Les designers du commanditaire ont décidé de ne pas retenir le projet, mais nous pouvons le transposer facilement au territoire bruxellois. De façon théorique, chaque abribus peut être équipé d’un système de collecte des eaux de pluie en toiture, avec un une pompe et un réservoir intégrés à la base de l’abribus. La surface disponible recouverte de plantes nous donnerait un potentiel bien plus important que celui du sedum utilisé par Green City Solutions », explique encore Aurélie Mertens. Un potentiel que la directrice de Plant Design estime à l’équivalent de 550 arbres. Mieux : en fonction des cartes de polluants qui sont désormais entre les mains des autorités, il serait pensable de recouvrir les abribus avec des plantes spécialement adaptées aux types de polluants habituellement retrouvés dans chaque zone. En gros, une telle installation coûterait 600 euros le m², soit entre 3 et 4.000 euros par abri avec un entretien annuel limité à 250 euros par abribus et par an. Suffisamment attractif pour attiser la curiosité des communes, mais aussi celle d’acteurs comme JC Decaux que l’on sait très attentif aux innovations durables. ● 1. www.theses.fr/18841035X © De Boer Trier au travail ? En deux clics, trois mouvements, rien de plus facile avec La boutique de tri ! Le tri des PMC est obligatoire pour les entreprises. Pourtant, dans la pratique, ce n’est pas toujours évident à organiser. Par où commencer ? Où placer au mieux les poubelles ? Comment motiver les collaborateurs à trier correctement ? Et comment signaler clairement quels déchets font partie ou non des PMC ? Vous trouverez la réponse dans La boutique de tri. Celle-ci vous offre une multitude de trucs et d’astuces pour trier toujours plus et toujours mieux. Vous pouvez même y commander ou télécharger des autocollants, des affiches et des guides de tri. Tout le matériel est disponible en trois langues et est entièrement gratuit ! Des affiches et des autocollants vous attendent sur www.laboutiquedetri.be. Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux
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ENTREPRENDRE STARTER Isatio : au-delà des tissus Avec Isatio, Maria Isabel Nogueras Vila et Jordi Tio Rotllan, entendent proposer des vêtements uniques pour un dressing responsable. Un projet qui s’inscrit dans l’air du temps. Guy Van den Noortgate L ancée en 2013 par Maria Isabel Nogueras Vila, styliste, et Jordi Tio Rotllan, gestionnaire, Isatio s’enracine dans une démarche locale et écoresponsable. « Notre projet consiste à récupérer des échantillons de l’industrie textiles (robracks) et à les transformer en vêtements raffinés et accessoires de mode pour femmes », expliquent-ils. « Chaque pièce est unique et exclusive. La conception, la création et la fabrication sont réalisées à Bruxelles avec une stratégie zéro déchet. » Bon an mal an, Isatio récupère environ 1600 kilos de « déchets textiles » qui sont entièrement recyclés. Styliste de formation, Maria Isabel Nogueras Vila jouit d’une solide expérience dans l’industrie de la mode. Elle est, en outre, professeur dans la section de stylisme de mode, dans le cadre du bachelor que délivre l’Institut Saint-Luc à Bruxelles. Son projet veut aller « au-delà des tissus », parce que comme elle l’explique, « cela va plus loin que de vouloir faire de la mode pour faire de la mode. C’est créer une sensibilité pour un dressing responsable qui a aussi l’atout d’avoir des pièces uniques pour des femmes qui aiment l’histoire qu’il y a derrière chaque pièce de vêtement. » Ses collections se caractérisent par des créations confectionnées avec des coupons et échantillons neufs récupérés de l’industrie textile. Ce qui nécessite « de jongler avec les différents morceaux pour en sortir une pièce ». Une approche totalement différente de celle qui consiste classiquement à utiliser des rouleaux de tissu et couper dedans. Les créations d’Isatio se distinguent par leurs coupes sobres, leurs lignes fluides, des volumes d’un style contemporain et intemporel, en dehors des tendances. « Nous mettons l’accent sur l’élégance, une allure décontractée et raffinée, à l’image d’une femme inquiète, curieuse, soucieuse du moment qu’elle vit. Une femme qui ose, qui s’engage », souligne Maria Isabel Nogueras Vila. Le marché que vise Isatio est donc celui des femmes qui recherchent une esthétique particulière, mais qui souhaitent également s’inscrire dans une démarche responsable. Grâce à l’utilisation de ces échantillons, le volume de « déchets textiles » est automatiquement réduit et ces derniers retrouvent une nouvelle vie sous la forme des vêtements uniques imaginés par la styliste. Isatio a déjà réalisé une demi-douzaine de collections – elle en est aujourd’hui à sa septième – et commence à se faire connaître, notamment via les réseaux sociaux tels que Facebook avec une page dédicacée – isatiodesign – où l’on peut découvrir différents modèles de vêtements. La commercialisation s’effectue via des ventes privées, parcours d’artistes, foires, marchés de créateurs, ainsi 50 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 qu’à l’atelier sur rendez-vous. « La vente privée, c’est l’écoute et le conseil », souligne la styliste. « Cela permet de découvrir de nouvelles couleurs ainsi que les formes qui vont à la personne. Je réfléchis avec elle à de nouvelles combinaisons entre sa garde-robe et nos vêtements ou accessoires. » Isatio organise également des ateliers de création où, durant une journée ou un après-midi, on peut aussi bien créer un vêtement ou magnifier des vêtements anciens. À l’instar de multiples initiatives qui éclosent à Bruxelles, notamment dans le secteur textile mais pas uniquement, Isatio s’inscrit pleinement dans le concept d’économie circulaire qui commence à percoler dans notre société et dans les esprits. Si elles paraissent encore marginales pour le moment, ces initiatives rencontrent au fil du temps un succès grandissant. Elles ne vont pas révolutionner l’économie à court terme mais proposent clairement une approche de l’environnement respectueuse et originale. Info : www.isatio.com ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be D.R. BESOIN DE PLUS D’ESPACE ? NOUVEAU ! UN ESPACE DE STOCKAGE QUI VIENT À VOUS. Un stock trop volumineux, une réserve trop importante de matériel publicitaire ou d’articles de bureau ? Box@Home vous propose une solution sur mesure. » Vous déterminez vous-même le volume de stockage dont vous avez besoin. » Nous vous apportons la ou les Boxe(s) chez vous et les emportons une fois remplis. » Vos biens sont stockés dans des conditions idéales. » Vous scellez votre Box pour une discrétion maximale. » Besoin à nouveau de votre Box ? Nous vous la livrons chez vous. Trouvez la Box qui vous convient sur boxathome.be
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ENTREPRENDRE REMETTEZ DE LA COHÉRENCE DANS VOS PRATIQUES Valeurs : éthique ou cosmétiques ? Dans le contexte de compétition accrue que nous connaissons, toute entreprise se doit d’avoir une identité forte pour exister. En conséquence, grâce à la force de la démarche marketing, presque toutes ont défini leurs « vision, mission et valeurs ». Souvent accompagnés de consultants, les dirigeants et leur département communication ont choisi les mots chargés de sens qui leur permettent de se définir sur leur marché. Philippe Remacle, Mentally Fit Institute C ette démarche, par essence portée vers l’extérieur, comporte quelques revers. L’objectif de ces différents concepts étant de créer l’harmonie dans la communication externe de l’entreprise, il peut arriver que les effets sur sa culture interne soient négligés. D’où notre question : valeurs, éthique ou cosmétiques ? La réponse dépendra de votre positionnement sur une problématique précise : la cohérence entre les discours tenus par l’entreprise et la réalité vécue par les collaborateurs. Dans bien des cas, nous observons un décalage entre ces deux éléments et faisons le constat que les valeurs ne vivent pas dans la société. Les sources de ce phénomène peuvent être très nombreuses : conflits d’égos entre dirigeants ; adage « practice what you preach » mis aux oubliettes ; vision, mission et valeurs peu inspirantes ; manque d’appropriation des collaborateurs ; utilisation du « prêt-à-porter marketing ». Face à ce constat, posons-nous la question suivante : « Si vision, mission, valeurs et identité étaient tournés vers le marketing interne, quels en seraient les objectifs ? » Pour y répondre, sortons un temps du contexte de l’entreprise pour nous intéresser au sport de haut niveau. Le sportif étant par essence d’abord porté vers le travail interne et sa propre performance, la recherche de cohérence et d’identité internes est souvent plus forte chez lui qu’en entreprise. Pour aller plus loin ◗ Comment aligner discours perçu et réalité vécue ? ◗ Comment faire de votre identité un véritable outil de management ? ◗ Comment faire passer les valeurs de vos murs au terrain ? Pour renforcer votre ADN et optimiser l’énergie qui se dégage de vos murs, Mentally Fit et Beci vous proposent des pistes pour aligner réalité souhaitée et réalité vécue, lors d’une séance de travail avec Philippe Remacle. Quand ? Le 27 novembre Où ? Chez Beci, 500 avenue Louise, 1050 Bruxelles Info et inscriptions : Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be www.500.be 52 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Ceci grâce à un travail de fond au niveau de l’énergie organisationnelle (identité, cadre, règles, valeurs, etc.). Ce sont ces éléments qui vont créer l’atmosphère du club. Ce sont eux qui vont le différencier et créer son identité. Pour illustrer cela, pensez aux grandes équipes sportives : Real Madrid, Barcelone, Bayern Munich (ou à votre sportif favori, votre équipe fétiche, votre club de cœur pour ceux qui n’aiment pas le football). Rapidement y seront associés une image, des valeurs et une identité clairs. En effet, chacun de ces clubs à une identité limpide : Real = starification, Barcelone = jeu collectif, Bayern = rigueur. En conséquence, quand un joueur rejoint l’un de ces clubs, il sait comment il va être traité et ce que l’on va attendre de lui. Et chez vous ? Qu’en est-il ? Est-ce que les comportements souhaités sont clairs, visibles et simples ? Chaque collaborateur sait-il ce qui est attendu de lui ? Les valeurs ne sont pas décoratives. Elles impliquent des comportements légitimes et illégitimes. Pourtant, vous ne voyez pas les résultats attendus. Les comportements observés ne reflètent pas vos valeurs et vous avez le sentiment que tous ces beaux mots n’existent que sur papier. Définir le cadre dans lequel le collaborateur doit évoluer (vision, règles, rôle), c’est retirer le flou et permettre le feedback direct concernant ces comportements. Le respect du cadre, et donc de vos valeurs, impacte le vécu de vos collaborateurs et la performance de l’entreprise. ● © Thinsktock TRANSMISSION D’ENTREPRISE Une semaine pour penser la transmission Cette année, Bruxelles rejoint la Flandre et la Wallonie pour la Semaine nationale de la Transmission qui se déroulera du 23 au 27 octobre. Dans ce cadre, plusieurs conférences seront organisées par le Hub Transmission de Beci, avec ses partenaires. Guy Van den Noortgate P apy-boom oblige, la question de la transmission intéresse de plus en plus d’entreprises. Pourtant, peu de patrons sont vraiment préparés à cette échéance inéluctable. « En effet », note Erick Thiry, coordinateur du Hub Transmission. « Nombreux sont encore les chefs d’entreprise qui envisagent cette question trop tard. Leur société n’est plus à jour, n’ayant pas intégré les nouvelles technologies et proposant souvent des produits obsolètes. » Il est donc essentiel de s’y préparer à temps. Cette semaine dédiée à la transmission va permettre d’aborder différentes facettes de cette problématique, tant du côté du cédant que de celui du repreneur. Comme l’illustrent les interventions des divers partenaires de notre Hub Transmission. 1. Préparez votre dossier On ne le répétera jamais assez, céder son entreprise est un acte de management. Au même titre que le lancement d’un nouveau produit ou service, l’ouverture d’une filiale ou encore la mise en place d’une stratégie commerciale. Pourtant, trop peu de chefs d’entreprise anticipent cette problématique. Il convient donc non seulement d’y penser à temps, mais également de s’y préparer. Pour aider le cédant, des experts en cession-acquisition existent sur le marché, tel Actoria Belgium. Fondée en 2001 en Suisse, Actoria est aujourd’hui présente dans six pays européens ainsi qu’au Maroc. « Nous accompagnons les cédants de A à Z », explique Francis Huybrechts, managing partner d’Actoria Belgium. « Dès que le cédant a pris sa décision, nous prenons entièrement en charge l’opération en garantissant une confidentialité absolue. Le cédant a en face de lui un interlocuteur unique. Notre job est, dans un premier temps, de constituer un dossier de préparation qui puisse permettre de répondre à 99 % des questions que peut se poser un repreneur. Notre souhait est de décharger au maximum le cédant du poids de l’opération, tant sur le plan opérationnel que psychologique. L’important est que le cédant puisse également continuer à être concentré sur son core business. » Actoria dispose d’un portefeuille de 6000 repreneurs investisseurs et s’appuie sur une trentaine de consultants seniors expérimentés. Ses activités se répartissent à hauteur de 75 % pour les cessions/transmissions, 10 % de levées de fonds et de recherche de partenaires et 15 % d’opérations diverses. « Notre rôle est de conseiller les cédants au mieux de leurs intérêts », poursuit Francis Huybrechts. « Nous privilégions une sélection qualitative des dossiers de cession-transmission afin d’optimiser les résultats sur chacun des dossiers. Par ailleurs, notre approche est pluridisciplinaire. Notre cabinet est composé de trois départements (financier, juridique/fiscal et technique). » Avant toute transmission, une analyse est effectuée afin de déterminer la valeur de l’entreprise et mettre en avant ses indicateurs de performance. Mais attention, « la valeur fiscale n’est pas la valeur économique. Nous devons intégrer l’ensemble des chiffres ainsi que le potentiel de l’entreprise ». 2. Pensez international Lorsqu’il envisage la cession de son entreprise, le patron songe naturellement à son environnement immédiat. Ce peut être un de ses collaborateurs, un collègue ou un fournisseur, par exemple. Dans certains cas, cela peut également être un membre de la famille. En revanche, peu envisagent un acquéreur étranger, même si les sociétés actives en Mergers & Acquisitions (M&A) disposent d’un portefeuille international. Certaines sont d’ailleurs spécialisées en la matière, comme WCI. Fondée il y a une vingtaine d’années en Israël, et installée à Bruxelles (WCI Europe) depuis un an, elle déploie des activités comprenant les stratégies de développement, les fusions et acquisitions, les stratégies d’exit et la restructuration. « Nous BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 53 © Thinsktock
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ENTREPRENDRE sommes clairement actifs à l’international », précise Marc Weissberg, CEO. « Dans la pratique, nous proposons des dossiers potentiels à des acheteurs internationaux. » Mais quels sont les dossiers susceptibles de susciter l’intérêt de ces investisseurs étrangers ? « Ce sont des sociétés qui présentent quelque chose de particulier », répond M. Weissberg. « Ce peut être une technologie particulière, une spécialisation, une position dans le marché, un brevet, etc. Or, il y a en Belgique énormément de sociétés qui sont de vraies pépites, même si parfois leurs détenteurs ne s’en rendent pas compte. L’avantage de se tourner vers le marché international pour un patron qui souhaite céder son entreprise est qu’il pourra la valoriser davantage. D’une part, parce qu’il augmente le nombre de repreneurs potentiels, et d’autre part, parce que les montants déboursés sont en général plus élevés qu’au niveau national. J’ai coutume de dire aux entrepreneurs que je rencontre ‘ne pensez pas petit, pensez plus grand’. Nous analysons le dossier en toute confidentialité et identifions sur le marché international les repreneurs potentiels. » 3. N’oubliez pas le repreneur La transmission met en présence deux parties : le cédant et le repreneur. Si l’accent est souvent mis sur le premier, il ne faut pas négliger le second. Car une fois que celui-ci a trouvé la perle rare, il lui faut encore répondre à la question des financements pour l’acquérir. La Semaine de la Transmission offre une belle opportunité de se pencher sur le repreneur. Ainsi, Belfius va aborder cette question, comme l’explique Géraldine Lantin, senior business banking expert : « Nous allons plus spécifiquement expliquer comment monter un dossier de reprise et permettre au candidat-repreneur d’acquérir le bijou dont il rêve ». Sans le limiter à ce profil-type, le repreneur est principalement un(e) cadre, entre 45 et 55 ans, qui décide de devenir son propre patron. « Nous intervenons dès le début du processus », enchaîne Pierre Machiels, senior expert business & wealth services. « Nous répondons aux questions que le repreneur se pose et mettons également l’accent sur des points auxquels il convient d’être attentif, comme l’apport de fonds propres par exemple. » En général, quand le repreneur vient consulter son banquier, il a déjà une cible en tête. « Nous sommes attentifs naturellement aux aspects financiers », reprend Géraldine Lantin, « mais nous tenons également compte de l’aspect émotionnel. L’émotion est présente chez le cédant, mais également chez le repreneur. Nous collaborons aussi avec d’autres partenaires, comme les sociétés de conseil M&A et les bureaux d’avocats ou les comptables. Ce qui est important, c’est que le repreneur se sente accompagné tout au long du processus. » Un processus durant lequel le repreneur pourra se construire un réseau qui lui sera utile, une fois l’acquisition réalisée. Car l’accompagnement ne s’arrête pas une fois la cession signée. « Chaque professionnel apporte sa part à l’opération », souligne Pierre Machiels. « Ensuite, il est important que le repreneur s’entoure des bonnes personnes afin d’assurer la viabilité de son projet. C’est pourquoi nous avons rejoint le Hub Transmission, qui offre aux cédants et acquéreurs un accompagnement tout au long du processus, en collaboration avec ses partenaires. » L4. La dimension humaine ’humain est une dimension essentielle de la transmission ; c’est même sans doute la plus importante, car le personnel de l’entreprise est souvent l’une de ses principales richesses, au sens propre comme au sens figuré. On l’oublie parfois mais, quand une entreprise est cédée, son personnel l’est également. Et cela fait partie intégrante des négociations. D’autant qu’il existe un cadre réglementaire bien défini en la matière, avec la convention collective de travail n° 32 bis du 7 juin 1985, concernant les droits des travailleurs en cas transfert d’entreprise, ou de reprise de l’actif après faillite ou concordat judiciaire. « En ce qui concerne les fusions et acquisitions, nous apportons notre expertise en ressources humaines et droit social, en ce y compris la concertation sociale », souligne Cristelle Adam, segment manager chez Partena Professional. « Dans certains cas, il faut veiller à l’harmonisation des conditions de travail et de salaire, par exemple. Lors d’une cession d’entreprise, il y a un travail important au niveau de la concertation sociale qu’il ne faut pas négliger. Il faut être attentifs aux aspects financiers et économiques, mais également aux aspects juridiques et sociaux, et au final humains. » ● Conférence-débat du Hub Transmission, le 18 mai dernier chez Beci. 54 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Plus d’info sur la semaine de la transmission ? Contact : Erick Thiry, responsable Hub transmission : eth@beci.be - 02 643 78 36 www.500.be/fr/events ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité Fourniture aux sociétés de production de produits et le marketing adjacent à ceux-ci. Production de films, 3D computer graphics et formation Réparation, maintenance, location avec option d’achat de matériel IT Agence de publicité, communication, marketing, design, packaging Laboratoire photo professionnel Vente et réparation de machines agricoles, moteurs et composants > Vous souhaitez céder votre entreprise ? Nos acquéreurs recherchent : Plus de 350 acquéreurs sont déjà membres du Hub Transmission. Leur valeur d’acquisition est estimée entre 500.000€ et 50.000.000€. Si vous envisagez de céder votre entreprise dans les 3 à 5 ans, contactez-nous pour aborder ensemble votre projet. Chiffre d’affaires (en M€) < 1 < 1 < 1 De 1 à 2 < 1 < 1 Nombre d'employés 1 à 10 1 à 10 1 à 10 1 à 10 1 à 10 11 à 10 Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49
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La diversité une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Hayate El Aachouche – 02 643.78.34 (he@beci.be) LES ADRESSES CULTURAMA VZW Baron de Vironlaan 140, 1700 Dilbeek 02/569.27.74 culturama@telenet.be www.culturamavzw.be ASBL ARKADIA 10 rue de Namur 1000 Bruxelles 02 319 45 60 info@arkadia.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Sur les traces de Magritte 50 ans après sa mort Un demi-siècle est passé depuis que René Magritte nous a quitté et pour l’occasion, bon nombre d’institutions culturelles bruxelloises lui rendent hommage. Brusselslife vous emmène dans les pas du plus surréaliste des peintres belges. Victor Lepoutre LE GREENWICH Rue des chartreux 7, 1000 Bruxelles 02/540.88.78 greenwich-belgian-restaurant.business.site LA FLEUR EN PAPIER DORÉE Rue des Alexiens 53-55 1000 Bruxelles 02/511.16.59 info.goudblommeke@gmail.com goudblommekeinpapier.be MUSÉES ROYAUX DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE Rue du Musée, 9 B – 1000 Bruxelles 02/508.32.11 info@fine-arts-museum.be Arrivé à Jette à l’âge de 32 ans, mort à Schaerbeek à l’âge de 68 ans, René Magritte aura passé la majeure partie de sa vie à Bruxelles. Quoi de plus normal que la capitale belge lui rende hommage, à travers les musées et institutions culturelles qui lui sont dédiés. Mais plusieurs associations commémorent également le cinquantenaire de la mort de l’artiste et proposent des itinéraires surréalistes afin de vous faire découvrir la manière dont Bruxelles a inspiré Magritte et ses pairs. Balades et découvertes surréalistes Jette est sans nul doute la commune de cœur de Magritte : il y a vécu 24 ans. On peut aujourd’hui découvrir la maison qu’il habitait, devenue un musée. Une visite qui se fait seul ou en groupe avec l’asbl Culturama qui propose une promenade au cœur de la commune, mais aussi une découverte du centre de Bruxelles à la recherche des lieux fréquentés par Magritte et ses amis – entre autres, les diverses cafés où Magritte et ses proches aimaient se retrouver. La promenade vous emmènera le long de l’Académie de Beaux-Arts et dans le petit magasin de peinture de la rue du Midi où le peintre aimait retrouver sa femme Georgette. Vous passerez également par le café « Le Greenwich » où Magritte et ses amis aimaient jouer aux échecs ou encore « La fleur en papier doré », véritable repaire des peintres surréalistes du 20e siècle. L’asbl Arkadia vous proposera également de redécouvrir le centre-ville dans la perspective de Magritte grâce à sa balade guidée « Bruxelles, Ville d’Art » afin de décoder l’œuvre des surréalistes en voyant Bruxelles autrement. Expositions et événements temporaires Des expositions thématiques sur des pans de l’œuvre de Magritte, parfois encore inconnus, sont également proposées au grand public pour l’occasion. Du 13 octobre 2017 au 18 février 2018, les Musées Royaux des Beaux-Arts proposent une exposition intitulée « Magritte, Broodthaers & l’art contemporain ». Elle mettra en lumière l’influence que le peintre a exercée sur l’art contemporain en s’attachant au dialogue qu’a noué Marcel Broodthaers, poète belge, avec l’œuvre de Magritte. Juste à côté, le Musée Magritte offre, en plus de sa collection permanente riche de plus de 200 œuvres de l’artiste, un autre point de vue : celui du peintre et critique d’art Marcel Lecomte, via l’exposition d’œuvres et de documents issus de la bibliothèque et des archives de cet écrivain belge, qui fut son ami. Des animations auront également lieu à la résidence que le couple Magritte occupa à Jette de 1930 à 1956 et où le peintre réalisa une bonne partie de ses chefs-d’œuvre. Au dernier étage du bâtiment, le musée proposera une exposition étonnante rassemblant un grand nombre d’œuvres égarées ou partiellement détruites suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 53 © Reporters/Danny Gys
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 07.09 | 11.03.18 BAUDELAIRE><BRUXELLES Pour les 150 ans de la mort du poète, le musée de la Ville de Bruxelles utilise l’amertume de Baudelaire pour notre capitale pour nous faire découvrir le Bruxelles du XIXe siècle. Maison du Roi| 8€ | www.brusselscitymuseum.brussels 18.10 | 22.10 CULINARIA Ce festival gastronomique revient pour faire vivre aux visiteurs des expériences gastronomiques uniques via le partage et le savoir-faire des grands chefs. Digue du canal n°8 | 70-115 € | culinaria.brussels 20.10 | 22.10 BRUSSELS FASHION DAYS L’événement propose un panorama de la mode belge avec quatre grands défilés présentant les plus grands créateurs et les talents de demain. Square Mont des Arts | www.facebook.com/BrusselsFashionDays 19.10 | 04.02 ROBERT DOISNEAU Découvrez un parcours présentant les clichés vintages les plus célèbres de cet artiste engagé et humaniste. Musee d’Ixelles | 8€ | www.museedixelles.be 20.10 | 21.10 OCEAN FILM FESTIVAL Découvrez les meilleurs films internationaux tournés en surface ou sous l’eau, promouvant l’éthique et le développement durable en mer. Wolubilis | 17€ | www.oceanfilmfestival.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Théâtre de la Monnaie rouvre après deux ans de travaux Ça y est ! Depuis un bon mois, les Bruxellois peuvent à nouveau se rendre dans le plus vieux théâtre de leur capitale. Théâtre de la Monnaie Rue Léopold, 23 1000 Bruxelles www.lamonnaie.be La saison ouvrira d’ailleurs avec « Pinocchio», le nouvel opéra de Philippe Boesmans. Si vous vous y rendez, vous pourrez profiter du confort des nouvelles améliorations. Tout d’abord grâce à une nouvelle disposition de l’air conditionné. Si vous êtes en salle, vous ne subirez plus le flux d’air glacial d’antan, et vous pourrez enfin respirer dans les loges. Un nouvel éclairage LED a également été installé et l’ensemble des sièges ont été rénovés à l’identique. Mais le plus gros des travaux réside dans la stabilisation du bâtiment, construit sur d’ancien marécages. Il aura fallu creuser 15 mètres sous le bâtiment pour le stabiliser. Et ce n’est pas fini : au printemps prochain, un tunnel sera creusé sous la place Léopold pour permettre un acheminement souterrain des éléments de décor. Mais aucune inquiétude, ces travaux-là ne perturberont pas la saison. Pour plus d’information sur le théâtre et son histoire, rendez-vous à une des visites guidées organisées au prix de 12€ tous les premiers samedis du mois à 12 h. 13.10 | 15.10 FESTIVAL ARTONOV Imaginez les plus belles maisons et hôtels de maître bruxellois réinvestis par des artistes dans un florilège de musique, de danse, de théâtre, d’arts plastiques et de mode. Lieux divers | 18-20€ | www.festival-artonov.eu EN SOIRÉE 05.10 | 15.10 FESTIVAL FRANCOFAUNE Festival 100 % francophone où des artistes inspirés habitent des espaces différents de la capitale. Lieux divers | 8€ -5€-12€-10€- 15€- 40€ | www.francofaune.be 13.10 | 15.10 BRUSSELS ELECTRONIC MARATHON Cette année encore, plus de 30 collectifs musicaux investissent plus de 20 lieux bruxellois pour vous faire découvrir la scène électro locale. Lieux divers | bem.brussels 19.10 | 28.10 FESTIVAL DES LIBERTES De concerts en documentaires, le festival se fait le témoin de la situation des droits de l’homme et des libertés dans le monde. Théâtre National | www.festivaldeslibertes.be 54 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 © R.Danoiseau, les frènes, Rue du Dr Lecène, 1934 BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Patrick Van Hoorebeek, premier belge à devenir maire américain? Samedi 14 octobre 2017, les habitants de la Nouvelle-Orléans voteront pour élire leur maire. L’un des 15 candidats est un Bruxellois, installé en Louisiane depuis plus de 30 ans. Patron de bar à vin, il a choisi son slogan : « More wine, less crime » et lutte contre l’insécurité dans le Vieux Quartier Français, centre historique de la ville. LE SAVIEZ-VOUS ? Le fromage de Bruxelles n’a pas totalement disparu ! Le saviez-vous? Rares sont les artisans qui le produisent encore, mais l’« ettekeis » est toujours produit dans la capitale. Si sa forte odeur et son goût prononcé vous manquent, il est encore possible de s’en procurer dans quelques fromageries bruxelloises bien choisies. Aujourd’hui, les vrais producteurs de fromage de Bruxelles se font rares. En 2008, la fromagerie Vander Gucht de Sint-Pieters-Leeuw, principal producteur de l’ettekeis, met la clé sous le paillasson et vend sa marque à la société Herve. Mais les puristes sont unanimes : le goût n’y est pas. L’odeur et l’aspect, non plus. Malgré tout, l’ettekeis n’est pas mort. Certains fromagers de Bruxelles ont réussi à mettre la main sur quelques petits producteurs qui n’ont pas lâché prise. Au centre de Bruxelles, des institutions comme Chez Catherine, Langhendries ou la Crèmerie de Linkebeek vous proposent de l’ettekeis ou du pottekeis (version adoucie du précédent) concocté maison. À Uccle, le Fromageon vend encore du fromage de Bruxelles. Cela fait bien longtemps que Patrick Van Hoorebeek a quitté Bruxelles ; 32 ans plus précisément. Au départ, il était parti rendre visite à son père installé aux ÉtatsUnis depuis 20 ans déjà. Puis il est resté. Depuis, il est devenu américain. Même si, dit-il, son cœur « est resté en Belgique ». Après avoir travaillé longtemps dans l’horeca, Patrick a enfin réalisé son rêve il y a quelques années : celui d’ouvrir un bar à vin, le Patrick Bar Vin situé en plein cœur du Vieux Quartier Français, (« French Quarter » en anglais). Le quartier a majoritairement échappé aux dégâts de l’ouragan Katrina en 2005 ; pourtant, Patrick voit l’endroit se délabrer. Victime d’agressions à plusieurs reprises, il affirme que la Nouvelle-Orléans et son centre historique en particulier sont devenus dangereux et que de nombreux résidents et visiteurs se baladent la nuit la peur au ventre dans la crainte de se faire attaquer. Le but de sa campagne est d’aller vers l’éradication du crime pour permettre aux clients des bars du Vieux Quartier Français de retrouver le plaisir de boire un verre. Il propose donc plus de patrouilles de police dans la totalité de ce quartier historique, plus de caméras de surveillance et d’éclairage urbain. Il souhaite aussi une revalorisation des salaires des policiers de la ville et des pompiers. Enfin, il vise une redistribution d’une partie des impôts locaux pour qu’ils aillent au corps professoral de la ville, afin de permettre la scolarisation des jeunes les plus pauvres et leur éviter de tomber dans le crime. Plus connu dans le monde de l’horeca que dans celui de la politique, Patrick Van Hoorebeek sait bien qu’il part en campagne en tant qu’outsider mais qu’importe : « Si ma campagne inspire les autres candidats, j’aurai déjà gagné », affirme l’Américain d’adoption. Le soir du 14 octobre, quoi qu’il arrive il trinquera, et au champagne, s’il vous plait ! Tout en citant Napoléon Bonaparte : « Je ne peux vivre sans champagne. En cas de victoire, je le mérite. En cas de défaite, j’en ai besoin ». Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 55 © Lilo Mendola
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Ad Libitum PPE Rue au Bois 333 - 1150 Bruxelles del. : Scharff Pierre-Alain Art2work ASBL Rue du Houblon 71 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Embrechts Wim ATIV - Sales Academy SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Deckers Thibaut CO2logic SPRL Rue des Tanneurs 60A - 1000 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Cribellier Mathieu Data.BE SPRL Rue des Pères Blancs 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62010 - Programmation informatique del. : Vanagt Toon Delef SPRL Drève des Tumuli 21 - 1170 Bruxelles Code Nace : 46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé del. : Gonzalez Hontoria Eduardo Dream & Dare SPRL Rue de Strichon 57 - 1495 Tilly Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Chatelle Marie Equip’ SA Place du Samedi 8 - 1000 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Bakhati Nouzha First Bolting SPRL Avenue Louise 205 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46699 - Commerce de gros d’autres machines et équipements n.c.a. 46620 - Commerce de gros de machines-outils del. : Alberge Guillaume Futurn NV Dumolinlaan 1 - 8500 Kortrijk Code Nace : 41101 - Promotion immobilière résidentielle 41102 - Promotion immobilière non résidentielle del. : Baert Frederik Inspirations for Change SPRL Rue du Noyer 294 - 1030 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Bellet Laurence Isatió - Tio Rotllan Jordi PPE Rue Aviateur Thieffry 48 - 1040 Bruxelles Code Nace : 1413011 - Confection sur mesure del. : Tió Isa Lantern Consulting SPRL Rue Charles Degroux 103 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Cabedo Véronica Mabra SA Rue Alphonse Renard 73 - 1050 Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Weinreb Paulette MSF - Médecins Sans Frontières ASBL Rue de l’Arbre Bénit 46 - 1050 Bruxelles Code Nace : 86220 - Activités des médecins spécialistes del. : Matthys Philippe Objectif Recherche - Focus Research ASBL Rue d’Egmont 11 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94120 - Activités des organisations professionnelles del. : Theunis Laurence RFMH - Recherche et Formation Marie Haps ASBL Rue d’Arlon 3 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85422 - Enseignement supérieur libre subventionné 85599 - Autres formes d’enseignement del. : De Bom Van Driessche Christophe Schermant Véronique PPE Avenue de la Floride 10 - 1180 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del. : Schermant Véronique Soins avec Sourire SPRL Rue des Fripiers 15-17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 86906 - Activités des prati62 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 ciens de l’art infirmier 87109 - Autres activités de soins infirmiers résidentiels del. : Mokhtar Abdelkader Szczekacz Daniel / Blue European Events PPE Rue Victor Allard 153 - 1180 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Szczekacz Daniel Troukens Kris PPE Rue de Champles 78 - 1301 Bierges Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Troukens Kris VNV Horeca Management & Consulting BVBA Leonardo Da Vincilaan 19 - 1831 Diegem Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac del. : Courtay Stéphane World of Digits SA Chaussée de Charleroi 112-116 - 1060 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : del Marmol Lorenzo Zennit SPRL Rue des Moissonneurs 6 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique del. : Brieuc Adam COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 13.10.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes 16.10.2017 Codir : bataille d’égos ou équipe inspirante ? Du 25.10 au 08.12.2017 Cycle certifiant en management commercial 25.10.2017 Comment devenir manager commercial 30.10.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 30.10.2017 Comment recruter avec LinkedIn ? 08.11.2017 Management pratique : comment développer les ressources de vos collaborateurs ? 13.11.2017 Comment booster l’engagement de vos collaborateurs ? 17.11.2017 LinkedIn avancé : attirez les talents grâce à votre profil professionnel ! 20.11.2017 Management stratégique : du diagnostic à la vision 27.11.2017 Valeurs : éthique ou cosmétique ? 28.11.2017 Management de la motivation : peut-on la créer ou la transmettre ? 30.11.2017 La culture de la victoire : 3 étapes pour la cultiver dans votre entreprise ! Vente, marketing & Communication Jusqu’au 24.11.2017 Cycle Google : B.A. BA du digital 19.10.2017 Mailchimp : créez facilement des newsletters professionnelles et efficaces 20.10.2017 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite 26.10.2017 Mentions légales, CGV, droit de rétractation : le point sur la réglementation en e-commerce 07.11.2017 Publicites facebook : découvrez comment mettre en place un plan d’action et des campagnes performantes 13.11.2017 Comment réussir votre webinar ? 20.11.2017 Woocommerce, Prestashop, Magento : quelle solution pour vendre en ligne ? 23.11.2017 Partage de fichiers, gestion de plusieurs agendas, formulaires : toutes les facettes de Google 24.11.2017 Masterful Presentations 01.12.2017 LinkedIn & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! Efficacité 19.10.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote 20.10.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 27.11.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 04.12.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote 07.12.2017 Les outils collaboratifs de gestion de projet 07.12.2017 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents ICT 17.10.2017 Excel : apprenez à utiliser les fonctions « Lookup » et « If » et toutes leurs dérivées ! 23.10.2017 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d’Excel ! 14.11.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Powerpoint ! 21.11.2017 Faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 09.10.2017 Le contrôle des télécommunications sur le lieu de travail : questions clés et état de la question 10.10.2017 Stagiaires et Apprentis : quelles conditions et formalités ? 12.10.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles 19.10.2017 Les systèmes d’évaluation du personnel 23.10.2017 Le régime disciplinaire des agents statutaires et contractuels dans le secteur public : éviter les pièges ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 63
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COMMUNITY Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 20.10.2017 L’entreprise de demain est résiliente 10.11.2017 La communication environnementale 12.2017 Vos bureaux du futur: les nouveaux modes du travail 12.2017 Clôture: SymbioVille - testez vos connaissances ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Transmission 23.10.2017 15 points pour réussir la cession de son entreprise 24.10.2017 La transmission, pas une question de chiffres, dit le banquier 25.10.2017 L’importance du personnel dans une cession d’entreprise 25.10.2016 La transmission, un enjeu social… La transmission dans un contexte urbain 25.10.2017 La transmission à l’international, comment rendre ma société attractive 26.10.2017 Conférence-débat : des entrepreneurs témoignent de leur expérience ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 23.11.2017 Innovation Plane to Berlin 04.12.2017 eXport eXperience : Comment participer à un salon ? Comment être payé par ses clients étrangers ? 07.12.2017 Origine des marchandises 18.12.2017 eXport eXperience : Contrats internationaux, réglementations et douanes ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 18.10.2017 Business meetings avec des entreprises croates 25.10.2017 Public procurement: Doing business with the EU institutions 06.11.2017 eXport eXperience : canaux de distribution et subsides à l’exportation 16.11.2017 OHADA : sécuriser vos investissements et partenariats en Afrique francophone 20.11.2017 eXport eXperience : marchés cibles, prospection et facturation, TVA 12.10.2017 Exclusive After Work 18.10.2017 Brussels Meets Brussels : gouvernance à Bruxelles, mission impossible ? 14.11.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 1Pact 50s@Work AbbVie ABC Telekom Acerta Actiris Actoria Belgium AdMax Africa Turns Green Akcelis Apple Arkadia Bar du Matin Befimmo Belfius Belga Bonsoir Klara Bruxelles Formation Caméléon Cercle de Lorraine CGRA Chambre de Commerce de Londres Chez Catherine Citydev.brussels Claeys & Engels 40-41 47 32-34 30-31 4-8 23-24 53-54 4-8 30-31 4-8 30-31 57-59 30-31 4-8 53-54 30-31 30-31 23-24 30-31 10 46 19 57-59 4-8 46 Commission européenne 26-27 CPAS de Bruxelles 4-8 CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’Enseignement Officiel Neutre Subventionné) 14 64 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2017 Crèmerie de Linkebeek (La) 57-59 Culturama Degand Delvaux Do Something Docks Bruxsel Droh!me Earfy EFP Enterprise Europe Network EPFC ERTMS Solutions Face Children Facebook FEB FI Engineering Fondation Roi Baudouin Fromageon (Le) Graine de Vie Green City Solutions Greenwich (Le) Herve Impulse.brussels ING Belgique INGA Wellbeing Institut Saint-Luc Isatio ISFSC 57-59 12-13 12-13 30-31 48 ; 60-61 10 ; 60-61 4-8 36-38 20 36-38 60-61 30-31 30-31 10 4-8 Fleur en Papier Doré (La) 57-59 Fondation pour l’Enseignement 40-41 4-8 57-59 30-31 48 57-59 57-59 20 4-8 4-8 50 50 36-38 JC Decaux KBC Brussels Kumiko Langhendries Lynxcare Mabru Mappa Mundo Marcolini McKinsey Mentally Fit Institute Microsoft MIT MSF Musée d’Ixelles Musée de la Ville de Bruxelles Musée Magritte Musées Royaux des Beaux-Arts Newrest N-Group OCDE Pain Quotidien (Le) Partena Professional Plant Design PwC Quality training Renson Retail International RTL-TVI SatADSL Scabal 48 42-43 30-31 57-59 4-8 4-8 30-31 12-13 40-41 52 30-31 26-27 32-34 57-59 57-59 57-59 57-59 30-31 26-27 26-27 30-31 53-54 48 26-27 32-34 4-8 36-38 60-61 12-13 SDRB 30-31 SeGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique) Sibelga Silversquare Snapstore So Tasty Sodexo SRIB Starbucks Stib Théâtre de la Monnaie Théâtre National Toulouse Football Club Triodos TV Com Unia Université d’Harvard Université d’Oxford Vander Gucht VDAB Brussel VO Group VUB W&H WCI Europe Wittamer Wolubilis Zara 14 48 4-8 30-31 60-61 42-43 30-31 46 4-8 ; 42-43 57-59 57-59 30-31 4-8 36-38 44-45 30-31 26-27 57-59 23-24 10 60-61 4-8 53-54 12-13 57-59 30-31 c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de dans ce numéro. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen
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2017.10 Brussel Metropool


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LUXURY FOR THE LONG-HAUL. Enjoy 180° flat-bed seats with direct aisle access and premium dining and entertainment options in Delta One® DELTA.COM . © 2017 Delta Air Lines, Inc. WOORD VOORAF Brussel opnieuw uitvinden Het jaarverslag dat we verleden maand publiceerden, droeg deze titel al. Het is de leidraad van het project The Cham, dat wij in het verslag presenteerden en waarmee de Kamer van Koophandel haar opdrachten een nieuwe dimensie wenst te geven, ten voordele van de leden. Brussel opnieuw uitvinden is echter ook onze ambitie voor de stad die ons nauw aan het hart ligt. Alles ‘from scratch’ herbeginnen? In geen geval! Brussel is een vindingrijke stad waarvan we de troeven graag in de verf zetten: het internationale statuut, de economische dynamiek, de multiculturele eigenheid, de levensstijl … Allemaal benijdenswaardig. Maar ook de zwakke kanten kennen wij maar al te goed. Wij beschouwen ze als kansen om de aantrekkelijkheid te verhogen, de levensstandaard van de inwoners te verbeteren en de context positiever te maken voor de ondernemingen. Tenminste als daar werk van wordt gemaakt … Laten we voorrang geven aan de mobiliteit, met de uitbreiding van de metro, de afwerking van het GEN, de aanleg van ontradingsparkings en de promotie van zachte mobiliteitsmiddelen, van elektrische voertuigen en van gedeelde wagens. Er blijft op dit vlak nog zoveel te doen, want mobiliteit is echt de grootste handicap van onze stad. Wat de digitalisering betreft, hinkt Brussel achterop in de groep van de Smart Cities. We zitten met onontgonnen datamijnen die we best zouden delen om verplaatsingen, het gebruik van hulpbronnen en de diensten aan de bevolking te verbeteren. Dit vereist eerst en vooral een modernisering van het telecommunicatienetwerk, dat niet meer beantwoordt aan de behoeften van een internationale hoofdstad. Het beleid? Dit wordt het thema van ons volgend Brussels Meets Brussels event. Er zal een aantal taboes openlijk moeten worden aangekaart om Brussel, zijn inwoners en zijn ondernemingen het efficiënte openbaar bestuur te gunnen dat ze verdienen. Wij zijn voorstanders van een dergelijk debat. En ten slotte ons imago. Internationale rangschikkingen bewijzen dat Brussel beter kan scoren in de lijst van de belangrijke steden. De uitstraling van Brussel hangt af van onze nooit aflatende inzet om het imago van de stad te promoten. De Brusselse ondernemingen kunnen daartoe bijdragen. Natuurlijk zitten we nog met vraagstukken als fiscaliteit, werkgelegenheid, vorming, stedenbouw en milieu, die ook van belang zijn voor de bedrijfswereld. Er kan dus nog enorm veel worden verbeterd! Mijn opvolger zal deze taak nu moeten verderzetten, met de steun van onze leden en onze teams, om een steeds hernieuwde ambitie in stand te houden: “er voor zorgen dat mensen graag in Brussel leven en werken”. Ik wens hem van harte alle succes toe! Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI BECI - Brussel metropool - oktober 2017
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INHOUD 4 Digest 10 BECI online Think Tank 12 Philippe Close: “Brussel moet winnen!” 14 Vóór of tegens ociale vermenging in het inschrijvingsdecreet 16 Trop is te veel! Internationaal 19 Brexit maakt de Londense Kamer van Koophandel niet gelukkig 20 Innovatie om internationaler en competitiever te worden Topic: onderwijs en vorming 23 Actiris en Bruxelles Formation sleutelen aan knelpuntberoepen 26 Werk verandert steeds sneller 29 In een oogopslag: overzicht van de arbeidsmarkt in het Brusselse Gewest 30 Self-made (wo)men in Brussel 32 The new ways of learning 36 Professionals die hun specialiteit onderwijzen 38 ‘Pacte d’Excellence’ en de rol van de bedrijfswereld Focus: diversiteit in de onderneming 40 Divers personeel levert betere diensten 42 Discriminatie bij de aanwerving: ontraden of dwingen? 44 Een vluchteling aanwerven? Dat kan! 45 50s@Work in Brussels, 3e editie! Dynamiek 46 Transitie: zuurstof van groenwanden 48 Starter: Isatio, de stoffen voorbij 51 Week van de bedrijfsoverdracht Community 53 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 56 Het BECI nieuws in beeld 58 Toetredingsaanvragen 59 Agenda 60 Index KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 28 - Oktober 2017 In november: Internationale handel Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Barbara Andreani, Johan Debière, Olivier Debray, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Cédric Lobelle, Philippe Remacle, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER part of a new city Ontdek onze fietsleasing op kbcbrussels.be/mobility V.U. : KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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NEWS DIGEST Befimmo investeert 450 miljoen in de Brusselse Noordwijk Vastgoedgroep Befimmo investeert binnenkort 450 miljoen euro in twee grootschalige projecten die de Brusselse Noordwijk een nieuw gezicht zullen geven: de bouw van het Quatuor gebouw en de herinrichting van de WTC I en II torens. kantoorruimtes - als coworkingruimtes ingericht worden. Silversquare @Befimmo is van plan om in de komende twee jaar vier tot vijf ruimtes te ontwikkelen. De eerste 4.000 m² voor coworking worden ingericht in het Triomf-gebouw. De opening is gepland voor het eerste trimester 2018. Informatie: www.befimmo.be Bezoek van de Koning aan de Vroegmarkt Op 14 september 2017 kwam Koning Filip bij dageraad naar de Vroegmarkt van Brussel (Mabru), op een steenworp van het koninklijk paleis van Laken. De Koning ontmoette er een tiental handelaars, gespecialiseerd in fruit, groenten, wild en gevogelte, producten van de zee en zuivelproducten. Hij sprak er met de actoren Het nieuwe ‘Quatuor’ gebouw (60.000 m² - zie foto) is gelegen op de hoek van de kleine ring en van de Koning Albert II-laan en zal de huidige Noord Building vervangen. De vergunning is afgeleverd en de werken zouden begin 2018 moeten starten. De oplevering zal gespreid worden over 2020 en 2021. Befimmo tekende nu al een huurovereenkomst van 15 jaar met Beobank, terwijl deze pas over meer dan drie jaar zal ingaan. Dit akkoord betreft de huur van een toren van 22.000 m². Deze transactie is een tastbaar teken van het vertrouwen dat grote huurders hebben in de toekomst van de Noordwijk. De World Trade Center I en II worden nu volledig herbekeken en streven twee doelstellingen na: de gebouwen moeten enerzijds stroken met de evoluerende verwachtingen van de gebruikers, maar anderzijds moeten ze ook zelf bijdragen tot de evolutie en de herleving van de onmiddellijke omgeving. Het nieuwe project zou dezelfde totale oppervlakte behouden als nu (110.000 m²). De kantooroppervlakte zou verminderd worden ten gunste van andere bestemmingen, zoals woongelegenheid. De mix van functies zal zorgen voor een omgeving die zich goed leent tot de uitbouw van een echt buurtleven. De vergunningsaanvragen zouden in de loop van het tweede kwartaal van 2018 worden ingediend en de werkzaamheden zouden van 2020 tot 2023 duren. Befimmo sloot bovendien een strategisch partnerschap met de firma Silversquare, de Belgische leider in coworking. De meest geschikte ruimtes in de gebouwen van Befimmo zullen - complementair met de klassieke 4 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 van het project DREAM (Distributie en Recuperatie van Etenswaren van Mabru). Dit project met het OCMW als overkoepelend orgaan laat toe om op de Vroegmarkt dagelijks meer dan een ton nog eetbare onverkochte goederen op te halen die vervolgens herverdeeld worden over een tiental verenigingen. Voor de Koning was dit eveneens de gelegenheid om één van de hofleveranciers van wild en gevogelte te bezoeken, nl. het familiebedrijf W&H, sinds 1987 geinstalleerd op de markt. De Koning sloot zijn bezoek af met een Brussels ontbijt samen met enkele jonge ondernemers van de Vroegmarkt. Directeur Laurent Nys verheugt zich om het bezoek van de Koning: “Het is voor ons zeer belangrijk om dit platform te laten kennen dat noodzakelijk is voor de tewerkstelling in het Brusselse Gewest (400 tot 500 personen direct op de site) en voor de voedselvoorziening zowel in het Gewest als in het hele land. Eens zo belangrijk nu het Gewest bevestigde dat de activiteiten van de markt tot 2042 op de huidige site zouden blijven.” Dit bezoek vond plaats net voor een opendeurdag dat meerdere duizenden mensen naar Mabru lokte. Informatie: www.mabru.be NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T KMO’s, implementeer uw webmarketing 75% van de consumenten zoeken op internet voordat ze iets aankopen. Efficiënte digitale aanwezigheid is dus een absolute noodzaak. Het team van AdMax luistert naar uw behoeften, werkt resultaatgericht en begeleidt u op lange termijn. Wij ontwikkelen web-oplossingen die u zaken dynamiseren. Wij trachten situaties steeds vanuit het standpunt van de klant te onderzoeken om inzicht te krijgen in zijn motivaties en zijn keuzes. ◗ Wij ontwerpen overtuigende en ‘responsive’ websites, compatibel met een grote verscheidenheid aan schermen, van smartphone tot desktop. ◗ Wij ontwikkelen systemen om verkeer naar uw website aan te trekken: SEO, online reclame (Google Adwords, Facebook Advertising) en e-mailingcampagnes. ◗ Wij zorgen voor uw offline grafische creaties: flyers, borden, belettering van wagens enz. Onze ambitie: uw digitale partner worden Voor meer informatie kunt u terecht op www.admax.be info@admax.be Zoek je adressen van de overheid voor eenmalige mailings of periodieke bedrijfscommunicatie ? Kringloopeconomie: Irisphere op het Web Brusselse ondernemingen en verenigingen die geïnteresseerd zijn in kringloopeconomie, vinden op de gloednieuwe website van Irisphere niet enkel informatie maar ook begeleiding voor hun eigen projecten. Irisphere wordt gecoördineerd door citydev.brussels, met de hulp van een twaalftal regionale partners, waaronder Beci. Dit Brusselse programma biedt begeleiding, netwerking en communicatie in het domein van de kringloopeconomie. Het maakt deel uit van het Gewestelijk Plan voor Circulaire Economie (GPCE), geniet steun van het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling (EFRO) en loopt tot in 2021. De deskundige partners van Irisphere ondersteunen de Brusselse ondernemingen bij het identificeren en de exploitatie van economische uitzichten tussen ondernemingen, om duurzame partnerschappen te ontwikkelen in domeinen als de herwaardering van materialen of het delen van voorzieningen, resources en diensten. Informatie: www.irisphere.brussels BECI - Brussel metropool - oktober 2017 5 Pinakes beschikt, over de contactgegevens van 134 000 politici, ambtenaren en leidinggevenden in meer dan 26 500 overheidsdiensten en organisaties in België, Luxemburg, en in Europese instellingen. Meer info www.pinakes.be Bell ons op 02 213 85 00 Pinakes NV I Keizerslaan 34 I 1000 Brussel I info@pinakes.be Projectoproep van het Caring Entrepreneurship Fund Het door de Koning Boudewijn Stichting bestuurde Caring Entrepreneurship Fund richt zich tot startende ondernemers in de sectoren van de gezondheidszorg en het welzijn. Het fonds steunt innoverende projecten met een bewezen businessmodel en die voor tewerkstelling kunnen zorgen. De steun neemt de vorm van financiële middelen (een lening of een aandeel in het kapitaal), maar ook uit mentoring en netwerking bestaan. Vier projecten genoten tijdens de lente de hulp van het fonds: Akcelis, Earfy, INGA Wellbeing en Lynxcare. Een nieuwe projectoproep loopt momenteel tot 22 november. Informatie: www.caring-entrepreneurship.org.
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NEWS DIGEST Stad Brussel en ING lanceren Free Shopping Bussen Vanaf 1 september verbinden drie gratis, elektrische shuttlebussen elke vrijdag, zaterdag en eerste zondag van de maand meerdere centrumwijken. In samenwerking met ING België, wil schepen van Economische Zaken Marion Lemesre met dit initiatief bezoekers aanzetten om de diversiteit van de Brusselse handelspolen te (her)ontdekken. Tijdens de zomersolden in 2016 stelde de Stad minibusjes ter beschikking zodat bezoekers zich op eenvoudige wijze tussen boven- en benedenstad konden verplaatsen. “Gezien de toestroom van passagiers wilde ik deze ervaring verderzetten en ook andere wijken integreren in het circuit. Deze keer worden elektrische voertuigen ingezet die geen broeikasgassen uitstoten en weinig lawaai maken”, zegt de liberale schepen. Dit project geniet de steun van de bank ING, die samen met Open Tours een antwoord indiende op een overheidsopdracht voor dienstverlening. “Zo bewijzen we dat we een verantwoordelijke speler zijn die duurzame economische ontwikkeling van handelaars ondersteunt, het leven van particulieren vergemakkelijkt, evenals de verwezenlijking van overheidsprojecten zoals in Stad Brussel. Bovendien sluit dit project naadloos aan bij onze steun aan de vzw Sprout to be Brussels die op een herstel van het Brussels imago mikt”, verklaart Philippe Wallez, managing director van ING België. EXPO De gebruikers van de Free Shopping Bussen krijgen zo een voorsmaakje van het project dat het licht zal zien in 2018. “In de lente van 2018 zal het Gewest, met 7 nieuwe elektrische MIVB city bussen, een nieuwe buslijn creëren die de boven- en benedenstad met elkaar verbindt. Na de aanslagen in Brussel en in afwachting van het begin van de werken aan de voetgangerszone, is het promoten van het stadscentrum een must. Daarom heb ik de lancering van deze elektrische shuttlebussen, uitzonderlijk en voor een periode van 9 maanden, toegestaan. Na afloop van deze periode zal opnieuw overleg gepleegd worden met de Stad om te zien hoe dit project eventueel kan evolueren”, verklaart Pascal Smet, Brussels Minister van Mobiliteit en openbare Werken. L’ DE ISLAM C’EST AUSSI NOTRE HISTOIRE ! DIT IS OOK ONZE GESCHIEDENIS ! 15.09.2017 > 21.01.2018 BRUXELLES - VANDERBORGHT - BRUSSEL WWW.EXPO-ISLAM.BE Culture With the support of the Culture programme of the European Union 6 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Informatie: www.freeshoppingbus.be Hoe complex de wetgeving rond bedrijfsmatig verpakkingsafval ook is, MET VAL-I-PAC HOU IK M’N ADMINISTRATIE KLEIN. Brengt uw bedrijf verpakte goederen op de Belgische markt? Dan bent u hoogstwaarschijnlijk wettelijk verantwoordelijk voor het afval dat dit veroorzaakt. En dat brengt enkele verplichtingen met zich mee. Volgens de wetgeving moet u aantonen dat minstens 80 % van de bedrijfsmatige verpakkingen waarvoor u verantwoordelijk bent, werd gerecycleerd. Gelukkig kan VAL-I-PAC u helpen om de administratieve rompslomp zo klein mogelijk te houden. Nog niet aangesloten bij VAL-I-PAC? Doe het vandaag nog. U hebt er alleen maar voordelen bij: • minder papierwerk • in orde met de recyclagewetgeving • kans op premies • goed voor het milieu MEER WETEN? KIJK OP VALIPAC.BE OF BEL 02 456 83 10
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NEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T Retail, Intermediation, Consulting, Export Renson Retail International BVBA is als onderneming actief met meerdere producten en meerdere diensten in talrijke segmenten met een sterke toegevoegde waarde. De onderneming ontwikkelde zeer specifieke competenties in de sector van de elektronische sigaret, maar ook in handelsbemiddeling en advies aan KMO’s, zelfstandigen en particulieren. Ze structureert dus haar activiteit rond drie pijlers. Retail: verkoop van een zorgvuldige selectie van elektronische sigaretten, huishoudtoestellen en verwante producten. Wij bieden slechts het beste om een onberispelijke kwaliteit te kunnen garanderen. Bemiddeling: handelsbemiddeling in elektronische sigaretten, huishoudtoestellen en verwante producten. Wij prospecteren om een duurzame en kwaliteitsvolle zakelijke relatie tot stand te brengen (vb.: verkoop via depot, liquidatie, import-export, networking). Consulting: advies aan KMO’s, zelfstandigen en particulieren in zakelijk beheer, de lancering op de ontwikkeling van een nieuwe activiteit, de oplossing van geschillen, het herstel van ondernemingen in moeilijkheden, strategie en commerciële uitvoering. Wij begeleiden starters en KMO’s van begin tot einde. Meer informatie vindt u op onze website www.rensondimension.com. Renson Store de Wandstraat 70A, 1020 Brussel 02 269 26 72 • magasinrenson@gmail.com Renson Retail International Lenteklokjeslaan 5, 1020 Brussel 0470 04 65 64 • info@rensondimension.com Zelfstandigen tevreden over hun lot Meer en meer mensen kiezen een carrière als zelfstandige. Sommigen beginnen hun actieve loopbaan meteen met het zelfstandigenstatuut, velen zetten de stap pas nadat ze enkele jaren in loondienst aan het werk zijn geweest. Waarom nemen ze die toch wel ingrijpende beslissing? Wat verwachten ze van die carrièremove? En kunnen ze daar achteraf met tevredenheid op terugkijken? Het Sociaal Verzekeringsfonds Acerta stelde deze vragen aan 1600 zelfstandigen. In de redenen om zelfstandig te worden, staat bij 81,7% ‘eigen baas’ (bij 31,4% van de zelfstandigen staat het zelfs op nummer één). En ze komen niet bedrogen uit: 8 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 de meesten vinden dat die verwachting ook is ingelost. Slechts 8% moet constateren dat dat niet gelukt is. Het kunnen toepassen van opgebouwde kennis & vaardigheden is voor velen nog zo een belangrijke motivator om zelfstandig te worden. Hoe hoger de scholing, hoe belangrijker de inzet van kennis & vaardigheden wordt ingeschat. Minder bevredigend vergaat het de verwachtingen in verband met de controle over de balans werk-privé. 60% zet dat argument in hun top-5 van argumenten pro. “Van die 60% moet 24% concluderen dat privé en werk ook in het zelfstandigenstatuut niet in balans zijn”, stelt Fabienne Evrard, directrice Starters & Zelfstandigen. “Enkel de financiële motivatie van bij de start scoort in de evaluatie nog slechter.” En geld? 58,5% gaf dit aan, het staat meestal op de derde of vierde plaats in de top-5, net voor de persoonlijke ontplooiing. Van alle argumenten is het financiële uiteindelijk het argument waarvan zelfstandigen bekennen dat het hen het minst goed gelukt is. De waardering van klanten en eigen kennis & vaardigheden kunnen inzetten: deze verwachtingen scoren het hoogste. Informatie: www.acerta.be L E D E N T R E F P U N T Deze ruimte is ook de uwe Is uw bedrijf lid van BECI? Wenst u iets over uw activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht, wij publiceren het gratis* ! Meer informatie: er@beci.be. * in functie van de beschikbare ruimte Triodos Bank voert kapitaalverhoging door om vraag naar leningen te volgen De Belgische vestiging van Triodos Bank lanceerde op 18 september een campagne rond de kapitaalverhoging via de uitgifte van certificaten van aandelen. Over al haar Europese vestigingen samen hoopt de bank dit jaar tot 140 miljoen euro extra op te halen. Dankzij het extra kapitaal zal Triodos Bank meer kredieten kunnen verstrekken aan duurzame projecten van organisaties en bedrijven. “We zetten het spaargeld van onze klanten in om positieve veranderingen in de economie en samenleving te stimuleren. Er is een grote vraag naar leningen voor hernieuwbare energie, passieve of laagenergiewoninNEWS DIGEST L E D E N T R E F P U N T gen, in de gezondheidszorg, sociale economie of culturele sector. Einde 2016 hadden we bij de Belgische vestigingen voor 1,2 miljard euro aan duurzame kredieten uit staan”, verklaart Thomas Van Craen (foto), directeur van Triodos Bank België. Triodos Bank is niet beursgenoteerd en vertrouwt haar aandelen toe aan de Stichting Administratiekantoor Aandelen Triodos Bank (SAAT), die op haar beurt voor elk aandeel één certificaat van aandeel uitgeeft aan beleggers. Die certificaten werken net als aandelen, inclusief een dividend, en hebben net als aandelen een onbeperkte looptijd, maar het stemrecht blijft in handen van SAAT om de identiteit en continuïteit van de bank te beschermen. De certificaten van aandelen Triodos Bank zijn niet beursgenoteerd. Het eigen vermogen van de bank bepaalt de waarde van het aandeel los van elke speculatie of toekomstverwachting. Informatie: www.triodos.be FI Engineering: uw projecten, onze uitdagingen! Bijstand aan bouwmeesters: due diligence, haalbaarheidsstudies, begroting, organisatie van aanbestedingen, bijstand bij de keuze van aannemers, project management, technische expertise, controle op onderhoud. Studiebureau speciale technieken: studies, dimensionering, ontwikkeling van plannen, voorbereiden van lastenkohieren, opvolging van de werkzaamheden, uittesten van de installaties, voorlopige en finale keuring. Technische assistentie: terbeschikkingstelling van gespecialiseerde consultants, ingenieurs, architecten, projectbeheerders, tekenaars … EPB certificering, coördinatie van veiligheid en gezondheid, expertises. Brigitte Iderb Tervurenlaan 55, 1040 Brussel Tel. 02 344 00 74 fi@fi-engineering.be www.fi-engineering.be WINKELRUIMTE OVER TE LATEN, TE KOOP OF TE HUUR? DOE BEROEP OP DE EXPERTISE VAN BUREAU GERARD BY STRUCTURA.BIZ, EXPERT IN COMMERCIEEL VASTGOED SINDS 1932. 02/513.77.00 - info@bureau-gerard.com - www.structura.biz BECI - Brussel metropool - oktober 2017 9
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NEWS BECI ONLINE Social Media Het concept van een intelligente kilometerheffing gekoppeld aan een mobiliteitsbudget, ter vervanging van de bedrijfswagen, gaat de goede kant op. Voortaan is ook het VBO er een voorstander van. Beci organiseerde in september zijn 6e Green Afterwork, bij Droh!me. Het evenement werd live uitgezonden op Facebook, met interviews en sfeerbeelden die we aan het bureau VO te danken hebben. Zie ook de foto’s op blz 60. #BECImember : De Club van Lotharingen is tegelijk een business club, een economisch en politiek trefpunt en een prestigieus adres in het hart van Brussel. De Club is voortaan lid van Beci. 1.500 Verkoop- en marketingopleidingen bij Beci: tijdens het afgelopen jaar volgden 1.500 mensen de opleidingen van de Kamer van Koophandel van Brussel. Deze praktische en interactieve opleidingen worden door professionals verzekerd en richten zich tot andere professionals. U vindt ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 10 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 NEWS BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van september De uittreksels van de Kruispuntbank van Ondernemingen waren tot voor kort beschikbaar in het Nederlands, het Frans en het Duits. Ingeval een andere taal nodig was, moest de onderneming zelf instaan voor de vertaling en ze laten certificeren. Voortaan zijn de uittreksels eveneens beschikbaar in het Engels. Dat is goed nieuws voor uw internationale relaties. Informatie: Jocelyne Hincq, jh@beci.be. Wanneer u een nieuwe buitenlandse prospect benadert, gaat u best na of hij wel degelijk bestaat en of hij in goede financiële gezondheid verkeert. Er bestaat een lijst van de officiële websites van negen landen, met daarin de betrouwbare informatie die u nodig hebt over de administratieve, juridische en financiële situatie van buitenlandse ondernemingen. Informatie: Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be. Wettelijk verplichte gegevens, algemene verkoopvoorwaarden, herroepingsrecht … Weet u zeker dat u de wetgeving inzake elektronische handel correct naleeft? Dit is niet alleen nodig om in orde te zijn, maar ook om klanten vertrouwen in te boezemen. Beci maakt een stand van zaken van de e-commerce verplichtingen zonder juridisch jargon, tijdens een opleiding die op 26 oktober doorgaat. Informatie: Émilie Lessire, ele@beci.be. BECI - Brussel metropool - oktober 2017 11
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THINK TANK TE GAST BIJ … Philippe Close: “Brussel moet winnen!” Een vriendelijk en dynamisch man die zijn ideeën steeds met de glimlach en op een geïnspireerde manier overbrengt … Op zich is dit goed nieuws voor een stad die maar al te vaak aan ambitie tekortschoot en waarvan de topman wisselt tussen folkloristische figuren à la Quick & Flupke en afstandelijke Zonnekoningen, zonder ooit een verdiend imago weer te geven. Interview door Didier Dekeyser Brussel Metropool: In welke mate zult u een socialistische burgemeester zijn? Dienen ideologische verschillen niet weg te ebben voor het pragmatisme van de functie? Philippe Close: Alain Juppé, burgemeester van Bordeaux, zei mij onlangs “Een tram is noch links-, noch rechtsgezind.” Het politieke beleid is dat wel. Mijn aanpak zal sociaal gericht zijn: ik wil alle stromingen in mijn beleid integreren. Coproductie is namelijk de beste manier om een stadsproject te doen slagen. Mijn eerste grote hervorming als burgemeester focuste op het bestuur – mét de inbreng van de andere acht politieke partijen. Een duidelijk signaal aan de kiezers was in ieders belang … Zeker, maar dat bepaalde de methode niet. Voor mij is een stad een gezamenlijke productie. Dit wordt wellicht het basisconcept van mijn legislatuur. Met de door de kiezers aangestelde vertegenwoordigers én de Brusselaars zelf, wil ik een stad tot stand brengen die een onberispelijke en efficiënte administratie biedt en die, dicht bij huis, kwaliteitsvolle openbare diensten voorziet (met max. 10 minuten verplaatsing naar school, crèche of ziekenhuis). Die stad moet bovendien haar troeven durven promoten en zich toekomstgericht opstellen. Coproductie betekent dialoog. De heer Mayeur heeft de voetgangerszone opgedrongen. Was dat een verkeerde aanpak? In Brussel hebben constructieve projecten serieus de neiging om te blijven steken – de Meisertunnel of de trambrug van Tour & Taxis zijn daar mooie voorbeelden van. 12 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 De voltooiing van een project neemt soms – vaak, zelfs – meerdere jaren in beslag, inderdaad. Een beter georganiseerd overleg kan de vertragingen zeker inkorten. Maar laten we niet vervallen in permanent overleg. Veel wijken zijn gerenoveerd. Daar leeft nu een middenklasse, vlak naast een soms bijzonder arme bevolking. Starters vestigen zich in de Wetstraat terwijl laaggekwalificeerde jongeren onderaan de vijfhoek hopeloos naar een toekomst hunkeren. Op economisch, stedenbouwkundig en sociaaldemografisch vlak heeft Brussel veel weg van vuurwerk. Hoe wordt zoiets beheerd? Mooi gerenoveerde wijken trekken nieuwe inwoners aan. Veel expats, waaronder Fransen, vestigen zich in het centrum omwille van de sfeer van Brussel en de kwaliteit van de diensten. Een steeds groter aandeel van de 100.000 studenten in ons Gewest stroomt naar ons toe. De demografische groei is in onze uitgestrekte gemeente zeer voelbaar. We benaderen de 180.000 inwoners, bijna evenveel als de historische piek van het begin van de eeuw. In onze gemeente is ook de diversiteit van de sociaal-economische profielen het sterkst van het ganse Gewest. De aanpassing van het complete aanbod aan overheidsdiensten aan de zeer uiteenlopende verwachtingen is natuurlijk een geweldige uitdaging. Tegelijk gaan deze diversiteit en deze vitaliteit met ongelooflijke uitzichten gepaard! De diversiteit is niet toevallig. Er zijn vandaag 182 nationaliteiten op ons grondgebied, 1.500 internationale organisaties en grote beslissingscentra als de EU en de NAVO. De reden hiervoor is eenvoudig: Brussel vormt een natuurlijke hub door zijn geografische ligging, maar ook dankzij de Brusselse spirit die volledig openstaat voor een dergelijke functie. Brussel is waarschijnlijk de meest internationale stad ter wereld, een wereldstad, dus. Het is dan ook normaal dat ze divers, kosmopolitisch en nogal onstuimig is… © Reporters Structuur van de voornaamste gewone inkomsten Brussel beschikt over een aanzienlijk budget. Wat zijn hiervan de belangrijkste elementen? In welke mate bent u als economische speler de ondernemingen gunstig gezind? De begroting van de stad bedraagt 770 miljoen euro. Voeg daaraan de politie, het OCMW, de sociale huisvesting en onze vier klinieken, en dan zitten we aan 1,5 miljard. We stellen twintigduizend mensen tewerk en 45.000 studenten zijn bij ons gevestigd… Kortom, een enorm bedrijf! Op economisch gebied vormen wij het centrum van het gewest met de grootste inbreng in de economische macht van ons land. Ik realiseer me hoe sterk wij staan en ben van plan te vertrouwen op de vele bedrijven die op ons grondgebied zijn gevestigd. Daarbij reken ik natuurlijk ook onze handelaars, van wie sommigen deel uitmaken van ons erfgoed. Denk maar aan Wittamer, aan wie ik het genoegen had om de grote gotische zaal uit te lenen voor de receptie van zijn 100-jarig bestaan. Wat de economische projecten betreft, heb ik een voorliefde voor Media City, dat Brussel in de Reyers wijk voorbereidt. Dit project is bijzonder relevant en veelbelovend (o.a. in het raam van de tax shelter). Het zal bijdragen tot het imago van een stad die uitmuntendheid bevordert dankzij de vaardigheden die we beheersen via onze talenten, ons onderwijs enz. Voor de stad Brussel zou ik me best ook een De inkomsten uit de opcentiemen bij de onroerende voorheffing leveren een aanzienlijke bijdrage tot de financiële middelen van de gemeente (30% van de inkomsten). De Stad Brussel is de gemeente waar de onroerende voorheffing, in gans het gewest, het meest per inwoner opbrengt. Dit is te danken aan het fiscale rendement van de talrijke kantooroppervlakten op het grondgebied (en aan hogere OVH opcentiemen dan het gemiddelde van de 19 Brusselse gemeenten). Anderzijds ligt het rendement van de personenbelasting (PB) onder het gemiddelde van de Brusselse gemeenten. Dit heeft te maken met de sociaaleconomische situatie van de inwoners en een lagere heffing dan het gemiddelde van de 19 gemeenten). Het aandeel van de inkomsten uit ‘andere belastingen en subsidies’, met inbegrip van transfers van andere overheidsniveaus naar de Stad Brussel, is eveneens aanzienlijk (36% van de inkomsten), en heeft te maken met het hoofdstedelijke statuut van de gemeente. Bron: BISA re industrie die toch niet zal terugkeren, of althans niet in onze stad. ‘centrum voor gezondheidszorg’ willen voorstellen, want onze artsen en klinieken zijn zowel hier als in het buitenland beroemd. Brussel hoofdstad van de gezondheid, dat klinkt nogal! Het is niet de bedoeling reclame te maken voor een kliniek, maar eerder de faam te verspreiden, bv. door de promotie van medische evenementen zoals grote congressen. Ik denk hierover na. En dan is er nog de luxe ‘made in Belgium’. We moeten wel beseffen dat op ons grondgebied, namen als Degand, Marcolini, Scabal of Delvaux zijn gevestigd … Dit is verbluffend! Hier wordt helaas te weinig over gecommuniceerd … Toerisme is een bron van inkomsten die beter kan worden geëxploiteerd. De stijging bedroeg dit jaar 10%. We halen opnieuw de cijfers van 2015! Ik benadruk dat wij rekening moeten houden met een gedifferentieerde economie. De transformatie van steden houden we niet tegen. Laten we niet treuren om een zwaWat het toerisme betreft wenst u van het beursgebouw een ruimte te maken specifiek voor de Brusselse specialiteiten: bier, wafels, chocolade, allemaal wereldwijd bekend maar bij ons weinig gepromoot. Er komt echter kritiek op het project. Is de kritiek gegrond? Is dit thema te populair of te materialistisch? Vertel aan een buitenlander dat u Brusselaar bent, en hij begint meteen over onze chocolade en onze biersoorten. Dat spreekt toch boekdelen? Ter vergelijking: in Ierland zijn er minder dan acht biersoorten; bij ons meer dan 8.000! De Belgische biercultuur werd daarom opgenomen in het immaterieel erfgoed van de Unesco! Brussel is in dit opzicht een uitblinker. Waarom zouden we van een dergelijke troef afzien? Hoe moeten we ons onderscheiden? Volgens de marketing moet je ofwel de goedkoopste zijn, ofwel de beste. Wij zijn de besten. Laten we daar gebruik van maken. U moet bovendien weten dat dit project door het EFRO werd weerhouden en dus Europese steun geniet, naast die van het Gewest, uiteraard. Terughoudendheid is typisch Brussels. We zijn niet voldoende trots op wat wij doen. Grappig genoeg bieden wij boordevol troeven waarvan we de faam pas beseffen wanneer we feedback opvangen. Dit geldt ook voor de reeds besproken gezondheidszorg. Bij ons kan een wereldberoemde arts om het even wie verzorgen tijdens de consulturen: Jan-met-de pet en vlak daarna een ‘celebrity’ die half de wereld is rondgevlogen om advies te krijgen. Wij denken dat dit normaal is en overal ter wereld zo. Maar de expat die hier deze mogelijkheid geniet, moet wel even zijn arm knijpen! Ik wil een Brussel dat wint, zich niet meer verontschuldigt voor zijn success stories maar ze eerder promoot, en zijn eigen lot in handen neemt. We hebben schitterende troeven; laten we ze uitspelen. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2017 13 © Reporters
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Sociale vermenging in het inschrijvingsdecreet? Er heerst een vrij grote consensus over de transparantie die de inschrijvingsdecreten van het Franstalige onderwijs teweegbrengen. De criteria voor een geografische verdeling die het jongste decreet aanhaalt, worden echter als contraproductief bestempeld. Het vraagstuk van het behoud van een sociale vermenging in het toekomstige inschrijvingsdecreet blijft ondertussen onopgelost. Ophélie Delarouzée Étienne Michel, algemeen directeur van het SeGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique) (Franstalige en Duitstalige gemeenschappen) Het kan waarschijnlijk beter, maar ook minder goed, zoals uit het verleden blijkt. De ware uitdaging bestaat erin plaatsen te creëren in de scholen. Het inschrijvingsdecreet is slechts nuttig wanneer er geen evenwicht meer bestaat tussen vraag en aanbod. Het bepaalt namelijk een aantal verdeelsleutels. Het beginsel ‘wie eerst komt, eerst maalt’ creëerde destijds filevorming voor de scholen. Daarop volgde het zgn. ‘Lotto-decreet’ en de invoering van nabijheidscriteria, met een aantal nare gevolgen, waaronder een stijging van de vastgoedprijzen in de buurt van betere scholen. Het huidige decreet voorziet een evenwicht tussen de geografische criteria (die sociale vermenging niet promoten) en voorrang aan leerlingen uit scholen met een laag sociaaleconomisch niveau. Als we deze voorrang intrekken, is er morgen minder vermenging dan vandaag. Deze bepaling kan slechts in het raam van een ruimere herziening in vraag worden gesteld. De segmentering tussen scholen betreft vooral het middelbaar onderwijs. Ouders kiezen meestal een lagere school dichtbij huis. De keuze begint pas bij het instappen van het middelbaar onderwijs, wanneer het kind zich alleen kan verplaatsen. Middelbare scholen hebben meer getypeerde profielen. In het vooruitzicht van een gemeenschappelijk leertraject tot 15 jaar, is een nieuw inschrijvingsdecreet dat een aantal zaken herziet voor 12-jarige kinderen, niet meteen een vernuftig idee. En wat bedoelen concreet degenen die geografische criteria willen vervangen door pedagogische? Het fundamentele principe van de vrije keuze voor de ouders is op zich al een pedagogisch criterium, aangezien ze de school kiezen in functie van het aangeboden pedagogische project en de behoeften van hun kind. Ik vraag aan iedereen duidelijke taal te spreken. Dit zou kunnen leiden tot een debat over de pedagogische criteria in verband met het gemeenschappelijk traject van de ‘Pacte d’Excellence’ (Uitmuntendheidspact). 14 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Roberto Galluccio, gedelegeerd bestuurder van de CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’Enseignement Officiel Neutre Subventionné) Sociale vermenging gebeurt niet alleen tijdens het eerste jaar van de eerste graad en door het behalen van 20% leerlingen uit scholen met een laag sociaaleconomisch niveau. Scholen die deze 20% theoretisch zouden kunnen onthalen zijn echt niet talrijk onder de instellingen met de langste wachtlijsten. En een onderwijsinstelling die een volledig traditionele schoolcultuur onderhoudt met eigen strategieën, verwerpt algauw een minderheidspubliek waar ze heel moeilijk mee om kan. Voor het eerste leerjaar krijgen we dus gegevens en (bescheiden) percentages van sociale vermenging voorgeschoteld in scholen die dat soort publiek meestal niet opvangen. Het geeft een illusie van sociale vermenging. Dit criterium werd aan de derde versie van het inschrijvingsdecreet toegevoegd om een kansarm publiek uit bepaalde Brusselse wijken toegang te geven tot scholen met een betere reputatie van succes. Helaas leveren deze scholen niet de nodige inspanningen. En zo behouden we de kloof tussen wat in Vlaanderen doorgaat als ‘witte’ en ‘zwarte’ scholen. We hebben zeer goede scholen en zeer slechte. We constateren geen vermenging van beide bevolkingsgroepen. De grotere sociale vermenging, die een van de doelstellingen van de ‘Pacte d’Excellence’ is, vereist diepgaand werk. Een klein elementje toevoegen aan het decreet, waarbij slechts een fractie van de kansarme bevolking wordt betrokken, volstaat niet. Er bestaat een behoefte aan maatregelen die sociale vermenging garanderen vanaf de eerste kleuterklas. Dit vereist dus een veel bredere aanpak dan het inschrijvingsdecreet. Om een sociale vermenging werkelijk door te dringen, moet het ganse onderwijs van de Franstalige Gemeenschap worden herzien. Het alternatief is het behoud van een illusie, zoals het vandaag het geval is. © Reporters Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, behandelt al uw rekruteringen van A tot Z. Wanneer een hoogtempel van de Brusselse gastronomie Select Actiris inschakelt voor al zijn aanwervingen, kan de chef-kok zich helemaal toeleggen op zijn eigenlijke bezigheid, zijn haute cuisine. Getuigenis We ontmoeten Matthias Van Eenoo, een Frans-Belgische chef-kok die zijn talenten in de grote Franse sterrenrestaurants heeft kunnen tentoonspreiden en sinds deze zomer met veel flair het prestigieuze restaurant BRUGMANN bestiert. Vertel eens hoe het eerste contact met Actiris is verlopen? Enkele weken vóór de opening van het restaurant BRUGMANN waren we nog op zoek naar zo’n twintig personeelsleden voor de keuken, de zaaldienst en de administratie. Daarom hebben we de hulp van professionele rekruteringsdiensten ingeroepen. Bij Actiris bleken we al snel aan het juiste adres te zijn en we zijn tot nu toe nog steeds zeer tevreden. Hoeveel personen heeft u via Actiris kunnen aanwerven? En voor welke functies? Dankzij Actiris hebben we, in eerste instantie met een contract van bepaalde duur, en daarna van onbepaalde duur, een tiental personen voor de keuken, een tiental personen voor de zaaldienst en iemand voor de administratie kunnen aanwerven. Zo’n twintig personen in totaal dus: Maitre d’hôtel, Rangkelner, Bediende, Kok, Poetsvrouw, Bordenwassers … Waarom heeft u een samenwerkingsovereenkomst met Actiris getekend? We waren zeer tevreden met de eerste rekruteringen en, aangezien de horecasector sowieso een grote turn-over kent, zullen we regelmatig van de diensten van Actiris gebruikmaken. We hebben hierin alle vertrouwen. Zou u voor uw toekomstige aanwervingen opnieuw een beroep doen op Actiris? Ja, natuurlijk! Dat is ook de reden waarom we deze samenwerkingsovereenkomst voor de lange termijn hebben ondertekend. Wat vindt u van de dienstverlening op maat? Heeft Actiris uw verwachtingen ingelost? De dienstverlening op maat van Actiris is inderdaad zeer efficiënt. We hebben persoonlijke consulenten, mevrouw Lefort en de heer Depaus, met wie we echt een professionele relatie gebaseerd op vertrouwen en wederzijds respect hebben opgebouwd. We stellen het zeer op prijs dat zij bij elk van onze verzoeken echt naar ons luisteren en op de gepaste manier reageren. Zou u Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Absoluut! Werken met Actiris is de meest efficiënte oplossing, omdat een groot deel van de preselecties reeds van tevoren door Actiris wordt uitgevoerd. Brugmannlaan 52-54, 1190 Brussel, www.brugmann.com Wilt u de jobdating ook eens proberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds
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THINK TANK Parkeren: weg met de afpersing die sommige gemeenten organiseren! Het Gewest wil de werkgelegenheid in Brussel bevorderen, nietwaar? Nochtans zijn de steeds terugkerende mobiliteitsproblemen en de ware afpersing via parkeerplaatsen twee goede redenen om de hoofdstad te verlaten. Waarom zou u in een shoppingcenter gaan winkelen als het parkeren van uw wagen al 50 euro kost? Betalen we nog niet genoeg om onze auto te gebruiken wanneer het echt moet? Neem nu Sint-Lambrechts-Woluwe en zijn misnoegde bevolking. Enkele cijfers. Aantal parkeerplaatsen: 13.984. Plaatsen in groene zones (dus vrij en niet gereglementeerd): 272. Plaatsen in blauwe zones: 8.807. Kortom, minder dan 2% vrije parkeergelegenheid en nagenoeg 63% blauwe zone in SLW. Ter vergelijking vertegenwoordigt de groene zone in het ganse Gewest 31,07% van het totaal, tegen 30,67% voor de blauwe. Sint-Lambrechts-Woluwe laat zich dus duidelijk door de ondernemingen financieren. Jammer voor de regionale doelstellingen inzake economische aantrekkelijkheid en werkgelegenheid. Woluwe past een ongerechtvaardigde tarifering toe en rekent kosten aan die veel hoger liggen dan wat het Gewest aanbeveelt. Concreet betekent dit dat de stadstol in SLW al bestaat. De gemeente heeft die ingevoerd via het parkeren van buurtbewoners die geen kiezers zijn (ondernemingen, dus). Een woordje uitleg. In veel straten van SLW heeft de blauwe zone gewoon geen zin bij gebrek aan een metro of handelszaken in de buurt. De 63% grote blauwe zone heeft geen andere reden van bestaan dan het heffen van een stadstol. In SLW wordt die niet betaald in functie van het aantal parkeerplaatsen dat een bedrijf gebruikt, maar wel volgens het aantal verschillende gebruikers. Het is eigenlijk alsof je elke maand je parkeerplaats 30 maal duurder moet betalen, aangezien dagelijks een andere wagen de plaats inneemt. Een flinke oplichterij. Kan geen kwaad, want ondernemingen nemen geen deel aan de gemeenteraadsverkiezingen. En wie hiermee een probleem heeft, mag opkramen! B. Russel 18.10.2017 | C lub v an L othar ingen MISSION IMPOSSIBLE? GOVERNANCE IN BRUSSEL Wat kan er gedaan worden om het bestuur van Brussel te verbeteren? Wat willen ondernemers? Wat zijn de 5 prioritaire acties die uitgevoerd moeten worden? Samen met u en onze gasten proberen we deze bijzonder actuele vragen te beantwoorden. Info en inschrijving | +32 2 643 78 13 (Caroline Coutelier) | e-mail events@beci.be 16 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Trop is te veel U bent een ondernemer. Een zelfstandige, een manager, een coach. U ziet kansen waar anderen tegenkantingen zien. U hebt oog voor talent en motiveert mensen als geen ander. U weet ook wat hard werken is. Net als in het zand bij ten. Maar nog méér wat rechtkrabbelen, volharden en er weer 100% voor gaan is. En wij , wij zij n de grootste fan van uw ambitie. Laat ons de drempels wegnemen. Zo kan u voluit ondernemen. Ondernemen met ondernemers SMARTSTART COMPASS PAY’N PEOPLE PLUS EasIT FUTURE GENERATIONS partena-professional.be
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TURNING UNCERTAINTIES... China is een gigantische groeimarkt voor ons. Hoe vind ik vlot en veilig de beste prospects? Raf Vermeire, CEO Upgrade Energy, de Belgische kmo die wereldwijd hernieuwbareenergieprojecten realiseert. Onze risicoanalyses helpen u de meest zekere handels partners te selecteren. De onderhandelingen zijn bijna rond. Maar nu vragen de Chinezen een krediet. Waar vinden we dit zo snel? Wij kunnen u helpen met die financiering: via forfaiting of een koperskrediet. Vandaag sloten wij ons achtste contract in China af. ...INTO OPPORTUNITIES. Olivier Lambertyn, Credendo, de kredietverzekeraar die kmo’s dekt tegen exportrisico’s en hen helpt met de financiering. Credendo is de nieuwe naam van Delcredere, Credimundi, KUPEG, INGO-ONDD, Garant en Trade Credit. www.credendo.com INTERNATIONAAL BREXIT Kamer van koophandel van Londen wil met Europese steden samenwerken Op 29 maart leidde het Verenigd Koninkrijk officieel de procedure in waarmee het uit de Europese Unie stapt. Het proces zou naar verwachting tegen april 2019 rond zijn. Er rijzen heel wat vragen over de economische toekomst van de Britten en de Europeanen. Colin Stanbridge, de voorzitter van de Kamer van Koophandel van Londen, is bezorgd maar blijft optimistisch. Julien Ide I n april organiseerde de Kamer van Koophandel van Londen een topontmoeting met Europese bedrijfsleiders en de voornaamste grootstedelijke Kamers van Koophandel van het vasteland, waaronder Beci. De aanwezige partijen verbonden zich ertoe ook na de Brexit te blijven samenwerken. De regering van Theresa May schijnt echter een einde te willen maken aan het vrije verkeer van de werkkrachten tussen de EU en Groot-Brittannië. Daarover maakt Colin Stanbridge, als voorzitter van de Londense Kamer van Koophandel, zich zorgen, al blijft hij globaal optimistisch over de economische gevolgen van de Brexit. Hij benadrukt het belang van handel en handelsovereenkomsten tussen de EU en het VK. Hoe voelt u zich ten opzichte van de Brexit? “Ik wil er allereerst aan herinneren dat 60% van de bevolking in Londen tegen de Brexit heeft gestemd. Velen van ons zijn ervan overtuigd dat een vertrek uit de EU een verkeerde beslissing is. Maar de procedure is nu aan de gang en we hebben geen keuze meer. Ik heb echter alle vertrouwen in de Londense bedrijven. We hebben nu meer banen dan ooit tevoren. We hoeven ons geen zorgen te maken: de Brexit zal het Verenigd Koninkrijk niet zwaar treffen. Ik maak me geen zorgen omdat ik weet dat we zaken zullen blijven doen met de EU landen.” Hoe beoordeelt u het vrije verkeer van werkkrachten? “Het is van groot belang dat de EU en het VK goede afspraken maken voor Europese burgers die in het VK werken en Britse burgers die in de EU werkzaam zijn. Veel bedrijven liggen hiervan wakker. We moeten er vooral voor zorgen dat Europese en Britse burgers zich in Europa kunnen verplaatsen zonder al te veel tijd te verspillen in luchthavens en aan de grens. Wij wensen niet dat Europese werknemers ons grondgebied verlaten. Daarom hebben we dringend nood aan grensovereenkomsten.” Bent u persoonlijk bezorgd over de onderhandelingen tussen het VK en de EU? “Uiteraard. Maar tijdens de top met de buitenlandse Kamers van Koophandel getuigden alle deelnemers van een sterke wil tot samenwerking voor het algemeen belang. Ze waren ook bereid de meer dan noodzakelijke periode van economische overgang te respecteren. Ik blijf dus betrekkelijk optimistisch. Veel mensen zijn ervan overtuigd dat, wat ook moge gebeuren, het VK een enorme markt blijft Colin Stanbridge, voorzitter van de Kamer van Koophandel van Londen. voor de Belgische, Franse, Italiaanse en Duitse bedrijven. Alle partijen moeten zich dus bijzonder flexibel opstellen, in ieders belang. De EU en het VK zijn grote markten. Als de Britse economie moeilijkheden doorstaat, lijdt ook de hele Europese economie. We moeten absoluut samenwerken en solidair optreden.” De rol van de Kamers van Koophandel is dan ook fundamenteel … “Zeker en vast. Alle Europese en Britse Kamers van Koophandel dragen een grote verantwoordelijkheid omdat ze de zakelijke activiteiten van hun leden ondersteunen. Zij moeten politici ervan overtuigen dat het bedrijfsleven moet blijven functioneren. Vandaar het belang om sterke handelsbetrekkingen tussen de EU en het VK in stand te houden. Bovendien werken we al tientallen jaren samen met steden over de ganse wereld. En dat gaan we blijven doen, want wij maken deel uit van een wereldwijd netwerk. Wij bevinden ons in een uitstekende uitgangspositie om de economische vraagstukken m.b.t. de Brexit te anticiperen. Onze ondernemingen blijven zaken doen en zoeken buiten Europa en dus ook in opkomende landen. Hoe dan ook, de EU blijft voor ons in de komende jaren een enorme markt. Het is van groot belang dat de grote steden nauw samenwerken rond handel en zakendoen. Dit zal in de 10 of 20 komende jaren nog essentiëler worden. Wij moeten gemeenschappelijke waarden kunnen voorleggen om het hoofd te bieden aan financiële crisissen.” ● BECI - Brussel metropool - oktober 2017 19 D.R.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Innovatie om internationaler en competitiever te worden De ondernemer moet er vooral voor zorgen dat zijn onderneming rendabel blijft, gezond groeit en de bijna dagelijkse uitdaging van de competitiviteit aankan op de directe en indirecte markt, ongeacht de sector. M eerdere Europese studies tonen aan dat innovatie hierin een belangrijke rol speelt. Ze bevordert de groei op lange termijn via een maximale openheid voor economische uitzichten buiten de nabijheidmarkt. Er bestaat dus een duidelijk verband tussen innovatie en internationalisering. Veel mensen geloven dat innovatie slechts te maken heeft met techniek of technologie of zelfs uitsluitend voortvloeit uit onderzoek en ontwikkeling. Dat is gedeeltelijk zo, maar naast innovatie rond de technologie van een product, kan een onderneming op veel andere vlakken innoverend optreden. Voorbeelden zijn de manier waarop diensten worden ontworpen en aan de klanten aangeboden (met een extra optie of via een totaal nieuwe service die een nieuwe markt tot stand brengt); de introductie van een totaal nieuw productieproces; een splinternieuw organisatiemodel; een verschuiving van het businessmodel waarbij een klassiek distributiekanaal de plaats ruimt voor louter online verkoop … Innovatie is geen exclusiviteit van technologische bedrijven! Om Brusselse KMO’s in hun groei en internationalisering te steunen, biedt het consortium Enterprise Europe Brussels (EEB) sinds drie jaar – via impulse.brussels – geïndividualiseerde diensten die het beste uit innovatie halen. Innovatie via EEB is veel meer dan het resultaat van technologische ontwikkeling, voor zover de KMO eerder aanleunt bij de hierboven vermelde voorbeelden en aan de volgende criteria voldoet: hoofdzetel in Brussel, minstens één innoverend product, dienst of business model op de markt, minstens 10 werknemers, en openstaan voor externe steun bij innovatie om de groei te boosten. Dit laatste punt roept een vraag op: waarom zou u een beroep doen op zulke diensten voorbehouden aan enkele KMO’s (10 in 2017) die aan een selectieprocedure werden onderworpen en die zich er formeel toe verbinden de concrete acties toe te passen die de EEB adviseurs bij impulse na evaluatie van de KMO hebben uitgestippeld? 20 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Barbara Andreani Een geïndividualiseerde begeleiding in functie van de analyse van het innovatiebeleid laat namelijk toe: ➜ de huidige positionering van de onderneming te bepalen, evenals waar ze naartoe wil; ➜ de troeven en zwakheden op te sporen; ➜ uit te maken hoe het bedrijf op innovatie is gericht; ➜ haar innovatiecapaciteiten te ontwikkelen; ➜ competitiever te worden; ➜ te beslissen in functie van de feiten en de gebieden die voor verbetering vatbaar zijn; ➜ de visie en doelstellingen van de KMO uit te dagen; ➜ de impact van innovatie te vergroten en de groei te versnellen. Met deze diagnose kunnen de door de Europese Commissie gecertificeerde, regelmatig opgeleide en slechts op één bedrijf gefocuste adviseurs van Enterprise Europe Brussels u optimaal begeleiden in uw internationalisering, met extra troeven ten opzichte van uw huidige strategie. Stelt uw KMO zich kandidaat? Contact gebeurt via volgend formulier: http://www.flexmail.eu/f-c76cfe5c43acdf24 ● Informatie: Barbara Andreani, Enterprise Europe Brussels Coordinator ; tel. +32 2 422 00 38, ban@impulse.brussels. www.brusselsnetwork.be. © Thinsktock ‘‘ Ze hebben begrepen dat mijn tijd kostbaar is. Alex ’’ IN BELGIUM Europcar Business Word klant in 3 minuten op europcar.be
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KBC Brussels Mediservice, een luisterend oor voor alle vragen Brussel, metropool met een dichte bevolkingsgraad en 23 ziekenhuissites, telt zo’n 8.400 medische vrije beroepers (huisartsen, specialisten, tandartsen, apothekers, maar ook kinesisten, psychologen …). Daarnaast zijn er verschillende faculteiten geneeskunde met heel wat studenten/stagiairs die actief zijn in de sector. Speciaal voor deze doelgroep riep KBC Brussels een jaar geleden een aanpak op maat in het leven. “Omdat deze personen vaak onvoldoende de expertise in fi nanciële of verzekeringszaken beheersen en door hun volle agenda te weinig tijd hebben om die te verwerven, wensen ze daarin begeleid te worden door specialisten”, weet Mylène Van Lysebeth, medical professions manager bij KBC Brussels. Om de medische vrije beroepers bij te staan, stelde KBC Brussels een enthousiast team samen van tien relatiebeheerders, met een grondige kennis van de medische sector. “Elke klant krijgt één contactpersoon toegewezen voor alle mogelijke professionele en/of private bancaire en verzekeringsbehoeften. Of hun vraag nu betaalkaarten betreft, de aankoop van een eerste onroerend goed, investeringen in materiaal voor hun praktijk of de opbouw en het beheer van hun patrimonium: ze stellen die steeds aan dezelfde relatiebeheerder. Die is heel fl exibel. Omdat we weten hoe drukbezet medische vrije beroepers zijn, is het voor ons vanzelfsprekend om al eens ’s avonds of op een zaterdag langs te gaan om iets te bespreken”, vertelt Mylène Van Lysebeth. “We bieden ook digitale platformen aan die helpen om zeer effi ciënt aan de slag te gaan. Zo is er naast KBC Brussels Touch & Mobile ook KBC Brussels Live, waar klanten elke dag tot tien uur ’s avonds kunnen inbellen, en ook op zaterdag tot 17 uur. Je kunt er terecht voor dringende noden, maar evengoed voor beleggingsadvies of vragen over een lening.” “Via bijscholing blijven onze relatiebeheerders op de hoogte van de veranderingen in de sector. De regelgeving evolueert continu. Als je niet de vinger aan de pols houdt, kun je geen goede dialoog met de klant voeren. Je moet je altijd kunnen inleven in hun leefwereld. Om die reden zullen we eind 2017 ook een KBC Brussels kantoor openen op de site van een Brussels ziekenhuis. Zo komen we nog dichter bij het medisch personeel te staan.” Vertrouwensrelatie KBC Brussels heeft veel aandacht voor de aparte situatie waarin de medische vrije beroepen zich bevinden. Mylène Van Lysebeth wijst bijvoorbeeld op het lange studietraject dat ze afl eggen. “Het duurt soms tot hun 30ste of zelfs langer voor ze een volwaardig diploma hebben, terwijl hun inkomsten in die periode zeer beperkt zijn. Het is belangrijk dat ze al tijdens hun opleiding stappen zetten met het oog op later. Artsen hebben een kortere carrière en precies om die reden is het goed dat ze op tijd werk maken van een vermogensplanning en correct fi scaal advies. Of je nu een arts met een eenmanszaak bent of in een associatie zit, een kinesist bent die met collega’s een kabinet deelt of voor een ziekenhuis werkt: voor elk individueel geval zijn er interessante oplossingen. Wij pluizen dit graag voor hen uit, precies omdat het hen aan tijd ontbreekt om dit zelf te doen.” Mylene Van Lysebeth Hoe zich goed te verzekeren, is een grote bekommernis van heel wat medische vrije beroepen. “Een verkeerde diagnose stellen is altijd mogelijk, daarom is een aansprakelijkheidsverzekering noodzakelijk. Je familie en patrimonium beschermen, is zeker geen overdreven luxe. Stel dat je chirurg bent en door een spierziekte niet meer kan opereren. Als je dan geen verzekering tegen inkomensverlies hebt, maar wél grote engagementen hebt lopen tegenover je bank… Een RIZIV-polis, een vrij aanvullend pensioen voor zelfstandigen en een individuele pensioentoezegging zijn evenzeer belangrijk, in het kader van pensioenopbouw. Na hun pensioen vallen artsen terug op een veel lager inkomen, terwijl ze toch graag hun levensstandaard aanhouden.” De respons van klanten op de aanpak op maat van KBC Brussels Mediservice is positief, zegt de medical professions manager. “Door één aanspreekpunt aan te duiden, die de klant gedurende zijn hele life time cyclus – van studententijd tot na het pensioen – bijstaat, maken we het verschil. Op die manier kweek je een vertrouwensrelatie die te vergelijken is met die tussen huisarts en patiënt. De wetenschap dat één telefoontje volstaat om een oplossing te zoeken voor soms complexe vraagstukken zorgt voor gemoedsrust.” Startech Days 2016: het Belgisch kampioenschap voor technische en manuele beroepen. ONDERWIJS EN VORMING Actiris en Bruxelles Formation sleutelen aan knelpuntberoepen Actiris en Bruxelles Formation pakken het vraagstuk van de knelpuntberoepen kordaat aan door samen grootschalige tewerkstellingsprojecten op te zetten. Ze roepen bovendien op tot bredere partnerschappen met verenigingen, ondernemingen en sectorale federaties. D e lijst van kritische beroepen verandert nauwelijks doorheen de jaren. Het zijn functies waarvoor werkgevers moeite hebben om mensen aan te werven omwille van de werkomstandigheden, de uren, het salarisniveau, het hoge verloop of een gebrek aan kandidaten met de vereiste vaardigheden. De overheid definieerde deze problematische functies dus als knelpuntberoepen. Bruxelles Formation dekt (volledig of gedeeltelijk) 79% van de knelpuntberoepen, met uitzondering van degene die een universitair diploma vereisen. Indien een werkzoekende gaat studeren voor een knelpuntberoep, wordt de degressiviteit van zijn werkloosheidsuitkeringen stopgezet. Actiris en Bruxelles Formation ontwikkelen dus samen oplossingen voor deze rekruteringsproblemen. Zo bevatten hun respectieve nieuwe beheerscontracten sinds eind juni een gemeenschappelijk deel dat getuigt van een reeds gevorderde structurele toenadering. “Er lopen momenteel drie projecten die allemaal kaderen in een ruimer partnerschap met Bruxelles Formation en de VDAB Brussel, maar die ook de medewerking van de privésector vereisen”, stelt Actiris directeur-generaal Grégor Chapelle. Selectie gecombineerd met opleiding De ontwikkeling van Select Actiris is een eerste project. De werkgever die een werkaanbieding doorstuurt, ontvangt binnen 48 uur een tevredenheidsevaluatie en binnen de 10 werkdagen maximaal zes kandidaten. De afgelopen vier jaar is het aantal bedrijven dat gebruik maakt van deze selectiedienst meer dan verdrievoudigd. Deze groei is trouwens te danken aan de stijging van de werkaanbiedingen, van 4.000 tot 12.000 per jaar. Grégor Chapelle Ophélie Delarouzée zou deze trend willen verderzetten: “Ik vind het spijtig dat heel wat werkgevers onze diensten via hun belastingen hebben betaald, maar er nu geen gebruik van maken.” In geval van knelpuntberoepen waarvoor Select Actiris geen enkele kandidaat vindt, kan voor de betrokken functie een specifiek opleidingsprogramma worden opgezet, voor zover de omvang van het bedrijf toelaat binnen een termijn van 12 tot 18 maanden alle stagiairs te integreren. Algemeen directeur van Bruxelles Formation Olivia P’tito legt uit dat het programma samen met de werkgever wordt opgebouwd om vaardigheden te ontwikkelen op maat van de verantwoordelijkheden die met de functie gepaard gaan: “Hoe ontvankelijker we zijn voor de behoeften van de ondernemingen, hoe beter we ze kunnen vervullen. De ondernemingen zullen niet langer mogen beweren dat ze in Brussel geen gekwalificeerd personeel vinden. Voordat ze tot een dergelijke conclusie komen, bekijken we wat we samen kunnen verwezenlijken.” Stimulansen voor de IBO De Individuele Beroepsopleiding in Onderneming (IBO) voorziet enerzijds een stage van 1 tot 6 maanden, waarbij de werkgever alleen het verschil betaalt tussen het toekomstige salaris en de werkloosheidsuitkering, en anderzijds een tewerkstellingscontract voor een ten minste even lange periode. “De trouwens onderbenutte IBO zorgt voor nieuwe voordelen, namelijk wat betreft een verlaging van de sociale bijdragen”, stelt Grégor Chapelle. “De gemeenschap rolt de rode loper uit om werkgevers te helpen de adequate persoon te vinden. En wij geven hen de mogelijkheid om voor de selectie in te staan.” De hervorming van de steun aan de werkgelegenheid, die op 1 oktober onder impuls van minister van werk Didier BECI - Brussel metropool - oktober 2017 23 © Reporters
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TOPIC Gosuin in werking is getreden, effent de weg naar een verlaging van de sociale zekerheidsbijdragen tot 15.900 euro over een periode van tweeënhalf Olivia P’tito jaar. Voor jongeren die nog geen 30 zijn en geen diploma van het middelbaar onderwijs bezitten, wordt bovendien een premie van 5.000 euro toegekend. Olivia P’tito voegt eraan toe dat het de bedoeling is in 2018 1.500 IBO’s te bereiken (vergeleken met 1.250 in 2016). Een toekomstige ‘Stad van de Beroepen’ Een ‘Stad van de Beroepen’ is momenteel in opbouw in de Astro toren van Sint-Joost-ten-Node, die momenteel onderdak biedt aan Actiris, Bruxelles Formation en de VDAB Brussel. Het partnerschap omvat eveneens spelers uit het onderwijs en de sectorale federaties. “In het concept staat de gebruiker centraal”, verklaart Grégor Chapelle. “Zijn beroepsproject krijgt voorrang in een forum van meerdere partners die elk op de achtergrond blijven en de klemtoon leggen op de beste informatie.” Wat de knelpuntberoepen betreft, onderstreept hij het respect voor keuzevrijheid op het gebied van de vorming en van het beroep zelf: “Mensen dwingen is de meest contraproductieve methode en bovendien een verspilling van geld.” Olivia P’tito beaamt dit en licht de aanpak toe: “We kunnen de vooroordelen bestrijden van de werkzoekenden, die vaak herhalen wat ze om zich heen zien. De toekomstige Stad van de Beroepen heeft tot taak om de perspectieven open te trekken en alle wegen aan te tonen om die te bereiken.” De term ‘knelpuntberoepen’ suggereert banen waarvan niemand wil. Daarom zou Grégor Chapelle liever termen gebruiken als ‘toekomstberoepen’, ‘perspectiefberoepen’ of ‘beroepsuitzichten’. Een observatorium van de vorming Naast deze grootschalige projecten zal het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid voortaan ook de vorming in de gaten houden. Het zal de balans opmaken van de Brusselse maatregelen voor werkgelegenheid en vorming, evenals hun impact op de re-integratie van werkzoekenden op de arbeidsmarkt. Hierdoor wordt het mogelijk om de beroepen te bepalen die echt met een tekort kampen – en kunnen de overheidsmiddelen zo nodig op een efficiëntere manier worden ingezet. Actiris en Bruxelles Formation zijn ook actief rond het middelbaar onderwijs om de toegang tot de arbeidsmarkt te vergemakkelijken. “Er heerst vooral een opvallend gebrek aan stageplaatsen”, betreurt Grégor Chapelle. “Van 24 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 de Brusselse regering kregen we een aantal voltijds equivalenten om te proberen de werkgevers te overtuigen een stage aan te bieden aan jongeren uit het technisch-, het beroeps- en het alternerend onderwijs.” De kloof tussen het algemeen en het kwalificerend onderwijs enerzijds, en de moeilijkheid om gekwalificeerde technici te vinden anderzijds zouden in aanmerking moeten komen. De geringe belangstelling van universitairen voor ingenieursberoepen weerspiegelt misschien het gebrek aan vertrouwen van leerlingen van het beroepsonderwijs in hun eigen kansen tegenover een technisch graduaat, bijvoorbeeld in elektromechanica of in de chemie. Bruxelles Formation, die heel wat opleidingen biedt in deze technische beroepen evenals in de toekomstgerichte informatica, heeft inderdaad vaak te maken met deze belemmerende geringschatting. “De werkzoekenden vertellen ons dat onze opleiding, naast een aantal technische vaardigheden, ook voor zelfvertrouwen heeft gezorgd en voor openheid naar teamwerk toe”, stelt Olivia P’tito vast. “Laten we de menselijke dimensie van de opleiding niet onderschatten, en evenmin het werk van onze opleiders om opnieuw zelfvertrouwen in te boezemen aan mensen die op school of in het leven hun eigenwaardegevoel zijn verloren.” Grégor Chapelle Het aandeel van de onderneming Op sommige kritische functies hebben Actiris en Bruxelles Formation weinig vat, omdat die eerder te maken hebben met het sociaal overleg tussen werkgevers en vakbonden. Dit is onder andere het geval met beroepen als verpleger, die lage lonen combineren met moeilijke werkomstandigheden. Zwartwerk in de horeca en gedetacheerde arbeiders de bouw zijn praktijken die mensen weerhouden zulke beroepen te kiezen, zegt Grégor Chapelle: “In een context van sociale dumping is het nagenoeg onmogelijk om een beroep aantrekkelijk te maken. Mensen beseffen dat ze in dergelijke zware beroepen slecht zullen worden betaald, in het zwart zullen moeten werken en dus nooit toegang krijgen tot eigendom of sociale bescherming.” De inspanningen die de overheidsdiensten voor tewerkstelling en vorming leveren, zorgden voor een groter vertrouwen van de werkgevers, maar er blijft veel ruimte over voor verbetering. Actiris werkt vandaag voor 5.000 van de 34.000 Brusselse werkgevers. Voor de komende jaren bestaat de uitdaging erin dit kwalitatief aanbod op veel grotere schaal operationeel te maken. ● © Reporters © Reporters Twee niet te missen evenementen rond « duurzaam bouwen » in november! In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vertegenwoordigt de huisvestingsector meer dan 40% van het energieverbruik en de verwarming van gebouwen is verantwoordelijk voor 70% van de uitstoot van broeikasgassen. Om deze emissies, die verantwoordelijk zijn voor de klimaatopwarming, drastisch te verminderen, heeft het Gewest verplichtingen vastgelegd voor de energieprestatie van gebouwen (EPB) die moeten worden nageleefd. Het stelt ook voorzieningen ter beschikking om u aan te moedigen te kiezen voor een duurzame renovatie van uw woning of gebouw. Het neemt ook deel aan of subsidieert evenementen die een praktisch antwoord kunnen bieden op de vragen die u zich stelt als particulier of als professioneel. Twee van dergelijke evenementen vinden plaats in november. 2. Eerste Belgische Salon van de Medeeigendom 1. Ecobouwers Opendeur Op 11, 12, 18 en 19 november 2017 e.k. krijgt u via « Ecobouwers Opendeur » opnieuw de kans om op een originele en concrete manier kennis te maken met voorbeelden van duurzame constructies en renovaties in het Brussels Gewest. Bewoners zullen uitzonderlijk hun huis openstellen en hun ervaringen delen. Gedurende ongeveer anderhalf uur zullen ze bezoekers ontvangen in kleine groepjes en vragen beantwoorden, waarbij ze uitleggen hoe ze hun keuze voor energie, isolatie, verwarming, materialen,… hebben gemaakt. Er zullen ook twee rondleidingen worden georganiseerd: een rondleiding tijdens de week om kennis te maken met scholen die op een duurzame manier werden gebouwd of gerenoveerd en een andere rondleiding om passieve voorbeeldgebouwen te bezoeken, in samenwerking met het Passiefhuis Platform. Meer info op www.ecobatisseurs.be/nl. Op 23 november vindt in Brussels Expo, Paleis 3, het eerste Belgische Salon van de Mede-eigendom plaats, georganiseerd door de UVS (Unie Vlaamse Syndici) en de UFS (Union Francophone des Syndics). Het doel is om niet alleen syndici bijeen te brengen, maar ook de mede-eigenaars en alle ondernemingen die zich willen profileren in de sector van de medeeigendom. Leefmilieu Brussel zal met een stand aanwezig zijn gedurende het hele salon om zowel vragen te beantwoorden over energie-duurzaam bouwen als over de milieuvergunningen. Sinds een tiental jaar biedt Leefmilieu Brussel immers diensten en hulpmiddelen aan voor medeeigendommen en specifieke actoren in deze sector: ➜ de facilitator Duurzame Gebouwen biedt onafhankelijke en kosteloze begeleiding bij verbeterings- en renovatieprojecten ➜ verhoogde energiepremies voor medeeigendommen, de Brusselse groene lening. Binnenkort zullen overigens nieuwe specifieke tools voor de mede-eigendommen worden ontwikkeld: ➜ overeenkomsten voor het delen van daken ➜ aangepaste financieringsmechanismen voor hernieuwbare energie en energie-efficiëntie,… Al deze voorzieningen op het Salon zullen worden uitgelegd via: ◗ een lezing van 16h tot 16h30, over de diensten en tools van Leefmilieu Brussel voor de medeeigendommen. ◗ permanenties van 10h tot 22h, aan de stand van Leefmilieu Brussel, stand nr. 87. Meer weten ? www.salonvandemedeeigendom.be/
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Werk verandert steeds sneller ONDERWIJS EN OPLEIDINGEN Heel wat studies voorzien dat ruim een derde van de huidige beroepen binnen 20 jaar zal verdwijnen. Dit zou te wijten zijn aan internet, robotisering en kunstmatige intelligentie. Ondertussen ontstaan nieuwe vormen van economie en nieuwe beroepen. In feite staat vooral onze opvatting van werken op de helling. Vergaande veranderingen zijn op komst, met op de achtergrond, uitdagingen als de strijd tegen de klimaatverandering, het behoud van natuurlijke hulpbronnen en een duidelijk onderscheid tussen mens en machine. Julien Ide B russel in het jaar 2037. Om 8u32 ben ik op kantoor. Voor de koffiemachine aarzel ik tussen de bonen die op het dak van de buurman werden geteeld en de mokka ‘Guinguette de Forest’. Ik kies uiteindelijk voor de tweede oplossing, om mij wat op te peppen. Om 8u40 heb ik een afspraak met de coördinator van de collectieve intelligentie. En om 10 uur neem ik deel aan een meditatiesessie met het team ‘Impact op het algemeen welzijn’. Ik vraag me af of ik mijn afspraak om 11u30 met de numeropaat zal halen. Al enkele weken lang voel ik me duizelig wanneer ik een hologram verstuur… Terug naar 2017. Volgens een onderzoek van auditreus PwC in maart loopt 38% van de beroepen op het Amerikaans grondgebied tegen 2030 een hoog risico op automatisering. In Duitsland bereikt dit percentage 35% en in het Verenigd Koninkrijk, 30%. De meest getroffen sectoren zijn afvalbeheer, transport, detailhandel en de administratieve diensten. Andere domeinen zijn kennelijk minder kwetsbaar: gezondheidszorg, landbouw, bijstand aan personen, onderwijs enz. Deze verschuivingen gaan al enkele Emmanuel Mossay, coauteur van Shifting Economy. 26 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 jaren gepaard met de opkomst van nieuwe vormen van economie: de kringloopeconomie, de collaboratieve economie, de participatieve economie, de deeleconomie of bijvoorbeeld nog de kenniseconomie … Zo schat PwC o.a. dat de collaboratieve economie op wereldschaal een gemiddelde jaarlijkse groei van 36% doorstaat. In de toekomst zal dit hoogstwaarschijnlijk vele nieuwe beroepen opleveren. Hoe dan ook, het beroepsleven gaat ingrijpende veranderingen tegemoet. Op weg naar nieuwe economieën Emmanuel Mossay uit Brussel publiceerde onlangs Shifting Economy, in samenwerking met Michel de Kemmeter. Deze door Wise Holding uitgegeven praktische gids tracht bedrijven te helpen de nieuwe vormen van economie te integreren – en de overgang voor te bereiden. “Om ons in te beelden wat de beroepen van de toekomst zouden kunnen zijn, moeten we eerst inzicht krijgen in de huidige economische transitie. De klassieke en kapitalistische kijk op de economie is lineair en piramidaal. Hij is gefundeerd op de ontginning van natuurlijke hulpbronnen, zonder rekening te houden met menselijke aspecten – waaronder armoede en risico’s voor de gezondheid, laat staan de milieuschuld. Deze visie is gewoon gericht op business. Een bedrijf dat onder dit systeem opereert, houdt helemaal geen rekening met externe factoren gerelateerd aan klimaat, milieu of maatschappij.” De auteur stelt dat het collectieve aspect een cruciale rol speelt in de opkomst van de nieuwe economieën. “Het is hoog tijd om met het algemeen belang rekening houden, maar daarvoor moet de collectieve intelligentie voorrang krijgen op de intelligentie van de elites. Werk dient eerder volgens een samenwerkingspatroon D.R. © Thinsktock TOPIC dan hiërarchisch te worden aangepakt. Alleen met een duidelijke en transparante communicatie kan zoiets op coherente wijze worden bereikt. Wat lineair placht te zijn, wordt nu circulair, systemisch en decentraal. De creatie van waarde moet opnieuw lokaal gebeuren door de nadruk te leggen op het delen van materiële en immateriële middelen. Het immateriële vertegenwoordigt trouwens meer dan 50% van de waarde van de bedrijven, al hebben financiële analisten vaak de neiging om dit aspect te verbergen. De nieuwe generaties hebben het oude lineaire economische systeem al de rug toegekeerd. De meeste jongeren weigeren trouwens in piramidestructuren te werken. Ze zijn vooral op zoek naar een betekenis voor hun beroepsactiviteit.” Marc Vossen (N-Group). Wat betreft de cijfermatige argumenten hebben de auteurs zich voornamelijk op België gericht. Toch verzamelden ze ook gegevens van de MIT, de Universiteit van Oxford, de Europese Commissie en de OESO. Uit hun analyses blijkt dat de nieuwe vormen van economie tegen 2025 een aanzienlijke groei tegemoet gaan. Zo zal bijvoorbeeld het nationale aandeel van banen in collaboratieve en deeleconomieën toenemen van 1 tot 18%. De kenniseconomie is goed voor 14 tot 17%. En voor de kringloopeconomie ligt de voorspelling tussen 1 en 2,5%. Dit alles ten koste van sectoren als chemie, industriële landbouw, overheidsdiensten of de ontginning van fossiele brandstoffen. Deze economische transitie zal wellicht veel banen creëren, wat niet wegneemt dat automatisering een bedreiging blijft. Dit is ook de stelling van Emmanuel Mossay: “Iedereen zal zijn ‘soft skills’ moeten ontwikkelen tegenover robotisering en kunstmatige intelligentie om zijn professionele toekomst te verzekeren. In ‘Shifting Economy’ leest u enkele tips in die zin. Zo zult u bijvoorbeeld steeds vaker een beroep moeten doen op instinct en emotie, ten nadele van zuivere rationaliteit. Het heeft ook allemaal te maken met het ontwikkelen van wederzijds vertrouwen, optimisme, humor en empathie. Kortom, alles wat robots nog niet kunnen.” Mens centraal in management Marc Vossen is directeur-generaal van N-Group (NRJ, NRJ hit TV, nostalgie en Chérie FM). Sinds hij aan het roer staat, heeft de man een horizontaal managementsysteem opgezet waarin het menselijke steeds voorrang krijgt. “Ik ben inderdaad de baas, maar ik beschouw dit niet als een vorm van bewind: ik sta eerder ten dienste van de luisteraars, de leveranciers, de klanten, de teamgenoten en de ganse gemeenschap. Ik ben ervan overtuigd dat de toekomst van werk zal steunen op collectieve intelligentie geleid door optimisme. Onze taak bestaat erin om positieve golven de wereld in te sturen. We zijn een aantal sterke verbintenissen aangegaan: niet toegeven aan sensatiezucht, ons inzetten voor de kanslozen, jongeren en volwassenen helpen hun projecten en dromen te realiseren, en onze ecologische voetafdruk verkleinen.” Marc Vossen vertrouwt ook sterk op collectieve intelligentie. “Mensen werken beter als er interactie bestaat en wanneer iedereen tot dit participatieve management kan bijdragen. En zo belanden we bij het concept van holacracy: de organisatie wordt gezien als een levende matrix waarvan elk element bijdraagt tot de ontplooiing van de gemeenschap. Zelfs in een grote structuur levert het werk in kleine groepjes de beste resultaten op en zorgt voor een maximum aan veerkracht. Je bereikt meer met meerdere zeilboten die een onzekere koers varen dan met een groot schip dat rechtdoor vaart.” Het algemeen belang Michel Bauwens is oprichter van de Peer to Peer Foundation, een internationale organisatie die onderzoekers en burgers wil samenbrengen om de overgang te bevorderen naar een samenleving gebouwd op materiële of digitale gemeenschappelijke goederen (‘commons’). De universele toegang tot zulke commons zou worden gegarandeerd door licenties voor het delen van werken en vrije software als Creative Commons of GPL. De stichting sluit daarmee volledig aan bij de opkomst van nieuwe economieën, aldus Michel Bauwens. “In het afgelopen voorjaar hebben we een studie verricht naar het toenemende gebruik van ‘commons’ in de stad Gent. We stelden vast dat het aantal projecten op dit gebied de afgelopen tien jaar vertienvoudigd is. In Duitsland is de energietransitie bijvoorbeeld geïnitieerd door burgerlijke energiecoöperaties. Ik ben er dan ook van overtuigd dat de collaboratieve, deel- en kenniseconomieën de arbeidswereld grondig zullen veranderen. Maar dan wel met behoud van de natuurlijke hulpbronnen. Ik stel bijvoorbeeld verbijsterd vast dat vandaag drie keer zoveel energie en materiaal wordt besteed aan vervoer als aan productie. Wereldwijd moet de productie lokaler worden. Alleen nadenken moet globaal gebeuren. Ik ben van mening dat we moeten overschakelen naar generatieve economische modellen. Zulke modellen zijn in staat om tegelijk een persoonlijke passie en een missie voor de wereld te ondersteunen. Ze betekenen een verrijking voor de gemeenschap en beschermen de natuurlijke hulpbronnen. Ik denk bijvoorbeeld aan initiatieven in de richting van sociaal ondernemerschap. Iedere werknemer zou zich moeten afvragen of hij nu bijdraagt tot de problemen of tot de oplossingen.” ● Michel Bauwens (Peer to Peer Foundation). BECI - Brussel metropool - oktober 2017 27 D.R. D.R.
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Beci opleidingen www.500.be “ Ik heb zelden een zodanig geanimeerde opleiding gevolgd. Ze was bijzonder levendig, boordevol concrete voorbeelden en van begin tot einde dynamisch! Echt indrukwekkend. Zet uw evaluatiegesprekken om in motivatietools ” “ “ Heel praktisch en concreet. Met deze 8 uren heb ik er 800 uitgespaard. Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheersen ” Een zeer interessante opleiding over de mogelijkheden van Outlook. Ik kreeg een nauwkeurig overzicht van de mogelijkheden van de software, die ik nu volgens mijn eigen behoeften kan toepassen. Ontdek alle trucs en magische sneltoetsen van PowerPoint! ” TOPIC IN EEN Overzicht van de arbeidsmarkt in het Brusselse Gewest Werkgelegenheid en bevolking Activiteitsgraad MANNEN 16% 52% VROUWEN 31% 17% HOOGGEKWALIFICEERDE ARBEIDSKRACHTEN LAAGGEKWALIFICEERDE ARBEIDSKRACHTEN 94% Van de banen in de tertiaire sector Deeltijds 11,9% 20% van de loontrekkenden werken deeltijds. Dit is het laagste percentage van gans het Belgische grondgebied. 32,9% werken deeltijds. 2/3 6 In het Gewest nemen 6 sectoren ongeveer twee derde van de banen in loondienst voor hun rekening overheid gezondheidszorg en sociale diensten onderwijs ondersteunende activiteiten en administratieve diensten handel financiën en verzekeringen Zelfstandig werk 102.000 GENOMEN 6.000 IN HOOFDBEROEP ZELFSTANDIGE ARBEIDSKRACHTEN STRIKT 96.000 ALS HELPER 80 % Bron: Actiris, Brussels observatorium voor de werkgelegenheid BECI - Brussel metropool - oktober 2017 29 VREEMDELINGEN UIT DE EU 4 banen op in de 10 overheidssector NIET-EU VREEMDELINGEN 56,2% OUDER DAN 50 JAAR 60,8% 84,9% 47,6% 74,5% 72% 58% 72% 702.000 werkposten van de binnenlandse tewerkstelling in België, voor 10,5% van de bevolking Brusselaars (365.000) Vlaamse pendelaars (218.000) Waalse pendelaars (119.000)
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Self-made (wo)men in Brussel ONDERWIJS EN VORMING Een bedrijf starten zonder diploma of nog voor het einde van de studiejaren: sommige zeer jonge of ongeduldige ondernemers durven de uitdaging aan. Enkelen slagen daar bijzonder goed in. En zo ontstaat soms een waar succesverhaal. Van een geheim of een mysterieuze aangeboren gave is hier geen sprake, want alleen passie, creativiteit en zeer hard werken behoren tot de onmisbare kwaliteiten van zulke getalenteerde ondernemers. O p 20-jarige leeftijd lanceerde Mark Zuckerberg Facebook. Pas 13 jaar later behaalde de miljardair zijn diploma – honoris causa – aan de universiteit van Harvard. Bill Gates heeft evenmin op het einde van zijn studies gewacht om Microsoft te lanceren. Dit geldt ook voor Steve Jobs en Apple. De Europese voorbeelden zijn waarschijnlijk minder bekend, maar minstens even talrijk. Amancio Ortega is vandaag miljardair omdat hij destijds Zara zonder het minste diploma oprichtte. De Duitser Robert Obermann verliet de universiteit na twee jaar en lanceerde ABC Telekom. De Fransman Olivier Sadran richtte zijn eerste bedrijf op 18-jarige leeftijd op. Hij is nu voorzitter van de luchtvaartcateringmaatschappij Newrest en voorzitter van de Toulouse Football Club. Van ambitie tot razernij Iedereen kent Frédéric Nicolay, de onvermoeibare Brusselaar die in de hoofdstad een hele resem succesvolle bars, cafés en restaurants heeft geopend. Zijn naam vinden we overal terug: de Belga, de Bar du Matin, de Mappa Mundo of Bonsoir Clara. In het sfeervolle en zachte licht van de Kumiko – zijn jongste creatie – vertelt de ondernemer zijn parcours. “Ik studeerde aan de hotelschool en werd kok, maar ik had daar helemaal geen aanleg voor, want ik ben niet manueel ingesteld. En ik had bovenal heel veel moeite met gehoorzamen aan een baas. Toen besloot ik op mijn eentje verder te werken. En zo begon het avontuur en opende ik mijn eerste horecazaken.” Frédéric Nicolay vertelt over zijn inspiratie en zijn passies: “De persoon die mij het meest inspireerde in mijn beroepsactiviteit is Alain Coumont, de oprichter van Le Pain Quotidien. Ik heb altijd sferen willen creëren waarin mensen zich goed zouden voelen. Om dergelijke projecten te doen slagen, moet je wel zeer praktisch en realistisch 30 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 ingesteld zijn. Succes zorgt voor zelfvertrouwen en het is van fundamenteel belang om alleen te doen wat je graag doet. Ik zie veel zakenlieden die een hekel hebben aan hun activiteit en een droevig leven leiden.” Frédéric Nicolay denkt dan ook constant over nieuwe Ik zie veel zakenlieden die een hekel hebben aan hun activiteit en een droevig leven leiden. Frédéric Nicolay, ondernemer in de horeca. projecten na. “Ik droom vandaag van een leven vol harmonie, waar ik even tot rust kan komen met een goed boek. Ik koester nog enkele ambities. Ik geef momenteel een nieuwe jeugd aan de vroegere Potemkine aan de Hallepoort. De nieuwe naam wordt Le Poulpe Atomique. We vernieuwen integraal de decoratie en gaan er meerdere evenementen organiseren, waaronder een festival van Franse chanson.” Van select merk tot sociale onderneming Jean-Cédric van der Belen creëerde 30 jaar geleden de confectiezaak Comptoirs Privés Caméléon. In 2007 lanJulien Ide D.R. © Thinsktock TOPIC ceerde hij bovendien de even beroemde Snapstore online boetiek. De winkels zijn vandaag in Genval en Woluwe gevestigd. De man ontvangt ons op de Woluwse Arianelaan. Hij straalt een soort van gulle trots uit, terwijl we de lange gangen van dit Ik besliste in mijn studentenkamer in Sint-Joost een privé verkoop van kleren te organiseren. Jean-Cédric van der Belen, oprichter van Caméléon. 13 000 m² grote gebouw doorwandelen. Hij is nochtans met niets of bijna niets begonnen. “Ik was toen student aan de Ephec. Voor een praktisch werk liet ik me inspireren door het Tupperware concept. Ik bezat 400 euro en besliste in mijn studentenkamer in Sint-Joost een privé verkoop van kleren te organiseren. Ik was toen barman in de ‘Perroquet’ om mijn studies te betalen. De verkoop bracht mij evenveel op als vier maand salaris in de bar. Ik heb mijn vrienden gevraagd om mij te helpen bij het samenstellen van een adressenbestand. Mijn netwerk is zeer snel gaan verruimen. Ik heb toen mijn studies aan de Ephec stopgezet en verkoopsessies georganiseerd in herenhuizen. Maar ondertussen was ik aan het nadenken over iets buitengewoons. Ik besloot een van de musea van het Jubelpark te huren voor een gigantische verkoop. Het initiatief kende een overweldigend succes. Het werd bijna waanzinnig. Niemand kon er zonder een uitnodigingskaart binnen. Naar verluidt werd de toegang zelfs aan een lid van de koninklijke familie geweigerd. Daarna had ik genoeg geld om een eerste winkel te openen.” Dit was het begin van het succesverhaal. De steeds uitbreidende ‘Comptoirs’ verhuisden meerdere malen. In 2009 ondertekenden van der Belen en zijn vennoot Augustin Wigny een erfpachtovereenkomst voor een perceel in de Woluwe. Met de steun van het Brusselse Gewest (Gimb en Gomb) liet hij er de eerste eco-built winkel van Europa oprichten. Gaandeweg groeide bij de ondernemer echter een bewustwording: “Ik wilde al heel lang projecten starten met een maatschappelijke dimensie. Ik creëerde toen mijn eigen kledingmerk Do Something, waarvan een deel van de opbrengsten wordt gedoneerd aan projecten die het vertegenwoordigt: Face Children, een weeshuis in Egypte; Africa Turns Green, een vereniging die ondernemerschap op het Afrikaanse continent ondersteunt; en Graine de Vie, een boomplantproject in Madagaskar. Op de daken van het gebouw hebben we bovendien een moestuin en bijenkorven geïnstalleerd. Ik had destijds gelezen dat volgens Einstein het verdwijnen van de bijen al snel de ondergang van de mensheid zou veroorzaken.” ● Bij Cevora volgen uw medewerkers opleidingen zonder dat u ervoor hoeft te betalen! Hoe uw kmo vooruit gaat? Door te blijven bijleren! Zo werkt het > Maakt uw bedrijf deel uit van het paritair comité 200 (sfonds200.be)? Dan draagt u jaarlijks 0,23% van uw loonlast bij aan Cevora, net als de 52.600 andere bedrijven. Verzilver die investering! Top 3 opleidingen gevolgd door kmo’s Excel • Frans • Grafi sche vormgeving Bekijk alle cursussen op cevora.be www.cevora.be BECI - Brussel metropool - oktober 2017 31 D.R.
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The new ways of learning ONDERWIJS EN OPLEIDING Met uw smartphone Outlook aanleren. Een pedagogische avatar die u aanleert hoe u best met een klant onderhandelt. Een motor in een 3D-wereld repareren... Vandaag bestaan er nieuwe en soepeler manieren om een opleiding te volgen. Een overzicht. D igitale training verscheen een paar jaar geleden. Maar de tijd van de lineaire e-learning die u op uw eentje op het scherm volgt, is ondertussen vervlogen. Vandaag vullen nieuwe technologieën het aanbod aan, met veel uitgebreidere mogelijkheden als gevolg. Denk maar aan simulatie, avatars, 3D, videotraining ... De bestaande trainingsmethoden leggen enorm veel creativiteit en verbeelding aan de dag om zowel werkgevers als werknemers te verleiden. “Werken is steeds meer een kwestie van snelheid en competitiviteit. Werknemers moeten het stellen met zeer wisselende werktijden en steeds meer flexibiliteit. De opleidingen hebben de trend moeten volgen”, aldus Marie Vandenberghe, Managing Director van Quality Training. De leerprocessen zijn nu inderdaad soepeler en beter aangepast aan de realiteit van elk bedrijf. Investeringen in menselijk kapitaal betekenen op die manier een ware hefboom voor de concurrentiekracht. Digitale en collaboratieve training is goedkoper, sneller en flexibeler. En daarom ook het speerpunt van deze nieuwe leermethoden. Welke nieuwe pedagogische benaderingen? ➜ Met webinars kunnen werknemers vanop hun kantoor trainen. Webinars zijn ideaal om specifieke thema’s aan te kaarten en kunnen op maat worden gemaakt voor uw behoeften. Ze hanteren over het algemeen een kort formaat (ongeveer 1 uur) en zijn zeer praktisch opgevat. De training verloopt in “live” en biedt de mogelijkheid om met de trainer te communiceren en vragen te stellen, zoals in een klassikale training, trouwens. De video kan daarna opnieuw worden bekeken. ➜ Mobile learning is e-learning aangepast aan de mobiele apparaten (smartphones, tablets ...) van studenten. 32 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Het voordeel van deze technologie schuilt vooral in het inrichten van cursussen op afstand, via andere media dan computers. ➜ Blended-learning combineert traditionele opleiding en e-learning. Het verbetert de opleidingen en verhoogt de effectiviteit. Het grootste voordeel van deze methode is dat ze werknemers van uiteenlopende niveaus tegelijkertijd en op dezelfde plaats kan opleiden (met Excel als klassiek voorbeeld). Zo hoeven bedrijven niet te wachten tot een bepaald aantal mensen zich heeft geregistreerd om opleidingen te organiseren. Ze kunnen ook sneller inspelen op de opleidingsbehoeften van hun werknemers. ➜ Video tutorials worden op maat samengesteld volgens het thema en de verwachtingen van de studenten. Ze zijn goedkoop en zeer rendabel voor bedrijven. Bovendien kunnen ze overal en eender wanneer worden bekeken. De formule wordt zeer gewaardeerd door ondernemingen met vestigingen in het buitenland, of die werknemers uitzenden. ➜ Omgekeerde klassen zijn bedoeld om meer mensen naar de klassieke leslokalen te halen. De studenten ontvangen vóór de training een hele reeks elementen, vragen en ideeën. Hierdoor gaan de medewerkers zich meer betrokken voelen, vermindert het ziekteverzuim en kan de duur van de opleiding worden ingekort (deze duur is vaak een barrière voor mensen met een drukke agenda). ➜ Gesprekstafels zijn een leuke manier om een andere taal aan te leren. Ze kunnen formeel voor het personeel worden georganiseerd, of informeel, onder collega’s die hun niveau willen verbeteren. Gaëlle Hoogsteyn © Thinsktock 0800 555 66
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TOPIC De mening van de bedrijfswereld ➜ Leren in een netwerk is een nieuw concept en tegelijk een revolutie in training. De Web 2.0-technologieën zijn in staat om de informele kennis in een bedrijf te groeperen, structureren en verspreiden. Medewerkers worden er intenser bij betrokken en de motivatie stijgt. Leren in een netwerk en de peer-to-peer uitwisseling van goede praktijken zijn beide waardevol om de kennis binnen het bedrijf beter te benutten en te verspreiden. ➜ Mentoring is ook in volle bloei. Het concept is eenvoudig: een ervaren persoon helpt een minder ervaren collega. De onderliggende doelstelling is de begeleiding en het behoud van beloftevolle medewerkers, met bescherming van de kennis van de onderneming. De intergenerationele band is hierbij zeer belangrijk, evenals de vrijwillige betrokkenheid van beide werknemers. En bovenal is het proces kosteloos! Voordelen ... Naast een aanzienlijke kostenverlaging per werknemer bieden deze nieuwe opleidingsmethoden nog tal van andere voordelen. Zo kunnen ze zich bijvoorbeeld heel nauwkeurig op de behoeften van de ‘student’ toespitsen, hem/haar actiever maken, en training bijna om het even waar en wanneer aanbieden. De verschillende digitale technieken laten zich eenvoudig ordenen en aanpassen aan het werkritme van de medewerkers. Marie Vandenberghe: “Vaak is slechts een deel van het thema interessant voor degene die het volgt. Een traditionele tweedaagse opleiding vervangen door één of meerdere webinars van één uur, afgestemd op de behoeften van de werknemer, is veel productiever.” Digitale opleidingen zorgen tevens voor een individualisering van het leerproces: “Het bedrijf kan de opleiding, zowel inhoudelijk als qua vorm, aanpassen aan de behoeften en het niveau van zijn werknemers. Dankzij online cursussen valt ‘op maat’ best te rijmen met scherpe prijzen.” Daarnaast maken deze methoden de medewerkers zelfstandiger. Werken is steeds meer een kwestie van snelheid, competitiviteit, wisselende werktijden en flexibiliteit. De opleidingen hebben de trend moeten volgen. Marie Vandenberghe (Quality Training) “In tegenstelling tot traditionele training, waar je gewoon luistert, dwingen digitale formaten de deelnemers om 34 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Isabelle Bercq - MSF Training Manager: “Wegens van de verplichtingen van onze medewerkers (gebrek aan tijd, spoedsituaties, talrijke tussenkomsten op het terrein, gedecentraliseerde functies …) hebben we webinars geïntegreerd in ons opleidingsaanbod. Voor ons biedt deze leerformule veel voordelen: kwaliteit van de inhoud, een aanzienlijke besparing van tijd en geld, dynamische interactiviteit met de trainer, meer deelnemers dan in het klaslokaal, vereenvoudigde logistiek, de mogelijkheid om de video van de webinar opnieuw te bekijken en beschikbaar te maken voor diegenen die niet aanwezig konden zijn. Na de eerste webinars ontvingen we uiterst positieve feedback van onze medewerkers.” Valérie Evrard - AbbVie: “Voor sommige onderwerpen kozen we video tutorials. Deze video’s zijn praktisch opgevat en voor ons op maat gemaakt. Hiermee kunnen onze medewerkers zichzelf opleiden waar en wanneer ze willen. En het budget is ook een troef van dit soort digitale media!” actief bij te dragen tot de opleiding”, voegt ze eraan toe. Zich niet meer hoeven te verplaatsen is ook een zeer sterke troef. “De bespaarde tijd is aanzienlijk. Werknemers die weinig tijd hebben waarderen dit, zeker met de mobiliteitsproblemen waar gans België vandaag mee kampt.” ... en aandachtspunten. Hoe aantrekkelijk deze methoden ook zijn, ze vereisen een begeleiding van de werknemers tijdens de opleiding. Laat ze niet alleen voor de computer zitten. En wat met bedrijven waar niet iedereen over een computer beschikt, praktische beroepen of bedrijven die de investering niet aankunnen? Zijn zij daarom uitgesloten? Nee, zegt onze expert: “Zulke ondernemingen kunnen hun werknemers inschrijven voor intercompany trainingen in met computers uitgeruste lokalen. KMO’s ontvangen trouwens subsidies, waardoor ze in de opleiding van werknemers kunnen investeren, ook al zijn hun middelen beperkt.” Marie Vandenberghe is ervan overtuigd dat de sector van de beroepsopleidingen dankzij deze nieuwe methoden een mooie toekomst tegemoet gaat. Of de klassieke vorming hiermee voltooid verleden tijd is? Mevrouw Vandenberghe oordeelt dat face-to-face sessies in sommige domeinen nuttig blijven: “Ideaal worden de face-to-face, digitale en collaboratieve trainingvormen gecombineerd. Een vernuftige dosering van de verschillende methoden effent de weg naar echte oplossingen op maat”, besluit ze. ● D.R. De IBO in bedrijfsverband Met de IBO in bedrijfsverband leidt u een toekomstige medewerk(st)er op volgens de criteria van het beroepsprofiel dat u zoekt. Concreet: Bruxelles Formation, uw onderneming en de stagiair(e) sluiten een overeenkomst die het opleidingsplan definieert. De IBO in bedrijfsverband voorziet een opleidingsfase en meteen daarop een tewerkstellingsfase. Tijdens de één à zes maanden durende opleiding betaalt uw onderneming een vormingsuitkering waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair(e). Deze vergoeding stemt overeen met het brutoloon voorzien voor deze functie in uw onderneming, waarvan de RSZ-bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden afgetrokken. De tewerkstellingsfase begint na afloop van de opleidingsfase en duurt minstens even lang. Tot welke werkgevers richt deze formule zich? De ondernemingen van de openbare en privé sectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie mag u voor een IBO in bedrijfsverband aanwerven? De toekomstige medewerk(st)er moet bij Actitis ingeschreven zijn. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi in samenwerking met Belangstelling voor deze formule? Contacteer de Service relations entreprises telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 73 34, of per e-mail, op het adres fpie@bruxellesformation.be Verantwoordelijke uitgever: Olivia P’tito – Stallestraat 67 – 1180 Brussel – Versie: maart 2017
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ONDERWIJS EN VORMING Professionals die hun specialiteit onderwijzen Steeds meer professionals beginnen te doceren uit passie, door een behoefte aan ‘iets anders’ of een verlangen naar diversificatie. Overdag of ‘s avonds onderwijzen ze hun specialiteit en vormen ze de toekomstige professionals van hun sector. We spraken met een van deze docerende ondernemers. Geoffrey Baras Geoffrey Baras is cameraman en videodocent aan het ISFSC. Deze 39-jarige gediplomeerde in communicatie heeft bijna 15 jaar televisie-ervaring achter de rug en deelt al zeven jaar lang zijn passie met studenten. Hij begon zijn carrière bij RTL-TVI als productieverantwoordelijke. Daarna stapte hij naar Caterpillar over, waar hij onder meer nieuwe medewerkers verwelkomde. Vervolgens werkte hij enkele jaren lang voor het Brusselse parlement, waar hij instond voor de web televisie voor jongeren. In deze functie animeerde en filmde hij regelmatig debatten in scholen over de hele wereld. Op een dag dacht hij plots aan het onderwijs. “Mijn contract met het Brusselse parlement liep ten einde en ik vroeg me af wat mij in mijn beroep het meest aanstond. Beelden, natuurlijk, maar dat wist ik al lang. Ik besefte toen ook dat ik doorheen alle professionele ervaringen die ik had opgedaan, steeds plezier had beleefd aan het doorgeven van kennis.” Geoffrey contacteerde de hogeschool waar hij zelf gestudeerd had en werd er snel aangeworven, eerst als praktijkdocent, daarna als promotor van scripties en ten slotte als docent audiovisuele technieken. “Voordat ik be36 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Gaëlle Hoogsteyn gon les te geven, voelde ik wel enige stress, bij gebrek aan een pedagogische opleiding. Eens gestart, voelde ik me al gauw op mijn gemak. Wie zijn eigen vak doceert, hoeft niet naar woorden te zoeken. Ik had bovendien te maken met jonge gemotiveerde volwassenen die heel duidelijk wisten wat ze later wilden doen.” In zijn taak als leraar waardeert Geoffrey het doorgeven van technische kennis, maar ook van gedragingen en van praktijkervaring. Hij werkt trouwens nog steeds als cameraman, voornamelijk voor TV Com, en gaat er vanuit dat het blijven beoefenen van zijn vak van fundamenteel belang is om de kwaliteit van zijn onderwijs te garanderen. “De audiovisuele sector verandert constant. Met de opkomst van digitale technologieën zien we ook andere methodes en uitdagingen ontstaan. Om mee te gaan met de tijd moet je ook zelf op het terrein actief zijn.” En dat geeft bovendien meer geloofwaardigheid aan de docent. Geoffrey vindt het ook leuk wanneer zijn studenten hem uitdagen en het debat opentrekken. “Ik doceer aan mijn studenten maar leer, omgekeerd, ook veel van hen. Onderwijs is geen éénrichtingsverkeer. Het is vooral een kwestie van ideeën delen en uitwisselen”, besluit hij. Technische kennis, menselijke vaardigheden Ongeacht het beroep of de carrière van deze leraren, delen ze allemaal een gemeenschappelijk streefdoel: hun beroep doorgeven aan de volgende generatie. EFP directeur Vincent Giroul stelt dat de passie van deze professionals/ leerkrachten hun grootste troef is: “Iemand die zijn beroep met passie beoefent, heeft al de helft van de weg afgelegd om een goede docent te worden. Wie kennis overbrengt met grote overtuiging heeft een aanstekelijke impact op de studenten.” D.R. © Thinsktock Als algemeen directeur van het EPFC, beaamt Bénédicte Burton dit standpunt: Bénédicte Burton “Een professional die les geeft, brengt zijn beroepskennis integraal over. Hij combineert de knowhow die voortvloeit uit zijn voorafgaandelijke praktijkervaring én sociale vaardigheden. Naast de technische aspecten van het beroep en de kennis van zaken, communiceren onze docenten ook een hele reeks gedragingen: de manier om een klant te benaderen, onderhandelingen met een leverancier, de positionering van een imago enz. Deze mensen kennen het beroep door een door, met inbegrip van alle struikelblokken. Op die manier geven ze een bijzonder realistische kijk op hun vak.” Deze professionals staan altijd aan de spits van de innovatie, in welke sector dan ook. Ze beschikken over de meest actuele kennis van het vak. Ze blijven op de hoogte van de jongste economische en commerciële technieken in de sector. “Dit is een enorme troef voor de studenten, al gaat dat soms met aanzienlijke investeringen gepaard”, weet Vincent Giroul. “Onze docenten stellen hoge eisen wat betreft de kwaliteit van de apparatuur. Omdat ze zelf in hun onderneming de jongste technologie toepassen, willen ze ook over de nieuwste uitrusting beschikken wanneer ze lesgeven.” De meeste docenten aan het EFP runnen een eigen bedrijf. Vincent Giroul licht toe: “Deze leerkrachten hebben ervaring met ondernemerschap. Een activiteit oprichten, klanten vinden, de relaties met de klanten onderhouden, zich op de markt positioneren enz.: allemaal zaken die die mensen volledig onder de knie hebben. Vandaar ook hun geloofwaardigheid. We krijgen veel feedback van onze studenten, die een opleiding door specialisten bijzonder waarderen.” Vincent Giroul (EFP) Studenten die door actieve professionals worden opgeleid, genieten een extra troef wanneer ze zelf de beroepswereld gaan betreden. “Dankzij een docent die ook in zijn specialiteit actief is, krijgt de student toegang tot een breed netwerk. Nu en dan bevelen docenten bepaalde studenten aan collega’s aan – of ze helpen hen een eerste baan te vinden”, aldus Bénédicte Burton. Steun aan professionals/leerkrachten Hoe integreren deze professionals het onderwijs? Er zijn veel manieren om dit te bereiken. De scholen organiseren natuurlijk regelmatig rekruteringcampagnes. “Wij ontvangen echter ook veel spontane sollicitaties”, verklapt de algemeen directeur van het EPFC. “Dit bewijst eens te meer de motivatie van onze leerkrachten.” Van zijn kant werkt het EFP nauw samen met beroepsfederaties uit vele sectoren. “Hun netwerken zijn een goede bron voor rekrutering. Het valt regelmatig voor dat mensen die destijds aan het EFP werden opgeleid, er enkele jaren later docent worden”, zegt Vincent Giroul. De docent vertrekt van officieel referentiemateriaal om de pedagogische inhoud en het verloop van de opleiding te bepalen. “Hij ontwerpt oefeningen, situatiescenario’s en synthesedocumenten als noodzakelijke leermiddelen voor de overdracht van kennis. Hij past dit geheel wel aan het publiek en het doel van de opleiding aan”, vertelt Bénédicte Burton. Zoals voor elke leraar die geconfronteerd wordt met een publiek, is het vermogen om de groepsdynamiek te reguleren van essentieel belang. Heel veel mensen voelen zich geroepen, maar niet iedereen beschikt over de nodige pedagogische vaardigheden. Voor sommige leertrajecten moet de docent (in het Franstalig onderwijs althans) beschikken over een Getuigschrift van Pedagogische Bekwaamheid (Certificat d’Aptitudes Pédagogiques – CAP) of een Getuigschrift van Pedagogische Bekwaamheid Aangepast aan het Hoger Onderwijs (Certificat d’Aptitude Pédagogique Approprié à l’Enseignement Supérieur – CAPAES). “Hoe dan ook ondersteunen we onze leerkrachten op pedagogisch vlak, zodat ze naast hun beroepsvaardigheden ook in staat zijn om de kennis over te brengen. Wij helpen hen bijvoorbeeld bij het structureren van presentaties, de voorbereiding van cursusmateriaal enz.”, besluit Vincent Giroul. ● Zin in lesgeven? Zou u graag in het onderwijs staan? U moet wel aan bepaalde voorwaarden voldoen om in België les te mogen geven. U moet beschikken over de vereiste kwalificatie, een voldoend diploma of relevante werkervaring. Alle vereiste voorwaarden vindt u op de website https://www.belgium.be/nl/ Leren/lesgeven/diplomas . BECI - Brussel metropool - oktober 2017 37 D.R.
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TOPIC ONDERWIJS EN VORMING ‘Pacte d’Excellence’ en de rol van de bedrijfswereld Het Franstalige onderwijs schetste in mei de grote lijnen van zijn ‘Pacte d’Excellence’, maar aan een aantal zaken en evenwichten wordt nog gesleuteld. De verschillende stappen lopen tot in 2030. Een vrij ingrijpende hervorming, dus. Sinds de bekendmaking van de road map, is echter heel wat verzet gerezen tegen de veranderingen. De initiatiefnemers van het pact vragen nu dat de samenhang van de ganse structuur niet op de helling wordt gezet. D e kritiek kwam vooral uit de Facebook groep ‘Non au pacte d’excellence’ (19.000 leden) en de daaruit vloeiende vzw 1Pact (250 leden). Leerkrachten en ouders weigeren dat de economische wereld de koers gaat bepalen. “Meer plaats voor de onderneming in de school en in de vorming van de kinderen vind ik goed, maar ik weiger een controle door de macro-financiële wereld”, verklaart Karim Djaroud, secretaris en leraar wetenschappen in het technisch en beroepsonderwijs. Hij vindt dat het pact zwaar onder invloed staat van de conclusies van McKinsey. Hij vreest voor de lobby van de ‘zwarte afgezanten’ die de werkgroepen zouden proberen te infiltreren en, daartegenover, de te zwakke inspraak van de vertegenwoordigers van het onderwijs. Zijn wantrouwen heeft te maken met de ‘co-constructie’ en de wantoestanden veroorzaakt door ex-minister Joëlle Milquet, die hij ervan beschuldigt het onderwijs te hebben overgeleverd aan captains of industry. Het gevaar van een ‘commodificatie’ verwijst naar een basisprincipe toegelicht door economist Bruno ColOphélie Delarouzée mant: “Een utilitaristisch onderwijs volgens de richtlijnen van de werkgevers werd steeds geweigerd omdat mentale ontplooiing voorrang krijgt op operationele vaardigheden”. Minister van Onderwijs Marie-Martine Schyns ontkende enige beïnvloeding van de werkgroepen en verzekerde het parlement van de Federatie Wallonië-Brussel dat “McKinsey louter support leverde”. Zij onderstreepte integendeel de deskundige analyse van het Franstalige onderwijsstelsel aan de hand van grote volumes onderling gecontroleerde gegevens. Karim Djaroud (asbl 1Pact) 38 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 De alarmerende bevindingen over het onderwijs zullen in elk geval beletten dat de principiële weigering van sommigen een zoveelste poging tot hervorming blokkeert. Afstand nemen van dualisme en partijdigheid geeft een beter inzicht in het co-constructiewerk dat twee jaar lang werd verricht. Management? “Een management met cijfermatige doelstellingen waarbij de leerkracht wordt bestraft als ze niet worden bereikt – bv. als het aantal zittenblijvers niet volgens plan daalt – getuigt van een ondernemerslogica in de school”, stelt Karim Djaroud. Daarop rust gans het verzet van 1Pact. Deze leerkrachten weigeren een vermindering van hun autonomie, waarbij de vooruitgang van de leerlingen volgens winstvariabelen zou worden beoordeeld. Deze strengere individuele controle vloeit echter voort uit een betere collegialiteit van de teams, voor een meer gedifferentieerde pedagogie. “De stuurplannen zullen berusten op een gedeeld leadership tussen werkkrachten en directies”, stelt Oliver Remels, secretaris-generaal van de ‘Fondation pour l’Enseignement’, die de werkgroep kwalificerend onderwijs heeft gestuurd. “Er komen D.R. © Reporters TOPIC doelstellingscontracten met de overheid om de werkelijke uitdagingen aan te pakken, met behoud van de verantwoordelijkheid en de autonomie van de scholen. Verantwoording gebeurt voornamelijk collectief. Een eventuele weerslag op de individuele beoordeling is vooral formatief bedoeld. Sancties komen er slechts in extreme gevallen en daartegen kan in beroep worden gegaan.” Het basisprincipe: de verlenging van het gemeenschappelijk leertraject De MR heeft er zwaar op gehamerd tijdens de politieke crisis. Het nut daarvan wordt echter serieus betwijfeld door degenen die zich willen voorbereiden op een beroep en die dus zullen moeten afhaken. Maar hierdoor ontkennen ze ergens de vorm van verbanning die ze ondergaan. Karim Djaroud vermoedt dat er op een betere Pisa rangschikking wordt gemikt, waarbij volgens hem de tewerkstelbaarheid van jongeren van 15 jaar in functie van hun vaardigheden wordt beoordeeld. zal worden voorzien tijdens en na de schooluren om de problemen te overwinnen en zittenblijvers te vermijden”, aldus Remels. De keuze van uitmuntendheid krijgt alvast de goedkeuring van filosoof en politoloog Vincent de Coorebyter, die openlijk benadrukt dat de gebrekkige kennis van Frans en wiskunde moet worden opgelost. Het tekort aan nauwgezetheid in de methode en aan moed in de beoordeling is volgens hem te wijten aan richtlijnen die leerkrachten aanzetten het herhaald aanleren van regels te vergeten ten voordele van een speelse aanpak met veel ‘tips & tricks’. Voor zover afstand moet worden genomen van de fundamenten van het onderwijs en de praktijk ervan aan herziening toe is, dan vormt inductief onderwijs een toekomstgerichte oplossing in een context van digitalisering van de kennis en automatisering van de taken, volgens Bruno Colmant: “Het oude voorrecht van de leraar als beschermer van de kennis is voorbijgestreefd. In katholieke landen, waar het onderwijs deductief is, tracht men nog steeds de stof van buiten te leren. Er wordt uitgegaan van de grote principes, die repetitief worden toegepast. In protestantse landen is het onderwijs echter inductief. De werkelijkheid wordt aanvaard en het model dagelijks herzien. Deze adaptieve aanpak is soepeler en de gemeenschap staat open voor verandering.” Olivier Remels (Fondation pour l’Enseignement) “Het pact voorziet een nieuw evenwicht tussen kennis en vaardigheden”, zegt Olivier Remels. Kennis wordt niet achterwege gelaten. “De sociale lift is defect. De schoolresultaten hangen sterk af van het sociaal-economisch niveau van de leerlingen. Veranker dus de kennis bij alle jongeren, zodat ze hun ganse leven lang vlot blijven leren.” De actoren van het pact vinden dat de landen met een langer gemeenschappelijk leertraject hier beter in slagen. De vraag is of dit hier mogelijk is en of de maatregelen tegen het zittenblijven zullen volstaan om het niveau op te krikken. “Remediatie De noodzakelijke toenadering met de bedrijfswereld Iedereen beoogt een opwaardering van het kwalificerend onderwijs. “In Duitsland en Nederland bestaat er meer sociale mobiliteit dan in katholieke gemeenschappen, die meer in categorieën zijn gestructureerd”, zegt Bruno Colmant. “In het vlottere Duitse systeem bestaat geen verwerping van het beroepsonderwijs en vorming duurt er zo lang als de carrière zelf.” Het gemeenschappelijk onderwijstraject bevat ook een kennismaking met beroepen en het ondernemerschap en bouwt dus bruggen. Karim Djaroud beweert echter dat het pact de hiaat nog vergroot tusBruno Colmant sen kwalificerend en hoger onderwijs: “De leerlingen van het algemeen en het beroepsonderwijs kunnen er naartoe, maar die van het technisch onderwijs niet.” De vereenvoudigde algemene vakken verwateren namelijk in de fusie van de technische en beroepstrajecten. Hierdoor verdwijnt het vertrouwen om een optioneel zevende jaar te overwegen, dat nochtans de weg effent naar de technische graduaatstudies. “De leerlingen van het toekomstige gemeenschappelijk traject zullen anders zijn”, nuanceert Olivier Remels. De toenadering met de bedrijfswereld is welkom, onder andere door een beter aanbod aan stages en toegang tot de technologieën. De rationalisering van de leertrajecten volgens de geografische ligging en de beroepsperspectieven zorgt wel voor enige vrees dat de educatieve missie hierdoor minder prioritair zou worden. Door de inkorting van het kwalificerend onderwijs van 4 tot 3 jaar ontstaat zelfs de vrees dat de ondernemingen een deel van de vorming voor hun rekening zouden moeten nemen. “Vandaag worden de beroepen meestal gepresenteerd in het 5e en 6e jaar, want vele leerlingen veranderen van richting nadat ze in het 3e of 4e hun vak hebben gezocht”, weet Olivier Remels. Om positieve keuzes te bevorderen, voorziet het pact een betere informatie aan de gezinnen en steun aan de leerlingen in het ontwerp van een project voor hun leven. Daarna volstaat het om “de inhouden aan te passen aan de evolutie van de beroepen”, besluit Olivier Remels. Agressieve kritiek zou dus het ganse concept kunnen doen wankelen, terwijl opbouwende kritiek een aantal onduidelijkheden zou wegwerken en bepaalde evenwichten zou bijsturen. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2017 39 D.R. © Reporters
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DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING Divers personeel levert betere diensten Twee jaar na het verschijnen van het Witboek over diversiteit van Beci zien we veel beweging. De cases van Sodexo, MIVB en KBC Brussels bevestigen dat bedrijven beter worden van een doordacht diversiteitsbeleid. “Eén plus één wordt drie.” Peter Van Dyck “ W ij focussen op het respect voor ieder individu”, zegt Katleen Beyens, diversiteitsmanager Benelux, over de intentieverklaring van Sodexo. Het dienstverleningsbedrijf streeft diversiteitsdoelen na op vele domeinen: gender, intergenerationaliteit, mensen met een beperking (via duurzame stages), seksuele geaardheid en multiculturaliteit. “Met de globalisering en het vrije verkeer van personen is diversiteit een realiteit waar je niet om heen kan”, vertelt Katleen Beyens. “Je kunt als bedrijf niet anders dan een afspiegeling van de maatschappij zijn. We moeten even divers zijn als onze klanten en gesprekspartners. Het gevolg van die veelkleurigheid is dat we de zaken nu vanuit verschillende invalshoeken kunnen bekijken. Eén plus één wordt dan drie.” Sociale samenhang Een soortgelijk beeld zien we bij de MIVB. De vervoersmaatschappij herbergt 57 verschillende nationaliteiten. Bij de arbeiders/chauffeurs is 65% van allochtone afkomst, bij de directieleden 13%. “Qua rekrutering zijn we bij de beste leerlingen van de klas, maar voor de vertegenwoordiging van de verschillende groepen in alle lagen van de organisatie moeten we de komende jaren nog extra inspanningen doen”, stelt Frédéric Demars, senior vice-pre40 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 sident HR. “Wanneer onze directie nog diverser wordt, zal die beter kunnen inspelen op de verwachtingen van al onze werknemers.” Het strategisch plan dat het diversiteitscomité van de MIVB aan het opstellen is, bevat zes assen: genderdiversiteit, taaldiversiteit, mensen met een handicap, sociale samenhang, loopbaanverlenging en de verschillen tussen allochtonen en autochtonen. Tot de acties die in het plan zijn opgenomen, behoren een grondige analyse van het personeelsbestand (om betere evenwichten te vinden) en van de HR-processen. “Zo voorzien we een begeleiding van de managers bij de selectie van de kandidaten”, legt Frédéric Demars uit. “Iedereen moet faire kansen krijgen, maar de juiste kerncompetenties blijven wel het doorslaggevende criterium. We doen niet aan positieve discriminatie.” Op het vlak van sociale samenhang ontvouwde de MIVB een opmerkelijk initiatief. “We hadden dit jaar een project rond keukenrecepten uit verschillende landen. We stelden daar een boek van samen, zodat iedereen kennis kon maken met gerechten die uit culturen van collega’s stammen. Dit is een mooie manier om te tonen dat diversiteit een verrijking kan zijn.” Tevreden klanten Over de voordelen van diversiteit hoeft Katleen Beyens Pascale Matthys, HR-manager van KBC Brussels, niet lang na te denken: groter aanpassingsvermogen, verhoogde creativiteit, het vermogen om de klanten meerdere oplossingen aan te kunnen bieden… “Voordelen die we vandaag in Brussel hard nodig hebben”, meent Pascale Matthys. “Je zou gek zou zijn als je de diversiteit in onze stad niet omarmde. Onze klanten zijn zeer heterogeen. Je krijgt aan de loketten zowel met iemand van Chinese afkomst als met een hooggeplaatste eurocraat te maken. Een goede mix van talen in huis hebben, is onmiskenbaar een troef in een omgeving met zoveel Europese instellingen.” Het verhaal van een Nederlandse clientenadviseur in het kantoor Dansaert van KBC Brussels illustreert de troeven op het vlak van klantentevredenheid. Omdat deze dame zelf van Rotterdam naar Brussel is verhuisd, weet zij hoe D.R. © Thinsktock Wat zeggen de onderzoekers? het is om als nieuwkomer in deze stad te leven. Cliënten die net in de Dansaertwijk zijn komen wonen, kan ze leuke tips geven en wegwijs maken in hoe de vreemdelingendienst functioneert. Ze merkt ook dat vele Belgen niet beseffen hoe uniek het systeem van pensioensparen is. Dat dit systeem niet in Nederland bestaat, vindt ze een gemis en precies om die reden brengt ze het met veel enthousiasme aan de man. Respect komt niet vanzelf Een goede mix nastreven in gender, leeftijd en culturen is op zich nog geen garantie op succes. Om kans op slagen te hebben, moet je volgens Pascale Matthys de diversiteit in de waarden van het bedrijf opnemen. “In onze core values staat letterlijk: embrace and promote diversity. Dat principe is volledig verweven met onze werking. Zo is diversiteit een van de aandachtspunten in de progressiegesprekken met onze medewerkers.” Uiteraard kan er onbegrip en onwennigheid opduiken als je verschillende culturen bij elkaar zet. “Om de integratie te bevorderen, vinden wij een opleiding ‘multiculturaliteit’ zinvol: mensen krijgen er instrumenten aangereikt om de impact van multicultureel werken in te schatten”, legt Pascale Matthys uit. “Ze leren de interacties tussen collega’s juist te analyseren.” Pascale Matthys leidt zelf workshops voor teamleden om het respect voor de onderlinge verschillen te vergroten. “Je mag niet verwachten dat het respect vanzelf komt. Dit vraagt geduld en doorzettingsvermogen van je mensen. Geduld om de anderen te leren doorgronden en doorzettingsvermogen om je een beetje aan te passen aan het nieuwe, multiculturele verhaal.” Onderzoekers die de effecten van diversiteit op de bedrijfsresultaten meten, durven elkaar wel eens tegen te spreken. De meeste studies geven wel aan dat er sprake is van een positieve impact, maar sommige vorsers plaatsen daar de bemerking bij dat vele factoren invloed hebben op de goede resultaten. Het aandeel van een divers personeelsbestand is moeilijk van de rest te scheiden. De voordelen van diversiteit die meerdere onderzoeken citeren, zijn evenwel legio: een verbetering van de bedrijfsreputatie, een grotere innovatie en creativiteit (men treedt sneller buiten de platgetreden paden), een betere bediening van de klanten en meer toegang tot buitenlandse markten, een grotere tevredenheid bij klanten én medewerkers en een hogere productiviteit. Om te kunnen profiteren van deze voordelen stellen de studies wel een aantal voorwaarden. Medewerkers moeten zich gewaardeerd voelen en zich met hun eigen cultuur kunnen blijven identificeren. Ideaal is dat er een open werkcultuur en een sfeer van respect en vertrouwen heerst. Er is nood aan duidelijke regels en gezamenlijke doelen die voor iedereen herkenbaar zijn. Diversiteit gedijt goed bij een relatiegerichte vorm van coaching. Opleidingen en trainingen zijn zeer aan te raden. En last but not least: voor het diversiteitsbeleid is een draagvlak in de verschillende geledingen van het bedrijf onontbeerlijk. Neutraliteitsprincipe Frédéric Demars merkt dat de opleidingsmodule diversiteit die de MIVB voor managers opstartte de inzichten in de verschillende culturen bevordert. “We moeten durven toegeven dat de multiculturaliteit soms aanleiding geeft tot wrijvingen op de werkvloer. Vandaar het belang om managers tools aan te reiken om de diversiteit in goede banen te leiden. Wij houden vast aan het neutraliteitsprincipe. Geloof is een privéaangelegenheid. Onenigheden op het vlak van godsdienst mogen de sociale samenhang niet in het gedrang brengen. Om conflicten te ontmijnen, is het belangrijk de respectvolle dialoog aan te moedigen, maar ook geregeld op de geldende regels te wijzen. Dat je niet kan bidden op de werkvloer is bijvoorbeeld een duidelijke afspraak.” De MIVB-man gelooft dat diversiteit tot performantere bedrijfsresultaten leidt, ook al is dit moeilijk te staven met objectieve cijfers. “Als je wil weten wat de klant wil, moet je hem bevragen en zijn antwoord goed interpreteren. Ik ben ervan overtuigd dat de diversiteit ons daarbij helpt. Dus ja, ons personeel levert hierdoor betere diensten. We krijgen een bredere kijk op het oplossen van problemen.” Frédéric Demars Draagvlak Pascale Matthys van KBC Brussels en Katleen Beyens van Sodexo vinden diversiteit zo’n evidentie dat meten voor hen niet hoeft. “Ik merk in de interactie met onze klanten dat ons diversiteitsbeleid geapprecieerd wordt”, zegt deze laatste. “Als ik bij andere organisaties over onze visie ga spreken, druk ik er Pascale Matthys steeds op dat een goede aanpak om een investering in middelen vraagt. De dialoog aangaan met alle doelgroepen, voor ontmoetingsmomenten zorgen: daar kruipt tijd in. Je moet echt bereid zijn om je te engageren.” “Een grote voorwaarde voor een succesvol diversiteitsbeleid is dat de directie en het management er zich als één man achter scharen, dat je een draagvlak creëert. Iedereen op de werkvloer moet mee in het verhaal stappen. Om die reden nodigen wij ook altijd vakbondsvertegenwoordigers uit om proactief mee over onze diversiteitsaanpak na te denken. Het is cruciaal dat je medewerkers sensibiliseert over diversiteit, onder meer via opleidingen. Wij vragen hen om ambassadeurs te worden van ons diversiteitsbeleid. We communiceren intern heel duidelijk over onze intenties en realisaties, die we opvolgen met kpi’s. Halen we de streefcijfers die we formuleerden voor het aandeel van 55-plussers of de interne promotiekansen voor vrouwen? Zien we dat de cijfers stagneren, dan is dat een signaal om onze aanpak in vraag te stellen en bij te sturen.” ● BECI - Brussel metropool - oktober 2017 41 © STIB-MIVB D.R.
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FOCUS DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING Discriminatie bij de aanwerving eerder ontraden dan bestraffen Het Brusselse Gewest geeft zijn 27 arbeidsinspecteurs de vrije teugel voor het versturen van valse CV’s en het gebruik van mystery calls wanneer discriminatie bij de aanwerving sterk wordt vermoed. Deze verscherping van de controle op ondernemingen verdient een verduidelijking van de ingezette middelen en de nagestreefde doelstellingen. Ophélie Delarouzée H et ordonnantie-ontwerp dat begin juli werd ingediend, kreeg de goedkeuring van de Raad van State. Er kan nu worden afgeweken van de regels inzake het gebruik van valse identiteiten. Op die manier behoedt de overheid zich tegen gerechtelijke acties. Een kader bepaalt de te volgen methodologie. De ingestuurde dubbele CV’s zullen vergelijkbare profielen vertonen en slechts voor één beschermd kenmerk van elkaar afwijken, bv. de etnische oorsprong van de kandidaatnamen, het geslacht, de leeftijd of de handicap. En wanneer een arbeidsinspecteur een mystery call richt aan een uitzendkantoor bijvoorbeeld, kan hij zich voordoen als een werkgever en een discriminerende richtlijn opleggen om na te gaan welk gevolg hieraan wordt gegeven. Phishing, intimidatie en provocatie zijn verboden. De procedure wordt alleen ingeschakeld bij bewezen klachten of herhaalde vaststellingen. “Het recht op gelijke kansen is een grondwettelijk beginsel”, zegt de Brusselse minister van Werk Didier Gosuin (Défi). “Wanneer een ondernemer 2 CV’s ontvangt met gelijkwaardige vaardigheden, moet hij beide kandidaten uitnodigen en aan allebei dezelfde kans bieden om hun kwalificaties aan te tonen. Meer niet, maar het is van groot belang.” Patrick Charlier, directeur van Unia, het Interfederaal Centrum voor Gelijke Kansen, stelt dat “Deze verordening eindelijk de middelen geeft om de antidiscriminatiewetgeving serieus te nemen. Gelukkig beschikken we nu over maatregelen om de wetgeving te doen naleven. Die reiken verder dan intentieverklaringen. Net als bij snelheidsbeperkingen op de snelwegen zijn controles een noodzaak. Natuurlijk kunnen chauffeurs zichzelf intomen, onder meer dankzij cruise-control, maar niet iedereen doet dat.” Financiële prikkels en geleidelijke reacties De minister wijst erop dat de overgrote meerderheid van de ondernemingen op een faire manier niet discrimineert. Naast de situatietests ontwikkelde hij aanmoedigingsmaatregelen voor ondernemingen die over een diversiteitsplan beschikken of er een ontwikkelen. De subsidie toegekend volgens de ordonnantie rond economische expansie kan bijvoorbeeld met 10% worden verhoogd. De jaarlijkse begroting bedraagt 25 miljoen. Wat de dienstencheques betreft, profiteren de ondernemingen van een indexering van de overheidsinterventie, ten belope van € 13,36 voor elk van de 15 miljoen dienstencheques in het Brusselse Gewest. Anderzijds kunnen werkgevers ook voor het gerecht worden gedaagd. Sancties wegens discriminatie verwijzen meteen naar het strafrecht. Toch beklemtoont Patrick Charlier dat civielrechtelijke acties steeds de voorkeur zullen krijgen: “De in 1981 gestemde wet tegen racisme vormde een eerste stap tegen discriminatie en voorzag toen uitsluitend strafrechtelijke sancties. Tot in 2003 was dit de enige mogelijkheid. Vandaar deze simplistische opvatting, in België. Ze zit in het collectieve geheugen verankerd.” Toch werd geen enkele vervolging wegens discriminatie bij de aanwerving tot op heden strafrechtelijk behandeld. Zulke procedures zullen uitsluitend worden toegepast in geval van extreme weerstand. De dialoog krijgt voorrang. “We gaan niet meteen strafrechtelijk te werk om de onderneming te doorzoeken en na te gaan of discriminatie opzettelijk werd ingesteld”, aldus nog de directeur van Unia. “Volgens de wetgeving is discriminatie niet noodzakelijk opzettelijk of zelfs bewust, ook al is ze verboden. De sociale inspectie heeft ook een ondersteunende missie om een eventueel discriminerend proces op te sporen.” Didier Gosuin, Brusselse minister van Werk 42 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Een beter beheer van randgevallen Dit alles zou de ondernemingen kunnen aanzetten hun aanwervingsprocedures onder de loep te nemen. Unia en de dienst Diversiteit van Actiris kunnen bedrijven begeleiden in het opsporen en wegwerken van de minst opvallende vormen van discriminatie. Een voorbeeld is de verwerping van kandidaten uit zgn. ‘vuilbakscholen’ in sterk gecommunau© Reporters FOCUS zoektocht naar een mannelijk acteur met een zwarte huid om de rol van voormalig Amerikaans president Barack Obama te spelen is hier een goed voorbeeld van. Unia zou ook kunnen pleiten voor de weigering van kandidaten van Arabische oorsprong voor een face-to-face opiniepeiling naar de perceptie van Noord-Afrikaanse mensen. Patrick Charlier, directeur van Unia tariseerde wijken, al vermelden de CV’s gelijke competenties. “In Brussel zijn bepaalde ondernemingen en sectoren praktisch mono-etnisch”, stelt Patrick Charlier vast terwijl hij de voordelen van sensibilisering toelicht. “Dit is ofwel bewust en opzettelijk, ofwel het resultaat van een groepsdynamiek. Beweren dat dit het gevolg is van de bedrijfscultuur en dat het te moeilijk is om hieraan iets te veranderen, helpt ons niet verder.” Er bestaan natuurlijk doorslaggevende en essentiële beroepsvereisten die een verschil in behandeling rechtvaardigen. De VAN VOLUNTARISME TOT DWANG De Brusselse regering besloot een vrij controversieel project door te voeren: ze gaat sociale inspecteurs uitsturen om na te gaan of ondernemingen discrimineren. De voluntaristische benadering moet nu de weg ruimen voor dwang. Dit geldt niet alleen voor controle en sancties, maar ook voor bepaalde steunmaatregelen die voortaan zullen afhangen van het al dan niet bestaan van een ‘diversiteitsplan’ of een ‘diversiteitslabel’. Bovendien wenst minister Gosuin kwantitatieve doelstellingen te integreren in de nieuw te ontwikkelen instrumenten (diversiteitsplannen?) en er loopt een evaluatie van de huidige hulpmiddelen (charter, plan, label). De minister wil tevens een sterkere sectorale aanpak.Op louter technisch vlak stellen we vast dat het beoogde publiek geen deel uitmaakt van het huidige diversiteitsplan. Het plan meldt mensen van ‘buitenlandse nationaliteit’, terwijl er in de memo van Didier Gosuin en in de studies rond discriminatie sprake is van mensen van ‘buitenlandse afkomst’. Waarschijnlijk kampt de minister met juridische moeilijkheden bij een dergelijke uitbreiding, aangezien ‘etnische tracering’ illegaal is. Het oordeel van Beci ➜ Beci stelt voor om de steunmaatregelen niet aan een diversiteitsplan te koppelen; ➜ Diversiteit moet op alle maatschappelijke terreinen worden aangepakt, en niet uitsluitend op economisch gebied; ➜ Beci raadt aan om de overheidsinstrumenten aan te passen aan de bedrijfscultuur, o.a. wat betreft flexibiliteit, stapsgewijze evolutie enz.; ➜ Diversiteit draagt bij tot prestaties, voor zover het management over specifieke tools beschikt (vandaar de nood aan vorming); ➜ Beci beveelt diversiteitstraining aan voor HR-medewerkers om een aantal onbewuste mechanismen in selectie, werving en HR-management te overwinnen. Studies tonen aan dat ondernemingen met een diversiteitsplan om advies en training vragen; ➜ Adviesdiensten zijn bij Beci beschikbaar. Em. R. Info: Hayate El Aachouche, Adviseur Diversiteit bij Beci : he@beci.be, 02 643.78.34 43 Een oproep tot maatschappelijk verantwoord ondernemen De strijd tegen discriminatie bij aanwerving is van groot belang voor de tewerkstelling in Brussel, waar minder dan 25% van de bevolking Belg van Belgische oorsprong is, en waar de klachten tussen 2015 en 2016 met ongeveer 50% zijn gestegen. De inzet van privé spelers is van fundamenteel belang, maar Unia en Beci pleiten ook voor een veralgemening van de inspanningen naar het grote publiek toe. Didier Gosuin herhaalt dat diversiteit in de ondernemingen een bron van creativiteit en dus ook van competitiviteit is. Hij voegt eraan toe dat “hatelijke vooroordelen en spanningen de economische activiteit niet ten goede komen. De economie gedijt in een vreedzame wereld.” Hij beweert dat hij, los van de electorale impact op korte termijn in deze moeilijke periode, een toekomstgerichte keuze maakt door sociale hiaten aan te pakken en zich te richten op gelijke kansen. Brussel beschikt nu over de meest geavanceerde wetgeving in Europa op het gebied van discriminatie bij de aanwerving. De federale minister van Werk Kris Peeters (CD&V) bereidt een tekst voor om de situatietests in gans het land te veralgemenen. Het vraagstuk wordt ook in de Waalse en Vlaamse ministeries besproken. ● © Reporters
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FOCUS DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING Een vluchteling aanwerven? Dat kan, maar er zijn voorwaarden De tewerkstelling is een van de aspecten van het onthaal en de integratie van vluchtelingen. De groep Starbucks reageerde op de migrantencrisis door aan te kondigen dat hij van plan was binnen de vijf komende jaren 10.000 vluchtelingen in de wereld aan te werven, van wie 2.500 in Europa. Vandaar de vraag: aan welke voorwaarden moet worden voldaan om een vluchteling aan te werven? Olivier Debray, avocat associé, Claeys & Engels E en recente die studie die Adecco bij Europese werkgevers voerde, licht de redenen toe die de aanwerving van vluchtelingen of kandidaat-vluchtelingen meestal belemmeren. De werkgevers vermelden onder andere taalproblemen, een gebrek aan opvoeding of ervaring, en culturele verschillen. Maar een andere reden komt veel vaker aan bod: de complexiteit van de procedures en van het wettelijke kader. Is het dan echt zo moeilijk een vluchteling of kandidaat-vluchteling in België aan te werven? Een overzicht van de formaliteiten en voorzorgen. De na te leven formaliteiten We maken hier een onderscheid tussen de erkende vluchteling en de kandidaat-vluchteling. De erkende vluchteling – van wie het Commissariaat-Generaal voor de Vluchtelingen en de Staatlozen (CGVS) de asielaanvraag dus heeft goedgekeurd – ontvangt een elektronische buitenlanderskaart A. De werkgever kan deze arbeidskracht meteen aanwerven, zonder werkvergunning. De kandidaat-vluchteling – van wie het CGVS de asielaanvraag nog onderzoekt – moet echter in het bezit zijn van een geldige verblijfsvergunning én een arbeidsvergunning C. De arbeidsvergunning is verkrijgbaar na een wachttijd van vier maanden (en niet meer zes maanden, zoals vroeger). Ze is een jaar geldig en voor verlenging vatbaar. Ze dekt eender welk type werk in loondienst, arbeider en bediende, in het raam van een arbeidsovereenkomst van bepaalde of onbepaalde duur. Met deze arbeidsvergunning kan de persoon zich bovendien registreren als werkzoekende en de voor hem be44 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 stemde beroepsopleidingen volgen. De kandidaat-vluchteling kan ook in aanmerking komen voor een doelgroepvermindering, voor zover hij aan de voorwaarden hiervan beantwoordt. Voorzorgen De werkgever moet in het bezit zijn van een kopie van de verblijfskaart van de werknemer, want hij moet dit document, in geval van een controle, aan de sociale inspectie kunnen voorleggen. De werkgever moet regelmatig nagaan of de werknemer over alle vereiste documenten beschikt. Als het CGVS bijvoorbeeld een negatieve beslissing neemt, voldoet de werknemer niet meer aan de voorwaarden om in België te verblijven en te werken. Een verstrooide werkgever zou op die manier een illegaal verblijvende persoon kunnen tewerkstellen en zich eventueel blootstellen aan zware sancties. Daarom is het aangewezen via een interne procedure regelmatig de vereiste documenten te controleren Voordat hij Freddy Mercury werd, was Farrokh Bulsara een vluchteling, , op 17-jarige leeftijd door een revolutie uit Zanzibar verjaagd. en de arbeidsovereenkomst aan te vullen met een beëindigingsclausule die voorziet dat de overeenkomst onmiddellijk wordt verbroken, zonder vooropzeg noch vergoeding, indien de werknemer niet meer aan de voorwaarden voldoet. Een laatste aanbeveling: de aanwerving mag in geen geval rekening houden met beschermde criteria zoals de nationaliteit, de afstamming of de etnische oorsprong. De werkgever die werknemers aan de hand van dergelijke criteria zou aanwerven, maakt zich schuldig aan discriminatie, zelfs in het geval van een lovenswaardig maatschappelijk voornemen. Eigenlijk niet zo moeilijk! Een vluchteling of zelfs een kandidaat-vluchteling aanwerven is op juridisch vlak best mogelijk, zonder al te veel verplichtingen, voor zover u over bepaalde documenten beschikt en enkele voorzorgen neemt. ● © Reporters FOCUS DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING 50s@Work in Brussels, 3e D e vzw 50s@Work tracht het zelfvertrouwen van vijftigers (en zelfs veertigers) op te krikken om de zoektocht naar een baan te vergemakkelijken. Initiatiefnemer Jean-Luc Louis organiseert daarom maandenlange cross-coaching sessies. Concreet komen teams van 5 tot 8 personen gemiddeld één keer per week samen rond een bedrijfs- of onderzoeksproject. De 3e editie begint in november. 35 mensen namen aan de eerste sessie deel in 2014, en 41 aan de tweede sessie in 2015-2016. 28 mensen vonden werk gedurende de coaching! “Als we rekening houden met degenen die bereid waren kwalificerende opleidingen te volgen of die hun eigen onderneming hebben opgericht, bereikt het succes respectievelijk 48,6% en 51,2%”, vertelt Jean-Luc Louis. “En een paar maanden later steeg dit cijfer zelfs tot 75%!” Jean-Luc Louis was vroeger directeur-generaal van de Belgische dochteronderneming van kredietverzekeraar Euler Hermes. Negen jaar geleden begon hij als kredietconsultant in het buitenland. Hij trad ook op als adviseur voor de toeristische sector en is ondertussen bestuurder van eDebex. Bovendien is hij actief in verscheidene Brusselse beroepsverenigingen en besteedt hij vandaag veel tijd aan starters. Maar waarom is deze dynamische zestiger zich gaan ontfermen over 50-plussers? “Ik heb een vijftiger ontmoet die twee weken vroeger werd ontslagen en geen enkele hoop had op ander werk. Hij had het zelfs nog niet durven vertellen aan zijn eigen gezin! Omdat ik zelf op 53-jarige leeftijd had beslist totaal van richting te veranderen, had ik moeite met de overtuiging dat je op die leeftijd bijzonder moeilijk een andere baan vindt. Samen met Evelyn Gessler en andere bedrijfsleiders hebben we dit onderwerp doorzocht en vastgesteld dat er, vanaf 45 jaar, wel degelijk een probleem bestaat!” Zichzelf in vraag stellen Waar vind je de nodige veerkracht? Allereerst is er veel te doen rond zelfvertrouwen. Heel wat vooroordelen moeten worden overwonnen om aanwervers te overtuigen. “Clichés zijn een ware vloek. U weet wel: oud, vaak ziek, niet soepel genoeg, onvoldoende ambitieus … Door de herhaling ervan gaan 45-plussers er uiteindelijk zelf in geloven. Dit geldt vooral voor de werklozen. Langzaamaan editie! Na de eerste twee edities van 50s@Work in Brussels, vond 75% van de deelnemers opnieuw een baan. De volgende sessie begint in november. De re-integratie van 45en 50-plussers is van cruciaal belang. Cédric Lobelle riskeren ze niet alleen hun vrienden kwijt te spelen, maar ook het respect van hun kinderen, hun netwerk en … hun financieel welzijn.” De arbeidswereld verandert. 45-plussers moeten zich des te meer in vraag Jean-Luc Louis stellen om beter te worden aanvaard. “Ze moeten een bijkomende vorming of zelfs een heroriëntering overwegen. In de toekomst zullen er hoe langer hoe meer actieve 45-plussers zijn. Tot en met 67 jaar, trouwens! Het aantal werklozen in deze leeftijdsklasse zal ook stijgen door herstructureringen, bedrijfssluitingen enz. Als we niet optreden zal de kost van deze inactiviteit al gauw ondraaglijk worden voor de sociale zekerheid.” Jean-Luc Louis heeft enkele tricks bedacht om ondernemingen aan te moedigen: “De baremaverhoudingen tussen leeftijd en loon moeten worden doorbroken, echter mét een valorisatie van ervaring. Herstructureren moet onder toezicht gebeuren zodat de ‘senioren’ er niet meteen de eerste slachtoffers van worden. En ik denk ook aan nieuwe statuten, bv. voor de begeleiding van jongeren …” Er is fundamenteel nog veel werk aan de winkel om bepaalde mentaliteiten te veranderen. “We kunnen er niet omheen. HRM’s zouden een vorming moeten volgen over de aanwerving van 45-plussers. Maar al te vaak krijgen aanwervers richtlijnen die 45-plussers benadelen. Nochtans zijn HRM’s vaker gekant tegen oudere werknemers dan hun eigen bedrijfsleider. Minder jonge werkkrachten moeten zich hoe dan ook voorbereiden op een eventuele andere carrière of functie. Toegang tot vorming en opleiding is dus een noodzaak.” ● 50s@work in Brussels: informatiesessie op 21 oktober De derde editie van 50s@work in Brussels begint in november. Een gratis informatiesessie vindt plaats op 21 oktober 2017 bij Beci, Louizalaan 500, 1050 Brussel (u kiest: 9-12u of 13u30-1u). Inschrijvingen: jeanluc.louis@hotmail.com met vermelding van naam, voornaam en sessie. Informatie: 0474/990.520 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 45 D.R.
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DYNAMIEK TRANSITIE Zuurstof van groenwanden in Brussel Planten verschijnen hoe langer hoe vaker op eigenaardige plaatsen als wolkenkrabbers, bruggen of winkelcentra. Een mooie startbaan voor Brusselse KMO’s als Plant Design. Johan Debière D e Brusselse overheid zet een aantal oplossingen in om de luchtverontreiniging te bestrijden. Zo komt er vanaf 2018 een lage emissiezone, ontvangt u een gratis abonnement op het openbaar vervoer als u een kentekenplaat van een voertuig inlevert (de Bruxell’air premie), ontstaan speciale fietsroutes en genieten groenvoorzieningen een zorgvuldiger onderhoud. Naast de parken zien we nu steeds meer groenwanden verschijnen op gevels, muren en zelfs stedelijk meubilair. Een dergelijke installatie werd in de zomer op de Kunstberg geplaatst door de Berlijnse starter Green City Solutions. Dit gebeurde op aanvraag van het kabinet van de schepen van Milieu en Groenvoorzieningen van Brussel-Stad. De City Tree – zo heette het geheel – bestond uit een zitbank met daarachter een grote metalen structuur waarop sedumplantjes waren bevestigd. Bovenaan moest een klein dakje het regenwater inwinnen terwijl een watertank onderaan de zitbank de sedumplantjes automatisch zou besproeien. Het experiment, dat drie maanden moest duren, liep op een sisser af. Bij gebrek aan regen droogden de plantjes uit. En het handmatig besproeien kwam te laat om de planten te redden. “Sedum vangt in feite maar weinig CO2 op. Op dat vlak zijn montages met veel meer bladgroen efficiënter”, vertelt Aurélie Mertens, van Plant Design. De directrice van deze Brusselse KMO spreekt met kennis van zaken. Al zeven jaar lang plaatst Plant Design duurzame groenwanden die heel weinig onderhoud vereisen. “Ondernemingen tonen veel belangstelling voor dit type inrichtingen (…). Dockx heeft bij ons nagenoeg 700 m² groenoppervlakte besteld. In het hoofdkwartier van Sibelga hebben wij ongeveer dezelfde oppervlakte geïnstalleerd, waarvan 100 m² in het gebouw, en 600 m² buiten, aan de straatkant.” Vraag is of de verwezenlijkingen van Plant Design iets aan het dagelijkse leven van de mensen in de omgeving veranderen. “Hoe efficiënt een dergelijk systeem is in de bestrijding van luchtverontreiniging, valt moeilijk te meten, maar het effect is reëel. Bovendien reguleren groenwanden de temperatuur en de vochtigheidsgraad, twee factoren die direct bijdragen tot het welzijn van de mensen in een al dan niet openbare ruimte”, zegt Aurélie Mertens. De directrice van Plant Design verwijst naar het werk van een Franse onderzoekster, die vaststelde dat zulke installaties hun volledige potentieel ontplooien wanneer de muffe lucht dwars door de groenwand wordt geblazen1 . 46 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Dockx installeerde 700 m² groenwanden. Groene bushokjes? Meer toekomstgericht wenst Plant Design gebruik te maken van een vergroeningsproject voor bushokjes, dat oorspronkelijk werd voorzien voor de tram in de stad Luxemburg. “De designers van de opdrachtgever hebben beslist geen gevolg te geven aan het project, maar wij kunnen het gemakkelijk overnemen voor het Brusselse grondgebied. Theoretisch kan elk bushokje op het dak worden voorzien van een systeem dat het regenwater terugwint en, in de sokkel, van een watertank en een pomp. De beschikbare door planten bedekte oppervlakte zou heel wat meer potentieel bieden dan de sedumplantjes van Green City Solutions”, aldus Aurélie Mertens. Volgens de directrice van Plant Design zou dit potentieel te vergelijken zijn met 550 bomen. Beter nog: aan de hand van de kaarten van vervuilde zones waarover de overheid nu beschikt, zou het mogelijk zijn de bushokjes te bedekken met planten die specifiek zijn aangepast aan de vervuilende stoffen van elke zone. Een dergelijke installatie zou € 600 per vierkante meter kosten. Dit betekent tussen 3 en 4.000 euro per bushokje, met een jaarlijks onderhoud beperkt tot 250 euro. Dit is aantrekkelijk genoeg om de gemeenten nieuwsgierig te maken en ook de aandacht te trekken van spelers als JC Decaux, die steeds op zoek is naar duurzame innovaties. ● 1. www.theses.fr/18841035X © De Boer Sorteren op het werk? Met De Sorteerwinkel maakt u de klik! PMD sorteren is al een tijdje verplicht voor bedrijven. De praktijk blijkt echter minder evident. Want hoe motiveert u uw medewerkers om juist te sorteren? Waar plaatst u de afvalbakken best? En hoe maakt u duidelijk wat wel en wat niet bij PMD mag? Fost Plus wil u daarbij helpen. In De Sorteerwinkel vindt u massa’s tips en tricks om nog meer en beter te sorteren in uw bedrijf. U kunt er ook stickers, affiches en sorteergidsen bestellen of downloaden. Al het materiaal is beschikbaar in drie talen, en volledig gratis! Bestel uw gratis stickers en affiches op www.desorteerwinkel.be.
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DYNAMIEK STARTER Isatio, de stoffen voorbij Isatio is de gemene noemer waaronder Maria Isabel Nogueras Vila en Jordi Tio Rotllan unieke en ecologisch verantwoorde kledingstukken ontwikkelen. Een project dat nauw aansluit bij de huidige trends. Guy Van den Noortgate S tyliste Maria Isabel Nogueras Vila en zaakvoerder Jordi Tio Rotllan lanceerden het project Isatio in 2013, met de wil om lokaal en ecologisch te produceren. “Wij verzamelen monsters uit de textielindustrie (robracks) en verwerken ze tot verfijnde kledingstukken en mode-accessoires voor dames. Elk stuk is uniek en exclusief. Wij ontwerpen, creëren en fabriceren in Brussel, volgens een strategie die elke vorm van afval tracht te vermijden.” Op jaarbasis wint Isatio ongeveer 1600 kg ‘textielafval’ terug, dat volledig wordt gerecycled. Maria Isabel Nogueras Vila heeft naast een diploma als styliste, een flinke ervaring in de modesector. Ze doceert bovendien in de afdeling modeontwerp, als onderdeel van de bacheloropleiding aan het Sint-Lucas Instituut te Brussel. Met haar project wil ze “de stoffen voorbij”, zegt ze, “en dat is meer dan mode om de mode. Wij willen vrouwen sensibiliseren voor milieubewuste kleding, met als extra troef, unieke verwezenlijkingen voor dames die ook belangstelling hebben voor de geschiedenis achter elk kledingstuk.” De collecties ontstaan uit creaties gemaakt met nieuwe coupons en stalen van stoffen uit de textielindustrie. “We moeten met verscheidene stukken goochelen om daar een kledingstuk van te maken.” De aanpak is dus totaal anders dan wanneer, op klassieke wijze, stukken uit een rol stof worden gesneden. De creaties van Isatio onderscheiden zich door hun sobere snit, een vloeiende lijn, eigentijdse en tegelijk tijdloze volumes die afstand nemen van kortstondige trends. “Wij leggen de nadruk op elegantie, een ontspannen en verfijnde look die passen bij een onrustige, nieuwsgierige vrouw die veel geeft om het nu en het heden. Een vrouw die durft en zich engageert”, zegt Maria Isabel Nogueras Vila. Isatio richt zich dan ook tot vrouwen die op zoek zijn naar een bijzondere esthetiek en tegelijk voorrang geven aan een verantwoorde aanpak. Het gebruik van textielstalen vermindert automatisch de hoeveelheid afval, terwijl deze stukjes stof een nieuw leven tegemoet gaan onder de vorm van de unieke kledingstukken die de styliste ontwerpt. Isatio heeft al een half dozijn collecties gecreëerd – en werkt vandaag aan de zevende. Het project raakt stilaan bekend, onder andere dankzij sociale media als Facebook. Ontdek daar de pagina ‘isatiodesign’, die diverse modellen presenteert. De verkoop gebeurt privé, maar ook tijdens presentaties van artiesten, beurzen, creatieve markten en op afspraak in het atelier. “De privé verkoop is een kwestie van luis48 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 teren en adviseren”, zegt de styliste. “Zo ontdekken wij nieuwe kleuren en vormen die bij de persoon passen. Ik denk samen met haar na over nieuwe combinaties tussen haar garderobe en onze kledingstukken of accessoires.” Isatio organiseert bovendien creatieve workshops waar u een dag lang of in de namiddag een nieuw kledingstuk ontwerpt of bestaande kleren verbetert. Net als vele initiatieven die in Brussel ontstaan, in de textielsector of andere, sluit Isatio volledig aan bij het concept van een kringloopeconomie die in onze samenleving en in het bewustzijn van de mensen begint door te dringen. Deze initiatieven lijken op dit ogenblik nog marginaal, maar hun succes groeit met de tijd. Ze zullen op korte termijn geen revolutie in de economie teweegbrengen, maar gaan duidelijk voor een respectvolle en originele benadering van het milieu. Info: www.isatio.com ● Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be D.R. NU MEER RUIMTE NODIG? NIEUW ! EEN OPBERGRUIMTE DIE NAAR U TOE KOMT. Een uitpuilende stock, een overschot aan promotiemateriaal of te veel kantoorartikelen? Box@Home biedt nu een oplossing op maat. » U bepaalt zelf hoeveel opslag u nodig heeft. » Wij brengen de gewenste Box(en) naar u toe en halen hem weer op. » Uw materiaal wordt bewaard in ideale omstandigheden. » U verzegelt uw Box voor maximale discretie. » Zodra u uw Box weer nodig heeft, leveren wij hem voor uw deur. Vind de Box die bij u past op boxathome.be
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ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een bedrijf over te nemen? De aanbiedingen van onze overlaters: Activiteit Levering aan de maakindustrie en de bijhorende marketing Filmproductie, 3D computer graphics en opleiding Reparatie, onderhoud, verhuring van IT apparatuur met koopoptie Bureau actief in reclame, communicatie, marketing, design en verpakking Professioneel fotolaboratorium Verkoop en reparatie van landbouwmachines, motoren en onderdelen > Wenst u uw onderneming over te laten? Onze overnemers zoeken: Meer dan 350 overnemers zijn vandaag lid van de Transmission Hub. Hun overnamepotentieel schommelt tussen € 500.000 en € 50.000.000. Indien u overweegt uw onderneming binnen 3 tot 5 jaar over te laten, contacteer ons om samen uw project te bespreken. Omzet (in M€) < 1 < 1 < 1 Van 1 tot 2 < 1 < 1 Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te laten onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u doorheen uw overdracht- of overnameproject. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdrachten • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 BEDRIJFSOVERDRACHT Week van de bedrijfsoverdracht Dit jaar neemt Brussel, naast Vlaanderen en Wallonië, deel aan de nationale week van de bedrijfsoverdracht, van 23 tot 27 oktober. De Transmission Hub van Beci en zijn partners organiseren in dit verband meerdere conferenties. Guy Van den Noortgate D e naoorlogse babyboomers zijn ondertussen een dagje ouder geworden, nietwaar? Daarom vertonen hoelang er meer ondernemingen belangstelling voor een bedrijfsoverdracht. Toch schijnen slechts weinig bedrijfsleiders zich op deze naderende deadline te hebben voorbereid. Erick Thiry, de coördinator van de Transmission Hub, betreurt dit: “Veel ondernemers beginnen daar veel te laat over na te denken. Hun onderneming heeft geen nieuwe technologieën geïntegreerd, biedt vaak voorbijgestreefde producten aan en is, als organisatie, zelf verouderd.” Vandaar het essentiële belang van een tijdige voorbereiding. De week van de bedrijfsoverdracht zal zich over de verschillende aspecten van dit vraagstuk buigen, vanuit het standpunt van zowel overlater als overnemer. Hiervan getuigen de tussenkomsten van de verschillende partners van de Transmission Hub. 1. Bereid uw dossier zorgvuldig voor Een bedrijf verkopen maakt deel uit van het algemene beleid, evenals het lanceren van een nieuw product of dienst, het openen van een dochteronderneming of het invoeren van een nieuwe commerciële strategie. Te weinig ondernemers bereiden zich hier echter op voor. Er op tijd over nadenken is prima, maar volstaat niet: de voorbereiding is van groot belang. Om de overlater hierbij te helpen, bestaan er op de markt deskundigen in bedrijfsoverdrachten en -overnames. Een hiervan is Actoria Belgium, dochteronderneming van de in 2001 in Zwitserland opgerichte Actoria, nu aanwezig in zes Europese landen en Marokko. “We begeleiden de overlaters doorheen het ganse proces”, vertelt Francis Huybrechts, managing partner van Actoria Belgium. “Zodra de overlater zijn beslissing heeft genomen, zorgen wij voor het hele verloop, met behoud van een absolute vertrouwelijkheid. De overlater heeft slechts één gesprekspartner. Wij stellen eerst een voorbereidend dossier samen met daarin antwoorden op 99% van de vragen die een overnemer zich zou kunnen stellen. Wij willen de overlater zoveel mogelijk bevrijden van de operationele en psychologische last van het ganse proces. De overlater moet zich kunnen blijven concentreren op zijn kernactiviteiten.” Actoria beschikt over een portefeuille van zesduizend overnemers/investeerders en werkt met een dertigtal ervaren senior consultants. De activiteiten bestaan voor 75% uit overdrachten, 10% fondsen werven en zoeken naar partners, en 15% diverse transacties. “We hebben tot taak de overlaters te adviseren en hun belangen te dienen”, stelt Francis Huybrechts. “Wij geven de voorkeur aan een kwalitatieve selectie van overdrachtdossiers om voor elk ervan optimale resultaten te bereiken. Wij werken multidisciplinair. Het kantoor bestaat uit drie afdelingen (financieel, juridisch/fiscaal en technisch).” Vóór elke overdracht verricht Actoria een analyse die de waarde van de onderneming bepaalt en haar prestatie-indicatoren in de verf zet. Let wel, “De fiscale waarde mag je niet verwarren met de economische. Wij moeten alle cijfergegevens evenals het potentieel van de onderneming tot één geheel integreren.” 2. Denk internationaal De ondernemer die een bedrijfsoverdracht overweegt, denkt natuurlijk in eerste instantie aan de mensen rondom hem: een medewerker, een collega of een leverancier, bijvoorbeeld. Soms ook een familielid. Aan een eventuele buitenlandse overnemer wordt zelden gedacht, ondanks de internationale portefeuille waarover de meeste kantoren actief in fusies en overnames beschikken. Sommige kantoren zijn daarin zelfs gespecialiseerd. Een voorbeeld is WCI: een twintigtal jaren geleden in Israël opgericht en sinds een jaar ook in Brussel aanwezig (WCI Europe). Het kantoor ontwerpt ontwikkelingsstrategieën, verricht fusies en overnames BECI - Brussel metropool - oktober 2017 51 © Thinsktock
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DYNAMIEK en staat in voor vertrekstrategieën en herstructureringen. “Wij zijn duidelijk internationaal actief”, aldus CEO Marc Weissberg. “Praktisch betekent dit dat we potentiële dossiers aan internationale kopers aanbieden.” Vraag is natuurlijk welke dossiers de belangstelling van zulke buitenlandse investeerders kunnen wekken. “Het zijn bedrijven die iets bijzonders hebben”, antwoordt de heer Weissberg. “Denk maar aan een bepaalde technologie, een specialisatie, een marktpositie, een octrooi enz. In België bestaan er enorm veel ondernemingen die echte parels zijn, ook al beseffen de aandeelhouders dat soms zelf niet. De kandidaat overlater zal zijn bedrijf beter kunnen valoriseren op de internationale markt. Enerzijds omdat het aantal potentiële overnemers toeneemt, en anderzijds omdat de uitbetaalde bedragen er over het algemeen hoger liggen dan op nationaal niveau. Aan de ondernemers die ik ontmoet, zeg ik steeds dat zij dit dossier grootschalig, nooit kleinschalig moeten aanpakken. Wij onderzoeken het dossier totaal vertrouwelijk en identificeren potentiële kopers op de internationale markt.” 3. Vergeet de overnemer niet Een overdracht betrekt twee partijen: de overlater uiteraard, maar ook de overnemer. Ondanks de nadruk op de eerste mogen we de tweede niet over het hoofd zien. De overnemer die een pracht van een onderneming heeft gevonden, moet daarna het delicate vraagstuk van de financiering regelen. De week van de bedrijfsoverdracht besteedt ook aandacht aan de overnemer. Belfius zal zich over dit vraagstuk ontfermen, aldus senior business banking expert Géraldine Lantin: “Wij gaan specifiek toelichten hoe een overnamedossier moet worden samengesteld om de kandidaat overnemer in staat te stellen het juweeltje waarvan hij droomt, over te nemen.” Op een aantal uitzonderingen na is de overnemer meestal een kaderlid, ergens tussen 45 en 55 jaar oud, die zijn eigen baas wil worden. “Wij treden vanaf het begin van het proces op”, zegt Pierre Machiels, senior expert business & wealth services. “Wij beantwoorden de vragen van de overnemer en beklemtonen de aandachtspunten – de inbreng van eigen vermogen, bijvoorbeeld.” De overnemer die zijn bankier raadpleegt, mikt meestal al op een welbepaald bedrijf. “We besteden natuurlijk de nodige aandacht aan de financiële aspecten”, weet Géraldine Lantin, “maar ook met de emotionele dimensie houden wij rekening. Emotie treft niet alleen de overlater, maar ook de overnemer. We werken samen met andere partners, zoals adviesbureaus voor fusies en overnames, advocatenkantoren of accountants. Belangrijk is dat de overnemer zich doorheen het ganse proces ondersteund voelt.” Tijdens dat proces kan de overnemer trouwens een netwerk opbouwen, wat nuttig zal zijn wanneer de overname rond is. De begeleiding stopt namelijk niet na ondertekening van de transactie. “Elke professional levert zijn bijdrage”, onderstreept Pierre Machiels. “Daarna is het belangrijk dat de overnemer zich met de juiste mensen omringt om de levensvatbaarheid van zijn project te verzekeren. Om die reden hebben we ons aangesloten bij de Transmission Hub, die, met zijn partners, zowel aan overlaters als aan overnemers ondersteuning biedt tijdens het hele proces.” 4. De menselijke dimensie De mens is van fundamenteel belang in een bedrijfsoverdracht. Het personeel van de onderneming is trouwens letterlijk en figuurlijk haar voornaamste troef en rijkdom. En soms wordt bij een overname over het hoofd gezien dat ook het personeel wordt overgedragen. Dit aspect maakt integraal deel uit van de onderhandelingen en moet een welomschreven wettelijk kader naleven, namelijk de collectieve arbeidsovereenkomst nr. 32 bis van 7 juni 1985 betreffende de rechten van de werknemers ingeval van overdracht van een onderneming of overname van de activa na een faillissement of een gerechtelijk akkoord. “Inzake fusies en acquisities brengen wij onze expertise op het gebied van human resources en sociaal recht, met inbegrip van het sociaal overleg”, beklemtoont Cristelle Adam, segment manager bij Partena Professional. “In sommige gevallen moeten de arbeids- en loonvoorwaarden bijvoorbeeld worden geharmoniseerd. Bij de overdracht van een onderneming is er veel te doen rond het sociaal overleg. Dit mag zeker niet worden verwaarloosd. De financiële en economische aspecten verdienen aandacht, maar dit geldt ook voor de juridische, sociale en, uiteindelijk, menselijke aspecten.” ● Meer informatie over de week van de bedrijfsoverdracht? Contact: Erick Thiry, verantwoordelijke van de Transmission Hub: eth@ beci.be - 02 643 78 36 www.500.be/nl/events Een voordracht met debat van de Transmission Hub, op 18 mei, bij Beci. 52 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 DE ADRESSEN CULTURAMA VZW Baron de Vironlaan 140 1700 Dilbeek 02 569 27 74 culturama@telenet.be www.culturamavzw.be ARKADIA VZW Naamsestraat 10 1000 Brussel 02 319 45 60 info@arkadia.be ZOOM BRUSSELSLIFE In de voetsporen van Magritte 50 jaar na zijn dood René Magritte verliet ons een halve eeuw geleden, een uitgelezen moment voor veel Brusselse cultuurtempels om hulde te brengen aan de schilder. Brusselslife neemt je mee in de voetsporen van de meest surrealistische schilder onder de Belgen. Victor Lepoutre LE GREENWICH Kartuizersstraat 7 1000 Brussel 02 540 88 78 greenwich-belgian-restaurant.business.site HET GOUDBLOMMEKE IN PAPIER Cellebroersstraat 53-55 1000 Brussel 02 511 16 59 info.goudblommeke@gmail.com goudblommekeinpapier.be KONINKLIJKE MUSEA VOOR SCHONE KUNSTEN VAN BELGIË Museumstraat 9 B – 1000 Brussel 02 508 32 11 info@fine-arts-museum.be René Magritte vestigt zich op 32-jarige leeftijd in Jette en overlijdt in Schaarbeek op zijn 68e. Het grootste deel van zijn leven brengt hij dus door in Brussel. Logisch dus dat de Belgische hoofdstad hem extra in de bloemetjes zet in musea en cultuurinstellingen die aan de schilder gewijd zijn. Ook verenigingen herdenken de vijftigste verjaardag van zijn dood en stippelen surrealistische routes uit om te tonen hoe Brussel Magritte en andere surrealisten inspireerde. Surrealistische wandelingen en ontdekkingen Jette is zonder twijfel de gemeente waaraan Magritte zijn hart verloor: hij leefde er 24 jaar lang. Je kunt er het huis zien waarin hij woonde en dat tegenwoordig dienst doet als museum. Met de vzw Culturama kuier je alleen of in groep door het hart van de gemeente Jette en het Brusselse stadscentrum. Je verkent er onder andere de plekken en ook de diverse cafés waar Magritte en zijn vrienden kind aan huis waren. De wandeling brengt je langs de academie voor schone kunsten en naar het schilderswinkeltje in de Zuidstraat waar de schilder graag bij zijn toekomstige vrouw Georgette langsging. Je springt ook binnen bij café Le Greenwich waar Magritte en zijn vrienden graag een spelletje schaak speelden en bij Het goudblommeke in papier, een echt trefpunt van surrealistische schilders in de 20e tief te ontdekken en om Brussel door een surrealistische bril te zien. Tijdelijke tentoonstellingen en evenementen Voor de gelegenheid worden er ook thematentoonstellingen georganiseerd met werk van Magritte dat soms nog onbekend is. Van 13 oktober 2017 tot 18 februari 2018 loopt in de Koninklijke Musea voor Schone Kunsten de tentoonstelling eeuw. De vzw Arkadia stippelde de rondleiding “Brussel, kunststad” uit om het stadscentrum vanuit Magrittes perspec“Magritte, Broodthaers & de hedendaagse kunst”. Ze belicht de invloed die de schilder uitoefende op de hedendaagse kunst en neemt daarvoor de dialoog tussen de Belgische dichter Marcel Broodthaers en Magrittes werk onder de loep. Net naast de deur biedt het Magritte Museum, behalve zijn rijke permanente collectie met meer dan 200 werken van de kunstenaar, nog een ander gezichtspunt: dat van de Belgische schilder, kunstcriticus, schrijver en Magrittes vriend Marcel Lecomte van wie werken en teksten uit zijn bibliotheek en archieven gelicht zijn. Er is ook animatie gepland in de residentie die het echtpaar Magritte betrok in Jette van 1930 tot 1956 en waar de schilder een groot deel van zijn meesterwerken maakte. Op de hoogste verdieping van het gebouw houdt het museum een verrassende tentoonstelling met werken die verloren of gedeeltelijk beschadigd raakten tijdens bombardementen in de Tweede Wereldoorlog. BECI - Brussel metropool - oktober 2017 53 © Reporters/Danny Gys
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 07.09 | 11.03.18 BAUDELAIRE><BRUSSEL Voor de 150e verjaardag van Baudelaires dood toont het Museum van de Stad Brussel het 19e van de dichter die verbittering voelde voor onze hoofdstad. Het Broodhuis| € 8 | www.brusselscitymuseum.brussels/nl 18.10 | 22.10 CULINARIA Culinaria is weer terug en neemt fijnproevers mee om een uniek gastronomisch avontuur te beleven en om van grote chefs en hun knowhow te leren. Vaartdijk 8 | € 70-€ 115 | culinaria.brussels/nl 20.10 | 22.10 BRUSSELS FASHION DAYS Brussels Fashion Days werpt een panoramische blik op het Belgische modelandschap met vier grote shows waarin de grootste ontwerpers en aanstormend talent aan bod komen. Kunstbergplein | www.facebook.com/BrusselsFashionDays -eeuwse Brussel door de ogen 13.10 | 15.10 FESTIVAL ARTONOV Beeld je de mooiste Brusselse woningen en herenhuizen in, door kunstenaars ingepalmd met muziek, dans, theater, beeldende kunst en mode. Diverse locaties | € 18-€ 20 | www.festival-artonov.eu AVONDACTIVITEITEN 05.10 | 15.10 FESTIVAL FRANCOFAUNE Een 100 % Franstalig festival waar bezielde artiesten muziek maken op verschillende plaatsen in de hoofdstad. Diverse locaties | € 8-€ 5-€ 12-€ 10-€ 15-€ 40 | www.francofaune.be 13.10 | 15.10 BRUSSELS ELECTRONIC MARATHON Dit jaar bezetten ruim 30 muziekgroepen meer dan 20 Brusselse locaties waar je kennismaakt met de plaatselijke electroscene. Diverse locaties | bem.brussels 19.10 | 04.02 ROBERT DOISNEAU Volg het parcours met de bekendste vintage afdrukken van deze geëngageerde en humanistische kunstenaar. Museum van Elsene | € 8 | www.museumvanelsene.be 20.10 | 21.10 OCEAN FILM FESTIVAL Ontdek de beste, internationale, boven of onder de waterspiegel gedraaide films die pleiten om op een ethisch verantwoorde en duurzame manier om te springen met de zee. Wolubilis | € 17 | www.oceanfilmfestival.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Muntschouwburg heropent na twee jaar werken Het is zover! Sinds een maand kunnen Brusselaars opnieuw terecht in het oudste theater van de hoofdstad Het seizoen gaat van start met Muntschouwburg Leopoldstraat 23 1000 Brussel www.demunt.be ”Pinocchio”, de nieuwe opera van Philippe Boesmans. Ter plekke zal je zien dat het comfort er door de verbeteringen sterk op vooruitging. Er kwam onder andere een nieuw airconditioningsysteem. Wanneer je in de zaal zit, krijg je niet langer de ijzige luchtstroom van vroeger over je heen, en eindelijk kan je ook in de loges ademhalen. Er is ook nieuwe ledverlichting geïnstalleerd en alle zetels werden in eenzelfde, nieuwe kleedje gestoken. Maar de grootste werken dienden om het theater, dat op oude moerassen gebouwd is, te stabiliseren. Om de stabiliseringswerken uit te voeren moest men 15 meter diep onder de schouwburg graven. En daar stopt het niet: volgende lente wordt er een tunnel onder het Leopoldplein gegraven om de decorelementen ondergronds te vervoeren. Maar geen nood, die werken verstoren het seizoen niet. Meer informatie over het theater en zijn geschiedenis krijg je tijdens de rondleidingen op de eerste zaterdag van de maand om 12 u, voor € 12. 19.10 | 28.10 FESTIVAL DES LIBERTES Van concerten tot documentaires ... dit festival getuigt hoe het met mensenrechten en vrijheid gesteld is in de wereld. Nationaal Theater | www.festivaldeslibertes.be 54 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 © R.Danoiseau, les frènes, Rue du Dr Lecène, 1934 BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Patrick Van Hoorebeek, als eerste Belg burgemeester in Amerika? Op zaterdag 14 oktober 2017 trekken de inwoners van New Orleans naar de stembus om hun burgemeester te verkiezen. Een van de 15 kandidaten is een Brusselaar die al meer dan 30 jaar in Louisiana woont. Als eigenaar van een wijnbar koos hij de slogan “more wine, less crime” en bestrijdt hij de onveiligheid in de Vieux Quartier Français, het historische stadscentrum. WIST U DAT? Brusselse kaas is niet van de aardbol verdwenen! Wist u dit? De vaklui die hem nog produceren zijn zeldzaam geworden, maar in de hoofdstad maken ze nog altijd “ettekeis”. Mis je de sterke geur en uitgesproken smaak? Dan kan je deze kaas nog kopen bij enkele uitgelezen Brusselse kaasmakerijen. Tegenwoordig zijn echte producenten van Brusselse kaas zeldzaam. In 2008 deed kaasmakerij Vander Gucht in Sint-Pieters-Leeuw, de grootste producent van ettekeis, de boeken dicht en verkocht het merk aan kaasproducent Herve. Maar puristen zijn het erover eens: de smaak is niet hetzelfde. De geur en het uitzicht evenmin. Toch is ettekeis niet dood. Sommige Brusselse kaaswinkels zijn erin geslaagd om een paar kleine producenten op te snorren die er nog altijd hun ziel inleggen. In het centrum van Brussel verkopen Chez Catherine en Langhendries Crèmerie de Linkebeek nog altijd huisgemaakte ettekeis en pottekeis (zachtere variant van de eerste). In Ukkel brengt Fromageon nog Brusselse kaas aan de man. Victor Lepoutre Het is heel wat jaren geleden dat Patrick Van Hoorebeek Brussel verliet, 32 jaar om precies te zijn. Patrick ging zijn vader bezoeken die toen al 20 jaar in de Verenigde Staten woonde. En hij besliste om er te blijven. Later nam hij de Amerikaanse nationaliteit aan, ook al is zijn hart naar eigen zeggen in België achtergebleven. Nadat hij lange tijd in de horeca gewerkt had, verwezenlijkte Patrick ten slotte zijn droom een paar jaar geleden. Hij opende de wijnbar Patrick Bar Vin in het hart van de Vieux Quartier Français (of oude Franse wijk). De buurt ontsnapte grotendeels aan de schade die orkaan Katrina aanrichtte in 2005, maar toch ziet Patrick hoe de wijk stilaan verkommert. Hij werd zelf meermaals het slachtoffer van agressie en bevestigt dat New Orleans en dan vooral zijn historische centrum tegenwoordig gevaarlijk zijn en dat veel inwoners en bezoekers ‘s avonds met de schrik in het hart op straat komen. Met zijn campagne wil hij de misdaad uitroeien zodat klanten opnieuw naar de bars in de Vieux Quartier Français kunnen om er van een glaasje wijn te genieten. Patrick ijvert voor meer politiepatrouilles, bewakingscamera’s en stadsverlichting in deze historische wijk. Hij wil de lonen van de politie- en brandweermensen in de stad ook optrekken. Ten slotte wil hij de lokale belastingen herverdelen zodat er meer geld naar het lerarenkorps in de stad gaat en ook de armste jongeren naar school kunnen en uit de misdaad blijven. Patrick Van Hoorebeek is bekender in de horecawereld dan in de politiek en hij is er zich van bewust een outsider te zijn, maar dat geeft niet: “als mijn campagne andere kandidaten inspireert, heb ik al gewonnen”, aldus de adoptie-Amerikaan. Op 14 oktober, wat er ook gebeurt, heft hij ‘s avonds het glas, mét champagne natuurlijk! En daarbij horen de gevleugelde woorden van Napoleon Bonaparte: “ik kan niet leven zonder champagne. Als we winnen, verdien ik champagne. En als we verliezen, heb ik hem nodig.” Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - oktober 2017 55 © Lilo Mendola
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Ad Libitum NP Bosstraat 333 - 1150 Brussel afg.: Scharff Pierre-Alain Art2work VZW Hopstraat 71 - 1000 Brussel Nace: 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg.: Embrechts Wim ATIV - Sales Academy BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 85599 - Overige vormen van onderwijs 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Deckers Thibaut AZG – Artsen Zonder Grenzen VZW Gewijde-Boomstraat 46 - 1050 Brussel Nace: 86220 - Praktijken van specialisten afg.: Matthys Philippe CO2logic BVBA Huidevettersstraat 60A - 1000 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Cribellier Mathieu Data.BE BVBA Witte Patersstraat 4 - 1040 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s afg.: Vanagt Toon Delef BVBA Tumulidreef 21 - 1170 Brussel Nace: 46341 - Groothandel in wijnen en geestrijke dranken 47251 - Detailhandel in wijnen en geestrijke dranken in gespecialiseerde winkels afg.: Gonzalez Hontoria Eduardo Dream & Dare BVBA Rue de Strichon 57 - 1495 Tilly Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg.: Chatelle Marie Equip’ NV Zaterdagplein 8 - 1000 Brussel Nace: 64200 - Holdings - Activiteiten van holdingmaatschappijen;70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Bakhati Nouzha First Bolting BVBA Louizalaan 205 - 1050 Brussel Nace: 46699 - Groothandel in andere machines en werktuigen, n.e.g. 46620 - Groothandel in gereedschapswerktuigen afg.: Alberge Guillaume Focus Research - Objectif Recherche VZW Egmontstraat 11 - 1000 Brussel Nace: 94120 - Beroepsorganisaties afg.: Theunis Laurence Futurn NV Dumolinlaan 1 - 8500 Kortrijk Nace: 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten 41102 - Ontwikkeling van niet-residentiële bouwprojecten afg.: Baert Frederik Inspirations for Change BVBA Notelaarsstraat 294 - 1030 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Bellet Laurence Isatió - Tio Rotllan Jordi NP Vlieger Thieffrystraat 48 - 1040 Brussel Nace: 1413011 - vervaardiging van maatkleding afg.: Tió Isa Lantern Consulting BVBA Charles Degrouxstraat 103 - 1040 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Cabedo Véronica Mabra NV Alphonse Renardstraat 73 - 1050 Brussel Nace: 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen afg.: Weinreb Paulette RFMH - Recherche et Formation Marie Haps VZW Aarlenstraat 3 - 1050 Brussel Nace: 85422 - Vrij gesubsidieerd hoger onderwijs 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: De Bom Van Driessche Christophe Schermant Véronique NP Floridalaan 10 - 1180 Brussel Nace: 85592 - Beroepsopleiding afg.: Schermant Véronique Soins avec Sourire BVBA Kleerkopersstraat 15-17 - 1000 Brussel Nace: 86906 - Verpleegkundige activiteiten 87109 - Overige verpleeginstellingen met huisvesting afg.: Mokhtar Abdelkader Szczekacz Daniel / Blue European Events NP Victor Allardstraat 153 - 1180 Brussel Nace: 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g.afg.: Szczekacz Daniel Troukens Kris NP Rue de Champles 78 - 1301 Bierges Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 Beroepsopleiding afg.: Troukens Kris VNV Horeca Management & Consulting BVBA Leonardo Da Vincilaan 19 - 1831 Diegem Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen afg.: Courtay Stéphane World of Digits NV Charleroise Steenweg 112-116 - 1060 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: del Marmol Lorenzo Zennit BVBA Maaiersstraat 6 - 1040 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s afg.: Brieuc Adam 58 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 COMMUNITY AGENDA 04.12.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! Management & RH, Personal improvement 30.10.2017 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? 17.11.2017 LinkedIn: trek talent aan met uw professioneel profiel! 01.12.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 27.10.2017 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 20.11.2017 Hoe maak ik een geslaagde webinar? 23.11.2017 Bestanden delen, meerdere agenda’s, formulieren en/of tevredenheidsenquêtes beheren: leer alle aspecten van Google 24.11.2017 Masterful Presentations Efficiëntie 19.10.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 17.10.2017 Excel: alles over de functie “Lookup”, “If” en hun varianten! 23.10.2017 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 14.11.2017 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met Powerpoint! 21.11.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 09.10.2017 Le contrôle des télécommunications sur le lieu de travail : questions clés et état de la question (1) 10.10.2017 Stagiaires et Apprentis : quelles conditions et formalités ? (1) 12.10.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles (1) 19.10.2017 Les systèmes d’évaluation du personnel (1) 23.10.2017 Le régime disciplinaire des agents statutaires et contractuels dans le secteur public : éviter les pièges (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 20.10.2017 De veerkrachtige onderneming 10.11.2017 Communicatie over de milieustrategie 01.12.2017 Nieuwe manieren van werken 15.12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Bedrijfsoverdracht Dit jaar neemt Brussel, naast Vlaanderen en Wallonië, deel aan de nationale week van de bedrijfsoverdracht. In gans het land zijn evenementen gepland tijdens de week van 23 tot 27 oktober. Als groot bedrijfsoverdrachtorgaan in Brussel zal de Transmission Hub van Beci op maandag, dinsdag en woensdag themaworkshops organiseren, naast een belangrijke conferentie op donderdag 26 oktober, ‘s avonds. 23.10.2017 15 points pour réussir la cession de son entreprise (1) 24.10.2017 La transmission, pas une question de chiffres, dit le banquier (1) BECI - Brussel metropool - oktober 2017 59
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COMMUNITY 25.10.2017 L’importance du personnel dans une cession d’entreprise (1) 25.10.2016 La transmission, un enjeu social… La transmission dans un contexte urbain (1) 25.10.2017 La transmission à l’international, comment rendre ma société attractive (1) 26.10.2017 Conférence-débat : des entrepreneurs témoignent de leur expérience (1) ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be partnerschappen in Franstalig Afrika veilig stellen 20.11.2017 18.10.2017 Business meetings met Kroatische ondernemingen 25.10.2017 Public procurement: Doing business with the EU institutions 06.11.2017 eXport eXperience: distributiekanalen en exportsubsidies 16.11.2017 OHADA: uw investeringen en eXport eXperience: doelmarkten, prospectie en facturatie, BTW 23.11.2017 Innovation Plane to Berlin 28.11.2017 Oorsprong van goederen 04.12.2017 eXport eXperience: Hoe deelnemen aan een beurs? Hoe wordt u betaald door uw buitenlandse klanten? 18.12.2017 eXport eXperience: Internationale contracten, reglementeringen en douane ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 50s@Work AbbVie ABC Telekom Acerta Actiris Actoria Belgium AdMax Africa Turns Green Akcelis Apple Arkadia AZG Bar du Matin Befimmo Belfius Belga Bonsoir Klara Bruxelles Formation Caméléon CGVS Chez Catherine Citydev.brussels Claeys & Engels Club van Lotharingen 38-39 45 32-34 30-31 4-8 23-24 46 4-8 30-31 4-8 30-31 53-55 32-34 30-31 4-8 51-52 30-31 30-31 23-24 30-31 44 53-55 4-8 44 10 CPEONS (Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’Enseignement Officiel Neutre Subventionné) 14 Crèmerie de Linkebeek (La) 53-55 Culturama Degand 60 53-55 12-13 BECI - Brussel metropool - oktober 2017 Delvaux Do Something Docks Bruxsel Droh!me Earfy EFP Enterprise Europe Network EPFC ERTMS Solutions Europese Commissie Face Children Facebook FI Engineering Fondation pour l’Enseignement Fromageon (Le) GIMB GOMB Goudblommeke in Papier (Het) Graine de Vie Green City Solutions Greenwich (Le) Herve Impulse.brussels ING Belgique INGA Wellbeing Isatio ISFSC JC Decaux Kamer van Koophandel 12-13 30-31 van Londen 12.10.2017 Exclusive After Work 18.10.2017 Brussels Meets Brussels: governance in Brussel, mission impossible? 14.11.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 1Pact 19 KBC Brussels 46 ; 56-57 10 ; 56-57 4-8 36-37 20 36-37 56-57 26-27 30-31 30-31 4-8 38-39 53-55 30-31 30-31 53-55 30-31 46 53-55 53-55 20 4-8 4-8 48 36-37 46 Koning Boudewijn Stichting Kumiko Langhendries Lynxcare Mabru Magritte Museum Mappa Mundo Marcolini McKinsey Microsoft MIT MIVB Muntschouwburg Museum van de Stad Brussel Museum van Elsene Nationaal Theater Newrest N-Group OCMW Brussel OESO Pain Quotidien (Le) Partena Professional Plant Design PwC Quality training Renson Retail International 40-41 4-8 Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België 53-55 30-31 53-55 4-8 4-8 53-55 30-31 12-13 38-39 30-31 26-27 4-8 ; 40-41 53-55 53-55 53-55 53-55 30-31 26-27 4-8 26-27 30-31 51-52 46 26-27 32-34 4-8 RTL-TVI SatADSL Scabal Sibelga Silversquare Sint-Lucas Instituut Snapstore So Tasty Sodexo Starbucks Toulouse Football Club Triodos TV Com Unia Universiteit van Harvard Universiteit van Oxford Vander Gucht VBO VDAB Brussel VO Group VUB W&H WCI Europe Wittamer Wolubilis Zara 36-37 56-57 12-13 SeGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique) 14 46 4-8 48 30-31 56-57 40-41 44 30-31 4-8 36-37 42-43 30-31 26-27 53-55 10 23-24 10 56-57 4-8 51-52 12-13 53-55 30-31 eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van in dit nummer. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds
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2017 RAPAN The Cham FR


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de dans ce numéro Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen 3, 2, 1… The Cham ! Madame, Monsieur, Ceci n’est pas un rapport d’activité comme les autres. Bien sûr, vous y trouverez le compte-rendu de notre action des douze derniers mois, un état de l’économie régionale, ainsi que les résultats de notre enquête semestrielle auprès des entrepreneurs bruxellois… Bref, tous les éléments habituels d’un rapport. Mais celui-ci est aussi une projection dans l’avenir. Dans ce rapport, nous levons le voile sur « The Cham », un projet qui doit littéralement « changer la face » de votre Chambre de Commerce. Un projet encore évolutif, mais dont les premiers éléments sont déjà en cours de réalisation. Un projet symbolisé par trois chiffres : 300 The Cham, c’est un projet ancré dans l’ADN de la Chambre de Com merce de Bruxelles, riche de 300 ans d’histoire et d’initiatives au service de la communauté des entrepreneurs bruxellois. La Chambre innove et s’adapte, comme elle l’a toujours fait. Of 500 The Cham, c’est un lieu : le 500 avenue Louise, QG des entreprises bruxelloises. À la fois « Resource travail partagé, qui réunit des personnes-ressources (experts Beci, experts partenaires…), des espaces-ressources (infos, guichets, événements, formations, coaching), des outils-ressources (Ideation Room, Data Wall…) et des lieux de ressourcement (open office, terrasse…). Le 500, c’est « The place to be ». 2100 The Cham, c’est l’adaptation de l’image et des métiers de la Chambre de Commerce au contexte des entreprises du 21e siècle. C’est une vision d’avenir pour les décennies qui mènent à 2100, fondée sur l’évolution des technologies et des modes de travail (New Ways Of Working, Smart Ways Of Working…), pour offrir aux porteurs de projets un soutien de pointe et proposer des solutions concrètes sur des enjeux et des thématiques d’avenir. The Cham, c’est le projet que nous vous invitons à partager. Olivier Willocx, Administrateur délégué de Beci Beci Rapport annuel 2017 | 1 fice », point de rencontre et d’échanges pour les entrepreneurs locaux et internationaux. Un environnement de
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Sommaire Rapport d’activité Beci 2016-2017 Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 — 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be T +32 2 643 78 44 Production Graphisme : Isabelle André Impression : DB Print Traduction : Litteris Photos : Reporters, sauf indication contraire Publicité Anne Schmit asc@beci.be T +32 2 563 68 53 Membership Émilie Croin T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Cette publication est également disponible en néerlandais. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 LEEF MILIE U BRUSSEL 44 2016-2017 : un an d’actualité Beci en photos 46 Who’s who : équipes & départements 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 3 « The Cham » : quand la Chambre de Commerce se réinvente 6 Business et new deal : quatre personnalités partagent leur vision 10 « The Cham » : le QG des entrepreneurs bruxellois 14 Indicateurs : Bruxelles en chiffres 19 Baromètre politique : l’avis des entrepreneurs 23 Thierry Willemarck : « Beci doit vivre avec son temps » 26 Beci sur les canaux numériques 28 Centre de Connaissance : la boîte à idées 34 Créer, reprendre, rebondir, c’est trois fois entreprendre ! 39 Commerce international : un monde d’opportunités ! 41 Formation : une offre sans cesse renouvelée 43 La Chambre de Commerce, c'est aussi la formation permanente 2 | Beci Rapport annuel 2017 « The Cham » Quand la chambre de commerce se réinvente « The Cham », résume Thierry Willemarck, « c’est l’adaptation de la Chambre de Commerce au contexte des entreprises du 21e siècle ». Numérisation, agilité et collaboration sont les mots-clés de cette vision, qui doit permettre de redéfinir les métiers de la Chambre pour les cinq à dix prochaines années. Avec un but : servir la communauté des entreprises bruxelloises. Cédric Lobelle & Emmanuel Robert « On voit émerger de nouveaux modèles disruptifs portés par la numérisation et la mobilité. Le travail lui-même est en plein changement, et les mutations technologiques qui s’annoncent vont encore bouleverser tous ces modèles. Dans ce contexte, nous devons obligatoirement nous remettre en question. Quelle est notre plus-value ? Et quel sens y a-t-il pour les entreprises à faire partie d’une chambre de commerce aujourd’hui ? » «T On voit émerger de nouveaux modèles disruptifs portés par la numérisation et la mobilité. Dans ce contexte, nous devons obligatoirement nous remettre en question. Thierry Willemarck, Président he Cham », ce n’est encore qu’un titre de travail sur un dossier dont les pages s’écrivent et se raturent à l’heure où nous rédigeons ces lignes. La réflexion a été lancée voici quelques mois et le projet évolue encore. Nous ne pourrons donc pas en dévoiler ici tous les détails, mais nous pouvons déjà en présenter la vision : celle d’une « chambre de commerce 2.0 », adaptée aux défis du 21e siècle. Un monde qui change « Le monde de l’entreprise est en train de changer très rapidement », constate Thierry Willemarck, le président de la Chambre de Commerce de Bruxelles. « Les racines des chambres de commerce, c’est la libre association des entrepreneurs et l’entraide », rappelle Joëlle Evenepoel, Secrétaire Générale. « Ce sont des valeurs qui n’ont pas pris une ride. Aujourd’hui encore, nous sommes une communauté d’entrepreneurs, au service des entrepreneurs. C’est notre ADN. Il est donc tout à fait naturel de rester attentifs à ce qui se passe dans le monde de l’entreprise et de nous y adapter. C’est d’ailleurs ce que nous faisons – c’est le sens, par exemple, de notre certification ISO 9001 pour la gestion de l’amélioration continue. Mais, au-delà de cette adaptation permanente aux réalités de terrain, il est également nécessaire de prendre du recul, de mener une réflexion fondamentale sur nos métiers et nos propositions, et de les replacer dans une vision cohérente à long terme. Qui voulons-nous être et que voulons-nous représenter dans cinq à dix ans ? » Beci Rapport annuel 2017 | 3
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« Il ne s’agit pas de réinventer notre mission, mais nous devons nous interroger sur la manière dont nous remplissons celle-ci. C’est la condition essentielle pour que nous restions utiles à la communauté de nos membres. » Ouvrir la chambre de commerce « Le principe fondamental de cette réforme, c’est l’ouverture », explique Olivier Willocx, Administrateur Délégué : « L’ouverture au changement, tout d’abord. On l’a dit : nous vivons aujourd’hui des bouleversements, technologiques, socioéconomiques, comme peu de générations sans doute en ont connus. Nous devons être ouverts à l’innovation et rester à l’affût du changement permanent. C’est aussi l’ouverture vers nos membres : l’entreprise doit se sentir chez elle à la Chambre ; elle doit y être ‘à la maison’. Pour cela, l’accueil des membres est fondamental. Enfin, l’ouverture via notre réseau : nous réunissons les entreprises dans une communauté – pour les aider à échanger, travailler entre elles, faire des affaires, mais aussi pour agir ensemble. » « Nous voulons ouvrir la chambre de commerce, au sens propre comme au sens figuré », conclut Thierry Willemarck. « L’ouvrir aux entreprises, à l’innovation, à de nouvelles collaborations… Cela passera nécessairement par des transformations : transformation du bâtiment, numérisation, nouveaux modes de travail… ». Telles sont les pistes explorées par le projet « The Cham », dont nous vous présentons les lignes directrices par ailleurs dans ce rapport.• Le principe fondamental de cette réforme, c’est l’ouverture : ouverture au changement ; ouverture vers nos membres ; ouverture via notre réseau. Olivier Willocx, Administrateur Délégué Plan stratégique Bruxelles en 2025 L’action de Beci, s’inscrit dans un plan stratégique qu'elle a défini en 2015, qui projette une vision de Bruxelles à dix ans (soit 2025). Cette vision tient en trois objectifs majeurs : • Faire de la Région bruxelloise la région la plus riche d’Europe en termes de PIB/habitant ; • Réduire le taux de chômage à moins de 10 % (et celui des jeunes à moins de 15 %) ; • Faire de Bruxelles une région reconnue pour sa mobilité, sa sécurité, sa fiscalité attractive, la qualité de son environnement et la paix sociale – bref, une région où il fait bon vivre. Les racines des chambres de commerce, c’est la libre association des entrepreneurs et l’entraide. Ce sont des valeurs qui n’ont pas pris une ride. Joëlle Evenepoel, Secrétaire Générale Pour concrétiser cette vision, Beci a défini quatre priorités : • Développer un climat favorable aux affaires et promouvoir l’entrepreneuriat ; • Renforcer le pouvoir patronal grâce à la pertinence et à la représentativité de Beci ; • Responsabiliser les acteurs et organismes publics ; • S’assurer du respect des principes de subsidiarité et de bonne gouvernance du public. 4 | Beci Rapport annuel 2017 www.beci.be
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Business & new deal Business is business! Sauf que le cadre dans lequel ce business se joue n’est plus celui d’autrefois. Numérisation de l’économie, nouveaux rapports au travail, freelancisation de missions… Nos entreprises ont-elles pris le train en marche ? Et quel train faut-il prendre ? Quatre personnalités du monde des affaires nous donnent leur vision des choses. Cédric Lobelle & Didier De Keyser « Le défi de la digitalisation se joue d'abord dans la tête des entrepreneurs » Thierry Geerts – Country Director de Google Belgique «L es entrepreneurs Belges sont assez conservateurs. Grâce à cela, nous évitions les ‘hypes’, ce qui est bien, mais nous sommes également beaucoup plus lents au changement. Cela nous a permis de mieux résister à la crise de 2008, mais cela nous a aussi moins donné de sentiment d'urgence pour passer au digital. En Belgique, nous sommes historiquement plus des fabricants (pharmaceutique, voitures...) que des commerçants, contrairement aux Hollandais, par exemple ; or, l'internet offre d'énormes possibilités commerciales ! Et il y a un hiatus interpellant entre le fait que le consommateur belge est totalement 6 | Beci Rapport annuel 2017 passé au digital tandis que l'entrepreneur, lui, n’y est pas encore ! » « La législation actuelle n'est pas suffisamment favorable à ce passage mais elle n'est pas non plus une source de blocage, donc elle ne constitue pas une excuse suffisante pour ne pas accélérer la numérisation. Surtout que celle-ci, en vérité, ne coûte pas très cher, n'est pas si compliquée à mettre en œuvre et peut rapporter gros. Mais il faut le vouloir, le voir et le comprendre : c'est dans la tête que cela se passe ! En ce sens, la Chambre de Commerce de Bruxelles a un rôle essentiel à jouer, aujourd’hui: la digitalisation © Reporters représente en effet une véritable ‘révolution industrielle’ et c’est très naturellement que les entrepreneurs cherchent réconfort et informations auprès de leurs associations professionnelles. La Chambre de Commerce doit y participer, par le biais d'événements, débats, publications, mises en contact, mais aussi en tant que lobby qui influence le monde politique. » « New Ways of Working, Smart Ways of Working, création de start-up... ne prenons pas ces phénomènes de manière séparée car ils sont partie intégrante de la révolution digitale. Celle-ci change l'offre produit/service, la commercialisation et le marketing, ainsi que la façon d'envisager la production, avec l'industrie 4.0, les NWOW... De plus, à cause de la situation dramatique de la mobilité à Bruxelles, combinée avec manque de vision et de moyens politiques, le télétravail est probablement la seule solution rapide, crédible et positive à ce problème. Les voitures autonomes représentant la solution à plus long terme. Chez Google, nous n'avons pas de voitures d'entreprise et très peu de places de parking. Mais pour nos employés, clients et partenaires, nous stimulons l'utilisation des transports publics, du vélo et du télétravail, les vidéo conférences. » « Les start-up belges rêvent petit » « Il y a un grand effet retard : les start-up qui créent de l'emploi dans la Sillicon Valley ont déjà 5, 10 voire 15 ans maintenant. Chez nous, elles sont récentes : l'effet ne sera donc mesurable, si elles réussissent, que dans 5 à 10 ans. Dans l'intervalle, il faut se focaliser sur la transformation des entreprises existantes, qui ont créé et créent toujours de l'emploi. Mais il y a aussi un problème de mentalité : on rêve petit ! Si vous parlez à une start-up belge, elle a l'ambition de faire quelque chose dans sa région, au mieux de s'aventurer aux Pays Bas ou en France, éventuellement de traverser la frontière linguistique... Les Chinois et les Américains rêvent de conquérir le monde ! Nous sommes trop modestes, pas assez ambitieux et conquérants. » • « Bruxelles a d'abord besoin de trouver une vision » Luc de Brabandere – Philosophe d'entreprise, Boston Consulting Group «A ucune idée sur cette terre n'est créée bonne, il faut toujours deux temps pour qu'elle le devienne : il y a le moment où le nouveau concept apparaît puis celui où on le creuse et on le rend bon. Il faut respecter ces deux temps de la pensée : la création, puis le jugement. Mais il faut faire une distinction. La clé de la créativité, c'est de se demander, lorsqu’on pense avoir une bonne idée : ‘Oui, et ?’ et non pas ‘Oui, mais...’, qui tue l'idée dans l’œuf. » « Bruxelles a des idées ; ce qui manque, c'est une vision où elles prennent du sens. Prenez Sony, qui a inventé le walkman, mais qui n'a pas inventé l'ipod, alors que c'est la même vision générale ; prenez Kodak, qui a inventé la photo instantanée, la photocopieuse et même le CD-rom pour conserver un regard de chimiste et faire finalement faillite… À l'inverse, 3M s'est vue comme une entreprise au service des clients et on connaît sa réussite. » « Ce qui compte, c'est la vision. Il faut voir Bruxelles autrement : c'est quoi Bruxelles ? La capitale de la Belgique ? Un rassemblement de 19 communes ? Il faut la redéfinir. Pourquoi pas comme La ville du futur ou Le laboratoire de l'Europe, ou… ? Et ensuite regarder comment les idées sont porteuses dans cette vision. » « Les modèles disruptifs peuvent aider l'économie bruxelloises. La disruption, c'est passer d'un ancien modèle à un nouveau. Un modèle, c'est une simplification du monde. Par exemple, je suis officiellement pensionné mais en réalité, je me vois plus comme un grand-père qui travaille encore et veut se rendre utile. Quand des modèles ne correspondent plus à la réalité d'aujourd'hui, il faut en trouver de nouveaux. Ainsi, le monde numérique ne correspond pas au monde des biens matériels ; la valeur du travail ne se mesure plus par les heures, le temps, etc. La disruption, c'est essentiel pour accompagner la transformation de l'économie, et non la subir. » • Beci Rapport annuel 2017 | 7 © Reporters
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« La flexibilité c'est bien, mais la nature humaine a besoin de stabilité » Giles Daoust – Administrateur Délégué de Daoust «D ans le cadre de la nouvelle économie, nous assistons à une augmentation du besoin de flexibilité, tant pour les travailleurs que pour les entreprises. Mais si les formes de travail flexibles, comme l'intérim, les freelances, l'économie collaborative, etc. sont d'excellents modes d’insertion professionnelle et de bons outils pour trouver sa voie, elles ne rencontrent par contre pas le besoin de stabilité de la nature humaine. Il y a un milieu à trouver car l'ubérisation et la freelancisation de l'économie ne sont pas la panacée. Du point de vue du travailleur, dans le cadre de notre économie en mutation vers le digital, la bonne question à se poser est celle-ci : dans 20 ans, le métier que je vais choisir existera-t-il encore ? Les métiers en pénurie aujourd’hui ne sont pas nécessairement ceux sur lesquels il faut se ruer. Les métiers répétitifs ou demandant peu de dextérité sont, par exemple, très susceptibles d’être remplacés par des softwares ou des robots d’ici peu. Il faut distinguer métiers en pénurie et métiers d’avenir. Celui qui envisage des études où une formation serait bien inspiré de se projeter non pas à quelques années d’ici mais à vingt ans ! » « Le client veut-il un produit ou une expérience ? » « On parle de plus en plus souvent du concept d’expérience dans le commerce et les services, avec l’Apple Store comme porte-étendard. Mais il ne faut pas se leurrer et croire que ce modèle est applicable à tous les secteurs, produits ou types de services. Il faut avant tout se demander ce que veut le client : l’expérience est-elle importante pour lui ou veut-il simplement un produit ou service bien défini, le plus facile et le moins cher possible ? Attention à l’effet ‘pétard mouillé’... » • « L'E-réputation, un défi à relever pour les entrepreneurs bruxellois » Thibaut De Norre – Directeur de The Cube «L’ apparition d’internet, des réseaux sociaux et des outils de propagation de l’information en temps réel ont bouleversé la relation des marques avec leurs consommateurs. Aujourd’hui, plus rien ne leur échappe et la tendance s’accentue. Chaque consommateur est devenu lui-même un média qui a la capacité de réagir, de critiquer, d’interagir avec la marque mais aussi différentes communautés qui s’organisent autour et prennent position face aux enjeux de société. Les consommateurs peuvent donc jouer le rôle d’ambassadeurs mais également devenir rapidement détracteurs d’une marque. D’autres phénomènes apparaissent, comme les fake news, le content marketing, etc. Ils exigent une maîtrise de la réputation. » « La majorité des entreprises n’a pas encore compris qu’aujourd’hui la réputation est 8 | Beci Rapport annuel 2017 basée sur la correspondance entre ce que la marque déclare et son comportement : si on veut être crédible, il ne suffit plus d'afficher ses valeurs dans une page cachée du site Internet ; il faut en permanence les mettre en avant de manière cohérente. Cette promotion des valeurs, à travers les produits ou les services, dépend de plus en plus de la capacité de la marque à communiquer de façon consistante via les différents médias à sa disposition (Paid, Owned, Earned). » « Une marque doit donc mesurer cette réputation, mettre en place les indicateurs de ‘santé médiatique’ ou de ‘santé consommateurs’ et les croiser avec des indicateurs financiers, de production, commerciaux… Une priorité de la Chambre de Commerce doit être la sensibilisation de ses membres à ce changement de paradigme. » • D.R. D.R. Publi-reportage Isabelle Duvillier Chargée de Recrutement au Chirec depuis 6 ans “Ce qui compte pour nous, c’est la valeur des personnes que nous engageons. Pour travailler dans un hôpital, la motivation est un facteur essentiel mais le partage de certaines valeurs, l’expertise et l’ouverture d’esprit sont également des qualités indispensables.” ‘‘Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. ’’ Le Chirec, groupe hospitalier réparti sur 5 sites (dont 4 à Bruxelles) compte aujourd’hui plus de 3.000 collaborateurs (dont plus de 2.300 à Bruxelles). Les ressources humaines fonctionnent de manière centralisée pour l’ensemble des recrutements. En 2017, un nouveau site ouvrira ses portes à Delta. ✓Comment s’est déroulé votre premier contact avec Actiris ? En 2012, un consultant de Select Actiris est venu me présenter ses services et je me suis dit : “Pourquoi ne pas essayer ?“. Depuis, Actiris soutient le Chirec pour ses recrutements. Si je devais qualifier notre manière de travailler, je dirais que la collaboration est “fluide” et “agréable”. En plus, Actiris est très réactif. Le service est non seulement gratuit mais aussi efficace : notre contact privilégié est spécialisé dans notre secteur. ✓En quoi Select Actiris vous a aidé dans vos recrutements ? Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. Les délais sont clairs et respectés. Satisfaits des candidats présentés, nous avons amplifié notre collaboration. CHIREC en chiffres • 3.000 collaborateurs • 200 recrutements par an 42 nationalités 20 80%% de femmes Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quelles sont, selon vous, les caractéristiques d’un bon recrutement ? Il est important d’avoir un descriptif de fonction qui soit clair. L’analyse préalable des besoins est indispensable si on veut ne pas se tromper. Il est important qu’il n’y ait pas de malentendu lors de l’engagement. Au sein du Chirec, nous comptons 90 fonctions différentes : du nursing, du paramédical mais également des fonctions plus classiques (cuisine, sécurité, financier…). Dès le début du processus, nous travaillons avec le responsable hiérarchique. Select Actiris nous permet de faire une sélection à la source en tenant compte de nos critères. Nous sommes une entreprise qui fonctionne 24h/24. Le patient est toujours au centre de nos attentions, et ça Select Actiris l’a bien compris. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
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« The Cham » Le QG des entrepreneurs bruxellois « The Cham » doit redéployer les métiers de la Chambre de Commerce. Pour l’aider à concevoir et mettre un œuvre cet ambitieux projet de réforme, la Chambre a fait appel à Spacious Agency, qui a mené un large travail de consultation avant de formuler les recommandations que nous vous présentons ici. Cédric Lobelle & Emmanuel Robert © Zoom Architecture L’ objectif du projet The Cham, c’est de créer un point de ralliement pour la communauté entrepreneuriale, où l’entrepreneur est chez lui et trouve toutes les ressources dont il a besoin. « Et qu’est-ce qu’un entrepreneur, si ce n’est un porteur de projet ? », demande Édouard Cambier, cofondateur de Spacious. « Pour que son projet réussisse, il a besoin de soutien, il a besoin d’information, mais il a aussi besoin d’échanges et d’être challengé. Tout cela, il doit pouvoir le trouver chez The Cham, en une seule unité de temps et de lieu. » « Les compétences et les services, la Chambre de Commerce les possède déjà au 500 avenue Louise », remarque Édouard Cambier. « On y trouve le guichet d’entreprises, le Customs Center, les conseillers, etc. Tout l’enjeu, c’est de rendre cette organisation plus agile, plus souple, et d’en faciliter l’accès à la communauté entrepreneuriale. » « Café des Entrepreneurs » La transformation des capacités d’accueil, donc du bâtiment, prend une place de choix dans le projet. Il faut encore affiner la faisabilité des rénovations et les budgétiser, mais l’aspect du bâtiment est sans nul doute appelé à changer. « Pour matérialiser le changement et lui donner de la visibilité, l’ambition est de poser un geste architectural sur la façade, qui serait largement vitrée et transparente, permettant au passant de voir qu’on y travaille et qu’on y fait des affaires. » Autre nouveauté très visible : The Cham devrait abriter un « Café des Entrepreneurs » (là aussi, c'est un nom de travail), dont l’objectif sera d'accueillir un public business. « À l’intérieur, les espaces seront repensés autour de concepts comme l’activitybased working, le smart office, l’open office, les SWOW (smart ways of working...) ». C’est donc aussi un projet RH : « Presque plus personne n'aura de bureau fixe. L'idée est également de permettre Les compétences et les services, la Chambre de Commerce les possède déjà. Tout l’enjeu, c’est de rendre cette organisation plus agile, plus souple, et d’en faciliter l’accès à la communauté entrepreneuriale. Édouard Cambier, cofondateur Spacious Agency aux collaborateurs et aux membres, qui seront donc nomades dans le bâtiment, ainsi qu'aux visiteurs, de pouvoir aisément se rencontrer, nouer des liens sur les plans intellectuel, contractuel, et même en termes de chiffre d'affaire. The Cham doit donner envie aux entrepreneurs de franchir la porte et leur faire ressentir une véritable expérience. » Les dernières technologies seront au cœur des investissements et des équipements. Une « ideation room » serait ainsi aménagée au sous-sol du 500. L'agencement des locaux sera complètement revu : « Avec des salles de réunion entièrement équipées, des salles multimédia, un Big Data & Mobility Wall, des espaces ouverts... Sans oublier, pour les beaux jours, la magnifique terrasse de 400 m² déjà réalisée ! » Un « Centre de Compétence » nouvelle génération La transformation fera aussi la part belle à un espace partagé. « Pas vraiment un business center, ni un coworking », précise Édouard Cambier, « plutôt un ‘Talent office’ ou un ‘Centre de Compétence’ de nouvelle génération, avec un Beci Rapport annuel 2017 | 11 © Zoom Architecture
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accès direct à une série de services ainsi qu’aux collaborateurs de la chambre et de ses partenaires. Ce sera l’endroit idéal pour prendre un café avec Ischa et parler de mobilité, rencontrer Lise pour aborder une question d’urbanisme, discuter transmission d’entreprises avec Erick… » Visuellement, nous voyons The Cham comme une sorte ‘d’Apple Store’ de l'entrepreneur. Un bon modèle en termes d’aménagement ‘responsive’ et d’expérience, de services, d’innovation, de design et de simplicité. Jean de Renesse, Spacious Agency Agencé sur une surface totale de plus de 1.000 m2 , The Cham est conçu pour offrir une expérience de travail ouverte, transparente, agile et collaborative, en vue d’optimiser la performance, le bien-être et toutes les formes de coopération entre l’ensemble de ses utilisateurs : visiteurs, entrepreneurs, experts, collaborateurs de la Chambre et partenaires de la plateforme. Certaines « jeunes pousses », en lien avec les Hubs (Mobilité, Transmission, Club DRH…) pourraient même y trouver place, à titre temporaire. « Ce sera surtout un accélérateur pour travailler ensemble sur certaines thématiques, au profit de toute la communauté entrepreneuriale bruxelloise. » La disruption et l'innovation seront mises en avant. Des activités originales de support à l’entrepreneuriat seront testées, comme des solutions de « crowdworking » ou des « hackathons », pour créer par exemple un projet d’entreprise ou le développer en un minimum de temps. Toutes les formes de collaboration seront encouragées : co-création, co-financement, co-reprise, co-exportation, cocommercialisation, etc. À venir : l’app « The Cham » « The Cham », c’est aussi un projet de transformation numérique en profondeur, au niveau des supports de communication, de la gestion et de la distribution de données (data intelligence), de l’automatisation des processus opérationnels et organisationnels. La technologie est placée au cœur du réacteur dans cette nouvelle mouture de la Chambre. Achevée au printemps, la terrasse est un premier élément de transformation du bâtiment. 12 | Beci Rapport annuel 2017 Un « plus » pour les entrepreneurs membres : ils bénéficieront d'une application pour smartphones et tablettes, construite comme un réseau social. Jean de Renesse (Spacious Agency) : « Elle permettra de réserver des espaces de travail en fonction de leur disponibilité, en temps réel, de s’inscrire à des événements et à des formations, de s’informer et de réseauter via un fil d’actualité dynamique entre les membres, de publier et d’accéder à des opportunités d’affaire… » Enfin, une nouvelle signalétique sera prévue pour mieux guider le visiteur dans le bâtiment et lui donner accès à une couche de données interactive sur des sujets pratiques et d’actualité. Premières étapes dès 2018 Pour la Chambre, en densifiant son offre au sein du bâtiment, l’objectif est double : multiplier les opportunités d’affaires pour ses membres ; soutenir activement des entreprises qui apportent des solutions sur les thématiques qu’elle défend. Avec la volonté de se rapprocher de ses membres et de ses partenaires afin de leur offrir des prestations inédites, créatives et performantes. « Visuellement, nous voyons The Cham comme une sorte ‘d’Apple Store’ de l'entrepreneur », résume Jean de Renesse. « Un bon modèle en termes d’aménagement ‘responsive’ et d’expérience, de services, d’innovation, de design et de simplicité. Dans ce cadre, un café-restaurant serait un pôle d'attraction convivial, inspirant et nourrissant. Il permettrait de créer un effet de ruche au sein du bâtiment et de développer de beaux projets sur des coins de table, puis d’essaimer au sein des différents espaces disséminés au sein The Cham ». Le projet ne se matérialisera évidemment pas en un jour ; il sera mis en œuvre progressivement et n’est pas figé ; certains aspects seront sans nul doute adaptés. Mais il est en marche : les premières étapes se concrétiseront début 2018. Rendez-vous est pris avec The Cham ! • Beci Rapport annuel 2017 | 13 © Zoom Architecture
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Sur base de chiffres publiés par l'IBSA (Institut Bruxellois de Statistiques et d’Analyse), nous nous penchons sur la santé économique de la Région. Le redressement, plutôt limité et lent entre 2014 et 2016, est suivi d’un rebond plus marqué en 2017. Mais les projections tablent au mieux sur une stagnation, voire un léger ralentissement en fin de période 2017-2022. La diminution du chômage devrait se poursuivre sur sa lancée actuelle. Cédric Lobelle Bruxelles en chiffres Démographie Au 1er janvier 2017, la Région de Bruxelles-Capitale comptait 1.191.604 habitants, selon le SPF Économie, soit une augmentation de 52.750 habitants en 5 ans. Mais la croissance a ralenti en 2016 (moins de 4.000 nouveaux habitants). En prenant un peu de hauteur, la population bruxelloise a cru de plus de 18 % depuis 2005 (la barre du million venait d'être atteinte). Et c'est surtout grâce aux ressortissants non-Belges de l'Union européenne. En 2005, ils étaient 158.633 (15,7 % des Bruxellois), contre 273.255 en 2016 (23 %). Les étrangers hors-UE étaient 106.578 en 2005 (10,6 %), contre 137.820 en 2016 (11,6 %). La population belge n'a que légèrement augmenté : de 741.538 en 2005 (73,7 %) à 776.815 en 2016 (65,4 %). La Région de Bruxelles-Capitale compte ainsi 10,5 % des résidents en Belgique en 2017, contre 9,7 % dix ans plus tôt. POPULATION (EN MILLIERS DE PERSONNES) 2.000 4.000 6.000 8.000 10.000 12.000 0 Belgique Région flamande Région wallonne Région Bruxelles Capitale 14 | Beci Rapport annuel 2017 I n d i c a t e u r s 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Activité PRODUIT INTÉRIEUR BRUT économique générale La Région bruxelloise reste le porte-étendard de l'économie belge tant au niveau du PIB par habitant, qu'en termes d'attractivité pour l'emploi. Bruxelles représente en effet le premier bassin d'emploi en Belgique, avec 693.832 travailleurs en 2015 (1.868 de plus qu'en 2014), selon l'ICN (Institut des Comptes Nationaux). Parmi ces emplois, environ 49 % sont occupés par les navetteurs flamands ou wallons. Dans l'autre sens, plus de 70.000 bruxellois travaillaient dans les deux autres régions. Bruxelles contribuait à hauteur de 18,2 % du PIB belge en 2015 (pour 10,5 % de la population). Le PIB par habitant a, lui, été évalué en 2015 à 63.300 € par Eurostat, soit 219 % de la moyenne des 28 pays de l'Union Européenne. Bien loin devant la Flandre (37.700€, 129 %) et la Wallonie (26.400€, 91 %), ce qui fait de la RBC la 4e région la plus riche d'Europe selon ce critère. Selon l’ICN (Institut des comptes nationaux), la croissance économique aurait été, en 2015, plus forte en Flandre (+2,0 %) qu'en Régions wallonne (+0,9 %) et bruxelloise (+0,6 %). Par ailleurs, Bruxelles restait sur deux années (2012 et 2013) de ralentissement économique (-0,7% par an en moyenne). D'après le rapport « Perspectives économiques régionales 2017-2022 » (publication conjointe du Bureau fédéral du Plan et des organismes de statistiques régionaux, dont l'IBSA), les écarts de croissance interrégionaux se seraient toutefois légèrement atténués en 2016, la Flandre passant à +1,4 % tandis que Bruxelles se maintenait avec une croissance du PIB brut en volume à +0,7 %. Pour 2017 et 2018, par contre, Bruxelles devrait doubler cette croissance (+1,4% chaque année) en raison du nouveau dynamisme de l'économie mondiale, et surtout de la demande intérieure. 100 200 300 400 500 0 de 2005 à 2015 À PRIX COURANTS (MIO €) : 2005-2015 Région wallonne Région flamande Brabant wallon Brabant flamand Région Bruxelles Capitale PRODUIT INTÉRIEUR BRUT EN VOLUME (VARIATIONS ANNUELLES, EN POUR CENT) -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 de 2007 à 2022 Belgique Région wallonne Région flamande Région Bruxelles Capitale Beci Rapport annuel 2017 | 15
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La répartition par secteur Selon ce même rapport, à Bruxelles, la spécialisation relative de l’économie dans les services financiers devrait redevenir une source importante de croissance de la valeur ajoutée. Sur la période 2016-2022, l’activité dans la branche « crédit et assurances » devrait ainsi enregistrer une croissance de 1,4 % par an en moyenne. Cette branche représenterait 17,1 % de la valeur ajoutée régionale à l’horizon 2022. Les « autres services marchands » enregistreraient la croissance de la valeur ajoutée en volume la plus élevée avec +1,7 %, atteignant 29 % de la valeur ajoutée régionale en 2022. En raison du caractère urbain de l’économie bruxelloise, le secteur tertiaire domine le processus de production régionale. La part des services marchands dans le total de la valeur ajoutée devrait atteindre 71,3 % en 2022. La part des activités industrielles dans la valeur ajoutée à prix courants continuerait de décroître mais à un rythme nettement moins soutenu que par le passé. La contribution à la croissance de la branche « administration publique et enseignement » (un cinquième de la valeur ajoutée bruxelloise) pour 2017-2022 serait inférieure à 20052015. Ce repli serait la conséquence des mesures de restriction budgétaire planifiées dans les administrations régionales, communautaires et fédérale, fortement représentées en RBC. Les tableaux ci-dessous donnent les chiffres et perspectives des différents secteurs en RBC, pour la valeur ajoutée et l'emploi. (Variations annuelles, en pour cent) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total Valeur ajoutée brute aux prix de base en volume : Région de Bruxelles-Capitale 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 35,0 38,4 -4,0 -0,7 -4,4 -5,9 0,1 1,1 0,6 -6,2 17,8 0,1 7,2 17,1 -13,0 -0,9 3,8 -5,2 6,8 11,6 2,0 1,3 4,7 4,8 -11,0 4,1 -2,9 -1,7 -0,5 -6,5 0,1 4,2 -5,7 5,6 6,4 3,6 7,2 7,3 4,7 5,3 5,4 1,9 4,7 18,6 -26,4 -16,2 0,3 1,9 1,2 -5,1 1,9 -1,4 7,0 1,1 -1,1 -1,8 0,8 4,4 2,9 5,1 5,1 7,2 1,4 -7,3 4,3 7,5 -2,0 -0,4 -3,6 -1,8 -4,7 2,5 3,6 3,9 4,1 -14,7 0,3 76,4 -14,1 1,0 -0,8 1,7 1,8 7,4 1,8 1,0 -1,3 4,5 1,5 1,8 3,1 3,1 2,4 1,8 -1,8 -0,9 2,2 3,6 0,7 0,7 3,5 1,7 0,6 2,7 -1,0 -1,6 -0,2 -1,0 2,5 2,0 0,9 1,8 1,0 2,4 2,9 2,0 2,0 -4,5 1,9 0,4 6,0 1,5 -1,3 1,3 3,5 3,4 2,3 2,2 0,8 2,5 3,9 2,5 2,8 2,8 1,2 2,5 3,2 1,8 2,7 0,7 1,4 4,9 1,0 3,4 3,6 2,5 2,9 4,3 3,7 2,2 2,2 2,5 3,0 3,7 5,0 1,1 -0,8 1,1 2,2 2,1 2,6 1,2 2,1 2,7 4,2 2,8 2,9 2,9 2,4 2,7 2020 3,7 5,8 1,7 0,4 0,3 3,3 1,1 2,8 2,1 2,1 2,8 3,8 3,0 2,8 2,8 3,1 2,8 2021 3,8 6,2 0,6 -1,0 0,1 1,7 2,6 2,6 1,5 2,4 2,4 4,2 2,9 3,1 3,1 3,2 2,8 2022 3,7 5,1 0,6 -0,8 0,0 1,7 2,6 2,7 2,0 2,7 2,3 4,1 2,9 2,8 2,8 3,1 2,8 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, SVR sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). Emploi intérieur total : Région de Bruxelles-Capitale (En personnes) (En personnes) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 123 76 8.557 23.453 5.887 5.218 12.348 20.375 48.472 99.195 60.060 62.789 104 9.801 23.219 5.825 5.244 12.150 19.683 49.469 98.774 60.030 64.633 9.407 23.101 5.861 5.241 11.999 19.784 48.890 96.694 58.919 65.787 140 9.446 22.538 5.191 5.412 11.935 20.099 47.855 95.567 57.645 66.525 143 9.496 21.668 4.900 5.443 11.325 20.347 142 9.407 20.957 4.771 4.847 11.339 20.300 46.789 93.039 55.381 67.779 141 9.731 20.774 4.651 4.791 11.332 20.402 47.433 92.467 54.526 69.581 144 9.785 20.593 4.505 4.773 11.315 20.675 47.558 92.636 54.293 70.722 148 10.077 20.368 4.371 4.702 11.296 20.776 47.850 93.282 54.099 66.400 72.034 151 10.062 20.045 4.176 4.576 11.293 20.903 450.822 459.850 458.934 458.546 459.868 462.789 469.187 475.702 482.632 486.590 48.030 94.459 56.695 47.693 93.638 53.821 73.165 180.306 186.944 188.644 190.954 194.284 199.801 205.180 210.494 215.367 218.273 174.169 176.661 178.040 177.970 180.727 180.522 180.830 180.738 180.225 179.895 166.788 169.096 170.143 171.549 174.507 174.359 174.993 174.907 174.342 173.956 7.381 7.565 7.897 6.421 6.220 6.163 5.838 5.831 5.883 5.939 677.452 689.318 689.389 688.739 692.249 694.117 701.065 707.637 714.227 717.646 2020 155 10.104 19.766 4.035 4.438 11.292 21.428 490.889 47.789 93.826 53.797 74.411 221.065 180.338 174.301 6.037 722.679 2021 159 10.083 19.433 3.851 4.291 11.291 21.619 494.127 47.750 93.920 53.622 75.790 223.047 180.818 174.678 6.140 726.240 2022 164 10.173 19.134 3.710 4.146 11.278 21.820 497.192 47.726 93.879 53.490 77.110 224.986 181.327 175.097 6.230 729.809 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, SVR sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). 16 | Beci Rapport annuel 2017 Créations et faillites Près de 89.000 entreprises ont été créées en Belgique en 2016, et 54.000 ont cessé leurs activités. Au 31 décembre 2016, la région bruxelloise comptait 101.139 entreprises actives assujetties à la TVA, soit près de 4.000 de plus en un an, selon la Direction générale Statistique du SPF Économie. 11.967 nouvelles entreprises ont été créées en 2016, en hausse de 8,2% par rapport à 2015. Parallèlement, 7.384 ont arrêté leurs activités. Avec 1.954 cas en 2016 (contre 2.142 en 2015), les faillites d’entreprises représentent un peu plus d’un quart des cessations d’activité. Sur base annuelle, le nombre de faillites à Bruxelles a baissé chaque année de 2014 à 2016, pour atteindre en 2016 le niveau POPULATION ET MAR CHÉ DU TRAVAIL : RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE (EN MILLIERS DE PERSONNES) 500 1000 1500 2000 2500 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Population totale Population inactive Population active occupée Chômage le plus faible depuis 2010. Les premières données disponibles pour 2017 semblent indiquer la fin de cette dynamique positive puisqu’on comptait déjà 1.293 faillites à Bruxelles sur le premier semestre 2017, selon le SPF Économie. Dont 251 dans le secteur Horeca : une hausse de 25% par rapport au premier semestre 2016. Les causes souvent citées : le piétonnier, les conséquences des attentats, le système de caisse enregistreuse... Le marché du travail Le chômage a nettement reculé au niveau national en 2015 et 2016. Bruxelles ne fait pas exception, avec un taux de chômage passant de 20,9 % en 2014 à 18,4 % en 2016. Les causes principales, selon le rapport « Perspectives économiques régionales 20172022 » : la croissance du secteur marchand suite aux mesures de réduction du coût du travail, mais aussi les réformes du régime des allocations d’insertion. Le durcissement de la réglementation du chômage a en effet eu un plus grand impact à Bruxelles et en Wallonie qu'en Flandre. En 2013, les bénéficiaires d’une allocation d'insertion représentaient 19,3 % des chômeurs indemnisés à Bruxelles, contre 8,7 % en 2016. L’emploi indépendant en Région bruxelloise devrait continuer d’augmenter à un rythme élevé, passant de près de 80.000 unités en 2016 à plus de 87.000 en 2022. Les prochaines années Ce même rapport table sur une baisse continue du chômage et prévoit un taux de 17,4 % (fin 2017), 16,5 % (fin 2018), mais seulement 16,2 % fin 2019 car le ralentissement de la croissance de l’emploi intérieur sera beaucoup plus marqué, tandis que la croissance de la population en emploi devrait être moins rapide que les années précédentes. Mais à la faveur d’une reprise de la croissance de l’emploi, en 2020, la baisse du taux de chômage devrait s’accélérer jusqu’à 15,5 % et ensuite à 14,5 % en 2022. EMPLOI INTÉRIEUR INDÉPENDANT : RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE 200 400 600 800 1000 0 2015 2016 Agriculture Energie 2017 2018 2019 Industries manufacturières Construction 2020 2021 2022 Services marchands Services non-marchands Beci Rapport annuel 2017 | 17
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Rebond de l’optimisme entrepreneurial, risque persistant de délocalisation, priorité accordée à la mobilité bruxelloise et défiance envers le gouvernement régional : telles sont les grandes tendances du sondage semestriel organisé par Beci1 . Vincent Delannoy Baromètre politique Météo stable Le politique : temps frais pour la saison Ils sont en léger rebond, après les résultats plancher de novembre 2016, mais la tendance générale reste à la baisse depuis l’installation du gouvernement Vervoort II, en juillet 2014. Le podium reste inchangé : le ministre des Finances et du Budget Guy Vanhengel (2,91/5) est toujours le plus populaire auprès de nos sondés, suivi par Didier Gosuin (Économie et Emploi, 2,86) et Céline Fremault (Environnement et Énergie, 2,54). Pascal Smet (Mobilité et Travaux publics) cède la lanterne rouge à Fadila Laanan (Collecte et Traitement des déchets, Recherche scientifique et Fonction publique). 3,5 3,3 3,1 2,9 2,7 2,5 2,3 2,1 1,9 1,7 1,5 nov 2014 juil 2015 nov 2015 juin 2016 nov 2016 juin 2017 COTEZ DE 1 À 5 L'EFFICACITÉ DES MINISTRES DE LA RBC Guy Vanhengel Didier Gosuin Céline Fremault Cécile Jodogne Rudy Vervoort Bianca Debaets Pascal Smet Fadila Laanan QUEL EST VOTRE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS ? DEGRÉ DE CONFIANCE VIS-À-VIS DU Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 33% 1% 11% 14% 41% 19% La défiance des entrepreneurs envers les gouvernements reste élevée, avec une constante : le fédéral (33 % de « confiants à très confiants ») s’en sort nettement mieux que le gouvernement bruxellois (12 % de confiance seulement). Des scores qui n’ont pratiquement pas évolué depuis novembre. 1. Enquête en ligne réalisée entre le 15 juin et le 4 juillet 2017 auprès des membres et sympathisants de Beci ; 795 réponses. Beci Rapport annuel 2017 | 19 19% 29% GOUVERNEMENT FÉDÉRAL ? 2% 31% l ’ a v i s d e s e n t r e p r e n e u r s
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Impulse (ABE) 2,97 variableLes acteurs régionaux : Impulse repasse en tête des organismes régionaux préférés des entrepreneurs, devant Bruxelles Invest & Export. Les scores évoluent globalement peu, sauf pour Actiris, en hausse (ce qui reflète sans doute la baisse des chiffres du chômage) et Finance. brussels (SRIB), en baisse. Bruxelles Mobilité ferme la marche, avec un score particulièrement faible. Bruxelles Invest & Export 2,94 VDAB 2,91 STIB 2,84 Actiris 2,81 Bruxelles Formation 2,73 Citydev (SDRB) 2,67 Bruxelles environnement (IBGE) 2,60 Finance.brussels (SRIB) 2,55 Bruxelles Mobilité 1,95 le retour du beau temps ? Investissement : Bonne nouvelle : les intentions d’investissement ou d’embauche de nos sondés repartent à la hausse. Le taux de « oui » (47,4 %) est le plus élevé depuis deux ans. Délocalisation : ciel nuageux Mauvaise nouvelle : si les entrepreneurs comptent investir, ce ne sera pas forcément à Bruxelles. Depuis juillet 2016, l’intention de délocaliser (en Flandre, en Wallonie ou à l’étranger) reste proche des 40 %. Il faut toutefois remarquer que notre enquête a été réalisée avant l’annonce d’un changement de majorité politique en Wallonie. ENVISAGEZ-VOUS DE RECRUTER OU D'INVESTIR DANS LES 12 MOIS ? 50 40 Juillet 2017 Novembre 2016 Juillet 2016 Novembre 2015 ENVISAGERIEZ-VOUS DE DÉPLACER UNE PARTIE DE VOS ACTIVITÉS ? 60 50 40 30 30 20 20 10 10 0 Oui Non Je ne sais pas 0 Non Oui, hors Belgique Oui, en Flandre Oui, en Wallonie Oui, dans la RBC Juillet 2017 Novembre 2016 Juillet 2016 Novembre 2015 20 | Beci Rapport annuel 2017 Priorités régionales : toujours la mobilité Le trio des priorités assignées au gouvernement régional reste identique : mobilité (65,5 %), diminution de la fiscalité (34,2 %), simplification des procédures administratives (33,7 %). On relèvera une corrélation intéressante avec la question précédente : le risque de délocalisation a augmenté entre novembre 2015 et juillet 2016 ; dans le même temps, on observait un bond de la mobilité, passée de 50 à plus de 64 % parmi les préoccupations des chefs d’entreprise. Un score qui n’a guère baissé depuis… 10 20 30 40 50 60 70 0 2015>2017 Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communale Simplification des procédures administratives Aide à l'investissement Propreté Image de Bruxelles comme centre d'affaires Sécurité Soutien à l'emploi Rénovation urbaine Mobilité : le vent change-t-il ? La mobilité, parlons-en ! Nos sondés ne sont pas tendres pour la politique régionale en la matière (91,4 % de « peu ou pas du tout satisfaits »), ni pour la politique fédérale (87,1 %). Ils sont aussi plus de 76 % à considérer que la mobilité se dégrade à Bruxelles. Mais alors, quelles solutions ? Nous avons interrogé les entrepreneurs sur trois idées-phares : si les avis sont très partagés sur l’instauration d’une taxe kilométrique (« inacceptable » à 47 % - et ce pourcentage est en hausse), le budget mobilité et la zone basses émissions récoltent globalement l’approbation. COMMENT CONSIDÉREZ-VOUS LA CRÉATION Une idée intéressante Je ne sais pas Une idée inacceptable D'UNE TAXE KILOMÉTRIQUE INTELLIGENTE ? 38% 15% 47% 24% 19% D'UN BUDGET MOBILITÉ EN ENTREPRISE ? 57% 17% 21% D'UNE ZONE BASSES ÉMISSIONS EN RBC ? 62% Beci Rapport annuel 2017 | 21
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e Thierry Willemarck Beci doit vivre avec son temps En octobre prochain, l’Assemblée Générale de Beci désignera un successeur à Thierry Willemarck, au terme de quatre années de présidence. Nous l’avons rencontré pour évoquer avec lui le bilan de son mandat, qui s’achève par le lancement d’un ambitieux projet. Emmanuel Robert C omme le veut la formule consacrée, « la rigueur des statuts » commandera à Thierry Willemarck de céder le témoin de la présidence d’ici quelques semaines. « Et c’est une bonne chose », dit-il. « La fonction est passionnante, et c’est ce qui me motiverait à poursuivre, mais c’est aussi un effort conséquent. Et puis, je pense que, dans une telle fonction, il faut du renouvellement. » Entre 2013 et 2017, le mandat de Thierry Willemarck aura été marqué par la 6e réforme de l’État et l’installation d’un nouveau gouvernement régional, mais aussi les attentats du 22 mars 2016 et leurs suites… Voilà pour le contexte dans lequel Beci a développé son action, déterminée par quelques fils conducteurs bien identifiés : mobilité, fiscalité, gouvernance, formation, image de Bruxelles… Mobilité : « Les mentalités évoluent » Au premier chef, la mobilité aura été une préoccupation constante du président de Beci, par ailleurs CEO de Touring – c’est aussi la première priorité des entrepreneurs bruxellois, telle qu’elle ressort de nos sondages. Comment Thierry Willemarck l’a-t-il vue évoluer ? « Du point de vue de la gestion politique, je suis heureux de voir un gouvernement régional qui rend enfin la priorité à l’extension du métro. Je me réjouis aussi du projet de piétonnier à Bruxelles-Ville, mais je pleure sur sa mise en œuvre, qui crée davantage de problèmes qu’il va falloir gérer. Du côté des entreprises, même s’il est sans doute trop tôt pour le mesurer, j’ai le sentiment que les mentalités évoluent. Le fait d’en parler, d’avoir institué des responsables mobilité, le fait que le politique ait imposé des plans de déplacement d’entreprise ; tout cela a provoqué une réflexion. Chez BNP Fortis, il y a désormais 600 éco-coaches qui conseillent leurs collègues ! Le ‘plan cafétéria’ se généralise dans beaucoup de sociétés, et l’idée du ‘budget mobilité’ défendue par Beci commence à faire son chemin. En la matière, nous sommes en avance sur le fédéral, qui en reste encore à un timide ’cash for car’. » De la mobilité, on passe très naturellement à la gouvernance. L’une des revendications fortes de Beci est une meilleure approche des problématiques transrégionales. Or, force est de constater que la « Communauté métropolitaine » prévue par le législateur reste encore dans les limbes. Beci Rapport annuel 2017 | 23 n e n t r t i e
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The Cham un projet pour le 21e « Si des compétences ont été transférées aux Régions, c’est parce qu’on avait des visions différentes », rappelle Thierry Willemarck. « Le monde politique ne va pas revenir en arrière. Mais je pense que, progressivement, on va reconnaître que certains projets, aux frontières régionales, méritent des collaborations. C’est vrai pour la mobilité ; c’est vrai aussi pour le stade national, par exemple. » Et d’élargir le propos : « La réforme de l’État a transféré des compétences que les Régions doivent encore apprendre à exercer. Nous sommes dans une phase de transition, mais j’observe une ouverture. On commence à collaborer, même si ça ne vas pas aussi vite ni aussi loin que nous le souhaiterions. Lors du récent Mobility Shift Summit, on a vu quatre ministres qui reconnaissaient la nécessité de travailler ensemble sur des projets. C’est nouveau. » Un bémol : le dossier de l’aéroport, « où la Région bruxelloise ne montre pas une attitude très constructive, pour dire le moins. » « Alléger, simplifier, clarifier » Si la mobilité reste le premier souci des entrepreneurs bruxellois, elle est suivie de près par la fiscalité. « Dans cet ordre, ce sont les deux principales raisons de l’exode des entreprises qui quittent Bruxelles. Au niveau régional, les entreprises bruxelloises sont pénalisées par une fiscalité immobilière désavantageuse par rapport aux autres Régions. Or, il faut garder à l’esprit que nous sommes en concurrence ! Quant à la fiscalité des communes, il faut une harmonisation des principes. Dix-neuf fiscalités communales juxtaposées, c’est une aberration ! Dans cette matière comme dans d’autres, il y a de quoi penser une simplification des structures bruxelloises. » À l’échelon fédéral, Beci se réjouit de réduction annoncée de l’Isoc. « Trop d’impôt tue l’impôt », explique le président de Beci : « C’est une vieille règle 24 | Beci Rapport annuel 2017 Avant de remettre son mandat, Thierry Willemarck aura la satisfaction de lancer un projet qui lui tient à cœur : The Cham. « The Cham, c’est l’adaptation de la chambre de commerce au contexte des entreprises du 21e siècle. Beci doit vivre avec son temps. Elle doit bien sûr continuer à fournir ses services et à remplir ses devoirs vis-à-vis de ses membres, comme elle l’a toujours fait. Mais, si on veut nourrir l’économie bruxelloise de demain, on doit aider à la naissance de nouvelles sociétés, qui participent à un nouveau type d’économie. C’est la cote attribuée par Thierry Willemarck au gouvernement bruxellois : « Le climat entrepreneurial s’est plutôt amélioré en quatre ans. Mais le gouvernement bruxellois qui n’y est pour rien. » siècle commerciale qui s’applique aussi à la fiscalité : le prix doit rencontrer le marché. Si la fiscalité devient trop lourde, on motive l’entreprise à investir dans l’ingénierie fiscale pour y échapper ; et cette ingénierie devient tellement sophistiquée que l’État ne peut plus suivre, tant il doit y investir en temps et en expertise. C’est une spirale infernale. Un juste impôt, plus simple, plus léger, est aussi plus facile à contrôler. C’est cela qui encourage l’investissement. » Même réflexion en matière administrative : « Vous avez déjà demandé un permis ? Suivi le parcours de création d’entreprise ? Vous avez déjà demandé un permis ? Suivi le parcours de création d’entreprise ? C’est incroyablement compliqué ! A contrario, la procédure donne l’impression que l’entrepreneur est toujours présumé coupable de quelque chose. « Nous devons créer un attrait pour les métiers » Favoriser l’entreprenariat, c’est aussi permettre aux entrepreneurs de recruter des collaborateurs qualifiés, ce qui implique un enseignement de qualité. « À cet égard, l’étude McKinsey, que nous avions présentée en 2014, a aidé à identifier les problèmes. Ma grande crainte, à présent, est de voir le plan initié par Mme Milquet et poursuivi par Mme Schyns s’étioler par refus du changement ou défense des droits acquis. Au niveau des formations professionnelles, il y a aussi un fameux couac : le politique reste focalisé sur de petites formations pour mettre les sans-emploi à niveau, tandis que les entreprises recherchent des hauts profils. Il y a clairement un ‘gap’. Je reste par ailleurs convaincu que, de son côté, le monde de l’entreprise doit s’impliquer en ouvrant ses portes au monde de l’enseignement. Nous devons créer un attrait pour les métiers. » Essayé de recruter via Actiris ? C’est incroyablement compliqué ! A contrario, la procédure donne l’impression que l’entrepreneur est toujours présumé coupable de quelque chose – je ne vous parle même pas des ‘faux CV’ que l’on veut adresser aux entreprises pour détecter la discrimination. Mais où va-t-on ? » « Le gouvernement bruxellois ? 4 sur 10 ! » Autre source d’insatisfaction : l’adoption des technologies : « On est encore loin d’une Smart City ! On commence à avoir davantage de hotspots ; l’accès internet s’est amélioré, mais la capacité en bande passante, cruciale pour les développements futurs, nécessite bien plus d’efforts. Voyez Transport London, qui a ouvert l’accès aux données depuis une dizaine d’années – alors qu’à la STIB, il a fallu attendre 2016. Aujourd’hui, Transport London collabore avec plus de 400 sociétés qui développent des apps, avec des activités commerciales. » Il n’y a pas à tergiverser : « Bruxelles doit choisir la technologie. On a beaucoup parlé de 4G mais, en cette matière, nous restons liés par des normes sanitaires beaucoup plus strictes que celles de l’OMS. Peuton m’expliquer pourquoi, à Bruxelles, nous devrions être plus prudents que les meilleurs experts internationaux ? Ces normes sont-elles bien motivées par des données scientifiques ? Ou bien par l’émotion d’un électorat, que certains éduquent à la méfiance ? » Au final, le président de Beci estime que le climat entrepreneurial s’est plutôt amélioré en quatre ans – et c’est bien sûr une bonne nouvelle. « Mais ce n’est pas propre à Bruxelles : c’est grâce à la reprise économique. » Et il se montre plutôt sévère pour le gouvernement bruxellois, « qui n’y est strictement pour rien. En termes de gestion publique, je ne leur donne pas plus de 4 sur 10… » • Beci Rapport annuel 2017 | 25
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Beci sur les canaux numériques Vous l’aurez sans doute remarqué, la communication en ligne de Beci a bien changé au cours des douze derniers mois : une toute nouvelle version de notre lettre électronique, un site web dédié à nos événements et formations, une présence (nettement) renforcée sur les médias sociaux, Facebook, LinkedIn et Twitter… Tout ceci dans un seul but : mieux servir nos membres. Morgan Van Cleven D ans un monde où nous sommes tous connectés, partout et tout le temps, l’importance de la communication électronique pour une organisation comme Beci ne fait pas le moindre doute. Mais elle est aussi un défi. Parce que, dans ce monde numérique, nous sommes aussi submergés d’informations de toutes sortes, à tel point qu’il peut devenir paradoxalement difficile de trouver la bonne info à bonne source. Le défi, c’est donc de bien utiliser les canaux numériques, en assurant la qualité des contenus et leur pertinence pour nos interlocuteurs. Nous avons concentré tous nos efforts sur une information intéressante, concrète et utile pour l’entrepreneur bruxellois. C’est dans ce sens que nous avons repensé notre lettre électronique. Depuis septembre 2016, nos 48.000 abonnés reçoivent Bruxelles Métropole Online. Nous avons non seulement changé l'aspect visuel de notre newsletter, mais surtout sa conception. Chaque mois, nous proposons à nos lecteurs cinq outils : checklists, 26 | Beci Rapport annuel 2017 listes de prospection, contrats-types, etc. À ces outils s’ajoutent des actualités : modifications de la législation, nouveaux process, opportunités… En bref, des choses intéressantes et utiles pour nos membres. Parallèlement, depuis un an, nous communiquons davantage sur les médias sociaux – ce qui n’est d’ailleurs pas passé inaperçu. Ainsi, le compte Facebook de Beci est passé de 420 à 2.260 abonnés en l’espace d’un an ! Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et LinkedIn) nous permettent de vous tenir au courant de nos prochains événements et de nos formations. Nous y partageons également des articles de notre magazine « papier », Bruxelles Métropole, des articles de notre lettre électronique, ainsi que nos communiqués de presse. Et nous y présentons régulièrement nos nouveaux membres, en pitchant leur activité, avec un lien vers leur site web. Beci a pris de nombreuses initiatives ces douze derniers mois et poursuivra encore son déploiement sur les canaux numériques. Vous aussi, rejoignez-nous en ligne ! • 2.260 C’est le nombre des followers de Beci sur Facebook – nombre multiplié par plus de 5 en l’espace d’un an. Vous êtes aussi 2.006 à nous suivre sur LinkedIn et 874 sur Twitter. Quant à la lettre électronique Bruxelles Métropole Online, elle est désormais adressée à plus de 48.000 abonnés – avec un taux d’ouverture unique qui dépasse, en moyenne, les 18 %. On remarque que nos lecteurs ont été plus particulièrement attentifs aux sujets liés à la législation commerciale ou sociale, ainsi qu’à la mobilité. Bruxelles Métropole, notre mensuel « papier », a été tiré ces douze derniers mois à 15.567 exemplaires en moyenne (+ 1,2 %). Il a fourni à ses lecteurs 596 pages d’information. www.facebook.com/beci.brussels https://www.linkedin.com/company-beta/520858/ https://twitter.com/BECI_Brussels Formation et événements www.500.be Site web www.beci.be Beci Rapport annuel 2017 | 27
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Centre de Connaissance La boîte à idées Défendre les intérêts des entreprises bruxelloises et les accompagner dans leur développement : voilà deux des principales missions de Beci. Deux missions auxquelles participe activement son Centre de Connaissance. Vincent Delannoy 28 | Beci Rapport annuel 2017 L e Centre de Connaissance, c’est un peu la « boîte à idées » de Beci : c’est là que se concentre son expertise dans différents domaines socio-économiques qui influencent la vie des entreprises bruxelloises. C’est le Centre de Connaissance qui alimente les prises de position de Beci, sur base de la consultation des membres, des concertations intersectorielles et par ses propres travaux. C’est aussi ce département qui soutient le travail des mandataires de Beci, partout où ils défendent les intérêts des entreprises bruxelloises. Le fruit de ce travail est condensé dans des fiches de positionnement, qui synthétisent la vision intersectorielle bruxelloise sur des dossiers d’importance pour le monde entrepreneurial. Last but not least, les experts du Centre de Connaissance sont directement au service des entreprises pour les accompagner, chacun dans leur domaine, par le biais de conseils ou de formations : qu’il s’agisse d’élaborer un plan de mobilité, un plan de gestion des déchets ou encore de s’orienter dans les demandes de permis. Régulièrement, ils interviennent aussi dans la résolution de certains dossiers individuels. Mobilité, urbanisme, environnement, énergie, emploi, formation, économie circulaire, diversité… : les enjeux seront encore nombreux en 2018 et mobiliseront les ressources de Beci, au service de ses membres. Mobilité : la préoccupation n° 1 des entreprises À Bruxelles, la mobilité, ou plutôt les problèmes de mobilité, constituent la préoccupation n° 1 des entreprises. Beci rappelle constamment la nécessité de mettre en œuvre des solutions de mobilité réalistes et concrètes, en tenant compte de l’ensemble des besoins. Nous pensons qu’à terme, l’instauration d’une taxation kilométrique intelligente pourrait être un bon outil au service de la mobilité. Ischa Lambrechts, conseiller mobilité si, Beci travaille avec ses membres pour faire progresser de telles solutions. Lors de la Semaine de la Mobilité, par exemple, les actions développées ont permis aux entreprises participantes d’explorer et de tester de nouvelles pistes. Urbanisme : redéployer l’industrie en milieu urbain Ischa Lambrechts, conseiller en mobilité chez Beci, formule et relaye les positions dans des matières complexes telles que le nouveau Plan de Mobilité proposé par la Région bruxelloise, ou sur le dossier de la Zone de Basses Émissions (ZBE) : « Ces dossiers auront un impact direct sur les activités des entreprises. Nous devons rester attentifs à chaque détail afin que l’articulation entre les différentes politiques publiques et les aides aux entreprises restent cohérentes. » Beci étudie également les meilleures alternatives pour une mobilité efficace à Bruxelles et périphérie. « Nous pensons qu’à terme, l’instauration d’une taxation kilométrique intelligente, préférable à un péage urbain, pourrait être un bon outil au service de la mobilité, dans et autour de Bruxelles. Nous travaillons donc avec nos partenaires sur cette solution, pour mettre en évidence ces avantages et opportunités.» Du point de vue des entreprises, la création d’un budget mobilité en faveur des employés représente probablement l’une des mesures les plus intéressantes. Là ausQuelle place pour l’industrie à Bruxelles, demain ? Sous quelles formes ? Quels sont les nouveaux créneaux porteurs ? Autant de dossiers suivis au quotidien et défendus auprès des décideurs en matière d’urbanisme. De manière prospective, Beci anticipe ces évolutions, en concertation avec les secteurs concernés, la Communauté portuaire, le Port de Bruxelles et Citydev. Beci est aussi partie prenante au projet international de recherches Cities of Making, aux fins d’activer les ressources pour une nouvelle industrie urbaine à travers le développement technologique, l’aménagement du territoire et une gouvernance L’une de nos missions est de veiller à ce que les entreprises actuelles puissent garder leur place en ville. Lise Nakhlé, conseillère urbanisme Beci Rapport annuel 2017 | 29
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de la transition. Lise Nakhlé, conseillère en urbanisme de Beci, met en garde : « L’industrie du numérique, les imprimantes 3D, des solutions logistiques innovantes, l’économie circulaire et locale sont certainement des créneaux promis à un bel avenir, mais à condition de bien négocier le virage de la transition. Dans ce contexte, l’une de nos missions est aussi de veiller à ce que les entreprises actuelles puissent garder leur place en ville. » Les entreprises sont également nombreuses à nous contacter pour s’y retrouver dans la jungle de la réglementation. Cette année, l’administration bruxelloise de l’Urbanisme, du Patrimoine et du Logement est en pleine réforme, de même que l’ordonnance-cadre du Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire (Cobat). Objectif annoncé : simplifier et raccourcir la délivrance des permis. Intention louable qui ne pourra se concrétiser qu’avec le renforcement des ressources dans les administrations régionales et communales. Emploi et formation : des stages et des stagiaires de qualité De nombreux employeurs bruxellois sont à la recherche de stagiaires qu’ils contribuent à former et peuvent engager par la suite. Par ailleurs, des dizaines de métiers restent en pénurie, ce qui amène Beci à poursuivre sa collaboration étroite avec les acteurs de la formation, pour mieux accorder l’offre aux besoins des entreprises et proposer davantage de débouchés aux jeunes. Ainsi, Beci a poursuivi le développement de sa plate-forme www.monstage.be. De manière plus générale, les liens entre l’école et l’entreprise doivent encore et toujours être renforcés. C’est dans cet esprit que nous avons organisé un événement de networking de promotion des stages avec les acteurs concernés : écoles, candidats stagiaires, entreprises, Tracé Brussels, Jeep (Jeunes, École, Emploi, tout un Programme !), en collaboration avec Actiris Créer des places d’accueil, c’est à la fois créer des emplois en puériculture et lever un obstacle au travail pour les parents. Bouchra El Mkhoust, conseillère emploi et formation Des places en crèche à Bruxelles ! Parmi les multiples dossiers suivis par Beci en qualité de partenaire social, celui de l’accueil de la petite enfance mérite une vigilance particulière. Bouchra El Mkhoust, conseillère emploi et formation, constate des réalités alarmantes : « À Bruxelles, deux demandes de place sur trois restent insatisfaites. C’est une aberration ! Le manque de places en crèche peut et doit être résolu de manière pragmatique, sans tabous et sans discriminations envers les candidats accueillants sous statut indépendant et privé. » Rappelons que la puériculture reste une fonction critique à Bruxelles. « Créer des places d’accueil, c’est à la fois créer des emplois en puériculture et lever un obstacle au travail pour les parents. C’est un défi social que les acteurs de la formation, de l’emploi et le monde patronal doivent relever ensemble, dans le contexte de la régionalisation. » Développement durable : en phase avec les réalités Beci collabore régulièrement avec Bruxelles Environnement pour consulter au préalable le monde de l’entreprise, avant l’élaboration d’une législation. Des exemples ? La modification de l’ordonnance relative à la gestion et à l’assainis30 | Beci Rapport annuel 2017 Grâce à notre travail sur l’ordonnance gaz/électricité, nous sommes parvenus à l’extension de la protection du client faible à l’indépendant et à certains petits comptes professionnels. Laura Rebreanu, conseillère environnement et énergie sement des sols pollués, la révision de l’ordonnance portant sur l’audit énergétique, la rédaction du Plan Déchets, etc. Voilà qui permet l’élaboration de textes plus équilibrés et davantage en phase avec la réalité des entreprises. En dehors de ce travail, Beci formule des avis sur les propositions de textes législatifs du gouvernement. Des avis écoutés. Laura Rebreanu, coordinatrice de la cellule développement durable de Beci, a par exemple travaillé sur la révision de l’ordonnance gaz/électricité : « Nous sommes parvenus à l’extension de la protection du client faible à l’indépendant et à certains petits comptes professionnels. C’est une belle réussite qui va aider une partie de nos membres. » Ce travail, Beci ne l’accomplit évidemment pas seul, mais en concertation avec ses partenaires sectoriels tels que Comeos, Fevia, Agoria, Fost Plus, la CCB-C ou encore Essencia. Diversité : un atout « performance » pour l’entreprise À travers son Livre Blanc, publié en septembre 2015, Beci s’est positionnée sur l’importance de la diversité dans l’entreprise. Des hommes et des femmes, de tous âges, de toutes origines, avec ou sans handicap : voilà des ressources qui peuvent donner à l’entreprise un avantage compétitif, lui apporter plus de créativité et de réactivité, et doper sa performance globale ! Dans les différentes étapes de votre activité, Bruxelles Environnement Bruxelles Environnement au service des professionnels Le tissu économique de la Région de Bruxelles-Capitale est constitué de plus de 20 000 entreprises, dont un grand nombre de PME, et de plus de 70 000 indépendants. Bruxelles Environnement agit pour préserver notre environnement et la qualité de vie des habitants, tout en stimulant l’économie et l’emploi. Dans ce cadre, nous soutenons également le développement de nouvelles filières et de nouveaux métiers. Accompagnement de votre activité : Délivrance et suivi des autorisations Pour préserver l’environnement et gérer les éventuelles nuisances de votre activité, Bruxelles Environnement traite vos demandes de permis d’environnement et délivre des autorisations adaptées à la situation de votre entreprise. Avant le lancement de votre nouvelle activité, le permis d’environnement délivré par Bruxelles Environnement vous éclaire sur les obligations légales liées à votre projet. A l’aide de guides pratiques pour les exploitants, Bruxelles Environnement vous explique dans le détail ce qui figure dans votre permis d’environnement. Ces guides ainsi que les informations relatives aux procédures à suivre sont disponibles sur : http://www.environnement.brussels/ le-permis-denvironnement. Les activités économiques qui sont soumises aux permis d’environnement ainsi qu’à toutes les règlementations internationales, européennes et régionales en matière d’environnement et d’énergie sont également surveillées par Bruxelles Environnement. C’est le rôle de l’inspectorat. L’objectif est avant tout que les entreprises s’adaptent au mieux aux exigences de la réglementation, si possible grâce à une bonne information en amont et à une bonne collaboration. Parmi les chantiers suivis par l’inspectorat : désamiantage, suivi des plaintes, contrôle de l’application de la réglementation PEB (performance énergétique des bâtiments ,… Accompagnement des professionnels du bâtiment durable et accompagnement PEB Vous êtes concepteur, maître d’ouvrage, gestionnaire ou entrepreneur … et actif en Région de BruxellesCapitale ? ◗ vous informe sur la réglementation ◗ vous aide à obtenir votre permis d’environnement ◗ vous accompagne dans vos démarches pour respecter vos obligations ◗ contrôle le respect des obligations légales pour assurer une concurrence saine ◗ soutient le développement de nouvelles filières économiques dans le bâtiment, l’eau, les déchets ◗ met à votre disposition des outils d’information et de formation aux meilleures pratiques ◗ vous accompagne pour obtenir un label d’entreprise écodynamique qui récompense votre engagement environnemental. Vous voulez rendre vos projets plus durables ? Et être prêt pour demain ? Bruxelles Environnement vous offre des outils et services professionnels, pour tous vos projets de construction ou de rénovation durable. Bâtiment de Bruxelles Environnement - photo : Yvan Glavie - architectes: Cepezed/ Samyn&Partners ◗ Formations et Séminaires Bâtiment Durable Dispensés par des spécialistes, les formations et séminaires vous donnent accès aux bases théoriques, aux informations techniques, à l’actualité réglementaire, mais aussi à des illustrations via des exemples pratiques ou des visites : www.environnement.brussels/formationsbatidurable. ◗ Facilitateur Bâtiment Durable Ce helpdesk technique répond gratuitement à vos questions et vous donne des conseils personnalisés, parfois même sur site ; il répond aussi à vos questions sur la réglementation PEB (travaux, certificat et chauffage): www.environnement.brussels/facilitateur ou 0800/85.775. ◗ Guide Bâtiment Durable et Portail construction durable Ce outils en ligne vous aident à concevoir et mettre en œuvre vos projets durables de manière ambitieuse et centralisent l’information relative à la construction durable : www.guidebatimentdurable.brussels et www.portailconstructiondurable.be. Retrouvez tous ces outils, services et infos sur www.environnement.brussels/prosdubatiment.
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La diversité : une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Appropriez-vous la diversité, qu’elle ressorte de • L’ascendance étrangère • L’équilibre hommes/femmes • L’équilibre junior/senior • L’équilibre linguistique • Le handicap • L’orientation sexuelle • … Vous souhaitez • Établir un diagnostic en diversité dans votre entreprise ? • Connaître les aides fi nancières ? • Booster les femmes aux fonctions managériales ? • Intégrer une personne malvoyante ou sourde dans vos équipes ? • Gérer des divergents culturels ? • Développer une communication interne pour l’ensemble de vos collaborateurs ? • Mettre en place des formations internes pour vos équipes managériales ou vos collaborateurs ? Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Bouchra El Mkhoust -02/643.78.20 (bem@beci.be) PRDD Beci fait entendre la voix des entreprises Nous continuons à travailler avec Bruxelles Environnement pour lever les freins et les obstacles au développement de l’économie circulaire. Laurie Verheyen, conseillère économie circulaire Hayate El Aachouche, conseiller diversité chez Beci, est convaincue de cette plus-value : « Le ‘Livre Blanc’ a été la base du développement de notre service de conseil. Nous sommes convaincus que miser sur une logique volontariste, munie d’incitants à la diversité, plutôt que sur une politique de sanctions, est la clé de réussite. Ce positionnement fort nous a permis de développer des aides concrètes pour les entreprises : diagnostic, accompagnement, plan d’actions, formations… » Le programme « Performance means diversity » de Beci est d’ailleurs à la disposition de ses entreprises membres qui veulent saisir l’opportunité de la diversité pour améliorer leurs performances ! • Le Plan Régional de Développement durable (PRDD) est l’un des principaux projets de la législature régionale, qui touche à de multiples aspects du développement urbain – donc à de multiples compétences du centre de connaissances – et qui déterminera la vision de Bruxelles à moyen et long terme. Beci a participé activement à l’enquête publique par sa compétence d’avis dans divers organes, par la présentation d’analyses et de remarques. Dans ce cadre, les experts de Beci ont formulé des dizaines de recommandations circonstanciées concernant des aspects aussi variés que ceux du logement, de l’urbanisme, de l’attractivité des quartiers, de la mobilité, de l’environnement, de l’énergie, de la gestion des déchets, de l’économie urbaine, de l’économie circulaire, des activités productives et industrielles, des enjeux de la smart city… Gestion des déchets les entreprises bruxelloises en pointe ! Nous sommes convaincus que miser sur une logique volontariste, munie d’incitants à la diversité, plutôt que sur une politique de sanctions, est la clé de réussite. Hayate El Aachouche, conseillère diversité Logistique inverse, économie circulaire, gestion des invendus alimentaires, technologie 3D, outils créatifs : autant de projets innovants qui ont marqué cette année l’économie bruxelloise. Au quotidien, Beci conseille les entreprises en matière de prévention, de gestion des déchets ainsi que de transition vers l’économie circulaire dans le cadre du Brussels Waste Network (BWN). À travers les projets soutenus par le BWN, les outils et les bonnes pratiques s’étendent. Tout bénéfice pour l’environnement et les finances des entreprises ! Avec Village Partenaire, Vert d’Iris International, MPI, Traxio, Abattoir et Tridea, le programme a contribué à lancer et soutenir des projets qui ont intégré les principes de l’économie circulaire. Citons, entre autres : la valorisation de 6,6 tonnes de déchets organiques, la transformation de 8 tonnes de déchets plastiques en filaments d’imprimante 3D et en pellets, la diffusion de deux guides pratiques pour l’événementiel et les bureaux. « La notion de déchets tend tout simplement à disparaître via ce type de projets, qui mettent en lumière l’importance de la valorisation des ressources et le potentiel de création de nouveaux business models dans le développement d’une économie circulaire bruxelloise », résume Laurie Verheyen, conseillère Beci. « Nous continuons d’ailleurs à travailler avec Bruxelles Environnement pour lever les freins et les obstacles au développement de cette économie dans le cadre du Programme Régional en Économie Circulaire (Prec) lancé en 2016. » L’une des actions phares de ce plan, l’appel à projet à destination des entreprises, devrait être réitérée en janvier 2018 ! Beci Rapport annuel 2017 | 33
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Créer, rebondir, reprendre C'est trois fois entreprendre ! De l’idée jusqu’à la transmission, en phase de croissance ou dans une passe difficile, voire à la relance après un échec : à chaque étape de son parcours, Beci accompagne et conseille l’entrepreneur en lui proposant un éventail de services adaptés à ses besoins, au moment où il en a besoin. Gaëlle Hoogsteyn 34 | Beci Rapport annuel 2017 Près de 12.000 entreprises (+6,7 %) ont vu le jour l’an dernier à Bruxelles1 . Beci leur offre un cadre unique – à la fois humain et physique – pour faire de ce moment le début d’une belle aventure ! G.H. 3, 2, 1… Startez ! L Beci joue un rôle clé dans la sensibilisation à l’entrepreneuriat et l’encadrement du passage à l’acte. Miguel Van Keirsbilck, responsable du programme Starters a vocation du département Starters de Beci est d’aider les entrepreneurs à mener à bien leur projet. « En amont, Beci joue un rôle clé dans la sensibilisation à l’entrepreneuriat et l’encadrement du passage à l’acte », explique Miguel Van Keirsbilck, responsable du programme Starters. « En aval, Beci offre aux nouveaux entrepreneurs des séances d’information concrètes et utiles, un réseau de conseillers, des formations adaptées à leurs enjeux, sachant qu’un entrepreneur bien entouré augmente sensiblement ses chances de réussite ! » Le starter peut ainsi compter sur les compétences de Beci, sur un réseau d’experts, coaches et mentors et sur l’appui de partenaires, auxquels s’ajoute la mise en relation entre les starters et la communauté des entreprises bruxelloises. 814 En 2016-2017, Beci a organisé pour les starters 31 séances d’information totalisant 465 participants et 814 consultations individuelles – sans compter les Starters Nights ni l’Innovation Train. Les formations sur la Marketing digital organisées avec Google en mai et juin 2017 ont rassemblé 418 participants. 1. Atlas du créateur 2017 de Graydon Belgium Beci Rapport annuel 2017 | 35 Informer et rencontrer Chaque semaine, Beci organise une séance collective d’information pour les porteurs de projet et néo-entrepreneurs. « Pendant deux heures, nous abordons d’une manière interactive tous les aspects de la création de son entreprise ou le début d’une activité professionnelle comme indépendant. » De nombreux évènements inspirants sont organisés. Citons, par exemple les Starters Apéros, organisés tous les deux mois dans un endroit nouveau ou insolite à Bruxelles (telle la nouvelle brasserie B28 près de la Gare Centrale) et réunissant plus de 500 starters. « C’est une excellente opportunité pour eux de nouer des contacts et d’élargir leurs réseaux », commente Miguel. c r é e r
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Une fois par trimestre, Beci invite les porteurs de projet aux Starters Nights : de grandes soirées de mobilisation des porteurs de projets qui ont rassemblé plus de 625 porteurs de projets ! « La dernière Starters Night s’est déroulée au Coworking Atlantic sur le thème ‘l’Aventure d’entreprendre’, qui établit des parallélismes surprenants entre la création d’une entreprise et le sport extrême. Chaque fois, les participants ressortent de ces soirées gonflés à bloc ! » Et après la création ? Le programme Starters se prolonge naturellement vers la dimension Scale Up, avec une attention particulière sur les besoins de la jeune entreprise et un accent particulier sur pour l’innovation, la digitalisation et l’internationalisation. « Quel meilleur exemple à cet égard que l’opération ‘Innovation Train’ qui a emmené le 28 juin dernier 100 start-ups en Thalys, à la rencontre de la scène de l’entrepreneuriat et de l’innovation à Paris ! » raconte Miguel. « Un succès total qui pourrait en appeller d’autres. »• Créer son entreprise, bien plus qu’une formalité… Si on n’échappe pas aux formalités administratives, nous voulons faire de ce passage obligé un vraie expérience client. Francis De Molder, customer experience Bien plus qu’une formalité, la création d’une entreprise est un moment important dans la vie d’un starter : « Il entre au 500 avenue Louise avec un statut et il en sort avec un autre », explique Francis De Molder, conseiller client. Il est donc essentiel d’accorder toute l’attention voulue à celui ou celle qui vient de lancer ce qui est, le plus souvent, le projet de sa vie. « L’objectif est même d’offrir à tous les entrepreneurs qui créent leur boîte chez Beci un kit intelligent d’outils de communication qui leur permettra d’annoncer haut et fort, en ligne et hors ligne, leur légitime fierté d’avoir créé leur entreprise, et leur disposition à accueillir leurs premiers clients ». Mais créer son entreprise, c’est aussi faire enregistrer son « acte de naissance ». « Si on n’échappe pas aux formalités administratives, nous voulons faire de ce passage obligé un vraie expérience client », poursuit Francis. Ces formalités s’accomplissent au guichet d’entreprise que Beci propose en partenariat avec Partena SmartStart. Beci et Partena Smart Start ont d’ailleurs renforcé leur collaboration en triplant la puissance d’accueil du guichet. « En une seule démarche, dans un environnement accueillant et entièrement rénové au début de l’année 2017, nos starters peuvent faire l’ensemble des formalités et créer leur entreprise en 45 minutes chrono ; bref, sortir du 500 avenue Louise avec leur permis de conduire leur entreprise ! » L’accent est avant tout mis sur l’accueil, avec des heures d’ouverture plus larges (à partir de 8 h au lieu de 8 h 30 et jusqu’à 17 h), un délai d’attente réduit, et bientôt une ouverture en soirée. « Notre objectif est de traiter le triple du nombre de clients actuel, toujours avec le sourire et avec efficacité ! », conclut Francis. 36 | Beci Rapport annuel 2017 Chaque année, plus de 2.000 entreprises font faillite à Bruxelles. Pour aider ces entrepreneurs à se reconstruire et à rebondir, Beci a créé le programme reStart. G.H. ReStart, pour se remettre le pied à l’étrier L ancé en mars 2017 avec l’appui de la Région bruxelloise, reStart est un programme destiné aux entrepreneurs qui ont fait faillite. L’objectif de cette initiative, unique en Belgique, est de stimuler l’entrepreneuriat de la seconde chance. Une question particulièrement prégnante à Bruxelles, où il se crée proportionnellement plus d’entreprises que partout ailleurs dans le pays, mais où le nombre de faillites est aussi relativement le plus élevé. ReStart c’est quoi ? ReStart, c’est tout d’abord de la sensibilisation. « Nous organisons des conférences, des séances d’informations, mais aussi des ateliers de résilience économique et des tables rondes d’échange pour faire évoluer la perception de la société sur l’échec de l’entrepreneur », 2000 En dehors du rebond, Beci opère également le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd, cofinancé par la Région de Bruxelles-Capitale). Le CEd est intervenu plus de 2000 fois en 2016-2017. Un tiers environ (34,6 %) de ces interventions concernaient la consultation financière ; un autre tiers (32,6 %) la consultation juridique ; un quart (24 %) l’accueil individualisé ; etc. explique Éric Vanden Bemden, conseiller rebond chez Beci. « Dans notre culture entrepreneuriale, l’échec est encore quelque chose de tabou, contrairement aux pays anglo-saxons où il est considéré comme une méthode d’apprentissage », ajoute Valérie Delande, chargée de mission. « Pourtant, les chiffres prouvent que les entreprises créées après une première faillite réussissent mieux. Ces entrepreneurs représentent un réservoir de talents pour la société ». ReStart, c’est ensuite de l’action, centrée sur l’humain. « Notre objectif est d’aider les entrepreneurs à grandir et à rebondir vers un nouveau projet, salarial ou entrepreneurial, grâce à un accompagnement individuel et collectif mené par des coaches certifiés, mentors et experts-conseillers ». Pour ce faire, Beci a développé une méthodologie unique. « Tout d’abord, le programme reStart est totalement gratuit », reprend Éric. L’accompagnement sur un an comprend, entre autres, la désignation d’un coach solidaire pour des séances de suivi personnel, le choix d’un mentor solidaire et un volet bien-être. Le coach a pour mission d’aider l’entrepreneur à reconstruire un socle personnel essentiel à la réussite d’une nouvelle entreprise. Le mentor est un entrepreneur bénévole, qui apporte un accompagnement dans la durée. Il participe au diagnostic professionnel, à l’identification et à l’évaluation du projet de rebond, partage son expérience et ouvre son réseau. Notre objectif est d’aider les entrepreneurs à grandir et à rebondir vers un nouveau projet, salarial ou entrepreneurial. Éric Vanden Bemden, conseiller rebond Des experts issus des domaines RH, droit, comptabilité, marketing, commercial, finance, mais aussi du bien-être, interviennent ponctuellement. Last but not least, reStart aide aussi les entrepreneurs en rebond dans leur recherche de financement. Le programme s’appuie également sur les partenaires pour trouver des solutions de transition, contribuer au fonctionnement du programme et aux solutions de rebond. Une promotion pilote À l’heure où nous écrivons, 15 reStarters participent déjà au programme, avec des résultats encourageants. L’objectif est d’intégrer 80 entrepreneurs en faillite au programme d’ici fin 2017. • Beci Rapport annuel 2017 | 37 r e b o n d i r
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La transmission d’entreprises, on en parle depuis près de… 20 ans : c’est en 1994 que la Commission européenne s’est penchée pour la première fois sur la question. Pourtant, c’est une étape de la vie de l’entreprise que la majorité des entrepreneurs ont toujours du mal à envisager, donc à préparer. Depuis trois ans, le Hub Transmission de Beci travaille sur cet important enjeu économique. G.H. Transmettre sa société en toute sérénité À Nous savons aujourd’hui de manière certaine que les entrepreneurs n’ont qu’une idée très vague de tout ce qu’une transmission ou une reprise implique. Erick Thiry, conseiller transmission 40 40 sociétés sont dans le Hub Transmission, en préparation de cession, et la base de données comprend quelque 350 acquéreurs. Au cours de l’année 20162017, environ 1.200 personnes ont participé aux conférences du Hub et plus de 140 mises en relations entre cédants et repreneurs ont été organisées. Tables rondes, conférences, formations, moments de rencontre, conseils individuels, diagnostics et confidentialité… le Hub Transmission de Beci accompagne les candidats cédants et repreneurs tout au long du processus. Pour Erick, la plusvalue de Beci est d’être un acteur totalement neutre. « Dans le cadre du Hub Transmission, Beci se veut le coordinateur du projet, ce qui garantit notre impartialité et notre neutralité. » En mode TGV Trois ans après sa création, le Hub Transmission roule à pleine vitesse et n’est pas près de ralentir. « Pourtant, ce n’est que dans les mois à venir que nous commencerons vraiment à récolter le fruit de nos efforts », explique notre expert. « Une transmission durant en moyenne 3 à 5 ans, plusieurs dossiers sont actuellement en cours de finalisation. » 38 | Beci Rapport annuel 2017 Bruxelles, plus de 37.000 entreprises devront changer de mains dans les prochaines années. Mais en termes de préparation, près de 50 % des entrepreneurs qui envisagent la cession dans les deux ans n’ont encore entrepris aucune action. 147.000 emplois en dépendent. « Décider de vendre son entreprise n’est pas toujours facile », commente Erick Thiry, conseiller transmission chez Beci. « Pourtant, c’est une étape clé dans la vie d’un chef d’entreprise : il faut s’y prendre longtemps à l’avance, savoir bien s'entourer, respecter une série d'étapes et de règles et se donner la possibilité de trouver le repreneur idéal. » Et Erick d’ajouter : « Les deux premières années du Hub nous ont confortés dans l’idée que le besoin d’accompagnement était réel. Nous savons aujourd’hui de manière certaine que les entrepreneurs n’ont qu’une idée très vague de tout ce qu’une transmission ou une reprise implique. » Nouveautés et projets L’une des grandes nouveautés de 20162017 fut l’internationalisation des transmissions. Pour Erick, Beci s’est imposée comme un partenaire important pour les entreprises bruxelloises qui souhaitent changer de mains et le Hub Transmission a acquis une notoriété qui lui a permis de sortir de nos frontières. « En collaboration avec Brussels Invest & Export, avec le réseau EEN et avec notre propre service international, nous avons développé des services pour les entrepreneurs et les investisseurs étrangers qui veulent acquérir des entreprises en Belgique », explique-t-il. « C’est une autre voie pour la transmission et les premiers résultats sont plutôt encourageants. » Pour l’avenir, une intégration plus poussée avec les autres départements de Beci semble prometteuse. Enfin, le Hub Transmission peut compter sur le soutien de KBC Brussels, Belfius, Partena, Actoria et WCI. « D’autres partenariats importants sont aussi en cours de négociation », déclare Erick. « Une preuve de plus que le Hub Transmission a encore de beaux jours devant lui. » • t r a n s m e t t r e Commerce international Un monde d’opportunités ! Bruxelles est un carrefour. C’est aussi une marque internationale. Une marque à exploiter – comme l’ont bien compris de nombreuses entreprises bruxelloises qui s’exportent avec succès. Beci leur ouvre ses réseaux internationaux, les aide à prospecter les marchés étrangers et facilite leurs formalités à l’exportation. David Hainaut & Emmanuel Robert S elon les chiffres les plus récents, un tiers environ de la valeur ajoutée produite en Région bruxelloise est exportée hors de Belgique. « Dans un petit pays à l’économie aussi ouverte que la nôtre, au cœur de l’Europe – et a fortiori dans sa capitale –, exporter est une démarche naturelle, voire nécessaire », explique Anne Georges, Senior Manager International. L’une des missions de la chambre de commerce est d’aider les entreprises à franchir ce pas – et d’abord en les aidant à évaluer le potentiel des marchés, à prospecter et nouer des contacts. EEN : partout en Europe, et au-delà ! À cet égard, Beci peut compter sur de puissants réseaux, dont Enterprise Europe Network (EEN). Beci en opère le pôle bruxellois en consortium avec impulse.brussels. Fort de plus de 600 organisations réparties dans 60 pays d’Europe – et d’ailleurs ! – EEN accompagne les PME dans la recherche de partenariats commerciaux et technologiques. 70 Dans le cadre de la mission EEN, en 2016-2017, Beci a apporté son support à 73 profils de PME bruxelloises dans la mise en relation avec des sociétés étrangères. Les profils enregistrés sur la plateforme Partnership Opportunities Database ont généré 254 mises en relation à l’international. Nous avons également fourni 43 accompagnements et conseils personnalisés. Last but not least, 6 contrats ont été signés entre des sociétés bruxelloises et étrangères, tandis que 29 autres accords sont en négociation. En dehors du pôle EEN, 781 personnes ont pris part aux 37 événements organisés par le Hub International de Beci : visites de délégations étrangères, visites d’ambassadeurs, missions à l’étranger, séminaires... Le Customs Center a délivré 18.093 certificats d'origine et 325 carnets ATA. 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Brexit c’est aussi l’affaire de Bruxelles ! Dans un petit pays à l’économie aussi ouverte que la nôtre, exporter est une démarche naturelle, voire nécessaire. Anne Georges, Senior Manager International Le consortium leur fournit aussi une base de données et une source d'informations – en matière de réglementation internationale, notamment –, tout en organisant des formations, des séminaires et des rencontres, telles que les « matchmaking events ». « En sept ans, EEN a clairement démontré sa valeur ajoutée », estime Jean-Philippe Mergen, « La priorité actuelle est plus que jamais donnée aux PME qui ont un projet de croissance internationale, afin de leur apporter une réelle valeur ajoutée et mesurer l'impact des services rendus. » Le plus grand réseau entrepreneurial Beci entretient aussi une collaboration étroite avec Bruxelles Invest & Export et le réseau de ses attachés commerciaux. Sans oublier, bien sûr, les chambres de commerce – qui constituent, ensemble, le plus vaste et le plus puissant réseau d’organisations entrepreneuriales ! Il en existe aujourd’hui plus de 12.000, implantées partout dans le monde et à tous les niveaux : local, régional, national, européen et international. Beci abrite d’ailleurs dans ses locaux plusieurs chambres bilatérales, dont la Chambre néerlandaise pour la Belgique et le Luxembourg (NKVK), CanCham (belgo-canadienne) ou Brascam (belgo-brésilienne). 40 | Beci Rapport annuel 2017 Quelles seront les conséquences du Brexit ? Quelles en sont les risques, mais peut-être aussi les opportunités, pour les entreprises bruxelloises ? Quatrième marché pour notre pays en termes d'exportations (31 milliards d'euros par an, dont 8 % pour Bruxelles), la Grande-Bretagne échange vers 700 entreprises de notre capitale. Pour faire face à cet épineux dossier, Beci a d'emblée rejoint et contribué aux analyses du High Level Group constitué sous l'impulsion de Kris Peeters, ministre fédéral de l'Économie. Parallèlement, Beci a également pris part à un sommet londonien, avec l’Alliance européenne des chambres métropolitaines, afin d’adopter une position commune et travailler ensemble. Ce sont aussi des chambres de commerces qui ont fondé l’Iwec (International Women Entrepreneurial Challenge), à la fois réseau de femmes d’affaires, challenge international et sommet annuel, dont le but est d’encourager l’entreprenariat féminin par l’exemple. Beci a rejoint le réseau l’année dernière et c’est Bruxelles qui a eu l’honneur d’accueillir la prestigieuse conférence Iwec 2016, réunissant une quarantaine de femmes entrepreneurs venues de tous les coins du monde. Un réseau désormais ouvert aux Bruxelloises, et qui est encore appelé à s’étendre. Export Toolbox Pour mieux aider les entreprises à s’exporter, Beci met à leur disposition une série En sept ans, EEN a clairement démontré sa valeur ajoutée. La priorité actuelle est plus que jamais donnée aux PME qui ont un projet de croissance internationale. Jean-Philippe Mergen, responsable Enterprise Europe Network d’outils. C’est ainsi que, trois ans après la dernière édition de son « Guide de l’Exportation », Beci a publié fin 2016 l’Export Toolbox : une douzaine de fiches pratiques qui répondent aux questions des exportateurs. Elles sont le fruit d’un travail d’équipe avec un réseau de partenaires, spécialistes dans différents domaines et aspects de l’exportation. Chacune des fiches balise une question importante pour l'exportateur : la recherche de partenaires, les types de contrat, la couverture des risques, l’application de la TVA à l’export… Chacune d’entre elles comprend les éléments de base pour connaître la matière, ainsi que des conseils, des « trucs et astuces », des exemples et des références pour aller plus loin. Customs Center À tout ce réseau de contacts, à ces outils, à ces services de conseil et d’accompagnement, s’ajoute encore le Beci Customs Center. Un guichet, accessible au 500 avenue Louise, afin de simplifier au maximum les formalités à l’exportation pour les entreprises : qu’il s’agisse de délivrer des certificats d’origine, des carnets ATA (pour exportation temporaire), de légaliser des documents ou de faciliter l’obtention de visas dans le cadre de voyages d’affaires, le Beci Customs Center vous ouvre les frontières. • Formation Une offre sans cesse renouvelée Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, Beci a organisé 120 formations et réuni quelque 1.498 participants. Le taux de satisfaction s’élève à pas moins de 9/10. Grâce, notamment, à une réorganisation des formations et au lancement d’un nouveau site web. Gaëlle Hoogsteyn «L’ une de nos principales missions est d’informer les entreprises et de les aider à s’adapter, par exemple, aux changements de législation », commence Émilie Lessire, Training Coordinator. Pour elle, la Chambre de Commerce a un rôle de prévention à jouer : « Bien souvent, les entreprises attendent la dernière minute pour mettre en route ou changer des procédures alors que ces mesures nécessitent un travail de réflexion et de préparation. » Citons, par exemple, la nouvelle loi sur la collecte des données qui doit entrer en vigueur en 2018. « Notre rôle est de sensibiliser les sociétés au fait que cela va être obligatoire et qu’elles doivent s’y préparer dès maintenant. » Viser l’excellence Cette année encore, le taux de satisfaction attribué par les participants aux formations de Beci dépasse 9 sur 10. Émilie attribue ce succès à plusieurs facteurs. Premier point : être à l’écoute des besoins des entreprises. « Le monde du travail change de plus en plus vite, notamment en ce qui concerne le digital. Ainsi, il nous arrive fréquemment de créer de nouvelles formations lorsque plusieurs entreprises nous interpellent sur un sujet ». Ces besoins spécifiques, Beci les détecte en grande partie grâce aux synergies entre ses différents départements. Par exemple, le Club DRH est bien placé pour comprendre les besoins et tendances en ressources humaines. A noter que toutes les formations proposées peuvent aussi être données « en intra », c’est-à-dire au sein même de l’entreprise. Deuxièmement, Beci est très exigeante en termes de qualité : les formateurs sont des experts dans le domaine concerné ; ils sont choisis par un comité de sélection et sont évalués par les participants après chaque session. « Si la formation obtient un score inférieur à 8 sur 10, nous ne la proposons plus », précise Émilie Lessire. « Nous visons l’excellence, tant sur la forme que sur le fond. Pour Beci, chaque participant est un VIP et nous sommes très attentifs aux remarques qui nous sont adressées. Si des mécontentements ou des manquements sont détectés, nous faisons remonter l’inBeci Rapport annuel 2017 | 41
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formation auprès du formateur. Nous mettons tout en œuvre pour rectifier le tir avant que la formation ne soit réorganisée. » Par ailleurs, Beci est certifié ISO 9001 pour ses formations et séminaires. « Pour les participants, c’est un véritable gage de la qualité ». 120 Entre le 1er Une communication ciblée et efficace Au cours de l’année écoulée, un gros travail de communication a été effectué par la Chambre de Commerce. Afin de répondre au mieux aux attentes des participants, la Chambre travaille par exemple avec des « centres d’intérêt ». « Cela nous permet de mieux définir quelles formations sont proposées à quelles sociétés. L’objectif étant de proposer aux entreprises des formations répondant à leur besoin. » Autres grandes nouveautés : la création d’un agenda des formations et la mise en ligne d’un nouveau site web. « Jusqu’à présent, le calendrier des formations était uniquement disponible sur le site internet de Beci », explique Émilie Lessire. Afin de mieux faire connaître notre offre et faciliter le choix des entreprises, un agenda papier est imprimé et distribué chaque trimestre. Les formations y sont classées par thèmes, avec un mot d’explication, le nom du formateur, les dates et les prix pour les trois mois à venir. « La majeure partie du temps, les participants que nous ciblons ont des emplois du temps surchargés. Afin de leur permettre de participer à nos formations, ils ont besoin de savoir longtemps à l’avance quand celle-ci aura lieu. » Depuis le mois d’avril, un nouveau site web uniquement dédié aux formations et aux événements a aussi été mis en ligne : www.500.be, qui offre aux visiteurs une vue chronologique ou thématique. « En quelques clics, ils ont ainsi très rapidement accès à l’information recherchée », assure Émilie. En dehors d’une meilleure navigation, ce nouveau site permet aussi une inscription plus rapide, un encodage plus simple, un meilleur suivi… Bref, c’est tout le processus qui est désormais plus fluide. Pour Émilie Lessire, le lancement de ce site était primordial. « Nos efforts ont payé », se réjouit-elle. « Nous recevons énormément de feedback positif, tant en interne qu’en externe. » 42 | Beci Rapport annuel 2017 juillet 2016 et le 30 juin 2017, Beci a organisé 120 formations et séminaires (soit 10 de plus que l’année précédente), en ce compris les matières juridiques et sociales ainsi que les séminaires du Centre de Connaissance. Au total, ces événements ont réuni 1.498 participants. Enfin, une page spécialement dédiée à Beci Formation a été créée sur Facebook, avec des relais sur Linkedin et Twitter. « Aujourd’hui, être présent – mais surtout actif – sur les réseaux sociaux est indispensable. Les personnes qui nous suivent sont très réactives. » Nous visons l’excellence, tant sur la forme que sur le fond. Si la formation obtient un score inférieur à 8 sur 10, nous ne la proposons plus. Émilie Lessire, Training Coordinator Plus que positif ! Quant à l’offre, Beci a, comme chaque année, revu et étoffé sa gamme de formations, avec notamment un focus sur tout ce qui touche au bien-être au travail. « C’est une thématique qui fait de plus en plus parler d’elle », commente Émilie Lessire. « Il y a une réelle prise de conscience au sein des entreprises que le bien-être des employés est un fer de lance important de leur productivité. Beaucoup de formations sur la gestion du stress, le burn-out, les entretiens d’évaluation… ont ainsi été organisées. » Actuellement, tout ce qui touche à l’organisation du travail, à la bureautique, au marketing et à la communication – notamment digitale – rencontre également beaucoup de succès. Pour Émilie Lessire, le bilan de l’année écoulée est plus que positif. Pour l’année à venir, Beci souhaite asseoir et pérenniser tout ce qui a été créé en 2016-2017. « Nous avons beaucoup investi dans le domaine des formations. La suite logique est donc de capitaliser sur ce qui a été mis en œuvre. » Bien sûr, cela ne signifie pas se reposer sur ses lauriers. Dans le pipeline, s’inscrire davantage dans une projection à long terme sera un challenge important à relever. Un planning des formations jusqu’au 30 juin 2018 a déjà été prévu. « Il sera bien entendu revu selon l’actualité et les demandes, mais cela donne déjà un aperçu de ce qui sera organisé. »• La chambre de commerce c’est aussi la formation permanente Beci, c’est aussi le premier acteur de promotion sociale et de formation permanente à Bruxelles, via la Chambre de Commerce de Bruxelles. La Chambre est en effet fondatrice et partenaire d’établissements tels que l’EPFC (francophone, en partenariat avec l’ULB) et VTI (flamande), qui dispensent chaque année leurs formations à des milliers d’inscrits. EPFC Enseignement de Promotion et de Formation Continue • 10 000 étudiants en base annuelle • 400 modules de formation différents par an • 150 000 heures de cours • 370 membres du personnel • 17 000 attestations de réussite délivrées • 70% de mises à l'emploi Depuis le 16 août, l’EPFC a une nouvelle adresse unique : avenue de l’Astronomie, 19 1210 Bruxelles. www.epfc.eu V.T.I. Volwassenenonderwijs Talen en Informatica L angues, informatique, gestion commerciale, comptabilité, communication… : autant de compétences que l’on peut acquérir au long d’une carrière professionnelle et qui peuvent la consolider, voire en changer le cours. Parce qu’à l’heure où les carrières ne sont plus linéaires mais multiples, le métier que l’on a appris n’est plus forcément celui qu’on exerce, parce qu’il évolue – ou parce que de nouvelles opportunités se présentent, qui exigent de nouvelles connaissances. Aider les adultes à se former, à s’adapter au marché du travail, c’est donc une mission sociale. C’est aussi un engagement vis-à-vis des entreprises, à la recherche de profils et de compétences spécifiques. Cette mission, cet engagement, la Chambre de Commerce de Bruxelles les remplit au travers des ASBL qu’elle a fondées et qu’elle contribue à gérer. • • Deux campus : CVO Brussel et CVO Vilvoorde • 1.232.296 périodes/apprenant (lesuren cursist ou LUC's) en 2016-2017, dont 959.500 à Bruxelles et 272.796 à Vilvorde. • 163 membres du personnel Deuxième chance : VTI organise aussi un enseignement de « deuxième chance » (Tweedekansonderwijs, TKO), qui propose aux étudiants des programmes de base en néerlandais, mathématiques, français, sciences, ICT, etc. L’occasion, pour certains, d’obtenir le diplôme d'études secondaires qui leur manque. www.cvo-bec.net www.cvovilvoorde.be Beci Rapport annuel 2017 | 43
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25.08.2016 u 03 au 08.09.2016 u Le Summer After Work n’a pas volé son nom : la météo était presque caniculaire dans les jardins du Stanhope Hotel ! À l’automne 2016, Beci accompagnait sept entreprises bruxelloises en mission économique aux Émirats Arabes Unis. Bilan fructueux : trois partenariats ont été conclus suite à cette mission !  05.10.2016 t 20.10.2016 Sprout to do business in Brussels : tel était le thème de notre événement annuel Brussels Meets Brussels. Assemblée Générale de Beci 19.12.2016 u Les participants à notre Zinner Circle ont pu découvrir les collections d’art moderne et contemporain de la Fondation Guggenheim, à l’ING Art Center : Duchamp, Ernst, Pollock, Rothko, Calder… t 16.02.2017 Une septantaine de participants ont pu découvrir les six projets accompagnés par le Brussels Waste Network (BWN) dans le cadre de son appel à projets 2015-2017, lors de l’événement de clôture organisé chez Bruxelles Environnement. 06.06.2017 u Conférence reStart à la Factory Forty : lancé en mars avec l’appui de la Région bruxelloise, le programme reStart vise aider les entrepreneurs faillis à prendre un nouveau départ. 28.06.2017 u Beci et ses partenaires (Co. Station et BNP Paribas Fortis) ont pris l’Innovation Train pour Paris, avec 100 jeunes entreprises bruxelloises, à la découverte de la scène parisienne de l’entreprise et de l’innovation. 44 | Beci Rapport annuel 2017 09.01.2017 u Pour son numéro de janvier, notre magazine Bruxelles Métropole avait réuni quatre jeunes sociétés bruxelloises performantes autour d’une « table ronde des champions bruxellois ». t 24.02.2017 Avec ses partenaires, Beci a développé une formation en gestion environnementale, dont la 2e édition est en cours. Au programme : 12 modules, dynamiques et interactifs, avec des visites in situ. 06.09.2016 u 23.09.2016 u Lieu exceptionnel et éphémère, le Rooftop 58 a reçu un Zinner Circle Beci : une soirée de networking dédiée aux entrepreneurs néerlandophones de Bruxelles. En clôture de la semaine de la mobilité, BECI, Brussels Metropolitan, KBC Brussels, Bruxelles Mobilité et les Ministres bruxellois de la Mobilité et de l'Économie organisaient Mobile Together. t 07 & 08.11.2016 Bruxelles était en novembre la capitale mondiale des femmes entrepreneures : Beci organisait l’International Women Entrepreneurial Challenge (Iwec 2016). t 01.12.2016 190 participants, près de 20 stands de dégustation et de découvertes, de nombreux échanges : une belle réussite pour le Food After Work, au FoodMet de l’Abattoir. 20.01.2017 u 26.01.2017 u En marge du Salon de l’Auto, Beci organisait avec la Febiac un CEO breakfast. Au menu : budget mobilité et voiture de société. La médiation est une méthode alternative de résolution des désaccords. Beci était partenaire du bMediation Summit, qui s’est déroulé le 26 janvier à la Vlerick Business School. t 26.04.2017 t 18.05.2017 L’accélération de croissance : tel était le thème d’un Apéro Starters organisé à la brasserie B28. « Réussir sa transmission en 7 étapes » : c’était le titre d’une conférencedébat organisée par le Hub Transmission de Beci, animée par des comédiens improvisateurs. 06.07.2017 u Nouveau décor pour la Garden Party 2017 de Beci, début juillet : la cour du Cercle de Lorraine avait été transformée en jardin secret pour accueillir 500 participants – capacité maximale des lieux ! 3060  En 2016-2017, les activités de networking de Beci ont réuni 3060 participants (hors département international et formations). Entre autres, 75 participants aux Speed Business Lunches, 298 lors de nos soirées After Work, 290 aux Zinner Nights pour nos membres néerlandophones, ou encore 231 lors de l’événement Brussels Meets Brussels. Beci Rapport annuel 2017 | 45
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Beci Équipes & départements Centre de connaissance – vos experts Économie et politique générale Vincent Delannoy 02 210 01 76 vd@beci.be • Coordination commission transversale • Gouvernance, emploi, économie, politique générale • Consultation interprofessionnelle • Supervision des contenus Mobilité Ischa Lambrechts 02 563 68 59 ila@beci.be • Coordination Hub Mobilité et commission mobilité • Développement de votre politique de mobilité • Diagnostic, plan de déplacements d’entreprise, budget mobilité… • Info : réglementations, fiscalité, politique régionales, implications pour votre entreprise et mise en relations Urbanisme Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be • Accompagnement des projets de rénovation, agrandissement ou déménagement • Détermination des meilleures zones d’implantation • Info : règles d’urbanisme, conditions fiscales, subsides… • Mise en relation avec les pouvoirs publics compétents Environnement et énergie Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be • Coordination commission environnement • Conseil en économies d’énergie et plan de continuité de votre entreprise • Accompagnement de vos projets de développement durable , mise en place d’un management environnemental • Info : réglementation et primes environnement et énergie Économie circulaire Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be • Économie de matières • Prévention et gestion des déchets : diagnostic et solutions • Info : réglementation, obligation de contrat, obligation de tri, sols pollués… • Mise en relation avec des collecteurs Emploi, formation & enseignement Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be • Questions liées aux aides à l’emploi et à la diversité • Questions liées à l’enseignement et à la formation • Organisation de stages et recherche de stagiaires Diversité et emploi Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be • Politique de diversité et aide à l’intégration • Formation professionnelle 46 | Beci Rapport annuel 2017 Direction générale – lobby & représentation Administrateur Délégué Olivier Willocx Secrétaire Général Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 — ow@beci.be 02 643 78 15 — je@beci.be Secrétaire Général UEB Jan De Brabanter 02 643 78 39 — jdb@beci.be Management Assistant Carine Van Lancker 02 643 78 40 — cvl@beci.be Conseil aux entreprises – vos conseillers Programme starters Miguel Van Keirsbilck 0475 56 43 56 • Programme d’accompagnement starters • Organisation d’ateliers et événements Conseil financier Makeda Berhanu Kebede 02 563 68 51 mbk@beci.be • Conseils en financement, crédits, subsides, plan financier • Conseils aux entreprises en difficulté Conseil transmission Salima Serouane 02 643 78 49 sse@beci.be Conseil juridique Danaï Siakoudi 02 563 68 58 dsi@beci.be • Conseil juridique en matière commerciale • Assistance dans l’établissement de contrats : conditions générales de vente, clauses particulières, contrats d’agent commercial, contrats de bail, etc. • Gestion de conflits, médiation • Conseil aux entreprises en difficulté Conseil rebond Eric Vanden Bemden 02 563 68 56 evb@beci.be • Accompagnement des projets de relance • Workshops d’entrepreneurs post-faillite • Diagnostic des difficultés Conseil social Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be • Conseil juridique relatif à la relation de travail : conclusion du contrat de travail et clauses spécifiques, fin du contrat, temps de travail, relations collectives… • Anticipation des risques juridiques • Info en droit social • Préparation à la transmission de votre entreprise : diagnostic et conseil • Valorisation de votre entreprise • Mise en relation avec des acquéreurs potentiels • Accompagnement dans le processus de transmission Hub transmission Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be Beci Rapport annuel 2017 | 47
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International – votre service export Senior Manager International Anne Georges 02 643 78 18 age@beci.be • Développement de vos activités internationales • Info : marchés étrangers et règles propres à chaque pays • Missions économiques et réception de délégations étrangères • Réseau de contacts avec les chambres de commerce Manager douanes Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be Directeur Europe Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Programmes de financement et appels d’offre européens • Mise en relation à l’international à travers le réseau Enterprise Europe Network • Info : réglementations européennes, certifications nationales et européennes (marquage CE…) • Formalités administratives et douanières • Tous documents d’exportation (certificats d’origine, carnets ATA) • Légalisation de documents (factures, contrats, brevets, etc.) • Facilitation des visas pour vos voyages d’affaires Coordinatrice stratégie Amy Kessels 02 643 78 32 ake@beci.be • Projets à l’international • Missions économiques et délégations étrangères • Réseau de contacts avec les chambres de commerce Assistante douanes Caroline Dewet 02 643 78 03 cde@beci.be NKVK – Chambre néerlandaise de commerce pour la Belgique et le Luxembourg Tom Vansteenkiste 02 209 04 77 tom.vansteenkiste@nkvk.be Steven Odding 02 209 04 73 steven.odding@nkvk.be • Promotion des activités économiques transfrontalières au sein du Benelux • Information, conseil et mise en relations • Séminaires et formations, accompagnement individuel et conseil • Études de marché, information • Mise en relations et réseautage Michel Delwiche 02 209 04 70 michel.delwiche@nkvk.be Formalités Votre guichet d’entreprise en collaboration avec Partena SmartStart 02 643 78 09 desk@beci.be • Formalités à la banque Carrefour des entreprises • Inscription de votre n° d’entreprise • Modifications • Radiation 48 | Beci Rapport annuel 2017 Formalités administratives Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be • Publications au Moniteur Belge • Extraits banque Carrefour des entreprises • Attestations de non-faillite • Activation, modification, radiation TVA Votre réseau - vos connexions business Sales Manager Olivier Van Dorpe 02 643 78 43 – ovd@beci.be Partnerships & Business Development Manager Frederik Leloup 02 643 78 01 — fle@beci.be Business Relations Émilie Croin 02 643 78 08 – ecr@beci.be • Votre contact BECI • Mise en relation et développement de votre réseau • Identification de partenaires • Identification d’opportunités commerciales Relations d’affaires 02 643 78 31 – raf@beci.be • Recherche de partenariats • Gestion de banques de données de contacts • Mise en relation Support membership Christine Barthélemy 02 643 78 45 cb@beci.be • Gestion administrative de votre membership BECI • Enregistrement et mise à jour de vos données Evénements, séminaires et formations – votre support Events Coordinator Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be Events Assistant Estelle Marcq 02 643 78 47 ema@beci.be • Inscription aux événements BECI : Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party… • Mise en relation et développement de votre réseau • Location de nos salles Trainings Coordinator Émilie Lessire 02 643 78 11 ele@beci.be • Développement de vos compétences et de votre expertise • Questions liées aux formations thématiques BECI (en management, RH, développement personnel, stratégie et gestion…) • Organisation de formations thématiques et formations sur mesure pour votre entreprise Communication Media Coordinator Emmanuel Robert 02 643 78 44 er@beci.be Communication Executive Morgan Van Cleven 02 643 78 12 mvc@beci.be • Votre source d’information entrepreneuriale • Relais de vos préoccupations à travers nos enquêtes et sondages • Publication de vos communiqués dans notre magazine et sur notre site web Business Relations Advisor Anne Schmidt 02 563 68 53 asc@beci.be • Conseil en communication commerciale • Gestion de vos campagnes publicitaires Beci Rapport annuel 2017 | 49 Customer Experience Francis De Molder 02 643 78 25 fdm@beci.be Support projets Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 bvdm@beci.be Assistante Formations Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be
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2017 JAARVERSLAG The Cham NL


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Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis. biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van in dit nummer. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds 3, 2, 1… The Cham! Geachte mevrouw, geachte heer, Dit is niet zomaar een jaarverslag. U vindt er natuurlijk een overzicht van onze actie tijdens de afgelopen 12 maanden, een analyse van de economie in ons Gewest en de resultaten van onze zesmaandelijkse enquête onder de Brusselse ondernemers … Kortom, alles wat u van een jaarverslag mag verwachten. Maar wij kijken ook verder, de toekomst tegemoet. Hier onthullen we ‘The Cham’, een project waarmee uw Kamer van Koophandel letterlijk een nieuw gezicht krijgt. Het project is nog aan het rijpen, maar geeft nu al concreet gestalte aan een aantal elementen. Drie kenmerkende getallen: sel, 300 The Cham bouwt voort op 300 jaar geschiedenis en initiatieven van de Kamer van Koophandel van Brusgedaan. 500 The Cham is ook een adres: nummer 500 van de Louizalaan, het hoofdkwartier van de Brusselse ondernemingen. Lokale en internationale ondernemers vinden daar een ‘Resource Office’, een trefpunt en een ideale plek om van gedachten te wisselen. Het is ook een gedeelde werkruimte die heel wat troeven concentreert: deskundigen en adviseurs (van Beci en zijn partners), gespecialiseerde ruimten (informatie, loketten, evenementen, opleidingen en coaching), tools (Ideation Room, Data Wall …) en ontspanning (open office, terras …). ‘De 500’ is duidelijk ‘The place to be’. 2100 The Cham stemt het imago en de beroepen van de Kamer van Koophandel af op de context van het ondernemerschap in de 21e eeuw. De toekomstvisie voor de decennia tussen nu en 2100 richt zich vooral op de technologische doorbraken en de opkomst van nieuwe werkmodi (New Ways Of Working, Smart Ways Of Working…). Zo krijgen projectdragers steeds de allerbeste ondersteuning, naast concrete oplossingen voor de uitdagingen en vraagstukken van de toekomst. The Cham? Een project dat wij graag met u delen. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder van Beci Beci Activiteitenverslag 2017 | 1 ten dienste van de ondernemersgemeenschap in onze stad. De Kamer innoveert en past zich aan. Dat heeft ze altijd
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Inhoud BECI activiteitenverslag 2016-2017 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 — 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be T +32 2 643 78 44 Productie Opmaak : Isabelle André Impression : DB Print Vertaling : Litteris Foto’s: Reporters, behalve anders aangegeven Publiciteit Anne Schmit asc@beci.be T +32 2 563 68 53 Membership Émilie Croin T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Deze publicatie bestaat ook in het Frans. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 3 The Cham’, de Kamer van Koophandel anders opgevat 6 Business en new deal: vier vooraanstaande figuren delen hun visie 10 ‘The Cham’, hoofdkwartier van de Brusselse ondernemers 14 Indicatoren: cijfergegevens over Brussel 19 De politieke barometer: de mening van de ondernemers 23 Thierry Willemarck: “Beci moet met de tijd mee” 26 Beci zet in op digitale kanalen 28 Het Kenniscentrum, als think tank 34 Oprichten, herstarten, overnemen: driemaal ondernemen! 39 De wereldwijde kansen van de internationale handel 41 Het steeds hernieuwde vormingsaanbod 43 De Kamer van Koophandel: ook permanente vorming LEEF MILIE U BRUSSEL 44 2016-2017: foto’s van een jaar Beci actualiteiten 46 Who’s who: teams en afdelingen 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 | Beci Activiteitenverslag 2017 « The Cham » De kamer van koophandel anders opgevat “The Cham”, stelt Thierry Willemarck, “is de Kamer van Koophandel aangepast aan de bedrijfswereld van de 21e Brussel. “Met de digitalisering en de mobiliteit dook een aantal verstorende eeuw.” Deze visie steunt op de concepten van digitalisering, lenigheid en samenwerking. Hiermee moeten we de opdrachten van de Kamer voor de vijf à tien komende jaren nieuw definiëren. Ons doel is de dienstverlening aan de gemeenschap van Brusselse ondernemingen. Cédric Lobelle & Emmanuel Robert nieuwe modellen op. Het begrip ‘werk’ is aan het verschuiven en de opkomende technologische doorbraken gaan de modellen nog verder door elkaar schudden. Hoog tijd dus om onszelf in vraag te stellen. Wat is onze meerwaarde? Waarom sluit een onderneming zich vandaag bij een kamer van koophandel aan?” ‘T Met de digitalisering en de mobiliteit dook een aantal verstorende nieuwe modellen op. Hoog tijd dus om onszelf in vraag te stellen. Thierry Willemarck, Voorzitter he Cham’? In dit stadium gewoon een titel bovenaan een werkdossier waarvan de bladzijden momenteel geschreven, geschrapt en bijgestuurd worden. Het denkproces ging een aantal maanden geleden van start en loopt nog steeds. Het is te vroeg voor een detailoverzicht van de inhoud, maar de algemene visie verduidelijken we graag: het wordt een ‘kamer van koophandel 2.0’, afgestemd op de uitdagingen van de 21e eeuw. Een snel veranderende wereld “De bedrijfswereld verandert pijlsnel”, stelt Thierry Willemarck, de voorzitter van de Kamer van Koophandel van “De kamers van koophandel ontstonden uit de vrije vereniging van ondernemers en wederzijdse hulp”, verklaart secretaris-generaal Joëlle Evenepoel. “Deze waarden zijn nog steeds actueel. We blijven een gemeenschap van ondernemers ten dienste van … ondernemers. Dat zit ons in de genen. Vanzelfsprekend onderzoeken wij al wat omgaat in de bedrijfswereld, en we passen ons aan. Dit doen we dagelijks. En het is ook de reden van onze ISO 9001 certificering, voor een correct beheer van de voortdurende verbetering. Naast deze constante aanpassing aan de werkelijkheid op het terrein, nemen we wat afstand om na te denken over onze beroepen en ons aanbod. Desnoods schaven we bij, in functie van een coherente langetermijnvisie. Wie willen wij zijn en vertegenwoordigen, binnen vijf tot tien jaar? Daar gaat het om.” Beci Activiteitenverslag 2017 | 3
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“Wat wij in vraag moeten stellen, is niet zozeer onze opdracht dan wel de manier waarop wij die vervullen. Dit is een fundamentele voorwaarde om nuttig te blijven voor de gemeenschap van onze leden.” Open trekken Het basisbeginsel van deze hervorming is openheid, aldus gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx. “Ten eerste, open staan voor verandering. Wellicht hebben weinig vroegere generaties zoveel technologische en sociaaleconomische omwentelingen doorstaan als wij. We moeten volledig open staan voor innovatie en waakzaam blijven voor de constante veranderingen. Dit geldt ook naar onze leden toe: de onderneming moet zich in de Kamer thuis voelen. Vandaar het belang van een perfect onthaal. Ons netwerk moet eveneens open zijn: wij brengen ondernemingen samen in een gemeenschap om gedachtewisseling, samenwerking, zakendoen en ook gemeenschappelijk optreden te bevorderen.” “Wij willen de Kamer van Koophandel zowel letterlijk als figuurlijk open trekken”, besluit Thierry Willemarck. “Wij willen open staan voor ondernemingen, innovatie en de nieuwe vormen van samenwerking. Dit zal met allerlei veranderingen gepaard gaan, o.a. de verbouwing van ons pand, digitalisering, nieuwe werkgewoontes enz.” Tot zover de denkpistes die het project ‘The Cham’ momenteel bewandelt en waarvan we de hoofdlijnen elders in dit verslag toelichten. • Het basisbeginsel van deze hervorming is openheid: open staan voor verandering; open staan voor onze leden; open staan via ons netwerk. Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder Het strategisch plan Brussel 2025 De werking van Beci volgt haar strategisch plan dat in 2015 werd bepaald en dat een tienjaren-visie inhoudt voor Brussel (dus tot 2025). Deze visie streeft drie grote doelstellingen na: • Het Brusselse Gewest moet de rijkste regio van Europa worden qua BBP per inwoner; • De werkloosheid moet onder 10% dalen (15% bij de jongeren); • Brussel moet als Gewest worden erkend in domeinen als mobiliteit, veiligheid, fiscale aantrekkelijkheid, milieu en sociale vrede – kortom een gewest waar mensen graag wonen en werken. De kamers van koophandel ontstonden uit de vrije vereniging van ondernemers en wederzijdse hulp. Deze waarden zijn nog steeds actueel. Joëlle Evenepoel, Secretaris-Generaal Om deze visie waar te maken, bepaalde Beci vier prioriteiten: • Een gunstig zakelijk klimaat tot stand brengen en het ondernemerschap aanmoedigen; • Meer macht voor de werkgevers dankzij de relevantie en het representatief karakter van Beci; • De overheidsspelers en -organen attent maken op hun verantwoordelijkheden; • Erop toezien dat de overheid de beginselen van subsidiariteit en goed beleid correct naleeft. 4 | Beci Activiteitenverslag 2017 www.beci.be
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Business & new deal Business is business! De context is echter wel niet meer dezelfde als vroeger. Denk maar aan de digitalisering van de economie, de nieuwe attitudes ten aanzien van het werk, het beroep op freelancers voor bepaalde opdrachten enz. Zijn onze bedrijven op deze kar gesprongen? Op welke kar zouden ze moeten springen, in feite? Vier vooraanstaande figuren van de zakenwereld leveren ons hun kijk op zaken. Cédric Lobelle & Didier De Keyser “De uitdaging van de digitalisering speelt zich vooral in het hoofd van de ondernemers af” Thierry Geerts – Country Director van Google België “W ij Belgische ondernemers zijn nogal conservatief ingesteld. Daarmee ontsnappen we aan ‘hypes’ – wat in se positief is – maar passen we ons ook veel trager aan. Met deze aanpak stonden we redelijk sterk tijdens de crisis van 2008, maar we beseffen vandaag nog niet voldoende hoe dringend wij naar het digitale tijdperk moeten overstappen. Belgen zijn historisch producenten (farmaca, automobiel …) eerder dan handelaars, in tegenstelling tot de Nederlanders bijvoorbeeld. Nochtans biedt het internet geweldige commerciële uitzichten! En dan is er nog de hiaat tussen de Belgische consument, die de digitale 6 | Beci Activiteitenverslag 2017 technologie ondertussen volledig onder de knie heeft, en de ondernemer, die zover nog niet staat!” “De huidige wetgeving promoot nauwelijks de overgang. Ze belemmert hem ook niet en is dus geen excuus om de digitalisering niet te versnellen. Des te meer omdat digitalisering op zich niet bijzonder duur uitvalt, vrij gemakkelijk kan worden toegepast en veel kan opbrengen. Maar je moet het willen, het inzien en het begrijpen. Het is een mentaal proces! De Kamer van Koophandel van Brussel vervult dus vandaag een belangrijke rol: de digitalisering betekent niets minder dan een nieu© Reporters we industriële revolutie. Daarom is het ook logisch dat ondernemers geruststelling en informatie zoeken bij hun beroepsverenigingen. De Kamer van Koophandel moet hiertoe bijdragen via events, debatten, publicaties en contacten, maar ook als lobby die druk uitoefent op de politieke wereld.” “De New Ways of Working, de Smart Ways of Working, de creatie van starters … We mogen deze fenomenen niet los van elkaar benaderen, want ze maken allemaal integraal deel uit van de digitale revolutie. En precies door deze revolutie verandert niet alleen het aanbod van het product of de dienst, maar ook de verkoop en de marketing, evenals de manier waarop de productie wordt aangepakt, in het raam van de industrie 4.0, de NWOW e.d. Meer nog: door de rampzalige situatie van de mobiliteit in Brussel en het gebrek aan politieke visie en middelen, wordt telewerk waarschijnlijk de enige, geloofwaardige en positieve oplossing voor dit probleem. De autonome voertuigen zullen slechts op langere termijn een oplossing bieden. Bij Google zijn er geen bedrijfswagens en zeer weinig parkeerplaatsen. Wij zetten werknemers, klanten en partners aan om gebruik te maken van het openbaar vervoer of de fiets, en vaker een beroep te doen op telewerk en video conferencing.” “Belgische starters koesteren kleine dromen” “We hebben al veel vertraging opgelopen, want de starters die voor tewerkstelling zorgen in de Silicon Valley zijn ondertussen al 5, 10 of 15 jaar bezig. Bij ons zijn ze veel jonger en als ze succes oogsten zal de impact slechts binnen 5 of 10 jaar meetbaar zijn. In afwachting focussen we best op de verandering van bestaande ondernemingen, die tewerkstelling hebben gecreëerd en dat nog steeds doen. Maar we zitten nog met een mentaliteitsprobleem: onze dromen zijn te bescheiden! Van een Belgische starter zal u vernemen dat hij iets van plan is in zijn streek, hooguit iets zal proberen in Nederland of in Frankrijk en eventueel aan de andere kant van de taalgrens. De Chinezen en de Amerikanen houden er andere dromen op na: ze willen de wereld veroveren! Wij zijn te bescheiden, onvoldoende ambitieus, we zijn geen veroveraars.” • “Brussel heeft eerst en vooral een nieuwe visie nodig” Luc de Brabandere – Bedrijfsfilosoof, Boston Consulting Group “B ij zijn ontstaan is geen enkel idee op zich goed; dit gebeurt slechts in een tweede fase. Eerst verschijnt het concept. Pas daarna onderzoeken we het en maken we er een ‘goed idee’ van. Hou dus rekening met de twee stappen in het denkproces: de creatie en daarna de beoordeling. Maar laten we een onderscheid maken. Als u echt creatief te werk gaat, stelt u zich, in aanwezigheid van een vermoedelijk goed idee, de volgende vraag: ‘Ja, en?’ eerder dan ‘Ja, maar...’, want daarmee maakt u het idee meteen kapot.” “Brussel heeft ideeën genoeg, maar geen visie waarin ze betekenisvol kunnen worden. Sony, bijvoorbeeld, vond de walkman uit, maar niet de iPod, die nochtans binnen dezelfde visie kaderde. Kodak vond de instant foto, de copier en zelfs de CD-rom uit maar bleef fundamenteel een chemisch bedrijf en kon het faillissement niet vermijden. Daarentegen positioneerde 3M zich als een onderneming ten dienste van haar klanten. Haar succes spreekt boekdelen.” “Vooral de visie is belangrijk. We moeten Brussel anders opvatten. Wat is Brussel? De hoofdstad van België? Een groepering van 19 gemeenten? We moeten dit opnieuw definiëren. Waarom zouden we niet zeggen dat het de stad van de toekomst is of het laboratorium van Europa, of nog iets anders? Pas nadien kunnen we nagaan in welke mate ideeën iets opleveren, binnen deze visie.” “Disruptieve modellen kunnen de Brusselse economie een duwtje in de rug geven. Disruptie is de overgang van een oud naar een nieuw model. En een model is een vereenvoudiging van de wereld. Een voorbeeld: ik ben officieel met pensioen, maar in werkelijkheid beschouw ik mezelf als een grootvader die nog werkt en die nog diensten wil bewijzen aan de samenleving. Wanneer de modellen niet meer overeenstemmen met de werkelijkheid van vandaag, moeten we ze vervangen. De digitale wereld stemt bijvoorbeeld niet overheen met de wereld van de materiële goederen. De waarde van het werk laat zich niet langer in uren en tijd meten … Disruptie is dus van groot belang om de verandering van de economie te ondersteunen en ze niet te ondergaan.” • Beci Activiteitenverslag 2017 | 7 © Reporters
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“Flexibiliteit is positief, maar de mens heeft ook stabiliteit nodig” Giles Daoust – gedelegeerd bestuurder van Daoust “D e nieuwe economie stelt steeds hogere eisen inzake flexibiliteit van de werknemers en de bedrijven zelf. Soepele werkformules als uitzendopdrachten, freelance werk of collaboratieve economie zijn interessant om de arbeidsmarkt binnen te dringen en zich ergens in te specialiseren. Maar ze bieden in geen geval de stabiliteit waar de mens naar snakt. Laten we zoeken naar een gulden middenweg, want het is duidelijk dat de uberisatie en de freelance-hype van de economie geen afdoende oplossing zijn. In onze economie op weg naar de digitalisering dient de arbeidskracht zich af te vragen of het beroep dat hij gaat kiezen binnen 20 jaar nog zal bestaan. De knelpuntberoepen van vandaag bieden niet noodzakelijk de beste uitzichten. Beroepen die zeer repetitief zijn of die weinig handigheid vereisen, zouden wel eens binnen afzienbare tijd door software of robotten kunnen worden vervangen. Een knelpuntberoep is totaal iets anders dan een toekomstberoep. Wie vandaag wil gaan studeren of een vorming overweegt, zou moeten nadenken over de uitzichten in de toekomst, niet binnen enkele jaren, maar binnen 20 jaar!” “Wil de klant een product of een beleving?” “Het concept van beleving komt hoe langer hoe meer aan bod in de handel en de diensten, met de Apple Store als voorbeeld. Opgelet: dit model kan niet worden toegepast op alle sectoren, producten of diensten. Laten we ons afvragen wat de klant wil: is de beleving belangrijk voor hem, of zoekt hij gewoon een bepaald product of dienst, zo gebruiksvriendelijk en zo goedkoop mogelijk? Ook deze trend zou wel eens op een sisser kunnen aflopen.” • “De e-reputatie, een uitdaging voor alle Brusselse ondernemers” Thibaut De Norre – Directeur van The Cube “D e opkomst van internet, de sociale netwerken en andere hulpmiddelen om informatie in real time te verspreiden, hebben de relatie tussen de merken en hun consumenten grondig verstoord. Niets ontsnapt nog aan de nieuwe technologieën en de trend zet zich verder. De consument is nu zelf een medium geworden: hij reageert, stelt zich kritisch op, interageert met het merk en met verscheidene gemeenschappen die hierrond zijn ontstaan en een standpunt innemen over de uitdagingen van de samenleving. Consumenten kunnen dus ambassadeurs van een merk worden, maar ook tegenstanders. En nu zien we de opkomst van nieuwe verschijnselen, zoals fake news, content marketing enz. Ze vereisen een sterk beheer van de reputatie.” “De meeste ondernemingen begrijpen nog niet dat hun reputatie aanvangt van 8 | Beci Activiteitenverslag 2017 de mate waarin de verklaringen en het werkelijke gedrag van een merk overeenstemmen. Om geloofwaardig te zijn, volstaat een aantal waarden op de website niet langer. Deze waarden hebben een constante en coherente promotie nodig. Deze promotie – via producten of diensten – staat of valt met de bekwaamheid van het merk om consistent te communiceren via de verscheidene media waarover het beschikt (Paid, Owned, Earned).” “Een merk moet dus deze reputatie meten, gebruik maken van indicatoren van de ‘media-gezondheid’ of de ‘consumenten-gezondheid’ en deze dubbelchecken met financiële, productieen verkoopindicatoren. De Kamer van Koophandel moet zonder uitstel haar leden sensibiliseren voor deze verschuiving van het paradigma.” • D.R. D.R. Publireportage Isabelle Duvillier Sinds 6 jaar rekruteringsverantwoordelijke bij Chirec ‘Wat voor ons telt, zijn de waarden van de personen die we aanwerven. Als je in een ziekenhuis wilt werken, moet je uiteraard gemotiveerd zijn en de nodige expertise hebben, maar je moet ook dezelfde waarden en open geest delen.’ ‘Dankzij Actiris kunnen we in alle vertrouwen een deel van ons werk, dat extreem veel energie opslorpt, uitbesteden. Het is een win-winsituatie.’ Chirec, een ziekenhuisgroep met 5 vestigingen (waarvan 4 in Brussel), telt vandaag meer dan 3.000 personeelsleden (waarvan meer dan 2.300 in Brussel). Het HR-management centraliseert alle aanwervingen. In 2017 zal een nieuwe vestiging de deuren openen in Delta. ✓Hoe is uw eerste kennismaking met Actiris verlopen? In 2012 kwam een consultant van Select Actiris langs om hun diensten voor te stellen en ik dacht: ‘Waarom zou ik dit niet eens proberen?’. Sindsdien ondersteunt Actiris Chirec bij alle rekruteringen. Als ik de samenwerking met Actiris zou moeten omschrijven, dan zou ik zeggen “vlot” en “aangenaam”. Bovendien is Actiris ook erg ondernemend. De dienst is niet alleen gratis, maar ook doeltreffend: onze contactpersoon is gespecialiseerd in de medische sector. ✓Hoe heeft Select Actiris u geholpen bij uw aanwervingen? Dankzij Actiris kunnen we in alle vertrouwen een deel van ons werk, dat extreem veel energie opslorpt, uitbesteden. Het is een win-winsituatie. De deadlines zijn duidelijk en worden nageleefd. Omdat we tevreden waren over de voorgestelde kandidaten, hebben we onze samenwerking verder uitgebreid. CHIREC in cijfers • 3.000 • 200 42 nationaliteiten 20 80%% vrouwen Met de steun van het Europees sociaal fonds medewerkers aanwervingen per jaar ✓Wat zijn, volgens u, de kenmerken van een goede aanwerving? Een duidelijke functiebeschrijving is onmisbaar. De behoeften moeten vooraf goed geanalyseerd worden om de bal niet mis te slaan. Het is belangrijk dat er bij de aanwerving geen misverstanden opduiken. Chirec kent meer dan 90 verschillende profielen: niet alleen zorg- en paramedische beroepen, maar ook meer klassieke functies (keuken, veiligheid, financiën enz.). Vanaf de eerste dag van het rekruteringsproces werken we samen met de rechtstreekse verantwoordelijke. Select Actiris helpt ons bij het selecteren van de juiste kandidaten en houdt hierbij rekening met onze criteria. Wij zijn een onderneming die de klok rond werkt. De patiënt staat altijd centraal en dat heeft Select Actiris goed begrepen. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be
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« The Cham » Hoofdkwartier van de Brusselse ondernemers Met ‘The Cham’ krijgen de beroepen van de Kamer van Koophandel een nieuwe dimensie. Om deze ambitieuze hervorming te ontwerpen en nadien door te voeren, deed de Kamer een beroep op Spacious Agency. Het bureau consulteerde op brede schaal en formuleerde meerdere aanbevelingen, die we hier toelichten. Cédric Lobelle & Emmanuel Robert © Zoom Architecture H et project The Cham wil een trefpunt creëren voor de ondernemersgemeenschap. Deze mensen moeten zich daar thuis voelen en er alle hulpmiddelen vinden die ze nodig hebben. “Een ondernemer is in feite een projectdrager”, oordeelt Édouard Cambier, medeoprichter van Spacious. “Om zijn project te doen slagen, heeft hij niet alleen steun nodig, maar ook informatie, gedachtewisseling en uitdagingen. Dit alles moet bij The Cham voorhanden zijn, tegelijk en op één en dezelfde plaats.” “De Kamer van Koophandel concentreert al de nodige vaardigheden en diensten op nummer 500 van de Louizalaan”, zegt Édouard Cambier. “U vindt er een ondernemingsloket, het Customs Center, adviseurs enz. De uitdaging bestaat er nu in om deze organisatie soepeler en leniger te maken. En de toegang te vergemakkelijken voor ondernemers.” ‘Café van de ondernemers’ De verbouwing van de onthaalinfrastructuur – en dus van gans het pand – is een belangrijk onderdeel van het project. De haalbaarheid en de begroting van de renovatie vereisen nog wat studiewerk, maar het staat nu al vast dat het uitzicht van het gebouw wellicht zal veranderen. “Om deze omwenteling gestalte en zichtbaarheid te geven, is een architecturale ingreep voorzien op de voorgevel, die dankzij grote doorzichtige glaspartijen aan de voorbijgangers zal tonen dat mensen hier werken en zaken doen.” Een andere, zeer zichtbare nieuwigheid wordt het ‘café van de ondernemers’ (een voorlopige benaming, uiteraard), bestemd voor een zakelijk publiek. “Binnenin krijgt de ruimte een nieuwe indeling, volgens concepten als activity-based working, smart office, open office, SWOW (smart ways of working) e.a.” Hier hoort dus ook een HR dimenDe Kamer van Koophandel concentreert nu al de nodige vaardigheden en diensten. De uitdaging bestaat er voortaan in om deze organisatie soepeler en leniger te maken. En de toegang te vergemakkelijken voor ondernemers. Édouard Cambier, Medeoprichter Spacious Agency sie bij: “Nagenoeg niemand zal nog over een vast bureau beschikken. De medewerkers, maar ook de leden en de bezoekers zullen vrij bewegen om elkaar gemakkelijk te ontmoeten en relaties aan te knopen op intellectueel of contractueel vlak, of zelfs aangaande de omzet. The Cham moet ondernemers naar binnen lokken en hun daar een sterke beleving aanbieden.” De investeringen en uitrustingen zullen een beroep doen op de jongste technologieën. Zo komt er een ‘ideation room’ in de kelderverdieping. De indeling van de zalen verandert totaal: “Met volledig uitgeruste vergaderzalen, multimediazalen, een Big Data & Mobility Wall, open ruimten en natuurlijk het prachtige 400 m² grote terras dat nu al beschikbaar is bij mooi weer!” Een ‘competentiecentrum’ van de jongste generatie De verbouwing voorziet eveneens een gedeelde ruimte. “Niet echt een business center en ook geen coworking”, vertelt Édouard Cambier, “maar eerder een ‘Talent office’ of een ‘Competentiecentrum’ van de jongste generatie met Beci Activiteitenverslag 2017 | 11 © Zoom Architecture
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rechtstreekse toegang tot een reeks diensten en tot de medewerkers van de Kamer en haar partners. Het wordt de ideale plek om, rond een kopje koffie, met Ischa over mobiliteit te praten, om Lise te ontmoeten voor een stedenbouwkundig vraagstuk of om een bedrijfsoverdracht te bespreken met Erick…” Visueel vatten we The Cham op als een soort ‘Apple Store’ van de ondernemer. Een mooi voorbeeld van ‘responsive’ inrichting en beleving, diensten, innovatie, design en eenvoud. Jean de Renesse, Spacious Agency Over een totale oppervlakte van meer dan 1000 m² biedt The Cham een open, transparante, soepele en collaboratieve werkbeleving die positief bijdraagt tot de prestaties, het welzijn en alle vormen van samenwerking tussen de gebruikers. Dit zijn de bezoekers, de ondernemers, de deskundigen, de medewerkers van de Kamer en de partners van het platform. Sommige startups die verband houden met de Hubs (Mobiliteit, Overdracht, HRM Club …) zouden er zich zelfs tijdelijk kunnen vestigen. “Het wordt vooral een turbo voor de samenwerking op bepaalde thema’s, ten gunste van de ganse Brusselse ondernemersgemeenschap.” De zgn. disruptieve activiteiten en innovatie komen voor het voetlicht. Er worden originele activiteiten ter ondersteuning van het ondernemerschap uitgetest. Zo bijvoorbeeld ‘crowdworking’ of ’hackathons’, om in een mum van tijd een ondernemersproject te ontwerpen of te ontwikkelen. Alle vormen van samenwerking worden aangemoedigd: co-creatie, co-financiering, co-overname, co-export, co-commercialisering enz. Op komst: ‘The Cham’ app ‘The Cham’ heeft ook te maken met een diepgaande digitale hervorming in domeinen als communicatiedragers, beheer en distributie van gegevens (data intelligence) of de automatisering van operationele en organisatieprocessen. Technologie wordt het kloppende hart van deze nieuwe opvatting van de Kamer. Het terras, afgewerkt in het voorjaar, is een eerste element van de transformatie van het gebouw. 12 | Beci Activiteitenverslag 2017 Als extra zullen de aangesloten ondernemers gebruik kunnen maken van een smartphone- en tablet-app, die als een sociaal netwerk is opgevat. Jean de Renesse (Spacious Agency) licht toe: “Hiermee kunnen ze in real time werkruimtes reserveren in functie van de beschikbaarheden, zich inschrijven voor evenementen en opleidingen, zich informeren, aan netwerking doen via een dynamische nieuwsstroom tussen leden of zakelijke aanbiedingen publiceren of raadplegen.” Ten slotte is een nieuwe bewegwijzering voorzien om de bezoeker wegwijs te maken in het gebouw en hem toegang te geven tot interactieve data over praktische onderwerpen of het nieuws. De eerste fazen vanaf 2018 Met een rijker aanbod binnen het gebouw streeft de Kamer twee doelstellingen na: meer zakelijke kansen voor de leden enerzijds en, anderzijds, een actieve steun aan ondernemingen die oplossingen bieden voor de thema’s waar de Kamer voor opkomt. Dit alles met de wil om de banden aan te halen met de leden en de partners, onder de vorm van nieuwe, creatieve en doeltreffende diensten. “Visueel vatten we The Cham op als een soort ‘Apple Store’ van de ondernemer”, zegt Jean de Renesse. “Een mooi voorbeeld van ‘responsive’ inrichting en beleving, diensten, innovatie, design en eenvoud. Een café-restaurant zou een gezellig, inspirerend en voedzaam trefpunt worden. Het zou zorgen voor een bijenkorf-effect in het gebouw en bijdragen tot het ontwerp van nieuwe projecten ergens tussen pot en pint. Zulke ideeën zouden nadien hun weg vinden doorheen de verscheidene ruimtes van The Cham.” Het project zal natuurlijk niet van de ene dag op de andere klaar zijn. Hier wordt geleidelijk aan gewerkt en eventueel bijsturen hoort erbij. Hoe dan ook, The Cham is van wal gestoken en de eerste fazen worden al begin 2018 verwezenlijkt. Volg dit aandachtig op! • Beci Activiteitenverslag 2017 | 13 © Zoom Architecture
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We bekijken de economische gezondheid van het Gewest aan de hand van de cijfers van het BISA (het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse). Na een eerder beperkt en traag herstel tussen 2014 en 2016 zagen we in 2017 een sterkere heropleving. De voorspellingen kondigen echter een zekere stagnering aan of zelfs een lichte vertraging tegen het einde van de periode 2017-2022. De dalende trend van de werkloosheid zou zich aan hetzelfde tempo als vandaag moeten verderzetten. Cédric Lobelle Cijfergegevens over Brussel De demografie Op 1 januari 2017 telde het Brussels Hoofdstedelijk Gewest volgens de FOD Economie 1.191.604 inwoners, een stijging met 52.750 inwoners in vijf jaar tijd. De toename is echter in 2016 gaan vertragen (minder dan 4.000 nieuwe inwoners). Als we wat afstand nemen, zien we dat de Brusselse bevolking sinds 2005 met meer dan 18% is toegenomen (de drempel van 1 miljoen werd toen overschreden). Dit is vooral te danken aan niet-Belgische onderdanen van de Europese Gemeenschap. In 2005 waren die 158.633 in onze hoofdstad (15,7% van de Brusselaars) en 273.255 in 2016 (23%). Brussel telde bovendien 106.578 niet EU-buitenlanders in 2005 (10,6 %) en 137.820 in 2016 (11,6%). De Belgische bevolking is slechts lichtjes toegenomen: van 741.538 in 2005 (73,7%) naar 776.815 in 2016 (65,4%). Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest huisvest vandaag 10,5% van de inwoners van België, tegen 9,7% tien jaar geleden. BEVOLKING (IN DUIZENDEN PERSONEN) 2.000 4.000 6.000 8.000 10.000 12.000 0 België Vlaamse Gewest Waals Gewest Brussels Hoofdstelijk Gewest 14 | Beci Activiteitenverslag 2017 I n d i c a t o r e n 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 De algemene BRUTO BINNENLANDS PRODUCT economische activiteit Het Brusselse Gewest blijft kampioen van de Belgische economie, zowel wat betreft het BBP per inwoner als voor de aantrekkelijkheid van zijn werkgelegenheid. Brussel blijft namelijk de grootste bron van tewerkstelling in België, met 693.832 werkkrachten in 2015 (1.868 meer dan in 2014) volgens het INR (Instituut voor Nationale Rekeningen). Ongeveer 49% van de banen zijn bezet door Vlaamse of Waalse pendelaars. Anderzijds werken meer dan zeventigduizend Brusselaars in een van de andere twee gewesten. In 2015 droeg Brussel ter hoogte van 18,2% bij tot het Belgische BBP (vergeleken met 10,5% van de bevolking). Eurostat raamde het BBP per inwoner in 2015 op € 63.300, wat gelijk staat met 219% van het gemiddelde van de 28 landen van de Europese Unie. Dit is duidelijk meer dan Vlaanderen (€ 37.700€, 129%) en Wallonië (€ 26.400, 91%). Volgens dit criterium is het BHG de vierde rijkste regio van Europa. Volgens het INR (Instituut voor Nationale Rekeningen) zou de economische groei in 2015 in Vlaanderen sterker zijn geweest (+2,0%) dan in het Waalse (+0,9%) en het Brusselse Gewest (+0,6%). Brussel droeg trouwens toen de gevolgen van twee jaar economische achteruitgang (2012 en 2013) (gemiddeld -0,7% per jaar). Volgens het verslag “Regionale economische uitzichten 2017-2022” (een gezamenlijke publicatie van het Federaal Planbureau en gewestelijke statistische organen waaronder BISA) zouden de interregionale groeiverschillen in 2016 lichtjes zijn verminderd: Vlaanderen valt terug tot +1,4% terwijl Brussel een groei van het bruto BBP in volume van +0,7% handhaaft. In 2017 en 2018 zou Brussel deze groei echter moeten verdubbelen (jaarlijks +1,4%) dankzij de nieuwe dynamiek van de wereldeconomie en vooral de toenemende binnenlandse vraag. 100 200 300 400 500 0 van 2005 tot 2015 TEGEN LOPENDE PRIJZEN (MIO €): 2005-2015 Waals Gewest Vlaams Gewest Waals-Brabant Vlaams-Brabant Brussel Hoofdstedelijk Gewest BRUTO BINNENLANDS PRODUCT IN VOLUME (JAARLIJKSE SCHOMMELINGEN, IN %) -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 van 2007 tot 2022 België Waals Gewest Vlaams Gewest Brussels Hoofdstedelijk Gewest Beci Activiteitenverslag 2017 | 15
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De verdeling per sector Volgens hetzelfde verslag zou de betrekkelijke specialisering van de Brusselse economie in de financiële diensten opnieuw de groei van de toegevoegde waarde flink moeten aanzwengelen. Tussen 2016 en 2022 zou de activiteit in de sector ‘krediet en verzekeringen’ daarom een gemiddelde jaarlijkse groei van 1,4% tegemoet gaan. Deze sector zou tegen 2022 een aandeel van 17,1% van de regionale toegevoegde waarde voor zijn rekening nemen. De ‘overige commerciële diensten’ zouden de sterkste groei van de toegevoeg(jaarlijkse groeivoeten, in procent) 1. Landbouw 2. Energie 3. Verwerkende nijverheid a. Intermediaire goederen b. Uitrustingsgoederen c. Verbruiksgoederen 4. Bouw 5. Marktdiensten a. Vervoer en communicatie b. Handel en horeca c. Krediet en verzekeringen d. Gezondheidszorg en maatsch. dienstverlening (inclusief dienstenques) e. Overige marktdiensten (inclusief dienstenques en pwa-banen) 6. Niet-verhandelbare diensten a. Overheid en onderwijs b. Huishoudelijke diensten 7. Totaal de waarde in volume moeten realiseren (1,7%), om in 2022 29% van de regionale toegevoegde waarde te bereiken. Wegens de stedelijke eigenheid van de Brusselse economie domineert de tertiaire sector het gewestelijke productieproces. Het aandeel van de commerciële diensten in het totaal van de toegevoegde waarde zou in 2022 71,3% moeten bereiken. Het aandeel van de industriële activiteiten in de toegevoegde waarde aan lopende prijzen, zou blijven dalen, maar gevoelig trager dan in het verleden. De bijdrage van de sector ‘Openbaar bestuur en onderwijs’ (een vijfde van de Brusselse toegevoegde waarde) aan de algemene groei in 2017-2022 zal geringer zijn dan in 2005-2015. Deze daling zou te wijten zijn aan de begrotingsbesnoeiingen ingepland door de in het BHG sterk vertegenwoordigde gewestelijke, gemeenschappelijke en federale administraties. De onderstaande tabellen geven de cijfers en vooruitzichten van de verscheidene sectoren in het BHG, voor de toegevoegde waarde en de tewerkstelling. Beloning van werknemers, tegen lopende prijzen: Brussels Hoofdstedelijk Gewest 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 35,0 38,4 -4,0 -0,7 -4,4 -5,9 0,1 1,1 0,6 -6,2 17,8 0,1 7,2 17,1 -13,0 -0,9 3,8 -5,2 6,8 11,6 2,0 1,3 4,7 4,8 -11,0 4,1 -2,9 -1,7 -0,5 -6,5 0,1 4,2 -5,7 5,6 6,4 3,6 7,2 7,3 4,7 5,3 5,4 1,9 4,7 18,6 -26,4 -16,2 0,3 1,9 1,2 -5,1 1,9 -1,4 7,0 1,1 -1,1 -1,8 0,8 4,4 2,9 5,1 5,1 7,2 1,4 -7,3 4,3 7,5 -2,0 -0,4 -3,6 -1,8 -4,7 2,5 3,6 3,9 4,1 -14,7 0,3 76,4 -14,1 1,0 -0,8 1,7 1,8 7,4 1,8 1,0 -1,3 4,5 1,5 1,8 3,1 3,1 2,4 1,8 -1,8 -0,9 2,2 3,6 0,7 0,7 3,5 1,7 0,6 2,7 -1,0 -1,6 -0,2 -1,0 2,5 2,0 0,9 1,8 1,0 2,4 2,9 2,0 2,0 -4,5 1,9 0,4 6,0 1,5 -1,3 1,3 3,5 3,4 2,3 2,2 0,8 2,5 3,9 2,5 2,8 2,8 1,2 2,5 3,2 1,8 2,7 0,7 1,4 4,9 1,0 3,4 3,6 2,5 2,9 4,3 3,7 2,2 2,2 2,5 3,0 3,7 5,0 1,1 -0,8 1,1 2,2 2,1 2,6 1,2 2,1 2,7 4,2 2,8 2,9 2,9 2,4 2,7 (In personen) 1. Landbouw 2. Energie 3. Verwerkende nijverheid a. Intermediaire goederen b. Uitrustingsgoederen c. Verbruiksgoederen 4. Bouw 5. Marktdiensten a. Vervoer en communicatie b. Handel en horeca c. Krediet en verzekeringen d. Gezondheidszorg en maatsch. dienstverlening (inclusief dienstenques) e. Overige marktdiensten (inclusief dienstenques en pwa-banen) 6. Niet-verhandelbare diensten a. Overheid en onderwijs b. Huishoudelijke diensten 7. Totaal 16 | Beci Activiteitenverslag 2017 Totale binnenlandse werkgelegenheid: Brussels Hoofdstedelijk Gewest 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 123 76 8.557 23.453 5.887 5.218 12.348 20.375 48.472 99.195 60.060 62.789 104 9.801 23.219 5.825 5.244 12.150 19.683 49.469 98.774 60.030 64.633 9.407 23.101 5.861 5.241 11.999 19.784 48.890 96.694 58.919 65.787 140 9.446 22.538 5.191 5.412 11.935 20.099 47.855 95.567 57.645 66.525 143 9.496 21.668 4.900 5.443 11.325 20.347 142 9.407 20.957 4.771 4.847 11.339 20.300 46.789 93.039 55.381 67.779 141 9.731 20.774 4.651 4.791 11.332 20.402 47.433 92.467 54.526 69.581 144 9.785 20.593 4.505 4.773 11.315 20.675 47.558 92.636 54.293 70.722 148 10.077 20.368 4.371 4.702 11.296 20.776 47.850 93.282 54.099 66.400 72.034 151 10.062 20.045 4.176 4.576 11.293 20.903 450.822 459.850 458.934 458.546 459.868 462.789 469.187 475.702 482.632 486.590 48.030 94.459 56.695 47.693 93.638 53.821 73.165 180.306 186.944 188.644 190.954 194.284 199.801 205.180 210.494 215.367 218.273 174.169 176.661 178.040 177.970 180.727 180.522 180.830 180.738 180.225 179.895 166.788 169.096 170.143 171.549 174.507 174.359 174.993 174.907 174.342 173.956 7.381 7.565 7.897 6.421 6.220 6.163 5.838 5.831 5.883 5.939 677.452 689.318 689.389 688.739 692.249 694.117 701.065 707.637 714.227 717.646 2020 3,7 5,8 1,7 0,4 0,3 3,3 1,1 2,8 2,1 2,1 2,8 3,8 3,0 2,8 2,8 3,1 2,8 2021 3,8 6,2 0,6 -1,0 0,1 1,7 2,6 2,6 1,5 2,4 2,4 4,2 2,9 3,1 3,1 3,2 2,8 2022 3,7 5,1 0,6 -0,8 0,0 1,7 2,6 2,7 2,0 2,7 2,3 4,1 2,9 2,8 2,8 3,1 2,8 Bron: FPB, BISA, IWEPS en SVR berekeningen aan de hand van de regionale rekeningen in ESR 2010 (INR). 2020 155 10.104 19.766 4.035 4.438 11.292 21.428 490.889 47.789 93.826 53.797 74.411 221.065 180.338 174.301 6.037 722.679 2021 159 10.083 19.433 3.851 4.291 11.291 21.619 494.127 47.750 93.920 53.622 75.790 223.047 180.818 174.678 6.140 726.240 2022 164 10.173 19.134 3.710 4.146 11.278 21.820 497.192 47.726 93.879 53.490 77.110 224.986 181.327 175.097 6.230 729.809 Bron: FPB, BISA, IWEPS en SVR berekeningen aan de hand van de regionale rekeningen in ESR 2010 (INR). Bedrijfsoprichtingen en faillissementen In 2016 werden in België nagenoeg 89.000 bedrijven opgericht. 54.000 hebben hun activiteiten stopgezet. Op 31 december 2016 waren er in het Brusselse Gewest 101.139 btw-plichtige actieve ondernemingen. Dit zijn er nagenoeg 4.000 meer in een jaar tijd, volgens de Algemene Directie Statistiek van de FOD Economie. 11.967 nieuwe ondernemingen werden opgericht in 2016, wat 8,2% meer is dan in 2015. Ondertussen hebben 7.384 bedrijven hun activiteiten stopgezet. Met 1.954 gevallen in 2016 (tegen 2.142 in 2015) vertegenwoordigen de faillissementen iets meer dan een kwart van de bedrijven die hun activiteiten stopzetten. Op jaarbasis is het aantal faillissementen in Brussel jaarlijks gedaald van 2014 tot 2016, met dat jaar, het laagste niveau sinds BEVOLKING EN ARBEIDSMARKT: BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK GEWEST (IN DUIZENDEN PERSONEN) 500 1000 1500 2000 2500 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Totale bevolking Niet-actieve bevolking Tewerkgestelde actieve bevolking Werkloosheid 2010. De eerste beschikbare gegevens voor 2017 duiden echter op het einde van deze positieve dynamiek, aangezien er volgens de FOD Economie tijdens het eerste semester 2017 al 1.293 faillissementen in Brussel werden geregistreerd. 251 daarvan betreffen de horecasector. Dit is 25% meer dan tijdens het eerste semester 2016. Vaak aangehaalde redenen zijn de voetgangerszone, de gevolgen van de terreuraanslagen en het kasregister met fiscale module. De arbeidsmarkt De werkloosheid is in gans het land gevoelig gedaald in 2015 en 2016. Ook Brussel volgt de trend, met werkloosheidscijfers die van 20,9% in 2014 zijn gedaald tot 18,4% in 2016. Volgens het verslag “Regionale economische uitzichten 2017-2022” is dit te danken aan de groei van de handelssector na de maatregelen ter vermindering van de loonkosten, én aan de hervorming van het stelsel van inschakelingsuitkeringen. De verstrenging van de werkloosheidsreglementering heeft namelijk een sterkere impact gehad in Brussel en in Wallonië dan in Vlaanderen. In 2013 genoten 19,3% van de uitkeringsgerechtigde werklozen in Brussel een inschakelingsuitkering. In 2016 is dit aandeel teruggevallen tot 8,7%. Zelfstandig werk zou in het Brussels Gewest snel blijven toenemen: de 80.000 zelfstandigen in 2016 zouden in 2022 meer dan 87.000 moeten zijn. De volgende jaren Ditzelfde verslag voorspelt een gestage daling van de werkloosheid: 17,4% (eind 2017), 16,5% (eind 2018) maar slechts 16,2% eind 2019 door een veel sterkere vertraging van de groei van de tewerkstelling binnen het Gewest, terwijl ook de groei van de tewerkgestelde bevolking minder sterk zou zijn dan de jaren voordien. Een herstel van de groei van de tewerkstelling in 2020 zou dan opnieuw de werkloosheidscijfers doen dalen tot 15,5%, en zelfs 14,5% in 2022. BINNENLANDS ZELFSTANDIG WERK BRUSSEL HOOFDSTEDELIJK GEWEST 200 400 600 800 1000 0 2015 2016 Landbouw Energie 2017 2018 Maakindustrie Bouw 2019 2020 2021 2022 Verhandelbare diensten Niet-Marktdiensten Beci Activiteitenverslag 2017 | 17
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Wat meer optimisme bij de ondernemers, een aanhoudend delokaliseringsgevaar, voorrang aan de mobiliteit in Brussel en wantrouwen tegenover de gewestelijke regering: dit zijn de grote trends van de jongste zesmaandelijkse Beci opiniepeiling1 . Vincent Delannoy De politieke barometer Weinig verandering De politiek: temperaturen onder het gemiddelde Een lichte verbetering na de barslechte resultaten in november 2016, maar de algemene trend blijft negatief sinds de installatie van de regering Vervoort II, in juli 2014. Weinig verandering op het podium: minister van Financiën en Begroting Guy Vanhengel (2,91/5) blijft voor onze respondenten de meest populaire. Hij wordt gevolgd door Didier Gosuin (Economie et Werk, 2,86) en Céline Fremault (Milieu en Energie, 2,54). Pascal Smet (Mobiliteit en Openbare Werken) staat de laatste plaats af aan Fadila Laanan (Afvalophaal en –verwerking, Wetenschappelijk Onderzoek en Openbaar Ambt). 3,5 3,3 3,1 2,9 2,7 2,5 2,3 2,1 1,9 1,7 1,5 nov 2014 juli 2015 nov 2015 juni 2016 nov 2016 juni 2017 GEEF EEN CIJFER TUSSEN 1 EN 5 AAN HOE EFFICIËNT U DE MINISTERS VAN HET BHG VINDT Guy Vanhengel Didier Gosuin Céline Fremault Cécile Jodogne Rudy Vervoort Bianca Debaets Pascal Smet Fadila Laanan WAT IS UW GRAAD BRUSSELSE REGERING ? VAN VERTROUWEN IN DE Totaal vertouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 1% 11% 14% 41% 33% 19% De ondernemers behouden hun sterk wantrouwen tegenover de regeringen. Nog steeds merken we dat de federale regering (met 33% ‘licht vertrouwen’ en ‘totaal vertrouwen’) veel beter scoort dan de Brusselse regering (slechts 12% vertrouwen). Deze scores zijn sinds november nagenoeg onveranderd gebleven. 1. Online enquête tussen 15 juni 4 juli 2017 onder de leden en sympathisanten van Beci; 795 antwoorden. Beci Activiteitenverslag 2017 | 19 19% 29% 2% 31% FEDERALE REGERING ? d e m e n i n g v a n d e o n d e r n e m e r s
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Impulse (ABE) 2,97 De gewestelijke spelers: wisselvallig Impulse staat weer aan de top van de door de ondernemers meest gewaardeerde gewestelijke organen, net voor Brussel Invest & Export. De resultaten veranderen weinig, uitgezonderd voor Actiris, die het beter doet, en Finance.brussels (GIMB), die achteruitgaat. Brussel Mobiliteit eindigt op de laatste plaats, met een bijzonder teleurstellend resultaat. Brussels Invest & Export 2,94 VDAB 2,91 STIB/MIVB 2,84 Actiris 2,81 Bruxelles Formation 2,73 SDRB/GOMB 2,67 IBGE/BIM 2,60 SRIB/GIMB 2,55 Brussel Mobiliteit 1,95 misschien een opklaring Investeringen: Delokalisering: bewolkt Goed nieuws: onze respondenten denken weer aan investeren en aanwerven. Het aandeel positieve antwoorden (47,4%) is het hoogste sinds twee jaar. Minder goed nieuws: ondernemers die willen investeren, zullen dit niet noodzakelijk in Brussel doen. Sinds juli 2016 blijft het voornemen om te delokaliseren (naar Vlaanderen, Wallonië of het buitenland) iets onder de 40%. Wel dient gezegd dat onze enquête plaatsvond vóór de aankondiging van een nieuwe politieke meerderheid in Wallonië. ZAL U GEDURENDE DE VOLGENDE 12 MAANDEN INVESTEREN EN/OF RECRUTEREN? 50 Juli 2017 November 2016 Juli 2016 40 November 2015 40 30 30 20 20 10 10 0 Ja Nee Ik weet het niet 0 Nee Ja, buiten België Ja, in Ja, in Vlaanderen Wallonië Ja, in het Brussels gewest 50 Juli 2017 November 2016 Juli 2016 November 2015 OVERWEEGT U OM OP KORTE OF MT EEN GEDEELTE VAN UW ACTIVITEITEN TE VERHUIZEN OF TE DELOKALISEREN? 60 20 | Beci Activiteitenverslag 2017 Gewestelijke prioriteiten: nog steeds de mobiliteit De drie grote prioriteiten voor de gewestelijke regering blijven onveranderd: mobiliteit (65,5%), verlaging van de belastingdruk (34,2%) en vereenvoudiging van de administratieve procedures (33,7%). Let op de band met de vorige vraag: de bedreiging van delokaliseringen is tussen november 2015 en juli 2016 toegenomen. Tegelijk stellen we vast dat de mobiliteit een sprong van 50 naar 64% maakt in de bezorgdheden van bedrijfsleiders. Dit resultaat is sindsdien amper gedaald. 10 20 30 40 50 60 70 0 2015>2017 Mobiliteit Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Hulp bij investeringen Netheid Imago van Brussel als handelscentrum Veiligheid Steun aan de tewerkstelling Stadsvernieuwing Mobiliteit: is de wind aan het keren? Inzake mobiliteit stellen onze respondenten zich bijzonder kritisch op. Dit geldt zowel voor het gewestelijke mobiliteitsbeleid (91,4% ‘niet echt of helemaal niet bevredigend’) als voor de federale aanpak (87,1%). Meer dan 76% van de antwoorden duiden op een verslechtering van de mobiliteit in Brussel. Wat mogelijke oplossingen betreft, hebben wij de ondernemers over drie concepten bevraagd. De meningen lopen uiteen over de invoering van een kilometerheffing (‘onaanvaardbaar’ voor 47% – met een stijgende trend). De concepten van mobiliteitsbudget en lage-emissiezones worden meestal goed onthaald. HOE BEOORDEELT U DE INVOERING VAN EEN INTELLIGENTE KILOMETERHEFFING? Een interessant concept Ik weet het niet Een onaanvaardbaar concept 38% 15% 47% 24% 19% VAN EEN MOBILITEITSBUDGET IN DE ONDERNEMING? 57% 17% 21% VAN EEN LAGEEMISSIEZONE IN HET BHG? 62% Beci Activiteitenverslag 2017 | 21
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p Thierry Willemarck Beci moet met de tijd mee In oktober dit jaar duidt de Algemene Vergadering van Beci een nieuwe voorzitter aan, na vier jaar voorzitter schap van Thierry Willemarck. We hebben de uittredende voorzitter ontmoet om de balans op te maken van een mandaat dat hij nu met de lancering van een ambitieus project afrondt. Emmanuel Robert D e statuten zijn overduidelijk: binnen een aantal weken moet Thierry Willemarck het roer overlaten. “Op zich een goede zaak”, vindt hij. “Deze boeiende functie zou ik met plezier verder beoefenen. Maar ze vergt ook veel inzet. En vernieuwing kan echt geen kwaad, geloof ik.” Heel wat evenementen kenmerkten het mandaat van Thierry Willemarck tussen 2013 en 2017. Brussel onderging de toepassing van de zesde Staatshervorming, de vorming van een nieuwe gewestelijke regering en, helaas ook, de terreuraanslagen van 22 maart 2016 en hun gevolgen. Dit is, ruw geschetst, de context waarin Beci actie voerde, vooral rond een aantal welomschreven thema’s: mobiliteit, fiscaliteit, beleid, vorming en het imago van Brussel … Mobiliteit: “de mentaliteit verandert” De mobiliteit is en blijft de hoofdbekommernis van de voorzitter van Beci, die bovendien CEO van Touring is. Dit geldt ook voor de Brusselse ondernemers, zo blijkt uit onze opiniepeilingen. Welke doorbraken heeft Thierry Willemarck tijdens zijn mandaat geconstateerd? “Ik stel tevreden vast dat de gewestelijke regering, in haar politiek beleid, eindelijk voorrang geeft aan de uitbreiding van de metro. Ik verheug me bovendien over de voetgangerszone in Brussel-Stad, al betreur ik de algemene aanpak van het project, die voor nieuwe problemen zorgt. Ik heb bovendien de indruk dat de mentaliteit verandert in de bedrijfswereld, maar om dit daadwerkelijk te meten, is het waarschijnlijk nog te vroeg. Hoe dan ook, de talrijke gesprekken rond mobiliteit, de benoeming van mobiliteitsverantwoordelijken en de voortaan verplichte bedrijfsvervoerplannen, dit alles heeft een denkproces op gang gebracht. Bij BNP Paribas Fortis adviseren voortaan 600 eco-coaches hun collega’s! Het ‘cafetariaplan’ heeft nu in heel wat bedrijven ingang gevonden en het concept van ‘mobiliteitsbudget’, dat Beci promoot, begint door te sijpelen. Op dat vlak staan we verder dan de federale overheid, die zich momenteel beperkt tot een voorzichtige ‘cash for car’.” Mobiliteit heeft veel te maken met goed beleid. Op dit vlak eist Beci een doelmatiger aanpak van de transregionale vraagstukken, waaronder mobiliteit. Mag wel, want van de ‘grootstedelijke gemeenschap’ die de wetgever voorziet, hebben we nog niet veel gezien. “Bevoegdheden werden naar de Gewesten overgeheveld omdat de kijk op zaken verschilde”, weet Thierry Willemarck. “De politiek komt hier niet op terug. Maar ik Beci Activiteitenverslag 2017 | 23 e E e n k g e e r s m t
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The Cham een project voor de 21e geloof dat geleidelijk aan het besef zal groeien dat bepaalde projecten langs de grenzen van Gewesten een zekere vorm van samenwerking verdienen. Als de buren sinds het begin bij een denkproces zijn betrokken, zal men ook op hun steun mogen rekenen tijdens de uitvoering van het project. Dit geldt voor de mobiliteit en ook voor het Nationaal Stadion, bijvoorbeeld. In een ruimer kader stel ik dat de Staat bevoegdheden heeft overgedragen die de Gewesten nog moeten leren te beoefenen. We zitten in een overgangsfase, maar de zaken evolueren positief. De samenwerking komt op gang, weliswaar minder snel en minder diepgaand dan verwacht. Tijdens de recente Mobility Shift Summit, erkenden vier ministers de noodzaak om samen te werken aan projecten. Dit is een nieuw gegeven.” Het dossier van de luchthaven blijft echter een struikelblok: “Het Brusselse Gewest getuigt daar, zacht gesteld, van een weinig constructieve aanpak.” Verlichten, vereenvoudigen en verduidelijken De fiscaliteit is, net na de mobiliteit, de tweede grootste bron van ergernis van de Brusselse ondernemers. “In deze volgorde zijn dit ook de twee voornaamste redenen waarom bedrijven Brussel verlaten. Ondernemingen ondergaan in Brussel een zwaardere belasting van vastgoed dan in de andere Gewesten. Laten we niet uit het oog verliezen dat iedereen tegen alle andere concurreert! Ik pleit verder voor een harmonisering van het fiscale beleid van de gemeenten. 19 verschillende fiscale stelsels binnen Brussel is zuivere nonsens! In deze materie zoals in vele andere is een vereenvoudiging van de Brusselse structuren wenselijk. Een breed debat, uiteraard!” Op federaal niveau pleit Beci voor een verlaging van de Ven.B. “Te hoge belastingen werken averechts”, zegt de voorzitter van Beci: “Een oeroude handelsregel die ook op het belastingbeleid van toepassing is: de prijs moet op de markt afgestemd zijn. Het voorbeeld van de gepersonaliseerde kentekenplaten spreekt boekdelen: het 24 | Beci Activiteitenverslag 2017 tarief werd verdubbeld om de inkomsten te verhogen; resultaat: de verkoop is nagenoeg stilgevallen. Als de belastingen te hoog oplopen, gaan de bedrijven investeren in fiscale engineering om de belastingdruk te ontlopen. Deze fiscale spitsvondigheid wordt zodanig complex dat de Staat, door de tijd en de deskundigheid die hij hierin moet investeren, niet langer gelijke tred kan houden met de belastingplichtige. Dit wordt al gauw een vicieuze cirkel. Een gerechtvaardigde, eenvoudigere en lichtere belasting is ook veel gemakkelijker te beheren. Het spoort ondernemers aan om te investeren en maakt de Belgische of Brusselse marktplaats aantrekkelijker.” Voordat hij zijn mandaat afstaat, zal Thierry Willemarck een project mogen lanceren dat hem nauw aan het hart ligt: The Cham. “The Cham is de aanpassing van de kamer van koophandel aan de omgeving van ondernemingen in de 21e eeuw eeuw. BECI moet met zijn tijd mee. De diensten en plichten ten opzichte van de leden blijven natuurlijk bestaan, maar om de Brusselse economie van de toekomst te voeden, is ook steun nodig om nieuwe ondernemingen op te richten die beantwoorden aan een nieuw type economie.” Dit is de waardering die Thierry Willemarck aan de Brusselse regering toewijst: "Het klimaat is in de bedrijfswereld in vier jaar tijd eerder verbeterd. Maar de Brusselse regering zit er voor niets tussen." Ooit al een vergunningsaanvraag ingediend? Of het ganse proces van een bedrijfsoprichting doorlopen? Allemaal onvoorstelbaar ingewikkeld! En bovendien wekt de procedure de indruk dat de ondernemer vermoedelijk schuldig is aan weet ik veel wat. delijk schuldig is aan weet ik veel wat. En dan heb ik het nog niet over de ‘valse CV’s’ die men overweegt aan ondernemingen te sturen om discriminatie op te sporen. Waar zal dit eindigen?” Beroepen aantrekkelijk maken Het ondernemerschap kan je ook bevorderen door ondernemers toe te laten gekwalificeerde medewerkers aan te werven. Dit vereist wel een kwalitatief hoogstaand onderwijs. “De McKinsey studie, die wij in 2014 voor het voetlicht hebben gebracht, heeft de problemen helpen verduidelijken. Ik vrees vandaag vooral dat het door mevrouw Milquet ontworpen en door mevrouw Schyns verder ontwikkelde plan morgen op de klippen loopt door de weigering van verandering of de verdediging van de verworven rechten. De beroepsopleidingen zitten met een serieus probleem: het beleid focust op kleine opleidingen om werklozen bij te scholen, terwijl de ondernemingen hoogstaande profielen zoeken. De hiaat is overduidelijk. Verder blijf ik ervan overtuigd dat ook de bedrijfswereld het initiatief moet nemen met meer openheid naar het onderwijs toe. We moeten sleutelen aan de aantrekkelijkheid van de beroepen.” Hetzelfde geldt op administratief vlak: “Ooit al een vergunningsaanvraag ingediend? Of het ganse proces van een bedrijfsoprichting doorlopen? Hebt u al geprobeerd via Actiris personeel aan te werven? Allemaal onvoorstelbaar ingewikkeld! En bovendien wekt de procedure de indruk dat de ondernemer vermoeDe Brusselse regering verdient 4 op 10! De toepassing van technologieën is een andere bron van ontevredenheid. Op dit vlak heeft Brussel te weinig waargemaakt, vindt Thierry Willemarck: “Wij staan nog mijlen ver van een Smart City!” De communicatietechnologieën vormen de kern van het probleem. “Er bestaan nu wat meer hotspots. De toegang tot internet is verbeterd, maar de beschikbare bandbreedte moet nog aanzienlijk toenemen om ontwikkelingen in de toekomst mogelijk te maken. Transport of London opende nagenoeg 10 jaar geleden de toegang tot data, terwijl de MIVB dit slechts verleden jaar deed. Gevolg? Transport of London werkt vandaag samen met meer dan 400 ondernemingen die apps ontwikkelen voor commerciële activiteiten.” Er bestaat geen alternatief: “Brussel moeten resoluut voor technologie kiezen. 4G zorgde voor veel debatten, maar wij blijven onderworpen aan veel striktere gezondheidsnormen dan die van de WGO. Natuurlijk moet rekening worden gehouden met de risico’s, maar waarom zouden wij in Brussel voorzichtiger moeten zijn dan de beste internationale deskundigen? Steunen deze normen werkelijk op wetenschappelijke gegevens of op de gemoedstoestanden van het electoraat dat sommigen wantrouwig maken?” Globaal vindt de voorzitter van Beci dat het klimaat in de bedrijfswereld in vier jaar tijd eerder is verbeterd. “Dit is echter geen specifiek Brussels gegeven, maar het gevolg van een economisch herstel.” Tegenover de Brusselse regering stelt hij zich vrij streng op: “Ze heeft hierin geen enkele rol gespeeld. En haar beleid verdient volgens mij niet meer dan 4 op 10 …” • Beci Activiteitenverslag 2017 | 25
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Beci zet in op digitale kanalen Hebt u ook gemerkt dat Beci een nieuwe aanpak heeft voor zijn online communicatie? Het voorbije jaar zijn we niet blijven stilzitten op (ons) digitaal (zit)vlak. Een vernieuwde versie van de e-nieuwsbrief werd gelanceerd, onze opleidingen en evenementen hebben een eigen website gekregen, én er werd sterk ingezet op communicatie via sociale media (Facebook, LinkedIn en Twitter). En dit allemaal met maar één doel: u beter van dienst te zijn. Morgan Van Cleven H et belang van een digitale aanwezigheid is al langer gekend. Tegenwoordig zijn we altijd en overal geconnecteerd. De digitale kanalen beter gebruiken leek dan ook de juiste weg voor Beci. Een onmisbare stap, maar een uitdaging tegelijkertijd. Want in de digitale wereld worden we overspoeld met informatie; en vaak wordt interessante en kwaliteitsvolle inhoud niet meer teruggevonden. De uitdaging bestond er dus in om de digitale kanalen beter te gebruiken, de kwaliteit van de inhoud te blijven verzekeren, én de inhoud zodanig te presenteren dat u de informatie opmerkt en dat ze niet verloren gaat in de massa. Hier hebben we dan op gefocust: informatie aanbieden die interessant, concreet en bruikbaar is voor de Brusselse ondernemer. De nieuwe versie van onze e-nieuwsbrief is hier een mooi voorbeeld van. Sinds september 2016 ontvangen onze 48 000 abonnees ‘Brussel Metropool Online’. We hebben niet enkel het visuele aspect veranderd, maar ook inhoudelijk hebben we 26 | Beci Activiteitenverslag 2017 gekozen voor een andere aanpak. In elke nieuwsbrief hebben we een vijftal tools: checklists, prospectielijsten, modelcontracten, etc. Daarnaast worden er nuttige weetjes uit de actualiteit aangehaald: wetswijzigingen, nieuwe processen, opportuniteiten… Kortom, zaken die interessant en nuttig zijn voor onze leden. Ook op sociale media wordt er sinds september vorig jaar meer gecommuniceerd, en dat gebeurde niet onopgemerkt. Op Facebook zijn we in een jaar tijd van 420 volgers naar 2260 volgers geëvolueerd. Via de sociale media (Facebook, Twitter en LinkedIn) houden we u op de hoogte van onze komende evenementen en opleidingen. We delen er bovendien interessante artikels uit Brussel Metropool, ons magazine, artikels uit onze e-nieuwsbrief en onze persberichten. Bovendien zetten we op regelmatige tijdstippen onze nieuwe leden in de kijker met een kort bericht over hun activiteiten en een link naar hun website. Beci heeft dus heel wat stappen in de goede richting gezet het voorbije jaar, en is van plan verder in te zetten op zijn digitale kanalen. • 2.260 Dit is het aantal Beci followers op Facebook, meer dan vijf keer zoveel als het jaar voordien. Op LinkedIn volgen 2.006 mensen onze informatie op, en op Twitter, 874. Onze elektronische nieuwsbrief Brussel Metropool Online bereikt nu meer dan 48.000 abonnees. Gemiddeld iets meer dan 18% van hen kijkt de e-news in, een merkwaardig resultaat. Onze lezers besteden vooral aandacht aan onder werpen rond het handelsrecht, de sociale wetgeving en de mobiliteit. Uw papieren maanblad Brussel Metropool haalde tijdens de afgelopen 12 maanden een gemiddelde oplage van 15.567 exemplaren (+ 1,2%). De lezers kregen via dit kanaal 596 bladzijden boordevol informatie. www.facebook.com/beci.brussels https://www.linkedin.com/company-beta/520858/ https://twitter.com/BECI_Brussels Opleidingen en evenementen www.500.be Beci website www.beci.be Beci Activiteitenverslag 2017 | 27
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Het Kenniscentrum Als think tank De twee voornaamste opdrachten van Beci? Opkomen voor de belangen van de Brusselse ondernemingen en bedrijven begeleiden in hun ontwikkeling. Aan beide missies neemt het Kenniscentrum actief deel. Vincent Delannoy 28 | Beci Activiteitenverslag 2017 H et Kenniscentrum van Beci zou u kunnen vergelijken met een ‘think tank’, want daar concentreert zich al de deskundigheid in de diverse sociaaleconomide Week van de Mobiliteit de deelnemende ondernemingen in staat om nieuwe alternatieven te onderzoeken en uit te testen. sche domeinen die een directe invloed hebben op het leven van de Brusselse ondernemingen. Het Kenniscentrum raadpleegt de leden, voert intersectoraal overleg en verricht eigen werk. Aan de hand daarvan neemt Beci standpunten in. Hetzelfde departement ondersteunt het werk van de Beci mandatarissen telkens zij de belangen van Brusselse ondernemingen verdedigen. Het resultaat van al dit werk vindt u samengevat terug in positioneringsfiches, die een bondig overzicht geven van de Brusselse intersectorale visie in allerlei materies die van belang zijn voor het ondernemerschap. Minstens even belangrijk is de rol die de deskundigen van het kenniscentrum spelen, naar de ondernemingen toe: ze staan, ieder in zijn specialiteit, ten dienste van de bedrijven om ze te begeleiden, met advies of opleidingen. Voorbeelden zijn de voorbereiding van een mobiliteitsplan of een afvalbeleid, of de leden wegwijs maken in de doolhof van de vergunningsaanvragen. De deskundigen treden nu en dan ook op om oplossingen te vinden voor bepaalde individuele dossiers. Ook in 2018 zullen de uitdagingen talrijk zijn (mobiliteit, stedenbouwkunde, milieu, energie, werkgelegenheid, vorming, kringloopeconomie, diversiteit …). Kortom, alle hens aan dek, want Beci is er om diensten te verlenen aan zijn leden. Mobiliteit, de voornaamste bron van bezorgdheid De ondernemingen beschouwen de Brusselse mobiliteitsproblemen nog steeds als de meest zorgbarende. Beci hamert constant op de noodzaak van realistische en concrete oplossingen voor de mobiliteit, waarbij rekening wordt gehouden met alle behoeften. Wij denken dat de invoering van een intelligente kilometerheffing – eerder dan een stadstol – op termijn zal bijdragen tot een betere mobiliteit in en rond Brussel. Ischa Lambrechts, Mobiliteitsadviseur Mobiliteitsadviseur Ischa Lambrechts ontwikkelt en verspreidt de standpunten van Beci in complexe materies zoals het nieuwe Mobiliteitsplan van het Brusselse Gewest of het dossier van de Lage-Emissiezones (LEZ): “Deze dossiers zullen een directe impact hebben op de activiteiten van ondernemingen. Wij moeten aandacht besteden aan het minste detail om de coherentie te vrijwaren tussen de verscheidene vormen van overheidsbeleid en de maatregelen die steun aan de ondernemingen verlenen.” Beci onderzoekt bovendien de beste alternatieven voor een efficiënte mobiliteit in Brussel en de rand. “Wij denken dat de invoering van een intelligente kilometerheffing – eerder dan een stadstol – op termijn zal bijdragen tot een betere mobiliteit in en rond Brussel. Samen met onze partners werken wij dus verder aan deze oplossing, om de kansen en troeven die ze biedt voor het voetlicht te brengen.” Voor de ondernemingen is het concept van een mobiliteitsbudget ten gunste van de werknemers zeker een van de interessantste maatregelen. Ook daar werkt Beci samen met zijn partners aan de verdere ontwikkeling van dergelijke oplossingen. Zo stelden de acties ondernomen tijdens Eén van onze opdrachten is er voor te zorgen dat de huidige ondernemingen hun vestiging in de stad mogen behouden. Lise Nakhlé, Stedenbouwadviseur Beci Activiteitenverslag 2017 | 29 Stedenbouwkunde: een nieuwe ontplooiing van de industrie in het stedelijk weefsel Welke plaats krijgt de industrie in het Brussel van de toekomst? Onder welke vormen? Welke zijn de nieuwe beloftevolle segmenten? Al deze dossiers genieten een dagelijkse opvolging én inspanningen om de beleidsmakers van stedenbouw te overtuigen. Prospectief anticipeert Beci op dergelijke ontwikkelingen, in samenspraak met de betrokken sectoren, de Havengemeenschap, de Haven van Brussel en Citydev. Beci neemt ook actief deel aan het internationaal onderzoeksproject Cities of Making, dat de middelen wil aanvoeren om een nieuwe stedelijke industrie te laten ontluiken dankzij technologische ontwikkeling, ruimtelijke ordening en een goed beleid van de transitie. Beci stedenbouwadviseur Lise Nakhlé maakt er ons op attent: “De digitale sector, 3D printing, innoverende
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logistiek of de lokale kringloopeconomie gaan wellicht een mooie toekomst tegemoet, maar dan moet de overgang heel voorzichtig wordt gestuurd. Eén van onze opdrachten in dit opzicht, is er voor te zorgen dat de huidige ondernemingen hun vestiging in de stad mogen behouden.” Veel ondernemingen contacteren ons om wegwijs te raken in het woud van de reglementeringen. Dit jaar is het Brusselse bestuur voor Stedenbouw, Erfgoed en Huisvesting aan een vergaande hervorming begonnen. Dit geldt eveneens voor de kaderordonnantie van het Brussels Wetboek van Ruimtelijke Ordening (BWRO). Naar verluidt is dit bedoeld om de uitreiking van vergunningen te vereenvoudigen en te versnellen. Zeker een lovenswaardig streven, maar alleen met een versterking van de resources binnen de gewestelijke en gemeentelijke besturen komt daar ooit iets van in huis. Werk en opleiding: kwaliteitsvolle stages en stagiairs Heel wat Brusselse werkgevers zijn op zoek naar stagiairs van wie ze de opleiding kunnen aanvullen en die ze nadien kunnen aanwerven. Bovendien zitten we nog met tientallen knelpuntberoepen. Beci zal dus nauw blijven samenwerken met de actoren van onderwijs en vorming, om het aanbod beter af te stemmen op de behoeften van de ondernemingen en tegelijk meer uitzichten te bieden aan de jongeren. In dit verband heeft Beci verder gewerkt aan de ontwikkeling van zijn platform www.mijnstage.be. De banden tussen school en onderneming moeten verder worden aangehaald. Daarom organiseerden wij een netwerking event om de stages te promoten. Dit gebeurde met alle betrokken spelers: scholen, kandidaat stagiairs, ondernemingen, Tracé Brussels, Jeep (Jeunes, École, Emploi, tout un Programme !), in samenspraak met Actiris. Nieuwe plaatsen creëren voor zeer jonge kinderen betekent tegelijk de creatie van banen in kinderverzorging en een hindernis minder voor werkende ouders. Bouchra El Mkhoust, Adviseur werkgelegenheid en vorming Plaatsen in de Brusselse crèches! Als sociale partner volgt Beci talrijke dossiers op, en dan voornamelijk het onthaal van peuters en kleuters. Beci adviseur werkgelegenheid Bouchra El Mkhoust stelt angstwekkende zaken vast: “In Brussel blijft twee derde van de aanvragen voor een plaats in een crèche onbehandeld. Dit is zuivere nonsens! Het gebrek aan plaatsen in crèches dient pragmatisch aangepakt te worden, zonder taboe noch discriminatie ten opzichte van kandidaat kinderopvangers met een statuut van zelfstandige.” Laten we eraan herinneren dat kinderverzorging in Brussel een knelpuntberoep blijft. “Nieuwe plaatsen creëren voor zeer jonge kinderen betekent tegelijk de creatie van banen in kinderverzorging en een hindernis minder voor werkende ouders. Dit is een sociale uitdaging die de spelers in de sectoren vorming en werkgelegenheid samen met de werkgevers moeten aangaan, in het raam van de regionalisering.” Duurzame ontwikkeling, conform de werkelijkheid Beci werkt regelmatig samen met Leefmilieu Brussel om de bedrijfswereld te raadplegen vooraleer een nieuwe wetgeving tot stand komt. Een paar voorbeelden: de wijziging van de ordonnantie inzake beheer en sanering van vervuilde bodems, de herziening van de ordonnantie inzake 30 | Beci Activiteitenverslag 2017 Dankzij ons werk op de ordonnantie gas & elektriciteit zijn wij erin geslaagd de bescherming van de zwakke klant uit te breiden tot de zelfstandige en sommige kleine beroepsaccounts. Laura Rebreanu, Milieu- en energieadviseur energie-audits, de voorbereiding van het Afvalplan enz. Op die manier krijgen we evenwichtiger wetteksten die beter overeenstemmen met de werkelijkheid in de bedrijven zelf. Daarnaast geeft Beci zijn mening over de wetsontwerpen van de regering. En daar wordt naar geluisterd. Zo werkte Laura Rebreanu, de coördinatrice van de cel duurzame ontwikkeling bij Beci, aan de herziening van de ordonnantie gas & elektriciteit: “Wij zijn erin geslaagd de bescherming van de zwakke klant uit te breiden tot de zelfstandige en sommige kleine beroepsaccounts. Dit is een mooi succes, dat nuttig zal zijn voor een aantal van onze leden.” Dit soort werk verricht Beci natuurlijk niet op zijn eentje, maar in overleg met sectorale partners als Comeos, Fevia, Agoria, Fost Plus, de CBB-H of Essencia. Diversiteit, een troef voor beter presterende bedrijven Via zijn in september 2015 gepubliceerd Witboek verduidelijkte Beci zijn standpunt over het belang van diversiteit in de onderneming. Mannen en vrouwen van alle leeftijden en alle afkomst, met of zonder handicap: zij zijn de resources van een concurrentievoordeel voor de onderneming, dankzij creativiteit, reactiviteit en sterkere prestaties! Tijdens de verschillende fases van uw activiteit zal Leefmilieu Brussel Leefmilieu Brussel ten dienste van de professionals Inleiding: Het economische weefsel van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bestaat uit meer dan 20.000 bedrijven, waaronder een groot aantal kmo’s en meer dan 70.000 zelfstandigen. Het is de taak van Leefmilieu Brussel om ons leefmilieu en de levenskwaliteit van de inwoners te beschermen en tezelfdertijd de economie en de werkgelegenheid te stimuleren. In deze context ondersteunen wij ook de ontwikkeling van nieuwe circuits en beroepen. Begeleiding van uw activiteit: afleveren en follow-up van vergunningen Om het leefmilieu te beschermen en eventuele hinder van uw activiteit te beheren, behandelt Leefmilieu Brussel uw milieuvergunningsaanvragen en levert het vergunningen af die aangepast zijn aan de situatie van uw onderneming. De milieuvergunning die door Leefmilieu Brussel werd afgeleverd, informeert u vóór de lancering van uw nieuwe activiteit over de wettelijke verplichtingen die aan uw project verbonden zijn. Met de hulp van praktische gidsen voor de uitbaters legt Leefmilieu Brussel u in detail uit wat er in uw milieuvergunning staat. Die gidsen en de informatie over de te volgen procedures zijn beschikbaar via www.leefmilieu.brussels/demilieuvergunning. Leefmilieu Brussel houdt toezicht op de economische activiteiten die onderworpen zijn aan milieuvergunningen en aan alle internationale, Europese en gewestelijke reglementeringen voor leefmilieu en energie. Dat is de taak van de Inspectie. Het is vooral de bedoeling dat de bedrijven zich aanpassen aan de eisen van de reglementering, indien mogelijk dankzij goede informatie in een vroeg stadium en een goede samenwerking. De Inspectie staat in voor de follow-up van asbestverwijdering, de follow-up van klachten, de controle op de toepassing van de EPBreglementering (energieprestatie van gebouwen), ... Begeleiding van professionals uit de sector van duurzaam bouwen en EPB-begeleiding Bent u ontwerper, bouwheer, beheerder of ondernemer ... en actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest? ◗ u informeren over de reglementering ◗ u helpen om uw milieuvergunning te verkrijgen ◗ u begeleiden bij de stappen die u onderneemt om uw verplichtingen na te komen ◗ het naleven van de wettelijke verplichtingen controleren om een gezonde concurrentie te verzekeren ◗ de ontwikkeling ondersteunen van nieuwe economische circuits in de bouw-, water- en afvalsector ◗ u informatie- en opleidingstools voor best practices ter beschikking stellen ◗ u begeleiden om het label “ecodynamische onderneming” te behalen dat uw engagement voor het leefmilieu beloont. Wilt u uw projecten duurzamer maken en klaar zijn voor de toekomst? Dan biedt Leefmilieu Brussel u professionele tools en diensten aan voor al uw duurzame bouw- en renovatieprojecten: Gebouw van Leefmilieu Brussel - foto: Yvan Glavie – architecten: Cepezed/ Samyn&Partners ◗ Opleidingen en seminaries duurzame gebouwen De opleidingen en seminaries worden gegeven door experts en geven u toegang tot de theoretische basis, technische informatie, reglementaire updates, maar ook tot illustraties via praktijkvoorbeelden en bezoeken: www.leefmilieu.brussels/opleidingendubo. ◗ Facilitator Duurzame Gebouwen Deze technische helpdesk beantwoordt gratis uw vragen en geeft u gepersonaliseerd advies, soms zelfs ter plaatse. Hij beantwoordt ook uw vragen over de EPB-reglementering (werkzaamheden, certificaat en verwarming): www.leefmilieu.brussels/facilitator of 0800/85.775. ◗ Gids Duurzame Gebouwen en Portaal Duurzaam Bouwen Deze online tools helpen u uw duurzame projecten op een ambitieuze manier te ontwerpen en uit te voeren en centraliseren alle informatie over duurzaam bouwen: www.gidsduurzamegebouwen.brussels en www.portaalduurzaambouwen.be. U vindt al onze tools, diensten en info op : www.leefmilieu.brussels/bouwprofessionals.
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Diversiteit: de kracht achter uw onderneming! De samenleving verandert, en uw onderneming verandert mee. Om voorop te kunnen blijven in de uithoudingsrace van optimale prestaties, moet u uw werknemers de nodige impuls geven waardoor ze zich goed, aanvaard en gehoord voelen! Wist u dat ... managementteams die bestaan uit mannen en vrouwen voor hogere omzetcijfers zorgen? teams met een gemengde culturele achtergrond de interne creativiteit, en zo ook de prestaties, verhogen? de samenwerking tussen jong en oud in uw teams, wijsheid en innovatie samenbrengt? Gebruik de hulpmiddelen waarover u beschikt! BECI staat klaar om u te helpen bij iedere stap van de aanwerving, zowel voor, tijdens als na het proces. Haal alle voordelen uit diversiteit, zij het op het vlak van • vreemde afkomst • het evenwicht mannen/vrouwen • het evenwicht jong/oud • taal • handicaps • seksuele geaardheid • … U wilt • Een diversiteitsonderzoek uitvoeren in uw onderneming? • Meer informatie over de fi nanciële steun? • Meer vrouwen in managementfuncties? • Een slechtziende of dove persoon integreren in uw team? • Kunnen omgaan met culturele verschillen? • Een interne communicatie ontwikkelen voor al uw werknemers? • Interne opleidingen organiseren voor uw managementteams of werknemers? Doe een beroep op de Cel Diversiteit van BECI – Onze adviseurs luisteren naar uw behoeften en staan ten dienste van uw onderneming. Contact : Bouchra El Mkhoust -02 643 78 20 (bem@beci.be) GPDO luistert naar de bedrijven, via Beci Wij blijven samenwerken met Leefmilieu Brussel om alle hindernissen weg te ruimen voor de ontwikkeling van de kringloopeconomie. Laurie Verheyen, Adviseur kringloopeconomie Het Gewestelijk Plan voor Duurzame Ontwikkeling (GPDO) is een van de grotere projecten van de gewestelijke legislatuur en betreft talrijke aspecten van de stedelijke ontwikkeling – en dus evenveel bekwaamheden in het Kenniscentrum. Het plan zal de visie van Brussel op middellange en lange termijn bepalen. Beci nam actief deel aan het openbaar onderzoek door zijn adviserende functie in diverse organen en het voorleggen van studies en opmerkingen. De deskundigen van Beci hebben in dit verband tientallen gemotiveerde aanbevelingen voorgesteld in de meest diverse domeinen: huisvesting, stedenbouw, de aantrekkelijkheid van wijken, mobiliteit, milieu, energie, afvalbeheer, stedelijke economie, kringloopeconomie, productie- en industriële activiteiten, de uitdagingen van de smart city e.d. Beci adviseur diversiteit Hayate El Aachouche weet hoe sterk deze meerwaarde kan zijn: “Het Witboek werd het startpunt van onze adviesdienst. We zijn ervan overtuigd dat de keuze van een gedreven logica samen met incentives voor diversiteit veel meer kans maakt op succes dan een beleid dat vooral op sancties focust. Dankzij deze sterke positionering konden wij concrete steunmaatregelen ontwikkelen voor de ondernemingen, onder de vorm van diagnose, begeleiding, actieplannen, opleidingen enz.” Het programma ‘Performance means diversity’ van Beci staat namelijk ter beschikking van de aangesloten bedrijven die diversiteit willen aanwenden om hun prestaties te verbeteren! • De Brusselse ondernemingen aan de spits van het afvalbeheer! De Brusselse economie kenmerkte zich dit jaar door talrijke innoverende projecten: omgekeerde logistiek, kringloopeconomie, beheer van onverkochte levensmiddelen, 3D technologie, creatieve tools e.a. We zijn ervan overtuigd dat de keuze van een gedreven logica samen met incentives voor diversiteit veel meer kans maakt op succes dan een beleid dat vooral op sancties focust. Hayate El Aachouche, Diversiteitsadviseur Dagelijks adviseert Beci de ondernemingen inzake preventie, afvalbeheer en de overgang naar de kringloopeconomie in het raam van het Brussels Waste Network (BWN). Via de projecten die steun genieten van het BWN worden de tools en goede praktijken meer en meer gebruikt. Allemaal pluspunten voor het milieu en de financiële middelen van de bedrijven! Met de steun van Village Partenaire, Vert d’Iris International, MPI, Traxio, Abattoir en Tridea droeg het programma bij tot de lancering en de ondersteuning van projecten die rekening houden met de beginselen van de kringloopeconomie. Voorbeelden zijn de valorisering van 6,6 ton organisch afval, de verwerking van 8 ton plasticafval tot 3D printdraad en pellets, of de verdeling van twee handleidingen voor evenementen en kantoren. “Het begrip ‘afval’ zou wel eens kunnen verdwijnen dankzij dit type projecten, die aantonen hoe belangrijk het is om hulpbronnen te valoriseren. Die projecten bewijzen bovendien dat nieuwe businessmodellen tot stand kunnen komen dankzij de ontwikkeling van een kringloopeconomie in Brussel”, weet Beci adviseur Laurie Verheyen. “Wij blijven trouwens samenwerken met Leefmilieu Brussel om alle hindernissen weg te ruimen voor de ontwikkeling van deze vorm van economie, in het raam van het in 2016 gelanceerde Gewestelijke Programma voor Circulaire Economie (GPCE).” Een van de voornaamste initiatieven van dit plan, namelijk een projectoproep gericht aan de bedrijven, zal in januari 2018 aan een nieuwe editie toe zijn! Beci Activiteitenverslag 2017 | 33
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Oprichten, herstarten, overnemen Driemaal ondernemen! Van basisidee tot bedrijfsoverdracht, van groeifase tot inzinking of een nieuwe start na een faillissement: bij elke stap in de levenscyclus van een bedrijf staat Beci de ondernemer terzijde met begeleiding, advies en een ruime waaier aan diensten, afgestemd op de behoeften op dat moment. Gaëlle Hoogsteyn 34 | Beci Activiteitenverslag 2017 Verleden jaar ontstonden 12.000 nieuwe ondernemingen (+6,7%) in Brussel1 . Bij Beci vinden ze een unieke – menselijke en praktische – omgeving om aan een mooi avontuur te beginnen! G.H. 3, 2, 1… Start! D Stroomopwaarts speelt Beci een belangrijke rol bij de sensibilisering voor ondernemerschap en de ondersteuning bij de effectieve start. Miguel Van Keirsbilck, Verantwoordelijke voor het Starters programma e Starters afdeling van Beci steunt ondernemers bij het welslagen van hun project. “Stroomopwaarts speelt Beci een belangrijke rol bij de sensibilisering voor ondernemerschap en de ondersteuning bij de effectieve start”, vertelt Miguel Van Keirsbilck, die instaat voor het Starters programma. “Stroomafwaarts nodigt Beci de kersverse ondernemers uit op concrete en nuttige informatiesessies, aangevuld met een netwerk van adviseurs en opleidingen die overeenstemmen met de concrete uitdagingen. Een goed ondersteunde ondernemer heeft trouwens veel meer kansen op succes!” De starter kan verder een beroep doen op de vaardigheden en bevoegdheden van Beci, een netwerk van deskundigen, coaches en mentors, en de steun van de partners. Via Beci kan hij relaties aanknopen met 814 In 2016-2017 organiseerde Beci 31 informatiesessies voor starters, samen goed voor 465 deelnemers, en 814 individuele raadplegingen – de Starters Nights en de Innovation Train er niet bij gerekend. De opleidingen over digitale marketing die in mei en juni 2017 samen met Google werden georganiseerd, verzamelden 418 deelnemers. 1. Startersatlas 2017, van Graydon Belgium Beci Activiteitenverslag 2017 | 35 andere starters en de gemeenschap van de Brusselse ondernemingen. Informeren en ontmoeten Wekelijks organiseert Beci een collectieve informatiesessie voor projectdragers en nieuwe ondernemers. “Twee uur lang bespreken we op een interactieve manier alle aspecten van de oprichting van een onderneming of het begin van een beroepsactiviteit als zelfstandige.” Talrijke inspirerende evenementen staan op de planning. Zo bijvoorbeeld de Starters Apero’s, die om de twee maanden plaatsvinden in een nieuwe of merkwaardige plaats in Brussel (zoals de B28 brasserie vlakbij het Centraal Station). Meer dan 500 starters stromen daar naartoe. “Dit is een schitterende gelegenheid voor hen om contacten te o p r i c h t e n
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leggen en hun netwerk uit te breiden”, bevestigt Miguel. Elk kwartaal nodigt Beci de projectdragers uit op de Starters Nights. Deze grootschalige samenkomsten zijn bedoeld om projectdragers te mobiliseren. Meer dan 625 van deze ondernemers hebben eraan deelgenomen! “De jongste Starters Night vond plaats op de Coworking Atlantic, rond het thema ‘Ondernemerschap als een avontuur’, waarbij opvallende vergelijkingen werden gemaakt tussen de oprichting van een onderneming en extreme sporten. Telkens keren de deelnemers vol enthousiasme naar huis terug!” Wat na de oprichting? Het Starters programma loopt verder met de Scale Up fase, met extra aandacht voor de behoeften van de jonge onderneming en een specifieke klemtoon op innovatie, digitalisering en internationalisering. “Het mooiste voorbeeld hiervan is de ‘Innovation Train’ actie, die op 28 juni honderd starters in de Thalys samenbracht voor een ontmoeting met ondernemerschap en innovatie in Parijs!”, vertelt Miguel. “Een overweldigend succes, dat aanleiding kan geven tot andere gelijkaardige evenementen.” • Een bedrijf oprichten, veel meer dan een formaliteit Administratieve formaliteiten zijn onvermijdelijk, maar we willen er wel voor zorgen dat die een ware beleving worden voor de klant. Francis De Molder, customer experience Naast de formaliteiten is de creatie van een onderneming een belangrijk moment in het leven van een starter: “De persoon stapt de 500 Louizalaan binnen met een statuut en verlaat het gebouw met een ander”, weet klantenadviseur Francis De Molder. De persoon die – meestal – het project van zijn leven opstart, verdient dus al onze aandacht. “We zijn zelfs van plan om aan alle ondernemers die een bedrijf via Beci oprichten, een smart set communicatietools over te handigen waarmee ze zowel offline als online trots kunnen aankondigen dat ze een bedrijf hebben opgericht en bereid zijn de eerste klanten te onthalen.” Een bedrijf oprichten, is ook ergens de ‘geboorteakte’ ervan laten registreren. “Administratieve formaliteiten zijn onvermijdelijk, maar we willen er wel voor zorgen dat die een ware beleving worden voor de klant”, zegt Francis. Voor deze formaliteiten kan de ondernemer terecht aan het ondernemingsloket dat Beci in partnerschap met Partena Smart Start aanbiedt. Beci en Partena Smart Start hebben hun samenwerking trouwens versterkt door de onthaalcapaciteit aan het loket te verdriedubbelen. “Met één enkel bezoek aan een gezellige kantooromgeving die begin 2017 volledig werd vernieuwd, kan de starter al de nodige formaliteiten verrichten en in 45 minuten zijn onderneming oprichten. Wanneer hij dus de 500 Louizalaan buitenstapt, mag hij zijn onderneming beheren!” Er wordt vooral aan het onthaal veel aandacht besteed, met een verlenging van de openingsuren (vanaf 8 uur in plaats van 8u30, en tot 17 uur). Binnenkort zal het kantoor ook een avond in de week open zijn en wordt de wachttijd ingekort. “Wij streven ernaar drie keer zoveel klanten te bedienen als vandaag, steeds met de glimlach en op een efficiënte manier!”, besluit Francis. 36 | Beci Activiteitenverslag 2017 Jaarlijks gaan in België bijna 12.000 ondernemingen failliet, waaronder meer dan 2.000 in Brussel. Om deze ondernemers te helpen opleven en een nieuwe start te nemen, lanceerde Beci het reStart programma. G.H. ReStart, voor een tweede poging H et in maart 2017 met de hulp van het Brusselse Gewest gelanceerde reStart programma richt zich tot ondernemers die failliet zijn gegaan. Dit in België uniek initiatief is bedoeld om een ondernemerschap van de tweede kans te stimuleren. Zeker in Brussel is dit van belang, want in de hoofdstad worden in verhouding meer bedrijven opgericht dan waar ook in het land, en ook het aantal faillissementen ligt er relatief hoger. Wat is ReStart? ReStart focust eerst en vooral op sensibilisering. “Wij organiseren voordrachten, informatiesessies, maar ook workshops rond economische veerkracht en rondetafelgesprekken om de perceptie van de gefailleerde ondernemer in onze samenleving te doen evolueren”, vertelt 2000 Naast de specifieke reStart activiteit runt Beci ook het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm, mede door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest gefinancierd). Het COm is meer dan 2.000 keer opgetreden in 2016-2017. Ongeveer een derde (34,6%) van deze tussenkomsten had te maken met financieel advies. Een derde (32,6%) behandelde juridische vraagstukken. En een kwart (24%) betrof het geïndividualiseerd onthaal. Éric Vanden Bemden, adviseur reStart bij Beci. “In onze ondernemerschapscultuur blijft mislukking een taboe”, voegt Valérie Delande, opdrachthouster, toe. “Angelsaksische landen beschouwen een faillissement eerder als een leerproces. De statistieken bewijzen trouwens dat ondernemingen die na een eerste faillissement zijn ontstaan, meestal beter scoren. Zulke ondernemers hebben aan de samenleving heel wat talent te bieden.” ReStart heeft ook te maken met mensgerichte actie. “Wij zijn er om ondernemers te helpen groeien en een nieuwe start te nemen met een nieuw project, in loonverband of als zelfstandige, dankzij een individuele en ook collectieve begeleiding door gecertificeerde coaches, mentors en deskundige adviseurs.” Beci ontwikkelde een unieke methodologie. “Het reStart programma is volledig kosteloos”, meldt Éric. De begeleiding duurt een jaar en gaat onder andere gepaard met het aanstellen van een solidaire coach voor persoonlijke opvolgingssessies, de keuze van een solidaire mentor en een specifieke dimensie rond welzijn. De coach helpt de ondernemer een nieuw, persoonlijk en stevig zelfvertrouwen te ontwikkelen, wat van groot belang is voor het welslagen van een nieuwe onderneming. De mentor is een ondernemer die op vrijwillige basis een langdurige begeleiding biedt. Hij neemt deel aan de diagnose en de evaluatie van het herstartproject. Hij deelt zijn ervaring en opent zijn netwerk. Wij zijn er om ondernemers te helpen groeien en een nieuwe start te nemen met een nieuw project, in loonverband of als zelfstandige. Éric Vanden Bemden, adviseur reStart Ook experts uit domeinen als HR, recht, boekhouding, marketing, verkoop, financiën en welzijn komen nu en dan in contact met de herstartende ondernemers. En ten slotte helpt reStart deze ondernemers in de zoektocht naar financiering. Het programma doet een beroep op de partners om overgangsoplossingen te vinden en om bij te dragen tot de werking van het programma en van de herstartoplossingen. Een piloot-groep Vandaag nemen al 15 reStarters deel aan het programma. De eerste resultaten zijn bijzonder aanmoedigend. Beci wenst tegen het einde van 2017 tachtig gefailleerde ondernemers aan het programma te doen deelnemen. • Beci Activiteitenverslag 2017 | 37 h e r o p l e v e n
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Bedrijfsoverdrachten? Daar is al bijna 20 jaar sprake van. In 1994 boog de Europese commissie zich voor het eerst over dit netelig vraagstuk. En toch hebben de meeste ondernemers nog steeds veel moeite om een dergelijke stap in het leven van hun onderneming te overwegen en dus voor te bereiden. Sinds drie jaar werkt de Transmission Hub van Beci aan deze belangrijke economische uitdaging. G.H. Een vredige bedrijfsoverdracht I Vandaag weten we dat de ondernemers slechts een zeer vaag idee hebben van wat een overdracht of een overname allemaal inhoudt. Erick Thiry, adviseur bedrijfsoverdracht 40 40 vennootschappen doen momenteel een beroep op de Transmission Hub om hun overdracht voor te bereiden. De databank bevat ongeveer 350 potentiële overnemers. Tijdens het afgelopen jaar 2016-2017 namen ongeveer 1.200 mensen deel aan de conferenties van de Hub en werden meer dan 140 contacten gelegd tussen overlaters en overnemers. 38 | Beci Activiteitenverslag 2017 Met rondetafelgesprekken, conferenties, opleidingen, ontmoetingen, individueel advies, diagnose en vertrouwelijkheid begeleidt de Transmission Hub van Beci de kandidaat overlaters doorheen het ganse proces. De meerwaarde van Beci zit volgens Erick in zijn totaal neutrale rol. “In de Transmission Hub treedt Beci als projectcoördinator op, meteen een garantie van onpartijdigheid en neutraliteit.” Hoge kruissnelheid Amper drie jaar na zijn oprichting draait de Transmission Hub op volle toeren en voorziet geen vertraging. “De eerste twee jaren van de Hub bewezen dat er echt een behoefte aan begeleiding bestaat”, vertelt Erick. “Vandaag weten we dat de ondernemers slechts een zeer vaag idee hebben van wat een overdracht of een overname allemaal inhoudt.” Beci heeft zijn diensten moeten bijsturen om de behoeften van overlatende ondernen Brussel zullen meer dan 37.000 ondernemingen in de komende jaren moeten worden overgenomen. Maar nagenoeg 50% van de ondernemers die overwegen om hun onderneming binnen de twee jaar over te laten, hebben nog geen enkele voorbereidende stap gezet. Daar hangen nochtans 147.000 banen van af. “Zijn onderneming verkopen, is soms een moeilijke beslissing”, weet Erick Thiry, adviseur bedrijfsoverdracht bij Beci. “Nochtans is dit een zeer belangrijke stap in het leven van een bedrijfsleider: hij moet daar lang op voorhand aan beginnen, zich door bekwame mensen omringen, een aantal stappen en regels naleven en zichzelf in de mogelijkheid stellen om een ideale overnemer te vinden.” mers beter te beantwoorden. Vandaag zijn 50 ondernemingen met de Hub bezig hun overdracht voor te bereiden. In de databank staan de gegevens van ongeveer 350 kandidaat-overnemers. Tijdens het jaar 20162017 namen ongeveer 1.200 mensen deel aan de conferenties van de Hub en werden meer dan 140 contacten gelegd tussen overlaters en overnemers. “Slechts in de komende maanden zal onze inzet vruchten afwerpen”, aldus onze deskundige. “Een overdracht duurt gemiddeld tussen drie en vijf jaar. We zijn momenteel meerdere dossiers aan het afronden.” Nieuwigheden en projecten Nieuw in 2016-2017 was de internationalisering van de overdrachten. Volgens Erick wist Beci zich te positioneren als een belangrijke partner voor Brusselse ondernemingen die op zoek zijn naar een overnemer. Bovendien geniet de Transmission Hub voortaan voldoende bekendheid, waardoor hij nu ook grensoverschrijdend te werk gaat. “In samenwerking met Brussels Invest & Export, het EEN netwerk en onze eigen internationale afdeling hebben wij diensten ontwikkeld voor buitenlandse ondernemers en investeerders die bedrijven in België wensen over te nemen”, vertelt hij. “Dit is een nieuw alternatief voor de bedrijfsoverdracht. De eerste resultaten zijn nogal aanmoedigend.” In de toekomst zal een verdere integratie met de andere afdelingen van Beci nieuwe uitzichten openen. Bovendien mag de Hub op de steun rekenen van KBC Brussels, Belfius, Partena, Actoria en WCI. “Onderhandelingen zijn aan de gang met andere grote potentiële partners”, verklapt Erick. “Dit bewijst dat de Transmission nog mooie jaren tegemoet gaat.” • O v e r l a t e n Internationale handel De wereldwijde kansen! Brussel is een kruispunt. Maar ook een internationaal merk – en dus een troef. Uit de succesvolle export blijkt dat talrijke Brusselse ondernemingen dit duidelijk hebben ingezien. Beci geeft hen toegang tot zijn internationale netwerken, biedt bijstand om buitenlandse markten te prospecteren en vergemakkelijkt de exportformaliteiten. David Hainaut & Emmanuel Robert V olgens de jongste statistieken exporteert het Brusselse Gewest een derde van zijn toegevoegde waarde naar het buitenland. “Exporteren is vanzelfsprekend en zelfs noodzakelijk in ons kleine landje met een zeer open economie, in hartje Europa. En dus zeker in onze hoofdstad”, stelt Anne Georges, Senior Manager International. Tot de taken van de kamer van Koophandel hoort onder andere de hulp aan ondernemingen die deze stap willen zetten. En dat begint met een evaluatie van het marktpotentieel, prospectie en contacten. EEN, overal in Europa en ook verder! Beci doet hierbij een beroep op krachtige netwerken, waaronder Enterprise Europe Network (EEN). Beci beheert de Brusselse poot ervan, in samenspraak met impulse.brussels. EEN vergaart 600 organisaties in 60 landen van Europa en elders, om KMO’s te helpen in de zoektocht naar commerciële en technologische partnerschappen. Het consortium stelt ook een databank ter beschikking evenals informatie, o.a. over 70 In het raam van Enterprise Europe Network, ondersteunde Beci in 2016-2017 73 Brusselse KMO’s bij het leggen van contacten met buitenlandse ondernemingen. De leden die geregistreerd stonden op het Partnership Opportunities Database platform zorgden voor 254 nieuwe internationale relaties. Wij verzekerden bovendien 43 begeleidingen en geïndividualiseerde adviezen. En ten slotte werden 6 overeenkomsten getekend tussen Brusselse en buitenlandse ondernemingen en zijn 29 andere overeenkomsten nog in onderhandeling. Buiten EEN hebben 781 mensen deelgenomen aan de 37 events die de Internationale Hub van Beci organiseerde: bezoeken van buitenlandse afvaardigingen, bezoeken van ambassadeurs, missies in het buitenland, seminars enz. Het Customs Center heeft 18.093 certificaten van oorsprong en 325 ATA boekjes uitgereikt. Beci Activiteitenverslag 2017 | 39
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Brexit gaat ook Brussel aan! Exporteren is vanzelfsprekend en zelfs noodzakelijk in ons kleine landje met een zeer open economie. Anne Georges, Senior Manager International Welke gevolgen zal de Brexit hebben? Houdt die gevaren of misschien kansen in, voor de Brusselse onderneminde internationale reglementering. En ten slotte organiseert het opleidingen, seminars en ontmoetingen, zoals de bekende ‘matchmaking events’. “In zeven jaar tijd heeft EEN duidelijk zijn toegevoegde waarde bewezen”, verklaart Jean-Philippe Mergen. “Vandaag geven wij meer dan ooit voorrang aan KMO’s die van plan zijn om internationaal te groeien, om hen een werkelijke toegevoegde waarde te bieden en de impact van de verleende diensten te meten.” Het grootste ondernemersnetwerk Beci werkt nauw samen met Brussels Invest & Export en zijn netwerk van handelsattachés. De samenwerking loopt natuurlijk ook met de kamers van koophandel, die het grootste en krachtigste netwerk van ondernemende organisaties vormen! Er bestaan vandaag wereldwijd meer dan 12.000 kamers, op alle niveaus: lokaal, regionaal, nationaal, Europees en internationaal. Beci biedt trouwens onderdak aan meerdere bilaterale kamers, waaronder de Nederlandse Kamer voor België en Luxemburg (NKVK), CanCham (België en Canada) of Brascam (België en Brazilië). Ook aan handelskamers hebben wij de oprichting te danken van Iwec (International Women Entrepreneurial Challenge), dat tegelijk een netwerk is van zakenvrouwen, een internationale challenge en een jaarlijkse top die het vrouwelijke onderne40 | Beci Activiteitenverslag 2017 gen? Groot-Brittannië is voor ons land het vierde afzetland van onze export (31 miljard euro per jaar, waarin Brussel een aandeel van 8% heeft). Deze handelspartner aan de overkant van het Kanaal doet zaken met 700 ondernemingen in onze hoofdstad. Om dit netelige dossier aan te pakken, voegde Beci zich bij de door de federale minister van Economie Kris Peeters in het leven geroepen High Level Group, en nam deel aan het analysewerk. Tegelijk nam Beci deel aan een Londense top, met de Europese vereniging van grootstedelijke kamers van koophandel, om een gemeenschappelijk standpunt in te nemen en zich te verbinden ook na de Brexit samen te werken. merschap aanmoedigt dankzij het voorbeeld van vrouwelijke ondernemers. Beci sloot zich verleden jaar bij dit netwerk aan en Brussel had de eer om de prestigieuze Iwec 2016 conferentie te organiseren voor een veertigtal onderneemsters uit alle uithoeken van de wereld. Het netwerk is nu ook toegankelijk voor Brusselse onderneemsters en blijft zich uitbreiden. Export Toolbox Beci stelt een aantal hulpmiddelen ter beschikking om de ondernemingen te helpen exporteren. Drie jaar na de laatste editie van zijn ‘Exportgids’, publiceerde In zeven jaar tijd heeft EEN duidelijk zijn toegevoegde waarde bewezen. Vandaag geven wij meer dan ooit voorrang aan KMO’s die van plan zijn om internationaal te groeien. Jean-Philippe Mergen, verantwoordelijke van het Enterprise Europe Network Beci eind 2016 de Export Toolbox: een twaalftal praktische fiches die de vragen van exporteurs beantwoorden. Deze documenten werden samengesteld door een team en een netwerk van partners met specialisaties in verscheidene domeinen en aspecten van export. Elke fiche focust op een belangrijke vraag voor exporteurs: de zoektocht naar partners, de types overeenkomsten, de dekking van de risico’s, de toepassing van de btw bij export enz. Elke fiche bevat de basisbegrippen van het besproken onderwerp, naast advies, ‘tips & tricks’, voorbeelden en referenties om verdere stappen te zetten. Customs Center Naast het netwerk, de hulpmiddelen, de adviesdiensten en de begeleiding kunt u ook een beroep doen op het Beci Customs Center. Op de 500 Louizalaan vindt u een loket dat de exportformaliteiten voor ondernemingen maximaal vereenvoudigt: denk maar aan de uitreiking van certificaten van oorsprong, ATA boekjes (voor tijdelijke export), de legalisering van documenten of het gemakkelijk verkrijgen van visums voor zakenreizen. Met het Beci Customs Center gaan de grenzen voor u open. • Opleiding Het steeds hernieuwde vormingsaanbod Tussen 1 juli 2016 en 30 juni 2017 organiseerde Beci niet minder dan 120 opleidingen, die 1.498 deelnemers samenbrachten. De tevredenheidsgraad haalt 9/10, mede dankzij een herschikking van de opleidingen en de lancering van een nieuwe website. Gaëlle Hoogsteyn “E en van onze hoofdtaken bestaat erin ondernemingen te informeren en ze te steunen wanneer ze zich bijvoorbeeld moeten aanpassen aan veranderingen in de wetgeving”, stelt Training Coordinator Émilie Lessire. Zij gaat er vanuit dat de Kamer van Koophandel preventief moet optreden: “Maar al te vaak beginnen ondernemingen slechts op het laatste nippertje aan de invoering of wijziging van procedures, terwijl zulke maatregelen vooraf denk- en voorbereidend werk vereisen.” Een voorbeeld hiervan is de nieuwe wet over de inzameling van data, die in 2018 van kracht wordt. “Wij zijn er om bedrijven te sensibiliseren voor deze nieuwe verplichting en ze te doen inzien dat ze er zich vanaf nu moeten op voorbereiden.” Niets minder dan uitmuntendheid Ook dit jaar lag de tevredenheidsgraad van de deelnemers aan Beci-vormingen boven de 9/10. Volgens Émilie dragen meerdere factoren hiertoe bij. En om te beginnen, de aandacht die we aan de behoeften van ondernemingen besteden. “De beroepswereld verandert alsmaar sneller, zeker wat de digitale dimensie betreft. Daarom ontwikkelen we vaak nieuwe opleidingen wanneer meerdere bedrijven een bepaald thema aankaarten.” Beci ontdekt deze specifieke behoeften grotendeels dankzij de synergieën tussen zijn verscheidene afdelingen. Zo heeft de HRM Club bijvoorbeeld veel voeling voor behoeften en trends in human resources. Ook dient gezegd dat alle aangeboden opleidingen eveneens intern, binnen de bedrijven zelf, kunnen worden georganiseerd. Ten tweede stelt Beci hoge eisen wat kwaliteit betreft. De trainers zijn deskundigen. Een selectiecomité kiest ze één voor één en de deelnemers beoordelen ze na elke sessie. “Als de opleiding lager scoort dan 8 op 10, stoppen we ermee”, verklapt Émilie Lessire. “Wij mikken op uitmuntendBeci Activiteitenverslag 2017 | 41
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heid, zowel wat de vorm als de inhoud betreft. Voor Beci is elke deelnemer een VIP en wij besteden de grootste aandacht aan eventuele commentaar. Als wij ontevredenheid of tekortkomingen vaststellen, informeren we de trainer hiervan. We doen het uiterste om bij te sturen vooraleer een nieuwe sessie wordt georganiseerd.” Beci is ISO 9001 gecertificeerd voor zijn opleidingen en seminars. “De deelnemers beschouwen dit als een kwaliteitslabel.” Een doelgerichte en efficiënte communicatie Tijdens het afgelopen jaar sleutelde de Kamer van Koophandel serieus aan haar communicatie. Ze gaat nu met ‘interesses’ te werk, om beter in te spelen op de verwachtingen van de deelnemers. “Zo bepalen we nauwkeuriger welke opleidingen aan welke ondernemingen worden aangeboden. Het is de bedoeling om opleidingen voor te stellen die echt overeenstemmen met de behoeften.” Ook nieuw zijn de opleidingskalender en de lancering van een specifieke website. “Tot voor kort was de planning van de opleidingen uitsluitend op de website van Beci te vinden”, vertelt Émilie Lessire. Om het volledige aanbod beter bekend te maken en de keuze te vergemakkelijken voor ondernemingen, wordt elk kwartaal een papieren agenda gedrukt en verdeeld. De opleidingen staan er gerangschikt volgens thema, met wat uitleg, de naam van de trainer, de datum van de sessies en de prijzen voor de komende drie maanden. “De mensen die we proberen te bereiken, kampen vaak met een stampvolle agenda. Ze moeten dus lang op voorhand weten wanneer opleidingen plaatsvinden om hun deelname in te plannen.” Sinds de maand april bestaat er een splinternieuwe website, specifiek voorbehouden voor opleidingen en evenementen. Op www.500.be krijgt de bezoeker een chronologisch of thematisch overzicht. “Enkele kliks volstaan om zeer snel toegang te krijgen tot de gezochte informatie”, verzekert 42 | Beci Activiteitenverslag 2017 Wij mikken op uitmuntendheid, zowel wat de vorm als de inhoud betreft. Als de opleiding lager scoort dan 8 op 10, stoppen we ermee. Émilie Lessire, Training Coordinator 120 Tussen 1 juli 2016 en 30 juni 2017 organiseerde Beci 120 opleidingen en seminars (10 meer dan het jaar voordien), met inbegrip van juridische en sociale materies en de seminars van het Kenniscentrum. Deze evenementen verzamelden in totaal 1.498 deelnemers. en Twitter. “Vandaag is het van groot belang om op de sociale netwerken niet alleen aanwezig te zijn, maar ook actief. De mensen die ons volgen, zijn dan ook bijzonder reactief.” Uitermate positief! Zoals elk jaar heeft Beci zijn vormingsaanbod herzien en aangevuld, met onder andere meer aandacht voor al wat te maken heeft met het welzijn op het werk. “Dit thema komt steeds vaker ter sprake”, weet Émilie Lessire. “De ondernemingen beseffen hoe langer hoe meer in welke mate het welzijn van de werknemers bijdraagt tot de productiviteit. Vandaar de vele opleidingen die werden georganiseerd rond stressbeheer, burn-out, evaluatiegesprekken enz.” Vandaag is er ook veel vraag naar al wat te maken heeft met werkorganisatie, kantoorautomatisering, marketing en (o.a. digitale) communicatie. Émilie. Niet alleen het browsen gebeurt sneller, maar ook de inschrijving. De codering verloopt eenvoudiger en de opvolging is efficiënter. Kortom, het ganse proces loopt vlotter. Émilie Lessire vindt dat deze website een must was: “We worden nu voor onze inspanningen beloond: we krijgen enorm veel positieve feedback, zowel intern als extern.” En op Facebook staat voortaan een specifieke pagina over de Beci opleidingen, naast links op LinkedIn Émilie Lessire beoordeelt het afgelopen jaar bijzonder positief. En voor het volgende jaar wenst Beci al wat in 2016 en 2017 werd gecreëerd, te bestendigen. “We hebben veel in opleidingen geïnvesteerd. Het logische vervolg is dus dat wij verder bouwen op wat wij hebben verwezenlijkt.” Op de lauweren gaan rusten? In geen geval, want de voorbereiding van een beleid op lange termijn wordt een serieuze uitdaging. De planning van de opleidingen staat nu al vast tot 30 juni 2018. “Die wordt natuurlijk aangepast volgens de evenementen en de aanvragen, maar op die manier hebben we al een overzicht van wat op stapel staat.” • De Kamer van Koophandel ook permanente vorming Wist u dat Beci, via de Kamer van Koophandel van Brussel, ook de voornaamste Brusselse speler is voor sociale promotie en permanente vorming? De Kamer is namelijk tegelijk de oprichter en partner van instellingen als het EPFC (Franstalig, in samenwerking met de ULB) en het VTI (Nederlandstalig), die jaarlijks opleidingen organiseren voor duizenden studenten. T alen, informatica, zakelijk beheer, boekhouding, communicatie … Z iehier enkele van de vaardigheden die mensen tijdens hun carrière kunnen aanleren om nieuwe kansen te grijpen, of zelfs om een nieuwe wending te geven aan hun beroepsactiviteit. Een loopbaan is vandaag niet langer lineair, wél veelzijdig. Het beroep dat u destijds aanleerde, heeft wellicht niet veel meer in gemeen met uw huidige activiteit, omwille van een evolutie, of omdat nieuwe kansen zich voordeden, die echter bijkomende vaardigheden vereisten. Met opleidingen krijgen volwassenen de kans om zich aan de arbeidsmarkt aan te passen. Deze missie heeft dus een sociale dimensie. Ze steunt bovendien de ondernemingen die op zoek zijn naar specifieke profielen en bekwaamheden. De Kamer van Koophandel komt deze verbintenis na via de vzw’s die ze heeft opgericht en waarvan ze vandaag nog tot het beheer bijdraagt. • EPFC Enseignement de Promotion et de Formation Continue • Jaarlijks 10.000 studenten • Jaarlijks 400 verschillende opleidingsmodules • 150.000 lesuren • 370 personeelsleden • 17.000 uitgereikte certificaten van kwalificatie • 70% tewerkstelling Sinds 16 augustus is het EPFC op één enkel (nieuw) adres gevestigd: Sterrenkundelaan 19, 1210 Brussel. www.epfc.eu V.T.I. Volwassenenonderwijs Talen en Informatica • Twee campussen: Brussels Education Center en CVO Vilvoorde • 14.317 ingeschreven cursisten in 2016-2017 • 1.232.296 lesuren cursist (LUC's) in 2016-2017 • 163 personeelsleden Tweede kans : het VTI organiseert bovendien een Tweedekansonderwijs (TKO), met basisvormingen Nederlands, wiskunde, Frans, wetenschappen, ICT enz. Op die manier krijgen sommige mensen toegang tot het diploma van het secundair onderwijs dat zij niet hadden behaald. www.cvo-bec.net www.cvovilvoorde.be Beci Activiteitenverslag 2017 | 43
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25.08.2016 u 03 au 08.09.2016 u De Summer After Work deed zijn naam eer aan, met het snikhete weer in de tuinen van de Stanhope Hotel! In het najaar 2016 begeleidde Beci zeven Brusselse ondernemingen tijdens een economische missie in de Verenigde Arabische Emiraten. En met succes: na afloop werden drie partnerschapsovereenkomsten getekend!  05.10.2016 t 20.10.2016 Sprout to do business in Brussels: het thema van ons jaarlijks Brussels Meets Brussels event. De Algemene Vergadering van Beci 19.12.2016 u De deelnemers aan onze Zinner Circle konden moderne en hedendaagse kunstcollecties van de Guggenheim Stichting in het ING Art Center bewonderen, met werken van Duchamp, Ernst, Pollock, Rothko, Calder… t 16.02.2017 Een 70-tal deelnemers ontdekten zes projecten onder leiding van het Brussels Waste Network (BWN) in het raam van zijn projectoproep 2015-2017, tijdens een slotevenement dat bij Leefmilieu Brussel doorging. 06.06.2017 u reStart conferentie bij Factory Forty: het in maart met de steun van het Brusselse Gewest gelanceerd reStart programma helpt gefailleerde ondernemers een nieuwe start te nemen. 28.06.2017 u Beci en zijn partners Co.Station en BNP Paribas Fortis stapten in de Innovation Train richting Parijs, met 100 jonge Brusselse ondernemingen, voor een kennismaking met ondernemerschap en innovatie in de Franse hoofdstad. 44 | Beci Activiteitenverslag 2017 09.01.2017 u Voor zijn nummer van januari had ons magazine Brussel Metropool vier sterk presterende jonge Brusselse ondernemingen samengebracht voor een ‘rondetafel van de Brusselse kampioenen’. t 24.02.2017 Met zijn partners ontwikkelde Beci een vorming in milieubeleid, waarvan de tweede editie momenteel loopt. Het programma voorziet 12 dynamische en interactieve modules, aangevuld met bezoeken op het terrein. 06.09.2016 u 23.09.2016 u De Rooftop 58 is een uitzonderlijke maar ook tot verdwijning gedoemde plaats, waar Beci een samenkomst van de Zinner Circle organiseerde. Deze netwerkingavond was bestemd voor de Nederlandstalige ondernemers in Brussel. t 07 & 08.11.2016 In november was Brussel de wereldhoofdstad van het vrouwelijke ondernemerschap. Beci organiseerde toen de Inter national Women Entrepreneurial Challenge (Iwec 2016). 20.01.2017 u Naar aanleiding van het Autosalon organiseerde Beci met de Febiac een CEO breakfast. Op het menu stonden het mobiliteitsbudget en de bedrijfswagen. 26.01.2017 u Bemiddeling is een alternatieve methode om geschillen bij te leggen. Beci was partner van het bMediation Summit, dat plaatsvond op 26 januari aan de Vlerick Business School. Om de week van de mobiliteit af te ronden, organiseerden Beci, Brussels Metropolitan, KBC Brussels, Brussel Mobiliteit en de Brusselse ministers van Mobiliteit en Economie Mobile Together. t 01.12.2016 190 deelnemers, nagenoeg 20 degustatie- en ontdekkingsstands en heel wat contacten en gedachtewisseling: de Food After Work, aan de FoodMet van Abattoir werd een treffer. t 26.04.2017 t 18.05.2017 Groeiversnelling was het thema van een Starters Apero in de brasserie B28. “Een succesvolle overdracht in 7 stappen”: met deze titel organiseerde de Transmission Hub van Beci een conferentie met debat. Improvisatie- acteurs zorgden voor de nodige animatie. 06.07.2017 u Een nieuwe omgeving voor de Garden Party 2017 van Beci, begin juli: de binnenplaats van de Club van Lotharingen die, voor de gelegenheid, werd omgetoverd tot een ‘secret garden’ voor 500 deelnemers. Volzet! 3060  In 2016-2017 wisten de netwerkingactiviteiten van Beci 3.060 deelnemers aan te trekken (de internationale afdeling en de opleidingen er niet bijgerekend). Zo namen o.a. 75 mensen deel aan de Speed Business Lunches, 298 aan de After Work avonden, 290 aan de Zinner Nights voor onze Nederlandstalige leden, en 231 aan het evenement Brussels Meets Brussels. Beci Activiteitenverslag 2017 | 45
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Beci Teams en afdelingen Kennis- en adviescentrum – uw adviseurs Economie en algemeen beleid Vincent Delannoy 02 210 01 76 vd@beci.be • Coördinatie van de transverse commissie • Bestuur, werk, economie, algemeen beleid • Interprofessioneel overleg • Beheer van de inhouden Mobiliteit Ischa Lambrechts 02 563 68 59 ila@beci.be • Coördinatie van de Mobiliteitshub en de mobiliteits commissie • Advies bij de ontwikkeling van uw mobiliteitsbeleid • Diagnose, bedrijfsvervoerplan, mobiliteitsbudget … • Informatie: reglementeringen, fiscaliteit, gewestelijk beleid, gevolgen voor uw onderneming en contactneming Milieu en energie Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be • Coördinatie van de commissie milieuzaken • Advies in energiebesparingen en continuïteitsplan voor uw onderneming • Begeleiding van uw duurzame ontwikkelingsprojecten, invoering van een milieubeleid • Informatie: reglementering, milieu- en energiepremies Stedenbouwkunde Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be • Begeleiding van renovatie-, uitbreidings- en verhuizingsprojecten • Bepaling van de beste vestigingszones • Informatie: stedenbouwkundige reglementeringen, fiscaliteit, subsidies … • Contacten met de bevoegde overheidsdiensten Kringloopeconomie Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be Werk, beroepsopleiding en onderwijs Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be • Zuiniger omgaan met materiaal • Afvalpreventie en -beheer: diagnose en oplossingen • Informatie: reglementering, verplicht contract, sorteerverplichting, bodemvervuiling … • Contacten met afvalophalers • Vraagstukken i.v.m. diversiteit en integratiehulp • Vraagstukken i.v.m. beroepsopleiding en vorming • Organisatie van stages en zoeken naar stagiairs Diversiteit en werk Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be • Diversiteitsbeleid en integratiehulp • Beroepsopleiding 46 | Beci Activiteitenverslag 2017 Algemene directie – lobby en vertegenwoordiging Gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx Secretaris-generaal Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 — ow@beci.be 02 643 78 15 — je@beci.be Secretaris-generaal VOB Jan De Brabanter 02 643 78 39 — jdb@beci.be Management Assistant Carine Van Lancker 02 643 78 40 — cvl@beci.be Advies aan ondernemingen – Uw adviseurs Startersprogramma Miguel Van Keirsbilck 0475 56 43 56 • Begeleidingsprogramma voor starters • Organisatie van workshops en evenementen Financieel adviseur Makeda Berhanu Kebede 02 563 68 51 mbk@beci.be • Advies in financiering, krediet, subsidies, financieel plan • Advies aan ondernemingen in moeilijkheden Adviseur bedrijfsoverdracht Salima Serouane 02 643 78 49 sse@beci.be Juridisch adviseur Danaï Siakoudi 02 563 68 58 dsi@beci.be • Juridisch advies over commerciële aangelegenheden • Bijstand bij het opstellen van contracten: algemene verkoopvoorwaarden, bijzondere clausules, handelsagentcontracten, huurovereenkomsten enz. • Beheer van geschillen, bemiddeling • Advies aan ondernemingen in moeilijkheden Adviseur reStart Eric Vanden Bemden 02 563 68 56 evb@beci.be • Begeleiding van herstartprojecten • Workshops voor ondernemers na een faillissement • Diagnose van de moeilijkheden Adviseur sociale zaken Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be • Juridisch advies bij de arbeidsrelatie: ondertekening van een arbeidsovereenkomst en specifieke voorwaarden, einde van het contract, werktijden, collectieve arbeidsbetrekkingen… • Voorbereiding op juridische risico’s • Informatie over sociaal recht • Voorbereiding van de overdracht van uw onderneming: diagnose en advies • Valorisatie van uw onderneming • Contacten met potentiële overnemers • Begeleiding bij het overdrachtsproces Hub Overdracht Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be Beci Activiteitenverslag 2017 | 47
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Internationaal – uw exportdienst Senior Manager International Anne Georges 02 643 78 18 age@beci.be • Ontwikkeling van uw internationale activiteiten • Informatie over buitenlandse markten en de specifieke reglementering in elk land • Economische missies en ontvangst van buitenlandse afvaardigingen • Netwerkcontacten met de kamers van koophandel Manager douanes Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be Directeur Europa Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Financieringsprojecten en Europese aanbestedingen • Internationale contacten via het netwerk van Enterprise Europe Network • Informatie: Europese reglementeringen, nationale en Europese certificeringen (CE-markering …) • Administratieve en douaneformaliteiten • Alle exportdocumenten (certificaten van oorsprong, ATA boekjes) • Legalisering van documenten (facturen, contracten, octrooien enz.) • Stappen voor het verkrijgen van visums voor uw zakenreizen afvaardigingen • Netwerkcontacten met de kamers van koophandel Coördinator strategie Amy Kessels 02 643 78 32 ake@beci.be • Internationale projecten • Economische missies en buitenlandse Assistente douanes Caroline Dewet 02 643 78 03 cde@beci.be NKVK – Nederlandse Kamer van Koophandel voor België en Luxemburg Tom Vansteenkiste 02 209 04 77 tom.vansteenkiste@nkvk.be Steven Odding 02 209 04 73 steven.odding@nkvk.be • Promotie van grensoverschrijdende economische activiteiten binnen de Benelux • Informatie, advies en contacten • Seminars en opleidingen, individuele begeleiding en advies • Marktstudies, informatie • Contacten en netwerking Michel Delwiche 02 209 04 70 michel.delwiche@nkvk.be Formaliteiten Uw ondernemingsloket in samenwerking met Partena SmartStart 02 643 78 09 desk@beci.be • Formaliteiten aan de Kruispuntbank van Ondernemingen • Inschrijving van uw ondernemingsnummer • Wijzigingen • Intrekking 48 | Beci Activiteitenverslag 2017 Administratieve formaliteiten Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be • Publicatie in het Belgisch Staatsblad • Uittreksels van de Kruispuntbank van Ondernemingen • Attesten van niet-faillissement • Activering, wijziging en schrapping bij de btw Uw netwerk - uw contacten voor het zakenleven Sales Manager Olivier Van Dorpe 02 643 78 43 – ovd@beci.be Partnerships & Business Development Manager Frederik Leloup 02 643 78 01 — fle@beci.be Business Relations Émilie Croin 02 643 78 08 – ecr@beci.be • Uw contact bij Beci • Contactnemingen en ontwikkeling van uw netwerk • Identificatie van partners • Identificatie van commerciële uitzichten Steun aan de leden Christine Barthélemy 02 643 78 45 cb@beci.be • Administratief beheer van uw Beci lidmaatschap • Registrering en updating van uw gegevens Zakelijke relaties 02 643 78 31 – raf@beci.be • Zoeken naar partners • Beheer van contactgegevens databases • Contacten tot stand brengen Projectondersteuning Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 bvdm@beci.be Events, seminars en opleidingen – Steun Events Coordinator Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be • Contactneming en ontwikkeling van uw netwerk • Verhuring van onze zalen Trainings Coordinator Émilie Lessire 02 643 78 11 ele@beci.be • Ontwikkeling van uw vaardigheden en deskundigheid • Inschrijvingen voor de Beci thema-opleidingen (management, HR, persoonlijke ontwikkeling, strategie en beheer …) • Organisatie van thema-opleidingen en opleidingen op maat voor uw onderneming Events Assistant Estelle Marcq 02 643 78 47 ema@beci.be • Inschrijving voor Beci evenementen: Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party … Customer Experience Francis De Molder 02 643 78 25 fdm@beci.be Assistente Opleidingen Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be Communicatie Media Coordinator Emmanuel Robert 02 643 78 44 er@beci.be Communication Executive Morgan Van Cleven 02 643 78 12 mvc@beci.be • Uw informatiebron als ondernemer • Het doorgeefluik van uw bezorgdheden, via onze enquêtes en opiniepeilingen • Publicatie van uw communiqués in ons magazine en op onze website Business Relations Advisor Anne Schmidt 02 563 68 53 asc@beci.be • Advies in commerciële communicatie • Beheer van uw reclamecampagnes Beci Activiteitenverslag 2017 | 49
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2017.09 Bruxelles Métropole


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LUXURY FOR THE LONG-HAUL. Enjoy 180° flat-bed seats with direct aisle access and premium dining and entertainment options in Delta One® DELTA.COM . © 2017 Delta Air Lines, Inc. EDITO Bonne gouvernance ? Dans son Mémorandum 2014, puis dans son plan stratégique 2015, Beci définissait la gouvernance comme un enjeu prioritaire pour la Région bruxelloise. Il fallait, écrivions-nous, responsabiliser les acteurs et organismes publics, et garantir la bonne gouvernance. Et la gouvernance s’est effectivement imposée ces derniers mois dans l’actualité, mais pas comme nous l’espérions. Un triste scandale a emporté le bourgmestre de Bruxelles, alimentant une crise politique qui, à l’heure où nous écrivons, laisse le gouvernement régional paralysé, faute de majorité. Dans la foulée, deux partis – Ecolo et Défi, rejoints ensuite par le PS – ont énoncé une trentaine de propositions pour « rénover la politique » : décumul des mandats, plafonnement des rémunérations des mandataires publics, déclaration des éventuels conflits d’intérêt, dépolitisation des recrutements sont parmi les mesures-phares de ce plan. Thierry Willemarck, Président de BECI On ne peut qu’applaudir l’initiative, mais on nous permettra tout de même d’exprimer des doutes. D’abord, parce que ce n’est pas la première fois qu’on nous annonce une « rupture avec les pratiques du passé ». Ensuite, parce qu’en analysant les récentes affaires Publifin ou Samusocial, on s’aperçoit que ce n’est pas l’absence de règles qui est en cause mais bien le contournement de celles-ci, le défaut de contrôle et de sanctions. Enfin, parce que les mesures proposées, et qui peuvent sembler pertinentes, risquent de rater leur cible. À quoi bon vouloir « rémunérer les mandataires sur base de leur présence effective », quand, dans le cas du Samusocial, cette « présence effective » est restée invérifiable ? Qui nous garantit que « les éventuels conflits d’intérêt » seront effectivement « déclarés en début de mandat » ? Dépolitiser les recrutements ? Mais les règles existent déjà ! Et puis, pourquoi édicter tant de règles si un ministre de tutelle peut fermer les yeux sur leur non-application par des gestionnaires liés à son parti ? Oui, il faut de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il faut traquer les conflits d’intérêt – et pas seulement pour les mandataires élus, mais aussi pour les membres de leurs cabinets, dont certains sont parfois administrateurs d’OIP, d’intercommunales ou d’ASBL subsidiées, dans la compétence de leur ministre. Estce bien normal ? L’un des meilleurs moyens pour prévenir de tels conflits d’intérêts, c’est d’ouvrir les conseils d’administration de ces structures à des mandataires indépendants et apolitiques. Or, force est de le constater : dans certains OIP, dans certaines intercommunales ou ASBL parapubliques, les organes de gestion restent particulièrement « fermés ». Aussi longtemps que l’on n’aura pas attaqué ce chantier-là, on s’exposera à d’autres scandales – et il faudra lancer de nouveaux appels à la « bonne gouvernance ». BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 1
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SOMMAIRE 4 News 8 9 Social media BECI online CHAMBRE DE COMMERCE & Think Tank 10 Trop is te veel ! 13 Serge Crevecoeur : de l’entreprise aux parquets de basket 16 Pour ou contre des limites aux manifestations à Bruxelles ? International 18 L’immobilier bruxellois, prêt pour le Brexit 20 À la rencontre de l’Iran 22 Brussels Best Exporters : ERTMS Solutions 23 Brussels Best Exporters : SatADSL 24 Trop beau pour être vrai ? 26 Marchés publics : ce qui change 27 Oser l’Afrique et entreprendre dans l’espace Ohada Topic : mobilité & logistique 29 La mobilité à Bruxelles en bref 30 Pascal Smet : vers un « shift de mobilité » 31 François Bellot : pragmatique et efficace 32 Dix chantiers en rade 40 Avec Good Move, Bruxelles doit passer à la vitesse supérieure 45 « Crowd logistics » : tous coursiers ? 49 En route vers un Port Center bruxellois ? Focus : énergie 52 Coworking : davantage que de simples bureaux partagés Entreprendre 59 Transition : eaux usées et chaleur 60 Photovoltaïque : quels investissements pour quels bénéfices ? 62 Starter : J’ai retourné la robe de ma mère ! 63 Pour la déductibilité fiscale des frais de restaurant Membre de Community 64 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 68 L’actualité BECI en photos 72 Demandes d’admission 75 Agenda 76 Index BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 27 – Septembre 2017 Au mois d’octobre : Enseignement & formation Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Arnaud Houet, Gaëlle Hoogsteyn, Madimba Kadima-Nzuji, Julien Ide, Victor Lepoutre, Laura Rebreanu, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Assurance Soins Ambulatoires d’AXA L’assurance santé qui permet de couvrir les frais médicaux courants de vos employés, tout au long de l’année. On ne se rend pas chez le médecin ou le dentiste par plaisir. Ces démarches sont souvent liées à des petits soucis de santé qui peuvent être synonyme de craintes mais surtout de gouffre financier pour la famille. Avec l’assurance soins ambulatoires d’AXA vous avez à votre disposition une offre qui vous permet de garantir à vos employés une couverture complète. Ils pourront, grâce à vous et AXA régler leurs petits tracas de santé en toute sérénité. Le saviez-vous ? Les frais moyens à charge du patient pour les soins ambulatoires hors hospitalisation s’élèvent annuellement à 536 euros par personne. Le belge consulte en moyenne un médecin 10 fois par an. 50% de la population belge prend chaque jour un médicament sur prescription. Les soins ambulatoires, qu’est-ce que c’est ? En cas de souci de santé, certains traitements sont dit ambulatoires : il s’agit de traitements qui ne nécessitent pas une hospitalisation mais qui peuvent toutefois avoir un impact important sur votre budget. Honoraires des médecins, médicaments, séances kiné ou encore traitements chez le dentiste, prothèses dentaires, lunettes sont des exemples de soins ambulatoires. Pourquoi offrir une assurance soins ambulatoires à vos employés ? „ Certains médicaments doivent être pris pour une longue période et la plupart des traitements chez le kiné se limitent rarement à une seule séance. Choisir l’assurance soins ambulatoires d’AXA, c’est offrir à vos employés une protection contre ces frais médicaux tout long de l’année. „ Cette couverture permet à vos employés de maîtriser leur budget et d’être plus sereins. „ L’employé a la possibilité d’assurer toute sa famille au même tarif avantageux dont vous bénéficiez. „ L’employé peut gérer l’envoi de ses frais en toute autonomie via la plateforme en ligne Dail Healthcare. „ Vos employés n’auront pas de stage d’attente ni de formalités médicales avant de pouvoir bénéficier du premier remboursement pour leurs soins ambulatoires. Comment l’offre est-elle construite ? L’offre de base couvre les soins dentaires. A tout âge la santé des dents peut être une grande source de soucis. L’assurance maladie légale n’intervient pas toujours ou en partie. Le report de ces soins ne fait souvent qu’aggraver un problème qui deviendra plus douloureux et couteux par la suite. Besoin de plus d’info ? Découvrez la vidéo explicative du produit ici AXA Belgium, S.A. d’assurances agréée sous le n° 0039 pour pratiquer les branches vie et non-vie (A.R. 04-07-1979, M.B. 14-07-1979) Siège social : boulevard du Souverain 25 - B-1170 Bruxelles (Belgique) Internet : www.axa.be - Tél. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 N° BCE : TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles 7.06.6056- 0217 - E.R.: G. Uytterhoeven , AXA Belgium sa, Bld du Souverain 25 - 1170 Bruxelles L’offre étendue couvre en plus des soins dentaires, les frais optiques et les autres soins ambulatoires. Avec une famille, le nombre de ces frais peut devenir conséquent. Grâce à cette offre, vous contribuer au bien-être de vos employés et de leur portefeuille. www.axa.be €
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www.ekla.brussels APARTMENTS / STUDIOS / PENTHOUSES vanaf / à partir de 119.000 € NEWS La loi sur le travail intérimaire a 30 ans NOA REAL ESTATE T 02 344 44 22 info@noa-re.be Il y a trente ans était votée la loi définitive sur le travail intérimaire, comme le rappelle Federgon, la fédération des prestataires de services RH, qui représente entre autres le secteur du travail intérimaire. Cette loi régit notamment les relations juridiques, les motifs et la durée des missions d’intérim. En vertu de la protection offerte par la loi, les travailleurs intérimaires bénéficient du même statut social et des mêmes avantages sociaux que les autres travailleurs en ce qui concerne le pécule de vacances, la pension ou le droit aux allocations familiales. Herwig Muyldermans CBRE T 0472 65 80 84 belgium.residential@cbre.com Cinq (bonnes) raisons de craquer pour un copywriter (et en particulier pour Des Idées Aux Mots) Offrir du contenu à vos clients et de la substance à votre marque. Différenciez-vous, fidélisez et gagnez en pouvoir de séduction. Diversifier votre contenu en fonction de la cible et du support. Parlez aux bonnes personnes, sur le bon support. Gagner en impact et convaincre vos interlocuteurs. Nourrissez une vraie conversation avec vos clients. Diffuser des textes clairs, précis et de qualité. Gagnez en sérénité et retournez à votre core-business. Traduire vos idées avec pertinence et efficacité. Proposez une communication ciblée et opérante. Des questions ? www.diam.brussels ou christophe@diam.brussels « En trente ans, le travail intérimaire est devenu un adulte responsable », constate Herwig Muyldermans, directeur général de Federgon. « Le travail intérimaire est un instrument du marché du travail à part entière. En tant que partenaires des pouvoirs publics, des entreprises et des demandeurs d’emploi, les entreprises d’intérim apportent une contribution réelle au marché du travail. À l’heure où la flexibilité prend de plus en plus d’importance, le travail intérimaire reste pour les entreprises une forme de flexibilité légalement régulée. Les bases de cette régulation ont été posées voici trente ans. » « Aujourd’hui, nous tenons à profiter de l’occasion pour remercier tout particulièrement les consultants et consultantes en intérim qui s’impliquent au quotidien dans leur travail, ainsi que les centaines de milliers d’intérimaires qui font confiance au système de l’intérim pour construire et développer leur carrière ou lui donner une orientation nouvelle », conclut Herwig Muyldermans. Info : www.federgon.be Au cours de ces trente années, le secteur a connu une très grande évolution. En 1987, on dénombrait 107.707 intérimaires au travail (= 19.889 ETP). Trente ans plus tard, ce sont 652.338 intérimaires (109.399 ETP) qui trouvent le chemin du marché du travail par le biais de l’intérim. Le travail intérimaire est le principal canal de recrutement, et il constitue pour de nombreux intérimaires un tremplin vers un emploi plus durable. Pour les groupes à risque aussi, le travail intérimaire est une passerelle qui permet d’accéder plus facilement au marché du travail, et le système de l’intérim ouvre des portes qui sinon restent souvent fermées. COMMUNITY NEWS Mmmm... guimauves Une part d’enfance et de douceur dans vos cadeaux business ? Le confiseur BelgoSweet, spécialiste des friandises personnalisées, lance une délicieuse surprise sous forme de marshmallows imprimés avec logo, présentés en vrac, emballés individuellement ou dans une boîte-cadeau. « J’ai été très impressionnée par la culture, la vision et la croissance rapide d’Efficy », affirme Mme De Haeck. « Je suis convaincue qu’Efficy n’est qu’au début de son aventure européenne et je suis heureuse de pouvoir en faire partie. » La nomination de Mme De Haeck s’inscrit également dans une stratégie plus large visant à féminiser l’effectif d’Efficy. Entre 2017 et 2020, la moitié des nouvelles recrues devront être des femmes. « À travers notre plan ‘Women in IT’, nous entendons remédier à la sousreprésentation des femmes dans notre secteur. Avec une figure de proue telle que Dina De Haeck, jouissant d’une telle crédibilité, nous ne pouvons qu’attirer davantage de femmes », conclut le CEO d’Efficy, Cédric Pierrard. Info : www.efficy.com ESP A CE MEMBRE Les guimauves trouvent leur origine dans une plante, l’althea officinalis, dont les Égyptiens utilisaient le jus des fleurs pour faire des friandises. Les Grecs et les Romains, à leur tour, en ont fait un usage médicinal pour soulager les maux de gorge. Aujourd’hui, BelgoSweet peut même y imprimer votre logo ! Info : www.belgosweet.be Dina De Haeck, nouvelle présidente d’Efficy Dina De Haeck, CEO de Syneton et présidente de l’association Vlerick IMBA Alumni, est la nouvelle présidente du Conseil d’administration d’Efficy SA, le spécialiste belge du CRM. Cette annonce coïncide avec l’ouverture du nouveau bureau d’Efficy à Gand, s’inscrivant dans la stratégie d’expansion d’Efficy en Flandre. Efficy souhaite par ailleurs remédier à la sous-représentation des femmes dans le secteur à travers son plan « Women in IT ». Dina De Haeck succède à Nicolas Pigerol. Elle est aussi, depuis cette année, CEO de Syneton. Établie à Bornem, cette entreprise fournit des services aux PME et organisations qui souhaitent optimiser l’organisation de leur administration. Mme De Haeck a débuté sa carrière chez Pfizer en 2001, avant de devenir COO d’Arseus Dental & Medical 10 ans plus tard, puis directrice générale de Eurofins Central Laboratory en 2015. Dina De Haeck Be Angels, le réseau d’accompagnement des entreprises en phase d’amorçage Be Angels rapproche des entrepreneurs à la recherche d’accompagnement et de moyens financiers et des investisseurs privés, Business Angels, prêts à investir dans des entreprises prometteuses. Le réseau compte plus de 200 membres. Les sociétés peuvent chercher à financer différents stades de leur développement : lancement de leurs activités, croissance, reprise d’activités. Les Business Angels apportent souvent bien plus que du capital : de l’expertise, un carnet d’adresses et l’expérience des affaires. La présence d’un investisseur expérimenté, ayant le recul nécessaire, tout en étant intéressé à la réussite de l’entreprise, peut contribuer à améliorer la prise de décision et donc le développement de l’entreprise. La valeur ajoutée de Be Angels réside non seulement dans la mise en contact d’entrepreneurs avec des acteurs autres que les acteurs classiques des marchés des capitaux (les banques, les venture capitalists, les organismes de soutien nationaux ou régionaux) mais également dans les services exclusifs d’accompagnement qui sont proposés tant aux entrepreneurs qu’aux investisseurs. Be Angels Bruxelles Margaux Evenepoel : margaux.evenepoel@beangels.be, tél. : 010 77 03 70 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 5 © Syneton
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COMMUNITY NEWS La PME industrielle garde une brique dans le ventre Expert en immobilier d’entreprise, Structura.biz a sondé les intentions d’achat ou de déménagement sur le marché belge des PME industrielles. Près de 150 dirigeants d’entreprise du centre de Bruxelles, de la périphérie bruxelloise et du « losange flamand » (AnversGand-Louvain-Bruxelles) ont été interrogés, dont 38 % de locataires et 62 % de propriétaires. Il en ressort que la PME industrielle belge a plus que jamais une brique dans le ventre. 51 % des propriétaires ont financé leur bien avec leurs fonds propres, ce qui semblerait indiquer qu’ils croient au potentiel de création de valeur de leur bien. Les locataires sont d’autant plus prompts à déménager que les propriétaires ne le sont pas. Davantage encore qu’en 2016, les locataires sont plus sensibles au prix que les propriétaires : ils louent pour des raisons financières (42 %) ; ils veulent déménager en vue d’investir dans un bien qui leur appartienne (36 %) ; le critère du prix (71%) joue un rôle absolument décisif dans le choix de déménager, suivi par celui de l’emplacement (61 %). Pour les propriétaires comme pour les locataires, l’emplacement demeure le premier critère d’acquisition d’un bien, et plus particulièrement l’accessibilité des collaborateurs. Info : www.structura.biz Un logiciel pour l’égalité salariale hommes-femmes dans l’entreprise YoumanCapital, société bruxelloise d’édition de logiciels de gestion des ressources humaines, a récemment lancé le Reward Advisory Tool. Une application SaaS qui permet d’objectiver les augmentations salariales des collaborateurs des entreprises, petites ou grandes, et cela en respectant leurs contraintes budgétaires. Elle fonctionne à partir d’un algorithme développé avec le monde universitaire de manière à n’utiliser que des critères objectifs, documentés et anonymes. COUPON FOR A FREE LUNCH WITH OUR CLIENT SERVICE DIRECTOR ANGELO CALLANT 02 733 32 22 CORPORATE COMMUNICATIONS shortcut.be « La loi, qui pourrait être d’application en Islande en 2020, obligera les entreprises des secteurs public et privé à appliquer un traitement salarial égalitaire entre les hommes et les femmes fournissant un travail de même valeur. Et c’est une très bonne chose », souligne Reggy-Charles Degen, Managing Partner chez YoumanCapital, « sans compter que les sociétés employant au moins 25 personnes devront obtenir une certification attestant qu’une telle politique égalitaire est bel et bien opérationnelle chez elles. » « Le logiciel de YoumanCapital, qui va dans le sens du projet de loi islandais, répond aux attentes des organisations soucieuses de mettre en place une politique salariale équitable. Cela passe par des critères objectifs et une nécessaire transparence pouvant être audités par des contrôleurs internes ou externes. C’est donc un outil à considérer pour assurer une égalité de traitement entre les femmes et les hommes, même s’il ne peut prendre en compte les idées préconçues que nous pouvons tous avoir quand il est question du genre des personnes (le biais de genre) », commente Isabella Lenarduzzi, fondatrice de Jump, qui promeut l’émancipation professionnelle des femmes. À ce jour, le logiciel de YoumanCapital gère les augmentations de salariés en Belgique, mais également dans 6 autres pays d’Europe. Son déploiement est prévu sur les autres continents dans le courant de l’année 2017. Info : www.thehrframework.com COMMUNITY NEWS Un deuxième véhicule électrique pour Audi Brussels L’usine Audi de Forest, qui produira à partir de 2018 le SUV e-tron, premier véhicule 100 % électrique d’Audi, a également obtenu la production d’un deuxième modèle, l’Audi e-tron Sportback, dont la production débutera l’année suivante, en 2019. Avec ce modèle Sportback, la marque aux anneaux enrichit son offre tout en renforçant sa position concurrentielle dans un segment d’avenir. « Audi prouve à quel point elle mise sur l’électromobilité. Ce deuxième véhicule électrique permettra d’optimiser les capacités de ESP A CE MEMBRE Business Doctors s’implante pour la première fois en Europe continentale Avec plus de 30 ans d’expérience financière et commerciale acquise auprès de filiales à taille humaine de grands groupes internationaux tels que Colgate-Palmolive, Orangina Schweppes et ACNielsen, Aslam Bakkali a décidé de relever le défi. « J’ai rejoint ce production du site de Bruxelles », affirme Hubert Walt, membre du directoire et responsable de la production et de la logistique. Le concept e-tron Sportback a été présenté début 2017 au Salon de Shanghai. Ce modèle polyvalent est un véhicule électrique grand tourisme d’une puissance de 320 CV. L’attribution d’un deuxième modèle électrique au site de Bruxelles fait suite à des négociations fructueuses portant sur la flexibilité et la sécurité d’emploi jusqu’en 2020. Outre l’aménagement des temps de pause, la direction de l’usine et les syndicats se sont accordés sur un allongement temporaire du temps de travail des équipes en soirée pour assurer la production de l’Audi A1 en 2017. En 2018, les volumes supplémentaires d’Audi A1 seront absorbés par l’aménagement des temps de pause ainsi que par un régime de travail temporairement adapté. « Nous nous réjouissons qu’une approche commune entre la direction de l’usine, les cadres, les partenaires sociaux et le personnel, ait permis d’amener un deuxième modèle à Bruxelles et d’assurer de l’emploi à long terme en Belgique », a déclaré Patrick Danau, directeur général technique et logistique. Info : www.fr.audi.be réseau de soutien dédié exclusivement à l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, afin de mettre toute ma passion, mon enthousiasme et mon énergie au service leurs dirigeants. » « Chaque histoire est unique et chaque problématique spécifique. Business Doctors apporte cette expertise objective, pragmatique et sur-mesure afin que les chefs d’entreprises ambitieux puissent réfléchir à leurs aspirations avec le recul nécessaire et ainsi redéfinir leurs objectifs. Ce qui est excitant, c’est notre participation active à la mise en œuvre des recommandations garante de leurs réalisations que ce soit en termes de croissance, d’équilibre vie privée/vie professionnelle ou encore de cession/transmission de leur entreprise. » aslam.bakkali@businessdoctors.be Top COMPETENCE RAPIDLY at your disposal Néos Interim Management Av Jules Césarlaan 9 B 1150 Bruxelles didier.woitrin@neosim.be www.neosim.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 7
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COMMUNITY BECI ONLINE Social Media L’EPFC (Enseignement de Promotion et de Formation Continue), dont la Chambre de Commerce de Bruxelles est partie prenante, centralise ses activités dans le quartier Madou. Info : www.epfc.eu « La récente annonce de l’abandon de la taxe sur les pylônes, les mâts et les antennes par le gouvernement bruxellois constitue un pas dans la bonne direction », analyse Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. « Il s’agit d’une mesure de bon sens, qui contribuera au développement des réseaux mobiles, au profit de tous. » 12 Nouvelle date, nouveau lieu mais toujours le même plaisir pour ce rendez-vous immanquable de la saison business : la 12e édition du Beci Golf Trophy ! Inscriptions : www.500.be/fr/events La discrimination est inadmissible mais, pour les organisations d’employeurs, l’introduction de mystery calls envisagée par le ministre bruxellois de l’Emploi n’est pas une solution : on ne s’attaque pas aux causes en combattant les conséquences de la discrimination. C’est pourquoi la FEB, Unizo, Voka, UCM, UWE, Unisoc, Beci et Agrofront ont élaboré un plan d’action collectif, misant sur la sensibilisation, l’information, l’offre d’expertise et l’implication des entreprises. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 8 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 COMMUNITY BECI ONLINE Dans votre newsletter de juin F.A.I.L. First Attempt In Learning. La faillite n’est pas forcément un échec : c’est d’abord un apprentissage et l’occasion de se relancer, plus fort et mieux armé. Le programme reStart aide les entrepreneurs faillis à prendre un nouveau départ. Info : www.facebook.com/ becirestart Même si vous n’exportez pas, des contrefaçons de vos produits circulent peut-être sur les sites d’e-commerce. Avez-vous déjà essayé de les tracer ? Faites l’essai : Enterprise Europe Network vous guide en 8 étapes. Info : http://www.brusselsnetwork.be/advisory-support-m En tant qu’entrepreneur, vous faites face à de multiples frais liés à votre activité. Savez-vous que certains de ces frais sont entièrement ou partiellement déductibles fiscalement ? Grâce à notre tableau récapitulatif simplifié, identifiez-les rapidement avant le dépôt de votre déclaration ISOC. Info : www.beci.be > services > je développe > droit commercial et des sociétés BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 9
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THINK TANK J’ai besoin de camions, mais pas dans ma rue ! À Bruxelles, tout le monde est compétent, mais personne n’est responsable. Dixit Pascal Smet. Un constat qui sent le vécu. Complétez cette citation par celle de Karel De Gucht – «La Belgique est une conférence diplomatique permanente » – et vous obtenez la mesure exacte de la difficulté de faire avancer certains dossiers : RER, survol de Bruxelles, mobilité interrégionale… Précisément, pour être une Région « encerclée » par les deux autres, Bruxelles présente des défis de mobilité interrégionale particulièrement complexes. Prenons le cas d’une entreprise de démolition installée dans le Brabant flamand et qui opère à Bruxelles. Le chemin le plus court passe par Vilvorde. Mais les habitants voudraient que la vitesse des véhicules en passage soit diminuée et contrôlée. La solution proposée par la commune et la province : l’établissement d’un itinéraire pour camions qui contourne Vilvorde. Pour Vilvorde et ses habitants, le problème est reporté sur les autres. Il n’est pas résolu, mais simplement déplacé et même amplifié. Résultat : les camions passent par Machelen, le boulevard de la Woluwe et Evere. Pour éviter 30 habitations à Vilvorde à la hauteur de la chaussée de Bruxelles, le charroi est détourné vers la chaussée de Haecht et ses 1.000 habitations ! De plus, les camions qui arrivent ainsi à Bruxelles manquent de place pour manœuvrer et restent bloqués. La solution n’est pas viable. Et les gravats des chantiers à Bruxelles, alors ? On les laisse sur place ? Des solutions sont possibles, évidemment. Mais si chaque niveau de pouvoir ne considère que son point de vue et ses électeurs, sans penser à l’intérêt collectif, la situation reste inextricable. La Région flamande peut répondre : ce n’est pas mon problème. La Région bruxelloise, idem. La commune de Vilvorde, idem. Le Brabant flamand, idem. Comment débloquer la situation ? Je règle ton problème et, en échange, tu règles le mien ? Karel De Gucht a vu juste : la Belgique est une conférence diplomatique permanente. B. Russel Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles le mercredi 18 octobre 2017 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Nomination du Conseil d’Administration • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles le mercredi 18 octobre 2017 à 17 heures. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Nominations statutaires • Démission et nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président Thierry Willemarck Président Trop is teveel Enfin! Une solution à pour gérer vos archives et documents. Vos archives débordent au bureau? Pas de souci, Merak peut vous aider. De la conservation de vos documents papier à la digitalisation de vos dossiers. Et même de la conservation de vos fichiers digitaux à la sécurisation offline de vos back-ups. Nos services à 360° apportent une solution à tous vos problèmes d’archivage. Merak vous permet de gérer et de conserver vos archives de façon simple, efficace et 100% sûre. Vous n’avez plus besoin de vos documents ? Nous les détruisons pour vous. En toute discrétion et selon les règles de sécurité les plus strictes. Gagnez du temps, de la place et de l’argent. Découvrez nos services sur www.merak.be.
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L’INVITÉ Serge Crevecoeur : au dribble, entre les mondes de l’entreprise et du basket À l’heure du départ vers l’Élan Béarnais, club de basket français qu’il coachera cette saison, Serge Crevecoeur est revenu sur son succès avec le Brussels Basket, qu’il aura mené jusqu’à la finale des play-offs du championnat de Belgique. Sa recette managériale, cet ancien banquier l’a puisée dans le monde de l’entreprise. Interview par Victor Lepoutre Bruxelles Métropole : Quel est votre bilan du succès du Brussels Basket en 2017 ? Serge Crevecoeur : Nous sommes évidemment très heureux et très fiers de ce que nous avons accompli. Avec notre première participation à une coupe d’Europe, la FIBA Europe Cup, et notre victoire historique à Benfica, je crois que sur trois plans différents, nous avons écrit l’histoire du club. Première victoire en Coupe d’Europe, demi-finale de Coupe de Belgique et finale du championnat de Belgique ! J’ai été coach du club pendant neuf ans ; au début, nous étions en division 3, donc on peut dire que nous venons d’assez loin. Il sera difficile pour l’équipe d’atteindre ce niveau l’année prochaine car le Brussels Basket a l’un des plus petits budgets de la division, et les transferts effectués par Charleroi et par Anvers promettent une saison très solide. Est-ce la raison de votre départ à Pau ? Non. Entraîner Pau-Orthez pendant deux ans, c’est une chance incroyable pour moi. C’est un grand club avec un stade de 8.000 places et une affluence de 6.000 personnes en moyenne. Ils m’ont sélectionné parmi 50 candidats… Ce fut une décision très dure à prendre, mais c’est un réel pas en avant pour moi : aucun coach belge n’a jamais été dans un club français de cette taille, et je ne voulais pas avoir de regrets. Mais tout le monde est très content pour moi au Brussels ! C’est Laurent Monier, mon assistant coach, qui me succédera. Tout se passera très bien, j’en suis sûr. Le Brussels Basket est-il devenu un ambassadeur de Bruxelles après la réussite de cette année ? On a senti un vrai engouement populaire en Belgique et même à l’étranger, un peu en France, un peu en Espagne, où les gens nous ont suivi. Ici à Bruxelles, cela a été très important, on le ressent via les commentaires des gens mais aussi ceux des ministres, et notamment du ministre Van Hengel (en charge des relations extérieures, ndlr). Son cabinet nous a adressé un super mail de félicitations en rapport avec tout ce que nous représentons pour l’image de Bruxelles. Idem pour la Ville de Bruxelles : le nouveau bourgmestre m’a envoyé plusieurs messages, ainsi que l’échevin des sports ; on a vraiment senti une fierté de la part des officiels. De plus en plus, le Brussels Basket est représenté comme le club de toute la Région bruxelloise. Cela se voit aussi via les événements que l’on a organisés, et notamment le Wilink Game, un match (organisé avec le soutien du BECI, ndlr) que l’on a délocalisé à Forest National en 2016 et au Palais 12 en 2017, où l’on a rassemblé près de 7.000 spectateurs à chaque fois. C’est aussi une grande fierté. Et il est important pour l’image dynamique et active de Bruxelles d’avoir des représentants comme nous au basket et Anderlecht en football, qui font partie des sports les plus pratiqués en Belgique. Que faisiez-vous avant d’être coach ? J’ai commencé ma carrière à la BBL début 1995 et j’y suis resté dix ans, dont les trois dernières années à BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 13 © Reporters
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THINK TANK Amsterdam. J’étais responsable de la gestion du portefeuille crédit de la banque. Puis j’ai travaillé pour la deuxième plus grande banque allemande, HypoVereinsbank à Munich, rachetée ensuite par Unicredit. J’ai terminé ma carrière à Londres. C’était l’époque de la crise bancaire, en juin 2007. J’ai vraiment eu l’impression de ramasser un tsunami en pleine figure, c’était très dur ! Fin 2009, début 2010, j’ai pris la décision d’arrêter et de rentrer à Bruxelles. Le ressort était cassé. Le basket, Je pense que le monde de l’entreprise devrait davantage faire appel à des sportifs de haut niveau, car ils ont des qualités mentales de battants. c’est toute ma vie : mon père était coach en division 1 et coach assistant de l’équipe nationale belge. Donc je suis né avec un ballon de basket dans les mains. Lorsque j’étais à Munich, je faisais des allers-retours tous les week-ends pour entraîner le Royal Linthout à Woluwe Saint-Lambert. J’ai pris beaucoup de plaisir dans ma carrière bancaire, mais voilà, j’avais envie de faire autre chose. Et grâce au président De Kendelaer, qui chaque année a continué à développer ce club jusqu’à une certaine professionnalisation de tous les postes, j’ai petit à petit progressé vers un temps plein. Est-ce qu’on gère une équipe de basket comme on gère une entreprise ? Oui, il y a énormément de parallèles, même si ce n’est pas tout à fait la même chose par rapport aux profils des gens avec qui je travaillais dans le domaine bancaire. Mais cela n’a rien de péjoratif pour les joueurs. Après tout, j’utilise avec eux beaucoup de techniques de management que j’utilisais aussi dans la banque. Savoir quels sont les objectifs de l’équipe pour la saison à venir, ce qu’il faut faire pour y arriver au niveau collectif et pour chaque joueur en individuel : j’utilise plein de choses que j’ai apprises en entreprise, c’est clair. Y a-t-il des valeurs communes entre une équipe de basket et une entreprise ? Oui, bien sûr. Il y a d’abord l’humilité, le travail, faire passer l’équipe avant soi… Il faut trouver le moyen de faire adhérer les joueurs à l’objectif qu’on a défini ensemble. C’est pour ça qu’ils doivent participer activement à l’élaboration de cet objectif commun. Il faut aussi trouver un moyen pour qu’en même temps le joueur soit satisfait individuellement et atteigne ses objectifs personnels pour progresser dans sa carrière, tout en respectant ceux que l’on a définis en groupe. Il faut donc être attentif tous les jours. C’est comme en entreprise : on respecte les employés, on leur donne de vraies responsabilités et des objectifs à atteindre. J’ai des entretiens individuels avec chacun de mes joueurs toutes les semaines. C’est 14 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 souvent basé sur la vidéo. Au début de la saison, je définis le rôle de chaque joueur en tête à tête, les points que chacun souhaite développer dans son jeu. Je confronte ça avec ma propre vision des choses et, souvent, il n’y a aucune différence. Quels sont les points de rencontre entre le monde du sport et celui de l’entreprise à Bruxelles ? Le premier, c’est l’hospitalité, les VIP. On a développé un « club affaires » au sein du Brussels Basket. Les mondes du sport et des affaires sont appelés à se rencontrer tout le temps car il n’y a rien d’autre que le sport qui suscite autant d’émotion auprès des gens. La musique, la culture ou l’art véhiculent des émotions fortes, c’est sûr, mais nous, on donne aussi du plaisir aux gens. Nous avons beaucoup de conventions de sponsoring par lesquelles les entreprises peuvent faire partie du club. Au basket, les joueurs sont aussi très accessibles, les partenaires ont donc un lien privilégié avec eux. Nous élaborons des conventions de sponsoring sur mesure en fonction du budget du partenaire souhaite mettre, on lui fournit des repas, des entrées, de la visibilité, aussi bien en salle que hors salle. De la visibilité aussi sur les réseaux sociaux : nous sommes le deuxième club belge en termes de likes sur Facebook, le premier en termes de followers sur Instagram et nous faisons du fan engagement pour les mettre en valeur en ligne. Nous aimerions avoir plus de partenaires, mais il nous THINK TANK Il est important pour l’image dynamique et active de Bruxelles d’avoir des représentants comme le Brussels Basket et Anderlecht en football. manque des infrastructures et notamment des loges. C’est là que beaucoup d’accords business sont conclus. Pour avoir de plus gros sponsors, il faut que nous soyons en mesure de les accueillir. Au niveau sportif également, il nous faudra de meilleures infrastructures. Je ne veux pas jeter la pierre aux politiques, ils nous soutiennent déjà beaucoup ; c’est à nous également d’aller convaincre des investisseurs privés. Mais je pense que nous sommes maintenant arrivés à un consensus pour la construction d’une nouvelle salle. Elle arrivera, je l’espère dans trois ou quatre ans. Que fait un joueur de basket à la fin de sa carrière ? Est-il le bienvenu en entreprise ? Un basketteur joue jusqu’à 35 ou 40 ans. Beaucoup de sportifs essayent de rester dans leur sport, de devenir entraîneur, manager de club ou agent de joueur. Après, certains font complètement autre chose, mais ce qui est sûr c’est que, dans le basket belge, même après une belle carrière, il faut quand même aller travailler. Je pense que le monde de l’entreprise devrait davantage faire appel à des sportifs de haut niveau, car ils ont des qualités mentales de battants, qui sont tout à fait applicables au monde de l’entreprise. Pour certains sportifs, le retour sur le marché du travail est difficile. Lorsqu’on leur a demandé de se concentrer sur eux-mêmes pendant vingt ans, ils ont du mal à se reconnecter au monde du travail. L’Adeps et le Bloso ont naturellement un rôle à jouer, mais le monde de l’entreprise aussi, sans doute. ● un outil simple et performant pour une gestion efficace de vos conteneurs mobiles découvrez EASY WASTE ainsi que nos nombreuses solutions pour la gestion de vos déchets sur www.suezbelgium.be vvo oss ddéchhets ssu u r éc www.suww.su tel: 0800 90 789 www.suezbelgium.be/easy-waste
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THINK TANK POUR OU CONTRE Des limites aux manifestations à Bruxelles ? 898 manifestations ont battu les pavés bruxellois en 2016. Leur prolifération affecte l’économie locale et la liberté de mouvement des riverains. Des voix s’élèvent aujourd’hui en faveur d’une réglementation plus stricte. Peut-on par exemple limiter les plages horaires et les parcours ? Faut-il interdire la présence de véhicules dans les cortèges ? Peter Van Dyck Freddy Neyts, président de la LVZ (Fédération libérale des Indépendants) de la RBC et de l’Open VLD Brussel Chaque année, une centaine de manifestations font défiler des dizaines de milliers de personnes de Bruxelles Nord à Bruxelles Midi via les boulevards du centre. Les commerçants locaux et les navetteurs trinquent. À chaque fois, la police déconseille de se rendre à Bruxelles en voiture. Les clients et les travailleurs se font donc rares, au détriment de notre économie. Je plaide pour une étude approfondie des dommages économiques qu’infligent les manifestations. Nous devrions aussi réfléchir avec des juristes et les organisations sociales à une éventuelle taxe de manifestation par laquelle chaque manifestant allégerait les coûts de sécurisation et de nettoyage. La visite du président Trump a donné lieu à des mesures exceptionnelles, notamment une zone neutre, interdite aux manifestants. Pourquoi ne pas prévoir systématiquement de telles dispositions ? Par ailleurs, les organisateurs pourraient opter pour une manifestation « indoor » ; cela n’entraverait en rien le rôle des médias en tant que porte-voix du message des manifestants. En fin de compte, c’est le but. Je prône en outre une limitation de la durée des actions de protestation. Et une limitation du nombre de manifestations dans chaque commune doit être envisageable. L’Unizo propose de n’autoriser les manifestations que le dimanche. Cela ne nous semble pas une bonne idée. Les Bruxellois et les touristes doivent pouvoir se déplacer librement durant le week-end. Et puis, pourquoi concentrer toutes les manifestations à Bruxelles ? Elles pourraient s’exprimer plus souvent à Anvers ou Liège. Soyons clair : en tant que démocrate, je suis le premier à défendre le droit de manifester. Il n’empêche : j’estime que le bourgmestre et la police doivent imposer des règles qui limitent les désagréments pour les citoyens. Pourquoi ne pas exiger que les manifestations se fassent exclusivement à pied ? Des cortèges comportant des tracteurs, des taxis ou des camions qui paralysent tout le trafic, voilà des situations que nous ne pouvons plus tolérer. 16 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Guy Depraetere, secrétaire général de l’Algemeen Boerensyndicaat (syndicat des agriculteurs) Il faut reconnaître, en démocratie, le droit au peuple de s’exprimer. Alors qu’en Turquie, la démocratie est compromise, l’Europe doit continuer à donner l’exemple. Si on nous oblige à nous faire entendre à Anvers ou à Charleroi, c’est là que nous provoquerons des nuisances. Où que nous allions, la mobilité est le talon d’Achille que nous exploitons. Nous déplacer, c’est déplacer le problème. Et puis, notre décision de manifester à Bruxelles n’est pas fortuite. C’est là que sont établis les gouvernements fédéral, flamand et bruxellois, sans oublier la Commission européenne. C’est à ces instances que nous nous adressons. Un sommet européen constitue souvent pour nous l’occasion de descendre dans la capitale. Inutile de nous demander de venir manifester un autre jour ! Toutes nos manifestations se déroulent en concertation étroite avec la police. L’anarchie des années 70 n’a plus cours. Nos manifestations des dix dernières années se sont déroulées sans débordements. Il n’y a pour ainsi dire pas eu de vandalisme ou de destructions. D’ailleurs, presque tout est filmé, aujourd’hui. Celui qui commet des excès dans un cortège de manifestants sait qu’il devra payer la note. Les grandes manifestations d’agriculteurs mobilisent parfois des tracteurs, dont je sais qu’ils sèment la pagaille en ville. Mais tentez de comprendre : un agriculteur qui parcourt parfois des centaines de kilomètres à bord de son tracteur pour venir manifester à Bruxelles exprime sa profonde colère. N’oubliez pas que le tracteur revêt une valeur symbolique dans notre secteur. Et puis, l’agriculteur qui manifeste à bord de son tracteur se sent plus fort dans l’expression de la protestation, parce qu’il ne peut pas être ignoré. Des accords bien définis sont conclus avec les forces de l’ordre pour un bon déroulement des manifestations. Lorsque la police nous demande de suivre un parcours alternatif pour réduire les problèmes de trafic, nous obtempérons. Notre but est de nous faire entendre. Mais s’il vous plaît, épargnez-nous d’autres règlements encore. Il y en a déjà plus qu’assez. © Reporters Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
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L’immobilier bruxellois, prêt pour le Brexit BREXIT À son tour, le secteur immobilier belge tente de saisir les opportunités du Brexit. Une plateforme web vient d’être lancée par l’UPSI, l’Union Professionnelle du Secteur Immobilier, qui recense pas moins de 700.000 m2 d’espaces de bureau, soit de quoi accueillir 35.000 travailleurs. Une belle initiative pour la patrie de Manneken Pis et sa capitale, puisqu’au moins 30.000 travailleurs londoniens devraient quitter le Royaume-Uni dans les deux ans. Julien Ide D epuis le vote en faveur du Brexit, de nombreuses entreprises britanniques envisagent de mettre les voiles. Cap vers les grandes villes proches sur le vieux continent : Amsterdam, Paris, Francfort… et Bruxelles ! Plusieurs grands groupes établis à Londres ont d’ailleurs déjà décidé de se relocaliser chez nous, à l’instar des assureurs QBE et MS Amlin. Car Bruxelles offre de nombreux avantages. Elle se trouve à moins de 2 h de Londres en Eurostar et est également très proche d’autres grandes villes européennes. Sans oublier la proximité immédiate des institutions européennes et des lobbies internationaux, la plus grande représentation diplomatique après Washington D.C., une grande multiculturalité, une qualité de vie plutôt élevée et une main d’œuvre qualifiée et multilingue. A contrario, les coûts salariaux et la fiscalité penchent en défaveur de notre capitale. Selon le think tank Bruegel, pas moins de 30.000 travailleurs pourraient quitter les rives de la Tamise d’ici les deux Cécile Jodogne 18 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 prochaines années. Partant de ce constat et des atouts de Bruxelles, Cécile Jodogne, la Secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, a initié – en partenariat avec l’UPSI – la plateforme web business2Belgium. be, en ligne depuis juin dernier. Le site recense près de 70 bâtiments et offre la possibilité d’entrer directement en contact avec les propriétaires. Le projet est également soutenu par le ministre fédéral de l’Économie et du Commerce extérieur Kris Peeters. Une offre abondante et bon marché L’immobilier bruxellois possède de nombreux atouts. Anne Georges, responsable du département international chez Beci : « Il est clair que le prix de l’immobilier de bureaux est beaucoup moins élevé que dans la plupart des autres métropoles européennes proches de Londres. Par ailleurs, les normes énergétiques à Bruxelles sont très strictes, ce qui est également intéressant pour les entreprises. Mais aussi, la plupart des bâtiments professionnels sont à la fois proches du centre-ville et des grands axes routiers et ferroviaires. Sans oublier un aéroport international à moins de 15 km du centre. Notons aussi un autre aspect non négligeable : nous avons une très grande densité d’espaces de coworking. Bruxelles en possède 153. C’est presque autant que Paris, qui en compte seulement 170. » © D.R. © Reporters INTERNATIONAL Serge Fautré, président de l’UPSI, abonde : « L’offre immobilière à Bruxelles est à la fois large, diversifiée et de très bonne qualité. Beaucoup d’espaces sont d’ailleurs disponibles immédiatement ou dans des délais très courts. Nous n’avons pas à rougir face aux autres grandes villes européennes. » Business in Belgium L’offre immobilière est l’un des atouts que Cécile Jodogne met en avant pour inciter entreprises, autorités, représentations et fédérations professionnelles à venir s’installer à Bruxelles dans le contexte du Brexit. « La Région bruxelloise peut être une alternative attractive et crédible aux acteurs économiques par rapport à Londres et d’autres villes européennes. Outre l’aspect immobilier, il y a la qualité de vie, une main d’œuvre multilingue, ou encore le fait d’être un centre de décision européen », explique la Secrétaire d’État au Commerce extérieur. « Nous positionnons la Région de manière très ciblée, tant à Bruxelles qu’à Londres, sous la forme de séminaires sectoriels : arbitrage, finances, audio-visuel. Je profite également de mes missions à l’étranger pour inciter les investisseurs à rediriger leurs projets en Europe vers Bruxelles. Enfin, nous lancerons dans quelques mois une campagne de promotion ciblée business. La plateforme web business2belgium.be est un outil de promotion important, parmi d’autres. » Serge Fautré Perspectives L’offre immobilière bruxelloise est donc vaste et accessible. Selon Serge Fautré, son évolution est promise à un bel avenir. « Les projets urbanistiques à Bruxelles sont très nombreux. Je pense d’abord au piétonnier. Lorsqu’il sera plus abouti, il permettra une revalorisation des boulevards du centre. Par ailleurs, la tour Philips, l’ancien siège de la CGER ou City 2 seront bientôt rénovés, ce qui permettra d’accueillir encore plus d’entreprises, en particulier celles venues d’outreManche. Le quartier de la Gare du Midi a déjà bénéficié de belles rénovations ces dernières années et sera plus qu’attractif d’ici trois à cinq ans. Il y a également pas mal de projets immobiliers aux abords du canal. Malgré les complications institutionnelles que nous connaissons, nous pouvons être fiers de nos immeubles de bureaux. Mais la ville doit être consciente qu’une rapidité d’exécution est indispensable pour que l’économie bruxelloise puisse continuer à se développer. » À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans film... Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez Alisson Sinéchal ou Nick Peerts au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma. © D.R.
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INTERNATIONAL À la rencontre de l’Iran Beci a noué ces dernières années des liens solides avec le monde entrepreneurial de l’Iran – un pays aux débouchés prometteurs, qui renoue avec les marchés internationaux après un long isolement. Une délégation iranienne était en juillet à Bruxelles, avant la visite d’une mission belge en Iran, au mois de novembre prochain. Emmanuel Robert L e 12 juillet dernier, Beci recevait, dans les salons du Cercle de Lorraine, une délégation d’une vingtaine d’hommes d’affaires iraniens membres de l’Iccima (la Chambre iranienne du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture). Des entrepreneurs représentant la plupart des secteurs qui font la richesse de l’Iran aujourd’hui : pétrochimie, santé, industries lourde et légère, agroalimentaire et ICT. Deuxième économie du MoyenOrient après l’Arabie Saoudite (avec un PIB de 412 milliards de dollars en 2016, en hausse de 6,4 %), l’Iran menses ressources naturelles (en pétrole, gaz, minéraux) et les industries qui leur sont apparentées. Alors que l’Iran a subi un relatif isolement international depuis les années 2000, les chambres de commerce ont joué un rôle important pour maintenir de bonnes relations entre les deux pays, comme l’ont d’ailleurs souligné Gholam Shafei, Président de l’Iccima, et de René Branders, Président de Belgian Chambers, la Fédération belge des chambres de commerce. Beci, en particulier, a participé à trois missions économiques en Iran ces trois dernières années et conclu des protocoles d’entente avec ses homologues de Téhéran et d’Ispahan. Dans le même temps, trois délégations iraniennes ont été reçues à Bruxelles. Les liens sont donc solides. La levée progressive des sanctions économiques qui ont frappé l’Iran offre la perspective de renforcer encore les échanges belgo-iraniens – même si le développement du commerce entre les deux pays se heurte encore à de réels obstacles, en particulier dans le domaine financier, en matière de paiements internationaux et d’assurance. Certains pays, dont le Danemark, la Corée du Sud et la Chine, ont mis en place des mécanismes pour faciliter l’achat de leurs produits par les entreprises iraniennes. L’Allemagne, le Luxembourg et l’Italie travaillent dans le même sens. Il serait regrettable que la Belgique prenne du retard : Belgian Chambers explore les possibilités d’installer des mécanismes semblables au profit des entreprises belges. présente aujourd’hui l’un des plus forts potentiels de développement pour le commerce international. Sa nombreuse population (80 millions d’habitants) est jeune, éduquée, et s’ouvre à la consommation. Les possibilités d’investissement semblent nombreuses en matière d’infrastructures de transport, gestion de l’eau, santé, mais aussi tourisme – sans oublier d’imMission belge en Iran en novembre 2017 Une nouvelle mission économique belge se rendra en Iran du 4 au 9 novembre prochains, avec des visites prévues à Téhéran et Ispahan. Elle est organisée en collaboration avec la Flandre, la Wallonie et la Région bruxelloise, et soutenue par Belgian Chambers. Intéressé ? Contactez Amy Kessels, ake@beci.be, T +32 2 643 78 32. 20 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters Unlike any other job Brussels Airport Company : un aéroport en pleine effervescence et un lieu de travail unique. En sa qualité d’exploitant, Brussels Airport Company est aux commandes de l’un des aéroports les plus animés d’Europe. 800 collaborateurs contribuent quotidiennement au développement durable de l’aéroport. Nous sommes une entreprise en pleine croissance, proposant des emplois très divers, des projets ambitieux, des opportunités d’évolution intéressantes et une politique de mobilité forte. Sans oublier la vue exceptionnelle. Vous êtes intéressé(e) par l’une de nos offres d’emploi ? Découvrez-les sur Internet www.brusselsairport.be/jobs et postulez en ligne ! #unlikeanyotherjob
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INTERNATIONAL ERTMS Solutions sur la bonne voie BRUSSELS BEST EXPORTERS Quand le train entre en gare, c’est (aussi) grâce à ERTMS Solutions. Cette jeune entreprise bruxelloise exporte jusqu’en Asie ses produits informatiques et électroniques pour la signalisation ferroviaire. En juin dernier, elle était l’une des deux lauréates des Brussels Best Exporters, dans la catégorie des biens. Le concours, organisé par Bruxelles Invest & Export, récompense les entreprises bruxelloises qui se distinguent sur les marchés internationaux. Gaëlle Hoogsteyn F ondée en 2008, ERTMS Solutions est spécialisée dans le développement de produits logiciels et électroniques visant à optimiser la sécurité et la rentabilité de la signalisation ferroviaire. Ses clients : les gestionnaires d’infrastructures, les manufacturiers comme Alstom ou Siemens, les opérateurs ferroviaires et les partenaires commerciaux locaux. « Concrètement, nous développons des solutions et produits qui permettent d’optimiser la maintenance, le test, et l’intégration informatique de nos clients », explique Stanislas Pinte, co-fondateur de l’entreprise. Stanislas Pinte a fait des études d’ingénieur commercial à l’Université Saint-Louis puis à la KULeuven. Programmateur autodidacte, il a toujours voulu être indépendant. « Pour réussir en tant qu’entrepreneur, il est nécessaire d’avoir une bonne vision d’ensemble, un sens du contact humain et être un bon ‘commercial’ », illustre-t-il. « Avoir de l’énergie est également indispensable car entreprendre, c’est beaucoup de travail. Mais comme on dit en anglais, ‘no pain, no gain’. » Être chef d’entreprise interfère aussi avec la vie privée. « Je suis passionné par mon métier et l’entreprenariat est inscrit dans mon ADN. Les premières années, j’y pensais 24h/24. Aujourd’hui, j’arrive à faire la part des choses, à me déconnecter et à profiter de mes enfants. Mon épouse est aussi entrepreneuse et comprend bien les contraintes que cela implique parfois. Elle m’a soutenu depuis le début et nous nous stimulons l’un l’autre. D’ailleurs, je profite de cette interview pour la remercier de tout cœur. » À côté des contraintes, Stanislas estime qu’être son propre patron offre aussi de nombreux avantages : « J’aime définir moi-même la manière dont on va travailler et pouvoir faire changer les choses rapidement d’une manière optimale. J’apprécie aussi de pouvoir choisir mon équipe et n’engager que des collaborateurs de qualité. » Pour le co-fondateur, l’une des clés du succès d’ERTMS Solutions est de se concentrer sur un marché de niche. « Nous sommes très forts en innovation et nous ne produisons que des produits de haute technologie. » Par ailleurs, la société se veut très à l’écoute de ses clients. « Toutes les solutions que nous proposons sont nées des idées des clients », assure Stanislas. « Ces besoins sont généralement universels, ce qui rend nos produits facilement exportables. » C’est ainsi qu’ERTMS Solutions fournit des produits sur mesure pour chaque pays, adaptés à chaque technologie locale et exporte principalement vers l’Europe, l’Asie et l’Océanie. « Le marché à conquérir est énorme ! » Stanislas estime qu’être reconnu comme Brussels Best Exporter va sans aucun doute aider ERTMS Solutions à se positionner sur le marché international. « C’est difficile à mesurer en termes de chiffres, mais le seul fait d’avoir communiqué à ce sujet sur les réseaux sociaux a engendré des centaines de ‘like’. En termes de communication, de réputation et de notoriété, c’est fantastique. » D’ici quelques mois, l’entreprise fêtera ses dix ans. L’occasion pour Stanislas de se retourner sur le passé : « Bien sûr, nous avons eu des périodes de doute. Heureusement, c’est un doute créatif qui nous permet de remettre en question nos hypothèses et d’améliorer nos produits. » Lorsque l’entreprise a été créée, elle ne comptait que 4 personnes, contre 19 aujourd’hui. Et la croissance d’ERTMS Solutions n’est pas près de s’arrêter puisque la société vient d’acheter 2.000 m² de bureau supplémentaires. De nombreux produits sont actuellement en développement « Par ailleurs, même en ne nous concentrant que sur notre ‘niche’, le marché qui reste à conquérir est encore énorme », conclut Stanislas. ● Stanislas Pinte (ERTMS) et Caroline De Vos (SatADSL) : les lauréats des Brussels Best Exporters. 22 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © invest-export.brussels INTERNATIONAL SatADSL connecte l’Afrique au web BRUSSELS BEST EXPORTERS Le 28 juin, Bozar accueillait la cérémonie de remise des Brussels Best Exporters. Dans la catégorie des services, le concours organisé par Bruxelles Invest & Export a distingué SatADSL : une entreprise bruxelloise qui ouvre internet aux utilisateurs des pays émergents – à commencer par l’Afrique. Rencontre avec Caroline De Vos, co-fondatrice. Gaëlle Hoogsteyn S atADSL fournit des solutions de communication novatrices en apportant un accès internet fiable et sécurisé, à moindre coût, aux utilisateurs privés et aux professionnels du monde des affaires en Afrique subsaharienne. Ses clients : les banques, les institutions de microfinance, les radiodiffuseurs, les ONG, les gouvernements, le FAI, les opérateurs de télécommunications, les hôpitaux, les écoles, etc. Réduire la fracture numérique Pour la co-fondatrice, ce qui rend l’offre de SatADSL unique, c’est la possibilité de dimensionner les services proposés selon les besoins spécifiques de chaque client, avec un plan de service flexible, en fonction de ses budgets. SatADSL souhaite ainsi améliorer la qualité de vie et soutenir le progrès économique à travers toute l’Afrique grâce à ses technologies de communication. « Notre objectif est de combler le fossé numérique et contribuer au développement de l’Afrique et d’autres régions émergentes », assure Caroline De Vos. À titre d’exemple, la co-fondatrice cite le fait de retransmettre en direct des cours donnés à l’école d’Accra dans 50 petites écoles de villages éloignés, coupés de tout. Lancée par quatre membres fondateurs, l’équipe de SatADSL comprend aujourd’hui 16 personnes et exporte ses services dans plus de 40 pays. Pourtant, au départ, rien ne destinait Caroline De Vos à devenir chef d’entreprise… Physicienne et ingénieure aérospatiale, Caroline a travaillé pour l’Agence Spatiale Européenne avec pour objectif de devenir astronaute. « Mais ce rêve n’aurait pu se réaliser que des années plus tard. Or, j’avais envie de résultats concrets », explique-t-elle. C’est ainsi que la jeune femme se lance comme indépendante. Avec trois confrères, elle devient consultante et vend ses capacités et ses connaissances. « Durant cette période, nous avons réalisé des études de marché pour les acteurs du monde des télécoms par satellite, très pragmatiques, et avons baroudé un peu partout dans le monde », poursuit-elle. C’est suite à l’une de ces études qu’a émergé l’idée de SatADSL. En 2010, l’entreprise voit le jour sous forme d’association momentanée. En 2013, un investisseur privé, convaincu par le projet, injecte un million d’euros dans SatADSL et la société prend alors vraiment son envol. Sept ans plus tard, Caroline – qui n’aime pas trop la routine – apprécie plus que jamais d’être son propre patron. Pour BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 23 elle, flexibilité, organisation, réactivité et proactivité sont les maîtres-mots de sa réussite. Fière de l’équipe qui travaille avec elle, elle avoue attendre d’eux le même engagement. « Mais à côté de cela, nous leur offrons de multiples possibilités pour garder un bon équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle », assure-t-elle. « Malgré tout, ce n’est pas toujours facile de combiner harmonieusement les deux », confie la COO, elle-même maman de deux enfants. « Nous travaillons dans un environnement très technique et, en trois jours, beaucoup de choses peuvent changer. Mon métier m’oblige à être connectée en permanence, y compris en vacances. » Mais c’est un sacrifice qu’elle est prête à accepter. « J’ai beaucoup d’énergie et j’aime vivre à 100 à l’heure. La clé, c’est d’être bien organisée et de savoir déléguer. De 18 à 20 heures, mon compagnon et moi nous nous consacrons à 100 % à nos enfants. Une fois qu’ils sont couchés, par contre, nous nous remettons chacun au travail. » Avoir remporté le titre de Brussels Best Exporter permet à SatADSL de se faire connaître au niveau national et international. « Grâce à ce prix, nous suscitons la curiosité et l’intérêt de marchés sur lesquels nous ne sommes pas encore présents. Depuis la remise de l’Award en juin, les demandes d’information affluent alors que l’été est généralement une période plutôt creuse », déclare Caroline. C’est aussi une énorme reconnaissance pour l’équipe et tout le travail fourni par celle-ci. « Je suis persuadée que cela va encore renforcer les liens qui nous unissent », conclut la COO. ● © invest-export.brussels
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INTERNATIONAL Trop beau pour être vrai ? Alors, ce n’est probablement pas vrai… Après avoir participé au salon ISM à Cologne, une entreprise alimentaire belge (que nous appellerons Belco) reçoit, de la part d’une entreprise béninoise peu connue, une commande d’échantillons qui débouche sur la commande d’un container entier. Le client est prêt à payer à l’avance. Belco entamera la production une fois l’argent versé sur son compte. Une méthode de travail sûre, pourrait-on croire… D ans un premier temps, la banque du client (la Banque Internationale du Bénin, présentant une adresse e-mail française), demande l’envoi de documents certifiés (factures et preuves que Belco existe et est habilité à exporter). Belco fait certifier les documents auprès de sa chambre de commerce ; la banque acquiesce et lui indique que le dossier est en cours de traitement. Peu après la commande, Belco reçoit un message d’une banque en Malaisie selon lequel le paiement de 150.000 € est prêt à être effectué, mais que, dans le cadre de sa politique de lutte contre le blanchiment d’argent, l’entreprise belge doit encore fournir des documents (fund insurance permit ; fund clearance release bond ; foreign telegraphic transfer release bond). Deux jours plus tard, un nouveau message demande à Belco de payer une caution de 2.790 € pour un fund clearance identification permit / non-indigence fund clearance release bond. Somme qui leur serait remboursée, avec le paiement principal. À ce moment, l’état d’alerte est enclenché chez Belco et la chambre est informée. Après vérification, il apparaît qu’il s’agit d’une pratique malhonnête. Fin de l’histoire, donc, et malheureusement pas le début d’un fructueux récit d’exportation. Une bonne leçon toutefois pour toutes les entreprises qui font face à des propositions commerciales spontanées en provenance d’autres pays. À retenir : 5 signaux d’alerte 1. Belco n’avait jamais été en contact avec le client au Bénin auparavant. La prise de contact a eu lieu par le client qui avait trouvé les données de Belco dans le catalogue du salon ISM. 2. Aucune information concernant l’entreprise au Bénin n’avait pu être trouvée sur internet. 3. Il n’est pas normal qu’une banque en Malaisie intervienne pour des transactions d’une banque au Bénin. La Banque Internationale du Bénin tient des comptes européens auprès de banques au sein de l’Union européenne, pas en Malaisie. 4. La banque malaisienne, RHB Berhad, existe bel et bien, mais le courriel venait de « rhberhad », il manquait donc un « b ». Par ailleurs, l’extension e-mail de cette banque est « @rhbgroup.com » et non « @rhberhad. com ». Il s’agit clairement d’un cas de phishing. 24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 5. Les documents demandés par la banque n’existent pas. La banque concernée pouvait évidemment fournir les documents contre des engagements financiers de la part du bénéficiaire, mais le fait de devoir payer pour recevoir de l’argent n’est pas une pratique normale. Soyez donc toujours vigilants et contactez votre chambre ou votre banque en cas de doute afin de vérifier l’origine de vos partenaires commerciaux ! ● P.S. : Entretemps, Belco a encore reçu un e-mail d’une autre entreprise au Bénin, avec une adresse similaire. Une fois n’est apparemment pas coutume… Extrait de l’e-mail phishing de la prétendue « banque » : Dear Sir(s), Re: With an instruction for onward Remittance Euro 151,044.32 into your nominated Bank Account by our Corresponding Transfer Bank - Banque Internationale du Bénin. We refer to the above transfer in your full favor. We are writing to notify you that the transfer with the establishment reference number # 2109 100603BIBEBJBJ448987 has been placed in question due to the Remittance Clearance on our application to the Remittance Reserve Bank, we have been notify that the said transfer will be remit-able to your account upon your completion of the Clearance via signing of the Direct Payment Release Bond - D.P.R.B The transfer is now pending with our Exchange Equalization Account here as the Beneficiary is required to pay a Refundable Non-negotiable Advance Payment Guarantee of Euro 2,790.00 for Fund Clearance Identification Permit / Non-indigence Fund Clearance Release Bond to credit your Account as scheduled for 21/06/2017 © Thinkstock
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INTERNATIONAL Marchés publics : ce qui change ENTERPRISE EUROPE NETWORK La nouvelle directive européenne sur les marchés publics, transposée en droit belge, est d’application depuis le 30 juin dernier. Quelques jours avant l’entrée en vigueur de la loi, Beci lui a consacré un séminaire animé par Virginie Dor, avocate associée chez CMS De Backer. Emmanuel Robert L es marchés publics européens représentent chaque année environ 460.000 procédures de passation pour une valeur de 420 milliards d’euros. En Belgique, on parle de 40 à 50 milliards d’euros par an. Autant d’opportunités d’affaires pour des travaux, des fournitures ou des services, dans des domaines aussi divers que les transports, l’enseignement, la santé, l’information et la communication, ou encore l’énergie et l’environnement. Depuis le 30 juin dernier, le cadre de ces marchés publics a été modifié par une nouvelle loi, qui transpose en droit belge la directive européenne 2014/24/UE. Objectif : améliorer l’efficacité de la commande publique, faciliter la participation des PME et mieux exploiter les marchés publics au service d’objectifs sociétaux communs. Ne dites plus « appel d’offres » Parmi les changements, on note une évolution terminologique : ne dites plus « adjudication » ni « appel d’offres », mais procédure « ouverte » ou « restreinte » – lesquelles ne correspondent d’ailleurs plus tout-à-fait aux précédentes. Dans une procédure ouverte, tout opérateur économique intéressé peut soumettre une offre documentée, en réponse à un avis de marché. La procédure se déroule en une seule phase de sélection et de passation. Dans le cas d’une procédure restreinte, l’opérateur qui répond à un avis de marché soumet une demande de participation, en fournissant les informations requises. Après une première évaluation, les opérateurs invités par le pouvoir adjudicateur – et eux seuls – peuvent soumettre une offre. La procédure se déroule alors en deux phases : les décisions de sélection puis d’attribution sont scindées. De manière générale, les nouvelles procédures raccourcissent les délais ; par exemple, dans une procédure ouverte, on passe de 52 à 35 jours pour la réception des offres, à compter de la date d’envoi de l’avis de marché. La nouvelle loi détermine également de nouveaux seuils (voir tableau) : en-dessous de 30.000 euros, on considère qu’il s’agit de marchés de faible montant. Le seuil des 30.000 euros se base sur une estimation de marché et comporte par conséquent une marge de tolérance entre l’offre et la réalisation, mais cette marge n’est pas clairement définie, ce qui laisse la porte ouverte aux incertitudes… Quant à la régularité des offres, on rappellera de toujours bien lire les documents du marché et vérifier que tous les documents requis sont en ordre avant d’appuyer le bouton « send » (on a connu des cas de nullité pour rectification tardive, même quelques minutes après le délai de remise de l’offre). Pensez à bien vérifier que l’offre soit signée par 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 la personne habilitée à engager le soumissionnaire et à joindre ses pouvoirs de signature. Enfin, on notera que, hormis pour les marchés de faibles montants, le pouvoir adjudicateur a l’obligation d’informer les soumissionnaires écartés de sa décision motivée. Un droit qui demande à être exercé. ● Les nouveaux seuils < 30.000 < 135.000 < 209.000 -750.000 < 209.000 -5.225.000 < 209.000 -5.225.000 Marché de faible montant (estimation) Pas d’obligation d’établir un cahier spécial des charges Procédure négociée sans publicité (montant de la dépense à approuver) Procédure négociée directe avec publication préalable/ procédure concurrentielle avec négociation (estimation) Marché belge Marché européen Alerte aux marchés publics ! Ne laissez plus aucun marché public échapper à votre radar : surveillez la TED, la Tender Electronic Database. C’est la plateforme européenne qui répertorie les appels d’offres. Enterprise Europe Network peut vous aider à configurer des alertes ciblées sur la TED, selon des critères de sélection (par secteur, par pouvoir adjudicateur, par pays…) et une périodicité déterminée. Plutôt que de faire des recherches, vous recevrez, une ou deux fois par semaine, les alertes reprenant les marchés qui vous intéressent. La TED peut aussi être particulièrement utile aux PME pour suivre les lauréats des marchés, à qui elles pourront proposer leurs services en sous-traitance, de manière ciblée. Un bon moyen de bénéficier de marchés publics parfois importants, quand on n’a pas la taille critique pour y répondre soi-même. Voir http://ted.europa.eu Info : Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be. INTERNATIONAL Oser l’Afrique et entreprendre dans l’espace Ohada L’Afrique demeure un des derniers bastions de croissance et une opportunité pour les entreprises européennes. Voici trois raisons d’entreprendre en Afrique subsaharienne. Arnaud Houet, Avocat Associé Praetica Brussels Madimba Kadima-Nzuji, Professeur à l’Université Libre de Kinshasa 1. Une sécurité juridique et judiciaire renforcée grâce à l’Ohada : L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (Ohada) régit le droit économique de 17 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, République Démocratique du Congo). C’est un droit des affaires moderne qui apporte aux investisseurs, locaux et étrangers, une facilité de constitution des sociétés et de leur gouvernance, une plus grande sécurité juridique (facilitation de l’accès à la justice, renforcement de la protection des tiers, extension du régime de la responsabilité des dirigeants, etc.) et une plus grande flexibilité (opérations de restructuration du capital et de réorganisation possibles : fusion, scission, apports partiels d’actifs, transformation en une autre forme de société, redressement judiciaire, liquidation, etc.). 2. Une protection accrue de l’investissement : Les entrepreneurs africains et européens ont la possibilité de protéger leurs actifs immatériels (brevets, marques de produits ou services) auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). À l’exception de la République Démocratique du Congo, l’ensemble des États membres de l’Ohada font partie de l’OAPI et les titres de propriété intellectuelle délivrés par cette organisation sont valables dans l’ensemble des pays membres. De nombreux traités ou dispositions constitutionnelles (à l’exemple de la RDC) existent pour protéger les investissements étrangers. Ces traités prévoient, en règle générale, des mesures de protection contre notamment la violation par l’État d’accueil d’un traitement juste et équitable, l’abus de droit, le déni de justice, le détournement de pouvoir, l’expropriation discriminatoire, la vente forcée de biens. Les investisseurs étrangers peuvent demander, via une procédure d’arbitrage international devant la CCI ou le CIRDI, une juste indemnisation à l’État hôte du préjudice subi, en cas de violation par ce dernier d’une des protections offertes par ces traités. 3. Le dynamisme économique de l’espace Ohada : En dépit des tensions politiques, l’espace Ohada demeure une terre d’opportunités pour les entreprises. En effet, selon la Banque mondiale « entre 2009 et 2015, le 1. Banque mondiale, Doing Business dans les Etats membres de l’OHADA 2017, Washington DC, Banque internationale pour la reconstruction et le développement / Banque mondiale, 2017, p. 2 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 27 revenu réel de l’Ohada a augmenté de 3,7 % en moyenne, contre 4,4 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne. L’application adéquate des Actes uniformes peut donc avoir un impact positif, et contribuer à la croissance notamment dans les économies à faible revenu de l’Ohada en les aidant à rattraper non seulement les pays à revenu moyen du groupe, mais aussi le reste de l’Afrique subsaharienne »1 . En conclusion, le dynamisme de l’Afrique subsaharienne et les divers instruments légaux mis en place durant cette vingtaine d’années sont autant d’incitants pour investir dans la région. Cependant, l’entreprise qui entend pénétrer les marchés africains devra se faire accompagner par des experts maîtrisant les outils juridiques précités, bénéficiant d’un réseau local solide et bien établi, et surtout pouvant s’adapter aux différentes réalités institutionnelles et économiques dont l’Afrique regorge. ● Pour en savoir plus En quoi le droit Ohada vous permet-il de sécuriser vos investissements et vos partenariats en Afrique francophone ? Telle est la question à laquelle doit répondre une conférence organisée par BECI, en collaboration avec Praetica Brussels, le 16 novembre prochain à 17 h. Intéressé ? Contactez Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be.
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TOPIC Pascal Smet : vers un « shift de mobilité » MOBILITÉ & LOGISTIQUE Seul un armement diversifié vaincra l’hydre de la mobilité bruxelloise. Le ministre bruxellois Pascal Smet déploie de multiples plans en la matière. Où en est leur concrétisation ? Interview par Peter Van Dyck Votre gouvernement a approuvé l’an passé le plan de rénovation des tunnels bruxellois. Par ailleurs, une étude déterminera après 2025 quels tunnels pourraient être fermés. Pourquoi investir aujourd’hui dans des tunnels qui disparaîtront peut-être d’ici dix ans ? De nombreux tunnels ont besoin d’une rénovation, quel que soit leur avenir à moyen ou long terme. Ceux qui veulent la fermeture des tunnels maintenant auraient dû investir dans des alternatives. C’est d’ailleurs ce que fait ce gouvernement : dans les dix ans à venir, nous allons investir 5,2 milliards dans une nouvelle ligne de métro, la prolongation des lignes de trams, de nouveaux bus... Nous sommes la seule région qui ne rogne pas sur ses transports en commun. Cette législature verra en outre la construction de 8000 places sur des parkings de dissuasion et de 80 km de pistes cyclables sécurisées. Nous stimulons aussi les autos partagées et le carpooling. Une fois le processus engagé, une étude définira quels tunnels sont encore réellement nécessaires. À propos de carpooling : vous avez proposé de réserver une bande des autoroutes vers Bruxelles aux véhicules qui transportent plusieurs personnes. Qu’allez-vous faire dans ce domaine ? Je proposerai une collaboration concrète lors de la prochaine concertation avec les ministres de la mobilité. La Febiac estime que les encombrements diminuent de 40 % lorsque 10 % des personnes partagent un véhicule pour se rendre à Bruxelles. Les carpool lanes constituent une bonne solution. Comment se passe la concertation au sein du Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité ? Le CEMM crée une nouvelle dynamique, avec les quatre ministres de la mobilité qui se réunissent régulièrement. Nous nous accordons essentiellement sur les grandes options de gouvernance. Où en est la ligne de métro 3, la nouvelle jonction Nord-Sud ? La ligne 3 entre la Gare du Nord et Bordet prévoit sept nouvelles stations. La demande de permis du projet, introduite par Beliris, doit démontrer la faisabilité de l’intégration des stations de métro dans le tissu urbain. L’automne verra l’enquête publique pour la modification du Plan Régional d’Affectation du Sol sur le trajet Bordet-Albert. La construction souterraine prendra beaucoup de temps en raison de la technicité du projet. Les travaux en surface ne pourront débuter qu’en 2022 au plus tôt. Cela nous donne le temps de tenir compte des remarques. 30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Peu de gens semblent au courant du réseau S, la partie ferroviaire du RER, qui dessert 30 stations. Comment améliorer la communication ? La communication, la visibilité et la lisibilité dans et autour des stations restent problématiques, mais concernent surtout mon collègue le ministre Bellot. Nous voulons collaborer étroitement, car le réseau S est crucial pour la mobilité bruxelloise. Nous allons organiser une campagne spécifique, avec M. Bellot. Vous parliez des parkings de dissuasion. Le plan de développement durable prévoit 25.000 places sur ces parkings en RBC et 25.000 autres en périphérie. Parviendrez-vous à convaincre les autres régions ? Mon gouvernement s’est engagé à réaliser 8.000 places Park+Ride à l’intérieur de la RBC. En ce qui concerne les parkings P+R aux abords de gares, hors de Bruxelles, la concertation est en cours avec le ministre Bellot. La région flamande mène actuellement une étude P+R pour la périphérie bruxelloise, en tenant compte de nos plans. Enfin, vous avez proposé de réduire la largeur de la E40 à hauteur de Reyers. Votre idée d’un boulevard urbain a suscité de vives réactions. Que répondez-vous ? Certains ont agité le spectre d’un ralentissement du trafic entrant. Or, aucun spécialiste indépendant du trafic ne prévoit une perte de capacité. Ben Weyts confirme qu’il n’y a pas d’impact négatif sur la E40 du côté flamand, étant donné que le trafic vers Bruxelles emprunte d’office un nombre réduit de bandes de circulation. Celles que nous prévoyons de supprimer ne sont donc pas indispensables. En revanche, la suppression du viaduc et la transformation en boulevard urbain permettront de faire revivre le quartier et de donner à chaque usager la place qui lui revient. Avant cela, terminons la rénovation des tunnels Reyers. ● © Reporters TOPIC François Bellot : pragmatique et efficace MOBILITÉ & LOGISTIQUE On pourrait croire que la quantité des problèmes de mobilité en Belgique est proportionnelle au nombre de responsables qui doivent les résoudre. Bruxelles est particulièrement gâtée, où le couple régional-fédéral n’a pas toujours roulé en tandem. Depuis l’arrivée de François Bellot, on peut remarquer un net changement de cap. Interview par Didier Dekeyser L’offre S, qui vise à développer l’utilisation du train dans et autour de Bruxelles, s’élargit, nous rappelez-vous dans divers communiqués de presse. Où en est-on ? Elle évolue significativement. Rappelons qu’en 2015, le lancement de l’offre S s’est faite avec l’ouverture d’une nouvelle halte à Tour et Taxis, et que ce réseau compte aujourd’hui 12 lignes dont les fréquences progressent ; que l’an passé il y a eu la mise en service du tunnel Schuman-Josaphat, l’ouverture de la halte Germoir, l’ouverture de la halte Arcades à Watermael, etc. Notons aussi l’augmentation des fréquences sur les axes Nivelles/ Braine-l’Alleud/aéroport. Depuis décembre 2016, ce sont 32 trains supplémentaires par jour en semaine et 40 le week-end qui desservent l’hinterland bruxellois. Parmi les 33 gares et haltes bruxelloises, à côté des grandes gares, plusieurs feront l’objet de travaux de modernisation. La communication spécifique quant à ce réseau est en cours d’élaboration, m’informe la SNCB. Ils préparent un programme de visite de 58 communes disposant d’au moins une gare desservie par une relation S. Par commune, ils rencontreront les bourgmestres et échevins de la mobilité afin de donner un aperçu de l’offre S axé sur leur commune. La même démarche sera entreprise auprès des conseillers en mobilité des entreprises bruxelloises. Quant au RER, les travaux vont reprendre début 2018. Sur ma proposition, le gouvernement fédéral a, en effet, décidé d’accorder le milliard supplémentaire pour terminer le RER à quatre voies et pour accroître l’offre et le réseau ferroviaire. La mobilité publique à Bruxelles connaît trois grands acteurs : SNCB, STIB, De Lijn : un organe de réflexion commun ne serait-il pas indispensable ? Il ne faut pas réinventer des structures mais faire fonctionner ce qui existe. Au niveau stratégique et politique, j’ai relancé le Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité (CEMM), lequel se réunit régulièrement depuis un peu plus d’un an et a déjà pris plusieurs décisions directement liées aux différents opérateurs de transport public. Il s’agit notamment de définir une vision commune, de renforcer l’interopérabilité et l’intégration tarifaire. Au niveau opérationnel, plusieurs organes existent déjà mais il faut les renforcer. Dans le cadre du RER, la convention de 2003 liant les Régions et le fédéral a créé le Comité de Pilotage RER, lequel s’était hélas très peu réuni. J’ai personnellement désigné une personne pour diligenter ces travaux. J’attends les désignations par les autres ministres de leurs représentants… Intégrer les différentes offres de mobilité et développer une information multimodale plus ciblée ne faciliterait-il pas la vie des usagers ? En effet, la multiplicité des abonnements et formules tarifaires représente un frein psychologique. Le développement national de la carte Mobib comme support de référence dans le domaine du transport public va faciliter l’intermodalité. Mon objectif est de privilégier l’utilisation de cette carte pour tous les déplacements en transports en commun, permettant l’achat d’un abonnement de train combiné avec TEC, De Lijn ou STIB, le paiement d’un emplacement de parking, la location d’un blue bike, Villo ou d’un véhicule Cambio. Plusieurs abonnements sont déjà disponibles sur la carte Mobib, qui doit devenir une carte commune multimodale disponible sur un support personnel (GSM, carte de crédit…). Evidemment, l’intégration de toutes les offres existantes ne sera pas aisée. D’autres actions ? Bien entendu ! Par une approche pragmatique des problèmes de mobilité, j’ai identifié des mesures concrètes capables de réduire à court terme la pression automobile : l’allocation forfaitaire de remplacement de la voiture de société, l’élargissement du remboursement indemnité vélo aux vélos électriques rapides, le soutien aux plateformes de covoiturage… L’amélioration de la mobilité deviendra réalité lorsque des alternatives efficaces auront été mises en œuvre. C’est le sens des choix que j’ai voulus dès ma prise de fonction. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 31 © Reporters
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Chantiers en rade, mobilité en berne MOBILITÉ & LOGISTIQUE Première ville embouteillée d’Europe en 2013, Bruxelles est aujourd’hui 37e dans le classement Inrix ! Ainsi, on circulerait mieux dans notre capitale qu’à Vladivostok ? On est un peu sceptique, surtout quand on voit les chantiers qui s’ouvrent aux quatre coins de la capitale, aussi vite que des pop-up publicitaires. A vec plus de 10.000 chantiers par an, la gestion de notre espace urbain exigerait un doigté de pianiste. Mais on y va avec des gants de boxe et à plusieurs : les 19 communes et la Région, soit 20 acteurs de première ligne, planifient peu, se concertent encore moins et économisent quelques sous en réalisant la majorité des travaux en jours ouvrables ; les acteurs de deuxièmes ligne, gaz, électricité, fibre optique et autres impétrants ne se soucient pas plus de nous et, au final, ça fait un beau chaos qui nous rend la vie impossible. Balade parmi nos plus beaux chantiers, présents et à venir... 1. Notre Léopold II La gestion des tunnels bruxellois porte la patte de la Région : gestion à la petite semaine, absence complète d’anticipation, restauration en urgence onéreuse et magistraux embarras de circulation. On n’aurait pas découvert une telle impéritie si ces tunnels ne nous étaient pas tombés sur la tête ! Mais à toute chose malheur est bon : la Région s’est sentie obligée de se pencher enfin sur le Léopold II avant son effondrement. Elle a déjà acté que cette vétuste catacombe de 2,5 km de long devra faire l’objet d’une rénovation profonde (fine déduction) et déjà annoncé que cela débuterait en 2018 (paroles, paroles…). Le béton endommagé, la ventilation, l’éclairage et la signalisation doivent être remplacés, l’étanchéité doit être revue de A à Z et, pour mettre le tunnel aux normes de sécurité européennes, 17 sorties de secours supplémentaires doivent être créées… Navetteurs du nord qui rentrez dans notre belle ville par cette unique voie, accrochez-vous ! Didier Dekeyser Le ciel nous est-il tombé sur la tête ? 32 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters © DKD Media
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TOPIC « Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure… » (Brassens) 2. Notre passerelle Tour et Taxis Ne vous pressez pas, il n’y a encore rien à voir. On parle de la passerelle depuis plus de 15 ans, et d’un tram pour desservir ce quartier en pleine expansion, mais rien n’est fait. Une planification digne de ce nom aurait planché sur l’accès au site avant la création du quartier. Ici, on le fait après. Enfin, faire est un grand mot : d’atermoiements en hésitation, bien malin qui pourrait dire où en est le projet ! On a parlé un moment du tram 71, mais lui aussi est tombé aux oubliettes et il semble que ce sera le 9 qui fera l’affaire. Soyons juste: une passerelle de 50 tonnes est tout de même apparue récemment ! Uniquement piétons-vélos et temporaire, en effet, mais quand on aime (sa renommée de ministre), on ne compte pas (l’argent du contribuable). 3. Nos autres – futures ! – passerelles Notre canal est tristounet, avec son eau saumâtre qui a l’air de se traîner à 10 m sous le niveau des rues, comme un vulgaire égout, et ce malgré les jolis moulins à vent qui tentent de lui donner un petit air maritime. Mais en plus il est infranchissable : entre les quais de l’Industrie et Demets, il faut presque faire 1 km pour passer notre maussade Rubicon. La Région l’a compris et a décidé – alea jacta est ! – que deux nouvelles passerelles seront jetées par-dessus les flots, à la station de métro Comte de Flandre et à la porte de Ninove, tandis que celle du quartier Heyvaert sera rénovée. Mais pour l’heure, rien à l’horizon, même du haut de la dunette. Et quai de l’Industrie, il faudra toujours faire son kilomètre... On n’est pas la patrie de Magritte pour rien : ceci est-il une piste cyclable ? Inauguration à l’horizon ? 4. Nos pistes cyclables Le vélo est en plein essor à Bruxelles et la démocratisation des vélos électriques va achever de convertir ceux qui étaient encore réticents à suer par monts et vaux de notre ville escarpée. Ça tombe bien : la Région adore le vélo ! RER vélo, 80 km de nouvelles pistes cyclables séparées et protégées du reste du trafic, voies rapides, construction de onze ponts et ascenseurs spéciaux… Que d’honneur ! Quel engouement ! Que de projets ! Ah, si cet amour était moins platonique… Même lorsqu’elle rénove ses voieries, la Région néglige d’y tracer ces petits pointillés au sol qui font, chez nous, apparaître une voie cyclable comme par enchantement graphique ; ou d’y placer quelques points d’attache pour nos petites reines, bien en peine de se partager les rares poteaux libres, comme à la chaussée d’Ixelles par exemple. Et cette fameuse petite ceinture qui devait être complètement cyclable ? Pascal, il est temps de passer le grand braquet ! 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © DKD Media © DKD Media © DKD Media TOPIC 5. Notre Place Rogier Appel à projet lancé en 2006, permis d’urbanisme accordé en 2008, travaux toujours en cours en 2017. Embouteillages perpétuels sans pitié, même pour les transports en commun qui quittent la gare du Nord. No comment. No pasarán! C6. Notre réseau S ongrès, Chapelle, Schuman, Calevoet… on connaît encore – un peu. Mais Bockstael, Bruxelles-Ouest, Mérode, Berchem, Boitsfort, Evere, Forest-Midi, Haren-Sud, Meiser, Moensberg, etc. ? Vous ne connaissez pas et vous ignorez qu’il s’agit d’un moyen de mobilité extraordinaire pour traverser Bruxelles dans tous les sens en faisant fi des bouchons ? Pourtant, Rudy Vervoort en parle depuis des années. Mais peut-être est-ce un fantasme personnel car, même sur le site de Bruxelles Mobilité, on n’en dit rien… Gare d’Evere Your most important resources deserve to be escorted too. Enjoy the ride in executive cars... Prestige - Sécurité - 100% CO2 Neutre. Mise à disposition de véhicules haut de gamme, avec des chauffeurs formés pour la sécurité des VIP. Plus d’infos : www.bulkray.eu / VIP@bulkray.eu / +32 2 892 40 27 Bulkray, votre partenaire pour le plan de déplacements d’entreprise. vicado R Bulkray sprl Place Marcel Broodthaers 8, 1060 Bruxelles, Belgique. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 35 © DKD Media © Lumixbx —CC BY-SA 3.0 c X X o z l / X o g X X i c X c e r B E t . N R E T N I V A D Ç I L T T O A V E D
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TOPIC 7. Notre terminal roulier Quand on n’a pas de pétrole, on a des idées, dit l‘adage. Quand on n’a pas beaucoup d’occupation, comme au grand port marin de Bruxelles, on remue un peu ce qui nous entoure. La création d’un terminal roulier sur un terrain de 2,3 ha acquis par le port sur sa rive droite, ça devrait déménager. Quoi donc ? Le quartier Heyvaert, avec sa logistique encombrante et polluante de commerce de véhicules de seconde main. Seulement, voilà : non seulement cela traîne mais en plus le marché de l’occasion est en chute libre (de mauvaises langues disent que c’est depuis la limitation des paiements en cash…). Quand ça veut pas y aller, ça veut pas y aller... Suivant SVP ? 8. Nos parkings de dissuasion La Région a toujours eu de grandes ambitions pour les parkings de transit. Mais pas trop de réalisations cependant : Esplanade et Delta sont toujours en projet, Reyers est fermé… 10.000 places prévues de longue date, 1 .900 disponibles, près de 400.000 navetteurs quotidiens : on n’est pas prêts de se laisser dissuader, Monsieur Smet ! Bruxelles, ma belle… Meiser, parking de dissuasion dissuasif. 10. Notre viaduc fantôme Le viaduc Reyers a été jeté à bas en deux temps trois mouvements, virilement terrassé par Pascal Smet comme un Saint-Michel qui écraserait un vulgaire dragon. Mais, comme le grand saint, il s’est interrompu. 2014, 2015, 2016, 2017… OK ; on s’y remet ? 9. Nos gares Les 13 hectares de la gare de l’Ouest sont inscrits en Zone d’Intérêt Régional depuis 2002 et repris également dans le Plan de Développement International dont s’est dotée la Région. C’est une des dix zones stratégiques repérées par le Gouvernement bruxellois : on veut en faire un quartier complet et le « big lieu » de l’intermodalité qu’affectionnent les Bruxellois et que demandent à genoux les navetteurs. Mais à vrai dire, l’acteur fédéral ferroviaire se fiche complètement de ce qui se passe à Bruxelles ; il parle un jour de consacrer le site à un centre de formation, un autre à la construction de bureaux… Bref, il fait monter les enchères. Rudy Vervoort garde la foi et progresse de son pas de montagnard têtu ; mais vers quel horizon ? Il y a peu, Le Soir1 rapportait : « À présent, une équipe pluridisciplinaire a été constituée par un bureau d’études indépendant afin d’affiner la programmation et pouvoir mettre à l’enquête publique un plan d’aménagement directeur (PAD) pour dans 11 mois. » Voilà, on est sauvés ! Gare du Midi, on est tombé dans le même panneau mais là, on a bouleversé le quartier comme aux pires heures de la bruxellisation avant de comprendre que la SNCB allait être tentée de spéculer sur les terrains dont elle est propriétaire, en agitant la menace d’un « urbanisme du rendement » qui passe par du bureau. « Ce n’est évidemment pas ce que la Région souhaite » nous confiait autrefois Charles Picqué ; comme quoi, la sagesse doit parfois attendre le nombre des années… Chi va piano va sano. 1. Vanessa Lhuillier, Le Soir, 11/05/2017 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © DKD Media © Reporters © DKD Media © Reporters Tous en selle avec KBC Brussels ! Et pourquoi pas le « vélo de société » ? KBC Brussels propose une nouvelle solution pour garantir votre mobilité urbaine et celle de vos collaborateurs : le leasing opérationnel de vélos, en complément ou en alternative à la voiture. Les Bruxellois sont toujours plus nombreux à se déplacer à vélo : depuis le début de la décennie, le nombre de cyclistes a augmenté de 14 % par an1 . Et il y a beaucoup de bonnes raisons à cela : dans une ville très embouteillée, la bicyclette est souvent plus rapide que la voiture ou les transports publics ; elle permet de faire un peu de sport, et tout cela sans pollution ! Leen Goyvaerts, Business Partner KBC Brussels, responsable du segment des indépendants, professions libérales et petites entreprises, fait le même constat : « En ville, le modèle classique ‘salaire et voiture de société’ est sous pression. Beaucoup de gens, qui n’habitent pas forcément loin de leur lieu de travail, mais qui bénéfi cient d’une voiture de société, sont frustrés par les embouteillages. Ils n’abandonnent pas la voiture, mais ils utilisent le vélo en complément, par exemple deux jours par semaine. D’autres, surtout chez les jeunes, sont moins intéressés par la voiture. Certains n’ont même plus de permis de conduire. Bref, le vélo en ville devient cool. » L’utilisation du vélo en heures de pointe est en forte croissance à Bruxelles. En 2016 ProVélo a observé une moyenne horaire régionale de 278 cyclistes entre 8 h et 9 h du matin, en hausse de 30 % par rapport à 2015. Voilà pourquoi KBC Autolease (le pôle mobilité du groupe KBC) a conçu une formule de leasing opérationnel pour vélo. « C’est très comparable au leasing de voitures, avec trois offres : Economy, Comfort ou Premium. On propose un leasing opérationnel d’une durée standard de 36 mois. Grâce au cadre fi scal désormais avantageux pour les vélos, certains coûts sont déductibles à 120 %. Pour 50 € de salaire brut mensuel, on peut déjà obtenir un budget vélo de 70 € ; pour 70 € de salaire, on monte à 100 € de leasing. Avec un tel budget, on peut acheter un vélo d’une valeur de 2.440 € environ, ce qui offre beaucoup de possibilités, y compris un vélo électrique ou un pliant. » Le vélo n’est pas tout : la formule comprend aussi un contrat d’entretien, une assurance vol et dégâts, ainsi que l’assistance technique du VAB. « C’est un paquet complet, ce qui le rend très attrayant, y compris pour les très petites entreprises, dès le premier vélo. Cela permet de donner un avantage à tous les collaborateurs (employés et ouvriers), soit en complément de la voiture, soit en proposant seulement le vélo Et cela aide les gens à venir travailler en ville. C’est un élément de solution qu’on peut apporter aux Bruxellois. Cela s’inscrit donc parfaitement dans la stratégie de KBC Brussels, qui a fait de la mobilité l’une de ses trois priorités, avec l’entreprenariat et l’habitat. » La formule est une vraie réussite avec des constats étonnants : « Le vélo électrique a beaucoup de succès ; il représente environ 30 % de la demande, loin devant le vélo pliant. Le vélo de course est aussi très demandé. À Bruxelles, les modèles les plus utilisés sont les vélos de ville et les vélos pliants. Les vélos électriques semblent davantage populaires pour les déplacements domicile-travail... Les budgets sont assez importants, avec des vélos de plusieurs milliers d’euros. Et surtout, on constate que les gens aiment personnaliser leurs vélos. Ils veulent choisir leurs accessoires, leur modèle de roues ou de dérailleur. C’est vraiment une tendance forte. » KBC Brussels : Leen Goyvaerts - 0479/26.78.91 KBC Autolease : Koen Corbeel – 0475/57.00.69 1 Chiffres de l’asbl ProVélo Leen Goyvaerts Olympus : une appli pour tous les déplacements À côté du leasing vélo, KBC Autolease vient de lancer une autre solution de « multimobilité » pour les entreprises : Olympus. Une application pour smartphone qui permet de payer différents services de mobilité avec un budget alimenté par l’employeur : transports publics, vélos partagés… « Nous travaillons déjà avec le TEC, la STIB, la SNCB, De Lijn… Et on espère intégrer le Villo », explique Leen Goyvaerts. « Pour l’employeur, c’est très pratique. Plutôt que de devoir gérer une montagne de factures et notes de frais, avec différents taux de TVA, il n’y a plus qu’une seule facture totalisée. » Et pour l’utilisateur, c’est l’idéal : un « pass » unique, valable partout !
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Le Marché Bruxellois en route vers… Avec ses 14 hectares de surface de vente, ses 137 commerçants et pas moins de 22.000 visiteurs par mois, le Marché Matinal, géré pour le compte de la Ville de Bruxelles par l’ASBL Mabru, est l’un des acteurs économiques majeurs de la capitale. Alors que le rapport annuel 2016 sort des presses, revenons ensemble sur les points qui ont marqué cette année et les projets à venir. Gaëlle Hoogsteyn …Un site plus moderne « Lorsque nous sommes arrivés à la tête de la structure en 2015, il fonctionnait bien », commence Laurent Nys, Directeur de Mabru. « Nous étions cependant animés d’une volonté de repenser le marché, de moderniser le site et d’y insuffl er un nouveau dynamisme. C’est véritablement un tandem gagnant ! » Grâce à une redistribution des espaces, certains commerçants ont pu s’étendre et d’autres espaces se sont libérés. « Cela nous a permis de faire venir de nouveaux vendeurs, davantage de clients et d’augmenter nos recettes », commente Michel Barnstijn, Président de Mabru. En 2012, le Marché Matinal avait un chiffre d’affaires inférieur à 3 millions d'euros. Trois ans plus tard, celui-ci a augmenté de 30 %. « Nous avons réussi à relancer la machine », se réjouit Laurent Nys. D’autres travaux sont en cours, notamment l’installation des panneaux sur les façades des halles. Dans le pipeline aussi : construire des quais de déchargement et apposer un nouvel asphalte, passer à l’éclairage au LED, installer des panneaux solaires sur les toits et construire un bâtiment supplémentaire. « De nombreuses entreprises désirent louer une surface de vente, mais nous ne disposons plus d’espaces libres. La construction d’une nouvelle halle de 1.000 mètres carrés permettrait de répondre à cette demande », explique Laurent Nys. Le lancement de ces projets est en grande partie dû à la confi rmation, par la Région bruxelloise, que le Marché Matinal pourra rester sur son site actuel jusqu’en 2042. « Depuis que la décision a été rendue offi cielle, certains commerçants ont réalisé de gros investissements pour améliorer leurs espaces de vente. Entre leurs investissements et les nôtres, nous sommes vraiment dans un cercle vertueux », assure Michel Barnstijn. Les aménagements du site devraient être terminés fi n 2018. …Plus de synergies avec les marchands et les visiteurs L’une des clés de la réussite du Marché Matinal de Bruxelles est d’avoir toujours su s’adapter aux besoins des détaillants et des professionnels. « Plus que jamais, nous voulons mettre en avant la valeur ajoutée de nos produits », déclare Laurent Nys. Le Marché Matinal produit du frais, en circuit court et en direct. Les revendeurs connaissent la provenance de ce qu’ils achètent, un aspect de plus en plus important pour les consommateurs fi naux. « Notre objectif : que les revendeurs soient fi ers d’acheter leurs produits ici », ajoute-t-il. Le marché travaille aussi en étroite collaboration avec la Fédération HORECA. L’idée est que les restaurateurs puissent revenir faire leurs achats eux-mêmes. Dans ce cadre, l’heure d’ouverture du marché a été avancée d’une heure afi n que les restaurateurs puissent venir directement après leur service. Autre nouveauté : l’aménagement d’une zone « frigo » pour les maraîchers bruxellois afi n qu’ils puissent stocker les produits qu’ils achètent au marché avant de partir vers leurs différents points de vente. « Nous mettons tout en œuvre pour optimiser les processus d’achats sur notre marché », commente Laurent Nys. …Une gestion sociale, sociétale et environnementale exemplaire En tant qu’acteur économique important, le Marché Matinal souhaite aussi s’impliquer dans le développement de la Ville à tous les niveaux. Ainsi, avec ses 800 travailleurs (1000 en ajoutant le Centre Européen des Fruits et Légumes), c’est un fournisseur d’emplois important. Il s’agit essentiellement d’emploi peu ou pas qualifi é pour lequel la demande à Bruxelles est très forte. Au regard des développements futurs, une augmentation du nombre d’emplois disponibles de 15 à 20 % est envisagée. Mabru s’investit dans le recyclage, notamment celui des papiers et des palettes. Cela s’inscrit dans sa volonté d’être un marché écologiquement responsable. Le marché se mobilise aussi contre le gaspillage alimentaire avec le nouveau projet DREAM (Distribution et Récupération des Excédents Alimentaires à Mabru) en collaboration avec le CPAS de Bruxelles. Chaque jour, entre 700 à 1.000 kilos de nourriture plus vendable, mais encore consommable, Laurent Nys (à gauche) et Michel Barnstijn, respectivement Directeur et Président de Mabru. Pays-Bas », explique Michel Barnstijn. Laurent Nys a par ailleurs été nommé au conseil d’administration de l’Union Mondiale des Marchés de Gros. « Nous souhaitons montrer que, malgré sa petite taille, la Belgique est représentée au niveau international », déclare-t-il. Le Marché Matinal de Bruxelles est aussi entré dans la Fédération française des marchés de gros. Lorsqu’on regarde la carte des marchés français, le marché bruxellois y fi gure désormais aussi. Le mot de la fin « Pour rester un acteur de premier plan et faire face aux géants de l’agroalimentaire et de la distribution, nous nous devons d’être à la pointe de la technologie. Les vingt prochaines années seront consacrées à la modernisation du site, au maintien du juste positionnement de notre activité, mais aussi à une profonde réfl exion sur la manière de penser et d’organiser le marché de demain. Le savoir-faire des commerçants de Mabru, combiné à notre politique de soutien, nous conduira au succès et à la pérennisation de ce magnifi que outil qu’est le Marché Matinal de Bruxelles », conclut Michel Barnstijn. Mabru • Quai des Usines 22-23, 1000 Bruxelles • +32 2 215 51 69 • mabru@mabru.be • www.mabru.be sont ainsi récupérés. « Lutter contre le gaspillage et en même temps contre la pauvreté à Bruxelles - 1 famille sur 4 à Bruxelles vit en-dessous du seuil de pauvreté - est l’une de nos valeurs de base », assure Michel Barnstijn. …Un rayonnement international Enfi n, le Marché Matinal souhaite être concurrentiel par rapport aux autres marchés internationaux et s’en donne les moyens. Ces dernières années, le bénéfi ce engendré par le marché a été utilisé pour embellir et promouvoir le site, faire venir de nouveaux clients, organiser des journées portes ouvertes thématiques - la prochaine sera dédiée au Portugal - et se repositionner sur la scène nationale et internationale. « Ainsi, nous espérons avoir un rayonnement plus grand vers la France, l’Allemagne et les
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TOPIC MOBILITÉ Avec Good Move, Bruxelles doit passer à la vitesse supérieure Permettre aux personnes et aux marchandises de circuler de manière fluide, c’est une question vitale pour la Région de Bruxelles-Capitale. Pour cette raison, les acteurs économiques ont décidé de s’impliquer très activement dans le processus d’élaboration du nouveau Plan Régional de Mobilité (PRM). Objectif : poursuivre les efforts réalisés et faire bien vite oublier les lacunes d’Iris 1 et 2. Johan Debière Q u’ils soient citoyens, acteurs économiques, décideurs politiques ou représentants du secteur associatif, tous sont d’accord pour dire que la circulation a toujours été un point sensible en Région de Bruxelles-Capitale. Aussi, quand le Ministre de la mobilité Pascal Smet a annoncé son intention de mettre en chantier un nouveau Plan Régional de Mobilité (PRM) et d’y associer toutes les parties prenantes, le monde des entreprises a applaudi des deux mains. « La mobilité est sans doute la thématique qui implique le plus d’acteurs différents, qu’ils soient présents jour et nuit (habitants et entreprises), quotidiennement (navetteurs), périodiquement (livraisons de marchandises) ou épisodiquement à Bruxelles. Sur des thématiques aussi complexes que la mobilité, nous sommes favorables aux démarches construites sur le principe de l’intelligence collective, comme celle qui a été initiée par le ministre Smet », observe Ischa Lambrechts, conseiller mobilité chez Beci. Et ce, malgré plusieurs réserves émises sur la mise en œuvre effective du plan à terme1 . Phase exploratoire Une première étape du chantier du PRM – dénommé Good Move – a consisté en une phase de pré-élaboration, engagée à titre exploratoire. Quelque 240 acteurs régionaux, associatifs, fédérations d’entreprises ont eu l’occasion de dire comment elles voyaient les choses se faire pour que ce nouveau plan soit un véritable succès. Il y a eu notamment le workshop de Bruxelles Mobilité, le workshop organisé avec les communes, avec la Commission régionale de la mobilité, avec la STIB... C’est dans ce cadre, et avec d’autres acteurs économiques, que Beci a notamment participé à un atelier spécifique co-organisé dès décembre 2016 par 21Solutions en collaboration avec le consortium formé par Espaces Mobilités, Transitec, Timenco et Sennse. « Outre Beci, étaient notamment présents des représentants d’Interparking, de Touring, mais aussi de Taxistop et de Cambio » indique Marcel Van Meesche, le directeur général de 21Solutions. Un compte-rendu synthétique a été rédigé en plusieurs parties. « Nous avons encouragé les participants des différents ateliers à parler de projets positifs à propos de la mobilité à Bruxelles (be positive). Nous leur avons ensuite demandé d’identifier 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Workshop de la phase exploratoire, organisé avec Beci. les éléments qui leur feraient penser à un changement réel par rapport aux autres plans (be useful), ainsi que ce qu’il faudrait faire pour que ce plan soit considéré comme un bon plan (to be done) », explique-t-il. Phase d’élaboration Après la phase préparatoire est venue la phase d’élaboration, où les participants ont veillé à intégrer tous les points soulevés, notamment lors du forum du 20 avril. Une dizaine de rencontres ont été organisées jusqu’à fin juin, incluant pas moins de cinq workshops thématiques et quatre workshops organisés pour chaque secteur géographique de Bruxelles. Parallèlement, des questions très terre-à-terre sont traitées pour compléter le diagnostic : à Bruxelles, l’espace public se prête-t-il bien à la marche? Pourquoi voit-on autant de camions dans la ville et autour de la ville? etc. « Tous les éléments collectés ont été rassemblés dans six focus: ‘Good Neighbourhood’ pour des quartiers apaisés, ‘Good Choice’ pour de meilleurs choix de mobilité, ‘Good Service’, ‘Good Network’, ‘Good Partner’ et ‘Good Knowledge’ », poursuit Marcel Van Meesche. Au bout du compte, la responsable de l’élaboration du PRM au sein de la direction stratégie de Bruxelles Mobilité ne cache pas sa satisfaction par rapport au travail accompli : « Par rapport aux démarches précédentes qui s’inscrivaient dans une logique modale cloisonnée, on 1. Voir www.beci.be/press_corner/hotnews/communiques_de_presse_de_beci/ ; « Plan Régional de Mobilité : goodmove.brussels est un coup dans l’eau » © Marcel van Meesche Combien consomme une voiture électrique ? 0,2 kWh/km À utilisation égale, une voiture électrique coûte moins cher en carburant qu’une voiture diesel ou essence. la consommation 15 000 km c’est la distance moyenne annuelle parcourue par un véhicule électrique moyenne d’électricité, soit 3 000 kWh/an Pour 100 % de recharges à domicile 750 €/an (3 000 x 0,25 €/kWh) Vous chargez pendant les heures creuses ? Vous limitez le coût à 600 €/an Coût d’un véhicule diesel (carburant : 1,26 €/L) 1 134 €/an* Coût d’un véhicule essence (carburant : 1,43 €/L) 1 287 €/an* Et si vous rouliez demain à l’électrique ? Découvrez les points essentiels à prendre en compte dans votre projet. www.engie-electrabel.be/mobilityguide *Par comparaison, sur la même distance, et avec une consommation moyenne de 6l/100km
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12 retrouvez tous les résultats et les résumés des projets gagnants sur www.eeaward.be Palmarès de la 12ème édition du Prix belge de l'Energie et de l’Environnement Depuis 2006, ce Prix met à l’honneur tous les belges qui, à titre individuel ou via leur organisme, contribuent au travers de leur projet ou réalisation, à la construction d’un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Plus de 2.200 dossiers ont ainsi été analysés par un jury d’experts et plus de 120 lauréats récompensés. Un succès pour une démarche visant avant tout à faire connaître les "success stories" et à stimuler les initiatives positives et reproductibles. Le concours national est ouvert à toutes les catégories d'acteurs actifs et innovateurs en matière d'énergie, d'environnement, de mobilité, d’économie circulaire,... : citoyens, entreprises, écoles et universités, villes et communes, associations,... La cérémonie de remise des trophées, s’est déroulée ce 8 juin au BeL (Site de Tour & Taxis) en présence de Céline Fremault, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement, de la Qualité de Vie, de l’Environnement et de l'Energie, de la représentante de Carlo Di Antonio, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal, ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique, scientifique, économique et associatif. Lauréats et nominés 2017 infos : anne-Julie Lambion 0499 40 10 86 · info@eeaward.be CirCuLar eConomy award Lauréat : PERMAFUNGI (Brussels) - Julien Jacquet Nominé: MCB ATELIER (Anderlecht) - Julien de Visscher Nominé : LILI BULK (Brussels) - Benoît Messiaen sustainaBLe moBiLity award Lauréat : Brussels by water (Brussels) - David Kuborn Nominé : Ahooga (Uccle) - Philippe Lefrancq Nominé : Hytchers (Chênée) - Jonas Douin sustainaBLe energy award Lauréat: Ecluse (Doel) - Silvia Colazzo Nominé: Coca-Cola (Chaudfontaine) - Inge Polspoel Nominé : Energiris (Brussels) - Thibaut Georgin sustainaBLe eduCation award Lauréat : Eneco (Wavre) - Philippe Judong Nominé : Besix Foundation (Woluwé) - Donatienne de Spirlet Nominé : IBW – IECBW (Nivelles) - Raphaël Lateur sustainaBLe BuiLding award Lauréat ex-aequo : Philippe Samyn & Partners, architects & engineers + BEAI sa (Brussels) Lauréat ex-aequo : Atelier d’Architecture Galand (Forêt) - David Gutman Nominé: Cornix RDBM Architects (Brussels) - Frederik Jacobs Nominé: Atenor - Bâtiment Wilfried Martens (La Hulpe) - Jean-Philippe Colin Les Prix sPéCiaux internationaL PoLar Foundation award Lauréat : KREATIVA (Morlanwelz) - Fabrice Delvaux Luminus Premium award Lauréat: Coca-Cola (Chaudfontaine) - Inge Polspoel sPeCiaL Jury award Lauréats ex-aequo : La Bourse aux dons (Angleur) - Marion Cocina Beeodiversity (Brussels) - Michaël van Cutsem Premium media Partner award Lauréats ex-aequo : Atenor - Bâtiment Wilfried Martens (La Hulpe) - Jean-Philippe Colin Ahooga (Uccle) - Philippe Lefrancq Premium Partner Partners Référence Média Creative Events MAGAZINE TOPIC Votez pour vos cinq idées préférées Depuis le 1er septembre et jusqu’au 30 septembre, une série d’idées citoyennes émises dans le cadre de Good Move by Citizens est en ligne. Tout droit sorties de la tête des Bruxelloises et Bruxellois qui veulent mieux faire bouger leur ville, ces idées sont désormais soumises à vos votes. Jusqu’au 30 septembre, chacun peut ainsi désigner ses cinq idées préférées. Les idées qui recueilleront le plus de suffrages alimenteront le Plan Régional de Mobilité. http://www.goodmovebycitizens.brussels évolue désormais vers une démarche totalement décloisonnée et transversale, en développant par exemple des stratégies de déplacement à vélo qui tiennent compte des projets imaginés pour les transports en commun, pour les livraisons etc. », explique Joëlle Vandevoorde. Les stratégies modales ne se marchent plus sur les pieds, mais se complètent et se développent de concert pour une meilleure gestion de l’espace public et pour une meilleure utilisation (via le Good Service par exemple). Un PRM qui découle du PRDD Une autre particularité du PRM – que souligne également Ischa Lambrechts chez Beci – est évoquée par Joëlle Vandevoorde : il découle du PRD(D), le fameux Plan Régional de Développement (Durable). « Actuellement, nous nous basons sur le projet de PRDD (approuvé en première lecture) et nous suivons de très près l’évolution du document, auprès de Perspective et de la Commission Régionale de Développement (CRD) (ndlr: il est en cours de révision suite à l’enquête publique) ». D’aucuns pointent une erreur d’agenda, mais Joëlle Vandevoorde voit plutôt dans ce décalage une opportunité : « Cela nous permet déjà d’imaginer et d’esquisser, dans notre travail de préparation du PRM, des solutions qui permettront de corriger les critiques émises lors de l’enquête publique organisée sur le PRDD ». Du point de vue du timing, Joëlle Vandevoorde évoque un plan qui serait produit pour octobre, puis qui passera à Bruxelles Mobilité avant de poursuivre son parcours en inter-cabinets et auprès des acteurs impliqués jusque-là, pour terminer fin janvier dans un grand forum consultatif multi-acteurs. La partie enquête publique, correspondant au parcours administratif officiel, démarrera alors, après adoption en première lecture au printemps 2018. Plus d’info : http://www.goodmove.brussels ● La newsletter de l’entrepreneur bruxellois ! des listes de prospection pertinentes des modèles de contrats utiles plein de conseils et d’astuces les dernières mises à jour légales ... et bien plus encore Recevez la newsletter de la Chambre de Commerce de Bruxelles www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Le Forum du 20 avril aux Halles Saint-Géry. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 43 © Nathalie Nizette
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Le 1er juin 2017, le Gouvernement de la Région de Plan de déplacements d’entreprise : nouvelle mesure pour les entreprises octroyant des voitures de société Bruxelles-Capitale a adopté un nouvel arrêté relatif à l’obligation de plan de déplacements d’entreprise (PDE). Le PDE reste obligatoire (tel que fixé depuis 2011) pour toute entreprise qui occupe plus de 100 travailleurs sur un même site (bâtiments et dépendances distants de moins de 500 m) situé à Bruxelles. Ce plan doit être actualisé tous les trois ans ; c’est donc le cas cette année ! Suite à ce nouvel arrêté, une nouvelle mesure est devenue obligatoire pour les entreprises qui octroient des voitures de société à plus de 10 travailleurs occupés sur leur site. Elle doit être mise en place avant le 31/12/2018. 2. Nouvelle mesure concernant les voitures de société La mesure "encourager l’utilisation des transports en commun" existait déjà sous l’ancienne obligation, déclinée en 6 sous-mesures. Elle a pour objectif d’inciter les travailleurs à délaisser leur voiture au profit des transports publics pour les déplacements domicile-travail et professionnels. Deux de ces sous-mesures devaient au minimum être mises en place. Désormais, la sous-mesure devient obligatoire pour « Combiner ou substituer la voiture de société » devient obligatoire pour les entreprises qui mettent plus de 10 voitures de société à disposition sur leur site. Concrètement, l’entreprise a deux possibilités : ◗ soit proposer un paquet mobilité, qui permet de combiner ou de substituer la voiture de société avec, ou par d’autres moyens de transport (ou du cash). Ce " paquet mobilité " contient au minimum le vélo en libre-service (« abonnement » ou « abonnement + frais ») et : ➜ les abonnements de transports publics en fonction des besoins du travailleur OU photo A. Ghys 1. Evolutions des PDE suite au nouvel arrêté Depuis l’entrée en vigueur de l’arrêté du 1er juin, les mesures obligatoires du plan d’actions connaissent quelques modifications. Elles se déclinent maintenant comme suit : ◗ désigner une personne de contact, de préférence le coordinateur mobilité ; ◗ informer les travailleurs des mesures de votre plan de déplacements ; ◗ sensibiliser les travailleurs aux modes de déplacement durables ; ◗ mettre à la disposition des travailleurs et visiteurs un plan d’accès multimodal (qui informe de tous les moyens de transport existants pour rejoindre votre site) ; ◗ encourager l’utilisation des transports en commun et du vélo ; ◗ installer un parking vélos couvert et sécurisé qui comprend le nombre de places minimum légal ; ◗ tenir compte de l’Ecoscore lors de l’achat ou du leasing de véhicules moins polluants (voitures de société et véhicules de service) ; ◗ prévoir et appliquer un plan pour faire face à une situation d’urgence impactant la mobilité des travailleurs. ➜ le vélo (à partir de 2020, la notion de vélo inclut également le vélo électrique) ; ◗ soit, en l’absence de ce paquet mobilité et à la demande de l'employé, permettre de combiner la voiture de société à l'abonnement du vélo en libre-service, et, le cas échéant, un abonnement annuel de transports en commun qui réponde aux besoins du travailleur. Concrètement, la mise en œuvre de cette mesure peut être réalisée avec un impact financier limité, voire neutre. En effet, si le paquet mobilité permet toujours la combinaison avec une voiture de société, l’employeur peut limiter l’usage de celleci (via une limite sur la carte carburant, un retrait à l’accès au parking, un choix pour une voiture de catégorie plus petite). Le paquet mobilité peut également être composé de cash, pour autant que vous offriez également la possibilité aux travailleurs (en fonction de leurs besoins) de choisir pour l’abonnement de vélo en libre-service et abonnements de TC ou le vélo d’entreprise. Plus d’info : toute l’information sur l’obligation de plan de déplacements d’entreprise est disponible sur le site www.environnement.brussels/pde . Des questions ? contactez l’équipe PDE de Bruxelles Environnement :pdebvp@environnement.brussels. TOPIC « Crowd logistics » : tous coursiers ? MOBILITÉ & LOGISTIQUE La distribution de colis a tout, aujourd’hui, d’une course dopée aux innovations. Les « crowd logistics » font appel à des particuliers pour offrir au consommateur gâté-pourri une nouvelle façon de le servir plus rapidement et plus efficacement encore. Peter Van Dyck L es crowd logistics sont en quelque sorte l’Uber de la messagerie. Ce phénomène relativement récent s’appuie sur des applis et recourt à des particuliers ou des semi-professionnels pour le transport de marchandises. Ces providers s’inscrivent en tant que coursiers potentiels sur une plateforme en ligne. Tout est parti du principe people-to-people que l’on retrouve notamment chez Peerby : un colis doit être envoyé ; quelqu’un qui part dans la même direction peut-il le prendre avec lui ? Les entreprises ont déjà emboîté le pas, dans la mesure où les crowd logistics permettent la livraison le jour même. Il s’agit donc d’une forme d’économie partagée (collaborative economy). Selon la Commission européenne, le phénomène trouvera sa place à côté du modèle économique traditionnel. La CE sait que la législation devra s’y adapter. Dans l’intervalle, les lacunes actuelles forcent les pays membres à exploiter les exceptions légales prévues pour l’e-commerce. « Chaque pays le fait à sa mode, contraignant des entreprises internationales à tenir compte de législations divergentes », explique Jan Merckx, Project Officer auprès du Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL). « L’Europe veut harmoniser la législation, mais se donne le temps de le faire. » Un extra bienvenu Jan Merckx se réjouit de la réaction rapide du législateur belge et du tout nouveau cadre légal qui fait actuellement figure de best practice en Europe. Celui qui souhaite aujourd’hui créer une plateforme numérique d’économie partagée, peut introduire une demande d’agrément sur le site web du SPF Finances. La plateforme de crowd logistics Bringr, une initiative de bpost, s’y est déjà inscrite. L’utilisation de Bringr nécessite le téléchargement d’une appli. Vous pourrez ensuite proposer un colis sur la plate-forme en précisant où il doit être enlevé et livré. Le paiement s’effectue via l’appli (la rémunération dépend du poids du colis et de la distance parcourue). Pour que le service soit reconnu, le législateur impose que les expéditions de colis se fassent entre particuliers. Bringr collabore déjà avec Carrefour : après y avoir fait vos courses, vous pouvez demander qu’elles vous soient livrées à domicile. La plateforme Bringr fait alors appel à un particulier qui prend en charge les marchandises et vous les apporte à domicile. Bref, il s’agit d’un service pour lequel un particulier s’est spontanément proposé. La loi prévoit que ce prestataire, s’il est enregistré sur une plateforme, peut bénéficier d’un régime fiscal avantageux pour autant que ses revenus annuels ne dépassent pas 5000 euros bruts. « Les pouvoirs publics vérifient si les plateformes n’abusent pas du système pour faire une concurrence déloyale au marché classique », explique Jan Merckx. Bringr apprécie cette réglementation, comme en témoigne Hans Robben, manager fulfilment & network innovation chez bpost : « Cela va dans le bon sens. Les gens qui veulent transporter des colis doivent savoir ce que cela représente en termes de revenus et d’impôts. Nous avons constaté que cette disposition a un impact positif sur le nombre d’utilisateurs qui se présentent. Mais ce n’est qu’un premier pas, nous avons encore beaucoup à apprendre. Nous devrons examiner dans un an quelles mesures sont encore nécessaires pour stimuler les crowd logistics, sans perturber le marché. » Bouquets Le VIL a lancé au printemps 2016 un projet pilote de crowd logistics, auquel ont participé entre autres Dreamland, Kariboo!, Procter & Gamble, Bringr/ bpost et DHL Parcel. Pourquoi ces entreprises, déjà actives dans la messagerie, s’intéressent-elles à cette alternative ? « La concurrence est impitoyable dans l’e-commerce », répond Jan Merckx. « Amazon et, dans une moindre mesure, Coolblue dictent leur loi. Ils cherchent des formules de livraison gratuite toujours plus rapides. Amazon a débuté dans la vente de livres sur internet mais dispose aujourd’hui d’entrepôts dans le monde entier (et pas seulement BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 45 © Thinkstock
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TOPIC pour des livres) et de sa propre flotte d’avions. Ceci permet à l’entreprise d’offrir un service de haute qualité à un coût raisonnable. Les autres entreprises sont donc contraintes à l’innovation, dans leur quête de solutions plus efficaces et moins chères pour leurs clients. Celui-ci est déjà tellement gâté qu’il souhaite recevoir chez lui dans les deux heures le T-shirt qu’il a commandé en ligne. Les crowd logistics sont une façon de réduire les coûts. » Bringr était d’abord un projet-test de bpost. Une formation interne au management a abouti à un brainstorming sur un produit utilisant le principe du crowdsourcing. Une collaboration avec le bureau conseil AE à Louvain a ensuite affiné le concept de Bringr. « L’économie partagée était une tendance dans de nombreux secteurs, dont le nôtre », se souvient Hans Robben. « Notre participation au projet-pilote a pour but de mesurer l’impact des crowd logistics sur notre core business. En quoi cela peut-il contribuer à bpost ? Quoi qu’il en soit, c’est un extra pour nos services existants. Bringr nous permet de livrer des colis tels que des bouquets, ce qui aurait été irréalisable de façon traditionnelle. La messagerie classique prévoit en effet l’emballage et l’expédition le premier jour et la livraison le lendemain. Bringr autorise une livraison le jour même. Cette flexibilité a convaincu Carrefour. » L’impact écologique Bringr dessert actuellement la Région de Bruxelles Capitale, la ville de Gand et la province d’Anvers. « Cela fonctionne aussi dans les zones moins densément urbanisées de la province d’Anvers, mais plus difficilement », constate Hans Robben. « Si nous continuons à nous développer, nous nous concentrerons sur les zones à forte densité de population, où nous trouvons une bonne combinaison d’expéditeurs et de coursiers. » V ous apprécierez notre approche systémique fondée sur une analyse rigoureuse des données (dont les big data) et une longue expérience de terrain. Nos ingénieurs, économistes, urbanistes, data analystes vous aideront à identifier et réduire les risques de vos projets et à augmenter leur durabilité. DES TRANSPORTS DURABLES POUR UNE ÉCONOMIE DYNAMIQUE Stratec, bureau d’études indépendant depuis 30 ans, vous propose des solutions toujours plus innovantes pour progresser vers une organisation plus efficace et durable de vos activités ou du territoire que vous gérez. Nous vous offrons une assistance en matière de gestion de l’environnement, pour des études réglementaires comme stratégiques. Stratec est équipé des dernières technologies d’analyse de données, de modélisation et de communication, nous permettant de vous offrir un rendu technique et graphique de qualité. Stratec est agréé comme auteur d’études d’incidences à Bruxelles et en Région Wallonne et intervient dans le cadre de la réalisation : O Des dossiers de demande de permis d’environnement, O De la rédaction des rapports d’incidences sur l’environnement et la réalisation des études d’incidences O Des études d’accessibilité des entreprises O Des études d’optimisation de la localisation des entreprises O Des études sur la logistique fret Nos domaines d’expertise sont répartis en 4 pôles d’activités : LA MOBILITÉ STRATEC SA L’ENVIRONNEMENT L’ÉCONOMIE DES TRANSPORTS L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE /SMART CITY. Avenue Adolphe Lacomblé 69-71 boîte 8 1030 Bruxelles Belgique +32 (0) 2 738 78 83 py.ancion@stratec.be D.R. Une technologie révolutionnaire Jan Merckx plaide la nuance, face à la crainte que les crowd logistics deviennent un alibi pour recourir à de la main-d’œuvre bon marché. « Des études ont révélé que des personnes qui travaillent chez ListMinut (une plateforme qui offre de menus travaux et services) gagnent mieux leur vie que celles qui travaillent de manière conventionnelle. De nombreuses plateformes numériques telles que le livreur de repas Deliveroo récompensent leurs collaborateurs : plus ils servent de clients, plus ils ont de chances d’obtenir des suppléments sur la rémunération de base. Il se pourrait que, dans un futur éloigné, quelqu’un qui travaille exclusivement via de telles plateformes soit secondé d’un ‘courtier’ capable de lui dire quelle mission lui rapportera le plus. » Jan Merckx n’affirme pas que la messagerie est devenue plus verte et plus durable grâce aux crowd logistics, mais il est optimiste quant Le monde de la logistique évolue à toute allure, au fil des innovations. Parcify en est un bel exemple avec ses coursiers à vélo à Gand, Anvers et Bruxelles. L’entreprise a déjà signé un contrat avec Zalando. Bpost vient de décider d’investir à son tour dans Parcify, en raison de la technologie révolutionnaire utilisée. « Cette technologie permet de livrer les colis à l’endroit où le destinataire se trouve à ce moment précis », explique Hans Robben de bpost. « Les utilisateurs qui acceptent les conditions générales savent que Parcify a accès à une série de données – dont la localisation – via leur smartphone. Ces gens ne se préoccupent pas du respect de leur vie privée parce qu’ils sont convaincus de la valeur ajoutée de ce service, qu’ils considèrent comme une forme absolue de confort. » à l’impact écologique à long terme. « De plus en plus de villes installeront probablement des zones de faibles émissions. Le vélo est déjà le principal moyen de locomotion à Copenhague. Tôt ou tard ce sera le cas en Belgique, même dans les petites villes. Ces plateformes contribuent donc à une livraison plus écologique des produits chez les gens. Nous verrons apparaître des micro-entrepôts à casiers verrouillables. Le client final devra tout aux plus parcourir 200 m pour y accéder. Je m’attends à ce que le consommateur devienne moins psychologiquement dépendant de la livraison à domicile telle qu’elle existe aujourd’hui. » ● Plus que de la vente, du conseil ! Nous aidons les entreprises à l’élaboration de plans de mobilité et à la conception des packages mobilité et multimodaux innovants pour leurs employés. Nous vous aidons à la mise en place de solutions de mobilité légères, électriques et partagées. The Core (en haut) est un scooter utilitaire de haute qualité et de grande autonomie qui séduira la plupart des entreprises de livraisons de par sa puissance, sa maniabilité et sa grande capacité de charge. Il est équipé d’un GPS, d’espaces de chargements et développe une autonomie de 60 à 100Km et offre une vitesse entre 25 et 80Km/H. Le E-Bikeboard EVOII (en bas) écrit un tout nouveau chapitre dans le transport: véhicule à propulsion électrique sur 3 roues, de conception sportive, pour un transport plus intelligent et plus propre. Conçu initialement comme engin de loisir, il se décline également en une version idéale pour les personnes rencontrant des problèmes de mobilité ainsi que pour les services de sécurité, de secours ou les forces de l’ordre. L’E-Bikeboard offre de une à trois roues motrices et une autonomie pouvant atteindre 120Km. (Dispo 02/2018) Impulse Solutions SPRL / Arnaud Sirtaine +32 476 29 43 27 mobility@impulse-solutions.be www.impulse-solutions.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 47
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FPI en entreprise La FPI en entreprise vous permet de former un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel que vous recherchez. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, votre entreprise et le ou la stagiaire. La FPI en entreprise comporte une phase de formation suivie d’une phase d’emploi. Durant la phase de formation qui peut varier de 1 à 6 mois, votre entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du ou de la stagiaire. Le coût de l’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans votre entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. La phase d’emploi est conclue à l’issue de la phase de formation pour une durée au moins équivalente. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPI en entreprise ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi En collaboration avec Intéressé(e) par cette formule ? Contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be Editeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 – 1180 Bruxelles – Version : mars 2017 - Ne pas jeter sur la voie publique. En route vers un Port Center bruxellois ? MOBILITÉ Le 30 juin 2017, le Port de Bruxelles et la Communauté Portuaire bruxelloise ont signé au Havre la Charte des Missions d’un Port Center de l’AIVP1 . D’ici quelques années, un Port Center pourrait donc bien voir le jour à Bruxelles. Les explications de Michel De Bièvre, président de la CPB, la Communauté Portuaire bruxelloise. Gaëlle Hoogsteyn Qu’est-ce qu’un Port Center ? « Un Port Center est un lieu d’animation et de divulgation de la culture portuaire », commence Michel De Bièvre. Il offre au public, initié ou non, de mieux comprendre l’activité portuaire contemporaine. Il met aussi en lumière son impact socio-économique et environnemental en abordant des sujets tels que les activités industrialo-portuaires, le transport des marchandises, le commerce international, l’intégration du port dans la ville, etc. « Poumon économique, la plus-value du port se comprend en le visitant concrètement », assure le président de la CPB. Le Port Center est donc conçu comme un outil d’éducation et d’information. « La transmission du message ‘à quoi sert mon port’ suppose une approche tout public », explique-t-il, en précisant qu’une attention particulière sera donnée au public scolaire et aux étudiants pour qui le port représente des opportunités d’avenir. « Aujourd’hui encore, les emplois portuaires souffrent d’une mauvaise réputation. Grâce au Port Center nous espérons susciter des vocations notamment chez les plus jeunes et les moins qualifiés pour lesquels la demande à Bruxelles est très forte. » Enfin, développer un Port Center, en synergie avec les acteurs patrimoniaux, culturels et touristiques du territoire permet de renforcer son attractivité et d’accroître sa fréquentation. « L’objectif est aussi de fédérer les initiatives déjà existantes, comme les croisières sur le canal ou encore Bruxelles-les-Bains. » Le projet bruxellois Pour Michel De Bièvre, l’adhésion à ce projet émane d’une véritable nécessité de mieux faire connaître et comprendre les activités économiques et industrielles autour du Canal, souvent menacées par la pression immobilière. « Nous soutenons fortement le dialogue entre port et citoyens, 1. Association Internationale des Villes Portuaires BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 49 indispensable à l’attractivité et à la compétitivité d’une place portuaire moderne. » Dans ce cadre, une étude a été menée par l’AIVP et la CPB examine en ce moment la faisabilité de la création d’un Port Center à Bruxelles. « Les entreprises interrogées lors de l’enquête se sont aussi montrées très favorables à ce projet. » La CPB cherche actuellement des partenaires régionaux ainsi que des sites potentiels. Michel de Bièvre assure que le succès du Port Center dépendra beaucoup de sa localisation : « Nous souhaitons que le Port Center se trouve tout près du canal afin d’y avoir un accès par bateau, mais que ce soit également un lieu assez central afin que les visiteurs (notamment les touristes) puissent combiner une visite du Port Center avec d’autres activités. » Qu’en pensent les entreprises ? Georgy Eggermont, Director Marketing & Applied Technology – Heidelberg Cement Benelux : « Bruxelles a l’opportunité de se profiler comme une ville intégrant efficacement son industrie et son activité économique au tissu urbain. Pour cela, l’accès au centre-ville par voie d’eau, et le maintien de l’activité industrielle et économique autour du canal, sont cruciaux. Le Port Center réunit tous les stakeholders de ce concept : l’industrie, le port, les autorités, les habitants, la communauté et l’enseignement. C’est en tenant compte des enjeux de chaque partie que cette intégration urbaine portera ses fruits. Beaucoup de villes ont commis l’erreur d’externaliser la vie portuaire : avec le Port Center, Bruxelles peut se différencier. » © CS Photos
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TOPIC Le canal, un axe structurant de la ville « Bruxelles est un port intérieur proposant des services diversifiés avec un fort potentiel de développement. ». En effet, le canal joue un rôle primordial dans la gestion de la mobilité. Sur base des trafics 2016, le transport par voie d’eau a permis d’éviter la circulation de 600.000 camions dans l’agglomération bruxelloise, soit un gain de 95.000 tonnes en termes d’émissions de CO2. Le centre d’information Maasvlakte 2, à Rotterdam : l’un des exemples cités dans l’étude. Par ailleurs, le canal permet d’approvisionner la ville, notamment en matériaux de construction, mais aussi d’évacuer les déchets sans faire appel à des camions. « La présence d’une zone industrielle autour du canal permet aussi de garder dans la Région bruxelloise toute une série de rentrées financières liées à la création de valeur ajoutée qui, sans cela, partiraient dans les autres régions de la Belgique », ajoute-il. Et Michel De Bièvre de conclure : « Les perspectives de développement international sont également nombreuses. » ● La CPB, soucieuse d’un développement urbain équilibré La Communauté Portuaire de Bruxelles (CPB) est une asbl privée regroupant les entreprises situées dans le domaine portuaire, ainsi que d’autres institutions et organismes impliqués dans l’activité économique autour du canal. Avec plus de 150 membres, la CPB se présente comme un interlocuteur privilégié des autorités régionales dans le cadre du développement d’un territoire en pleine mutation. C’est en grande pompe qu’ont été célébrées, au mois de juin, les 60 années d’existence de l’association, créée en 1957 à l’initiative de la Chambre de Commerce de Bruxelles et d’autres partenaires1 . Si son rôle initial est de mettre en valeur les atouts du domaine portuaire, ses missions se sont étoffées avec le temps. Au fil des dernières années, les membres de la CPB ont doublé et se sont diversifiés, tandis que ses activités se sont intensifiées. En dehors du suivi des problèmes quotidiens rencontrés par ses membres, la CPB se préoccupe désormais aussi de l’évolution rapide du territoire du canal, via sa participation (pro) active à l’établissement de la vision régionale. La structure organise tout au long de l’année une série d’événements : 50 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 commissions thématiques, networking (dont le célèbre Barolo), voyages d’étude… En 2015, une commission spécifique au Plan Canal a en outre vu le jour, afin d’informer les entreprises et d’assurer avec les pouvoirs publics un dialogue constructif. L’évolution démographique, les enjeux liés à la mobilité et à la pression foncière mettent en effet les acteurs industriels du domaine portuaire dans une situation inconfortable. L’option qui s’est dessinée pour sauvegarder les activités économiques n’a cependant pas été la délocalisation ou le repli, mais une volonté de collaboration avec les acteurs régionaux (gouvernement, Société d’Aménagement Urbain, Bouwmeester…) dont l’objectif est d’amorcer une transition vers plus d’urbanité dans la zone. C’est pourquoi la CPB a mis à l’étude le projet de Port Center. Dans une dynamique de concerMichel De Bièvre. tation avec les autorités publiques et le Port de Bruxelles, il pourrait refléter l’intégration des activités portuaires dans le paysage urbain et la relation que peuvent entretenir une ville et son port. Beci, membre fondateur et partenaire structurel de la CPB, rejoint pleinement cette approche. Plus d’infos sur les activités de la CPB ou sur le développement de la zone du Canal ? Contactez Lise Nakhlé : lna@beci.be. 1. La Chambre Syndicale des Transports (aujourd’hui Beltop), l’Association des Usagers et la S. A. du Canal et des Installations Maritimes de Bruxelles (dont les compétences ont été reprises par le Port de Bruxelles). © hallz La logistique portuaire au profit de la mobilité C’est par le port que se fait une grande partie de l’approvisionnement de Bruxelles, que ce soit en denrées alimentaires, en produits pétroliers, en matériaux de construction et produits métallurgiques, œuvrant ainsi pour la mobilité à Bruxelles en évitant chaque jour quelques 2000 camions sur les routes. L’objectif du Port de Bruxelles est de développer de nouveaux types de trafics et de favoriser le report modal vers la voie d’eau et le rail dans le but de remédier à tous les problèmes engendrés par le transport routier (nuisance sonores, dégradations des voiries, accidents, embouteillages, pollution, etc.). Concrètement, le Port développe un réseau de plateformes de transbordement le long du canal afin d’organiser la distribution urbaine par la voie d’eau et assurer la livraison de marchandises au plus près de l’utilisateur final de manière à réduire les coûts du « dernier kilomètre ». L’implication du Port dans la distribution urbaine est déjà une réalité mais celle-ci sera davantage structurée à l’issue de la mise en place du réseau de plateformes. Le projet se développe dans le cadre du “Plan stratégique pour le transport de marchandise“ de la Région. À titre d’exemple, l’Urban Transfer Center du bassin de Biestebroeck à Anderlecht a très récemment accueilli un déchargement de 223 palettes transportant 310 tonnes de blocs de béton destinés au chantier Nautilus, vaste projet immobilier entre le canal et le boulevard Industriel. Un bel exemple de la réflexion toujours plus innovante et créative quant aux possibilités logistiques des chantiers de construction qu’offre le Port de Bruxelles dans un souci de bien-être au service de la ville. Le port devient un centre logistique intelligent au profit de la mobilité. Plus d’informations : lvandenbroeck@port.brussels www.port.brussels
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FOCUS Coworking : davantage que de simples bureaux partagés Le coworking a le vent en poupe à Bruxelles ! En quelques années, les espaces se sont multipliés. Les acteurs se professionnalisent et se spécialisent afin de tirer leur épingle du jeu sur un marché en pleine évolution. Petit tour d’horizon. Guy Van den Noortgate S ’il n’a pas encore rencontré le même engouement auprès des indépendants et starters que dans d’autres villes européennes, le coworking continue à se développer d’année en année et voit ses espaces se multiplier à Bruxelles. Trop ? Au point d’avoir sur le marché une offre supérieure à la demande, parfois encore frileuse. C’est un peu l’avis de nombre de professionnels du secteur. Comme Anis Bedda, cofondateur de Transforma bxl, qui estime que « le marché bruxellois est différent de villes comme Paris, Londres, Barcelone ou Milan où le coworking fonctionne très bien car les espaces privés sont plus petits. À Bruxelles, l’indépendant ou l’entrepreneur qui se lance dispose bien souvent d’un coin chez lui pour travailler et ne perçoit donc pas immédiatement l’intérêt de louer un bureau ou un espace de travail partagé. De plus, le Belge est un peu plus conservateur que d’autres Européens. On note également que, si l’offre dépasse la demande, ce n’est pas seulement parce qu’il y a moins d’intérêt. C’est également dû en partie au fait que nous ne manquons pas d’espaces de bureaux libres à Bruxelles. Ce n’est pas le cas d’autres capitales. » Communauté et networking Le concept étant à la mode, il a naturellement attiré de nouveaux acteurs qui ont trouvé ici une opportunité de rentabiliser des espaces vides. « Comme il y a assez bien d’espace disponible sur le marché, certains se sont en effet lancés dans le coworking », enchaîne Frédéric Vermeylen, administrateur délégué de Topos-The Loft « Mais le coworking ne consiste pas simplement à louer un bureau, c’est bien plus que cela. » Afin de séduire les clients potentiels et de se différencier sur ce marché concurrentiel, les différents acteurs présents sur le terrain ont diversifié leur offre avec, pour certains, une spécialisation dans l’un ou l’autre créneau. Topos a implanté ses centres dans des hôtels de maître. Comme, par exemple, BetaCowork qui s’adresse plus particulièrement aux start-ups et techs – ses locaux se situent d’ailleurs à l’ICAB, un incubateur de technologie, à Etterbeek. Ou dans un autre registre, Co-oking à Anderlecht, qui met à disposition des starters de l’agro-alimentaire un atelier de cuisine ouvert 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Une initiative intéressante, qui leur permet d’avoir accès à du matériel professionnel et tester à moindre coût leur concept et leurs recettes. Basée à Forest, Factory Forty rassemble, pour sa part, pas mal de starters actifs dans les technologies de l’information. Citons également LaVallée qui a ouvert ses portes en septembre 2014 dans une ancienne blanchisserie de 6.000 m², à deux pas du canal et du futur musée d’art contemporain « Citroën ». Elle accueille aujourd’hui quelque 130 entrepreneurs créatifs (plasticiens, graphistes, peintres, stylistes, sculpteurs, décorateurs…) et de nombreux événements. Autant d’initiatives originales dont certaines mélangent parfois incubateur et coworking. ServCorp est un groupe international d’origine australienne, également présent à Bruxelles. 52 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 « L’idée-force du coworking est de travailler au sein d’une communauté et de développer ainsi son réseau », explique Bernard Perelztejn, associé et responsable coworking chez Topos-The Loft. « Dans ce que nous proposons, nous disposons d’une offre classique de business centers dans nos cinq sites (Congrès, Louise, Montgomery, Parc royal et Schuman), et dans deux d’entre eux (Louise et Montgomery) une offre plus spécifique de coworking baptisée The Loft. Ce qui nous différencie, c’est que nos centres sont tous implantés dans des hôtels de maître. Cela crée une autre ambiance que des bureaux logés dans un open-space. Nous disposons, par exemple, de jardins. Dans un espace de coworking, l’indépendant ou le starter va pouvoir rencontrer d’autres indépendants et starters et ainsi échanger plus facilement. Et comme il y a des compétences assez diverses dans nos différents © ServCorp © Topos-The Loft FOCUS centres, cela ne peut être que profitable pour chacun d’eux. En outre, Topos-The Loft accueille également des sociétés bien établies, ce qui est également favorable aux coworkers. Nous sommes par ailleurs très attentifs à l’innovation sociétale et à la mise en relation de profils différents. Un espace de coworking est d’abord et avant tout centré sur l’humain. » Services à valeur ajoutée Même s’il y a de nombreux acteurs sur le marché, ceux qui abordent le coworking de manière professionnelle tirent leur épingle du jeu. C’est entre autre le cas de Transforma bxl, l’un des pionniers du secteur, qui dispose d’un espace totalement aménagé dans les anciens bureaux de la firme pharmaceutique Sanofi à Evere. Lors de son implantation dans le nord de Bruxelles, idéalement situé par rapport à l’autoroute de Liège et l’aéroport, Transforma entendait, selon Anis Bedda, « être un point de rencontre entre l’ancien et le nouveau monde des entreprises, en permettant, par exemple, à des équipes de venir tester des concepts chez nous, en s’immergeant dans une mentalité start-up ». Deux ans plus tard, le discours n’a pas changé. « Nous avons construit autour du coworking plusieurs couches à forte valeur ajoutée avec des programmes d’innovation, des espaces de co-création, de brainstorming, etc. Notre mission ne s’arrête pas à proposer un espace de travail et des salles de réunion. Nous sommes aussi des agents de changement qui s’efforcent d’avoir un impact positif sur la société en stimuEn partenariat avec la SNCB, Regus s’est implanté dans plusieurs gares bruxelloises, dont Bruxelles-Luxembourg. lant l’innovation et l’esprit d’entreprise, en renforçant la diversité, en favorisant l’innovation sociale, en facilitant les nouveaux modes de travail qui placent l’humain au centre et en générant un impact positif sur Bruxelles. » Transforma bxl a également mis l’accent sur le durable. Elle a notamment lancé Impact101, un écosystème P2P pour l’innovation durable. C’est également, dans un autre registre, le cas de Regus. Fondé en 1989 par Mark Dixon, c’est aujourd’hui un réseau de près de 3 000 centres d’affaires, dans près de 900 villes réparties dans 120 pays. À Bruxelles, il a adapté son offre à l’évolution du marché et a intégré des espaces de coworking dans la dizaine de sites qu’il y gère. Pointons le partenariat que Regus a noué avec la SNCB et qui LES MEILLEURS BUREAUX ÉQUIPÉS ET BUREAUX VIRTUELS AU MONDE Contactez-nous dès maintenant: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be PREMIER MOIS DE BUREAU VIRTUEL GRATUIT Aucune autre obligation IMPRESSIONNEZ VOS CLIENTS AVEC SERVCORP: • Bureaux équipés de prestige • Salles de réunion haut de gamme • Espaces de coworking • Domiciliation d’entreprise • Vues imprenables • Une équipe interne professionnelle toujours disponible • Une réceptionniste attitrée pour répondre à tous vos appels • Une connexion internet ultra rapide et ultra sécurisée • Contrats flexibles Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Sydney Plus de 150 adresses cinq étoiles dans le monde 53 © Regus A partir de 80€/mois seulement Votre adresse pourrait être ici! Étages 5 & 6, Quartier européen Rond-point Schuman
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FOCUS a permis de lancer dans différentes gares des centres baptisés Regus Express. La région en compte trois, à Bruxelles Central, Luxembourg et Midi. Idéalement situés par rapport aux transports en commun, ces centres s’adressent certes d’abord à des voyageurs tant nationaux qu’internationaux, mais sont à même de séduire à longterme les auto-entrepreneurs qui figurent dans la liste profils ciblés par Regus. Un autre acteur important et pionnier du coworking, SilverSquare, a également étoffé son offre fin 2016 avec l’ouverture d’un nouveau centre toujours situé sur l’avenue Louise, plus précisément place Stéphanie. Un nouveau site qui s’ajoute au SilverSquare Louise et au SilverSquare Europe, situé square de Meeûs. Actuellement, SilverSquare qui ambitionne de se déployer davantage dans les années qui viennent, dispose de quelque 7.500 m² et compte plus de 650 membres. Localisation et style Au vu de la problématique de mobilité qui empoisonne Bruxelles, la localisation des centres est stratégique. Ce n’est pas une surprise si nombre d’entre eux sont implantés à proximité des principales gares – voire en leur sein. N’oublions pas que ces espaces sont également destinés aux Wallons et Flamands qui souhaitent disposer d’un point de contact dans la capitale. Sans oublier les sociétés et entrepreneurs étrangers. Pour les entrepreneurs SilverSquare a encore étoffé son offre : ci-dessus, un aspect du SilverSquare Louise. bruxellois, outre les services qu’offre le centre, il convient d’apprécier son accès par rapport à son domicile. C’est le conseil que prodigue Bernard Perelztejn : « Il vaut mieux, en effet, privilégier quand c’est possible un espace proche de chez soi et que l’on puisse de préférence atteindre en transports en commun, en vélo, voire à pied. De plus, il faut voir si l’on a envie de travailler au sein de l’espace que l’on a choisi. C’est pourquoi nous proposons chez Topos-The Loft un essai aux personnes intéressées, afin de voir si l’endroit leur plaît. » Le style et la localisation importent tant pour le confort de travail que pour celui du transport (accessibilité). Comme en témoignent d’une part Servcorp, et d’autre www.manoirdesoffices.com www.intermedium-international.com secretariat@manoirdesoffices.com T. +32 (0) 2 373 51 10 LE MANOIR DES OFFICES -BRUSSELSManoir des offices 1. BUREAUX PRIVATIFS Intermedium 1. NOS SERVICES TRADITIONNELS secretariat@intermedium-international.com T. +32 (0) 2 373 51 18 Dans un décor verdoyant et calme, avec un service All-In Evaluation, restructuration, règlement des conflits, cost killing, préparation à la cession des entreprises, etc. 20 experts à votre service! 2. DOMICILIATION DE SOCIETES 2. ACHAT / VENTE D'ENTREPRISES Avec en options nos services administratifs et fiscaux Une équipe multidisciplinaire et à vocation internationale. Un réseau de plus de 150 partenaires en Europe. 54 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Avenue Georges Lecointe 50 - 1180 Bruxelles © SilverSquare part, le Manoir des Offices. La première est implantée à Bruxelles, square du Bastion, depuis 2001, et dispose depuis 2016 d’une seconde adresse au rond-point Schuman, qui remplace celle dont elle disposait rue de la Loi mais qui était devenue trop petite. Le premier site comprend une soixantaine de bureaux équipés, le second une cinquantaine. Fondée en 1978 en Australie par Alfred Moufarrige. « Notre fondateur est le pionnier du bureau virtuel », explique Dayana Mero, responsable de Servcorp à Bruxelles. « Nous ne sommes pas à proprement parler un espace de coworking mais nous offrons des solutions en la matière avec des tables autour desquelles peuvent se rassembler une dizaine de personnes. Dans d’autres centres, comme à New York, des espaces de coworking existent. Le fait de faire partie d’un grand groupe qui dispose d’un réseau mondial nous permet de proposer à nos clients des offres adaptées à leurs besoins spécifiques. » Le second est plus récent et a ouvert ses portes à Uccle l’année dernière. Comme l’explique Bernard Guevar, CEO du Manoir des Offices, « nous proposons aux sociétés étrangères qui souhaitent installer leur activité à Bruxelles un lieu où elles peuvent se domicilier ainsi qu’un espace de travail. Nous mettons également à leur disposition une équipe de professionnels qui les décharge de toutes les contraintes administratives, comptables et fiscales. Chacun de nos bureaux offre une atmosphère unique et peut rencontrer les besoins spécifiques de l’entreprise. » Niché dans un lieu verdoyant, le Manoir des Transforma se voit comme un agent de changement et d’innovation. Offices offre, outre les services qu’il propose, un cadre de travail agréable. Or, un beau cadre de travail est de plus en plus recherché et aujourd’hui. Sans surprise, les différents acteurs sur le marché multiplient d’ailleurs les initiatives pour agrémenter leurs espaces en s’inscrivant notamment de plus en plus dans une démarche durable qui répond mieux aux attentes d’une clientèle plus jeune et plus sensible à ces questions. Ainsi, dans l’offre proposée sur le marché, outre les solutions classiques ou spécialisées, il existe également une foultitude de solutions originales qui devraient permettre métropol embre 2017 55 © Transforma
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Les principaux espaces de coworking à Bruxelles • Multiburo Brussels European District, square de Meeûs 38-40, B-1000 (www.multiburo.com) • Multiburo Brussels Louise, avenue Louise 149/24, B-1050 (www.multiburo.com) • Regus Brussels Central Railways Station, carrefour de l’Europe 2, B-1000 (www.regus.be) • Regus Brussels Luxembourg Railways Station, rue de Trèves 1, B-1050 (www.regus.be) • Regus Brussels Zuid-Midi Railways Station, avenue Fonsny 46 box 59, B-1060 (www.regus.be) • Science14 Brussels, rue de la Science 14b, B-1040 (www.science14.com) • Atlantic CoWorking, quai des Charbonnages 30, B-1080 (www.atlanticcoworking.be) • Bartleby Coworking, rue Vanderkindere 467, B-1180 (www.bartleby-brussels-coworking.be) • Betacowork, rue des Pères blancs 4, B-1040 (www.betacowork.com) • Bon Jour, rue du Sceptre 57C, B-1050 (www.bonjour-bruxelles.com) • Co-oking, rue Henri-Joseph Genesse 34 bte 9, B-1070 (www.co-oking.be) • Co.Station Brussels, parvis Sainte-Gudule 5, B-1000 (www.co-station.com) • Coworking Les Galeries, galerie du Roi 30, B-1000 (www.galeriescoworking.be) • Creative District, rue Colonel Bourg 122, B-1140 (www.creative-district.be) • Factory Forty, rue des Anciens Etangs 40, B-1190 (www.factoryforty.be) • L42, rue de la Loi 42, B-1040 (www.l42.be) • La Lustrerie, rue des Palais 153, B-1030 (www.lalustrerie.be) • La Récré, rue de Stassart 118, B-1050 (www.larecrecafe.com) • LaVallée Creative Spot, rue Adolphe Lavallée 39, B-1080 (www.creativespot.be) • Le Manoir des Offices, avenue Georges Lecointe 30, B-1180 (www.manoirdesoffices.com) • MolenGeek, place de la Minoterie 10, B-1080 (www.molengeek.com) à chacun de trouver son bonheur. A l’instar de Topos-The Loft qui a opté pour les hôtels de maître, on peut mentionner Coworking Les Galeries niché dans un appartement donnant sur la Galerie du Roi ou encore La Lustrerie à Schaerbeek qui a trouvé place dans une ancienne fabrique de luminaires et dont les espaces « débordent de lumière ». Dans un autre style, La Récré, un working café à Ixelles où l’on paie le temps et où l’on peut consommer à volonté, ou The Mug qui propose une ambiance cosy. Bref, toutes celles et ceux qui sont à la recherche d’un bureau partagé n’ont que l’embarras du choix. Et gageons que dans les mois qui viennent ce dernier ne fera que s’élargir davantage. ● • SeedFactory, avenue des Volontaires 19, B-1160 (www.seedfactory.be) • Servcorp Bastion Tower, 5 Place du Champ de Mars, B-1050 (www.servcorp.be) • Servcorp Schuman 3, rond-point Schuman 2-4, B-1040 (www.servcorp.be) • SilverSquare Europe, square de Meeûs 35, B-1000 (www.silversquare.eu) • SilverSquare Louise, avenue Louise 523, B-1050 (www.silversquare.eu) • SilverSquare Stéphanie, avenue Louise 54, B-1050 (www.silversquare.eu) • SmartWork Monnaie, rue du Fossé aux Loups 11, B-1000 (www.gosmartwork.be) • The Library Ixelles, rue de l’Aurore 4, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) • The Library Europe, avenue de Broqueville 40, B-1200 (www.thelibrarygroup.be) • The Library Ambiorix, square Ambiorix 10, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) • The Mug Brussels, rue Charles Martel 6-8, B-1000 (www.themug.be) • Timesmore, boulevard Saint-Michel 47, B-1040 (www.timesmoregroup.be) • Topos-The Loft Louise, avenue Louise 367, B-1050 (www.topos.be) • Topos-The Loft Montgomery, rue Abbé Cuypers 3, B-1040 (www.topos.be) • Transforma bxl, avenue Jules Bordet 13, B-1140 (www.transformabxl.be) Un cadre agréable est un plus : ici, la terrasse de Factory Forty. 56 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Factory Forty KIRKPATRICK UN CABINET QUI RENAÎT Fondé en 1852, Kirkpatrick, le plus ancien cabinet belge de Conseil en propriété industrielle, a opéré en 2015 un tournant majeur. Histoire de retrouver ses lustres d’antan. Protéger, gérer et défendre des biens intellectuels, telles sont les importantes missions de Kirkpatrick, une société belge créée il y a cent soixante-cinq ans, pionnière chez nous dans le domaine des brevets, des marques et des modèles. Outre la gestion et la sauvegarde des biens commerciaux et techniques de ses clients, elle veille à prémunir ces derniers contre toute forme de violation de leurs droits, tout en participant aux actions en justice. Un nouveau duo Par ailleurs soucieuse de s’adapter à une société changeante, plus mondialisée et donc plus connectée qu’elle ne l’a jamais été, Kirkpatrick a entrepris un vaste travail de remise en question en 2015 avec, d’abord, l’arrivée de Gérard Bloch, puis de Lidy-Anne Jeswiet-van Westenbrugge, venus tout deux apporter leur longue expérience dans le domaine. Une complémentarité judicieuse et utile dans un secteur qui, ces dernières années et de par le monde, a connu de très nombreux changements de législations, ceux-ci réclamant toujours plus de connaissances, de professionnalisme et de compétences, de la part de ses collaborateurs. En osmose avec le client Pleinement conscients de la complexité propre à ce métier particulier, où la moindre erreur peut s’avérer irréparable, les experts professionnels de Kirkpatrick, qui œuvrent avant tout pour une cause noble, restent des gens motivés et passionnés, pour qui excellence et exigence sont des maître-mots. « Pour réussir dans cette profession », explique Gérard Bloch, « il s’agit d’être excessivement strict, très précis et surtout, constamment à l’écoute du client, de sorte à le satisfaire le plus vite possible, et à rester en permanence en osmose avec lui. Et cela, bien au-delà du virtuel ! » Un accompagnement fiable L’un des principaux objectifs de Kirkpatrick est, précisément, de pouvoir venir en aide à ses clients, qu’il s’agisse de particuliers porteurs d’un projet personnel, d’entreprises de toutes tailles et de tous pays, ou de services publics, pour que ceux-ci puissent tirer le meilleur avantage possible de leurs droits de propriété industrielle, via des services offerts répondant à des environnements économique et commercial en évolution permanente. Cet accompagnement fiable va donc de la naissance du projet à sa meilleure exploitation possible sur le marché. Des collaborateurs de haut niveau Composé à la fois d’assistants, de Conseils et de correspondants, aussi bien juristes que scientifiques, Kirkpatrick veille en ce moment à remonter vers les sommets, tant en Belgique que dans le monde entier. « Notre pays a en fait la particularité de comprendre 97 à 98 % d’entreprises de moins de neuf personnes, familiales la plupart du temps », indique Gérard Bloch. « Peu d’entre elles sont donc enclines à des lourds investissements. Mais un Cabinet belge est géographiquement bien situé, à l’échelle européenne surtout, pour créer un noyau de Conseils de quelques pays majeurs en Europe et attirer les principaux auteurs mondiaux de la propriété industrielle que sont les Américains, les Japonais, les Coréens et les Chinois. Nous sommes donc attractifs. Gérard Bloch et Lidy-Anne Jeswiet-van Westenbrugge De plus, la marque Kirkpatrick brille à nouveau aujourd’hui, dans une profession qui reste excitante, du moins à partir du moment où les choses sont faites dans les règles de l’art! » 15 % de bénéfices en 2016 ! Enfin, avec un management qui repose sur des valeurs constructives et positives, tablant sur le maximum d’intégrité et de transparence, Kirkpatrick entend, sur des bases saines et un retour aux fondamentaux, poursuivre sa renaissance et redevenir le Cabinet belge de référence en misant aussi sur l’aspect humain et en continuant à développer ses réseaux, à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Le récent changement de cap du Cabinet a en tout cas déjà eu ses effets, puisque les bénéfices renaissaient déjà en 2015 et se développaient grandement en 2016 pour atteindre 15 % d’un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros. De quoi envisager l’avenir avec une certaine sérénité... Kirkpatrick Avenue Wolfers 32, 1310 La Hulpe T: 02 652 16 00 ip@kirkpatrick.eu – www.kirkpatrick.eu
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La diversité une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Bouchra El Mkhoust - 02/643.78.20 (bem@beci.be) ENTREPRENDRE TRANSITION Eaux usées et chaleur : un job sur mesure pour Veolia à Bruxelles ? En reliant certains acteurs urbains à un seul et même réseau et en les faisant profiter de la « chaleur fatale » produite par d’autres acteurs, il est possible de leur faire réaliser de belles économies d’énergie et de réduire leur empreinte environnementale. Un domaine dans lequel s’illustre Veolia. Johan Debière L a création et la gestion des réseaux de chaleur illustrent parfaitement les opportunités qui peuvent être créées à partir de l’eau et de l’énergie dans une zone telle que Bruxelles. Mais qu’est-ce qu’un réseau de chaleur ? Il s’agit d’une source de chaleur produite en un seul point à partir de ressources comme la biomasse (par exemple du bois ou même de la paille) ou les énergies fossiles, ou encore de chaleur récupérée par géothermie, que l’on va ensuite distribuer à différents consommateurs grâce à un réseau de tuyaux en sous-sol. De la chaleur peut aussi être récupérée à partir de différentes activités, industrielles ou non, comme la production d’électricité, les processus pétrochimiques, la chaleur dégagée par des machines, par des serveurs informatiques ou par les incinérateurs de déchets… « Le cas échéant, on parle de chaleur fatale, c’est-à-dire d’une source de chaleur non-utilisée que l’industriel peut valoriser de manière intéressante en la réinjectant dans un réseau », nous expliquait en 2015 Patrick Labat, Senior Executive Vice President Northern Europe de Veolia, qui avait présenté les réalisations concrètes des pays du nord de l’Europe. Depuis notre rencontre, Veolia a eu l’occasion d’avancer dans cette direction, comme nous l’a confié Grégory Sanchez, Chief Commercial Officer chez Veolia Belux : « Beaucoup de choses ont évolué depuis, et nous avons développé bon nombre de réseaux de chaleur. Dans un premier temps, essentiellement en Flandre, à Turnhout et Anvers. Ensuite en Wallonie, Mons et Louvainla-Neuve notamment. Récemment, Veolia a équipé d’un réseau de chaleur un tout nouveau lotissement situé à Waterloo. La chaleur est produite à partir de plaquettes forestières. Cet été, Veolia s’est vu confier la rénovation et l’exploitation du réseau de chaleur du campus de l’UCL à Woluwe, alimentant l’ensemble des bâtiments facultaires et les Cliniques Universitaires Saint- Luc. » Très populaires dans les pays scandinaves, les réseaux de chaleur sont également inscrits dans les habitudes en France : c’est d’ailleurs la France qui est à l’origine du principe de distribution centralisée d’eau, dans lequel Veolia s’est illustrée. À la gestion de l’eau, elle a ajouté la gestion de l’énergie dans les années ‘80 et a développé depuis une expertise dans le déploiement des réseaux de chaleur. Dans ce domaine, les engagements sont généralement consentis sur de longues périodes (souvent plus de 20 ans), dans de grandes villes comme Paris, Toulouse Veolia s’est vu confier la rénovation et l’exploitation du réseau de chaleur du campus de l’UCL à Woluwe. ou Marseille, et impliquent désormais un autre rapport à l’énergie, avec des réalisations parfois inattendues. Ainsi, Veolia chauffe les bassins du prestigieux Cercle des Nageurs de Marseille (CNM) grâce à Energido, une solution permettant de récupérer la chaleur issue… des eaux usées. Également testé par Vivaqua dans les égouts Inapplicable à Bruxelles ? Voire. En 2013, Vivaqua a lancé une expérience-pilote qui a permis de tester le potentiel thermique des égouts bruxellois, qui drainent une eau oscillant entre 10 et 15 °C. Patricia Foscolo, Manager de la Business Unit Green Technologies chez impulse. brussels, nous confiait récemment : « Vivaqua y perçoit un potentiel intéressant de récupération de chaleur. C’est pourquoi elle a testé à Molenbeek un système équipé d’un tuyau en PEHD de 6 m de long, combiné à un échangeur de chaleur. Ce test, suivi par l’école polytechnique de l’ULB, a permis de mettre en évidence que le système est très robuste et présente un coefficient de performance correct (COP 4 à 5). » Sachant que 300 km du réseau d’égouts bruxellois nécessitent une réhabilitation, la généralisation de cette technique pourrait très bien être envisagée. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 59 © Reporters
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ENTREPRENDRE ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIE Panneaux photovoltaïques : quels investissements pour quels bénéfices ? La Région bruxelloise s’est lancé le défi de doubler sa production d’énergie renouvelable d’ici 2020, en misant notamment sur l’énergie solaire. Fin mai, Beci recevait la ministre bruxelloise de l’Energie et de l’Environnement, Céline Fremault (cdH), dans le cadre d’un séminaire organisé en collaboration avec Engie et Viangro pour présenter les mesures d’encouragement aux entreprises bruxelloises intéressées par le photovoltaïque. Laura Rebreanu, Beci L es énergies renouvelables ont le vent en poupe. Les prix de production diminuent, tandis que les capacités de production augmentent. À Bruxelles toutefois, il semble de prime abord difficile de développer une vraie production énergétique renouvelable, en fonction de la situation géographique et de la superficie de la Région. Et pourtant, c’est possible ! La Région a même lancé un ambitieux programme de promotion du photovoltaïque. Si aujourd’hui la part du renouvelable dans la consommation brute d’énergie est de seulement 2 % à Bruxelles, la Région vise 4 % d’ici 2020 et mise sur le développement de l’énergie solaire pour atteindre treprises, comme des pouvoirs publics et des particuliers. Au total, la Région dégagera ces prochaines années une enveloppe de 75 millions pour le développement des énergies renouvelables à Bruxelles, somme qui s’ajoute aux primes énergies déjà existantes. Par exemple, pour soutenir les citoyens et les PME intéressées par des installations solaires, la Région proposera des prêts spécifiques, dont le remboursement sera adapté au rendement. Des programmes d’information et formation pour les PME sont également prévus. Le but de la ministre est d’aider l’ensemble des acteurs bruxellois à s’engager dans la transition énergétique – et d’en bénéficier. Brigitte Borremans (Viangro) et Céline Fremault. l’objectif, car elle dispose d’un fort potentiel de surfaces de toitures qui pourraient accueillir des installations photovoltaïques. Bien que l’investissement initial soit important pour de telles installations, il est vite amorti sur la facture d’électricité. De plus, la Région bruxelloise offre un soutien exceptionnel, notamment via un système de certificats verts efficace et stable, garantissant un retour sur investissement de moins de 10 ans (7 ans en moyenne). Outre les certificats verts, la ministre Céline Fremault (cdH) propose différentes mesures à destination des en60 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Jan De Brabanter, Secrétaire Général UEB. Des entreprises s’y sont déjà lancées Certaines entreprises ont pris les devants et disposent déjà d’installations photovoltaïques. Ainsi, Viangro, fleuron de l’économie bruxelloise, spécialisée dans les produits à base de viande fraîche, utilise depuis 2013 des panneaux photovoltaïques pour assurer une partie de sa consommation électrique. Vu la taille de son site anderlechtois – 20.000 m² au sol et 600 collaborateurs – et la nature de ses activités (avec de nombreuses chambres froides et des congélateurs), sa consommation d’électricité est en effet très importante : 9,5 millions de kW par an. Chercher à réduire la facture © Reporters © Reporters ENTREPRENDRE énergétique – ainsi que son impact environnemental – est donc une démarche naturelle pour Viangro. C’est dans cet esprit que la société a fait le choix du photovoltaïque. Pour se simplifier la tâche, Viangro a décidé de collaborer avec Solar Technics, une filiale d’Engie Fabricom, spécialisée depuis plus de 20 ans dans l’installation et le financement de systèmes photovoltaïques industriels. La longue durée de vie d’une installation électrique solaire (20 à 25 ans) rend particulièrement important le choix d’un partenaire fiable. De plus, un bon installateur peut non seulement vous conseiller sur les meilleurs choix technologiques, les mieux adaptés à vos besoins et situation, mais aussi sur les financements disponibles et peut même souvent vous aider à remplir les demandes d’aides et de subsides. Pour Viangro, l’investissement s’est directement avéré intéressant : sur 48 mois, son installation solaire a déjà produit 933.368 kW, ce qui représente plus ou moins 2,3 % de sa consommation électrique annuelle totale, mais aussi une 410 tonnes de CO2 épargnés. Le tiers-investisseur Mais, si les bénéfices sont évidents, beaucoup d’entreprises hésitent encore à se lancer. L’investissement initial est important, et il faut y consacrer beaucoup de temps ainsi que des ressources humaines. Heureusement, une solution simple existe pour les L’offre « tiers-investisseur » se développe d’ailleurs de plus en plus à Bruxelles. Ainsi, Engie Electrabel, forte de son expérience en installations photovoltaïques industrielles, a depuis peu lancé une nouvelle filiale : Engie Sun4Business. « Engie Sun4Business s’occupe de tout », détaille Françoise Sotiau, Project Manager Distributed Generation B2B chez Engie Electrabel. « Nous investissons la somme nécessaire à l’achat du matériel, la construction et l’installation des panneaux photovoltaïques. Nous assurons aussi la maintenance, faisons les demandes de subsides et de certificats verts en fonction des réglementations régionales et prenons en charge tous les aspects juridiques. » Engie Sun4Business conserve, pendant toute la durée du contrat, un droit sur les toits où sont installés les panneaux, mais l’entreprise devient propriétaire de l’installation à la fin du contrat. « Cela lui permet de générer encore plus de bénéfices à ce moment-là, car l’électricité produite ne lui coûtera presque plus rien, à l’exception des frais de maintenance des panneaux. » Avoir sa propre installation photovoltaïque ne tient plus du rêve inaccessible. Pour toute entreprise ou collectivité disposant d’une surface suffisante, des solutions adaptées existent, tant du point de vue technologique que financier. De nombreuses sociétés aujourd’hui peuvent vous aider dans vos démarches, et le souFrançoise Sotiau, Engie Electrabel. entreprises disposant des surfaces nécessaires, mais pas d’autres ressources : le tiers-investisseur. Cette formule permet à une société spécialisée (le tiers-investisseur) de réaliser l’installation de A à Z pour le compte du preneur (l’entreprise disposant des toitures), en assurant l’investissement financier nécessaire. Le preneur réalise de sérieuses économies sur ses factures énergétiques, en achetant l’électricité produite par les panneaux à un prix bien inférieur à celui du marché, et ce sans devoir mobiliser des ressources internes. De son côté, le tiers investisseur récupère son investissement via les certificats verts et la vente de l’électricité produite. En résumé, un partenariat win-win. tien de la Région a créé un environnement favorable aux investissements dans ce domaine. Disposer d’une installation solaire, c’est non seulement diminuer son impact environnemental, mais aussi et surtout augmenter son indépendance énergétique. Info : Laura Rebreanu, conseillère Beci environnement et énergie – lr@beci.be, 02 643 78 26. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 61 © Reporters
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ENTREPRENDRE STARTER J’ai retourné la robe de ma mère : confection circulaire Avec son projet de confection de nouveaux vêtements au départ de diverses matières textiles récupérées, Stéphanie de Moffarts s’inscrit dans le développement croissant de l’économie circulaire qui dépasse de loin le simple recyclage. Guy Van den Noortgate A ctive dans une entreprise d’économie sociale, Stéphanie de Moffarts connaît bien la problématique des vêtements de seconde main qui retrouvent une seconde vie. Souvent sous leur forme initiale, mais parfois sous une nouvelle forme. C’est ici que se dessine son projet baptisé JRRM, « J’ai retourné la robe de ma mère ». « L’idée est de partir de matières textiles récupérées et de leur donner une nouvelle fonction et une nouvelle vie, explique-t-elle. J’utilise ainsi divers tissus qui ne proviennent pas nécessairement de vieux vêtements pour réaliser de nouveaux habits. J’ai déjà employé des rideaux, par exemple. » Si elle adore les matières textiles dont la richesse est infinie, elle n’était, en revanche, pas du tout couturière au départ. Elle a donc appris à coudre et de fil en aiguille s’est intéressée au stylisme et à la création. Pas de retouches au programme mais bien un nouveau vêtement qui peut combiner au final des matières provenant de diverses sources. Ses premières réalisations ont été des tabliers de cuisine qui sont « relativement simples » à confectionner. Depuis, elle a étoffé sa palette. En outre, son projet dépasse le simple recyclage de matières récupérées et s’inscrit dans une démarche plus large. « Je travaille avec le particulier qui me confie des vêtements de sa garde-robe, poursuit-elle. En discutant avec la personne, on imagine ensemble de nouveaux vêtements. Il s’agit d’une co-création et le nouveau vêtement sera original et individualisé. Les tabliers de cuisine sont un clin d’œil pour égayer la journée. Dans le processus de co-création, le client me fait part de ses envies et le but est de traduire sa personnalité dans le vêtement. » JRRM participe au développement de l’économie circulaire qui prend de plus en plus d’importance dans de multiples secteurs. En utilisant au maximum les matières transformées, elle modifie doucement mais clairement nos modes Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be 62 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Stéphanie de Moffarts. de production. Ainsi, dans le domaine textile, même si cela demeure encore anecdotique sur le marché, de nombreuses initiatives se multiplient et tissent peu à peu un réseau de boutiques et ateliers qui seront amenés à croître dans les années qui viennent. L’initiative de Stéphanie de Moffarts se classe clairement dans l’upcycling dont la finalité est de créer des produits de meilleure qualité au départ de « déchets ». En d’autres termes, il s’agit de faire mieux en donnant une plus-value au nouveau produit, en l’occurrence un vêtement. Pour ce faire, notre starter entend lancer un atelier de confection textile qui sera basé sur la récupération de matières, l’échange de savoir-faire et la formation. Un atelier qu’elle détaille ainsi : « C’est un projet à long terme d’insertion socio-professionnelle avec une formation. Le but est de transmettre et d’échanger des expériences dans des métiers liés au textile tels que la broderie ou la dentellerie, par exemple. » Cet atelier devrait prochainement voir le jour à Bruxelles. Pour le moment, Stéphanie de Moffarts est à la recherche de lieux de vente qui peuvent être des lieux éphémères style pop-up stores. « C’est l’une des pistes que j’explore mais les canaux sont multiples, ajoute-t-elle. Je songe également à des ventes privées, à des marchés de Noël ou encore à l’e-commerce. » J’ai retourné la robe de ma mère ne se contente pas seulement de « refaire du neuf mais rencontre aussi la volonté de retour à sa propre identité que l’on observe aujourd’hui », conclut Stéphanie de Moffarts. À elle maintenant de construire et consolider la sienne. Info : JRRM, sdemoffarts@yahoo.fr ● D.R ENTREPRENDRE FAIR-PLAY RESTAURANTS Déductibilité fiscale des frais de restaurant, tuile ou atout ? La proposition de la Belgian Restaurants Association de ramener la déductibilité fiscale des frais de restaurant à 100 %, comme dans les années 80, était en soi remarquable. Elle n’aurait, à première vue, aucun impact sur les revenus du restaurateur, mais regardons au-delà des constatations purement théoriques. L es restaurants traînent depuis des décennies une réputation de secteur qui travaille au noir et paie très mal son personnel. Le problème du « noir » s’améliore quelque peu ces dernières années, avec l’introduction de la blackbox, qui « blanchit » progressivement le secteur. Les salaires « gris » s’officialisent, démontrant au passage que les paiements en liquide couvrent une bonne part de la rémunération et que, de ce fait, les travailleurs du secteur figurent parmi les mieux payés. Il est presque impossible de payer ces salaires nets de manière totalement officielle en salaires bruts, sauf en y intégrant tous les avantages sociaux et les mesures compensatoires du gouvernement. Il subsiste beaucoup d’ignorance à ce sujet. Il revient dès lors au gouvernement et aux partenaires privés de communiquer plus efficacement. Ce n’est que lorsque l’ensemble des mesures sont appliquées que cela devient faisable, dans ce secteur qui présente une des marges économiques les plus faibles – entre 0 et 2 %. Les restaurants qui fonctionnent « en clair » sont désavantagés dans leurs tarifs, puisqu’ils déclarent tout, depuis la TVA jusqu’au personnel. Mais il suffit d’orienter les clients vers ces restaurants pour éliminer ce handicap. Quelle peut être la contribution de la déductibilité fiscale ? Étant donné que beaucoup de restaurants continuent de fonctionner « à l’ancienne », nous voici confrontés à un risque de concurrence déloyale. Les restaurants qui fonctionnent « en clair » sont désavantagés dans leurs tarifs, puisqu’ils déclarent tout, depuis la TVA jusqu’au personnel. Mais il suffit d’orienter les clients vers ces restaurants pour éliminer ce handicap. Promouvoir la gestion « fair play » Voilà donc l’atout de la déductibilité fiscale, tant pour les entreprises que pour le consommateur privé. Ces restaurants ne profiteront pas d’avantages supplémentaires, mais d’un surcroît de clientèle. Ils utilisent en effet la caisse officielle, c’est-à-dire le seul moyen de prouver BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 63 des dépenses déclarées. Porter la déductibilité fiscale à 100 % pour les entreprises et octroyer au consommateur privé une déductibilité jusqu’à 1000 euros par an, constitue pour le secteur une mesure de relance et, en même temps, une promotion de la gestion officialisée. On évitera par ailleurs que des dépenses privées soient payées par des entreprises, puisque l’atout de la déductibilité fiscale s’appliquera aussi au consommateur ordinaire. Il faut que les consommateurs, particuliers ou chefs d’entreprise, soient informés du statut « fair play » du restaurant où ils souhaitent déjeuner ou dîner ! Et pour les indépendants, chefs d’entreprise ou travailleurs qui se rendent au restaurant pour des raisons professionnelles, il importe de savoir si leurs dépenses de restaurant seront acceptées en tant que frais professionnels ou remboursées par l’employeur. Elles seront justifiées par une souche TVA valable (et plus par feuillet gribouillé à la main) ! Voilà qui explique l’initiative Fair-Play Restaurants de la Belgian Restaurants Association. Alors que se multiplient les scandales, le client professionnel ou particulier de l’horeca doit savoir où il sera servi de manière « honnête ». Ce sera le gage d’une concurrence qui ne s’articule plus autour d’une politique de prix discutable, mais en fonction de la qualité dans l’assiette et dans le verre. C’est précisément le caractère innovant de cette proposition qui peut redresser le secteur. ● © Reporters
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LES ADRESSES é lancée lors d’une conférence de e des organisations d’employeurs et… e de la vidéo ! BRUXELLES ENVIRONNEMENT 02/775.75.75 info@environnement.irisnet.be www.environnement.brussels LE ZOOM BRUSSELSLIFE La Promenade Verte: un parcours nature autour de Bruxelles Il existe autour de notre capitale une magnifique balade d’environ 60 km qui permet aux piétons et aux cyclistes de faire le tour de la Région en traversant de nombreux parcs et espaces naturels préservés. Alors que l’été touche à sa fin, il est encore temps de faire le plein d’air frais en allant découvrir les différentes facettes des paysages de la Région bruxelloise. Que vous soyez partant pour une grande randonnée ou une plus petite balade, vous trouverez au fil de la Promenade Verte différents types de parcours accessibles à tous. Une initiative portée par Bruxelles Environnement et ayant pour but d’amener le public à la découvert de la nature urbaine, tout en participant à la préservation du patrimoine naturel et en favorisant la diversité de la faune et de la flore. 7 sections pour mieux choisir son environnement L’ensemble de la Promenade Verte est divisé en 7 sections représentant différentes facettes des paysages de la région bruxelloise (la forêt de Soignes et le sud d’Uccle ; la vallée de la Woluwe ; entre Senne et Woluwe ; la vallée de la Senne et les parcs royaux ; la vallée du Molenbeek ; les paysages ruraux ; entre Vogelzangbeek et Geleytsbeek). D’une longueur de 5 à 10 km, ces différents tronçons parcourent une multitude de paysages (urbain, ruraux, industriel...), tout en faisant découvrir de nombreux espaces verts bruxellois. La Promenade Verte peut s’effectuer indifféremment dans un sens comme dans l’autre. En certains endroits, elle est dédoublée afin de permettre un passage confortable des piétons et des cyclistes ou pour éviter que ces derniers ne circulent dans des sites trop fragiles. Un plan est disponible auprès de Bruxelles Environnement (voir ci-contre). 64 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 BRUXELLES MOBILITE Rue du Progrès 80, 1035 Bruxelles 0800/ 94.001 www.bruxellesmobilite.irisnet.be/velo LES SENTIERS DE GRANDE RANDONNEE 081/39.06.15 grsentiers.org PRO VELO Rue de Londres 15, 1050 Bruxelles 02/502.73.55 www.provelo.org NATAGORA Natagora c/o Mundo-B, Rue d’Édimbourg 26, 1050 Bruxelles +32 (0)2 - 893 09 91 www.natagora.be NATUURPUNT Coxiestraat 11, 2800 Mechelen, +32 15 29 72 20 www.natuurpunt.be Les promenades connexes Outre la Promenade Verte, de nombreux circuits existent à Bruxelles et dans sa périphérie, qu’il s’agisse de GR (sentiers de Grande Randonnée) ou de promenades communales balisées. De nombreuses associations et institutions reprennent les différents itinéraires à parcourir à pied, comme Pro Vélo, Natagora ou Natuurpunt (en néerlandais) à travers toute la région. Vous préférez vous balader à vélo, Pro Vélo vous emmène en balade de mars à décembre, sinon les différents itinéraires sont repris sur une carte éditée par Bruxelles Mobilité. © Reporters BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 05.09 | 30.01.18 MAGRITTE IS ALIVE! 50 ans déjà que Magritte nous quittait... L’exposition démontre que sa présence est toujours là dans la création contemporaine. Royal Museum of Fine Arts of Belgium| 8 € | www.fine-arts-museum.be 16.09 | 17.09 JOURNÉES DU PATRIMOINE Le thème de cette année est la nature en ville : découvrez les parcs, les jardins et squares de notre belle capitale sous un nouvel angle. Bruxelles | www.journeesdupatrimoinebruxelles.be 16.09 | 22.09 MOBILITY WEEK - CAR FREE SUNDAY C’est la Semaine de la Mobilité, l’occasion de tester des transports plus durables. Elle s’achève par le dimanche sans voiture. Bruxelles | www.mobilmix.brussels SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Pôle Culturel Citroën, le plus grand musée construit à Bruxelles depuis un siècle Centre Culturel Citroën Place de l’Yser 7 1000 Bruxelles www.citroenculturalcentre.brussels D’ici trois ans, dans l’actuel siège de Citroën Benelux, un musée de 35.000 m² ouvrira ses portes. On parle du plus grand espace culturel inauguré à Bruxelles depuis le début du 20e siècle. Sept associations de bureaux d’architecture ont été sélectionnées pour sa réalisation sur 92 candidatures reçues. Ils sont tous issus de la jeune génération, Belges pour la plupart, mais aussi Américains, Allemands, Néerlandais ou Suisses. D’ici l’ouverture du centre culturel, en 2020, les 7 associations de bureaux d’architecture devront travailler à la reconversion du garage Citroën en musée, le déménagement de la marque automobile étant prévu pour janvier prochain et le début des travaux de réaménagement en septembre 2019. Dédié à l’art moderne sur 15.000 m², à l’architecture sur 9.000 m² et avec 10.000 m² d’espace dédié à des fonctions culturelles, éducatives et récréatives. Le centre culturel Citroën se veut un espace rassembleur pour les Bruxellois. Joyau d’architecture et célébrant la créativité bruxelloise tout en soutenant le développement de la zone du Canal, il collaborera notamment avec la Fondation CIVA basée à Ixelles et le Centre Pompidou de Paris. 15.09 | 17.09 FÊTES MÉDIÉVALES DE FOREST Durant trois jours, l’Abbaye de Forest vous replonge dans le passé. Chevaliers, damoiselles, troubadours vous feront revivre une page de notre histoire. Abbaye de Forest | Gratuit | www.forest.irisnet.be 17.09 BRUXELLES CHAMPÊTRE À l’occasion de la journée sans voiture, la gastronomie de terroir est à l’honneur aux alentours du Parc Royal. L’occasion de découvrir tous ces goûts qui font Bruxelles. Place des Palais | Gratuit www.bruxelles-champetre.be 20.05 | 30.09 VISITE DE LA MAISON D’ÉRASME Visitez l’une des plus anciennes maisons de Bruxelles, datant de 1515, qui rassemble une collection de peintures et une riche bibliothèque. Un jeu parcours pour enfants est organisé Maison d’Erasme | 1.25€ | erasmushouse.museum EN SOIRÉE 07.09 | 10.09 EAT! BRUSSELS Festival culinaire bruxellois eat!BRUSSELS, drink!BORDEAUX met à l’honneur les mets de chez nous et le vin de Bordeaux. Parc Royal | 9€ | www.eatbrussels.be 21.09 BRUSSELS NIGHT RUN Course à pied de 8 km en pleine nuit dans les rues bruxelloise. Durant une soirée, c’est l’occasion de faire du sport autrement. Grand-Place de Bruxelles| www.sport.be 14.09 | 30.09 BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL Festival pluridisciplinaire des arts électroniques, à la croisée des chemins entre art et technologie. BOZAR| 10€-25€| www.bozar.be 56 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 65 © Reporters © The School Master [1955] par Gandalf’s Gallery © Reporters
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BRUSSELSLIFE LES BRUXELLOIS DU MOIS Un couple de Bruxellois part à la découverte de l’Amérique en van Élise et Sam sont arrivés le 14 juin en Nouvelle-Écosse (Canada). Ils espèrent rejoindre la Terre de Feu (au sud de l’Argentine) à bord d’un van en un ou deux ans, sans avoir de date de retour précise. En partageant leur aventure sur le web et les réseaux sociaux, ils espèrent inspirer d’autres voyageurs. Wild Wild Wheels, comprenez « roues libres », voilà le nom qu’ont donné Élise et Sam à la traversée qu’ils feront du continent américain à bord de leur van Volkswagen. Le couple s’est rencontré, il y a près de 4 ans, sur les bancs de l’IHECS, une école de communication bruxelloise. Sam, photographe et baroudeur dans l’âme, est un professionnel de l’image. Durant tout le voyage, c’est lui qui nous fait vivre l’aventure en vidéo via sa caméra. Chez Élise, c’est la plume qui prime. Elle raconte l’aventure par écrit via le site internet de Wild Wild Wheels et gère les comptes Facebook et Instagram. 19 pays et 45.000 km dans un van de 27 ans Partir de l’est du Canada, le traverser jusqu’à la côte Ouest, traverser les EtatsUnis jusqu’au Mexique puis les différents pays d’Amérique centrale : Colombie, Pérou, Bolivie, Argentine... En tout, 19 frontières que le couple devra traverser pour un trajet total de 45.000 km. Un voyage sans limites, et sans hôtels ou camping à réserver puisque le couple dormira dans son VW Westfalia California, un van totalement aménagé auquel Sam et Élise ont ajouté des panneaux solaires et une douche extérieure. Côté sécurité, le couple a uniquement pris soin d’éviter certaines régions du continent sud-américain, comme le Venezuela, où la situation politique reste instable. Pour le reste, pas question d’écouter les rumeurs... « On entend parfois qu’il faut traverser le Honduras aussi vite que possible car c’est un pays dangereux, mais d’autres échos nous ont rapporté de très bonnes anecdotes dans ce pays. Donc je pense qu’on se renseignera juste avant d’y entrer. » Pas de quoi se priver de certaines rencontres.... LE CENTRE DE CONGRES Vous avez le choix entre 13 salles pour l’organisation de vos banquets avec une capacité de 30 à 800 personnes. Nous disposons également de 40 salles break-out (loges) de 10 à 12 personnes. Nous élaborons volontiers pour vous des propositions qui correspondent à vos souhaits tel que réceptions, buffets dinatoires, galas, mariages, fêtes de personnel, séminaires, expositions, etc… . Le centre de congrès dispose de 900 places de parking qui sont mises à votre disposition gratuitement. Pour une organisation encore meilleure de vos évènements nous fournissons également les services suivants sur demande : Matériel audiovisuel-Assistance technique-Hôtesses et maîtres de cérémonie-Photographe-Gardien de vestiaire-Animation et musique-Décorations fl orales et plantes-Wifi gratuit. Les forfaits séminaire vont de 50 € (lunch sandwiches) à 70 € (menu 3 services). Ces forfaits sont valable à partir de 10 personnes. LE RESTAURANT Le restaurant Saint-Guidon est ouvert au grand public tous les midis de semaine sauf les jour de match de l’équipe première (RSCA). Vous avez déjà un menu à 36 €, boissons comprises à 48 €, tva incl. CONTACT: Jimmy Mehl-van Goolen – Managing Director RSCA Events jimmy.vangoolen@rscaevents.be 0479 74 98 40 www.rsca-events.be © Michael Ferire BRUSSELSLIFE Des conseils et de l’inspiration Comment acheter un van VW ? Quels sont les modèles disponibles ? Où dénicher la bonne affaire ? Toutes les réponses aux questions essentielles que le couple s’est posé en préparant son LE SAVIEZ-VOUS ? Les bus électriques arrivent enfin à Bruxelles Fin 2018, le piétonnier accueillera une première ligne de bus électrique qui desservira le haut et le bas de la Ville. D’ici 2030, c’est l’ensemble du parc de la Stib qui devrait passer au « full électrique ». La Stib a commandé sept premiers véhicules électriques destinés à la future ligne Citybus, qui desservira la zone piétonne du centre-ville, le Sablon et assurera la liaison avec le haut de la ville. Dans une première phase, la Stib utilisera des « midibus » électriques, plus petits que des bus classiques et donc adaptés au parcours urbain. La première livraison est prévue fin 2018. Aucun système de chargement n’est prévu sur le parcours : les bus seront chargés au dépôt. Dans une deuxième phase, la Stib utilisera également des bus classiques et même des autobus articulés électriques. Les bus classiques seront chargés au dépôt, mais les bus articulés pourront aussi bénéficier d’une recharge aux arrêts. voyage sont partagées dans les articles d’Élise. Sam, lui, publie sur YouTube. Le but de cette communication : inspirer d’autres voyageurs. Une manière de rendre la pareille à ceux qui les ont mis sur la voie. Notamment de la famille Harteau, partie de Californie en 2012, ou encore les aventuriers du site Kombilife, qui rassemble des récits de voyages en van à travers le monde. Victor Lepoutre A QUOI RESSEMBLE LE SUCCÈS POUR VOUS? A pouvoir tout accomplir AVOIR DU TEMPS POUR SOI RÉDUIRE SON STRESS SE SENTIR BIEN CONNECTÉ AUX AUTRES Devenez membre aujourd’hui et créez votre propre succès à l’Aspria. Aspria Brussels Avenue Louise Avenue Louise 71b 1050 Bruxelles +32 2 610 40 73 aspria.com/louise
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION aCMG SPRL Avenue Louise 363 - 1050 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del.: Daniel Hoornaert ADD Value SPRL Boulevard Lambermont 119 - 1030 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del.: Stefaan De Clercq Agilos - Solutions SCRL Place de l’Alma 3 - 1200 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 96099 - Autres services personnels del.: Gilles Hocepied Alfa Omega Windows - Alfaframes BVBA Zonnelaan 29 - 1860 Meise Code Nace :2512001 - La fabrication de menuiseries métalliques: portes et fenêtres avec chambranles, 43320 Travaux de menuiserie 4334301 - La pose de vitres, de miroirs, etc. del.: Olivier Ostijn Allo Interim SA Avenue du Roi 22 - 1060 Bruxelles Code Nace :78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Joël Robert Almirall SA avenue Ariane 5 - 1200 Bruxelles Code Nace :46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques del.: Frederik Dubois Amarantes Institutions SPRL Square de Meeus 21 - 1050 Bruxelles Code Nace :70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Charles Montant Arca Lite SPRL Rue Beeckman 53 - 1180 Bruxelles Code Nace :46496 - Commerce de gros d’articles de sport et de camping, sauf cycles 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 63120 - Portails Internet del.: Alan Coissard Arixonat SPRL Avenue de la Chasse 133 - 1040 Bruxelles Code Nace :26510 - Fabrication d’instruments et d’appareils de mesure, d’essai et de navigation 49320 - Transports de voyageurs par taxis 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del.: Selvi kizilirmak Artfood Traiteur SPRL Rue de Vrière 71/73 - 1020 Bruxelles Code Nace :56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs 56290 - Autres services de restauration del.: Arthur Renwart Atmavictu SPRL Promenade du Val d’Argent 17 - 1310 La Hulpe Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Françoise Bacq Attentia ASBL Avenue Charles-Quint 584 bte 2 - 1082 Bruxelles Code Nace :82110 - Services administratifs combinés de bureau del.: Alix Housiaux Autajon Packaging Belgium SA Boulevard Industriel 115 - 1070 Bruxelles Code Nace :1721001 - La fabrication de papiers et de cartons ondulés 1813002 - Reproduction : production de formes typographiques, reproduction offset et plaques d’impression, reproduction et cylindres d’héliogravure del.: Jean-Pierre Wilhelm B49 Cabinets d’Avocats pp Rue Defacqz 78-80 - 7ème étage - 1060 Bruxelles Code Nace :69101 - Activités des avocats del.: Eliot Huisman Baligarth - Immo Balcaen SPRL Avenue de Laeken 27 - 1090 Bruxelles Code Nace :41101 - Promotion immobilière résidentielle 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del.: Patrick Balcaen BEE Engineering SPRL Rue Joseph Stevens 7 - 1000 Bruxelles Code Nace :62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 63120 - Portails Internet del.: Hans Van der Mosen Braun Brigitte PPE Avenue Napoléon 27A - 1180 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del.: Brigitte Schmerber Bright Link SA Chemin de Cyclotron 6 - 1348 Louvain-La Neuve Code Nace :63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Olivier Bomboire Brightnet SPRL Boulevard Saint-Michel 61 - 1040 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: André De Sauvage Cabin3D SPRL Rue Laid Burniat 5 - 1348 Louvain-la-Neuve del.: Jonathan Pauwels Catalay SPRL Chaussée de La Hulpe 181 - 1170 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur d’emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand. ; vérif. Réf. del.: Johan Willems Cheeesebox SPRL Rue du Monténégro 101 A - 1190 Bruxelles Code Nace :61100 - Télécommunications filaires 61200 Télécommunications sans fil 61300 - Télécommunications par satellite del.: Charles de Bellefroid Coach-Attitude Allée de la Frenaie 18 - 1300 Wavre del.: Gaëtan Gabriel Connectis SPRL Chaussée de Ruisbroek 76 - 1180 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del.: Christophe Genge Coty Benelux SA Chaussée de La Hulpe 181 - 1170 Bruxelles Code Nace :46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits de beauté del.: Cornelia Kesseler CVTrust SPRL Rue des Pères Blancs 4 - 1040 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 73110 - Activités des agences de publicité del.: David Goldenberg Diplomatic Card Services Belgium SPRL Square de Meeus 37 - 1000 Bruxelles Code Nace :46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 64190 - Autres intermédiations monétaires del.: Marc Stockbroekx 72 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Donadieu Tina PPE Avenue de l’Atlantique 88 - 1150 Brussel Code Nace :82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d’enseignement 96040 - Entretien corporel del.: Tina Donadieu Eleria SPRL Rue Victor Oudart 12 - 1030 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74300 - Traduction et interprétation 85592 - Formation professionnelle del.: Geneviève Liot Enaviga SPRL Rue Gachard 88 - 1050 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 58290 - Édition d’autres logiciels 63120 - Portails Internet del.: François Hélard Etiq Benelux SA Avenue louise 475 2ème étage - 1050 Bruxelles Code Nace :62020 -Conseil informatique 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del.: François Zayas FEE - Far East Express Europe SA Brucargo Zone de Fret Bâtiment 706 - 1830 Machelen Code Nace :52290 - Autres services auxiliaires des transports del.: François Zhang GBL - Groupe Bruxelles Lambert SA Avenue Marnix 24 - 1000 Bruxelles Code Nace :64200 - Activités des sociétés holding del.: Gérard Lamarche Gillion Clémence PPE Rue Fernand Bernier 63 - 1060 Bruxelles Code Nace :20411 - Fabrication de savons et de détergents 20412 - Fabrication de produits d’entretien 20420 - Fabrication de parfums et de produits de toilette del.: Clémence Gillion GMPC - Gestion & Manutention de Produits à Commercialiser SA Route de Lennik 551 - 1070 Bruxelles Code Nace :52100 - Entreposage et stockage, y compris frigorifique 52249 - Manutention autre que portuaire 82920 - Activités de conditionnement del.: Catherine Brewaeys Greenray - Rtesian Resources SPRL Rue des Echevins 42 bte 2 - 1050 Bruxelles Code Nace :70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d’enseignement del.: Aart van Iterson I.L. & C.-Titres Services - Agence Schuman SPRL Avenue Herrmann-Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code Nace :78300 - Autre mise à disposition de ressources humaines 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: Bogumila Wolosik Illert Nina PPE Avenue Louis Vercauteren 14 - 1160 Bruxelles del.: Nina Illert Institute of Neurocognitivism Belux ASBL Avenue de Tervueren 81 - 1040 Bruxelles Code Nace :85599 - Autres formes d’enseignement del.: Isabelle Hoebrechts Irisnet SCRL Avenue des Arts 21 - 1000 Bruxelles Code Nace :4222002 - La construction de réseaux de transport de gaz, de produits pétroliers, etc. 61100 - Télécommunications filaires 61200 - Télécommunications sans fil del.: Thierry Joachim COMMUNITY ISPD - The International School of Protocol and Diplomacy Brussels ASBL Rue De Pascale 16 - 1040 Bruxelles del.: Inès Pires Jiholabo SPRL Rue de Grand-Bigard 481 - 1082 Bruxelles Code Nace :32500 - Fabrication d’instruments et de fournitures à usage médical et dentaire 4646001 - Le commerce de gros de produits pharmaceutiques del.: Christian Hote Key Force SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del.: Kalpesh Barot LCJ SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4638301 - Le commerce de gros d’aliments pour animaux domestiques 96093 - Services de soins pour animaux de compagnie, sauf soins vétérinaires del.: Charles-Edward Jackson Leopold Hotel Brussels - Rothi SPRL Rue du Luxembourg 35 - 1050 Bruxelles Code Nace :55100 - Hôtels et hébergement similaire 5610101 - Restauration de type traditionnel 5610105 - de café-restaurants (tavernen) - les cafés-restaurants (tavernes) del.: Christine Gruwé Les P’Tites Fees Bleues SA Place du Bourgmestre J-L Thys 1 - 1090 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: Marie Devo Lexus Brussels SA Avenue Reine Astrid 175-177 - 1780 Wemmel Code Nace :45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45204 - Réparations de carrosseries del.: Ivan Van Droogenbroeck M Interim SA Allée de la Recherche 12 - 1070 Bruxelles Code Nace :78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Michel De Backer Madysano SPRL Boulevard Louis Schmidt 119 - 1040 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4639201 - Autres commerces de gros non spécialisés de produits alimentaires del.: Mohamed Sano Masterguard - Froment Frédéric PPE Avenue Herrmann-Debroux 40 - 1160 Bruxelles del.: Frédéric Froment MBGH - Making Business Growth Happen SPRL Venelle des Marronniers 19 - 1301 Wavre Code Nace :46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62010 - Programmation informatique del.: Piet Himpe Medtronic Belgium SA Avenue du Bourgmestre Etienne Demunter 5 - 1090 Bruxelles Code Nace :46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques del.: Olivia Natens Ménage et Compagnie SPRL Boulevard Louis Mettewie 33 - 1080 Bruxelles Code Nace :81210 - Nettoyage courant des bâtiments 97000 - Activités des ménages en tant qu’employeurs de personnel domestique del.: Alae-Eddine Zerrouk Ntunguka Rebecca PPE Chaussée de Merchtem 84 - 1780 Wemmel del.: Rebecca Ntunguka Odyssee Mobile SA Avenue de Stalingrad 100 - 1000 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique del.: Charles Convent Oro.Data Chaussée de Roodebeek 524 - 1200 Bruxelles del.: Caroline Orlent Pierre De Keyser PPE Avenue de Mérode 119 - 1330 Rixensart Code Nace :7311001 - Promotion immobilière de maisons d’habitation neuves ou de travaux de rénovation del.: Pierre De Keyser Ponet Spirits SPRL Drève des Volubilis 18 - 1170 Bruxelles Code Nace :11010 - Production de boissons alcooliques distillées 11030 - Fabrication de cidre et de vins d’autres fruits 11040 - Production d’autres boissons fermentées non distillées del.: Thierry Ponet Profiscal SPRL Avenue de l’Hermine 40 A - 1170 Bruxelles Code Nace :69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del.: Vincent Dupont Qis Jobs SPRL Rue du Petit-Berchem 40 - 1082 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Yves Vannerom Radstad Sourceright SA Acces Building Avenue Charles-Quint 586 - 1082 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del.: Walter Reynaert Retis SPRL Allée de la Fraineuse 36 - 4130 Esneux Code Nace :47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d’enseignement del.: Damien Jacob RoadRunner Express Rue Le Lorrain 110 - 1080 Bruxelles del.: Abdoula Ibourk Schelck Diana PPE Rue Saint Martin 12 - 4280 Hannut Code Nace :96040 - Entretien corporel del.: Diana Schelck Sgraffite SPRL Avenue Albert-Elisabeth 25 - 1200 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Vincent Thieren Snapwiz SPRL Rue Meyerbeer 95 - 1180 Bruxelles Code Nace :4321102 - l’installation de systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes) 62010 - Programmation informatique 63120 - Portails Internet del.: François Depelchin So tasty SPRL Quai des Usines 163 - 1000 Bruxelles Code Nace :56102 - Restauration à service restreint 56301 - Cafés et bars del.: Christophe Dupont Sorenov SCRL Avenue du Kouter 242 - 1160 Bruxelles del.: Doru Nutu Starget SPRL Everstraat 59A - 1932 Zaventem Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del.: Pierre Hugé Syngenia SA Avenue Ariane 7 bte 4 - 1200 Bruxelles Code Nace :71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del.: Patrick Wielemans TailorDrink SPRL Avenue Albert Lancaster 27 - 1180 Bruxelles Code Nace :46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général 82920 - Activités de conditionnement del.: Jean Kervyn de Meerendré Talkin’ To Me - Théâtre Carbonique PPE Rue Bogaerts 3 - 1320 Hamme-Mille Code Nace :90011 - Réalisation de spectacles par des artistes indépendants 90021 - Promotion et organisation de spectacles vivants 90022 - Conception et réalisation de décors del.: Martin Ophoven Tamo Trading SPRL Avenue Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4638907 - Les autres commerces de gros alimentaires spécialisés n.d.a. 4639201 Autres commerces de gros non spécialisés de produits alimentaires del.: Frank Moreau The Biotech Quality Group SA Rue du Tabellion 64 - 1050 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 72110 - Recherche-développement en biotechnologie del.: Frederic Giot Tiao SA Avenue des Saisons 118A - 1050 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 - Portails Internet del.: Joost Visser TopAngels SA Trade Mart Avenue de l’Atomium 1 - 1020 Bruxelles Code Nace :78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Bernard Hensmans Ucatchit SPRL Rue des Manchettes 35 - 6230 Pont-à-Celles Code Nace :62020 - Conseil informatique 63910 - Activités des agences de presse 73110 - Activités des agences de publicité del.: Vincent Jakubowicz VIA - Voucher Issuers Association ASBL Boulevard de la Plaine 15 - 1050 Bruxelles del.: Jean-Bernard Trussart Voyager Nomades Reizen SA Place de Saint-Job - 1180 Bruxelles Code Nace :79110 - Activités des agences de voyage del.: Michel Dayez Vulfs & Co SPRL Avenue Télémaque 64 - 1190 Bruxelles Code Nace :71112 - Activités d’architecture d’intérieur 71113 - Activités d’architecture d’urbanisme, de paysage et de jardin del.: Elisabeth Vulfs Desmidt W.L.M.C. - No dust SPRL Rue Vanderkindere 548 - 1180 Bruxelles Code Nace :81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: Madys Grégoire WBC - White Cinema Brussels SPRL Quai des Usines 163 - 1000 Bruxelles Code Nace :56301 - Cafés et bars 5630101 - Vente de boissons destinées en général à être consommées sur place, par les établissements suivants, avec ou sans présentation d’un spectacle: cafés, bars, débits de bière, etc. 59140 - Projection de films cinématographique del.: Thierry Steinbrecher Yannick Lefevre PPE Rue Léopold I 478 - 1090 Bruxelles del.: Yannick Lefèvre BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 73
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ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité CA (M€) Construction de petites œuvres de haut standing Conception et commercialisation de baignoires et lavabos exclusifs Bureau d’études dans la construction (génie civil et techniques spéciales) Laboratoire de prothèses dentaires Ecole de langues pour adultes et stages pour enfants Gestionnaire de projets de construction > Un acquéreur du Hub Transmission recherche Une entreprise spécialisée dans la vente de mobilier de bureau neuf, d’occasion ou fin de série. De 1 à 2 De 1 à 2 De 1 à 2 < 1 De 1 à 2 < 1 Nombre d'employés 11 à 30 1 à 10 11 à 30 11 à 30 1 à 10 1 à 10 Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseiller Transmission • sse@beci.be • +32 2 640 93 28. COMMUNITY AGENDA 20.10.2017 Management & RH, Personal improvement 18.09.2017 Faire collaborer vos équipes : 2 techniques pour faire tomber les silos ! 13.10.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes 16.10.2017 Codir, bataille d’égos ou équipe inspirante ? 30.10.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 30.10.2017 Comment recruter avec LinkedIn ? 13.11.2017 Comment booster l’engagement de vos collaborateurs ? 17.11.2017 LinkedIn avancé : attirez les talents grâce à votre profil professionnel ! Vente, marketing & Communication 15.09 au 24.11.2017 Cycle Google : B.A. BA du digital 22.09.2017 Faire mouche auprès des journalistes : 38 astuces pour un communiqué efficace 26.09.2017 Le communiqué de presse : un atelier d’écriture concret et personnalisé 02.10.2017 LinkedIn Start : découvrez les 1001 facettes de ce réseau social incontournable ! 20.10.2017 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite Efficacité 19.10.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote Semaine Nationale de la Transmission Bruxelles se joint à la Semaine Nationale de la Transmission, une organisation existant déjà en Flandre et en Wallonie, qui devient pour le coup nationale. Des événements seront planifiés tout au long de la semaine du 23 au 27 octobre prochain dans tout le pays. Le Hub Transmission de Beci, organe majeur de la transmission à Bruxelles, proposera des workshops thématiques les lundi, mardi et mercredi, et tiendra une importante conférence le jeudi 26 octobre au soir. Les trois régions organiseront conjointement une cérémonie de clôture le vendredi 27 octobre. Trois années d’existence déjà pour le Hub Transmission qui a, depuis le début de l’année, étendu ses services aux investisseurs et groupes étrangers à la recherche d’entreprises en Belgique. Le Hub Transmission de Beci compte désormais 40 entreprises et 350 investisseurs. Plus d’info ? www.beci.be Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 27.11.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ICT 25.09.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 17.10.2017 Excel : apprenez à utiliser les fonctions « Lookup » et « If » et toutes leurs dérivées ! 23.10.2017 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d’Excel ! 14.11.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Powerpoint ! 21.11.2017 Faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 18.09.2017 Actualités « Compensation & Benefits » 26.09.2017 Travail à temps partiel : les obligations de l’employeur 28.09.2017 Reprise du travail après incapacité et trajet de réintégration 06.10.2017 Gérer la sécurité et la santé au travail en tant que patron de PME 09.10.2017 Contrôle des télécommunications sur le lieu de travail 12.10.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles 19.10.2017 Les systèmes d’évaluation du personnel 23.10.2017 Le régime disciplinaire des agents statutaires et contractuels dans le secteur public : éviter les pièges ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 75
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COMMUNITY Environnement, urbanisme, mobilité 18.09.2017 La Zone de basses émissions et les aspects (para)fiscaux des vélos d’entreprise 20.09.2017 Plan de déplacements d’entreprise et budget mobilité 03.10.2017 Acquisition des bases de la Méthode Bilan Carbone 21.10.2017 Maîtrise de la Méthode Bilan Carbone Cycle management environnemental 2017 29.09.2017 Votre entreprise est pleine d’énergie 20.10.2017 L’entreprise de demain est résiliente 10.11.2017 La communication environnementale ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Transmission 05.10.2017 Panel de discussion / Conférence-débat 31.10.2017 Présentation de sociétés à reprendre ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 23.10.2017 eXport eXperience : Marchés cibles 24.10.2017 13.09.2017 Lancement du Club Export Brussels 18 au 21.09.2017 Matchmaking event au salon Texworld à Paris 27.09.2017 Économie circulaire : aides européennes et locales 28.09.2017 Rencontre avec les attachés douaniers BRICS 02 au 06.10.2017 Mission européenne au Nigéria 06.10.2017 Rendez-vous avec des acheteurs allemands du secteur alimentaire 09.10.2017 eXport eXperience : canaux de distribution 18.10.2017 Business meetings avec des entreprises croates Origine des marchandises & REX-AEO 25.10.2017 Public procurement : Doing business with the EU institutions ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 14.09.2017 Speed Business Lunch 14.09.2017 Green After Work 21.09.2017 Info Session 05.10.2017 Golf Trophy 18.10.2017 Brussels Meets Brussels 14.11.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21 Solutions Abbaye de Forest Adeps Agrofront Algemeen Boerensyndicaat Amazon Audi BalgoSweet BBL Be Angels Belgian Chambers Belgian Restaurants Association (BRA) BetaCowork Bloso BNP Paribas Fortis Bozar bpost Brussels Basket 40-43 64-67 13-15 8 16 45-47 4-7 4-7 13-15 4-7 24 63 52-56 13-15 68-70 64-67 45-47 13-15 Bruxelles Environnement 64-67 Bruxelles Invest & Export 22,23 Bruxelles Mobilité Business Doctors Cambio Citroën Benelux CMS De Backer Co.Station 76 32-36, 40-43, 64-67 4-7 Centre Pompidou Cercle de Lorraine 40-43 64-67 68-70 64-67 26 68-70 Communauté Portuaire Bruxelloise Co-oking Coolblue Coworking Les Galeries De Lijn DHL Parcel Dreamland Efficy Engie Electrabel Engie Fabricom Enterprise Europe Network EPFC ERTMS Solutions Espaces Mobilités Factory Forty FEB Febiac Federgon Fondation CIVA ICAB Iccima IHECS Interparking JRRM – J’ai retourné la robe de ma mère Jump BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 49-50 52-56 45-47 52-56 31 45-47 45-47 4-7 60-61 60-61 9, 26, 68-70 8 22 40-43 52-56, 68-70 8 30 4-7 64-67 Heidelberg Cement Benelux 49-50 HypoVereinsbank 64-67 40-43 62 4-7 13-15 52-56 20 Kariboo! LaVallée Liberaal Verbond voor Zelfstandigen ListMinut Maison d’Erasme Manoir des Offices MS Amlin Mug (The) Musées Royaux des Beaux-Arts Natagora Natuurpunt OAPI Ohada Open VLD Brussel Parcify Peerby Port de Bruxelles Praetica Brussels Pro Vélo Procter & Gamble QBE Récré (La) Regus RHB Berhad RSC Anderlecht Saint-Guidon Sanofi SatADSL 45-47 52-56 16 45-47 64-67 52-56 18-19 52-56 64-67 64-67 64-67 27 27 16 45-47 45-47 32-36, 49-50 27 64-67 45-47 18-19 52-56 52-56 24 68-70 68-70 52-56 23 Sennse 40-43 Sentiers de Grande Randonnée (Les) Servcorp SilverSquare SNCB Solar Technics Stib Structura.biz Taxistop TEC Timenco Touring Transforma bxl Transitec UCM Unicredit 64-67 52-56 52-56 31, 32-36 60-61 31, 40-43, 64-67 4-7 40-43 31 40-43 40-43 52-56 40-43 8 13-15 Université Libre de Kinshasa 27 Unizo UPSI UWE 8 18-19 8 Veolia Viangro Vivaqua Vlaams Instituut voor de Logistiek Voka YoumanCapital Zalando 59 60-61 59 45-47 8 4-7 45-47 c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de dans ce numéro. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen
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2017.09 Brussel Metropool


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LUXURY FOR THE LONG-HAUL. Enjoy 180° flat-bed seats with direct aisle access and premium dining and entertainment options in Delta One® DELTA.COM . © 2017 Delta Air Lines, Inc. WOORD VOORAF Een verantwoord bestuur? In zijn Memorandum 2014 en zijn strategisch plan 2015 beschreef Beci het ‘goede bestuur’ als een dringende noodzaak voor het Brusselse Gewest. In deze documenten schreven we toen dat de overheidsspelers en -organen op hun verantwoordelijkheid moesten worden gewezen. En we vroegen dat het gezonde bestuur zou worden gewaarborgd. Van bestuur was er inderdaad veel sprake in het nieuws tijdens de afgelopen maanden, maar niet bepaald in de richting die wij hadden verwacht. Een erbarmelijk schandaal bracht de burgemeester van Brussel ten val en veroorzaakte een politieke crisis die, bij het schrijven van dit woord vooraf, de gewestelijke regering bij gebrek aan een meerderheid nog steeds verlamt. Ondertussen hebben twee partijen – Ecolo en Défi, en kort daarop ook de PS – een dertigtal voorstellen uitgewerkt om ‘de politiek te vernieuwen’: decumulatie van de mandaten, beperking van de beloning van openbare ambtsdragers, aangifte van eventuele belangenconflicten of depolitisering van aanwervingen waren enkele van de voornaamste maatregelen in dit plan. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Een lovenswaardig initiatief, dat wij echter met enig scepticisme onthalen. Het is namelijk niet de eerste keer dat een ‘breuk met de praktijken van het verleden’ wordt aangekondigd. Bovendien leren we uit de analyse van de recente Publifin en Samusocial dossiers dat er geen tekort heerst aan regels, maar dat de problemen vooral te wijten zijn aan het omzeilen van reglementen, en een gebrek aan controle en sancties. En ten slotte vrezen we dat de (op het eerste gezicht nuttige) voorgestelde maatregelen hun doel voorbijschieten. ‘Mandatarissen bezoldigen in functie van hun werkelijke aanwezigheid’? Goed zo, maar in het geval van de Samusocial blijkt deze ‘werkelijke aanwezigheid’ onmogelijk te controleren. En wie kan garanderen dat ‘eventuele belangenconflicten’ wel degelijk ‘bij het begin van het mandaat zullen worden aangegeven’? Wat het depolitiseren van aanwervingen betreft, daarvoor bestaan al regels! Waarom zouden we trouwens een heleboel nieuwe regels invoeren als de toezichthoudende minister blind blijft voor de niet-naleving ervan door partijgenoten belast met het bestuur? Wel ja, het beheer van overheidszaken vereist transparantie. Belangenconflicten moeten de wereld uit – en dat geldt niet alleen voor verkozenen, maar ook voor hun kabinetsleden, van wie sommigen in de raad van bestuur zitten van ION’s, intercommunales of gesubsidieerde vzw’s waarvoor hun eigen minister bevoegd is. Is zoiets normaal? De raden van bestuur van dergelijke structuren openstellen voor onafhankelijke en apolitieke mandatarissen is een bijzonder efficiënte manier om dergelijke belangenconflicten te vermijden. We stellen echter vast dat in sommige ION’s, intercommunales of parastatale vzw’s, deze bestuursorganen bijzonder ‘gesloten’ zijn. Zolang we zulke toestanden niet kordaat aanpakken, riskeren we andere schandalen – en komen er waarschijnlijk nieuwe oproepen tot een ‘verantwoord bestuur’. BECI - Brussel metropool - september 2017 1
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INHOUD 4 News 8 9 Social media BECI online Think Tank 10 Trop is te veel ! 13 Serge Crevecoeur: van bedrijfswereld naar basketbal 16 Vóór of tegen strengere regels voor betogingen in Brussel? Internationaal 18 Brussels vastgoed, ready for Brexit 20 Iran tegemoet 22 Brussels Best Exporters: ERTMS Solutions 23 Brussels Best Exporters: SatADSL 24 Als het te mooi is om waar te zijn… 26 Veranderingen in overheidsopdrachten 27 Afrika aandurven als ondernemer in het Ohada-gebied Topic: mobiliteit & logistiek 29 Brusselse mobiliteit in het kort 30 Pascal Smet: naar een mobiliteitsshift 31 François Bellot, pragmatisch en efficiënt 32 10 verlaten werven 40 Good Move, om het tempo in Brussel op te voeren 45 “Crowd logistics”: iedereen koerier? 49 Binnenkort een Port Center in Brussel? Focus 52 Coworking zoveel meer dan gedeelde kantoren Dynamiek 59 Transitie: afvalwater en warmte 60 Investeringen en opbrengsten met zonnepanelen 62 Starter: ‘J’ai retourné la robe de ma mère !’ 63 Fair-play en fiscale aftrekbaarheid restaurantkosten Community 64 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 68 Het Beci nieuws in beeld 72 Toetredingsaanvragen 75 Agenda 76 Index KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 27 – September 2017 In september: Onderwijs & vorming Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Arnaud Houet, Gaëlle Hoogsteyn, Madimba Kadima-Nzuji, Julien Ide, Victor Lepoutre, Laura Rebreanu, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Verzekering Ambulante zorgen van AXA De gezondheidsverzekering waarmee u al de meest voorkomende medische kosten van uw werknemers kunt dekken, het hele jaar door. Niemand gaat voor zijn plezier naar de dokter of de tandarts. Het heeft vaak te maken met kleine gezondheidsproblemen die voor uw werknemers en hun gezin extra angst maar ook financiële zorgen kunnen betekenen. Met de verzekering ambulante zorgen van AXA hebt u een aanbod ter beschikking waarmee u aan uw werknemers een volledige dekking kunt aanbieden. Dankzij u en AXA kunnen ze in alle rust hun gezondheidsproblemen aanpakken. Wist u dat? De gemiddelde kosten ten laste van de patiënt voor ambulante zorgen buiten hospitalisatie jaarlijks 536 € per persoon bedragen. De Belg gemiddeld 10 keer per jaar op doktersbezoek gaat. 50% van de Belgische bevolking dagelijks een geneesmiddel op voorschrift neemt. Ambulante zorgen, wat zijn dat? Bij gezondheidsproblemen zijn sommige behandelingen ambulant: dat zijn behandelingen waarvoor geen hospitalisatie nodig is maar die toch een grote hap uit het budget kunnen nemen. Erelonen van artsen, geneesmiddelen, kinesessies of behandelingen bij de tandarts, protheses, bril, zijn allemaal voorbeelden van ambulante zorgen. Waarom aan uw werknemers een verzekering ambulante zorgen aanbieden? „ Sommige geneesmiddelen moeten gedurende een lange periode genomen worden en de meeste behandelingen bij de kinesitherapeut beperken zich zelden tot slechts één beurt. Met de verzekering ambulante zorgen van AXA biedt u uw werknemers bescherming tegen die medische kosten het hele jaar door. „ Op die manier kunnen uw werknemers hun budget onder controle houden, wat zorgt voor meer sereniteit. „ De werknemer kan zijn hele gezin verzekeren tegen hetzelfde voordeeltarief als dat waar u van geniet. „ De werknemer kan het indienen van zijn kosten volledig autonoom beheren via het onlineplatform Dail Healthcare. „ Er is voor uw werknemers geen wachttijd of medische formaliteiten vooraleer ze de eerste terugbetaling voor hun ambulante zorgen kunnen genieten. Hoe stelt het aanbod zich voor? Het basisaanbod dekt de tandverzorging. Tandgezondheid kan op iedere leeftijd een grote bron van zorgen zijn. De wettelijke ziekteverzekering komt niet altijd of slechts gedeeltelijk tegemoet. Wie deze zorgen blijft uitstellen, schuift het probleem nog verder voor zich Het uitgebreide aanbod dekt naast tandverzorging ook nog optische kosten en andere ambulante zorgen. Voor een familie kunnen deze zorgen snel hoge kosten voorstellen. Met dit aanbod werkt u aan het welzijn van uw werknemers en hun portefeuille. Meer info nodig? Bekijk hier het filmpje met meer uitleg over het product www.axa.be AXA Belgium, NV van verzekeringen toegelaten onder het nr. 0039 om de takken leven en niet-leven te beoefenen (KB 04-07-1979, BS 14-07-1979) - Maatschappelijke zetel : Vorstlaan 25 - B-1170 Brussel - Internet : www.axa.be Tel. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 - KBO nr. : BTW BE 0404.483.367 RPR Brussel 7.06.6057 - V.U. : G.Uytterhoeven, AXA Belgium nv, Vorstlaan 25 - 1170 Brussel €
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COMMUNITY www.ekla.brussels APARTMENTS / STUDIOS / PENTHOUSES vanaf / à partir de 119.000 € NEWS NOA REAL ESTATE T 02 344 44 22 info@noa-re.be CBRE T 0472 65 80 84 belgium.residential@cbre.com Vijf (goede) redenen om door de kniën te gaan voor een copywriter (en dan vooral voor Des Idées Aux Mots) Inhoud bieden aan uw klanten en betekenis geven aan uw merk. Onderscheid u, win vertrouwen en gebruik de kracht van verleiding. Het gericht verspreiden van uw boodschap, via het juiste kanaal. Praat met de juiste personen, via het juiste medium. Indruk maken en uw lezers/gesprekspartners overtuigen. Voer een echte conversatie met uw klanten. Het verspreiden van duidelijke, nauwkeurige en kwaliteitsvolle teksten. Zorg voor gemoedsrust en concentreer u op uw core business. Het vertalen van uw ideeën op een relevante en efficiënte manier. Communiceer gericht en doeltreffend. Nog vragen? www.diam.brussels of christophe@diam.brussels De sector heeft in die dertig jaar een hele evolutie afgelegd. In 1987 waren er 107.707 uitzendkrachten aan de slag (= 19.889 VTE’s). Dertig jaar later vinden 652.338 uitzendkrachten (109.399 VTE’s) via uitzendwerk hun weg naar de arbeidsmarkt. Uitzendwerk is het belangrijkste aanwervingskanaal en veel uitzendkrachten stromen via uitzendwerk snel door naar een meer duurzame job. Ook voor kansengroepen is uitzendwerk een lage drempel naar de arbeidsmarkt en opent het systeem deuren die anders vaak gesloten blijven. «Uitzendarbeid is in die dertig jaar een verantwoordelijke volwassene geworden», zegt Herwig Muyldermans, Algemeen Directeur van Federgon. «Uitzendarbeid is een volwaardig arbeidsmarktinstrument. Uitzendbedrijven leveren als partner van de overheid, van de bedrijven en van de werkzoekenden een reële bijdrage aan de arbeidsmarkt. Nu flexibiliteit steeds belangrijker wordt, blijft uitzendarbeid voor bedrijven een wettelijk geregelde flexibiliteitsvorm. De basis hiervan is 30 jaar geleden gelegd.» «Vandaag willen we ook de uitzendconsulenten die zich elke dag opnieuw inzetten en de honderdduizenden uitzendkrachten die op het systeem vertrouwen om hun loopbaan uit te bouwen of een andere wending te geven, uitdrukkelijk bedanken», besluit Herwig Muyldermans. Informatie : www.federgon.be De wet op de uitzendarbeid wordt 30! Vandaag is het precies 30 jaar geleden dat de definitieve wet op de uitzendarbeid werd gestemd. Dit maakte Feder gon, de federatie van de HR-dienstverleners die onder meer de uitzendsector vertegenwoordigt, bekend. De wet regelt onder meer de juridische verhoudingen, de motieven en de duur van de uitzendopdrachten. De wettelijke bescherming zorgt ervoor dat de uitzendkracht hetzelfde sociale statuut heeft en dezelfde sociale voordelen geniet als de andere werknemers op het vlak van vakantiegeld, pensioen, recht op kinderbijslag. Herwig Muyldermans 4 BECI - Brussel metropool - september 2017 COMMUNITY NEWS Spek voor mijn bek Kindvriendelijke en zoete business gifts? Dat kan met confiseur BelgoSweet, gespecialiseerd in geïndividualiseerde lekkernijen. Hij lanceert nu een smakelijke verrassing: spekjes bedrukt met uw logo, los gepresenteerd, individueel verpakt of in een geschenkdoosje. snelle groei van Efficy”, zegt De Haeck. “Ik geloof dat Efficy nog maar aan het begin van een Europees avontuur staat en ik ben blij dat ik deel mag uitmaken van die reis.” De aanstelling van De Haeck maakt ook deel uit van een bredere strategie bij Efficy om het personeelsbestand te vervrouwelijken. Tussen 2017 en 2020 moet de helft van de nieuwe rekruten een vrouw zijn. “Met ons ‘Women in IT’-plan willen we de ondervertegenwoordiging van vrouwen in onze sector aanpakken. Een boegbeeld met zo veel geloofwaardigheid als Dina De Haeck om meer vrouwen aan boord te halen, dat toont dat we de juiste weg kiezen”, zegt Efficy CEO Cédric Pierrard. Informatie: : www.efficy.com L E D E N T R E F P U N T De spekjes of marshmallows danken hun smaak aan een plant, de Althea Officinalis, waarvan de Egyptenaren al het bloemensap gebruikten om lekkernijen te maken. De Grieken en Romeinen gebruikten de plant eerder als medicijn om keelpijn te verlichten. Vandaag kan BelgoSweet er zelfs lekker uw logo op drukken. Informatie: www.belgosweet.be Dina De Haeck nieuwe voorzitster van Efficy Dina De Haeck, CEO van Syneton en voorzitster van de Vlerick IMBA Alumni, is de nieuwe voorzitster van de raad van bestuur van de Belgische CRM-specialist Efficy NV. De bekendmaking valt samen met de opening van het nieuwe Efficy-kantoor in Gent, waarmee Efficy voluit wil uitbreiden in Vlaanderen. Bovendien wil Efficy met zijn ‘Women in IT’-plan de ondervertegenwoordiging van vrouwen in de sector aanpakken. Dina De Haeck Dina De Haeck vervangt Nicolas Pigerol. De Haeck is sinds dit jaar ook CEO van Syneton, de Bornemse leverancier van diensten aan KMO’s en organisaties die hun administratie beter willen organiseren. De Haeck begon haar carrière in 2001 bij Pfizer. Tien jaar later werd zij COO bij Arseus Dental & Medical. In 2015 werd ze algemeen directeur bij Eurofins Central Laboratory. “Ik was onder de indruk van de cultuur, de visie en de Be Angels, een netwerk om startende innoverende ondernemingen te begeleiden en te financieren Be Angels zorgt voor een toenadering tussen ondernemers die op zoek zijn naar begeleiding, en privé investeerders, zogenaamde Business Angels, die bereid zijn in beloftevolle ondernemingen te investeren. Het netwerk heeft meer dan 200 leden. De bedrijven mogen verscheidene stadia van hun ontwikkeling trachten te financieren: de lancering, de groei of de overname van activiteiten. De inbreng van Business Angels beperkt zich meestal niet tot kapitaal: ook deskundigheid, een flink adressenboekje en ervaring met zaken horen erbij. De aanwezigheid van een ervaren investeerder, die voldoende afstand kan nemen maar belangstelling toont voor het welslagen van de onderneming, kan bijdragen tot betere beslissingen en dus tot een snellere groei van de onderneming. De toegevoegde waarde van Be Angels zit enerzijds in de contacten tussen ondernemers en andere spelers dan de klassieke vertegenwoordigers van de kapitaalmarkten (banken, venture capitalists, nationale of regionale steunorganen), en anderzijds in de exclusieve begeleidingsdiensten die zowel aan ondernemers als aan investeerders worden aangeboden. Be Angels Bruxelles Margaux Evenepoel : margaux.evenepoel@beangels.be, tel. : 010 77 03 70 BECI - Brussel metropool - september 2017 5 © Syneton
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COMMUNITY NEWS Belgische industriële KMO nog steeds een baksteen in de maag Structura.biz, expert in bedrijfsvastgoed, onderzocht de koop- of verhuisintenties in de Belgische industriele KMO-markt. Zowat 150 bedrijfsleiders uit Brussel-Centrum, de Brusselse Rand en de Vlaamse Ruit (Antwerpen-Gent-Leuven-Brussel) werden bevraagd. Van de 150 is 38% huurder en 62% eigenaar. De Belgische industriële KMO heeft meer dan ooit een baksteen in de maag. 51% van de eigenaars heeft zijn pand uit eigen vermogen gefinancierd, wat er zou kunnen op wijzen dat zij geloven in de waardecreatie van hun vastgoed. Eigenaars zullen niet zo snel verhuizen, maar huurders des te meer. Huurders zijn, nog meer dan in 2016, prijsgevoeliger dan eigenaars want ze huren omwille van financiële redenen (42%); ze willen verhuizen omdat ze willen investeren in eigen pand (36%); bij verhuizing speelt de prijs (71%) een absoluut doorslaggevende rol, gevolgd door de ligging (61%). Voor eigenaars en huurders blijft ligging het belangrijkste criterium bij het aanschaffen van een pand, en hierbij meer specifiek de bereikbaarheid voor de medewerkers. Info: www.structura.biz Software voor loongelijkheid van man en vrouw in ondernemingen YoumanCapital, een Brusselse uitgever van software voor humanresourcesmanagement, lanceerde zopas zijn Reward Advisory Tool. Deze SaaS-applicatie maakt het mogelijk de loonsverhogingen voor werknemers in kleine of grote ondernemingen te objectiveren en houdt tegelijk rekening met de budgetlimieten. Ze functioneert op basis van een algoritme dat in samenwerking met de academische wereld werd ontwikkeld om enkel objectieve, gedocumenteerde en anonieme criteria te hanteren. COUPON FOR A FREE LUNCH WITH OUR CLIENT SERVICE DIRECTOR ANGELO CALLANT 02 733 32 22 6 BECI - Brussel metropool - september 2017 CORPORATE COMMUNICATIONS shortcut.be “De wet, die in 2020 in IJsland van kracht zou kunnen worden, zal ondernemingen in de openbare en de privésector verplichten om mannen en vrouwen gelijk te verlonen voor gelijkwaardig werk. En dat is een heel goede zaak”, benadrukt Reggy-Charles Degen, Managing Partner bij YoumanCapital. “Bovendien zullen bedrijven met minstens 25 werknemers een certificaat moeten verwerven dat bevestigt dat dit gelijkheidsbeleid bij hen wel degelijk van kracht is.” “De software van YoumanCapital integreert de intenties van het revolutionaire IJslandse wetsontwerp. Hij beantwoordt aan de verwachtingen van organisaties die een eerlijk loonbeleid willen voeren. Dit verloopt via objectieve criteria en met de nodige transparantie die audits van interne of externe controleurs kunnen doorstaan. Kortom: een tool om in overweging te nemen voor wie gelijke behandeling van mannen en vrouwen wil garanderen, zelfs als deze tool niet in staat is rekening te houden met de vooroordelen die ieder van ons weleens heeft in genderkwesties (de fameuze gender bias)”, stelt Isabella Lenarduzzi, de oprichtster van JUMP, een initiatief voor de beroepsemancipatie van vrouwen. Vandaag beheert de software van YoumanCapital loonsverhogingen in België en in 6 andere Europese landen. In de loop van 2017 zal worden gestart met de uitrol ervan in de andere werelddelen. Info : www.thehrframework.com COMMUNITY NEWS Tweede elektrische wagen voor Audi Brussels De Audi fabriek in Vorst, die vanaf 2018 de SUV e-tron, het eerste 100% elektrische voertuig van Audi zal produceren, krijgt ook de productie van een tweede model, de Audi e-tron Sportback, die vanaf 2019 van de band zal lopen. Met de Sportback breidt het merk zijn gamma uit en verhoogt het zijn concurrentievermogen in dit belangrijk toekomstsegment. “Audi toont dat het elektromobiliteit ernstig neemt. Dit tweede elektrische voertuig zal de productiecapaciteit van de Brusselse vestiging L E D E N T R E F P U N T Business Doctors vestigt zich voor de eerste keer in continentaal Europa Na meer dan 30 jaar financiële en commerciële ervaring te hebben vergaard in niet al te grote dochterondernemingen van belangrijke internationale groepen Colgate-Palmolive, als Orangina Schweppes en ACNielsen, besliste Aslam Bakkali de uitdaging aan te gaan. “Ik ben gaan werken voor dit ondersteunende netwerk dat exclusief focust op de begeleiding van kleine en middelgrote ondernemingen. Ik wil mijn passie, mijn enthousiasme en mijn energie ten dienste stellen optimaal benutten”, stelt Hubert Waltl, directielid belast met productie en logistiek. Het e-tron Sportback concept werd begin 2017 op de autobeurs in Shanghai voorgesteld. Dit veelzijdig elektrisch voertuig is een Gran Turismo met 320 kW elektrische aandrijving. De toekenning van een tweede elektrisch model aan de Brusselse vestiging werd voorafgegaan door succesvolle onderhandelingen voor meer flexibiliteit en de werkzekerheid tot 2020. Directie en vakbonden kwamen overheen dat zij voor het jaar 2017, naast de reeds besliste pauzedoorloop, een beroep kunnen doen op een tijdelijke verlenging van de namiddagploeg om het gevraagde volume voor de Audi A1 te kunnen garanderen. In 2018 zal het hoger aantal Audi A1 behalve door de pauzendoorloop ook door een tijdelijk aangepast arbeidsmodel worden opgevangen. “Het verheugt ons dat wij erin geslaagd zijn samen met de directie, leidinggevenden, sociale partners en personeel, een tweede model naar Brussel te halen en daarmee de werkzekerheid in België op lange termijn te garanderen”, verklaarde Patrick Danau, algemeen directeur techniek en logistiek. Informatie: www.nl.audi.be van hun zaakvoerders.” “Elk verhaal is anders en elk probleem uniek. Business Doctors brengt, via maatwerk, een objectieve en pragmatische deskundigheid, om ambitieuze bedrijfsleiders te helpen met de nodige afstand na te denken over hun verzuchtingen en op die manier hun doelstellingen opnieuw te definiëren. Het boeiende van de zaak is onze actieve bijdrage tot de uitvoering van de aanbevelingen, zodat de zaakvoerders hun doelstellingen effectief bereiken op het vlak van groei, evenwicht tussen privéleven en beroep, of bijvoorbeeld de overdracht van hun onderneming.” aslam.bakkali@businessdoctors.be Top COMPETENCE RAPIDLY at your disposal Néos Interim Management Av Jules Césarlaan 9 B 1150 Brussels didier.woitrin@neosim.be www.neosim.be BECI - Brussel metropool - september 2017 7
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COMMUNITY BECI ONLINE Social Media Het EPFC (Enseignement de Promotion et de Formation Continue), waarvan de Kamer van Koophandel van Brussel een van de partners is, centraliseert voortaan zijn activiteiten in de Madouwijk. Informatie: www.epfc.eu 12 Een nieuwe datum en een ander terrein, maar steeds evenveel pret en vermaak tijdens deze niet te missen samenkomst van het businessseizoen: de 12e editie van de Beci Golf Trophy! Inschrijvingen: www.500.be/nl/events “De recent door de Brusselse regering aangekondigde afschaffing van de belasting op masten en antennes is een stap in de goede richting”, oordeelt Beci gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx. “Deze maatregel getuigt van gezond verstand en zal bijdragen tot de ontwikkeling van de mobiele netwerken, in ieders voordeel.” Discriminatie is niet aanvaardbaar, maar voor de werkgeversorganisaties is de invoering van mystery calls die de Brusselse minister van Werk overweegt, geen oplossing. De oorzaken van discriminatie laten zich niet bestrijden door de gevolgen ervan aan te pakken. Daarom hebben het VBO, Unizo, Voka, de UCM, de UWE, Unisoc, Beci en Agrofront een gemeenschappelijk plan opgesteld dat focust op sensibilisering, informatie, aangeboden deskundigheid en de actieve deelname van de ondernemingen. U vindt ons op Facebook, LinkedIn, Twitter. 8 BECI - Brussel metropool - september 2017 COMMUNITY BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van juni F.A.I.L. First Attempt In Learning. Een faillissement is niet noodzakelijk een mislukking, maar eerst en vooral een leerproces en de gelegenheid om herop te leven, maar dan sterker en beter voorbereid dan vroeger. Het reStart programma helpt gefailleerde ondernemers een nieuwe start te nemen. Informatie: www.facebook.com/becirestart Zelfs als u niet exporteert, kunnen namaakversies van uw producten op e-commerce websites circuleren. Hebt u al geprobeerd ze op te sporen? Doe de test: Enterprise Europe Network begeleidt u in 8 stappen. Informatie: http://www.brusselsnetwork.be/advisory-support-m Als ondernemer draagt u talrijke kosten die voortvloeien uit uw activiteit. Wist u dat sommige van deze kosten volledig of gedeeltelijk fiscaal aftrekbaar zijn? Dankzij ons vereenvoudigd overzicht detecteert u ze meteen, nog vóór u uw Ven.B aangifte indient. Informatie: www.beci.be > Home > Diensten > Ik ontwikkel > Handelsrecht en bedrijven BECI - Brussel metropool - september 2017 9
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THINK TANK Ik heb vrachtwagens nodig, maar niet in mijn straat! In Brussel is iedereen bevoegd, maar niemand verantwoordelijk. Dat zei Pascal Smet, blijkbaar uit ervaring. En dan is er nog dit citaat van Karel De Gucht – “België is een voortdurende diplomatieke conferentie”. U begint nu te begrijpen waarom bepaalde dossiers echt niet opschieten: het GEN, de vliegtuigen boven Brussel, de interregionale mobiliteit enz. Omdat Brussel als gewest tussen twee andere klem zit, zijn de uitdagingen van de mobiliteit tussen regio’s uitermate complex. Neem nu het geval van een sloopbedrijf uit Vlaams-Brabant, met veel activiteiten in Brussel. De kortste weg naar de hoofdstad loopt langs Vilvoorde. Maar de inwoners wensen een snelheidsvermindering van de voorbijrijdende voertuigen en meer controle. Gemeente en provincie stellen een oplossing voor: een alternatief traject waardoor vrachtwagens het centrum niet meer binnenrijden. Vilvoorde en zijn inwoners verplaatsen gewoon het probleem. Ze lossen het niet op en verergeren zelfs de situatie want de vrachtwagens rijden nu via Machelen, de Woluwelaan en Evere. Om in Vilvoorde 30 woningen ter hoogte van de Brusselsesteenweg te vermijden, wordt het zware verkeer omgelegd via de Haachtsesteenweg en zijn 1000 woningen! En de vrachtwagens die Brussel bereiken krijgen onvoldoende plaats om te maneuvreren en zitten vast. Deze oplossing is niet vol te houden. En wat gebeurt er met de sloopafval van Brusselse werven? Zal alles blijven liggen? Er zijn natuurlijk oplossingen mogelijk, maar als ieder beleidsniveau slechts zijn standpunt en dat van zijn kiezers in overweging neemt, zonder aan het gemeenschappelijk belang te denken, wordt de toestand al gauw hopeloos. Het Vlaamse Gewest kan natuurlijk antwoorden dat het zijn probleem niet is. Het Brusselse Gewest kan hetzelfde beweren. En ook de gemeente Vilvoorde en Vlaams-Brabant. Hoe raken we daar aan uit? Ik regel jouw probleem en in ruil, vind jij een oplossing voor het mijne? Karel De Gucht had groot gelijk: België is een voortdurende diplomatieke conferentie. B. Russel Algemene Vergadering Algemene Vergadering Beci - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van Beci - Kamer van Koophandel van Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Club van Lotharingen, Poelaertplein 6 te 1000 Brussel op woensdag 18 oktober 2017 om 16.30 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 5 oktober 2016 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2016-2017 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2017-2018 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Benoeming van de Raad van Bestuur • Benoeming van de Commissarisrevisor • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van Beci 10 BECI - Brussel metropool - september 2017 Thierry Willemarck Voorzitter Beci - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van Beci – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Club van Lotharingen, Poelaertplein 6 te 1000 Brussel op woensdag 18 oktober 2017 om 17.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 5 oktober 2016 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2016-2017 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2017-2018 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Statutaire benoemingen • Ontslag en benoeming van de Commissarisrevisor • Toespraak van de Voorzitter Thierry Willemarck Voorzitter Trop is teveel Eindelijk! Een oplossing voor archief- en documentbeheer. Ook een uitpuilend archief op kantoor? Geen nood: Merak kan helpen. Van de opslag van uw papieren documenten tot het inscannen van uw dossiers. Of van het bewaren van uw digitale files tot het veiligstellen van uw offline back-ups. Onze 360° dienstverlening weet raad met al uw archiefnoden. Bij Merak bewaart én beheert u uw volledige archief eenvoudig, overzichtelijk – en 100% veilig. En bent u uw documenten liever kwijt? Dan vernietigen wij ze voor u. Discreet, en helemaal volgens de regels. Win tijd, plaats en geld. Ontdek nu al onze diensten op www.merak.be.
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DE GENODIGDE Serge Crevecoeur, al dribbelend tussen bedrijfswereld en basketbal Heel binnenkort vertrekt hij naar de ‘Élan Béarnais’, de Franse basketbalclub die hij tijdens het aankomend seizoen zal coachen. Serge Crevecoeur blikt even terug op zijn succes met de Brussels Basket, die hij tot aan de finale van de play-offs van het Belgische kampioenschap bracht. Deze voormalige bankier haalde zijn managementstijl uit de bedrijfswereld. Een gesprek. Victor Lepoutre Brussel Metropool: hoe beoordeelt u het succes van Brussels Basket in 2017? Serge Crevecoeur: We zijn vanzelfsprekend zeer gelukkig en trots met wat we hebben bereikt. Met onze eerste deelname aan een Europees kampioenschap, namelijk de FIBA Europe Cup, en onze historische overwinning tegen Benfica schrijven wij op drie vlakken geschiedenis van de club: een eerste zege in een Europacup, de halve finale van de Belgische basketbalbeker en de finale van het Belgische kampioenschap! Negen jaar lang was ik coach van de club. In het begin, in derde divisie. We komen dus van redelijk ver. Het team zal moeite hebben om volgend jaar hetzelfde niveau te behouden, want Brussels Basket beschikt over een van de kleinste budgetten van de divisie en de transfers die Charleroi en Antwerpen organiseerden, zullen het volgende seizoen niet vergemakkelijken. Vertrekt u daarom richting Pau? Nee, hoor. Maar twee jaar lang als coach van Pau-Orthez optreden, is voor mij een ongelooflijke kans. Het is een grote club. Zijn stadion biedt 8000 zitplaatsen en onthaalt gemiddeld 6000 toeschouwers. Vijftig kandidaten en de keuze viel op mij. Dit aanbod aanvaarden was voor mij een heel moeilijke beslissing, maar ook een grote stap voorwaarts. Nooit was een Belgische coach opgetreden in een Franse club van een dergelijke omvang. En ik wou nadien geen spijt hebben van een weigering. In Brussels Basket is blijkbaar iedereen gelukkig voor mij! Laurent Monier, mijn assistent, neemt het roer over. Ik weet dat alles heel vlot zal verlopen. Geldt Brussels Basket na het succesvolle jaar als een ambassadeur van Brussel? Wij ontketenden heel wat enthousiasme in het publiek, in België en zelfs in het buitenland – een beetje in Frankrijk en in Spanje – waar mensen ons hebben gevolgd. Hier in Brussel viel dit heel sterk op, zoals bleek uit het commentaar van de mensen en zelfs van ministers, o.a. minister Van Hengel (belast met externe relaties, nvdr). Zijn kabinet stuurde ons een geweldige mail die ons feliciteerde voor al wat wij betekenen voor het imago van Brussel. Van de Stad Brussel ontvingen we nagenoeg dezelfde feedback: de nieuwe burgemeester en de schepen voor sport stuurden ons meerdere mails. Wij voelden een ware trots binnen de overheidsorganen. Meer en meer wordt Brussels Basket gepresenteerd als de club van gans het Brusselse Gewest. Dit blijkt ook uit de evenementen die wij organiseerden. Ik denk onder andere aan de Wilink Game, een wedstrijd die wij (met de steun van Beci, nvdr) hebben verplaatst naar Vorst Nationaal in 2016 en naar Paleis 12 in 2017, telkens met nagenoeg 7000 toeschouwers. Ook een grote reden tot fierheid. Voor het dynamische en actieve imago van Brussel moet je kunnen rekenen op vertegenwoordigers zoals Brussels Basket en Anderlecht voor het voetbal, twee sporten die in België extensief worden beoefend. Wat deed u voordat u coach werd? Ik begon mijn carrière bij de BBL, begin 1995, en werkte daar tien jaar, waarvan de laatste drie in Amsterdam. Ik was verantwoordelijk voor het beheer van het kredietBECI - Brussel metropool - september 2017 13 © Reporters
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THINK TANK portfolio van de bank. Nadien werkte ik voor de tweede grootste Duitse bank, HypoVereinsbank in München, later door Unicredit overgenomen. Ik beëindigde mijn carrière in Londen, in de volle bankcrisis, in juni 2007. Ik had echt de indruk dat ik een tsunami in het gezicht kreeg. Een pijnlijke periode. Eind 2009 en begin 2010 besliste ik ermee te stoppen en naar Brussel terug te keren. De veer was definitief gebroken. Anderzijds maakte basketbal al sinds mijn kinderjaren deel uit van mijn Ik vind dat de bedrijfswereld vaker een beroep zou moeten doen op topsporters, want zij zijn mentaal ingesteld als winnaars. leven. Mijn vader was coach in eerste divisie en coach assistant van de nationale Belgische ploeg. Waarschijnlijk speelde ik de wieg al met een basketbal. Toen ik in München werkte, reisde ik elke weekend op en af om de Royal Linthout in Sint Lambrechts Woluwe te helpen trainen. In mijn carrière heb ik me echt kunnen uitleven, maar op een bepaald moment wilde ik iets anders beginnen. En dankzij voorzitter De Kendelaer, die jaar na jaar deze club heeft gedreven tot een zekere professionalisering van alle functies, ontplooide ik geleidelijk een voltijdse activiteit. Laat een basketbalteam zich op dezelfde manier als een onderneming beheren? Ja, er zijn veel gelijkenissen tussen beide werelden, al verschillen de profielen met die van de banksector. Ik bedoel daarmee niets negatiefs voor de spelers. Ik gebruik met hen talrijke managementtechnieken die ik ook in de bank toepaste: een duidelijke bepaling van de doelstellingen van het team voor het komende seizoen, wat moet worden gedaan om dit te bereiken op collectief niveau en voor elke speler apart … Ik gebruik technieken uit de bedrijfswereld, zoveel is duidelijk. Delen een basketbalteam en een onderneming ergens dezelfde waarden? Jazeker. Bescheidenheid, werk, voorrang van het team op het individu … Je moet middelen vinden om de spelers te doen instemmen met het doel dat collegiaal werd bepaald. Precies daarom moeten ze actief deelnemen aan de voorbereiding van dit gemeenschappelijk doel. Je moet bovendien een manier uitdenken om de individuele tevredenheid van de speler te garanderen, hem te helpen zijn persoonlijke doelstellingen te bereiken om vooruitgang te boeken in zijn carrière en tegelijk inspanningen leveren om het collegiaal bepaald doel waar te maken. Daar moet dagelijks op worden gelet. In een onderneming is dit niet anders: de werknemers verdienen respect, moeten echte verantwoordelijkheden krijgen en duidelijke doelstellingen. Ik voorzie elke week individuele gesprekken met elk van mijn spelers. Ik maak vaak gebruik van video. In het begin van het seizoen 14 BECI - Brussel metropool - september 2017 bepaal ik tijdens individuele gesprekken de rol van elke speler evenals de aspecten die iedereen in zijn manier van spelen wenst te ontwikkelen. Ik vergelijk het met mijn eigen visie op zaken en vaak lopen beide percepties perfect gelijk. Welke zijn de raakpunten tussen sport en bedrijfswereld, in Brussel? Eerst de gastvrijheid, de VIPs. Binnen Brussels Basket hebben wij een ‘businessclub’ opgericht. Sport en zakenleven ontmoeten elkaar constant, want alleen sport zorgt voor zoveel emotie bij de mensen. Natuurlijk zijn muziek, cultuur of kunst ook de sterke emotiesdragers, maar sport is bovendien een bron van plezier. Wij bieden heel wat sponsoring-overeenkomsten waardoor bedrijven deel kunnen uitmaken van de club. In het basketbal zijn de spelers heel toegankelijk. De partners hebben een bevoorrechte band met hen. Wij maken sponsoring-overeenkomsten op maat in functie van het budget dat de partner wenst te investeren. Wij bieden hem de maaltijden, de tickets en de zichtbaarheid zowel in de zaal als buiten. Wij zorgen ook voor zichtbaarheid op de sociale netwerken. Wij zijn trouwens de tweede Belgische club wat betreft de likes op Facebook, de eerste qua followers op Instagram en wij doen aan fan engagement om ze online te valoriseren. Wij zouden graag meer partners hebben, maar wij lijden aan een infrastructuurtekort, meer bepaald loges. Nochtans is het precies daar dat zakelijke overeenkomTHINK TANK Voor het dynamische en actieve imago van Brussel moet je kunnen rekenen op vertegenwoordigers zoals Brussels Basket en Anderlecht voor het voetbal. sten worden gesloten. Om grotere sponsors aan te trekken, moeten wij hen kunnen onthalen. Ook op sportief vlak zullen we betere infrastructuren nodig hebben. Ik maak geen verwijt aan de politieke kringen, want zij geven ons al veel steun. Wij moeten voortaan ook privé investeerders gaan overtuigen. Ik geloof dat wij nu een consensus hebben bereikt voor de bouw van de nieuwe zaal. Ik hoop dat die er binnen drie of vier jaar staat. Wat doet een basketbalspeler na het einde van zijn carrière? Is hij welkom in de bedrijfswereld? Een basketbalspeler speelt tot een leeftijd van 35 of 40 jaar. Veel van deze sporters trachten in de sector te blijven als trainer, clubmanager of agent van een speler. Sommigen beginnen aan totaal iets anders maar één zaak is zeker: in de Belgische basketbalwereld moet je, zelfs na een mooie carrière, toch nog gaan werken. Ik vind dat de bedrijfswereld vaker een beroep zou moeten doen op topsporters, want zij zijn mentaal ingesteld als winnaars, een hele troef voor een bedrijf. Voor sommige sporters verloopt de terugkeer naar de arbeidsmarkt vrij moeizaam. 20 jaar lang werd hen gevraagd zich op zichzelf te concentreren; daarom verloopt de intrede in de beroepswereld soms wat stroef. Bloso en Adeps hebben hier een rol te spelen, maar dit geldt waarschijnlijk ook voor de bedrijfswereld. ● de eenvoudigste en snelste oplossing om uw rolcontainers te beheren Ontdek EASY WASTE en onze digitale tools om uw afvalbeheer te organiseren op www.suezbelgium.be o p wwwww ssu. ue ez zb belgium.b b tel: 0800 90 789 www.suezbelgium.be/easy-waste BECI - Brussel metropool - september 2017
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THINK TANK VOOR OF TEGEN Strengere regels voor betogingen in Brussel? In 2016 ontving Brussel liefst 898 betogingen op zijn grondgebied. Omdat deze wildgroei consequenties heeft voor de plaatselijke economie en voor de bewegingsvrijheid van de inwoners, gaan er stemmen op om manifestanten meer regels op te leggen. Kan men bijvoorbeeld minder keuze laten in tijdsstippen en te volgen routes? Is het een goed idee om protestacties met voertuigen te verbieden? Peter Van Dyck Freddy Neyts, voorzitter LVZ Brussels Gewest en Open VLD Brussel “Helaas hebben we het in zo’n paar 100 gevallen over tienduizenden die van Noord naar Zuid stappen, dwars door de centrale as. De plaatselijke handelaars dragen de last. Om nog te zwijgen van de pendelaars. Telkens roept de politie op om die dag niet met de auto naar Brussel te komen. Shoppers en werknemers blijven dus weg. Ik pleit ervoor de economische schade die dat manifestaties met zich meebrengt ernstig te onderzoeken. We zouden in overleg met juristen en sociale organisaties ook kunnen nadenken over de mogelijkheden van een betogingstaks, een bijdrage per betoger die de kosten voor veiligheid en schoonmaak vergoedt. Voor het bezoek van Donald Trump aan ons land werden uitzonderlijke maatregelen genomen, zoals een neutrale zone. Waarom voeren we zoiets niet systematisch in? De organisatoren zouden er ook voor kunnen opteren om indoor te manifesteren. Ook daar zal men de aandacht van de media kunnen trekken, zodat de boodschap van de manifestanten verspreid kan worden, wat toch de essentie is. Daarnaast ben ik ook voorstander van het afbakenen van de protestdemonstraties in de tijd. Kwantitatief moet het aantal betogingen per gemeente beperkt kunnen worden. Verschillende grote optochten toelaten in het stadscentrum op één dag is niet houdbaar. Unizo stelde voor om enkel nog betogingen toe te laten op zondag. Dat lijkt ons een slecht idee. Brusselaars én toeristen moeten zich toch minstens tijdens het weekend ongestoord door de stad kunnen bewegen. Waarom moeten alle manifestaties in Brussel plaatsvinden? Waarom niet vaker uitwijken naar Antwerpen of Luik? Voor alle duidelijkheid: als democraat ben ik de eerste om het recht om te betogen te verdedigen. Wel ben ik van mening dat de burgemeester en de politie bepaalde regels mogen opleggen, om de hinder voor de andere burgers te beperken. Zo kan men eisen dat er enkel te voet gemanifesteerd mag worden. Betogingen met tractoren of met taxi’s die het verkeer helemaal lamleggen, kunnen we niet langer tolereren.” 16 BECI - Brussel metropool - september 2017 Guy Depraetere, algemeen secretaris Algemeen Boerensyndicaat “In een democratie moet je accepteren dat het volk recht op spreken heeft. Nu in een land als Turkije de democratie te lijden heeft, moeten we in Europa het goede voorbeeld blijven geven. Verplicht men ons in Antwerpen of Charleroi te betogen, dan zullen we daar voor hinder zorgen, want overal is de mobiliteit onze achillespees. Door uit te wijken, verleg je enkel het probleem. Het is overigens geen toeval dat we ervoor kiezen in Brussel te betogen. Daar zijn de federale, Vlaamse en Brusselse regeringen gevestigd, alsook de Europese Commissie. Meestal is een Europese top de aanleiding om op straat te komen. Ons vragen om op een andere dag te komen, heeft dus weinig zin. Dat de betogingen ongemak veroorzaken, moeten we er bijnemen. Daar kun je je trouwens zo goed mogelijk tegen wapenen. Al onze manifestaties verlopen in nauwe samenwerking met de politie. De anarchie van de jaren 70 is verleden tijd, zeker de laatste tien jaar zijn onze betogingen ordelijk verlopen. Baldadigheden of vernielingen zijn er nauwelijks geweest. Vandaag de dag wordt alles gefilmd. Wie in een protestmars buiten de schreef gaat, weet dat hij de rekening gepresenteerd zal krijgen. Op een grote boerenbetoging doen al eens tractoren mee en het klopt dat die de stad op z’n kop zetten. Ik vraag begrip: als een boer met zijn tractor soms honderden kilometers aflegt om in Brussel mee te manifesteren, dan wil dat iets zeggen over de woede die zo iemand voelt. Vergeet niet dat de tractor een symboolwaarde heeft voor onze sector. Bovendien voelt een protesterende boer zich sterker als hij in een tractor zijn punt maakt, hij kan niet genegeerd worden. Duidelijke afspraken met de ordediensten helpen om de acties goed te laten verlopen. Als de politie vraagt een alternatief parcours te volgen om de hinder voor het verkeer te beperken, dan luisteren wij. Zolang we onze stem maar kunnen laten horen. Maar bespaar ons nog méér reglementen, die zijn er al genoeg.” © Reporters Publireportage Leo Grimberg Oprichter van Panadas Factory. ‘Als Ingenieur Informatica van opleiding had ik nooit eerder met arbeiders gewerkt. Bij het rekruteren zegt een cv bovendien vaak niet alles. Het is dan ook niet altijd evident om hier door te kijken. Actiris helpt mij om de juiste profielen te zoeken en filtert voor mij de kandidaten.’ ‘Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming.’ Panadas Factory werd opgericht in 2010 en is gespecialiseerd in diepvriesproducten. Leo Grimberg, de oprichter, blikt terug op de rekruteringen sinds de start van het project. ✓Waarom heeft u beroep gedaan op Select Actiris voor uw rekruteringen? Toen ik Panadas Factory heb opgericht, was ik nog maar net in België aangekomen en kon ik wel wat raad gebruiken over de tewerkstellingsmaatregelen. Het leek mij logisch om hiervoor aan te kloppen bij Actiris. De consultant die zich met mijn dossier bezighield, was zeer efficiënt en wist van aanpakken. Mijn eerste werknemer heb ik aangeworven via een IBO (individuele beroepsopleiding). Zeer snel groeide het aantal werknemers in mijn bedrijf. Samen met Actiris heb ik dan een plan uitgewerkt voor mijn personeelsbeheer op middellange en lange termijn. ✓Hoe heeft dit u geholpen bij de verdere uitbouw van uw onderneming? Zonder de tewerkstellingsmaatregelen zoals de IBO en Activa had ik nooit mijn eigen bedrijf kunnen starten. Nu kan ik mijn personeel aanwerven voor onbepaalde duur, maar in het begin was dat geen optie binnen Panadas. Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming. Panadas Factory in cijfers • 20 werknemers 100% 4.000 empanada’s per dag Met de steun van het Europees sociaal fonds van het personeel aangeworven via Select Actiris ✓Wat zijn uw projecten voor de toekomst? De onderneming blijft groeien. Binnenkort zal ik dus opnieuw op zoek gaan naar nieuw personeel, met de hulp van Select Actiris. Bij elke evolutie van het bedrijf, overlopen we alle mogelijkheden op HR-vlak. De profielen zijn steeds diverser. Nu gaan we een restaurant en rechtstreekse verkooppunten openen. De profielen die we nu zoeken, zijn dus zeer verschillend van de arbeidersprofielen die we tot nu toe zochten. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be
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Brussels vastgoed, ready for Brexit BREXIT De Belgische vastgoedsector tracht op zijn beurt voordeel te halen uit de Brexit. De BVS (Beroepsvereniging van de Vastgoedsector) riep onlangs een webplatform in het leven dat 700.000 m² kantooroppervlakte aanbiedt, genoeg om 35.000 werkkrachten comfortabel te installeren. Een flink initiatief van het land van Manneken Pis en zijn hoofdstad. Binnen twee jaar zouden trouwens 30.000 Londense werkkrachten het Verenigd Koninkrijk moeten verlaten. Julien Ide S inds de Britten in het stemhokje voor de Brexit kozen, overwegen heel wat ondernemingen in het VK een verhuizing naar nabijgelegen grote steden op het vasteland: Amsterdam, Parijs, Frankfurt … en Brussel! Meerdere in Londen gevestigde grote groepen hebben trouwens ondertussen al beslist om zich bij ons te komen vestigen. Zo bijvoorbeeld de verzekeraars QBE en MS Amlin. Cécile Jodogne 18 BECI - Brussel metropool - september 2017 Brussel biedt namelijk talrijke troeven. De stad ligt op minder dan 2 uur van Londen met de Eurostar en ook vlakbij andere grote Europese steden. Maar er is meer: de aanwezigheid van de Europese instellingen en internationale lobbies, de sterkste diplomatische vertegenwoordiging na Washington D.C., een verbluffende verscheidenheid aan culturen, een redelijk hoge levensstandaard en hooggekwalificeerde, meertalige werkkrachten. Onze hoofdstad scoort echter zwakker door de hoge loonkosten en de belastingdruk. De think tank Breugel verwacht dat binnen de twee jaar ongeveer 30.000 werkkrachten de oevers van de Thames zullen verlaten. Met dit gegeven en de troeven van Brussel lanceerde de Brusselse Staatssecretaris bevoegd voor Buitenlandse Handel Cécile Jodogne samen met de BVS het webplatform business2Belgium.be, dat sinds juni online is. De website geeft een overzicht van 70 gebouwen en de mogelijkheid om de eigenaars rechtstreeks te contacteren. Federale minister van Economie en Buitenlandse Handel Kris Peeters steunt het project. Een overvloedig en goedkoop aanbod Het Brusselse vastgoed onderscheidt zich door zijn talrijke pluspunten. Anne Georges, verantwoordelijk voor de internationale afdeling bij Beci, beaamt dit: “De prijzen van het kantoorvastgoed liggen merkelijk lager dan in de meeste andere Europese grootsteden die niet te ver van Londen liggen. Bovendien zijn de energienormen in Brussel bijzonder streng, eveneens een voordeel voor ondernemingen. En de meeste kantoorgebouwen zijn tegelijk dicht bij het stadscentrum, de autosnelwegen en de spoorwegverbindingen gelegen. De internationale luchthaven bevindt zich op minder dan 15 km van het centrum. Ook de bijzonder hoge dichtheid aan coworking-ruimten is niet te verwaarlozen. Brussel bezit er 153, bijna evenveel als de 170 in Parijs.” BVS voorzitter Serge Fautré is het hiermee eens: “Het vastgoedaanbod in Brussel is tegelijk heel breed, gediversifieerd en van schitterende kwaliteit. Heel wat oppervlaktes zijn onmiddellijk beschikbaar en zo niet, op zeer korte termijn. Vergeleken met andere grote Europese steden hoeven we zeker niet te blozen.” © D.R. © Reporters INTERNATIONAAL Business in Belgium Cécile Jodogne is vastberaden om de troeven van het vastgoedaanbod in de verf te zetten. Hiermee wil ze ondernemingen, overheden, vertegenwoordigingen en beroepsfederaties aanmoedigen zich, naar aanleiding van de Brexit, in Brussel te komen vestigen. “Ten opzichte van Londen en andere Europese steden is het Brusselse Gewest voor economische spelers een aantrekkelijk en geloofwaardig alternatief. Naast de kwaliteit van het vastgoed bieden wij een hoge levensstandaard, meertalige werkkrachten en de onmiddellijke nabijheid van de Europese beslissingscentra”, aldus de Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel. “Zowel in Brussel als in Londen positioneren we ons Gewest op een doelgerichte manier, via sectorale seminars in domeinen als arbitrage, financiën, audiovisuele productie enz. Tijdens mijn missies in het buitenland moedig ik systematisch de investeerders aan om hun projecten voor Europa in Brussel te verankeren. Binnen enkele maanden lanceren we bovendien een promotiecampagne gericht op de zakenwereld. Het webplatform business2belgium.be is een van de belangrijke promotietools die wij hierbij hanteren.” Uitzichten Het Brussels vastgoedaanbod is dus uitgebreid en toegankelijk. De toekomst ziet er rooskleurig uit, volgens Serge Fautré: “In Brussel krioelt het van de stedenbouwkundige projecten. De voetgangerszone is daar één van. Wanneer het project wat rijper zal zijn, zullen de grote lanen van het stadscentrum daar de meerwaarde van plukken. De Philips toren, de vroegere zetel van de ASLK en City 2 worden binnenkort gerenoveerd. Zo zullen we nog meer ondernemingen kunnen onthalen, met inbegrip van de verhuizende Britse organisaties. De wijk van het Zuidstation heeft tijdens de afgelopen jaren al ingrijpende renovaties doorstaan en zal binnen drie Serge Fautré tot vijf jaar uiterst aantrekkelijk zijn. Langs de oevers van het kanaal zijn er eveneens talrijke vastgoedprojecten in voorbereiding. Ondanks de institutionele doolhoven die de trend afremmen, mogen we trots zijn op onze kantoorgebouwen. De stad moet echter beseffen dat een snelle uitvoering van groot belang is om een verdere ontwikkeling van de Brusselse economie mogelijk te maken.” ● BIJ KINEPOLIS WERKEN WE GRAAG OP MAAT VAN DE KLANT. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Evenementen heb je in alle maten en gewichten. Uitbundig of intiem. Groot of klein. Met of zonder catering. Met of zonder film... Niet meer dan logisch dus dat we elke keer weer voor een oplossing op maat zorgen. Meer info? Check business.kinepolis.be of bel Alisson Sinéchal of Nick Peerts op 02 474 26 30 Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - september 2017 © D.R.
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INTERNATIONAAL Iran tegemoet Tijdens de afgelopen jaren knoopte Beci sterke relaties aan met de Iraanse bedrijfswereld. Het land biedt veelbelovende afzetmogelijkheden en legt opnieuw contacten met internationale markten, na een lange periode van afzondering. Een Iraanse afvaardiging was in juli op bezoek in Brussel. En in november vertrekt een Belgische missie naar Iran. Emmanuel Robert O p 12 juli ontving Beci in de salons van de Club van Lotharingen een delegatie van een twintigtal Iraanse zakenlieden die lid zijn van de Iccima (de Iraanse kamer van koophandel, industrie, mijnen en landbouw). Deze ondernemers vertegenwoordigden de meeste sectoren waaraan Iran vandaag zijn rijkdom te danken heeft, namelijk petrochemie, gezondheidszorg, zware en lichte industrie, agrovoeding en ICT. Iran is de tweede sterkste economie van het Midden-Oosten, na Saudi-Arabië. Met een BBP van 412 miljard dollar in 2016 (6,4% meer heidszorg en zelfs toerisme, naast gigantische natuurlijke rijkdommen (aardolie, gas, mineralen) en de industrieën die ze ontginnen en verwerken. Terwijl Iran sinds de jaren 2000 een aantal internationale afzonderingsmaatregelen onderging, speelden de kamers van koophandel een belangrijke rol in het behoud van goede relaties tussen beide landen. Dit bevestigden Iccima voorzitter Gholam Shafei en Belgian Chambers voorzitter René Branders. Beci nam bijvoorbeeld deel aan drie economische missies in Iran tijdens de afgelopen drie jaar en ondertekende memoranda van overeenstemming met zijn tegenhangers in Teheran en Ispahan. Tijdens dezelfde periode werden drie Iraanse afvaardigingen in Brussel onthaald. Er bestaan dus sterke banden. De geleidelijke opheffing van de economische sancties tegen Iran opent nieuwe uitzichten voor de versterking van de handel tussen onze beide landen. Een aantal serieuze hindernissen blijft de ontwikkeling van deze handel echter belemmeren, vooral op financieel vlak (internationale betalingen en verzekeringen). Sommige landen, waaronder Denemarken, Zuid-Korea en China, hebben stelsels ingevoerd die de aankoop van hun producten door Iraanse ondernemingen vergemakkelijken. Duitsland, Luxemburg en Italië bereiden gelijkaardige systemen voor. Het zou spijtig zijn dat België op dat vlak achterop zou raken. Belgian Chambers onderzoekt dus mogelijkheden om dit type stelsel ook voor Belgische ondernemingen te activeren. dan het jaar voordien), biedt Iran een van de sterkste ontwikkelingspotentiëlen voor de internationale handel. Zijn talrijke bevolking (80 miljoen inwoners) is jong, hooggeschoold en vertoont steeds meer belangstelling voor consumptie. Blijkbaar bestaan er talrijke investeringsmogelijkheden in domeinen als de transportinfrastructuren, waterbeheer, gezondEen Belgische missie in Iran in november 2017 Een nieuwe Belgische economische missie bezoekt Iran tussen 4 en 9 november, meer bepaald de steden Teheran en Ispahan. De reis wordt in samenwerking met Vlaanderen, Wallonië en het Brusselse Gewest georganiseerd en geniet de steun van Belgian Chambers. Interesse? Contacteer dan Amy Kessels, ake@beci.be, T +32 2 643 78 32. 20 BECI - Brussel metropool - september 2017 © Reporters Unlike any other job Brussels Airport Company: bruisende luchthaven en unieke werkplek Als uitbater staat Brussels Airport Company aan het roer van één van de meest bruisende luchthavens van Europa. Zo’n 800-tal medewerkers werken dagelijks aan de duurzame ontwikkeling van de luchthaven. Wij zijn een groeiend bedrijf met een heel divers jobaanbod, ambitieuze projecten, mooie doorgroeimogelijkheden en een sterk mobiliteitsbeleid. Het fantastische uitzicht krijg je erbij. Interesse in één van de vacatures? Surf naar onze website www.brusselsairport.be/jobs en solliciteer online! #unlikeanyotherjob
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INTERNATIONAAL ERTMS Solutions op het spoor van succes BRUSSELS BEST EXPORTERS Een trein die het station binnenrijdt? Dat gebeurt (mede) dankzij ERTMS Solutions. Deze jonge Brusselse onderneming exporteert haar computer en elektronische producten voor spoorwegseininrichtingen tot in Azië. In juni was zij een van de twee laureaten van de Brussels Best Exporters prijzen, in de categorie goederen. De wedstrijd wordt ingericht door Brussel Invest & Export om Brusselse ondernemingen te eren die zich op internationale markten onderscheiden. Gaëlle Hoogsteyn D e in 2008 opgerichte ERTMS Solutions specialiseert zich in de ontwikkeling van software en elektronische producten die de veiligheid en de rentabiliteit van de spoorwegseinen verbeteren. Haar klanten zijn infrastructuurbeheerders, verwerkende industriële bedrijven als Alstom en Siemens, spoorwegmaatschappijen en lokale handelspartners. “Concreet ontwikkelen wij oplossingen en producten die het onderhoud, de tests en de computerintegratie bij onze klanten optimaliseren”, vertelt medeoprichter Stanislas Pinte. De heer Pinte studeerde handelsingenieur aan de Université Saint-Louis en vervolgens aan de KULeuven. Als autodidact programmeur wilde hij altijd zelfstandig zijn. “Als succesvolle ondernemer heb je een goede totaalvisie nodig, naast aanleg voor menselijk contact en commerciële feeling”, oordeelt hij. “Een flinke dosis energie is eveneens aardig meegenomen, want ondernemen is werkintensief. Zoals de Britten zeggen: ‘no pain, no gain’.” Aan het hoofd staan van een bedrijf heeft ook een impact op het privéleven. “Mijn beroep boeit mij en ik heb ondernemerschap in de genen. Tijdens de eerste jaren was ik daar dag en nacht mee bezig. Vandaag slaag ik erin een onderscheid te maken tussen beroep en privé, ook offline te leven en tijd aan mijn kinderen te besteden. Mijn echtgenote is eveneens onderneemster en ze begrijpt heel goed welke verplichtingen dit soms meebrengt. Ze heeft mij sinds het begin gesteund en wij stimuleren elkaar. Ik maak trouwens van dit interview gebruik om haar van harte te danken.” Stanislas weet echter dat eigen baas zijn, naast een heleboel verplichtingen, ook voordelen biedt: “Ik bepaal graag zelf op welke manier wij te werk gaan. En het is ook fijn dat ik zaken snel en optimaal kan veranderen, als het moet. Verder waardeer ik het enorm dat ik mijn eigen team kan kiezen en kwaliteitsvolle medewerkers kan aanwerven.” De medeoprichter van ERTMS Solutions beweert dat succes voortvloeit uit focus op een nichemarkt. “Wij scoren heel sterk in innovatie en produceren uitsluitend hoogtechnologische producten.” Bovendien stelt de onderneming zich, naar haar klanten toe, bijzonder luistervaardig op. “Alle aangeboden oplossingen zijn de verwezenlijking van ideeën die de klanten zelf hebben geopperd”, verzekert Stanislas. “Het gaat meestal ook om vrij algemene behoeften, wat de export van onze producten vergemakkelijkt.” ERTMS Solutions levert producten op maat voor elk land, aangepast aan de lokale technologie. De export is voornamelijk bestemd voor Europa, Azië en Oceanië. “Een enorme markt staat ons te wachten!” Stanislas gaat er van uit dat een erkenning als de Brussels Best Exporter prijs ERTMS Solutions zeker zal helpen zich op de internationale markt te positioneren. “In welke mate, is moeilijk precies te voorspellen maar de melding van de prijs heeft op de sociale netwerken al aanleiding gegeven tot honderden ‘likes’. Een fantastische zet op het gebied van communicatie, imago en bekendheid!” Binnen enkele maanden viert de onderneming haar tienjarig bestaan. Stanislas blikt even terug op de afgelopen jaren: “Soms hebben wij getwijfeld, maar een creatieve vorm van twijfel is nuttig om veronderstellingen in de vraag te stellen en producten te verbeteren.” Bij de oprichting telde het bedrijf slechts vier mensen. Vandaag bestaat het team uit 19 medewerkers. De groei van ERTMS Solutions zal zich zeker en vast verderzetten, nu de firma 2000 m² extra kantooroppervlakte heeft aangekocht. Talrijke producten zijn momenteel in ontwikkelingsfase. “En zelfs als wij ons uitsluitend op onze niche toespitsen, ligt voor ons nog een enorme markt te veroveren”, besluit Stanislas. ● Stanislas Pinte (ERTMS) en Caroline De Vos (SatADSL) zijn de nieuwe Brussels Best Exporters. 22 BECI - Brussel metropool - september 2017 © invest-export.brussels INTERNATIONAAL SatADSL sluit Afrika op het web aan BRUSSELS BEST EXPORTERS Op 28 juni werden in BOZAR de Brussels Best Exporters prijzen plechtig uitgereikt. Deze door Brussel Invest & Export georganiseerde wedstrijd reserveerde de prijs in de categorie diensten voor SatADSL, een Brusselse onderneming die internet toegankelijk maakt voor gebruikers in opkomende landen, en dan vooral Afrika. Een ontmoeting met mede-oprichtster Caroline De Vos. Gaëlle Hoogsteyn S atADSL levert innoverende communicatie-oplossingen die tegen een lage kost een betrouwbare en beveiligde internettoegang bieden aan privé gebruikers en zakenmensen in sub-Saharisch Afrika. De clientèle bestaat onder andere uit banken, microfinancieringsinstellingen, radio-omroepen, NGO’s, regeringen, de internet access provider, telecomoperatoren, klinieken, scholen enz. De digitale kloof versmallen Volgens de medeoprichtster is het SatADSL-aanbod uniek door de mogelijkheid om de diensten volledig af te stemmen op de specifieke behoeften van elke klant, met inbegrip van een soepel serviceplan, in functie van de budgetten. SatADSL is bedoeld om de levenskwaliteit te verbeteren en tegelijk doorheen gans Afrika dankzij communicatietechnologieën de economische ontwikkeling te ondersteunen. “Wij trachten de digitale kloof te dichten en bij te dragen tot de ontwikkeling van Afrika en andere opkomende regio’s”, stelt Caroline De Vos. Als voorbeeld vermeldt ze hoe lessen in de school van Accra live worden uitgezonden in een vijftigtal kleinere scholen van afgelegen dorpen. Uit een kern van vier stichtende leden is het team van SatADSL vandaag uitgegroeid tot 16 mensen, die de diensten in meer dan 40 landen exporteren. In het begin was het nochtans niet voorzien dat Caroline De Vos ooit bedrijfsleider zou worden. Als natuurkundige en ingenieur lucht- en ruimtevaart werkte Caroline voor de European Space Agency met de bedoeling astronaut te worden. “Deze droom had echter pas meerdere jaren later werkelijkheid kunnen worden. En ik wilde concrete resultaten”, vertelt ze. Daarom lanceerde de jonge vrouw zich als zelfstandige. Met drie collega’s werd ze consulente en verkocht ze haar vaardigheden en kennis. “In die tijd verrichtten wij marktstudies voor de zeer pragmatische spelers van de satelliettelecommunicatie. We hebben toen zowat de ganse wereld rondgereisd.” Na een van deze studies ontstond het concept van SatADSL. In 2010 werd de onderneming opgericht als een tijdelijk samenwerkingsverband. In 2013 raakte een privé investeerder overtuigd door het project en investeerde hij een miljoen euro in SatADSL, die dan echt van de grond kwam. Caroline, die niet veel voeling heeft voor routine, waardeert zeven jaar later meer dan ooit als eigen baas actief te zijn. Zij beschouwt flexibiliteit, organisatie, creativiteit en proactiviteit als de basisingrediënten van succes. Zij is trots op haar team maar geeft toe dat ze van die mensen dezelfde inzet verwacht. “Nu, wij bieden deze collega’s ook een heleboel mogelijkheden om een goed evenwicht te vrijwaren tussen privéleven en beroep”, voegt ze eraan toe. “Toch is het niet altijd gemakkelijk om beide facetten harmonieus te combineren”, zegt de COO, die zelf moeder is van twee kinderen. “Wij werken in een zeer technische omgeving die, in drie dagen tijd, drastisch kan veranderen. Door mijn beroep moet ik constant online zijn, ook tijdens de vakantie.” Deze opoffering wil ze best aanvaarden. “Ik heb veel energie en leef graag razendsnel. Dit vereist een goede organisatie en de bereidheid om taken aan anderen toe te vertrouwen. Tussen 18 en 20 uur zijn mijn partner en ik zelf 100% met de kinderen bezig. Maar wanneer die in bed liggen, hervatten we beiden het werk.” Dankzij de Brussels Best Exporter prijs kan SatADSL zijn bekendheid zowel nationaal als internationaal verbeteren. “Deze prijs wakkert de nieuwsgierigheid en de belangstelling aan van markten waar we nog niet vertegenwoordigd zijn. Sinds de uitreiking van deze Award in juni stromen de informatieaanvragen binnen, terwijl de zomer meestal een eerder kalme periode is”, zegt Caroline. De prijs geldt bovendien als een geweldige erkenning van het team en al het werk dat die mensen hebben verricht. “Ik ben ervan overtuigd dat dit de banden tussen ons nog zal versterken”, besluit de COO. ● BECI - Brussel metropool - september 2017 23 © invest-export.brussels
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INTERNATIONAAL Als het te mooi is om waar te zijn, dan is het waarschijnlijk niet waar... Naar aanleiding van haar deelname aan de ISM beurs in Keulen begin van dit jaar kreeg een Belgische voedingsfirma (gemakkelijkheidshalve zullen we ze Belco noemen) een proefbestelling van een haar niet gekende onderneming uit Benin. Deze proefbestelling mondde uit in de bestelling van een volledige container. De klant was bereid om vooruit te betalen. Belco zou pas met de productie beginnen wanneer het geld op haar rekening stond. Een veilige werkwijze zou men denken... I n eerste instantie vroeg de bank van de klant, de Banque Internationale du Benin (met adres in Benin en mailadres uit Frankrijk), een aantal gecertificeerde documenten (facturen en bewijs dat Belco bestaat en mag exporteren). Belco liet de documenten door haar Kamer van Koophandel certificeren. De bank liet weten dat dit in orde was en dat het dossier verder behandeld werd. Enkele dagen na de bestelling kreeg Belco een bericht van een bank uit Maleisië dat de betaling van 150.000 euro gereed stond voor uitvoering maar dat in het kader van het antiwitwasbeleid de Belgische firma nog volgende documenten moest bezorgen (fund insurance permit, fund clearance release bond, foreign telegraphic transfer release bond). Twee dagen nadien volgde een nieuw bericht met de vraag aan Belco voor betaling van een bedrag van 2.790 euro als waarborg voor een fund clearance identification permit / non-indigence fund clearance release bond. Dit bedrag zou worden terugbetaald, samen met de hoofdsom van 150.000 euro. Bij Belco die van in het begin al op haar hoede was, gingen op dat momenten alle knipperlichten op rood en werd de Kamer ingeschakeld. Navraag bij de compliance afdeling van KBC leerde ons vrij snel dat het hier om een malafide praktijk ging. Einde verhaal, en jammer genoeg niet het begin van een succesvol exportverhaal. Maar wel een goede les in voorzichtigheid voor elke onderneming die te maken krijgt met spontane handelsvoorstellen uit andere landen. Te onthouden: 5 waarschuwingssignalen 1. Er was nooit enig voorafgaand contact geweest tussen Belco en de klant uit Benin. Contactname gebeurde door de klant die de gegevens van Belco had gevonden in de catalogus van de ISM beurs. 2. Over de firma uit Benin kon niets worden teruggevonden op internet. 3. Dat een bank in Maleisië tussenkomt voor transacties van een bank in Benin is niet normaal. De Banque Internationale du Bénin voert haar EU rekeningen bij banken in de EU, niet in Maleisië. 4. De Maleisische bank, RHB Berhad, bestaat wel degelijk, maar de e-mail kwam van “rhberhad”, m.a.w. een “b” te weinig. Bovendien is de e-mailextensie van RHB Berhad @ rhbgroup.com en niet @rhberhad.com. Een duidelijk geval van phishing dus waar men “look-alike” e-mailadressen 24 BECI - Brussel metropool - september 2017 Uittreksel uit de phishing mail van de zogenaamde “bank”: »Dear Sir(s), Re: With an instruction for onward Remittance Euro 151,044.32 into your nominated Bank Account by our Corresponding Transfer Bank - Banque Internationale du Bénin. We refer to the above transfer in your full favor. We are writing to notify you that the transfer with the establishment reference number # 2109 100603BIBEBJBJ448987 has been placed in question due to the Remittance Clearance on our application to the Remittance Reserve Bank, we have been notify that the said transfer will be remit-able to your account upon your completion of the Clearance via signing of the Direct Payment Release Bond - D.P.R.B The transfer is now pending with our Exchange Equalization Account here as the Beneficiary is required to pay a Refundable Non-negotiable Advance Payment Guarantee of Euro 2,790.00 for Fund Clearance Identification Permit / Non-indigence Fund Clearance Release Bond to credit your Account as scheduled for 21/06/2017 gebruikt. Dit komt steeds meer voor en de gehaaste of onoplettende lezer trapt erin. 5. De door de bank gevraagde documenten bestaan niet. Uiteraard kon de betrokken bank ze bezorgen mits bepaalde financiële engagementen van de begunstigde, maar het is geen normale praktijk om te betalen om geld te krijgen. Wees dus altijd voorzichtig en contacteer in geval van twijfel steeds uw Kamer of uw bank om de achtergrond van uw handelspartner te checken. ● PS: Ondertussen kreeg Belco nog een mail van een andere firma uit Benin met een gelijkaardig adres. Eenmaal men blijkbaar in het circuit zit … © Thinkstock
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INTERNATIONAAL Veranderingen in overheidsopdrachten ENTERPRISE EUROPE NETWORK De nieuwe Europese richtlijn inzake overheidsopdrachten werd in de Belgische wetgeving opgenomen en is sinds 30 juni van kracht. Een paar dagen voor de inwerkingtreding van de wet organiseerde Beci een seminar rond dit thema, onder leiding van Virginie Dor, advocate en vennoot bij CMS De Backer. Emmanuel Robert E Europese overheidsopdrachten betekenen jaarlijks ongeveer 460 000 aanbestedingsprocedures, voor een totale waarde van 420 miljard euro. In België schommelt dit bedrag tussen 40 en 50 miljard per jaar. Aanzienlijke zakelijke uitzichten, dus. Ze omvatten zowel werkzaamheden als de levering van goederen en diensten in de meest uiteenlopende sectoren: vervoer, onderwijs, gezondheidszorg, informatie en communicatie, energie, milieu e.a. Sinds 30 juni bepaalt de nieuwe Belgische wet de werking van overheidsopdrachten, conform de Europese richtlijn 2014/24/EU. Ze beoogt een betere doeltreffendheid van de openbare bestellingen, een vlottere toegankelijkheid voor KMO’s en een preciezere afstemming van de openbare aanbestedingen op gemeenschappelijke sociale doelstellingen. Geen ‘inschrijvingen’ meer Ook de terminologie ondergaat veranderingen: vergeet de termen ‘aanbesteding’ en ‘offerteaanvraag’, want voortaan is er sprake van een ‘open’ en een ‘beperkte’ procedure, twee begrippen die bovendien niet meer volledig overeenstemmen met de vroegere termen. Ingeval van een ‘open’ procedure kan elke belangstellende economische speler na de aankondiging van een opdracht een goed gedocumenteerde offerte indienen. De procedure voorziet een enkele selectie- en plaatsingsfase. De ‘beperkte’ procedure gaat op een andere manier te werk: de organisatie die op een aankondiging van opdracht reageert, dient een aanvraag tot deelneming in en verschaft de gevraagde informatie. Na een eerste evaluatie kunnen alleen de door de aanbestedende macht uitgenodigde respondenten een offerte indienen. De procedure verloopt in dit geval in twee fasen: eerst een selectie en pas daarna de aankondiging van gegunde opdracht. De nieuwe procedures kenmerken zich vooral door kortere termijnen. Bij een open procedure wordt de termijn voor het indienen van offertes van 52 tot 35 dagen herleid, te rekenen vanaf de datum van aankondiging van de opdracht. De wet voorziet bovendien nieuwe drempels (zie tabel): opdrachten onder 30.000 euro zitten in de categorie van de lage bedragen. De drempel van 30 000 euro houdt rekening met de raming van de opdracht en voorziet bijgevolg een tolerantie tussen offerte en uitvoering. Deze tolerantiemarge werd echter niet duidelijk gedefinieerd en kan dus voor onzekerheid zorgen. Om conforme offertes in te dienen, is het aangewezen heel aandachtig kennis te nemen van de documenten die de opdracht toelichten en na te gaan of alle vereiste documenten wel degelijk in orde zijn voordat u op de ‘send’-knop drukt. (Er zijn gevallen geweest die als nietig werden beschouwd omdat ze laattijdig – zelfs enkele minuten na afloop van de indieningstermijn – 26 BECI - Brussel metropool - september 2017 werden bijgewerkt.) Controleer aandachtig of de offerte wel degelijk werd ondertekend door de persoon die bevoegd is om de inschrijver te binden en om dergelijke documenten te ondertekenen.Ook dient vermeld dat de aanbestedende macht verplicht is om geweigerde inschrijvers te informeren en haar beslissing te motiveren, bij opdrachten die niet tot de categorie van de lage bedragen behoren. Inschrijvers verdienen van dit recht gebruik te maken. ● De nieuwe drempels < 30.000 < 135.000 < 209.000 -750.000 < 209.000 -5.225.000 < 209.000 -5.225.000 Opdracht met een gering bedrag (raming). Uitschrijven van een speciaal lastenkohier niet verplicht Onderhandelingsprocedure zonder bekendmaking (bedrag van de uitgave moet worden goedgekeurd) Rechtstreekse onderhandelingsprocedure met voorafgaande bekendmaking /op concurrentie gebaseerde procedure met onderhandelingen (raming) Belgische opdracht Europese opdracht Paraat voor openbare opdrachten Laat geen enkele overheidsopdracht meer aan uw waakzaamheid ontsnappen, dankzij de TED, de Tender Electronic Database. Dit Europees platform geeft een overzicht van de lopende aanbestedingen. Enterprise Europe Network kan u helpen bij het configureren van gerichte aankondigingen op de TED, volgens welbepaalde selectiecriteria (per sector, per aanbestedende macht, per land …) en een regelmaat die u zelf kiest. U hoeft dus geen opzoekingen meer te doen, want u krijgt één of twee keer per week aankondigingen van opdrachten die u zouden kunnen interesseren. De TED is ook zeer nuttig voor KMO’s die de laureaten van deze opdrachten willen kennen om ze nadien doelgericht te benaderen voor een eventuele onderaanneming. Op die manier liggen soms omvangrijke overheidsopdrachten ook binnen bereik van spelers die misschien zelf niet groot genoeg zijn om er op in te gaan. Zie ook http://ted.europa.eu Informatie: Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be. INTERNATIONAAL Afrika aandurven als ondernemer in het Ohada-gebied Afrika blijft een van de laatste groeigebieden, met boordevol kansen voor Europese ondernemingen. Hieronder leest u drie goede redenen om in Subsaharisch Afrika te ondernemen. Arnaud Houet, advocaat en vennoot – Praetica Brussels Madimba Kadima-Nzuji, hoogleraar aan de Vrije Universiteit van Kinshasa 1. Een betere juridische en gerechtelijke beveiliging, dankzij de Ohada: De ‘Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires’ (Ohada) bepaalt het economische recht van zeventien landen (Benin, Burkina Faso, Kameroen, Centraal-Afrikaanse Republiek, Comoren, Congo, Ivoorkust, Gabon, Guinea, Guinea Bissau, Equatoriaal Guinea, Mali, Niger, Senegal, Tsjaad, Togo, Democratische Republiek Congo). Wat dit moderne zakenrecht voor lokale en buitenlandse investeerders betekent? Een gemakkelijker oprichting van vennootschappen, een vlot beleid ervan en een betere juridische veiligheid (gemakkelijker toegang tot justitie, een betere bescherming van derden, uitbreiding van het verantwoordelijkheidsstelsel voor zaakvoerders, enz. en meer soepelheid (mogelijkheid tot kapitaalherstructurering en reorganisatie: fusie, splitsing, gedeeltelijke inbreng van activa, overgang naar een andere vennootschapsvorm, gerechtelijke sanering, liquidatie enz.). 2. Beter beschermde investeringen: Afrikaanse en Europese ondernemers kunnen hun immateriële activa (octrooien, merken van producten of van diensten) laten beschermen door de ‘Organisation africaine de la propriété intellectuelle’ (OAPI). De Democratische Republiek Congo uitgezonderd, zijn alle Ohada lidstaten ook aangesloten bij de OAPI. De door deze organisatie uitgereikte intellectuele-eigendomstitels zijn dus in alle lidstaten geldig. Er bestaan talrijke handvesten of grondwettelijke bepalingen (zoals in de DRC) die buitenlandse investeringen beschermen. Globaal voorzien deze handvesten beschermingsmaatregelen tegen onder andere de schending van een rechtvaardige behandeling door een land van ontvangst, rechtsmisbruik, rechtsweigering, misbruik van bevoegdheid, discriminerende onteigening en gedwongen verkoop van goederen. Buitenlandse investeerders kunnen, via een internationale arbitrageprocedure voor de ICC of de ICSID, aan het land van ontvangst een rechtvaardige schadeloosstelling vragen voor de geleden schade, ingeval dit land een van de door de handvesten aangeboden beschermingen heeft geschonden. 3. Het economische dynamisme van het Ohada-gebied: Ondanks de politieke spanningen biedt het Ohada-gebied heel wat kansen en uitzichten aan onder1. Wereldbank, Doing Business in OHADA Member States 2017, Washington DC, Internationale Bank voor Wederopbouw en Ontwikkeling / Wereldbank, 2017, p. 2 BECI - Brussel metropool - september 2017 27 nemingen. Volgens de Wereldbank “is het werkelijk inkomen van het Ohada-gebied tussen 2009 en 2015 met gemiddeld 3,7% gestegen, tegen 4,4% voor de rest van Subsaharisch Afrika. Een correcte toepassing van de ‘Actes uniformes’ kan dus een positieve invloed hebben en bijdragen tot de groei van economieën met een laag inkomen in Ohada, door ze te helpen het niveau te bereiken van landen met een gemiddeld inkomen in de groep, en van landen in de rest van Subsaharisch Afrika”1 . Het dynamisme van Subsaharisch Afrika en de diverse wettelijke middelen die tijdens de afgelopen 20 jaar van kracht zijn geworden, zijn goede redenen om in dit gebied te investeren. De onderneming die de Afrikaanse markten wil benaderen, zal echter de begeleiding nodig hebben van deskundigen die bovenvermelde juridische stelsels onder de knie hebben, die over een degelijk en goed gevestigd lokaal netwerk beschikken en die zich bovendien kunnen aanpassen aan de uitlopende institutionele en economische werkelijkheden in Afrika. ● Meer weten In welke mate kan de Ohada wetgeving uw investeringen en partnerschappen in Franstalig Afrika beveiligen? Op 16 november, om 17 uur zal een voordracht georganiseerd door Beci in samenwerking met Praetica Brussels, deze vraag trachten te beantwoorden. Belangstelling? Contacteer Jean-Philippe Mergen, tel. 02 210 01 77 – jpm@beci.be.
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TOPIC Pascal Smet : naar een mobiliteitsshift MOBILITEIT & LOGISTIEK Het veelkoppig monster van de Brusselse mobiliteit moet je met verschillende wapens te lijf. De voorbije jaren ontvouwde de bevoegde Brusselse minister Pascal Smet dan ook vele plannen. Hoe ver staat het met de concretisering? Interview door Peter Van Dyck Uw regering keurde vorig jaar een plan goed voor de herstelling van de Brusselse tunnels. Tegelijk voorziet u na 2025 een onderzoek naar welke tunnels dicht kunnen. Waarom nu in tunnels investeren die binnen tien jaar misschien ophouden te bestaan? Ongeacht de bestemming op lange of middellange termijn, zijn vele tunnels dringend aan grondige renovatie toe. Wie oproept om de tunnels nu al te sluiten, had moeten investeren in alternatieven. Dat laatste doet ook deze regering: we investeren de komende 10 jaar 5,2 miljard euro in een nieuwe metrolijn, de verlenging van tramlijnen, nieuwe bussen... We zijn het enige Gewest dat niet bespaart op zijn openbaar vervoer. Verder zorgen we tijdens deze legislatuur voor 8.000 plaatsen op overstapparkings en 80 kilometer beveiligd fietspad. Tot slot stimuleren we autodelen en carpoolen. Eens die mobiliteitsshift ingezet is, kan een analyse uitmaken welke tunnels nog echt nodig zijn. In verband met het carpoolen: u stelde voor op de snelwegen naar Brussel een rijstrook voor te behouden voor wagens die meerdere personen vervoeren. Welke stappen wil u hier verder in zetten? Op het volgende overleg met mobiliteitsministers maak ik een concreet voorstel tot samenwerking. Volgens Febiac worden de files 40% korter als 10% van de mensen beslist om samen met de wagen naar Brussel te komen. De ‘carpool lanes’ zijn een goede oplossing. Hoe verloopt het overleg binnen het Executief Comité van de Ministers van Mobiliteit? Het ECMM zorgt voor een nieuwe dynamiek. Eindelijk overleggen de vier mobiliteitsministers op regelmatige basis. We stemmen vooral de violen gelijk over de grote beleidslijnen. Hoe ver staat het met de plannen voor de metrolijn 3, de nieuwe Noord-Zuidas? Metrolijn 3 tussen het Noordstation en Bordet bouwt zeven nieuwe metrostations. Beliris vraagt de vergunning aan voor het ontwerp, dat aantoont dat de integratie van de metrostations in het stadsweefsel mogelijk is. In het najaar 2017 volgt het openbaar onderzoek voor de aanpassing van het Gewestelijk Bestemmingsplan voor het traject Bordet-Albert. De constructie van de metrolijn zal ondergronds veel tijd in beslag nemen omwille van de techniciteit. De bovengrondse ruimte zal pas ten vroegste vanaf 2022 worden uitgevoerd. Dit geeft ons de tijd om de opmerkingen ter harte te nemen. Van het S-netwerk, het spooronderdeel van het Gewestelijk ExpresNet dat 30 stations bedient, blijken weinig mensen op de hoogte. Hoe kan de communicatie verbeteren? De communicatie, maar ook de zichtbaarheid en leesbaarheid in en rond de stations blijft een pijnpunt, maar is vooral een vraag voor mijn collega minister Bellot. Wat betreft het intra-Brussels gebruik van het S-netwerk, vandaag onbekend en dus onbemind, zullen we samen met collega Bellot een specifieke campagne opzetten. U had het daarnet over de overstapparkings. Het Plan voor Duurzame Ontwikkeling voorziet 25.000 transitparkeerplaatsen in de Brusselse regio en nog eens 25.000 errond. Zult u, voor de uitvoering, de regio’s over de streep kunnen trekken? Mijn regering engageerde zich om 8.000 Park+Ride plaatsen te realiseren binnen het BHG. Wat P+R parkings bij NMBS-stations buiten Brussel betreft, is er overleg met minister Bellot. Bij het Vlaams Gewest loopt een P+R studie voor de Brusselse rand, die rekening zal houden met onze plannen. Tot slot: vorig jaar stelde u de versmalling van de E40 ter hoogte van Reyers voor. Op uw idee om er een ‘stadsboulevard’ van te maken, kwam felle reactie. Wat antwoordt u? Sommigen schilderen het ten onrechte af als een belemmering van het inkomend verkeer. Geen enkele onafhankelijk verkeersspecialist voorspelt nochtans een verlies van capaciteit. Ook Ben Weyts bevestigde dat er geen negatieve impact is op de E40 langs Vlaamse zijde, omdat het verkeer richting Brussel sowieso over een beperkt aantal rijstroken gaat. De stroken die geschrapt worden, zijn dus niet nodig voor de doorstroming. Met het weghalen van de viaduct en de transformatie naar stadsboulevard zal de buurt heropleven en krijgt elke weggebruiker de plaats die hij verdient. Maar eerst moeten de Reyers tunnels gerenoveerd zijn. ● 30 BECI - Brussel metropool - september 2017 © Reporters TOPIC François Bellot: pragmatisch en efficiënt MOBILITEIT & LOGISTIEK Je zou kunnen denken dat het aantal mobiliteitsproblemen in België evenredig is met het aantal verantwoordelijken dat ze moet oplossen. Dit geldt voornamelijk in Brussel, waar de samenwerking tussen gewestelijk en federaal soms door troebele wateren navigeerde. Sinds François Bellot aan boord kwam, vaart dit schip een totaal andere koers. Het S netwerk, bedoeld om het gebruik van de trein in en rond Brussel te bevorderen, is aan uitbreiding toe. Dat staat in verscheidene persberichten die u uitstuurt. Hoe ver staan we? Het aanbod verandert aanzienlijk. In 2015 werd het S aanbod gelanceerd met de opening van een nieuw station aan Thurn en Taxis. Het netwerk telt vandaag 12 lijnen waarvan de frequentie toeneemt. Verleden jaar werd de tunnel Schuman-Josaphat in gebruik genomen en openden wij de stations Mouterij in Elsene en Arcaden in Watermaal. Verder hebben wij de frequentie opgedreven op de assen Nijvel/ Eigenbrakel/luchthaven. Sinds december 2016 wordt het Brusselse hinterland in de week door 32 extra treinen bediend, en 40 tijdens het weekend. Naast de grote stations zullen meerdere van de 33 kleinere stations en haltes in Brussel worden gemoderniseerd. De specifieke communicatie rond dit netwerk is in voorbereiding, verneem ik van de NMBS. De spoorwegen bereiden een programma voor om 58 gemeenten te bezoeken met ten minste één station waar een S-lijn langs rijdt. In elk van deze gemeenten zullen ze burgemeester en schepen van de mobiliteit ontmoeten om een overzicht te geven van het S-aanbod, specifiek voor de betrokken gemeente. Een gelijkaardig initiatief is voorzien voor de mobiliteitsadviseurs van Brusselse ondernemingen. De werkzaamheden aan het GEN worden begin 2018 hervat. De federale regering reageerde positief op mijn voorstel en besliste een extra miljard vrij te maken om het GEN met vier sporen af te werken en zowel aanbod als netwerk uit te breiden. In Brussel staan drie grote spelers in voor de openbare mobiliteit, namelijk NMBS, MIVB en De Lijn. Zou een gemeenschappelijk denk- en overlegorgaan niet nuttig zijn? Nieuwe structuren uitdenken? De bestaande doen functioneren is efficiënter. Op strategisch en politiek vlak heb ik nieuw leven ingeblazen in het Executief Comité van de Ministers van Mobiliteit (ECMM), dat nu sinds iets meer dan een jaar regelmatig samenkomt. Het ECMM heeft al meerdere beslissingen genomen die de verschillende spelers van het openbaar vervoer direct aanbelangen. Het is voornamelijk de bedoeling een gemeenschappelijke visie te bepalen, de interoperabiliteit te bevorderen en de tarieven te integreren. Op operationeel niveau bestaan er al meerdere organen, die nu aan versterking toe zijn. In het raam van het GEN creëerde de overeenkomst van 2003 tussen Gewesten en federale Staat het GEN-stuurcomité, dat helaas heel weinig Interview door Didier Dekeyser is samengekomen. Ik heb persoonlijk iemand aangesteld om deze werkzaamheden te bespoedigen. Ik wacht nu op de andere ministers, die ook hun vertegenwoordigers moeten aanduiden … Zou het leven van de reizigers niet gemakkelijker zijn met een integratie van de verscheidene mobiliteitsaanbiedingen en een meer doelgerichte multimodale informatie? De grote verscheidenheid aan abonnementen en tarieven kan inderdaad psychologisch afremmend werken. De veralgemening van de Mobib kaart in gans het land als referentie voor het openbaar vervoer zal de intermodaliteit vergemakkelijken. Ik ben van plan het gebruik van deze kaart te promoten voor alle verplaatsingen met het openbaar vervoer. De kaart moet kunnen dienen voor de aankoop van een treinabonnement in combinatie met TEC, De Lijn of MIVB, maar ook voor de betaling van een parkeerplaats of de huur van een blue bike, Villo of Cambio voertuig. Nu al zijn meerdere abonnementen beschikbaar op de Mobib-kaart, die een gemeenschappelijke multimodale betaalmiddel moet worden op een persoonlijke informatiedrager (GSM, kredietkaart …). De integratie van alle bestaande aanbiedingen zal natuurlijk niet gemakkelijk zijn. Plant u andere acties? Vanzelfsprekend! Door een pragmatische aanpak van de mobiliteitsproblemen heb ik concrete maatregelen bepaald die op korte termijn de druk van het autoverkeer kunnen verlichten. Dit zijn: een forfaitaire uitkering ter vervanging van de bedrijfswagen, de uitbreiding van de fietsvergoeding tot de snelle elektrische fietsen, steun aan carpoolingplatformen … De mobiliteit zal werkelijk verbeteren wanneer efficiënte alternatieven worden toegepast. Vandaar de keuzes die ik heb gemaakt bij het opnemen van mijn functie. ● BECI - Brussel metropool - september 2017 31 © Reporters
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Verlaten werven en verlamde mobiliteit MOBILITEIT EN LOGISTIEK Brussel, de stad met de zwaarste verkeersoverlast van Europa in 2013, staat nu op de 37e plaats van de Inrix rangschikking! Het verkeer in onze hoofdstad vlotter dan in Vladivostok? Moeilijk te geloven, nietwaar, met al de werven die overal in onze stad opduiken … M eer dan 10.000 werven per jaar, stel u voor! Het beheer hiervan vereist subtiele virtuositeit. Maar de overheid gaat er met bokshandschoenen tegenaan. Niet op zijn eentje: wel de 19 gemeenten en het Gewest, samen 20 eersterangs boksers die weinig plannen, nog minder overleggen en wat centen uitsparen door de meeste werkzaamheden op werkdagen te plannen. Daarna komen de installateurs van gas, elektriciteit, glasvezel en andere nutsleidingen, die zich al evenmin bekommeren om de bewoners. Eindresultaat: een chaos die ons het leven onmogelijk maakt. We kuieren even langs onze mooiste werven … 1. Onze Leopold II tunnel Het beheer van de Brusselse tunnels is kenmerkend voor ons Gewest: kortzichtigheid en een totaal gebrek aan vooruitziendheid, peperdure spoedreparaties en gigantische verkeersopstoppingen. Waren er geen tunnelbrokken op onze hoofden neergedonderd, dan zou de onbekwaamheid van onze beleidsmensen misschien minder opvallen. Gelukkig schijnt achter elke wolk de zon: het Gewest voelde eindelijk de nood om zich over de Leopold II tunnel te ontfermen vooraleer die volledig zou instorten. En kijk: de Brusselse overheid stelt vast dat deze 2,5 km lange verkrotte catacomben een grondige renovatie vereisen (een bijzonder scherpzinnige bevinding) en kondigt het begin van de werkzaamheden aan in 2018 (Parole parole, zongen Mina en Alberto Lupo). Het rotte beton, de ventilatie, de verlichting, de signalering en de waterdichtheid, alles moet integraal worden vervangen. En de Europese veiligheidsnormen vereisen 17 extra nooduitgangen. Waarde Vlaamse pendelaars die via deze weg onze mooie stad binnenrijden, wij wensen jullie veel sterkte! Didier Dekeyser Is de hemel neergestort? 32 BECI - Brussel metropool - september 2017 © Reporters © DKD Media
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TOPIC « Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure… » (Brassens) 2. Onze loopbrug aan Tour & Taxis Geen haast, hoor, er valt nog niets te zien. Na 15 jaar gepalaver over deze loopbrug en een tramlijn naar deze snel uitbreidende wijk, staan we nergens. Een ietwat serieuze planning zou de toegang tot de site noch vóór het aanleggen van de nieuwe wijk hebben voorbereid. Hier gebeurt dit achteraf. Of zelfs helemaal niet, want na het zoveelste uitstel en eindeloos geaarzel weet niemand meer hoe ver dit project staat. Ooit was er sprake van tramlijn 71, maar die is ondertussen in een vergeethoekje ontspoord. Naar verluidt zou het tram 9 kunnen worden. Toegegeven, er ligt sinds kort een loopbrug van 50 t tussen de twee oevers van het kanaal. Maar alleen voor voetgangers en fietsers. De brug is een tijdelijke oplossing, maar de reputatie van een minister is toch wat geld van de belastingplichtige waard, nietwaar? 3. Onze andere – toekomstige – loopbruggen Ons kanaal ligt er maar droevig bij, met zijn brak water dat 10 m onder het straatniveau stagneert als een vies riool, ondanks de kleurrijke windmolentjes zoals op de zeedijk, die veel meer ‘zeeuws’ aandoen dan de Haven van Brussel. Maar het water oversteken, da’s wat anders. Om van de Nijverheidskaai op de Demetskaai te raken, moet je bijna een kilometer afleggen voordat je het grauwe water kunt oversteken. Het Gewest heeft dit ingezien en besliste twee nieuwe loopbruggen te bouwen, eentje ter hoogte van het metrostation Graaf van Vlaanderen en het tweede aan de Ninoofse poort. Bovendien zal de loopbrug van de Heyvaertwijk worden gerenoveerd. Vandaag is hier nog niets van te merken. En op de Nijverheidskaai moet je nog steeds een kilometer lopen om de andere oever te bereiken. Is dit, in het land van Magritte, een fietspad? Een inhuldiging in de verste verte? 34 BECI - Brussel metropool - september 2017 4. Onze fietspaden Het aantal fietsers stijgt pijlsnel in Brussel. Met de democratisering van de elektrische fiets zullen steeds meer weggebruikers zich in onze heuvelachtige hoofdstad verplaatsen zonder overvloedig te zweten. Goed nieuws, want het Gewest heeft een zwak voor fietsers. Hiervan getuigen het fiets-GEN, 80 km van het verkeer gescheiden nieuwe fietspaden, fietssnelwegen, de bouw van 11 bruggen en speciale liften enz. Eerbetuigingen, enthousiasme en projecten genoeg, maar op de daden zitten we nog te wachten. Zelfs bij het vernieuwen van het wegdek vergeet het Gewest de witte stippellijn op de grond die, in ons land, een fietspad in het leven tovert. Ook aan fietsbeugels heerst er een schrijnend tekort, zodat we op zoek moeten gaan naar de zeldzame palen waaraan nog geen tros vergrendelde fietsen hangt. Een voorbeeld hiervan is de Elsense steenweg. En wanneer zien we eindelijk het al lang beloofde fietspad langs de kleine ring? Komaan, Pascal, hoogtijd om naar een hogere versnelling te schakelen! © DKD Media © DKD Media © DKD Media TOPIC 5. Ons Rogierplein De projectoproep dateert van 2006. De stedenbouwkundige vergunning van 2008. In 2017 zijn de werkzaamheden nog aan de gang, alsof de werf zich verheugde om de oneindige, genadeloze verkeersopstoppingen die hij veroorzaakt, zelfs voor de bussen die uit het Noordstation vertrekken. No comment. No pasarán! 6. Ons GEN Congres, Kapellekerk, Schuman, Calevoet … Die zeggen ons nog vaag iets. Maar hebt u ooit al gehoord van Bockstael, Brussel-West, Mérode, Berchem, Bosvoorde, Evere, Vorst-Zuid, Haren-Zuid, Meiser, Moensberg e.d.? Nee? Nochtans een geweldig vervoermiddel om Brussel in alle richtingen te doorkruisen, zonder last van de files. Rudy Vervoort praat er al jaren over, maar misschien is het gewoon een hersenschim van hem, want zelfs op de website van Brussel Mobiliteit wordt daar met geen woord over gerept … Station van Evere Your most important resources deserve to be escorted too. Enjoy the ride in executive cars... Prestige - Veiligheid - 100% CO2 Neutraal. Ter beschikking stellen van premium wagens, met bestuurders die opgeleid zijn voor de beveiliging van VIP’s. Meer infos : www.bulkray.eu / VIP@bulkray.eu / +32 2 892 40 27 vicado Bulkray, uw partner voor het bedrijfsvervoerplan. R Bulkray sprl Marcel Broodthaersplein 8, 1060 Brussel, België. BECI - Brussel metropool - september 2017 35 © DKD Media © Lumixbx —CC BY-SA 3.0 c X X o z l / X o g X X i c X c e r B E t . N R E T N I V A D Ç I L T T O A V E D
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TOPIC 7. Onze Ro-Ro terminal Bij gebrek aan activiteit, zoals in de grote zeehaven van Brussel, kan creativiteit geen kwaad om wat schot in de zaak te brengen. Met de aanleg van een RO-RO terminal op een terrein van 2,3 ha dat de haven op de rechteroever heeft aangekocht, komt er in principe weer wat beweging. We bedoelen de verhuizing van de Heyvaert wijk, met haar omslachtige en vervuilende logistiek voor de handel van tweedehandswagens. Pech: ook dit project sleept aan en bovendien staat de markt van tweedehandswagens op instorten. (Kwade tongen beweren dat dit te wijten is aan de beperking van cash-betalingen, maar dat gelooft u toch niet, zeker?). Ondertussen zit ook daar alles strop. De volgende, aub? 8. Onze ontradingsparkings Het Gewest koestert al lang grote ambities voor de transitparkings. Maar opnieuw weinig concreets: Esplanade en Delta zijn nog steeds in projectfase, Reyers is gesloten … Van de 10.000 al lang voorziene parkeerplaatsen zijn er 1.900 beschikbaar terwijl Brussel dagelijks nagenoeg 400.000 pendelaars verwerkt. We laten ons nog niet meteen ontraden, mijnheer Smet! Bruxelles, ma belle… Meiser, een ontradende ontradingsparking 10. Het spook van onze viaduct De Reyers viaduct sneuvelde in een paar uren onder de speer van Pascal Smet, zoals Sint Michiel de draak overwon. Maar evenals de aartsengel staakte de minister zijn heldhaftige daad. 2014, 2015, 2016, 2017… OK, uitgerust? Nu wat tijd om de klus te klaren? 9. Onze stations De 13 ha van het Weststation behoren sinds 2002 tot de Gebieden van Gewestelijk Belang en staan vermeld in het Internationaal Ontwikkelingsplan van het Gewest. De Brusselse regering beschouwt het gebied als een van zijn 10 strategische zones: hier wordt gedacht aan een splinternieuwe wijk en een soort ‘hub’ van de intermodaliteit: iets waar de Brusselaars van houden en de pendelaars op hun knieën om smeken. Wat er in Brussel omgaat, kan de federale spoorwegmaatschappij echter geen barst schelen: soms beweert ze dat ze daar een vormingscentrum te willen oprichten, dan weer kantoorgebouwen… Kortom, ze speelt de andere stakeholders tegen elkaar uit. Rudy Vervoort blijft erin geloven en werkt koppig voort. Maar waar naartoe? Onlangs stond er in Le Soir1 : “Vandaag heeft een onafhankelijk studiebureau een multidisciplinair team samengesteld om de programmatie te verfijnen en om een stedelijk masterplan binnen een termijn van elf maanden aan het openbaar onderzoek te kunnen onderwerpen.” Redding in zicht! Aan het Brusselse Zuidstation ging het dezelfde toer op, maar daar werd de ganse wijk ondersteboven gezet zoals tijdens de ergste jaren van de ‘brusselisatie’. Toen begon men in te zien dat de NMBS wellicht zou gaan speculeren met de terreinen die ze in eigendom had, met de dreiging van een rentabilisering – kantooroppervlakten, dus. “Dit is niet wat het Gewest wenst”, vertelde ons toen Charles Picqué. Wijsheid komt soms met de jaren … Chi va piano va sano. 1. Vanessa Lhuillier, Le Soir, 11/05/2017 36 BECI - Brussel metropool - september 2017 © DKD Media © Reporters © DKD Media © Reporters Allemaal fi etsers met KBC Brussels! Een ‘fi rmafi ets’? Waarom niet? KBC Brussels ontwikkelde een nieuwe oplossing die uw medewerkers en uzelf meer bewegingsvrijheid geeft in de stad. Dit gebeurt via de leasing van fi etsen, ter aanvulling of vervanging van de wagen. Steeds meer Brusselaars verplaatsen zich met de fi ets. Hun aantal steeg sinds het begin van het decennium jaarlijks met 14%1 . Goede redenen genoeg: in de gebruikelijke verkeersoverlast verplaatst de fi ets zich vaak veel sneller dan de wagen of het openbaar vervoer. Hij zorgt bovendien voor uw conditie en rijdt milieuvriendelijk! KBC Brussels Business Partner Leen Goyvaerts is verantwoordelijk voor het segment zelfstandigen, vrije beroepen en kleine ondernemingen. Zij stelt vast dat “De klassieke formule ‘salaris plus fi rmawagen’ in een stedelijke omgeving op de helling staat. Heel wat mensen die niet noodzakelijk ver van hun werkplaats wonen maar toch over een bedrijfswagen beschikken, schuiven dagelijks gefrustreerd aan in de fi les. Zij laten de auto niet thuis staan, maar gebruiken nu en dan de fi ets als alternatief, bijvoorbeeld een dag of twee per week. Andere, meestal jongere mensen, hebben minder belangstelling voor de wagen en bezitten soms geen rijbewijs meer. De fi ets wordt dus trendy en cool, in onze stad.” Het fi etsverkeer is in Brussels tijdens het spitsuur fl ink gestegen. In 2016 registreerde ProVélo een gewestelijk gemiddelde van 278 fi etsers tussen 8 en 9 uur ’s ochtends. 30% meer dan in 2015. Daarom ontwikkelde KBC Autolease (het mobiliteitsdepartement van KBC) een operationele-leasingformule voor fi etsen. “Het systeem heeft veel gemeen met autoleasing en biedt drie serviceniveaus: Economy, Comfort en Premium. De operationele leasing heeft een standaardduur van 36 maanden. Dankzij een fi scaal stelsel dat voortaan voordelig is voor fi etsen, zijn sommige kosten ter hoogte van 120% aftrekbaar. 50 euro bruto maandsalaris geeft bijvoorbeeld recht op een fi etsbudget van 70 euro. En voor 70 euro maandsalaris loopt de leasingwaarde op tot 100 euro. Met een dergelijk budget wordt het mogelijk een fi ets van ongeveer 2.440 euro te kopen, wat heel wat mogelijkheden biedt, met inbegrip van een elektrische of een vouwfi ets.” De formule omvat, naast de fi ets, een onderhoudscontract, een verzekering tegen diefstal en schade, en de technische bijstand van de VAB. “Dit volledige pakket biedt dus veel troeven, ook voor zeer kleine ondernemingen, vanaf de eerste fi ets. Op die manier krijgen alle medewerkers (bedienden en arbeiders) een extra voordeel, al dan niet ter aanvulling van een wagen. Heel handig voor de verplaatsingen naar de werkplaats in de stad. Deze vorm van oplossing bieden wij nu aan de Brusselaars. De formule kadert bovendien perfect in de strategie van KBC Brussels en zijn drie prioriteiten: mobiliteit, ondernemerschap en woongelegenheid.” De formule is een schot in de roos. De eerste bevindingen: “De vraag naar elektrische fi etsen ligt verrassend hoog: ongeveer 30%, veel meer dan voor vouwfi etsen. Ook de racefi ets is erg in trek. In Brussel worden vooral stadsfi etsen en vouwfi etsen gebruikt. Elektrische fi etsen komen eerder aan bod voor verplaatsingen tussen woning en werkplaats … De budgetten liggen redelijk hoog, want sommige fi etsen kosten meerdere duizenden euro’s. Bovendien wensen de fi etsers hun vervoermiddel te personaliseren. Ze kiezen graag de accessoires, het wieltype en het versnellingssysteem. Een zeer duidelijke trend.” KBC Brussels: Leen Goyvaerts - 0479/26.78.91 KBC Autolease: Koen Corbeel – 0475/57.00.69 1 Gegevens van de vzw ProVélo Leen Goyvaerts Olympus, een app voor alle verplaatsingen Naast de leasing van fi etsen lanceerde KBC Autolease onlangs nog een oplossing voor ondernemingen. Olympus is een smartphone app die ‘multimodale mobiliteit’ bevordert. Hiermee betaalt de gebruiker verscheidene mobiliteitsdiensten met een budget die hij van zijn werkgever krijgt. De app betaalt het gebruik van het openbaar vervoer, van gedeelde fi etsen enz. “Wij werken nu al samen met de TEC, de MIVB, de NMBS, De Lijn… En wij hopen binnenkort ook Villo te overtuigen”, vertelt Leen Goyvaerts. “Voor de werkgever is dit in elk geval zeer handig. Gedaan met de berg facturen en onkostennota’s, allemaal met verschillende btw-tarieven. Die ruimt nu de plaats voor één enkele globale factuur.” En de gebruiker beschikt over één enkele ‘pass’, die overal wordt aanvaard!
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De Brusselse Vroegmarkt op weg naar… Veertien hectaren verkoopoppervlakte, 137 handelaars en minstens 22 000 bezoekers per maand: de voor de Stad Brussel door Mabru vzw beheerde Vroegmarkt hoort duidelijk bij de grotere economische spelers van de hoofdstad. Het jaarverslag 2016 is nu vers van de pers beschikbaar. Een overzichtje van de kenmerkende elementen van dit jaar en de toekomstprojecten. Gaëlle Hoogsteyn …Een modernere site “Toen wij in 2015 aan het hoofd van deze structuur kwamen te staan, functioneerde die vlotjes”, herinnert zich Mabru directeur Laurent Nys. “Toch waren wij van plan de markt te herzien, de site te moderniseren en een nieuwe dynamiek op gang te brengen. Win-win, dus!” Dankzij een herverdeling van de ruimte konden bepaalde handelaars zich uitbreiden en kwam er andere ruimte vrij. “Op die manier trokken wij we nieuwe verkopers (en dus ook meer klanten) aan, en stegen onze inkomsten”, vertelt Michel Barnstijn, voorzitter van Mabru. In 2012 haalde de Vroegmarkt nog geen 3 miljoen € omzet. Drie jaar later was die met 30% gestegen. “We slaagden erin de machine weer op gang te krijgen”, verheugt zich Laurent Nys. Andere werkzaamheden zijn aan de gang. Zo bijvoorbeeld de plaatsing van panelen op de gevels van de hallen. Het is ook gepland laad- en loskaaien te bouwen, een laag asfalt te leggen, over te schakelen naar LED verlichting, zonnepanelen op de daken te plaatsen en een nieuwe hal te bouwen. “Heel wat ondernemingen wensen een verkoopoppervlakte te huren, maar helaas beschikken we niet meer over de nodige vrije ruimte. De bouw van een nieuwe hal van 1000 m² zou ons toelaten op de vraag in te gaan”, licht Laurent Nys toe. De lancering van deze projecten is grotendeels te danken aan de bevestiging, door het Brusselse Gewest, dat de Vroegmarkt tot 2042 op de huidige site mag blijven. “Sinds deze beslissing offi cieel is, hebben bepaalde handelaars zwaar geïnvesteerd in de verbetering van hun verkoopoppervlakte. Hun investeringen combineren met de onze, om een positieve spiraal te creëren”, weet Michel Barnstijn. De nieuwe voorzieningen zouden tegen eind 2018 klaar moeten zijn. …Meer synergieën met de handelaars en de bezoekers Het succes van de Brusselse Vroegmarkt is onder andere te danken aan een systematische aanpassing aan de verwachtingen van handelaars en beroepsmensen. “Meer dan ooit willen we de toegevoegde waarde van onze producten beklemtonen”, verklaart Laurent Nys. De Vroegmarkt biedt diverse producten via korte en directe toeleveringsketens. De verkopers weten waar de aangekochte producten vandaan komen – en voor de eindconsument is dit steeds belangrijker. “Wij wensen dat de wederverkopers er trots op zouden zijn dat ze hun producten hier kopen.” De markt werkt ook nauw samen met de HORECA federatie. Het is de bedoeling dat restaurateurs hier zelf hun inkopen kunnen komen doen. Daarom gaat de markt nu een uur vroeger open. Op die manier kunnen restaurateurs meteen na de sluiting van het restaurant naar de markt stappen. Een andere nieuwigheid is de inrichting van een koelzone waar de Brusselse fruit- en groentehandelaars de op de markt aangekochte producten kunnen opslaan voordat ze naar de verschillende verkooppunten vertrekken. “Wij doen het uiterste om de aankoopprocessen op onze markt te optimaliseren”, aldus nog Laurent Nys. …Een voorbeeldig beheer van de sociale, maatschappelijke en milieu-aspecten Als belangrijke economische speler tracht de Vroegmarkt ook op alle niveaus bij te dragen tot de ontwikkeling van de Stad. De markt is een belangrijke bron van tewerkstelling: 800 werknemers (en zelfs 1.000, met het Europees Centrum voor Fruit en Groenten erbij gerekend). Het gaat hier meestal om laag- of niet-gekwalifi ceerde profi elen, een sector van de arbeidsmarkt die in Brussel veel werkzoekenden kent. Rekening houdend met de toekomstige ontwikkelingen, wordt een toename van 15 tot 20% van de aangeboden banen overwogen. Mabru gaat ook voor recycling, onder andere papier en paletten. De markt wil zijn ecologische verantwoordelijkheid opnemen. Bovendien gaat ze de strijd aan tegen de verspilling van voeding, met het nieuwe DREAM project (Distributie en Recuperatie van Etenswaren van Mabru), samen met de OCMW van Brussel. Zo wordt dagelijks tussen 700 en 1000 kg voeding teruggewonnen die niet meer kan worden verkocht, maar nog eetbaar is. “Verspilling bestrijden helpt de armoede in Brussel in te dijken. In Brussel Laurent Nys (links) en Michel Barnstijn, respectievelijk directeur en voorzitter van Mabru. werd trouwens benoemd tot de raad van bestuur van de World Union of Wholesale Markets. “Wij willen aantonen dat België als klein land ook internationaal vertegenwoordigd is”, stelt hij. De Brusselse Vroegmarkt is bovendien lid geworden van de Federatie van de Groothandelsmarkten van Frankrijk. Op de kaart van de Franse markten pronkt nu ook de Brusselse Vroegmarkt. En tot slot “Om een vooraanstaande speler te blijven en stand te houden tegen de reuzen van agrovoeding en distributie moeten we steeds aan de spits van de technologie staan. De komende 20 jaar werken wij aan de modernisering van de site, het behoud van de beste positionering van onze activiteit en een diepgaand denkproces over de beste manier om de markt van morgen op te vatten en te organiseren. De kennis van zaken van de handelaars op Mabru en de steun die ze van ons krijgen zijn de bouwstenen van ons succes en van het behoud van een prachtige instelling: de Brusselse Vroegmarkt”, besluit Michel Barnstijn. Mabru • Werkhuizenkaai 22-23, 1000 Brussel • +32 2 215 51 69 • mabru@mabru.be • www.mabru.be leeft een familie op vier onder de armoedegrens. Opkomen tegen verspilling is dus een van onze basiswaarden”, stelt Michel Barnstijn. …Een internationale uitstraling De Vroegmarkt moet zich competitief opstellen ten opzichte van andere internationale markten en gunt zich de nodige middelen hiertoe. Tijdens de afgelopen jaren werd de winst van de markt gebruikt om de site te verfraaien en te promoten, om themagerichte opendeurdagen te organiseren (de volgende focust op Portugal) en om zich nationaal en internationaal beter te positioneren. “Op die manier hopen wij onze uitstraling richting Frankrijk, Duitsland en Nederland te versterken”, vertelt Michel Barnstijn. Laurent Nys
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TOPIC MOBILITEIT Good Move, om het tempo in Brussel op te voeren Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft alle belang bij een vlot verkeer van mensen en goederen. Daarom beslisten de economische spelers zich bijzonder actief in te zetten voor een ontwerp van nieuw Gewestelijk Mobiliteitsplan (GMP). Uiteraard met de bedoeling om de bestaande inspanningen verder te zetten en de tekortkomingen van Iris 1 en 2 snel weg te werken. Johan Debière B urgers, economische spelers, politici of vertegenwoordigers van de verenigingssector … Iedereen weet dat het verkeer in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest altijd voor moeilijkheden heeft gezorgd. Wanneer minister van mobiliteit Pascal Smet dus liet weten dat hij een nieuw Gewestelijk Mobiliteitsplan (GMP) wilde ontwikkelen en er alle stakeholders bij betrekken, juichte de bedrijfswereld het initiatief toe. “De mobiliteit is waarschijnlijk het vraagstuk waar de meeste spelers bij betrokken zijn. Sommigen zijn dag en nacht in Brussel aanwezig (de inwoners en ondernemingen), anderen dagelijks (de pendelaars), regelmatig (leveranciers van goederen) of slechts nu en dan. Voor uiterst complexe vraagstukken als de mobiliteit doen wij graag een beroep op de collectieve intelligentie. Dit geldt voor het jongste initiatief van minister Smet”, stelt Beci mobiliteitsadviseur Ischa Lambrechts. Toch bestaat er geen twijfel over de effectieve uitvoering van het plan, op termijn1 . Verkennende fase Een eerste stap van de GMP-werf – het zogenaamde Good Move project – was een verkennende ‘pre-voorbereiding’. Ongeveer 240 vertegenwoordigers van het Gewest, verenigingen en bedrijvenfederaties mochten hun mening uiten over de beste manier om dit nieuwe plan succesvol te maken. Dit gebeurde tijdens workshops bij Brussel Mobiliteit, met de gemeenten, met de Gewestelijke Mobiliteitscommissie, met de MIVB enz. In dit verband nam Beci, samen met andere economische spelers, deel aan een specifieke workshop die 21Solutions vanaf december 2016 organiseerde, in samenwerking met een consortium bestaande uit Espaces Mobilités, Transitec, Timenco en Sennse. “Naast Beci, waren er ook vertegenwoordigers aanwezig van Interparking, Touring, Taxistop en Cambio’, vertelt Marcel Van Meesche, directeur-generaal van 21Solutions. Hiervan werd een bondig verslag gemaakt, dat echter meerdere hoofdstukken bevat. “In de verscheidene workshops moedigden we de deelnemers aan om positieve projecten voor de Brusselse mobiliteit aan te kaarten (be positive). We vroegen hen de elementen te identificeren die duidelijk het verschil met andere plannen aantonen (be useful). Ten slotte moesten ze de voorwaarden bepalen om dit als een goed plan te beschouwen (to be done)”, licht hij toe. 40 BECI - Brussel metropool - september 2017 De door Beci georganiseerde workshop van de verkennende fase. De ontwikkelingsfase Na de voorbereiding brak de tijd aan voor de ontwikkelingsfase, waar de deelnemers alle aspecten integreerden die onder andere tijdens het forum van 20 april werden aangekaart. Een tiental ontmoetingen vond plaats tot eind juni, waaronder vijf thematische workshops en vier workshops voor de vier geografische sectoren van het Brusselse Gewest: N-W, N-O, Z-W en Z-O. Zeer concrete vragen vulden de diagnose aan: Is de openbare ruimte in Brussel gemakkelijk toegankelijk voor voetgangers? Waarom zijn er zoveel vrachtwagens in en rond de stad? Enzovoort. “Alle vergaarde elementen werden verdeeld over zes focuspunten: ‘Good Neighbourhood’ voor rustiger wijken, ‘Good Choice’ voor de beste mobiliteitskeuzes, ‘Good Service’, ‘Good Network’, ‘Good Partner’ en ‘Good Knowledge’ », aldus nog Marcel Van Meesche. De verantwoordelijke voor de voorbereiding van het GMP binnen de strategische directie van Brussel Mobiliteit is bijzonder opgetogen met het geleverde werk: “Vergeleken met de vroegere pogingen, die met categorieën werkten, pakken we nu de zaken op een totaal open en transverse manier aan. Zo bijvoorbeeld met de ontwikkeling van verplaatsingsstrategieën voor de fiets, die rekening houden met projecten uitgedacht voor het openbaar vervoer, de leveringen enz.”, vertelt Joëlle Vandevoorde. De modale strategieën lopen elkaar niet meer voor de voeten, maar vullen elkaar aan en ontwikkelen zich in overleg met elkaar, voor een beter beheer en gebruik van de openbare ruimte (dankzij Good Service, bijvoorbeeld). 1. Zie http://www.beci.be/nl/press_corner/hotnews/persberichten_van_beci/genericList-3/; “Gewestelijk Mobiliteitsplan: goodmove.brussels is een gemiste kans” © Marcel van Meesche Hoeveel verbruikt een elektrische auto? Als een elektrische auto evenveel kilometers rijdt als een wagen op diesel of benzine, dan kost hij aan brandstof een stuk minder. 15 000 km is de gemiddelde afstand die een elektrische auto jaarlijks aflegt 0,2 kWh/km is het gemiddelde elektriciteitsverbruik —› 3 000 kWh/jaar De kostprijs om 100% thuis op te laden 900 €/jaar (3 000 x € 0,3/kWh) Laadt u op tijdens de daluren? Dan beperkt u de kosten tot Auto op benzine Auto op diesel 750€/jaar (brandstof: 1,26 €/l) 1 134 €/jaar* (brandstof: 1,43 €/l) 1 287 €/jaar* En wat als u morgen ook elektrisch zou rijden? Ontdek waar u best rekening mee houdt. Download de volledige gids via www.engie-electrabel.be/mobilitygids *Ter vergelijking, over dezelfde afstand en met een gemiddeld verbruik van 6l/100 km
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Belgische Energie- En Milieuprijs: de palmares 2017 Sinds 2006 beweert de Prijs eer aan alle Belgen die, hetzij individueel, hetzij via hun organisaties, dankzij hun projecten of realisaties bijdragen tot de bouw van een duurzame toekomst op nationale, regionale en lokale schaal. Meer dan 2.200 dossiers werden geanalyseerd door een jury van deskundigen en bijna 120 laureaten werden beloond. Een heel succes voor een project waarvan het hoofddoel is « success stories » bekend te maken en positieve en herhaalbare initiatieven te stimuleren. Deze nationale wedstrijd is open voor alle categorieën van spelers en vernieuwers op het gebied van energie, milieu, mobiliteit en duurzame ontwikkeling: burgers, bedrijven, scholen en universiteiten, steden en gemeenten, verenigingen… De prijsuitreikingsceremonie zal op 8 juni in het BEL (op de site van Tour & Taxis) plaatsvinden en zal genieten van de aanwezigheid van Mevrouw Céline Frémault, Minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Huisvesting, Levenskwaliteit, Leefmileu en Energie, Meneer Carlo Di Antonio, Minister van Leefmilieu, Ruimtelijke Ordening, Mobiliteit, Transport, Luchthavens en Dierenwelzijnn en talrijke prominenten uit de politieke, wetenschappelijke, verenigings- en economische wereld. Laureaten en genomineerden 2017 Infos : Louise Hérion info@eeaward.be CIrCuLar EConoMy award Laureaat : PERMAFUNGI (Brussels) - Julien Jacquet Genomineerd : MCB ATELIER (Anderlecht) - Julien de Visscher Genomineerd : LILI BULK (Brussels) - Benoît Messiaen sustaInaBLE MoBILIty award Laureaat : Brussels by water (Brussels) - David Kuborn Genomineerd : Ahooga (Uccle) - Philippe Lefrancq Genomineerd : Hytchers (Chênée) - Jonas Douin sustaInaBLE EnErgy award Laureaat: Ecluse (Doel) - Silvia Colazzo Genomineerd : Coca-Cola European Partners Belgium (Chaudfontaine) - Inge Polspoel Genomineerd : Energiris (Brussels) - Thibaut Georgin sustaInaBLE EduCatIon award Laureaat : Eneco (Wavre) - Philippe Judong Genomineerd : Besix Foundation (Woluwe) - Donatienne de Spirlet Genomineerd : IBW – IECBW (Nivelles) - Raphaël Lateur sustaInaBLE BuILdIng award Laureaat ex-aequo : Philippe Samyn and Partners, architects & engineers + BEAI (Brussels) Laureaat ex-aequo : Atelier d’Architecture Galand (Forêt) - David Gutman Genomineerd : Cornix RDBM Architects (Brussels) - Frederik Jacobs Genomineerd : ATENOR- Gebouw Wilfried Martens (La Hulpe) - Jean-Philippe Colin dE sPECIaLE PrIjzEn IntErnatIonaL PoLar FoundatIon award Laureaat : KREATIVA (Morlanwelz) - Fabrice Delvaux LuMInus PrEMIuM award Laureaat : Coca-Cola European Partners Belgium (Chaudfontaine) - Inge Polspoel sPECIaL jury award Laureaat ex-aequo : De Schenkingsbeurs (Angleur) - Marion Cocina Laureaat ex-aequo : Beeodiversity (Brussels) - Michaël van Cutsem PrEMIuM MEdIa PartnEr award Laureaat ex-aequo : ATENOR – Gebouw Wilfried Martens (La Hulpe) - J-Ph. Colin Laureaat ex-aequo : Ahooga (Uccle) - Philippe Lefrancq PrEMIuM PartnEr PartnErs Référence Média Creative Events TUINMAGAZINE Vind alle resultaten en samenvattingen van de projecten op www.eeaward.be TOPIC Stem voor de vijf beste ideeën Sinds 1 september t.e.m. 30 september vindt u online een reeks ideeën van burgers, in het raam van Good Move by Citizens. Het zijn suggesties van Brusselaars die een betere mobiliteit voor Brussel wensen. U kunt er voor stemmen. Tot 30 september heeft iedereen de gelegenheid om de vijf beste ideeën aan te duiden. De ideeën die de meeste stemmen krijgen, worden in het Gewestelijk Mobiliteitsplan opgenomen. http://www.goodmovebycitizens.brussels Een GMP dat voortvloeit uit het GPDO Joëlle Vandevoorde beklemtoont – evenals Ischa Lambrechts bij Beci, trouwens – een andere eigenheid van het GMP: het is een gevolg van het GPDO, het Gewestelijke Plan voor Duurzame Ontwikkeling. “Vandaag vertrekken we vanuit het (in eerste lezing goedgekeurde) GPDO project en volgen we van heel dichtbij de evolutie van het document bij perspective.brussels en de Gewestelijke Ontwikkelingcommissie (GOC) (nvdr: het wordt momenteel herzien, naar aanleiding van het openbaar onderzoek)”. Sommigen beweren dat dit op een ongelegen moment gebeurt, maar Joëlle Vandevoorde beschouwt dit eerder als een kans: “In de voorbereiding van het GMP kunnen we op die manier al oplossingen schetsen om bij te sturen in functie van de kritiek die het openbaar onderzoek over het GPDO zal opleveren.” Qua timing voorziet Joëlle Vandevoorde dat het plan in oktober klaar zal zijn, om dan te beginnen aan een parcours langs Brussel Mobiliteit, meerdere kabinetten en andere betrokken spelers. Eind januari zou dit moeten uitmonden op een groot consultatieforum met vele spelers. Het openbaar onderzoek (in feite het officiële administratieve traject) zal dan van start gaan, na goedkeuring in eerste lezing, in de lente 2018. Meer informatie: http://www.goodmove.brussels ● Dé nieuwsbrief voor de Brusselse ondernemer! handige prospectielijsten praktische modelcontracten allerlei business tips & tricks updates over nieuwe wetgevingen ... en nog veel meer! Ontvang de e-nieuwsbrief van de Kamer van Koophandel Brussel www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Het forum van 20 april, in de Sint-Gorikshallen. BECI - Brussel metropool - september 2017 43 © Nathalie Nizette
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Bedrijfsvervoerplan: nieuwe maatregel voor de bedrijven die bedrijfswagens toekennen Op 1 juni 2017 heeft de Regering van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een nieuw besluit betreffende de verplichting van bedrijfsvervoerplannen (BVP) goedgekeurd. Het BVP blijft een verplichting (zoals vastgelegd sinds 2011) voor elk bedrijf dat meer dan 100 werknemers tewerkstelt op eenzelfde site (gebouwen en bijgebouwen op een afstand van minder dan 500m) in Brussel. Dit plan moet om de drie jaar worden geactualiseerd en dit jaar is het zover! Als gevolg van dit nieuwe besluit is een nieuwe maatregel verplicht geworden voor de bedrijven die bedrijfswagens toekennen aan meer dan 10 werknemers die op hun site zijn tewerkgesteld. De maatregel moet vóór 31/12/2018 zijn ingevoerd. 2. Nieuwe maatregel betreffende de bedrijfswagens De maatregel “het gebruik van het openbaar vervoer aanmoedigen” bestond reeds in de oude verplichting, onderverdeeld in 6 submaatregelen. Hij heeft als doel de werknemers aan te sporen hun wagen te laten staan en gebruik te maken van het openbaar vervoer voor professionele en woon-werkverplaatsingen. Ten minste twee van deze submaatregelen moesten worden ingevoerd. De nieuwigheid is dat de submaatregel “combineren of vervangen van de bedrijfswagen” verplicht wordt voor bedrijven die meer dan 10 bedrijfswagens ter beschikking stellen op hun site. Concreet heeft de onderneming twee mogelijkheden: ◗ Ofwel een mobiliteitspakket voorstellen dat toelaat de bedrijfswagen te combineren met of te vervangen door andere vervoersmiddelen (of cash). Dit “mobiliteitspakket” bevat minstens de fiets in een fietsdeelsysteem (“abonnement” of photo A. Ghys 1. Evolutie van het BVP als gevolg van het nieuwe besluit Sinds de inwerkingtreding van het besluit op 1 juni hebben de verplichte maatregelen van het actieplan enkele wijzigingen ondergaan. Ze zien er nu als volgt uit: ◗ Een contactpersoon, bij voorkeur de mobiliteitscoördinator, aanstellen. ◗ De werknemers informeren over de maatregelen van uw bedrijfsvervoerplan. ◗ De werknemers sensibiliseren voor duurzame verplaatsingswijzen. ◗ Een multimodaal bereikbaarheidsplan (dat informeert over alle bestaande vervoersmiddelen om uw site te bereiken) ter beschikking stellen van werknemers en bezoekers. ◗ Het gebruik van het openbaar vervoer en de fiets aanmoedigen. ◗ Een overdekte en beveiligde fietsenstalling installeren die het wettelijke minimumaantal plaatsen bevat. ◗ Rekening houden met de Ecoscore bij de aankoop of de leasing van minder vervuilende voertuigen (bedrijfs- en dienstvoertuigen). ◗ Een actieplan voorzien en toepassen om het hoofd te bieden aan een noodsituatie die een impact heeft op de mobiliteit van de werknemers. “abonnement + kosten”) en: ➜ de abonnementen van het openbaar vervoer in functie van de behoeften van de werknemer OF ➜ de fiets (vanaf 2020 omvat het begrip “fiets” eveneens de elektrische fiets); ◗ Ofwel, op vraag van de werknemer en indien er geen mobiliteitspakket toegewezen werd, de combinatie van de bedrijfswagen met het abonnement van het fietsdeelsysteem toelaten, en, in voorkomend geval, een jaarlijks openbaar vervoerabonnement dat beantwoordt aan de behoeften van de werknemer. Concreet kan de invoering van deze maatregel worden verwezenlijkt met een beperkte, zelfs neutrale, financiële impact. Ook al laat het mobiliteitspakket altijd de combinatie met een bedrijfswagen toe, de werkgever kan het gebruik ervan beperken (via een limiet op de brandstofkaart, een intrekking van de toegang tot de parking, een keuze voor een wagen van een kleinere categorie). Het mobiliteitspakket kan ook zijn samengesteld uit cash, voor zover u de werknemers ook de mogelijkheid biedt (in functie van hun behoeften) te kiezen voor het fietsabonnement in een fietsdeelsysteem en de abonnementen van het openbaar vervoer of bedrijfsfietsen. Meer info: alle informatie over de verplichting van het bedrijfsvervoerplan is beschikbaar op de website www.leefmilieu.brussels/bvp . Vragen? Neem contact op met het BVP-team van Leefmilieu Brussel: pdebvp@environnement. brussels. TOPIC « Crowd logistics »: Iedereen koerier MOBILITEIT EN LOGISTIEK De pakjesbezorging is in een race terechtgekomen waarin de innovaties estafette lopen. Crowd logistiek, die een beroep doet op particulieren, is de nieuwste manier om de nu al verwende consument nog sneller en efficiënter te bedienen. Peter Van Dyck J e zou het een soort Uber voor pakjesleveringen kunnen noemen. Crowd logistiek is een vrij nieuw fenomeen dat via apps werkt en waarbij particulieren of semi-professionelen worden ingezet voor het transport van goederen. Deze providers melden zich op een online platform aan als potentiële koeriers. De oorsprong ligt bij het people-to-people principe dat we bijvoorbeeld van Peerby kennen – een pakketje moet ergens naartoe, kan iemand die dezelfde richting uitgaat dit meenemen? – maar ook de zakelijke wereld is intussen op de trein gesprongen, omdat deze crowd logistiek oplossingen biedt voor same-day-leveringen. Het fenomeen kadert dus in de deeleconomie of ‘collaborative economy’, waarvan de Europese Commissie gelooft dat het zich naast het traditionele economische model zal nestelen. De EC beseft wel dat de huidige wetgeving aangepast dient te worden aan deze trend. Door die lacune proberen de lidstaten nu nog deze crowd logistiek activiteiten naar de achterpoortjes te sluizen die men voor de e-commerce heeft opengezet. “Ieder land doet dat naar eigen goeddunken, wat ertoe leidt dat bedrijven die internationaal actief zijn met verschillende wetmatigheden rekening moeten houden”, legt Jan Merckx uit, project officer bij het Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL). “Europa wil de wetgeving wel harmoniseren, maar neemt daar de nodige tijd voor.” Leuke bijverdienste Jan Merckx stelt tot zijn tevredenheid vast dat de Belgische wetgever alert reageerde. Hij creëerde een gloednieuw wettelijk kader dat momenteel als best practice in Europa geldt. Wie in ons land een digitaal platform voor de deeleconomie wil oprichten, kan op de website van de FOD Financiën een aanvraag tot erkenning indienen. Bringr, een platform voor crowd logistiek dat bpost initieerde, staat daar intussen al geregistreerd. Om gebruik te maken van Bringr moet je de applicatie downloaden. Vervolgens kun je een pakket aanbieden op het platform en stipuleren waar het opgepikt en geleverd dient te worden. De betaling verloopt via de app (de vergoeding wordt bepaald op basis van het gewicht van het pakje en de afgelegde afstand). Belangrijke voorwaarde voor de erkenning door de wetgever is dat de verzendingen van particulier naar particulier moeten gaan. Bringr werkt bijvoorbeeld al samen met Carrefour. Als je daar gaat winkelen, kan je vragen om de boodschappen thuis te laten afleveren. Via het Bringr-platform wordt voor dat transport een particulier ingeschakeld, die het order oppikt en bij je thuis afzet. Het gaat met andere woorden om een dienst waar een particulier zich vrijwillig voor kandidaat heeft gesteld. Wat de wettelijke regeling voor de provider betreft: eens geregistreerd op een platform, kan hij een gunstige fiscale regeling genieten als zijn jaarlijkse verdiensten de 5000 euro bruto niet overstijgen. “De overheid controleert of de platformen het systeem niet misbruiken als een mechanisme om oneerlijk te concurreren met de reguliere markt”, vertelt Jan Merckx. “Het is net de bedoeling van de wetgever om verdoken zwartwerk tegen te gaan.” Bringr is alvast zeer te spreken over de regelgeving. Hans Robben, manager fulfilment & network innovation bij bpost: “Dit is alvast een stap in de goede richting. De crowd die pakjes wil vervoeren heeft duidelijkheid nodig over de inkomsten en de te betalen belastingen. We hebben gemerkt dat de regeling een positief effect heeft op het aantal gebruikers dat zich aanmeldt. We moeten wel beseffen dat dit slechts een eerste stap is, we zitten nog in een leerproces. Binnen een jaar zullen we moeten bekijken welke maatregelen nog nodig zijn om crowd logistiek verder een boost te geven, zonder disruptief te zijn voor de markt.” Bloemboeketjes In het voorjaar van 2016 startte het VIL een pilootproject rond crowd logistiek. Naast onder meer Dreamland, Kariboo! en Procter & Gamble stapten ook Bringr/bpost en DHL Parcel erin mee. Waarom zijn spelers die al actief zijn in de pakjesBECI - Brussel metropool - september 2017 45 © Thinkstock
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TOPIC bezorging zo geïnteresseerd in deze alternatieve vorm? “De strijd binnen de e-commerce wereld is bikkelhard”, antwoordt Jan Merckx. “De wet wordt gedicteerd door Amazon en in mindere mate door Coolblue. Die willen alsmaar sneller gratis leveren. Amazon is als internetverkoper van boeken gestart, maar heeft vandaag over heel de wereld magazijnen, en niet alleen voor boeken, en een eigen vloot vliegtuigen. Dit laat het bedrijf toe een hoogwaardige service aan een redelijke kostprijs te bieden. Zo worden andere bedrijven verplicht om steeds innovatiever te worden in hun zoektocht naar betere en goedkopere oplossingen voor hun klant, die al zo verwend is dat hij liefst binnen de twee uur zijn online bestelde T-shirt thuis ontvangt. Crowd logistiek is zo’n manier om de prijs te drukken.” Bringr begon als een experiment bij bpost. Tijdens een interne managementsopleiding werd gebrainstormd over een product gebaseerd op het principe van crowdsourcing. Nadien werkte men samen met het Leuvense consultancybureau AE het concept van Bringr verder uit. “We zagen dat de deeleconomie zich als trend installeerde in tal van sectoren, ook in de onze”, verklaart Hans Robben. “Door deel te nemen aan het pilootproject willen we de impact van crowd logistiek op onze core business onderzoeken. In welke zin kan dit een verrijking voor bpost zijn? Ik kan nu al stellen dat het iets extra’s toevoegt aan onze bestaande diensten. Met Bringr doen we verzendingen, zoals de levering van bloemboeketjes, die we nooit op de traditionele manier zouden kunnen realiseren. In de reguliere pakjesbezorging is het immers de standaard dat de goederen verpakt zijn en de ene dag verzonden en de volgende uitgereikt worden. Met Bringr kunnen we dag zelf nog leveren. Het is precies die flexibiliteit die Carrefour motiveerde om met Bringr in zee te gaan.” M aak gebruik van onze systemische benadering en onze grondige data-analyse (m.i.v. big data). Haal voordeel uit onze lange praktijkervaring. Dankzij onze ingenieurs, economisten, stedenbouwkundigen en data-analisten identificeert en vermindert u de risico’s van uw projecten – en verhoogt u hun duurzaamheid. DUURZAAM TRANSPORT VOOR EEN DYNAMISCHE ECONOMIE Al 30 jaar lang biedt het onafhankelijk adviesbureau Stratec steeds meer innovatieve oplossingen voor een efficiënte en duurzame organisatie van uw activiteiten en het gebied dat u beheert. Wij staan u terzijde in milieubeheer, bij het uitvoeren van reglementaire en strategische studies. Stratec beschikt over de nieuwste technologie voor data-analyse, modellering en communicatie. U mag dus rekenen op een onberispelijke technische en grafische weergave. Stratec is een erkend bureau voor de uitvoering van effectenstudies in Brussel en in Wallonië. Het helpt u bij: O O Het indienen van milieuvergunningsaanvragen Het schrijven van milieueffectenverslagen en de uitvoering van dergelijke effectenstudies O O O Toegankelijkheidsstudies voor bedrijven Studies ter optimalisatie van bedrijfslocaties Studies over goederenlogistiek Onze vier deskundigheidsgebieden: STRATEC SA HET MILIEU DE MOBILITEIT DE ECONOMIE VAN HET VERVOER DE RUIMTELIJKE ORDENING /SMART CITY Adolphe Lacomblélaan 69-71 bus 8 1030 Brussel België +32 (0) 2 738 78 83 py.ancion@stratec.be D.R. Revolutionaire technologie Ecologische impact Bringr bedient op dit moment het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, de stad Gent en de provincie Antwerpen. “In de minder stedelijke gebieden binnen de provincie Antwerpen lijkt het ook wel te werken, maar toch is het daar minder evident”, weet Hans Robben. “Als we nog uitbreiden, zullen we ons concentreren op eerder dichtbevolkte gebieden, waar we een goede mix van verzenders en koeriers vinden.” De vrees dat crowd logistiek een alibi wordt om goedkope arbeidskrachten in te zetten, dient volgens Jan Merckx van het VIL genuanceerd te worden. “Uit studies is gebleken dat mensen die bij ListMinut werken, een platform waar je terecht kunt om klussen te boeken, meer verdienen dan mensen die het op een conventionele manier doen. Vele digitale platformen, zoals maaltijdenbezorger Deliveroo, belonen medewerkers: hoe meer klanten je bedient, hoe meer kans op extra’s De wereld van de (crowd) logistiek evolueert razendsnel. De ene innovatie volgt de andere op. Een baanbrekend voorbeeld in België is Parcify, dat in Gent, Antwerpen en Brussel met fietskoeriers werkt en al een deal heeft gesloten met Zalando. Bpost besloot onlangs om mee in Parcify te investeren, omdat de technologie die ze gebruiken zo revolutionair is. “Die technologie zorgt ervoor dat je pakjes kan bezorgen op de plaats waar de geadresseerde zich op dat moment bevindt”, legt Hans Robben van bpost uit. “Gebruikers die akkoord gaan met de algemene voorwaarden weten dat Parcify via hun smartphone toegang heeft tot een aantal gegevens, zoals de locatie. De mensen maken zich geen zorgen om hun privacy omdat ze overtuigd zijn van de toegevoegde waarde van de dienst. Ze ervaren het zelfs als het ultieme comfort.” bovenop je standaardloon. In de verre toekomst zal het waarschijnlijk zo evolueren dat iemand die volledig via zulke platformen werkt een broker aan zijn zijde heeft die kan zeggen uit welke opdracht hij het meeste voordeel kan halen.” Ook al durft Jan Merckx niet te beweren dat het pakjesvervoer nu al groener en duurzamer wordt door de crowd logistiek, hij is optimistisch gestemd over de ecologische impact op langere termijn. “We kunnen verwachten dat steeds meer steden lage-emissiezones zullen installeren. In Kopenhagen is de fiets nu al het belangrijkste vervoermiddel. Ooit zal dat ook zo zijn in België, zelfs in de kleinere steden. Dus ja, deze platformen zullen een facilitator worden om op een meer ecologische manier producten bij mensen te brengen. Ooit komen er micro-magazijnen met lockers, waar je je als eindklant hoogstens 200 meter voor moet verplaatsen, en ik voorspel dat de consument hoe langer hoe minder psychologisch gehecht zal zijn aan de thuislevering pur sang.” ● Naast verkoop ook advies! Wij helpen bedrijven met het opstellen van mobiliteitsplannen en het uitdenken van vernieuwende multimodale mobiliteitspakketten voor hun werknemers. Wij helpen u met het lanceren van lichte, elektrische en gedeelde mobiliteitsoplossingen. The Core (boven) is een bedrijfsscooter van hoge kwaliteit en met een grote autonomie, die de meeste koerierbedrijven zal bekoren door zijn vermogen, zijn wendbaarheid en zijn grote laadcapaciteit. Hij is uitgerust met een gps en laadruimten, ontwikkelt een autonomie van 60 tot 100 km en haalt een snelheid tussen 25 en 80 km/u. De E-Bikeboard EVOII (onder) is een gloednieuw vervoermiddel: een elektrisch aangedreven driewieler met een sportieve look, om zich slim en milieubewust te verplaatsen. Hij is oorspronkelijk bedoeld voor recreatief gebruik, maar ook prima geschikt voor mensen met mobiliteitsproblemen en voor de veiligheids-, hulp- of ordediensten. De e-Bikeboard heeft een tot drie aandrijfwielen en een autonomie die kan oplopen tot 120 km (besch. 02/2018). Impulse Solutions BVBA/ Arnaud Sirtaine +32 476 29 43 27 mobility@impulse-solutions.be www.impulse-solutions.be BECI - Brussel metropool - september 2017 47
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De IBO in bedrijfsverband Met de IBO in bedrijfsverband leidt u een toekomstige medewerk(st)er op volgens de criteria van het beroepsprofiel dat u zoekt. Concreet: Bruxelles Formation, uw onderneming en de stagiair(e) sluiten een overeenkomst die het opleidingsplan definieert. De IBO in bedrijfsverband voorziet een opleidingsfase en meteen daarop een tewerkstellingsfase. Tijdens de één à zes maanden durende opleiding betaalt uw onderneming een vormingsuitkering waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair(e). Deze vergoeding stemt overeen met het brutoloon voorzien voor deze functie in uw onderneming, waarvan de RSZ-bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden afgetrokken. De tewerkstellingsfase begint na afloop van de opleidingsfase en duurt minstens even lang. Tot welke werkgevers richt deze formule zich? De ondernemingen van de openbare en privé sectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie mag u voor een IBO in bedrijfsverband aanwerven? De toekomstige medewerk(st)er moet bij Actitis ingeschreven zijn. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi in samenwerking met Belangstelling voor deze formule? Contacteer de Service relations entreprises telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 73 34, of per e-mail, op het adres fpie@bruxellesformation.be Verantwoordelijke uitgever: Olivia P’tito – Stallestraat 67 – 1180 Brussel – Versie: maart 2017 Binnenkort een Port Center in Brussel? MOBILITEIT Op 30 juni 2017 tekenden de Haven van Brussel en de Brusselse Havengemeenschap in Le Havre het AIVP1 Handvest van de Opdrachten van een Port Center. De kans is dus groot dat Brussel binnen enkele jaren over een dergelijk Port Center beschikt. Uitleg krijgen we van Michel De Bièvre, de voorzitter van de Brusselse Havengemeenschap (BHG). Gaëlle Hoogsteyn Wat is een Port Center? “Een Port Center staat in voor de promotie en de bekendmaking van de havencultuur”, verklaart Michel De Bièvre. Het zorgt ervoor dat het al dan niet ingewijde publiek een beter inzicht krijgt in de hedendaagse activiteiten van een haven. Het legt ook de klemtoon op de sociaaleconomische rol en de impact op het milieu, via onderwerpen als de industriële activiteiten in de haven, het vervoer van goederen, de internationale handel, de integratie van de haven in de stad enz. “De haven is een economische long, waarvan de meerwaarde duidelijk wordt tijdens een bezoek ter plaatse”, stelt de voorzitter van de BHG. Het Port Center is dus bedoeld als een vormings- en informatietool. “Een toelichting over het nut van de haven vereist een aanpak die voor het algemeen publiek toegankelijk is.” De heer De Bièvre voegt eraan toe dat specifieke aandacht zal worden besteed aan scholieren en studenten, voor wie de haven eventueel toekomstuitzichten inhoudt. “Werkgelegenheid in de haven gaat nog steeds gebukt onder een slechte reputatie. Dankzij het Port Center hopen wij bij te dragen tot nieuwe roepingen, onder andere bij de jongeren en onder laaggeschoolde werkkrachten die in Brussel zeer gevraagd zijn.” De ontwikkeling van een Port Center in samenspraak met alle spelers die instaan voor erfgoed, cultuur en toerisme is ook een manier om de aantrekkelijkheid van de haven en het aantal bezoekers te verhogen. “Verder is het de bedoeling om reeds bestaande initiatieven te combineren. Ik denk aan tochten op het kanaal of Brussel Bad.” Het Brussels project Michel De Bièvre rechtvaardigt het project door de nood om meer bekendheid te geven aan de economische en industriële activiteiten rond het kanaal, zeker nu die onder 1. Association Internationale des Villes Portuaires BECI - Brussel metropool - september 2017 49 druk komen te staan van de vastgoedsector. “Wij moedigen de dialoog tussen haven en burgers sterk aan. Deze communicatie is van vitaal belang om de aantrekkelijkheid en de competitiviteit van een moderne haven te garanderen.” De AIVP heeft hierover een studie verricht en de BHG onderzoekt momenteel de haalbaarheid van een Port Center in Brussel. “De ondernemingen die wij tijdens de enquête hebben benaderd, spreken zich over dit project zeer positief uit.” De BHG is vandaag op zoek naar regionale partners en mogelijke sites. Michel de Bièvre weet dat het succes van het Port Center in ruime mate zal afhangen van zijn vestigingsplaats: “Wij wensen dat het Port Center vlak naast het kanaal zou worden opgericht om het ook per schip toegankelijk te maken. Verder moet de ligging voldoende centraal zijn om het publiek (o.a. toeristen) ook toe te laten dit bezoek met andere activiteiten te combineren.” Wat de ondernemingen ervan denken Georgy Eggermont, Director Marketing & Applied Technology – Heidelberg Cement Benelux: “Brussel zou zich moeten profileren als een stad die op een efficiënte manier haar industrie en economische activiteit in het stedelijk weefsel integreert. Dit kan alleen als het stadscentrum ook via de waterweg bereikbaar is en als een industriële en economische activiteit langs het kanaal in stand wordt gehouden. In het Port Center zijn alle stakeholders van het concept vertegenwoordigd. Dit zijn de industrie, de haven en de overheden, maar ook de inwoners, de gemeenschap en het onderwijs. Deze stedelijke integratie zal slechts vruchten afwerpen als ze rekening houdt met de eigenheden van elke speler. Talrijke steden hebben het leven van hun haven uitbesteed. Deze vergissing wil Brussel niet begaan. En met het Port Center kan de stad zich op dit vlak onderscheiden.” © CS Photos
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TOPIC Het kanaal als ruggengraat van de stad “Brussel biedt als kanaalhaven een ruime verscheidenheid aan diensten en een flink groeipotentieel.” Het kanaal speelt namelijk een belangrijke rol in het mobiliteitsbeleid. Uit de cijfers van 2016 blijkt dat de waterweg de doorgang van 600.000 vrachtwagens in de Brusselse agglomeratie heeft vermeden. Hiermee werd ook 95.000 ton CO2 uitgespaard. uitstoot Het informatiecentrum Maasvlakte 2, in Rotterdam: een van de voorbeelden die de studie vermeldt. Het kanaal bewijst aanzienlijke diensten o.a. voor de aanvoer van bouwmateriaal en het transport van afval, zonder een beroep te doen op vrachtwagens. “En de aanwezigheid van een industriezone langs het kanaal zorgt voor het behoud, in het Brusselse Gewest, van een hele reeks financiële inkomsten die voortvloeien uit de creatie van toegevoegde waarde. Zonder de haven zou dit alles naar andere streken in België vertrekken.” Ten slotte legt Michel De Bièvre de klemtoon op de toekomst: “De haven biedt een flink potentieel aan internationale ontwikkeling.” ● De BHG wenst een evenwichtige ontplooiing van de stad Doorheen het De Brusselse Havengemeenschap (BHG) verenigt als privé vzw niet alleen de ondernemingen die in het havengebied zijn gevestigd maar ook andere instellingen en organen die bij de economische activiteit rond het kanaal zijn betrokken. Met haar 150 leden is de BHG de gesprekspartner bij uitstek van de gewestelijke overheden in het raam van een havengebied dat een ingrijpende ontwikkeling en grondige veranderingen doorstaat. In de maand juni werd het 60-jarige bestaan van de vereniging plechtig gevierd. Ze ontstond namelijk in 1957 op initiatief van de Kamer van Koophandel van Brussel en andere partners1 . Oorspronkelijk had zij tot taak de troeven van het havengebied te promoten. Haar opdrachten zijn met de tijd flink gediversifieerd. Tijdens de afgelopen jaren is het aantal leden van de BHG verdubbeld. Ze vertonen bovendien een grotere diversiteit. Ook de activiteit is aanzienlijk toegenomen. De gemeenschap zorgt niet alleen voor de opvolging van de problemen waar de leden dagelijks mee kampen: ze zet zich voortaan ook in voor de snelle evolutie van het kanaalgebied, dankzij een (pro)actieve deelname aan de ontwikkeling van een gewestelijke visie. 50 BECI - Brussel metropool - september 2017 jaar organiseert de BHG een aantal evenementen, waaronder thematische commissies, netwerking (o.a. de befaamde Barolo), studiereizen enz. In 2015 ontstond bovendien een specifieke commissie voor het Kanaalplan, met de bedoeling bedrijven te informeren en een constructieve dialoog aan te knopen met de overheid. Michel De Bièvre. Door de demografische groei, de uitdagingen van de mobiliteit en de druk van vastgoedprojectontwikkelaars bevindt het havengebied zich in een vrij ongemakkelijke situatie. Om de economische activiteit te vrijwaren, werd echter niet gekozen voor delokalisering of inkrimping, maar voor een gedreven samenwerking met de gewestelijke spelers (de regering, de Maatschappij voor Stedelijke Inrichting, de Bouwmeester …). De haven wil zelf bijdragen tot de overgang naar een zekere verstedelijking van de zone. Precies daarom lanceerde de BHG de studie rond het Port Center project. Dankzij dynamisch overleg met de overheid en de Haven van Brussel zal het Port Center prachtig kunnen getuigen van de integratie van de havenactiviteiten in het stedelijk weefsel en van de relatie die een stad en haar haven tot stand kunnen brengen. Als stichtend lid en structurele partner van de BHG juicht BECI deze aanpak toe. Voor meer informatie over de activiteit van de BHG of over de ontwikkeling van het kanaalgebied contacteert u Lise Nakhlé : lna@beci.be. 1. De Syndicale Kamer van Vervoer (nu Beltop), de Vereniging van de Havengebruikers en de N.V. der Brusselse Vaart- en Haveninrichtingen (waarvan de Haven van Brussel de bevoegdheden heeft overgenomen). © hallz Havenlogistiek ten voordele van de mobiliteit De bevoorrading van Brussel met voedingswaren, olieproducten, bouwmaterialen en metaalproducten verloopt grotendeels via de haven. Zo wordt de mobiliteit in Brussel verbeterd en rijden er dagelijks ca. 2 000 vrachtwagens minder over de weg. De Haven van Brussel wil nieuwe trafieksoorten ontwikkelen en de modal shift naar de wateren spoorweg bevorderen. Daarmee tracht ze alle problemen die het klassieke wegtransport veroorzaakt, te bestrijden (geluidshinder, beschadigde wegen, ongevallen, files, vervuiling, enz.). Concreet ontwikkelt de Haven een netwerk van overslagplatformen langs het kanaal om stadsdistributie via de waterweg te organiseren en goederen zo dicht mogelijk te laten leveren bij de eindgebruiker. Zo worden de kosten van ‘de laatste kilometer’ verlaagd. Op de platformen zullen zowel consumptiegoederen als bouwmaterialen behandeld worden. De Haven is al betrokken bij stedelijke distributie, maar zal dat nog meer zijn van zodra het platformnetwerk operationeel is. Het project kadert in het ‘Strategisch plan voor het goederenvervoer’ van het Gewest. Bijvoorbeeld, onlangs werden in het Urban Transfer Center van het Biestebroekdok in Anderlecht 223 palletten gelost met 310 ton betonblokken. Het transport was bedoeld voor de bouwwerf Nautilus, een groot vastgoedproject tussen het kanaal en de Industrielaan. Een mooi voorbeeld van de steeds creatievere en innovatievere logistieke mogelijkheden die de Haven van Brussel te bieden heeft voor bouwprojecten. Dat alles om het welzijn in de stad te verhogen. Kortom, de Haven wordt een steeds slimmer logistiek centrum dat de mobiliteit ten goede komt. Meer informatie: lvandenbroeck@port.brussels www.port.brussels
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FOCUS Coworking zoveel meer dan gedeelde kantoren Coworking zit in Brussel flink in de lift! In enkele jaren tijd verschenen dergelijke kantoorruimten zowat overal. De aanbieders pakken de zaken steeds professioneler aan en specialiseren zich om door te breken op een markt die een snelle evolutie doorstaat. Een overzicht. Guy Van den Noortgate M isschien zijn zelfstandigen en starters in andere Europese steden iets enthousiaster dan hier, in Brussel. Toch blijft coworking zich in onze stad jaar na jaar ontwikkelen en neemt het aantal aangeboden kantoorruimten constant toe. De vraag is of het aanbod op de markt vandaag niet groter is dan de vraag, die eerder aan de bescheiden kant blijft. Dat denken sommige professionals van de sector. Zo bijvoorbeeld Anis Bedda, de medeoprichter van Transforma bxl: “De Brusselse markt is anders dan die van steden als Parijs, Londen, Barcelona of Milaan, waar coworking het zeer goed doet omdat de privé ruimten er kleiner zijn. In Brussel beschikt de zelfstandige of de startende ondernemer vaak over een kamertje om thuis te werken. Hij ziet dus niet onmiddellijk in waarom hij een kantoor of een gedeelde werkruimte zou huren. Bovendien is de Belg conservatiever ingesteld dan andere Europeanen. En laten we er meteen bij vertellen dat het aanbod de vraag niet alleen overschrijdt door een gebrek aan belangstelling, maar ook omdat er in Brussel echt geen tekort bestaat aan beschikbare kantoorruimten. In andere hoofdsteden is dat niet zo.” Gemeenschap en netwerking Het concept is zeer in trek en heeft dus spontaan een aantal nieuwe spelers aangetrokken, die de kans grijpen om leegstaande ruimten te rentabiliseren. “Door de overvloed aan beschikbare oppervlakten op de markt heeft een aantal ondernemers zich in coworking gelanceerd”, stelt Frédéric Vermeylen, gedelegeerd bestuurder van Topos-The Loft. “Coworking is echter veel meer dan het verhuren van een kantoor.” Om potentiële klanten te overtuigen en zich op een competitieve markt te onderscheiden, besloten meerdere spelers op het terrein hun aanbod te diversifiëren. Sommige hebben zich zelfs op een of andere manier geTopos vestigde zijn centra in herenhuizen. specialiseerd. Een voorbeeld hiervan is BetaCowork, die zich voornamelijk richt tot starters en techneuten en zich trouwens is gaan vestigen in de ICAB, een business and technology incubator in Etterbeek. Een totaal andere stijl vinden we in Anderlecht met Co-oking, die aan starters in agrovoeding 24/7 keukeninstallaties ter beschikking stelt. Met dit mooie initiatief krijgen jonge ondernemers toegang tot professionele apparatuur om hun concept en hun recepten goedkoop uit te testen. In Vorst vestigde zich Factory Forty, die heel wat starters in de informatietechnologieën samenbrengt. En dan is er ook nog LaVallée, waarvan de deuren in september 2014 open gingen in een vroegere, 6.000 m² grote wasserij, op een steenworp van het kanaal en van het toekomstige ‘Citroën’ museum van hedendaagse kunst. Vandaag werken daar ongeveer 130 creatieve ondernemers (beeldende kunstenaars, grafici, schilders, stylisten, beeldhouwers, decorateurs enz.) en worden er talrijke evenementen georganiseerd. Allemaal originele initiatieven, waarvan sommige niet duidelijk kiezen tussen incubator en coworking. ServCorp is een internationale groep van Australische afkomst, ook in Brussel ingeplant. 52 BECI - Brussel metropool - september 2017 “De krachtlijn van coworking is het werken binnen een gemeenschap en de ontwikkeling van een netwerk”, vertelt Bernard Perelztejn, vennoot en verantwoordelijke coworking bij Topos-The Loft. “Ons aanbod is enerzijds klassiek, met business centers in onze vijf sites (Congres, Louiza, Montgomery, Warandepark en Schuman), en anderzijds specifieker op coworking gericht met het concept The Loft op onze sites Louiza en Montgomery. Alle onze centra zijn in herenhuizen gevestigd. Dat maakt ons uniek. De sfeer is ook anders dan in open-space kantoren. Wij beschikken bijvoorbeeld over tuinen. In een coworking ruimte kan de zelfstandige of starter collega’s ontmoeten en vlotte contacten leggen. En door de verscheidenheid aan competenties en vaardigheden in onze verscheidene centra, haalt iedereen daar voordeel uit. Topos-The © ServCorp © Topos-The Loft FOCUS Loft huisvest bovendien goed gevestigde ondernemingen, meteen ook een pluspunt voor coworkers. We besteden ten slotte veel aandacht aan maatschappelijke innovatie en aan contacten tussen uiteenlopende profielen. Een coworking ruimte is eerst en vooral mensgericht.” Diensten met een toegevoegde waarde Spelers genoeg op de coworking markt. Degenen die het vak op een professionele manier aanpakken, stellen het wel. Eén hiervan is pionier Transforma bxl en zijn totaal ingerichte ruimte in de voormalige kantoren van het farmaceutisch bedrijf Sanofi in Evere. Toen het zich in het noorden van Brussel ging vestigen, ideaal gelegen in de nabijheid van de autosnelweg naar Luik en de luchthaven, was Transforma van plan, zo zegt Anis Bedda, “om het trefpunt te worden tussen de oude en de nieuwe bedrijfswereld door bijvoorbeeld teams de mogelijkheid te bieden concepten bij ons te komen uittesten, met onderdompeling in een startersmentaliteit.” Twee jaar later is aan dit betoog niets veranderd. “Rond coworking hebben we meerdere lagen met de sterke toegevoegde waarde ontwikkeld via innovatieprogramma’s, co-creatieruimten, brainstorming enz. Onze taak beperkt zich niet tot het aanbieden van werkruimte en vergaderzalen. Wij promoten ook evolutie en verandering. We trachten een positieve impact op de samenleving te hebben door innovatie en ondernemingszin aan te moedigen, diversiteit te versterken, sociale innovatie te stimuleren en nieuwe werkmethodes te promoten die op de mens focussen en Brussel positief In partnerschap met de NMBS vestigde Regus zich in meerdere Brusselse stations, waaronder Brussel-Luxemburg. beïnvloeden.” Transforma bxl legt bovendien de klemtoon op duurzaamheid, onder andere met de lancering van Impact101, een P2P ecosysteem voor duurzame innovatie. Ook Regus onderscheidt zich. De firma die Mark Dixon in 1989 oprichtte, vertegenwoordigt vandaag een netwerk van nagenoeg 3.000 businesscenters in bijna 900 steden en 120 landen. In Brussel heeft Dixon het aanbod aan de evolutie van de markt aangepast, met een integratie van coworking ruimten in het tiental Regus sites die de hoofdstad rijk is. Regus heeft ook een partnerschap gesloten met de NMBS om in verscheidene spoorwegstations ‘Regus Express’ centra te lanceren. Het zijn er drie in het Gewest: Brussel-Centraal, Brussel-Luxemburg en Brussel-Zuid. Deze centra zijn ideaal gelegen ten aanzien van het openbaar vervoer en richten zich dus eerst tot DE BESTE VIRTUELE KANTOREN & UITGERUSTE KANTOORRUIMTES TER WERELD Neem contact met ons op: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be EERSTE MAAND VAN VIRTUELE KANTOOR GRATIS Zonder verdere verplichtingen MAAK INDRUK OP UW KLANTEN MET SERVCORP: • Prestigieuze kantoorruimtes • Superieure vergarderzalen • Cowork-ruimten • Bedrijfsdomiciliëring • Adembenemende zichten • Een professioneel team ter beschikking • Een toegewijde, opgeleide receptionist die al uw telefoongesprekken beantwoordt • Internet met een hoge verbindingssnelheid • Flexibele contracten Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai BECI - Bruxelles métropole - september 2017 Sydney Meer dan 150 vijfsterrenlocaties wereldwijd 53 Vanaf slechts 80€/maand Uw adres zou hier kunnen zijn Verdiepingen 5 & 6, Europese wijk Schumanplein © Regus
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FOCUS nationale en internationale reizigers, al zijn zij ook bedoeld om op langere termijn zelfstandige ondernemers te overtuigen – want die behoren eveneens tot de profielen die Regus tracht te benaderen. SilverSquare is een andere grote speler en coworkingpionier. Hij breidde eind 2016 zijn aanbod uit met de opening van een nieuw centrum, nog steeds op de Louizalaan, maar deze keer ter hoogte van het Stefaniaplein. Een nieuwe site dus, naast SilverSquare Louiza en SilverSquare Europe, aan de de Meeûssquare. SilverSquare voorziet verdere uitbreidingen in de komende jaren, beschikt vandaag over ongeveer 7.500 m² en heeft meer dan 650 leden. Ligging en stijl Met de huidige mobiliteitsproblemen die Brussel het leven zuur maken, is de ligging van de centra van strategisch belang. Niet verwonderlijk dat een flink deel ervan in de nabijheid van de grootste stations (of zelfs binnen de stations) is gevestigd. Laten we niet vergeten dat deze ruimten vooral zijn bestemd voor Vlamingen en Walen die in de hoofdstad over een contactpunt wensen te beschikken. En dat zijn er nog de buitenlandse ondernemingen en ondernemers. Van hun kant zullen Brusselse ondernemers niet alleen aandacht besteden aan de aangeboden diensten, maar ook aan de toegankelijkheid vanuit hun woonplaats. Vandaar de goede raad van Bernard Perelztejn: “Geef zo mogelijk de voorkeur aan een ruimte dicht bij u thuis, SilverSquare breidt zijn aanbod verder uit. Hierboven SilverSquare Louiza. gemakkelijk bereikbaar met het openbaar vervoer, per fiets of zelfs te voet. Bovendien moet u ook zin hebben om in het gekozen kantoor te werken. Daarom bieden we bij Topos-The Loft de mogelijkheid aan belangstellende personen om een test te doen en na te gaan of de ruimte hun aanstaat.” De stijl en de ligging zijn dus van belang voor het werkcomfort en voor het vervoer (de toegankelijkheid). Hiervan getuigen Servcorp en le Manoir des Offices. De eerste is sinds 2001 aan de Brusselse Bolwerksquare gevestigd en beschikt sinds 2016 over een tweede adres aan het Schumanplein, ter vervanging van een te klein geworden pand in de Wetstraat. De eerste site herbergt een zestigtal www.manoirdesoffices.com www.intermedium-international.com secretariat@manoirdesoffices.com T. +32 (0) 2 373 51 10 LE MANOIR DES OFFICES -BRUSSELSManoir des offices 1. PRIVE BUREAUS Intermedium 1. ONZE TRADITIONELE DIENSTEN secretariat@intermedium-international.com T. +32 (0) 2 373 51 18 Evaluatie, herstructurering, conflictoplossing, cost killing, In een rustig en groen decor met een all-in service 2. DOMICILIËRING VAN DE VENNOOTSCHAPPEN voorbereiding van de beëindiging van bedrijven, etc. 20 experten stand tot uw beschikking ! 2. KOOP/VERKOOP VAN BEDRIJVEN Met onze administratieve en fiscale diensten als optie Een multidisciplinair team met een internationale stem. Een netwerk van meer dan 150 partners in Europa. 54 BECI - Bruxelles métropole - september 2017 Avenue Georges Lecointe 50 - 1180 Bruxelles © SilverSquare FOCUS uitgeruste kantoren, en de tweede, een vijftigtal. Servcorp werd in 1978 in Australië door Alfred Moufarrige opgericht. “Onze stichter is de pionier van het virtuele kantoor”, vertelt Dayana Mero, die verantwoordelijk is voor Servcorp in Brussel. “Eigenlijk bieden we niet echt een coworking ruimte, maar gelijkaardige oplossingen met tafels waar een tiental mensen aan kunnen werken. In andere centra, New York bijvoorbeeld, bestaan er volwaardige coworking ruimten. Omdat wij deel uitmaken van een grote groep met een wereldwijd netwerk, kunnen wij onze klanten formules aanbieden die echt aan hun specifieke behoeften beantwoorden.” Le Manoir des Offices is recenter en opende verleden jaar zijn deuren in Ukkel. Bernard Guevar, CEO: “Aan buitenlandse ondernemingen die hun activiteit ook in Brussel willen verankeren, bieden we een plaats waar ze zich kunnen vestigen en over een werkruimte beschikken. Ze kunnen er bovendien een beroep doen op een team professionals dat alle administratieve, boekhoudkundige en fiscale taken voor zijn rekening neemt. Elk van onze kantoren heeft een unieke sfeer en beantwoordt aan de specifieke verwachtingen van de onderneming.” In zijn groene omgeving biedt le Manoir des Offices, naast een aantal diensten, een aangename werksfeer, iets waar de klanten hoe langer hoe meer naar vragen. Het is daarom niet verrassend dat de spelers op deze markt allerlei initiatieven nemen om de ruimten aangenamer te maken, Transforma wil bijdragen tot verandering en innovatie. onder meer door een duurzame aanpak die beter overeenstemt met de verwachtingen van de jonge clientèle, met gevoel voor zulke vraagstukken. Naast de klassieke en gespecialiseerde oplossingen op de markt, bestaat er dus een hele waaier originele oplossingen waar iedereen zijn gading zal in vinden. Volgens dezelfde logica als Topos-The Loft en zijn herenhuizen, vestigde de Coworking Les Galeries zich in een appartement met uitzicht op de Koningsgalerij en vond de Schaarbeekse La Lustrerie onderdak in een vroegere fabriek van lichtarmaturen, met ‘lichtovergoten’ kantoorruimten. métropol ember 2017 55 © Transforma
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De voornaamste coworking ruimten in Brussel • Multiburo Brussels European District, de Meeûssquare 38-40, B-1000 (www.multiburo.com) • Multiburo Brussels Louise, Louizalaan 149/24, B-1050 (www.multiburo.com) • Regus Brussels Central Railways Station, Europakruispunt 2, B-1000 (www.regus.be) • Regus Brussels Luxembourg Railways Station, Trierstraat 1, B-1050 (www.regus.be) • Regus Brussels Zuid-Midi Railways Station, Fonsnylaan 46 box 59, B-1060 (www.regus.be) • Science14 Brussels, Wetenschapsstraat 14b, B-1040 (www.science14.com) • Atlantic CoWorking, Koolmijnenkaai 30, B-1080 (www.atlanticcoworking.be) • Bartleby Coworking, Vanderkinderestraat 467, B-1180 (www.bartleby-brussels-coworking.be) • Betacowork, Witte Patersstraat 4, B-1040 (www.betacowork.com) • Bon Jour, Scepterstraat 57C, B-1050 (www.bonjour-bruxelles.com) • Co-oking, Henri-Joseph Genessestraat 34 bus 9, B-1070 (www.co-oking.be) • Co.Station Brussels, Sint-Goedelevoorplein 5, B-1000 (www.co-station.com) • Coworking Les Galeries, Koningsgalerij 30, B-1000 (www.galeriescoworking.be) • Creative District, Kolonel Bourgstraat 122, B-1140 (www.creative-district.be) • Factory Forty, Oude Vijversstraat 40, B-1190 (www.factoryforty.be) • L42, Wetstraat 42, B-1040 (www.l42.be) • La Lustrerie, Paleizenstraat 153, B-1030 (www.lalustrerie.be) • La Récré, de Stassartstraat 118, B-1050 (www.larecrecafe.com) • LaVallée Creative Spot, Adolphe Lavalléestraat 39, B-1080 (www.creativespot.be) • Le Manoir des Offices, Georges Lecointelaan 30, B-1180 (www.manoirdesoffices.com) • MolenGeek, Meelfabrieksplein 10, B-1080 (www.molengeek.com) • SeedFactory, Vrijwilligerslaan 19, B-1160 (www.seedfactory.be) • Servcorp Bastion Tower, Marsveldplein 5, B-1050 (www.servcorp.be) • Servcorp Schuman 3, Schuman-rondpunt 2-4, B-1040 (www.servcorp.be) • SilverSquare Europe, de Meeûssquare 35, B-1000 (www.silversquare.eu) • SilverSquare Louise, Louizalaan 523, B-1050 (www.silversquare.eu) • SilverSquare Stéphanie, Louizalaan 54, B-1050 (www.silversquare.eu) • SmartWork Monnaie, Wolvengracht 11, B-1000 (www.gosmartwork.be) • The Library Ixelles, Dageraadstraat 4, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) • The Library Europe, de Broquevillelaan 40, B-1200 (www.thelibrarygroup.be) • The Library Ambiorix, Ambiorixsquare 10, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) • The Mug Brussels, Karel Martelstraat 6-8, B-1000 (www.themug.be) • Timesmore, Sint-Michielslaan 47, B-1040 (www.timesmoregroup.be) • Topos-The Loft Louise, Louizalaan 367, B-1050 (www.topos.be) • Topos-The Loft Montgomery, Priester Cuypersstraat 3, B-1040 (www.topos.be) • Transforma bxl, Jules Bordetlaan 13, B-1140 (www.transformabxl.be) Een andere stijl? La Récré, een working café in Elsene, waar de tijd wordt aangerekend en u naar believen mag verbruiken. Of The Mug, met zijn bijzonder gezellige sfeer. Kortom, keuze genoeg voor al wie op zoek is naar een gedeelde kantoorruimte. En deze keuze zal in de komende maanden zeker en vast blijven uitbreiden. ● Het voordeel van een aangename omgeving: het terras van Factory Forty. 56 BECI - Brussel metropool - september 2017 © Factory Forty KIRKPATRICK DE OPLEVING VAN EEN KANTOOR Kirkpatrick werd in 1852 gesticht en is hiermee het oudste Belgische advieskantoor in industriële eigendom. In 2015 voerde het bureau een verregaande koerswijziging uit om de luister van weleer te herstellen. Kirkpatrick staat vooral in voor de bescherming, het beheer en de verdediging van intellectuele eigendom. Deze Belgische vennootschap werd 165 jaar geleden opgericht en verrichtte in ons land al gauw pionierswerk in domeinen als octrooien, merken en modellen. Naast het beheer en het behoud van de commerciële en technische eigendommen van zijn cliënten, biedt het kantoor ook de nodige bescherming tegen alle vormen van schending van hun eigendomsrechten. Desnoods neemt het kantoor deel aan gerechtelijke procedures. Twee nieuwe deskundigen De nood om zich aan een constant veranderende, geglobaliseerde en steeds meer geconnecteerde samenleving aan te passen, heeft Kirkpatrick ertoe aangezet zich in 2015 te herbronnen en te heruitvinden met de aankomst van Gérard Bloch, en daarna van Lidy-Anne Jeswiet-van Westenbrugge, beiden met een lange ervaring in het domein. Hun inbreng is bijzonder waardevol en nuttig in een sector die tijdens de afgelopen jaren wereldwijd talloze veranderingen in de wetgeving heeft ondergaan. Zulke verschuivingen vereisen van de medewerkers steeds meer kennis, professionalisme en bekwaamheden. Op dezelfde golflengte als de cliënt De professionele deskundigen van Kirkpatrick realiseren zich zeer goed hoe complex het beroep is. Ze weten dat de minste vergissing onherroepelijke gevolgen kan hebben. Ze zetten zich in voor een edel doel, met motivatie, passie en zin voor uitmuntendheid. «Succes in dit beroep vergt grote nauwgezetheid”, weet Gérard Bloch. «Het vereist ook een constante luistervaardigheid naar de cliënt toe, om zijn vraag zo snel mogelijk te beantwoorden. De deskundige moet constant op dezelfde golflengte als de cliënt zitten, en zeker niet alleen via virtuele contacten!” Een betrouwbare begeleiding Hulp aan de cliënten is een van de belangrijkste doelstellingen van Kirkpatrick. De clientèle bestaat niet alleen uit particulieren die aan een project werken, maar eveneens uit ondernemingen van alle omvang en uit eender welk land, of overheidsdiensten. Deze klanten moeten steeds het uiterste kunnen halen uit hun industriële eigendomsrechten, met behulp van diensten die aangepast zijn aan een steeds evoluerende economische en handelscontext. De betrouwbare begeleiding start dus met het ontstaan van het project tot en met de beste uitbating ervan op de markt. Uiterst bekwame medewerkers Kirkpatrick stelt assistenten, Adviseurs en correspondenten tewerk, in juridische én wetenschappelijke domeinen. Met dit team tracht het kantoor zich, zowel in België als in gans de wereld, opnieuw bij de grootste namen van de sector te scharen. «Kenmerkend voor ons land is dat 97 tot 98% van de ondernemingen minder dan negen mensen tewerkstellen en meestal familiebedrijven zijn”, stelt Gérard Bloch. «De meeste zijn niet bereid om zwaar te investeren. Maar een Belgisch kantoor is, zeker op Europese schaal, goed gelegen om een kern van Adviseurs uit enkele grote Europese landen samen te stellen en om wereldspelers van de industriële eigendom aan te trekken, nl. Amerikanen, Japanners, Koreanen en Chinezen. Wij zijn dus aantrekkelijk. Bovendien geniet Gérard Bloch en Lidy-Anne Jeswiet-van Westenbrugge het merk Kirkpatrick opnieuw de faam van weleer, in een beroep dat boeiend blijft, voor zover de zaken volgens de regels van de kunst worden behandeld!” 15% winst in 2016! Dankzij de opbouwende en positieve waarden die het management bezielen in de zin van beroepseer en transparantie wil Kirkpatrick op een gezonde basis en via een terugkeer naar de oorspronkelijke beginselen, zijn heropleving verderzetten en opnieuw het Belgische kantoor bij uitstek worden, door in te spelen op de menselijke dimensie en door een uitbreiding van zijn netwerken in binnen- en buitenland. De recente koerswijziging van het kantoor heeft in elk geval al vruchten afgeworpen, met een terugkeer van de winstgevendheid in 2015 en een steile groei van de winst in 2016, tot 15% van een omzet van 7,5 miljoen euro. Hiermee kan Kirkpatrick met een zekere gemoedsrust de toekomst tegemoet. Kirkpatrick Wolferslaan 32, 1310 Terhulpen T: 02 652 16 00 ip@kirkpatrick.eu – www.kirkpatrick.eu
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Diversiteit de kracht achter uw onderneming! De samenleving verandert, en uw onderneming verandert mee. Om voorop te kunnen blijven in de uithoudingsrace van optimale prestaties, moet u uw werknemers de nodige impuls geven waardoor ze zich goed, aanvaard en gehoord voelen! Wist u dat ... managementteams die bestaan uit mannen en vrouwen voor hogere omzetcijfers zorgen? teams met een gemengde culturele achtergrond de interne creativiteit, en zo ook de prestaties, verhogen? de samenwerking tussen jong en oud in uw teams, wijsheid en innovatie samenbrengt? Gebruik de hulpmiddelen waarover u beschikt! BECI staat klaar om u te helpen bij iedere stap van de aanwerving, zowel voor, tijdens als na het proces. Doe een beroep op de Cel Diversiteit van BECI – Onze adviseurs luisteren naar uw behoeften en staan ten dienste van uw onderneming. Contact: Bouchra El Mkhoust - 02 643 78 20 (bem@beci.be) DYNAMIEK TRANSITIE Afvalwater en warmte: een opdracht op maat voor Veolia in Brussel? Met de aansluiting van meerdere stedelijke operatoren op één en hetzelfde netwerk kan de ene speler gebruikmaken van de ‘afvalwarmte’ die anderen onvermijdelijk produceren. Dit effent de weg naar niet te onderschatten energiebesparingen en een verkleining van de ecologische voetafdruk. Een domein waarin Veolia uitblinkt. Johan Debière D e aanleg en het beheer van warmtenetwerken spreken boekdelen over de mogelijkheden van water en energie in een gebied als Brussel. Maar waaruit bestaat nu eigenlijk een warmtenetwerk? De warmte die op een bepaalde plek uit een bepaalde hulpbron ontstaat (bijvoorbeeld een biomassa van hout of stro, een fossiele brandstof of geothermie) wordt aan meerdere verbruikers verdeeld via een netwerk van ondergrondse buizen. Warmte kan ook worden teruggewonnen van al dan niet industriële activiteiten zoals de productie van elektriciteit, petrochemische processen of de warmte van machines, IT servers of afvalverbrandingsovens. “Er is hier dus sprake van afvalwarmte, namelijk een ongebruikte warmtebron waarvan een industrie dankbaar gebruik kan maken als die warmte via een netwerk toegankelijk wordt.” Deze uitleg kregen we in 2015 van Patrick Labat, Senior Executive Vice President Northern Europe van Veolia, na de presentatie van de concrete verwezenlijkingen in sommige landen van Noord-Europa. Sinds deze ontmoeting heeft Veolia in deze specialiteit flink vooruitgang geboekt, vernemen we van Grégory Sanchez, Chief Commercial Officer bij Veolia Belux: “Sindsdien is veel veranderd en hebben wij ettelijke warmtenetwerken aangelegd. Eerst gebeurde dit voornamelijk in Vlaanderen, meer bepaald in Turnhout en Antwerpen. Wallonië volgde kort daarop, o.a. in Bergen en Louvain-la-Neuve. Onlangs installeerde Veolia een warmtenetwerk in een splinternieuwe verkaveling in Waterloo. De warmte wordt met houtsnippers geproduceerd. En deze zomer werd Veolia belast met de renovatie en het beheer van het warmtenetwerk op de UCL campus van Woluwe, een installatie die tegelijk de universitaire gebouwen en het Universitair Ziekenhuis Saint-Luc verwarmt. » Warmtenetwerken zijn niet alleen in Scandinavische landen zeer verspreid: ook in Frankrijk raakten ze ondertussen goed ingeburgerd. Het principe van een gecentraliseerde waterdistributie, waarin Veolia pionierswerk verrichtte, is trouwens in Frankrijk ontstaan. Aan het beheer en de distributie van water voegde de onderneming in de jaren 80 een nieuwe activiteit in energiebeheer toe. Sindsdien ontwikkelde ze een ware deskundigheid in de ontplooiing van warmtenetwerken. In dit domein lopen de contracten in grote steden als Parijs, Toulouse of Marseille meestal over lange tijdsspannen (vaak meer dan 20 jaar), waardoor Veolia werd belast met de vernieuwing en het beheer van het warmtenetwerk op de UCL campus in Woluwe. een andere verhouding ontstaat met energie – en soms vrij onwaarschijnlijke verwezenlijkingen. Veolia verwarmt bijvoorbeeld de zwemdokken van de prestigieuze Cercle des Nageurs de Marseille (CNM) dankzij Energido, een oplossing die warmte terugwint uit … afvalwater. Door Vivaqua in de riolen uitgetest Het principe kan misschien ook in Brussel worden toegepast. In 2013 lanceerde Vivaqua een experiment om het thermische potentieel van de Brusselse riolen uit te testen (het rioolwater schommelt tussen 10 en 15°C). Patricia Foscolo, Manager van de Business Unit Green Technologies bij impulse.brussels, vertelde ons onlangs dat “Vivaqua daar mogelijkheden ziet om warmte terug te winnen. In Molenbeek lanceerde het bedrijf een test met een 6 meter lange PE-HD buis, aangesloten op een warmtewisselaar. Het experiment werd opgevolgd door de Ecole Polytechnique van de ULB, met de conclusie dat dit systeem oerdegelijk is en een redelijk prestatiecoëfficiënt vertoont (4 tot 5).” Aangezien 300 km van de Brusselse riolering aan modernisering toe is, kan een veralgemening van deze techniek in overweging worden genomen. ● BECI - Brussel metropool - september 2017 59 © Reporters
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DYNAMIEK MILIEU EN ENERGIE Investeringen en opbrengsten met zonnepanelen Het Brusselse Gewest mikt tegen 2020 op een verdubbeling van zijn productie van hernieuwbare energie, onder andere dankzij zonne-energie. Begin mei ontving Beci de Brusselse minister van Energie en Milieu Céline Fremault (cdH). Zij nam deel aan een seminar dat – samen met Engie en Viangro – de maatregelen toelichtte om belangstellende bedrijven over de fotovoltaïsche drempel te halen. Laura Rebreanu, Beci H ernieuwbare energie is zeer in trek. De productieprijzen dalen en de capaciteiten nemen toe. Toch blijft het in Brussel op het eerste gezicht vrij moeilijk om een noemenswaardige productie van hernieuwbare energie op gang te brengen. Dit is te wijten aan de geografische ligging en de oppervlakte van het Gewest. Maar moeilijk kan ook! Het aandeel van hernieuwbare energie in het bruto verbruik van Brussel bedraagt slechts 2%. Het Gewest beoogt 4% tegen 2020 door de uitbreiding van zonne-energie. De stad beschikt hiervoor over een niet te onderschatten troef: uitgestrekte dakenoppervlakten voor de toekomstige fotovoltaïsche installaties. bare energieën in Brussel. Dit bedrag komt bovenop de bestaande energiepremies. Om burgers en KMO’s met belangstelling voor zonnepanelen te helpen, zal het Gewest specifieke leningen voorstellen en de terugbetaling ervan volgens het rendement van de installatie berekenen. Ook komen er informatie- en vormingsprogramma’s voor KMO’s. De minister wil alle Brusselse spelers vooruithelpen in de energietransitie, met alle voordelen van dien. Sommige ondernemingen staan al verder Bepaalde bedrijven hebben hierop niet gewacht en beschikken al over fotovoltaïsche installaties. Zo bijvoorbeeld Viangro, een van Brigitte Borremans (Viangro) en Céline Fremault. De aanvankelijke investering is vrij aanzienlijk, maar anderzijds ook snel afgeschreven via de elektriciteitsfactuur. Bovendien geeft het Brusselse Gewest een stevig duwtje in de rug via een efficiënt en stabiel systeem van groene certificaten. Hierdoor neemt de return on investment minder dan 10 jaar in beslag (gemiddeld zeven jaar). Jan De Brabanter, Secretaris-Generaal VOB. Naast deze groene-stroomcertificaten biedt minister Céline Fremault (cdH) verscheidene steunmaatregelen aan ondernemingen, overheidsdiensten en particulieren. In totaal voorziet het Gewest een budget van 75 miljoen euro voor de ontwikkeling van hernieuw60 BECI - Brussel metropool - september 2017 de kampioenen van de Brusselse economie, in de sector van de verse vleesproducten: de onderneming gebruikt sinds 2013 fotovoltaïsche panelen om een deel van haar elektriciteitsverbruik te dekken. Door de omvang van haar vestiging in Anderlecht – 20.000 m² oppervlakte aan de grond en 600 medewerkers – en de aard van haar activiteiten (met talrijke koelruimten en diepvriezers) loopt het energieverbruik zeer hoog op: 9,5 miljoen kWh per jaar. Een vermindering van de energiefactuur – en van de impact op het milieu – was dus vanzelfsprekend voor Viangro. © Reporters © Reporters DYNAMIEK Daarom koos de onderneming voor de fotovoltaïsche oplossing. Voor een vlot verloop ging Viangro in zee met Solar Technics, een dochteronderneming van Engie Fabricom, al ruim 20 jaar gespecialiseerd in de installatie en financiering van industriële fotovoltaïsche systemen. Wegens de lange levensduur van een dergelijke installatie (tussen 20 en 25 jaar) is de keuze van een betrouwbare partner bijzonder belangrijk. Bovendien geeft een goede installateur niet alleen advies over de beste technologische oplossingen die ideaal beantwoorden aan de behoeften en de situatie, maar ook over mogelijke financieringsformules. Een dergelijke partner verleent trouwens vaak hulp bij het indienen van steun- en subsidieaanvragen. Bij Viangro rendeerde de investering meteen: in 48 maanden produceerde de zonne-installatie al 933.368 kWh, ongeveer 2,3 % van het jaarlijks elektriciteitsverbruik, naast een besparing van 410 ton CO2 uitstoot. De derde investeerder Ondanks de duidelijke voordelen, aarzelen nog veel ondernemingen. De aanvankelijke investering is aanzienlijk en vereist veel tijd en human resources. Gelukkig bestaat er een eenvoudige oplossing voor ondernemingen die over de vereiste oppervlakte beschikken, maar niet over voldoende financiële middelen: de derde investeerder. Met deze formule verwezenlijkt een gespecialiseerd bedrijf (de derde investeerder) de installatie integraal stallaties, lanceerde daarom onlangs een nieuwe dochteronderneming: Engie Sun4Business. “Engie Sun4Business staat voor alles in”, vertelt Françoise Sotiau, Project Manager Distributed Generation B2B bij Engie Electrabel. “Wij investeren het nodige bedrag voor de aankoop van de apparatuur, de bouw en de installatie van de zonnepanelen. Wij zorgen ook voor het onderhoud, dienen de subsidie- en groene-certificatenaanvragen in, conform de gewestelijke reglementeringen, en volgen alle juridische aspecten op.” Engie Sun4Business behoudt tijdens de ganse duur van de overeenkomst een recht op de daken waar de panelen opgesteld staan, maar de klant wordt eigenaar van installatie na afloop van de overeenkomst. “Vanaf dat ogenblik maakt hij nog meer winst, want de geproduceerde elektriciteit zal dan nagenoeg kosteloos zijn, als we de onderhoudskosten van de panelen uitzonderen.” Een eigen fotovoltaïsche installatie is dus niet langer buiten bereik. Aangepaste financiële en technologische oplossingen bestaan voor elke onderneming of gemeenschap die over een voldoende oppervlakte beschikt. Talrijke bedrijven kunnen u vandaag bij deze stappen helpen. En de steun van het Gewest zorgt voor een gunstig investeringsklimaat in dit domein. Een zonne-installatie Françoise Sotiau, Engie Electrabel. voor rekening van de klant (de onderneming die over de nodige daken beschikt). Deze installateur staat zelf in voor de investering. De klant bespaart aanzienlijk op zijn energiefacturen door de elektriciteit van de op zijn dak geïnstalleerde panelen aan te kopen aan een veel lagere prijs dan de marktprijs – en zonder eigen middelen te hoeven mobiliseren. Van zijn kant wint de derde investeerder zijn investering terug via de groene certificaten en de verkoop van de geproduceerde elektriciteit. Kortom, een win-win partnerschap. Het systeem van de derde investeerder kent hoe langer hoe meer succes in Brussel. Engie Electrabel, die een flinke ervaring heeft met industriële fotovoltaïsche inBECI - Brussel metropool - september 2017 61 betekent niet alleen een mindere impact op het milieu, maar ook een grotere energetische onafhankelijkheid. Informatie: Laura Rebreanu, Beci adviseur voor milieu en energie – lr@beci.be, 02 643 78 26. ● © Reporters
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DYNAMIEK STARTER Kringloopconfectie: ‘J’ai retourné la robe de ma mère’ Stéphanie de Moffarts creëert nieuwe kleren uit een grote verscheidenheid teruggewonnen textiel. Hiermee draagt ze bij tot de steeds snellere ontwikkeling van de kringloopeconomie. En die reikt veel verder dan recycling alleen. Guy Van den Noortgate D oor haar activiteit in een bedrijf van de sociale economie weet Stéphanie de Moffarts heel precies wat een nieuw leven voor tweedehands kleren allemaal inhoudt. Soms behouden ze hun oorspronkelijke vorm, in andere gevallen krijgen ze een totaal ander uitzicht. Dit is precies het vertrekpunt van het project JRRM, de afkorting van ‘J’ai Retourné la Robe de ma Mère’. “Alles begint met teruggewonnen textiel, dat bij ons een nieuwe functie en een nieuw leven tegemoet gaat. Om nieuwe kleren te ontwerpen, hoeven de stoffen niet noodzakelijk van afgedankte kledingstukken afkomstig te zijn. Ik heb ook al met gordijnen gewerkt, bijvoorbeeld.” De onderneemster waardeert de nagenoeg oneindige diversiteit van textiel, al was ze in het begin helemaal geen modeontwerpster of naaister. Ze heeft het naaiwerk dus moeten aanleren. Zo ontdekte zij geleidelijk het modevak en de vormgeving. Kleren vermaken doet ze niet: ze creeert eerder een totaal nieuw kledingstuk met stoffen van allerlei oorsprong. Ze is begonnen met keukenschorten, die vrij gemakkelijk te ontwerpen zijn. Maar het gamma is ondertussen uitgebreid. Het project reikt nu ook verder dan de recycling van teruggewonnen stoffen. “Ik werk voor particulieren die mij hun kleren toevertrouwen”, vertelt ze. “Ik bespreek de opdracht met de persoon en samen denken we nieuwe kleren uit. Een soort co-creatie van een origineel en geïndividualiseerd kledingstuk, daar komt het op neer. De keukenschorten zijn een knipoogje om de dag wat op te vrolijken. Tijdens het co-creatieproces verneem ik van de klant wat hij graag zou hebben. En ik probeer zijn persoonlijkheid ook via het kledingstuk weer te geven.” ‘J’ai retourné la robe de ma mère’ draagt bij tot de ontwikkeling van de kringloopeconomie, in volle opkomst in heel Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be 62 BECI - Brussel metropool - september 2017 Stéphanie de Moffarts. wat sectoren. Door een maximaal gebruik van verwerkte grondstoffen verandert kringloop traag maar zeker onze opvattingen van productie. In de textiel blijft dit op het eerste gezicht nog anekdotisch, maar de initiatieven zijn steeds talrijker en weven beetje bij beetje een netwerk van boetieks en werkplaatsen die in de komende jaren verder zullen uitbreiden. Het initiatief van Stéphanie de Moffarts heeft duidelijk te maken met upcycling: het is de bedoeling uit ‘afval’ producten van hogere kwaliteit te creëren. Een verbetering dankzij de meerwaarde die het nieuwe product – in dit geval een kledingstuk – meekrijgt. Onze starter is dus van plan een confectiewerkplaats in te richten rond de terugwinning van stoffen, het delen van technieken en de vorming. Ze licht haar plannen toe: “Dit lange-termijnproject beoogt sociaal professionele integratie aangevuld met een opleiding. Het is hierbij de bedoeling ervaring door te geven en uit te wisselen in textielgebonden beroepen, zoals borduurwerk en kantwerk.” Deze werkplaats zou binnenkort in Brussel open moeten gaan. Momenteel is Stéphanie de Moffarts op zoek naar verkooppunten, met inbegrip van eventuele kortstondige pop-up stores. “Dit is een van de mogelijkheden, maar er bestaan veel kanalen”, zegt ze. “Ik overweeg eveneens privé verkoop, kerstmarkten en e-commerce.” “J’ai retourné la robe de ma mère creëert dus nieuwe producten met een extra dimensie: de typisch hedendaagse zoektocht naar de eigen identiteit”, besluit Stéphanie de Moffarts. Zij is trouwens volop met haar identiteit bezig! Informatie: JRRM, sdemoffarts@yahoo.fr ● D.R DYNAMIEK FAIR-PLAY RESTAURANTS Fiscale aftrekbaarheid restaurantkosten – een vloek of een zegen? Het voorstel van de Belgian Restaurants Association om de fiscale aftrekbaarheid van de restaurantkosten weer op 100% te brengen, zoals in de jaren 80, is op zich een opmerkelijke visie. Op het eerste gezicht heeft dit geen enkele invloed op de inkomsten van de restaurateur, maar laten we verder kijken dan louter theoretische vaststellingen. D e restaurantsector zit al decennia lang opgescheept met de reputatie van ‘zwartwerker’ bij uitstek, die zijn personeel bovendien zeer slecht betaalt. Het ‘zwarte’ verhaal kent de jongste jaren een lichte kentering door de blackbox. Hierdoor is de sector stelselmatig aan het ‘verwitten’. De ‘grijze’ lonen worden geofficialiseerd en daaruit blijkt dat cashbetalingen toch een belangrijk deel uitmaken van de verloning en dat personeelsleden in deze sector zelfs tot de best betaalde arbeidskrachten behoren. Het is bijna onmogelijk om deze nettolonen volledig officieel uit te betalen in brutoloon, tenzij men hier alle sociale voordelen en compensatiemaatregelen van de regering aan koppelt. De onwetendheid op dat vlak is groot en informatie dient door de regering en de private partners te worden gecommuniceerd. Het is pas van zodra de volledige set maatregelen wordt gebruikt dat dit haalbaar is in een sector met één van de laagste economische Officieel werkende restaurants hebben een nadeel in hun prijszetting, aangezien zij alles correct aangeven, van BTW tot personeel. marges – tussen 0 en 2%. Maar wat kan de fiscale aftrekbaarheid hier nu toe bijdragen? Doordat een groot deel van de restaurants in het “oude werken” blijft hangen, steekt de draak van de deloyale concurrentie de kop op. Officieel werkende restaurants hebben een nadeel in hun prijszetting, aangezien zij alles correct aangeven, van BTW tot personeel. Maar het volstaat om de klanten naar deze restaurants te richten om dit nadeel weg te werken. “Fair play” promoten En daar wordt de fiscale aftrekbaarheid voor zowel de bedrijfswereld als de private consument een troef. Restaurants zullen niet profiteren van bijkomende voordelen maar ze krijgen wel meer clientèle over de vloer. Zij werken namelijk met de officiële kassa en beschikken over het enige middel om officiële uitgaven te bewijzen. De BECI - Brussel metropool - september 2017 63 fiscale aftrek voor de bedrijfswereld naar 100% brengen en de private consument een fiscale aftrek gunnen tot € 1000 per jaar betekenen een relancemaatregel voor de sector, die tevens het officieel werken zal promoten. Op die manier kan men ook vermijden dat privé uitgaven door bedrijven worden betaald, aangezien het voordeel van de fiscale aftrek ook voor de gewone consument zal gelden. Het is belangrijk dat consumenten, zowel particulieren als bedrijfsleiders, goed geïnformeerd worden over de “fair play”-status van het restaurant waar zij willen eten! Voor zelfstandigen, bedrijfsleiders of werknemers die om beroepsredenen op restaurant gaan, is het zeer belangrijk dat hun restaurantuitgaven aanvaard worden als beroepskosten of terugbetaald worden door hun werkgever! En dus gerechtvaardigd worden met een geldig btw ticket (en niet meer met een ‘handgeschreven’ bonnetje)! Vandaar de “Fair-Play Restaurants” actie van de Belgian Restaurants Association. In deze tijden van schandalen dient de consument, of hij nu beroepsmatig of als particulier de Horeca bezoekt, te weten waar hij op een “eerlijke” manier bediend wordt. Zo speelt de concurrentie zich niet langer af op basis van een aanvechtbare prijzenpolitiek, maar in het bord of het glas. En daar schuilt het innovatieve karakter van dit voorstel, dat de sector er weer bovenop kan helpen. ● © Reporters
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DE ADRESSEN é lancée lors d’une conférence de e des organisations d’employeurs et… e de la vidéo ! LEEFMILIEU BRUSSEL 02 775 75 75 info@leefmilieu.irisnet.be www.leefmilieu.brussels ZOOM BRUSSELSLIFE De Groene Wandeling: een rondje natuur rondom Brussel Rond onze hoofdstad ligt een prachtig, 60 km lang wandeltraject waarlangs wandelaars en fietsers de talrijke parken en ongerepte natuurgebieden in het Gewest kunnen uitkammen. De zomer loopt stilaan op zijn einde. Toch heb je nog even tijd om je longen met frisse lucht te vullen en tegelijk het Brusselse landschap in al zijn facetten te ontdekken. Of je nu op pad gaat voor een fikse wandeling of een ommetje, de Groene Wandeling bestaat uit verschillende soorten routes waar iedereen zijn hartje kan ophalen. Via dit initiatief wil Leefmilieu Brussel het publiek kennis laten maken met de stadsnatuur, terwijl het natuurlijke erfgoed wordt beschermd en een rijke fauna en flora in de hand wordt gewerkt. 7 trajecten om zelf je favoriete terrein te kiezen De Groene Wandeling is opgedeeld in 7 stukken die telkens een ander facet van het Brusselse landschap belichten (het Zoniënwoud en Zuid-Ukkel; de Woluwevallei; tussen Zenne en Woluwe; de Zennevallei en de koninklijke parken; de Molenbeekvallei; het platteland; tussen Vogelzangbeek en Geleytsbeek). De trajecten van 5 tot 10 km doorkruisen een gevarieerd landschap (stedelijk, landelijk, industrieel ...) en laten je volop genieten van het weelderige Brusselse groen. Je kunt de Groene Wandeling in beide richtingen afleggen. Op sommige plaatsen werd de route gesplitst zodat wandelaars rustig hun gangetje kunnen gaan en fietsers niet door kwetsbaar natuurgebied rijden. Bij Leefmilieu Brussel is een plan verkrijgbaar (zie hiernaast). BRUSSEL MOBILITEIT Vooruitgangstraat 80 1035 Brussel 0800 94 001 www.mobielbrussel.irisnet.be/fiets/ GROTE ROUTEPADEN 081 39 06 15 grsentiers.org PRO VELO Londenstraat 15 1050 Brussel 02 502 73 55 www.provelo.org/nl NATAGORA Natagora t.a.v. Mundo-B Edinburgstraat 26 1050 Brussel +32 (0)2 893 09 91 www.natagora.be NATUURPUNT Coxiestraat 11 2800 Mechelen +32 15 29 72 20 www.natuurpunt.be Nog meer wandelingen Naast de Groene Wandeling bestaan er nog veel routes in Brussel en omstreken: GR’s (Grote Routepaden) en aangegeven gemeentelijke wandelroutes. Heel wat verenigingen en diensten, zoals Natuurpunt en Natagora (de Franstalige tegenhanger), bundelden de wandelroutes die door de streek lopen. Ben je een fietsfan? Dan neemt Pro Velo je mee voor een tochtje, van maart tot december. Je vindt de routes echter ook terug op de kaart uitgegeven door Brussel Mobiliteit. 64 BECI - Brussel metropool - september 2017 © Reporters BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 05.09 | 30.01.18 MAGRITTE IS ALIVE! Het is alweer 50 jaar geleden dat Magritte overleed ... Deze tentoonstelling laat zien dat zijn werk nog altijd actueel is. Koninklijk Museum voor Schone Kunsten van België | € 8 | www.fine-arts-museum.be 16.09 | 17.09 OPEN MONUMENTENDAGEN Het thema is dit jaar “Natuur in de stad”: ontdek de parken, tuinen en squares in onze mooie hoofdstad vanuit een nieuwe hoek. Brussel | www.openmonumentendagenbrussel.be 16.09 | 22.09 WEEK VAN DE MOBILITEIT - AUTOVRIJE ZONDAG De Week van de Mobiliteit is dé gelegenheid om duurzamer vervoer uit te proberen. Ze eindigt met een autovrije zondag. Brussel | www.mobilmix.brussels ONDER DE LOEP — CULTUUR Cultuurpool Citroën, het grootste museum dat de laatste honderd jaar in Brussel gebouwd werd. Cultuurcentrum Citroën IJzerplein 7 1000 Brussel www.citroenculturalcentre.brussels Binnen drie jaar zal in de huidige zetel van Citroën Benelux een nieuw museum van 35.000 m² de deuren openen. Deze cultuurtempel wordt de grootste die sinds het begin van de 20e eeuw ingewijd is. Uit 92 inzendingen zijn zeven teams van architectenbureaus geselecteerd om dit project te verwezenlijken. Allemaal behoren ze tot de jonge generatie, meestal Belgen, maar ook Amerikanen, Duitsers, Nederlanders en Zwitsers. Om het cultuurcentrum klaar te stomen tegen 2020 zullen de 7 teams van architectenbureaus de Citroëngarage tot museum verbouwen. Het automerk verhuist in januari 2018 en de verbouwingswerken vatten aan in september 2019. 15.000 m² is bestemd voor moderne kunst, 9.000 m² voor architectuur en 10.000 m² voor culturele, educatieve en recreatieve doeleinden. Cultuurcentrum Citroën zal een trefpunt worden voor Brusselaars. De architecturale parel wordt een eerbetoon aan de Brusselse creativiteit en zal bijdragen tot de ontwikkeling van de Kanaalzone. Het Citroëncentrum gaat samenwerken met de CIVA-stichting in Elsene en het Parijse Centre Pompidou. 15.09 | 17.09 MIDDELEEUWSE FEESTEN VAN VORST Drie dagen lang dompelt de Abdij van Vorst je onder in het verleden. Ridders, jonkvrouwen en troubadours brengen een bladzijde uit onze geschiedenis tot leven. Abdij van Vorst | Gratis | www.vorst.irisnet.be 17.09 LANDELIJK BRUSSEL Op de autovrije zondag staat de streekgastronomie in de kijker aan het Warandepark. Dé gelegenheid om alle smaken uit Brussel te proeven. Paleizenplein | Gratis | www.bruxelles-champetre.be 20.05 | 30.09 BEZOEK AAN HET ERASMUSHUIS Bezoek een van de oudste huizen in Brussel, uit 1515, met een collectie schilderijen en een goed gestoffeerde bibliotheek. Voor kinderen is er een speels parcours in elkaar geknutseld. Erasmushuis| € 1,25 | erasmushouse.museum AVONDACTIVITEITEN 07.09 | 10.09 EAT! BRUSSELS Het Brusselse culinaire festival Eat! BRUSSELS, drink! BORDEAUX zet gerechten van bij ons en bordeauxwijnen in de kijker. Warandepark | € 9 | www.eatbrussels.be 21.09 BRUSSELS NIGHT RUN Nachtelijke loopwedstrijd van 8 km door de straten van Brussel. Een avond lang kun je sport hier eens anders beleven. Grote Markt van Brussel | www.sport.be 14.09 | 30.09 BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL Multidisciplinair festival voor elektronische kunsten, waar kunst en technologie versmelten. BOZAR| € 10-€ 25 | www.bozar.be 56 BECI - Brussel metropool - september 2017 65 © Reporters © The School Master [1955] door Gandalf’s Gallery © Reporters
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAARS VAN DE MAAND Een Brussels koppel vertrekt per busje op ontdekkingsreis naar Amerika Elise en Sam hebben op 14 juni voet aan wal gezet in Nova Scotia (Canada). Binnen één of twee jaar hopen ze met hun busje Vuurland (in het zuiden van Argentinië) te bereiken, maar een precieze terugreisdatum ligt nog niet vast. Via het internet en sociale netwerken delen ze hun avontuur om andere reizigers te inspireren. Wild Wild Wheels, of “wilde wielen”, zo doopten Elise en Sam hun tocht over het Amerikaanse continent aan boord van hun Volkswagen. Het koppel ontmoette elkaar bijna 4 jaar geleden op de banken van het IHECS, een communicatieschool in Brussel. Sam, fotograaf en globetrotter in hart en nieren, is beroepshalve bezig met beelden. De hele reis lang zorgt hij ervoor dat we hun avontuur mee kunnen beleven door het oog van zijn camera. Elise hanteert vooral pen en papier. Ze schrijft over hun belevenissen op de website Wild Wild Wheels en houdt hun Facebook- en Instagramaccounts actueel. 19 landen en 45.000 km in een busje van 27 jaar Het koppel vertrekt in het oosten van Canada, doorkruist het land tot aan de westkust, trekt door de Verenigde Staten naar Mexico om dan door Midden-Amerika te reizen: Colombia, Peru, Bolivia, Argentinië ... Alles bij elkaar moeten ze 19 grenzen oversteken om in totaal 45.000 km af te leggen. Een reis zonder grenzen, en zonder hotels of campings want Sam en Elise zullen in hun VW Westfalia California slapen. Ze hebben het busje helemaal ingericht en er zonnepanelen en een buitendouche aan toegevoegd. Wat de veiligheid betreft, koos het koppel ervoor om bepaalde Zuid-Amerikaanse regio’s te mijden, zoals Venezuela, waar de politieke situatie wankel blijft. Voor de rest trekken ze zich niks aan van geruchten ... “Soms hoor je dat je Honduras zo snel mogelijk door moet omdat het een gevaarlijk land is, maar uit andere bronnen kregen we een paar leuke anekdotes over dit land te horen. Dus denk ik dat we net voor we het land inreizen inlichtingen zullen inwinnen.” Om zeker geen kansen op leuke ontmoetingen te verspelen ... HET CONGRESCENTRUM Voor de organisatie van een banket hebt u de keuze uit 13 feestzalen met een capaciteit van 30 tot 800 personen. Daarnaast beschikken wij over 40 break-outzalen (= loges) van 10 à 12 personen.Graag werken wij voor U een voorstel uit dat aan al uw wensen voldoet, zijnde een receptie, walking diner, galabal, huwelijk, personeelsfeest, seminarie, beurs, etc… . Het congrescentrum beschikt over 900 private parkeerplaatsen die gratis ter uwer beschikking worden gesteld. Bijkomend voorzien wij de volgende diensten voor het welslagen van uw evenement: audiovisueel materiaal-technische assistentie-Hostessen en ceremoniemeester-Bewaakte vestiaire- animatie en muziek- fotografen-decoratie en bloemstukken-gratis Wifi . Een seminarieforfait begint vanaf 50 € (met broodjeslunch) tot 70 € (met 3-gangenmenu). Deze forfaits gelden reeds vanaf 10 personen. HET RESTAURANT Het restaurant Saint-Guidon is elke middag in de week open voor het grote publiek, behalve op wedstrijddagen van de eerste ploeg (RSCA). Een menuformule start aan 36 €, met dranken erbij 48 €, incl. btw. CONTACT: Jimmy Mehl-van Goolen – Managing Director RSCA Events jimmy.vangoolen@rscaevents.be 0479 74 98 40 www.rsca-events.be © Michael Ferire BRUSSELSLIFE Tips en inspiratie Hoe koop je een VW-busje? Welke modellen zijn er verkrijgbaar? Waar kun je een koopje doen? Alle essentiële vragen die rezen tijdens de voorbereiding van hun reis worden beantwoord WIST U DIT? Eindelijk ook elektrische bussen in Brussel Eind 2018 komt er een eerste elektrische buslijn aan de voetgangerszone om reizigers naar de bovenen benedenstad te brengen. Tegen 2030 moet het hele wagenpark van de MIVB elektrisch rijden. De MIVB bestelde haar eerste zeven elektrische voertuigen voor de toekomstige Citybus-lijn die het autovrije stadscentrum en de Zavel zal verbinden met de bovenstad. In een eerste fase zal de MIVB gebruikmaken van elektrische “midibussen”, die kleiner zijn dan de klassieke bussen en dus geschikt zijn voor verplaatsingen in de stad. De eerste levering staat gepland voor eind 2018. Langs het traject komt er geen oplaadsysteem, want de bussen zullen worden opgeladen in de stelplaats. In een tweede fase zal de MIVB ook klassieke bussen en zelfs gelede bussen met elektrische aandrijving inzetten. De standaardbussen zullen worden opgeladen in de stelplaats, maar de gelede bussen zullen onderweg ook aan haltes kunnen opladen. in de artikels van Elise. Sam publiceert zijn beelden op YouTube. Het doel van hun verslag: andere reizigers inspireren. Zo kunnen ze mensen die hen op weg hielpen een wederdienst bewijzen. Daartoe behoren de familie Harteau, vanuit Californië vertrokken in 2012, en de avonturiers op de website Kombilife die verhalen van busjesreizigers uit de hele wereld verzamelt. Victor Lepoutre HOE ZIET SUCCES ERUIT VOOR U? Een gevoel alles aan te kunnen TIJD VOOR ZICHZELF NEMEN MIJN STRESS VERMINDEREN ZICH GOED VOELEN SOCIALISEREN Word vandaag lid en creëer uw eigen succesverhaal bij Aspria. Aspria Brussels Avenue Louise Avenue Louizalaan 71b 1050 Brussels +32 2 610 40 73 aspria.com/louiza
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR aCMG BVBA Louizalaan 363 - 1050 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Daniel Hoornaert ADD Value BVBA Lambermontlaan 119 - 1030 Brussel Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling afg.: Stefaan De Clercq Agilos - Solutions CVBA Almaplein 3 - 1200 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. - 96099 - Overige persoonlijke diensten afg.: Gilles Hocepied Alfa Omega Windows - Alfaframes BVBA Zonnelaan 29 - 1860 Meise Nace: 2512001 - De vervaardiging van metaalschrijnwerk: deuren, vensters en kozijnen, luiken, 43320 - Schrijnwerk 4334301 - Het aanbrengen van glas, spiegels, enz. afg.: Olivier Ostijn Allo Interim NV Koninglaan 22 - 1060 Brussel Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Joël Robert Almirall NV Arianelaan 5 - 1200 Brussel Nace: 46460 - Groothandel in farmaceutische producten afg.: Frederik Dubois Amarantes Institutions BVBA de Meeussquare 21 - 1050 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Charles Montant Arca Lite BVBA Beeckmanstraat 53 - 1180 Brussel Nace: 46496 - Groothandel in sport- en kampeerartikelen, met uitzondering van fietsen 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet - 63120 - Webportalen afg.: Alan Coissard Arixonat BVBA Jachtlaan 133 - 1040 Brussel Nace: 26510 - Vervaardiging van meet-, controle- en navigatie-instrumenten en -apparatuur 49320 - Exploitatie van taxi’s - 74909 - Overige gespecialiseerde wetenschappelijke en technische activiteiten afg.: Selvi kizilirmak Artfood Traiteur BVBA de Vrièrestraat 71/73 - 1020 Brussel Nace: 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56210 - Catering - 56290 - Overige eetgelegenheden afg.: Arthur Renwart Atmavictu SPRL Promenade du Val d’Argent 17 - 1310 La Hulpe Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Françoise Bacq Attentia VZW Keizer Karellaan 584 - 1082 Brussel Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg.: Alix Housiaux Autajon Packaging Belgium Industrielaan 115 - 1070 Brussel Nace: 1721001 - de vervaardiging van gegolfd papier en golfkarton 1813002 - Reproductie : productie van boekdrukvormen, offsetproductie- en offsetdrukplaten, diepdrukreproducties en diepdrukcilinders afg.: Jean-Pierre Wilhelm B49 Cabinets d’Avocats Defacqzstraat 78-80 7de verd. - 1060 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Eliot Huisman 72 BECI - Brussel metropool - september 2017 Baligarth - Immo Balcaen Lakense Laan 27 - 1090 Brussel Nace: 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten - 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg.: Patrick Balcaen BEE Engineering Joseph Stevensstraat 7 - 1000 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 63120 - Webportalen afg.: Hans Van der Mosen Braun Brigitte Napoléonlaan 27A - 1180 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Brigitte Schmerber Bright Link Chemin de Cyclotron 6 - 1348 Louvain-La-Neuve Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Olivier Bomboire Brightnet Sint-Michielslaan 61 - 1040 Brussel Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg.: André De Sauvage Cabin3D Rue Laid Burniat 5 - 1348 Louvain-la-Neuve afg.: Jonathan Pauwels Catalay Terhulpsesteenweg 181 - 1170 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 7810001 - Zoeken, selecteren, verwijzen en plaatsen van personeel t.b.v. latere werkgever of werkzoeker: formulering van taakomschrijvingen; afg.: Johan Willems Cheeesebox Montenegrostraat 101 A - 1190 Brussel Nace: 61100 - Draadgebonden telecommunicatie 61200 - Draadloze telecommunicatie 61300 - Telecommunicatie via satelliet afg.: Charles de Bellefroid Coach-Attitude Allée de la Frenaie 18 - 1300 Wavre afg.: Gaëtan Gabriel Connectis BVBA Ruisbroeksesteenweg 76 - 1180 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Christophe Genge Coty Benelux NV Terhulpsesteenweg 181 - 1170 Brussel Nace: 46450 - Groothandel in parfumerieën en cosmetica afg.: Cornelia Kesseler CVTrust BVBA Witte Patersstraat 4 - 1040 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 73110 - Reclamebureaus afg.: David Goldenberg Diplomatic Card Services Belgium BVBA de Meeussquare 37 - 1000 Brussel Nace: 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen afg.: Marc Stockbroekx Donadieu Tina NP Atlantische Oceaanlaan 88 - 1150 Brussel Nace: 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85599 -Overige onderwijsvormen 96040 - Sauna’s, solaria, baden enz. afg.: Tina Donadieu Eleria BVBA Victor Oudartstraat 12 - 1030 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering - 74300 - Vertalers en tolken - 85592 - Beroepsopleiding - afg.: Geneviève Liot Enaviga BVBA Gachardstraat 88 - 1050 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 58290 - Overige uitgeverijen van software 63120 - Webportalen afg.: François Hélard Etiq Benelux NV Louizalaan 475 - tweede verd. - 1050 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: François Zayas FEE - Far East Express Europe BVBA Bedrijvenzone Machelen-Cargo 706 - 1830 Machelen Nace: 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten afg.: François Zhang GBL - Groupe Bruxelles Lambert NV Marnixlaan 24 - 1000 Brussel Nace: 64200 - Holdings afg.: Gérard Lamarche Gillion Clémence NP Fernand Bernierstraat 63 - 1060 Brussel Nace: 20411 - Vervaardiging van zeep en wasmiddelen 20412 - Vervaardiging van poets- en reinigingsmiddelen 20420 - Vervaardiging van parfums en toiletartikelen afg.: Clémence Gillion GMPC - Gestion & Manutention de Produits à Commercialiser NV Lennikse Baan 551 - 1070 Brussel Nace: 52100 - Opslag in koelpakhuizen en overige opslag 52249 - Overige vrachtbehandeling, exclusief in zeehavens 82920 - Verpakkingsbedrijven afg.: Catherine Brewaeys Greenray - Rtesian Resources BVBA Schepenenstraat 42 bus 2 - 1050 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Aart van Iterson I.L. & C.-Titres Services - Agence Schuman BVBA Herrmann-Debrouxlaan 17-19 - 1160 Brussel Nace: 78300 - Andere vormen van arbeidsbemiddeling 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg.: Bogumila Wolosik Illert Nina NP Louis Vercauterenlaan 14 - 1160 Brussel afg.: Nina Illert Institute of Neurocognitivism Belux VZW Tervurenlaan 81 - 1040 Brussel Nace: 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Isabelle Hoebrechts Irisnet CVBA Kunstlaan 21 - 1000 Brussel Nace: 4222002 - De aanleg van pijpleidingen voor het vervoer van gas, petroleumproducten, enz. 61100 - Draadgebonden telecommunicatie - 61200 - Draadloze telecommunicatie afg.: Thierry Joachim ISPD - The International School of Protocol and Diplomacy Brussels VZW De Pascalestraat 16 - 1040 Brussel afg.: Inès Pires COMMUNITY Jiholabo BVBA Groot-Bijgaardenstraat 481 - 1082 Brussel Nace: 32500 - Vervaardiging van medische en tandheelkundige instrumenten en benodigdheden 4646001 - De groothandel in medisch-chirurgisch materieel en tandheelkundige instrumenten afg.: Christian Hote Key Force BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling afg.: Kalpesh Barot LCJ BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 4638301 - De groothandel in voeder voor huisdieren 96093 - Diensten in verband met de verzorging van huisdieren, m.u.v. veterinaire diensten afg.: Charles-Edward Jackson Leopold Hotel Brussels - Rothi BVBA Luxemburgstraat 35 - 1050 Brussel Nace: 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie 5610101 - restaurant van het traditionele type - 5610105 - De café-restaurants (tavernen) afg.: Christine Gruwé Les P’Tites Fees Bleues NV Burgemeester J-L Thysplein 1 - 1090 Brussel Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg.: Marie Devo Lexus Brussels NV Koningin Astridlaan 175-177 - 1780 Wemmel Nace: 45113 - Detailhandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45204 - Carrosserieherstelling afg.: Ivan Van Droogenbroeck M Interim NV Researchdreef 12 - 1070 Brussel Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Michel De Backer Madysano BVBA Louis Schmidtlaan 119 - 1040 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment4639201 - De overige niet-gespecialiseerde groothandel in voedings- en genotmiddelen afg.: Mohamed Sano Masterguard - Froment Frédéric NP Herrmann-Debrouxlaan 40 - 1160 Brussel afg.: Frédéric Froment MBGH - Making Business Growth Happen BVBA Venelle des Marronniers 19 - 1301 Wavre Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s afg.: Piet Himpe Medtronic Belgium NV Burgemeester Etienne Demunterlaan 5 - 1090 Brussel Nace: 46460 - Groothandel in farmaceutische producten afg.: Olivia Natens Ménage et Compagnie BVBA Louis Mettewielaan 33 - 1080 Brussel Nace: 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 97000 - Huishoudens als werkgever van huishoudelijk personeel afg.: Alae-Eddine Zerrouk Ntunguka Rebecca NP Steenweg op Merchtem 84 - 1780 Wemmel afg.: Rebecca Ntunguka Odyssee Mobile NV Stalingradlaan 100 - 1000 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s afg.: Charles Convent Oro.Data Roodebeeksteenweg 524 - 1200 Brussel afg.: Caroline Orlent Pierre De Keyser NP Avenue de Mérode 119 - 1330 Rixensart Nace: 7311001 - Projectontwikkeling voor de nieuwbouw van individuele woningen of voor renovatiewerken afg.: Pierre De Keyser Ponet Spirits BVBA Windedreef 18 - 1170 Brussel Nace: 11010 - Vervaardiging van gedistilleerde dranken door distilleren, rectificeren en mengen 11030 - Vervaardiging van cider en van andere vruchtenwijnen 11040 -Vervaardiging van andere niet-gedistilleerde gegiste dranken afg.: Thierry Ponet Profiscal BVBA Hermelijnlaan 40 A - 1170 Brussel Nace: 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten afg.: Vincent Dupont Qis Jobs BVBA Klein Berchemstraat 40 - 1082 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78200 - Uitzendbureaus afg.: Yves Vannerom Radstad Sourceright NV Acces Building Keriser Karellaan 586 - 1082 Bruxelles Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling afg.: Walter Reynaert Retis BVBA Allée de la Fraineuse 36 - 4130 Esneux Nace: 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Damien Jacob RoadRunner Express Le Lorrainstraat 110 - 1080 Brussel afg.: Abdoula Ibourk Schelck Diana PPE Rue Saint Martin 12 - 4280 Hannut Nace: 96040 - Sauna’s, solaria, baden enz. afg.: Diana Schelck Sgraffite BVBA Albert-Elisabethlaan 25 - 1200 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het afg.: Vincent Thieren Snapwiz BVBA Meyerbeerstraat 95 - 1180 Brussel Nace: 4321102 - onderneming voor de installatie van hulpvoedingssystemen (generatoraggregaten) 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 63120 - Webportalen afg.: François Depelchin So tasty BVBA Werkhuizenkaai 163 - 1000 Brussel Nace: 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening 56301 - Cafés en bars afg.: Christophe Dupont Sorenov CVBA Du Kouterlaan 242 - 1160 Brussel afg.: Doru Nutu Starget BVBA Everstraat 59A - 1932 Zaventem Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Pierre Hugé Tamo Trading BVBA Kersbeeklaan 308 - 1180 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 4638907 - De overige gespecialiseerde groothandel in voedingswaren, n.e.g. 4639201 - de overige niet-gespecialiseerde groothandel in voedingsen genotmiddelen afg.: Frank Moreau The Biotech Quality Group NV Notarisstraat 64 - 1050 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 72110 - Speur- en ontwikkelingswerk op biotechnologisch gebied afg.: Frederic Giot Tiao NV Jaargetijdenlaan 118A - 1050 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 63120 - Webportalen afg.: Joost Visser TopAngels NV Trade Mart Atomiumlaan 1 - 1020 Brussel Nace: 78200 - Uitzendbureaus - afg.: Bernard Hensmans Ucatchit BVBA Rue des Manchettes 35 - 6230 Pont-à-Celles Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63910 - Persagentschappen 73110 - Reclamebureaus afg.: Vincent Jakubowicz VIA - Voucher Issuers Association VZW Pleinlaan 15 - 1050 Brussel afg.: Jean-Bernard Trussart Voyager Nomades Reizen NV Sint-Jobsplein 27 - 1180 Brussel Nace: 79110 - Reisbureaus afg.: Michel Dayez Vulfs & Co BVBA Telemachuslaan 64 - 1190 Brussel Nace: 71112 - Interieurarchitecten 71113 - Stedebouwkundige en tuin- en landschapsarchitecten afg.: Elisabeth Vulfs Desmidt W.L.M.C. - No dust BVBA Vanderkinderestraat 548 - 1180 Brussel Nace: 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg.: Madys Grégoire WBC - White Cinema Brussels BVBA Werkhuizenkaai 163 - 1000 Brussel Nace: 56301 - Cafés en bars 5630101 - Verkoop van dranken voor, in het algemeen, consumptie ter plaatse, eventueel in combinatie met enigerlei vorm van amusement door: cafés, bar, bierhallen, enz. 59140 - Vertoning van films afg.: Thierry Steinbrecher Yannick Lefevre NP Leopold I straat 478 - 1090 Brussel afg.: Yannick Lefèvre BECI - Brussel metropool - september 2017 73 Syngenia NV Arianelaan 7 bus 4 - 1200 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Patrick Wielemans TailorDrink BVBA Albert Lancasterlaan 27 - 1180 Brussel Nace: 46341 - Groothandel in wijnen en geestrijke dranken 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment 82920 - Verpakkingsbedrijven afg.: Jean Kervyn de Meerendré Talkin’ To Me - Théâtre Carbonique PPE Rue Bogaerts 3 - 1320 Hamme-Mille Nace: 90011 - Beoefening van uitvoerende kunsten door zelfstandig werkende artiesten 90021 - Promotie en organisatie van uitvoerende kunstevenementen 90022 - Ontwerp en bouw van podia afg.: Martin Ophoven
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ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van Beci is de grootste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen. Hieronder vindt u de jongste aanbiedingen: > Wenst u een onderneming over te nemen? Onze overlaters hebben het volgende te bieden: Activiteit Bouw van kleine standingvolle werken Ontwerp en verkoop van exclusieve badkuipen en wastafels Studiebureau in de bouwsector (burgerlijke bouwkunde en speciale technieken) Tandtechnisch laboratorium Taalschool voor volwassenen en stages voor kinderen Beheerder van bouwprojecten Omzet (M€) Van 1 tot 2 Van 1 tot 2 Van 1 tot 2 < 1 Van 1 tot 2 < 1 > Een overnemer is via de Transmission Hub op zoek naar Een onderneming gespecialiseerd in de verkoop van nieuw, tweedehands of eindereeks kantoormeubilair. Aantal werknemers Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Hebt u belangstelling voor een van deze ondernemingen of kent u een over te nemen onderneming in een van deze sectoren? De Transmission Hub van Beci begeleidt u in uw overdracht- of overnameprojecten. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Overdracht • sse@beci.be • +32 2 640 93 28. COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 30.10.2017 Rekruteren met LinkedIn… Hoe doet u dat? 17.11.2017 LinkedIn: trek talent aan met uw professioneel profiel! 01.12.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 14.09.2017 -> 23.11.2017 Cyclus Google Digitaal Workshops 02.10.2017 LinkedIn Start: ontdek de 1001 gezichten van dit sociale netwerk dat onmisbaar is voor uw professionele leven 27.10.2017 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 23.11.2017 Bestanden delen, meerdere agenda’s, formulieren en/of tevredenheidsenquêtes beheren: leer alle aspecten van Google te gebruiken Efficiëntie 19.10.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 04.12.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ICT 25.09.2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut, en hij luistert naar de naam Outlook! 17.10.2017 Excel: alles over de functie “Lookup”, “If” en hun varianten! 23.10.2017 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 14.11.2017 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met Powerpoint! 21.11.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 18.09.2017 Actualités « Compensation & Benefits » (1) 25.09.2017 Hoe veiligheid en gezondheid managen als zaakvoerder van een KMO? 26.09.2017 Travail à temps partiel : les obligations de l’employeur (2) 28.09.2017 Reprise du travail après incapacité et trajet de réintégration (1) 09.10.2017 Contrôle des télécommunications sur le lieu de travail (1) 12.10.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles (1) 19.10.2017 Les systèmes d’évaluation du personnel (1) 23.10.2017 Le régime disciplinaire des agents statutaires et contractuels dans le secteur public : éviter les pièges (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be De Transmission Hub neemt deel aan de Nationale Week van de Overdracht … Deze organisatie die al in Vlaanderen en Wallonië bestaat, wordt nu nationaal dankzij de deelname van Brussel. In gans het land zijn evenementen gepland tijdens de week van 23 tot 27 oktober. Als groot bedrijfsoverdrachtorgaan in Brussel zal de Transmission Hub van Beci op maandag, dinsdag en woensdag themaworkshops organiseren, naast een belangrijke conferentie op donderdag 26 oktober, ‘s avonds. De drie Gewesten organiseren samen een slotplechtigheid op vrijdag 27 oktober. De Transmission Hub bestaat ondertussen al drie jaar en breidde, begin van dit jaar, zijn diensten uit om ook buitenlandse investeerders en groepen op zoek naar over te nemen ondernemingen in België, te kunnen helpen. De Transmission Hub van Beci werkt voortaan voor 40 ondernemingen en met 350 investeerders. Meer informatie? www.beci.be BECI - Brussel metropool - september 2017 75
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COMMUNITY Milieu, stedenbouw, mobiliteit 18.09.2017 De Lage Emissie Zone en (para)fiscale aspecten van de bedrijfsfiets 20.09.2017 Bedrijfsvervoerplan en mobiliteitsbudget Cyclus milieubeheer 2017 29.09.2017 Uw onderneming, een bron van energie 20.10.2017 De veerkrachtige onderneming 10.11.2017 Communicatie over de milieustrategie ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Bedrijfsoverdracht 05.10.2017 Discussiepanel / voordracht en debat 31.10.2017 Presentatie van over te nemen vennootschappen ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 13.09.2017 Lancering van Club Export Brussels 18-21.09.2017 Matchmaking event op de Texworld beurs, in Parijs 27.09.2017 Kringloopeconomie: Europese en lokale steunmaatregelen voor de ontwikkeling van duurzame projecten 28.09.2017 Ontmoeting met BRICS douaneattachés 2-6.10.2017 Europese missie in Nigeria 06.10.2017 Afspraak met de Duitse inkopers van de voedingssector 09.10.2017 eXport eXperience: de distributiekanalen 17.10.2017 Oorsprong van goederen & REXAEO 18.10.2017 Business meetings met Kroatische ondernemingen 23.10.2017 eXport eXperience: doelmarkten 25.10.2017 Public procurement : Doing business with the EU institutions Oorsprong van goederen & REXAEO 18.10.2017 Business meetings met Kroatische ondernemingen 23.10.2017 eXport eXperience: doelmarkten 25.10.2017 Public procurement : Doing business with the EU institutions ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 14.09.2017 Speed Business Lunch 14.09.2017 Green After Work 21.09.2017 Info Sessie 05.10.2017 Golf Trophy 18.10.2017 Brussels Meets Brussels 14.11.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 21 Solutions Abdij van Vorst Adeps Agrofront Algemeen Boerensyndicaat Amazon Audi BBL Be Angels Belgian Chambers Belgian Restaurants Association (BRA) BelgoSweet BetaCowork Bloso BNP Paribas Fortis Bozar bpost Brussel Invest & Export Brussel Leefmilieu Brussel Mobiliteit Brussels Basket 32-36, 40-43, 64-67 13-15 Brusselse Havengemeenschap Business Doctors Cambio Centre Pompidou Citroën Benelux CIVA Stichting 76 49-50 4-7 40-43 64-67 64-67 64-67 40-43 64-67 13-15 8 16 45-47 4-7 13-15 4-7 24 63 4-7 52-56 13-15 68-70 64-67 45-47 22, 23 64-67 Club van Lotharingen CMS De Backer Co.Station Co-oking Coolblue Coworking Les Galeries De Lijn DHL Parcel Dreamland Efficy Engie Electrabel Engie Fabricom Enterprise Europe Network EPFC Erasmushuis ERTMS Solutions Espaces Mobilités Factory Forty Febiac Federgon Grote Routepaden ICAB Iccima IHECS Interparking JRRM – J’ai retourné BECI - Brussel metropool - september 2017 68-70 26 68-70 52-56 45-47 52-56 31 45-47 45-47 4-7 60-61 60-61 9, 26, 68-70 8 64-67 22 40-43 52-56, 68-70 30 4-7 64-67 Haven van Brussel 32-36, 49-50 Heidelberg Cement Benelux 49-50 HypoVereinsbank 64-67 40-43 13-15 52-56 20 la robe de ma mère Jump Kariboo! Koninklijke Musea voor Schone Kunsten LaVallée Liberaal Verbond voor Zelfstandigen ListMinut Manoir des Offices MIVB MS Amlin Mug (The) Natagora Natuurpunt NMBS OAPI Ohada Open VLD Brussel Parcify Peerby Praetica Brussels Pro Vélo Procter & Gamble QBE Récré (La) Regus RHB Berhad RSC Anderlecht Saint-Guidon 62 4-7 45-47 64-67 52-56 16 45-47 52-56 31, 40-43, 64-67 18-19 52-56 64-67 64-67 31, 32-36 27 27 16 45-47 45-47 27 64-67 45-47 18-19 52-56 52-56 24 68-70 68-70 Sanofi SatADSL Sennse Servcorp SilverSquare Solar Technics Structura.biz Taxistop TEC Timenco Touring Transforma bxl Transitec UCM Unicredit 52-56 23 40-43 52-56 52-56 60-61 4-7 40-43 31 40-43 40-43 52-56 40-43 8 13-15 Université Libre de Kinshasa 27 Unizo UPSI UWE VBO 8 18-19 8 8 Veolia Viangro Vivaqua Vlaams Instituut voor de Logistiek Voka YoumanCapital Zalando 59 60-61 59 45-47 8 4-7 45-47 eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van in dit nummer. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds
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2017.06 Bruxelles Métropole


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de dans ce numéro. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen EDITO Attirer l’investissement ou le repousser ? L’été arrive et les vacances approchent pour les écoliers et les étudiants. Pour le gouvernement fédéral, par contre, il reste des devoirs à faire. Installé depuis octobre 2014 – il y a deux ans et demi – et jusqu’en 2019 si tout va bien, le gouvernement de Charles Michel est aujourd’hui à mi-mandat. Il y a donc matière à dresser un bilan, même si celui-ci est loin d’être définitif. À son actif, on retiendra notamment un ambitieux tax shift qui a permis de baisser les charges sur le travail, ce qui répondait à une attente des employeurs. Mais d’autres réformes importantes restent en souffrance, dont celle de l’impôt des sociétés, qui constituait l’un des principaux points du programme gouvernemental. Elle reste impérative pour les entrepreneurs. Thierry Willemarck, Président de BECI La pression fiscale sur les entreprises, en Belgique, reste l’une des plus élevées d’Europe. Le taux effectif atteint aujourd’hui 34 %. Seule la France fait mieux (ou pire) : 34,4 % – mais le président Macron affiche sa volonté de ramener ce taux à 25 %. Les entreprises paient 30 % d’impôts en Allemagne, 25 % aux Pays-Bas, chez nos voisins les plus proches, qui sont aussi nos principaux partenaires commerciaux. En Grande-Bretagne, le taux est de 20 % – et Mme May envisage de l’abaisser radicalement en cas d’échec des négociations commerciales sur le Brexit… Aux États-Unis, le projet de réforme fiscale prévoit de fixer l’impôt des sociétés à 15 % ! Dans un tel contexte, la réduction de l’ISOC n’est plus un choix ou un objectif. C’est une nécessité urgente. Or, en Belgique, le taux d’imposition effectif a même augmenté sous le gouvernement Michel. Pourquoi ? Parce que ce gouvernement a pris des mesures pour réduire les « niches fiscales », au profit d’une plus grande transparence et d’une plus grande égalité devant l’impôt – et surtout au profit de l’équilibre budgétaire. Très bien. Mais à la réduction des niches fiscales aurait dû répondre une diminution de l’ISOC. On a eu la première ; on n’a pas encore vu la deuxième… Le projet sur lequel planche le gouvernement, et qui devrait aboutir cet été, est donc très attendu. Par contre, la taxe envisagée sur les plus-values nous apparaît comme une très mauvaise idée : c’est une taxe sur la création de valeur et un projet à courte vue. La baisse de l’impôt des sociétés attire les investissements. Elle crée de la richesse et de l’emploi – et donc, indirectement, des recettes fiscales durables. Une taxe sur les plus-values les repousse. Pénaliser les entreprises qui croissent en leur infligeant un nouvel impôt n’est en aucun cas un bon signal. BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 BECI online Carabistouilles CHAMBRE DE COMMERCE & 7 Pour ou contre l’interdiction des sacs en plastique ? International 9 Brexit : Impression of a Brit 10 Brexit : Risques et opportunités pour Bruxelles 12 Brexit : « Bruxelles et Londres restent complémentaires » 14 LIFE : l’Europe met ses moyens au service de l’environnement 16 On recherche : femmes entrepreneurs du monde entier Topic : l’économie du bonheur 18 Rencontre avec Paul De Grauwe : le développement peutil être durable ? 21 Roland Gillet : « Des infrastructures ‘vertes’ plutôt que des taxes » 22 Urban mining : des métaux précieux dans les déchets 25 Le développement de la « mine urbaine » dépend aussi des entreprises 26 Reporting non financier : tendance ou nécessité ? 28 Les enseignes d’alimentation se redéploient en ville 30 Qualité de l’air : ce n’est pas du vent 34 Bruxelles, ville d’eau 37 Événementiel : les déchets ne sont pas une fatalité Focus : énergie 40 Le Bilan Carbone vous en apprendra beaucoup ! 43 Relighting : un choix qui s’avère (très) vite payant Entreprendre 46 Transition : Tivoli récupère ses eaux grises 47 KBC Brussels : la diversité est une chance 48 Starter : Avempace, espace d’étude original 50 Transmission : la success story de la famille Petit 52 Transmission d’entreprise : conférence-débat Community 54 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 58 L’actualité BECI en photos 60 News 63 Demandes d’admission 63 Index 64 Agenda Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Pierre Chaudoir, Johan Debière, Vincent Delannoy, Olivier Fabes, Guy Gweth, David Hainaut, Richard Hill, Gaëlle Hoogsteyn, Victor Lepoutre, Pascale Matthys, Renaud Slegers, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 26 – Juin 2017 Au mois septembre : Mobilité & logistique Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Le plaisir de conduire LA NOUVELLE BMW SÉRIE 5 TOURING. PROFESSION : ATHLÈTE. Informations environnementales (AR 19/03/04) : www.bmw.be 4,3-7,5 L/100 KM • 114-172 G/KM CO2 Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tél. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Succursale de BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tél. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Van den Broeck s.a. H. Moeremanslaan 146 Sortie 13 - Ring Bruxelles Ouest 1700 Dilbeek Tél. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be
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THINK TANK BECI ONLINE Social Media #BECImember : Lookstyler est un nouveau membre de BECI. Une nouvelle plateforme de mode en ligne, qui permet de faire son shopping vestimentaire par style (casual, urban, business…), tout en offrant des produits de luxe à prix réduits. Voir http://lookstyler.com. Visitez notre page facebook BECI Brussels. 34 % C’est le taux effectif d’imposition des sociétés en Belgique, dix points au-dessus de la moyenne européenne. Avec la FEB,l’Unizo, l’UCM, l’UWE et le VOKA, BECI réclame une solution rapide pour la réduire. Lire aussi notre éditorial. BECI regroupe toute l’info de ses événements et de ses formations sur un nouveau site web : www.500.be. Pour ne plus rater aucune occasion de se rencontrer ou de s’instruire. Début mai, les consultants du bureau international Zabala étaient chez BECI pour un séminaire consacré au programme européen LIFE, qui finance des projets liés à l’environnement et au climat. Envie d’en savoir plus ? À lire en p. 14. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 THINK TANK BECI ONLINE Dans votre newsletter de mai BECI members ONLY La loi formalise désormais le télétravail occasionnel. Vous devez adapter les contrats de vos collaborateurs ? BECI propose à ses membres un modèle de convention. Vous êtes confronté à des questions d’organisation entrepreneuriale et vous cherchez du soutien ? Vous avez une idée de recherche mais vous manquez de temps ou d’expertise pour la développer ? Les étudiants de la KUL, campus de Bruxelles, peuvent vous aider par une analyse scientifique orientée résultat. Info : http://feb.kuleuven.be/home/ Des difficultés à obtenir l’autorisation de vendre vos produits en France ? À obtenir une autorisation d’exploitation en Pologne ? À faire reconnaître vos qualifications au Portugal ? Si vous rencontrez un problème avec une autorité ou une administration d’un autre pays européen, Enterprise Europe Network peut vous aider. Info : www.brusselsnetwork.be ou Jean-Philippe Mergen ; 02 210 01 77 – jpm@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 5
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THINK TANK CARABISTOUILLES Linkedin or not ? LinkedIn a été lancé en mai 2003 par Reid Hoffman et Allen Blue, membres de Paypal, avec un certain Elon Musk (Tesla). Plus de 400 millions d’utilisateurs dans le monde. Depuis le rachat par Microsoft en 2016, le réseau social professionnel s’impose sur le marché de l’emploi comme un partenaire très important. Ne pas avoir de profil Linkedin devient un choix déraisonnable pour tout entrepreneur. Vous voilà donc prévenu. Votre réseau, vos prospects, vos partenaires, vos collaborateurs y sont probablement tous et de manière moins fantaisiste que sur Facebook. Pour les récalcitrants, c’est le moment. C’est l’instant. L’événementiel privé devient mission impossible Pour toute agence de communication événementielle, organiser quoi que ce soit d’un peu ambitieux à Bruxelles devient un véritable chemin de croix. Tel le Grand Prix de Formule Électrique, purement et simplement annulé. Le Food Truck Festival a faille subir le même sort. Le plus grand festival européen du genre s’est fait remballer du Cinquentenaire, quinze jours avant l’organisation (la Ville avait oublié que la fête de l’Iris s’y déroulait le même week-end !), pour finalement (ne pas) trouver son bonheur à Tour & Taxis. Le totalitarisme de Brussels Majors Events devient indécent. Cela laisse beaucoup trop peu de places et d’opportunités. BX1 se virtualise BX1, l’ex-Télé-Bruxelles, se lance dans l’internet. Sous l’égide de Marc De Haan, dans l’équipe depuis plus de 25 ans, et également Président du Comité Déontologique Journalistique, et de Jean-Jacques Deleuw (ex-Bel RTL), fraîchement arrivé, une cellule digitale est mise en place et une météo en 3D voit le jour. La télévision de proximité « s’avatarise » pour toucher davantage les jeunes et d’être plus proche de ses concitoyens. Les images de la Première seront dorénavant retransmises sur BX1 également de 6 à 8 h. Cela bouge donc du côté de Molenbeek. Les abus de l’ONSS Depuis 2017, le recours à la contrainte par l’ONSS pour la perception des cotisations est devenu la règle générale. Sur le principe, pas de problème. À condition, évidemment, que ce recours s’exerce pour des montants effectivement dus. Imaginez un instant que vous avez réglé 50.000 euros de cotisations. Vous êtes en règle, pensez-vous. Eh bien, non ! Parce que l’ONSS n’a pas imputé votre paiement. Vous avez payé 50.000 euros et l’ONSS vous les réclame à nouveau. Vous devez payer. Et si vous ne payez pas le montant injustement réclamé, vous devrez de toute façon payer un avocat et des frais de procédure. Et l’ONSS vous facture alors des majorations et intérêts sur des montants que vous avez bel et bien payés, mais qu’il considère, à tort, comme non perçus. Autre exemple d’abus : la loi vous permet de béné6 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 ficier d’une exonération de cotisation ; l’Office tarde trois mois à examiner la demande et continue à réclamer des cotisations qui auraient dû bénéficier de l’exonération prévue par la loi. Ces griefs ont fait l’objet d’un arrêt de la Cour du travail de Bruxelles, qui donne raison au plaignant contre l’ONSS. Et que se passe-t-il ? L’ONSS n’applique pas l’exonération prévue par la loi. Et que fait l’ONSS, maintenant qu’une loi récente généralise le recours à la contrainte ? L’Office peut continuer à ne pas imputer des montants versés et à les réclamer – le rôle est rendu exécutoire – et peut, sur cette base, intenter un procès pour non-paiement… On croit rêver... ou plutôt faire un horrible cauchemar ! B. Russel Trop is teveel THINK TANK POUR OU CONTRE L’interdiction des sacs en plastique ? La directive européenne relative aux emballages impose de réduire la consommation des sacs légers. Le projet d’arrêté du Gouvernement bruxellois va plus loin et veut interdire la quasi-totalité des sacs en plastique. Une véritable avancée écologique, ou une mesure aux effets pervers ? Gaëlle Hoogsteyn Mohammed Ibrir, Responsable de l’environnement du marché aux Abattoirs Géraldine Verwilghen, Sustainability Advisor chez Comeos En 2008, suite au constat que le marché des Abattoirs produisait énormément de déchets (2.000 tonnes par an), nous avons lancé un grand programme de réduction de ceux-ci. L’interdiction des sacs en plastique est donc une suite logique à notre programme. Elle s’inscrit aussi dans notre politique de respect du quartier. Après chaque marché, le jardin de certains riverains ou les cours de récréation d’écoles étaient jonchés de sacs qui s’étaient envolés. Nous avons commencé par réduire la quantité de sacs distribués (notamment en supprimant le libre-service de ceux-ci). Grâce à une étude menée avec la commune de Saint-Gilles, nous savons que les clients continueraient à venir au marché même en cas d’interdiction totale des sacs en plastique. Depuis 2016, l’interdiction des sacs de caisses en plastique a donc été progressive, par catégories. Nous avons dû énormément communiquer avec certains marchands qui n’étaient pas d’accord avec ces nouvelles mesures. Nous avons rectifié le tir, écouté leurs besoins et mis en place des mesures pour les aider. Nous travaillons notamment sur les déchets d’emballage (par ex. les protections de chemises), que les marchands peuvent venir déposer gratuitement à un point de tri, ce qui les soulage en termes de déplacement des marchandises. Les marchands et les clients doivent changer leurs comportements. Le fait que nous nous soyons lancés dans cette aventure de notre propre chef leur permet de bénéficier d’une phase de transition avant l’interdiction totale en 2018. Heureusement, nous constatons que de plus en plus de personnes sont conscientes qu’une solution doit être trouvée pour réduire l’utilisation des sacs plastiques au maximum. Cela facilite la mise en œuvre des nouvelles mesures. Actuellement, nous sommes très satisfaits des résultats obtenus. J’espère que notre initiative poussera d’autres marchés à suivre notre élan et à implanter notre programme au sein de leurs propres marchés. Chez Comeos, nous poursuivons un objectif clair : créer un environnement dans lequel le commerce et les services belges peuvent conserver leur dynamique et continuer à se développer. Réduire le nombre de sacs plastiques, nous y sommes bien sûr favorables. Mais pour que cela se concrétise sans nuire aux commerçants ni aux clients, des exceptions sont nécessaires pour les produits pour lesquels il n’existe pas (encore) d’alternative valable d’un point de vue environnemental, logistique et économique. Je pense en particulier à la viande, au poisson et aux fruits et légumes. Ces catégories d’aliments sont humides ou susceptibles de couler ; il nous semble indispensable de les emballer dans un sac étanche pour des raisons d’hygiène afin d’éviter de souiller les sacs réutilisables. L’alternative en papier pose des problèmes d’étanchéité et de résistance à la déchirure, à moins d’y intégrer une couche de plastique, ce qui complique le recyclage. Une exemption permanente pour les sacs ultra fins visant à emballer ces aliments est donc nécessaire. Cette interdiction de tout sac plastique (quel qu’il soit) à usage unique implique l’utilisation de sacs réutilisables ou de sacs non étanches, ce qui augmente fortement le risque de formation de bactéries dans les sacs réutilisables que les consommateurs utilisent pour faire leurs courses. Nous nous voyons donc confrontés à un problème de sécurité alimentaire et de santé publique non négligeable. En outre, l’interdiction de ces sacs ultra légers contribuera certainement à une augmentation du pré-emballé et donc de la quantité totale d’emballages mise sur le marché (barquettes, films plastiques…). Une diminution des sacs plastiques oui, mais une interdiction totale n’est pas plus environnementale et ne sera possible que si de nouvelles alternatives voient le jour. BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 7 © Thinkstock
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Vous souhaitez franchir les frontières comme on traverse la rue ? Nos 34 attachés économiques et commerciaux présents partout dans le monde peuvent vous y aider. Le 28 juin prochain, ils seront de retour à Bruxelles et vous pourrez les rencontrer pour développer vos affaires aux quatre coins du monde ! Plus d’informations ? Surfez sur www.invest-export.brussels ! IMPRESSION OF A BRIT What can Brexit mean for Brussels? I came to Brussels in 1967 as a British journalist and a convinced European, and I have never had reason to regret my decision. Richard Hill B ut, in the meantime, my mother-country has gone from espousing ‘the European Ideal’ to abandoning it. The UK is divided on this issue, 52% for Brexit and 48% against it according to the recent referendum, with many of the against’s (i.e. “stay in the EU”) coming from Scotland, Northern Ireland and the big cities, and the for’s (i.e. “leave”) representing the other sectors of society. Significantly, no less than 75% of voters aged 24 and under voted to stay. These better informed and younger generations have a much more open-minded appreciation of ‘things European’. The referendum results show the poorly informed, suspicious, even chauvinistic and antagonistic mentality of ‘Little Englanders’. On the other hand, support for the ‘European Ideal’ will strengthen as more and more young people come onto the electoral rolls. Moreover, the original promoters of Brexit, the UK Independence Party, has been almost wiped out in the local elections held in May. The days when the British had an atavistic ‘gut reaction’ to what the writer Thomas Carlyle called “the Continental nuisance called Bureaucracy” are almost over. Memories of Descartes and Napoleon – the two bogeymen of the pragmatic British – have faded. Moreover, Britain now has enough bureaucratic ‘red tape’ of its own… So what opportunities can Brexit offer Brussels? The simple answer is “a lot”, if only because Britain is still a major trading partner with Belgium (Belgian exports to the UK were nearly €32 billion in 2016, and imports €16 billion). But the ‘Brexit potential’ for Brussels goes a lot further than just a small matter of bilateral trade. The chief executive of investment bankers Goldman Sachs, a company that employs 6,500 people in the UK, admits that his company has contingency plans and warns that the City of London “will stall” because of the risks inherent in the Brexit process: the bank will be “bolstering” its presence in other European cities over the next 18 months. The implications of what Goldman Sachs may eventually do are obvious: move its European operations out of London. One swallow does not make a summer, but the trend may well intensify. J P Morgan has announced its intention to move staff from London to Dublin, and two other banking giants, HSBC and UBS, have said they are planning to move an aggregate of about 1,000 of their employees from London as a result of the Brexit vote. The potential for fallout in the manufacturing field is also significant. No less a world giant than Microsoft has joined a growing list of companies threatening to pull investment from the UK if Brexit goes ahead. The tech company – one of the world’s largest – says that the potential for “huge” import tariffs on its products mean it may have to reconsider future expansion in the UK. What should Brussels do, then? While Brussels can expect to benefit from Brexit, there are still a number of things that can be done to maximise the city’s claims, in the face of stiff opposition from other continental centres. For a start, anything the country can do to strengthen its regulatory framework, particularly in the banking and insurance fields, will enhance the international status of the capital. Second, whatever the British government may claim to the contrary, the Brexit environment will encourage key companies in the ICT, automotive and other high-tech sectors to reconsider their location strategies. NextTech, Audi and Altran may just be a start... Third, Brussels can play on the fact that it is the seat of the European Union’s major institutions. But the city has to give priority to a number of serious practical issues, in particular the standard of public services, a more vigorous response to environmental concerns and, notably, improved mobility in and around the city. These are all things that Brussels can do to maximise its Brexit potential. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 9 © Reporters D.R.
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Bruxelles et le Brexit : risques et opportunités Depuis que les Britanniques ont souhaité, le 23 juin 2016, que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne, les citoyens, le monde politique, financier et économique sont confrontés à une série d’incertitudes à lever au plus vite et au mieux. Officiellement, le processus de sortie de l’Union n’a été lancé que le 29 mars dernier par Theresa May, qui a actionné le fameux article 50 du Traité de l’Union européenne. Comment le monde économique belge se prépare-t-il aux conséquences de ce Brexit ? Vincent Delannoy P our examiner ce dossier, BECI a directement rejoint et contribué aux analyses du High Level Group, groupe ad hoc constitué sous l’impulsion du ministre fédéral de l’Économie, Kris Peeters. Ses travaux ne se limitent pas à la prévision des conséquences, mais comportent également des recommandations en vue d’une si construcsible. Dans BECI partiement à la ation, défend êts des enbruxelloises age leurs inquiétudes. Les risques la Belgique, pour Bruxelles en particulier, que pouvons-nous conclure à ce stade ? En termes d’exportations, la Grande-Bretagne constitue pour notre pays son quatrième marché pour un total annuel d’environ 31 milliards d’euros. Elle est aussi son premier partenaire hors UE. Pour Bruxelles, ce marché représente 8 % de ses exportations de biens. Pas moins de 700 entreprises bruxelloises, totalisant 55.000 emplois, ont des échanges avec la Grande-Bretagne. La chute de la livre sterling et la perspective de droits de douane transmanche représentent donc des risques à prendre au sérieux. Au-delà de l’épisode douloureux du Brexit, c’est la pérennité même des principes du libre-échange, fondement de notre prospérité depuis l’après-guerre, qui est en jeu. Ainsi, BECI, en même temps que le High Level Group, plaide en faveur Il est essentiel que tous les acteurs, liés d’une manière ou d’une autre au développement économique de Bruxelles parlent d’une même voix. Anne Georges, responsable du développement international chez BECI d’une sortie en douceur, sur la base d’une collaboration économique soutenue. Ce scénario ne sera toutefois possible qu’avec des dispositions transitoires fondées sur des négociations transparentes, permettant à chaque intervenant de disposer d’une information exhaustive et, partant, de lever de trop nombreuses incertitudes. Les atouts de Bruxelles Au-delà des risques, le Brexit constitue également des opportunités pour Bruxelles, qui dispose de sérieux atouts. Parmi ceux-ci : son rôle de capitale européenne, sa proximité des institutions tant européennes qu’internationales, qui ont pour effet d’attirer à Bruxelles de nombreux citoyens hautement qualifiés et polyglottes. Bruxelles se distingue en outre par son secteur immobilier attractif : les prix sont avantageux et l’espace est disponible immédiatement. Le secteur bancaire y est bien implanté, de même que d’innombrables sièges sociaux d’entreprises internationales et des centres décisionnels de l’Union européenne. Bruxelles est également réputée pour la qualité de vie que les expatriés ne manquent pas de souligner : logement de qualité à prix abordable, richesse des infrastructures et de l’offre culturelle notamment. En © Reporters © Reporters Bruxelles et le Brexit : analyse SWOT Strengths Weaknesses outre, Bruxelles est un hub international qui dispose de liaisons directes avec toutes les capitales du monde, et d’un accès rapide à une série de places importantes telles que Londres, Paris, Francfort, Amsterdam, sans compter la présence sur son territoire du plus vaste réseau diplomatique du monde. Bruxelles-Londres, c’est à peine deux heures avec l’Eurostar, ce qui fait de Bruxelles la capitale la plus proche de la City. Bruxelles constitue donc un point d’ancrage intéressant, dont les entreprises sauront tirer profit. Points faibles Parmi les faiblesses de la Région, signalons, en premier lieu, le coût du travail comparativement élevé, d’où la nécessité de développer un cadre fiscal attractif, comme Londres a su le faire pour attirer de hauts profils vers son secteur financier. Notons aussi un certain déficit d’image à la suite des attentats et d’une mauvaise mobilité aux abords et dans la ville. De plus, la complexité de la Belgique et de son système politique peut exercer un effet dissuasif. « En la matière, une approche commune des différents niveaux de pouvoir et acteurs est indispensable pour saisir les opportunités qui se présentent », commente Anne Georges, responsable du développement international chez BECI. « Il est essentiel que tous les acteurs, liés d’une manière ou d’une autre au développement économique de Bruxelles parlent d’une même voix, dans l’intérêt principalement de nos entreprises. » Les opportunités Parmi les opportunités à saisir, citons plus concrètement la possibilité de déplacer vers Bruxelles des sièges centraux d’institutions européennes actuellement installées au RoyaumeUni. On citera notamment l’Agence européenne des Médicaments (EMA) et l’Autorité bancaire européenne (EBA). Le déménagement de l’EMA se justifie d’autant plus que notre pays possède une forte concentration d’entreprises pharmaceutiques et de sites de recherche. Par ailleurs, l’arrivée de l’Autorité bancaire européenne apporterait un soutien appréciable à la place financière de Bruxelles. L’installation • Position géographique • Capitale européenne/ headquarters d’entreprises internationales • Réseau diplomatique • Proximité des institutions internationales • Disponibilité immobilière à prix très attractifs • Personnel, qualifié et polyglotte • Acteurs des secteurs bancaire, financier et pharmaceutique • Start-ups innovantes • Qualité de vie Opportunities • Accueil de l’Autorité bancaire européenne (EBA) • Accueil d’activités financières de la City • Installation de l’Agence européenne des Médicaments (EMA) • Installation de nouveaux headquarters d’entreprises internationales Threats • Concurrence d’autres villes européennes • Départ de citoyens et d’entreprises britanniques • Complexité institutionnelle • Communication fractionnée • Craintes sécuritaires • Coûts salariaux élevés • Gestion de la mobilité. de ces grandes institutions dans la capitale belge aurait évidemment un impact positif sur l’ensemble de l’économie bruxelloise. A priori, dans le contexte du Brexit, trois types d’entreprises pourraient trouver intérêt à quitter Londres pour Bruxelles : des entreprises installées dans une niche financière ; des sièges sociaux d’entreprises internationales qui cherchent à accéder au marché commun de l’Union européenne ; ou encore des opérateurs qui traitent de régulation, normalisation, contrôles, coopération avec l’UE. Pour l’instant, c’est principalement le secteur financier qui a manifesté la possibilité de quitter Londres. Cette activité représente environ 300.000 équivalents temps plein (ETP), dont probablement 10 à 30 % sont potentiellement délocalisables, ce qui donne entre 30.000 et 90.000 ETP. Ainsi, si l’on prend une surface moyenne de 30 m² par ETP, le Brexit peut représenter une demande supplémentaire de bureaux variant de 900.000 à 2,7 millions de m², ainsi que de nouveaux logements entre 30.000 et 90.000 unités. Dans ce contexte, la question est de savoir quelle part la Belgique et Bruxelles seront capables d’attirer, compte tenu de la concurrence d’autres villes et pays. Focus sur le secteur financier De manière spécifique, pour attirer des activités financières à la suite du Brexit, Bruxelles présente un attrait particulier relativement aux niches technologiques. En effet, notre capitale abrite nombre de start-ups innovantes et prometteuses. Autre avantage : elle accueille déjà nombre d’entreprises spécialisées dans le secteur financier, qu’il s’agisse de ces start-ups innovantes ou de grands acteurs établis tels que Euroclear, Swift, Ogone, etc. Ainsi, dans le secteur financier, 4.500 institutions bancaires ont déjà une présence à Bruxelles. L’un de ses autres atouts majeurs est la disponibilité d’espaces de bureaux à des prix extrêmement attractifs : jusqu’à cinq fois inférieurs à ceux de Londres et plus bas que dans toutes les autres capitales. Autre avantage comparatif : sa meilleure position géographique et sa plus grande accessibilité. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 11
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INTERNATIONAL BREXIT « Bruxelles et Londres restent complémentaires » Sur le terrain, le retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne sert aussi à conscientiser les partenaires économiques et, indirectement, à créer de nouvelles opportunités. Mounif Kilani, attaché économique et commercial de Bruxelles Invest & Export, basé à Londres, témoigne d’une situation paradoxale. Et pas forcément négative David Hainaut Bruxelles Métropole : Vous êtes en poste à Londres depuis l’automne dernier. Comment, depuis la capitale anglaise, perçoit-on ce fameux Brexit ? Mounif Kilani : S’il s’agit là d’un sujet récurrent, le paradoxe, c’est que je ne rencontre jamais personne qui soit... contre ! Cela suscite d’ailleurs chez moi un questionnement, même si, bien sûr, on sait que les facteurs du rejet varient selon les secteurs, les professions, la situation géographique et les tranches d’âge. Mais là où règne l’activité économique, le mot d’ordre général reste l’incertitude. En fait, les Anglais ont pensé au début qu’il s’agissait d’un petit moment difficile à passer, mais ils sont en train de se rendre compte qu’ils se sont imposé une situation de malaise, qui perdure. Très peu d’acteurs pensent d’ailleurs que les négociations aboutiront en mars 2019, comme prévu. C’est donc un sentiment étrange, mais chacun s’adapte au marché et, au final... les affaires continuent ! La complémentarité entre Bruxelles et Londres reste donc bien d’actualité ? À partir du moment où on considère que les gens subissent une situation qu’ils n’ont pas spécialement voulue, oui. Puisque nous restons des partenaires proches et que nous sommes loin de devenir des ennemis, voyons donc ce que nous pouvons faire ensemble. Sincèrement, à mes yeux, la complémentarité entre nos deux capitales subsiste plus que jamais ! On peut même estimer que cette situation, conflictuelle en apparence, survienne à point nommé pour éveiller la conscience de chacun. Mieux même, pour créer des opportunités. C’est d’ailleurs là que nous essayons d’agir. De quelle manière? D’abord, en rassurant chaque partenaire, tout en restant fiables et plausibles, et sans jamais promettre des choses qui n’existent pas. Puis, en continuant à miser sur nos forces. Outre la proximité géographique, nos deux villes restent appréciables pour leur multiculturalité et leur multilinguisme. Bruxelles reste forte dans de nombreux domaines : des services à la recherche et au développement, 12 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 en passant par le secteur médical ou dans le domaine des start-ups. Eh bien, sachons mettre cela en avant, en voyant ce qu’il y a lieu de faire. Quid, tout de même, des impacts négatifs pour les exportateurs bruxellois ? Mounif Kilani Quelle que soit la relation commerciale entre deux pays dans le monde, il y a toujours des difficultés qui résultent d’un changement de situation. Donc oui, à terme, il peut y avoir une baisse de la livre sterling, de nouvelles taxes imposées et le risque d’exporter moins, c’est un fait. Mais honnêtement, à moyen terme au moins, je ne vois pas la Grande-Bretagne perçue autrement qu’un partenaire comme la Suisse, qui n’est pas membre de l’UE et qui est à distance égale. N’oublions pas non plus qu’avant le Brexit, la Grande-Bretagne n’était déjà pas membre à 100 % de l’UE, si l’on considère des aspects tels que la zone Euro ou l’Espace Schengen. Actuellement, comment Bruxelles est-elle perçue depuis Londres? Ne soyons pas dupes, Bruxelles reste, dans les médias surtout, étroitement associée à l’Union Européenne et aux décisions de la Commission. Elle n’est donc pas toujours vue positivement. Mais comme vous l’aurez compris, sur le terrain, la réalité est assez différente. Je pense que nous avons un travail à faire autour de l’image de Bruxelles, comme ville, région et capitale de la Belgique. Ces dernières années, il me semble que certains efforts ont été consentis par les acteurs bruxellois, de BECI à Visit.Brussels, en passant par Bruxelles Invest & Export ou d’autres. Si Bruxelles, plutôt que d’éparpiller ses forces, continue à bien se coordonner, avec l’ensemble de ses interlocuteurs, cela la rendra toujours plus crédible, plus forte et plus sérieuse. En filigrane, cela aura des conséquences favorables sur la rentabilité et les coûts. Et là encore, ce sera porteur pour tout le monde. Je le répète, nous avons largement assez d’atouts pour envisager un avenir positif ! ● D.R. L’herbe est vraiment plus verte chez les voisins Sur son terrain de golf de Steenokkerzeel, le Brabantse Golf met tout en œuvre pour garder son green parfaitement vert. De mai à septembre, c’est un système piloté par ordinateur qui fait en sorte que les greens ne manquent pas d’eau. Car sans eau, pas de greens bien verts. Une opération qui entraîne une consommation annuelle de quelque 6 000 à 8 000 mètres cubes d’eau. Jusqu’il y a quelques années, le Brabantse Golf utilisait des eaux souterraines aussi rares que précieuses pour l’entretien des greens. Désormais, grâce à la collaboration de Brussels Airport, l’herbe reste toujours bien verte sans plus devoir solliciter la nappe phréatique. Les eaux usées de l’aéroport, dûment épurées, s’allient à l’eau de pluie provenant des toits et du tarmac et récupérée dans des bassins d’attente pour maintenir les greens en parfaite condition.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK LIFE : l’Europe met ses moyens au service de l’environnement Votre entreprise travaille sur les problématiques environnementales ou climatiques ? Alors, vous pourriez peut-être bénéficier d’un financement européen grâce au programme LIFE. Le prochain appel à projet se clôture au mois de septembre. Emmanuel Robert L es enjeux environnementaux et climatiques comptent parmi les plus grands défis auxquels nous soyons confrontés ; des défis qui dépassent de loin les moyens et les frontières des États, mais où une entité comme l’Union Européenne trouve sa pleine mesure. Pour y répondre, la Commission Européenne a lancé LIFE dès 1992 : l’un des programmes européens les plus anciens et les plus ambitieux, avec un budget de 3,46 milliards d’euros pour la période 2014-2020. LIFE est divisé en deux grands programmes, chacun subdivisé en trois sous-programmes. Environnement d’une part (environnement et utilisation rationnelle des ressources ; nature et biodiversité ; gouvernance et information) ; climat, de l’autre (atténuation du changement climatique ; adaptation ; gouvernance et information). Avec un objectif-clé : améliorer le développement et la mise en œuvre des politiques européennes dans ces matières. À lui seul, l’appel à projets lancé en avril 2017 est doté de 373 millions d’euros, répartis grosso modo à trois quarts pour l’environnement, un quart pour le climat. Des budgets qui doivent permettre de cofinancer (jusqu’à 60 %) des solutions close-to-market. Pourquoi et comment y répondre ? Tel était l’objet d’un séminaire organisé chez BECI au mois de mai, animé par les consultants internationaux du bureau Zabala. Ce qui change par rapport aux appels précédents ? « D’abord, un accent plus net sur la durabilité à long terme des projets financés, avec un plan d’exploitation qui doit être obligatoirement inclus dans le plan post-LIFE », explique Igor Idareta, consultant R&D. « Ensuite, l’appel 2017 insiste également sur le caractère reproductible et transférable des projets : il faut qu’ils soient, autant que possible, adaptables à d’autres contextes, d’autres secteurs, d’autres régions. Dans cette même perspective, leur valeur ajoutée doit être plus que jamais démontrée. L’appel 2017 est aussi plus exigeant en termes d’indicateurs de prescription et d’impact : chaque projet doit être assorti d’outils de mesure et rapporter des indicateurs, pendant et après sa mise en œuvre. » Et bien sûr, la Commission insiste sur la praticabilité, dans un calendrier réaliste, avec une faveur marquée pour des projets proches de la commercialisation. Igor Idareta encourage les candidats à se déclarer, mais il les met aussi en garde : la préparation des dossiers demande du temps et des efforts, tandis que la compétition pour obtenir des financements LIFE est « significative ». « Nous le savons d’expérience : les examinateurs ont largement le temps d’évaluer les projets. Les propositions mal 14 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 préparées, pas assez matures ou qualitativement insuffisantes ne passeront pas la rampe. » Pour autant, pas de quoi dissuader les entreprises avec des projets solides. M. Idareta leur délivre encore quelques conseils pour se donner les meilleures chances d’aboutir : détailler suffisamment la description du projet, capitale pour son évaluation ; limiter le nombre d’actions à l’essentiel pour atteindre les objectifs visés ; respecter une séquence logique dans ces actions ; annoncer clairement les impacts et les résultats attendus ; rechercher la complémentarité dans la structure des partenariats et éviter les compétences redondantes ; impliquer les parties prenantes dès la phase de candidature… Encore une recommandation : « Si le projet peut démontrer une valeur transnationale, c’est un plus. Mais ne cherchez pas à le ‘transnationaliser’ artificiellement avec des partenaires extérieurs, si ce n’est pas pertinent. » L’appel 2017 se clôturera en septembre prochain. Il n’est pas trop tard pour y répondre, mais il est temps ! ● Plus d’info ? Portail LIFE : http://ec.europa.eu/environment/life/funding/life2014/ Liste des projets déjà financés : http://ec.europa.eu/ environment/life/project/Projects/index.cfm Point de contact national : Stefanie Hugelier, tél. 02 524 96 88 - stefanie.hugelier@milieu.belgie.be Contact EEN : Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be © Thinkstock Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. s’occupe de tous vos recrutements de A à Z. Quand un haut lieu de la gastronomie à Bruxelles fait appel à Select Actiris pour le recrutement de l’ensemble de son personnel, le chef peut se concentrer sur son cœur de métier, sa cuisine raffinée. Témoignage Rencontre avec Matthias Van Eenoo, chef franco-belge ayant exercé ses talents auprès de grandes maisons étoilées en France, qui, depuis cet été, excelle aux commandes du prestigieux restaurant BRUGMANN. Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? Quelques semaines avant l’ouverture du restaurant BRUGMANN nous étions à la recherche d’une vingtaine d’employés aussi bien en cuisine qu’en salle ou encore à l’administratif, nous nous sommes tournés vers des professionnels du recrutement. La solution Actiris s’est rapidement imposée à nous et nous en sommes jusqu’à aujourd’hui pleinement satisfaits. Combien d’engagements Actiris vous a-t-il permis de réaliser ? Pour quels postes ? Actiris nous a permis d’embaucher d’abord en CDD puis en CDI une dizaine de personnes en cuisine, une dizaine en salle ainsi qu’une personne à l’administratif, soit au total une vingtaine de personnes : Maitre d’hôtel, chef de rang, commis, cuisinier, femme de ménage, plongeurs… Pourquoi signer une convention de collaboration Actiris ? Etant satisfaits des premiers recrutements et compte tenu du turn-over inhérent au secteur Horeca, nous avons régulièrement besoin des services d’Actiris en qui nous avons toute confiance. Est-ce que vous feriez encore appel à Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui bien sûr ! C’est la raison pour laquelle nous avons signé cette convention de collaboration qui nous lie à long terme. Que diriez-vous du service sur mesure, Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Effectivement le service sur mesure est très efficace chez Actiris, nous avons des conseillers personnalisés, Madame Lefort et Monsieur Depaus, avec lesquels nous avons vraiment tissé une relation professionnelle de confiance et de respect mutuel. Nous apprécions particulièrement leur sens de l’écoute et leur réactivité à toutes nos demandes. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Actiris pour ses recrutements ? Bien entendu ! C’est la solution la plus efficace car un gros travail de présélection est effectué par Actiris en amont. Avenue Brugmann 52-54, 1190 Bruxelles, www.brugmann.com Vous aussi vous souhaitez tester le jobdating ? 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INTERNATIONAL IWEC On recherche : femmes entrepreneurs du monde entier En novembre dernier, BECI et Bruxelles accueillaient l’International Women Entrepreneurial Challenge (IWEC) pour deux journées de conférence et de réseautage au plus haut niveau, entre cheffes d’entreprise du monde entier. Cette année, le rendez-vous est fixé à Seattle. Envie de rejoindre le réseau ? Amy Kessels, BECI L’ International Women Entrepreneurial Foundation est à l’origine une initiative de la Chambre de Commerce de Barcelone, en collaboration avec son homologue de Manhattan et la Fédération des chambres de commerce indiennes. Objectif : créer un réseau de femmes entrepreneurs à l’échelle mondiale, et ainsi promouvoir l’entreprenariat féminin. L’intérêt croissant pour cette initiative, qui réunit chaque année davantage de chambres de commerce, confirme son importance. patriotes parmi les lauréates : Anne-Marie Baeyaert (ResiGrass), Ingrid Ceusters (Groupe Hugo Ceusters) et Corinne Dumont (Sequoia). Une fois de plus, l’événement a démontré toute l’importance des role models : des exemples de réussite entrepreneuriale au féminin, dont on espère qu’ils en inspireront beaucoup d’autres. Rendez-vous est pris pour une nouvelle édition, qui aura lieu du 12 au 14 novembre au siège de Microsoft, à RedChaque année, la fondation IWEC organise une conférence réunissant des dizaines de cheffes d’entreprises venues des cinq continents, ainsi que des experts de divers horizons. L’événement se double d’une remise de prix qui met à l’honneur les femmes entrepreneurs et leurs projets, offrant autant d’exemples et de sources d’inspiration. Les lauréates accèdent au réseau international de l’IWEC, mais aussi à des ressources de mentoring et à des formations. Grâce à la fondation IWEC, les femmes entrepreneurs bénéficient non seulement d’une reconnaissance mondiale, mais aussi de possibilités de réseautage avec des partenaires stratégiques et des clients. Elles peuvent partager leurs expériences, échanger leurs idées, apprendre des leurs pairs et tisser de nouvelles relations avec les autres lauréates et au sein des chambres de commerce internationales. L’an dernier, BECI a rejoint le mouvement et Bruxelles a eu l’honneur d’accueillir la prestigieuse conférence de l’IWEC, qui a réuni de nombreux invités et orateurs. Un succès rehaussé par la présence de trois de nos com16 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 mond, dans la région de Seattle. On y attend des participants venus d’une vingtaine de pays, qui tous jouent un rôle important en faveur de l’entrepreneuriat féminin. L’événement sera forcément passionnant ! Cette fois encore, l’IWEC recevra une délégation belge de trois lauréates, conduite par BECI. Nous recherchons donc des femmes ambitieuses, entreprenantes et inspirantes ! Vous les connaissez, ou vous êtes peut-être l’une d’entre elles ? Vous pourriez remporter l’Award ? Alors, contactez-nous ! Comment faire ? Vous voulez proposer votre candidature ou suggérer une candidate ? Seules trois lauréates belges seront retenues et auront le privilège de rejoindre un réseau international et exclusif ! Prenez contact avec Amy Kessels, Coordinatrice Stratégie BECI : ake@beci.be ; 02 643 78 32 ou 0476 99 06 58. ● © Reporters C O N T E M P O R A R Y A R T O F T E A TeH® est le fruit de douze années de recherches passionnées, couronnées par huit brevets, effectuées par une équipe d’experts mus par leur désir d’excellence. TeH® est un concept « machine / capsules » qui, grâce à un procédé simple, permet de déguster un thé subtilement équilibré, au goût rare et précieux. UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE THÉ AU TRAVERS D’UNE TECHNOLOGIE DE POINTE, D’UN GOÛT PARFAIT ET D’UN ENGAGEMENT DURABLE Luc Van Belleghem, Maître thé par passion, a exploré douze années durant les merveilles de la technologie pour inventer une machine à « thés parfaits ». Formé auprès de tea masters chevronnés aux quatre coins du monde, il cultive un idéal de dégustation, sans concession sur l’éthique et la qualité. LA MACHINE : TECHNOLOGIE RAFFINÉE ET SOPHISTIQUÉE, 100% BELGE Grâce à sa « chambre d’infusion », la machine TeH® SOYEZ LES PREMIERS À BÉNÉFICIER D’UNE DÉGUSTATION OFFERTE… délivre toujours le goût juste dans la tasse. Dans un esprit « éthique, écologique et pratique », la machine ainsi que les capsules et les opercules recyclables sont produits et fabriqués en Belgique. LE PLAISIR DE NOUVELLES CAPSULES QUI STIMULENT VOS SENS Avec cette machine, TeH® Nous vous offrons la possibilité de vous laisser notre machine et un assortiment de capsules en prêt pour une période de 2 semaines. Vous pourrez ainsi tester la praticité de notre système, la qualité de nos thés, et en fonction opter pour une formule d’abonnement ou d’achat si vous le souhaitez. Intéressé ? 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Le développement peut-il être durable ? GREEN La croissance économique est-elle compatible avec un monde durable ? Oui, si nous décidons de produire autrement. « Mais si les pouvoirs publics ne prennent pas d’initiatives telles qu’une taxe CO2 cap », prévient l’économiste Paul De Grauwe. L diminution des émissions de CO2 a très respectable International Energy Agency estime que la croissance économique et la peuvent aller de pair, ce que confirment d’ailleurs une série de climatologues internationaux. Le remplacement du charbon par le gaz naturel, les efforts en faveur des énergies renouvelables, les gains d’efficacité énergétique et d’autres développements de l’économie mondiale ont réduit sensiblement les émissions de CO2 en Europe, aux USA et en Chine au cours des trois années écoulées, malgré le développement économique. Il s’agit en l’occurrence d’un phénomène de decoupling (découplage). Paul De Grauwe D’autres climatologues et économistes se montrent beaucoup plus circonspects face à cette euphorie. Ils expliquent que l’air est moins pollué dans les pays occidentaux parce que nous avons déménagé l’industrie lourde vers les pays en voie de développement. Et de fait, les émissions ne cessent d’augmenter en Asie. L’Inde entend même doubler sa production de charbon ! Et les critiques précisent qu’un des principaux pollueurs – le trafic aérien – ne subit toujours aucune contrainte. Les émissions des avions devraient tripler d’ici 2040, annihilant complètement le phénomène de découplage. Société de consommation « Ce découplage est totalement insuffisant », déclare l’économiste belge Paul De Grauwe, professeur à la London School of Economics. « Les émissions ont beau diminuer chaque année, elles restent beaucoup trop élevées. Les volumes de CO2 phère, bien qu’à un rythme plus lent. Une stabilisation des quantités de CO2 Les scientifiques déclarent que les émissions de CO2 doivent être totalement arrêtées pour le milieu du siècle au plus tard. Ce qui revient à dire que notre modèle actuel de société de consommation doit disparaître. Paul De Grauwe confirme. « Mais quid des pays émergents ? Notre mode de consommation est leur objectif et il sera difficile d’entraver ce désir. Allons-nous dire aux Chinois : ‘Vous voulez une voiture ? Forget it !’ Qui ira raconter aux millions de Chinois que cela ne se fera pas ? En Inde, le désir est encore plus grand. Même si nous parvenons en Europe à modifier radicalement notre modèle de consommation et à remplacer la voiture par un vélo, rien ne dit que les Chinois et les Indiens suivront notre exemple. Or, c’est une nécessité pour résoudre les problèmes environnementaux. » continuent d’augmenter dans l’atmosnécessiterait en fait un arrêt complet des émissions. Il est donc absurde de prétendre que la bataille est gagnée. » 18 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Le transport trop bon marché ? Un article de la revue scientifique Global Environmental Change s’est précisément penché sur ces pays émergents et conclut que chaque fois que les revenus y doublent, ces pays ont besoin d’un tiers de terres et d’eau en plus pour soutenir leur économie, ne fût-ce que par la consom, le marché ne changera pas radicalement de Peter Van Dyck © Reporters © Thinkstock
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TOPIC sa voiture. Au mieux, il envisagera le carpooling, mais cela ne résoudra pas le problème. Nous avons besoin de changements fondamentaux. » Il y a des limites à une certaine forme’ de croissance. La production vorace en énergie et matières premières doit ralentir. mation de produits animaux. Par ailleurs, un rapport du magazine Resources constate que la consommation de matériaux a augmenté de 94 % en 30 ans. Le monde ne peut pas continuer à évoluer à ce rythme, tout simplement par manque de matières premières. Les adeptes du mouvement degrowth, qui doutent de la nécessité d’une croissance économique classique, estiment que le passage à une économie totalement circulaire répondra aux défis. Paul De Grauwe : « Il reste à savoir si notre savoir-faire technologique est suffisant pour instaurer rapidement une économie circulaire complète, de manière à éviter les catastrophes. Les optimistes de la technologie y croient. J’estime pour ma part que les pouvoirs publics ont un rôle crucial à jouer. S’ils ne prennent pas d’initiatives, le marché n’instaurera pas de changements radicaux. L’économie ne le fera que si les pouvoirs publics mènent une politique de prix justes. Les transports, par exemple : ils sont trop bon marché. Les prix ne correspondent pas aux coûts réels totaux, à l’inclusion de ceux qui découlent de la pollution et de la congestion du trafic. Tenez-en compte et vous constaterez que nous payons trop peu pour le transport de nos marchandises. Or, le marché n’augmentera pas spontanément les prix du transport. Les pouvoirs publics doivent instaurer des taxes pour que les tarifs correspondent aux coûts réels. Nous avons besoin d’une sérieuse taxe CO2 . » Consommation frénétique d’énergie Les adeptes du degrowth entrevoient une issue éventuelle par une poursuite de la numérisation, qui créera de nouvelles plateformes pour l’économie partagée. « Des mesurettes », répond Paul De Grauwe. « Je ne m’oppose pas à l’idée d’une économie partagée, mais reprenons le cas de l’auto : elle reste incontournable en tant que symbole de statut social. Certaines personnes se moquent de vous si vous leur demandez de partager leur voiture avec le voisin. M. Toulemonde refuse que l’on lui prenne 20 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Les entreprises s’inquiètent d’entendre que la croissance pourrait avoir des limites. Paul De Grauwe nuance : « Il y a des limites à une ‘certaine forme’ de croissance. La production vorace en énergie et matières premières doit ralentir. Et c’est parfaitement possible si les pouvoirs publics prennent les bonnes décisions. Je n’ai rien d’un pessimiste : produire autrement, c’est faisable, même si ce ne sera pas facile. Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une réorganisation en profondeur. Les secteurs gourmands en énergie tels que la chimie et l’automobile devront réduire leurs appétits. Ces secteurs résisteront, agiteront de multiples arguments – dont l’emploi – mais il n’y a pas d’alternative. » Fables L’économiste Tim Jacobs, qui a participé au rapport Prosperity Without Growth, produit pour le gouvernement britannique, espère que les exemples d’entreprises comme la marque de vêtements durables Patagonia et la banque Triodos en inspireront d’autres. « N’espérons pas que l’économie adopte une nouvelle moralité », répond le professeur De Grauwe. « Nous sommes dans un marché régi par la concurrence et dans lequel chaque entreprise cherche à survivre. Le salut viendrait de quelques chefs d’entreprise éclairés ? Je ne crois pas à ce genre de fables. Ce n’est pas comme ça que le monde fonctionne. Les grands bouleversements ne viendront que si des instances extérieures au marché posent des balises : les émissions coûteront très cher ! Ce n’est qu’alors que les entreprises vont s’adapter en grand nombre. Ce que j’énonce ici n’a rien de neuf : il y a 100 ans déjà, Arthur Cecil Pigou développait la théorie des coûts externes dans l’économie de marché et affirmait qu’on ne peut y faire face qu’en levant des impôts. » Tim Jacobs estime que les entreprises familiales sont plus disposées à ne pas se focaliser exclusivement sur les bénéfices et à adapter la croissance à la qualité des services fournis. Ce débat est plus compliqué au sein des multinationales, d’après lui, parce qu’elles veulent satisfaire leurs actionnaires à n’importe quel prix. « C’est absurde », répond De Grauwe. « Les PME sont tout autant sous pression. Chaque entreprise veut maximiser ses gains, selon la théorie de l’économie. On n’a jamais prouvé scientifiquement que les petites entreprises agissent différemment. Quant aux quelques chefs d’entreprise qui empruntent une autre voie, peut-être à cause d’un sentiment de culpabilité, leur combat est purement symbolique. Ils ne changent pas la réalité, mais tout au plus la perception qu’on en a. Le changement doit s’effectuer à grande échelle, sinon ce sera l’échec. » ● © Reporters TOPIC GREEN « Des infrastructures ‘vertes’ plutôt que des taxes » Le professeur d’économie financière Roland Gillet (Sorbonne et ULB) doute, comme son collègue Paul De Grauwe, que le progrès technologique ou le génie d’entrepreneurs éthiques permettent à eux seuls de moins polluer la planète tout en préservant la croissance. Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour influer sur les comportements, mais plutôt par l’investissement que par la taxe. A vec son bon sens tout ardennais, Roland Gillet, s’il ne se dit pas climato-sceptique, invite du moins à un « scepticisme éclairé », tant en ce qui concerne l’impact réel de la pollution (donc de l’activité humaine) sur le réchauffement climatique, que sur les visions euphoriques des technologies ‘propres’ qui vont sauver la planète. « Méfions-nous du dogmatisme dans les deux camps. » Comme Paul De Grauwe, il met en doute la théorie de decoupling (lire ci-avant), qui voudrait que, grâce à l’essor des énergies renouvelables et aux gains d’efficacité énergétique notamment, la planète pourrait mieux respirer sans mettre à mal son développement économique. Ce sera peut-être possible un jour lointain, mais c’est encore loin d’être le cas aujourd’hui, observe Roland Gillet. Il évoque la réalité énergétique belge : « On a planté des centaines d’éoliennes et soutenu le photovoltaïque, à coup de subsides. Mais on se rend compte que, selon les aléas saisonniers, on est obligés de réactiver des centrales polluantes, au détriment d’un nucléaire qui finalement a peut-être plus d’avantages que d’inconvénients en la matière. Au jour d’aujourd’hui, on doit bien se résoudre à l’idée qu’il est impossible de produire toute l’année une énergie plus propre qui répondrait aux besoins des entreprises et des ménages. » Sans préjuger de développements technologiques futurs, l’économiste se dit simplement réaliste quand il qualifie les énergies vertes « d’énergies encore d’appoint ». Là où Roland Gillet n’est plus tout à fait sur la même longueur d’onde que son collègue Paul De Grauwe, c’est au niveau des solutions à préconiser pour changer nos modes de consommation. De nouvelles taxes n’ont pas vraiment ses faveurs, même s’il n’exclut pas des mesures ciblées pour inciter à des comportements plus écoresponsables. « On peut sans doute faire davantage pour réduire les montagnes de déchets plastiques. Peut-être peut-on taxer encore davantage ceux qui ne prennent pas la peine de faire du tri sélectif ? », interroge-t-il. Toutefois, outre quelques corrections spécifiques à la marge, il craint Olivier Fabes que la taxation « verte » soit contre-productive. «La taxe dite environnementale est devenue un leitmotiv. Il y en a déjà beaucoup, on ne peut pas ajouter des couches à l’infini. » Roland Gillet Le professeur à la Sorbonne juge qu’on a déjà atteint un plafond en termes de taxes automobiles, ou de taxes sur le transport routier. La priorité des pouvoirs publics, plutôt que de taxer - ou plus exactement avant de taxer – doit, selon lui, être l’investissement dans des infrastructures qui permettent des gains environnementaux. On en revient au transport et à la mobilité : « Le rail est globalement le moyen de transport le moins polluant, avec le transport fluvial. Inciter les entreprises de fret à emprunter le rail plutôt que la route est plus efficace que de venir avec une énième taxe. Le tunnel ferroviaire du Mont-Blanc, en allégeant les voies routières, a fait plus de bien à l’environnement que des recettes fiscales. » Au niveau belge, le chantier sans fin du RER apparaît comme l’exemple-type du non-sens. « Les gens ne sont pas prêts à sacrifier un minimum de confort pour se rendre au travail. Le gouvernement pourra peut-être envisager sérieusement de taxer davantage les voitures sur certains créneaux horaires, lorsqu’il y aura un RER qui fonctionne enfin, et ce avec des trains en suffisance et à l’heure. » ● Roland Gillet : CV express • 54 ans, né à Vielsalm • Professeur agrégé des universités à l’Ecole de Management de la Sorbonne (Paris 1) • Professeur ordinaire à la Solvay Brussels School of Economics and Management (ULB) • Expert reconnu au niveau international • Matières principales : évaluation des actifs, efficience des marchés et régulation financière BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 21 D.R.
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TOPIC Des métaux précieux dans les déchets GREEN L’urban mining – le recyclage de matières premières en provenance de produits finis – a de beaux jours devant lui. Du moins si les entreprises trouvent des systèmes logistiques plus performants. Bruxelles a un rôle essentiel à jouer en la matière. Peter Van Dyck C onsidérons la ville comme une mine dont on extrait de multiples matières premières : vieux papiers, textiles, matières synthétiques, métaux... L’urban mining convertit dans notre pays quelque 5 millions de tonnes de déchets en produits neufs (semi-finis). « Nous collectons et traitons chaque année plus de 2 millions de tonnes de ferraille », explique Jan Vermoesen, directeur de Coberec, la confédération belge de la récupération. « Ce volume remplirait des bennes à ordures ménagères sur une colonne de près de 1.500 km. » Recupel a collecté en 2016 115.000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), soit 10 kg par habitant, nettement plus que les 4 kg préconisés par l’UE. Il est vrai qu’en termes de recyclage, nous sommes champions d’Europe. Notre population trie soigneusement ses déchets depuis de longues années, ce qui contribue aux bons résultats, que Jan Vermoesen impute aussi au sens des responsabilités des fabricants et à la pression des taxes environnementales. Flous, les flux de déchets L’un des enjeux majeurs de l’urban mining réside dans la captation efficace des flux DEEE à valoriser, qui se trouvent disséminés à travers la ville, dans les foyers et au sein des entreprises. Recupel coordonne justement la collecte et le transport de ces équipements vers les recycleurs spécialisés. Elle reconnaît que les volumes de GSM récupérés restent insuffisants : 5 % dans notre pays, 2 % à l’échelle mondiale. « Les gens conservent souvent leurs anciens téléphones, et ceux récupérés par les magasins, lors de l’achat d’un nouveau smartphone, se retrouvent souvent le jour même sur des sites de vente aux enchères », constate Bruno Fierens, porte-parole de Recupel. « L’itinéraire de ces appareils nous laisse dans le flou total. Ils ne sont donc malheureusement pas comptabilisés dans les chiffres de recyclage belge. » Jan Vermoesen (Coberec) 22 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Plus généralement, environ 40 % des appareils électriques et électroniques sont collectés, alors que nous sommes censés atteindre 65 % en 2019. « Nous n’y parviendrons qu’en identifiant plus précisément les flux de déchets », déclare Bruno Fierens : « Toutes les parties Les déchets électroniques sont parmi les spécialités d’Umicore. prenantes – pouvoirs publics, distribution, fabricants et recycleurs – doivent collaborer à un meilleur échange d’informations. » La sensibilisation des entreprises constituera un autre défi : « Le ménage belge moyen détient 77 appareils électroniques, dont une dizaine ne sert jamais. La proportion d’appareils électroniques inutilisés dans les entreprises serait bien plus importante encore. Il faut donc élaborer de meilleures solutions logistiques. Les chefs d’entreprise sont sans doute suffisamment conscients des coûts pour contribuer à l’effort. » La métropole bruxelloise peut jouer un rôle décisif. « Plus qu’ailleurs, il est essentiel, en ville, d’instaurer une collaboration entre tous les intervenants de la gestion des déchets », estime le porte-parole de Recupel. « Nous constatons que, dans les grandes villes, les points de recyclage ont plus de succès que les parcs à conteneurs. C’est l’inverse dans les petites villes et localités. Le problème de la mobilité y contribue : le Bruxellois prendra moins vite sa voiture pour aller déposer des déchets. Cette ville serait donc un laboratoire idéal pour des systèmes logistiques alternatifs. » Des processus minutieux Que fait-on des déchets collectés ? Une première étape en élimine (manuellement) les matières toxiques telles que les gaz ou les huiles. Les carcasses de voitures sont broyées en morceaux de la taille d’un poing, dont on extrait le fer par un aimant. La détection de couleur permettra par exemple d’en retirer les cartes électroniques vertes. Umicore est le pionnier des recycleurs. Il se spécialise dans le recyclage de batteries rechargeables, de déchets électroniques et des catalyseurs, en plus de la récupération des métaux précieux. « Les métaux sont recyclables à l’infini, sans perte de qualité », explique Marjolein D.R. © Umicore TOPIC Scheers, responsable de la communication chez Umicore. Prenons l’exemple du smartphone. Après une analyse du contenu, Umicore fait fondre une cargaison entière de ces appareils. « Nous en retirons du plomb et du cuivre », dit Mme Scheers. « Les métaux précieux se fixent sur le cuivre. Plusieurs processus métallurgiques et chimiques très minutieux nous permettent ensuite de séparer 17 métaux. Les plastiques des appareils servent de combustible. Quant aux gaz qui se dégagent de ces processus, nous les transformons en acide sulfurique. Nous pouvons traiter tout ce que contient un GSM, y compris sa batterie dont nous extrayons le nickel, le cobalt et le cuivre, pour réemploi. » Changement de cap radical « Le processus par lequel Umicore extrait l’or d’un smartphone est cent fois plus efficace que l’extraction dans les mines conventionnelles », déclare Bruno Fierens (Recupel). « Les coûts de collecte et de transports sont lourds, mais la valeur écologique est gigantesque. » En matière d’environnement, rappelons que l’urban mining réduit la consommation d’énergie et diminue les émissions de CO2 de 2 % à l’échelle mondiale. La firme Brussels Recycling Metal illustre bien ce changement de paradigme. L’entreprise figurait parmi les premiers recycleurs spécialisés à Bruxelles. Le père et le grand-père de l’actuel administrateur délégué, Caroline Vandenbossche, récupéraient déjà les vieux métaux. Il y a une dizaine d’années, la société a changé radicalement de cap. Depuis lors, les clients viennent y recycler et nettoyer leurs matériaux. Une série de métaux y sont moulus et stockés pour livraison à des fonderies européennes. « Nous avons compris que notre PME n’avait plus d’avenir dans l’achat et la vente classiques de métaux ferreux et non ferreux », nous dit Caroline Vandenbossche. « Il fallait une vision à long terme. Nous nous sommes donc orientés vers le secteur des déchets et le traitement des DEEE. Les réglementations toujours plus sévères ont imposé une formation approfondie de notre personnel. Cela a provoqué une perte de chiffre d’affaires et une augmentation des coûts, mais nous étions convaincus de retrouver la rentabilité tôt ou tard. » Brussels Recycling Metal broie elle-même des matériaux depuis quatre ans. Caroline Vandenbossche : « Nous extrayons des déchets un cuivre qui contient au maximum 2 % d’impuretés. Nous allons demander des certificats pour produire également du fer et de l’aluminium. Nous optons systématiquement pour la solution la moins polluante à chaque investissement, même si elle est nettement plus chère. La santé de notre personnel passe avant tout. » Bruno Fierens (Recupel) Cette démarche respectueuse de l’environnement a valu à B.R.Met le label d’Entreprise écodynamique, d’autant plus mérité que, depuis huit ans déjà, le recycleur collabore avec une entreprise de travail adapté. Une trentaine de personnes moins valides travaillent sur le site pour le tri, le démantèlement et le nettoyage de DEEE. « Cela correspond parfaitement aux capacités de ces personnes. De plus, le contact continu avec notre propre personnel contribue à leur intégration sociale. » De l’emploi ! Les projets sociaux de mise à l’emploi sont nombreux dans le secteur, notamment pour le traitement manuel des déchets. L’urban mining procure du travail à diverses catégories de personnes. « D’abord aux profils les mieux formés, en raison du caractère très technologique des processus de traitement », déclare Jan Vermoesen (Coberec). « Mais il y a aussi un grand besoin de personnel non qualifié. Je pense notamment au tri de vieux vêtements. Il faut en sortir ceux qui sont réutilisables. Le reste passera à l’effilochage pour être réutilisé notamment dans le capitonnage d’habitacles d’automobiles. » Le réseau Recupel fournit à lui seul 1.200 emplois dans notre pays. Umicore accueille annuellement entre 120 et 150 nouveaux travailleurs et assure en interne une formation d’opérateur dans un service de production. « La complexité des processus et de l’environnement pose de nombreuses exigences à ces métiers », reconnaît Marjolein Scheers. « Une formation technique ou chimique constitue un atout ». Il y a encore pas mal d’opportunités d’emploi, notamment dans la capitale, car la Région bruxelloise veut résolument aller de l’avant dans la réutilisation des produits. ● « Chips » de métaux broyés : le produit fini du recyclage opéré par Brussels Recycling Metal. Comment valoriser mes déchets ? Quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place pour optimiser ma gestion ? Quels acteurs/ collecteurs puis-je contacter ? De quel accompagnement pourrais-je bénéficier ? Info Brussels Waste Network, Laurie Verheyen : lv@beci.be, 02 210 01 75. BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 23 © B.R. Met D.R.
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Recupel, l’asbl qui se charge de collecter et traiter les appareils usagés, a récupéré l’an passé 115.000 tonnes de vieil électro, ou plus de 32 millions d’appareils. « Le plus important, c’est que 85 à 90 % de chaque appareil collecté est transformé en nouvelles matières premières, quasi uniquement par des recycleurs belges », dit Bruno Fierens, porte-parole de Recupel. C’est le principe de la mine urbaine, et son bon fonctionnement dépend de tous, y compris des entreprises bruxelloises. A u-delà de ces bons résultats, il reste du pain sur la planche. Recupel collecte déjà 41 % de ce qui est mis sur le marché. D’ici 2019, ce chiffre devrait grimper à 65 % pour la Belgique. Quand on sait qu’une famille belge possède en moyenne 77 appareils électriques dans la maison, dont 10 ne sont jamais utilisés, on sait aussi que le gisement de déchets qui se trouve dans les entreprises est considérable. Vous aussi, vous avez un « local spécial » ? Selon une enquête, la plupart des entreprises affirment disposer d’une solution pour leur déchets électro ; mais dans le même temps, elles admettent qu’elles ont beaucoup d’électro inutilisé qui traîne. Il reste énormément d’entreprises et d’organisations qui stockent leurs « e-déchets » dans un « local spécial » pendant des années. On y trouve des PC, des imprimantes, des machines à café et d’autres appareils usagés dont les entreprises ne savent pas quoi faire. Certains de ces équipements échouent dans les poubelles « tout-venant », ce qui contrevient aux obligations légales. « Les entreprises doivent mieux connaitre leurs options de mise au rebut, et elles doivent aussi mieux comprendre pourquoi c’est important de faire une bonne collecte de déchets électro », poursuit Bruno Fierens. « Toutes les matières premières qui sont créées à partir de nos déchets ne doivent plus être extraites de la terre dans une mine classique ; l’impact environnemental est donc immense. » Au niveau mondial, le potentiel de la mine urbaine est gigantesque : chaque année, ce sont 50 millions de tonnes de déchets électro qui sont générées ; c’est le type de déchets qui augmente le plus rapidement. La Belgique est déjà performante, mais elle est surtout idéalement placée pour devenir l’une des meilleures mines urbaines au monde, selon Bruno Fierens : « Nous avons en Belgique les meilleurs recycleurs au monde, un système de collecte qui fonctionne, une population qui est déjà habituée au tri de ses déchets, et des gouvernements qui font de l’économie circulaire une priorité. Toutes les pièces du puzzle sont là, il est temps de les assembler. » Ces quinze dernières années, Recupel a développé un système qui garantit qu’un appareil électro collecté correctement en Belgique est réutilisé ou recyclé. Il est aujourd’hui crucial que les entreprises l’utilisent au mieux, à leur tour, car c’est chez elles que se trouve le plus gros gisement de déchets électro inexploités. « Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles solutions pour rendre la collecte dans les entreprises la plus efficace et confortable possible, ce qui est surtout un défi dans les bureaux utilisés par différentes entreprises et dans les PME. L’un de nos axes de travail est par exemple d’offrir de meilleures solutions de réutilisation aux entreprises. Beaucoup d’entre elles ont en effet du matériel informatique inutilisé mais toujours en état de marche, qu’elles ne veulent pas tout bêtement jeter. » Les possibilités actuelles sont très facilement consultables sur le site de Recupel. En fonction du nombre et du type d’appareils électro, une entreprise peut devenir point de collecte Recupel ou prendre contact directement avec un recycleur agréé. Se débarrasser correctement de ses déchets électro n’a que des avantages. C’est un gain de place pour l’entreprise, qui est aussi assurée de répondre à ses obligations légales ; mais c’est également l’exercice de sa responsabilité sociétale visà-vis de ses clients, de ses fournisseurs, de son personnel… Et c’est bon pour la planète ! « En 2016, nous avons collecté en moyenne 10,2 kg d’électro par habitant. Avec l’aide des entreprises, nous sommes persuadés que ce chiffre augmentera considérablement dans les années à venir. » Info : www.recupel.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 25 © Thinkstock
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TOPIC GREEN Reporting non financier : tendance ou nécessité ? La responsabilité environnementale et sociétale, on en parle de plus en plus. En Belgique, toutes les grandes entreprises ou celles cotées en bourse sont déjà tenues de publier un rapport extra-financier. Il porte entre autres sur les normes environnementales, le bien-être des employés, le choix des fournisseurs, etc. Dès le 1er janvier 2018, la législation européenne rendra ces rapports obligatoires. Un travail considérable, c’est vrai… mais qui n’est pas sans intérêt pour l’entreprise. Gaëlle Hoogsteyn R édiger un rapport extra-financier représente certes un travail important. Cependant, de plus en plus d’entreprises réalisent l’intérêt de communiquer ces données. « Il y a une véritable prise de conscience au sein des entreprises que réaliser ce type de rapport est tout à fait dans leur intérêt », commence Arnaud Grégoire, Chief Editor chez Freeman & Greenwood SCRL. « Au-delà de l’obligation européenne, de plus en plus d’entreprises, y compris des PME et des ONG, publient de leur propre chef des rapports non financiers afin de se profiler et de se différencier de la concurrence. » Et vous, en tant qu’entreprise, quel intérêt pouvez-vous y trouver ? Envers les actionnaires, clients et fournisseurs… « La publication d’informations non financières fournit aux actionnaires et autres parties concernées une vue d’ensemble utile de la situation et des performances des entreprises », poursuit Arnaud Grégoire. De plus en plus de stakeholders (investisseurs, clients, fournisseurs…) s’y intéressent car ces informations donnent une vision à bien plus long terme que les résultats annuels. Les clients et les investisseurs sont de plus en plus nombreux à tenir compte de ces données au moment de faire des choix. « Quant aux plus petites entreprises et aux ONG, communiquer sur leurs données extra-financières leur permet aussi de se positionner par rapport à leur comité de direction et/ou leurs administrateurs. » Envers le grand public… Communiquer sur son engagement environnemental et sociétal (surtout quand c’est fait sur une base volontaire) est un bon moyen de se positionner sur le marché par rapport à ses concurrents et d’améliorer son image. « Vis-à-vis du grand-public, cela dénote une volonté de transparence et cela peut vraiment être un moyen de communication et de promotion supplémentaire pour l’entreprise », illustre notre expert. Envers le personnel… Autre aspect non négligeable : celui de la répercussion en interne sur les membres du personnel. « Montrer à ses employés que l’on est écologiquement et socialement res26 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Arnaud Grégoire (Freeman & Greenwood) ponsable ne peut qu’entraîner un regain de motivation et renforcer leur engagement envers leur employeur », assure Arnaud Grégoire. Par ailleurs, en termes de recrutement, plusieurs études démontrent que les employés (surtout les jeunes) accordent une importance grandissante aux valeurs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. C’est donc un excellent outil de recrutement et de fidélisation, qui répond à une véritable demande des travailleurs. Envers la presse… Last but not least, communiquer sur ses données extra-financières est une façon efficace de faire parler de son entreprise de façon positive. « Il est important d’informer la presse de façon différenciée. Dans les rédactions, tout le monde court après le temps. Aussi, proposer des versions courtes encouragera les journalistes à prendre quelques instants pour les lire et les répercuter auprès du grand-public », conseille Arnaud Grégoire. Des rapports plus « communicants » Rédiger un rapport sur les données non financières représente une masse de travail importante, pour un gros D.R. PRATIQUE Gérez vos paiements nationaux et internationaux, partout et tout le temps, grâce à KBC Reach. Votre entreprise est active sur le marché international ? La gestion fi nancière relève de vos attributions ? KBC Reach va vous faciliter grandement la vie ! • Gardez en permanence une vue sur les transactions et faites approuver rapidement les paiements urgents. • Jonglez avec les principaux formats de paiement nationaux et internationaux, grâce à un outil convivial et personnalisable. • Bénéfi ciez d’une sécurité à toute épreuve dénuée de complexité. • Personnalisez votre tableau de bord en fonction de vos besoins. • Utilisez la fonction de recherche, les rapports détaillés et d’autres applications pratiques. Découvrez tous les avantages pratiques sur kbccorporates.com/kbcreach ou contactez votre chargé de relations.
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De la théorie à la pratique Depuis plusieurs années déjà, Martin’s Hotels s’investit dans la récolte des données non financières. Cette année, l’entreprise est d’ailleurs nominée aux EMAS Awards sur la thématique de l’économie circulaire. Trois questions à Gaëlle Mourlon Beernaert, Sustainability Project Coordinator des Martin’s Hotels. 1. Pourquoi est-ce important de communiquer sur les actions que vous menez dans ce domaine ? Nous communiquons sur notre projet de développement durable afin d’agir, informer, former et inciter nos parties prenantes. En interne, cela passe par la mise en œuvre des bonnes pratiques que chaque membre du personnel reçoit lors de son engagement. En externe, cela encourage nos clients à utiliser notre programme Eco-bon et cela pousse nos fournisseurs à pratiquer une politique d’achat durable. Cela nous permet également d’avoir des retours de nos parties prenantes et de prendre de nouvelles actions pour nous améliorer. 2. Qu’est-ce que cela apporte à votre société ? Les intérêts et opportunités d’une telle démarche sont nombreux. Citons, par exemple, le sentiment d’appartenance et la fierté de travailler chez Martin’s Hotels, la mise en place de structures et procédures pour concrétiser notre engagement, le suivi des nouvelles technologies et législations permettant d’être à la pointe, etc. C’est par ailleurs un excellent levier de communication. 3. Que faites-vous par la suite des résultats ? Tous les résultats sont compilés dans la déclaration et le rapport environnemental qui sont disponibles sur le site internet. Ils sont également communiqués au comité de direction, aux directeurs d’hôtels et aux membres du personnel. Mais le plus important pour nous est que ces résultats ne restent pas lettre morte. Raison pour laquelle de nombreuses actions sont régulièrement mises en œuvre (placement de mousseurs sur les mitigeurs des salles de bain, choix d’une blanchisserie éco-labellisée, achat d’électricité verte à 100%, etc.). dossier que peu de monde prendra le temps de lire. « Aujourd’hui, la tendance est d’aller vers des versions de plus en plus communicantes et interactives », conseille Arnaud Grégoire. « Nous proposons à nos clients des versions courtes de leur rapport, reprenant les points les plus importants, les chiffres-clés, etc. que nous adaptons ensuite au support souhaité (papier, web, vidéos….) avec des infographies sympas et dynamiques. » L’objectif est d’en faire un outil que l’entreprise pourra utiliser facilement pour promouvoir ses actions. En dehors de cela, l’aspect « diffusion » doit aussi être pris en compte. « Comment cette version du rapport sera-t-elle diffusée et promue ? Via un envoi papier à un public défini ? Via le web et les médias sociaux ? C’est toute une stratégie que nous mettons en place avec les entreprises », conclut Arnaud Grégoire. ● Les enseignes d’alimentation se redéploient en centre urbain Le « green » est partout : nouvelles habitudes de consommation (locale ou bio), modes de vie (proximité, facilité, déplacements sans voiture…). Cela vaut aussi pour les enseignes d’alimentation. Malgré d’importantes contraintes (mobilité, croissance de l’e-commerce, demande de renouveau des consommateurs...), elles sont en forte croissance en milieu urbain. Mais pour rester présentes et satisfaire leur clientèle, elles ont dû revoir leurs stratégies : davantage de surfaces de distribution, plus petites ; une expérience shopping plus agréable ; des horaires étendus… Le développement est tel qu’il n’est pas rare de trouver deux ou trois enseignes sur un même trottoir. Une présence accentuée par leur différenciation, à l’image de la consommation bio en plein boom. The Barn Bio Market Le bio représente aujourd’hui 2,8 % des parts de marché, avec un chiffre d’affaires qui a augmenté de 18 % en 2015. Les supermarchés classiques restent le plus gros canal de distribution des produits bio, mais leur part relative se réduit chaque année au profit des magasins spécialisés. Voilà qui résume bien la tendance à la consommation locale, d’autant plus forte en milieu urbain. Cette évolution concerne aussi la logistique, avec notamment la mise en place du projet LaMiLo (pour une logistique urbaine durable). La tendance immobilière suit ces changements par une mixité accrue dans les nouvelles constructions. On l’a vu au Passage Saint-Honoré, où le résidentiel a été repensé et l’offre commerciale complétée par un Carrefour Market. Eaglestone, avec son projet Nautilus, propose aussi une solution locale, grâce à un ensemble commercial autour de 197 appartements. Bureau Gerard a également adapté son offre : nous avons constaté une forte demande des enseignes pour des surfaces de 250 à 400m², dans le cadre de projets de distribution de proximité. Récemment, nous avons collaboré à l’ouverture de The Barn Bio Market et à l’implantation d’un Färm Store, tous deux dans le quartier du Cinquantenaire. Tous ces changements ont un impact positif sur les zones commerçantes émergentes. Le redéveloppement de l’offre commerciale de manière durable propose de nouvelles solutions, aussi bien sur l’immobilier que sur les habitudes de consommation et l’expérience procurée aux consommateurs. Le marché « green » a de beaux jours devant lui et propose un challenge quotidien aux différents secteurs qu’il touche ! Renaud Slegers – Retail Department renaud.slegers@bureau-gerard.com 28 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale SÉMINAIRES • PEB 2017 // 0,5 j • Conception acoustique des lieux diffusant de la musique amplifiée // 0,5 j • Le solaire photovoltaïque en ville // 1 j • Performance énergétique et conception architecturale // 0,5 j FORMATIONS • Chauffage et ECS // 4 j • Rénovation bruxelloise HPE // 3 j • Construction bois à Bruxelles // 2 j • Outils de diagnostic pour la rénovation // 2 j • Pompe à chaleur // 2 j • Éclairage // 2 j • Chantiers en économie circulaire // 2 j • Gestion de l’énergie // 3 j • Polluants intérieurs // 2 j SEM : 40€/JOUR - FORM : 50€/JOUR SEPT - DEC 2017 INFOS ET INSCRIPTIONS : WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Batex Rue de Bonne - Architecte : Trait Norrenberg et Somers Architects - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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Installé pour trois mois au Mont des Arts, ce « mur végétal » offre une capacité de purification de l’air de 275 arbres. Qualité de l’air : ce n’est pas du vent GREEN Respirer un air sain et non pollué, ce n’est pas un luxe. Et lorsque l’air est pollué, certains seuils doivent être respectés et des mesures doivent être prises. En Europe, des plaignants se sont levés pour exiger une plus grande vigilance. Bruxelles ne fait pas exception. Objet de la plainte à Bruxelles : des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) trop élevées et la demande d’un plan de lutte contre la pollution de l’air conforme aux règles européennes. Qu’en est-il exactement ? Vincent Delannoy D ans un monde où la population s’urbanise, la qualité de l’air en ville revêt, en termes de santé publique, une importance accrue. En Europe, les problèmes de pollution atmosphérique se posent avec le plus d’acuité en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne, de même qu’en Europe de l’Est où le chauffage au charbon est fort répandu. Qu’en est-il de Bruxelles ? Notre capitale n’en fait-elle pas assez, comme semblent l’indiquer cinq plaignants bruxellois appuyés par l’ONG environnementale ClientEarth ? La qualité de l’air est une matière européenne régie notamment par la directive 2008/50 et, plus récemment, la nouvelle directive 2016/2284 qui impose d’élaborer un programme de lutte contre la pollution atmosphérique pour la fin mars 2019. En avril 2016, la Belgique a été mise en demeure par la Commission européenne pour ne pas avoir respecté les valeurs annuelles pour le dioxyde d’azote (NO2) – dépassement favorisé par un contexte urbain et des émissions en provenance des moteurs au diesel. Qu’en est-il du NO2 à Bruxelles ? Le seuil horaire à ne pas dépasser est fixé à 200 μg/m3 . En 2015, ce seuil a été dépassé pendant trois heures à Neder-Over-Heembeek et durant une heure à Molenbeek, ce qui reste dans la tolérance de 18 dépassements par an. En concentrations annuelles, par contre, deux stations affichaient des taux supérieurs aux 40 μg/m3 à ne pas dépasser : Haren et Ixelles. Zone de basses émissions La réponse à ces griefs est passée par l’adoption du Plan Air, Climat et Énergie régional (PACE), en juin dernier, et l’instauration d’une zone de basse émission (ou Low Emission Zone, LEZ) permanente, prévue à partir du 1er janvier 2018 sur l’ensemble de la Région bruxelloise. 30 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Le principe de cette mesure est de restreindre l’accès de la ville aux véhicules les plus polluants en fonction de leur performance environnementale et de leur type de carburant. Elle s’appliquera aux voitures particulières et aux véhicules utilitaires légers, mais pas aux camions de plus de 3,5 tonnes – du moins dans un premier temps. Un site web informatif est en ligne à l’adresse www.lez.brussels. Dès janvier 2018, les véhicules diesel de norme Euro 1, ou sans norme Euro, seront interdits de circulation dans Bruxelles. Ces diesels anciens sont les premiers visés, car ils émettent davantage de polluants tels que les oxydes d’azote. Les véhicules à essence ne sont pas encore concernés en 2018, mais les règles évolueront. Certaines dérogations resteront possibles (véhicules aménagés pour les personnes à mobilité réduite, deux-roues, convois exceptionnels, « ancêtres »….). Cela étant, le dioxyde d’azote n’est pas la seule émission à compromettre la qualité de l’air et la santé des habitants. Les particules fines (PM10) sont également surveillées, conformément à la législation européenne. À cet égard, toutes les stations de mesure du réseau bruxellois respectent depuis 2014 la norme journalière de 50 μg/m3 ne peut être dépassée plus de 35 jours par an. , qui Les bâtiments Si l’importance du trafic routier altère la qualité de l’air, il en va de même du chauffage des bâtiments, spécialement en hiver où la consommation énergétique en ville connaît des pics importants. D’après le PACE régional, les bâtiments représentent environ 70 % de la consommation d’énergie, 24 % des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et quelque 58 % des émissions de PM10. Ainsi, l’amélioration des per© Reporters Zone « basses émissions », attention ! formances énergétiques des bâtiments (PEB) s’avère un levier important. Le type de combustible utilisé pour le chauffage n’est pas anodin. Paris, par exemple, a limité le chauffage au bois, qui occasionne des émissions de particules fines proportionnellement très importantes comparativement au gaz et au mazout. En Région bruxelloise, selon une étude, les logements chauffés au bois (0,20 %) et au charbon et dérivés (0,35 %), représentent une quantité négligeable. Le chauffage au mazout dégage lui aussi des particules fines. Comme les autres combustibles, il est responsable d’émissions de NOx, qui sont précurseurs de l’ozone troposphérique (O3 ). Dans les logements bruxellois, le mazout est utilisé comme source d’énergie principale dans 17 % des cas, contre 76 % pour le gaz naturel et 6 % pour l’électricité. Dans les bâtiments du secteur tertiaire, il représente 7 % de la consommation énergétique, nettement moins donc que d’autres sources moins polluantes telles que l’électricité (48 %) et le gaz naturel (44 %). Actions dans le secteur du bâtiment Dès lors, on comprend aisément que le secteur s’attelle à réduire ces émissions. À la Confédération Construction Bruxelles-Capitale (CCBC), comment intègre-t-on la dimension de qualité de l’air ? « Dans cette optique », répond Charline Boyer, chargée de mission, « nous agissons à travers la construction durable, qui est une démarche qui va plus loin que l’unique considération pour la performance énergétique des bâtiments (PEB). Nous insistons sur tous les aspects de durabilité du bâtiment : PEB, impact environnemental, matériaux, confort, qualité de l’air. » La réduction des solvants et des composés organiques volatils (COV) fait également partie des actions de sensibilisation de la CCBC. Les COV, en effet, tout comme les NOx, favorisent la formation d’ozone troposphérique qui altère la qualité de l’air. Ainsi, la cellule énergie-environnement de la CCBC organise depuis plusieurs années des séminaires sur l’utilisation de peintures et d’enduits naturels. Quant aux énergies utilisées comme source de chauffage, la CCBC sensibilise les acteurs de la construction aux différentes formes d’énergie renouvelable, en particulier La zone de basses émissions (LEZ) n’est que l’une des 64 mesures du plan Air-Climat-Énergie régional, mais c’est l’une des plus ambitieuses et l’une des plus précoces : elle entrera en vigueur en janvier 2018 – dans six mois ! Le contrôle des véhicules circulant en Région bruxelloise se déroulera de deux façons. Des caméras ANPR reliées à la banque de données de la DIV permettront d’identifier les véhicules immatriculés en Belgique. Mais, parmi le demi-million de véhicules qui circulent quotidiennement à Bruxelles, 5 % (environ 25.000) sont des véhicules étrangers. Ceux-là seront contrôlés « sur le terrain ». L’inégalité est manifeste : les véhicules belges seront contrôlés systématiquement (et donc pénalisés, le cas échéant), tandis que les véhicules dotés de plaques étrangères le seront de manière aléatoire et assez sporadique (avec un risque nettement plus faible de se faire « pincer »). On peut toutefois douter que les caméras soient bien installées à temps : à six mois de l’échéance, les systèmes de contrôle sont encore à l’étude. Par ailleurs, il serait souhaitable d’harmoniser les règles des différentes zones basses émissions existantes ou à venir : une LEZ existe déjà à Anvers, qui concerne aussi certains véhicules à essence (contrairement à la LEZ bruxelloise, limitée dans un premier temps aux motorisations diesel). D’autres sont en projet, notamment à Gand et Malines. Et les conditions d’accès à chacune de ces zones évolueront selon leur propre calendrier… Pour aller d’Anvers à Bruxelles en 2020, en passant par Malines, le conducteur devra donc s’assurer que son véhicule réponde aux normes de trois zones… Et vous, vous connaissez la norme Euro de votre moteur ? Ischa Lambrecht, conseiller mobilité BECI ila@beci.be en tenant compte de l’impact de la production d’énergie sur la qualité de l’air ambiant. Incinération et qualité de l’air À Neder-Over-Heembeek, l’incinérateur d’ordures ménagères contribue surtout aux émissions de dioxines et de métaux lourds. Quel est son impact sur la qualité de l’air ? L’analyse des concentrations mesurées par la station du parc Meudon, à 1 km de là environ, n’a jamais révélé d’impact significatif à cet égard, depuis son installation en 1998. Le trafic automobile est l’une des sources de pollution atmosphérique à Bruxelles, mais c’est loin d’être la seule. En revanche, comme c’est le cas de tous les processus de combustion, l’incinérateur est responsable d’émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines (PM10). Cependant, l’installation en 2006 d’un système de traitement des fumées a permis de réduire les émissions de NOx de 75 %. De manière plus générale, à Bruxelles, les activités industrielles, compte tenu de leur faible importance, ont globalement peu d’impact sur la pollution atmosphérique et la qualité de l’air. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 31 © Reporters
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POUR LE CLIMAT, DESSINONS UN AUTRE AVENIR ! Début mai, le coup d’envoi de la campagne de sensibilisation régionale « Pour le climat, dessinons un autre avenir ! » a été donné. Déclinée à partir de dessins d’enfants, elle vise à stimuler les Bruxellois (professionnels et particuliers) à participer à l’effort global de la Région dans la lutte contre le changement climatique au travers des économies d’énergie et de l’investissement dans les énergies renouvelables. Une campagne coupole pour aider à faire le lien Primes énergie, Prêt vert bruxellois, certificats verts, entretien du chauffage via des professionnels agréés, certification PEB pour des bâtiments moins énergivores…. La Région n’a pas attendu 2017 pour mettre en place et promouvoir tous ces outils et incitants pour encourager la rénovation énergétique. Mais les liens entre les diverses actions étaient-ils On IsOlE toujours bien compris ? Et leur contribution à l’effort de lutte contre le changement cl imat ique lA mAiSoN et oN PrOfItE deS pRiMeS ÉnErGiE étaient-i ls suffisamment mis en avant ? C’est ce que la nouvelle campagne se propose de faire, à travers une série de spots vidéos reliés entre eux par une même ‘base line’, « Pour le climat, dessinons un autre avenir ! ». Déclinée à partir de dessins d’enfants, la campagne vise à situer la lutte contre le changement climatique dans la perspective d’un engagement collectif à l’égard des générations futures. de performance énergétique des bâtiments (PEB). La Région met aussi à votre disposition tout un dispositif pour vous accompagner dans votre démarche de rénovation durable: des conseils professionnels pour faire les bons choix, des aides financières pour soutenir votre programme de rénovation. Les primes énergie vous aident financièrement à opter pour les techniques et appareils les plus performants. Le budget alloué à ces primes par la Région en 2017 reste généreux : 22 millions d’euros, dont plus de la moitié reste encore disponible en cette mi-année. Profitezen ! Elles sont accessibles à tous les Bruxellois, particuliers ou professionnels. Toute une série de collectivités, actives dans les secteurs de l’éducation et de l’aide aux personnes (maisons de repos, maisons d’accueil ou d’hébergement, centres scolaires tous réseaux confondus et milieux d’accueil de la petite enfance, universités et hautes écoles), sont bénéficiaires du régime préférentiel (catégorie C), donnant accès au montant le plus élevé de la prime. En termes d’énergies renouvelables en RBC, le potentiel étant limité pour l’éolien, la biomasse et l’hydroélectricité, la stratégie du Gouvernement bruxellois vise essentiellement à privilégier et soutenir climat.environnement.brussels le développement du photovoltaïque auprès de tous les acteurs bruxellois. En installant des panneaux solaires photovoltaïques, Des aides financières pour passer à l’action En Région de Bruxelles-Capitale, le secteur du logement représente plus de 40% de la consommation d’énergie et le chauffage des bâtiments est responsable d’environ70% des émissions de gaz à effet de serre. Pour réduire drastiquement ces émissions responsables du réchauffement climatique et atteindre ses objectifs (voir plus loin), la Région a notamment fixé des obligations à respecter en matière Enfin, pour les particuliers qui souhaitent passer à l’action mais ne disposent pas d’économies, le Prêt vert bruxellois permet d’accéder à un financement à un taux de 0% à 2% pour réaliser des travaux d’amélioration énergétique dans leur habitation. vous devenez producteur d’électricité verte. A ce titre, vous avez droit à des certificats verts, que vous pouvez vendre sur le marché de l’énergie. Un système rapidement rentable pour les Bruxellois ! Des objectifs climat-énergie ambitieux L’Union européenne s’est engagée pour la transition énergétique avec son « paquet Energie - Climat » 2020 puis 2030. La Région bruxelloise doit apporter sa pierre à l’édifice, dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord « burden sharing » qui partage les efforts imposés à la Belgique entre le Fédéral et les trois Régions. Pour ce faire, le Gouvernement bruxellois s’est engagé à : ◗ réduire de 30 % les émissions régionales de gaz à effet de serre d’ici à 2025, par rapport à 1990 ◗ presque doubler la production d’énergie renouvelable de la Région, la faisant passer de 2 à 4% environ de 2013 à 2020. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement bruxellois a adopté, le 2 juin 2016, le plan régional air-climat-énergie, et défini un ensemble de mesures à destination des pouvoirs publics, des entreprises et des particuliers, pour lesquelles il a dégagé des moyens financiers importants. Ces moyens sont fournis par le Fonds Climat. Les mesures ont pour but de faire participer tous les acteurs bruxellois à la transition énergétique et climatique de la Région. La campagne « Pour le climat, dessinons un autre avenir », s’inscrit dans ce contexte. Elle se prolongera durant toute l’année 2017. Participez à l’effort et au « buzz » climat ! ◗ La campagne vise à sensibiliser et à mobiliser tous les publics (particuliers, écoles, entreprises). A cet effet, une page Facebook spécifique a été créée pour la campagne www.facebook.com/Climate. brussels/. Consultez-la, LIKEZ-la, partagez-la largement avec vos contacts ! ◗ Une page web spécifiquement dédiée à la campagne a également été créée sur le site de Bruxelles Environnement, http://climat.environnement. brussels. Consultez-la pour tous les détails pratiques sur les aides à votre disposition! Une rubrique « entreprises » y a été spécialement créée. ◗ Besoin d’un conseil personnalisé pour votre demande de prime ou de prêt vert bruxellois ? Si vous êtes un particulier, contactez le service régional Homegrade.brussels, au numéro gratuit 02/563 40 00 ou via info@homegrade.brussels; site web www.homegrade.brussels. ◗ Si vous êtes un professionnel, contactez le Facilitateur bâtiment durable au numéro gratuit 0800 85 775 ou via facilitateur@environnement. brussels.
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Bruxelles, ville d’eau GREEN Le réseau bleu et le réseau vert... Le long des affluents de la Senne, ils détermineront l’avenir de Bruxelles. Parce qu’il est vital de ramener la nature en ville. « C’est la seule façon de la garder vivable. » Bruxelles Environnement et l’architecte paysagiste Bas Smets documentent et expliquent le mariage forcé de l’eau, de la végétation et de l’extension urbaine. Peter Van Dyck L e Plan Régional de Développement (PRD) de 2002 évoquait déjà les réseaux bleu et vert comme facteurs d’intégration urbaine. Aujourd’hui, l’architecte paysagiste Bas Smets contribue – avec de nombreux autres architectes, ingénieurs et gestionnaires – à la mise en œuvre de ce principe. Il y a cinq ans, son bureau établi le long du canal Bruxelles-Charleroi (le hasard n’existe pas) présentait sa Vision du Territoire 2040, au terme de deux ans d’une étude conduite à la demande de la Région de Bruxelles-Capitale. C’est en cherchant une solution pour réintégrer la vallée de la Senne au paysage urbain que M. Smets et son équipe ont constaté, photos aériennes à l’appui, que 80 % des espaces verts actuels se trouvent dans les vallées des affluents de la Senne, dont la Woluwe et le Molenbeek. Ils en ont déduit que ces cours d’eau pouvaient structurer l’extension de la métropole. « Jadis, les villes se développaient le long d’une rivière. Et aujourd’hui aussi, le paysage doit avoir sa place dans l’extension de la zone urbaine », déclare l’architecte paysagiste, en faisant indirectement référence au biotope d’où la ville de Bruxelles a émergé. L’agglomération résulte en effet de la fusion d’une série de villages autour du marécage de la Senne. Il faudrait donc que les espaces ouverts actuels soient mieux reliés entre eux. La vallée du Molenbeek naît autour de sources, dans des champs à l’extérieur du Ring et trouve des prolongements dans le bois de Laerbeek, le parc Roi Baudouin, quelques zones marécageuses, le plateau du Heysel et le parc de Laeken. « Si l’on considère le tout comme une structure linéaire, on peut y développer un véritable réseau vert », déclare Bas Smets. « Au cas où il faudrait prévoir un nouveau parking au Heysel, son aménagement peut se faire en fonction de ce réseau plus global. Tout projet de construction à moins de 100 m de la vallée d’un affluent devrait répondre à la réglementation de la vallée 34 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 en question. Les promoteurs immobiliers pourraient par exemple prévoir une plus forte capacité de stockage de l’eau, des zones récréatives le long du cours d’eau et une bonne accessibilité via les transports en commun. Il va de soi que cette approche très réfléchie améliore ausNous ne concevons pas le paysage comme un décor esthétique, mais plutôt comme une partie intégrante de la mécanique urbaine. Bas Smets si les perspectives économiques de vente d’habitations à proximité d’un parc. Le projet s’irrigue ainsi de lui-même, en quelque sorte. » Collecter l’eau de pluie Dans la mesure où les réseaux vert et bleu font partie intégrante de la gestion régionale, l’octroi de permis pourrait impliquer de nouvelles obligations pour les projets urbanistiques, même si les avis de Bruxelles Environnement ne sont pas contraignants. « Nos contacts avec les promoteurs privés nous permettent d’orienter les projets dans la bonne direction dès la phase embryonnaire », nous dit-on chez Bruxelles Environnement. « Les résultats ont toujours été positifs, jusqu’à présent. » D.R. © Reporters Aux sources de la ville Bruxelles est née de l’eau. Le toponyme l’indique : Bruocsella en francique, Broekzele en vieux néerlandais, c’est bien « l’établissement dans les marais ». Et il ne fait guère de doute que c’est au bord de l’eau que sont apparus les premiers noyaux d’habitation de la future Bruxelles : dans la vallée de la Senne, bien sûr, mais aussi le long de ses affluents, le Koperbeek, le Ruisbroek ou encore le Zavelbeek aujourd’hui disparus, absorbés par le réseau d’égouttage. C’est sur les berges de la Senne, sur le site actuel de Tour & Taxis, que l’on a retrouvé les vestiges d’une villa romaine. Tour & Taxis : un exemple de « paysage augmenté ». Des interventions relativement restreintes, telles que la remise à l’air libre de portions de cours d’eau, façonnent petit à petit le réseau bleu. « La mise à l’air libre d’une centaine de mètres du Molenbeek au bas de la Pontbeeklaan nous a notamment permis de reconnecter une partie des sources du ruisseau aux marécages desséchés de Ganshoren », confie Renaud Bocquet, expert en planification au département Réseau Bleu de Bruxelles Environnement. Voilà une zone naturelle qui revit tout en offrant des perspectives pour la gestion de l’eau. « Le réseau ‘eau de pluie’ relève du réseau bleu », explique M. Bocquet. « Il nous sert à capter l’eau de pluie pour éviter qu’elle ne termine dans les égouts, avec les risques de saturation que l’on connaît. La gestion locale de la pluie permet aussi de créer davantage d’espaces verts, plus de biodiversité et une ville plus agréable à vivre. » Parcs et réservoirs d’eau Bas Smets estime indispensable de ramener la nature en ville. « C’est la seule façon de la garder vivable. Nous devons planter des arbres qui produiront de l’oxygène et récupéreront les émissions de CO2 dans l’air. Le plaisir esthétique de la présence des arbres n’est qu’un atout supplémentaire. D’ailleurs, les entreprises aussi tiennent de plus en plus compte de la qualité de vie dans les villes. Elles souhaitent s’établir dans des quartiers dont le rayonnement leur correspond et où elles peuvent offrir à leur personnel un environnement intéressant. La culture est un aspect important, certes, mais ne sous-estimez pas le paysage. De nos jours, les gens ont de plus en plus de mal de trouver du temps, durant le week-end, pour partir dans la nature. » M. Smets démontre que le paysage peut également être fonctionnel. Pour ce faire, il cite l’exemple du projet Tour & Taxis, dont son bureau a contribué à aménager la première partie du parc. Il y voit un bel exemple de « paysage augmenté ». « Nous avons conçu des réservoirs d’eau souterrains capables de collecter un million de litres – de l’eau qui ne devra donc plus se déverser dans le canal. Nous ne concevons pas le paysage comme un décor esthétique, mais plutôt comme une partie intégrante de la mécanique urbaine. Jadis, l’eau s’écoulait spontanément vers la rivière et, de là, vers la mer. Nous tentons de réintroduire cette logique de la nature pour concevoir un paysage. » C’est aussi la Senne qui a présidé à l’essor économique de la ville en devenir : la plus ancienne mention connue de Bruxelles, autour de l’an 1020, fait référence à son « portus ». Un petit port fluvial établi en aval de l’île Saint-Géry, qui a permis d’exporter les premières productions agricoles des alentours. Sa localisation ne doit rien au hasard : c’est à cet endroit, tout proche de la route commerciale Bruges-Cologne, que la rivière devenait navigable. Plus tard, ce furent encore les rivières qui fournirent l’eau nécessaire à l’industrie bruxelloise naissante, aux tanneries, brasseries, papeteries et autres moulins… Bruxelles doit beaucoup à ses cours d’eau. Il serait juste qu’elle le leur rende un peu. Em. R. Le Bureau Bas Smets étend ses activités à 12 pays. Ce qui se fait par exemple à Hong Kong ou à Los Angeles est source d’inspiration pour notre architecte paysagiste bruxellois et les projets dans sa propre ville. L’international lui a appris que des plans peuvent se permettre d’être visionnaires et révolutionnaires. « Voyez ce que Frederick Law Olmsted a créé au Central Park de New York. » Cette inspiration fonctionne dans les deux sens. « La Senne n’est pas le Rhône, avec ses 120 m de dénivelé comparé à 3000 m et sa longueur de 120 km par rapport aux 3000 km du fleuve. Dans nos contrées, nous avons affaire à des paysages secondaires, où la moindre perturbation provoque un impact. Voilà pourquoi notre bureau a l’habitude de partir d’un inventaire de ce qui existe déjà. Dans la mesure où nous jetons un regard sans préjugés sur la réalité autour de nous, nous parvenons à créer des solutions perçues comme très surprenantes par nos clients étrangers. » ● Les zones humides de la vallée du Molenbeek entre Berchem-Sainte-Agathe et Jette. BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 35 © Bureau Bas Smets © Reporters
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SECRETARIAAT - ACERTA SECRETARIAT SOC. - ACERTA, ACERTA SOCIAAL VERZEKERINGSFONDS, ACERTA SUD SECRETARIAT SOCIAL, ACG - Atelier Création Graphique, ACHAOUI & CO, ACK Services, ACKERMANS & VAN HAAREN COORDINATION CENTER, Ackroyd Publications - The Bulletin, ACLVB-VAKANTIETEHUIZEN - CGSLB-MAISONS DE VACANCES, ACME SYSTEMS, ACODEV, ACOFISCO GROUP, Acoustic Technologies A-Tech, ACPM Arts Construction Project Management, ACQUADESIGN, ACROSOMA, ACSONE, ACT Consultants Fiduciaire, ACTALYS, NOTAIRES ASSOCIES, ACTECO, Actigroup, Actimovers, ACTINETSERVICES, ACTION DAMIEN - DAMIAANACTIE - MIT DAMIAN, ACTION FRANCOPHONE POUR LA SANTE ET LA SOLIDARITE, ACTION ORGABURO TELELINE, Actiris Mr Chapelle, ACTISERVICES, Activa, Active Clean Services Plus, ACTIVE DISTRIBUTION SERVICES, ACTIVE PROPRETE & SERVICES, Active Transitions Consultancy, ACTIVITES SPORTIVES CULTURELLES ET DE LOISIRS DE GANSHOREN, Actra, Acts of Autonomy-Coaching & HR Consulting, ACTstar, ACV International, AD Altera, AD CONSTRUCT, Ad Laborem, Adant & Associés, ADAR CONFECTION, ADB, Adecco Brussels, Adecco Personnal Services, ADEQUATE CLEANING AND SERVICE, ADEQUATE SERVICE, Adesco, Adgility, ADHESIA, Adhoc Concept & Services, ADICLEAN, ADIDAS BELGIUM, ADINFO BELGIUM, ADL SERVICES, Adm. 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AU DEVELOPPEMENT NATIONALES ZENTRUM FUR ENTWICK, Center for Creative Leadership, CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP EMEA, CENTRALE, CENTRALE CULTURELLE BRUXELLOISE, CENTRALE D'ACHATS DE LA MAROQUINERIE PARISIENNE, CENTRALE DE SERVICES A DOMICILE DE BRUXELLES, Centrale Médico-Dentaire, Central-Fruits, CENTRE ANDERLECHTOIS DE FORMATION, CENTRE ARNAUD FRAITEUR, CENTRE BELGE DE LA BANDE DESSINEE - BELGISCHE STRIPCENTRUM, CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE, CENTRE CHAPELLE-AUX-CHAMPS, CENTRE CONFIDENT MULTIDISCIPLINAIRE DES HOPITAUX DE L'ULB, CENTRE CULTUREL DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE - LE BOTANIQUE, CENTRE CULTUREL D'ETTERBEEK, CENTRE CULTUREL D'EVERE, CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK, CENTRE CULTUREL MAGHREBIN-ESPACE MAGH, CENTRE D' ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH, CENTRE D'ACCUEIL D'URGENCE ARIANE - CENTRUM VR DRINGEND ONTHAAL ARIANE, CENTRE D'ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES DEPENDANCES, DIT CENTRE L'OREE, CENTRE D'ACTION ET DE FORMATION POUR LA COMMUNICATION AUX MEDIAS, CENTRE D'ADAPTATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE, CENTRE D'AIDE A L'ENFANCE DU WAR MEMORIAL, CENTRE D'AIDE AUX PERSONNES BRABANTIA, CENTRE D'AIDE POUR LA SANTE MENTALE EN MILIEU URBAIN, CENTRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET DE CYTOLOGIE, CENTRE DE COORDINATION DES BETONS - COORDINATIE CENTRUM BETON, CENTRE DE COORDINATION ET DE SERVICES A.E.P., CENTRE DE DEVELOPPEMENT ET D'ANIMATION SCHAERBEEKOIS, CENTRE DE DISTRIBUTION ET DE STOCKAGE, CENTRE DE FORMATION 2MILLE, CENTRE DE FORMATION D'ANIMATEURS, CENTRE DE FORMATION DU NETTOYAGE - OPLEIDINGSCENTRUM VAN DE SCHOONMAAK, CENTRE DE FORMATION-INSERTION LE GRAIN - C.E.F.I.G., CENTRE DE GUIDANCE D'IXELLES, CENTRE DE JOUR & CENTRE D'HEBERGEMENT PR ADULTES AYANT UNE, CENTRE DE PERFECTIONNEMENT DE SOUDEURS, CENTRE DE PREVENTION DES VIOLENCES CONJUGALES ET FAMILIALES, CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE, CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE LES BLES D'OR, CENTRE DE RECHERCHE ET D'INFORMATION SOCIO-POLITIQUES, CENTRE DE REEDUCATION DE L'ENFANCE, CENTRE DE SANTE LIBRE D'IXELLES, CENTRE DE SANTE MENTALE - L'ADRET, CENTRE DE SANTE UCL, CENTRE DE SERVICES ET D'AIDE A DOMICILE, CENTRE DE TRAUMATOLOGIE ET DE READAPTATION, CENTRE DE VIE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ROBERT ET LAURE BRUNNER, CENTRE D'ENSEIGNEMENT DAMES DE MARIE- VERGOTE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT NOTRE DAME DES CHAMPS, Centre d'Entreprises Dansaert, Centre d'entreprises de Saint-Gilles, Centre d'entreprises Euclides, CENTRE D'HEBERGEMENT PIERRE JURDANT, CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE, CENTRE DOCUMENTATION & COORDINATION SOC. CENTRUM VOOR MAATSCHAPPELIJKE, CENTRE EDUCATIF PERMANENT, CENTRE ESPOIR ET JOIE, Centre Européen de Fruits et Légumes (CEFL), CENTRE FORMATION PROF. DS SECTEUR AUTO & SECTEURS CONNEXES, CENTRE HOSPITALIER JEAN TITECA, CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MONT-GODINNE, CENTRE INTERDIOCESAIN - INTERDIOCESAAN CENTRUM, CENTRE LA CLAIRIERE - CENTRUM HET LAAR, CENTRE MEDICAL ENADEN, Centre Morph. Pathol. Pratique de l'Anatomie, CENTRE NOS PILIFS, CENTRE POUR HANDICAPES SENSORIELS, CENTRE POUR L'EDUCATION & FORMATION PROF. SECTEUR ELECTRICIENS, CENTRE RECH. METALLURGIQUES - CENTRUM RESEARCH IN METALLURGIE, CENTRE SCOLAIRE CATHOLIQUE BRUXELLES NORD-OUEST, CENTRE SCOLAIRE DE MA CAMPAGNE, CENTRE SCOLAIRE DU SACRE-COEUR DE JETTE, Centre Scolaire du Sacré-Coeur de Lindthout, CENTRE SCOLAIRE EPERONNIERS-MERCELIS, CENTRE SCOLAIRE MARIA ASSUMPTA, CENTRE SCOLAIRE MARIS STELLA ET NOTRE-DAME DE LOURDES, Centre Scolaire Notre-Dame de la Sagesse, CENTRE SCOLAIRE SAINT-ADRIEN - VAL DUCHESSE, CENTRE SCOLAIRE SAINT-MICHEL, CENTRE SESAME, CENTRE SPORTIF DE LA FORET DE SOIGNES - ASSOCIATION DE GESTION, CENTRE SPORTIF DE LA WOLUWE, CENTRE VINCENT VAN GOGH - CHAB, CENTRUM ALGEMEEN WELZIJNSWERK BRUSSEL, CENTRUM AMBULANTE DIENSTEN, CENTRUM VAN INFORMATIEVERWERKING EN PROMOTIE VOOR DE KMO, CENTRUM VOOR AMBULANTE REVALIDATIE BRUSSEL, CENTRUM VOOR BASISEDUCATIE BRUSSEL, Century 21 Benelux, Cepsa Quimica Belgium, Ceraction, Ceran Lingua International - C.L.I., Cerau, Cercle de Wallonie, Cercle d'Oenologie de Bruxelles, Cercle du Lac, CERCLE ROYAL GAULOIS ARTISTIQUE ET LITTERAIRE, CEREP LOI 1, Ceres, CERFS-VOLANTS MAISON DES TOUT-PETITS, CERIMO, Cermiadata, Cerp, CERTIFIMMO V, CERTIMMO, Certis Europe, CERTISYS, CESI-PREVENTION ET PROTECTION - CESI-PRE, CETTE-ARTEMIS, CEYSENS+PRESTO PRINT, CFCIB - Chambre Française de Commerce et d'Industrie de Belgique, CFE - Compagnie d'Entreprises, CGG BRUSSEL, CGI Belgium, Ch. Royale des Antiquaires de Belgique - Kon. Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. 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COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. VR CULTURELE CENTRA, COOPERATION INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SOLIDARITE, COOPERATION TECHNIQUE BELGE, Coopération Technique Belge, COOPERNIC, COORDINATIE CENTRUM NESTLE, COORDINATION ET INITIATIVES POUR ET AVEC LES REFUGIES ET ETRANGERS, COPAINPARK, COPPENS LABORATOIRUM, COPYTEC, CORAFINE, Cords La fourmi, Corelio, CORESO, CORNALINE HOUSE, CORNER IMMO, Cornet & Co - A6 Law Enforcement, Corona, Corporate Agilty Center - HRDA, Cosabel, Cosmebel, COSMOPOLITE, Costermans, Costmasters, COSYLEKO INVEST, COSYLVA, COTUBEX, COURANT & SOLUTIONS, Cousin Sylvie, Covance Clinical and Periapproval Services, COWI BELGIUM, CP GROUP, CPM Belgium, CPM Consultants Personnel Management, Cprojects & Advertising, Crea, Creages Consulting / Serrokh Saïd, Creaset, Creative ConsulTeam, CRECHE DE L'ANNONCIATION, CRECHE DU BEGUINAGE, CRECHE LA PETITE ESPERANCE, CRECHE ROYALE LE NID, CRECHE SAINT-ANTOINE, CRECHE SAINT-CHARLES, CRECHE SAINTE - GERTRUDE, CRECHE SAINTE-ANNE, CRECHE SAINTE-GENEVIEVE, CRECHES DE SCHAERBEEK, Crechinvest, Crédal, Credimundi, CREDIT MUTUEL NORD EUROPE BELGIUM, CREDITSAFE BELGIUM, CREDOC SERVICES, Cresept, CRIBERANT, Cridex, Crisem (Restaurant), CRISP, Cristallerie Anspach, CROIX BLEUE DE BELGIQUE, Croix-Chatelain, CROIX-ROUGE DE BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE - ACTIVITES, Crombé, Cross International, CROWN AVENUE, Crowne Plaza Hôtel, Crucq Benjamin, Cruz Omar - Wiapu, CSB Consulting, CSCE, CTF HOTELS BELGIUM, Cubiz 4, CUIS'ART, CULTUREEL ANIMATIECENTRUM BEURSSCHOUWBURG, CULTURES ET SANTE, CULTUURNET VLAANDEREN, CURALIA BROKERS, CURIEUS, CVC CAPITAL PARTNERS (BENELUX), CVR BELGIUM, CWT BELGIUM, Cycles Devos, CYCLO, Cyklop Belgium, CYTIHOLDING, D & G, D & O Parners, D & RCAMBRE, D' IETEREN LEASE, D&D Art Productions, D.A.I., D.B.S. 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Antoine, ETTERBEEK 64-66, Etugest Accountancy, Eubelius, EUCOMED, Euler Hermes Belgium, Euler Hermes Belgium - Euler Hermes Europe, EULER HERMES PATRIMONIA, EULER HERMES SOUTH EXPRESS, EUMEDICA, Euralia, Eureca Benelux, Eurinvest Partners, Euro - Argus Media, EURO - CONSTRUCTIONS, EURO - GEST - CARRIER, EURO CHAPES CAROLO, Euro DB, EURO DEMO DEMOLITIONS, Euro Fides Credit Management, EURO IMMO STAR, EURO INVESTMENTS MARITIME EQUIPMENTS, Euro PME Consult, Eurobrokers Insurance Consultants, Euro-Center Bourse, EUROCHAMBRES, EUROCITIES, Euroclean, EURO-CLEAN, Euroclear, EURODEL, EURODENTAL 92, Eurodividers, EUROFER - ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'ACIER, Eurogenerics, EUROLINES, EUR-OLIVES, Eurologos Group, Euroltra, Euro-Mas, Euromill Invest, EURONET, Euroneuf, Euronext Brussels, EUROP - ASSISTANCE, EUROP INTERIM, EUROP SHOE AGENCY, EUROPA BELGIUM, EUROPABIO, EUROPARTNERS SERVICES COMPANIES, Europcar, EUROPCAT, EUROPE UNLIMITED, Europe Van de Best, European Advisory Services, European Amusement, EUROPEAN AND BELGIAN PUBLIC PROCUREMENT, EUROPEAN ASSOCIATION OF CO-OPERATIVE BANKS, European Association of Public Banks - EAPB, EUROPEAN BUILDING, SOCIETE IMMOBILIERE, EUROPEAN CANCER ORGANISATION, EUROPEAN CONSTRUCT, EUROPEAN CONSULTING COMPANY, EUROPEAN CONTROL SERVICES, EUROPEAN COUNCIL ON REFUGEES AND EXILES, European Dynamics Belgium, EUROPEAN FUND AND ASSET MANAGEMENT ASSOCIATION, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND EINDHOUT I, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND LIEGE I, European Institute for Intervention and Research on Burn Out, EUROPEAN NICKEL INDUSTRY ASSOCIATION, European Owens Corning Fiberglas, European Road Stars Engenineering, EUROPEAN ROAD TPT TELEMATICS IMPLEMENTATION COORDINATION ORG., EUROPEAN SERVICE LOCATION, European Service Network, EUROPEAN SOCIETY FOR RADIOTHERAPY AND ONCOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF ANAESTHESIOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF INTENSIVE CARE MEDECINE, European Strategic Intelligence and Security Center, EUROPEAN WIND ENERGY ASSOCIATION, EUROPESE PROGRAMMA'S VOOR ONDERWIJS OPLEIDING EN SAMENWERKING, EUROPEXPRESS BELGIUM, EUROPOL, EUROPOST, Euroscanning - Ricoh, Eurosia, EUROSOFT FINANCES, Eurospeak, Eurostar, Eurostation, Eurotax, Euroveiling, EUROVENT SERVICES COMPANY, EUROVIA BELGIUM, Euthérapie Benelux, EV BRUBEL, Eve-Dreams, Evelyne Dammans, EVENTS AT HORTA, EVENTUM, Evercom, EVERE SQUARE, EVISION, EVM PRINT, EVOLUTIVE SYSTEMS, Ewbank Alexis Avocat, Ex Abrupto, EXATEC, EXCEL & CO, Excel Interim, Excelease, EXCELIS, Excellence, EXCELLENT BUSINESS SERVICES, EXECUTIVE SQUARE, EXEMPLAR, EXERTUM BELGIUM, Exhibit International, EXIL, Exit 399, Exki, EXOFI FRESH MARKET, Expansion Partners, EXPEDIENT, Experis Belgium, EXPERTEAM, EXPLOITATIE LEOPOLD, EXPLOITATIEMAATSCHAPPIJ VOOR EVENEMENTENCATERING IN BELGIE, Explor Business Projects, Exploradis, Express Medical Interim, EXPRESS SAINTE CATHERINE, Exquando, EXQUISITE, EXTENSA DEVELOPMENT, EXTRA FOOD, Eyes on Europe, Ezaura, F & C CLEANING SERVICE, F.&J. VANDER EYCKEN, F.A.C.E., F.A.M., F.C.G. - Fiabilis Consulting Group Belgium, F.L. ZEEBRUGGE, F.L.R. HOLDING, F.M., F.M.M.C.S.F., F.M.R. (FOURNITURE MATERIEL ROULANT), F.T.O. Services, F2H, F9 Languages in Brussels, FAB, Fabecom, FABRINOX, Fabriressort, Fabritius (Ets.), Fabry Sylviane, FAC SIMILITER, Façade Express, Facar Export, Facopy, FACQ, FADAN, Fadila Laanan, Fajgenblat Jean-Paul, FAMCO, FAMILIEHULP, FAMILY CONCEPT, Family House, Famous Clothes, Farcom, FARGO, Farin G. & Fils, FARMAKA, FARO. STEUNPUNT VOOR CULTUREEL ERFGOED, FARRA - BRUXELLES-CAPITALE, FARTHINGS, Fasano, Fashion & Luxury Selection, FASHION INK, Fast Forward Architects, Fastré Roger, Fataki Fulaha, FAURECIA AUTOMOTIVE BELGIUM, Faurecia Industrie, Favier Maxime, FB LOGISTICS, FBAA - Fédér. Bel. d'Exploit. Autob. Autocars, FBEV - Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules Neufs & d'Occasion, FBIC - Food & Beverage Industries Consultants, fbServices, FDF, FDI Benelux, FE.BI, FEANTSA, FEBE RHODE, FEBELCEM, Febelfin, FEBELFIN ACADEMY, Febelgra, FEBETEC - Féd belge des entr d'entretien et d'exploitation d'immeubles et d'inst, FEBIAC, FEBISP, Febrap - Fédération Bruxelloise des Ateliers Protégés, FEB-VBO, FED. BELGE BANQUES ALIMENTAIRES POUR LUTTE CONTRE FAIM DANS NOTRE, FED. DES INITIATIVES & ACTIONS SOC. S - ACTION COORDONNEE DE FORMATION, FED. HO.RE.CA. VLAANDEREN, FED. INTERNAT. POUR DVLP. SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST, Formatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. 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VAN SNICK & FILS, TRANSTEC, Transurb, TROOSTWIJK, rox Belgium, Truvo, TT EURO BELGIUM, TT OF COURSE, Tubelite, TUINEN VAN HERINNERING - LES JARDINS DE LA MEMOIRE, Tunisair - Société Tunisienne de l'Air, TURBEL, TV Brussel, Twice Entertainment, TWIZZ RADIO, TYROLIT, U.E.A.P.M.E., Ubema - Union Belge du Marché de l'Art, Ubidata, UBIK, Architects & Associates, UNDA, Groupe Boiron, UNE MAISON DE PLUS, UNI - FIX (BELGIUM), UNI FOOD, Unibra, Unica, UNICEF Belgique - België, Unifert Group, Unify Communications, UNIJOLLY - RESTAURATION DE QUALITE, UNILEVER BELGIUM - UNILEVER BELGIQUE - UNILEVER BELGIE, UNILEVER BELGIUM SERVICES, tional, United Business Institutes IIBM, United Import Belgium, United Networks, Unity Consulting, Univar Belgium, Universal, UNIVERSAL EXPORT CORPORATION, Universal Express Brucargo, UNIVERSAL PNEUS, Universal Press Agency, UNIVERSALIS PARK, UNIVERSITE DES FEMMES, UNIVERSITE SAINT Business, URSIUS, Userfull, USG HR Forces, USG Legal Professionnal, USINES JEAN WARNIMONT, USP CONSTRUCTION, USTEL, UTERQUE BELGIE - UTERQUE BELGIQUE, UYTTENDAELE, GERARD, KENNES ET ASSOCIES, V.D.D. RENOVATION, V.D.I.C., V.S.M., Vacances Web, VACATURE, VADEC INVEST, V artners, Van Cutsem Wittamer Marnef ADF, Van de Wege International, VAN DEN BERGE QUALITY FOOD SERVICES, VAN DEN BERGH INVESTMENT, Van den Borne Michel, Van den Brulle François, VAN DEN EEDE, VAN DEN STEEN HENDRIK EN ZONEN, Van der wel group, van Deuren Lambert, VAN DIJK Duynen, artners, MEERSSCHE, VANDER HAEGHEN & CO, Vanderperren J., VANHEEDE ENVIRONMENT GROUP, VANLANCKER HOLDING, VANPARYS - CANDIHOLD, Vanparys-Candihold, VARIETY, VASTGOED RUIMTE NOORD, VAUDEVILLE, VDBL advocatenkantoor, VDC Company, VDS-FOOD BXL, VEILINGZAAL GALERIE MODERNE, Consultants, Marly GEMEENTEN, EN ANDERE DRUGPROBLEMEN, Verhulst Events & Partners, VERLING, VERLINVEST, Véronique Joseph & Associés, VERRON BELGIUM, VERSALIS INTERNATIONAL, Verstraete in mould labels, Vervenne & Van Belle, Vervloet, VERVODEV, VESALIUS COLLEGE, VESOFO - AFOSOC, VESPER, VFG - VERENIGING PERSONEN MET EEN HANDICAP VFS FINANCIAL SERVICES BELGIUM, VIA NOORD ZUID KEMPEN, Vigal, VIGEO BELGIUM, VIGO, VIGOTECAKATHERM, VIKI, Villa Eugénie, Villa Lorraine (Restaurant), VILLAGE CULTUREL - CULTUURDORP, Ville de Bruxelles, VILLE ET FORET, VILLEROY & BOCH BELGIUM, VILVO INVEST, Vimar, Vinci Factilities, VINCOTTE CERTIGO, Vinçotte International (Vilvoorde), Vinespa, Depreay VITRIMMO, Vivaqua, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIGING, VIVIO, VIVO, VIVRE CHEZ SOI, ASBL DE SERVICES A DOMICILE DE WATERMAEL-BOITSFORT, VIZYON, Vizzion Europe, VIZZION PARTICIPATIONS, VK Engineering, VLAAMS AUDIOVISUEEL FONDS, VLAAMS CENTRUM VOOR AGRO- EN VISSERIJMARKETING, VLAAMS CENTRUM VOOR VORMING EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, VLAAMS OMROEPORKEST EN KAMERKOOR, VLAAMS SECRETARIAAT VAN HET KATHOLIEK ONDERWIJS, VLAAMS THEATER INSTITUUT, VLAAMS WELZIJNSVERBOND, VLAAMSE ATLETIEKLIGA, VLAAMSE BASKETBALLIGA, VLAAMSE LANDMAATSCHAPPIJ, VLAAMSE LIGA TEGEN KANKER, VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, olcano Europe, VOLKSWAGEN D IETEREN FINANCE, VOLKSWAGEN FINANCE BELGIUM, Volkswagen Group Services, VOLT EUROPE (BELGIUM), Volvo Cars, VOLVO CONSTRUCTION EQUIPMENT, VOORRANGSBELEID BRUSSEL, VOORUITZICHT EN VOORZORG, VOP, VORMING EN ACTIE, VORMINGSCENTR Si vous saviez qui nous lit… Reviseur d'Entreprises, DI-GERLING SERVICES, , LSON, p Inte tional S es Ba HUIS ARBEID - MAISON DU HUIS AN HET NEDERLANDS BRUSSEL, HUIS VOOR GEZONDHEID, TROONS, SOCIAAL SECRE.- ASSISTANCE PTRONALE, SECRE. SOCIAL, HUME BROPHY CO - Agence de Mons, TICS, cière Bien DE, ERE DU R G, a, loor Algemene a Communauté INSTITUT SUPE ium Security - L MEDICAL PRO LISA INVE e transit internati N HETRAIE NESSE UXELL EL, JSO, m Export, VR J Shuman), KBC Ban WS, KEYSER CENTER, ean-Yves, nterna TES, UISPUNT MIGRATIE-INTEGR NE, YER DES ORPHELINS ERIE, LA FORESTIERE, SERVICE DE RESTTION, L OITURE L J toires de Biologie Médicale toires Edm AVEL RET LAR - Legal L'ARC RD GROUP PROPER ERE OEKELBERGSE HAARD, LE el, ted Bro MIS DE L'INSTITUT RO LES ENTREPRIS HABIT LES RESID EN, LIDA CLEAN, L DING, LIRE ET NTS(BELGIUM), Logement Molenbeekois; Le, LOTHIAN DEV W Corpora L'Usine - Het Bedrijf, LUTG NCE BROKERS, abin PVT DOKTER MAGNOLIA, M T, MAISON DE KEYSER, MAISON MEDICALE ESSEGHEM-JETTE, MAISO LS, Business Solutions, Manu Marius Corner tec (Maz CES, MAXIPRESS, Mcs- Mobile Control Systems, MD SYNC EDIA CONSULANTS CY MEERSMAN HUGO & WILMUS MARC - NOTAIRE Mensura MESS DE L berger Lachenal, Michel Seifert Co nances, Lo CALE motion, TEN, JAMAR, Mr Jumeau - Bruxelles& ZONEN, n Luxemburg, ave Ser LES KS EST opus, KE SCHOLEN - es du Bâtiment, P.A.S.S.A.J.E., TILLEULS ofessional, FITSECTOR, EBERG, USSEAU, OLCA HOLDING, POLE POSITION INTERNA tica, EM, vem - Office riva PULL & BEAR BELGIE - PULL & e Belgique, es Belgium, laitron, E A LUSIV Mana d Berger Strateg dit, TER, Saadaoui Sanaé - IT as BR Mensuel n° 1 des cadres et dirigeants bruxellois rémault, Mme SCHEPMANS MON MOVIN ULT TIONAAL HULPFONDS-FONDS NATIO NEUTRAAL SYNDICAA Alte NIVCO AK OEU oasting UM HOUT - Outsource Marketing TRAA b TION LEROY ERFORMANCE IN PERNOD RIC t & Bee Plastoria S ph UM DON BOSCO, Belgium, PSYCH anel - Chamber Music for Europe, QUE Group Belgium, Randstad Household S RECYCLAR R II, Rex Cr ple Solutions, TERS PEOPLE SOL bas istian - Impromptus, VER SAGESS SANY BELGIUM FINANCIAL CORPORA elgium, SCHUMAN LEASEHOLD PROTECTION, Securitas, Alert S SERAB, Serck Metals Rec SERCO B BUDSDIENST VERZEKERINGEN, SERVICE P lgium, SGS Belgium, Y SE SIL TOWER, SILVERSTONE, SIMCO TI ROD. AIRES, SOC. V D MISSI té belge ays ES, VOIRIE PRIVEE DE MEU CIETE HOTELIERE DU SO SODIM, SO M, ECO, duction, SEG, Segafredo Zanetti, e d'Accompa CES DE SANTE MENT es, Shiseido Belgium, s, SELS, SNOW & SURF V ourta ERIE LOUISE, hanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR L Sohr Soielegante, -MICHEL, SOLIERES CONSEIL, SOLNET MACEUTICALS, anking Softwar IAUX SPF Mobilit PX Cooling AND NI, Ass ERALE CONSTR Suikerbakkerij Joris, Sumitomo Benel LEASING COMP vices Belgium, LIT T TION, T N SPECIALTY OPERA THAICO, tiona Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE, ANS et collège, TIONAL, MONEY INTERNA Mont-de Piété OVING PEOPLE, MPI - CBR und TIONAL D'ENTRAIDE, TIONAAL INSTIT VERZAMELING - NATIONAL INSTITU Alterna New Game - Change New VCO, NOBEL, NOBLE PTNERS AK PROD, Novus Eur EUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANT O ting, Omnicom Me T - CENTRE DE FORMA OPNS - Open Products - Networks & Software, O ng & Communica OX A IE TION RO Pêle-Mêle, PENSIOENFONDS DEUTSCH RICARD BELGIUM, teau Belgique, W Beer E BERG oria, PLUM TEUR DE phic, ACTIVE DRI CO, TI YCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CEN QUESTION - SANTE, QUIRAL BEL d Ser ged Ser RAOUL BROTCORNE, RAPID-TORC AR REFORM - RE REPLA COORDINAT II, LO x Credit USSELS EU SOLUTIONS - ROBER Robinette bassy Hot ting Cl VERHOOGEN, Lec ESSE, Saint-Gobain Ben ORA TON E OLD, SCK.CEN Centre d'Etude rt Services, , , AS S O BELGIUM, Serendipities, Serruvitre, SERTIUS, Ser SERVIBEL, SER CE PLUS SERVICE, SERVICE SOC. SPF SANTE PUBLIQUE SECURITE CHAINE, SERVI SERVICES BELGIUM, Shackleton Management (Sha-M), SHAKE HANDS, Shania, S MCORP BENELUX, SIMEON, SIMIN, Simmons & Simmons, Simon Cohn Consulting, S TION, ma SSIONNARISSEN AFRIKA - SOC. DES MISSIONNAIRES, SOC. TICIPTION BE ays en Développement Société Belge TIVE MEUTER, Société des C SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILIE SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BEL oxbone, VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises, VRGT, VRONINKS & RICKER - GEASSOCIEERDE NOTARISSEN, VRT - Vl. Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, VYGON, W.L.M.C., W.O. BELGIUM, anhamme, .S.U., AARBORGBEHEER, AASLAND SHOPPING CENTER, abco Europe, ABCO FINANCIAL SERVICES, adjo Mika, , ajctex, ascal, TOURISME, vens, , ANG LI, TIES, armred, ARSH, arwick Barsey Hôtel arimmo, , tia, TER-LEAU, terleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU, Yangara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! Actions that Pay Off, YFAC, ma, -Impac t Ser gement, opl BENELUX, USS EUR V TR Transurb, rox Belg UBIK, Architec ER BELGIUM SERVICES, tional, E SAINT-LOUIS - BR Bring the Busine V AG SECURITY SYSTEMS, an C artn DIJK MANAGEMENT CONSULANTS, RESIDENTIAL, Olmen POUCKE SANIT UYS PRINTING, Steenwinckel ANCOMPERNOLLE, MEERSSC DERNE, Vélos EN ANDER G PERSONEN MET EEN HANDICAP Vi nespa, VIRGILIUS, VIROPHARMA, VIRSU, VISHA RESISTORS BELGIUM, Guido, AINVEST VITRIMMO, XPRESS LOGISTICS (BELGIUM), Group, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIG G EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, , , USSEL, GEZONDHEIDSPROMOTIE ZIEKTEPREVENTIE, VLAAMS -NEDERLANDS HUIS DEBUREN, NEMEN, VLAAMS OMROEPOR VOOR SOCIAAL WONEN, VLAAMSE TSCHAPPIJ VOOR WTERVOORZIENING, Vleesgroothandel Georges Goossens School, VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, VO Group, VODAFONE BELGIUM, VOETBALFEDERA VOKA olca TR VRC Bed LGIUM, abco Europe, adjo Mika, ajctex, arwick Barsey Hôtel terleau Gro www.beci.be Plus d’info ? Anne Schmit, Business Relations Advisor asc@beci.be – 02 563 68 53 –0478 88 34 97 Max Saey, Business Relations Advisor : msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 TOPIC GREEN Événementiel : les déchets ne sont pas une fatalité 100 kilos de papier, 30.000 litres d’eau, 200 kWh d’énergie et une demi-tonne de déchets... C’est ce que donne en moyenne une manifestation rassemblant 1.000 personnes. Avec l’aide du Brussels Waste Network et de Bruxelles Environnement, le guide Meetings Go Green vous permet de ne plus considérer ces déchets comme une fatalité. Johan Debière T ous ceux qui ont déjà eu à organiser un événement savent qu’une telle activité requiert une énergie et une attention énormes. Pris par mille détails, ils sont souvent détournés des éléments secondaires comme la gestion des déchets générés. « Pour les organisateurs, l’idéal est de pouvoir s’appuyer sur une méthodologie ‘prête à l’emploi’, qui leur prémâche la besogne. C’est précisément ce qui nous a amenés à organiser une série de rencontres avec les professionnels du secteur et à rédiger le guide Meetings Go Green, des initiatives soutenues dans le cadre du Brussels Waste Network, avec l’aide de Bruxelles Environnement » explique Laurie Verheyen, responsable du BWN chez BECI. versaire en accordant une certaine importance à l’impact environnemental malgré une assistance plutôt nombreuse : quelque 30.000 personnes. Comment faire des déchets une ressource ? Bonnes pratiques d'économie circulaire destinées au secteur évènementiel 6 milliards d’autres Au-delà de l’image, cet engagement touche VO de manière structurelle. En 2010/2011, un programme de formation et d’évaluation spécifique a été engagé pour faire en sorte que les collaborateurs de VO se sentent bien dans leur travail. La deuxième étoile décrochée dans le cadre du label des Entreprises Ecodynamiques témoigne elle aussi d’un engagement concret pour un environnement bien Un engagement en 3 lettres : PPP Parmi les entreprises spécialisées déjà acquises à la cause, on trouve VO et en particulier son département VO-Event dirigé par Alexandre Velleuer : « VO est très réceptive à la gestion durable des événements. Chez VO, ces valeurs ont été insufflées depuis une dizaine d’années par notre patron Michel Culot ». En réalité, c’est à travers la conjonction des paradigmes liés à l’humain, à la planète, mais aussi au profit (PPP pour People, Planet, Profit) que cette culture d’entreprise s’est tissée. Cela a transparu très naturellement dans les événements organisés pour les clients de VO, car « nous exerçons un métier qui repose sur l’éphémère », poursuit le Managing Director de VO Event. « Or, si l’on n’y prend garde, tout ce qui est éphémère peut vite générer des déchets ou avoir des effets sur l’environnement. » Et M.Velleuer de citer l’exemple de Delhaize qui, en 2007, a fêté son 140e annigéré impliquant la gestion intelligente des déchets, la mise à disposition de vélos de fonction... En 2011, VO a commencé à organiser des événements intégrant totalement cette dimension de RSE avec l’application du triple P, en accordant aux problématiques de prévention et de gestion des déchets toute la place qu’elles méritent. Alexandre Velleuer : « L’offre de collaboration que nous avons remise pour l’organisation de l’événement ‘6 milliards d’autres’ de Yann Arthus-Bertrand et soutenue à Bruxelles par BNP Paribas Fortis, nous a permis de nous distinguer des autres participants à l’appel d’offres ». Avec une attention particulière portée au transport des décors, à l’utilisation d’éclairages LED ou encore, sur le plan de la prévention des déchets, la récupération d’éléments de décors dans des magasins de Bruxelles. Sans quoi ces éléments auraient fini à l’incinérateur. « Une attention particulière a également été accordée à la lutte contre le gaspillage alimentaire en collaboration avec le SAMU social », poursuit-il. Depuis, cette approche particulière s’est inscrite dans tous les événements que VO a eu à organiser. Le plus récent et le plus exemplatif étant celui qui a été organisé par IBA à la BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 37 © Thinkstock
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TOPIC demande de Thomas Ralet, Head of Corporate Communication et d’Olivier Legrain, CEO de l’entreprise spécialisée en protonthérapie, en jouant à nouveau sur le catering, le transport et la récupération des équipements utilisés. Des actions concrètes qui s’inscrivent dans l’ADN du fournisseur et de son client, et qui s’éloignent de la simple posture verte. VO et IBA n’en ont d’ailleurs parlé à personne... Un déclic : la moquette jetée à la poubelle Une démarche qui est également inscrite dans les habitudes de l’entreprise bruxelloise ESN (Europan Service Network). Actif dans la communication institutionnelle, le département event d’ESN ne néglige aucun détail pour faire en sorte que les événements organisés aient l’impact le plus réduit. Architecte d’intérieur de formation, Thierry Depret sélectionne toujours des prestataires localisés au plus proche de l’événement, afin de réduire les déplacements. Lorsque c’est possible, en phase d’organisation, les déplacements se font en train. Enfin et surtout, l’éco-conception occupe une place prépondérante dans la fabrication des stands ou de tout ce qui doit être mis en œuvre lors d’un événement. Un réflexe que Thierry Depret avoue avoir intégré lorsqu’il a vu ce que devenaient les moquettes utilisées dans les salons et les foires : « Elles étaient tout bêtement enroulées et envoyées à l’incinérateur (…) En les remplaçant par des dalles, il est possible d’éviter très facilement ce genre d’aberration. » Avant, pendant et après Revenons à la méthodologie proposée dans le guide Meetings Go Green. Première recette : l’anticipation. Rien ne permet mieux de bien gérer les choses que de s’organiser en amont, de manière réfléchie. On peut alors mettre en place les mesures les plus adaptées, de façon à organiser de la meilleure manière le tri des déchets et faire en sorte que leur collecte devienne, sinon une simple formalité, du moins une opération bien préparée. Par ailleurs, tant qu’à anticiper la gestion durable de l’événement, autant agir sur la prévention. De cette manière, on peut faire en sorte d’éviter le déchet, en privilégiant par exemple la vaisselle réutilisable ou compostable. Pendant l’événement, la présence du public donne l’occasion aux organisateurs de sensibiliser à la thématique ; il est également possible, moyennant une communication claire et une infrastructure adaptée (îlots de tri), d’associer les personnes présentes à la gestion durable des déchets produits. Une fois l’événement terminé, viennent les opérations de nettoyage. C’est à ce moment qu’interviennent des éléments tout aussi cruciaux, comme la collecte séparée des déchets par les sociétés de nettoyage et/ou par les sociétés de gestion des déchets. Info : Brussels Waste Network, Laurie Verheyen : lv@beci.be, 02 210 01 75 Voir aussi : www.vo-event.be www.esn.eu www.beci.be/media/uploads/public/_custom/Meetings_Go_ Green_FR_WEB.pdf ● HUITRIÈRE & EOLE : Traiteur événementiel et créateur de saveurs. Avec une cuisine authentique et créative, le traiteur H&E propose des saveurs originales aussi bien pour des évènements Corporate que privés. Implanté à Evere, Huitrière & Eole vient d’inaugurer de toutes nouvelles installations répondant aux dernières normes dont une cuisine up-to-date. « Nous avons consenti un investissement important qui nous permet de disposer des technologies et outils les plus performants », souligne Michel Todosijevic, administrateur délégué. « C’est un plus pour le chef, son équipe et in fine pour nos clients afin de mieux les servir ». Le traiteur bruxellois Huitrière & Eole s’est imposé au fil des années parmi les références incontournables de son secteur. Synonyme de label de qualité tant pour les créations du chef Xavier Paye que pour la palette de service qu’il fournit, il officie dans les lieux de réception les plus prestigieux comme la ferme Château Corroyle-Grand, Autoworld, la Maison de l’Automobile, D’Ieteren Gallery, The Egg Brussels, le Château Bayard, l’Abbaye de Nizelles, la ferme de Beaurieux, le Château TerBlock, etc. Sous sa houlette, le chef privilégie des produits bruts, frais et locaux, choisis en fonction de leur valeur gustative. « Notre force, c’est la qualité de notre personnel. Nous sommes une entreprise familiale, attentive et à l’écoute de nos clients. Outre notre équipe de 30 salariés à temps plein, dont 20 cuisiniers, 6 commerciaux et 4 magasiniers, nous pouvons également nous appuyer sur des garçons de salle que nous avons sélectionnés scrupuleusement afin de venir renforcer nos effectifs lors des évènements. La priorité : que le client vive une expérience et un moment inoubliables. » Huitrière & Eole jouit aujourd’hui d’une notoriété incontestable traduite par un label de qualité supérieure tant pour la cuisine qu’elle propose que pour les prestations qu’elle délivre. En conclusion, un passage obligé pour celles et ceux qui souhaitent réussir leur évènements professionnels ou privés. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label 2015 - 2018 Huîtrière & Eole Av. Henry Dunant 33 1140 Bruxelles Tél 02 726 93 60 info@huitriere-eole.be www.huitriere-eole.be
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FOCUS ÉNERGIE Le Bilan Carbone vous en apprendra beaucoup ! Initié au début des années 2000 par le Français Jean-Marc Jancovici, le Bilan Carbone (avec des majuscules) et les méthodes dérivées sont utiles en ce qu’ils permettent d’évaluer les émissions de CO2 d’une entreprise. D directes et indirectes d’une organisation ou Johan Debière éveloppée par l’Ademe, pendant français de Bruxelles Environnement, avant d’être administrée par l’Association Bilan Carbone depuis 2011, la méthode Bilan Carbone est désormais une véritable institution pour toute organisation désireuse d’entrer dans une logique de réduction de son empreinte carbone. Cette méthode consiste en la succession de sept grandes étapes : sensibilisation de l’entité concernée à la problématique du changement climatique et des gaz à effets de serre (GES), définition du champ d’étude, collecte des données, exploitation des résultats et analyse du bilan ; viennent ensuite l’établissement d’un plan d’actions visant à réduire l’empreinte carbone, et enfin la mise en place de ce plan. Agréée pour au sein de la division Facilities et Patrimoine Immobilier. Mais pourquoi donc Bruxelles Environnement met-elle tant d’énergie dans cette démarche alors qu’elle aurait pu se contenter de poursuivre d’autres méthodes d’évaluation, comme son propre label Entreprise Ecodynamique ? « Cette méthode nous permet de voir, année après année, l’évolution de nos émissions, et de piloter ce qui s’apparente à une véritable stratégie de réduction de celles-ci (...) Nous avons en effet un objectif d’exemplarité. Nous devons être en mesure d’appliquer les politiques européennes de réduction des émissions de GES », poursuit Channa Gourdin. Une action d’exemplarité par laquelle Bruxelles Environnement entend persuader les institutions, mais également les entreprises pour eprises qui souhaiteraient », annonce la consultante. L’exemple de Bruxelles Environnement Bruxelles Environnement a elle-même décidé de s’administrer ce bilan pour faire son propre « examen de conscience carbone ». « Concrètement, cela nous amène à encoder les différentes données ayant trait aux émissions de CO2 dans un fichier Excel afin d’établir une stratégie de réduction de nos émissions », explique Channa Gourdin, éco-conseillère 40 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 À cet égard, on distingue les scopes 1, 2, et 3. « Pour les scopes 1 et 2, c’est relativement simple. La plupart des enteur (indépendamment de l’électricité consommée lors de son utilisation), en prenant en compte toutes les étapes de son cycle de vie, la nature des matériaux qui entrent dans sa composition, de même que le CO2 qui sera émis en fin de cycle de vie. Profi tez plus du soleil pour payer moins L’énergie d’aujourd’hui est produite et consommée différemment que dans le passé. C’est la raison pour laquelle nous misons de plus en plus sur l’énergie solaire. Qu’y a-t-il de plus intéressant que de tirer plus d’énergie du soleil pour payer moins et polluer moins ? Demandez à nos experts de calculer ce que vous pourriez économiser. Plus d’info sur engie.be/soleil
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FOCUS co, Ontex, le Pain Quotidien ou encore Exki, ce qui rend incontournable un travail préparatoire visant à rendre la démarche de comptabilisation cohérente. Ultime étape après les conclusions du Bilan Carbone : la compensation que l’on choisira de réaliser des pays développés ou en voie de développement. treprises disposent de ces informations. Cela concerne leur consommation d’énergie (électricité, gaz, mazout de chauffage...). » Si l’on veut obtenir un bilan complet et intégrer ce que le Bilan Carbone désigne comme les petits et les grands achats (scope 3), cela devient plus complexe : il faut collecter des informations moins courantes. Heureusement, les matières du scope 3 peuvent être comptabilisées selon la méthode des amortissements sur un, deux, trois ans ou plus. Une démarche d’un an à deux ans Il ne faut pas espérer faire le tour de la question en une semaine. Channa Gourdin rassure toutefois : « Si cela prend du temps au début du processus, cela devient ensuite très vite automatique ». Chez Bruxelles Environnement, la procédure mobilise une personne qui y travaille un jour par mois, avec l’espoir d’aboutir à quelque chose de complet en un à deux ans. Un laps de temps important, que Channa Gourdin tend à relativiser et qu’elle transforme en avantage : « Ce temps nécessaire (nous) permet de laisser le processus mûrir. Et puis, il y a aussi la sensibilisation du personnel qui est absolument incontournable. On doit en effet donner au personnel l’envie de transmettre ces informations et de s’insérer dans cette dynamique. La démarche Bilan Carbone entreprise par Bruxelles Environnement présente une autre caractéristique : elle est associée au système de management environnemental déjà appliqué au sein de l’institution. Les données chiffrées collectées par le Bilan Carbone, et surtout leur évolution, donneront en quelque sorte au système de management des indices concrets et interprétables quant à notre évolution sur ces plans. » Barco, Ontex, le Pain Quotidien, Exki... Le Bilan Carbone est pour Antoine Geerinckx une seconde nature. Dans le cadre des activités de compensation carbone de CO2Logic, le bureau qu’il a créée il y a un peu plus de dix ans, il est amené à établir un mapping des émissions de CO2 des orAntoine Geerinckx (CO2Logic) ganisations. À son palmarès figurent de nombreuses entreprises souvent actives à l’international, comme Bar1. Pour 2015, selon les relevés de la Fédération Belge des Entreprises Electriques et Gazières (FEBEG), 37,5 % de l’électricité produite en Belgique l’a été à partir du nucléaire, 38,4 % par des centrales thermiques (essentiellement au gaz), 9,1 % par la biomasse, 8,2 % par de l’éolien, 4,6 % par du solaire et le solde par l’hydraulique. « Vu de l’extérieur, on ne s’en rend pas compte, mais la réalité d’une activité économique n’est pas la même du point de vue des émissions de CO2 Pascale Sinnaeve (EETQ) selon qu’elle est opérée en France, en Chine ou en Belgique. Le facteur d’émission par kWh d’électricité produit sera forcément plus près de 1.000 g de CO2 en Chine, tandis qu’en Belgique, on sera plus proche de 200 g. » En effet, en Belgique, l’électricité est essentiellement produite par des sources qui contribuent peu ou pas aux émissions de CO2 1. Tandis qu’en Chine, les . À la kW restent en grande majorité produits à partir de charbon, une des sources d’énergie les plus émettrices de CO2 lumière des relevés réalisés auprès de ses clients, CO2Logic peut ensuite les amener à une logique de réduction des émissions de CO2 à travers, par exemple, l’introduction de technologies plus respectueuses de l’environnement ou la promotion de comportements plus responsables. Compenser les émissions inévitables Pour les émissions de CO2 qui n’ont pu être évitées, il s’agira d’engager une logique de compensation, le plus souvent réalisée dans des pays en développement. Lorsqu’Antoine Geerinckx a répondu à nos questions, il revenait précisément d’un voyage en Afrique où CO2Logic mène, pour le compte de ses clients, d’importants projets de compensation : « En Afrique, avec 1.000 euros, il est possible de réduire les émissions de CO2 de 100 tonnes, alors qu’avec ce même budget, seules quelques tonnes peuvent être réduites dans les pays occidentaux ». En effet, lorsque des efforts ont déjà été consentis pour lutter contre les émissions de CO2 , les efforts à produire pour « effacer » les tonnes résiduelles sont de plus en plus coûteux. Dans une logique d’optimisation, les efforts des clients de CO2Logic se concentrent donc sur des actions engagées dans des pays en voie de développement. Outre les effets directs engrangés par le commanditaire en termes de compensation de ses émissions de CO2 , ces actions présentent également des effets positifs directs en termes de création d’emplois et de préservation de la biodiversité. Autant de bénéfices pour les populations locales, que l’Imperial College of London a évalués à quelque 664 dollars par tonne réduite, et qui s’ajoutent aux économies substantielles réalisées au sein de l’entreprise commanditaire. Et à une « conscience carbone » plus claire que jamais. ● Info : www.eet-totalquality.com ; www.co2logic.com 42 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 © CO2logic ÉNERGIE Relighting : un choix qui s’avère (très) vite payant Moderniser l’éclairage de son entreprise permet de diminuer sa facture d’électricité, mais des avantages au moins aussi importants sont générés par cette opération : amélioration du confort, de la productivité, de la sécurité des travailleurs... Johan Debière L es quatre spécialistes que nous avons consultés sont unanimes : lorsqu’on remplace ses vieux éclairages en recourant notamment à la très prometteuse technologie LED, mieux vaut ne pas improviser. Un luminaire n’est pas l’autre : il y en a de bons et de nettement moins bons. Ce travail d’identification, c’est celui de Jean-Michel Deswert, Technology Manager chez Laborelec : « En tant que laboratoire accrédité et totalement indépendant, Laborelec mesure régulièrement les performances des luminaires LED. Cette activité nous a amenés à réaliser pour Engie un benchmark qui permet réellement de faire la part des choses entre les discours commerciaux et la réalité des luminaires en conditions réelles d’utilisation ». Au-delà des économies d’énergie Parmi les problèmes régulièrement étiquetés par Laborelec, on trouve de grosses différences au niveau de la qualité avec des indices de rendus de lumière insuffisants, des durées de vie considérablement réduites ou des effets lumineux désagréables comme le flickering1 des conditions extrêmes de température dans les locaux, ajoutées à un fort phénomène d’encrassement des luminaires. À l’usine Audi à Forest, Laborelec est intervenu dans le cadre du paramétrage d’un tunnel lumineux utilisé par le constructeur automobile pour s’assurer de la qualité des peintures. » Dans les hôpitaux, la gestion intelligente de la lumière permet aussi d’agir directement sur les cycles d’éveil et de sommeil des patients. Même approche dans les écoles, où un éclairage judicieusement réglé permet littéralement de doper l’attention des élèves. Bref, l’intérêt que peut représenter une opération de relighting dépasse, et de très loin, les seuls aspects liés aux seules économies d’énergie. Nemo 33, Aqualibi et Brico Une approche qui est en tout point comparable à celle de Renauld Catry, le patron de Maxlite. Cette société a revu de fond en comble l’éclairage de clients aussi différents que des zones récréatives (Aqualibi, Nemo 33), des super. « Les luminaires touchés par ce problème vont provoquer un effet de papillotement. La lumière va varier constamment dans son intensité et éventuellement causer des maux de tête voire des accidents si des machines sont en mouvement dans les zones mal éclairées », explique M. Deswert. Cette attention portée à la qualité de l’éclairage doit également s’appliquer à tous les autres environnements professionnels comme les bureaux, les garages, les halls de stockage, les espaces communs, les abords des entreprises avec la prise en compte de tous les facteurs susceptibles d’interagir avec la source lumineuse. « Parmi les derniers sites couverts dans le cadre d’audits de relighting réalisés par Laborelec, on trouve ainsi le site Arcelor Mittal où règnent Un garage représente une source de consommation d’énergie très importante. 1. Variation de luminance d’une source lumineuse due à la variation de la tension d’alimentation de cette source. BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 43 © Engie Electrabel
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FOCUS le négociez avec votre fournisseur ; le B est ce qui se trouve dans vos plafonds et le C, ce sont les comportements. C’est la conjonction de ces trois points qui font que votre facture est légère ou pas. » Dans un lieu éclairé en permanence, le remplacement d’une technologie dépassée peut être très vite rentabilisé. marchés (Carrefour Express, Proxy...) ou des show-rooms automobiles. « Pour fixer les besoins en toute objectivité, nous fonctionnons avec DIALux2 . Il s’agit d’un programme gratuit qui guide le client dans son opération de relighting sur base d’un plan structuré et de mesures de luminosité. » En plus de cet outil, Maxlite se fait fort de n’utiliser que des équipements LED répondant spécifiquement aux cahiers de charges. « Nous faisons fabriquer en Chine des lampes LED spécifiques. Cela a été le cas pour éclairer la régie de la RTBF de lampes qui ne provoquent aucun reflet sur les écrans », détaille Renauld Catry. Une fois les caractéristiques précisées, les lampes sont prêtées afin d’être testées. Après les tests et le calcul précis du ROI, le client s’engage et les instructions de fabrication sont envoyées en Chine. « Cette approche plaît à nos clients car ils ne prennent ainsi aucun risque. Le ROI est connu et généralement fixé à deux ans, voire moins, avec des produits garantis cinq ans. Les coûts liés aux opérations de maintenance sont donc oubliés », explique encore Renauld Catry, qui a ainsi réussi à séduire des clients comme Total, Automatic Systems, Holcim ou encore Rossel. Chez l’éditeur, Maxlite a entièrement relampé le couloir du troisième étage du bâtiment de la rue Royale, en remplaçant de vieux tubes de 36 watts par des luminaires de 12 watts. À raison de 200 tubes par étage et avec un ratio d’économie de 1 pour 3, la direction du groupe de presse a vite compris l’intérêt qu’il y avait à investir dans cette technologie. Les trois composantes de la facture électrique On l’aura compris : les économies d’énergie amenées par la technologie LED, tant par la consommation énergétique plus faible que par les opérations de maintenance réduites à leur plus simple expression, constituent un des éléments majeurs de la décision : « Le LED est un véritable breakthrough. Quand vous avez une 50 watts que vous remplacez par une LED de 8 watts qui donne le même nombre de lumens, vous avez déjà économisé 84 % sur votre facture électrique », explique Grégoire Hermans, fondateur et Managing Director de Reliance Consutants. Parmi ses clients, on trouve des bureaux, des sociétés pharmaceutiques et... des parkings comme ceux qui sont gérés par Indigo (ex-Vinci), ou comme celui de BECI. « À raison de 24 h par jour 365 jours par an, soit 8.760 heures par an, un garage représente une source de consommation d’énergie très importante. Une facture d’électricité, c’est trois éléments : le prix au kilowatt heure (A), multiplié par des kilowatts (B), multiplié par des heures (C) », détaille Grégoire Hermans. « Le A, vous 44 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 La lutte contre le gaspillage n’est plus une option Selon Luc Verschaffel, CEO de la société 5A, qui propose des solutions de contrôle et de monitoring de consommation énergétique, « la régulation est un élément technique qu’il convient de bien prendre en considération ». Un avis que partage évidemment Pascal Stiens, Product Manager Marketing & Sales d’Engie Electrabel. « Les technologies utilisées dans les lampes ont beaucoup évolué et atteignent aujourd’hui une belle maturité. Le défi majeur se concentre aujourd’hui sur les aspects liés à la gestion de l’allumage et de l’extinction des lumières. On voit de plus en plus émerger des systèmes dans lesquels la gestion de l’éclairage est associée à la gestion centralisée des bâtiments, avec tout ce qui concerne la protection solaire, la gestion des capteurs de présence et parfois même de minuteries », explique Pascal Stiens. « Dès lors, de l’audit ‘éclairage’ jusqu’au suivi de la rénovation en passant par la rédaction d’un cahier de charges précis, l’attention doit désormais être accordée à la problématique de l’éclairage dans sa globalité. Il s’agit d’une source d’économies et de confort pour nos clients », souligne Pascal Stiens. Dans l’industrie, il faut savoir que l’éclairage représente 15 % des postes énergie ; dans le tertiaire, pour des hôtels ou des show-rooms, ce pourcentage peut même aller jusqu’à 45 %. Dans ces endroits, l’éclairage reste en effet allumé 24/7. « Au bout du compte, lorsque les account managers visitent les clients, le premier message qu’ils délivrent au client ou au prospect, c’est que la lutte contre le gaspillage n’est plus une option. » Acteurs d’une transition énergétique intelligente Un message bien compris, car étayé par des chiffres assez éloquents : « Dans un endroit éclairé en permanence, on peut considérer que le remplacement d’une technologie d’éclairage dépassée par une technologie LED dernier cri permet d’atteindre un ROI en deux, voire en une seule année... », souligne encore Pascal Stiens. « Ce que l’on fait en matière de relighting cadre en réalité avec une stratégie plus globale engagée par Engie dans le cadre de la transition énergétique », abonde Olivier Desclée, porte-parole Engie Electrabel. Une stratégie qui amène dès aujourd’hui l’opérateur à aider ses clients à consommer moins et mieux grâce à une foule de solutions innovantes comme le boîtier boxx, véritable cerveau intelligent de la maison, et les solutions d’éclairage pour les clients résidentiels (ndlr : à travers le webshop http://www.50five.be). ● Plus d’info : http://www.laborelec.be http://www.engie-electrabel.be http://maxlite.be http://5abox.com 2. Logiciel gratuit permettant de concevoir, calculer et visualiser des études d’éclairage très professionnellement dans un local simple, sur des étages complets, dans des bâtiments et des scènes d’extérieur. Environnement : changez les coûts en bénéfices Votre impact environnemental est aussi un coût pour votre entreprise : consommations d’énergie, d’eau, de matières premières, temps perdu dans une mobilité inefficace, etc. Tout se traduit in fine en termes financiers. De plus en plus d’entreprises en sont conscientes et s’attèlent à identifier et maîtriser ces coûts cachés. BECI a développé des formations thématiques pour vous aider à passer des coûts aux bénéfices environnementaux. Intéressé ? Voici vos prochaines formations : • 30/06 – Redessinez votre politique mobilité • 08/09 – Acheter malin, acheter durable • 29/09 – Votre entreprise est pleine d’énergie • 20/10 – L’entreprise de demain est résiliente • 10/11 – La communication environnementale INFO Laurie Verheyen – 02 210 01 75 Laura Rebreanu – 02 643 78 26 green@beci.be www.brusselsgreennetwork.be
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ENTREPRENDRE TRANSITION Tivoli GreenCity : récupérer ses eaux grises en ville, c’est possible L’eau utilisée au quotidien dans les ménages et dans les entreprises bruxelloises est en très grande majorité constituée d’eau de distribution. Une aberration lorsqu’on sait que la plus grosse partie de cette eau est utilisée pour alimenter les toilettes... Johan Debière D ans son principe, le système de récupération des eaux grises permet de récolter toutes les eaux faiblement chargées en polluants, comme l’eau d’évacuation d’une douche ou d’un lavabo, et qui peuvent être utilisées pour des tâches ne nécessitant pas une eau absolument propre. Pour les habitants, cela représente une belle source d’économie dans la mesure où l’eau de distribution est de plus en plus chère. Pour les gestionnaires publics, cela représente un « plus » à double titre: les réseaux d’évacuation des eaux sont moins sollicités et les stations d’épuration reçoivent ainsi une eau plus concentrée en polluants, condition nécessaire pour pouvoir fonctionner de manière optimale. 250.000 euros sur la durée de vie du bâtiment Roan Van Boeckel, Project Manager chez Parbam, filiale du groupe de construction BAM : « Dans le cadre de l’attribution du marché Tivoli, pas moins de 20 unités de récupération ont été installées. Cette exigence était spécifiquement mentionnée au cahier des charges par l’adjudicataire citydev.brussels. Nous y avons accordé toute l’importance que cela nécessitait et nous avons emporté le marché ». Concrètement, la solution consiste en pas moins de deux installations d’une capacité de 10.000m³ par lot d’habitations, et ce pour cinq lots, pour un surcoût total de 250.000 euros (ndlr : seulement dans les 271 logements conventionnés par citydev.brussels). En théorie, le système a été dimensionné pour pouvoir assurer la récupération et le traitement de quelque 62 litres d’eaux grises par jour et par habitant. Le surcoût du projet a été pris en charge par Parbam. « C’est un peu comme le surcoût que certains promoteurs acceptent d’intégrer dans leur enveloppe pour une installation solaire thermique. Dans l’absolu, cela représente un investissement que tous les candidats propriétaires ne sont pas prêts à réaliser, même si la durée de vie élevée de ces installations rend ce coût assez anecdotique », explique Roan Van Boeckel. L’économie est récurrente et même appelée à augmenter au gré des augmentations du prix de l’eau. D’après les relevés de Bruxelles Environnement, le jeu en vaut la chandelle. Ne serait-ce que si l’on ne prend en considération que l’utilisation pour les toilettes: « Cellesci représentent en moyenne près de 35 % des consom46 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Un nouveau quartier sort de terre, non loin de Tour & Taxis : le Tivoli. mations, loin devant l’eau consommée pour la lessive (13 %) et l’entretien du logement (9 %) », explique-t-on à Bruxelles Environnement. Si l’on ajoute à ce poste « toilettes » l’arrosage d’éventuelles parcelles qui s’accommodent parfaitement des eaux grises récupérées et traitées et, dans une certaine mesure et moyennant la prise de précautions complémentaires, la lessive, 57 % des besoins en eau peuvent être couverts par une source d’eau alternative. Aussi pour les bureaux ? Les comportements des occupants d’un bureau ne sont évidemment pas les mêmes. Au bureau, les douches et les bains sont plutôt rares, ce qui réduit en moyenne d’un facteur trois la charge organique produite. Elle n’est que de 20 grammes par jour et par personne alors qu’elle est de 60 grammes à la maison. La charge hydraulique ou, en d’autres termes, la quantité d’eau consommée par jour et par personne, connaît en revanche des variations assez importantes selon que l’on est au bureau (20 à 50 litres par jour) ou à la maison (120 litres par jour). Selon ces évaluations, un travailleur ne représente qu’un tiers d’un « équivalent-habitant » dans le cadre d’une activité de service, et un demi « équivalent-habitant » si l’on se trouve dans une entreprise équipée de douches destinées aux ouvriers. Dans ce dernier cas, la consommation d’eau par jour et par travailleur peut aller jusqu’à 95 litres. Autant de litres qu’il est désormais possible de réutiliser judicieusement. ● ENTREPRENDRE RECRUTER À BRUXELLES La diversité est une chance Une entreprise qui veut fonctionner pour et par les Bruxellois préférera évidemment recruter au sein même de la ville. Ceci implique de faire face à la diversité du capital humain dans la métropole. Comment relever le défi ? Quelle est la richesse du potentiel bruxellois ? Ville mondiale toujours en effervescence, Bruxelles détient un capital considérable. Elle est non seulement le centre névralgique de l’Europe, mais aussi une ville universitaire où vivent 1,16 million d’habitants (plus de 10 % de la population belge). Ayons la simplicité d’admettre que ce potentiel fabuleux reste sous-utilisé chez de nombreux employeurs. Il offre pourtant des perspectives non négligeables en ressources humaines. Une comparaison de Bruxelles avec d’autres villes belges met en évidence la diversité et le multilinguisme, nettement plus développés dans la capitale. On y rencontre des gens du monde entier, des gens qui vivent à l’échelle du monde, précisément, avec un esprit ouvert et des contacts internationaux. Pas étonnant qu’ils soient aussi plus flexibles, plus créatifs et plus innovants. Le recruteur a affaire à des candidats qui ont vécu dans divers pays ou qui ont une ascendance allochtone. Ces gens-là ne connaissent pas l’esprit de clocher que l’on retrouve encore ailleurs en Belgique. Le recrutement à Bruxelles a ses exigences propres. Il n’est pas facile de trouver les profils bilingues que la capitale réclame. Et puis, il y a les disparités de barèmes salariaux (plus élevés à Bruxelles que dans le reste du pays). Enfin, les Bruxellois demandent des procédures d’engagement rapides. Dans leur quête de candidats de qualité, les employeurs peuvent bien sûr exploiter des canaux classiques tels que leur site web et les médias sociaux. Pourtant, il est tout aussi judicieux d’initier une collaboration intensive avec les écoles (par le biais de Job Days, d’ateliers, de pitches sur la base de mémoire de fin d’études ou de places de stage en entreprise). Il est utile d’établir le contact avec la vie associative (BECI, bien sûr, mais pourquoi pas aussi un club de hockey ?) pour diffuser les offres d’emploi et stimuler le réseautage au sein du personnel (cela peut notamment se faire en désignant tous les nouveaux venus comme ambassadeurs de recrutement – et en récompensant les plus efficaces). Comment gérer la diversité ? Les entreprises bruxelloises constatent que bon nombre des nouveaux venus qu’elles recrutent sont d’origine étrangère. Cette diversité ne mérite pas d’être considérée comme un problème. Il faut plutôt y voir une opportunité. N’est-il pas logique que la grande diversité de la ville se reflète aussi dans le personnel de ses organisations et entreprises ? Les clients eux-mêmes offrent une belle hétérogénéité, dans notre capitale. Vous y traiterez indifféremment avec un client d’origine chinoise et un cadre haut placé des institutions européennes. Disposer d’une riche combinaison de langues constitue dès lors Pascale Matthys un atout dans un environnement truffé d’organisations européennes. Il va de soi que la juxtaposition de cultures très différentes peut susciter de l’incompréhension ou un certain malaise. D’où la pertinence d’une formation à la multiculturalité pour promouvoir l’intégration. Les gens reçoivent ainsi des outils qui les aident à évaluer à sa juste valeur l’impact du travail multiculturel. Ils apprennent à analyser correctement les interactions entre collègues et à les guider dans le bon sens. Cet aspect mérite aussi d’intervenir dans le coaching des travailleurs. C’est en effet la méconnaissance de l’autre qui alimente le refus. L’organisation de happy hours, d’événements RH et de réunions petit-déjeuner facilite les contacts. Dès l’instant où les gens apprennent à bien se connaître, la collaboration devient beaucoup plus facile. De nombreux employeurs souscriront à la notion de respect. Ce qui ne veut pas dire que le respect pour la langue et la culture de l’autre va de soi. Il demande de la patience et de la ténacité de la part du personnel. De la patience pour apprendre à comprendre les autres et de la ténacité pour accepter de s’adapter soi-même quelque peu à ce nouveau contexte multiculturel. Nos comportements ne sont pas les mêmes face à la fille d’un expatrié que face à une dame polonaise qui vient de s’installer chez nous. Cette dernière a encore du mal avec notre langue et requiert un peu plus de patience de notre part. ● Pascale Matthys HR & Happiness manager KBC Brussels pascale.pm.matthys@kbcbrussels.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 47
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ENTREPRENDRE STARTER Avempace : espace d’étude original Lancée en mars dernier par Olivier Roland et Quentin Spilliaert, Avempace propose aux étudiants un espace dédicacé à l’étude en groupe avec l’encadrement de professeurs. Guy Van den Noortgate D e plus en plus d’étudiants éprouvent, pour de multiples raisons, des difficultés à étudier. Soit c’est le lieu qui n’est pas adapté ou qui est complet, comme la bibliothèque de la faculté quand vient l’heure du blocus, soit c’est le fait de se retrouver seul face à une masse de documents à assimiler, soit encore c’est le manque de méthode. Bref, cette réalité est de plus en plus prégnante pour les étudiants qui découvrent les études universitaires. Forts de leur expérience d’étudiants, deux jeunes diplômés en médecine de l’UCL (2016), Olivier Roland et Quentin Spilliaert, ont lancé une initiative originale qui sort des sentiers battus et rencontre déjà un beau succès auprès de la communauté estudiantine. Ils proposent au centre de Bruxelles, entre Arts-Loi et Madou, un espace d’étude, baptisé Avempace du nom d’un savant andalou du 12e siècle. « C’est un espace d’étude idéal, spacieux, calme où les étudiants sont entourés », explique Olivier Roland. « Ce ‘study space’ répond clairement à un manque. Il faut savoir que 80 % des étudiants étudient actuellement hors de chez eux. » Mais les deux fondateurs offrent davantage qu’un « simple » espace. En effet, les étudiants se voient également délivrer des cours, notamment d’anatomie et d’histologie, qui leur permettent de réviser efficacement la matière. « Ce que nous apportons », ajoute Quentin Spilliaert, « c’est d’abord une méthodologie. Nous pouvons aider les étudiants et les conseiller de façon à ce qu’ils étudient correctement et assimilent la matière de façon à réussir leurs examens. Nous ne leur garantissons pas la réussite mais nous allons nous efforcer de leur fournir tous les outils nécessaires pour l’atteindre. » Study space accompagné Avec ce study space accompagné, Avempace propose donc une réelle aide à l’étude qui peut prendre diverses formes comme, outre l’apprentissage d’une méthode de Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be 48 BECI - opole - juin 2017 Quentin Spilliaert (à gauche) et Olivier Roland. travail déjà cité, le coaching, l’aide au planning, le contrôle des objectifs ou encore la simulation d’examens. « Nous ne nous contentons pas de nous focaliser sur les études proprement dites, mais nous mettons également l’accent sur le comportement de l’étudiant, la récupération ou l’alimentation, par exemple. Récemment, Aurélie Piel de Bubble’s (ndlr : qui faisait l’objet de cette rubrique au mois d’avril), a ainsi expliqué aux étudiants comment s’alimenter correctement », précise Olivier Roland. « Parfois, il s’agit aussi de donner confiance aux étudiants », reprend Quentin Spilliaert. « Certains doutent de leurs aptitudes à réussir. Nous sommes là également pour cela. » Actuellement, Avempace peut accueillir entre 50 et 60 étudiants, sept jours sur sept. L’espace comprend une partie dévolue à l’étude proprement dite et une partie consacrée aux cours. Les prix sont très démocratiques puisqu’ils s’élèvent à 35 euros pour une semaine. Les deux fondateurs sont très sensibles à la dimension sociale de leur projet : « Tout le monde n’est pas nécessairement issu d’un milieu favorisé où les parents sont déjà universitaires. Dans ce cas, les jeunes qui entament des études supérieures bénéficient d’un environnement favorable. Pour les jeunes qui proviennent de milieux moins favorisés, l’entrée à l’université n’est pas toujours évidente. C’est pourquoi, nous avons souhaité proposer une solution qui soit accessible financièrement au plus grand nombre. » Avempace répond à une évolution de notre société de plus en plus connectée où chacun est de plus en plus sollicité en permanence – les jeunes en tête. Avec cet espace original, dédicacé à l’étude dans une ambiance quasi monacale, avec l’appui d’une série de professeurs et spécialistes compétents, les étudiants disposent d’un environnement idéal pour étudier et, in fine, réussir. ● www.beci.be
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ENTREPRENDRE Transmission d’entreprises : la success story de la famille Petit La transmission d’entreprises est l’un des principaux enjeux de l’économie belge dans les années à venir. D’ici 10 ans, près de 300.000 entreprises vont être à la recherche d’un acquéreur. Mais céder ou reprendre une entreprise, ça se prépare… Pour mener à bien son désir de reprise, la famille Petit a fait appel au Hub Transmission de BECI. Zoom sur cette success story… Gaëlle Hoogsteyn C’ est dans les bâtiments de la Chambre de Commerce de Bruxelles que nous avons donné rendez-vous à la famille Petit pour revenir sur sa reprise d’entreprise. Autour de la table, JeanClaude Petit, le père, et ses deux fils : Pierre-Benoît et François-Xavier. Jean-Claude est aujourd’hui pensionné du secteur bancaire mais toujours associé à titre gratuit, et ce sont ses enfants qui reprendront le flambeau le moment venu. Car dans leur famille, la passion d’entreprendre se transmet de père en fils. « Il y a environ trois ans, alors que je travaillais encore, j’ai décidé de diversifier les activités de notre entreprise. En effet, nous possédions trois moyennes surfaces. Le secteur alimentaire étant relativement instable, je souhaitais me lancer dans un autre domaine afin d’assurer la pérennité de l’activité et l’avenir de mes fils », commence Jean-Claude Petit. La nécessité de se faire accompagner Mais reprendre une société n’est pas une mince affaire et se faire accompagner était considéré comme indispensable pour cet ancien chef d’entreprise. Le Hub Transmission de BECI, qui venait d’être lancé, tombait à point nommé. Pierre-Benoît : De gauche à droite : Pierre-Benoît, Jean-Claude et François-Xavier Petit. « Nous avons découvert l’existence du Hub Transmission grâce à un article publié dans Trends Tendances en janvier 2015. Nous avons donc pris contact avec le Hub afin d’en savoir plus sur les services d’accompagnement proposés. La façon dont c’était présenté, l’analyse pointue de la situation et du nombre d’entreprises à transmettre dans les années à venir nous ont vraiment séduits. Par ailleurs, le fait que ce soit chapeauté par la Chambre de Commerce de Bruxelles était pour nous un gage de qualité. » Et François-Xavier de poursuivre : « À la différence des sociétés qui se présentent comme des spécialistes dans la cession/reprise d’entreprises, BECI ne cherche pas à vendre à tout prix les entreprises qui sont dans sa base de données, mais veut s’assurer du succès et de la qualité de la cession. Les membres et partenaires du Hub sont davantage dans le conseil et l’accompagnement. » François-Xavier 50 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Les grandes étapes Dans un premier temps, la famille Petit a participé à toutes les soirées d’info organisées par le Hub Transmission. « Les thèmes abordés étaient chaque fois très intéressants, nous permettaient de découvrir des aspects auxquels nous n’avions pas spécialement pensé et de prendre des notes pour être armés pour la suite », précise Pierre-Benoît. « Ces soirées ont aussi élargi le champ de questions que nous devions nous poser en termes d’attente d’une reprise », ajoute-t-il. Après, est venu le temps de la présentation des entreprises à céder. En effet, l’une des plus grandes difficultés pour les candidats acquéreurs est de savoir quelles entreprises sont à remettre. Dans un souci de confidentialité, celles-ci affichent rarement publiquement leur envie de vendre. « À ce niveau-là, le Hub Transmission nous a fait gagner un temps précieux en jouant le rôle d’entonnoir », assure Pierre-Benoît. Et son père d’ajouter : « Le panel de contacts qui est présenté est très vaste et varié. Cela rassure. Le Hub nous a proposé une liste d’entreprises parmi lesquelles nous avons sélectionné trois sociéD.R. Le Hub Transmission, pour qui, pour quoi ? Face aux défis que représente la transmission d’entreprise, la Chambre de Commerce de Bruxelles a mis sur pied en 2015 un Hub Transmission qui a pour but d’accompagner les cédants et acquéreurs dans cette étape importante de la vie de l’entrepreneur. L’équipe d’experts et les partenaires du Hub Transmission vous permettront d’évaluer votre degré de préparation à la cession/reprise d’entreprise et de vous préparer en vue d’une transmission éventuelle à court, moyen ou long terme. Des sessions d’information, des formations, un accompagnement sont proposés dans un environnement professionnel et confidentiel toute l’année, permettant à chacun de développer et préparer son projet. Jean-Claude tés qui nous intéressaient. » Suite aux rencontres avec ces trois sociétés, le choix s’est finalement porté sur Monsieur Marc, une société d’entretien de communs d’immeubles de standing. « L’un des éléments décisifs dans notre choix était que le propriétaire avait préparé sa transmission avec un gestionnaire de cession. Son dossier était bien monté et nous avons pu directement avoir un aperçu complet de la situation économique, financière et sociale de Monsieur Marc », explique François-Xavier. « Au-delà des chiffres, il faut aussi savoir se projeter dans l’avenir, se demander ce qu’on pourra apporter à l’entreprise, quelles seront les possibilités de développement… Bref, avoir une vision à long terme de la reprise », avance Jean-Claude Petit. Cette vision à long terme a également influencé les repreneurs dans leur choix. Pierre-Benoît : « Nous avons rapidement détecté des possibilités de développement, des améliorations structurelles, de nouvelles idées pour prospecter… que nous comptons mettre en œuvre tout en gardant le côté ‘artisanal et humain’ qui nous tient à cœur. » Car, pour les deux frères, dans le métier du nettoyage, La prochaine session du Hub Transmission aura lieu le 15 juin 2017. Des entreprises cédantes seront présentées confidentiellement aux acquéreurs potentiels. Intéressé ? Contactez le Hub Transmission en toute confidentialité pour que nous puissions ensemble réaliser vos projets avec succès ! Plus d’infos : Erick Thiry - eth@beci.be - 02 643 78 36 le prix ne fait pas tout. Le contact et la proximité avec les habitants des immeubles sont très importants. « Les employés de Monsieur Marc apportent d’autres services que le nettoyage, comme monter le courrier d’une personne âgée qui a du mal à marcher. Ce sont toutes ces petites choses qui permettent à Monsieur Marc de se différencier et de garder ses clients », illustre François-Xavier. Happy end Au terme de nombreuses réunions, discussions et négociations, la famille Petit a acquis Monsieur Marc. François-Xavier : « Lors de nos premières rencontres avec les membres du Hub Transmission, nous n’imaginions pas qu’une reprise d’entreprise durait en moyenne deux à trois ans. Mais, au final, afin de bien faire les choses, c’est la durée nécessaire. Le processus a effectivement duré deux ans, auxquels il faut ajouter les neuf mois de transition durant lesquels nous travaillons encore en collaboration avec le cédant. » Pierre-Benoît Pour nos trois repreneurs, cette période de transition est indispensable afin de connaître toutes les ficelles du métier et de profiter de l’expérience du cédant. C’est également utile afin d’obtenir toutes les informations administratives nécessaires. « L’objectif est aussi que le cédant puisse, au terme de la période de transition, quitter l’entreprise l’esprit tranquille », ajoute Pierre-Benoît. Pour les entrepreneurs – en particulier ceux qui partent à la retraite – céder son entreprise est souvent un moment difficile à vivre car leur société représente souvent l’œuvre de leur vie. D’ici sept mois, l’ancien propriétaire de Monsieur Marc quittera définitivement l’entreprise et les frères Petit seront seuls à la barre. Tous deux, comme leur père, son heureux d’avoir été accompagnés par le Hub tout au long du processus : « Les conseils prodigués par le Hub nous ont vraiment été utiles. Par ailleurs, tous les entrepreneurs ne connaissent pas la valeur réelle de leur entreprise, n’envisagent pas encore l’âge de leur pension, ne savent pas quelles mesures mettre en œuvre pour valoriser leur entreprise, ni comment se préparer à une cession… C’est donc un service aussi intéressant pour les cédants que pour les repreneurs », conclut Jean-Claude, le patriarche de la famille. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 51
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ENTREPRENDRE Conférence-débat : transmission d’entreprise Tout chef d’entreprise devra tôt ou tard céder ou transmettre sa société. C’est souvent une expérience de vie unique pour laquelle on n’est jamais assez préparé. L es chiffres le démontrent, 6 entreprises sur 10 ne trouveront pas acquéreur à Bruxelles. Des 4 restantes, 20 % feront faillite dans les 18 mois suivant la cession. Comment votre société peut-elle faire partie des 30 % qui seront transmises avec succès, préserveront leur activité et les emplois de leurs collaborateurs ? Parmi les entrepreneurs venus témoigner de leur expérience en cession ou acquisition d’entreprise, l’événement accueillait la famille Petit. Accompagnés par le Hub Transmission et ses partenaires, Jean-Claude Petit et ses deux fils ont trouvé et repris l’entreprise qu’ils cherchaient (voir l’interview que nous leur consacrons en p. 50) : une success story familiale ! Pour aborder cette thématique, le Hub Transmission de BECI organisait le 18 mai dernier une conférence-débat intitulée « Réussir sa transmission en 7 étapes », animée par des comédiens improvisateurs. Et vous, avez-vous déjà songé à préparer la cession de votre propre business ? Ou peut-être à racheter une entreprise ? Ne manquez pas les prochains rendez-vous du Hub Transmission : • 15.06 • 05.10 • 31.10 • 30.11 Plus d’infos ? Erick Thiry, responsable Hub transmission : eth@beci.be 02 643 78 36 Présentation de sociétés à reprendre Panel de discussion / Conférence-débat Présentation de sociétés à reprendre Speed dating entre candidats acquéreurs 52 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 © Reporters ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Nos acquéreurs/investisseurs recherchent : Secteur d'activité CA (M€) Consultance management Fiduciaire Mobilier & matériel de bureau Communication Organisation de congrès Organisation de salons > Nos cédants proposent : Secteur d'activité Quincaillerie industrielle Consultance informatique Solutions web & Applications mobiles De 5 à 10 De 5 à 15 De 5 à 50 De 5 à 15 De 5 à 15 De 5 à 15 Localisation Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique CA (M€) De 1,5 à 2,5 < 1 < 1 Nombre d'employés 1 à 10 1 à 10 1 à 10 Localisation Bruxelles Bruxelles Bruxelles Vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans un de ces secteurs ? Le Hub Transmission de BECI vous guide dans toutes les étapes de la cession et la transmission d’entreprises. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseiller Transmission • sse@beci.be • +32 2 640 93 28.
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LES ADRESSES COORDINATION SENNE Durée : 2h | Prix par guide : 60 € pour 25 personnes max. Contactez le 02/206.12.03 ou surfez sur www.coordinationsenne.be ée lors d’une conférence de e des organisations d’employeurs et… e principale de la vidéo ! MUSEES DE LA VILLE DE BRUXELLES MAISON DU ROI Rue du Poivre 1, 1000 Bruxelles 02/279.43.55 | www.bruxelles.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Bruxelles et l’eau : une vaste source d’activités pour l’été Depuis l’enfouissement de la Senne, l’eau est un élément naturel auquel on pense peu à Bruxelles. Pourtant, il existe à travers la Région bruxelloise de nombreuses balades aquatiques qui offrent un autre point de vue sur la capitale et son histoire. Victor Lepoutre Les Bruxellois ont peu l’habitude d’aller se promener au bord de l’eau. Pourtant, suivre rivières et canaux, souterrains ou non, reste un excellent moyen de mieux connaitre les petits secrets de notre capitale et prendre un bon bol d’air lorsque le temps le permet. L’eau dans la ville À la différence d’autres grandes villes comme Paris, Londres ou New York, on imagine peu le centre de Bruxelles s’étendre sur les bords d’une rivière. C’était pourtant le cas avant 1871, date du voûtement qui permit à la Senne de passer sous le boulevard Anspach. L’association Coordination Senne vous propose de partir en balade pendant 2 heures le long des anciens quais vers la place Sainte-Catherine et les halles Saint-Géry, pour mieux comprendre les rapports historiques entre l’eau, Bruxelles et la Senne et les enjeux présents et futurs. Vous trouverez également à la Maison du Roi, une maquette de la ville au 13e siècle pour vous aider à comprendre l’importance historique de la Senne, tant pour le commerce bruxellois que pour l’industrie et pour la pêche. L’eau et le développement de l’industrie bruxelloise L’industrie bruxelloise doit beaucoup à l’eau dans son développement tout au long du 19e siècle. Ce sont en particulier les deux canaux de Willebroek et de Charleroi qui ont permis aux nouvelles usines du nord-ouest de Bruxelles de fonctionner. Le premier ouvrit le port de Bruxelles vers le nord, l’Escaut, 54 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 le port d’Anvers et la mer. Le second, venant du sud du pays, permit l’acheminement du charbon. L’asbl La Fonderie vous emmène en bateau à la découverte de ce lien entre l’eau et l’histoire industrielle de Bruxelles, mais vous propose aussi d’imaginer les perspectives d’avenir liées au développement futur du port de Bruxelles et, par extension, du nord de la capitale. Le WaterBus vous permet aussi de vous déplacer entre le centre de Bruxelles (Sainctelette) et le centre de Vilvorde. Actif depuis le 1er mai en semaine, il naviguera le week-end du 1er juillet au 15 août. Balade à pied le long des rivières Si vous préférez les espaces plus verts, sachez que plusieurs affluents de la Senne ont été progressivement mis en valeur depuis une dizaine d’années et sont propices à d’excellentes balades. En effet, de véritables écrins de nature se sont créés autour de la plupart d’entre eux. Coordination Senne propose quatre itinéraires d’environ 2 h et qui longent, au choix, la vallée du Geleytsbeek à Uccle, la vallée de la Pede à Anderlecht, celle du Molenbeek à Jette et Ganshoren, et vous propose aussi de découvrir la Woluwe, rivière récemment remise à ciel ouvert par la Région entre le parc des Sources et le moulin de Lindekemale. Pro Vélo propose également une balade à bicyclette d’une durée de 4 h au départ du parc de la Woluwe et le long de l’ancienne voie de chemin de fer Bruxelles-Tervuren. Un excellent moyen de découvrir le paysage du sud-est de Bruxelles. LA FONDERIE Durée : 2h à 2h30 | Prix: 10€ par personne www.lafonderie.be Réservations au 02 410 99 50 ou parcours@lafonderie.be WATERBUS Durée : 55 minutes pour un trajet complet Prix: entre 2 et 3 € par personne. Horaires : Du 01/05 au 30/06/2017 et du 16/08 au 31/10/2017: du lundi au vendredi Du 01/07 au 15/08/2017: chaque jour toutes les 2h entre 9h et 17h www.waterbus.eu PRO VELO Durée : entre 3h et 4h | Prix : 10 à 13 € Du 24 mars au 14 décembre 2017 : les week-ends et jours fériés. www.provelo.org/fr/tour/tours-sur-demand
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 05.06 | 08.10 THE PAPER REVOLUTION A l’occasion du 100e anniversaire de la révolution russe, le Art & Design Atomium Museum et le Moscow Design Museum proposeront une exposition spéciale dédiée au design graphique des années 1920-1930 en Russie. Art & Design Atomium Museum | 10 € www.adamuseum.be 16.06 | 10.09 BRUXELLES EST UN PLAIZIER À quoi ressemblait Bruxelles il y a une cinquantaine d’années ? Remontez le temps avec une exposition sur les image et cartes postales de la maison d’édition bruxelloise Plaizier. Bozar | 4-6€ | www.bozar.be 30.06 | 02.07 FESTIVAL COULEUR CAFE Pour sa 28e 11.06 SUPERVLIEG SUPERMOUCHE Plus de 60 spectacles et ateliers conçus spécialement pour les enfants. Des projets réalisés par les écoles de Forest et une programmation qui couvre aussi bien le théâtre, que la danse ou encore la musique. Parc de Forest | Gratuit www.supervliegsupermouche.be 21.06 | 25.06 FETE DE LA MUSIQUE C’est le rendez-vous annuel des musiciens, qui se produisent gratuitement dans tout Bruxelles, et notamment au Parc du Cinquantenaire. Lieux Divers | Gratuit www.fetedelamusique.be édition, ce festival des musiques urbaines et black roots, rassemblera artistes bien sûr, mais aussi 52 restaurants de cuisine du monde, des cours de danse et de magnifiques bars à cocktails. Atomium | 3 jours + camping : 79€ www.couleurcafe.be 25.06 BXL TOUR PREMIERE COURSE CYCLISTE DE BRUXELLES C’est une première : une course cycliste de 50 km ouverte à tous fera le tour de Bruxelles au départ du Bois de la Cambre. Deux catégories, master et cyclo-rando, pour accueillir tous les niveaux. Bois de la Cambre | 15-20€ | bxltour.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Couleur café, le festival déménage et revient à ses racines À la fin du mois de juin, le parc d’Osseghem, à proximité de l’Atomium, accueillera pour la première fois le festival Couleur Café. Une occasion pour les organisateurs de revenir aux fondamentaux du festival. Une programmation métissée qui encourage rencontre et partage. Couleur Café Square de l’Atomium, 1020 Bruxelles www.couleurcafe.be Depuis 1990, le festival se veut ancré dans le tissu social de Bruxelles. Les quatre premières éditions se déroulent aux halles de Schaerbeek avant de prendre la direction de Tour & Taxis en 1994, où Couleur Café était installé jusque l’année passée. Cette année, c’est au pied du plus emblématique des monuments bruxellois que le festival s’installe. L’occasion de réfléchir à son identité car, selon les organisateurs, Couleur Café avait quelque peu « perdu son âme » ces dernière année. Adieu donc les teintes de musique mainstream materialisées par exemple par la venue du groupe Macklemore en 2013, et retour à la musique du monde avec, en tête d’affiche cette année, M et son projet malien Lamomali, les pionniers du hip-hop The Roots et le reggaeman Damian Marley. Du 30 juin au 2 juillet, le parc d’Osseghem sera donc un nouveau site où règne un esprit de rencontre et de partage. On y trouvera une multitude d’espaces zen et déjantés comme par exemple « la plus petite boîte du monde », une roulotte où des dizaines de personnes seront invitées à danser. EN SOIRÉE 18.06 BOZAR ELECTRONIC SERIES Dans une atmosphère intime, les soirées Bozar Electronic Series présentent les nouvelles tendances musicales qui repoussent les limites de la musique électronique, contemporaine et expérimentale. Bozar | 12€ | www.bozar.be 30.06 | 02.07 FESTIVAL MUSIQUE 3 Trois jours de musique classique, de musique du monde et de jazz. Un marathon de concerts, de rencontres et d’ateliers pour bien commencer l’été. Flagey | 75€ pass festival | Flagey.be 24.06 JAZZ JETTE JUNE Durant une soirée, le jazz est à l’honneur à Jette. Des artistes investissent une vingtaine de lieux culturels de cette commune du nord de Bruxelles pour vous faire découvrir les différentes facettes de ce genre musical. Lieux divers | Gratuit | www.jazzjettejune.be 56 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 © Benjamin Struelens BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS En juillet, 4 bruxellois traverseront la Manche à la nage pour soutenir les migrants En juillet prochain, Maxime Defour, Martin Discors, Maxime Defour et Yegor Tarelkin nageront en relais de Folkestone à Calais, dans une eau à moins de 18°, afin de récolter des fonds pour l’association Refugees Welcome. Objectif : récolter 20 000 € et arriver au bout du challenge. Nous avons rencontré les quatre ‘carpes’ en plein entrainement. Ils se font appeler Planckton, Espathon, MobyDickton et ThonThon, et se définissent comme les « carpes » à l’origine du projet CarpeMarem. Si l’idée est née lors d’une soirée bien arrosée, elle est réellement sérieuse. Ces quatre Bruxellois, ingénieur, doctorants et étuLE SAVIEZ-VOUS ? Les deux tunnels oubliés de l’Hôtel de Ville Le saviez-vous? On trouve de chaque côté de l’Hôtel de Ville deux tunnels qui servaient à transférer des prisonniers depuis l’actuel hôtel Amigo (anciennement une prison) avant leur jugement – et parfois leur exécution. Par jour de neige en hiver, on peut apercevoir la trace de l’un d’entre eux. C’est en effet au dessus du tunnel qui passe sous la Grand-Place que la neige prend le plus de temps à se former. On observe alors une ligne distincte entre l’Hôtel de Ville et la Maison du Roi. L’origine de ce tunnel est à chercher du côté de l’Hôtel Amigo, racheté par la Ville en 1522 pour en faire une prison. Les prisonniers passaient par un premier tunnel pour être jugés dans l’actuelle salle des mariages de l’Hôtel de Ville. À l’issue du jugement, les condamnés empruntaient un deuxième tunnel rejoignant la Maison du Roi, en passant sous la GrandPlace. Et c’est sur le pavé de la même Grand-Place qu’étaient exécutées les peines capitales. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 57 diant, s’entraînent dur comme fer. Dans quelques semaines, ils vont nager tour à tour dans les eaux froides de la Manche pour relier l’Angleterre à la France. Une heure dans l’eau, trois heures sur le bateau. Ils espèrent relever le défi en moins de 16 heures. Pour en avoir l’autorisation, les quatre compères ont dû s’affilier à la Channel Swimming Association (CSA) qui organise la traversée depuis près d’un siècle. Les règles sont strictes : pas de combinaison, ni de palmes ou autre aide que ce soit, juste un maillot et un bonnet de bain. Moby Dickton a déjà tenté l’aventure en 2015. Mais son équipe a été terrassée par le mal de mer et a dû abandonner. « La manche, dans l’obscurité, c’est comme une machine à laver. Pour éviter les courants, nous devons partir à marée haute, et donc parfois de nuit. Mais cette année, j’ai vérifié, on devrait quitter Folkestone vers 6 h 15 et donc voir l’horizon, ce qui nous aidera à vaincre le mal de mer », explique le jeune étudiant en droit de 27 ans. Les autres « carpes » ne sont pas non plus novices en matière de défis sportifs : Espathon, alpiniste, revient tout juste du Népal. Il n’est pas arrivé à l’un des sommets de l’Himalaya mais à déjà fait le Mont Blanc. ThonThon, lui, fait de l’aviron et a déjà parcouru l’équivalent d’un marathon (42 km) à la rame, et Planckthon joue au volley-ball. Mais tous redoutent le froid, autre grand fléau de l’aventure, alors que dans la Manche la température de l’eau variera entre 14 et 18°. Le tout est de résister. « J’ai déjà essayé de prendre un bain à 20°… L’idéal serait de prendre des douches froides jusqu’au jour J. » La CSA délivre un certificat en cas de réussite mais pour les quatre ‘carpes’, le plus important c’est la récolte de fonds. « Nous avions besoin de rattacher notre challenge à une cause » explique Espathon. « Pour nous, Refugees Welcome, c’est une cause d’actualité qui va au-delà de l’urgence car il y a un travail à long terme. » En effet, l’argent récolté servira à mettre en place des cours de français, de néerlandais et d’anglais pour les réfugiés arrivés en Belgique, ou encore à fournir des tests ADN pour le rassemblement familial. La traversée aura lieu entre le 15 et le 21 juillet. Il est possible de faire un don et de suivre l’activité des quatre Bruxellois sur Carpemarem.com et leur page Facebook. Victor Lepoutre
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Fair-play restaurants : un label qui inspire la confiance Les restaurateurs et traiteurs sont des hommes et des femmes talentueux, passionnés par leur métier, pleinement engagés dans la volonté d’offrir tous les jours à leurs clients une belle expérience, vécue en famille, en couple ou en groupe autour d’un repas sain et délicieux. Mais ils sont aussi des chefs de petites entreprises ayant des responsabilités vis-à-vis de leurs clients, de leur personnel, de leurs fournisseurs. Cela nécessite un marché où tous les acteurs agissent en appliquant les mêmes règles. Or, la concurrence déloyale met sous une pression insupportable les restaurants et traiteurs qui tentent de jouer fair-play et d’appliquer toutes les règles sociales et fiscales. Ce dumping est en fin de compte mauvais pour tout le monde. Comment sortir de cette situation déséquilibrée ? Par des contrôles et des sanctions ? Ou par un encouragement aux comportements les plus civiques et les plus équitables ? C’est ce climat que veut promouvoir le label Fair-Play, une initiative de la Belgian Restaurants Association avec le soutien des Maîtres Cuisiniers de Belgique. Une action positive qui entend valoriser l’esprit d’entreprise et d’innovation, la recherche de la qualité et de la transparence. Les restaurants labellisés fair-play sont ceux qui ont activé la « caisse enregistreuse avec module fiscal » (dite « black box ») et qui délivrent à leurs clients, comme la loi le prévoit, un ticket de caisse valide. Jusqu’à présent, seul un consommateur averti peut découvrir, après avoir payé son addition, que le ticket de caisse qu’on lui présente est conforme. Aujourd’hui, il est probable que seulement la moitié des restaurants en Belgique aient activé leur système de caisse enregistreuse légale. Personne ne peut le savoir avec certitude, pas même le SPF Finances, puisque les vérifications doivent nécessairement s’opérer sur place. 2017 powered by Les restaurateurs et traiteurs qui ont activé leur « black box » peuvent obtenir le label Fair-Play Restaurant, en formulant une demande de labellisation en ligne sur le site de la Belgian Restaurants Association. Ils devront télécharger le scan ou la photo d’un ticket TVA du jour, issu de leur caisse enregistreuse. Ce ticket sera analysé par une instance certificative indépendante et, s’il est conforme, le restaurant se verra attribuer le label. Info : www.b-r-a.be 60 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Le n°1 français du coaching en rééquilibrage alimentaire arrive en Belgique ! L’enseigne dietplus fait ses grands débuts en Belgique avec l’ouverture d’un premier centre à Bruxelles. Lancée en France en 2010, la marque dietplus y est maintenant déclinée en franchise dans plus de 150 centres. Son concept de coaching en rééquilibrage alimentaire apporte une réponse à un véritable problème de société : le surpoids. Avec, pour l’année 2016, un chiffre d’affaires de 11,2 millions d’euros, 40 nouvelles ouvertures réalisées et 30.000 clients suivis, le réseau dietplus s’inscrit parmi les plus performants et les plus dynamiques en France. Tout en poursuivant son expansion dans son pays d’origine, l’enseigne se développe à présent à l’international : après l’Espagne en 2016, c’est en Belgique qu’elle fait ses grands débuts en 2017, avec l’ouverture d’un premier centre à BruxellesUccle Nord le 27 avril. À ses clients, dietplus propose une méthode unique de perte de poids. Celle-ci est basée sur le coaching en rééquilibrage alimentaire appuyé par des produits à base d’ingrédients naturels. À ses franchisés, dietplus propose un modèle accessible financièrement et ne requérant aucun diplôme particulier. Dès à présent, les personnes intéressées par ce concept novateur et efficace peuvent prendre contact avec Jacques Ley, managing director de dietplus Belgium à l’adresse mail suivante : info@dietplus.be. dietplus Belgium Rue Vanderkindere 146, B-1180 Bruxelles Izy, un an après : le pari est réussi Lancée il y a un an, l’offre low-cost de Thalys entre Bruxelles et Paris a séduit une nouvelle clientèle et renforcera sa capacité pour l’été. Les ingrédients empruntent aux codes du low-cost : des tarifs bas grâce à des services simplifiés, une offre entièrement digitale et un temps de parcours allongé du fait d’un passage partiel sur les lignes classiques. Pour un voyage qui reste à la fois nettement plus rapide, plus durable et plus confortable qu’en voiture. Face à la concurrence de la route – voiture individuelle, cars et covoiturage -, Thalys vise avec Izy à offrir une solution de voyage ferroviaire la plus compétitive possible. « Les chiffres reflètent, mieux que les mots, le besoin auquel nous avons répondu en lançant Izy », explique Agnès Ogier, CEO de Thalys. Izy, c’est en effet 400.000 voyageurs au compteur après une année de mise en service ; 2h15 COMMUNITY NEWS CarAsap secoue Uber avec de nouveaux services digitaux à bord CarAsap propose pour les passagers haut de gamme belges un mode de transport alternatif au concurrent Uber. de trajet entre Bruxelles et Paris (contre 1h22 en Thalys et plus de 3h en voiture) ; un prix d’appel à 19 € (29 € en Thalys) ; 80% de taux de satisfaction et 80% de taux d’occupation le week-end ! Izy fera en 2017 l’objet de premiers ajustements. L’objectif est double : il s’agit d’une part d’augmenter la capacité pour mieux répondre à la demande sur certains horaires, et d’autre part de rationaliser encore le modèle pour assurer sa robustesse économique : circulation en rames doubles, optimisation des horaires « loisirs », etc. Info : www.izy.com CarAsap ne s’arrête pas là et c’est en partenariat avec Lemonride, leader des services numériques embarqués, qu’elle a décidé de renforcer son concept en offrant aux passagers de vivre une nouvelle expérience connectée et inédite à bord. Les premiers clients ayant réservé leur déplacement avec CarAsap peuvent maintenant profiter durant leur course de la tablette Lemonride avec 4G Proximus, d’un hotspot wifi sécurisé et d’un kiosque digital de divertissement en six langues : news live, presse, émissions, cartoons, moteur de recherche internet, etc. La technologie délivrée par Lemonride Europe est aussi une belle opportunité d’attractivité pour les acteurs de la région bruxelloise avec de nouveaux services connectés pour les passagers de porte-à-porte. Info : www.carasap.be Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles le mercredi 18 octobre 2017 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Nomination du Conseil d’Administration • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles le mercredi 18 octobre 2017 à 17 heures. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Nominations statutaires • Démission et nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président Thierry Willemarck Président BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 61
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Build your success… From Scratch From-quoi ? Oui, FromScratch, vous avez bien lu ! Chez FromScratch, nous créons votre communication ludique en partant de rien … ou presque. Beaucoup d’entreprises éprouvent des difficultés à créer une résonnance positive de leur marque auprès des familles. Les résultats publiés par L’Oréal dans le rapport d’avancement 2016 de son programme de développement durable Sharing Beauty With All en témoignent. En réduisant de 67 % les émissions de CO2 de ses usines et centrales de distribution en valeur absolue par rapport à 2005, L’Oréal a dépassé son objectif de -60 % en 2020 avec 4 ans d’avance, tout en augmentant sa production de 29 % sur la même période. De plus, fin 2016, le Groupe compte 15 sites industriels ayant atteint la neutralité carbone. Notre réponse à ce challenge est très simple : apporter du contenu de qualité. Chaque société a une histoire à raconter. Notre marque de fabrique ? Appuyer votre message grâce à une communication ludo-éducative. Pour une dizaine de cents, nous vous créons une prime de contenu ludo-éducatif à votre nom dans le but de participer de façon bienveillante à la vie familiale de vos clients. Le résultat ? Des centaines de milliers de livres sont déjà rentrés dans les foyers pour le bonheur de tous. Une chouette façon d’augmenter la valeur émotionnelle de votre marque auprès des familles ! Pour plus d’information,rendez-vous sur notre site www.fromscratch.agency info@Fromscratch.agency L’Oréal redouble d’efforts pour atteindre ses objectifs de développement durable Alors que les impacts du changement climatique deviennent de plus en plus tangibles, affectant aussi le secteur de la cosmétique, le groupe L’Oréal rend compte de son engagement à réduire drastiquement l’impact environnemental de son activité et réaffirme sa volonté d’agir en faveur du climat. « Le changement climatique est une réalité dont les effets sur les plus vulnérables se font déjà sentir, par exemple sur les communautés de producteurs auprès desquels nous achetons certains ingrédients, comme le beurre de karité au Burkina Faso ou l’huile d’argan qui provient du sud du Maroc », déclare Alexandra Palt, Directrice de Développement durable du groupe L’Oréal. « Il y a urgence à agir. À mi-parcours de notre ambition à horizon 2020, nous allons redoubler d’efforts pour réduire notre empreinte environnementale et atteindre nos objectifs, notamment en matière de production et d’innovation durables. » 62 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 Ce résultat exceptionnel est salué par le CDP, une organisation internationale indépendante, qui évalue la performance environnementale des entreprises. En 2016, parmi près de 3 000 compagnies évaluées, L’Oréal est l’une des deux seules entreprises au monde à s’être vu décerner trois « A » soit le meilleur score, aux classements réalisés par le CDP sur trois sujets majeurs : protection du climat, gestion durable de l’eau et lutte contre la déforestation. Info : www.loreal-paris.fr « Les règles environnementales en un clic » pour les garages En remportant un prix décerné par le Brussels Waste Network, Traxio a décroché un sponsoring pour développer un outil interactif qui explique les règles environnementales, simplement et de façon visuelle. Le visiteur y explore une entreprise de garage comme s’il y était et découvre les règles environnementales en vigueur. Quelques conseils lui sont également donnés pour obtenir de meilleurs résultats en matière d’environnement, avec souvent des économies à la clé. Un outil idéal pour la formation du personnel. Quand on veut limiter l’impact environnemental d’une entreprise de garage, le respect des règles en vigueur, ainsi que le tri et le stockage corrects des différents flux de déchets sont indispensables. En se promenant dans les différentes sections d’une entreprise de garage ou de carrosserie (l’atelier, le stockage des pneus et des liquides, la tôlerie, la cabine de peinture, etc.), l’utilisateur découvre les différentes règles environnementales applicables et reçoit des conseils pour l’aider à respecter davantage l’environnement et économiser de l’argent. D’autres entreprises peuvent également y trouver chaussure à leur pied : entreprises actives dans le secteur des motos et du dépannage, sociétés de mécanisation agricole, machines de génie civil. Les prescriptions en matière de stockage doivent également être respectées par les fournisseurs de pièces pour voitures. Le stockage des batteries de vélo y est aussi abordé. Info : www.traxio.be/environnement COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION 3W Executive Interim Management NV Noordkunstlaan 16B - 1702 Groot-Bijgaarden Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Boudewijn Dupont Ace Computer SPRL Rue de l’Industrie 20 - 1400 Nivelles Code Nace : 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Sophie Rase Almana SARL Les Terrasses de Sorminou - Bâtiment A Avenue Colgate 189 - 13009 Marseille 9ème - France del. : Albert Blanchard Ancienne Maison J. Dubois & Fils SA Avenue Van Volxem 197 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46425 - Commerce de gros de chaussures del. : Jean-Jacques Vankeerberghen Bluetime SA Chaussée de Wavre 1100 - 1160 Bruxelles Code Nace : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 62010 - Programmation informatique del. : Gaetan Bastin Bookme-Events SPRL Rue Le Corrège 80 - 1000 Bruxelles Code Nace : 5621002 - Organisation de noces, banquets, cocktails, buffets, lunches et réceptions diverses 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Jeff Nyanguile Catherine Lemage PPE Avenue Armand Huysmans 32 -1050 Bruxelles del. : Catherine Lemage Cercle de Lorraine ASBL Place Poelaert 6 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Dirk Gyselinck Common Sense 33 SPRL Avenue Brugmann 375 - 1180 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle 85593 - Formation socio-culturelle 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Stéphane Loraux Easylife in Brussels SCRL Rue Stevin 38 - 1000 Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains 68311 - Intermédiation en achat, vente et del. : Paul Ottoy Equanimity - Catherine Steemans PPE Rue d’Anogrune 210 - 1380 Lasne Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias 7311004 - La conception de films publicitaires del. : Catherine Steemans Labo J-J Micheli SPRL Rue de Tervaete 21-23 - 1040 Bruxelles Code Nace : 47430 - Commerce de détail de matériels audio-vidéo en magasin spécialisé 47782 - Commerce de détail de matériel photographique, d’optique et de précision en magasin spécialisé del. : Jean-Jacques Micheli Respect Zone (Belgium) ASBL Rue du Château d’Or 13 - 1180 Bruxelles del. : Frédéric Naymark Stumber SPRL Avenue Louise 120 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Quentin Felice INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 5A 43-44 Abattoir ACCI Europe ADAM Ademe Altran Arcelor Mittal Association Bilan Carbone Audi Automatic Systems Avempace BAM Barn Bio Market (The) Bel RTL Belgian Restaurants Association (BRA) BNP Paribas Fortis Bozar Brussels Creative Brussels Recycling Metal Bruxelles Invest & Export Bureau Bas Smets Bureau Gérard BX1 CarAsap Carrefour Market Cavie Channel Swimming Association (CSA) Citydev ClientEarth CO2Logic Coberec Comeos Coordination Senne Delhaize 7 ; 58-59 15 54-57 40-42 9 43-44 40-42 9 43-44 43-44 46 28 6 60-62 37-38 54-57 58-59 22-23 Brussels Waste Network 22-23 ; 37-38 ; 60-62 Bruxelles Environnement 34-35 ; 37-38 ; 40-42 ; 43-44 12 34-35 28 6 60-62 28 15 54-57 46 30-31 40-42 22-23 7 Conférédation Construction Bruxelles-Capitale (CCBC) 30-31 54-57 37-38 Dietplus Belgium Dinant Evasion Docks Bruxsel Dolce Eaglestone EETQ Engie Electrabel Enterprise Europe Network ESN European Banking Authority (EBA) European Medicines Agency (EMA) Facebook Färm Store FEB Fonderie (La) Freeman & Greenwood FromScratch Goldman Sachs Groupe Hugo Ceusters Hainaut Meeting & Events Holcim HSBC Husa de la Couronne IBA Imperial College of London Indigo IWEC J P Morgan KBC Brussels Koezio KUL L’Oréal Laborelec Lemonride Europe LinkedIn London School of Economics Lookstyler Maîtres Cuisiniers de Belgique Martin’s Hotels 60-62 58-59 58-59 58-59 28 40-42 43-44 5 ; 14 37-38 10-11 10-11 6 28 4 54-57 26-28 60-62 9 16 58-59 43-44 9 58-59 37-38 40-42 43-44 16 9 43-44 58-59 5 60-62 43-44 60-62 6 18-20 4 60-62 26-28 Maxlite Microsoft Monsieur Marc Musées de la Ville de Bruxelles NextTech ONSS Parbam Patagonia Paypal Pro Vélo Radisson Blu Palace Recupel ResiGrass Rossel RTBF SAMU social Sequoia Solvay Brussels School Sorbonne – Paris 1 Tesla Thalys Total Traxio Triodos Uber UBS UCL UCM Umicore Unizo UWE Virtuology Academy Visit.Brussels VO Voka WeVenture Zabala Eurolodgian Benelux SPRL Avenue de la Toison d’Or 56-60 - 1060 Bruxelles Code Nace : 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Aurélie Pancera G3 Artcontemporain ASBL Rue du Midi 169 - 1000 Bruxelles del. : Alexandre Eloi Key2Profit BVBA Mechelsesteenweg 121 - 1933 Sterrebeek Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Aslam Bakkali 43-44 6 ; 9 ; 16 50-51 54-57 9 6 46 18-20 6 54-57 58-59 22-23 ; 25 16 43-44 43-44 37-38 16 21 21 6 60-62 43-44 60-62 18-20 60-62 9 43-44 4 22-23 4 4 58-59 12 37-38 4 58-59 4 ; 14 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 63
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COMMUNITY AGENDA ICT Management & RH, Personal improvement 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique 11.07.2017 Comment gérer les bruits de couloir dans l’entreprise ? 11.07.2017 Gérer les crises et les bad buzz qui affectent vos produits Vente, marketing & Communication 12.06.2017 Collecte d’e-mails, envoi d’e-mailings, concours en ligne : les règles à respecter 13.06.2017 Time is money 15.06.2017 Conférence : la nouvelle plateforme LinkedIn : au secours ! 15.06.2017 Atelier Digital Module 3 : plus de trafic sur votre site web grâce à des outils gratuits 20.06.2017 The pitch crash-test ! 22.06.2017 Auditer et améliorer le référencement de votre site sur Google 22.06.2017 Atelier Digital Module 4 : plus de traffic sur votre site web avec les outils payants 27.06.2017 Pilotage commercial 29.06.2017 Atelier Digital Module 5 : réseaux sociaux Efficacité 03.07.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 07.07.2017 Domptez votre stress 11.07.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote 25.08.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 64 BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 04.07.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 05.07.2017 Toutes les astuces et les raccourcis-clavier magiques d’Excel 12.07.2017 Faites parler vos données grâce aux graphiques Excel 21.08.2017 Toutes les astuces et les raccourcis-clavier magiques d’Outlook 24.08.2017 Toutes les astuces et les raccourcis-clavier magiques de PowerPoint ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique 13.07.2017 Les recherches juridiques sur internet 26.09.2017 Travail à temps partiel : les obligations de l’employeur ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 30.06.2017 Redessinez votre politique mobilité 08.09.2017 Acheter malin, acheter durable ! 29.09.2017 Votre entreprise est pleine d’énergie 20.10.2017 L’entreprise de demain est résiliente 10.11.2017 La communication environnementale 13.06.2017 Speed Business Lunch 16.06.2017 Welcome Lunch 06.07.2017 Secret Garden Party 05.10.2017 Golf Trophy 18.10.2017 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement 12.2017 Vos bureaux du futur: les nouveaux modes du travail 12.2017 Clôture: SymbioVille - testez vos connaissances ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Transmission 15.06.2017 Présentation de sociétés à reprendre 05.10.2017 Panel de discussion / Conférencedébat 31.10.2017 Présentation de sociétés à reprendre 30.11.2017 Speed dating entre candidats acquéreurs ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 14.06.2017 Asian Days: Opportunities for Belgian enterprises in Asia 15.06.2017 Les marchés publics européens 20.06.2017 European company mission to Taipei, Taiwan 06.10.2017 Rendez-vous avec des acheteurs allemands du secteur alimentaire ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - nao@beci.be
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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van in dit nummer. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds WOORD VOORAF Investeringen aantrekken of ontmoedigen? De zomer komt eraan en dus ook vakantietijd voor scholieren en studenten. De federale regering heeft echter nog wat werk te verrichten voordat ze met vakantie gaat. De regering Charles Michel is in oktober 2014 – twee en een half jaar geleden dus – aangetreden en blijft, behoudens problemen, tot in 2019 aan de macht. We zijn dus halverwege het mandaat, tijd om een balans op te maken, al is die in geen geval finaal. Bij de verwezenlijkingen hoort onder andere een ambitieuze tax shift waarmee de lasten op tewerkstelling, conform de wensen van de werkgevers, eindelijk zijn gedaald. Andere belangrijke hervormingen blijven echter steken. Denk maar aan de vennootschapsbelasting, een van de hoofdpunten in het programma van de regering. Ondernemers blijven deze hervorming als een absolute noodzaak beschouwen. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI De fiscale druk op de ondernemingen blijft in België een van de hoogste in Europa, met een effectief tarief van 34%. Alleen in Frankrijk is het erger (34,4%) maar President Macron beweert dat hij dit tot 25% wil terugschroeven. Ondernemingen betalen 30% belasting in Duitsland en 25% in Nederland, kortom onze buurlanden net over de grens, die ook onze voornaamste handelspartners zijn. Groot-Brittannië belast vennootschappen ter hoogte van 20% – en Mevrouw May is van plan dit tarief radicaal te verlagen als de handelsonderhandelingen over de Brexit op de klippen lopen. In de Verenigde Staten voorziet een ontwerp van fiscale hervorming een vennootschapsbelasting van 15%! In zulke omstandigheden is een verlaging van de Ven.B. niet langer een optie of een ambitie, wel een dringende noodzaak. In België is het effectieve belastingtarief met de regering Michel zelfs toegenomen. De regering heeft namelijk maatregelen getroffen om ‘belastingniches’ te beperken voor meer transparantie en meer gelijkheid tussen belastingplichtigen – en ook voor een gemakkelijker begrotingsevenwicht. Allemaal goed en wel, maar de beperking van de belastingniches moest gepaard gaan met een daling van de Ven.B. De eerste stap werd gezet; op de tweede zitten we nog steeds te wachten. Veel volk bekijkt dus met argusogen het project waar de regering momenteel aan sleutelt en dat tegen de zomer klaar zou moeten zijn. Anderzijds vinden wij het voorstel van een heffing op meerwaarden een bijzonder slecht idee: het is een kortzichtige belasting op de creatie van waarde. Een lagere vennootschapsbelasting zou investeringen aantrekken. Dit genereert rijkdom en tewerkstelling – en dus op indirecte wijze duurzame fiscale ontvangsten. Een heffing op meerwaarden maakt zoiets onmogelijk. En groeiende ondernemingen afstraffen met een nieuwe vorm van belasting is in geen geval een hoopvol signaal. BECI - Brussel metropool - juni 2017 1
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INHOUD Think Tank 4 BECI online 6 Op de mouw gespeld 7 International 9 Vóór of tegen een verbod op plastic zakken? Brexit: Impression of a Brit 10 Brexit: risico’s en opportuniteiten voor Brussel 12 Brexit: “Brussel en Londen blijven complementair” 14 LIFE: Europese fondsen ten gunste van het milieu 16 IWEC: Op zoek naar vrouwelijke ondernemers Topic : Green 18 Interview met Paul De Grauwe: kan de ontwikkeling duurzaam zijn? 21 Roland Gillet: “Liever een ‘groene’ infrastructuur dan belastingen” 22 Urban mining: edelmetalen uit afval 25 De groei van ‘urban mining’ hangt ook van ondernemingen af 26 Niet-financiële reporting: trend of noodzaak? 28 Voedingswinkels keren terug in de stadskernen 30 Toch een vuiltje aan de lucht? 34 Brussel, een stad aan het water 37 Afval na events niet onvermijdelijk Focus : energie 40 U hebt veel te leren uit het Bilan Carbone! 43 Relighting: een keuze die (snel) rendabel blijkt Dynamiek 46 Transitie: Tivoli hergebruikt grijs water 47 KBC Brussels: diversiteit is een opportuniteit 48 Starter: Avempace, een originele studieruimte 50 Bedrijfsoverdracht: het succesverhaal van de familie Petit 52 Voordracht en debat: bedrijfsoverdracht Community 54 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 58 Het BECI nieuws in beeld 60 News 63 Toetredingsaanvragen 63 Index 64 Agenda KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 26 – Juni 2017 In september: Mobiliteit & logistiek Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer Pierre Chaudoir, Johan Debière, Vincent Delannoy, Olivier Fabes, Guy Gweth, David Hainaut, Richard Hill, Gaëlle Hoogsteyn, Victor Lepoutre, Pascale Matthys, Renaud Slegers, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen & reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Echt rijplezier DE NIEUWE BMW 5 REEKS TOURING. BUSINESS ATLEET. Milieu-informatie (KB 19/03/04): www.bmw.be 4,3-7,5 L/100 KM • 114-172 G/KM CO2 Gregoir Jette Tentoonstellingslaan 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Filiaal van BMW Belux Leuvensesteenweg 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Van den Broeck nv H. Moeremanslaan 146 Afrit 13 - Ring Brussel West 1700 Dilbeek Tel. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be
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THINK TANK BECI ONLINE Social Media #BECImember : aantredend BECI-lid Lookstyler onderscheidt zich door een nieuw online modeplatform waarop u per stijlcategorie (casual, urban, business…) kleren kunt kopen en tegelijk luxeproducten aan discountprijzen vindt. Meer hierover op http://lookstyler.com. Raadpleeg ook de Facebookpagina van BECI Brussels. 34 % Dit is het effectieve belastingtarief van vennootschappen in België: tien punt hoger dan het Europese gemiddelde. Samen met het VBO, Unizo, de UCM, de UWE en het VOKA pleit BECI voor een snelle oplossing en belastingverlaging. Lees ook ons woord vooraf. Op de nieuwe website www.500.be concentreert BECI alle informatie over zijn evenementen en opleidingen. Op die manier mist u geen enkele kans meer om mensen te ontmoeten en uw kennis te verruimen. Begin mei waren de consultants van het internationaal kantoor Zabala bij BECI voor een seminar over het Europese programma LIFE, dat financiering aanbiedt voor projecten die te maken hebben met het milieu en het klimaat. Meer hierover vindt u op bladzijde 14. U vindt ons ook op Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 BECI - Brussel metropool - juni 2017 THINK TANK BECI ONLINE In de nieuwsbrief van mei BECI members ONLY De wet bepaalt nu de voorwaarden van occasioneel telewerk. Dient u de arbeidsovereenkomsten van uw medewerkers aan te passen? BECI biedt zijn leden een modelovereenkomst. Wordt u geconfronteerd met bedrijfsgerichte vraagstukken in uw organisatie en zoekt u bijstand? Hebt u een idee voor onderzoekswerk maar ontbreekt het u aan tijd of deskundigheid om dit verder te ontwikkelen? Studenten van de KUL campus Brussel zijn bereid om u helpen met een resultaatgerichte wetenschappelijke analyse. Informatie : http://feb.kuleuven.be/home/ Ondervindt u moeilijkheden om een vergunning te verkrijgen voor de verkoop van uw producten in Frankrijk? Of een uitbatingsvergunning in Polen? Hebt u het moeilijk om uw kwalificaties in Portugal te laten erkennen? Als u een probleem hebt met een overheid of een administratie van een ander Europees land, kan Enterprise Europe Network u helpen. Informatie: www.brusselsnetwork.be of Jean-Philippe Mergen ; 02 210 01 77 – jpm@beci.be. BECI - Brussel metropool - juni 2017 5
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THINK TANK OP DE MOUW GESPELD LinkedIn or not? Privé evenementen nu ‘Mission Impossible’? Elke organisator van events van enige omvang weet dat zulke projecten in Brussel ondertussen veel in gemeen hebben met een kruisweg en een calvarie. Hiervan getuigt de Grote Prijs voor Formule E, die gewoonweg werd geannuleerd. Het Food Truck Festival ontsnapte hieraan op het nippertje. Het grootste Europese festival van dit type werd, twee weken voor de voorziene datum, van het Jubelpark weggejaagd. De Stad was gewoon vergeten dat het Feest van de Iris daar tijdens hetzelfde weekend plaatsvond! Het Food Truck Festival verhuisde dus in allerijl naar Tour & Taxis. Niet zeker of het daarmee opgetogen was. Hoe dan ook, het totalitarisme van Brussels Majors Events loopt de spuigaten uit. Er blijft veel te weinig plaats over, en te weinig kansen. LinkedIn ontstond in mei 2003 op initiatief van PayPal leden Reid Hoffman en Allen Blue, samen met een zekere Elon Musk (Tesla). Vandaag zijn er wereldwijd meer dan 400 miljoen gebruikers ‘IngeLinked’. Het sociale netwerk voor professionals werd in 2016 door Microsoft overgekocht en positioneert zich voortaan als een essentiële partner op de arbeidsmarkt. Het is voor een ondernemer vandaag niet langer redelijk om niet over een LinkedIn-profiel te beschikken. U bent dus gewaarschuwd! Uw netwerk, prospects, partners en medewerkers staan er waarschijnlijk allemaal op, en dan liefst met wat minder fantasie dan op Facebook. Voor diegenen die nog aarzelen: nu de stap zetten! BX1 gaat de virtuele toer op BX1, vroeger Télé-Bruxelles, zet de stap naar het internet. Onder toezicht van Marc De Haan, die al meer dan 25 jaar deel uitmaakt van het team en bovendien Voorzitter is van de ‘Conseil de Déontologie Journalistique’, en van de pas aangeworven Jean-Jacques Deleeuw (ex-Bel RTL) werd een digitale cel geïnstalleerd en krijgen we nu het weerbericht in 3D-formaat. De lokale televisie kiest een persoonlijker aanpak om meer jongeren te bereiken en dichter bij de burger te staan. Bovendien zal BX1 tussen 6 en 8 uur de beelden van de ‘Première’ uitzenden. Er wordt dus geïnnoveerd, in de buurt van Molenbeek. Wantoestanden bij de RSZ Sinds 2017 zijn dwangmaatregelen de norm bij de RSZ voor het innen van bijdragen. Principieel hebben we daar geen probleem mee. Tenminste als zulke dwangbevelen betrekking hebben op effectief verschuldigde bedragen. Stel u hebt 50.000 euro sociale bijdragen betaald en u bent er van overtuigd dat alles in orde is. Welnee! De RSZ heeft uw betaling niet ingeboekt! U hebt 50.000 euro betaald en de RSZ eist ze opnieuw op. U moet betalen. En als u het ten onrechte geëiste bedrag niet op de rekening van de RSZ stort, zult u in elk geval een advocaat en de procedurekosten moeten betalen. Ondertussen factureert de RSZ verhogingen en intresten op bedragen die u wel degelijk hebt betaald, maar die de Rijksdienst foutief als niet geïnd beschouwt. Een andere vorm van misbruik: u hebt wettelijk het recht om van sociale bijdragen te worden vrijgesteld. 6 BECI - Brussel metropool - juni 2017 De Rijksdienst laat drie maanden voorbijgaan zonder gevolg te geven aan de aanvraag en blijft ondertussen de bijdragen opeisen waarvan u volgens de wet had moeten worden vrijgesteld. Dergelijke grieven gaven aanleiding tot een besluit van het Arbeidshof te Brussel, dat gelijk gaf aan de indiener van de klacht, tegen de RSZ. Wat er daarna gebeurde? De RSZ paste de wettelijk voorziene vrijstelling niet toe. Erger nog: sinds de veralgemening van dwangmaatregelen door de recente wet kan de Rijksdienst het inboeken van nochtans gestorte bedragen blijven tegenhouden en ondertussen de betaling blijven opeisen omdat de aanslag uitvoerbaar wordt gemaakt. De Rijksdienst kan, aan de hand daarvan, een vervolging instellen wegens niet-betaling! Een schandalige nachtmerrie! B. Russel Trop is teveel THINK TANK VÓÓR OF TEGEN? Een verbod op plastic zakken? De Europese richtlijn aangaande verpakkingen legt een verminderd verbruik van lichte plastic zakken op. Het project-besluit van de Brusselse Regering gaat hierin veel verder en wil nagenoeg alle plastic zakken verbieden. Is dit een gunstige doorbraak voor het milieu, of een maatregel met nare gevolgen? Gaëlle Hoogsteyn Mohammed Ibrir, Milieuverantwoordelijke van de markt bij Abattoir Géraldine Verwilghen, Systainability Advisor bij Comeos Omdat de markt bij Abattoir enorm veel afval produceerde (2000 ton per jaar), gingen wij in 2008 met een grootschalig programma van start om deze volumes te reduceren. Het verbod op plastic zakken is daarvan een logisch gevolg en kadert in ons beleid voor meer respect van de wijk. Na elke markt lagen de tuinen van sommige huizen in de buurt en ook de speelplaatsen van scholen trouwens vol met weggevlogen zakken. In een eerste fase hebben we de hoeveelheid uitgedeelde zakken verminderd (onder meer door de afschaffing van zelfbediening voor deze zakken). Dankzij een studie verricht met de gemeente Sint-Gillis, wisten we dat de klanten de markt zouden blijven bezoeken, zelfs na een totaal verbod op plastic zakken. Sinds 2016 voeren we, per categorie, een geleidelijk verbod in van plastic kassazakken. Met sommige handelaars hebben we enorm veel moeten communiceren omdat ze de nieuwe maatregelen niet aanvaardden. We hebben dus wat bijgestuurd, naar hun behoeften geluisterd en nieuwe stappen voorzien om ze te helpen. We richten onze inspanningen onder andere op verpakkingsafval (denk maar aan de beschermende verpakkingen van hemden). De handelaars mogen die gratis op een sorteerpunt komen deponeren. Dit vereenvoudigt voor hen het vervoer van goederen. Zowel de handelaars als de klanten moeten van gedrag veranderen. Omdat wij op eigen initiatief aan dit project zijn begonnen, bestaat er voor hen een overgangsfase tot aan het totale verbod in 2018. We stellen gelukkig vast dat hoe langer hoe meer mensen de noodzaak van een oplossing inzien om het gebruik van plastic zakken in te dijken. De nieuwe maatregelen zijn daardoor gemakkelijker toe te passen. We zijn vandaag bijzonder opgetogen met de resultaten. Ik hoop dat ons initiatief andere markten zal aanzetten om ons voorbeeld te volgen en ons programma ook bij hen toe te passen. Comeos streeft een zeer duidelijk doel na: een omgeving waarin de Belgische handel en diensten hun dynamiek behouden en verder blijven groeien. Wij zijn natuurlijk voorstander van een vermindering van het aantal plastic zakken. Om dit concreet toe te passen, zonder schade voor de handelaars en hun klanten, zijn echter uitzonderingen noodzakelijk, want er zijn producten waarvoor op ecologisch, logistiek en economisch vlak (nog) geen aanvaardbaar alternatief bestaat voor de plastic zak. Ik denk bijvoorbeeld aan vlees, vis, fruit en groenten. Al deze voedingswaren zijn vochtig of kunnen vocht afscheiden. We vinden het noodzakelijk dat ze in een waterdichte zak worden verpakt, omwille van de hygiëne en om de herbruikbare tassen niet te vervuilen. Met papier stelt zich het probleem van de ontoereikende waterdichtheid en de neiging tot scheuren. En een papieren zak met beschermende plastic-laag valt moeilijk te recyclen. Er moet dus een permanente uitzondering worden voorzien voor ultradunne zakken bedoeld om voedingswaren te verpakken. Het verbod op alle vormen van plastic zakken voor eenmalig gebruik gaat gepaard met het gebruik van herbruikbare tassen en niet waterdichte zakken. Dit kan aanleiding geven tot bacteriegroei in de herbruikbare tassen die consumenten gebruiken om boodschappen te doen. Wij beschouwen dit als een niet te verwaarlozen probleem voor de voedselveiligheid en de volksgezondheid. Bovendien zal het verbod op deze ultralichte zakken het volume voorverpakte levensmiddelen doen toenemen en dus nog meer verpakkingen op de markt brengen (schaaltjes, plastic folies…). Wij zijn zeker te vinden voor een vermindering van het aantal plastic zakken, maar een totaal verbod verplaatst het milieuprobleem en zal slechts mogelijk zijn als we op nieuwe alternatieven mogen rekenen. BECI - Brussel metropool - juni 2017 7 © Thinkstock
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Wilt u grenzen overschrijden zoals u de straat oversteekt? Onze 34 economische en handelsattachés, verspreid over de hele wereld, kunnen u daarbij helpen. Op 28 juni 2017 zijn ze allemaal in Brussel en kunt u ze ontmoeten om uw zaken waar ook ter wereld te bespreken! Meer weten? Surf naar www.invest-export.brussels ! IMPRESSION OF A BRIT What can Brexit mean for Brussels? I came to Brussels in 1967 as a British journalist and a convinced European, and I have never had reason to regret my decision. Richard Hill B ut, in the meantime, my mother-country has gone from espousing ‘the European Ideal’ to abandoning it. The UK is divided on this issue, 52% for Brexit and 48% against it according to the recent referendum, with many of the against’s (i.e. “stay in the EU”) coming from Scotland, Northern Ireland and the big cities, and the for’s (i.e. “leave”) representing the other sectors of society. Significantly, no less than 75% of voters aged 24 and under voted to stay. These better informed and younger generations have a much more open-minded appreciation of ‘things European’. The referendum results show the poorly informed, suspicious, even chauvinistic and antagonistic mentality of ‘Little Englanders’. On the other hand, support for the ‘European Ideal’ will strengthen as more and more young people come onto the electoral rolls. Moreover, the original promoters of Brexit, the UK Independence Party, has been almost wiped out in the local elections held in May. The days when the British had an atavistic ‘gut reaction’ to what the writer Thomas Carlyle called “the Continental nuisance called Bureaucracy” are almost over. Memories of Descartes and Napoleon – the two bogeymen of the pragmatic British – have faded. Moreover, Britain now has enough bureaucratic ‘red tape’ of its own… So what opportunities can Brexit offer Brussels? The simple answer is “a lot”, if only because Britain is still a major trading partner with Belgium (Belgian exports to the UK were nearly €32 billion in 2016, and imports €16 billion). But the ‘Brexit potential’ for Brussels goes a lot further than just a small matter of bilateral trade. The chief executive of investment bankers Goldman Sachs, a company that employs 6,500 people in the UK, admits that his company has contingency plans and warns that the City of London “will stall” because of the risks inherent in the Brexit process: the bank will be “bolstering” its presence in other European cities over the next 18 months. The implications of what Goldman Sachs may eventually do are obvious: move its European operations out of London. One swallow does not make a summer, but the trend may well intensify. J P Morgan has announced its intention to move staff from London to Dublin, and two other banking giants, HSBC and UBS, have said they are planning to move an aggregate of about 1,000 of their employees from London as a result of the Brexit vote. The potential for fallout in the manufacturing field is also significant. No less a world giant than Microsoft has joined a growing list of companies threatening to pull investment from the UK if Brexit goes ahead. The tech company – one of the world’s largest – says that the potential for “huge” import tariffs on its products mean it may have to reconsider future expansion in the UK. What should Brussels do, then? While Brussels can expect to benefit from Brexit, there are still a number of things that can be done to maximise the city’s claims, in the face of stiff opposition from other continental centres. For a start, anything the country can do to strengthen its regulatory framework, particularly in the banking and insurance fields, will enhance the international status of the capital. Second, whatever the British government may claim to the contrary, the Brexit environment will encourage key companies in the ICT, automotive and other high-tech sectors to reconsider their location strategies. NextTech, Audi and Altran may just be a start... Third, Brussels can play on the fact that it is the seat of the European Union’s major institutions. But the city has to give priority to a number of serious practical issues, in particular the standard of public services, a more vigorous response to environmental concerns and, notably, improved mobility in and around the city. These are all things that Brussels can do to maximise its Brexit potential. ● BECI - Brussel metropool - juni 2017 9 © Reporters D.R.
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Brussel en Brexit: de risico’s en opportuniteiten Sinds de Britten er op 23 juni 2016 voor kozen het Verenigd Koninkrijk uit de Europese Unie te laten stappen zijn de burgers, de politieke kringen, de financiële wereld en de economie geconfronteerd met een reeks vragen die hoe sneller hoe liever opgehelderd worden. Theresa May lanceerde op 29 maart laatstleden officieel het uittredingsproces door het befaamde artikel 50 van het Verdrag betreffende de Europese Unie te activeren. Hoe bereidt de Belgische economische wereld zich voor op de gevolgen van deze Brexit? Vincent Delannoy O m dit dossier van dichtbij op te volgen en tot de analyses bij te dragen, sloot BECI zich aan bij de High Level Group, een ad hocgroep dat samengesteld is op het initiatief van de federale minister van Economie Kris Peeters. Deze groep beperkt zich niet tot het voorspellen van de mogelijke gevolgen maar formuleert ook aanbevelingen constructief transitie. aagt daarom ot het overdedigt de bean de Brusondernemingen oordt hun begdheden. o’s ziet het er dit moment uit voor België en voor Brussel in het bijzonder? In termen van uitvoer is Groot-Brittannië voor ons land de vierde grootste handelspartner, met een totaal van ongeveer 31 miljard euro per jaar. Het is ook de eerste partner buiten de EU. Voor Brussel is deze markt goed voor 8% van de goederenexport. Niet minder dan 700 Brusselse ondernemingen, samen 55.000 banen, drijven handel met Groot-Brittannië. De daling van het Britse pond en de mogelijke Kanaaloverschrijdende douanerechten zijn risico’s die ernstig genomen moeten worden. Verder dan de pijnlijke Bre xit staan onze langdurige principes van vrije handel, de basis van onze naoorlogse welvaart, onder druk. Daarom pleit BECI samen met de High Level Group voor een zachte uittreding die steunt op een doorlopende econoHet is essentieel dat alle actoren die op de ene of andere manier verbonden zijn met de economische ontwikkeling van Brussel, met éénzelfde stem spreken. Anne Georges, verantwoordelijke internationale ontwikkeling bij BECI mische samenwerking. Dit scenario zal echter slechts mogelijk zijn met overgangsbepalingen die stoelen op transparante onderhandelingen die elke betrokken partij volledig informeren en op die manier ook talrijke onzekerheden wegwerken. De Brusselse troeven Meer dan enkel risico’s betekent de Brexit ook een reeks opportuniteiten voor Brussel, die over belangrijke troeven beschikt. We denken daarbij aan de rol als Europese hoofdstad en de nabijheid van zowel Europese als internationale instellingen die hoogopgeleide en meertalige burgers naar onze hoofdstad aantrekken. Brussel onderscheidt zich bovendien door haar aantrekkelijke immobiliënsector die voordelige prijzen en meteen beschikbare panden biedt. De banksector is hier goed vertegenwoordigd, evenals talloze hoofdzetels van internationale ondernemingen en besluitvormingscentra van de Europese Unie. Brussel staat ook bekend om haar levenskwaliteit waar expats vol lof over zijn: kwaliteitsvolle en betaalbare woningen, een goed uitgebouwde infrastructuur en een rijk cultureel aanbod. Bovendien is Brussel een internationale hub die rechtstreeks verbonden is met alle wereldsteden © Reporters INTERNATIONAAL Brussel en de Brexit: SWOT-analyse Sterke punten Zwakke punten en die slechts een paar uur verwijderd is van belangrijke steden als Londen, Parijs, Frankfurt en Amsterdam. En dan hebben we het nog niet over ‘s werelds grootste diplomatiek netwerk in onze stad. Brussel-Londen? Slechts twee uur met de Eurostar, waardoor Brussel als hoofdstad het dichtst bij de City is gelegen. Onze hoofdstad is dus een interessant ankerpunt waar ondernemingen hun voordeel uit kunnen halen. Zwakke punten Een van de zwaktes van ons Gewest is eerst en vooral de relatief hoge loonkost, waardoor de nood bestaat aan een aantrekkelijk fiscaal kader, zoals ook Londen dat heeft kunnen creëren om vooraanstaande profielen naar de financiële sector te lokken. We merken na de terreuraanslagen ook een imagoverlies. En de slechte mobiliteit buiten en in de stad blijft een heikel punt. Bovendien kan de complexiteit van België en van zijn politiek systeem sommigen afschrikken. “Op dat vlak is een gemeenschappelijke aanpak tussen de verschillende overheidsniveaus en -actoren absoluut noodzakelijk om de opportuniteiten die opkomen aan te grijpen”, meent Anne Georges, verantwoordelijke internationale ontwikkeling bij BECI. “Het is in het belang van onze ondernemingen essentieel dat alle actoren die op de ene of andere manier verbonden zijn met de economische ontwikkeling van Brussel, met éénzelfde stem spreken.” De opportuniteiten Een van die opportuniteiten is concreet de mogelijkheid om bepaalde hoofdzetels van Europese instellingen, die nu in het Verenigd Koninkrijk zijn gevestigd, naar Brussel te verplaatsen. We denken met name aan het Europees Geneesmiddelenbureau (EMA) en de Europese Bankautoriteit (EBA). Een verplaatsing van het EMA is des te meer gerechtvaardigd omdat ons land reeds erg veel farmaceutische bedrijven en onderzoekscentra huisvest. Daarnaast zou de EBA een gewaardeerde steun kunnen bieden aan de financiële plaats van Brussel binnen Europa. De vestiging van deze grote instellingen in de Belgische hoofdstad zou natuurlijk een positie• Geografische ligging • Europese hoofdstad / Hoofdzetel van internationale bedrijven • Diplomatiek netwerk • Nabijheid van internationale instellingen • Beschikbare kantoorruimte tegen erg aantrekkelijke prijzen • Opgeleid en meertalig personeel • Spelers binnen de bank-, farmaen financiële sector • Innoverende startups • Levenskwaliteit Opportuniteiten • Verwelkoming van de Europese Bankautoriteit (EBA) • Verwelkoming van financiële activiteiten van de City • Vestiging van het Europees Geneesmiddelenbureau (EMA) • Vestiging van nieuwe hoofdzetels van internationale bedrijven Bedreigingen • Concurrentie van andere Europese steden • Vertrek van Britse burgers en ondernemingen • Institutionele complexiteit • Verdeelde communicatie • Vrees voor de veiligheid • Hoge loonkosten • Mobiliteit ve weerslag hebben op de volledige Brusselse economie. In principe zouden die types bedrijven in de Brexitcontext er voordeel aan hebben Londen voor Brussel in te ruilen: ondernemingen binnen een financiële niche; hoofdzetels van internationale bedrijven die toegang zoeken tot de Europese eenheidsmarkt; en operatoren binnen de sectoren van de regulering, normalisering, controle en samenwerking met de EU. Het is vandaag vooral de financiële sector die een mogelijk vertrek uit Londen heeft aangekaart. Deze activiteit komt overeen met ongeveer 300.000 voltijdse equivalenten (VTE), waarvan waarschijnlijk 10 tot 30% potentieel verplaatst kan worden, oftewel tussen 30.000 en 90.000 VTE. Met een gemiddelde oppervlakte van 30 m² per VTE kan Brexit een bijkomende vraag betekenen van 900.000 tot 2,7 miljoen m² kantoorruimte. De grote onbekende factor daarbij is dan ook welk deel van deze nieuwe actoren België en Brussel zullen kunnen aantrekken, rekening houdend met de concurrentie van andere landen en steden. Focus op de financiële sector Om in navolging van de Brexit financiele activiteiten aan te trekken, is Brussel specifiek bijzonder interessant op het vlak van de technologische niches. Onze hoofdstad telt inderdaad talrijke veelbelovende en innoverende startups. Een ander voordeel: Brussel verwelkomt reeds vele ondernemingen die gespecialiseerd zijn in de financiële sector, of het nu gaat om deze innoverende startups of om gevestigde spelers als Euroclear, Swift, Ogone, enz. Zo zijn er binnen de financiële sector al 4.500 bankinstellingen in Brussel aanwezig. Een van onze voordelen is dan ook de beschikbare en erg interessant geprijsde kantoorruimte: tot vijf keer goedkoper dan Londen en lager dan in alle andere grote hoofdsteden. Een ander comparatief voordeel is de betere geografische ligging en de grotere toegankelijkheid. ● BECI - Brussel metropool - juni 2017 11
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INTERNATIONAAL BREXIT “Brussel en Londen blijven complementair” Op het terrein wordt de terugtrekking van het Verenigd Koninkrijk uit de Europese Unie gebruikt om de economische partners te sensibiliseren en biedt ze indirect ook nieuwe opportuniteiten. Mounif Kilani, economisch en commercieel attaché van Brussel Invest & Export, getuigt over een paradoxale situatie. Die niet per se negatief is. David Hainaut Brussel Metropool: U verblijft sinds vorig najaar in Londen. Hoe kijkt de Britse hoofdstad naar deze befaamde Brexit? Mounif Kilani: Het is weliswaar een vaak terugkomend thema, maar ik ontmoet paradoxaal genoeg nooit mensen... die tegen zijn! Dat roept bij mij vragen op, hoewel we natuurlijk weten dat de factoren voor de afwijzing varieren volgens sector, beroep, geografische ligging en leeftijd. Daar waar er economische activiteit heerst, blijft de onzekerheid groot. De Britten dachten aanvankelijk dat dit een kort en moeilijk moment zou zijn, maar beseffen nu dat ze zich een langdurige ongemakkelijke situatie op de hals hebben gehaald. Erg weinig actoren geloven trouwens dat de onderhandelingen zoals voorzien tegen maart 2019 afgesloten zullen zijn. Het is dus een vreemd gevoel, maar iedereen past zich aan en uiteindelijk gaat het leven verder! De complementariteit tussen Brussel en Londen is dus nog steeds actueel? Ja, indien we beseffen dat de mensen een situatie ondergaan waar ze niet per se voor hebben gekozen. We blijven nauwe partners en van vijandschap is er in de verste verte geen sprake: laten we kijken naar wat we samen kunnen doen. In alle eerlijkheid: voor mij is de complementariteit tussen onze beide hoofdsteden meer dan ooit een feit! Je zou zelfs kunnen denken dat deze, op het eerste gezicht conflictueuze situatie op het goede moment komt om iedereen wakker te schudden. Of zelfs beter: om opportuniteiten te scheppen. En het is net op dat vlak dat we actie moeten ondernemen. Op welke manier? Door eerst en vooral elke partner gerust te stellen, betrouwbaar en geloofwaardig te blijven en geen onmogelijke dingen te beloven. Daarnaast moeten we op onze sterktes vertrouwen. Naast de geografische nabijheid blijven onze twee steden belangrijk omwille van hun multiculturaliteit en hun meertaligheid. Brussel scoort in vele sectoren goed: onderzoeks- en ontwikkelingsdiensten, de medische sec12 BECI - Brussel metropool - juni 2017 tor, de startups. Laten we daar in functie van onze noden dan ook gebruik van maken. Hoe schat u de eventuele negatieve gevolgen voor de Brusselse exporteurs in? Mounif Kilani Wat de commerciële relatie tussen twee landen ook is: situatiewijzigingen zorgen altijd voor moeilijkheden. Er kan dus inderdaad op termijn een daling optreden van het Britse pond, of nieuwe opgelegde taksen opduiken, en daarmee bestaat inderdaad het risico op een dalende export, dat is een feit. Maar ik zie eerlijk gezegd geen reden om Groot-Brittannië, op middellange termijn althans, anders te beschouwen dan een partner zoals Zwitserland, dat geen lid is van de EU en dat even ver ligt. Laten we niet vergeten dat, wanneer we denken aan aspecten zoals de Eurozone of de Schengenzone, Groot-Brittannië ook vóór de Brexit niet 100% deel uitmaakte van de EU. Hoe wordt Brussel vandaag in Londen beschouwd? Laten we onszelf niet voor de gek houden: Brussel blijft, vooral in de media, nauw verbonden met de Europese Unie en met de beslissingen van de Commissie. Onze hoofdstad staat dus niet altijd in een goed daglicht. Maar zoals u het wel begrepen hebt, is de realiteit op het terrein verschillend. Ik denk dat we werk moeten maken van het imago van Brussel als stad, regio en hoofdstad van België. Het laatste paar jaren leverden de Brusselse actoren, zo lijkt me, veel inspanningen: van BECI tot Visit.Brussels, Brussel Invest & Export of andere. Als Brussel erin slaagt om haar sterktes te concentreren en met alle actoren te coördineren in plaats van ze te verdelen, dan komt dit de geloofwaardigheid, de sterkte en het imago van de stad ten goede. Lees tussen de lijnen door: positieve gevolgen voor de rentabiliteit en de kosten. Ook dat is in het voordeel van iedereen. Nogmaals: wij beschikken over meer dan voldoende troeven voor een positieve toekomst! ● D.R. Het gras is echt groener bij de buren De Brabantse Golf, het golfterrein in Steenokkerzeel, houdt het gras natuurlijk graag perfect groen. Van mei tot september zorgt een computergestuurd systeem ervoor dat de greens geen dorst hebben. Maar zonder water geen groene greens. Jaarlijks is daarvoor liefst 6 000 tot 8 000 kubieke meter water nodig. Tot enkele jaren geleden gebruikte de Brabantse Golf schaars en kostbaar grondwater voor het onderhoud van de greens. Maar dankzij de samenwerking met Brussels Airport blijft het gras nu altijd groen en moet er geen grondwater meer gebruikt worden. Het gezuiverde afvalwater van de luchthaven, samen met het regenwater vanop de daken en het tarmac dat wordt opgevangen in wachtbekkens, houdt de golfterreinen in topconditie.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK LIFE: Europese fondsen ten gunste van het milieu Is uw onderneming actief in de segmenten milieu en klimaat? Zo ja, dan ligt er misschien, dankzij het LIFE programma, een bron van Europese financiering op u te wachten. De volgende projectoproep loopt nog tot de maand september. Emmanuel Robert V raagstukken als milieu en klimaat behoren tot de grootste uitdagingen waaraan we vandaag het hoofd moeten bieden. Ze reiken veel verder dan de middelen en grenzen van Staten, maar een organisatie als de Europese Unie kan hier wel een vooraanstaande rol in spelen. In dit opzicht lanceerde de Europese Commissie al in 1992 het programma LIFE, meteen één van de oudste en meest ambitieuze, met een budget van 3,46 miljard euro voor de periode 2014-2020. LIFE omvat in feite twee grote programma’s, die elk uit drie subprogramma’s bestaan. Even toelichten: ten eerste Milieu (milieu en rationeel beheer van de hulpbronnen – natuur en biodiversiteit – governance en informatie), en ten tweede Klimaat (afremming van de klimaatverandering – aanpassing – governance en informatie). LIFE beoogt vooral een verbeterde ontwikkeling en toepassing van de Europese beleidsmaatregelen in dit domein. De projectoproep die in april 2017 van start ging, gaat gepaard met een budget van 373 miljoen euro, waarvan ongeveer driekwart voor het milieu en een kwart voor het klimaat. Deze budgetten zijn bedoeld om close-to-market oplossingen tot maximum 60% te cofinancieren. Waarom en hoe kunt u op deze oproep ingaan? Antwoorden kwamen aan bod tijdens een seminar bij BECI in de maand mei, onder leiding van internationale consultants van het bureau Zabala. Waarin verschilt deze editie van de vorige projectoproepen? “Eerst en vooral ligt de klemtoon nu veel duidelijker op de lange-termijnduurzaamheid van de gefinancierde projecten. Het exploitatieplan dient trouwens verplicht opgenomen te worden in het post-LIFE-plan”, aldus Igor Idareta, R&D consultant. “Bovendien focust de projectoproep 2017 op de repliceerbaarheid en overdraagbaarheid van de projecten: in de mate van het mogelijke moeten ze zich ook aan andere contexten, sectoren en regio’s kunnen aanpassen. In dit opzicht moeten ze hun toegevoegde waarde meer dan ooit kunnen bewijzen. Verder stelt de projectoproep 2017 strengere eisen wat betreft voorschrijvings- en impactindicatoren: elk project moet gepaard gaan met meetinstrumenten en verslag kunnen afleggen van de indicatoren tijdens en na de uitvoering van het project.” De Commissie hecht uiteraard veel belang aan de haalbaarheid binnen een realistisch tijdschema en geeft duidelijk de voorkeur aan projecten die heel snel op de markt kunnen worden gebracht. Igor Idareta spoort de kandidaten aan om een dossier in te dienen, maar hij waarschuwt ze: de voorbereiding hiervan is 14 BECI - Brussel metropool - juni 2017 tijd- en energierovend, en de concurrentie om LIFE-financiering is “niet te onderschatten”. “Wij weten uit ervaring dat de examinatoren ruimschoots de tijd hebben om de projecten te evalueren. Slecht voorbereide, onvoldoende doordachte of kwalitatief ontoereikende voorstellen overleven de selectie niet.” Dit zou ondernemingen met sterke projecten echter niet moeten afschrikken. Zij krijgen van de heer Idareta nog wat bijkomend advies om hun kansen te vergroten: een voldoende gedetailleerde beschrijving van het project is van groot belang voor de evaluatie; beperk het aantal acties tot de voornaamste om de doelstellingen te bereiken; kondig de impact en verwachte resultaten duidelijk aan; zoek naar complementariteit in de partnerschapsstructuur en vermijd overtollige vaardigheden; betrek de deelnemende partijen er vanaf de kandidatuurfase bij … En ook dit nog: “Als het project een transnationale waarde vertoont, is dit zeker een pluspunt. Maar probeer niet het project kunstmatig te ‘trans nationaliseren’ door een beroep te doen op externe partners, als dit niets bijbrengt.” De projectoproep 2017 wordt in september afgerond. Het is nog niet te laat om deel te nemen, maar wel hoog tijd! ● Meer informatie? LIFE portaal: http://ec.europa.eu/environment/life/funding/life2014/ Lijst van de projecten die al financiering kregen: http://ec.europa.eu/environment/life/project/Projects/index. cfm Nationaal contactpunt: Stefanie Hugelier, tel. 02 524 96 88 - stefanie.hugelier@milieu.belgie.be Contact bij EEN: Jean-Philippe Mergen, tel. 02 210 01 77 – jpm@beci.be © Thinkstock Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, behandelt al uw rekruteringen van A tot Z. Wanneer een hoogtempel van de Brusselse gastronomie Select Actiris inschakelt voor al zijn aanwervingen, kan de chef-kok zich helemaal toeleggen op zijn eigenlijke bezigheid, zijn haute cuisine. Getuigenis We ontmoeten Matthias Van Eenoo, een Frans-Belgische chef-kok die zijn talenten in de grote Franse sterrenrestaurants heeft kunnen tentoonspreiden en sinds deze zomer met veel flair het prestigieuze restaurant BRUGMANN bestiert. Vertel eens hoe het eerste contact met Actiris is verlopen? Enkele weken vóór de opening van het restaurant BRUGMANN waren we nog op zoek naar zo’n twintig personeelsleden voor de keuken, de zaaldienst en de administratie. Daarom hebben we de hulp van professionele rekruteringsdiensten ingeroepen. Bij Actiris bleken we al snel aan het juiste adres te zijn en we zijn tot nu toe nog steeds zeer tevreden. Hoeveel personen heeft u via Actiris kunnen aanwerven? En voor welke functies? Dankzij Actiris hebben we, in eerste instantie met een contract van bepaalde duur, en daarna van onbepaalde duur, een tiental personen voor de keuken, een tiental personen voor de zaaldienst en iemand voor de administratie kunnen aanwerven. Zo’n twintig personen in totaal dus: Maitre d’hôtel, Rangkelner, Bediende, Kok, Poetsvrouw, Bordenwassers … Waarom heeft u een samenwerkingsovereenkomst met Actiris getekend? We waren zeer tevreden met de eerste rekruteringen en, aangezien de horecasector sowieso een grote turn-over kent, zullen we regelmatig van de diensten van Actiris gebruikmaken. We hebben hierin alle vertrouwen. Zou u voor uw toekomstige aanwervingen opnieuw een beroep doen op Actiris? Ja, natuurlijk! Dat is ook de reden waarom we deze samenwerkingsovereenkomst voor de lange termijn hebben ondertekend. Wat vindt u van de dienstverlening op maat? Heeft Actiris uw verwachtingen ingelost? De dienstverlening op maat van Actiris is inderdaad zeer efficiënt. We hebben persoonlijke consulenten, mevrouw Lefort en de heer Depaus, met wie we echt een professionele relatie gebaseerd op vertrouwen en wederzijds respect hebben opgebouwd. We stellen het zeer op prijs dat zij bij elk van onze verzoeken echt naar ons luisteren en op de gepaste manier reageren. Zou u Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Absoluut! Werken met Actiris is de meest efficiënte oplossing, omdat een groot deel van de preselecties reeds van tevoren door Actiris wordt uitgevoerd. Brugmannlaan 52-54, 1190 Brussel, www.brugmann.com Wilt u de jobdating ook eens proberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds
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INTERNATIONAAL IWEC Op zoek naar vrouwelijke ondernemers uit de gehele wereld In november verleden jaar onthaalden BECI en de Stad Brussel de International Women Entrepreneurial Challenge (IWEC): twee dagen goed gevuld met voordrachten en netwerking op het hoogste niveau tussen vrouwelijke ondernemers uit de hele wereld. Dit jaar gaat deze topontmoeting in Seattle door. Maakt u binnenkort ook deel uit van dit netwerk? Amy Kessels, BECI D e International Women Entrepreneurial Foundation werd oorspronkelijk door de Kamer van Koophandel van Barcelona in het leven geroepen, in samenwerking met haar tegenhangster van Manhattan en de Federatie van Indische Kamers van Koophandel. Hierbij was het de bedoeling op wereldschaal een netwerk van vrouwelijke ondernemers te creëren en onder de aandacht te brengen. De groeienaten droegen drie van onze landgenoten tot het succes bij: Anne-Marie Baeyaert (ResiGrass), Ingrid Ceusters (Hugo Ceusters Groep) en Corinne Dumont (Sequoia). Eens te meer bewees het evenement het belang van de role models : voorbeelden van vrouwelijk succes in ondernemerschap als inspiratiebron voor vele anderen. de interesse voor dit initiatief, dat elk jaar meer kamers van koophandel bij haar activiteiten betrekt, bevestigt het belang hiervan. Jaarlijks organiseert de IWEC stichting een conferentie waar tientallen bedrijfsleidsters uit de vijf werelddelen evenals deskundigen met verschillende achtergronden naartoe stromen. Het evenement gaat gepaard met het uitreiken van een prijs die vrouwelijke ondernemers en hun projecten eert als voorbeelden en inspiratiebronnen voor alle ambitieuze vrouwen ter wereld. De laureaten krijgen toegang tot een internationaal netwerk, mentoren en opleidingen via IWEC. Dankzij de IWEC stichting genieten deze vrouwelijke ondernemers niet alleen internationale erkenning, maar krijgen bovendien de kans om te netwerken met nieuwe strategische partners en klanten. Ze krijgen ook de mogelijkheid om ervaringen te delen, ideeën uit te wisselen, van andere onderneemsters te leren en nieuwe relaties aan te knopen, zowel met laureaten als binnen internationale kamers van koophandel. Verleden jaar trad BECI tot de beweging toe en mocht Brussel de prestigieuze IWEC conferentie, met haar talrijke genodigden en sprekers, onthalen. Onder de laure16 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Voor de nieuwe editie geeft IWEC afspraak van 12 tot 14 november op de zetel van Microsoft, in Redmond, niet ver van Seattle. Deelneemsters uit een twintigtal landen worden er verwacht: dames die aanzienlijk bijdragen tot het vrouwelijke ondernemerschap. Het wordt dus alvast een boeiende samenkomst! Ook dit jaar ontvangt IWEC een Belgische BECI delegatie van drie laureaten. Wij zijn dus op zoek naar ambitieuze, ondernemende en inspirerende vrouwen! Kunt u iemand aanbevelen? Of bent u zelf een dergelijke onderneemster? Wenst u de Award in de wacht te slepen? Zo ja, aarzel niet en contacteer ons! Praktisch Wenst u zich kandidaat te stellen of een kandidate aan te bevelen? Slechts drie Belgische laureaten worden voorgedragen en zullen tot dit internationaal en exclusief netwerk mogen toetreden. Contacteer Amy Kessels, Coördinatrice Strategie bij BECI: ake@beci.be; 02 643 78 32 of 0476 99 06 58. ● © Reporters C O N T E M P O R A R Y A R T O F T E A TeH® is het resultaat van twaalf jaar gepassio neerd onderzoek, bekroond met acht patenten en gedreven door een team deskundigen op zoek naar uitmuntendheid. TeH® is een concept “machine / capsules” wat het, dankzij een eenvoudig proces, mogelijk maakt te genieten van een subtiel evenwichtige thee met een zeldzame en waardevolle smaak. EEN NIEUWE THEE-ERVARING DOOR TOPTECHNOLOGIE, EEN PERFECTE SMAAK EN EEN DUURZAAM ENGAGEMENT Luc Van Belleghem, passioneel theemeester, ging gedurende twaalf jaar op verkenning doorheen de wonderen van de technologie om een machine uit te vinden voor “perfecte thee”. Gevormd uit kruidige tea masters van overal ter wereld, cultiveert hij een degustatie-ideaal, zonder afbreuk te doen aan de ethiek en de kwaliteit. DE MACHINE : GERAFFINEERDE EN GESOFISTICEERDE TECHNOLOGIE, 100% BELGISCH Dankzij zijn “infusiekamer” brengt de machine TeH® altijd de juiste smaak in de tas. Vanuit “ethisch, ecologisch, en praktisch”oogpunt worden de machine, de capsules en de recycleerbare dekseltjes geproduceerd in België. HET GENOT VAN NIEUWE CAPSULES DIE UW ZINTUIGEN STIMULEREN Met deze machine wil TeH® WEES ER ALS EERSTE BIJ OM EEN DEGUSTATIE AANGEBODEN TE KRIJGEN… Wij bieden U de mogelijkheid onze machine en een assortiment van capsules in bruikleen te geven voor een periode van 2 weken. U kan dan de kwaliteit van ons systeem en van onze thee testen, en naargelang, al dan niet opteren voor een abonnementsformule of een aankoop. Geïnteresseerd ? 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Kan de ontwikkeling duurzaam zijn? GREEN Is economische groei verzoenbaar met een duurzame wereld? Ja, als we anders gaan produceren. “Maar als de overheid geen initiatieven neemt, zoals een CO2-belasting, zal de markt niet voor die radicale omslag kiezen”, waarschuwt topeconoom Paul De Grauwe. E conomische groei en een afname van de CO2-emissies kunnen hand in hand gaan, zegt de achtenswaardige instantie International Energy Agency. Een aantal internationale klimaatwetenschappers treedt haar daarin bij. Dankzij het inruilen van steenkool voor aardgas, een grotere focus op hernieuwbare energie, verbeteringen qua energie-efficiëntie en ontwikkelingen in de globale economie konden de CO2-emissies in Europa, de VS en China de voorbije drie jaar gevoelig dalen, terwijl de globale economie toch aantrok. Dat fenomeen heet decoupling of ontkoppeling. Andere klimaatwetenschappers plaatsen, samen met een aantal economen, enige vraagtekens bij deze euforische klanken. Zij argumenteren dat de lucht in Westerse landen dan wel properder mag geworden zijn, maar dat diezelfde landen hun zware industrie intussen wel naar ontwikkelingslanden hebben verhuisd. In Azië gaan mede daardoor de emissies onverminderd in stijgende lijn. India heeft zelfs te kennen gegeven zijn steenkoolproductie nog te willen verdubbelen. Bovendien geven de critici aan dat een van de grootste vervuilers – de luchtvaart – nog steeds vrij spel heeft. De uitstoot door vliegtuigen zou tegen 2040 verdrievoudigen, wat het vermelde ontkoppelingseffect compleet zou tenietdoen. Consumptiemaatschappij “Die zogenaamde ontkoppeling is ruim onvoldoende”, oordeelt de Belgische topeconoom Paul De Grauwe, professor aan de London School of Economics. “Dat de emissies jaarlijks dalen, neemt niet weg dat ze nog altijd veel te hoog zijn. De voorraad CO2 in de atmosfeer blijft toenemen, zij het in een trager ritme. Om de hoeveelheid CO2 te stabiliseren, zouden we de uitstoot eigenlijk tot nul moeten herleiden. We kunnen dus absoluut niet beweren dat de strijd gewonnen is.” 18 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Paul De Grauwe In wetenschappelijke hoek is te horen dat de emissies zeker tegen halfweg deze eeuw tot nul teruggebracht moeten worden. Dat betekent concreet dat de consumptiemaatschappij zoals we die nu kennen straks moet ophouden te bestaan. “Dat is inderdaad zo”, beaamt Paul De Grauwe. “Maar wat met de opkomende landen? Zij streven net onze consumptiemaatschappij na en dat verlangen is nauwelijks af te remmen. Je gaat tegen de Chinezen toch niet zeggen: ‘Jongens, jullie willen een auto? Vergeet het maar!’. Wie gaat de miljoenen Chinezen die naar het bezit van een auto snakken, vertellen dat dit feest niet door kan gaan? De Indiërs trappen misschien nog harder van ongeduld om in zo’n glimmende wagen te stappen. Stel dat wij in Europa erin slagen ons consumptiemodel drastisch te veranderen en de auto voor de fiets in te ruilen, dan is dat nog geen garantie dat de Chinezen en de Indiërs ons voorbeeld gaan volgen. Nochtans is dat laatste een noodzaak om het milieuprobleem op te lossen.” Te goedkoop transport Een artikel in het wetenschappelijke tijdschrift Global Environmental Change zoomde op die groeilanden in. Peter Van Dyck © Reporters © Thinkstock
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TOPIC rommelen in de marge”, vindt professor De Grauwe. “Ik ben niet gekant tegen het idee van een deeleconomie, maar laat ons de auto als voorbeeld nemen. We kunnen er niet omheen dat dit nog steeds een statussymbool is. Sommige mensen lachen je weg als je hen zou vragen hun auto met de buurman te delen. De gewone man in de straat wil niet dat je zijn auto van hem afpakt. Hij zal in het beste geval tot carpoolen te bewegen zijn, maar daarmee gaan we het probleem niet uit de wereld helpen. We hebben fundamentele veranderingen nodig.” Er zijn grenzen aan een bepaald soort groei. De productie die intensief gebruik maakt van energie en grondstoffen moet inbinden. De conclusie van de auteurs luidt: bij elke verdubbeling van de inkomens gaat een land een derde meer land en water nodig hebben om zijn economie te ondersteunen, alleen al door de consumptie van dierlijke producten. Een ander rapport in het blad Resources stelt dat het verbruik van materialen de voorbije 30 jaar met 94 procent is toegenomen. De wereld kan niet blijven evolueren aan dit tempo, daarvoor zijn gewoon niet genoeg grondstoffen voorhanden. Aanhangers van de degrowth-beweging – die twijfels heeft bij de noodzaak van een economische groei in de traditionele zin – zien de overschakeling naar een volledig circulaire economie als een antwoord daarop. Paul De Grauwe: “De vraag is of we vandaag over voldoende technologische knowhow en wetenschappelijke kennis beschikken om zo’n volledig circulaire economie te realiseren en wel op zo’n snelle manier dat we catastrofes kunnen vermijden. Technologie-optimisten geloven dat dit zal lukken, maar volgens mij is een cruciale rol voor de overheid weggelegd. Als de overheid geen initiatieven neemt, zal de markt niet voor die radicale omslag kiezen. De economische markt zal dit pas doen als de overheden een beleid voor juiste prijszetting gaan voeren. Neem nu het transport: dat is vandaag nog altijd te goedkoop. De prijszetting stemt niet overeen met de échte kosten. Als je alle kosten in rekening brengt, dus ook de externe kosten die ontstaan bij vervuiling en congestie, dan kan je niet anders vaststellen dan dat wij te weinig betalen voor het transport van onze goederen. We mogen niet verwachten dat de markt spontaan de transportprijzen zal verhogen. De overheid moet taksen introduceren, zodat de tarieven de échte kosten weerspiegelen. Er zou een serieuze CO2-belasting moeten komen.” Intensief energieverbruik In het degrowth-kamp rekent men op een mogelijke redding dankzij de verdere digitalisering, die nieuwe platformen zal ontwikkelen voor de deeleconomie. “Dat is slechts 20 BECI - Brussel metropool - juni 2017 De boodschap dat er grenzen zouden zijn aan de groei verontrust bedrijven, maar Paul De Grauwe nuanceert. “Er zijn grenzen aan een bepaald soort groei. De productie die intensief gebruik maakt van energie en grondstoffen moet inbinden. Als de overheid de juiste voorzetten geeft, dan is zoiets best mogelijk. Ik ben geen absolute pessimist. Het is haalbaar om anders te gaan produceren, maar makkelijk zal het niet zijn. Een grondige reorganisatie is onafwendbaar. Sectoren die te veel energie verbruiken, zoals de chemie of de automobielindustrie, zullen dat moeten afbouwen. Die zullen zich uiteraard verzetten en met alle mogelijke argumenten schermen, zoals het verlies van tewerkstelling, maar er is eenvoudigweg niet aan te ontsnappen.” Sprookjes De Britse econoom Tim Jacobs, die een hand had in het overheidsrapport Prosperity Without Growth, stelt zijn hoop in inspirerende voorbeelden uit de ondernemerswereld, zoals het duurzame kledingmerk Patagonia en de bank Triodos. “Vertrouwen op een nieuwe moraliteit in de bedrijfswereld, dat is niet wat de zaken drijft”, countert professor De Grauwe. “We zitten met een concurrentiële markt waarin elk bedrijf wil overleven. Dat het heil moet komen van enkele verlichte bedrijfsleiders is een sprookje waarin ik niet geloof. Vergeet het, zo zit de wereld echt niet in elkaar. Grote veranderingen kunnen er enkel komen als instanties buiten de markt duidelijke lijnen trekken: bij uitstoot ga je flink moeten betalen! Pas dan zullen bedrijven zich massaal gaan aanpassen. Wat ik nu zeg, is absoluut geen nieuw idee: Arthur Cecil Pigou ontwikkelde 100 jaar geleden al de theorie van externe kosten in de markteconomie die je enkel tegemoet kan komen met het heffen van belastingen.” Tim Jacobs denkt dat familiebedrijven sneller voorbij de winstcijfers kijken en bereid zijn om groei af te meten aan de kwaliteit van de geleverde diensten. Bij multinationals ligt volgens hem het debat wat moeilijker, omdat zij koste wat het kost hun aandeelhouders tevreden willen houden. “Klinkklare onzin”, oordeelt De Grauwe. “KMO’s staan evengoed onder druk. Elk bedrijf wil zijn winst maximaliseren, zegt de economische theorie. Dat kleine bedrijven zich anders zouden opstellen, is nooit wetenschappelijk bewezen. Die enkele bedrijfsleiders die het uit een soort schuldgevoel anders willen doen: dat is slechts een symbolische strijd. Zij veranderen de werkelijkheid niet, hoogstens de perceptie. De verandering moet op grote schaal plaatsvinden, anders gaat het niet lukken.” ● © Reporters TOPIC GREEN “Liever een ‘groene’ infrastructuur dan belastingen” Roland Gillet, hoogleraar financiële economie (Sorbonne en ULB), betwijfelt of de technologische vooruitgang of geniale ideeën van ethische ondernemers op zich voldoende zijn om de planeet minder te vervuilen en tegelijk de groei te vrijwaren. Hij zit daarmee op dezelfde golflengte als zijn collega Paul De Grauwe. Ook voor de overheid is een rol weggelegd, om ons gedrag te sturen, maar dan eerder door investeringen dan door belastingen. Olivier Fabes M et zijn typisch Ardens gezond verstand noemt Roland Gillet zich weliswaar geen klimaatscepticus, maar hij spoort ons wel aan tot “verlichte twijfel”, zowel voor wat de reële impact van de vervuiling (en dus van de menselijke activiteiten) op de klimaatopwarming betreft, als de euforische visie op de ‘schone’ technologieën die de planeet zullen redden. “Wees op je hoede voor dogmatisme in beide kampen.” Net als Paul De Grauwe trekt hij de theorie van de decoupling in twijfel (zie eerder). Die beweert dat de opkomst van de hernieuwbare energiebronnen en de toenemende energie-efficiëntie ervoor zorgen dat de aarde vrijer ademhaalt, zonder haar economische ontwikkeling in het gedrang te brengen. Ooit breekt die dag misschien aan, maar nu zijn we daar nog ver van verwijderd, meent Roland Gillet. Hij wijst op de Belgische energierealiteit: “We hebben honderden windturbines geïnstalleerd en met veel subsidies de zonnepanelensector ondersteund. Maar gedwongen door de weersomstandigheden moeten we nu soms vervuilende centrales heropstarten, ten koste van kernenergie, die uiteindelijk misschien meer voordelen dan nadelen oplevert. We leggenons nu stilaan neer bij het idee dat het onmogelijk is om het hele jaar voldoende schonere energie te produceren die voorziet in alle behoeften van bedrijven en gezinnen.” De econoom zegt dat hij gewoon een realist is als hij ‘groene’ energiebronnen op dit ogenblik als “complementair” beschouwt, hoewel hij toegeeft dat toekomstige technologische ontwikkelingen daarin eventueel verandering kunnen brengen. Er is echter een punt waarover Roland Gillet van mening verschilt met zijn collega Paul De Grauwe: de oplossingen om onze consumptiegewoonten te wijzigen. Hij ziet niet veel heil in nieuwe belastingen, zelfs al sluit hij bepaalde gerichte maatregelen om meer milieuverantwoorde gedragingen te bevorderen niet uit. “Er is bijvoorbeeld ongetwijfeld meer mogelijk om de bergen kunststofafval te verkleinen. Misschien moeten degenen die niet de moeite doen om te sorteren nog wat meer belastingen betalen?”, zo vraagt hij zich af. Maar tegelijk vreest hij dat een “groene” belasting contraproductief zou zijn, met uitzondering van enkele specifieke correcties in de marge. “De zogeheten milieubelasting duikt te pas en te onpas op. Er zijn al zoveel heffingen. Je kunt niet ongestraft lagen blijven toevoegen.” Roland Gillet De professor aan de Sorbonne meent dat het plafond al is bereikt voor wat autobelastingen betreft, of heffingen op het wegtransport. In plaats van belastingen te heffen – of beter: vóór ze belastingen heffen – zouden de overheden beter voorrang geven aan investeringen die milieuwinst opleveren. Zo komen we weer uit bij transport en mobiliteit: “Samen met de binnenscheepvaart is het spoor over het algemeen het minst vervuilende vervoermiddel. Bedrijven aanmoedigen om hun goederen eerder over het spoor dan over de weg te vervoeren, werkt efficiënter dan de zoveelste belasting invoeren. Door de Alpenwegen te ontlasten heeft de spoorwegtunnel van de Mont-Blanc meer voor het milieu gedaan dan de fiscale inkomsten.” Op Belgisch niveau lijken de eindeloze GEN-werkzaamheden een schoolvoorbeeld van hoe het niet moet. “Mensen zijn niet bereid om een minimaal comfortniveau op te offeren om naar hun werk te gaan. Misschien kan de regering beter wachten tot er eindelijk een volwaardig GEN komt, met voldoende en stipte treinen, vóór ze ernstig nadenkt over een zwaardere autobelasting op bepaalde uren.” ● Roland Gillet: bondig cv • 54 jaar, geboren in Vielsalm • Geaggregeerd professor van de universiteiten aan de Ecole de Management van de la Sorbonne (Paris 1) • Gewoon hoogleraar aan de Solvay Brussels School of Economics and Management (ULB) • Internationaal erkend expert • Belangrijkste expertisedomeinen: evaluatie van de actieve bevolking, marktefficiëntie en financiële regelgeving BECI - Brussel metropool - juni 2017 21 D.R.
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TOPIC Edelmetalen uit afval GREEN Urban mining – het recyclen van grondstoffen uit afgewerkte producten – is de toekomst. Bedrijven zullen daardoor op zoek moeten naar betere logistieke systemen. Voor Brussel is hierin een sleutelrol weggelegd. W e kunnen de stad beschouwen als een soort mijn waar allerlei grondstoffen uit gedolven kunnen worden: oud papier, textiel, kunststof, metalen... Via urban mining verwerkt ons land zo’n 5 miljoen ton afval tot nieuwe (half)producten. “Van schroot alleen al wordt er meer dan twee miljoen ton per jaar verzameld en verwerkt”, zegt Jan Vermoesen, directeur van Coberec, de federatie van Belgische verwerkingsbedrijven. “Om je een idee te geven: als je dat in vuilniswagens zou steken, krijg je een sliert van bijna 1.500 kilometer lang.” In 2016 verzamelde Recupel 115.000 ton afgedankte elektrische en elektronische apparatuur (AEEA). Goed voor bijna 10 kilogram per inwoner, wat meer is dan de toen vooropgestelde 4 kilogram voor EU-lidstaten. Qua recyclage behoren we dan ook tot de koplopers van Europa. Dat de bevolking het al vele jaren gewend is om goed te sorteren, speelt natuurlijk mee, maar Jan Vermoesen wijst ook naar de verantwoordelijkheidszin bij de producenten en de stimuli door de hoge milieuheffingen. Onduidelijke afvalstromen Een van de grootste uitdagingen van urban mining is het opvangen van te valoriseren AEEA stromen die overal in de stad verspreid zijn, zowel in privé-woningen als in ondernemingen. Recupel, de organisatie die de inzameling en het transport van deze apparaten naar de juiste gespecialiseerde recyclers coördineert, bekent dat het aantal gerecupereerde gsm’s nog veel te laag ligt: 5 procent in ons land, wereldwijd slechts 2 procent. “Mensen zijn geneigd om hun oude telefoons bij te houden. Als je een nieuwe smartphone gaat kopen, kan de winkel je oude terugnemen. Maar danmerken we dat het apparaat vaak dezelfde dag nog op biedingssites wordt gezet”, vertelt Bruno Fierens, woordvoerder van Recupel. “Het is absoluut onduidelijk welke weg die toestellen afleggen. En ze worden helaas niet opgenomen in de statistieken van de Belgische recycling.” Jan Vermoesen (Coberec) 22 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Van alle elektrische en elektronische apparaten samen zamelt men nu zo’n 40 procent in, terwijl dit tegen 2019 65 procent moet worden. “Dat doel kunnen we enkel halen als we erin Elektronisch afval behoort tot de specialiteiten van Umicore. slagen de afvalstromen beter in kaart te brengen”, meent Bruno Fierens: “Alle actoren – overheden, distributie, producenten, recyclers – moeten de handen in elkaar slaan voor een betere informatie-uitwisseling.” Een andere grote uitdaging wordt het sensibiliseren van bedrijven: “Van de 77 elektronische toestellen die een gemiddeld Belgisch gezin in huis heeft, gebruikt het er 10 nooit. Er zijn aanwijzingen dat het aandeel ongebruikte elektronica bij bedrijven nog een pak hoger ligt. Het is dus zaak om betere logistieke oplossingen te vinden. Ik mag veronderstellen dat de bedrijfsleiders genoeg kostenbewust zijn om hierin mee te gaan.” Brussel kan als grootstad hierin een sleutelrol spelen. “Daar is het, nog meer dan elders, cruciaal om samen te werken met alle actoren in het afvalbeleid”, meent de woordvoerder van Recupel. “In grootsteden zien we dat de recyclepunten in winkels meer succes hebben dan de containerparken; in kleinere steden en gemeenten is dat omgekeerd. Het mobiliteitsprobleem is daar zeker debet aan; men neemt in Brussel minder snel de auto om afval weg te brengen. Brussel is dus geknipt om een labo voor alternatieve logistieke systemen te worden.” Minutieuze processen Wat gebeurt er nu precies met het verzamelde afval? De eerste stap – er de schadelijke stoffen zoals gassen en oliën uit halen – gebeurt manueel. In het geval van auto’s vermaalt een shredderbedrijf het wrak tot vuistgrote brokken en haalt er met een magneet ijzer uit. Bijvoorbeeld via kleurdetectie kunnen ook de groene printplaten uit het afval worden gepikt. Umicore is de pionier onder de recyclers. Gespecialiseerd in de recyclage van herlaadbare batterijen, elektronicaschroot en katalysatoren en in de recuperatie van Peter Van Dyck D.R. © Umicore TOPIC edelmetalen. “Metalen zijn eindeloos recyclebaar, zonder dat ze aan kwaliteit inboeten”, vertelt Marjolein Scheers, communicatiemanager van Umicore. Als we de smartphone als voorbeeld nemen: na een analyse van de inhoud smelt Umicore een lot daarvan in zijn geheel. “Daar vloeien twee stromen uit: een lood- en een koperfractie”, legt Mevr. Scheers uit. “Op die laatste hebben alle edelmetalen zich vastgezet. In verschillende, zeer minutieuze metallurgische en scheikundige processen worden uiteindelijk 17 metaalsoorten van elkaar gescheiden. De plastics in de gsm worden gebruikt als brandstof, de gassen die bij de processen vrijkomen, zetten we om in zwavelzuur. Alles van een gsm kunnen wij verwerken, zelfs uit de batterij halen we nikkel, kobalt en koper die we opnieuw kunnen inzetten.” Radicale ommezwaai “Het goud dat Umicore uit een smartphone haalt, is honderd keer efficiënter dan het procedé van de klassieke goudmijnen”, stelt Bruno Fierens (Recupel). “Financieel wegen de inzameling- en transportkosten door, maar de ecologische waarde is gigantisch.” Met betrekking tot het milieu, doet urban mining het energieverbruik dalen en dringt het de CO2-uitstoot wereldwijd met 2 procent terug. Brussels Recycling Metal, een van de eerste gespecialiseerde recyclers in Brussel, illustreert dit anders denken. De vader en grootvader van gedelegeerd bestuurder Caroline Vandenbossche zaten al in de metaalhandel, maar een tiental jaar geleden besloot het bedrijf het roer totaal om te gooien. Sindsdien laten klanten er hun materiaal recyclen en reinigen. Een aantal metalen worden er gemalen en gestockeerd voor levering aan Europese smelterijen. “We zagen in dat er voor een KMO als de onze geen toekomst meer lag in de traditionele aan- en verkoop van ferro- en non-ferro-metalen”, vertelt Caroline Vandenbossche. “Het was nodig een visie op lange termijn te ontwikkelen en daarom richtten we ons op de afvalsector en het verwerken van AEEA. Omdat de regels in die sector steeds strenger worden, moesten we het personeel serieus bijscholen. Dit leidde tot een verlies aan omzet en een stijging van de kosten, maar we geloofden dat het ooit rendabel zou worden.” Sinds vier jaar maalt Brussels Recycling Metal zelf materialen. Caroline Vandenbossche: “Uit afval maken wij koper met maximaal 2 procent vervuiling. In de volgende maanden gaan we certificaten aanvragen om ook ijzer en aluminium te kunnen produceren. Bij elke investering kiezen wij de minst vervuilende oplossing, zelfs al die een stuk duurder uitvalt, want de gezondheid van het personeel komt op de eerste plaats.” Bruno Fierens (Recupel) Het bedrijf, dat door zijn groene politiek het label ‘Ecodynamische onderneming’ verdiende, werkt al acht jaar samen met een maatwerkbedrijf, waardoor een 30-tal personen met een beperking op de site aan de slag kunnen voor het sorteren, ontmantelen en reinigen van het AEEA. “Dat past perfect bij de capaciteiten van deze mensen en omdat ze continu contact hebben met ons eigen personeel helpt het hen sociaal ook vooruit.” Werkgelegenheid De sector kent veel van die sociale tewerkstellingsprojecten, zeker voor de manuele behandeling van het afval. Urban mining creëert jobs voor uiteenlopende doelgroepen. “In de eerste plaats uiteraard hoge profielen, omwille van het hoogtechnologische karakter van de verwerkingsprocessen”, zegt Jan Vermoesen van Coberec. “Maar daarnaast hebben we ook nood aan ongeschoolde arbeid. Ik denk dan bijvoorbeeld aan het sorteren van afgedankte kledij. Je moet er de kleren uit selecteren die herbruikbaar zijn; de rest wordt uitgerafeld om te verwerken in de bekleding van bijvoorbeeld auto’s.” Alleen al het Recupel-netwerk is goed voor 1.200 jobs in ons land. Umicore verwelkomt jaarlijks tussen de 120 en 150 nieuwe gezichten en voorziet interne opleidingsprogramma’s tot operator op een productiedienst. “Door de ingewikkelde processen en de al even complexe omgeving zijn er wel wat vereisten voor die job”, vertelt Marjolein Scheers. “Een technische of scheikundige achtergrond is een troef.” Zeker in de hoofdstad zijn er nog opportuniteiten qua tewerkstelling, gezien het Brusselse Gewest in de toekomst op het hergebruik van producten wil inzetten. ● Verbrijzelde metalen in de vorm van ‘chips’: het eindproduct van het recyclingproces bij Brussels Recycling Metal. Hoe valoriseer ik mijn afval? Welke goede praktijken moet ik toepassen om mijn beleid efficiënter te maken? Welke spelers/ophaaldiensten kan ik contacteren? Op welke begeleiding mag ik rekenen? Info Brussels Waste Network, Laurie Verheyen: lv@beci.be, 02 210 01 75. BECI - Brussel metropool - juni 2017 23 © B.R. Met D.R.
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TOPIC GREEN Niet-financiële reporting: trend of noodzaak? Iedereen heeft de mond vol van maatschappelijk en ecologisch verantwoord ondernemen. In België moeten alle grote of beursgenoteerde ondernemingen nu al een niet-financieel verslag publiceren rond milieunormen, het welzijn van hun werknemers, de gemaakte leverancierskeuzes enz. Vanaf 1 januari 2018 legt de Europese wetgeving zulke verslagen op. Een hele klus, dat wel… Maar misschien houdt die meer voordelen in voor de onderneming dan u dacht. Gaëlle Hoogsteyn E en niet-financieel verslag opstellen, vereist inderdaad veel werk. Toch beseffen steeds meer bedrijven hoe belangrijk het is over deze gegevens te communiceren. “Bedrijven worden er zich van bewust dat ze er alle baat bij hebben dit type verslag op te stellen”, vertelt Arnaud Grégoire, Chief Editor bij Freeman & Greenwood SCRL. “Steeds meer ondernemingen, ook KMO’s en NGO’s, kijken verder dan de Europese verplichting en publiceren hun eigen niet-financiële verslagen om zich te profileren en te onderscheiden van de concurrentie.” Wat is nu voor u, als onderneming, hiervan het voordeel? Ten opzichte van de aandeelhouders, klanten en leveranciers ... “De publicatie van niet-financiële informatie geeft de aandeelhouders en andere betrokkenen een nuttig overzicht van de situatie en van de prestaties van ondernemingen”, vervolgt Arnaud Grégoire. Meer en meer stakeholders (investeerders, klanten, leveranciers) interesseren zich hiervoor omdat deze informatie een visie op veel langere termijn biedt dan jaarresultaten. Klanten en investeerders houden op doorslaggevende momenten toenemend rekening met deze gegevens. “Communiceren rond niet-financiële gegevens betekent voor kleinere ondernemingen en NGO’s ook een kans om zich ten opzichte van hun directiecomité en/of hun bestuurders te positioneren.” Ten opzichte van het grote publiek… Communiceren rond zijn ecologische en maatschappelijke verantwoordelijkheid (vooral op vrijwillige basis) is een goede manier om zich ten aanzien van zijn concurrenten te positioneren en zijn imago te verbeteren. “Dit toont het grote publiek aan dat het bedrijf transparantie hoog in het vaandel draagt. En het kan voor het bedrijf ook een bijkomend communicatie- en promotiemiddel vormen”, aldus nog onze expert. Ten opzichte van het personeel… Een ander niet te verwaarlozen aspect is het interne effect op de eigen personeelsleden. “Zijn werknemers bewijzen dat hun bedrijf zich maatschappelijk en ecologisch verantwoordelijk gedraagt, kan enkel leiden tot 26 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Arnaud Grégoire (Freeman & Greenwood) meer motivatie en een groter engagement”, verzekert Arnaud Grégoire. Bij aanwervingen tonen verschillende studies aan dat (vooral jonge) werknemers toenemend aandacht schenken aan de waarden van de onderneming waarvoor ze werken. Een niet-financieel verslag vormt dus een uitstekend instrument om werknemers aan te werven en te behouden, en beantwoordt bovendien aan hun verwachtingen. Ten opzichte van de pers… Last but not least is communiceren rond de niet-financiële aspecten voor een onderneming ook een efficiënte manier om positief in het nieuws te komen. “Het is belangrijk om de pers gedifferentieerd te informeren. Op redacties heerst er altijd tijdsdruk. Een kortere versie voorzien, betekent voor de journalisten dan ook de mogelijkheid in enkele ogenblikken informatie aan het grote publiek door te geven”, raadt Arnaud Grégoire aan. Verslagen die vlotter “communiceren” Een verslag opstellen over de niet-financiële gegevens betekent veel tijd en werk investeren in een omvangrijk D.R. HANDIG Beheer uw nationale en internationale betalingsverkeer altijd en overal met KBC Reach. Is uw bedrijf internationaal actief? Staat u mee in voor het fi nanciële beheer? Dan maakt KBC Reach u het werk een stuk gemakkelijker. • Behoud altijd het overzicht van alle transacties en laat dringende betalingen snel goedkeuren. • Schakel vlot tussen de meest courante nationale en internationale betalingsformaten via een gebruiksvriendelijke, personaliseerbare tool. • Geniet van waterdichte veiligheid, zonder complexiteit. • Personaliseer het intelligente dashboard volgens uw specifi eke noden. • Maak gebruik van de handige zoekfunctie, rapportering op maat en andere nuttige toepassingen. Ontdek alle handige voordelen op kbccorporates.com/kbcreach. Of contacteer uw KBC-relatiebeheerder.
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Van theorie naar praktijk Martin’s Hotels maakt al enkele jaren werk van niet-financiële reporting. Dit jaar is de onderneming trouwens genomineerd voor de EMAS Awards rond het thema van de kringloopeconomie. Wij leggen Gaëlle Mourlon Beernaert, Sustainability Project Coordinator van de Martin’s Hotels, drie vragen voor. 1. Waarom is het belangrijk om te communiceren over de acties die u op dit vlak voert? Wij communiceren rond ons duurzaam ontwikkelingsproject om onze stakeholders te betrekken, te informeren, te vormen en aan te moedigen. Intern betekent dit de uitvoering van de best practices die elk personeelslid bij zijn aanwerving meekrijgt. Extern moedigt dit onze klanten aan om gebruik te maken van ons Eco-bonprogramma en zet het onze leveranciers aan tot een duurzaam aankoopbeleid. Zo krijgen wij ook feedback van onze stakeholders en kunnen we nieuwe acties ondernemen om beter te worden. 2. Welke meerwaarde betekent dit voor uw bedrijf? Een dergelijke aanpak biedt talrijke voordelen en opportuniteiten. We denken bijvoorbeeld aan het samenhorigheidsgevoel en de fierheid om voor Martin’s Hotels te werken, de opstelling van structuren en procedures om ons engagement concreet om te zetten, de opvolging van nieuwe technologieën en wetgevingen waardoor we voortrekkers blijven, enz. Het is bovendien een uitstekend communicatiemiddel. 3. Wat gebeurt er daarna met de resultaten? Wij verzamelen alle resultaten in de verklaring en het milieuverslag, die op de website beschikbaar zijn. Ze worden ook aan het directiecomité, de hoteldirecteurs en de personeelsleden gecommuniceerd. Voor ons is het belangrijkste echter dat deze resultaten geen dode letter blijven. Dat is de reden waarom wij regelmatig tot actie overgaan (plaatsen van schuimkoppen op de mengkranen in de badkamers, kiezen voor een wasserij met ecolabel, aankoop van 100% groene energie, enz.) dossier dat weinig mensen zullen lezen. “De tendens bestaat er vandaag in te kiezen voor steeds meer communicerende en interactieve versies”, verklaart Arnaud Grégoire. “Wij stellen onze klanten korte versies van hun verslag voor, met de belangrijkste punten, cijfers enz., die wij daarna vertalen naar het gewenste formaat (papier, web, video...) met aangename en dynamische grafieken”. Het doel is om er een instrument van te maken dat de onderneming gemakkelijk kan gebruiken om haar acties te promoten. Daarnaast moet ook rekening worden gehouden met de verspreiding ervan. “Hoe wordt deze versie van het verslag verspreid en gepromoot? Door een papieren versie aan een welbepaald publiek te sturen? Via web en sociale media? Dat is een strategie die we samen met de ondernemingen opstellen”, concludeert Arnaud Grégoire. ● 28 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Voedingswinkels keren terug in de stadskernen De groene golf overspoelt alles, met nieuwe consumptiepatronen (lokaal of bio) en nieuwe levenswijzen (nabijheid, gemak, autoloze verplaatsingen …). Dit geldt evenzeer voor voedingswinkels. Ze zijn in de steden aan een grote terugkeer begonnen, ondanks belemmerende parameters als mobiliteit, de groei van e-commerce en de consument die naar nieuwigheid snakt. Om hun activiteiten te bestendigen en de klanten tevreden te stellen, hebben deze handelszaken echter hun strategieën moeten herzien: meer winkels maar van kleinere omvang, een aangenamere koopbeleving en uitgebreide openingstijden... De sector boomt en het valt voor dat twee of drie dergelijke winkels zich in dezelfde straat vestigen. Ze differentiëren zich door een aparte aanpak, zoals dit trouwens ook het geval is voor de sterk groeiende consumptie van bioproducten. The Barn Bio Market Bio vertegenwoordigt vandaag 2,8% marktaandeel. De omzet is in 2015 met 18% gestegen. De conventionele supermarkten blijven het voornaamste distributiekanaal van bioproducten, maar hun relatief aandeel daalt jaar na jaar ten voordele van speciaalzaken. Dit is kenmerkend voor de trend naar lokale consumptie, die vooral in steden sterk aanwezig is. Deze evolutie heeft ook een weerslag op de logistiek, met onder andere het LaMiLo project (voor een duurzame stedelijke logistiek). De vastgoedsector volgt de trend met een meer gemengd ruimtegebruik in nieuwbouw. Zo bijvoorbeeld in de Sint-Honorégalerij, waar het residentieel aanbod grondig werd herzien en aangevuld met een handelsoppervlakte voor een Carrefour Market. Eaglestone biedt met zijn Nautilus project eveneens een lokale oplossing, dankzij een handelscomplex rond 197 appartementen. Bureau Gérard past zich aan. Wij stellen vast dat de vraag naar handelsoppervlakten tussen 250 en 400 m² voor lokale distributieprojecten fors stijgt. Onlangs hebben wij meegewerkt aan de opening van The Barn Bio Market en een nieuwe Färm Store, allebei in de wijk van het Jubelpark. Al deze veranderingen hebben een positieve invloed op ontluikende handelszones. De herontplooiing van duurzame handelszaken brengt nieuwe uitzichten en oplossingen, niet alleen voor de vastgoedsector, maar ook voor het consumptiegedrag en de beleving van de consument. De ‘groene’ handel gaat een mooie toekomst tegemoet en betekent dagelijks nieuwe uitdagingen voor de verscheidene sectoren die erbij betrokken zijn! Renaud Slegers – Retail Department renaud.slegers@bureau-gerard.com OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Seminaries en opleidingen op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest SEMINARIES • EPB 2017 // 0,5 d • Het akoestisch ontwerp van locaties met versterkte muziek // 0,5 d • Fotovoltaïsche systemen in de stad // 1 d • Energieprestatie en architecturaal ontwerp // 0,5 d OPLEIDINGEN • Verwarming en sanitair warm water // 4 d • Renovatie met hoge energie-efficiëntie in de Brusselse context // 3 d • Houtbouw in Brussel // 2 d • Diagnosetools voor renovatie // 2 d • Warmtepomp // 2 d • Verlichting // 2 d • Kringloopeconomie in gebouwen // 2 d • Energiebeheer // 3 d • Polluenten in het gebouw // 2 d SEM: 40€/DAG - OPLEID: 50€/DAG SEPT - DEC 2017 INFO EN INSCHRIJVING : WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Batex De Bonnestraat - Architect : Trait Norrenberg et Somers Architects - Foto : Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800 85 775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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Deze ‘plantaardige muur’, geïnstalleerd voor drie maanden aan de Kunstberg, heeft een luchtzuiverende capaciteit van 275 bomen. Toch een vuiltje aan de lucht? GREEN Een gezonde en zuivere lucht zou geen luxe mogen zijn, nietwaar? Als de lucht toch vervuild is, dan mag dit niet boven bepaalde drempels. Een aantal maatregelen moet daarvoor instaan. In Europa kwam er trouwens protest, met de vraag naar meer waakzaamheid. Dit geldt ook voor Brussel, waar mensen klacht indienden tegen overdreven gehaltes aan stikstofdioxide (NO2) in de lucht. Deze burgers eisen een plan om de luchtvervuiling – conform de Europese regels ter zake – te bestrijden. Hoe ver staan we hiermee? Vincent Delannoy D e wereldbevolking leeft hoe langer hoe meer in steden. Vandaar het belang van een goede luchtkwaliteit voor de volksgezondheid. In Europa kampen vooral Duitsland, Frankrijk, het Verenigd Koninkrijk, Italië en Spanje met luchtvervuilingsproblemen. Ook in Oost-Europa is dit het geval, wegens het veelvuldig gebruik van steenkool om woningen te verwarmen. Hoe het met Brussel is gesteld? Volgens vijf door de milieu-NGO ClientEarth ondersteunde klagende partijen doet onze hoofdstad te weinig op dit vlak. De luchtkwaliteit is een Europese materie: daarvan getuigen de richtlijn 2008/50 en de vrij recente richtlijn 2016/2284, die de Lidstaten verplicht tegen eind maart 2019 een programma ter bestrijding van de luchtvervuiling te ontwikkelen. In april 2016 kreeg België van de Europese Commissie een aanmaning wegens niet-naleving van de jaarlijkse maximumwaarden voor stikstofdioxide (NO2). Ze werden namelijk overschreden door het leven in de steden en de uitstoot van dieselmotoren. Hoe ver staan we met NO2 in Brussel? De maximum toegestane waarde per uur is 200 μg/m3 . In 2015 werd deze drempel drie uur lang in Neder-Over-Heembeek overschreden, en in Molenbeek gedurende één uur. Dit blijft binnen de tolerantie van 18 overschrijdingen per jaar. Op jaarbasis vertoonden twee stations – Haren en Elsene – waarden boven de niet te overschrijden 40 μg/m3 . Lage-emissiezone Deze kritiek leidde tot de goedkeuring van het Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan (GLKE) in juni 2016 en de invoering van een permanente lage-emissiezone (Low Emission Zone, LEZ) over het ganse Brusselse Gewest, 30 BECI - Brussel metropool - juni 2017 in principe vanaf 1 januari 2018. De maatregel bepaalt, in functie van hun milieuprestaties en de gebruikte brandstof, welke voertuigen de stad mogen binnenrijden. Ze is van toepassing op auto’s en lichte bedrijfsvoertuigen, maar niet op vrachtwagens van meer dan 3,5 t, althans in een beginfase. Online informatie hierover vindt u op www.lez.brussels. Vanaf januari 2018 worden dieselvoertuigen met Euronorm 1 of zonder Euronorm in Brussel niet meer aanvaard. De oude diesels staan eerst op de lijst omdat ze meer vervuilen, onder andere onder de vorm van stikstofoxiden. De maatregel treft niet de benzinevoertuigen in 2018, maar de regels zullen geleidelijk veranderen. Bepaalde vrijstellingen blijven mogelijk (speciale voertuigen voor mindervaliden, tweewielers, uitzonderlijk vervoer, oldtimers enz.). Stikstof is niet de enige uitstoot die de luchtkwaliteit en de volksgezondheid aantast. De Europese wetgeving houdt ook de fijne stofdeeltjes (PM10) in de gaten. De meetstations van het Brusselse netwerk leven in dit opzicht de dagelijkse norm van 50 μg/m3 sinds 2014 na. Deze norm mag niet meer dan 35 dagen per jaar worden overschreden. De gebouwen Het verkeer is niet de enige vervuilingsfactor: de verwarming van gebouwen speelt eveneens een aanzienlijke rol, vooral in de winter, wanneer het energieverbruik in steden hoog oploopt. Volgens het GLKE nemen de gebouwen ongeveer 70% van het energieverbruik voor hun rekening, maar ook 24% van de stikstofoxide-uitstoot (NOx) en ongeveer 58% van de fijne stofdeeltjes (PM10). De verbetering van de energieprestaties van gebouwen (EPB) is dus van groot belang. © Reporters Opgelet voor de Lage-emissiezone! De gebruikte brandstof beïnvloedt de uitstoot aanzienlijk. Zo heeft Parijs bijvoorbeeld de verwarming op brandhout beperkt wegens een veel hogere uitstoot van fijne stofdeeltjes dan bij gas of stookolie. In het Brusselse Gewest gebruikt volgens een studie slechts 0,20% van de woningen hout als brandstof, en slechts 0,35% steenkool en derivaten. Dit aandeel is dus verwaarloosbaar. Ook stookolie produceert fijne stofdeeltjes. Evenals andere brandstoffen draagt hij bij tot de uitstoot van NOx, die later aanleiding geeft tot ozon (O3) in de troposfeer. 17% van de Brusselse woningen gebruikt stookolie. Aardgas vertegenwoordigt 66% en elektriciteit 6%. Stookolie is slechts voor 7% aanwezig in het energieverbruik van gebouwen in de tertiaire sector – een veel kleiner aandeel dan minder vervuilende energiebronnen als elektriciteit (48%) en aardgas (44%). Initiatieven in de bouwsector De sector tracht deze vormen van emissies uiteraard in te dijken. Maar hoe houdt de Confederatie Bouw Brussel Hoofdstad (CBBH) concreet rekening met de kwaliteit van de lucht? Het antwoord van Charline Boyer, opdrachthouder: “Wij gaan voor duurzame bouwtechnieken. Deze aanpak reikt veel verder dan de focus op de energieprestaties van gebouwen (EPB) alleen. Wij leggen de klemtoon op al wat met de duurzaamheid van een gebouw te maken heeft: de EPB uiteraard, maar ook de impact op het milieu, de gebruikte materialen, het comfort en de luchtkwaliteit.” De CBBH voert bovendien sensibiliseringsacties rond vluchtige organische stoffen (VOS) die, evenals NOx, bijdragen tot de vorming van ozon in de troposfeer, ten nadele van de kwaliteit van de lucht. De cel Energie & Milieu van de CBBH organiseert al meerdere jaren seminars rond het gebruik van natuurlijke verfproducten en plamuren. En wat betreft de energiebron die voor verwarming wordt aangewend, sensibiliseert de CBBH de spelers van de bouwsector voor de verscheidene vormen van hernieuwbare energie, waarbij de impact van energieproductie op de luchtkwaliteit als een belangrijk argument geldt. De lage-emissiezone (LEZ) is slechts één van de 64 maatregelen van het Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan, maar wel een van de meest ambitieuze en een van de vroegste, want ze wordt al in januari 2018 van kracht. Binnen zes maanden, dus. De voertuigen die in het Brusselse Gewest rondrijden, ondergaan twee vormen van controle. ANPR camera’s verbonden met de databank van de DIV zullen de in België geregistreerde voertuigen identificeren. Onder het half miljoen voertuigen dat dagelijks in Brussel rondrijdt, bezit 5% (ongeveer 25 000 wagens) een buitenlandse nummerplaat. Deze wagens zullen ‘op het terrein’ worden gecontroleerd. Dit is duidelijk onrechtvaardig: Belgische voertuigen worden systematisch gecontroleerd (en desnoods beboet), terwijl voertuigen met een buitenlandse nummerplaat slechts nu en dan en lukraak zullen worden onderzocht (met een veel kleinere kans op een boete). Het blijft echter twijfelachtig of de camera’s er op tijd zullen zijn: de voorafgaandelijke studie van de controlesystemen is nog volop aan de gang. Bovendien zouden alle bestaande en toekomstige lage-emissiezones aan dezelfde normen moeten beantwoorden. Er bestaat al een LEZ in Antwerpen, die ook betrekking heeft op bepaalde benzinevoertuigen (terwijl de Brusselse LEZ in een eerste fase slechts de dieselmotoren zal betreffen). Andere projecten zijn in voorbereiding, onder andere in Gent en Mechelen. De toegangsvoorwaarden voor elk van deze zones zullen volgens een eigen tijdschema evolueren… In 2020 zal een bestuurder die van Antwerpen, via Mechelen naar Brussel rijdt, moeten nagaan of zijn voertuig conform is met drie verschillende LEZ! Enne… kent u de Euronorm van uw motor? Ischa Lambrecht, adviseur mobiliteit BECI ila@beci.be Afvalverbranding en luchtkwaliteit In Neder-Over-Heembeek veroorzaken de afvalverbrandingsinstallaties vooral een uitstoot van dioxines en zware metalen. Hoe beïnvloedt dit de kwaliteit van de lucht? Het metingstation van het Meudonpark, op ongeveer een kilometer afstand, heeft sinds zijn installatie in 1998 nooit enige noemenswaardige impact kunnen vaststellen. Het verkeer is een van de oorzaken van de luchtvervuiling in Brussel, maar zeker niet de enige. Omwille van het verbrandingsproces produceren de installaties in Neder-over-Heembeek echter ook stikstofoxiden (NOx) en fijne stofdeeltjes (PM10). Gelukkig zorgt sinds 2006 een rookverwerkingssysteem voor 75% vermindering van de NOx uitstoot. De industriële activiteiten zijn in Brussel vrij beperkt en hebben dus globaal weinig impact op de luchtvervuiling en de kwaliteit van de lucht die we inademen. ● BECI - Brussel metropool - juni 2017 31 © Reporters
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WE TEKENEN EEN ANDERE TOEKOMST UIT VOOR HET KLIMAAT ! Begin mei werd de aftrap gegeven van de gewestelijke bewustmakingscampagne "We tekenen een andere toekomst uit voor het klimaat! ". De campagne, in de vorm van kindertekeningen, wil de Brusselaars (burgers en professionals) aansporen om aan de globale inspanning van het Gewest in de strijd tegen de klimaatverandering bij te dragen door middel van energiebesparingen en investeringen in hernieuwbare energieën. Een overkoepelende campagne om de link te leggen Energiepremies, Brusselse groene lening, groenestroomcertificaten, onderhoud van de verwarming via erkende professionals, EPBcertificaat voor minder energieverslindende gebouwen,... Het Gewest heeft niet tot 2017 gewacht om al deze hulpmiddelen en stimuli in te voeren en te promoten. Maar waren de links tussen de diverse acties altijd even duidelijk? En werd hun bijdrage aan de strijd tegen de klimaatveranderingen voldoende benadrukt? Dat is wat de nieuwe campagne wil doen via videospots die verbonden zijn door eenzelfde ‘baseline’, "We tekenen een andere toekomst uit voor het klimaat! ". De campagne, in de vorm van kindertekeningen, wil de strijd tegen de klimaatveranderingen in het perspectief plaatsen van een collectief engagement ten aanzien van toekomstige generaties. Financiële ondersteuning om tot actie over te gaan In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vertegenwoordigt de sector van de woningen meer dan 40% van het energieverbruik en is de verwarming van gebouwen verantwoordelijk voor 70% van de uitstoot van broeikasgassen. Om die uitstoot, die verantwoordelijk is voor de klimaatontwrichting, drastisch te beperken en zijn doelstellingen te halen (zie verder) heeft het Gewest verplichtingen voor de energieprestaties van gebouwen (EPB) vastgelegd. Het Gewest stelt ook heel wat voorzieningen ter beschikking om u te begeleiden bij uw initiatief voor duurzame renovatie: professioneel advies om de juiste keuzes te maken, financiële steun om uw renovatieprogramma te ondersteunen. De energiepremies van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest helpen u financieel om te kiezen voor de meest efficiënte technieken en apparaten. Het budget waarin het Gewest in 2017 voor die premies voorziet, blijft gul: 22 miljoen euro, waarvan meer dan de helft, momenteel na een half jaar, nog beschikbaar is. Profiteer ervan! We isoleren het huis en profiteren van de energiepremies De premies zijn toegankelijk voor alle Brusselaars, particulieren en professionelen. Een hele reeks collectieve voorzieningen die actief zijn in de onderwijssector en de sociale sector (de rusthuizen, opvang- of verblijfscentra, scholen van alle netwerken en de kinderopvang, universiteiten en hogescholen) zijn begunstigden van het voorkeursstelsel (categorie C) dat toegang geeft tot het hoogste premiebedrag. Het potentieel aan hernieuwbare energieën in het Brussels Gewest is beperkt voor wat windenergie, biomassa en waterkracht betreft. Daarom richt de strategie van de Brusselse Regering zich bij voorrang op het ondersteunen van de ontwikkeling van de fotovoltaïsche energie bij alle Brusselse actoren. Door fotovoltaïsche zonnepanelen te installeren, wordt u producent van groene stroom. In die hoedanigheid heeft u recht op groenestroomcertificaten die u op de energiemarkt kunt verkopen. Een systeem dat snel rendabel is voor de Brusselaars! klimaat.leefmilieu.brussels Particulieren die tot actie willen overgaan, maar niet over een spaarpotje beschikken, kunnen dankzij de Brusselse groene lening toegang krijgen tot een financiering met een rentevoet van 0% tot 2% om energieverbeterende werken in hun woning uit te voeren. Ambitieuze klimaat-energiedoelstellingen Zoals u ongetwijfeld weet, heeft de Europese Unie zich tot de energietransitie verbonden met haar "Energie-Klimaatpakket" 2020 en nadien 2030. Het Brussels Gewest moet zijn steentje bijdragen, in het kader van de uitvoering van het "burden sharingakkoord" dat de aan België opgelegde inspanningen tussen het federale niveau en de drie Gewesten verdeelt. Om hierin te slagen, heeft de Brusselse Regering er zich toe verbonden om: ◗ de gewestelijke broeikasgasemissies in vergelijking met 1990 met 30% tegen 2025 te verminderen; ◗ de hernieuwbare energieproductie van het Gewest bijna te verdubbelen waarbij die ongeveer moet stijgen van 2 tot 4% van 2013 tot 2020. Om deze doelstellingen te bereiken, heeft de Brusselse Regering op 2 juni 2016 het Gewestelijk lucht-klimaat-energieplan aangenomen en een reeks maatregelen bepaald die bestemd zijn voor overheden, ondernemingen en particulieren, waarvoor het aanzienlijke financiële middelen vrijgemaakt heeft. Deze middelen worden door het Klimaatfonds verleend. De maatregelen hebben als doel om alle Brusselse actoren aan de energie- en klimaattransitie van het Gewest te laten deelnemen. De campagne "We tekenen een andere toekomst uit voor het klimaat" sluit bij deze context aan. Ze zal gedurende het hele jaar 2017 verlengd worden. Doe mee met de klimaatinspanning en - "buzz" ! ◗ De campagne wil alle doelgroepen sensibiliseren en mobiliseren (particulieren, scholen, ondernemingen). Er werd dan ook een speciale Facebook-pagina aangemaakt voor de campagne www.facebook.com/ Climate.brussels/. Bekijk ze, LIKE ze, deel ze met al uw contacten ! ◗ Op de website van Leefmilieu Brussel werd ook een speciale webpagina over de campagne aangemaakt, http://klimaat.leefmilieu.brussels. Raadpleeg ze voor alle praktische details over de beschikbare ondersteuning ! Er werd een speciale rubriek voor de ondernemingen aangemaakt. ◗ Nood aan persoonlijk advies voor uw premieaanvraag of de Brusselse groene lening ? Als u een particulier bent, kunt u contact opnemen met de gewestelijke dienst Homegrade.brussels, via het gratis nummer 02/563 40 00 of via info@homegrade.brussels; website www.homegrade.brussels. ◗ Als u een professional bent, kunt u contact opnemen met de Facilitator Duurzame Gebouwen via het gratis nummer 0800 85 775 of via facilitateur@ environnement.brussels
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Brussel, een stad aan het water GREEN Een blauw en een groen netwerk langs de zijbeken van de Zenne bepalen de toekomst van Brussel. De natuur naar de stad halen, wordt pure noodzaak. “Enkel zo houden we het leefbaar.” Leefmilieu Brussel en landschapsarchitect Bas Smets geven tekst en uitleg bij het gedwongen huwelijk van water, groene natuur en stadsuitbreiding. Peter Van Dyck E r was al sprake van een blauw en groen netwerk, als hulpmiddel voor stedelijke integratie, in het Gewestelijk Ontwikkelingsplan (GewOP) van 2002. Landschapsarchitect Bas Smets is een van de vele spelers – architecten, ingenieurs, beleidsexperten… – die mee helpen bij de concretisering van dit idee. Vijf jaar geleden leverde zijn bureau, ietwat symbolisch gelegen aan het kanaal Charleroi-Brussel, de Territoriale Visie 2040 af. Dit was het resultaat van een twee jaar durende studie, uitgevoerd in opdracht van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Zoekend naar een oplossing om de Zennevallei terug in het stadsbeeld te krijgen, kwamen Smets en zijn team er via luchtfoto’s van Brussel achter dat 80 procent van het huidige groen gelinkt is aan de valleien van de secundaire stromen, zoals de Woluwe en de Molenbeek. Hun conclusie: deze zijbeken kunnen structuur geven aan de uitbreiding van de metropool. “Zoals steden zich vroeger ontwikkelden langsheen de rivier, zo moet het landschap nu ook een plaats krijgen in de verdere verspreiding van het stedelijk gebied”, stelt de landschapsarchitect, die daarmee onrechtstreeks verwijst naar de voorgeschiedenis van Brussel. De stad is immers ontstaan uit de samensmelting van een aantal dorpskernen rond het moeras aan de Zenne. Het komt erop neer dat de bestaande open ruimtes beter met elkaar verbonden zouden moeten worden. Neem de Molenbeekvallei, die begint bij bronnen in de velden buiten de Ring en groene verlengstukken vindt in het Laarbeekbos, het Koning Boudewijnpark, enkele moerassige gebieden, het Heizel-plateau en het Park van Laken. “Als je die als één lineaire structuur gaat beschouwen, kun je er een echt groen netwerk gaan uitbouwen”, meent Bas Smets. “Moet er dan bijvoorbeeld een nieuwe parking komen voor de Heizel, dan kun je die aanleggen in functie van dat grotere geheel. Elk bouwproject binnen de 100 meter van een beek34 BECI - Brussel metropool - juni 2017 vallei, zou moeten voldoen aan de regelgeving van de betreffende vallei. Bouwpromotoren en projectontwikkelaars zouden bijvoorbeeld rekening moeten houden met een verhoogde capaciteit om water op te slaan, met mogelijkheden voor recreatie langs de waterloop Landschap is voor ons geen esthetisch decor, maar een onderdeel van de stedelijke mechaniek. Bas Smets en met een goede ontsluiting via het openbaar vervoer. Uiteraard maakt die grondige aanpak het economisch ook interessanter om woningen langs een park te verkopen. Op die manier wordt het project als het ware zelfbedruipend.” Regenwater opvangen Vermits het groen en blauw netwerk deel uitmaken van het gewestelijk beleid, kan het vergunningenbeleid urbanisatieprojecten verplichtingen opleggen, al zijn de adviezen van Leefmilieu Brussel niet bindend. “Via contacten met private ontwikkelaars proberen we projecten al in de embryonale fase de goede richting uit te duwen”, is bij Leefmilieu Brussel te horen. “Tot hiertoe leidde dat tot positieve ervaringen.” D.R. © Reporters Aan de bron van de stad Brussel is in het water geboren. Hiervan getuigen de plaatsnamen Bruocsella in het Frankisch en Broekzele in het Oud-Nederlands: ze betekenen ‘de vestiging in de moerassen’. Het staat als een paal boven water dat precies langs dat water de eerste woonkernen van het toekomstige Brussel zijn ontstaan. In de vallei van de Zenne, uiteraard, maar ook langs zijstromen als de Koperbeek, de Ruisbroek of de Zavelbeek, die vandaag allemaal in het rioleringsnetwerk zijn verdwenen. Wist u dat op de oevers van de Zenne, ter hoogte van de huidige site van Tour & Taxis, overblijfselen van een Romeinse villa werden ontdekt? Tour & Taxis: een voorbeeld van ‘augmented’ landschap. Aan de hand van relatief kleine ingrepen – het gedeeltelijk weer openleggen van verschillende waterlopen – krijgt ook het blauw netwerk stilaan vorm. “Door het openleggen van een honderdtal meters van de Molenbeek aan de voet van de Pontbeeklaan hebben we bijvoorbeeld weer een deel van de beekbronnen aan de uitgedroogde moerassen van Ganshoren kunnen koppelen”, zegt Renaud Bocquet, planningsdeskundige van Leefmilieu Brussel, departement Blauw Netwerk. Naast de opwaardering van natuurgebied opent dit ook perspectieven voor het waterbeheer. “Bij het blauw netwerk hoort ook het zogenaamde regenwaternetwerk”, licht Bocquet toe. “Daarmee vangen we het regenwater op, om te vermijden dat het in de riolering terechtkomt en die te snel verzadigd geraakt. Door de regen lokaal te beheren, creëer je ook meer groene ruimtes, meer biodiversiteit en een aangenamere stad om in te wonen.” Park met waterreservoirs De natuur in de stad halen, is volgens Bas Smets pure noodzaak. “Enkel zo houden we het leefbaar. We moeten bomen planten om zuurstof te creëren en de CO2-uitstoot uit de lucht te halen. De aangename esthetische ervaring is slechts een surplus. Ook bedrijven houden steeds meer rekening met de leefbaarheid van de steden. Ze willen zich vestigen op plekken met de juiste uitstraling, waar ze mensen een interessant kader kunnen bieden. Cultuur is daarbij uiteraard belangrijk, maar onderschat ook het landschap niet. Tegenwoordig is het niet meer zo evident voor mensen om in het weekend de tijd te vinden om de wijde natuur in te trekken.” Om aan te tonen dat het landschap ook functioneel kan zijn, haalt Smets het Tour & Taxis project aan, waar zijn bureau betrokken was bij de aanleg van het eerste deel van het park. Hij noemt het een mooi voorbeeld van een ‘augmented landscape’. “We creëerden er ondergrondse waterreservoirs die één miljoen liter water kunnen opvangen, water dat niet meer overgestort hoeft te worden in het kanaal. Landschap is voor ons geen esthetisch decor, maar een onderdeel van de stedelijke mechaniek. Vroeger liep het water vanzelf naar de rivier en van daaruit naar de zee. Wij proberen die logica van de natuur te herintroduceren om een landschap te ontwerpen.” Het Bureau Bas Smets is actief in 12 landen. Zien wat er bv. in Hongkong en Los Angeles gebeurt, inspireert de Brusselse landschapsarchitect voor projecten in de eigen stad. Het leert hem onder andere dat plannen gerust visionair De Zenne stond ook aan de wieg van de economische ontplooiing van de toekomstige stad. De oudst bekende vermelding van Brussel verwijst rond het jaar 1020 naar zijn ‘portus’: een kleine binnenvaarthaven stroomafwaarts van het Sint-Gorikseiland, langs waar de eerste oogsten van de omliggende landbouw werden geëxporteerd. De ligging ervan had niets met toeval te maken: de kleine haven was gelegen op het punt waar de rivier bevaarbaar werd en vlakbij de handelsroute tussen Brugge en Keulen. Ook later zouden de stromen en riviertjes het nodige water leveren voor de ontluikende Brusselse industrie, met zijn leerlooierijen, brouwerijen, papierfabrieken en molens. Brussel heeft veel te danken aan zijn waterwegen. Ze verdienen nu wel enige vorm van erkentelijkheid. Em. R. en revolutionair mogen zijn (“kijk naar wat Frederick Law Olmsted in New York deed met Central Park”). De bestuiving werkt in twee richtingen. “De Zenne is geen Rhône, met een hoogteverschil van 120m tegenover 3000m en een lengte van 120km tegenover 3000km. We spreken in onze contreien eerder over een secundair landschap, waardoor elke minimale verstoring impact heeft. Door die achtergrond zijn wij het met ons bureau gewend om te vertrekken van een inventarisatie van wat er al bestaat. Net omdat we met een heel onbevangen blik naar de bestaande realiteit kijken, komen daar vaak oplossingen uit voort die heel verrassend zijn voor onze buitenlandse opdrachtgevers.” ● De waterrijke gebieden van de Molenbeekvallei tussen Sint-Agatha-Berchem en Jette. BECI - Brussel metropool - juni 2017 35 © Bureau Bas Smets © Reporters
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FOOD, A.P.E.F.E., A.P.R.E., A.S. Mobility - AS Partners, A.T.I. - Associés Techniques et Industriels, A.Z-V.U.B. 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AU DEVELOPPEMENT NATIONALES ZENTRUM FUR ENTWICK, Center for Creative Leadership, CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP EMEA, CENTRALE, CENTRALE CULTURELLE BRUXELLOISE, CENTRALE D'ACHATS DE LA MAROQUINERIE PARISIENNE, CENTRALE DE SERVICES A DOMICILE DE BRUXELLES, Centrale Médico-Dentaire, Central-Fruits, CENTRE ANDERLECHTOIS DE FORMATION, CENTRE ARNAUD FRAITEUR, CENTRE BELGE DE LA BANDE DESSINEE - BELGISCHE STRIPCENTRUM, CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE, CENTRE CHAPELLE-AUX-CHAMPS, CENTRE CONFIDENT MULTIDISCIPLINAIRE DES HOPITAUX DE L'ULB, CENTRE CULTUREL DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE - LE BOTANIQUE, CENTRE CULTUREL D'ETTERBEEK, CENTRE CULTUREL D'EVERE, CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK, CENTRE CULTUREL MAGHREBIN-ESPACE MAGH, CENTRE D' ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH, CENTRE D'ACCUEIL D'URGENCE ARIANE - CENTRUM VR DRINGEND ONTHAAL ARIANE, CENTRE D'ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES DEPENDANCES, DIT CENTRE L'OREE, CENTRE D'ACTION ET DE FORMATION POUR LA COMMUNICATION AUX MEDIAS, CENTRE D'ADAPTATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE, CENTRE D'AIDE A L'ENFANCE DU WAR MEMORIAL, CENTRE D'AIDE AUX PERSONNES BRABANTIA, CENTRE D'AIDE POUR LA SANTE MENTALE EN MILIEU URBAIN, CENTRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET DE CYTOLOGIE, CENTRE DE COORDINATION DES BETONS - COORDINATIE CENTRUM BETON, CENTRE DE COORDINATION ET DE SERVICES A.E.P., CENTRE DE DEVELOPPEMENT ET D'ANIMATION SCHAERBEEKOIS, CENTRE DE DISTRIBUTION ET DE STOCKAGE, CENTRE DE FORMATION 2MILLE, CENTRE DE FORMATION D'ANIMATEURS, CENTRE DE FORMATION DU NETTOYAGE - OPLEIDINGSCENTRUM VAN DE SCHOONMAAK, CENTRE DE FORMATION-INSERTION LE GRAIN - C.E.F.I.G., CENTRE DE GUIDANCE D'IXELLES, CENTRE DE JOUR & CENTRE D'HEBERGEMENT PR ADULTES AYANT UNE, CENTRE DE PERFECTIONNEMENT DE SOUDEURS, CENTRE DE PREVENTION DES VIOLENCES CONJUGALES ET FAMILIALES, CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE, CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE LES BLES D'OR, CENTRE DE RECHERCHE ET D'INFORMATION SOCIO-POLITIQUES, CENTRE DE REEDUCATION DE L'ENFANCE, CENTRE DE SANTE LIBRE D'IXELLES, CENTRE DE SANTE MENTALE - L'ADRET, CENTRE DE SANTE UCL, CENTRE DE SERVICES ET D'AIDE A DOMICILE, CENTRE DE TRAUMATOLOGIE ET DE READAPTATION, CENTRE DE VIE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ROBERT ET LAURE BRUNNER, CENTRE D'ENSEIGNEMENT DAMES DE MARIE- VERGOTE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT NOTRE DAME DES CHAMPS, Centre d'Entreprises Dansaert, Centre d'entreprises de Saint-Gilles, Centre d'entreprises Euclides, CENTRE D'HEBERGEMENT PIERRE JURDANT, CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE, CENTRE DOCUMENTATION & COORDINATION SOC. 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METALLURGIQUES - CENTRUM RESEARCH IN METALLURGIE, CENTRE SCOLAIRE CATHOLIQUE BRUXELLES NORD-OUEST, CENTRE SCOLAIRE DE MA CAMPAGNE, CENTRE SCOLAIRE DU SACRE-COEUR DE JETTE, Centre Scolaire du Sacré-Coeur de Lindthout, CENTRE SCOLAIRE EPERONNIERS-MERCELIS, CENTRE SCOLAIRE MARIA ASSUMPTA, CENTRE SCOLAIRE MARIS STELLA ET NOTRE-DAME DE LOURDES, Centre Scolaire Notre-Dame de la Sagesse, CENTRE SCOLAIRE SAINT-ADRIEN - VAL DUCHESSE, CENTRE SCOLAIRE SAINT-MICHEL, CENTRE SESAME, CENTRE SPORTIF DE LA FORET DE SOIGNES - ASSOCIATION DE GESTION, CENTRE SPORTIF DE LA WOLUWE, CENTRE VINCENT VAN GOGH - CHAB, CENTRUM ALGEMEEN WELZIJNSWERK BRUSSEL, CENTRUM AMBULANTE DIENSTEN, CENTRUM VAN INFORMATIEVERWERKING EN PROMOTIE VOOR DE KMO, CENTRUM VOOR AMBULANTE REVALIDATIE BRUSSEL, CENTRUM VOOR BASISEDUCATIE BRUSSEL, Century 21 Benelux, Cepsa Quimica Belgium, Ceraction, Ceran Lingua International - C.L.I., Cerau, Cercle de Wallonie, Cercle d'Oenologie de Bruxelles, Cercle du Lac, CERCLE ROYAL GAULOIS ARTISTIQUE ET LITTERAIRE, CEREP LOI 1, Ceres, CERFS-VOLANTS MAISON DES TOUT-PETITS, CERIMO, Cermiadata, Cerp, CERTIFIMMO V, CERTIMMO, Certis Europe, CERTISYS, CESI-PREVENTION ET PROTECTION - CESI-PRE, CETTE-ARTEMIS, CEYSENS+PRESTO PRINT, CFCIB - Chambre Française de Commerce et d'Industrie de Belgique, CFE - Compagnie d'Entreprises, CGG BRUSSEL, CGI Belgium, Ch. Royale des Antiquaires de Belgique - Kon. Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. 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COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. 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Antoine, ETTERBEEK 64-66, Etugest Accountancy, Eubelius, EUCOMED, Euler Hermes Belgium, Euler Hermes Belgium - Euler Hermes Europe, EULER HERMES PATRIMONIA, EULER HERMES SOUTH EXPRESS, EUMEDICA, Euralia, Eureca Benelux, Eurinvest Partners, Euro - Argus Media, EURO - CONSTRUCTIONS, EURO - GEST - CARRIER, EURO CHAPES CAROLO, Euro DB, EURO DEMO DEMOLITIONS, Euro Fides Credit Management, EURO IMMO STAR, EURO INVESTMENTS MARITIME EQUIPMENTS, Euro PME Consult, Eurobrokers Insurance Consultants, Euro-Center Bourse, EUROCHAMBRES, EUROCITIES, Euroclean, EURO-CLEAN, Euroclear, EURODEL, EURODENTAL 92, Eurodividers, EUROFER - ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'ACIER, Eurogenerics, EUROLINES, EUR-OLIVES, Eurologos Group, Euroltra, Euro-Mas, Euromill Invest, EURONET, Euroneuf, Euronext Brussels, EUROP - ASSISTANCE, EUROP INTERIM, EUROP SHOE AGENCY, EUROPA BELGIUM, EUROPABIO, EUROPARTNERS SERVICES COMPANIES, Europcar, EUROPCAT, EUROPE UNLIMITED, Europe Van de Best, European Advisory Services, European Amusement, EUROPEAN AND BELGIAN PUBLIC PROCUREMENT, EUROPEAN ASSOCIATION OF CO-OPERATIVE BANKS, European Association of Public Banks - EAPB, EUROPEAN BUILDING, SOCIETE IMMOBILIERE, EUROPEAN CANCER ORGANISATION, EUROPEAN CONSTRUCT, EUROPEAN CONSULTING COMPANY, EUROPEAN CONTROL SERVICES, EUROPEAN COUNCIL ON REFUGEES AND EXILES, European Dynamics Belgium, EUROPEAN FUND AND ASSET MANAGEMENT ASSOCIATION, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND EINDHOUT I, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND LIEGE I, European Institute for Intervention and Research on Burn Out, EUROPEAN NICKEL INDUSTRY ASSOCIATION, European Owens Corning Fiberglas, European Road Stars Engenineering, EUROPEAN ROAD TPT TELEMATICS IMPLEMENTATION COORDINATION ORG., EUROPEAN SERVICE LOCATION, European Service Network, EUROPEAN SOCIETY FOR RADIOTHERAPY AND ONCOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF ANAESTHESIOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF INTENSIVE CARE MEDECINE, European Strategic Intelligence and Security Center, EUROPEAN WIND ENERGY ASSOCIATION, EUROPESE PROGRAMMA'S VOOR ONDERWIJS OPLEIDING EN SAMENWERKING, EUROPEXPRESS BELGIUM, EUROPOL, EUROPOST, Euroscanning - Ricoh, Eurosia, EUROSOFT FINANCES, Eurospeak, Eurostar, Eurostation, Eurotax, Euroveiling, EUROVENT SERVICES COMPANY, EUROVIA BELGIUM, Euthérapie Benelux, EV BRUBEL, Eve-Dreams, Evelyne Dammans, EVENTS AT HORTA, EVENTUM, Evercom, EVERE SQUARE, EVISION, EVM PRINT, EVOLUTIVE SYSTEMS, Ewbank Alexis Avocat, Ex Abrupto, EXATEC, EXCEL & CO, Excel Interim, Excelease, EXCELIS, Excellence, EXCELLENT BUSINESS SERVICES, EXECUTIVE SQUARE, EXEMPLAR, EXERTUM BELGIUM, Exhibit International, EXIL, Exit 399, Exki, EXOFI FRESH MARKET, Expansion Partners, EXPEDIENT, Experis Belgium, EXPERTEAM, EXPLOITATIE LEOPOLD, EXPLOITATIEMAATSCHAPPIJ VOOR EVENEMENTENCATERING IN BELGIE, Explor Business Projects, Exploradis, Express Medical Interim, EXPRESS SAINTE CATHERINE, Exquando, EXQUISITE, EXTENSA DEVELOPMENT, EXTRA FOOD, Eyes on Europe, Ezaura, F & C CLEANING SERVICE, F.&J. VANDER EYCKEN, F.A.C.E., F.A.M., F.C.G. - Fiabilis Consulting Group Belgium, F.L. ZEEBRUGGE, F.L.R. HOLDING, F.M., F.M.M.C.S.F., F.M.R. (FOURNITURE MATERIEL ROULANT), F.T.O. Services, F2H, F9 Languages in Brussels, FAB, Fabecom, FABRINOX, Fabriressort, Fabritius (Ets.), Fabry Sylviane, FAC SIMILITER, Façade Express, Facar Export, Facopy, FACQ, FADAN, Fadila Laanan, Fajgenblat Jean-Paul, FAMCO, FAMILIEHULP, FAMILY CONCEPT, Family House, Famous Clothes, Farcom, FARGO, Farin G. & Fils, FARMAKA, FARO. STEUNPUNT VOOR CULTUREEL ERFGOED, FARRA - BRUXELLES-CAPITALE, FARTHINGS, Fasano, Fashion & Luxury Selection, FASHION INK, Fast Forward Architects, Fastré Roger, Fataki Fulaha, FAURECIA AUTOMOTIVE BELGIUM, Faurecia Industrie, Favier Maxime, FB LOGISTICS, FBAA - Fédér. Bel. d'Exploit. Autob. Autocars, FBEV - Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules Neufs & d'Occasion, FBIC - Food & Beverage Industries Consultants, fbServices, FDF, FDI Benelux, FE.BI, FEANTSA, FEBE RHODE, FEBELCEM, Febelfin, FEBELFIN ACADEMY, Febelgra, FEBETEC - Féd belge des entr d'entretien et d'exploitation d'immeubles et d'inst, FEBIAC, FEBISP, Febrap - Fédération Bruxelloise des Ateliers Protégés, FEB-VBO, FED. BELGE BANQUES ALIMENTAIRES POUR LUTTE CONTRE FAIM DANS NOTRE, FED. DES INITIATIVES & ACTIONS SOC. S - ACTION COORDONNEE DE FORMATION, FED. HO.RE.CA. VLAANDEREN, FED. INTERNAT. POUR DVLP. SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST, Formatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. 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Reviseur d'Entreprises, DI-GERLING SERVICES, , LSON, p Inte tional S es Ba HUIS ARBEID - MAISON DU HUIS AN HET NEDERLANDS BRUSSEL, HUIS VOOR GEZONDHEID, TROONS, SOCIAAL SECRE.- ASSISTANCE PTRONALE, SECRE. SOCIAL, HUME BROPHY CO - Agence de Mons, TICS, cière Bien DE, ERE DU R G, a, loor Algemene a Communauté INSTITUT SUPE ium Security - L MEDICAL PRO LISA INVE e transit internati N HETRAIE NESSE UXELL EL, JSO, m Export, KAS VR J Shuman), KBC Ban WS, KEYSER CENTER, ean-Yves, KLEINENBERG, nterna TES, UISPUNT MIGRATIE-INTEGR NE, YER DES ORPHELINS ERIE, LA FORESTIERE, SERVICE DE RESTTION, L OITURE L J toires de Biologie Médicale toires Edm AVEL RET LAR - Legal L'ARC RD GROUP PROPER ERE OEKELBERGSE HAARD, LE el, L'Eléphant Bleu - Soman ted Bro MIS DE L'INSTITUT RO LES ENTREPRIS HABIT LES RESID EN, LIDA CLEAN, L DING, LIRE ET NTS(BELGIUM), LOTHIAN DEV W Corpora LUTG NCE BROKERS, abin PVT DOKTER MAGIC, MAGICONCEPT MAGNOLIA, M T, MAISON DE KEYSER, MAISON MEDICALE ESSEGHEM-JETTE, MAISO LS, Manu Marius Corner tec (Maz CES, MAXIPRESS, Mcs- Mobile Control Systems, MD SYNC EDIA CONSULANTS CY MEERSMAN HUGO & WILMUS MARC - NOTAIRE Mensura MESS DE L berger Lachenal, Michel Seifert Co nances, Lo CALE motion, TEN, JAMAR, Mr Jumeau - Bruxelles& ZONEN, n Luxemburg, ave Ser LES KS EST opus, KE SCHOLEN - es du Bâtiment, P.A.S.S.A.J.E., TILLEULS ofessional, FITSECTOR, PENSIOENFONDS EBERG, USSEAU, OLCA HOLDING, POLE POSITION INTERNA tica, EM, PRODUCTIONS vem - Office riva PULL & BEAR BELGIE - PULL & e Belgique, es Belgium, laitron, Relief and Logistics, E A LUSIV Mana d Berger Strateg dit, TER, Saadaoui Sanaé - IT as BR Het nr 1 maandblad van de Brusselse kaderleden en beleidsmensen rémault, Mme SCHEPMANS MON MOVIN ULT TIONAAL HULPFONDS-FONDS NATIO NEUTRAAL SYNDICAA Alte NIVCO AK OEU oasting UM HOUT - Outsource Marketing TRAA b TION LEROY ERFORMANCE IN LIGHTING BE, PERNOD RIC t & Bee Plastoria S ph PROJECTENCENTRUM DON BOSCO, Belgium, PSYCH anel - Chamber Music for Europe, QUE Group Belgium, Randstad Household S RECYCLAR R II, Rex Cr ple Solutions, TERS PEOPLE SOL bas istian - Impromptus, VER ge, SAGESS SANY BELGIUM FINANCIAL CORPORA Belgium, SCHUMAN LEASEHOLD PROTECTION, Securitas, Securitas Alert S SERAB, Serck Metals Rec SERCO B BUDSDIENST VERZEKERINGEN, SERVICE P lgium, SGS Belgium, SGS STTUTORY SE SIL TOWER, SILVERSTONE, SIMCO M, ECO, SECOURS ET duction, SEG, Segafredo Zanetti, e d'Accompa CES DE SANTE MENT es, Shiseido Belgium, s, SELS, SNOW & SURF V ourta ERIE LOUISE, hanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR L Sohr Soielegante, -MICHEL, SOLIERES CONSEIL, SOLNET MACEUTICALS, twar IAUX Speos Belgium, SPF Mobilit PX Cooling AND NI, Ass ERALE CONSTR Suikerbakkerij Joris, Sumitomo Benel LEASING COMP ASREL, 'T SAS, .C. Services Belgium, LIT T TION, T N SPECIALTY OPERA THAICO, tiona Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE, TI ROD. AIRES, SOC. V D MISSIO té belge ays ES, VOIRIE PRIVEE DE MEU CIETE HOTELIERE DU SOC SODIM, SO ANS et collège, TIONAL, MONEY INTERNA Mont-de Piété OVING PEOPLE, MPI - CBR und TIONAL D'ENTRAIDE, TIONAAL INSTIT VERZAMELING - NATIONAL INSTITU Alterna New VCO, NOBEL, NOBLE PTNERS AK PROD, Novus Eur EUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANT O ting, Omnicom Me T - CENTRE DE FORMA OPNS - Open Products - Networks & Software, O ng & Communica OX A IE TION RO Pêle-Mêle, PENSIOENFONDS DEUTSCH RICARD BELGIUM, Carmen, teau Belgique, W Beer E BERG oria, PLUM TEUR DE phic, ACTIVE DRI CO, PROJECTION.EU, PROJET ET CREATION, PROMOBATI YCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CEN QUESTION - SANTE, QUIRAL BEL d Ser ged Ser RAOUL BROTCORNE, RAPID-TORC AR REFORM - RE REPLA Belgique, COORDINAT II, LO x Credit USSELS EU SOLUTIONS - ROBER Robinette bassy Hot ting Cl VERHOOGEN, Lec ESSE, Saint-Gobain Ben ORA TON E OLD, SCK.CEN Centre d'Etude rt Ser SECURITAS DIRECT SECURITAS DIRECT MANAGEMENT SECURITAS S O BELGIUM, Serendipities, Serruvitre, SERTIUS, Ser SERVIBEL, SER CE PLUS SERVICE, SERVICE SOC. SPF SANTE PUBLIQUE SECURITE CHAINE, SERVIC SERVICES BELGIUM, Shackleton Management (Sha-M), SHAKE HANDS, Shania, S MCORP BENELUX, SIMEON, SIMIN, Simmons & Simmons, Simon Cohn Consulting, S TION, ma SSIONNARISSEN AFRIKA - SOC. DES MISSIONNAIRES, SOC. TICIPTION BE ays en Développement Société Belge TIVE MEUTER, Société des C SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILIE SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BEL oxbone, VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises, VRGT, VRONINKS & RICKER - GEASSOCIEERDE NOTARISSEN, VRT - Vl. Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, VYGON, W.L.M.C., W.O. BELGIUM, anhamme, .S.U., AARBORGBEHEER, AASLAND SHOPPING CENTER, abco Europe, ABCO FINANCIAL SERVICES, adjo Mika, , ajctex, ascal, TOURISME, vens, , ANG LI, TIES, armred, ARSH, arwick Barsey Hôtel arimmo, , tia, TER-LEAU, terleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU, Yangara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! Actions that Pay Off, YFAC, ma, -Impac t Ser gement, opl BENELUX, USS EUR V TR Transurb, rox Belg UBIK, Architec ER BELGIUM SERVICES, tional, E SAINT Bring the Busine V AG SECURITY SYSTEMS, an C artn DIJK MANAGEMENT CONSULANTS, RESIDENTIAL, Olmen POUCKE SANIT UYS PRINTING, Steenwinckel ANCOMPERNOLLE, MEERSSC DERNE, Vélos EN ANDER G PERSONEN MET EEN HANDICAP Vi nespa, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIG G EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, , , USSEL, GEZONDHEIDSPROMOTIE ZIEKTEPREVENTIE, VLAAMS -NEDERLANDS HUIS DEBUREN, NEMEN, VLAAMS OMROEPOR VOOR SOCIAAL WONEN, VLAAMSE TSCHAPPIJ VOOR WTERVOORZIENING, Vleesgroothandel Georges Goossens School, VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, VO Group, VODAFONE BELGIUM, VOETBALFEDERA VOKA olca TR VRC Bed LGIUM, abco Europe, adjo Mika, ajctex, arwick Barsey Hôtel terleau Gro www.beci.be Meer info? Max Saey, Business Relations Advisor: msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 Anne Schmit, Business Relations Advisor asc@beci.be – 02 563 68 53 –0478 88 34 97 TOPIC Afval na events niet onvermijdelijk GREEN 100 kilo papier, 30.000 liter water, 200 kWh energie en 500 kg afval… Het gemiddeld resultaat van een evenement met een duizendtal deelnemers. Dankzij de steun van Brussels Waste Network en Leefmilieu Brussel bestaat voortaan de gids Meetings Go Green. En daaruit blijkt dat afval ver van onvermijdelijk is. Johan Debière W ie ooit al een evenement organiseerde, weet dat een dergelijke activiteit enorm veel energie opslorpt en veel aandacht vereist. Omdat hij op 1001 details moet letten, is de organisator soms minder attent voor secundaire aspecten. Het beheer van het afval is daar één van. “Ideaal zouden organisatoren moeten kunnen terugvallen op een kant-en-klare methodologie die zulke taken grotendeels voorbereidt. Om die reden hebben wij een aantal samenkomsten met professionals van de sector geregeld. De vergaarde informatie en aanbevelingen vindt u nu in de gids Meetings Go Green, die wij met de steun van het Brussels Waste Network en hulp van Leefmilieu Brussel hebben samengesteld”, vertelt Laurie Verheyen, bij BECI verantwoordelijk voor het BWN. PPP, 3 letters die alles omvatten VO is een van de specialistische ondernemingen die al lang van deze noodzaak zijn overtuigd. Alexandre Velleuer, Managing Director van de afdeling VO-Event: “VO is zeer te vinden voor een duurzaam beheer van evenementen. Onze baas Michel Culot promoot deze waarden al sinds een tiental jaren bij VO.” Deze bedrijfscultuur ontstond in feite door een combinatie van paradigma’s rond de mens, de planeet en de winst (PPP, voor People, Planet en Profit). Deze waarden zijn zeer spontaan doorgesijpeld naar de evenementen die VO voor zijn klanten organiseert. “Ons beroep berust op het kortstondige”, aldus de Managing Director van VO Event. “Nu, als we er niet op toezien, kan ook het kortstondige een berg afval produceren of een weerslag hebben op het milieu.” Alexandre Velleuer haalt het voorbeeld aan van Delhaize, die in 2007 zijn 140e verjaardag vierde met een zekere aandacht voor de impact op het milieu, ondanks een vrij talrijke opkomst: nagenoeg 30.000 mensen! Comment faire des déchets une ressource ? Bonnes pratiques d'économie circulaire destinées au secteur évènementiel 6 miljard anderen Het is veel meer dan een kwestie van imago: het engagement reikt heel diep in de structuur van VO. In 2010/2011 liep een specifiek opleidings- en evaluatieprogramma van stapel om ervoor te zorgen dat medewerkers zich bij VO goed in uw werk zouden voelen. De tweede ster die VO in de wacht sleepte in het raam van het label Ecodynamische Ondernemingen getuigt op haar beurt van een concrete inzet voor een goed beheer van het milieu, met inbegrip van een doordachte verwerking van afval, de beschikbaarheid van bedrijfsfietsen enz. Vanaf 2011 begon VO evenementen te organiseren die de MVO dimensie volledig integreerden, met toepassing van de PPP en alle nodige aandacht voor de preventie en het beheer van afval. Alexandre Velleuer: “Dankzij het samenwerkingsvoorstel dat we hebben voorgelegd voor de organisatie van het event ‘6 milliards d’autres’ van Yann Arthus-Bertrand, dat in Brussel de steun kreeg van BNP Paribas Fortis, konden wij ons onderscheiden van de andere deelnemers aan de aanbesteding.” Het voorstel hechtte veel belang aan het vervoer van de decors, het gebruik van LED verlichting en, wat betreft afvalpreventie, het hergebruik van decorelementen in Brusselse winkels. Anders waren die elementen voor de verbrandingsoven bestemd. “We hebben ook veel aandacht besteed aan de strijd tegen de verspilling van voedingswaren, samen met de SAMU social.” Sindsdien geldt deze specifieke aanpak voor alle evenementen die VO mocht organiseren. Het meest recente voorbeeld is het event dat IBA inrichtte op aanvraag van Thomas Ralet, Head of BECI - Brussel metropool - juni 2017 37 © Thinkstock
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TOPIC Corporate Communication, en Olivier Legrain, CEO van de onderneming die zich specialiseert in de protontherapie: ook daar genoten de catering, het vervoer en de terugwinning van gebruikte apparatuur een bijzonder doordachte aanpak. Deze concrete acties staan gegrift in de genen van zowel leverancier als klant en reiken veel verder dan milieuvriendelijkheid. VO en IBA hebben daar trouwens met geen woord over gerept Net iets te ver: vasttapijt in de afval Ook de Brusselse onderneming ESN (European Service Network) werkt op die manier. De Event-afdeling van ESN spitst zich toe op corporate communication en bespaart geen moeite om evenementen te organiseren met de laagst mogelijke impact. Thierry Depret is binnenhuisarchitect van opleiding en kiest systematisch de dienstverleners die het dichtst bij het evenement zijn gevestigd, om verplaatsingen drastisch te beperken. Als het mogelijk is, verplaatsen alle betrokken partijen zich tijdens de organisatiefase per trein. Belangrijker nog: ecodesign speelt een vooraanstaande rol bij de fabricage van de stands en bij al wat voor een evenement moet worden ingezet. Thierry Depret vertelt dat hij resoluut voor deze aanpak heeft gekozen toen hij vaststelde wat er na de sluiting van beurzen gebeurde met het vasttapijt: “Alles werd gewoon opgerold en naar de verbrandingsoven gestuurd. (…) Vervang het tapijt door tegels, en u vermijdt heel gemakkelijk dit soort wantoestanden.” Vóór, tijdens en na het evenement Wat beveelt de methodologie in de Meetings Go Green gids aan? Eerst en vooral anticiperen. De organisatie verloopt veel vlotter als ze stroomopwaarts denkt. Op die manier komen er efficiënte maatregelen om de sortering van afval zo vlot mogelijk te laten verlopen en de ophaal goed voor te bereiden. En met het oog op een duurzaam beheer van het event, heeft preventie een belangrijke rol te spelen. Afval vermijden, daar komt het op neer. Dat kan bijvoorbeeld door herbruikbaar of composteerbaar vaatwerk te gebruiken. Tijdens het evenement krijgen de organisatoren, dankzij de aanwezigheid van het publiek, de kans om aan sensibilisering te doen. Met behulp van een duidelijke communicatie en een aangepaste structuur (sorteerpunten) wordt het zelfs mogelijk om de deelnemers te betrekken bij een duurzaam beheer van het geproduceerde afval. Na afloop van het event is het opruimen geblazen. Een belangrijke fase, want dan moeten de schoonmaakbedrijven en/of de afvalbeheerbedrijven erop toezien dat het afval gesorteerd wordt opgehaald. Info: Brussels Waste Network, Laurie Verheyen : lv@beci.be, 02 210 01 75 En ook: www.vo-event.be www.esn.eu www.beci.be/media/uploads/public/_custom/Meetings_Go_ Green_FR_WEB.pdf ● HUÎTRIÈRE & EOLE : evenementencatering en smaakcreaties Met zijn authentieke en creatieve keuken biedt de traiteur Huîtrière & Eole originele smaken aan voor zowel zakelijke als private evenementen. In zijn thuisbasis in Evere nam Huîtrière & Eole net gloednieuwe faciliteiten in gebruik die aan de laatste normen voldoen, waaronder de modernste keuken. “Wij hebben belangrijke investeringen gemaakt waarmee wij over de meest performante technologieën en instrumenten beschikken”, aldus gedelegeerd bestuurder Michel Todosijevic. “Een pluspunt voor onze chef en zijn team en uiteindelijk voor onze klanten, die we nog beter kunnen bedienen.” De Brusselse traiteur Huîtrière & Eole is doorheen de jaren één van de onmisbare referenties binnen zijn sector geworden. Hij geldt als een kwaliteitslabel voor zowel de creaties van zijn chef Xavier Paye als voor het aanbod aan diensten. Hij verzorgt evenementen op de meest prestigieuze receptieplaatsen zoals de Kasteelhoeve van Corroy-le-Grand, Autoworld, de ‘Maison de l’Automobile’, D’Ieteren Gallery, The Egg Brussels, het Château Bayard, de ‘Abbaye de Nizelles’, de Hoeve van Beaurieux, het Kasteel TerBlock enz. De chef geeft, omwille van hun smaak, de voorkeur aan rauwe, verse en lokale producten. “Onze kracht is de kwaliteit van onze medewerkers. Wij zijn een familiebedrijf dat de tijd neemt om naar zijn klanten te luisteren. Bovenop een team van 30 mensen in voltijdse dienst, waaronder 20 koks, 6 verkopers en 4 magazijniers, steunen we op onze zaaljongens die we aandachtig hebben geselecteerd om onze medewerkers bij evenementen te versterken. Onze prioriteit is dat de klant onvergetelijke momenten en ervaringen beleeft.” Huîtrière & Eole geniet vandaag een onberispelijke reputatie, vertaald in een hoger kwaliteitslabel voor zowel de gastronomie die het aanbiedt als voor de diensten die het levert. Kortom: een must voor zij die een geslaagd professioneel of privé-evenement wensen. Huîtrière & Eole Henry Dunantlaan 33 1140 Brussel BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label 2015 - 2018 Tel 02 726 93 60 info@huitriere-eole.be www.huitriere-eole.be
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FOCUS ENERGIE U hebt veel te leren uit het Bilan Carbone! Bilan Carbone (mét hoofdletters) maakt het, samen met andere afgeleide methodes, mogelijk om de rechtstreekse en onrechtstreekse CO2-uitstoot van een organisatie of onderneming te evalueren. Het werd begin jaren 2000 opgericht door de Fransman Jean-Marc Jancovici. Johan Debière A deme, de Franse tegenhanger van Leefmilieu Brussel, ontwikkelde de methode Bilan Carbone. Sinds 2011 staat de Association Bilan Carbone in voor het beheer ervan. De methode is onontbeerlijk voor elke organisatie die wat aan haar CO2 -uitstoot wenst te doen. Ze bestaat uit zeven grote stappen: bewustmaking van de betrokken entiteit tot het vraagstuk van de klimaatverandering en de broeikasgassen, definitie van de reikwijdte van het proces, verzamelen van gegevens, gebruik van de resultaten en analyse van de balans. Daarna komt de opstelling van een actieplan voor de vermindering van de CO2 -voetafdruk en, uiteraard, de uitvoering van dit plan. Pascale Sinnaeve is medeoprichtster van EETQ (Environment & Economics for Total Quality) en beschikt over een erkenning om in België vormingen van Bilan Carbone te stellen met andere evaluatiemethodes zoals haar eigen label Ecodynamische Onderneming? “Deze methode biedt ons de kans om, jaar na jaar, de evolutie van onze eigen uitstoot te zien en richting te geven aan wat neerkomt op een echte reductiestrategie. (...) Wij willen een voorbeeldfunctie uitoefenen. Wij moeten in staat zijn het Europese beleid voor vermindering van de broeikasgasuitstoot toe te passen”, vervolgt Channa Gourdin. En voorbeeldactie waarmee Leefmilieu Brussel instellingen en ook ondernemingen wil overtuigen om in haar voetsporen te treden. Rechtstreekse en onrechtstreekse uitstoot Wanneer de consulente het heeft over de noodzakelijke vermindering van broeikasgassen, doelt ze natuurlijk op die gassen die inherent zijn aan het gebruik van fossiele Leefmilieu Brussel besloot om deze balans zelf door te voeren en haar eigen “CO2 -gewetensexamen” af te leggen. -uitstoot in een Excellijst invoe“Concreet betekent dit dat we verscheidene gegevens met betrekking tot de CO2 ren om zo een reductiestrategie voor onze uitstoot op te stellen”, vernemen wij van Channa Gourdin, ecoconsulente binnen de dienst Facilities en Onroerend Erfgoed. Maar waarom investeert Leefmilieu Brussel hierin zoveel energie terwijl de organisatie zich tevreden zou kunnen 40 BECI - Brussel metropool - juni 2017 We onderscheiden hierbij de scopes 1, 2 en 3. “De scopes 1 en 2 zijn relatief simpel: de meeste ondernemingen beschikken over deze informatie. Dat betreft hun energieverbruik (elektriciteit, gas, stookolie...).” Indien een bedrijf een volledige balans wenst op te stellen en rekening wil houden met wat Bilan Carbone de kleine en grote aankopen noemt (scope 3), dan wordt het ingewikkelder en Haal meer uit de zon, om minder te betalen Energie wordt tegenwoordig anders geproduceerd en verbruikt. Dat is de reden waarom we meer en meer inzetten op zonne-energie. Want wat is er beter dan meer energie uit de zon te halen, om minder te betalen én minder te vervuilen? Laat onze experts berekenen wat uw bedrijf zou kunnen besparen. Meer info op engie.be/zon
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FOCUS realiteit van een economische activiteit is op het vlak van de CO2 -uitstoot niet dezelfde naargelang ze in Frankrijk, China of België plaatsvindt. De uitstootfactor per geproduceerde kWh elektriciteit ligt vanzelfsprekend dichter bij de 1000 g CO2 Laatste stap na de conclusies van het Bilan Carbone: de compensatie die naar keuze te realiseren is in ontwikkelde landen of in ontwikkelingslanden. begint de zoektocht naar minder gebruikelijke informatie. Gelukkig kunnen de toestellen en producten van scope 3 volgens de afschrijvingsmethode op een, twee, drie of meerdere jaren worden verrekend. Een proces dat een tot twee jaar duurt Deze analyse is echter niet in een handomdraai uitgevoerd. Channa Gourdin stelt vervolgens gerust: “Hoewel het proces in het begin tijd vergt, verloopt alles daarna al gauw automatisch.” Bij Leefmilieu Brussel werkt één persoon één dag per maand aan dit proces, met de hoop om op een tot twee jaar tot een volledig beeld te komen. Dat er tussen de opstart en het resultaat zoveel tijd verloopt, probeert Channa Gourdin te relativeren, en ze ziet er zelfs een voordeel in: “De vereiste tijd biedt (ons) de kans om het proces te laten rijpen. Daarnaast moet het personeel ook bewust worden gemaakt, dat is absoluut noodzakelijk. We moeten het personeel inderdaad zin geven om deze informatie door te geven en deel uit te maken van deze dynamiek. Het Bilan Carbone dat Leefmilieu Brussel opstartte, heeft ook andere kenmerken: zo wordt het betrokken bij het milieumanagementsysteem dat de instelling al toepast. De gegevens die Bilan Carbon verzamelt, en vooral de evolutie ervan, zullen het managementsysteem enigszins concrete en vertaalbare aanwijzingen geven over onze evolutie op deze vlakken.” Barco, Ontex, le Pain Quotidien, Exki... Voor Antoine Geerinckx is Bilan Carbone als een tweede natuur. In het raam van de CO2 -compensatieactiviteiten van het bureau CO2Logic, dat hij iets meer dan tien jaar geleden oprichtte, stelde hij een mapping op van de CO2 -uitstoot van de organisaties. Talrijke en vaak internationaal actieve onderneminAntoine Geerinckx (CO2Logic) gen staan op zijn palmares, zoals Barco, Ontex, le Pain Quotidien of Exki. Dit maakt het voorbereidend werk, dat nodig is voor een coherente omrekening, onvermijdelijk. “Wij beseffen dit van buitenaf gezien niet, maar de in China, terwijl Pascale Sinnaeve (EETQ) dat in België eerder bij de 200 g ligt.” België haalt zijn elektriciteit voornamelijk uit bronnen die niet of weinig bijdragen tot de CO2 zijn kW voor een overgroot deel met steenkool, een van de energiebronnen die het meest CO2 ling van de gegevens bij zijn klanten kan CO2Logic hen dan een logica bijbrengen die tot doel heeft de CO2 -uitstoot. China produceert echter uitstoten. Na verzame1-uitstoot te verminderen via, bijvoorbeeld, de invoering van meer milieuvriendelijke technologieën of door verantwoordelijker gedrag te stimuleren. De onvermijdelijke uitstoot compenseren Voor de CO2 -uitstoot die niet te vermijden valt, biedt compensatie een mogelijke oplossing. Die vindt het vaakst plaats in ontwikkelingslanden. Antoine Geerinckx was net terug van een reis naar Afrika toen we hem een paar vragen voorlegden. Daar voert CO2Logic voor zijn klanten belangrijke compensatieprojecten: “In Afrika is het met 1000 euro mogelijk om de CO2 -uitstoot met 100 ton te verminderen. Met datzelfde budget kunt u in het Westen de uitstoot met slechts enkele tonnen verminderen.” Wanneer er inderdaad al veel inspanningen zijn geleverd om de CO2 -uitstoot in te dijken, kosten extra acties om de overgebleven tonnen “weg te werken” steeds meer. In een geest van optimalisatie concentreren de inspanningen van de klanten van CO2Logic zich dus op de projecten die in ontwikkelingslanden werden opgestart. Behalve de rechtstreekse effecten die de opdrachtgever beoogde ter compensatie van de CO2 -uitstoot, hebben deze acties ook een rechtstreekse positieve uitwerking op het vlak van jobcreatie en behoud van de biodiversiteit. Deze voordelen voor de lokale bevolking schat het Imperial College of London op zo’n 664 dollar per weggewerkte ton. Dit bedrag voegt zich toe aan de niet te onderschatten besparingen voor de opdrachtgevende onderneming. Een mooie bijdrage tot een “CO2 -geweten”, dat nog nooit zo zuiver was. ● Meer informatie: www.eet-totalquality.com ; www.co2logic.com 1. Volgens de gegevens van de Federatie van de Belgische Elektriciteits- en Gas Bedrijven (FEBEG) werd in 2015 in België 37,5% van de elektriciteit dankzij kernenergie geproduceerd, vergeleken met 38,4% (voornamelijk gas-) centrales, 9,1% biomassa, 8,2% windmolens, 4,6% zonne-energie en het overige door waterkracht. 42 BECI - Brussel metropool - juni 2017 © CO2logic ÉNERGIE Relighting: een keuze die (snel) rendabel blijkt De verlichting van de onderneming moderniseren verlaagt niet alleen de elektriciteitsfactuur: het zorgt daarnaast voor minstens even belangrijke voordelen. Denk maar aan toegenomen comfort en productiviteit, meer veiligheid voor de werknemers... Johan Debière D e vier specialisten die we raadpleegden, zijn het erover eens: oude verlichting vervangen door de bijvoorbeeld bijzonder veelbelovende LED-technologie doet u liefst niet zomaar in het wilde weg. De ene lichtbron is de andere niet: er bestaan goede en duidelijk minder goede varianten. Deze uit elkaar houden is het werk van Jean-Michel Deswert, Technology Manager bij Laborelec: “Laborelec is een erkend en volledig onafhankelijk laboratorium dat regelmatig de prestatie van LED-verlichting meet. Via deze activiteit zetten we voor Engie een benchmark op, waardoor we een onderscheid maken tussen de commerciële beloftes en de realiteit van de verlichting binnen reële gebruiksomstandigheden.” Meer dan energiebesparing alleen Bij de problemen waar Laborelec vaak op stoot, vinden we grote kwaliteitsverschillen: ontoereikende verlichtingsweergaven, erg korte levensduur of onaangename lichteffecten zoals flickering1 van een lichttunnel die de autobouwer gebruikt om de kwaliteit van zijn verfproducten te meten.” In ziekenhuizen biedt intelligente verlichting ook de mogelijkheid om de slaapcycli van de patiënten rechtstreeks te beïnvloeden. Diezelfde redenering en aanpak gelden voor scholen, waar een goed ingestelde verlichting de aandacht van de leerlingen letterlijk kan stimuleren. Kortom: de voordelen die een relighting-operatie potentieel biedt, reiken veel verder dan enkel de energiebesparing. Nemo 33, Aqualibi en Brico Deze aanpak is over de hele lijn vergelijkbaar met die van Renauld Catry, de baas van Maxlite. Deze onderneming voerde volledige verlichtingsanalyses uit bij sterk uiteenlopende klanten: van recreatieve zones (Aqualibi, Nemo 33) over supermarkten (Carrefour Express, Proxy...) tot autoshowrooms. “Om objectief de noden te identificeren, werken we met DIALux2 . “Lichtbronnen die dit probleem ondervinden, veroorzaken een flikkerend effect. Het licht verandert voortdurend van intensiteit en leidt tot hoofdpijn of zelfs tot ongevallen wanneer machines in slecht verlichte zones functioneren”, legt de heer Deswert uit. Voldoende aandacht schenken aan de kwaliteit van de verlichting is ook erg nuttig in alle andere professionele ruimtes zoals kantoren, garages, voorraadruimtes, gemeenschappelijke ruimtes, de ruimere omgeving van het bedrijf… Hierbij dient ook rekening gehouden met alle factoren die eventueel met de lichtbron interageren. “Een van de laatste sites die Laborelec in het kader van relighting audits analyseerde, is die van Arcelor Mittal waar, bovenop een sterke vervuiling van de lichtbronnen in de lokalen, ook extreme temperaturen heersen. In de Audifabriek in Vorst hielp Laborelec bij de configuratie Een garage is een erg grote energieverbruiker. 1. Variaties in de lichtsterkte van een lichtbron als gevolg van variatie in de voedingsspanning. 2. Gratis software voor het ontwerpen, visualiseren en berekenen van erg professionele verlichtingsstudies van eenvoudige lokalen tot volledige verdiepingen, in gebouwen en in buitenruimtes. BECI - Brussel metropool - juni 2017 43 . Dat is een gratis programma dat de klant in zijn relighting-operatie bijstaat op basis van © Engie Electrabel
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FOCUS uur (C)”, vertelt Grégoire Hermans.“Over A onderhandelt u met uw leverancier, B bevindt zich in uw plafond en C heeft met gedrag te maken. De wisselwerking tussen deze drie punten maakt het verschil tussen een hoge en een lage factuur.” In een voortdurend verlichte ruimte kan de vervanging van een voorbijgestreefde technologie zeer snel rendabel blijken. een gestructureerd plan en verlichtingsmaatregelen.” Behalve dit instrument maakt Maxlite zich sterk dat het slechts LED-toestellen gebruikt die specifiek met het lastenboek overeenkomen. “Wij laten in China specifieke LED-lampen vervaardigen. Dat was het geval bij de regie van de RTBF, die wij met lampen hebben verlicht die geen enkele weerkaatsing op de schermen mochten veroorzaken”, legt Renauld Catry uit. Eens de kenmerken bepaald, zijn de lampen klaar om uitgetest te worden. Na de tests en de nauwkeurige ROI-berekeningen, verbindt de klant zich en stuurt het bedrijf de instructies voor de vervaardiging door naar China. “Deze aanpak valt bij onze klanten in de smaak omdat ze geen risico nemen. De ROI is bekend en meestal vastgelegd op twee jaar, of minder, met producten die een garantie hebben van vijf jaar. De kosten verbonden aan de onderhoudsoperatie verdwijnen dus”, aldus nog Renauld Catry, die erin geslaagd is klanten als Total, Automatic Systems, Holcim of Rossel te overtuigen. Bij de uitgever installeerde Maxlite de nieuwe verlichting in de gang van de derde verdieping van het gebouw in de Koningsstraat. De oude lichtbuizen van 36 watt moesten wijken voor lampen van 12 watt. Met 200 buizen per verdieping en een besparingsratio van 1 op 3, begreep de directie van de persgroep al snel hoe belangrijk het was om in deze technologie te investeren. De drie bestanddelen van de elektrische factuur Het is duidelijk: de energiebesparingen die de LEDtechnologie met zich meebrengt, zowel door een lagere energieconsumptie als door onderhoudsoperaties die tot een minimum zijn herleid, zijn van doorslaggevend belang tijdens de beslissing. “LED betekent een echte doorbraak. Wanneer u een lamp van 50 watts vervangt door een LED van 8 watts met hetzelfde aantal lumen, bespaart u meteen 84% op uw elektriciteitsfactuur”, verklaart Grégoire Hermans, oprichter en Managing Director van Reliance Consutants. Bij de klanten van het bedrijf vinden we kantoren, farmabedrijven en ... parkings, zoals degenen die Indigo (ex Vinci) beheert, of die van BECI. “Met een verlichting van 24u per dag, 365 dagen per jaar, ofwel 8760 uren per jaar, vormt een garage een erg grote energieverbruiker. De elektriciteitsfactuur bestaat uit drie elementen: de prijs per kilowatt/uur (A), vermenigvuldigd met het aantal kilowatt (B), vermenigvuldigd met het aantal 44 BECI - Brussel metropool - juni 2017 De strijd tegen verspilling is niet langer facultatief Luc Verschaffel is CEO van het bedrijf 5A, dat oplossingen biedt op het vlak van controle en monitoring van het energieverbruik. Volgens hem is regulering een ander technisch element dat eveneens goed overdacht dient te worden. Een mening die gedeeld wordt door Pascal Stiens, Product manager Marketing & Sales bij Engie Electrabel. “De lampentechnologieën zijn sterk geëvolueerd en bereiken vandaag een mooie maturiteit. De grote uitdaging vandaag heeft eerder te maken met het beheer van het aan- en uitschakelen van de verlichting. We zien steeds meer systemen opduiken waarin de verlichting deel uitmaakt van het centrale beheer van gebouwen, dat bovendien instaat voor alles wat zonnebescherming betreft, de aanwezigheidssensoren en soms zelfs timers”, zegt Pascal Stiens. “Daarom moet de aandacht vandaag gaan naar verlichting in haar globaliteit, vanaf de verlichtingsaudit en de opstelling van een nauwkeurig lastenboek tot en met de opvolging van de renovatie. Voor onze klanten betekent dit niet alleen besparingen maar ook comfort”, onderstreept Pascal Stiens. In de industrie is verlichting goed voor 15% van het energieverbruik. In de dienstverlenende sector, bij hotels of showrooms, kan dit aandeel oplopen tot 45%. Op deze plaatsen blijft het licht inderdaad vaak 24/7 aan. “Uiteindelijk is de eerste boodschap van account managers bij hun bezoek aan klanten of potentiële klanten dat de strijd tegen de verspilling niet langer een optie is.” Actoren van een slimme energietransitie De boodschap is klaar en duidelijk gestaafd door veelzeggende cijfers: “Op een voortdurend verlichte plek kunnen we ervan uitgaan dat het vervangen van een voorbijgestreefde technologie door een nieuwe LED-technologie op twee tot zelfs één jaar een ROI betekent...”, vertelt Pascal Stiens nog. “Wat we op het vlak van relighting doen, maakt in feite deel uit van een globalere strategie van Engie in het kader van de energietransitie”, vult Olivier Desclée, woordvoerder van Engie Electrabel aan. Met deze strategie helpt deze leverancier zijn klanten vandaag minder en beter te verbruiken, dankzij innoverende oplossingen zoals de boxx – een soort intelligent huisbeheerder – en verlichtingsoplossingen voor residentiële klanten (nvdr: via de webshop http://www.50five.be). ● Meer informatie op: http://www.laborelec.be http://www.engie-electrabel.be http://maxlite.be http://5abox.com Verander uw milieubeleidskosten in winst! Uw ecologische voetafdruk betekent ook een kost voor de onderneming. Denk maar aan het verbruik van energie, water en grondstoffen, aan de tijd die aan nutteloze verplaatsingen wordt verspild enz. Per slot van rekening heeft dit alles een financiële weerslag. Dit beseffen steeds meer ondernemingen, die deze verborgen kosten nu proberen op te sporen en te beheersen. BECI ontwikkelde een aantal thema-opleidingen om u te helpen de kosten van uw milieubeleid om te zetten in winst. Belangstelling? Dit zijn onze volgende trainingssessies: • 30/06 – Geef opnieuw vorm aan uw mobiliteitsbeleid • 08/09 – Goederen en diensten: een slimme koop = een duurzame koop • 29/09 – Uw onderneming, een bron van energie • 20/10 – Het bedrijf van morgen is een veerkrachtig bedrijf • 10/11 – Communiceren over de milieustrategie INFORMATIE Laurie Verheyen – 02 210 01 75 Laura Rebreanu – 02 643 78 26 green@beci.be www.brusselsgreennetwork.be
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DYNAMIEK TRANSITIE Tivoli GreenCity: grijs water in de stad hergebruiken, het kan Gezinnen en bedrijven in Brussel gebruiken vrijwel uitsluitend vers drinkwater voor hun uiteenlopende dagelijkse behoeften. Echt verstandig kan je dit niet noemen, als je weet dat het water vaak dient om … het toilet door te spoelen! Johan Debière H et principe van een grijswatersysteem is vrij eenvoudig: het verzamelt al het licht verontreinigd afvalwater, dat bijvoorbeeld afkomstig is van een douche of een wastafel, om het vervolgens opnieuw te gebruiken voor allerlei toepassingen waarvoor drinkwater niet nodig is. Grijs water (soms ook wel huishoudwater genoemd) levert de gebruikers mooie besparingen op, vooral omdat drinkwater steeds duurder wordt. En voor de overheden zit er een dubbel voordeel in: de rioleringen krijgen minder afvalwater te slikken en het water dat in het zuiveringsstation toekomt, heeft een hogere concentratie aan vervuilende stoffen, waardoor het station efficiënter functioneert. 250.000 euro over de hele levensduur van een gebouw Roan Van Boeckel, Project Manager bij Parbam, een filiaal van de bouwgroep BAM: “Om de opdracht voor de duurzame voorbeeldwijk Tivoli binnen te halen, moesten niet minder dan 20 eenheden voor hergebruik van grijs water worden geïnstalleerd. Dit was een specifieke eis van de opdrachtgever citydev.brussels. Wij hebben dit aspect met de meeste aandacht uitgewerkt en de opdracht is aan ons toegewezen”. Concreet betreft het twee installaties met een capaciteit van 10.000 m³ voor elk van de vijf loten van het project. De totale meerprijs bedraagt 250.000 euro (nvdr: alleen in de 271 wooneenheden die in opdracht van citydev.brussels worden gebouwd). In theorie is het systeem erop berekend om per bewoner en per dag ongeveer 62 liter grijs water te kunnen verwerken en hergebruiken. Bouwheer Parbam neemt de meerprijs voor zijn rekening. “Vergelijk het met de extra kosten die bepaalde projectontwikkelaars in hun budget willen opnemen voor de installatie van zonneboilers. In absolute cijfers is deze investering hoog genoeg om sommige kandidaat-eigenaars af te schrikken, hoewel ze relatief gezien vrij verwaarloosbaar is door de lange levensduur van de installaties”, zegt Roan Van Boeckel. Een grijswatersysteem levert elk jaar opnieuw besparingen op, die zelfs nog toenemen naarmate de waterprijs stijgt. Ook hier is het sop de kool zeker wel waard, zo blijkt uit de berekeningen van Leefmilieu Brussel. Het volstaat om naar het grijswatergebruik voor de wc’s te kijken: “Gemiddeld loopt 35% van het totale waterverbruik door het 46 BECI - Brussel metropool - juni 2017 In de buurt van Thurn & Taxis verrijst een nieuwe wijk: Tivoli. toilet. De was doen en de woning onderhouden volgen op vrij grote afstand, met respectievelijk 13 en 9%”, zo klinkt het bij Leefmilieu Brussel. Behandeld en hergebruikt grijs water is niet alleen geschikt om wc’s door te spoelen. Het kan ook dienen om bepaalde percelen te sproeien en, als je enkele extra voorzorgen neemt, de was te doen. Op die manier kan 57% van de totale waterbehoeften door een alternatieve waterbron worden gedekt. Ook voor kantoren? Het waterverbruik op kantoor levert uiteraard een heel ander patroon op. Een douche of bad nemen komt er veel minder voor, zodat de organische belasting er gemiddeld drie keer lager ligt. Ze bedraagt slechts 20 gram per dag en per persoon, tegenover 60 gram thuis. De hoeveelheid water die iemand per dag gebruikt (ook wel de “hydraulische belasting” genoemd) schommelt daarentegen vrij sterk, afhankelijk of die persoon zich op kantoor bevindt (20 tot 50 liter per dag) of thuis (120 liter per dag). Volgens deze ramingen vertegenwoordigt een werknemer slechts één derde “bewoner-equivalent” als hij een dienstenactiviteit uitoefent, tot een halve “bewoner-equivalent” als hij in een bedrijf met douches voor de arbeiders werkt. In dit laatste geval kan het waterverbruik per dag en per werknemer oplopen tot 95 liter. En al die liters kunnen nu slim worden hergebruikt. ● DYNAMIEK REKRUTEREN IN BRUSSEL Diversiteit is een opportuniteit Een bedrijf dat voor en door Brusselaars wil zijn, gaat uiteraard het liefst van al in de eigen stad rekruteren. Dit heeft als consequentie dat je om moet kunnen gaan met de diversiteit van het menselijke kapitaal in de metropool. Hoe pak je deze uitdaging aan? Hoe rijk is het potentieel van Brussel? Brussel heeft als bruisende wereldstad een enorm potentieel: het is het kloppende hart van Europa, het is een studentenstad, het telt liefst 1,16 miljoen inwoners (wat meer dan 10 procent van de Belgische bevolking is)… Als we eerlijk zijn, moeten we toegeven dat dit grote potentieel bij heel wat werkgevers tot op heden onderbenut blijft. Nochtans zijn de kansen die het biedt vanuit HR-standpunt niet te verwaarlozen. Als je Brussel met andere Belgische steden vergelijkt, valt al snel het verschil in diversiteit en meertaligheid op. In de hoofdstad zijn deze veel meer uitgesproken. Je botst er op mensen van de wereld. Mensen met een open geest en internationale contacten. Daardoor zijn ze ook iets flexibeler, creatiever en innovatiever. Als rekruteerder krijg je er sollicitanten over de vloer die in verschillende landen hebben geleefd of ouders hebben met allochtone roots. De kerktorenmentaliteit die je elders in België aantreft, is hen totaal vreemd. Aanwerven in Brussel heeft zo zijn eigen hinderpalen: het is niet makkelijk om de tweetalige profielen te vinden waar de hoofdstad om vraagt, er is de ongelijkheid van de loonbarema’s (in Brussel liggen die hoger dan in de rest van het land) en Brusselaars verlangen snelle aanwervingsprocedures. Om toch een kwalitatieve instroom te krijgen, kunnen werkgevers uiteraard op standaardkanalen als de eigen website en de sociale media rekenen, maar het loont ook de moeite om een intensieve samenwerking aan te gaan met scholen (via Job Days, workshops, pitches voor eindwerken, het aanbieden van stageplaatsen), een connectie te zoeken met het verenigingsleven (BECI, maar waarom bijvoorbeeld ook geen hockeyclubs?) om de vacatures te verspreiden en de netwerking van de eigen medewerkers aan te moedigen (bijvoorbeeld door alle nieuwkomers tot rekruteringsambassadeurs te benoemen en de beste ‘aanbrengers’ te belonen). Hoe manage je de diversiteit? Aardig wat Brusselse ondernemingen zullen vaststellen dat een flink aandeel van de nieuwkomers die ze welkom heten van buitenlandse origine is. De uiteenlopende achtergronden van de werknemers mag je niet als een probleem beschouwen. Nee, zie het gerust als een opportuniteit. Is het niet meer dan logisch dat de veelkleurigheid van de stad in het personeelsbestand weerspiegeld wordt? In deze stad zijn je klanten immers even heterogeen. Je krijgt zowel met iemand van Chinese afkomst als met een hooggeplaatste eurocraat te maken. Een goede mix van talen in huis hebben, is onmiskenbaar een troef in een omgeving met zoveel Europese instellingen. Pascale Matthys, KBC Brussels Uiteraard kan er onbegrip en onwennigheid opduiken als je verschillende culturen bij elkaar zet. Om de integratie te bevorderen, is een opleiding ‘multiculturaliteit’ best zinvol: mensen krijgen er instrumenten aangereikt om de impact van multicultureel werken in te schatten. Ze leren de interacties tussen collega’s juist te analyseren en in goede banen te leiden. Ook in de coaching van werknemers mag daar voldoende aandacht naartoe gaan. Want ongekend is onbemind. Het organiseren van happy hours, HR events en ontbijtsessies stimuleert het onderlinge contact. Van zodra mensen elkaar goed leren kennen, gaat het samenwerken een pak vlotter. Respect is een waarde die vele werkgevers zullen onderschrijven. Verwacht wel niet dat respect opbrengen voor de ander zijn taal en cultuur vanzelf gaat. Dit vraagt geduld en doorzettingsvermogen van je mensen. Geduld om de anderen te leren doorgronden en doorzettingsvermogen om je een beetje aan te passen aan dat nieuwe, multiculturele verhaal. Als collega ga je anders om met de dochter van een expat dan met een Poolse die nog niet zo lang geleden naar hier geëmigreerd is. Voor die laatste, die de taal nog niet helemaal machtig is, moet je wellicht iets meer geduld opbrengen. ● Pascale Matthys HR & Happiness manager KBC Brussels pascale.pm.matthys@kbcbrussels.be BECI - Brussel metropool - juni 2017 47
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DYNAMIEK STARTER Avempace: een originele studieruimte Avempace biedt studenten een eigen studieruimte aan om in groep en onder begeleiding te studeren. Het initiatief zag onder de impuls van Olivier Roland en Quentin Spilliaert in maart het licht. Guy Van den Noortgate S teeds meer studenten ondervinden om verscheidene redenen problemen om te studeren. Ofwel is de plaats ongeschikt of volzet zoals de faculteitsbibliotheek tijdens de blok, ofwel zorgt de eenzame confrontatie met een massa documenten die ze zich eigen moeten maken voor stress, of vinden ze geen gepaste studiemethode. Kortom: dit wordt steeds meer de realiteit voor studenten die kennis maken met universitaire studies. Met deze ervaring in hun achterhoofd hebben Olivier Roland en Quentin Spilliaert, twee gediplomeerde geneeskundestudenten van de UCL (2016), een origineel initiatief out of the box gelanceerd, dat bij studenten zelf al veel succes oogst. In Brussel-Centrum, tussen Kunst-Wet en Madou, stellen ze een studieruimte ter beschikking. Die kreeg de naam Avempace, naar een Andalusische geleerde uit de 12e eeuw. “Het is een ideale, ruime en rustige studieruimte met studentenomkadering”, legt Olivier Roland uit. “Deze ‘study space’ vult duidelijk een gat in de markt. 80% van de studenten studeert vandaag buitenshuis.” Toch bieden de twee stichters veel meer dan een ‘gewone’ ruimte aan. De studenten kunnen er les volgen, met name anatomie en histologie, om hun leerstof efficiënter te herzien. “Wij zorgen eerst en vooral voor een methodologie”, vertelt Quentin Spilliaert. “Wij kunnen de studenten helpen en hen raad geven over hoe ze het best studeren en de stof zo verwerken dat ze voor hun examens slagen. Wij garanderen niet dat ze slagen maar doen er alles aan om hen de nodige middelen aan te reiken om er te geraken.” Begeleidende study space Met deze begeleidende study space biedt Avempace echt studiehulp aan. Die kan, bovenop het reeds aangehaalde aanleren van een werkmethode, verschillende vormen Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be 48 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Quentin Spilliaert (links) en Olivier Roland. aannemen zoals coaching, planningshulp, de doelstellingen controleren of ook examensimulatie. “Wij beperken ons niet tot de studies in de enge zin van de term, maar leggen eerder de nadruk op het gedrag van de student, op recuperatie en voeding bijvoorbeeld. Aurélie Piel van Bubble’s (nvdr: zij verscheen in april in deze rubriek) legde de studenten onlangs uit hoe ze zich goed konden voeden”, gaat Quentin Spilliaert verder. “Sommigen twijfelen aan hun slaagkansen. Ook voor hen staan wij klaar.” Avempace biedt vandaag plaats aan 50 tot 60 studenten, zeven dagen op zeven. De ruimte bestaat uit een deel dat voorzien is om er te studeren en een deel waar lessen gegeven worden. De erg toegankelijke prijs bedraagt 35 euro per week. De twee stichters hebben veel aandacht voor de sociale dimensie van hun project: “Niet iedereen komt uit een bevoorrecht milieu waar de ouders over een universitair diploma beschikken. Jongeren die dan aan hogere studies beginnen, genieten al van gunstige omstandigheden. Voor de jongeren die uit minder voorspoedige middens komen, loopt de stap naar de universiteit niet altijd van een leien dakje. We hebben er daarom voor gekozen een oplossing te bieden die voor zoveel mogelijk studenten financieel toegankelijk zou zijn.” Avempace beantwoordt zo aan een evolutie in onze maatschappij waarbij iedereen, jongeren voorop, steeds meer verbonden is en voortdurend gesolliciteerd wordt. Dankzij deze originele ruimte, die de steun en kennis van een aantal competente professoren en specialisten verenigt met een studiesfeer die ons aan monnikenwerk herinnert, beschikken studenten over de ideale omstandigheden om te studeren en, in fine, om te slagen. ● www.beci.be
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DYNAMIEK Bedrijfsoverdrachten: het succesverhaal van de familie Petit Bedrijfsoverdrachten vormen de komende jaren een van de grootste uitdagingen van de Belgische economie. Binnen de 10 jaar zullen 300.000 ondernemingen op zoek zijn naar een overnemer. Een onderneming overdragen of overnemen vergt echter best veel voorbereiding... Om dit in goede banen te leiden deed de familie Petit een beroep op de Transmission Hub van BECI. Een succesverhaal. Gaëlle Hoogsteyn O m naar het verhaal van hun bedrijfsoverdracht te luisteren, ontmoeten wij met de familie Petit in de gebouwen van de Kamer van Koophandel van Brussel. Rond de tafel zitten Jean-Claude Petit, de vader, en zijn twee zonen Pierre-Benoît en François-Xavier. Jean-Claude is vandaag op pensioen na een loopbaan in de banksector. Hij is echter nog steeds actief als onbezoldigde vennoot, en het zijn de kinderen die later de fakkel zullen overnemen. In hun familie gaat de zin voor ondernemen over van vader op zoon. “Ongeveer drie jaar geleden, toen ik nog werkte, besloot ik om de activiteiten van onze onderneming te diversifiëren. Wij beschikten toen inderdaad over drie middelgrote supermarkten. Rekening houdend met de relatieve instabiliteit binnen de voedingssector, wou ik me in een andere sector lanceren om zo een langdurige activiteit en toekomst voor mijn zonen te garanderen”, vertelt Jean-Claude Petit. Nood aan begeleiding Een onderneming overnemen is een zware kluif. Daarom vond deze voormalige bedrijfsleider begeleiding geen overbodige luxe. De TransmisVan links naar rechts:Pierre-Benoît, Jean-Claude en François-Xavier Petit. sion Hub van BECI, die net was gelanceerd, kwam als een geschenk uit de hemel. Pierre-Benoît Petit: “Wij hebben de Transmission Hub in januari 2015 ontdekt in een artikel in Trends Tendances en namen dan met de Hub contact op om meer te weten te komen over het aanbod begeleidende diensten. De manier waarop het concept werd voorgesteld, de grondige analyse van de situatie en van het aantal ondernemingen dat op middellange termijn een overnemer zoekt, hebben ons echt over de streep getrokken. Dat het de Kamer van Koophandel van Brussel is die dit initiatief leidt, was voor ons ook een teken van kwaliteit.” François-Xavier Petit gaat hier verder op in: “In tegenstelling tot bedrijven die zich als overdrachtsspecialisten voorstellen, wil BECI niet koste wat het kost die bedrijven verkopen die in haar database staan, maar beoogt ze eerder het succes en de kwaliteit van de overdracht. De leden en partners van de Hub hebben meer oog voor advies en begeleiding.” François-Xavier 50 BECI - Brussel metropool - juni 2017 De grote stappen De familie Petit nam aanvankelijk deel aan alle informatiemomenten die de Transmission Hub organiseerde. “De thema’s waren telkens erg interessant en lieten ons kennis maken met aspecten waar wij niet meteen aan gedacht zouden hebben. Wij noteerden alles om zo beter bestand te zijn voor wat komen zou”, verduidelijkt Pierre-Benoît. “Dankzij deze avonden zijn wij ons ook meer vragen gaan stellen over wat wij van een overdracht verwachten”, voegt hij nog toe. Daarna was het tijd om de ondernemingen voor te stellen die op zoek zijn naar een overnemer. Een van de grootste moeilijkheden voor kandidaat-overnemers is inderdaad te weten komen welke ondernemingen een overdracht overwegen. In het belang van de vertrouwelijkheid hangen deze bedrijven hun verkoopintenties maar zelden aan de grote klok. “De Transmission Hub heeft ons in die zin waardevolle tijd gespaard door ons die bedrijven kenbaar te maken”, zegt Pierre-Benoît. Zijn vader vult aan: “De D.R. De Hub Transmission: wie en waarom? Om een antwoord te bieden op de uitdagingen die de overdracht van een onderneming met zich meebrengen, richtte de Kamer van Koophandel van Brussel in 2015 een Transmission Hub op. Die heeft als taak de overdragers en overnemers samen te brengen. Een ploeg deskundigen en de partners van de Transmission Hub bieden u de mogelijkheid na te gaan hoe goed u voorbereid bent op de overdracht/overname van uw bedrijf en bereidt u er op korte, middellange of lange termijn op voor. De Hub biedt het hele jaar door professionele en vertrouwelijke informatiesessies, vormingen en begeleiding, zodat iedereen zijn project kan voorbereiden en ontwikkelen. Jean-Claude Hub stelde ons talrijke en gevarieerde contacten voor. Dat stelde ons gerust. Wij kregen een lijst ondernemingen aangereikt, waaruit we drie interessante bedrijven selecteerden.” Na een ontmoeting met deze drie ondernemingen viel de keuze uiteindelijk op ‘Monsieur Marc’, een bedrijf dat zich specialiseert in het onderhoud van gemeenschappelijke ruimtes in gebouwen met standing. “Een van de doorslaggevende elementen bij onze beslissing was dat de eigenaar zijn overdracht samen met een overdracht-manager had voorbereid. Zijn dossier was goed opgebouwd en we kregen meteen een volledig overzicht van de economische, financiële en sociale situatie van Monsieur Marc”, legt François Xavier uit. “Een onderneming moet verder kijken dan de cijfers en ook een blik in de toekomst werpen, zich afvragen welke meerwaarde de overdracht voor de onderneming betekent, hoe de ontwikkeling er zal uitzien. Kortom, een langetermijnvisie hebben”, stelt Jean-Claude Petit. Deze langetermijnvisie beïnvloedde ook de overnemers bij hun keuze. Pierre-Benoît: “Wij hebben snel mogelijke ontwikkelingen, nieuwe structurele verbeteDe volgende sessie van de Transmission Hub vindt plaats op 15 juni 2017. Overdragende ondernemingen worden er in alle vertrouwelijkheid aan potentiële overnemers voorgesteld. Interesse? Neem in alle vertrouwelijkheid contact op met de Transmission Hub zodat we samen uw projecten met succes kunnen waarmaken! Meer informatie: Erick Thiry - eth@beci.be - 02 643 78 36 ringen en prospectie-ideeën geïdentificeerd. Die willen we ook uitvoeren, zonder daarbij onze ‘ambachtelijke en menselijke kant’, die ons nauw aan het hart ligt, uit het oog te verliezen.” Voor de twee broers betekent een onderhoudsdienst meer dan een scherpe prijs. Het contact en de nabijheid met de bewoners zijn erg belangrijk. “De werknemers van Monsieur Marc zorgen bovendien voor meer dan poetsen alleen, zo bv. de post naar de verdieping brengen van een oudere persoon die moeilijk kan stappen. Al deze kleine dingen zorgen ervoor dat Monsieur Marc zich onderscheidt en zijn klanten behoudt”, nog aldus François-Xavier. Pierre-Benoît Happy end Na talrijke vergaderingen, gesprekken en onderhandelingen verwierf de familie Petit Monsieur Marc. François-Xavier: “Wij hadden bij onze eerste ontmoetingen met de leden van de Transmission Hub nooit verwacht dat een bedrijf overnemen gemiddeld twee tot drie jaar tijd in beslag zou nemen. Uiteindelijk vergt kwaliteit toch tijd. Het proces duurde inderdaad twee jaar, bovenop de negen maanden overgang tijdens dewelke we nog samenwerkten met de overdrager.” Voor onze drie overnemers is deze transitieperiode absoluut noodzakelijk om alle kneepjes van het vak onder de knie te krijgen en van de ervaring van de overdrager te leren. Die tijd is ook nuttig om alle nodige administratieve informatie te vergaren. “Het is ook de bedoeling dat de overdrager na deze overgangsperiode het bedrijf met een gerust hart kan achterlaten”, zegt Pierre-Benoît nog. Voor de ondernemers – en vooral zij die met pensioen gaan – is de overdracht van een bedrijf een moeilijk moment. Hun onderneming is dan ook vaak hun levenswerk. Binnen zeven maanden laat de voormalige eigenaar van Monsieur Marc het bedrijf definitief achter zich en staan de broers Petit er alleen voor. Net als hun vader zijn ze allebei blij met de begeleiding van de Hub doorheen het proces: “Het advies van de Hub heeft ons echt geholpen. Daarnaast kennen niet alle ondernemers de echte waarde van hun bedrijf, denken ze nog niet aan hun pensioen, weten niet welke maatregelen ze moeten voorzien om hun bedrijf op te waarderen, noch hoe ze een overdracht voorbereiden. Deze dienst is dus even interessant voor de overdragers als voor de overnemers”, concludeert pater familias Jean-Claude. ● BECI - Brussel metropool - juni 2017 51
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DYNAMIEK Voordracht en debat: de overdracht van een onderneming Elke bedrijfsleider zal vroeg of laat zijn vennootschap moeten overlaten of overdragen. Dit is een unieke beleving waarop niemand ooit voldoende is voorbereid. U it de cijfers vernemen we dat zes ondernemingen op tien in Brussel geen overnemer zullen vinden. Van de overige vier gaat 20% binnen de 18 maanden na de overdracht failliet. Hoe zorgt u ervoor dat uw vennootschap bij de 30% hoort die met succes wordt overgedragen en zowel de activiteiten als de banen van de medewerkers in stand houdt? Een aantal ondernemers kwam getuigen. Zo bijvoorbeeld de familie Petit. Onder begeleiding van de Transmission Hub en zijn partners vonden Jean-Claude Petit en zijn twee zonen een onderneming die ze ondertussen hebben overgenomen (zie het interview hierover op pagina 50): het werd een familiale success story! Om dit te bespreken organiseerde de Transmission Hub van BECI op 18 mei een voordracht en debat met als thema ‘Réussir sa transmission en 7 étapes’ (de zeven stappen van een succesvolle overdracht), geanimeerd door improviserende acteurs. Hebt u al nagedacht over de voorbereiding van de overdracht van uw eigen zaak, in de toekomst? Of misschien overweegt u de overname van een andere onderneming? Hoe dan ook, mis in geen geval de volgende afspraken van de Transmission Hub: • 15.06 Presentatie van over te nemen vennootschappen • 05.10 Discussiepanel / voordracht en debat • 31.10 Presentatie van over te nemen vennootschappen • 30.11 Speed dating tussen kandidaat-overnemers Meer informatie? Erick Thiry, verantwoordelijke van de Transmission Hub: eth@beci.be - 02 643 78 36 52 BECI - Brussel metropool - juni 2017 © Reporters BEDRIJFSOVERDRACHTEN De Transmission Hub van BECI publiceert, als eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest gespecialiseerd in de overdracht en overname van ondernemingen, deze nieuwe aanbiedingen: > Onze overnemers / investeerders zoeken : Activiteitsector Omzet (in M€) Management consultancy Trustmaatschappij Kantoormeubilair en benodigdheden Communicatie Organisatie van congressen Organisatie van beurzen > Onze overdragers : Activiteitsector Industriële ijzerwaren IT consultancy Web-oplossingen & mobiele toepassingen Van 5 tot 10 Van 5 tot 15 Van 5 tot 50 Van 5 tot 15 Van 5 tot 15 Van 5 tot 15 Plaats België België België België België België Omzet (in M€) < 1 < 1 Aantal werknemers Van 1,5 tot 2,5 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Plaats Brussel Brussel Brussel Hebt u belangstelling voor een van deze vennootschappen of kent u een over te nemen vennootschap in een van bovenvermelde sectoren? De Transmission Hub van BECI begeleidt u door al de stappen van de overdracht en overname van ondernemingen. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36. Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdracht • sse@beci.be • +32 2 640 93 28.
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ADRESSEN COÖRDINATIE ZENNE Duur: 2 uur | Prijs per gids: € 60 voor max. 25 personen Bel naar het nummer 02 206 12 03 of surf naar www.coordinationsenne.be MUSEUM VAN DE STAD BRUSSEL - BROODHUIS Peperstraat 1 – 1000 Brussel | 02 279 43 55 www.bruxelles.be ée lors d’une conférence de e des organisations d’employeurs et… e principale de la vidéo ! ZOOM BRUSSELSLIFE Water in Brussel: een grote bron van activiteiten voor de zomer Sedert de overwelving van de Zenne maakt water nog nauwelijks deel uit van het Brusselse gedachtegoed. Toch zijn er in het Brussels Gewest veel waterwandelingen die een andere kijk bieden op de hoofdstad en haar geschiedenis. Victor Lepoutre Brusselaars hebben vaak niet de gewoonte om langs het water te gaan wandelen. Wandelen langs (ondergrondse) rivieren en kanalen is echter een uitstekende manier om de geheimen van onze hoofdstad beter te leren kennen en bij mooi weer een luchtje te scheppen. Water in de stad In tegenstelling tot andere grote steden zoals Parijs, Londen of New York, kunnen we ons moeilijk voorstellen dat het centrum van Brussel op de oevers van een rivier ligt. Tot 1871 was dat echter wel het geval. In dat jaar werd de Zenne overwelfd en sindsdien stroomt de rivier onder de Anspachlaan. De verenig ing Coördinatie Zenne organiseert wandelingen van twee uur langs de oude kades naar het Sint-Katelijneplein en de SintGorikshallen om de historische verhoudingen tussen water, Brussel en de Zenne en de huidige en toekomstige uitdagingen beter te begrijpen. In het Broodhuis vind je ook een maquette van hoe de stad eruit zag in de 13e eeuw die je helpt om het historische belang van de Zenne voor de Brusselse handel, industrie en visserij te begrijpen. De waterlopen en de ontwikkeling van de Brusselse industrie De Brusselse industrie heeft voor haar ontwikkeling gedurende de volledige 19e draaien. Dat eerste kanaal opende de weg van de Haven van Brussel naar het noorden, de Schelde, de Haven van Antwerpen en de zee. Het tweede verbond Brussel met het zuiden van het land en zorgde voor de aanvoer van steenkool. Samen met de vzw La Fonderie kan je tijdens een boottocht het verband tussen het water en de industriële geschiedenis van Brussel ontdekken. Je werpt er ook een blik op de toekomstige ontwikkeling van de haven van Brussel, en bij uitbreiding het noorden van de hoofdstad. Met de WaterBus kan je nu ook met de boot van het centrum van Brussel (Sainctelette) naar het centrum van Vilvoorde. De WaterBus is sinds 1 mei actief tijdens de week en zal vanaf 1 juli tot en met 15 augustus ook uitvaren in het weekend. eeuw veel te danken aan de waterlopen. Het was vooral dankzij de kanalen van Willebroek en Charleroi dat de nieuwe fabrieken in het noordwesten van Brussel konden 54 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Wandelen langs de rivieren Wie zich eerder thuis voelt in het groen kan ook wonderschone wandelingen maken langs de verschillende zijrivieren van de Zenne. De omgeving rond de meeste van die rivieren is in de laatste 10 jaar immers omgetoverd tot een ware natuurpracht. Coördinatie Zenne biedt vier wandelingen van ongeveer 2 uur langs de vallei van de Geleytsbeek in Ukkel, de vallei van de (Neer) pedebeek in Anderlecht en de Molenbeek in Jette en Ganshoren. Daarnaast kan je ook de Woluwe verkennen, die sinds kort terug in de openlucht stroomt tussen het Bronnenpark en de Lindekemalemolen. Pro Vélo organiseert ook een fietstocht van ongeveer 4 uur die vertrekt vanaf het Woluwepark en je langs de oude spoorweg Brussel-Tervuren voert. Een uitstekende manier om het landschap ten zuidoosten van Brussel te ontdekken. LA FONDERIE Duur: 2 uur tot 2.30 uur | Prijs: € 10 per persoon www.lafonderie.be Reserveren op het nummer 02 410 99 50 of per mail naar parcours@lafonderie.be WATERBUS Duur: 55 minuten voor een volledig traject Prijs: € 2 à € 3 per persoon. Dienstroosters Van 01/05 tot 30/06/2017 en van 16/08 tot 31/10/2017: van maandag tot vrijdag Van 01/07 to 15/08/08: iedere dag om de 2 uur tussen 9 uur en 17 uur www.waterbus.eu PRO VELO Duur: 3 tot 4 uur | Prijs: € 10 à € 13 Van 24 maart tot 14 december 2017: in het weekend en op feestdagen. www.provelo.org/fr/tour/tours-sur-demand
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN CHOCOLADESALON 05.06 | 08.10 THE PAPER REVOLUTION Ter gelegenheid van de 100e verjaardag van de Russische revolutie organiseren het Art & Design Atomium Museum en het Moscow Design Museum een speciale tentoonstelling over grafisch ontwerp in Rusland in de jaren 1920-1930. Art & Design Atomium Museum | € 10 www.adamuseum.be 16.06 | 10.09 BRUSSEL IS EEN PLAIZIER Hoe zag Brussel er pakweg vijftig jaar geleden uit? Keer terug in de tijd met een tentoonstelling over prenten en postkaarten van de Brusselse Uitgeverij Plaizier. Bozar | € 4 à € 6 | www.bozar.be 30.06 | 02.07 FESTIVAL COULEUR CAFE Op de 28e 11.06 SUPERVLIEG SUPERMOUCHE Meer dan 60 shows en workshops speciaal voor kinderen. Projecten gerealiseerd door de scholen in Vorst en een programma waarin zowel theater, dans als muziek aan bod komt. Park van Vorst | Gratis www.supervliegsupermouche.be 21.06 | 25.06 FETE DE LA MUSIQUE Jaarlijkse afspraak voor muzikanten, die je overal in Brussel en met name in het Jubelpark gratis kan bewonderen. Verschillende locaties | Gratis | www.fetedelamusique.be editie van dit urban en black roots muziekfestival vind je naast een hele reeks getalenteerde muzikanten ook 52 restaurants met gerechten uit de wereldkeuken, danslessen en uitstekende cocktailbars. Atomium | 3 dagen + camping: € 79 www.couleurcafe.be 25.06 BXL TOUR DE EERSTE WIELERWEDSTRIJD VAN BRUSSEL Het is een primeur: een 50 km lange wielerwedstrijd waaraan iedereen kan deelnemen die vertrekt vanuit het Terkamerenbos. Twee categorieën, master en cyclo-rando, voor renners van ieder niveau. Terkamerenbos | € 15 à € 20 | bxltour.be AVONDACTIVITEITEN 18.06 BOZAR ELECTRONIC SERIES Bozar Electronic Series trakteert je in een ongedwongen sfeer op de laatste muzikale trends die de grens tussen elektronische, hedendaagse en experimentele muziek verkennen. Bozar | € 12 | www.bozar.be 30.06 | 02.07 FESTIVAL MUSIQ’3 Drie dagen klassieke muziek, wereldmuziek en jazz. Een marathon van concerten, ontmoetingen en workshops om de zomer goed mee in te zetten. Flagey | € 75 festivalpass | Flagey.be 24.06 JAZZ JETTE JUNE Een avond in Jette die volledig in het teken staat van jazzmuziek. In deze gemeente ten noorden van Brussel palmen muzikanten een twintigtal culturele locaties in en laten ze je kennismaken met de verschillende facetten van dit muzikale genre. Verschillende locaties | Gratis www.jazzjettejune.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Het festival Couleur Café verhuist en keert terug naar zijn roots. Eind juni vindt Couleur Café voor de eerste keer plaats in het Ossegempark in de buurt van het Atomium. Een gelegenheid voor de organisatoren om terug te keren naar de roots van het festival. Een gevarieerd programma waar ontmoeten en delen centraal staat. Couleur Café Atomiumsquare, 1020 Brussel www.couleurcafe.be Sinds 1990 maakt dit festival deel uit van het sociale weefsel van Brussel. Na de eerste vier edities in de Halles de Schaerbeek verhuisde het festival naar Tour & Taxis, waar het tot vorig jaar heeft plaatsgevonden. Dit jaar ligt de festivalsite op een boogscheut van het meest kenmerkende monument van Brussel. Volgens de organisatoren het uitgerekende moment om na te denken over de identiteit van het festival, dat de voorbije jaren zijn ziel een beetje was verloren. Dat betekent dat er geen mainstreammuzikanten op de affiche komen, zoals bijvoorbeeld Macklemore in 2013, maar dat deze editie weer helemaal in het teken staat van wereldmuziek, met headliners als M en zijn Malinese project Lamomali, hiphop-pioniers The Roots en reggaeman Damien Marley. Van 30 juni tot 2 juli is het Ossegempark dus de nieuwe site waar een sfeer van ontmoeten en delen zal heersen. Bezoekers vinden er tal van plekken waar je kan ontspannen en eens lekker gek kan doen, zoals bijvoorbeeld “la plus petite boîte du monde”, een caravan waarin een tiental personen kunnen dansen. 56 BECI - Brussel metropool - juni 2017 © Benjamin Struelens BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND In juli zullen 4 Brusselaars het Kanaal overzwemmen om migranten te steunen In juli lossen Maxime Defour, Martin Discors, Maxime Ronsmans en Yegor Tarelkin elkaar af tijdens een zwemtocht van Folkestone naar Calais, in water van minder dan 18 °C, om geld in te zamelen voor de vereniging Refugees Welcome. Doelstelling: € 20 000 inzamelen en de challenge vervolledigen. Wij konden de vier “karpers” ontmoeten tijdens hun training. Ze noemen zichzelf Planckton, Espathon, MobyDickton en ThonThon, de “karpers” aan de oorsprong van het project CarpeMarem. Hoewel het idee ontstond op een avond waar de drank rijkelijk vloeide, is het wel menens. De vier Brusselaars – ingenieur, doctoraatstudenten en student – trainen zich dan ook te pletter. Binnen enkele weken WIST U DIT? De twee vergeten tunnels van het stadhuis Wist u dit? Aan elke kant van het stadhuis zijn er twee tunnels die dienden om gevangenen voor hun veroordeling – en soms executie – over te plaatsen vanuit hotel Amigo (vroeger een gevangenis). Als het in de winter heeft gesneeuwd, kan je zien waar een van de tunnels loopt. Boven de tunnel die onder de Grote Markt loopt heeft de sneeuw de meeste tijd nodig om te blijven liggen. Dan zie je een duidelijke lijn tussen het Stadhuis en het Broodhuis. De oorsprong van deze tunnel vinden we aan hotel Amigo, dat in 1522 door de stad werd gekocht om er een gevangenis van te maken. De gevangenen liepen door een eerste tunnel om te worden veroordeeld in de huidige Trouwzaal van het Stadhuis. Na hun veroor deling liepen de veroordeelden door een tweede tunnel naar het Broodhuis, die onder de Grote Markt door loopt. En het was op diezelfde Grote Markt dat de doodstraffen werden uitgevoerd. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - juni 2017 57 zwemmen ze om de beurt in het koude Kanaalwater van Engeland naar Frankrijk. Eén uur in het water, drie uur in de boot. Ze hopen de uitdaging binnen 16 uur te vervolledigen. Om toestemming te krijgen voor hun challenge zijn de vier vrienden verplicht lid geworden van de Channel Swimming Association (CSA), die de oversteek al meer dan een eeuw lang organiseert. De regels zijn onverbiddelijk: geen duikpak, geen zwemvliezen of andere hulpmiddelen, maar enkel een zwempak en een badmuts. MobyDickton heeft de oversteek al gewaagd in 2015. Zijn team werd echter verrast door de ruige zee en heeft het avontuur toen moeten stopzetten. “Het Kanaal, in de duisternis, is als een wasmachine. Om de stroming te vermijden, moeten we beginnen bij hoog tij, en dat betekent dus ook soms ‘s nachts. Maar dit jaar, heb ik gezien, vertrekken we vanuit Folkestone rond 6.15 uur en kunnen we dus de horizon zien, wat ons zal helpen om niet zeeziek te worden, verklaart de 27 jaar oude rechtenstudent. De andere “karpers” zijn ook niet bepaald onervaren wat sportieve uitdagingen betreft: Espathon, bergbeklimmer, is net teruggekeerd van Nepal. Hij bereikte niet de top van een van de bergen van de Himalaya, maar hij heeft de Mont Blanc al eens beklommen. ThonThon heeft het equivalent van een marathon (42 km) geroeid en Planckthon speelt volleybal. Toch zijn ze allemaal bang voor de koude, de andere grote uitdaging van het avontuur. De watertemperatuur in het Kanaal varieert tussen 14 °C en 18 °C. Het komt er gewoon op aan te kunnen weerstaan. “Ik heb al geprobeerd een bad van 20 °C te nemen … Het ideale zou zijn om koude douches te nemen tot de bewuste dag.” De CSA geeft een certificaat aan iedereen die erin slaagt het Kanaal over te zwemmen, maar voor de vier “karpers” is de geldinzameling het belangrijkste. “Het was voor ons nodig om onze uitdaging aan een goed doel te koppelen,” legt Espathon uit. “Voor ons is Refugee Welcome een erg actueel goed doel dat meer doet dan enkel dringende hulp verlenen, aangezien er ook werk is op lange termijn.” Het ingezamelde geld zal immers gebruikt worden om cursussen Frans, Nederlands en Engels te organiseren voor vluchtelingen in België, of om gezinnen te herenigen aan de hand van DNA-tests. De oversteek zal plaatsvinden tussen 15 en 21 juli. Het is mogelijk om te doneren en de activiteiten van de vier Brusselaars te volgen op Carparem.com en hun Facebookpagina. Victor Lepoutre
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Fair-play restaurants: een label dat vertrouwen inboezemt Restaurateurs en traiteurs zijn getalenteerde mannen en vrouwen met passie voor hun vak. Zij stellen alles in het werk om hun klanten elke dag een mooie en intense ervaring te bieden met de familie, als koppel of in groep rond een lekkere maaltijd. Maar zij zijn ook baas van een kleine onderneming met verantwoordelijkheden tegenover hun klanten, personeel en leveranciers. Dit vereist een markt waar alle spelers te werk gaan volgens dezelfde regels. Oneerlijke concurrentie legt echter een ondraaglijke druk op restaurants en traiteurs die het fair proberen te spelen en alle sociale en fiscale regels toepassen. Deze dumping is per slot van rekening slecht voor iedereen. Hoe kunnen wij uit deze onevenwichtige situatie geraken? Door controles en sancties? Of door aanmoediging van echte burgerzin en eerlijk gedrag? Dat is het klimaat dat het “Fair Play Restaurant”-label, een initiatief van de Belgian Restaurants Association met de steun van de Meester Koks van België, wil aanmoedigen! Het label wil ondernemings- en innovatiezin en het streven naar kwaliteit en transparantie benadrukken. Restaurants met het Fair Play label hebben de “geregistreerde kassa met fiscale data module” (soms ook “black box” genoemd) geactiveerd en overhandigen hun klanten een geldig kasticket zoals bepaald door de wet. Alleen klanten die het concept kennen, kunnen na betaling van hun rekening zien dat het kasticket conform is. Vandaag hebben vermoedelijk slechts de helft van de restaurants in België hun wettelijk geregistreerd kassasysteem geactiveerd. Hierover bestaat geen zekerheid, zelfs niet bij de FOD Financiën, omdat controle onvermijdelijk ter plaatse moet gebeuren. 2017 powered by Restaurateurs en traiteurs die hun geregistreerde kassasysteem met fiscale module geactiveerd hebben, kunnen het label “Fair Play Restaurant” krijgen. Zij worden gevraagd om hun certificatieaanvraag online te formuleren op de website van de Belgian Restaurants Association. Zij dienen een scan of foto te downloaden van een btw-ticket afkomstig van hun geregistreerde kassa op de dag van hun aanvraag. Dit ticket wordt geanalyseerd door een onafhankelijke certificatie-instelling. Indien het ticket conform is, krijgt het restaurant het label “Fair Play Restaurant”. Informatie : www.b-r-a.be 60 BECI - Brussel metropool - juni 2017 De Franse nummer één coach in evenwichtige voeding nu ook in België! Het merk dietplus lanceert zich op de Belgische markt met de opening van een eerste centrum in Brussel. De onderneming werd in 2010 in Frankrijk opgericht en beheert vandaag meer dan 150 centra volgens een franchiseformule. Met zijn concept van coaching in evenwichtige voeding biedt dietplus een oplossing voor wat ondertussen is uitgegroeid tot een aanzienlijk maatschappelijk probleem: overgewicht. Een omzet van 11,2 miljoen euro in 2016, 40 nieuw geopende centra en 30.000 klanten: het dietplus netwerk behoort duidelijk tot de meest efficiënte en de meest dynamische in Frankrijk. De groei zet zich op het thuisfront verder maar het merk sleutelt ondertussen aan zijn internationale expansie: na Spanje in 2016, is België in 2017 aan de beurt met de opening van een eerste centrum in Brussel (noorden van Ukkel) op 27 april. Aan zijn klanten biedt dietplus een unieke afslankingsmethode. Coaching en voedingsmiddelen op basis van natuurlijke ingrediënten trekken de voedingsbalans weer recht. Aan zijn franchisenemers biedt dietplus een betaalbaar samenwerkingsmodel dat geen specifiek diploma vereist. Mensen met belangstelling voor dit innoverend en doeltreffend concept kunnen contact opnemen met Jacques Ley, managing director van dietplus Belgium, op het volgende e-mailadres: info@dietplus.be. dietplus Belgium Vanderkinderestraat 146, B-1180 Brussel Izy, een jaar later: een geslaagde zet Sinds de lancering 1 jaar geleden van het lowcost-alternatief tussen Brussel en Parijs, verwelkomt Thalys een nieuw doelpubliek. En deze zomer wordt de capaciteit verhoogd. Alle lowcost-ingrediënten zijn aanwezig: bijzonder scherpe tarieven voor een vereenvoudigde dienstverlening, exclusieve online ticketverkoop en een langere reistijd door het gedeeltelijke gebruik van de klassieke spoorlijnen. Het alternatief voor de wagen blijft duidelijk sneller, duurzamer en biedt meer reiscomfort. Thalys biedt met de IZY-formule aldus een competitief aanbod ten opzichte van het reizen over de weg (met de eigen wagen, met de bus of via carpooling). “De cijfers tonen duidelijk aan dat we met IZY een behoefte hebben ingevuld”, aldus Agnès Ogier, CEO van Thalys. IZY staat namelijk voor 400.000 reizigers op de teller na COMMUNITY NEWS CarAsap tegen Uber met nieuwe on-board diensten CarAsap biedt aan veeleisende Belgische passagiers een alternatieve vorm van vervoer die rechtstreeks tegen Uber concurreert. een jaar activiteit; 2u15 voor het traject tussen Brussel en Parijs (in vergelijking met 1u22 met de Thalys en meer dan 3u met de wagen); een stuntprijs van €19 (ten opzichte van €29 voor de Thalys); een tevredenheidsgraad van 80% en een bezettingsgraad van 80% tijdens het weekend. In 2017 worden de eerste aanpassingen doorgevoerd met een tweeledig doel: de capaciteit van IZY verhogen om beter in te spelen op de vraag binnen bepaalde tijdsblokken, én het productmodel nog meer gestroomlijnd krijgen om de economische veerkracht ervan veilig te stellen: dubbele treinstellen inzetten, de uurregelingen voor vrijetijdsklanten verbeteren enz. Informatie : www.izy.com CarAsap gaat een stap verder dankzij een partnerschap met Lemonride, een leider in on-board digitale diensten. Hiermee versterkt CarAsap zijn concept met een unieke geconnecteerde beleving voor de reizigers. De eerste klanten die een verplaatsing met CarAsap hebben gereserveerd, kunnen nu tijdens de reis gebruikmaken van een Lemonride tablet met Proximus 4G, een beveiligde wifi hotspot en een zes-talig digitaal entertainment platform dat toegang verschaft tot live news, de pers, uitzendingen, cartoons, een internet search engine enz. De technologie die Lemonride Europe ter beschikking stelt, maakt CarAsap als nieuwe speler in het Brusselse vervoer, extra aantrekkelijk met nieuwe internetdiensten die de reizigers tijdens hun verplaatsing van deur tot deur bijzonder waarderen. Info : www.carasap.be Algemene Vergadering Algemene Vergadering BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Club van Lotharingen, Poelaertplein 6 te 1000 Brussel op woensdag 18 oktober 2017 om 16.30 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 5 oktober 2016 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2016-2017 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2017-2018 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Benoeming van de Raad van Bestuur • Benoeming Commissarisrevisor • Toespraak van de Voorzitter • Uitreiking van de Medaille van BECI Thierry Willemarck Voorzitter BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Club van Lotharingen, Poelaertplein 6 te 1000 Brussel op woensdag 18 oktober 2017 om 17.00 uur. Agenda • Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 5 oktober 2016 • Verslag van de Raad van Bestuur • Verslag van de Commissarisrevisor • Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2016-2017 • Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2017-2018 • Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor • Statutaire benoemingen • Ontslag en benoeming Commissarisrevisor • Toespraak van de Voorzitter Thierry Willemarck Voorzitter BECI - Brussel metropool - juni 2017 61
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Build your success… From Scratch From wadde? Wel ja, FromScratch! Het bureau FromScratch creëert voor u een speelse communicatie vanuit niets, of althans heel weinig. Heel wat ondernemingen hebben het moeilijk om hun merk bij de gezinnen positief te laten overkomen. De resultaten die L’Oréal in zijn voortgangsverslag 2016 publiceert aangaande het duurzame-ontwikkelingsprogramma Sharing Beauty With All getuigen van de geleverde inspanningen. Dankzij 67% vermindering van de CO2 uitstoot in absolute waarde in zijn fabrieken en distributiecentra ten opzichte van 2005, bereikte L’Oréal zijn doelstelling van -60% tegen 2020 vier jaar vroeger dan voorzien, ondanks een stijging van 29% van de productie tijdens dezelfde periode. Bovendien beschikt de groep sinds eind 2016 over 15 industriële sites die nu koolstof-neutraal zijn. Deze uitdaging pakken we zeer eenvoudig aan: wij leveren kwaliteitsvolle inhoud. Elk bedrijf heeft een eigen verhaal te vertellen. En wij onderscheiden ons door de speelse en educatieve communicatie waarmee wij uw merk ondersteunen. Voor een tiental cents ontwikkelen wij een promotie-item met speelse en educatieve inhoud op uw naam waarmee u op welwillende wijze deelneemt aan het gezinsleven van uw klanten. Het resultaat? Honderden duizenden boeken zijn ondertussen al in talloze gezinnen terechtgekomen en hebben heel wat lezers gelukkig gemaakt. Een fijne manier om de emotionele waarde van uw merk binnen de gezinnen te verhogen! Meer informatie vindt u op onze website: www.fromscratch.agency info@Fromscratch.agency L’Oréal zet zich extra in om zijn duurzame-ontwikkelingsdoelstellingen te bereiken De gevolgen van de klimaatveranderingen worden steeds duidelijker, ook in de cosmeticasector. De groep L’Oréal benadrukt zijn verbintenis om de ecologische voetafdruk van zijn activiteiten drastisch te verminderen en beklemtoont zijn voornemen om initiatieven ten gunste van het klimaat te nemen. “De verandering van het klimaat heeft nu al een impact op de meest kwetsbare groepen, onder andere gemeenschappen van producenten bij wie wij sommige ingrediënten aankopen. Denk maar aan de karitéboter in Burkina Faso en de arganolie uit het zuiden van Marokko”, verklaart Alexandra Palt, Directrice Duurzame Ontwikkeling van de groep L’Oréal. “Wij moeten dringend optreden. Wij zijn nu halverwege onze doelstellingen voor 2020 en gaan ons extra inzetten om onze ecologische voetafdruk te verkleinen en onze doelstellingen te bereiken, onder andere wat betreft duurzame productie en innovatie.” 62 BECI - Brussel metropool - juni 2017 De CDP, een zelfstandige internationale organisatie die de milieuprestaties van ondernemingen meet, juicht dit merkwaardige resultaat toe. Onder nagenoeg 3.000 onderzochte ondernemingen was L’Oréal in 2016 een van de twee ter wereld die een AAA-score (het maximum) kregen in de rangschikking die de CDP opstelde rond drie belangrijke onderwerpen: bescherming van het klimaat, duurzaam beheer van het water en strijd tegen de ontbossing. Informatie : www.loreal-paris.fr Milieuregels in één muisklik’ voor garagebedrijven Traxio sleepte een prijs van het Brussels Waste Network in de wacht: sponsoring voor de ontwikkeling van een interactieve tool waarbij op een eenvoudige en visuele manier de milieuregels duidelijk worden gemaakt. U gaat als het ware op bedrijfsbezoek in een garage en ontdekt welke milieuregels van toepassing zijn. Daarnaast ontvangt u ook tips om nog beter te scoren op het vlak van milieu, wat vaak geld bespaart. Deze tool is ook uiterst geschikt voor de opleiding van personeel. Om de impact op het milieu van een garagebedrijf te beperken, is het naleven van de geldende regels en het correct sorteren en opslaan van de verschillende afvalstromen onontbeerlijk. Door een wandeling langs de verschillende afdelingen van een garage- en/of koetswerkbedrijf (de werkplaats, de opslag van banden en vloeibare producten, de plaatslagerij, de spuitcabine enz.) maakt u kennis met de verschillende milieuregels die van toepassing zijn en krijgt u tips om milieuvriendelijker te werken en bovendien geld te besparen. Maar ook andere bedrijven kunnen er hun gading vinden: moto- en takelbedrijven, landbouwmechanisatiebedrijven en burgerlijke bouwkunde-machines. De opslagvoorschriften zijn eveneens toepasselijk voor leveranciers van auto-onderdelen. Daarnaast komt ook de opslag van fietsbatterijen aan bod. Informatie: www.traxio.be/environnement COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR 3W Executive Interim Management NV Noordkunstlaan 16B - 1702 Groot-Bijgaarden Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Boudewijn Dupont Ace Computer BVBA Rue de l’Industrie 20 - 1400 Nivelles Nace: 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Sophie Rase Almana SARL Les Terrasses de Sorminou - Bâtiment A Avenue Colgate 189 - 13009 Marseille 9ème - France afg.: Albert Blanchard Ancienne Maison J. Dubois & Fils NV Van Volxemlaan 197 - 1190 Brussel Nace: 46425 - Groothandel in schoeisel afg.: Jean-Jacques Vankeerberghen Bluetime NV Waverse Steenweg 1100 - 1160 Brussel Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s afg.: Gaetan Bastin Bookme-Events BVBA Correggiostraat 80 - 1000 Brussel Nace: 5621002 - Organiseren en verzorgen van bruiloften, banketten, cocktails, lunches, recepties, enz. 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Jeff Nyanguile Catherine Lemage NP Armand Huysmanslaan 32 - 1050 Brussel Nace: afg.: Catherine Lemage Club Van Lotharingen VZW Poelaertplein 6 - 1000 Brussel Nace: 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg.: Dirk Gyselinck Common Sense 33 BVBA Brugmannlaan 375 - 1180 Brussel Nace: 85592 - Beroepsopleiding 85593 - Sociaal-cultureel vormingswerk 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Stéphane Loraux Easylife in Brussels CVBA Stevinstraat 38 - 1000 Brussel Nace: 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 68203 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd niet-residentieel onroerend goed, exclusief terreinen 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, ver afg.: Paul Ottoy Equanimity - Catherine Steemans NP Rue d’Anogrune 210 - 1380 Lasne Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media 7311004 - Het ontwerpen van publicitaire films - afg.: Catherine Steemans Eurolodgian Benelux BVBA Gulden Vlieslaan 56-60 - 1060 160 Brussel Nace: 41102 - Ontwikkeling van niet-residentiële bouwprojecten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. - afg.: Aurélie Pancera G3 Artcontemporain VZW Zuidstraat 169 - 1000 Brussel afg.: Alexandre Eloi Key2Profit BVBA Mechelsesteenweg 121 - 1933 Sterrebeek Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Aslam Bakkali Labo J-J Micheli BVBA Tervatestraat 21-23 - 1040 Brussel Nace: 47430 - Detailhandel in audio- en videoapparatuur in gespecialiseerde winkels 47782 - Detailhandel in fotografische en optische artikelen en in precisieinstrumenten in gespecialiseerde winkels afg.: Jean-Jacques Micheli Respect Zone (Belgium) VZW Gulden Kasteelstraat 13 - 1180 Brussel afg.: Frédéric Naymark Stumber BVBA Louizalaan 120 - 1050 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Quentin Felice INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 5A 43-44 Abattoir ACCI Europe ADAM Ademe Altran Arcelor Mittal Association Bilan Carbone Audi Automatic Systems Avempace BAM Barn Bio Market (The) Bel RTL Belgian Restaurants Association (BRA) BNP Paribas Fortis Bozar Brussel Invest & Export Brussels Recycling Metal Bureau Gérard BX1 CarAsap Carrefour Market Cavie Channel Swimming Association (CSA) Citydev ClientEarth CO2Logic Coberec Comeos Coördinatie Zenne Delhaize Dietplus Belgium 7 ; 58-59 15 54-57 40-42 9 43-44 40-42 9 43-44 43-44 46 28 6 60-62 37-38 54-57 12 Brussel Leefmilieu 34-35 ; 37-38 ; 40-42 ; 43-44 Brussels Creative 58-59 22-23 Brussels Waste Network 22-23 ; 37-38 ; 60-62 Bureau Bas Smets 34-35 28 6 60-62 28 15 54-57 46 30-31 40-42 22-23 7 Confederatie Bouw Brussel Hoofdstad (CBBH) 30-31 54-57 37-38 60-62 Dinant Evasion Docks Bruxsel Dolce Eaglestone EETQ Engie Electrabel Enterprise Europe Network ESN European Banking Authority (EBA) European Medicines Agency (EMA) Facebook Färm Store Fonderie (La) Freeman & Greenwood FromScratch Goldman Sachs Groupe Hugo Ceusters Hainaut Meeting & Events Holcim HSBC Husa de la Couronne IBA Imperial College of London Indigo IWEC J P Morgan KBC Brussels Koezio KUL L’Oréal Laborelec Lemonride Europe LinkedIn London School of Economics Lookstyler Martin’s Hotels Maxlite Meester Koks van België Microsoft 58-59 58-59 58-59 28 40-42 43-44 5 ; 14 37-38 10-11 10-11 6 28 54-57 26-28 60-62 9 16 58-59 43-44 9 58-59 37-38 40-42 43-44 16 9 43-44 58-59 5 60-62 43-44 60-62 6 18-20 4 26-28 43-44 60-62 6 ; 9 ; 16 Patagonia Paypal Pro Velo Radisson Blu Palace Recupel ResiGrass Rossel RSZ RTBF SAMU social Sequoia Solvay Brussels School Sorbonne – Paris 1 Tesla Thalys Total Traxio Triodos Uber UBS UCL UCM Umicore Unizo UWE VBO Virtuology Academy Visit.Brussels VO Voka WeVenture Zabala Monsieur Marc Museum van de Stad Brussel NextTech Parbam 50-51 54-57 9 46 18-20 6 54-57 58-59 22-23 ; 25 16 43-44 6 43-44 37-38 16 21 21 6 60-62 43-44 60-62 18-20 60-62 9 43-44 4 22-23 4 4 4 58-59 12 37-38 4 58-59 4 ; 14 BECI - Brussel metropool - juni 2017 63
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COMMUNITY AGENDA Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 09.06.2017 Hoe omgaan met de pers? 12.06.2017 LinkedIn start: ontdek de 1001 gezichten van dit onmisbaar sociale netwerk 07.07.2017 Hoe maak ik een geslaagde webinar? 17.08.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met Prezi 17.08.2017 Bestanden delen, agenda’s, formulieren en/of enquêtes beheren: leer alle aspecten van Google te gebruiken ICT 19 & 20.06.2017 Een beeld zegt meer dan duizend woorden: leer werken met Photoshop 26 & 27.06.2017 Projectmanagement kan eenvoudig zijn met MS Project 04.07.2017 Een gratis persoonlijke assistent ? Absoluut, en hij noemt Outlook! 05.07.2017 Ontdek alle trucs en magische sneltoetsen van Excel 12.07.2017 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel 21.08.2017 Ontdek alle trucs en magische sneltoetsen van Outlook 24.08.2017 Ontdek alle trucs en magische sneltoetsen van PowerPoint ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be 64 BECI - Brussel metropool - juni 2017 Sociale wetgeving 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique (1) 13.07.2017 Les recherches juridiques sur internet (1) 26.09.2017 Travail à temps partiel : les obligations de l’employeur (2) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Handelsrecht 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 30.06.2017 Mobiliteitsbeleid 08.09.2017 Goederen en diensten: inkoopbeleid 29.09.2017 Uw onderneming, een bron van energie 20.10.2017 De veerkrachtige onderneming 10.11.2017 Communicatie over de milieustrategie 01.12.2017 Nieuwe manieren van werken 15.12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Bedrijfsoverdracht 15.06.2017 Presentatie van over te nemen vennootschappen 05.10.2017 Discussiepanel / voordracht en debat 14.06.2017 Asian Days: Opportunities for Belgian enterprises in Asia 15.06.2017 Hoe overheidsaanbestedingen aanpakken ? 20.06.2017 European company mission to Taipei, Taiwan 06.10.2017 Individuele ontmoetingen met Duitse inkopers uit de voedingssector ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - nao@beci.be 31.10.2017 Presentatie van over te nemen vennootschappen 30.11.2017 Speed dating tussen kandidaat-overnemers ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 13.06.2017 Speed Business Lunch 16.06.2017 Welcome Lunch 06.07.2017 Secret Garden Party 05.10.2017 Golf Trophy 18.10.2017 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar
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2017.05 Bruxelles Métropole


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage du dans ce numéro. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen EDITO Budget mobilité : l’occasion manquée ? Veut-on, oui ou non, améliorer la mobilité dans ce pays ? La question se pose, quand on sait dans quel sens le gouvernement fédéral envisage de réformer le régime des voitures de société. Ce dont on discute actuellement, c’est de la possibilité de convertir ces véhicules en rémunération nette. Et c’est tout ? Oui, c’est tout ! On nous dira que cette formule « cash for car » a le mérite de briser le tabou de la voiture de société. En réalité, elle ressemble à une simple opération d’optimisation fiscale, qui ne répond en aucune manière aux défis de la mobilité. Cette option simpliste ne règle rien. Il y a fort à parier que la plupart des travailleurs concernés décideront d’acheter quand même une voiture, peut-être plus petite et moins chère, qu’ils empocheront la différence et continueront à rouler pour se rendre au travail. Thierry Willemarck, Président de BECI Les partenaires sociaux, de leur côté, se sont accordés sur une proposition beaucoup plus ambitieuse – et pourtant évidente. Permettre à l’employeur de proposer un véritable « budget mobilité » qui offrirait aux travailleurs le choix entre divers modes de transport : véhicules partagés, vélo (électrique), abonnement de transports en commun, ou une combinaison de ces différentes solutions. Tout ceci comme alternative à la voiture de société, qui resterait bien sûr une option. Bref, un outil qui s’appuie sur le stimulant fiscal pour promouvoir une véritable intermodalité. Et une vraie solution de mobilité, flexible et efficace. BECI se rallie à cette proposition, tout en allant encore plus loin. Nous rappelons notre suggestion d’intégrer dans le budget mobilité la possibilité d’une intervention dans le loyer ou l’hypothèque, pour autant que le travailleur accepte de se domicilier à proximité de son lieu de travail. Benoît Cerexhe, chef de groupe cdH au parlement bruxellois – et ex-ministre régional de l’Économie – s’inquiétait récemment, et à juste titre, d’un possible durcissement des conditions d’octroi des crédits hypothécaires, ce qui risquerait de pousser encore plus de jeunes et de familles à quitter la ville. Ajoutons que ces « ex-urbains » reviendront sans doute quotidiennement en ville pour y travailler, et que beaucoup le feront en voiture. La proposition de BECI a le mérite d’apporter une double réponse aux défis de la mobilité et de l’exode urbain, en rapprochant les travailleurs de leur lieu de travail. L’avis des partenaires sociaux a été soumis au gouvernement, dont la réponse est attendue d’ici la fin mai. Il n’est pas trop tard pour faire les bons choix. BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 BECI online Carabistouilles 8 Pour ou contre la personnalité juridique des robots ? 10 Symposium écoles-entreprises International 12 Enterprise Europe Network : Go East ! Cap sur l’Asie 14 Paiements internationaux : bien choisir pour limiter les risques Topic : l’économie du bonheur 16 L’automatisation va-t-elle libérer l’homme du travail ? 20 Nouveaux modes de travail : quel intérêt pour l’entreprise ? 24 Un baromètre pour davantage de bien-être 28 Incapacité de travail : les longues durées ont une fin 30 Pour un travail « faisable et maniable » 31 Acquisitions : communiquer pour combattre la méfiance Focus : innovation et R&D 34 Bruxelles virtuelle 36 Une imprimante 3D dans votre entreprise ? Entreprendre 38 Starter : Bip Bip et Coyote 39 Protection des données : pensez-y dès la conception de vos projets 40 Transition : des bâches transformées en sacs iconiques Community 42 News 44 L’actualité BECI en photos 45 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 48 Demandes d’admission 48 Index 49 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 25 – Mai 2017 Au mois juin : Green Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Jean-Michel Briou, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Sabine Mersch, Nastasja Otte, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER ENTREPRISES AVENIR PASSION JOBS CROISSANCE HOMMES Brussels Airport. L’aéroport relie les hommes et les entreprises Les aéroports jouent un rôle crucial pour le développement de la connectivité de leur pays avec le reste du monde. Brussels Airport a une vision qui veille à ce que nos entreprises restent compétitives et que des emplois supplémentaires soient créés, sans pour autant oublier les intérêts des générations futures et de la communauté environnante. Votre avis compte. Partagez-le sur www.brusselsairport2040.be /brusselsairport2040 #BRU2040
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THINK TANK BECI ONLINE Dans votre newsletter d’avril Sur le point d’envoyer votre facture à un client ? Savez-vous qu’il existe des mentions obligatoires pour que celle-ci soit conforme ? BECI vous propose une fiche pour ne rien oublier et une formation, le 8 juin, pour passer à la facture électronique. Plus d’info : dsi@beci.be ; tél. 02 643 78 58. 298 Le service « Data Intelligence » de BECI offre à ses membres l’accès gratuit à une base de données riche de plus d’un million d’adresses et d’informations sur les entreprises belges et les principales sociétés luxembourgeoises. Un exemple ? La liste des entreprises bruxelloises de plus de 10 personnes et dont le chiffre d’affaires est en croissance de plus de 25 %. Il y en a actuellement 298. Plus d’info : raf@beci.be ; tél. 02 643 78 31. Marre de la frénésie urbaine ? Envie de vous évader ? Pas besoin d’aller loin : à quelques (dizaines de) kilomètre de Bruxelles déjà, il y a de superbes endroits pour se ressourcer ou travailler au vert. En collaboration avec Wallonie Belgique Tourisme, BECI vous présente un large éventail de possibilités offertes par la Wallonie pour vos réunions et incentives. Vous les trouverez dans le petit guide joint à ce numéro. 4 THINK TANK BECI ONLINE Social Media #BECImember : BECI présente Structura, nouveau membre ! Une agence immobilière active dans la vente et la location d’immeubles industriels et de bureaux professionnels, mais aussi dans le conseil en investissements stratégiques. Visitez notre page facebook BECI Brussels. Le Hub Transmission de BECI est la première plateforme de la Région Bruxelles Capitale en cession et acquisition d’entreprises. Beau succès pour le Zinner Circle organisé le 30 mars chez BMW Brussels, sous le signe de la mobilité et en présence du ministre Pascal Smet, qui s’est prêté au débat. Voir photos de l’événement en p. 44. La Chambre de Commerce de Londres organisait le 5 avril, en collaboration avec l’Alliance européenne des chambres métropolitaine (AEMC), un sommet sur le Brexit et ses perspectives. Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI, comptait parmi les intervenants. Deux semaines plus tôt, au Cercle de Lorraine, le Brexit était déjà au cœur du rapport présenté par le groupe de haut niveau auquel participait BECI. Voir photos p. 44. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 5
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THINK TANK CARABISTOUILLES La guerre des gaufres La gaufre belge, qu’elle soit de Bruxelles ou de Liège, est mondialement connue. Chaque visiteur étranger se jette dessus. Il est temps de mettre les choses au point. La gaufre de Liège, épaisse, contient du sucre perlé qui croque savoureusement sous la dent. On la mange chaude, ce qui rend son parfum encore plus délicat. Un bon pavé qui se digère lentement. Quant à sa cousine, la gaufre de Bruxelles, plus légère, elle se déguste saupoudrée de sucre impalpable ou recouverte de crème fraîche et de fraises. Plus légère. Plus svelte. Plus souple. Il était temps de remettre les pendules à l’heure. Bruxelles, ton horeca fout le camp ! Nos amis restaurateurs tirent la langue. Deux mastodontes, Albert Michiels et Thierry Van Damme, ont été réunis par L’Écho. Ces deux restaurateurs représentent une quarantaine d’établissements type brasserie dans Bruxelles et sa proche périphérie. Ce qui équivaut à des centaines d’emplois directs plus une myriade de fournisseurs qui gravitent autour : « Il faut être suicidaire pour travailler dans l’horeca », ont-ils tonné ensemble dans les colonnes du quotidien. Le piétonnier, la mobilité, la sécurité, les tunnels, les attentats, le lockdown, les frasques de l’Afsca… C’était déjà difficile. Une dernière goutte, celle de la « blackbox », fait déborder le vase de leurs tolérances. Le métier doit se réorganiser, et très vite. De notre côté, nous pouvons retourner dans nos belles adresses bruxelloises. C’est le meilleur service à leur rendre… Bruxelles se branche enfin ! Mis à part les bornes Zen Car, il n’existait pas beaucoup d’endroits pour recharger les voitures électriques. Cela bouge enfin. Le gouvernement bruxellois a décidé d’installer 100 à 150 bornes supplémentaires dans la Région. Dans maximum deux ans, les bornes devraient être installées. Mais ce sont les entreprises qui répondront au marché public qui devront les exploiter et les entretenir. Bel effet d’annonce, mais sera-t-il effectif ? Car d’ici là, nous aurons voté deux fois… Trop de coworking ? 6 Il fût un temps où, pour trouver un bureau momentané pour une start-up, il n’existait que Regus. Pas nécessaire de négocier un loyer, de se battre pour l’internet, le téléphone ni même un siège social. Force est de reconnaître que l’offre s’est multipliée depuis quelque temps. Le coworking est un booster qui apporte une autre réflexion et une autre dynamique pour l’ensemble du monde du travail. On réseaute en travaillant. Plus agréable que de travailler seul dans son coin. Le budget moyen est de 300 € par mois. Maintenant, le plus difficile est de choisir… Six ans pour réaliser un projet immobilier !? Bruxelles connaît un boom démographique et une crise du logement, surtout du logement « abordable ». Ah bon ? Il faut donc construire du logement, si l’offre est insuffisante. Oui, mais… Oui, mais quoi ? C’est que ça prend du temps, beaucoup de temps. Et le temps coûte de l’argent. Comment construire du logement abordable si les prix explosent à cause de procédures… longues… très longues ? Armez-vous de patience. Prenons un exemple. Un promoteur souhaite développer un projet comprenant 62 unités de logement avec 52 places de parking. Ce projet nécessitera la rédaction d’un rapport d’incidences. Combien de temps faudra-t-il pour le finaliser ? Pour la maîtrise du foncier, comptez 4 mois, 2 mois pour la définition du programme immobilier et 6 mois de plus pour la conception du projet. Pour introduire et obtenir le permis d’urbanisme, comptez 10 mois. Ajoutez 18 mois pour gérer les éventuels recours devant le Conseil d’État. 22 mois pour réaliser le projet. Et 10 mois pour la commercialisation. Total : 6 ans. Dans ce processus, 40 % du temps est absorbé par la partie réglementaire. Avec plus de chance, vous pourrez descendre jusqu’à 20 % mais pas en dessous. Logement abordable ? En tout cas, raccourcir les délais de délivrance des permis y contribuera. La prochaine réforme du Cobat entend y contribuer. À condition de renforcer les effectifs dans les communes… Sans quoi, la réforme restera lettre morte. B. Russel Trop is teveel Publi-reportage Efy Morren A débuté chez McDonald’s comme consultante RH en 2010 Promue Manager RH depuis 2015 ‘‘Pour nous, le sourire et la motivation comptent plus qu’un diplôme ou l’expérience.’’ ‘‘D’abord, nous avons parcouru les descriptifs de fonction. Ensuite, les experts en recrutement d’Actiris ont pris le relais. ’’ Avec l’arrivée du nouveau centre commercial Docks Bruxsel, le 75e restaurant McDonald’s a ouvert ses portes en Belgique. Pour l’engagement de ses nouveaux collaborateurs, McDonald’s a fait appel aux services de recrutement gratuits de Select Actiris. Manager RH, Efy Morren partage son expérience. ✓Comment avez-vous eu connaissance de Select Actiris ? En mars 2016, un consultant de Select Actiris nous a contactés pour proposer ses services. Il avait appris que nous allions ouvrir un nouveau restaurant à Docks Bruxsel et il nous a proposé de confier notre recrutement à Select Actiris. Dès le premier jour, la collaboration a été très professionnelle. Notre consultant avait immédiatement compris nos besoins et notre vision. D’abord, nous avons parcouru les descriptifs de fonction. Ensuite, les experts en recrutement d’Actiris ont pris le relais. ✓Vous avez aussi participé aux Select Days. Quel regard portez-vous sur ces journées ? Dans le cadre du recrutement pour Docks Bruxsel, Actiris a organisé deux Select Days. Les employeurs pouvaient y interviewer les candidats qui avaient été soigneusement sélectionnés par Select Actiris. McDonald’s en chiffres Présent dans 120 pays McDonald’s @DOCKS 5 restaurants à Bruxelles • 36 postes ouverts • 181 candidats préselectionnés • 36 candidats engagé Les chercheurs d’emploi étaient bien préparés et connaissaient nos attentes. L’organisation, très professionnelle, et les screenings sont deux points forts de ces journées de recrutement dont nous sommes très satisfaits. ✓Que peuvent attendre les nouveaux collaborateurs de leur carrière chez McDonald’s ? McDonald’s investit énormément dans le développement personnel de ses collaborateurs. Pour nous, la motivation compte plus qu’un simple diplôme. Et cela, les consultants d’Actiris l’ont bien compris. Les candidats recrutés ont été invités pour une formation on-the-job dans l’un de nos restaurants. Ils étaient ainsi totalement rodés le jour de l’ouverture du nouveau restaurant et, surtout, ils ont pu accueillir les clients avec le sourire. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen
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THINK TANK POUR OU CONTRE la personnalité juridique des robots ? Un premier pas a été franchi dans l’instauration d’un cadre légal en matière de robotique. Le Parlement européen a adopté mi-février le rapport porté par l’eurodéputée Mady Delvaux, à l’exception de la « taxe robot » destinée à compenser les futures pertes d’emplois par un revenu universel. Ce texte octroie de prime abord une personnalité électronique aux robots. Ophélie Delarouzée Mady Delvaux, eurodéputée démocrate socialiste luxembourgeoise La protection des données et le respect de la vie privée sont à réguler rapidement, tout comme la responsabilité en cas d’accident. Pour les voitures autonomes qui arrivent sur le marché, le dédommagement pourrait revenir aux constructeurs. C’est ce que Volvo propose pour le lancement de son camion sans chauffeur. Mais, mieux vaut ne pas se baser sur un engagement volontaire. Avec la prochaine génération de robots, qui apprendront de leur environnement, la responsabilité sera plus difficile à établir. En cas de conflit entre constructeurs, programmateurs et utilisateurs, il serait plus simple de porter la faute sur le robot et de le faire derrière des arrangements financiers. C’est dans cette optique fonctionnelle, comme pour les sociétés, qu’on pense à attribuer une personnalité juridique aux robots. Des courants de pensée y sont favorables. Maître Bensoussan va dans son livre jusqu’à leur prêter des droits. Autant en parler au parlement européen, qui est un lieu de débat éclairé, que de se fermer d’emblée. La charte adresse cependant des recommandations aux concepteurs et utilisateurs pour se prémunir d’une humanisation des robots. Le rapport traite aussi de la transparence, mais pas assez profondément, car j’ai mesuré l’importance du contrôle des données en cours de recherche. Ce vaste sujet doit impérativement être abordé. Je m’inquiète, par ailleurs, de la paix sociale. Dans les révolutions industrielles, les pertes d’emplois ont toujours soulevé des révoltes. Mieux vaut se préparer et penser le financement de la sécurité sociale et des services publics. La robotique créera de la richesse et la question de sa redistribution se pose. Bénéficiera-t-elle à quelques multinationales ou à la société dans son ensemble ? C’est au fond l’enjeu du débat sur la taxation. Un des objectifs du rapport est de susciter un intérêt politique pour ne pas laisser la main aux scientifiques et industriels. C’est un changement sociétal majeur et les politiques doivent en prendre la mesure. Hugues Bersini, professeur à l’ULB et co-directeur de l’Institut de Recherches Interdisciplinaires et de Développements en Intelligence Artificielle (IRIDIA) La responsabilité doit pour moi rester chose humaine. Quand elle se complexifie au point d’en être diluée, à ceux qui tirent profit des systèmes autonomes de cotiser dans des caisses d’assurance pour les victimes. Il y a aussi contradiction avec la charte, qui appelle à résister à cette tendance d’interpréter le comportement des objets comme s’ils étaient motivés par des intentions. Attribuer une personnalité juridique aux robots, c’est aller en ce sens et ce réflexe va s’amplifier avec l’intelligence artificielle qui reproduit des modèles humains mais aussi animaux. Je me refuse à jamais à imputer des émotions et intentions aux robots. Il y a une notion de survie, quelque chose d’extrêmement biologique et plus que ça, qui meut les êtres vivants. Il y a aussi différents niveaux. Disons que les robots se comporteront plus intelligemment qu’un chien mais n’auront pas même la sensibilité d’une fleur. Il faut plutôt reprendre la main sur les intentions des humains qui régissent la construction des robots. Les traders logiciels sont en cause dans la crise de 2008 et les algorithmes se démultiplient. Ils décident aujourd’hui de l’attribution des écoles, développent la domotique... Il faudra bientôt choisir les voitures autorisées à rouler plus vite. Les algorithmes vont nous forcer à expliciter la société de demain. Les GAFA* imposent cette transition avec un souci de profit pour l’essentiel. Leur concentration de cerveaux et moyens les rend très puissants. Pour reprendre le pouvoir, la politique doit précéder la technologie, voire l’accélérer et la freiner. Cela nécessite des technocrates ou des politiques qui se mettent au fait des avancées. C’est étonnant de les entendre, surtout sur l’emploi et le revenu minimum. Je ne crois pas aux prophéties apocalyptiques selon lesquelles on ne réinventera pas cette fois le travail en connivence avec les machines. Ces technologies peuvent par contre réorienter nos comportements face aux menaces environnementales et socio-économiques. * Les leaders du monde digital que sont Google, Amazon, Facebook et Apple. 8 © Thinkstock EN 2 ANS, KBC Brussels S’EST AFFIRMÉE COMME BANCASSUREUR BRUXELLOIS En janvier 2015, le groupe KBC prenait le petit monde bancaire par surprise en annonçant le lancement d’une nouvelle banque autonome, dédiée à Bruxelles, qui fusionnerait les réseaux KBC et CBC dans la capitale. Deux ans plus tard, KBC Brussels affiche des premiers résultats qui attestent de la pertinence d’une banque de proximité, adaptée aux spécificités urbaines. Son CEO Damien Van Renterghem dresse un bilan plus qu’encourageant. Une banque qui recrute et qui investit aussi bien dans l’humain que dans la technologie, ce n’est pas si banal par les temps qui courent. KBC Brussels, qui a bouclé début de cette année la fusion effective des équipes et des systèmes informatiques de KBC et CBC en Région bruxelloise, compte désormais 430 collaborateurs, soit une quinzaine de plus qu’il y a deux ans. « Nous avons réalisé 80 nouveaux engagements, principalement des Bruxellois, ce qui renforce le caractère local de notre banque, » souligne Damien Van Renterghem. KBC Brussels s’appuie actuellement sur un réseau d’une quarantaine d’agences, en pleine phase de modernisation pour arriver à l’horizon 2020 à une trentaine d’agences ‘ouvertes’ à l’instar du nouveau ‘flagship’ d’Evere, inauguré récemment. La banque bruxelloise s’est fixé comme objectif d’attirer 40.000 nouveaux clients sur 5 ans. «Nous sommes déjà heureux d’avoir pu convaincre 24.000 nouveaux clients, ce qui nous donne environ 1 an d’avance sur notre tableau de progression. » En termes de notoriété, une étude d’image récente indique que la jeune marque KBC Brussels est déjà plus connue que les marques KBC ou CBC à Bruxelles.. Les ingrédients d’un lancement réussi Ce bon départ dans la construction d’une banque locale, essentiellement à travers du marketing relationnel, les réseaux sociaux et du sponsoring ciblé (les 7 clubs de hockey bruxellois, les 20km de Bruxelles, le Jazz Marathon ...), Damien Van Renterghem l’explique par une approche de marché différenciante. En effet, pour gagner la confiance de ses clients prioritaires – à savoir les PME, professions libérales et indépendants, les expatriés et la clientèle aisée – la banque mise moins sur une traditionnelle segmentation patrimoniale que sur une approche des différentes ‘communautés’ qui font la richesse de Bruxelles. «Nous avons par exemple des équipes dédiées à la communauté très dynamique des Français de Bruxelles, à celle des femmes entrepreneures ou encore des professions médicales. Notre vocation est de nous-mêmes servir de plateforme de réseautage pour nos clients. » Alors que la transformation numérique est dans tous les discours, KBC Brussels tient beaucoup à son ADN de bancassureur local avec un visage humain. « Le client qui le souhaite doit avoir la possibilité de faire lui-même des opérations via les canaux numériques, mais il doit aussi pouvoir compter sur un visage de confiance. Pour créer cette confiance, je crois beaucoup à la notion de ‘street banking’ : nos banquiers sont encouragés à sortir du bureau, à aller sur le terrain, dans les associations, dans les cercles, à la rencontre des clients et de leurs besoins. On en revient au métier de banquier intégré à sa communauté tel qu’il existait encore il y a 30 ans, » épingle Damien Van Renterghem. Dans une même logique de présence sur le terrain, pour répondre au mieux aux enjeux bruxellois sur trois thèmes essentiels – la mobilité, l’immobilier et l’entrepreneuriat – la banque bruxelloise joue la carte du partenariat pragmatique avec un certain nombre d’acteurs bien au courant des réalités locales. Ce peut être avec BECI pour répondre à certains besoins spécifiques des entrepreneurs ou avec l’association French Connect, pour coller aux exigences de la diaspora française à Bruxelles. « Nous n’avons pas la prétention d’apporter des solutions à tout, tout seuls. » Cette approche collaborative n’empêche pas la banque d’investir dans de nouveaux services, quand elle dispose des clés pour ouvrir directement les bonnes portes. Damien Van Renterghem Des services innovants KBC Brussels inaugurait par exemple début 2017 une cellule qui accompagne spécifiquement les entrepreneurs à travers les méandres des quelque 140 aides et subsides bruxellois. Le succès de ce service unique démontre que la banque répond ainsi à un réel besoin d’information et de conseil. Autre exemple, la banque vient d’inaugurer, en complément de son réseau d’agences physiques, un service KBC Brussels Live, qui permet au client de ‘chatter’ par vidéo-conférence avec l’un des 20 conseillers spécialement formés à ce nouveau canal d’interaction. Avantage : un conseil personnalisé accessible en soirée (jusque 22h) et le samedi (de 9h à 17h). Ou comment concilier proximité et nouvelles technologies.
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SYMPOSIUM ÉCOLES-ENTREPRISES La transition numérique, cela passe par l’école ! Quel est l’impact du numérique sur l’école et sur l’enseignement des métiers ? C’était le thème du symposium que la Fondation pour l’enseignement a récemment tenu à Bruxelles : une revue des défis liés à la numérisation de la société… et donc de l’école. Il a aussi été question du Pacte d’excellence, avec la ministre de l’Enseignement francophone M.-M. Schyns. L e symposium de la Fondation pour l’enseignement (FPE, dont BECI est partie prenante) s’est ouvert sur les dernières évolutions du Pacte pour un enseignement d’excellence. Luc Willame, Président de la Fondation, a d’abord commenté les avis négatifs ou conditionnels qui avaient été rendus sur le projet d’avis numéro 3 : « animés par la peur du changement ». Il en a appelé à l’union des bonnes volontés pour finaliser ce travail, déjà basé sur la concertation entre les représentants des acteurs de l’école. Marie-Martine Schyns, la ministre de l’Enseignement francophone, a remercié la FPE pour le travail1 fourni dans le cadre des travaux du Pacte et les projets sur le terrain. Elle a ensuite rebondi sur les réactions intermédiaires au projet de Pacte et, au passage, corrigé certaines informations inexactes qui ont pu circuler. Elle comprenait les inquiétudes face aux changements et confirmait la nécessité d’informer les acteurs de terrain. Mais, avant tout, elle confirmait sa résolution: « Faire évoluer le système est une nécessité, car le statu quo n’est pas une option. » La ministre a présenté quelques éléments du Pacte. Pour l’enseignement qualifiant, elle a insisté sur la nécessité d’établir, pour chaque métier, une filière d’excellence menant à l’emploi. À la clé notamment : une adaptation des cours généraux à la pratique du métier, un renforcement de l’alternance école-entreprise (rendue plus lisible en concertation avec tous les acteurs) et une gouvernance plus rationnelle, e.a. au niveau de l’offre d’options. « Il faut que le jeune qui sort de l’enseignement qualifiant puisse trouver un métier qui correspond aux réalités de son bassin socio-économique. » Depuis lors, le « non, mais » qui avait été exprimé par les syndicats s’est mué en « oui, mais », encourageant à boucler un pacte historique pour une réforme en profondeur de notre enseignement obligatoire. La numérisation, un défi pédagogique Bruno Delièvre, professeur de Sciences de l’éducation à l’université de Mons, qui a présidé le groupe de travail « Réussir la transition numérique » du Pacte, a introduit le thème du colloque. D’emblée, il a posé un constat sous forme de défi : « Actuellement, le numérique a une place dans les programmes d’enseignement, mais une place à part. Or, il devrait être intégré dans toutes les matières ». « Ce n’est pas un problème d’outils », a-t-il poursuivi. « Cette intégration pose d’abord la question de la place de l’école dans une société numérique. Car cette évolution change beaucoup de choses. » B. Delièvre énumère les quatre champs de changements qui affectent l’école : le rapport au savoir (le prof n’en est plus le seul dispensateur), le rapport aux autres (on passe d’une communication verticale prof-élèves à une communication horizontale entre élèves, dont le prof devient l’animateur), le rapport au temps et le rapport à l’espace. La transition numérique est donc un défi plus pédagogique que technologique. Pour le relever, il faut aider l’enseignant à l’intégrer à ses cours. Pour cela, il faut d’abord définir le rôle du numérique dans chaque discipline, ce qui n’est toujours pas le cas aujourd’hui. L’enseignement ne fera donc pas l’écono1. La FPE a présidé le groupe de travail sur la revalorisation du qualifiant lors de l’élaboration des recommandations du Pacte d’excellence, rassemblant entreprises, syndicats, opérateurs de la formation et agences pour l’emploi aux côtés des pouvoirs organisateurs, parents et syndicats enseignement. . 10 R.A. THINK TANK mie de réécrire les référentiels, ainsi que les projets d’établissement. Cela passe ensuite par la formation initiale et la formation continue : « Il faut accompagner les enseignants là où ils sont », martèle B. Delièvre, « sur le lieu de travail, avec les contenus qui sont les leurs et en relation avec leurs élèves. » L’équipement est également un élément important, mais surtout celui qui est nécessaire au projet d’enseignement. Enfin, il est indispensable de généraliser la mise en place de structures d’échange entre profs. Les entreprises en quête de profils créatifs Trois panels denses se sont ensuite succédés. L’un d’eux donnait la parole aux entreprises, avec cette question : quel est l’impact du numérique sur les métiers en entreprises et sur les compétences attendues ? Extraits : ➜ Jacques Spelkens, Head of CSR Benelux d’Engie : « On ne peut pas nier les effets collatéraux de l’évolution technologique. Celle-ci a un impact sur 60 % des emplois. » Également sur les nouveaux profils recherchés, qui devront présenter des savoir-être particuliers : adaptabilité, capacité à anticiper les problèmes… Des savoir-être actuellement souvent lacunaires au sortir de l’école. ➜ Catherine Lete, Talent Solutions chez IBM, a quant à elle insisté sur l’impact du numérique sur les profils recherchés en informatique : « On recherche désormais des créatifs, avec une tête bien faite plutôt que bien remplie. Le métier n’est plus destiné aux matheux uniquement, mais aussi à ceux qui ont une palette de compétences et de connaissances à offrir. » ➜ Luc Machiels, Deputy Chief Data Officer de BNP Paribas Fortis, la rejoint. Pour lui, l’enseignement doit davantage favoriser l’émergence d’autres formes d’intelligence, notamment créatives. « Nous cherchons des acteurs des technologies, pas des consommateurs. Il serait donc par exemple intéressant, dès le secondaire, de former les jeunes à la programmation, ce qui mettrait les esprits créatifs en évidence, et aiguiserait une série de compétences que nous recherchons. » ➜ Aurélie Humblet, coordinateur RH-Ouvrier chez Safran (industrie aéronautique), insiste également sur les savoir-être. Mais elle pointe surtout un phénomène de pénurie dans certains métiers. Les jeunes usineurs sont bien formés, avec une bonne connaissance de base, y compris des machines à commandes numériques. Mais il n’y en a pas assez. La raison ? Le déficit d’image des métiers industriels. ➜ François Constant, Technical School&Knowledge Manager de la STIB, a annoncé une transition technologique fondamentale dans son entreprise, avec l’avènement des bus hybrides/électriques et l’automatisation progressive du métro. L’augmentation de l’électronique embarquée et de la numérisation a déjà un impact sur les profils recherchés, qui doivent surtout être capables d’apprendre à apprendre et de partager le savoir. EnOlivier Remels core une fois, les savoir-être sont au cœur des préoccupations. Deux autres panels ont passé en revue des initiatives pour une éducation « au/par » le numérique, puis comment le numérique s’intègre à l’enseignement des métiers et quels types de partenariats peuvent être développés, notamment avec les acteurs autour de l’école (régions, centres de compétences, formation professionnelle). ● Le compte-rendu détaillé est publié sur le site www.fondation-enseignement.be Fondation pour l’Enseignement : les projets se développent bien ! Olivier Remels, secrétaire général de la FPE, a évoqué les vertus des formations continues pour enseignants reposant sur les stages en entreprises (Entr’apprendre), qui mobilisent 30 entreprises de 9 secteurs d’activités, offrant 130 places de stages en 2017. Un regret : le nombre de candidats-stagiaires n’évolue pas au même rythme. « Cela prend du temps pour faire évoluer les mentalités. Nous devons continuer à informer sur les opportunités, tout en assouplissant les modalités … » Il a annoncé la mise en place d’une plate-forme web pour pérenniser les liens établis entre enseignants et entreprises, confirmé l’ouverture des stages aux profs des cours généraux, et évoqué la réflexion en cours pour une information des enseignants du futur « tronc commun » aux métiers – et notamment au numérique… Il a ensuite annoncé le partenariat dans le projet européen Cokleeco , « qui aidera à repérer en Europe les bonnes pratiques d’échanges écoles-entreprises et favorisera le développement d’itinéraires de formation pour enseignants et entreprises. Cokleeco nous permettra aussi de valoriser hors des frontières les bonnes pratiques développées chez nous. » Enfin, il a remercié tous les partenaires pour leur engagement aux côtés de la Fondation, qui réunit utilement depuis 2013 les fédérations d’entreprises et de pouvoirs organisateurs de l’école en FWB. BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 11 R.A.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Go East ! Cap sur l’Asie Avec 4,4 milliards d’habitants et des taux de croissance toujours enviables, l’Asie reste un continent d’opportunités pour les entreprises européennes qui s’orientent à l’exportation. Pour leur faciliter l’approche des marchés asiatiques, elles bénéficient d’instruments et d’initiatives développés par la Commission européenne. Emmanuel Robert L a croissance chinoise n’est sans doute plus ce qu’elle était (on n’atteint plus les nombres à deux chiffres), elle reste néanmoins largement supérieure à celle de nombreux pays développés : 6,9 % en 2015. Et il en va de même pour d’autres pays de la région, tels que la Malaisie (5 %), l’Indonésie (4,8 %) ou encore le Sri Lanka (4,8 % également)1 . Dans tous ces pays, même si le PIB par habitant reste (très) inférieur à celui des économies développées, le marché consommateur progresse à mesure que la richesse s’accroît, entraînant aussi le marché des entreprises. Le potentiel de la région ne fait donc aucun doute. Voilà pourquoi la Commission européenne soutient le déploiement de « Business Cooperation Centres » dans divers pays d’Asie. Ces organisations de soutien au développement des affaires peuvent guider les entreprises européennes dans leurs recherches d’information sur le marché, diffuser des informations de base sur l’environnement économique local et aider les sociétés à identifier des partenaires locaux. Elles effectuent aussi des études de marché sectorielles. Enterprise Europe Network, dont BECI fait partie, dispose ainsi de relais au Cambodge, en Chine, en Corée du Sud, en Indonésie, au Laos, en Birmanie, aux Philippines et au Sri Lanka. Focus sur l’Asie du Sud-Est Plusieurs de ces pays font partie de l’Asean (l’Association des nations d’Asie du Sud-Est) ; une organisation régionale à but économique et politique que l’on qualifie parfois « d’UE asiatique » – quoique la comparaison soit abusive. L’Asean, qui regroupe dix pays (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam), totalise 600 millions d’habitants (près de 10 % de la population mondiale) et un PIB de 2.500 milliards de dollars (le PIB par habitant y a pratiquement doublé en dix ans). S’il s’agissait d’un seul pays, l’Asean serait la 7e puissance économique mondiale. L’Asean dans son ensemble représente le 3e partenaire commercial de l’UE (après les États-Unis et la Chine), avec plus de 246 milliards d’euros d’échanges en 2014. L’UE, de son côté, est le 2e partenaire commercial de l’Asean après la Chine, représentant environ 13 % du commerce de la zone. Elle y est de loin le plus gros investisseur, avec 22 % du total des flux d’investissements étrangers directs dans la région. En moyenne, les entreprises européennes y ont investi 19 milliards d’euros par an (2012-2014)2 . L’Indonésie (ci-dessus, Djakarta) : l’une des destinations business de l’Asie. Les principales exportations de l’UE vers l’Asean sont les produits chimiques, les machines et le matériel de transport. En sens inverse, l’UE importe des machines et du matériel de transport, des produits agricoles ainsi que des textiles et des vêtements en provenance de l’Asean. En outre, la région présente de gros besoin de développement, notamment en matière de réseaux IT et d’infrastructures de transport. Des accords de libre-échange sont en voie d’élaboration entre l’UE et plusieurs de ces pays. Depuis 2010, des négociations ont été lancées avec la Malaisie, la Thaïlande les Philippines et l’Indonésie. Elles ont déjà été finalisées avec Singapour (en 2014) et le Vietnam (en 2015). Des négociations pour un accord de protection des investissements sont également en cours avec la Birmanie. Autant d’éléments qui devraient permettre de doper les échanges économiques avec cette région. ● Asian Day, le 14 juin chez BECI Informez-vous sur les opportunités d’affaires et l’approche des marchés asiatiques lors de l’Asian Day. Les représentants des Business Cooperation Centres de Birmanie, du Cambodge, de Chine, de Corée du Sud, d’Indonésie, du Laos, des Philippines et du Sri Lanka seront présents, pour un séminaire en matinée et des rencontres individuelles l’après-midi. Info : Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be. 12 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 1. Chiffres de la Banque mondiale 2. Source : market access database © Thinkstock Panneaux photovoltaïques : de nouvelles possibilités s’offrent aux entreprises ! Les panneaux photovoltaïques coûtent de moins en moins cher et en placer offre une belle opportunité aux entreprises de stabiliser partiellement le prix de leur consommation énergétique. C’est pourquoi ENGIE Electrabel lance de nouvelles offres pour leur permettre de profiter pleinement du soleil… comme une formule en tiers investisseur. Comment fonctionne la formule du tiers investisseur ? « ENGIE SUN4BUSINESS s’occupe de tout, détaille Françoise Sotiau, Project Manager Distributed Generation B2B chez ENGIE Electrabel. Nous investissons la somme nécessaire à l’achat du matériel, la construction et l’installation des panneaux photovoltaïques. Nous assurons aussi la maintenance, faisons les demandes de subsides et de certificats verts en fonction des réglementations régionales et prenons en charge tous les aspects juridiques. » Concrètement, cela signifie que l’entreprise n’investit pas le moindre centime dans l’installation des panneaux photovoltaïques. Elle peut ainsi conserver son capital et le consacrer à sa croissance pendant que sa facture d’électricité diminue ! Cette diminution s’explique par le fait qu’ENGIE SUN4BUSINESS conserve, pendant toute la durée du contrat, un droit sur les toits où sont installés les panneaux et revend l’électricité produite à l’entreprise pour un prix inférieur à celui du marché (voir tableau). Par contre, l’entreprise devient propriétaire de l’installation à la fin du contrat. « Cela permet à l’entreprise de générer encore plus de bénéfices à ce moment-là, car l’électricité produite ne lui coûtera presque plus rien à l’exception des frais de maintenance des panneaux », souligne Françoise Sotiau. Et de conclure : « ENGIE Electrabel propose par ailleurs à l’entreprise de réinjecter l’électricité non consommée sur le réseau. Étant donné la qualité des installations actuelles, l’entreprise pourra donc utiliser ses panneaux pendant une quinzaine d’années exclusivement pour son propre profit. » Afin d’être rentable pour les deux parties, le projet doit respecter une série de critères propres au modèle du tiers investisseur comme une taille minimum pour l’installation, un certain prix payé actuellement pour l’électricité par l’entreprise ou encore sa consommation électrique. L’implantation joue également un rôle prépondérant comme critère d’éligibilité à la formule du tiers investisseur. Et pour cause, les aides à l’investissement proposées par les autorités régionales sont essentielles pour assurer la rentabilité de l’installation en fonction des caractéristiques techniques. Intéressé ? Vous souhaitez installer des panneaux photovoltaïques et aimeriez connaître les différentes possibilités pour votre entreprise ? Rendez-vous sur la page www.engie-electrabel. be/contactB2B ou envoyez-nous un e-mail à l’adresse sun4business@engie.com. Nous analyserons ensemble et sans engagement les possibilités pour permettre à votre entreprise de profiter elle aussi des rayons du soleil. Panneaux photovoltaïques : une formule rentable Wallonie (1) Bruxelles Taille Investissement de départ Panneaux propriété de l’entreprise Certificats verts Économie grâce à la production locale d’électricité Investissement rentabilisé (2) 230 x 2,4 x 65 € = 35 880 €/an pdt 10 ans 230 x 115 €/MWh = 26 450 €/an hors frais d’exploitation et d’entretien 5 ans Investissement propre 250 kWc 275 000 € Tiers investisseur 250 kWc 0 € Après 10 ans Perçus par le tiers investisseur 230 x 100€/MWh = 23 000 €/an Pas d’investissement initial, économies dès la 1re année Investissement propre 250 kWc 275 000 € 230 x 1,53 x 65 € = 22 873 €/an pdt 10 ans 230 x 115 €/MWh = 26 450 €/an hors frais d’exploitation et d’entretien 6 à 7 ans Tiers investisseur 250 kWc 0 € Après 10 ans Perçus par le tiers investisseur 230 x 30 €/MWh = 6 900 €/an pdt les 10 premières années Pas d’investissement initial, économies dès la 1re année 750 000 € 675 x 39,33 € = 35 880 €/an pdt 15 ans 675 x 115 €/MWh = 77 625 €/an hors frais d’exploitation et d’entretien 8 ans Flandre Investissement propre 750 kWc Tiers investisseur 750 kWc 0 € Après 15 ans Perçus par le tiers investisseur 675 x 15€/MWh = 10 125 €/an Pas d’investissement initial, économies dès la 1re année (1) A partir de 1/7/2017, le coefficient des certificats est revu à la baisse, de 2 à 1,53 pour une installation de 250 kWc. Nous avons tenu compte de ce nouveau coefficient dans ce tableau. Afin de pouvoir encore bénéficier de l’ancien régime de support, la réservation des certificats verts de votre projet doit se faire avant le 30/6/2017. (2) En cas d’autoconsommation à 100%, et sur base d’un prix de l’électricité de 115 €/MWh. Les prix repris dans le tableau ci-dessus ont une valeur exclusivement indicative et sont susceptibles de varier en fonction des caractéristiques spécifiques de chaque installation.
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INTERNATIONAL PAIEMENTS INTERNATIONAUX Bien choisir pour limiter les risques Les transactions internationales sont exposées à des risques croissants. Plus que jamais, l’analyse de l’environnement juridique, financier et commercial est nécessaire. Les moyens de paiement et de couverture des risques les plus sécurisés reviennent en force. Dans tous les cas, ces moyens doivent être adaptés à la situation économique des clients et des pays-cibles1 . F ranchir les frontières pour augmenter ses ventes présente certains risques, d’autant plus grands lorsqu’il s’agit d’un nouveau partenaire à l’international. Cela suscite de l’incertitude quant au moment auquel les paiements sont effectués entre le vendeur et l’acheteur étranger. L’exportateur voudra recevoir le paiement (total ou partiel) le plus tôt possible, de préférence dès que les produits sont commandés ou avant qu’ils soient envoyés à l’importateur. Ce dernier voudra recevoir la marchandise le plus vite possible en retardant le paiement le plus tard possible, de préférence après que les produits aient été revendus. Il est donc très important que toutes les parties s’accordent sur un moyen de paiement dès avant la commande. Nous vous présentons brièvement les différents instruments de paiement que sont le virement bancaire, le chèque, les traites (lettre de change, billet à ordre) et le crédit documentaire. Le virement : Largement connu, il consiste en un transfert d’un compte local vers un compte à l’étranger, libellé en euros ou en devises étrangères, pour peu que le compte du donneur d’ordre (l’acheteur) soit provisionné. Le virement bancaire s’adresse à toutes les entreprises, sans distinction de taille ou de secteur. Le chèque : Le tireur, titulaire d’un compte, donne à son banquier l’ordre de payer, à vue et sur présentation du chèque émis en monnaie locale ou en devises, la somme mentionnée au bénéficiaire du chèque ou au porteur de celui-ci. Il peut être émis en monnaie locale ou en devises en fonction des besoins. Le chèque s’adresse à toutes les entreprises, sans distinction de taille ou de secteur. Les traites : En commerce international, les traites sont essentiellement utilisées pour matérialiser les délais de paiement accordés par le vendeur à l’acheteur, conformément aux contrats commerciaux préalablement signés. Parmi les traites, il faut distinguer deux instruments ayant la même valeur commerciale, mais comportant quelques différences essentiellement au niveau de l’émission, de l’acceptation et de la chronologie des évènements : • Le billet à ordre : Engagement inconditionnel de l’acheteur de payer une certaine somme au vendeur à une date fixée ; • La lettre de change : Engagement inconditionnel émis (tiré) par le vendeur, instruisant l’acheteur de payer une certaine somme à une date fixée. 14 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 Le crédit documentaire : Également appelé Lettre de Crédit ou L/C, le crédit documentaire est à la fois un instrument et une garantie de paiement. Il s’agit d’un engagement irrévocable de la banque du donneur d’ordre (l’acheteur), connue sous le nom de banque émettrice, en faveur du vendeur, d’honorer une présentation conforme. Par nature, il s’agit d’une transaction indépendante et distincte de la vente ou de tout autre contrat qui peut en former la base. Les banques n’ont en outre à considérer que des documents et n’examinent pas les marchandises, services ou prestations auxquels les documents peuvent se rapporter. Pour plus d’information sur les moyens de paiement et les garanties bancaires, mais aussi sur de nombreux autres sujets liés au commerce international (études de marché, contrats, gestion des risques, douanes…), consultez les fiches thématiques de notre Export Toolbox, gratuitement disponible sur www.beci.be/ international/j_exporte/guide_de_l_export/. ● Pour aller plus loin, venez partager votre pratique et vous inspirer des expériences d’autres entreprises. Notre partenaire BNP Paribas Fortis vous aiguillera sur les bonnes pratiques à adopter autour d’un lunch, ce 19 mai de 11h30 à 14h chez BECI. Contact : Nastasja Otte, International Trade Advisor BECI ; nao@beci.be, tél. +32 2 563 68 54 1. Le présent article est basé sur la fiche thématique « paiements internationaux » de notre Export Toolbox, réalisée par notre partenaire BNP Paribas Fortis. Le Groupe Europcar a dévoilé un tout nouveau concept d’agence illustrant sa stratégie sur les solutions de nouvelles mobilités un environnement en lien avec le territoire de la marque Europcar® autour « du plaisir » et de ses valeurs de marque : l’empathie, la simplicité, l’innovation et la confiance. Au sein de cette agence nouvelle génération, le Groupe Europcar s’est appuyé sur la force d’innovation de son Lab pour imaginer des solutions répondant à de multiples besoins locatifs et d’autopartage, journaliers ou occasionnels. Par exemple, il est possible de réserver un véhicule traditionnel ou électrique, de prendre un véhicule en auto partage avec Ubeeqo, une filiale du Groupe Europcar, ou bien encore de louer un Scooter avec Scooty, une start up Belge mettant à disposition des scooters électriques, partenaire d’Europcar Belgique. Le Groupe Europcar, leader de la location de véhicules en Europe et acteur majeur de la mobilité, a inauguré le mois dernier un nouveau concept d’agence de mobilité. Plateforme multimodale unique en son genre, celle-ci se veut l’illustration de l’ambition du groupe de devenir un leader mondial des solutions de mobilités. Elle préfigure également du déploiement à venir du réseau sur la base d’agences plaçant le digital au cœur de l’expérience client, couplé à des services flexibles, innovants et adaptés aux besoins de nouvelles mobilités dans les grandes métropoles. En lien avec la forte pénétration des smartphones dans le parcours d’achat des clients, la station dispose de bornes digitales jouant un rôle clé dans la proximité avec le client. Elles permettent d’accéder rapidement à la fois à des informations pratiques mais également d’être orienté vers un interlocuteur dédié en fonction de sa demande, offrant une qualité de service et un gain de temps précieux pour le client. Le nouveau concept propose un espace beaucoup plus intuitif pour offrir aux clients une expérience mémorable et renforcer leur relation avec la marque Europcar®. Il se déploiera progressivement dans l’ensemble du réseau Europcar, créant ainsi Enfin, le design aux lignes dynamiques, et l’aménagement de la station ont été entièrement créés pour offrir un cadre cosy et soigné, décliné dans le code couleur de la marque. Une attention particulière a également été apportée au confort des clients en mettant par exemple à disposition des sièges de petites tailles pour les enfants. « A travers ce nouveau concept d’agence à Bruxelles, notre groupe réaffirme sa volonté de proposer à nos clients une expérience de qualité, à la fois dans le parcours client mais également dans les solutions de mobilité proposées. Notre objectif est de déployer à moyen terme ce concept de stations dans des lieux stratégiques tels que des aéroports, des gares ou dans de grandes métropoles européennes afin de mieux répondre aux besoins de nos clients.» a déclaré Fabrizio Ruggiero, Directeur Général Ventes, Marketing, Clients & InterRent du Groupe Europcar.
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FINANCER L’ENTREPRISE L’automatisation va-t-elle libérer l’homme du travail? Étymologie du mot travail : Tripalium, instrument de torture et de punition des esclaves. Pas vraiment la santé… Grâce à l’outil puis à la machine, notre incessante tentative de maîtrise du monde s’est affranchie de pénibilités dont nous n’avons sans doute plus idée, dans nos sociétés riches du moins ; mais pas du travail qui, paradoxalement, a crû grâce à l’automatisation. Liberté, no future ? Didier Dekeyser Robotique, robots et automatisation Au 19e siècle, à l’aube de la révolution industrielle qu’instaure la machine, l’économiste Jean Baptiste Say note que le principal argument contre le progrès est inconsistant : « Lorsqu’une nouvelle machine, ou en général un procédé expéditif quelconque, remplace un travail humain déjà en activité, une partie des bras industrieux dont le service est utilement suppléé, demeurent momentanément sans ouvrage. Et l’on a tiré de là des arguments assez graves contre l’emploi des machines (…) [mais] on ne peut établir des machines sans beaucoup de travaux qui procurent de l’ouvrage aux gens laborieux dont elles peuvent détruire les occupations (…) [par ailleurs] … la multiplication d’un produit en fait baisser le prix : le bon marché en étend l’usage ; et sa production, quoique devenue plus expéditive, ne tarde pas à occuper plus de travailleurs qu’auparavant. » Et l’avenir lui a donné raison. L’imprimerie, par exemple, a sacrifié des milliers d’artisans au gré de ses développements, mais a créé un des secteurs d’activité qui occupe aujourd’hui de façon directe ou indirecte des dizaines de millions de personnes à travers le monde tous métiers confondus. De fait, l’histoire cite diverses expériences d’abaissement de la pénibilité du travail et de nombreux exemples de création massive d’emplois grâce à la technique et non le contraire. 1. ifr.org Toujours plus d’emplois ! C’est une telle perspective historique qui fait dire à l’International Federation of Robotics1 que les 1,3 million de robots industriels supplémentaires qui entreront en service d’ici 2018 créeront à la fois une croissance du profit pour les entreprises et une croissance du nombre d’emplois. Agoria, la Fédération de l’industrie technologique de Belgique, va dans ce sens, comme nous le dit son CEO Marc Lambotte : « Les pays qui robotisent et automatisent rapidement progressent en termes d’emploi. Le secteur de l’automatisation dans notre pays croît chaque année et crée de nouveaux emplois. Les entreprises qui investissent dans l’automatisation sont plus compétitives et plus productives. L’automatisation permet d’endiguer les 16 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 © Reporters © Thinkstock Marc Lambotte : « l’automatisation crée de nouveaux emplois. » coûts salariaux trop élevés : au lieu d’être délocalisée, l’usine reste dans notre pays et peut, grâce aux solutions d’automatisation, répondre de manière plus flexible aux demandes des clients locaux et devient surtout sensiblement plus productive. Des emplois disparaissent aussi à cause de l’innovation technologique. Dans le passé, ma mère a travaillé dans un lavoir. Puis, la machine à laver est arrivée sur le marché et elle a trouvé un autre emploi. Nous pourrions qualifier une telle évolution de technologie disruptive. Aujourd’hui encore, nous observons les (r)évolutions technologiques avec anxiété. Prenons l’exemple des ‘self driving technologies’ : dans le secteur des transports, de nombreuses personnes perdraient leur emploi à cause de ces technologies. En fait, on va pouvoir rouler beaucoup plus et donc fournir davantage de services. De nouvelles opportunités et fonctions vont graviter autour de ces services. Les nouvelles technologies sont source de progrès et de nouvelles activités, et donc aussi de nouveaux emplois. À titre d’exemple, sachez que les 16 entreprises belges que nous venons de récompenser pour avoir mené à bien leur transformation numérique ont vu leur personnel augmenter de 11 % ! » Toujours plus d’emplois? Des budgets « recherches et développements » et des investissements privés conséquents dans la robotisation devraient participer significativement à la croissance pendant les années à venir, tout comme les gains de productivité que promet l’abaissement du coût marginal de production ; et jusqu’à présent, croissance rime avec emploi. Des avis discordants s’expriment cependant quant à la survenance d’un avenir si radieux. D’aucuns relèvent d’un scepticisme attentiste face à ce qu’ils estiment trop beau ou trop enjolivé pour être accepté comptant : « (…) les chiffres publiés sur la création d’emplois liée au numérique ont été fournis par des cabinets privés s’appuyant sur des données transmises par des fédérations ou des associations professionnelles de la filière. L’absence de validation par la statistique publique ainsi que des interrogations soulevées sur les méthodes de calcul ont pu donner lieu à des contestations. »2 La densité moyenne de robots industriels dans le monde est de 66 unités par 10.000 emplois. Les disparités importantes donnent une idée de la progression possible pour certains pays sans même qu’il y ait une avancée technologique ; avec celleci, par contre, cette moyenne pourrait rapidement évoluer. (Source : ifr.org, chiffres 2014) D’autres, plus radicaux, dessinent une ère numérique qui ne portera qu’une faible croissance et, surtout, sera à terme destructrice nette d’emplois. Ainsi, le Cabinet de conseil Roland Berger annonce un impact négatif dans pratiquement tous les secteurs où la robotique et l’automatisation vont faire leur entrée, les nouvelles tâches liées au numérique ne compensant qu’une perte d’emploi sur six, dont une part ne sera qu’à faible valeur ajoutée car dédiée à la maintenance technologique : « La robotisation pourrait être aux cols blancs ce que la mondialisation fut aux cols bleus. Elle va toucher les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures, c’est-à-dire certaines professions intellectuelles, dont on va pouvoir automatiser certaines tâches, comme les comptables, les juristes, les journalistes… La machine saura faire sans l’homme à très court terme. » 3 Un responsable d’un grand garage bruxellois : « On assiste à la disparation de la plupart des garages car la conception des voitures a changé : grâce à leurs machines-outils extrêmement efficaces, les constructeurs produisent des voitures de bien meilleure qualité qu’autrefois. On ne tombe pratiquement plus en panne de nos jours – les constructeurs pourraient même faire en sorte qu’une voiture ne tombe plus du tout en panne – et si c’est le cas, l’intervention consiste de plus en plus à changer une partie spécifique de la mécanique plutôt que de réparer la panne comme on le faisait autrefois. Il est clair que le constructeur prélève le revenu que le garagiste avait autrefois sur la réparation et se l’accorde sur la vente de la pièce détachée. On peut imaginer qu’à l’avenir, il n’y ait plus de garagistes du tout mais que les véhicules seront rapatriés sur des chaînes de (re)montage où la pièce sera changée par une machine-outil. Alors, oui, il y a des nouveaux rôles à pourvoir chez les constructeurs, mais voyez combien de garages subsistent en Région bruxelloise… » 2. Michel Sapin, http://travail-emploi.gouv.fr, le 15 janvier 2014 3. Charles-Édouard Bouée « Confucius et les automates » et Hakim El Karoui, http://www.lejdd.fr/Economie/Les-robots-vont-ils-tuer-la-classe-moyenne-696622 4. Voir Financial Times 18/03/2017 Robot chefs battle for place on $783bn menu 17 R.A.
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de chaîne de montage4 , que des sociétés de logistique, américaines également, testent aujourd’hui les premiers camions sans conducteur, menaçant à court terme plus de 3 millions d’emplois, etc. Du paradigme de l’emploi au paradigme de l’activité Un monde politique focalisé sur le critère du taux d’emploi comme mesure de la performance d’une économie (et donc sur la résurrection d’emplois structurellement disparus) ne semble pas de se poser les questions qui vivifient les grands débats du jour : comment redistribuer la richesse si un travail raréfié ne permet plus à tous d’en être récompensés ? Que faire faire à l’Homo-Faber libéré du travail ? Et si remplacer un coût de travail humain par une valeur d’amortissement de machine ou de programme est l’essence de ces nouveaux gains de productivité, on peut s’attendre à ce que les métiers où la main d’œuvre est nombreuse et productrice d’une faible valeur ajoutée soient les cibles privilégiées de l’automatisation. C’est dans ce contexte que les banques ont remplacé depuis longtemps leurs guichetiers par nous-mêmes (qui payons en plus le service que nous nous rendons); que les supermarchés testent le passage du modèle « self scan » au modèle sans caisse ni caissières; que des chaînes de restauration américaines occupant des millions de travailleurs remplacent progressivement leur personnel de cuisine par des robots semblables à des machines-outils À l’heure où l’on sort progressivement du paradigme du salariat, c’est pourtant le moment de s’y intéresser si l’on ne souhaite pas que celui qui le remplacera soit ce travail atomisé qui émerge aujourd’hui, mais bien celui d’une nouvelle économie où tous travaillent moins, exercent un emploi et des activités épanouissantes et où les plus-values technologiques sont partagées. Le débat de la redistribution de richesses s’amorce toutefois avec, par exemple, la question du revenu universel proposé en France par Benoît Hamon, ou les réactions à la suggestion (iconoclaste dans son chef !) de Bill Gates de taxer les robots. Par contre, le débat du temps libéré est lui inexistant. Impensable ou tabou ? ● 17 & 18 | 05 | 2017 HALLES DES FOIRES DE LIÈGE www.transport-logistics-liege.be LE SEUL SALON PROFESSIONNEL DÉDIÉ AUX SERVICES DE TRANSPORT ET DE LOGISTIQUE EN WALLONIE Une plateforme d’affaires exclusive avec plus de 80 exposants Un rendez-vous incontournable pour 2000 professionnels 10 conférences de haut niveau OBTENEZ VOTRE ENTRÉE GRATUITE Enregistrez-vous via www.transport-logistics-liege.be avec le code 2007 Une vitrine des dernières nouveautés du secteur © Reporters L’avis de François De Smet, Docteur en philosophie de l’Université Libre de Bruxelles Trouvez l’espace qu’il vous faut ! Solutions immobilières flexibles Coworking Bureaux Domiciliation Salles de réunion François de Smet : « Rien à la place du travail ? Impossible ! » « La libération par la machine demeurera un paradoxe si le profit généré par cette mutation prive l’homme du revenu qu’il retirait de sa tâche. De là sans doute les appels au revenu universel que l’on entend ci et là et qui anticipent ce développement. À nouvelle forme de travail, nouvelle redistribution des richesses produites, d’autant plus justifiée que tout le monde ne pourra acquérir ou exercer les compétences requises dans un secteur qui sera uniqueRien à la place du travail ? Impossible ! ment tertiaire ; justifiée également par le fait que certaines des plus puissantes entreprises d’aujourd’hui ne produisent pas de biens matériels et se contentent de nous mettre en réseau. Google, Facebook, Uber… sont essentiellement des algorithmes intermédiaires : aucune création d’objet, aucune production et très peu d’emplois au regard de leur chiffre d’affaires. L’automatisation ne peut pas pérenniser l’état actuel des écarts de richesse où d’aucuns doivent se contenter d’un revenu de survie tandis que d’autres bénéficient de rémunérations si excessives que le désir de les accroître encore ne peut plus apparaître que comme la recherche d’un score social… Par ailleurs, une dimension fondamentale de l’être humain doit être rencontrée : l’homme se valorise de son impact sur le monde, de son utilité sociale, source de l’estime de soi. Si le travail venait à disparaître, quid de la satisfaction de ce besoin ? Si la société ne la rencontre pas, l’homme la cherchera ailleurs, comme ces gens qui s’engagent dans les plus mauvaises causes. Rien à la place du travail ? Impossible ! » 02 401 61 45 www.multiburo.com Anvers | Bruxelles | Wavre | Paris Lille | Lyon | Marseille | Nantes | Genève ... 19 © Reporters 139 m²
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Travailler où et quand on le souhaite : une attente des jeunes collaborateurs. L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Nouveaux modes de travail : quel intérêt pour l’entreprise ? La révolution numérique est une formidable opportunité de transformation pour les entreprises et en particulier dans les modes de travail. Temps partiel, télétravail, travail décentralisé, horaires flexibles… : accompagner ces évolutions peut devenir un puissant levier de compétitivité. Notre enquête. Gaëlle Hoogsteyn L a capacité à accéder à l’information en temps réel, à être connecté sans contrainte de lieu, de temps ou d’équipement (ce que l’on appelle « any time, anywhere, any device ») offre au salarié une liberté de mouvement inédite et des opportunités de collaboration. Cela se traduit par de nouveaux modes de travail qui profitent tant aux individus qu’à l’entreprise. La révolution numérique a un effet sur les attentes des individus, tant les clients que les salariés. Les clients veulent de la connectivité, de la personnalisation et de l’interaction. Les collaborateurs, eux, souhaitent généralement plus de flexibilité. « Chaque entreprise, chaque métier, a des besoins spécifiques et peut trouver des solutions digitales innovantes pour atteindre ses objectifs de productivité, de proximité avec ses clients, de profitabilité et de satisfaction des collaborateurs », explique Loïc Vanhove, consultant chez Retis. Productivité accrue D’après une enquête menée par Orange, les entreprises européennes estiment que l’évolution numérique des modes de travail améliore le service client (pour 83 % d’entre elles) et impacte la satisfaction – et dès lors 20 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 la productivité – des collaborateurs (79 %)1 . Le télétravail permettrait en effet aux salariés d’être plus efficaces. « Au bureau, souvent aménagé en open space, le salarié est plongé dans un flot incessant de perturbations (mails, réunions, téléphone…) qui le contraint à fragmenter son activité. Chez lui, il peut sortir du brouhaha et être davantage concentré sur ses dossiers », assure Loïc Vanhove. Toujours selon l’étude d’Orange, le gain de productivité atteindrait en moyenne 22 %. Ces nouvelles technologies constituent aussi un moyen pour améliorer la coopération et le partage d’informations entre des individus géographiquement dispersés. « Au sein d’une équipe, la vidéoconférence, la télé-présence et les fonctionnalités de partage de documents sont utilisées pour collaborer, en particulier quand les salariés ne sont pas au même endroit », assure Loïc Vanhove. Enfin, le télétravail et les outils collaboratifs sont une bonne alternative en cas de grève des transports, de rendez-vous de dernière minute, ou de déplacement à l’étranger par exemple. « Toujours équipé, le télétravailleur a accès La vidéoconférence : une technologie de partage qui s’est démocratisée. 1. Étude paneuropéenne menée par Orange Business Services en 2013 et étendue à mars 2014 dans 8 pays, via 60 entretiens en face à face, dix groupes de discussion avec participants et 1 862 interviews. © Thinkstock © Thinkstock Quelques chiffres D’après une étude menée par Maïté Cupers, étudiante à Solvay, pour la société Touring auprès de 48 compagnies : • 32 % des répondants offrent la possibilité de faire du télétravail ; • 24 % des horaires flexibles ; • 12 % la possibilité de faire du coworking. Le top 5 des principales motivations de l’entreprise sont : 1. Un meilleur taux de productivité et plus de concentration ; 2. Un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle ; 3. Une diminution des problèmes de mobilité ; 4. Une économie de temps et d’argent ; 5. Un taux de rétention des employés plus élevé. Loïc Vanhove (Retis) à toutes les applications et informations nécessaires dont il a besoin à l’instant T », poursuit-il. Cela se traduit par une réponse plus rapide aux besoins du client. Les horaires flottants, de leur côté, ont aussi leurs avantages. Les collaborateurs sont responsables de leur emploi du temps, permettant à l’employeur ou au responsable RH de se concentrer sur les priorités, sans perdre de temps avec les demandes individuelles. Faire pointer ses collaborateurs à l’aide d’un badge est également un bon moyen de repérer les collaborateurs qui n’en feraient pas assez… Une meilleure rétention et un atout de recrutement Ces modes de travail alternatifs ont également un impact direct sur le bienêtre du salarié. Offrir ce « confort » à ses employés permet d’obtenir de leur part plus de fidélité et d’engagement, et diminue aussi le nombre de burn-outs et de congés de maladie de longue durée. Pouvoir travailler de manière flexible constitue également un point important pour les jeunes : 96 % s’attendent à avoir le choix quant à leur lieu de travail et 83 % quant au moment où ils travaillent. De nos jours, un bon salaire ne suffit plus à la motivation de son personnel. Même s’il représente encore une donnée importante, le salaire n’est plus le seul critère pour fidéliser et encourager son personnel. Réduction des coûts « Bien sûr, s’équiper de ce type de technologie a un coût, mais le retour sur investissement peut se faire en quelques mois. Certains outils sont même gratuits. Si s’équiper permet d’améliorer les processus internes et d’augmenter la productivité, cela vaut sans aucun doute la peine d’investir un peu », explique Loïc Vanhove. LES MEILLEURS BUREAUX ÉQUIPÉS ET BUREAUX VIRTUELS AU MONDE Contactez-nous dès maintenant: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be PREMIER MOIS DE BUREAU VIRTUEL GRATUIT Aucune autre obligation IMPRESSIONNEZ VOS CLIENTS AVEC SERVCORP: • Bureaux équipés de prestige • Salles de réunion haut de gamme • Espaces de coworking • Domiciliation d’entreprise • Vues imprenables • Une équipe interne professionnelle toujours disponible • Une réceptionniste attitrée pour répondre à tous vos appels • Une connexion internet ultra rapide et ultra sécurisée • Contrats flexibles Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai Sydney 21 Plus de 150 adresses cinq étoiles dans le monde R.A. A partir de 80€/mois seulement Votre adresse pourrait être ici! Étages 5 & 6, Quartier européen Rond-point Schuman
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Témoignages d’entreprises L’un des postes sur lesquels les nouvelles technologies permettent d’économiser est celui des frais de transport. Par ailleurs, le travail à domicile permet aussi de diminuer la surface de bureau nécessaire. Dans le cas du travail décentralisé, les sites de proximité peuvent partiellement se substituer à des locaux chers dans les quartiers d’affaires. Les contrats à temps partiel sont aussi intéressants car ils permettent d’aligner le temps de travail sur l’activité de l’entreprise. Depuis une vingtaine d’années, la proportion des emplois à temps partiel a fortement augmenté, en particulier dans les pays développés. On constate également une volonté politique de faciliter, voire d’encourager, cette forme d’emploi, surtout dans les pays où le niveau du chômage est très élevé. La solution du futur ? D’après notre expert, à long terme, les sociétés vont devoir intégrer ce genre de modes de travail et de technologies pour rester dans le mouvement. « Une société qui se lance Gwenaelle Jacques, HR Manager – FEBIAC : « Depuis 2013, nous avons installé un système de télétravail. Nos collaborateurs l’apprécient énormément car cela leur apporte de la souplesse par rapport aux trajets, à leur organisation familiale et personnelle. Nous constatons une hausse de sa pratique d’année en année. En dehors de cela, cela leur permet également d’avoir l’occasion de se concentrer sur certains dossiers particuliers et d’être plus productifs. C’est donc une situation win-win pour tout le monde. Jusqu’à présent nous autorisons un jour de télétravail par semaine, mais il n’est pas impossible qu’à l’avenir nous élargissions ce mode de travail. Nous pratiquons aussi les horaires flottants. Selon nous, ces différentes mesures apportent une grande satisfaction à nos collaborateurs et leur donne envie de rester fidèles et motivés. » Caroline Jacod-Steyt, HR & Finance Manager – Progentis SA : « Nous sommes de fervents adeptes du temps partiel dans tous ses états. Certaines sociétés l’ont déjà compris, le temps partiel présente de réelles opportunités d’embauche. Il aide à recruter des collaborateurs à haut potentiel que l’on ne trouve pas ou plus difficilement à temps plein, et souvent à moindre coût. Unisexe, envisageable à tout âge et modulable selon chacun, le travail à temps partiel a de nombreux atouts. Il permet un meilleur équilibre vie privée/professionnelle. Cette formule permet de mieux gérer son temps tout en conciliant des perspectives de carrière. En bonus : moins de stress et moins d’absentéisme. » commence souvent avec des outils basiques. Mais dès qu’elle grandit, elle se rend compte que ceux-ci ne répondent pas suffisamment à ses besoins. Par ailleurs, sur le marché du travail, on constate une réelle demande de la part des postulants. De plus en plus souvent, ce sont les futurs employés qui posent les conditions d’embauche. C’est ainsi qu’on élit chaque année les ‘Top Employers’, un label de qualité qui renforce la notoriété des sociétés » conclut Loïc Vanhove. ● WORK - MEET - INNOVATE Coworking Space Private Offices Meeting Rooms Trainings & Workshops Innovation Community Avenue Jules Bordet 13, 1140 Brussels, +32 23 18 19 20 community@transformabxl.be - www.transformabxl.be Creativity Support & Advice buro market tout pour le bureau, absolument tout ! Un environnement de travail stimulant, dans lequel chacun se sent bien, a indéniablement un impact positif sur la créativité et la productivité des travailleurs. Pour cela l’aménagement des espaces et des meubles ont un rôle non négligeable. De plus en plus d’entreprises se spécialisent dans l’analyse des besoins physiques et psychologiques des travailleurs afin de concevoir du mobilier ergonomique approprié. ‘ERGO TOP’, développé en étroite coopération avec la Faculté d’ergonomie de l’Université de Munich, offre une position assise active et dynamique permettant un mouvement à 360°. Quelle que soit la position adoptée, la colonne reste toujours droite. Partant de l’idée du ballon de gymnastique mais offrant plus d’avantages comme la stabilité, le côté pratique et surtout beacoup plus confortable. POURQUOI L’ASSISE DYNAMIQUE ? • Pour préserver la santé de la colonne vertébrale et des disques intervertébraux • Pour stimuler la circulation (retour du sang veineux) • Pour assurer une activité à la bonne circulation du sang • Pour contribuer à la bonne circulation du sang TRAVAIL DYNAMIQUE Etre assis trop longtemps peut engendrer certains maux tels ceux liés au dos, à l’obésité, à un ralentissement du métabolisme, le diabète, des maladies coronaires et cardio-vasculaires. La position assise prolongée aurait un effet négatif tant sur la créativité que sur la productivité. Tout espace de travail combinant les positions assise et debout stimulent le mouvement et nous incitent à plus marcher. Changer sa position de travail engendre une meilleure combustion d’énergie et une meilleure circulation sanguine. Le travail devient plus dynamique, productif et efficace. L’ASSISE DYNAMIQUE VOTRE AVANTAGE Une remise de 15% à l’achat d’un bureau réglable en hauteur électrique ou un produit Löffler. Valable jusqu’au 30/06/2017. Offre non cumulable avec d’autres promotions en cours. Buro Market - Avenue Louise 406 - 1050 Bruxelles - Tél: 02/626 27 27 - BMBC@buromarket.com www.buromarket.com
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Pour davantage de bien-être L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Les entreprises réalisent la nécessité de conscientiser leurs collaborateurs au rôle qu’ils jouent eux-mêmes dans leur bien-être au travail. La Vlerick Business School a lancé un outil en ligne gratuit : Werken aan Welzijn (« Travailler à son bien-être »), qui va dans ce sens. Peter Van Dyck L e débat sur le bien-être au travail met souvent l’accent sur le devoir de l’employeur. Pourtant, lorsque l’année passée, Eva Degeyter et Sara De Hauw, chercheuses auprès de la Vlerick Business School, ont présenté l’outil en ligne gratuit Werken aan Welzijn, elles ont clairement souligné les responsabilités partagées. Le travailleur peut, lui aussi, contribuer à son bien-être. La loi en la matière impose depuis 1996 aux employeurs de veiller « en bon père de famille » sur leur personnel. Cela ne résout pas tout, constate Eva Degeyter : « À quoi bon équiper les bureaux de chaises ergonomiques, si les collaborateurs persistent à adopter une mauvaise posture assise ? Certaines initiatives resteront sans effet s’il n’y a pas d’efforts du personnel. Il est donc impossible d’imputer l’entière responsabilité à l’employeur ou à l’employé. » Dirk Buyens, professeur en ressources humaines à la Vlerick School, cite les nombreux débats sur le burnout pour démontrer que l’employeur passe souvent pour le coupable tout désigné. « Dans les faits, il s’avère que le burnout résulte aussi, dans certains cas, de ce qui se passe dans la sphère privée. Le bureau n’a pas le monopole des situations tendues. Nous insistons sur l’importance de la facette mentale dans le bien-être. L’employeur peut changer de nombreux paramètres, mais il n’a pas d’influence sur l’attitude mentale de ses collaborateurs. L’entreprise peut prendre toutes les mesures imaginables, si le collaborateur ne lui emboîte pas le pas, tout cela ne servira à rien. » Miroir L’outil en ligne Werken aan Welzijn a pour but de conscientiser les travailleurs en leur montrant comment de petites initiatives de leur part peuvent améliorer leur bien-être au travail. On y trouve d’abord un baromètre : ce test permet à chacun d’évaluer son niveau de bien-être. La liste de 19 questions réparties en trois domaines (aspects physiques, mentaux et sociaux) ne prétend pas établir un diagnostic, mais 24 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 fournir un miroir pour montrer la vérité en face. « Je viens de répondre une fois de plus au questionnaire. Je pensais me sentir raisonnablement bien, jusqu’au moment où j’ai découvert mon score médiocre sur le plan physique », avoue Eva Degeyter. « C’est une sonnette d’alarme. » Si les tests révèlent des problèmes sérieux, les auteurs conseillent de consulter un médecin. Dans les autres cas, le travailleur peut prendre les choses en main lui-même, en puisant dans une « inspiratiebox ». Cette source d’inspiration propose une série d’exercices et des textes qui expliquent certaines situations et prodiguent des conseils. Les outils se répartissent en trois niveaux : la sensibilisation (des citations et des exercices très courts), l’information (des petits films d’animation explicatifs) et les aspects pratiques (des exercices plus approfondis). Chacun y trouve ce qu’il lui faut. Même ceux qui se sentent bien pourront y puiser des conseils utiles (activités physiques, alimentation, relaxation, ergonomie). Sur le plan mental, on y trouve des enseignements sur la pensée positive, l’humour, l’épanouissement et la quête du sens. Ce dont on peut parler Le volet social se focalise sur l’équilibre entre travail et vie privée, ainsi que sur les relations avec les collègues et le supérieur hiérarchique. « Le principe est simple : le soutien social que vous apporte l’environnement détermine ce que vous serez capable d’encaisser », explique Dirk Buyens. « Nous ne maîtrisons pas toujours notre volume de travail, mais si nous nous sentons bien entourés, nous pouvons accomplir beaucoup. Souvent, ce n’est pas ce volume de travail en tant que tel qui pose problème, mais la perception que nous en avons. Il est essentiel de pouvoir en parler avec les collègues et le patron. Au moins, vous vous saurez écouté au moment où vous perdez pied. » Les personnes qui ont du mal à trouver l’équilibre entre travail et vie privée ont également tout intérêt à établir une communication efficace entre l’employeur et l’employé. « © Thinkstock TOPIC Une bonne démarche consiste à chercher le nœud du problème et à convenir d’un code de conduite », estime Dirk Buyens. « Nous travaillons aujourd’hui sans limites de temps et de lieu. Il est donc utile de définir les comportements à adopter lorsque vous recevez par exemple en soirée ou durant le week-end un coup de fil ou un e-mail professionnel. Certaines entreprises mettent radicalement leurs serveurs e-mail à l’arrêt à partir de 19 ou 20 h. D’autres sont moins extrêmes et permettent le trafic e-mail en dehors des heures ouvrables, tout en acceptant que les travailleurs ne consultent leurs e-mails que le lendemain matin. Et puis, il y a de nombreuses solutions intermédiaires, par exemple celle du chef qui adresse des e-mails à ses collaborateurs durant le week-end, mais ne les expédie que le lundi matin. Voilà quelques initiatives modestes mais importantes, par lesquelles les employeurs s’efforcent d’instaurer plus de clarté. » Dirk Buyens (Vlerick Business School) Votre mode d’emploi ! Nos atouts : • 50 ans d’expérience Vases communicants Même si les trois domaines (aspects physiques, mentaux et sociaux) sont en équilibre, le bien-être physique en est le fondement. Exemple : la pensée positive, c’est bel et bien, mais avec de fréquents maux de tête, elle est difficile à mettre en pratique. « Une littérature abondante insiste sur ‘un esprit sain dans un corps sain’ et sur la nature sociale de l’être humain », explique le professeur Buyens. « Or, en cas de problèmes dans un des trois domaines, il y aura un impact sur les deux autres. Un problème de santé influencera incontestablement mon bien-être mental et social. Si je perds mon emploi ou que je suis en conflit avec mon patron, j’en subis les conséquences mentales et physiques. C’est le principe des vases communicants. » Eva Degeyter est intimement convaincue que le bonheur au travail, cela s’exerce. Le site web présente d’ailleurs des techniques simples. « Des petites choses élémentaires du style : prenez plus souvent l’escalier que l’ascenseur », explique Mme Degeyter, qui travaille actuellement chez CuteSolutions, qui propose des programmes d’entraînement. « Les réunions promenades font merveille. Les bureaux de CuteSolutions sont situés à la Watersportbaan, à Gand. Nous nous promenons donc régulièrement au bord de l’eau lors de nos discussions. Cela augmente la créativité. » Elle est devenue une inconditionnelle du ‘gratitude diary’, fondé sur les idées de Shawn Achor, l’auteur de The Happiness Advantage. « Ce journal de bord vous invite à réfléchir tous les jours, pendant plusieurs semaines, à tout ce qui suscite votre gratitude et votre contentement. Cet exercice vous rend plus attentif aux aspects positifs de votre environnement. Au bout d’un temps, vous verrez davantage d’opportunités et vous oserez plus aisément les saisir. L’exercice vous permet • Base de données connectée au VDAB pour la sélection de candidats bilingues • Une sélection sur les compétences et non les diplômes • Des compétences validées par la prise de références systématique CONTACTEZ NOS AGENCES DE BRUXELLES ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Bruxelles bruxelles@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 25 R.A.
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en outre de mieux comprendre les raisons qui animent les comportements des autres. » Prendre soin de soi L’outil en ligne est destiné à des travailleurs individuels, mais la Vlerick School a déjà reçu des demandes d’entreprises intéressées à copier le système sur leur intranet. Eva Degeyter, qui donne des formations sur le stress et l’énergie, constate que la notion de bien-être reçoit une attention toute particulière dans le monde de l’entreprise. Elle cite une belle initiative de Proximus : avant d’entamer une réunion, on se penche sur les émotions des participants. « Il est bon de savoir que quelqu’un est par exemple terriblement stressé, dans la mesure où ces émotions influencent l’interaction. Les réunions sont plus productives et efficaces lorsqu’on en tient compte. » Dirk Buyens constate également que de nombreuses entreprises se préoccupent du bien-être. « Je pense notamment à un projet de Brussels Airport, axé sur les travailleurs qui exercent des fonctions physiquement éprouvantes. Si on leur fait entrevoir qu’en prenant soin d’eux-mêmes, ils vont améliorer leur bien-être, cela se traduit aussi par une réduction des absences dues notamment aux maux de dos. Je me souviens aussi d’un projet dans une entreprise chimique : au cours d’une réunion, tous les directeurs ont été pris à part pour effectuer des tests physiques. Le compte rendu mentionnait par exemple que ‘pour vous-même, votre famille et votre entreprise’, le directeur était vivement encouragé à cesser de fumer ou à manger plus sainement. Les entreprises se rendent progressivement compte qu’une démarche préventive est à la fois moins chère et plus efficace qu’une réaction curative. » ● Plus d’info : http://werkenaanwelzijn.be/ Donnez toutes les chances au talent ! t-interim Anderlecht Rue Wayez 147, 1070 Anderlecht ■ tél. 025 26 12 30 ■ anderlecht@t-interim.be www.t-interim.be 26 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 FPI en entreprise La FPI en entreprise vous permet de former un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel que vous recherchez. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, votre entreprise et le ou la stagiaire. La FPI en entreprise comporte une phase de formation suivie d’une phase d’emploi. Durant la phase de formation qui peut varier de 1 à 6 mois, votre entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du ou de la stagiaire. Le coût de l’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans votre entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. La phase d’emploi est conclue à l’issue de la phase de formation pour une durée au moins équivalente. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPI en entreprise ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi En collaboration avec Intéressé(e) par cette formule ? Contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be Editeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 – 1180 Bruxelles – Version : mars 2017
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L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Incapacité de travail : les longues durées ont une fin L’absentéisme de longue durée n’est pas une fatalité. C’est le sens du plan de la Ministre Maggie De Block, entré en vigueur en janvier et qui rend obligatoire la mise en œuvre d’un trajet de réintégration sur le marché du travail. L’intention est louable mais ce plan sera-t-il efficace ? Est-il juste ? Les avis divergent. Jean-Michel Briou D epuis plus de dix ans, le nombre de Belges en incapacité de travail de longue durée augmente dans des proportions inquiétantes. Phénomène typiquement belge ? On pourrait le penser. En Suède, des mesures de prévention de l’exclusion permanente du travail ont été prises dès 2003. Dans le pays, les congés de maladie supérieurs à un an ont diminué de 80 % par rapport à leur niveau d’il y a quinze ans. En Belgique, ces congés explosent. Non seulement, ce phénomène coûte une fortune à la sécurité sociale, mais il désorganise les entreprises et pose des problèmes sociaux : désengagement, démotivation, troubles psychologiques. Toutes les parties prenantes ont intérêt à s’y attaquer, même les travailleurs malades : une enquête de la Vlaams Patiëntenplatform révèle que 80 % d’entre eux préféreraient retourner travailler. C’est ce qui a motivé la Ministre des Affaires sociales à imposer un trajet de réinsertion. Une concertation obligatoire La mesure apporte deux nouveautés majeures. D’abord, tout employeur est désormais tenu d’élaborer un plan de réintégration d’un travailleur en incapacité. Seconde nouveauté, le rôle central du médecin du travail : c’est lui qui évaluera la faisabilité du trajet de réintégration. « Cette procédure change profondément la donne en matière de rupture définitive », explique Catherine Legardien, juriste chez Partena. « Dans le cas d’un travailleur définitivement inapte, il suffisait précédemment d’une attestation médicale. Moyennant quoi, l’employeur pouvait rompre le contrat pour force majeure. Dorénavant, il faudra passer par ce fameux trajet de réintégration. Si le médecin du travail considère que le travailleur est encore apte, il deviendra plus difficile de rompre le contrat. » 28 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 Qui peut initier trajet d’intégration ? Le travailleur, aidé par son médecin traitant, qui souhaite retrouver son poste. Le médecin-conseil de la mutuelle qui, deux mois après un certificat d’incapacité de travail, peut considérer, après analyse sur base d’un questionnaire, qu’une réintégration est souhaitable. Enfin, l’employeur lui-même peut demander une réintégration, au plus tôt quatre mois après la déclaration d’incapacité de travail. Dans tous les cas, c’est le médecin du travail qui produit un rapport d’évaluation. Cinq conclusions sont possibles : 1. Le travailleur est apte à la reprise mais, temporairement, il faudra aménager ses conditions de travail ou même lui trouver une autre fonction dans l’entreprise ; Catherine Legardien (Partena) 2. Le travailleur est apte à reprendre le travail prévu dans son contrat, mais pas immédiatement ; 3. Le travailleur est définitivement incapable de reprendre le travail prévu dans son contrat. Par contre, il est apte pour un travail adapté ou une autre fonction chez le même employeur ; 4. Le travailleur est déclaré définitivement inapte à reprendre tout travail auprès du même employeur ; 5. Un trajet de réintégration n’est pas opportun pour le moment. Le médecin reviendra sur le dossier tous les deux mois. Dans les cas 1 et 3, l’employeur mettra en place un plan de réintégration. Attention : c’est obligatoire, de même TOPIC que la concertation avec le médecin du travail et le travailleur. Le médecin du travail a des critères précis pour évaluer si le travailleur peut être réintégré au sein de son entreprise. Il va également aider l’employeur dans la rédaction de son plan. Il écoutera le travailleur, analysera son environnement de travail. Le médecin-conseil de la mutuelle est tenu au courant de la procédure. Si la réintégration s’avère impossible, l’employeur devra justifier cette impossibilité. Aspect important : c’est le travailleur qui a le dernier mot. S’il s’oppose au plan de réintégration proposé, le processus s’arrête. La question des sanctions a suscité des controverses, jusqu’au sein du gouvernement. Sophie Stenuit, avocate spécialisée en droit du travail : « Il faut bien voir que pour l’employeur, cette mesure représente une contrainte en moyens et en temps. C’est beaucoup de tracasseries. Et d’un strict point de vue financier, il n’a rien à gagner à réintégrer un travailleur payé sur la mutuelle. Pour être efficace, la loi doit être assortie d’incitants et de sanctions. » Finalement, le gouvernement a tranché : l’employeur qui a négligé le plan de réintégration se verra infliger une amende forfaitaire de 800 euros. Quant au travailleur qui refuse manifestement de coopérer, il risque une diminution de 5 à 10 % du montant de ses indemnités pendant un mois. Bruno Deblander, porte-parole de Solidaris, s’insurge contre ce qu’il considère comme une stigmatisation des malades : « Nous avons toujours été opposés au principe de responsabilisation financière des malades de longue durée. Nos études auprès de nos affiliés le prouvent, les gens ont de bonnes raisons d’être en incapacité de travail longue durée. Ces mesures rendent les travailleurs coupables d’être malades.» Une source de litiges Depuis plus de vingt ans déjà, il est possible de réintégrer les malades par le biais d’un travail adapté. Mais cette réintégration n’a jamais fonctionné. La nouvelle loi a au moins le mérite d’essayer autre chose. « C’est un sujet très important », ajoute Catherine Legardien. « Pour beaucoup d’employeurs, cette loi est un soulagement, peut-être l’opportunité de solutionner un problème bloqué depuis des années. Pour d’autres, ce sera au contraire une mesure qui va rendre les choses plus difficiles. » En effet, la nouvelle loi néglige quelques aspects potentiellement litigieux. D’abord, elle est difficilement applicable aux PME. Sophie Sténuit : « La loi ne fait pas la différence entre une entreprise de 10 salariés et une autre de 500. C’est irréaliste. ». Catherine Legardien : « L’employeur peut être libéré de l’obligation d’élaborer un plan de réintégration en cas d’impossibilité pour raisons d’organisation dûment justifiées. Les PME vont plus souvent utiliser cette clause. » Prenons l’exemple d’un patron de PME qui doit produire un trajet de réintégration pour un travailleur, à Bruno Deblander (Solidaris) un autre poste que celui de son contrat. Mais ce poste est déjà occupé par un autre collaborateur. Cette concurrence peut être une source de tensions internes. Autre problème, les médecins du travail. Qui va payer ? Sophie Sténuit : « Les prestations médicales sont normalement codifiées. Rien de ce genre n’est prévu dans l’arrêté royal. La tâche du médecin du travail dans un trajet de réintégration est considérable. Et on ne sait pas comment il sera rémunéré. » Sophie Sténuit (cabinet Younity) Enfin, la loi est trop restrictive. Prenons l’exemple de cette infirmière : suite à des problèmes de dos, elle ne peut plus exercer debout. Elle est mutée dans un département administratif de l’hôpital. Hélas, suite à une réorganisation, ce département fermera dans deux ans. Comme elle n’est pas en incapacité longue durée, notre infirmière n’aura pourtant pas droit à un trajet de réintégration. C’est absurde. Un encouragement au dialogue « L’objectif du gouvernement est clair, il s’agit de limiter le nombre de travailleurs payés sur la mutuelle », explique Sophie Sténuit, avocate au cabinet Younity. Bruno Deblander va plus loin : « La logique de cet accord est avant tout budgétaire, ne prenant nullement en compte la prévention, notamment de toutes les maladies liées à la santé mentale, telles que le burn-out. » D’autres y voient une nouvelle manière de gérer les relations humaines. Catherine Legardien: « Cette loi conscientise les employeurs sur la nécessité de réintégrer les absents de longue durée. Elle va inciter les employeurs à garder le contact avec leurs travailleurs malades et à tout faire pour leur trouver un travail adapté dans l’entreprise. » Les allocations maladie coûtent 5 milliards d’euros à la sécurité sociale. Un montant qui a doublé en 8 ans. Et en 2016, les dépenses de l’Inami liées à l’incapacité de travail ont dépassé celles de l’Onem pour le chômage… Le vieillissement de la population explique en partie ce phénomène : les plus âgés sont les malades de longue durée les plus nombreux et les restrictions liées à la prépension aggravent le phénomène. Mais de nombreux experts pointent le stress chronique comme facteur déterminant de maladie longue durée. Sur la période 2013-2015, les plaintes liées au stress ont augmenté de 30 %. Pour les entreprises, on estime le coût annuel en Belgique à plus de 10 milliards d’euros : salaire du premier mois garanti, réorganisation, remplacements temporaires, etc. Sans compter le risque réel de contagion souvent constaté en cas de burn-out. On ne pouvait plus rester les bras croisés… à longue durée. ● 29
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Pour un travail « faisable et maniable » L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Entrées en vigueur pour la plupart le 1er février 2017, les mesures de la loi sur le travail « faisable et maniable » visent à moderniser la législation, permettre un travail faisable pour tous, et créer de l’emploi grâce à la flexibilité et à l’innovation sociale. Sébastien Roger, avocat-associé au cabinet Younity, nous détaille trois mesures de la « loi Peeters ». 1. Les heures supplémentaires volontaires Pour Maître Roger, les mesures sur les heures supplémentaires volontaires sont l’élément-phare de cette loi. « Jusqu’à présent, le travailleur devait respecter son horaire de travail à la seconde près. » Des heures supplémentaires ne pouvaient être prestées qu’en cas de surcroît extraordinaire de travail ou de force majeure notamment. Des mesures préalables devaient être prises par l’employeur et donnaient droit à un sursalaire et à un repos compensatoire. « Dans la pratique, une bonne partie des travailleurs restait régulièrement plus longtemps que prévu au travail », explique Maître Roger. « Aujourd’hui, avec l’accord de l’employé, une entreprise peut lui demander de travailler plus sans devoir se justifier, à concurrence de 100 h par an. » Ces heures supplémentaires donneront lieu au paiement du sursalaire, mais pas à la récupération. « C’est une évolution importante pour les personnes qui souhaitent travailler plus pour gagner plus. » Le travailleur doit pour cela conclure un accord écrit avec son employeur ; accord valable six mois et renouvelable. 2. Le télétravail occasionnel La loi Peeters prévoit que le travailleur peut prétendre au télétravail occasionnel « en cas de force majeure ». C’est-à-dire en raison de circonstances imprévues et indépendantes de sa volonté, ou parce que, « pour des raisons personnelles », il ne peut effectuer ses prestations sur son lieu de travail habituel. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation, l’employeur peut, via une convention collective ou le règlement de travail, fixer un cadre dans lequel le télétravail occasionnel peut être demandé. « Certaines fonctions peuvent être exclues de ce système, par exemple celles qui nécessitent une présence sur le lieu de travail », illustre Maître Roger. Le télétravailleur occasionnel gère l’organisation de ses tâches dans le cadre de la durée du travail applicable dans l’entreprise. Il doit donc prester le nombre d’heures prévu dans son horaire de travail, sans pour autant devoir respecter strictement cet horaire. 3. Les horaires flottants Le régime flottant permet au travailleur de déterminer lui-même le début et la fin de ses prestations de travail et de ses pauses, dans le respect des plages fixes et mobiles. « La grande différence par rapport au système précédent est que les plages horaires sont élargies. Il sera par exemple possible d’arriver plus tôt et de partir plus tard certains jours, ou de faire des journées plus 30 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 Sébastien Roger (Younity) Gaëlle Hoogsteyn courtes, pour autant que cela ne nuise pas aux besoins du service », explique l’avocat. L’employeur devra toutefois prévoir un système de suivi du temps ; une pointeuse par exemple. Le travailleur devra donc respecter sa durée hebdomadaire moyenne, endéans la période de référence applicable (par ex. un trimestre ou une année). Il sera payé pour cette durée hebdomadaire moyenne. Si, à la fin de la période de référence, il a presté plus d’heures que prévu, il n’a plus droit au paiement ou à la récupération de ces heures supplémentaires, sauf si elles ont été demandées par l’employeur. Par contre, s’il a presté trop peu d’heures, l’employeur pourra en retenir la rémunération au paiement suivant. « C’est au travailleur lui-même de déterminer le début et la fin de ses prestations, de s’organiser comme il l’entend et de gérer son temps. » Et du côté des entreprises ? Du côté des entreprises, Maître Roger constate un besoin criant d’informations. « Les entreprises ne se rendent pas compte de l’importance ni de la portée de cette loi. Or, elle change fondamentalement la donne, comme elle ne l’a plus fait depuis des dizaines d’années. La loi est déjà en vigueur et les premières questions commencent seulement à arriver. On ne parle pas de mesures futures mais bien du présent. Au niveau des horaires flottants, par exemple, de nombreuses entreprises vont devoir se mettre en ordre. Beaucoup d’entre elles ne se sentent pas concernées alors qu’elles le sont. Il faudra attendre et voir, dans la pratique, comment elles vont s’adapter. » ● R.A. L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Acquisitions : communiquer pour combattre la méfiance La gestion des talents est essentielle lors de l’acquisition d’une entreprise. L’équipe RH du repreneur doit s’impliquer le plus tôt possible dans le processus, « si l’on ne veut pas, après deux ans, constater que l’on a racheté une coquille vide ». Peter Van Dyck L Les reprises et fusions provoquent régulièrement des accrocs en ressources humaines, notamment en termes de fidélisation des collaborateurs, d’intégration des cultures d’entreprise, de rémunération et de gestion des talents. La société Altran sait de quoi elle parle. D’origine française, ce prestataire de services d’ingénierie et R&D a racheté une entreprise par an, ces trois dernières années : le fournisseur de systèmes intelligents Tass, né dans le giron de Philips (2014), le spécialiste en services informatiques néerlandais Nspyre (2015), et l’Allemand Benteler Engineering, spécialisé dans le secteur automobile (2016). Philippe Vranckx, directeur des ressources humaines et de la communication chez Altran Benelux, déclare que la gestion des talents et leur intégration ont été des priorités absolues lors de ces opérations : « Le personnel de l’entreprise rachetée n’a pas choisi pareil changement. D’où la nécessité d’une assimilation aussi rapide que possible. Dans le cas de Nspyre, nous avons dû faire face à un défi supplémentaire, dans la mesure où cette entreprise était, aux Pays-Bas, plus grande que nous-mêmes. Il n’a pas été simple d’aligner sur la culture d’Altran une entreprise d’envergure supérieure. » Le bureau conseil Mercer étudie les conséquences des fusions et reprises sur le capital humain. Il conclut que les repreneurs obtiennent davantage de retour sur investissement s’ils gèrent les aspects humains avec autant de rigueur que les risques financiers et les investissements en capitaux. Philippe Vranckx est du même avis. Altran opte résolument pour une approche axée sur l’humain. « C’est d’autant plus nécessaire dans le secteur des services, où les personnes et leurs connaissances définissent le capital réel de l’entreprise. Le risque est grand, lors d’une reprise, que des collaborateurs aillent voir ailleurs. Il s’ensuit que la gestion des talents doit faire partie de la ‘due diligence’. Le département RH doit donc s’impliquer très tôt dans le processus, pour obtenir une compréhension approfondie du potentiel de l’entreprise à reprendre. Si vous tardez, vous courez le risque de constater, deux ans plus tard, que vous avez racheté une coquille vide dont les collaborateurs les plus compétents sont partis. La rétention du personnel est notre priorité absolue. » Les folles rumeurs La première tâche des ressources humaines, lors d’une acquisition, consiste donc à identifier les collaborateurs qui y détiennent des fonctions-clés. « Ces personnes doivent entrevoir très vite les avantages de la reprise, notamment les opportunités en termes de mobilité internationale », déclare M. Vranckx. « Nous intégrons sans tarder une série de ces personnes-clés dans notre groupe d’ambassadeurs. En début de parcours, l’acheteur est mal connu et souvent perçu comme hostile. La méfiance disparaît lorsque les collaborateurs retrouvent chez le repreneur des éléments familiers de leur propre entreprise. Les personnes-clés jouent alors un rôle de parrainage, en diffusant un message positif auprès de leurs collègues. Une fois de plus, il est essentiel que tout cela se passe sans délai. Les acquisitions suscitent toujours des rumeurs. Plus vous attendez, plus ces rumeurs risquent d’échapper à tout contrôle. » Altran a systématiquement proposé des fonctions à responsabilité aux personnes importantes des entreprises qu’elle venait d’acquérir. M. Vranckx estime que c’est la seule façon de réussir l’intégration. « Face à une telle démarche, leurs collègues comprennent que des possibilités de carrière les attendent dans la nouvelle organisation. Lorsque nous intégrons résolument leur équipe de management et la faisons participer aux processus de décision, le personnel comprend 31 © Thinkstock
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que le repreneur n’impose pas ses vues de manière top-down. La direction des trois entreprises que nous avons acquises est systématiquement restée en place. J’affirme aujourd’hui que c’est la raison de notre succès. Si ces personnes se sentent à l’aise, il y a fort à parier que le reste du personnel fera de même. Une communication rondement menée et la mise en contact de collaborateurs des deux entreprises aboutissent, en fin de compte, à une acceptation partagée de la même vision. » Philippe Vranckx (Altran). Gare aux écarts salariaux Jean-Pierre Martin est directeur des ressources humaines de Spie Belgium, une entreprise spécialisée dans les énergies vertes, qui a déjà repris plusieurs sociétés. Lui aussi pense que le département RH doit s’impliquer très tôt dans le processus d’acquisition. En tant que candidat au titre de HR Manager Of The Year 2016, M. Martin a déclaré que la dimension RH est susceptible d’interrompre un processus d’acquisition : le département RH qui exprime des doutes sérieux lors d’un tel projet est habituellement pris au sérieux. Par son implication précoce dans le processus et l’identification rapide des écueils, l’équipe RH est en mesure de créer les conditions d’une intégration plus fluide et d’un bon accueil des nouveaux collaborateurs. Quatre acquisitions récentes témoignent, selon M. Martin, de la pertinence de cette démarche : aucun collaborateur n’a été « égaré » en cours de route. Pareille approche permet même de faire l’économie d’un programme financier de rétention, estime Philippe Vranckx. « Si vous donnez des responsabilités aux collaborateurs-clés, le package de rémunération suivra automatiquement. Pas besoin de bricoler des ‘incentives’. Il faut d’ailleurs veiller à ne pas provoquer des écarts salariaux entre les nouveaux arrivants et vos propres collaborateurs, que vous ne voulez évidemment pas perdre non plus. » La continuité Mercer recommande aux acquéreurs de définir dans un plan clair : qui sera repris dans la nouvelle organisation et qui restera sur le carreau. Mais jamais Altran n’a dû se résoudre à pareil exercice. « Nous nous sommes toujours efforcés de reprendre la totalité du personnel », explique M. Vranckx. « Les entreprises que nous acquérons disposent de consultants qui mettent leurs connaissances spécifiques à profit chez les clients. Ce savoir-faire fait partie intégrante de notre bénéfice lors d’une acquisition. Nous avons très peu de doublons dans nos fonctions. Pour nous, une acquisition signifie toujours des ressources supplémentaires. » Cette mentalité n’est pas une exception dans le secteur de l’informatique et de l’innovation. Lorsque l’entreprise danoise Norriq a racheté Helios-IT à Tremelo, voici quelques années, le CEO Bo Martinsen évoquait une combinaison parfaite : « Il TOPIC Conseils HR pour les repreneurs était important, pour cette première acquisition internationale, de trouver une entreprise comparable sur le plan des ambitions, de l’énergie et des compétences. » Il était d’ailleurs le premier à reconnaître le talent disponible chez Helios-IT. La combinaison des deux entités a permis d’améliorer les solutions et d’élargir les possibilités pour les clients. Il fallait garantir la continuité, à la fois pour les collaborateurs et la clientèle. « Pour une entreprise telle que la nôtre, c’est la seule façon de grandir », déclarait-il. En conclusion, c’est la rapidité d’action qui prime lors d’une acquisition. « L’harmonisation des collaborateurs et des processus ne peut pas prendre plus d’un an », estime Philippe Vranckx. « Nous sommes aussi partisans d’un changement de nom rapide de l’entreprise acquise. Notre stratégie consiste à l’intégrer totalement, en termes de culture comme de dénomination. Si l’on permet la subsistance d’une sorte de filiale, on s’expose à ce que l’ancienne culture persiste et suscite la nostalgie. Si les gens sont convaincus que ‘c’était mieux quand nous étions entre nous’, vous augmentez le risque d’en voir partir certains. Une communication claire n’a pas seulement l’avantage d’éliminer beaucoup d’angoisse et de méfiance : les personnes qui rejoignent l’entreprise du repreneur en sont aussi demandeuses. » ● • Évaluez l’équipe de direction et les collaborateurs qui détiennent des postes-clés : faites l’inventaire de leurs compétences et de leurs savoirs. • Élaborez des stratégies de rétention qui fonctionnent. • Préparez un plan clair en matière de culture, de communication et de gestion du changement. • Positionnez la fonction RH de manière à ce qu’elle soutienne les objectifs de l’entreprise. • Procédez à une estimation des conditions du marché en matière de rémunération et positionnez votre package de rémunération global, de manière à attirer et fidéliser les talents. • Procédez à une analyse de risque de la culture, du système d’évaluation et de gestion des talents de l’entreprise acquise, dans le cadre de la due diligence. -plus 90 h de haut vol pour mieux piloter votre PME Le parcours de croissance pour dirigeant de PME Une approche approuvée par plus de 900 dirigeants Un groupe restreint pour des échanges riches Une formation à horaire décalé d’octobre à mars Un coût de 4.450€ (2.225€ avec les aides régionales) Posez votre candidature Appelez Brigitte Hudlot au 0475 51 14 66 Envoyez un mail à brigitte.hudlot@ichec.be Plus d’informations sur www.pmeplus.be 33
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INNOVATION ET R&D Bruxelles virtuelle Le marché de la réalité virtuelle explose : il devrait dépasser 70 milliards de dollars en 2020. Bruxelles se démarque sur ce marché international, avec beaucoup d’entreprises actives. Mais surtout, c’est dans la capitale, au Bozar, que se tient chaque année Stereopsia, un événement professionnel dédié aux technologies virtuelles. À l’instar des Lumière Awards d’Hollywood, celui-ci récompense les meilleures créations de réalité virtuelle d’Europe, d’Afrique, du Moyen Orient et d’Inde. L es premières expériences de réalité virtuelle (VR) remontent à la fin des années 50. Comme souvent, c’est le secteur militaire qui bénéficie des premières avancées avec l’apparition des simulateurs de vol. Depuis, la VR a envahi de nombreux domaines. L’engouement pour la technologie dans les jeux vidéo est énorme. En médecine, elle est déjà utilisée pour la formation des chirurgiens ou pour le traitement de la maladie de Parkinson. Citons également le tourisme, l’architecture, l’enseignement, le journalisme... En 2016 ont été commercialisés les premiers casques de VR à usage du grand public, comme l’Oculus Rift, le Samsung gear VR, le Sony playstation VR ou encore le HTC Vive. Ce sont des éléments incontournables pour vivre une expérience de réalité virtuelle, que le rendu soit fictif, comme dans les jeux vidéo, ou issu du réel comme avec la vidéo 360. Selon TrendForce, spécialiste des études de marché sur les industries de la technologie, le marché de la VR est estimé à 6 milliards de dollar en 2016. Il serait de 70 milliards à l’horizon 2020. Des technologies complémentaires Une voiture file en direction de la Bretagne. Destination : Laval Virtual, le salon des technologies et usages du virtuel. À son bord, 3 acteurs incontournables de la réalité virtuelle bruxelloise. Juan Bossicard, manager des clusters Screen et Software Brussels d’Impulse, et président du Microsoft Innovation Center Brussels. Jean-Louis Decoster, cofondateur de Poolpio, une agence de création de contenus immersifs et de vidéos à 360°. Et enfin, François Fripiat, fondateur de Sonicville 360, un studio spécialisé en traitement du son 360. À l’autre bout du fil (virtuel), Juan Bossicard insiste sur la distinction entre les différentes technologies : « Dans la réalité virtuelle, l’utilisateur est totalement coupé de la 34 réalité et plongé dans un autre monde. À l’inverse de la réalité augmentée, dans laquelle on enrichit la réalité immédiate avec des informations virtuelles, comme avec les Google glasses ou l’Hololens de Microsoft. On parle beaucoup de la réalité augmentée, mais il faut saSi on compare au cinéma, on en est au stade où les gens filmaient leurs vacances en 8 mm. Jean-Louis Decoster (Poolpio) voir que cette technologie n’est pas encore prête, alors que la VR l’est déjà. » Jean-Louis Decoster tempère : « C’est vrai que la VR est déjà bien avancée, mais nous n’en sommes qu’au début. Si on compare au cinéma, on en est au stade où les gens filmaient leurs vacances en 8 mm. Par contre, on peut déjà y voir un intérêt économique pour les entreprises. Je pense par exemple aux projets qui recourent à l’animation 3D. Avec la VR, on peut obtenir des résultats de qualité supérieure en un temps bien plus court et avec beaucoup moins de moyens. Imaginez une agence immobilière qui présente ses biens, filmés en 360° un jour où la luminosité est optimale. Le client peut vraiment avoir l’impression de visiter les lieux tout en restant assis confortablement chez lui ou au travail. » Selon François Fripiat, le son est incon© Thinkstock R.A. tournable. « Comme disait Georges Lucas, le son participe à 50 % à la réussite d’un film. Comme dans toute vidéo, si vous enlevez le son, l’image perd beaucoup de crédibilité. La grande difficulté en VR est que le son donne une impression de réalité. Il faut tenir compte de sa provenance et de son intensité. Cela nécessite une gestion spatiale du son qui tienne compte des mouvements de l’utilisateur détectés par le casque. Par ailleurs, nous travaillons actuellement sur des expériences VR uniquement auditives. Dans ce cas, l’utilisateur doit juste porter un casque audio. Ce serait idéal pour des visites de villes ou de musées. » Ceci amène un argument marketing : avant d’inciter les consommateurs à utiliser des casques de VR chers et encombrants, peut-être faudrait-il d’abord passer par une phase intermédiaire, plus douce et progressive, en habituant les utilisateurs à la VR audio, beaucoup plus transportable et sans rupture visuelle avec la réalité. Samuel Biondo est cofondateur de Reed, une agence de communication carolo-bruxelloise. Il a notamment lancé VR sessions, une plateforme dédiée à des sessions musicales « live » filmées en 360. Tout récemment, il a réalisé avec Gilles-Ivan Frankignoul le film « White Pig », une expérience théâtrale filmée en 360 sur le harcèlement dans les réseaux sociaux à l’école. Le projet a été produit par la RTBF et le Théâtre de Liège. Samuel Biondo nous éclaire sur les contraintes techniques : « Lors du tournage, le plateau doit être fermé car en 360 il n’y a pas de hors-champ. On filme dans toutes les directions. La mise en scène et le jeu des acteurs se rapprochent donc beaucoup plus du théâtre que du cinéma. Idéalement, pour visionner un film en 360, il faut être assis sur une chaise de bureau qui pivote à 360°. Je pense que la VR pourra vraiment se développer auprès du grand public grâce à des salles de cinéma adaptées. » Bruxelles, capitale européenne de la VR Les initiatives bruxelloises visant à développer la VR ne manquent pas, comme l’explique Juan Bossicard : « Chez Impulse, nous avons récemment créé la communauté Meet up Virtual Reality in Belgium. Elle rassemble des designers, des producteurs, des développeurs, des artistes et des entrepreneurs. On se réunit tous les deux mois pour échanger des idées et des expériences tournant autour de la VR. Cela permet de créer beaucoup d’interactions. Par ailleurs, le Cinéma Galeries et l’UGC De Brouckère accueillent l’Experience Brussels VR Festival du 21 au 25 juin prochains. Plusieurs films en 360 y seront diffusés, en présence de nombreux professionnels. Une belle opportunité pour découvrir la VR ! Et surtout, Bruxelles sera bientôt le Cannes de la VR ! Juan Bossicard (Impulse, président du Microsoft Innovation Center Brussels) 35 c’est au Bozar que se tiendra du 11 au 13 décembre Stereopsia, un événement annuel dédié aux technologies virtuelles. Nous avons importé le concept hollywoodien des VR Lumière Awards. L’événement comprend des projections de films, des Je pense que la VR pourra vraiment se développer auprès du grand public grâce à des salles de cinéma adaptées Samuel Biondo (Reed) conférences, des workshops et des formations. À l’issue du festival, sont récompensées les meilleures créations de réalité virtuelle d’Europe, d’Afrique, du Moyen Orient et d’Inde. Autant dire que Bruxelles sera bientôt le Cannes de la VR ! Par contre, les soutiens publics manquent encore. En France, les œuvres VR sont soutenues par le Centre National de Cinématographie et Arte, ce qui aide à développer considérablement l’industrie. » Le futur frappe à la porte Si la VR n’a pas encore impacté ou convaincu le commun des mortels, Jean-Louis Decoster ne doute pas de son avenir : « La VR a été beaucoup critiquée, notamment à cause des désagréments qu’elle peut générer chez l’utilisateur, comme des migraines ou des maux de nuque. Mais ces problèmes sont aujourd’hui quasiment résolus car les techniques de tournage ont évolué. On ne force plus le spectateur à effectuer des mouvements trop amples ou trop brusques. Les réalisateurs de vidéos 360 sont à présent conscients que les techniques de prise de vue sont différentes de la vidéo classique. Par exemple, les travellings et les panoramiques doivent être utilisés avec parcimonie et à bon escient. Parallèlement, les modes narratifs et les règles d’écriture des scénarios sont bouleversés. Si tout cela est respecté, quand on visionne un bon film en 360, on ressent un fort sentiment de présence et de réalité. C’est une expérience tout à fait neuve pour notre cerveau et nos sens. Je pense que la VR pourra se démarquer comme l’a fait le cinéma. Mais ce n’est pas pour autant que les cinémas ou la radio disparaîtront. La VR sera juste un medium de plus que nous consommerons comme les autres. » Alors que nous la découvrons à peine, cette technologie continue sa progression irrésistible, comme le souligne Juan Bossicard. « Je pense que nous verrons bientôt des systèmes qui combineront les technologies de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. Celles-ci se feront oublier pour nous permettre de passer instantanément d’une réalité simple à une réalité augmentée, puis d’entrer dans un monde virtuel et inversement. C’est déjà ce que Microsoft est en train d’essayer avec son fameux Hololens. » ● R.A. R.A.
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INNOVATION ET R&D Une imprimante 3D dans votre entreprise ? Le marché de l’impression 3D est en forte croissance et pourrait dépasser les 17 milliards de dollars en 2020. Les avantages de cette technologie sont sans conteste un gain de temps et d’argent. Architecture, santé, ingénierie, éducation, construction, marketing, art… les domaines d’application sont très nombreux. Initialement réservée à la grosse industrie, l’impression 3D est désormais accessible aux particuliers et aux PME. Julien Ide S elon le cabinet de conseil américain A.T Kearney, le marché mondial de l’impression 3D atteindra 17,2 milliards de dollars en 2020. Il est actuellement de 7 milliards. Des prothèses dentaires aux pièces de moteur, en passant par les maisons et les chaussures, la diversité des objets imprimés en 3D semble ne plus avoir de limites. Le prix des imprimantes 3D desktop s’est démocratisé. Les machines de qualité se vendent entre 2.000 et 5.000 euros. Focus sur deux entreprises bruxelloises actives dans ce secteur de pointe. Unic-3D : une enseigne bruxelloise incontournable Unic-3D est présentement le seul revendeur bruxellois d’imprimantes 3D desktop. L’entreprise offre également les services d’impression associés. Selon Nicolas Usuwiel, fondateur d’Unic3D, cette technologie est devenue incontournable. « À l’heure actuelle, les entreprises qui fabriquent des objets et qui ne font pas appel à l’impression 3D commettent une erreur. Avant son arrivée, il fallait des mois pour lancer un prototype de produit. Avec l’impression 3D, le gain de temps est énorme. Tous les projets peuvent être matérialisés de A à Z. Le design de chaque produit peut être validé très simplement. L’intérêt de l’impression 3D est aussi de fabriquer des pièces qui n’existent plus dans le commerce mais aussi des formes non concevables sans elle. » Philippe-Daniel Merillet (Tridea, à gauche) Les services d’Unic-3D touchent des secteurs très divers. « Bien sûr, nous pouvons créer toutes sortes d’objets sur demande pour les particuliers. Mais nous créons aussi des maquettes pour les architectes, des prototypes pour les designers, ou encore des moules à prothèses pour les dentistes. Nous avons par ailleurs de plus en plus de demandes de sociétés pour la création d’objets publicitaires et de marketing. Nous nous associons également avec des sociétés spécialisées en impression grand format pour la création de plus grandes pièces comme des meubles. » Tridea : économie circulaire et locale Philippe-Daniel Merillet a fondé Tridea en 2015. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de filaments Nicolas Usuwiel (Unic-3D) 36 d’impression 3D 100 % recyclé. « En Belgique, 80 % du plastique (PET) n’est pas recyclés. J’ai donc eu l’idée d’utiliser les bouteilles en plastique comme matière première pour l’impression 3D. Je me suis associé avec le collecteur de déchets bruxellois MCA pour récupérer ces bouteilles. Cellesci sont envoyées en France pour être transformées en petites graines que nous récupérons pour les transformer en filaments pour les imprimantes 3D. Nous les revendons principalement dans le Benelux. Les objets créés avec nos filaments sont extrêmement résistants aux chocs et aux variations de température. » M. Merillet a inscrit son projet dans l’économie circulaire et locale : « Notre produit est entièrement recyclé et provient de matériaux collectés à Bruxelles. Les objets créés à partir de nos filaments peuvent également être recyclés afin de recréer de nouveaux filaments. » Par ailleurs, Tridea travaille de concert avec le festival Pukkelpop pour créer du mobilier, et aussi avec des brasseurs pour la fabrication de produits de branding. Mais l’entreprise a aussi une vocation d’entreprise sociale. « Nous sommes en train de mettre en place des partenariats avec des écoles et des associations comme Molengeek afin qu’elles puissent disposer d’imprimantes 3D à prix raisonnables. Nous prévoyons aussi des formations pour les enseignants. » Un bon moyen, probablement, de revaloriser certaines filières de l’enseignement technique en Belgique. ● R.A. R.A. ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Nos acquéreurs/ investisseurs recherchent : Secteur d'activité CA (M€) Secteur technologique Services aux entreprises Secteur alimentaire Informatique Immobilier, construction > Nos cédants proposent : Secteur d'activité Communication & Print management Secteur alimentaire Formations & accompagnement IT Industrie alimentaire Distribution alimentaire Consultance, télémarketing & formations Communication digitale & Web design Consultance & data management Grande distribution B2B Informatique 1 à 3 1 à 3 1 à 3 1 1 Localisation Belgique Belgique Belgique Bruxelles, Wallonie Belgique CA (M€) < 1 < 1 4 à 5 < 1 1 à 2 < 1 13 à 15 3 à 4 1 à 2 < 1 Nombre d'employés 1 à 10 1 à 10 11 à 30 1 à 10 1 à 10 1 à 10 30 à 40 1 à 10 1 à 10 1 à 10 Localisation Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Bruxelles Vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans un de ces secteurs ? Le Hub Transmission de BECI vous guide dans toutes les étapes de la cession et la transmission d’entreprises. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseiller Transmission • sse@beci.be • +32 2 640 93 28.
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ENTREPRENDRE STARTER Bip Bip et Coyote : storytelling visuel Lancée par Christophe Humblet, Bip Bip et Coyote propose avec le « graphic system thinking » une traduction en images d’un message qui permet la résolution de problèmes. Guy Van den Noortgate L’ adage est bien connu : « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours ». Attribuée à Napoléon Bonaparte, cette maxime se vérifie chaque jour. Il suffit de voir le succès du caricaturiste en comparaison de celui de l’éditorialiste. C’est également ce que pense Christophe Humblet, fondateur de Stratesys et qu’il met dorénavant en pratique avec Bip Bip et Coyote. Actif depuis dix ans dans le coaching et la formation, il organise des ateliers de communication, de management, de leadership, ainsi que du coaching individuel. « Je suis principalement orienté vers les professionnels », précise-t-il. « Mon orientation est systémique et mon approche se fonde sur l’école de Palo Alto. C’est-à-dire que le focus est mis sur les processus entre personnes. » Avec Bip Bip et Coyote, il ajoute un outil à sa panoplie. Comme il l’explique quand il présente ce projet : « Quand vous lisez un texte, celui-ci doit encore être traduit par votre cerveau et transformé en images. Dans un dessin, ce travail est déjà fait. L’information est donc décodée immédiatement et instinctivement, quasiment sans effort. Formellement, le ‘graphic system thinking’ consiste à traduire un message sous la forme d’un dessin (reprenant des personnages en action dans un contexte particulier), construit autour d’un scénario et sur base d’une structure orientée ‘résolution de problèmes’ (problem solving). Les illustrations peuvent alors servir de support à une campagne de communication ou d’information, interne ou externe. » Via une grille systémique, Christophe Humblet va donc utiliser des dessins plutôt que réfléchir à des situations. « Un dessin parle beaucoup plus rapidement que des mots », reprend-il. « Un dessin vaut mille mots. Cela permet de fournir des infos très directes et de mettre en scène des processus. Nous sommes vraiment dans une grille de résolution de problèmes. Grâce à la facilitation graphique, on peut avoir un ordre, utiliser des flèches, créer un lien logique, etc. On peut résoudre des problèmes de management et des problèmes relationnels à travers le dessin. » Dans la pratique, un premier exercice consiste à résoudre le problème du coyote qui, dans le dessin animé, a beau multiplier les idées mais ne parvient pas à attraper Bip Bip. Chaque tentative se terminant en échec. Changer de point de vue, changer d’approche Dans cet atelier, l’information est donc organisée de manière visuelle. Pour résoudre son problème, le coyote essaye en permanence des solutions différentes. Il les 38 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours. » met en place et échoue. « Si je mets en place des solutions inefficaces, je renforce le problème », explique Christophe Humblet. « Grâce à la visualisation, la prise de conscience est plus rapide. On établit un lien entre ce que font les personnes et les résultats qu’ils obtiennent. La manière dont c’est organisé apporte les informations. Dans le cas du coyote, pour régler son problème, il convient de réfléchir ‘out of the box’. Puisqu’il ne parvient pas à attraper Bip Bip pour se nourrir, il peut, par exemple, devenir végétarien. » Avec Bip Bip et Coyote, Christophe Humblet propose trois services. D’abord du coaching individuel, ensuite par groupes de 8 à 12 participants, et enfin la communication tant interne qu’externe. « L’objectif est de guider la ou les personnes via des dessins à réfléchir à de nouvelles solutions, à être créatifs et à penser ‘out of the box’. Le but n’est pas de faire un dessin pour faire un dessin mais bien de présenter une situation et d’apporter in fine des solutions. » www.bipbipetcoyote.com ● Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be Protection des données : pensez-y dès la conception de vos projets Dans un monde qui se numérise, il est plus que jamais nécessaire d’intégrer la protection et la sécurisation des données personnelles dans l’architecture des projets, afin de permettre à leurs auteurs d’innover sans entraver les droits des personnes concernées ni créer de risques pour eux-mêmes ou leurs clients. Le nouveau Règlement Général sur la Protection des données (RGPD) consacre cette approche en intégrant le concept de « protection des données dès la conception ». Sabine Mersch, The Privacy Office C e nouveau règlement européen entrera en application à partir du 25 mai 2018 en remplaçant la Directive 95/46/CE, relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, ainsi que les lois nationales qui la transposent. Plus contraignant, il vient rendre obligatoire un concept qui ne l’était pas sous le régime actuel, à savoir celui de « protection des données dès la conception » (« privacy by design »). Dorénavant, les organisations souhaitant lancer un produit ou service impliquant le traitement de données personnelles seront obligées de se conformer, dès le départ, aux prescrits du RGPD. Comment ce nouveau concept doit-il être mis en œuvre lors de la création d’un nouveau produit ou service ? Dès le départ, identifiez pour votre nouveau projet les éléments essentiels au regard de la protection des données : les traitements de données personnelles, les acteurs, les flux de données, ainsi que le type de données personnelles collectées. C’est seulement après cette étape que vous pourrez déterminer les lois applicables et les mesures juridiques, organisationnelles et techniques appropriées, à mettre en place dès la conception pour assurer la conformité de votre projet avec les exigences relatives à la protection des données personnelles. Quelques exemples de mesures à prendre : réduire à un minimum le traitement des données à caractère personnel ; « pseudonymiser » dès que possible les données à caractère personnel ; garantir la transparence quant au traitement de ces données ; introduire des mécanismes permettant aux personnes concernées de contrôler le traitement de leurs données ; mettre en place des dispositifs de sécurité ou les améliorer, etc. Un gain d’argent et de temps pour votre entreprise Notre expérience a démontré que le fait d’intégrer la privacy by design dans l’architecture des projets représente un bénéfice économique et un gain de temps pour les entreprises, la prise en compte de ces aspects à un stade ultérieur s’avérant plus coûteux et plus laborieux (notamment pour les développeurs). Ceci est d’autant plus vrai pour des projets qui impliquent la collecte et l’analyse d’énormes volumes de données (projets de big data ou des projets de l ’internet of things – les objets connectés). Le respect du principe de privacy by design sera ainsi bénéfique pour votre entreprise, mais aussi pour les personnes dont le traitement de données sera encadré dès le développement. Ainsi, le RGPD répond à son objectif principal qui est d’établir une balance entre les intérêts des entreprises et des personnes dont les données sont traitées. ● Envie d’approfondir le sujet ? Pour en savoir plus et découvrir comment concrètement introduire l’aspect « vie privée » dès la conception d’un projet, et particulièrement dès la conception d’un objet connecté, inscrivez-vous à la conférence organisée par BECI le 23 juin prochain. Outre cet aspect, la conférence développera la question de la sécurisation juridique des relations entre les utilisateurs des objets connectés et les autres intervenants. Où ? BECI, avenue Louise, 500, 1050 Bruxelles Quand ? Le 23 juin 2017 de 14 à 16 h Comment ? Inscriptions en ligne sur www.beci.be Intervenants : Sabine Mersch, administrateur délégué The Privacy Office SA et des témoignages métiers. Contact : Danaï Siakoudi, 02 643 78 58 - dsi@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 39 © Thinkstock
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ENTREPRENDRE TRANSITION Les bâches de la Grand-Place transformées en sacs iconiques Afin de réserver un sort meilleur que l’incinération aux bâches qui ont recouvert les bâtiments de la Grande-Place de Bruxelles, le jeune designer bruxellois Pierre-Emmanuel Vandeputte, L’Ouvroir et l’ASPH se sont associés autour d’un beau projet d’upcycling visant à fabriquer des sacs. Johan Debière L es surplus et déchets industriels représentent 49 % de la production totale de déchets en Belgique. Un gisement potentiellement très important pour l’innovation et la valorisation grâce à de nouveaux projets en recherche et développement. L’échevin de l’urbanisme de la Ville de Bruxelles, Geoffroy Coomans de Brachène, a pleinement saisi l’opportunité en lançant un appel à projet, en vue d’assurer une nouvelle vie aux bâches polymères micro-perforées utilisées pour recouvrir les bâtiments de la Grand-Place. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’un déclic se produise : « Plusieurs personnes ont répondu à l’appel et trois projets ont été sélectionnés », explique Pierre-Emmanuel Vandeputte, un designer bruxellois en résidence au MAD In Situ1 . Outre son projet, l’Association socialiste de la personne handicapée (ASPH) proposait un dossier similaire, associant à ce travail de transformation des bâches des personnes handicapées occupées en ETA (Entreprise de Travail Adapté). De fil en aiguille, les candidats se sont parlé et ont finalement fait œuvre commune. Une fois les rôles répartis, Pierre-Emmanuel s’est occupé du concept, de la recherche et du développement, l’asbl L’Ouvroir des nombreux aspects liés à la production et l’ASPH de tout le suivi administratif et des demandes de subsides. Sur les 1.200 m² de bâches disponibles, environ un tiers a pu être affecté au projet de fabrication de sacs, le solde ayant été octroyé à deux autres projets de fabrication de yourtes et de transats (des sujets sur 40 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 spécialisées dans le travail de couture. Deux personnes en CDD ont pu être affectées en outre à la confection, dont une a pu rester après la mission. Sans compter la contribution de l’ensemble du personnel de L’Ouvroir (ndlr : une petite trentaine de personnes). L’embauche des personnes aveugles nous a enfin permis de diversifier la nature des handicaps au sein de notre ETA dans le cadre d’un projet diversité d’Actiris ». lesquels nous aurons l’occasion de revenir). Après validation du design, détermination des proportions, fixation des détails importants comme la longueur des anses ou les dimensions des différents sacs, la bâche récupérée a été soigneusement lavée puis découpée. Les morceaux ont été envoyés en atelier et cousus à la main pour produire 460 sacs exclusifs et numérotés. Restait à donner au projet un nom emblématique : Handymade. « Handymade in Brussels a une double signification. Le nom renvoie à la dimension artisanale du travail réalisé, tout en rappelant que l’assemblage a été réalisé par une personne en situation de handicap », explique Pierre-Emmanuel Vandeputte. Pour l’ETA associée, ce projet a été providentiel à plus d’un titre. Damien Logghe, directeur de L’Ouvroir : « Handymade nous a permis d’embaucher deux personnes aveugles Stock écoulé en un jour et demi Le succès a été tout à fait inattendu. « En l’espace d’un jour et demi, les 460 sacs disponibles ont tous trouvé acquéreur au prix de 39 euros pièce. Le matin de la mise en vente, un homme est venu en train depuis Arlon afin d’être sûr de pouvoir acheter un de ces sacs pour sa femme... Nous avons même dû décliner l’offre de l’entreprise de gestion des déchets Suez Belgique qui souhaitait acheter tout le stock », explique Damien Logghe. En effet, les partenaires avaient à cœur d’attribuer ces sacs aux citoyens. Seul un stock limité de 20 sacs a été conservé pour une prochaine mise aux enchères. Au final, un produit des plus intéressants car iconique, particulièrement résistant et fabriqué par des personnes handicapées qui peuvent de cette manière valoriser un beau savoir-faire. Quant à l’avenir, il est déjà tout tracé puisque le succès de ce premier « upcycling » en amène déjà d’autres : la bâche du chantier de la place de Brouckère et les bâches qu’une société privée place régulièrement devant les bâtiments qu’elle rénove à Bruxelles. ● 1. Ateliers de designers pour l’innovation sociale et sociétale de MAD Brussels, situés dans le quartier Anneessens. Primes énergie et autres incitants financiers à la construction durable : bon retour collectif sur investissement PRIMES BATEX Les primes énergie et l’appel à projets « Bâtiments Exemplaires Bruxellois » (BATEX), deux des principaux incitants financiers à la construction durable de la Région, se sont avérés très positifs en termes de développement économique pour Bruxelles. C’est la conclusion de l’étude confiée par Bruxelles Environnement à la Confédération Construction Bruxelles-Capitale (CCB-C) et qui passe en revue les six appels à projets BATEX entre 2007 et 2013 ainsi que les primes énergie octroyées entre 2013 et 2015. ■ Données chiffrées Intitulée « L’impact des incitants financiers bruxellois à la construction durable sur les entreprises de construction », cette étude a été complétée par une enquête réalisée auprès des entreprises. Les grandes conclusions, rendues publiques début mars 2017, en sont encourageantes pour les politiques d’incitation menées par les pouvoirs publics bruxellois. L’étude confirme la création de valeur des incitants financiers à Bruxelles en terme d’investissement et de part de marché pour les entreprises bruxelloises. On constate en effet une forte présence des entreprises bruxelloises dans les travaux financés grâce aux primes énergie ; pour les chantiers bâtiments exemplaires, plus de 50% des entreprises générales sont bruxelloises. De manière plus graphique, les chiffres sont les suivants : ■ Enquête de perception L’enquête réalisée auprès des entreprises montre une perception : ➜ des BATEX comme un levier à l’innovation pour le bâtiment ainsi que pour les entreprises participantes et l’ensemble du secteur ; ➜ des primes énergie comme un levier pour la transition du secteur vers la construction durable et également comme moteur de croissance économique leur permettant d’étoffer leur carnet de commandes. Pour la ministre de l’Environnement et de l’Energie Céline Fremault, l’étude confirme que « l’environnement n’est plus à considérer comme une contrainte pour nos entreprises bruxelloises mais bien comme une réelle opportunité de développement économique ». L’étude a été réalisée par la CCB-C dans le cadre du Programme Régional en Economie Circulaire (PREC). ◗ Plus d’info : www.ccbc.be ou Corinne Bernair, Bruxelles Environnement, cbernair@environnement. brussels. © Yvan Glavie
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COMMUNITY NEWS Les chefs d’entreprise européens unis face au Brexit Début avril, à l’invitation de la Chambre de commerce londonienne, les chefs d’entreprise européens se sont réunis à Londres pour signer une déclaration, s’engageant à travailler ensemble dans l’ère post-Brexit. ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Votre entreprise est membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible ESP A CE MEMBRE Skyfarms amène l’agriculture urbaine dans votre entreprise. Les représentants des principales chambres de commerce métropolitaines de toute l’Europe, y compris Berlin, Paris et BECI pour Bruxelles, ont participé à un sommet d’une journée à l’hôtel de ville pour discuter de leurs priorités, y compris l’immigration flexible, les accords commerciaux et les transports. Ils y ont rencontré le maire de Londres, M. Sadiq Khan (en photo), et le ministre britannique en charge de la sortie de l’Union Européenne, Lord Bridges. « Notre économie européenne commune a été soutenue par un cadre évolutif, impliquant une collaboration en matière de commerce et d’industrie, qui constituent son idéal, parallèlement à une coopération dans les domaines de la concurrence et de la croissance. C’est ce qui a permis aux entreprises de dépasser les frontières pour s’épanouir et réussir », affirme la déclaration, signée par les membres de l’AEMC (Alliance of European Metropolitan Chambers). « Nous reconnaissons que, même si le Royaume-Uni est peut-être sur le point de quitter l’Union Européenne, la Grande-Bretagne ne quitte pas l’Europe. Inévitablement, le processus du Brexit présentera cependant un certain nombre de défis pour le bon fonctionnement des entreprises paneuropéennes. » Colin Stanbridge, CEO de la Chambre de commerce de Londres, a quant à lui insisté sur l’importance des liens entre les chambres de commerce européennes, déclarant que le Brexit pouvait être « une chance pour renforcer ces relations ». Invitez les fruits et légumes à remplacer vos plantes décoratives ! En effet, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable? Pourquoi ne pas dévorer votre décor et en créer un nouveau à chaque saison? Il ne s’agit pas d’un simple aménagement gourmand de votre espace. Un potager Skyfarms valorise vos bureaux tout en reflétant vos valeurs d’innovation, de durabilité et de transition. Nous créons des oasis de verdure où vos équipes peuvent se rencontrer et se détendre toute l’année. Skyfarms met en place des programmes d’accompagnement et de formation pour créer et soutenir une communauté de volontaires de la plantation jusqu’à la récolte. Ainsi, cultivez de délicieux fruits et légumes bio entre collègues devient un vrai jeu d’enfant. Avec Skyfarms, semez vos succès de demain ! www.skyfarms.be 42 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 © Reporters COMMUNITY NEWS EMAsphere en direct sur smartphone EMAsphere annonce le lancement d’une application mobile disponible sur Android et iOS pour la consultation et la visualisation des indicateurs clés de performance de son tableau de bord de gestion. Cette application mobile est particulièrement utile pour les dirigeants d’entreprise qui souhaitent suivre en permanence la progression des indicateurs clés de performance financiers et opérationnels de leur activité, où qu’ils se trouvent, et d’en apprécier l’évolution graphiquement, tant pour l’année en cours que pour le comparatif avec l’exercice précédent. « Le smartphone est un outil indispensable dans nos vies hyper-connectées et son utilisation a déjà commencé à dépasser celle des ordinateurs portables . L’application mobile figurait dans les priorités de développement et ses fonctionnalités seront enrichies au fil du temps », indique Didier Vankeerberghen, co-CEO d’EMAsphere et responsable du développement commercial. Info : http://emasphere.com/ Recrutement : une pénurie de candidats et des augmentations de salaires pour les spécialistes Telles sont les tendances qui ressortent du Global Salary Survey du spécialiste du recrutement Robert Walters : la forte croissance économique et la confiance accrue des entreprises ont entraîné une pénurie de talents, sur un marché du recrutement de plus en plus complexe et concurrentiel en 2016. « Alors que la guerre pour les talents va continuer à s’intensifier, les employeurs devront offrir un environnement de travail stimulant et attrayant », explique Antoine Biot, directeur de Robert Walters Belgique. En 2016, la demande de professionnels de la finance à des emplois permanents était au plus haut dans les multinationales et les grandes entreprises de la région bruxelloise, ainsi que dans les PME flamandes. « L’une des raisons pour lesquelles les emplois se sont déplacés vers la Flandre, c’est la question de la mobilité dans notre capitale, ce qui a amené les entreprises à chercher d’autres façons de travailler et à décentraliser autant que possible. » Autre tendance : la numérisation accroît la pénurie de candidats. En dépit des restructurations et des licenciements annoncés dans le secteur bancaire, Robert Walters s’attend à ce que le nombre total d’emplois dans le secteur financier augmente. Les services financiers sont davantage impliqués dans les plans stratégiques des entreprises, ce qui entraîne une forte demande de professionnels de l’audit, du contrôle et de l’analyse. « La numérisation va doper la demande d’agents de sécurité informatique », ajoute Antoine Biot. Les salaires dans le secteur bancaire resteront relativement stables. Toutefois, compte tenu de la pénurie de candidats fortement qualifiés, les spécialistes de la gestion des risques, de la conformité et de la numérisation seront en mesure de négocier des salaires plus élevés. L’enquête indique que les augmentations de salaire observées en 2016 pour les rôles permanents de vérification, de consolidation, de contrôle et d’analyse augmenteront encore en 2017. « Nous nous attendons à ce que les entreprises investissent encore plus dans les moyens d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée de leur personnel. » Info : www.robertwalters.be/salarysurvey.html ESP A CE MEMBRE Reibel, créateur de valeur logistique Quelle qu’en soit sa durée, le stockage de produits, d’équipements ou de matières premières nécessite une prise en charge appropriée ainsi qu’un entrepôt adapté et sécurisé. La localisation de cet entrepôt et de son infrastructure peut déterminer les coûts logistiques, influencer votre notoriété et contribuer à l’optimisation des flux de marchandises par le recours à des moyens de transport efficaces, même alternatifs. Vous avez la possibilité de reporter le paiement des droits d’importation, de la TVA et des accises jusqu’au moment où les marchandises quittent l’entrepôt. Vous pouvez même éviter ces paiements en gardant les marchandises en transit. Vous trouverez davantage d’informations dans la brève présentation de notre entrepôt et des services spécialisés qui sont assurés : http://www.reibel.be/warehouse-inbelgium/ Nous vous convions par ailleurs à consulter notre site Web www.reibel.be pour découvrir l’ensemble de nos activités. Vos demandes sont aussi les bienvenues par téléphone au numéro + 32 (0) 2 421 99 43, ou par e-mail à l’adresse logistics@reibel.be. Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à nos services. 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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Quel sera l’impact du Brexit pour les entreprises ? Le rapport du groupe de haut niveau, auquel participait BECI, a été présenté le 20 mars au Cercle de Lorraine, en collaboration avec la Chambre de Commerce britannique en Belgique, en présence des secrétaires d’État au commerce extérieur, Pieter De Crem (fédéral) et Cécile Jodogne (Bruxelles). Parallèlement, BECI était aussi à Londres pour une réunion avec l’Alliance européenne des chambres métropoli taines (voir p. 42). BMW Brussels accueillait le 30 mars un Zinner Circle sous le signe de la mobilité, en présence du ministre Pascal Smet. Trois entreprises wallonnes avaient par ailleurs fait le déplacement pour rencontrer les entrepreneurs néerlandophones de Bruxelles : l’hôtel Van der Valk Verviers, le Silva Hotel Spa-Balmoral et le Quartier Latin, de Marche-en-Famenne. 44 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 LES ADRESSES BRASSERIE DE LA SENNE Visites du lundi au vendredi de 9 à 15h (15 pers. minimum) Durée : 1 h environ puis dégustation | Prix : 9€ par pers. | Chaussée de Gand, 565 – 1080 Bruxelles | info@brasseriedelasenne.be | 02 465 07 51 BRUSSELS BEER PROJECT Visites les jeudi, vendredi et samedi de 14 à 22h Rue Antoine Dansaert, 188 – 1000 Bruxelles keepintouch@beerproject.be LE ZOOM BRUSSELSLIFE Découvrez les micro-brasseries bruxelloises et lancez-vous dans l’aventure Ancrée dans la culture belge, c’est bien la bière qui, depuis longtemps, fait mousser Bruxelles. Alors pourquoi ne pas aller prendre l’apéro dans l’une des nombreuses micro-brasseries bruxelloises? Ou même commencer à brasser votre propre bière chez vous ? On vous emmène à la rencontre des meilleurs micro-brasseurs de la capitale. Victor Lepoutre Commençons par le commencement, avec les deux micro-brasseries les plus connues de la capitale. La célèbre Brasserie de la Senne et sa collection de bières qui a envahi bien des brassins et une majorité des bons bars bruxellois. Autre projet bien connu des amateurs de bière, le Brussels Beer Project. Une des raisons de son succès est que ses incitateurs se sont aidés de l’avis du public pour améliorer leurs recettes de brassage et baptiser leurs différentes bières. On n’en trouve pas moins de cinq, disponible à la brasserie même et dans la majorité des supermarchés bruxellois. Petites mais costaudes Partons ensuite dans le quartier des Marolles, au tout début de la rue du Miroir, où deux étudiants brassaient « en cachette » dans leur cave. Une manière de procéder qui donnera son nom à leur brasserie En Stoemelings. On y produit les très goûtues Curieuse Neus (une vrai triple !), Cuvée Houdini (ambrée avec du coriandre et un zeste d’orange) et Chike Madame (une blanche au jasmin). On poursuit avec la brasserie Cantillon qui officie au sein du Musée de la Gueuze à Anderlecht. On y découvre près d’une dizaine de gueuzes différentes, cette bière typiquement belge obtenue à partir de l’assemblage de bières lambic (bière de fermentation spontanée). Noisy, Psycho, Heavy… c’est sous l’influence de la musique électro que No Science, une jeune micro-brasserie basée dans les locaux de GreenBizz.brussels est née. De par sa localisation, elle s’inspire des règles de l’économie durable et tente de nous EN STOEMELINGS Visites le samedi et le lundi sur demande, brasserie ouverte du mardi au samedi de 11 à 18h Rue du Miroir, 1 – 1000 Bruxelles | www.enstoemelings.be CANTILLON Ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi, de 10 à 17h | Rue Gheude 56 – 1070 Bruxelles museum@cantillon.be | 02 520 28 91 NO SCIENCE Rue Dieudonné Lefèvre, 37 -1020 Bruxelles info@noscience.be | 0484 32 66 82 BRASSERIE BELGOO Georges Wittouckstraat 61 – 1600 Sint Pieters Leeuw www.Belgoobeer.be | 0475 69 24 60 BRASSERIE L’ERMITAGE www.ermitagenanobrasserie.be BEER STORMING Chaussée d’Alsemberg 75 – 1060 Brussels 0472 89 74 01 | www.beerstorming.net J’IRAI BRASSER CHEZ VOUS Contactez Antoine Lavis au 0483 02 77 97 jiraibrasserchezvous.com faire découvrir des recettes brassicoles venues d’ailleurs (I.P.A, Porters, Bitters ou Singles Hop) avec une touche belge. Brassée à la Brasserie Belgoo à Sint-Pieters-Leeuw, aux portes de la capitale, la Dikkenek se veut désaltérante avec un petit goût de mandarine. Parfaite pour vous donner une saveur de printemps quand les beaux jours tardent à montrer le bout de leur nez. Enfin, pour vous montrer que tout le monde peut se lancer dans l’aventure, allons goûter la Lanterne, bière IPA sèche et légère, brassée par la Brasserie l’Ermitage. Située près de la gare du Midi, cette brasserie tient son nom d’une colocation qui abrita ses premières expériences, située rue de l’Ermitage à Ixelles. Brassez votre propre bière ! Eh oui, comme les brasseurs de l’Ermitage, vous pouvez vous aussi tâter à l’expérience. Avec Beerstorming vous pourrez imaginer votre propre recette de bière et suivre toute les étapes de sa réalisation. J’irai Brasser Chez Vous vous propose également de brasser une recette de bière au choix, dans le confort de votre cuisine, avant de la déguster. Une activité idéale pour un groupe d’amis ou un team building. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 45
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 26.05 FETE DES VOISINS Une bien jolie idée pour recréer du lien entre les citoyens. Une fête où tous les bruxellois sont invités à organiser ou rejoindre une fête dans leur rue ou leur quartier. Lieux divers| Gratuit | www.lafetedesvoisins.be 05.05 | 27.05 KUNSTENFESTIVALDESARTS Festival bilingue présentant des performances et créations scéniques et plastiques d’artistes belges et étrangers dans une vingtaine de centre culturels bruxellois. Lieux divers | de 4€ à 20€ | www.kfda.be 08.05 | 20.05 CONCOURS REINE ELISABETH Comme tous les ans, le concours réinvestit Flagey. Pour la première fois, une session sera réservée aux violoncellistes. Flagey | 85€ | www.cmireb.be 12.05 | 21.05 NUITS BOTANIQUES Festival privilégiant la découverte, l’éclectisme, l’ouverture aux nouvelles tendances et le développement de carrières musicales Botanique – Cirque Royal | 19€ par concert www.botanique.be SOUS LA LOUPE — CULTURE le Kunstenfestival des arts Depuis 1994, ce festival bilingue consacre sa programmation à la création contemporaine en théâtre, danse, cinéma et arts plastiques. Il se déroule pendant près de trois semaines au mois de mai dans une vingtaine de centres d’art et de théâtres à Bruxelles, ainsi que dans différents lieux publics de la capitale. Kunstenfestival des art Mont des Arts 5, 1000 Bruxelles www.kfda.be Sensible aux démarches artistiques qu’il est impossible de placer dans une « case », le Kunstenfestivaldesarts cherche depuis treize ans des alternatives au mainstream ambiant et tente d’échapper au formatage présent à tous les niveaux de la société. En 2017, le festival entre en dialogue avec l’exposition « The Absent Museum » du Wiels (dont nous parlions ici le mois dernier) et qui, elle aussi, développe une mission similaire. Il tentera aussi de répondre au « populisme » ambiant, non pas en rentrant dans une forme de critique, mais en proposant avec les artistes des espaces qui génèrent une proximité inédite entre les êtres. On soulignera la performance de Tania Bruguera que l’on peut observer du haut d’un cylindre de 8m50. Et le projet Within de Tarek Atoui, qui rassemble les personnes autour de « l’acte d’écouter ». 04.06 FESTIVAL DE L’ENVIRONNEMENT Partez à la rencontre des acteurs bruxellois de l’environnement pour faire le plein d’infos et passer un moment convivial. Restauration bio, théâtre de rue, jeux et animations pour enfants, et un grand concert gratuit. Parc du Cinquantenaire| Gratuit www.bruxellesenvironnement.be 28.05 20KM DE BRUXELLES Célèbre course à pied traversant le sud de la capitale, ouverte à tous. On peut également courir en équipe. Parc du Cinquantenaire | 25€ par personne www.20kmdebruxelles.be EN SOIRÉE 12.05 | 13.05 JAM IN JETTE Festival de musiques du monde et de cirque en intérieur et en plein air, accessible à tous. Parc de la Jeunesse - Jette| Gratuit www.jaminjette.be 20.05 THE PRIDE Depuis 19 ans, la Pride rassemble de nombreux participants pour défendre l’égalité des chances et célébrer la communauté LGTB. Centre-ville | Gratuit | www. pride.be 26.05 | 28.05 BRUSSELS JAZZ MARATHON Un rassemblement pour les amoureux du jazz à Bruxelles, proposant une série de concerts dans de nombreux cafés et bars bruxellois. Lieux divers | Prix variables www. brusselsjazzmarathon.be 46 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Gaëtan Thomas, premier skipper bruxellois et belge à la Clipper Race Dès cet été, Gaëtan Thomas, 29 ans, sera le premier skipper belge à emmener un équipage non professionnel dans un course autour du monde à la voile. Dix hommes et femmes pour manœuvrer au mieux des bateaux de 20 mètres de long et qui sont parfois débutants. Un challenge dont le bruxellois à toujours rêvé. Portrait. Ayant grandi à Bruxelles, Gaëtan passe une bonne partie de sa jeunesse sur le voilier de ses parents. Passionné par la mer et la voile, il quitte l’école à 16 ans pour aller travailler sur les ponts des voiliers en tant que mousse d’abord, puis comme skipper ensuite. LE SAVIEZ-VOUS ? Louise et Stéphanie, des noms de reine et de princesse Le saviez-vous ? Les avenues et places d’un des quartiers les plus riches de Bruxelles ont été nommées en l’honneur d’une reine et de deux princesses belges. C’est d’abord la place Louise qui fut construite vers le milieu du 19e siècle. On en fit une « porte », puis une rue Louise, toutes trois baptisées en l’honneur de la princesse française Louise d’Orléans, qui se maria avec le roi Léopold Ier en 1832. En 1847, l’actuelle avenue Louise (appelée à l’époque avenue du Bois de la Cambre) permet de relier le centre-ville avec le plus grand parc de Bruxelles. Pour éviter toute jalousie, on la rebaptisa plus tard en l’honneur de Louise de Belgique, première fille de Léopold II, quand on donna le nom de sa petite sœur Stéphanie à la place que l’on connaît aujourd’hui. Il navigue entre les mers européennes et les Caraïbes, traverse l’océan Atlantique à cinq reprises dont trois en solo. Dans quelques mois, il se lancera dans ce qu’il décrit comme « l’une des missions les plus dures d’un skipper ». Celle d’enseigner à des marins, avec ou sans expérience, à manœuvrer de « grands et puissants voiliers dans des conditions océaniques parfois très rudes, le tout en maintenant un maximum de sécurité, de compétitivité et de plaisir. » Gaëtan partira de l’Angleterre pour rejoindre le Brésil puis l’Afrique du Sud. Il entrera ensuite dans l’océan Indien, environnement nouveau dans lequel il n’a jamais navigué, puis fera le tour du sud de l’Australie et traversera l’Indonésie vers la mer de Chine. Nouvelle inconnue, l’océan Pacifique pour rejoindre Seattle et puis, plus tard, le passage du canal de Panama pour atteindre la côte est des États-Unis et enfin rejoindre l’Europe. Pour gagner, il faudra accumuler un maximum de points en remportant des régates à différents endroits du parcours. À chaque étape, une nouvelle équipe de navigateurs et un nouveau challenge pour Gaëtan dans sa mission de formation. Si les participants reçoivent une formation à terre, le skipper le sait, l’une des clés du succès est « d’être strict sur la sécurité et inspirer son équipage ». Première mission au sein de la Clipper Race pour un Belge, chose dont Gaëtan n’est pas peu fier. Ce passionné déplore cependant la difficulté d’accès au milieu de la voile en Belgique : « En France et en Hollande, il existe un grand nombre d’associations et d’endroits subsidiés pour aller naviguer à moindre prix. En Belgique, shooter dans un ballon de foot reste moins cher que la voile, mais avec les réseaux sociaux, notre sport commence à se démocratiser ». Bien que souvent en mer, le jeune skipper rentre de temps en temps à Bruxelles, pour un jour ou quelques mois. Il se rend alors directement dans une brasserie pour déguster un tartare-frites et une bonne bière, en famille et entre amis. Malgré son amour du voyage, Gaëtan en est certain, son cœur est bel est bien à Bruxelles ! Victor Lepoutre Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 47
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ADC Production NV Hermesstraat 4C - 1930 Zaventem Code Nace : 46433 - Commerce de gros d’appareils photographiques et cinématographiques et d’autres articles d’optique 47782 - Commerce de détail de matériel photographique, d’optique et de précision en magasin spécialisé 77292 - Location et location-bail de téléviseurs et d’autres appareils audiovisuels del. : Daniel Van Ruyssevelt Arnico SPRL Avenue de Foestraets 42 - 1180 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Nicolas De Greef Auquier Chantal PPE Avenue Minerve 20 - 1190 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Chantal Auquier Bragard SA Axis Gate - Axis Parc Rue du Fond Cattelain 2 - 1435 Mont-Saint-Guibert Code Nace : 46411 - Commerce de gros de tissus, d’étoffes et d’articles de mercerie 46423 - Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé del. : Alexandre Blondiaux Bulkray SPRL Clos Mudra 201 - 1070 Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports de voyageurs par taxis 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Raymond Umuhizi Coreso SA Avenue de Cortenbergh 71 - 1000 Bruxelles Code Nace : 35130 - Distribution d’électricité del. : Jean-Francois Gahungu Fashion Atelier PPE Rue Kindermans 1 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46423 - Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien del. : Mirjana Perkovic Ghelamco Group CVA Zwaanhofweg 10 - 8900 Ieper Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Paul Gheysens IC Belgium SCRL Avenue Adolphe Lacomblé 59 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46140 - Intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Patrick Clerens Isavvy SPRL Rue des Primeurs 61-63 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 47191 - Commerce de détail en magasin non spécialisé sans prédominance alimentaire (surface de vente < 2500m²) 4719101 - Commerce de détail d’une large gamme de pdts sans prédominance de l’alimentation, boissons et tabac tels habillement, meubles, petits appareils, quincaillerie, cosmétique, joaillerie, jouets, etc. del. : Frédéric Naymark LSI - Language Studies INT SPRL Boulevard Clovis 83 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Sylvaine Drablier Memnon Archiving Services SA Avenue du Four à Briques 3B - 1140 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Nicolas de Beco Oodrive BE SA Avenue Louise 380 - 1050 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Christophe Ophoff Please Surprise Me - Hopopup SPRL Rue Veydt 28 - 1060 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Emmanuelle Halabi Saidi Najwa PPE Avenue Jean Sebastien Bach 24 - 1083 Bruxelles del. : Najwa Saidi SkyFarms SPRL Avenue des Jardins 16 - 1030 Bruxelles Code Nace : 01130 - Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules 81100 - Activités combinées de soutien lié aux bâtiments 81300 - Services d’aménagement paysager del. : Augustin Nourissier Stratenet SPRL Rue Clément-Didriche 5 - 5150 Floreffe Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73110 - Activités des agences de publicité del. : Stéphane Bouchez Wilink Insurance SA Boulevard Baudouin 1er 25 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 66210 - Évaluation des risques et dommages 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances del. : David Maus Wilink Insurance (Shuman) SA Avenue d’Auderghem 40 - 1040 Bruxelles Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 66210 - Évaluation des risques et dommages 66290 - Autres activités auxiliaires d’assurance et de caisses de retraite del. : Stéfano Ristuccia Wilink Insurance (Uccle) SA Chaussée de Waterloo1389 - 1180 Bruxelles Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite del. : Thierry Debacker Wilink Insurance NOH SA Place Peter Benoit 15M - 1120 Bruxelles Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 66210 - Évaluation des risques et dommages 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances del. : Didier Vandewauwer INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO A.T Kearney 36 Agoria Association socialiste de la personne handicapée (ASPH) 40 Beerstorming Benteler Engineering Bip Bip et Coyote BMW Brussels BNP Paribas Fortis Brasserie Belgoo Brasserie de la Senne Brasserie l’Ermitage Brussels Beer Project Cantillon Cercle de Lorraine Chambre de commerce britannique en Belgique 48 45-47 31-33 38 5 ; 44 10-11 ; 14 45-47 45-47 45-47 45-47 45-47 44 44 BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 16-19 Alliance of European Metropolitan Chambers (AEMC) Altran 5 ; 42-43 31-33 Chambre de Commerce de Londres Cirque Royal CuteSolutions EMAsphere En Stoemelings Engie Enterprise Europe Network Febiac Fondation pour l’enseignement Google Helios-IT Hôtel Van der Valk Verviers IBM Impulse IRIDIA J’irai Brasser Chez Vous MAD In Situ Mercer Microsoft 5 ; 42-43 45-47 24-26 42-43 45-47 10-11 12 20-22 10-11 34-35 31-33 44 10-11 34-35 8 45-47 40 31-33 Microsoft Innovation Center Brussels No Science Norriq Nspyre Orange Ouvroir (L’) Partena Philips Poolpio Progentis Quartier Latin Reed Reibel Retis Robert Walters Roland Berger RTBF Safran 34-35 34-35 45-47 31-33 31-33 20-22 40 28-29 31-33 34-35 20-22 44 34-35 42-43 20-22 42-43 16-19 34-35 10-11 Silva Hotel Spa-Balmoral Skyfarms Solidaris Spie Belgium STIB Structura Suez Belgique Tass The Privacy Office Théâtre de Liège Tridea ULB Unic-3D Vlerick Business School Volvo Wallonie Belgique Tourisme Wiels Younity Zen Car 44 42-43 28-29 31-33 10-11 5 40 31-33 39 34-35 36 8 ; 16-19 36 24-26 8 4 45-47 28-29 ; 30 6 COMMUNITY AGENDA ICT 23 & 24.05.2017 Management & RH, Personal improvement 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude 15.05.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation Fiscalité et finances 25.05.2017 Actualité fiscale Vente, marketing & Communication 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 22.05.2017 LinkedIn start : découvrez les 1001 facettes du réseau 23.05.2017 Apprenez à maîtriser Twitter et ses codes 08.06.2017 Gérer les relations avec la presse 12.06.2017 Collecte d’e-mails, e-mailings, concours en ligne : les règles à respecter 13.06.2017 Time is money 15.06.2017 La nouvelle plateforme LinkedIn : au secours ! 20.06.2017 The pitch crash-test ! 22.06.2017 Auditer et améliorer votre référencement sur Google 27.06.2017 Pilotage commercial Efficacité 30.05.2017 Comment être au top au bon moment ? 02.06.2017 90 trucs pour mieux gérer votre temps **En néerlandais uniquement BECI - Bruxelles métropole - mai 2017 49 Une image vaut mieux qu’un long discours : apprenez à utiliser Photoshop ! 31.05 & 01.06.2017 Simplifiez la gestion de vos projets grâce à MS Project 04.07.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui : Outlook ! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 10 & 17.05.2017 L’essentiel du droit du travail belge pour entreprises françaises 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 16.05.2017 Le pécule de vacances des employés 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial 12.05.2017 Données personnelles et le big data - implémenter la «privacy by design» 23.06.2017 Données personnelles et internet of things : compatibles ? ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 16.05.2017 Bilan carbone : les bases 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité 12 & 19.06.2017 Bilan carbone : la maîtrise 31.05.2017 Séminaire avec Engie – Photovoltaïque 13.06.2017 Speed Business Lunch 15.06.2017 After Work 16.06.2017 Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 09.2017 Acheter malin, acheter durable ! 09.2017 Votre entreprise est pleine d’énergie 10.2017 L’entreprise de demain est résiliente 11.2017 La communication de votre programme environnemental 12.2017 Vos bureaux du futur: les nouveaux modes du travail ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 11.05.2017 Que signifie le marquage CE pour mon entreprise ? 19.05.2017 Les méthodes de paiement à l’international 31.05.2017 Rendez-vous avec des acheteurs suédois du secteur alimentaire 01.06.2017 Gérer les risques et les coûts d’expédition : Incoterms 08.06.2017 Passez à l’électronique : facture, signature, recommandé… 14.06.2017 Asian Days 15.06.2017 Les marchés publics européens 20.06.2017 European company mission to Taiwan ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be
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2017.05 Brussel Metropool


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INHOUD Think Tank 4 BECI online 6 Op de mouw gespeld 8 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Vóór of tegen de rechtspersoonlijkheid van robots? 10 Symposium over school en onderneming Internationaal 12 Enterprise Europe Network: Go East, richting Azië! 14 Internationale betalingen: goed kiezen om risico’s te dekken Topic: De economie van het geluk 16 Bevrijdt automatisering de mens van het werk? 20 Nieuwe manieren van werken: welke voordelen voor de onderneming? 24 Inspiratiebox voor meer welzijn 28 Gedaan met de arbeidsongeschiktheid van lange duur? 30 Voor “werkbaar en wendbaar” werk 31 Acquisities: communicatie moet argwaan wegnemen Focus: innovatie en R&D 34 Virtueel Brussel 36 Een 3D printer in uw onderneming? Dynamiek 38 Starter: Bip Bip et Coyote 39 Voorzie databescherming al vanaf het ontwerp van uw projecten 40 Transitie: dekzeilen omgetoverd tot iconische handtassen Community 42 News 44 Het BECI nieuws in beeld 45 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 48 Toetredingsaanvragen 48 Index 49 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Brussel Metropool Nr 25 – Mei 2017 In juni: Green Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Jean-Michel Briou, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Sabine Mersch, Nastasja Otte, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck en Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 BEDRIJVEN TOEKOMST PASSIE JOBS GROEI MENSEN Brussels Airport. De luchthaven verbindt mensen en bedrijven Luchthavens spelen een cruciale rol in de ontwikkeling van de connectiviteit van hun land met de rest van de wereld. Brussels Airport heeft een visie die ervoor zorgt dat onze bedrijven competitief blijven en dat bijkomende jobs worden gecreëerd. Met het oog voor de toekomstige generaties en de omgeving. Uw mening telt ook. Deel ze op www.brusselsairport2040.be /brusselsairport2040 #BRU2040
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THINK TANK BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van april Van plan om een factuur naar een klant te sturen? Wist u dat deze factuur slechts conform is als er een aantal verplichte vermeldingen op staan? Bij BECI vindt u een infofiche om niets te vergeten en, op 8 juni, bovendien een opleiding om naar de elektronische factuur over te schakelen. Meer informatie: dsi@beci.be; tel. 02 643 78 58. 298 Dankzij de dienst ‘Data Intelligence’ van BECI krijgen onze leden gratis toegang tot een database van meer dan één miljoen adressen en informatie over Belgische en de voornaamste Luxemburgse ondernemingen. Een voorbeeld? De lijst van de Brusselse ondernemingen met meer dan 10 werknemers en waarvan de omzet met meer dan 25% groeit. Het zijn er momenteel 298. Meer informatie: raf@beci.be; tel. 02 643 78 31. Bent u de drukte van de stad beu? Zin in ontspanning? Ver hoeft u niet te gaan: op enkele (tientallen) kilometers van Brussel vindt u al schitterende plaatsen om even tot rust te komen of in een groene omgeving te werken. In samenwerking met Wallonie Belgique Tourisme biedt BECI u een brede waaier mogelijkheden voor uw vergaderingen en incentives in Wallonië. U vindt ze in de kleine gids die we aan dit nummer hebben toegevoegd. 4 BECI - Brussel metropool - mei 2017 THINK TANK BECI ONLINE Social Media #BECImember : BECI stelt u zijn nieuw lid Structura voor! Deze vastgoedmakelaar is actief in verkoop/verhuur van industriële panden en kantoorgebouwen, én in advies over investeringsstrategie. Bezoek onze Facebook pagina BECI Brussels. De Hub Overdracht van BECI is het 1e platform van Brussel dat zich toespitst op de overdracht en overname van overnemingen! Een flinke opkomst tijdens de Zinner Circle die op 30 maart bij BMW Brussels werd georganiseerd. Het thema mobiliteit betrok ook de aanwezige minister Pascal Smet bij de debatten. Foto’s van het evenement vindt u op blz. 44. Op 5 april organiseerde de Kamer van Koophandel van Londen samen met de Europese Alliantie van de grootstedelijke Kamers (AEMC) een top over de Brexit en zijn uitzichten. Olivier Willocx nam als gedelegeerd bestuurder van BECI deel aan de gesprekken. Twee weken vroeger kwam de Brexit al ter sprake in de Club van Lotharingen via een verslag van de werkgroep op hoog niveau waar BECI aan deelnam. Foto’s hiervan vindt u op blz. 44. U vindt ons ook op Facebook, LinkedIn, Twitter. BECI - Brussel metropool - mei 2017 5
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THINK TANK OP DE MOUW GESPELD Hou de wafels in de gaten De Belgische wafel, van Brussel of van Luik, is wereldberoemd. En elke buitenlandse bezoeker wil ervan smullen. Even verduidelijken: de Luikse wafel is vrij dik, bevat lekker knapperige parelsuiker en wordt warm gegeten omwille van zijn heerlijke geur. Hij is zeer voedzaam en verteert traag. De Brusselse wafel is veel lichter en wordt geserveerd met poedersuiker of met een laag slagroom en aardbeien. Deze wafel is ook dunner en soepeler. U kunt deze wafels dus niet met elkaar verwarren. Brusselse Horeca staat op instorten Harde tijden voor restaurateurs. L’Écho interviewde twee grote namen uit de sector, namelijk Albert Michiels en Thierry Van Damme, samen goed voor een veertigtal brasserie-restaurants in Brussel en de nabije rand. Zij vertegenwoordigen honderden directe banen en een hele resem leveranciers. “Werken in de horeca is zelfmoord!”, verklaarden zij woedend in het dagblad. De verkeersvrije zone, de mobiliteit, de veiligheid, de tunnels, de terreuraanslagen, de lockdown, het wangedrag van het FAVV … Het was al moeilijk genoeg. En nu nog de beruchte ‘blackbox’! De maat is meer dan vol en het geduld is op. Het beroep is zeer dringend aan reorganisatie toe. Laten wij zoveel mogelijk terugkeren naar onze prachtige Brusselse eetgelegenheden. Onze manier om een handje toe te steken … Eindelijk stroom voor de mobiliteit! Enkele Zen Car laadpalen uitgezonderd, bestaan er in Brussel nauwelijks laadpunten voor elektrische voertuigen. Daar komt nu eindelijk verandering in, want de Brusselse regering heeft beslist in het Gewest tussen 100 en 150 extra laadpalen te installeren. Dit zou binnen maximum twee jaar moeten zijn gebeurd. Wel even vermelden dat de door de openbare aanbesteding gekozen ondernemingen ook voor onderhoud en exploitatie zullen moeten instaan. Tegen dan zullen we tweemaal naar het stemhokje zijn gestapt … Te veel coworking? Een tijd geleden kon een startup die op zoek was naar een tijdelijk kantoor, slechts bij Regus terecht. Voordeel van de formule: geen onderhandelingen over de huurprijs, geen ellende om een internet- en telefoonaansluiting te verkrijgen en geen moeite om een sociale zetel op te zetten. Allengs is het aanbod flink gediversifieerd. Coworking is een stimulans, een andere aanpak en een nieuwe dynamiek voor de beroepswereld. Netwerking maakt nu integraal deel uit van het werk zelf. Dit is aangenamer dan ergens alleen te zitten werken. Het gemiddelde budget bedraagt 300 euro per maand. Het moeilijkste is nu nog een keuze maken. 6 BECI - Brussel metropool - mei 2017 6 jaar om een bouwproject af te werken!? Brussel ondergaat een bevolkingsexplosie en een wooncrisis, vooral wat de “betaalbare” woningen betreft. Is dat zo? Wel, als het aanbod te klein is, moeten we extra woningen gaan bouwen, nietwaar? Ja, maar ... Ja, maar wat? Och, u weet wel: dat kost tijd, véél tijd. En tijd kost geld. Leg ons nu eens uit hoe we betaalbare woningen kunnen bouwen wanneer de prijzen de pan uit swingen als gevolg van lange, eindeloos lange procedures. Wees in elk geval (zeer) geduldig. Een voorbeeld: een ontwikkelaar plant een project van 62 wooneenheden met 52 parkeerplaatsen. Dit project vereist een effectenverslag. Wanneer het project klaar zal zijn? Reken op 4 maanden voor kadastrale aangelegenheden, 2 maanden om het vastgoedprogramma te bepalen en 6 extra maanden voor de opzet van het project. Ongeveer 10 maanden om de bouwvergunning aan te vragen en te verkrijgen. En zo’n 18 maanden voor mogelijke beroepen bij de Raad van State. 22 maanden om het project te voltooien. En 10 maanden voor de verkoop. Totaal: 6 jaar. 40% van dit proces zijn reglementaire procedures. Met wat geluk zakt dit aandeel tot 20%, minder lukt niet. Betaalbare woningen, zei u? Kortere uitreikingstermijnen voor de vergunningen zouden zeker helpen. De volgende BWRO-hervorming wil hiertoe bijdragen. Op voorwaarde dat de gemeenten meer personeel inzetten. Zo niet, dan blijft de hervorming een vrome wens. B. Russel Trop is teveel Publireportage Efy Morren Gestart bij McDonald’s als HR Consultant in 2010 Opgeklommen tot HR-Manager sinds 2015 ‘Bij McDonald’s is iedereen welkom. Een welgemeende glimlach en de juiste motivatie zijn bij ons veel meer waard dan een diploma of ervaring.’ ‘We hebben samen de functieomschrijvingen doorgenomen en de rest vertrouwde ik toe aan de rekruteringsexperten van Actiris. Heel eenvoudig!’ Met de komst van het nieuwe winkelcentrum Docks Bruxsel, opent het 75e McDonald’s restaurant in België zijn deuren. Voor de aanwerving van hun nieuwe medewerkers, deden McDonald’s en de franchisenemer beroep op de gratis rekruteringsdiensten van Select Actiris. HR-Manager, Efy Morren deelt haar ervaring. ✓Hoe kwam u in contact met Select Actiris? Een consultant van Select Actiris heeft contact opgenomen met ons om hun diensten voor te stellen. Hij had vernomen dat we een nieuw restaurant zouden openen in Docks Bruxsel en nodigde ons uit om onze rekrutering toe te vertrouwen aan Select Actiris. De samenwerking verliep vanaf dag één zeer professioneel en vlot. Onze consultant had meteen onze noden en visie begrepen. We hebben samen de functieomschrijvingen doorgenomen en de rest vertrouwden we toe aan de rekruteringsexperten van Actiris. Heel eenvoudig! ✓Bij grote rekruteringen organiseert Actiris rekruteringsdagen voor de werkgevers. Zo ook voor de aanwervingen van Docks Bruxsel. Hoe kijkt u hierop terug? Inderdaad. In het kader van de rekrutering voor Docks Bruxsel, namen we deel aan twee ‘Select Days.’ McDonald’s in cijfers Aanwezig in 120 landen McDonald’s @DOCKS 5 restaurants in Brussel • 36 open vacatures • 181 gepreselecteerde kandidaten • 36 ingevulde vacatures Daar kon onze franchisenemer als werkgever verschillende kandidaten interviewen, die op voorhand zorgvuldig geselecteerd werden door Select Actiris. De werkzoekenden waren goed voorbereid en op de hoogte van onze verwachtingen. Dankzij de professionele organisatie en de voorafgaande screenings kijken wij zeer positief terug op deze rekruteringsdagen. ✓Wat mogen de nieuwe medewerkers verwachten van hun carrière bij McDonald’s? McDonald’s en haar franchisenemers investeren enorm in de persoonlijke ontwikkeling van hun medewerkers. Zoals de consultants van Actiris meteen begrepen hebben, is motivatie bij ons veel meer waard dan het juiste diploma. De aangeworven kandidaten werden uitgenodigd voor een on-the-job training in een van onze bestaande restaurants, zodat zij vanaf de opening van het nieuwe restaurant helemaal ingewerkt zijn en de klanten met de glimlach kunnen ontvangen. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De rechtspersoonlijkheid van robots? Een eerste stap in de richting van een wettelijk kader voor robotica: half februari keurde het Europese parlement het verslag van Europarlementariër Mady Delvaux goed, maar dan wel zonder de ‘robottaks’ die voorzien was om toekomstige verloren banen door een universeel inkomen te compenseren. De tekst kent robots op het eerste gezicht een elektronische persoonlijkheid toe. Ophélie Delarouzée Mady Delvaux, Luxemburgse democratisch-socialistische Eurovolksvertegenwoordiger Databescherming en privacy zijn dringend aan regulering toe. Dit geldt ook voor aansprakelijkheid bij ongevallen. In het geval van autonome wagens, die binnenkort op de markt verschijnen, zouden de constructeurs kunnen instaan voor de schadeloosstelling. Volvo stelt dit trouwens voor bij de lancering van zijn vrachtwagen zonder chauffeur. Toch gaan we best niet van een dergelijke vrijwillige verbintenis uit. De aansprakelijkheid zal moeilijker te bepalen zijn met de volgende generatie van robots die zelf uit hun omgeving leren. Ingeval van een geschil tussen constructeurs, programmeurs en gebruikers, zou het eenvoudiger zijn om de schuld in de robot zijn schoenen te schuiven en de knoop dankzij financiële regelingen door te hakken. In dit functionele perspectief wordt eraan gedacht om robots een rechtspersoonlijkheid te geven, zoals het nu al het geval is met vennootschappen. In zijn boek overweegt Mr Bensoussan zelfs rechten voor deze machines. Dit onderwerp mag gerust binnen het Europese Parlement worden besproken, want het is de plaats bij uitstek voor goed geïnformeerde debatten. En een bespreking is altijd beter dan een brutale weigering. Het charter richt echter aanbevelingen tot de ontwerpers en gebruikers, om een humanisering van robots te voorkomen. Het verslag heeft het ook over transparantie, maar gaat hierin niet diep genoeg, want ik heb het belang van datacontrole tijdens het onderzoek kunnen meten. Dit veelzijdige onderwerp moet zeker worden doorgelicht. Verder maak ik me zorgen voor de sociale vrede. Industriële revoluties en verloren banen hebben altijd voor opstand gezorgd. Laten we ons hierop voorbereiden en nadenken over de financiering van de sociale zekerheid en de overheidsdiensten. Robotica zal nieuwe rijkdom creëren en daarmee rijst de vraag van de verdeling ervan. Gaat die rijkdom naar enkele multinationals of naar het geheel van de samenleving? Dit is de kernvraag van het debat rond heffingen. Het verslag beoogt onder andere het opwekken van politieke belangstelling, om het onderwerp niet volledig aan wetenschapslieden en de industrie over te laten. We hebben hier te maken met een ingrijpende maatschappelijke verschuiving. Onze beleidsmensen moeten hiervan het belang inzien. 8 BECI - Brussel metropool - mei 2017 Hugues Bersini, hoogleraar ULB en codirecteur van het Institut de Recherches Interdisciplinaires et de Développements en Intelligence Artificielle (IRIDIA) Ik vind dat aansprakelijkheid een menselijk begrip moet blijven. Vanaf het ogenblik dat ze door haar complexiteit verwatert, dienen diegenen die voordeel halen uit autonome systemen, dan ook maar bijdragen te betalen aan verzekeringsfondsen voor slachtoffers. Er is verder een contradictie met het charter, dat iedereen aanmoedigt om het gedrag van voorwerpen niet te interpreteren als het gevolg van een voornemen. Wie een rechtspersoonlijkheid aan robots toekent, gaat echter in die richting. En deze verkeerde reactie zou nog kunnen toenemen met de veralgemening van kunstmatige intelligentie die menselijke maar ook dierlijke modellen nabootst. Ik zal altijd weigeren om emoties en voornemens in robots voor mogelijk te achten. Levende wezens beseffen dat ze moeten overleven. Dit en andere bijzondere biologische dimensies onderscheiden levende wezens. Het gebeurt ook op verscheidene niveaus. Waarschijnlijk zullen robots zich op een intelligentere manier gedragen dan een hond, maar ze zullen nooit dezelfde perceptie hebben van een bloem. Er is eerder controle nodig op de voornemens van mensen die robots ontwikkelen. Trading software heeft bijgedragen tot de crisis van 2008. Softwarepakketten worden steeds talrijker en beslissen vandaag over de toekenning van scholen, de ontwikkeling van domotica enz. Binnenkort moet worden bepaald welke wagens sneller mogen rijden. Software gaat ons dwingen de samenleving van morgen uit te leggen en te rechtvaardigen. Nu al onderwerpen de GAFA* ons aan deze transitie, met winstbejag als voornaamste doelwit. Ze bouwen hun macht op een combinatie van brains en financiële middelen. Om deze macht terug te winnen dient de politiek de technologie vooraf te gaan, om ze desnoods te versnellen of af te remmen. Dit kan alleen door technocraten en beleidsmensen die goed op de hoogte zijn van de technologische doorbraken. Hoe eigenaardig ook zijn die mensen momenteel vooral begaan om de tewerkstelling en het minimuminkomen. Ik geloof niet in ondergangsprofetieën die beweren dat er deze keer geen nieuwe vorm van samenwerking tussen mens en machine meer komt. Wel denk ik dat zulke technologieën onze gedragingen kunnen veranderen ten opzichten van de bedreigingen op het milieu en de sociaaleconomische omgeving. * De grote namen van de digitale wereld: Google, Amazon, Facebook en Apple. © Thinkstock KBC Brussels VESTIGT ZICH OP 2 JAAR ALS BRUSSELSE BANKVERZEKERAAR In januari 2015 verraste de KBC-groep iedereen door aan te kondigen dat ze een nieuwe autonome Brusselse bank zou oprichten die de KBC- en CBC-netwerken in de hoofdstad zou fuseren. Twee jaar later stelt KBC Brussels de eerste resultaten voor: die benadrukken de relevantie van een lokale bank die aangepast is aan de stad. CEO Damien Van Renterghem schetst een zeer bemoedigende balans. Een bank die aanwerft en zowel in mens als in technologie investeert, dat gebeurt vandaag nog maar zelden. KBC Brussels voltooide begin dit jaar de effectieve fusie van de IT-teams en -systemen van KBC en CBC in de regio Brussel. De bank telt nu 430 medewerkers, een vijftiental meer dan twee jaar geleden. “We wierven 80 nieuwe mensen aan, voornamelijk Brusselaars, wat het lokale karakter van onze bank versterkt”, aldus Damien Van Renterghem. KBC Brussel steunt momenteel op een netwerk van veertig kantoren die volop gemoderniseerd worden. Het doel is om in 2020 te komen tot een dertigtal ‘open’ kantoren, zoals het onlangs nieuw geopende ‘flagship-kantoor’ in Evere. De Brusselse bank stelde zich als doel op vijf jaar tijd 40.000 nieuwe klanten te werven. “We zijn al blij dat we 24.000 klanten hebben overtuigd, wat ons ongeveer 1 jaar voorsprong geeft op ons schema.” Wat bekendheid betreft, geeft een recent imago-onderzoek aan dat het jonge merk KBC Brussels in Brussel nu al bekender is dan KBC of CBC. De ingrediënten voor een succesvolle lancering Deze goede start van een lokale bank, in de eerste plaats door relatiemarketing, social networking en gerichte sponsoring (7 Brusselse hockey clubs, 20 km van Brussel, Jazz Marathon...), verklaart Damien Van Renterghem aan de hand van een onderscheidende marktbenadering. Om het vertrouwen van de prioritaire klanten te winnen – KMO’s, zelfstandigen en vrije beroepen, expats en welvarend cliënteel – zet de bank minder in op een traditionele vermogenssegmentatie maar des te meer op een aanpak die steunt op de verschillende ‘gemeenschappen’ die Brussel verrijken. “We beschikken over teams die gewijd zijn aan de bruisende Franse gemeenschap in Brussel, aan vrouwelijke ondernemers of de medische beroepen. Onze missie bestaat erin zelf als netwerkplatform voor onze klanten te dienen.” Terwijl iedereen het heeft over de digitale transformatie, hecht KBC Brussels er veel belang aan een bank-verzekeraar met een menselijk gezicht te zijn. “De klant die dat wenst, moet de kans krijgen om zijn verrichtingen digitaal te doen, maar hij moet ook kunnen rekenen op een vertrouwd gezicht. Ik geloof er sterk in dat het concept ‘street banking’ dit vertrouwen wekt: wij moedigen onze bankiers aan het terrein op te gaan, in verenigingen, met de klanten te praten en te luisteren naar hun behoeften. We komen terug naar het beroep van de bankier als een deel van zijn gemeenschap zoals dat 30 jaar geleden nog bestond,” aldus Damien Van Renterghem. Om een antwoord te bieden op de Brusselse uitdagingen rond de thema’s mobiliteit, vastgoed en ondernemerschap, trekt de lokale Brusselse bank met een aantal spelers, die goed op de hoogte zijn van de lokale realiteit, de kaart van het pragmatische partnerschap : bijvoorbeeld met BECI voor de specifieke behoeften van ondernemers of met de vereniging French Connect voor de Franse diaspora in Brussel. “Wij beweren niet dat wij voor alles en op ons eentje een oplossing kunnen bieden.” Deze collaboratieve aanpak verhindert de bank er niet van in nieuwe diensten te investeren wanneer ze over de sleutels beschikt om meteen de juiste deuren te openen. Damien Van Renterghem Innovatieve diensten KBC Brussels lanceerde begin 2017 bijvoorbeeld een cel die ondernemers op maat wegwijs maakt in de ongeveer 140 Brusselse steunvormen en subsidies. Het succes van deze unieke dienst toont aan dat de bank tegemoetkomt aan een reële behoefte aan informatie en advies. Een ander voorbeeld, dat de bank in aanvulling op het kantorennetwerk net heeft opgestart, is de dienst KBC Brussels Life, waarmee klanten per video kunnen chatten met een van de twintig speciaal voor dit kanaal opgeleide adviseurs. Voordeel: persoonlijk advies dat ‘s avonds (tot 22u) en op zaterdag (9u tot 17u) beschikbaar is. Of hoe je nabijheid en nieuwe technologieën met elkaar verzoent.
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EEN SYMPOSIUM OVER SCHOOL EN ONDERNEMING De digitale transitie begint op de schoolbanken! Welke impact heeft de digitale technologie op scholen en het onderwijs van specifieke beroepen? De Franstalige ‘Fondation pour l’enseignement’ boog zich onlangs over dit thema tijdens een symposium in Brussel, waar ook een overzicht werd gegeven van alle uitdagingen die gepaard gaan met de digitalisering van de samenleving … en van de school. Het ‘Pacte d’excellence’ kwam uiteraard aan bod, in aanwezigheid van de Franstalige minister van onderwijs M.-M. Schyns. H Het symposium van de ‘Fondation pour l’enseignement’ (de FPE, waar ook BECI actief aan deelneemt) besprak vooreerst de jongste ontwikkelingen van een pact dat voornamelijk uitmuntendheid in het onderwijs beoogt. Als voorzitter van de Stichting gaf Luc Willame eerst commentaar op de negatieve of voorwaardelijke beoordelingen van adviesontwerp nr 3: “ze vrezen vooral voor verandering”. Hij deed een beroep op alle mensen van goede wil en het overleg tussen de vertegenwoordigers van de scholen, om het project af te werken. De Franstalige minister van onderwijs Marie-Martine Schyns bedankte de FPE voor het geleverde werk1 ter voorbereiding van het Pact en de projecten op het terrein. Ze reageerde nadien op een aantal tussentijdse reacties op het Pactontwerp en verbeterde een aantal onjuiste beweringen. Ze toonde haar begrip voor de vrees die veranderingen kunnen veroorzaken en herhaalde hoe belangrijk het is om de spelers op het terrein goed te informeren. Ze toonde zich vooral vastberaden: “Het systeem moet absoluut evolueren, want een status-quo is niet meer mogelijk.” De minister lichtte een aantal elementen van het pact toe. Wat het kwalificerende onderwijs betreft, onderstreepte ze de noodzaak om, voor elk beroep, een uitmuntendheidstraject uit te stippelen dat op tewerkstelling zou uitmonden. Dit zou onder andere een aanpassing van de algemene vakken aan de concrete aspecten van het beroep inhouden, evenals een sterkere afwisseling tussen school en onderneming (dankzij het overleg met alle spelers, dat voor meer duidelijkheid zou zorgen). Ze pleitte verder voor een rationeler beheer, zeker wat betreft het aanbod van keuzevakken. “De leerling met een diploma van het kwalificerende onderwijs moet een beroep kunnen vinden dat overeenstemt met de werkelijkheid van zijn sociaaleconomische omgeving.” Ondertussen is de ‘nee, maar’ van de vakbonden verschoven naar een ‘ja, maar’ die in de richting gaat van een historisch pact voor een diepgaande hervorming van het verplichte onderwijs. De digitalisering als pedagogische uitdaging Als hoogleraar opvoedingswetenschappen aan de Universiteit van Bergen en voorzitter van de werkgroep ‘Réussir la transition numérique’ van het Pact, introduceerde Bruno Delièvre het thema van het colloquium. Zijn eerste vaststelling luidde als een uitdaging: “De digitalisering is vandaag aanwezig in de onderwijsprogramma’s, maar op haar eentje, terwijl ze in feite in alle stoffen geïntegreerd zou moeten zijn.” “Er is hier geen sprake van een tekort aan tools”, zei hij. “Met deze integratie stelt zich de vraag van de plaats van de school in het digitale samenleving. De doorbraak van deze technologie verandert heel wat in de gemeenschap.” B. Delièvre citeert vier domeinen waarin de digitalisering het onderwijs uitdaagt: de verhouding tot de kennis (de leraar is niet langer de enige bron), de verhouding tot de anderen (de verticale communicatie tussen leraar en leerlingen ruimt de plaats voor een horizontale communicatie tussen leerlingen, met de leraar als animator), de verhouding tot 1. De FPE leidde de werkgroep voor de herwaardering van het kwalificerende onderwijs tijdens de voorbereiding van de aanbevelingen van het ‘Pacte d’excellence’. Werden hierbij betrokken: ondernemingen, vakbonden, vormingsinstellingen en arbeidsbureaus, inrichtende machten, ouders en onderwijsvakbonden. 10 BECI - Brussel metropool - mei 2017 R.T. THINK TANK de tijd en ten slotte de verhouding tot de ruimte. De digitale transitie is dus eerder een pedagogische dan een technologische uitdaging. Daarom moet de leraar deze dimensie in de onderwezen vakken integreren. De rol van digitalisering moet daarom in elk vak worden bepaald, wat tot nu toe nog niet is gebeurd. Het onderwijs zal zijn referentiekaders en het schoolproject moeten herzien, met alle gevolgen hiervan op de vorming van leerkrachten en de permanente navorming: “De leerkrachten hebben steun nodig, waar ze vandaag staan”, stelt B. Delièvre met klem. “Dit betekent op hun werkplaats, met de stof die ze bespreken en rekening houdend met de leerlingen.” Apparatuur speelt hierin een belangrijke rol, maar dan vooral de uitrusting die het schoolproject ondersteunt. En ten slotte bestaat er een behoefte aan uitwisselingstructuren tussen leraren. Ondernemingen zoeken creatieve profielen Drie drukke panels volgden elkaar op. Een hiervan stelde de ondernemingen de volgende vraag: welke impact heeft de digitalisering op de beroepen en de verwachte vaardigheden in de bedrijven? Enkele antwoorden: ➜ Jacques Spelkens, Head of CSR Benelux, bij Engie: “De neveneffecten van de technologische evolutie zijn onbetwistbaar en hebben een impact op 60% van de banen.” En wat betreft de gezochte profielen, attitudes en gedragingen: er is vooral behoefte aan aanpassingsvermogen en de capaciteit om problemen te voorzien. Zulke vaardigheden zijn vandaag bij het verlaten van de school onvoldoende aanwezig. ➜ Catherine Lete, Talent Solutions bij IBM, benadrukt de impact van digitalisering op de gezochte profielen in de computersector: “Er wordt nu vooral gezocht naar creatievelingen eerder dan naar erudiete werkkrachten. Het beroep richt zich niet langer tot wiskundigen alleen, maar ook tot mensen met een bredere waaier aan vaardigheden en kennis.” ➜ Luc Machiels, Deputy Chief Data Officer bij BNP Paribas Fortis, beaamt dit standpunt. Hij vindt dat het onderwijs ook andere (o.a. creatieve) vormen van intelligentie moet ontwikkelen. “Wij zoeken spelers van de technologie, geen consumenten. Het zou daarom interessant zijn om vanaf het middelbaar onderwijs jongeren op te leiden tot programmatie. Dit zou de meest creatieve onder hen onder de aandacht brengen en bovendien een aantal vaardigheden ontwikkelen die wij echt nodig hebben.” ➜ Aurélie Humblet, HR coördinatrice van de arbeiders bij Safran (luchtvaartindustrie), benadrukt eveneens de sociale vaardigheden maar betreurt het tekort aan jongeren in bepaalde beroepen. De jonge verspaners zijn meestal goed opgeleid en beschikken over een degelijke basiskennis, ook van computergestuurde verwerkingsmachines. Ze zijn echter niet talrijk genoeg omdat industriële beroepen nog steeds onder een slecht imago gebukt gaan. ➜ François Constant, Technical School&Knowledge Manager bij de MIVB, kondigt een diepgaande technologische omschakeling in zijn onderneming aan, met de opkomst van hybride en elektrische autobussen en de geleidelijke automatisering van de metro. De uitbreiding van on-board elektronica en digitalisering beïnvloedt nu al de gezochte profielen, die vooral in staat moeten zijn om te ‘leren leren’ en kennis te delen. Eens te meer zijn de sociale vaardigheden van groot belang. Twee andere panels bespraken initiatieven voor een onderwijs van en door de digitalisering. Ze hadden het daarna over de manier waarop de digitalisering haar plaats inneemt in het beroepsonderwijs, en mogelijke partnerschappen met spelers die ook een band hebben met het onderwijs (de gewesten, competentiecentra, beroepsvorming e.a.). ● U vindt een gedetailleerd verslag op de website: www.fondation-enseignement.be Fondation pour l’Enseignement: schot in de zaak! Olivier Remels FPE secretaris-generaal Olivier Remels pleitte voor de permanente vorming van leerkrachten via stages in bedrijfsverband (Entr’apprendr e). 30 ondernemingen uit negen sectoren bieden in 2017 130 zulke stages aan. Spijtig genoeg groeit het aantal kandidaat stagiairs niet even snel. “Mentaliteitswijzigingen zijn een traag proces. Wij blijven informeren over de mogelijkheden en versoepelen tegelijkertijd de voorwaarden en modaliteiten.” De heer Remels kondigde de ontwikkeling van een webplatform aan om de banden tussen leerkrachten en ondernemingen te bestendigen. Hij bevestigde de toegankelijkheid van de stages voor de leraren van algemene vakken. En hij wees op het lopende denkproces over de informatie die leerkrachten van het toekomstige ‘gemeenschappelijke leertraject’ over beroepen en de digitalisering zouden moeten krijgen. Hij kondigde verder het partnerschap aan met het Europese Cokleeco2 project, “om in Europa gemakkelijker goede praktijken op te sporen voor uitwisselingen tussen scholen en ondernemingen, en om vormingstrajecten voor leerkrachten en ondernemingen te helpen ontwikkelen. Met Cokleeco zullen we ook in het buitenland de bij ons ontwikkelde goede praktijken kunnen promoten.” Hij dankte alle partners voor hun inzet en steun aan de Fondation, die sinds 2013 puik werk levert met de hulp van bedrijfsverenigingen en inrichtende machten, in de Federatie Wallonië Brussel. BECI - Brussel metropool - mei 2017 11 R.T.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Go East, richting Azië! 4,4 miljard bewoners en nog steeds benijdenswaardige groeicijfers: Azië blijft een wereld van uitzichten en mogelijkheden voor Europese ondernemingen die export overwegen. De Europese Commissie ontwikkelde trouwens een reeks instrumenten en initiatieven om de benadering van Aziatische markten te vergemakkelijken. Emmanuel Robert D e groei is in China serieus vertraagd en van ‘double digits’ is geen sprake meer. Toch scoort dit land met 6,9% in 2015 veel beter dan heel wat ontwikkelde landen. Hetzelfde geldt trouwens voor andere staten in deze regio. Zo bijvoorbeeld Maleisië (5%), Indonesië (4,8%) of Sri Lanka (eveneens 4,8%)1 . Het BBP per inwoner blijft er (veel) lager dan in ontwikkelde economieën, maar de consumentenmarkt evolueert positief naarmate de rijkdom toeneemt. En de ondernemingen volgen de trend. Dat dit werelddeel een aanzienlijk potentieel biedt, staat dus buiten kijf. Precies daarom steunt de Europese Commissie de vestiging van ‘Business Cooperation Centres’ in verscheidene Aziatische landen. Deze organisaties bevorderen de ontplooiing van zakelijke activiteiten en staan Europese ondernemingen ter zijde met hulp bij het opzoeken van marktinformatie, verspreiding van basisinformatie over de plaatselijke economische context, en advies aan ondernemingen die lokale partners trachten te vinden. Deze centra verrichten bovendien sectorale marktstudies. Enterprise Europe Network, waar BECI lid van is, beschikt in dit raam over kantoren in Cambodja, China, Zuid-Korea, Indonesië, Laos, Birma, de Filippijnen en Sri Lanka. Focus op zuidoost Azië Meerdere van deze landen maken deel uit van de Asean (Association of Southeast Asian Nations), een economisch en politiek gerichte regionale organisatie die soms de Aziatische EU wordt genoemd, wat overdreven is. De Asean heeft 10 lidstaten (Birma, Brunei, Cambodja, Indonesië, Laos, Maleisië, de Filippijnen, Singapore, Thailand en Vietnam), samen goed voor 600 miljoen inwoners (bijna 10% van de wereldbevolking). Het BBP bedraagt 2.500 miljard dollar (het BBP per inwoner is er in 10 jaar tijd bijna verdubbeld). Indien de Asean één land vormde, zou de organisatie de zevende grootste economische wereldmacht zijn. De Asean vormt in zijn geheel de derde handelspartner van de EU (na de Verenigde Staten en China), met meer dan 246 miljard euro handelsverkeer in 2014. Van zijn kant is de EU de tweede handelspartner van de Asean, na China, en vertegenwoordigt ze ongeveer 13% van de handel in de regio. Ze is er ook van veruit de grootste investeerder, met 22% van alle directe buitenlandse investeringen in dit gebied. Gemiddeld hebben de Europese ondernemingen er 19 miljard euro per jaar geïnvesteerd (2012-2014) 2 . Indonesië (hierboven Djakarta): een van de business-bestemmingen in Azië De EU exporteert vooral chemicaliën, machines en voertuigen naar de Asean. In de andere richting importeert de EU machines, rollend materieel, landbouwproducten, textiel en kleding. Het Aziatische gebied kampt bovendien met aanzienlijke ontwikkelingsbehoeften in domeinen als IT-netwerken en transportinfrastructuren. Vrijhandelsovereenkomsten zijn in voorbereiding tussen de EU en meerdere van deze landen. Sinds 2010 lopen er onderhandelingen met Maleisië, Thailand, de Filippijnen en Indonesië. Gelijkaardige onderhandelingen werden met Singapore in 2014 en met Vietnam in 2015 afgerond. Er wordt ook een overeenkomst genegotieerd ter bescherming van investeringen in Birma. Al deze elementen zouden moeten bijdragen tot een versterking van het handelsverkeer met deze regio. ● Neem deel aan de Asian Day, of 14 juni, bij BECI Ontdek tijdens de Asian Day nieuwe zakelijke uitzichten en hoe u deze Aziatische markten best benadert. Vertegenwoordigers van de Business Cooperation Centres van Birma, Cambodja, China, Zuid-Korea, Indonesië, Laos, de Filippijnen zullen aanwezig zijn voor een seminar in de ochtend en individuele ontmoetingen in de namiddag. Informatie: Jean-Philippe Mergen, tel. 02 210 01 77 jpm@beci.be. 12 BECI - Brussel metropool - mei 2017 1. Gegevens van de Wereldbank 2. Bron: market access database © Thinkstock Zonnepanelen op uw bedrijf installeren: nieuwe mogelijkheden bieden zich aan Zonnepanelen worden steeds goedkoper en bieden dus een interessante opportuniteit om de prijs van uw energie voor een deel te stabiliseren. ENGIE lanceert daarom nu ook nieuwe formules voor bedrijven om u optimaal te kunnen laten profiteren van de zon. Sinds kort heeft ENGIE Electrabel voor elk bedrijf en dak in België een aangepast aanbod aan zonnepanelen. Naast de plaatsing van de installatie door onze partners bekijken we met u alle aspecten die van belang zijn om het project tot een goed einde te brengen. Zo begeleiden we u in de aanpassingen die nodig zijn aan uw elektrische installatie en bieden we u een oplossing voor de terugkoop van de elektriciteit die u zult injecteren op het net. Als stabiele speler bieden we u een kwalitatieve installatie aan een scherpe prijs aan. Voor sommige bedrijven betekent de installatie van zonnepanelen een serieuze investering, terwijl ze wel over een grote dakoppervlakte beschikken en er veel besparingspotentieel is, gezien hun energieverbruik. De oplossing? Opteren voor een derdeinvesteerdersformule. Daarom heeft ENGIE Electrabel, na de lancering van een aanbod voor particulieren in augustus, nu met specialist Orka een nieuwe dochteronderneming opgericht: ENGIE SUN4BUSINESS. Ze biedt bedrijven een zonnepaneleninstallatie aan via een derde-investeerdersmodel. Een all-in aanbod voor een gebruiksklare oplossing. Hoe werkt het derdeinvesteerdersaanbod? “ENGIE SUN4BUSINESS regelt alles”, zegt Françoise Sotiau, Project Manager Distributed Generation B2B bij ENGIE Electrabel. “Wij investeren in de aankoop van het materiaal, de bouw en de installatie van de zonnepanelen. We staan ook in voor het onderhoud, de aanvraag van groenestroomcertificaten volgens de wetgeving van het gewest en alle juridische aspecten.” Concreet betekent dit dat het bedrijf geen eurocent op tafel moet leggen bij het installeren van de zonnepanelen. Het behoudt dus zijn kapitaal om te investeren in zijn groei. En zijn elektriciteitsfactuur daalt! Die besparing is mogelijk omdat ENGIE SUN4BUSINESS tijdens de volledige duur van het contract een oppervlakterecht heeft op de daken waar de panelen zijn geïnstalleerd en de geproduceerde elektriciteit voor een lagere dan de normale prijs aan het bedrijf verkoopt (zie kader). En tot slot wordt het bedrijf op het einde van het contract eigenaar van de installatie. “Dat levert nog meer winst op, want de elektriciteit die het bedrijf produceert, kost bijna niets meer, op de kosten voor het onderhoud van de panelen na”, merkt Françoise Sotiau op. Om voor beide partijen rendabel te zijn, moet het project in het kader van een derde-investeerdersmodel aan een aantal criteria voldoen. Die hebben betrekking op de afmetingen van de installatie, de prijs die het bedrijf momenteel betaalt voor elektriciteit en het elektriciteitsverbruik. Interesse in zonnepanelen? Hebt u interesse in zonnepanelen en wilt u de mogelijkheden voor uw bedrijf graag bekijken? Neem contact op via www.engie-electrabel.be/B2Bcontact of stuur een e-mail naar sun4business@engie.com. We bekijken samen met u vrijblijvend de mogelijkheden waarop we ook uw bedrijf van de zon kunnen laten genieten. Zonnepanelen: een rendabele formule! Vlaanderen Brussel Initiële investering Panelen eigendom van het bedrijf Groenestroomcertificaten Besparing dankzij de lokale elektriciteitsproductie Investering terugverdiend(1) 675 x 40,73 € = 27.492 €/jaar ged. 15 jaar 675 x 115 €/MWh = 77.625 €/jaar min de O&M kosten 8 jaar Eigen investering 750.000 € Derde-investeerder 0 € Na 15 jaar Uitgereikt aan de derde-investeerder 675 x 15 €/MWh = 10.125 €/jaar Geen initiële investering, besparing vanaf het 1e jaar 5 jaar 230 x 2,4 x 65 € = 35.880 €/jaar ged. 10 jaar 230 X 115 €/MWh = 26.450 €/jaar, min de O&M kosten Eigen investering 275.000 € Derde-investeerder 0 € Na 10 jaar Uitgereikt aan de derde-investeerder 230 x 100 €/MWh = 23.000 €/jaar Geen initiële investering, besparing vanaf het 1e jaar 6 tot 7 jaar 230 x 1,53 x 65€ = 22.873 €/jaar ged. 10 jaar 230 x 115 €/MWh = 26.450 €/jaar min de O&M kosten Eigen investering 275.000 € Wallonië(2) Derde-investeerder 0 € Na 10 jaar Uitgereikt aan de derde-investeerder 230 x 30 €/MWh = 6.900 €/jaar ged. de eerste 10 jaar Geen initiële investering, besparing vanaf het 1e jaar (1) In geval van 100% lokaal verbruik en op basis van een elektriciteitsprijs van 115 €/MWh. (2) Vanaf 1/7/2017 wordt de multiplicator voor groenestroomcertificaten verlaagd van 2 naar 1,53 voor een installatie van 250 kWp. In deze tabel houden wij reeds rekening met deze wijziging. Om nog van het oude systeem te kunnen genieten, dient u uw reservatie van groenestroomcertificaten te doen voor 30/6/2017. De cijfers in de tabel zijn louter indicatief en kunnen naargelang de specifieke installatie afwijken.
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INTERNATIONAAL INTERNATIONALE BETALINGEN Goed kiezen om risico’s te dekken Risico’s zijn bij internationale bankverrichtingen toegenomen. Een analyse van het juridische, financiële en handelsklimaat is dus een noodzaak. De meest beveiligde betaal- en risicodekkingsmiddelen zijn opnieuw in zwang. In alle gevallen moeten deze middelen afgestemd zijn op de economische situatie van de klanten en van de exportlanden1 . G rensoverschrijdende verkoop gaat met risico’s gepaard, zeker bij een handelsrelatie met een nieuwe internationale partner. Er ontstaat dan onzekerheid over het ogenblik waarop de buitenlandse koper de verkoper zal betalen. De exporteur wenst de (totale of gedeeltelijke) betaling zo vroeg mogelijk te ontvangen, liefst zodra de producten zijn besteld of voordat ze naar de importeur vertrekken. Van zijn kant wil de importeur de goederen zo vroeg mogelijk ontvangen en de betaling ervan zolang mogelijk uitstellen, liefst tot wanneer hij de producten heeft verder verkocht. Het is dus van groot belang dat alle partijen een overeenkomst bereiken over het betaalmiddel, nog vóór de bestelling plaatsvindt. We overlopen hier kort een aantal betaalmiddelen: de bankoverschrijving, de cheque, de wissel (wisselbrief, promesse) en het documentair krediet. De bankoverschrijving: de algemeen bekende overschrijving is een overdracht van een plaatselijke rekening naar een rekening in het buitenland, uitgedrukt in euro of in vreemde valuta, op voorwaarde dat de rekening van de opdrachtgever (de koper) voldoende gecrediteerd is. Bankoverschrijvingen zijn bestemd voor alle ondernemingen, ongeacht hun omvang en sector. De cheque: de trekker geeft, als houder van een rekening, zijn bank de opdracht om, op zicht en op voorlegging van de cheque uitgegeven in plaatselijke of in vreemde valuta, het vermelde bedrag uit te betalen aan de begunstigde of van de toonder van de cheque. De cheque kan naargelang van de behoeften, worden uitgegeven in plaatselijke of in vreemde valuta. Cheques zijn bestemd voor alle ondernemingen, ongeacht hun omvang en sector. De wissel: bij internationale handelstransacties dienen wissels voornamelijk om concreet de betalingstermijnen vast te leggen die de verkoper toestaat aan de koper conform de vooraf ondertekende handelsovereenkomsten. Laten we hier een onderscheid maken tussen twee instrumenten met dezelfde commerciële waarde, maar toch enkele verschillen, vooral wat betreft de uitgifte, de acceptatie en de chronologie van de gebeurtenissen: • De promesse: de onvoorwaardelijke verbintenis door de koper om op een bepaalde datum een bepaald bedrag aan de verkoper te betalen; • De wisselbrief: de onvoorwaardelijke verbintenis uitgegeven (getrokken) door de verkoper, die de koper de op14 BECI - Brussel metropool - mei 2017 dracht geeft om een bepaald bedrag te betalen op een bepaalde datum. Het documentair krediet: ook kredietbrief of L/C genoemd, is tegelijk een betalingsinstrument en betalingsgarantie. Het is een onherroepelijke verbintenis door de bank van de opdrachtgever (de koper), ook uitgevende bank genoemd, om ten behoeve van de verkoper, documenten op conforme wijze voor te leggen. Van nature is dit een onafhankelijke, andere transactie dan de verkoop of eender welke andere overeenkomst die hiervoor de basis kan vormen. De banken houden enkel rekening met documenten en onderzoeken niet de betrokken goederen, diensten of prestaties. Meer informatie over de betalingsmiddelen en de bankgaranties, naast talrijke andere onderwerpen rond internationale handel (marktstudies, overeenkomsten, risicobeheer, douanes …) vindt u op de themafiches van onze Export Toolbox. Gratis beschikbaar op http://www.beci.be/nl/internationaal/ik_exporteer/export_ gids/. ● Om dit onderwerp te verdiepen, nodigen wij u uit om uw praktijkervaring te delen en inspiratie te putten uit de ervaring van andere ondernemingen. Onze partner BNP Paribas Fortis maakt u attent op de goede praktijken. Dit gebeurt tijdens een lunch op 19 mei, van 11h30 tot 14u, bij BECI. Contact: Nastasja Otte, International Trade Advisor BECI; nao@beci.be, tel. +32 2 563 68 54 1. Dit artikel is afgeleid van de themafiche ‘Internationale betalingen’ van onze Export Toolbox, een document van onze partner BNP Paribas Fortis. De Europcar Group onthulde een gloednieuw vestigingsconcept, in lijn met zijn strategie voor nieuwe mobiliteitsoplossingen Voor deze gloednieuwe vestiging deed de Europcar Group een beroep op de innovatieve kracht van zijn Lab, om oplossingen te bedenken voor tal van dagelijkse en gelegenheidsbehoeften in verband met autoverhuur en autodelen. Het is bijvoorbeeld mogelijk om een traditioneel of elektrisch voertuig te reserveren, een autodeelvoertuig te gebruiken met Ubeeqo (dochter van Europcar), of zelfs een Scooter te huren met Scooty (een Belgische start-up en partner van Europcar België die elektrische scooters ter beschikking stelt). De dynamische lijnen en de inrichting van de vestiging werden ten slotte volledig uitgewerkt met het oog op een gezellige, verzorgde omgeving in de kleuren van het merk. Er ging ook bijzondere aandacht uit naar het comfort van de klanten, door bijvoorbeeld kleine stoelen te voorzien voor de kinderen. De Europcar Group, Europees marktleider in de autoverhuursector en een belangrijke speler op het vlak van mobiliteit, stelde vorige maand in Brussel een nieuw vestigingsconcept inzake mobiliteit voor. Het nieuwe concept is een multimodale platform, uniek in zijn soort en weerspiegelt de ambitie van de groep om wereldleider te worden op het vlak van mobiliteitsoplossingen. Het geeft bovendien al een voorproefje van het vestigingsnetwerk dat binnenkort wordt uitgerold, waar digitale technologieën een centrale plaats zullen krijgen in de customer experience, gekoppeld aan een flexibele, innovatieve dienstverlening op maat van de nieuwe mobiliteitsbehoeften in de grote steden. Aangezien klanten steeds vaker hun smartphone gebruiken om aankopen te doen, werd de vestiging uitgerust met aanraakschermen die bepalend zijn voor de klantbetrokkenheid. De schermen reiken de klanten snel praktische informatie aan en verwijzen hen door naar de geschikte contactpersoon op basis van hun vraag. De klanten kunnen dus rekenen op een kwalitatieve dienstverlening en winnen kostbare tijd. “Met dit nieuwe vestigingsconcept in Brussel zet onze groep nog maar eens zijn ambitie in de verf om de klanten een kwalitatieve ervaring te bieden, zowel in het klantenparcours als wat de voorgestelde mobiliteitsoplossingen betreft. We willen dit vestigingsconcept op middellange termijn uitrollen op strategische locaties, zoals luchthavens en stations, of in andere grote Europese steden om nog beter op de behoeftes van onze klanten in te spelen”, aldus Fabrizio Ruggiero, Algemeen Directeur Sales, Marketing, Customers & InterRent van de Europcar Group.
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ECONOMIE VAN HET GELUK Bevrijdt automatisering de mens van het werk? Het Franse woord “travail” komt van het Latijnse woord “tripalium”, een marteltuig voor slaven. Werken was niet altijd gezond. Gereedschap en vervolgens machines hebben ons van ongemakken verlost die we – toch in onze rijke wereld – niet meer kennen, maar niet van het werk dat, paradoxaal genoeg, toeneemt door de automatisering. Vrijheid, no future? Didier Dekeyser Robotica, robots en automatisering In de 19e eeuw, aan het begin van de industriële revolutie en haar machines, merkt de econoom Jean Baptiste Say op dat het belangrijkste argument tegen de vooruitgang inconsistent is: “Wanneer een machine, of in het algemeen elk vlot proces, menselijke arbeid vervangt, blijft een deel van de werkkracht die nuttig wordt aangevuld tijdelijk zonder werk. Daaruit haalden we ernstige argumenten tegen het gebruik van machines (...) [maar] we kunnen zonder veel arbeid geen machines bouwen die werk bieden aan ijverige mensen waarvan ze het beroep kunnen vernietigen (...) [bovendien] ... de vermenigvuldiging van een product verlaagt er de prijs van: wat goedkoop is, wordt meer gebruikt, waardoor de productie ervan snel meer mensen als voordien tewerkstelt.” De toekomst gaf hem gelijk. De drukpers betekende tijdens zijn ontwikkeling de doodslag voor duizenden ambachtslieden, maar creëerde een sector waarin vandaag direct of indirect tientallen miljoenen mensen over de hele wereld werken. De geschiedenis toont aan hoe techniek de werklast verminderde en massaal veel banen schepte, niet andersom. Steeds meer jobs! Dit historisch perspectief leidt de International Federation of Robotics1 ertoe te voorspellen dat de 1,3 miljoen extra industriële robots die voorzien zijn tegen 2018 zowel 1. ifr.org de ondernemingen als de werkgelegenheid zullen doen groeien. Bij Agoria, de sectorfederatie voor de technologische industrie in België, weerklinkt hetzelfde geluid. CEO Marc Lambotte: «Landen die snel robotiseren en automatiseren, boeken vooruitgang in termen van werkgelegenheid. In België groeit de automatisering jaarlijks en schept ze nieuwe banen. Bedrijven die investeren in automatisering zijn competitiever en productiever. Automatisering helpt om te hoge arbeidskosten te beperken: in plaats van te verhuizen blijft de fabriek in ons land en kan ze, dankzij automatiseringsoplossingen, flexibeler op de eisen van lokale klanten reageren en vooral veel productiever worden. Banen verdwijnen echter ook als gevolg van de technologische innovatie. Mijn moeder werkte vroeger 16 BECI - Brussel metropool - mei 2017 © Reporters © Thinkstock De gemiddelde dichtheid van industriële robots in de wereld bedraagt 66 eenheden per 10.000 banen. De aanzienlijke verschillen geven een idee van de mogelijke vooruitgang voor sommige landen, zelfs zonder technologische doorbraak. Mét deze doorbraak kan dit gemiddelde wel snel evolueren. Bron: ifr.org in een wassalon. Toen kwam de wasmachine en vond ze een andere baan. We kunnen een dergelijke ontwikkeling een ontwrichtende technologie noemen. Technologische (r)evoluties boezemen ons angst in. De “self driving technologies” bijvoorbeeld: in de transportsector zouden veel Landen die snel robotiseren en automatiseren, boeken vooruitgang in termen van werkgelegenheid. Marc Lambotte, CEO Agoria. mensen als gevolg hiervan hun baan verliezen. Terwijl we in feite meer zullen kunnen rijden en dus voor nieuwe diensten en mogelijkheden zullen kunnen zorgen. Nieuwe technologieën zijn een bron van vooruitgang en nieuwe activiteiten, en dus nieuwe banen. In de 16 Belgische bedrijven die we net voor hun digitale transformatie hebben bekroond, steeg het aantal jobs bijvoorbeeld met 11%!” Steeds meer jobs? De budgetten voor Research & Development en aanzienlijke privé-investeringen in de robotica moeten in de komende jaren een belangrijke bijdrage leveren aan de groei: meer productiviteit en lagere marginale productiekosten. Tot op vandaag gaan groei en banen hand in hand. Toch zijn de meningen verdeeld. Sommigen zijn afwachtend sceptisch over deze (te) mooie voorspellingen: “(...) de cijfers over de digitaal-gerelateerde banen komen van privébureaus op basis van gegevens van federaties of beroepsorganisaties. Het gebrek aan bevestiging door openbare statistieken en de vragen over de berekeningswijze kunnen tot bezwaren leiden.”2 Andere, radicalere meningen voorspellen een digitaal tijdperk met een trage groei die op de lange termijn het aantal netto banen vernietigt. Zo ziet het adviesbureau Roland Berger een negatieve impact in vrijwel alle sectoren waar robotica en automatisering worden ingevoerd, aangezien de nieuwe digitaal-gerelateerde taken slechts één op de zes banen zal compenseren, een deel daarvan met lage toegevoegde waarde: “De robotisering kan voor de witte boorden hetzelfde betekenen als de globalisering voor de blauwe boorden. Het zal de middenklasse treffen, met inbegrip van de hogere middenklasse en dus bepaalde intellectuele beroepen zoals boekhouders, advocaten, journalisten,... die we zullen kunnen digitaliseren. De machine zal het zeer snel zonder de mens kunnen klaren. ”3 Hoewel het vervangen van de menselijke arbeidskosten door de afschrijving van een machine of programma de essentie is van deze nieuwe productiviteitswinst, kunnen we verwachten dat beroepen met grote tewerkstelling die een geringe toegevoegde waarde voortbrengen de voorkeursdoelwitten van de automatisering vormen. Net Een verantwoordelijke van een grote Brusselse garage: “We zien hoe de meeste garages verdwijnen als gevolg van een veranderend concept: dankzij de uiterst efficiënte werktuigmachines produceren fabrikanten veel betere auto’s dan voorheen. Autopech bestaat vandaag bijna niet meer - autobouwers zouden er zelfs voor kunnen zorgen dat een auto helemaal niet meer stilvalt, en wanneer het toch voorkomt, wordt slechts een specifiek mechanisch deel vervangen in plaats van alles te herstellen. De constructeur recupereert duidelijk het inkomen dat de garagist voordien kreeg via de verkoop van onderdelen. Men kan zich voorstellen dat er in de toekomst geen garages meer bestaan maar dat voertuigen snel op (re)montagelijnen belanden waar een machine het deel vervangt. Ja, er ontstaan dus nieuwe functies bij de autobouwers, maar hoeveel garages blijven er in het Brusselse Gewest ondertussen nog over?» 2. Michel Sapin, http://travail-emploi.gouv.fr, 15 januari 2014 3. Charles-Édouard Bouée « Confucius et les automates » en Hakim El Karoui, http://www.lejdd.fr/Economie/Les-robots-vont-ils-tuer-la-classe-moyenne-696622 BECI - Brussel metropool - mei 2017 17 R.T.
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TOPIC Van het paradigma werkgelegenheid naar het paradigma activiteit Een politieke wereld die gericht is op de werkgelegenheidsgraad als maatstaf voor de prestaties van een economie (en dus op de terugkeer van structureel verdwenen banen) lijkt niet stil te staan bij de centrale vragen in het debat: hoe de rijkdom herverdelen indien de schaars geworden arbeid niet langer iedereen kan belonen? Wat doet de van het werk bevrijde Homo faber? daarom hebben de banken sinds lang hun loketbedienden door onszelf vervangen (en betalen we voor onze eigen diensten); testen de supermarkten het “selfscanmodel” zonder geld of caissières; vervangen Amerikaanse restaurantketens met miljoenen werknemers progressief hun keukenpersoneel door robots die lijken op assemblagemachines op productielijnen, en testen eveneens Amerikaans logistieke bedrijven nu ook de eerste vrachtwagens zonder chauffeur, een bedreiging voor meer dan 3 miljoen banen op korte termijn, enz. In een tijdperk waarin het paradigma van de loonarbeid stilaan verdwijnt, is het misschien het moment om zich hierin te verdiepen als we een nieuwe economie wensen waarin we allen minder werken en ontplooiende activiteiten beoefenen waarin we de technologische meerwaarde delen. De discussie over de herverdeling van de rijkdom begint, echter, bijvoorbeeld met de vraag rond het universele basisinkomen dat Benoît Hamon voorstelt of de reacties op de (zeer progressieve) suggestie van Bill Gates om robots te belasten. Het debat rond de vrijgekomen tijd is echter onbestaande. Ondenkbaar of taboe? ● 17 & 18 | 05 | 2017 HALLES DES FOIRES DE LIÈGE www.transport-logistics-liege.be DE ENIGE VAKBEURS VOOR TRANSPORT & LOGISTIEK IN WALLONIË Een uniek business platform met meer dan 80 exposanten Een ontmoetingsplek voor 2000 professionals 10 topconferenties De laatste nieuwigheden van de sector ONTVANG UW GRATIS TOEGANGSBEWIJS Registreer u nu via www.transport-logistics-liege.be met code 2007 18 Brussel metropool mei 2017 © Reporters De mening van François De Smet, Doctor in de filosofie aan de Université Libre de Bruxelles Uw kantoor op maat ! Flexibel vastgoed oplossingen Coworking | Kantoren | Domiciliëring | Vergaderzaal François de Smet : “Werk niet vervangen? Onmogelijk!” De bevrijding door de machine blijft een paradox indien de winst uit deze mutatie de mens berooft van de inkomsten die hij uit zijn werk haalde. Dat verklaart waarschijnlijk de vraag naar een universeel basisinkomen die we hier en daar horen en die anticipeert op deze ontwikkeling. Bij een nieuwe vorm van werken hoort een nieuwe herverdeling van de geproduceerde rijkdom, in het bijzonder gerechtvaardigd omdat niet iedereen over de vereiste vaardigheden beschikt binnen een sector die slechts tertiair zal zijn. Eveneens Werk niet vervangen? Onmogelijk! gerechtvaardigd door het feit dat een aantal van de sterkste bedrijven vandaag geen materiële goederen produceren maar ons enkel met elkaar in verbinding brengt. Google, Facebook, Uber ... zijn vooral bemiddelende algoritmen: ze vervaardigen niets en bieden erg weinig banen in vergelijking tot hun omzet. De automatisering kan de huidige inkomenskloof, waarbij sommigen zich tevreden moeten stellen met een hongerloon en anderen van dergelijke buitensporige lonen genieten dat de wens om deze nog te verhogen enkel nog gezien kan worden als de zoektocht naar een sociale score, op termijn niet in stand houden. Bovendien moet aan een fundamentele dimensie worden voldaan: de mens haalt waardering uit zijn impact op de wereld, zijn sociaal nut, de bron van eigenwaarde. Wat gebeurt er met de bevrediging van deze behoefte indien arbeid zou verdwijnen? Als de samenleving die niet biedt, zal de mens die elders zoeken, zoals mensen die zich voor de slechtste doeleinden engageren. Werk niet vervangen? Onmogelijk! 02 401 61 45 www.multiburo.com Antwerpen | Brussel | Waver | Parijs Rijsel | Lyon | Marseille | Nantes | Genève ...19 BECI - Brussel metropool - mei 2017 139 m² © Reporters
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Werken waar en wanneer we dat willen: een verwachting van jonge werknemers. ECONOMIE VAN HET GELUK Nieuwe manieren van werken: welke voordelen voor de onderneming? De digitale revolutie is een geweldige kans om ondernemingen te transformeren, vooral wat betreft de manieren van werken. Deeltijds werken, telewerken, gedecentraliseerd werken, flexibele uren ...: deze ontwikkelingen ondersteunen, kan een krachtige hefboom voor de competitiviteit vormen. Een onderzoek. Gaëlle Hoogsteyn D e mogelijkheid om in real time toegang te hebben tot informatie, om ongeacht locatie, tijdstip of apparatuur te zijn aangesloten (“any time, anywhere, any device”), biedt de werknemer een ongekende bewegingsvrijheid en interessante samenwerkingsmogelijkheden. Dit resulteert in nieuwe manieren van werken, die zowel individuen als ondernemingen ten goede komen. De digitale revolutie heeft een impact op iedereens verwachtingen, zowel van de klanten als van de medewerkers. Klanten willen connectiviteit, personalisatie en interactie. Werknemers wensen meestal meer flexibiliteit. “Elke onderneming, elk beroep heeft specifieke behoeften en kan innovatieve digitale oplossingen vinden om de doelstellingen inzake productiviteit, nabijheid met de klanten, winstgevendheid en tevredenheid van de medewerkers te bereiken”, verklaart Loïc Vanhove, consultant bij Retis. Toegenomen productiviteit Volgens een onderzoek van Orange menen de Europese ondernemingen dat de digitale evolutie van de werkmethodes leidt tot een betere dienstverlening aan de klant (83% van de ondernemingen) en tot grotere tevredenheid 20 BECI - Brussel metropool - mei 2017 La vidéoconférence : une technologie de partage qui s’est démocratisée. 1. Europees onderzoek uitgevoerd door Orange Business Services in 2013 en verlengd tot maart 2014 in 8 landen, via 60 face-to-facegesprekken, tien focusgroepen met deelnemers en 1.862 interviews. bij de werknemers – en dus ook tot meer productiviteit (79%)1 . Telewerken zou de medewerkers inderdaad efficiënter maken. “Op kantoor, niet zelden een open ruimte, kampt de werknemer vaak met een eindeloze stroom onderbrekingen (mails, vergaderingen, telefoon ...), die hem dwingt zijn activiteit te fragmenteren. Thuis kan hij de drukte achter zich laten en zich beter op zijn dossiers concentreren”, aldus Loïc Vanhove. Nog steeds volgens het Orange-onderzoek zou de productiviteitswinst gemiddeld 22% bedragen. Deze nieuwe technologieën zorgen ook voor betere samenwerking en informatie-uitwisseling, ongeacht de locatie. “Binnen een team wordt gebruik gemaakt van videoconferenties, tele-aanwezigheid en gedeelde documenten om samen te werken, met name wanneer werknemers zich niet op dezelfde plaats bevinden”, legt Loïc Vanhove uit. Tot slot vormen telewerken en samenwerkingshulpmiddelen een goed alternatief bij bijvoorbeeld verkeersstakingen, last minute afspraken of buitenlandse reizen. “De telewerker heeft steeds toegang tot © Thinkstock © Thinkstock Enkele cijfers Maïté Cupers, studente aan de Solvay Business School, voerde voor Touring een onderzoek uit bij 48 bedrijven: • 32% van de respondenten biedt de mogelijkheid tot telewerk aan; • 24% stelt flexibele uurroosters voor; • 12% biedt de mogelijkheid tot cowerken aan. De vijf belangrijkste motivaties van het bedrijf zijn: 1. Een grotere productiviteit en meer concentratie; 2. Een beter evenwicht tussen het werk en het privéleven; 3. Minder mobiliteitsproblemen; 4. Tijds- en geldbesparing; 5. Een grotere retentie van de werknemers. Loïc Vanhove (Retis) alle nodige applicaties en informatie die hij op dat bepaalde moment nodig heeft”, vervolgt hij. Dit vertaalt zich in een snellere reactie op de behoeften van de klant. Ook glijdende werkuren bieden voordelen. Medewerkers zijn verantwoordelijk voor hun eigen tijdsindeling, waardoor de werkgever of de HR-manager zich kan concentreren op de prioriteiten, zonder tijd te verspillen aan individuele vragen. Een badge en prikklok vormen ook een goede manier om medewerkers die niet genoeg zouden werken, op te sporen ... Een betere retentie en een aanwervingstroef Deze alternatieve manieren van werken hebben ook een directe impact op het welzijn van de werknemer. Zijn personeel dit ‘comfort’ aanbieden, leidt tot trouwere en meer geëngageerde werknemers en vermindert ook het aantal burn-outs en het langdurig ziekteverzuim. Flexibel kunnen werken is eveneens belangrijk voor de jongeren: 96% verwacht hun werkplek te kunnen kiezen en 83% wil zelf bepalen wanneer ze werken. Tegenwoordig volstaat een goed loon niet om het personeel te motiveren. Hoewel het nog steeds een belangrijk element vormt, is het loon niet langer het enige criterium om zijn personeel te behouden en aan te moedigen. Kostenbesparingen “Natuurlijk vereist dit soort technologie een budget, maar de investering rendeert al enkele maanden later. Sommige hulpmiddelen zijn zelfs gratis. Indien de uitrusting de interne processen verbetert en de productiviteit verhoogt, loont dat beetje investeren zeker de moeite”, legt Loïc Vanhove uit. 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TOPIC Bedrijven getuigen Een van de punten waarop de nieuwe technologie besparingen mogelijk maakt, zijn de transportkosten. Bovendien vermindert thuiswerken ook de vereiste kantoorruimte. In het geval van gedecentraliseerd werken, kunnen lokale sites gedeeltelijk dure kantoren in zakenwijken vervangen. Deeltijdse contracten zijn daarnaast interessant omdat ze de arbeidstijd op de activiteiten van de onderneming kunnen afstemmen. Het aandeel deeltijdse banen neemt al een twintigtal jaar fors toe, voornamelijk in ontwikkelde landen. Er bestaat ook een politieke wil om deze manier van werken te vergemakkelijken of zelfs te stimuleren, met name in landen met een erg hoge werkloosheid. De oplossing van de toekomst? Volgens onze expert zullen bedrijven zich op de lange termijn deze manieren van werken en technologieën eigen moeten maken om bij te blijven. “Een opstartend bedrijf begint Gwenaelle Jacques, HR Manager – FEBIAC: “In 2013 voerden we telewerken in. Onze werknemers appreciëren dit ten zeerste, omdat ze zo flexibeler zijn in hun verplaatsingen en in hun privé- en gezinsleven. We merken dat dit systeem elk jaar aan populariteit wint. Bovendien biedt dit hen de kans zich op bepaalde dossiers te concentreren en productiever te zijn. Het is dus een win-winsituatie voor iedereen. Tot op vandaag laten we één dag telewerken per week toe, maar we sluiten een uitbreiding niet uit. Ook werken we met glijdende uurroosters. Deze verschillende maatregelen zorgen volgens onze ervaring voor een grote tevredenheid bij onze werknemers, die trouwer en gemotiveerder zijn.” Caroline Jacod-Steyt, HR & Finance Manager – Progentis SA: “Wij zijn grote voorstanders van alle vormen van deeltijds werken. Sommige ondernemingen hebben al begrepen dat deeltijds werken echte aanwervingsmogelijkheden biedt. Het helpt medewerkers met een hoog potentieel te vinden, die niet of moeilijk voltijds beschikbaar zijn, en vaak ook tegen een mindere kost. Man of vrouw, jong of oud en perfect moduleerbaar volgens de noden: deeltijds werken heeft vele voordelen. Het leidt tot een beter evenwicht tussen werk en privé. De werknemer kan zijn tijd beter beheren én tegelijkertijd aan zijn carrière werken. Resultaat: minder stress en minder absenteïsme.” vaak met basismiddelen. Maar zodra het groeit, stelt het vast dat die niet aan de behoeften voldoen. Bovendien hebben sollicitanten op de arbeidsmarkt echte verwachtingen. Het zijn steeds vaker de toekomstige werknemers die de aanwervingsvoorwaarden bepalen. Zo worden elk jaar de “Top Employers” gekozen, een kwaliteitslabel dat de reputatie van de ondernemingen versterkt”, besluit Loïc Vanhove. ● WORK - MEET - INNOVATE Coworking Space Private Offices Meeting Rooms 22 BECI - Brussel metropool - mei 2017 Trainings & Workshops Innovation Community Avenue Jules Bordet 13, 1140 Brussels, +32 23 18 19 20 community@transformabxl.be - www.transformabxl.be Creativity Support & Advice buro market alles voor het kantoor, echt alles ! Een stimulerende werkplek waar iedereen zich goed voelt, heeft een enorm positieve impact op de creativiteit en productiviteit van de werknemers. De inrichting van de werkplek en het juiste meubilair spelen daar een niet te verwaarlozen rol in. Daarom specialiseren meer en meer bedrijven zich in het analyseren van de fysische en psychologische behoeften van de werknemers, om zo het juiste ergonomische meubilair te ontwerpen. ‘ERGO TOP’ is ontwikkeld in samenwerking met de faculteit ergonomie van de universiteit van München en verzekert een actieve en dynamische zithouding met 360° bewegingsvrijheid. Het is vrijwel onmogelijk om een slechte zithouding aan te nemen op deze krukken en stoelen. Hoe men ook zit, de ruggengraat blijft altijd recht. Het principe van de gymnastiekbal, maar dan praktischer en comfortabeler. WAAROM DYNAMISCH ZITTEN ? DYNAMISCH ZITTEN • Om de gezondheid van de wervelkolom en tussenwervelschijven te verzekeren • Om de bloedsomloop (terugstroming) te stimuleren • Om een lichte spieractiviteit te waarborgen • Om bij te dragen aan een goede bloedsomloop DYNAMISCH WERKEN Om de gezondheid van de wervelkolom en tussenwervelschijven te verzekeren Om de bloedsomloop (terugstroming) te stimuleren Om een lichte spieractiviteit te waarborgen Om bij te dragen aan een goede bloedsomloop Te veel zitten kan leiden tot rugpijn, zwaarlijvigheid, een vertraagd metabolisme, diabetes en hart- en vaatziekten. Zitten maakt mensen minder creatief en minder productief. De mens is gebouwd om te bewegen. Een werkplek met een zit- en statafel helpt je om zittend werken af te wisselen met staand werken en stimuleert om te bewegen en meer te wandelen. Veranderen van zit- en werkpositie zorgt voor een betere energieverbranding en een betere bloedcirculatie. Je werkt dynamischer, productiever en efficiënter. UW VOORDEEL 15% korting bij aankoop van een in hoogte verstelbaar bureau (elektrisch) of een Löffler product. Geldig tot 30/06/2017. Aanbod niet cumuleerbaar met andere lopende promoties. Buro Market - Louizalaan 406 - 1050 Brussel - Tel: 02/626 27 27 - BMBC@buromarket.com www.buromarket.com
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Inspiratiebox voor meer welzijn ECONOMIE VAN HET GELUK Bedrijven beseffen steeds meer dat ze hun medewerkers bewuster moeten maken van hun eigen aandeel in het welzijn op het werk. De gratis online-tool ‘Werken aan Welzijn’, een initiatief van Vlerick Business School, kan daarbij helpen. Peter Van Dyck I n het debat over welzijn op het werk wordt vaak de klemtoon gelegd op de plichten van de werkgever. Toen twee onderzoekers van de Vlerick Business School, Eva Degeyter en Sara De Hauw, vorig jaar de gratis online-tool ‘Werken aan Welzijn’ voorstelden, wezen zij op de gedeelde verantwoordelijkheid. Ook de werknemer kan iets aan zijn eigen welzijn doen. Sinds 1996 is er de welzijnswet die werkgevers ertoe beweegt als een pater familias zorg te dragen voor hun werknemers, maar daarmee is nog niet alles opgelost, waarschuwt Eva Degeyter. “Je kantoor mag bijvoorbeeld uitgerust zijn met ergonomische stoelen, maar het effect gaat verloren als je een verkeerde zithouding blijft aanhouden. Zonder individuele inspanningen zullen sommige voorzieningen weinig helpen. Je kan dus bij de werkgever noch bij de werknemer de volledige verantwoordelijkheid leggen. Aan beide kanten is een proactieve ingesteldheid onontbeerlijk.” Dirk Buyens, professor human resources bij Vlerick, haalt het maatschappelijk debat over burn-out aan om aan te tonen dat de werkgever geregeld gedwongen wordt om het boetekleed aan te trekken. “In de praktijk blijkt dat een burn-out soms ook verband houdt met wat op het thuisfront gebeurt. Niet alleen op kantoor komt men in spanningssituaties terecht. Wat wij willen benadrukken, is dat er ook een grote mentale component aan welzijn zit. De werkgever kan véél beïnvloeden, maar niet iemands mentale ingesteldheid. Je kan als werkgever nog zoveel maatregelen nemen als je wil, als de werknemer niet mee wil, kom je geen stap verder.” Een spiegel De online-tool ‘Werken aan Welzijn’ is een instrument dat werknemers bewust maakt van kleine ingrepen die het welzijn op de werkvloer kunnen bevorderen. Wie de website bezoekt, vindt er in de eerste plaats een welzijnsbarometer, een test die toelaat om zelf een inschatting te maken van je 24 BECI - Brussel metropool - mei 2017 welzijnstoestand. De lijst van 19 vragen – verdeeld over drie deelgebieden: het fysieke, het mentale en het sociale – levert geen diagnose op, maar houdt een spiegel voor. “Ik heb net nog eens zelf de vragenlijst ingevuld en hoewel ik dacht me redelijk goed te voelen, schrok ik van de lage score die ik op fysiek vlak haalde”, vertelt Eva Degeyter. “Dan luidt de alarmbel, het is een indicatie dat er iets schort.” Komen ernstige problemen aan de oppervlakte, dan raden de makers aan om een arts te raadplegen, maar in alle andere gevallen kan je zelf aan de slag met de ‘inspiratiebox’ op de website: een serie oefeningen en evidence-based teksten die je inzichten verschaffen en tips geven. Er zijn drie niveaus van aangereikt gereedschap: sensibiliserend (quotes en hele korte oefeningen), informatief (verhelderende animatiefilmpjes) en praktisch (oefeningen die meer in de diepte gaan). Iedereen kan er zijn gading vinden. Zelfs mensen die zich lekker in hun vel voelen, kunnen nog altijd iets over fysiek welzijn opsteken in de vorm van bewegings-, voedings- of relaxatietips en ergonomische adviezen. Op mentaal vlak kan je wat leren over positief denken, humor, zelfontplooiing en zingeving. Bespreekbaarheid Het sociale luik zoomt in op de work/life balance en de relatie met de collega’s en de chef. “De onderliggende gedachte daar is dat de sociale steun die je uit de omgeving ontvangt de sterkte van je schouders bepaalt”, legt Dirk Buyens uit. “We hebben niet altijd invloed op de hoeveelheid werk die op ons bord terechtkomt, maar als je je goed omringd weet, kan je veel aan. Vaak is het niet zozeer het absolute volume aan werk dat voor moeilijkheden zorgt, maar de perceptie daaromtrent. Het is belangrijk dat je zaken kan aankaarten bij je collega’s en je baas. Dan weet je dat er naar je geluisterd zal worden op momenten dat het water je aan de lippen staat.” Ook mensen die worstelen met de work/life balance kunnen gediend zijn met de uitwisseling tussen werkgever en werkne© Thinkstock TOPIC mer. “Onderzoeken wat de kern van het probleem is en daar gedragscodes over afspreken, is zeker een goede praktijk”, vindt Dirk Buyens. “Vandaag, in tijden waarin we onafhankelijk van tijd en plaats werken, is het nuttig gedragsregels uit te stippelen over wat je te doen staat als je ’s avonds of in het weekend gebeld of gemaild wordt over professionele aangelegenheden. Sommige bedrijven zijn daar heel fanatiek in en leggen de mailservers vanaf 19 à 20 uur plat. Je hebt ook minder extreme bedrijven waar het mailverkeer buiten de werkuren wel mogelijk is, maar men zonder problemen accepteert dat je pas ’s ochtends je berichten checkt. Er zijn ook heel wat tussenoplossingen mogelijk: bijvoorbeeld chefs die in het weekend wel mails richten aan hun medewerkers, maar die pas op maandagochtend versturen. Dat zijn kleine, maar belangrijke ingrepen waartoe werkgevers het initiatief nemen en die werknemers meer duidelijkheid bieden.” Dirk Buyens (Vlerick Business School) Your way of work! Onze troeven: • Meer dan 50 jaar ervaring Communicerende vaten De drie domeinen – fysiek, mentaal, sociaal – kunnen best in evenwicht zijn, maar het fysieke welzijn vormt toch wel de basis. Als je veel hoofdpijn hebt, wordt het bijvoorbeeld moeilijk om positief te blijven. “Je vindt steeds meer literatuur terug die uitgaat van een gezonde geest in een gezond lichaam en die de mens bovendien beschouwt als een sociaal wezen”, zegt professor Buyens. “Als er op een van de drie deelgebieden serieuze problemen rijzen, dan hebben die een weerslag op de andere twee. Als ik morgen een ernstig gezondheidsissue heb, gaat dat een impact hebben op mijn mentaal en sociaal welbevinden. Verlies ik mijn job of krijg ik een zwaar conflict met mijn baas, dan ondervind ik daar mentaal en fysiek de gevolgen van. Het zijn dus grotendeels communicerende vaten.” Eva Degeyter is er heilig van overtuigd dat je gelukkig zijn op het werk kan oefenen. De website reikt daar eenvoudige handvatten voor aan. “Een heel simpel devies is: neem wat vaker de trap in plaats van de lift”, zegt Degeyter, die momenteel aan de slag is bij CUTESolutions, een bedrijf dat trainingsprogramma’s aanbiedt. “Wandelmeetings doen ook wonderen. Het kantoor van CUTESolutions ligt aan de Watersportbaan in Gent. Geregeld stappen wij rond het water als we iets te bespreken hebben. Beweging maakt je creatiever.“ Van de ‘gratitude diary’, gebaseerd op de ideeën van Shawn Achor, auteur van het boek De Voorsprong van Geluk is Eva Degeyter zelf fan geworden. “Dat dagboek daagt je uit om een aantal weken lang elke dag te reflecteren over dingen waar je dankbaar voor bent of blij van wordt. Door dit te doen, ga je meer oog krijgen voor positieve dingen in je omgeving. Na verloop van tijd zorgt dat ervoor dat je meer kansen ziet en meer gaat durven. Bovendien helpt deze oefening om meer begrip voor de beweegredenen van anderen te kweken.” • Onze database is verbonden met VDAB voor de selectie van tweetalige kandidaten • Gerichte selectie op vaardigheden en diploma • Vaardigheden worden bevestigd door een referentie-check CONTACTEER ONZE KANTOREN IN BRUSSEL ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Brussel brussel@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 BECI - Brussel metropool - mei 2017 25 R.T.
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TOPIC De deugd van zelfzorg Hoewel de online-tool afgestemd is op gebruik door individuele werknemers, kreeg Vlerick al vragen binnen van geïnteresseerde bedrijven die het systeem willen kopiëren om op hun intranet te zetten. Eva Degeyter, die opleidingen in stress en energie geeft bij grote ondernemingen, merkt dat welzijn heel sterk leeft in de bedrijfswereld. Een mooi initiatief vindt ze dat van Proximus: vóór men daar een meeting houdt, peilt men eerst bij de deelnemers naar hun emoties. “Het is goed te weten dat iemand bijvoorbeeld extreem gestresseerd is, want die emoties hebben invloed op de interactie”, weet ze. “Rekening houden met ieders gevoelens maakt vergaderen productiever en effectiever.” Dirk Buyens ziet eveneens behoorlijk wat bedrijven die zich over het welzijn buigen. “Ik denk aan een project bij Brussels Airport Company, gericht op medewerkers met zware fysieke jobs. Als je die mensen tot het besef brengt dat zelfzorg ertoe kan leiden dat ze zich beter gaan voelen, dan resulteert dit voor de werkgever ook in minder werknemers die uitvallen omwille van pakweg rugklachten. Ik herinner mij ook een project bij een chemisch bedrijf. Tijdens een directiecomité werden alle directeurs even opzij genomen om fysieke proeven te doen. Na afloop kregen ze een fysiek rapport mee. Daar stond dan, om een voorbeeld te geven, letterlijk genoteerd dat men ‘on Geef talent alle kansen! behalf of yourself, your family and your company’ vroeg om te stoppen met roken of gezonder te eten. Ondernemingen zijn stilaan doordrongen van het idee dat de preventieve aanpak goedkoper en effectiever is dan de curatieve.” ● Meer info: http://werkenaanwelzijn.be/ t-interim Anderlecht Wayezstraat 147, 1070 Anderlecht ■ tel. 025 26 12 30 ■ anderlecht@t-interim.be www.t-interim.be t-groep 26 BECI - Brussel metropool - mei 2017 t-interim ■ t-office ■ t-heater ■ dienstencheques ■ zorg ■ Ascento De IBO in bedrijfsverband Met de IBO in bedrijfsverband leidt u een toekomstige medewerk(st)er op volgens de criteria van het beroepsprofiel dat u zoekt. Concreet: Bruxelles Formation, uw onderneming en de stagiair(e) sluiten een overeenkomst die het opleidingsplan definieert. De IBO in bedrijfsverband voorziet een opleidingsfase en meteen daarop een tewerkstellingsfase. Tijdens de één à zes maanden durende opleiding betaalt uw onderneming een vormingsuitkering waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair(e). Deze vergoeding stemt overeen met het brutoloon voorzien voor deze functie in uw onderneming, waarvan de RSZ-bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden afgetrokken. De tewerkstellingsfase begint na afloop van de opleidingsfase en duurt minstens even lang. Tot welke werkgevers richt deze formule zich? De ondernemingen van de openbare en privé sectoren, de vrije beroepen en de VZW’s. Wie mag u voor een IBO in bedrijfsverband aanwerven? De toekomstige medewerk(st)er moet bij Actitis ingeschreven zijn. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi in samenwerking met Belangstelling voor deze formule? Contacteer de Service relations entreprises telefonisch op het nummer 02 371 74 61 of 74 81 of 73 34, of per e-mail, op het adres fpie@bruxellesformation.be Verantwoordelijke uitgever: Olivia P’tito – Stallestraat 67 – 1180 Brussel – Versie: maart 2017
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DE ECONOMIE VAN HET GELUK Gedaan met de arbeidsongeschiktheid van lange duur? Langdurig werkverzuim is niet onvermijdelijk, aldus het plan van minister Maggie De Block. De wet legt sinds januari een re-integratieproces op om langdurig afwezige werkkrachten opnieuw in het beroepsleven in te schakelen. Of dit lovenswaardig initiatief ook doeltreffend en rechtvaardig is? Daarover lopen de meningen uiteen. Jean-Michel Briou I n 10 jaar tijd is het aantal langdurig arbeidsongeschikten in ons land angstwekkend gestegen. Wellicht een typisch Belgisch verschijnsel. Zweden nam bijvoorbeeld al vanaf 2003 maatregelen om blijvende uitsluiting van de arbeidsmarkt te bestrijden. In dit land is langdurig ziekteverzuim (meer dan een jaar) in 15 jaar tijd dan ook met 80% teruggelopen. Ondertussen kent het probleem in België een exponentiële groei. Het fenomeen kost de sociale zekerheid een bom geld, veroorzaakt organisatorische moeilijkheden in bedrijven en zorgt voor sociale problemen als afhaking, demotivering en psychologische stoornissen. Alle betrokken partijen, met inbegrip van de zieke werkkrachten, hebben er baat bij om dit vraagstuk kordaat aan te pakken. Een studie van het Vlaams Patiëntenplatform stelt trouwens vast dat 80% van deze patiënten liefst het werk zou hervatten. De minister van sociale zaken ontwikkelde dus een re-integratieproces. Verplicht overleg De maatregel bevat twee grote nieuwigheden. Ten eerste dient de werkgever een re-integratieplan te voorzien voor de arbeidsongeschikte werknemer. Ten tweede speelt de bedrijfsarts voortaan een centrale rol: hij beoordeelt de haalbaarheid van het plan. “Deze procedure verandert radicaal de modaliteiten van een definitieve verbreking”, stelt Partena juriste Catherine Legardien. “Vroeger volstond een medisch attest om een werknemer onherroepelijk arbeidsongeschikt te verklaren. Aan de hand daarvan kon de werkgever het arbeidscontract wegens overmacht verbreken. Voortaan moet eerst het re-integratietraject worden uitgeprobeerd. Als de bedrijfsarts van mening is dat de werknemer nog geschikt is voor het werk, wordt het een stuk moeilijker 28 BECI - Brussel metropool - mei 2017 om de arbeidsovereenkomst te verbreken.” Wie kan het integratietraject op gang brengen? Ten eerste de werknemer zelf, met de hulp van zijn behandelende geneesheer, wanneer hij het werk wenst te hervatten. Ten tweede de adviserend geneesheer van het ziekenfonds die, twee maanden na een attest van arbeidsongeschiktheid, aan de hand van de antwoorden op een vragenlijst uitmaakt of re-integratie wenselijk is. En ten derde de werkgever zelf: ten vroegste vier maanden na het attest van arbeidsongeschiktheid mag hij om re-integratie van de arbeidskracht vragen. Catherine Legardien (Partena) In al deze gevallen maakt de bedrijfsarts een evaluatieverslag. De conclusies kunnen vijf richtingen uit: 1. De medewerker is in staat om het werk te hervatten maar de werkomstandigheden dienen tijdelijk te worden aangepast – of de persoon moet in de onderneming een andere functie krijgen; 2. De medewerker is in staat om de in het arbeidscontract voorziene functie te hervatten, maar niet onmiddellijk; 3. De werkkracht is definitief niet meer in staat om het in het arbeidscontract voorziene werk te hervatten. Hij is echter wel geschikt voor een aangepast werk of een andere functie bij dezelfde werkgever; 4. De werknemer wordt finaal ongeschikt verklaard voor elke vorm van tewerkstelling bij dezelfde werkgever; 5. Een re-integratietraject is voorlopig niet aangewezen. TOPIC De arts zal het dossier om de twee maanden opnieuw bekijken. In de gevallen 1 en 3 voorziet de werkgever een re-integratieplan. Opgelet: dit is verplicht, evenals het overleg met de bedrijfsarts en de werknemer, trouwens. De bedrijfsarts beoordeelt aan de hand van precieze criteria of de werknemer al dan niet vatbaar is voor re-integratie. De arts helpt de werkgever bij het voorbereiden van het plan. Hij luistert naar de werknemer en onderzoekt zijn werkomgeving. De adviserend geneesheer van het ziekenfonds wordt op de hoogte gehouden van de procedure. Als re-integratie onmogelijk blijkt, zal de werkgever dit moeten bewijzen. De werknemer heeft het laatste woord. Als hij zich tegen het voorgestelde integratieplan verzet, valt de procedure stil. Het vraagstuk van de sancties ontketende hevige debatten tot in de regeringskringen. De mening van Sophie Sténuit, advocate met een specialisatie arbeidsrecht: “Deze maatregelen betekenen voor de werkgever een last, zowel in tijd als in middelen. Hier gaat heel wat administratieve rompslomp mee gepaard. Bovendien heeft de werkgever op louter financieel vlak geen enkel voordeel bij de re-integratie van een werknemer die uitkeringen ontvangt van het ziekenfonds.” De regering hakte de knoop door: de werkgever die nalaat een re-integratieplan voor te bereiden, krijgt een forfaitaire boete van 800 euro. En de werknemer die tegenstribbelt, riskeert een maand lang 5 tot 10% verlaging van zijn uitkeringen. Bruno Deblander verzet zich als woordvoerder van Solidaris tegen wat hij als een stigmatisering van de zieken beschouwt: “Wij zijn steeds opgekomen tegen het principe van een financiële responsabilisering van langdurige zieken. Studies onder onze leden bewijzen dat deze patiënten serieuze klachten en aandoeningen vertonen. Met deze maatregelen ontstaat echter een schuldgevoel bij langdurig zieke werkkrachten!” Een bron van de geschillen Al ruim 20 jaar lang is het mogelijk om zieke mensen via aangepast werk opnieuw te integreren. Dit systeem bleek echter niet te functioneren. De nieuwe wet probeert het dus op een andere manier. “Dit is een zeer belangrijk onderwerp”, zegt Catherine Legardien. “Voor heel wat werkgevers is deze wet een opluchting en misschien een uitweg voor een probleem waar ze al jaren mee kampen. Bij anderen zal deze maatregel de zaken helaas nog wat bemoeilijken.” De nieuwe wet houdt namelijk geen rekening met elementen die tot geschillen kunnen leiden. Vooreerst kan deze wet moeilijk in KMO’s worden toegepast. Sophie Sténuit: “De wet maakt geen onderscheid tussen een onderneming die 10 mensen tewerkstelt en een andere met meer dan 500 personeelsleden. Dit is gewoon niet realistisch.” Catherine Legardien : “De werkgever kan worden vrijgesteld van de verplichting om een re-integratieplan voor te bereiden als hij de onmogelijkheid hiervan kan bewijzen aan de hand van orBruno Deblander (Solidaris) ganisatorische argumenten. KMO’s zullen vaker geneigd zijn om deze clausule in te roepen.” Laten we het voorbeeld nemen van een KMO bedrijfsleider die voor een werknemer een re-integratietraject moet voorbereiden in een andere functie dan wat de arbeidsovereenkomst vermeldt. Een andere medewerker bekleedt echter al deze functie. Deze concurrentie kan intern tot spanningen leiden. De bedrijfsartsen zijn een ander probleem. Wie gaat ze betalen? Sophie Sténuit: “Geneeskundige diensten zijn normaliter gecodificeerd, maar het Koninklijk Besluit voorziet niets in die richting. Nu, een re-integratietraject betekent voor een bedrijfsarts een aanzienlijke hoeveelheid werk. En niemand weet hoe hij daarvoor zal worden bezoldigd.” De wet is ook te restrictief. Neem nu een verpleegster die wegens rugproblemen niet meer rechtstaand mag werken. Ze wordt overgeplaatst naar een andere afdeling van de kliniek. Wegens reorganisatie verdwijnt dit departement echter binnen twee jaar. Omdat de verpleegster niet langdurig arbeidsongeschikt was, zal ze geen recht hebben op een re-integratietraject. Een absurde situatie. Sophie Sténuit (cabinet Younity) Aanzet tot dialoog “De regering beoogt duidelijk een beperking van het aantal werknemers dat door het ziekenfonds wordt betaald”, vertelt Sophie Sténuit, advocate bij het kantoor Younity. Bruno Deblander stelt zich assertiever op: “Dit akkoord berust voornamelijk op een budgettaire logica die helemaal geen rekening houdt met preventie, onder andere van mentale aandoeningen als de burn-out.” Anderen beschouwen dit als een nieuwe aanpak van human relations. Catherine Legardien: “De wet maakt werkgevers attent op de noodzaak om langdurig afwezige werkkrachten te re-integreren. Hiermee worden werkgevers aangezet het contact te behouden met zieke werknemers en alles in werking te stellen om voor die mensen een aangepaste functie in de onderneming te vinden.” Ziekte-uitkeringen kosten vijf miljard euro aan de sociale zekerheid. Dubbel zoveel als acht jaar geleden. En in 2016 heeft het RIZIV meer uitgegeven aan arbeidsongeschiktheid dan de RVA aan werkloosheid. De vergrijzing van de bevolking behoort tot de oorzaken: de proportie langdurige zieken stijgt met de leeftijd en de beperkingen van het brugpensioen verergeren het probleem. Nochtans beschouwen talrijke deskundigen chronische stress als een doorslaggevende factor van langdurige ziekte. Tussen 2013 en 2015 is het aantal stress-gebonden klachten trouwens met 30% gestegen. De jaarlijkse kost voor ondernemingen in België wordt op meer dan tien miljard euro geraamd. Dit is te wijten aan het gewaarborgd salaris tijdens de eerste maand, de reorganisatie, tijdelijke vervangingen enzovoort. En bij burn-outs stelt men nu vast dat één geval vaak andere teweegbrengt. Deze situatie (langdurig) laten ontaarden, was dus geen optie meer. ● BECI - Brussel metropool - mei 2017 29
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TOPIC Voor “werkbaar en wendbaar” werk ECONOMIE VAN HET GELUK De maatregelen van de wet op het “werkbaar en wendbaar werk” zijn grotendeels op 1 februari 2017 in werking getreden en willen de wetgeving moderniseren, werkbaar werk mogelijk maken en jobs creëren dankzij meer flexibiliteit en sociale innovatie. Sébastien Roger, advocaat-partner van het kabinet Younity, geeft uitleg bij drie maatregelen van de “wet-Peeters”. 1. Vrijwillige overuren Voor Mr Roger zijn de maatregelen rond de vrijwillige overuren hét speerpunt van deze wet. “Tot op vandaag moest de werknemer zijn werkuren tot op de seconde na naleven.” Overuren waren slechts bij uitzonderlijke werklast of overmacht mogelijk. De werkgever moest voorafgaandelijke maatregelen treffen die ook recht gaven op een loontoeslag en inhaalrust. “In de praktijk bleef een groot deel van de werknemers regelmatig langer dan voorzien op het werk”, legt Mr Roger uit. “Vandaag kan een onderneming een werknemer, met diens toestemming, vragen om tot 100 uur per jaar meer te werken, zonder dit te moeten rechtvaardigen.” Die overuren geven recht op een overloon, maar niet op inhaalrust. “Dat is een belangrijk evolutie voor zij die meer willen werken om meer te verdienen.” De werknemer dient hiertoe een schriftelijke overeenkomst af te sluiten met zijn werknemer. Die is zes maanden geldig en verlengbaar. 2. Occasioneel telewerk De wet-Peeters voorziet dat de werknemer aanspraak kan maken op occasioneel telewerk “omwille van overmacht”. Dat betekent: wanneer hij zijn werkzaamheden niet op de normale arbeidsplaats kan uitvoeren wegens omstandigheden die onvoorzien en onafhankelijk van zijn wil gebeuren, of door “persoonlijke redenen”. Hoewel het geen verplichting is, kan de werkgever via een collectieve overeenkomst of arbeidsreglement een kader bepalen waarin werknemers occasioneel telewerk kunnen aanvragen. “Bepaalde functies kunnen uit dit systeem worden uitgesloten, bijvoorbeeld wanneer de aanwezigheid op de werkplek vereist is”, verklaart Mr Roger. De occasionele telewerker organiseert zijn werk binnen het kader van de in de onderneming geldende arbeidsduur. Hij zal dus hetzelfde aantal werkuren bepaald in zijn werkrooster moeten presteren, zonder hierbij zijn werkrooster strikt te moeten naleven. 3. Glijdende roosters Bij de regeling van glijdende uurroosters bepaalt de werknemer zelf het begin en het einde van zijn arbeidsprestaties en zijn pauzes, mits naleving van vastgelegde stam- en glijtijden. “ Het grote verschil in vergelijking met het vorige systeem is dat de tijdstippen uitgebreid zijn. Het zal mogelijk worden om bepaalde dagen vroeger aan te komen en later te vertrekken, of om kortere dagen te presteren, in de mate waarin dit geen hinder vormt voor de dienst”, legt de advocaat uit. De werkgever dient echter 30 BECI - Brussel metropool - mei 2017 Sébastien Roger (Younity) Gaëlle Hoogsteyn een systeem van tijdsopvolging te voorzien: een prikklok bijvoorbeeld. De werknemer moet dus binnen de toepasbare referteperiode (bijvoorbeeld een trimester of een jaar) zijn gemiddelde wekelijkse arbeidsduur naleven, waar hij ook voor betaald zal worden. Indien hij op het einde van de referteperiode meer uren zou hebben gepresteerd, heeft hij geen recht meer op loon of recuperatie voor deze uren, behalve als ze werden verricht op vraag van de werkgever. Wanneer de werknemer echter minder uren zou hebben gepresteerd, kan de werkgever het loon dat hij hiervoor heeft betaald, aftrekken van een volgende loonbetaling. “De werknemer moet zelf de begin- en eindtijd van zijn prestaties bepalen, zich organiseren en zijn tijd beheren.” En bij de ondernemingen? Bij de ondernemingen stelt Mr Roger een nijpende behoefte aan informatie vast. “De ondernemingen beseffen het belang en de reikwijdte van deze wet niet. Voor het eerst sinds decennia verandert ze het spel compleet. De wet is al in werking getreden en de eerste vragen rijzen nu pas. We hebben het niet over toekomstige maatregelen, maar wel over het hier en nu. Talrijke ondernemingen moeten zich, bijvoorbeeld wat de glijdende roosters betreft, in orde stellen. Velen voelen zich niet aangesproken, hoewel ze dat wel zijn. Het is nu afwachten en zien hoe ze zich in de praktijk zullen aanpassen.” ● R.T.. Communicatie moet argwaan wegnemen DE ECONOMIE VAN HET GELUK Talent management is cruciaal bij acquisities. Het HR-team van de koper dient zo vroeg mogelijk bij het overnameproces betrokken te worden. “Anders bestaat het gevaar dat je na twee jaar moet vaststellen dat je een lege doos gekocht hebt.” Peter Van Dyck A ls het op HR aankomt, zijn er wel wat pijnpunten bij overnames en fusies: het behoud van de medewerkers, de integratie van de twee bedrijfsculturen, het algemene niveau van verloning en het beheer van talent. Bij Altran, een Engineering- en Research & Development-dienstverlener van Franse oorsprong, kan men erover meespreken. De voorbije drie jaren nam het telkens een andere onderneming over: in 2014 Tass, leverancier van intelligente systemen die uit de schoot van Philips is gegroeid, in 2015 de Nederlandse ICT-dienstverlener Nspyre en in 2016 het Duitse Benteler Engineering, dat actief is in de automobielindustrie. Voor Philippe Vranckx, HR- en communicatiedirecteur van Altran Benelux, waren bij elk van die operaties het talent management en de integratie absolute prioriteiten. “Wat de integratie betreft: je moet heel goed beseffen dat de mensen van het overgenomen bedrijf niet voor verandering hebben gekozen. Een zo snel mogelijke integratie is de boodschap. Bij de acquisitie van Nspyre was er een extra uitdaging, omdat Nspyre in Nederland groter was dan wijzelf. Een bedrijf dat eigenlijk groter is naar de Altran cultuur zien toe te leiden, is niet eenvoudig.” Mercer, een adviesbureau, doet onderzoek naar de gevolgen van fusies en overnames voor het menselijke kapitaal. Het meent dat overnemers meer return krijgen als ze de menselijke aspecten van een acquisitie even rigoureus beheren als de balansrisico’s en de kapitaalsinvesteringen. Philippe Vranckx is het daarmee eens; Altran opteert voor een heel mensgerichte aanpak. “Zeker in de dienstensector, waar mensen en hun kennis het kapitaal van je bedrijf bepalen, is dit een noodzaak. Het grootste risico bij een overname is dan dat mensen andere oorden gaan opzoeken. Het talentbeheer moet deel uitmaken van de due diligence, de financiële evaluatie van het over te nemen bedrijf. De HR-afdeling moet daarom al zeer vroeg in het proces betrokken worden. Je moet vlug een goed zicht krijgen op het potentieel van de onderneming die je wil kopen. Als je daar niet vroeg genoeg mee begint, bestaat het gevaar dat je na twee jaar moet vaststellen dat je een lege doos hebt gekocht, omdat de grootste talenten intussen al zijn vertrokken. Retentie is onze prioriteit nummer één.” Wilde verhalen De eerste taak voor HR bij de acquisitie is de identificatie bij het overgenomen bedrijf van de medewerkers op de sleutelposities. “Deze mensen moeten heel snel de voordelen van de overname inzien, zoals de kansen die zich op het vlak van internationale mobiliteit aandienen”, zegt Philippe Vranckx. “Een aantal van die sleutelfiguren nemen wij onverwijld op in onze groep ambassadeurs. Je moet beseffen dat de koper in het begin vrijwel onbekend is en een beetje als de vijand wordt aanzien. Die argwaan neem je weg als de medewerkers heel wat vertrouwde elementen van hun eigen bedrijf herkennen bij de overnemer. Die sleutelfiguren worden dan een soort sponsor: ze gaan een positieve boodschap verspreiden bij hun collega’s. Opnieuw is het van cruciaal belang dat dit snel gebeurt. Bij overnames doen altijd wilde verhalen de ronde. Hoe langer je wacht, hoe meer kans de verhalen krijgen om hun eigen leven te gaan leiden. Het is zaak om alert te anticiperen en de realiteit te tonen.” Altran bood telkens zonder dralen de key people van de overgenomen bedrijven functies met verantwoordelijkheid aan. Met het oog op de integratie én de retentie leek dit Vranckx de enige weg. “Als je dit doet, merken hun collega’s dat er hen carrièremogelijkheden wachten binnen de nieuwe organisatie. Als we even kordaat hun managementteam integreren en zodoende de leiding van hun bedrijf bij de beslissingen betrekken, dan ziet men dat de overnemer niet top-down BECI - Brussel metropool - mei 2017 31 © Thinkstock
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TOPIC HR-tips voor overnemers alles doordrukt. Bij de drie overnames is telkens de bedrijfsleiding van de gekochte ondernemingen aan boord gebleven. Ik durf te beweren dat dit de kern van ons succes is. Als zij zich in de visie van het bedrijf kunnen vinden, dan is de kans groot dat de rest van de werknemers volgt. Correcte communicatie en werknemers van de beide Het grootste risico bij een overname is dan dat mensen andere oorden gaan opzoeken. Het talentbeheer moet deel uitmaken van de ‘due diligence’. Philippe Vranckx (Altran) ondernemingen met elkaar in contact brengen, zorgen ervoor dat iedereen dezelfde visie gaat delen.” Oppassen voor salariskloof Ook Jean-Pierre Martin, HR-manager van het in groene energie gespecialiseerde SPIE Belgium, acht het aanbevelenswaardig om de HR-afdeling vroeg in het overnameproces in te schakelen. Het bedrijf heeft al een aantal acquisities achter de rug. Naar aanleiding van zijn kandidatuur voor HR Manager Of The Year 2016 getuigde Martin dat het HR-aspect zelfs de oorzaak kan zijn van het niet verder zetten van een overname. Als de HR-afdeling ernstige twijfels heeft over de slaagkans van een acquisitie, dan wordt daarnaar geluisterd. Door zo vroeg betrokken te zijn in het proces en snel de nodige werkpunten te kunnen pinpointen, kan het HR-team een situatie creëren waarin de integratie vlotter evolueert en de nieuwe werknemers goed opgevangen worden. Vier recente acquisities zijn volgens Martin het bewijs van de effectiviteit van het proces: geen enkele werknemer werd onderweg ‘verloren’. Bij zo’n gedegen aanpak is het zelfs geen vereiste om een financieel retentieprogramma te voorzien, stelt Philippe Vranckx van Altran. “Geef je de sleutelpersonen de nodige verantwoordelijkheid, dan volgt een adequaat verloningspakket logischerwijs. Wij toveren geen specifieke incentives uit onze hoed om mensen aan ons te binden. Je moet trouwens oppassen dat er ook geen salariskloof ontstaat tussen de nieuwe mensen en de oude, want ook die laatsten wil je behouden.” Continuïteit Mercer adviseert overnemers om een duidelijk plan op te stellen van welke medewerkers wel en welke niet mee overgaan naar de nieuwe organisatie. Altran heeft nog nooit die 32 BECI - Brussel metropool - mei 2017 • Evalueer het managementteam en de medewerkers op sleutelposities: breng hun competenties en kunde op verschillende gebieden in kaart. • Ontwikkel retentiestrategieën die werken. • Zorg voor een duidelijk cultuur-, communicatieen change management-plan. • Positioneer de HR-functie zodat ze de bedrijfsdoelstellingen ondersteunt. • Maak een inschatting van de marktvoorwaarden qua verloning en positioneer je globaal verloningspakket zodat je het juiste talent kunt aantrekken en houden. • Maak een risicoanalyse van de cultuur, het evaluatiesysteem en het talent management van het gekochte bedrijf, als onderdeel van de due diligence. oefening moeten maken. “Het is altijd ons streven geweest om alle personeelsleden over te nemen”, vertelt Vranckx. “De bedrijven die wij kopen hebben consultants in huis die hun specifieke kennis bij klanten inzetten. Die unieke expertise is deel van de winst die we bij een overname maken. Wij hebben nauwelijks dubbele functies. Een acquisitie staat voor ons altijd gelijk aan extra resources.” In de wereld van ICT en innovatie zien we deze ingesteldheid wel vaker, precies omwille van de klantgerichte focus. Toen het Deense NORRIQ jaren geleden Helios-IT uit Tremelo overnam, sprak CEO Bo Martinsen over een perfecte match. “Bij onze eerste internationale overname was het belangrijk dat we een vergelijkbaar bedrijf vonden op het vlak van ambities, energie en vaardigheden.” Hij erkende en waardeerde het talent dat bij Helios-IT aanwezig was. Door de handen in elkaar te slaan, kon men nog betere oplossingen en bredere mogelijkheden voor de klanten uitwerken. Voor zowel de werknemers als voor de klanten moest continuïteit gegarandeerd worden. “Dit is de enige manier om te groeien voor een onderneming als de onze”, argumenteerde de CEO. De conclusie? Snelheid van handelen moet bovenaan het lijstje staan bij een acquisitie. “De harmonisatie van mensen en processen mag maximaal één jaar in beslag nemen”, oordeelt Philippe Vranckx van Altran. “Wij zijn ook een voorstander van een snelle naamsverandering van de gekochte onderneming. Onze strategie is om het overgenomen bedrijf volledig te integreren, zowel in cultuur als in naam. Als je het als een soort dochteronderneming laat voortbestaan, loop je het risico dat de oude cultuur onderhuids blijft leven en nostalgische gevoelens ontstaan. Als mensen het idee hebben ‘toen we nog op onszelf waren, was het beter’, is de kans veel groter dat mensen de organisatie alsnog verlaten. Niet alleen neemt duidelijke communicatie veel angst en argwaan weg, de nieuwe mensen vragen daar ook echt om.” ● www.beci.be
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INNOVATIE EN R&D Virtueel Brussel De virtuele realiteit boomt: in 2020 zou deze markt de 70 miljard dollar moeten overstijgen. Brussel onderscheidt zich met vele actieve ondernemingen internationaal op dit vlak. Maar het is vooral in de hoofdstad, meer bepaald in Bozar, dat elk jaar Stereopsia plaatsvindt, een professioneel evenement dat gewijd is aan de virtuele technologie. Net als de Hollywood Lumière Awards, bekroont dit de beste creaties van de virtuele werkelijkheid van Europa, Afrika, het Midden-Oosten en India. Julien Ide D e virtuele werkelijkheid (VR) dook voor het eerst op eind jaren ‘50. Zoals wel vaker is het de militaire sector die met de verschijning van vliegsimulators de eerste doorbraak inzet. Sindsdien is de VR in talrijke gebieden doordrongen. Het enthousiasme voor de technologie is in videospelletjes grenzeloos. In de geneeskunde wordt ze al gebruikt in de opleiding van chirurgen of voor de behandeling van de ziekte van Parkinson. Ook in het toerisme, de architectuur, het onderwijs, de journalistiek ... is VR geen uitzondering. 2016 betekende de start van de verkoop van de eerste VR-helmen voor het grote publiek zoals de Oculus Rift, de Samsung Gear VR, de Sony Playstation of de HTC Vive. Dat zijn onmisbare elementen om de virtuele werkelijkheid te beleven, of het nu gaat om een fictieve weergave zoals in videospelletjes of van een reële afbeelding zoals met de 360°-video. Volgens TrendForce, specialist in marktonderzoek rond de technologie-industrie, wordt de VR-markt in 2016 geschat op 6 miljard dollar. In 2020 zou dit oplopen tot 70 miljard. Complementaire technologieën Een auto op weg naar Bretagne. Bestemming: Laval Virtual, de beurs voor technologie en virtuele applicaties. Aan boord zitten drie belangrijke spelers van de Brusselse virtuele werkelijkheid. Juan Bossicard, manager van de clusters Screen en Software Brussels van Impulse en voorzitter van het Microsoft Innovation Center Brussels. Jean-Louis Decoster, medeoprichter van Poolpio, een agentschap voor de creatie van immersive content en 360°-video’s. Tot slot, François Fripiat, oprichter van Sonicville 360, een studio die gespecialiseerd is in 360°-geluid. Aan het andere uiteinde van de (virtuele) lijn, benadrukt Juan Bossicard het onderscheid tussen verschillende technolo34 BECI - Brussel metropool - mei 2017 gieën: “In de virtuele werkelijkheid wordt de gebruiker volledig afgesneden van de realiteit en ondergedompeld in een andere wereld. In tegenstelling tot de toegevoegde werkelijkheid, waarbij de onmiddellijke werkelijkheid verrijkt is met virtuele informatie, zoals Als we dit met de bioscoop vergelijken, bevinden we ons in het stadium waar de mensen hun vakantie met een 8mm-rol filmden. Jean-Louis Decoster (Poolpio) met de Googlebril of de Microsoft Hololens. Er wordt veel over toegevoegde werkelijkheid gesproken, maar deze technologie staat nog niet op punt, in tegenstelling tot de VR.” Jean-Louis Decoster nuanceert: “De VR vordert inderdaad goed, maar we staan nog maar in een beginfase. Als we dit met de bioscoop vergelijken, bevinden we ons in het stadium waar de mensen hun vakantie met een 8mm-rol filmden. Wel is er al een economisch belang voor bedrijven. Ik denk bijvoorbeeld aan projecten die 3D-animatie gebruiken. Met VR kunnen we in een veel kortere tijd en met veel minder middelen hoogkwalitatieve resultaten behalen. Stel je voor hoe een makelaar zijn panden, gefilmd in 360° op © Thinkstock R.T. FOCUS een optimaal heldere dag, voorstelt. De klant kan echt het gevoel krijgen dat hij ter plaatse is, terwijl hij comfortabel thuis of op het werk zit.” Volgens François Fripiat is geluid een must. “Zoals Georges Lucas zei, draagt geluid voor 50% bij tot het succes van een film. Zoals bij elke video verliest het beeld zonder geluid veel van zijn geloofwaardigheid. De grote uitdaging in VR is dat het geluid een realiteitsgevoel geeft. Er moet rekening worden gehouden met de oorsprong en de intensiteit ervan. Dit vereist een ruimtelijk geluidsbeheer dat overeenkomt met de bewegingen van de gebruiker die door de headset worden gedetecteerd. Bovendien werken we momenteel enkel met auditieve VR-ervaringen. In dit geval moet de gebruiker enkel een koptelefoon dragen. Ideaal voor stads- of museumbezoeken.” Dit leidt tot een marketingargument: misschien moeten de consumenten, vooraleer ze aangemoedigd worden dure en hinderlijke VR-headsets te gebruiken, eerst een zachtere en progressievere tussenfase doorlopen door hen vertrouwd te maken met audio-VR: die is veel gemakkelijker om dragen en betekent geen visuele breuk met de realiteit. Samuel Biondo is medeoprichter van Reed, een communicatie-agentschap in Brussel en Charleroi. Hij lanceerde met name VR Sessions, een platform dat gewijd is aan 360°-gedraaide muzikale “livesessies”. Onlangs regisseerde hij samen met Gilles-Ivan Frankignoul de film “White Pig”, een theatrale ervaring gefilmd in 360° over pesten en intimidatie in sociale netwerken op school. Het project werd door de RTBF en het Théâtre de Liège geproduceerd. Samuel Biondo laat zijn licht schijnen over de technische beperkingen: “Tijdens de opnames moet de set worden afgesloten omdat er in 360° geen buitenveld bestaat. We filmen in alle richtingen. De enscenering en het acteerwerk staan zo veel dichter bij het theater dan bij de film. Om een 360°-film te bekijken, moet je ideaal gezien op een bureaustoel zitten die 360° draait. Ik denk dat de VR dankzij aangepaste bioscopen echt kan groeien bij het grote publiek.” Brussel, Europese VR-hoofdstad Het ontbreekt niet aan Brusselse initiatieven voor de ontwikkeling van VR, zoals Juan Bossicard het uitlegt: “Bij Impulse lanceerden we onlangs de Virtual Reality in Belgium Meet up Community. Die brengt ontwerpers, producenten, ontwikkelaars, kunstenaars en ondernemers samen. We komen om de twee maanden samen om ideeën en ervaringen rond VR uit te wisselen. Dit zorgt voor veel interactie. Daarnaast vindt de Experience Brussels VR Festival van 21 tot 25 juni plaats in de Cinéma Galeries en de UGC De Brouckère, waar er in de aanwezigBrussel wordt straks het Cannes van de VR (Impulse, voorzitter van het Microsoft Innovation Center Brussels) heid van vele professionals verschillende films in 360° worden uitgezonden. Een mooie gelegenheid om de VR te ontdekken! En de kers op de taart is Stereopsia, een jaarlijks evenement rond virtuele technologie, dat van 11 tot 13 december plaatsvindt Ik denk dat de VR dankzij aangepaste bioscopen echt kan groeien bij het grote publiek Samuel Biondo (Reed) in Bozar. Wij voerden het Hollywoodconcept van de VR Lumière Awards in. Het evenement omvat filmvertoningen, lezingen, workshops en opleidingen. Het festival bekroont de beste creaties van virtuele realiteit in Europa, Afrika, het Midden-Oosten en India. Brussel wordt straks het Cannes van de VR! Helaas ontbreekt het nog aan overheidssteun. In Frankrijk worden de VR-werken gesteund door het “Centre National de Cinématographie” - het nationale centrum voor cinematografie - en door Arte, wat de ontwikkeling van de industrie aanzienlijk helpt.” De toekomst klopt aan Hoewel de VR nog niet is aangekomen bij Jan en alleman, lijdt de toekomst ervan volgens Jean-Louis Decoster geen twijfel: “De VR kreeg veel kritiek, vooral vanwege de ongemakken zoals hoofdpijn of nekpijn die ze bij de gebruiker kan veroorzaken. Deze problemen zijn nu echter grotendeels opgelost, omdat de filmtechnieken geëvolueerd zijn. De kijker is niet langer gedwongen brede of te plotselinge bewegingen te maken. De regisseurs van 360°-video’s zijn er zich nu van bewust dat de VR-filmtechniek verschilt van die van de klassieke film. Zo zijn travellings en panoramische shots bijvoorbeeld spaarzaam en verstandig te gebruiken. De vertel- en de schrijfregels zijn ook anders. Wanneer dit wordt gerespecteerd, krijgt de kijker bij het bekijken van een goede 360°-film een sterk gevoel van aanwezigheid en werkelijkheid. Het is een volledig nieuwe ervaring voor onze hersenen en zintuigen. Ik denk dat de VR zich - net als de bioscopen - kan onderscheiden. Toch betekent dit niet het einde van de bioscopen of de radio. De VR wordt gewoonweg een bijkomend medium waar we, net als van de andere, gebruik van kunnen maken.” Hoewel we ze amper beginnen te ontdekken, blijft deze technologie sterke vooruitgang boeken, benadrukt Juan Bossicard. “Ik denk dat we binnenkort systemen zullen zien die de technologieën van de virtuele en toegenomen werkelijkheid combineren. Zij zullen zich laten vergeten zodat we onmiddellijk kunnen overschakelen van een eenvoudige naar een toegenomen werkelijkheid, en dan verder naar een virtuele wereld en vice versa. Dit is wat Microsoft nu al probeert met zijn befaamde Hololens.” ● BECI - Brussel metropool - mei 2017 35 R.T. R.T.
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FOCUS INNOVATIE EN R&D Een 3D printer in uw onderneming? De markt van 3D printing kent een forse groei en zou naar verluidt tegen 2020 de drempel van 17 miljard dollar overschrijden. Tijdswinst en besparingen zijn ongetwijfeld de grote troeven van deze technologie. 3D printers verrichten wonderen in domeinen als architectuur, gezondheidszorg, engineering, onderwijs, bouw, marketing, kunst en vele andere. Deze technologie was in het begin slechts betaalbaar voor de zware industrie, maar vandaag kunnen ook particulieren en KMO’s er gebruik van maken. Julien Ide H et Amerikaanse consultingbureau A.T Kearney verwacht dat de wereldmarkt van 3D printing in 2020 17,2 miljard dollar zal betekenen. Gebitprothesen, motoronderdelen, huizen of schoenen: zie hier een greep uit de talloze voorwerpen die voor 3D printing vatbaar zijn. De lijst lijkt haast oneindig. Ondertussen is de prijs van 3D desktop printers veel redelijker geworden. Reken tussen 2.000 en 5.000 euro voor een toestel van goede kwaliteit. Wij focussen op twee Brusselse ondernemingen die in deze spitstechnologische sector actief zijn. Unic-3D: uit Brussel niet weg te denken Unic-3D is vandaag de enige Brusselse verkoper van 3D desktop printers. De onderneming biedt uiteraard ook 3D printing services. Volgens Unic3D oprichter Nicolas Usuwiel is deze technologie vandaag van essentieel belang. “Ondernemingen die voorwerpen produceren zonder een beroep te doen op 3D printing, zijn verkeerd bezig. Toen deze technologie nog niet bestond, duurde het maanden om een prototype van een product te lanceren. 3D printing bespaart enorm veel tijd. Alle projecten zijn integraal met 3D printing te verwezenlijken. Het design van elk product kan op die manier heel eenvoudig worden gevalideerd. Bovendien kan 3D printing onderdelen produceren die niet meer in de handel te verkrijgen zijn, en ook vormen die zonder deze technologie gewoon niet kunnen worden aangemaakt.” Unic-3D biedt diensten aan zeer diverse sectoren. “We kunnen natuurlijk allerlei voorwerpen produceren op aanvraag van particulieren. Maar daarnaast drukken we ook maquettes voor architecten, prototypes voor designers of bijvoorbeeld gietvormen voor tandprothesen. We krijgen ook hoe langer hoe meer aanvragen van ondernemingen voor de creatie van reclame- en marketingvoorwerpen. En wij werken samen met ondernemingen die zich specialiseren in 3D afruk van groot formaat voor de productie van voorwerpen als meubels bv.” Lokale kringloopeconomie bij Tridea Nicolas Usuwiel (Unic-3D) 36 BECI - Brussel metropool - mei 2017 Philippe-Daniel Merillet stichtte Tridea in 2015, met als specialisatie de productie van 100% gerecycled 3D printer filamenten. “In België ontsnapt 80% van de plastic (PET) aan recycling. Ik kwam dus op het idee om plasticflessen te gebruiken als grondstof voor 3D printing. Ik sloot daarom een partnerschap met de Brusselse afvalophaler MCA om zulke flessen Philippe-Daniel Merillet (Tridea, links op de foto): terug te winnen. Ze vertrekken naar Frankrijk waar ze tot korreltjes worden verwerkt, waarmee wij dan filamenten produceren voor 3D printers. Wij verdelen die voornamelijk in de Benelux. De voorwerpen die wij met zulke filamenten afdrukken, zijn extreem bestand tegen schokken en temperatuurwisselingen.” Volgens de heer Merillet kadert zijn project in de lokale kringloopeconomie: “Ons product ontstaat volledig uit de recycling van in Brussel opgehaalde afvalstoffen. De voorwerpen die wij met onze filamenten afprinten, kunnen opnieuw worden gerecycled om nieuwe filamenten te produceren.” Tridea werkt samen met het Pukkelpop festival, waarvoor het meubilair ontwerpt, en met brouwerijen voor de productie van branding items. De onderneming heeft ook een sociale dimensie: “Wij ontwikkelen partnerschappen met scholen en verenigingen als Molengeek, die op die manier 3D printers tegen redelijke prijzen kunnen aankopen. En wij voorzien opleidingen voor de leerkrachten.” Waarschijnlijk een goede aanpak om bepaalde leertrajecten van het technisch onderwijs in België te herwaarderen. ● R.T. R.T. BEDRIJFSOVERDRACHTEN De Transmission Hub van BECI publiceert, als eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest gespecialiseerd in de overdracht en overname van ondernemingen, deze nieuwe aanbiedingen: > Onze overnemers / investeerders zoeken: Activiteitsector Omzet (in M€) Technologische sector Diensten aan ondernemingen Voedingssector Informatica Vastgoed, bouw > Onze overdragers bieden: Activiteitsector Communication & Print management Voedingssector IT vormingen en begeleiding Voedingsindustrie Voedingsdistributie Consultancy, telemarketing en opleidingen Digitale communicatie en webdesign Consultancy en data management B2B grootdistributie Informatica Van 1 tot 3 Van 1 tot 3 Van 1 tot 3 1 1 Plaats België België België Brussel, Wallonië België Omzet (in M€) < 1 < 1 Van 4 tot 5 < 1 Van 1 tot 2 < 1 Van 13 tot 15 Van 3 tot 4 Van 1 tot 2 < 1 Aantal werknemers Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 30 tot 40 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Plaats Brussel Brussel Brussel Brussel Brussel Brussel Brussel Brussel Brussel Brussel Hebt u belangstelling voor een van deze vennootschappen of kent u een over te nemen vennootschap in een van bovenvermelde sectoren? De Transmission Hub van BECI begeleidt u door al de stappen van de overdracht en overname van ondernemingen. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Adviseur Bedrijfsoverdracht • sse@beci.be • +32 2 640 93 28.
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DYNAMIEK STARTER Visuele storytelling met ‘Bip Bip et Coyote’ Christophe Humblet lanceerde onlangs ‘Bip Bip et Coyote’, een oplossing die, dankzij ‘graphic system thinking’, informatie in beelden omzet om problemen vlotter op te lossen. Guy Van den Noortgate “E en goede schets is meer waard dan een lang betoog.” Dit gezegde hebben wij naar verluidt aan Napoléon Bonaparte te danken, en de man had groot gelijk: een karikaturist scoort altijd beter dan een columnist. Ook Christophe Humblet, de oprichter van de Stratesys, denkt er zo over en brengt dit nu in de praktijk met ‘Bip Bip et Coyote’. (U weet wel: Road Runner & Wile E. Coyote.) Na tien jaar in coaching en vorming organiseert Humblet workshops rond communicatie, management en leiderschap, naast individuele coaching. “Ik richt me voornamelijk tot professionals”, vertelt hij er meteen bij. “Ik werk systemisch en mijn aanpak is afgeleid van de school van Palo Alto. De klemtoon ligt dus op de processen tussen personen.” Met ‘Bip Bip et Coyote’ creëert hij hiervoor een nieuw instrument. “Wanneer u een tekst leest, moeten uw hersenen die nog in beelden omzetten. Met een tekening is dit werk al gebeurd. De informatie wordt dan onmiddellijk, instinctief en nagenoeg zonder moeite geïnterpreteerd. In feite bestaat ‘graphic system thinking’ erin een bericht in een tekening om te zetten (met daarin de personages in volle actie binnen een welbepaalde context). Dit alles berust op een scenario en een structuur bedacht om een probleem op te lossen (problem solving). De beelden kunnen dan dienen als ondersteuning van een (interne of externe) informatie- of communicatiecampagne.” Via een systeemraster gebruikt Christophe Humblet tekeningen ter vervanging van een denkproces over bepaalde situaties. “Een tekening spreekt de mensen veel sneller aan dan woorden”, stelt hij vast. “Een tekening is duizend woorden waard. Ze levert zeer directe informatie en ensceneert processen. Met dit raster werken we dus aan de oplossing van problemen. De grafische aanpak maakt een volgorde duidelijk en laat toe pijlen en logische verbanden te visualiseren. Met een tekening kunt u managementproblemen of relationele moeilijkheden oplossen.” In de praktijk bestaat de eerste oefening erin het probleem van cartoonheld en prairiewolf Wile E. Coyote op te lossen die, in de tekenfilm, ondanks talloze ideeën er maar niet in slaagt Road Runner te vangen. Elke poging loopt op een sisser af. Van standpunt en aanpak veranderen Deze workshop organiseert de informatie op een visuele manier. Om zijn probleem op te lossen probeert prairiewolf Coyote constant andere oplossingen uit. Hij past 38 BECI - Brussel metropool - mei 2017 “Een goede schets is meer waard dan een lang betoog.” ze toe maar het lukt hem nooit. “Als ik ondoeltreffende oplossingen inzet, versterk ik het probleem”, vertelt Christophe Humblet. “Dankzij visualisering kom ik sneller tot dit besef. Er wordt een verband gelegd tussen wat de mensen doen en de resultaten die ze verkrijgen. De manier waarop dit alles werd georganiseerd, is bijzonder leerrijk. In het geval van Coyote, kan het probleem worden geregeld door ‘out of the box’ na te denken. Aangezien hij er niet in slaagt Road Runner te pakken te krijgen, zou hij bijvoorbeeld vegetariër kunnen worden.” Met ‘Bip Bip et Coyote’ biedt Christophe Humblet drie diensten: individuele coaching, daarna coaching in groepen van 8 tot 12 deelnemers, en ten slotte zowel interne als externe communicatie. “Het is de bedoeling met behulp van tekeningen de mensen aan te moedigen om nieuwe oplossingen uit te denken, creatief te zijn en de ‘out of the box’ aanpak uit te proberen. De tekeningen zijn slechts een middel om een situatie te verduidelijken en per slot van rekening met oplossingen op de proppen te komen.” www.bipbipetcoyote.com ● Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be DYNAMIEK Voorzie databescherming al vanaf het ontwerp van uw projecten In onze digitale wereld integreert u best de bescherming en beveiliging van persoonlijke gegevens vanaf het prille ontwerp van uw projecten. Zo innoveert u zonder inbreuk tegen de rechten van de betrokken personen noch risico’s voor uzelf of uw klanten. De nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG) officialiseert deze aanpak met het concept van ‘databescherming vanaf het ontwerp’. Sabine Mersch, The Privacy Office D e nieuwe Europese verordening wordt op 25 mei 2018 van kracht. Ze vervangt Richtlijn 95/46/CE aangaande 1) de bescherming van natuurlijke personen tegen de verwerking van privé gegevens, 2) het vrije verkeer van deze data en 3) de nationale wetten die de richtlijn toepassen. Nieuw is dat de verordening een concept oplegt dat tot nu toe niet verplicht was: de bescherming van de gegevens vanaf het ontwerp (privacy by design). Organisaties die een product of dienst willen lanceren waar verwerking van persoonlijke gegevens bij te pas komt, zullen van meet af aan verplicht zijn om de AVG na te leven. Hoe integreert u dit nieuwe concept in het ontwerp van een product of dienst? Bepaal vanaf het begin van het project de elementen die belangrijk zijn voor databescherming: de verwerking van persoonlijke gegevens, de spelers, de datastromen en het type ingezamelde persoonlijke gegevens. Pas daarna kunt u uitmaken welke wetten u moet naleven en welke maatregelen (juridisch, organisatorisch en technisch) u vanaf het ontwerp moet treffen om uw project conform de databeschermingsverplichtingen te ontwikkelen. Voorbeelden van maatregelen: de verwerking van persoonlijke data tot een minimum herleiden, bij deze data zo vroeg mogelijk met pseudoniemen werken, een transparante dataverwerking waarborgen, de betrokken personen toelaten de verwerking van hun gegevens te controleren, beveiligingssystemen invoeren of verbeteren enz. Geld- en tijdswinst voor uw onderneming Uit ervaring weten wij dat ondernemingen dankzij de integratie van privacy by design in het ontwerp van projecten, tijd en geld uitsparen. De verwerking van deze aspecten in een later stadium van het project is trouwens duurder en moeizamer (o.a. voor ontwikkelaars). Voor projecten die enorme datavolumes inzamelen en analyseren (big data of internet of things) geldt dit nog sterker. Het privacy by design principe biedt voordelen zowel voor uw onderneming als voor de personen van wie het project de gegevens verwerkt. Op die manier zorgt de AVG voor een evenwicht tussen de belangen van de ondernemingen en van de betrokken personen. ● Meer hierover? Wilt u weten hoe u concreet de privacy in het ontwerp van een project integreert, meer bepaald bij de ontwikkeling van een met het internet verbonden voorwerp? Schrijf u dan in voor de conferentie die BECI op 23 juni organiseert. De voordracht zal het ook hebben over de juridische beveiliging van de relaties tussen de gebruikers van verbonden voorwerpen en andere spelers. Waar? BECI, Louizalaan 500, 1050 Brussel Wanneer? Op 23 juni 2017, van 14 tot 16u Hoe? Online inschrijven: www.beci.be Sprekers: Sabine Mersch, gedelegeerd bestuurder van The Privacy Office NV en getuigenissen van professionals Contact: Danaï Siakoudi, 02 643 78 58 - dsi@beci.be BECI - Brussel metropool - mei 2017 39 © Thinkstock
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DYNAMIEK TRANSITIE Dekzeilen van Grote Markt omgetoverd tot iconische handtassen De dekzeilen die de gevels van de Brusselse Grote Markt tijdens de renovatie hadden afgeschermd, verdienden beter dan de verbrandingsoven, vonden de jonge Brusselse designer Pierre-Emmanuel Vandeputte, L’Ouvroir en de ASPH, die als partners samenwerkten aan een mooi upcycling-project voor de productie van tassen. Johan Debière O verschotten en industrieel afval vertegenwoordigen 49% van de totale afvalproductie in België. Dit betekent een aanzienlijk potentieel voor innovatie en valorisatie via nieuwe onderzoeks- en ontwikkelingsprojecten. Schepen van Stedenbouw van de Stad Brussel Geoffroy Coomans de Brachène liet deze kans niet voorbijschieten en lanceerde een projectoproep om een nieuw leven te geven aan de micro-geperforeerde polymeerdekzeilen die de gevels van de Grote Markt hadden afgeschermd. De reacties lieten niet lang op zich wachten: “Meerdere mensen beantwoordden deze oproep. Daaruit werden drie projecten geselecteerd”, vertelt Pierre-Emmanuel Vandeputte, een Brusselse designer die zijn activiteiten in de MAD In Situ1 heeft gevestigd. De ‘Association socialiste de la personne handicapée’ (ASPH) diende een gelijkaardig dossier in, met de bedoeling de verwerking van de dekzeilen toe te vertrouwen aan in beschutte werkplaatsen tewerkgestelde mindervalide personen. Geleidelijk gingen de kandidaten met elkaar praten, tot ze uiteindelijk beslisten samen te werken. Na de verdeling van de taken zorgde Pierre-Emmanuel Vandeputte voor het concept, het onderzoek en de ontwikkeling. De vzw L’Ouvroir boog zich over de talrijke aspecten die te maken hadden met de productie. En de ASPH stond in voor de administratieve opvolging en de aanvragen voor subsidiëring. Van de 1.200 m² dekzeil kon ongeveer een derde worden gebruikt voor de productie van tassen. De rest was al aan twee andere projecten toegekend (fabricage van joerten en strandstoelen) – we komen hier bij gelegenheid op terug. Na de goedkeuring van het 40 BECI - Brussel metropool - mei 2017 personen met een arbeidsovereenkomst voor bepaalde tijd kregen de confectie toevertrouwd. Een van die mensen hebben wij na afloop van de opdracht kunnen houden. En dan was er nog de bijdrage van gans het personeel van L’Ouvroir (nvdr: nagenoeg 30 mensen). Ten slotte konden wij met de aanwerving van blinde personen eindelijk meer diversiteit brengen in de handicaps binnen onze beschutte werkplaats, in het raam van een diversiteitsproject van Actiris”. design, de bepaling van de verhoudingen en van belangrijke aspecten zoals de lengte van de handvatten of de afmetingen van de verschillende modellen, werd het teruggewonnen dekzeil zorgvuldig gewassen en versneden. De stukken vertrokken naar de werkplaatsen waar ze handmatig aan elkaar werden genaaid tot 460 exclusieve en genummerde tassen. Het project had ook een veelzeggende benaming nodig. Het werd ‘Handymade’. “Handymade in Brussels heeft een dubbele betekenis. De naam verwijst naar de ambachtelijke dimensie van het werk en tegelijk naar de mindervalide persoon die het product vervaardigde”, zegt Pierre-Emmanuel Vandeputte. De betrokken beschutte werkplaats haalde er meerdere voordelen uit. Hiervan getuigt Damien Logghe, directeur van L’Ouvroir: “Dankzij Handymade konden wij twee blinde personen aanwerven met een specialisatie naaiwerk. Twee Voorraad in anderhalve dag op Het commerciële succes kwam totaal onverwacht. “In anderhalve dag gingen de 460 beschikbare tassen aan 39 euro per stuk van de hand. Op de eerste ochtend was een man speciaal met de trein uit Aarlen gekomen om een van deze tassen voor zijn echtgenote te kunnen kopen. We hebben zelfs het aanbod van het afvalbeheerbedrijf Suez België moeten afwijzen, want die wou de ganse voorraad opkopen”, vertelt Damien Logghe. De partners wensten inderdaad dat de tassen naar de burgers zouden gaan. Een kleine stock van 20 tassen werd behouden voor een veiling. Ten slotte is dit een bijzonder interessant product: niet alleen iconisch maar ook bijzonder stevig en handmatig geproduceerd door mindervalide personen die op deze manier hun vaardigheden bewijzen. De toekomst is ondertussen al duidelijk, want na het succes van deze eerste ‘upcycling’ zijn nieuwe projecten in opkomst, met de dekzeilen van de werf op het de Brouckèreplein evenals de dekzeilen die een privé onderneming regelmatig voor de gebouwen plaatst die ze in Brussel renoveert. ● 1. Designer-ateliers voor maatschappelijke innovatie van MAD Brussels, in de Anneessens-wijk. Energiepremies en andere financiële stimuli voor duurzaam bouwen: een goed collectief rendement op investeringen PREMIES VOORBEELDGEBOUWEN De energiepremies en projectoproepen voor "Brusselse voorbeeldgebouwen" (BATEX), twee van de voornaamste financiële impulsen voor het duurzaam bouwen in het Gewest, zijn zeer positief uitgevallen op het vlak van de economische ontwikkeling in Brussel. Dat is de conclusie van de studie die door Leefmilieu Brussel aan de Confederatie Bouw Brussel (CBBH) werd toevertrouwd en waarin zes projectoproepen voor "Voorbeeldgebouwen" tussen 2007 en 2013 alsook de tussen 2013 en 2015 toegekende energiepremies de revue passeren. ■ Cijfers Deze studie met als titel « L’impact des incitants financiers bruxellois à la construction durable sur les entreprises de construction », werd aangevuld met een enquête bij de ondernemingen. De grote conclusies, die begin maart 2017 publiek werden gemaakt, zijn bemoedigend voor het stimuleringsbeleid van de Brusselse overheden. De studie bevestigt de waardecreatie van de financiële stimuli in Brussel in termen van investering en marktaandeel voor de Brusselse ondernemingen. We stellen immers een sterke aanwezigheid van de Brusselse ondernemingen vast in de werken die gefinancierd worden met energiepremies. Bij de voorbeeldgebouwen zijn meer dan 50% van de hoofdaannemers afkomstig uit Brussel. Grafisch voorgesteld zien de cijfers er als volgt uit: ■ Perceptie-enquête De enquête die bij de ondernemingen werd uitgevoerd toont de volgende perceptie : ➜ de voorbeeldgebouwen worden gezien als een hefboom voor innovatie voor de bouw, alsook voor de deelnemende ondernemingen en de hele sector; ➜ de energiepremies worden gezien als een hefboom voor de transitie van de sector naar duurzaam bouwen en als motor van economische groei die hen de mogelijkheid biedt hun orderboek te vullen. Voor de minister van Leefmilieu en Energie, Céline Fremault, bevestigt de studie dat het leefmilieu niet meer moet worden gezien als een obstakel voor onze Brusselse ondernemingen, maar als een echte opportuniteit van economische ontwikkeling. De studie werd uitgevoerd door de CBBH in het kader van het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE). ◗ Meer info: www.ccbc.be of Corinne Bernair, Leefmilieu Brussel, cbernair@environnement.brussels . © Yvan Glavie
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COMMUNITY NEWS Erratum In ons vorig magazine is helaas een vergissing door de mazen geglipt: op bladzijde 18 van het nummer van april staat, in het artikel ‘KMO zoekt werkkapitaal’, een verkeerde foto onder het citaat van de heer Patrick Soetens (Look&Fin). We bieden hem onze verontschuldigingen aan. L E D E N T R E F P U N T Skyfarms: stedelijke landbouw ook in uw onderneming. De vertegenwoordigers van de voornaamste grootstedelijke Kamers van Koophandel van gans Europa, met inbegrip van Berlijn, Parijs en BECI voor Brussel, namen deel aan een eendaagse top in het stadhuis om te beraadslagen over hun prioriteiten, waaronder soepele immigratie, handelsovereenkomsten en vervoer. Ze ontmoetten er de Londense burgemeester Sadiq Khan evenals Lord Bridges, de Britse minister belast met de uittocht uit de Europese Unie. Waarom zouden fruit en groenten uw sierplanten niet vervangen? Tegelijk prettig en nuttig. Een decor om van te smullen en dat u elk seizoen opnieuw creëert! Dit reikt veel verder dan een smakelijke inrichting van de werkruimte. Met een Skyfarms moestuin geeft u extra waarde aan uw kantoorruimte met concepten als innovatie, duurzaamheid en transitie. Wij creëren groene oasen waar uw medewerkers het ganse jaar door elkaar kunnen ontmoeten en zich ontspannen. Skyfarms voorziet bovendien begeleidings- en vormingsprogramma’s om een groep vrijwilligers samen te stellen en te ondersteunen van teelt tot oogst. Op die manier wordt het telen van smakelijk bio fruit en groenten een kinderspel. Met Skyfarms zaait u succes voor de toekomst! www.skyfarms.be “Onze Europese economie heeft voordeel gehaald uit een evolutief raamwerk van samenwerking in handel en industrie. Dit is haar doel, naast samenwerking in domeinen als mededinging en ontwikkeling. Op die manier konden ondernemingen grenzen overschrijden om te groeien en successen te oogsten”, stelt de verklaring, die werd ondertekend door de leden van de AEMC (Alliance of European Metropolitan Chambers). “Ondanks het feit dat het Verenigd Koninkrijk misschien op het punt staat de Europese Unie te verlaten, erkennen wij dat Groot-Brittannië niet uit Europa treedt. Het verloop van de Brexit zal echter onvermijdelijk een aantal uitdagingen teweegbrengen voor de goede werking van pan-Europese ondernemingen.” Als CEO van de Londense Kamer van Koophandel onderstreepte Colin Stanbridge het belang van de relaties tussen de Europese kamers van koophandel en verklaarde hij dat de Brexit ook “een kans kon zijn om deze relaties te versterken”. Europese bedrijfsleiders samen tegenover de Brexit Begin april kwamen op uitnodiging van de Londense Kamer van Koophandel, Europese bedrijfsleiders in Londen samen om een verklaring te ondertekenen waarin ze zich ertoe verbinden om ook na de Brexit te blijven samenwerken. Patrick Soetens, business development manager van Look&Fin. 42 BECI - Brussel metropool - mei 2017 © Reporters COMMUNITY NEWS EMAsphere direct op uw smartphone EMAsphere kondigt de lancering van een mobiele applicatie onder Android en iOS aan. Ze is bedoeld om de Key Performance Indicators van het management dashboard te raadplegen. Deze mobiele toepassing is bijzonder nuttig voor bedrijfsleiders die, waar ze zich ook bevinden, constant de evolutie van de financiële en operationele KPI’s van hun activiteit willen opvolgen. Ze zullen deze evolutie grafisch kunnen bekijken, zowel voor het lopende jaar als voor een vergelijking met het vorige. “De smartphone is niet meer weg te denken uit ons super-geconnecteerd leven. Hij wordt nu al meer gebruikt dan draagbare computers. De ontwikkeling van deze mobiele applicatie behoorde tot onze prioriteiten. De functies zullen geleidelijk worden aangevuld”, verklaart Didier Vankeerberghen, co-CEO van EMAsphere, belast met de commerciële ontwikkeling. Info: http://emasphere.com/ Rekrutering: tekort aan talent en hogere salarissen voor specialisten De Global Salary Survey van rekruteringspecialist Robert Walters legt de klemtoon op een aantal trends: de sterke economische groei en het toenemend vertrouwen van de ondernemingen zorgden voor een tekort aan talent en een meer complexe rekruteringsmarkt in 2016. “Werkgevers moeten zorgen dat zij aantrekkelijk zijn voor kandidaten, want er zal gevochten worden om talent”, zegt Antoine Biot, directeur van Robert Walters België. Het voorbije jaar bleek de vraag naar finance professionals voor permanente functies het hoogst bij multinationals en grote bedrijven in het Brusselse en KMO’s in Vlaanderen. Antoine Biot: “Eén van de redenen voor de verschuiving van jobs naar Vlaanderen is ongetwijfeld de mobiliteitsknoop in en rond onze hoofdstad. Bedrijven zoeken daarom nieuwe manieren van werken voor hun medewerkers of decentraliseren waar mogelijk”. Een andere trend is het stijgende tekort aan kandidaten door de digitalisering. Ondanks herstructureringen en aangekondigde ontslagen binnen de banksector, verwacht Robert Walters toch een stijgend aantal vacatures binnen finance. De bedrijven betrekken hun financieel departement meer en meer bij hun strategische plannen, waardoor professionals in audit, controlling en analyse sterk bevraagd zullen blijven. “De digitalisering zal de vraag naar IT security officers doen toenemen”, zegt Antoine Biot. Salarissen binnen de banksector zullen relatief stabiel blijven. Gezien het tekort aan sterk gekwalificeerde kandidaten, zullen specialisten in risk management, compliance en digitalisatie wél hogere salarissen kunnen negotiëren. De enquête toont dat de salarisstijgingen voor permanente functies in audit, consolidatie, controlling en analyse in 2016, verder zullen toenemen in 2017. “Voor 2017 verwachten wij dat bedrijven verder zullen investeren in mogelijkheden om de ideale werk/ privé balans van hun medewerkers te kunnen garanderen.” Informatie: www.robertwalters.be/salarysurvey.html L E D E N T R E F P U N T Reibel produceert logistieke waarde De korte- of lange-termijnopslag van producten, apparatuur en grondstoffen vereist niet alleen aangepaste zorgmaatregelen, maar ook een adequate en beveiligde opslagplaats. De ligging van deze opslagplaats en de omliggende infrastructuur kunnen de logistieke kosten beïnvloeden, uw imago verbeteren en bijdragen tot vlottere goederenstromen dankzij doeltreffende, al dan niet alternatieve vervoermiddelen. U kunt uitstel krijgen van betaling van invoerrechten, btw en accijnzen tot wanneer de goederen de opslagplaats verlaten – en zulke betalingen zelfs vermijden als de goederen in transit blijven. Meer informatie vindt u in de korte presentatie van onze opslagplaats en van de specifieke aangeboden diensten: http://www.reibel.be/warehouse-in-belgium Neem zeker ook een kijkje op onze website www.reibel.be om meer te vernemen over al onze activiteiten. Uw vragen zijn ook telefonisch welkom op het nummer + 32 (0) 2 421 99 43 of per e-mail via logistics@reibel.be. Wij danken u voor uw belangstelling. BECI - Brussel metropool - mei 2017 43
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COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws Welke impact zal de Brexit op de bedrijfswereld hebben? Het verslag van de werkgroep op hoog niveau waar BECI aan deelnam, werd op 20 maart in de Club van Lotharingen voorgesteld, in samenwerking met de Britse Kamer van Koophandel in België en in aanwezigheid van Staatssecretarissen belast met Buitenlandse Handel Pieter De Crem (federaal) en Cécile Jodogne (Brussel). BECI was tegelijkertijd in Londen aanwezig voor een vergadering met de Alliance of European Metropolitan Chambers (meer op blz. 42). BMW Brussels verwelkomde op 30 maart een samenkomst van de Zinner Circle onder het teken van de mobiliteit, in aanwezigheid van minister Pascal Smet. Drie Waalse ondernemingen waren ook ter plaatse om de Nederlandstalige ondernemers in Brussel te ontmoeten, namelijk het hotel Van der Valk Verviers, het Silva Hotel Spa-Balmoral en Le Quartier Latin, van Marche-en-Famenne. 44 BECI - Brussel metropool - mei 2017 ADRESSEN BRASSERIE DE LA SENNE (ZENNEBROUWERIJ) Te bezoeken van maandag tot vrijdag, van 9 tot 15 uur (minimum 15 personen) | Duur: ong. 1 uur, daarna degustatie prijs: € 9 per persoon | Gentsesteenweg 565 – 1080 Brussel | info@brasseriedelasenne.be | 02 465 07 51 BRUSSELS BEER PROJECT Te bezoeken op donderdag, vrijdag en zaterdag van 14 tot 22 uur | Antoine Dansaertstraat 188 – 1000 Brussel keepintouch@beerproject.be ZOOM BRUSSELSLIFE Ontdek de Brusselse microbrouwerijen en stort je in het avontuur Bier is sterk verankerd in de Belgische cultuur en doet Brussel sinds mensenheugenis bruisen. Neem eens een aperitiefje in een van de talrijke Brusselse microbrouwerijen! Of waarom niet je eigen bier beginnen brouwen bij je thuis? We nemen je mee naar de beste microbrouwers in de hoofdstad. Victor Lepoutre We beginnen bij het begin, met de twee bekendste microbrouwerijen in de hoofdstad. De befaamde Brasserie de la Senne houdt er een collectie eigen en partnerbieren op na die de meeste goede bars in Brussel veroverden. Een ander project dat welbekend is onder bierliefhebbers is het Brussels Beer Project. De oprichters riepen de mening van het publiek in om hun brouwrecepten te verbeteren en hun bieren te dopen, en dat bleek een succes. Je vindt hier niet minder dan vijf bieren, verkrijgbaar in de brouwerij zelf en in de meeste Brusselse supermarkten. Klein maar potig We trekken naar de Marollen, aan het begin van de Spiegel straat, waar twee studenten stiekem aan het brouwen sloegen in hun kelder. Deze werkwijze leidde tot de naam van hun brouwerij: En Stoemelings. Je vindt er de verrukkelijke Curieuse Neus (een echte tripel!), Cuvée Houdini (amberbier met koriander en sinaasappelzeste) en Chike Madame (witbier met jasmijn). We gaan voort met brouwerij Cantillon die onderdak vond in het Brussels Museum van de Geuze in Anderlecht. Je ontdekt hier een tiental geuzesoorten, een typisch Belgisch bier verkregen door lambiekbieren (natuurlijk gegist bier) samen te voegen. Noisy, Psycho, Heavy … de jonge microbrouwerij No Science, geboren in de lokalen van GreenBizz.brussels, liet zich beïnvloeden door de electromuziek. Haar locatie inspireert de brouwerij om volgens duurzame economische principes te EN STOEMELINGS Te bezoeken op zaterdag en maandag op aanvraag, brouwerij open van dinsdag tot zaterdag, van 11 tot 18 uur Spiegelstraat 1 – 1000 Brussel | www.enstoemelings.be CANTILLON Open op maandag, dinsdag, donderdag, vrijdag en zaterdag, van 10 tot 17 uur | Gheudestraat 56 – 1070 Brussel museum@cantillon.be | 02 520 28 91 NO SCIENCE Dieudonné Lefèvrestraat 37 ­1020 Brussel info@noscience.be | 0484 32 66 82 BROUWERIJ BELGOO Georges Wittouckstraat 61 – 1600 Sint­Pieters­Leeuw www.Belgoobeer.be | 0475 69 24 60 BROUWERIJ L’ERMITAGE www.ermitagenanobrasserie.be BEERSTORMING Alsembergsteenweg 75 – 1060 Brussel 0472 89 74 01 | www.beerstorming.net J’IRAI BRASSER CHEZ VOUS Neem contact op met Antoine Lavis op het nummer 0483 02 77 97 | jiraibrasserchezvous.com werken. Ze schotelt ons brouwrecepten van elders voor (I.P.A, Porters, Bitters en Single Hops) met een Belgische toets. Dorstlesser Dikkenek met een toets mandarijn wordt gebrouwen in Brasserie Belgoo in Sint­Pieters­Leeuw, aan de poorten van onze hoofdstad. Perfect om al van de lente te proeven wanneer het mooie weer op zich laat wachten. En om te bewijzen dat iedereen zich in het avontuur kan storten, proeven we de Lanterne, een droog, licht IPA­bier gebrouwen door Brasserie l’Ermitage. De brouwerij ligt in de buurt van het Zuidstation en dankt haar naam aan de stek in de Kluizenaarsstraat waar ze zich aan haar eerste experimenten waagde. Brouw je eigen bier! Jazeker, net als de brouwers van L’Ermitage kun jij zelf een poging wagen. Met Beerstorming bedenk je je eigen bierrecept en volg je alle stappen van de productie. Ook J’irai Brasser Chez Vous geeft je de kans om een bierrecept naar keuze te brouwen in jouw eigen comfortabele keuken en het daarna te proeven. De ideale activiteit om samen met vrienden of als teambuilding te doen. BECI - Brussel metropool - mei 2017 45
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN CHOCOLADESALON 26.05 BUURTFEEST Een leuk idee om een band tussen buren te creëren. Alle Brusselaars worden uitgenodigd om samen een feest te organiseren in hun straat of wijk. Diverse locaties | Gratis | lafetedesvoisins.be 05.05 | 27.05 KUNSTENFESTIVALDESARTS Tweetalig festival met opvoeringen, plastische en toneelkunst van Belgische en buitenlandse kunstenaars in een twintigtal Brusselse cultuurcentra. Diverse locaties | van € 4 tot € 20 | www.kfda.be 08.05 | 20.05 KONINGIN ELISABETHWEDSTRIJD Zoals ieder jaar palmt de wedstrijd het Flageygebouw in. Voor het eerst is er een sessie gewijd aan cellisten. Flagey | € 85 | www.cmireb.be 12.05 | 21.05 NACHTEN VAN DE BOTANIQUE Festival in het teken van nieuwe ontdekkingen, eclecticisme, opkomende tendensen en prille muzikale carrières. Kruidtuin – Koninklijk Circus € 19 per concert| botanique.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Kunstenfestivaldesarts Sinds 1994 staat het programma van dit tweetalige festival in het teken van hedendaags theater, dans, film en plastische kunst. Zo’n drie meiweken lang loopt het Kunstenfestivaldesarts in een twintigtal Brusselse kunst- en theatercentra en op openbare plaatsen in de hoofdstad. Kunstenfestivaldesarts Kunstberg 5 1000 Brussel www.kfda.be Het Kunstenfestivaldesarts heeft een zwak voor artistieke projecten die zich maar moeilijk in een “hokje” laten duwen. Het festival zoekt al dertien jaar alternatieven voor de mainstream en probeert te ontsnappen aan het vaste stramien op alle niveaus in de maatschappij. In 2017 treedt het festival in dialoog met de tentoonstelling “Het afwezige museum” van Wiels (vorige maand hier aan bod gekomen), die een vergelijkbare missie nastreeft. Het festival probeert een antwoord te vinden op het heersende populisme, niet door kritiek te uiten, maar door samen met artiesten mensen dichter dan ooit bij elkaar te brengen. We tippen je nog graag over de performance van Tania Bruguera, die je kan zien vanop een 8,50 m hoge cilinder. En over het project Within van Tarek Atoui die mensen bijeenbrengt rond “luisteren”. 04.06 MILIEUFESTIVAL Ontmoet de Brusselse milieuactoren om volop bij te leren en gezellige momenten te beleven. Biosnacks, straattheater, spelletjes en animatie voor kinderen en een groot, gratis concert. Jubelpark | Gratis | www.leefmilieu.brussels 28.05 20 KM DOOR BRUSSEL Bekende loopwedstrijd door het zuidelijke deel van de hoofdstad. Iedereen kan deelnemen. Je kunt ook als team lopen. Jubelpark | € 25 per persoon www.20kmdoorbrussel.be THE PRIDE Al 19 jaar brengt Pride flink wat deelnemers samen om op te komen voor gelijke kansen en hulde te brengen aan de lgbt-gemeenschap. Stadscentrum | Gratis | pride.be 26.05 | 28.05 BRUSSELS JAZZ MARATHON Een trefpunt voor jazzfans in Brussel, met een reeks concerten in talrijke Brusselse cafés en bars. Diverse locaties | Variabele prijzen brusselsjazzmarathon.be AVONDACTIVITEITEN 12.05 | 13.05 JAM’IN JETTE Festival met wereldmuziek en circus binnen en in de openlucht, iedereen welkom. Jeugdpark - Jette | Gratis | www.jaminjette.be 20.05 46 BECI - Brussel metropool - mei 2017 BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Gaëtan Thomas, eerste Brusselse en Belgische schipper in de Clipper Race Deze zomer zal de 29-jarige Gaëtan Thomas de eerste Belgische schipper zijn die een niet-professioneel team meeneemt in een zeilrace rond de wereld. Tien mannen en vrouwen, soms zonder zeilervaring, zullen 20 meter lange boten over de oceaan sturen. Een uitdaging waarvan de Brusselaar altijd gedroomd heeft. Een portret. Gaëtan is opgegroeid in Brussel en bracht een groot deel van zijn jeugd door op de zeilboot van zijn ouders. Zijn passie voor de zee en zeilen zet hem ertoe aan om de school te verlaten op zijn 16e waarna hij aan de slag gaat op zeilschepen, eerst als scheepsjongen WIST U DIT? Louise en Stefanie: koninginnenen prinsessennamen Wist u dit? De lanen en pleinen in een van de rijkste Brusselse wijken zijn vernoemd naar een Belgische koningin en twee prinsessen. We beginnen met het Louizaplein dat aangelegd werd halverwege de 19e eeuw. Er kwamen ook een Louizapoort en dan een Louizastraat, alle drie vernoemd naar de Franse prinses Louise d’Orléans die koning Leopold I huwde in 1832. In 1847 maakt de huidige Louizalaan (indertijd Terkamerenboslaan) het mogelijk om vanuit het stadscentrum het grootste park in Brussel te bereiken. Om afgunst te vermijden werd de laan later omgedoopt ter ere van Louise van België, de eerste dochter van Leopold II, terwijl de naam van haar zusje Stefanie naar het plein ging dat we ook nu nog kennen. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - mei 2017 47 en dan als schipper. Hij navigeert op de Europese zeeën en in de Caraïben, en steekt de Atlantische Oceaan vijf keer over, waarvan drie keer solo. Binnen enkele maanden stort hij zich op wat hij beschrijft als “een van de moeilijkste opdrachten van een schipper”. Hij zal matrozen met en zonder zeilervaring leren om “grote, krachtige zeilschepen te besturen in soms uiterst ruwe omstandigheden op de oceaan en tegelijk zorgen voor maximale veiligheid, concurrentie en plezier.“ Gaëtan vertrekt vanuit Engeland naar Brazilië en dan naar Zuid­Afrika. Vervolgens zet hij koers naar de Indische Oceaan, een nieuwe omgeving waar hij nooit eerder gevaren heeft, om dan rond zuidelijk Australië en door Indonesië naar de Chinese Zee te varen. Via een nieuwe onbekende, de Stille Oceaan, zeilt hij naar Seattle om dan door het Panamakanaal de oostkust van de Ver enigde Staten te berei ken en terug te keren naar Europa . Wie de meeste punten bijeenzeilt door regatta’s te winnen op bepaalde punten in het parcours komt als winnaar uit de race. Voor elke etappe komt er een nieuw zeilteam aan boord en begint Gaëtans opleidingsmissie opnieuw. Hoewel de deelnemers een opleiding krijgen aan land weet de schipper dat zijn missie alleen succesvol kan zijn als hij “streng is op het vlak van veiligheid en zijn team inspireert”. Gaëtan zal als eerste Belg aantreden in de Clipper Race en daar is hij erg trots op. Toch betreurt deze gepassioneerde zeiler dat het Belgische zeilmilieu zo ontoegankelijk is: “In Frankrijk en Nederland bestaan er heel wat gesubsidieerde verenigingen en plaatsen waar zeilen betaalbaar is. In België blijft tegen een voetbal trappen goedkoper dan zeilen, maar dankzij de sociale netwerken begint onze sport democratischer te worden”. Hoewel hij vaak op zee vertoeft, keert de jonge schipper nu en dan naar Brussel terug voor één dag of enkele maanden. Dan stapt hij meteen een café binnen om te genieten van tartaar met frietjes en een lekker biertje, met familie en vrienden. Ondanks zijn reislustige aard weet Gaëtan het zeker: hij heeft zijn hart verloren aan Brussel! Victor Lepoutre
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR ADC Production NV Hermesstraat 4C - 1930 Zaventem Nace: 46433 - Groothandel in foto- en filmapparatuur en in andere optische artikelen 47782 - Detailhandel in fotografische en optische artikelen en in precisieinstrumenten in gespecialiseerde winkels 77292 - Verhuur en lease van televisietoestellen en andere audio- en videoapparatuur afg.: Daniel Van Ruyssevelt Arnico BVBA de Foestraetslaan 42 - 1180 Brussel Nace: 64200 - Holdings afg.: Nicolas De Greef Auquier Chantal NP Minervalaan 20 - 1190 Brussel Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Chantal Auquier Bragard SA Axis Gate - Axis Parc Rue du Fond Cattelain 2 - 1435 Mont-Saint-Guibert Nace: 46411 - Groothandel in weefsels, stoffen en fournituren 46423 - Groothandel in kleding, met uitzondering van werk- en onderkleding 47512 - Detailhandel in huishoudtextiel en beddengoed in gespecialiseerde winkels afg.: Alexandre Blondiaux Bulkray BVBA Mudradgaarde 201 - 1070 Brussel Nace: 49320 - Exploitatie van taxi’s 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Raymond Umuhizi Coreso NV Kortenberglaan 71 - 1000 Brussel Nace: 35130 - Distributie van elektriciteit afg.: Jean-Francois Gahungu Fashion Atelier NP Kindermansstraat 1 - 1050 Brussel Nace: 46423 - Groothandel in kleding, met uitzondering van werken onderkleding 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten afg.: Mirjana Perkovic Ghelamco Group CVA Zwaanhofweg 10 - 8900 Ieper Nace: 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Paul Gheysens IC Belgium CVBA Adolphe Lacomblélaan 59 - 1030 Brussel Nace: 46140 - Handelsbemiddeling in machines, apparaten en werktuigen voor de industrie en in schepen en luchtvaartuigen 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markten opinieonderzoekbureaus afg.: Patrick Clerens Isavvy BVBA Vroegegroentenstraat 61-63 - 1190 Brussel Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 47191 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen niet overheersen (verkoopoppervlakte < 2500 m²) 4719101 - Kleinhandel in grote verscheidenheid van goederen waarbij voedings- en genotmiddelen niet overheersen, zoals kleding, meubelen, apparaten, ijzerwaren, cosmetica, sieraden, speelgoed, enz. afg.: Frédéric Naymark LSI - Language Studies INT BVBA Clovislaan 83 - 1000 Brussel Nace: 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Sylvaine Drablier Memnon Archiving Services NV Kareelovenlaan 3B - 1140 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Nicolas de Beco Oodrive BE NV Louizalaan 380 - 1050 Brussel Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Christophe Ophoff Please Surprise Me - Hopopup BVBA Veydtstraat 28 - 1060 Brussel Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 68100 - Handel in eigen onroerend goed 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg.: Emmanuelle Halabi Saidi Najwa NP Johann Sebastian Bachlaan 24 - 1083 Brussel afg.: Najwa Saidi SkyFarms BVBA Bloemtuinenlaan 16 - 1030 Brussel Nace: 01130 - Teelt van groenten, meloenen en wortel- en knolgewassen 81100 - Diverse ondersteunende activiteiten ten behoeve van voorzieningen 81300 - Landschapsverzorging afg.: Augustin Nourissier Stratenet SPRL Rue Clément-Didriche 5 - 5150 Floreffe Nace: 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73110 - Reclamebureaus afg.: Stéphane Bouchez Wilink Insurance SA Boulevard Baudouin 1er 25 - 1348 Louvain-la-Neuve Nace: 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 66210 - Risicoanalisten en schadetaxateurs 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg.: David Maus Wilink Insurance (Schuman) NV Ouiderghemselaan 40 - 1040 Brussel Nace: 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 66210 - Risicoanalisten en schadetaxateurs 66290 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met verzekeringen en pensioenfondsen afg.: Stéfano Ristuccia Wilink Insurance (Ukkel) NV Waterloosesteenweg 1389 - 1180 Brussel Nace: 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. afg.: Thierry Debacker Wilink Insurance NOH NV Peter Benoitplein 15M - 1120 Brussel Nace: 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 66210 - Risicoanalisten en schadetaxateurs 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg.: Didier Vandewauwer INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN A.T Kearney 36 Agoria Association socialiste de la personne handicapée (ASPH) 40 Beerstorming Benteler Engineering Bip Bip et Coyote BMW Brussels BNP Paribas Fortis Britse Kamer van Koophandel in België Brouwerij Belgoo Brouwerij l’Ermitage Brussels Beer Project Cantillon Club van Lotharingen CuteSolutions 45-47 31-33 38 5 ; 44 10-11 ; 14 44 45-47 45-47 45-47 45-47 44 24-26 48 BECI - Brussel metropool - mei 2017 16-19 Alliance of European Metropolitan Chambers (AEMC) Altran 5 ;42-43 31-33 EMAsphere En Stoemelings Engie Enterprise Europe Network Febiac Fondation pour l’enseignement Google Helios-IT Hôtel Van der Valk Verviers IBM Impulse IRIDIA J’irai Brasser Chez Vous Koninklijk Circus Londense Kamer van Koophandel MAD In Situ Mercer Microsoft Innovation 42-43 45-47 10-11 12 20-22 10-11 34-35 31-33 44 10-11 34-35 8 45-47 45-47 5 ; 42-43 40 31-33 Center Brussels Microsoft MIVB No Science Norriq Nspyre Orange Ouvroir (L’) Partena Philips Poolpio Progentis Quartier Latin Reed Reibel Retis Robert Walters Roland Berger RTBF Safran 34-35 34-35 10-11 45-47 31-33 31-33 20-22 40 28-29 31-33 34-35 20-22 44 34-35 42-43 20-22 42-43 16-19 34-35 10-11 Silva Hotel Spa-Balmoral Skyfarms Solidaris Spie Belgium Structura Suez België Tass The Privacy Office Théâtre de Liège Tridea ULB Unic-3D Vlerick Business School Volvo Wallonie Belgique Tourisme Wiels Younity Zen Car Zennebrouwerij 44 42-43 28-29 31-33 5 40 31-33 39 34-35 36 8 ; 16-19 36 24-26 8 4 45-47 28-29 ; 30 6 45-47 COMMUNITY AGENDA Fiscaliteit en financiën 25.05.2017 Actualité fiscale (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! 05.06.2017 LinkedIn start: ontdek de 1001 gezichten van het sociale netwerk 09.06.2017 Hoe omgaan met de pers? Efficiëntie 30.05.2017 In topvorm op het juiste ogenblik 01.06.2017 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! ICT 19 & 20.06.2017 Een beeld zegt meer dan duizend woorden: leer werken met Photoshop 26 & 27.06.2017 Projectmanagement kan eenvoudig zijn met MS Project 04.07.2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut, en hij noemt Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? Sociale wetgeving 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 (1) 16.05.2017 Le pécule de vacances des employés (1) 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 (1) 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Handelsrecht 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la “privacy by design” ? (1) 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 16.05.2017 Carbon footprint: de basis 19.05.2017 Het beheer van hulpbronnen en afval 09.06.2017 Mobiliteit 12 & 19.06.2017 Carbon footprint: voor gevorderden 09.2017 Het inkoopbeleid 09.2017 Energie 10.2017 De veerkrachtige onderneming 11.2017 Communicatie 12.2017 Nieuwe werkmodi 12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 31.05.2017 Individuele ontmoetingen met Zweedse inkopers uit de voedingssector 01.06.2017 Gérer les risques et les coûts d’expédition : Incoterms (1) 08.06.2017 Passez à l’électronique: facture, signature, recommandé… (1) 14.06.2017 Asian Days: Opportunities for Belgian enterprises in Asia 15.06.2017 Hoe overheidsaanbestedingen aanpakken ? 20.06.2017 European company mission to Taipei, Taiwan 06.10.2017 Individuele ontmoetingen met Duitse inkopers uit de voedingssector ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 31.05.2017 Seminar met Engie – Zonneplannen 13.06.2017 Speed Business Lunch 15.06.2017 After Work 16.06.2017 Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 11.05.2017 Wat betekent CE-markering voor mijn bedrijf? 19.05.2017 Jongler avec les méthodes de paiement à l’international (1) (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar BECI - Brussel metropool - mei 2017 49
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Wallonie : travailler au vert Wallonië: werken in het groen P. 7-85 P. 86-113 P. 114-131 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING CONVENTION BUREAU Évadez-vous en Wallonie L a Wallonie, ça vous dit ? C’est déjà, sans doute, l’évocation de quelques images : des villes qui battent le tempo, des lieux où l’histoire s’est écrite, des forêts habitées de légendes, des villages qui rivalisent de charme... Un terroir, une culture, un patrimoine… Vous croyez la connaître ? La Wallonie vous surprendra dans la diversité de ses provinces : Namur vous ouvre sa citadelle et vous emmène au creux de ses vallées ; le Hainaut dresse ses beffrois et vous invite à la fête ; Liège étonne par ses contrastes, entre anciens monastères et hauts lieux des sports moteurs ; le Luxembourg déploie les trésors de sa nature et de ses châteaux ; quant au Brabant wallon, il vous garantit le dépaysement à trois pas de Bruxelles. La Wallonie a tant à offrir ! Tant de charmes bien connus – dont 11 sites classés au patrimoine de l’Unesco – et tant de secrets qui restent à découvrir ! C’est aussi une destination idéale pour le visiteur « business » : des hôtels accueillants, des lieux de réunion parfaitement adaptés, un vaste choix d’équipements et d’activités, des plus sportives aux plus insolites. Pour de petits groupes ou en grande compagnie, et pour tous les budgets. Bref, tout ce qu’il vous faut pour un teambuilding réussi, un événement mémorable ou un séminaire productif. Tout cela dans un territoire proche et accessible en plein cœur de l’Europe. Ce petit guide vous propose de faciliter votre choix en vous présentant, de manière simple et pratique, le plus large éventail de possibilités pour l’organisation de vos réunions et incentives. Il ne tient plus qu’à vous de les découvrir – et de vous laisser tenter. Even op adem komen in Wallonië W at Wallonië in u oproept? Waarschijnlijk een aantal sterke beelden van levendige steden, historische oorden, betoverende en geheimzinnige wouden en bijzonder sfeervolle dorpen … Een streek met een rijke cultuur en erfgoed … Denkt u Wallonië goed te kennen? Laat u dan verrassen door de verscheidenheid van haar provincies: Namen, zijn citadel en zijn diepe valleien; Henegouwen, zijn belforten, zijn feesten en vieringen; de contrasten van Luik, tussen eeuwenoude kloosters en de spitstechnologie van zijn racecircuit; Luxemburg en zijn prachtige natuur en kastelen … En in Waals-Brabant vindt u al wat u nodig hebt om even op adem te komen, op een steenworp van Brussel. Wallonië heeft enorm veel te bieden. Naast de welbekende oorden en elf sites die op de werelderfgoedlijst van de UNESCO staan, blijven nog talrijke pareltjes te ontdekken! Ook de ‘business’-bezoeker vindt er zijn gading, met gezellige hotels, perfecte voorzieningen voor vergaderingen en seminars, een ruime keuze aan inrichtingen en talrijke sport- en ontspanningsactiviteiten. Dit alles zowel voor kleine als grotere groepen – en voor alle budgetten. Kortom, alles wat u zoekt voor een succesvolle teambuilding, een onvergetelijk evenement of een bijzonder nuttige seminar. Dit alles ligt vlakbij, in het hartje van Europa. Deze reisgids is bedoeld om de keuze te vergemakkelijken. U vindt er een uitgebreid aanbod aan mogelijkheden voor de organisatie van uw vergaderingen en incentives in Wallonië, de informatie is op een eenvoudige en praktische manier gestructureerd. Vertrek nu op ontdekkingsreis en laat u betoveren. Wallonie Belgique Tourisme +32 (0)81/844 117 – M. Pino Frau Meetings.incentives@wbtourisme.be www.meetinbelgium.be
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1 2 4 20 6 7 10 5 Présent partout en Wallonie Aanwezig overal in Wallonië 8 40 33 38 36 34 35 37 9 11 39 32 23 12 22 3 14 16 17 21 26 29 19 15 24 18 25 28 13 27 30 31 Brussels 1. Dolce La Hulpe Brussels 2. Golf Château de la Tournette 3. Leonardo Hotels 4. Martin’s Hotels 5. Le Bois du Cazier 6. Congres Hotel Van Der Valk Mons 7. Dream Hotel 8. Meetings at Golden Lakes 9. Louvexpo 10. La Maison de la Réunion 11. Point Centre 12. Abbaye de Stavelot 13. Circuit de Spa-Francorchamps 14. Hôtel "Les Comtes de Méan" 15. Corsendonk Sol Cress 16. Hôtel Husa de la Couronne 17. Ramada Plaza Liège City Center 18. Silva Hotel Spa-Balmoral 19. Kloster Heidberg Eupen 20. Naxhelet Golf Club HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE 21. Palais des Congrès de Liège 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 22. Park Inn by Radisson Liège Airport 23. R hotel experiences 24 Radisson Blu Balmoral 25. Radisson Blu Palace Hotel de Spa 26. Théâtre de Liège 27. Domaine des Hautes Fagnes 30. Val d’Arimont Hotel Resort 31. Auberge de la ferme 32. Azur en Ardenne 33. Château Jemeppe 34. La Claire Fontaine 35. Floréal La Roche 36. Quartier Latin 37. Vayamundo 38. Castel de Pont-à-Lesse 39. Château de la Poste 40. Accor Hotels 47 49 51 53 55 57 59 28. Hôtel de la Source Spa-Francorchamps 61 29. Hôtel Van der Valk Verviers 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 Dolce La Hulpe Brussels PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT L e Dolce La Hulpe Brussels, situé au cœur de la Forêt de Soignes, est un vrai sanctuaire verdoyant et tranquille, à seulement quelques minutes du centre de la capitale et de l'aéroport international de Bruxelles. Chaque séjour vise à nourrir l'esprit et le corps, dans la tradition des Hôtels et Resorts Dolce. ➤ 264 chambres ➤ 40 salles de réunion (de 51 à 750 m²) ➤ Spa Cinq Mondes, Wellness, terrains de tennis, parcours santé, 72 ha de forêt H et hotel Dolce La Hulpe Brussels ligt middenin het Zoniënwoud, in een groene oase van rust. Het centrum van de hoofdstad en de internationale luchthaven van Brussel liggen op enkele minuten reizen met de auto van het hotel. Elk verblijf is bedoeld om zowel lichaam als geest nieuwe energie in te boezemen, volgens de traditie van de Dolce Hotels en Resorts. ➤ 264 kamers ➤ 40 vergaderzalen (van 51 tot 750 m²) ➤ Spa Cinq Mondes, Wellness, tennisterreinen, trimbaan, 72 ha woud h Chaussée de Bruxelles, 135 – 1310 La Hulpe % pieter.allaerts@dolce.com ! 02 290 98 00 M www.dolcelahulpebrussels.com 7 © Dolce La Hulpe Brussels HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Golf Château de la Tournette © Golf Château de La Tournette PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT L e Golf Château de la Tournette, au sud de Bruxelles, est l'un des plus beaux et des plus prestigieux clubs de golf de Belgique, avec deux parcours à 18 trous, un parcours à 9 trous et un somptueux Clubhouse. ➤ Le château du XVIe siècle offre également un cadre apprécié pour des événements professionnels ou privés de qualité. ➤ Banquets, cocktails, meetings, trainings, conférences, team-building golf clinics ➤ 8 salles de 4 à 250 personnes ➤ Catering en interne ➤ Parking gratuit (300 places) h Chemin de Baudemont, 21 – 1400 Nivelles % events@tournette.com ! 067 894 279 M www.tournette.com 9 G olf Château de la Tournette, ten zuiden van Brussel, is een van de mooiste en meest prestigieuze golfclubs van België, met twee 18 holes golfbanen, een 9 holes golfbaan en een prachtig Clubhouse. ➤ Het 16e-eeuwse kasteel biedt ook een gewaardeerd kader voor kwalitatieve bedrijfsen privé evenementen. ➤ Banquets, cocktails, meetings, trainings, conferences, team-building golf clinics ➤ 8 zalen van 4 tot 250 personen ➤ Interne catering ➤ Kosteloze parking (300 plaatsen) HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Leonardo Hotels © Leonardo Hotels PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT L e Leonardo Hôtel Wavre avec ses 102 chambres de style contemporain vous offre un confort maximal. L’hôtel dispose de 6 salles de conférence, pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, pour des meetings, banquets ou autres événements d’entreprise. ➤ 102 chambres ➤ 6 salles de réunion (de 2 à 200 pers.) ➤ Restaurant, piscine extérieure D e Leonardo Hôtel Wavre biedt u een maximum aan comfort en 102 stijlvolle en hedendaagse kamers. Het hotel beschikt over zes conferentiezalen, die tot 200 personen kunnen onthalen. Ideaal voor meetings, banketten en andere bedrijfsevenementen. ➤ 102 kamers ➤ 6 vergaderzalen (van 2 tot 200 pers.) ➤ Restaurant, openluchtzwembad h Rue de la Wastinne, 45 – 1300 Wavre % b.deleers@leonardo-hotels.com ! 010 41 13 63 M www.leonardo-hotels.com 11 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Martin’s Hotels PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT D es réunions one-to-one aux conférences pour 1.000 personnes, en passant par les séminaires, kick-off meetings, lancements de produits, dîners de gala et autres événements, le groupe Martin's Hotels vous propose chaque fois la solution sur mesure et l'infrastructure la plus appropriée à vos besoins. Toujours dans des lieux magnifiquement situés, à l'identité forte et au charme envoûtant. ➤ 5 hôtels en Wallonie : Martin’s Château du Lac, Martin’s Manoir, Martin’s Grand Hotel, Martin’s Waterloo et Martin’s Red ➤ Ouverture en 2018 du Martin’s Louvain-la-Neuve et du Martin’s All Suites. h Av. du Lac, 87 – 1332 Genval % mice@martinshotels.com ! 02 655 03 85 M www.martinshotels.com 13 E en ontmoeting tussen twee personen of een conferentie voor 1.000 deelnemers? Een seminar of een kick-off meeting? Een productlancering, een galadiner of nog andere evenementen? Telkens biedt de groep Martin's Hotels een oplossing op maat en de infrastructuur die aan uw verwachtingen beantwoordt. De hotels zijn steeds prachtig gelegen, karaktervol en betoverend. ➤ 5 hotels in Wallonië: Martin’s Château du Lac, Martin’s Manoir, Martin’s Grand Hotel, Martin’s Waterloo en Martin’s Red ➤ Opening in 2018 van de Martin’s Louvain-laNeuve en de Martin’s All Suites. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Le Bois du Cazier PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN I nscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie sur fond de patrimoine industriel. Niché au creux d’un écrin de verdure, cet ensemble architectural est ceinturé de terrils propices aux promenades. L e Bois du Cazier staat niet alleen op de werelderfgoedlijst van de UNESCO: het geld voortaan als een leefomgeving met een industriële achtergrond. Midden in het groen bevindt zich dit architecturaal geheel ook in de onmiddellijke nabijheid van steenbergen, waarop heerlijk kan worden gewandeld. h Rue du Cazier, 80 – 6001 Marcinelle % c.ista@leboisducazier.be ! 071 88 08 56 M www.leboisducazier.be 15 © Jean-Luc Deru HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Congres Hotel Van Der Valk Mons PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN L e Congres Hotel est situé à côté de la sortie 24 de l’autoroute E19, à côté du Centre des Congrès (MICX) et derrière la gare de Mons. Le large parking sécurisé, les 9 salles de réunion et la capacité d’accueil de plus de 1000 personnes en font le lieu professionnel incontournable sur Mons! ➤ 126 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 6 à 800 pers.) ➤ Wellness, fitness, wifi haut débit, parking gratuit, restaurant et brasserie 180 pers., terrasse 100 pers., accès moins valides, green key, vue sur le Beffroi de Mons h Av. Mélina Marcour, 7 – 7000 Mons % fvdd@hotelmons.eu ! 065 39 02 07 M www.hotelmons.eu 17 H et Congres Hotel ligt naast afrit 24 van de autosnelweg E19, naast het Congrescentrum (MICX) en achter het station van Bergen. Ruime en beveiligde parking, 9 vergaderzalen en capaciteit voor meer dan 1.000 personen: het hotel is ideaal voor uw beroepsevenementen in Bergen ➤ 126 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 6 tot 800 pers.) ➤ Wellness, fitness, hoge-snelheidswifi, gratis parking, restaurant en brasserie voor 180 pers., terras voor 100 pers., toegankelijk voor mindervaliden, green key, uitzicht op het belfort van Bergen © Congres Hotel Van Der Valk Mons HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Dream Hotel PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN H ôtel 4 étoiles dans une ancienne chapelle comprenant un restaurant « Mezzo », une brasserie « Meaculpa », un lounge bar « Delirium », des salles de séminaires et un spa « Altereago » situé dans le cœur historique de Mons. Proche de l'autoroute, et non loin de l'aéroport de Charleroi et de Lille. ➤ 62 chambres ➤ 3 salles de réunion (de 40 à 80 pers. en théâtre) E en 4-sterrenhotel in een vroegere kapel, met daarin het restaurant ‘Mezzo’, de brasserie ‘Meaculpa’, de lounge bar ‘Delirium’, seminarzalen en de spa ‘Altereago’ in het historisch hartje van de stad Bergen. De autosnelweg ligt dichtbij. Ook de luchthavens van Charleroi en Rijsel liggen niet ver af. ➤ 62 kamers ➤ 3 vergaderzalen (voor 40 tot 80 pers. – schouwburgconfiguratie) h Rue de la grande Triperie, 17 – 7000 Mons % info@dream-mons.be ! 065 32 97 20 M www.dream-mons.be 19 © Adeline Delforge HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Meetings at Golden Lakes PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN déalement situé sur les rives du plus grand lac de Belgique (L’Eau d’Heure), le centre de conférences ultra-moderne du Golden Lakes (580 m²) rassemble, dans un cadre authentique et dépaysant, tout le confort, le professionnalisme et la tranquillité indispensables à la réussite de vos séminaires, incentives et team buildings. ➤ 79 chambres ➤ 7 salles de réunion (de 50 à 438 m²) ➤ Restaurant de 90 couverts ➤ Wellness (sauna, jacuzzi), salle de remise en forme ➤ Activités incentives et team building, vue sur lac, pleine nature h Route de la Plate Taille 6440 Boussu-lez-Walcourt % direction-goldenlakes@lamy.be ! 0499 88 10 21 M www.goldenlakesvillage.be 21 I P erfect gelegen op de oevers van het grootste meer van België (de Eau d’Heure), biedt het ultramodern congrescentrum Golden Lakes (580 m²) in een natuurlijke en rustige omgeving al het comfort, het professionalisme en de sereniteit die u nodig hebt voor het welslagen van uw seminars, incentives en teambuildings. ➤ 79 kamers ➤ 7 vergaderzalen (van 50 tot 438 m²) ➤ Restaurant voor 90 mensen ➤ Wellness (sauna, jacuzzi), fitnesszaal ➤ Incentive en teambuilding activiteiten, uitzicht op het meer, in volle natuur © Golden Lakes HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE © E.Hoebeke Louvexpo PROVINCE DE HAINAUT/ PROVINCIE HENEGOUWEN S itué à l'entrée de La Louvière (Mons 15', Charleroi 20', Bruxelles 45', Lille 90'), Louvexpo met à disposition des entreprises 6000 m², dont 4800 m² d'espaces modulables, 3 salles de réunion, un espace bar et une cuisine parfaitement équipée. De nombreux équipements et services offrent une solution « clé sur porte » pour chaque type d'événement. ➤ 3 salles de réunion (de 30 à 60 pers.) ➤ Catering en interne ou via un traiteur externe ➤ Lumière du jour, plain-pied ➤ 500 places parking, accessibilité grâce au contournement ouest de la ville ➤ Gare et autoroute à proximité h Rue Arthur Delaby, 7 – 7100 La Louvière % info@louvexpo.be ! 064 77 33 33 M www.louvexpo.be 23 B ij het binnenrijden van La Louvière (op 15’ van Mons/Bergen, 20’ van Charleroi 20', 45’ van Brussel, 90’ van Rijsel) treft u Louvexpo. Het centrum stelt 6000 m² ter beschikking van de ondernemingen (waaronder 4800 m² modelleerbare ruimten, drie vergaderzalen, een bar en een volledig uitgeruste keuken). Dankzij de zeer volledige apparatuur en diensten vindt u er een ‘turnkey’ oplossing voor elk type evenement. ➤ 3 vergaderzalen (van 30 tot 60 pers.) ➤ Catering: intern over via een externe traiteur ➤ Daglicht, gelijkvloers ➤ 500 parkeerplaatsen toegankelijk via de west singel van de stad ➤ Dichtbij station en autosnelweg © LOUVEXPO SCRL © E.Hoebeke HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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La Maison de la Réunion PROVINCE DE HAINAUT/ PROVINCIE HENEGOUWEN L a Maison de la Réunion est une société coopérative créée à l’initiative de M. Tommy Leclercq, Gouverneur du Hainaut. La mission de la Maison de la Réunion est de favoriser le networking et les relations B2B entre les entreprises. Au travers de ses activités et initiatives, elle se veut au service de l’économie et de la société. ➤ De 2 à 150 participants ➤ Disponibilité de salles de réunion et de conférences ➤ Différents services ➤ Cadre authentique, agréable et discret. h Rue de la réunion, 3-5 – 7000 Mons % jonathan.dubois@hainaut.be; mathieu.boudart@outlook.com. ! 0471 10 76 02; 0479 73 43 79 25 L a Maison de la Réunion’ is een coöperatieve vennootschap die op het initiatief van de heer Tommy Leclercq, Gouverneur van de provincie Henegouwen, werd opgericht met de bedoeling netwerking en B2B relaties tussen ondernemingen te bevorderen. Het centrum wil, via allerlei activiteiten en initiatieven, ten dienste staan van de economie en de samenleving. ➤ Voor 2 tot 150 deelnemers ➤ Vergader- en conferentiezalen ter beschikking ➤ Verscheidene diensten ➤ Een authentieke, aangename en discrete omgeving. © La Maison de la Réunion. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE POINT CENTRE © J. Vandenberg PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN C entre de séminaires au cœur de l'Aéropole de Gosselies, facilement accessible et vaste parking gratuit. 8 salles de réunions modulables, pouvant accueillir de 2 à 180 personnes et dotées d’équipements professionnels, pour l'organisation de vos conférences, réunions d'entreprises, formations, workshops... Notre équipe est également à votre écoute tout au long de votre événement. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations et utiliser votre code cadeau : BECI2017. D it seminar-centrum middenin de Aéropole van Gosselies is vlot toegankelijk en beschikt over een ruime, kosteloze parking. Acht configureerbare vergaderzalen, voor 2 tot 180 personen. De zalen beschikken over professionele apparatuur voor conferenties, bedrijfsvergaderingen, opleidingen, workshops enz. Ons team luistert steeds naar uw wensen tijdens het evenement. Aarzel niet ons te contacteren voor verdere informatie en gebruik zeker onze geschenkcode BECI2017. h Av. Georges Lemaître, 19 – 6041 Charleroi % sandra.bouts@biopole.be ! 071 37 86 58 M www.pointcentre.be 27 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Abbaye de Stavelot PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK D e l’histoire de l’une des plus anciennes fondations monastiques de Belgique à celle du plus beau circuit du monde en passant par l’univers d’Apollinaire, venez découvrir l’Abbaye de Stavelot et son site, patrimoine exceptionnel de Wallonie. ➤ 6 salles (de 5 à 300 pers.) ➤ Catering en interne ou via un traiteur externe ➤ Un cadre prestigieux pour vos événements, à deux pas de Spa-Francorchamps et en pleine nature D e geschiedenis van een van de oudste abdijen van België, het verhaal van het mooiste circuit ter wereld en daarnaast ook de wereld van Apollinaire. Dit alles staat u te wachten in de Abdij van Stavelot en haar domein, een buitengewoon erfgoed van Wallonië. ➤ 6 zalen (van 5 tot 300 pers.) ➤ Interne catering of via een externe traiteur ➤ Een prestigieuze omgeving voor uw evenementen, op een steenworp van SpaFrancorchamps en middenin de natuur h Abbaye de Stavelot, Cour de l'Abbaye, 1 – 4970 Stavelot % p.erler@abbayedestavelot.be ! 080 88 08 78 M www.abbayedestavelot.be 29 © Abbaye de Stavelot HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Circuit de Spa-Francorchamps © Circuit de Spa-Francorchamps PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e circuit de Spa-Francorchamps est un lieu unique pour vos événements, grâce à ses salles pouvant accueillir jusqu’à 600 personnes. Offrez à vos collègues, clients ou prospects un baptême de piste ou l’une des nombreuses activités. ➤ 24 salles, jusqu’à 600 pers. ➤ Catering en interne ou via un traiteur agréé ➤ Vue imprenable sur la piste ➤ Vastes parkings gratuits H et circuit van Spa-Francorchamps is een unieke plek voor uw evenementen, met zalen die tot 600 personen kunnen ontvangen. Bied uw collega’s, klanten of prospects een eerste rit op de piste of een van de talrijke andere activiteiten.. ➤ 24 zalen, tot 600 pers. ➤ Interne catering of via een erkende traiteur ➤ Fantastisch uitzicht op het circuit ➤ Ruime kosteloze parkings h Route du Circuit, 55 – 4970 Stavelot % thomas.dooms@spa-francorchamps.be ! 087 29 37 00 M www.spa-francorchamps.be 31 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hôtel "Les Comtes de Méan" PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK D estiné à une clientèle d’affaires, situé au centre de l’Euregio, l’hôtel "Les Comtes de Méan" (anciennement Crowne Plaza) est un véritable complexe urbain, subtil mélange d’ancien et de contemporain. Une personne de contact unique à votre disposition. ➤ 125 chambres ➤ 12 salles de réunion (de 2 à 300 pers.) ➤ Centre de bien-être Osmose ➤ Bar, terrasses, parking à 50 m ➤ Restaurant bistronomique l’Atelier du Sélys (chef réputé, Samuel Blanc) h Rue Mont Saint-Martin, 9-11 – 4000 Liège % sales@lescomtesdemean.be ! 04 267 67 43 (code BECI 2017) M www.lescomtesdemean.be 33 M iddenin de Euregio is het hotel "Les Comtes de Méan" (vroeger Crowne Plaza) vooral bestemd voor een zakelijke clientèle. Dit waarachtig stedelijk complex mengt oude en hedendaagse elementen op een subtiele manier. Een contactpersoon staat ter beschikking. ➤ 125 kamers ➤ 12 vergaderzalen (van 2 tot 300 pers.) ➤ Wellnesscentrum Osmose ➤ Bar, terrassen, parking op 50 m ➤ Bistronomisch restaurant l’Atelier du Sélys (met beroemde chef Samuel Blanc) © Comtes de Méan HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Corsendonk Sol Cress © Corsendonk Sol Cress PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e Domaine Sol Cress bénéficie d'une situation idéale en bordure d'une forêt de 1 300 hectares, non loin de la ville de Spa. Il ne vous faudra que 15 minutes de marche pour rejoindre le centre-ville. Sol Cress se situe juste à côté des Thermes de Spa. Nous avons plusieurs types de logement possibles (max. 300 personnes). ➤ 110 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 15 à 400 pers.) ➤ Restaurant (max. 350 pers.) ➤ Terrain de tennis, piste de pétanque, terrain de volley et de basket, aire de jeux, table de ping-pong, terrasse h Spaloumont, 5 – 4900 Spa % vanhecke@corsendonksolcress.com ! 087 77 23 53 M www.solcress.be 35 H et Domaine Sol Cress ligt ideaal aan de rand van een woud van 1.300 hectaren, op een steenworp van de stad Spa. Een kwartiertje wandelen en u bent in het stadscentrum. De Sol Cress ligt vlak naast de Thermes de Spa. Meerdere accommodatieformules (max. 300 personen). ➤ 110 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 15 tot 400 pers.) ➤ Restaurant (max. 350 pers.) ➤ Tennisterrein, petanquebaan, volley- en basketbalterrein, speelplein, tafeltennis, terras HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hôtel Husa de la Couronne PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK E xcellent hôtel 3* idéalement situé en face de la gare des Guillemins et très proche des principales sorties d'autoroute. L'hôtel offre une salle de réunion toutes commodités, située en face du patio couvert, doté de fauteuils confortables. Accès gratuit au wifi dans tout l'hôtel. ➤ 77 chambres ➤ Salle de réunion de 70 m² ➤ American breakfast buffet ➤ Lunch service traiteur et varié ➤ Repas du soir chez notre partenaire, menus variés sur demande h Place des Guillemins, 11 – 4000 Liège % info.couronne@husa.es ! 04 340 30 00 M www.hotelhusadelacouronne.be 37 E en prima driesterrenhotel ideaal gelegen tegenover het Guillemins station en vlakbij de voornaamste op- en afritten van de autosnelweg. Het hotel biedt een volledig uitgeruste vergaderzaal, vlak tegenover een gedekte patio met comfortabele fauteuils. Gratis wifi in gans het hotel. ➤ 77 kamers ➤ Vergaderzaal van 70 m² ➤ American breakfast buffet ➤ Ruime keuze aan lunchmogelijkheden, met een traiteurdienst ➤ Avondmaal bij onze partner; allerlei menu’s op aanvraag beschikbaar © Hôtel Husa de la Couronne HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Ramada Plaza Liège City Center PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S itué au cœur de la Cité Ardente, à quelques minutes des axes routiers, le Ramada Plaza Liège City Center vous offre l’accessibilité et le confort 4* : 149 chambres, restaurant et bar, Fitness Center, wifi, terrasses et jardins, parking privé et sécurisé. ➤ 149 chambres ➤ 6 salles de réunion (de 5 à 240 pers. en théâtre) ➤ Restaurant dans un ancien couvent du XVIIe siècle I n het hartje van de Cité Ardente en op enkele minuten van de grote invalswegen combineert het Ramada Plaza Liège City Center toegankelijkheid en 4-sterrencomfort: 149 kamers, restaurant en bar, Fitness Center, wifi, terrassen en tuinen, private beveiligde parking. ➤ 149 kamers ➤ 6 vergaderzalen (van 5 tot 240 pers., in schouwburgconfiguratie) ➤ Restaurant in een oud klooster van de 17e eeuw h Quai Saint Léonard 36 – 4000 Liège % sales@ramadaplaza-liege.com ! 04 228 81 11 M www.ramadaplaza-liege.com 39 © Wyndham HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Silva Hotel Spa-Balmoral © Silva Hotel Spa-Balmoral PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK N iché au cœur des collines boisées des Ardennes belges, le Silva Hotel SpaBalmoral est un lieu unique pour vos réunions. Il dispose de 126 chambres, 16 salles de conférences, et se trouve à quelques minutes du célèbre circuit de Spa-Francorchamps. ➤ 126 chambres ➤ 16 salles de réunion (de 8 à 300 pers.) ➤ Restaurant gastronomique (240 places assises) ➤ Centre de bien-être ➤ Vue exceptionelle h Route de Balmoral, 33 – 4900 Spa % katja.kleingeld@silvahotel.be ! 087 79 32 50 M www.silvahotelspabalmoral.be 41 M iddenin de beboste heuvels van de Belgische Ardennen: het Silva Hotel Spa-Balmoral, een geweldige plaats voor uw vergaderingen. Het hotel beschikt over 126 kamers en 16 conferentiezalen en bevindt zich op amper enkele minuten van het beroemde circuit van Spa-Francorchamps ➤ 126 kamers ➤ 16 vergaderzalen (van 8 tot 300 pers.) ➤ Gastronomisch restaurant (240 plaatsen) ➤ Wellnesscentrum ➤ Prachtig uitzicht HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Kloster Heidberg Eupen PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C e bâtiment du 18e siècle, classé au patrimoine monumental, est situé à quelques encablures de la gare d’Eupen et du centre-ville. Ce centre de séminaires et d’événements permet de multiples utilisations adaptées, avec possibilité d’hébergement. ➤ 5 salles, de 2 à 170 personnes ➤ Catering possible via un traiteur externe ➤ Cadre exceptionnel où le bâtiment historique est en parfaite harmonie avec la modernité et une technologie à la pointe D it 18de-eeuws gebouw werd opgenomen in het monumentenerfgoed. Het bevindt zich niet ver van het station van Eupen en het stadscentrum. Dit centrum voor seminaries en evenementen kan flexibel voor verschillende doeleinden worden gebruikt, met mogelijkheid tot overnachting. ➤ 5 zalen, van 2 tot 170 personen ➤ Catering mogelijk via een externe traiteur ➤ Een uitzonderlijke omgeving, met een historisch gebouw dat een perfecte harmonie vertoont met moderniteit en spitstechnologie. h Bahnhofstrasse 4 – 4700 Eupen % info@klosterheidberg.be ! 087 39 22 50 M www.klosterheidberg.be 43 © Kloster Heidberg HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Naxhelet Golf Club © Rikir PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C e petit bijou élégamment serti dans un écrin de verdure, à 25 minutes de Namur et de Liège, 50 de Bruxelles ou 70 d’Anvers, a été imaginé comme un lieu de détente à part entière, où se mêlent nature, sport, bien-être, gastronomie et art de vivre. ➤ 35 chambres ➤ 3 salles de réunion (de 2 à 200 pers.) ➤ Wellness, golf, restaurant gastronomique, brasserie ➤ Parking gratuit ➤ Situé à 5 min de l’E42 h Rue Naxhelet, 1 – 4520 Wanze % caroline@naxhelet.be ; meetings@naxhelet.be ! 085 82 64 08 M www.naxhelet.be 45 E en pareltje in een groene omgeving, op 25 minuten van Namen en Luik, 50 minuten van Brussel of 70 minuten van Antwerpen. Ontworpen als een volwaardig ontspanningsoord waar natuur, sport, wellness, gastronomie en levensstijl elkaar aanvullen. ➤ 35 kamers ➤ 3 vergaderzalen (van 2 tot 200 pers.) ➤ Wellness, golf, gastronomisch restaurant, brasserie ➤ Gratis parking ➤ Gelegen op 5 min van E42 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Palais des Congrès de Liège PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S itué en bord de Meuse, équipé de 25 salles polyvalentes, le Palais des Congrès de Liège accueille dans un cadre feutré tous types de manifestations: congrès, séminaires, réunions mais aussi fêtes d'entreprise, salons... ➤ 22 salles de réunion (de 9 à 1.000 pers.) ➤ Catering organisé en interne ➤ Situation exceptionnelle, dans un parc et le long de la Meuse ➤ Lumière naturelle dans la majorité des salles ➤ Régie technique propre et parkings privés h Esplanade de l'Europe, 2A – 4020 Liège % location@palaisdescongresliege.be ! 04 340 38 88 M www.palaisdescongresliege.be 47 O p de oevers van de Maas biedt het Luikse Palais des Congrès 25 polyvalente zalen en een gemoedelijke omgeving voor alle types evenementen: congressen, seminars, vergaderingen, maar ook bedrijfsfeesten, vakbeurzen enz. ➤ 22 vergaderzalen (van 9 tot 1.000 pers.) ➤ Interne catering ➤ Prachtig gelegen in een park, langs de Maas ➤ Daglicht in de meeste zalen ➤ Eigen technische uitrustingen en privé parkeergelegenheid © IGIL HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Park Inn by Radisson Liège Airport PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e Park Inn Liège Airport est le lieu idéal pour les voyageurs tant d’affaires que de loisirs : 100 chambres modernes et colorées dans le style Park Inn. 8 salles modulables (259 m²) pour l’organisation de vos événements. ➤ 100 chambres ➤ 8 salles de réunion (de 6 à 130 pers.) ➤ Brasserie-restaurant Saint-Louis ➤ Salle de fitness e Park Inn Liège Airport is ideaal zowel voor zakenreizigers als toeristen: 100 moderne gekleurde kamers, in de Park Inn stijl. 8 moduleerbare zalen (259 m²) voor de organisatie van uw evenementen. ➤ 100 kamers ➤ 8 vergaderzalen (van 6 tot 130 pers.) ➤ Brasserie-restaurant Saint-Louis ➤ Fitnesszaal D h Rue de l'Aéroport, 14 Bat 14 – 4460 Grâce-Hollogne % borris.ooslandt@parkinn.com ! 04 241 00 22 M www.parkinn.com/airporthotel-liege 49 © Park Inn by Radisson Liege Airport HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE R hotel experiences PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S itué au pied de la célèbre côte de La Redoute à Remouchamps, le R hotel experiences est facile d’accès, à moins de 20 min. de la gare TGV de Liège à 1 h de l’aéroport de Bruxelles National. Le R hôtel dispose de 53 chambres dont 5 suites tout confort, décorées dans un design exclusif. ➤ 53 chambres ➤ 5 salles de réunion (de 12 à 215 pers.) ➤ Centre de Wellness, fitness, restaurant Bar Umami, location de vélos, cabinet médical sportif A an de voet van de beroemde helling La Redoute in Remouchamps, is de R hotel experiences gemakkelijk toegankelijk, op minder dan 20 minuten van het TGV station van Luik en op 1 uur van de Luchthaven Brussel Nationaal. De R hotel beschikt over 53 kamers, waaronder vijf bijzonder comfortabele suites met een exclusief designdecoratie. ➤ 53 kamers ➤ 5 vergaderzalen (van 12 tot 215 pers.) ➤ Wellness- en fitnesscentrum, restaurant-bar Umami, verhuur van fietsen, medische praktijk voor sportaangelegenheden h Square Philippe Gilbert, 1 – 4920 Remouchamps % valerie.china@r-hotel.be ! 04 239 72 04 M www.r-hotel.be 51 © R-hotel experiences HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Radisson Blu Balmoral © Radisson Blu Balmoral PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK e Radisson Blu Balmoral, situé en bordure de forêt, vous accueille dans un environnement calme. Ses 106 chambres, ses 6 salles de séminaire, son restaurant et son centre de bien être en font l’endroit idéal pour l’organisation de tous vos évènements. ➤ 106 chambres dont 21 suites spacieuses ➤ 6 salles de séminaires avec lumière du jour, entièrement équipées, de 5 à 200 pl. (debout)/de 5 à 170 pl. (assises) ➤ Notre restaurant « Entre Terre & Mer » pouvant accueillir 170 couverts h Avenue Léopold II, 40 – 4900 Spa % meetings.spa@radissonblu.com ! 087 79 21 42 M www.radissonblu.com/fr/balmoralhotel-spa 53 L D e aan de rand van het woud gelegen Radisson Blu Balmoral ontvangt u in een rustige omgeving. 106 kamers, zes seminarzalen, een restaurant en een wellness centrum… U hebt alles bij de hand om er al uw evenementen in de best mogelijke omstandigheden te organiseren. ➤ 106 kamers, waaronder 21 ruime suites ➤ 6 seminarzalen met daglicht, volledig uitgerust, voor 5 tot 200 personen (rechtstaand) of 5 tot 170 personen (zittend) ➤ Het restaurant ‘Entre Terre & Mer’ ontvangt tot 170 gasten. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Radisson Blu Palace Hotel de Spa PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK S i tué au cœur de la ville de Spa, à 1h20 de Bruxelles, le Radisson Blu Palace Hotel de Spa dispose de 120 chambres dont 35 chambres supérieures rénovées en 2017. Les 2 salles de réunion, ‘Aqua’ et ‘Terra’ (salle avec lumière du jour) sont divisibles en 4 salles distinctes et peuvent accueillir chacune 150 séminaristes. ➤ 120 chambres ➤ 8 salles de réunion (de 2 à 180 pers.) ➤ Brasserie, Thermes de Spa, Parking I n het hartje van de stad Spa, op 1u20 van Brussel, biedt de Radisson Blu Palace Hotel van Spa 120 kamers, waaronder 35 superieure kamers die in 2017 werden gerenoveerd. De twee vergaderzalen ‘Aqua’ en ‘Terra’ (met daglicht) kunnen in vier aparte ruimtes worden ingedeeld en elk 150 seminardeelnemers onthalen. ➤ 120 kamers ➤ 8 vergaderzalen (van 2 tot 180 pers.) ➤ Brasserie, Thermen van Spa, Parking h Place Royale, 39 – 4900 Spa % nicolas.lemajeur@radissonblu.com ! 087 27 97 42 M www.radissonblu.com/fr/palacehotel-spa 55 © Radisson Blu Palace Hotel De Spa HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Théâtre de Liège PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C ’est dans un cadre somptueux et en plein centre-ville que le Théâtre de Liège met à votre disposition ses espaces pour vos réunions, séminaires, cocktails, réceptions ou tout autre événement. ➤ 9 salles (de 5 à 557 pers.) ➤ Catering en interne ➤ Privilégiant le bois, le béton et le verre, le Théâtre de Liège compte un espace total de 7.800 m2 contemporain I mêlant néoclassicisme et design n het centrum van de stad stelt het Théâtre de Liège zijn weelderige decoratie en zijn prachtige zalen ter beschikking voor uw vergaderingen, seminars, cocktails, recepties en andere evenementen. ➤ 9 zalen (van 5 tot 557 pers.) ➤ Interne catering ➤ Het Théâtre de Liège speelt met hout, beton en glas in een totale ruimte van 7.800 m2 waar neoklassiek en moderne design hand in hand gaan. h Place du 20 Août – 4000 Liège % f.rossillion@theatredeliege.be ! 04 344 71 95 M www.theatredeliege.be 57 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Domaine des Hautes Fagnes © Le Domaine des Hautes Fagnes PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L ogé dans un écrin naturel de toute beauté, l’hôtel « Domaine des Hautes Fagnes » offre tous les atouts pour l’organisation d’un séminaire, d’un événement ou d’un séjour détente d’exception au cœur de la Réserve Naturelle des Hautes Fagnes. ➤ 71 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 2 à 130 pers.) ➤ Centre wellness, restaurant, brasserie, lounge bar ➤ Activités incentive, feu de camp, situation en pleine nature M iddenin een prachtige natuurlijke omgeving biedt het hotel ‘Domaine des Hautes Fagnes’ alle troeven voor de organisatie van een seminar, een evenement of een verblijf om te ontspannen in het hartje van het Natuurreservaat van de Hoge Venen. ➤ 71 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 2 tot 130 pers.) ➤ Wellnesscenter, restaurant, brasserie, lounge bar ➤ Incentives, kampvuur, in volle natuur h Rue des Charmilles, 67 – 4950 Ovifat % info@dhf.be ! 080 44 69 87 M www.dhf.be 59 Hotel Restaurant Seminar Wellness HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Hôtel de la Source Spa-Francorchamps © Hôtel de la Source - Ingrid Otto PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L’ hôtel 4 étoiles contemple le circuit de SpaFrancorchamps. Il dispose de 90 chambres et suites, 9 salles de séminaires modulables avec lumière du jour, un restaurant Le Legends et un Espace Wellness. ➤ 9 salles de séminaires (5 à 400 pers, 550 m²) ➤ 90 chambres luxueuses et suites ➤ Wellness (fitness, sauna, douches chromatiques) ➤ Restaurant, bar et terrasse ➤ Parking couvert et parking extérieur ➤ WIFI gratuit h Route du Circuit, 22 – 4970 Francorchamps % reservations@hotel-de-la-source.com ! 087 79 58 00 M www.hotel-de-la-source.com 61 D it 4-sterrenhotel kijkt uit op het circuit van Spa-Francorchamps. Het beschikt over 90 kamers en suites, 9 moduleerbare seminarzalen met daglicht, het restaurant Le Legends en een wellnessruimte ➤ 9 vergaderzalen (5 tot 400 pers, 550 m²) ➤ 90 deluxe kamers en suites ➤ Wellness (fitness, sauna, aromatische douches) ➤ Restaurant, bar en terras ➤ Indoor en outdoor parking ➤ Gratis WIFI HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Hotel Van der Valk Verviers © Hotel Van der Valk Verviers PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK C e t hôtel quatre étoiles, distant d’une dizaine de minutes de Spa, a ouvert ses portes en 2009. Pour l’organisation de séminaires, conférences, événements, mariages ou autres fêtes, l’hôtel Verviers met à disposition neuf salles flexibles pouvant accueillir de 20 à 500 invités. Des incentives palpitantes sont également possibles sur le circuit de Spa-Francorchamps. ➤ 100 chambres ➤ 9 salles de réunion (de 20 à 200 pers.) ➤ Centre wellness, restaurant, activité incentives, parking 400 places, centre de congrès h Rue de la Station, 4 – 4800 Verviers % commercial@hotelverviers.be ! 087 30.56.56 M www.hotelverviers.be 63 D it viersterrenhotel op een tiental minuutjes van Spa opende zijn deuren in 2009. Het hotel biedt negen moduleerbare zalen die van 20 tot 500 genodigden kunnen onthalen voor seminars, conferenties, evenementen, huwelijken en andere feesten. Op het nabijgelegen circuit van Spa-Francorchamps kunnen boeiende incentives worden georganiseerd. ➤ 100 kamers ➤ 9 vergaderzalen (van 20 tot 200 pers.) ➤ Wellnesscenter, restaurant, incentives, parking voor 400 wagens, congrescentrum HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Val d’Arimont Hotel Resort © Val d'Arimont Hotel - Resort PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L e Val d’Arimont se situe non loin du centre de Malmedy, à la lisière des Hautes Fagnes. Les salles de réunion équipées, l’hôtel, le restaurant, les cottages et la nature forment un cadre idéal pour les team buildings, les séminaires et les réunions. ➤ 47 chambres ➤ 4 salles de réunion (de 10 à 120 pers.) ➤ Piscines intérieure et extérieure, hammam, whirlpool ➤ Terrain de tennis, hall de squash, mini-golf, team-cooking, en forêt h Chemin du Val, 30 – 4960 Malmedy % richard@val-arimont.be ! 080 33 07 61 M www.val-arimont.be 65 D e Val d’Arimont ligt niet ver van het centrum van Malmedy, aan de rand van de Hoge Venen. De goed uitgeruste vergaderzalen, het hotel, het restaurant, de cottages en de natuur vormen samen een ideale omgeving voor teambuildings, seminars en vergaderingen. ➤ 47 kamers ➤ 4 vergaderzalen (van 10 tot 120 pers.) ➤ Zwembad binnen en buiten, hammam, whirlpool ➤ Tennisveld, squashhal, minigolf, team cooking in de bossen HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Auberge de la ferme © Auberge de la ferme PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L a diversité des infrastructures et des services mis à votre disposition vous permet d’organiser sans difficulté une retraite d’entreprise où restauration, réunions et logement sont concentrés dans un seul lieu. En un mot comme en cent, l’Auberge de la Ferme possède tout le nécessaire pour garantir un séjour professionnel en Ardenne, sans perdre la touche si caractéristique des entreprises familiales. ➤ 75 chambres ➤ 4 salles de réunion (de 12 à 60 pers.) ➤ Restaurant gastronomique 120 couverts, restaurant brasserie du terroir 100 couverts, team cooking, cave à vins h Rue de la Cense, 21 – 6830 Rochehaut % michel@aubergedelaferme.com ! 061 46 10 00 M www.aubergedelaferme.be 67 H et ruime aanbod aan infrastructuren en diensten is ideaal om moeiteloos een retraite met het personeel van uw bedrijf te organiseren. Het restaurant, de vergaderzalen en de kamers bevinden zich allemaal in hetzelfde gebouw. De Auberge de la Ferme beschikt over al wat u nodig hebt voor het succes van een beroepsverblijf in de Ardennen. De Auberge biedt u ook alle troeven van een familiebedrijf. ➤ 75 kamers ➤ 4 vergaderzalen (van 12 tot 60 pers.) ➤ Gastronomisch restaurant (120 plaatsen), restaurant-brasserie met streekproducten (100 plaatsen), team cooking, wijnkelder HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Azur en Ardenne © Azur en Ardenne PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG nfrastructure moderne dans un écrin de verdure exceptionnel ! Endroit idéal pour séminaires & événements. 4 salles accueillant jusqu’à 250 pers. Grand parking, wellness, restaurant, bar, terrasse. 54 chambres et de vastes espaces extérieurs. ➤ 54 chambres ➤ 4 salles de réunion (de 5 à 200 pers.) ➤ Wellness, restaurant, bar, terrasse & vastes espaces extérieurs pour vos teambuildings I E n moderne infrastructuur in een schitterende groene omgeving! Ideaal voor het organiseren van seminars en evenementen. Vier zalen met een capaciteit tot 250 pers. Ruime parking, wellness, restaurant, bar, terras. 54 kamers en uitgestrekte ruimte rond het gebouw. ➤ 54 kamers ➤ 4 vergaderzalen (van 5 tot 200 pers.) ➤ Wellness, restaurant, bar, terras en uitgestrekt domein rondom voor uw teambuildings h Rue de la Jastrée, 31 – 6940 Barvaux-sur-Ourthe % guido.wijngaarden@azurenardenne.be ! 086 21 94 00 M www.azurenardenne.be 69 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Château Jemeppe © Tijs Blom PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG C hâteau Jemeppe est un splendide château du XIIIe siècle composé de 77 chambres, 8 salles modernes de réunion et de conférence et une salle de fête situées dans les annexes, capables d’accueillir de 10 à 400 personnes. Notre concept all-inclusive « comme à la maison » vous permet de profiter des installations comme bon vous semble. ➤ 9 salles de réunion (de 4 à 400 pers.) ➤ Catering en interne ➤ Parking privé de 150 places, formules all-inclusif, wifi presque partout... h Rue Felix Lefèvre, 24 – 6900 Hargimont % direction@chateaujemeppe.eu ! 084 22 59 01 M www.chateaujemeppe.eu 71 H et prachtige Château Jemeppe dateert uit de 13e eeuw. Het biedt 77 kamers, 8 moderne vergader- en conferentiezalen en een feestzaal in de bijgebouwen. Ze kunnen van 10 tot 400 personen onthalen. Ons all-inclusive concept ‘zoals thuis’ geeft u de totale vrijheid om alle inrichtingen en uitrustingen te gebruiken. ➤ 9 vergaderzalen (van 4 tot 400 pers.) ➤ Interne catering ➤ Privé parking voor 150 wagens, all-inclusive formules, bijna overal wifi ... HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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La Claire Fontaine © WBT J-P Remy PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG S itués à La Roche-en-Ardenne, dans un cadre verdoyant au bord de la rivière, nos espaces intérieurs et extérieurs sont facilement adaptables aux besoins et tailles de vos événements. ➤ 2 salles de réunion (de 50 à 90 pers.) ➤ Hôtel pouvant accueillir 55 participants ➤ Une équipe pour répondre à vos attentes et atteindre vos objectifs ➤ Restaurant de 200 places, parc d’1,5 ha, sauna et possibilité de massage M iddenin een groene omgeving langs de rivieroevers in La Roche-en-Ardenne, biedt dit hotel binnen- en buitenruimten die zich gemakkelijk aanpassen aan de behoeften en de omvang van uw evenementen. ➤ 2 vergaderzalen (van 50 tot 90 pers.) ➤ Hotel voor 55 deelnemers ➤ Een team om uw verwachtingen in te willigen en uw doelstellingen te bereiken ➤ Restaurant (200 plaatsen), park van 1,5 ha, sauna, mogelijkheid tot massage h Rue Vecpré, 64 – 6980 La Roche en Ardenne % info@clairefontaine.be ! 084 41 24 70 M www.clairefontaine.be 73 La Claire Fontaine Hôtel - restaurant HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Floréal La Roche © Pascal Themans PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG F loréal La Roche est situé en bord de la rivière Ourthe, à 800 m du centre de La Roche-en-Ardenne. 8 salles de réunion (10 à 170 pers.), éclairage naturel direct. 76 chambres + 38 appartements. Coordonnées GPS N50°10'46" - E05°34'59.8" Nos atouts : convivialité, qualité de l’accueil, excellent rapport qualité-prix, service sur mesure, flexibilité. Cadre enchanteur, vastes parkings gratuits. H et domein Floréal La Roche is ideaal gelegen langs de Ourthe, op 800 m van het centrum van La Roche-en-Ardenne. 8 vergaderzalen (voor 10 tot 170 pers.) met direct daglicht. 76 kamers + 38 appartementen. GPS gegevens: GPS N50°10'46" - E05°34'59.8" De troeven: gezelligheid, kwaliteit van het onthaal, uitstekende prijs-kwaliteitverhouding, service op maat, soepelheid, prachtige omgeving en ruime, kosteloze parkeergelegenheid. h Rue Haute, 26-28 – 1000 Bruxelles % christel.bultot@florealgroup.be ! 084 21 94 11 M www.florealclub.be 75 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Quartier Latin © Quartier Latin PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L e Quartier Latin, un hôtel 4 étoiles situé aux portes des Ardennes, est le lieu idéal pour le déroulement de vos événements. Parce qu’ils méritent un cadre d’exception, il vous accueillera dans ses salles dédiées à vos séjours business. Son centre de bien-être et son restaurant vous permettront de vous relaxer et d’optimiser votre potentiel. ➤ 70 chambres ➤ 8 salles de réunion (de 10 à 300 pers.) ➤ Centre de bien-être avec piscine, sauna, hammam, espace de détente et cabines de massage. Restaurant : cuisine privilégiant des produits régionaux. h Rue des Brasseurs, 2 – 6900 Marche-en-Famenne % commercial@quartier-latin.be ! 084 32 17 13 M www.quartier-latin.be 77 D e Quartier Latin is een 4-sterrenhotel op een steenworp van de Ardennen. De ideale plek om er uw evenementen te organiseren. Het hotel biedt een prachtige omgeving voor deze activiteiten en onthaalt u in speciaal voor zakelijke verblijven ingerichte zalen. Dankzij het wellnesscentrum en het restaurant kunt u er echt ontspannen en er uw potentieel maximaal ontplooien. ➤ 70 kamers ➤ 8 vergaderzalen (van 10 tot 300 pers.) ➤ Wellnesscentrum met zwembad, sauna, hammam, ontspanningsruimte en massagezaaltjes. Restaurant: gerechten die voorrang geven aan streekproducten HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Vayamundo PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L e plus grand centre de conférences en Wallonie, tout le nécessaire sous un seul toit. Facilement accessible, à seulement 10 minutes de l’autoroute Liège-Bastogne. ➤ 250 chambres ➤ 15 salles de réunion (de 7 à 700 pers.) ➤ Restaurants (450 personnes), wellness, jardin H et grootste conferentiecentrum van Wallonië, met al het nodige onder één dak. Heel toegankelijk, op amper 10 minuten van de autosnelweg Luik-Bastenaken. ➤ 250 kamers ➤ 15 vergaderzalen (van 7 tot 700 pers.) ➤ Restaurants (450 personen), wellness, tuin h Ol fosse d'Outh, 1 – 6660 Houffalize % philippe.neckebroek@vayamundo.be ! 078 156 100 M www.vayamundo.be/fr/ardennes 79 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Castel de Pont-à-lesse © Johan De Turck PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN H ôtel 3* dans un domaine de 25 hectares en bord de Lesse à 5 km de Dinant. ➤ 91 chambres ➤ 14 salles de réunion (jusqu’à 350 pers.) ➤ Piscine, restaurant 200 places, bar, salon, rochers d’escalade, domaine de 25 ha 3 -sterrenhotel in een domein van 25 ha, langs de Lesse, op 5 km van Dinant. ➤ 91 kamers ➤ 14 vergaderzalen (tot 350 pers.) ➤ Zwemdok, restaurant voor 200 personen, bar, salon, klimrotsen, domein van 25 ha h Rue de Pont-à-Lesse, 36 – 5500 Dinant % reservation@casteldepontalesse.be ! 082 22 28 44 M http://casteldepontalesse.be 81 HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE Château de la Poste © Le Château de la Poste PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN U n bol d’air à la campagne pour accueillir vos séminaires et événements avec des petits détails et attentions destinés à vous sortir du contexte de travail : récréations gourmandes, espaces de réunions classiques et inattendus, gestion du temps par vos soins (pause permanente, lunch buffet). ➤ 42 Chambres - 2 logements insolites ➤ 1 restaurant - 2 terrasses orientées jardin ➤ 10 salles de réunion (de 10 à 140 pers.) ➤ 42 hectares de parc pour team building et incentive h Ronchinne, 25 – 5330 Maillen % lm@chateaudelaposte.be ! 081 41 14 05 M www.chateaudelaposte.be 83 D e zuivere lucht van het platteland: ideaal voor uw seminars en evenementen, met attenties en smulpauzes die, tussen het werk door, voor afwisseling zorgen. Vergaderruimtes, van de meest klassieke tot de meest onwaarschijnlijke. U staat zelf in voor de indeling van de tijd (doorlopende pauze, buffet lunch). ➤ 42 kamers – 2 ongewone woningen ➤ 41 restaurant en 2 terrassen met zicht op de tuin ➤ 410 vergaderzalen (van 10 tot 140 pers.) ➤ 442 hectare park voor teambuildings en incentives. HOTEL / CONVENTION CENTER / SPECIAL VENUE
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Alleluias Events © David De Bruyne PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT N ous œuvrons depuis plus de 25 ans dans un seul objectif : la recherche de la différence ! Nos événements sont conçus en collaboration avec votre équipe afin de surprendre vos invités. Avec ALLELUIAS, vous ne le regretterez pas ! ➤ Organisateur d’événements/Incentives/ TeamBuilding ➤ De 7 à 10.000 participants ➤ En Belgique et en Europe ➤ Nous gérons également le Relais des Rêves à Grez Doiceau (Brabant Wallon ; 2 salles de 50 et 120 pers.) h Rue Notre Dame, 19 – 1480 Tubize % david@alleluias.com ! 0473 94 25 31 M www.alleluias.com 89 A l meer dan 25 jaar streven wij één doel na: ons onderscheiden! Wij ontwerpen onze evenementen samen met ons team vooral om de gasten te verrassen. ALLELUIAS? U zult er geen spijt van hebben! ➤ Organisator van evenementen, incentives en teambuildings ➤ Van 7 tot 10.000 deelnemers ➤ In België en Europa Wij zijn ook de zaakvoerder van de Relais des Rêves in Grez Doiceau (Waals-Brabant – twee zalen voor respectievelijk 50 en 120 pers.) EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Annapurna Consult PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT O rganisation de team buildings, dont THE CUBE, séminaires, incentives. ➤ Escape room, murder parties, jeux de survie... ➤ De 7 à 400 participants ➤ Beaucoup de ces activités ont lieu au Dolce La Hulpe O rganisatie van teambuildings, waaronder THE CUBE, seminars en incentives. ➤ Escape room, murder parties, overlevingsspellen... ➤ Van 7 tot 400 deelnemers ➤ Veel van deze activiteiten gaan door in de Dolce La Hulpe. h Route d’Ohain, 56 – 1332 Genval % pat.annapurna@gmail.com ! 0475 70 71 94 M www.annapurna.be 91 © Annapurna Consult EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Les Lacs de l'Eau d'Heure PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN Q ue ce soit via des activités liées à la nature (balades pédestres et cyclistes), au sport (voile, kayak, jet-ski, téléski, golf, parachutisme), au récréatif (parc aquatique, centre wellness, accrobranches, laser game, baptême de l’air...) et à la culture (visite du barrage), les Lacs de l’Eau d’Heure sont un lieu privilégié pour vos événements. D e Lacs de l’Eau d’Heure zijn een ideale plaats om evenementen te organiseren en aan te vullen met natuuractiviteiten (wandelingen en fietstochten), sport (zeilen, kajak, jetski, teleski, golf, valschermspringen), vermaak (waterpretpark, wellnesscenter, boomklimmen, lasergame, eerste vlucht...) en cultuur (bezoek van de dam). h Route de la Plate Taille, 99 – 6440 Boussu-lez-Walcourt % reservation@lleh.be ! 071 23 95 91 M www.lepaysdeslacs.be ; www.lacsdeleaudheure.be 93 © Les Lacs de l'Eau d'Heure EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Parc d'aventures scientifiques (Pass) © Le Pass PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN L e Pass accueille vos événements dans l’emblématique Quartier Silo regroupant 6 salles aux ambiances et configurations modulables. Le lieu, l'équipement professionnel et l’offre d’animations vous donneront l’occasion de vivre des expériences inédites! Marquez l'esprit de vos collaborateurs dans un lieu unique ! Cuisine professionnelle, libre de traiteur, grand parking gratuit, aménagement de chapiteaux, savoir-faire et large panel d'activités à la carte vous attendent. h Rue de Mons, 3 – 7080 Frameries % event@pass.be ! 065 61 21 60 M www.pass.be 95 H et ‘Pass’ verwelkomt uw evenementen in het befaamde Quartier Silo en zijn 6 zalen met aanpasbare sfeer en configuratie. De combinatie van een uitzonderlijke site, professionele apparatuur en een aantrekkelijk animatie-aanbod zorgen voor onvergetelijke belevenissen! Maak indruk op uw medewerkers: het ‘Pass’ heeft zijn gelijke niet! Professionele keuken, vrije keuze van de traiteur, ruime kosteloze parking, installatie van tenten, kennis van zaken en een brede waaier aan mogelijke activiteiten. EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Adrenaline Events © Adrenaline Events PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK itué en plein cœur de l’Ardenne, Adrenaline Events réalise tout team building, aussi bien en outdoor qu’en indoor, depuis plus de 20 ans. ➤ De 2 à 600 participants ➤ Salle de réunion pour grand groupe, cadre en pleine nature S M iddenin de Ardennen organiseert Adrenaline Events alle vormen van teambuildings, zowel outdoor als indoor, al meer dan 20 jaar lang ➤ Van 2 tot 600 deelnemers ➤ Vergaderzaal voor een grote groep, in volle natuur h Petit Coo, 4 – 4970 Stavelot % info@adrenaline-events.com ! 080 68 91 33 M www.adrenaline-events.com 97 EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING BrandSport PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG B r andSport vous propose des activités sportives d'aventure, des cours et du teambuilding à proximité de La Roche-en-Ardenne. La plupart des activités se déroulent autour de l'auberge « La Laiterie », située dans le petit village de Mierchamps. La société propose aussi des formations qui tournent notamment autour des chevaux élevés et dressés par Lenie Krijgsman. Chercher ses limites, améliorer la communication et l'esprit d'une équipe pour mieux la souder : ça, c'est l'offre de BrandSport. ➤ De 10 à 50 participants ➤ Service sur mesure ➤ Spécialisé dans les chevaux de trait ➤ Au cœur de l'Ardenne h Mierchamps, 15 – 6980 La Roche-en-Ardenne % lenie@brandsport.be ! 084.41 10 84 M www.brandsport.be 99 B randSport staat voor avontuurlijke sportactiviteiten, cursussen en teambuilding nabij La Roche-en-Ardenne. De meeste activiteiten spelen zich af in de omgeving van de herberg ‘La Laiterie’, in het kleine dorpje Mierchamps. De onderneming biedt ook opleidingen met paarden die door Lenie Krijgsman werden gefokt en afgericht. Het aanbod van BrandSport: grenzen overschrijden, de communicatie verbeteren en de teamspirit versterken. ➤ Van 10 tot 50 deelnemers ➤ Service op maat ➤ Een specialisatie in trekpaarden ➤ In het hartje van de Ardennen © Brandsport EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Euro Space Center PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG L’ EURO SPACE CENTER est un centre de découverte et de loisirs éducatifs sur l’espace. Unique en Europe, il s’inscrit au cœur de l’Ardenne belge et est idéalement situé le long de l’autoroute E411. À 1h de Bruxelles, Luxembourg et Liège. À 1h30 de Reims et Metz. À 2h00 de Lille, Breda et Cologne. ➤ 10 salles de réunion (de 15 à 350 pers.) ➤ Catering en interne ➤ Décor original et unique, parking gratuit de 400 places, team buildings thématisés et exclusifs h Rue Devant les Hetres, 1 – 6880 Transinne % Frederic.MARTIN@eurospacecenter.be ! 061 65 64 65 M www.eurospacecenter.be 101 H et EURO SPACE CENTER is een ontdekkingsen ontspanningscentrum met als thema de ruimte. Het is uniek in Europa. Het centrum is ideaal gelegen in de Belgische Ardennen, langs de E411 autosnelweg. Op 1 uur rijden van Brussel, Luxemburg en Luik. Op 1u30 rijden van Reims en Metz. Op 2 uur van Rijsel, Breda en Keulen. ➤ 10 vergaderzalen (van 15 tot 350 pers.) ➤ Interne catering ➤ En uniek en origineel decor, gratis parking met 400 plaatsen, thema-gebonden en exclusieve teambuildings © Adrenaline Events EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Wildtrails PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG ildtrails dispose d’installations luxueuses et confortables pour accueillir vos coaching, meeting ou teambuilding. Vous pouvez profiter en exclusivité de nos hébergements et infrastructures avec la disponibilité de tous les services hôteliers et de catering souhaités. ➤ De 5 à 1.000 participants ➤ Benelux et nord de la France ➤ Un prestataire professionnel unique et de qualité, en mesure de prendre en charge l’intégralité de votre projet h Rue Sainte-Bernadette – 6987 Rendeux % info@wildtrails.be ! 084 36 85 50 M www.wildtrails.be 103 W W ildtrails beschikt over de juiste luxueuze locaties voor uw coaching, meeting of teambuilding. U kan er genieten van volledige exclusiviteit van het gebouw met alle gewenste hotel -& cateringservice. ➤ Van 5 tot 1.000 deelnemers ➤ Benelux en het noorden van Frankrijk ➤ Een hoogstaande en unieke dienstverlener, bereid om het geheel van uw project op een professionele manier uit te voeren. © Wildtrails EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Woody-Wood PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG W oody-Wood est une agence événementielle qui répond à vos besoins spécifiques. Pour vous permettre de gagner du temps, nous nous occupons de tout. Au cœur de l'Ardenne ou sur le lieu de votre choix, Woody-Wood vous permet de créer du lien, fédérer et motiver vos équipes au travers de moments uniques et insolites. ➤ Team Building/ Family Day/ Incentive ➤ De 10 à 2500 participants ➤ Belgique/ Grand-Duché du Luxembourg ➤ Mise à disposition d'activités originales W oody-Wood is een eventbureau dat ingaat op uw specifieke verwachtingen. Wij zorgen voor alles en u wint tijd. In de Ardennen of in een andere streek zorgt Woody-Wood ervoor dat mensen onderling contacten leggen en teams gemotiveerd geraken dankzij unieke en onverwachte belevingen. ➤ Teambuilding/ Family Day/ Incentive ➤ 10 tot 2500 deelnemers ➤ België/ Groothertogdom Luxemburg ➤ Verrassende activiteiten h Rue du Chalet, 35 – 6980 La-Roche-en-Ardenne % thomas@woody-wood.be ! 0486 77 49 00 M www.woody-wood.be 105 © Woody-Wood EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING Domaine des Grottes de Han © Domaine des Grottes de Han PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN D onnez une dimension nature à votre événement d'entreprise ! 250 ha de pure nature ! L'une des plus belles grottes d'Europe occidentale (3 étoiles au guide Michelin) et un Parc Animalier accueillant les plus grands mammifères européens. ➤ 15.000 ans d'expérience dans l'organisation d'événements ➤ Une situation idéale à 1h de Bruxelles, Liège, Arlon ou Charleroi ➤ Family Days, incentives, team-building, séminaires, événements sur mesure... h Rue Joseph Lamotte, 2 – 5580 Han-Sur-Lesse % sgeron@grotte-de-han.be (FR) ; kdl@grotte-de-han.be (NL) ! 084 37 72 13 M www.grotte-de-han.be 107 G eef uw bedrijfsevenement een groene dimensie! 250 ha ongerepte natuur! Een van de mooiste grotten van West-Europa (3 sterren in de Michelingids) en een Dierenpark met de grootste zoogdieren van Europa. ➤ 15.000 jaar ervaring met de organisatie van evenementen ➤ Een ideale ligging op 1 uur van Brussel, Luik, Aarlen of Charleroi ➤ Family Days, incentives, teambuildings, seminars, evenementen op maat EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Dinant Evasion © Dinant Evasion PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN D ans le superbe cadre de verdure des vallées de la Lesse et de la Meuse, à 1h de Bruxelles, Dinant Evasion vous offre un large choix d’activités détente et de team building, ainsi que des espaces de réunion et de séminaire insolites. ➤ Activités sportives au cœur de la nature ➤ De 10 à 1.000 participants ➤ Nombreux choix pour les activités, plusieurs salles de réunions modulables, organisation à la carte I n de prachtige groene omgeving van de valleien van de Lesse en de Maas, op één uur rijden van Brussel, biedt Dinant Evasion u een ruime waaier aan ontspannings- en teambuildingactiviteiten, naast verrassende vergader- en seminarplaatsen. ➤ Sportactiviteiten in volle natuur ➤ Van 10 tot 1.000 deelnemers ➤ Talrijke activiteitenmogelijkheden, meerdere moduleerbare vergaderzalen, organisatie op maat. h Place Baudouin 1er, 2 – 5500 Anseremme % info@dinant-evasion.be ! 082 22 43 97 M www.lessekayaks.be 109 EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING The Good Time Company PROVINCES DE WALLONIE / PROVINCIES VAN WALLONIË T h e Good Time Company : prestataire direct d’activités incentive et de team building. Un de nos objectifs : vous aider à faciliter la communication informelle entre les participants lors de tous vos événements d’entreprise. Rallye 2 CV, initiation à l’éco-conduite en 2 CV, City Explorer, Venue Explorer, Museum Explorer, Exhibition Explorer, Graduate Challenge, Quizz Interactif, Balade découverte en eBike, balade de ville en eBike, Meet the Orchestra… T he Good Time Company organiseert zelf incentive en teambuilding activiteiten. Het is hierbij onder meer de bedoeling om de informele communicatie tussen de deelnemers tijdens al uw bedrijfsevenementen te bevorderen. 2 PK rally, milieuvriendelijk leren rijden met een 2 PK, City Explorer, Venue Explorer, Museum Explorer, Exhibition Explorer, Graduate Challenge, Interactieve Quiz, Ontdekkingstocht per eBike, eBike-tocht doorheen de stad, Meet the Orchestra… h % info@thegoodtimecompany.com ! 0470 598 298 M www.thegoodtimecompany.com 111 © The Good Time Company EVENT ORGANIZER / INCENTIVES / TEAMBUILDING
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Fédération du Tourisme du Brabant wallon © FTBW PROVINCE DE BRABANT WALLON / PROVINCIE WAALS-BRABANT P ôle économique situé à 20 kilomètres de Bruxelles, le Brabant wallon est une destination d’excellence pour vos « events » : une vingtaine d’hôtels de qualité, un vaste complexe de salles de congrès et meetings ainsi que des activités originales. Situé au cœur de l’Europe, le Brabant wallon offre une multitude d’activités pour le plaisir de tous. Cette province chargée d’histoire, surnommée le « Jardin de Bruxelles », offre un cadre de vie agréable où nature et centres urbains se côtoient. Détente, amusement et découverte sont au programme : le Brabant wallon, votre prochaine destination ! h Pl. du Brabant wallon, 1 – 1300 Wavre % info@destinationbw.be ! 010 23 61 08 M www.destinationbw.be 117 A ls economisch centrum op 20 km van Brussel is Waals-Brabant een schitterende bestemming voor uw ‘events’: een twintigtal hoogstaande hotels, een ruim complex van congres- en vergaderzalen en een uitgebreid aanbod aan buitengewone activiteiten. In het midden van Europa voorziet WaalsBrabant een ruime waaier aan activiteiten voor iedereen. De provincie heeft een goedgevulde geschiedenis. Ze geldt als de ‘tuin van Brussel’ en biedt een aangename levensomgeving dankzij een combinatie van natuur en stadskernen. Waals-Brabant wordt uw volgende bestemming voor ontspanning, vermaak en ontdekkingen! CONVENTION BUREAU Hainaut Meetings & Events PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN T erre chaleureuse, vous y trouverez ce que vous cherchez: de l’hôtel d’affaires au centre de congrès high-tech en passant par des usines réaménagées. C’est aussi la plus grande concentration de sites Unesco et d’attractions touristiques de Wallonie ! en hartelijke streek met een zeer uitgebreid aanbod: business hotels, hightech congrescentra en zelfs heringerichte fabrieken. Daar vindt u de hoogste concentratie aan Unescosites en toeristische bezienswaardigheden van gans Wallonië! E h Rue des Clercs, 31 7000 Mons % meetings.events@hainaut.be ! 065 397 566 M www.visithainaut.be 119 © David Samyn CONVENTION BUREAU
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Charleroi Espace Meeting Européen © CGT A.SIQUET PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN À 50 km au Sud de Bruxelles, Charleroi a transformé châteaux, sites miniers, bâtiments verriers et métallurgiques en espaces événementiels et de congrès. Avec son aéroport international, c’est aussi une terre d'industries de pointe et de culture alternative : street art, danse, photographie, musique électro, BD, ciné… Event friendly ! Une destination à découvrir. Un centre de congrès à vivre: pour son accessibilité, sa tranquillité, ses espaces modulables, son auditorium et salles adaptées à chaque groupe. Et aussi pour le confort d'un service attentif, en toute convivialité. h Place Charles II, 20 6000 Charleroi % Sabine.Delitte@Charleroi.be ! 071 23 98 50 M www.paysdecharleroi.be 121 5 0 km ten zuiden van Brussel heeft Charleroi een aantal kastelen, steenkoolmijnen, glas- en staalfabrieken omgebouwd tot schitterende locaties voor evenementen en congressen. Naast zijn internationale luchthaven biedt de regio ook spitstechnologische industrie en alternatieve cultuur met street art, dans, fotografie, electro muziek, strips, film… Event friendly, dus! Een pracht van een bestemming en een bijzonder praktisch congrescentrum: zeer toegankelijk, rustig, met moduleerbare ruimtes, een auditorium en zalen voor alle groepen. Dit alles met een verfijnde en gezellige service, voor meer comfort. CONVENTION BUREAU © Gregory Mathelot © F.Mainil © F.Mainil visitMons © Gregory Mathelot PROVINCE DE HAINAUT / PROVINCIE HENEGOUWEN L a Cellule MICE de l’Office du Tourisme de la Ville de Mons vous propose une offre complète d’infrastructures et d’activités ainsi qu’un conseil adapté entièrement gratuit. À Mons, vous aurez la possibilité de choisir parmi plusieurs types de lieux pour votre événement : un centre de congrès (le MICX), des salles de réunion muséales (BAM, GrandHornu, Mundaneum…) ou encore les salles proposées par les hôteliers montois. D e MICE-cel van het Bureau voor Toerisme van de stad Bergen biedt u een volledige waaier aan infrastructuren en activiteiten, aangevuld met een volledig kosteloos advies op maat. In Bergen kiest u tussen verscheidene types locaties voor uw evenement: een congrescentrum (de MICX), vergaderzalen in musea (BAM, Grand-Hornu, Mundaneum …) of de zalen die de hotels van de stad zelf ter beschikking stellen. h Grand-Place, 27 – 7000 Mons % sophie.demeester@ville.mons.be ; meetingsmons@ville.mons.be ! 065 33 55 80 ; 065 40 53 52 M www.visitmons.be/meetings 123 CONVENTION BUREAU
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© B.Lorquet @flyin © Jacques Croisier Opéra Royal de Wallonie Liège © Manoir des Lebioles CVB Liège Spa Businessland PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK L i ège et Spa, ces destinations complémentaires et si différentes regorgent de petits joyaux pour l’organisation de vos événements. Contactez-nous pour découvrir cette destination avec des lieux des plus insolites (séminaire, hébergement, activités). L uik en Spa, twee zeer verschillende maar elkaar aanvullende bestemmingen, bieden samen een overvloed aan fantastische adressen voor de organisatie van uw evenementen. Neem contact met ons op en ontdek een brede waaier aan bijzonder verrassende sites (voor seminars, overnachtingen, activiteiten enz.). h Pl. de la République Française, 1 – 4000 Liège % incoming@liegetourisme.be ! 04 237 95 85 M www.liegetourisme.be/fr/decouvrir/mice 125 © crowne plaza Salle de bal banquet CONVENTION BUREAU Meet in Spa PROVINCE DE LIÈGE / PROVINCIE LUIK M eet in Spa est l'organisation qui représente les partenaires MICE de la région de Spa. Nous vous aidons à trouver le meilleur endroit pour vos événements d’entreprises, vos séminaires, conférences ou team building. C'est un service gratuit et objectif. Meet in Spa vous offre un gain de temps précieux, des prestataires prestigieux, des informations regroupées, des devis taillés sur mesure, des suggestions culinaires, des propositions culturelles, sportives, de détente… M eet in Spa vertegenwoordigt als organisatie de MICE partners uit de streek van Spa. Wij helpen u de beste locatie te vinden voor bedrijfsevenementen, seminars, conferenties of teambuildings. Deze dienst is gratis en neutraal. Met Meet in Spa bespaart u veel tijd, hebt u te maken met prestigieuze dienstverleners, krijgt u gebundelde informatie, gedetailleerde prijsramingen op maat, culinaire suggesties en voorstellen voor culturele, sport- of ontspanningsactiviteiten … h Bd Rener, 17 – 4900 Spa % info@meetinspa.be ! 0477 33 85 74 M www.meetinspa.be 127 © WBT - Joseph Jeanmart © Meet in Spa © Meet in Spa © Meet in Spa CONVENTION BUREAU
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Ardenne Meetings & Incentives PROVINCE DE LUXEMBOURG / PROVINCIE LUXEMBURG O rganisez votre événement de société au vert, en Ardenne! Un cadre reposant, favorable à la réflexion, des locations originales telles des gîtes d’affaires, des châteaux, des hôtels charmants....des activités outdoor pour vos incentives ! L’ Ardenne Meetings Convention Bureau est le point de contact professionnel et gratuit qui peut vous assister dans vos recherches de lieux et/ou d’activités liées à l’organisation de vos événements de société en Luxembourg belge. h Quai de l'Ourthe, 9 – 6980 La Roche-en-Ardenne % info@ardenne-meetings.be ! 084 410 212 M www.ardenne-meetings.be 129 O rganiseer uw bedrijfsevenement in de groene omgeving van de Ardennen! Een rustgevende streek waar u diepgaand kunt nadenken. U vindt er heel gemakkelijk ongewone bestemmingen als zakelijke vakantiehuizen, kastelen, leuke hotels … en outdoor activiteiten voor uw incentives ! Het Ardenne Meetings Convention Bureau is de professionele gesprekspartner die u kan bijstaan in het opzoeken van sites en/of activiteiten voor de organisatie van uw bedrijfsevenementen in de Belgische Provincie Luxemburg. CONVENTION BUREAU © cbami@dbcreation.be © Dinant Evasion © FTPN _ Bossiroy © Royal Snail Namur Congrès Convention Bureau © FTPN _ Bossiroy © Jean-Luc Laloux © FTPN _ Blairon PROVINCE DE NAMUR / PROVINCIE NAMEN N amur Congrès, cellule « Tourisme d’affaires » de la Province de Namur. Réunions, séminaires résidentiels, incentives… Un service gratuit, efficace et dynamique pour vous orienter vers les lieux événementiels, les activités répondant à vos envies. ➤ une destination centrale à 1 heure de Bruxelles, au coeur de la Wallonie ➤ des lieux événementiels classiques, de prestige, voire insolites... Des activités originales, inattendues, surprenantes pour tout budget. h Av. Reine Astrid, 22/2 5000 Namur % info@namurcongres.be ! 081 77 67 58 M www.namurcongres.be 131 N amur Congrès, het centrum voor 'Zakelijk Toerisme' van de Provincie Namen. Vergaderingen, residentiële seminars, incentives … Een efficiënte, dynamische en kosteloze dienst om u te adviseren over event-locaties en activiteiten die u echt aanstaan. ➤ centraal gelegen, op een uur rijden van Brussel, in het hartje van Wallonië ➤ klassieke, prestigieuze en zelfs ongewone sites voor uw evenement … Originele, onverwachte en verrassende activiteiten voor alle budgetten. CONVENTION BUREAU

2017.04 Bruxelles Métropole


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de dans ce numéro. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen EDITO Londres, si proche À l’heure où nous écrivons ces lignes, Mme Theresa May a officiellement lancé le processus du « Brexit », en annonçant le déclenchement par la Grande-Bretagne du fameux article 50 du Traité de l’Union Européenne. Pour la première fois, un État membre de l’UE décide d’en sortir. Même si nous le déplorons, nous devons prendre acte de ce choix, démocratiquement exprimé dans les urnes. Par la loi de la géographie, la Grande-Bretagne n’en reste pas moins notre voisine. Elle est aussi l’un de nos principaux partenaires économiques, au 4e rang de nos échanges commerciaux – et même au 1er rang en dehors de la zone euro. La Grande-Bretagne, c’est 45 % du trafic du port de Zeebruges. C’est aussi 8 % des exportations de biens de la Région de Bruxelles-Capitale. Pas moins de 700 entreprises bruxelloises, totalisant 55.000 emplois, ont des échanges avec la Grande-Bretagne. La chute de la livre sterling et la perspective de droits de douanes transmanche représentent donc de sérieux risques, dont on aurait tort de sous-estimer l’impact potentiel sur notre économie – laquelle est certainement plus exposée que celles d’autres pays européens. Notre intérêt bien compris est donc de préserver autant que possible la relation économique avec la Grande-Bretagne – et c’est aussi l’intérêt des Britanniques. Car au-delà de cet épisode douloureux, nous ne devons pas oublier ce qui est en jeu : c’est la pérennité des principes du libre-échange, qui eux-mêmes sous-tendent le marché commun, fondement de notre prospérité ces soixante dernières années. Mais le Brexit, ce pourrait être aussi une opportunité pour Bruxelles. Avant tout, dans cette période de crise où les acquis européens sont mis en doute, Bruxelles doit réaffirmer son rôle de capitale européenne – qui reste son principal atout. Carrefour économique et politique, Bruxelles concentre les institutions internationales. C’est une ville cosmopolite et polyglotte, qui présente une forte densité d’universités et de hautes écoles. Qui offre aussi un vaste parc immobilier à des prix favorables. Last but not least, c’est la capitale la plus proche de Londres, à deux heures d’Eurostar à peine. Et puisque Brexit il y a, Bruxelles peut en tirer parti. Elle a même de sérieux arguments à faire valoir pour rapatrier les sièges de certaines institutions européennes, ou pour séduire des entreprises aujourd’hui basées à Londres et qui, elles, ne veulent pas se couper du marché européen. En particulier dans le secteur financier, où 4.500 institutions bancaires ont déjà une présence à Bruxelles. Pour relever ce pari, il faudra faire preuve de clairvoyance et de cohésion : il est indispensable que la Belgique parle d’une seule voix Thierry Willemarck, Président de BECI pour positionner sa capitale. C’est ce que réclame BECI, avec force. Il serait inadmissible que les intérêts de Bruxelles – principal moteur économique du pays – soient victimes des chicaneries belgo-belges. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 7 BECI online Carabistouilles 8 Pour ou contre le Pacte d’Excellence ? 9 Table ronde : mobilité partagée International 12 Transports : l’Europe en appelle aux projets 13 Serez-vous l’un des Brussels Best Exporters ? Topic : Financer l’entreprise 14 Monter un financement : une aventure humaine 18 Crowdfunding : PME cherchent fonds de roulement 21 Le tax shelter pour start-up : attachez vos ceintures ! 23 Il y a probablement un subside pour vous... 24 Les plans d’actionnariat salarié, un levier trop peu soutenu 26 La bourse veut se montrer plus accessible aux PME Entreprendre 30 Starter : Bubble’s 31 ReStart : un entrepreneur qui rebondit en vaut deux 33 Trois idées reçues sur les voitures électriques 34 Summer Workshops 35 La médiation, source de créativité sans précédent 38 Vos cotisations sociales en 2017 39 Le retour au travail après une longue absence 40 Gestion des ressources : nos entreprises championnes ! 44 Be Circular 2017 – c’est reparti ! 45 Transition : Lionel Jadot, l’artisan-designer upcycler 46 Quiz time : Testez votre savoir-vert ! Community 47 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 50 BECI-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 5 octobre 2016 51 BECI-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 5 octobre 2016 53 News 55 Demandes d’admission 55 Index 56 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 24 – Avril 2017 Au mois mai : L’économie du bonheur Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Younes Al Bouchouari, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Thierry Duquesne, Olivier Fabes, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Tulay Kasap, Laura Rebreanu, Victor Lepoutre, Amaury Mechelynck, Patricia Mignone, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck, Miguel Van Keirsbilck, Dimitri Van Rossum, Morgan Van Cleven et Laurie Verheyen. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Parlons opportunités ! La Semaine des Entrepreneurs 24 27 avril Venez échanger des idées et vous créer de nouvelles opportunités Travail et vie privée, nouvelles technologies, anticiper les besoins des clients… Voici quelques-uns des thèmes abordés lors de la Semaine des Entrepreneurs. Inscrivez-vous aux conférences qui vous inspirent et élargissez votre réseau grâce aux moments de networking. ing.be/entrepreneurs « La Semaine des Entrepreneurs » : conférences gratuites organisées par ING Belgique du 24/04/2017 au 27/04/2017 inclus dans différentes villes de Belgique (Bruxelles, Gand, Ostende, Anvers, Zwevegem, Genk, Louvain, Louvain La Neuve, Liège et Frameries), réparties chaque jour entre 11h et 20h30. Participation sans obligation d’achat d’un produit ou service d’ING. Inscription uniquement possible via ing.be/entrepreneurs. Offre sous réserve du nombre de places disponibles auprès d’ING Belgique, maximum 150 places par conférence. ING Belgique SA – Banque – avenue Marnix 24 – B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA : BE 0403.200.393 – BIC : BBRUBEBB – IBAN : BE45 3109 1560 2789. Courtier d’assurances inscrit à la FSMA sous le numéro 12381A. Éditeur responsable : Marie-Noëlle De Greef – Cours Saint-Michel 60 – B-1040 Bruxelles.
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THINK TANK BECI ONLINE Dans votre newsletter de mars Saviez-vous que BECI peut se charger d’accomplir pour vous une série de formalités obligatoires ? Activation ou radiation à la TVA, demande d’extraits de la Banque Carrefour des Entreprises, dépôt d’actes, dépôt de comptes annuels, enregistrement de baux, publications au Moniteur… Autant de démarches que BECI peut accomplir, pour vous permettre de vous consacrer à l’essentiel : le développement de vos activités. Plus d’info ? Contactez Jocelyne Hincq, 02 563 68 57 jh@beci.be. À lire sur notre site web : quelques conseils pour aborder la négociation interculturelle avec des partenaires iraniens – et mettre toutes les chances de votre côté : 1. Prenez conscience de la différence de valeurs culturelles 2. Gare aux stéréotypes 3. Ne négligez pas les préliminaires 4. Sur un pied d’égalité 5. Évitez les délais Article complet : www.beci.be/international/je_developpe/ 46,9 % 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 c’est le score moyen obtenu par les participants à notre quiz « écoresponsable ». Une majorité de participants ont su répondre correctement à 3 questions (sur 6), ce qui correspond à un niveau « intermédiaire ». La preuve qu’il reste un potentiel d’amélioration (et d’économies !) dans les entreprises. Et vous, voulez-vous faire le test ? Rendez-vous page 46 ! THINK TANK BECI ONLINE Social Media Faites connaissance avec nos nouveaux membres sur notre page facebook ! Parmi eux, ce mois-ci : le bureau de consultance Micropole. L’échec est un diplôme » : telle est la devise du programme reStart de BECI, pour aider l’entrepreneur failli à relancer un nouveau projet entrepreneurial. Le programme a été présenté le 9 mars en présence du ministre de l’Économie Didier Gosuin. Voir notre article en p. 31. L’Export Toolbox, ce sont une douzaine de fiches thématiques, développées en collaboration avec des experts, pour vous aider à déployer vos activités à l’international. Elles sont consultables sur notre site web. En exergue ce mois-ci : comment déterminer la TVA applicable à vos livraisons de biens et prestations de services à l’étranger ? Plus d’info : www.beci.be/international/j_exporte/ Par l’intermédiaire de BECI, le ministre Pascal Smet s’est adressé aux entreprises bruxelloises pour présenter sa vision de la mobilité urbaine. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 5
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Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be THINK TANK CARABISTOUILLES La Formule électrique repassera (ou pas…) Dans une cacophonie hallucinante entre la Ville, la Région et Koekelberg, qui prouve une fois de plus l’impossible gouvernance de notre capitale, le GP de Formule électrique prévu le 1er juillet du côté de la Basilique a donc été finalement annulé. Bruxelles aurait été le centre d’intérêt de 200 millions de téléspectateurs et d’internautes, dont 30 % de Chinois et d’Indiens. Avec à l’Europe des colloques sur l’avenir de l’électrique soutenus par le commissaire européen espagnol Miguel Arias Canete. Nos hôtels et restaurants auraient fait le plein. Tant pis, la chance repassera (peut-être). Même Audi, futur potentiel partenaire de l’épreuve, est resté les bras ballants face à ce manque de clairvoyance global. Et on rappelle que le financement était privé. Il suffisait à nos politiques de dire « oui ». 22 octobre 1972 C’est la date du dernier match officiel de football, Union-Saint-Gilloise contre Standard de Liège. 45 ans de disette pour les fidèles supporters de l’Union, qui prendront fin le 14 avril – et au Roi Baudouin s’il vous plaît ! Une forme de Manneken Pis contre Tchantchès dans le cadre des play-offs 2. Jack dans le sillage de Facebook et Snapchat Jack Abrams (ex-Pain Quotidien, ex-Wilink) a perdu ses parents très jeune et il a passé son enfance dans l’espoir de recevoir un message de leur part. C’est la genèse d’une application qui permet d’envoyer des messages programmés, que l’on ne peut ouvrir qu’à une date choisie par l’expéditeur. Rejoint par Michel Tombroff, le créateur de Softkinetic (le système qui a permis de jouer de manière interactive à la Playstation), Jack truste tous les prix. D’aucuns lui promettent le même succès que Snapchat, qui vient de faire une entrée fracassante en bourse. Un seul regret : ils ont basé leur société à Lasne… Rouler sans boîtier, plus grave que rouler sous influence ? En ville, on n’aime pas trop entendre vrombir les camions. Mais quand on fait ses courses, on apprécie de trouver des rayons bien garnis. La solution ? Bannir les camions du centre et préférer les camionnettes. C’est un peu l’idée de la taxe kilométrique pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Et comment ça marche, le contrôle de cette taxe kilométrique à Bruxelles ? Prenons un cas réel. Ce contrôle a-t-il eu lieu au centre-ville ou en deuxième couronne ? Pour préserver la circulation, soulager les habitants ? Pour éviter des émissions inutiles ? Pas du tout. Ce contrôle est-il représentatif ? Nous l’ignorons. Si vous êtes contrôleur en quête de performance, postez-vous de préférence en bordure de la ville et à proximité de l’autoroute. Encore mieux, placez-vous en embuscade à la sortie du dépôt d’un grossiste dont les 50 camions livrent des produits frais aux traiteurs, supermarchés, collectivités, écoles… 3.500 livraisons par semaine : vous arriverez bien à coincer quelqu’un sur les 300 mètres qui séparent le site de l’autoroute, située en Région flamande. Et ça marche ! Un boîtier qui ne s’enclenche pas au démarrage, ça arrive. Le conducteur sort à peine du site et… crac dedans. Actions correctives ? Non. Il faut payer surle-champ, sinon le camion sera immobilisé. Ce sera 1.000 euros. Comment ? Oui, 1.000 euros à débourser immédiatement. Le patron n’a qu’à venir régler l’addition. Pourquoi une telle rigueur ? En réalité, un automobiliste lambda qui a bu quatre bières pourra s’en sortir nettement mieux ! Pas de confiscation de papiers. Pas d’immobilisation du véhicule. Pas d’amende à payer sur-le-champ. Deux poids, deux mesures. Au moins, que le paiement puisse se faire plus tard. Sinon, le citoyen pourra s’interroger : rouler sans boîtier est-il plus grave que rouler sous influence ? B. Russel BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 7 Trop is teveel
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THINK TANK POUR OU CONTRE Le Pacte d’Excellence L’idée d’une réforme ambitieuse de l’enseignement francophone rassemble et sa nécessité est consentie par tous. Mais le « Pacte d’Excellence » appelle des changements majeurs, notamment dans l’enseignement qualifiant. Les voies choisies restent à préciser et leur mise en pratique soulève certaines appréhensions. Ophélie Delarouzée Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’Enseignement1 Ce Pacte est celui des acteurs de terrain et cette démarche bottom-up est historique. Il y a consensus sur les constats et les grandes ambitions qui l’animent : le chômage des moins de 25 ans avoisine encore les 27 % en Fédération Wallonie-Bruxelles ; les jeunes qui ne sont ni dans un parcours éducatif ni de formation (les « neets », ndlr) sont plus de 13 % pour 5 % d’emplois non qualifiés ; l’étude PISA 2015 classe la Belgique francophone 26e sur 38 en mathématiques, 28e en sciences et 8e en lecture, et les meilleurs résultats tendent à baisser. Il y a une forte corrélation entre le décrochage scolaire et l’indice socio-économique des élèves. Pour la première fois, les acteurs s’accordent pour traiter les problèmes de manière globale et systémique. On vise par exemple à développer les pratiques collaboratives entre enseignants, qu’on sait vecteurs de réussite. Les écoles seront mieux accompagnées grâce à la réforme de la gouvernance et le pilotage par objectifs. Des moyens importants seront dégagés pour limiter le redoublement, qui coûte cher d’ailleurs. Le pacte devrait nécessiter 220 millions en vitesse de croisière, mais l’essentiel sera trouvé dans des marges à l’intérieur du système, en faisant mieux qu’aujourd’hui. Le tronc commun sera bien davantage pluridisciplinaire. On va notamment ajouter aux domaines d’apprentissage de base l’éveil polytechnique aux métiers, à l’art, au numérique, et même l’esprit d’entreprendre. Par une orientation positive construite au sein du parcours de l’élève, on va sortir de cette logique de relégation du général vers le qualifiant. Le Pacte veut aussi simplifier le paysage, éviter d’avoir plusieurs parcours pour un même métier. De plus, des options surpeuplées mènent peu à l’emploi et d’autres sont désertées alors qu’elles offrent des débouchés. L’offre d’options tiendra mieux compte du contexte socio-économique local pour favoriser l’accès à l’emploi. L’enseignement qualifiant collaborera plus largement avec les acteurs sectoriels. Joseph Thonon, président communautaire de la CGSP-Enseignement Le Pacte n’est jamais qu’une somme de bonnes intentions. Les gouvernements successifs devront le mettre en œuvre et le diable est dans le détail. La concrétisation politique appelle une vigilance syndicale constante, aussi bien pour la qualité du système éducatif que pour les enseignants. Pour le projet de pilotage des écoles, on ne veut pas de sanctions individuelles sur un contrat d’objectifs collectif. Le contrôle et les sanctions des enseignants doivent être séparés du système de pilotage, sinon cela devient du management d’entreprise privée. La mixité devrait être renforcée avec la remédiation et avec la prolongation du tronc commun. Mais, pour qu’on n’ait pas des contenus et des niveaux complètement différents, il faudrait un référentiel beaucoup plus strict. S’il est un peu vague, les quatre réseaux continueront à avoir des programmes et des applications différents. Revaloriser l’enseignement technique et en faire un vrai choix doit aussi participer à la mixité. Ici, la première crainte tient au fait que la formation qualifiante va être réduite de quatre à trois ans. L’enseignement professionnel et l’enseignement de qualification, qui comprend plus de cours généraux et techniques, vont être ramassés en une seule filière et cela pose de nombreuses questions. Les entreprises se disent incapables de fournir les stages actuels et il est attendu qu’elles s’impliquent plus dans la formation. Quant à la certification prévue par unités, elle est encore expérimentale et cause des problèmes : lassitude de répéter une même action avant de passer à la suivante, lourdeur administrative... Si l’évaluation n’est pas positive, le pacte prévoit de penser un autre système unique. Nous avons certes reçu des garanties pour l’emploi. Les normes de fermeture des écoles de petite taille qui n’avaient que du qualifiant vont être abaissées. Les départs en pension pourraient permettre le non-remplacement d’enseignants, mais une requalification sera nécessaire afin que certains puissent glisser d’un poste à l’autre. 1. La Fondation pour l’Enseignement a présidé le groupe de travail pour nourrir la réforme de l’enseignement technique et professionnel. 8 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 © Thinkstock TABLE RONDE Mobilité partagée : des solutions à trouver ensemble Parce qu’elle représente un enjeu fondamental pour le développement économique de tout Bruxelles, la mobilité a constitué le thème d’une récente table ronde organisée par BECI. Elle a réuni les représentants de plusieurs sociétés de la capitale liées au transport partagé. A vec des prévisions et des chiffres bruxellois assez pessimistes quant à la situation des transports d’ici 2030 – 30 secondes en plus pour parcourir un kilomètre, vitesse moyenne de circulation en chute de 25 %... – la mobilité dans la capitale reste une question cruciale. En témoigne la participation à cette table ronde d’une bonne vingtaine de représentants bruxellois de sociétés de transport partagé, visiblement soucieux et impliqués face à cette problématique. Avec comme mot d’ordre : trouver des solutions. Au plus vite, même ! L’occasion de prendre le pouls auprès de quelques entrepreneurs du secteur et d’apprécier, malgré la frustration généralement ressentie, le respect et la cordialité régnant entre les acteurs. Préoccupation partagée Serge Starckmann, qui œuvre pour Zen Car, une société de location de véhicules électriques pour les déplacements courts à Bruxelles, faisait partie des premiers à s’exprimer: « Nous sommes en train d’élargir notre réseau bruxellois sur les 19 communes. Il y un souci, chacun l’aura constaté, mais la ville jouit pourtant d’un beau potentiel et d’une belle marge de progression en la matière. » Un avis partagé par Gus van Rijckevorsel, gestionnaire d’une application de covoiturage visant les grandes entreprises (Kowo). Comme la plupart des intervenants, il faisait part de sa déception face aux problèmes de mobilités qui finissent par miner la motivation de chacun et, indirectement, le développement économique de la ville. « Nous devons trouver les solutions de mobilité tous ensemble, pour que tout le monde en profite », soulignait Laurent Baeke (CarAmigo, location de voitures entre particuliers). « Oui, il faut impérativement trouver des alternatives concrètes. Un pas est à franchir, et nous avons sans conteste chacun un rôle important à jouer », abondait Joost Verdiesen (Uber). Fiscalité Plusieurs fois, la surabondance des voitures a été évoquée, et pas uniquement pour des zones bien connues comme le boulevard Reyers, le Ring ou les Quatre-Bras de Tervuren... Une étude récente l’a encore confirmé : Bruxelles reste bel et bien l’une des villes les plus congestionnées d’Europe. Rien d’étonnant à ce que plusieurs sociétés de covoiturage (comme Taxi Stop) ou de scooters partagés (Scooty), très tendance eux aussi, se soient jointes à la table ronde. Parmi les participants qui se sont exprimés figuraient notamment Morena Krcmar et Patrick Foster (Drivy, location de voitures), Anne-Claire Vanfleteren (Commuty, covoiturage), Étienne Rigo (Octa+, mais aussi sa jeune filiale Modalizy, qui propose une carte pour gérer un BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 9 David Hainaut © Reporters
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THINK TANK budget mobilité) ou Kate Croisier (Zipcar, autopartage). Des nombreux thèmes abordés, on retiendra notamment la fiscalité, peut-être à revoir dans certains cas (« Il faudrait établir un cadre clair autour de la taxation, qui se situe à un niveau anormal pour les entrepreneurs », estimait Gus van Rijckevorsel), mais aussi l’essor des taxis partagés, ainsi que le développement actuel des applications de covoiturage. Des travailleurs demandeurs Comme l’a déclaré Xavier Dehan, chargé de mission auprès de BECI, « Il serait important pour chacun de se concerter avec les syndicats, de sorte à ce que tous les travailleurs, eux-mêmes demandeurs d’améliorations pour circuler, soient concernés. Nous devons bien nous rendre compte que, si la mobilité est aujourd’hui identifiée comme le problème n°1 par la moitié des entreprises, ce chiffre va encore considérablement gonfler dans les mois et les années à venir. On annonce même une augmentation de 44 % des besoins de transport à Bruxelles, d’ici une petite quinzaine d’années ! » Gus van Rijckevorsel (Kowo) la presse, sur le projet Good Move – ce site internet permettant aux usagers d’émettre leurs avis sur la thématique de la mobilité. « Cela risque d’être utopique d’imaginer des pistes de réflexion de ce côté », commentait Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de BECI, assez dubitatif quant à une réelle participation des utilisateurs. Ou, pour utiliser la formule plus directe d’Étienne Rigo (Modalizy), « On n’est vraiment pas sortis de l’auberge… ». Se montrer imaginatif Bref, on sent qu’il est « moins une », notamment pour éviter la fuite parfois envisagée de certains entrepreneurs bruxellois, dans le cas où ces problèmes de congestion perdureraient. Olivier Willocx (BECI) Xavier Dehan, qui a rappelé le travail de fond accompli par BECI dans son Livre Blanc de la Mobilité, régulièrement mis à jour, a par ailleurs indiqué que Bruxelles tendait curieusement à réduire le nombre de ses emplacements de parking. « Il y a pourtant encore assez de place pour tout le monde à ce niveau, mais nous venons de perdre 60 000 unités de parking en quelques années à peine. C’est beaucoup. » Prendre des engagements communs Olivier Willocx, Administrateur délégué de BECI, a quant à lui plusieurs fois insisté sur la puissance potentielle de l’effet de groupe. Un rappel utile : « C’est important et toujours plus efficace de prendre des engagements ensemble, répétons-le. Vouloir agir seul dans son coin n’a plus beaucoup de sens. La communication entre tous les acteurs est primordiale. Il s’agit aussi de convertir ceux qui ne semblent pas concernés. Si certaines personnes sont prêtes à modifier leurs comportements, alors on pourrait faire changer les comportements de tout le monde. » À la question « Que pouvons-nous faire ensemble, exactement ? », Olivier Willocx répondait, par exemple, par l’élaboration d’un catalogue d’alternatives et, pourquoi pas, une campagne réfléchie, destinée à sensibiliser tous les acteurs et le public. Sans surprise, il s’est également interrogé, comme quelques jours plus tôt dans 10 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Mais gageons que le Plan Régional de Mobilité puisse un jour – réellement – améliorer la mobilité à Bruxelles. Jan De Brabanter, secrétaire général adjoint de BECI, le répétait : « Un appel doit être lancé vers toutes les entreprises. Les partenaires doivent se consulter. Cela ne pourra qu’avoir une influence. » Parallèlement aux réactions collectives, vivement souhaitées, il appartient à chacun, entrepreneur ou particulier, de se montrer imaginatif pour entrevoir l’une ou l’autre solution. « Est-ce que sur Bruxelles, nous ne serions finalement pas capables, un jour, de prendre des engagements sociétaux ? Ne serait-ce pas là l’occasion de montrer un exemple ? », martelait Olivier Willocx. Bruxelles, via ses entrepreneurs, semble en tout cas avoir les atouts en main pour poursuivre cette vaste remise en question. Et ainsi anticiper l’avenir de la mobilité avec sérénité et lucidité. ● Étienne Rigo (Modalizy) © Reporters © Reporters © Reporters “ Etterbeek, ma station du futur !’’ Dany Le Pionnier de la mobilité intelligente a ouvert ses portes à Etterbeek. Venez découvrir la station de la mobilité future.
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ENTERPRISE EUROPE NETWORK Transports : l’Europe en appelle aux projets L’Union Européenne est décidée à améliorer ses infrastructures de transport – et elle est prête à y mettre les moyens : un appel à propositions a été lancé au mois de février, soutenu par une combinaison inédite d’instruments financiers. Emmanuel Robert L iaisons transfrontalières, gestion du trafic ferroviaire et aérien, transport routier intelligent : les besoins à combler ne manquent pas pour garantir de meilleures connexions au sein de l’Union Européenne et améliorer les infrastructures de transport. Ce chantier, prioritaire pour le développement économique de l’UE et générateur d’importants contrats pour les entreprises, va bénéficier de nouveaux financements. Au mois de février, la Commission européenne a lancé un appel à propositions d’un nouveau genre, dit « blending » (« mixte ») : il s’agit de combiner les subventions existantes du MIE (le Mécanisme pour l’Interconnexion de l’Europe), à hauteur d’un milliard d’euros, avec d’autres instruments financiers publics ou privés, au premier rang desquels l’EFSI (le Fonds européen pour les investissements stratégiques, bras financier du « plan Juncker »). Une combinaison inédite au service d’un double objectif : relancer l’investissement pour financer des projets innovants et durables, tout en soutenant les emplois nécessaires pour mettre ces infrastructures en place. L’appel contribue à la mise en œuvre de la stratégie européenne pour une mobilité « décarbonée » et soutient d’autres investissements dans le transport durable : « La mobilité du futur doit être propre, connectée et concurrentielle, et requiert de nouveaux modes de financement », déclare Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne pour l’union de l’énergie. « L’appel à propositions est une première étape importante à cet égard. Il servira de base aux travaux que nous engagerons cette année afin de mettre en œuvre la stratégie européenne pour une mobilité à faible taux d’émissions.» « Concrétiser notre vision d’une mobilité sans rupture, intelligente et durable en Europe nécessite des investissements que les fonds publics ne peuvent pas financer à eux seuls », ajoute Violeta Bulc, commissaire pour les transports. « C’est la raison pour laquelle nous lançons une solution innovante qui permettra de tirer le meilleur parti de nos ressources, et de libérer le potentiel inexploité d’investissements privés. » Des opportunités pour les entreprises Afin de recevoir l’appui du MIE, les candidats devront démontrer que leur projet est financièrement suffisamment crédible pour obtenir un financement complémentaire d’institutions de financement publiques ou privées. L’accent sera mis sur les projets qui visent à éliminer les goulets d’étranglement, à soutenir les liaisons transfrontalières et à accélérer la numérisation des transports, à 12 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 garantir des systèmes de transport durables et efficaces, et à améliorer l’intermodalité et l’interopérabilité du réseau de transport. Sont notamment concernés les nouvelles technologies et les systèmes de gestion du trafic tels que le système européen de gestion du trafic ferroviaire, les systèmes de transport intelligents pour la route, ou encore le programme de recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen. L’appel à propositions s’adresse à de grands projets (d’un montant est supérieur à 10 millions d’euros), mais les PME auraient tort de s’en désintéresser. D’une part, certains projets peuvent les concerner directement ; d’autre part, les projets retenus impliqueront très certainement de multiples acteurs dans la chaîne de valeur – dont de nombreuses PME, en tant que sous-traitantes d’autres acteurs. Les PME de divers secteurs potentiellement concernés (transports, mais aussi travaux publics, IT, etc.) seront donc bien inspirées de suivre l’avancement des dossiers. Seuls les travaux (et non les études) seront soutenus. Deux dates limites sont prévues pour le dépôt des propositions : le 14 juillet et le 30 novembre 2017. La procédure « blending » est alors décomposée en trois étapes : dépôt d’un dossier de demande de subvention ; puis une procédure d’évaluation et de validation des projets retenus ; enfin, la finalisation et la signature des conventions de subvention. ● Plus d’Info ? https://ec.europa.eu/inea/en/ connecting-europe-facility Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © Thinkstock INTERNATIONAL INSCRIPTION OUVERTE JUSQU’AU 21 AVRIL Serez-vous l’un des Brussels Best Exporters? Organisés par Bruxelles Invest & Export, les Brussels Best Exporters visent à récompenser et encourager les entreprises bruxelloises performantes sur les marchés étrangers. Cette année, ce pourrait être vous ! Pourquoi pas ? Gaëlle Hoogsteyn P our leur 4e édition, les Brussels Best Exporters restent fidèles à leurs objectifs : mettre en lumière les plus belles réussites bruxelloises à l’international et souligner toute l’importance des exportations pour le développement de l’économie régionale – ainsi que pour l’emploi. Le palmarès témoigne à souhait du dynamisme et de la diversité des entreprises bruxelloises : MobileExpense (catégorie services) et Sterop (catégorie biens), ont été sacrées toutes deux lauréates en 2015. La première automatise la gestion des frais professionnels via une application web et la seconde est spécialisée dans les produits pharmaceutiques. En 2013, Numeca, experte en logiciels de simulation des écoulements de fluides, et Telelingua, société de traduction, avaient remporté le Prix, précédées en 2012 par les sociétés Maille France, spécialisée en lingerie fine, et 3 E, experte en logiciels dans le domaine de l’énergie renouvelable. Six PME bruxelloises seront à nouveau nominées : trois par catégorie (biens et services). Toutes les six verront la présentation vidéo de leurs activités diffusée lors de la cérémonie. Elles recevront d’ailleurs cette capsule vidéo pour leur communication future ainsi qu’un trophée dû au créateur bruxellois Jean-François D’Or. Par ailleurs, grâce aux partenaires du concours, elles recevront une formation en langues ainsi que deux billets d’avion pour un voyage de prospection. La PME lauréate dans chaque catégorie se verra en outre octroyer le remboursement de frais consacrés au développement de son activité à l’export, à hauteur de 5.000 euros. Sans compter la reconnaissance liée au titre de Brussels Best Exporters vis-à-vis des clients, prospects et partenaires, ni le moteur de motivation que représente une nomination pour le personnel de l’entreprise ! Tenté par l’aventure ? Vous êtes une PME exportatrice établie à Bruxelles depuis au moins trois ans ? Vos produits ou services ont franchi nos frontières avec succès ? Alors vous êtes peut-être l’un des Brussels Best Exporters 2017 ! Rendez-vous sur www.invest-export.brussels pour le règlement complet. Vous avez jusqu’au 21 avril pour remplir le formulaire de participation et le transmettre via brusselsbestexporters@sprb.brussels. Un panel d’experts chevronnés évaluera votre présence à l’international sur la base des critères repris dans le règlement. Il ne vous reste plus qu’à croiser les doigts et réserver la date du 28 juin ! Les prix seront remis dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts par la Secrétaire d’État au Commerce extérieur, en présence des attachés économiques et commerciaux de Bruxelles Invest Brussels Best Exporters 2015, aux Beaux-Arts : les deux lauréats reçoivent leur trophée. & Export à l’étranger, ainsi que des entreprises bruxelloises et des partenaires du concours. À vos marques, prêts ? Partez ! Inscrivez-vous ! ● 5 bonnes raisons de participer • Votre entreprise sous le feu des projecteurs : les lauréats et nominés bénéficient d’une fenêtre d’exposition sur leur entreprise. La cérémonie de remise des trophées est aussi une belle opportunité pour réseauter ! • De belles récompenses à la clé : les Brussels Best Exporters sont dotés de prix particulièrement utiles pour le développement de votre activité internationale. • Une source de motivation pour votre personnel : la participation à un concours comme les Brussels Best Exporters permet de souder vos équipes autour d’un projet commun. Si une nomination ou une distinction est à la clé, ce sera la cerise sur le gâteau ! • Une source d’inspiration pour les PME bruxelloises : les entreprises récompensées sont de véritables ambassadeurs pour les PME bruxelloises actives à l’exportation. Elles peuvent convaincre les entrepreneurs qu’il est possible de se faire une place dans le commerce international ! • Un label reconnu : les entreprises récompensées peuvent utiliser le label « Brussels Best Exporters 2017 » dans le cadre de leur communication : une marque de reconnaissance auprès de leurs clients, dans leurs activités de prospection et leurs contacts commerciaux. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 13
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FINANCER L’ENTREPRISE Monter un financement : une aventure humaine En 2014, près de 9 PME belges sur 10 ayant introduit une demande de crédit bancaire l’ont obtenu, en totalité ou en majeure partie. Ceci nous place nettement au-dessus des 73 % de la moyenne européenne. La qualité du plan financier, la bonne santé de l’entreprise et le secteur d’activités sont évidemment des critères déterminants. Mais il semble également que les qualités humaines et la transparence jouent un rôle non négligeable dans le financement des entreprises. D’ après une étude de la Banque Centrale Européenne (BCE), 88 % des PME belges ont obtenu en 2014 la totalité ou une grande partie de leur demande de crédit, contre 73 % pour les entreprises européennes. Si l’accès au financement est relativement aisé pour les entreprises belges, toutes ne sont évidemment pas égales face à l’octroi d’un crédit. Les inégalités Le secteur semble être un facteur déterminant pour l’octroi des crédits. Géraldine Lantin est Senior Business Banking Expert chez Belfius. Chiffres à l’appui, elle dresse ce constat : « Il y a bien plus de faillites dans l’horeca, la construction et le commerce de détail que dans les autres secteurs. Selon une enquête menée par le spécialiste financier Graydon, le taux de survie à cinq ans des entreprises dans l’horeca est de 56 %. Au niveau des professions libérales, il est de 86 %. Dans l’industrie, on est à 75 %, et la moyenne nationale est de 66 %. Le métier principal du banquier est de gérer l’épargne de ses clients et de la transformer en crédit en bon père de famille. Il sera donc plus circonspect dans les projets concernant les secteurs à risques. Les entrepreneurs devront dès lors être d’autant plus convaincants dans ce type d’activités pour nous démontrer la qualité de leur projet et leur singularité. » L’âge de l’entreprise a également une influence certaine sur le taux de refus des crédits. Selon la BCE, celui-ci est deux fois plus élevé pour les entreprises ayant moins de cinq ans d’existence. Rien d’étonnant quand on sait que 30 % des entreprises belges ne vivent pas plus de cinq ans… 14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Julien Ide La taille de l’entreprise marque également la différence. Selon l’étude précitée de la BCE, les entreprises de 50 à 249 travailleurs ont essuyé en 2014 un taux de refus de 6 %, contre 3 % pour les entreprises dont l’effectif dépasse les 250 collaborateurs. Des résultats qui n’étonnent pas Géraldine Lantin : « Lorsqu’une entreprise est plus grande, elle bénéficie de plus d’expertise. Elle a déjà souvent passé le stade fatidique des cinq premières années et peut se prévaloir d’un historique de chiffres et diversifier ses sources de financement. Cela rassure en général les banques. » « Concepteurs de solutions » Diversifier les sources : telle est sans doute la clé pour réussir le montage d’un projet. De plus en plus, le banquier intervient à ce niveau comme un expert qui accompagne son client entrepreneur. Comme nous l’expliquait Damien Van Renterghem, CEO de KBC Brussels, il y a quelques mois, le banquier devient un « concepteur de solutions » : « Vis-à-vis des PME par exemple, si ne pouvons pas financer nous-mêmes la totalité de leurs projets, nous pouvons les conseiller et leur trouver le meilleur montage, qui pourra impliquer du cofinancement, du crowdfunding, des subsides régionaux, etc., loin d’une approche de crédit classique. » C’est ainsi que KBC Brussels a mis en place un tout nouveau département pour informer ses clients sur toutes les possibilités de subsides. « Par exemple, les investissements généraux peuvent être accompagnés de subsides allant de 5 à 30 % de l’investissement de départ. Pour les investissements spécifiques, cela peut monter jusqu’à © Thinkstock TOPIC 40 % », explique Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@ KBC Brussels1 . Autre possibilité : le cofinancement par des proches, ceux que l’on appelle les « FFF » (Family, Fools and Friends), qui peuvent mettre des liquidités à disposition sous forme de de capital ou de prêt. « C’est devenu très intéressant fiscalement depuis la réforme fédérale avec le tax shift et le tax shelter pour starters », souligne M. Van Rossum. « À condition de respecter certains critères, lorsque le FFF prend une participation dans le capital de la société, il peut bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 à 45 % sur le montant investi. S’il prête de l’argent à la société, le précompte mobilier est de 0 % sur les intérêts des premiers 15 000 € prêtés. Il est tout à fait possible de multiplier les prêteurs afin d’éviter le précompte. Pour les starters confirmés (en phase de commercialisation), le crowdfunding est une autre forme de financement qui est en train d’exploser. Il y a également les business angels, très en vogue. Ces groupements privés d’investisseurs apportent non seulement des capitaux, mais aussi leur réseau et leur savoir-faire. Si l’entrepreneur bénéficie déjà d’un financement d’une autre structure, c’est un signe de crédibilité du projet. Le banquier lui accordera donc plus facilement un prêt. » « Le fait qu’une entreprise ait déjà obtenu et bien assumé des crédits par le passé est un élément positif », souligne Géraldine Lantin (Belfius). « Pour un starter, à défaut d’historique, la banque se basera sur la crédibilité de son plan financier. Pour renforcer les projets des starters, il existe toute une série d’outils d’aides au financement proposés par les banques elles-mêmes. Je pense à la garantie du Fonds Européen d’investissement via Belfius, la SRIB ou encore le Fonds Bruxellois de Garantie. » Préparer son dossier Selon Géraldine Lantin, la préparation d’une demande de crédit d’entreprise doit respecter la « règle des 5 P »: Personne, Projet, Paiement, Protection et Perspectives. « Les personnes porteuses du projets sont centrales. Il faut mettre en avant leurs CV, leurs complémentarités et leurs expériences. Le projet doit être original et construit sur des hypothèses tangibles après une mûre réflexion. Le porteur de projet doit également garantir sa capacité de remboursement, c’est-à-dire le paiement. Il doit aussi disposer de protections qui s’expriment sous la forme de garanties, aux niveaux personnel et/ou professionnel pour le crédit sollicité. Finalement, l’entrepreneur doit s’engager dans des perspectives commerciales. Le banquier, surtout depuis les différentes normes prudentielles qui lui sont imposées, ambitionne une relation globale avec ses clients. Le porteur de projet peut montrer son engagement auprès de la banque en y plaçant son compte privé, en souscrivant à une épargne pension ou encore à des placements. Le banquier s’engagera en retour à optimiser la construction de son patrimoine professionnel et privé grâce à cette vue d’ensemble globale et à long terme. » Nicolas Dhaene est directeur adjoint de la chaîne de magasins Sequoia. Il partage avec nous son expérience de chef d’entreprise. « Il faut bien sûr un business plan bien ficelé. Mais je crois qu’il est important aussi de mettre en avant l’histoire de l’entreprise et de ses fondateurs car ce sont autant d’expériences sur lesquelles votre banquier va pouvoir s’appuyer pour vous faire confiance.» William Barrault est Senior Relationship Manager chez Triodos, dont l’objectif est de soutenir des projets de développement durable. « Bien sûr, nous sommes attentifs au business plan et à la viabilité du projet lorsqu’on nous demande un crédit. Mais nous finançons également des entreprises qui démarrent à zéro. Nous avons par exemple octroyé un crédit au restaurant Près de Chez Nous, situé dans l’Ilot Sacré. Leur créneau est l’alimentation bio et le circuit court, à l’opposé de ce qui se fait dans le quartier de la rue des bouchers. Nous avons pris le risque de financer cette entreprise qui ne comptait alors que quelques mois d’existence et moins de dix employés. » Convaincre son banquier : trois conseils Nous avons demandé à nos intervenants de livrer quelques conseils qui devraient vous aider à convaincre votre banquier. 1. Voir article p.23 NEW USE NEW MOVE NEW MOVE NEW USE Prospective 2030. New forms of mobility generate new urban uses, new urban uses generate new forms of mobility FORUM 10 & 11.05.2017 BOZAR BOZAR Center for Fine Arts Brussels 10.05.2017 – 19 :00 Lecture by JAN GHEL 11.05.2017 – 19 :00 – 18 :00 FORUM – 7 workshops - 20 speakers Informations: http://urbanistes.be/fup/ Organization With support Partners Ed. responsable : Paul Vermeylen, Architects’House rue Ernest Allard 21 à 1000 Bruxelles
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TOPIC Les nouveaux métiers du banquier Géraldine Lantin : « Je recommande de maîtriser les chiffres clés relatifs au chiffre d’affaire, aux prévisions, aux marges et à la trésorerie. Lors du premier rendez-vous avec le banquier, le projet doit déjà être bien ficelé grâce à une bonne préparation et à un bon accompagnement. On n’a jamais l’occasion de faire une ‘deuxième première impression’. Il est très difficile de changer l’opinion d’un comité de crédit. Il faut aussi voir son banquier régulièrement, même quand tout va bien. Cela le rassure de voir un beau bulletin. Il est important de trouver un juste équilibre entre enthousiasme et pragmatisme. Le projet doit être crédible et convaincant. Il doit dégager une rentabilité et une pérennité. Le banquier souhaite bien connaître son client pour pouvoir lui faire confiance. D’où l’intérêt mutuel d’une relation globale. » Dimitri Van Rossum : « Pour maximiser vos chances d’obtenir un crédit, venez présenter à votre banquier un véritable business plan ; un plan financier ne suffit pas. Le plan financier fait partie intégrante du business plan dans lequel vous expliquerez également le choix de tel secteur, tel produit/service, tel prix, tel réseau de distribution, une étude de marché (fournisseurs, clients, concurrence…), etc. Ne vous oubliez pas non plus ! Présentez-vous, votre expérience, votre histoire, vos atouts… Donnez à votre banquier envie de travailler avec vous. » Nicolas Dhaene : « Il peut être intéressant de partager sa propre réalité avec son banquier en organisant par exemple une visite de l’entreprise. Je conseille de faire preuve d’empathie. L’important pour bien construire son dossier est avant tout d’écouter les réserves ou les appréhensions de votre banquier. Si vous rencontrez des problèmes ou que vous prévoyez des risques ou des obstacles, dites-le. Vous y gagnerez en confiance et en crédibilité. Soyez flexible : plutôt que de demander des conditions précises, prenez l’habitude de demander à vos banquiers la solution qui leur conviendrait le mieux. » William Barrault : « Notre décision se forge sur base des entretiens que nous avons avec teur de projet. Maîtrise-t-il son dossier cohérent ? Il est très important que le port projet ait la fibre entrepreneuriale, qu’il soit Les déceptions sont rares grâce à ces entr au cours desquels nous posons énormément de questions. Notre taux de défaut sur l crédits est donc très faible, de l’ordre de 0,1 %. Il est impératif d’être honnête et transparent, même si vous avez des faiblesses. Les avouer constitue en réalité une force. Il faut bien sûr que le produit soit commercialisable. Nous ne pouvons financer un projet que si nous le comprenons pleinement. La demande de crédit doit donc être bien structurée, argumentée et docu mentée. » ● Depuis quelques années, le métier de banquier spécialisé en entreprises se transforme. Il n’est plus uniquement prêteur ou gestionnaire de capitaux. Dimitri Van Rossum, Head of subsidia@KBC Brussels, identifie trois autres activités courantes : « Le banquier a tout d’abord un rôle d’information. Nous intervenons de plus en plus dans des colloques et des conférences pour informer les entrepreneurs sur la législation et les différentes possibilités de financement. Mais aussi sur des procédures dont ils ignorent souvent l’existence et qui peuvent les aider à vendre un service ou un produit, par exemple si celui-ci peut faire l’objet d’un subside au bénéfice du client. » « La deuxième mission du banquier est de préparer les dossiers pour les demandes de cofinancement avec le secteur public. Cela arrive lorsque la banque refuse d’assumer entièrement le risque. Dans ce cas, nous redirigeons l’entreprise vers Brussels Finance (ex-SRIB, ndlr). Malheureusement, leur gestion est encore trop complexe. » « La troisième activité du banquier concerne les garanties. Lorsque l’entrepreneur a besoin d’un garant pour son emprunt, nous nous tournons vers le Fonds de garantie bruxellois. Celui-ci peut apporter sa garantie jusqu’à 500 000 €. » Par ailleurs, certaines banques dont KBC se sont lancées dans l’accompagnement plus spécifique des jeunes entreprises. Ainsi, la plateforme Startit@KBC accueille actuellement une septantaine de starters. « Nous leur donnons accès également à du networking et du coapprentissage. Chaque starter est accompagné par un mentor externe, doit suivre certains cours et assister à des conférences dans le cadre d’une starter academy. » 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Votre entreprise franchit les frontières comme on traverse la rue ? C’est donc une candidate idéale pour remporter le Brussels Best Exporter 2017 ! Inscrivez-la avant le 21 avril sur www.invest-export.brussels !
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FINANCER L’ENTREPRISE Crowdfunding : PME cherchent fonds de roulement Les entreprises débutantes ne sont pas les seules à pouvoir bénéficier d’une opération de financement participatif (crowdfunding). Rien n’empêche les PME de faire appel aux investisseurs privés. « Ne plus dépendre totalement des banques pour sa croissance : voilà de quoi il s’agit. » Peter Van Dyck L es médias limitent presque systématiquement le crowdfunding au financement des start-ups. Il s’agit alors de financement participatif par actions (equity-based crowdfunding), une façon pour les investisseurs privés d’investir dans une entreprise débutante. Or, il existe deux autres formes de crowdfunding : les dons – pour lesquels on n’attend rien en retour – et le prêt participatif (crowdlending), par lequel des particuliers prêtent de l’argent à des PME bien établies. C’est dans cette dernière catégorie qu’opère Look&Fin, fondée en 2012. « Nous sommes la première plate-forme en Belgique qui propose aux particuliers de prêter à des PME. L’atout de la formule réside dans l’opportunité donnée aux prêteurs d’investir directement leur épargne dans l’économie réelle tout en la dynamisant », explique Frédéric Lévy Morelle, CEO de Look&Fin. Des investisseurs toujours plus nombreux découvrent ce système alternatif qui diversifie leur portefeuille. « Les quelques 100 dossiers que nous avons ouverts représentent plus de 14 millions d’euros », confie M. Lévy Morelle. « Plus de 4,5 millions d’euros ont déjà été reversés aux prêteurs à ce jour. Les prêts offrent un rendement entre 4 et 11 % l’an, habituellement versé sur une base mensuelle. » Répartition du risque Les start-ups qui se risquent au finan18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 cement participatif doivent absolument développer un réseau et vendre un concept qui persuade des investisseurs potentiels. Ceci ne s’applique pas avec la même acuité dans le cas d’un prêt participatif. Nicolas-Alexandre Verdbois, Senior Business Analyst, estime que Look&Fin attire surtout les investisseurs par son approche portefeuille : « Ils répartissent leurs investissements sur 10 à 15 entreprises en moyenne, ce qui dilue le risque. » La principale différence avec l’equity-based crowdfunding réside dans le financement d’entreprises déjà bien rodées. Look&Fin établit trois critères dans le choix des bénéficiaires : ces entreprises doivent exister depuis au moins trois ans, elles doivent générer un certain cash-flow et réaliser un chiffre d’affaires suffisant pour le remboursement des prêts. « Les dossiers que nous proposons sur la plate-forme n’y figurent pas par hasard », déclare Frédéric Lévy Morelle. « Chaque proposition de crédit subit une analyse préliminaire approfondie. » M. Verdbois insiste : « Nous consultons les comptes des résultats et les bilans de l’entreprise. Et nous tenons compte d’un Le crowdlending ouvrira de belles perspectives lorsque les PME comprendront qu’elles ne dépendent plus intégralement des banques pour leur croissance. Frédéric Lévy Morelle, CEO de Look&Fin. © R.A. © Thinkstock TOPIC ‘worst case scenario’ : à périmètre constant, l’entreprise financée sera-t-elle en mesure de rembourser le prêt en trois à cinq ans ? » Entreprises de niche Look&Fin annonce un taux de défaut de 0,8 % – l’un des plus bas du marché. « Nous proposons intentionnellement des dossiers de haute qualité, avec un rapport risque/rendement particulièrement favorable », explique Frédéric Lévy Morelle. « La demande de ce type de placements alternatifs est forte : les comptes d’épargne regorgent d’argent qui ne rapporte rien. Nous offrons du rendement, sans les risques inhérents aux entreprises débutantes. » Les entreprises qui se créent une niche de marché semblent très appréciées du crowdlending. « Nous avons souvent affaire à des entreprises de niche souhaitant structurer des prêts mezzanine », concède M. Lévy Morelle. « Ces dossiers présentent un risque modéré. Il s’agit parfois d’entreprises à croissance rapide qui ont déjà bénéficié de crédits bancaires, mais qui ont besoin d’un fonds de roulement. Nous sommes aussi approchés par des entreprises auxquelles la banque reproche de disposer de trop peu de moyens propres. » Nicolas-Alexandre Verdbois précise : « Et puis, il y a des PME qui veulent consentir davantage d’efforts en marketing, que les banques sont moins enclines à financer. Ces mêmes banques sont tout aussi réticentes face à Nous avons encore un peu de retard par rapport à des pays limitrophes tels que la France et les Pays-Bas. C’est imputable à la réglementation stricte en Belgique. Nicolas-Alexandre Verdbois, Senior Business Analyst Look & Fin. des restructurations, précisément au moment où l’entreprise a besoin d’investissements pour se ressaisir. » Effet de levier Frédéric Lévy Morelle cite une étude de Chambres de Commerce, d’où il ressort que près de deux PME sur trois ont du mal à obtenir des crédits bancaires. « Les banques exigent systématiquement des garanties, alors que nos prêts ne nécessitent pas de telles conditions. » Le crowdfunding génère un effet de levier : il Housing in Brussels made easy YOUR NUMBER ONE FOR CORPORATE HOUSING IN BRUSSELS BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 SERVICED APARTMENTS To fi nd out why, visit www.bbf.be 19 Altran travaille depuis des années avec BBF, fournisseur de « serviced apartments », pour l’hébergement de ses expats à Bruxelles. Nous leur avons posé quelques questions concernant cette collaboration. Altran fait appel depuis des années déjà aux appartements avec services de BBF. De quand date cette collaboration ? Altran travaille avec ses clients à tous les échelons de la chaîne de valeur de leur projet, de la conception à l’industrialisation. Son expertise dans différents domaines et sa présence dans plusieurs secteurs permet à Altran d’être représentée en tant qu’entreprise par plus de 30 000 collaborateurs dans plus de 20 pays. En raison de notre présence mondiale et de notre engagement à offrir le meilleur service à nos clients, nos experts voyagent régulièrement depuis l’étranger vers la Belgique et inversement. Et c’est depuis notre plat pays que BBF nous aide à accueillir au mieux ces personnes depuis 2006. Chaque année, cela représente en moyenne 40 à 50 contrats de location à court et moyen terme. Quels sont les avantages de BBF à vos yeux ? Les avantages peuvent se résumer en deux mots : fl exibilité et professionnalisme. Chez BBF, un simple e-mail ou un coup de téléphone suffi t. Ils connaissent nos exigences, nous recevons un contrat puis une facture mensuelle par e-mail qui détaille tout : loyer, services, nettoyage... Et ce à des prix très compétitifs. Nous ne nous déplaçons jamais, BBF règle tous les problèmes éventuels. Combien de temps ces collaborateurs séjournent-ils en moyenne à Bruxelles ? La plupart séjournent ici pendant toute la durée du projet pour lequel ils viennent en Belgique : 2 semaines à 3 mois ou, dans l’attente d’une habitation adéquate pour leur famille. Selon vous, quel est le principal atout que BBF offre à vos collaPhilippe VRANCKX Benelux Human Resources & Communication Director borateurs pendant leur séjour en Belgique ? Les avantages sont nombreux : BBF propose des studios et des appartements aménagés avec tout le confort nécessaire et toujours situés à des endroits stratégiques : près des transports en commun, des institutions européennes et d’autres quartiers d’affaires, et aussi près des lieux branchés de Bruxelles, ce qui est certainement un point fort pour nos collaborateurs qui sont seuls ou qui viennent de très loin. En plus, dès qu’un problème se présente, BBF envoie un technicien sur place pour le résoudre le plus rapidement possible, si bien que nos collaborateurs n’ont aucun souci à se faire. Et quelle est la principale raison pour laquelle votre responsable de l’hébergement fait appel à BBF ? Nous entretenons une très bonne collaboration : BBF connaît nos exigences et nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. C’est aussi la raison pour laquelle BBF est le fournisseur agréé d’Altran pour l’hébergement à Bruxelles. Les immeubles à appartements sont répartis en divers lieux de la capitale. Y a-t-il une préférence particulière pour une certaine région ? Nos collaborateurs choisissent l’endroit où ils veulent séjourner et BBF leur offre une palette géographique optimale : il y en a pour tous les goûts. Comment voyez-vous l’évolution concernant l’hébergement pour vos collaborateurs étrangers dans un avenir proche ? Tant que nous aurons besoin d’héberger des collaborateurs expats, nous continuerons de travailler avec BBF. On ne change pas une équipe qui gagne ! © R.A.
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TOPIC L’épargne qui dort devient tout à coup plus simple d’obtenir des fonds complémentaires auprès de la banque. On remarquera au passage que des institutions bancaires telles que la KBC, BNP Paribas et ING ont pris le train du crowdfunding en marche. Depuis le 1er février dernier, une toute nouvelle loi impose à toute personne qui souhaite élaborer une plateforme de financement participatif, d’obtenir préalablement une licence auprès de l’Autorité des Services et Marchés Financiers (FSMA). « Mais quand une banque prend l’initiative d’organiser du crowdfunding, cette licence distincte est superflue », constate Wien De Geyter, secrétaire générale de Febelfin, la fédération du secteur financier belge. « Les entreprises saines doivent disposer de suffisamment de capital à risque. Si les opérations de financement participatif peuvent y contribuer, c’est tout bénéfice pour l’économie. » L’investisseur qui s’engage dans l’equity-based crowdfunding bénéficie d’un avantage fiscal. Le prêt participatif est exonéré de précompte mobilier sur les intérêts des prêts ; des incitants qui ne manqueront pas d’accroître la popularité de ces formules. « Ce marché poursuivra sa croissance », prédit M. Verdbois. « Nous avons encore un peu de retard par rapport à des pays limitrophes tels que la France et les Pays-Bas. C’est imputable à la réglementation stricte en Belgique. » Le CEO de Look&Fin, M. Lévy Morelle, y voit aussi une dimension culturelle. « Nous sommes un peu plus conservateurs. Malgré cela, le crowdlending ouvrira de belles perspectives lorsque les PME comprendront qu’elles ne dépendent plus intégralement des banques pour leur croissance. » Croissance Febelfin relativise toutefois, en citant quelques chiffres. Wien De Geyter : « Les divers types de crowdfunding ont collecté ensemble 29,9 millions d’euros en 2016 – trois fois plus que l’année précédente. Cela peut sembler beaucoup, mais le baromètre du crédit de Febelfin évalue le financement bancaire à 136,7 milliards. Le factoring représente 62,8 milliards. L’émission de créances sur les marchés financiers atteint 58 milliards. On est là face à des montants d’un tout autre ordre. » Elle conclut avec prudence : « Celui qui investit dans le crowdfunding doit être conscient des risques. Dans le cas spécifique de start-ups, il faut se rendre compte que les banques refusent le financement en raison d’un Les investissements de particuliers n’ont aucune raison de se limiter au crowdfunding. Diverses initiatives ont tenté de mobiliser l’épargne des Belges au cours des années écoulées, en soutien à l’économie. Belfius Insurance a créé un think tank pour approfondir ce concept, mais l’initiative s’est éteinte à petit feu. Marc Weissberg, serial entrepreneur de son état, a évoqué la formule de bourses locales qui inciteraient les épargnants à investir. Même son de cloche au gouvernement fédéral, avec d’éventuels avantages fiscaux pour les épargnants. Jan Smets, le gouverneur de la Banque Nationale, suggère de mobiliser les 260 milliards d’euros qui dorment sur les livrets d’épargne des Belges au profit des investissements dans des travaux d’infrastructure, bien nécessaires. Il ne plaide pas forcément pour la suppression de l’avantage fiscal sur les livrets, mais envisage un système comparable pour ces investissements. Commentaire de Wien De Geyter, de Febelfin : « Je tiens à préciser que l’argent de l’épargne ne dort pas. Les banques l’utilisent pour stimuler l’économie en accordant des crédits aux ménages, aux entreprises et aux pouvoirs publics. Je ne vois pas d’inconvénient à réfléchir à une modification d’un régime fiscal avantageux, pour inciter le Belge à investir son épargne d’une autre manière. Mais nous soulignons l’importance de cette épargne, qui constitue une base solide pour nos banques. Une intervention trop brutale pourrait mettre en danger la stabilité de ces fondations. » risque estimé excessif. La loi instaure donc des balises pour ce genre de placements : il est possible d’investir maximum 5000 euros dans un projet. Il est en revanche judicieux d’investir de l’argent dans plusieurs projets, ce qui répartit le risque. » ● Les entreprises saines doivent disposer de suffisamment de capital à risque. Si les opérations de financement participatif peuvent y contribuer, c’est tout bénéfice pour l’économie. Wien De Geyter, secrétaire générale de Febelfin. 20 © R.A. FINANCER L’ENTREPRISE Le tax shelter pour start-up : attachez vos ceintures ! Quand, sous la plume d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac jette sa bourse à la foule, on lui oppose : « Cette bourse, quelle folie ! » ; et lui de répondre, avec panache : « Quelle folie, oui, mais quel geste ! ». Le « plan tax shelter pour startup » du gouvernement fédéral tient-il du panache ou du véritable levier incitatif ? Tentative d’éclaircissement. Miguel Van Keirsbilck L e constat est cinglant : l’épargne des Belges (pour 260 milliards €) somnole sur des carnets d’épargne qui ne rapportent pas grand-chose, et s’oriente pour moins de 5 % dans l’investissement à risque dans les petites entreprises. Risque qui, rappelons-le, présente néanmoins deux facettes : le risque de perdre et celui… de gagner ! Face à cette frilosité, les gouvernements s’efforcent périodiquement d’encourager l’investissement des particuliers dans les entreprises belges. Il y eut en 1982-1983 les fameux arrêts Monory-De Clercq, qui prévoyaient une réduction de précompte sur dividende pour actions nouvelles. Ici, le geste est encore plus audacieux : la réduction d’impôts ne joue pas sur les dividendes futurs, mais bien en réduction immédiate de l’impôt des personnes physiques (dès l’avertissement extrait-de rôle de l’année suivante), et ce à hauteur de 30 ou 45 %. Quelle folie ! Mais quel geste ! La question devient donc : qui attrapera la bourse lancée par le gouvernement ? Avant d’y répondre, rappelons le mécanisme dans ses grandes lignes. Ces mesures ont vu jour dans le cadre du « plan start-up » du gouvernement Michel, avec effet au 1er juillet 2015 (à ne pas confondre avec le « tax shelter cinéma », récemment étendu aux arts de la scène, qui s’appuie sur un tout autre mécanisme de déduction fiscale à l’impôt des sociétés). Ce plan « tax shelter pour start-up » prévoyait pour l’essentiel : 1. Un cadre fiscal préférentiel de type tax shelter pour les investisseurs dans les start-ups : la réduction d’impôt s’élève à 45 % du montant investi pour les investissements dans les micro-entreprises (moins de 10 travailleurs et moins de 700.000 € de chiffre d’affaires) et à 30 % du montant investi dans les PME (jusqu’à 50 travailleurs et 7.300.000 € de chiffre d’affaires) ; 2. Un cadre fiscal plus intéressant pour le crowdfunding : le même avantage fiscal s’appliquera à celui qui achète des parts ou des actions dans le capital d’une société via le financement participatif (equity crowdfunding) ou un fonds starters. On le sait, cette seconde mesure a connu un accouchement difficile et vient seulement de voir le jour en février 2017. La première mesure, quant à elle, l’investissement direct, est possible depuis le second semestre 2016. Elle est d’une puissance fiscale inédite ! Risque réduit, rendement maximisé ! Illustrons-la par un exemple. Prenons un contribuable particulier quelconque, vous par exemple, bénéficiant de revenus imposables de toute nature : professionnels, mobiliers, immobiliers, divers. Ces revenus lui valent le privilège de payer des impôts à l’IPP au taux marginal de 50 %, hors centimes additionnels. Admettons, pour la facilité de l’exemple et parce que c’est le maximum autorisé par an, qu’il investisse – l’heureux homme qui possède cette somme en liquidités et est redevable d’au moins 45.000 euros d’impôts à l’IPP – 100.000 euros en actions ou en parts sociales dans une start-up (une petite entreprise de moins de 4 ans). Eh bien, par l’effet du plan tax shelter, il bénéficiera dès l’exercice fiscal BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 21 © Thinkstock
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TOPIC suivant d’une réduction d’impôts (on parle bien d’une réduction ; pas d’une déduction sur le revenu imposable !) de 45.000 euros si la start-up est une micro-entreprise et de 30.000 euros si c’est une PME. Son risque d’investissement est immédiatement diminué de 45 ou 30 % par l’effet de cette réduction d’impôts. Si, au bout de quatre ans – période minimale de maintien de l’investissement –, il retrouve toutes ses billes, il aura obtenu un rendement de 45 %. S’il a doublé sa mise, pour 55 € effectivement investis, il en retrouvera 200 ! Qui dit mieux ? Et, puisqu’il faut rappeler qu’il s’agit de capital à risque, s’il perd tout, il aura limité son risque à 55 % de son investissement. Il n’y a pas photo ! Cette mesure est l’une des plus puissantes jamais rencontrée dans l’histoire des incitants fiscaux ! Connaît-elle pour autant un grand succès ? Difficile à dire à ce stade. En effet, elle a initialement souffert d’un brouillard régnant sur le second volet – celui du crowdfunding – qui s’est éclairci dernièrement. Les investissements directs réalisés dans ce cadre en 2015 ont sans doute été limités. Pour les investissements de l’année dernière, sans cadastre officiel, il faudra attendre que les revenus 2016 des particuliers soient déclarés au fisc sous le code ad hoc avant le 30 juin 2017, que l’impôt y afférant et ses réductions soient signifiés au printemps 2018, que les statistiques soient réunies au bout du compte… Ce n’est que début 2019, de l’aveu de l’administration fiscale, qu’on pourra évaluer le succès de cette mesure. Interrogés par nos soins, les intermédiaires, banquiers et bureaux de conseil aux investisseurs, reconnaissent que la mesure a suscité plus de fantasmes (se voir rembourser 45.000 euros d’impôts…) que de passage à l’acte (investir 100.000 euros en achetant des parts sociales dans une jeune PME). Il est vrai que la mesure contient des limites que d’aucuns jugent trop étroites, au premier rang desquelles il y a la limite d’investissement que peut recueillir une startup sous ce mécanisme – 250.000 euros – et, d’autre part, l’exclusion du bénéfice fiscal pour le propriétaire et dirigeant de la start-up qui investit dans sa propre entreprise. Néanmoins, il apparaît que les aides au financement d’une start-up traditionnellement consenties par les FFF (Family, Friends and Fools) ont trouvé dans ce plan un encouragement complémentaire, d’autant que le mécanisme n’est nullement réservé aux jeunes pousses des nouvelles technologies mais est accessible aux nouvelles sociétés de tous secteurs, depuis la boulangerie jusqu’au cabinet de dentisterie ! Espérons que les chiffres de création et de croissance de nos PME soient le premier baromètre du succès de cette mesure ! Enfin, s’ouvre la voie du crowdfunding ! Les observateurs l’affirmaient : le tax shelter ne sortira ses pleins effets que lorsque les conditions d’agrément des plateformes de crowdfunding seront définies par l’autorité des services et marchés financiers (FSMA). En effet, il sera plus facile pour une start-up de trouver 100 investisseurs à 1000 €, qu’un seul à 100.000 €. Et ces 100 petits (ou moyens) investisseurs ont besoin d’une plateforme facilitant leur investissement et équilibrant leurs risques. La voie du tax shelter via le crowdfunding est ouverte depuis l’adoption de la loi du 18 décembre 2016, qui organise l’encadrement de telles plateformes électroniques. Mais, si la voie est dégagée, le sommet est encore à atteindre. Selon nos informations, le FSMA n’aurait reçu à ce jour que quelques dossiers de demande d’agrément de la part des plateformes de crowdfunding. Quatre plateformes sont aujourd’hui agréées pour le tax shelter : Ecco Nova, Bolero, Look & Fin et Mymicroinvest. Il est pourtant essentiel de recevoir la bénédiction de la FSMA, puisque la loi instaure aussi une nouvelle dispense de prospectus pour les plateformes de crowdfunding agréées. Cette nouvelle dispense implique que, pour les offres publiques d’appel à l’investissement, il n’y a pas lieu de publier un prospectus pour autant que le montant total de l’offre soit inférieur à 300.000 euros et que le montant total de souscription individuelle par investisseur ne dépasse pas les 5.000 euros. Cet agrément donne aussi droit à une exonération du précompte mobilier (actuellement à 30 %) en cas d’investissement dans la start-up via obligations. Les plateformes de crowdfunding rivalisent d’inventivité pour apporter des solutions à l’inconvénient qui aurait obligé les start-up à devoir gérer une assemblée générale pléthorique des associés ou actionnaires… Ici, ce sont des sociétés créées par les plateformes de crowdfunding qui réuniront les investisseurs et n’occuperont en leurs noms qu’un seul siège aux assemblées générales ! On constate donc aujourd’hui que toutes les conditions sont réunies dans notre pays pour que les petits ruisseaux des investisseurs forment les grandes rivières qui irrigueront les jeunes pousses prometteuses de notre économie. Que la récolte soit belle ! ● Ecco Nova, Bolero, Look & Fin et Mymicroinvest sont les premières plateformes agréées pour le crowdfunding. 22 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Il y a probablement un subside pour vous... FINANCER L’ENTREPRISE ... Pensez-y avant tout projet d’investissement. Car si beaucoup de PME méconnaissent la diversité et l’ampleur des aides publiques bruxelloises, elles sous-estiment aussi souvent les délais stricts à respecter. A vant toute chose, permettons-nous de rappeler aux entrepreneurs qu’une aide publique ne peut jamais être considérée comme une forme de financement, mais plutôt comme un refinancement qui permet d’alléger le coût d’un investissement. En d’autres termes, c’est la cerise sur le gâteau qui aide l’entreprise à grandir en soulageant un peu sa trésorerie. Une prime ne doit jamais justifier un investissement quelconque, mais quand la décision d’investir est prise, le chef d’entreprise devrait avoir le réflexe de s’interroger quant à un éventuel coup de pouce public. C’est là que le bât blesse. Trop d’entrepreneurs se disent « ce n’est pas pour moi ». Ou, le nez dans le guidon, ne poussent pas la réflexion plus en avant, car « c’est trop compliqué ». La probabilité est toutefois très élevée que, quel que soit le stade de développement de l’entreprise, il existe bel et bien une aide adaptée à son investissement : aides aux investissements matériels dits généraux (démarrage ou extension d’une activité, augmentation de surface d’un commerce, achat d’outils de production, etc.), aides aux investissements spécifiques (économies d’énergie, systèmes de sécurité, fabrication d’écoproduits, etc.), ou encore aides à la consultance (juridique, marketing, gestion...) accessibles également aux projets en pré-activité, pour des dépenses de quelques milliers d’euros. 50 % de refus Le second problème, quand le déclic se fait, c’est que 50 % des dossiers de demandes de subsides à la Région bruxelloise n’aboutissent pas. Principalement parce que les dossiers ne sont pas complets ou mal suivis. Un motif de refus très fréquent est tout simplement la mauvaise synchronisation du dossier, introduit hors délai ou en retard. Introduire une demande de subsides demande une expertise qui fait défaut dans la plupart des PME. Le premier conseil est donc de se pencher sur l’éventualité d’un subside préalablement à tout investissement. À cet égard, le numéro d’appel gratuit 1819, mis à disposition par la Région, permettra d’obtenir un premier diagnostic efficace. Ensuite, s’il ne veut pas y perdre trop d’énergie, l’entrepreneur aura intérêt à confier le suivi administratif de son dossier à un consultant spécialisé dans les aides publiques. Ces dernières années, des « chasseurs de primes », pour la plupart compétents, ont vu le jour à Bruxelles. Ils se rémunèrent généralement en prélevant un pourcentage de la prime obtenue. Un certain nombre de fiduciaires proposent également ce service. Dimitri Van Rossum Last but not least, depuis l’année passée, la banque KBC Brussels propose à ses clients et prospects un service Subsidia@KBC Brussels, dédié à l’accompagnement des dossiers de subsides. Autres conseils ... • Soyez confiant mais patient : Plus de 95 % des dossiers suivis par un service spécialisé débouchent effectivement sur le versement d’une aide. Il convient toutefois d’être patient. Il faut facilement attendre 4 mois après la remise d’une demande complète pour la liquidation des primes les plus modestes. Pour les aides plus substantielles, la liquidation s’étalera sur 2, voire 3 ans. • Pensez à la zone de développement : De nombreuses aides peuvent être doublées si votre entreprise se situe en zone de développement prioritaire (une large bande urbaine s’étalant le long du canal, d’Anderlecht à Evere). Bon à savoir quand vous démarrez une activité. Dans certains cas, un déménagement peut valoir la peine. • Profession libérale, vous n’êtes pas oublié ! : Certaines professions libérales comme architecte, comptable – voire avocat, vétérinaire ou agent immobilier en phase de création d’activité – sont éligibles pour certaines aides. • Ne quittez pas trop vite Bruxelles : Vous pensez que la Wallonie ou la Flandre sont plus attractives, notamment fiscalement (ou vous en avez marre des bouchons...) ? Sachez qu’il existe des aides à la délocalisation intra-bruxelloise. De quoi réfléchir à deux fois. ● Dimitri Van Rossum Head of Subsidia@KBCBrussels dimitri.vanrossum@kbcbrussels.be 23
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FINANCER L’ENTREPRISE Les plans d’actionnariat salarié, un levier trop peu soutenu Stimuler et fidéliser ses employés : un casse-tête pour de nombreux services des ressources humaines, qui jouissent d’un éventail toujours plus large de possibilités mais dont la marge de manœuvre financière est parfois limitée. D’où l’intérêt de solutions alternatives aux habituelles augmentations salariales et autres avantages. Dont les plans d’actionnariat pour salariés. YAB L’ objectif de tels plans est de permettre à certains salariés, voire à l’ensemble des effectifs, de devenir actionnaires de la société pour compléter leur package salarial, tout en le liant à l’avenir de l’entreprise. Un moyen de fidéliser les salariés, donc, mais également, dans certains cas, de soutenir la paix sociale, un salarié actionnaire étant en effet amené à mieux comprendre les choix posés par la direction de l’entreprise. Une telle démarche d’association des employés au capital peut se faire selon plusieurs systèmes prévus par la législation belge. Il en existe sept en tout, mais nous nous concentrerons sur les plus fréquemment utilisés. En tout premier lieu, on notera les plans d’option sur actions, qui permettent aux employeurs d’offrir à leurs salariés le « droit d’acheter ou de souscrire, à l’occasion de l’augmentation du capital de la société, un nombre déterminé d’actions à un prix déterminé ou déterminable pendant une période déterminée ». Il y a ensuite les augmentations de capital spécifiquement réservées aux membres du personnel. Pas question, par contre, de leur donner une primauté absolue sur les actionnaires : ce type d’augmentation de capital ne peut en effet être organisé que si la société a procédé au versement d’au moins deux dividendes sur les trois exercices précédents. Il existe enfin les plans de participation aux bénéfices et/ou au capital, qui peuvent se faire sous la forme d’une rémunération en espèces ou via l’octroi de parts bénéficiaires. Tous ces systèmes sont donc disponibles, mais leur utilisation est particulièrement codifiée et les conditions pour y accéder sont strictes. Sur le terrain, les plans de participation aux bénéfices sous forme d’argent cash restent l’outil le plus utilisé, d’autant que le mécanisme, particulièrement souple, est inscrit dans nombre de conventions collectives de travail. Il n’empêche, un nombre toujours plus grand d’entreprises proposent désormais à leurs employés (et plus uniquement 24 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 aux cadres) de devenir réellement actionnaires de leur entreprise via l’accès aux augmentations de capital, qu’elles soient réservées ou non. La Belgique, véritable cancre européen « En dehors de quelques pays de l’Est, du Portugal et de l’Irlande, la Belgique est le pire élève européen en matière d’actionnariat salarié », assène Marc Mathieu, secrétaire général de l’EFES, l’association européenne de l’actionnariat salarié. « Surtout, la Belgique a connu une baisse dramatique de près de 50% du nombre de salariés actionnaires entre 2007 et 2017, pour plafonner aujourd’hui aux environs des 70.000, alors que la moyenne européenne a grimpé de 3 % sur la même période », explique-t-il. « En France, la détention moyenne d’actions par des salariés est de 6 %, ce qui en fait le champion européen. Et 40 de ses 250 plus grandes entreprises disposent d’un plan d’actionnariat salarié. » En cause, selon lui, le cadre légal trop complexe : le système qui fonctionne le mieux date de la fin des années 80 et était initialement destiné à soutenir les marchés financiers. Il nécessite systématiquement l’organisation d’augmentations de capital ; une lourdeur qui expliquerait le fait que ce sont surtout les banques et le secteur financier qui l’ont exploité. « Mais les banques ont connu les déconvenues que l’on sait et les salariés n’ont pas été incités à conserver leurs actions dans la mesure où ils n’étaient généralement pas associés à la gouvernance de leur entreprise. En France, les salariés actionnaires des grandes entreprises sont généralement représentés dans les différents conseils ; ils sont réellement associés à la gouvernance. » Et de pointer aussi le niveau de déduction fiscale octroyé à ce type de produits : « En Belgique, nous plafonnons à 750 euros par an, là où il est désormais possible de déduire jusqu’à 3.000 euros par an en Autriche. » © Thinkstock TOPIC Il observe que la volonté politique pour soutenir ces modèles a existé, notamment durant l’ère Verhofstadt, mais que la concrétisation s’est mal passée. « À l’époque, on est allé pêcher ce qui se faisait de mieux en France, en Angleterre, en Allemagne, puis on a passé le tout au shaker : cela a donné un monstre légal qui a été utilisé par moins de 5 entreprises depuis son lancement en 2001. » Pour Marc Mathieu, les plans d’actionnariat salariés peuvent très clairement servir de mode de financement, surtout pour les plus petites entreprises : « Aux États-Unis, par exemple, il y a un mécanisme spécifiquement adapté, qui est extrêmement populaire auprès des startups et des petites entreprises. Elles y ont très fréquemment recours pour financer leur croissance. Pour les autres, l’intérêt se situe plus au niveau de la motivation, de la fidélisation des employés, et cela renforce généralement aussi leur productivité. » Easi, apôtre wallon de l’actionnariat salarié On pourra citer l’exemple du groupe Easi, champion wallon du logiciel, sacré meilleur employeur de Belgique en 2015 et 2016. Le CEO du groupe, Salvatore Curaba, souligne fréquemment que plusieurs dizaines de ses employés sont actionnaires du groupe : « Cela change complètement la culture d’entreprise. Nous n’avons que peu de départs chez Easi ; même les plus jeunes employés sont réellement incités à rester lorsqu’ils deviennent actionnaires. Ils se sentent investis et partagent un projet commun ; l’entreprise devient un projet de vie ». « Plus globalement, je considère qu’il faut se débarrasser de cette logique qui veut que la direction, les fondateurs, doivent absolument conserver le contrôle sur le capital, alors que les salariés participent aussi au destin de l’entreprise », insiste Salvatore Curaba, qui vend d’ailleurs ses propres actions aux salariés. « Il n’est pas question ici de financer l’entreprise, mais de la construire autrement : à force de vendre mes actions aux salariés, je ne serai un jour plus majoritaire (une quarantaine de salariés d’Easi détiennent actuellement 38 % de l’entreprise), mais c’est loin d’être dramatique. Si je n’avais pas fait ce choix, nous serions sans doute aujourd’hui une société de 60-80 personnes, nous n’approcherions pas les 200 employés. » À noter qu’il faut être actif chez Easi depuis au moins deux ans pour pouvoir prétendre à l’achat d’actions. Mais surtout, « le salarié doit obtenir une bonne cote lors d’une évaluation que nous avons mise en place, et qui porte exclusivement sur les valeurs portées par l’individu et par l’entreprise », ajoute le CEO, qui envisage de créer une fondation pour populariser ce modèle de gestion. « Il y a vraiment du travail parce que ce type de modèles ne perce pas encore en Belgique, faute d’incitants, mais surtout pour des questions de mentalité ». L’avantage en termes de ressources humaines est donc évident, même si la mise en place de tels dispositifs n’est pas toujours des plus simples et peut créer des tensions entre salariés actionnaires et non-actionnaires. Par ailleurs, peut-on vraiment considérer ces mécanismes comme un véritable mode de financement de l’entreprise ? Il semblerait que l’effet de financement reste souvent marginal ; les montants investis par les salariés, hors cadres supérieurs, restant généralement faibles. Là où, par contre, le dispositif a déjà fait ses preuves à l’étranger, c’est dans le sauvetage d’entreprises en difficulté. En France et en Espagne, de nombreuses entreprises au bord de la faillite et/ou lâchées par leur maison-mère ont été reprises par les employés. Des reprises parfois intégrales ou, le plus souvent, soutenues par un partenaire financier. On citera notamment les exemples célèbres de la maison de lingerie Lejaby, dont les ateliers ont été repris par plusieurs associations de salariés, avec des fortunes diverses. En Espagne, surtout, la mise en place d’un système de sociétés coopératives d’employés, destiné spécifiquement à ce cas de figure (et qui n’existe pas en tant que tel en Belgique), aurait permis le sauvetage de plusieurs milliers d’entreprises ces cinq dernières années. ● Salvatore Curaba, CEO du groupe Easi Nos atouts : • 50 ans d’expérience dans les RH • Notre base de données connectée au VDAB pour la sélection de candidats bilingues • Une sélection sur les compétences et non les diplômes • Des compétences validées par la prise de références systématique CONTACTEZ NOS AGENCES DE BRUXELLES ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Bruxelles bruxelles@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 25 © R.A.
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FINANCER L’ENTREPRISE La bourse veut se montrer plus accessible aux PME La bourse et les PME, ce sont deux mondes perçus comme incompatibles. Au-delà de quelques frémissements milieu des années 2000, les marchés « simplifiés » d’Euronext Bruxelles que sont Alternext ou le Marché Libre ne se sont pas développés comme espéré. Pourtant, l’ancêtre du crowdfunding qu’est la bourse peut être une source de financement attrayante pour des PME en croissance. Surtout qu’elle se prépare à devenir un peu plus accessible. Olivier Fabes A lain Baetens, directeur Listing d’Euronext Brussels, c’est-à-dire en charge des admissions en bourse, le reconnaît volontiers : la bourse et les PME belges, ce n’est pas la grande histoire d’amour. En Région bruxelloise, l’agence digitale Emakina est la trop rare exception. Et il est temps que cela change. « Il reste un important travail d’éducation à faire, vis-à-vis des intermédiaires tels que les avocats, les auditeurs mais aussi les associations d’entreprises et les incubateurs ou accélérateurs de start-up. » Pour accompagner cette démarche de sensibilisation quant à l’intérêt potentiel d’une entrée en bourse pour une PME ambitieuse, Euronext elle-même est en plein chantier de rebranding. De quoi rendre ses marchés simplifiés – Alternext et Marché Libre – plus attrayants pour des entreprises moyennes, voire des start-up. Outre des souplesses déjà existantes, comme la non-obligation des normes comptables IFRS ou la non-imposition d’un cadre de gouvernance strict, les seuils de capitaux « flottants », qui doivent être mis à la disposition du public, pourraient être revus. En gros, les marchés simplifiés vont l’être encore plus : « Il sera possible, grâce à une procédure allégée, d’être coté via un placement technique, sans devoir éditer un prospectus », résume Alain Baetens. L’entrée en bourse par le biais d’un placement privé (par au moins trois investisseurs professionnels non liés à la gouvernance de l’entreprise) était déjà possible. Cette formule de cotation plus rapide 26 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Alain Baetens (Euronext Brussels) (trois à quatre mois de préparation de l’IPO, contre quatre à neuf mois pour une ouverture au public), n’a toutefois jamais rencontré son public. « Nous nous étonnons du très peu de connaissance de ce moyen de financement, qui présente l’avantage de proposer un prix de référence à de nouveaux investisseurs potentiels. » Bruxelles, premier vivier S’appuyant sur une nouvelle offre, la bourse va également revoir l’approche de ses « clients ». « Un public désormais prioritaire pour nous sera celui des acteurs et de coaches de l’écosystème entrepreneurial, qui connaissent bien les rouages financiers et se feront le relais de nos services », explique Alain Baetens. « Bruxelles sera l’un des premiers viviers, car le secteur technologique y est en pleine croissance. Regardez le nombre de start-ups et l’ampleur de © Reporters © R.A. Mythes et vérités sur l’entrée en bourse • « C’est trop coûteux » est un reproche souvent entendu par les entrepreneurs. « Une entrée en bourse doit être vue comme un investissement marketing car, outre des fonds pour grandir, l’entreprise gagne en visibilité. La bourse rassure les clients, le personnel, les fournisseurs », répond Alain Baetens. Frédéric Desonnay (Emakina Group) certaines levées de fonds. Un autre public potentiel est celui des sociétés familiales en plein développement, très présentes à Bruxelles. » Emakina : la bourse comme moteur de croissance Ce pas, Emakina l’a franchi il y a plus de dix ans déjà. La PME bruxelloise, entrée sur Alternext en 2006, est entretemps devenue un groupe international indépendant de près de 800 personnes, dans 15 bureaux et 9 pays. « Dans la course à la taille qui anime le secteur du digital, le chiffre d’affaires du groupe a été multiplié par 15 », explique le directeur financier d’Emakina Group, Frédéric Desonnay, pour qui l’introduction en bourse a contribué très significativement à cette croissance. « En effet, en 2006, il n’était pas aussi facile que maintenant de convaincre des banquiers ou investisseurs institutionnels d’investir dans une start-up ‘digitale’ de quelques 50 personnes. La bourse nous a aussi amené de la visibilité, ce qui est toujours appréciable pour une agence ‘marketing’. Enfin, au-delà de l’apport de fonds initial, la bourse nous a permis de mener une politique de croissance externe plus aisée, en rémunérant une part non négligeable de nos investissements en actions. Sans la cotation, il est certain que la part payée en titres aurait été significativement moindre, car beaucoup moins attractive et liquide. » Frédéric Desonnay ne le cache pas, l’entrée en bourse a nécessité de sérieux efforts en interne : « Elle a surtout amené de la rigueur et de la transparence au niveau de nos processus de gestion et de bonne gouvernance, ce qui constituait une base indispensable à notre objectif affiché de forte croissance. Nous avons dès lors renforcé notre management exécutif au niveau du groupe et notre conseil d’administration. Nous avons également investi dans un logiciel de gestion, de reporting et de vente intégré, afin de garantir un niveau de contrôle interne adéquat. » Mais il ajoute aussitôt que le marché Alternext offre par ailleurs une réglementation plus flexible que son grand frère Euronext (publication semestrielle et non trimestrielle, par exemple), donc des coûts plus adaptés à la taille d’une PME. Plus d’avantages que de contraintes L’entrée en bourse a-t-elle modifié l’ADN de l’entreprise ? « Pas fondamentalement », répond Frédéric Desonnay. « Je dirais même, au contraire, que nous sommes plus que jamais pilotés, dans l’essentiel de nos entités, par les fondateurs et managers historiques. Le succès de notre croissance, externe, ne se limite pas à des opérations • « Je perds le contrôle ». Certes, la bourse force à une certaine transparence, toutefois moins extrême que ce que d’aucuns l’imaginent (du moins pour les marchés simplifiés). Alain Baetens : « Une entrée en bourse est un moyen d’assurer une certaine pérennité à l’entreprise, avec l’avantage d’apporter de la liquidité. À cet égard, elle est bénéfique autant aux fondateurs qu’aux investisseurs et in fine à la survie de l’entreprise. Mais elle implique une vision à relativement long terme, à l’opposé de certains entrepreneurs de start-up qui veulent réaliser un ‘exit’ après trois ans. » Sachez tout de même que les frais d’une entrée en bourse (banques, avocats, auditeurs...) peuvent peser jusqu’à maximum 10 % du montant qui sera levé. « Euronext ne représente que max. 5% de ces frais. » • « Ça bouffe du temps ». Alain Baetens ne nie pas le côté chronophage : « Il faut que le management soit disposé à consacrer du temps et que celui-ci ne soit pas considéré comme bloquant pour les autres activités. La bourse doit au contraire avoir un effet d’entraînement. » Sur les ventes, le marketing, les RH, etc. d’acquisition rondement menées mais résulte aussi de l’art d’intégrer ces nouvelles structures sans détruire de valeur. » Alors que d’autres (Spadel, Pairi Daiza) ont fait l’actualité en quittant la bourse, Emakina, au contraire, est restée. « La balance des avantages de la cotation par rapport aux contraintes est clairement favorable au maintien d’Emakina Group en bourse, dès lors pourquoi sortirions-nous ? » En quête d’intermédiaires Pour que cet exemple en inspire d’autres, l’un des défis pour Euronext Brussels est désormais de faciliter l’émergence d’un marché d’intermédiaires, qui accompagnent les PME dans leur entrée en bourse. Alain Baetens reprend : « En France, il existe ainsi un marché très dynamique d’une dizaine de ‘brokers’ qui facilitent des cotations en bourse pour des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros. » L’institution bruxelloise compte elle-même proposer des services de préparation du management, pour aider notamment les dirigeants d’une PME à présenter un dossier solide à la banque. On peut dès lors espérer qu’Emakina se sente bientôt un peu moins seule sur les tablettes d’une institution qui, pour les distraits, a quitté le prestige suranné du Palais de la Bourse, pour la modernité d’un open space à proximité de la Gare Centrale. Parmi ses voisins figure l’accélérateur pour start-up Co.station. Tout un symbole. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 27 © R.A.
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A la recherche d’un oiseau rare pour votre entreprise ? La FPI EN ENTREPRISE vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, l’entreprise et le ou la stagiaire. Durant la phase de formation, l’entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du stagiaire concerné. L’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans l’entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. Employeurs concernés : Secteurs privé et public, professions libérales, ASBL. Public cible : Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. Durée de la FPI en entreprise : De 1 à 6 mois. Un contrat de travail à l’issue de la FPI en entreprise pour une durée au moins égale à celle de la formation. Intéressé(e) par cette formule, contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02.371.74.81 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be UNION EUROPÉENNE Fonds social européen Bruxelles Formation accroît ses FPI en entreprise « Qualifier mieux, qualifier plus », telle est la visée du Plan de formation 2020 « Qualifier les Bruxellois pour l’emploi », adopté en décembre par le gouvernement bruxellois et la Commission communautaire française. Il prévoit notamment d’augmenter les places en formation professionnelle individuelle (FPI) en entreprise. Olivia P’tito, Directrice générale de Bruxelles Formation, lance un appel aux employeurs. En quoi consiste la FPI en entreprise ? C’est une relation triangulaire entre le stagiaire, l’entreprise qu’elle soit publique ou privée et Bruxelles Formation, qui valide le plan de formation. La durée s’étend entre 1 et 6 mois fois 2 : la période de formation et celle du contrat de travail ensuite sont identiques. Il y a un accompagnement systématique, avec une personne de référence au sein de l’entreprise. On coache les stagiaires en amont et on les suit sur la durée pour veiller à ce que tout se passe au mieux. Les employeurs ne sont pas seuls, les stagiaires ne sont pas seuls, le service public est garant de la réussite de cette relation et au bout du chemin il y a un poste à pourvoir. Le temps investi au début est capitalisé pour la suite. Investir dans la formation est un gage de compétitivité et de performance. L’employeur s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du stagiaire concerné. L’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans l’entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. Cette formule a-t-elle fait ses preuves ? La FPI en entreprise existe depuis plus d’une vingtaine d’années. Plus de 80% des personnes qui vont jusqu’au bout reste dans l’entreprise ou décroche un contrat à durée indéterminée après. En 2015, on avait environ 1.500 personnes en FPI et en 2016 on dépasse les 1.600. Avec le nouveau Plan de formation, on vise les 2.500 FPI en entreprise par an d’ici 2020. Lorsque les services publics et les entreprises se mobilisent pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes d’accéder à l’emploi, on obtient des résultats. On doit bien sûr rester modeste vu la taille de l’enjeu. Quels avantages pour les employeurs ? Bruxelles Formation leur propose des candidat(e)s qui répondent à leurs besoins, mais ils peuvent aussi les choisir eux-mêmes. Les employeurs peuvent prendre le temps de former le ou la stagiaire aux pratiques de l’entreprise. L’intérêt de la formation en début de relation est souvent sous-estimé alors qu’elle permet de travailler en confiance durablement. Quel est le profil des stagiaires ? Il n’y a pas de condition d’âge ou de formation, mais on a plutôt des personnes qui ont un certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS), voire parfois du supérieur y compris non reconnu. On a globalement une bonne répartition entre les moins de 25 ans, les 25-29 ans et les 30-44 ans. C’est globalement un public qui s’oriente vers le commerce et la vente, le management, les métiers administratifs et les nouvelles technologies. A partir du moment où l’entreprise ouvre ses portes, les stagiaires ont la possibilité de démontrer leurs compétences. C’est particulièrement important à Bruxelles dans la mesure où les chercheuses et chercheurs d’emploi - jeunes et moins jeunes - manquent surtout de réseau, au niveau familial comme social. On dévalorise encore souvent une partie de la population qui a des compétences mais qui n’a pas forcément de diplôme reconnu. On compte aussi des personnes qui ont fait des études à l’étranger, qui ont suivi une formation ici et qui ont donc beaucoup à apporter à une entreprise. La FPI en entreprise connecte des gens qui sinon ne se rencontreraient pas. C’est vraiment un win-win qui aide à trouver l’oiseau rare potentiel à côté duquel on serait sans doute passé sans ce genre de formule. Peut-on oser la comparaison avec le modèle de formation allemand ? J’avais participé en 2015 à la mission royale en Allemagne pour faire connaître la FPI en entreprise et comparer les systèmes. En Allemagne, il y a des ateliers dans les entreprises qui accueillent des stagiaires – des jeunes dès 14-15 ans et des moins jeunes - de façon systématique. Si les systèmes sont différents, je pense que la FPI en entreprise participe de cette dynamique. Elle s’est ainsi ouverte à tous les domaines professionnels. Certains secteurs et travailleurs n’ont pas encore assez ce réflexe de formation et Bruxelles Formation veut être le partenaire des entreprises dans cette opportunité de grandir. La formation a de la valeur et les personnes formées également.
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ENTREPRENDRE STARTER Bubble’s : bulles de bien-être Lancée par Aurélie Piel, Bubble’s organise des événements autour du bien-être individuel et collectif à destination des particuliers, associations et entreprises. Guy Van den Noortgate L es salons et foires consacrées au bien-être se sont multipliés ces dernières années et rencontrent un succès grandissant. Mais il arrive souvent que le visiteur ou l’exposant se sente un peu perdu dans la masse et ne trouve pas nécessairement chaussure à son pied. En outre, certaines activités organisées autour d’une thématique précise, comme le yoga ou le feng shui par exemple, semblent au premier abord s’adresser exclusivement aux initiés. Bref, la personne qui souhaite découvrir un domaine lié au bien-être peut avoir du mal à s’orienter. C’est forte de ce constat qu’Aurélie Piel a décidé de lancer Bubble’s. Bubble’s a pour objectif d’organiser des événements autour du bien-être individuel et collectif, à destination des particuliers, associations et entreprises. « L’idée est de proposer aux participants un espace de rencontre où ils peuvent découvrir les différents métiers présentés », explique Aurélie Piel. « Tant le professionnel que le visiteur disposent ici de temps pour se rencontrer et échanger. Pour les particuliers, l’événement se déroule le dimanche où, durant une demi-journée, 4 à 5 ateliers sont proposés autour d’une thématique liée au bien-être. Le but étant que chaque participant puisse découvrir trois disciplines durant l’événement qui réunit entre 40 et 50 personnes, soit une dizaine de personnes par atelier, lequel dure une heure. » Le premier événement organisé par Bubble’s a eu lieu en novembre dernier et s’intitulait « Un hiver plein de peps ». Les cinq ateliers étaient consacrés au yoga, à la nutrition, à la gestion de l’énergie, à la connaissance de soi au travers du théâtre, à la luminothérapie et au soleil. Un deuxième événement, « Savourez malin », s’est déroulé en mars. Le prochain, « Corps & Âme », est prévu le 25 juin prochain. Tous les renseignements sont repris sur la page Facebook de Bubble’s (bbbsevent). « Pour les particuliers, outres ces événements qui sont organisés au centre Champaca à Ixelles, d’autres formats sont possibles », enchaîne Aurélie Piel. « Par exemple, on peut organiser deux ateliers pour 8 à 12 personnes, d’autres jours que le dimanche ou encore à la demande. » Aussi pour les entreprises Bubble’s ne se limite pas aux particuliers et s’adresse également aux associations et entreprises. Ainsi, Aurélie va collaborer ce mois avec Avempace, un nouvel espace de co-working pour les étudiants en médecine. « En ce qui concerne les entreprises, il s’agit d’offrir des solutions d’incentives et de teambuiliding différenciantes, avec du 30 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 sens afin d’offrir davantage de performance au sein de l’entreprise. » Dès le mois de mai, Bubble’s va proposer trois formats selon le nombre de personnes et les demandes : soit en extérieur pour la journée, avec 3 à 4 ateliers ou activités ; soit à l’intérieur pour une demi-journée, avec 2 ateliers ; soit dans un lieu insolite, avec 3 à 4 ateliers ou activités. En optant pour une offre à dimension humaine, Aurélie Piel permet d’une part aux personnes intéressées par le bien-être de découvrir ses multiples facettes, et d’autre part aux professionnels de disposer de temps pour présenter leurs services et/ou produits. Outre la rencontre qui peut s’approfondir autour d’une thématique, ces événements sont également des lieux de découverte, de partage et d’échange. Les participants ont ainsi l’occasion de tester via des ateliers diverses activités et de voir si elles leur conviennent ou pas. Dans un premier temps, Bubble’s est concentrée sur Bruxelles et sa périphérie. Mais en fonction des demandes et de l’intérêt suscité par ses premiers événements, elle envisage par la suite de décliner son concept dans d’autres villes du pays. ● Info : https://www.facebook.com/bbbsevent/ Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © R.A. ReStart : un entrepreneur qui rebondit en vaut deux Avec l’appui de la Région bruxelloise et d’impulse.brussels, BECI vient de lancer un programme novateur, unique en Belgique, pour accompagner les entrepreneurs faillis qui veulent rebondir. ReStart vise à coacher individuellement 80 « restarters » cette année. Olivier Fabes «O n ressort plus fort d’un échec, pour autant que l’on puisse capitaliser sur les expériences acquises. Car on fait rarement deux fois la même erreur. » Personne ne contredira Didier Gosuin. Mais le ministre bruxellois de l’économie de regretter tout de même que, « si beaucoup d’entrepreneurs essaient tant bien que mal de se relever, l’intégration de l’échec à notre culture entrepreneuriale n’est pas encore notre marque de fabrique en Europe, contrairement aux pays anglo-saxons. » Selon une étude allemande publiée en 2010, le taux de rebond des entrepreneurs en Europe varierait de 3 à 8 %, alors qu’il tourne autour des 25 % aux États-Unis. C’est précisément pour stimuler cet entrepreneuriat de la seconde chance – un des axes du Small Business Act du gouvernement bruxellois – que le ministre a donné le signal de départ, le 9 mars dernier, du programme BECI reStart. La question de l’entrepreneuriat de la seconde chance est particulièrement prégnante à Bruxelles, région où il se crée proportionnellement plus d’entreprises que partout ailleurs dans le pays, mais où le nombre de faillites est aussi relativement le plus élevé. Financée à 75 % par la Région bruxelloise, et avec le soutien opérationnel d’impulse.brussels (à travers notamment le numéro gratuit 1819), reStart est une initiative unique en BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 31 © Thinkstock
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ENTREPRENDRE BECI reStart en pratique Pour 2017, le programme reStart s’est fixé les objectifs suivants : Belgique, orchestrée par BECI, pour aider les chefs d’entreprise ayant fait faillite ou clôturé une activité entrepreneuBECI reStart s’inspire d’initiatives comme 60.000 Rebonds en France, qui a aidé depuis 2012 autant d’entrepreneurs à s’engager dans une nouvelle aventure. riale à rebondir dans un nouveau projet. À travers un réseau de coaches et un cycle de conférences, ce projet doté d’un budget de quelque 130.000 euros vise à les accompagner personnellement et professionnellement. Et plus largement, à contribuer à changer le regard de la société sur l’échec. Le programme s’inspire d’initiatives semblables, en France notamment, où l’organisation bénévole 60.000 Rebonds a aidé depuis 2012 autant d’entrepreneurs à s’engager dans une nouvelle aventure post-faillite. En Belgique, davantage au nord qu’au sud du pays, des conférences de sensibilisation comme Failing Forward ou les soirées informelles Fuckup Nights, venus en droite ligne des États-Unis et qui promeuvent le partage de (mauvaises) expériences entre fondateurs de start-up, contribuent à faire évoluer les mentalités. Un enjeu socio-économique On ne peut que se réjouir que les pouvoirs publics prennent (enfin) la mesure de l’enjeu du rebond entrepreneurial sur le plan social (préservation et création d’emplois) autant qu’économique (contribution positive au PIB d’entreprises rendues plus solides). Ces dernières années, BECI a pu recouper un certain nombre de diagnostics sur base de focus-groupes avec des entrepreneurs faillis ainsi que des groupes de travail avec des experts (juges consulaires, avocats, huissiers, experts-comptables, fiscalistes, …). Le principal enseignement de ces réflexions est que les entreprises créées après une première faillite réussissent mieux et ont une durée de vie plus longue que la moyenne des starters. Autrement dit, un entrepreneur qui rebondit en vaut deux. Le programme reStart est un premier pas important pour faire en sorte que l’entrepreneur qui a échoué soit moins stigmatisé socialement, mais aussi financièrement – l’un des principaux freins de l’entrepreneur failli restant l’accès aux crédits bancaires. Outre le soutien psychologique, un des axes majeurs du programme est d’aider les entrepreneurs en rebond dans leur recherche de financement. Plus largement, BECI reStart encouragera toutes les initiatives qui améliorent l’environnement juridique, financier et social, notamment au niveau de la procédure de clôture de faillite. Car pour bien rebondir, il faut savoir tirer les leçons tout en tournant la page. ● Plus d’info ? Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart : +32 2 563 68 56 ; evb@beci.be. www.facebook.com/becirestart • L’organisation de 3 conférences grand public (dont celle de lancement ce 9 mars, devant plus de 120 personnes) ; • La mise en place de 5 ateliers « restart » de résilience économique ; • Ces événements seront chapeautés par des séances d’information toutes les 2 semaines, conjointement tenues avec la cellule Starter de BECI ; • L’accompagnement individuel de 80 entrepreneurs « restarters » par un coach (7 x 1h30) ; • L’établissement d’un diagnostic de la personnalité entrepreneuriale de chaque restarter ; • Les entrepreneurs désirant relancer une activité se verront attribuer un parrain-mentor et les conseils de consultants à hauteur de maximum 3 rendez-vous d’1 heure ; • Des ateliers techniques collectifs seront également offerts aux restarters afin de présenter leur projet de relance devant un panel d’experts (avocat, comptable, experts en stratégie et marketing) ; • Proposer en fonction des nécessités de chaque entrepreneur différentes formations ; Les restarters seront ensuite redirigés vers la cellule Starter de BECI s’ils désirent bénéficier d’un accompagnement supplémentaire dans la réalisation de leur business plan, démarches juridiques, etc. Pour qui ? La participation à reStart est gratuite pour les entrepreneurs. L’accompagnement individuel est toutefois conditionné à un certain nombre de critères : • Avoir fait aveu de faillite ou mis sa société en liquidation auprès du tribunal de commerce dans les 24 mois précédents, ou être en PRJ (procédure de réorganisation judiciaire) ; • Avoir son siège social ou être domicilié en Région bruxelloise ; • Vouloir s’engager dans un processus de rebond et accepter l’accompagnement proposé ; • Il n’y a par contre pas de restriction de secteur (outre bien sûr les secteurs généralement considérés comme exclus dans le cadre d’aides publiques). L’accompagnement est possible, que l’entrepreneur ait déjà identifié un nouveau projet ou pas, que celui-ci soit un projet entrepreneurial ou une autre option (salariat ou autre). Un projet entrepreneurial se définit comme toute activité indépendante : création ou reprise d’entreprise, franchise, profession libérale… Afin de créer les meilleures conditions d’accompagnement, BECI procède à une première évaluation des entrepreneurs post-faillite, dont certains peuvent être réorientés, puis à un entretien dédié. Les entrepreneurs retenus entrent dans le programme d’accompagnement et sont d’ores et déjà considérés comme des entrepreneurs en rebond. 32 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 MOBILITÉ Trois idées reçues sur les voitures électriques Si le nombre de voitures électriques sur nos routes croît chaque année, quelques idées reçues empêchent encore nombre d’automobilistes d’opter pour ce véhicule écologique. En voici trois, démenties par les faits ! 1. L’autonomie des voitures électriques est trop faible Si cet argument pouvait être avancé il y a encore un an, les technologies ont évolué. De sorte que plusieurs modèles permettent aujourd’hui de parcourir 250 km avec une seule charge. « La Renault Zoé de 40 kWh roule plus que 300 km », note Ward Bosmans, Sustainable mobility chez Engie Electrabel. « La Hyundaï Ioniq et la Nissan LEAF, 250 km. C’est amplement suffisant quand on sait que le trajet moyen domicile-lieu de travail des Belges est de 15,7 km et que moins de 10 % des voitures électriques font quotidiennement des trajets plus longs que 250 km. » De plus, si l’on part du principe que chaque fois qu’on démarre la voiture, elle est complètement chargée, une recharge en cours de route ne sera pas nécessaire. 2. Les bornes de chargement sont peu nombreuses Une directive européenne a fixé à 21.000 le nombre de points de recharge publics en Belgique d’ici 2020. Il y en aurait à ce jour environ 1.000, selon la section belge du réseau européen du secteur des voitures électriques, dont 50 bornes rapides (qui offrent une charge de 80 % de la batterie en 30 minutes) sur les principales autoroutes du pays. « Charger son véhicule est aussi plus aisé qu’avant car de plus en plus d’entreprises, stations-services, hôtels, restaurants et communes ont installé des bornes », se réjouit Ward Bosmans. 3. Une voiture électrique coûte plus cher Si le prix affiché est plus élevé qu’un véhicule « traditionnel », il faut néanmoins prendre en compte qu’une voiture électrique est déductible à 120 % pour les entreprises. En Flandre, elle est également exempte de taxe de mise en circulation (TMC) et de taxe de roulage jusqu’en 2020. En Wallonie et à Bruxelles, la TMC est calculée en fonction de la puissance du véhicule et la taxe de circulation est plafonnée au montant minimum. « En outre, parcourir 100 km ne coûte que 2 €, soit un tiers du prix de l’essence ou du diesel ! », ajoute Ward Bosmans. Vous souhaitez acheter un véhicule électrique en tant Parcourir 100 km ne coûte que 2 €, soit un tiers du prix de l’essence ou du diesel ! Ward Bosmans, Sustainable mobility chez Engie Electrabel. que particulier ? En Flandre, grâce à la prime en vigueur, il est possible d’économiser jusqu’à 4.000 € sur le prix d’achat. De sorte qu’il est déjà possible de s’offrir une voiture électrique pour 15.000 € (une Nissan Leaf). La déductibilité à 120 % ne concerne par contre pas les particuliers. ● Pour en savoir plus, téléchargez « Votre guide pour choisir et charger votre voiture électrique à la maison et en entreprise » sur www.engie-electrabel.be/mobilityguide. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 33
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ENTREPRENDRE Summer Workshops : offrez un lifting estival à votre entreprise Si, comme nous, vous trouvez trop bête que les vacances mettent le monde de l’entreprise en veilleuse, vous allez apprécier cette nouvelle initiative de Beci, conçue à l’intention des entrepreneurs qui aiment découvrir pour évoluer et pour qui le travail est tout le contraire d’une corvée. Patricia Mignone B izarre, cette habitude – terriblement handicapante pour la vie des entreprises – qui consiste à mettre l’activité en veilleuse parce que les enfants sont en congé. Trois mois de ralentissement ! Encore une histoire belge ! C’est mortellement frustrant et d’autant moins justifiable que les entrepreneurs n’aspirent peut-être pas autant aux vacances que les enseignants ou les salariés. Au moins autant de stress, certes ; mais, souvent, plus de sens, d’enjeux, de passion et de motivation. Voilà ce qui amène la plupart d’entre nous à regretter ces trop longs temps de latence absurdement liés aux rythmes scolaires. Voici les Summer Workshops ! Chez BECI aussi, l’été, on se languit. C’est pourquoi le binôme de choc Pierre Guilbert/Frederik Leloup a sorti une nouvelle bonne idée de son chapeau : vous proposer de nous retrouver durant la dernière quinzaine d’août pour préparer une nouvelle année encore meilleure que les précédentes, toujours axée sur l’évolution de votre entreprise, bien sûr, tout en mettant l’accent sur sa composante la plus précieuse : l’humain. Sans l’engagement de nos collaborateurs, en tant qu’entrepreneurs, nous sommes cuits et notre entreprise ne prend pas l’envol dont nous rêvons. Et donc, si des termes comme absentéisme, présentéisme, turnover, engagement, productivité… évoquent des situations dont le souvenir vous empêche de dormir, les Summer Workshops sont calibrés pour vous. L’ambition de Pierre Guilbert est claire – et Pierre sait de quoi il parle, puisqu’il a lui-même créé et fait prospérer une entreprise sur base des principes qu’il partage dans ses ateliers : il s’agit, en 3 ou 5 jours à peine, de vous permettre d’intégrer une nouvelle vision et de nouvelles pratiques grâce auxquelles, à l’avenir, vous ferez en sorte que 100 % de vos entretiens professionnels soient porteurs de motivation. C’est ambitieux, certes, mais surtout, c’est réaliste, puisque c’est du vécu ! Et c’est tout ce qu’on demande ! Pour vous en convaincre, lisez le témoignage ci-contre. Une ambition, trois déclinaisons La proposition de base des Summer Workshops : vous aider à fluidifier la communication et le people management au sein de votre entreprise. Par expérience, on sait qu’une communication défectueuse suscite le désengagement, voire le sabotage et qu’au contraire, une communication fluide, qui informe et inclut les collaborateurs, induit l’implication dont l’entreprise a besoin pour évoluer selon ses ambitions. 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Alors, ça vous dit d’apprendre à oser tout dire à vos collaborateurs ? D’acquérir les clés de la confiance en vos N-1 ? D’intégrer au quotidien les 4 déclencheurs de la motivation ? De maîtriser la communication interne pour souder l’esprit d’équipe et garantir les résultats visés ? Rejoignez Pierre et Frederik pour un petit déjeuner super tonique au cours duquel vous pourrez palper concrètement ces concepts et choisir la formule adaptée à vos disponibilités. Nous avons tout prévu pour rendre votre participation possible, y compris une flexibilité quant aux dates de votre participation aux petits déjeuners. Intéressé ? Envoyez un e-mail à cosolutions@beci.be ou inscrivez-vous en scannant ce QR code. Dans les deux cas, vous serez en contact avec Simon Sarrasin, le facilitateur de Frederik Leloup. ● « Pierre a sauvé la maison médicale de Tournai qui était en passe d’imploser. Il a remis en place une structure et une direction, ce qui, au départ, n’est pas la culture d’entreprise chez nous qui avons des organisations du type autogéré. Si les gens sont encore là aujourd’hui et continuent à fonctionner, c’est grâce à Pierre. » « Je ne sais pas si cette maison aurait pu prendre le tournant qu’elle a pris aujourd’hui s’il n’y était pas passé. » Serge Perreau, coordinateur des Maisons médicales, Bruxelles. © Image by StockUnlimited Le Business Mediation Summit s’est déroulé fin janvier à Bruxelles. BUSINESS MEDIATION SUMMIT La médiation, source de créativité sans précédent Les conseillers juridiques rechignent souvent à recommander la médiation à des chefs d’entreprise confrontés à des litiges. Œillères, peur du changement ou méconnaissance du domaine ? Quelques participants au dernier Business Mediation Summit (BMS) se prononcent sur la question. Peter Van Dyck L a quatrième édition du Business Mediation Summit, fin janvier à Bruxelles, a tenté une fois de plus de promouvoir la médiation en tant qu’alternative à une procédure judiciaire chronophage et onéreuse. Nous avons rencontré quelques-uns des orateurs : Pierre Schaubroeck (président de l’entité organisatrice bMediation), Patrick Van Leynseele (médiateur et avocat associé chez Daldewolf) et Inge Geerdens (CEO de l’entreprise informatique CVWarehouse). Ils ont débattu avec nous des idées qui ont émergé durant le BMS. La Vlerick Business School a présenté lors du sommet une enquête qui illustre la profondeur du fossé entre les chefs d’entreprise et leurs conseillers juridiques. Entrepreneure depuis 15 ans déjà, Inge Geerdens n’en revient pas : « Pourquoi les juristes adoptent-ils si peu le point de vue de l’entrepreneur ? Celui-ci n’a que faire de tout ce ramdam autour de différends : il veut avant tout éviter de gaspiller du temps et de l’énergie. Bizarrement, leurs conseillers ne semblent pas s’en rendre compte. » Les juristes portent-ils des œillères ? « L’entrepreneur doit tenir compte d’innombrables personnes – collaborateurs, clients, prospects... – et s’ouvre d’office à des visions multiples », déclare Inge Geerdens. Elle est donc sidérée du peu de sens des responsabilités des conseillers, que révèle l’enquête Vlerick. « Il est inconcevable qu’ils estiment que les entrepreneurs n’ont qu’à tout savoir, y compris les possibilités de la médiation. Leur rôle n’est-il pas de nous informer ? » Elle est choquée d’apprendre que les conseillers juridiques pourraient privilégier les procédures judiciaires parce que plus « juteuses » en honoraires. Patrick Van Leynseele lui donne raison et met en garde : « Celui qui estime que la médiation résout trop vite les conflits et génère trop peu d’honoraires pèche par imprévoyance. L’avocat qui réfléchit à long terme sait que les solutions durables sont synonymes de clients satisfaits. » Cache-cache M. Van Leynseele se montre peu indulgent envers les juristes d’entreprise qui s’abritent derrière la responsabilité finale du CEO. « J’entretiens de nombreux contacts avec des services juridiques en entreprise ; assez pour en retenir l’impression que les juristes regardent souvent ce que font les autres – une sorte de politique du parapluie ou un jeu de cache-cache auquel les avocats s’adonnent aussi, de temps à autre. » Les entrepreneurs n’ont que faire de conseils flous. Si le juriste ne veut pas prendre position et que l’entrepreneur n’a pas les connaissances voulues pour mesurer les conséquences d’une décision, on n’a pas avancé d’un iota. « Du temps où j’étais juriste d’entreprise, j’avais affaire à des avocats qui présentaient trois alternatives et qui estimaient qu’il revenait au client de choisir », se souvient M. Schaubroeck. « Notre département juridique examinait alors les avantages et inconvénients de chaque formule et, bien souvent, aucune ne sortait du lot, aucune n’était sans risque. Mon critère, dans le conseil à mon employeur, était de trouver l’alternative qui présentait le moins de risques de complications juridiques ultérieures. Le juriste d’entreprise est censé connaître l’entreprise de fond en comble. La décision finale incombe au chef d’entreprise, mais elle s’appuie sur une concertation avec le juriste et l’obtention d’un consensus. » BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 35 © Studio Dann
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ENTREPRENDRE Une question de principe Le président de bMediation explique le fossé non seulement par une attitude erronée, mais aussi par l’ignorance. « Les chefs d’entreprise autant que leurs conseillers sont insuffisamment familiarisés avec la médiation en tant qu’outil. Ils ne connaissent pas d’autre moyen de résoudre un conflit que la négociation, le tribunal et l’arbitrage. » Loin des yeux, loin du cœur, estime Patrick Van Leynseele : « Quand bien même le concept de médiation est connu, l’ignorance prévaut quant au détail et au fonctionnement. Trop peu de personnes, dans le monde de l’entreprise autant que chez les avocats, sont conscientes des perspectives qu’offre la médiation. » La partie prenante garde le contrôle durant une médiation, ce qui n’est pas le cas devant le tribunal. Il y a en Belgique des avocats qui osent conseiller à leur client de ne pas assister à la séance. Ils prétextent une perte de temps, mais veulent surtout éviter que le client se mêle trop du dossier. En revanche, le chef d’entreprise est toujours présent lors d’une médiation. « Je crois que certains avocats s’obstinent surtout à refuser toute forme de changement », déplore Pierre Schaubroeck. Pierre Schaubroeck Certaines entreprises demandent d’office à leur avocat d’aller en justice dès qu’un problème se pose. Dans certains secteurs – les assurances, par exemple – la médiation n’est guère entrée dans les usages. D’autres en font une question de principe (pas question de tolérer une attaque à l’encontre de membres du personnel). « Le recours au tribunal est presque inévitable dans le cas d’une atteinte à la propriété intellectuelle, par exemple », explique Pierre Schaubroeck. « On se doit de défendre la marque ou le brevet. Et pourtant, la négociation reste possible. La médiation peut constituer une issue au cours d’une procédure judiciaire. Même en cas de citation à comparaître, rien n’empêche de changer de cap et d’essayer la médiation. » Moins d’animosité Inge Geerdens a parlé de médiation à un de ses amis avocats, après le BMS. Sa réaction : « C’est ce que nous faisons déjà une fois sur deux. Nous essayons de trouver une solution sans tribunal, mais cela ne s’appelle pas de la médiation. » Patrick Van Leynseele obtient les mêmes échos : « La médiation n’est rien d’autre que la négociation assistée par un tiers, qui est neutre. De nombreux avocats prétendent ne pas en avoir besoin. Il y a, dans le monde des employeurs et des travailleurs, des avocats spécialisés qui se connaissent bien, se font confiance, et donc négocient efficacement. De fait, ils obtiennent souvent 36 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 un accord correct, sans l’intervention d’un tiers externe. » Inge Geerdens M. Van Leynseele reste pourtant convaincu que les avocats ne peuvent connaître les atouts de la médiation que s’ils y ont pris part personnellement. « Sinon, pas possible de comprendre la valeur ajoutée. J’ai été impliqué, en tant que médiateur, dans des conflits ou les deux parties avaient déjà essayé de négocier par avocats interposés, en vain. La médiation parvient malgré tout à élaborer une solution parce qu’elle suscite une dynamique qui force les gens à changer de point de vue et à manifester moins d’animosité. » Pierre Schaubroeck abonde : « Il est parfois difficile de mettre les deux parties autour d’une table, en raison de la charge émotionnelle. La valeur ajoutée du médiateur réside dans sa capacité à appréhender la situation avec un certain recul. Cela déclenche un scénario subtil, dont la psychologie n’est pas absente. Le médiateur ne peut pas prendre ou forcer de décision. Tant que les parties n’ont pas signé un accord, une des deux peut se retirer et aller en justice. L’obtention d’un consensus est un des grands avantages de la médiation. » Un jeu de rôles révélateur La neutralité du médiateur doit être incontestable. Il ne peut se ranger d’aucun côté et devra l’éviter à tout prix, même s’il estime en son for intérieur qu’A a peut-être davantage raison que B. Il n’incombe pas au médiateur de proposer une solution, mais Patrick Van Leynseele constate que parfois, lorsque les négociations s’enlisent, on demande au médiateur s’il ne peut pas faire davantage que sa mission de facilitateur. Bref, s’il ne peut pas formuler un conseil neutre. « Je viens de conduire une médiation dans le cadre d’une chambre de commerce internationale. Au terme de la première réunion classique, les deux parties étaient du même avis : ‘Sans doute n’y parviendrons-nous pas de cette façon. Pouvez-vous, en tant que médiateur, nous donner votre opinion ?’ Certains médiateurs y seront a priori très réticents, mais si les deux parties le demandent, pourquoi refuserais-je ? » Il y a une quinzaine d’années, M. Van Leynseele a entendu des avocats prétendre que la médiation est comparable à de l’arbitrage. On aurait pu les croire mieux renseignés. Aujourd’hui, les choses évoluent positivement mais il subsiste du flou. La prise de conscience n’est donc pas terminée. Pierre Schaubroeck se souvient qu’une simulation de médiation organisée durant la Mediation Week de la Commission Fédérale de Médiation en octobre 2016 a fait merveille. Une centaine de participants ont suivi Patrick Van Leynseele © Studio Dann © Studio Dann © Studio Dann Ce qu’il faut savoir de la médiation • La médiation est une procédure volontaire et confidentielle destinée à résoudre des conflits entre des parties qui font appel à un médiateur indépendant. Il ne s’agit ni d’un juge ni d’un arbitre, mais d’un intermédiaire qui facilite le dialogue. Il ne prend pas de décision et n’impose rien. • La médiation est un processus qui s’engage de façon volontaire. • Son objectif final est d’atteindre un accord qui met fin au litige. • Chaque partie impliquée garde le contrôle du processus. L’étude présentée par la Vlerick Business School illustre le fossé entre chefs d’entreprise et conseillers juridiques. d’abord une explication théorique de la médiation, mais le véritable déclic s’est produit lorsque deux personnes du public ont été invitées à prendre part à un jeu de rôle. Elles ont endossé le rôle des deux parties dans un litige, avec Patrick Van Leynseele comme médiateur. Changement de mentalité Les choses ne changent vraiment qu’en montrant comment et pourquoi fonctionne une médiation. « Les témoignages sont utiles », estime Pierre Schaubroeck. « Ceux qui ont pris part à une médiation s’en font les ambassadeurs. Même une médiation qui a échoué est perçue comme constructive. Et si elle réussit, c’est toute la puissance de la méthode qui se révèle. Quelques personnes se réunissent pendant une demi-journée, parfois plusieurs jours. Il est stupéfiant de constater à quel point la créativité et la compréhension réciproque émergent de cette démarche. L’énergie créative qui s’en dégage est impressionnante. » Le rôle d’ambassadeur peut stimuler un changement de mentalité. Les statistiques européennes révèlent qu’après la Roumanie, la Belgique détient le plus de procédures judiciaires par an et par 100 habitants. Quel contraste avec les Pays-Bas, à l’opposé du classement ! M. Van Leynseele illustre la situation : « Je suis avocat et un de mes clients est en conflit avec une entreprise néerlandaise. Leur contrat contient une clause de médiation qui prévoit qu’en cas d’échec de ladite médiation, il sera fait appel à l’arbitrage. Mon client affirme qu’il y a déjà eu tellement de tentatives de négociation que la médiation sera peine perdue. Je le regrette, mais je comprends ce qu’il veut dire. Nous voulons escamoter l’étape de la médiation et passer directement à l’arbitrage, pour ne Organisé par : • Les intervenants s’efforcent d’atteindre un consensus. Un accord imposé obtenu sous la pression n’apporte habituellement pas une solution durable. • Les experts estiment qu’une médiation est au minimum 10 fois plus rapide – dans 75 % des cas, le litige est réglé en quelques heures – et au minimum trois fois moins chère qu’une procédure judiciaire. pas perdre de temps. Stupéfaction des Néerlandais : ils estiment que nous n’avons pas encore tout tenté ! Je ne peux qu’approuver leur attitude. Voilà qui en dit long sur la différence de mentalité, chez nos voisins du Nord. » L’enseignement a un rôle à jouer Nos trois interlocuteurs pointent le rôle de l’enseignement dans l’évolution des mentalités. Pierre Schaubroeck : « Lorsque j’étais étudiant en droit – il y a longtemps, il est vrai – on ne parlait jamais de médiation. Et il n’existait pas de cours de négociation ». Patrick Van Leynseele, qui suit l’évolution des universités du coin de l’œil, ne constate guère de changements. Le cours de médiation n’est qu’une option. Toute la formation repose sur la conception qu’il revient aux tribunaux de résoudre des conflits. Inge Geerdens souhaite élargir le débat sur l’enseignement : « À l’heure où l’entreprenariat est tellement tendance, j’aurais apprécié d’être initiée à la médiation avant de me lancer dans l’entreprise ». Pierre Schaubroeck va plus loin encore : « La collaboration offre bien plus de perspectives que la polarisation. Elle est meilleure pour notre santé mentale et physique. Elle devrait donc être enseignée dès l’école secondaire. Une meilleure diffusion dans nos écoles permettrait de combattre la confusion et l’ignorance auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. » ● En collaboration avec : Orde van Vlaamse Balies BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 37 © Studio Dann
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ENTREPRENDRE Vos cotisations sociales en 2017 Un indépendant paie des cotisations sociales calculées sur le revenu de l’exercice même. Mais la caisse d’assurances sociales ne prend connaissance de ce revenu qu’après avoir réceptionné les informations nécessaires envoyées par l’administration fiscale (généralement, deux ans plus tard). Afin d’y remédier, une étape intermédiaire a été intégrée, à savoir le paiement de cotisations « provisoires » calculées sur le revenu enregistré trois années auparavant. Tulay Kasap I l en résulte donc qu’un indépendant recevra encore des régularisations après la cessation de son activité indépendante en raison d’un départ à la pension ou de la transition vers un statut de travailleur salarié (voire même après son décès). Les cotisations sociales (et les régularisations) sont toujours fiscalement déductibles au cours de l’année du paiement et réduisent la base de calcul des charges sociales de cette année. Optimaliser Si votre revenu de 2017 est supérieur à celui de 2014, deux solutions s’offrent à vous en 2017 : soit payer les cotisations provisoires (trop faibles) et payer le complément lors de la régularisation intervenant deux ans plus tard ; soit payer des cotisations sociales volontaires (plus élevées). De cette manière, vous pouvez vous prémunir d’une surprise désagréable en 2019 lors de la régularisation. Il est cependant possible qu’à la date de réception des régularisations, vos revenus soient moindres (par exemple, en raison d’une invalidité ou d’une maladie de longue durée), de sorte que vous ne puissiez pas totalement profiter au cours de cette année de la déductibilité fiscale des régularisations réclamées. Si votre revenu de 2017 est inférieur à celui de 2014, une réduction de vos cotisations doit faire l’objet d’une demande (motivée) adressée à la caisse d’assurances sociales (pour autant que certaines limites de revenu soient respectées). Et si vous prenez votre pension avant 2019 ? Sous certaines conditions (notamment, la cessation complète des activités professionnelles lors du départ à la pension), vous pouvez choisir de ne plus faire régulariser les cotisations portant sur l’année au cours de laquelle la pension prend effet, et sur les trois années précédentes. Vous pourriez envisager cette solution si votre salaire a augmenté au cours des trois dernières années et si vous ne souhaitez pas acquitter de charges sociales sur 38 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 ce salaire, ou si d’éventuelles régularisations seraient difficiles à supporter en votre qualité de retraité sans activité professionnelle. Souvent, la déduction fiscale n’est plus optimale dans ce dernier cas. Faire payer ses cotisations par la société ? Le fait que la société acquitte directement les charges sociales ou un montant identique octroyé sous la forme d’un salaire ne fait aucune différence. Tant le net pour l’indépendant que le coût final pour la société sont identiques dans les deux cas. Les autorités ont cependant annoncé la révision du taux d’imposition des sociétés à la baisse pour les prochaines années. Dans cette optique, il pourrait être intéressant de payer des cotisations élevées en 2017, et donc de bénéficier d’une déduction plus élevée dans la société. Remplir spontanément le déficit éventuel La plupart des caisses d’assurances sociales permettent d’effectuer un paiement supplémentaire spontanément en 2017, afin de combler des déficits éventuels dans les charges sociales de 2016 (ce versement est fiscalement déductible en 2017). Ceci est possible si vous mentionnez explicitement sur votre virement l’année de cotisation concernée (2016). Vous ne pouvez cependant pas avoir de dettes de cotisations et le montant maximal annuel ne peut pas être dépassé. Il est donc souhaitable de recueillir des renseignements à l’avance concernant les modalités concrètes. ● tkasap@deloitte.com ENTREPRENDRE Retour au travail après une longue absence : à quelles conditions ? L’employeur peut-il refuser qu’un travailleur reprenne une activité à mi-temps après une longue incapacité de travail ? Quelques éléments de réponse au travers d’un cas réel. L e retour d’un travailleur après une incapacité de longue durée est souvent une situation particulièrement complexe à gérer pour une entreprise. Ainsi, l’employeur doit veiller à réagir adéquatement lorsqu’un travailleur lui demande de revenir travailler dans le cadre d’un horaire de travail adapté après une longue absence pour maladie. Dans ce cas, se posera la question de savoir dans quelle mesure l’employeur peut refuser cet horaire aménagé sans méconnaître la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes de discrimination. En effet, cette loi interdit toute discrimination sur la base d’une liste de critères, parmi lesquels le handicap et l’état de santé. « Limitation durable » Le Tribunal n’a pas suivi cet argument et a considéré que la tendinite de la travailleuse ne constituait pas un handicap. Il n’est question de handicap que lorsque le travailleur est atteint de problèmes de santé qui limitent durablement ses capacités professionnelles. Or – constate le Tribunal – rien n’indiquait que la tendinite présentait un caractère durable. En effet, les certificats médicaux déposés par la travailleuse ne couvraient jamais une période supérieure à deux semaines et, après le refus du mi-temps médical demandé, elle avait repris ses prestations à temps plein. Depuis sa reprise, elle ne s’était plus plainte de problèmes médicaux. Le Tribunal rappelle qu’en dehors de l’hypothèse d’un handicap, l’employeur est en droit de refuser que le contrat de travail à temps plein soit presté « à moitié ». Le refus de l’employeur d’accorder un mi-temps médical n’était donc pas discriminatoire. Thierry Duquesne et Amaury Mechelynck. C’est précisément cette question que le Tribunal du Travail de Bruxelles a été appelé à trancher (jugement du 16 septembre 2016). Dans l’affaire soumise au Tribunal, une travailleuse affectée à l’encodage souffrait d’une tendinite au poignet. Après une longue absence pour maladie, celle-ci a sollicité son retour au travail dans le cadre d’un mi-temps médical. Cette demande fut refusée par l’employeur. La travailleuse a porté l’affaire devant le Tribunal du Travail de Bruxelles. Elle s’appuyait sur les dispositions légales qui obligent tout employeur à réaliser des aménagements raisonnables, de façon à ce que les travailleurs souffrant d’un handicap puissent poursuivre leurs prestations au sein de l’entreprise. La loi précise que le refus de mettre en place de tels aménagements s’assimile à un acte de discrimination en raison du handicap. En tant que tel, ce refus peut être sanctionné par le paiement au travailleur d’une indemnité égale à six mois de rémunération au minimum. La travailleuse estimait que sa tendinite devait être considérée comme un handicap et que l’employeur était donc tenu de faire droit à sa demande visant à bénéficier d’un horaire de travail aménagé. Ce jugement illustre bien le fait qu’en principe, l’employeur est libre d’apprécier s’il accepte ou non une demande de mi-temps médical. Néanmoins, lorsqu’il prend cette décision, l’employeur doit veiller à vérifier s’il dispose d’éléments qui indiquent que le problème de santé dont souffre le travailleur risque de réduire ses capacités professionnelles de façon durable. Si tel est le cas, refuser le mi-temps médical risque d’être considéré comme un acte de discrimination à l’égard du travailleur. ● Épilogue : pour aller plus loin Juste après avoir refusé le mi-temps médical demandé par la travailleuse, l’employeur l’a licenciée en invoquant une évaluation négative réalisée oralement peu après son retour au travail. Un employeur peut-il se baser sur une seule évaluation négative pour licencier un travailleur malade ? Il s’agit d’une des nombreuses questions qui seront abordées au cours du séminaire organisé par BECI le 24 avril, en collaboration avec le cabinet NautaDutilh, qui traitera de l’influence de l’incapacité de travail sur l’exécution et la rupture du contrat de travail sous divers aspects. Où ? BECI, avenue Louise 500, 1050 Bruxelles Quand ? Le 24 avril 2017 de 14 à 17 h. Info et inscriptions : www.beci.be ; trainings@beci.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 39 Thierry Duquesne et Amaury Mechelynck © R.A. © R.A.
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ENTREPRENDRE BRUSSELS WASTE NETWORK Gestion des ressources : nos entreprises championnes ! Logistique inverse, économie circulaire, suppression des sacs plastiques, gestion des invendus alimentaires, technologie 3D, outils créatifs : autant de projets porteurs d’avenir, que des entreprises bruxelloises ont développé avec l’accompagnement du Brussels Waste Network. Bilan de 18 mois de travail. L e 16 février, une septantaine de participants ont pu découvrir les six projets accompagnés par le Brussels Waste Network (BWN) dans le cadre de son appel à projets 2015-2017, lors de l’événement de clôture organisé chez Bruxelles Environnement. Des projets innovants, créateurs ou inspirateurs de nouveaux business, qui vont marquer l’économie bruxelloise et la rendre plus durable. Génératrice d’une plus grande valeur ajoutée – pour moins de déchets. L’économie circulaire comme clef de voûte Comme une évidence, certains de ces projets ont intégré les principes de l’économie circulaire locale au cœur même de leur entreprise. Ainsi Vert d’Iris International, actif dans le maraîchage local bruxellois, a incorporé dans son business model la collecte des déchets organiques. Des déchets utilisés pour alimenter un compost qui nourrit les cultures bio de Vert d’Iris au potager de Plusieurs millions de tonnes de déchets sont produits chaque année par les entreprises de Bruxelles. Qu’en sera-t-il demain ? Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire chez BECI et coordinatrice du BWN n’a aucun doute : « Le principe du ‘pollueur-payeur’ s’imposera de plus en plus aux entreprises qui n’auront pris aucune initiative en cette matière, facture à la clef. L’innovation est appelée à jouer un rôle important, chaque activité spécifique pouvant être pionnière dans le contexte du jour. C’est justement cette innovation que nous soutenons quotidiennement dans le Brussels Waste Network et au travers des appels à projets. » « En six ans nous avons vu naître des projets extraordinaires avec Agoria, la Brussels Hotels Association, Febelgra ou encore Atrium. L’édition 2015-2017 a été particulièrement source d’innovation et de créativité. Nous avions pris la décision, avec le cabinet Fremault et Bruxelles Environnement, d’orienter davantage l’appel à projets vers les entreprises, en ciblant des secteurs et des objectifs bien spécifiques. Nous n’avons pas été déçus ! » 40 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Neerpeede, dont les produits frais sont ensuite livrés en échange de nouveaux déchets organiques : la boucle est bouclée ! Ce projet de logistique inverse a réuni 10 horecas volontaires dans la démarche et a permis de valoriser 6,6 tonnes de déchets organiques. Un nouveau service local en circuit court est né à Bruxelles. Pionniers en la matière, Vert d’Iris est passé à travers toutes les étapes administratives et législatives (AFSCA, permis d’environnement, enregistrement comme collecteur de déchets, etc.) que comporte ce type d’activités innovantes, ouvrant le chemin pour les suivantes. Une autre initiative provient de la jeune starter bruxelloise Tridea. L’idée de ses initiateurs : utiliser les déchets émis aujourd’hui par votre entreprise pour créer les objets que vous utiliserez demain avec vos clients et collaborateurs, grâce à la technologie de l’impression 3D. Leur partenariat avec un collecteur bruxellois, MCA Recycling, leur a permis de collecter, trier et transformer plus de 8 tonnes de déchets plastiques en filaments d’imprimante 3D et en pellets. © Reporters © Reporters ENTREPRENDRE Enfin, Village Partenaire, acteur déjà fort engagé dans l’économie circulaire et la sensibilisation, a exploré de nouvelles pistes de valorisation locale de déchets : centres de tri multi-flux, poulailler, (vermi-)compostage, échange de flux entre locataires, récupération de marc de café, réutilisation d’encombrants. Un guide des 14 bonnes pratiques identifiées par Village Partenaire, qui ont permis d’éviter 2315 kg, soit 23 % des déchets produits par le centre par an, a été diffusé au réseau des centres d’entreprises bruxellois. Une belle démonstration que nos déchets valent de l’or ! Des outils inspirants pour les secteurs D’autres projets ont vocation de travailler sur des secteurs d’activités spécifiques, pour lesquels certains aspects de la prévention et de la gestion des déchets restent à perfectionner. C’est le cas de l’organisation des marchés, source d’une production importante de déchets. Le marché des Abattoirs d’Anderlecht n’a pas attendu que les Régions prennent position sur l’usage des sacs plastiques dans les commerces pour prendre l’initiative. Cet acteur incontournable du paysage bruxellois, déjà très engagé dans l’environnement, a lancé manière la plus appropriée de les traiter, en conformité avec la réglementation. L’outil permet à la fois de sensibiliser la profession à une bonne gestion de ses déchets spécifiques, souvent très dangereux, et de rendre accessible la législation assez complexe qui réglemente leur pratique. Ces projets, très variés quant aux acteurs, aux secteurs d’activité, aux types de déchets concernés, se réunissent autour de valeurs importantes : un ancrage fort dans la réalité de terrain des entreprises, une volonté de repousser les limites et de changer les habitudes des entreprises. « La notion de déchets tend tout simplement à disparaître de nos esprits via ce type de projets qui, plus que jamais, mettent en lumière l’importance de la valorisation des ressources et le potentiel de création de nouveaux business models dans le développement d’une économie circulaire bruxelloise », conclut Laurie Verheyen. Le BWN poursuit son travail de sensibilisation et de conseil auprès des entreprises bruxelloises, même s’il n’organise pas de nouvel appel à projets. Un autre appel, Be Circular, développé dans le cadre du Programme Régional d’Economie Circulaire, s’y substituera avec des moyens financiers beaucoup plus conséquents (voir article p.44). ● avec le BWN un projet pilote visant à supprimer radicalement ces sacs dans l’enceinte du marché. En créant la plateforme www.marchepropre.be, rassemblant les différents outils créés à destination des gestionnaires de marché, Abattoir a l’objectif de les guider vers le chemin d’un marché plus propre et respectueux de l’environnement. Un autre secteur gros producteur de déchets est celui de l’organisation d’événements professionnels. Pour le sensibiliser et lui offrir de nouvelles solutions, Meeting Professional International (MPI) a pris l’initiative, avec l’aide des bureaux d’études 21 Solutions et Yuzu, de travailler sur la question. Sur base de quatre ateliers thématiques et d’accompagnement d’entreprises, MPI a réalisé le guide Meeting Go Green. Son ambition est de réduire drastiquement l’empreinte environnementale du secteur en lui offrant les outils nécessaires pour faciliter ce changement. 24 pages de conseils concrets, d’adresses utiles et de solutions innovantes pour rendre vos événements plus écoresponsables. Enfin, Traxio (ex-Federauto) a créé un outil 3D de visualisation interactive d’un garage, qui permet aux professionnels de limiter les déchets produits dans leur atelier ainsi que d’étudier la Brussels Waste Network : un soutien à la gestion des déchets Voulu par la Région bruxelloise, le Brussels Waste Network a été créé en 2010, en collaboration avec BECI. Grâce à l’appui de la Ministre de l’Environnement Céline Fremault et de son administration, il accompagne les entreprises bruxelloises au quotidien dans la prévention et la gestion des déchets, ainsi que dans la transition vers l’économie circulaire. Les trois appels à projets lancés dans ce cadre par le BWN ont constitué des outils pour soutenir le secteur privé à concrétiser de nouvelles idées. Plus d’info ? Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire : lv@beci.be ; 02 210 01 75 www.brusselswastenetwork.eu BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 41 © Reporters © Reporters
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La Région bruxelloise mise sur le photovoltaïque : NRClick , SolarClick et autres actions Particuliers, entreprises, pouvoirs publics…Nous devons tous contribuer à un nouveau système énergétique durable. En ce sens, le 22 février, le coup d’envoi a été donné à deux mesures phares pour la Région bruxelloise : SolarClick, un programme ambitieux d’installation de panneaux photovoltaïques et NRClick, une offre complète de services énergétiques. Tous deux ciblent les bâtiments publics des pouvoirs locaux et régionaux bruxellois et doivent aider la Région à atteindre ses objectifs en matière énergétique et climatique, soit entre autres le doublement de ses capacités de production d’énergie renouvelable actuelles d’ici 2020. D’autres mesures, à destination des PME et des particuliers, suivront dans le courant 2017. ■ SolarClick : développer le photovoltaïque En matière d’énergies renouvelables, le potentiel est limité dans notre Région pour l’éolien, la biomasse ou la cogénération. C’est pourquoi la Région mise beaucoup sur le développement du photovoltaïque. SolarClick vise donc à équiper de panneaux photovoltaïques les toitures des bâtiments publics, régionaux et communaux. Avec SolarClick, ce sont près de 85.000 mètres carrés de toitures qui seront équipés d’ici 2020 de panneaux photovoltaïques, augmentant ainsi d’environ 20 % la puissance photovoltaïque actuellement installée à Bruxelles. En contrepartie de la mise à disposition de leur toit, les pouvoirs publics bruxellois bénéficiaires recevront l’électricité produite par les panneaux pour leur autoconsommation. Le surplus sera injecté sur le réseau pour couvrir les pertes de Sibelga. Les certificats verts générés seront reversés à la Région, pour que le projet s’autoalimente au maximum à terme. Ce programme bénéficie d’un budget de 20 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020). ■ NRCLick : diminuer les consommations énergétiques des bâtiments Bien entendu, placer des panneaux photovoltaïques n’a de sens que si les toitures ont d’abord été isolées et que la consommation énergétique des bâtiments est suivie de près. C’est l’objet de NRClick, qui comprend un outil de comptabilité énergétique, une centrale de marchés et divers services d’audit et d’intervention technique. NRClick vise à diminuer rapidement les consommations de gaz et d’électricité des bâtiments publics, respectivement de 15 % et de 5 %. Ce programme bénéficie d’un budget de 7 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020). ■ A la manœuvre : Bruxelles Environnement et Sibelga NRClick est une extension du service de comptabilité énergétique que Sibelga, le gestionnaire bruxellois des réseaux d’énergie, fournit aux communes bruxelloises depuis 2011 et qui a déjà fait la preuve de son efficacité. Ses résultats lui ont d’ailleurs valu un prix aux Belgian Environment & Energy Awards 2014. Le Gouvernement a confié à Sibelga, en collaboration avec Bruxelles Environnement, la mise en œuvre de NRClick et de SolarClick. Forte de son expérience dans l’utilisation performante et rationnelle de l’énergie, Sibelga accompagnera et conseillera en toute neutralité les pouvoirs publics pour qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle d’exemple auprès des Bruxellois. ■ Pouvoirs publics : donner l’exemple Sont visés par ces premières actions les pouvoirs publics suivants: ◗ Les pouvoirs locaux : les communes, les CPAS, les zones de police et les associations qu’ils ont créées ou qu’ils contrôlent (hors logements sociaux, visés par une aide spécifique à l’investissement en énergie renouvelable), soit les crèches, les piscines publiques, les centres culturels, … ◗ Les pouvoirs régionaux : les autorités régionales (cabinets et administrations) et les organismes qui en dépendant (organismes d’intérêt public). ■ Autres actions à venir : PME et particuliers Ces deux premières initiatives à destination des pouvoirs publics s’insèrent dans un panel plus large d’actions que la Région entend mener avant 2020. Parmi celles-ci sont prévus déjà un accompagnement (coaching) des petites et moyennes entreprises pour les encourager à passer au photovoltaïque, avec la mise en place d’un prêt spécifique pour leur permettre de réaliser l’investissement de départ. Pour les particuliers, est prévu fin 2017 le développement d’un outil cartographique (sorte de Google Maps des toits de Bruxelles) afin qu’ils puissent calculer le retour sur investissement de la pose de panneaux photovoltaïques et les économies réalisées grâce à ceux-ci. Aussi, pour les copropriétés, la Région planche sur un contrat-type afin que les propriétaires puissent partager leur production d’électricité renouvelable. Objectifs de la Région et moyens disponibles Aujourd’hui, la Région de Bruxelles-Capitale produit environ 2% d’énergie renouvelable. Le Gouvernement doit doubler cette production à 4% d’ici 2020 pour respecter son objectif qui découle des obligations européennes. Il s’est aussi fixé de réduire de 30% la production de gaz à effet de serre d’ici 2025. Pour ce faire, un budget de 64 millions sur quatre ans va être dégagé pour promouvoir le photovoltaïque et l’efficacité énergétique auprès de tous les acteurs concernés. Ce budget provient du Fonds Climat (75 millions d’euros au total), instauré dans le COBRACE, et alimenté par la part bruxelloise des recettes de la vente des quotas de CO2 des industries belges. Cette somme a été versée suite à la conclusion de l’accord « burden sharing » qui porte sur la répartition intra-belge des objectifs 2020 qui pèsent sur la Belgique en matière de climat et d’énergie. Plus d’info sur SolarClick et NRClick: ◗ A Bruxelles Environnement : Ariane CATALA, acatala@environnement.brussels, tél. 02/563 41 40 (pour Solarclick) ou Julien DONEUX, jdoneux@environnement.brussels, tél. 02 563 43 37 ◗ Chez Sibelga : Thomas RAES, thomas.raes@sibelga.be ou 02 549 45 10 ou Stéphane GODFRIND, stephane.godfrind@sibelga.be, 02 274 34 95
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ÉCONOMIE CIRCULAIRE Be Circular 2017 – c’est reparti ! Bruxelles est dans le peloton de tête des régions qui appuient l’économie circulaire. Elle a d’ailleurs été récompensée par le Regional Innovation Award 2016 de l’Association européenne des Régions pour son programme en la matière. Pour réaliser ses ambitions, un deuxième appel à projets Be Circular vient d’être lancé. Laura Rebreanu, BECI L’ économie circulaire a le vent en poupe ! Il faut dire que les opportunités offertes par la transition économique vers un modèle circulaire ont de quoi retenir l’attention. Ainsi, selon la Commission européenne, la prévention des déchets et la réutilisation des ressources pourraient entraîner des économies nettes allant jusqu’à 600 milliards d’euros par an pour les entreprises européennes. L’optimisation et l’accroissement de la productivité des ressources de 30 % d’ici 2030 pourraient augmenter le PIB de près de 1 % et créer plus de 2 millions d’emplois. Toujours à l’horizon 2030, le potentiel de nouveaux jobs est évalué à 80.000 aux Pays-Bas – et jusqu’à 800.000 ETP en France. En Belgique, Agoria, la fédération des industries technologiques, estime que 10.000 à 20.000 emplois seront créés dans l’industrie belge grâce à l’économie circulaire. Bref, l’évolution vers ce nouveau modèle de production et de consommation n’est pas seulement pleine d’opportunités ; elle est indispensable. Bruxelles l’a bien compris en lançant, en 2016, le Programme Régional en Économie Circulaire. Initié par les cabinets Gosuin (Économie), Fremault (Environnement), et Laanan (Collecte et traitement des déchets), ce plan vise à transformer l’économie bruxelloise en profondeur et montrer que l’économie circulaire ne se limite pas à un beau concept, mais qu’elle est un moteur d’innovation et de développement économique. Un premier appel à projets Be Circular a été lancé en 2016. Sur 85 dossiers introduits, 41 projets ont été sélectionnés, bénéficiant de subsides pour un montant total de près de 1,7 million d’euros. De quoi permettre à chaque entreprise retenue de financer un tiers à un cinquième des investissements nécessaires. Le budget total des projets soutenus approche 8 millions d’euros et couvrira des investissements en équipements, des études de faisabilités, et la création de plus d’une trentaine d’emplois. De l’alimentation à l’informatique Les projets sélectionnés couvrent de nombreux secteurs dont l’alimentation, la construction, la logistique, et les actions prévues sont variées : bibliothèques de vêtements, démontage de chantiers, valorisation des drèches de brasserie… Par exemple, Travie (anciennement Travail & Vie), en collaboration avec Delhaize et Coduco, a développé un projet de récupération des fruits et légumes invendus du centre de distribution Delhaize de Zellik. Ils seront transformés en produits à valeur ajoutée, tels que soupes et jus de fruits, distribués dans les magasins Delhaize : une 44 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 revalorisation de produits qui auraient fini en déchets, alors qu’encore parfaitement propres à la consommation. Dans un autre domaine, Mister Genius, société de vente de matériel informatique, va développer Dropstore : un point de collecte et revente de matériel informatique et technologique « seconde main ». Une mise à disposition, par abonnement, de matériel reconditionné (« hardware as a service ») est également prévue. On le voit, les idées ne manquent pas. La volonté politique non plus : la Région a relancé l’appel à projets Be circular – be brussels, mouture 2017. Doté d’un budget de 1,5 million d’euros à destination des PME, TPE, indépendants et asbl, le nouvel appel veut soutenir toute démarche ou projet innovant en économie circulaire, ou visant à faire évoluer le business model de l’entreprise vers plus de durabilité et circularité. Quatre domaines spécifiques sont couverts : les « 3R » (réparer, réutiliser, recycler), l’alimentation (hors production agricole), la construction, et enfin les nouveaux modèles économiques. Comme précédemment, il s’agira d’un cofinancement avec un montant maximum de 80 000 euros par projet. Les dossiers sont à introduire d’ici le 15 mai 2017. ● Plus d’info ? Voir www.circularprojects.brussels. Une séance d’information sera également organisée le 19 avril chez Impulse. Contact : Laura Rebreanu, Coordinatrice développement durable BECI – 02 643 78 26 ; lr@beci.be © R.A. TRANSITION Lionel Jadot, l’artisan-designer upcycler Elles sont rares, les activités économiques qui parviennent à réunir dimension artistique, valorisation des matériaux normalement voués à la destruction, le tout dans le respect d’une tradition artisanale. C’est ce défi que relève depuis plus de 30 ans l’artiste-designer Lionel Jadot. Johan Debière I l est appelé de partout pour aménager des établissements comme le Jam (un hôtel trois étoiles situé sur la chaussée de Charleroi), pour donner une âme à des endroits particuliers comme le restaurant de 250 couverts que Marc Veyrat s’apprête à ouvrir à Paris, pour aménager l’intérieur de particuliers ou pour penser des espaces de travail différents. Sa dimension artistique est reconnue, puisqu’il a exposé il y a peu au Centre d’Innovation et de Design du Grand-Hornu, dans le cadre de l’exposition « Mixed Grill ». Cet homme tourné vers la récupération de matériaux en vue d’en faire des objets ou du mobilier sublimé, c’est Lionel Jadot. Un aspect du Jam Hotel, aménagé par Lionel Jadot. Fils d’un couple d’artisans, Lionel s’est intéressé très tôt aux chutes qui traînaient dans l’atelier de fabrique de fauteuils de ses parents : « Toutes les dépouilles de bois, de cuir, toutes les matières dont les morceaux tombaient à terre étaient pour moi une source d’inspiration. Dès l’âge de 6 ou 7 ans, je construisais mes propres jouets à partir de plaques de métal, de morceaux de cuir, de bois... Ça a complètement transformé mon mode de pensée créatif à plusieurs niveaux », explique-t-il. De fil en aiguille, ce qui était un jeu est devenu la vocation de Lionel Jadot : il allait marcher dans les traces de ses parents tout en prenant le parti très particulier de travailler avec des matériaux de récupération. Paradoxalement, les objets fabriqués à partir de chutes ont un prix de revient plus élevé que celui d’objets que l’on trouve dans les supermarchés design. « Ces points de vente fonctionnent avec des ressources vierges qu’elles transforment en s’appuyant sur la main-d’œuvre bon marché des pays émergents. Tout au contraire, notre démarche consiste à la fois à utiliser des matériaux de récupération et à privilégier de la main-d’œuvre locale qualifiée. Les plaques de métal, de bois, les morceaux de cuir que je suis amené à récupérer n’ont en soi aucune valeur économique, mais je pars de ce point pour essayer de donner à l’objet ou à l’aménagement une plus-value, une valeur artistique élevée. » Si l’optimisation des processus a une place dans sa démarche ? « Je me méfie toujours des tendances consistant à simplifier les processus de transformation en vue d’arriver à un prix plus bas. Un outil artisanal qui tend à se simplifier rime forcément avec perte de valeur et de savoir-faire. Les anciens ne transmettent plus leur savoir parce que celui-ci n’est plus utilisé, au motif que cela ne correspondrait plus au modèle économique actuel. De ce fait, pas mal de choses disparaissent. Et j’avoue que cela m’énerve...» Collaboration avec Rotor à Bruxelles Lionel Jadot est un artiste assumé, chez qui la récupération de matériaux agit comme moteur créatif. Mais l’aspect environnemental occupe également une place prépondérante dans sa démarche : « Je déteste jeter. Récupérer les objets, c’est une seconde nature chez moi », avoue le designer dont les trouvailles occupent chez lui un volume impressionnant. « Je travaille avec l’asbl bruxelloise Rotor, dont l’objectif est de récupérer un maximum d’éléments dans les immeubles voués à la destruction ou à la déconstruction. Avec Maarten Gielen, le responsable de cette association, j’ai par exemple récupéré des dizaines de portes en bois que j’ai utilisées pour barder un plafond chez un client. Nous essayons, Maarten et moi, de créer des ponts, de raccourcir la distance entre Rotor et mon activité pour faire en sorte que ce qu’il démonte puisse rapidement se retrouver dans ce que je crée de mon côté ». En somme, un circuit court assumé, où les deux entités prennent en compte les aspects liés à l’épuisement des ressources naturelles, en limitant le transport des matières premières secondaires (ndlr : nom officiel donné aux déchets que l’on réutilise dans un processus de production). Et Lionel Jadot de conclure en disant que « si la valorisation est totalement réalisée à partir d’une création locale, l’argent reste en prime totalement en Belgique ». ● Info : www.lioneljadot.com ; http://rotordb.org 45 © Oana Crainic
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ENTREPRENDRE QUIZ TIME Testez votre savoir-vert Pour bien construire sa stratégie en termes de management environnemental dans son entreprise, il faut maîtriser quelques notions essentielles. Testez ici vos connaissances en 6 questions et mesurez-vous aux entrepreneurs bruxellois. A. Serez-vous capable d’identifier le déchet PMC parmi les suivants ? 1. Gobelets 2. Capsules de bières 3. Barquette en plastique du lunch B. Quel flux d’emballage est le plus recyclé en Belgique ? 1. Plastique 2. Verre 3. Métaux Scores 0-2 bonnes réponses : début Vous êtes au début train de découvrir et continuez : les enjeux sont importants et les gains potentiels valent les efforts consentis. 3 ou 4 bonnes réponses : Intermédiaire Vous connaissez déjà pas mal de choses, mais il reste encore beaucoup à découvrir et à mieux maîtriser. Vous commencez déjà à en percevoir les bénéfices. Alors, ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! C. Quelle est la consommation moyenne annuelle de papier par employé en Belgique ? 1. 50 kg 2. 120 kg 3. 70 kg D. À partir de combien de temps de lecture, est-il plus écoresponsable d’imprimer un document plutôt que de le lire sur ordinateur ? 1. Jamais 2. 15 minutes 3. 4 minutes 5 ou 6 bonnes réponses :Expert L’environnement n’a plus de secrets pour vous ou presque ! Votre expérience en matière d’environnement et vos connaissances font de vous un mentor potentiel pour vos collègues et partenaires. Toutefois, vous êtes toujours intéressé d’apprendre plus, de découvrir de nouvelles initiatives et d’échanger des bonnes pratiques et bonnes idées. Réponses 186 personnes ont participé à ce quiz diffusé dans notre newsletter du mois de mars. Parmi elles, seule la moitié a su répondre correctement à 3 questions au moins. Avez-vous fait mieux ? Développer un système performant en matière de management environnemental présente de nombreux avantages. Vous réalisez des économies, vous vous alignez sur les valeurs de vos employés, vous diminuez votre impact sur l’environnement au sens large, vous vous démarquez sur le marché... Si vous voulez vous lancer dans cette aventure ou vous perfectionner dans ces matières, BECI vous propose des modules de formation adaptés à chacun ! Contactez Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire : lv@beci.be ; 02 210 01 75 E. Quel est le secteur le plus consommateur d’énergie finale à Bruxelles ? 1. Transport 2. Résidentiel 3. Industrie F. Quelle est la part d’énergie renouvelable en termes de production nette d’électricité en Belgique ? 1. 24% 2. 15% 3. 5% 46 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 A = 2 ; B = 2 ; C = 1 ; D = 3 ; E = 2 ; F = 1 LES ADRESSES PARCOURS BD Durée : 2h30 | Prix par guide : 130 € pour 25 personnes max. Tine Anthoni et Marie-Aude Plavaux 02/219.19.80 ou visit@cbbd.be VISIT BRUSSELS Rue Royale 2 — 1000 Bruxelles 02/513.89.40 | Visit.brussels LE ZOOM BRUSSELSLIFE Des visites guidées originales à Bruxelles À l’arrivée des beaux jours, quoi de mieux que de se balader à travers les rues de Bruxelles pour en apprendre un peu plus sur l’histoire, l’architecture, la culture où encore la gastronomie de notre merveilleuse capitale ? À pied, à vélo ou même en 2 CV, l’offre de visites guidées ne cesse de se développer à Bruxelles. Petit tour d’horizon de celles qu’il ne faut pas rater. Victor Lepoutre On le sait, en termes de culture et d’histoire Bruxelles n’a rien à envier aux autres capitales. C’est aussi la conviction du nombre croissant de guides qui emmènent touristes et Bruxellois à la découverte du cette ville qui les passionne. À travers l’histoire des quartiers, les coutumes d’hier et d’aujourd’hui, et la nature qui fait partie intégrante du paysage bruxellois, des guides professionnels ou amateurs vous font découvrir leur ville et partagent avec vous leurs connaissances et leur point de vue. Les classiques de Bruxelles Si, pour vous, Bruxelles rime avec gastronomie, Europe ou bande dessinée, art nouveau ou art déco, vous n’aurez aucun mal à vous diriger à travers les offres complètes des institutions publiques. Le Centre belge de la BD organise le parcours BD, qui vous emmènera à la découverte des nombreuses fresques murales à travers le centre-ville et la commune de Laeken. Visit Brussels, office régional de tourisme, organise quant à lui un grand nombre de visites guidées pour groupes sur ces différents thèmes chers à Bruxelles. Bruxelles à vélo ou en 2 CV Depuis peu, de nouveaux modes de transports on fait leur apparition dans l’offre de visites touristiques. Avec Once in Brussels, enfourchez votre vélo électrique et partez pendant 4 heures à la découverte du développement urbain, socio-économique ou architectural bruxellois. Ici, pas question de rester uniquement dans le Pentagone. Les différents parcours de « Once upon a time in Brussels » vous emmèneront aussi bien dans le quartier de l’ULB que le long de la vallée du Maelbeek, dans le quartier européen ou encore dans les Marolles. De deux roues on passe à 4 avec Brussels on Wheels, des virées en 2 CV décapotable avec un guide/conducteur qui vous permettra aussi de sortir du centre-ville tout en vous en faisant redécouvrir l’histoire et la culture bruxelloise en passant par les fritkots les plus connus, la Porte de Hal ou encore l’Abbaye de la Cambre. À la rencontre des Bruxellois et de leur histoire La meilleure façon de découvrir la ville est encore de se faire guider par ses habitants. Greeters est un réseau de Bruxellois bénévoles et passionnés qui, durant leur temps libre, vous mèneront à travers les trésors de la capitale et la diversité de ses quartiers. Ils vous livreront leurs propres anecdotes et leurs coups de cœur. Une occasion de découvrir un autre point de vue sur la vie bruxelloise. Bruxelles, c’est aussi une histoire, une évolution sociale, industrielle, économique et architecturale. C’est ce que valorise La Fonderie, musée bruxellois des industries et du travail, à travers ses visites thématiques. À pied ou en bateau, ses guides vous emmèneront à la découverte de biens des facettes de la vie bruxelloise d’antan, comme celle du commerce, de l’industrie alimentaire, de la route de la laine, ou encore de l’ordre public et de la justice à Bruxelles. Et pour prouver que l’offre des visites guidées vit avec son temps, l’ASBL Fais le Trottoir vous fera découvrir la culture graffiti dans les différents quartiers de la capitale. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 47 ONCE IN BRUSSELS Rue des Tanneurs, 62 — 1000 Bruxelles 02/850.60.90 | onceinbrussels.be BRUSSELS ON WHEELS Durée : 1h30 | Prix par guide : environ 160 € pour 3 passagers max. | brussels-on-wheels.be GREETERS Durée : variable | Prix par guide : gratuit bruxellesgreeters.be LA FONDERIE Durée : variable | Prix par guide : gratuit www.lafonderie.be | Réservations au 02 410 99 50 ou parcours@lafonderie.be FAIS LE TROTTOIR Durée : variable | Prix : 10€ | www.faisletrottoir.com © bxl on wheels
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 20.04 | 13.08 LE MUSÉE ABSENT Pour fêter son 10e anniversaire, le WIELS initie une exposition de grande envergure qui présentera des œuvres de 45 artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine. WIELS | 10 €| www.wiels.org 29.03 | 20.08 YVES KLEIN Klein s’est fait connaître grâce à ses monochromes « bleu marine ». Considéré comme le précurseur du happening et du body art, Yves Klein présente ici des chefsd’œuvre jamais exposés, des images rares, qui ont révolutionné le monde de l’art. Bozar | 14.50€ | www.bozar.be 23.04 ERFGOEDDAG Une réflexion sur la culture flamande à Bruxelles. On ne parle pas ici d’architecture mais de coutumes et de folklore ayant traversé les âges. Lieux divers | Gratuit | www.faronet.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Pour ses 10 ans, le Wiels affirme son identité. Le Wiels fêtera bientôt son dixième anniversaire. Pour l’occasion, le centre d’art contemporain installé dans l’ancienne brasserie Wielemans-Ceuppens à Forest à repensé sa place au sein de la capitale de l’Europe grâce à une nouvelle exposition : « Le musée absent ». WIELS Av. Van Volxem 354 1190 Bruxelles www.wiels.org À l’inauguration du Wiels, le 25 mai 2007, Dirk Snauwaert, Herman Daled et les autres mécènes avaient une vision : donner à Bruxelles un centre ouvert pour présenter les différents aspects de l’art contemporain. Lieu d’exposition pour des artistes nationaux et internationaux, résidence tremplin pour les talents émergents et centre d’activités éducatives et socio-artistiques, le Wiels a réellement tenu son pari. À tel point qu’il est entré dans le langage des Bruxellois en tant que « musée Wiels » ; une fausse attribution puisqu’il ne dispose pas de collection permanente. Qu’à cela ne tienne ! En dix ans, et malgré une situation financière parfois instable, le Wiels a aujourd’hui pris la place de ce musée d’art contemporain absent du paysage culturel bruxellois. Du 24 avril et jusqu’au 13 août 2017, et en attendant l’ouverture du musée d’art contemporain dans le bâtiment Citroën (prévu pour 2020), le Wiels en propose une préfiguration avec l’aide de 47 artistes qui prendront possession des trois anciens bâtiments de ce centre d’art contemporain : le Blomme, le Brass et le Métropole. 10.04 | 16.04 FESTIVAL HOPLA ! 11e édition de cette fête des arts du cirque dans différents lieux culturels bruxellois. Tous les jours un goûter a lieu après le spectacle. Lieux divers | Gratuit | www.hopla.brussels 27.04 | 07.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL Le Brussels Short Film Festival vous plonge dans l’univers du court-métrage. Un genre qui se déguste à toutes les sauces… Lieux divers | 6€ par séance, pass : 33€ bsff.be 14.04 | 05.05 VISITES DES SERRES ROYALES DE LAEKEN C’est un rituel vieux d’un siècle: chaque année, au printemps, les Serres Royales de Laeken ouvrent leurs portes au public Parc Royal de Laeken | 2€50 par personne www.monarchie.be EN SOIRÉE 21.04 25.04 BRUSSELS INTERNATIONAL GUITAR FESTIVAL Un rassemblement pour les amoureux de la guitare à Bruxelles, proposant une série de concerts autour de la guitare classique sur le thème de l’échange des cultures. Maison Grand Place -Théâtre du Vaudeville 15€ par soirée | www.bigfest.be 14.04 | 16.04 FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FANTASTIQUE (BIFFF) Au programme, du cinéma fantastique, de la science-fiction et de l’épouvante. Vampires, zombies, loups-garous sont de retour pour cette 35e édition du festival Bozar | 38€ pass 5 séances | www.bifff.net 20.04 | 23.04 BALKAN TRAFIK FESTIVAL Durant trois jours, la culture de l’Europe du Sud-Est est à l’honneur à travers des concerts, du théâtre du cinéma, des ateliers et des animations. Bozar | 20€ en prévente 25€ sur place www.balkantrafik.com 48 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Khadija Hamouchi, fondatrice de l’application éducative Sejaal à une plateforme en ligne qui leur proposerait, tous les jours, du contenu éducatif, soigneusement sélectionné pour eux et via lequel ils pourraient interagir : Sejaal pour Support, Educate, Join, Accelerate, Achieve, Learn. « Bien sur, ces jeunes connaissent déjà Facebook », indique la jeune entrepreneuse. « Mais les gens postent de tout sur Facebook ; Seejal aura du contenu sélectionné pour sa qualité et ses vertus éducatives. » Khadija a 26 ans et travaille actuellement au lancement de Sejaal, une application mobile qui vise à connecter les jeunes arabophones de 15 à 25 ans grâce à des ressources éducatives en ligne. Ayant grandi à Bruxelles, Khadija est passée par Londres, Berlin et la Sillicon Valley pour mener à bien son projet qu’elle devrait lancer l’an prochain. Retour sur le parcours d’une jeune entrepreneuse bruxelloise. C’est lors d’un voyage en Égypte, il y a près de 5 ans, que Khadija tombe une première fois sous le charme de la jeunesse locale. Elle écoute, dialogue, et entend les plaintes des jeunes… Ils veulent un accès aux autres cultures via des informations fiables et de qualité. Elle pense alors LE SAVIEZ-VOUS ? Au 63 chaussée d’Ixelles, un trésor patrimonial reverra bientôt le jour Le saviez-vous? Cet immeuble, conçu par l’architecte Ernest Delune en 1923 était inhabité depuis les années 1960. Sa rénovation permettra de lui rendre son esthétique d’origine. Si vous êtes un adepte du shopping sur cette grande artère ixelloise, vous reconnaîtrez sûrement cette enseigne sportive qui occupait le rez-de-chaussée du bâtiment. Pourtant, au début des années 1920, l’endroit abritait un showroom automobile, tandis que les étages étaient occupés par des particuliers qui accédaient à leur logement grâce à une entrée au fond du commerce. L’entrée fut condamnée durant les années 1960 et les étages désertés. Plus personne donc pour admirer la structure ancienne d’Ernest Delune, cachée au rez-de chaussée par des faux plafonds. C’en est bientôt fini ! 40 ans plus tard, le nouveau projet immobilier, initié en février dernier, permettra une mise en valeur de la structure métallique dessinée par Delune et la réhabilitation des six logements initiaux. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 49 Cette dose de culture quotidienne permettrait donc à la jeunesse du monde arabe de mieux maitriser son destin, aussi bien sur le thème de l’emploi, par exemple, qu’en lui offrant une ouverture sur une culture étrangère peu connue des jeunes arabophones, comme le Japon. De retour à Londres pour terminer son master, Khadija se documente alors sur l’éducation et le leadership afin d’aiguiser son idée. Elle une obtient une place dans un programme de business, innovation et leadership à l’Unversité de Stanford, aux États-Unis, et c’est là que son idée commence à séduire. Avec Sejaal, elle remporte d’abord le prix du Do School Innovation Lab de Berlin, qui lui permettra de poser les premières pierres de son projet. Puis le prix africain de l’entreprenariat ; une récompense de 25.000 dollars qui a permis le développement de la plateforme. Et c’est grâce à une campagne de crowdfunding que Khadija a pu se rendre pendant trois mois à la Silicon Valley pour développer la partie quantitative de son projet, un business plan, un plan de développement et un prototype. Alors qu’elle vient d’atteindre, au Maroc, la fin de son voyage de documentation à travers 9 pays du monde arabe, Khadija a la tête remplie de témoignages. Des discussions avec des jeunes aux quatre coins de la région ont confirmé une certaine ressemblance entre les jeunes de différents pays. Ils privilégient le développement personnel et professionnel, ce qui confirme la raison d’être de Sejaal. Le développement devrait prendre encore quelques mois puisqu’une version béta est prévue pour septembre et le lancement officiel en janvier 2018. Bruxelles, Khadija y revient souvent. Elle y aime les transports en commun, synonymes de liberté, mais aussi le foisonnement du monde de la technologie belge. Bruxelles, Smart City en devenir, est un terrain fertile pour le business, notamment grâce à tous les incubateurs qui y ouvrent aujourd’hui. Mais la jeune Bruxelloise à la bougeotte et s’ennuie vite dans une vie trop sédentaire ; elle a donc échangé sa vie citadine pour celle de la route et des rencontres. Victor Lepoutre
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COMMUNITY BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 5 OCTOBRE 2016 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16 h par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : M. Alexandre Cleven, Vice-Président, M. Roland Cracco, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier.. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2016. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le 50 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 projet de budget de BECI- Chambre de Commerce de Bruxelles ont été distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément à l’article 48 al. 2 des statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de BECI-CCIB, huit jours avant la date de l’Assemblée Générale. Le Trésorier, M. R. Cracco, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’entreprise conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2016 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-CCIB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2015-2016 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2016-2017 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2016-2017, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 1,5% : Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. CATÉGORIE ENTREPRISE OCCUPANT A C D E Personne physique Entreprise jusqu’à 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que trois membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit de Brigitte Borremans, Theo De Beir et Jean-Claude Vandenbosch. Cinq membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de Patrick Bontick, Francis Jespers, Martine Maelschalk, Ann Maes, Ine Mariën Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : PROPOSITION 2016-2017 HTVA 212 € 597 € 966 € 2.691 € COMMUNITY Retour d’année sabbatique : Rachid Azaoum, Laurence Battaille, JeanJacques Delens et Vincent Querton. Nouvelles candidatures : Marc De Corte (NKVK), Baudouin de Troostembergh (start-up Factory), Natalya Berdikyan (Vanparys), Jennifer Salat (Synersys) et Bernd Lehman (Euler Hermes). Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2016-2017: 1. Agie, Sandrine 2. Ataya, Georges 3. Azaoum, Rachid 4. Battaille, Laurence 5. Berdikyan, Natalia 6. Bissen, Jean-Paul 7. Ciarniello, Julien 8. Cleven, Alexandre 9. Cracco, Roland 10. De Bièvre, Michel 11. De Corte, Marc 12. Delforge, Denis 13. Delens, Jean-Jacques 14. Delescaille, Hugues 15. De Troostembergh, Baudouin 16. Evenepoel, Joëlle 17. Govaerts, Michel 18. Henry, Catherine 19. Jaucot, Jean-Pierre 20. Konings, Pierre 21. Leclercq, Sophie 22. Lehman, Bernd 23. Lhomme, Philippe 24. Loncour, Frédéric 25. Loyens, Peter 26. Marcolini, Pierre 27. Martens, Marie 28. Mechbal, Mohamed 29. Ouriaghli, Sadik 30. Ozcan, Yilmaz 31. Querton, Vincent 32. Rouvez, Frédéric 33. Salat, Jennifer 34. Sanders, Christian 35. Tilleux, Anne 36. Turkoz, Mehmet 37. Van de Brande, Philippe 38. Van de Kerckhof, Sam 39. Van Perlstein, Philippe 40. Van Thournout, Marc 41. Van Weyenbergh, Rodolphe 42. Wachtelaer, Philemon 43. Wibo, Jean-Charles 44. Willemarck, Thierry 45. Willocx, Olivier 46. Zurstrassen, José L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2016-2017. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’Administration ainsi constitué de désigner en son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Allocution du Président Le Président aborde quelques points marquants de l’année écoulée. 8. Attribution de la médaille de BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 75, 50 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l’Assemblée Générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16h45. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué BECI-Union des Entreprises de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 5 OCTOBRE 2016 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16 h 45 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président: M. Alexandre Cleven, Vice-Président, M. Roland Cracco, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2015 Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2015 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2016. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. L’AssemBECI - Bruxelles métropole - avril 2017 51
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COMMUNITY blée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 A. Présentation des comptes Le Trésorier, M. Roland Cracco, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2016 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2015-2016 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2016-2017 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 20162017, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 1,5 %. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration Le Président informe l’assemblée que les personnes suivantes ont démissionné : Bart Brusselaers, Philippe de Halloy de Waulsort, Jean-Antoine De Muylder, Marc Lambotte, Jean-Marie Lefèvre et Stephan Londoz. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Marc Debussche (Delhaize), Jean-Claude Delen (FEBETRA), Floriane de Kerckhove 52 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 (Agoria), Thibauld Jongen (Sabca), Ine Mariën (Ine Mariën & Company), Philippe Mercelis (ING), Nicolas Van Ro (Securex). En renouvellement de mandat pour 6 ans : Michel Eeckhout, Pierre Hermant, Chris Moris, Pierre-Alain Scharff, Stéphan Sonneville et Christian Velten Jameson. Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2016-2017 sera donc composé comme suit : Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Debussche, Marc Decadt, Hilde de Crombrugghe, Amaury De Kerckhove, Floriane Delen, Jean-Claude Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fabecq, Pierre Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Jongen, Thibauld Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Mariën, Ine Miller, Jean-Pierre Mercelis, Philippe Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderroost, Chris van Innis, Emmanuel Van Kan , Thierry Van Ro, Nicolas Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2016-2017. 7. Allocution du Président Le Président passe en revue quelques points marquants de l’année écoulée avec un accent particulier sur le dossier de mobilité à Bruxelles. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 17 h. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué COMMUNITY NEWS Le métro de Lyon en pilotage automatique, grâce à Alstom Alstom fournira les nouveaux systèmes de pilotage automatique sur les lignes B et D du métro de Lyon, dont la mise en service est prévue respectivement fin 2019 et mi-2023. Ce contrat, d’un montant de 91 millions d’euros, intervient dans le cadre du programme «Avenir Métro» du Sytral, le syndicat des transports lyonnais. Il vise à accroître la capacité de transport du métro de Lyon, pour faire face à l’augmentation de la fréquentation estimée à 30 % dans les prochaines années. ESP A CE MEMBRE Nous aimerions faire connaissance! L’agence de voyages Omnia Travel est spécialisée dans les voyages d’affaires, les voyages incentives, mais aussi dans les voyages d’agrément. Les agences Omnia Travel sont réparties dans les provinces flamandes du pays ainsi qu’à Bruxelles (285 de l’avenue Louise). En 2015 Omnia Travel a racheté l’agence BTS Brussel. L’équipe s’est donc vue renforcée afin de servir au mieux la clientèle. L’atout d’Omnia Travel est son service personnalisé qui lui permet de se démarquer par rapport à la concurrence, qui propose souvent des call centers. Nous sommes donc à l’écoute de nos clients afin d’offrir un service sur mesure. Depuis 2007 Omnia Travel fait partie du Global Travel Lufthansa City Center, un réseau international d’agences de voyages indépendantes de taille moyenne. Cette alliance est représentée dans plus de 90 pays à travers le monde. L’agence Omnia Travel de Bruxelles vous ouvre ses portes le jeudi 4 mai entre 11 h et 14 h afin de faire plus ample connaissance avec son personnel, découvrir tous nos produits et services mais aussi rencontrer certains fournisseurs. Merci de nous envoyer un mail afin de recevoir votre invitation. Omnia Travel Bruxelles Av. Louise 285, 1050 Bruxelles Branch office manager : Chantal Olivier Tél 02/645.56.06 email : chantal.olivier@omniatravel.be Alstom fournira sa solution Urbalis 400, déjà déployée sur plus de 1000 kilomètres de lignes de métro dans le monde. Pionnier du CBTC radio en 2003, Alstom équipe aujourd’hui 25 % des automatismes de métro en service. Le métro lyonnais bénéficiera d’un système éprouvé et continuellement enrichi (ordinateurs de bord équipés des dernières technologies, calculateurs sécuritaires et disponibles à plus de 99 %, chaîne de localisation par balises…). Totalement optimisé, Urbalis est aussi respectueux de l’environnement, permettant de réduire significativement la consommation d’énergie. Info : www.alstom.com Une logistique « zéro émission » pour Deutsche Post DHL d’ici 2050 Deutsche Post DHL Group, la plus grande société de courrier et de logistique au monde, veut réduire à zéro toutes ses émissions liées à la logistique d’ici 2050. L’entreprise entend ainsi contribuer aux objectifs de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), ainsi qu’à l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable. Mais Deutsche Post DHL Group souhaite également devenir leader sur le marché de la logistique verte. Elle prévoit d’étendre son portefeuille de produits et services écologiques pour aider ses clients à atteindre leurs propres objectifs en matière de protection du climat. « Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront la façon dont nos enfants vivront dans 30 ans », déclare son PDG, Frank Appel. 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COMMUNITY NEWS triels fixé par les autorités (80 %) – objectif largement atteint et même dépassé. Par ailleurs, Val-I-Pac a mis en place un système de stimulant pour le tri sélectif, par l’intermédiaire de primes aux entreprises. En 2016, plus de 35.000 entreprises sont entrées en ligne de compte pour en bénéficier. » L’objectif fixé s’applique tant aux activités de l’entreprise qu’à celles de ses sous-traitants de transport. Il est soutenu par quatre objectifs intermédiaires, à atteindre d’ici 2025 dans le cadre du programme GoGreen défini par le groupe. Globalement, Deutsche Post DHL Group augmentera de 50 % l’efficacité carbone de ses propres activités et de celles de ses sous-traitants de transport, par rapport à l’année de référence 2007 ; au niveau local, le groupe fournira 70 % de ses services « first and last mile » avec des solutions vertes (par ex. à vélo ou en véhicule électrique) ; plus de 50 % des ventes intégreront des « solutions vertes » ; enfin, le groupe formera et certifiera 80 % de ses salariés comme spécialistes GoGreen d’ici 2025. En outre, l’entreprise prévoit de planter un million d’arbres chaque année. Le programme GoGreen repose sur deux principes fondamentaux : « burn less » et « burn clean ». L’approche « brûler moins » consiste à réduire la consommation d’énergie sans changer de source d’énergie (il s’agit par exemple d’améliorer la capacité de charge). « Brûler propre » se concentre sur l’utilisation de sources d’énergie verte. Info : www.dpdhl.com Nouvel agrément pour Val-I-Pac Val-I-Pac, l’organisme créé en 1997 à l’initiative du monde économique belge afin de stimuler et coordonner le recyclage des emballages industriels, a obtenu tout récemment son nouvel agrément : c’est le 5e en date, qui portera jusqu’en 2021. Francis Huysman, le nouveau directeur général de ValI-Pac, se dit globalement très satisfait des termes de ce nouvel accord : « Les résultats positifs enregistrés depuis la création de l’organisation, la bonne gestion de nos ressources et les initiatives proposées pour stimuler toujours plus d’entreprises à trier, ont été autant d’éléments qui ont favorisé l’obtention de notre nouvel agrément. Notre ‘core business’ est toujours d’atteindre les taux de recyclage d’emballages indus54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Notre équipe est à votre disposition à Bruxelles pour répondre à toutes vos questions. N’hésitez pas ! RG Invest sprl Rue aux laines, 21 – 1000 Bruxelles GSM : 0492 390 006 contact@rginvest.be http://rginvest.be À côté de ces deux principes de base, de nouvelles initiatives ont été proposées aux autorités : la prime « démarrage » de 100 €, déjà existante pour les entreprises qui entamaient une démarche de tri de leurs déchets en carton, est désormais étendue à tous les types de déchets d’emballages industriels ; Val-I-Pac va également étendre ses « diagnostics emballages » gratuits. Plusieurs projets ont été lancés pour collecter et recycler de nouveaux flux de plastique, tels que les liens de cerclage, l’EPS (frigolite) et les films plastique. Par ailleurs, la méthode de calcul simplifiée (pour les entreprises responsables de moins de 5 tonnes par an) sera étendue et son seuil porté à 10 tonnes par an. Enfin, Val-I-Pac améliorera son reporting quant aux flux de matériaux et au nombre d’entreprises qui trient leurs déchets. Info : www.valipac.be ESP A CE MEMBRE RG Invest vous aide et vous conseille dans toutes vos problématiques immobilières RG Invest est un cabinet de conseil spécialisé dans l’immobilier professionnel, répondant aux besoins des utilisateurs de bureaux, retail ou locaux industriels. Nous accompagnons les sociétés, asbl ou organismes publics, dans leurs projets de déménagements, de renégociation de loyer ou autres. Nous réalisons aussi des études permettant à ces utilisateurs de prendre les meilleures décisions. COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Adessa Consulting SA Rue Saint Roch 63 - 1360 Perwez Code Nace: 58290 - Édition d’autres logiciels 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Gaëtan Masson Aviex SA Rue du Broek 96 - 1082 Bruxelles Code Nace: 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Alain Vandevelde Belview SPRL Rue Royale 97 - 99 - 1000 Bruxelles Code Nace: 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel del. : Cemal Sagsoz Centry Global SPRL Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles del. : Sophie Vanslambrouck Certech - Centre de Ressources Technologiques en Chimie ASBL Rue Jules Bordet, Zone Industrielle C - 7180 Seneffe Code Nace: 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. :Thierry Randoux Copytec SA Chaussée de Saint-Job 670 - 1180 Bruxelles Code Nace: 2630001 - Fabrication de caméras de télévision 46433 - Commerce de gros d’appareils photographiques et cinématographiques et d’autres articles d’optique 46660 - Commerce de gros d’autres machines et équipements de bureau del. : François Deroubaix Eprod SPRL Centre Dansaert Rue d’Alost 7 - 1000 Bruxelles Code Nace: 18130 - Activités de prépresse 73110 - Activités des agences de publicité 74103 - Activités de design graphique del. : Julie Leunen Innergic SPRL Avenue de la Ramée 56 - 1440 Braine-le-Chateau Code Nace: 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Damien Dallemagne Laboratoire de Prothèses Dentaires Draily Alain SPRL Rue de Tenbosch 85 - 1050 Bruxelles Code Nace: 32500 - Fabrication d’instruments et de fournitures à usage médical et dentaire del. : Alain Draily myGo SPRL Rue du Trône 236 - 1050 Bruxelles Code Nace: 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Abderrahmane Saadouni PGI - Programmations Générales Immobilières SA Avenue Beau-Séjour 71 - 1180 Bruxelles Code Nace: 41101 - Promotion immobilière résidentielle del. : John Van Cauwenberghe Proteo SPRL Rue de la Citronnelle 11 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Laurent Avella Shaw Resources Global Professionals (Belgium) SA Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del. : Marie Brown Sandermans - Sholts SPRL Brixtonlaan 3C - 1930 Zaventem Code Nace: 49420 - Services de déménagement 4942003 - La livraison de meubles et équipements ménagers del. : David Scholts SNAB SA Lozenberg 13 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace: 45113 - Commerce de détail d’automobiles et Soprism SA Rue Arthur Delaby 5 - 7100 La Louvière Code Nace: 73110 - Activités des agences de publicité del. : Angelo Geraci Sparagus PPE Chaussée de Saint-Job 592 A - 1180 Bruxelles del. : Arlindo Simao TC Float SPRL Rue Victor Hugo 198 - 1030 Bruxelles Code Nace: 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Cyrille Colard Teximo SA Rue de Aa 6 - 1070 Bruxelles Code Nace: 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del. : Marc Hostyn The Major Tom Company SA Rue Jonniaux 23 - 1040 Bruxelles Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Juan Arcas Wyn Partners SPRL Boulevard du Régent 37 - 1000 Bruxelles Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 78100 - Activités des agences de placement de main-d’œuvre 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Alexandre De Vooght XY Design and Diffusion SA Asia building Chaussée d’Alsemberg, 993 - 1180 Bruxelles Code Nace: 46423 -Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 46494 - Commerce de gros d’articles ménagers non électriques 46498 - Commerce de gros de maroquinerie et d’articles de voyage del. : Didier Ingber INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 3 E 13 60.000 Rebonds Abattoir Agoria Alstom Atrium Audi 31-32 40-41 40-41 ;44 53-54 40-41 7 Banque Centrale Européenne 14-16 Banque Nationale de Belgique 18-20 Belfius bMediation Bolero Bozar 14-16 ;18-20 35-37 21-22 47-49 Brussels Hotel Association 40-41 Brussels On Wheels Brussels Waste Network CarAmigo Centre Belge de la Bande Dessinée (CBBD) CGSP-Enseignement Co.Station 47-49 40-41 Bruxelles Environnement 40-41 Bubble’s 30 9-10 47-49 8 26-27 Coduco Commuty CVWarehouse Daldewolf Delhaize Deloitte Easi Ecco Nova Emakina Engie Electrabel Euronext Fais le Trottoir Febelfin Febelgra Hyundai Jack Jam Hotel 44 9-10 35-37 35-37 44 38 Deutsche Post DHL Group 53-54 Drivy 9-10 24-25 21-22 26-27 33 26-27 European Federation of Employee Share Ownership (EFES) 24-25 47-49 18-20 40-41 Fondation pour l’Enseignement 8 Fonderie (La) Greeters 47-49 47-49 33 7 45 KBC Brussels Kowo Lejaby Look&Fin Maille France MCA Recycling Micropole Mister Genius MobileXpense Modalizy Mymicroinvest NautaDutilh Nissan Numeca Octa+ Omnia Travel Once in Brussels Pain Quotidien Pairi Daiza Près de Chez Nous Renault RG Invest Meeting Professional International (MPI) 14-16 ;23 9-10 24-25 18-20 ; 21-22 13 40-41 40-41 4 44 13 9-10 21-22 39 33 13 9-10 53-54 47-49 7 26-27 14-16 33 53-54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 55 d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45193 - Commerce de détail d’autres véhicules automobiles ( > 3,5 tonnes ) 45320 - Commerce de détail d’équipements de véhicules automobiles del. :Frédéric Prevot Scooty 9-10 Sequoia Softkinetic Spadel Sterop Taxi Stop Telelingua Théâtre du Vaudeville Travie Traxio Tridea Triodos Uber Val-I-Pac Vert d’Iris Village Partenaire Visit.brussels Vlerick Business School Wiels Wilink Zen Car Zipcar 14-16 7 26-27 13 9-10 13 47-49 44 40-41 40-41 14-16 9-10 53-54 40-41 40-41 47-49 35-37 47-49 7 9-10 9-10
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AGENDA Efficacité Management & RH, Personal improvement 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique Fiscalité et finances 25.05.2017 Actualité fiscale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 24.04.2017 Le kit de survie du référencement naturel 27.04.2017 Organiser un événement réussi 04.05.2017 Du helpdesk à la vente proactive 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 23.05.2017 Apprenez à maîtriser Twitter et ses codes 25.05.2017 LinkedIn start : découvrez les 1001 facettes du réseau 08.06.2017 Gérer les relations avec la presse 12.06.2017 Collecte d’e-mails, envoi d’e-mailings, concours en ligne : les règles à respecter 13.06.2017 Time is money 15.06.2017 La nouvelle plateforme LinkedIn : au secours ! 56 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 30.05.2017 Comment être au top au bon moment ? ICT 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics 23 & 24.05.2017 Une image vaut mieux qu’un long discours : apprenez à utiliser Photoshop ! 31.05 & 01.06.2017 Simplifiez la gestion de vos projets grâce à MS Project ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 21.04.2017 Le crédit-temps : rappel des principes et nouveautés 2017 24.04.2017 Gérer la maladie au sein de l'entreprise : conséquences pratiques pour l’employeur 27.04.2017 Rémunérations flexibles – plans « cafeteria » 28.04.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 1 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail : approche pratique et jurisprudence 08.05.2017 Travail faisable et maniable : quelles nouvelles mesures en temps de travail 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 16.05.2017 Les vacances annuelles des employés 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be **En néerlandais uniquement Droit commercial 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la “privacy by design”? ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 27.04.2017 Life+, programme de financement européen pour vos projets environnementaux 11.05.2017 Que signifie le marquage CE pour mon entreprise ? 08.06.2017 Passez à l’électronique: facture, signature, recommandé… 15.06.2017 Les marchés publics européens ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 27.04.2017 Speed Business Lunch 27.04.2017 After Work 13.06.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres. > Acquéreurs/ Investisseurs Nos acquéreurs/ investisseurs recherchent des sociétés avec les profils suivants : Secteur d'activité recherché Conseil en ingénierie dans les domaines de : • L’énergie et la sécurité • La conception et gestion de projets • La conception en termes de construction et d’infrastructure Secteur pharmaceutique : distribution produits pharmaceutiques, matériel médical, tout écosystème autour du secteur hospitalier et de la santé Logiciel informatique : création de logiciel de gestion pour entreprises dans les secteurs bancaire, assurance, … Entreprise active dans la taille de pierre recherchant associé actif avec prise de capital pour son développement (*) Chiffre d'affaires recherché (en M€) De 7 à 10 Localisation Belgique Pour qui ? Groupe Bénélux De 5 à 15 Belgique De 5 à 35 De 0,5 à 1 > Cédants Vous souhaitez reprendre une entreprise active dans… Secteur d'activité des entreprises Services informatiques : ERP, développement d’applications, architecture de l’entreprise Secteur pharmaceutique : grossiste en produits pharmaceutiques et vente d’appareils correspondants Secteur alimentaire : producteur et distributeur de produits frais sur la région Bruxelloise (activité niche) Secteur informatique : CD, DVD, Bluray, Supplies, Raid, Storage, Archiving et Medical Storage Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Entre 2 et 3 Entre 0,5 et 1 Entre 1 et 2 Entre 1 et 2 Nombre d'employés Raison de la cession De 31 à 50 Départ en pension De 1 à 10 De 11 à 30 De 1 à 10 Départ en pension Départ en pension Autre Vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans un de ces secteurs ? Le Hub Transmission de BECI vous guide dans toutes les étapes de la cession et la transmission d’entreprises. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Belgique Belgique Investisseur privé Groupe étranger Investisseur privé / Entreprises (*) Les cases marquées d’une étoile signifient que l’entreprise cherche un investisseur.
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2017.04 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van in dit nummer. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds WOORD VOORAF London, next door Terwijl we schrijven, brengt Mevrouw Theresa May officieel het ‘Brexit’-proces op gang door aan te kondigen dat Groot-Brittannië het ondertussen beruchte artikel 50 van het Verdrag betreffende de Europese Unie inroept. Het is de eerste keer dat een EU Lidstaat beslist om uit de Unie te stappen. We betreuren dit maar moeten ons hierbij neerleggen: deze keuze werd democratisch gestemd. Geografisch is Groot-Brittannië echter geen duimbreed verschoven. Het land hoort bij onze voornaamste handelspartners en staat op de 4de plaats van ons handelsverkeer – en zelfs op de eerste, buiten de eurozone. Groot-Brittannië vertegenwoordigt 45% van het verkeer in de haven van Zeebrugge en neemt 8% van de goederen af die het Brussels Hoofdstedelijk Gewest exporteert. 700 Brusselse bedrijven, die samen 55.000 mensen tewerkstellen, onderhouden handelsrelaties met Groot-Brittannië. De dalende koers van het Britse pond en de eventuele invoering van douanerechten houden heel wat gevaren in. Laten we de mogelijke impact op onze economie in geen geval onderschatten, want ons land zou er zwaarder onder gebukt gaan dan de meeste andere Europese Lidstaten. Wij hebben er dus alle baat bij om de economische betrekkingen met Groot-Brittannië zoveel mogelijk te beschermen. Daar zouden trouwens ook de Britten wel bij varen. Laten we bij deze pijnlijke scheiding niet vergeten wat werkelijk op het spel staat: het behoud van de vrijhandelsprincipes, de fundamenten van de eenheidsmarkt en van onze welvaart tijdens de afgelopen 60 jaar. Brussel zou de Brexit ook als een buitenkans kunnen beschouwen. Nu de Europese verworvenheden in twijfel worden getrokken, dient Brussel zijn rol als Europese hoofdstad te onderstrepen, want het is zijn voornaamste troef. Als kruispunt van de economie en het politieke leven concentreert Brussel een indrukwekkend aantal internationale instellingen. Het is een kosmopolitische en veeltalige stad, waar een groot aantal universiteiten en hogescholen zijn gevestigd. Zijn vastgoedmarkt blijft zeer betaalbaar. En, last but not least, Brussel is de hoofdstad die het dichtst bij Londen ligt, op amper twee uur Eurostar. Nu de Brexit er is, kan Brussel er voordeel uithalen. De stad beschikt over sterke argumenten om de zetels van bepaalde Europese instellingen in de UK naar hier te laten verhuizen of om bedrijven die vandaag in Londen zijn gevestigd en de Europese markt niet willen verliezen, naar hier te lokken. Dit geldt vooral voor de financiële sector, met 4.500 bankinstellingen die al in Brussel zijn vertegenwoordigd. Deze uitdaging vereist een heldere kijk op zaken en nationale samenhang: België moet absoluut eenstemmig zijn hoofdstad positioneren. Dit vraagt BECI met klem. Het zou namelijk onaanvaardbaar zijn dat de belangen van Brussel, als voornaamste drijfkracht van de Belgische economie, het slachtoffer zouden worden van binnenlandse muggenzifterij en twisten. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI BECI - Brussel metropool - april 2017 1
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INHOUD Think Tank 4 9 BECI online 7 Op de mouw gespeld 8 Vóór of tegen het Excellentiepact Rondetafelgesprek mobiliteit Internationaal 12 Vervoer: een Europese projectoproep 13 Wordt u een van de Brussels Best Exporters? Topic: Financiering van de onderneming 14 Financiering verkrijgen is uiteindelijk ook mensenwerk 18 Crowdfunding: KMO zoekt werkkapitaal 21 Tax shelter voor starters: Fasten seat belts! 23 Er bestaat waarschijnlijk een subsidie voor u … 24 Aandelenregelingen voor werknemers krijgen te weinig steun 26 De beurs wenst zich KMO-vriendelijker op te stellen Dynamiek 30 Starter: Bubble’s 31 ReStart: een ondernemer die opleeft, is er twee waard 33 Drie vooroordelen over elektrische wagens 34 Summer Workshops 35 Bemiddeling zorgt voor ongekende creatieve energie 38 Uw sociale bijdragen in 2017 39 Het werk hervatten na een lange afwezigheid 40 Kringloopeconomie: het betere beheer van hulpbronnen 44 Be Circular 2017 – daar gaan we weer! 45 Transitie: Lionel Jadot, kunsthandwerker, designer en upcycler 46 Quiz time: Test uw groene kennis Community 47 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 50 BECI - Kamer van Koophandel Brussel: Algemene Vergadering van 5 oktober 2016 51 BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel: Algemene Vergadering van 5 oktober 2016 53 News 55 Toetredingsaanvragen 55 Index 56 Agenda Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 24 – April 2017 In mei: De economi van het geluk Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Younes Al Bouchouari, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Thierry Duquesne, Olivier Fabes, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Tulay Kasap, Laura Rebreanu, Victor Lepoutre, Amaury Mechelynck, Patricia Mignone, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck, Miguel Van Keirsbilck, Dimitri Van Rossum, Morgan Van Cleven en Laurie Verheyen. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Emilie Croin – T +32 2 643 78 08 F +32 640 93 28 – ecr@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Over opportuniteiten gesproken! De Week van de Ondernemers 24 27 april Kom ideeën delen en creëer zo nieuwe businessopportuniteiten Werk en privé, nieuwe technologieën, anticiperen op de behoeften van klanten … Dit zijn enkele van de thema’s die we zullen behandelen tijdens de Week van de Ondernemers. Schrijf u in voor lezingen die u inspireren én kom uw netwerk uitbreiden. ing.be/ondernemers ‘De Week van de Ondernemers’: gratis lezingen georganiseerd door ING België van 24/04/2017 tot en met 27/04/2017 in verschillende steden in België (Brussel, Gent, Oostende, Antwerpen, Zwevegem, Genk, Leuven, Louvain La Neuve, Luik en Frameries), elke dag tussen 11.00 u. en 20.30 u. Deelname zonder verplichting tot aankoop van een product of dienst van ING. Inschrijven enkel mogelijk via ing.be/ondernemers. Aanbod onder voorbehoud van het aantal beschikbare plaatsen bij ING België. Maximum 150 plaatsen per lezing. ING België nv – Bank/Kredietgever – Marnixlaan 24, B-1000 Brussel – RPR Brussel – Btw: BE 0403.200.393 – BIC: BBRUBEBB – IBAN: BE45 3109 1560 2789. Verzekeringsmakelaar ingeschreven bij de FSMA onder het nummer 12381A – www.ing.be - Verantwoordelijke uitgever: Marie-Noëlle De Greef – Sint-Michielswarande 60, B-1040 Brussel - 02/17.
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THINK TANK BECI ONLINE In uw nieuwsbrief van maart Wist u dat BECI voor u een aantal verplichte formaliteiten kan verrichten? Inschrijving/schrapping in het BTW register, documentaanvraag uit de Kruispuntbank der Ondernemingen, neerlegging van akten, neerlegging van jaarcijfers, huurregistratie, publicatie in het Staatsblad … Vertrouw deze stappen aan BECI en u maakt tijd vrij voor het voornaamste: de ontwikkeling van uw activiteiten. Verdere inlichtingen? Contacteer Jocelyne Hincq, 02 563 68 57 — jh@beci.be. U leest op onze website een aantal tips om intercultureel te onderhandelen met Iraanse partners – en succes te oogsten: 1. Wees je bewust van verschillende culturele waarden 2. Let op voor stereotypering 3. Onderschat de pre-onderhandelingen niet 4. Iedereen gelijk 5. Geen tijdsdruk Volledig artikel: www.beci.be/nl/internationaal/ik_onderneem/vijf_tips_voor_interculturele_ onderhandelingen_met_iran/ 46,9 % 4 BECI - Brussel metropool - april 2017 De gemiddelde score van de deelnemers aan onze ‘groen kennis’ quiz bedraagt 46,9%. De meesten slaagden erin drie vragen (op zes) correct te beantwoorden. Er is dus nog veel voor verbetering (en besparingen) vatbaar in onze bedrijven. Belangstelling voor de test? U vindt hem op bladzijde 56! THINK TANK BECI ONLINE Social Media Maak kennis met onze nieuwe leden op onze Facebookpagina! Een nieuwkomer deze maand: het adviesbureau Micropole. “Een faillissement is een diploma waard”: dit zou de leuze kunnen zijn van BECIs reStart programma. reStart helpt de gefailleerde ondernemer die een nieuw project op gang wil brengen. Het programma werd op 9 maart voorgesteld, in aanwezigheid van Minister van Economie Didier Gosuin. Lees ons artikel op bladzijde 31. De Export Toolbox bevat een twaalftal themafiches die samen met deskundigen werden samengesteld om u te helpen bij de ontwikkeling van uw internationale activiteiten. Deze documenten vindt u op onze website. Thema van de maand: hoe bepaalt u het btw-tarief voor de leveringen van goederen en diensten in het buitenland? Meer informatie: www.beci.be/nl/ internationaal/ik_exporteer/ Via BECI richtte minister Pascal Smet zich tot de Brusselse ondernemingen om zijn visie van de stedelijke mobiliteit toe te lichten. Volg ons op Facebook, LinkedIn, Twitter BECI - Brussel metropool - april 2017 5
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Publireportage Leo Grimberg Oprichter van Panadas Factory. ‘Als Ingenieur Informatica van opleiding had ik nooit eerder met arbeiders gewerkt. Bij het rekruteren zegt een cv bovendien vaak niet alles. Het is dan ook niet altijd evident om hier door te kijken. Actiris helpt mij om de juiste profielen te zoeken en filtert voor mij de kandidaten.’ ‘Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming.’ Panadas Factory werd opgericht in 2010 en is gespecialiseerd in diepvriesproducten. Leo Grimberg, de oprichter, blikt terug op de rekruteringen sinds de start van het project. ✓Waarom heeft u beroep gedaan op Select Actiris voor uw rekruteringen? Toen ik Panadas Factory heb opgericht, was ik nog maar net in België aangekomen en kon ik wel wat raad gebruiken over de tewerkstellingsmaatregelen. Het leek mij logisch om hiervoor aan te kloppen bij Actiris. De consultant die zich met mijn dossier bezighield, was zeer efficiënt en wist van aanpakken. Mijn eerste werknemer heb ik aangeworven via een IBO (individuele beroepsopleiding). Zeer snel groeide het aantal werknemers in mijn bedrijf. Samen met Actiris heb ik dan een plan uitgewerkt voor mijn personeelsbeheer op middellange en lange termijn. ✓Hoe heeft dit u geholpen bij de verdere uitbouw van uw onderneming? Zonder de tewerkstellingsmaatregelen zoals de IBO en Activa had ik nooit mijn eigen bedrijf kunnen starten. Nu kan ik mijn personeel aanwerven voor onbepaalde duur, maar in het begin was dat geen optie binnen Panadas. Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming. Panadas Factory in cijfers • 20 werknemers 100% 4.000 empanada’s per dag Met de steun van het Europees sociaal fonds van het personeel aangeworven via Select Actiris ✓Wat zijn uw projecten voor de toekomst? De onderneming blijft groeien. Binnenkort zal ik dus opnieuw op zoek gaan naar nieuw personeel, met de hulp van Select Actiris. Bij elke evolutie van het bedrijf, overlopen we alle mogelijkheden op HR-vlak. De profielen zijn steeds diverser. Nu gaan we een restaurant en rechtstreekse verkooppunten openen. De profielen die we nu zoeken, zijn dus zeer verschillend van de arbeidersprofielen die we tot nu toe zochten. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be THINK TANK OP DE MOUW GESPELD De Formule E: nu niet (later misschien) Een ongelooflijke kakofonie tussen de Stad, het Gewest en Koekelberg: eens te meer een bewijs dat onze hoofdstad nog nauwelijks te besturen valt. Het slachtoffer is deze keer de Formule E-race die op 1 juli in de buurt van de basiliek was gepland en die dus uiteindelijk werd geannuleerd. Brussel had het focuspunt kunnen zijn van 200 miljoen tv kijkers en internetgebruikers, onder wie 30% Chinezen en Indiërs. Een mooie promotie van de elektrische mobiliteit eindigt dus in de prullenbak. Onze hotels en restaurants hadden op volle toeren kunnen draaien. Laten we hopen dat deze kans zich ooit nog voordoet … Zelfs Audi, als mogelijke partner en sponsor van de race, staat met zijn mond vol tanden bij een dergelijk gebrek aan visie en inzicht. Des te meer omdat het event zijn financiering uit de privésector zou halen. Onze politiekers moesten gewoon ‘ja’ zeggen. Meer niet. 22 oktober 1972 Op die datum werd de laatste officiële voetbalmatch tussen de Union-Saint-Gilloise en Standard de Liège gespeeld. De trouwe supporters van de Union zullen daarna 45 jaar moeten wachten! Hun geduld wordt op 14 april beloond, en dan nog in het Koning Boudewijn-Stadion, stel u voor! Manneken Pis tegen Tchantchès in het raam van de play-offs 2. Jack in het kielzog van Facebook en Snapchat Jack Abrams (vroeger werkzaam bij Le Pain Quotidien en Wilink) verloor zijn ouders op zeer prille leeftijd en heeft al zijn kinderjaren zitten wachten op een teken van hen. Hieruit ontstond een applicatie om geprogrammeerde berichten te sturen, die pas kunnen worden geopend op de datum die de verzender heeft bepaald. Jack Abrams kreeg de hulp van Michel Tombroff, de vader van Softkinetic (het systeem waarmee je op interactieve wijze op Playstation kunt spelen), en sleept vandaag een heleboel prijzen in de wacht. Velen beweren dat hij hetzelfde succes tegemoet gaat als Snapchat, dat onlangs een spectaculaire intrede deed op de beurs. Het is wel spijtig dat het nieuwe bedrijf in Lasne is gevestigd. Zonder OBU erger dan dronken achter het stuur? Het lawaai van vrachtwagens is in onze steden niet echt welkom. Maar we vinden het wel normaal dat de winkelrekken goed gevuld staan wanneer we onze boodschappen doen. De oplossing zou erin bestaan de vrachtwagens uit de stadskernen te bannen en door lichtere bestelwagens te vervangen. Op dit concept rust de kilometerheffing voor voertuigen van meer dan 3,5 t. En hoe wordt deze kilometerheffing in Brussel concreet gecontroleerd? Praktisch: gebeurt de controle in het centrum van de stad of ergens in de tweede kroon? Is het de bedoeling het verkeer vlotter te laten verlopen of de hinder voor de omwonenden te verminderen? Of misschien om nutteloze uitstoot te vermijden? Helemaal niet! Of de controle representatief is? Geen flauw idee. Als u als controleur uitstekend wil presteren, lig dan liefst op de loer aan de rand van de stad, vlakbij de autosnelweg. Of, beter nog, lig in hinderlaag ter hoogte van de uitrit van de opslagplaats van een groothandelaar van wie de 50 vrachtwagens verse producten leveren aan traiteurs, supermarkten, collectiviteiten, scholen enz. Al bij al 3.500 leveringen per week. U zult alvast een voertuig kunnen betrappen ergens op de 300 m tussen de groothandelaar en de autosnelweg die zich in het Vlaamse Gewest bevindt. Zeker weten, want zo is het al gebeurd. Een OBU-box die niet meteen aanslaat wanneer de vrachtwagen vertrekt, dat gebeurt. Het voertuig verlaat de site en wordt meteen gepakt. Een corrigerende actie? Helemaal niet: onmiddellijk betalen, of de vrachtwagen wordt geïmmobiliseerd. 1.000 euro. Hoeveel? Ja, 1.000 euro, nu meteen te betalen. De baas moet maar zelf met het geld tot hier komen. Enne… Waartoe dient zo een waanzinnige strengheid? De autobestuurder die vier trappisten binnen heeft, riskeert veel minder! Zijn papieren worden niet in beslag genomen en zijn voertuig niet geïmmobiliseerd. De boete moet hij niet meteen betalen. Twee maten en twee gewichten, dus. Voor de vrachtwagens zou de betaling ten minste wat later moeten kunnen gebeuren, nietwaar? Anders komt de burger al gauw tot de conclusie dat rijden zonder OBU erger is dan dronken achter het stuur te kruipen. B. Russel BECI - Brussel metropool - april 2017 7 Trop is teveel
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Het Excellentiepact Iedereen beseft dat een diepgaande hervorming van het Franstalige onderwijs onontbeerlijk is. Het zogenaamde ‘Pacte d’Excellence’ grijpt drastisch in, voornamelijk in het kwalificerende onderwijs. De methodes zijn nog aan verduidelijking toe en hun praktische toepassing veroorzaakt enige angst. Ophélie Delarouzée Olivier Remels, secretaris-generaal van de Fondation pour l’Enseignement1 Dit Pact is het werk van mensen op het terrein. Een historische bottom-up aanpak, in feite. Iedereen heeft de vaststellingen en de ambitieuze doelstellingen van het document goedgekeurd. Even op een rijtje: in de Federatie Wallonië-Brussel is 27% van de jongeren onder 25 werkloos. 13% van de jongeren gaat niet naar school en volgt noch opleiding, noch vorming (‘neets’: Not in Education, Employment or Training). Voor deze 13% bestaan slechts 5% laaggekwalificeerde banen. In het PISA-onderzoek verschijnt Franstalig België op de 26e van wiskunde, de 28e voor wetenschappen en de 8e plaats (van 38) voor het onderwijs voor lezen – en de beste resultaten volgen een dalende trend. Er bestaat een sterke band tussen het voortijdig schoolverlaten en het sociaal-economisch niveau van de leerlingen. Voor de allereerste keer hebben alle spelers aanvaard om de problemen op een globale en systemische manier aan te pakken. Er wordt bijvoorbeeld gestreefd naar samenwerkingsverbanden tussen leerkrachten, als stimulans voor de schoolprestaties. De scholen krijgen meer steun dankzij een hervormd beleid en een doelgerichte sturing. Aanzienlijke middelen worden ingezet om het (peperdure) probleem van de zittenblijvers in te dijken. Eenmaal op kruissnelheid zal het Pact 220 miljoen kosten, waarvan het merendeel zal worden geput uit de eigen marges van het systeem, mede dankzij een betere efficiëntie. Het gemeenschappelijke leertraject zal veel meer multidisciplinariteit inhouden. De leerprocessen gaan zich ook buigen over de polytechnische aspecten van sommige beroepen, kunst, digitale technologie en zelfs ondernemerschap. De verwerking van een positieve oriëntering in het leertraject van de leerling zal eindelijk een alternatief bieden voor het absurde verbanningsproces dat kinderen stap voor stap van het algemeen secundair onderwijs naar het kwalificerend beroepsonderwijs verdringt. Het Pact wil ook het ganse systeem vereenvoudigen en vermijden dat meerdere trajecten naar eenzelfde beroep leiden. Vandaag zitten bepaalde studie-opties overvol, terwijl ze nagenoeg geen beroepsuitzichten bieden. En andere opties kennen geen succes, ondanks de aanzienlijke vraag naar dergelijke vaardigheden op de arbeidsmarkt. Voortaan zal het aanbod aan studie-opties beter rekening houden met de lokale sociaal-economische context en op die manier de tewerkstelling bevorderen. Het kwalificerende onderwijs zal nauwer gaan samenwerken met de specifieke activiteitsectoren. 8 BECI - Brussel metropool - april 2017 Joseph Thonon, gemeenschappelijke voorzitter van de CGSP-Enseignement Het Pact beperkt zich tot een lijst van goede voornemens. Meerdere regeringen zullen het moeten toepassen en de duivel schuilt in de details. De politieke uitvoering vergt een constante waakzaamheid van de vakbonden, zowel wat betreft de kwaliteit van het onderwijsstelsel als het welzijn van de leerkrachten. Bij het project dat de sturing van de scholen voorziet, kan er geen sprake zijn van individuele sancties op basis van een gemeenschappelijk doelstellingencontract. Controle op de leerkrachten en eventuele sancties moeten los staan van het sturingssysteem, als we niet willen verzeilen in de managementpraktijken van privé ondernemingen. De sociale mix moet worden bevorderd door remediatiecursussen en de verlenging van het gemeenschappelijke leertraject. Om een versplintering van de inhouden en niveaus te vermijden, moet het referentiekader echter veel strikter worden. Als het kader wat onduidelijk blijft, zullen de vier onderwijsnetten uiteenlopende programma’s en toepassingen blijven gebruiken. De opwaardering van het technisch onderwijs om er opnieuw een volwaardige keuze van te maken, moet ook kaderen in de sociale mix. Hier wordt vooral gevreesd dat de kwalificerende vorming van 4 tot 3 jaar zal worden herleid. Het beroepsonderwijs en het kwalificerende onderwijs, dat meer algemene en technische vakken voorziet, zullen tot een enkel leertraject fuseren, wat meteen een heleboel vragen oproept. De ondernemingen beweren niet in staat te zijn de gevraagde stages te organiseren, terwijl wordt verwacht dat de bedrijfswereld actiever bijdraagt tot de vorming van jongeren. En wat betreft de voorziene certificering per eenheden, die is vandaag nog in testfase en zorgt voor problemen: de afmattende herhaling van eenzelfde actie alvorens tot volgende over te gaan, administratieve rompslomp enz. Als de evaluatie tegenvalt, voorziet het pact dat een ander systeem moet worden bedacht. Wij hebben waarborgen gekregen voor de werkgelegenheid. De sluitingsnormen voor kleine scholen die alleen kwalificerend onderwijs bieden, zullen worden verlaagd. Door pensionering worden sommige leerkrachten eventueel niet vervangen, maar een leerkracht die naar een andere functie wil overstappen, zal wel een extra kwalificering moeten voorleggen. 1. L De Fondation pour l’Enseignement stond aan het roer van de werkgroep belast met de hervorming van het technisch en beroepsonderwijs. © Thinkstock RONDETAFELGESPREK Oplossingen voor een gedeelde mobiliteit: liefst collegiaal Mobiliteit is van vitaal belang voor de economische ontwikkeling van gans Brussel. BECI organiseerde rond dit thema een rondetafelgesprek met vertegenwoordigers van Brusselse ondernemingen betrokken bij gemeenschappelijke vervoersmodi. David Hainaut H et vervoer in Brussel tussen nu en 2030? De voorspellingen en cijfers zijn niet bepaald rooskleurig: 30 seconden meer om een kilometer af te leggen, 25% daling van de gemiddelde verkeersnelheid enz. Het vraagstuk blijft van essentieel belang. Hiervan getuigt de aanwezigheid, tijdens het rondetafelgesprek, van een twintigtal vertegenwoordigers van Brusselse ondernemingen, actief in gedeelde vervoermiddelen. Die mensen maken zich duidelijk zorgen, ondanks hun inzet. Oplossingen vinden en liefst zo snel mogelijk: daar komt het op neer! Het gesprek was de gelegenheid om even te gaan polsen bij professionals van de sector. Wij stonden onder de indruk van de eerbied en de hartelijkheid tussen deze spelers onderling, ondanks de verregaande frustratie. Bezorgd Serge Starckmann werkt voor Zen Car, een onderneming die elektrische voertuigen verhuurt voor korte verplaatsingen in Brussel: “Wij breiden ons netwerk in de 19 Brusselse gemeenten uit. De stad heeft een probleem, dat beseft ondertussen iedereen, en toch kan zij nog flink vooruitgang boeken.” Dit is ook de mening van Gus van Rijkvorsel, die een carsharingapplicatie beheert voor grote ondernemingen (Kowo). Zoals de andere deelnemers verklaart hij zich diep ontgoocheld door de mobiliteitsproblemen die ieders motivatie aantasten en, op indirecte wijze, de economische ontwikkeling van de stad ondermijnen. “Wij moeten samen oplossingen vinden voor de mobiliteit, want iedereen heeft hier recht op”, stelde met klem Laurent Baeke (CarAmigo, verhuur van de wagens tussen particulieren). “Ja, wij hebben nú behoefte aan concrete alternatieven. Er moet een stap worden gezet en ieder van ons heeft daar zeker en vast een belangrijke rol in te spelen”, beaamde Joost Verdiesen (Uber). Fiscaliteit Ettelijke keren klaagden de deelnemers het overdreven aantal wagens aan. Dit geldt trouwens niet alleen in beruchte gebieden als de Reyerslaan, de Ring of het Vierarmenkruispunt van Tervuren. Een recente studie bevestigde eens te meer dat Brussel tot de Europese steden met de zwaarste verkeersoverlast behoort. Het was dan ook niet verwonderlijk dat meerdere carpoolingbedrijven (zoals Taxi Stop) en (zeer trendy) gedeelde-scooterverhuurders (Scooty) eveneens rond de tafel zaten. Meerdere deelnemers gaven hun standpunt: Morena Krcmar en Patrick Foster (autoverhuur Drivy), Anne-Claire Vanfleteren (Commuty, carpooling), Étienne Rigo (Octa+ en zijn jonge dochteronderneming Modalizy, die een kaart aanbiedt om het mobiliteitsbudget BECI - Brussel metropool - april 2017 9 © Reporters
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THINK TANK te beheren) en Kate Croisier (Zipcar, autodelen). Heel wat thema’s kwamen aan bod, waaronder de fiscaliteit, die in sommige gevallen misschien aan herziening toe is (“Er is een duidelijk kader nodig rond de taxatie, die voor ondernemers abnormaal hoog ligt”, vond Gus van Rijckvorsel). En er werd gesproken over het succes van gedeelde taxi’s en de huidige vermenigvuldiging van carpoolingapplicaties. Arbeidskrachten zijn vragende partij Volgens Xavier Dehan, opdrachthouder bij BECI, “zou iedereen moeten overleggen met de vakbonden en de beste aanpak uitstippelen om alle arbeidskrachten erbij te betrekken. Iedereen hunkert trouwens naar vlottere verplaatsingen. De helft van ondernemingen beschouwt mobiliteit als het grootste probleem, maar we moeten beseffen dat dit aandeel in de komende maanden en jaren nog aanzienlijk zal toenemen. De behoefte aan vervoer in Brussel zou naar verluidt binnen een vijftiental jaren nog met 44% toenemen!” Gus van Rijckevorsel (Kowo) Ischa Lambrechts, adviseur mobiliteit bij BECI. Hij twijfelde eraan of de gebruikers hieraan werkelijk zouden deelnemen. Étienne Rigo (Modalizy) verwoordde dit op zijn manier: “Hier is nog – veel – werk aan de winkel!” Verbeelding welkom Het wordt dus duidelijk hoogtijd. Sommige Brusselse ondernemers overwegen trouwens een vertrek uit Brussel als de problemen met de verkeersoverlast nog lang aanslepen. Laten we hopen dat het Gewestelijk Mobiliteitsplan er vroeg of laat werkelijk in slaagt de mobiliteit in Brussel te verbeteren. BECI adjunct secretaris-generaal Jan De Brabanter stelde meermaals dat: “alle ondernemingen een oproep moeten krijgen. De partners moeten beraadslagen. Dat zal zeker een invloed hebben.” Olivier Willocx (BECI) Xavier Dehan herinnerde aan het diepgaande werk dat BECI heeft verricht in zijn Witboek voor Mobiliteit, dat regelmatig wordt bijgewerkt. Hij vertelde erbij dat Brussel, eigenaardig genoeg, het aantal parkeerplaatsen tracht te verminderen. “Er is nochtans plaats genoeg voor iedereen, maar in enkele jaren zijn 60.000 parkeerplaatsen verdwenen. Dat is een pak.” Gemeenschappelijke verbintenissen BECI Gedelegeerd Bestuurder Olivier Willocx hamerde meermaals op de kracht die een groep kan ontwikkelen: “Samen engagementen aangaan, is altijd doeltreffender. Op zijn eentje optreden heeft niet veel zin meer. Vandaar het belang van communicatie tussen alle spelers, al was het maar om de minst betrokkenen te overtuigen. Als sommige personen bereid zijn hun gedrag te wijzigen, dan kan ook het gedrag van alle anderen veranderen.” “Maar wat kunnen we samen concreet verwezenlijken?” Hierop antwoordde Olivier Willocx met voorbeelden als het opstellen van een lijst alternatieven, of een goed doordachte campagne om zowel de stakeholders als het algemene publiek te sensibiliseren. Willocx had zich, enkele dagen vroeger, in de pers, nogal sceptisch geuit over het project Good Move – een website waarop gebruikers hun mening kunnen geven over mobiliteit. “Het lijkt me nogal utopisch te verwachten dat er van die kant uit nieuwe denkpistes zullen komen”, verklaarde 10 BECI - Brussel metropool - april 2017 Étienne Rigo (Modalizy) Naast de vurig gewenste collectieve reacties wordt ook elke ondernemer of particulier aangespoord om op een creatieve manier een of andere oplossing te bedenken. “Zullen we in Brussel ooit in staat zijn maatschappelijke engagementen aan te gaan? Zou dit de gelegenheid niet zijn om het voorbeeld te tonen?”, vroeg Olivier Willocx zich af. Brussel heeft, dankzij zijn ondernemers, in elk geval alle troeven in de hand om het denkproces verder te zetten. En zo met de nodige sereniteit en inzicht verder te sleutelen aan de toekomst van de mobiliteit. ● © Reporters © Reporters © Reporters “ Mijn toekomstige mobiliteit begint bij het kantoor in Etterbeek!’’ Dany De Pionier van de intelligente mobiliteit opent een nieuw kantoor in Etterbeek. Kom een bezoekje brengen aan het kantoor van de mobiliteit van de toekomst.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Vervoer: een Europese projectoproep De Europese Unie is vastberaden om haar transportinfrastructuren te verbeteren en zal daarvoor de nodige middelen ter beschikking stellen. In februari ging een uitnodiging tot indienen van voorstellen de deur uit, met de steun van een nieuwe combinatie van financiële hulpmiddelen. Emmanuel Robert D e Europese Unie heeft aanzienlijke behoeften aan betere interne verbindingen en transportinfrastructuren. Denk maar aan de grensoverschrijdende wegen, het beheer van het spoorweg- en luchtverkeer of de nood aan zgn. ‘smart’ wegvervoer. Het globale project is van fundamenteel belang voor de economische ontwikkeling van de EU en zal de bedrijfswereld aanzienlijke contracten opleveren. Hiervoor zijn nieuwe financieringsmiddelen weggelegd. In de maand februari publiceerde de Europese Commissie een nieuw type oproep tot het indienen van voorstellen. ‘Blending’ heet dit. Het stelsel combineert de bestaande subsidies (een miljard euro) van de financieringsfaciliteit voor Europese verbindingen (Connecting Europe Facility – CEF) met andere financiële hulpmiddelen van de overheidsof privésectoren, waaronder vooral het EFSI (het Europese Fonds voor Strategische Investeringen, het financiële luik van het ‘Juncker plan’). Deze totaal nieuwe financieringscombinatie moet bijdragen tot twee doelstellingen: ten eerste investeringen aanzwengelen om innoverende en duurzame projecten te financieren, en ten tweede de vereiste werkgelegenheid ondersteunen om deze nieuwe infrastructuren op te richten. De oproep ondersteunt bovendien de Europese strategie voor een ‘koolstofvrije’ mobiliteit en helpt andere investeringen in duurzaam transport. “In de toekomst moet de mobiliteit milieuvriendelijk, geconnecteerd en competitief zijn. Hiervoor zijn nieuwe financieringsmodi vereist”, verklaart Maros Sefcovic, vicevoorzitter van de Europese Commissie belast het gemeenschappelijk energiebeleid. “De uitnodiging tot het indienen van voorstellen betekent een eerste belangrijke stap in die richting. Op die basis beginnen we dit jaar nog aan de ontwikkeling van een Europese strategie voor een lage-emissiemobiliteit.” “De openbare middelen zijn ontoereikend voor de investeringen waarmee wij onze visie van een vlotte, intelligente en duurzame mobiliteit in Europa kunnen waarmaken”, stelt Violeta Bulc, Commissaris voor Transport. “Daarom gaan we voor een innoverende oplossing die onze eigen middelen optimaal zal benutten en tegelijk het onontgonnen potentieel van privé investeringen zal ontgrendelen.” Mooie kansen voor de ondernemingen Om de steun te krijgen van de CEF dienen kandidaten aan te tonen dat hun project financieel voldoende geloofwaardig is om een bijkomende financiering te verkrijgen van openbare of privé financieringsinstellingen. 12 BECI - Brussel metropool - april 2017 Er wordt voorrang gegeven aan projecten die knelpunten wegwerken, grensoverschrijdende verbindingen vergemakkelijken, de digitalisering van het vervoer versnellen, duurzame en efficiënte transportsystemen waarborgen en de intermodaliteit en interoperabiliteit van het transportnetwerk bevorderen. Dit betreft onder andere de nieuwe technologieën, systemen voor verkeerbeheer (bv. het Europese beheersysteem voor spoorwegverkeer), intelligente transportsystemen voor het wegvervoer of het onderzoeksprogramma voor het beheer van het luchtverkeer in de eengemaakte Europese hemel. De oproep voor voorstellen betreft grootschalige projecten (met budgetten boven 10 miljoen euro). Die zijn echter gedeeltelijk ook voor KMO’s weggelegd. Sommige projecten liggen direct binnen hun bereik. Andere zullen meerdere spelers in de waardeketen betrekken, waaronder talrijke KMO’s als onderaannemers van andere ondernemingen. KMO’s uit de betrokken sectoren (vervoer, openbare werken, IT enz.) volgen dus best de voortgang van de dossiers. De steun wordt uitsluitend aan de werkzaamheden toegekend, niet aan de studies. Er zijn twee streefdata voor het indienen van voorstellen: 14 juli en 30 november 2017. De ‘blending’ procedure verloopt dan in drie stappen: het indienen van een aanvraag tot subsidiëring, vervolgens een procedure die de weerhouden projecten evalueert en valideert, en ten slotte de conclusie en ondertekening van de subsidiëringsovereenkomsten. ● Meer informatie? https://ec.europa.eu/inea/en/ connecting-europe-facility Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © Thinkstock INTERNATIONAAL INSCHRIJVINGEN TOT 21 APRIL Wordt u een van de Brussels Best Exporters? Brussels Best Exporters is een initiatief van Brussel Invest & Export. De wedstrijd onderscheidt en steunt Brusselse bedrijven die op buitenlandse markten sterk presteren. Waarom zou u dit jaar niet aan de beurt zijn? Gaëlle Hoogsteyn O ok tijdens deze vierde editie blijven de Brussels Best Exporters hun missie trouw: ze brengen de mooiste Brusselse successen in het buitenland voor het voetlicht en leggen eens te meer de klemtoon op het belang van export voor de groei van onze gewestelijke economie en werkgelegenheid. Uit de palmares blijkt hoe dynamisch en divers de Brusselse ondernemingen wel zijn. MobileExpense (diensten) en Sterop (goederen) waren laureaat in 2015. De eerste automatiseert het beheer van beroepskosten met een webapplicatie. De tweede produceert farmaceutische producten. In 2013 sleepten Numeca, als expert in simulatiesoftware voor vloeistofstromen, en het vertaalbureau Telelingua de prijs in de wacht. Het jaar voordien ging dezelfde prijs naar de firma’s Maille France (lingerie) en 3 E, een deskundige in software voor hernieuwbare energiebronnen. Opnieuw worden dit jaar zes Brusselse KMO’s genomineerd, namelijk drie per categorie (goederen en diensten). De videopresentatie van hun activiteiten wordt tijdens de plechtigheid getoond. Ze zullen deze video trouwens ook voor latere communicatie mogen inzetten en ontvangen als trofee een kunstwerk van de Brusselse ontwerper Jean-François D’Or. Dankzij de partners van deze wedstrijd krijgen de laureaten bovendien een taalopleiding en twee vliegtuigtickets voor een prospectiereis. De laureaat in elke categorie ontvangt ten slotte de terugbetaling van de ontwikkelingskosten van zijn exportactiviteit, ten belope van 5.000 euro. Het prestige van de Brussels Best Exporters straalt natuurlijk af op de winnaars: een mooie troef tijdens contacten met klanten, prospecten en partners. En voor het personeel betekent de prijs een bijzonder motiverende erkenning! Belangstelling? Bent u als exportgerichte KMO minstens drie jaar in Brussel gevestigd? Kennen uw producten of diensten een grensoverschrijdend succes? Dan bent u binnenkort misschien een van de Brussels Best Exporters 2017! Neem een kijkje op www.invest-export.brussels voor het volledige reglement van de wedstrijd. U kunt zich tot 21 april inschrijven en het formulier doorsturen naar brusselsbestexporters@sprb.brussels. Een panel van ervaren deskundigen zal uw internationale aanwezigheid onderzoeken aan de hand van de criteria opgenomen in het reglement. Nu even duimen en 28 juni reserveren in uw agenda! De prijzen worden in het prestigieuze Paleis voor Schone Kunsten uitgereikt door de Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel, in aanwezigheid van economische Brussels Best Exporters 2015: de twee laureaten krijgen hun trofee in het Paleis voor Schone Kunsten. en handelsattachés van Brussels Invest & Export in het buitenland, Brusselse ondernemingen en de partners van de wedstrijd. Klaar? Nu inschrijven! ● 5 goede redenen om deel te nemen • Uw ondernemingen voor het voetlicht: de laureaten en genomineerden krijgen extra zichtbaarheid. En de uitreiking van de trofeeën is de gelegenheid bij uitstek om aan netwerking te doen! • Mooie cadeaus: de prijzen die Brussels Best Exporters toekent, zijn een echte stimulans voor de ontwikkeling van uw internationale activiteit. • Motiverend voor uw werknemers: de deelname aan de Brussels Best Exporters wedstrijd verenigt uw teams rond een gemeenschappelijk project. En zoveel te beter als uw onderneming bovendien genomineerd wordt of een onderscheiding ontvangt! • Een inspiratiebron voor Brusselse KMO’s: de laureaten worden waarachtige ambassadeurs van de Brusselse KMO’s die op export zijn gericht. Ze kunnen op hun beurt andere ondernemers overtuigen om internationale markten met succes te benaderen! • Een erkend label: de winnaars mogen het label ‘Brussels Best Exporters 2017’ in hun communicatie gebruiken. Deze erkenning heeft in elk geval een positieve impact op contacten met klanten, prospectie-activiteiten en commerciële onderhandelingen. 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ONDERNEMINGEN FINANCIEREN Financiering verkrijgen is uiteindelijk ook mensenwerk Op 10 Belgische KMO’s die in 2014 bij hun bank een krediet hebben aangevraagd, hebben 9 dat ook volledig of gedeeltelijk verkregen. Daarmee scoort ons land aanzienlijk beter dan het Europees gemiddelde van 73%. De kwaliteit van het financieel plan, de gezondheidstoestand van het bedrijf en de sector zijn belangrijke criteria. Maar ook de kwaliteit van de mensen die aan het roer staan en de mate van transparantie zijn van groot belang bij de financiering van ondernemingen. V olgens een studie van de Europese Centrale Bank (ECB) heeft 88% van alle Belgische KMO’s in 2014 hun kredietaanvraag volledig of gedeeltelijk in vervulling zien gaan, tegen 73% bij de Europese bedrijven. Belgische bedrijven krijgen dus vrij gemakkelijk toegang tot financiering, maar niet alle bedrijven maken evenveel kans om een krediet te verwerven. Factoren van ongelijkheid De sector lijkt een doorslaggevende factor te zijn bij de toekenning van kredieten. Géraldine Lantin is Senior Business Banking Expert bij Belfius. Als zij naar de cijfers kijkt, komt zij tot deze vaststelling: “In de Horeca, de bouwsector en de detailhandel zijn er veel meer faillissementen dan in andere sectoren. Volgens een enquête door financieel specialist Graydon maken bedrijven in de Horeca 56% kans om langer dan vijf jaar te bestaan. Bij de vrije beroepen is dit 86%. In de industrie ligt het gemiddelde op 75% en nationaal op 66%. De hoofdopdracht van een bankier bestaat erin het spaargeld van zijn klanten te beheren en om te zetten in voorzichtige kredieten. Bijgevolg aarzelt hij om te investeren in projecten in risicosectoren. Ondernemers met deze activiteiten moeten dus meer overtuigingskracht aan de dag leggen om ons te overtuigen van de unieke kwaliteiten van hun project.” De leeftijd van een bedrijf heeft eveneens invloed op het percentage geweigerde kredieten. Volgens de ECB krijgen bedrijven die jonger dan vijf jaar zijn dubbel zoveel “njets” te verwerken. Erg verrassend is dat niet, want 30% van de Belgische bedrijven overschrijdt de kaap van vijf jaar niet … 14 BECI - Brussel metropool - april 2017 Julien Ide Ook de grootte van het bedrijf speelt een rol. Nog steeds volgens de ECB-studie kreeg 6% van de bedrijven met 50 tot 249 werknemers in 2014 een weigering te verwerken, tegen slechts 3% van de bedrijven met meer dan 250 werknemers. Géraldine Lantin is niet verbaasd over deze resultaten: “Een grotere onderneming heeft gewoonlijk ook meer expertise in huis. Meestal heeft ze ook de kritische drempel van vijf jaar bestaan overschreden, kan ze steunen op cijfers uit het verleden en heeft ze gediversifieerde financieringsbronnen. Dat stelt de banken over het algemeen gerust.” “Bedenkers van oplossingen” De financieringsbronnen diversifiëren: dat is ongetwijfeld het geheim van een geslaagd financieringsproject. Bankiers vervullen steeds vaker de rol van een expert die de klant, de ondernemer, begeleidt. Damien Van Renterghem, CEO van KBC Brussels, legde enkele maanden geleden uit dat de bankier een “bedenker van oplossingen” is geworden: “Als wij bijvoorbeeld bij een KMO niet zelf alle projecten kunnen financieren, dan geven wij advies en helpen wij om de juiste constructie op te zetten, eventueel inclusief cofinanciering, crowdfunding, gewestsubsidies, enz. Dit is helemaal niet de klassieke aanpak.” KBC Brussels heeft bijvoorbeeld een volledig nieuw departement opgericht om klanten te informeren over alle subsidiemogelijkheden. “Denk aan algemene investeringen die gepaard kunnen gaan met subsidies van 5 tot 30% van de aanvankelijke investering. Bij specifieke investeringen kan dit oplopen tot 40%”, verklaart Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@KBC Brussels1 . 1. Zie artikel p.23 © Thinkstock Nog een mogelijkheid: cofinanciering door mensen uit de omgeving, de zogeheten “FFF” (Family, Fools and Friends). Zij kunnen liquide middelen ter beschikking stellen in de vorm van kapitaal of een lening. “Fiscaal is dit heel interessant geworden sinds de federale hervorming, dankzij de tax shift en de tax shelter voor starters”, benadrukt Dimitri Van Rossum. “Als bepaalde voorwaarden vervuld zijn, kan een FFF die participeert in het kapitaal van een vennootschap een belastingkorting van 30 tot 45% van het geïnvesteerde bedrag krijgen. Als hij de vennootschap geld leent, bedraagt de roerende voorheffing 0% op de interesten van de eerste € 15 000 die hij heeft geleend. Om de voorheffing te vermijden kan men trouwens het aantal kredietverstrekkers verhogen. Voor starters die in de fase zitten waarin zij hun product of dienst op de markt brengen, is crowdfunding een financieringsformule die pijlsnel groeit. Denk ook aan de populaire business angels. Deze groeperingen van privé-investeerders brengen niet alleen kapitaal aan, maar openen ook hun netwerk en delen hun knowhow. Een ondernemer die al uit een andere structuur financiering verwerft, verhoogt de geloofwaardigheid van zijn project. Hij krijgt dan ook gemakkelijker een lening van zijn bankier.” “Ook het feit dat een bedrijf al eerder kredieten heeft gekregen en correct terugbetaald, is een positief element”, benadrukt Géraldine Lantin (Belfius). “Een starter heeft dit voordeel natuurlijk niet. De bank kijkt dan naar de geloofwaardigheid van zijn financieel plan. Starters kunnen hun project ondersteunen met een hele reeks instrumenten om financiering te bevorderen. Vaak bieden de banken die zelf aan, zoals een waarborg van het Europese Investeringsfonds via Belfius, de GIMB of het Brussels Waarborgfonds.” Het dossier voorbereiden Volgens Géraldine Lantin dienen aanvragers van een ondernemingskrediet de formule “3P+2B” toe te passen: Persoon, Project, Betaling, Bescherming en Perspectieven. “De personen die het project dragen, zijn van kapitaal belang. De nadruk moet liggen op hun CV’s, hun complementariteit en hun ervaring. Het project moet origineel zijn en steunen op goed onderbouwde hypothesen, na rijp beraad. De indiener van het project moet ook zijn terugbetalingscapaciteit aantonen, dus de betaling. Hij moet ook over bescherming beschikken, in de vorm van waarborgen voor het aangevraagde krediet, zowel persoonlijk als professioneel. Ten slotte moet de ondernemer heldere commerciële perspectieven bieden. Vooral sinds bankiers met allerlei voorzichtigheidsnormen moeten rekening houden, willen ze een globale relatie met hun klanten. De indiener van het project kan zelf de banden met de bank aanhalen door er zijn privérekening onder te brengen, aan pensioensparen te doen of te beleggen. De bankier zal op zijn beurt kunnen streven naar een optimale opbouw van het professioneel en privévermogen van zijn klant, dankzij deze globale aanpak op lange termijn.” Nicolas Dhaene is adjunct-directeur van de winkelketen Sequoia. Hij getuigt over zijn ervaringen als bedrijfsleider. “U hebt natuurlijk een goed uitgewerkt businessplan nodig. Maar ik denk dat het ook belangrijk is om de nadruk te leggen op de geschiedenis van het bedrijf en zijn stichters. Uw bankier kan op die ervaring steunen om u al dan niet vertrouwen te schenken.” William Barrault is Senior Relationship Manager bij Triodos, dat projecten voor duurzame ontwikkeling wil steunen. “Natuurlijk kijken wij aandachtig naar het businessplan en de leefbaarheid van het project als iemand bij ons een krediet aanvraagt. Maar wij financieren ook bedrijven die helemaal van nul beginnen. Zo hebben wij een lening toegekend aan restaurant Près de Chez Nous, in de wijk Îlot Sacré. Zij leggen zich toe op biovoeding en de korte voedingsketen, dus helemaal het tegenovergestelde van de buurt van de Beenhouwersstraat. Wij hebben het risico genomen om dit bedrijf te financieren, al bestond het nog maar enkele maanden en had het minder dan tien werknemers.” Drie tips om uw bankier te overtuigen Wij vroegen enkele van onze gesprekspartners welke tips nuttig zouden kunnen zijn om uw bankier te overtuigen. NEW USE NEW MOVE NEW MOVE NEW USE Prospective 2030. New forms of mobility generate new urban uses, new urban uses generate new forms of mobility FORUM 10 & 11.05.2017 BOZAR BOZAR Center for Fine Arts Brussels 10.05.2017 – 19 :00 Lecture by JAN GHEL 11.05.2017 – 19 :00 – 18 :00 FORUM – 7 workshops - 20 speakers Informations: http://urbanistes.be/fup/ Organization With support Partners Ed. responsable : Paul Vermeylen, Architects’House rue Ernest Allard 21 à 1000 Bruxelles
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TOPIC De nieuwe beroepen van de bankier Géraldine Lantin: “Ik raad kredietaanvragers aan om hun kerncijfers goed te beheersen, met betrekking tot hun omzet, prognoses, marges en liquide middelen. Ook bij de eerste afspraak met de bankier moet hun project goed doordacht zijn, met een goede voorbereiding en een goede begeleiding. Een goede eerste indruk kan je maar één keer maken. Het is heel moeilijk om de mening van een kredietcomité te wijzigen. Je moet ook regelmatig contact houden met je bankier, ook als alles goed gaat. Mooie resultaten stellen hem gerust. Het is belangrijk om een goed evenwicht te vinden tussen enthousiasme en realiteitszin. Het project moet geloofwaardig en overtuigend zijn. Het moet rendabel en duurzaam zijn. Een bankier wil zijn klant helemaal doorgronden vóór hij zijn vertrouwen schenkt. Een goede algemene verhouding is dus in het belang van beide partijen.” Dimitri Van Rossum: “Om uw kansen op een krediet maximaal te houden, dient u uw bankier een echt businessplan voor te leggen. Een financieel plan volstaat dus niet, maar is een onderdeel van het businessplan. Daarin legt u ook uit waarom u hebt gekozen voor een bepaalde sector, product of dienst, prijs, distributienetwerk, marktstudie (leveranciers, klanten, concurrentie, …), enz. Cijfer uzelf niet weg! Stel uzelf voor, uw ervaring, levensloop, kwaliteiten, … Maak het voor uw bankier aantrekkelijk om met u te werken.” Nicolas Dhaene: “Het kan interessant zijn om uw realiteit te delen met uw bankier, bijvoorbeeld met een bedrijfsrondleiding. Toon ook voldoende empathie. Om een goed dossier te kunnen samenstellen, moet u in de eerste plaats luisteren naar het voorbehoud en de aarzelingen van uw bankier. Als u problemen ondervindt of risico’s en obstakels ziet opdoemen, zeg dat dan ook. U wordt er geloofwaardiger door en het vertrouwen zal groeien. Wees flexibel: pin u niet vast op bepaalde eisen, maar vraag aan uw bankier welke oplossingen hem het beste uitkomen.” William Barrault: “Voor onze beslissing steunen wij op de gesprekken die wij met de indiener project hebben gehad. Beheerst hij zijn pr in de puntjes? Is hij coherent? Het is heel rijk dat de aanvrager genoeg ondernemingsgees heeft, dat hij respons geeft. Omdat wij tijdens gesprekken enorm veel vragen stellen, zijn goochelingen zeldzaam. Slechts in ongeveer 0,1% van de gevallen doen er zich problemen met terugbetalingen voor. Het is essentieel om eerlijk en transparant te zijn, ook over uw zwakke punten. Die toegeven versterkt zelfs uw positie. Het product moet natuurlijk ook verkoopbaar zijn. Wij kunnen een project maar financier als wij het helemaal begrijpen. Een kredietaanvraag moet dus goed gestructureer beargumenteerd en gedocumenteerd zijn.” ● Het beroep van de bankier die aan bedrijfsfinanciering doet, is de laatste jaren geëvolueerd. Hij doet nu meer dan geld lenen of kapitalen beheren. Dimitri Van Rossum, Head of subsidia@KBC Brussels, ziet nog drie andere courante activiteiten: “De eerste taak van de bankier is informeren. Wij nemen steeds vaker deel aan colloquia en conferenties om ondernemers te informeren over de wetgeving en de verschillende financieringsmogelijkheden. Maar ook over de procedures, die zij vaak niet kennen. Toch kunnen die hen helpen om een dienst of product te verkopen, bijvoorbeeld als er subsidies aan vasthangen.” “De tweede opdracht van de bankier is de dossiers voorbereiden voor aanvragen van cofinanciering door de overheden. Dat is het geval wanneer een bank weigert om het risico alleen te dragen. Wij verwijzen het bedrijf dan door naar Finance Brussels (het vroegere GIMB, nvdr). Jammer genoeg is het dossierbeheer daar nog heel complex.” “De derde activiteit van de bankier heeft te maken met de waarborgen. Als de ondernemer borgstelling nodig heeft voor zijn lening, richten wij ons tot het Brussels Waarborgfonds. Dit kan waarborgen verlenen tot € 500.000.” Bepaalde banken, zoals KBC, doen nu ook aan meer specifieke begeleiding van jonge bedrijven. Zo ontfermt het Startit@KBC platform zich momenteel over een zeventigtal starters. “Wij geven hen ook toegang tot networking en gezamenlijke leertrajecten. Elke starter wordt begeleid door een externe mentor. Maar hij moet ook bepaalde cursussen volgen en lezingen bijwonen in het kader van een Starter Academy.” 16 BECI - Brussel metropool - april 2017 Steekt uw bedrijf even vlot de grenzen over zoals wij de straat? Dan is het ongetwijfeld een prima kandidaat voor de Brussels Best Exporters 2017! Schrijf u in voor 21 april op www.invest-export.brussels!
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KMO zoekt werkkapitaal FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING Het zijn heus niet alleen startende ondernemingen die onderwerp kunnen zijn van een crowdfundingactie. Ook KMO’s kunnen een beroep doen op private investeerders. “Je hangt niet langer volledig van banken af om te kunnen groeien.” Peter Van Dyck H aalt crowdfunding de media, dan draait het bijna altijd om de financiering van startende ondernemingen. Dit is de zogenaamde equity-based crowdfunding, waarbij private investeerders in een startup beleggen. Dat er nog twee andere vormen van crowdfunding zijn, is veel minder bekend. Je hebt nog de giften – waar je niets voor in ruil verwacht – en de crowdlending, waarbij particulieren geld lenen aan volwassen KMO’s. In deze laatste categorie is het in 2012 opgerichte Look&Fin actief. “Wij zijn het eerste platform in België dat particulieren Crowdlending biedt volop perspectieven als KMO’s gaan inzien dat ze niet langer volledig van banken afhangen om te kunnen groeien. Patrick Soetens, business development manager van Look&Fin de kans geeft om rechtstreeks aan KMO’s te lenen. Het grote voordeel is dat de leners hun spaarcenten direct in de werkelijke economie kunnen investeren – en die zodoende dynamiseren ”, stelt Patrick Soetens, business development manager van Look&Fin. Steeds meer beleggers ontdekken het systeem. Ze zien het als een alter18 BECI - Brussel metropool - april 2017 natief dat hun portefeuille kan diversifiëren. “Met zo’n 80 dossiers tot op heden hebben we in totaal al meer dan 14 miljoen euro opgehaald”, zegt Soetens. “Tot nu toe werd meer dan 4,5 miljoen teruggestort aan de leners. De aangeboden leningen bieden een rendement tussen de 4 en 11 procent per jaar en worden doorgaans maandelijks afgelost.” Spreiding van het risico Voor startups die zich aan crowdfunding wagen, is het belangrijk een netwerk uit te bouwen en een verhaal te verkopen dat potentiële investeerders voor zich wint. Voor crowdlending geldt dat niet zozeer. Volgens senior business analyst Nicolas-Alexandre Verdbois trekt Look&Fin eerder beleggers met een portfolio-aanpak aan. “Zij spreiden hun beleggingen over gemiddeld 10 à 15 bedrijven, wat natuurlijk meteen ook een spreiding van het risico inhoudt. Als ze ergens in investeren, doen ze dat vooral voor de aangeboden beloning, in functie van het risico van elk dossier.” Het grote verschil met de equity-based crowdfunding is dat het geld naar bedrijven stroomt die al wat kilometers op de teller hebben staan. Look&Fin hanteert drie criteria voor kandidaat-begunstigden: ze moeten minstens drie jaar bestaan, een zekere cashflow genereren en genoeg omzet draaien om de leningen te kunnen terugbetalen. “We gaan niet lukraak dossiers op het platform zetten”, zegt Patrick Soetens. “Elk kredietvoorstel wordt eerst aan een grondige analyse onderworpen.” De selectie gebeurt gedetailleerd, onderstreept senior business analyst NicolasAlexandre Verdbois. “Bij het bedrijf in kwestie vragen we de resultatenrekeningen en balansen op. We houden rekening met het worst case scenario: als de situatie onveranderd blijft, kan de gefinancierde onderneming de lening op drie tot vijf jaar terugbetalen?” © R.T. © Thinkstock TOPIC Nichebedrijven Na vijf jaar kan Look&Fin een falingspercentage noteren van 0,8 procent, wat tot de laagste percentages van de markt behoort. “We bieden bewust dossiers van hoge kwaliteit aan, mét een gunstige risico-rendement verhouding”, vertelt Patrick Soetens. “Er is duidelijk een grote vraag naar dit soort alternatieve beleggingsvormen die een goede aanvulling vormen op de traditionele portefeuille. Er staat heel wat geld op spaarboekjes dat niets opbrengt. Wij bieden een rendement, zonder dat er een startersrisico is.” Vooral bedrijven die een gat in de markt aanboren, blijken in aanmerking te komen voor crowdlending. “We hebben vaak te maken met nichebedrijven die mezzanine-leningen willen structureren”, zegt Soetens. “Het zijn dossiers met een niet al te hoge risicograad. Soms gaat het om snelle groeiers die al wel kredieten kregen van de bank, maar nog werkkapitaal nodig hebben. Ook ondernemingen die volgens de bank te weinig eigen vermogen hebben, kloppen bij ons aan.” Nicolas-Alexandre Verdbois: “Soms wil een KMO extra inspanningen doen op het vlak van marketing. Banken zijn steeds minder geneigd om zoiets te financieren. Ook bij herstructureringen stellen banken zich eerder terughoudend op, terwijl zo’n bedrijf nood heeft aan investeringen om zich te herpakken.” Hefboomeffect Patrick Soetens haalt een studie van de Kamers van Koophandel aan die uitwees dat bijna 2 op de 3 KMO’s moeilijkheden ondervindt om bancaire kredieten te beWe hebben wel nog wat achterstand in te halen tegenover buurlanden als Frankrijk en Nederland. Dat is deels aan de strenge reguleringen in België te wijten. Nicolas-Alexandre Verdbois, Senior Business Analyst Look & Fin. komen. “De banken verlangen steeds waarborgen, terwijl onze leningen daar niet om vragen.” Crowdfunding heeft een hefboomeffect. Eens zo’n deelfinanciering gerealiseerd is, wordt het plots eenvoudiger om bijkomende fondsen te verwerven bij de bank. Het valt trouwens op dat bankinstellingen zoals KBC, BNP Paribas en ING op de trein van de crowdfunding springen. SERVICED APARTMENTS Altran werkt al jaren met BBF, leverancier van serviced apartments, voor de huisvesting van hun expats in Brussel. Wij stelden een paar vragen beteffende deze samenwerking. Altran maakt al jaren gebruik van de appartementen met services van BBF. Hoe lang bestaat deze samenwerking ondertussen? Altran werkt samen met haar klanten op elke schakel in de waardeketen van hun project, vanaf het concept tot de industrialisatie. Met haar expertise in verschillende domeinen en met aanwezigheid in meerdere sectoren wordt Altran als bedrijf vertegenwoordigd door meer dan 30.000 medewerkers in meer dan 20 landen. Door onze wereldwijde aanwezigheid en inzet om onze klanten het beste te bieden, reizen onze experts regelmatig van en naar België. En het is vanaf hier dat BBF ons helpt om deze mensen zo goed mogelijk te verwelkomen sinds 2006. Op jaarbasis zijn dat gemiddeld 40 tot 50 korte en middellange huurcontracten. Wat zijn voor jullie de voordelen van BBF? De voordelen zijn in twee woorden samen te vatten: fl exibiliteit en professionalisme. Bij BBF volstaat een eenvoudige e-mail of een telefoontje. Zij kennen onze eisen, we krijgen een contract en nadien een maandelijkse factuur per email die alles detailleert: huur, diensten, schoonmaak,... en dit tegen heel concurrerende prijzen. Wij verplaatsen ons nooit, BBF regelt alle eventuele problemen. Hoe lang verblijven zij gemiddeld in Brussel? Meestal verblijven ze de volledige duur van het project waarvoor ze naar België komen: 2 weken à 3 maanden of in afwachting van een geschikte woning voor hun familie. Wat is volgens u de belangrijkste troef die BBF biedt tijdens Philippe VRANCKX Benelux Human Resources & Communication Director het verblijf van jullie mensen? De voordelen zijn talrijk: BBF biedt ingerichte studio’s en appartementen met alle nodige comfort en altijd gevestigd op strategische locaties: dicht bij het openbaar vervoer, de Europese instellingen en andere zakelijke buurten, en ook dicht bij bruisend Brussel wat zeker een pluspunt is voor onze medewerkers die alleen of die van heel ver komen. On top, zodra zich een probleem voordoet, stuurt BBF iemand van hun technische team om het zo snel mogelijk op te lossen zodat onze mensen zich geen zorgen hoeven te maken. En wat is de belangrijkste reden dat jullie verantwoordelijke voor huisvesting beroep doet op BBF? We hebben een heel goede samenwerking: BBF kent onze eisen en wij kunnen op beide oren slapen. Dit is dan ook de reden dat BBF Altran’s erkende leverancier van huisvesting in Brussel is. De appartementsgebouwen zijn verspreid over verschillende locaties in de hoofdstad. Is er een bepaalde voorkeur voor een bepaalde regio? Onze medewerkers kiezen de locatie waar ze willen verblijven en BBF biedt een optimale geografi sche verspreiding: voor elk wat wils. Hoe ziet u de evolutie betreffende de huisvesting voor jullie buitenlandse werknemers in de nabije toekomst? Zolang we nood hebben om de expats medewerkers te huisvesten, zullen we een beroep blijven doen op BBF. Never change a winning team !! Housing in Brussels made easy YOUR NUMBER ONE FOR CORPORATE HOUSING IN BRUSSELS BECI - Brussel metropool - april 2017 19 To fi nd out why, visit www.bbf.be © R.T.
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TOPIC Het ‘slapende’ spaargeld Sinds 1 februari bepaalt een gloednieuwe wet dat wie een crowdfunding-platform wil oprichten eerst bij de Autoriteit voor Financiële Diensten en Markten (FSMA) een vergunning moet aanvragen. “Wanneer een bank het initiatief tot crowdfunding neemt, hoeft zo’n aparte vergunning niet”, legt Wien De Geyter uit, de secretaris-generaal van Febelfin, de overkoepelende federatie van de Belgische financiële sector. “Gezonde ondernemingen moeten over voldoende risicokapitaal beschikken. Als crowdfundingacties daartoe kunnen bijdragen, is dat goed voor de economie. Eigenlijk zijn ze een aanvulling op andere financieringsmethoden.” De investeerder die mee in equity-based crowdfunding stapt, geniet een fiscaal voordeel. Bij crowdlending is er een vrijstelling van roerende voorheffing op interesten van leningen. Dit zijn ongetwijfeld stimuli die deze vormen van deelfinanciering enkel nog populairder kunnen maken. “Deze markt zal blijven groeien”, voorspelt Verdbois. “We hebben wel nog wat achterstand in te halen tegenover buurlanden als Frankrijk en Nederland. Dat is deels aan de strenge reguleringen in België te wijten.” Volgens zijn collega Patrick Soetens is het ook een culturele kwestie. “Wij zijn wat conservatiever. Niettemin biedt crowdlending volop perspectieven als KMO’s gaan inzien dat ze niet langer volledig van banken afhangen om te kunnen groeien.” Groeimarge Febelfin wil het fenomeen crowdfunding aan de hand van cijfers toch wat relativeren. Wien De Geyter: “Dat de verschillende types van crowdfunding samen 29,9 miljoen euro hebben opgehaald in 2016 – een verdrievoudiging in vergelijking met het jaar voordien – lijkt misschien veel, maar als je het in licht van de andere vormen van financiering bekijkt, is er nog groeimarge. Volgens de kredietbarometer van Febelfin bedroeg de bankfinanciering in totaal 136,7 miljard. Factoring was bijvoorbeeld goed voor 62,8 miljard, de uitgifte van schuldpapieren op financiële markten goed voor 58 miljard. Dat zijn toch bedragen van een andere orde.” De conclusie van Wien De Geyter is, niet verwonderlijk, voorzichtig. “Als men investeert in crowdfunding moet men zich bewust zijn van het risico dat men neemt. Zeker als het om starters gaat, moet je beseffen dat de banken geen financiering wilden verschaffen omdat zij het risico te hoog inschatten. Daarom legt de wet ook beperkingen op aan dit soort beleggingen: men mag maximaal 5000 euro in een Gezonde ondernemingen moeten over voldoende risicokapitaal beschikken. Als crowdfundingacties daartoe kunnen bijdragen, is dat goed voor de economie. Eigenlijk zijn ze een aanvulling op andere financieringsmethoden. Wien De Geyter, de secretaris-generaal van Febelfin 20 Particuliere investeringen hoeven niet bij crowdfunding te stoppen. De voorbije jaren werd geregeld een ballonnetje opgelaten om het spaargeld van Belgen te mobiliseren ter ondersteuning van de economie. Belfius Insurance richtte een think tank op om dit idee uit te diepen, een initiatief dat intussen een stille dood is gestorven. Serial entrepreneur Marc Weissberg dacht luidop aan lokale beurzen die spaarders zouden motiveren om te investeren. Ook binnen de federale regering gingen soortgelijke stemmen op; zij hebben fiscale voordelen op het oog voor spaarders die tot investeren bereid zijn. Jan Smets, gouverneur van de Nationale Bank, suggereert dat de 260 miljard euro die de Belgen op de spaarboekjes hebben staan onder meer voor de broodnodige investeringen in infrastructuurwerken ingezet zou kunnen worden. Smets pleit niet noodzakelijk voor het afschaffen van het belastingvoordeel voor spaarboekjes, maar denkt aan een soortgelijk systeem voor beleggingen in infrastructuurwerken. Wien De Geyter van Febelfin wil in de discussie toch een kanttekening plaatsen. “Ik wil graag benadrukken dat het spaargeld niet slaapt. De banken zetten dat in om de economie te stimuleren, door krediet te verlenen aan gezinnen, bedrijven en overheden. Er kan gerust nagedacht worden over het veranderen van het fiscaal gunstregime om de Belg aan te moedigen om zijn spaargeld anders te beleggen, maar wij willen het belang van dat spaargeld als zeer stabiele basis voor onze banken onderstrepen. Té abrupt handelen zou die stabiele fundering in gevaar kunnen brengen.” project investeren. In meerdere projecten je geld steken, is een goed idee: zo spreid je het risico.” ● © R.T. Tax shelter voor starters: Fasten seat belts! BEDRIJFSFINANCIERING Wanneer Cyrano de Bergerac, in het gelijknamige toneelstuk van Edmond Rostand, zijn beurs in de menigte gooit, roept Le Bret: “Wat dwaasheid ‘t werpen van die beurs!” Cyrano houdt er andere opvattingen op na: “Maar wat een geste!”, antwoordt hij met zwier. Is het ‘Tax Shelter plan voor start-ups’ vooral een zwierig initiatief van de federale regering of werkelijk een stimulans en een hefboom? Dit proberen we hier toe te lichten. Miguel Van Keirsbilck A ngstaanjagende feiten: op Belgische spaarrekeningen sluimert 260 miljard euro, zonder noemenswaardige opbrengst. Minder dan 5% hiervan gaat naar risicodragende investeringen in kleine ondernemingen. En een risico betekent dat u geld kunt verliezen … of winnen! Achtereenvolgende regeringen hebben herhaaldelijk geprobeerd om deze terughoudendheid te doorbreken. Zij moedigden de particulieren aan om in Belgische ondernemingen te investeren. In 1982-1983 bood de wet Monory-De Clercq een verlaagde voorheffing op dividenden bij nieuwe aandelen. De ‘geste’ van vandaag is veel stoutmoediger: er komt geen belastingverlaging op toekomstige dividenden, maar de personenbelasting daalt nu, onmiddellijk (vanaf het aanslagbiljet van het volgende jaar). En deze verlaging kan tot 30 of zelfs 45% oplopen. “Wat dwaasheid! Maar wat een geste!” Wie zal de door de regering geworpen beurs opvangen? Laten we eerst even het systeem toelichten. Deze maatregelen vloeien voort uit het ‘Start-up plan’ van de regering Michel. Ze werden op 1 juli 2015 van kracht. Verwar ze echter niet met de tax shelter voor films, die onlangs werd uitgebreid tot de uitvoerende kunsten. Deze laatste steunt op een totaal ander stelsel voor fiscale aftrek en heeft betrekking op de vennootschapsbelasting. Het ‘Tax Shelter plan voor start-ups’ voorziet hoofdzakelijk in: 1. Een preferentiële fiscale regeling van het type ‘tax shelter’ voor mensen die in startende ondernemingen investeren. De belasting daalt met 45% bij investeringen in micro-ondernemingen (minder dan 10 werknemers en minder dan € 700.000 omzet). Bij investeringen in KMO’s (tot 50 werknemers en € 7.300.000 omzet) bedraagt de belastingvermindering 30%. 2. Een voordeliger fiscale regeling voor crowdfunding: wie via equity crowdfunding of een starterfonds aandelen koopt in het kapitaal van een vennootschap geniet hetzelfde fiscale voordeel. Deze tweede maatregel kwam moeilijk tot stand en werd slechts op 10 februari 2017 ingevoerd. De eerste maatregel (directe investering) is sinds het tweede semester 2016 van kracht. Hij biedt een geweldige fiscale armslag! Een beperkt risico en veel meer rendement! Neem nu het geval van een belastingplichtige, met uiteenlopende inkomsten: een loon, roerende en onroerende inkomsten, diversen. Hierop betaalt hij 50% personenbelasting, de opcentiemen niet bijgerekend. Om het voorbeeld eenvoudig te houden (en omdat dit ook het maximaal per jaar toegelaten bedrag is) gaan we er vanuit dat deze gelukkige persoon over aanzienlijke liquide middelen beschikt, dat hij € 100.000 in de vorm van aandelen of maatschappelijke aandelen in een start-up investeert (een bedrijfje dat nog geen 4 jaar oud is) en jaarlijks minstens € 45.000 aan belastingen betaalt. Dankzij het tax shelter plan zal deze persoon vanaf het volgende belastingjaar een belastingvermindering genieten. (Het is dus wel degelijk een vermindering, geen aftrek op het belastbaar inkomen!) De daling bedraagt 45.000 euro als de startup een micro-onderneming is, en 30.000 euro in het geval van BECI - Brussel metropool - april 2017 21 © Thinkstock
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TOPIC een KMO. Dit betekent dat het investeringsrisico meteen met 45 of 30% vermindert dankzij de belastingverlaging. Indien de belastingplichtige na vier jaar – de minimale duur van de investering – zijn geld volledig terugkrijgt, zal hij een rendement van 45% hebben genoten. Als hij dubbel zoveel investeert, zal hij voor een effectieve belegging van 55 euro, er 200 terugkrijgen! Niet te kloppen! Het gaat hier natuurlijk om risicokapitaal, maar als de investeerder alles verliest, heeft hij het risico beperkt tot 55% van zijn investering. Dit is duidelijk een van de sterkste maatregelen in de geschiedenis van de fiscale stimulansen! Of deze maatregel succes oogst, blijft onduidelijk. Hij heeft geleden onder de verwarring rond het tweede luik (crowdfunding), die slechts onlangs werd weggewerkt. In 2015 waren er niet veel directe investeringen onder dit stelsel. Voor 2016 bestaat er geen officieel kadaster en zullen we moeten wachten tot de particulieren hun inkomsten van 2016 vóór 30 juni 2017 onder de correcte fiscale rubriek hebben aangegeven. We zullen verder moeten wachten tot de belasting en de belastingverlagingen in de lente 2018 via het aanslagbiljet worden bekendgemaakt en de nodige statistieken beschikbaar worden … Het fiscale bestuur geeft zelf toe dat het pas begin 2019 het succes van deze maatregelen zal kunnen evalueren. Bankiers, adviesbureaus voor beleggers en andere tussenpersonen melden dat de maatregel veel mensen op ideeën heeft gebracht (45.000 euro terugbetaald!), maar dat de concrete investeringsbeslissingen minder talrijk waren (100.000 euro investeren in maatschappelijke aandelen van een jonge KMO). Misschien omdat sommigen de beperkingen te restrictief vinden? Denk aan het maximum dat onder dit stelsel in een start-up mag worden geïnvesteerd (250.000 euro) en anderzijds de uitsluiting van de eigenaar en zaakvoerder van de start-up: zij mogen niet in hun eigen bedrijf investeren, deze fiscale maatregelen zijn niet voor hen. Het plan stimuleerde wel enigszins de klassieke financiering van start-ups – de zogenaamde FFF investeringen (Family, Friends and Fools). Het plan beperkt zich trouwens niet tot startende ondernemingen in de sector van de nieuwe technologieën: alle nieuwe vennootschappen, ongeacht de sector, kunnen er gebruik van maken! Laten we hopen dat de oprichtings- en groeicijfers van onze KMO’s binnenkort aantonen dat de maatregelen vruchten afwerpen! Crowdfunding nu eindelijk mogelijk! Waarnemers hadden al beweerd dat de tax shelter slechts op volle toeren zou draaien wanneer de Autoriteit voor Financiële Diensten en Markten (FSMA) de erkenningsvoorwaarden van crowdfundingsplatformen zou hebben bepaald. Voor een starter is het inderdaad gemakkelijker om 100 investeerders te vinden die elk 1000 euro beleggen, dan één enkele die 100.000 euro investeert. Deze 100 kleine (of middelgrote) beleggers hebben behoefte aan een platform dat de investering vergemakkelijkt en de risico’s in evenwicht brengt. De tax shelter via crowdfunding is toegankelijk sinds de goedkeuring van de wet van 18 december 2016, die de werking van dergelijke elektronische platformen regelt. De weg is nu berijdbaar, maar het verkeer moet nog op gang komen. Naar verluidt zou de FSMA slechts enkele aanvragen tot erkenning van crowdfundingsplatformen hebben ontvangen. Vandaag zijn vier platformen erkend voor de toepassing van de tax shelter: Ecco Nova, Bolero, Look & Fin en Mymicroinvest. De goedkeuring van de FSMA is nochtans van groot belang, aangezien de wet de erkende crowdfundingplatformen opnieuw vrijstelt van de verplichting om een prospectus uit te geven. Met deze vrijstelling is het bij een openbare oproep tot investering niet nodig om een prospectus te publiceren voor zover het totale bedrag van het aanbod onder 300.000 euro blijft en het totale bedrag van de individuele inschrijving per belegger niet hoger ligt dan 5.000 euro. De erkenning gaat ook gepaard met een vrijstelling van roerende voorheffing (vandaag 30%) indien in de start-up via obligaties wordt geïnvesteerd. De crowdfundingplatformen stellen zich bijzonder creatief op, met oplossingen voor het probleem van de talrijke vennoten en aandeelhouders die bij een start-up de algemene vergadering zouden moeten bijwonen. De platformen hebben vennootschappen opgericht die alle investeerders vertegenwoordigen en in uw naam slechts één zetel innemen tijdens de algemene vergaderingen! In ons land is vandaag alles voorzien om de kleine bedragen van beleggers te laten samenstromen tot grote rivieren die de beloftevolle jonge ondernemingen zullen bevloeien. Wij kijken uit naar een rijke oogst! ● Ecco Nova, Bolero, Look & Fin en Mymicroinvest zijn de eerste vier erkende crowdfundingplatformen. 22 BECI - Brussel metropool - april 2017 TOPIC Er bestaat waarschijnlijk een subsidie voor u … BEDRIJFSFINANCIERING Denk eraan voordat u aan een investeringsproject begint. Weinig KMO’s beseffen hoe divers en omvangrijk de door de Brusselse overheid aangeboden steunmaatregelen werkelijk zijn. En zij die het wel weten, realiseren zich niet altijd hoe streng de overheid met termijnen omgaat. L aten we er eerst en vooral de ondernemers op attent maken dat ze overheidssteun nooit als een vorm van financiering mogen beschouwen, maar eerder als een herfinanciering, om de kost van een investering wat te verlichten. Een duwtje in de rug dus, om de onderneming te helpen groeien dankzij een verminderde druk op de kasstromen. Een premie is op zich nooit een goede reden voor een investering, maar wanneer de beslissing is gevallen, zou de bedrijfsleider zich automatisch moeten afvragen of de overheid een handje wil toesteken. En daar loopt het mis. Ondernemers denken vaak “dit is niets voor mij”. Of ze zijn zodanig druk bezig, dat ze niet verder denken, want “het is allemaal te ingewikkeld”. De kans is nochtans groot dat er, ongeacht hoe ver de onderneming in haar groeiproces staat, een vorm van steun bestaat die overeenstemt met de investering. Voorbeelden: steun bij zogenaamde algemene investeringen (opstarten of uitbreiden van een activiteit, uitbreiden van de oppervlakte van een handelszaak, aankoop van productieapparatuur enz.), steun bij specifieke investeringen (energiebesparingen, veiligheidssystemen, fabricage van ecoproducten enz.) of steun bij advies (juridisch, marketing, beheer …). Al deze vormen van steun zijn ook toegankelijk voor projecten in voorbereiding – en voor uitgaven van een paar duizend euro. 50% weigeringen Wanneer de ondernemer subsidiëring aanvraagt, struikelt hij vaak over een tweede hindernis: het Brusselse Gewest weigert 50% van de aanvragen. Dit is voornamelijk te wijten aan onvolledige of slecht opgevolgde dossiers. Heel vaak wordt een dossier geweigerd wegens een slechte synchronisatie of het laattijdige indienen. Het indienen van een subsidieaanvraag vereist echter een deskundigheid die in de meeste KMO’s ontbreekt. Een eerste tip: overweeg een subsidie voordat u aan een investering begint. Het gratis telefoonnummer 1819 van het Gewest is bijzonder nuttig voor een eerste diagnose. En als de ondernemer hier nadien niet te veel energie wil aan verspillen, heeft hij er alle baat bij de administratieve opvolging van het dossier toe te vertrouwen aan een consultant die zich in overheidssteun heeft gespecialiseerd. Tijdens de afgelopen jaren zagen we in Brussel de opkomst van (meestal bekwame) ‘premiejagers’. Ze nemen meestal een commissie op de verkregen premies. Sommige trustmaatschappijen bieden gelijkaardige diensten aan. En verleden jaar kwam de bank KBC Brussels Dimitri Van Rossum opdagen met de dienst Subsidia@KBC Brussels, voor zijn klanten en prospects. Ook hier gaat het om begeleiding van subsidieaanvragen. Andere tips ... • Wees optimistisch maar geduldig: meer dan 95% van de dossiers die aan een gespecialiseerde dienstverlener worden toevertrouwd, leiden tot de uitbetaling van de gevraagde steun. Wees geduldig: na indiening van een volledige aanvraag moet u vaak meer dan vier maand wachten op de uitkering van kleine premies. Als u om aanzienlijker subsidies hebt gevraagd, wees dan niet verwonderd dat de uitbetaling ervan over twee of zelfs drie jaar wordt gespreid. • Denk aan de ontwikkelingszone: heel wat steunmaatregelen worden verdubbeld als een onderneming zich in een ontwikkelingszone bevindt (een breed stedelijk gebied aan beide kanten van het kanaal, van Anderlecht tot Evere). Hou daar rekening mee als u een activiteit op gang brengt. In sommige gevallen kan een verhuizing zelfs rendabel zijn. • De vrije beroepen werden niet vergeten: sommige vrije beroepen (architect, boekhouder, of zelfs advocaat, dierenarts of opstartende vastgoedmakelaar) hebben recht op bepaalde vormen van steun. • Verlaat Brussel niet te snel: misschien denkt u dat Wallonië of Vlaanderen fiscaal aantrekkelijker zijn (of bent u de files grondig beu)? Dan moet u weten dat er ook subsidies bestaan voor delokalisering binnen Brussel zelf. Goed nadenken, dus. ● Dimitri Van Rossum Head of Subsidia@KBCBrussels dimitri.vanrossum@kbcbrussels.be BECI - Brussel metropool - april 2017 23
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FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING Aandelenregelingen voor werknemers krijgen te weinig steun HR-afdelingen ervaren de motivering en het behoud van personeel als een ware hoofdbreker. De mogelijkheden en formules winnen constant aan diversiteit, maar de financiële haalbaarheid blijft een struikelblok. Er bestaan nochtans alternatieve oplossingen, naast de klassieke loonsverhogingen en andere voordelen. Eén hiervan is de aandelenregeling voor werknemers. Steeds meer ondernemingen doen hierop een beroep. YAB M Met dergelijke regelingen kunnen bepaalde loontrekkenden – en in sommige gevallen het ganse personeel – aandeelhouder worden van de vennootschap. De formule vult het salarispakket aan en versterkt de band met de onderneming. Twee vliegen in een klap: een beter behoud van het personeel en, in sommige gevallen, een bijdrage tot meer sociale vrede. De werknemer die ook aandeelhouder is, krijgt namelijk een beter inzicht in de keuzes en beslissingen van de directie. De Belgische wetgeving voorziet meerdere systemen om werknemers bij het bedrijfskapitaal te betrekken. Van de zeven systemen bespreken we hier de meest gebruikte. Verscheidene methodes Met aandelenoptieplannen krijgen de werknemers van de werkgever “het recht om, gedurende een welbepaalde termijn een bepaald aantal aandelen aan te kopen of, naar aanleiding van de verhoging van het kapitaal van een vennootschap, in te schrijven tegen een vastgestelde of een nog vast te stellen prijs”. Een tweede formule voorziet kapitaalsverhogingen specifiek voor personeelsleden. De medewerkers krijgen echter geen absolute voorrang op de aandeelhouders. Dit type kapitaalsverhoging is slechts mogelijk als de vennootschap tijdens de afgelopen drie boekjaren minstens tweemaal dividenden heeft uitgekeerd. Ten derde melden we de winstdelingsregelingen en/of deelname in het bedrijfskapitaal. Deze kunnen de vorm aannemen van een bezoldiging in contanten of de toekenning van winstbewijzen. Al deze systemen bestaan, maar toegang en gebruik dienen aan strenge regels en voorwaarden te voldoen. In de praktijk komen de winstdelingsregelingen met bezoldiging in contanten het vaakst aan bod. Talrijke collectieve arbeidsovereenkomsten hebben dit bijzonder soepel stelsel trouwens opgenomen. Ondertussen bieden steeds meer ondernemin24 BECI - Brussel metropool - april 2017 gen aan hun werknemers (en niet meer uitsluitend aan hun kaderleden) de mogelijkheid om werkelijk aandeelhouder te worden van de onderneming, via al dan niet voorbehouden kapitaalsverhogingen. België bij de Europese hekkensluiters “Als wij een paar Oost-Europese landen, Portugal en Ierland uitzonderen, scoort België in Europa het zwakst inzake aandeelhouderschap van loontrekkenden”, betreurt Marc Mathieu, secretaris-generaal van de European Federation of Employee Share Ownership (EFES). “In België kende het aantal loontrekkende aandeelhouders tussen 2007 en 2017 een dramatische terugval van 50%. Vandaag zijn die mensen nog amper 70.000. In dezelfde tijdspanne is het Europese gemiddelde echter met 3% gestegen. In Frankrijk bezit 6% van de werknemers aandelen van hun werkgever, een record in Europa. 40 van de 250 grootste ondernemingen in Frankrijk bieden een aandelenregeling aan hun werknemers.” Dit is volgens Mathieu allemaal te wijten aan een veel te complex wettelijk stelsel. Het systeem dat het best presteert, dateert uit de late jaren 80 en was oorspronkelijk bedoeld om financiële markten te ondersteunen. Het systeem doet systematisch een beroep op kapitaalverhogingen. Misschien is deze logheid de reden waarom vooral banken en de financiële sector het systeem hebben gebruikt. “Zoals bekend ondervonden de banken tegenslag. De werknemers werden niet aangemoedigd om hun aandelen te behouden, aangezien ze meestal niet betrokken waren bij het bestuur van hun onderneming. In Frankrijk laten loontrekkende aandeelhouders van grote ondernemingen zich meestal door verscheidene raden vertegenwoordigen. Op die manier nemen ze effectief deel aan het bestuur.” Marc Mathieu wijst ook op de fiscale aftrekbaarheid van dit type producten: “In België mag niet meer dan © Thinkstock TOPIC 750 euro per jaar worden afgetrokken. In Oostenrijk is dit 3.000 euro.” De politieke wil om zulke modellen te steunen, heeft ooit bestaan, onder andere tijdens het Verhofstadt tijdperk. Maar de praktische toepassing ervan liep op een sisser af. “Er werd toen gegrepen naar de beste praktijken ter zake in Frankrijk, Groot-Brittannië en Duitsland. Het geheel werd flink gemengd en geschud, met als resultaat een juridisch gedrocht waarvan minder dan vijf ondernemingen sinds de lancering in 2001 gebruik hebben gemaakt.” Toch vindt Marc Mathieu dat aandelenregelingen voor werknemers best als financieringsmiddel mogen worden ingezet. Vooral in kleinere ondernemingen. “In de Verenigde Staten bestaat bijvoorbeeld een specifiek systeem dat enorm in trek is bij starters en kleine ondernemingen. De bedrijfjes doen hier heel vaak een beroep op om hun ontwikkeling te financieren. In andere ondernemingen beïnvloedt het systeem eerder de motivering en het behoud van het personeel in positieve zin. En meestal vaart ook de productiviteit hier wel bij. Easi, de Waalse voorstander van loontrekkend aandeelhouderschap De Waalse softwarekampioen Groep Easi sleepte zowel in 2015 als in 2016 de titel van beste Belgische werkgever in de wacht. CEO Salvatore Curaba herhaalt graag dat tientallen van zijn werknemers ook aandeelhouder zijn. “Dit zorgt voor een totaal andere bedrijfscultuur. Weinig mensen verlaten Easi. Zelfs de jongste collega’s worden hun werkgever trouw eenmaal ze ook aandeelhouder zijn. Ze ervaren dit als een verantwoordelijkheid en beseffen dat zij bijdragen tot een gemeenschappelijk project. Op die manier maakt de onderneming hun leven zinvoller.” “De opvatting van een directie en van oprichters die in elk geval toezicht moeten houden op het kapitaal, moeten we overboord gooien, vind ik, want loontrekkenden bepalen eveneens de koers van de onderneming”, stelt Salvatore Curaba. De man verkoopt trouwens zijn eigen aandelen aan zijn werknemers. “Ik doe dit niet om de onderneming te financieren, maar om ze anders te ontwikkelen. Als ik mijn aandelen aan de werknemers blijf verkopen, word ik vroeg of laat minderheidsaandeelhouder (vandaag bezit een 40-tal Easi werknemers 38% van de onderneming), maar dramatisch is dit in geen geval. Had ik een andere keuze gemaakt, dan zou de onderneming vandaag tussen 60 en 80 mensen tewerkstellen, veel minder dan de nagenoeg 200 collega’s die hier nu actief zijn.” Hier dient gemeld dat een persoon minstens twee jaar bij Easi moet hebben gewerkt om aandelen te kunnen kopen. En bovendien “moet de werknemer positief worden beoordeeld tijdens de evaluatieronde die wij specifiek rond de waarden van de persoon en van de onderneming hebben ingesteld”, zegt de CEO. Curaba overweegt trouwens een stichting om dit bestuursmodel te veralgemenen. “Hier is werk aan de winkel, want van een doorbraak van zulke modellen is er in België voorlopig geen sprake, door gebrek aan de nodige prikkels, uiteraard, maar ook en vooral omdat de mentaliteit daar nog niet rijp voor is.” Het stelsel houdt dus heel wat troeven in petto voor het HR-beleid. Toegegeven: het systeem op gang brengen, is geen lachertje. Tussen aandeelhoudende en niet aandeelhoudende medewerkers kunnen spanningen ontstaan. Of zulke regelingen dan werkelijk tot de financiering van het bedrijf bijdragen? Naar verluidt blijft de impact op de financiering vaak beperkt, omdat de bedragen die werknemers (hogere kaderleden uitgezonderd) investeren meestal gering blijven. Anderzijds heeft het stelsel in het buitenland zijn degelijkheid al bewezen voor de redding van ondernemingen in moeilijkheden. In Frankrijk en Spanje hebben werknemers bedrijven overgenomen die op het randje van het faillissement stonden en/of door de moederonderneming aan hun lot werden overgelaten. De overname gebeurt soms integraal, maar meestal met de steun van een financiële partner. Beroemde voorbeelden zijn het lingeriebedrijf Lejaby, waarvan meerdere werknemersverenigingen de werkplaatsen hebben overgenomen, met meer of minder succes. Vooral in Spanje zorgde de invoering van een systeem van coöperatieve vennootschappen van werknemers, specifiek gericht op dergelijke voorvallen, tijdens de afgelopen vijf jaar voor de redding van duizenden ondernemingen. (Een gelijkaardig systeem bestaat in België niet.) ● Salvatore Curaba, CEO van Easi. Onze troeven: • Meer dan 50 jaar ervaring in HR • Onze database is verbonden met VDAB voor de selectie van tweetalige kandidaten CONTACTEER ONZE KANTOREN IN BRUSSEL • Gerichte selectie op vaardigheden en diploma • Vaardigheden worden bevestigd door een referentie-check VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Brussel brussel@konvert.be www.konvert.be BECI - Brussel metropool - april 2017 25 © R.T.
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BEDRIJFSFINANCIERING De beurs wenst zich KMO-vriendelijker op te stellen De beurs en de KMO’s: twee onverenigbare werelden, op het eerste gezicht. Een paar kortstondige successen in de jaren 2000 uitgezonderd, slaagden de ‘vereenvoudigde’ markten van Euronext Brussel (Alternext of de Vrije Markt) er niet in zich voldoende te ontwikkelen. Nochtans kan de beurs, als voorganger van crowdfunding, een interessante financieringsbron zijn voor groeiende KMO’s. Zeker nu, want ze doet haar best om toegankelijker te worden. A ain Baetens, Listingdirecteur van Euronext Brussels (belast met de beursintroducties), geeft toe dat de beurs en de Belgische KMO’s niet noodzakelijk dikke vrienden zijn. In het Brusselse Gewest vormt het digitale kantoor Emakina een van de zeldzame uitzonderingen op deze regel. Dit moet dringend veranderen. “Er blijft veel voorlichting nodig, vooral ten opzichte van tussenpersonen als advocaten, auditors, bedrijfsverenigingen en incubatoren van startups.” Euronext sleutelt aan een diepgaande rebranding om ambitieuze KMO’s te sensibiliseren voor de voordelen van een beursintroductie. De vereenvoudigde markten – Alternext en Vrije Markt – zouden zich op die manier aantrekkelijker moeten opstellen voor middelgrote ondernemingen, of zelfs startups. Er zijn al toleranties voorzien: IFRS boekhoudkundige normen zijn niet verplicht en er wordt geen strenge governance opgelegd. Binnenkort komt er misschien ook een herziening van de drempels voor het ‘free float’ kapitaal dat ter beschikking van het publiek moet worden gesteld. De vereenvoudigde markten worden dus nog eenvoudiger: “Dankzij een lichtere procedure kan een onderneming via een technische belegging aan de beurs genoteerd worden, zonder een prospectus uit te geven”, vertelt Alain Baetens. Een beursintroductie via een privé belegging (door minstens drie professionele investeerders die niet betrokken zijn bij het beheer van de onderneming) was al mogelijk. Deze snellere formule (drie tot vier maanden voor de voorbereiding van de IPO, tegen vier tot negen maanden voor een openstelling voor het publiek) heeft 26 BECI - Brussel metropool - april 2017 Alain Baetens (Euronext Brussels) de doelgroep blijkbaar nooit aangesproken. “We stellen teleurgesteld vast dat dit financieringsmiddel heel weinig bekend blijft, hoewel het een referentieprijs voorlegt aan potentiële nieuwe investeerders.” Brussel als startpunt Naast het nieuwe aanbod, ontwikkelt de beurs een nieuwe aanpak van haar ‘klanten’. “Wij gaan vooral focussen op de spelers en coaches rond ondernemerschap. Die mensen hebben een goede kennis van de financiële stelsels en zullen onze diensten promoten”, aldus Alain Baetens. “Het zal allemaal in Brussel beginnen, want de technologische sector doorstaat er een sterke groeifase. Hiervan getuigen het aantal startups en de omvang van bepaalde fondsenwervingen. Een andere mogelijke doelgroep zijn de sterk groeiende familiebedrijven, die in Brussel vrij talrijk zijn.” Olivier Fabes © Reporters © R.T. Beursnotering: verzinsels en waarheden • “Te duur”, krijgen ondernemers vaak te horen. “Een introductie aan de beurs valt te vergelijken met een investering in marketing: de onderneming krijgt niet alleen groeikapitaal maar wint ook aan zichtbaarheid. De beurs is geruststellend voor de klanten, het personeel en de leveranciers”, antwoordt Alain Baetens. Frédéric Desonnay (Emakina Group) Emakina gebruikt de beurs om te groeien Deze stap heeft Emakina ruim 10 jaar geleden al gezet. De Brusselse KMO werd in 2006 tot Alternext toegelaten en is ondertussen doorgegroeid tot een zelfstandige internationale groep die 800 personen tewerkstelt in vijftien kantoren en negen landen. “In de wedloop naar een steeds grotere omvang, eigen aan de digitale sector, werd de omzet van onze groep door 15 vermenigvuldigd”, weet financieel directeur van Emakina Group Frédéric Desonnay. De beursnotering heeft volgens hem gevoelig bijgedragen tot deze groei. “In 2006 was het moeilijker dan vandaag om bankiers of institutionele beleggers te overtuigen in een digitale startup van een vijftigtal mensen te gaan investeren. Via de beurs kregen we extra zichtbaarheid, en die is altijd aardig meegenomen voor een ‘marketing’-bureau. Naast de initiële inbreng van kapitaal heeft de beurs ons geholpen om een extern groeibeleid te voeren, waarbij een redelijk percentage van onze investeringen in de vorm van aandelen werd beloond. Zonder de beursnotering was het in aandelen betaalde gedeelte veel geringer geweest, door een gebrek aan attractiviteit en liquiditeit.” Frédéric Desonnay geeft toe dat de beursintroductie intern veel inspanningen heeft vereist: “Onze beleidsprocessen en governance hebben veel aan nauwgezetheid en transparantie gewonnen. Dat was trouwens absoluut noodzakelijk om sterk te groeien. Daarom hebben we het uitvoerende management en onze raad van bestuur op groepsniveau versterkt. Wij hebben ook geïnvesteerd in een geïntegreerde software voor beheer, reporting en verkoop. Hiermee konden we een doeltreffende interne controle uitoefenen.” Toch voegt hij eraan toe dat de Alternext markt een soepeler reglementering biedt dan de grotere Euronext (een publicatie om de zes maanden eerder dan elk kwartaal , bijvoorbeeld). De kosten zijn dan ook redelijker voor een KMO. Meer voordelen dan verplichtingen Of de beursintroductie de fundamenten van de onderneming heeft gewijzigd? “Niet echt”, antwoordt Frédéric Desonnay. “Integendeel zelfs: meer dan ooit hebben de oprichters en de vroege managers de touwtjes in de handen. Onze externe groei beperkt zich niet tot efficiënte overnames: wij slagen er bovendien in om deze nieuwe structuren te integreren zonder hun waarde te verliezen.” • “De controle ontsnapt mij”. De beurs eist natuurlijk een zekere transparantie, maar misschien niet zo extreem als sommigen beweren (tenminste op de vereenvoudigde markten). Alain Baetens: “Met een beursintroductie biedt u de onderneming een zekere duurzaamheid en de beschikbaarheid van liquide middelen. In dit opzicht heeft een beursintroductie positieve gevolgen voor de oprichters en de investeerders, en per slot van rekening, ook voor de overleving van de onderneming. Anderzijds vereist deze stap een visie op redelijk lange termijn, in tegenstelling tot sommige startup-ondernemers die na drie jaar het schip al willen verlaten.” Vergeet echter niet dat de kosten van een beursintroductie (banken, advocaten, auditors ...) tot maximum 10% van het bijeengebrachte kapitaal kunnen oplopen. “Euronext vertegenwoordigt maximaal 5% van deze kosten.” • “Tijdrovend”. Alain Baetens ontkent dit niet: “Het management moet bereid zijn hier tijd aan te besteden, zonder dat te ervaren als een belemmering van de andere activiteiten. De beurs moet eerder een stimulans zijn.” Voor de verkoop, de marketing, HR enz. Terwijl andere (zoals Spadel of Pairi Daiza) met een zekere weerklank in de media de beurs de rug hebben toegekeerd, is Emakina gebleven. “Het afwegen van de voordelen van een beursnotering tegenover de verplichtingen pleit duidelijk voor het behoud van Emakina Group aan de beurs. Waarom zouden we ze verlaten?” Op zoek naar tussenpersonen Dit voorbeeld zou aanstekelijk moeten zijn. Daarom werkt Euronext Brussels aan de ontwikkeling van een markt van tussenpersonen die KMO’s begeleiden bij hun beursintroductie. “In Frankrijk bestaat er een zeer dynamische markt van een tiental ‘brokers’ die beursnoteringen vergemakkelijken voor ondernemingen met minder dan 10 miljoen euro omzet”, zegt Alain Baetens. Ook de Brusselse instelling is van plan om diensten aan te bieden om het management voor te bereiden en om de bestuurders van een KMO te helpen een geloofwaardig dossier voor te leggen bij de bank. Laten we hopen dat Emakina er binnenkort wat gezelschap bijkrijgt, binnen een instelling die al geruime tijd het wat ouderwetse prestige van het Beurspaleis heeft verlaten om haar intrek te nemen in een moderne open ruimte vlakbij Brussel-Centraal. En naast startup-incubator Co.station. Een sterk symbool. ● BECI - Brussel metropool - april 2017 27 © R.T.
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Op zoek naar een witte raaf voor uw onderneming? Met de IBO IN BEDRIJFSVERBAND vormt u zelf een toekomstige medewerk(st)er voor het gezochte beroepsprofiel. Concreet : Bruxelles Formation, de onderneming en de stagiair(e) ondertekenen een contract dat een vormingsplan inhoudt. Tijdens de opleiding betaalt de werkgever een vormingsvergoeding, waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair. Deze vergoeding is gelijk aan het brutosalaris dat voorzien is voor deze functie in de onderneming. De RSZ bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden er wel van afgetrokken. Belangstelling voor deze formule ? Contacteer de “Service Relations Entreprises” telefonisch op het nummer 02 371 74 81. Of per e-mail : fpie@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be UNION EUROPÉENNE Fonds social européen Voor welke werkgevers ? Privé en openbare sector, vrije beroepen, vzw’s. Doelgroep : de toekomstige medewerk(st)er moet bij Actiris ingeschreven zijn. Duur van de IBO in bedrijfsverband : van 1 tot 6 maanden. Na afloop van de IBO schakelt de stagiair over naar een arbeidsovereenkomst die minstens even lang duurt als de vorming. Bruxelles Formation : meer IBO’s in bedrijfsverband Het Vormingsplan 2020 ‘Qualifier les Bruxellois pour l’emploi’ dat de Brusselse regering en de Franse Gemeenschapscommissie in december goedkeurden, wil vooral ‘meer en beter kwalificeren’. Het plan voorziet o.a. meer plaatsen voor een individuele beroepsopleiding (IBO) in bedrijfsverband. Mevrouw Olivia P’tito, directeur-generaal van Bruxelles Formation, spoort de werkgevers aan. Waaruit bestaat een IBO in bedrijfsverband ? Een driehoeksrelatie tussen de stagiair, de openbare of privé-onderneming en Bruxelles Formation valideert het opleidingsplan. Het traject bestaat uit twee periodes van 1 tot 6 maanden. De opleiding en het daaropvolgende arbeidscontract hebben dezelfde duur. De stagiair krijgt altijd de begeleiding van een referentiepersoon binnen de onderneming. De coaching begint stroomopwaarts, met een follow-up van de stagiair doorheen het proces, om alles optimaal te laten verlopen. De werkgever staat er niet alleen voor. De stagiair ook niet. De overheidsdienst zorgt voor een succesvolle arbeidsrelatie met, op het einde van het parcours, een vacature vertrouwen. De tijd die hieraan in het begin wordt besteed, werpt daarna zijn vruchten af. Investeren in vorming draagt bij tot de concurrentiekracht en de prestaties. De werkgever betaalt een vormingsvergoeding, waarvan het bedrag afhangt van de situatie van de stagiair. Deze vergoeding is gelijk aan het brutosalaris dat voorzien is voor deze functie in de onderneming. De RSZ bijdragen en de sociale inkomsten van de persoon worden er wel van afgetrokken Heeft de formule haar degelijkheid bewezen ? Zulke IBO’s bestaan al ruim 20 jaar. Meer dan 80% van de personen die het proces volledig doorlopen, blijft in de onderneming of tekent daarna een arbeidscontract voor onbepaalde tijd. In 2015 hadden we ongeveer 1.500 IBO’s. En meer dan 1.600 in 2016. Met het nieuwe Vormingsplan beogen we 2.500 IBO’s in bedrijfsverband tegen 2020. Overheidsdiensten en ondernemingen die zich samen inzetten om jonge en minder jonge werkzoekenden aan een baan te helpen, leveren resultaten op. Maar laten we bescheiden blijven: we staan voor een enorme uitdaging.. Wat zijn de voordelen voor de werkgevers ? Bruxelles Formation stelt kandidaten voor die aan de behoeften beantwoorden. Maar de werkgever kan ze ook zelf kiezen. Hij neemt de tijd die hij nodig acht om de stagiair(e) de bedrijfseigen werkmethodes aan te leren. Het belang van de opleiding bij het begin van de werkrelatie wordt vaak onderschat, terwijl ze de basis vormt van een duurzaam Wat is het profiel van de stagiairs ? Wij hanteren geen criteria van leeftijd of opleiding. De stagiairs hebben vaak een diploma van het hoger middelbaar onderwijs, soms zelfs van het hoger onderwijs (maar niet steeds met een erkend diploma). We zien een evenwichtige verdeling tussen de jongeren (< 25 jaar) en de leeftijdsklassen 25-29 en 30-44. Globaal richten die mensen zich naar handel en verkoop, management, administratieve beroepen en nieuwe technologieën. Wanneer de deuren van een onderneming opengaan, krijgen de stagiairs de kans om hun vaardigheden aan te tonen. Vooral in Brussel is dit belangrijk omdat de jonge en minder jonge werkzoekenden er zowel familiaal als sociaal geen voldoende netwerk hebben ontwikkeld. Een deel van de bevolking, dat wel bekwaamheden bezit maar niet noodzakelijk een erkend diploma, krijgt nog steeds te weinig aandacht. We hebben hier ook mensen die in het buitenland hebben gestudeerd, hier een opleiding hebben gevolgd en dus aan een onderneming veel te bieden hebben. De IBO in bedrijfsverband brengt mensen samen die elkaar anders nooit hadden ontmoet. Deze win-win formule is heel nuttig om de witte raaf te vinden die anders onopgemerkt zou blijven. Mogen we dit enigszins vergelijken met het Duitse vormingsmodel ? In 2015 heb ik deelgenomen aan de Koninklijke missie in Duitsland om de IBO in bedrijfsverband daar te gaan voorstellen en de systemen te vergelijken. In Duitsland beschikken de ondernemingen die jongeren vanaf 14 of 15 jaar (maar ook ouder) onthalen, systematisch over specifieke werkplaatsen. De Belgische en Duitse systemen zijn dus verschillend maar de IBO in bedrijfsverband volgt wel een gelijkaardige dynamiek. Ze staat nu bijvoorbeeld voor alle beroepsdomeinen open. Sommige sectoren en arbeidskrachten denken nog niet spontaan aan vorming en opleiding. Bruxelles Formation wil optreden als een partner van de ondernemingen, om via deze weg de groei te bevorderen. De vorming is waardevol. En de opgeleide personen zijn dat eveneens.
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DYNAMIEK STARTER De welzijnswolkjes van Bubble’s Bubble’s is een initiatief van Aurélie Piel. Het organiseert evenementen rond persoonlijk en gemeenschappelijk welzijn en richt zich zowel tot particulieren als tot verenigingen en ondernemingen. Guy Van den Noortgate D e salons en vakbeurzen over welzijn kenden tijdens de afgelopen jaren enige wildgroei en alvast steeds meer succes. Zowel exposant als bezoeker riskeert daar wel een beetje verloren te lopen. Sommige activiteiten rond een precies thema, zoals yoga of feng shui, wekken de indruk dat ze zich uitsluitend tot ingewijden richten. De persoon die een bepaalde wellness-discipline wenst te ontdekken, raakt tijdens zulke evenementen soms de kluts kwijt. Aan de hand van deze vaststelling besliste Aurélie Piel met Bubble’s van wal te steken. Bubble’s organiseert events rond individueel en collectief welzijn voor particulieren, verenigingen en ondernemingen. “De deelnemers komen in een ontmoetingsruimte terecht waar ze de verschillende voorgestelde disciplines ontdekken”, vertelt Aurélie Piel. “De professional en de bezoeker krijgen hier de tijd om elkaar te ontmoeten en van gedachten te wisselen. Voor particulieren gebeurt dit op zondag, een halve dag lang, met vier of vijf workshops rond een thema in verband met welzijn. Het is de bedoeling dat elke deelnemer drie disciplines ontdekt tijdens deze samenkomst van 40 tot 50 personen. Dus een tiental personen per workshop, die een uur duurt.” Bubble’s organiseerde in november zijn eerste event, met als thema ‘Un hiver plein de peps’. De vijf workshops hadden betrekking op yoga, voeding, energiebeheer, zelfkennis door toneel en lichttherapie en zon. In maart vond een tweede event plaats, met als titel ‘Savourez malin’. Een derde editie, met focus op ‘Corps & Âme’, gaat door op 25 juni. Alle informatie vindt u op de Facebookpagina van Bubble’s (bbbsevent). “Deze evenementen vinden plaats in het centrum Champaca, in Elsene, maar voor particulieren zijn ook andere formules mogelijk”, aldus Aurélie Piel. “We kunnen bijvoorbeeld twee workshops voor 8 tot 12 personen organiseren, andere dagen dan op zondag, of op aanvraag.” Voor de bedrijfswereld Bubble’s richt zich ook tot verenigingen en ondernemingen. In april werkt Aurélie samen met Avempace, een nieuwe co-working ruimte voor studenten in de geneeskunde. “En wanneer we bedrijven benaderen, bieden we zinvolle en totaal nieuwe incentive- en teambuilding-formules die bijdragen tot de prestaties van de onderneming.” Vanaf mei werkt Bubble’s met drie formaten, naargelang van het aantal personen en aanvragen: 1) een ganse dag in openlucht, met drie of vier workshops of activiteiten, 2) een halve dag binnen, met twee workshops en 3) op een ongewone plaats, met drie of vier workshops of activiteiten. Aurélie Piel kiest resoluut voor een menselijke dimensie om de belangstellenden de tijd te geven om de vele aspecten van welzijn te ontdekken. Op die manier krijgen ook de professionals meer tijd om hun diensten en/of producten voor te stellen. Naast de ontmoetingen om zich over een bepaald thema te buigen, is er steeds ruimte voor ontdekkingen en gedachtewisseling. Via de diverse workshops krijgen de deelnemers de gelegenheid om diverse activiteiten uit te testen en na te gaan of die aan hun eigen behoeften beantwoorden. In een eerste fase werkt Bubble’s voornamelijk in en rond Brussel. In functie van de aanvragen en de belangstelling na de eerste evenementen, overweegt Aurélie Piel de organisatie van dergelijke events in andere steden van het land. ● Informatie: https://www.facebook.com/bbbsevent/ Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be 30 BECI - Brussel metropool - april 2017 © R.A. ReStart: een ondernemer die opleeft, is er twee waard Met de steun van het Brusselse Gewest en impulse.brussels, lanceerde BECI onlangs een innoverend en in België uniek programma om ondernemers, na een faillissement, te helpen een nieuwe start te nemen. ReStart wil dit jaar 80 ‘restarters’ individueel coachen. Olivier Fabes “ E en mislukking maakt u sterk voor zover u lering trekt uit de ervaringen. U begaat trouwens zelden tweemaal dezelfde fout.” Niemand zal Didier Gosuin tegenspreken. Toch betreurt de Brusselse minister van economie dat “veel ondernemers moeizaam herstellen van een trauma en dat er voor het concept van mislukking nog geen plaats bestaat in onze Europese ondernemerscultuur, in tegenstelling tot de Angelsaksische landen.” Volgens een Duitse studie, gepubliceerd in 2010, zou het percentage herstartende ondernemers in Europa variëren van 3 tot 8 %, terwijl dat cijfer rond de 25% ligt in de Verenigde Staten. Om een ondernemerschap van de tweede kans te bevorderen, lanceerde de minister op 9 maart het BECI programma reStart – conform de Small Business Act van de Brusselse regering. In Brussel is een dergelijke tweede kans van groot belang, want er worden in de hoofdstad proportioneel meer bedrijven opgericht dan waar dan ook het land, met als gevolg dat het aantal faillissementen er relatief hoger ligt. reStart ontvangt van het Brusselse Gewest 75% van zijn financiering en krijgt operationele steun van impulse.brussels (mede dankzij het gratis nummer 1819). BECI coördineert dit uniek initiatief in België om de wederopleving te begeBECI - Brussel metropool - april 2017 31 © Thinkstock
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DYNAMIEK BECI reStart: praktische informatie leiden van bedrijfsleiders die failliet zijn gegaan of die een ondernemersactiviteit hebben stopgezet. Het project beschikt BECI reStart volgt het voorbeeld van gelijkaardige initiatieven, onder andere in Frankrijk, waar ‘60.000 Rebonds’ sinds 2012 precies zoveel ondernemers heeft geholpen bij de opstart van een nieuw avontuur. over ongeveer 130.000 euro budget om, via een netwerk van coaches en een aantal voordrachten, deze ongelukkige ondernemers persoonlijk en professioneel te ondersteunen. Ook wordt gesleuteld aan de perceptie van een mislukking in onze samenleving. Het programma volgt het voorbeeld van gelijkaardige initiatieven, onder andere in Frankrijk, waar de vrijwillige organisatie ‘60.000 Rebonds’ sinds 2012 precies zoveel ondernemers heeft geholpen bij de opstart van een nieuw avontuur na een faillissement, nadat ze lering hadden getrokken uit het verleden. In België (meer in Vlaanderen dan in Wallonië) zien we vooral sensibiliseringsconferenties als Failing Forward of de informele (en typisch Amerikaanse) Fuckup Nights. Ze promoten de uitwisseling van (slechte) ervaringen tussen oprichters van startups en dragen bij tot een evolutie van de mentaliteit. Een sociaal-economisch vraagstuk Fijn dat de overheid (eindelijk) inziet hoe belangrijk de wederopleving van een ondernemer wel kan zijn, op sociaal vlak (bescherming en creatie van banen) en voor de economie (sterkere ondernemingen dragen meer bij tot het BBP). Tijdens de afgelopen jaren heeft BECI een aantal diagnoses vergeleken aan de hand van focusgroepen met gefailleerde ondernemers en werkgroepen met deskundigen (rechters in handelszaken, advocaten, gerechtsdeurwaarders, accountants, fiscalisten …). Uit deze besprekingen blijkt dat ondernemingen die na een eerste faillissement werden opgericht, succesvoller en duurzamer zijn dan het gemiddelde van de startups. Een ondernemer die een nieuwe start neemt, is er dus twee waard. Het reStart programma zet een eerste stap naar minder stigmatisering van de gefailleerde ondernemer, op sociaal vlak uiteraard, maar ook financieel, want een van de grootste hindernissen voor een gefailleerde onderneming blijft de toegang tot bankkrediet. Naast psychologische steun focust het programma op de hulp aan oplevende ondernemers die financiering zoeken. Globaal promoot BECI reStart alle initiatieven die bijdragen tot een betere juridische, financiële en sociale omgeving, onder andere wat betreft de afsluiting van de faillissementsprocedure. Opleven betekent lering trekken uit het verleden, maar ook een nieuwe levensfase aanbreken. ● Meer informatie? Eric Vanden Bemden, adviseur reStart: +32 2 563 68 56 ; evb@beci.be. www.facebook.com/becirestart 32 BECI - Brussel metropool - april 2017 In 2017 streeft het programma reStart de volgende doelstellingen na: • De organisatie van 3 conferenties voor het grote publiek (met inbegrip van de conferentie van 9 maart, voor meer dan 120 personen); • De organisatie van 5 ‘restart’ workshops over economische veerkracht; • De overkoepeling van al deze evenementen door informatiesessies om de twee weken, samen met de Starter dienst van BECI; • De individuele begeleiding van 80 ‘restarter’ ondernemers door een coach (7 x 1u30); • Een diagnose van het ondernemersprofiel van elke restarter; • Een mentor en het advies van consultants (maximaal drie afspraken van één uur) voor ondernemers die een nieuwe activiteit van stapel willen laten lopen; • Gezamenlijke technische workshops waar restarters hun nieuw project voorstellen aan een panel van deskundigen (advocaat, boekhouder, deskundigen in strategie en marketing); • Verscheidene opleidingen in functie van de specifieke behoeften van elke ondernemer. Restarters worden nadien doorverwezen naar de Starter dienst van BECI als ze extra begeleiding nodig hebben voor het opstellen van een businessplan, voor juridische stappen enzovoort. Voor wie? Ondernemers nemen gratis deel aan reStart. De individuele begeleiding gaat echter met een aantal voorwaarden gepaard: • De ondernemer heeft tijdens de afgelopen 24 maanden een aangifte van faillissement ingediend; of de onderneming werd in liquidatie gesteld bij de handelsrechtbank; of de zaak ondergaat een procedure van gerechtelijke reorganisatie; • De sociale zetel moet in het Brusselse Gewest zijn gevestigd of de persoon moet er gedomicilieerd zijn; • De ondernemer wil opleven en aanvaardt de voorgestelde begeleiding; • Er wordt geen sector uitgesloten (behalve de sectoren die algemeen geen recht hebben overheidssteun). De begeleiding is mogelijk, ongeacht of de ondernemer al dan niet een nieuw project heeft bedacht en of dit te maken heeft met ondernemerschap of een andere formule (werk in loondienst). Een ondernemersproject vertoont dezelfde eigenheden als een zelfstandige activiteit: de oprichting of de overname van een onderneming, een franchise, een vrij beroep enz. Om de begeleiding zo efficiënt mogelijk te laten verlopen, organiseert BECI een eerste evaluatie van de ondernemers na het faillissement (aan sommigen wordt een andere richting aanbevolen). Daarop volgt een geïndividualiseerd gesprek. De weerhouden ondernemers krijgen toegang tot een begeleidingsprogramma en worden van meet af aan als oplevende ondernemers beschouwd. MOBILITEIT Drie vooroordelen over elektrische wagens Elk jaar rijden er steeds meer elektrische wagens op onze wegen. Toch zijn er een aantal vooroordelen die tal van automobilisten tegenhouden om voor dit ecologische alternatief te kiezen. Wij weerleggen er drie! 1. Elektrische wagens hebben onvoldoende rijbereik Een jaar geleden hield dit argument nog steek, maar de technologie is sindsdien sterk geëvolueerd. Met verschillende modellen kunt u vandaag zo’n 250 kilometer afleggen na slechts één laadbeurt. “De Renault ZOE van 40 kWh rijdt zelfs al meer dan 300 kilometer”, vertelt Ward Bosmans, Sustainable Mobility bij Engie Electrabel. “Met een Hyundai Ioniq of een Nissan Leaf kun je 250 kilometer afleggen. En dat is ruim voldoende als u weet dat het gemiddelde woon-werktraject van de Belgen 15,7 kilometer is en dat minder dan 10% van de elektrische voertuigen dagelijks meer dan 250 kilometer aflegt.” Stel dat de wagen bovendien helemaal opgeladen is telkens u de motor start, dan hoeft u onderweg zelfs niet te stoppen voor een laadbeurt. 2. Er zijn weinig laadpalen Volgens een Europese richtlijn moeten er tegen 2020 in België 21 000 openbare laadpunten zijn. Volgens de Belgische afdeling van het Europese netwerk van de sector van elektrische wagens telt ons land er op dit moment ongeveer 1 000, waarvan 50 snelle laadpalen (die de batterij voor 80% opladen in een half uur) op de belangrijkste autosnelwegen. “Uw wagen opladen gaat ook makkelijker dan vroeger. Dat komt omdat steeds meer bedrijven, tankstations, hotels, restaurants en gemeentes zelf laadpalen installeerden”, zegt Ward Bosmans opgetogen. 3. Een elektrische wagen is duurder De prijs van een elektrisch voertuig ligt hoger dan die van een ‘traditionele’ wagen, maar u mag niet vergeten dat een elektrische wagen voor bedrijven voor 120% aftrekbaar is. In Vlaanderen zijn elektrische wagens bovendien vrijgesteld van belasting op de inverkeerstelling (BIV) en verkeersbelasting tot in 2020. In Wallonië en in Brussel wordt de BIV berekend op basis van het vermogen van het voertuig en de verkeersbelasting wordt beperkt tot het minimumbedrag. “Daarnaast kost 100 kilometer rijden slechts 2 euro, dat is een derde van de prijs van benzine of diesel!” voegt Ward Bosmans toe. 100 kilometer rijden kost slechts 2 euro, dat is een derde van de prijs van benzine of diesel! Ward Bosmans, Sustainable Mobility bij Engie Electrabel Wilt u een elektrische wagen kopen als particulier? In Vlaanderen kunt u dankzij de geldende premie tot 4 000 euro besparen op de aankoopprijs. Zo koopt u al een elektrische wagen voor 15 000 euro (een Nissan Leaf). De 120% aftrekbaarheid geldt echter niet voor particulieren. ● Meer weten? Download “Uw gids om uw elektrische wagen te kiezen en thuis of op het werk op te laden” via www.engie-electrabel.be/mobilitygids. BECI - Brussel metropool - april 2017 33
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DYNAMIEK Summer Workshops: een gezondheidskuur tijdens de zomer Hebt u er ook moeite mee dat de bedrijfswereld tijdens de vakantie op een laag pitje draait? Dan zult u zeker het nieuwe initiatief van BECI waarderen: het richt zich tot alle ondernemers die leergierig zijn, die willen blijven groeien en die werk nooit als een karwei beschouwen. Patricia Mignone D e gewoonte om de activiteit terug te schroeven wanneer de kinderen met vakantie zijn, vinden wij niet alleen vreemd, maar ook belemmerend voor ons bedrijfsleven. Drie maand per jaar op een laag pitje! Weer typisch Belgisch! Dit is verschrikkelijk frustrerend en bovendien moeilijk te rechtvaardigen, want ondernemers snakken waarschijnlijk veel minder naar vakantie dan leerkrachten of loontrekkenden. Ze ondergaan zeker evenveel stress, maar het verschil ligt in een zinvolle activiteit, uitdagingen, passie en motivatie. Daarom hebben veel ondernemers een serieus probleem met deze langdurige periodes van versuffing, die zinloos afhangen van de jaarindeling in het onderwijs. Daar komen de Summer Workshops! Ook bij BECI heerst er in de zomer een zekere sloomheid. Daarom toverde het duo Pierre Guilbert/Frederik Leloup een geweldig idee uit zijn hoed: een samenkomst tijdens de laatste twee weken van augustus om een nog sterker groeijaar voor uw onderneming voor te bereiden, met de klemtoon op de voornaamste dimensie: de mens. Zonder de inzet van onze medewerkers staan wij, als ondernemers, nergens – en ons bedrijf geraakt niet van de grond. Ziekteverzuim, presenteïsme, turnover, engagement, productiviteit … Ligt u daarvan wakker? Zo ja, dan zijn de Summer Workshops echt iets voor u. Pierre Guilbert ziet heel duidelijk waar hij naartoe wil (en hij weet van wanten: hij heeft zelf een onderneming opgericht en doen groeien aan de hand van de principes die hij vandaag tijdens zijn workshops toelicht): in amper drie of vijf dagen integreert u een nieuwe visie en nieuwe praktijken waardoor 100% van uw beroepsgesprekken een bron van motivatie worden. Ambitieus? Jazeker, maar ook realistisch, want bewezen! Meer vragen we niet, nietwaar? Het getuigenis hierbij spreekt trouwens boekdelen. Eén ambitie, drie benaderingen De Summer Workshops beogen vooral een vlottere communicatie en people management binnen uw bedrijf. Wij weten uit ervaring dat een gebrekkige communicatie een verlies aan betrokkenheid veroorzaakt, of zelfs sabotage. Een vlotte communicatie die de medewerkers informeert en bij de dagelijkse situatie betrekt, zorgt voor engagement: precies wat de onderneming nodig heeft om haar ambities waar te maken. Wilt u leren hoe u alles aan uw medewerkers zult durven zeggen? Wilt u technieken aanleren om vertrouwen te hebben in uw N-1’s? Wenst u de vier stimulansen van motivatie in het dagelijkse beleid te integreren? Wilt u de interne communicatie onder de knie te krijgen om een echte teamspirit 34 BECI - Brussel metropool - april 2017 tot stand te brengen en de beoogde resultaten te bereiken? Pierre en Frederik nodigen u uit op een super dynamisch ontbijt om concreet kennis te maken met deze concepten en de formule te kiezen die bij uw agenda past. Ze hebben alles voorzien om uw aanwezigheid mogelijk te maken: de datums van deze ontbijtvergaderingen zijn bijzonder flexibel gepland. De voertaal van deze activiteit is Frans, maar u bent natuurlijk van harte welkom. Belangstelling? Stuur een e-mail aan cosolutions@beci. be of schrijf u in door deze QR code in te scannen. In beide gevallen komt u in contact met Simon Sarrasin, die Frederik Leloup bijstaat. ● “Pierre heeft het Wijkgezondheidscentrum van Doornik gered. Het stond op instorten. Hij heeft een structuur en een directie opgebouwd, wat in feite niet tot onze bedrijfscultuur hoorde, want wij werkten voornamelijk met zelfgestuurde organisaties. Als die mensen er vandaag nog zijn en er nog steeds werkzaam zijn, dan hebben we dit aan Pierre te danken.” “Ik weet niet of het gezondheidscentrum deze koerswijziging had kunnen uitvoeren en overleven, als hij er niet was geweest.” Serge Perreau, coördinator van de wijkgezondheidscentra, in Brussel. © Image by StockUnlimited De Business Mediation Summit nam eind januari plaats te Brussel. BUSINESS MEDIATION SUMMIT Bemiddeling zorgt voor ongekende creatieve energie Juridische adviseurs wijzen bedrijfsleiders nog te weinig op de mogelijkheden van bemiddeling bij geschillen. Is dit te wijten aan een tunnelvisie, een aversie tegen verandering of een gebrek aan kennis? Enkele deelnemers aan de jongste Business Mediation Summit (BMS) geven hun mening. Peter Van Dyck E en lans breken voor bemiddeling, als alternatief voor een tijdrovende en geldopslorpende rechtszaak om een geschil te beslechten: dat was eens te meer de betrachting van de vierde editie van de Business Mediation Summit die eind januari in Brussel plaatsvond. Met enkele van de sprekers daar – Pierre Schaubroeck (voorzitter van organisator bMediation), Patrick Van Leynseele (bemiddelaar en advocaat-vennoot bij Daldewolf) en Inge Geerdens (CEO van IT-bedrijf CVWarehouse) – kaartten we na over de ideeën die er aan de oppervlakte kwamen. Op de BMS stelde Vlerick Business School een enquête voor die de kloof tussen de bedrijfsleiders en hun juridische adviseurs blootlegde. Inge Geerdens, al 15 jaar ondernemer, schrok van de bevindingen. “Ik stond er versteld van dat juristen zo weinig vanuit het standpunt van de ondernemer denken. Deze laatste is er niet mee gediend dat er veel commotie rond geschillen wordt gemaakt en wil zo weinig mogelijk tijd en energie verspillen. De adviseurs blijken daar gek genoeg niet van doordrongen.” Misschien is die houding van juristen te wijten aan een zekere tunnelvisie? “Als ondernemer heb je het voordeel dat je met zoveel mensen rekening moet houden – medewerkers, klanten, potentiële klanten – dat je haast vanzelf verschillende visies meekrijgt”, stelt Inge Geerdens. Ook het gebrek aan verantwoordelijkheidszin bij adviseurs dat uit het Vlerick onderzoek bleek, verbaasde haar. “Dat ze er vanuit gaan dat wij als ondernemers alles – dus ook de mogelijkheden van bemiddeling – maar moeten weten, is onvoorstelbaar. Ik dacht dat zij er waren om ons te informeren.” Zij zou het stuitend vinden, mochten juridische adviseurs eerder voor gerechtelijke procedures kiezen omdat ze aan hun eigen factuur denken. Patrick Van Leynseele geeft haar gelijk. “Wie van oordeel is dat bij bemiddeling een conflict te snel opgelost is en dit hem bijgevolg te weinig uurloon opbrengt, is zeer kortzichtig. Een advocaat die op lange termijn denkt, zal argumenteren dat duurzame oplossingen tot tevreden klanten leiden.” Verstoppertje Van Leynseele kan weinig begrip opbrengen voor bedrijfsjuristen die zich verschuilen achter de eindverantwoordelijkheid van de CEO. “Ik heb veel contact met juridische departementen van bedrijven en krijg helaas de indruk dat juristen vaak naar de anderen kijken – je zou bijna van een paraplupolitiek kunnen spreken. Ook advocaten durven weleens verstoppertje te spelen.” Ondernemers hebben niets aan onduidelijke adviezen. Als een jurist geen stelling wil innemen en de ondernemer heeft te weinig kennis van zaken om de consequenties van een beslissing in te schatten, komt men geen stap vooruit. “Toen ik nog bedrijfsjurist was, kreeg ik effectief te maken met advocaten die drie mogelijkheden op een rijtje zetten en van mening waren dat de klant het maar moest uitzoeken”, vertelt Pierre Schaubroeck. “Wat onze juridische afdeling dan deed, was alle voor- en nadelen van elke optie onder de loep nemen. Vaak was er niet één oplossing die er bovenuit stak – geen enkele was 100 procent zonder risico. Het criterium dat ik hanteerde om mijn werkgever te adviseren, was: welke optie draagt de minste kans in zich om later juridisch in nesten te komen? De bedrijfsjurist wordt geacht het bedrijf door en door te kennen. Uiteraard is het de bedrijfsleider die de eindbeslissing neemt, maar in werkelijkheid gaat daar een overleg met de jurist aan vooraf en draait het dus om een consensus.” BECI - Brussel metropool - april 2017 35 © Studio Dann
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DYNAMIEK Principekwestie Op zoek naar een verklaring voor de diepe kloof, ziet de voorzitter van bMediation, naast de al vermelde foute attitude, ook veel onwetendheid. “Zowel bedrijfsleiders als adviseurs zijn onvoldoende bekend met het bemiddelingsinstrument. Negotiatie, rechtbank en arbitrage zijn de enige middelen die ze kennen om een conflict op te lossen.” Onbekend is onbemind, zegt ook Patrick Van Leynseele. “Het concept bemiddeling is wellicht wel gekend, maar men weet niet het fijne van hoe het precies functioneert. Niet alleen in de bedrijfswereld, maar ook in de advocatuur beseffen te weinig mensen welke perspectieven bemiddeling biedt.“ In een bemiddeling houd je als betrokken partij de controle, wat in de rechtbank niet het geval is. In België durven advocaten hun klant weleens aan te raden niet bij de zitting aanwezig te zijn. Onder het mom dat dit toch maar tijdverlies is, maar in werkelijkheid komt het erop neer dat ze liever geen pottenkijkers hebben. Bij een bemiddeling is de bedrijfsleider altijd present. “Volgens mij speelt bij sommige advocaten eerder een aversie tegen verandering”, meent Pierre Schaubroeck. Er zijn nog altijd bedrijven die vanaf het ogenblik dat er iets misloopt hun advocaat de opdracht geven om de rechter te laten tussenkomen. Soms omdat in hun sector – bijvoorbeeld die van verzekeringsmaatschappijen – bemiddeling weinig gebruikelijk is, soms omdat men oordeelt dat het een principekwestie is (als medewerkers van je bedrijf aangevallen worden, kan je dat niet over je kant laten gaan). “Bij een inbreuk op je Pierre Schaubroeck intellectuele eigendom ben je bijna genoodzaakt om een rechtszaak aan te spannen”, geeft Pierre Schaubroeck als voorbeeld. “Je bent het aan je jezelf verplicht om je merk of patent te verdedigen. Maar zelfs dan kan je nog altijd gaan negotiëren. Bemiddeling kan ook een uitweg bieden als je in een gerechtelijke procedure zit. Zelfs als er al een dagvaarding is geweest, kun je op een gegeven moment het roer omgooien en bemiddeling proberen.” Minder vijandig Toen Inge Geerdens na de BMS een bevriend advocaat aansprak over bemiddeling, reageerde die: “Dat doen wij de helft van de tijd al: proberen een oplossing te vinden zonder de rechtbank, maar dan niet onder de noemer mediation.” Patrick Van Leynseele vangt dergelijke opmerkingen ook geregeld op. “Mediation is niets anders dan onderhandelen met bijstand van een neutrale derde. Ik ken heel wat advocaten die stellen dat ze geen bemiddeling nodig hebben. In het milieu van werkgevers en werknemers heb je gespecialiseerde advocaten die elkaar goed kennen en vertrouwen en daardoor vlot kunnen onderhandelen. Die hebben effectief vaak geen 36 BECI - Brussel metropool - april 2017 onafhankelijke buitenstaander nodig om een correct akkoord te bereiken.” Inge Geerdens Niettemin is Van Leynseele ervan overtuigd dat advocaten de deugden van bemiddeling pas kunnen kennen als ze er zelf één hebben meegemaakt. “Anders besef je niet wat het kan bijbrengen. Ik ben als bemiddelaar vaak bij conflicten betrokken waarbij beide partijen met hun advocaten al hadden geprobeerd om te onderhandelen. Zonder succes. Dankzij bemiddeling komt er uiteindelijk toch een oplossing uit de bus. Bemiddeling brengt een dynamiek op gang die mensen anders naar de zaken doet kijken en hen minder vijandig doet opstellen.” Pierre Schaubroeck: “Soms is het moeilijk om de twee partijen samen rond de tafel te krijgen omdat de emoties te hoog oplopen. In zo’n geval bestaat de toegevoegde waarde van een bemiddelaar eruit dat hij de zaken met een zekere afstand kan bekijken. Er ontrolt zich een subtiel scenario waar de psychologie een rol in speelt. Een bemiddelaar kan geen beslissing nemen of forceren en zolang partijen hun handtekening niet onder een akkoord hebben gezet, kan één van de twee zich terugtrekken en alsnog naar de rechtbank gaan. Dat je een consensus moet bereiken, is een van de grote voordelen van bemiddeling.” Verhelderend rollenspel De neutraliteit van de bemiddelaar moet buiten kijf staan. Hij kiest geen partij. Daar zal hij zich te allen tijde voor behoeden, ook al denkt hij bij zichzelf dat A misschien iets meer gelijk heeft dan B. Hoewel het niet de taak is van de bemiddelaar om een oplossing aan te dragen, merkt Patrick Van Leynseele dat er soms, als de onderhandelingen vast komen te zitten, de expliciete vraag komt of de bemiddelaar niet méér kan doen dan zijn faciliterende opdracht strikt genomen toelaat en een neutraal advies kan leveren. “In het kader van een Internationale Kamer van Koophandel bemiddeling die ik net zelf heb begeleid, verzuchtten de twee partijen na de eerste klassieke bemiddelingsvergadering: ‘We vrezen dat we er zo niet uit gaan geraken. Zou u als bemiddelaar niet kunnen zeggen wat u erover denkt?’. Sommige bemiddelaars zullen daar a priori afkerig tegenover staan, maar als beide partijen het eens zijn over die aanpak, waarom zou ik er dan ‘neen’ tegen zeggen?” Vijftien jaar geleden hoorde Van Leynseele advocaten, van wie je nochtans kon verwachten dat ze goed ingelicht waren, beweren dat bemiddeling zoals arbitrage is. Op zo’n totaal verkeerde inschatting botst hij vandaag niet langer, maar alle begripsverwarringen zijn nog niet uit de wereld. Op het vlak van bewustwording is er dus nog werk aan de winkel. Pierre Schaubroeck vertelt dat een ‘nepbemiddePatrick Van Leynseele © Studio Dann © Studio Dann © Studio Dann DYNAMIEK Wat u moet weten over bemiddeling • Bemiddeling is een vrijwillige en vertrouwelijke procedure om conflicten op lossen waarbij de partijen een beroep doen op een onafhankelijke bemiddelaar. Deze is geen rechter of arbiter, maar een tussenpersoon die de dialoog faciliteert. Hij neemt geen beslissing en legt niets op. • De bemiddeling is een vrijwillig proces. • Het uiteindelijke doel is het bereiken van een akkoord om het geschil af te sluiten. • Als betrokken partij behoud je de controle over het proces. Op de BMS stelde Vlerick Business School een enquête voor die de kloof tussen de bedrijfsleiders en hun juridische adviseurs blootlegde. ling’, georganiseerd tijdens de Mediation Week van de Federale Bemiddelingscommissie in oktober vorig jaar wonderen deed. Een 100-tal gasten in de zaal luisterde eerst naar een theoretische toelichting bij mediation, maar de grote déclic kwam er pas toen twee mensen uit het publiek uitgenodigd werden om deel te nemen aan een rollenspel. Zij kropen in de huid van twee partijen in een dispuut, Patrick Van Leynseele speelde de bemiddelaar. Mentaliteitswijziging Een kentering kan er enkel komen door te tonen hoe bemiddeling werkt en uit te leggen waarom het werkt. “Getuigenissen kunnen helpen”, meent Pierre Schaubroeck. “Wie een bemiddeling achter de rug heeft, wordt vanzelf een ambassadeur. Zelfs als een bemiddeling mislukt, zegt men achteraf dat het nuttig was. En als het wél lukt, merk je hoe krachtig het is als instrument. Een handvol mensen zit een halve dag of soms enkele dagen samen in een ruimte. Je staat er versteld van als je ziet welke creativiteit en welk wederzijds begrip daaruit voortkomt. Er komt verbazend véél creatieve energie los in zo’n zaal.” Dat ambassadeurschap kan een middel zijn om een mentaliteitswijziging te bewerkstelligen. Want wie de Europese statistieken van het aantal ingeleide zaken per jaar per 100 inwoners bestudeert, komt tot de vaststelling dat België na Roemenië de meeste rechtszaken telt. Het contrast met Nederland, dat helemaal onderaan de lijst prijkt, kan niet groter zijn. Van Leynseele: “Een klant van me als advocaat is in conflict met een Nederlands bedrijf. In hun samenwerkingscontract zit een bemiddelingsclausule waarin staat dat als bemiddeling mislukt op arbitrage overgegaan wordt. Een stapsgewijze strategie dus. Mijn klant is van mening dat er al zoveel pogingen tot onderhandeling zijn geweest dat bemiddeling volgens hem geen kans meer maakt. Als believer Georganiseerd door: • Men streeft naar een consensus. Een opgelegd of afgedwongen akkoord leidt meestal niet tot een duurzame oplossing. • Volgens experts is bemiddeling minimaal 10 keer sneller – in 75 procent van de gevallen is het geschil na een paar uur beslecht – en minstens 3 keer goedkoper dan een gerechtelijke procedure. in mediation betreur ik dit, maar anderzijds begrijp ik wel wat mijn klant bedoelt. Wat we nu willen proberen, is de bemiddelingsschakel over te slaan en direct naar arbitrage te stappen, om geen tijd te verliezen. De Nederlanders aan de overkant van de tafel reageren verbaasd. Want we hebben volgens hen nog niet alles geprobeerd! Die houding kan ik alleen maar goedkeuren. Dit illustreert heel goed het verschil in mentaliteit met onze noorderburen.” Voor de switch in mentaliteit wijzen alle drie onze gesprekspartners naar de rol van het onderwijs. Pierre Schaubroeck: “Toen ik rechten studeerde – toegegeven, dit is al lang geleden – kwam bemiddeling nooit ter sprake. Er was zelfs geen vak negotiatie.” Volgens Patrick Van Leynseele, die de universiteiten een beetje volgt, is er nog niet veel veranderd. Een cursus bemiddeling wordt enkel als keuzevak aangeboden. Het idee dat conflicten door de rechtbanken worden beslecht, loopt nog steeds als een rode draad door de opleiding. Inge Geerdens wil de discussie over het onderwijs graag opentrekken. “Zeker nu het ondernemerschap, bijvoorbeeld in de IT-sector, zo hip geworden is. Ik zou het heel handig gevonden hebben, mocht ik als aspirant-ondernemer dit op school meegekregen hebben.” Pierre Schaubroeck wil zelfs nog iets verder gaan. “Dat samenwerken veel meer toekomst biedt dan polariseren en zowel lichamelijk als geestelijk gezonder is voor ons, zou al in het middelbaar onderwijs de boodschap moeten zijn. Als dit algemener op onze scholen naar voor gebracht zou worden, werk je alle begripsverwarring en onwetendheid waar we momenteel mee kampen weg.” ● In samenwerking met: Orde van Vlaamse Balies BECI - Brussel metropool - april 2017 37 © Studio Dann
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DYNAMIEK Uw sociale bijdragen in 2017 De sociale bijdragen die een zelfstandige betaalt, worden in principe berekend op zijn inkomsten van het jaar zelf. Maar hierdoor ontstaat er een probleem: zijn sociale-verzekeringsfonds moet eerst de informatie over zijn inkomsten ontvangen van de belastingdiensten (en dat duurt meestal twee jaar). Om dit op te lossen is er een tussenstap bedacht: zelfstandigen betalen “voorlopige” bijdragen die op hun inkomsten van drie jaar eerder worden berekend. Tulay Kasap H et systeem heeft gevolgen voor zelfstandigen die hun activiteiten stopzetten, bijvoorbeeld omdat ze met pensioen gaan, naar het statuut van loontrekkende overstappen of overlijden. Zij ontvangen na die stopzetting regularisaties. Sociale bijdragen (en de regularisaties ervan) zijn altijd fiscaal aftrekbaar in het jaar waarin ze betaald werden. Ze verkleinen de berekeningsbasis voor de sociale bijdragen van dat jaar. Optimaliseren Als u in 2017 meer inkomsten ontvangt dan in 2014, dan zijn er twee mogelijkheden: ofwel betaalt u (te lage) voorlopige bijdragen en zuivert u het verschil twee jaar later aan via een regularisatie, ofwel betaalt u nu vrijwillig hogere sociale bijdragen. Kiest u voor de tweede mogelijkheid, dan vermijdt u een onprettige verrassing bij de regularisatie in 2019. Maar wat gebeurt er als uw inkomsten lager zijn wanneer u de regularisatie ontvangt, bijvoorbeeld wegens invaliditeit of een langdurige ziekte? U kunt dat jaar immers niet volledig profiteren van de fiscale aftrekbaarheid van de regularisatie. Het antwoord luidt, dat wanneer u in 2017 minder inkomsten ontvangt dan in 2014, u bij uw socialeverzekeringsfonds een (gemotiveerde) aanvraag voor verlaging van uw bijdragen moet indienen. Deze procedure veronderstelt dat bepaalde inkomstenlimieten niet zijn bereikt. En als u vóór 2019 met pensioen gaat? Als u met pensioen gaat, kunt u ervoor kiezen om uw bijdragen die betrekking hebben op het jaar waarin uw pensioen ingaat niet meer te laten regulariseren en dit voor de vorige drie jaar. Hiervoor gelden wel een aantal voorwaarden, onder andere dat u alle beroepsactiviteiten stopzet wanneer u met pensioen gaat. U zou aan deze oplossing de voorkeur kunnen geven als uw loon de vorige drie jaar is gestegen en u geen sociale lasten op dit loon wilt betalen of als u eventuele regularisaties maar moeilijk zou kunnen dragen als gepensioneerde zonder beroepsactiviteit. Maar in dit laatste geval is de fiscale aftrekbaarheid vaak niet optimaal. 38 BECI - Brussel metropool - april 2017 Uw sociale bijdragen door uw vennootschap laten betalen? Of uw vennootschap al dan niet rechtstreeks uw sociale bijdragen betaalt of een identiek bedrag dat u als loon wordt uitgekeerd, maakt geen enkel verschil. Zowel het nettobedrag voor de zelfstandige als de uiteindelijke kosten voor de vennootschap zijn in beide gevallen identiek. Maar de regering heeft aangekondigd dat ze het tarief van de vennootschapsbelasting de volgende jaren wil doen dalen. Dat zou het interessant kunnen maken om in 2017 hogere bijdragen te betalen, zodat ook de aftrekbaarheid in de vennootschap stijgt. Spontaan het eventuele tekort aanzuiveren De meeste sociale-verzekeringsfondsen bieden de mogelijkheid om in 2017 spontaan een extra storting te doen om het eventuele tekort in de sociale bijdragen van 2016 aan te zuiveren. Deze storting is fiscaal aftrekbaar in 2017. U dient op uw overschrijving uitdrukkelijk te vermelden over welk bijdragejaar het gaat (2016). Maar u mag in dat geval geen bijdrageschulden hebben en het jaarlijkse maximumbedrag niet overschrijden. U wint dus beter eerst inlichtingen in over de concrete modaliteiten. ● tkasap@deloitte.com DYNAMIEK Het werk hervatten na een lange afwezigheid: onder welke voorwaarden? Heeft de werkgever het recht om een deeltijdse werkhervatting te weigeren als een werknemer langdurig arbeidsongeschikt is geweest? Hierover een aantal overwegingen, aan de hand van een concreet geval. Thierry Duquesne et Amaury Mechelynck D De terugkeer van een arbeidskracht na een lange arbeidsongeschiktheid heeft voor de onderneming vaak veel weg van een hoofdbreker. Welke houding moet de werkgever aannemen als de medewerker, na een ziekteverzuim van lange duur, aangepaste werktijden vraagt? In welke mate heeft de werkgever het recht om een aangepast werkrooster te weigeren zonder een inbreuk te plegen op de wet van 10 mei 2007, die bepaalde vormen van discriminatie tracht te bestrijden? Deze wet verbiedt namelijk discriminatie op grond van een aantal criteria, waaronder handicap en gezondheidstoestand. aantasten. De rechtbank oordeelde dat niets erop wees dat de tendinitis een duurzame beperking zou veroorzaken. De door de werkneemster voorgelegde medische attesten dekten nooit meer dan twee weken. Na de weigering van halftijds werk had de dame trouwens het werk voltijds hervat en sindsdien geen medische problemen meer vermeld. De Rechtbank wees erop dat, behalve in het geval van een handicap, de werkgever het recht heeft om de halftijdse uitvoering van een voltijds arbeidscontract te weigeren. In dit geval mocht de werkgever een om medische redenen gevraagde deeltijdse arbeidsregeling dus weigeren, zonder zich aan discriminatie schuldig te maken. Thierry Duquesne en Amaury Mechelynck. Over dit vraagstuk moest de Arbeidsrechtbank van Brussel zich, in haar vonnis van 16 september 2016, uitspreken. De zaak betrof een werkneemster belast met encodering. Ze leed aan tendinitis in de pols. Na een langdurige afwezigheid wegens ziekte vroeg ze om het werk te mogen hervatten, maar dan wel deeltijds, om medische redenen. De werkgever weigerde haar verzoek. De werkneemster stelde de zaak in bij de Arbeidsrechtbank van Brussel. Ze voerde wettelijke bepalingen aan die elke werkgever verplichten om redelijke aanpassingen van de werkplek te voorzien, zodat werknemers met een handicap hun activiteiten binnen de onderneming kunnen verderzetten. De wet stelt ook dat de weigering om dergelijke aanpassingen te voorzien, gelijk staat met discriminatie op grond van handicap. Een dergelijke afwijzing kan worden bestraft met de betaling van een vergoeding die ten minste oploopt tot zes maand loon. De werkneemster beweerde dat haar tendinitis als een handicap moest worden beschouwd en dat de werkgever daarom verplicht was in te gaan op haar verzoek om aangepaste werktijden. ‘Duurzame beperking’ De Rechtbank gaf die dame geen gelijk en beschouwde haar tendinitis niet als een handicap. Er is slechts sprake van een handicap wanneer de gezondheidsproblemen van de werknemer zijn beroepsvaardigheden langdurig Het vonnis bevestigt dat de werkgever principieel vrij oordeelt of hij een aanvraag tot deeltijds werk om medische redenen al dan niet aanvaardt. Bij een dergelijke beslissing moet hij wel nagaan of er aanwijzingen zijn dat het gezondheidsprobleem van de werknemer zijn beroepsvaardigheden duurzaam zou kunnen aantasten. Zo ja, riskeert de weigering van deeltijds werk om medische redenen te worden gelijkgesteld met discriminatie van de werknemer. ● Epiloog: een stap verder Net na de weigering van het gevraagde halftijds werk ontsloeg de werkgever de dame op grond van een negatieve beoordeling die mondeling na de werkhervatting had plaatsgevonden. Mag een werkgever één enkele negatieve beoordeling inroepen om een zieke werknemer te ontslaan? Dit wordt een van de talrijke vragen die zullen worden aangekaart tijdens het seminar dat BECI op 24 april organiseert, in samenwerking met het bureau NautaDutilh. Thema van de bijeenkomst: de invloed van arbeidsongeschiktheid op de uitvoering en de verbreking van een arbeidsovereenkomst. Verscheidene aspecten van dit vraagstuk komen aan bod. Waar? BECI, Louizalaan 500, 1050 Brussel Waar? Op 24 april 2017, van 14 tot 17u. Informatie en inschrijvingen: www.beci.be ; trainings@beci.be BECI - Brussel metropool - april 2017 39 © R.T. © R.T.
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DYNAMIEK BRUSSELS WASTE NETWORK Het betere beheer van hulpbronnen Met de steun van het Brussels Waste Network verwezenlijkten Brusselse ondernemingen talrijke toekomstgerichte projecten in domeinen als reverse logistics, de kringloopeconomie, de afschaffing van plasticzakken, 3D-technologie of creatieve tools. We maken de balans op van anderhalf jaar werk. O p 16 februari ontdekte een zeventigtal deelnemers de zes projecten die de steun kregen van het Brussels Waste Network (BWN), naar aanleiding van zijn projectoproep 2015-2017. Dit gebeurde tijdens een slotevent bij Leefmilieu Brussel. De innoverende projecten zullen nieuwe zakelijke activiteiten inspireren of in het leven roepen. De Brusselse economie wordt er duurzamer door. Ze creëert op die manier meer toegevoegde waarde en minder afval. In Brussel produceren de ondernemingen jaarlijks meerdere miljoenen tonnen afval. Komt daar verandering in? Het standpunt van Laurie Verheyen, adviseur kringloopeconomie nomie in de onderneming. Bij de firma Vert d’Iris International, die in Brussel groenten teelt, maakt de ophaal van organisch afval bijvoorbeeld deel uit van het business model. Het afval voedt de productie van compost, voor de bio-landbouw van Vert d’Iris in de moestuinen van Neerpede. De verse producten worden geruild tegen nieuw organisch afval. Een kringloop, dus. Tien vrijwillige horecazaken voegden zich bij dit reverse logistics programma om 6,6 ton organisch afval te valoriseren. Zo ontstond een nieuwe ‘korte keten’ in Brussel. Als een waarachtige pionier worstelde Vert d’Iris zich doorheen alle administratieve en bij BECI en tegelijk coördinatrice van het BWN: “Het vervuiler betaalt-principe zal hoe langer hoe zwaarder doorwegen op de ondernemingen die in deze materies nog geen enkel initiatief hebben genomen: ze mogen facturen verwachten. Innovatie gaat een belangrijke rol spelen. Elke activiteit kan trouwens pionierswerk verrichten. Innovatie is precies wat het Brussels Waste Network dagelijks ondersteunt. Ze is trouwens de reden voor deze oproep tot projecten.” “In zes jaar tijd kwamen geweldige projecten tot stand, dankzij onder andere Agoria, de Brussels Hotels Association, Febelgra of Atrium. De 2015-2017 editie heeft ons aangenaam verrast met een overvloed aan innovatie en creativiteit. Wij hadden samen met het kabinet Fremault en Leefmilieu Brussel beslist de projectoproep eerder tot ondernemingen te richten, en dan vooral specifieke sectoren, met welomschreven doelstellingen. Het resultaat heeft ons aangenaam verrast!” De kringloopeconomie als hoeksteen Alsof dit vanzelfsprekend was, integreerden sommige projecten meteen de beginselen van de lokale kringloopeco40 BECI - Brussel metropool - april 2017 wettelijke stappen (FAVV, milieuvergunning, registratie als afvalophaler enz.) die ergens te maken hadden met zulke innoverende activiteiten. Hiermee was ook de weg geëffend voor toekomstige collega’s. We vermelden hier eveneens het initiatief van de Brusselse startup Tridea : ze wint het afval terug dat uw bedrijf vandaag produceert, om met behulp van 3D printing de voorwerpen te creëren die u morgen met uw klanten en medewerkers zult gebruiken. Dankzij een partnerschap met de Brusselse afvalophaler MCA Recycling slaagde Tridea erin meer dan 8 ton plasticafval te vergaren, sorteren en verwerken tot 3D printingdraad en pellets. Village Partenaire is al langer actief in kringloopeconomie en sensibilisering. De organisatie onderzocht nieuwe mogelijkheden om het afval lokaal te valoriseren. Dit gebeurde aan de hand van sorteercentra voor meerdere afvalstromen, een kippenhok, de productie van compost met een wormenbak, de uitwisseling van stromen tussen huurders, de terugwinning van koffiedik en het hergebruik van grof © Reporters © Reporters DYNAMIEK afval. Dankzij 14 goede praktijken in een handleiding die Village Partenaire samenstelde, kon 2315 kg afval worden vermeden. Dit vertegenwoordigt 23% van de jaarlijkse afvalproductie van het centrum. De handleiding werd in het netwerk van de Brusselse bedrijvencentra verdeeld. Het bewijst dat ons afval goud waard is! Inspiratiebronnen Sommige projecten richten zich tot specifieke sectoren waar bepaalde aspecten van afvalpreventie en -beheer voor verbetering vatbaar blijven. Zo bijvoorbeeld de organisatie van markten, die veel afval produceert. De markt van de Slachthuizen van Anderlecht heeft niet gewacht op de uitspraken van de Gewesten omtrent het gebruik van plasticzakken in handelszaken. Deze belangrijke Brusselse speler heeft al heel wat verwezenlijkt om het milieu te beschermen en lanceerde samen met het BWN een pilootproject om plasticzakken op zijn markt radicaal te bannen. De Slachthuizen creëerden het platform www.propermarkt.be om marktbeheerders meerdere tools aan te reiken en hen te overtuigen om de markt milieuvriendelijker te maken. vaak zeer gevaarlijk afval, en tegelijk de nogal ingewikkelde wetgeving ter zake wat toegankelijker maken. Deze projecten vertonen een grote verscheidenheid aan spelers, activiteitensectoren en afvaltypes, maar ze leggen alle de klemtoon op dezelfde essentiële waarden: een sterke betrokkenheid bij de dagelijkse realiteit in de bedrijfswereld, de wil om grenzen te verzetten en de vastberadenheid om bepaalde gedragingen te veranderen. “Het begrip ‘afval’ deinst terug. Dergelijke projecten dragen bij tot een mentaliteitsverschuiving. Ze leggen de klemtoon op de valorisering van hulpbronnen en de creatie van nieuwe businessmodellen via de ontwikkeling van een kringloopeconomie in Brussel”, besluit Laurie Verheyen. Het BWN blijft de Brusselse ondernemingen sensibiliseren en adviseren. Voor projectoproepen laat het BWN het roer over aan Be Circular, een initiatief van het Gewestelijk Programma voor Kringloopeconomie, dat over veel aanzienlijker financiële middelen zal beschikken (zie artikel op p. 44). ● De sector van de beroepsevenementen kenmerkt zich eveneens door een grote productie van afval. Om de sector te sensibiliseren en tegelijk oplossingen voor te leggen, boog Meeting Professional International (MPI) zich met de hulp van studiebureaus 21 Solutions en Yuzu over dit vraagstuk. MPI organiseerde vier themaworkshops om de ondernemingen te begeleiden en publiceerde, aan de hand daarvan, de handleiding Meeting Go Green. Hierbij is het de bedoeling om de ecologische voetafdruk van de sector drastisch te verminderen dankzij een aantal middelen die een verandering van aanpak vergemakkelijken. In de 24 bladzijden van deze publicatie vindt u boordevol concreet advies, nuttige adressen en innoverende oplossingen om uw evenementen milieuvriendelijker te maken. En dan hebben we nog Traxio (ex-Federauto). De organisatie ontwikkelde een interactief 3D hulpmiddel om garagebedrijven te visualiseren. Hiermee kunnen professionals de afvalvolumes in de werkplaats indijken en nagaan hoe ze deze stoffen, conform de reglementering, best verwerken. De tool wil het beroep sensibiliseren voor een goed beheer van zijn Brussels Waste Network steunt het afvalbeheer Op aandringen van het Brusselse Gewest werd het Brussels Waste Network in samenwerking met BECI in 2010 boven de doopvont gehouden. Met de steun van minister van Milieu Céline Fremault en haar administratie, begeleidt het BWN de Brusselse ondernemingen dagelijks bij de preventie en het beheer van afval en bij de transitie naar de kringloopeconomie. De drie projectoproepen die het BWN in dit opzicht heeft ingesteld, hebben de privésector geholpen om de nieuwe ideeën concreet gestalte te geven. Meer informatie? Laurie Verheyen, adviseur kringloopeconomie: lv@beci.be ; 02 210 01 75 www.brusselswastenetwork.eu BECI - Brussel metropool - april 2017 41 © Reporters © Reporters
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Het Brussels Gewest zet in op fotovoltaïsche energie: NRClick, SolarClick en andere acties Particulieren, bedrijven, overheden… we moeten allemaal onze bijdrage leveren voor een nieuw, duurzaam energiesysteem. Zo werd op 22 februari de aftrap gegeven van twee belangrijke maatregelen voor het Brussels Gewest: SolarClick, een ambitieus programma voor de installatie van fotovoltaïsche zonnepanelen en NRClick, een volledig aanbod van energiediensten. Allebei mikken ze op openbare gebouwen van Brusselse lokale en gewestelijke overheden en moeten ze het Brussels Gewest helpen om zijn doelstellingen inzake energie en klimaat te bereiken, o.a. de verdubbeling van zijn capaciteit voor de productie van hernieuwbare energie tegen 2020. Andere maatregelen, bestemd voor kmo's en particulieren, zullen in de loop van 2017 volgen. ■ SolarClick : fotovoltaïsche energie ontwikkelen Inzake hernieuwbare energie is het potentieel van ons Gewest voor warmtekrachtkoppeling, windenergie en biomassa beperkt. Daarom zet het Brusselse Gewest in op de ontwikkeling van fotovoltaïsche energie. SolarClick beoogt de daken van de gemeentelijke en gewestelijke openbare gebouwen uit te rusten met fotovoltaïsche zonnepanelen. Met SolarClick wordt bijna 85.000 m² aan daken tegen 2020 met fotovoltaïsche zonnepanelen uitgerust. Zo verhoogt het fotovoltaïsch vermogen dat in Brussel momenteel geïnstalleerd is met ongeveer 20%. In ruil voor het ter beschikking stellen van hun dak zullen de Brusselse overheden elektriciteit die door de panelen is geproduceerd voor eigen gebruik ontvangen. Het overschot zal op het netwerk worden gezet om de verliezen van Sibelga te dekken. De gegenereerde groenestroomcertificaten zullen aan het Gewest worden terugbezorgd zodat het project zoveel mogelijk zelfvoorzienend wordt. Dit programma krijgt een budget van 20 miljoen euro, verspreid over 4 jaar (2017-2020). ■ NRClick: het energieverbruik van de gebouwen verminderen Fotovoltaïsche zonnepanelen plaatsen heeft natuurlijk alleen zin wanneer de daken eerst geïsoleerd zijn en het energieverbruik van de gebouwen op de voet gevolgd wordt. Dat is waar NRClick over gaat, met een energieboekhoudingsinstrument, een opdrachtencentrale en verschillende diensten voor analyse en technische interventies. NRClick wil het totale gas- en elektriciteitsverbruik van de openbare gebouwen snel verminderen, respectievelijk met 15% en 5%. Dit programma krijgt een budget van 7 miljoen euro, verspreid over 4 jaar (2017-2020). ■ Aan de slag : Leefmilieu Brussel en Sibelga NRClick is een uitbreiding van de energieboekhoudingsdienst die energienetbeheerder Sibelga sinds 2011 aan de Brusselse gemeenten levert en die reeds zijn doeltreffendheid heeft bewezen. De resultaten ervan hebben hem trouwens een prijs opgeleverd op de Belgian Environment & Energy Awards 2014. De Regering heeft de uitvoering van NRClick en SolarClick, in samenwerking met Leefmilieu Brussel, aan Sibelga toevertrouwd. Op grond van zijn ervaring met performant en rationeel energieverbruik zal Sibelga volledig neutraal de overheden begeleiden en adviseren zodat ze hun voorbeeldrol voor de Brusselaars voluit kunnen spelen. ■ De overheid geeft het voorbeeld Deze eerste acties zijn gericht op de overheden, die worden opgeroepen om het voorbeeld te geven in de energietransitie van het Gewest: ◗ de lokale overheden: de gemeenten, de OCMW's, de politiezones en de verenigingen die ze hebben opgericht of die ze controleren (met uitzondering van de sociale huisvesting, die specifieke steun krijgt voor investeringen in hernieuwbare energie), de crèches, de openbare zwembaden, de culturele centra, ... ◗ de gewestelijke overheden: de gewestelijke autoriteiten (kabinetten en administraties) en de organisaties die hiervan afhankelijk zijn (instellingen van openbaar nut). . ■ Andere toekomstige acties: kmo's en particulieren Deze eerste twee initiatieven voor overheden maken deel uit van een grotere groep van acties die het Gewest wil voeren vóór 2020. Bij deze acties is reeds in de begeleiding (coaching) van kleine en middelgrote ondernemingen voorzien om ze aan te moedigen over te stappen op fotovoltaïsche energie, met de invoering van een specifieke lening om hen toe te laten de startinvestering te doen. Voor de particulieren is eind 2017 de ontwikkeling van een cartografische tool gepland (een soort van Google Maps van Brusselse daken) zodat ze de terugverdientijd van de investering voor het plaatsen van fotovoltaïsche panelen en de hieruit voortvloeiende besparingen kunnen berekenen. Doelstellingen van het Gewest en beschikbare middelen Vandaag de dag produceert het Gewest ongeveer 2% hernieuwbare energie. De regering moet deze productie tegen 2020 verdubbelen tot 4% om haar doelstelling na te komen die voortvloeit uit de Europese verplichtingen. Bovendien heeft het Gewest zich ertoe verbonden om zijn productie van broeikasgassen tegen 2025 met 30% te verminderen. Hiervoor zal een budget van 64 miljoen euro over 4 jaar worden vrijgemaakt om bij alle betrokken actoren fotovoltaïsche energie en energie-efficiëntie te promoten. Dit budget komt van het Klimaatfonds (75 miljoen euro in totaal), ingevoerd in het BWLKE en gefinancierd door het Brusselse deel van de ontvangsten van de verkoop van CO2quota's van de Belgische industrie. Deze som werd gestort na het afsluiten van het “Burden Sharing”-akkoord over de intrabelgische verdeling van de 2020-doelstellingen voor België inzake klimaat en energie. Voor de mede-eigendommen werkt het Gewest aan een typecontract zodat de eigenaars hun productie van hernieuwbare elektriciteit kunnen delen. Meer info over SolarClick en NRClick: ◗ Bij Leefmilieu Brussel : Ariane CATALA, acatala@environnement.brussels , tel. 02/563 41 40 (voor Solarclick) of Julien DONEUX, jdoneux@environnement.brussels, tel. 02 563 43 37 ◗ Bij Sibelga : Thomas RAES, thomas.raes@sibelga.be of 02 549 45 10 of Stéphane GODFRIND, stephane.godfrind@sibelga.be, 02 274 34 95, 02 274 34 95
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DYNAMIEK KRINGLOOPECONOMIE Be Circular 2017 – daar gaan we weer! Wist u dat Brussel als gewest tot de koplopers van de kringloopeconomie behoort? De stad en haar kringloopprogramma ontvingen trouwens de Regional Innovation Award 2016 van de Europese Vereniging van de Regio’s. Om haar ambities te verwezenlijken, lanceerde Brussel onlangs een tweede Be Circular oproep voor projecten. Laura Rebreanu, BECI D e kringloopeconomie stelt het bijzonder goed! De perspectieven die de economische transitie naar een kringloopmodel laat doorschemeren, wekken weliswaar veel belangstelling. Volgens de Europese Commissie zouden afvalpreventie en het hergebruik van hulpmiddelen de Europese ondernemingen jaarlijks tot 600 miljard euro kunnen doen besparen. 30% productiviteitsverhoging bij het gebruik van hulpbronnen tussen nu en 2030 zou het BBP met nagenoeg 1% doen stijgen en tegelijk meer dan 2 miljoen banen creëren. Volgens de ramingen zouden tegen 2030 in Nederland 80.000 nieuwe banen ontstaan en in Frankrijk tot 800.000 VTE. In België verwacht Agoria, de federatie van de technologische industrie, 10.000 tot 20.000 extra banen in de Belgische nijverheid dankzij de kringloopeconomie. De doorbraak van dit nieuw productie- en consumptiemodel laat zich dus niet tot nieuwe kansen herleiden: deze evolutie is gewoon een noodzaak. Dat had Brussel goed door toen de stad in 2016 het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie boven de doopvont hield. Dit initiatief van de kabinetten Gosuin (Economie), Fremault (Milieu) en Laanan (Afvalbeheer) beoogt een grondige hervorming van de Brusselse economie en wil aantonen dat de kringloopeconomie veel verder reikt dan een mooi concept: ze is een drijvende kracht voor innovatie en economische ontwikkeling. In 2016 kwam er een eerste Be Circular projectoproep. 41 van de 85 ingediende dossiers werden weerhouden en kregen subsidiëring voor een totaalbedrag van nagenoeg 1,7 miljoen euro. Daarmee kon elke geselecteerde onderneming een vijfde tot een derde van de nodige investeringen financieren. Het totale budget van de gesteunde projecten benadert 8 miljoen euro. Genoeg voor investeringen in apparatuur, haalbaarheidsstudies en de creatie van meer dan 30 banen. Van voeding tot computer In heel wat sectoren werden projecten geselecteerd. Zo bijvoorbeeld voeding, bouw of logistiek. Ook de initiatieven zijn bijzonder divers: bibliotheken voor kleren, het ontmantelen van werven, de valorisatie van draf uit brouwerijen enz. De firma Travie (de voormalige Travail & Vie) ontwikkelde in samenwerking met Delhaize en Coduco een terugwinningsproject voor onverkocht fruit en groenten uit het distributiecentrum van Delhaize in Zellik. De goederen worden verwerkt tot producten met een toegevoegde waarde, zoals soepen en fruitsappen die de Delhaize winkels nadien verkopen. Het project valoriseert producten die op 44 BECI - Brussel metropool - april 2017 die manier aan de afvalbelt ontsnappen en die trouwens nog perfect geschikt zijn voor consumptie. In een totaal ander domein ontwerpt Mister Genius, als verkoper van computermateriaal, het Dropstore-concept: een inzamel- en herverkooppunt voor tweedehands computer- en technologisch materiaal. Via een abonnement wordt binnenkort ook opgeknapt materiaal ter beschikking gesteld (hardware as a service). Ideeën zijn er dus genoeg. En ook de politieke wil is aanwezig: het Gewest heeft onlangs de editie 2017 van de projectoproep Be Circular – be brussels van stapel laten lopen. De nieuwe oproep is voorzien van een budget van 1,5 miljoen euro, bestemd voor KMO’s, ZKO’s, zelfstandigen en vzw’s, om steun te verlenen aan elk innoverend initiatief of project in de kringloopeconomie, of elk plan om het businessmodel van de onderneming te laten doorgroeien naar meer duurzaamheid en kringloopmethodes. Vier domeinen komen aan bod: herstellen-hergebruiken-recyclen, voeding (zonder landbouw), bouw en nieuwe economische modellen. Zoals voordien genieten de projecten een vorm van cofinanciering, met een maximum bedrag van 80.000 euro per project. De dossiers dienen tegen 15 mei 2017 te worden ingediend. ● Meer informatie? Neem een kijkje op www.circularprojects.brussels. Impulse organiseert bovendien een informatiesessie op 19 april. Contact: Laura Rebreanu, Coördinatrice duurzame ontwikkeling bij BECI – 02 643 78 26; lr@beci.be © R.T. DYNAMIEK TRANSITIE Lionel Jadot, kunsthandwerker, designer en upcycler Economische activiteiten die tegelijk een artistieke dimensie inhouden en afvalmateriaal valoriseren – en dit alles met veel respect voor een ambachtelijke traditie – welja, die zijn zeldzaam. De kunstenaar en designer Lionel Jadot volgt nu al meer dan 30 jaar deze weinig begane weg. Johan Debière V an overal stromen de aanvragen binnen. Voor het inrichten van de Jam (een driesterrenhotel op de Charleroisesteenweg). Om een ziel te geven aan het restaurant met 250 plaatsen dat Marc Veyrat binnenkort in Parijs opent. Om de woning van particulieren te decoreren. Of om ongewone werkruimtes in te richten. Jadot is befaamd om zijn artistieke aanpak en exposeerde enkele van zijn verwezenlijkingen in de Centre d’Innovation et de Design du Grand-Hornu, in het raam van de ‘Mixed Grill’ tentoonstelling. Lionel Jadot wint allerlei materialen terug om er voorwerpen of gesublimeerd meubilair van te maken. Als zoon van ambachtslieden had de jonge Lionel meteen veel belangstelling voor de stukjes afval die hij overal aantrof in het atelier waar zijn ouders fauteuils fabriceerden. “Ik vond inspiratie in al deze stukjes hout, leder en stof die op de grond vielen. Toen ik zes of zeven jaar oud was, begon ik mijn eigen speelgoed te bouwen met metalen plaatjes, lederafval en stukjes hout. Dit heeft mijn creatief denken radicaal en op verscheidene niveaus veranderd”, herinnert hij zich. En beetje bij beetje werd dit spel de roeping van Lionel Jadot: hij zou het voorbeeld van zijn ouders volgen, maar dan wel louter met recuperatiemateriaal. Eigenaardig genoeg hebben voorwerpen gemaakt van materiaalafval een hogere kostprijs dan goederen uit design-supermarkten. “Deze winkels gebruiken nieuwe grondstoffen die ze laten verwerken door onderbetaalde arbeidskrachten in opkomende landen. Wij gaan helemaal anders te werk: wij gebruiken teruggewonnen materiaal en geven de voorkeur aan lokale, gekwalificeerde vakmensen. De metalen platen, het hout en de stukken leder die ik terugwin, hebben op zich geen enkele commerciele waarde. Maar daaruit vertrek ik om het voorwerp of de omgeving een meerwaarde te geven, en tegelijk een artistieke dimensie.” Of procesoptimalisatie met deze aanpak iets te maken heeft? “Ik sta altijd argwanend tegenover trends die verwerkingsprocessen vereenvoudigen om de prijzen te drukken. Een ambachtelijk proces dat vereenvoudiging doorstaat, verliest automatisch aan waarde en vakkundigheid. De ouderen geven hun kennis van zaken niet meer aan jongeren door. Zogezegd omdat die kennis niet meer nuttig is en niet meer overeenstemt met het huidige economische model. Op die manier verdwijnen heel wat waardevolle zaken. Ik geef toe dat ik daar veel moeite mee heb.” Een kijkje in het Jam Hotel, dat Lionel Jadot heeft ingericht. Een samenwerking met Rotor in Brussel Lionel Jadot is een volwaardig kunstenaar die terugwinning aanwendt als de drijfkracht van zijn creativiteit. Maar zijn manier van werken houdt ook rekening met de bescherming van het milieu: “Ik heb een hekel aan wegwerpen. Voorwerpen recupereren zit mij in de genen gegrift”, geeft de designer toe. Hiervan getuigen de talloze gerecupereerde voorwerpen die bij hem thuis een enorm volume innemen. “Ik werk samen met de Brusselse vzw Rotor, die zoveel mogelijk elementen tracht te recupereren uit gebouwen die binnenkort worden gesloopt of ontmanteld. Met Maarten Gielen, de verantwoordelijke van deze vereniging, heb ik bijvoorbeeld tientallen houten deuren teruggewonnen en ze gebruikt om bij een klant een plafond te bekleden. Maarten en ik proberen bruggen te bouwen en de afstand tussen Rotor en mijn eigen activiteit zo klein mogelijk te houden. Wat hij demonteert, vindt op die manier snel de weg naar wat ik hier ontwerp.” Een korte leveringsketen, dus. En beide partners houden volop rekening met de uitputting van de natuurlijke hulpbronnen. Ze beperken dus het vervoer van secundaire grondstoffen (de officiële benaming van afval dat in een productieproces wordt hergebruikt). “Als de valorisatie totaal gebeurt via een lokaal creatieproces, blijft het geld bovendien integraal in België”, besluit Lionel Jadot. ● Informatie: www.lioneljadot.com ; http://rotordb.org BECI - Brussel metropool - april 2017 45 © Oana Crainic
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DYNAMIEK QUIZ TIME Test uw groene kennis Om in uw onderneming een goede milieubeleidstrategie te ontwikkelen, dient u wel een aantal essentiële begrippen onder de knie te hebben. Hieronder vindt u zes vragen om uw kennis te testen en zich met andere Brusselse ondernemers te meten. A. Herkent u het PMD afval tussen de volgende drie? 1. Bekertjes 2. Kroonkurken van bierflessen 3. Plastic lunchbakjes B. Welke verpakkingsstroom wordt in België het meest gerecycled? 1. Plastic 2. Glas 3. Metaal Scores 0-2 goede antw U zet de allereer ze volop aan het ken en zet door: deze uitdagingen zijn belangrijk en de potentiële winst is de geleverde inspanningen meer dan waard. 3 of 4 goede antwoorden: enige kennis U bent al redelijk goed op de hoogte, maar heel wat zaken moet u nog ontdekken en onder de knie krijgen. U begint de voordelen al in te zien. Reden te meer om uw kennis verder te verruimen! C. Wat is het jaarlijks gemiddeld papierverbruik per werknemer in België? 1. 50 kg 2. 120 kg 3. 70 kg D. Vanaf welke leesduur wordt het ecologisch beter om een document af te printen dan het op de computer te lezen? 1. Nooit 2. 15 minuten 3. 4 minuten 5 of 6 goede antwoorden: deskundige U weet alles of nagenoeg alles over milieubeleid! Met uw ervaring en uw kennis zou u best als leerkracht of mentor kunnen optreden voor collega’s en partners. Toch blijft u leergierig en steeds op zoek naar nieuwe initiatieven en de uitwisseling van goede praktijken en toffe ideeën. Antwoorden 186 personen hebben deelgenomen aan deze quiz, die in onze nieuwsbrief van maart is verschenen. Slechts de helft van de deelnemers had ten minste drie correcte antwoorden. Scoorde u beter? Een efficiënt milieubeheersysteem biedt heel wat troeven: u bespaart, u bent coherent met de waarden die uw medewerkers bezielen, u vermindert de voetafdruk op het milieu in brede zin, u onderscheidt zich op de markt … Belangstelling voor dit avontuur? Wenst u uw kennis ter zake te verruimen? BECI – Kamer van Koophandel van Brussel – biedt opleidingsmodules voor iedereen! Contacteer dan Laurie Verheyen, adviseur kringloopeconomie: lv@beci.be ; 02 210 01 75 E. In welke sector wordt, in Brussel, de meeste energie verbruikt? 1. Vervoer 2. Woningen 3. Industrie F. Hoe groot is het aandeel hernieuwbare energie in de netto productie van elektriciteit in België? 1. 24% 2. 15% 3. 5% 46 BECI - Brussel metropool - april 2017 A = 2 ; B = 2 ; C = 1 ; D = 3 ; E = 2 ; F = 1 ADRESSEN STRIPWANDELING Duur : 2.30 uur | Prijs per gids: € 130 voor max. 25 personen Tine Anthoni en Marie­Aude Plavaux via 02/219.19.80 of visit@cbbd.be VISIT BRUSSELS Koningsstraat 2 — 1000 Brussel 02/513.89.40 — Visit.brussels ZOOM BRUSSELSLIFE Originele rondleidingen in Brussel De lente hangt in de lucht! Wat houdt je nog tegen om door de straten van Brussel te wandelen en meer te weten te komen over de geschiedenis, de architectuur, de cultuur en de gastronomie van onze geweldige hoofdstad? Te voet, op de fiets of zelfs in een 2pk’tje: aan keuze geen gebrek om de stad op een originele manier te verkennen. Een overzicht van de leukste rondleidingen. Victor Lepoutre Wat cultuur en geschiedenis betreft, hoeft Brussel voor geen enkele andere hoofdstad onder te doen. Vraag dat maar aan het toenemende leger van gidsen die toeristen en Brusselaars meenemen op ontdekking in deze fascinerende stad. Aan de hand van de geschiedenis van de wijken, de tradities van vroeger en nu en de natuur die als een groene draad door de stad loopt, laten professionele of amateurgidsen je kennismaken met hun stad en hoe zij die zien. De Brusselse klassiekers Als Brussel je vooral doet denken aan lekker eten, Europa, stripverhalen, art nouveau of art deco, dan vind je zeker je gading in het uitgebreide aanbod van de openbare instellingen. Het Belgisch Stripcentrum organiseert de Stripwandeling die je langs de vele muurschilderingen in het stadscentrum en in de gemeente Laken voert. Visit Brussels, de gewestelijke dienst voor toerisme, biedt dan weer een ruime keuze aan groepsrondleidingen rond diverse thema’s die Brussel na aan het hart liggen. Brussel op de fiets of in een 2pk’tje Sinds kort kan je je voeten even rust gunnen en toch de stad verkennen. Met Once in Brussels stap je op je elektrische fiets voor een 4 uur durende tocht waarin je alles te weten komt over de stedelijke, sociaaleconomische of architecturale ontwikkeling van Brussel En dat blijft niet beperkt tot de Vijfhoek. De diverse trajecten van ‘Once upon a time in Brussels’ ONCE IN BRUSSELS Huidevettersstraat 62 — 1000 Brussel 02/850.60.90 — onceinbrussels.be BRUSSELS ON WHEELS Duur: 01.30 uur | Prijs per gids: ongeveer € 160 voor max. 3 passagiers | brussels­on­wheels.be GREETERS Duur: varieert | Prijs per gids: gratis bruxellesgreeters.be LA FONDERIE Duur: varieert | Prijs per gids: gratis www.lafonderie.be | Reserveren via 02 410 99 50 of parcours@lafonderie.be FAIS LE TROTTOIR Duur: varieert | Prijs: € 10 | www.faisletrottoir.com brengen je ook naar de wijk van de ULB, de vallei van de Maalbeek, de Europese wijk en naar de Marollen. Van de tweewieler naar de vierwieler met Brussels on Wheels, voor een ritje in een 2pk cabriolet met een gids/chauffeur. Zo kom je ook eens buiten het stadscentrum en kan je proeven van de Brusselse geschiedenis en cultuur tijdens een bezoek aan de bekendste frietkoten, de Hallepoort of de Ter Kamerenabdij. Op stap met de Brusselaars De beste manier om een stad te leren kennen, is die te bekijken door de ogen van haar inwoners. Greeters is een netwerk van enthousiaste Brusselse vrijwilligers die je in hun vrije tijd laten kennismaken met de pareltjes van de hoofdstad en de diversiteit van de Brusselse wijken. Ze vertellen je hun anekdotes en tonen hun favoriete plekjes. De ideale kans om Brussel eens vanuit een ander standpunt te bekijken. Brussel, dat is ook geschiedenis, sociale, industriële, economische en architecturale ontwikkeling. Dat kom je te weten in La Fonderie, het Brussels museum van arbeid en industrie, aan de hand van diverse themabezoeken. De gidsen nemen je mee langs Brusselse (water) wegen en tonen hoe het leven in Brussel er vroeger uitzag vanuit diverse invalshoeken, zoals de handel, de voedingsindustrie, de wolroute, de openbare orde en justitie. En dat gidsen echt wel met hun tijd meegaan, bewijst de vzw Fais le Trottoir met een rondleiding over de graffiticultuur in de verschillende wijken van de hoofdstad. BECI - Brussel metropool - april 2017 47 © bxl on wheels
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN CHOCOLADESALON 20.04 | 13.08 HET AFWEZIGE MUSEUM Ter gelegenheid van zijn 10e verjaardag organiseert WIELS een grootschalige tentoonstelling met werken van 45 kunstenaars die vorm hebben gegeven aan de hedendaagse kunstscène. WIELS | € 10 | http://www.wiels.org 29.03 | 20.08 YVES KLEIN Klein is vooral bekend om zijn eenkleurige marineblauwe werken. Hij wordt beschouwd als de voorloper van de happening en de body art. Op deze tentoonstelling worden ongeziene meesterwerken en zeldzaam beeldmateriaal getoond die een enorme impact hadden op de kunstwereld. Bozar | € 14,50 | www.bozar.be 23.04 ERFGOEDDAG De Vlaamse cultuur in Brussel belicht. En dan hebben we het niet over architectuur, maar wel over tradities en folklore door de eeuwen heen. Diverse locaties | Gratis | www.faronet.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Wiels houdt vast aan zijn roots, ook na 10 jaar Wiels mag binnenkort tien kaarsjes uitblazen. Om dat te vieren, verrast het centrum voor hedendaagse kunst, gevestigd in de voormalige brouwerij Wielemans-Ceuppens in Vorst, de hoofdstad van Europa met een nieuwe tentoonstelling: “Het afwezige museum”. WIELS Van Volxemlaan 354 1190 Brussel www.wiels.org Bij de opening van Wiels op 25 mei 2007 hadden Dirk Snauwaert, Herman Daled en de andere sponsors een visie: een centrum creëren in Brussel waar alle aspecten van de hedendaagse kunst aan bod komen. Als tentoonstellingsruimte voor nationale en internationale kunstenaars, springplank voor opkomend talent en centrum voor educatieve en sociaal­artistieke activiteiten heeft Wiels die visie echt wel waargemaakt. In zoverre zelfs dat de Brusselaars dit centrum het “Wiels­museum” zijn gaan noemen, hoewel hier geen permanente collectie te bezichtigen is. Dat maakt niet uit! In tien jaar tijd, en ondanks een soms onzekere financiële situatie, heeft Wiels nu de plaats ingenomen van museum voor hedendaagse kunst dat ontbreekt in het Brusselse culturele landschap. Van 24 april tot 13 augustus 2017, en in afwachting van de opening van het museum voor hedendaagse kunst in het Citroën­gebouw (gepland voor 2020), geeft Wiels een voorproefje van een Brussels museum voor hedendaagse kunst met de hulp van 47 kunstenaars die de drie oude gebouwen van dit hedendaagse kunstencentrum zullen innemen: Blomme, Brass en Métropole. 10.04 | 16.04 FESTIVAL HOPLA! 11e editie van dit feest van de circuskunsten dat zijn tenten opslaat op diverse culturele locaties in Brussel. De voorstelling wordt elke dag gevolgd door een vieruurtje. Diverse locaties | Gratis | www.hopla.brussels 27.04 | 07.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL Het Brussels Short Film Festival dompelt u onder in de wereld van de kortfilm. Een genre dat niet in één categorie onder te brengen is ... Diverse locaties | € 6 per film, pas: € 33 | bsff.be 14.04 | 05.05 BEZOEK AAN DE KONINKLIJKE SERRES VAN LAKEN Een traditie die nu al een eeuw standhoudt: elk jaar in de lente gaan de deuren van de Koninklijke Serres van Laken open voor het publiek. Park van Laken | € 2,50 per persoon | www.monarchie.be AVONDACTIVITEITEN 21.04 25.04 BRUSSELS INTERNATIONAL GUITAR FESTIVAL The place to be in Brussel voor liefhebbers van gitaarmuziek, met een reeks concerten voor klassieke gitaar rond het thema culturele uitwisseling. Maison Grand Place - Vaudeville Theater | € 15 per avond | www.bigfest.be 14.04 | 16.04 BRUSSELS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL (BIFFF) Op het programma, griezelfilms, sciencefiction en horror. Vampiers, zombies en weerwolven maken Brussel onveilig voor de 35e editie van dit festival. Bozar | € 38 pas voor 5 films | www.bifff.net 20.04 | 23.04 BALKAN TRAFIK FESTIVAL De cultuur van Zuidoost-Europa staat drie dagen lang in de kijker tijdens concerten, theateropvoeringen, filmvoorstellingen, workshops en animatie-activiteiten. Bozar | € 20 in voorverkoop, € 25 ter plaatse | www.balkantrafik.com 48 BECI - Brussel metropool - april 2017 BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Khadija Hamouchi, oprichtster van de educatieve app Sejaal komt ze op het idee van een online platform waar elke dag educatieve inhoud wordt aangereikt, zorgvuldig voor hen uitgekozen, en waarmee ze met elkaar in contact kunnen komen: Sejaal staat voor Support, Educate, Join, Accelerate, Achieve, Learn. “Natuurlijk kennen deze jongeren Facebook al”, zegt de jonge onderneemster. “Maar mensen zetten eender wat op Facebook; Sejaal biedt kwaliteitsvolle en educatieve inhoud, speciaal gekozen voor deze jongeren. ” Khadija is 26 en werkt momenteel aan de lancering van Sejaal, een mobiele app die Arabischtalige jongeren tussen 15 en 25 met elkaar in contact wil brengen via educatieve online tools. Khadija groeide op in Brussel en reisde naar Londen, Berlijn en Silicon Valley om te werken aan haar project, dat volgend jaar op de markt zou moeten komen. We volgen in de voetsporen van een jonge Brusselse onderneemster. Tijdens een reis naar Egypte, zo’n vijf jaar geleden, ontmoet Khadija enkele lokale jongeren waarmee het meteen klikt. Ze luistert naar de jongeren, praat ermee en hoort hun klachten ... Ze willen in contact komen met andere culturen via betrouwbare en kwaliteitsvolle informatie. Zo Deze dagelijkse dosis cultuur zou de jongeren uit de Arabische wereld kunnen helpen om hun lot in eigen handen te nemen, bijvoorbeeld wat tewerkstelling betreft of door hen te laten kennismaken met een buitenlandse cultuur die Arabischtalige jongeren nauwelijks kennen, zoals Japan. Zodra ze terug in Londen is om haar master te halen, doet Khadija onderzoek rond onderwijs en leadership om haar idee vorm te geven. Ze wordt toegelaten tot een programma rond business, innovatie en leadership aan de Universiteit van Stanford in de Verenigde Staten en daar wordt haar idee al snel opgemerkt. Sejaal wint de prijs van het Do School Innovation Lab in Berlijn en zo kan ze haar project concreet beginnen uit te werken. Ze wint ook de Afrikaanse ondernemerschapsprijs ter waarde van 25.000 dollar, waardoor ze het platbinnenkort een erfgoedpareltje onthuld WIST U DIT? Aan de Elsensesteenweg 63 wordt Wist u dit? Dit gebouw, ontworpen door architect Ernest Delune in 1923, stond leeg sinds de jaren 60. Hoog tijd dus voor een renovatie om dit pareltje opnieuw te doen schitteren. Als je graag shopt in deze brede verkeersader in Elsene, weet je wellicht welk sportmerk gevestigd is op de benedenverdieping van het gebouw. Waar je nu sportkleding kan krijgen, kon je in form kon ontwikkelen. Dankzij een crowdfunding campagne kon ze drie maanden naar Silicon Valley gaan om het kwantitatieve deel van haar project uit te werken, met een businessplan, een ontwikkelingsplan en een prototype. Als ze in Marokko aankomt, de eindbestemming van een reis door 9 Arabische landen om documentatiemateriaal te verzamelen, heeft Khadija talloze getuigenissen gehoord. Uit haar gesprekken met jongeren uit alle uithoeken van deze streek blijkt dat er gelijkenissen zijn tussen hen. Ze geven de voorkeur aan persoonlijke en professionele ontwikkeling, en dat bevestigt het nut van de Sejaal. Als de ontwikkeling over enkele maanden afgerond is, wordt er in september een betaversie gelanceerd. De officiële lancering zou dan voor januari 2018 zijn. Khadija komt nog vaak naar Brussel. Ze houdt van het openbaar vervoer, dat voor haar gelijkstaat met vrijheid, maar ook van de groei van de Belgische technologiesector. In Brussel, een Smart City in wording, krijgt business alle kansen om te groeien, met name dankzij de vele innovatiecentra die hier de deuren openen. Maar de jonge Brusselaar kan niet blijven stilzitten en begint zich snel te vervelen als ze te lang op één plek blijft. En dus heeft ze het stadsleven ingeruild voor een leven vol reizen en ontmoetingen. Victor Lepoutre het begin van de jaren 20 auto’s kopen. De bewoners op de bovenste verdiepingen konden hun woning bereiken via een ingang achteraan de showroom. In de jaren 60 werd die ingang afgesloten en de verdiepingen kwamen leeg te staan. Niemand meer dus om de oude structuur van Ernest Delune te bewonderen die op de benedenverdieping verscholen gaat achter valse plafonds. Maar daar komt binnenkort verandering in! 40 jaar later wordt de metalen structuur van de hand van Delune opnieuw onthuld in het kader van een nieuw vastgoedproject dat werd opgestart in februari en dat de zes oorspronkelijke woningen zal renoveren. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - april 2017 49
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COMMUNITY BECI - Kamer van Koophandel Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 5 OKTOBER 2016 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Alexandre Cleven, Ondervoorzitter, dhr Roland Cracco, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joelle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van september 2016. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2015 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2015 zijn verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van april 2016. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van september 2016. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2015-2016 A. Voorstelling van de jaarrekeningen De jaarrekeningen en het begrotings50 BECI - Brussel metropool - april 2017 ontwerp van BECI - Kamer voor Handel en Nijverheid van Brussel werden uitgedeeld bij het binnenkomen van de vergaderzaal. Bovendien werd, conform artikel 48 al. 2 van de statuten, het detail van de jaarrekeningen en van de begroting ter beschikking gesteld van de leden op de zetel van BECI-KHNB, acht dagen vóór de algemene vergadering. Dhr. Roland Cracco, Penningmeester, stelt de resultaten van het afgelopen boekjaar voor. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2016 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BECI-KHNB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2015-2016 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2016-2017 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2016-2017 De heer Olivier Willocx stelt het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2016-2017. Deze begroting wordt unaniem goedgekeurd. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2016-2017 met 1,5% te indexeren : Wat de beroepsverenigingen betreft, CATEGORIE ONDERNEMING A C D E Natuurlijke persoon Onderneming die gewoonlijk niet meer dan 19 werknemers tewerkstelt Van 20 tot 49 werknemers Van 50 tot 99 werknemers De voorzitter houdt eraan te vermelden hoezeer wij hun samenwerking op prijs hebben gesteld en wil hen bedanken voor hun actieve en constructieve bijdrage aan onze werkzaamheden. Hij stelt de algemene vergadering voor om hen een warm applaus te geven. Tot slot leest de voorzitter de namen voor van de personen die een geldige kandidatuur hebben ingediend voor BEDRAG 2016-2017 EXCL BTW 212 € 597 € 966 € 2.691 € wordt hun bijdrage, zoals vorige jaren, berekend in functie van het aantal aangesloten leden. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de verschillende bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. . 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De statuten voorzien dat 3 leden van de Raad van bestuur een sabbatjaar moeten inlassen. Het gaat om: Brigitte Borremans, Theo De Beir en Jean-Claude Vandenbosch 5 leden van de Raad van bestuur verlaten ons. Het gaat om Patrick Bontick, Francis Jespers, Martine Maelschalk, Ann Maes en Ine Mariën. COMMUNITY de vorming van een nieuwe Raad van bestuur: Terug uit sabbatjaar: Rachid Azaoum, Laurence Battaille, Jean-Jacques Delens et Vincent Querton. Nieuwe kandidaturen: Marc De Corte (NKVK), Baudouin de Troostembergh (start-up Factory), Natalya Berdikyan (Vanparys), Jennifer Salat (Synersys) en Bernd Lehman (Euler Hermes). Aangezien er evenveel kandidaten als te begeven mandaten zijn, moet er niet worden gestemd. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2016-2017 zal dus als volgt zijn samengesteld: 1. Agie, Sandrine 2. Ataya, Georges 3. Azaoum, Rachid 4. Battaille, Laurence 5. Berdikyan, Natalia 6. Bissen, Jean-Paul 7. Ciarniello, Julien 8. Cleven, Alexandre 9. Cracco, Roland 10. De Bièvre, Michel 11. De Corte, Marc 12. Delforge, Denis 13. Delens, Jean-Jacques 14. Delescaille, Hugues 15. De Troostembergh, Baudouin 16. Evenepoel, Joëlle 17. Govaerts, Michel 18. Henry, Catherine 19. Jaucot, Jean-Pierre 20. Konings, Pierre 21. Leclercq, Sophie 22. Lehman, Bernd 23. Lhomme, Philippe 24. Loncour, Frédéric 25. Loyens, Peter 26. Marcolini, Pierre 27. Martens, Marie 28. Mechbal, Mohamed 29. Ouriaghli, Sadik 30. Ozcan, Yilmaz 31. Querton, Vincent 32. Rouvez, Frédéric 33. Salat, Jennifer 34. Sanders, Christian 35. Tilleux, Anne 36. Turkoz, Mehmet 37. Van de Brande, Philippe 38. Van de Kerckhof, Sam 39. Van Perlstein, Philippe 40. Van Thournout, Marc 41. Van Weyenbergh, Rodolphe 42. Wachtelaer, Philemon 43. Wibo, Jean-Charles 44. Willemarck, Thierry 45. Willocx, Olivier 46. Zurstrassen, José De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2016-2017 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. Conform de statuten zijn de mandaten die de algemene vergadering toekent één jaar geldig. De aldus samengestelde Raad van bestuur zal overgaan tot het aanstellen van een voorzitter, drie ondervoorzitters, een penningmeester en tot de benoeming van de leden van het Uitvoerend comité. 7. Toespraak van de voorzitter De Voorzitter verwijst naar enkele markante gebeurtenissen van het voorbije jaar met een bijzondere aandacht voor het dossier mobiliteit in Brussel. 8. Toekenning van de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel De voorzitter overhandigt de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel aan ondernemingen die al gedurende respectievelijk 75, 50, 40 en 25 jaar lid zijn. In naam van de Raad van bestuur feliciteert en dankt hij de leden die deze onderscheiding krijgen. Hij vraagt de algemene vergadering om hen een warm applaus te geven. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 16.45 uur. Thierry Willemarck, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 5 OKTOBER 2016 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16.45 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Alexandre Cleven, Ondervoorzitter, dhr Roland Cracco, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” september 2016. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2015 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2015 zijn verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van april 2016. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. BECI - Brussel metropool - april 2017 51
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COMMUNITY 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van september 2016. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2015-2016 A. Voorstelling van de jaarrekeningen Dhr. Roland Cracco, Penningmeester, stelt de resultaten van het afgelopen boekjaar voor. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2016 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BECI-VOB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2015-2016 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2016-2017 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2016-2017 De heer Olivier Willocx stelt het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2016-2017. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2016-2017 met 1,5% te indexeren. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de indexering van de bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de Voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De Voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De Voorzitter informeert de algemene vergadering dat volgende personen ontslag hebben genomen: Bart Brusselaers, Philippe de Halloy de Waulsort, Jean-Antoine De 52 BECI - Brussel metropool - april 2017 Muylder, Marc Lambotte, Jean-Marie Lefèvre et Stephan Londoz. Hij deelt volgende kandidaturen mee : Marc Debussche (Delhaize), Jean-Claude Delen (FEBETRA), Floriane de Kerckhove (Agoria), Thibauld Jongen (Sabca), Ine Mariën (Ine Mariën & Company), Philippe Mercelis (ING) en Nicolas Van Ro (Securex). Hernieuwing mandaat voor 6 jaar: Michel Eeckhout, Pierre Hermant, Chris Moris, Pierre-Alain Scharff, Stéphan Sonneville et Christian Velten Jameson. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2016-2017 zal dus als volgt zijn samengesteld: Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Debussche, Marc Decadt, Hilde de Crombrugghe, Amaury De Kerckhove, Floriane Delen, Jean-Claude Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fabecq, Pierre Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Jongen, Thibauld Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Mariën, Ine Miller, Jean-Pierre Mercelis, Philippe Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderroost, Chris van Innis, Emmanuel Van Kan, Thierry Van Ro, Nicolas Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2016-2017 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. 7. Toespraak van de Voorzitter De Voorzitter verwijst in zijn toespraak naar enkele markante feiten van het voorbije jaar met een nadruk op de mobiliteitsproblematiek. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 17.00 uur. Thierry Willemarck, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder COMMUNITY NEWS De métro van Lyon nu ook automatisch, dankzij Alstom Alstom zal nieuwe automatische stuursystemen aanleveren voor de lijnen B en D van de metro in Lyon. De sys temen worden respectievelijk eind 2019 en half2023 operationeel. Dit contract ter waarde van 91 miljoen euro kadert in het programma «Avenir Métro» van de Sytral, de Bond van het vervoer in Lyon. Het is de bedoeling hiermede vervoerscapaciteit van de metro te verhogen, als antwoord op de voorspelde 30% toename van de gebruikers in de komende jaren. L E D E N T R E F P U N T Omnia Travel… we maken graag kennis met u! Het reiskantoor Omnia Travel is gespecialiseerd in zakenreizen & groepsreizen voor het bedrijfsleven maar biedt ook een ruim pakket van vakantiereizen aan. Omnia Travel heeft vestigingen in alle Vlaams provincies en Brussel. In 2015 werd BTS Travel in Brussel overgenomen en alle collega’s zijn gehuisvest in het vernieuwde kantoor op de Louizalaan. Onze focus ligt op een persoonlijke dienstverlening naar de klanten toe. Op die manier maken we het verschil met grotere, internationale reisketens, waar u vaak in een call center terecht komt. Omnia Travel maakt deel uit van Global Travel Lufthansa City Center. Dit is een samenwerking van middelgrote, onafhankelijke reiskantoren met de bedoeling om op internationaal vlak te kunnen samenwerken. Deze alliantie telt reisbureau-partners in meer dan 90 landen wereldwijd. Op donderdag 4 mei staan onze deuren in Brussel voor u open. Graag verwelkomen we u tussen 11 en 14u in ons kantoor op de Louizalaan om kennis te maken met onze medewerkers. We lichten u graag, bij een hapje en een drankje, onze dienstverlening toe. U kan ook kennis maken met een aantal leveranciers waar we vaak mee samenwerken en deelnemen aan een workshop over Railbook, de nieuwe corporate online booking tool van de NMBS. Graag een emailbericht als u een uitnodiging wenst te ontvangen. Omnia Travel Brussel Louizalaan 285 te 1050 Brussel Branch office manager: Chantal Olivier, tel. 02/645 56 06 email: chantal.olivier@omniatravel.be Alstom levert zijn oplossing Urbalis 400, die al op meer dan 1000 km metrolijnen in de wereld wordt toegepast. Als pionier van de CBTC radio in 2003, levert Alstom vandaag 25% van de operationele metro-automatisatiesystemen. De metro van Lyon krijgt dus een bewezen systeem dat continu wordt aangevuld (on-board computers met de jongste technologische snufjes, veiligheidscalculatoren met meer dan 99% beschikbaarheid, lokalisering door bakens enz.). Deze totaal geoptimaliseerde technologie is bovendien milieuvriendelijk door een gevoelige daling van het energieverbruik. Informatie: www.alstom.com Logistiek zonder de minste uitstoot bij Deutsche Post DHL in 2050 Deutsche Post DHL Group, de grootste koerier- en logistiekonderneming ter wereld, wil tegen 2050 haar logistieke activiteiten zonder de minste uitstoot laten functioneren. De onderneming wenst op deze manier bij te dragen tot de doelstellingen van de Wereldklimaatconferentie van Parijs (COP 21) en tot de Agenda 2030 van de Verenigde Naties voor duurzame ontwikkeling. Bovendien wil Deutsche Post DHL Group ook de wereldleider worden van de groene logistiek. Zij is van plan haar gamma aan milieuvriendelijke producten en diensten uit te breiden om haar klanten te helpen hun eigen klimaatdoelstellingen te bereiken. “De beslissingen die we vandaag nemen, zullen bepalen hoe onze kinderen binnen 30 jaar zullen leven”, verklaart CEO Frank Appel. 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COMMUNITY NEWS Deze doelstelling geldt voor de activiteiten van de onderneming evenals voor de transportbedrijven die in onderaanneming werken. Vier tussentijdse doelstellingen dienen tegen 2025 te worden bereikt in het raam van het GoGreen programma dat de groep heeft uitgestippeld. Globaal zal Deutsche Post DHL Group de koolstofefficiëntie van zijn eigen activiteiten en van die van de transportbedrijven met 50% verbeteren ten opzichte van referentiejaar 2007. Lokaal zal de groep 70% van zijn ‘first and last mile’ diensten met behulp van groene oplossingen verlenen (bv. met de fiets of met elektrische voertuigen). Meer dan 50% van de verkoop zal ‘groene oplossingen’ integreren. De groep zal tegen 2025 80% van zijn loontrekkenden opleiden en certificeren als GoGreen specialisten. En ten slotte is de onderneming van plan jaarlijks een miljoen bomen te planten. Het GoGreen rust op twee fundamentele principes: ‘burn less’ en ‘burn clean’. Minder verbranden betekent minder energie verbruiken, zonder echter van energiebron te veranderen (bv. door een verbetering van de laadcapaciteit). ‘Burn clean’ heeft eerder te maken met het gebruik van groene energiebronnen. Informatie: www.dpdhl.com Nieuwe erkenning voor Val-I-Pac VAL-I-PAC werd opgericht in 1997 op initiatief van de Belgische economische wereld om de recyclage van industriële verpakkingen te stimuleren en te coördineren. De organisatie kreeg onlangs haar nieuwe erkenning, voor de vijfde opeenvolgende keer. Ze geldt tot 2021. Francis Huysman, de nieuwe Algemeen Directeur van VAL-I-PAC, is globaal zeer tevreden met dit nieuw akkoord. “De positieve resultaten die VAL-I-PAC levert sinds zijn ontstaan, het optimale beheer van de middelen en de voorgestelde initiatieven om gedragsverandering bij bedrijven te stimuleren, zijn elementen die in het voordeel van de nieuwe erkenning hebben gespeeld. 54 BECI - Brussel metropool - april 2017 Onze “core business” is nog steeds de door de overheid bepaalde recyclagedoelstellingen (80%) voor bedrij fsmatig verpakkingsafval te behalen. Die werden trouwens ruim bereikt en overtroffen. Om de selectieve inzameling van verpakkingsafval te stimuleren, voorziet VAL-I-PAC bovendien een systeem van financiële incentives aan ontpakkers die inspanningen leveren op het vlak van selectieve inzameling. In 2016 kwamen meer dan 35.000 bedrijven in aanmerking om een premie te ontvangen voor hun selectieve inzameling.” Naast deze twee basisprincipes werden nieuwe initiatieven aan de overheid voorgesteld: de startpremie van 100 € die al bestond voor bedrijven die met selectieve inzameling van papier en karton beginnen, wordt uitgebreid naar de selectieve inzameling van alle verpakkingsafval bij bedrijven. Val-I-Pac gaat ook zijn gratis ‘verpakkingsdiagnoses’ uitbreiden. Daarom zijn er nu een aantal projecten gelanceerd om extra stromen kunststofafval selectief in te zamelen en richting recyclage te sturen, zoals plastic strapbanden, EPS of folies. Verder wordt de vereenvoudigde berekeningsmethode (voor ondernemingen die minder dan 5 t verpakkingsafval per jaar produceren) uitgebreid en de drempel stijgt tot 10 t per jaar. Ten slotte zal Val-I-Pac nauwkeuriger verslag afleveren over de afvalstromen en het aantal ondernemingen die hun afval sorteren. Informatie: www.valipac.be L E D E N T R E F P U N T RG Invest helpt en adviseert u voor al wat met vastgoed te maken heeft RG Invest specialiseert zich, als adviesbureau, in vastgoed voor beroepsmatig gebruik en staat ter beschikking van de gebruikers van kantoren, winkels en industriële panden. Wij helpen de ondernemingen, vzw’s en overheidsinstellingen die een verhuizing plannen, een huurprijs opnieuw willen negotiëren, en andere zaken. Wij verrichten bovendien studies waarmee deze gebruikers de beste beslissingen kunnen nemen. Ons team is er voor u, in Brussel, en steeds bereid om uw vragen te beantwoorden. Aarzel niet! RG Invest bvba Wolstraat 21 – 1000 Brussel GSM : 0492 390 006 contact@rginvest.be http://rginvest.be COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Adessa Consulting NV Rue Saint Roch 63 - 1360 Perwez Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software - 62020 - Computerconsultancy-activiteiten - 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten - afg. : Gaëtan Masson Aviex NV Broekstraat 96 - 1082 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment - afg. : Alain Vandevelde Belview BVBA Koningsstraat 97 - 99 - 1000 Brussel Nace : 81210 - Algemene reiniging van gebouwen - 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel afg. : Cemal Sagsoz Centry Global BVBA Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel afg. : Sophie Vanslambrouck Certech - Centre de Ressources Technologiques en Chimie VZW Rue Jules Bordet, Zone Industrielle C - 7180 Seneffe Nace : 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied - afg. : Thierry Randoux Copytec NV Sint-Jobsesteenweg 670 - 1180 Brussel Nace : 2630001 - Vervaardiging van televisiecamera’s 46433 - Groothandel in foto- en filmapparatuur en in andere optische artikelen 46660 - Groothandel in andere kantoormachines en kantoorbenodigdheden, met uitzondering van computers en randapparatuur afg. : François Deroubaix Eprod BVBA Centre Dansaert Aalststraat 7 - 1000 Brussel Nace : 18130 - Prepress- en premediadiensten 73110 - Reclamebureaus 74103 - Activiteiten van grafische designers afg. : Julie Leunen Innergic BVBA Avenue de la Ramée 56 - 1440 Braine-le-Chateau Nace : 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Damien Dallemagne Laboratoire de Prothèses Dentaires Draily Alain BVBA Tenbosstraat 85 - 1050 Brussel Nace : 32500 - Vervaardiging van medische en tandheelkundige instrumenten en benodigdheden afg. : Alain Draily myGo BVBA Troonstraat 236 bus 2E - 1050 Brussel Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Abderrahmane Saadouni PGI - Programmations Générales Immobilières NV Schoon Verblijflaan 71 - 1180 Brussel Nace : 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten afg. : John Van Cauwenberghe Proteo BVBA Rue de la Citronnelle 11 - 1348 Louvain-la-Neuve Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Laurent Avella Shaw Resources Global Professionals (Belgium) NV Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 78100 - Arbeidsbemiddeling afg. : Marie Brown Sandermans - Sholts BVBA Brixtonlaan 3C - 1930 Zaventem Nace : 49420 - Verhuisbedrijven 4942003 - De levering van meubels en huishoudapparaten afg. : David Scholts SNAB NV Lozenberg 13 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Nace : 45113 - Detailhandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45193 - Detailhandel in andere motorvoertuigen (> 3,5 ton) 45320 - Detailhandel in onderdelen en accessoires van motorvoertuigen afg. : Frédéric Prevot Soprism NV rue Arthur Delaby 5 - 7100 La Louvière Nace : 73110 - Reclamebureaus afg. : Angelo Geraci Sparagus NP Sint-Jobsesteenweg 592 - 1180 Brussel afg. : Arlindo Simao TC Float BVBA Victor Hugostraat 198 - 1030 Brussel Nace : 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Cyrille Colard Teximo NV Aastraat 6 - 1070 Brussel Nace : 68100 - Handel in eigen onroerend goed afg. : Marc Hostyn The Major Tom Company NV Jonniauxstraat 23 - 1040 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Juan Arcas Wyn Partners BVBA Regentlaan 37 - 1000 Bruxelles Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 78100 - Arbeidsbemiddeling 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Alexandre De Vooght XY Design and Diffusion Asia building Alsembergse Steenweg 993 - 1180 Brussel Nace : 46423 - Groothandel in kleding, met uitzondering van werk- en onderkleding 46494 - Groothandel in niet-elektrische huishoudelijke artikelen 46498 - Groothandel in lederwaren en reisartikelen afg. : Didier Ingber INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 3 E 13 60.000 Rebonds Abattoir Agoria Alstom Atrium Audi Belfius Bolero Bozar Brussel Leefmilieu Brussels Waste Network Bubble’s CarAmigo CGSP-Enseignement Co.Station Coduco Commuty CVWarehouse Belgisch Stripcentrum bMediation 31-32 40-41 40-41 ;44 53-54 40-41 7 14-16 ;18-20 47-49 35-37 21-22 47-49 40-41 Brussels Hotel Association 40-41 Brussels On Wheels 47-49 40-41 30 9-10 8 26-27 44 9-10 35-37 Daldewolf Delhaize Deloitte Easi Ecco Nova Emakina Engie Electrabel Euronext 35-37 44 38 Deutsche Post DHL Group 53-54 Drivy 9-10 24-25 21-22 26-27 33 26-27 European Federation of Employee Share Ownership (EFES) Febelfin Febelgra Hyundai Jack Jam Hotel KBC Brussels 24-25 Europese Centrale Bank 14-16 Fais le Trottoir 47-49 18-20 40-41 Fondation pour l’Enseignement 8 Fonderie (La) Greeters 47-49 47-49 33 7 45 14-16 ;23 Kowo Lejaby Look&Fin Maille France MCA Recycling Micropole Mister Genius MobileXpense Modalizy Mymicroinvest Nissan Numeca Octa+ Omnia Travel Once in Brussels Pain Quotidien Pairi Daiza Près de Chez Nous Renault 9-10 24-25 18-20 ;21-22 13 40-41 Meeting Professional International (MPI) 40-41 4 44 13 9-10 21-22 Nationale Bank van België 18-20 NautaDutilh 39 33 13 9-10 53-54 47-49 7 26-27 14-16 33 RG Invest Scooty 53-54 9-10 Sequoia Softkinetic Spadel Sterop Taxi Stop Telelingua Théâtre du Vaudeville Travie Traxio Tridea Triodos Uber Val-I-Pac Vert d’Iris Village Partenaire Visit.brussels Vlerick Business School Wiels Wilink Zen Car Zipcar 14-16 7 26-27 13 9-10 13 47-49 44 40-41 40-41 14-16 9-10 53-54 40-41 40-41 47-49 35-37 47-49 7 9-10 9-10 BECI - Brussel metropool - april 2017 55
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 11.04.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie 05.05.2017 Onderhandelen: win-win attitude Fiscaliteit en financiën 25.05.2017 Actualité fiscale (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 24.04.2017 Een geslaagd event organiseren 05.05.2017 Van de helpdesk tot proactieve verkoop 05.05.2017 Onderhandelen: win-win attitude... 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! 05.06.2017 LinkedIn start: ontdek de 1001 gezichten van het sociale netwerk 09.06.2017 Hoe omgaan met de pers? 22.06.2017 Het nieuwe LinkedIn-platform: help! Efficiëntie 18.04.2017 Wat is het verschil tussen positieve druk en negatieve stress? 30.05.2017 In topvorm op het juiste ogenblik 01.06.2017 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! ICT 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? 19 & 20.06.2017 Een beeld zegt meer dan duizend woorden: leer werken met Photoshop 56 BECI - Brussel metropool - april 2017 26 & 27.06.2017 Projectmanagement kan eenvoudig zijn met MS Project 04.07.2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut, en hij noemt Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 21.04.2017 Le crédit-temps : rappel des principes et nouveautés 2017 (1) 24.04.2017 Gérer la maladie au sein de l’entreprise : conséquences pratiques pour l’employeur (1) 27.04.2017 Rémunérations flexibles – plans « cafeteria » (2) 28.04.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 1 (1) 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail : approche pratique et jurisprudence (2) 08.05.2017 Travail faisable et maniable : quelles nouvelles mesures en temps de travail (2) 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 (1) 16.05.2017 Les vacances annuelles des employés (1) 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 (1) 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Handelsrecht 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la «privacy by design» ? (1) 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 28.04.2017 Dematerialisatie en Green IT 19.05.2017 Het beheer van hulpbronnen en afval 09.06.2017 Mobiliteit ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 27.04.2017 Life+, Europees financieringsprogramma voor uw milieu projecten 11.05.2017 Que signifie le marquage CE pour mon entreprise ? (1) 08.06.2017 Passez à l’électronique: facture, signature, recommandé… (1) 15.06.2017 Europese overheidsaanbestedingen 20.06.2017 European company mission to Taipei, Taiwan 29-30.06.2017 Torino Fashion Match ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 27.04.2017 Speed Business Lunch 27.04.2017 After Work 13.06.2017 Speed Business Lunch 16.06.2017 Welcome Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be BEDRIJFSOVERDRACHTEN De Transmission Hub van BECI is de eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest die zich toespitst op de overdracht en overname van ondernemingen. Ze publiceert deze nieuwe aanbiedingen: > Overnemers/Investeerders Onze overnemers / investeerders zijn op zoek naar ondernemingen met de volgende profielen: Gezochte activiteitsector Advies in engineering, in de volgende domeinen: • Energie en veiligheid • Ontwerp en beheer van projecten • Ontwerp van bouwprojecten en infrastructuren Farmaceutische sector: distributie van farmaceutische producten, medisch materiaal, elke vorm van ecosysteem rond klinieken en gezondheidszorg Software: ontwikkeling van softwarepakketten voor het beheer van ondernemingen in de banksector, de verzekeringssector enz. Onderneming met specialisatie in steenhouwerij zoekt actieve vennoot met deelneming in het kapitaal, voor verdere ontwikkeling (*) Gezochte omzet (in M€) Van 7 tot 10 Van 5 tot 15 Van 5 tot 35 Van 0,5 tot 1 Plaats België België België België > Overlaters U wenst een onderneming over te nemen in de volgende sector: … Activiteitsector Computerdiensten: ERP, ontwikkeling van applicaties, architectuur van de onderneming Farmaceutische sector: groothandelaar in farmaceutische producten en verkoop van bijhorende apparaten Voedingssector: producent en distributeur van verse producten in het Brusselse Gewest (niche-activiteit) Computersector: CD, DVD, Blu-ray, Supplies, Raid, Storage, Archiving en Medical Storage Verwezenlijkte omzet (in M€) Tussen 2 en 3 Tussen 0,5 en 1 Tussen 1 en 2 Tussen 1 en 2 Voor wie? Benelux groep Privé investeerder Buitenlandse groep Privé investeerder / ondernemingen (*) Het sterretje betekent dat de onderneming op zoek is naar een investeerder. Aantal werknemers Van 31 tot 50 Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Van 1 tot 10 Reden van overdracht Pensionering Pensionering Pensionering Andere Hebt u belangstelling voor een van deze vennootschappen of kent u een over te nemen vennootschap in een van bovenvermelde sectoren? De Transmission Hub van BECI begeleidt u door alle stappen van de overlating en overname van ondernemingen. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36
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2017.03 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van op pagina 18 Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds WOORD VOORAF Diversiteit: het doel niet voorbij schieten Alle Brusselaars in de onderneming integreren, ongeacht hun leeftijd, afkomst, geslacht, overtuigingen, levensopvattingen of handicap? Zeker een flink maatschappelijk en economisch vraagstuk. Hoe vaak zegden en herhaalden wij niet – onder meer in het in september 2015 gepubliceerd Witboek over Diversiteit – dat diversiteit de onderneming sterker maakt? Dat is zo omdat talent niet gebonden is aan een leeftijd, een geslacht of een identiteit. De onderneming heeft tot taak dit talent te erkennen, waar het bestaat. Talent is veelzijdig, omdat onze denkwijzen, onze levenslopen en andere culturele erfenissen zeer divers zijn. Deze diversiteit, die ook de ganse samenleving, onze klanten en onze markten kenmerkt, verrijkt de onderneming. Want hiermee breidt het bedrijf zijn visie uit en wint het aan soepelheid. Door de complexiteit van de wereld kunnen de ondernemingen gewoon niet meer zonder diversiteit. Het zou trouwens een misstap zijn. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Over al deze punten is BECI het perfect eens met de vakbondsorganisaties en minister van Economie en Werk Didier Gosuin. Toch heerst er een meningsverschil over de middelen die een dergelijke integratie moeten bevorderen. In zijn ontwerp van ordonnantie stelt minister Gosuin voor om aan ‘mystery shopping’ te doen. Valse CVs en kandidaten zouden naar ondernemingen worden gestuurd om na te gaan wie bij aanwerving discrimineert (dit zou met sancties gepaard gaan). Het lijkt een goed idee, maar dat is het niet, vinden we. Het creëert een klimaat van achterdocht, waarin elke onderneming een mogelijke beschuldigde wordt, en elke ongelukkige kandidaat automatisch een slachtoffer. Dit project zaait verdeeldheid en riskeert brutaal verzet op te roepen. Contraproductief, dus. Of er geen discriminatie bestaat? Toch wel, spijtig genoeg. Ze verpest de sfeer in ondernemingen, overheids- en vakbondsorganisaties. Maar het zou karikaturaal zijn de onderneming als enige schuldige van een maatschappelijk probleem aan te wijzen. Hierbij vergeten sommigen dat een aantal werkzoekenden geen baan vastkrijgt gewoon omdat het onderwijs er niet in slaagde de nodige vaardigheden aan te leren. Ook sommige klanten dragen bij tot discriminatie. Zo bijvoorbeeld de eigenaar die zich tot een vastgoedkantoor wendt om een of ander onroerend goed te huur te stellen, maar die niet willen horen van ‘bepaalde bevolkingsgroepen’. Zo ook de klant die openlijk de competentie van een vrouwelijke technicus in vraag stelt en liever zijn machine door een man laat herstellen … Opgeven? Het bijltje erbij neerleggen? Geen sprake van! Maar wij zijn geen voorstanders van repressie. Aanmoedigingen, positieve stappen, een begeleiding door adviseurs, pedagogische initiatieven, informatiesessies, workshops… Hiermee boeken we vooruitgang. Toegegeven, onze alternatieven zijn minder spectaculair dan een strafmaatregel die toch tot falen gedoemd is. De ervaring leert ons echter dat positieve benaderingen vruchten afwerpen. Ze moeten wel op grote schaal, ten voordele van iedereen – werknemers en werkgevers – worden toegepast. Dit debat verdient toch een zeker niveau, nietwaar? BECI - Brussel metropool - maart 2017 1
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INHOUD Think Tank 4 7 Social media Vóór of tegen een permanente beoordeling van het personeel? Internationaal 9 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 23 – Maart 2017 Missen de Europese ondernemingen binnenkort de Afrikaanse kans? 10 EEN effent de weg naar nieuwe markten Topic : sales & marketing 12 Rondetafel: waar vinden we nog goede verkopers? 16 Mijn medewerkers: ook mijn ambassadeurs 20 Tevreden klant wordt trouwe klant 24 Online verkoop en bescherming van persoonsgegevens 26 ‘Sneeuwbaleffect’ elektronische factuur dit jaar verwacht 27 Het merk ‘Brussel’ een stimulans voor de verkoop? Dynamiek 30 Transitie: Is Brussel klaar voor Vincent Callebaut? 32 Vastgoed financieren met een pensioenverzekering 33 De troeven van samenwerkingstools, ook voor KMO’s 34 Starter: Bloom it Community 35 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 38 Het BECI nieuws in beeld 39 News 42 Index 43 Toetredingsaanvragen 44 Agenda Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Julien Ide, Victor Lepoutre, Guy Van den Noortgate en Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 – sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 In april: Financiering van de onderneming 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Samen met Materne zorgen we voor zo’n 365.000 mjammie’s per dag Elke dag eten kleine en grote lekkerbekken ruim 365.000 boterhammen met Materne confi tuur. ENGIE Electrabel is bijzonder trots bij te dragen aan dit succes. Hoe? Door 24u/24 te waken over de kwaliteit van de stroomvoorziening bij Materne. Onze experts staan dag en nacht klaar om te helpen in geval van een elektrische storing. Tot groot genoegen van alle confi tuurfans. Ontdek wat ENGIE Electrabel voor uw bedrijf kan betekenen op www.engie-electrabel.be/b2bblogNL Of contacteer ons via www.engie-electrabel.be/B2Bcontact Jouw energie, elke dag beter
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THINK TANK Social media BECI CEO-breakfast tussen de dreamcars Vervangt een mobiliteitsbudget binnenkort de bedrijfsauto? Verkiest een werknemer ‘cash’ boven ‘car’? Komt er daardoor minder file? Het zijn vragen die werkgevers zich stellen, nu onze overheden de invoering van een mobiliteitsbudget aankondigen en tegelijk de firmawagen in het verdomhoekje lijkt te verzeilen. Reden genoeg om een BECI CEO-breakfast aan dit thema te wijden. De auto als werken verloningsinstrument raakt immers aan de operationele aspecten van onze bedrijven, maar ook aan verloning, motivatie en rekrutering. FEBIAC stelde tijdens het automobielsalon van Brussel het exclusieve Dream Car paleis voor ons open. Thierry van Kan, Voorzitter van de automobielfederatie, verwelkomde een 25-tal BECI leden en schetste het ruime kader van de mobiliteit in België en de plaats die auto’s van bedrijven innemen. Zowat 80% van de auto’s op onze wegen horen toe aan particulieren, 20% aan bedrijven. 8% van het totale voertuigpark van 5,7 miljoen auto’s zijn firmawagens die ook voor privéverplaatsingen gebruikt worden. Binnen die laatste groep speelt dus een eventueel mobiliteitsbudget. Vervolgens bracht Yannick Mathieu van Fleet Profile ons de resultaten van een recent onderzoek bij werkgevers en werknemers. Hoe reageren zij op aanpassingen in de autofiscaliteit? Wanneer verkiest een werknemer cash in het handje eerder dan een auto van het bedrijf? Met de resultaten van deze enquête stapt de automobielfederatie in elk geval naar onze politieke verantwoordelijken om een duurzaam, efficiënt en haalbaar fiscaal en operationeel stelsel voor auto’s van bedrijven te bepleiten. 4 BECI - Brussel metropool - maart 2017 KRIJG EEN MAAND GRATIS HUISHOUDHULP! *Actie voorbehouden voor nieuwe klanten. Word klant bij Daoust Dienstencheques en krijg een maand gratis huishoudhulp!* Uw Daoust-huishoudhulp is het nieuwste lid van uw familie! Dankzij hem of haar schittert uw woning en beschikt u over meer vrije tijd. Wacht niet langer en treedt toe tot de grote Daoust-familie! Meer info en voorwaarden op www.daoust.be
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Toch laat de verbetering van prestaties en welzijn op het werk zich niet tot een eenvoudige formule herleiden. Ophélie Delarouzée Frank Vander Sijpe, Directeur HR Research bij Securex Uit testen blijkt dat groepen die feedback krijgen beter presteren dan degene die het zonder moeten stellen. De mensen hechten belang aan evaluatie omdat ze spontaan op zoek zijn naar verbetering. Maar vandaag stelt het beoordelingssysteem teleur. Om het te verbeteren moeten we misschien eerst teruggrijpen naar de oorsprong van deze praktijk, namelijk productie-arbeid in de fabriek. Dit werk viel gemakkelijk te controleren en te verbeteren. Vandaag echter vergt het behoud van het principe geïndividualiseerde oplossingen en de ontwikkeling van een ware expertise. Hier is creativiteit geboden, want gebruiksklare technieken zijn nu uit den boze. Wanneer uw werknemers bijvoorbeeld een verregaande deskundigheid aan de dag leggen, kunt u hen moeilijk controleren en bent u verplicht hen te vertrouwen. De rol van de n+1, de leidinggevende, verandert eveneens: niet langer controleren, maar eerder coachen. Controle komt dan pas op het eindresultaat: is de klant tevreden of is de economische kost aanvaardbaar? Voor werknemers geldt het jaarlijkse evaluatiegesprek vaak als een koude douche, omdat ze tijdens het afgelopen jaar geen enkele feedback hebben gekregen. Geen wonder dat de mensen, na een dergelijke evaluatie, vaak hun motivatie kwijt zijn. Waarom krijgen ze waar mogelijk geen tussentijdse informele evaluatie? Of een beoordeling wanneer een taak bijzonder goed (of bijzonder slecht) werd uitgevoerd? En dit buiten het formele stramien. Op die manier zou het jaarlijkse evaluatiegesprek de formele bevestiging worden van al wat het ganse jaar door al werd verteld. Maar al te vaak worden ook zelfontplooiing en salarisverhoging aan de hand van verkeerde gegevens door elkaar gehaald. We zien dat vele gesprekken zich beperken tot verwijten of een balans van het verleden, zonder wederzijdse toekomstperspectieven. Bij de beoordeling van de vaardigheden van een persoon dient verder te worden gekeken dan alleen het gedrag binnen een functie. Waar blijven de motiverende doorgroeiperspectieven? Philippe Samek, nationaal secretaris van de CNE Het vraagstuk van de evaluatie verschilt naargelang van de betrokken beroepscategorie. Meestal draait de beoordeling van een kaderlid rond het bereiken van doelstellingen. Zijn ze bereikt, dan krijgt de evaluatie van zijn managementvaardigheden minder aandacht en wordt weinig rekening gehouden met de tevredenheid van de ondergeschikte medewerkers. Een kaderlid ageert ook als een doorgeefluik van de praktijken binnen de onderneming: als het behalen van resultaten hem stress bezorgt, zal hij deze stress ook doorgeven aan zijn teams. Met een verandering van het beoordelingssysteem is het dus niet mogelijk de organisatie zelf te wijzigen. Ik beschouw dit dus als een secundair vraagstuk, dat ergens deel uitmaakt van people management. De werkrelaties dynamiek inblazen met behulp van nieuwe evaluatiehulpmiddelen zou zelfs contraproductief kunnen uitvallen als niet aan het algemeen beleid van de onderneming wordt gesleuteld. Denk maar aan een interactief systeem waar de mensen hun n+1 en hun collega’s beoordelen, maar zonder aan deze evaluaties gevolg te geven: sommige nogal kritisch ingestelde werknemers riskeren averechtse gevolgen. In werkomgevingen als call centers, die nog volgens de wetten van Taylor werken en waar de werknemers de procedures strikt moeten toepassen, zijn beoordelingen kinderlijk simplistisch. Er wordt meer gecontroleerd dan geëvalueerd. Het onbehagen van arbeidskrachten in bedrijven zorgt al voor absenteïsme. De overstap van een jaarlijkse evaluatie naar een doorlopende beoordeling zal het gevoel van overdreven controle nog versterken. Zulke methodes passen niet meer bij onze huidige samenleving, die het individu en zijn persoonlijke ontplooiing als arbeidskracht en als burger valoriseert. Heel wat ondernemingen investeren nog te weinig in de ontwikkeling van de bekwaamheden van hun werknemers. Ze werven mensen aan van wie verwacht wordt dat ze onmiddellijk presteren. In dergelijke omstandigheden reikt de beoordeling vaak niet verder dan een verslag van al wat verkeerd is verlopen. De bevoegdheid om binnen de taak beslissingen te nemen, gecombineerd met ruimte voor ontwikkeling, helpt de mensen een zinvolle functie te ontplooien. De goede of slechte perceptie van de beoordeling hangt voornamelijk af van het managementmodel. BECI - Brussel metropool - maart 2017 7 © Thinkstock
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EXPORT IS HET ENIGE DAT TELT OM DE BRUSSELS BEST EXPORTERS 2017 PRIJS TE WINNEN ! Brusselse ondernemingen die in het buitenland uitmuntend zaken doen worden met deze prijzen bekroond en extra in de verf gezet. Schrijf snel uw bedrijf in vóór 21 april op www.invest-export.brussels ! INTERNATIONAAL Missen de Europese ondernemingen binnenkort de Afrikaanse kans? Wrevel voor risico’s blokkeert de meeste Europese ondernemingen in hun benadering van Afrika, de nieuwe horizont van de wereldgroei. Tijdens de afgelopen 15 jaar hebben China en de Verenigde Staten praktisch een nieuwe ‘Conferentie van Berlijn’ op de Afrikaanse markt gehouden, terwijl Europa als een bedeesde getuige toekeek. H et Obama bestuur erkende als eerste dat Afrika geen hulp meer nodigt heeft, maar business. In augustus 2014 gaf Washington, tijdens het US-Africa Business Forum, 7 miljard USD vrij om de handel en de investeringen op het continent te boosten. Overeenkomsten ten belope van 14 miljard USD werden tussen Amerikaanse multinationals en meerdere Afrikaanse staten ondertekend in sectoren als bankwezen, bouw, openbare werken, luchtvaart en hernieuwbare energieën. Als eerste commerciële partner van Afrika sinds 2009, is China hulp blijven verlenen, maar dan wel als een politiek beïnvloedingsinstrument of zelfs een economisch wapen. China heeft 3000 ondernemingen in 52 van de 54 Afrikaanse staten en wil tegen 2020 400 miljard USD aan onderlinge handel bereiken. Tot nu toe blijft de Europese Unie (EU) globaal de voornaamste handelspartner, maar de handel tussen Afrika en Azië is tussen 2001 en 2011 met 22% gestegen, vergeleken met 15% voor de EU. Ondertussen hebben China en de Verenigde Staten op de Afrikaanse markt praktisch een tweede ‘Conferentie van Berlijn’ georganiseerd. De Europese ondernemingen zitten braafjes op de getuigenbank. Aanlokkelijk maar gevaarlijk? Aan liefdadigheid geen behoefte meer, wel aan de rentabiliteit. Modern Afrika? Gemiddeld 5% groei per jaar tussen 2000 en 2015, volgens de Wereldbank. Een snelle demografie (een persoon op vier zal in 2050 een Afrikaan zijn, volgens de UNO). Meer dan 340 miljoen mensen in de middenstand, volgens de AOB. Verstedelijking: volgens de UNPD zal 2/3 van de Afrikanen in 2050 in steden leven. Mobiliteit: 750 miljoen geabonneerden van de mobiele diensten in 2020 volgens de GSMA. Ondernemerschap: Kameroen is het land waar de meeste bedrijven worden opgericht, volgens de Global Entrepreneurship 2016). Lokale verwerking van de natuurlijke hulpbronnen: wordt in alle ontwikkelingsplannen op het continent geïntegreerd. Al deze troeven maken van Afrika een geweldige openluchtwerf voor niet wie niet bang is bepaalde risico’s te nemen. De economische inlichtingenkantoren presenteerden de typische Europese investeerder als een vijftiger die geen risico’s willen nemen. Hij beschouwt Afrika nog steeds als ondoordringbaar, onvoorspelbaar, corrupt en onzeker. Aanlokkelijk maar donker en gevaarlijk. De afkeer voor risico’s maakt de Europeaan theoretisch onbekwaam om met Amerikanen en Aziaten te wedijveren. “Als iets een nadeel vertoont, is het meestal voorzichtiger dit nadeel te verwijderen in plaats van de zaak zelf”, schreef Montesquieu. Dit geldt vandaag ook voor de Afrikaanse markten. Guy Gweth organiseert op 30 maart een conferentie bij BECI. ACCI, de ‘African Center for Competitive Intelligence’ en Cavie, de ‘Centre Africain de Veille et d’Intelligence Économique’, beschikken over de beste deskundigen in economische inlichtingen van gans het Afrikaanse continent. Zij bewaken constant de 12 voornaamste sectoren van de Afrikaanse economie. Aan ondernemingen die in Afrika willen investeren of er handelspartners vinden, bieden de beide instellingen de nodige steun om strategieën en businessplannen te ontwikkelen aan de hand van betrouwbare analyses en recente gegevens. De Europese poot van ACCI (www.acci-europe.org) ging een partnerschap aan met BECI om de Belgische ondernemingen te informeren over de economische troeven van het Afrikaanse continent en vooral om de risico’s van een investering in deze landen zoveel mogelijk terug te dringen. ● Om er meer over te weten Missen de Europese ondernemingen binnenkort de Afrikaanse kans? Conferentie door Guy Gweth, voorzitter van ACCI Op 30 maart om 11 uur bij BECI, gevolgd door een walking lunch. Informatie en inschrijvingen: JP. Mergen – Tel. 02 210 01 77 ; jpm@beci.be BECI - Brussel metropool - maart 2017 9 © R.T.
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EEN effent de weg naar nieuwe markten Innovatie, internationalisering, groei … Welke zijn de prioriteiten om Brusselse KMO’s te helpen hun doelstellingen voor 2017 te bereiken? D e voornaamste missies van Enterprise Europe Network (EEN) bestaan erin bruggen te bouwen tussen KMO’s die op zoek zijn naar partners, ze bij te staan in de ontwikkeling van hun activiteiten op nieuwe markten en ze te begeleiden bij hun innovatieproject. Enterprise Europe Network werd als netwerk opgericht om Europese ondernemingen te helpen in hun internationaliserings- en innovatieproces. EEN combineert daarom meerdere organisaties die geïndividualiseerde diensten aan de ondernemingen bieden. De Kamer van Handel en Nijverheid van Brussel is een van de 600 organisaties in dit netwerk. Ze biedt een aantal diensten aan de Brusselse ondernemingen, in samenwerking met impulse.brussels, dat steun verleent aan innovatie en projectdragers begeleidt in het raam van de programma’s Horizon 2020 en SME Instrument. Een geïndividualiseerde begeleiding Elke klant die op zoek is naar advies en contacten om zijn export of import verder te ontwikkelen, geniet een geïndividualiseerde begeleiding door de Enterprise Europe Network deskundigen binnen de partnerorganisaties van het netwerk. EEN is niet alleen actief in alle Europese landen, maar ook in meer dan 35 landen buiten de Europese Unie, om de ondernemingen te helpen de contacten en informatie te vinden waarmee ze zich op deze externe markten internationaal kunnen ontwikkelen. Binnen Europa wordt informatie verspreid over reglementeringen in functie van de behoeften van de klanten, zodat ze maximaal profijt halen uit de Europese markt. Concreet? Een eerste gesprek verduidelijkt de activiteiten, de behoeften en de internationale groeidoelstellingen van de onderneming. Op die manier kan EEN de internationaliseringsstrategie beoordelen, jaarlijkse doelstellingen helpen bepalen en een begeleidingsplan ontwikkelen in functie van de behoeften en vragen van de klant, die zo op korte termijn zijn doel kan bereiken. Ook de beoogde impact op de groei van de onderneming 10 BECI - Brussel metropool - maart 2017 zal dan worden bepaald. De klant valideert het adviserend begeleidingsplan en verbindt zich ertoe de verkregen resultaten te communiceren. Relaties aanknopen De klant krijgt de gelegenheid om het profiel van zijn vennootschap en zijn business aanbod op het onlineplatform van Enterprise Europe Network te verspreiden, met de bedoeling relaties aan te knopen met buitenlandse ondernemingen. De Kamer van Koophandel volgt de belangstelling van buitenlandse ondernemingen op en ze superviseert de contacten met de klant tot en met ondertekening van samenwerkingsovereenkomsten. Er kan ook proactief worden gezocht naar potentiële partners die overeenstemmen met de doelgroep van de klant. Tegelijk wordt de klant uitgenodigd op matchmaking events, specifiek gericht op zijn sector. Op die manier kan hij een programma van geïndividualiseerde afspraken met ondernemingen van verscheidene landen vastleggen. In functie van hun profiel, sector en behoeften kunnen ondernemingen attent worden gemaakt op bestaande Europese financieringsmogelijkheden en aanbestedingen. Verder worden deze bedrijven aangespoord om melding te maken van problemen of lasten die voortvloeien uit bepaalde Europese wetgevingen. De gevallen worden anoniem aan de Europese Commissie gemeld om bij te dragen tot een evolutie van de wetgeving die rekening houdt met de mening van de bedrijfswereld. ● Contact: JP. Mergen Kamer van Handel en Nijverheid van Brussel Tel.: 02 210 01 77 e-mail: jpm@beci.be www.brusselsnetwork.be © Thinkstock Turning uncertainties into opportunities… U kende ons als Delcredere, Credimundi, KUPEG, INGO-ONDD, Garant en Trade Credit: leden van Credendo Group. Voortaan luisteren we allemaal naar dezelfde naam. Credendo: één naam. Eén team. Eén aanpak om risico’s te verzekeren met oplossingen op maat. Eén naam om nog nauwer samen te werken en u vlot toegang te geven tot alle kredietverzekeringsoplossingen van onze groep. Nu samengevat in één enkele naam. De 4e grootste Europese kredietverzekeringsgroep Credendo is de nieuwe naam van Delcredere, Credimundi, KUPEG, INGO-ONDD, Garant en Trade Credit www.credendo.com
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De deelnemers aan het rondetafelgesprek, van links naar rechts: Grégory Sanchez (Veolia), Angela Leone (Sales Consult), Frédéric Devisch (Alstom) en Stefan Steegmans (D’Ieteren). SALES & MARKETING Rondetafel: waar vinden we nog goede verkopers? BECI nodigde vier in Brussel gevestigde ondernemingen uit voor een gesprek over de ‘verkopers’: een vitaal profiel voor de groei van ondernemingen. Wie zijn die mensen? Waar vinden we ze? Hoe rekruteren we ze? Wat zijn hun voornaamste kenmerken? Het leerrijke en boeiende debat leverde talrijke, soms verrassende antwoorden op. Alstom, Sales Consult, Veolia en D’Ieteren… : De vier deelnemers aan het rondetafelgesprek behoren tot zeer verschillende sectoren, namelijk spoorwegmaterieel, commerciële ontwikkeling, energiebeheer en motorvoertuigen. Nochtans hebben deze vier ondernemingen een fundamentele behoefte in gemeen: ze willen rekenen op uitmuntende verkoopkrachten. Zoals in veel andere domeinen hebben de economische verschuivingen en de opkomst van nieuwe media de verkopers gedwongen mee te evolueren. Onze gesprekspartners zijn het duidelijk eens over een aantal zaken: de functie van een handelsafgevaardigde beperkt zich niet langer tot de toepassing van zuivere verkooptechnieken. Voortaan bestaat er ook een behoefte aan meer veelzijdigheid, een ruime ervaring en fundamentele menselijke troeven als passie, nieuwsgierigheid, actieve luistervaardigheid en enthousiasme. Ook de grondige kennis van de activiteiten van de klant werd herhaaldelijk onderstreept. Het is dan ook logisch dat de rekrutering van adequate profielen een lange en delicate taak is geworden. De opleiding In tegenstelling tot de situatie in Frankrijk zijn technisch-commerciële opleidingen in België niet talrijk. Angela Leone, gedelegeerd bestuurder van Sales Consult, beschouwt dit niet noodzakelijk als een handicap: “De opleiding van verkopers is in België mijns inziens niet aan een herziening toe. Ik zie echter wel vaak een probleem bij de keuze van de studierichting. Niet iedereen heeft het goede profiel. We hebben regelmatig te maken met zeer introverte of weinig zelfzekere stagiairs. Wie bedeesd is, kan niet naar de klant stappen. En ook mag er geen verwarring bestaan tussen enerzijds de relationele dimensie en communicatie 12 BECI - Brussel metropool - maart 2017 Julien Ide en anderzijds de verkoop. Er zijn dus kandidaten die in feite al tijdens hun scholing hadden moeten worden ontmoedigd. Maar laten we ook niet in het andere uiterste vervallen: een zeker gezag is een pluspunt, maar geen overdreven zelfvertrouwen, of u gaat door voor een koehandelaar.” Stefan Steegmans, Brand Manager Audi Retail D’Ieteren Brussel, verantwoordelijk voor Audi Brussel, Antwerpen en Mechelen, betreurt een vaak ontoereikende talenkennis. “Wij zijn op zoek naar verkopers die minstens drietalig of zelfs viertalig zijn. In België is dit – zeker in onze sector – een absolute vereiste.” Grégory Sanchez, commercieel directeur van Veolia België en Luxemburg, stelt wel een aantal tekorten vast in de opleidingen. “Ik zie dat onze verkopers qua project management aan kennis tekortschieten. De verkoop van een product of dienst vereist een vergaand inzicht in de stappen en processen die dit product of dienst zijn voorafgegaan.” Hij beschouwt de opleiding niet als een doorslaggevend criterium. “Ik krijg soms CV’s van kandidaten zonder de minste commerciële ervaring. Maar als ik denk dat een profiel interessante troeven kan voorleggen, dan wens ik die persoon te ontmoeten. Persoonlijkheid en motivatie zijn belangrijker dan studies. Weliswaar is het zo dat – in alle studierichtingen – de jongeren nagenoeg geen inzicht krijgen in wat het bedrijfsleven werkelijk inhoudt.” De vaardigheden De mening van Frédéric Devisch, commercieel verantwoordelijke van Alstom België: “Onze handelskrachten moeten vooral vertrouwenspersonen zijn, omdat wij veel vertrouwelijke informatie verwerken. Wij focussen voorna© Reporters TOPIC melijk op overheidsopdrachten. Vandaar de noodzaak om ingewikkelde technische oplossingen uit te dokteren. De ideale verkoper is dus een ‘business developer’ met een goede kennis van marketing en talent voor presentaties. Hij moet vooral veelzijdig zijn. Ons beroep vereist bovendien een hoge graad van reactiviteit in de klantenservice, naast geduld en nauwgezetheid.” Stefan Steegmans beaamt dit, maar voegt eraan toe dat de taak van de verkoper een evolutie heeft doorstaan: “Van eenvoudige verkopers zijn onze mensen doorgegroeid naar sales advisors. Er gaat meer aandacht naar de kwaliteit. Dit maakt het verschil, want de handtekening van de klant op de bestelbon volstaat niet meer.” Angela Leone: “De goede verkoper moet vooral tussentijdse doelstellingen bepalen. Omdat het commerciële proces soms van lange adem is, vordert de verkoper best stap per stap en laat hij zich door indicatoren begeleiden. Een goede beheersing van elke ‘checkpoint’ leidt geleidelijk tot het afsluiten van de verkoop. Verder moet de verkoper ook aanleg hebben voor beïnvloeding. Ondanks de meest overtuigende argumenten blijft het soms moeilijk een klant te doen tekenen. In een dergelijk geval is er nood aan een laatste prikkel, een vorm van drift. Onze verkoper moet een strategische visie hebben van de account en van het beslissingsproces, want op die manier kan hij het belang van iedereen erbij betrekken en een akkoord bereiken. Laten we niet vergeten dat de inkoper, aan de kant van de klant, soms wordt bezoldigd in functie van de voorwaarden die hij van de leverancier afdwingt. De inkoper moet dus voordelen verkrijgen, maar de verkoper dient ze wel op voorhand te voorzien. En ten slotte moet de tevredenheid wederzijds zijn. Het volstaat dus niet dat de klant ‘ja’ zegt: hij moet het contract toejuichen. Hij betaalt. Hij moet er dus ook een daadwerkelijk voordeel uit halen.” Grégory Sanchez oordeelt dat “De verkoper zich eerst moet afvragen wat de behoeften van de klant zijn. Vandaar de noodzaak om de klant heel goed te kennen, nog vóór de verkoper er naartoe stapt. Jonge verkopers begaan de grove fout vooral per sms of e-mail te communiceren, terwijl het van groot belang is de klant te horen en te zien en een werkelijk menselijk contact met hem te hebben. Anderzijds volstaan de gewoonlijke verkooptechnieken niet meer om iemand te overtuigen. Verkopen doe je niet meer alleen: Your way of work! Onze troeven: • Meer dan 50 jaar ervaring • Onze database is verbonden met VDAB voor de selectie van tweetalige kandidaten • Gerichte selectie op vaardigheden en diploma • Vaardigheden worden bevestigd door een referentie-check CONTACTEER ONZE KANTOREN IN BRUSSEL ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Brussel brussel@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 BECI - Brussel metropool - maart 2017 13 © Reporters
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TOPIC elkaar aanvullen is vandaag de boodschap. En dat gebeurt door het ontwikkelen van een netwerk, de aanwezigheid in zakelijke clubs of contacten via de kamer van koophandel. De verkoper moet een menselijke relatie opbouwen met zijn klant. En vereist een grote, veelzijdige nieuwsgierigheid, die verder reikt dan de taak van de verkoper in de onderneming. Hij moet een goede algemene kennis hebben van het nieuws, culturele zaken en politiek. Verder moet hij optreden als een ambassadeur. Hij vertegenwoordigt de onderneming in goede en in minder goede omstandigheden. Dit vereist veel nederigheid. Teamspirit is eveneens van groot belang. In onze onderneming wordt de bonus berekend aan de hand van de marge van een gans team, niet op individuele prestaties.” Ervaring Het belang van ervaring hangt volgens Frédéric Devisch van de sector af. “In de spoorwegsector zijn we op zoek naar ervaren profielen. Omwille van de omvang van onze projecten wensen onze klanten vanzelfsprekend met ervaren gesprekspartners te onderhandelen. De verkopers die wij zoeken, moeten tegelijk deskundigen zijn.” “We moeten beseffen dat de klant soms meer afweet van de markt en de concurrenten dan de verkoper die hij ontmoet”, stelt Angela Leone. “Het verkoopproces verloopt nu stroomafwaarts, want de klant beschikt al over de nodige informatie. De rol van de verkoper bestaat er derhalve in de klant bij te staan in het verduidelijken van de behoeften en hem aan te tonen dat hij, als leverancier, voor hem de beste oplossing bezit.” Aan ervaring hecht zij geen fundamenteel belang “zolang de persoon intern kan worden opgeleid. De persoonlijkheid is echt doorslaggevend. Ik werk liever met iemand die zijn handen uit de mouwen kan steken en van gezond verstand getuigt, dan met iemand die ondanks 25 jaar ervaring, toch niet de goede houding heeft. Ik vind het echter wel belangrijk dat verkopers een degelijke kennis hebben van de digitale tools. Ze moeten op de sociale netwerken aanwezig zijn en begrijpen hoe die werken.” Grégory Sanchez heeft een ander standpunt: “De markt is veranderd en we vinden geen jonge verkopers meer die bereid zijn zich in te zetten zoals de functie het soms vereist, want zij geven nu de voorrang aan hun privéleven. In elk geval moeten wij ze vier of vijf jaar lang zelf opleiden. Ik vind trouwens dat we meer zouden moeten investeren in de opleiding van de mensen die we aanwerven. Verder vragen jonge verkopers voldoende flexibiliteit. Wij geven er zeer weinig maar vragen er wel veel van hen. Ik geloof dat wij op dat vlak moeten evolueren.” Ook Stefan Steegmans merkt een mentaliteitsverschuiving bij de jongeren: “De afstand tussen huis en werk heeft bij sommige kandidaten een afwerend effect. Ze denken bovendien vaak dat zij vanaf het begin van hun carrière een flink salaris zullen krijgen. En hoe langer hoe meer primeert het privéleven op het werk.” Rekrutering Grégory Sanchez benadrukt nogmaals de evolutie van de markt. “Laten we eerst een flink onderscheid maken tussen een verkoper van producten en een verkoper van diensten. Het zijn niet dezelfde beroepen. Het ideale rekruteringsbureau hebben we nog niet op de kop getikt. Wij vinden potentiële kandidaten bij klanten of leveranciers, maar nooit bij een concurrent. Meestal bekleden deze kandidaten daar andere functies dan die van verkoper. Verder constateren we ook de opkomst van hoe langer hoe meer huurlingen. Vandaag veranderen de mensen heel vlot van job, zelfs bij vijftigplussers. Bij jongere mensen is de turnover aanzienlijk, nog voor ze vijf jaar anciënniteit hebben. Als werkgevers of rekruteerders moeten wij ons hieraan aanpassen. De niet-concurrentiebedingen zijn bijvoorbeeld te streng. Om te beginnen zou hun duur moeten worden ingekort. En dan is er ook de bezoldiging: het vast salaris moet voldoende hoog zijn en het wisselende gedeelte mag niet meer zijn dan een bonus.” Angela Leone vindt dat de sociale netwerken in het rekruteringproces van essentieel belang zijn. “Wij krijgen hoe langer hoe minder respons op klassieke advertenties. Vandaag gebeurt alles via LinkedIn. Wij contacteren zoveel mogelijk mensen, want een sterke activiteit op het netwerk vergroot de kans op contacten met potentiële kandidaten. Het bestaan van gemeenschappelijke relaties werkt geruststellend en brengt ons dichter bij elkaar. Toch vereist de benadering van een kandidaat, naast de kwalificatie, een reeks argumenten die de persoon motiveert en zijn talent valoriseert. Wij zijn voorstanders van een geïndividualiseerde aanpak. Weg met de geformatteerde pitches! Geef voorrang aan originaliteit en authenticiteit!” ● 14 BECI - Brussel metropool - maart 2017 TOPIC De deelnemers aan het rondetafelgesprek Alstom – Frédéric Devisch, commercieel verantwoordelijke voor België Alstom ontwerpt et verkoopt systemen, uitrustingen en diensten voor de spoorwegsector: hogesnelheidstreinen, regionale treinstellen, metro’s, trams et oplossingen voor signalering en infrastructuur. In 2015/16 verwezenlijkte de onderneming een omzet van 6,9 miljard euro en ontving ze bestellingen ter waarde van 10,6 miljard euro. De zetel van Alstom bevindt zich in Frankrijk. Het bedrijf is in meer dan 60 landen aanwezig en stelt momenteel 31.000 mensen tewerk. Haar ideaal verkopersprofiel: eerlijk, geduldig, reactief, nauwgezet en proactief Sales Consult – Angela Leone, gedelegeerd bestuurder Sales Consult specialiseert zich in commerciële ontwikkeling. De onderneming bestaat nu 10 jaar en haalt een jaarlijkse omzet van 1,5 miljoen euro. Sales Consult biedt vier diensten: diagnose, coaching, rekrutering en outsourcing. Haar ideaal verkopersprofiel: authentiek, gepassioneerd, trots, stoutmoedig en ambitieus Veolia – Grégory Sanchez, commercieel directeur voor België en Luxemburg Veolia is of vijf werelddelen aanwezig met 174.000 werknemers. Het bedrijf ontwerpt en installeert oplossingen voor het beheer van water, afval en energie. De groep begeleidt de industrie, de steden en hun inwoners bij een optimaal gebruik van de hulpbronnen ten gunste van de economie, het milieu en de samenleving. Haar ideaal verkopersprofiel: nieuwsgierig, gepassioneerd, oprecht en realistisch D’Ieteren – Stefan Steegmans, Brand Manager Audi Retail D’Ieteren Brussel, verantwoordelijk voor Audi in Brussel, Antwerpen en Mechelen D’Ieteren verzekert in België de distributie van de merken van de groep Volkswagen en van Porsche. De onderneming staat ook in voor de distributie van wisselstukken, accessoires en de verkoop van tweedehands wagens (My Way). Ten slotte biedt de groep langetermijnverhuurdiensten en een brede waaier financieringsmogelijkheden bij de aankoop van een wagen. Haar ideaal verkopersprofiel: empathisch ingesteld, enthousiast, behulpzaam en kwaliteitsbewust Geef talent alle kansen! t-interim Anderlecht Wayezstraat 147, 1070 Anderlecht ■ tel. 025 26 12 30 ■ anderlecht@t-interim.be www.t-interim.be t-groep t-interim ■ t-office ■ t-heater ■ dienstencheques ■ zorg ■ Ascento BECI - Brussel metropool maart 2017 15 © Reporters
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Mijn medewerkers: ook mijn ambassadeurs SALES & MARKETING Loontrekkenden worden vaak aangekeken als de beste ambassadeurs van hun onderneming. Niemand is inderdaad beter geplaatst om informatie te verspreiden over een bedrijf. Maar meteen rijst de vraag: hoe overtuig ik mijn medewerkers om de rol van vaandeldrager te aanvaarden? En waaruit bestaat die rol? Hoe wordt die beoordeeld? Wij hebben dit vraagstuk doorgelicht. D e boodschap, de visie en de identiteit van uw onderneming maken haar uniek. Voor zover uw medewerkers zich hier bij aansluiten en zich ermee vereenzelvigen, zijn ze geknipt voor een functie als ambassadeur van het merk. Wanneer zij zich positief uiten over uw onderneming, dragen ze rechtstreeks bij tot haar reputatie en geloofwaardigheid. Beter nog: ze geven uw merk een menselijke en persoonlijke dimensie. Waar vindt u zulke profielen en hoe kiest u ze? “Ambassadeurs moeten eerst en vooral representatief zijn voor de onderneming”, vindt Patrick De Pauw, CEO van Social Seeder. Focus niet uitsluitend op managers – dan bent u verkeerd bezig. Gemotiveerde ambassadeurs vindt u in uiteenlopende functies, leeftijden en anciënniteit. Betrek er ook stagiairs bij, en freelancers – en misschien zelfs gepensioneerde medewerkers. “Concreet kunt u ze per mail, intranet, de interne nieuwsbrief of een interactief platform rekruteren.” En ook al lijkt dit vanzelfsprekend: houd u aan de regel van vrijwilligerswerk. De medewerker moet ambassadeur worden omdat hij van uw onderneming houdt, en niet alleen omdat hij er werkt. Natuurlijk dromen alle ondernemingen van gepassioneerde werkkrachten die zich enorm sterk verbonden voelen met de werkomgeving. Helaas is dit is niet altijd het geval. Daarom is het ook totaal contraproductief om, zelfs op indirecte wijze, een loontrekkende te verplichten ambassadeur te worden (bijvoorbeeld via een persoonlijke aanvraag van de manager tijdens een evaluatiegesprek). “Een werkkracht mag in geen geval worden gedwongen zich te uiten over het bedrijf van zijn werkgever als hij dat niet ziet zitten en/ of zich hierbij onvoldoende op zijn gemak voelt. Wie daar 16 BECI - Brussel metropool - maart 2017 mee gebaat zal zijn.”1 Beter zichtbaar en bovendien geloofwaardig Met een netwerk van ambassadeurs die, zo nodig, spontaan als woordvoerders optreden, stijgt uw zichtbaarheid tijdens sport- of caritatieve evenementen. Die mensen zullen echter vooral op het web en de sociale netwerken scoren. “Wat u vandaag ziet, deelt en waardeert op de sociale netwerken, hangt grotendeels af van complexe algoritmen. Met als gevolg dat slechts een gering percentage van de mensen die u op de sociale netwerken volgen, de boodschap van uw onderneming ziet verschijnen. Vraag aan uw ambassadeurs om de boodschap verder te verspreiden (even klikken volstaat) en u bereikt meteen een breder publiek”, stelt Patrick De Pauw. Bovendien zijn zulke boodschappen veel geloofwaardiger. Berichten die ambassadeurs doorsturen komen 3 tot 6 keer betrouwbaarder over dan de informatie die de onderneming zelf verspreidt2 . Mensen beschouwen de mening van een kennis als zeer betrouwbaar (78%), terwijl de geloofwaardigheid van wat een algemeen directeur beweert, niet hoger dan 50% scoort3 Nielsen4 . Een studie van de Groep heeft ook aangetoond dat 83% van de mensen zich voor hun aankopen voornamelijk laat beïnvloeden door de onmiddellijke sociale omgeving. Als uw ambassadeurs positieve berichten over uw producten en diensten verspreiden, mag u zich dus aan een aanzienlijke impact op de verkoop verwachten. “Uit ervaring weten we dat een ambassadeur gemiddeld 300 mensen bereikt”, verklaart Patrick De Pauw. 1. Christophe Lachnitt – “Les collaborateurs, meilleurs ambassadeurs d’une marque sur le web social” – Superception – 24 mei 2016 2. SBron: Keller-Fay Group – Artikel over Word of Mouth Advertising (mond tot mond reclame) - april 2014 3. Editie 2016 van de Trust Barometer van het communicatiebureau Edelman 4. Bron: Nielsen Global Trust in Advertising Survey - Q3 2015 Gaëlle Hoogsteyn geen rekening mee houdt, riskeert vroeg of laat in min of meer delicate toestanden te verzeilen waar niemand © Thinkstock THE MUST HAVE TOOL TO DEVELOP YOUR BUSINESS WITH ADVERTISERS AND AGENCIES LeFAC is a database service entirely dedicated to information, insight and intelligence about the key people and activity in the marketing, agency and advertising industries. LeFAC tells you everything on: - Companies, organization chart, movements, brands, advertising spend, last news … With LeFAC you cross over borders and get to the pan Europe market (France, Benelux, Germany, Switzerland, Italy, Spain and Portugal) - Sector participation, current postal and email addresses targeting Marketing and Communication decision makers - The relationships between the advertisers and their agencies (who works with whom?) - Advertiser spend across media (e.g. who is spending most in TV media in Belgium.) 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Publireportage Dominique Leroy, CEO van Proximus. ‘De instapstage is een weldoordachte formule om jongeren een kans te geven. Dankzij een eerste werkervaring kan de jongere tonen wat hij in zijn mars heeft en nieuwe vaardigheden verwerven. Actiris heeft ons bovendien bijgestaan bij het administratieve aspect van de stage, onder meer bij de uitwerking van het opleidingsplan.’ Jonge Brusselaars een eerste werkervaring bieden en dat onder gunstige voorwaarden. Wilt u ook de instapstages uitproberen? Het principe is eenvoudig: een onderneming biedt een jongere onder de 30 jaar een stageplaats aan gedurende 3 of 6 maanden en geniet hiervoor een financieel voordeel. De onderneming zorgt voor de omkadering en het opleidingsplan van de jongere en beslist na afloop of de stagiair al dan niet wordt aangenomen. Actiris verzorgt de preselectie van de kandidaten en organiseert een ontmoeting tussen de werkgever en toekomstige stagiairs: een win-winsituatie voor alle partijen. ✓Proximus doet beroep op Actiris voor de aanwerving van stagiairs. Hoe verliep dit? Eind 2014 solliciteerden er heel wat nieuwe kandidaten bij Proximus. Op datzelfde moment stelde de Brusselse regering een nieuwe stageformule voor. Die instapstage wilden we graag uittesten om de jongeren een eerste werkervaring te bieden bij Proximus. ✓Voor welke functies stelde Proximus stageplaatsen open? Heel uiteenlopende functies: administratief medewerker, dispatching operator, boekhoudkundig medewerker, beheerder klantendossiers, magazijnier,… Na de stage heeft een groot deel van de jongeren meteen werk gevonden. De samenwerking in cijfers 216 werkaanbiedingen 95 stagiairs 10 verschillende profielen ✓Welke financiële voordelen biedt deze nieuwe maatregel voor werkgevers? Wij betalen de stagiair een maandelijkse vergoeding van 200€. Daar moet je uiteraard ook nog de kosten van de interne begeleiding bijrekenen, maar het voordeel blijft interessant. Verder ontvangt de stagiair ook een stageuitkering van de RVA, 26.82€ per gewerkte dag. ✓Hoe kijkt u terug op de samenwerking met Actiris ? De samenwerking met de consultants van Actiris verliep uitstekend. Ze zijn elk specialist in hun domein en door goed te luisteren naar onze behoeften, begrepen ze snel welke competenties wij zoeken bij een kandidaat. Persoonlijkheid en motivatie zijn voor ons heel belangrijk. Actiris heeft goed begrepen dat er meer nodig is dan het uitsorteren van een hoop cv’s. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds Nagenoeg 800 ambassadeurs bij AG Insurance Ook voor rekrutering Ambassadeurs die via hun netwerk informatie verspreiden over vacatures kunnen de rekrutering een flinke duw in de rug geven. Trotse en gemotiveerde medewerkers zullen u onderneming als een aangename werkomgeving beschrijven. Hierover zegt Patrick De Pauw: “Met de hulp van eigen medewerkers in de zoektocht naar nieuw talent bouwt uw onderneming een imago van aantrekkelijke werkgever. Zo ontvangt u talrijke spontane sollicitaties en houdt u de kosten laag.” In grote ondernemingen vindt u gemakkelijk 10 tot 15% ambassadeurs. In kleinere organisaties loopt dit cijfer soms tot 80 of 100% op. Patrick De Pauw, CEO van Social Seeder Uw ambassadeurs kunnen zelfs het menselijke gezicht worden van uw rekruteringscampagnes. De Dienst Brandweer en Dringende Medische Hulp van Brussel lanceerde in 2016 een grootschalige rekruteringscampagne waar ze haar ambassadeurs bij betrok. Op de interventievoertuigen verschenen grote panelen met oproepen als “Word mijn collega” of “Kom erbij”, met als hoofdfiguren … de brandweermannen zelf. Nuttige tips Wenst u dat uw werknemers zich positief uiten over de onderneming? Toon dan dat u veel om hen geeft. Een gefrustreerde medewerker zal nooit ambassadeur willen worden. Zorg voor het welzijn van de medewerkers met een prima werkomgeving, luistervaardigheid en erkenning voor hun werk. “In grote ondernemingen vindt u gemakkelijk 10 tot 15% ambassadeurs. In kleinere organisaties (onder meer familiebedrijven) loopt dit cijfer soms tot 80 of 100% op”, verzekert Patrick De Pauw. Vergemakkelijk de taak van de ambassadeurs. “Voor sociale netwerken is het bijvoorbeeld best dat de ondernemingen kant-en-klare inhoud aanbieden, die de ambassadeurs slechts te verspreiden hebben”, aldus Patrick De Pauw. “En doe ook niet te vaak een beroep op hen, of ze worden het beu. Eén à twee keer per maand is meer dan voldoende.” Vergeet uw ambassadeurs niet te bedanken. Dit kan concreet, met een cadeautje of een waardebon, maar vaak volstaat een eer betuigende erkenning. “Breng deze mensen voor het voetlicht op de website of het blog, stuur een persoonlijk dankmailtje. Zo voelen ze zich erkend en zullen verder willen doen”, besluit Patrick De Pauw. ● aangeworven “Ons ambassadeursprogramma ontstond in feite met de Olympische Spelen van Londen in 2012”, herinnert zich Frija Leunens (Head of Branding & Sponsoring). Toen lanceerde de verzekeringsmaatschappij een interactief platform waar mensen zich konden inschrijven. Dit functioneerde vlot en vandaag kan AG Insurance op een netwerk van 800 voornamelijk via intranet gerekruteerde ambassadeurs rekenen. “Wij blijven zeer actief in de sport (Olympische Spelen en Memorial Van Damme), maar onze ambassadeurs treden ook in veel andere domeinen op”, zegt Frija Leunens. Voorbeelden zijn animatie op de sociale netwerken, het opstellen van een blog, het onthaal van nieuwe collega’s, de bemanning van stands, de inhuldiging van gebouwen, vrijwilligerswerk enz. “Wij scoren omdat elke ambassadeur volgens zijn eigen interesses deelneemt.” Frija Leunens En ze voegt eraan toe dat AG Insurance voor zijn rekruterings- of reclamecampagnes geen beroep doet op acteurs, maar in 80% van de gevallen, op zijn eigen medewerkers. “De inzet van onze ambassadeurs verhoogt de legitimiteit en de geloofwaardigheid van ons merk, zodat wij ons als een menselijk en authentiek bedrijf kunnen positioneren”, vertelt ze nog. Zij gaat er vanuit dat de impact van ambassadeurs slechts op middellange termijn (3 tot 5 jaar) kan worden gemeten. “Ondertussen voeren we toch nu en dan tevredenheidsenquêtes, onder andere aan de hand van de NPS (Net Promoter Score), die meet hoeveel mensen bereid zijn onze onderneming aan te bevelen.” Een sterkere inzet van de teams, intern, heeft trouwens niets dan voordelen. Geëngageerd en gemotiveerde werkkrachten zijn productiever, doen hun uiterste best en dragen bij tot de klantentevredenheid. “Ons ambassadeursprogramma zaait zaadjes voor een nog betere bedrijfscultuur”, besluit Frija Leunens. BECI - Brussel metropool - maart 2017 19 © R.T. © R.T.
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Tevreden klant wordt trouwe klant SALES & MARKETING Een tevreden klant is er naar verluidt twee waard. Goed zo, maar hoe meet u zijn tevredenheid op een verantwoorde manier? Met welke tools? En waar naartoe met de resultaten? U leest hier het standpunt van een deskundige. Gaëlle Hoogsteyn «E en waarheid als een koe: de tevredenheid van klanten meten, dient vooral om ze te behouden”, stelt David Frenay, CEO van Emolytics. Wel ja, de aanwinst van een nieuwe klant kost naar schatting 5 tot 10 keer meer dan het behoud van een bestaande. Beschikt u al over een stevige klantenbasis? Focus dan eerst op hun tevredenheid. Gaat u die meten, dan spoort u problemen op en verhelpt u ze. En u voorkomt negatieve reclame rond uw merk. Emolytics weet uit ervaring dat een ontevreden klant zijn misnoegen aan een tiental mensen rondom hem vermeldt. De tevreden klant zal in het beste geval slechts twee personen op de hoogte brengen. Ook goed om weten: de ontevreden klant van wie u het probleem oplost, zal nadien zijn merkentrouw vergroten. Onze deskundige vindt dat alle ondernemingen, ongeacht hun omvang, de tevredenheid van hun klanten moeten meten. “Niet telkens op dezelfde manier, uiteraard. Ondernemingen met meerdere honderden (of duizenden) klanten meten best de klantentevredenheid op regelmatige tijdstippen om desnoods te kunnen bijsturen. Zulke ondernemingen beschikken meestal ook over meer middelen om zoiets te doen. Een KMO of een buurtwinkel doet het liefst ook, maar op een kleinere schaal: een kleine enquête, nu en dan, een formuliertje op het web of in de winkel …” De gekozen meetmethode hangt af van wat u beoogt. Elke aanpak heeft zijn voor- en nadelen. Zo bijvoorbeeld de Net Promoter Score. Hiermee komt u te weten hoeveel mensen geneigd zijn om uw onderneming 20 BECI - Brussel metropool - maart 2017 aan te bevelen. Nadeel van het systeem is de beoordeling op een schaal van 0 tot 10, waar een 7 bijvoorbeeld een wisselende waarde zal hebben, naargelang van de persoon. Een schaal die woorden gebruikt (van ‘zeer ontevreden’ tot ‘zeer tevreden’) levert soms nauwkeuriger resultaten op. “De meting van de algemene tevredenheid is natuurlijk belangrijk maar steeds meer ondernemingen integreren tevredenheid in hun KPI en gaan dan specifiek op bepaalde aspecten inzoomen (bv.: Hoe vlot hebt u onze klantendienst kunnen bereiken?)”, licht David Frenay toe. David Frenay, CEO van Emolytics. Doorlopende evaluatie Idealiter meet u de tevredenheid bijna ononderbroken, eerder dan jaarlijks met een lange vragenlijst. De lage respons (meestal rond 10%) vormt een van de grote struikelblokken in een tevredenheidsanalyse. “De mensen spenderen niet graag een half uur aan een honderdtal vragen in een ellenlange lijst.” En bij een jaarlijkse enquête verschijnen de resultaten meestal zeer laat, wanneer het probleem is verdwenen of, erger nog, wanneer ook de klant weg is. “Meet de tevredenheid tijdens de beleving van de klant: da’s veel doeltreffender!” Delhaize installeerde bijvoorbeeld onlangs aan de uitgang van zijn winkels een aantal touchscreen terminals, waar de klant kan melden hoe tevreden hij is met de wachttijd aan de kassa. De klant kiest tussen groen, oranje en rood. David Frenay vindt dit op zich geen slecht idee, maar betreurt een zeker gebrek aan data om de resultaten diepgaand te analyseren en de representativiteit van het staal te controleren. “Zulke terminals zou ik, in een supermarkt, eerder tussen de winkelschappen opstellen, om sneller te kunnen reageren.” © R.T. © Thinkstock Tevredenheid: een duidelijk doelwit Een van de voornaamste struikelblokken van tevredenheidenquêtes is de geringe deelname. Een klachtendienst is een nuttige bron van informatie waarmee u onmiddellijk de ontevredenheid van klanten kunt opsporen en trachten te verhelpen. “Wel is het zo dat alleen grotere ondernemingen zich een dergelijke dienst kunnen veroorloven, want hij vergt veel human resources en investeringen in opleidingen.” En het gebeurt regelmatig dat ondernemingen de link met de klachtendienst op de website onderbreken, gewoon omdat de teams er niet meer in slagen de stroom van aanvragen te verwerken. Tips & tricks voor een hogere deelname In onze samenleving waar tijd goud waard is, riskeert u dat mensen een lange enquête onderweg laten vallen of er zelfs helemaal niet aan beginnen. “Daarom verkiezen we hoe langer hoe meer mini-vragenlijstjes met twee of drie vragen, die in minder dan 30 seconden kunnen worden beantwoord. We voorzien deze mini-opiniepeilingen meteen na de interactie met de klant (online aankoop, bezoek van de website, contact met de helpdesk …). Op die manier begrijpen we beter de beleving van de klant en reageren we sneller als een probleem zich voordoet.” Met anonieme enquêtes ligt de deelname hoger. “Respondenten wensen niet noodzakelijk te worden geïdentificeerd of gecontacteerd. Voorstellen zonder opleggen, daar komt het op neer”, aldus David Frenay. Daarom vervangen online enquêtes geleidelijk de vroegere varianten via de post en de mondelinge interviews. “Mensen zijn altijd iets minder eerlijk wanneer ze met iemand worden geconfronteerd.” In sommige bedrijven maken deelnemers aan een enquête kans op een cadeau. Daar staat David Frenay niet bijzonder positief tegenover: “Hiermee riskeert u de resultaten scheef te trekken. Sommige mensen zullen namelijk meerdere keren deelnemen om de kans op winst te vergroten.” Waar naartoe met de resultaten? Zulke enquêtes zijn natuurlijk slechts zinvol als de resultaten ervan niet in een vergeethoekje verzeilen. Naargelang van het studiebureau waar ze mee samenwerkt, zal de onderneming over een driemaandelijkse, maandelijkse of zelfs wekelijkse verslaggeving kunnen beschikken. “De interne verspreiding van de resultaten is van groot belang, want met deze transparantie begrijpen de teams de gevraagde wijzigingen en nemen ze zelfs initiatieven.” Sommige bureaus komen ook meteen met oplossingen op BECI - Brussel metropool - maart 2017 21 De Bank Belfius windt geen doekjes om haar doelstellingen qua klantentevredenheid. “Wij gaan 100% voor 95% tevreden klanten”, luidt de slagzin die de onderneming in 2014 koos. Lieve Schurgers, verantwoordelijke Customer & Competition Research, vat dit veel breder op dan een slagzin : “Dit is de kern van onze strategie. Dit tevredenheidpercentage werd ook in onze management contracten opgenomen, naast de commerciële doelstellingen.” Jaarlijks meet de bank de tevredenheid van 500.000 klanten. “De aanpak wisselt naargelang van de doelgroep”, weet Lieve Schurgers. “De tevredenheid van overheidsklanten meten wij om het jaar. Voor privéklanten gebeurt dit twee keer per jaar.” Twee externe bureaus staan in voor de Belfius tevredenheidsenquêtes. Die gebeuren via drie kanalen (online, telefonisch en schriftelijk), met een gemiddelde respons van 15%. “Daarna bepalen we de aspecten waar wij prioritair moeten ingrijpen, namelijk degene die een invloed hebben op de algemene tevredenheid”, vertelt Lieve Schurgers. “Naast deze grootschalige enquêtes meten wij doorlopend de tevredenheid via de input die we ontvangen van afdelingen als de helpdesk, de klachtendienst, het team rond sociale media en het netwerk van bankkantoren. We slagen er daarom in om snel te reageren wanneer een probleem zich voordoet.” En meer gerichte enquêtes onderzoeken de tevredenheid op zeer specifieke momenten (krediet, beleggingen …). “Sinds een tweetal jaar merken we een stijging van de klantentevredenheid. We zijn dus goed bezig”, besluit ze. de proppen, maar daar vindt David Frenay “dat de mensen in de business zelf meestal beter dan wie ook weten hoe bepaalde zaken kunnen worden verbeterd.” Ook de klant is een van de betere bronnen van vernieuwende ideeën. Vandaar het belang van ten minste één open vraag in het onderzoek. Onze deskundige is wel de mening toegedaan dat een enquête objectiever verloopt als een extern bureau ervoor instaat. “De klant zal zich vrijer voelen om zijn werkelijke mening te uiten als hij weet dat beroepsmensen de analyse uitvoeren. En wat de resultaten betreft, zal het altijd nodig zijn om ook de negatieve aspecten aan te kaarten. Dit gebeurt meestal veel vlotter wanneer een adviesbureau dit doet, en niet een collega die niet noodzakelijk de minder aangename waarheden zal durven voorleggen.” ● © Thinkstock © R.T.
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SALES & MARKETING Online verkoop en bescherming van persoonsgegevens Indien u – zoals 80% van de ondernemingen en zelfs 95% van de grote ondernemingen – over een website en/of een webshop beschikt, dan is de nieuwe Europese reglementering inzake gegevensbescherming vanaf mei 2018 ook op u van toepassing. Er schiet dus weinig tijd over om uw procedures hierop af te stemmen. Onoverkomelijk is dit niet, maar het vereist wel een goede voorbereiding. Hieronder een aantal tips. Marc Husquinet W aarschijnlijk gaat u ervan uit dat uw website louter informatief is bedoeld en dat de wetgeving rond de bescherming van persoonsgegevens, waaronder de General Data Protection Regulation (GDPR), niet van toepassing is. Deze wet betreft trouwens uitsluitend de verwerking van persoonlijke gegevens in de brede zin. “Wees op uw hoede!”, waarschuwt Sabine Mersch, van Legal Consulting & Management (LCM), een firma die zich specialiseert in juridisch advies, conformiteit (‘compliance’) en certificering op het gebied van privéleven. Tijdens de maand februari organiseerde zij specifiek over de GDPR een seminar bij BECI. “Zelfs een louter informatieve website valt onder de bepalingen van deze wetgeving, onder andere wanneer de site persoonlijke gegevens vergaart via een inschrijvingsformulier of cookies”, verduidelijkt mevrouw Mersch. “In een dergelijk geval bent u verplicht de gebruiker in te lichten over de gegevens die u vergaart en het gebruik dat u ervan maakt. Dit alles dient u toe te lichten in een ‘privacybeleid’ dat een aantal informatiepunten verplicht moet vermelden (dit aantal is trouwens met de GDPR toegenomen). Verder moet u als eigenaar van de website nog andere wetgevingen naleven. Het Wetboek Economisch Recht legt de aanwezigheid van verscheidene wettelijke vermeldingen op, onder andere de vennootschap die achter de website schuilgaat. Als u bovendien cookies gebruikt, naast degene die strikt noodzakelijk zijn voor de werking van de website, dan moet u (onder andere in het geval van Google Analytics), eerst en vóór het gebruik, 24 BECI - Brussel metropool - maart 2017 de toestemming krijgen van de gebruiker en hem via een informatielink op de hoogte brengen van de eigenschappen van de cookies en van de aard van de ingewonnen gegevens, conform de wetgeving inzake elektronische communicatie. Verder dient u de gebruiksvoorwaarden van de website te vermelden en uw intellectuele eigendom te beschermen.” E-commerce De GDPR zal een ingrijpender impact hebben op interactieve websites, zoveel is duidelijk. We denken hier vooral aan e-commerce websites, die grotere hoeveelheden persoonlijke gegevens inwinnen en verwerken. Naast de hierboven vermelde verplichtingen zullen deze websites een zeer streng privacybeleid moeten naleven. Ze moeten aan de bezoeker uitleggen waarom gegevens worden ingewonnen en welk gebruik ervan zal worden gemaakt. Met de koper zal bovendien een contract worden gesloten, conform het economisch recht dat specifiek op internetverkoop van toepassing is, met daarbij algemene verkoopvoorwaarden, onder andere inzake garantie, betalingstermijnen, herroepingsrecht enz. De koper moet zeer nauwkeurige informatie krijgen over het aanbod (prijzen btw-inclusief, bv.) en de verscheidene stappen van dit aanbod (zeer nauwkeurig overzicht, duidelijke bevestiging van de verkoopovereenkomst enz.). De eigenaar van een website is tevens verplicht een ‘optin’ (toestemming) te vragen als hij de gegevens voor direct-marketingdoeleinden wil verwerken. Deze toestemming betreft niet alleen de website die de gegevens inwint, 0111011 0111011 0111011 0111011 01110 0111011 © Thinkstock Vertrouwen dankzij conformiteit TOPIC Als docent en consultant in e-business, e-commerce en webstrategieën, onderscheidt Damien Jacob meerdere reglementeringen die van toepassing zijn op aanwezigheid en verkoop via internet. Zo moet de onderneming, zowel op het web als op de sociale netwerken trouwens, verscheidene informatie-elementen over zichzelf verspreiden om de transparantie van haar activiteiten te bevorderen. De wetgeving inzake bescherming van de persoonlijke levenssfeer is van toepassing en verplicht de vermelding van de ingezamelde gegevens, de doelstellingen waarvoor ze worden gebruikt, de termijn van gebruik enz. De websitebezoeker moet de gelegenheid krijgen om hiervan kennis te nemen en eventueel de gegevens te wijzigen. Bovendien is de reglementering op e-commerce uitsluitend in het raam van B-to-C van toepassing, met strenge bepalingen o.a. in verband met aankoopbevestiging en herroepingstermijnen. “Al deze wetgevingen zijn op Europese schaal geharmoniseerd, maar we betreuren dat ze in de praktijk niet altijd worden nageleefd.” Nu is het zo dat slechts zelden sancties worden opgelegd, bij gebrek aan klachten. Slechts weinig particulieren dienen klacht in. Maar er bestaat wel het risico van misnoegen op de sociale netwerken (een niet te onderschatten klankbord) of het gevaar dat een concurrent klacht indient wegens oneerlijke mededinging. “Mijn studenten hebben eind 2016 een studie verricht over ongeveer 200 websites in Wallonië, waaruit blijkt dat meer dan 80% ervan de wetgeving niet naleeft”, aldus nog Damien Jacob. Hij voegt eraan toe dat grote websites wel in orde zijn en dat overtredingen soms over details gaan. “Een snelle analyse zou nochtans de problemen aan het licht brengen. De nodige correcties kunnen dan meestal in een paar uren worden geregeld.” Hij raadt de ondernemingen aan zich te informeren en opleidingen te volgen: “Conformiteit bevordert het vertrouwen van de websitebezoeker. De Europese harmonisering zou trouwens heel wat voordelen moeten inhouden voor een exportland als België.” Een te downloaden dossier: http://www.retis.be/dossier-reglementation-e-commerce-en-belgique/ maar ook elke onderneming die de data zou kunnen gebruiken (bv. een dochteronderneming in het geval van een newsletter). De gebruiker moet de kans krijgen zich te verzetten tegen de verwerking van zijn gegevens voor direct-marketingdoeleinden. De onderneming moet ten slotte duidelijk vermelden voor welk land de website is bestemd: uitsluitend België, welbepaalde landen (in dit geval kan de bezoeker de wetgeving van zijn land inroepen) of alle landen. De meeste hierboven vermelde verplichtingen staan in de GDPR, die in mei 2018 van kracht wordt en die alle ondernemingen (ook niet-Europese) zullen moeten naleven. “Alle ondernemingen, met inbegrip van bedrijven die buiten Europa zijn gevestigd en die diensten leveren aan gebruikers in Europa, vallen onder deze wetgeving”, stelt Sabine Mersch met klem. Ze vermeldt onder andere Cloud hosting providers die data onder elektronische vorm voor deze ondernemingen opslaan. “De GDPR is uiteraard ingewikkeld en gaat ver in details. De verplichtingen die de Regulering inhoudt bestaan echter al in ruime mate sinds 1992 in België dankzij de Wet inzake de De GDPR beperkt zich niet tot de conformiteit van een website. De wet voorziet ook organisatorische maatregelen in verband met de verwerking van persoonlijke gegevens. Sabine Mersch, Legal Consulting & Management bescherming van de persoonlijke levenssfeer. De ondernemingen hadden die al veel vroeger kunnen en moeten naleven”, vindt Sabine Mersch. Checklist organisatorische maatregelen Om ondernemingen te helpen hun website af te stemmen op de GDPR en andere toepasselijke wetgevingen, biedt LCM een conformiteitanalyse van websites, met een multidisciplinair lastenboek dat aan de webdesigners zal worden voorgelegd om de conformiteit te garanderen. Mevrouw Mersch voegt hier aan toe dat “de GDPR zich niet beperkt tot de conformiteit van een website. De wet voorziet ook organisatorische maatregelen in verband met de verwerking van persoonlijke gegevens, met daarbij onder andere de verplichting om een register van de verwerkingen op te stellen en een ‘data protection officer’ te benoemen.” Ook hier biedt LCM meerdere diensten, waaronder de voorbereiding van een roadmap en de zogenaamde ‘privacy by design’ waarbij de gegevensverwerking meteen vanaf het ontwerp conform is. “Ons advies luidt: tracht niet alles tegelijk te doen. Ga eerst voor een globale verbetering en probeer nadien specifiek de meest risicovolle elementen bij te sturen. Streef niet noodzakelijk perfectie na, maar probeer te verduidelijken waar de problemen meestal ontstaan en waar risico’s zich concentreren.” Sabine Mersch stelt zich optimistisch op: “De GDPR zal zeker een specifiek budget vereisen, maar de concurrentiekracht van de e-commerce sector in Europa zal voordeel halen uit het toegenomen vertrouwen van de koper in online verkoop.” De boetes ingeval van niet-naleving van de wetgeving zijn trouwens nogal gepeperd: tot 20 miljoen euro of 4% van de algemene jaaromzet van de onderneming. ● BECI - Brussel metropool - maart 2017 25 © R.T.
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TOPIC SALES & MARKETING ‘Sneeuwbaleffect’ elektronische factuur dit jaar verwacht In april 2016 overschreed het aantal elektronische facturen in België voor het eerst het volume aan papieren facturen. Maar er blijft een lange weg af te leggen tot 100% elektronische facturatie, zeker in KMO’s. Peppol, een nieuw Europees interoperabiliteitsraamwerk, zou hierin een versnellende rol moeten spelen. V olgens de Dienst voor Administratieve Vereenvoudiging (DAV), die onder toezicht staat van Staatssecretaris Theo Francken, factureren de meeste ondernemingen voortaan elektronisch. Een studie die in april 2016 verscheen, beweerde dat het aantal elektronische facturen – in ons land op iets meer dan 1 miljard per jaar geraamd – voor het eerst hoger lag dan het aantal papieren facturen. Hierin hebben de overheidsdiensten natuurlijk een actieve rol te spelen. Elektronische en papieren facturen verkeren juridisch al op voet van gelijkheid. De volgende uitdaging bestaat erin gewoonten te veranderen, en dan vooral bij de kleinere emittenten van facturen. KMO’s, dus. Vanaf 2020 verplicht? “De federale Staat vermindert constant het aandeel papieren facturen, zodat zij tegen 1 januari 2020 volledig zullen zijn verdwenen. Vanaf juli 2017 zal elke onderneming die het wenst, elektronisch mogen factureren. In 2018 wordt elektronische facturatie verplicht voor al wie wil deelnemen aan een openbare aanbesteding. Vandaag verloopt 52% van de facturatie elektronisch. Voor de federale Staat meteen een besparing van nagenoeg een miljard euro (977 miljoen). 100% e-facturatie zouden we ten laatste in 2019 moeten bereiken, goed voor een extra besparing van 2,39 miljard”, verklaarde Theo Francken aan de krant Le Soir, in januari. We horen vaak dat een elektronische factuur 70% goedkoper uitvalt dan de papieren versie. OK, maar waarom merken we geen rush daar naartoe in de bedrijfswereld? Door de logheid van gewoontes, natuurlijk. Maar er is meer: de volledige automatisering van een elektronisch facturatieproces ‘van machine naar machine’ vergt een minimum aan informatica-ingrepen. (Even verduidelijken dat we het hier niet hebben over het versturen van een pdf-factuur die per slot van rekening toch wordt afgeprint.) Emittent en ontvanger moeten dezelfde taal spreken en dan liefst in een beveiligde omgeving. Tijdens de afgelopen jaren zijn heel wat grotere ondernemingen in de e-invoicing trein gestapt. Hun voornaamste leveranciers moesten de trend volgen. Toch hinken talrijke KMO’s achterop, bij gebrek aan belangstelling, tijd of technische bekwaamheden. Peppol Misschien komt er verandering in deze situatie door de opkomst van een nieuwe interoperabiliteitsnorm: ‘Peppol’ staat voor Pan-European Public Procurement Online, 26 BECI - Brussel metropool - maart 2017 een soort Europese lingua franca die de steun krijgt van de overheden. De norm ontstond iets meer dan twee jaar geleden onder impuls van Europees Commissaris Nellie Kroes, belast met de digitale agenda. Deze Europese standaard voor elektronische facturatie werd in 2016 werkelijk operationeel. De promotie en de support ervan ten aanzien van overheidsdiensten en ondernemingen in België gebeurt via Fedict – de federale overheidsdienst voor ICT. Volgens deze instantie onderscheidt Peppol zich vooral door zijn openheid. Het werkt als een soort glossarium waarmee allerlei vaak uiteenlopende (bedrijfseigen) systemen onderling kunnen communiceren. In Noorwegen, dat ruim drie of vier jaar voorsprong op ons heeft in deze materies, gebruikt de overgrote meerderheid van ondernemingen al Peppol-compatibele systemen. Sinds 1 januari 2017 spelen de Vlaamse bestuursorganen een leidende rol in de migratie van hun facturatiesystemen naar deze norm. Andere overheidsgeledingen zouden zich binnenkort hierbij aansluiten. Om KMO’s over te halen, is het wel van fundamenteel belang dat de voornaamste verkopers van boekhoudkundige en facturatiesoftware Peppol in hun aanbod integreren. Dit is al het geval voor Belgische e-facturatie apps als Koalaboox of POM. En ook boekhouders zouden een steentje moeten bijdragen aan de promotie van e-facturatie. Er komt wat schot in het aanbod maar de deskundigen van Fedict sporen ondernemers aan om zelf hun softwareleveranciers hierover aan te spreken. Als iedereen zich zo gedraagt, versnellen we de opkomst van eenvoudige, geïntegreerde en betaalbare oplossingen. Tegen 2020 moet het versturen van een ‘full electronic’ factuur zonder menselijke tussenkomst even gemakkelijk worden als het verzenden van een e-mail. ● Meer weten: www.efactuur.belgium.be ; www.peppol.eu/adoption/adoption/Belgium Olivier Fabes © Thinkstock TOPIC SALES & MARKETING Het merk ‘Brussel’ een stimulans voor de verkoop? In welke mate fungeert de naam van de Europese hoofdstad als een commerciële prikkel? Allerlei ondernemingen, groot en klein en uit diverse sectoren, beroepen zich erop. Sommige voegen het woord ‘Brussels’ aan hun benaming toe, zonder er noodzakelijk gevestigd te zijn. De ‘Brussels South Charleroi Airport’ bijvoorbeeld. We bespraken dit alles met enkele ‘Brussels’-gelabelde ondernemingen. Vincent Delannoy W at is de commerciële waarde van Brussel, als merk? Toen het magazine Brand Channel dit enige tijd geleden onderzocht, schommelde de raming rond 456 miljard dollar. Op zich meer dan Vlaanderen, Wallonië of zelfs België. Het ging natuurlijk om een theoretische schatting, onder andere aan de hand van de faam en de aanwezigheid van Brussel in verscheidene media doorheen de wereld. Intuïtief zorgt het merk Brussel voor een betere zichtbaarheid. Het standpunt van onze gesprekspartners hierover. Wij vroegen aan Bernard Gustin, CEO van het onlangs door Lufthansa overgenomen Brussels Airlines, hoe hij de identiteit van zijn luchtvaartmaatschappij ervaart. “Op de Europese markt hebben we te maken met wereldwijde merken die in alle landen bekend zijn. Wij zijn in België bekend, maar minder internationaal. Brussel is echter in de ganse wereld beroemd. In 2001 hebben we dus een zeer pragmatische keuze gemaakt: de mensen moesten precies weten wie wij zijn. Wij verbinden Brussel met de rest van de wereld omdat Brussel wereldwijd gekend is en deze stad alle dagen in de media aan bod komt. Daarop hebben wij verder gebouwd en wij betreuren deze keuze niet. Als u niet over een wereldwijd merk beschikt, zorg er dan voor dat de mensen begrijpen wat u doet.” Als aandeelhouder besliste Lufthansa verder op het merk te kapitaliseren: “De Lufthansa groep scoort dankzij zeer sterke lokale merken, in België, in Duitsland, in Zwitserland en in Oostenrijk. Het is nu tijd om processen op gang te krijgen en een aantal zaken op elkaar af te stemmen om een kritische massa te bereiken en dankbaar gebruik te maken van de kracht van Lufthansa, mét behoud van onze eigenheid. Als we een generieke en algemene naam kiezen, zoals andere het hebben gedaan, en vanaf niets vertrekken, dan worden we een karakterloze ‘Me Too Airline’. Op elk van zijn ‘home markets’ beschikt Lufthansa echter ten opzichte van zijn concurrenten over een echt sterk en lokaal merk. Op dit merk voortbouwen is de boodschap!” Smaakt naar kwaliteit ‘Brussels’ is veel meer dan een beroemde stad en bestemming. De naam staat ook gelijk met kwaliteit, Bernard Gustin verklaart Fabienne Vaerewyck, van Brussels Exclusive Labels, de vereniging van 80 Brusselse prestigieuze namen die uitblinken door de hoge kwaliteit van hun producten en diensten. Genieten sommige sectoren internationaal een specifieke faam? “Welja, de Zavel is beroemd om zijn antiquairs en de betere Brusselse restaurants genieten een schitterende reputatie bij de toeristen en zakenlieden”, antwoordt Fabienne Vaerewyck. “Maar daar blijft het niet bij: wij bieden een kwaliteit die u nergens anders in het buitenland vindt. Het heeft niets te maken met grote internationale huizen die in alle grootsteden vertegenwoordigd zijn.” Wij bieden eerder getypeerde producten die voortvloeien uit een merkwaardige handigheid en een authentieke ambachtelijke traditie. Dit bevestigt het Huis Vervloet, die bronzen beelden produceert, waarvan 80% voor de export: “De naam ‘Brussel’ wordt onder onze klanten bijzonder gewaardeerd en betekent een ware troef”, stelt Isabelle Hamburger vast. “Deze trend is tijdens de afgelopen jaren nog versterkt.” Waarom dan? “Een kwaliteitsgarantie”, antwoorden de klanten van het Huis Vervloet, die de Brusselse leverancier hebben leren kennen dankzij beurzen in het Midden-Oosten, Frankrijk, Moskou, Italië … “Wanneer klanten naar de oorsprong van een product vragen en ‘Brussel’ te horen krijgen, gaan hun ogen glinsteren!”, beweert Isabelle Hamburger. “In Brussel blinken we uit in het opleiden en behouden van ambachtslieden. De ambachtelijke beroepen zijn weer ‘in’. Het werd hoog tijd.” BECI - Brussel metropool - maart 2017 27 © Reporters
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TOPIC ducten – in dit geval een vernieuwde ketchup – en ook de eerste saus die de ruimte werd ingestuurd … Ook dit is het merk ‘Brussels’! Isabelle Hamburger en de creaties van het Huis Vervloet. Bier … en ketchup! We horen hetzelfde verhaal van Olivier de Brauwere, medeoprichter van het Brussels Beer Project: “Belgisch bier geniet een schitterende faam, maar met het element ‘Brussels’ erbij kunnen we ons echt onderscheiden. We kwamen terecht op een vrij klassieke markt die onder toezicht staat van enkele families en grote aandeelhouders. Wij onderscheiden ons op twee manieren: de creativiteit bij de productie van onze bieren en de samenwerkingsdimensie van de activiteit. Wij verwijzen niet naar de brouwerstraditie van abdijen, maar naar onze creativiteit en onze deskundigheid. Onze gemeenschap is uitgebreid en kosmopolitisch, maar zeer op Brussel gericht.” Hij beschouwt de Brusselse identiteit als “van fundamenteel en natuurlijk belang”: “Ons project is hier geboren. De brouwerij bevindt zich in hartje Brussel, in de Dansaertstraat. Brussel is een onuitputtelijke bron van inspiratie voor onze creaties. Ons team bestaat zowel uit etnische als ingeweken Brusselaars, conform de Brusselse kosmopolitische et veelzijdige werkelijkheid.” Multiculturalisme hoort bij Brussel, vindt hij, en stemt overeen met de gezelligheid van bier. “Deze situatie vinden we ook terug in ons team, dat tegelijk Franstalig, Nederlandstalig en meertalig is. Sommige van onze medewerkers zijn ingeweken Brusselaars, afkomstig uit Spanje, Italië, Duitsland, noem maar op …” Op gastronomisch vlak staat de faam van Brussel weliswaar als een paal boven water. Hiervan getuigt de zeer smakelijke Brussels Ketjep, een onderneming die de beroemde tomatensaus produceert en die werd opgericht door een ingeweken Brusselaar die zich ‘Sylvain’ laat noemen. Zijn concept? Een kwaliteitsvolle ketchup, voornamelijk bestemd voor restaurants. De overtuigde klanten vragen hem nu ook hoogkwalitatieve mayonaise en mosterd. De producten zijn voortaan bij Rob verkrijgbaar en verspreiden zich over gans België, mede dankzij het label ‘Brussels’, noch Vlaams, noch Waals, dat de ganse Belgische markt overtuigt. Ook internationaal is het merk goed bezig, met export naar Frankrijk, Luxemburg, Groot-Brittannië, Nederland, Israël … Maar het voornaamste, volgens Sylvain, is een zeer goed product op de lokale markt, zoals het ook het geval is voor bier, frieten en chocolade. “Sausen surfen mee op het succes van die producten.” Eenvoudige maar kwaliteitsvolle pro28 BECI - Brussel metropool - maart 2017 Een internationaal merk Het Brussels Beer Project verkoopt momenteel twee derde van zijn productie in Brussel, maar exporteert ook naar 20 landen, Frankrijk en Japan op kop. “Wij willen ons verder ontwikkelen, hier thuis, in Brussel, maar ook internationaal voor een publiek van ‘beer lovers’ en ‘beer geeks’. Dat zijn klanten die op zoek zijn naar een zeldzaam en speciaal product, met de specifieke smaak”, weet Olivier de Brauwere. En hij bevestigt dat de Brusselse oorsprong op internationaal vlak een troef betekent: “Lokale projecten en producten zijn zeer begeerd. Onze benaming weerspiegelt het gevoel van gemeenschap, om deel te nemen aan het project. Belgische bieren genieten een grote faam in de export, maar het lokale segment wordt verrassend weinig bezocht. Onze Japanse invoerder, een grote fan van onze hoofdstad, noemde zijn firma Brussels Co.” En hoe is het met Brussels Airlines gesteld? De maatschappij mag haar naam tot in 2018 gebruiken, maar daarna? Kan Bernard Gustin zich een even sterk Belgisch merk inbeelden zonder het woord ‘Brussels’ erin? “Ik geloof niet dat er een moratorium bestaat op het merk Brussels Airlines. Misschien bestaat het binnen 10 jaar nog. Vandaag is het een sterk merk in België en in Afrika, maar in de rest van de wereld scoort het zwakker. We hebben nochtans sterke ambities naar trans-Atlantische vluchten toe. En wij lanceerde dit jaar een verbinding met Mumbai. Het zou geweldig zijn, mocht ik de Antwerpse diamanthandelaars waarborgen dat ze met Brussels Airlines – blauw en rood – vliegen, en tegelijk in Mumbai het vliegtuig in geel en blauw herschilderen, met de naam Lufthansa Belgium erop. De ideale naam zou een combinatie zijn van onze Belgische troef, onze Afrikaanse dimensie en een internationale erkenning. Voor het ogenblik is een naamsverandering niet gerechtvaardigd, maar we mogen niet beweren dat dit nooit zal gebeuren.” City marketing: werk aan de winkel Geldt Brussel als een verkoopargument? “Jazeker”, antwoordt Olivier de Brauwere, “zowel in Brussel als internationaal. Wij verkopen hoe langer hoe meer in Vlaanderen en Sébastien Morvan en Olivier De Brauwere, oprichters van het Brussels Beer Project © Reporters © Reporters TOPIC Wallonië. Dit heeft waarschijnlijk meer te maken met onze samenwerkingsformule dan onze Brusselse eigenheid. Internationaal heeft de oorsprong een zeer groot belang in sommige landen als Japan. Daar geldt ‘Brussels’ als een aanzienlijke troef.” Sylvain, de oprichter van Brussels Ketjep, beaamt dit: “Zeker voor de kwaliteit van de producten en de gebruikte recepten. Het label ‘Brussels’ werkt ook geruststellend bij de klanten. Gastronomisch zijn we beroemd en dat geeft ons een voordeel ten opzichte van andere steden in de wereld. Brussel staat bekend voor zijn wafels, zijn bieren en zijn chocolatiers. De naam heeft een nauwe band met gastronomie.” “Ja”, antwoordt op zijn beurt Bernard Gustin, “maar we moeten ook globaler te werk gaan, op twee niveaus. Ten eerste zijn we er doorheen de jaren in geslaagd van Brussel de ontegensprekelijke hoofdstad van Europa te maken. Maar wij Brusselaars hebben nog steeds een te zwakke band met de Europese instellingen. Er is toenadering nodig, een integratie van deze dimensie in Brussel als stad. En dit verdient trots, zoals in Washington. Het is een voordeel voor ons, in geen geval een last. Dankzij de Europese instellingen is Brussel een van de grootste steden ter wereld. Ten tweede is de marketing van Brussel niet sterk genoeg om de toeristische troeven van de stad te verkopen. (Wij proberen dat in onze campagnes te verhelpen.) Nochtans is deze stad in vele opzichten Brussels Ketjep: een gamma kwaliteitsvolle sausen, met het label ‘Brussel’ erop. buitengewoon. Brussel is een verkoopargument omdat het de stad is waar de eurocraten naartoe moeten of waar vergaderingen in grote bedrijfshoofdzetels plaatsvinden. Evenals Barcelona, dat hierin misschien iets te ver is gegaan, moet Brussel de stad worden waar ik een weekend wil doorbrengen omdat ik daar geweldige dingen kan doen en omdat ik in een straal van 100 km in de zomer naar de zee kan, in de winter naar de sneeuw en ook steden als Brugge en Antwerpen kan bezichtigen. Op dat vlak is er nog veel werk aan de winkel, al geef ik toe dat talrijke initiatieven als Sprout to be Brussels sinds verleden jaar, kort na de terreuraanslagen, in die richting inspanningen leveren. Internationaal moeten we laten weten dat Brussel een ongelooflijke stad is. Alle troeven liggen voor het grijpen, maar ze worden niet voldoende in de verf gezet.” ● BIJ KINEPOLIS WERKEN WE GRAAG OP MAAT VAN DE KLANT. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Evenementen heb je in alle maten en gewichten. Uitbundig of intiem. Groot of klein. Met of zonder catering. Met of zonder fi lm… Niet meer dan logisch dus dat we elke keer weer voor een oplossing op maat zorgen. Meer info? Check kinepolisbusiness.com of bel Alisson Sinéchal of Nick Peerts op 02 474 26 30 Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - maart 2017 29 © Reporters
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DYNAMIEK OVERGANG Drukt Vincent Callebaut binnenkort zijn stempel op Brussel? De Belgische architect Vincent Callebaut wist ons al te verbluffen met indrukwekkende projecten in Aziatische landen, in het nabije Oosten, in de Verenigde Staten en in het noorden van Europa. Hij keert ergens naar huis terug met een project rond de site van Tour & Taxis. De vraag is of Brussel hiervoor klaar is? Johan Debière H et voordeel van conferenties is dat vooraanstaande personen elkaar daar soms tegen het lijf lopen. En zo gebeurde het dat Vincent Callebaut, na de presentatie van zijn werk dat twee jaar geleden door Extensa, de vastgoedpromotiepool van Ackermans & van Haaren (AvH) werd gevraagd, AvH voorzitter van de raad van bestuur Luc Bertrand ontmoette. De man was geboeid door de aanpak van Callebaut en vroeg hem na te denken over een out of the box project voor de site van Tour & Taxis, eigendom van Extensa. “Ik heb daaraan met veel enthousiasme gewerkt omdat ik dit uitgestrekte gebied goed ken: ik heb er tijdens mijn studies geleefd”, herinnert zich Vincent Callebaut. Een boeiend denkproces met, op de achtergrond, ook een gevoel van noodzaak: “Het zwaartepunt van het Gewest verplaatsen van de Europese wijk naar deze zone langs het kanaal, die het zeker verdient.” Uit zijn weelderige geest ontstond dus een project dat niets te maken heeft met wat wij gewoonlijk in ons gewest tegengekomen. Enerzijds drie “verticale wouden”, residentieel, 100 m hoog en op een totale oppervlakte van 85 000 m². En anderzijds een project voor de 50 000 m² van het Zeestation dat wordt omgebouwd tot een ‘biocampus’ met multifunctionele ruimtes voor handel, kantoren en gemeenschappelijke uitrustingen. De presentatie van het project ging gepaard met enkele onthutste reacties van mensen die de zeer eigen en buitensporige stijl van architect nog niet hadden leren kennen. Het project is beslist zeer karaktervol en totaal verschillend van de nogal rechtlijnige gebouwen die we in Brussel al lange jaren gewoon zijn. Maar het is 100% conform de Callebaut-stijl. Er werd hem trouwens uitdrukkelijk gevraagd om een origineel project te ontwerpen dat afstand zou nemen van de typisch Brusselse architectuur die alleen rentabiliteit nastreeft. “Ik moest iets anders afleveren dan rijen schoendozen, zoals men die maar al te vaak op het grondgebied van Brussel hoofdstad aantreft”, vertelt hij. Stedelijke netwerken Ondanks de uitgebreide ruimte op de site geeft het grootschalige project de indruk dat het al de overblijvende ruimte inpalmt. Lise Nakhlé, adviseur stedenbouw bij BECI, weet van wanten wat betreft stedenbouwkunde, architectuur en vastgoedpromotie. Zij juicht toe dat de Belgische architect nu eindelijk in eigen land en niet meer aan de andere kant van de wereld zijn talent en kunst kan ontplooien. Het project beantwoordt aan belangrijke vraagstukken zoals een rationeel gebruik van hulpbronnen en de aanwezigheid van groenvoorzieningen in de stad, maar “was het wel nodig Vincent Callebaut los te laten op een site waar andere gebouwen een totaal andere logica en geschiedenis bezitten?”, vraagt ze zich af. Een braakliggende grond was waarschijnlijk beter geweest om de architect toe te laten zijn kunst de vrije teugel te laten. Het vele groen in zijn ontwerp en de veelvuldige aanwezigheid van water weerspiegelden met vernuft de ‘netwerken’ die Brussel Leefmilieu destijds had gelanceerd en waaraan zijn adjunct directeur-generaal Eric Schamp bijzonder gehecht was. Dit denkproces integreert in eenzelfde project een architecturaal concept, zorg voor het leefmilieu en sociale en economische ontwikkeling. Hierbij dient gezegd dat de kosten niet hoger oplopen dan 1.200 €/m², met inbegrip van de duurzame voorzieningen, “waardoor de huurlasten aanzienlijk kunnen worden verminderd”, besluit de architect, het hoofd in de wolken maar blijkbaar met beide voeten op de grond. ● Informatie: http://vincent.callebaut.org 30 BECI - Brussel metropool - maart 2017 © R.T. Luminus Energie en Milieuprijs U heeft een project op het gebied van duurzame ontwikkeling? Stel U kandidaat voor de Luminus Energie en Milieuprijs. DE prijS van aLLE BELgEn! Burger, bedrijf, instelling, administratie, vereniging,… neem gratis deel aan de 12e editie om uw bekwaamheid, uw realisaties en uw bijdrage aan het licht te brengen voor de samenleving van morgen! EDitiE 2017: DE niEUwE catEgoriEën q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Sustainable Education Award q Circular Economy Award DE prijSUitrEiking pLEchtighEiD Bedrijven, instellingen en media belonen de laureaten tijdens het prestigieus evenement dat op 8 juni 2017 plaatsvindt op de Tour & Taxis site (Brussel). De dossiers moeten ingediend worden voor 21 april 2017. info en inscrijvengen op www.eeaward.be Iedereen kan optreden! prEMiUM partnEr partnErS Référence Média Creative Events TUINMAGAZINE
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DYNAMIEK Vastgoed financieren met een pensioenverzekering Een vrij aanvullend pensioen van zelfstandigen (VAPZ), een individuele pensioentoezegging (IPT) of een groepsverzekeringcontract dienen in eerste instantie om voor het pensioen te sparen, maar ze kunnen ook vrij gemakkelijk worden ingezet om een onroerend goed te financieren. Fabrice Dandois M ensen die de aankoop van een tweede woning in België of in het buitenland overwegen, hun eigen huis grondig willen renoveren of in vastgoed wensen te beleggen, doen dan vaak een beroep op het kapitaal dat in een groepsverzekering werd gestort (VAPZ, EIP, Groep). Omdat, op enkele uitzonderingen na, de storting van dergelijke verzekeringen sinds 1/1/2016 gebonden is aan het ingaan van het wettelijk pensioen en het kapitaal dus vaak later zal worden gestort, riskeren koop- of renovatieprojecten dus ook uitstel. Het blijft echter perfect mogelijk om een lopend pensioenpolis te gebruiken voor de financiering van een onroerend goed, nog vóór de datum van de storting. Alle types vastgoed (huis, winkel, garage …) komen aan bod, evenals de reovatie, reparatie en verbetering van gebouwen, voor zover ze zich in de Europese Economische Ruimte bevinden. Ook de aankoop van bouwgrond, de inrichting van een terras of een zwembad zijn voor financiering vatbaar. Het maakt niet uit of u volle eigenaar, vruchtgebruiker, opstalhouder of erfpachter bent. Alleen naakte eigenaars hebben hier geen recht toe. Voorschot op de polis Een voorschot is een eerste manier. De meeste makelaars aanvaarden dat een bedrag tot 60% van de reserves wordt opgevraagd. Het maximaal toe te kennen voorschot wordt berekend in functie van het reeds samengesteld kapitaal, zonder rekening te houden met de storting van de toekomstige premies. Drie mogelijkheden: 1) een voorschot met betaling van rente (de reserve van de pensioensverzekering blijft een rente opbrengen en een rente op het voorschot moet dus aan de verzekeraar worden betaald); 2) het voorschot met rentekapitalisatie (de reserve van de pensioensverzekering blijft een rente opbrengen, maar er moet effectief geen rente op het voorschot worden betaald) en 3) het renteloze voorschot (geen interest moet worden betaald, wél forfaitaire kosten, maar de reserves van de pensioensverzekering zullen geen rente meer opbrengen). Interest die u op het voorschot betaalt, is normalit aftrekbaar van uw inkomen van onroerende goederen, in de aangifte voor de personenbelasting. Omdat het voorschot beperkt blijft tot 60% van de reserves, is deze techniek vooral interessant voor 32 BECI - Brussel metropool - maart 2017 mensen die al een aanzienlijk kapitaal hebben samengesteld. Het kan ook voordelig zijn om een aanzienlijke back service premie door de vennootschap te laten storten, om het bedrag van het voorschot nog te doen toenemen. Naast het nemen van een voorschot kan het contract ook in onderpand worden gegeven aan een verzekeraar of een financiële instelling. Een eerste mogelijkheid bestaat erin het contract als een alternatief voor de schuldsaldoverzekering te gebruiken. Zo bespaart u de premies van deze verzekering, terwijl de pensioenverzekering een rente blijft opbrengen. Tweede mogelijkheid: u gaat een lening aan zonder terugbetaling van het kapitaal (‘bullet credit’). Alleen de interesten dienen te worden betaald, terwijl het geleende kapitaal in één keer wordt teruggestort, wanneer het pensioencontract wordt uitbetaald. De verzekeraar rekent soms beperkte kosten aan voor het onderpand. De voornaamste kost van deze formule zijn de kredietinteresten, die vaak hoger liggen dan bij een klassieke lening. Niets verandert echter voor de finale belasting van contracten waarop een voorschot werd genomen of die in onderpand werden gegeven: ze volgen gewoon de klassieke regels, behalve wanneer het voorschot of het onderpand werd gebruikt voor de aankoop of de bouw/renovatie van de enige eigen woning. In dat geval wordt de eerste schijf van 76.780 € (aanslagjaar 2017) apart belast op basis van de fictieve rente. Dit deel zal dus niet ter hoogte van 10-20% worden belast, maar moet 10 of 13 jaar lang in de belastingaangifte via een fictieve rente worden opgenomen. Het zal volgens progressieve tarieven worden belast. ● fdandois@deloitte.com - 071/34.71.72 DYNAMIEK De troeven van samenwerkingstools, ook voor KMO’s Collaboratieve middelen doen meteen denken aan grote ondernemingen, waar de communicatie niet altijd even vlot verloopt. Toch kunnen ook kleinere bedrijven, uit eender welke sector, dankbaar gebruik maken van de nieuwe beschikbare hulpmiddelen. Dit beweert Loïc Vanhove, e-commerce consulent bij Retis, een onafhankelijk adviesbureau voor e-commerce en e-business. Marc Husquinet V roeger konden ondernemingen zich veroorloven asynchroon te werken. Vandaag niet meer: ze moeten zich dynamisch, reactief en flexibel opstellen. Gelukkig bestaan er nu talrijke hulpmiddelen om synchrone arbeidsmethodes aan de hand van samenwerking te ondersteunen. Dit geldt zowel voor het aanmaken van documenten, de verdeling en centralisering van informatie of bijvoorbeeld nog projectbeheer. De voordelen van deze hulpmiddelen staan als een paal boven water, volgens Retis e-commerce consulent Loïc Vanhove. Hij citeert een verhoging van de productiviteit, tijdswinst, meer welzijn op het werk, een geringer foutenrisico enz. Vanzelfsprekend dient rekening te worden gehouden met al wat gegevensbeveiliging betreft, zoals het gevaar van verlies of diefstal van gevoelige data. En dan vooral wanneer een samenwerkingstool online bruikbaar is. Voor iedereen weggelegd “Niemand betwist vandaag nog het gebruik van Word. Voor collaboratieve hulpmiddelen zou dat ook zo moeten zijn”, oordeelt Loïc Vanhove. “Elk bedrijf van eender welke omvang of sector kan op de markt een oplossing vinden die aan zijn behoeften beantwoordt. Het maakt niet uit of het pakket van een grote softwareverkoper of een kleine studio afkomstig is. Vooreerst moeten natuurlijk de situatie van de onderneming en haar verwachtingen grondig worden doorgelicht. Daar kan het nuttig zijn een beroep te doen op een externe consultant die een nieuwe en neutrale kijk op de organisatorische processen zal werpen en zal inzien hoe die kunnen worden verbeterd. Bovendien zal deze externe inbreng het aanbod op de markt onpartijdig kunnen voorstellen en op die manier misschien gemakkelijker een originele oplossing doen aanvaarden.” “Samenwerkingstools zijn voortaan bijzonder gebruiksvriendelijk en gemakkelijk te implementeren. Ze kunnen ook geleidelijk aan een plaats in de organisatie innemen, zonder alle bestaande werkmethodes meteen overhoop te gooien. Dit bevordert trouwens een meer direct rendement van de investering”, aldus nog Loïc Vanhove, die de klemtoon legt op de menselijke dimensie van een dergelijk project. “Het succes van een collaboratief hulpmiddel begint met een goede presentatie van het project, de sensibilisering van de teams en een doelmatige praktische opleiding die aan elke medewerker duidelijk maakt wat hij of zij eruit kan halen. Een dergelijk tool is trouwens slechts een oplossing tussen meerdere andere om te voldoen aan een concrete behoefte en om de huidige situatie te verbeteren.” Loïc Vanhove benadrukt verder het change management proces waarmee een dergelijk project gepaard gaat: “De mens staat spontaan weigerachtig tegenover veranderingen. Het is dus de bedoeling hem zonder dwang te overtuigen de nieuwe tool te aanvaarden en in gebruik te nemen. Ook dient gezegd dat een digitaal samenwerkingstool in geen geval contacten tussen mensen maar vervangen. En als het succes op zich laat wachten, ga dan na waarom, stuur het proces wat bij en blijf vooruitgaan.” ● Nu even concreet Loïc Vanhove animeert twee opleidingssessies op 20 maart bij BECI. De voertaal van deze activiteit is Frans, maar u bent natuurlijk van harte welkom. Van 9 tot 12u30 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents. Documenten aanmaken, ze met meerdere mensen tegelijk bijwerken en ze met een eenvoudige klik delen dankzij de samenwerkingstools voor documentverwerking en -verdeling. Van 13u30 tot 17u Les outils collaboratifs de gestion de projet. Ook projectbeheer kan collaboratief gebeuren! Ontdek de samenwerkingstools die speciaal hiervoor werden ontworpen. Informatie en inschrijvingen: Émilie Lessire - ele@beci.be ; 02 643 78 11. BECI - Brussel metropool - maart 2017 33 © Thinkstock
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DYNAMIEK STARTER De bloemstukken van Bloom it De door Frédéric Ide gelanceerde Bloom it verhuurt natuurlijke en duurzame florale sierstukken aan ondernemingen en vrije beroepen. Guy Van den Noortgate F rédéric Ide studeerde marketing en economische wetenschappen en ging daarna aan de slag in sectoren als telecommunicatie en bankwezen. In zulke activiteiten zijn vergaderingen schering en inslag. En meestal komen de collega’s in nogal sobere vergaderzalen samen. “Uit deze vaststelling is het concept van Bloom it ontstaan. En de ontdekking van gestabiliseerde bloemen was een extra prikkel”, vertelt hij. “Het is de bedoeling kleur en positieve emoties op te roepen in de beroepsomgeving. Bloemen dragen bij tot het welzijn van de medewerkers.” De stabilisering van planten is een procedé waarbij het plantensap wordt vervangen door glycerine, een suikergelijkende stof. Dankzij deze techniek behouden planten en bloemen meerdere jaren lang zonder onderhoud noch specifieke behandeling hun natuurlijke kenmerken. Zulke bloemen – en dan voornamelijk rozen – zijn al bij heel wat bloemisten verkrijgbaar, maar volledige bloemstukken blijven moeilijker te vinden. Ze zijn trouwens ook minder aantrekkelijk voor de particulier, die de voorkeur geeft aan snijbloemen en op die manier regelmatig andere bloemen in huis kan halen. Voor ondernemingen zijn snijbloemen echter een last, omdat ze onderhoud vereisen. Bloemblaadjes oprapen, stengels verkorten, water verversen, allemaal werk. “In dit opzicht bieden gestabiliseerde bloemen talrijke voordelen”, stelt Frédéric Ide. “Ze vereisen geen enkel onderhoud, zijn een bron van positieve emoties en verfraaien de werkomgeving. Het zijn allemaal unieke creaties van ambachtelijke Belgische bloemisten. En wij bieden ze aan volgens een maandelijkse huurformule. Ondernemingen kunnen deze kosten 100% fiscaal aftrekken. En ten slotte valt dit systeem financieel veel voordeliger uit: de bloemstukken die wij aanbieden zijn bij gebruik minder duur dan klassieke florale composities.” Een duurzaam aanbod Naast zijn businessmodel wil Bloom it ook het duurzaam karakter van zijn aanbod in de verf zetten. De oprichter is trouwens zeer te vinden voor deze ecologische dimensie: “De koolstofuitstoot blijft beperkt. De gestabiliseerde bloemen worden vanuit hun land van oorsprong per schip en niet per vliegtuig vervoerd, in tegenstelling tot snijbloemen. Dankzij gestabiliseerde boeketten kunnen we de leveringen verregaand rationaliseren, met onder andere driemaal minder rotatie bij de klant. Opnieuw: minder transport en een betere mobiliteit. Het stabiliseringsprocedé is bovendien milieuvriendelijk. Het geproduceerde afval is beperkt en bovendien 100% bio-afbreekbaar. De florale composities die wij aanbieden hebben een levens34 BECI - Brussel metropool - maart 2017 duur van minimaal meer dan een jaar, vergeleken met 5-6 dagen voor een klassiek boeket. En wij recycleren de bloemen. De bloemstukken geven geen CO2 vrij en veroorzaken geen allergie. Het vervoer wordt verzorgd door een voertuig dat op CNG (Compressed Natural Gas) rijdt, met dus een verminderde uitstoot van fijn stof en CO2 .” Al deze argumenten zouden moeten inslaan bij de ondernemingen, die trouwens hoe langer hoe meer beseffen dat zij op het vlak van duurzaamheid een rol te spelen hebben. Frédéric Ide is in augustus verleden jaar met zijn activiteiten gestart. Vandaag is hij in Brussel en de rand actief. In een later stadium voorziet hij ook zijn activiteiten in Antwerpen te ontplooien. “Bloom it richt zich tot ondernemingen in de brede zin”, zegt hij. “De bloemstukken moeten wel binnen de gebouwen worden opgesteld. Zo bijvoorbeeld aan de receptie, in de kantoren, de wachtzalen, de vergaderzalen enz. Florale sierstukken zouden ook tijdens evenementen als beurzen of festivals kunnen worden gebruikt.” Een buitengewoon aanbod dus, en bovendien mooi en duurzaam. Info: www.bloom-it.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be © Jessica Hilltout ADRESSEN ZOOM BRUSSELSLIFE Lokaal eten, dat is goed voor uzelf en voor Brussel! Zichzelf een pleziertje gunnen en tegelijk bijdragen aan het respect voor de planeet en haar grondstoffen: een trend die aanslaat in Brussel! Restaurants die duurzaam voedsel aanbieden, schieten als paddenstoelen uit de grond. Met menu’s om van te watertanden en originele concepten is er een kleine revolutie aan gang in de Brusselse restaurantsector. Grondstoffen efficiënter gebruiken, minder verspillen, het afval van de ene persoon recyclen tot grondstoffen voor anderen of lokaal aankopen: dat zijn maar enkele economische elementen om onze impact op het milieu te verminderen. Voor steeds meer restaurants en handelszaken wordt dit hun kernactiviteit, en dat geeft Brussel een nieuwe culinaire diversiteit, op basis van voornamelijk lokaal geproduceerde producten. Wij verklappen u de beste adresjes, waar u kunt genieten van deze nieuwe Brusselse keuken en de beste ingrediënten vindt om de recepten ook thuis uit te proberen. Lekker eten... “Volledig respect voor de consument, de producent en de producten”, dat zijn de waarden van Pré de chez Nous, een restaurant in het stadscentrum, dat een nieuwe dynamiek in de lokale economie brengen, vooropstelt, net als respect voor de aarde met het oog op een hoge voedingswaarde en meer smaak. We zien een menu waarin vlees, zeevruchten, groenten en fruit worden gecombineerd, uiteraard volgens de seizoenen. Iets meer naar het zuiden, bij het Sint-Jobsplein in Ukkel, kunt u bij Farci ter plaatse gerechten met gevulde groenten (‘légumes farcis’) eten, of u kunt ze ook meenemen in een herbruikbare verpakking. In Sint-Gillis is Hibiscus gevestigd in het Village Partenaire (een begeleidingsstructuur voor duurzame ondernemingen). Dit is de ideale plek om te lunchen. U kunt er kiezen uit een dagschotel, salades en broodjes met lokaal geproduceerde producten. Ze kweken hier zelf hun PRÉ DE CHEZ NOUS Predikherenstraat 19 - 1000 Brussel FARCI Sint-Jobsesteenweg 666 - 1180 Ukkel HIBISCUS Fernand Bernierstraat 15 - 1060 Sint-Gillis ENTRE NOUS Merodestraat 29 - 1060 Sint-Gillis FERME NOS PILIFS Trassersweg, 347 1120 Neder-Over-Heembeek paddenstoelen op koffiegruis en recyclen het organische afval met composteringstechnieken en in een wormenbak. Ook de kippen laten heel wat restjes verdwijnen. ... en inkopen doen U kent het vast wel: u trekt de deur van het restaurant dicht en heeft allerlei receptideeën in uw hoofd, maar weet niet waar u de juiste ingrediënten kunt vinden. Dat probleem is alvast van de baan dankzij restaurants-kruidenierszaken waar u niet alleen kunt smullen van al dat heerlijks op de kaart, maar ook de basisproducten voor dat smakelijke gerecht dat u net heeft verorberd, kunt kopen in de kruidenierszaak die deel uitmaakt van het concept. In de Zuidwijk kunt u het Italiaanse restaurant ‘Entre-nous’ ontdekken: Napolitaanse recepten met Brusselse, Belgische, en pas daarna Europese producten, bereid door Sara, een rasechte Napolitaanse. Opmerkelijk zijn ook de samenwerking met brasserie En Stoemelings in de Marollen, de fameuze eetbare krekels van Little Food en de Italiaanse olijfolie waarvan de winst naar de maffiabestrijding gaat. Sara stelt elke dag een ander menu en een groentebuffet voor en helpt u uw mandje te vullen in haar duurzame kruidenierszaak. Iets noordelijker, in Neder-Over-Heembeek, kweken ze op de Ferme Nos Pilifs allerlei groenten met de hulp van werknemers met een handicap. Bij de boerderij hoort een cafeetje, een kruidenierszaak en zelfs een online shop om uw aankopen thuis te laten bezorgen. BECI - Brussel metropool - maart 2017 35
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN CHOCOLADESALON 09.03 | 24.03 KLARAFESTIVAL Het Klarafestival biedt twee weken lang een prachtig platform aan klassieke muziek dankzij een uiterst zorgvuldig geselecteerde programmatie Verschillende locaties | tussen € 18 en € 74 | klarafestival.be 10.03 | 02.07 RIK WOUTERS De Musea voor Schone Kunsten stellen een mooie retrospectieve voor over het oeuvre van de Mechelse schilder en beeldhouwer, die wordt beschouwd als de Belgische meester van het fauvisme. Niet te missen. Koninklijke Musea voor Schone Kunsten | € 14,50 | www.fine-arts-museum.be 09.03 | 12.03 CREATIVA Vier dagen lang is Brussels Expo gewijd aan creatieve hobby’s en do-it-yourself: decoratie, knutselen, maar ook scrapbooking en creatieve keuken staan op het menu. Er komen meer dan tweehonderd exposanten. Brussels Expo | € 8 | brussels.creativa.eu ONDER DE LOEP — CULTUUR Brass’ART: een nieuwe culturele stek in het vroegere appartementsgebouw van de broers Abdeslam Brass’ART, een brasserie en plek voor culturele uitwisseling in Molenbeek, opent symbolisch de deuren op 22 maart onder het vroegere appartement van Salah en Brahim Abdeslam. Brass’ART Gemeenteplein 22 1080 Sint-Jans-Molenbeek www.facebook.com/brassartdigitaalcafe Een brasserie, een artistiek programma en een digitale ruimte samenbrengen op één plek: dat is de missie van het platform Diversités-sur-Scène om de Brusselaars de culturele rijkdom van hun gemeente te laten ontdekken: Molenbeek. Alles samen kreeg een oppervlakte van 130 m² aan het gemeenteplein een nieuwe bestemming. Vier ruimtes om te experimenteren Brass’Art is in de eerste plaats een horecazaak waar u zowel een biertje als een muntthee kunt bestellen én kunt genieten van een scène die openstaat voor iedereen. De ruimte Ranc’art is bedoeld voor debatavonden en Débrouill’Art beschikt over een polyvalente 36 BECI - Brussel metropool - maart 2017 zaal met een tuintje, ideaal voor creatieve workshops. Tot slot is er nog een digitale ruimte waar evenementen live op het internet kunnen worden weergegeven en rechtstreekse interactie tussen internetgebruikers en de artiesten op de scène mogelijk is. Dit proefproject loopt een jaar Brass’art wordt gefinancierd met eigen middelen en voor € 11 000 via een crowdfundingcampagne. Het project geeft zichzelf een jaar om zich te bewijzen. De precieze details van het programma worden pas bekendgemaakt op de openingsavond, maar Mohammed Ouachen, een van de initiatiefnemers van het project, doet ons al reikhalzend uitkijken naar de eerste weken. Hij belooft ons stellig theater, improvisaties, jamsessies, maar ook soulconcerten, poëzie en stand-upcomedy. 11.03 MUSEUM NIGHT FEVER 23 Brusselse musea openen voor de tiende keer hun deuren voor MNF, de jaarlijkse nacht van de musea. Dé gelegenheid om uw favoriete musea eens in een ander licht te bekijken. Diverse locaties | € 11-€ 15 | www.museumnightfever.be tot 17.03 WAFELWORKSHOP Leer de lekkerste wafels bakken in 90 minuten. En vergeet ze uiteraard niet op te eten!! van 15.15 u. tot 16.45 u. Grote Markt | € 28 per persoon | www.waffleworkshop.com 18.03 HET SCHARNAVAL VAN SCHAARBEEK Dit is een van de oudste en grootste carnavals van Brussel. Vertrek om 13.30 u. op het Meiserplein, aankomst om 17.00 uur op het kleine Helmetplein. Meiserplein | gratis AVONDACTIVITEITEN 01.02 | 31.03 BRUSSELS DANCE Voor deze tweede editie zakken dansers en choreografen van over de hele wereld af naar Brussel. Dé gelegenheid om verborgen talent te ontdekken. Diverse locaties | Gratis | visit.brussels/nl/tag/brussels-dance-festival 14.03 | 18.03 BANFF FESTIVAL De spirit van het avontuur vatten, dat is het motto van dit festival van de avonturenfilm in de bergen. Wolubilis | € 16,50 in voorverkoop € 19 ter plaatse | www.banff.be 23.03 | 25.03 FESTIVAL XS Ontdek 22 korte voorstellingen van 5 à 25 minuten, met elke avond een honderdtal artiesten. Théâtre National | Pass 1 dag € 15, 3 dagen € 25 | theatrenational.be BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Guido Vanderhulst, ‘meneer industrieel patrimonium’ van Brussel het arbeiderswooncomplex ernaast, en over de geschiedenis van de site. Vanuit zijn passie voor het industriële verleden en het leven van de mensen in het Brusselse Gewest heeft hij het grootste deel van zijn leven geijverd voor de herwaardering van het bijzonder rijke patrimonium in de kanaalzone. Met zijn strijd voor het behoud van de voormalige kachelfabriek Godin in Laken, waarvoor Docks Bruxsel in de plaats is gekomen, is hij erin geslaagd het belangrijkste gebouw, de ‘kathedraal’, te redden. Ondertussen werd het ook gerestaureerd. Guido Vanderhulst is curator van een permanente tentoonstelling over Jean-Baptiste Godin, de stichter van de kachelfabriek en WIST U DIT? Octrooipaviljoen: oud checkpoint voor belastinginning Wist u dit? Tot in 1860 werden deze gebouwtjes, die nog steeds aanwezig zijn in verschillende poorten van Brussels, gebruikt om belastingen te innen op de invoer van levensmiddelen. Deze kleine vierkante huisjes zijn typisch voor het uitzicht van de Anderlechtsepoort, de Ninoofsepoort of de rand van het Terkamerenbos. Ze zijn nu in handen van het Riolenmuseum, het informatie-, documentatie- en studiecentrum van het patrimonium, en van een vastgoedkantoor. In de negentiende eeuw hadden ze echter een heel andere bestemming: het was de plaats waar het octrooi werd geïnd, een indirecte belasting op levensmiddelen en koopwaar die Brussel binnenkwamen. Diegene die zich nu aan de ingang van het Terkamerenbos bevinden, controleerden de doorgang aan de Naamsepoort tot het octrooi werd afgeschaft in 1860. Twee jaar later werden ze verplaatst naar hun huidige locatie. Ze waren lang het hoofdkantoor en onderkomen van de 6e politieafdeling. Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - maart 2017 37 Het verhaal van fabrieken vertellen en zo ook de geschiedenis van Brussel, de verschillende golven arbeiders die er gepasseerd zijn, hoe ze leefden … dat houdt Guido Vanderhulst al meer dan veertig jaar bezig. Nadat hij was opgegroeid in Afrika, waar hij ook zijn carrière in de ontwikkelingscoöperatie is gestart, vestigde de jonge Guido zich in de jaren zeventig in Molenbeek. Hij was toen ongeveer dertig en trof er een economisch achtergestelde wijk aan. Terwijl het kapitaal uit de wijk wegsijpelde, richtte Guido Vanderhulst de vereniging La Rue op. Dat was een middel om de wijkbewoners de kans te geven actief deel te nemen aan het economische, politieke en culturele leven van Molenbeek. Samen kwamen de bewoners tot het besef dat de heropleving van de wijk via de herwaardering van haar verleden moest verlopen. Daarom werd in 1983 de vereniging La Fonderie opgericht, die drie jaar later verhuisde naar de site van de voormalige Compagnie des Bronzes in Molenbeek. Door de jaren heen breidde La Fonderie haar onderzoeksgebied uit tot het volledige Brusselse Gewest en ontpopte Guido Vanderhulst zich tot het levende geheugen van het industriële verleden van Brussel. Guido was ook voorzitter van de Brusselse Museumraad en hij verzette zich tegen de projectontwikkelaars die de hand legden op het ene industriële gebouw na het andere in Brussel. Men hoefde hem dan ook geen twee keer te vragen of hij zich wilde bezighouden met de geschiedenis van de ‘kathedraal’. Dat gebouw is het boegbeeld van de Godin-fabrieken en een van de oudste gebouwen van Brussel. Nu biedt het onderdak aan de permanente tentoonstelling van Docks Bruxsel, die gewijd is aan de industrieel Jean-Baptiste Godin, ‘grondleg ger van de sociale economie’ en de eerste ondernemer die samen met zijn arbeiders op het fabrieksterrein woonde, eerst in Guise in Noord-Frankrijk en vervolgens, vanaf 1858, in Brussel. Dit is dus een collectie van audiovisueel materiaal, documenten, illustraties en foto’s die Guido Vanderhulst in de loop der jaren verzameld heeft. Bij de opening van de tentoonstelling in januari had deze hartstochtelijke liefhebber van het industriële verleden zich alweer op een nieuw project gestort. Met de hulp van de vzw Brussel Fabriek is hij momenteel bezig met de restauratie van de machines van brouwerij Wielemans-Ceuppens en ijvert hij ervoor de Havenlaan te laten erkennen als historisch monument. Guido blijft de geheimen van het industriële verleden van Brussel verder ontrafelen. Victor Lepoutre
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COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws Op 8 februari was het gewestelijk bestuur (Perspective.brussels) bij BECI te gast om er het project van Gewestelijk Plan voor Duurzame Ontwikkeling (GPDO) te komen voorstellen. Dit plan bepaalt de visie van het Gewest inzake ruimtelijke ordening. De presentatie stond in verband met het openbaar onderzoek dat tot 13 maart plaatsvindt. BECI organiseerde samen met Febiac een CEO breakfast in het raam van het onlangs afgelopen autosalon: het mobiliteitsbudget en de bedrijfswagen kwamen er ter sprake (zie ook blz 4). Bemiddeling is een alternatieve aanpak van geschillen. Ze valt minder duur uit, werkt sneller en is minder conflict-gericht dan een gerechtelijke procedure. BECI was partner van de bMediation Summit, op 26 januari aan de Vlerick Business School. Wij komen er in ons volgend nummer op terug. 38 BECI - Brussel metropool - maart 2017 © R.T. © R.T. © Reporters COMMUNITY NEWS IN ONZE NIEUWSBRIEF VAN FEBRUARI Overlijden van Yves Cabuy: erratum In ons nummer van januari meldden wij het overlijden van Yves Cabuy, directeur van het bestuur plaatselijke besturen van het Ministerie van het Brusselse Gewest. Door een ongelukkige vergissing publiceerden wij een verkeerde foto. Hierbij de correcte foto, met onze excuses aan zijn familieleden. Yves Cabuy L E D E N T R E F P U N T YouthStart : Investeren in onze toekomstige entrepreneurs! YouthStart (www.youthstart.be) biedt kanszoekende jongeren een unieke succeservaring waardoor hun zelfvertrouwen een boost krijgt en ze zich aangesproken voelen om zich te engageren voor hun toekomst, hun gemeenschap en bij uitbreiding, voor onze maatschappij. Het ontwikkelen van ondernemende vaardigheden en het exploreren van ondernemerschap als professionele piste zijn overduidelijk efficiënte invalshoeken om jongeren positief te engageren voor een positief toekomstproject. Dankzij de engagementen van de bedrijfswereld en privé donateurs kunnen wij jaarlijks grotere aantallen jongeren bereiken en kunnen we investeren in doorgedreven kwaliteit van elke cursus, de ontwikkeling van trainers en het realiseren van blijvende impact bij onze deelnemers. Ariane Claeyssens, +32 475 31 35 06 Beneficiary re donations for YouthStart : The King Baudouin Foundation - BE10 0000 0000 0404 Mention : 191/1670/00014 - YouthStart Fund Fiscal Receipt for tax deduction purposes BECI - Brussel metropool - maart 2017 39
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COMMUNITY L E D E N T R E F P U N T Lezen een genot? Dan verkoopt u vlot De lezer is sneller overtuigd als hij zich – met genoegen – in uw teksten herkent. Hij weet een levendige stijl te waarderen. En laat zich overhalen door vlotte hertalingen. Schrijven, herschrijven, hertalen … De schrijvers, copywriters, taalkundigen en journalisten van Litteris besturen talen als een racewagen. Met hun 20 tot 40 jaar ervaring slepen ze uw lezers trefzeker mee in uw verhaal. Zij schrijven. U scoort. Hoe Litteris hertaalt? Door eerst uw teksten (gratis) te retoucheren. U gaat toch ook niet naar een klant met een vlekje op de das? Vervolgens vertalen wij nooit woorden of zinnen. Nee, wij herschrijven uw document in de taal en cultuur van uw lezers, zodat zij zich onmiddellijk aangesproken voelen. Litteris maakt van teksten ambassadeurs van uw producten en diensten. Zitten wij op dezelfde golflengte? Laat het even weten … Sperwerlaan 38, 1150 Brussel 02 770 07 11 – ebs@litteris.be www.litteris.be L’UCL versterkt haar mobiliteitsbeleid met Commuty De Université Catholique de Louvain (UCL) deed een beroep op de Brusselse start-up Commuty om een carpoolingbeleid in het leven te roepen. Anne-Claire Vanfleteren en Thibault Poncelet, de twee oprichters van Commuty. De UCL heeft een aantal maatregelen getroffen om zijn personeel te sensibiliseren voor de weldaden van niet-gemotoriseerde mobiliteit. Hierbij horen de terugbetaling van de vervoerkosten voor werknemers die met de fiets of met het openbaar vervoer naar het werk komen, de installatie van douches en van parkeergelegenheid voor fietsen, een samenwerking met de overheden om fietspaden op de verscheidene sites te ontwikkelen … Solidair vastgoed Bent u als investeerder op zoek naar veiligheid en een aantrekkelijke maandelijkse rente? De UCL beschikt over vestigingen verspreid over het Brusselse Gewest en Wallonië. De directie van de UCL moest dus een gemakkelijk en toegankelijk systeem ontwikkelen om de verplaatsingen van 30.000 studenten en nagenoeg 6.000 werknemers vlotter te laten verlopen. Omdat de praktische toepassing van carpooling niet van een leien dakje loopt, deed de universiteit een beroep op Commuty. Deze jonge Belgische onderneming biedt een technologisch performante oplossing voor carpooling, die bovendien kan worden gecombineerd met andere toepassingen die zij aanbiedt om de fiets te promoten, het beheer van de parking te verbeteren of om, via een ‘gaming’ dimensie, gedragsveranderingen aan te moedigen. Wat de UCL betreft, gaat vooreerst de carpoolingactiviteit worden ontwikkeld. Gebruikers die deel uitmaken van de universitaire gemeenschap zullen kunnen aanduiden welke verplaatsingen zij wensen te doen. Het platform zal rechtstreeks contact leggen tussen automobilisten en carpoolers, zowel voor geplande als voor ‘last minute’ ritten. Investeer dan in Belgisch vastgoed zonder kosten noch registratierechten te betalen en ontvang 4 % huurrente als deelnemer aan een daadwerkelijk sociaal project dat ondertussen de steun van de Koning Boudewijnstichting geniet. 40 BECI - Brussel metropool - maart 2017 www.oxymmo.be Om het aantal mogelijkheden uit te breiden, wordt de groep van UCL gebruikers in verband gebracht met carpoolers van nabij liggende ondernemingen, gevestigd in het wetenschapspark van de UCL in Louvain-La-Neuve: IBA, de ondernemingen aangesloten bij de vereniging Alliance Centre BW enz. Op termijn is er dus sprake van de oprichting van een mobiliteitshub. Informatie: www.commuty.net COMMUNITY Exaris, de vennootschap voor sociale uitzendarbeid, viert 10de verjaardag Exaris Interim vierde zijn 10-jarig bestaan in aanwezigheid van Didier Gosuin, minister van de Economie, Tewerkstelling en Beroepsopleiding die voor de gelegenheid deelnam aan een jobcoachingsessie. Exaris werd 10 jaar geleden opgericht door 3 partners – Actiris, Daoust en P&V – en is het eerste sociale interimkantoor in het Brussels Gewest. Dit unieke interimkantoor beoogt de integratie van jonge, laaggeschoolde Brusselaars tussen 18 en 30 door hen interimopdrachten aan te bieden gevolgd door een arbeidscontract van bepaalde of onbepaalde duur. De kwaliteit van de nieuwe verlichting is minstens even goed, maar zorgt voor een geraamde jaarlijkse besparing van 9.838 kWh, wat neerkomt op 1872 €. Met zulke besparingen zou de investering in minder dan anderhalf jaar gerentabiliseerd zijn. Op het vlak van duurzaamheid staat dit gelijk met het planten van 623 bomen of het weghalen van twee wagens uit het verkeer. De levensduur van de nieuwe verlichting wordt op 14 jaar geraamd. Informatie: www.relianceconsultants.com Het team van Exaris Exaris Interim heeft de steun van het Brussels Gewest en is een coöperatieve vennootschap met beperkte aansprakelijkheid met sociaal oogmerk (CVBA SO). Dit betekent dat de winsten van het bedrijf opnieuw in het bedrijf worden gepompt om de inschakeling, het belangrijkste doel van de vennootschap, te financieren. In 10 jaar tijd kregen meer dan 3.650 jonge, laaggeschoolde werkzoekenden via Exaris een interimcontract waarbij ze gebruik kunnen maken van persoonlijke jobcoaching. Vervolgens hebben 576 jongeren vaste contracten afgesloten bij klanten van Exaris (van zowel bepaalde als onbepaalde duur). In 2016 kregen 988 mensen coaching en begeleiding tijdens individuele of collectieve sessies. 560 onder hen kregen een interimopdracht aangeboden. Het inschakelingspercentage na één jaar bereikt 78,8% volgens een onderzoek door het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid in december 2016. Informatie: www.exaris.be Bezuinigen dankzij verlichting In kantoorgebouwen biedt de modernisering van verlichting bijzonder aantrekkelijke besparingsmogelijkheden. Daarom besliste BECI zijn parking aan een ‘relighting’ te onderwerpen. De 75 bestaande lampen werden met behulp van energie-adviesbureau Reliance door LEDs vervangen. L E D E N T R E F P U N T Bestuur uw klantenrelatie en mik op uitmuntendheid Heel wat ondernemingen en organisaties hebben geen objectief beeld van de kwaliteit van het onthaal en de diensten die ze aan hun klanten bieden. Een beroep op de MCP Quality Services brengt de oplossing. Wij beginnen steeds met een audit van de kwaliteit van de beleving van de klant, waarbij wij belangrijke informatie vergaren over de troeven en zwakheden van de organisatie. Wij meten de resultaten nadien aan de hand van indicatoren die duidelijkheid scheppen over het verschil tussen de gewenste kwaliteit en de werkelijke kwaliteit van de diensten. Ervaren Mystery onderzoekers bezoeken bijvoorbeeld de verschillende entiteiten en bieden zich aan als gewone klanten. Op die manier evalueren ze objectief bepaalde fundamentele criteria. Aan de hand daarvan maken ze een analyseverslag op waarmee wij een verbeteringsstrategie van de klantenrelatie ontwikkelen. Dit alles gaat gepaard met advies, aanbevelingen en opleidingen. Al onze diensten op maat vindt u op onze website www.martineconstant.com - +32 (0)2 534 45 15 - mcpqualityservices@martineconstant.com BECI - Brussel metropool - maart 2017 41
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COMMUNITY Audi Brussels ‘Top Employer 2017’ Het Top Employer Institute kent Audi Brussels voor het tweede jaar op een rij een onderscheiding toe. De jury beloonde vooral de attractieve, flexibele en prestatiegerichte loonpolitiek, de individuele ontwikkelingsmogelijkheden voor de medewerkers en het evolutieproces van de werkomgeving van kaderleden. Bovendien introduceerde Audi Brussels als een van de eerste werkgevers in België, een uitgebreid gezondheidsbeheersysteem voor zijn werknemers, zoals onder meer het ‘Audi Checkup’-voorzorgsmaatregelenprogramma inzake gezondheid. Sinds 2012 bekleedt Audi Brussels bovendien de voortrekkersrol op het vlak van geassocieerd onderwijs in België. Dit onderwijs creëert perspectieven voor jonge mensen en biedt de groep de mogelijkheid, uitermate goed gekwalificeerde en competente vakmensen op lange termijn aan te werven. De onderneming toetst daarbij telkens weer bestaande competentie- en kwalificeringsprofielen af en past zich aan de technologische ontwikkelingen aan. Binnenkort gaan de werknemers van Audi Brussels actief deelnemen aan de toekomst van elektromobiliteit. Momenteel is Audi Brussels voornamelijk op zoek naar een groot aantal technisch geschoolde werknemers om samen met hen, aan een nieuw Audi e-tron succesverhaal te bouwen. “Het feit dat Audi Brussels het certificaat van ‘Top Employer’ wederom toegekend werd, bevestigt dat wij niet alleen op het technische vlak goed bezig zijn, maar ook met de individuele begeleiding van onze werknemers. Wij leiden hen op maat op voor een innoverende toekomst”, aldus Thomas Neuhaus, Algemeen Directeur Human Resources. Niet alleen Audi Brussels behaalt een grote waardering als werkgever. Ook in Duitsland, Hongarije en Italië ontvangt Audi regelmatig topquoteringen voor zijn attractiviteit als werkgever. In Mexico is Audi kort na de opstart van zijn nieuwe vestiging in de top vijf van de meest gegeerde werkgevers beland. Zo ook zijn Audi China en Audi Japan gecertificeerde ‘Top Employers’. Sinds 1991 onderscheidt het Top Employer Institute werkgevers wereldwijd volgens een reeks welomlijnde criteria. Jaarlijks mogen zich in totaal zo’n 700 ondernemingen ‘Top Employer’ noemen. Informatie: http://audibrussels.com L E D E N T R E F P U N T Deze ruimte is ook de uwe Is uw bedrijf lid van BECI? Wenst u iets over u activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht, wij publiceren het gratis* ! Meer info: er@beci.be. *in functie van de beschikbare ruimte INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN ACCI Ackermans & van Haaren Actiris Alliance Centre BW Alstom Audi Belfius Bloom it bMediation Brass’ART Brussels Airlines Brussels Beer Project Brussels Exclusive Labels Brussels Expo Brussels Ketjep Brussels South Charleroi Airport Cavie CNE Commuty D’Ieteren Daoust 42 BECI - Brussel metropool - maart 2017 Afrikaanse Ontwikkelingsbank AG Insurance 9 30 39-42 9 16-19 39-42 12-15 12-15 ; 39-42 20-21 34 38 35-37 27-29 27-29 27-29 35-37 27-29 27-29 9 7 39-42 12-15 39-42 DBDMH Delhaize Deloitte Dienst voor Administratieve Vereenvoudiging Docks Bruxsel Emolytics En Stoemelings Enterprise Europe Network Entre-nous Exaris Interim Farci Febiac Fedict Ferme Nos Pilifs Fleet Profile GSMA Hibiscus IBA Leefmilieu Brussel Legal Consulting & Management Litteris Little Food 16-19 20-21 32 26 35-37 20-21 35-37 10 35-37 39-42 35-37 4 ; 38 26 35-37 4 9 35-37 39-42 30 24-25 39-42 35-37 Lufthansa MCP Quality Services Nielsen P&V Porsche Pré de chez Nous Reliance Retis Sales Consult Securex Social Seeder Théâtre National Université Catholique de Louvain Veolia Vervloet Volkswagen Wereldbank Wolubilis YouthStart 27-29 39-42 Musea voor Schone Kunsten 35-37 My Way 12-15 16-19 39-42 12-15 35-37 39-42 33 12-15 7 16-19 35-37 39-42 12-15 27-29 12-15 9 35-37 39-42 COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Agence de Développement Local de Jemeppe-sur-Sambre AGR Rue Vandervelde 17 - 5190 Ham-sur Sambre Nace.: 84119 - Overig algemeen overheidsbestuur afg.: Armand Ledieu Akti NV Sinter-Goedelevoorplein 5 - 1000 Brussel Nace .: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 9511001 - Onderhoud en de reparatie van computers en randapparatuur afg.: Claude De Geynst b2boost NV Waterloosesteenweng 1453 - 1180 Brussel Nace .: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Gilles Collet Barefoot NV Emile de Becolaan 83 - 1050 Brussel Nace .: 63120 - Webportalen 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Gus Van Rijckevorsel Chameleon NP OLV van Lourdeslaan 50 - 1090 Brussel Nace .: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 – Beroepsopleiding afg.: Ana Figueiredo Soares ConsulTrans Solutions SPRL Rue du Parc 16 - 4432 Alleur Nace .: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Yves Senden De Poortere Charles NP Messidorlaan 206 - 1180 Brussel afg.: Charles De Poortere DietPlus Belgium Louizalaan 87 - 1050 Brussel afg.: Jacques Ley EnginioSys BVBA Researchdreef 12 - 1070 Brussel Nace .: 33200 - Installatie van industriële machines, toestellen en werktuigen 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters 74102 - Activiteiten van industriële designers afg.: Yassine Ben Moussa Fang’s Food NV Nietjestraat 43-53 - 1070 Brussel Nace .: 46392 - Niet-gespecialiseerde groothandel in niet-diepgevroren voedingsmiddelen, dranken en genotmiddelen 47299 - Overige detailhandel in voedingsmiddelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g. afg.: Fang Jih-Sheng Food Surplus Entrepreneurs Network - FSE Network VZW Victor Hugostraat 166 - 1030 Brussel Nace : 94994 - Verenigingen op het vlak van milieu en mobiliteit 94995 - Verenigingen op het vlak van ontwikkelingssamenwerking afg.: Alice Codsi Formations et Autonomie VZW Steenweg op Alsemberg 600 - 1180 Brussel Nace .: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Véronique Scheldeman Gnabehi Anne-Sylvie NP Kleine Wijngaardstraat 68 - 1160 Brussel afg.: Anne-Sylvie Gnabehi Laboratoires Dalembert SARL rue de Washington 26 - 75008 Paris - FRANCE afg.: Maurice Pisa Loor Compta Fisc BVBA Gatti de Gamondstraat 255 - 1180 Brussel Nace .: 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten afg.: Carine Guillaume MaxLite BVBA Boulevard de la Cense 15 - 1410 Waterloo Nace .: 46473 - Groothandel in verlichtingsapparatuur afg.: Renauld Catry Mobilosoft BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace .: 58290 - Overige uitgeverijen van software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Georges-Alexandre Hanin Nguyen Thi Ngoc Lang NP Georges Henrilaan 337 - 1200 Brussel Nace .: 96022 - Schoonheidsverzorging 9604001 - Diensten in verband met het lichamelijk welzijn, zoals verleend in inrichtingen voor thalassotherapie, kuuroorden, Turkse baden, sauna’s, stoombaden, solariums, massagesalons, enz. afg.: Lan Nguyen Plat4mation BVBA Schaliënhoevedreef 20T - 2800 Mechelen Nace .: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteitenafg.: Gerry Appeltants Puilaetco Dewaay Private Bankers NV Van Putlei 31 - 2018 Antwerpen Nace .: 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingenafg.: Manfred Krcmar Recupel VZW Auguste Reyerslaan 80 - 1030 Brussel Nace .: 38322 - Terugwinning van metaalafval 38323 - Terugwinning van inerte afvalstoffen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g.afg.: Bruno Fierens Reliance Consultants BVBA Hippolyte Boulengerlaan 28 - 1180 Brussel Nace .: 46120 - Handelsbemiddeling in brandstoffen, ertsen, metalen en chemische producten 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmetersafg.: Grégoire Hermans Rose Collaborative Agency - Rosestudio BVBA Sint-Joris straat 97 - 1050 Brussel Nace .: 73110 – Reclamebureaus 74104 - Activiteiten van interieurdecorateurs 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g.afg.: Julie van de Put Schindler NV Bronstraat 15 - 1060 Brussel Nace .: 28220 - Vervaardiging van hijs-, hef- en transportwerktuigen 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 43299 - Overige bouwinstallatie, n.e.g.afg.: Annick Martin Shortcut Advertising BVBA Arduinkaai 29 - 1000 Brussel Nace .: 5911301 - Productie en realisatie van publicitaire films en promotiefilm 7311005 - Het ontwerpen van publicitaire artikelen 73120 - Mediarepresentatieafg.: Thierry Hartkamp Smart Build BVBA Herbert Hooverlaan 118 - 1200 Brussel Nace .: 42110 - Bouw van autowegen en andere wegen 42120 - Bouw van boven- en ondergrondse spoorwegen 42220 - Bouw van civieltechnische werken voor elektriciteit en telecommunicatieafg.: Valentin Stoyanov Stratec NV Adolphe Lacomblélaan 69-71 - 1030 Brussel Nace .: 69201 - Accountants en belastingconsulenten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoeringafg.: Louis Duvigneaud Structura Business Property Zwitserlandstraat 2 - 1060 Brussel Nace .: 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 6820302 - De verhuur per jaar van garageboxen en staanplaatsen voor auto’s 6831101 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerendafg.: Klara De Neve T-Groep (division T-Interim) Mechelen NV Stationsstraat 120 - 2800 Mechelen Nace .: 78200 - Uitzendbureausafg.: Laurence Nootens TBS Belgium Dageraadstraat 2 - 1000 Brussel Nace .: 73110 - Reclamebureaus 9101104 - Opzoeken van informatie op verzoekafg.: Gianni Perrotta Uber Belgium BVBA Brouwerijstraat 120 - 1050 Brussel Nace .: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g.afg.: Joost Verdiesen Waldron Jennifer NP Waterloosesteenweg 880 - 1000 Brussel Nace .: 69101 - Activiteiten van advocatenafg.: Jennifer Waldron BECI - Brussel metropool - maart 2017 43
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COMMUNITY AGENDA matie uit een database? 04.07.2017 Management & RH, Personal Improvement 09.03.2017 Recuperatie en performantie: ontdek de 7 manieren om snel te recupereren 11.04.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie 05.05.2017 Onderhandelen: win-win attitude Fiscaliteit en financiën 16.03.2017 Fiscaal nieuws en fiscale optimalisatie voor het afsluiten van 2016 (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 10.03.2017 Een geslaagd verkoopgesprek! 21.03.2017 Maak komaf met de bezwaren van klanten in B2B-gesprekken! 24.04.2017 Een geslaagd event organiseren 05.05.2017 Van de helpdesk tot proactieve verkoop 05.05.2017 Onderhandelen: win-win attitude... 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! 09.06.2017 Hoe omgaan met de pers? Efficiëntie 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 18.04.2017 Wat is het verschil tussen positieve druk en negatieve stress? 30.05.2017 In topvorm op het juiste ogenblik ICT 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle infor44 BECI - Brussel metropool - maart 2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut, en hij noemt Outlook! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 24.04.2017 Gérer la maladie au sein de l’entreprise : conséquences pratiques pour l’employeur (1) 28.04.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 1 (1) 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail : approche pratique et jurisprudence (2) 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 (1) 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 (1) 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Handelsrecht 24.03.2017 Les données personnelles et mon organisation - par où commencer? (1) 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la “privacy by design” ? (1) 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 24.03.2017 Opvolging en indicatoren 28.04.2017 Dematerialisatie en Green IT 19.05.2017 Het beheer van hulpbronnen en afval 09.06.2017 Mobiliteit 09.2017 Het inkoopbeleid 09.2017 Energie 10.2017 De veerkrachtige onderneming 11.2017 Communicatie 12.2017 Nieuwe werkmodi ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? (1) 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international (1) 14-17.05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 08.03.2017 Speed Business Lunch 09.03.2017 Start’hub Night 30.03.2017 Zinner Night 07.04.2017 Welcome Lunch 27.04.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van BECI is de eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest die zich toespitst op de overdracht en overname van ondernemingen. Ze publiceert deze nieuwe aanbiedingen: > Overnemers U kent over te nemen ondernemingen in de volgende sectoren … Gezochte sector Uitzendkantoor Advies in engineering Medische apparatuur Gezochte omzet (in M€) Van 15 tot 25 miljoen Van 7 tot 10 miljoen Van 5 tot 15 miljoen > Investeerders U wenst in een project te investeren… Project Platform voor genetische data Project voor een voedingsbestellingsplatform Systeem voor betalingen per gsm - iCatcher Plaats Wallonië/Brussel België België Voor wie? Privé aanwinst Benelux groep Privé aanwinst Gezochte fondsen (in M€) 0,5 - 1 0,5 0,8 Gezocht investeerdersprofiel Privé investeerders/ ondernemingen Privé investeerders/ ondernemingen Privé investeerders/ ondernemingen > Overlaters U wenst een onderneming over te nemen in de volgende sector: … Activiteitsector Verwezenlijkte omzet (in M€) Informaticadienst en ontwikkeling van toepassingen Productie van kantoormachines en -uitrustingen Industriële metaalwaren Communicatiebureau en print management Professionele informatie en opleidingen Van 2 tot 3 miljoen Van 1 tot 2 miljoen Van 1 tot 2 miljoen < 1 miljoen Van 4 tot 5 miljoen Aantal werknemers Van 31 tot 50 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 11 tot 30 Reden van overdracht Andere Pensionering Pensionering Vertrek naar het buitenland Andere Hebt u belangstelling voor een van deze vennootschappen of kent u een over te nemen vennootschap in een van bovenvermelde sectoren? De Transmission Hub van BECI begeleidt u door alle stappen van de overlating en overname van ondernemingen. Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2017.03 Bruxelles Métropole


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de en page 18 Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen EDITO Diversité : ne pas se tromper de cible Inclure dans l’entreprise tous les Bruxellois, sans distinction d’âge, d’origine, de sexe, de convictions ou de handicap : voilà un enjeu de société majeur et un enjeu économique de première importance. Nous l’avons dit et répété – notamment au travers du Livre blanc de la Diversité, publié en septembre 2015 – la diversité est une force pour l’entreprise. D’abord parce que le talent n’a pas d’âge, pas de sexe ou d’autre identité, et que le devoir de l’entreprise est de reconnaître ce talent partout où il existe. Ensuite, parce que le talent est multiple : nos modes de pensée, nos vécus, nos bagages culturels sont divers. Cette diversité, qui est celle de la société, de nos clients et de nos marchés, fait la richesse de l’entreprise. Parce qu’elle lui permet d’élargir sa vision et d’accroître son agilité. Dans le monde complexe où elles évoluent, les entreprises ne peuvent se priver de diversité. Ce serait une faute. Thierry Willemarck, Président de BECI Sur tous ces points, BECI est parfaitement en accord avec les organisations syndicales et avec le ministre de l’Économie et de l’Emploi Didier Gosuin. Là où il existe une divergence entre nous, c’est sur les moyens à mettre en œuvre pour encourager l’inclusion. Dans un projet d’ordonnance, le ministre Gosuin propose d’avoir recours au « mystery shopping » : l’envoi dans les entreprises de faux CV ou de faux candidats pour déceler (et sanctionner) ceux qui se rendraient coupables de discrimination à l’embauche. Nous pensons que ce projet relève de la « fausse bonne idée ». Il instaure le règne de la suspicion, faisant de chaque entreprise une accusée en puissance – et de chaque candidat éconduit une victime. Un projet qui sème la division et risque fort d’engendrer un rejet sans nuance. Un projet contre-productif. Est-ce à dire qu’il n’y a pas de discrimination ? Si, hélas ; nous devons le reconnaître : elle existe dans l’entreprise, comme dans les organisations publiques ou syndicales. Mais il est trop facile de rendre l’entreprise seule responsable d’un problème de société. Ce serait oublier un peu vite que, si certains demandeurs d’emploi restent sur le carreau, c’est d’abord parce que le système éducatif a échoué à les doter de compétences. Ce serait oublier un peu vite que la discrimination est aussi induite par certains clients : c’est le propriétaire qui s’adresse à une agence pour mettre un bien en location, mais qui ne veut pas de « certaines populations » ; c’est le client qui doute ouvertement des compétences d’une technicienne plutôt qu’un technicien pour réparer sa machine… Faut-il alors renoncer, avouer le constat d’échec ? Bien sûr que non ! Mais nous affirmons qu’il faut préférer à la logique de répression une logique d’incitation, avec des démarches positives : accompagnement par des consultants, actions pédagogiques, sessions d’information, workshops… Bien sûr, c’est moins spectaculaire qu’une mesure punitive qui échouera. Mais ces mécanismes fonctionnent ; l’expérience le prouve. Il faut les déployer à grande échelle, au bénéfice de tous : travailleurs et employeurs. Haussons le débat ! BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Social media 7 Pour ou contre l’évaluation permanente du personnel ? International 9 Les entreprises européennes vont-elles rater le virage africain ? 10 EEN, porte d’entrée vers de nouveaux marchés Topic : immobilier & urbanisme 12 Table ronde : où trouver de bons commerciaux ? 16 Mes collaborateurs, mes ambassadeurs 20 La satisfaction client : clé de la fidélité 24 Ventes et internet : comment respecter la protection des données ? 26 Facture électronique : l’effet « boule de neige » attendu cette année 27 La marque « Bruxelles » fait-elle vendre ? Entreprendre 30 Transition : Bruxelles est-elle prête pour Vincent Callebaut ? 32 Financer un bien immobilier avec une assurancepension 33 Outils collaboratifs : des bénéfices évidents, même pour la PME 34 Starter : Bloom it Community 35 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 38 L’actualité BECI en photos 39 News 42 Index 43 Demandes d’admission 44 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 23 – Mars 2017 Au mois d’avril : Financer l’entreprise Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Julien Ide, Victor Lepoutre, Guy Van den Noortgate et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Avec Materne, nous donnons vie à plus de 365.000 miam par jour 365.000 moments gourmands savourés chaque jour par les petits et les grands. Chez ENGIE Electrabel, nous sommes fi ers de participer à ce succès en veillant 24h/24 à la qualité de l’alimentation électrique de Materne et en étant disponible jour et nuit en cas de problème électrique. Pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de confi ture. Découvrez ce qu’ENGIE Electrabel peut faire pour votre entreprise sur www.engie-electrabel.be/b2bblogFR Ou contactez-nous via www.engie-electrabel.be/contactB2B Vivons mieux l’énergie
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THINK TANK Social media BECI organise un CEO breakfast parmi les dream cars Verrons-nous bientôt un budget mobilité en remplacement de l’auto de société ? Le travailleur préférera-t-il le « cash » au « car » ? Cela réduira-t-il pour autant l’engorgement du trafic ? Voilà des questions que se posent les employeurs à l’heure où les autorités annoncent l’instauration d’un budget mobilité qui pourrait bien, à terme, envoyer la voiture de société aux oubliettes. Tout cela justifiait au moins que BECI y consacre un CEO breakfast. La voiture en tant qu’outil de travail et de rémunération a un impact sur les aspects opérationnels de nos entreprises, certes, mais aussi sur la politique salariale, la motivation et le recrutement. Pendant le salon de l’auto de Bruxelles, la Febiac nous ça ouvert les portes du très exclusif palais des « dream cars ». Thierry van Kan, Président de la fédération automobile, a accueilli quelque 25 membres de BECI, avant d’esquisser le vaste contexte de la mobilité en Belgique et la place qu’y tiennent les voitures de société. Environ 80 % des voitures sur nos routes appartiennent à des particuliers, 20 % à des entreprises. 8 % de l’ensemble du parc automobile composé de 5,7 millions de véhicules sont des voitures de société qui servent aussi aux déplacements privés. C’est donc dans ce dernier groupe qu’intervient un éventuel budget de mobilité. Yannick Mathieu, de Fleet Profile, nous a ensuite livré les résultats d’une enquête récente auprès des employeurs et des travailleurs. Comment réagissent-ils aux modifications de la fiscalité automobile ? Dans quelles circonstances un travailleur préférera-t-il recevoir une somme d’argent plutôt qu’une voiture de l’entreprise ? C’est en tout cas avec les résultats de l’enquête sous le bras que la fédération automobile s’adresse à nos responsables politiques. Febiac entend plaider pour un système durable, efficace, fiscalement acceptable et directement opérationnel. 4 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 RECEVEZ UN MOIS DE MÉNAGE GRATUIT ! *Action réservée aux nouveaux clients. Devenez client Daoust Titres-Services et recevez un mois de ménage gratuit!* Votre aide-ménagère Daoust, c'est le nouveau membre de votre famille! Grâce à elle, votre habitation brille et vous disposez de plus de temps libre. N'attendez plus et rejoignez la grande famille Daoust! Plus d’infos et conditions sur www.daoust.be
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Certaines grandes entreprises comme General Electric, Microsoft, Netflix ou Deloitte ont déjà renoncé à la traditionnelle évaluation annuelle pour s’essayer à de nouveaux modèles plus continus. Optimiser performance et bien-être au travail ne se résume cependant pas en une simple formule. Ophélie Delarouzée Frank Vander Sijpe, directeur HR Research chez Securex En faisant des tests, on voit que les groupes qui reçoivent du feed-back sont plus performants que ceux qui n’en reçoivent pas. L’évaluation est aussi perçue comme importante par les gens, qui de nature veulent aller vers un mieux. Mais aujourd’hui, on constate que l’application du système d’évaluation au sein des entreprises n’est pas efficace. Pour l’améliorer, il faut d’abord se rappeler d’où on vient, à savoir du travail de production en usine qui est facile à contrôler et optimiser. Aujourd’hui, il faut plutôt aller vers des solutions à la tête du client et développer une expertise. Il faut être créatif car on ne peut plus avoir du prêt-à-porter. Par exemple, quand on travaille avec des employés qui ont une expertise approfondie, il est difficile de les contrôler et il est nécessaire de leur faire confiance. Le rôle du n+1, du chef, change en rapport : il n’est plus de contrôler mais de coacher. Son contrôle ne s’exerce plus qu’au niveau du résultat final, à savoir si le client est satisfait ou si le coût économique est acceptable. Avec les seuls entretiens annuels, pour les employés, c’est souvent une douche froide car on ne leur a rien dit durant l’année. Après chaque tour d’évaluation, on voit plus de gens démotivés que motivés. Il vaudrait mieux donner des évaluations informelles à chaque fois que c’est possible, oser apprécier un travail quand il est particulièrement bien ou mal fait, en dehors du fonctionnement formel. L’entretien annuel servirait alors à formaliser ce qui a été dit de manière régulière. Il est aussi fréquent de mélanger développement de soi et augmentation salariale en faussant la donne ; de s’arrêter aux reproches ou de seulement dresser un bilan du passé sans dégager des perspectives mutuelles dirigées vers l’avenir. Il faut prendre le temps de faire un entretien. Si on regarde l’ensemble des compétences d’une personne, on peut sortir du seul « fonctionnement dans une fonction » et ouvrir des perspectives d’évolution motivantes. Philippe Samek, secrétaire national CNE La question de l’évaluation se pose différemment selon la catégorie professionnelle concernée. Un cadre est en général évalué essentiellement sur ses objectifs. S’ils sont atteints, l’évaluation de son management restera secondaire, et la satisfaction au travail de ses subalternes peu considérée. Le cadre transmet aussi les pratiques de l’entreprise : s’il est soumis au stress des résultats, il renvoie ce stress sur ses services. On ne changera donc pas une entreprise en modifiant juste le système d’évaluation. C’est pour moi un enjeu secondaire, inscrit dans celui du people management. Essayer de dynamiser les relations de travail avec de nouveaux outils d’évaluation, sans modifier la gouvernance de l’entreprise, peut même se révéler contre-productif. Par exemple, introduire un système interactif où les gens notent leur n+1 et leurs collègues, mais sans vraiment lui donner de suite, risque d’avoir des retombées sur certains employés critiques. Dans les milieux comme les centres d’appels, où le taylorisme reste la norme et les agents doivent appliquer strictement des procédures, les évaluations sont scolaires et infantilisantes. On contrôle plus qu’on évalue. Dans ces entreprises, le mal-être des employés transparaît déjà au niveau de l’absentéisme, alors passer d’un entretien annuel à une évaluation permanente ne peut qu’augmenter le sentiment d’hyper-contrôle. Ces méthodes ne sont plus adaptées à la société d’aujourd’hui, qui valorise l’individu et sa réalisation personnelle, comme travailleur et comme citoyen. Beaucoup d’entreprises s’occupent encore trop peu de construire la compétence de leurs employés. Elles engagent des gens qu’elles souhaitent immédiatement performants. Dans ces conditions, l’évaluation n’est souvent qu’un rapport de fautes. Au contraire, intégrer de la décision dans le travail avec un espace de développement permet aux gens de donner un sens à ce qu’ils font. C’est surtout le modèle de management qui rendra l’évaluation bien ou mal ressentie. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 7 © Thinkstock
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POUR GAGNER LES BRUSSELS BEST EXPORTERS 2017, CE QUI IMPORTE C’EST D’EXPORTER ! Ces prix récompensent et mettent en valeur les entreprises bruxelloises qui réussissent à l’étranger. Inscrivez la vôtre avant le 21 avril sur www.invest-export.brussels ! INTERNATIONAL Les entreprises européennes vont-elles rater le virage africain ? L’aversion au risque anesthésie la plupart des entreprises européennes face à l’Afrique, nouvelle frontière de la croissance mondiale. Au cours des 15 dernières années, la Chine et les États-Unis ont pratiquement organisé une autre « conférence de Berlin » sur le marché africain, reléguant l’Europe au statut de témoin assisté. L’ administration Obama a été la première à reconnaître que l’Afrique n’a plus besoin d’aide, mais de business... En août 2014, lors du US-Africa Business Forum, Washington a débloqué 7 milliards USD de nouveaux financements pour promouvoir le commerce et les investissements sur le continent. Des accords d’un montant de 14 milliards USD ont été signés entre des multinationales américaines et plusieurs États africains dans les secteurs de la banque, des bâtiments et travaux publics, de l’aviation et des énergies renouvelables. Premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 2009, la Chine a continué à fournir de l’aide, mais en l’utilisant comme outil d’influence dans les affaires, voire comme une arme de guerre économique. Avec près de 3000 entreprises présentes dans 52 des 54 États africains, la Chine compte franchir la barre des 400 milliards USD d’échanges commerciaux avec l’Afrique en 2020. Et bien que l’Union Européenne (UE), dans sa globalité, reste son principal partenaire commercial, les échanges du continent africain avec l’Asie ont augmenté de 22 % entre 2001 et 2011, contre 15 % avec l’UE. Dans l’intervalle, la Chine et les États-Unis ont pratiquement organisé une autre « conférence de Berlin » sur le marché africain, reléguant les sociétés européennes au statut de témoin assisté. Attirante mais risquée ? L’hôpital n’est plus ce qu’il était. S’il se moque de la charité, c’est parce qu’il a désormais des impératifs de rentabilité. Ainsi va l’Afrique moderne : croissance (5 % en moyenne annuelle de 2000 à 2015, selon la Banque mondiale), démographie (un terrien sur quatre en 2050, d’après l’ONU), classes moyennes (plus de 340 millions de personnes, selon la BAD), urbanisation (2/3 des Africains vivront en ville en 2050, d’après le PNUD), mobilité (750 millions d’abonnés aux services mobiles en 2020 selon GSMA), esprit d’entreprise (le Cameroun est en tête des pays où l’on crée le plus d’entreprises, d’après Global Entrepreneurship 2016), transformation locale des ressources naturelles (instaurée dans tous les plans d’émergence sur le continent), etc. Autant d’atouts qui font de l’Afrique un immense chantier à ciel ouvert pour les opérateurs n’ayant pas l’aversion au risque chevillée au corps. Le portrait-robot de l’investisseur européen type, révélé par les cabinets d’intelligence économique, présente un individu d’une cinquantaine d’années, ne souhaitant pas courir de risque. Pour lui, l’Afrique est encore perçue comme illisible, imprévisible, corrompue, pas sûre. Belle, attirante, mais sombre et dangereuse. Une aversion au risque qui le rend théoriquement inapte à y concourir face aux Américains et aux Asiatiques. « Lorsqu’une chose bonne a un inconvénient, il est ordinairement plus prudent d’enlever l’inconvénient plutôt que la chose elle-même », écrivait Montesquieu. Il en va ainsi aujourd’hui des marchés africains. ACCI, African Center for Competitive Intelligence et Cavie, Centre Africain de Veille et d’Intelligence Économique, regroupent les meilleurs experts en intelligence économique du continent africain. Ils ont mis sur pied une veille systématique des 12 secteurs les plus importants de l’économie africaine. Leur but est de permettre aux entreprises qui souhaitent investir en Afrique ou y trouver des partenaires commerciaux, de bâtir leurs stratégies et leurs plans d’affaires sur des analyses fiables et des données actualisées. L’antenne européenne d’ACCI (www.acci-europe.org) a développé un partenariat avec BECI pour informer les entreprises belges des atouts économiques du continent africain, mais surtout pour minimiser les risques d’un investissement dans ces pays. ● Guy Gweth animera une conférence le 30 mars chez BECI. Pour aller plus loin Les entreprises européennes vont-elles rater le virage africain ? Conférence par Guy Gweth, président d’ACCI Le 30 mars à 11h chez BECI, suivi d’un walking lunch. Info et inscriptions : JP. Mergen – Tél. 02 210 01 77 ; jpm@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 9 © R.A.
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EEN, la porte d’entrée vers de nouveaux marchés Innovation, internationalisation, croissance : quelles priorités pour amener les PME bruxelloises à leurs objectifs en 2017 ? M ettre en relation des PME à la recherche de partenariats et les conseiller dans le développement de leurs affaires sur de nouveaux marchés, accompagner leur projet d’innovation : telles sont les principales missions d’Enterprise Europe Network. Réseau créé pour aider les entreprises européennes dans leur processus d’internationalisation et d’innovation, Enterprise Europe Network est composé d’organisations offrant des services personnalisés aux entreprises. La Chambre de Commerce de Bruxelles fait partie des 600 organisations composant le réseau, et offre les services aux entreprises bruxelloises conjointement avec impulse.brussels, qui se concentre sur le support à l’innovation, et notamment accompagne les porteurs de projets dans le cadre du programme Horizon 2020 et du SME Instrument. Accompagnement personnalisé Chaque client à la recherche de conseils et de contacts dans le cadre du développement de ses exportations ou importations reçoit un accompagnement personnalisé, assuré par les experts d’Enterprise Europe Network au sein des organisations partenaires du réseau. Au-delà de l’ensemble des pays européens, Entreprise Europe Network est également présent dans plus de 35 pays en dehors de l’Union européenne afin d’aider les entreprises à trouver des contacts et de l’information pour s’internationaliser sur ces marchés tiers. Au niveau européen, des informations sont données sur les réglementations en fonction des besoins des clients afin qu’ils puissent bénéficier pleinement du marché intérieur. Concrètement, un premier entretien permet de prendre connaissance des activités de la société, de ses besoins et objectifs de développement à l’international. Il permet d’évaluer la stratégie d’internationalisation de la société, la définition d’objectifs annuels et d’établir un 10 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 plan d’accompagnement axé sur les besoins et questions du client, pour l’aider à atteindre son objectif à court terme. L’impact espéré sur le développement de la société sera déterminé également. Le plan d’accompagnement conseils est validé par le client, qui s’engage à communiquer les résultats obtenus sur son activité. Mise en relation Au niveau de la mise en relation avec des entreprises étrangères, le client pourra diffuser le profil de sa société et sa proposition d’affaires sur la plateforme en ligne d’Enterprise Europe Network. La Chambre de Commerce assurera le suivi des expressions d’intérêt de sociétés étrangères et de la mise en relation avec le client jusqu’à la signature d’accords de coopération. La recherche proactive de partenaires potentiels répondant à la cible du client pourra être effectuée également. Parallèlement, le client sera invité à participer à des événements de matchmaking ciblés par rapport à son secteur d’activité. Il pourra ainsi établir son programme de rendez-vous personnalisés avec des entreprises de différents pays. En fonction de leur profil, secteur d’activité et besoins, les entreprises pourront être sensibilisées à des opportunités de bénéficier de financements européens ainsi que de la participation à des appels d’offre européens. Enfin, les sociétés sont invitées à communiquer les problèmes ou contraintes causés par certaines législations européennes. Ceux-ci seront communiqués anonymement à la Commission européenne, afin de tendre à faire évoluer les législations en tenant compte de l’avis des entreprises. ● Contact : JP. Mergen – Tél : 02 210 01 77 e-mail : jpm@beci.be www.brusselsnetwork.be © Thinkstock Turning uncertainties into opportunities… Vous nous connaissiez en tant que Ducroire, Credimundi, KUPEG, INGO-ONDD, Garant et Trade Credit : membres du Groupe Credendo. Désormais, nous serons encore plus accessibles pour vous : sous un seul nom. Credendo : un nom. Une équipe. Une attitude pour assurer les risques avec des solutions sur mesure. Un seul nom pour une collaboration toujours plus proche et la garantie d’accéder facilement à toutes les solutions d’assurance-crédit de notre groupe. Une approche unique désormais sous un seul nom. Le 4ème groupe d’assurance-crédit européen Credendo est le nouveau nom du Ducroire, de Credimundi, de KUPEG, d’INGO-ONDD, de Garant et de Trade Credit www.credendo.com
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Les participants à la table ronde, de gauche à droite : Grégory Sanchez (Veolia), Angela Leone (Sales Consult), Frédéric Devisch (Alstom) et Stefan Steegmans (D’Ieteren). Table ronde : où trouver de bons commerciaux ? SALES & MARKETING BECI a invité 4 sociétés implantées à Bruxelles pour évoquer un profil désormais incontournable dans le développement des entreprises : les commerciaux. Qui sontils ? Où les trouver ? Comment les recruter ? Quelles sont leurs qualités indispensables ? La discussion – féconde et passionnante - a apporté beaucoup de réponses, parfois surprenantes. Alstom, Sales Consult, Veolia, D’Ieteren : ces 4 entreprises évoluent dans des secteurs fort différents. Equipement ferroviaire, développement commercial, gestion de l’énergie et industrie automobile. Et pourtant, ces 4 sociétés ont bel et bien un besoin fondamental commun : celui de travailler avec des commerciaux d’excellence. Comme dans beaucoup de domaines, les transformations du contexte économique et l’émergence des nouveaux médias ont imposé aux commerciaux d’évoluer. Les points de convergence de nos intervenants sont assez clairs : la fonction de commercial ne se limite plus à la seule mise en application de techniques de vente pure. Elle nécessite en outre une polyvalence accrue, une large expérience et des qualités humaines essentielles comme la passion, la curiosité, l’écoute active et l’enthousiasme. La parfaite connaissance des activités du client a aussi été fortement soulignée. Le recrutement des bons profils est par conséquent devenu une étape longue et délicate. La formation Contrairement à la France, les formations spécifiques de technico-commercial ne sont pas fort répandues en Belgique. Pour Angela Leone, administratrice déléguée de Sales Consult, ce n’est pas forcément un handicap : « Je ne crois pas qu’il faille revoir la formation des commerciaux en Belgique. Par contre, le problème se situe plus souvent au niveau du choix de l’orientation. Tout le monde n’a pas le bon profil. Régulièrement, nous avons des stagiaires très introvertis ou manquant d’assurance : si on est timide, on ne pourra pas aller vers son client. On ne doit pas non plus confondre le goût du relationnel, de la communication, avec la vente. Il y a donc des candidats que les écoles feraient peut-être mieux de décourager. A contrario, s’il faut avoir une certaine autorité, il ne faut 12 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Julien Ide pas non plus une assurance démesurée, au risque de passer pour un ‘marchand de tapis’. » Pour Stefan Steegmans, Brand Manager Audi Retail D’Ieteren Bruxelles, responsable Audi Bruxelles, Anvers et Malines, la connaissance des langues est souvent insuffisante. « Nous recherchons des commerciaux qui sont au moins trilingues, voire quadrilingues. Dans notre secteur en Belgique, c’est devenu incontournable. » Selon Grégory Sanchez, directeur commercial de Veolia Belgique et Luxembourg, il existe bel et bien des lacunes dans les formations. « Je remarque que nos commerciaux devraient avoir de meilleures connaissances en project management. Pour vendre un produit ou un service, il faut absolument comprendre les étapes et processus qui ont conduit à sa mise en place. » Pour lui, la formation n’est pas un critère de choix déterminant. « Il m’arrive de recevoir des CV de candidats qui n’ont aucun bagage commercial. Si je pense que le profil possède des qualités intéressantes, je décide de le rencontrer. La personnalité et la motivation sont plus importantes que les études. Par contre, quelle que soit l’orientation, les jeunes sont très peu formés à ce qu’est réellement la vie en entreprise. » Les qualités Frédéric Devisch, responsable commercial d’Alstom Belgique : « Nos commerciaux doivent avant tout être des personnes de confiance car nous traitons beaucoup d’informations confidentielles. Nous travaillons principalement sur des marchés publics. Ceci implique d’être capable de trouver des solutions complexes et techniques. Le commercial idéal est un ‘business developer’ avec de bonnes compétences de marketing et de présentation. © Reporters TOPIC En bref, il doit être polyvalent. Notre métier exige également d’être très réactif au service du client. La patience et la rigueur sont également des qualités indispensables. » Stefan Steegmans abonde, en soulignant aussi que le rôle du commercial a évolué : « Nos commerciaux ne sont plus de simples vendeurs, mais des sales advisors. Il faut plus penser à la qualité et ne pas se limiter à faire signer le client, c’est ce qui fait la différence. » Angela Leone : « Le bon commercial doit avant tout s’imposer des objectifs intermédiaires. Le trajet commercial est parfois long ; il faut savoir avancer par étapes ; se donner des indicateurs. C’est la maîtrise de chaque ‘checkpoint’ qui permettra finalement de conclure la vente. Ensuite, il doit avoir de bonnes capacités d’influence. Parfois, même avec tous les arguments, il est difficile de faire signer le client. Il faut pour cela trouver le déclencheur final, la pulsion. Il faut aussi posséder une vision stratégique du compte client et de sa chaîne de décision, pour pouvoir activer l’intérêt de chacun et converger vers l’accord. Il ne faut pas oublier que, chez le client, l’acheteur est parfois rémunéré en fonction des conditions qu’il obtient du fournisseur : il faut lui laisser des avantages et les avoir anticipés. Enfin, la satisfaction doit être réciproque. Le client de ne doit pas juste dire ‘oui’, mais ‘waouw’ ! Il paye, donc il doit y trouver un intérêt réel. » Pour Grégory Sanchez, « La première question qu’un commercial doit se poser porte sur les besoins du client. Il est donc impératif qu’il connaisse bien son client avant d’aller le voir. Un gros défaut des jeunes commerciaux est de privilégier le sms ou l’e-mail dans la communication. Or il est important d’entendre son client et de le voir, d’avoir un contact réel, humain. D’un autre côté, les techniques de vente habituelles ne suffisent plus pour convaincre. On ne vend plus tout seul. On doit davantage travailler sur les complémentarités. En développant un réseau, en allant dans des clubs d’affaires, dans les chambres de commerce... Le commercial doit construire une relation humaine avec son client. Il doit pour cela être curieux de tout, même en dehors de ses fonctions dans l’entreprise. Les connaissances en matière d’actualité, de culture et de politique sont très importantes. Un autre aspect à souligner est le rôle d’ambassadeur que doit jouer le commercial. Il représente l’entreprise dans les bons et les Votre mode d’emploi ! Nos atouts : • 50 ans d’expérience • Base de données connectée au VDAB pour la sélection de candidats bilingues • Une sélection sur les compétences et non les diplômes • Des compétences validées par la prise de références systématique CONTACTEZ NOS AGENCES DE BRUXELLES ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Bruxelles bruxelles@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 13 © Reporters
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TOPIC mauvais moments. Et pour cela il faut beaucoup d’humilité. Et enfin, l’esprit de groupe est très important. Dans notre entreprise, les bonus sont calculés sur la marge rapportée par une équipe, et pas sur les performances individuelles. » L’expérience Selon Frédéric Devisch, l’importance de l’expérience dépend du secteur. « Dans le ferroviaire, nous recherchons des profils expérimentés. Vu l’ampleur de nos projets, nos clients souhaitent avoir des interlocuteurs expérimentés. Les commerciaux que nous recherchons doivent être également des experts. » « Il faut se rendre compte que, quand le client rencontre le vendeur, il en sait parfois plus que lui sur son marché et ses concurrents », ajoute Angela Leone. « Le processus de vente s’est déplacé en aval : le client s’est déjà informé. Le rôle du vendeur est dès lors d’aider l’acheteur à qualifier son besoin et lui démontrer qu’on a la meilleure solution pour lui. » Pour autant, l’expérience ne lui paraît pas prépondérante, « tant que la personne peut être formée en interne. La personnalité est beaucoup plus importante. Je préfère travailler avec quelqu’un qui fait preuve de débrouillardise et de bon sens que quelqu’un qui se targue d’avoir 25 années d’expérience mais qui n’aurait pas la bonne attitude. Par contre, la connaissance des nouveaux outils numériques me semble primordiale pour des commerciaux. Ils doivent être présents sur les réseaux sociaux et les comprendre. » Grégory Sanchez se démarque de ces deux points de vue : « Le marché a changé. On ne trouve plus de jeunes commerciaux prêts à s’investir comme parfois le requiert la fonction, car ils privilégient leur vie privée. Nous devons de toute façon les former nous-mêmes pendant 4 à 5 ans. Nous devrions d’ailleurs investir plus dans la formation de nos recrues. Par ailleurs, les jeunes commerciaux veulent de la flexibilité. Nous leur en donnons très peu alors que nous leur en demandons beaucoup. Nous devons évoluer de ce côté-là. » Stefan Steegmans remarque lui aussi un changement dans la mentalité des jeunes : « La distance entre le domicile et le lieu de travail est parfois un frein du côté des candidats. Ils pensent par ailleurs souvent qu’ils vont avoir de gros salaires dès le début de leur carrière. Et de plus en plus, ils font primer la vie privée sur le travail. ». Le recrutement Grégory Sanchez s’appuie encore une fois sur l’évolution du marché. « Je veux d’abord souligner qu’il faut faire la différence entre un vendeur ‘produit’ et un vendeur ‘services’. Ce ne sont pas les mêmes métiers. Nous n’avons pas encore déniché le bureau de recrutement idéal ; nous trouvons nos candidats potentiels chez nos clients ou nos fournisseurs, mais jamais chez un concurrent. Ils exercent en général d’autres fonctions que celle de commercial. Et puis, on voit apparaître la notion de mercenaire. Aujourd’hui, on change de poste beaucoup plus facilement. On observe ce phénomène même chez les plus de 50 ans. Chez les jeunes, nous avons un gros turnover avant 5 ans d’ancienneté. Mais en tant qu’employeurs ou recruteurs, nous devons également nous adapter. Par exemple, les clauses de non concurrence sont trop strictes. Il faudrait déjà limiter leur durée. Et n’oublions pas l’aspect de la rémunération. Le salaire fixe doit être suffisamment élevé. La partie variable de la rétribution doit juste être un bonus. » Selon Angela Leone, les réseaux sociaux sont incontournables dans le processus de recrutement. « Nous recevons de moins en moins de réponses lorsqu’on publie des annonces classiques. Tout passe aujourd’hui par LinkedIn. Nous nous connectons avec un maximum de personnes ; une forte activité sur le réseau augmente les chances d’entrer en contact avec des candidats potentiels. Le fait d’avoir des relations communes les rassure aussi et nous rapproche. Mais l’approche d’un candidat nécessite, outre la qualification, de déployer un argumentaire qui le motive et révèle son talent. Nous conseillons de le personnaliser : oubliez les pitchs formatés ; misez sur l’originalité et l’authenticité. » ● 14 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 © Reporters © Reporters TOPIC Les participants à la table ronde Alstom – Frédéric Devisch, Responsable commercial Belgique Alstom conçoit et propose des systèmes, équipements et services pour le secteur ferroviaire : trains à grande vitesse, trains régionaux, métros, tramways et solutions de signalisation et d’infrastructure. En 2015/16, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 6,9 milliards d’euros et enregistré pour 10,6 milliards d’euros de commandes. Alstom, dont le siège est basé en France, est présent dans plus de 60 pays et emploie actuellement 31 000 collaborateurs. Son commercial idéal : Intègre, patient, réactif, rigoureux, proactif. Sales Consult – Angela Leone, Administratrice déléguée Sales Consult est une entreprise spécialisée en développement commercial. L’entreprise est active depuis 10 ans et réalise un chiffre d’affaire annuel de 1,5 million d’euros. Sales Consult se développe à travers 4 services : le diagnostic, le coaching, le recrutement et l’outsourcing. Son commercial idéal : authentique, passionné, fier, audacieux, ambitieux. Veolia – Grégory Sanchez, Directeur commercial Belgique et Luxembourg Présent sur les cinq continents avec 174 000 salariés, Veolia conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie. Le groupe accompagne les industriels, les villes et leurs habitants dans l’usage optimisé des ressources afin d’en augmenter l’efficacité économique, environnementale et sociale. Son commercial idéal : curieux, passionné, vrai, réaliste. D’Ieteren – Stefan Steegmans, Brand Manager Audi Retail D’Ieteren Bruxelles, responsable Audi Bruxelles, Anvers et Malines D’Ieteren assure la distribution en Belgique des véhicules des marques du groupe Volkswagen et de Porsche. Mais également la distribution de pièces de rechange et accessoires ainsi que la vente de véhicules d’occasion (My Way). Le groupe propose en outre des services de location à long terme et un éventail complet de financements automobiles. Son commercial idéal : empathique, enthousiaste, serviable, sens de la qualité. Donnez toutes les chances au talent ! t-interim Anderlecht Rue Wayez 147, 1070 Anderlecht ■ tél. 025 26 12 30 ■ anderlecht@t-interim.be BECI - Bruxelles métropol s 2017 www.t-interim.be 15 © Reporters
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Mes collaborateurs, mes ambassadeurs SALES & MARKETING On entend souvent dire que les salariés sont les meilleurs ambassadeurs de leur entreprise. En effet, qui peut le mieux parler de sa société que ceux qui la composent ? Mais comment convaincre vos collaborateurs de devenir vos porte-drapeaux ? Quel sera leur rôle et comment celui-ci sera-t-il évalué ? Gaëlle Hoogsteyn V otre entreprise a un message, une vision et une identité propres. Vos collaborateurs, dès lors qu’ils y adhèrent et s’y identifient, sont de parfaits ambassadeurs de la marque. Lorsqu’ils communiquent de façon positive au sujet de votre entreprise, ils participent à sa bonne réputation et à sa crédibilité. Ils humanisent et personnifient votre marque. Mais comment les trouver et les choisir ? « Vos ambassadeurs doivent avant tout être représentatifs de votre entreprise », explique Patrick De Pauw, CEO de Social Seeder. Vous focaliser uniquement sur les managers serait une erreur. Pour recruter des ambassadeurs motivés, misez sur la diversité de fonction, d’âge, d’ancienneté… sans oublier les stagiaires, freelances, voire les collaborateurs pensionnés. « De façon concrète, vous pouvez les recruter par mail, via l’intranet, le magazine interne ou encore via une plate-forme interactive. » Enfin – et même si cela paraît évident – il faut impérativement respecter la règle du volontariat. Le collaborateur doit devenir ambassadeur parce qu’il affectionne votre entreprise et non uniquement parce qu’il y travaille. Toutes les entreprises rêvent d’employés passionnés, animés d’un fort sentiment d’appartenance. Ce n’est évidemment pas toujours le cas. Obliger, même de façon indirecte, un salarié à devenir ambassadeur (par exemple via une demande personnelle du manager lors d’un entretien d’évaluation), est totalement contre-productif. « Un salarié ne doit en aucun cas être contraint de s’exprimer sur sa société s’il n’en a pas envie et/ou ne se sent pas suffisamment à l’aise pour l’accomplir. Ignorer cette dimension revient à s’exposer à des dérapages plus ou moins malencontreux où personne ne sera gagnant au final. »1 16 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Une meilleure visibilité et crédibilité Disposer d’un réseau d’ambassadeurs prêts à se muer en porte-parole vous permet de gagner en visibilité lors d’événements (sportifs, caritatifs, etc.). Mais, là où ils vous seront le plus utiles, ce sera sur le web et les réseaux sociaux. « De nos jours, des algorithmes complexes déterminent ce que l’on voit, partage et aime sur les réseaux sociaux. De ce fait, seul un faible pourcentage des personnes qui vous suivent sur les réseaux sociaux voit effectivement apparaître le message de votre entreprise. En demandant à vos ambassadeurs de relayer votre message (d’un simple clic !), vous élargissez le public touché », avance Patrick De Pauw. Par ailleurs, ces messages auront plus de crédibilité. En effet, les messages publiés par des ambassadeurs sont considérés comme 3 à 6 fois plus fiables que les messages partagés par l’entreprise elle-même2 . La parole d’une connaissance est jugée fiable à 78 %, là où celle exprimée par le PDG ne franchit pas le cap des 50 %3 . Une étude du groupe Nielsen4 a aussi démontré que, dans le cadre de leurs achats, 83 % des gens sont principalement influencés par leur environnement social direct. L’impact sur vos ventes peut donc être important si vos ambassadeurs relayent des messages positifs sur vos produits et services. « D’après notre expérience, un ambassadeur touchera en moyenne 300 personnes », assure Patrick De Pauw. Dans le cadre du recrutement Vos ambassadeurs peuvent aussi jouer un rôle important au niveau du recrutement en partageant les postes vacants avec leur réseau. Des collaborateurs fiers et motivés décriront votre entreprise comme un lieu de travail 1. Christophe Lachnitt – « Les collaborateurs, meilleurs ambassadeurs d’une marque sur le web social » – Superception – 24 mai 2016 2. Source : Keller-Fay Group – Article sur le Word of Mouth Advertising (bouche à oreille) - Avril 2014 3. Edition 2016 du Trust Barometer de l’agence de communication Edelman 4. Source: Nielsen Global Trust in Advertising Survey - Q3 2015 © Thinkstock L’OUTIL INDISPENSABLE POUR DÉVELOPPER VOTRE BUSINESS AUPRÈS DES AGENCES ET DES ANNONCEURS LeFAC, c’est une base de données totalement dédiée et consacrée aux métiers et aux acteurs de la communication. LeFAC vous dit tout sur : - Les organisations, les organigrammes, les mouvements, les marques, les investissements, les dernières news … Avec LeFAC vous dépassez les frontières et vous accédez aux marchés Pan Europe (France, Benelux, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne et Portugal). - Les secteurs d’activité, adresses postales et e-mails des décideurs du Marketing et de la Communication - Les liens annonceurs et agences par marque (qui travaille avec qui ?) - Les investissements publicitaires des annonceurs par média (par ex. quel annonceur a le plus grand budget publicitaire en TV en Belgique) LeFAC est aujourd’hui l’outil indispensable pour une gestion optimisée de vos contacts et des données liées à vos clients et partenaires. DEMANDEZ UNE DEMO via www.lefac.com ou CONTACTEZ-NOUS : +32 2 737 70 20 *let’s connect is a company of TBS Group, leading intelligence solution and software provider for Marketing
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Publi-reportage Dominique Leroy, CEO de Proximus. “Le stage de transition en entreprise (STE) est une formule bien pensée pour donner sa chance à un jeune. En lui offrant une première expérience de travail, il peut montrer ce qu’il sait faire, acquérir des nouvelles compétences. Par ailleurs, Actiris nous a proposé un soutien pour le volet administratif du stage, comme la rédaction du programme pédagogique.” Offrir à des jeunes bruxellois une première expérience professionnelle tout en bénéficiant de conditions avantageuses. Vous aussi vous souhaitez tester le STE ? Le principe est simple : une entreprise accueille un jeune de moins de 30 ans pour une période de 3 ou 6 mois et bénéficie d’avantages financiers. L’entreprise assure l’encadrement et le suivi d’un programme pédagogique et, au terme du stage, libre à elle d’embaucher le stagiaire ! Actiris présélectionne des candidats et organise une rencontre entre l’employeur et les futurs stagiaires : une formule avantageuse pour tous. ✓Proximus fait appel à Actiris pour recruter des stagiaires, racontez-nous ? Fin 2014, notre entreprise a fait face à une affluence de candidatures. Simultanément, le gouvernement bruxellois a mis en avant cette nouvelle formule de stage; nous avons voulu essayer le STE pour offrir aux jeunes une première expérience de travail chez Proximus. ✓Pour quels types de fonctions avez-vous proposé des stages chez Proximus ? Des fonctions diverses : support administratif, opérateur dispatching, collaborateur comptabilité, gestionnaire de dossier client, magasinier,... A l’issue du stage, une bonne partie de ces jeunes a pu trouver un emploi. La collaboration en chiffres 216 offres d’emploi 95 stagiaires 10 profils différents Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be ✓Quels sont les avantages financiers de cette mesure pour l’employeur ? Nous payons au stagiaire une indemnité mensuelle de 200 €. Bien sûr, il faut prévoir le coût de l’accompagnement en interne pour l’encadrement du stagiaire mais les avantages sont substantiels. Le stagiaire bénéficiera quant à lui d’une allocation de stage journalière de 26,82 € accordée par l’ONEM. ✓Que diriez-vous de la collaboration avec Actiris? La collaboration avec les consultants d’Actiris est excellente. Spécialistes de terrain, ils ont été à l’écoute de nos besoins et ont très rapidement compris nos attentes en termes de compétences recherchées. La personnalité et la motivation des candidats sont des éléments très importants pour nous : il ne suffisait donc pas de trier des CV et ça, Actiris l’a bien compris ! Avec le soutien du Fonds social européen Près de 800 ambassadeurs engagés chez AG Insurance agréable. D’après Patrick De Pauw : « En impliquant vos collaborateurs dans la recherche de nouveaux talents, votre entreprise se forge une image d’employeur attrayant, et vous recevez de nombreuses candidatures spontanées, le tout à prix réduit. » Dans les grandes entreprises, on peut facilement trouver 10 à 15 % de collaborateurs-ambassadeurs. Dans les plus petites, ce chiffre peut monter jusque 80 à 100 %. Patrick De Pauw, CEO de Social Seeder Enfin, les ambassadeurs peuvent même devenir le visage de vos campagnes de recrutement. Le Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente de Bruxelles (Siamu) a ainsi lancé en 2016 une grande campagne de recrutement en partenariat avec ses ambassadeurs. Les véhicules du Siamu ont ainsi été customisés par de grands panneaux « Devenez mon collègue », « Rejoignez-nous », où les protagonistes étaient en fait… les pompiers eux-mêmes. Quelques clés pour que cela fonctionne Pour que vos salariés aient envie de dire du bien de votre entreprise, il est nécessaire de leur montrer que vous vous souciez d’eux. Un collaborateur frustré n’aura pas envie de devenir votre ambassadeur. Rendez vos collaborateurs heureux, en leur offrant de bonnes conditions de travail, en écoutant leurs attentes et en les félicitant pour leur travail. « Dans les grandes entreprises, on peut facilement trouver 10 à 15 % de collaborateurs-ambassadeurs. Dans les plus petites – les entreprises familiales par exemple – ce chiffre peut monter jusque 80 à 100 % », assure Patrick De Pauw. Une autre clé du succès est aussi de faciliter la tâche des ambassadeurs. « C’est pourquoi, dans le cadre des réseaux sociaux, par exemple, nous conseillons aux entreprises de proposer des contenus ‘tout faits’ que les ambassadeurs n’ont plus qu’à partager », illustre Patrick De Pauw. Notre expert conseille aussi de ne pas les solliciter trop souvent, au risque qu’ils se lassent. « 1 à 2 sollicitation par mois est suffisante. » Enfin, il est aussi important de remercier vos ambassadeurs. Vous pouvez bien sûr les récompenser de façon matérielle (via un cadeau, un bon d’achat…), mais souvent, une reconnaissance honorifique suffit. « Mettez-les en avant sur votre site/blog, envoyez-leur un mail personnel de remerciement… Ils se sentiront reconnus et auront envie de continuer », conclut Patrick De Pauw. ● Frija Leunens Elle précise que, pour ses campagnes de recrutement ou de publicité, AG Insurance ne travaille pas avec des acteurs, mais – dans 80% des cas – avec ses collaborateurs. « L’engagement de nos ambassadeurs donne de la légitimité et de la crédibilité à notre marque. Cela nous permet de nous profiler comme une entreprise humaine et authentique », explique encore Frija Leunens. Pour elle, mesurer l’impact des ambassadeurs ne peut se faire que sur le moyen terme, soit environ 3 à 5 ans. « Entretemps, nous menons tout de même des enquêtes de satisfaction ponctuelles. Nous travaillons par exemple régulièrement avec le NPS (Net Promoter Score) qui mesure le nombre de personnes prêtes à recommander notre entreprise ». Par ailleurs, au niveau interne, renforcer l’engagement de nos équipes n’a que du positif. Des collaborateurs engagés et motivés seront plus productifs et auront à cœur de mener leur mission du mieux qu’ils peuvent avec, au final, des clients satisfaits. « Avec ce programme d’ambassadeurs, nous essayons de semer des petites graines pour une culture d’entreprise encore meilleure », conclut Frija Leunens. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 19 « Les Jeux Olympiques de Londres, en 2012, furent en quelque sorte le berceau de notre programme d’ambassadeurs », commence Frija Leunens (Head of Branding & Sponsoring). À l’époque, la compagnie d’assurances avait lancé une plateforme interactive sur laquelle les gens pouvaient s’inscrire. Cela a bien fonctionné et, aujourd’hui, AG Insurance peut compter sur un réseau de 800 ambassadeurs, recrutés principalement via intranet. « Nous sommes toujours très actifs dans le domaine du sport (Jeux Olympiques et Mémorial Van Damme), mais nos ambassadeurs sont aussi actifs dans bien d’autres domaines », poursuit Frija Leunens. Citons, par exemple, l’animation sur les réseaux sociaux, l’écriture d’un blog, l’accueil des nouveaux collaborateurs, la présence sur des stands, l’inauguration de bâtiments, le volontariat… « Le point fort de notre fonctionnement est que chaque ambassadeur peut s’impliquer en fonction de ses propres intérêts », ajoute-t-elle. © R.A. © R.A.
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La satisfaction client : clé de la fidélité SALES & MARKETING On dit qu’un client satisfait en vaut deux. Mais comment mesurer sa satisfaction de façon pertinente et efficace ? Avec quels outils et surtout que faire des résultats ? Point de vue d’expert. «B ien que ce soit a priori évident, mesurer la satisfaction des clients permet d’abord et avant tout de les garder », commence David Frenay, CEO d’Emolytics. En effet, on estime que le coût d’acquisition d’un nouveau client est de 5 à 10 fois supérieur à celui de rétention d’un client. Lorsqu’on a déjà une bonne base de clients, il faut donc mettre l’accent sur leur satisfaction. En mesurant la satisfaction des clients, on peut identifier les problèmes et les résoudre. Cela évite la « mauvaise publicité » autour de la marque. Selon l’expérience d’Emolytics, un client insatisfait aura tendance à le faire savoir à 10 personnes autour de lui, tandis qu’un client satisfait en parlera, dans le meilleur des cas, à deux personnes. Par ailleurs, il faut savoir qu’un client insatisfait dont on résout le problème deviendra par la suite plus fidèle à la marque. Pour notre expert, toutes les entreprises devraient mesurer la satisfaction de leurs clients, peu importe leur taille. « Mais bien sûr, pas de la même façon », précise-t-il. « Pour une entreprise disposant de plusieurs centaines (ou milliers) de clients, cela a du sens de mesurer régulièrement la satisfaction des clients afin de pouvoir entreprendre des actions. Ces sociétés ont aussi en général plus de moyens pour le faire. Pour une PME ou un commerce de proximité, cela a aussi du sens, mais à plus petite échelle. Cela peut, par exemple, passer par des petites enquêtes ponctuelles, via des formulaires web ou disponibles dans le point de vente. » La méthode choisie pour mesurer la satisfaction des clients dépend de l’objectif poursuivi, et chacune a ses 20 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Gaëlle Hoogsteyn avantages et ses inconvénients. Le Net Promoter Score, par exemple, permettra de savoir combien de personnes sont prêtes à recommander votre entreprise. L’un de ses points faibles est qu’il utilise une base d’évaluation chiffrée (allant de 0 à 10) et qu’un 7 n’aura pas la même valeur selon les personnes. Travailler avec une échelle verbale (de très insatisfait à très satisfait) donne parfois une mesure plus précise. « Bien sûr, il est important de continuer à mesurer la satisfaction globale, mais de plus en plus d’entreprises intègrent cette satisfaction dans leurs KPI et mesurent la satisfaction sur des points précis (ex. : dans quelle mesure avez-vous pu joindre notre service clientèle ?) », explique David Frenay. David Frenay, CEO d’Emolytics. Vers une évaluation continue En termes de fréquence, l’idéal est de mesurer la satisfaction de façon presque continue, plutôt qu’une fois par an avec un grand questionnaire. L’une des grandes difficultés dans l’analyse de la satisfaction des clients est le faible taux de réponse, qui tourne en général autour des 10 %. « Les gens n’ont pas l’envie ou le temps de répondre à un formulaire de 100 questions auquel ils vont devoir consacrer une demi-heure. » Un autre inconvénient de l’enquête annuelle est que les résultats arrivent souvent très tard, soit quand le problème a disparu soit quand le client est déjà parti. « Mesurer la satisfaction au moment de l’expérience du client est beaucoup plus efficace. » Delhaize, par exemple, a récemment mis en place à la sortie de ses magasins des bornes tactiles via lesquelles le client indique sa satisfaction par rapport au temps d’attente aux caisses. Il lui suffit de choisir entre le feu vert, orange ou rouge. Pour David Frenay, ce n’est pas une mauvaise idée, mais cela manque peut-être un © R.A. © Thinkstock La satisfaction, un objectif affiché L’une des principales difficultés des enquêtes de satisfaction : le faible taux de réponse. peu de données permettant d’analyser les résultats et de vérifier la représentativité de l’échantillon. « Dans un grand magasin, j’installerais plutôt des bornes dans différents rayons afin de pouvoir réagir plus activement ». Disposer d’un service de plaintes est aussi utile, car cela permet de détecter immédiatement les insatisfactions et d’essayer d’y apporter une solution. « Mais pour être honnête, seules les grosses entreprises peuvent s’offrir ce genre de département qui demande beaucoup de ressources humaines et d’investissement en formation. » Il n’est pas rare de voir des entreprises désactiver temporairement leur lien vers le service de plaintes sur leur site car les équipes derrière n’arrivent pas à suivre. Taux de participation : trucs et astuces Dans notre société, le temps est un facteur clé. Une longue enquête risque d’être abandonnée en cours de route voire directement placée dans la corbeille. « C’est pourquoi nous proposons de plus en plus des mini-questionnaires de 2-3 questions, auquel on peut répondre en moins de 30 secondes. Ces mini-sondages sont proposés directement après l’interaction avec le client (achat sur le web, visite du site, contact avec le helpdesk,…) et permettent de mieux comprendre l’expérience du client et de réagir rapidement en cas de dysfonctionnement. » Proposer des enquêtes anonymes permettra d’augmenter le taux de réponse aux enquêtes. « Les répondants n’ont pas forcément envie d’être identifiés ou recontactés. Il faut leur proposer sans leur imposer », explique David Frenay. C’est pourquoi les enquêtes en ligne prennent de plus en plus le pas sur les enquêtes par la poste ou celles menées de vive voix par des enquêteurs. « On est toujours un peu moins honnête en face à face », assure-t-il. Certaines entreprises proposent aussi de tenter de remporter un cadeau. David Frenay n’y est pas très favorable. « Cela peut fausser les résultats car certaines personnes participent plusieurs fois afin d’augmenter leurs chances de gagner. » Que faire des résultats ? Pour que ces enquêtes aient du sens, il faut bien évidemment que leurs résultats ne restent pas lettre morte. En fonction du bureau d’études avec lequel elle travaille, l’entreprise pourra disposer de rapports trimestriels, mensuels, voire Côté satisfaction client, la banque Belfius affiche clairement ses ambitions : « 95 % de clients satisfaits, on se donne à 100 % pour y arriver ». Tel est le slogan lancé par l’entreprise en 2014. Pour Lieve Schurgers, responsable Customer & Competition Research, c’est bien plus qu’un slogan : « Il s’agit de l’essence même de notre stratégie. C’est pourquoi ce taux de satisfaction a été intégré dans les contrats de management en plus des objectifs commerciaux ». Chaque année, la banque mesure donc la satisfaction de 500.000 clients. « La méthodologie n’est pas la même selon la cible », explique Lieve Schurgers. « Ainsi, nous mesurons la satisfaction des clients publics une fois par an et celle des clients privés deux fois par an ». Chez Belfius, les enquêtes de satisfaction sont organisées par deux bureaux externes et menées sur trois canaux : online, par téléphone et par écrit, avec, en moyenne, un taux de réponse de 15 %. « Par la suite, nous déterminons les points sur lesquels agir en priorité, c’est-à-dire ceux qui influencent la satisfaction globale », poursuit Lieve Schurgers. « En plus de ces grandes enquêtes, nous mesurons aussi la satisfaction de façon continue grâce à l’input de différents services comme le helpdesk, le service des plaintes, l’équipe des médias sociaux, le réseau d’agences, afin de pouvoir réagir rapidement si un problème ponctuel se présente. » Enfin, d’autres types d’enquêtes ad hoc sont effectuées lors de moments-clés (crédit, placement…). « Depuis deux ans, nous constatons que la satisfaction des clients est en hausse. Nous allons donc continuer sur cette voie », conclut-elle. hebdomadaires. « Il est très important de communiquer ces résultats en interne et d’être transparents afin que les équipes puissent comprendre les changements qu’on leur demande, s’adapter, voire prendre des initiatives. » Certains bureaux proposent aussi des pistes de solutions. Mais pour David Frenay, « c’est en général les gens du business eux-mêmes qui seront le plus aptes à trouver des mesures d’amélioration. » Le client est aussi l’une des meilleures sources d’idées nouvelles, d’où l’importance de poser tout de même au moins une question ouverte. Enfin, notre expert conclut que, selon lui, une enquête sera plus objective si elle est réalisée par un bureau externe. « Le client, tout d’abord, se sentira plus libre de donner son ressenti réel s’il sait que l’analyse est réalisée par des professionnels. Ensuite, au niveau des résultats, il sera toujours nécessaire de parler des points négatifs. Cela passe en général beaucoup mieux lorsque c’est mis en avant par un bureau de consulting que par un collègue qui n’aura pas toujours le courage de souligner ce qui va moins bien. » ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 21 © Thinkstock © R.A.
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SALES & MARKETING Ventes et internet : comment respecter la protection des données ? Si, comme plus de 80 % des entreprises, vous disposez de votre site web, éventuellement même d’un webshop, la nouvelle réglementation européenne sur la protection des données (RGPD) qui s’appliquera dès mai 2018 vous concerne. Il ne vous reste que peu de temps pour vous y conformer. Le défi n’est pas insurmontable, mais nécessite une bonne préparation. V ous vous dites sans doute que, comme vous n’avez qu’un site purement informatif, la législation sur la protection des données, dont le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), ne vous concerne pas – puisqu’elle ne couvre que les données à caractère personnel. « Détrompez-vous ! », avertit Sabine Mersch, de Legal Consulting & Management (LCM), une société spécialisée dans le conseil légal ainsi que la conformité (« compliance ») et la certification en matière de vie privée. Au mois de février, elle animait chez BECI un séminaire précisément consacré au RGPD. « Même avec un site informatif, vous pouvez être soumis aux exigences de cette législation, notamment si votre site internet collecte des données personnelles via un formulaire d’inscription ou des cookies », précise Mme Mersch. « Dans ce cas, il est nécessaire d’informer l’utilisateur sur les données que vous collectez et l’usage qui en est fait via une ‘politique vie privée’, laquelle doit contenir une série d’informations obligatoires, sachant que le nombre de ces informations augmente avec le RGPD. En tant que propriétaire du site, il faut aussi noter que vous serez soumis à d’autres législations pour votre site. Ainsi, le code de droit économique vous oblige à faire figurer diverses mentions légales. De même, si vous utilisez des cookies, autres que strictement nécessaires pour l’usage du site, comme Google Analytics par exemple, vous devrez obtenir un consentement préalable de l’utilisateur et l’informer, via un lien informatif, sur les caractéristiques des cookies et les données qu’ils collectent, avant leur usage. Sans oublier d’indiquer les conditions d’utilisation du site, ni de protéger votre propriété intellectuelle. » 24 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Marc Husquinet Site d’e-commerce Reste que, clairement, le RGPD aura une influence plus grande sur les sites interactifs, comme les sites d’e-commerce qui collectent et traitent un plus grand nombre d’informations à caractère personnel. Du coup, au-delà des aspects évoqués ci-dessus, ces sites devront respecter une politique vie privée très stricte et informer le visiteur de la motivation de la collecte de données et de l’utilisation qui en sera faite. Par ailleurs, il faudra conclure avec l’acheteur un contrat qui respectera le droit économique spécifique à la vente sur internet, en plus des conditions générales de vente, notamment en termes de garantie, de délai de paiement, de droit de rétraction, etc. De même, il faudra informer très précisément l’acheteur sur l’offre faite (prix TVA comprise, par ex.) et les étapes de l’offre (récapitulatif précis, confirmation claire de l’accord d’achat…). Un autre aspect important pour le propriétaire d’un site est la nécessité de demander un « opt-in » (accord d’adhésion) pour le traitement des données à des fins de marketing direct ; non seulement de la part du site qui collecte les données, mais aussi de toute société susceptible de les exploiter, par exemple une filiale dans le cadre d’une newsletter. L’utilisateur doit également se voir offrir la possibilité de s’opposer au traitement à des fins de marketing direct. Enfin, l’entreprise devra clairement décider à qui elle destine son site : Belgique uniquement, certains pays spécifiques (auquel cas l’internaute pourra invoquer la législation de son pays), ou tous les pays. Nombre des exigences évoquées ci-dessus sont définies dans le RGPD qui entrera en vigueur en mai 2018 et auquel toutes les entreprises devront se conformer. « Toutes les sociétés établies en Europe ou non et qui fournissent des services à des utilisateurs en Europe sont concernées », insiste 0111011 0111011 0111011 0111011 01110 0111011 © Thinkstock La conformité, gage de confiance TOPIC Pour Damien Jacob, professeur et consultant en e-business, e-commerce et stratégies web, plusieurs réglementations s’appliquent au niveau de la présence et de la vente sur internet. Ainsi, l’entreprise doit présenter différentes informations sur elle-même, tant sur le web que les réseaux sociaux d’ailleurs, pour assurer une grande transparence de ses activités. De même, la législation sur la vie privée est d’application et nécessite d’indiquer quelles données sont collectées, à quelles fins, durant quel délai, etc., avec possibilité pour le visiteur du site d’en prendre connaissance et le cas échéant de les modifier. Par ailleurs, la réglementation sur l’e-commerce est d’application uniquement dans un cadre B-to-C, avec des règles strictes en matière de confirmation d’achat et de délai de rétraction notamment. « Toutes ces législations sont harmonisées à l’échelle européenne, même si l’on constate dans les faits qu’elles ne sont malheureusement pas toujours respectées. » Il faut dire que les sanctions sont rares en l’absence de plaintes, et peu de particuliers déposent plainte. Reste le risque de mécontentement sur les réseaux sociaux (une caisse de résonance à ne pas négliger) ou celui de voir un concurrent porter plainte pour concurrence déloyale. « Une étude faite fin 2016 par mes étudiants sur environ 200 sites web en Wallonie montre que plus de 80 % d’entre eux ne sont pas conformes à la législation », confie encore Damien Jacob. Qui ajoute dans la foulée que les grands sites sont eux en règle et que les infractions à la législation sont parfois minimes. « Or une rapide analyse permettrait d’identifier les problèmes, la mise en conformité pouvant se faire souvent en quelques heures. » Il conseille aux entreprises de s’informer et de se former, car « La conformité est un gage de confiance pour l’internaute. D’ailleurs, l’harmonisation européenne devrait être tout bénéfice pour un pays exportateur comme la Belgique. » Dossier téléchargeable : http://www.retis.be/dossier-reglementation-e-commerce-en-belgique/ Sabine Mersch. Et de citer le cas des hébergeurs « cloud » qui stockent des données pour ces sociétés. Bref, « Le RGPD est certes complexe, mais il faut savoir que les obligations qu’il contient existent déjà en grande partie depuis 1992 en Belgique via la ‘Loi vie privée’. Les entreprises auraient déjà pu et dû s’y conformer bien avant ». Check-list et mesures organisationnelles Pour aider les entreprises à mettre leur site en conformité avec le RGPD et les autres législations applicables, LCM propose une analyse de conformité des sites, ainsi qu’un cahier des charges multidisciplinaire qui sera soumis au développeur du site pour en garantir la conformité. Mais, rappelle Mme Mersch, « Le RGPD ne se limite pas à la conformité du site. Il porte aussi sur des mesures organisationnelles liées au traitement des données personnelles, avec notamment l’obligation de créer un registre des traitements ou de désigner un ‘data protection officer’. » Là aussi, LCM propose divers services dont la création d’une feuille de route, ainsi que de la « privacy by design » via la mise en conformité des processus de traitement des données, dès Le RGPD ne se limite pas à la conformité du site. Il porte aussi sur des mesures organisationnelles liées au traitement des données personnelles. Sabine Mersch, Legal Consulting & Management leur conception. « Notre conseil : ne cherchez pas à tout faire en même temps. Le but est de dégrossir la matière puis de faire les efforts les plus pointus sur les éléments les plus risqués. Il ne faut pas viser la perfection en tout, mais cartographier où le bât blesse le plus souvent et avec le plus de risques. » Et Sabine Mersch de conclure: « Le RGPD exigera certes un budget spécifique, mais permettra d’améliorer la compétitivité du secteur de l’e-commerce en Europe car il renforcera la confiance de l’acheteur dans le site marchand. » D’autant que les amendes en cas de non-respect de la législation sont plutôt salées : jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel global de l’entreprise. ● Données personnelles : en savoir plus BECI étudie la nouvelle Réglementation européenne sur la protection des données (RGPD) et ses implications à travers trois formations organisées ces prochains mois : • 24/03, de 14h à 16h Les données personnelles et mon organisation – par où commencer ? • 12/05, de 14h à 16h Les données personnelles et le big data – comment implémenter la « privacy by design » ? • 23/06, de 14h à 16h La protection des données personnelles et l’Internet des objets – est-ce compatible ? Info et inscriptions : Danaï Siakoudi – dsi@beci.be ; +32 2 563 68 58 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 25 © R.A.
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TOPIC SALES & MARKETING Facture électronique : l’effet « boule de neige » attendu cette année En avril 2016, le nombre de factures électroniques a dépassé le volume de factures « papier » en Belgique. Mais il reste du chemin à parcourir pour arriver au 100 % électronique, notamment dans les PME. Un nouveau cadre européen d’interopérabilité des factures électroniques – Peppol – devrait jouer un rôle d’accélérateur. Olivier Fabes À en croire l’Agence pour la Simplification Administrative (ASA), qui dépend du Secrétaire d’État Théo Francken, une majorité d’entreprises facturent désormais électroniquement. D’après une étude parue en avril 2016, le nombre de factures électroniques – estimé à un peu plus d’un milliard par an dans notre pays – est pour la première fois supérieur au nombre de factures papier. Les pouvoirs publics ont évidemment un rôle moteur à jouer. Après avoir mis sur un pied d’égalité juridique factures électronique et papier, il s’agit à présent de changer les habitudes, en particulier chez les plus petits émetteurs (les PME). Obligatoire en 2020 ? « L’État fédéral réduit sans cesse les factures en papier. Celles-ci auront totalement disparu le 1er janvier 2020. Dès juillet 2017, toute entreprise qui le souhaitera pourra facturer de manière électronique. Et dès 2018, pour participer à un marché public, il faudra facturer électroniquement. Actuellement, 52 % des factures sont électroniques, ce qui a déjà permis au fédéral d’économiser près d’un milliard d’euros (977 millions). Après le passage à 100 % d’e-facturation, attendu pour 2019 au plus tard, l’économie supplémentaire sera de 2,39 milliards », déclarait Théo Francken au journal Le Soir, en janvier dernier. Il est répété que le traitement d’une facture électronique coûterait 70 % de moins que celui d’une facture papier. Dès lors, pourquoi toutes les entreprises ne se jettent-elles pas dessus ? Outre le poids des habitudes, il y a le fait que l’automatisation complète d’un processus de facturation électronique « de machine à machine » – on ne parle pas ici de l’envoi d’une facture PDF qui finit par être imprimée – nécessite un minimum de travail informatique. Il faut qu’émetteur et récepteur parlent le même langage, dans un cadre sécurisé. Si, ces dernières années, nombre de grandes entreprises sont montées dans le train de l’e-invoicing, « aspirant » au passage leurs principaux fournisseurs, nombre de PME restent au bord du chemin. Par manque d’intérêt, temps ou compétences techniques. Peppol Un nouveau standard d’interopérabilité, sorte de lingua franca européenne promue par les autorités, pourrait changer 26 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 les choses. Son nom : Peppol ou Pan-European Public Procurement Online. Initié il y a plus de deux ans par la Commissaire européenne Nellie Kroes, en charge de l’agenda numérique, ce code européen de la facturation électronique est réellement devenu opérationnel en 2016. En Belgique, c’est le Fedict – le service public fédéral Informatisation – qui en assure la promotion et le support, vis-à-vis des pouvoirs publics comme des entreprises. L’énorme avantage de Peppol, explique le Fedict, c’est son côté ouvert, qui en fait une sorte de glossaire permettant d’interconnecter différents systèmes souvent hétéroclites (propriétaires). En Norvège, qui a facilement 3 à 4 ans d’avance sur nous en la matière, une écrasante majorité d’entreprises utilisent déjà des systèmes compatibles Peppol. Depuis le 1er janvier 2017, l’administration flamande joue un rôle pionnier en matière de migration de ses systèmes de facturation vers ce standard. D’autres niveaux de pouvoirs devraient suivre. Pour que les PME embraient, il est essentiel que les principaux éditeurs de logiciels comptables ou de facturation intègrent Peppol à leur offre. C’est déjà le cas pour les applications d’e-facturation belges Koalaboox ou POM, par exemple. Les comptables ont aussi un rôle à jouer pour promouvoir l’e-facturation. Les choses commencent à bouger du côté de l’offre mais, à en croire les experts du Fedict, les entrepreneurs ne doivent pas hésiter eux-mêmes à interpeller leurs fournisseurs informatiques. Cela ne pourra qu’accélérer l’apparition de solutions simples, intégrées et abordables. Pour que d’ici 2020, envoyer une facture « full electronic », sans intervention humaine, devienne aussi facile que d’envoyer un e-mail. ● Pour en savoir plus : www.efacture.belgium.be ; www.peppol.eu/adoption/adoption/Belgium © Thinkstock TOPIC La marque « Bruxelles » fait-elle vendre ? SALES & MARKETING Dans quelle mesure le nom de la capitale européenne fait-il vendre ? En tout cas, de nombreuses entreprises, de tailles et de secteurs divers, s’en revendiquent. Certaines même associent « Brussels » à leur nom sans y être forcément localisées – jusqu’au « Brussels South Charleroi Airport ». Nous avons interrogé quelques entreprises « labellisées bruxelloises ». Q uelle est la valeur commerciale de la marque Bruxelles ? À l’époque où la revue Brand Channel s’était interrogée à ce sujet, elle l’avait estimée à 456 milliards de dollars, soit une valorisation supérieure à celle de la Flandre, de la Wallonie ou de la Belgique. Ce calcul, certes théorique, se basait notamment sur la notoriété et la présence dans différents médias mondiaux. Intuitivement, la marque Bruxelles assure une visibilité accrue. Qu’en pensent nos interlocuteurs ? Nous avons posé la question de l’identité à Bernard Gustin, CEO de Brussels Airlines, dont la compagnie vient de passer sous le contrôle de Lufthansa. « Sur le marché européen, on est face à des marques globales, connues dans tous les pays. Nous sommes connus en Belgique, mais pas si bien à l’international. Par contre, Bruxelles est connue dans le monde entier. Notre choix en 2001, de façon très pragmatique, a été de dire : il faut que les gens comprennent exactement qui nous sommes. Nous relions Bruxelles au reste du monde, simplement parce que Bruxelles est connue dans le monde entier et qu’on en parle tous les jours dans les médias. Nous avons construit là-dessus et on n’a pas en s’en plaindre. Quand on n’a pas une marque globale, il faut qu’on puisse reconnaître ce que vous faites. » L’actionnaire Lufthansa a d’ailleurs fait le choix de capitaliser sur la marque : « La force du groupe Lufthansa est d’avoir des marques locales très fortes, que ce soit en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Autriche. Il faut maintenant initier les processus, unifier ce qui peut l’être pour avoir la masse critique et la force de Lufthansa dans notre moteur, tout en gardant cette spécificité. Si l’on vient avec une marque générique et générale, comme d’autres l’ont fait, mais en partant de rien, on va juste être une ’Me Too Airline’, sans différenciation. Or, sur chacun de ses ‘home markets’, Lufthansa a par rapport à ses concurrents une vraie marque proche et forte. Ce qu’il faut, c’est capitaliser sur cette marque. » Un synonyme de qualité Mais « Brussels », ce n’est pas qu’une destination et un lieu notoires. C’est aussi un synonyme de qualité, souligne Fabienne Vaerewyck de l’association Brussels Exclusive Labels, qui fédère 80 enseignes bruxelloises de prestige, qui se distinguent par la haute qualité de leurs produits et services. Vincent Delannoy Bernard Gustin À l’international, certains secteurs sont-ils mieux connus ? « Oui, le quartier du Sablon pour ses antiquaires et les bonnes tables bruxelloises ont excellente réputation auprès des touristes et hommes d’affaires », nous répond Fabienne Vaerewyck. « Mais cela va plus loin. Nous offrons une qualité qui ne se retrouve pas à l’étranger. C’est différent des grandes maisons internationales que l’on retrouve dans chaque grande ville. » En d’autres termes, paraphrase notre interlocutrice, nous offrons des produits particuliers issus d’un savoir-faire et d’une authentique tradition artisanale. Ce que confirme la maison Vervloet, active dans les bronzes d’art et qui exporte 80 % de sa production : « Auprès de nos clients, le nom de Bruxelles est très apprécié et constitue un atout », témoigne Isabelle Hamburger. « Ces dernières années, c’est une tendance qui s’amplifie. » Pourquoi ? « C’est un gage de qualité », répondent les clients de Vervloet, qui ont connu la maison bruxelloise à travers des salons organisés au Moyen-Orient, en France, à Moscou, en Italie… « Quand les clients demandent l’origine du produit et qu’ils entendent Bruxelles, des étoiles brillent dans leurs yeux ! », affirme Isabelle Hamburger. « À Bruxelles, nous savons former et garder nos artisans. On reparle aussi de plus en plus de l’artisanat. Il était temps. » Bière… et ketchup ! Même son de cloche chez Olivier de Brauwere, co-fondateur de Brussels Beer Project : « Les bières belges ont une excellente réputation, mais le ‘Brussels’ permet de nous distinguer. Nous sommes arrivés dans un marché traditionnel dominé par quelques familles et de grands actionnaires. Nous nous démarquons par deux aspects : BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 27 © Reporters
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TOPIC Brauwere. Il le confirme : être de Bruxelles, ça compte à l’international : « Les projets et les produits locaux ont beaucoup la cote. Notre nom est une manière de refléter ce sentiment de communauté, pour participer au projet. À l’exportation, les bières belges sont très reconnues, mais le créneau plus local est étonnamment très peu visité. Notre importateur japonais, qui est un grand enthousiaste de notre capitale, a choisi de s’appeler Brussels Co. » Isabelle Hamburger et les créations de la maison Vervloet. la créativité sur nos bières et notre côté collaboratif. Chez nous, pas de référence à une tradition d’abbaye, mais à la créativité et à notre savoir-faire. Notre communauté est large et cosmopolite, mais très tournée vers Bruxelles. » Pour lui, l’identité bruxelloise est « fondamentale et naturelle » : « Notre projet est né ici, notre brasserie se trouve au cœur de la ville, à la rue Dansaert. Bruxelles nous inspire beaucoup dans nos créations. Et notre équipe est composée de Bruxellois, de naissance et d’adoption, ce qui reflète d’ailleurs la réalité bruxelloise, cosmopolite et aux nombreux visages et facettes. » Le multiculturalisme est une valeur qu’il associe à Bruxelles et qui est, selon lui, en adéquation avec le côté convivial de la bière : « Cette réalité s’exprime dans notre équipe à la fois francophone, néerlandophone et multilingue. Nos collaborateurs comptent aussi des Bruxellois d’adoption qui viennent d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne… » Il est vrai qu’en matière de gastronomie, en général, la renommée bruxelloise n’est plus à faire. En témoigne encore la très savoureuse Brussels Ketjep, une entreprise active dans la fameuse sauce tomatée, lancée par un Bruxellois d’adoption qui se fait appeler par son prénom : Sylvain. L’idée : un « produit ketchup » qualitatif, à destination principalement des restaurants. Convaincus, les clients lui demandent aussi une mayonnaise de qualité ainsi que de la moutarde. Les produits font leur entrée chez Rob et envahissent la Belgique, aidés par le « Brussels » qui permet de transcender le caractère francophone ou flamand du produit en convainquant l’ensemble du marché belge. L’international se développe : France, Luxembourg, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Israël… Mais la base, explique Sylvain, est d’être un très bon produit dans son marché local, comme la bière, les frites et le chocolat. « Les sauces peuvent accompagner la vague », dit-il. Des produits simples de qualité. Une sauce ketchup réinventée – avec aussi la première sauce envoyée dans l’espace ! C’est cela aussi, la marque Brussels. Marque internationale Actuellement, même si le Brussels Beer Project réalise deux tiers de ses ventes à Bruxelles, il exporte aussi dans 20 pays, France et Japon en tête. « Nous voulons continuer à nous développer à la fois chez nous à Bruxelles, mais aussi à l’international, pour un public de ‘beer lovers’ et de ‘beer geeks’ : des clients à la recherche d’un produit rare, spécial et au goût spécifique », reprend Olivier de 28 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Et pour Brussels Airlines ? La compagnie a la garantie d’utiliser sa marque jusqu’en 2018, mais après ? Bernard Gustin imagine-t-il une marque belge aussi forte sans « Brussels » ? « Soyons clairs : je ne pense pas qu’il y ait un moratoire sur la marque Brussels Airlines. Il se peut très bien que, dans dix ans, la marque soit toujours Brussels Airlines. Aujourd’hui, c’est une marque qui est forte en Belgique et en Afrique, mais qui n’a pas la force suffisante dans le reste du monde. Or, nous avons maintenant une ambition très forte sur le transatlantique. Et nous lançons cette année Mumbai. Si je pouvais assurer aux diamantaires d’Anvers qu’ils volent sur Brussels Airlines, bleu et rouge, mais qu’à Mumbai, je puisse repeindre l’avion en jaune et bleu et l’appeler Lufthansa Belgium, je me dis que ce serait formidable. Je dois reconnaître cette faiblesse-là. L’idéal serait un nom qui concilie notre force belge et notre dimension africaine en y ajoutant une reconnaissance internationale. Pour l’instant, il n’y pas de raison de changer, mais ce serait une erreur de dire : on ne changera jamais. » City marketing : du travail à faire En conclusion, Bruxelles fait-elle vendre ? « Oui, clairement », répond Olivier de Brauwere, « à la fois à Bruxelles et à l’international. Nous vendons de plus en plus en Flandre et en Wallonie. Sans doute davantage pour notre côté collaboratif que par l’aspect proprement bruxellois. Pour l’international, l’origine a une importance très forte dans certains pays, comme le Japon. Là, le ‘Brussels’ est un atout de taille. » Sylvain, le fondateur de Brussels Ketjep, abonde dans le même sens : « Pour la qualité des produits, les recettes utilisées. Le Brussels rassure aussi les clients. En matière de gastronomie, nous sommes réputés. Je pense que c’est un avantage par rapport à d’autres villes dans le monde. À Bruxelles, nous avons les gaufres, les bières, des chocolatiers. C’est un nom clairement lié à la gastronomie. » Olivier De Brauwere aux côtés de Dimitri Van Roy : les fondateurs du Brussels Beer Project © Reporters © Reporters TOPIC « Oui », répond lui aussi Bernard Gustin, « mais il faut y travailler de manière plus globale, à deux niveaux. Au cours des années, on a réussi à faire de Bruxelles la capitale indiscutable de l’Europe. Nous entretenons en tant que Bruxellois une relation avec les institutions européennes qui n’est, à mon avis, pas suffisamment forte. On ferait beaucoup mieux d’être beaucoup plus proche, d’intégrer beaucoup plus cette dimension dans la ville bruxelloise et d’en faire une fierté, à l’exemple de ce que fait Washington. C’est une force et pas une contrainte. Les institutions européennes font que Bruxelles est une des plus grandes villes au monde. La deuxième chose – et on essaye d’y travailler sur nos campagnes – est que le marketing de Bruxelles n’est pas suffisamment fort pour la vendre d’un point de vue touristique. Or, c’est une ville exceptionnelle. Aujourd’hui, Bruxelles fait vendre parce que c’est la ville où les eurocrates doivent aller, ou bien pour participer à une réunion dans un siège central. À l’instar d’un Barcelone, qui a peut-être été à l’extrême, Bruxelles doit devenir une ville où j’ai envie de passer un week-end parce que je peux y faire des choses exceptionnelles et que, à 100 km, je peux aller à la mer en été, Brussels Ketjep : une gamme de sauces de qualité, estampillées « Bruxelles ». dans la neige en hiver, aller voir Bruges, Anvers… Là, un vrai travail doit être réalisé – travail que de nombreuses initiatives, telles que Sprout to be Brussels, ont entamé l’année passée peu après les attentats. À l’international, il faut faire savoir que Bruxelles est une ville exceptionnelle… Tous les atouts sont là, mais on ne les met pas suffisamment en valeur. » ● À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans fi lm… Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur kinepolisbusiness.com ou appelez Alisson Sinéchal ou Nick Peerts au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 29 © Reporters
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ENTREPRENDRE TRANSITION Vincent Callebaut marquera-t-il Bruxelles de son empreinte ? L’architecte belge Vincent Callebaut nous avait habitué à d’impressionnants projets dans les pays asiatiques ou du Proche-Orient, mais aussi aux États-Unis ou dans les pays nordiques. Le revoici en quelque sorte de retour au bercail avec un projet qui concerne cette fois le site de Tour & Taxis. Mais Bruxelles est-elle prête ? Johan Debière L es conférences ont ceci d’intéressant qu’elles permettent parfois à deux personnalités de se rencontrer. En l’occurrence, c’est après une présentation de son travail demandée il y a deux ans par Extensa, filiale de promotion immobilière d’Ackermans & van Haaren (AvH), que Vincent Callebaut a rencontré Luc Bertrand, le président du conseil d’administration d’AvH. Intéressé par sa démarche, celui-ci lui a demandé de réfléchir à un projet out of the box qui pourrait se déployer sur le site de Tour & Taxis, propriété d’Extensa. « Je me suis mis au travail avec d’autant plus d’intérêt que je connais cette vaste zone où j’ai vécu pendant mes études », nous a confié Vincent Callebaut. Avec une réflexion intéressante nourrie par un sentiment de nécessité ; celle de « faire revenir le centre de gravité de la Région du quartier européen vers cette zone du canal qui le mérite bien ». De l’esprit foisonnant qu’on lui connaît est sorti un projet aux antipodes de ce que l’on a l’habitude de trouver en Région bruxelloise. Avec d’une part un ensemble de trois « forêts verticales » résidentielles de 100 m de haut et s’étendant sur une surface totale de 85.000 m², et d’autre part, un projet portant sur les 50.000 m² de la Gare Maritime transformée en un « biocampus » avec espaces multifonctionnels dédiés au commerce, à des espaces de bureaux et à des équipements collectifs. À l’arrivée, le projet présenté a quelque peu désarçonné ceux qui découvraient peut-être pour la première fois la patte très caractéristique et pas forcément consensuelle de l’architecte. Son projet est certes marqué, aux antipodes des immeubles plutôt rectilignes auxquels Bruxelles nous a habitués depuis longtemps, mais conforme à son style. En outre, il lui avait été expressément demandé de créer un projet original, qui réinvente l’architecture bruxelloise souvent basée sur une rentabilité immobilière immédiate et qui « tranche avec la forme des boîtes à chaussures posées les unes à côté des autres, comme on les retrouve trop souvent sur le territoire de Bruxelles-Capitale », explique-t-il. En résonance avec les maillages Bien sûr, malgré l’espace disponible sur le site, le caractère grandiose du projet donne l’impression de « manger » ce qui reste de l’espace. Habituée aux questions liées à l’urbanisme, à l’architecture et à la promotion 30 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 immobilière, la conseillère en urbanisme de BECI Lise Nakhlé se dit heureuse à l’idée que l’architecte belge puisse enfin déployer son art sur la terre qui l’a vu naître, plutôt qu’à l’autre bout du monde. Bien sûr, le projet répond à des préoccupations importantes comme l’utilisation raisonnée des ressources, la présence du vert dans la ville, mais « était-il nécessaire de faire du Vincent Callebaut précisément à un endroit déjà occupé par des bâtiments qui ont leur logique et leur histoire propres ? », s’interroge-t-elle. Et d’ajouter qu’une zone encore vierge aurait sans doute été préférable pour laisser à l’architecte la possibilité de déployer tout son art. Encore qu’avec la verdure qui caractérise sa démarche et l’omniprésence de l’élément aqueux, l’architecte belge fait joliment résonner, à cet endroit qui jouxte le canal, une réflexion intéressante des « maillages » initiée par Bruxelles Environnement et auxquels Eric Schamp, le directeur général adjoint de Bruxelles Environnement, est particulièrement attaché. Une réflexion qui inscrit dans un seul et même projet démarche architecturale, respect de l’environnement, développement économique et social. Sur ce dernier point, il est d’ailleurs utile de préciser que les coûts ne dépassent pas 1.200 €/m², aménagements durables compris, « ce qui autorise un abaissement substantiel des charges locatives » conclut l’architecte qui, s’il a bien la tête dans les étoiles, semble aussi avoir les deux pieds sur terre.. ● Info : http://vincent.callebaut.org © R.A. 12 Prix Luminus de l’Energie et de l’Environnement Vous avez développé un projet dans le domaine du développement durable ? Inscrivez-vous au Prix Luminus de l’energie et de l’environnement. Le PrIx de tous Les beLges ! Citoyen, entreprise, institution, administration, association,… Participez gratuitement à la 12e édition pour mettre en lumière votre savoir-faire, vos réalisations et vos contributions à la société de demain ! édItIon 2017 : Les nouVeLLes catégorIes q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Sustainable Education Award q Circular Economy Award cérémonIe de remIse des PrIx Des entreprises, institutions et médias récompenseront les lauréats lors d’un prestigieux événement le 8 juin 2017 sur le site de Tour & Taxis (Bruxelles). clôture des dossiers : le 21 avril 2017. PremIum Partner Partners Référence Média Creative Events Infos et inscriptions : www.eeaward.be Chacun peut agir ! MAGAZINE
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ENTREPRENDRE Financer un bien immobilier avec une assurance-pension Une PLCI (pension libre complémentaire pour indépendants), un EIP (engagement individuel de pension) ou un contrat d’assurance de groupe constituent, en première instance, une épargne pour la pension, mais peuvent aussi être utilisés relativement facilement pour le financement d’un bien immobilier. Fabrice Dandois D ifférentes personnes pensent à l’achat d’une résidence secondaire en Belgique ou à l’étranger, souhaitent rénover en profondeur leur propre habitation ou veulent acheter un bien immobilier à titre de placement. Ils ont, dans ce cas, souvent recours au capital versé dans le cadre d’une assurance de groupe (PLCI, EIP, Groupe). Du fait que, hormis certaines exceptions, le versement de telles assurances est, depuis le 1/1/2016, lié à la prise de la pension légale et que le capital sera donc, dans de nombreux cas, versé plus tard, il est possible que l’achat ou la rénovation soient également reportés. Il est toutefois parfaitement possible d’utiliser une police de pension en cours pour le financement d’un bien immobilier, avant la date de versement. Toutes les sortes de biens immobiliers (maison, magasin, box de garage…) peuvent entrer en ligne de compte, ainsi que la rénovation, la réparation, l’amélioration de ces immeubles, pour autant qu’ils soient situés au sein de l’Espace économique européen. L’achat d’un terrain à bâtir ou même l’aménagement d’une terrasse ou d’une piscine peuvent également être financés. Le fait d’être plein propriétaire, usufruitier, superficiaire ou emphytéote ne joue aucun rôle. Seuls les nus-propriétaires sont exclus. Avance sur police Une première technique possible est la prise d’une avance. Chez la plupart des courtiers, un montant allant jusqu’à 60 % des réserves peut être demandé. L’avance maximale à accorder est donc calculée sur le capital déjà constitué, sans tenir compte du versement des primes futures. Il en existe trois sortes : l’avance avec paiement d’intérêts (les réserves de l’assurance-pension continuent de produire des intérêts, et des intérêts sur l’avance doivent donc être payés à l’assureur) ; l’avance avec capitalisation d’intérêts (les réserves de l’assurance-pension continuent de produire des intérêts, mais il ne faut pas effectivement payer d’intérêts sur l’avance) ; et l’avance sans intérêts (aucun intérêt ne doit être payé, seuls des frais forfaitaires doivent l’être, mais les réserves de l’assurance-pension ne produiront plus d’intérêts). A noter que les intérêts payés sur l’avance sont, principe, déductibles des revenus immobiliers dans la déclaration à l’impôt des personnes physiques. Vu que le montant de l’avance est limité à 60 % des réserves constituées, cette technique est, dans la 32 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 pratique, intéressante pour les personnes qui ont déjà constitué un capital important. Il peut être également intéressant de faire verser une importante prime de back service par la société, de manière à gonfler ainsi le montant de l’avance. Outre la prise d’une avance, le contrat peut également être donné en gage à un assureur ou un établissement financier. Une première possibilité est d’utiliser le contrat comme alternative à l’assurance solde restant dû ; on en économise ainsi les primes et l’assurance-pension continue de produire des intérêts. Une seconde possibilité est de contracter un emprunt sans remboursement du capital (un « crédit bullet »), pour lequel seul des intérêts doivent être payés et le capital emprunté est remboursé en une seule fois, lors du versement du contrat de pension. Pour la mise en gage même, des frais réduits sont parfois comptés par l’assureur. Le coût le plus important de cette formule réside dans les intérêts liés au crédit, qui sont souvent plus élevés que pour un emprunt classique. Quant à l’imposition finale des contrats sur lesquels une avance a été prélevée ou qui ont été donnés en gage, rien ne change : ceux-ci continuent de suivre les règles classiques, sauf lorsque l’avance ou le gage a été utilisé pour l’acquisition ou la construction/rénovation de l’unique habitation propre. Dans ce cas, la première tranche de 76.780 € (exercice d’imposition 2017) est imposée séparément sous le régime de rente fictive. Cela signifie que cette partie ne sera pas imposée à un tarif de 10-20 %, mais qu’elle doit être reprise pendant 10 ou 13 ans dans la déclaration fiscale, par le biais d’une rente fictive, et qu’elle sera imposée suivant les taux progressifs. ● fdandois@deloitte.com - 071/34.71.72 ENTREPRENDRE Outils collaboratifs : des bénéfices évidents, même pour la PME Si le collaboratif est souvent associé aux grandes entreprises, où la communication n’est pas toujours aisée, les petites sociétés peuvent elles aussi tirer profit des nouveaux outils disponibles – et ce, quel que soit leur secteur d’activité. C’est du moins l’avis de Loïc Vanhove, consultant en e-commerce chez Retis, bureau-conseil indépendant, spécialisé en e-commerce & e-business. A lors qu’elles travaillaient autrefois de manière asynchrone, les entreprises se doivent désormais d’être dynamiques, réactives et flexibles. Que ce soit pour la création de documents, le partage et la centralisation d’informations ou encore la gestion de projet, il existe désormais de nombreux outils susceptibles de promouvoir des méthodes de travail synchrone axées sur la collaboration. D’autant que les avantages de ces outils sont évidents, aux dires de Loïc Vanhove, consultant en e-commerce chez Retis : augmentation de la productivité, gain de temps, amélioration du confort au travail, diminution des risques d’erreur, etc. Bien évidemment, les aspects relatifs à la sécurité de l’information doivent être pris en compte, qu’il s’agisse de risques de perte, mais aussi de vol de données sensibles, surtout si l’outil collaboratif est utilisable en ligne. Pour tous « Aujourd’hui, plus personne ne contesterait l’utilisation de Word par exemple. Il devrait en être de même pour les outils collaboratifs », estime encore Loïc Vanhove. « Toute entreprise, quels que soient sa taille et son secteur d’activité, peut trouver sur le marché une solution adaptée à ses besoins, que celle-ci soit développée par un grand éditeur de solutions ou un plus petit studio. Certes, il importe d’abord de dresser un état des lieux de la situation de l’entreprise et de bien comprendre ses attentes. À cet égard, le recours à un consultant extérieur peut se révéler intéressant pour apporter un regard neuf et neutre sur les processus organisationnels et la manière de les améliorer. En outre, ce regard extérieur permettra de présenter l’offre du marché, sans parti pris, et peutêtre d’imposer plus facilement une solution originale. » « Les outils collaboratifs sont désormais particulièrement conviviaux et faciles à déployer. Il est même possible de procéder de manière progressive, sans forcément chambouler d’emblée l’ensemble des méthodes de travail existantes, ce qui permettra par ailleurs un retour sur investissement plus direct », note encore Loïc Vanhove, qui insiste sur la dimension humaine d’un tel projet. « Pour qu’un outil collaboratif soit un réel succès, il importe de bien présenter le projet, de sensibiliser les équipes et de former à l’utilisation de l’outil en expliquant ce qu’il peut apporter à chaque collaborateur. Car un outil collaboratif n’est qu’une solution parmi d’autres, qui doit répondre à un besoin concret et permettre d’améliorer une situation existante. » Par ailleurs, Loïc Vanhove insiste sur la gestion du changement inhérente à ce type de projet : « L’homme est par nature réticent au changement. Il faut donc lui faire accepter l’outil, sans le forcer, et continuer à faire vivre la solution sans faire de forcing. Il est également bon de souligner le fait que, si l’outil collaboratif est un outil numérique, il ne doit certainement pas éliminer le contact humain. Enfin, si l’outil ne rencontre pas le succès escompté, il est important d’en comprendre la raison pour continuer d’avancer en rectifiant le tir. » ● Pour aller plus loin Loïc Vanhove sera l’orateur de deux formations sur les outils collaboratifs organisées le 20 mars prochain chez BECI : 9h à 12h30 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents. Créer des documents, les éditer à plusieurs simultanément et les partager d’un simple clic grâce aux outils collaboratifs d’édition et de partage. 13h30 à 17h Les outils collaboratifs de gestion de projet. La gestion de projet, elle aussi, peut se faire de manière collaborative ! Découvrez les outils collaboratifs spécialement créés à cette fin. Info et inscriptions : Émilie Lessire - ele@beci.be ; 02 643 78 11. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 33 Marc Husquinet © Thinkstock
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ENTREPRENDRE STARTER Bloom it : compositions florales Lancée par Frédéric Ide, Bloom it propose un service de location de décorations florales naturelles et durables destinées aux entreprises et professions libérales. Guy Van den Noortgate A près ses études de marketing et de sciences économiques, Frédéric Ide a travaillé entre autres dans les secteurs des télécoms et bancaire. Deux secteurs où les réunions de travail sont monnaie courante et les salles souvent austères. « L’idée de Bloom it est née de ce constat et de la découverte des fleurs stabilisées », confie-t-il. « Il s’agit d’amener de la couleur et des émotions positives dans l’univers professionnel. Les fleurs participent au bien-être des collaborateurs. » La stabilisation végétale est un procédé qui consiste à remplacer la sève par une substance proche du sucre (glycérine). Grâce à cette technique, les plantes et fleurs conservent leurs caractéristiques naturelles sans aucun entretien ou traitement particulier durant plusieurs années. bouquets ne dégagent pas de CO2 Si l’on peut déjà s’en procurer à la pièce, notamment des roses, chez nombre de fleuristes, les compositions sont plus rares. Et moins intéressantes pour le particulier qui préfère les fleurs coupées et ainsi avoir la possibilité de changer régulièrement ses bouquets. En revanche, pour les entreprises, les fleurs fraîches nécessitent un entretien. Il faut ramasser les pétales, couper les tiges, changer l’eau, etc. « Pour leur part, les fleurs stabilisées présentent une multitude d’avantages », reprend Frédéric Ide. « Outre le fait qu’elles ne demandent aucun entretien, elles procurent des émotions positives et embellissent l’environnement de travail. Ce sont des créations uniques, réalisées avec des artisans fleuristes belges, qui sont proposées avec une formule de location mensuelle. Pour les entreprises, ce sont des frais 100 % déductibles fiscalement. Enfin, il y a un net avantage financier : les compositions que nous proposons sont moins chères à l’usage que les compositions traditionnelles. » Une offre durable Au-delà du modèle commercial, Bloom it entend mettre l’accent sur le caractère durable de son offre. Une dimension écologique à laquelle le fondateur est très sensible : « Les émissions carbone sont limitées. Ainsi, les fleurs stabilisées sont acheminées de leur pays d’origine par bateau et non par avion, comme dans le cas de fleurs fraîches. L’utilisation de bouquets stabilisés permet de rationaliser le système de livraison en réduisant par trois la fréquence de rotation chez le client, limitant là encore l’impact sur le transport et la mobilité. Le procédé de stabilisation est écologique. Il réduit la génération de déchets qui sont également 100 % biodégradables. Les compositions florales que nous proposons ont une durée de vie minimale de plus d’un an, contre 5 à 6 jours pour un bouquet classique, et les fleurs sont recyclées. Les 34 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 . » et sont non allergènes. Enfin, le transport est assuré par un véhicule roulant au CNG (Compressed Natural Gas), réduisant les émissions de particules fines et de CO2 Des arguments qui ne devraient pas laisser insensibles les entreprises, de plus en plus conscientes du rôle qu’elles peuvent jouer en matière de durabilité. Frédéric Ide a débuté ses activités en août dernier et est actif actuellement sur Bruxelles et sa périphérie. Dans un deuxième temps, il prévoit de se développer sur Anvers. « Bloom it s’adresse aux entreprises au sens large », souligne-t-il. « Si ce n’est que les compositions doivent être à l’intérieur. Elles peuvent être déposées à l’accueil, dans des bureaux, des salles d’attente, des salles de réunion, etc. Par ailleurs, on peut également imaginer mettre des décorations florales à l’occasion d’événements comme des salons ou des festivals, par exemple. » Au final, une offre originale qui combine esthétique et durabilité. ● Info : www.bloom-it.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © Jessica Hilltout LES ADRESSES LE ZOOM BRUSSELSLIFE Manger local, c’est bon pour nous et pour Bruxelles! Se faire plaisir tout en contribuant au respect de la planète et de ses ressources : une tendance qui prend racine à Bruxelles ! Les restaurants proposant une alimentation durable poussent comme des champignons. Entre menus alléchants et concepts originaux, une petite révolution s’installe dans la restauration bruxelloise. Utiliser les ressources de manière plus efficace, réduire le gaspillage, faire en sorte que les déchets des uns deviennent les ressources des autres, ou encore se fournir à l’échelle locale : voici quelques composantes de l’économie pour réduire notre impact sur l’environnement. De plus en plus de restaurants et de commerces en font le cœur de leur activité, et cela donne à Bruxelles une nouvelle diversité culinaire, issue d’une majorité de produits cultivés localement. Nous vous faisons découvrir les meilleurs enseignes pour déguster cette nouvelle cuisine bruxelloise et trouver les meilleurs ingrédients pour reproduire les recettes chez vous. Où bien manger... « Un respect total des consommateurs, des producteurs et des produits », voilà les valeurs du Pré de chez Nous, un restaurant situé au centre-ville et pour qui la redynamisation de l’économie locale prime, ainsi que le respect de la terre pour une plus grande valeur nutritive et gustative. On note un menu où s’accordent viandes, fruits de mer, légumes et fruits, en fonction bien sûr des saisons. Plus au sud, au niveau de la place SaintJob à Uccle, Farci propose des plats à base de légumes... farcis, à déguster sur place ou à emporter dans des contenants réutilisables. À Saint-Gilles, Hibiscus est situé dans l’enceinte du Village Partenaire (une structure d’accompagnement d’entreprises durables). Endroit idéal pour un repas du midi, il propose plats du jour, salades et sandwiches issus de cultures locales, fait pousser ses champignons sur du marc de café et PRÉ DE CHEZ NOUS Rue des dominicains, 19 – 1000 Bruxelles FARCI Chaussée de Saint-Job, 666 – 1180 Uccle HIBISCUS Rue Fernand Bernier, 15 – 1060 – Saint-Gilles ENTRE NOUS Rue de Mérode, 29 -1060 Saint-Gilles FERME NOS PILIFS Trassersweg, 347 1120 –Neder-Over-Hembeek recycle ses déchets organiques grâce à la techniques du compost et du vermicompost, ainsi que de poules qui se chargeront de grignoter tous types de restes. ... et aussi s’approvisionner Combien de fois êtes-vous sorti du restaurant, des idées de recettes plein la tête, mais sans vraiment savoir où vous procurer les bons ingrédients ? Un problème résolu grâce aux restaurants-épiceries dans lesquels vous pouvez nous seulement vous régaler grâce aux plats de la carte, mais aussi acheter les produits de base de l’excellente recette que vous venez de déguster auprès de l’épicerie intégrée au concept. Dans le quartier du Midi, découvrez la cuisine italienne d’Entre-nous : des recettes napolitaines concoctées par Sara, napolitaine elle aussi, avec des produits bruxellois, belges, et seulement après européens. On note aussi bien la collaboration avec la brasserie En Stoemelings située dans le quartier des Marolles, que les fameux grillons comestibles de Little Food mais, aussi une huile d’olive italienne dont les bénéfices servent à combattre la mafia ! Sara vous propose un menu par jour, un buffet de légumes de saison et vous aide à composer vos paniers grâce à son épicerie durable. Un peu plus au nord, à Neder-Over-Hembeek, la Ferme Nos Pilifs cultive tous types de légumes sur site propre avec l’aide de travailleurs handicapés. Elle dispose d’un estaminet, d’une épicerie et même d’un shop en ligne pour vous faire livrer chez vous. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 35
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 09.03 | 24.03 KLARA FESTIVAL Le KlaraFestival offre pendant quinze jours une magnifique plateforme de musique classique à travers des choix de programmation exigeants Lieux divers | entre 18€ et 74€ | klarafestival.be 10.03 | 02.07 RIK WOUTERS Les Musées des Beaux-Arts proposent une belle rétrospective de l’œuvre du peintre et sculpteur malinois, considéré comme le maître belge du fauvisme. À ne pas manquer. Musées royaux des beaux-arts | 14.50€ | www.fine-arts-museum.be 09.03 | 12.03 CREATIVA Pendant quatre jours, Brussels Expo se consacre au salon des loisirs créatifs et du do-it-yourself : déco, bricolage, mais aussi scrapbooking et cuisine créative au menu. Plus de 200 exposants sont annoncés. Brussels Expo | 8€ | brussels.creativa.eu SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Brass’ART : un nouveau lieu culturel dans l’ancien immeuble des Abdeslam Lieu de brassage et d’échanges culturels à Molenbeek, le Brass’ART ouvrira symboliquement le 22 mars, en dessous de l’ancien appartement de Salah et Brahim Abdeslam. Brass’ART Place communale, 22 1080 Molenbeek Saint-jean www.facebook.com/brassartdigitaalcafe 4 espaces d’expérimentation Le Brass’Art, c’est d’abord un espace horeca, où l’on boira aussi bien des bières que du thé à la menthe, assorti d’une scène ouverte à tous. L’espace Ranc’art accueillera des soirées-débat, tandis que Débrouill’Art offrira Rassembler une brasserie, un programme artistique et un espace numérique au sein d’un même lieu, voilà la mission que s’est donné la plateforme Diversités-sur-Scène afin de faire découvrir aux Bruxellois la richesse culturelle de leur commune : Molenbeek. En tout, ce sont 130 m² réinvestis, donnant directement sur la place communale. une salle polyvalente avec un petit jardin idéal pour les ateliers créatifs. Enfin, un espace numérique permettra la retransmission en live des évènements sur internet, en offrant aussi la possibilité aux internautes d’interagir directement avec l’artiste sur scène. Un projet-test sur un an Financé sur fonds propres et grâce à une première campagne de crowdfunding de 11 000 €, le Brass’art se donne un an pour faire ses preuves. Les détails précis du programme ne seront dévoilés que lors de la soirée d’inauguration, mais Mohammed Ouachen, l’un des incitateurs du projet, nous donne déjà l’eau à la bouche pour les premières semaines et nous assure la tenue de pièces de théâtre, d’impro, de jams musicales, mais aussi des concerts de musique soul, de la poésie et du stand-up. 11.03 MUSEUM NIGHT FEVER 23 musées bruxellois ouvriront pour la dixième fois leurs portes pour la MNF, l’annuelle nuit des musées. L’occasion de voir vos musées favoris dans une ambiance tout autre. Lieux divers | 11€-15€ | www.museumnightfever.be jusqu’au 17.03 ATELIER GAUFRES Apprenez à réaliser les meilleures gaufres en 90 minutes. Sans oublier de les manger ! De 15h15 à 16h45 Grand Place | 28€ par personne | www.waffleworkshop.com 18.03 LE SCHARNAVAL DE SCHAERBEEK C’est l’un des plus anciens et le plus important des carnavals de Bruxelles. Départ 13h30 place Meiser, arrivée 17h sur la petite place de Helmet. Place Meiser| gratuit EN SOIRÉE 01.02 | 31.03 BRUSSELS DANCE Pour la deuxième édition, danseurs et chorégraphes affluent de partout pour s’installer à Bruxelles. L’occasion de découvrir des talents cachés. Lieux divers | Gratuit | visit.brussels/fr/tag/brussels-dance-festival 14.03 | 18.03 BANFF FESTIVAL Capturer l’esprit d’aventure, voilà le motto de ce festival du film d’aventure en montagne. Wolubilis | 16,50€ en prévente 19€ sur place www.banff.be 23.03 | 25.03 FESTIVAL XS Découvrez 22 spectacles courts de 5 à 25 minutes pour une centaine d’artistes réunis chaque soir. Théâtre National | Pass 1 jour 15€, 3 jours 25€ theatrenational.be 36 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Guido Vanderhulst, le « monsieur patrimoine industriel » bruxellois Passionné par le passé industriel et le vécu des gens de la région bruxelloise, il a œuvré la majorité de sa vie pour la revalorisation du patrimoine très riche sur l’axe du canal. Son combat pour sauver l’ancienne poêlerie Godin de Laeken, dont Docks Bruxsel a pris la place, a permis d’en préserver la « cathédrale », son édifice majeur aujourd’hui restauré. Guido Vanderhulst est commissaire d’une exposition permanente sur Jean-Baptiste Godin, qui a fondé la poêlerie et le familistère voisin, et sur l’histoire du site. Faire parler les usines et leur permettre de raconter l’histoire de Bruxelles, des différentes vagues de travailleurs qui y sont passées, de leurs conditions de vie… voilà ce qui occupe Guido Vanderhulst depuis près de 40 ans. Fraîchement arrivé d’Afrique, où il a grandi et commencé une carrière dans la coopération au développement, le jeune Guido s’installe à Molenbeek dans les années 1970. Il a une trentaine d’année et découvre un quartier en perte de vitesse économique. Alors que les capitaux fuient, Guido Vanderhulst crée l’association La Rue. Un outil pour permettre la participation active des habitants du quartier à la vie économique, politique et culturelle de Molenbeek. Ensemble, les habitants constatent que la revitalisation du quartier passe par une revalorisation de son passé. L’association La Fonderie naît ainsi en 1983, avant de s’installer trois ans plus tard sur le site de l’ancienne Compagnie des Bronzes à Molenbeek. Au fil des ans, La Fonderie élargit son champ de recherche à la Région bruxelloise toute entière, et Guido Vanderhulst devient petit à petit la mémoire vivante du passé industriel bruxellois. Également président du Conseil Bruxellois des Musées, Guido milite contre les opérations check-points pour prélever les taxes LE SAVIEZ-VOUS ? immobilières qui récupèrent petit à petit les bâtiments industriels de Bruxelles. Quand on lui a demandé s’il souhaitait travailler sur l’histoire de la « cathédrale », il a sauté sur l’occasion. Ce bâtiment, élément majeur des usines Godin, est l’un des plus vieux de Bruxelles. Il accueille aujourd’hui l’exposition permanente de Docks Bruxsel, dédiée à l’industriel Jean-Baptiste Godin, « fondateur de l’économie sociale » et premier entrepreneur à avoir logé avec ses travailleurs sur le site de son usine, d’abord à Guise dans le nord de la France, puis à Bruxelles à partir de 1858. C’est donc une collection de matériels audiovisuels, de documents, d’illustrations et de photographies que Gudio Vanderhulst a rassemblés durant des années, et alors que l’exposition a été inaugurée fin janvier, ce passionné d’histoire industrielle est déjà sur un autre projet. Avec l’aide de l’ASBL Bruxelles Fabriques, il s’affaire en ce moment à la restauration des machines de la brasserie Wielemans-Ceuppens et se bat pour le classement historique de l’avenue du Port. Guido n’a pas fini d’extraire les secrets du passé industriel de Bruxelles. Victor Lepoutre Les pavillons d’octroi : d’anciens Le saviez-vous ? Jusqu’en 1860, ces petits bâtiments, encore présents sur plusieurs portes bruxelloises, étaient destinés au prélèvement d’un impôt sur l’importation de denrées. Ces petites maisons cubiques, se faisant face, marquent le paysage à la porte d’Anderlecht, de Ninove ou encore aux abords du bois de la Cambre. Elles sont aujourd’hui investies par le Musée des Égouts, le Centre d’information, de documentation et d’études du patrimoine, ou encore une agence immobilière. Pourtant, au 19e siècle, leur utilisation était tout autre : on y prélevait l’octroi ; un impôt indirect sur les denrées et marchandises entrant à Bruxelles. Ceux situés à l’entrée du bois de la Cambre contrôlaient le passage à la Porte de Namur, jusqu’à la suppression de l’octroi en 1860. Ils furent déplacés deux ans plus tard à leur emplacement actuel et servirent longtemps de siège et d’habitation à la 6e Division de Police. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 37
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le 8 février dernier, BECI a invité l’administration régionale (Perspective.brussels) à venir présenter le projet de Plan Régional de Développement Durable (PRDD), qui définit la vision régionale en matière d’aménagement du territoire. Cette présentation a eu lieu dans le cadre de l’enquête publique qui se tient jusqu’au 13 mars. BECI a organisé, en collaboration avec Febiac, un CEO breakfast dans le cadre du récent Salon de l’Auto : budget mobilité et voiture de société en question. (voir aussi p. 4) La médiation est une méthode alternative de résolution des désaccords, moins chère, plus rapide et moins conflictuelle qu’une procédure judiciaire. BECI était partenaire du bMediation Summit, qui s’est déroulé le 26 janvier à la Vlerick Business School - nous y reviendrons dans notre prochain numéro. 38 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 © R.A. © R.A. © Reporters COMMUNITY NEWS DANS NOTRE NEWSLETTER DE FÉVRIER Décès d’Yves Cabuy : erratum Dans notre numéro de janvier, nous annoncions le décès d’Yves Cabuy, directeur à l’administration des pouvoirs locaux du Ministère de la Région bruxelloise. Par une malencontreuse erreur, nous avons publié une photo qui n’était pas la sienne ; erreur que nous réparons ci-contre. Nous prions ses proches de bien vouloir nous en excuser. ESP A CE MEMBRE YouthStart : investir dans nos futurs jeunes entrepreneurs ! Yves Cabuy YouthStart (www.youthstart.be) stimule l’esprit d’entreprise et d’initiative auprès des jeunes défavorisés, souvent en décrochage scolaire complet. Par le biais d’une combinaison unique d’une formation pratique et d’un coaching motivant, nous rendons les jeunes plus sûrs d’eux-mêmes, persévérants et matures. Les jeunes développent un plan d’affaires sur une plateforme informatique. À la fin du cycle de formation, ils sont ouverts à s’intégrer dans la vie socioprofessionnelle. L’implication et le support de sociétés et donateurs privés socialement engagés sont absolument nécessaires pour réaliser notre objectif de croissance. Jusqu’à présent, nous avons atteint 6.500 jeunes. YouthStart répond à la problématique sociétale actuelle : chômage des jeunes, abandon des jeunes et radicalisme... Ariane Claeyssens, +32 475 31 35 06 Beneficiary re donations for YouthStart : The King Baudouin Foundation - BE10 0000 0000 0404 Mention : 191/1670/00014 - YouthStart Fund Fiscal Receipt for tax deduction purposes BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 39
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COMMUNITY ESP A CE MEMBRE Litteris : le plaisir de vous lire Le lecteur qui se laisse convaincre se reconnaît dans vos textes et les lit avec plaisir. Persuader, en communication écrite, débute par la joie d’écrire et de traduire avec panache. Écrire, remanier, traduire... En 20 à 40 ans d’émois, les écrivains, philologues, linguistes et journalistes de Litteris ont appris à piloter les langues comme une Ferrari. Imaginez vos clients et prospects en passagers éblouis de vos textes GT... La traduction selon Litteris ? D’abord des retouches (gratuites) à vos textes. Non, vous n’irez pas chez le client avec une tache sur la cravate. Ensuite ? Nous ne traduisons pas les mots, phrases ou tournures. Nous réécrivons votre document dans la langue et la culture des lecteurs... leur façon d’appréhender le monde. Litteris écrit les textes ambassadeurs de vos produits et services. Sur la même longueur d’onde ? Venez nous le dire... Av. des Eperviers 38, 1150 Bruxelles 02 770 07 11 ebs@litteris.be www.litteris.be. L’UCL renforce sa politique de mobilité douce avec Commuty L’Université Catholique de Louvain (UCL) a fait appel à la start-up bruxelloise Commuty pour mettre en œuvre une politique de covoiturage. Anne-Claire Vanfleteren et Thibault Poncelet, les deux fondateurs de Commuty. Pour sensibiliser son personnel aux bienfaits de la mobilité douce, l’UCL a déjà pris une série de mesures : remboursement des frais de déplacement pour les employés qui viennent en vélo ou en transport en commun, installation de douches et de parking à vélo, collaboration avec les pouvoirs publics pour développer des pistes cyclables sur ses différents sites… L’immobilier solidaire Vous êtes investisseur à la recherche de sécurité et d’une rente mensuelle intéressante? Avec ses implantations dispersées dans la Région bruxelloise et en Wallonie, il était important pour la direction de l’UCL de proposer un outil facile et accessible pour faciliter les déplacements de ses 30.000 étudiants et près de 6.000 employés. Sachant que la mise en pratique du covoiturage n’est pas chose aisée, l’UCL a fait appel à Commuty. Cette jeune société belge propose un outil technologique performant pour le covoiturage, qui est combinable par la suite avec d’autres applications qu’elle propose notamment pour encourager le vélo, optimiser la gestion du parking ou encore introduire une dimension dite de gamification, où le jeu incite au changement de comportement. En ce qui concerne l’UCL, c’est le pôle covoiturage qui va être développé dans un premier temps. Les utilisateurs appartenant à la communauté universitaire pourront préciser les trajets qu’ils souhaitent faire et la plateforme mettra directement en relation automobilistes et covoitureurs pour des trajets de dernière minute ou planifiés. Investissez dans l’immobilier en Belgique sans payer de frais, ni de droit d’enregistrement, avec une rente locative de 4%, en participant à un vrai projet social déjà soutenu par la Fondation Roi Baudouin. 40 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 www.oxymmo.be Pour augmenter les possibilités de covoiturage, le cercle d’utilisateurs de l’UCL est connecté aux covoitureurs d’entreprises voisines, installées dans le parc scientifique de l’UCL à Louvain-La-Neuve : IBA, les entreprises membres de l’association Alliance Centre BW, etc. À terme, c’est donc la création d’un hub de mobilité qui est visée. Info : www.commuty.net COMMUNITY La société d’intérim social Exaris fête ses 10 ans Exaris Interim a fêté ses 10 ans d’existence en présence de Didier Gosuin, ministre de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle qui, pour l’occasion, s’est prêté au jeu d’une séance de jobcoaching. Fondé il y a 10 ans par trois partenaires, Actiris, Daoust et P&V, Exaris est le premier bureau d’intérim social en Région bruxelloise. Ce modèle unique vise l’intégration des jeunes bruxellois de 18 à 30 ans moins qualifiés, en leur offrant des missions d’intérim afin qu’ils décrochent par la suite un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée. Pour une qualité d’éclairage au moins équivalente, les économies réalisées ont été estimées à 9.838 kWh en base annuelle, soit 1872 €. Des économies qui doivent permettre de rentabiliser l’investissement en moins de 18 mois. Traduit en termes de durabilité, c’est l’équivalent de 623 arbres plantés, ou encore deux voitures retirées de la circulation. La durée de vie des nouveaux éclairages est estimée à 14 ans. L’équipe d’Exaris. Soutenu par la Région bruxelloise, Exaris Interim est une société coopérative à responsabilité limitée à finalité sociale (SCRL FS). Les bénéfices générés par l’entreprise sont donc réinjectés dans l’entreprise pour financer son objectif premier : l’insertion. En 10 ans, ce sont plus de 3.650 jeunes demandeurs d’emploi peu qualifiés qui ont été mis sous contrat intérim par Exaris tout en bénéficiant d’un jobcoaching personnalisé. Ce qui a permis à 576 jeunes de décrocher des contrats fixes chez les clients d’Exaris (à durée déterminée ou indéterminée). En 2016, 988 ont été coachés et accompagnés à travers des séances individuelles ou collectives. Parmi ceuxci, 560 jeunes ont décroché une mission d’intérim. Le taux d’insertion après un an atteint 78,8 % selon une étude réalisée par l’Observatoire Bruxellois de l’Emploi en décembre 2016. Info : www.exaris.be L’éclairage, source d’économies La modernisation des éclairages offre, dans les bureaux, l’un des meilleurs potentiels d’économies d’énergie. C’est dans cette perspective que BECI a procédé à un « relampage » (relighting) de son parking, en remplaçant les 75 lampes existantes par des LED, avec l’aide du bureau de consultance énergétique Reliance. Info : www.relianceconsultants.com ESP A CE MEMBRE Pilotez le management de votre relation client pour atteindre l’excellence Bon nombre d’entreprises et d’organismes n’ont pas toujours une image objective de la qualité de leur accueil et des services qu’ils offrent à leur clientèle. Une collaboration avec MCP Quality Services leur permet de remédier à ce problème…Notre intervention débute toujours par un audit de la qualité de l’expérience client, une étape consistant à recueillir des informations essentielles sur les forces et les faiblesses de l’entité. Les résultats sont ensuite mesurés sur base d’indicateurs qui permettent de définir clairement l’écart entre la qualité souhaitée et la qualité réelle des services délivrés. Des enquêteurs mystères expérimentés visitent, par exemple, les différentes entités en jouant le rôle de clients ordinaires et en évaluant objectivement certains critères clés. Ils rédigent ensuite un rapport d’analyse qui nous est destiné et nous permet de développer pour l’entité auditée une stratégie d’amélioration de sa relation client accompagnée de conseils, de recommandations et de formations. Retrouvez l’ensemble de nos services sur mesure sur notre site www.martineconstant.com +32 (0)2 534 45 15 mcpqualityservices@martineconstant.com BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 41
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COMMUNITY Audi Brussels élue « Top Employer 2017 » Le Top Employer Institute a couronné Audi Brussels pour la deuxième fois consécutive. Le jury a particulièrement honoré le système de rémunération attrayant, flexible et orienté vers la productivité, ainsi que les possibilités individuelles de développement pour les employés et l’évolution d’une charte pour les cadres. Par ailleurs, Audi Brussels a été l’une des premières entreprises en Belgique à introduire un programme complet de soins de santé destiné au personnel, notamment par le biais du programme de prévention médicale « Audi Checkup ». Depuis 2012, Audi Brussels joue également un rôle précurseur dans la formation en alternance en Belgique. L’enseignement associé crée des perspectives pour les jeunes et permet de fidéliser sur le long terme des professionnels qualifiés et compétents au sein du groupe. L’entreprise s’assure en permanence des profils de compétences et de qualifications existants tout en s’adaptant aux développements technologiques. Prochainement, les employés d’Audi Brussels participeront activement au futur de l’électromobilité. Actuellement, Audi Brussels recherche surtout des employés pour des fonctions techniques qui assureront le succès de la nouvelle Audi e-tron. « La réélection en tant que ‘Top Employer’ confirme que nous ne sommes pas uniquement gagnants dans le domaine technique mais également au niveau de l’accompagnement individuel de nos employés. Nous les formons sur mesure pour un futur novateur », déclare Thomas Neuhaus, directeur général des ressources humaines. Bruxelles n’est pas le seul site à obtenir de tels résultats en tant qu’employeur : Audi enregistre régulièrement d’excellents scores en Allemagne, en Hongrie et en Italie. Au Mexique, l’entreprise s’est placée dans le top cinq des employeurs les plus appréciés. Audi China et Audi Japan sont également certifiées en tant que « Top Employer ». Depuis 1991, le Top Employer Institute distingue des employeurs du monde entier selon des critères bien spécifiques. La certification de « Top Employer » est décernée chaque année à quelque 700 entreprises. Info : http://audibrussels.com ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Votre entreprise est membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO ACCI Ackermans & van Haaren Actiris AG Insurance Alliance Centre BW Alstom Audi Banque Africaine de Développement Banque mondiale Belfius Bloom it bMediation Brass’ART Brussels Airlines Brussels Beer Project Brussels Exclusive Labels Brussels Expo Brussels Ketjep Brussels South Charleroi Airport Bruxelles Environnement 42 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 9 30 39-42 16-19 Agence pour la Simplification Administrative 26 39-42 12-15 12-15 ; 39-42 9 9 20-21 34 38 35-37 27-29 27-29 27-29 35-37 27-29 27-29 30 Cavie CNE Commuty D’Ieteren Daoust Delhaize Deloitte Docks Bruxsel Emolytics En Stoemelings Enterprise Europe Network Entre-nous Exaris Interim Farci Febiac Fedict Ferme Nos Pilifs Fleet Profile GSMA Hibiscus IBA Legal Consulting & Management 24-25 Litteris 39-42 9 7 39-42 12-15 39-42 20-21 32 35-37 20-21 35-37 10 35-37 39-42 35-37 4 ; 38 26 35-37 4 9 35-37 39-42 Little Food Lufthansa MCP Quality Services Musées royaux des beaux-arts My Way Nielsen P&V Porsche Pré de chez Nous Reliance Retis Sales Consult Securex Siamu Social Seeder Théâtre National Université Catholique de Louvain Veolia Vervloet Volkswagen Wolubilis YouthStart 35-37 27-29 39-42 35-37 12-15 16-19 39-42 12-15 35-37 39-42 33 12-15 7 16-19 16-19 35-37 39-42 12-15 27-29 12-15 35-37 39-42 COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Agence de Développement Local de Jemeppe-surSambre RCA Rue Vandervelde 17 - 5190 Ham-sur Sambre Code Nace : 84119 - Autre administration publique générale del. : Armand Ledieu Akti SA Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 9511001 - Entretien et réparation d’ordinateurs et de matériel informatique périphérique del. : Claude De Geynst b2boost SA Chaussée de Waterloo 1453 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Gilles Collet Barefoot SA Avenue Emile de Beco 83 - 1050 Bruxelles Code Nace : 63120 - Portails Internet 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Gus Van Rijckevorsel Chameleon PPE Avenue Notre Dame de Lourdes 50 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Ana Figueiredo Soares ConsulTrans Solutions SPRL Rue du Parc 16 - 4432 Alleur Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 52290 - Autres services auxiliaires des transports 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Yves Senden De Poortere Charles PPE Avenue de Messidor 206 - 1180 Bruxelles del. : Charles De Poortere DietPlus Belgium Avenue Louise 87 - 1050 Bruxelles del. : Jacques Ley EnginioSys SPRL Allée de la Recherche 12 - 1070 Bruxelles Code Nace : 33200 - Installation de machines et d’équipements industriels 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 74102 - Activités de design industriel del. : Yassine Ben Moussa Fang’s Food SA Rue de l’Agrafe 43-53 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46392 - Commerce de gros non spécialisé de denrées non-surgelées, boissons et tabac 47299 - Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé n.c.a. del. : Fang Jih-Sheng Food Surplus Entrepreneurs Network - FSE Network ASBL Rue Victor Hugo 116 - 1030 Bruxelles Code Nace : 94994 - Associations pour l’environnement et la mobilité 94995 - Associations pour la coopération au développement del. : Alice Codsi Formations et Autonomie ASBL Chaussée d’Alsemberg 600 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Véronique Scheldeman Gnabehi Anne-Sylvie PPE Rue de la Vignette 68 - 1160 Bruxelles del. : Anne-Sylvie Gnabehi Laboratoires Dalembert SARL Rue de Washington 26 - 75008 Paris – France del. : Maurice Pisa Loor Compta Fisc SPRL Rue Gatti de Gamond 255 - 1180 Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Carine Guillaume MaxLite SPRL Boulevard de la Cense 15 - 1410 Waterloo Code Nace : 46473 - Commerce de gros d’appareils d’éclairage del. : Renauld Catry Mobilosoft SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Georges-Alexandre Hanin Nguyen Thi Ngoc Lang PPE Avenue Georges Henri 337 - 1200 Bruxelles Code Nace : 96022 - Soins de beauté 9604001 - Services liés au bien-être et confort physique fournis dans les établissements de thalassothérapie, stations thermales, bains turcs, saunas, bains de vapeur, solariums, salons de massages, etc. del. : Lan Nguyen Plat4mation BVBA Schaliënhoevedreef 20T - 2800 Mechelen Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Gerry Appeltants Puilaetco Dewaay Private Bankers NV Van Putlei 31 - 2018 Antwerpen Code Nace : 64190 - Autres intermédiations monétaires del. : Manfred Krcmar Recupel ASBL Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 38322 - Récupération de déchets métalliques 38323 - Récupération de déchets inertes 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Bruno Fierens Reliance Consultants SPRL Avenue Hippolyte Boulenger 28 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Grégoire Hermans Rose Collaborative Agency - Rosestudio SPRL Rue Saint-George 97 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 74104 - Décoration d’intérieur 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Julie van de Put Schindler SA Rue de la Source 15 - 1060 Bruxelles Code Nace : 28220 - Fabrication de matériel de levage et de manutention 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment 43299 - Autres travaux d’installation n.c.a. del. : Annick Martin Shortcut Advertising SPRL Quai aux Pierres de Taille 29 - 1000 Bruxelles Code Nace : 5911301 -La production et la réalisation de films publicitaires et films promotionnel 7311005 - La conception d’objets publicitaires 73120 - Régie publicitaire de médias del. : Thierry Hartkamp Smart Build SPRL Avenue Herbert Hoover 118 - 1200 Bruxelles Code Nace : 42110 - Construction de routes et d’autoroutes 42120 - Construction de voies ferrées de surface et souterraines 42220 - Construction de réseaux électriques et de télécommunications del. : Valentin Stoyanov Stratec SA Avenue Adolphe Lacomblé 69-71 - 1030 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Louis Duvigneaud Structura Business Property BVBA Rue de Suisse 2 - 1060 Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 6820302 - La location à l’année de boxes ou de lieux de garage de véhicules 6831101 - Agences immobilières et intermédiaires en achat, vente et l del. : Klara De Neve T-Groep (division T-Interim) Mechelen NV Stationsstraat 120 - 2800 Mechelen Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Laurence Nootens TBS Belgium SPRL Rue de l’Aurore 2 - 1000 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 9101104 - Activités de recherche visant à répondre aux demandes d’information del. : Gianni Perrotta Uber Belgium SPRL Rue de la Brasserie 120 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Joost Verdiesen Waldron Jennifer PPE Chaussée de Waterloo 880 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Jennifer Waldron BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 43
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 09.03.2017 Découvrez les 7 sources de récupération 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique Fiscalité et finances 16.03.2017 Gérer votre société en personne physique ou en société ? 25.05.2017 Actualité fiscale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 09.03.2017 Réussir l’entretien de vente 21.03.2017 5 actions pour atteindre vos objectifs de ventes 2017 avec Facebook Business 23.03.2017 Répondre aux hésitations et aux objections client en B2B ! 27.04.2017 Organiser un événement réussi 04.05.2017 Du helpdesk à la vente proactive 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 08.06.2017 Gérer les relations avec la presse Efficacité 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 44 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 20.03.2017 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents 20.03.2017 Les outils collaboratifs de gestion de projet 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 30.05.2017 Comment être au top au bon moment ? ICT 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 24.04.2017 Gérer la maladie au sein de l’entreprise : conséquences pratiques pour l’employeur 28.04.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 1 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail : approche pratique et jurisprudence 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial 24.03.2017 Les données personnelles et mon organisation - par où commencer? 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la “privacy by design”? 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be 08.03.2017 Speed Business Lunch 09.03.2017 Start’hub Night 30.03.2017 Zinner Night 07.04.2017 Welcome Lunch 27.04.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 24.03.2017 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international 14-17.05.2017 Voyage d’affaires en Iran 23.05.2017 Maîtrisez Twitter et devenez, vous aussi, un e-influenceur 23.05.2017 Collecte d’e-mails, envoi d’e-mailings & organisation de concours en ligne : quelles sont les règles à respecter ? 22.06.2017 Le référencement condensé ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres. > Acquéreurs Vous connaissez des sociétés à reprendre actives dans … Secteur d'activité recherché Société d’intérim Conseils en ingénierie Matériel médical Chiffre d'affaires recherché (en M€) De 15 à 25 millions De 7 à 10 millions De 5 à 15 millions > Investisseurs Vous souhaitez investir dans un projet… Projet Plateforme de données génétiques Projet de plateforme de commande alimentaire Système de paiement par téléphone portable – iCatcher Fonds recherchés (en M€) 0,5 - 1 0,5 0,8 Profil d’investisseur recherché Investisseurs privés / Entreprises Pour qui ? Acquisition à titre privé Investisseurs privés / Entreprises Groupe Benelux Investisseurs privés / Entreprises > Cédants Vous cherchez à acquérir une entreprise active dans… Secteur d'activité des entreprises Service informatique et développement d’applications Fabrication de machines et d’équipements de bureau Quincaillerie industrielle Agence de communication et print management Services d’information et formations professionnelles Information et formation professionnelles 2 à 3 millions 1 à 2 millions 1 à 2 millions < 1 million 4 à 5 millions Entre 4 et 5 millions Acquisition à titre privé Localisation Wallonie/Bruxelles Belgique Belgique Pour qui ? Acquisition à titre privé Groupe Benelux Acquisition à titre privé Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Nombre d'employés De 31 à 50 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 11 à 30 De 31 à 50 Raison de la cession Autre Départ en pension Départ en pension Départ à l’étranger Autre Opération financière Vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans un de ces secteurs ? Le Hub Transmission de BECI vous guide dans toutes les étapes de la cession et la transmission d’entreprises. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2017.02 Bruxelles Métropole


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NETWORKING STATESIDE? USE OURS. Fly nonstop to Delta’s Worldport in Atlanta from March 2017* with easy connections to over 200 destinations in the U.S. and beyond. For further information please visit DELTA.COM *Nonstop service from Brussels to Atlanta starting from 26 March 2017. © 2017 Delta Air Lines, Inc. EDITO La paix sociale, enfin ? La première bonne nouvelle de 2017 est tombée ! Avec l’annonce d’un accord interprofessionnel, mi-janvier, il y a du neuf dans la relation entre employeurs et travailleurs. Même s’il faut toujours une discussion nocturne et à bâtons rompus entre syndicats et patronat, c’est tant mieux ! Voilà déjà neuf ans qu’il n’y avait plus eu de consensus entre les parties. C’est dire que le deal obtenu relève quasiment de l’exploit ! Évidemment, il y aura toujours des esprits chagrins pour voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein mais, soyons bons joueurs, ce texte est équilibré. Parmi ses principaux points se trouve donc la marge salariale fixée à 1,1 % : cela signifie que le coût salarial moyen par entreprise peut augmenter de cet ordre de grandeur. Le signal est important. Il doit garantir la paix sociale et instaure un climat serein. Et dans ce cadre, la compétitivité des entreprises belges est préservée, ce qui est indispensable dans une économie aussi ouverte que la nôtre – et sachant d’où nous revenons. Mais il faudra rester vigilants. Thierry Willemarck, Président de BECI D’autres points ont été acquis : sur les prépensions, les pensions et les allocations publiques, le développement du bien-être dans nos entreprises et l’organisation du travail dans une société numérique. Bien sûr, il faut encore que la base syndicale accepte l’accord et que le gouvernement fédéral valide son impact financier. Nous n’en doutons pas, car le gain en termes de dialogue social prendra le pas sur les questions à la marge. Il y aura un accord sur tout ou pas d’accord du tout. Et il y aura également respect de l’accord, comme le patronat l’a démontré pour le tax shift fédéral. Qui prétend que les entreprises ne créent plus d’emploi ? Force est de constater qu’elles embauchent à tour de bras depuis que les cotisations patronales ont été revues à la baisse. Il suffirait que chaque entreprise engage une seule personne pour que le taux de chômage soit divisé par deux ! À Bruxelles, il est en baisse pour le 48e mois consécutif. Et le chômage des jeunes est historiquement bas – grâce aux mesures du gouvernement Di Rupo, cette fois. Reste la taxation des bénéfices des entreprises, parmi les plus élevées d’Europe avec un taux nominal de 34 %. Quand vous avez généré de l’emploi, honoré vos cotisations sociales, investi pour l’avenir, réglé la TVA (que vous ne déduisez pas forcément), payé toutes les taxes et redevances produites par des autorités publiques pleines d’imagination, il ne vous reste souvent que vos yeux pour pleurer. Or, valoriser la base financière des entreprises est capital pour assurer leur résilience en cas de crise. Prochaine bonne nouvelle pour 2017 ? Chiche ! BECI - Bruxelles métropole - février 2017 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Social media CHAMBRE DE COMMERCE & 7 Pour ou contre une « allocation logement » ? International 8 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 22 – Février 2017 Comment optimiser vos rencontres d’affaires ? 9 Commerce international : appliquez-vous correctement la TVA ? 10 Export Toolbox : le monde vous appartient ! Topic : immobilier & urbanisme 12 Diversifier la ville 13 Boom démographique : où loger les Bruxellois ? 15 Grille des loyers : Bruxelles à l’exemple de Paris ? 16 Bruxelles en quête d’une nouvelle vision commerciale 20 Plan canal : perspectives urbaines 22 Que faire de mon toit plat ? 25 Permis d’urbanisme : des changements en vue 26 Quand le bâtiment maîtrise son énergie Entreprendre 28 Transition : la mobilité intelligente passe par Modalizy 29 Pour que vos collaborateurs disent « I love my job! » 30 Starter : Oasis Urbaine Community 32 News 35 L’actualité BECI en photos 36 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 39 Demandes d’admission 39 Index 40 Agenda Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Lise Nakhlé, Guy Van den Noortgate et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Au mois de mars : Sales & marketing 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Publi-reportage Isabelle Duvillier Chargée de Recrutement au Chirec depuis 6 ans “Ce qui compte pour nous, c’est la valeur des personnes que nous engageons. Pour travailler dans un hôpital, la motivation est un facteur essentiel mais le partage de certaines valeurs, l’expertise et l’ouverture d’esprit sont également des qualités indispensables.” ‘‘Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. ’’ Le Chirec, groupe hospitalier réparti sur 5 sites (dont 4 à Bruxelles) compte aujourd’hui plus de 3.000 collaborateurs (dont plus de 2.300 à Bruxelles). Les ressources humaines fonctionnent de manière centralisée pour l’ensemble des recrutements. En 2017, un nouveau site ouvrira ses portes à Delta. ✓Comment s’est déroulé votre premier contact avec Actiris ? En 2012, un consultant de Select Actiris est venu me présenter ses services et je me suis dit : “Pourquoi ne pas essayer ?“. Depuis, Actiris soutient le Chirec pour ses recrutements. Si je devais qualifier notre manière de travailler, je dirais que la collaboration est “fluide” et “agréable”. En plus, Actiris est très réactif. Le service est non seulement gratuit mais aussi efficace : notre contact privilégié est spécialisé dans notre secteur. ✓En quoi Select Actiris vous a aidé dans vos recrutements ? Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. Les délais sont clairs et respectés. Satisfaits des candidats présentés, nous avons amplifié notre collaboration. CHIREC en chiffres • 3.000 collaborateurs • 200 recrutements par an 42 nationalités 20 80%% de femmes Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quelles sont, selon vous, les caractéristiques d’un bon recrutement ? Il est important d’avoir un descriptif de fonction qui soit clair. L’analyse préalable des besoins est indispensable si on veut ne pas se tromper. Il est important qu’il n’y ait pas de malentendu lors de l’engagement. Au sein du Chirec, nous comptons 90 fonctions différentes : du nursing, du paramédical mais également des fonctions plus classiques (cuisine, sécurité, financier…). Dès le début du processus, nous travaillons avec le responsable hiérarchique. Select Actiris nous permet de faire une sélection à la source en tenant compte de nos critères. Nous sommes une entreprise qui fonctionne 24h/24. Le patient est toujours au centre de nos attentions, et ça Select Actiris l’a bien compris. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
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THINK TANK Social media Au pays des « crétins » Le 10 janvier dernier, Roularta, premier éditeur belge de magazines (Trends-Tendances, Knack, Le Vif, Sport/Foot Magazine…), décidait de fermer les commentaires sur ses sites web. Décision sans doute courageuse face au « caractère trop souvent virulent et irrespectueux des échanges (qui) y rend impossible tout dialogue constructif ». Et qui mine le travail journalistique : « Notre mission n’est pas de modérer les rancœurs du monde, elle est d’informer », écrivait Roularta. Il est vrai que les forums de la presse en ligne, comme l’ensemble des médias sociaux, sont trop souvent le déversoir de frustrations et de colères d’autant plus facilement exprimées qu’elles ne sont pas toujours assumées. Et qui nourrissent une ambiance délétère pour tous ceux qui, par leur métier ou leur fonction, remplissent un rôle exposé à la vindicte publique : politiques, chefs d’entreprise, personnalités des médias, du spectacle, etc. Yvan Mayeur, le bouillonnant bourgmestre de Bruxelles, en sait quelque chose, lui qui a subi son lot de critiques, voire d’attaques depuis la mise en piétonnier des boulevards du centre. Invité de « L’Interview », le 16 janvier dernier sur la chaîne de télé bruxelloise BX1, il déplorait d’ailleurs ces attaques personnelles, évoquant « un espèce de lâcher-tout, intolérable et inadmissible », et appelait à « régenter » les médias sociaux, de sorte que « la loi puisse s’y appliquer comme dans la rue ». On ne lui donnera pas tort. Sauf que… Dans la même entrevue, il estimait que le succès des Plaisirs d’Hiver était « la meilleure réponse (aux) crétins sur les réseaux sociaux qui ont dit que le centre-ville n’était pas accessible (…). Ces gens sont ou des malveillants, ou des cons. » Ajoutant encore, un peu plus loin : « On peut ne pas être d’accord avec nous, on peut débattre » (ouf !). Mais l’insulte, « ça, ça ne vas pas ». Le tout en moins de 2 minutes. Texto. Voilà des propos dont le caractère pourrait être qualifié de « virulent et irrespectueux », rendant « impossible tout dialogue constructif ». Ça n’a d’ailleurs pas tardé : le maïeur s’est immédiatement repris une volée de bois vert sur ces mêmes réseaux sociaux. On en oublierait presque la vraie bonne nouvelle dans cette interview : le succès des Plaisirs d’Hiver, après une édition 2015 plombée par le « lockdown » et les suites des attentats de Paris. La Ville annonce près de 2,5 millions de visiteurs en un peu plus d’un mois, dont 35 % d’étrangers. Ça, c’est du constructif ! 4 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Em. R.
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NON REDACTIONNEL Le Prix Luminus de l’énergie et de l’environnement récompense les entreprises et les citoyens éNERGIE - Le prix Luminus prime les initiatives qui contribuent de manière exceptionnelle à un avenir durable. EDF Luminus, le numéro 2 du marché belge de l’énergie, voit pourtant dans cette crise une opportunité unique de se transformer, mais aussi d’aider ses clients à se transformer. C’est pourquoi la stratégie de la société consiste à offrir des solutions d’efficacité énergétique globales aux citoyens, aux collectivités et aux entreprises, leur apportant plus de confort, permettant des économies tout en réduisant leur empreinte écologique. Et cette stratégie fonctionne : il est tout à fait possible de réduire la consommation énergétique (donc les émissions de CO2 ) des processus industriels, des bâtiments administratifs ou publics et des habitations en étant plus efficaces énergétiquement. 3 réalisations concrètes Le fournisseur de solutions énergétiques belge construit désormais des éoliennes sur le parking des entreprises. L’énergie consommée par ses clients est 100% renouvelable et directement produite sur leur site. L’année 2016 a été la plus chaude enregistrée, marquée notamment chez nous par de fortes inondations. Le changement climatique est là et nous touche dans notre quotidien. Il est établi que les émissions de CO2 sont à la base de ce réchauffement planétaire. Nous faisons face à une crise environnementale majeure à laquelle l’Union européenne veut répondre en réduisant la consommation d’énergie de 30% d’ici 2030. 3 défis de taille en Belgique 1. Il est évident que chacun a un rôle à jouer dès à présent pour contribuer à cette diminution, que l’on soit une entreprise, une collectivité ou un simple citoyen. Et c’est un défi en soi. 2. Il faut également limiter le coût de l’énergie afin d’assurer la compétitivité de nos entreprises et de s’assurer que l’énergie reste abordable pour les familles. 3. Enfin, il est essentiel d’assurer la sécurité d’approvisionnement permanente, indispensable au fonctionnement de notre société et de notre économie. Dans un hôpital d’enfants, il a remplacé les anciens éclairages par des leds. Le confort est sans comparaison avec celui d’origine. La facture d’électricité a baissé de près de 50% car les lampes consomment moins. Sans compter les économies de maintenance et d’entretien puisque qu’elles ont une durée de vie 4x plus longue. L’efficacité énergétique est un moteur de croissance pour tous. Elle crée de l’emploi et amène du bien-être dans la société. Mais l’entreprise ne s’arrête pas là. Elle installe des panneaux photovoltaïques sur des toits industriels mais aussi sur des habitations privées. Elle entretient et remplace des chaudières dans les maisons Aujourd’hui, elle compte environ 1 500 collaborateurs dont plus de la moitié dédie 100% de son temps au développement de ces énergies vertes et à l’efficacité énergétique. Avec un seul objectif : accompagner ses clients dans la transition énergétique. Récompenser les meilleures initiatives Elle veut aller encore plus loin. A travers sa marque commerciale Luminus, qui accompagne déjà près de 2 millions de clients, elle a décidé de soutenir et récompenser les initiatives qui contribueront de manière exceptionnelle à un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Le prix Luminus de l’énergie et de l’Environnement récompensera cette année des projets entrepris aussi bien par des particuliers que par des entreprises ou des institutions, et ce, afin de faire connaître les nombreuses initiatives positives et générer une émulation porteuse de changement. Posez votre candidature www.eeaward.be de façon à optimiser leur fonctionnement afin qu’elles consomment moins. Consommer mieux, moins et vert EDF Luminus est numéro 1 en hydroélectricité avec 7 centrales en Wallonie et leader en éolien terrestre avec 131 éoliennes, soit plus de 300 MW en Belgique. L’entreprise a l’ambition de doubler son parc en 3 à 4 ans. Rien que ces 2 dernières années, elle a investi plus de 300 millions d'euros en Belgique dans les services d’efficacité énergétique et dans la production d’énergie renouvelable. ENVIRONMENT & ENERGY AWARDS 2017 12 THINK TANK POUR OU CONTRE Une « allocation logement » ? janvier, l’avantage imposable des voitures de sodes véhicules. Pour La congestion routière est une préoccupation majeure en Belgique. Au 1er ciété et le prix de la carte essence pour l’employeur ont été augmentés en fonction des normes CO2 aller dans le bon sens tout en préservant l’avantage fiscal, le gouvernement Michel a lancé l’idée d’un « budget mobilité ». En 2009, Bernard Clerfayt, alors secrétaire d’État, en amenait une autre : l’indemnité de logement. Bernard Clerfayt, bourgmestre de Schaerbeek Il y a une règle économique selon laquelle les logements sont d’autant plus chers qu’ils sont proches du centre, donc généralement du lieu de travail. De plus, la somme des dépenses pour le logement et le transport vers le lieu de travail reste la même. La baisse de valeur des logements est donc fonction du temps de transport. Or, les accords professionnels qui remboursent les abonnements de train et les voitures de société compensent fiscalement le coût de transport. Ce système en place depuis 40 ans en Belgique a renforcé fiscalement le départ vers la périphérie des classes moyennes et supérieures pour des questions de verdure et d’agrément. Une des manières de corriger cet étalement urbain est de faire entrer dans le calcul de l’avantage fiscal les coûts supérieurs de se loger près du lieu d’emploi, en échange d’une renonciation à l’octroi d’une voiture de société. Les reproches portent sur le fait que cela revient à donner une somme d’argent et donc à défiscaliser une partie du revenu additionnel pour les cadres moyens et supérieurs. En fait, on travaille en « second best » – pas directement sur le problème mais à côté –, en considérant que l’on conserve le mécanisme de la voiture de société. Mais, si cela fait plusieurs gouvernements qu’on réduit l’ampleur de l’avantage fiscal, la Belgique garde l’un des systèmes le plus favorables. La voiture de société est devenue un système d’avantage de rémunération en nature qui contourne indirectement le fait que les impôts à la marge sur les hauts revenus sont très élevés. Si, au départ, elle allait logiquement aux cadres qui faisaient de fréquents déplacements professionnels, la politique des entreprises s’est largement étendue. Aujourd’hui, à tel grade, c’est telle voiture, que les gens en aient besoin ou pas. Avec une dotation logement, les cadres pourraient renoncer à la voiture sans perdre l’avantage fiscal. C’est un système complexe, mais il va dans la bonne direction, vers moins de voitures sur les routes. Si la question est théorique, on peut quand même entrevoir certains risques. À Bruxelles, le marché du logement est particulièrement tendu et cela ne s’améliore pas. Ces dernières années, il y a eu nettement moins de nouveaux logements créés que de nouveaux ménages liés à la croissance démographique. Dans ces conditions, l’introduction d’une allocation logement risque de conduire à une augmentation des prix à la location et à l’acquisition, qui se répercutera sur l’ensemble du marché du logement. De plus, l’allocation bénéficiera ici surtout à des employés dans une situation sociale confortable, en tout cas sécurisée sur le marché du travail. A contrario, l’augmentation des prix touchera les ménages sans allocation, dont une part importante est déjà confrontée à des coûts de logement insupportables. Bruxelles est devenue très chère et la plupart des gens qui y habitent ne sont pas très riches. De très nombreux ménages « suroccupent » déjà des logements trop exigus, renoncent à des soins de santé pour des raisons financières... Donc, sans garde-fou efficace au niveau de l’encadrement des loyers, le risque est réel pour la population déjà précarisée. En somme, du point de vue des habitants de Bruxelles, la mesure est potentiellement injuste socialement. Si l’on se place d’un point de vue budgétaire, comme le financement de la Région dépend en partie de l’impôt sur les personnes physiques, Bruxelles a intérêt à attirer des populations à hauts revenus. Leur installation en périphérie est d’ailleurs une dynamique bien antérieure aux voitures de société, démarrée dans la période fordiste grâce à l’automobile. La question est donc de savoir à qui l’on s’intéresse lorsque l’on propose de telles mesures. Du point de vue de l’intérêt général, la défiscalisation d’une partie du salaire pose la question de la viabilité de notre système social. Mais transférer l’avantage des voitures de société sur le marché locatif aura aussi des répercutions sociales. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 7 Sarah De Laet, chercheuse en géographie urbaine et sociale (ULB) © Reporters
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INTERNATIONAL Comment optimiser vos rencontres d’affaires ? ENTERPRISE EUROPE NETWORK Un entretien d’affaires, en marge d’un salon ou lors d’une mission, ça ne s’improvise pas. En général, vous n’aurez pas plus de 15 à 30 minutes pour susciter l’intérêt de votre interlocuteur et évaluer le potentiel de la relation. Quelques règles de base pour réussir l’exercice. P rospecter un marché et organiser vos propres rendez-vous d’affaires à l’étranger demande du temps et des moyens. Participer à des conventions d’affaires, des foires professionnelles ou des missions de prospection est souvent nettement moins coûteux et plus efficace : c’est l’occasion de rencontrer en peu de temps beaucoup d’entreprises (qui ne seraient pas forcément venues vers vous), d’explorer les potentialités d’un marché et de vous faire connaître, tout en bénéficiant d’un soutien professionnel (pour l’organisation des rendez-vous, la logistique…). Sur la plupart des grands salons, des conventions d’affaires sont organisées sur un espace dédié, et concentrées sur une à deux journées. Au préalable, chaque entreprise aura rédigé un profil en ligne sur le site de l’événement et organisé son agenda par le même canal : en proposant des rendez-vous à d’autres participants inscrits sur la plateforme ou en acceptant les rendez-vous proposés. Beaucoup d’entreprises participent à ces conventions pour vendre leurs produits. Vous serez peut-être tenté de refuser certains rendez-vous ; pourtant, vous gagnerez à garder l’esprit ouvert : chaque rencontre peut être l’occasion de partager des technologies, améliorer sa gamme de produits, échanger de l’expérience, réseauter... Chaque année, des centaines de partenariats sont conclus grâce aux événements de matchmaking organisés par Enterprise Europe Network – et notamment avec des entreprises bruxelloises. Ainsi, le salon alimentaire Biofach a permis à la société Turtle de trouver un partenaire roumain. De même, Chocolero a signé un contrat avec une société française, en marge du salon Tavola. Comment se préparer au mieux ? 15 à 30 minutes, c’est très court ! Conduire un entretien nécessite de la préparation. En amont, réfléchissez aux informations que vous voulez tenir secrètes. Consacrez du temps à la rédaction du profil ; inscrivez-vous au plus tôt et consultez régulièrement la plateforme. Étudiez les profils des entreprises que vous allez rencontrer. N’oubliez pas d’emmener un planning de rendez-vous, vos cartes de visite, la documentation de votre entreprise et des échantillons de produits. Lors du rendez-vous, proposez d’emblée ce plan d’entretien à votre interlocuteur : vous vous présentez en 2 minutes chacun, avant d’évoquer ensemble les possibilités de partenariat. Pour vous présenter, annoncez votre fonction, la localisation et la taille de votre entreprise, puis son activité – pas seulement en termes de produits ou de services, mais surtout en termes de réponse à des attentes : « J’aide mes 8 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 clients à… ». Évoquez vos activités stratégiques (segments, territoires…) et vos avantages concurrentiels (savoir-faire, niche, expérience, réseau….). La discussion doit vous permettre de cerner des intérêts communs : expliquez la raison de votre participation à l’événement ; identifiez avec votre interlocuteur les axes d’un partenariat, en termes de business (diversifier les produits, la clientèle, les secteurs…) et de métier (technologie, production, services, infrastructures…). Décidez d’une suite à donner à l’entretien, en reformulant avec votre interlocuteur les partenariats possibles. Si vous êtes intéressé, signifiez-le et proposez déjà des dates de rendez-vous. Le suivi est important : un contact est vite perdu. Après l’événement, faites le point de vos rencontres et recontactez vos interlocuteurs sous 15 jours. Tout comme vous, le contact peut avoir beaucoup de raisons de ne pas se manifester : relancez-le ; soyez tenace et différenciez-vous ! ● EEN organise des conventions d’affaires, appelées « Brokerage Events », sur les grands salons internationaux. Coût : de 0 à 300 € selon l’évènement. Consulter http://een.ec.europa.eu (onglet « Events »). Prochains événements : Biofach (alimentation bio - 16 et 17/02, Nuremberg) ISH (Sanitaire, technologies du bâtiment, énergies renouvelables – 16/03, Francfort) Contact : J.-Ph. Mergen ; Tél. : 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © NürnbergMesse INTERNATIONAL Commerce international : appliquez-vous correctement la TVA ? Le système TVA européen repose actuellement sur le principe de destination : les opérations transfrontalières doivent être taxées là où les biens et services sont consommés. La mise en œuvre de ce principe, d’apparence simple, peut toutefois s’avérer très complexe, tant les règles diffèrent d’une opération à l’autre. Or l’enjeu est de taille : les erreurs peuvent être sanctionnées, parfois très lourdement. L’ entreprise bruxelloise Informatica Bel s’en rend compte tous les jours. Cette société (fictive) vend du matériel informatique sous garantie, preste des services de maintenance, de consultance et des services après-vente. En 2016, elle a pris la décision de développer ses activités sur les marchés allemand et néerlandais. Elle s’est bien entendu entourée de prestataires locaux, à qui elle sous-traite un certain nombre de missions. Ses fournisseurs n’ont pas changé, la marchandise provient d’Europe mais également d’Asie et des États-Unis. Dans le cadre de ses activités se sont posées de multiples questions en matière de TVA. Le principe même de cette taxe lui a paru rébarbatif au moment de la facturation de ses ventes, du traitement à donner aux factures reçues de la part de ses sous-traitants en Allemagne et aux Pays-Bas, de la déduction opérée sur l’achat de ses bureaux neufs, à Bruxelles… Comment récupérer la TVA allemande et néerlandaise ? Règles de localisation Si les transactions transfrontalières doivent en principe être taxées dans le pays de destination, chaque opération suit un traitement TVA spécifique. Ainsi, les règles relatives aux livraisons de biens ne sont pas les mêmes que celles applicables aux prestations de services. Lorsqu’une entreprise active dans la vente de biens envisage d’étendre son activité à l’international, elle doit se poser certaines questions pour évaluer correctement l’impact TVA de l’opération : quel est le statut TVA du client ?, le lieu d’expédition ?, etc. Les prestations de services transfrontalières, quant à elles, ne sont pas « exonérées » de TVA en tant que Vers les particuliers (B2C) UE Régime des ventes à distance Hors UE Exportation Vers les entreprises (B2B) UE Livraison intracommunautaire Hors UE Exportation Aux particuliers (B2C) Aux entreprises (B2B) Localisation dans le pays du prestataire (vendeur) Localisation dans le pays du client (preneur) telles, mais peuvent être « localisées » (et donc potentiellement taxées) dans un autre pays. En matière de services, il est donc important de retenir les deux principales règles de localisation, qui dépendent de la qualité du client. Si c’est un particulier (B2C), les prestations restent localisées dans le pays du prestataire (vendeur). S’il s’agit d’un client assujetti (B2B), elles sont localisées chez ce dernier (dans le pays du preneur, qui est en principe tenu d’y déclarer la Pour aller plus loin Ces quelques lignes ne permettent évidemment pas d’envisager tous les cas particuliers d’application TVA au commerce international. Les experts BECI peuvent vous donner une synthèse des principaux réflexes et des bonnes questions que doit se poser le vendeur qui dirige ses activités vers l’étranger. Et pour être encore mieux préparé, nous vous proposons une formation pratique : « Les règles TVA à l’international : comprendre et optimiser les différents mécanismes » 1 , jeudi 21/2, de 9 h à 12 h 30. Notre formatrice, Kim Bar (Senior Manager au sein du département Indirect Tax d’Ernst & Young - EY) a la réputation de donner un côté ludique à la TVA ! Pour toute question relative à la TVA ou à cet événement, contactez : Anne Georges, Senior Manager BECI – age@beci.be ; 02 643 78 18 1. La formation est donnée en français, mais peut être organisée en néerlandais à la demande. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 9 TVA due). Telles sont les règles générales. Il existe toutefois de nombreuses exceptions, qui dépendent notamment de la nature des services (prestations hôtelières, services de restauration, accès à des manifestations sportives ou culturelles, etc.). Lorsque le service rendu est visé par l’une de ces exceptions, une analyse complémentaire est nécessaire, dans la mesure où les conséquences en matière de TVA peuvent être fort différentes. ●
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INTERNATIONAL Export Toolbox : le monde vous appartient ! Trois ans après la dernière édition de son « Guide de l’Exportation », BECI met à disposition des entreprises bruxelloises un nouvel outil pour les aider à franchir les frontières. L’Export Toolbox offre une douzaine de fiches pratiques qui répondent aux questions des exportateurs. C’est gratuit. C’est en ligne sur notre site web. risques, l’application de la TVA à l’export… Chacune d’entre elles comprend les éléments de base pour connaître la matière, ainsi que des conseils, des « trucs et astuces », des exemples et des références pour aller plus loin. Elles ont été regroupées autour de trois phases : la préparation du projet, son optimisation et, finalement, son financement et son lancement. Trois temps forts dans la démarche de tout exportateur : réfléchir, calculer, agir. Mais chaque fiche peut aussi se lire de manière indépendante, sans nécessité de suivre un ordre préétabli ni prérequis particulier. Un outil à utiliser sans modération. E n Belgique, la frontière n’est jamais bien loin. Dans un petit pays à l’économie aussi ouverte que la nôtre, au cœur de l’Europe – et a fortiori dans sa capitale –, exporter est une démarche naturelle, voire nécessaire. En sens inverse, importer est tout aussi évident. En réalité, rares sont les entreprises, grandes ou petites, qui n’ont aucune interaction avec les pays voisins ou plus lointains. Selon les chiffres les plus récents, un tiers environ de la valeur ajoutée produite en Région bruxelloise est exportée hors de Belgique ; 40 % vers la Flandre ou la Wallonie, tandis que 28 % seulement « restent » à Bruxelles. Certes, une frontière régionale n’est pas une frontière nationale. Mais la recherche de marchés en dehors du territoire, qu’il soit régional ou national, est absolument vitale pour les entreprises bruxelloises et, de manière plus générale, pour l’économie belge. Ainsi, en moyenne, les exportations belges parcourent quelque 1.850 kilomètres pour atteindre leur destinataire direct, tandis que la consommation finale prend place, en moyenne, à environ 3.000 kilomètres… Contrats, TVA, risques, douane… À quoi doit penser l’exportateur ou le candidat exportateur ? Quelles questions doit-il se poser en priorité ? Quels contacts doit-il prendre ? À l’heure d’exporter, les questions à traiter sont multiples et complexes. Pour guider l’entrepreneur, BECI met à sa disposition une Export Toolbox composée d’une douzaine de fiches. Elles sont le fruit d’un travail d’équipe avec un réseau de partenaires, spécialistes dans différents domaines et aspects de l’exportation, qui ont mis leur expertise et leur sens pédagogique au service de ces matières parfois complexes. Chacune des fiches balise une question importante pour l’exportateur : la recherche de partenaires, les financements publics, les types de contrat, la couverture des 10 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Contact : Nastasja Otte, International Trade Advisor BECI ; nao@beci.be, tél. +32 2 563 68 54 Export Toolbox : www.beci.be/international/j_exporte ● BECI : votre service export L’Export Toolbox est un premier jalon, parmi d’autres initiatives que BECI prendra en 2017 pour soutenir les entreprises bruxelloises dans leurs efforts d’exportation. Par ailleurs, BECI reste le partenaire privilégié de votre déploiement international : • Vous maximisez votre potentiel d’exportation grâce à nos conseils personnalisés ; • Vous renforcez votre expertise grâce à nos formations ; • Vous accédez à nos programmes de mise en relation en participant, entre autres, aux missions commerciales et aux rendez-vous d’affaires lors de salons internationaux ; • Vous simplifiez vos formalités à l’exportation, accomplies par notre BECI Customs Center (certificats d’origine, légalisation de documents, obtention de visas…) ; • Notre réseau est notre force. Nous opérons en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux tels qu’Enterprise Europe Network (600 organisations en Europe et dans le monde), le réseau mondial des chambres de commerces et des chambres bilatérales, etc. © Thinkstock A la recherche d’un oiseau rare pour votre entreprise ? Proposez un à un(e) SECTEURS CONCERNÉS : • arts & industries graphiques • bâtiment • construction – éco-construction • bureau & comptabilité • bureau d’études • commerce & vente • confection • gestion & management • finance-communication-marketing • horeca • industrie & mécanique • informatique • logistique & transport • nettoyage • santé – social • technologies du web chercheur(euse) d’emploi formé(e) à Bruxelles Formation Stage de fin de formation à l’issue d’une formation qualifiante dans un centre de formation de Bruxelles Formation ou d’un partenaire. Durée du stage : 2 mois maximum Le/la chercheur(euse) d’emploi reste sous contrat de formation durant le stage. Il/elle bénéficie de ses allocations. Un(e) délégué(e) relations entreprises sectoriel(le) se charge des démarches administratives et permet un démarrage rapide du stage. Le stage est entièrement gratuit pour l’employeur. stage de fin de formation Plus d’info sur cette mesure ou toute autre modalité de formation en entreprise : BRUXELLES FORMATION Cellule relations entreprises +32 (0)2 371 74 61 ou 81 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be former pour l’emploi UNION EUROPÉENNE Fonds social européen
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DIVERSIFIER LA VILLE En matière d’immobilier et d’urbanisme, Bruxelles a vécu en 2016 une année charnière, qui a vu l’amorce de nombreuses réformes : sur le plan réglementaire d’abord, avec la réforme du CoBAT, la toute récente (ré)émergence du PRDD, la réforme sur les beaux d’habitation avec l’instauration d’une grille indicative des loyers ; sur le plan fiscal ensuite, avec la réforme fiscale bruxelloise dont un large pan concerne directement le volet immobilier (augmentation du précompte, suppression du bonus logement, extension de l’abattement et conséquences attendues sur le marché) ; sur le plan de la gouvernance administrative enfin, avec la réorganisation des administrations et agences en charge de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme de la planification, et l’annonce de la réorganisation prochaine de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine… Beaucoup de nouveautés donc, dès ce 1er janvier 2017 ou dans les mois à venir… Si l’on peut d’ores et déjà se réjouir de certaines évolutions (en particulier la volonté de réduire les délais de procédure pour l’obtention des permis d’urbanisme) et se désespérer pour d’autres (comme la gouvernance régionale en matière de réorganisation des administrations), il faudra attendre quelques années pour saisir les effets globaux et cumulés de toutes ces modifications. Sur le plan des réalisations et du dynamisme immobilier, l’année 2016 a également vu de belles réalisations : Docks Bruxsel dans le domaine commercial, la rénovation de la tour de bureaux Astro en bâtiment basse énergie, la fin des travaux pour le Résidence Palace dans le Quartier Européen… Et une longue liste de nouveaux projets, à découvrir de manière non exhaustive dans les pages qui suivent. Bien que de nature complètement différente, les projets et réalisations qui émergent se caractérisent tous par une prise en compte revendiquée de nouveaux modèles sur le plan environnemental, mais aussi en termes de modes de vie (des espaces de vie plus réduits, mais une plus grande attention portée à l’environnement immédiat), de travail (bureaux réversibles), de consommation (shopping ludique ou de proximité). De nombreux promoteurs, témoins de la vague de reconversion que subissent actuellement les immeubles de bureaux des décennies précédentes, privilégient désormais des structures flexibles qui se prêtent à l’établissement de plusieurs types de fonctions. Attention cependant : l’actuel « boom » immobilier peut avoir ses revers. Entre la multiplication des centres commerciaux dans un contexte de stagnation de la demande, l’inadéquation de nouveaux logements par rapport aux caractéristiques socio-économiques de la population bruxelloise, et des occupants de bureaux de plus en plus exigeants (en termes de localisation, de modernité des bâtiments), mais pas forcément plus gourmands en surface, Bruxelles n’est pas à l’abri d’une mini-crise. Il s’agit donc de ne pas annihiler tous les atouts qui garantissent la résilience de la ville. Le principe est le même que dans tout bon cours d’économie : diversifier, c’est réduire le risque. Et diversifier la ville, c’est permettre à toutes les fonctions de s’y épanouir. ● Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme/Immobilier BECI Info : lna@beci.be ; +32 478 998 957 IMMOBILIER & URBANISME Boom démographique : où loger les Bruxellois ? En dehors de la vision de l’investisseur ou de l’acteur immobilier, le logement fait l’objet d’une attention politique prioritaire à Bruxelles. Non seulement en termes de qualité de la vie urbaine, mais aussi, à terme, pour garantir la viabilité financière de la Région. C’est en ce sens que la déclaration de politique du gouvernement bruxellois se propose d’« endiguer l’exode urbain des revenus moyens ». Plus globalement, quel est l’impact de la démographie sur le résidentiel bruxellois ? Vincent Delannoy Q u’en est-il de la valeur des biens immobiliers ? Sur les dix dernières années, elle est restée stable, au-delà des variations annuelles à la hausse ou à la baisse avec des amplitudes de 10 à 15 %. Ce phénomène s’explique par la stagnation du revenu moyen par habitant. En moyenne, le prix des biens ne pouvait continuer à augmenter comme il l’a fait jusqu’en 2006, étant donné que le rendement locatif, lui, ne pouvait croître dans la même mesure. C’est l’analyse que font l’OCDE et d’autres observateurs internationaux (comme les journalistes de l’hebdomadaire The Economist). Toutefois, dans un marché immobilier de qualité et très contrasté, se focaliser sur une moyenne peut s’avérer trompeur en ce sens que certains segments, eux, se révèlent particulièrement intéressants. Sans compter qu’un quartier n’est pas l’autre ; ceux du Châtelain, Molière, Brugmann, des Étangs d’Ixelles ou Flagey ont le vent en poupe. Demande de petits logements Que nous apprend, en particulier, l’année 2016 ? Un constat se vérifie tout d’abord : le vieillissement de la population, l’allongement de l’espérance de vie, la croissance démographique et la hausse du nombre de célibataires dopent la demande d’habitations de petite taille. Le dernier baromètre des notaires* le confirme. C’est en Région bruxelloise que le prix d’achat moyen d’un appartement une chambre augmente le plus (+3,2 %) sur base annuelle, contrairement au « trois chambres » qui se déprécie de 6,1 % dans la capitale. Le prix moyen de la maison d’habitation diminue en Belgique, sauf à Bruxelles où il enregistre une augmentation de 3,3 %. Que dire du segment haut de gamme ? Il reste stable, même si, plus récemment, une offre abondante est apparue sur le marché. Ainsi, des trois chambres dans le sud de Bruxelles s’avèrent souvent trop onéreux pour les candidats acquéreurs. Cette situation souligne par ailleurs un trait caractéristique de la crise du logement à Bruxelles, qui a été qualifiée de « crise du logement à un prix abordable » (ou plutôt « en lien avec les revenus des bruxellois » ?). La place Flagey et les étangs : parmi les quartiers les plus en vue de la capitale. * chiffres tirés du baromètre n. 30 En 2016, les volumes de transactions immobilières sont restés élevés, spécialement à Bruxelles qui a connu un BECI - Bruxelles métropole - février 2017 13 © Reporters © Thinkstock
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TOPIC supplémentaires, ce qui correspond à un besoin de production de 2.800 logements par an. La démographie pose ainsi, inévitablement, la question de la densification de l’habitat. Avec le corollaire que, si l’on veut préserver de la surface au sol (espaces verts, équipements collectifs), il faut construire en hauteur. regain. Et le placement dans la brique continue à attirer de nombreux investisseurs en quête de rendement et à l’affût d’opportunités, dans un contexte de taux d’intérêt planchers. Du point de vue de l’investisseur, le maître achat est l’appartement deux chambres neuf entre 60 et 80 m2 ménages, célibataires, colocataires, seniors… Du point de vue du propriétaire-investisseur, le Groupe Trevi a publié récemment une enquête intéressante sur le risque de loyers impayés en Région bruxelloise, facteur qui peut influer sur le rendement. Conclusion : le taux d’impayés est légèrement plus élevé sur les studios/appartements 1 chambre (3 % au-dessus de la moyenne), mais leur taux d’occupation est aussi plus élevé. Par ailleurs, souligne l’étude, « il n’y a pas d’éléments qui prouvent statistiquement que le taux d’impayés est plus important dans les communes dites défavorisées ». C’est même l’inverse qui semble se vérifier, puisque le taux d’impayés est plus élevé dans le sud (Forest et Uccle). Plus généralement, les taux d’impayés sont assez proches dans les trois Régions. Boom démographique Ces quinze dernières années (20002015), la population bruxelloise a augmenté de 225.000 unités, passant de 950.000 à 1.175.000 habitants. Pour le logement, le critère du nombre de ménages est significatif dans la mesure où il indique le besoin d’unités de logement supplémentaires. Entre 2000 et 2015, l’augmentation du nombre de ménages a été de 75.500 unités, soit environ 5.000 ménages par an. Or, la production de logements n’a pas suivi. Sur la période 2005-2014, Bruxelles n’a produit que 3.800 logements par an. Il faut toutefois noter que ce « boom démographique », qui résulte d’un accroissement naturel et d’un solde migratoire positif, commence à se tasser : la population continue à croître, mais moins rapidement. On estime que Bruxelles comptera d’ici 2030 au moins 40.000 ménages 14 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Réponses publiques Les décideurs publics sont donc confrontés au défi de trouver des solutions à la crise du logement « abordable » ; mais aussi à celui de fixer plus durablement la classe moyenne et supérieure dont l’exode se poursuit. Dans l’effort de production de logements, la part générée par les pouvoirs publics ou avec leur aide a atteint en moyenne 13,5 % entre 2003 et 2012. Début 2015, le parc de logements à caractère social s’élevait à 40.000 unités, avec autant de candidats sur une liste d’attente. À cela, il faut ajouter 4.000 logements mis en location via une Agence immobilière sociale. – lequel peut satisfaire un large public : jeunes Actuellement, c’est surtout à travers sa politique foncière que la Région entend augmenter l’offre de logements. Des adaptations réglementaires (PRAS dit démographique) ont permis de faire la part belle à des projets de logement dans des zones d’activités portuaires ou industrielles. Ainsi, une surface de 207 hectares a été allégée de contraintes réglementaires permettant, par exemple, l’émergence de projets comme City Dox ou Nautilus, face au quai de Biestebroeck (lire par ailleurs, pp. 19-21). 1.200 Entre 2000 et 2015, Bruxelles a accueilli près de 5.000 ménages supplémentaires par an. Mais sur la période 2005-2014, la production de logements est restée limitée à 3.800 par an. Déficit : 1.200 unités de logement par an. Favoriser l’accès à la propriété est un autre axe qu’entendent encourager les autorités régionales. À titre de comparaison, le taux de propriétaires n’est que de 45 % environ pour 70 % et plus dans les deux autres Régions. C’est dans cette optique que, dès 2017, la première tranche de 175.000 euros est exemptée de droits d’enregistrement à Bruxelles. CityDev, pour sa part, contribue à cet objectif en vendant des logements à deux tiers du prix du marché. Sans compter le Fonds du Logement qui octroie des prêts hypothécaires à taux réduit. Sur les années 20112014, ces mesures d’aides d’accession à la propriété représentent 150 millions par an. Faire participer le secteur privé à l’effort de construction de logements abordables est un autre levier pratiqué à Bruxelles, à travers le mécanisme des charges d’urbanisme, étendu depuis 2013 à la construction de logements. Tout projet d’au moins 1.000 m2 est redevable de ces charges, à moins qu’il prévoie 15 % de logements encadrés et/ou conventionnés. Autre voie d’action possible : une certaine régulation du marché privé, pour venir en aide aux locataires moins aisés. C’est dans cette optique qu’est née la grille indicative des loyers (voir ci-contre). ● © Reporters URBANISME & IMMOBILIER Grille des loyers : Bruxelles à l’exemple de Paris ? Depuis 2012, le gouvernement bruxellois a élaboré une grille indicative des loyers, en fonction de caractéristiques telles que la situation géographique, le type de logement, le nombre de chambres, la superficie. Cette initiative s’inscrit dans le contexte de pénurie de logement abordable ou, dit autrement, dans celui du déficit d’offre dans le segment locatif à bas prix et de disponibilité insuffisante de logements sociaux. Vincent Delannoy À ce stade, cette grille se veut un outil d’information non contraignant. La sixième réforme de l’État, à cet égard, laisse plus de latitude aux Régions, les baux d’habitation faisant désormais partie de leurs compétences. Une éventuelle régulation des loyers risquerait de se heurter à un paradoxe qui serait aussi un danger de taille : celui de provoquer l’effet inverse de celui visé, à savoir le détournement des investisseurs du secteur locatif, provoquant une dégradation du parc immobilier. La ministre du Logement, Céline Fremault, annonce la mise en place effective d’ici l’été prochain d’une grille des loyers, laquelle sera « purement indicative car il est hors de question de travailler sur un blocage des loyers ou sur un encadrement ». Toute annonce de bien immobilier devra cependant y faire référence. Le marché public d’établissement de cette grille a été attribué à une géographe de l’UCL, Marie-Laurence de Keersmaecker, par ailleurs coordinatrice de l’Observatoire des loyers bruxellois. La grille bruxelloise se baserait sur le modèle parisien, mais pour une utilisation différente. La grille parisienne établit en effet des plafonnements, alors que la bruxelloise sera indicative. Les critères retenus seraient ceux de la situation géographique (avec la définition de sept quartiers selon les loyers médians), du type de logement et du nombre de chambres (studio, appartement, maison) ; la superficie habitable et l’état du logement (censé être reflété par l’année de construction). Pour l’évaluation correcte des loyers, une marge d’appréciation de 20 % serait proposée. Certaines voix plaident pour une grille de loyers contraignante, comme à Paris. Mais, est-ce pertinent ? À Paris, les prix encadrés peuvent varier de 20 à 47 euros au mètre carré, avec une valeur médiane de 28 euros environ pour un appartement et de 36 euros environ pour une maison. Paris vient d’une situation où plus d’un tiers des micro-logements se louaient à plus de 40 euros le mètre carré. Rien de comparable à Bruxelles, où le prix de location au mètre carré avoisine les 10 à 12, voire les 9 à 15 euros en tenant compte de plus fortes variations. Avec 84 % des loyers actuellement pratiqués à Bruxelles qui seraient conformes à la grille de référence envisagée, le marché bruxellois est très loin de l’affolement et de la surchauffe des prix parisiens, même encadrés ! ● L’avis de BECI • BECI approuve le caractère indicatif de la grille, mais regrette le nombre limité de critères et demande qu’une liste annexe reprenne des caractéristiques propres à influencer la valeur locative. • Au cas où la grille tiendrait compte de nouveaux critères, BECI demande, par souci de cohérence, de se fonder sur des critères déjà utilisés par l’Observatoire des loyers. • Quant à la méthodologie, BECI souligne l’importance du caractère évolutif des valeurs de marché, selon des critères objectifs à définir. • BECI craint que la grille fige la situation de certains quartiers, alors qu’ils sont en mouvance permanente. • Certains biens, comme la maison une chambre, ne sont pas repris dans la grille. À l’avenir, ce type de biens devrait être pris en considération. • L’évaluation de l’état du bien selon les seuls critères de l’année de construction et de la présence ou non de double vitrage semble réductrice. Un élément tel que la performance énergétique du bâtiment (PEB) devrait être utilisé. • En termes de communication, il importe de faire savoir que la grille des loyers a une valeur indicative et qu’elle reprend des loyers médians, calculés hors charges. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 15 © Thinkstock
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TOPIC IMMOBILIER & URBANISME Bruxelles en quête d’une nouvelle vision commerciale Les pôles commerciaux se réinventent quand de nouveaux se projettent dans un marché bruxellois en pleine transition économique. Experts et politiques appellent à la prudence et à la réflexion pour assurer l’avenir du commerce de grande et petite taille. Ophélie Delarouzée L a Région bruxelloise évoluait dans un paysage commercial relativement stable, avec les mêmes centres commerciaux depuis des décennies. Les temps changent avec l’arrivée de Docks et les grands projets Néo et U-place au nord, la piétonnisation des boulevards du centre et et le boom de l’e-commerce. « Il n’y a rien de pire pour le commerce que l’incertitude », commente Pierre-Yves Bolus, ex-directeur d’Atrium et actuel patron de Devimo Consult, en charge de la gestion des centres City 2, The Mint, Anspach, Westland, Woluwe et de la galerie de la Toison d’Or. « Comment attirer, des locomotives, de nouvelles marques, sans date pour le réaménagement du piétonnier ? » L’étude sur les commerces depuis 1945 1 de Jean-Pierre Grimmeau et Benjamin Wayens, enseignants-chercheurs à l’ULB, révèle une saturation du marché belge, pourtant en croissance jusque 2000. Ils dressent un parallèle entre la stagnation du chiffre d’affaires par habitant et de l’emploi dans le commerce de détail, d’une part, et l’explosion des autorisations de surfaces nouvelles, de l’autre (28 % entre 2005 et 2013). Le chiffre d’affaires au m² a diminué de 6.100 à 5.600 euros de 2007 à 2011. Premier-né des nouveaux projets commerciaux, Docks Bruxsel a ouvert fin octobre. « Depuis la crise, la consommation des ménages stagne voire diminue », relève Pierre-Yves Bolus. Et Benjamin Wayens d’ajouter : « La croissance est majoritairement portée par la croissance démographique, pour autant qu’elle soit suffisamment solvable, ce qui n’est pas entièrement le cas à Bruxelles ». Une révision politique féconde La Ville et la Région ont répondu à ce contexte en réformant leurs structures et en sollicitant des études pour sortir des conjectures. L’échevine du Commerce Marion Lemesre a déployé une administration jusqu’alors peu conséquente. Par souci de clarté, elle présentera en février son plan de soutien aux commerces. L’étude mandatée par le Collège sur les propriétés de la régie foncière lui permettra de voir comment instaurer une discrimination positive pour ramener une mixité de l’offre. Pierre-Yves Bolus (Devimo Consult) 16 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Au niveau régional, le ministre de l’Économie Didier Gosuin a refondu l’agence du commerce Atrium, pour revenir de l’éclatement entre les communes et asseoir une vision régionale. Elle a été chargée d’étudier l’impact de Docks, mais aussi d’évaluer les flux, les risques de transferts du centre vers les projets du nord, ou encore la capacité d’attirer de nouvelles clientèles extérieures. L’élaboration d’un schéma de développement commercial s’étendra sur 2017. Un premier né au nord Le constat d’un déficit de surfaces commerciales au nord, dans le schéma de développement commercial de 2008, a été interprété comme un feu vert pour déployer des projets d’ampleur. Le plus petit d’entre eux a ouvert fin octobre avec une offre mixte de commerces (39.000 m²) et de loisirs (12.000 m²). « Énormément de curieux sont venus », commente Olivier Weets, gestionnaire de Docks pour Equilis. « Sur base de cette fréquentation, on serait sur 12 millions de visiteurs par an, alors qu’on table sur 5 à 6 millions la première année pour atteindre 8 millions en vitesse de croisière. Donc, il y a eu une baisse en décembre. Si je compare les premiers chiffres aux shoppings établis de longue date comme le Westland ou le Woluwe, on est environ 20 % inférieur. » Comme le Westland et le Woluwe se sont intégrés dans la périurbanisation 1. Parue en novembre dernier dans les Cahiers du CRISP (Centre de recherche et d’information socio-politiques) © Reporters © Reporters A VENDRE / A LOUER Hooikaai Arduinkaai RUE DE LAKEN 159 RUE ANTOINE DANSAERT 121 ESPACES COMMERCIAUX Au centre de Bruxelles 115 M2 SURFACE €450.000 2250 /MOIS 220 PRIX DE VENTE (hors frais) € PRIX DE LOCATION (hors frais) Dans la rue Antoine Dansaert. Disponible maintenant. En plus: encore 2 penthouses à vendre avec une vue magnifi que sur Bruxelles! M2 SURFACE €375.000 €1900 /MOIS PRIX DE LOCATION (hors frais) Opposé du KVS. Disponible en septembre PLUS D’INFORMATIONS? 03 216 80 80 www.life.be PRIX DE VENTE (hors frais) Leperlaan Werfstraat Diksmuidelaan Negende linielaan Passendalestraat Bloemenstraat Dambordstraat Locquenhienstraat Grootgodhuisstraat Vaartstraat Vlaamsesteenweg Blekerijstraat Nieuwbrug Mechelsestraat Handelskaai Kruidtuinlaan Koolstraat Emile Jacqmainlaan Koningsstraat Koopliedstraat Lakensestraat Spaarstraat Broekstraat Adolphe Maxlaan Marcqstraat
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TOPIC nord pour de nouveaux magasins, elles n’en ouvriront pas ». Yves Rouyet, auteur d’un mémoire sur l’avenir des centres commerciaux à Bruxelles (Executive Master en Immobilier), explique que, dans un marché saturé, elles doivent s’implanter dans les nouveaux pôles pour maintenir leur clientèle et que cette ventilation s’accompagne d’une augmentation des coûts de fonctionnement. Olivier Weets (Equilis) des années 60, Olivier Weets perçoit une nouvelle extension de sa zone d’exploitation : « Docks est une première pierre au développement de ce côté du canal, avec 2.500 logements prévus dans l’accord du gouvernement. On fait la liaison entre Neder et Schaerbeek. On est face à la gare, avec un accès direct dans quelques années. » Une surenchère difficilement tenable L’étalement dans le temps est avancé comme un prérequis pour absorber la concurrence de Néo et U-place, mais même ainsi Didier Gosuin pense impossible la cohabitation de deux centres commerciaux à si peu de distance: « Je suis convaincu qu’un des deux ne se fera pas. Il y aura des pertes au moins d’un côté. Une fois qu’on saura qui l’emporte, il faudra penser une politique commerciale plus large que les 19 communes, au niveau de la communauté métropolitaine, pour éviter de revoir dans quelques années de nouvelles concurrences déstabiliser des structures en place. » Pour Pierre-Yves Bolus, ce sont les grandes enseignes qui feront le marché : « Elles ne sont plus comme avant la crise dans des phases d’extension. Si elles estiment qu’il n’y a pas de place au Le marché belge réputé mature compte aujourd’hui un premier centre en friche à Eupen. « Avec les taux bancaires qui ne rapportent presque plus rien ou l’immobilier de bureau qui stagne, les investisseurs voient dans les centres commerciaux un recours pour placer leur argent », explicite Pierre-Yves Bolus. « Ce sont des produits financiers et il faut faire attention à ne pas arriver à une bulle ». Si, comme le rappelle Benjamin Wayens, « dans toute l’histoire du commerce, aucun modèle n’a complètement disparu », les centres commerciaux belges accusent une baisse de fréquentation ces dernières années. Elle est annoncée à 3 % sur les centres de Devimo Consult en 2016, mais est largement attribuée à la période post-attentats. Dans ce climat houleux, chercher à combler le retard européen en termes de superficie de centre commercial par habitant apparaît inopportun, surtout si on considère la culture de proximité liée à la densité du territoire. Claire Scohier, co-coordinatrice à Inter-Environnement Bruxelles, critique le moteur de développement choisi : « Le PRAS autorisait 13.000 m2 de superficie commerciale supplémentaire au Heysel, mais tout de suite Néo doit être le plus grand centre de Belgique. La logique exogène d’attractivité internationale est tellement forte qu’elle avance toute seule, tandis que la dynamique endogène est fragilisée. Investir dans les grands équipements typiques des grandes capitales est risqué dans une ville d’un million d’habitants. » Didier Gosuin 18 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Un renouveau pour le centre Si l’impact attendu de Docks sur Woluwe et City 2 a été peu perceptible, Devimo Consult s’affaire à rafraîchir ses pôles commerciaux. Pour Marion Lemesre, « l’enjeu est de réussir la rénovation du centre d’ici 2020, avant l’ouverture de Néo ». Sur le piétonnier, elle projette du family shopping avec une fonction de connexion entre quartiers. Benjamin Wayens conseille de miser plus sur une clientèle bruxelloise spécifique que sur les flux, et Yves Rouyet encourage à ouvrir les visions commerciales et touristiques en réveillant la vie culturelle des grands boulevards. Globalement, Benjamin Wayens prévient que « les planifications ont tendance à générer une forme d’uniformisation alors qu’il faut permettre aux différents segments de l’offre de coexister. » Soutien aux marchés et aux petits commerces de proximité, appui au retour des habitants dans le centre, proposition d’ordonnance à la Région pour créer des agences immobilières de mixité commerciale, Marion Lemesre multiplie les outils : « On a refusé Cos rue Dansaert par la protection du parcellaire, qui est aussi un levier. Les enseignes qui veulent bénéficier de l’attractivité de cette rue de créatifs Marion Lemesre. n’ont pas non plus intérêt à défaire sa spécificité. » La Ville et la Région développent encore l’indemnisation durant les chantiers et des outils d’appui à la numérisation ou à l’innovation, à travers MAD et Opensoon. « Un article américain parlait de Bruxelles comme du nouveau Berlin », s’enorgueillit Didier Gosuin. « C’est sûrement excessif mais notre capacité créative en mode et en design peut nous distinguer d’autres capitales. » Les experts consultés soutiennent cette orientation politique mais craignent la faiblesse de ses moyens. L’effervescence autour du développement commercial rappelle en tout cas que les enjeux actuels ont rarement été aussi cruciaux. ● © Reporters © Reporters © Reporters Plan canal : perspectives urbaines IMMOBILIER & URBANISME Le Plan canal a été imaginé comme une réponse aux défis de Bruxelles : logement, emploi, économie, mobilité, qualité de vie. Par la suite, le ministre fédéral de l’Intérieur, Jan Jambon, a baptisé du même nom un autre plan, axé sur la sécurité : bonjour la confusion ! Le plan canal (celui de Bruxelles) se donne 10 ans pour réaliser ses ambitions sur un périmètre de 700 hectares, d’intérêt stratégique pour la ville. Où en sont les réalisations ? Vincent Delannoy P our rappel, de nombreuses zones autour du port, autrefois réservées à des entreprises économiques, ont changé d’affection en 2013 avec la modification du PRAS (Plan régional d’affectation du sol) et sont devenues des Zones d’entreprises en milieu urbain (ZEMU), permettant de faire cohabiter des bureaux, des entreprises, des services et des logements. Le périmètre du Plan canal a été subdivisé en quatre grands pôles géographiques : l’avant-port, les bassins Béco-Vergote, le centre, et enfin Biestebroeck-Sud. Ce ne sont pas les projets qui y manquent ; impossible de les évoquer tous en détail. En termes de nouveaux logements, nous passons en revue la zone Béco-Vergote (Bruxelles et Molenbeek) ainsi que la zone Biestebroeck-Sud (Anderlecht). Bassins Béco et Vergote Entre le quai des Péniches et celui de Willebroek, les anciens bâtiments du tri postal ont été détruits pour laisser place au projet immobilier Canal Wharf qui est en train de sortir de terre. Il s’agit de quatre volumes disposés en rectangle autour d’un espace vert partagé. L’ensemble propose 270 appartements, du studio aux trois chambres ainsi que des espaces réservés à l’horeca, aux bureaux et au commerce. C’est à proximité immédiate de l’ensemble résidentiel Canal Wharf que sera construite la passerelle piétonne Picard à l’horizon 2019, reliant les deux rives du canal. De l’autre côté du canal, sur les deuxtiers de la parcelle KBC, un autre projet résidentiel est en voie de réalisation par le promoteur Triple Living, suivi par l’équipe du maître architecte bruxellois, Kristiaan Borret. Les bureaux du KBC III, localisés à l’avenue du Port 12, vont être reconvertis en tours de logements avec vue sur canal, à l’horizon 2018-2019. De manière plus générale, le développement de la zone Tour et Taxis fait l’objet d’un plan particulier d’affection du sol (PPAS) qui a reçu un avis positif de la commission de concertation. Plusieurs projets immobiliers se concentrent autour des bassins Béco et Vergote. Les grandes lignes sont connues, même si des arbitrages devront être réalisés. Si la densification de la zone sera un fait, le débat porte sur ses modalités et ses limites : 370.000 m2 vont BECI - Bruxelles métropole - février 2017 19 © Reporters © Reporters
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TOPIC être bâtis en logement, bureaux et commerces. Oui, mais comment ? Il est ainsi question d’éventuelles tours pouvant égaler, voire dépasser la hauteur de la tour Up Site (142 m). L’argument est simple : si l’on veut densifier en gardant de la surface au sol, il faut construire en hauteur. Oui, mais... Pourquoi alors réduire la taille du parc, initialement prévue à 9 hectares minimum ? Dans cette zone, la première phase du projet concerne la partie jouxtant la gare maritime, qui fait l’objet de demande de permis. L’inauguration du bâtiment Méandre pour la Région flamande est prévue pour janvier 2018. Dans un quartier proche, le Tivoli, le thème de la densité est également à l’ordre du jour. Des voix dénoncent d’ailleurs un projet à la densité trop forte. Toujours est-il que le chantier devrait se terminer en 2018, avec les premiers appartements occupés courant 2019. Quartier Biestebroeck La quantité de projets en cours et à venir dans cette ancienne zone industrielle, en pleine reconversion, est impressionnante. L’ensemble du quartier fait l’objet d’un Plan particulier d’affectation du sol (PPAS) baptisé Biestebroeck, dont la discussion est emblématique des arbitrages à réaliser entre les différentes fonctions de la ville : logement, activités productives, commerces, équipements collectifs, activité portuaire… Le plan du futur quartier concerne une surface de 47 hectares qui seront bâtis dans les dix années à venir, entre les ponts de Cureghem et Marchant. À ce stade, le projet de PPAS sur la zone concerne 608.000 m² qui font la part belle au logement (68 %), avec une activité productive réduite à 17 % – et pas même 1 % pour l’activité spécifiLe bassin Biestebroeck, vu du pont de Cureghem. quement portuaire (3.200 m²), ce qui semble contredire l’objectif annoncé de mixité. La part réservée aux activités productives est trop faible, reprochent en chœur sept associations ; ce qui, annoncent-elles, conduira inévitablement à la délocalisation des entreprises implantées sur le site. Qu’est-ce qui est proposé au juste ? La construction de 4.000 logements (415.000 m²) susceptibles d’accueillir 11.500 habitants ; quelque 100.000 m² pour des entreprises urbaines et des commerces ; 25.000 m² d’équipements dont deux écoles (primaire de 300 places et secondaire de 430 places) et 51.000 m² d’espaces verts. Au plan des densités, ce PPAS propose un rapport superficie-plancher ramenée sur la superficie au sol (P/S) variant de 2,9 à 5, ce qui est relativement élevé. À titre de comparaison, le projet Neo au plateau du Heysel prévoit un P/S de 1,3. À noter que le PPAS Biestebroeck a reçu un avis favorable de la commission de concertation, moyennant toute une série de modifications à apporter. Parmi les projets les plus avancés, citons la première phase de City Dox, réalisée par Atenor, en construction, concernant 40.000 m2 comprenant une maison de repos (180 lits), une résidence service (71 logements), un immeuble de 93 appartements (du studio au 3 chambres) et un immeuble de services intégrés aux entreprises de 8.619 m2 . Juste en bordure du PPAS Biestebroeck, citons également un autre chantier en cours, celui de Nautilus. Il comprendra trois blocs dont une tour de 16 étages, entre la digue du Canal et le boulevard Paepsem : 107 logements (du studio au 3 chambres), 2.000 m2 de commerce (un Carrefour , est prévu), une crèche de 600 m2 240 places de parking. Le promoteur, Eaglestone, en guise de charges d’urbanisme, a cédé 36 appartements à l’opérateur CityDev qui pourra ainsi mettre à disposition du logement conventionné. ● Deux projets en cours de réalisation au Biestebroeck : City Dox (à gauche) et Nautilus (à droite). 20 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 © Atenor © Reporters © Image Detrois Avenue du Port : BECI répond à l’enquête publique Fin 2016, Bruxelles Mobilité a déposé une demande de permis d’urbanisme pour le réaménagement de l’avenue du Port. Objectif : faire de cet axe centenaire une nouvelle artère urbaine adaptée aux nouvelles activités en développement : parc, bureaux et logements sur le site de Tour & Taxis, développement du TACT (Citroën, brasseries...), Village de la Construction, passerelle Picard, etc. Si BECI se réjouit du projet, il est à déplorer que celui-ci ne tienne pas compte de la présence des entreprises historiquement installées à proximité. La suppression de bandes de circulation et de toutes les places de parking dans la ZAPT – Zone d’activités portuaires et de transport –, de même que l’aménagement d’une piste cyclable bidirectionnelle du côté canal, sont problématiques : report des flux de circulation sur les voieries environnantes, plus d’espace d’attente pour les camions, zones de conflit aux sorties d’entreprises… La vision proposée se concentre en outre sur la seule avenue du Port, sans considérer l’espace global des bassins Béco et Vergote, au risque de créer des problèmes de congestion. Les activités de logistique ou de construction, très présentes, sont intiment liées au métabolisme urbain. Leur préservation est une nécessité fonctionnelle, mais aussi environnementale et économique (notamment en termes d’emplois). En collaboration avec la CPB – Communauté Portuaire Bruxelloise – BECI a répondu à l’enquête publique pour défendre la ZAPT sur l’avenue du Port, entre la place des Armateurs et le pont de Laeken, comme zone privilégiant les activités économiques, tout en reconnaissant l’espace allant de la place Sainctelette au pont des Armateurs comme une zone évoluant vers de nouvelles fonctions privilégiant les équipements collectifs, les espaces publics et résidentiels. Cette évolution doit cependant assurer une continuité des activités économiques et industrielles, en encourageant des solutions favorables à une mobilité fluide et sécurisée pour tous les usagers. BECI et la CPB demandent que soit étudiées des alternatives à la suppression de toutes les places de parking ainsi qu’à la piste cyclable bi-directionnelle (qui pourrait par exemple être aménagée le long de l’allée Verte). Lise Nakhlé LES MEILLEURS BUREAUX ÉQUIPÉS ET BUREAUX VIRTUELS AU MONDE Contactez-nous dès maintenant: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be PREMIER MOIS DE BUREAU VIRTUEL GRATUIT Aucune autre obligation IMPRESSIONNEZ VOS CLIENTS AVEC SERVCORP: • Bureaux équipés de prestige • Salles de réunion haut de gamme • Espaces de coworking • Domiciliation d’entreprise • Vues imprenables • Une équipe interne professionnelle toujours disponible • Une réceptionniste attitrée pour répondre à tous vos appels • Une connexion internet ultra rapide et ultra sécurisée • Contrats flexibles Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai BECI - Bruxelles métropole - février 2017 21 Sydney Plus de 150 adresses cinq étoiles dans le monde A partir de 80€/mois seulement Votre adresse pourrait être ici! Étages 5 & 6, Quartier européen Rond-point Schuman © Reporters
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Envie de piquer une tête sous les nuages ? C’est possible au Jam Hotel ! Que faire de mon toit plat ? IMMOBILIER & URBANISME D’après une étude menée par Greenloop et Saint-Louis, Bruxelles compterait presque 600 hectares de toits plats. Dans une ville de plus en plus dense, ne faudrait-il pas exploiter chacun des espaces actuellement « perdus », tels que toits plats, soussols ou parkings ? Panorama d’idées originales pour valoriser chaque espace de votre entreprise. U tiliser son toit (plat ou non) pour installer des panneaux photovoltaïques, voilà une idée qui a déjà fait du chemin. Aujourd’hui, ils fleurissent un peu partout, sur les toits des entreprises comme sur ceux des particuliers. Mais lorsqu’on dispose d’un beau toit plat, il est possible de l’allouer à toutes sortes d’autres usages… Agriculture urbaine : en plein air… L’agriculture urbaine, on en parle de plus en plus. En 2012, le toit de l’ancienne Bibliothèque Royale (KBR) fut l’un des premiers à être investi pour un projet pilote. La terrasse mesurait environ 350m² et sa récolte était destinée à la cafétéria de la KBR et aux restaurants slow-food du quartier. Entretemps, l’agriculture urbaine a fait son bonhomme de chemin. De plus en plus d’entreprises et de particuliers s’y mettent à petite échelle, mais des projets de grande envergure voient aussi le jour… Depuis 2007, grâce à un financement Feder, Abattoir travaille à la construction d’un grand marché couvert pour remplacer l’espace ouvert. L’idée d’utiliser le toit plat pour en faire un espace vert avait vu le jour en 2013, à l’initiative de la ministre Huytebroeck. C’est BIG (Building Integrated Greenhouses), investisseur, développeur et opérateur de fermes urbaines, qui va gérer ce projet, lequel « s’intègre au projet sociétal de l’Abattoir, qui a pour ambition de maintenir le cœur de Bruxelles et son écosystème urbain dans cette zone prioritaire de la Région », assure Paul Thielemans, responsable presse d’Abattoir. La ferme urbaine située sur le toit du Foodmet sera inaugurée au printemps. « D’une surface totale de 4.000 m² (2.000 m² de serres et 2.000 m² de potagers productifs), elle aura pour objectif de promouvoir la complémentarité des approches et techniques de l’agriculture urbaine (aquaponie, per22 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Gaëlle Hoogsteyn La ferme urbaine en toiture du Foodmet. maculture, micro-agriculture intensive, etc.) », explique Elise Vincke, Account Manager MindShake. Un potager de 300 m² est déjà en activité. La synergie et la symbiose avec le bâtiment, au-delà de la simple occupation du toit, permettront de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique tout en augmentant la valeur immobilière du bien et la qualité de vie en ville. « BIG mettra en œuvre un système de circuit court, permettant la vente des produits (fruits, légumes et poisson) au travers de plusieurs canaux de distribution : vente directe, horeca, e-commerce, grande distribution, restauration collective, etc. », poursuit-elle. Cette production en circuit court fait de plus en plus d’adeptes. Ainsi, depuis peu, le Delhaize Boondael cultive sur son toit des légumes qui sont ensuite vendus dans le magasin. La moitié du potager urbain de 320 m² est occupée par une culture à ciel ouvert et l’autre moitié par © R.A. © Jam Hotel TOPIC une serre. Le projet pilote sera évalué en permanence par un conseiller agronome, mais l’enseigne n’exclut pas de l’étendre à d’autres magasins. …comme en sous-sol ! L’agriculture urbaine peut aussi être souterraine. Depuis plusieurs années, une partie du sous-sol de Tour & Taxis est dédiée à la production de champignons et de chicons. Récemment, les Caves de Cureghem ont également décidé de s’y mettre. « Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons plus utiliser l’intégralité des Caves pour organiser des événements », explique Paul Thielemans. « Nous avons dû réduire la zone événementielle et nous ne voulions pas laisser le reste à l’abandon. Aussi, lorsque le Champignon de Bruxelles a cherché de nouveaux locaux, nous avons saisi l’occasion de débuter une collaboration ». Le Champignon de Bruxelles, c’est l’union de la sagesse du Japon et du folklore belge. La fusion du shiitake et de la bière! Le shiitake, encore peu connu chez nous, est le deuxième champignon le plus consommé au monde... importé dans nos contrées par avion ! Thibault Fastenakels, du Champignon de Bruxelles : « Notre idée, c’est travailler de façon locale et produire des champignons à base des drêches de bière. À Bruxelles, des tonnes de déchets organiques sont aujourd’hui inexploitées. Les brasseries avec lesquelles nous collaborons sont bien contentes de pouvoir s’en débarrasser gratuitement. » Jusqu’à présent, le Champignon de Bruxelles produisait 400 kg de shiitake par mois dans les caves des Ateliers des Tanneurs, sur un espace de 50m². Pour faire face au succès du projet, la coopérative a décidé de déménager et de construire une champignonnière de près de 750 m² dans les Caves de Cureghem. Situées sous les halles des abattoirs, ces caves forment un environnement idéal pour la culture de champignons : « Nous y bénéficions d’une température constamment fraîche et espérons y produire 2 tonnes de champignons par mois. » Pour le plaisir des clients… Qui dit « toit », dit en général « vue ». Et plus vous êtes haut perché, plus la vue est impressionnante. Si vous cherchez un endroit d’exception pour boire un verre ou manger un morceau, rendez-vous sur le toit de l’Old England, au Musée des Instruments de Musique (MIM) où un restaurant a été aménagé. « La terrasse fait 180 m² et la salle de restaurant 220 m² », explique Alan Pattet, responsable de Le restaurant « rooftop » du MIM offre l’un des plus beaux panoramas de Bruxelles. la communication du MIM. « Sa création a nécessité des aménagement spéciaux, notamment l’installation d’un monte-charge du côté de la cuisine ». Aujourd’hui, le restaurant est exploité par la société Restauration Nouvelle. Pour Catherine Sauvage, responsable du restaurant, c’est une vraie réussite : « Le restaurant attire bien sûr les touristes, mais aussi les Bruxellois. En été, il est indispensable de réserver ! La vue et les magnifiques couchers de soleil attirent de nombreux consommateurs. Grâce à l’originalité du lieu, nous avons aussi régulièrement des réservations pour des événements privés. » Vous voulez en faire encore plus pour vous différencier ? Que diriez-vous de proposer à vos clients une baignade à ciel ouvert au cœur de notre capitale ? Courante dans des villes ensoleillées comme Lisbonne ou Madrid, mais plus rare dans nos contrées, la piscine sur le toit est un réel atout. À Bruxelles, le Jam Hotel peut ainsi s’enorgueillir d’un rooftop unique, imaginé par l’architecte Lionel Jadot, qui outre la vue incroyable sur la ville, est doté d’une piscine de relaxation et d’un sundeck. Ouverte de 7 h à minuit, elle ravit les nageurs matinaux comme les oiseaux de nuit. L’été dernier, c’était « The place to be » pour les afterworks originaux. …et celui des collaborateurs ! Exploiter son toit plat peut aussi être un outil efficace pour augmenter la satisfaction de ses collaborateurs. Au sein de ses propres bureaux, BECI a décidé d’investir pour transformer son toit plat en terrasse. Francis De Molder, responsable logistique : « À l’occasion de travaux de rénovation indispensables, nous avons décidé d’en profiter pour transformer notre toit plat en terrasse pour notre personnel. Tables de pique-nique, transats, bacs à fleurs, carrés potagers… tout a été fait pour que, dès les premiers rayons du soleil, nos collaborateurs puissent y prendre une pause agréable. Bien sûr, cela représente un investissement, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle. Lorsque l’on travaille toute la journée au cœur de Bruxelles, pouvoir se poser un peu à l’extérieur est sans aucun doute un plus. Le feedback des collègues est très positif : la preuve, certains d’entre eux profitent déjà de la terrasse malgré les températures hivernales ! » Les Caves de Cureghem abritent la production du Champignon de Bruxelles. Le bien-être au travail étant de plus en plus au cœur des préoccupations, ce type d’initiative se multiplie. Ainsi, une BECI - Bruxelles métropole - février 2017 23 © Le Champignon de Bruxelles © MIM
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TOPIC L’avis de l’expert « La réflexion de citydev.brussels en matière d’optimisation des espaces ne date pas d’hier », commente Benjamin Cadranel, Administrateur général de CityDev. « L’une de nos premières actions a été de proposer des réductions de loyer aux entreprises mettant à disposition de tiers des espaces dédicacés à des services tels que salles de sport, restaurants ou crèches. » Certains sites de CityDev accueillent également des réalisations remarquables, comme la toiture de Caméléon avec sa prairie pour trois moutons et ses ruches. Chez RTL, c’est en sous-sol qu’a été aménagée une salle de sport. cafétéria pour le personnel de l’Université Saint-Louis a été aménagée sur le toit, offrant une vue imprenable sur le parc Botanique. Auparavant, la cantine, située au sous-sol, était très sombre. Des travaux d’agrandissement s’avérant nécessaires, l’occasion s’est présentée de repenser le lieu. De grandes tables invitant à la rencontre et à la convivialité ont été installées au milieu des bacs à fleurs. On y mange, bien sûr, mais nombreux sont aussi les employés à s’y retrouver pour des réunions informelles lorsque le temps s’y prête. Christophe Barzal (RTL). « Plus fondamentalement, la réflexion globale en matière de densité et de mixité fonctionnelle nous conduit à développer des projets permettant d’exploiter les espaces au-dessus des parcs PME », poursuit-il. Pour le projet NovaCity, par exemple, 23.000m² de jardins seront installés sur les toitures des ateliers. « Enfin, dans une logique de respect des impératifs de biodiversité, nous entretenons les zones de recul de plusieurs de nos sites afin qu’ils soient intégrés comme tronçons de la promenade verte et participent ainsi à l’attractivité générale de notre Région. » Enfin, pour satisfaire ses collaborateurs, disposer d’un toit plat n’est pas une nécessité. D’autres espaces « perdus » peuvent devenir des hotspots ! Ainsi, RTL-TVI a transformé une partie du sous-sol de son bâtiment en salle de sport. Christopher Barzal, Press & Corporate Communication Director : « Le déménagement de nos locaux situés avenue Ariane a été l’occasion de définir ce que devait devenir notre nouveau lieu de travail. La possibilité de se dépasser au travers d’une activité sportive a très vite été identifiée comme une attente forte de la part du personnel. » Dans la conception même du bâtiment, RTL-TVI a identifié un espace pour aménager une salle de sport ainsi que les sanitaires et vestiaires. L’espace devait être suffisamment grand pour accueillir un grand nombre de collaborateurs, du matériel d’entraînement ainsi que la tenue de cours collectifs. Au final, la superficie s’élève à 200 m². La salle de sport est accessible toute la journée ainsi qu’en soirée. Pour Christopher Barzal, le feedback est à la hauteur de la motivation et de l’investissement qui ont présidé la création de cet espace. « Ce projet a fédéré les énergies du personnel et lui a permis d’apprécier le déménagement comme un vrai plus, alors que traditionnellement, ce processus est plutôt source d’inquiétudes. En outre, cet espace contribue à renforcer la motivation et les liens entre collaborateurs. » ● NEW USE NEW MOVE NEW MOVE NEW USE Prospective 2030. New forms of mobility generate new urban uses, new urban uses generate new forms of mobility FORUM 10 & 11.05.2017 BOZAR BOZAR Center for Fine Arts Brussels 10.05.2017 – 19 :00 Lecture by JAN GHEL 11.05.2017 – 19 :00 – 18 :00 FORUM – 7 workshops - 20 speakers Informations: http://urbanistes.be/fup/ Organization With support Ed. responsable : Paul Vermeylen, Architects’House rue Ernest Allard 21 à 1000 Bruxelles Partners © R.A. © Reporters TOPIC Permis d’urbanisme : des changements en vue IMMOBILIER & URBANISME A priori, cette matière technique paraît rebutante mais ses enjeux sont immenses : des centaines de millions d’euros, la capacité de mener à bien des projets dans des délais raisonnables, des outils urbanistiques adaptés, des démarches simplifiées... Mais la réforme annoncée va-t-elle le permettre ? Vincent Delannoy D ans sa déclaration gouvernementale, l’exécutif bruxellois prévoit de simplifier le Code bruxellois d’aménagement du territoire (le « Cobat ») qui sert de cadre de référence en la matière. Et également de « rationaliser » les acteurs publics en charge du développement territorial. Le projet, en deuxième lecture au moment de boucler ce numéro, doit être validé prochainement par le gouvernement régional. La volonté politique qui sous-tend la réforme du Cobat est de permettre à la Région, lorsqu’elle est maître du foncier, d’avancer de manière plus rapide pour répondre au boom démographique. Et aussi de réduire les retards chroniques des grands projets immobiliers, freinés par la complexité des procédures urbanistiques et environnementales actuelles. Sans oublier que des délais de mise en œuvre trop longs signifient des manques à gagner énormes en termes de rentrées fiscales non perçues. Le raccourcissement des procédures est donc l’un des éléments fondamentaux de cette réforme. Des délais restent bien entendu de rigueur mais, curieusement, si l’administration ne s’est pas prononcée dans ces délais, la réponse est réputée… négative ! Pour les finances publiques, les retards signifient des manques à gagner en termes d’impôt sur les personnes physiques et additionnels, de précompte immobilier et additionnels, de taxes sur le bureau et le commerce. Sans compter les millions que représentent les charges d’urbanisme. Une simulation réalisée par BECI évalue à 72 millions d’euros le manque à gagner pour les finances communales et régionales pour un « retard » de 10 ans dans la réalisation d’un projet de 250.000 m2 , correspondant à un quartier de 1.250 logements, 75.000 m2 de bureaux et 25.000 m2 de commerces. Rationaliser les procédures, c’est aussi réduire le coût des projets et alléger la facture pour le client final : l’occupant bruxellois. En deux mots, que propose la réforme ? Une réorganisation des permis sur base de trois types d’autorisations : permis d’urbanisme (PU), permis de lotir (PL) et permis de gestion (PG). La procédure d’instruction des demandes est réorganisée en quatre phases : 1. Dépôt de la demande et vérification de sa complétude, 2. Consultation du public et des administrations et instances compétentes, 3. Modification éventuelle de la demande, 4. Délivrance du permis. Des écueils à éviter Parmi les écueils à éviter, BECI pointe notamment la sécurité juridique. À ce titre, la hiérarchie des plans et programmes n’est pas suffisamment balisée. Ainsi, il faudrait pouvoir déterminer le moment où le schéma directeur a une valeur indicative ou réglementaire. Le travail du fonctionnaire délégué est également interrogé : actuellement, celui-ci est submergé de demandes et les délais ne sont plus respectés. L’indépendance du fonctionnaire délégué dans l’exercice de sa mission doit aussi être garantie. Quant au permis d’urbanisme, BECI insiste sur la révision de sa procédure pour permettre au porteur de projet d’obtenir plus rapidement, durant la première phase, des garanties quant à la recevabilité de la demande. Plus tôt a lieu le débat public, plus les modifications sont simples à envisager et moins coûteuses à réaliser. Le certificat d’urbanisme, quant à lui, disparaîtra. La Direction de l’urbanisme sera renforcée en personnel, dans l’optique d’assurer un traitement plus rapide des dossiers. Pour les études d’incidences, des raccourcissements de délais devraient générer des gains de temps de trois à quatre mois. Les dix-neuf règlements communaux d’urbanisme seront supprimés au profit d’une réglementation régionale unique. BECI considère enfin qu’il ne faut pas prévoir de délai de rigueur sans une réorganisation efficace de l’administration. Quoi qu’il en soit, la refonte du Cobat est encore en chantier. On ne peut que lui souhaiter d’aboutir, dans le meilleur intérêt de toutes les parties concernées. ● Info : Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme/Immobilier BECI ; lna@beci.be ; 02 643 78 21. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 25 © Reporters
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Selon les estimations, le chauffage des bâtiments bruxellois représente à lui seul près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Quand le bâtiment maîtrise son énergie IMMOBILIER & URBANISME La Belgique est le 4e plus gros consommateur d’énergie par habitant de l’Union européenne. Et plus de 70 % de cette énergie est consommée par les bâtiments. L’Europe a imposé qu’en 2021, la consommation énergétique de ces bâtiments soit quasi nulle. À Bruxelles, des entreprises et organismes prennent la mesure de cette nécessité en misant sur l’efficacité énergétique. Le choix des matériaux et des sources d’énergie semble essentiel, tandis que la connectivité des installations énergétiques poursuit sa progression. Julien Ide L es bâtiments consomment indéniablement la plus grande part de l’énergie. Cette portion est en effet le cumul des consommations énergétiques du logement (39 %) et du secteur tertiaire (35 %). Le reste est partagé entre les transports (23 %) et l’industrie (3 %)1 . Depuis le 1er janvier 2015, la réglementation bruxelloise sur la performance énergétique des bâtiments impose à toutes les nouvelles constructions et rénovations lourdes de répondre au standard « basse énergie ». Les contraintes sont importantes et pas toujours évidentes à mettre en place pour les entreprises. Quatre murs et un toit... L’étape de la construction est déterminante pour la performance énergétique d’un bâtiment. Pascale Sinnaeve est co-fondatrice d’Environment and Economics for Total Quality (EETQ). Selon elle, il est essentiel que les entreprises trouvent un avantage concret à réduire leur consommation énergétique. « Nous sommes spécialisés dans les certifications environnementales et les bilans carbones. Mais surtout, nous sommes très attentifs à la maîtrise des coûts énergétiques des bâtiments. Pour investir dans la performance énergétique de ses bâtiments, une entreprise doit y trouver un intérêt. Par le biais d’une meilleure rentabilité ou d’une amélioration de son image, grâce notamment à des certifications. » Pascale Sinnaeve donne à ce propos quelques pistes concernant la phase de construction. « Nous suivons de près l’évolution de la paille comme matériau isolant. Elle offre beaucoup d’avantages : c’est un produit entièrement naturel qui peut être cultivé localement. Son empreinte carbone est donc 26 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 L’ensemble de logements « L’Espoir », à Molenbeek, a été construit selon les principes du bâtiment passif. très faible. Après compression, le produit répond à toutes les normes d’incendie. Et ses performances en matière d’isolation sont très élevées. Pendant la phase de construction, la question des ponts thermiques est essentielle. Une petite fuite dans l’isolation peut impliquer de grandes pertes énergétiques. C’est un aspect extrêmement important à gérer, surtout lorsque plusieurs corps de métiers se succèdent au cours des différentes étapes du chantier. Nous sommes également convaincus de l’efficacité économique et écologique de l’architecture bioclimatique. Le principe de cette discipline est simple et évident : il s’agit de tirer le meilleur parti des conditions climatiques et géographiques du lieu de construction. Par exemple, les déperditions de chaleur causées par le vent peuvent être réduites par l’implantation optimale de quelques arbres. Un point d’eau à proximité de la construction pourra apporter un peu de fraîcheur en été. 1. Voir Bruxelles Environnement, Rapport sur l’Etat de l’Environnement (2013) © Reporters TOPIC Ou encore, l’emplacement des vitres côté sud permet de capter de la chaleur d’origine solaire. » Les mesures des émissions de CO2 d’un bâtiment se développent de plus en plus. Antoine Geerinckx est co-fondateur de CO2logic : « Nous sommes spécialisés dans le calcul, la réduction et la compensation des émissions de CO2 et la capacité de simulation Nous constatons qu’une mise en place adaptée d’une domotique permet de réduire l’empreinte carbone Antoine Geerinckx (CO2logic). qui en ressortent sont très importantes car elles nous permettent d’avoir une vision claire de la situation, même avant la construction d’un bâtiment. Nous pouvons ainsi quantifier toute une série d’éléments afin de choisir les meilleures solutions au niveau des matériaux et des technologies énergétiques, avec une approche de ‘total cost’ qui intègre aussi les coûts directs et indirects. » …une cheminée Le chauffage est de loin le poste le plus énergivore des bâtiments. Raoul Nihart, CEO d’EDF Luminus Solutions : « Aujourd’hui encore, les chaudières à condensation au gaz naturel constituent la meilleure technologie en matière de fiabilité et de performances. Malheureusement, c’est une énergie d’origine fossile. Les pompes à chaleur sont très intéressantes d’un point de vue énergétique, mais ne sont pas toujours rentables en raison du prix élevé de l’électricité. Cette solution peut toutefois devenir très avantageuse si elle est combinée avec des panneaux photovoltaïques ou avec des unités de cogénération. Nous développons beaucoup celles-ci, notamment dans le logement collectif à Bruxelles. Elles produisent de l’électricité à partir d’un combustible, généralement du gaz naturel. Mais contrairement à une centrale électrique classique, la chaleur contenue dans les gaz d’échappement n’est pas perdue. Après récupération, celleci est utilisée pour chauffer le bâtiment ou l’eau sanitaire. Grâce à cette production simultanée, le rendement d’une telle unité dépasse les 90 %, ce qui conduit à une diminution importante des émissions de CO2 . » …et une connexion Le secteur de la construction n’échappe pas à la connectivité. Selon Raoul Nihart, cette technologie est incontournable. « Nous travaillons sur deux niveaux. Premièrement, nous proposons aux clients qui le souhaitent des solutions de monitoring énergétique. Grâce à des capteurs et des compteurs numériques, nous pouvons visualiser en continu le fonctionnement et la consommation des installations électriques, de chauffage et même d’éclairage. Le client peut ainsi visualiser sa consommation sur une plateforme en ligne. Cela permet de sensibiliser l’utilisateur et donc de réduire ses consommations spontanément. Ce système offre également la possibilité de détecter certains dysfonctionnements des installations. » . Les étapes de calcul « Deuxièmement, il est possible de mettre en place un système de régulation et de pilotage du bâtiment. Les installations ainsi équipées sont programmables selon des paramètres de régulation optimisés et pilotables à distance avec une grande précision. Soit par nous, soit directement par le client sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Le client choisit les installations qu’il veut connecter, du chauffage à la climatisation en passant par la ventilation et l’éclairage. Dans le domaine résidentiel, nous avons également lancé une solution de thermostats intelligents. Par ailleurs, nos détecteurs de luminosité permettent d’adapter instantanément l’éclairage artificiel en fonction de la luminosité naturelle. Bien sûr, toutes ces innovations technologiques ne sont pas autosuffisantes. Il est nécessaire de sensibiliser et conscientiser les utilisateurs d’un bâtiment lorsqu’il est équipé de telles technologies. En effet, même un système de chauffage ou de ventilation performant perd rapidement de son efficacité si le comportement des usagers est inadapté. Et s’il y a un ressenti d’inconfort, celui-ci doit être objectivé. Les actions doivent être entreprises au niveau de la régulation plutôt que sur le thermostat d’ambiance ou sur le radiateur. Même si cela paraît évident, il faut rappeler fréquemment aux utilisateurs les règles de base qui permettent de ne pas gaspiller l’énergie. » Nous sommes convaincus de l’efficacité économique et écologique de l’architecture bioclimatique Pascale Sinnaeve (Environment and Economics for Total Quality, EETQ). Pascale Sinnaeve tempère ce point de vue : « La connectivité est certainement une très bonne chose. Par contre, les besoins doivent être évalués en fonction du type d’entreprise et de ses prévisions. Le rapport coût/énergie n’est pas forcément garanti par le recours aux nouvelles technologies. Par exemple, cela risque de coûter très cher pour une petite entreprise installée dans un vieux bâtiment. Sans compter qu’elle ne sait peut-être pas ce qu’elle sera dans dix ans. La réflexion se fait en général trop vite. Elle doit se faire en amont et de manière indépendante. L’entreprise doit aussi se demander si elle veut aller au-delà de la réglementation. Il me semble essentiel de commencer par identifier et localiser les besoins les plus importants. » ● BECI - Bruxelles métropole - février 2017 27 © R.A. © R.A.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Modalizy : le sésame de la mobilité intelligente Déjà remarqué pour son offre multi-énergie (incluant de l’électricité 100 % verte) et, plus récemment, par le rachat du spécialiste belge des bornes électriques Blue Corner, le groupe Octa+ poursuit sa diversification en s’engageant dans la voie très prometteuse de la mobilité intelligente avec la carte Modalizy Pass. Johan Debière S i vous circulez à Bruxelles ou si vous vous rendez chaque jour dans n’importe quelle grande ville belge, vous savez combien il y est désormais difficile de circuler en voiture. Bien sûr, des solutions existent pour celles et ceux qui décideraient de laisser leur voiture au profit des transports en commun, ou pour utiliser une autre alternative comme celles proposées sur le territoire de Bruxelles-Capitale : le réseau Villo, les voitures partagées Zencar (électriques) et Zipcar, les taxis... Restent les problèmes liés au paiement de ces moyens de transport, et surtout celui de la gestion des innombrables souches et tickets que le voyageur multimodal est alors amené à gérer, du moins s’il veut faire rentrer toutes ces dépenses dans sa comptabilité. « Nous encourageons l’utilisateur à ne pas recourir à sa voiture mais à faire les choix les plus pertinents en fonction de ses besoins. Ceci étant facilité par une app particulièrement performante, avec géolocalisation de l’utilisateur et de tous les points de service des partenaires lui permettant de choisir la solution qui correspond le mieux à ses critères (vitesse, coût...) », indique Alain Allyn, Business Development Manager chez Modalizy. Au bout du mois, l’utilisateur reçoit une facture qui reprend toutes les dépenses exposées, avec la possibilité de récupérer la TVA pour autant que ces frais soient liés à un opérateur qui a passé un accord avec Modalizy. Un grand nombre d’opérateurs alternatifs La start-up d’Octa+ compte à ce jour des partenaires comme De Lijn, TEC, BlueCorner, Interparking, BePark, eCab, V-Tax, Antwerp-Tax, ZenCar... La carte peut en outre être utilisée pour payer le parking en voirie. Des facilités auxquelles l’utilisateur aura accès pour un prix de 8 euros par mois, en plus des frais de transport. Un montant bien vite récupéré, même si l’on tient compte d’une TVA à 6 % comme c’est le cas pour les courses en taxis ou pour la location de voitures partagées. En réalité, la solution proposée par la start-up repose sur une carte de crédit Mastercard que l’on peut utiliser en post-paiement. La Modalizy Pass Mastercard évite ainsi à l’utilisateur d’être confronté à la problématique enquiquinante des cartes prépayées, avec des recharges auxquelles on doit régulièrement penser. En y ajoutant Modalizy Refill, l’utilisateur peut en outre se ravitailler en carburant dans les 1.700 stations Octa+, Q8, Texaco, Lukoil, Avia, DCB et Power, ou encore recharger les batteries de son véhicule électrique sur le vaste réseau de bornes 28 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 publiques. En plus de simplifier la vie de l’utilisateur, Modalizy offre également des avantages indéniables en termes de gestion des frais. Grâce à la plateforme sécurisée MyModalizy, le responsable pourra gérer les cartes de ses collaborateurs et suivre l’évolution des dépenses mobilité. Anticiper la fin des carburants fossiles Plus globalement, le CEO d’Octa+ Étienne Rigo voit également dans cette innovation une bonne manière de profiler son groupe face à la fin inéluctable des carburants fossiles : « Lorsque nous avons décidé de lancer Modalizy, nous ne pensions pas pouvoir développer un deal tel que celui que nous avons développé avec Blue Corner. Ceci dit, les deux projets rentrent quelque part dans une même vision d’entreprise. Cette vision, nous l’avions d’ailleurs déjà il y a sept ou huit ans, lorsque nous avons décidé de nous lancer dans la distribution d’électricité verte. De manière générale, tout cela nous permet de nous distancier de tout ce qui est carburants fossiles dans lesquels nous sommes actifs depuis des décennies. » Reste aujourd’hui au fédéral et aux régions à s’accorder pour enfin faire émerger sur le plan fiscal le fameux concept de budget mobilité que les entreprises réclament à cor et à cri depuis longtemps. Mais là, c’est une autre histoire. ● Info : www.modalizy.be © R.A. Pour que vos collaborateurs disent aussi « I love my job! » Comment renverser les pyramides – ou comment tirer les leçons managériales d’une conversation avec un serveur de café qui aime son job. N oah tient le coffee shop dans le lobby du Four Seasons à Las Vegas. Toujours souriant, il met toute son énergie, sa joie, son charme à servir les clients, et surtout à leur faire passer un bon moment. L’histoire est racontée par Simon Sinek (auteur de plusieurs best-sellers dans le domaine du leadership), qui s’était arrêté chez Noah pour boire un café. Comme il était fasciné par la sympathie, l’entrain et l’humour de ce serveur qui faisait bien plus que de servir du café, il lui demanda s’il aimait son boulot. La réponse fusa : « I love my job! ». Le dialogue se poursuivit : - Que fait le Four Seasons pour que tu aimes tant ton job ? - Tout au long de la journée, tous les managers qui passent me demandent si tout va bien, si j’ai tout ce qu’il faut. Pas uniquement mon boss, chaque manager de l’hôtel. Je me sens vraiment soutenu et en plus je peux être pleinement moi-même. La conversation continue entre Simon et Noah qui lui dit : - Avant le Four Seasons, j’ai travaillé au Caesar’s Palace. Au Caesar’s, les managers nous surveillaient et nous contrôlaient tout au long de la journée pour vérifier si nous agissions comme ils le voulaient. Dès que quelque chose ne leur convenait pas, une avalanche de reproches nous tombait dessus. Lorsque je travaillais dans cet hôtel, ma seule préoccupation était de ne pas me faire remarquer pour éviter les ennuis. J’attendais la fin de la journée et mon chèque en fin de mois. La même personne fait d’un côté un travail extraordinaire et de l’autre le strict minimum. Des deux côtés le job est le même, seule l’attitude du management change. D’un côté il adore son job et donne aux clients un service exceptionnel, de l’autre il s’ennuie et n’attend qu’une chose, c’est de pouvoir rentrer chez lui. D’un côté la bonne humeur et le bonheur de servir le client ; de l’autre, l’atmosphère est tendue et tout le monde est stressé. Les managers du Caesar’s Palace sont conscients que la qualité du service dans leur établissement laisse à désirer. Leur conclusion est que le personnel fait mal son travail : ce sont des fainéants et des incompétents. La solution qui leur vient à l’esprit est donc d’augmenter la pression et les contrôles. Noah nous a expliqué les résultats de cette stratégie… La pyramide inversée Au Four Seasons, qui est réputé pour la qualité de son service, ils ont inversé la pyramide. Ce ne sont plus les salariés qui sont au service de leurs patrons, ce sont les patrons qui se mettent au service de leurs salariés pour que ceux-ci puissent, à leur tour, servir au mieux les clients. Le résultat est manifeste. Si vous voulez que votre entreprise soit performante, mettez-vous au service de ceux qui travaillent pour vous, pour qu’eux se mettent à leur tour au service de leurs équipes. Pour qu’au final, le client reçoive le service que vous rêvez de lui donner et que tous vos collaborateurs puissent dire comme Noah : « I love my job! ». Le meilleur des mondes existe : un monde qui allie le bienêtre de tous les collaborateurs et la performance de l’entreprise. Pourquoi s’en priver ? Alors vous aussi, inversez la pyramide ! Pour en savoir plus : On peut retrouver l’interview de Simon Sinek par Tom Bilyeu (Inside Quest) sur YouTube (en anglais, 60 minutes ; rechercher « How to get people to follow you »). ● Conférence « Demain l’entreprise » Pour découvrir comment faire de votre entreprise un lieu de bien-être et de performance, inscrivez-vous gratuitement au petit-déjeuner-conférence « Demain l’entreprise », offert par BECI le mardi 21 février dès 7h30. Retrouvez tous les détails de cet événement sur www.beci.be/activites/events/. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 29 © Thinkstock
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ENTREPRENDRE STARTER Oasis Urbaine : des potagers dans la ville Sensibilisée au développement durable, Inès Guiza a pour projet de créer au sein de la ville des potagers urbains afin de favoriser les circuits courts. Un projet qui s’inscrit dans une tendance de fond et dans la volonté des politiques de faire de Bruxelles une ville encore plus verte. Guy Van den Noortgate É tudiante en architecture à l’UCL, Inès Guiza s’est très tôt intéressée à la problématique du développement durable, notamment via Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie. Née à Bruxelles, elle connaît bien sa ville et a eu l’idée d’y développer des potagers dans des espaces verts disponibles. Ainsi est né son projet, naturellement baptisé Oasis Urbaine - même si, à terme, elle envisage peut-être de changer de nom. À l’instar de toutes les villes, Bruxelles était jadis entourée de maraîchers qui l’alimentaient. Et même, à une époque pas si lointaine, il y avait dans nombre de ses communes des productions locales. Aujourd’hui, avec l’urbanisation, elles ont disparu mais il y a encore énormément d’espaces verts. Et ce sont ces derniers qu’Inès Guiza veut valoriser. « Cela varie de commune à commune, certaines en ont peu comme Saint-Josse ou Saint-Gilles, mais d’autres comme Uccle, où je réside, en ont davantage. Toutefois, le problème que l’on rencontre à Bruxelles comme dans de nombreuses villes au passé industriel est la pollution des sols. Dans nombre de cas, il faudra d’abord les dépolluer, notamment grâce à la phytoremédiation. » Oasis Urbaine entend dans un premier temps se tourner vers les entreprises. « L’objectif est d’identifier les sociétés qui sont implantées à Bruxelles et qui ont des espaces verts que l’on pourrait en tout ou en partie utiliser comme potagers », explique-t-elle. « Ces projets pourraient s’inscrire dans la démarche RSE de ces sociétés et auraient un impact bénéfique pour leur personnel ainsi que leurs partenaires. Cela contribuerait indéniablement à leur donner une image positive. En ce qui nous concerne, il est plus simple de nous lancer d’abord dans des ‘grands’ projets avec une superficie importante que de multiplier des ‘petits’ projets avec des surfaces plus petites. » Si Oasis Urbaine ne néglige pas le potentiel des toitures, elle souhaite d’abord se concentrer sur les terrains existants et disponibles. L’objectif étant d’évaluer ce qu’il est possible de faire dans chacune des 19 communes qui composent la Région bruxelloise. Reconnecter le citadin à la nature Dans un second temps, elle compte s’adresser aux particuliers. À l’instar de l’association Apis Bruoc Sella qui installe des ruches et prend en charge leur gestion, Oasis Urbaine exploiterait les potagers sur les terrains mis à disposition par les particuliers. Ces derniers recevraient en contrepartie une part des récoltes – bref, ils ne devraient s’occuper de rien. Oasis Urbaine privilégie la 30 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Inès Guiza permaculture, qui est grosso modo une méthode de culture qui s’inspire de l’écologie naturelle. Fondée dans les dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, elle a pour objectif de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution. Elle correspond parfaitement à la philosophie d’Inès Guiza qui souhaite que les habitants des villes développent un nouveau rapport avec leur environnement urbain. « Il faut dépasser la séparation entre ville et campagne », ajoute-t-elle. Encore étudiante (elle effectue actuellement un Erasmus à Gand), Inès Guiza a mis pour le moment son projet en stand-by. Histoire de le laisser mûrir et d’arriver d’ici quelques mois avec un projet abouti de plus en plus imprégnée par le développement durable. ● Info : ins.guiza@gmail.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © R.A. ENTREPRISES en TRANSMISSION > Investisseurs Le Hub Transmission recherche des sociétés actives… Secteur d'activité recherché Chiffre d'affaires recherché (en M€) Distributeur de matériel médical Conseil engineering Recrutement et Interim management De 5 à 15 De 7 à 15 De 10 à 20 Localisation Bruxelles / Belgique Bruxelles / Belgique Bruxelles, Wallonie Pour qui ? Investisseur privé Groupe Benelux Groupe Benelux Le Hub Transmission recherche des investisseurs pour des projets… Projet Fonds recherchés (en M€) Plateforme de données génétiques Projet Hôtelier « Antao on the Rocks » au Cap Vert Système de paiement par téléphone portable - iCatcher 0,5 -1 3,5 0,8 Profil d’investisseur recherché Investisseurs privés / Entreprises Investisseurs privés / Entreprises Investisseurs privés / Entreprises > Cédants Le Hub Transmission connaît des sociétés à reprendre… Secteur d'activité des entreprises Informatique Fabrication de machines et équipement de bureau Quincaillerie industrielle Import-Export dans l’alimentation spécialisée Communication Information et formation professionnelles Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Entre 2 et 4 millions Entre 2 et 4 millions Entre 1 et 2 millions Entre 2 et 4 millions Moins d’un million Entre 4 et 5 millions Nombre d'employés De 31 à 50 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 31 à 50 Raison de la cession Opération financière Départ en pension Départ en pension Départ en pension Départ à l’étranger Opération financière Si vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans les secteurs susmentionnés, veuillez prendre contact avec le Hub Transmission : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission eth@beci.be • +32 2 643 78 36
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COMMUNITY NEWS DANS NOTRE NEWSLETTER DE DÉCEMBRE ManpowerGroup lance deux nouvelles marques en Belgique ManpowerGroup élargit son offre de services en ressources humaines et annonce le lancement de deux nouvelles marques sur le marché belge : FuturSkill et Proservia. Déjà actives en France, ces deux marques sont actuellement déployées au niveau européen afin de répondre à une demande croissante des entreprises vers leurs services spécifiques. FuturSkill conçoit des solutions innovantes pour révéler le potentiel et développer les compétences des collaborateurs afin de les préparer à leur métier de demain. La dernière enquête de ManpowerGroup consacrée aux pénuries de talents a montré que 51% des entreprises belges misaient sur la formation et le développement des compétences de leurs collaborateurs pour faire face à leurs difficultés de recrutement. Ce chiffre à lui seul montre l’importance de la formation pour les employeurs aujourd’hui, alors que l’obsolescence des compétences est une menace permanente tant pour l’employabilité des travailleurs que pour la position concurrentielle des entreprises. Proservia prend en charge le support aux utilisateurs finaux de services IT. En se positionnant sur le marché du End User Support, du workplace management et des infrastructures des utilisateurs IT, ManpowerGroup élargit son offre de solutions d’externalisation et d’outsourcing pour soutenir la productivité des organisations. En effet, les besoins de support aux utilisateurs se sont fortement intensifiés en raison des nouvelles exigences de productivité dans un marché globalisé fort concurrentiel (continuité d’activité 24/7/365, compétences sur des technologies spécifiques, etc.), mais également en raison de nouveaux modes d’organisation du travail (plages horaires étendues, télétravail, exigences accrues des utilisateurs etc.). Proservia apporte des réponses spécifiques et modulaires pour permettre aux entreprises d’améliorer les performances de leurs organisations et de leurs utilisateurs IT en externalisant tout ou partie de leurs helpdesks. Info : www.futurskill.be ; www.proservia.be Tom Gastmans rejoint Isopix L’agence photo Isopix annonce l’arrivée de Tom Gastmans en tant que directeur des opérations (COO). Tom Gastmans bénéficie d’une solide expérience dans le secteur, ayant travaillé au service de BelgaImage, Reporters, Van Parys Media. 32 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 COMMUNITY NEWS Isopix, créée en 1984, offre un large portfolio d’images dans les domaines de l’éditorial et du créatif. Le contenu d’Isopix (photos et vidéos) est axé tant sur une offre locale forte et renouvelée que sur une large offre internationale qui s’enrichit quotidiennement de plus de 15.000 éléments visuels. L’agence bruxelloise distribue en Belgique les photos d’agences prestigieuses telles que Associated Press, Sipa Press, Rex Features, Camera Press, Startraks – Instar, News Syndication, Caters, Visual Press Agency, X17, Sunshine, etc. Elle dispose aussi d’une solide équipe de photographes qui produit des reportages, tant pour les médias que pour les entreprises. Grâce au renfort de Tom Gastmans, l’équipe dirigeante entend consolider sa stratégie sur quatre axes : offrir aux médias, au monde de la communication et aux entreprises un très large choix de contenus visuels de qualité ; mettre à la disposition des entreprises le savoir-faire d’une équipe de photographes professionnels ; leur offrir de nouveaux outils de communication par le biais de visites virtuelles ; enfin, proposer à des organisations, des institutions internationales ou encore des entreprises, des solutions globales qui répondent à tous leurs besoins visuels. Info : www.isopix.be Proximus lance le projet « La fibre en Belgique » Dans les années à venir, le trafic de données et les services numériques poursuivront leur croissance exponentielle, principalement sous l’impulsion des applications vidéo et de cloud et de l’internet des objets. Dans ce contexte, Proximus entend anticiper les besoins de ses clients et préparer son infrastructure pour l’avenir. C’est pourquoi elle accélérera le déploiement de la fibre optique sur son réseau fixe grâce à son plan d’investissement « La fibre en Belgique », approuvé au mois de décembre. Dans un marché très concurrentiel, Proximus est convaincue que l’expérience client exceptionnelle offerte par la fibre optique, avec des vitesses de téléchargement ultrarapides et une vitesse de réaction sans précédent, augmentera sa part de marché sur le segment résidentiel et renforcera sa position sur le segment des entreprises. Dans les mois et les années à venir, Proximus veut accélérer le déploiement de la fibre optique en Belgique en vue d’atteindre plus de 85 % des entreprises et plus de 50 % des ménages. En particulier, l’accélération de Fiber-To-The-Business doit soutenir la position de Proximus sur le segment professionnel. Avec Fiber-To-The-Business, les clients professionnels sont fin prêts pour les derniers développements numériques. La fibre optique facilite énormément la collaboration entre les employés. Tous les documents sont en effet stockés dans le cloud et ATLANTIC, un nouveau CoWorking space situé stratégiquement le long du canal/rue Dansaert, a ouvert ses portes dans un loft industriel. Convaincu de l’importance des PME innovantes pour l’économie bruxelloise, ATLANTIC CoWorking vise à répondre positivement à leurs besoins. Toute activité confondue. Outres les facilités typiques d’un CoWorking space (salle de réunions, coin détente, imprimante, wifi, café gratuit, etc.), ATLANTIC CoWorking offre la possibilité de mettre à disposition des environnements de travail flexibles adaptés à chaque activité. L’objectif d’ATLANTIC CoWorking est d’augmenter le bienêtre et la productivité de ses membres à travers la création d’un réseau d’entrepreneurs encourageant l’échange et la synergie. Économie collaborative et économie circulaire sont deux piliers de notre projet. Nous donnons une deuxième vie à 85 % du matériel utilisé, y compris les plantes. Lieu de travail, lieu de vie communautaire, ATLANTIC CoWorking a comme ambition de répondre positivement aux enjeux et aux besoins de la société et de l’économie bruxelloise de ce début du 21e siècle. ATLANTIC COWORKING 30 Quai des Charbonnages, 1080 Bruxelles www.atlanticcoworking.com contact@atlanticcoworking.com 0472-837 087 ATLANTIC accessibles immédiatement, grâce aux vitesses d’envoi et de réception ultrarapides. La fibre optique permet à tous les employés de surfer et de regarder du contenu en streaming de manière intensive et simultanée, sans latence, même s’ils utilisent des fichiers volumineux, comme c’est généralement le cas chez les architectes ou designers. De plus, la fibre optique est également une solution qui permet de mieux protéger les données. Elle favorise la croissance des entreprises sans nécessiter d’investissements supplémentaires dans l’infrastructure. Info : www.proximus.be ESP A CE MEMBRE ATLANTIC: innovation coworking on the canal COWORKING SPACE BECI - Bruxelles métropole - février 2017 33
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COMMUNITY ESP A CE MEMBRE L’environnement est notre spécialité Le client peut réserver à l’endroit de son choix, via l’application Ubeeqo ou sur le site internet, pour quelques heures ou quelques jours, un véhicule en boucle fermée (en fin de réservation, la voiture doit être redéposée sur son emplacement de départ). La tarification est en fonction de l’utilisation (à partir de 3,5 euros de l’heure, avec ou sans abonnement) et ceci 24/7. Les voitures mises à disposition sont des Volkswagen Up et des Golf, entièrement équipées (sièges chauffants, GPS...) et renouvelés régulièrement. Woluwe-Saint-Pierre n’est pas la seule commune à accueillir les voitures en carsharing d’Ubeeqo en voirie. Ce seront bientôt les rues de Schaerbeek, Evere, Etterbeek, Auderghem, Woluwe-Saint-Lambert et Ixelles qui accueilleront près de 100 voitures Ubeeqo. ESHER est un bureau d’étude qui, depuis 1990, répond aux besoins de sa clientèle, privée et publique, dans le secteur de l’environnement. Nous sommes spécialisés dans la réalisation d’études de pollution de sol et de qualité des eaux, le suivi des formalités administratives, les demandes de permis d’environnement, les études d’incidences, les études Natura 2000, l’implantation de systèmes de gestion (ISO 14000,…) et la gestion de l’énergie. Une équipe de spécialistes est à votre disposition en Wallonie, à Bruxelles et en Flandres pour toutes vos questions relatives à l’environnement. ESHER est titulaire des agréments requis dans les trois régions du pays. ESHER sprl 35, Rue Van Elewyck | B-1050 IXELLES +32 2 646 26 76 (gen.) | +32 2 647 81 50 (fax) www.esher.be Ubeeqo se déploie à Woluwe SaintPierre Ubeeqo, filiale du Groupe Europcar, qui propose une offre de carsharing à Bruxelles, étend son réseau. Initialement situées dans les parkings bruxellois, les voitures en carsharing d’Ubeeqo se déploient sur la commune de Woluwe-Saint-Pierre avec 5 stations : avenue des Prisonniers Politiques (à hauteur du n° 6), avenue Pierre Vander Biest (n° 45), rue au Bois (n° 501), rue David van Bever (n° 8) et avenue de Tervuren (n° 249) Info : www.ubeeqo.com Monizze vainqueur aux HR Excellence Awards ! Monizze, pionnier des Fintechs belges, s’est vu décerner un HR Excellence Award dans la catégorie Best Employee Benefits Company. Les HR Excellence Awards récompensent les prestataires de services HR qui se distinguent en termes d’innovation, de réalisations et de valeur ajoutée envers leurs clients. Le Best Employee Benefits Company Award est plus spécifiquement voué au meilleur fournisseur de produits, services et conseils relatifs aux rétributions non-financières octroyées en supplément du salaire normal : assurances, plans de pension, avantages extra-légaux, etc. PME belge, Monizze est une entreprise 100 % digitale, active dans la fintech. Elle développe et fournit des solutions électroniques qui concilient le bien-être des salariés et la performance des entreprises. Ses solutions se regroupent dans différentes catégories : le chèque-repas, l’éco-chèque et prochainement le chèque-cadeau électroniques, les cartes villes ainsi que le mobile couponing. En 2015, Monizze rejoint le Groupe Up, n° 3 mondial sur le marché des titres spéciaux de paiement. En 2016, elle a vu le volume d’émission de ses chèques repas électroniques augmenter de 60 % et son chiffre d’affaires dépasser les 80 % de croissance. Elle compte aujourd’hui plus de 13.000 clients, allant de grandes entreprises comme Colruyt, KBC, Ogone, Alken Maes et Comeos à des PME et des indépendants. Info : www.monizze.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Votre entreprise est membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible 34 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 COMMUNITY L’actualité BECI en photos Fin décembre avait lieu la traditionnelle réception de Nouvel An dans les salons de BECI. Les Zinner Circles sont des événements de networking spécifiquement destinés aux membres néerlandophones de BECI. Au mois décembre, ils ont pu découvrir les collections d’art moderne et contemporain de la Fondation Guggenheim, exposées à l’ING Art Center : Duchamp, Ernst, Pollock, Rothko, Calder et bien d’autres. © Reporters
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LES ADRESSES LA MAISON DU CYGNE Grand Place, 9 – 1000 Bruxelles HOTEL METROPOLE Place de Brouckère, 31 – 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les restaurants romantiques de Bruxelles Cupidon va encore frapper ! Même si l’amour se fête tous les jours, la Saint-Valentin reste une très bonne occasion pour se dire « je t’aime ». Une sortie, un dîner aux chandelles, une nuitée en amoureux, ces grands classiques restent des valeurs sûres. Pas encore d’idées ? Nous vous faisons découvrir les endroits les plus romantiques de Bruxelles Vous cherchez à sortir le grand jeu ou juste à passer un moment tendre avec l’élu(e) de votre cœur ? Cuisine française, belge, asiatique ? Végétarien ou carnivore ? Demandez le menu... Quartier historique La Grand-Place de Bruxelles reste un endroit magique pour célébrer la Saint-Valentin. Son atmosphère et sa diversité architecturale (baroque, gothique) font d’elle la plus belle place du monde ! La Maison du Cygne fait partie de ces façades qui font la renommée de Bruxelles. À l’intérieur, dans une ambiance chic et sobre, son restaurant gastronomique séduira les amoureux de cuisine belge. À deux pas de là, l’Hôtel Métropole est le seul établissement du 19e STROFILIA Rue du Marché aux Porcs, 11-13 – 1000 Bruxelles THON HOTEL BRISTOL STEPHANIE Avenue Louise, 93 – 1000 Bruxelles LA PORTE DES INDES Avenue Louise, 455 – 1000 Ixelles PARK INN BY RADISSON Place Marcel Broodthaers, 3 – 1060 Saint-Gilles BRIGHTON RESTAURANT Rue du commerce, 9 – 1000 Bruxelles LE VIEUX PANNENHUIS Rue Leopold I 317 – 1090 Jette LE JULES D’EMILIE Avenue du Bois de la Cambre 25 1170 Watermael-Boisfort à vous ! La Porte des Indes vous propose un dîner romantique dans un cadre qui pousse à l’évasion. À deux pas là, dans le célèbre et historique quartier des Marolles, le Stekerlapatte cache derrière ses airs de bistrot coquet un véritable repaire d’artistes. À la carte, de la cuisine typiquement belge et une surprise si vous dites que vous venez de la part de Brussels Life. Un peu plus loin, près de la gare du Midi, c’est une « love box » que les amoureux recevront au Park Inn by Radisson. siècle encore en activité à Bruxelles. Le lieu a toutefois su s’adapter à son temps et offre aujourd’hui tout le confort moderne. Pour la Saint-Valentin, une surprise attend les amoureux. Cette année, le 14 février tombe un dimanche. Si, ce jour-là, vous avez prévu de cocooner en amoureux, rien ne vous empêche de surprendre votre moitié en l’invitant au restaurant le samedi soir ! Dans le quartier Dansaert, Strofilia vous fera voyager en Grèce et apprécier les meilleurs vins helléniques. Quartier Louise Saint-Valentin rime aussi avec soins ! Sur la branchée avenue Louise, le luxueux Thon Hotel Bristol Stéphanie et, non loin de là, The Hotel vous proposent un moment de relaxation dans leur centre bien-être avant un repas en amoureux et une nuit romantique dans une chambre spacieuse et moderne. « Fais-moi voyager ! » : Votre douce et tendre vous demande de la surprendre le temps d’un week-end ? Si vous ne pouvez pas vous rendre à l’autre bout du monde, laissez l’autre bout du monde venir 36 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Quartier européen Le repas est bien évidemment primordial pour réussir sa Saint-Valentin ! L’ambiance l’est tout autant ! Le Brighton Restaurant vous propose de profiter d’un concert piano Jazz « Paris Stride Piano » tout en dégustant un menu concocté par le chef de l’hôtel. Ailleurs à Bruxelles Et si vous optiez pour un dîner à la chaleur du feu de bois ? Le Vieux Pannenhuis (qui vient d’ailleurs d’être entièrement rénové) vous propose une cuisine inventive dans un cadre romantique. Une adresse pour les amoureux de viande. Et enfin, après une promenade main dans la main dans la forêt de Soignes, Le Jules d’Émilie, à Watermael-Boistfort, vous transportera dans la maison de campagne de vos parents ! L’ambiance est cosy (20 couverts) et la carte, plutôt française, inventive. L’occasion aussi de demander aux patrons l’origine du nom de leur restaurant ! BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 09.02 | 12.02 FLAGEY PIANO DAYS Quatre jours de festival pour écouter le piano sous toutes ses formes. Les grands noms du monde du clavier (dont Lukáš Vondráček, grand gagnant du Concours Reine Elisabeth 2016) seront au rendez-vous. Entre les concerts, découvrez films, expositions et ateliers pour enfants. Flagey | de 0 à 41 € pass 4 jours à 120 € www.flagey.be 16.02 | 20.02 AFFORDABLE ART FAIR Le site de Tour et Taxi accueille la 9e édition bruxelloise de cette foire de l’art accessible dont les prix varient entre 60 et 6000 €. Tour et Taxi | 11 € en prévente, 13 € sur place affordableartfair.com/fairs/brussels 16.02 | 26.02 BATIBOUW Le plus grand et plus important salon de la construction, de la rénovation et de l’aménagement intérieur du pays. Près de 1000 exposants présenteront leurs produits les plus innovants dans tous les palais de Brussels Expo Brussels Expo| 10.50€| www.batibouw.be EN SOIRÉE 25.01 | 25.02 DU JEUDI AU SAMEDI DJANGOFOLLLIES FESTIVAL DE JAZZ Devenu le rendez-vous incontournable du début d’année, le festival de jazz Djangofolllies se déroulera dans près de 30 endroits différents. Région Bruxelloise | www.brosella.be 24.02 | 05.03 ANIMA FESTIVAL Une vraie vitrine du film d’animation et du dessin animé avec près de 300 films du monde entier. FLAGEY | 8€ | www.animafestival.be 05.02 | 05.03 LOVE BUGS AND POWER FLOWER Exposition consacrée aux Coccinelles VW et à leurs cousines proches ou éloignées ! Autoworld | 11 € | www.atomium.be 10.02 | 12.02 SALON DU CHOCOLAT Découvrez des dizaines de chocolatiers belges et internationaux pour un moment de plaisir gourmand. Tour & Taxi | brussels.salon-du-chocolat.com J-AU 14.04 TOUS LES VENDREDIS DE 19 À 22H DISCO SUR GLACE DANSE Soirée à thème sur la glace pour patiner au son des meilleurs tubes des années ’80 et ’90. Pour être le roi ou la reine de la soirée, venez déguisés ! Patinoire Poseidon | 8-9 € max avec loc. patins www.skate-poseidon.be 16.02 CONCERT N°2 UN PIANO-DJINN AU PAYS DU OUD CLASSIQUE Rencontre entre un musicien de la culture occidentale et un joueur d’oud issu de la tradition arabe. Ils réalisent que leurs références musicales sont communes. Théâtre des Martyrs | 16€ ou 19€ theatre-martyrs.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Théâtre des Martyrs Le Théâtre des Martyrs s’ouvre cette année à une écriture plus contemporaine. On pourra également y écouter des soirées musicales inattendues. Le Théâtre des Martyrs Place des Martyrs, 22 1000 Bruxelles theatre-martyrs.be Placé aujourd’hui sous la direction artistique de Philippe Sireuil, le Théâtre des Martyrs se définit comme un théâtre mais pluriel, une scène et des artistes. Il comporte deux salles de spectacle : la grande salle dite « à l’italienne », de 366 places, et la petite salle destinée à des projets plus intimistes. De l’ambition pour 2017 Outre l’envie de donner place aux metteurs en scène confirmés et aux jeunes plumes de ce début de 21e siècle, Philippe Sireuil souhaite ouvrir son théâtre à la musique. Trois soirées musicales en rapport avec des spectacles de la saison ont été confiées au compositeur et pianiste Jean-Philippe Collard-Neven. Il propose une relecture inattendue des œuvres de Lully. On entendra du jazz, de la musique baroque, ou encore un joueur d’oud et un quatuor vocal qui interpréteront des chants de peuples en révolte entre musique orientale et occidentale (voir « À Voir, à faire »). Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - février 2017 37
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BRUSSELSLIFE Philippe Vandermaelen, Mercator molenbeekois LE BRUXELLOIS DU MOIS Dès 1825, ce géographe passionné édite le premier « Atlas Universel » à échelle identique. Un livre retrace le destin incroyable de cette célébrité molenbeekoise du 19e siècle. Si nous utilisons aujourd’hui quotidiennement Google Maps, une des applications qui nous permet de nous retrouver dans le monde entier, un Bruxellois avait ouvert la voie sur papier, dès le milieu du 19e siècle. le premier à représenter la Terre à une échelle uniforme et exceptionnellement grande. LE SAVIEZ-VOUS ? La gare du Midi doit son nom à la destination de ses premiers trains. Le saviez-vous? Au 19e siècle, cette gare située dans le sud-est du centreville de Bruxelles, emmenait les voyageurs en train de nuit dans le midi de la France. Elle accueille aujourd’hui Eurostar et Thalys et est devenue depuis la plus grande gare de voyageurs de Belgique. Si elle avait ouvert ses portes aujourd’hui, elle aurait pu s’appeler Gare de Londres ou de Paris. Cette fameuse gare a gardé le nom que lui ont donné les 38 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 voyageurs qui partaient en train de nuit vers le Midi de la France. Ce ne fut pas sa première appellation, ni son premier site. Originellement baptisée gare des Bogards à son inauguration, le 18 mai 1840, elle était située aux abords de la place Rouppe et accueillait les premiers trains Bruxelles-Tubize. Avec l’essor du chemin de fer, cette première gare devint rapidement insuffisante et fut reculée à sa place actuelle en 1869, date à laquelle les premiers trains partirent pour le Midi. Le bâtiment fut remplacé en 1949 puis agrandi dans le courant des années 1990 pour accueillir les trains à grande vitesse d’aujourd’hui. Victor Lepoutre Philippe Vandermaelen, un jeune et riche commerçant de Bruxelles, devint un des grands cartographes de son temps, en étant le premier à représenter la Terre à une échelle uniforme et exceptionnellement grande. Dès la naissance de la Belgique, il procura à notre pays une cartographie complète, précise et fiable, répondant aux besoins d’une économie en plein décollage industriel. Il fonda également l’établissement Vandermaelen qui centralisa la plupart des initiatives et des sujets de recherche de l’époque : la géographie, bien sûr, mais aussi la botanique, la zoologie, l’anatomie, ou encore la statistique pour n’en citer que quelques-uns. On venait alors de très loin pour visiter l’endroit. Il ne reste aujourd’hui plus rien de cet établissement qui fut détruit en 1880. Seule une rue allant du quai des Charbonnages à la place communale de Molenbeek porte le nom de l’illustre géographe. L’ensemble des collections Vandermaelen, soit plus de 4 millions de fiches, furent déménagées à la Bibliothèque Royale de Belgique (KBR). Ce n’est qu’au milieu du 20e siècle que le conservateur de la section Carte et Plans se rendit compte de l’importance de la collection, et il fallut attendre les années 1990 pour que les moyens nécessaires à son inventaire soient dégagés. Depuis, Marguerite Silvestre, historienne, actuelle conservateur de la section des Cartes & Plans de la KBR, s’est affairée à cette classification minutieuse. Elle nous présente « Philippe Vandermaelen, Mercator de la jeune Belgique. Histoire de l’Établissement géographique de Bruxelles et de son fondateur » ; une synthèse de 25 ans d’inventaire et de recherches au sein du fonds Vandermaelen. L’ouvrage relate de manière chronologique la vie du géographe visionnaire et publie des témoignages d’anciens employés du Dépôt de la Guerre, futur Institut Géographique National, l’un des premiers utilisateurs des cartes de Vandermaelen. Victor Lepoutre huile sur toile (Jean de la Hoese, 1869) : collection Janssens van der Maelen COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION AuxiPress - The Cube SA Parc Goemaere Chaussée de Wavre 1945 - 1160 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse del. : Pierre-Loic Nihoul Avempace ASBL Place du Campanile 102 - 1200 Bruxelles del. : Quentin Spilliaert Aximas SA Rue de la Presse 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Patrick Vermuyten Berg Nathalie PPE Rue de la Limite 55 - 1970 Wezembeek-Oppem del. : Nathalie Berg Bernard Cosyns Regulatory, Legal & Administration Assistance PPE Rue Alexis Willem 23 - 1160 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Bernard Cosyns Blue Cabs SA Boulevard Sylvain Dupuis 231 - 1070 Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports de voyageurs par taxis 52210 - Services auxiliaires des transports terrestres del. : Michaël Marrocco Célis Marc PPE Avenue de la Sablière 18 - 1300 Wavre del. : Marc Celis Ceran (Bruxelles) SA Rue Ravenstein 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Johan Van de Vijver Convergence Point SCRL Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Ingrid Liberatore CoRI - Coatings Research Institute ASBL Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. : Carine Lefevre Courteau Jérôme PPE Faubourg de Cambrai 49 appart A - 59300 Valenciennes - France del. : Jérôme Courteau FIPA - Foreign Investment Promotion Agency SOC Rue Montoyer 31-33 - 1000 Bruxelles del. : Mokhtar Chouari Geseco Group LTD Rue Tienne à Deux Vallées 10 - 1400 Nivelles Code Nace : 80100 - Activités de sécurité privée del. : Sylvain Vankeirsbilck Glexso BVBA Nijverheidsstraat 304 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 6202001 - Activités de conseil aux utilisateurs concernant le type et la configuration du matériel informatique et les applications logicielles 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82300 - Organisation de salons professionnels del. : David Mouvet GO2M SPRL Avenue Pierre Holoffe 21 - 1342 Limelette del. : Carine Lefevre Indra Scientific SA Square du Solbosch 26 - 1050 Buxelles Code Nace : 7022002 - Calcul des coûts et des profits des mesures proposées en matière de planification, d’organisation, de rendement, etc. 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises del. : August Keder Jabot Céline PPE Rue Kleiveld 34 - 1630 Linkebeek Code Nace : 69109 - Autres activités juridiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Céline Jabot Lejeune Olivier PPE Rue Verte 23 - 1950 Kraainem del. : Olivier Lejeune MW-CARS SPRL Rue des Palais Outre-Ponts 395 - 1020 Bruxelles Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Davut Ciblak Perez Auguste Guy PPE Rue Victor Allard 143 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac del. : Auguste Guy Perez Phrenos SPRL Avenue des Arts 43 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Nicolas Esgain Promoshake - Ebongue André PPE Avenue des Vaillants 9 - 1200 Bruxelles del. : André Ebongue Sajea Tax, Audit & Accountancy SPRL Rue Washington 34 - 1050 Bruxelles Code Nace : 66300 -Gestion de fonds 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Jean Saucez Swantegy Ta SA Avenue Chazal 186 - 1030 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 78100 - Activités des agences de placement de maind’œuvre 79110 - Activités des agences de voyage del. : Luc Préaux INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abattoir Antwerp-Tax Atenor Atlantic CoWorking Atrium Autoworld Avia BelgaImage BePark Bibliothèque Royale de Belgique BlueCorner Brighton Restaurant Brussels Expo Bruxelles Mobilité Bruxelles Urbanisme et Patrimoine Building Integrated Greenhouses BX1 Caesar’s Palace Champignon de Bruxelles (Le) Chocolero CityDev CO2logic De Lijn Delhaize Devimo Consult Eaglestone eCab Communauté Portuaire Bruxelloise DCB 22-24 28 19-21 32-34 16-18 36-38 28 32-34 28 22-24 ; 36-38 28 36-38 36-38 19-21 12 22-24 4 29 22-24 8 13-14 ; 19-21 ; 22-24 26-27 19-21 28 28 22-24 16-18 19-21 28 EDF Luminus EETQ Enterprise Europe Network Equilis Esher Europcar EY – Ernst & Young Flagey Four Seasons Greenloop Hôtel Métropole Hotel (The) ING Inter-Environnement Bruxelles Interparking Isopix Jam Hotel Jules d’Émilie (Le) Lukoil Maison du Cygne (La) Manpower Group MindShake Modalizy Monizze Musée des Instruments de Musique Oasis Urbaine Observatoire des loyers bruxellois OCDE Octa+ 26-27 26-27 8 ; 10 16-18 32-34 32-34 9 36-38 29 22-24 36-38 36-38 35 16-18 28 32-34 22-24 36-38 28 36-38 32-34 22-24 28 32-34 22-24 30 15 13-14 28 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 39 Proximus Q8 Reporters Roularta RTL-TVI Stekerlapatte Strofilia TEC Texaco Théâtre des Martyrs Thon Hotel Bristol Stéphanie Trevi Triple Living Turtle Ubeeqo UCL ULB Université Saint-Louis Van Parys Media Vieux Pannenhuis (Le) V-Tax ZenCar ZipCar Park Inn by Radisson Porte des Indes (La) Poseidon Power 36-38 36-38 36-38 28 32-34 28 32-34 4 22-24 36-38 36-38 28 28 36-38 36-38 13-14 19-21 8 32-34 15 ; 30 7 ; 16-18 22-24 32-34 36-38 28 28 28
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COMMUNITY AGENDA Efficacité Management & RH, Personal improvement 21.02.2017 Demain l’entreprise 07.03.2017 Libérer, responsabiliser, cadrer pour maximiser les performances de vos équipes 09.03.2017 Découvrez les 7 sources de récupération 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant Fiscalité et finances 16.03.2017 Actualité fiscale et optimisation fiscale de la clôture 2016 Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 23.02.2017 Maîtriser la prospection 2.0 grâce au i-Hunting 09.03.201 Réussir un entretien de vente 21.03.2017 5 actions pour atteindre vos objectifs de ventes 2017 avec Facebook Business 23.03.2017 Répondre aux hésitations et aux objections client en B2B ! 27.04.2017 Organiser un événement réussi 04.05.2017 Du helpdesk à la vente proactive 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? ICT 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 21.02.2017 Contrôle social : comment vous y préparer ? 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale 17.02.2017 Les données personnelles et la sous-traitance - que faire concrètement? 24.03.2017 Les données personnelles et mon organisation - par où commencer? 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - implémenter la «privacy by design» ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 24.02.2017 Obligations légales : le permis d’environnement démystifié Welcome Lunch 16.02.2017 Gestion des ressources – Nos entreprises championnes 21.02.2017 Demain l’entreprise 08.03.2017 Speed Business Lunch 30.03.2017 Zinner Night ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 40 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 **En néerlandais uniquement 24.03.2017 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 14.02.2017 Choisissez votre pays d’exportation 16.02.2017 Doing business with Taiwan 21.02.2017 Les règles TVA à l’international : comprendre et optimiser les différents mécanismes 07.03.2017 TVA et vente en ligne : réglementations et applications 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international 14-17.05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 10.02.2017 c’est simple et gratuit. c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage d’ en page 3. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen

2017.02 Brussel Metropool


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NETWORKING STATESIDE? USE OURS. Fly nonstop to Delta’s Worldport in Atlanta from March 2017* with easy connections to over 200 destinations in the U.S. and beyond. For further information please visit DELTA.COM *Nonstop service from Brussels to Atlanta starting from 26 March 2017. © 2017 Delta Air Lines, Inc. WOORD VOORAF Eindelijk sociale vrede? Dit is het eerste goede nieuws in 2017! De aankondiging, half januari, van een interprofessioneel akkoord brengt nieuw leven in de verhoudingen tussen werkgevers en loontrekkenden. Zoveel te beter, zelfs als dit gepaard gaat met nachtelijke onderhandelingen van de hak op de tak tussen vakbonden en werkgevers! Al negen jaar lang kon tussen beide partijen geen consensus meer worden bereikt. Het verkrijgen van deze deal heeft dus veel weg van een stunt! Natuurlijk zal er altijd een of andere criticaster rondhangen die het halfvolle glas half leeg vindt. Maar laten we eerlijk zijn: deze tekst is evenwichtig. Bij de voornaamste punten hoort de op 1,1% vastgestelde loonmarge. Dit betekent dat de gemiddelde loonkosten per onderneming met zoveel kunnen stijgen. De boodschap is belangrijk, want ze moet voor sociale vrede en een rustig klimaat zorgen. Zo wordt ook de concurrentiekracht van de Belgische ondernemingen beschermd – van essentieel belang in een open economie als de onze. We weten echter waar we vandaan komen en zullen op onze hoede blijven. Ook in andere dossiers werd vooruitgang geboekt: de brugpensioenen en de overheidstoelagen, meer welzijn in onze ondernemingen en de organisatie van het werk in een digitale samenleving. Natuurlijk moeten de vakbonden het akkoord nog goedkeuren, en de federale regering de financiële weerslag ervan valideren. Daar twijfelen wij nauwelijks aan, want de voordelen voor het sociaal overleg zullen primeren op bijkomstige vraagstukken. Er komt een akkoord over alles, of helemaal geen akkoord. Het akkoord zal ook worden nageleefd, zoals de werkgevers het al bewezen hebben in het geval van de federale tax shift. Wie durft beweren dat de ondernemingen geen banen meer creëren? Ze rekruteren constant sinds de werkgeversbijdragen zijn gedaald. Het zou volstaan dat elke onderneming een enkele persoon aanwerft om de werkloosheid te halveren! In Brussel daalt de werkloosheid voor de 48e achtereenvolgende maand. Ook de werkloosheid van jongeren bereikt nu een historisch dieptepunt, dankzij de maatregelen van de regering Di Rupo. Nu zitten we nog met de belastingen op de winsten van bedrijven: 34%, een van de hoogste in Europa. Wat schiet er over wanneer u werkgelegenheid hebt gecreëerd, in de toekomst geïnvesteerd en alle betalingen hebt verricht (uw sociale lasten, de btw – die u niet noodzakelijk kunt aftrekken – evenals alle belastingen en heffingen die onze bijzonder creatieve overheden uitvinden)? Tranen om te wenen. Nochtans is een gezonde financiële basis voor de ondernemingen van vitaal belang om in geval van een crisis over de nodige veerkracht te beschikken. Wordt dit het volgende goede nieuws in 2017? Uitkijken! Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI BECI - Brussel metropool - -februari 2017 1
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INHOUD Think Tank 4 7 Social media Vóór of tegen een ‘huisvestingstoelage’? Internationaal 8 9 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 22 – Februari 2017 Betere zakelijke ontmoetingen? Internationale handel: leeft u de btw-reglementering correct na? 10 Export Toolbox: de wereld binnen handbereik! Topic: Stedenbouwkunde en vastgoed 12 Meer verscheidenheid in de stad 13 De huisvesting van steeds talrijkere Brusselaars 15 Tabel van de huurprijzen: na Parijs nu ook in Brussel? 16 Brussel op zoek naar een nieuwe commerciële visie 19 De stedelijke uitzichten van het Kanaalplan 22 Wat begin ik met mijn plat dak? 25 Veranderingen op komst voor de stedenbouwkundige vergunning 26 Gebouwen die hun energie onder controle houden Dynamiek 28 Modalizy, sleutel van de intelligente mobiliteit 29 Waarom uw medewerkers binnenkort “I love my job!” zullen zeggen … 30 Starter: Oasis Urbaine Community 32 News 35 Het BECI nieuws in beeld 36 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 39 Toetredingsaanvragen 39 Index 40 Agenda 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Lise Nakhlé, Guy Van den Noortgate en Morgan Van Cleven. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 In maart: Sales & marketing Publireportage Isabelle Duvillier Sinds 6 jaar rekruteringsverantwoordelijke bij Chirec ‘Wat voor ons telt, zijn de waarden van de personen die we aanwerven. Als je in een ziekenhuis wilt werken, moet je uiteraard gemotiveerd zijn en de nodige expertise hebben, maar je moet ook dezelfde waarden en open geest delen.’ ‘Dankzij Actiris kunnen we in alle vertrouwen een deel van ons werk, dat extreem veel energie opslorpt, uitbesteden. Het is een win-winsituatie.’ Chirec, een ziekenhuisgroep met 5 vestigingen (waarvan 4 in Brussel), telt vandaag meer dan 3.000 personeelsleden (waarvan meer dan 2.300 in Brussel). Het HR-management centraliseert alle aanwervingen. In 2017 zal een nieuwe vestiging de deuren openen in Delta. ✓Hoe is uw eerste kennismaking met Actiris verlopen? In 2012 kwam een consultant van Select Actiris langs om hun diensten voor te stellen en ik dacht: ‘Waarom zou ik dit niet eens proberen?’. Sindsdien ondersteunt Actiris Chirec bij alle rekruteringen. Als ik de samenwerking met Actiris zou moeten omschrijven, dan zou ik zeggen “vlot” en “aangenaam”. Bovendien is Actiris ook erg ondernemend. De dienst is niet alleen gratis, maar ook doeltreffend: onze contactpersoon is gespecialiseerd in de medische sector. ✓Hoe heeft Select Actiris u geholpen bij uw aanwervingen? Dankzij Actiris kunnen we in alle vertrouwen een deel van ons werk, dat extreem veel energie opslorpt, uitbesteden. Het is een win-winsituatie. De deadlines zijn duidelijk en worden nageleefd. Omdat we tevreden waren over de voorgestelde kandidaten, hebben we onze samenwerking verder uitgebreid. CHIREC in cijfers • 3.000 • 200 42 nationaliteiten 20 80%% vrouwen Met de steun van het Europees sociaal fonds medewerkers aanwervingen per jaar ✓Wat zijn, volgens u, de kenmerken van een goede aanwerving? Een duidelijke functiebeschrijving is onmisbaar. De behoeften moeten vooraf goed geanalyseerd worden om de bal niet mis te slaan. Het is belangrijk dat er bij de aanwerving geen misverstanden opduiken. Chirec kent meer dan 90 verschillende profielen: niet alleen zorg- en paramedische beroepen, maar ook meer klassieke functies (keuken, veiligheid, financiën enz.). Vanaf de eerste dag van het rekruteringsproces werken we samen met de rechtstreekse verantwoordelijke. Select Actiris helpt ons bij het selecteren van de juiste kandidaten en houdt hierbij rekening met onze criteria. Wij zijn een onderneming die de klok rond werkt. De patiënt staat altijd centraal en dat heeft Select Actiris goed begrepen. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be
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THINK TANK Social media Welkom in kafferland Op 10 januari besliste Roularta als grootste Belgische uitgever van tijdschriften (Trends, Knack, Le Vif, Sport/Foot Magazine…) geen plaats meer te voorzien voor lezerscommentaar op zijn websites. Wellicht een moedige beslissing om een halt toe te roepen aan “de vaak venijnige en oneerbiedige gedachtewisselingen die elke constructieve dialoog onmogelijk maken.” En bovendien het journalistieke werk ondermijnen: “Wij zijn er niet als moderator van alle verbitterden. Informeren is onze taak”, schreef Roularta. De fora van de online-pers evenals alle sociale media dienen maar al te vaak als stortplaats voor allerlei vormen van frustratie en woede waarvan de auteurs meestal niet eens de verantwoordelijkheid durven dragen. Hierdoor ontstaat een bijzonder giftige en verderfelijke sfeer voor al wie die door zijn beroep of zijn functie een taak vervult die zich aan de volkswoede blootstelt: politici, bedrijfsleiders, bekende mediafiguren, mensen van de showbusiness enz. De onstuimige burgemeester van Brussel Yvan Mayeur kan hiervan meepraten. Sinds hij de beslissing nam de grote lanen in centrum Brussel verkeersvrij te maken, is hij het favoriete doelwit van kritiek en aanvallen. Hij was op 16 januari te gast op het programma ‘L’Interview’ van de Brusselse tv-zender BX1. Hij betreurde daar de persoonlijke aanvallen, ‘waar om het even wat naar het hoofd kan worden geslingerd, hoe ondraaglijk en onaanvaardbaar ook’. Hij pleitte voor ‘controle’ op de sociale media, zodat ‘de wet wordt toegepast zoals in de straat’. We geven hem geen ongelijk. Ja, maar … Tijdens hetzelfde gesprek beweerde hij dat het succes van Winterpret “op een schitterende manier de bal teruggekaatste naar de kaffers die op de sociale netwerken zijn gaan vertellen dat het stadscentrum niet toegankelijk was (…). Ofwel hebben deze mensen kwade bedoelingen, ofwel zijn het klootzakken.” Een hij rondde af met: “Mensen mogen het met ons niet eens zijn, ze mogen het debat aangaan” (gelukkig maar!). Maar beledigingen, “die kunnen niet door de beugel.” Dit alles in minder dan 2 minuten. Jawel. Ook deze uitspraken verdienen de beoordeling ‘venijnig en oneerbiedig’. Ook zij maken ‘elke constructieve dialoog onmogelijk”. De reactie liet niet lang op zich wachten: de burgemeester kreeg op dezelfde sociale media een flinke aframmeling. En hiermee vergeten we bijna het goede nieuws uit het interview: het welslagen van Winterpret, na de door de ‘lockdown’ en terreuraanslagen in Parijs vergalde editie 2015. De Stad telde dit jaar nagenoeg 2,5 miljoen bezoekers in iets meer dan een maand tijd, onder wie 35% buitenlanders. Dat is pas constructief! Em. R. 4 BECI - Brussel metropool - februari 2017
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NIET REDACTIONEEL De Luminus Energie- en Milieuprijs beloont bedrijven en burgers ENERGIE - De Luminus Energieen Milieuprijs beloont initiatieven die een opmerkelijke bijdrage leveren aan een duurzame toekomst. 3. Tot slot is het essentieel de bevoorradingszekerheid te blijven verzekeren. Dat is een absolute voorwaarde voor het goed functioneren van onze samenleving en onze economie. EDF Luminus, nummer 2 op de Belgische energiemarkt, beschouwt deze crisis echter als een unieke opportuniteit om zich te transformeren en om de klanten te begeleiden bij de energieomschakeling. De strategie van het bedrijf bestaat er dan ook in burgers, overheden en bedrijven algemene energie-efficiënte oplossingen aan te reiken die hen meer comfort bieden en die hen toelaten te besparen én hun ecologische voetafdruk te verkleinen. Deze strategie werkt: het is volstrekt mogelijk het energieverbruik (en dus ook de CO2 -uitstoot) van industriële processen, woningen en administratieve of openbare gebouwen te verminderen dankzij een betere energie-efficiëntie. 3 concrete realisaties 2016 was het warmste jaar ooit, met bij ons vooral grote overstromingen. De planeet warmt op en we merken dit dag na dag. Het is bewezen dat de CO2 -uitstoot verantwoordelijk is voor de klimaatverandering. We worden geconfronteerd met een enorme milieucrisis die de Europese Unie wil aanpakken door het energieverbruik tegen 2030 met 30% te verminderen. 3 grote uitdagingen voor België 1. Het spreekt voor zich dat iedereen - zowel burgers als bedrijven en overheden – zijn steentje kan bijdragen om de uitstoot van broeikasgassen te verminderen. Dat is al een hele uitdaging op zich. 2. Daarnaast moeten we ook de energiekost beperken om het concurrentievermogen van onze bedrijven te vrijwaren en de gezinnen betaalbare energie te kunnen blijven aanbieden. De Belgische leverancier van energieoplossingen bouwt voortaan windmolens op de parkings van bedrijven. De energie die zijn klanten verbruiken, is 100% hernieuwbaar en wordt rechtstreeks op hun site geproduceerd. Energie-efficiëntie is een universele motor voor groei : ze zorgt voor werkgelegenheid en bevordert het welzijn in de samenleving. In een kinderziekenhuis werd de oude verlichting vervangen door led-verlichting. Die ingreep biedt een nooit gezien comfort. De elektriciteitsfactuur daalde met bijna 50%, want de nieuwe lampen verbruiken een stuk minder. Hierbij wordt nog geen rekening gehouden met de besparingen op onderhoud, aangezien deze ledlampen vier keer langer meegaan dan de oude verlichting. Maar het bedrijf doet nog meer. Het installeert zonnepanelen op daken van zowel bedrijven als particuliere woningen. Het onderhoudt en vervangt verwarmingsketels in huizen om de werking ervan te optimaliseren en het verbruik te verminderen. Beter, minder en groener verbruiken EDF Luminus is met 7 centrales in Wallonië nummer 1 op het vlak van waterkracht. Het bedrijf is ook marktleider voor onshore windenergie met 131 windmolens, hetzij meer dan 300 MW in België. EDF Luminus wil de capaciteit van zijn park binnen 3 tot 4 jaar verdubbelen. Alleen al de voorbije twee jaar investeerde de onderneming in België meer dan 300 miljoen euro in energie-efficiëntiediensten en in de productie van hernieuwbare energie. Vandaag telt EDF Luminus ongeveer 1 500 werknemers waarvan meer dan de helft zich voltijds inzet voor de ontwikkeling van deze groene energie en energie-efficiëntiediensten. En dit met slechts één doel: de klanten begeleiden bij de energieomschakeling. De beste initiatieven belonen EDF Luminus wil nog verder gaan. Via zijn handelsmerk Luminus, dat reeds ongeveer 2 miljoen klanten begeleidt, besliste het bedrijf initiatieven te ondersteunen en te belonen die op lokale, regionale en nationale schaal een opmerkelijke bijdrage leveren voor een duurzame toekomst. De Luminus Energie- en Milieuprijs beloont dit jaar projecten van zowel particulieren als bedrijven of instellingen, met de bedoeling de vele positieve initiatieven in de kijker te plaatsen en een dynamiek in gang te zetten die gericht is op verandering. Schrijf u in www.eeaward.be ENVIRONMENT & ENERGY AWARDS 2017 THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een ‘huisvestingstoelage’? De verkeersoverlast behoort tot de grote hoofdbrekers, in België. Op 1 januari ondergingen het belastbaar voordeel van bedrijfswagens en de prijs van de tankkaart voor de werkgever een verhoging in functie van de CO2 normen van de voertuigen. Om dit vraagstuk op een positieve manier te behandelen, met behoud van het fiscaal voordeel, opperde de regering Michel het idee van een ‘mobiliteitsbudget’. In 2009 maakte de toenmalige Staatssecretaris Bernard Clerfayt een ander voorstel: de huisvestingstoelage. Bernard Clerfayt, burgemeester van Schaarbeek Volgens een economische regel stijgen de prijzen van woningen naarmate de panden dichter bij het stadscentrum liggen – en dus meestal ook dichter bij de arbeidsplaats. De som van de uitgaven voor de woning en de kosten voor vervoer naar de arbeidsplaats blijft ongewijzigd. De daling van de waarde van woningen is dus evenredig met de tijd die aan de verplaatsingen tussen woning en werk wordt besteed. Nu is het zo dat de beroepsovereenkomsten die treinabonnementen en bedrijfswagens terugbetalen, de kost van het vervoer fiscaal compenseren. Dit systeem, dat sinds 40 jaar in België functioneert, heeft fiscaal bijgedragen tot het vertrek van de middenstand en de hogere sociale klassen naar de rand, op zoek naar meer groen en een aangenamere omgeving. Een manier om deze stedelijke verspreiding tegen te werken, bestaat erin bij de berekening van het fiscaal voordeel rekening te houden met de hogere kosten van een woning dicht bij de arbeidsplaats, in ruil voor het afzien van een bedrijfswagen. Tegenstanders van deze formule beweren dat dit neerkomt op het geven van een som geld, waardoor een gedeelte van het extra inkomen van midden en hogere kaderleden aan de fiscus ontsnapt. Dit is in feite een ‘second best’-benadering: het probleem niet rechtstreeks aanpakken, maar daarnaast iets ontwikkelen, waarbij men veronderstelt dat het stelsel van de bedrijfswagen wordt behouden. Ondertussen hebben meerdere regeringen dit fiscaal voordeel verminderd, al behoudt België een van de meest gunstige systemen ter zake. De bedrijfswagen geldt vandaag als een voordeel in natura dat de zeer hoge belastingen op hoge inkomsten omzeilt. Oorspronkelijk was dit systeem logischerwijze bedoeld voor kaderleden die zich vaak om beroepsredenen moesten verplaatsen. Ondertussen is het beleid van de ondernemingen op dit vlak aanzienlijk uitgebreid. Vandaag gaat een bepaalde functie gepaard met een bepaalde wagen, ongeacht of de persoon die de functie bekleedt de wagen nodig heeft of niet. Met een huisvestingstoelage zouden kaderleden van de wagen kunnen afzien zonder het fiscaal voordeel te verliezen. Het systeem zit ingewikkeld in elkaar, maar gaat in de goede richting: minder wagens op het wegennet. Het is een theoretische vraag. En toch zou dit onderwerp met bepaalde risico’s gepaard kunnen gaan. Huisvesting is in Brussel een zeer gespannen vraagstuk en er is geen beterschap in zicht. Tijdens de afgelopen jaren werden aanzienlijk minder nieuwe woningen gebouwd dan het aantal nieuwe gezinnen die voortvloeien uit de demografische groei. In zulke omstandigheden zou het toekennen van een huisvestingstoelage aanzet kunnen geven tot een stijging van de huur- en koopprijzen, met een weerslag op de ganse residentiële vastgoedmarkt. Bovendien zou de toelage vooral worden uitgekeerd aan loontrekkenden die in een comfortabele sociale situatie verkeren, of althans op de arbeidsmarkt redelijk veilig zitten. Anderzijds zou een stijging van de prijzen de gezinnen zonder huisvestingstoelage extra hard treffen, daar waar die mensen nu al met haast ondraaglijke huisvestingskosten kampen. Brussel is bijzonder duur geworden en de meeste inwoners zijn echt niet rijk. Heel wat gezinnen zitten in overvolle kleine woningen en besparen op gezondheidskosten omdat ze het financieel niet meer aankunnen. Als de huurprijzen niet op een efficiënte manier onder controle worden gehouden, heerst er een groot gevaar voor de nu al kansarme bevolking. Voor de inwoners van Brussel zou een dergelijke maatregel in feite sociaal onrechtvaardig kunnen overkomen. Vanuit een strikt budgettair standpunt hangt de financiering van het Gewest gedeeltelijk af van de personenbelasting. Brussel heeft er dus alle belang bij om inwoners met hoge inkomsten aan te trekken. De vestiging van zulke vermogende mensen in de rand bestond als fenomeen al lang voor de bedrijfswagens en is te wijten aan de auto in het tijdperk van Ford. De vraag is dus aan wie we denken wanneer we een dergelijke maatregel voorstellen. In het raam van het algemeen belang kan de defiscalisering van een gedeelte van het loon de levensvatbaarheid van ons sociaal systeem in het gedrang brengen. Maar het overhevelen van het voordeel van bedrijfswagens naar de huurmarkt zou eveneens sociale gevolgen hebben. BECI - Brussel metropool - februari 2017 7 Sarah De Laet, onderzoekster in stedelijke en sociale aardrijkskunde (ULB)) © Reporters
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INTERNATIONAAL Betere zakelijke ontmoetingen? ENTERPRISE EUROPE NETWORK Stap nooit onvoorbereid naar een zakelijk gesprek, in het raam van een beurs of een economische missie. Meestal beschikt u over amper 15 à 30 minuten om de belangstelling van uw gesprekspartner te wekken en de mogelijke uitzichten van een zakelijke relatie te schatten. E en markt benaderen en uw eigen zakelijke afspraken in het buitenland regelen, is een tijdrovende en vrij dure bezigheid. Vaak bespaart u veel geld en gaat u veel efficiënter te werk door deel te nemen aan zakelijke samenkomsten, vakbeurzen of verkennende missies. Op die manier ontmoet u in een korte tijdspanne talrijke ondernemingen, onderzoekt u het potentieel van een markt, brengt u uw activiteit onder de aandacht en geniet u professionele steun. De meeste grote vakbeurzen voorzien zakelijke samenkomsten in een aparte ruimte, een à twee dagen lang. Voorafgaandelijk zal elke onderneming online haar profiel hebben geschetst op de website van het evenement. Via hetzelfde kanaal zal ze haar dagprogramma samenstellen door afspraken aan andere ingeschreven deelnemers op het platform aan te bieden of door zelf dergelijke afspraken te aanvaarden. Misschien zult u geneigd zijn sommige afspraken te weigeren. Toch stapt u er best met een open geest naartoe: elke ontmoeting kan een gelegenheid zijn om technologieën te delen, het productengamma te verbeteren, ervaring uit te wisselen, aan de netwerking te doen enz. Jaarlijks ontstaan honderden partnerschappen dankzij de matchmaking events die Enterprise Europe Network organiseert – onder andere met Brusselse ondernemingen. Zo vond bijvoorbeeld de firma Turtle een Roemeense partner tijdens het voedingssalon Biofach. En naar aanleiding van de Tavola beurs tekende Chocolero een contract met een Franse onderneming. Hoe bereidt u zich optimaal voor? 15 tot 30 minuten zijn vlug voorbij! Voer geen gesprek zonder voorbereiding. Voor u eraan begint, bepaalt u best welke informatie u geheim wil houden. Besteed de nodige tijd aan het opstellen van het profiel. Schrijf u zo vroeg mogelijk in en raadpleeg regelmatig het platform. Bestudeer de profielen van de ondernemingen die u zult ontmoeten. Hou ter plaatse een planning van de afspraken bij de hand, evenals een voorraadje visitekaarten, documentatie over uw onderneming en productstalen. Tijdens de afspraak legt u best meteen het stramien van het gesprek voor aan uw gesprekspartner: jullie krijgen beiden 2 minuten om zich voor te stellen en daarna bespreken jullie de modaliteiten van een eventueel partnerschap. Wanneer u zich voorstelt, meld dan eerst uw functie, daarna de vestigingsplaats en de omvang van uw onderneming en ten slotte haar activiteit. Focus niet alleen op producten of diensten maar vooral op de manier waarop u de verwachtingen van de klant inwilligt: “Ik help mijn klanten bij …”. 8 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Schets uw strategische activiteiten (segmenten, gebieden …) en uw troeven ten opzichte van de concurrentie (kennis van zaken, niche, netwerk …). Het gesprek moet verduidelijken waar de gemeenschappelijke belangen liggen: licht toe waarom u aan het event deelneemt. Bespreek met uw gesprekspartner de krachtlijnen van een partnerschap, niet alleen op zakelijk vlak (diversificatie van de producten, van de clientèle of de sectoren), maar ook wat het beroep zelf aangaat (technologie, productie, diensten, infrastructuur …). Beslis welk gevolg u geeft aan het gesprek, door de verschillende vormen van een eventueel partnerschap te herformuleren. Als u belangstelling hebt, zeg het dan en tracht meteen datums voor verdere afspraken vast te leggen. De opvolging is van groot belang, want een contact gaat gauw verloren. Maakt de balans op van uw ontmoetingen na het evenement en contacteer die mensen opnieuw binnen de twee weken. Net als u kunnen deze contacten veel goede redenen hebben om niet meer van zich te laten horen. Neem zelf het initiatief, wees volhardend en onderscheid u! ● EEN organiseert zakelijke samenkomsten onder de naam ‘Brokerage Events’, tijdens de grote internationale beurzen. Kostprijs tussen 0 en 300 € naargelang van het evenement. Meer informatie op http://een.ec.europa.eu (tab ‘Events’). De volgende evenementen: Biofach (biovoeding - 16 en 17/02, Neurenberg) ISH (Sanitair, bouwtechnologieën, hernieuwbare energieën – 16/03, Frankfurt) Contact: J.-Ph. Mergen; tel.: 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © NürnbergMesse INTERNATIONAAL Internationale handel: leeft u de btwreglementering correct na? Het huidige Europese btw-stelsel werkt volgens het bestemmingsprincipe: grensoverschrijdende verrichtingen moeten worden belast waar de goederen of diensten worden verbruikt. Dit op het eerste gezicht eenvoudige principe contrasteert met de bijzonder ingewikkelde toepassing ervan, want de regels verschillen van geval tot geval. Een flinke uitdaging. En vergissingen worden soms zeer zwaar bestraft. D it ondervindt de Brusselse onderneming Informatica Bel dag na dag. Deze (fictieve) vennootschap verkoopt computerapparatuur onder garantie, verleent onderhouds- en consultancydiensten en staat in voor de dienst na verkoop. In 2016 besliste de firma haar activiteiten op de Duitse en Nederlandse markten te ontwikkelen. Ze ging natuurlijk in zee met lokale partners, aan wie ze nu een aantal opdrachten uitbesteedt. De leveranciers bleven onveranderd. De goederen zijn afkomstig uit Europa, maar ook uit Azië en de Verenigde Staten. Bij deze activiteiten rezen talrijke vragen in verband met de btw. Deze belasting werd al gauw een hoofdbreker bij de facturatie van de verkoop, de verwerking van de facturen van de Duitse en Nederlandse onderaannemers, de aftrekbaarheid bij de aankoop van nieuwe kantoren in Brussel enz. En hoe de Duitse en de Nederlandse btw konden worden teruggewonnen, bleek ook een raadsel. De regels volgens situering In principe moeten grensoverschrijdende verrichtingen in het land van bestemming worden belast, maar elke verrichting krijgt een specifieke btw-verwerking. Zo zijn de regels voor de levering van goederen niet dezelfde als bij het verlenen van diensten. Een onderneming die goederen verkoopt en haar activiteiten internationaal wil uitbreiden, dient zich bepaalde vragen te stellen om de btw gevolgen van een dergelijke beslissing correct te schatten: wat is het btw-statuut van de klant? Wat is de bestemming van de goederen? … De grensoverschrijdende verlening van diensten anderzijds wordt niet als EU Afstandsverkoopstelsel Internationale btw: verkoop van goederen Aan ondernemingen (B2B) Buiten EU Export EU Intra-communautaire levering Buiten EU Export Aan particulieren (B2C) Aan ondernemingen (B2B) Situering in het land van de dienstverlener (verkoper) Situering in het land van de klant (afnemer) dusdanig van btw ‘vrijgesteld’: de activiteit kan worden ‘gesitueerd’ (en dus mogelijk belast) in een ander land. Wat diensten betreft, gelden dus vooral twee ‘situeringsregels’, volgens de hoedanigheid van de klant. Is de klant een privé persoon (B2C), dan blijven de diensten in het land van de dienstverlener (verkoper) gesitueerd. Is de klant echter btw-plichtig (B2B), dan situeren de diensten zich in het land van de afnemer, die in principe Verdere stappen We kunnen hier natuurlijk niet alle specifieke btw-gevallen in de internationale handel aankaarten. De deskundigen bij BECI geven u graag een samenvatting van de voornaamste handelswijzen en van de vragen die u zich best stelt indien u, als verkoper, grensoverschrijdende activiteiten beheert. Voor een nog betere voorbereiding raden wij u aan de volgende praktische opleiding te volgen: « Les règles TVA à l’international : comprendre et optimiser les différents mécanismes » 1 , op donderdag 21 februari, van 9 tot 12u30. Opleidster Kim Bar (Senior Manager in de afdeling Indirect Tax van Ernst & Young - EY) staat bekend voor haar speelse aanpak van de btw-stelsels! Voor verdere informatie aangaande de btw of deze opleiding bent u welkom bij: Anne Georges, Senior Manager BECI – age@beci.be – 02 643 78 18 1. Deze opleiding gaat in het Frans door, maar kan op aanvraag ook in het Nederlands worden georganiseerd. BECI - Brussel metropool - februari 2017 9 verplicht is daar de verschuldigde btw aan te geven. Tot zover de algemene regels. Er bestaan echter talrijke uitzonderingen, die onder andere afhangen van de aard van de diensten (hoteldiensten, catering, toegang tot sportevenementen, culturele manifestaties enz.). Als de verleende dienst tot één van deze uitzonderingen behoort, is een diepgaander analyse nodig, aangezien de gevolgen op het vlak van de btw wel anders kunnen zijn. ●
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INTERNATIONAAL Export Toolbox: de wereld binnen handbereik! Drie jaar na de jongste verschijning van zijn ‘Exportgids’, tovert BECI een nieuw hulpmiddel uit zijn hoed om de Brusselse ondernemingen te helpen grenzen te overschrijden. De Export Toolbox bestaat uit een twaalftal praktische fiches met antwoorden op de vragen die exporteurs zich meestal stellen. Gratis en online op onze website. aangevuld met advies, tips & tricks, voorbeelden en referenties om verdere informatie in te winnen. De fiches worden gegroepeerd volgens de drie fases: de voorbereiding van het project, de optimalisering ervan en, ten slotte, financiering en lancering. Er bestaan ook drie grote stappen in de aanpak van een exporteur: nadenken, berekenen en doen. Nochtans kan elke fiche ook afzonderlijk worden gelezen, zonder een vooropgestelde volgorde na te leven en zonder voorafgaandelijke kennis te bezitten. Een tool dat u hoogstwaarschijnlijk veelvuldig zult gebruiken. I n België ligt de grens nooit ver af. Export is een normale activiteit in een klein landje met een open economie, in hartje Europa. En dus zeker in de hoofdstad. Omgekeerd is import even vanzelfsprekend. De grote of kleine ondernemingen die nooit interageren met buurlanden of verder gelegen landen zijn trouwens zeldzaam. Volgens de jongste cijfers vervoert de export ongeveer een derde van de in het Brusselse Gewest geproduceerde toegevoegde waarde naar het buitenland. 40% vertrekt naar Vlaanderen of Wallonië en slechts 28% ‘blijft’ in Brussel. Een regionale grens valt natuurlijk niet te vergelijken met een staatsgrens. Dit neemt niet weg dat de zoektocht naar markten op een ander (gewestelijk of nationaal) grondgebied van levensbelang is voor de Brusselse ondernemingen en zelfs voor de ganse Belgische economie. Gemiddeld leggen Belgische exportproducten ongeveer 1.850 km af om indirecte ontvangers te bereiken. Het eindverbruik gebeurt gemiddeld op ongeveer 3.000 km afstand. Contracten, btw, risico’s, douane … Waaraan moet de (kandidaat) exporteur denken? Welke vragen moet hij zich vooreerst stellen? Wie moet hij contacteren? De onderwerpen die met export te maken hebben, zijn talrijk en ingewikkeld. Om de ondernemer te begeleiden, stelt BECI een Export Toolbox ter beschikking, met daarin een twaalftal fiches. Ziedaar het resultaat van teamwerk met een aantal partners en specialisten in de verscheidene domeinen en aspecten van export. Hun deskundigheid en pedagogische aanleg verduidelijken deze soms vrij complexe materies. Elke fiche behandelt een belangrijk vraagstuk voor de exporteur: het zoeken naar partners, financiering door de overheid, contracttypes, de dekking van risico’s, de toepassing van de btw op export enz. Elk document bevat de basiselementen om inzicht te krijgen in een bepaalde materie, 10 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Contact: Nastasja Otte, International Trade Advisor BECI - nao@beci.be - tel. +32 2 563 68 54 Export Toolbox: http://www.beci.be/nl/internationaal/ik_exporteer/ ● BECI, uw export dienst De Export Toolbox is het eerste van meerdere initiatieven die BECI in de loop van 2017 zal nemen om de Brusselse ondernemingen bij hun exportinspanningen te ondersteunen. BECI blijft bovendien uw bevoorrechte partner bij de internationale ontwikkeling van uw zaak: • U vergroot uw exportmogelijkheden dankzij ons geindividualiseerd advies. • U versterkt uw deskundigheid dankzij onze opleidingen. • U krijgt toegang tot de programma’s waarmee wij relaties ontwikkelen, door onder andere deel te nemen aan onze handelsmissies en onze zakelijke afspraken tijdens internationale beurzen. • U vereenvoudigt de exportformaliteiten door ze toe te vertrouwen aan ons BECI Customs Center (certificaten van oorsprong, legalisering van documenten, verkrijgen van visums enz.). • Ons netwerk is onze troef. Wij werken samen met nationale en internationale partners als Enterprise Europe Network (600 organisaties in Europa in de wereld), het wereldwijde netwerk van kamers van koophandel en bilaterale kamers e.a. © Thinkstock Op zoek naar een witte raaf voor uw onderneming ? Bied een stage bij afloop van de vorming aan een BETROKKEN SECTOREN : • beheer en management • bouw • bouw en ecologisch bouwen • confectie • financiën, communicatie en marketing • gezondheidszorg en sociale diensten • handel en verkoop • horeca • industrie en mechanica • informatica • kantoor en boekhouding • kunst en grafische industrie • logistiek en vervoer • reiniging • studiebureau • webtechnologieën Meer informatie over deze maatregelen of elke andere vorm van opleiding in bedrijfsverband : Cel Bedrijfsrelaties +32 (0)2 371 74 61 ou 81 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi EUROPESE UNIE Europees sociaal fonds werkzoekende die door Bruxelles Formation werd opgeleid Stage bij afloop van een kwalificerende vorming in een opleidingscentrum van Bruxelles Formation of een partner. Duur van de stage: maximum twee maanden De werkzoekende blijft onder vormingscontract tijdens de stage. Hij/zij behoudt zijn/haar uitkeringen. Een afgevaardigde sectorale bedrijfsrelaties zorgt voor de administratieve stappen en een vlotte aanvang van de stage. De stage is voor de werkgever volledig kosteloos.
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MEER VERSCHEIDENHEID IN DE STAD Het jaar 2016 betekende, met de start van talrijke hervormingen, een keerpunt voor vastgoed en stedenbouw in Brussel. Ten eerste op reglementair vlak, met de hervorming van het BWRO, de zeer recente heropleving van het GPDO en de hervorming van de residentiële huurcontracten, naast een nieuwe tabel van aanbevolen huurprijzen. Ten tweede op fiscaal vlak, met een Brusselse hervorming die ook op vastgoed een directe impact zal hebben (verhoogde voorheffing, afschaffing van de woonbonus, uitbreiding van de aftrek en de verwachte gevolgen op de markt). En ten slotte op het vlak van administratief beleid, met een reorganisatie van de besturen en agentschappen belast met ruimtelijke ordening en stedenbouwkundige planning, en de aangekondigde reorganisatie van Brussel Stedenbouw en Patrimonium … Er verandert dus heel wat vanaf 1 januari 2017, of althans in de komende maanden. Wij verheugen ons om bepaalde ontwikkelingen (zoals de wil om termijnen in te korten bij aanvragen voor stedenbouwkundige vergunningen). Maar we staan nogal wrevelig tegenover andere nieuwigheden, zoals een gewestelijk beleid bij de reorganisatie van besturen. Hoe dan ook, de globale en gecumuleerde gevolgen van al deze veranderingen zullen we pas binnen enkele jaren ervaren. Meerdere verwezenlijkingen illustreerden in 2016 de dynamiek van de Brusselse immobiliënsector: Docks Bruxsel op het gebied van handelsoppervlakten, de renovatie van het kantoorgebouw Astro tot een lage-energietoren, het einde van de werkzaamheden aan de Résidence Palace in de Europese Wijk … en een lange lijst nieuwe projecten waarvan sommige in de volgende bladzijden beschreven staan. Ondanks hun grote verscheidenheid hebben de projecten en verwezenlijkingen in gemeen dat zij duidelijk de nieuwe milieumodellen naleven en rekening houden met veranderende gewoonten: kleinere woonoppervlakten maar meer aandacht voor de omgeving, omkeerbare kantoren en andere consumptiepatronen door aangenamer shoppen en buurtwinkels. De projectontwikkelaars stellen vast dat talrijke oudere kantoorgebouwen een omschakeling ondergaan. Daarom gaat de voorkeur voortaan naar soepele structuren die meerdere functies kunnen vervullen. De versnelling in de vastgoedsector kan ook minder positieve kantjes vertonen. Zo bijvoorbeeld de vermenigvuldiging van shoppingcenters terwijl de vraag stagneert, de nieuwe woningen die niet afgestemd zijn op de sociaaleconomische eigenheden van de Brusselse bevolking, of nog de steeds hogere eisen van kantoorhuurders wat de ligging en de nieuwheid van de gebouwen betreft, zonder echter grotere oppervlaktes nodig te hebben … De vastgoedsector in Brussel riskeert dus vroeg of laat een kleine crisis. Aan de troeven die de veerkracht van de stad waarborgen, mag niet worden geraakt. Hier geldt ook een van de basisregels van de economie: met diversifiëring daalt het risico. Met een dergelijke verscheidenheid in de stad komen alle functies tot hun recht. ● Lise Nakhlé, adviseur stedenbouwkunde en vastgoed bij BECI Info: lna@beci.be – +32 478 998 957 STEDENBOUWKUNDE EN VASTGOED De huisvesting van steeds talrijkere Brusselaars Huisvesting krijgt veel aandacht in het Brusselse politieke beleid. Investeerders en vastgoedprofessionals zijn dus niet de enige spelers op dit terrein. Waar het om gaat is niet alleen de kwaliteit van het leven in een stedelijke omgeving, maar op termijn ook de financiële levensvatbaarheid van het Gewest. Vandaar de beleidsverklaring van de Brusselse regering, die van plan is “de vlucht van gezinnen met een gemiddeld inkomen af te remmen”. Welke impact heeft de demografie op het residentiële vastgoed in Brussel? Vincent Delannoy H oe is het met de waarde van vastgoed gesteld? Tijdens de afgelopen 10 jaar bleef die vrij stabiel, weliswaar met jaarlijkse schommelingen van 10 tot 15%. Zie hier het gevolg van het stagnerend gemiddeld inkomen per inwoner. De vastgoedprijzen konden niet blijven stijgen, zoals ze dat tot in 2006 deden, om de eenvoudige reden dat het huurrendement een dergelijke trend nooit hadden kunnen volgen. Dit zijn de conclusies van de OESO en andere internationale waarnemers (onder wie de journalisten van het weekblad The Economist). Onze vastgoedmarkt kenmerkt zich echter door haar kwaliteit en haar bijzonder gecontrasteerd aanbod. Laten we dus voorzichtig omspringen met gemiddelden, want bepaalde segmenten kunnen bijzonder interessant zijn. En de ene wijk is de andere niet: voor gebieden als Kastelein, Molière, Brugmann, de Vijvers van Elsene of Flagey stijgt de vraag gestaag. Op zoek naar kleine woningen Het jaar 2016 bevestigt een aantal trends: de vergrijzing van de bevolking, de verlenging van de levensverwachting, de demografische groei en het stijgend aantal ongehuwde personen. Deze parameters sturen de vraag naar kleine woningen de hoogte in. De jongste barometer van de notarissen* komt tot dezelfde conclusie. De gemiddelde verkoopprijs van appartementen met één slaapkamer stijgt in het Brusselse Gewest het sterkst op jaarbasis (+3,2%), in tegenstelling tot appartementen met drie slaapkamers, waarvan de prijs in de hoofdstad met 6,1% is gedaald. De gemiddelde prijs van woonhuizen daalt in België, behalve in Brussel, waar hij met 3,3% stijgt. Het luxesegment blijft stabiel, ondanks een uitgebreid aanbod dat recent op de markt is verschenen. Zo blijken appartementen met drie slaapkamers in het zuiden van Brussel vaak te duur voor de kandidaat kopers. Dit is trouwens kenmerkend voor de huidige huisvestingscrisis in Brussel, die vaak wordt bestempeld als de ‘crisis van de betaalbare woning’ (of eerder, in overeenstemming met het inkomen van de Brusselaars ?). Het Flageyplein en de vijvers: een van de meest gevraagde wijken in de hoofdstad. * Barometer nr 30 Ook in 2016 scheerde het aantal onroerende transacties hoge toppen, voornamelijk in Brussel, waar de cijfers nog zijn gestegen. Vastgoed blijft talrijke investeerders aantrekken die op zoek zijn naar rendement en winst, BECI - Brussel metropool - februari 2017 13 © Reporters © Thinkstock
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TOPIC we de oppervlakte aan de grond willen behouden (voor groenvoorzieningen en collectieve uitrustingen), dan moeten we in de hoogte gaan bouwen. omdat de rentevoeten die rol niet meer spelen. Waar investeerders vooral op azen, is het nieuwe appartement met twee slaapkamers en een oppervlakte tussen 60 en 80 m2 schappelijk wonen, senioren enz. Aan de kant van de eigenaar-investeerder publiceerde de Groep Trevi onlangs een interessante studie over het risico van onbetaalde huur in het Brusselse Gewest, wat ook een weerslag kan hebben op het rendement. De conclusie luidt dat het percentage onbetaalde huur lichtjes hoger ligt voor studio’s en appartementen met één slaapkamer (3% boven het gemiddelde), maar dat ook de bezettingsgraad van zulke woningen hoger ligt. Verder onderstreept de studie dat “geen statistische gegevens aanduiden dat het percentage onbetaalde huur hoger zou liggen in zogenaamde kansarme gemeenten”. Integendeel zelfs: het aandeel onbetaalde huur ligt hoger in het zuiden van Brussel (Vorst en Ukkel). Globaal wijken deze percentages tussen de drie Gewesten echter weinig van elkaar af. Demografische groei Tijdens de afgelopen 15 jaar (20002015) is de Brusselse bevolking met 225.000 eenheden toegenomen, van 950.000 naar 1.175.000 inwoners. Voor de huisvesting telt vooral het aantal gezinnen, want het verduidelijkt de behoefte aan extra woningeenheden. Tussen 2000 en 2015 kwamen er 75.500 gezinnen bij. Dus ongeveer 5.000 per jaar. De bouw van nieuwe woningen slaagde er echter niet in deze evolutie bij te houden. Tussen 2005 en 2014, bood Brussel slechts 3.800 extra woningen per jaar aan. De aanpak van de overheid Onze beleidsmensen moeten dus enerzijds oplossingen vinden voor de crisis van de ‘betaalbare huisvesting’ en anderzijds middelen uitdenken om de steeds aanhoudende vlucht van de middenstand en de hogere sociale klasse uit Brussel in te dijken. De overheid heeft tussen 2003 en 2012 gemiddeld voor 13,5% bijgedragen tot de productie van woningen, direct of via steunmaatregelen. Begin 2015 beschikte het Gewest over 40.000 sociale woningen… En evenveel kandidaten op een wachtlijst. Hierbij komen nog 4.000 woningen die via een sociaal vastgoedagentschap worden verhuurd. , ideaal voor jonge gezinnen, ongehuwden, gemeenMomenteel tracht het Gewest vooral via zijn grondbeleid het aanbod aan woningen verder uit te breiden. Dankzij aanpassingen van reglementen (het zgn. demografisch GBP) kregen huisvestingsprojecten in haven- en industriële gebieden groen licht. Een oppervlakte van 207 hectaren genoot bijvoorbeeld een verlichting van de reglementaire beperkingen, met als gevolg de ontwikkeling van projecten als City Dox of Nautilus, recht tegenover de Biestebroeckkaai (lees ons artikel pp. 19-21). 1.200 stens 1.000 m2 De demografische groei, die voortvloeit uit een natuurlijke toename en een positief migratiesaldo, is echter aan het vertragen: de bevolking groeit nog steeds, maar minder snel. Brussel zou naar schatting tegen 2030 ten minste 40.000 extra gezinnen huisvesten, wat overeenstemt met de productie van 2.800 woningen per jaar. Met de demografie komt onvermijdelijk het vraagstuk van de verdichting van de woonzones weer ter sprake. En als 14 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Tussen 2000 en 2015 onthaalde Brussel nagenoeg 5.000 extra gezinnen per jaar. Maar tussen 2005 en 2014 beperkten de productie van nieuwe woningen zich tot 3.800 per jaar. Dit betekent dus een tekort van 1.200 wooneenheden per jaar. De gewestelijke overheden trachten bovendien de eigendom van vastgoed te toegankelijker te maken. Het aandeel eigenaars in Brussel bereikt slechts ongeveer 45%, vergeleken met meer dan 70% in de andere twee gewesten. Daarom wordt vanaf 2017 de eerste schijf van 175.000 euro vrijgesteld van de registreringsrechten in Brussel. CityDev werkt ook in deze richting met de verkoop van woningen aan twee derde van hun marktprijs. En het Woningfonds biedt hypothecaire leningen met een verlaagde rente. In de periode tussen 2011 en 2014 kregen deze steunmaatregelen voor kandidaat eigenaars een budget van 150 miljoen per jaar. Ook de privésector wordt aangezet bij te dragen tot de bouw van betaalbare woningen in Brussel. Dit gebeurt via het systeem van de stedenbouwkundige lasten, dat sinds 2013 werd uitgebreid tot de bouw van woningen. Elk project van mindient deze lasten te betalen, behalve indien het 15% omkaderde en/of conventionele woningen voorziet. Een andere mogelijke aanpak bestaat erin de privé markt enigszins te reguleren, om minder vermogende huurders te helpen. ● © Reporters STEDENBOUWKUNDE EN VASTGOED Tabel van de huurprijzen: na Parijs nu ook in Brussel? Voor de tweede keer in vijf jaar werkt de Brusselse regering aan een tabel van adviesprijzen voor huur. Die voorziet strengere criteria dan de voormalige ‘Picqué tabel’ en houdt rekening met parameters als de geografische ligging, het type woning, het aantal slaapkamers enz. De huurders beschikken op die manier over een vergelijkingstool en een basis voor een raming, in een context van schaarste van ‘betaalbare’ woningen. Alvast een lovenswaardig project, dat echter risico’s inhoudt… V andaag geldt deze tabel louter als een referentie, zonder enige verplichting. In dit opzicht geeft de zesde Staatshervorming trouwens meer vrijheid aan de Gewesten, die voortaan bevoegd zijn voor huurovereenkomsten. Een eventuele regulering van de huurprijzen zou echter op een paradox kunnen uitmonden, met daarbij het gevaar van een totaal verkeerd resultaat: investeerders zouden van huurvastgoed afzien, met een snelle aftakeling van de gebouwen als gevolg. Minister van huisvesting Céline Fremault kondigt tegen volgende zomer een nieuwe huurprijzentabel aan. “Ook die zal louter richtinggevend zijn, want er kan geen sprake zijn van een blokkering van de huurprijzen of van een vast kader”. Elke vastgoedadvertentie zal wel naar de tabel moeten verwijzen. De berekening van deze tabel werd als overheidsopdracht aan UCL aardrijkskundige Marie-Laurence de Keersmaecker toevertrouwd. Zij is bovendien coördinatrice van het Brusselse Observatiecentrum van de huurprijzen. De Brusselse tabel moet van zijn Parijse tegenhanger worden afgeleid, maar is wel voor een ander gebruik bestemd. In Parijs bepaalt de tabel namelijk maximumprijzen, terwijl de Brusselse eerder een indicatieve rol zal spelen. Als criteria zou de tabel rekening houden met de geografische ligging (met bepaling van zeven wijken volgens de gemiddelde huurprijzen), het type woning en het aantal slaapkamers (studio, appartement, huis), de bewoonbare oppervlakte en de staat van de woning (aan de hand van het bouwjaar). Voor de correcte schatting van de huurprijzen zou een marge van 20% zijn voorzien. Sommigen pleiten voor een dwingende huurprijzentabel, zoals in Parijs. Heeft dit zin? In Parijs schommelen de gereglementeerde prijzen tussen 20 en 47 € per vierkante meter, met een tussenwaarde van ongeveer 28 € voor een appartement en ongeveer 36 € voor een huis. Parijs verhuurde tot voor kort meer dan een derde van zijn microwoningen aan meer dan 40 € per vierkante meter. Helemaal niet te vergelijken met Brussel, waar de huurprijs per vierkante meter rond 10 of 12 € schommelt – of tussen 9 en 15 € als rekening wordt gehouden met sterkere afwijkingen. In Brussel zou 84% van de huidige huurprijzen nu al met de geplande referentietabel overeenstemmen. De Brusselse markt heeft dus niets te maken met de dolle, al dan niet gereglementeerde prijzen die in Parijs van kracht zijn! ● Vincent Delannoy De mening van BECI • BECI vindt het goed dat de tabel een louter indicatieve rol speelt maar betreurt het beperkte aantal criteria en vraagt dus een aanvullende lijst met kenmerken die een impact kunnen hebben op de huurwaarde. • BECI betreurt dat de statistische gegevens waarop de tabel steunt niet alles omvatten en vraagt dus concrete maatregelen voor data-inzameling en de follow-up van de huurmarkt. • Op methodologisch vlak wijst BECI op het belang van de evolutie van de marktwaarden, volgens nog te bepalen objectieve criteria. • BECI vreest dat de tabel de situatie in bepaalde wijken zou doen verstarren, terwijl ze in de praktijk constant evolueert. • BECI wijst op het risico dat redelijke huurprijzen aan de hand van de tabel zouden gaan stijgen. • De staat van een woning herleiden tot het bouwjaar en de eventuele aanwezigheid van dubbele beglazing lijkt ontoereikend. Ook de energieprestatie van het gebouw (EPB) hoort erbij. • De communicatie rond het project moet duidelijk vermelden dat de huurprijzen louter indicatief zijn en dat de tabel uitgaat van gemiddelde huurprijzen, zonder bijkomende lasten. BECI - Brussel metropool - februari 2017 15 © Thinkstock
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TOPIC VASTGOED EN STEDENBOUWKUNDE Brussel op zoek naar een nieuwe commerciële visie De commerciële kernen denken andere positioneringen uit wanneer nieuwe handelscentra zich komen vestigen op een Brusselse markt in volle economische overgang. Deskundigen en politici herhalen dat voorzichtigheid is geboden en dat meer denkwerk nodig is om de toekomst van grote en kleine handelszaken te verzekeren. H et handelslandschap van het Brusselse Gewest was tot voor kort vrij stabiel, met dezelfde handelscentra sinds tientallen jaren. Daar komt nu verandering in met het ontstaan van Docks en de grootschalige Neo en U-place in het noorden, de verkeersvrije grote lanen in het centrum en de snelle ontwikkeling van e-commerce. “Onzekerheid is het ergste dat de handel kan overkomen”, stelt Pierre-Yves Bolus, voormalig directeur van Atrium en vandaag aan het hoofd van Devimo Consult, belast met het beheer van shoppingcenters als City 2, The Mint, Anspach, Westland, Woluwe en de Gulden Vliesgalerij. “Hoe kunnen wij vooraanstaande en nieuwe merken aantrekken als we niet weten wanneer de verkeersvrije zone in het stadscentrum eindelijk wordt heraangelegd?” Jean-Pierre Grimmeau en Benjamin Wayens, allebei docenten en vorsers aan de ULB, publiceerden een studie over de handelszaken sinds 19451 , waarin te lezen staat dat de Belgische markt tot in het jaar 2000 bleef groeien maar vandaag verzadigd is. De auteurs zien een verband tussen enerzijds de stagnering van de omzet per inwoner en van de werkgelegenheid in de detailhandel, en anderzijds de vermenigvuldiging van vergunningen voor nieuwe Ophélie Delarouzée Docks Bruxsel, het eerste van de nieuwe handelsprojecten, opende eind oktober zijn deuren. handelsoppervlakten (+28% tussen 2005 en 2013). De omzet per vierkante meter is tussen 2007 en 2011 gedaald van 6.100 naar 5.600 euro. “Sinds de crisis stagneert het verbruik van de gezinnen, of gaat het zelfs achteruit”, stelt Pierre-Yves Bolus vast. Dit beaamt Benjamin Wayens: “Groei ontstaat vooral uit demografische groei, tenminste als de nieuwe bewoners voldoende vermogend zijn. In Brussel is dit niet echt het geval.” Pierre-Yves Bolus (Devimo Consult) 16 BECI - Brussel metropool - februari 2017 De reactie van de beleidsmensen De Stad en het Gewest reageerden met een hervorming van hun structuren en bestelden studies om met betere gegevens te kunnen werken dan veronderstellingen. De schepen van handel Marion Lemesre vulde een tot dan nogal schrale administratie aan. Duidelijkheidshalve presenteert ze in februari haar steunplan voor de handel. De door het college aangevraagde studie over de eigenschappen van de grondregie zou verhelderend moeten zijn voor de aanpak van een positieve discriminatie, ten gunste van een meer gemengd aanbod. Op regionaal niveau gaf minister van Economie Didier Gosuin een nieuwe wending aan het handelsagentschap Atrium, om de versplintering tussen gemeenten tegen te werken en een gewestelijke visie op te leggen. Het agentschap werd belast met een studie van de impact van Docks, een evaluatie van de handelsstromen, een onderzoek naar het gevaar van een verschuiving van de handel vanuit het centrum naar de projecten in het noorden, en een evaluatie van de capaciteit om nieuwe externe klanten aan te trekken. De voorbereiding van een commercieel ontwikkelingsplan zal een flink deel van het jaar 2017 in beslag nemen. Een eerste verwezenlijking in het noorden Het vastgestelde tekort aan handelsoppervlakte in het noorden, dat in het commercieel ontwikkelingsplan van 2008 vermeld staat, werd begrepen als een ‘groen licht’ voor grootschalige projecten. Het kleinste hiervan opende eind oktober zijn deuren en biedt een mix van handelszaken (39.000 m²) en vrijetijdsaangelegenheden (12.000 m²). “We hebben een enorm aantal nieuwsgierigen over de vloer gekregen”, vertelt Olivier Weets, de beheerder van Docks voor rekening van Equilis. “Aan de hand van deze toevloed zouden wij 12 miljoen bezoekers per jaar onthalen, maar wij voorspellen eerder 5 tot 6 miljoen tijdens het eerste jaar en nadien een kruissnelheid van 8 miljoen. In december zijn de cijfers dus gedaald. Als we de eerste cijfers vergelijken met bestaande shoppingcenters als de Westland of de Woluwe Shopping Center, dan scoort Docks ongeveer 20% lager.” De shoppingcenters Westland en Woluwe hebben hun plaats ingenomen in de verstedelijking van de rand in de jaren 60. Olivier Weets voorziet ook een nieuwe uitbreiding van de wijk rondom Dockx: “Ons handelscentrum is een eerste stap in de ontwikkeling aan deze kant van het kanaal. Het regeringsakkoord voorziet trouwens 2.500 nieuwe woningen. Wij maken de verbinding tussen Neder-over-Heembeek 1. In november van verleden jaar verschenen in de ‘Cahiers du CRISP’ (Centre de recherche et d’information socio-politiques) © Reporters © Reporters TE KOOP/ TE HUUR Hooikaai Arduinkaai LAKENSESTRAAT 159 ANTOINE DANSAERTSTRAAT 121 COMMERCIËLE RUIMTES In centrum Brussel 115 M2 OPPERVLAKTE VERKOOPPRIJS (excl. kosten) € €450.000 2250 HUURPRIJS (excl. kosten) In Antoine Dansaertstraat. Onmiddelijk casco beschikbaar. 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TOPIC de grote merken zich in nieuwe handelskernen moeten vestigen om een clientèle te behouden en dat een derOlivier Weets (Equilis) en Schaarbeek. We liggen bovendien op een steenworp van het station en binnen enkele jaren komt er een rechtstreekse toegang.” Een niet vol te houden spiraal Een spreiding in de tijd wordt voorgesteld als voorwaarde om de concurrentie van Neo en U-place aan te kunnen. Nochtans acht Didier Gosuin het samenleven van twee handelscentra op zo korte afstand van elkaar niet voor mogelijk: “Ik ben ervan overtuigd dat een van beide het niet haalt. Ten minste één van beide partijen zal verlies lijden. Zodra duidelijk wordt wie de overhand heeft, moeten we een commercieel beleid ontwikkelen dat verder strekt dan de 19 gemeenten en in feite de ganse metropoolgemeenschap dekt. Anders zien we binnen enkele jaren nieuwe vormen van concurrentie ontstaan die de bestaande structuren doen wankelen.” Pierre-Yves Bolus denkt dat de grote merken de markt zullen bepalen: “Ze zijn niet meer aan uitbreiding toe, zoals voor de crisis. Als zij denken dat er geen ruimte bestaat in het noorden voor nieuwe winkels, zullen ze er ook geen vestigen.” Yves Rouyet, die een eindwerk schreef over de toekomst van handelscentra in Brussel (in het raam van een Executive Master in Immobilien), vertelt dat in een verzadigde markt, gelijke verspreiding met een verhoging van de bedrijfskosten gepaard gaat. De ‘rijpe’ Belgische markt betreurt vandaag een eerste verlaten shoppingcenter in Eupen. “De rentevoeten benaderen het vriespunt en het kantoorvastgoed stagneert. Investeerders beschouwen shoppingcenters nu als een alternatief om hun geld te beleggen”, aldus Pierre-Yves Bolus. “Het zijn financiële producten. Met het gevaar dat ze een financiële zeepbel veroorzaken.” Benjamin Wayens verklaart dat “in gans de geschiedenis van de handel, geen enkel model ooit totaal is verdwenen.” Wat niet wegneemt dat de Belgische shoppingcenters tijdens de afgelopen jaren minder druk werden bezocht. De daling bedraagt 3% in de handelscentra van Devimo Consult in 2016, maar dit fenomeen wordt grotendeels toegeschreven aan de periode na de terreuraanslagen. In dit onzekere klimaat is het waarschijnlijk niet aangewezen om de Europese achterstand op het vlak van handelscentrumoppervlakte per inwoner proberen in te halen, zeker als rekening wordt gehouden met de nabijheid eigen aan een klein, dichtbevolkt grondgebied. Claire Scohier, die als co-coordinatrice bij Inter-Environnement Bruxelles werkt, stelt zich kritisch op tegenover de gekozen ontwikkelingsformule: “Het GBP keurde 13.000 m2 extra handelsoppervlakte goed op de Heizel, maar meteen moet Neo de grootste shoppingcenter van België worden. De exogene logica van internationale aantrekkelijkheid is zodanig sterk dat ze vanzelf vooruitgang boekt, terwijl de endogene dynamiek verzwakt. Investeren in uitgebreide voorzieningen eigen aan grote hoofdsteden is nogal riskant in een stad met amper één miljoen inwoners.” Didier Gosuin 18 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Nieuw leven in het centrum De verwachte impact van Docks op Woluwe en City 2 werd nauwelijks gevoeld en Devimo Consult doet zijn best om zijn handelscentra nieuw leven in te blazen. Volgens Marion Lemesre “bestaat de uitdaging erin het centrum tegen 2020 te renoveren, nog voor de deuren van Neo open gaan.” In de verkeersvrije zone voorziet ze family shopping met de bedoeling bruggen te bouwen tussen wijken. Benjamin Wayens vindt het beter om op een Brusselse clientèle te focussen dan op andere stromen. Yves Rouyet pleit voor ruimere commerciële en toeristische visies, met een nieuwe start voor het culturele leven langs de grote lanen. Benjamin Wayens waarschuwt dat “planning een zekere vorm van uniformering in de hand werkt, terwijl de verscheidene segmenten van het aanbod naast elkaar moeten kunnen bestaan.” Marion Lemesre combineert meerdere ingrepen: ze ondersteunt de markten en de kleine buurtwinkels, bevordert de terugkeer van de inwoners naar het centrum en stelt aan het Gewest een ordonnantieontwerp voor om vastgoedkantoren te creëren die gemengde handelsactiviteiten zouden vergemakkelijken: “Wij hebben COS in de Dansaertstraat geweigerd om de percelen te beschermen, die ook een troef zijn voor de wijk. De winkelketens die willen inspelen op de aantrekkingsvermogen van deze creatievelingenstraat, hebben er echt geen baat bij de eigenheid van de wijk in het gedrang te brengen.” Marion Lemesre. De Stad en het Gewest sleutelen verder aan de schadeloosstelling tijdens werven, en ontwikkelen hulpmiddelen voor digitalisering of innovatie, via MAD en Opensoon. “Een artikel in een Amerikaans tijdschrift vergeleek Brussel met een soort nieuw Berlijn”, verklaart een trotse Didier Gosuin. “Dit is zeker overdreven, maar onze creatieve vaardigheden in mode en design onderscheiden ons van andere hoofdsteden.” De geraadpleegde deskundigen keuren dit beleid goed maar vrezen voor een tekort aan middelen. Het gewoel rond de commerciële ontwikkeling wijst echter op het belang van de huidige uitdagingen. ● © Reporters © Reporters © Reporters De stedelijke uitzichten van het Kanaalplan VASTGOED EN STEDENBOUWKUNDE Het Kanaalplan moet antwoorden bieden aan een aantal Brusselse uitdagingen: huisvesting, tewerkstelling, economie, mobiliteit en kwaliteit van het leven. Federaal minister van Binnenlandse Zaken Jan Jambon kende iets later dezelfde benaming toe aan een totaal ander plan, gericht op veiligheid. Niet verwarren, dus! Het Kanaalplan (van Brussel) voorziet een termijn van 10 jaar om op een gebied van 700 ha verwezenlijkingen tot stand te brengen die voor de stad van strategisch belang zijn. Hoe ver staan we vandaag? Vincent Delannoy E ven aan herinneren dat heel wat gebieden in de buurt van de haven die voordien waren voorbehouden aan economische ondernemingen, in 2013 van bestemming zijn veranderd door de wijziging van het GBP (Gewestelijk Bestemmingsplan). Deze zones heten vandaag Ondernemingsgebieden in een stedelijke omgeving (OGSO). Ze streven ernaar kantoren, ondernemingen, diensten en woningen in eenzelfde wijk te combineren. De perimeter van het Kanaalplan bestaat uit vier grote geografische kernen: de voorhaven, de Béco- en Vergotedokken, het centrum en Biestebroeck-Zuid. De projecten zijn zo talrijk dat het onmogelijk is ze hier allemaal op een rijtje te zetten. Wat het woonbeleid aangaat, bespreken we hier het gebied Béco-Vergote (Brussel en Molenbeek) en het gebied Biestebroeck-Zuid (Anderlecht). De Béco- en Vergotedokken Tussen de Akenkaai en de Willebroekkaai werden de oude gebouwen van het postsorteercentrum afgebroken om plaats te ruimen voor het vastgoedproject Canal Wharf, dat nu uit de grond schiet. Het gaat om vier volumes die een rechthoek vormen rond een gemeenschappelijke groene voorziening. Het geheel biedt 270 appartementen (van studio tot 3-slaapkamerflats), naast oppervlaktes voor horeca, kantoren en handelszaken. Vlakbij Canal Wharf zal in 2019 de voetgangersbrug Picard beide oevers van het kanaal verbinden. Op de andere oever bouwt projectontwikkelaar Triple Living op twee derde van het KBC-perceel een ander residentieel geheel, onder toezicht van het team van de Brusselse meesterarchitect Kristiaan Borret. De kantoren van KBC III, gevestigd op nummer 12 van de Havenlaan, worden tegen 2018-2019 omgebouwd tot residentiële torens, met uitzicht op het kanaal. De ontwikkeling van het ganse gebied rond Tour en Taxis wordt beheerd door een bijzonder bestemmingsplan (BBP) dat de goedkeuring kreeg van de overlegcommissie. Meerdere vastgoedprojecten concentreren zich rond de Béco- en Vergotedokken. BECI - Brussel metropool - februari 2017 19 © Reporters © Reporters
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TOPIC De richtlijnen zijn gekend, maar sommige arbitrages moeten nog plaatsvinden. Het gebied is hoe dan ook aan verdichting toe; de gesprekken focussen voortaan op de aanpak en de niet te overschrijden grenzen. 370.000 m2 zullen worden gebouwd voor woningen, kantoren en handelszaken. Ja, maar hoe? Er is sprake van nieuwe torengebouwen die even hoog of zelfs hoger zouden zijn dan de huidige Up Site-toren (142 m). De redenering is eenvoudig: stedelijke verdichting met dezelfde oppervlakte aan de grond betekent dat in de hoogte wordt gebouwd. Goed zo, maar waarom wordt het park dan verkleind, waarvan de oppervlakte oorspronkelijk minstens 9 ha moest dekken? De eerste fase van het project in dit gebied betreft het perceel langs het havenstation. Een bouwvergunning werd aangevraagd. De inhuldiging van het Meander-gebouw voor het Vlaamse Gewest is voorzien tegen januari 2018. Ook in de aanpalende Tivoli-wijk is er sprake van stedelijke verdichting, waarvan sommigen vinden dat die te ver gaat. De bouw zou hoe dan ook tegen 2018 klaar moeten zijn en de eerste bewoners zouden er in de loop van 2019 hun intrek kunnen nemen. De Biestebroeck-wijk We staan verbluft van het aantal lopende en toekomstige projecten in dit vroeger industriegebied in volle reconversie. De ganse wijk kreeg een bijzonder bestemmingsplan (BBP), waarvan de onderhandeling boekdelen spreekt over de ingewikkelde arbitrages tussen de verschillende functies van de stad: huisvesting, productieactiviteiten, handelszaken, collectieve voorzieningen, havenactiviteiten e.a. Het plan van de toekomstige wijk dekt 47 ha die in de komende 10 jaar tussen de bruggen Het Biestebroeckdok: uitzicht van op de Kuregembrug. Kuregem en Marchant zullen worden bebouwd. In dit stadium focust het BBP-project op een zone van 608.000 m² die vooral de klemtoon legt op woningen (68%) en veel minder plaats voorziet voor productie (17%) en havenactiviteiten (minder dan 1% – 3.200 m²). De aangekondigde gemengdheid is dus op het eerste gezicht ver te zoeken. Zeven verenigingen verwijten trouwens aan het project dat het te weinig ruimte voorziet voor productieactiviteiten. Ze stellen dat dit onvermijdelijk zal leiden tot een verhuizing van de ondernemingen die vandaag in het gebied zijn gevestigd. Nu, wat voorziet het project precies? De bouw van 4.000 woningen (415.000 m²), goed voor 11.500 inwoners; ongeveer 100.000 m² voor stedelijke ondernemingen en handelszaken; 25.000 m² voor voorzieningen, waaronder twee scholen (een lagere school voor 300 leerlingen en een middelbare school voor 430 leerlingen) en ten slotte nog 51.000 m² voor groenvoorzieningen. Wat de dichtheid betreft, voorziet het BBP een verhouding tussen vloeroppervlakte en grondoppervlakte (V/G) tussen 2,9 en 5. Dit is redelijk hoog. Ter vergelijking voorziet het Neo project op de Heizelvlakte een V/G van 1,3. Het Biestebroeck BBP werd door de overlegcommissie goedgekeurd met inachtneming van een hele reeks uit te voeren wijzigingen. Sommige projecten zijn al verder gevorderd. Zo bijvoorbeeld de eerste bouwfase van het door Atenor beheerd City Dox project (40.000 m2 ), met daarin een rusthuis (180 bedden), een service flatgebouw (71 woningen), een gebouw met 93 appartementen (van studio tot 3-slaapkamerflats) en een gebouw voor geïntegreerde dienstverlening aan ondernemingen (8.619 m2 ). Juist naast het Biestebroeck BBP, vermelden we ook de bouwwerf van een ander project: Nautilus. Dit voorziet drie gebouwen, waaronder een toren van 16 verdiepingen, tussen de Vaartdijk en de Paepsemlaan : 107 woningen (van studio tot 3-slaapkamerflats), 2.000 m2 voor handelszaken (een Carrefour supermarkt is voorzien), een crèche van 600 m2 en 240 parkeerplaatsen. De projectontwikkelaar Eaglestone betaalt zijn stedelijke lasten door het afstaan van 36 appartementen aan CityDev, die op die manier conventionele woningen ter beschikking zal stellen. ● Twee projecten in opbouw in de Biestebroeckwijk: City Dox (links) en Nautilus (rechts). 20 BECI - Brussel metropool - februari 2017 © Atenor © Reporters © Image Detrois Havenlaan: het antwoord van BECI op het openbaar onderzoek Eind 2016 diende Brussel Mobiliteit een aanvraag tot stedenbouwkundige vergunning in voor de heraanleg van de Havenlaan, met de bedoeling deze eeuwenoude verkeersader aan te passen aan zijn nieuwe bestemmingen: een park, kantoren en woningen op de site van Tour & Taxis, de ontwikkeling van de TACT (Citroën, brouwerijen ...), het Bouwmaterialendorp, de Picard loopbrug enz. BECI verheugt zich om dit project, maar betreurt dat geen rekening wordt gehouden met de ondernemingen die al tientallen jaren in de omgeving zijn gevestigd. De afschaffing van rijstroken en van alle parkeerplaatsen in het GHAV (gebied voor havenactiviteiten en vervoer) en de aanleg van een tweerichtingsfietspad langs het kanaal zijn problematisch: het verkeer zal ook andere straten binnenstromen, de ruimte voor wachtende vrachtwagens verdwijnt en aan de uitrit van de bedrijven zullen conflicten ontstaan met het doorgaand verkeer. Bovendien beperkt het project zich tot de Havenlaan, zonder rekening te houden met de globale ruimte van de Béco- en Vergotedokken. Het risico op verkeersoverlast is dus groot. De in de wijk bijzonder goed vertegenwoordigde logistieke en bouwactiviteiten zijn nauw verbonden met het leven van de stad. Hun behoud is niet alleen om functionele redenen, maar ook voor het milieu en voor de economie (o.a. de werkgelegenheid) van groot belang. In samenwerking met de Brusselse Havengemeenschap reageerde BECI aan het openbaar onderzoek om het GHAV te verdedigen als een gebied van economisch belang langs de Havenlaan, tussen het Redersplein en de brug van Laken. Hierbij wordt wel aanvaard dat de ruimte tussen het Saincteletteplein en het Redersplein voortaan naar nieuwe functies evolueert, met gemeenschappelijke voorzieningen, openbare ruimtes en residentiële gebouwen. Deze ontwikkeling dient echter het behoud van economische en industriële activiteiten te waarborgen, met oplossingen voor een vlotte en veilige mobiliteit van alle weggebruikers. BECI en de Brusselse Havengemeenschap vragen onderzoek naar alternatieven voor de afschaffing van alle parkeerplaatsen, en voor het tweerichtingsfietspad (dat bijvoorbeeld langs de Groendreef zou kunnen worden aangelegd). Lise Nakhlé DE BESTE VIRTUELE KANTOREN & UITGERUSTE KANTOORRUIMTES TER WERELD Neem contact met ons op: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be EERSTE MAAND VAN VIRTUELE KANTOOR GRATIS Zonder verdere verplichtingen MAAK INDRUK OP UW KLANTEN MET SERVCORP: • Prestigieuze kantoorruimtes • Superieure vergarderzalen • Cowork-ruimten • Bedrijfsdomiciliëring • Adembenemende zichten • Een professioneel team ter beschikking • Een toegewijde, opgeleide receptionist die al uw telefoongesprekken beantwoordt • Internet met een hoge verbindingssnelheid • Flexibele contracten Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai BECI - Brussel metropool - februari 2017 Sydney Meer dan 150 vijfsterrenlocaties wereldwijd 21 Vanaf slechts 80€/maand Uw adres zou hier kunnen zijn Verdiepingen 5 & 6, Europese wijk Schumanplein © Reporters
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Even een duikje nemen onder de hemel? Dat kan, in het Jam Hotel! Wat begin ik met mijn plat dak? VASTGOED EN STEDENBOUWKUNDE Greenloop en Saint-Louis publiceerden een studie waaruit blijkt dat de platte daken in Brussel samen een oppervlakte van nagenoeg 600 ha vormen. Vandaar de vraag: zou het niet nuttig zijn, in een stad waar de verdichting aan een snel tempo toeneemt, een bestemming te geven aan ‘verloren’ ruimten als platte daken, kelders of parkings? Hieronder krijgt u een overzicht van allerlei originele concepten om elke ruimte in uw onderneming te valoriseren. Gaëlle Hoogsteyn D e installatie van fotovoltaïsche panelen op al dan niet platte daken is al flink ingeburgerd. Heel wat daken van ondernemingen en privé woningen zijn hier ondertussen mee uitgerust. Maar een mooi plat dak kan ook op een totaal andere manier worden gebruikt. Stedelijke landbouw in openlucht … Landbouw in de stad is trendy. In 2012 kwam er al een pilootproject op het dak van de voormalige Koninklijke Bibliotheek (KBR). Het terras was ongeveer 350 m² groot. De oogst diende om de cafetaria van de KBR en de slowfood restaurants in de omgeving te bevoorraden. Ondertussen is de stedelijke landbouw aan een ware doorbraak begonnen. Hoe langer hoe meer ondernemingen en particulieren proberen het op kleine schaal, maar ook grootschalige projecten zijn ondertussen van start gegaan. Sinds 2007 werkt Abattoir, met steun van het EFRO, aan de bouw van een grote gedekte markthal ter vervanging van de vroegere open ruimte. In 2013 ontstond, op initiatief van minister Huytebroeck, het idee om het platte dak van de markthal om te toveren tot een groene voorziening. De investeerder, projectontwikkelaar en beheerder van stadsboerderijen BIGH (Building Integrated GreenHouses) runde het project, “dat overeenstemt met de maatschappelijke doelstellingen van Abattoir en bedoeld is om het hart van Brussel en zijn stedelijk ecosysteem in dit prioritair gebied van het Gewest te behouden”, verklaart Paul Thielemans, die instaat voor persrelaties bij Abattoir. De stadsboerderij op het dak van de Foodmet wordt in de lente ingehuldigd. “Ze dekt een totale oppervlakte van 4.000 m² (2.000 m² serres en 2.000 m² moestuinen) en dient om de complementariteit van de stedelijke landbouwmethodes en -technieken (aquaponie, permacultuur, intensieve microlandbouw enz.) te promoten”, vertelt MindShake Account Manager Elise Vincke. Een 300 m² grote moestuin is nu al in gebruik. De synergie en de symbiose met het gebouw reiken verder dan een loutere bezetting van het dak: ze dragen bij tot een vermindering van het energieverbruik en van de ecologische voetafdruk, en ze vergroten de vastgoedwaarde van het gebouw en de levenskwaliteit in een stedelijke omgeving. “BIGH ontwikkelt korte toeleveringsketens voor de verkoop van producten (fruit, groenten en vis) via meerdere distributiekanalen: directe verkoop, horeca, e-commerce, grote distributie, groot-keukendiensten enz.”, aldus mevrouw Vincke. De stadsboerderij op het dak van de Foodmet. 22 BECI - Brussel metropool - februari 2017 De productie met korte toeleveringsketens mag op steeds meer voorstanders rekenen. Sinds kort teelt de supermarkt Delhaize Boondael groenten op eigen dak en verkoopt ze nadien een verdieping lager. De helft van deze 320 m² grote stadsmoestuin dient voor landbouw in openlucht. © R.T. © Jam Hotel TOPIC Op de tweede helft staat een serre. Dit pilootproject staat onder permanent toezicht van een landbouwkundig adviseur en het zou kunnen dat Delhaize de formule binnenkort uitbreidt tot de daken van andere supermarkten. … en onder de grond! De stedelijke landbouw heeft ook een ondergrondse versie. Sinds een aantal jaren dient een deel van de kelders van Tour & Taxis voor de teelt van champignons en witlof. Onlangs beslisten de Kelders van Kuregem dezelfde stap te zetten. “Veiligheidsredenen verhinderen ons vandaag om de ganse oppervlakte van de Kelders voor evenementen te gebruiken”, zegt Paul Thielemans. “We hebben de zone voor evenementen beperkt maar wilden de rest niet laten vervallen. Toen bleek dat de firma Le Champignon de Bruxelles op zoek was naar nieuwe lokalen, hebben we van de gelegenheid gebruik gemaakt om een nieuwe samenwerking op gang te krijgen.” Le Champignon de Bruxelles? Ergens een combinatie van Japanse wijsheid en Belgische folklore. De onwaarschijnlijke synergie tussen shiitake champignons en bier! De in ons land nog weinig gekende shiitake is de tweede meest verbruikte champignon ter wereld. Hij wordt in onze landen per vliegtuig ingevoerd! Thibault Fastenakels, van Le Champignon de Bruxelles: “Wij zijn van plan lokaal te werken en champignons te produceren aan de hand van bierdraf. In Brussel blijven vandaag tonnen organisch afval onbenut. De brouwerijen waarmee we samenwerken, vragen niet beter dan een kosteloze ophaal van dit afval.” Tot nu toe produceerde Le Champignon de Bruxelles 400 kg shiitake per maand in de kelders van de Ateliers des Tanneurs, op een oppervlakte van 50 m². Om het hoofd te bieden aan het succes van het project besliste de coöperatie haar activiteiten te verhuizen en een kampernoeliewekerij van 750 m² in de Kelders van Kuregem te bouwen. Deze kelders vormen, onder de hallen van de slachthuizen, een ideale omgeving voor de teelt van champignons: “We beschikken daar over een constant frisse temperatuur en hopen er 2 ton champignons per maand te kweken.” Het genoegen van de klanten Op een dak is het zicht soms mooier dan beneden. Hoe hoger het dak, hoe uitgestrekter het panorama. Als u op zoek bent naar een geweldige plek voor een drankje of een hapje, dan moet u op het dak van de Old England klimmen. In het gebouw is het Museum van Muziekinstrumenten (MIM) gevestigd, en ook een restaurant. “Het terras is Het ’rooftop’ restaurant van de MIM biedt een van de schilderachtigste stadgezichten van Brussel. 180 m² groot. De zaal van het restaurant 220 m²”, verklapt Alan Pattet, de communicatieverantwoordelijke van het MIM. “Dit alles vereiste speciale voorzieningen en onder andere de bouw van een goederenlift naast de keuken.” De firma Restauration Nouvelle baat vandaag het restaurant uit. Voor zaakvoerster Catherine Sauvage is het een ware treffer: “Het restaurant verwelkomt natuurlijk toeristen, maar ook Brusselaars. In de zomer geraakt u zonder reservatie niet binnen! Het uitzicht en de prachtige zonsondergangen lokken heel wat klanten aan. Deze unieke plaats wordt ook regelmatig gereserveerd voor privé evenementen.” Wilt u nog meer doen om zich te onderscheiden? U zou uw klanten ook kunnen uitnodigen voor een duikje in een openluchtzwembad in hartje Brussel. Zwembaden op daken zijn schering en inslag in zonovergoten steden als Lissabon of Madrid, maar bij ons veel zeldzamer. Toch betekenen ze een ware troef. In Brussel biedt het Jam Hotel een unieke door architect Lionel Jadot ontworpen rooftop, met een geweldig uitzicht over de stad, een ontspanningszwembad en een sundeck. Het zwembad is open van 7 uur ‘s morgens tot middernacht, ideaal voor early birds en nachtvogels. Verleden zomer was het ‘The place to be’ voor originele afterworks. … en van de medewerkers! Een plat dak kan ook dienen om de tevredenheid van de medewerkers op te krikken. Zo besliste BECI in zijn eigen kantoorgebouw te investeren en het platte dak ervan tot een terras om te bouwen. Verantwoordelijke voor logistiek Francis De Molder: “We hebben beslist van noodzakelijke renovatiewerkzaamheden gebruik te maken om ons plat dak om te bouwen tot een terras voor het personeel, met daarop picknicktafels, ligstoelen, bloembakken en kleine moestuinen. Alles is dus voorzien om vanaf de prille lentezon een aangename pauze te bieden aan onze medewerkers. Dit vergt natuurlijk een investering, maar het loont de moeite. Iemand die de ganse dag in Brussel werkt, waardeert zeker en vast even in de buitenlucht op adem te kunnen komen. Van de collega’s krijgen we zeer positieve feedback. Sommigen gebruiken nu al het terras, ondanks de winterse temperatuur!” ‘Le Champignon de Bruxelles’ produceert zijn kampernoelies nu in de Kelders van Kuregem. Omdat welzijn op het werk steeds meer aandacht krijgt, ontstaan zowat overal vergelijkbare initiatieven. Zo werd BECI - Brussel metropool - februari 2017 23 © Le Champignon de Bruxelles © MIM
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TOPIC De mening van een deskundige “citydev.brussels denkt al geruime tijd na over de verbetering van de beschikbare ruimte”, stelt Benjamin Cadranel, algemeen bestuurder van CityDev. “Een van onze eerste initiatieven was een verlaging van de huur voor ondernemingen die aan derden specifieke dienstverlenende lokalen ter beschikking stelden: sportzalen, restaurants of crèches.” Op bepaalde CityDev sites vindt men bovendien merkwaardige verwezenlijkingen, zoals het dak van Caméléon, met daarop een weide voor drie schapen en bijenkorven. In de kelderverdieping van RTL werd een sportzaal geïnstalleerd. een cafetaria voor het personeel van de Université SaintLouis op het dak ingericht, met een prachtig uitzicht op het park van de Kruidtuin. De refter bevond zich vroeger in de kelder en was bijzonder donker. Onvermijdelijke uitbreidingswerkzaamheden boden toen de gelegenheid om het ontwerp volledig opnieuw uit te denken. Tussen de bloembakken werden grote tafels geïnstalleerd, ideaal voor ontmoetingen en gezelligheid. Daar wordt niet alleen gegeten: heel wat werknemers organiseren daar ook informele vergaderingen, wanneer het weer het toelaat. “Ons algemeen denkproces over verdichting en functionele gemengdheid stuwt ons in de richting van projecten die de ruimte boven KMO industrieparken beter benutten.” Het project NovaCity voorziet bijvoorbeeld de aanleg van 23.000 m² tuinen op de daken van de werkplaatsen. Christophe Barzal (RTL). “En om rekening te houden met de vereisten van biodiversiteit zorgen wij voor het onderhoud van de bouwvrije stroken van verscheidene sites om ze zo te integreren in een groene wandeling. Op die manier dragen wij ook bij tot de algemene aantrekkingskracht van ons Gewest.” Een plat dak is echter geen noodzaak om het personeel tevreden te stellen. Andere ‘verloren’ ruimtes kunnen hotspots worden! RTL-TVI verbouwde bijvoorbeeld een deel van de kelderverdieping van zijn gebouw tot een sportzaal. Christopher Barzal, Press & Corporate Communication Director: “De verhuizing van onze kantoren op de Arianelaan bood ons de kans om te beslissen wat onze nieuwe werkomgeving moest worden. We kwamen al gauw tot de constatatie dat er onder het personeel een sterk verlangen leefde om zichzelf via een sportactiviteit te overtreffen.” In het ontwerp van het nieuwe gebouw voorzag RTL-TVI dus een ruimte voor een sportzaal en de bijhorende sanitaire installaties en kleedkamers. De zaal moest ruim genoeg zijn voor een groot aantal medewerkers, voor apparatuur en voor de organisatie van gemeenschappelijke trainingssessies. De totale oppervlakte bedraagt 200 m². De sportzaal is overdag en ‘s avonds toegankelijk. Christopher Barzal verheugt zich om de bijzonder positieve feedback: de motivatie en de investering die de creatie van de sportzaal mogelijk maakten, werpen nu hun vruchten af. “Dit project concentreerde de energie van het personeel, dat de verhuizing als bijzonder positief is gaan ervaren, en niet als een bron van ergernis. Bovendien versterkt de sportzaal de motivatie en de banden tussen de medewerkers.” ● NEW USE NEW MOVE NEW MOVE NEW USE Prospective 2030. New forms of mobility generate new urban uses, new urban uses generate new forms of mobility FORUM 10 & 11.05.2017 BOZAR BOZAR Center for Fine Arts Brussels 10.05.2017 – 19 :00 Lecture by JAN GHEL 11.05.2017 – 19 :00 – 18 :00 FORUM – 7 workshops - 20 speakers Informations: http://urbanistes.be/fup/ Organization With support Ed. responsable : Paul Vermeylen, Architects’House rue Ernest Allard 21 à 1000 Bruxelles Partners © R.A. © Reporters TOPIC VASTGOED EN STEDENBOUWKUNDE Veranderingen op komst voor de stedenbouwkundige vergunning Op het eerste gezicht schrikt deze vrij technische materie wat af. Toch staat er enorm veel op het spel: honderden miljoenen euro’s, de mogelijkheid om projecten binnen redelijke termijnen af te werken, aangepaste stedenbouwkundige hulpmiddelen en vereenvoudigde procedures. De vraag is of de aangekondigde hervorming dit alles zal mogelijk maken. Vincent Delannoy I n zijn regeringsverklaring voorziet de Brusselse executieve een vereenvoudiging van het Brussels Wetboek van Ruimtelijke Ordening (BWRO), de referentie in deze materies. Het is ook de bedoeling om de overheidsspelers belast met ruimtelijke ontwikkeling te ‘rationaliseren’. Bij het afsluiten van dit nummer doorliep het project voor een tweede keer een goedkeuringsproces. De gewestelijke regering zou een dossier binnenkort finaal moeten goedkeuren. De hervorming van het BWRO vloeit voort uit de politieke wil om het Gewest sneller te laten reageren en zo het hoofd te bieden aan de demografische groei, althans voor terreinen die onder bevoegdheid van het BHG vallen. Het is hiermee de bedoeling om de chronische vertragingen van de grootschalige vastgoedprojecten in te dijken. Zulke projecten gaan gebukt onder de complexiteit van de huidige stedenbouwkundige en milieuprocedures. Hierbij dient gezegd dat overdreven uitstel bij het starten van bouwprojecten gepaard gaat met kolossale gederfde inkomsten onder de vorm van niet geïnde fiscale lasten. De versnelling van de procedures is dus een van de hoekstenen van de hervorming. De termijnen blijven natuurlijk van kracht maar, hoe merkwaardig ook, als het bestuur zich niet binnen deze termijnen uitspreekt, geldt dit als een negatief antwoord! Voor de overheidsfinanciën betekenen zulke vertragingen gederfde inkomsten op het vlak van personenbelastingen, aanvullende belastingen, onroerende voorheffing en extra’s, taksen op kantoren en handelszaken. En dan hebben we het nog niet over de miljoenen van de stedenbouwkundige lasten. BECI kwam via een simulatie tot de vaststelling dat 10 jaar uitstel in de verwezenlijking van een project van 250.000 m2 75.000 m2 , bestaande uit een wijk met 1.250 woningen, kantooroppervlakte en 25.000 m2 handelsoppervlakten voor de gemeentelijke en gewestelijke financiën een inkomstenderving van 72 miljoen euro zou betekenen. Een rationalisering van de procedures vermindert de kost van de projecten en verlicht de factuur voor de eindklant: de Brusselse bewoner. Wat de hervorming inhoudt, is een reorganisatie van de vergunningen volgens drie types: de stedenbouwkundige vergunning, de verkavelingsvergunning en de beheervergunning. De onderzoeksprocedure voor aanvragen verloopt in vier stappen: 1. Indienen van de aanvraag en controle van de volledigheid, 2. Raadpleging van het publiek en van de bevoegde besturen en instanties, 3. Eventuele wijziging van de aanvraag, 4. Afgifte van de vergunning. Valkuilen Volgens BECI behoort de juridische veiligheid tot de te vermijden valkuilen. In dit opzicht is de hiërarchie van de plannen en programma’s niet duidelijk genoeg. Zo zou bijvoorbeeld moeten worden verduidelijkt wanneer het richtplan een indicatieve dan wel een reglementaire waarde heeft. Ook de taak van de afgevaardigd ambtenaar wordt in vraag gesteld. Momenteel wordt hij door aanvragen overrompeld en worden de opgelegde termijnen niet meer nageleefd. Verder moet ook de onafhankelijkheid van de afgevaardigd ambtenaar bij de uitvoering van zijn opdracht worden gewaarborgd. BECI vraagt bovendien een herziening van de procedure van de stedenbouwkundige vergunning om de projectontwikkelaar tijdens de eerste fase sneller waarborgen te bieden aangaande de ontvankelijkheid van de aanvraag. Hoe sneller het publieke debat hierover plaatsvindt, hoe eenvoudiger de wijzigingen kunnen worden overwogen en hoe minder duur hun toepassing zal zijn. Het stedenbouwkundig attest is tot verdwijning gedoemd. De directie van de stedenbouwkundige dienst krijgt extra personeel om de dossiers sneller te verwerken. Bij de milieueffectonderzoekingen zouden de kortere termijnen een tijdwinst van drie of vier maanden moeten mogelijk maken. De 19 gemeentelijke stedenbouwkundige reglementen zullen worden afgeschaft en vervangen door een enkele gewestelijke reglementering. BECI oordeelt ten slotte dat geen kortere termijnen moeten worden voorzien zonder een doortastende reorganisatie van de administratie. De herziening van het BWRO is echter nog aan de gang. Laten we op succes hopen, want alle betrokken partijen hebben er baat bij. ● Info: Lise Nakhlé, adviseur stedenbouwkunde/vastgoed bij BECI ; lna@beci.be ; 02 643 78 21. BECI - Brussel metropool - februari 2017 25 © Reporters
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De verwarming van de Brusselse gebouwen zou naar schatting op haar eentje instaan voor nagenoeg 70% van de uitstoot van broeikaseffectgassen. Gebouwen die hun energie onder controle houden VASTGOED EN STEDENBOUWKUNDE In de Europese Unie geldt België als de vierde grootste verbruiker van energie per inwoner. Het aandeel van gebouwen in dit verbruik loopt tot 70% op. Europa verplicht echter het vastgoedpark om zijn energieverbruik tegen 2021 nagenoeg tot nul terug te schroeven. In Brussel werken ondernemingen en organisaties al in die richting, via een steeds rationeler energiegebruik. De keuze van materialen en energiebronnen is hierbij van fundamenteel belang. Ondertussen verbetert de connectiviteit van de energie-installaties gestaag. Julien Ide G ebouwen nemen ontegensprekelijk het leeuwendeel van het energieverbruik voor hun rekening. Dit aandeel vertegenwoordigt het respectievelijke verbruik van woningen (39%) en van de tertiaire sector (35%). Het saldo gaat naar vervoer (23%) en industrie (3%)1 . Sinds 1 januari 2015 voorziet de Brusselse reglementering aangaande de energieprestatie van gebouwen dat alle nieuwe panden en verregaande renovatieprojecten de ‘lage-energie’-norm moeten naleven. De strenge verplichtingen die deze reglementering inhoudt, zijn voor ondernemingen niet altijd gemakkelijk toe te passen. Vier muren en een dak De bouwfase speelt een doorslaggevende rol in de energieprijs van het gebouw. Pascale Sinnaeve is medeoprichtster van Environment and Economics for Total Quality (EETQ). Zij gaat er van uit dat de ondernemingen een voordeel moeten vinden in de beperking van hun energieverbruik. “Milieucertificeringen en kooldioxidebalansen zijn ons vak. Maar wij besteden vooral heel veel aandacht aan een betere controle van de energiekosten van gebouwen. Een onderneming zal pas in de energieprestatie van haar gebouwen investeren als daar een voordeel mee gepaard gaat. Voorbeelden zijn een hogere rentabiliteit of een verbetering van het imago, onder andere dankzij certificaten.” Pascale Sinnaeve geeft in dit verband enkele tips voor de bouwfase. “Wij volgen nauwgezet de evolutie van stro als isolatiemateriaal. Het biedt heel wat voordelen, want dit 100% natuurlijk product kan lokaal worden geteeld. 26 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Het residentieel complex ‘De Hoop’ in Molenbeek werd volgens de principes van passiefbouw opgericht. De koolstofvoetafdruk is dus bijzonder gering. En na samenpersen beantwoordt het product aan alle brandnormen. Het isolatievermogen scoort bijzonder goed. Tijdens de bouwfase moet veel aandacht worden besteed aan het voorkomen van koudebruggen. Een kleine lek in de isolatie kan aanzienlijk energieverlies teweegbrengen. Een goed beheer hiervan is van essentieel belang, zeker als verscheidene beroepstakken elkaar op de werf opvolgen. Wij geloven bovendien heel sterk in de economische en ecologische doeltreffendheid van de bioclimatische architectuur. Het principe hiervan ligt voor de hand: het beste halen uit het lokale klimaat en de geografische ligging van het pand. Warmteverlies veroorzaakt door wind kan bijvoorbeeld worden beperkt door het planten van enkele bomen op een welbepaalde plaats. Een vijver in de nabijheid kan in de zomer voor wat koelte zorgen. 1. Zie Leefmilieu Brussel, Verslag over de staat van het leefmilieu (2013) © Reporters TOPIC Omgekeerd zal de aanwezigheid van grote vensters aan de zuidkant de warmte van de zon laten binnenstromen.” Steeds vaker gaan metingen de CO2 -uitstoot van een gebouw bepalen. Antoine Geerinckx is medeoprichter van CO2logic: “Wij specialiseren ons in de berekening, de beperking en de compensatie van de CO2 -uitstoot. De berekeningen – en de simulaties die daaruit voortvloeien – zijn van groot belang, want ze geven ons een duidelijke Wij stellen vast dat een doordachte toepassing van domotica de koolstofvoetafdruk kan verminderen. Antoine Geerinckx (CO2logic). kijk op de situatie, nog voor aan de bouw wordt begonnen. We zijn in staat een hele resem elementen te kwantificeren en op die manier de beste oplossingen te bepalen wat materialen en energietechnologieën aangaat. Bovendien houdt onze ‘total cost’ aanpak ook rekening met de directe en indirecte kosten.” Schoorsteen Het overgrote deel van het energieverbruik in gebouwen dient voor verwarming. Raoul Nihart, CEO van EDF Luminus Solutions: “De technologie van condensatieketels op aardgas biedt vandaag nog steeds de beste betrouwbaarheid en prestaties. Helaas is gas een fossiele energiebron. Warmtepompen vormen een energetisch interessant alternatief, maar zijn niet altijd rendabel omdat de elektriciteitstarieven zo hoog liggen. In combinatie met fotovoltaïsche panelen of warmtekrachtkoppeling kan de formule wel bijzonder voordelig uitvallen. Wij doen daar ook hoe langer hoe meer een beroep op, vooral voor gemeenschappelijke woningen in Brussel. Zulke installaties produceren elektriciteit met behulp van een brandstof (meestal aardgas). In tegenstelling tot een klassieke elektriciteitscentrale gaat de warmte in de uitlaatgassen niet verloren. Ze wordt teruggewonnen en gebruikt om het gebouw te verwarmen of om warm water te produceren. Dankzij deze gelijktijdige productie bereikt het rendement van een dergelijke eenheid meer dan 90%, terwijl de CO2 - uitstoot drastisch vermindert.” Aansluiting Ook in de bouwsector geldt connectiviteit als een ‘must have’. Raoul Nihart vindt dat het zonder deze technologie gewoon niet meer kan. “Wij gaan op twee niveaus tewerk. Ten eerste bieden wij aan belangstellende klanten energiemonitoring-oplossingen. Met behulp van sensoren en digitale tellers houden wij continu de werking en het verbruik van elektrische installaties, verwarming en zelfs verlichting in de gaten. De klant kan zijn verbruik op een online platform raadplegen. Door deze sensibilisering heeft de klant spontaan de neiging om het verbruik te verminderen. Bovendien zijn wij met dit systeem in staat sommige technische storingen in de installaties op te sporen.” “Ten tweede kunnen we een regulerings- en controlesysteem voor het gebouw voorzien. Dergelijke installaties kunnen volgens optimale reguleringsparameters worden geprogrammeerd en op afstand zeer nauwkeurig worden bestuurd. Daar staan wij voor in, of de klant doet dat zelfs rechtstreeks via een computer, een smartphone of een tablet. De klant beslist welke installaties hij wil aansluiten: verwarming, airconditioning, ventilatie en/of verlichting. Voor de woningbouw bieden wij anderzijds intelligente thermostaten. En met onze lichtmeters past de verlichting zich automatisch aan, in functie van het daglicht. Al deze technologische innovaties volstaan op zich niet zonder een degelijke bewustwording van de gebruikers. Een doeltreffend verwarmings- of ventilatiesysteem verliest bijvoorbeeld al gauw zijn troeven als het gedrag van de gebruikers daar niet bij past. Een wanneer sommige mensen een gebrek aan comfort ervaren, dan moet dat probleem eerst worden doorzocht. Ingrepen op de regulering zijn dan veel efficiënter dan knoeien aan thermostaten of radiatoren. En al zijn de basisregels vanzelfsprekend, toch is het goed om de gebruikers er regelmatig aan te herinneren, om de verspilling van energie te vermijden.” Pascale Sinnaeve nuanceert dit standpunt enigszins: “Connectiviteit is zeker een Wij geloven bovendien heel sterk in de economische en ecologische doeltreffendheid van de bioclimatische architectuur Pascale Sinnaeve (Environment and Economics for Total Quality, EETQ). troef. Toch is het nodig de behoeften in te schatten in functie van het type onderneming en de voorspellingen. Het beroep op nieuwe technologieën garandeert op zich niet de beste kost/energieverhouding. Voor een kleine onderneming in een oud gebouw wordt dit al gauw een dure grap, zeker als ze vandaag niet weet waar ze binnen 10 jaar zal staan. Het denkproces verloopt meestal te snel. Er moet stroomopwaarts worden nagedacht, en liefst op een onafhankelijke manier. De onderneming vraagt zich best ook af of ze beter wil scoren dan de reglementering. Ik vind het belangrijk dat de voornaamste behoeften eerst worden bepaald.” ● BECI - Brussel metropool - februari 2017 27 © R.T. © R.T.
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DYNAMIEK OVERGANG Modalizy, sleutel van de intelligente mobiliteit De groep Octa+ liet al van zich horen met zijn meervoudig energieaanbod (met inbegrip van 100% groene elektriciteit) en onlangs door de overname van Blue Corner, de Belgische specialist van de elektrische laadpalen. Vandaag zet de groep verdere stappen in de richting van diversificatie, meer bepaald in het beloftevolle domein van de intelligente mobiliteit. De sleutel hiertoe heet Modalizy Pass. Johan Debière A ls u in Brussel rondrijdt of dagelijks eender welke grote Belgische stad binnenrijdt, hoeven wij u niet uit te leggen hoe stroef het verkeer vaak verloopt. Er bestaan natuurlijk oplossingen voor diegenen die hun wagen liever achterlaten om zich met het openbaar vervoer te verplaatsen of om gebruik te maken van een of ander in Brussel-Hoofdstad aangeboden alternatief: het Villo-netwerk, de gedeelde auto’s Zencar (elektrisch) en Zipcar, de taxi’s e.a. De betaling van deze vervoermiddelen en het beheer van talloze kasstukken en tickets blijven voor de multimodale reiziger nogal omslachtig, tenminste als hij deze uitgaven als aftrekbare kosten in zijn boekhouding wil opnemen. “Wij moedigen de reiziger aan geen gebruik te maken van zijn wagen maar de meest aantrekkelijke formules te kiezen in functie van zijn behoeften. Dit alles gebeurt nu veel vlotter dankzij een bijzonder krachtige app die de positiegegevens van de gebruiker en van alle dienstenpunten van de partners bijhoudt. Op die manier kiest de reiziger de formule die het best aan zijn criteria beantwoordt (snelheid, kost …)”, vertelt Alain Allyn, Business Development Manager bij Modalizy. Op het einde van de maand ontvangt de gebruiker een factuur met een overzicht van alle uitgaven en de mogelijkheid om de btw terug te winnen, voor zover deze kosten werden aangegaan bij een dienstverlener die met Modalizy een overeenkomst ondertekende. Een flinke groep alternatieve dienstverleners Deze starter binnen de groep Octa+ mag vandaag rekenen op partners als De Lijn, TEC, BlueCorner, Interparking, BePark, eCab, V-Tax, Antwerp-Tax, ZenCar ... Bovendien kan de kaart ook worden gebruikt om een parkeerplaats op de openbare weg te betalen. De gebruiker krijgt toegang tot al deze diensten voor 8 euro per maand, naast de eigenlijke vervoerkosten. Dit bedrag wordt al gauw teruggewonnen, zelfs met 6% btw, zoals bij taxiritten of bij het verhuur van gedeelde wagens. De door de startup aangeboden oplossing doet in feite een beroep op een Mastercard kredietkaart dat ook kan worden gebruikt voor nabetaling. Met de Modalizy Pass Mastercard vermijdt de reiziger de nadelen van prepaid-kaarten die regelmatig moeten worden aangevuld. Met een tweede kaart, de zogenaamde Modalizy Refill, kan de gebruiker bovendien brandstof tanken in de 1.700 Octa+, Q8, Texaco, Lukoil, Avia, DCB en Power tankstations, of de batterijen van zijn elektrisch voertuig aan het 28 BECI - Brussel metropool - februari 2017 uitgebreide netwerk van openbare laadpalen opladen. Modalizy maakt het leven van de gebruiker niet alleen gemakkelijker: het biedt ook heel wat troeven voor het beheer van de kosten. Dankzij het beveiligde MyModalizy platform kan de verantwoordelijke de kaarten van zijn medewerkers beheren en de evolutie van hun verplaatsingskosten opvolgen. De ondergang van fossiele brandstoffen Octa+ CEO Étienne Rigo beschouwt deze innovatie als een goede manier om zijn groep voor te bereiden op de onvermijdelijke ondergang van fossiele brandstoffen: “Toen wij beslisten Modalizy van stapel te laten lopen, dachten we niet aan een deal zoals Blue Corner. En toch kaderen beide projecten ergens in dezelfde bedrijfsvisie. Deze visie hadden wij al zeven of acht jaar geleden, toen we groene elektriciteit gingen verdelen. Globaal nemen we op die manier afstand van al wat te maken heeft met fossiele brandstoffen, een activiteit die ons al decennia bezighoudt.” De federale overheid en de gewesten moeten ondertussen nog steeds een akkoord bereiken om op fiscaal vlak het concept van mobiliteitsbudget te ontwikkelen waar de ondernemingen al geruime tijd om smeken. Maar dat is een ander verhaal. ● Info: www.modalizy.be © R.T. Waarom uw medewerkers binnenkort “I love my job!” zullen zeggen … Hoe zetten we een piramide op haar kop? Managementtips uit een gesprek met een ober die zijn job dolgraag doet N oah staat in voor de coffee shop in de lobby van het hotel Four Seasons, in Las Vegas. Hij glimlacht constant. Zijn energie, zijn vreugde en zijn charme doen wonderen wanneer hij de klanten bedient. Hij wil vooral dat zij een gezellige pauze beleven. Simon Sinek (die meerdere bestsellers heeft geschreven over leadership) vertelt ons dit verhaal omdat hij zelf bij Noah een koffie is gaan drinken. De auteur stond diep onder de indruk van de sympathie, de levenslust en de humor van deze ober die veel meer deed dan gewoon koffie serveren. Sinek vroeg hem of hij van zijn baan hield. “I love my job!” antwoordde Noah onmiddellijk. Daarop volgde onderstaand dialoog: - Wat is er hier in de Four Seasons aan de hand, dat je zodanig van je job houdt? - De ganse dag lang vragen mij alle managers die hier langskomen of alles in orde is en alles naar mijn zin. Niet alleen mijn eigen baas, maar ook elke manager van dit hotel. Ik voel me echt ondersteund en bovendien kan ik helemaal mezelf zijn. Noah vertelde verder: - Vóór de Four Seasons werkte ik in de Caesar’s Palace. Daar deden de managers niets anders dan ons de ganse dag lang in de gaten houden en controleren om na te gaan of wij ons werk deden zoals zij het wilden. Zodra iets hun niet aanstond, hadden we recht op een stortvloed van verwijten. Toen ik in dat hotel werkte, deed ik alles om vooral niet op te vallen en ellende te vermijden. Ik wachtte ongeduldig op het einde van de dag en op mijn loon aan het einde van de maand. Dezelfde persoon levert dus fantastisch werk in een bepaalde omgeving, en doet het minimum in een andere. De job is dezelfde, alleen de houding van het management verschilt. Aan de ene kant houdt de werknemer enorm van zijn job en genieten de klanten een uitmuntende service, en aan de andere zit hij zich te vervelen en telt hij de uren af om terug naar huis te mogen. Aan de ene kant een gezellige stemming en het genoegen om de klant te bedienen, aan de andere kant een gespannen en stresserende sfeer. De managers van de Caesar’s Palace beseffen heel goed dat de kwaliteit van de dienstverlening in hun hotel voor verbetering vatbaar is. Zij besluiten daaruit dat het personeel slecht werkt. Het zijn allemaal onbekwame luieriken. De enige oplossing waaraan ze denken is dus een versterking van de druk en de controles. Noah vertelde de resultaten van een dergelijke strategie. Piramide op haar kop In de Four Seasons, die beroemd staat voor de kwaliteit van de dienstverlening, werd de piramide in feite omgedraaid. Daar staan de loontrekkenden niet meer ten dienste van de leidinggevenden. Integendeel: de managers staan ten dienste van hun werknemers zodat die, op hun beurt, de klanten beter bedienen. Het resultaat spreekt boekdelen. Wenst u dat uw onderneming echt presteert? Wees dan ten dienste van diegenen die voor u werken, zodat zij op hun beurt ten dienste staan van hun teams. Op die manier krijgt de klant de service waarvan u voor hem droomde. En dan verklaren al uw medewerkers, zoals Noah: “I love my job!”. De ideale wereld bestaat: hij combineert het welzijn van alle medewerkers en de prestaties van de onderneming. Hij is ook voor u toegankelijk: het volstaat dat u de piramide omdraait! Meer weten? Het interview van Simon Sinek door Tom Bilyeu (Inside Quest) vindt u op YouTube. (In het Engels – 60 minuten. Zoek ‘How to get people to follow you’). ● Conferentie ‘Morgen de onderneming’ Wilt u weten hoe u uw onderneming in een omgeving van welzijn en prestatie omtovert? Schrijf u dan gratis in voor de ontbijtsessie “Morgen de onderneming”, door BECI aangeboden op dinsdag 21 februari vanaf 7u30, in Brussel. Alle details hierover vindt u op www.beci.be/nl/activiteiten/events/. BECI - Brussel metropool - februari 2017 29 © Thinkstock
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DYNAMIEK STARTER Oasis Urbaine wil moestuinen in de stad Inès Guiza heeft een zwak voor duurzame ontwikkeling en werkt aan een project van moestuinen in de stad, om korte toeleveringsketens te bevorderen. Dit project beantwoordt aan een algemene trend en stemt overeen met de politieke wil om van Brussel een nog groenere stad te maken. Guy Van den Noortgate A ls studente architectuur aan de UCL boeide Inès Guiza zich zeer vroeg voor duurzame ontwikkeling, onder andere onder invloed van Pierre Rabhi, de pionier van de agro-ecologie. Ze werd in Brussel geboren, kent de stad door en door en kwam er op het idee moestuinen in de beschikbare groene voorzieningen aan te leggen. Zo ontstond haar project met de nogal vanzelfsprekende naam Oasis Urbaine. Mevrouw Guiza sluit een naamsverandering echter niet uit: “Het idee is belangrijk, maar marketing en communicatie zijn dat evenzeer, of zelfs nog meer”, oppert ze. Zoals alle andere steden was Brussel in het verleden omringd door groenten- en fruittelers die de stad te bevoorraadden. Nog niet zolang geleden bestonden er in meerdere Brusselse gemeenten lokale tuinbouwers. Die zijn vandaag met de verstedelijking allemaal verdwenen, maar er blijven nog enorm veel groene voorzieningen over. Precies deze oppervlaktes wenst Inès Guiza te valoriseren. “Het aanbod wisselt van gemeente tot gemeente. Sommige, als Sint-Joost of Sint-Gillis, bieden weinig groen, maar in andere, zoals Ukkel waar ik woon, is er groen in overvloed. Evenals heel wat andere steden met een industrieel verleden kampt Brussel echter met bodemvervuiling. Zonder een voorafgaandelijke bodemsanering is niet veel mogelijk. Fytoremediatie (milieubeheer met behulp van planten) kan hier wel wonderen verrichten.” Oasis Urbaine wenst zich eerst tot de ondernemingen te richten. “Het is de bedoeling in Brussel gevestigde bedrijven te identificeren die over groenvoorzieningen beschikken en bereid zouden zijn deze gedeeltelijk of volledig als moestuinen in te zetten”, vertelt ze. “Zulke projecten zouden kaderen in de MVO strategie van de bedoelde ondernemingen, met een positieve impact op het personeel en de partners. En het imago zou er goed bij varen. Voor ons zou het eenvoudiger zijn met ‘grote’ projecten op een uitgestrekte oppervlakte te beginnen, eerder dan met talrijke ‘kleine’ projecten op beperkte perceeltjes.” Oasis Urbaine weet dat ook op de daken heel wat mogelijk is, maar wenst zich eerst toe te spitsen op de bestaande en beschikbare terreinen, met een evaluatie van de mogelijkheden in elk van de 19 gemeenten van het Brusselse Gewest. De stedeling weer in contact brengen met de natuur In een latere fase denkt mevrouw Guiza eraan ook de particulieren te benaderen. Naar het voorbeeld van de vereniging Apis Bruoc Sella, die bijenkorven installeert en beheert, zou Oasis Urbaine moestuinen onderhouden op terreinen die particulieren ter beschikking zouden stellen. Deze mensen zouden in ruil een deel van de oogst krijgen en zouden zich met niets anders moeten bezighouden. Oasis Urbaine geeft de 30 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Inès Guiza voorkeur aan permacultuur, een methode die min of meer berust op natuurlijke ecologie. Ze werd in de jaren 70 uitgedacht door de Australiërs Bill Mollison en David Holmgren, met de bedoeling menselijke vestigingen autonomer, duurzamer en resiliënter te maken dankzij een mindere afhankelijkheid van industriële productie- en distributiesystemen. Dit stemt volledig overnemen met de filosofie van Inès Guiza, die bij stedelingen graag een nieuwe verhouding tot de stadsomgeving zou zien ontstaan. “We moeten verder kijken dan het onderscheid tussen stad en platteland”, vindt ze. Omdat ze nog studeert (een Erasmus in Gent) zet Inès Guiza haar project momenteel ‘on hold’. Ideaal om het concept wat te laten rijpen en binnen enkele maanden over een volwaardig project te beschikken dat inspeelt op de behoeften en verwachtingen van een samenleving die traag maar zeker gevoelig wordt voor duurzame ontwikkeling. ● Info: ins.guiza@gmail.com Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be © R.A. ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van BECI, de eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen, publiceert onderstaande nieuwe aanbiedingen. > Investeerders De Transmission Hub zoekt actieve vennootschappen … Gezochte sector Gezochte omzet (in M€) Verdeler van medische apparatuur Advies in engineering Rekrutering en interim management Van 5 tot 15 Van 7 tot 15 Van 10 tot 20 Plaats Voor wie? Brussel / België Brussel / België Brussel, Wallonië Privé investeerder Groep in de Benelux Groep in de Benelux De Transmission Hub zoekt investeerders voor de volgende projecten … Project Gezochte fondsen (in M€) Platform voor genetische data Hotelproject ‘Antao on the Rocks’ in Kaapverdië Systeem voor betalingen per gsm - iCatcher 0,5 -1 3,5 0,8 Gezocht investeerdersprofiel Privé investeerders/ ondernemingen Privé investeerders/ ondernemingen Privé investeerders/ ondernemingen > Overlaters De Transmission Hub kent de volgende over te nemen vennootschappen … Activiteitsector Informatica Productie van kantoormachines en -uitrustingen Industriële ijzerwaren Import-Export in speciaalvoeding Communicatie Professionele informatie en opleidingen Verwezenlijkte omzet (in M€) Tussen 2 en 4 miljoen Tussen 2 en 4 miljoen Tussen 1 en 2 miljoen Tussen 2 en 4 miljoen Minder dan 1 miljoen Tussen 4 en 5 miljoen Aantal werknemers Van 31 tot 50 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 31 tot 50 Reden van overdracht Financiële verrichting Pensionering Pensionering Pensionering Vertrek naar het buitenland Financiële verrichting Indien u belangstelling hebt voor een van deze vennootschappen of een over te nemen vennootschap kent in een van bovenvermelde sectoren, gelieve de Transmission Hub te contacteren: Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36
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COMMUNITY NEWS IN UW NEWSLETTER VAN JANUARI ManpowerGroup lanceert twee nieuwe merken in België ManpowerGroup breidt zijn HR-dienstverlening verder uit en lanceert twee nieuwe merken op de Belgische markt: FuturSkill® en Proservia®. Beide zijn al actief in Frankrijk maar worden nu Europees uitgerold om te voldoen aan de groeiende vraag van ondernemingen naar hun specifieke diensten. FuturSkill ontwikkelt innovatieve oplossingen om het potentieel van medewerkers naar boven te halen en ze voor te bereiden op hun beroep van morgen. Uit de recente enquête ‘Tekort aan Talent’ van Manpowergroup blijkt dat 51% van de Belgische werkgevers inzet op vorming en opleiding van hun medewerkers omdat hun bedrijven te weinig gekwalificeerd talent kunnen rekruteren. Dat cijfer alleen al bevestigt het belang van de opleiding van medewerkers in een tijd dat kennis en vaardigheden almaar sneller verouderen en zo een permanente bedreiging vormen voor de inzetbaarheid van de medewerkers en de concurrentiekracht van de bedrijven. Proservia ondersteunt de eindgebruikers van IT-services. ManpowerGroup begeeft zich daarmee op het domein van ‘End User Support’, werkplekbeheer en het infrastructuurmanagement van IT-gebruikers en breidt zo zijn aanbod outsourcingoplossingen uit om de productiviteit van organisaties te optimaliseren. Het is immers zo dat de vraag naar support bij de eindgebruikers fors is toegenomen onder druk van de groeiende productiviteitseisen binnen de sterk concurrentiële wereldmarkt (24/7/365 non-stopactiviteit, expertise binnen specifieke technologie, enz.). Ook de nieuwe arbeidsorganisatiemodellen (verlengde openingstijden, telewerken, hogere eisen gebruikers, enz.) versterken de vraag naar support. Proservia biedt bedrijven specifieke en modulaire oplossingen om hun helpdesks (of een deel daarvan) uit te besteden om zo de performantie van hun organisaties en IT-eindgebruikers te versterken. Info: www.futurskill.be; www.proservia.be Tom Gastmans nu bij Isopix Het fotoagentschap Isopix verwelkomt Tom Gastmans als operationeel directeur (COO). Gastmans heeft in de sector een aanzienlijke ervaring opgedaan, onder andere als dienstverlener voor BelgaImage, Reporters, Van Parys Media, Image Bank… Het in 1984 opgerichte Isopix biedt een uitgebreid assortiment aan 32 BECI - Brussel metropool - februari 2017 COMMUNITY NEWS beeldmateriaal voor redactionele en creatieve doeleinden. De foto’s en video’s van Isopix focussen enerzijds op een sterk en steeds vernieuwd lokaal aanbod, en anderzijds op een uitgebreid internationaal assortiment dat dagelijks meer dan 15.000 nieuwe beeldelementen integreert. Het Belgische agentschap verdeelt in België de foto’s van prestigieuze agentschappen als Associated Press, Sipa Press, Rex Features, Camera Press, Startraks – Instar, News Syndication, Caters, Visual Press Agency, X17, Sunshine, enz. Het beschikt bovendien over een flink team fotografen dat reportages produceert, zowel voor de media als voor de bedrijfswereld. Met Tom Gastmans aan boord wil de directie haar strategie volgens vier pijlers versterken: ten eerste een zeer breed aanbod aan kwaliteitsvolle beelden voor de communicatiesector en de bedrijven, ten tweede de beschikbaarheid van een team professionele fotografen voor de bedrijfswereld, ten derde het aanbod van nieuwe communicatiehulpmiddelen via virtuele bezoektechnieken, en ten vierde globale oplossingen voor organisaties, internationale instellingen en ondernemingen, om al hun behoeften aan beeldmateriaal te dekken. Info: www.isopix.be Proximus lanceert het project ‘Glasvezel voor België’ Het dataverkeer en het belang van digitale diensten zullen in de komende jaren exponentieel blijven toenemen, voornamelijk onder impuls van cloud- en videoapplicaties en het internet der dingen. In dit opzicht wil Proximus anticiperen op de behoeften van zijn klanten en zijn infrastructuur klaarmaken voor de toekomst. Daarom zal Proximus de uitrol van glasvezel op zijn vaste netwerk versnellen dankzij het investeringsplan ‘Glasvezel voor België’, dat in december werd goedgekeurd. In een zeer competitieve markt gelooft Proximus dat de superieure ervaring die glasvezel biedt, met ultrasnelle download- en uploadsnelheden en een ongeëvenaarde responsiviteit, zal leiden tot een groter marktaandeel in het residentiële klantensegment en een sterkere positie in het bedrijvensegment. De komende maanden en jaren wil Proximus de uitrol van glasvezel in België versnellen, met als doel minstens 85% van de bedrijven en meer dan 50% van de gezinnen te bereiken. Zo zal de versnelling van Fiber-To-The-Business ook de sterke marktpositie van Proximus bij de professionele klanten ondersteunen. Met Fiber-To-The-Business zijn corporate klanten helemaal klaar voor de laatste digitale ontwikkelingen. Samenwerken tussen collega’s gaat veel makkelijker, omdat alles in de cloud kan worden opgeslagen en onmiddellijk beschikbaar is Het nieuwe CoWorking space ATLANTIC is strategisch gelegen langs het kanaal en de Dansaertstraat en opende onlangs zijn deuren in een industriële loft. ATLANTIC CoWorking beseft het belang van innoverende KMO’s voor de Brusselse economie en tracht dus hun behoeften in te willigen, ongeacht de sector waarin ze actief zijn. Naast de klassieke inrichtingen die typisch zijn voor een CoWorking space (vergaderzaal, ontspanningsruimte, printer, wifi, gratis koffie enz.), is ATLANTIC CoWorking in staat om flexibele en aan elke specifieke activiteit aangepaste werkomgevingen ter beschikking te stellen. ATLANTIC CoWorking beoogt meer welzijn en productiviteit voor zijn leden via de opbouw van een ondernemersnetwerk dat uitwisselingen en synergieën aanmoedigt. Het project steunt op de concepten van samenwerkingseconomie en kringloopeconomie. Het geeft bovendien een tweede leven aan 85% van het gebruikte materiaal, met inbegrip van de planten. ATLANTIC CoWorking is een werk­ en gemeenschappelijke levensomgeving die positief wil ingaan op de uitdagingen en de behoeften van de samenleving en de Brusselse economie bij het begin van deze 21e eeuw. ATLANTIC ATLANTIC COWORKING 30 Koolmijnenkaai, 1080 Brussel www.atlanticcoworking.com contact@atlanticcoworking.com 0472­837 087 dankzij het supersnelle downloaden en uploaden. Glasvezel laat alle medewerkers toe om intensief en gelijktijdig te surfen en te streamen zonder vertraging, zelfs wanneer ze, zoals architecten of designers, vaak met zware bestanden werken. Daarnaast biedt glasvezel ook een oplossing voor een betere databescherming en geeft het bedrijven de kans om te groeien zonder dat bijkomende investeringen in infrastructuur nodig zijn. Info: www.proximus.be L E D E N T R E F P U N T ATLANTIC: innovation coworking on the canal COWORKING SPACE BECI - Brussel metropool - februari 2017 33
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COMMUNITY Ubeeqo ook in Sint-Pieters-Woluwe beschikbaar Ubeeqo, dochter van de Groep Europcar, biedt wagens voor autodelen in Brussel en breidt zijn netwerk uit. Terwijl de wagens van Ubeeqo aanvankelijk enkel op de Brusselse parkings te vinden waren, duiken ze nu ook op in de gemeente Sint-Pieters-Woluwe, met vijf stations: Politieke Gevangenenlaan – ter hoogte van nummer 6, Pierre Vander Biestlaan – ter hoogte van nummer 45, Bosstraat – ter hoogte van nummer 501, David Van Beverstraat – ter hoogte van nummer 8 en Tervurenlaan – ter hoogte van nummer 249. De klant kan via de applicatie of website van Ubeeqo een auto reserveren op een plaats naar keuze, voor enkele uren of dagen. Na gebruik wordt de auto op de plaats van reservatie teruggezet. De prijs hangt af van het gebruik (vanaf € 3,5 per uur, met of zonder abonnement), de klok rond en op elke dag van de week. De gebruikers kunnen kiezen uit een Volkswagen Up of Golf – een kwalitatief aanbod, aangezien de auto’s volledig zijn uitgerust (verwarmde zetels, gps-systeem …) en geregeld worden vervangen. De gemeente Sint-Pieters-Woluwe is niet de enige die vanaf nu ook de Ubeeqo oplossingen aanreikt. Binnenkort komen er bijna 100 Ubeeqo wagens in de straten van Schaarbeek, Evere, Etterbeek, Oudergem, Sint-Lambrechts-Woluwe en Elsene. Info : www.ubeeqo.com L E D E N T R E F P U N T Milieubeheer is onze specialiteit PRAKTIJKGERICHTE OPLEIDINGEN VOOR EN DOOR ONDERNEMERS. ESHER is een studiebureau dat sinds 1990 zijn cliënten – privé en overheid – bedient in de sector van milieubeheer. Wij specialiseren ons in studies van de bodemverontreiniging en de kwaliteit van het water, de opvolging van administratieve formaliteiten, de aanvraag van milieuvergunningen, milieueffectonderzoekingen, Natura 2000 studies, de opstart van beheersystemen (ISO 14000 …) en energiebeheer. Een team van deskundigen staat ter beschikking in Wallonië, Brussel en Vlaanderen voor al wat met het milieu te maken heeft. ESHER beschikt over de nodige erkenningen in de drie gewesten van het land. ESHER bvba 35, Van Elewyckstraat B-1050 ELSENE +32 2 646 26 76 (alg.) +32 2 647 81 50 (fax) www.esher.be L E D E N T R E F P U N T Deze ruimte is ook de uwe ONTDEK NU ONS AANBOD KORTE OPLEIDINGEN EN BIJSCHOLINGEN. www.syntrabrussel.be Is uw bedrijf lid van BECI? Wenst u iets over u activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht, wij publiceren het gratis* ! Meer info: er@beci.be. *àn functie van de beschikbare ruimte COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws De traditionele nieuwjaarsreceptie vond eind december plaats in de salons van BECI. Onder de naam Zinner Circle organiseert BECI networking events specifiek voor zijn Nederlandstalige leden. In december konden ze in het ING Art Center de moderne en hedendaagse kunstcollecties van de Guggenheim Stichting ontdekken, met werken van Duchamp, Ernst, Pollock, Rothko, Calder en vele anderen.
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ADRESSEN LA MAISON DU CYGNE Grote Markt 9 – 1000 Brussel HOTEL METROPOLE De Brouckèreplein 31 – 1000 Brussel ZOOM BRUSSELSLIFE Romantische restaurants in Brussel Cupido slaat weer toe! De liefde mag elke dag wel gevierd worden, maar valentijn blijft toch een mooie dag om te zeggen ‘ik hou van jou’. Een avondje uit, een diner bij kaarslicht, een romantisch hotel, deze klassiekers doen alle harten sneller slaan. Nog op zoek naar ideeën? Ontdek samen met ons de meest romantische plekjes van Brussel! Wilt u alles uit de kast halen of gewoon eventjes gezellig samen zijn met uw liefste? Franse, Belgische of Aziatische keuken? Vegetarisch of toch liever vlees? Wat staat er op het menu ... Historische wijk De Grote Markt van Brussel blijft een magische plek om valen– tijn te vieren. Dankzij de gezellige sfeer en de vele architecturale pareltjes (barok, gotiek) behoort het plein tot een van de mooiste ter wereld! La Maison du Cygne is een van de gevels waarvoor Brussel zo bekend is. Liefhebbers van de Belgische keuken worden culinair verwend in dit gastronomische restaurant met zijn elegante en ingetogen sfeer. Op wandelafstand ligt Hotel Métropole, het enige hotel uit de 19e eeuw dat vandaag nog gasten verwelkomt in Brussel. Ondanks zijn aanzienlijke leeftijd gaat dit hotel mee met zijn tijd en beschikt het over alle moderne comfort. Speciaal voor valentijn heeft het hotel een leuke verrassing in petto. 14 februari valt dit jaar op een zondag. Als u die dag had gepland om thuis met z’n tweetjes gezellig te cocoonen, houdt niks u tegen om uw liefste te verrassen met een romantisch etentje op zaterdagavond! In de Dansaertwijk neemt Strofilia u mee naar Griekenland en laat u proeven van de beste Griekse wijnen. Louizawijk Valentijnsdag is ook een verwendag! In de trendy Louizalaan bieden het luxueuze Thon Hotel Bristol Stéphanie en, iets verderop, ook The Hotel een heerlijk moment van ontspanning in hun wellnesscentrum, gevolgd door een romantisch etentje en een overnachting in een ruime en moderne kamer. “Neem me mee op reis! ”: Wilt u uw allerliefste verrassen met een weekendje weg? Daarvoor hoeft u niet naar de andere kant van de 36 BECI - Brussel metropool - februari 2017 Europese wijk Een valentijn zonder lekker eten? Dat kan niet! En ook de sfeer moet perfect zijn! Brighton Restaurant trakteert u op een jazzpianoconcert “Paris Stride Piano” terwijl u geniet van een heerlijk menu samengesteld door de chef­kok van het hotel. Elders in Brussel En wat dacht u van een dinertje bij een warm haardvuur? Le Vieux Pannenhuis (dat trouwens net volledig gerenoveerd werd) serveert verrassende gerechten in een romantisch kader. ‘The place to be’ voor wie van vlees houdt. En na een romantische wandeling door het Zoniënwoud waant u zich bij Le Jules d’Émilie, in Watermaal­Bosvoorde, in het buitenverblijf van uw ouders! Met een cosy sfeer (20 couverts) en een originele, overwegend Franse, kaart. Vraag de eigenaars ook eens hoe ze op de naam van hun restaurant gekomen zijn! STROFILIA Varkensmarkt 11­13 ­ 1000 Brussel THON HOTEL BRISTOL STEPHANIE Louizalaan 93 – 1000 Brussel LA PORTE DES INDES Louizalaan 455 – 1000 Brussel PARK INN BY RADISSON Marcel Broodthaersplein 3 – 1060 Sint­Gillis BRIGHTON RESTAURANT Handelsstraat 9 – 1000 Brussel LE VIEUX PANNENHUIS Leopold I­straat 317 ­ 1090 Jette LE JULES D’EMILIE Terkamerenboslaan 2 1170 Watermaal­Bosvoorde wereld te reizen, de andere kant van de wereld komt gewoon naar u! In La Porte des Indes kunt u genieten van een romantisch diner en waant u zich in een ver en exotisch land. Op een boogscheut, in de beroemde en historische Marollenwijk, ligt Au Stekerlapatte. Dit schijnbaar keurig cafeetje is eigenlijk een stamkroeg voor kunstenaars. Op het menu staan typisch Belgische gerechten en als u zegt dat Brussels Life u gestuurd heeft, krijgt u ook nog een verrassing. Iets verderop, niet ver van Brussel­Zuid, krijgen alle geliefden die inchecken in Park Inn by Radisson een “love box”. BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN CHOCOLADESALON 09.02 | 12.02 FLAGEY PIANO DAYS Een vierdaags festival voor pianomuziek, in alle vormen en kleuren. Alle grote namen uit de pianowereld (onder wie Lukáš Vondráček, winnaar van de Koningin Elisabethwedstrijd 2016) nemen plaats aan het klavier. De concerten worden afgewisseld met films, tentoonstellingen en workshops voor kinderen. Flagey | van € 0 tot 41, 4-dagenpass voor € 120 | http://www.flagey.be 16.02 | 20.02 AFFORDABLE ART FAIR Tour & Taxis maakt zich op voor de 9e Brusselse editie van deze beurs voor betaalbare kunst, waar de prijzen schommelen tussen € 60 en € 6.000. Tour & Taxis | € 11 in voorverkoop, € 13 aan de kassa | affordableartfair.com/fairs/brussels 16.02 | 26.02 BATIBOUW De grootste en belangrijkste beurs voor nieuwbouw, renovatie en interieurinrichting van België. Zo’n 1.000 exposanten stellen hun meest innovatieve producten voor in alle paleizen van Brussels Expo Brussels Expo | € 10,50 | www.batibouw.be AVONDACTIVITEITEN 25.01 | 25.02 VAN DONDERDAG TOT ZATERDAG PAGE BLANCHE Improvisatietheater waarbij de toeschouwers de tekst van de voorstelling neerschrijven op een wit blad naarmate de voorstelling vordert. Een unieke en spontane opvoering van 1,5 uur. L’arrière scène | Gratis | www.arriere-scene.be 24.02 | 05.03 ANIMA FESTIVAL Een eerbetoon aan de animatie- en tekenfilm met bijna 300 films uit de hele wereld. FLAGEY | € 8 | www.animafestival.be 05.02 | 05.03 LOVE BUGS AND POWER FLOWER Tentoonstelling in het teken van de VW Kever en zijn (verre) neven! Autoworld | € 11 | www.atomium.be 10.02 | 12.02 SALON DU CHOCOLAT Tientallen Belgische en internationale chocolatiers laten u proeven van de heerlijkste creaties. Tour & Taxis | brussels.salon-du-chocolat.com J-AU 14.04 ELKE VRIJDAG, VAN 19 TOT 22U DISCO OP IJS DANS Thema-avond op het ijs om te swingen op de tonen van de grootste hits uit de jaren 80 en 90. Trek uw strafste outfit aan en misschien wordt u wel gekroond tot koning of koningin van de avond! IJsbaan Poseidon | max. € 8-9 met huur schaatsen | www.skate-poseidon.be 16.02 CONCERT N°2 UN PIANO-DJINN AU PAYS DU OUD KLASSIEK Ontmoeting tussen een musicus uit de westerse cultuur en een oedspeler uit de Arabische traditie. Ze komen tot de ontdekking dat hun muzikale achtergronden toch niet zo verschillen. Théâtre des Martyrs | € 16 of € 19 | theatre-martyrs.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Théâtre des Martyrs Théâtre des Martyrs gaat dit jaar een meer hedendaagse richting uit en zet nu ook verrassende muziekvoorstellingen op het programma. Théâtre des Martyrs Martelarenplein 22 1000 Brussel theatre-martyrs.be Onder de artistieke leiding van Philippe Sireuil profileert het Théâtre des Martyrs zich als meer dan een theater, met een scène en kunstenaars. Het gebouw heeft twee theaterzalen: de grote “Italiaanse” zaal met 366 plaatsen en de kleine zaal voor meer intimistische voorstellingen. Ambities voor 2017 Philippe Sireuil wil op zijn bühne plaats maken voor de ervaren regisseurs en de jonge schrijvers van de 21e eeuw, maar hij wil ook muziek doen weerklinken in zijn theater. Componist en pianist Jean­Philippe Collard­Neven kreeg de opdracht om drie muziekavonden samen te stellen die verband houden met de opvoeringen van dit seizoen. Zo brengt hij onder meer een verrassende interpretatie van het oeuvre van Lully. Ook op het programma: jazz, barokmuziek, een oedspeler en een vocaal kwartet dat liederen brengt van volkeren in opstand en zo een brug slaat tussen oosterse en westerse muziek (zie “Te zien, te doen”). Victor Lepoutre BECI - Brussel metropool - februari 2017 37
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BRUSSELSLIFE Philippe Vandermaelen, Molenbeekse Mercator BRUSSELAAR VAN DE MAAND In 1825 brengt deze enthousiaste geograaf de eerste “Atlas Universel” uit, waarin alle kaarten op dezelfde schaal getekend zijn. Het buitengewone leven van deze beroemde Molenbekenaar uit de 19e eeuw is nu in een boek gegoten. Dat we vandaag Google Maps kunnen aanklikken, een applicatie waarmee we waar ook ter wereld onze weg kunnen vinden, hebben we te danken aan een Brusselaar die in het midden van de 19e eeuw de eerste De eerste die wereldkaarten volledig op dezelfde en uitzonderlijk grote schaal tekende. WIST U DIT? Het station Brussel-Zuid dankt zijn naam aan de bestemming van de eerste treinen Wist u dit? In de 19e eeuw spoorden reizigers vanuit dit station in het zuidoosten van Brussel met de nachttrein naar het zuiden van Frankrijk. Intussen komen de Eurostar en de Thalys aan in dit station en is Brussel­Zuid het grootste treinstation van België. Als dit station vandaag de deuren had geopend, had het misschien wel het Station van Londen of Parijs geheten. De reizigers die met de nachttrein naar het zuiden van Frankrijk reisden, gaven het 38 BECI - Brussel metropool - februari 2017 station zijn naam en die naam is blijven hangen. Toch had dit station ooit een andere naam en ook een andere locatie. Wanneer dit station op 18 mei 1840 ingehuldigd wordt, onder de naam Bogaardenstation, ligt het aan het Rouppeplein en komt hier de lijn Brussel­Tubeke door. Door de snelle ontwikkeling van de spoorwegen wordt dit station al snel te klein en verhuist het in 1869 dan naar zijn huidige locatie. In dit jaar vertrekken ook de eerste treinen naar het zuiden van Frankrijk. Het oude gebouw wordt in 1949 vervangen en in de jaren 90 uitgebreid om ook ruimte te bieden voor de moderne hogesnelheidstreinen. Victor Lepoutre kaarten op papier zette. Philippe Vandermaelen, een jonge en rijke handelaar uit Brussel, is een van de belangrijkste cartografen van zijn tijd en tekent als eerste wereldkaarten op dezelfde en uitzonderlijk grote schaal. Onmiddellijk na de onafhankelijkheid van ons land tekent hij nauwkeurige en betrouwbare kaarten van heel België en speelt zo in op de noden van een economie die aan het begin staat van een industriële ontwikkeling. Hij richt ook de Vandermaelen­stichting op die zich toelegt op zowat alle initiatieven en onderzoeksthema’s uit die tijd: aardrijkskunde uiteraard, maar ook plantkunde, dierkunde, anatomie en statistiek, om er maar enkele te noemen. Deze stichting trekt bezoekers uit alle uithoeken van de wereld aan. De stichting sluit in 1880 de deuren en vandaag blijft er niets meer van over. Enkel een straat tussen de Koolmijnenkaai en de gemeenteplaats van Molenbeek herinnert nog aan de beroemde geograaf. De volledige Vandermaelen­collectie, meer dan 4 miljoen kaarten, verhuist naar de Koninklijke Bibliotheek van België (KBR). In het midden van de 20e eeuw beseft de conservator van de afdeling Kaarten en Plannen hoe belangrijk deze collectie is en pas in de jaren 90 worden de nodige middelen vrijgemaakt om een inventaris op te stellen van de collectie. Sindsdien houdt historica Marguerite Silvestre, de huidige conservator van de afdeling Kaarten en Plannen van de KBR, zich bezig met deze nauwkeurige classificatie. Zij schreef “Philippe Vandermaelen, Mercator de la jeune Belgique. Histoire de l’Établissement géographique de Bruxelles et de son fondateur“; een samenvatting van 25 jaar inventaris en onderzoek binnen het fonds Vandermaelen. Het werk geeft een chronologisch overzicht van het leven van de visionaire geograaf en bevat getuigenissen van voormalige medewerkers van het Dépôt de la Guerre, het latere Institut Géographique National, dat als een van de eerste gebruik maakt van de kaarten van Vandermaelen. Victor Lepoutre huile sur toile (Jean de la Hoese, 1869) : collection Janssens van der Maelen COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR AuxiPress - The Cube NV Parc Goemaere Waverse steenweg 1945 – 1160 Brussel Nace: 63910 - Persagentschappen afg.: Pierre-Loic Nihoul Avempace VZW Campanileplein 102 – 1200 Brussel afg.: Quentin Spilliaert Aximas NV Drukpersstraat 4 – 1000 Brussel Nace: 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg.: Patrick Vermuyten Berg Nathalie NP Grensstraat 55 – 1970 Wezembeek-Oppem afg.: Nathalie Berg Bernard Cosyns Regulatory, Legal & Administration Assistance NP Alexis Willemstraat 23 – 1160 Brussel Nace: 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Bernard Cosyns Blue Cabs NV Sylvain Dupuislaan 231 – 1070 Brussel Nace: 49320 - Exploitatie van taxi’s 52210 - Diensten in verband met vervoer te land - afg.: Michaël Marrocco Célis Marc PPE Avenue de la Sablière 18 – 1300 Wavre afg.: Marc Celis Ceran (Bruxelles) NV Ravensteinstraat 4 -1000 Brussel Nace: 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Johan Van de Vijver Convergence Point CVBA Vrijwilligerslaan 19 – 1160 Brussel Nace: 73110 - Reclamebureaus afg.: Ingrid Liberatore CoRI - Coatings Research Institute VZW Auguste Reyerslaan 80 – 1030 Brussel Nace: 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied afg.: Carine Lefevre Courteau Jérôme PPE Faubourg de Cambrai 49 appart A – 59300 Valenciennes - France afg.: Jérôme Courteau FIPA - Foreign Investment Promotion Agency CVA Rue Montoyer 31-33 – 1000 Brussel afg.: Mokhtar Chouari Geseco Group LTD Rue Tienne à Deux Vallées 10 – 1400 Nivelles Nace: 80100 - Particuliere beveiliging afg.: Sylvain Vankeirsbilck Glexso BVBA Nijverheidsstraat 304 – 1800 Vilvoorde Nace: 6202001 - Verlenen van advies aan de gebruikers over soorten computers (hardware) en hun configuratie en de toepassing van bijbehorende programmatuur (software) 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied v afg.: David Mouvet GO2M SPRL Avenue Pierre Holoffe 21 – 1342 Limelette afg.: Carine Lefevre Indra Scientific NV Solbossquare 26 – 1050 Brussel Nace: 7022002 - Berekenen van de kosten en baten van de voorgestelde maatregelen op het gebied van planning, organisatie, efficiëntie, enz. 72190 - Overig speuren ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, afg.: August Keder Jabot Céline NP Kleindalstraat 34 – 1630 Linkebeek Nace: 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Céline Jabot Lejeune Olivier NP Groenstraat 23 – 1950 Kraainem afg.: Olivier Lejeune MW-CARS BVBA Paleizenstraat over de Bruggen 395 -1020 Brussel Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49320 - Exploitatie van taxi’s 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Davut Ciblak Perez Auguste Guy NP Victor Allardstraat 143 – 1180 Brussel Nace: 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen afg.: Auguste Guy Perez Phrenos BVBA Kunstlaan 43 – 1040 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Nicolas Esgain Promoshake - Ebongue André NP Dapperenlaan 9 – 1200 Brussel afg.: André Ebongue Sajea Tax, Audit & Accountancy BVBA Washingtonstraat 34 – 1050 Brussel Nace: 66300 - Vermogensbeheer 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg.: Jean Saucez Swantegy Ta NV Chazallaan 186 – 1030 Brussel Nace: 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 78100 - Arbeidsbemiddeling 79110 - Reisbureaus afg.: Luc Préaux INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Abattoir Antwerp-Tax Atenor Atlantic CoWorking Atrium Autoworld Avia BelgaImage BePark BlueCorner Brighton Restaurant Brussel Mobiliteit Brussel Stedenbouw en Patrimonium BX1 Roularta Brussels Expo Brusselse Havengemeenschap Caesar’s Palace Champignon de Bruxelles (Le) Chocolero CityDev CO2logic DCB De Lijn Delhaize Devimo Consult Eaglestone 22-24 28 19-21 32-34 18-19 36-38 28 32-34 28 28 36-38 19-21 12 4 4 36-38 19-21 Brusselse Observatiecentrum van de huurprijzen 15 Building Integrated Greenhouses 22-24 29 22-24 8 13-14 ; 19-21 ; 22-24 26-27 28 28 22-24 18-19 19-21 eCab EDF Luminus EETQ Enterprise Europe Network Equilis Esher Europcar EY – Ernst & Young Flagey Four Seasons Greenloop Hotel Métropole Hotel (The) ING Inter-Environnement Bruxelles Interparking Isopix Jam Hotel Jules d’Émilie (Le) Koninklijke Bibliotheek van België Lukoil Maison du Cygne (La) Manpower Group MindShake Modalizy Monizze Museum van Muziekinstrumenten Oasis Urbaine Octa+ 28 26-27 26-27 8 ; 10 18-19 32-34 32-34 9 36-38 29 22-24 36-38 36-38 35 18-19 28 32-34 22-24 36-38 22-24 ; 36-38 28 36-38 32-34 22-24 28 32-34 22-24 30 28 OESO Park Inn by Radisson Porte des Indes (La) Poseidon Power Proximus Q8 Reporters RTL-TVI Stekerlapatte Strofilia TEC Texaco Théâtre des Martyrs Thon Hotel Bristol Stéphanie Trevi Triple Living Turtle Ubeeqo UCL ULB Université Saint-Louis Van Parys Media Vieux Pannenhuis (Le) V-Tax ZenCar ZipCar 13-14 36-38 36-38 36-38 28 32-34 28 32-34 22-24 36-38 36-38 28 28 36-38 36-38 13-14 19-21 8 32-34 15 ; 30 7 ; 18-19 22-24 32-34 36-38 28 28 28 BECI - Brussel metropool - februari 2017 39
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COMMUNITY AGENDA 30.05.2017 In topvorm op het juiste ogenblik ICT Management & RH, Personal Improvement 09.03.2017 Recuperatie en performantie: ontdek de 7 manieren om snel te recupereren 11.04.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Fiscaliteit en financiën 16.03.2017 Fiscaal nieuws en fiscale optimalisatie voor het afsluiten van 2016 (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met PowerPoint 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! 24.02.2017 Prospectie 2.0 beheersen dankzij i-Hunting 10.03.2017 Een geslaagd verkoopgesprek! 21.03.2017 Maak komaf met de bezwaren van klanten in B2B-gesprekken! 24.04.2017 Een geslaagd event organiseren 05.05.2017 Van de helpdesk tot proactieve verkoop 05.05.2017 Onderhandelen: win-win attitude... 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! Efficiëntie 10.02.2017 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 18.04.2017 Wat is het verschil tussen positieve druk en negatieve stress? 40 BECI - Brussel metropool - februari 2017 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 07.02.2017 Wendbaar en werkbaar werk 21.02.2017 Sociale controle van uw bedrijf: hoe moet u zich voorbereiden? (2) 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail (2) 04 & 06.07.2017 Atelier d’apprentissage à la négociation avec les syndicats (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Handelsrecht Tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) 17.02.2017 Les données personnelles et la sous-traitance - que faire concrètement? (1) 24.03.2017 Les données personnelles et mon organisation - par où commencer? (1) 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la «privacy by design» ? (1) 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? (1) ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 24.02.2017 De wettelijke milieuverplichtingen (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 24.03.2017 Opvolging en indicatoren 28.04.2017 Dematerialisatie en Green IT 19.05.2017 Het beheer van hulpbronnen en afval ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 14.02.2017 Naar welk land exporteer ik best het eerst? (1) 16.02.2017 Doing business with Taiwan 21.02.2017 De internationale BTW-regels (1) 07.03.2017 De BTW bij online verkoop: regels en toepassing (1) 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? (1) 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international (1) 14-17.05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 10.02.2017 Welcome Lunch 16.02.2017 Het beheer van hulpbronnen – De winnende bedrijven 21.02.2017 Demain l’entreprise 08.03.2017 Speed Business Lunch 30.03.2017 Zinner Night ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van op pagina 3. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds

2016.12 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE Think Tank 4 Pour ou contre la personnalité juridique des syndicats ? 6 Brussels Meets Brussels : un appel au bon sens politique 8 Social media 10 Mobilité : des efforts qui en appellent d’autres International 12 Exporter vos services en France : des idées reçues qui peuvent coûter cher 15 IWEC : l’entreprenariat féminin à la conquête du monde Topic : gestion des risques 19 Business Continuity Plan : quand le risque est maîtrisé 21 Des appareils mobiles faciles à sécuriser 26 Facteur humain : le maillon faible ? 28 Médias sociaux : « Optez pour un règlement succinct et clair » 32 Responsabilité juridique : l’ignorance qui fragilise les administrateurs Entreprendre 34 Transition : la « slow mode » au grand galop à Bruxelles 36 Faillites en hausse : imprévisibles, vraiment ? 38 Starter : Together Your Home 39 Gestion environnementale : tout bénéfice Community 40 News 43 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 47 Demandes d’admission 47 Index 48 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 20 – Décembre 2016 Au mois de janvier : Top des entreprises bruxelloises Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Stef Gyssels, Julien Ide, Amy Kessels, Laura Rebreanu, Olivia Regout, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Philippe Vellut – T +32 2 643 78 04 F +32 2 640 93 28 – pve@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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THINK TANK POUR OU CONTRE La personnalité juridique des syndicats ? Spécificité belge, les syndicats sont chez nous dépourvus de personnalité juridique. Faut-il y voir une simple traduction de leur condition syndicale ou un certificat d’impunité ? En tout cas, les soumettre à ce contrôle judiciaire nécessiterait sans doute des aménagements et des garanties. Ophélie Delarouzée Drieu Godefridi, docteur en philosophie et juriste En Belgique, on peut chercher la responsabilité juridique de la plus petite ASBL jusqu’à l’État (jurisprudence « La Flandria »). Je ne connais aucun grand État où les syndicats échappent à ce principe de droit commun. Cette anomalie est d’autant plus grande que les syndicats belges ont, en versant les allocations de chômage, des responsabilités qui relèvent de la puissance publique. En leur donnant la possibilité d’aller en justice mais pas celle de les y astreindre, l’État leur attribue les avantages de la personnalité juridique sans les inconvénients. Or, il y a des conflits sociaux dans lesquels les syndicats commettent des actes illégaux, par exemple quand, dans des zonings entiers, ils bloquent le passage à tout le monde sans distinction. Même sous un gouvernement de droite, avec le scandale de l’autoroute à Liège l’an dernier (une patiente était décédée alors que le chirurgien se trouvait bloqué par une manifestation, ndlr), ce n’est finalement pas passé. Pourtant, cela inciterait les syndicats à prendre davantage de mesures préventives. On peut toujours poursuivre individuellement les auteurs identifiés, mais l’enjeu n’est pas là pour un blocage. En logique juridique, quand une organisation instrumentalise des individus pour commettre des actes illégaux, elle est poursuivie. On ne poursuit pas uniquement les exécutants, surtout que les grévistes n’ont pas les moyens de payer des dommages qui peuvent être colossaux. L’argument depuis toujours utilisé est qu’une personnalité juridique mettrait en péril la capacité d’action des syndicats, parce que les patrons connaîtraient leur « trésor de guerre ». La perversité de l’argument est de revendiquer, à une époque où on lutte contre l’évasion fiscale, d’avoir des « caisses de combat » secrètes au Luxembourg – des comptes y ont été avérés. On n’est plus au 19e siècle, quand ils menaient avec de petits moyens des bras de fer avec le patronat. Aujourd’hui, avec leur puissance de frappe financière, cette tradition n’a plus lieu d’être. On a un droit du travail et ils sont intégrés dans le fonctionnement de l’appareil étatique. 4 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Philippe Vansnick, secrétaire fédéral adjoint CSC BHV Des partis politiques, qui euxmêmes n’ont pas de personnalité juridique, reviennent régulièrement avec cette question. Les personnalités juridiques que les syndicats ont dans certains pays comportent des clauses de sauvegarde pour répondre au droit international. Au niveau technique, il n’y a pas en Belgique de personnalité juridique adaptée – celle des ASBL nous obligerait à lister tous nos membres – mais nous avons des responsabilités individuelles excessivement lourdes. Quand on signe un document ou quand on défend un travailleur au tribunal, on s’engage sur nos biens propres. L’objectif est d’affaiblir les syndicats en nous attaquant sur des cas individuels. Est-ce que les syndicats doivent assumer les dégâts causés par un hooligan ? Le législateur jusqu’à présent dit non et heureusement, car cela pourrait s’appliquer à n’importe quelle association. C’est le casseur qui doit être recherché et poursuivi. Quand des personnes bloquent un carrefour – et cela vaut pour tout le monde – la police organise la circulation par ailleurs le temps de négocier. Lier le blocage à Liège et le décès de la patiente, c’est devenir une société qui peut tout condamner, même le médecin pour ne pas avoir dormi à l’hôpital alors que des grèves étaient annoncées. On s’est engagés à suivre certaines procédures avant d’en arriver à faire grève, mais parfois les blocages sont inévitables. Des gens descendent dans la rue de façon émotive, comme chez Caterpillar. Les patrons envoient aujourd’hui des huissiers avec des astreintes individuelles de plusieurs centaines d’euros par jour. Tout chez nous est clair, sauf le solde de notre caisse de résistance qui permet de payer les indemnités de grève. Le mécanisme de ce qui rentre et sort est connu. Nous sommes contrôlés et payons nos impôts ainsi que les taxes pour nos bâtiments, via nos ASBL. Placer la caisse de résistance hors de Belgique garantit que le gouvernement ne puisse pas bloquer ce compte. Ce mécanisme est reconnu au niveau international. © Reporters MYMERAK GAGNEZ DU TEMPS, DE LA PLACE ET DE L’ARGENT. MyMerak pour PME et indépendants. Conservez vos archives en dehors de vos bureaux, à un clic de souris. Plus besoin de conserver vos archives dans vos bureaux. Merak, le spécialiste de l’archivage, a mis au point la plate-forme en ligne MyMerak, destinée aux PME, indépendants et titulaires de professions libérales. Nous conservons vos données de manière totalement anonyme et sécurisée : vos documents papier dans nos entrepôts et vos données numériques sur un cloud certifi é. Et vous pouvez y accéder très facilement, car la gestion de MyMerak se fait entièrement en ligne. Vous avez besoin de vos documents d’entreprise ? Nous vous les envoyons sur votre ordinateur ou directement dans vos bureaux en un rien de temps. Rien de plus simple. Rien de plus sûr. Gagnez du temps, de la place et de l’argent. Choisissez votre formule sur www.merak.be.
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THINK TANK Un appel au bon sens politique BRUSSELS MEETS BRUSSELS « Faites fonctionner Bruxelles et sa région » : tel est, en résumé, le message très pragmatique adressé par les entrepreneurs aux politiques lors de Brussels Meets Brussels, l’événement annuel de BECI, organisé le 20 octobre dernier au Cercle de Lorraine. Un événement placé sous le signe de l’initiative, de l’enthousiasme et de la fierté de faire des affaires à Bruxelles. Emmanuel Robert C e n’est pas par hasard que BECI avait choisi cette année le cadre prestigieux du Cercle de Lorraine, place Poelaert, pour organiser son événement annuel : « Il fallait marquer le coup de la réouverture du tunnel Louise, dont la fermeture a quasiment tué le haut de la ville », indiquait Thierry Willemarck, président de BECI. Mobilité : « annus horribilis » De fait, la mobilité a été le thème majeur de la soirée. À elle seule, elle synthétise plusieurs enjeux bruxellois au terme d’une année particulièrement difficile, au point qu’Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI, a pu la qualifier d’annus horribilis… Et de rappeler le chantier du piétonnier en centre-ville, le lockdown de novembre 2015, la fermeture des tunnels et les grèves des transports publics en janvier 2016, les attentats du 22 mars et leurs suites… Ce n’est donc pas une surprise si la mobilité est ressortie comme la première préoccupation des entrepreneurs lors de notre dernier sondage, effectué en juin – elle arrive systématiquement en tête depuis cinq ans. Mais avec un score qui a cette fois dépassé les 64 %, alors qu’il n’était « que » de 50 % six mois plus tôt… Ce résultat a été soumis à un panel composé de cinq ministres (le fédéral François Bellot, les Bruxellois Guy Vanhengel, Didier Gosuin et Cécile Jodogne, le Flamand Sven Gatz), et deux entrepreneurs (Jean-Claude Daoust et Thierry Willemarck), devant un public participatif. « Oui, c’est la pire année, mais nous devons cesser de nous plaindre et nous devons réfléchir à ce que nous pouvons faire ensemble », affirmait Olivier Willocx en ouverture des débats. « La mobilité reste le plus gros point noir. Elle nécessite une vision, qui implique aussi les entreprises. » En la matière, Sven Gatz et Guy Vanhengel, tous deux Bruxellois et compagnons de parti à l’Open VLD, sont sortis des sentiers battus en affirmant leur soutien respectif à « un élargissement intelligent du Ring » et à « une redevance kilométrique bien pensée ». « C’est la respon6 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 © Reporters THINK TANK sabilité collective du gouvernement, des citoyens et des entreprises », estimait pour sa part Didier Gosuin (DéFi), tandis que le Ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, réaffirmait son engagement dans l’achèvement bien nécessaire du RER. Quel modèle belge ? Sur ce sujet comme sur les deux autres thèmes majeurs de la soirée, emploi et sécurité, le même constat s’est imposé : il faut améliorer le fonctionnement des institutions belges, dépasser les frontières, renforcer (ou instituer ?) les coopérations entre l’État fédéral et les entités fédérées, ainsi que parmi ces dernières entre elles. Constat dressé avec une certaine consensualité sur le plateau (« Les ministres doivent se parler », résumait Guy Vanhengel) ; avec un peu plus de véhémence dans la salle, dont les réactions étaient partagées en direct et projetées à l’écran. Des réactions qui interrogeaient clairement le « modèle belge », mais aussi bruxellois : « Trop de gouvernements tue la bonne gestion » ; « Le problème n’est pas la mobilité mais le système politique qui éclate les compétences de manière absurde » ; « Réalité institutionnelle ou pragmatisme... Il faut choisir ! » ; « Chers ministres, la communauté métropolitaine, une utopie ? ». De quoi alimenter bien des discussions… L’économie bruxelloise bien vivante Enfin, le débat s’est achevé sur ce constat : l’économie bruxelloise est bien vivante, malgré l’année particulièrement difficile qu’elle vient de vivre. « Il ne faut pas détruire la confiance. L’économie bruxelloise se comporte bien », soulignait Didier Gosuin. Une affirmation également soutenue par Cécile Jodogne, en charge du commerce extérieur bruxellois : « La confiance dans les produits et dans les services de Bruxelles n’a pas changé. » Les ministres présents ont d’ailleurs tous souligné le rôle majeur que joue Bruxelles comme moteur économique du pays – trop peu reconnu, selon certains. « Investir à Bruxelles, c’est investir pour la Flandre et la Wallonie », a encore déclaré Didier Gosuin, sans être démenti. « Tirons un trait sur le mauvais et gardons le meilleur, car ce dont les entreprises ont le plus besoin en ce moment, c’est de restaurer l’image et la confiance dans notre économie », analysait encore Thierry Willemarck. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 7 © Reporters
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THINK TANK Social media Brussels Meets Brussels : réactions à chaud Fin octobre, le public de Brussels Meets Brussels, l’événement annuel de BECI, était invité à réagir en direct aux discours et au débat du panel (voir notre compte-rendu, pp. 6-7. Florilège de réactions, souvent polémiques, projetées en direct à l’écran pendant les discussions. Gouvernance • Pourquoi les personnes ne sont-elles pas taxées par la région dans laquelle elles travaillent ? Cela permettait peut-être de solutionner, en partie, le problème de financement des différentes entités régionales (et surtout Bruxelles). • Le dialogue entre les régions pour trouver des solutions, cela doit être possible, non...? • 19 communes = 19 fiscalités différentes dans un si petit territoire. Surréaliste. Mobilité • Pourrions-nous appliquer à Bruxelles et sa périphérie directe la même gestion intégrée comme à Londres (Transport for London) ? • Le nouvel Écoduc du Ring Est va permettre aux animaux d’être plus mobiles. Chanceux ! • Minder loonlasten in ruil voor minder subsidies bedrijfswagens. Mobiliteit wint. • Homeworking ? La solution ! • Le covoiturage cela marche. Les applis existent. Mais toujours pas d’incitants. Qu’attend-t-on ? • Geldigheid tickets op alle lijnen lijn/mivb/nmbs/tec? • Meer paden en betere paden om te fietsen ? Gezond en beter voor het milieu. • Avantage fiscal au vélo. Pourquoi les navetteurs ne peuvent pas voter à Bruxelles ? Entreprenariat • Esprit d’entreprendre dans les hautes écoles ? Un statut spécial pour les jeunes étudiants entrepreneurs est mis en place : voilà une belle mesure. • Une start-up paie autant de charges sociales qu’ une grande entreprise installée : normal ? • Pourquoi soutenir les start up alors que les sociétés existantes ont déjà payé tellement de taxes ? • Stop aub met oude industrieen hier te houden. Totaal onrendabel en niet duurzaam. Probeer innovatieve start-ups hier te houden. 8 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Training & Coaching Square LE COACHING N’EST PAS UN LUXE MAIS UNE NÉCESSITÉ Plus que jamais aujourd’hui dans un univers baigné d’incertitudes, les managers et dirigeants ont besoin de prendre rapidement les bonnes décisions. Et pour les y aider, le coaching est un réel atout qui va contribuer à leur développement et celui de leur entreprise. La preuve avec Training & Coaching Square. En 2006, Marleen Boen et Leen Lambrechts créent Training & Coaching Square, la première école de coaching trilingue (français, néerlandais et anglais) reconnue par la Fédération Internationale de Coaching (ICF) pour son programme de formations. En l’espace de dix ans, l’entreprise s’est imposée en Belgique comme la référence en matière de business coaching. « Nous offrons quatre types de services, décrit Patrick Zacharis, Professional Certified Coach (PCC/ICF) et associé. D’abord, des formations en coaching certifiées par l’ICF. Ensuite, du coaching de managers, dirigeants, employés et équipes. Troisième service, des formations spécifiques qui replacent l’humain au centre des entreprises et des organisations et vont favoriser l’épanouissement des collaborateurs. Enfin, l’accompagnement des organisations dans leur transformation culturelle. » Training & Coaching Square s’appuie sur une équipe d’une vingtaine de coaches professionnels certifiés ICF et formateurs expérimentés. Elle totalise plus de 40.000 heures d’expérience pratique en coaching professionnel et plus de 75 ans d’expérience combinée dans des postes de cadres au sein d’entreprises. « Le monde devient chaque jour plus complexe, plus compétitif, plus concurrentiel, reprend Patrick Zacharis. Dans ce cadre, le coaching va aider le manager, le dirigeant, à voir son environnement autrement, exploiter ses ressources insoupçonnées afin de prendre les bonnes décisions, oser prendre une direction et l’assumer avec détermination en utilisant tous ses talents et compétences et en dosant subtilement raison et émotions. Au final, l’objectif est qu’il se sente bien dans sa peau et dans son travail. Aujourd’hui, ne pas être coaché est un risque pour l’entreprise. Et le coaching n’est plus un luxe mais une nécessité. » Bien conscients de cette évolution et des risques que court leur entreprise, de plus en plus de managers font appel à des coaches professionnels « qui fonctionnent comme caisse de résonance, ouvrent de nouvelles perspectives et s’emploient à faire davantage ressentir le processus décisionnel comme un plaisir plutôt qu’un fardeau. Le coaching ne change pas le manager mais change la manière dont il se voit en tant qu’homme et en tant que manager. » C’est ce changement mental qu’il amorce en mouvement qui va lui permettre d’évoluer, de s’améliorer, de modifier son mode de fonctionnement. Patrick Zacharis « Le coach va agir sur le savoir-être, pas sur le savoir-faire qui est du ressort plus spécifique du métier du manager », précise Patrick Zacharis. Il va l’accompagner à l’instar d’un coach sportif, non pas pour les aspects techniques, mais pour le mental. Il adhère évidemment à une charte déontologique qui prévoit son périmètre d’intervention. Le coach va aider le dirigeant à clarifier sa vision tant personnelle que pour l’entreprise, à se repositionner par rapport à l’évolution de l’entreprise et à travailler sur l’estime de luimême. « Le dirigeant est trop souvent seul, dans une bulle. Nous devons l’aider à briser cette sensation d’isolement et l’amener à être capable de porter seul un (nouveau) regard sur l’extérieur », souligne Patrick Zacharis. Les avantages de faire appel à un coach sont multiples. Outre la prise de conscience de ses rapports avec l’extérieur, le coaching suscite une réflexion sur les difficultés que rencontrent le manager et lui permet d’appréhender différemment les problèmes mais également les solutions et ses motivations et de développer une plus grande autonomie et ainsi qu’une responsabilité assumée dans le choix de ses décisions. Et au final, réduire les risques pour son entreprise. www.trainingcoachingsquare.com
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MOBILITÉ DANS LA MÉTROPOLE BRUXELLOISE De premiers efforts qui en appellent d’autres Brussels Metropolitan accueille positivement un certain nombre d’évolutions et de décisions du secteur public, et d’initiatives émanant du secteur privé dans le domaine de la mobilité. Toutefois, elle insiste sur les urgences existantes et l’ampleur considérable de l’effort encore à fournir au sein de la zone métropolitaine. Alain Deneef, Intendant de Brussels Metropolitan A u niveau des pouvoirs publics, Brussels Metropolitan salue ainsi l’émergence, au sein de la SNCB, du concept de réseau S qu’elle contribuera à promouvoir auprès des entreprises, de même que l’annonce du ministre fédéral de la Mobilité et des Entreprises publiques d’investir un milliard d’euros, notamment pour achever les travaux ferroviaires du RER. Toujours au niveau fédéral, nous nous réjouissons également du cadre légal consacré aux vélos électriques, permettant un encadrement plus clair de leurs usagers et catégorisant les vélos selon leur force de propulsion et leur vitesse. De même, elle juge heureuse la convocation de réunions régulières de la plateforme de l’intermodalité, active au sein du Comité exécutif des ministres de la mobilité (CEMM), qui traite des dossiers tels que le plan de transport 2017 et qui tente de définir une vision à long terme en collaboration avec les Régions. Enfin, Brussels Metropolitan est ravie que le récent conclave budgétaire ait pris la décision de moduler l’avantage fiscal de la voiture de société, en le transformant en budget de mobilité, voire en salaire-poche, favorisant de la sorte l’émergence de solutions alternatives de mobilité. Des avancées régionales À Bruxelles, Brussels Metropolitan se réjouit de la réouverture prochaine du tunnel Montgomery, et plus largement du plan pluriannuel d’investissement dans la réfection et la maintenance des tunnels bruxellois. Nous espérons à cette occasion que l’administration bruxelloise des travaux publics veillera à informer bien à l’avance les parties concernées des travaux planifiés dans d’autres tunnels. 10 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Par ailleurs, Brussels Metropolitan est heureuse de voir que le Plan régional bruxellois de mobilité, tant attendu, verra ses travaux démarrer dans les semaines qui viennent. Elle se réjouit particulièrement du volet « concertation » qui en fait partie, car il est essentiel que les citoyens, les entreprises et plus généralement la société civile soient associés à cette réflexion. À Bruxelles toujours, l’octroi d’accréditations délivrées aux sociétés de car sharing nous apparaît comme une avancée significative pour réduire la pression automobile dans une optique de voitures partagées entre plusieurs utilisateurs. Du côté de la Région flamande, Brussels Metropolitan suit avec intérêt le test effectué d’un tram-bus à Vilvorde, précurseur des lignes de trams prévues dans le contexte plus large du Brabantnet. Le tracé de cette ligne (le « ringtram ») est important pour relier différents points économiques de l’aire métropolitaine, tels que les parcs d’entreprises et zones de reconversion à Vilvorde, Machelen et Diegem, ainsi que l’aéroport. Par ailleurs, le ministère flamand de la Mobilité lance son 9e « Pendelfonds voor duurzaam woon-werk verkeer », afin d’encourager un déplacement durable entre domicile et travail. Enfin, du côté de la Région wallonne, nous saluons le « plan infrastructures » du ministre des Travaux publics, intégrant la bretelle reliant l’autoroute E411 au futur parking RER de Louvain-la-Neuve. De même, nous nous réjouissons que les travaux du contournement nord soient budgétés et puissent à terme réduire les embouteillages aux alentours du zoning de Wavre. © Thinkstock THINK TANK Brussels Metropolitan est … Une initiative conjointe des organisations patronales interprofessionnelles, à savoir BECI, Voka, UWE et la FEB. L’association a été créée comme plateforme de dialogue des trois régions dans et autour de Bruxelles, en vue de dynamiser le développement socio-économique de la métropole bruxelloise par une meilleure coopération. Le plan d’action de Brussels Metropolitan est entièrement consacré à la problématique de la mobilité, qui a un impact considérable sur la compétitivité de la région métropolitaine de Bruxelles. Contact : Alain Deneef, Intendant alain.deneef@brusselsmetropolitan.eu ; +32 475 48 48 10 Alain Deneef L’initiative du secteur privé Tous ces développements nous semblent de bon augure, mais ne sont que le début d’un effort concerté de grande ampleur à mener par les autorités des trois régions du pays et de son échelon fédéral. Le Pacte national pour les investissements stratégiques proposé par le Premier ministre doit être un levier privilégié pour accélérer un certain nombre d’investissements liés à la mobilité entre 2017 et 2030. Dans le secteur privé, nombreuses sont les initiatives tentant de contribuer également à la problématique de la mobilité. Ainsi, 86 % des employeurs accordent une indemnité vélo aux employés, contre 43 % il y a 10 ans. La gratuité des transports en commun, la mise en place de parkings vélos sécurisés, l’organisation du co-voiturage et le télétravail remportent un succès croissant auprès des entreprises. En Flandre, par exemple, la province du Brabant flamand met en place des mesures pour encourager l’usage du vélo dans le cadre du déplacement domicile-travail. De même, Atlas Copco Airpower a mis en place un plan de leasing vélo pour ses collaborateurs. Toujours dans le cadre du déplacement domicile-travail, le projet pilote « Office on Wheels », initié par l’association flamande des exploitants d’autobus et d’autocars BAAV et l’Institut flamand pour la mobilité (VIM), est un exemple concret au travers duquel une centaine d’employés du groupe Colruyt se rendent au travail avec un autocar, aménagé et équipé comme un bureau. À Bruxelles, Engie a lancé le plan « Let’s Choose », afin de promouvoir la mobilité durable auprès de ses collaborateurs en encourageant ces derniers à abandonner l’usage de leur véhicule et leur place de parking réservée, au profit d’un budget mobilité proposant des formes alternatives de transport et des avantages divers. En Wallonie, UCB gère le co-voiturage de son personnel, le groupe Carmeuse laisse le choix à ses employés d’augmenter leur bonus par le recours à des modes alternatifs de déplacement et de nombreuses entreprises développent semblables initiatives de mobilité : IBA, Ethias, Lampiris, Nekto, Mutualités Chrétiennes ou la Province de Namur. D’autres initiatives visent le développement d’une mobilité durable auprès des consommateurs, comme l’illustrent la décision d’Octa+ de prendre une participation majoritaire dans Blue Corner, réseau leader dans les points de chargement pour les véhicules électriques, ou encore la flotte écologique de véhicules de KBC Lease, qui comprend un projet de vélos offerts en leasing. Dans un autre registre, KBC Brussels a lancé récemment un appel « Better for Brussels », adressé aux citoyens en vue de partager leurs idées en trois matières, dont la mobilité. Enfin, des initiatives se font jour concernant des cartes permettant une gestion intégrée de la mobilité des collaborateurs, sous toutes ses formes (carburant, électricité, parkings, transports publics, etc.), comme la Modalizy d’Octa+. Mobility Shift Summit Attentive à ces différentes évolutions parmi beaucoup d’autres, Brussels Metropolitan ambitionne d’être un acteur important de la réflexion et de l’action en matière de mobilité métropolitaine. Son action principale est de réunir autour d’une même table les acteurs et parties prenantes concernés par la solution de problèmes concrets de mobilité, afin de parvenir dans les meilleurs délais à des résultats concrets. Désireuse de mettre en avant les efforts fournis et encore à fournir par les entreprises dans la recherche de solutions de mobilité, elle organise notamment des rencontres, séminaires, colloques et ateliers pour confronter les meilleures pratiques et faire naitre des idées nouvelles au travers de processus créatifs, collaboratifs et prospectifs. À cet effet, un Mobility Shift Summit sera organisé par Brussels Metropolitan le vendredi 17 mars 2017 à Bruxelles. Plus d’informations seront disponibles très prochainement sur son site web renouvelé : www.brusselsmetropolitan.eu. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 11 © R.A.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Exporter vos services en France : des idées reçues qui peuvent coûter cher La France est souvent la première frontière que franchit une PME belge. Mais beaucoup d’entre elles se lancent sur ce marché sans information suffisante, au risque de se placer en infraction et s’exposer à des sanctions parfois lourdes. « Il est même rare de trouver une entreprise en règle ! », confie Michaël Boulanger, CEO de RM Boulanger, un bureau de représentation fiscale de la région lilloise. Emmanuel Robert N ombreuses sont les PME belges qui s’exportent outre-Quiévrain : la proximité géographique, la communauté de langue et de culture font de la France un marché naturel pour nos entreprises. La France est d’ailleurs le 2e liards d’euros) et le 3e marché belge à l’exportation (17,2 milpartenaire à l’importation (14,9 milliards d’euros). La balance, favorable à la Belgique, indique à quel point les fournisseurs belges sont appréciés chez nos voisins. Or, s’il n’est guère difficile de franchir la frontière à l’heure du marché unique, il reste tout de même des précautions à prendre, singulièrement en matière de services : s’exporter, c’est aussi s’adapter aux contraintes réglementaires et législatives du marché local ; même chez un proche voisin. « Beaucoup de PME se placent de bonne foi en infraction », souligne Michaël Boulanger. « Elles se fondent trop souvent sur des idées reçues, notamment en matière d’application de la TVA intracommunautaire. » Un exemple ? « Prenons le cas d’une entreprise belge qui possède un numéro d’immatriculation à la TVA en France : doit-elle appliquer la TVA française à tous ses clients ? » Nombre d’entreprises répondront « oui ». Mais la réponse est : « pas toujours ». « Oui pour les particuliers ; mais pas pour les services facturés à des entreprises françaises. La loi a changé en 2006 et en 2010 : si vous n’êtes pas établi en France et que vous facturez certains services prestés auprès de clients assujettis en France, vous ne devez pas appliquer de TVA. Attention : la TVA qui serait facturée à tort ne sera pas déductible pour le client ! C’est un cas de figure que nous expliquons encore tous les jours – et certains ne nous croient toujours pas », s’amuse Michaël Boulanger. « En règle générale, mieux vaut ne pas se fier aveuglément à la fameuse ‘directive TVA’ (la directive 2016/112/CE, ndlr) et savoir qu’elle peut s’appliquer différemment selon les pays de l’UE. Régulièrement, nous devons aussi expliquer que le ‘numéro de TVA européen’, réclamé par beaucoup d’entreprises, n’existe tout simplement pas. Il faut toujours s’immatriculer sur place, là où l’activité le nécessite. » Justement, quand faut-il créer une entreprise en France ? « Si ce n’est pas nécessaire, nous ne le recommandons pas forcément », répond M. Boulanger. « C’est par contre obligatoire si l’on possède en France ce que l’administration française peut considérer comme un ‘établissement 12 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 stable’ : des salariés, un immeuble… ; bref, tout ce qui permet de considérer que l’activité n’est plus menée à partir de la Belgique. On peut créer une succursale, qui reste le prolongement de la société belge, mais c’est compliqué à gérer pour peu d’avantages. Nous recommandons plutôt la création d’une filiale, quand cela se justifie. Et dans ce cas, beaucoup d’entreprises optent pour la ‘‘société par actions simplifiée’ (SAS), plus souple. » Détachement : gare aux amendes Le détachement de travailleurs est une autre source importante de confusion, comme l’explique son collaborateur Mathieu Bometon : « Depuis avril 2015, toute entreprise qui détache des salariés en France doit l’annoncer par une déclaration préalable, à remplir en ligne et nommer un représentant sur le territoire français. » Beaucoup d’entreprises, par ignorance, négligent ces obligations. Mais attention, les sanctions sont lourdes : jusqu’à 2.000 euros d’amende administrative par salarié. Des amendes qui s’appliquent solidairement au donneur d’ordre… « Et l’on compte déjà le montant total de ces amendes en millions d’euros », ajoute Mathieu Bometon. En un mot comme en cent : ces contraintes ne doivent pas vous retenir d’exporter vos services en France (le marché vous y attend !), mais il est certainement conseillé de vous informer. ● Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be – Tél. : 32 2 210.01.77 © Thinskstock A la recherche d’un oiseau rare pour votre entreprise ? Proposez un à un(e) SECTEURS CONCERNÉS : • arts & industries graphiques • bâtiment • construction – éco-construction • bureau & comptabilité • bureau d’études • commerce & vente • confection • gestion & management • finance-communication-marketing • horeca • industrie & mécanique • informatique • logistique & transport • nettoyage • santé – social • technologies du web chercheur(euse) d’emploi formé(e) à Bruxelles Formation Stage de fin de formation à l’issue d’une formation qualifiante dans un centre de formation de Bruxelles Formation ou d’un partenaire. Durée du stage : 2 mois maximum Le/la chercheur(euse) d’emploi reste sous contrat de formation durant le stage. Il/elle bénéficie de ses allocations. Un(e) délégué(e) relations entreprises sectoriel(le) se charge des démarches administratives et permet un démarrage rapide du stage. Le stage est entièrement gratuit pour l’employeur. stage de fin de formation Plus d’info sur cette mesure ou toute autre modalité de formation en entreprise : BRUXELLES FORMATION Cellule relations entreprises +32 (0)2 371 74 61 ou 81 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be former pour l’emploi UNION EUROPÉENNE Fonds social européen
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Mixité des métiers PASSONS DE LA FICTION À LA RÉALITÉ VENEZ VOUS FORMER ! BRUXELLESFORMATION.BE INTERNATIONAL IWEC 2016 BRUSSELS L’entreprenariat féminin à la conquête du monde Bruxelles a accueilli, les 7 et 8 novembre derniers, des femmes entrepreneures aussi inspirantes qu’ambitieuses, en provenance du monde entier. La conférence International Women Entrepreneurial Challenge 2016 (IWEC) leur a rendu hommage. L’événement se tient chaque année dans une autre métropole pour rassembler des femmes de quatre coins du monde, faciliter les échanges d’expériences et honorer les mérites. D e l’Australie aux USA, en passant par la Scandinavie, la Colombie, le Pakistan et l’Afrique du Sud, vingt pays avaient envoyé leurs meilleures entrepreneures. Les 42 lauréates représentaient conjointement un chiffre d’affaires d’environ 1 milliard de dollars. La Chambre de Commerce de Bruxelles avait, pour sa part, proposé trois lauréates : Annemie Baeyaert (Resigrass), Ingrid Ceusters (Groupe Hugo Ceusters) et la Bruxelloise Corinne Dumont (Sequoia). Un dîner de gala au prestigieux Cercle de Lorraine a clôturé la conférence le mardi soir, avec, notamment, la remise des distinctions. Une belle façon de clôturer des journées empreintes d’inspiration et d’enthousiasme, au cours desquels des orateurs de haut niveau, tant belges qu’étrangers, ont exposé leurs perceptions de la situation actuelle, de l’évolution en cours et des possibilités futures. Amy Kessels, BECI L’importance d’un réseau international Le réseau international IWEC soutient l’épanouissement des femmes dans le monde entier, même si le principal obstacle réside toujours dans le tristement célèbre gender gap : les inégalités homme-femme. Les réseaux sont beaucoup plus nombreux pour les hommes, alors que de tels réseaux se révèlent tout aussi essentiels pour les femmes. Il y a encore davantage d’hommes que de femmes aux postes dirigeants et dans l’entreprenariat. L’avis de la lauréate Ingrid Ceusters : « L’accès, les moyens et le soutien aux femmes entrepreneures restent indispensables pour briser le plafond de verre. » Le réseau encourage les femmes dans le développement international de leur entreprise et établit des contacts avec d’autres femmes aux mêmes sensibilités. De telles initiatives font souvent la différence dans un monde en mutation. La Chambre de Commerce de Bruxelles approuve la démarche, BECI - Brussel metropool - december 2016 15 © Reporters
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INTERNATIONAL y contribue et entend jouer un rôle actif dans la promotion de l’entreprenariat féminin. BECI a mis l’événement à profit pour souligner son propre point de vue. You are the light that will light up the fire of other women across the world. Ibukan Owosika, présidente de la Banque du Nigeria Chacune des lauréates a réalisé un parcours remarquable, dans le contexte qui lui est propre. L’award constituait donc une reconnaissance du rôle de chacune et des perspectives ouvertes aux autres femmes. Quant à la conférence, elle s’est concentrée pendant plusieurs jours sur le partage des connaissances et le dialogue, tout en se focalisant sur les défis de l’entreprenariat féminin. Des experts sont venus exposer pendant deux jours leur vision à l’Hôtel Métropole, non sans échanger leurs points de vue avec les participantes. Parmi ces orateurs figurait notamment Christina Galach, Sous-Secrétaire Général de l’ONU, qui n’a pas manqué de souligner le rôle des femmes dans notre société et dans la concrétisation des objectifs de développement des Nations Unies. Mme Galach estime que les femmes perçoivent mieux que quiconque que la concrétisation des objectifs n’est pas seulement bénéfique pour l’entreprise, mais aussi pour la personne elle-même. Les femmes représentent la moitié de la population mondiale et dirigent 37 % de toutes les entreprises. En dépit de leur influence décisive sur l’économie, elles restent confrontées à des obstacles tels que les stéréotypes, l’équilibre entre vie privée et travail, les soft skills (compétences douces) et autres, qui compliquent l’accès à l’entreprenariat. Obstacles Les lauréates bruxelloises ont insisté sur l’importance de ces soft skills. Corinne Dumont (Sequoia) : « Trop souvent, les femmes n’ont pas confiance en elles-mêmes. » Annemie Baeyaert estime pour sa part que les femmes bénéficient d’un excellent quotient émotionnel et qu’elles font preuve d’empathie. Quant à Ingrid Ceusters, elle mentionne la passion, également une soft skill. Or, ces fameuses soft skills, qui font douter les femmes de leurs compétences, comptent parmi les trois entraves à l’entreprenariat féminin identifiées par la Commission européenne. Et pourtant, lesdites compétences douces sont aussi des atouts. 16 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 © Reporters INTERNATIONAL La Commission européenne souligne également l’importance des réseaux pour rassembler les femmes et les renforcer face au gender gap. Mme Ibukan Owosika, présidente de la Banque du Nigéria, a eu ce commentaire : « You are the light that will light up the fire of other women across the world. Use your platforms to create greater change. » Gender gap Tout le monde est en faveur de l’égalité entre hommes et femmes. Malgré cela, le fossé entre les sexes a le plus grand mal à se refermer. Sans doute les femmes ambitieuses peuventelles y contribuer. Les inégalités entre l’homme et la femme compliquent l’entreprenariat féminin en raison de barrières telles que les stéréotypes, la difficulté d’accès au financement, l’éducation ou encore – déjà cités – l’équilibre entre travail et vie privée ou certains comportements féminins tels qu’un manque de confiance en soi. Des femmes ambitieuses sont en mesure de réduire l’écart entre les genres. En dénonçant des habitudes, des visions et des contraintes, elles peuvent ouvrir la voie vers l’avenir. Du moins si chaque partie prenante fait preuve d’ouverture d’esprit. Le changement nécessite des synergies entre les secteurs de l’économie, de la vie sociale, de l’enseignement et de la politique. Diverses parties prenantes Caroline Pauwels, recteur de la Vrije Universiteit Brussel, a souligné l’importance de l’enseignement. Ce qu’a confirmé Alexander de Croo : « The key to women’s entrepreneurship is the empowerment of girls. Quality education helps girls to develop the confidence, skills and ambition to become entrepreneurs. » Le changement ne sera possible qu’en travaillant sur les stéréotypes. BECI donne l’exemple avec le projet « Mon job, mon choix », qui incite les jeunes à transcender les idées reçues en matière de professions. Cela ne signifie pas pour autant que le rôle des hommes doit être sous-estimé. L’égalité des sexes concerne aussi les hommes. Réduire la problématique à la gent féminine ne ferait qu’augmenter encore les inégalités. C’est la raison pour laquelle UN Women a lancé la campagne HeForShe, qui implique les hommes dans la lutte contre l’inégalité des sexes. L’égalité concerne l’ensemble de la communauté humaine, sur les plans social, politique et économique. C’est d’une prise de conscience qu’il s’agit. ● Info : Amy Kessels, Coordinatrice Stratégie BECI, ake@beci.be, T +32 2 643 78 32. BECI - Brussel metropool - december 2016 17 © Reporters
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L’assurance de groupe, aussi en branche 23 Avec la chute des taux, des chefs d’entreprise s’imaginent que cela ne vaut plus la peine d’instaurer une assurance de groupe dans leur société … et si au contraire, il y avait une opportunité ? Que ce soit pour vous –même ou pour votre personnel, une couverture des risques est indispensable parce que personne n’est à l’abri des aléas de la vie. Que ce soit pour pallier des coûts en hospitalisation et en soins de santé, faire face à une invalidité ou encore un décès inopiné, il vaut mieux disposer d’une bonne indemnisation. Ensuite, organiser des compléments retraite au départ de l’entreprise est une nécessité et reste avantageux parce que les primes sont toujours déductibles au titre de charges professionnelles. Grâce au levier fiscal, l’assurance groupe a encore de beaux jours devant elle. Et vu l’allongement de la vie, c’est de plus en plus nécessaire. De surcroît, connaissez votre personnel en lui offrant un capital pension substantiel. Après la flexibilité des horaires de travail, l’assurance groupe est N° 2 dans les avantages extra-légaux les plus appréciés en Belgique, le saviez-vous ? Enfin, dans un environnement de taux bas, passer en branche 23 devient une opportunité mais la quête de rendement est un exercice de plus en plus difficile. Aussi AXA Belgium met à disposition des meilleurs gestionnaires de fonds au monde. Une palette de solutions techniques et financières peut vous donner des perspectives plus réjouissantes pour l’avenir. Nous disposons de la solution la plus adaptée à votre profil de risque. Contactez- nous, un rendez-vous ne vous engage à rien ! le savoir –faire d’AXA Investment Managers, un des plus importants et vous reMarie-Pierre Liénart mariepierre.lienart@axa.be +32 476 75 93 04 Frédéric d’Alcantara de Querrieu frederic.dalcantaradequerrieu@axa.be +32 477 48 60 39 GESTION DES RISQUES Business Continuity Plan : quand le risque est maîtrisé Chaque entreprise risque un jour ou l’autre être confrontée à un événement imprévu qui perturbe le déroulement habituel de ses activités. Piratage informatique, intempérie, attentat, lockdown, grève, décès brutal d’un ou plusieurs dirigeants, incendie, épidémie… Si l’organisation ne s’y est pas préparée, les conséquences sur son fonctionnement et la gestion du personnel peuvent être très lourdes. Pour anticiper ces risques, de plus en plus d’entreprises mettent en place un Business Continuity Plan. 20 janvier 1995, aéroport du Bourget. Le Mystère 20 vient de décoller mais doit atterrir en urgence. Lorsqu’il touche la piste, l’avion explose, ne laissant aucun survivant parmi les passagers. À son bord, Bernard Dumon, PDG du groupe sucrier Saint-Louis, géant de l’industrie agro-alimentaire, ainsi que la plupart des membres de la direction de l’entreprise. Aucun successeur n’est prévu pour reprendre les rênes de la boîte. Peu de temps après, une partie des activités du groupe est démantelée. Le reste sera racheté en 2001 par Südzucker. Ce n’est pas le seul exemple de société qui ne survit pas à la mort de son patron, mais ce cas est célèbre car il a donné lieu à la mise en place de la « jurisprudence Saint-Louis ». Celle-ci stipule que les dirigeants des grandes entreprises ne peuvent désormais plus voyager ensemble dans le même avion. Les événements du 11 septembre 2001 ont certainement contribué à encourager les entreprises à se préparer au pire, en mettant progressivement en place des Business Continuity Plans (BCP). L’objectif est d’assurer une continuité – même partielle – des activités de l’organisation en cas de perturbation majeure. De la prévoyance… Michel De Wolf est doyen de la Louvain School of Management, professeur de droit des affaires et de sciences de gestion. Selon lui, l’intérêt du BCP est relatif, ou plus exactement ne doit pas passer avant des problématiques plus universelles. « La situation d’une entreprise peut se détériorer avec le temps à cause d’une mauvaise gestion, d’une obsolescence technologique, d’une perte de compétitivé, etc. La probabilité de survenue d’une telle situation est bien plus élevée que celle de devoir déployer un BCP ! Il faut d’abord s’attaquer aux problèmes les plus fondamentaux. La société doit d’ailleurs être assurée correctement et La situation d’une entreprise peut se détériorer avec le temps. La probabilité de survenue d’une telle situation est bien plus élevée que celle de devoir déployer un BCP ! Michel De Wolf (Louvain School of Management) intelligemment. En contractant au moins une assurance RC exploitation pour se prémunir en cas de dommage causé par ses activités. Mais il existe par exemple aussi des assurances pour la disparition d’un dirigeant. Ceci est utile surtout pour les PME, car elles ont souvent du mal à trouver rapidement un repreneur. » BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 19 Julien Ide © R.A. © Thinkstock
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Les 5 phases d’un BCP Les phases décrites ci-dessous font partie d’un cycle et doivent être inlassablement répétées. 1. Identification des risques Cette première étape consiste à lister tous les risques et menaces potentiels qui pourraient interrompre les activités. 2. Analyse des risques Une fois les risques connus, on peut passer à leur examen à travers la réalisation d’une « Business Impact Analysis ». Voici les étapes principales : • Classification de tous les rôles et procédures de l’entreprise, par ordre d’importance ; • Identification de l’impact potentiel de l’arrêt des activités sur ces rôles et procédures ; • Estimation du temps d’arrêt maximal toléré et du niveau acceptable de pertes ; • Estimation du temps de remise en route des activités. 3. Mise en place de la stratégie La stratégie visant à limiter les interruptions des activités peut dès lors être mise en place. Elle peut être développée en comparant les capacités de continuité et les exigences de l’entreprise. 4. Développement et exécution du plan Cette phase se concentre sur la production d’un ensemble de documents décrivant précisément les procédures à suivre en cas de risque avéré. Des séances d’entraînement d’application du plan d’urgence peuvent être organisées pour le personnel. 5. Testing et amélioration Le BCP peut être testé au moyen de check-lists, de simulations ou d’exercices. Les résultats de chaque test doivent apporter des améliorations dans le BCP. Sources : MIR3.com, Federal Financial Institutions Examination Council. En cas de crise avérée, Michel De Wolf invoque immédiatement la communication comme condition incontournable. « Au niveau interne, il faut tout d’abord rassurer le personnel sur la situation. Au niveau externe, c’est beaucoup plus délicat. Une entreprise ne peut pas trop montrer d’émotion, jusqu’à provoquer le désarroi. Il faut pour cela faire appel à des communicateurs de crise spécialisés. Les entreprises qui n’ont pas les moyens d’engager ce genre de profils peuvent faire appel à des agences expertes en la matière. » Michel De Wolf rappelle également que certaines situations sont malheureusement trop difficiles pour qu’un outil de management puisse apporter une solution. « Après le 11 septembre, beaucoup de compagnies aériennes ont obtenu la protection du juge en règlement collectif de dettes. Ensuite, les compagnies américaines se sont sauvées, tandis que Swissair et la Sabena se sont effondrées. Il n’y avait pas de plan pour les sauver d’une crise, mais aussi, et surtout, de problèmes plus fondamentaux, mal gérés depuis bien avant le 11 septembre. » … à la clairvoyance Les cyber-attaques ne cessent de se multiplier et constituent une menace réelle pour les entreprises. Georges Ataya est vice-président de la coalition belge de la cybersécurité et professeur à la Brussels Solvay School. « Depuis quelques années les entreprises sont confrontées aux ransomwares », explique-t-il. « Ces virus peuvent bloquer tous les systèmes 20 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 informatiques d’une entreprise du jour au lendemain, ou bien dérober des informations confidentielles, avec comme seule issue le paiement d’une rançon. Beaucoup d’entreprises belges y font face tous les jours. Aujourd’hui, une société qui ne s’y Le jour des attentats à Bruxelles le 22 mars, nous étions prêts et avons pu déployer le scénario Brussels attack Ludo Jappens (Belfius) est pas préparée est inconsciente. Pour s’en prémunir, il faut évidemment commencer par sauvegarder ses données régulièrement. Mais il faut également sécuriser au maximum les systèmes. La plupart des banques et grosses entreprises sérieuses sont bien protégées. Elles ont des équipes informatiques spécialisées en sécurité. Or, la sécurité informatique dans une entreprise est très vaste : protection du réseau wi-fi, sécurisation des serveurs, blocage des virus et malwares, résolution des incidents après attaque, défense de la vie privée... Toute cette gestion requiert pas moins de 25 types de compétences différentes, ce qui nécessite souvent plusieurs personnes. Les petites entreprises n’ont évidemment pas les moyens de s’offrir ces services en interne et doivent les externaliser. » Protéger le personnel avant tout Le risque terroriste est également devenu une menace pour la continuité des activités des entreprises. Ludo Jappens est responsable du Business Continuity Plan et du Crisis Management chez Belfius. « Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre, le niveau d’alerte terroriste de l’OCAM est passé à 3 à Bruxelles. Nous avons donc décidé de mettre en place des plans tactiques pour chaque domaine. Le samedi 21 novembre, le niveau passait à 4. Nous avons alors décidé d’envoyer des sms personnalisés à nos employés. Ceux dont la présence dans les bureaux de Bruxelles n’était pas indispensable ont été invités à travailler de chez eux. Certains ont malgré tout été conviés à venir travailler au bureau. Cela nous a permis de continuer la plupart de nos activités. La plupart des entreprises bruxelloises n’avaient pas prévu de BCP et ont subi des pertes financières. Le jour des attentats à Bruxelles, le 22 mars, nous étions prêts et avons pu déployer le scénario ‘Brussels attack’. Personne ne pouvait entrer dans les bâtiments sensibles ou en sortir. Pour éviter les absences au travail, nous avons également permis à nos employés de travailler depuis un bureau en dehors de Bruxelles. Les activités les moins critiques ont été mises en suspens pendant quelques jours. » L’élaboration d’un BCP est certes longue et fastidieuse, mais c’est le prix à payer pour augmenter sensiblement la résilience de son entreprise. Pas de panique donc, juste un peu de prévoyance. Et de patience… ● © R.A. Des appareils mobiles faciles à sécuriser GESTION DES RISQUES Les collaborateurs qui se déplacent beaucoup savent combien les appareils mobiles sont devenus incontournables. Les smartphones, tablettes et ordinateurs portables sont bien pratiques, mais sont-ils sûrs pour autant ? Des individus malintentionnés n’hésitent pas à s’y introduire par effraction pour voler des données et provoquer de gros dégâts. Peter Van Dyck B ring your own device : l’utilisation de l’ordinateur portable, de la tablette et/ou du smartphone personnel au bureau s’est généralisée dans de nombreuses entreprises, sans susciter suffisamment de questions. Les collaborateurs qui reçoivent ce genre d’appareils de leur employeur, à titre d’avantage extra-légal, trouvent tout naturel d’en choisir eux-mêmes le type. Les dirigeants de PME oublient parfois que la diversité des appareils mobiles en circulation dans leur entreprise induit des solutions informatiques complexes. Et ceux qui s’en rendent compte n’ont souvent pas suffisamment de temps ou de moyens à y investir. Certains se disent que, si leurs collaborateurs veulent leurs propres appareils, cela ne relève plus de la responsabilité de la direction. C’est faux : la responsabilité des données sensibles sur ces appareils incombe à la direction, et à personne d’autre. En sa qualité d’administrateur, le directeur peut être tenu responsable d’un vol ou de fuites de données clients confidentielles, d’autant plus s’il s’avère que la sécurité des données n’était pas gérée avec rigueur… Déclaration obligatoire en cas de perte L’obligation de déclaration en cas de perte de données critiques est déjà en vigueur aux Pays-Bas. Notre pays suivra bientôt. Les conséquences peuvent être fâcheuses, comme en témoigne l’incident à la clinique Antoni van Leeuwenhoek d’Amsterdam, où se concentrent beaucoup de recherches en oncologie. « Un ordinateur portable a été volé dans la voiture d’un chercheur freelance qui ne travaillait pas pour la clinique », explique Martijn van Lom, General Manager de l’entreprise de sécurisation informatique Kaspersky Lab Benelux. « Cet ordinateur contenait des données de patients. En raison de la déclaration obligatoire, la direction a été contrainte d’informer les autorités de ce vol. Cette affaire a connu un grand retentissement aux Pays-Bas. On se demandait en effet qui était responsable : le chercheur indépendant ou la clinique ? La clinique qui a mis les données à disposition sera vraisemblablement désignée comme responsable. Au vu des développements déjà en cours aux États-Unis, je m’attends à l’émergence en Europe d’un système de réglementation toujours plus complexe en termes de sécurité et de respect de la vie privée. » « C’est probablement pour bientôt », prévient Paul Marck, directeur technique auprès de l’assureur ADD. « La législation européenne relative à la vie privée entrera en vigueur en mai 2018. Elle fera porter une lourde responsabilité à l’entreprise dès l’instant où des données sensibles s’égarent à l’extérieur. Outre la déclaration obligatoire aux autorités, il faudra informer individuellement toutes les personnes dont les données ont été volées, en leur expliquant les faits et les conséquences éventuelles. L’entité désignée responsable peut se voir infliger des amendes susceptibles d’atteindre 20 millions d’euros pour des indépendants et jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial pour les entreprises. » Chantage par e-mail Martijn van Lom estime que l’employeur doit définir à l’égard de son personnel des règles strictes d’utilisation des appareils mobiles. « L’employeur devra entamer un débat à ce propos avec son personnel. Une personne ne peut recevoir des e-mails sur un appareil privé que dans la mesure où cet appareil est dûment sécurisé : un code pour accéder au téléphone ainsi qu’un système capable d’assurer un traçage constant de l’appareil, où qu’il se trouve, et de bloquer les données à distance. Ceci assure une protection contre la perte et le vol. En revanche, l’intrusion numérique dans un appareil requiert une tout BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 21 © Thinkstock
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TOPIC autre démarche préventive. Les systèmes d’exploitation tels qu’Android sont vulnérables. Les propriétaires de PME se défendent fréquemment en affirmant qu’ils ne constituent pas vraiment une cible attractive et qu’ils n’ont rien à cacher. Ils oublient que les pirates informatiques peuvent passer par eux pour s’attaquer spécifiquement à des partenaires (notamment des fournisseurs) qui, eux, peuvent constituer des proies alléchantes. » 5 règles d’or pour l’employeur • Différenciez les données. Les données vitales pour les processus d’entreprise nécessitent une excellente sécurisation (cryptage). • Gardez une vue d’ensemble de la localisation de chaque information et des personnes qui y ont accès. • Sensibilisez les collaborateurs aux dangers (par exemple des e-mails suspects contenant de fausses factures en annexe) et définissez des règles de comportement claires. Le processus d’accueil de nouveaux collaborateurs devrait notamment prévoir une formation à la cybersécurité, expliquant entre autres comment créer un mot de passe solide et sécurisé. • N’oubliez pas de mettre à jour vos systèmes antivirus, antimalware ainsi que vos logiciels. Plus la version d’un programme est ancienne, moins le pirate doit consentir d’efforts pour s’y introduire. • Placez les sauvegardes sur un support externe, totalement déconnecté de votre système informatique. reçoit un tel appel téléphonique ouvrira le mail. Dès cet instant, le mal sera fait. » Les propriétaires de PME se défendent fréquemment en affirmant qu’ils ne constituent pas vraiment une cible attractive. Ils oublient que les pirates informatiques peuvent passer par eux pour s’attaquer à des partenaires. Martijn van Lom (Kaspersky Lab Benelux) Les PME sont régulièrement confrontées au ransomware, une méthode de chantage qui s’appuie sur du malware. « Ce genre de criminels travaillent de façon très réfléchie et ciblée », explique Martijn van Lom. « Ils sélectionnent les entreprises de bonne réputation dont ils suspectent qu’elles auront tendance à payer la rançon demandée, de peur que le vol de données confidentielles ne s’ébruite dans la presse, avec des conséquences désastreuses pour l’image de marque. Les pirates s’introduisent souvent dans les appareils mobiles par des mails d’hameçonnage. Les individus malintentionnés se contentent d’une petite brèche pour s’introduire. Ils vous envoient parfois un e-mail d’avertissement, contenant une facture ou une mise en demeure. Dans certains cas, ils vous passent un coup de fil du style : ‘Nous constatons que vous n’avez pas encore payé votre dernière facture Telenet. Est-ce la bonne adresse e-mail ? Cela nous permettra de vous envoyer immédiatement la facture, pour que vous puissiez la consulter.’ Il y a fort à parier que le collaborateur qui 22 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Andy De Petter, responsable de la cybersécurité chez Proximus, sait que les PME sont souvent la cible de ransomware. « Il faut être très vigilant à l’égard d’e-mails contenant un lien ou une pièce jointe. Il suffit de cliquer dessus pour perdre toutes les données. Les documents ne seront restitués qu’après le paiement de la rançon. Les systèmes antivirus installés sur les smartphones ou ordinateurs portables ne sont habituellement pas fiables à 100 %. Cela signifie qu’outre la sécurisation assurée par l’employeur, il y a la responsabilité individuelle du travailleur. Je recommande par exemple aux utilisateurs de ne se fournir en applis qu’au départ des app stores officiels et de toujours prendre connaissance au préalable des dispositions relatives à la protection de la vie privée. Il est dangereux de forcer l’ouverture d’un iPhone pour y télécharger des applications disponibles en dehors du canal de distribution officiel d’Apple. D’autres systèmes d’exploitation auront tôt fait de contourner la sécurisation présente sur votre iPhone. » Formations à la prise de conscience La solution de sécurisation n’a pas besoin d’être complexe. Martijn van Lom : « Que l’on commence par se demander quelles sont les données stockées dans le cloud. La tendance actuelle veut que tout se retrouve dans le cloud, mais rien n’est moins vrai. Différenciez vos données avec cette simple question : quelle est leur importance pour les applications vitales de l’entreprise ? Si vous décidez de stocker des données dans le cloud, d’accord, mais cryptez-les. La fonction de cryptage est souvent présente de série dans la solution de sécurisation des PME. Elle ne demande qu’à être mise en œuvre. Après cela, vous pouvez laisser traîner un appareil mobile dans un lieu public : personne ne parviendra à accéder à des données cryptées. » © R.A. 10 règles d’or pour le travailleur Par ailleurs, il est conseillé d’impliquer, dans la solution de sécurisation de l’entreprise, l’ensemble des collaborateurs externes, tels que le chercheur indépendant dans le cas de la clinique d’Amsterdam. Andy De Petter recommande aux PME clientes de Proximus d’installer sur les appareils mobiles de leurs collaborateurs la même sécurisation que celle qui régit le réseau de l’entreprise. « C’est la meilleure façon de s’assurer que seuls des appareils sécurisés peuvent établir une liaison avec le réseau. » Geert Smets, expert en sécurisation informatique chez ADD, cite Office 365 de Microsoft en exemple d’un environnement sécurisé pour la productivité et la communication dans le cloud. « Cette solution d’intégration vous permet de paramétrer de nombreux critères de sécurité avec peu de moyens. Vous avez notamment la possibilité d’instaurer sur votre smartphone personnel deux environnements totalement distincts : un environnement sécurisé pour l’entreprise, qui reste maître du contenu, et un environnement personnel où vous agissez en toute liberté. Cette solution est accessible à une PME qui dispose de budgets réduits. » • Différenciez les données. Les données vitales pour les processus d’entreprise nécessitent une excellente sécurisation (cryptage). • Gardez une vue d’ensemble de la localisation de chaque information et des personnes qui y ont accès. • Sensibilisez les collaborateurs aux dangers (par exemple des e-mails suspects contenant de fausses factures en annexe) et définissez des règles de comportement claires. Le processus d’accueil de nouveaux collaborateurs devrait notamment prévoir une formation à la cybersécurité, expliquant entre autres comment créer un mot de passe solide et sécurisé. • N’oubliez pas de mettre à jour vos systèmes antivirus, antimalware ainsi que vos logiciels. Plus la version d’un programme est ancienne, moins le pirate doit consentir d’efforts pour s’y introduire. • Placez les sauvegardes sur un support externe, totalement déconnecté de votre système informatique. • Soyez extrêmement prudent lorsque vous ouvrez un e-mail avec un appareil mobile, même lorsque le message provient d’un interlocuteur connu. Il est préférable de le scanner et de l’ouvrir au préalable sur un appareil desktop. • Prenez vos précautions à l’égard d’appareils périphériques tels que des sticks USB et des disques durs externes. Scannez-les avant de les connecter et de les utiliser. • Protégez les données confidentielles lorsque vous êtes dans un endroit public. Il vaut mieux ne pas traiter de données sensibles ou créer des présentations lorsque vous êtes dans un train. Veillez à ce que personne ne lorgne vers votre appareil. • Ne laissez pas traîner des appareils. Rangez votre ordinateur portable dans un coffre si vous vous rendez par exemple à la salle de sports entre deux réunions. Outre la sécurisation assurée par l’employeur, il y a la responsabilité individuelle du travailleur. Andy De Petter (Proximus) Il n’y a pas que les logiciels de sécurisation : Martijn van Lom de Kaspersky Lab plaide pour des formations à la prise de conscience. « Les travailleurs y apprennent à détecter les e-mails d’hameçonnage et sont notamment sensibilisés à la nécessité de changer leur mot de passe tous les quinze jours. Il faut aussi expliquer aux collaborateurs quelles donnés sont sensibles et pourquoi. Certaines données n’ont pas beaucoup d’importance, mais deviennent essentielles lorsqu’elles sont combinées à d’autres. Les criminels peuvent s’introduire dans une boutique en ligne et s’accaparer des données des clients : • Éteignez les appareils lorsque vous n’êtes pas à proximité et protégez l’accès au téléphone par un code PIN. • Changez vos mots de passe tous les quinze jours. • Éteignez Bluetooth quand vous n’en avez pas besoin. • N’utilisez jamais de wi-fi non sécurisé. • Effectuez des sauvegardes des documents de valeur qui se trouvent sur le disque dur de votre ordinateur au bureau. • Protégez aussi votre PC à la maison par cryptage des données. Vous éviterez ainsi les risques de contamination lorsque vous vous raccordez au réseau de l’entreprise en soirée. leurs nom et compte bancaire, par exemple. Il suffit de croiser ces données avec des listes téléphoniques d’autre provenance pour contacter ces clients personnellement en vue de les escroquer. » ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 23 © R.A.
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SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Concepteurs, maîtres d’ouvrage, gestionnaires, entrepreneurs … Bruxelles Environnement vous off re des outils et services pour vos projets de construction ou rénovation durable en Région bruxelloise. FORMATIONS ET SÉMINAIRES Animés par des spécialistes, ces lieux d’apprentissage vous donnent accès aux informations théoriques, techniques et réglementaires, mais aussi à des cas pratiques ou des visites. www.environnement.brussels/ prosdubatiment LE FACILITATEUR Ces experts indépendants répondent gratuitement à vos questions et vous conseillent sur mesure à toute étape de votre projet, parfois même sur site. www.environnement.brussels/ prosdubatiment GUIDE BÂTIMENT DURABLE Le guide en ligne vous aide à concevoir et mettre en œuvre vos projets durables. En quelques clics, vous accédez à une mine de recommandations techniques rédigées par une équipe multidisciplinaire. www.guidebatimentdurable.brussels PORTAIL CONSTRUCTION DURABLE Initié par Bruxelles Environnement et le Service Public de Wallonie, et en partenariat avec le CSTC et la Confédération Construction, le portail centralise toute l’information sur la construction durable. www.portailconstructiondurable.be © Architectenbureau Cepezed - Image : Yvan Glavie Notre off re et + d’infos (Primes Energie, PEB, Bâtiments Exemplaires, le PLAGE pour la gestion énergétique, l’énergie verte …) sur www.environnement.brussels/prosdubatiment SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale SÉMINAIRES • Eau chaude sanitaire // 0,5 j • Gestion alternative des eaux pluviales // 1 j • Gestion des sols pollués // 1 j • Economie circulaire et réversibilité des bâtiments // 1 j FORMATIONS • Rénovation HPE : détails techniques // 3,5 j • Menuiseries extérieurs // 2 j • Acoustique // 2 j • Toitures vertes // 2 j • Gestion des eaux pluviales sur la parcelle // 2 j • Suivi et monitoring des bâtiments durables // 1 j • Matériaux d’isolation // 1,5 j • Rénovation partielle et par phase // 2 j • Réemploi de matériaux et d’éléments de construction // 1,5 j • Aides et freins pour les rénovations performantes // 1,5 j • Installations solaires photovoltaïques // 1 j SEM : 40€ - FORM : 100€/JOUR JAN - JUIN 2017 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Architecte : Urban Platform Architects - Photo : Bernard Boccara FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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Facteur humain : le maillon faible ? GESTION DES RISQUES L’informatisation et l’automatisation sont censées améliorer la sécurité au sein des entreprises. L’intervention humaine reste néanmoins bien présente au sein des procédures d’accès aux informations. Or, c’est justement à ce niveau que réside le danger. Nous pouvons commettre des erreurs par méconnaissance ou par négligence, mais nous pouvons aussi être victimes d’ingénierie sociale. L’ ingénierie sociale est vieille comme le monde. L’un des exemples les plus anciens est sans doute l’épisode du cheval de Troie dans la mythologie grecque. En se cachant dans un grand cheval de bois offert aux Troyens, des guerriers grecs sont parvenus à pénétrer dans la cité homérique et s’en emparer. Le nom de l’équidé de bois a d’ailleurs été repris dans notre ère cybernétique pour désigner une catégorie de logiciels malveillants. En 2007, un homme est parvenu à dérober de 21 millions d’euros de pierres précieuses dans la salle des coffres de la banque ABN Amro, au cœur du quartier des diamantaires à Anvers. Le voleur a mis plus de deux ans à préparer son coup. Devenu un habitué de l’institution financière, il était peu à peu parvenu à gagner la confiance du personnel. Sous ses airs d’honnête gentleman, l’Arsène Lupin offrait du chocolat aux employés et leur laissait des pourboires généreux. Le gentil client et son joli butin n’ont jamais été retrouvés… Ce genre de scénario est exceptionnel mais illustre toutefois une constante dans le modus operandi des usurpateurs : gagner la confiance des victimes potentielles. Cette technique est aujourd’hui fort répandue sur la toile. Qui n’a jamais reçu un e-mail de son fournisseur de messagerie électronique lui demandant d’envoyer le mot de passe de son compte pour éviter la suppression de celui-ci ? C’est un exemple classique de phishing. En 2011, un escroc a ainsi réussi à se faire payer 8 millions de dollars par le magazine Vogue en se faisant passer pour son imprimeur, grâce à un simple e-mail indiquant un changement de numéro de compte en banque ! Il a finalement été arrêté… L’approche peut être plus sournoise : dans l’e-mail, un lien dirige vers une page semblable à celle de la société digne de confiance. L’utilisateur est alors invité à encoder des 26 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 informations personnelles qui seront enregistrées par le cybercriminel. Ou pire encore : je suis contacté par un prétendu fournisseur de mon entreprise ; il m’invite à déjeuner et parvient à m’extorquer des informations confidentielles... La préparation Pour séduire sa proie, l’escroc utilisera tous les moyens de communication à sa disposition : e-mail, courrier, rencontre, téléphone, voire systèmes vocaux interactifs... Mais il doit d’abord se préparer minutieusement pour réussir son coup. Le malfaiteur doit donc avant tout très bien connaître sa victime. Les réseaux sociaux constituent une très bonne source d’information en la matière. On peut en effet y trouver le nom, l’email, le numéro de téléphone, les contacts, ou encore les centres d’intérêt de la personne visée. L’usurpateur choisira donc de préférence des individus jeunes, peu formés ou socialement marginalisés. Ou justement des personnes plus âgées, généralement moins à l’aise avec les nouvelles technologies. Si cela ne suffit pas, le voleur peut avoir recours à la fouille des poubelles, à des sondages téléphoniques, des entretiens d’embauche ou même à une écoute passive dans les lieux publics. Une fois toutes les informations collectées, l’ennemi peut passer à l’attaque. L’attaque L’entreprise française Digital Network a publié un manuel décrivant les techniques de persuasion psychologique utilisées par le cyber criminel. L’approche typique se résume à la phrase suivante : « Laissez-moi vous aider ». Ceci met la personne en confiance car on a toujours tendance à vouloir renvoyer l’ascenseur à celui qui nous rend service. La deuxième approche, plus pernicieuse, est du type «Pouvez-vous m’aider ? ». Il est en effet gratifiant de seconder quelqu’un et de se sentir remercié et valorisé. Vient ensuite l’argument d’autorité. Dans les grands groupes et les administrations, Julien Ide © Thinkstock TOPIC La pyramide de Ponzi Ce système de montage financier frauduleux a été mis en place dans les années 1920 à Boston par Charles Ponzi. Le principe – sournoisement ingénieux – est d’une simplicité enfantine. L’escroc recrute des clients en leur promettant des intérêts alléchants. Il récolte ainsi un maximum d’investissements. Les intérêts promis à un client lui sont en effet payés, mais en allant puiser dans le capital apporté par les autres clients. Le système fonctionne très bien tant que de nouveaux clients investissent. C’est la stratégie qu’avait utilisée le tristement célèbre Bernard Madoff. Avant son arrestation, l’escroc du siècle avait accumulé pas moins de 65 milliards de dollars… cette notion serait rarement remise en cause. Quelle que soit l’approche, l’escroc peut combiner différentes techniques de persuasion. Premièrement, il peut donner à la personne l’illusion du choix. Ceci peut mettre la victime potentielle en confiance car elle ressent un pouvoir de décision et de liberté. Deuxièmement, il peut pousser son sujet à dire « oui ». Les gens seront plus prompts à accepter une demande si on leur fait accepter une première demande anodine. Mais il peut aussi pousser le malheureux à dire « non ». Les gens seront plus enclins à accepter une demande raisonnable si la première est démesurément inacceptable. Dans tous les cas, l’imposteur combine différentes techniques et s’adapte en usant successivement d’autorité, de charme, de sympathie et de réciprocité. Déjouer le prédateur Georges Ataya est vice-président de la coalition belge de la cybersécurité, professeur à la Brussels Solvay School et directeur associé dans la société de conseil ICT Control. Il nous éclaire sur les moyens à mettre en œuvre au sein d’une entreprise afin de se protéger contre l’ingénierie sociale : « Il faut avant tout créer une conscientisation chez les employés en les informant le plus régulièrement possible. Ils doivent développer des réflexes et un comportement de défense, teinté d’une certaine méfiance. Au sein d’ICT Control, nous avons identifié 40 domaines de conscientisation nécessaires. Par exemple, comment protéger les comptes et pages Facebook, sécuriser ses e-mails et son ordinateur. Nous organisons des formations pour les entreprises, à tous les niveaux de hiérarchie. On peut aussi mettre à l’épreuve la crédulité des employés en simulant des scénarios de phishing. » Selon George Ataya, le contrôle des données dans une entreprise est fondamental. « Les informations d’une organisation doivent absolument être protégées. Les sociétés qui ne le font pas sont complètement inconscientes. L’Europe l’a d’ailleurs bien compris. En avril dernier, le Parlement a adopté le Règlement Général sur la Protection des Données. Les dispositions du texte renforcent et unifient la protection des données pour les individus au sein de l’Union européenne. Il sera d’application au printemps 2018. Des amendes seront prévues pour les entreprises qui ne protègent pas correctement leurs données. » Le spécialiste en cybersécurité identifie trois étapes dans le processus de protection des données. « Premièrement, les données doivent être classifiées. Sont-elles privées, confidentielles, ultraconfidentielles ? Ensuite, il faut Identifier des privilèges d’accès en lecture et en écriture propres à chaque fonction dans l’entreprise. Il faut enfin allouer les autorisations aux personnes. Mais cela ne suffit pas. Une personne manipulée pourrait transmettre des informations auxquelles elle a accès. Pour contrer ce risque, on peut par exemple mettre en place des alertes lorsque quelqu’un accède à une information critique ou ultra-confidentielle. L’accès à certaines données peut aussi être garanti par un déblocage requérant les mots de passe de plusieurs personnes. » Les informations d’une organisation doivent absolument être protégées. Les sociétés qui ne le font pas sont complètement inconscientes. Georges Ataya Sans pour autant céder à la paranoïa, il est crucial pour les entreprises de se protéger efficacement contre de telles attaques. Qu’elles soient unipersonnelles, des PME ou des multinationales. Une bonne dose de rigueur et une organisation performante semblent être indispensables dans cette lutte. Avec une politique forte en matière de sensibilisation, d’information et de formation du personnel. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 27 © R.A.
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TOPIC GESTION DES RISQUES Médias sociaux : « Optez pour un règlement succinct et clair » Que faire si vos employés déblatèrent votre organisation sur Facebook ? Ou si, par maladresse, quelqu’un diffuse sur Twitter des photos d’un produit qui n’a pas encore été lancé ? Avez-vous légalement le droit de licencier quelqu’un qui a insulté un client ? Et qu’en est-il si cela se passe en dehors des heures de bureau ? Stef Gyssels L es médias sociaux sont une arme à double tranchant. Tout employeur se réjouit d’avoir des collaborateurs qui débordent d’enthousiasme sur Twitter et Facebook à propos de leur super patron ou de l’excursion géniale que l’entreprise a organisée dans les Ardennes. Ces collaborateurs sont cependant susceptibles d’utiliser les mêmes canaux pour exprimer leurs frustrations et leurs griefs. Cela s’appelle la liberté d’expression. Mais qu’en est-il lorsque ces messages peuvent porter préjudice à l’entreprise ? Comment l’employeur doit-il réagir ? Ou, plus important encore, comment prévenir ce genre de dérives ? Constatons d’abord qu’il n’existe pas de cadre légal contraignant permettant de réguler l’utilisation des médias sociaux par les travailleurs. En revanche, des dispositions légales posent que l’employeur a le droit de transmettre des instructions aux travailleurs et que ceux-ci sont obligés de les suivre dès l’instant où ils ont signé un contrat de travail. « Le contrat de travail peut être un support intéressant pour convenir de l’utilisation des médias sociaux, car il a l’avantage d’être entièrement contraignant », explique Sophie Berg, Associate Partner auprès du cabinet d’avocats CMS Belgium. « L’inconvénient, c’est que toute modification ultérieure devra également passer par le contrat de travail. C’est faisable dans une entreprise qui emploie une quinzaine de personnes, mais beaucoup moins avec 100 travailleurs ou plus. On pourrait dès lors conseiller d’intégrer les directives dans le règlement de travail, en précisant les sanctions auxquelles s’exposent les auteurs d’infractions éventuelles. » L’intégration de ces directives dans le seul règlement de travail ne constitue évidemment pas la meilleure stratégie proactive. En fin de compte, qui connaît à fond le contenu du règlement 28 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 de travail ? Sabine Mersch, Managing Partner chez Legal Consulting & Management, plaide pour une communication claire : « Les employeurs peuvent prévoir de nombreuses mesures dans le contrat de travail, notamment le blocage de l’accès à certains sites, mais dans ce cas, leur communication à ce propos doit être claire. Surtout lorsqu’il s’agit de surveiller le comportement du collaborateur sur l’internet. Si cela ne fait pas l’objet de conventions préalables, vous portez atteinte à la vie privée du travailleur et enfreignez vous-même la loi. » Par ailleurs, il y a lieu de respecter le principe de finalité et de proportionnalité : l’objectif doit justifier les moyens et ceux-ci doivent être proportionnels au but à atteindre. © Thinkstock © Thinkstock TOPIC Loisirs D’autres principes s’appliquent en dehors des heures de travail, notamment celui de la loyauté. Le travailleur peut exprimer ce qu’il veut sur les médias sociaux, mais lorsque ceux-ci sont accessibles à tout le monde (quand il ne s’agit pas d’un groupe clos, donc), le travailleur doit se comporter de manière loyale envers son employeur. Il ne peut donc pas porter atteinte à cet employeur ou à la qualité des produits ou services proposés par l’entreprise, pas plus qu’il ne peut en révéler les secrets. Ce devoir de confidentialité reste d’ailleurs d’application lorsque le travailleur a quitté l’employeur. Le travailleur a bien sûr le champ libre au sein d’un groupe privé, ne fût-ce que parce que l’employeur ne peut pas y accéder sans y avoir été invité. Il y a certes des exceptions. Ainsi, des infirmiers qui, cette année, s’étaient rendus coupables de la diffusion de photos dégradantes au sein d’un groupe privé, ont malgré tout été licenciés pour avoir commis leur forfait pendant les heures de service. Expectation management « En fin de compte, il s’agit surtout d’expectation management », déclare Tom De Cordier, partenaire chez CMS Belgium. « Dès l’instant où l’employé comme l’employeur savent exactement ce qui est autorisé et ce qui est interdit, la plupart des problèmes potentiels sont déjà évités. La bonne entente dépend en grande partie de la qualité des documents internes (règlement de travail, lignes à suivre) relatifs à l’utilisation des médias sociaux. Malheureusement, ces documents sont souvent peu clairs, incohérents ou beaucoup trop longs. Et s’ils contiennent une clause qui concerne les médias sociaux, nous ne pouvons que conseiller qu’elle soit brève et claire. C’est la meilleure façon de réduire les risques de malentendus. » Mais cela ne suffit pas, selon Sophie Berg : « Nous recommandons vivement à nos clients de développer une politique des médias sociaux digne de ce nom. Cela implique notamment que l’entreprise réfléchisse d’abord posément à ce qu’elle veut atteindre et ce qu’elle veut éviter en la matière. Ce n’est qu’ensuite que l’ensemble pourra se traduire en directives concrètes dans le règlement de travail. Les directives peuvent traiter de l’attitude des travailleurs à l’égard de l’entreprise, mais aussi de phénomènes internes, tels que le harcèlement informatique de collègues. » N’oublions pas que les médias sociaux changent constamment. De nouveaux médias arrivent, certains réseaux sociaux gagnent ou perdent en importance, les possibilités techniques se multiplient. Ceci implique que vous examiniez régulièrement votre politique des médias sociaux et votre règlement de travail, histoire de vérifier s’ils correspondent encore à la réalité. Sophie Berg : « Nous conseillons aux entreprises d’une certaine ampleur de constituer une équipe de médias sociaux avec des représentants des départements les plus concernés (informatique, marketing et ressources humaines). Cette équipe définit une politique, veille à sa mise en place et à son respect. Et elle évalue à intervalles réguliers si ces lignes de conduite correspondent toujours à la réalité de la technologie et de l’entreprise. » ● NOS FORMULES CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A ÉGALEMENT POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous connaissez probablement déjà les chèques cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules cadeaux que nous proposons pour votre entreprise. Il y a les chèques cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les diff érentes boîtes cadeaux (éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma.
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La Région bruxelloise relève le défi de l’innovation digitale L’innovation digitale, en plein essor, est en train de révolutionner de nombreux secteurs de notre société. Séduisante pour beaucoup, elle est aussi source d’inquiétudes pour son impact sur le marché du travail. Elle s’accompagne également de risques accrus au niveau de la sécurité de l’information. C’est pourquoi, Innoviris, l’Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, investit massivement dans différents projets de recherche visant à relever les défis liés à cette problématique. Entretien avec Jonathan Duplicy, conseiller scientifique et responsable de la plateforme SecurIT chez Innoviris. Pourquoi l’innovation digitale connaît un tel boom aujourd’hui ? Selon moi, plusieurs facteurs expliquent ce succès: Des barrières à l’entrée très réduites: un PC à 1000 Euros, un bureau, une connexion Internet et des connaissances en programmation, c’est tout ce qu’il faut pour développer une application qui sera peut être utilisée par des millions d’individus. Un marché mondial: avec l’Internet comme canal de distribution (les logiciels ne sont plus, pour l’essentiel, distribués via un support physique), le marché n’est plus régional ou national mais mondial (NB. La compétition l’est également par conséquent…). En outre, grâce au Cloud, la montée en puissance peut se faire de plus en plus facilement. Par exemple, lors de son rachat par Facebook pour 1 milliard de dollars, Instagram n’avait que 15 mois, touchait des dizaines de millions d’utilisateurs ; et ce, grâce à seulement 13 employés ! Des puissances de calcul toujours plus importantes pour des coûts de plus en plus faibles qui permettent notamment de faire de l’analyse big data ou de mettre en œuvre des techniques d’intelligence artificielle. Un marché plus réceptif grâce aux smartphones et à l’internet, le marché est beaucoup plus sensible et réceptif au digital. La renaissance du Hardware: au-delà du Software, l’accessibilité au monde Hardware a été drastiquement facilitée ces dernières années. Il devient de plus en plus aisé de développer des applications innovantes combinant Hardware et Software et participer ainsi à l’Internet of Things. Des barrières à l’entrée de plus en plus réduites et un marché mondial et éduqué sont les principaux aspects qui font que l’innovation digitale connaît ce succès grandissant aujourd’hui. Que fait Innoviris pour soutenir l’innovation digitale ? La Région tups et bruxelloise se caractérise par une forte densité de stard’entreprises actives dans l’ICT. De ce fait, Innoviris co-finance de nombreux projets en innovation digitale. Nous possédons différents instruments adaptés à ce genre de projets aussi bien pour les entreprises que pour les académiques. En outre, Innoviris se veut proactif sur certains aspects : nous sommes impliqués dans diverses initiatives européennes ainsi que dans le projet « Brussels Smart City ». En 2014, nous avons également lancé la plateforme www.securit-brussels.be. Celle-ci rassemble des équipes universitaires et des sociétés bruxelloises actives dans l’ICT autour de 5 projets de recherche visant à développer de nouvelles solutions pour faire face au défi toujours plus important que constituent les cyber-attaques. Jonathan Duplicy, conseiller scientifique chez Innoviris Innoviris Chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles. Tel. 0032 (0)2 600 50 32 Zoom sur le projet SeCloud BRUFENCE CCURE Doté d’un budget d’environ quatre millions d’Euros, SeCloud est l’un des cinq projets de recherche de la plateforme SecurIT. Au sein de ce projet, onze groupes de recherche multidisciplinaire de l’UCL, l’ULB, la VUB, le Sirris et l’Erasmushogeschool collaborent afin de résoudre les problèmes de sécurité dans les environnements Cloud. Tous les partenaires de ce consortium contribuent, grâce à leur expertise scientifique spécifique, aux quatre différentes perspectives du projet : architecture, infrastructure, programmation et processus. Afin d’assurer l’alignement de la recherche avec les problématiques réelles de l’industrie, le consortium est en interaction continue avec plus de vingt entreprises bruxelloises du secteur. Intégrer la sécurité dès le design SCAUT SPICES Bien que les fournisseurs d’applications basées sur le Cloud reconnaissent qu’offrir des solutions sécurisées constitue une des clés du succès de leur business, ils ne possèdent en général pas les connaissances spécifiques nécessaires pour le faire. De par la jeunesse du modèle Cloud Computing, il existe en effet à ce jour de nombreuses incertitudes sur les aspects sécuritaires liés. Celles-ci ne peuvent être levées qu’en intégrant les aspects de sécurité directement dans les développements Software et non plus après ceux-ci comme traditionnellement. C’est le paradigme du ‘security-by-design’, au cœur de SeCloud. SECLOUD Investir dans cette problématique est primordial de nos jours : en effet, la croissance exponentielle du volume de données généré par la digitalisation s’accompagne de facto d’une augmentation de la surface d’attaque ; les risques sont de plus en plus élevés et les conséquences éventuelles de plus en plus critiques. Il faut s’y faire et s’y préparer au mieux, car aujourd’hui la question n’est plus « est-ce que notre système va se faire attaquer ? » mais plutôt « quand notre système va-t-il se faire attaquer ? ». De la PME à la multinationale, du citoyen à l’administration publique, tout le monde est concerné. Avec des acteurs privés renommés tels que Sogeti, NVISO ou encore Atos, des laboratoires académiques réputés et la plateforme SecurIT, la Région bruxelloise est leader sur la question. Une approche holistique Sécuriser les applications Cloud requiert également d’adopter une approche holistique et proactive. Cette approche repose sur une bonne connaissance des risques potentiels et celle-ci se doit de couvrir tous les aspects, pas seulement les aspects techniques, mais également les aspects organisationnels, sociétaux ou encore légaux. Le consortium SeCloud est de ce fait hautement multidisciplinaire. Trois objectifs Tous les partenaires du consortium contribuent, grâce à leur expertise scientifique spécifique, aux quatre perspectives différentes du projet : architecture, infrastructure, programmation et processus. Celles-ci sous-tendent les trois objectifs généraux du projet : • Mener les recherches nécessaires à la conception d’un ensemble holistique et cohérent d’outils, de technologies et de techniques permettant à l’industrie de mettre en place une politique proactive et holistique de sécurité des applications Cloud ; • Établir un modèle de gestion des risques à destination des développeurs d’applications Cloud (évaluation des risques et menaces, contre-mesures, etc.) ; • Transférer à l’industrie bruxelloise toutes les connaissances générées, la positionner ainsi à la pointe sur les questions de sécurité et par conséquent lui offrir un avantage compétitif. A cette fin, différentes initiatives sont mises en place : workshops interactifs, audits sécurité, etc. Pour plus de détails, visitez www.securit-brussels.be & www.innoviris.brussels
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GESTION DES RISQUES Responsabilité juridique : l’ignorance qui fragilise les administrateurs Les administrateurs qui négligent leurs tâches de contrôle pourraient s’en mordre les doigts, car ils engagent leur responsabilité juridique personnelle. « Le Conseil d’Administration a tout intérêt à ce que les thèmes importants réapparaissent régulièrement à l’ordre du jour », rappellent les avocats spécialisés. Peter Van Dyck «L es administrateurs de sociétés en difficulté sont les plus exposés, dans le contexte économique actuel », indiquent les avocats Philippe Hendrickx et Jean-François Goffin, du cabinet CMS DeBacker. Évoquons d’abord la procédure de la sonnette d’alarme : lorsque l’organe de gestion constate que l’actif net de la société est descendu en-dessous de la moitié du capital social, il est tenu de rédiger un rapport spécial et de convoquer l’Assemblée Générale dans les deux mois. « Le dépôt tardif des livres ou la continuation non autorisée d’une activité déficitaire peut conduire à une action mettant en cause la responsabilité des administrateurs », expliquent-ils. La législation belge est en expansion constante, avec tout ce que cela implique en termes de complexification. Un administrateur doit avant tout veiller constamment à ne pas enfreindre les dispositions du Code des Sociétés. « L’article 61 de ce Code confirme la règle générale selon laquelle les sociétés agissent par le biais de leurs organes, dont le Conseil d’Administration, et précise que les personnes qui constituent ces organes ne sont pas liées à titre personnel aux engagements de la société », déclare Ann Henckens, 32 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Julien Ciarniello avocate auprès de Holmes Kirby. « La responsabilité des administrateurs constitue donc une exception à cette règle, même si nous constatons que le législateur accorde de plus en plus d’importance à la personne physique qui exerce le mandat d’administrateur. » Dans un recoin Et puis, il y a la responsabilité de droit commun : l’article 13.82 du Code civil stipule qu’un administrateur doit agir « en bon père de famille ». Julien Ciarniello, avocat auprès d’Uyttendaele, Gérard, Kennes et Associés, explique : « La meilleure façon de se prémunir des risques est de faire appel au bon sens. » Éviter une gestion négligente, donc. Mais que faut-il entendre par là ? « Les erreurs se cachent parfois dans un recoin », prévient Mehdi Mellah, avocat auprès de Holmes Kirby. « L’oubli d’une assurance incendie, par exemple. Un autre cas, moins évident, est le paiement d’une dette non exigible, qui grèverait les moyens de la société. Cela peut conduire à des déficits. Il y a eu des cas d’administrateurs condamnés pour ce genre de faits. » La faute grave avérée dans le cas d’une faillite (le plus souvent dans des SA ou de grandes SPRL) est un autre facteur de risque. Si le curateur met au jour les preuves de fautes commises par des administrateurs, il peut leur demander de compenser le passif qui en résulte. Quant à la responsabilité de dettes à l’égard de la sécurité sociale (cotisations ONSS non payées lors d’une faillite), Julien Ciarniello dénonce les procédures de réorganisation judiciaire qui offrent une protection contre les créanciers : « Les créditeurs de l’ONSS y voient souvent des solutions de facilité qui permettent aux administrateurs d’échapper à leurs responsabilités et de démarrer de nouvelles activités. Il faut trouver un équilibre entre les droits des créanciers et la possibilité pour l’entrepreneur de lancer un autre projet, sans devoir porter le fardeau d’un passif pendant le reste de sa vie. » © R.A. © Thinkstock Comment les administrateurs doivent-ils se protéger ? • Informez-vous consciencieusement sur les risques et activités de l’entreprise, pour savoir à quoi vous vous exposez en tant qu’administrateur. • Si vous avez un statut d’employé au moment d’accepter un mandat d’administrateur, conservez-le. En tant qu’employé, vous êtes mieux protégé. • Prenez au sérieux votre fonction de contrôle, en tant qu’administrateur. • Intégrez des administrateurs externes dans la composition du Conseil d’Administration : ils représentent une valeur ajoutée pour l’entreprise. • Introduisez un recours si le Conseil d’Administration prend des décisions avec lesquelles vous êtes en désaccord et faites consigner ce recours dans le procès-verbal du CA. • Faites en sorte que l’Assemblée Générale vous accorde la décharge pour les actes que vous avez posés en tant qu’administrateur au cours de l’année écoulée. • Contractez une assurance pour les risques résiduels, afin de préserver votre patrimoine privé. Philippe Hendrickx Des lois plus nombreuses et plus sévères La tendance à plus de sévérité se confirme non seulement dans les dispositions pénales générales (escroqueries, faux en écriture), mais aussi dans les législations environnementale et sociale, ainsi qu’en matière de bien-être au travail. « Dans un monde en évolution rapide, où les lois se multiplient, il devient très difficile pour un administrateur de prendre les bonnes décisions au bon moment sans risquer que celles-ci ne soient considérées ultérieurement comme inadéquates ou erronées », constate Julien Ciarniello. Mehdi Mellah estime pour sa part que la grande vulnérabilité des administrateurs réside dans l’ignorance : de nombreux risques ne sont tout simplement pas connus. « Prenons l’exemple de la sécurité informatique. La protection des données est devenue un thème prioritaire, comme en témoigne la réglementation européenne, qui prévoit des sanctions sévères. Si un pirate s’empare de la banque de données de votre boutique en ligne et éparpille les données sur le net, on peut se demander ce que vous avez fait, en votre qualité d’administrateur, pour prévenir cette situation. L’avènement de l’internet des objets multipliera sans doute encore les causes de responsabilité. Il faut y être attentif. » Lorsque des dégâts sont reprochés aux administrateurs, il y a fort à parier qu’il existe des preuves de négligence dans l’exercice de leur mission de contrôle. Paul Marck, directeur technique de la compagnie d’assurances ADD, explique : « Il y a problème dès l’instant où le Conseil d’Administration ne s’est jamais posé de questions dans des domaines tels que la sécurité informatique. L’administrateur délégué est le plus exposé, dans la mesure où il combine un mandat opérationnel et un mandat d’administrateur. Le Conseil d’Administration a donc tout intérêt à mettre en place des procédures et à faire figurer régulièrement les thèmes importants à l’ordre du jour. » Si le CA prend des décisions avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord, en tant qu’administrateur, vous êtes tenu d’introduire un recours officiel (c’està-dire écrit). « On oublie trop souvent la responsabilité individuelle. Ce genre d’acte d’opposition est malheureusement posé trop peu souvent », déplore Mehdi Mellah. « On se retrouve un jour devant le tribunal sans disposer des pièces écrites qui confirment l’opposition à une décision. Dans les grandes entreprises et les banques, il y a des services juridiques étoffés, mais cela ne dispense en rien l’administrateur d’une démarche d’opposition officielle, en cas de désaccord. » Corporate governance La tendance à plus de réglementation dans des domaines tels que l’environnement, la sécurité, la lutte contre la discrimination et la fiscalité résulte du lancement de la corporate governance au début de ce siècle. Le concept, qui provient initialement des entreprises cotées en bourse, s’est généralisé depuis. Paul Marck : « En conséquence, les sociétés ont contracté davantage de polices d’assurance pour protéPaul Marck ger leurs administrateurs. Lorsque, dans les années 1996-97, ADD a été parmi les premiers à proposer des assurances en responsabilité des administrateurs, personne n’en voulait. Ce n’est qu’au début de ce siècle que le marché a lentement pris conscience de l’importance de ce genre de couverture. Même les entreprises familiales ont compris qu’il existait pas mal de risques qui exposaient le patrimoine privé des administrateurs. » Philippe Hendrickx estime que, hormis des exclusions spécifiques et des fautes intentionnelles, la responsabilité qui résulte d’une infraction au Code civil de la part des administrateurs et gestionnaires est couverte de plus en plus fréquemment. Cela n’enlève rien à la nécessité de s’assurer correctement. Avant de conclure une police d’assurance, il faut par exemple veiller à la solvabilité des cosignataires. Julien Ciarniello cite l’exemple d’une société de logements sociaux qui a placé des budgets considérables dans un produit d’investissement risqué. « Par manque de garanties sur le capital, l’organisation n’a pas pu récupérer son argent, ce qui s’est soldé, en fin de compte, par la perte de sa licence. Le liquidateur a engagé la responsabilité des administrateurs de l’époque. Malgré cela, l’assureur a couvert les erreurs de gestion. » ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 33 © R.A. © R.A.
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ENTREPRENDRE TRANSITION La « slow mode » au grand galop à Bruxelles À Bruxelles, de plus en plus de projets entrepreneuriaux misent sur la mode durable et sur l’allongement du cycle de vie des articles textiles. On pense évidemment à Tale Me, mais il y a aussi Coucou, Valérie Berckmans ou Melting Pot Kilo. Johan Debière C ombien de vies pour les vêtements que nous portons au quotidien ? Si l’on en croit une étude récente réalisée par McKinsey, très peu. En moyenne, les articles que nous achetons dans les chaînes de prêt-à-porter sont portés sept à huit fois avant d’être rangés au placard, au point d’être désormais considérés comme des vêtements jetables1 . Or, selon l’association belge francophone achACT, la fabrication d’un simple t-shirt en coton émet plus de 6,5 kilos de CO2 , « soit plus de 12 fois le poids du t-shirt » explique Carole Crabbé, secrétaire générale chez achACT2 toutefois réussir à les faire disparaître. » D’où l’urgence de repenser notre rapport souvent insouciant à la mode. À Bruxelles, des initiatives sont prises à contre-sens de cette tendance du « prêt-à-porter, prêt à jeter ». On connaissait évidemment les collectes réalisées par Terre ou les Petits Riens. On a vu ensuite apparaître dans certains quartiers (Saint-Gilles, Ixelles, Forest...) des initiatives plus « citoyennes » comme les « gratiferias » et autres donneries. Depuis 2014, à Bruxelles, on peut y ajouter des projets commerciaux intéressants qui ont réussi à lier mode et respect de l’environnement. On pense aux articles de mode réalisés par des stylistes comme Valérie Berckmans (vêtements en coton bio, en tissus durables et de récupération, privilégiant le made in Belgium), mais aussi Géraldine et Céline qui incarnent la « slow mode » à travers la marque belge Maurice & Co, en s’appuyant sur le concept des vêtements réversibles... Longue vie au vêtement ! Quand on parle de produits textiles respectueux de l’environnement et fabriqués en Belgique, on n’a pas encore épuisé le sujet. Il faut aussi parler de l’allongement du cycle de vie de l’article textile. À cet égard, la jeune société Tale Me a contribué à faire bouger les lignes. Lancée par Anna Balez en avril 2014, Tale Me se propose de mettre à disposition de jeunes parents des vêtements de qualité fabriqués localement pour les enfants de 3 mois à 3 ans. . « Ces émissions pourront certes être réduites si on le remplace par un t-shirt en coton bio produit à partir d’énergies renouvelables (ndlr: on émettra dans ce cas 671 grammes de CO2 ), sans Sur le principe du vêtement réversible, Maurice & Co prend le parti de doubler potentiellement la durée de vie du produit. « Après avoir été porté par un enfant, le vêtement est renvoyé vers Tale Me qui le lavera et le fera réparer si nécessaire avant de le réintroduire dans sa bibliothèque de vêtements », explique Anna Balez. Ce faisant, outre le fait de faire produire localement, Tale Me contribue de manière notable à l’allongement du cycle de vie des articles textiles. Tale Me a inspiré d’autres porteurs de projets. Parmi ceuxci, on relèvera l’initiative de Marie Berlier et Donatienne Gerard, qui ont lancé Coucou en juin 2015. Leur idée ? Proposer de la location de vêtements. On connaissait bien sûr ce concept pour les vêtements de cérémonie ou les robes de mariées, mais les deux comparses ont nettement élargi le concept : « Il s’agit désormais de proposer des tenues de créateurs ou des marques de prêt-à-porter que l’on va pouvoir porter pour un soir. La tenue est ensuite ramenée chez Coucou », expliquent-elles. Autre originalité du projet : la moitié du stock disponible provient de particuliers. Ils en retirent un avantage financier équivalent à 30 % du montant perçu par Coucou. Comme chez Tale Me, l’avantage de la formule réside dans le fait que l’article textile est optimisé tout au long de son cycle de vie. Enfin, on s’en voudrait de ne pas citer Melting Pot Kilo (vêtements de seconde main au kilo), Oh my dress (formule de dépôt/vente haut de gamme) ou le Brussels Vintage Market (marché organisé chaque premier dimanche du mois, surtout courus par les professionnels). ● 1 http://www.mckinsey.com/business-functions/sustainability-and-resource-productivity/our-insights/style-thats-sustainable-a-new-fast-fashion-formula 2 http://www.achact.be/upload/files/ChangementsClimatiques_ET_IndustrieHabillement.pdf 34 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 © Maurice & Co Trier au travail ? En deux clics, trois mouvements, rien de plus facile avec La boutique de tri ! Le tri des PMC est obligatoire pour les entreprises. Pourtant, dans la pratique, ce n’est pas toujours évident à organiser. Par où commencer ? Où placer au mieux les poubelles ? Comment motiver les collaborateurs à trier correctement ? Et comment signaler clairement quels déchets font partie ou non des PMC ? Vous trouverez la réponse dans La boutique de tri. Celle-ci vous offre une multitude de trucs et d’astuces pour trier toujours plus et toujours mieux. Vous pouvez même y commander ou télécharger des autocollants, des affiches et des guides de tri. Tout le matériel est disponible en trois langues et est entièrement gratuit ! Des affiches et des autocollants vous attendent sur www.laboutiquedetri.be. Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Faillites en hausse : imprévisibles, vraiment ? Avis de tempête sur le front des faillites. IZEO livre en primeur les prévisions de novembre. Elles renforcent les craintes nées depuis la rentrée : chaque mois, les fermetures d’entreprises sont supérieures de 15 % à celles constatées en 2015. Bruxelles souffre le plus. Surtout dans l’horeca. C e n’est pas vraiment une surprise. Mais la rechute est brutale : on recense plus de 3.000 faillites en Belgique au cours des trois derniers mois. Depuis la rentrée, la croissance est à deux chiffres : +15,7 % en septembre, +18,8 % en octobre. Et selon des informations recueillies par IZEO1 , les chiffres de novembre devraient confirmer cette tendance inquiétante (même s’ils n’étaient pas encore définitifs au moment de clôturer cette édition). Les trois régions sont touchées. Mais c’est Bruxelles qui prend de plein fouet l’effet-retard d’un hiver troublé : attentats, niveau d’alerte, trafic paralysé. Sur le seul mois d’octobre, la hausse des faillites y a été de 66 %. Ceci s’explique surtout par les fermetures observées dans le secteur horeca où, c’est sûr, le décompte annuel sera supérieur au chiffre de 2015. Comment expliquer ce renversement de tendance ? Pouvait-il être évité ? Peut-on envisager un meilleur dépistage? Nous avons pris les devants en confrontant les avis de deux spécialistes : Eric Van den Broele, responsable du département recherche et développement chez Graydon, et Olivier Kahn, le coordinateur du Centre pour entreprises en difficulté. Voici leurs pistes de solutions… Le constat : cruel 4e trimestre Comment analyser la montée brutale des faillites ? Eric Van den Broele (Graydon) : L’année 2016 a semblé « normale » jusqu’à la mi-août. On s’orientait vers un maintien de la baisse structurelle observée depuis la crise des années 2011 à 2014. Mais le basculement s’est opéré en septembre. Désormais, la hausse des faillites est substantielle dans les trois régions. Même si, sur l’ensemble de l’année, on pourrait se situer malgré tout sous le niveau de 2015, les résultats du quatrième trimestre sont préoccupants. À Bruxelles, on peut parler d’un effet-retard ? Olivier Kahn (Centre bruxellois pour entreprises en difficulté) : Oui. Nous l’avions anticipé pour la rentrée, plutôt qu’en mai-juin. 1 Enquête Graydon 36 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Les entrepreneurs étaient à la corde au premier semestre, déjà. L’effet des attentats dramatiques du 22 mars s’est ajouté à des difficultés bien connues : le lockdown de novembre, suite aux attentats de Paris, et ces empoisonnants problèmes en plein cœur de Bruxelles. On connaît la musique : « J’ai un peu de trésorerie. Je tire dessus en gagnant du temps du côté de la TVA et, si nécessaire, auprès de mes fournisseurs. Puis, je relâche la tension durant les vacances… » Jusqu’au douloureux réveil de ce quatrième trimestre tant redouté. Le chiffre : 15% C’est l’augmentation du nombre de faillites en Belgique au cours des trois derniers mois. Les trois régions sont touchées, mais Bruxelles souffre davantage : +66 % de faillites sur le mois d’octobre – un chiffre « tiré » par l’horeca. Miguel Van Keirsbilck (IZEO) : Un drame suivi d’un autre… En Région bruxelloise, les circonstances exceptionnelles que nous avons vécues doivent appeler des mesures extraordinaires de soutien aux PME, et cela reste vrai aujourd’hui. Responsabilité partagée Les faillites augmentent donc. À qui la faute ? Olivier Kahn : Elle est partagée. D’un côté, le Fédéral dont la po© Reporters ENTREPRENDRE litique en matière de TVA, par exemple, est très dure, en termes de modalités de paiement, de majorations ou d’étalements. Elle n’est pas faite pour aider les entreprises en difficulté. D’un autre côté, une région comme Bruxelles-Capitale dépense 900.000 euros dans des mesures d’aide aux entreprises. Quelles que soient les formules prises dans l’avenir, il est important d’éviter les mesures-sparadrap et de reprendre les problèmes au cœur : le monde bouge, il faut s’adapter ; les financeurs sont différents d’hier, il faut l’accepter ; l’image de la Région est en difficulté, il faut s’y faire. Les autorités doivent aider les entrepreneurs à prendre conscience de ces évolutions de fond. Donner de l’argent public, par exemple, sans soigner le mal ne sert à rien. Eric Van den Broele : C’est à Bruxelles qu’il y a le noyau le plus important d’entreprises en difficultés structurelles. En cas de choc – les attentats –, l’effet y est démultiplié. Comme le dit Olivier Kahn, les mesures bruxelloises ressemblent à des bouées de sauvetage destinées à des entrepreneurs ayant déjà franchi le seuil fatidique. Elles arrivent trop tard. Prévenir, c’est guérir Que faudrait-il faire à l’avenir ? Tous deux, en chœur : Améliorer la prévention ! Eric Van den Broele : En Belgique, 20 à 60.000 entreprises peuvent être considérées « en difficulté ». Sur l’ensemble de l’année 2016, il faut s’attendre à 12.000 faillites mais seules 600 à 700 sociétés bénéficient des mesures d’assistance décrétées par les tribunaux du commerce (les fameuses PRJ – Procédures en réorganisation judiciaire). Il s’agit de cacahuètes en comparaison aux besoins réels des entrepreneurs qui attendent une aide structurelle. Le problème est là : dans cette « zone orange ». C’est là que les pouvoirs publics devraient intervenir. Auprès des entreprises qui évoluent vers la difficulté. Mais les tribunaux du commerce n’y arrivent pas. Les uns ont l’ambition de nettoyer l’économie ; les autres proposent des mesures trop tardives. Miguel Van Keirsbilck : Oui. Nous déplorons le manque d’effectifs dédiés à la prévention, notamment dans les tribunaux du commerce à Bruxelles. Il faut repérer au plus vite ces signaux orange. Olivier Kahn : Cela dit, si les gens n’ont pas envie de réagir, on peut prendre toutes les mesures qu’on veut… Au Centre pour entreprises en difficulté, on a actuellement une moyenne de six appels par jour. En été, il y en avait un seul, au maximum. C’est révélateur d’un manque d’anticipation des phases difficiles. Pour moi, ce n’est pas un problème de formation. Mais plutôt un souci de sensibilisation, au point de départ, et un manque d’accompagnement. Quand j’analyse des budgets, je regarde toujours le poste des « honoraires ». Très souvent, il n’y est prévu que ceux destinés aux comptables. Rien en termes d’informatique ou de coaching, par exemple. À Bruxelles, l’horeca a payé le plus lourd tribut aux suites du « lockdown », des attentats et des multiples problèmes de mobilité. Le rôle des comptables Les comptables tardent à pointer les difficultés ? Olivier Kahn : Quel entrepreneur est réellement conscientisé aux vertus d’un check-up trimestriel, par exemple ? Les comptables sont les mieux placés pour anticiper les difficultés. Or, selon mes estimations, seuls 20 à 30 % d’entre eux présentent à leurs clients un état complet de la situation, au mois d’octobre. Miguel Van Keirsbilck : Les comptables sont le plus souvent conscients de l’importance de cette dimension de guidance. Mais ils manquent cruellement de temps et, dans les faits, se limitent trop souvent à la tenue de la comptabilité. Eric Van den Broele : Il faudrait combiner un dépistage individuel, comme on le fait pour prévenir le cancer, et scanner les populations à risque. Dans nos études, chez Graydon, nous observons l’angoisse des gestionnaires qui se sentent évoluer vers les difficultés. Ils oublient de développer leur networking social. Ils négligent la recherche de partenariats ou l’innovation. Ils n’assistent plus à aucune réunion extérieure. Ils se centrent exclusivement sur leur entreprise. Travaillant à fond, mais en s’isolant. C’est un cercle vicieux. Ils ont besoin d’être suivis et encadrés. Anticiper : IZEO en chien de garde Au nom des indépendants et des PME, IZEO avait tiré très tôt la sonnette d’alarme. Les problèmes de mobilité, les attentats étaient restés sans impact sur les faillites, mais c’était un leurre. Nos solutions ? 1. Eviter qu’en termes de TVA, d’ONSS ou d’ISOC, l’intransigeance des pouvoirs publics fédéraux ne neutralise les aides (régionales) aux entreprises en difficulté. Tant en termes de délais de paiements que de sanctions liées aux retards. 2. Améliorer tous azimuts la prévention. Via un arsenal de mesures structurelles : dépistage accru au sein des tribunaux du commerce, promotion du checkup trimestriel, responsabilisation des professionnels du chiffre, accompagnement des dirigeants de PME. Toutes ces entreprises qui défaillent, c’est aussi une faillite des administrations concernées. ● Info : www.izeo.be. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 37 © Reporters
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ENTREPRENDRE STARTER Together Your Home : immobilier de partage Plateforme interactive imaginée par Ali Yousfi, Together Your Home entend permettre aux locataires et propriétaires de se rencontrer, afin de promouvoir le partage intelligent des différents types d’hébergements en optimisant leur occupation. Guy Van den Noortgate E ngagé depuis deux décennies dans la problématique sociale de l’habitat à Bruxelles, Ali Yousfi pose un regard expert sur la question : « On évoque toujours la crise du logement mais on ne manque pas de logements », explique-t-il. « Ce que nous avons, c’est une inadéquation sur le marché entre la demande et l’offre. Il faut savoir qu’à Bruxelles, à la différence de la Flandre et de la Wallonie, la majorité des habitants (60 %) sont des locataires. En outre, la Région bruxelloise ne dispose pas ou peu de terrains à bâtir. Dans le même temps, il y a de nombreux bâtiments inoccupés en tout ou en partie. L’idée est de mettre ces derniers sur le marché pour des personnes en quête de logements. » Pour ce faire, Ali Yousfi mise sur la colocation. Avec la 6e réforme de l’Etat, les baux sont devenus une matière régionale et une nouvelle ordonnance sera d’application dès le début 2017. Il s’est bien entouré, notamment pour les aspects juridiques et de médiation, afin d’être prêt à cette échéance avec son projet de plateforme interactive qu’il a baptisée Together Your Home. Son lancement sera annoncé le 20 décembre prochain, qui est la journée internationale de la solidarité humaine. « L’idée est de permettre à des publics différents de se rencontrer et de partager un lieu afin d’optimiser l’espace. D’un côté, les locataires pourront trouver un logement décent à un prix abordable ; de l’autre, les propriétaires pourront rentabiliser leur bien de manière sécurisée. » Ce qu’apporte Together Your Home ne se limite pas à la plateforme mais comprend également un accompagnement des différentes parties, car il n’est pas toujours simple de vivre en colocation. Il est évident qu’elle s’occupera également de tous les aspects administratifs, réglementaires et légaux pour ce type de location spécifique. Cette solution ne s’adresse pas seulement aux étudiants ou aux expatriés mais vise un public large. « Globalement, on observe deux types de colocation », précise Ali Yousfi. « Celle qui regroupe une communauté partageant les mêmes valeurs et intérêts, et celle qui rassemble des personnes qui n’ont pas le choix à cause de contraintes économiques. » Le fondateur de Together Your Home ne veut pas négliger cette dimension sociale qui lui tient à cœur. « C’est un projet économique, mais également social, durable et innovant », ajoute-t-il. Dans la pratique, Together Your Home va proposer trois niveaux de services, en fonction de son degré d’implication : « Le premier est simplement la rencontre entre propriétaires et locataires où nous n’intervenons pas ; pour le deuxième, nous prenons en charge la gestion des biens avec une convention 38 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Ali Yousfi a participé en juin de cette année au Start’Hub Challenge de BECI qui lui a permis de mieux construire son projet. « Ce projet est un peu la synthèse des différentes étapes de ma vie jusqu’à présent », souligne-t-il. « J’ai été à différents moments étudiant, locataire, cohabitant, propriétaire, travailleur social, professeur en dynamique de groupe, etc. » Un projet qui répond à un réel besoin à Bruxelles mais également dans d’autres villes du pays. En fonction du retour et de l’évolution de Together Your Home sur le marché bruxellois, Ali Yousfi envisage de se développer ultérieurement dans les autres régions du pays ainsi qu’à l’étranger. Or, les problèmes de logement ne cessent de s’accentuer dans les métropoles. ● Info : www.togetheryourhome.com Ali Yousfi qui assure un loyer garanti au propriétaire ; quant à la troisième, nous acquérons le bâtiment et l’aménageons afin de proposer des logements en colocation. » Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © R.A. ENTREPRENDRE FORMATION Gestion environnementale : tout bénéfice Le management environnemental, ce n’est pas (que) des tâches administratives et rébarbatives. C’est d’abord un outil pour améliorer la gestion de votre entreprise, optimiser l’usage des ressources, la repositionner sur un marché ultra-compétitif, et ainsi la pérenniser. Tout le monde peut s’y mettre ! Et d’autant plus facilement qu’aujourd’hui, de l’aide est disponible sous forme de formations, conseils, primes et subsides. Laura Rebreanu, BECI L es actions à mettre en place sont multiples, des plus ponctuelles et des quick wins jusqu’à l’intégration de la durabilité dans la vision stratégique : 1. Réduire sa consommation d’énergie : Éteindre les lumières et les ordinateurs en quittant le bureau, baisser légèrement la climatisation… En faisant attention au quotidien, les entreprises peuvent déjà réduire leur consommation d’énergie. Au-delà, elles peuvent remplacer progressivement leur matériel par des appareils à faible consommation (certifiés Energy Star, par ex.) et mettre en place une stratégie « green ICT ». Brussels Airport a ainsi choisi en 2013 de « virtualiser » ses serveurs, réduisant le nombre de machines de 280 à 72, avec à la clé d’importantes économies d’énergie et d’espace. 2. Réduire ses déchets et lutter contre l’obsolescence : Qu’il s’agisse de déchets industriels ou des vieux papiers d’une PME tertiaire, toutes les entreprises produisent des déchets. Éviter les touillettes et capsules jetables à la machine à café, réduire ses impressions, trier… Les solutions ne manquent pas, et les salariés se montrent inventifs une fois sensibilisés. Fost Plus propose de nombreux outils de communication gratuits et le Waste Poster Creator vous permet de créer des affiches de tri 100 % personnalisables. Opter pour du matériel recyclable et recyclé est aussi de plus en plus facile : Nearly New Office Facilities peut upcycler votre mobilier existant et lui offrir un nouveau look, tout en minimisant les déchets et les investissements ; Desso vous propose de louer des dalles de tapis recyclées et recyclables ; vous ne payez que l’usage et n’avez pas à vous soucier de l’entretien ni de l’élimination ! 3. Bien choisir et sensibiliser ses partenaires commerciaux : Se lancer dans la gestion environnementale signifie aussi choisir des fournisseurs résolument durables. Encourager ses parties prenantes à se lancer dans cette voie, c’est gagnant pour tous : le partage des mêmes valeurs peut déboucher sur de nouvelles relations de collaboration et de co-création. Ainsi, BECI a encouragé son principal traiteur, L’Huîtrière et Éole, à mettre en place plus de pratiques durables ; celui-ci est désormais labellisé Entreprise Écodynamique. 4. Améliorer la mobilité : En incitant les employés à opter pour les transports en commun et les déplacements doux, en installant une politique de télétravail, l’entreprise peut réduire son impact et ses coûts. Elia, par exemple, encourage ses collaborateurs à adopter des modes de travail plus flexibles, ce qui lui a permis d’améliorer à la fois ses performances environnementales et le bien-être de ses employés. Toutes les actions possibles ne peuvent être citées ici, pas plus que les entreprises exemplaires. Mais le management environnemental est la première étape dans la transition vers un modèle économique plus résilient – et il est à la portée de toutes les entreprises. ● Le management environnemental, pour vous aussi ? En partenariat avec 21 Solutions et Bruxelles Environnement, BECI vous propose un an de formation à raison d’un jour par mois, pour vous former aux différentes thématiques environnementales. Cycle Management Environnemental 2017 - 1ers 02 & 03.02 24.02 24.03 28.04 19.05 09.06 Obligations légales Suivi et indicateurs Dématérialisation et Green IT Gestion des ressources et déchets Mobilité Info : Laura Rebreanu, responsable environnement et énergie BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 modules Les fondamentaux du management environnemental En partenariat avec : BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 39 © Thinkstock
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COMMUNITY NEWS DANS NOTRE NEWSLETTER DE NOVEMBRE : Europcar construit la nouvelle mobilité avec la start-up Scooty Dans sa stratégie de proposer une offre complète de solutions de mobilité à ses clients, Europcar n’oublie pas les deux roues. À Bruxelles, elle s’associe à Scooty pour proposer des scooters électriques en location. Scooty est une jeune start-up belge qui déploie depuis cet automne un service de location de scooters électriques. Il s’agit d’une solution innovante et pratique : l’utilisateur n’a pas besoin de clé ; c’est au moyen d’un code sur son smartphone qu’il démarre le scooter. L’appli Scooty l’aide également à localiser le vélomoteur le plus proche et à le réserver. Ce service de location de deux roues opère en « free floating », c’est-à-dire que l’utilisateur n’est pas contraint de ramener le scooter où il l’a pris, mais peut le déposer où il veut en rue, au sein d’une large zone prédéfinie. 250 scooters Scooty vont ainsi partir à la conquête des rues bruxelloises en coopération avec Europcar, aux termes d’un accord de « co-branding » entre les deux parties. La solution Scooty sera par ailleurs mise en évidence dans une nouvelle agence dédiée aux solutions de mobilité alternatives qu’Europcar ouvre dans le quartier européen. C’est également là que Scooty disposera d’un atelier de stockage et de réparation pour ses scooters. Outre ses solutions de location de voiture classiques, Europcar proposera à ses clients, dans cette agence de la « nouvelle mobilité », les solutions d’autopartage d’Ubeeqo, ainsi que d’autres moyens de mobillité douce (Scooty, mais aussi des Segway). Ce partenariat stratégique avec Scooty marque une nouvelle étape dans l’évolution d’Europcar de simple loueur de voitures à fournisseur d’une gamme complète de services de mobilité, adaptée aux exigences de temps et de commodité de chaque voyageur. L’année dernière, Europcar avait déjà pris une participation stratégique dans Ubeeqo, leader européen du car-sharing à destination des entreprises et des particuliers, au départ d’une application mobile. Et l’été dernier, elle a consolidé son offre de mobilité en acquérant Brunel, société à la pointe dans la réservation de véhicules avec chauffeur (VTC). Info : www.europcar.be 40 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 © Scooty COMMUNITY NEWS Les Belges appréhendent l’utilisation des nouvelles technologies Le cabinet juridique international Osborne Clarke a conduit une enquête européenne sur le thème des « connected consumers »: comment éprouve-t-on la technologie online dans la vie quotidienne ? Cette enquête examine les dernières tendances des consommateurs et les enjeux légaux auxquels les sociétés européennes font face. L’enquête analyse différents sujets tels que l’usage des technologies portables, les derniers développements en termes d’achats et de paiements en ligne, et les nouvelles innovations telles que les consultations médicales en ligne. Et bien que de plus en plus de nouvelles technologies soient régulièrement introduites, les Belges émettent certaines réticences : 58 % d’entre eux sont réticents à l’idée de livraisons par drone ; seuls 37 % des Belges pensent que les voitures autonomes constituent une avancée positive ; 34 % des répondants pensent que la technologie des voitures autonomes n’est pas sûre ; enfin, beaucoup se posent des questions sur l’usage de leurs données personnelles par des tiers. L’étude complète (en anglais : « The European Connected Consumer – A Life Lived Online »), est disponible en ligne sur hhtp://connectedconsumer.osborneclarke.com). CIT Blaton partage 150 ans d’histoire À l’occasion de son 150e anniversaire, CIT Blaton édite un recueil de dix livrets, rassemblant de nombreux documents extraits de ses archives, qui racontent son histoire et la nôtre. Les origines de CIT Blaton remontent à 1865, avec l’implantation à Schaerbeek d’une usine Blaton-Aubert qui, à l’époque, réalisait principalement des statues de jardin. Très vite cependant, elle se lança dans de véritables travaux d’entrepreneur général. Aujourd’hui, l’entreprise, restée familiale, est l’un des principaux acteurs belges du secteur de la construction. Pour célébrer 150 d’histoire, le conseil d’administration a voulu rendre hommage aux 600 collaborateurs de CIT Blaton « et à tous ceux, passés et présents, qui ont contribué à faire des entreprises Blaton une référence en entreprise de construction ». DÉCOUVREZ NOS FORMATIONS ichecformationcontinue.be MANAGEMENT – STRATÉGIE FINANCE – CONTRÔLE – GOUVERNANCE FISCALITÉ – DROIT MARKETING – 2.0 – VENTE RH – PEOPLE MANAGEMENT ENTREPRENARIAT – GESTION DE PME BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 41
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COMMUNITY à la Grand-Place. Tandis qu’au Hilton Brussels City, M. Biticchi est remplacé par le Directeur des Opérations du Crowne Plaza Le Palace, Benjamin Tenius. « Avec la nomination de ces trois professionnels avertis du secteur hôtelier international, l’offre hôtelière de la capitale va, sans nul doute, subir un sérieux renouveau ! », écrit le groupe dans un communiqué. Egbert Buursink, 47 ans, « le plus bruxellois des Néerlandais », vit à Bruxelles depuis 22 ans, après avoir travaillé aux États-Unis et en Allemagne. Parti à la redécouverte de ses archives, CIT Blaton a mis au jour une manne de documents d’une grande richesse : photos de toutes époques, plans, affiches, brochures commerciales… Des documents qui retracent, à travers deux siècles et trois révolutions industrielles, l’histoire de la famille Blaton, celle de l’entreprise et des chantiers auxquels elle a participé, mais aussi l’évolution des bâtiments et des modes de vie. De cette histoire, CIT Blaton vient de publier un premier livret thématique (« Généalogie »), bilingue et richement illustré, où l’on retrouve notamment de nombreux lieux et bâtiments bruxellois. Neuf autres suivront. Info : www.citblaton.be Trois nouveaux General Managers à la tête des plus beaux hôtels bruxellois ! Trois des plus prestigieux hôtels de Bruxelles sont la propriété de la société suédoise Pandox : le Hilton Brussels City (place Rogier), The Hotel (boulevard de Waterloo) et, depuis octobre 2016, le Hilton Brussels Grand-Place. Ensemble, les trois établissements totalisent plus de 900 chambres. Vieri Biticchi, Italo-australien de 40 ans, a vécu à Athènes, Los Angeles et Rome avant de partir pour la Tchéquie, les Pays-Bas et atterrir en Belgique. Benjamin Tenius, enfin, devient à 35 ans GM du Hilton Brussels City, place Rogier. Né de parents hôteliers, Benjamin Tenius a roulé sa bosse un peu partout dans le monde – de sa Bavière natale à Porto Rico, Londres, Prague, Le Caire, Abu Dhabi et Davos. Comptables-fiscalistes : le TGV de la numérisation entre en gare L’IPCF, Institut Professionnel des Comptables Fiscalistes, a récemment publié les résultats d’une enquête sur la transformation digitale, à laquelle ont participé 1153 comptables-fiscalistes. « Les résultats de l’enquête sont révélateurs : nos membres prennent part à la révolution digitale et le cabinet comptable d’antan se transformera à terme en fiduciaire ‘paperless’ », commente Frédéric Delrue, Vice-Président de l’IPCF. 59 % des comptables-fiscalistes ayant participé à l’enquête estiment travailler déjà de manière digitale et 17 % d’entre eux l’envisagent fortement. La transformation digitale est bien amorcée ! La sensibilisation à la facturation électronique commence à porter ses fruits : 66 % des sondés facturent par voie électronique ou envisagent de le faire. Signalons tout de même que seuls 13 % d’entre eux le font actuellement selon les standards complets de la facturation électronique. La profession à un rôle à jouer auprès des indépendants et dirigeants de PME. En effet, l’enquête indique que seuls 26 % des comptables-fiscalistes estiment avoir des clients ‘paperless’. L’Institut encourage ses membres à accompagner leurs clients dans le processus de transformation digitale. À l’issue de cette dernière acquisition, le groupe a décidé de challenger ses directeurs en les nommant à la tête d’hôtels qu’ils n’avaient pas encore dirigés : Egbert Buursink a quitté le Hilton Brussels Grand-Place pour succéder à Jan Joris Kriele en tant que GM de The Hotel. Vieri Biticchi, GM du Hilton Brussels City, lui succède 42 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 Enfin, 67 % des sondés considèrent le numérique comme une opportunité. La révolution digitale est en cours et recueille bien l’assentiment de la profession. Info : www.ipcf.be © The Hotel LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les marchés de Noël à Bruxelles Quand on vous parle de sapin, d’illuminations et de marché de Noël, vous pensez immédiatement à la Grand-Place de Bruxelles et aux festivités du centre-ville, mais des activités fleurissent aussi dans les autres communes. Olivia Regout & Hélène Remy Molenbeek Du 9 au 11 décembre 2016, le château du Karreveld (avenue Jean de la Hoese, 3) donnera vie à la magie de Noël avec un marché de plus de 40 exposants. Pour satisfaire vos appétits, confitures, boudins, foie gras et champagne seront à déguster mais aussi de nombreux produits artisanaux… Plusieurs animations achèveront de rendre le week-end festif : présence du Père Noël, artistes de rue, carrousel, pêche aux canards... Vendredi de 18h à 22h – Samedi de 14h à 22h - Dimanche de 12h à 20h. Woluwe-Saint-Lambert Du 9 au 11 décembre 2016, une septantaine d’artisans et marchands exposeront leurs produits dans une ambiance musicale. Attention, la place Saint-Lambert en travaux, c’est sur la place du Temps Libre que vous attendent les chalets de Noël. Vendredi de 17h à 22h - Samedi de 10h à 19h - Dimanche de 10h à 19h. Schaerbeek Les 10 et 11 décembre 2016, l’association des commerçants du quartier Dailly vous attend sous une tonnelle chauffée. Vente de produits artisanaux, huîtres, champagne... Bref, un avant-goût des réveillons ! Samedi de 12h à 19h - Dimanche de 11h à 17h. Evere Les 10 et 11 décembre 2016, 100 stands composeront le marché de Noël d’Evere sur le square Hoedemakers. Pendant que les grands chercheront des cadeaux de Noël ou profiteront d’un vin chaud, des animations occuperont les plus petits. Samedi de 11h à 20h - Dimanche de 10h à 18h. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 43 Saint-Gilles Les 11 et 18 décembre 2016, rendez-vous à la Tricoterie (rue Th. Verhaegen, 158) pour un marché artisanal et équitable. Une vingtaine d’exposants vous accueilleront de 10h à 18h. Venez également profiter d’un brunch et d’animations entre amis ou en famille. Woluwé-Saint-Pierre Sur la place Dumon, le Xmas festival aura lieu du 14 au 18 décembre 2016 sous un chapiteau chauffé pour les plus frileux et en extérieur pour les plus téméraires. À côté des produits de bouche et autre petits cadeaux à offrir à Noël, une série d’animations vous sera proposée : démonstrations de décorations de tables, cours de yoga, évasion... Mercredi de 18h à 22h - Jeudi de 10h à 21h - Vendredi de 10h à 22h - Samedi de 10h à 21h - Dimanche de 10h à 18h. Anderlecht Du 16 au 18 décembre 2016, rendez-vous place de la Vaillance, au pied de la collégiale des Saints-Pierre-et-Guidon. C’est là que vous attendront plus de 100 chalets avec des bijoux, des décorations de Noël, des jouets en bois et bien sûr de délicieuses spécialités culinaires de circonstance. Le coup d’envoi du marché sera donné le vendredi à 17h avec une parade de sapins animés. Vendredi de 17h à 23h - Samedi de 12h à 23h - Dimanche de 12h à 18h.
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 25.11.16 | 08.01.17 PATINOIRE Dans le cadre des Plaisirs d’Hiver, les amateurs de glisse ont rendez-vous sur la place de la Monnaie. Nouveauté cette année : un toit transparent recouvrira la patinoire. Place de la Monnaie | apd de 5€ | www.plaisirsdhiver.be 12.11.16 | 08.01.17 HARRY POTTER PASSE NOËL A BXL EXPO Vu le succès de l’exposition, le célèbre sorcier a décidé de passer les fêtes à Bruxelles. Pour l’occasion, l’exposition toute entière est plongée dans la magie de Noël. Brussels Expo | Apd de 14€90 | www.expoharrypotter.be 12.11.16 PARADE DE NOËL Comme chaque année, les yeux des plus jeunes vont scintiller au passage de la traditionnelle parade de Noël dans les rues voisines des Plaisirs d’Hiver. Centre-ville | Gratuit | www.plaisirshiver.be 25.11.16 | 01.01.2017 SON ET LUMIERE 1600 rails et spots LED pour un spectacle son et lumière à vous couper le souffle sur la plus belle place du monde. Grand-Place | Gratuit | www.plaisirsdhiver.be 26.12.16 MANNEKEN-PIS CORRIDA COURSE Venez éliminer vos calories de Noël lors d’une course caritative nocturne de 4 ou 8 km dans les rues illuminées du centre-ville. Place d’Espagne | 16 et 18 € | www.zatopekmagazine.com 24.11.16 | 10.09.17 SABENA. VOYAGER GLAMOUR EXPO À l’heure du low cost, on en oublierait presque qu’il fut une époque où voyager en avion constituait le top du glamour. Parmi les compagnies aériennes qui firent tant rêver : la Sabena. Son slogan « vous êtes en de bonnes mains » promettait d’emblée de faire rimer transport avec confort. Atomium | 12€ | www.atomium.be 19.10.16 | 10.07.17 TRAM EXPERIENCE Embarquez à bord d’un voyage culinaire et touristique au cœur de la capitale. Place Poelaert| Entre 95€ et 115€ |www. tramexperience.be 09.12.16 | 13.12.16 DARLING DANSE Darling est une confrontation entre un macro et un micro univers, avec la danse pour mode de communication. Cette collaboration de deux danseurs d’exception, puissants et sensibles, donne corps à un spectacle tout en poésie. KVS | 17€ |www.kvs.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Kaaitheater : de l’occasionnel au permanent À l’aube de ses quarante ans, le Kaaitheater reste un lieu culturel bruxellois prisé par le public (néerlandophone mais aussi francophone). À l’affiche : de la danse, du théâtre, des concerts… et toujours le même souci de mettre l’artiste et l’originalité au centre de la scène. Kaaitheater Square Sainctelette, 19 1000 Bruxelles 02/201.59.59 www.kaaitheater.be 44 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 C’est en 1977 que le Kaaitheater accueille ses premiers artistes : il propose alors un festival tous les deux ans. Cette programmation occasionnelle ne deviendra permanente que dix ans plus tard, en 1987. À deux pas du canal Après plusieurs représentations dans les locaux de la Monnaie, de l’Ancienne Belgique ou encore du KVS, c’est en 1993 que le Kaaitheater pose ses valises du côté d’Yser, le long des quais, dans un bâtiment Art Déco des années 30. Prônant les performances, ne négligeant jamais son côté avant-gardiste, le Kaaitheater voit se succéder sur scène de nombreux artistes de talent : on pense notamment à la célèbre danseuse et chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker, devenue l’une des habituées des lieux. Aujourd’hui, le Kaaitheater propose entre 5 et 10 spectacles par mois. De la danse, bien évidemment, mais aussi du théâtre ou encore des concerts. Hélène Remy EN SOIRÉE 22.12.16 | 30.12.16 BE FILM FESTIVAL Venez fêter comme il se doit le cinéma du Nord et du Sud du pays. Au programme : une rétrospective des films belges sortis en 2016. BOZAR & CINEMATEK | Apd de 4€ | www.befilmfestival.be © www.kfda.be © youtube © VisitBrussels BRUSSELSLIFE Everard T’Serclaes de retour sur la Grand-Place LE BRUXELLOIS DU MOIS On y passe sa main, on le caresse avec tendresse sans vraiment savoir qui il est. Portrait d’Everard t’Serclaes, le citoyen bruxellois le plus sujet aux superstitions. Une copie en métal de la statue originale a retrouvé sa place sur la Grand-Place Nous sommes le 24 octobre 1356, la Guerre de Succession du Brabant bat son plein, Everard t’Serclaes escalade l’enceinte de Bruxelles et, aidé des patriotes bruxellois, chasse les troupes flamandes hors de la ville. Au même titre que Montgomery, il peut donc être qualifié de libérateur de Bruxelles. Everard t’Serclaes fut cinq fois échevin de la ville. Ses fonctions l’amenèrent à défendre les droits de sa cité au risque de se faire des ennemis. C’est ainsi qu’en mars 1388 Sweder Abcoude, seigneur de Gaesbeek, envoya ses hommes pour agresser t’Serclaes… Agression qui lui coûta sa langue coupée nette et la vie quelques jours plus tard… Le monument à Everard t’Serclaes C’est dans la galerie, percée sous la Maison de l’Étoile lors de sa reconstruction en 1897, que se trouve le monument à la mémoire de t’Serclaes. Inaugurée en 1902, la sculpture commandée par les autorités communales menées par Charles Buls, est l’œuvre de Julien Dillens. t’Serclaes et les superstitions Aujourd’hui, les Bruxellois et les touristes de passage, au coin de la Grand Place et de la rue Charles Buls, ne manquent pas de laisser glisser la paume de leur main sur t’Serclaes. Il est de coutume d’y associer un vœu. La croyance populaire s’est emparée du bras de la statue durant la Première Guerre mondiale. Les Bruxellois alors brimés par l’occupant, se souvenant de la Guerre de Succession du Brabant, s’en remirent à la protection de t’Serclaes en lui touchant la main. Pour vous porter chance, il est particulièrement recommandé de lui caresser la main droite. Si vous préférez une année de bonheur, passez votre main gauche depuis son front jusqu’à la tête du chien. Et pour réaliser un vœu, il vous faudra partir à la recherche des trois souris dans les guirlandes… Retour de la statue Après cinq années de restauration – depuis 2011, c’est une copie en résine qui recueillait les nombreuses caresses journalières - la statue restaurée a retrouvé une place de choix dans l’Hôtel de Ville tandis qu’une seconde statue, une copie en bronze, a été replacée avec ses bas reliefs dans le passage de la Grand-Place. Frédéric Solvel LE SAVIEZ-VOUS ? Une deuxième vie pour la façade de l’église des Augustins Le saviez-vous, la façade de l’église de la Sainte-Trinité d’Ixelles avait déjà été vue ailleurs dans Bruxelles. Il faut remonter à la fin du 19e siècle pour voir les premières traces de la construction de l’église située à la rue du Bailli. L’architecte Jules Jacques Van Ysendyck imagine alors une église de style néo-baroque mais certains éléments du futur édifice ont déjà une histoire. Seconde vie Sa façade sera toutefois préservée et démontée pierre par pierre. Pourquoi me direz-vous ? Et bien pour être acheminée vers Ixelles. En effet, deux ans plus tard, elle ressuscitera et deviendra la devanture de l’église de la Sainte-Trinité située à la rue du Bailli. Hélène Remy BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 45 Un bout de l’église des Augustins Depuis le 17e siècle, l’église des Augustins trône sur ce qui deviendra ensuite la place De Brouckère. La question de l’avenir de l’édifice religieux se pose au moment du réaménagement du boulevard Anspach. Transformé en temple protestant puis en bureau de Poste, sa destruction sera finalement actée en 1893. © Bruxelles Disparu Ed.Nels (Bxl). Serie 1 No. 97 © Baudouin Van Humbeeck
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des cadeaux de Noël bruxellois Décorations, vins chaud, chalets… il n’y a pas de doute, Noël arrive à grands pas. Et avec lui, cette question récurrente : que vais-je lui offrir cette année ? Et si en 2016, le Père Noël misait sur des cadeaux bruxellois… Hélène Remy 1 Un peu de houblon ? Vous avez envie de marquer le coup cette année et de surprendre votre beau-père, beau-frère ou votre ami d’enfance fan de houblon… La microbrasserie bruxelloise Brussels Beer Project propose de déguster mais aussi d’acheter directement dans ses locaux. Une vingtaine de bières bruxelloises sont déjà sorties de leurs cuves. Rue Antoine Dansaert, 18 - 1000 Bruxelles www.beerproject.be 2 Belge une fois « Waar is da feestje ? », « Trop is te veel », « Quel Klet ce pey » … Deux Bruxellois ont décidé de décliner la belgitude sur différents supports : badges, sacs, pulls, posters, stickers... Natacha et Arthur vous aideront à trouver le cadeau qui ne vous fera plus jamais passer pour un « baraki de kermesse » auprès de votre famille. Rue Haute, 89 - 1000 Bruxelles rue des brasseurs - 1000 Bruxelles www.belgeunefois.com 3 Candy Box « Je vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs, c’est périssable… » Gommes, tapis, sucrées ou plutôt citriques…, les friandises restent une valeur sûre. MyCandybox vous propose de surprendre un de vos proches ! Chaque mois, il recevra 500 grammes de bonbons dans sa boîte aux lettres. Cinq à sept sortes de bonbons à déguster seul ou à partager. 13 euros par mois pour 500 grammes de bonbons www.mycandibox.be 4 Un panier culturel À l’image des paniers de fruits ou de légumes bio, il existe également des paniers culturels. Tous les deux mois, Kilti vous concocte de la culture locale. À l’intérieur d’un tote bag illustré par un artiste belge (un sac léger et réutilisable) : des places pour un spectacle bruxellois, un livre ou un dvd et une surprise ! Entre 25 et 49 euros par paniers www.kilti.fr/Bruxelles 46 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 5 Belgikïe Un portefeuille fabriqué en francs belges pour ranger ses euros, un gilet de sécurité pour cycliste urbain, des lampes vintage, des savons 100 % bio… Belgikïe dédie l’ensemble de sa boutique au Made in Belgium, au fait-main et à la consommation durable. Vous trouverez à coup sûr un cadeau original – à un prix abordable - et en plus achèterez responsable ! Rue Longue Vie, 36 - 1050 Ixelles www.belgikie.be COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Aquadesign SA Avenue de Kersbeek 280 - 1190 Bruxelles Code Nace : 25991 - Fabrication d’articles métalliques à usage ménager et sanitaire del. : Jean-Pol Piron BMW Brussels succurcale de BMW Belux SA Chaussée de Louvain 864 - 1140 Bruxelles Code Nace : 29100 - Construction et assemblage de véhicules automobiles 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) del. : Gabriel Goffoy Brussels Ketjep SPRL Rue Gabriel Emile Lebon 119 bte 4 - 1160 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46389 - Commerce de gros d’autres produits alimentaires n.c.a. del. : Sylvain Bologne Business & Finance Solutions SA Rue de la Régence 58 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Juliette Duhamel Carasap SA Rue des Palais 44 - 1030 Bruxelles Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Jonathan Guzy Care 4 Fleets NV Schaarbeeklei 485 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) 77120 - Location et location-bail de camions et d’autres véhicules automobiles lourds (> 3,5 ton) del. : Freddy Vanlancker Compagnie Bruxelloise des Boissons SCRL Avenue Montana 1 A - 1180 Bruxelles Code Nace : 11040 - Production d’autres boissons fermentées non distillées 46389 - Commerce de gros d’autres produits alimentaires n.c.a. 47252 - Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé, assortiment général del. : Agnès Bonfond Esedra SPRL Place de Jamblinne de Meux 30 - 1030 Bruxelles Code Nace : 88911 - Activités des crèches et des garderies d’enfants del. : Elisa Guerzoni Finn SPRL Quai des Charbonnages 62 - 1080 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse 7311003 - La conception de textes et de slogans publicitaires (copywriters) 7311005 - La conception d’objets publicitaires del. : Kristien Vermoesen Initiatives & Développements SPRL Rue du Fraignat 70 - 1325 Chaumont-Gistoux Code Nace : 7111101 -Les activités de conseil en matière d’architecture au maître d’ouvrage 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Etienne Bertrand Intys SA Avenue de Tervueren 270 3ème étage - 1150 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Benjamin Losseau Magnetic Fields Rue du Roseau 73 - 1180 Bruxelles del. : Clara De Gobert Paulista SA Rue de la Technologie 41 - 1082 Bruxelles Code Nace : 10830 - Transformation du thé et du café 46699 - Commerce de gros d’autres machines et équipements n.c.a. del. : Mehdi Senel Polsmaak SPRL Place du Droit 5 - 1070 Bruxelles Code Nace : 10712 - Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46389 - Commerce de gros d’autres produits alimentaires n.c.a. del. : Tomasz Ciszkowski Scope Invest SA Rue Defacqz 50 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73110 - Activités des agences de publicité del. : Martin Detry Solufak BVBA Veilinglaan 60 - 1861 Wolvertem Code Nace : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 47420 - Commerce de détail de matériels de télécommunication del. : Alain Hoskens Studio Legale ESV Broederminstraat 9 - 2018 Antwerpen Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Joost Peeters Tyneso NV Rekelstraat 37 - 1980 Eppegem Code Nace : 62010 - Programmation informatique 6202002 - Les activités des intégrateurs de réseaux 62090 - Autres activités informatiques del. : Steven Tytgat INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21 Solutions 39 ABN Amro achACT ADD Atlas Copco Airpower BAAV Banque du Nigéria Belfius Belgeunefois Belgikië Blue Corner Bozar Brunel Brussels Beer Project Brussels Metropolitan Brussels Solvay School Bruxelles Environnement Carmeuse Centre pour Entreprises en difficulté Cercle de Lorraine Cinematek CIT Blaton CMS DeBacker Colruyt Coucou CSC Digital Network Engie 26-27 34 21-23 10-11 10-11 15-17 19-20 43-46 43-46 10-11 43-46 40-42 43-46 10-11 19-20 ;26-27 39 10-11 36-37 6-7 ; 15-17 43-46 40-42 28-29 ; 32-33 10-11 34 4 26-27 10-11 Ethias Europcar FEB Graydon Groupe Hugo Ceusters Hilton Brussels City Hilton Brussels Grand-Place Holmes Kirby Hotel, The IBA ICT Control Institut Professionnel des Comptables Fiscalistes IWEC IZEO Kaaitheater Kaspersky Lab Benelux KBC Brussels Kilti KVS Lampiris Legal Consulting & Management Louvain School of Management Maurice & Co McKinsey Melting Pot Kilo Mutualités Chrétiennes MyCandybox Nekto 10-11 40-42 10-11 36-37 15-17 40-42 40-42 32-33 40-42 10-11 26-27 40-42 15-17 36-37 43-46 21-23 10-11 43-46 43-46 10-11 28-29 19-20 34 34 34 10-11 43-46 10-11 Octa+ Oh my dress ONU Osborne Clarke Petits Riens, Les Province de Namur Province du Brabant flamand Proximus Resigrass RM Boulanger Sabena Saint-Louis Scooty Segway Sequoia SNCB Sudzücker Swissair Tale Me Terre Together Your Home Ubeeqo UCB UWE Uyttendaele, Gérard, Kennes et Associés Valérie Berckmans Vlaams Instituut Mobiliteit Vogue Voka 10-11 34 15-17 40-42 34 10-11 10-11 21-23 15-17 12 19-20 ; 43-46 19-20 40-42 40-42 15-17 10-11 19-20 19-20 34 34 38 40-42 10-11 10-11 32-33 34 10-11 26-27 10-11 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 47
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 08.12.2016 Comment négocier : la win-win attitude 17.01.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 18.01.2017 It’s Co-Solutions Time for Free 19.01.2017 It’s Co-Solutions Time for 25+ 24.01.2017 Faites de votre équipe une Dream Team ! 26.01.2017 Booster son énergie pour maximiser ses performances 07.03.2017 Libérer, responsabiliser, cadrer pour maximiser les performances de vos équipes 09.03.2017 Décrouvez les 7 sources de récupération 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant Droit commercial Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale 09.12.2016 Données personnelles et internet : quelle notice vie privée ? comment gérer les cookies ? Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 08.12.2016 Comment négocier : la win-win attitude 08.12.2016 Du helpdesk à la vente proactive 08.12.2016 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite ! 13.12.2016 C’est vrai puisque c’est dans le journal : comment gérer les relations avec la presse ? 48 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 15.12.2016 Transformation digitale : dépenses inutiles ou investissements rentables ? 30 & 31.01.2017 Créer des brochures, dépliants, magazines et bien plus grâce à InDesign ! 03.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à Prezi 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint Efficacité 12.12.2016 Comment être au top au bon moment 06.02.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? ICT 15.12.2016 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d’Excel ! 03.02.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Prezi 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 02 & 03.02.2017 Les fondamentaux du management environnemental 24.02.2017 Vos obligations légales (ou le permis d’environnement démystifié) 24.03.2017 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT: les nouvelles technologies à votre service 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles : gestion et prévention des déchets 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be 01.12.2016 Hub Transmission – Panel de discussion 08.12.2016 Maitrisez vos opérations douanières 03.01.2017 Matchmaking Event : CES 2015 05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 15.12.2016 After Work Xmas Edition 16.12.2016 Welcome Lunch 19.12.2016 Zinner Circle 21.12.2016 À tu & à toi : la santé de vos collaborateurs, c’est la santé de votre entreprise ! 12.01.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres. > Acquéreurs Le Hub Transmission recherche des sociétés actives… Secteur d'activité recherché Distributeur de matériel médical Conseil engineering Recrutement et Interim management De 10 à 20 Chiffre d'affaires recherché (en M€) De 5 à 15 De 7 à 15 Localisation Pour qui ? > Investisseurs Le Hub Transmission recherche des fonds pour prise de participation en vue de développement de l’activité existante… Secteur d'activité de l’entreprise Bruxelles / Belgique Bruxelles / Belgique Bruxelles, Wallonie Investisseur privé Groupe Benelux Groupe Benelux Société location d’espaces spécialisés & services Société de distribution de boissons > Cédants Le Hub Transmission connaît des sociétés à reprendre… Secteur d'activité des entreprises Nettoyage commun d’immeuble Matériel agricole et industriel Informatique Fabrication de machines et équipement de bureau Quincaillerie industrielle Import-Export dans l’alimentation spécialisée Communication Parapharmacie Nettoyage à sec Information et formation professionnelles Restauration Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Nombre d'employés Raison de la cession Moins d’un million Moins d’un million Entre 2 et 4 millions Entre 2 et 4 millions Entre 1 et 2 millions Entre 2 et 4 millions Moins d’un million Moins d’un million Moins d’un million Entre 4 et 5 millions Moins d’un million De 1 à 10 De 1 à 10 De 31 à 50 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 31 à 50 De 1 à 10 Départ en pension Départ en pension Opération financière Départ en pension Départ en pension Départ en pension Départ à l’étranger Départ en pension Autre Opération financière Autre Si vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans les secteurs susmentionnés, veuillez prendre contact avec le Hub Transmission : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Fonds recherchés (en M€) 5 Localisation de l’entreprise Bruxelles Profil d’investisseur recherché Investisseurs privés / Entreprises 0,5 à 1 Bruxelles Investisseurs privés / Entreprises

2016.12 Brussel Metropool


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INHOUD Think Tank 4 6 8 Vóór of tegen een rechtspersoonlijkheid voor vakbonden? Brussels Meets Brussels: oproep tot gezond politiek verstand Social media 10 Mobiliteit: eerste inspanningen vragen naar meer International 12 Export van diensten naar Frankrijk: opgelet voor misvattingen! 15 IWEC: vrouwelijke ondermeners veroveren de wereld! Topic : risicobeheer 19 Business Continuity Plan: het risico beheersen 21 Mobiele toestellen beveiligen kan eenvoudig 26 De menselijke factor als zwakke schakel 28 Sociale media : «Hou je reglement kort en to the point» 32 Risicobeheer: onwetendheid maakt bestuurders kwetsbaar Dynamiek 34 Transitie: De ‘slow mode’ in een stroomversnelling, in Brussel 36 Stijging van faillissementen echt niet te voorspellen? 38 Starter: Together Your Home 39 Milieubeheer: niets dan voordelen Community 40 News 43 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 47 Toetredingsaanvragen 47 Index 48 Agenda KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 20 – December 2016 In januari: De top van de ondernemingen Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Stef Gyssels, Julien Ide, Amy Kessels, Laura Rebreanu, Olivia Regout, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Philippe Vellut – T +32 2 643 78 04 F +32 2 640 93 28 – pve@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een rechtspersoonlijkheid voor vakbonden? Belgische vakbonden beschikken niet over een rechtspersoonlijkheid, een unicum. Is deze uitzondering noodzakelijk voor hun onafhankelijkheid of een vrijgeleide voor straffeloosheid? Sommigen zouden dit in vraag willen stellen, maar vakbondsorganisaties aan het gemeenrecht onderwerpen vraagt waarschijnlijk om aanpassingen en garanties. Ophélie Delarouzée Drieu Godefridi, doctor in de filosofie en jurist In België beschikt elke organisatie, van de kleinste vzw tot de Staat (cf. het “La Flandria”-arrest) over een rechtspersoonlijkheid. Ik ken geen grote Staat waar vakbonden aan dit gemeenrechtelijk principe ontsnappen. Deze anomalie is des te groter dat de Belgische vakbonden, net omdat ze werkloosheidsuitkeringen betalen, verantwoordelijkheden dragen die onder de openbare macht vallen. Door hen de mogelijkheid te geven naar de rechter te stappen zonder ooit zelf een veroordeling op te lopen, genieten ze de voordelen van de rechtspersoonlijkheid zonder de nadelen. Bij sommige sociale conflicten begaan zij echter onrechtmatige daden. Dit is bijvoorbeeld het geval wanneer ze de toegang tot volledige industriezones voor iedereen, zonder enig onderscheid, blokkeren. Zelfs onder een rechtse regering en met het snelwegschandaal in Luik van vorig jaar (een patiënte overleed terwijl de chirurg door een betoging geblokkeerd was, nvdr.) gebeurde het uiteindelijk niet. Toch zou dit de vakbonden ertoe aanmoedigen om meer preventieve maatregelen te nemen. De mogelijkheid bestaat altijd om de individuele verantwoordelijken te vervolgen, maar daar draait het bij een blokkade niet om. De juridische logica wil dat een organisatie die individuen gebruikt om onrechtmatige daden te plegen, wordt vervolgd. Dit kan niet alleen gelden voor de uitvoerders van de daden, vooral omdat de stakers niet de middelen hebben om op te draaien voor de mogelijks enorme schade. Het steeds terugkerend argument is dat een rechtspersoonlijkheid een gevaar zou betekenen voor het actievermogen van de vakbonden, omdat de werkgevers inzicht zouden krijgen in hun “krijgskas”. Het argument is pervers: in een tijdperk van strijd tegen de belastingontduiking, eisen de vakbonden het recht op krijgskassen in Luxemburg op – waar het bestaan van rekeningen werd bevestigd. Wij leven niet langer in de 19e eeuw, toen de vakbonden met kleine middelen de confrontatie aangingen met de werkgevers. Hun dreigende financiële slagkracht maakt deze traditie vandaag van het goede te veel. Het arbeidsrecht is een feit en de vakbonden zijn in de werking van het staatsapparaat geïntegreerd. 4 BECI - Brussel metropool - december 2016 Philippe Vansnick, adjunct federaal secretaris ACV BHV Politieke partijen, die zelf niet over een rechtspersoonlijkheid beschikken, brengen deze kwestie regelmatig op tafel. De rechtspersoonlijkheden waarover vakbonden in een aantal landen beschikken, voorzien in een aantal clausules om te voldoen aan het internationaal recht. Technisch gezien bestaat er voor de vakbonden in België geen geschikte rechtspersoonlijkheid: die van de vzw’s zou ons bijvoorbeeld verplichten een lijst van al onze leden bekend te maken. Onze individuele verantwoordelijkheden wegen echter uiterst zwaar door. Wanneer wij een document ondertekenen of een werknemer voor de rechtbank verdedigen, doen we dat op basis van onze eigen middelen. Het doel bestaat er in om de vakbonden te verzwakken door zich te richten op individuele gevallen. Moeten wij de schade vergoeden die een hooligan aanricht? Tot nu toe bepaalt de wetgever gelukkig van niet, omdat dit elke vereniging kan overkomen. De amokmaker moet worden gevonden en vervolgd. Wanneer mensen een kruispunt blokkeren – en dit geldt voor iedereen – organiseert de politie het verkeer terwijl de onderhandelingen lopen. De blokkade in Luik verbinden aan het overlijden van een patiënte betekent dat we in onze samenleving alles mogen veroordelen, zelfs de dokter omdat hij niet in het ziekenhuis is blijven overnachten, terwijl er stakingen waren aangekondigd. Wij hebben ons ertoe verbonden bepaalde procedures te volgen vooraleer wij overgaan tot een staking. Toch zijn blokkades soms onvermijdelijk. Mensen gaan emotioneel de straat op, zoals in het geval van Caterpillar. Bazen zetten vandaag soms deurwaarders in met individuele boetes van enkele honderden euro’s per dag. Bij ons is alles duidelijk, behalve het saldo van onze stakingskas die het mogelijk maakt om de stakingsuitkeringen te betalen. Het mechanisme van wat er in- en uitgaat is bekend. Wij krijgen controles en betalen via onze vzw’s belastingen en de heffingen voor onze gebouwen. Een buitenlandse stakingskas is onze waarborg dat de regering deze rekening niet kan blokkeren. Dat is een internationaal erkend mechanisme. © Reporters MYMERAK WIN TIJD, PLAATS EN GELD. MyMerak voor kmo’s en zelfstandigen. Bewaar uw archief buitenhuis, een muisklik verwijderd. Een archief op kantoor? Dat hoeft echt niet meer. Speciaal voor kmo’s, zelfstandigen en vrije beroepen ontwikkelde archiveringsexpert Merak het online platform MyMerak. Uw gegevens worden 100% anoniem en veilig bewaard–uw documenten in onze magazijnen, uw digitale data in een gecertifi eerde cloud. En toch blijven ze maximaal beschikbaar. Want u beheert MyMerak volledig online. Hebt u bedrijfsgegevens nodig? 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THINK TANK Oproep tot gezond politiek verstand BRUSSELS MEETS BRUSSELS “Laat Brussel en haar gewest werken”: zo klinkt, in een notendop, de zeer pragmatische oproep van de ondernemers tot de beleidsmakers tijdens Brussels Meets Brussels, het jaarlijkse BECI-evenement. Het had dit jaar plaats op 20 november in de Club van Lotharingen en stond in het teken van de zin voor initiatief, het enthousiasme en de trots om in Brussel zaken te doen. H et is geen toeval dat BECI dit jaar voor de prestigieuze Club van Lotharingen op het Poelaertplein koos voor zijn jaarlijkse evenement: “We wilden de heropening van de Louizatunnel vieren, waarvan de sluiting de bovenstad bijna heeft vermoord,” aldus Thierry Willemarck, de voorzitter van BECI. Mobiliteit: een “annus horribilis” De mobiliteit was het eigenlijke hoofdthema van de avond. Na een moeilijk jaar vat dit thema op zich een aantal Brusselse uitdagingen samen, in die mate dat Olivier Willocx, gedelegeerd bestuurder van BECI, het jaar bestempelt als annus horribilis. Hij haalt de aanleg van de verkeersvrije binnenstad aan, de lockdown van november 2015, de sluiting van de tunnels en de stakingen van het openbaar vervoer in januari 2016, de aanslagen van 22 maart en de gevolgen daarvan. Het is dus allerminst verrassend dat mobiliteit zich in onze laatste peiling – afgenomen in juni – ontpopt als de primaire bezorgdheid van de ondernemers. Het thema staat al vijf jaar lang regelmatig aan de top maar leidt deze keer met een score van meer dan 64%, terwijl dit zes maanden eerder ‘slechts’ 50% bedroeg. Dit resultaat werd in aanwezigheid van een participatief publiek voorgelegd aan een panel bestaande uit vijf ministers (federaal minister François Bellot, Brusselse ministers Guy Vanhengel, Didier Gosuin en Cécile Jodogne, Vlaams minister Sven Gatz) en twee ondernemers (Jean-Claude Daoust en Thierry Willemarck). “Dit is inderdaad het slechtste jaar, maar we moeten ophouden met klagen en nadenken over wat we samen kunnen bereiken,” zei Olivier Willocx bij de aanvang van het debat. “Mobiliteit blijft het grootste knelpunt. Ze vereist visie en daarin hebben ook ondernemingen hun rol te spelen.” Sven Gatz en Guy Vanhengel, beide Brusselaars en partijgenoten van de Open Vld, kleurden buiten de lijnen door hun steun te bevestigen voor een “slimme uitbreiding van de Ring” en voor een “goed doordachte kilometerheffing”. “Het is de collectieve verantwoordelijkheid van de overheid, 6 BECI - Brussel metropool - december 2016 © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters THINK TANK de burgers en de bedrijven,” pleitte Didier Gosuin (DéFi), terwijl de federale minister van Mobiliteit, François Bellot, zijn inzet bevestigde voor de broodnodige voltooiing van het GEN. Welk Belgisch model? Dit onderwerp leidde, net als voor de twee overige thema’s van de avond, werkgelegenheid en veiligheid, tot dezelfde vaststelling: de werking van de Belgische instellingen moet beter, we moeten over de grenzen heen kijken en de samenwerking tussen de federale staat en de gewesten versterken (of instellen?), net als tussen de gewesten onderling. In het panel kwam dit besluit met enige consensus tot stand (“De ministers moeten met elkaar praten,” vatte Guy Vanhengel het samen). Onstuimiger was het in de zaal, met live reacties die op groot scherm verschenen. Reacties die het “Belgische model” maar ook het Brusselse model duidelijk in vraag stelden: “Te veel regeringen doden het goed beheer”; “Het probleem is niet de mobiliteit, maar het politieke systeem dat de bevoegdheden op absurde wijze versplintert”; “Institutionele realiteit of pragmatisme... We moeten kiezen!”; “Geachte ministers, is de grootstedelijke gemeenschap een utopie?” Voldoende stof om over te debatteren. De Brusselse economie is springlevend Het debat eindigde met volgend besluit: de Brusselse economie is springlevend, ondanks het bijzonder moeilijke jaar dat ze achter de rug heeft. “We mogen het vertrouwen niet vernietigen. De Brusselse economie doet het goed,” aldus Didier Gosuin. Ook Cécile Jodogne, bevoegd voor de Brusselse buitenlandse handel, deelde deze mening: “Het vertrouwen in de Brusselse producten en diensten bleef onveranderd.” De aanwezige ministers benadrukten bovendien de belangrijke rol die Brussel speelt als economische motor van het land – een rol die volgens sommigen te weinig erkenning geniet. “Investeren in Brussel is investeren in Vlaanderen en Wallonië,” verklaarde Didier Gosuin, zonder enige tegenspraak. “Laat ons een punt zetten achter het negatieve en op het positieve bouwen. Waar bedrijven vandaag vooral nood aan hebben is een beter imago en vertrouwen in onze economie,” aldus nog Thierry Willemarck. ● BECI - Brussel metropool - december 2016 7 © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters © Reporters
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THINK TANK Social media Brussels Meets Brussels: spontane reacties Tijdens Brussels Meets Brussels, het jaarlijkse event van BECI, eind oktober, werd het publiek uitgenodigd direct te reageren op de toespraken en het debat van het panel, waar vijf ministers aan deelnamen (zie verslag in de vorige bladzijden). Hieronder leest u een selectie van de – vaak polemische – reacties, die tijdens een debat rechtstreeks op groot scherm werden geprojecteerd. Governance • Waarom worden mensen niet belast door het gewest waar ze gaan werken? Dit zou, althans gedeeltelijk, het financieringsprobleem van de verschillende deelstaten (en vooral Brussel) oplossen. • Le dialogue entre les régions pour trouver des solutions, cela doit être possible, non...? • 19 communes = 19 fiscalités différentes dans un si petit territoire. Surréaliste. Mobiliteit • Zouden we in Brussel en de nabije rand geen geïntegreerd beheer kunnen invoeren, zoals in Londen (Transport for London)? • Le nouvel Écoduc du Ring Est va permettre aux animaux d’être plus mobiles. Chanceux ! • Minder loonlasten in ruil voor minder subsidies bedrijfswagens. Mobiliteit wint. • Homeworking ? La solution ! • Le covoiturage cela marche. Les applis existent. Mais toujours pas d’incitants. Qu’attend-t-on ? • Geldigheid tickets op alle lijnen lijn/mivb/nmbs/tec? • Meer paden en betere paden om te fietsen? Gezond en beter voor het milieu. • Avantage fiscal au vélo. Avantageons les cyclistes dont les poumons paient pour tous. Ondernemerschap • Esprit d’entreprendre dans les hautes écoles ? Un statut spécial pour les jeunes étudiants entrepreneurs est mis en place : voilà une belle mesure. • Een starter betaalt evenveel sociale lasten als een grote gevestigde onderneming. Vindt u dat normaal? • Pourquoi soutenir les start up alors que les sociétés existantes ont déjà payé tellement de taxes ? • Stop aub met oude industrieën hier te houden. Totaal onrendabel en niet duurzaam. Probeer innovatieve start-ups hier te houden. 8 BECI - Brussel metropool - december 2016 Training & Coaching Square COACHING GEEN LUXE MAAR EEN NOODZAAK In een wereld vol onzekerheden dienen managers en beleidsmensen meer dan ooit snelle en goede beslissingen te nemen. Coaching betekent in dit proces een werkelijke troef waarmee die mensen en hun onderneming beter tot ontplooiing en ontwikkeling kunnen komen. Dit bewijst Training & Coaching Square. In 2006 richtten Marleen Boen en Leen Lambrechts Training & Coaching Square op, de eerste drietalige (Nederlands, Frans en Engels) coachingschool die door de Internationale Coachingfederatie (ICF) werd erkend. In 10 jaar tijd groeide de organisatie in België uit tot de referentie bij uitstek inzake business coaching. “Wij bieden vier vormen van diensten”, vertelt Patrick Zacharis, Professional Certified Coach, PCC/ICF en vennoot. “Eerst de door ICF gecertificeerde vormingen in coaching. Ten tweede, de coaching van managers, zaakvoerders, werknemers en teams. De derde service focust op specifieke opleidingen die de menselijke dimensie opnieuw een centrale plaats toekennen in ondernemingen en organisaties, en zodoende de ontplooiing van de medewerkers bevorderen. De vierde formule begeleidt organisaties doorheen hun cultureel veranderingsproces.” Training & Coaching Square stelt een team van een twintigtal ICF gecertificeerde coaches en ervaren beroepsopleiders tewerk. Samen vertegenwoordigen die 40.000 uur praktijkervaring in professionele coaching en meer dan 75 jaar gezamenlijke ervaring met kaderfuncties binnen bedrijven. “De wereld wordt dagelijks ingewikkelder en competitiever”, zegt Patrick Zacharis. “In deze context staat coaching de manager, zaakvoerder of ondernemer ter zijde om een andere kijk op zijn omgeving te ontwikkelen en om ongekende resources aan te spreken – en aldus terechte beslissingen te nemen. Deze beleidsmensen leren een bepaalde weg in te slaan en deze met de nodige volharding te volgen door een beroep te doen op al hun talent en vaardigheden en tegelijk rede en emotie subtiel te doseren. Per slot van rekening is het de bedoeling dat de persoon zich goed in zijn rol en in zijn werk voelt. Gebrek aan coaching is vandaag gevaarlijk voor een onderneming. Coaching is geen luxe, maar een noodzaak.” Hoe langer hoe meer managers zijn zich bewust van deze evolutie en van de risico’s voor hun onderneming. Ze doen daarom een beroep op professionele coaches die als klankkast fungeren, nieuwe uitzichten openen en het beslissingsproces eerder als een genoegen dan als een last willen laten aanvoelen. Coaching verandert de manager niet, wel de manier waarop hij zich als mens en manager percipieert. Door een verandering van ingesteldheid zal hij kunnen evolueren, beter presteren en zijn aanpak wijzigen. “De coach beïnvloedt de manier van zijn, Patrick Zacharis maar niet de kennis van zaken, die eerder te maken heeft met het beroep van manager ”, verduidelijkt Patrick Zacharis. De begeleiding valt te vergelijken met sport coaching, niet op technisch vlak, maar wel mentaal. De coach leeft natuurlijk een deontologisch charter na die zijn tussenkomst duidelijk afbakent. De coach helpt de manager zijn eigen visie evenals zijn visie voor de onderneming scherper te schetsen, zijn eigen rol ten aanzien van de ontwikkeling van de onderneming anders te definiëren en zijn zelfwaardegevoel te verbeteren. “Vaak staan beleidsmensen er alleen voor, alsof afgezonderd. Wij moeten dit gevoel van eenzaamheid helpen doorbreken en de persoon aanleren een (nieuwe) blik op de buitenwereld te werpen”, aldus nog Patrick Zacharis. De tussenkomst van een coach biedt heel wat voordelen. Naast een beter besef van de relaties met de buitenwereld, wakkert coaching een denkproces aan over de moeilijkheden waarmee de manager kampt om zodoende de problemen, oplossingen en motivaties anders aan te pakken. De persoon ontwikkelt dan een ruimere autonomie en een beter verantwoordelijkheidsgevoel wanneer beslissingen moeten vallen. Per slot van rekening vermindert dit de gevaren voor de onderneming. www.trainingcoachingsquare.com
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Eerste inspanningen vragen naar meer MOBILITEIT IN DE BRUSSELSE METROPOOL Brussels Metropolitan staat positief tegenover een aantal evoluties en beslissingen van de publieke sector en initiatieven uit de private sector op het vlak van mobiliteit. De vereniging hamert echter op de bestaande urgenties en op de aanzienlijke omvang van de inspanningen die nog geleverd moeten worden in de metropolitane zone. Alain Deneef, Intendant van Brussels Metropolitan A an de kant van de overheid, juicht ze bijvoorbeeld toe dat het concept van het S-netwerk zijn weg gevonden heeft bij de NMBS en zal zij bijdragen tot het promoten ervan bij bedrijven. Brussels Metropolitan staat ook positief tegenover de aankondiging van de federale Minister van Mobiliteit en Overheidsbedrijven om één miljard euro te investeren, onder meer om de spoorwegwerken van het GEN af te werken. Nog steeds op federaal niveau verheugen we ons eveneens over het wettelijk kader voor elektrische fietsen dat een duidelijkere omkadering van gebruikers van elektrische fietsen mogelijk maakt en dat de fietsen indeelt volgens de kracht van de ondersteuning en hun snelheid. Zo ook verheugt Brussels Metropolitan zich over het regelmatig samenroepen van platform intermodaliteit, actief binnen het Executief Comité van de Ministers van Mobiliteit (ECMM), dat dossiers behandelt zoals dat van het transportplan 2017 en dat een langetermijnvisie probeert uit te werken in samenwerking met de Gewesten. Ten slotte is Brussels Metropolitan tevreden dat het recent budgettair conclaaf beslist heeft om het fiscaal voordeel voor bedrijfswagens te moduleren door het om te vormen naar een mobiliteitsbudget en zelfs naar een extra nettoloon, wat positief is voor de bevordering van mobiliteitsalternatieven. De Gewesten boeken vooruitgang In Brussel verheugt Brussels Metropolitan zich over de nakende heropening van de Montgomerytunnel, en ruimer gesproken over het meerjaren-investeringsprogramma voor het herstel en het onderhoud van de Brusselse tunnels. Wij hopen bij deze gelegenheid dat de Brusselse administratie voor openbare werken erover zal waken dat 10 BECI - Brussel metropool - december 2016 de betrokken partijen tijdig worden geïnformeerd over de geplande werken aan andere tunnels. Daarnaast is Brussels Metropolitan ook blij te kunnen vaststellen dat het opstellen van het lang verwachte Gewestelijk mobiliteitsplan voor Brussel in de komende weken van start zal gaan. Het verheugt zich in het bijzonder over het luik ‘overleg’ dat er deel van uitmaakt, want het is essentieel dat burgers, ondernemingen en de maatschappij in het algemeen betrokken zouden worden bij deze denkoefening. Nog steeds in Brussel lijkt het toekennen van vergunningen voor car sharing aan bedrijven een significante vooruitgang om het aantal auto’s te verminderen dankzij het autodelen tussen verschillende gebruikers. In Vlaanderen volgt Brussels Metropolitan met aandacht de test met een trambus in Vilvoorde, als voorloper van de tramlijnen die gepland zijn in het bredere kader van het Brabantnet. Het tracé van deze lijn (de ‘ringtram’) is van belang om verschillende economisch belangrijke delen van de metropolitane regio met elkaar te verbinden, zoals bedrijvenparken en herontwikkelingszones in Vilvoorde, Machelen en Diegem, evenals de luchthaven. Bovendien start de Vlaamse administratie voor Mobiliteit met het 9e « Pendelfonds voor duurzaam woon-werkverkeer », om een duurzaam woon-werkverkeer aan te moedigen. Ten slotte verwelkomen we in het Waals Gewest het infrastructuurplan van de Minister van Openbare Werken dat de toegang tot de E411 snelweg integreert in de toekomstige GEN parking in Louvain-la-Neuve. Wij zijn ook blij dat de werken aan de ‘contournement nord’ in de begroting werden opgenomen en op termijn zullen kunnen bijdragen tot een vermindering van de files rond het bedrijventerrein in Waver. © Thinkstock THINK TANK Brussels Metropolitan is … Een gemeenschappelijk initiatief van de interprofessionele werkgeversorganisaties, met name BECI, VOKA, UWE en het VBO. De vereniging werd opgericht als dialoogplatform van de drie Gewesten in en rond Brussel, met het oog op het dynamiseren van de sociaal-economische ontwikkeling in de Brusselse metropool dankzij een betere samenwerking. Het actieplan van Brussels Metropolitan is volledig gewijd aan de mobiliteitsproblematiek die een aanzienlijke impact heeft op de competitiviteit van de Brusselse metropolitane regio. Contact : Alain Deneef, Intendant alain.deneef@brusselsmetropolitan.eu +32 475 48 48 10 Privé-sector neemt initiatief Al deze ontwikkelingen lijken ons een goed voorteken te zijn, maar vormen slechts het begin van een gezamenlijke inspanning van grote omvang die de overheden van de drie Gewesten en van het federale niveau moeten leveren. Het nationaal pact voor strategische investeringen dat voorgesteld werd door de Eerste Minister moet een belangrijke hefboom worden om een aantal investeringen in verband met mobiliteit te versnellen tussen 2017 en 2030. In de private sector zijn er ook talrijke initiatieven die proberen bij te dragen tot de mobiliteitsproblematiek. Zo kennen 86% van de werknemers een fietsvergoeding toe aan de werknemers, daar waar dit aantal 10 jaar geleden slechts 43% bedroeg. Gratis openbaar vervoer, beveiligde fietsparkings, het organiseren van autodelen en telewerken zijn steeds populairder bij bedrijven.1 In Vlaanderen maakt de provincie Vlaams-Brabant bijvoorbeeld werk van maatregelen om het gebruik van de fiets voor woon-werkverkeer aan te moedigen. Atlas Copco Airpower heeft een fietsleasingplan opgesteld voor haar medewerkers. Nog steeds in het kader van het woon-werkverkeer, is het pilootproject ‘Office on Wheels’, opgestart door de Vlaamse Beroepsvereniging van Autobus- en Autocarondernemers (BAAV) en het Vlaams Instituut Mobiliteit (VIM), een concreet voorbeeld dat het voor een honderdtal werknemers van de Colruyt-groep mogelijk maakt om met een als bureau ingericht en uitgeruste autocar naar het werk te pendelen. In Brussel heeft Engie het plan ‘Let’s Choose’ opgestart, om de duurzame mobiliteit te promoten bij haar medewerkers en hen aan te moedigen om hun voertuig en hun gereserveerde parkeerplaats af te staan ten voordele van een mobiliteitsbudget dat alternatieve transportvormen en diverse voordelen bevat. In Wallonië beheert UCB het autodelen bij haar personeel, laat de groep Carmeuse de keuze aan haar werknemers om hun bonus te verhogen door een beroep te doen op alternatieve vervoersmiddelen en werken talrijke ondernemingen aan gelijkaardige mobiliteitsinitiatieven: IBA, Ethias, Lampiris, Nekto, Mutualités Chrétiennes of de Provincie Namen. Andere initiatieven zijn gericht op de ontwikkeling van een duurzame mobiliteit bij consumenten, zoals blijkt uit de Alain Deneef beslissing van Octa+ om een meerderheidsparticipatie aan te schaffen in Blue Corner, leidend netwerk inzake oplaadpunten voor elektrische voertuigen, of nog de ecologische voertuigenvloot van KBC Lease, die ook een project met fietsleasing bevat. Op een ander niveau heeft KBC Brussels recent een oproep gedaan onder de naam ‘Better for Brussels’ en gericht aan burgers met de vraag om hun ideeën op drie gebieden te delen, en mobiliteit is één van die drie. Ten slotte duiken initiatieven op met betrekking tot kaarten die een geïntegreerd beheer van alle aspecten van de mobiliteit van medewerkers mogelijk maakt (brandstof, elektriciteit, parkings, openbaar vervoer, enz.) zoals de ‘Modalizy’ van Octa+. Mobility Shift Summit Door aandachtig deze evoluties – en vele andere – op te volgen wil Brussels Metropolitan een belangrijke speler zijn inzake denkwerk en actie in verband met de metropolitane mobiliteit. Zijn voornaamste actiepunt is het rond éénzelfde tafel brengen van de actoren en partijen die belang hebben bij een oplossing voor concrete mobiliteitsproblemen, om binnen de best mogelijke termijnen tot concrete resultaten te kunnen komen. Om de inspanningen die bedrijven geleverd hebben en nog moeten leveren in het zoeken naar mobiliteitsoplossingen in het daglicht te stellen, organiseert Brussels Metropolitan onder meer ontmoetingen, seminars, colloquia en workshops om best practices te bespreken en nieuwe ideeën te laten ontstaan via creatieve, collaboratieve en prospectieve processen. Daarom zal Brussels Metropolitan op vrijdag 17 maart 2017 een ‘Mobility Shift Summit’ organiseren in Brussel. Meer info zal weldra beschikbaar zijn op de vernieuwde website www.brusselsmetropolitan.eu. BECI - Brussel metropool - december 2016 11 © R.T.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Export van diensten naar Frankrijk: opgelet voor misvattingen! Frankrijk is vaak de eerste grens die een Belgische KMO overschrijdt. Maar dikwijls gebeurt dit zonder volledige voorlichting, met als gevolg overtredingen en soms zware boetes. “Ondernemingen die helemaal in orde zijn met de wetgeving zijn zeldzaam!”, betreurt Michaël Boulanger, CEO van RM Boulanger, een fiscaal vertegenwoordigingskantoor uit de streek van Rijsel. Emmanuel Robert T alrijke Belgische KMO’s exporteren naar onze zuiderburen. Door de nabijheid, de taal en de cultuur vormt Frankrijk een vanzelfsprekende markt voor onze ondernemingen. De cijfers liegen er niet om: Frankrijk is de tweede exportmarkt voor België (17,2 miljard euro) en de derde importpartner (14,9 miljard euro). De voor ons land gunstige handelsbalans getuigt van de waardering die Belgische leveranciers in Frankrijk genieten. Dankzij de eenheidsmarkt is het vrij gemakkelijk grensoverschrijdend te werken. Toch treft u best een aantal voorzorgsmaatregelen, zeker wat diensten aangaat. Export betekent namelijk ook dat u zich neerlegt bij de reglementaire en wettelijke verplichtingen van de lokale markt, zelfs in een buurland. “Heel wat KMO’s begaan, te goeder trouw, een overtreding”, stelt Michaël Boulanger vast. “Ze beroepen zich maar al te vaak op misvattingen, onder andere wat betreft de toepassing van de intracommunautaire btw.” Een voorbeeld: “Laten we het geval nemen van een Belgische onderneming die bij de Franse btw een registratienummer bezit. Moet ze de Franse btw aan al haar klanten aanrekenen?” Veel bedrijven zullen dit bevestigen, maar het correcte antwoord luidt ‘niet altijd’. “Ja, in het geval van particuliere klanten – neen, als u diensten aan Franse ondernemingen factureert. De wet is in 2006 en 2010 veranderd: als u niet in Frankrijk bent gevestigd en bepaalde geleverde diensten aan btw-plichtige klanten in Frankrijk factureert, hoeft u geen btw aan te rekenen. Opgelet: de btw die u per vergissing toch zou aanrekenen, zal voor de klant niet aftrekbaar zijn! Dit geval blijven we dagelijks uitleggen – en sommigen geloven ons nog steeds niet”, lacht Michaël Boulanger. “U volgt dus best niet blindelings de welbekende ‘btw-richtlijn’ (nvdr: richtlijn 2016/112/EG) en u moet weten dat ze op verschillende manieren wordt toegepast, naargelang van het EU-land. We moeten ook regelmatig uitleggen dat het ‘Europese btw-nummer’ dat zoveel bedrijven vragen, gewoonweg niet bestaat. U dient zich steeds ter plaatse te laten registreren: daar waar de activiteit het vereist.” Wanneer richten we dan een onderneming in Frankrijk op? “Als het niet noodzakelijk is, bevelen we dit ook niet stelselmatig aan”, antwoordt de heer Boulanger. “Maar het is wel verplicht als u in Frankrijk beschikt over wat de Franse administratie beschouwt als een ‘vaste vestiging’, met loontrekkend personeel, een gebouw enz. Vanaf dat ogenblik 12 BECI - Brussel metropool - december 2016 kan worden gesteld dat de activiteit niet langer vanuit België wordt gevoerd. U kunt een bijhuis oprichten als verlenging van de Belgische vennootschap, maar het beheer ervan is ingewikkeld en de voordelen blijven gering. Wij zijn eerder voorstander van de oprichting van een dochteronderneming, tenminste wanneer dit gerechtvaardigd is. In dat geval kiezen veel ondernemingen voor de Franse formule ‘société par actions simplifiée’, die meer soepelheid biedt.” Detachering: opgelet voor de boetes De terbeschikkingstelling van werknemers zorgt eveneens voor heel wat verwarring, vertelt collega Mathieu Bometon: “Sinds april 2015 moet elke onderneming die loontrekkenden naar Frankrijk detacheert, dit voorafgaandelijk aangeven d.m.v. een online verklaring, en op het Franse grondgebied een vertegenwoordiger aanstellen.” Uit onwetendheid leven heel wat ondernemingen deze verplichtingen niet na. Er liggen nochtans zware sancties op de loer: tot 2000 euro administratieve boete per loontrekkende. De boetes zijn solidair van toepassing op de opdrachtgever. “Ondertussen loopt het totaal van deze boetes al in miljoenen euro op”, meldt Mathieu Bometon. Hoe dan ook, laat deze verplichtingen u niet beletten uw diensten naar Frankrijk te exporteren (de markt vraagt ernaar!). Maar wij raden u aan volledige en accurate informatie in te winnen. ● Info: Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be – Tel. : 32 2 210.01.77 © Thinskstock Op zoek naar een witte raaf voor uw onderneming ? 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Hij/zij behoudt zijn/haar uitkeringen. Een afgevaardigde sectorale bedrijfsrelaties zorgt voor de administratieve stappen en een vlotte aanvang van de stage. De stage is voor de werkgever volledig kosteloos.
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INTERNATIONAL IWEC 2016 BRUSSELS Vrouwelijke ondermeners veroveren de wereld! Op 7 en 8 november ontving Brussel bijzondere, inspirerende, ambitieuze en bovenal ondernemende vrouwen vanuit de hele wereld. Zij werden geëerd tijdens de International Women Entrepreneurial Challenge 2016 (IWEC). Deze conferentie vindt elk jaar in een andere metropool plaats. Ze brengt vrouwen vanuit de hele wereld samen om expertise te delen en hun bijzondere verdiensten te eren. Amy Kessels, BECI T op-onderneemsters uit 20 verschillende landen waren aanwezig, van Australië tot de VS, van Colombië tot Pakistan en van Scandinavië tot Zuid-Afrika. In totaal 42 laureaten die samen een omzet van ongeveer een miljard dollar vertegenwoordigden. De Brusselse Kamer van Koophandel had drie awardees aangedragen: Annemie Baeyaert (Resigrass), Ingrid Ceusters (Groep Hugo Ceusters) en de Brusselse Corinne Dumont (Sequoia). Een galadiner in de businessclub ‘Club van Lotharingen’ sloot de conferentie op dinsdagavond feestelijk af met de uitreiking van de awards. Een mooie afsluiting van inspirerende en enthousiasmerende dagen, waarbij topsprekers uit binnen- en buitenland hun licht lieten schijnen op de huidige situatie, de evolutie die we doormaken en de mogelijkheden voor de toekomst. Belang internationaal netwerk Dit internationaal netwerk bevordert de ontplooiing van vrouwen, wereldwijd. Een grote hindernis blijft de ‘gender gap’. Er bestaan veel meer netwerken voor mannen, terwijl die voor vrouwen even essentieel zijn. Er zijn nog steeds meer mannen dan vrouwen in topposities en ondernemerschap. Awardee Ingrid Ceusters: “Toegang, middelen en steun aan vrouwelijke ondernemers blijven noodzakelijk om het glazen plafond te doorbreken.” Het netwerk moedigt vrouwen aan bij de internationale ontwikkeling van hun bedrijf en legt contacten met gelijkgestemde dames. Zulke initiatieven zijn vaak doorslaggevend in onze veranderende wereld. De Brusselse Kamer van Koophandel beaamt dit, neemt actief deel en wil een actieve rol spelen in het vrouwelijke ondernemerschap. BECI - Brussel metropool - december 2016 15 © Reporters
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INTERNATIONAL BECI nam de gelegenheid te baat om dit te beklemtonen. Elke laureate heeft in haar eigen context een bijzondere You are the light that will light up the fire of other women across the world. Ibukan Owosika, voorzitster van de Bank van Nigeria. weg afgelegd. De award gold als een erkenning voor haar rol en de uitzichten die zij voor andere vrouwen opent. Daarop volgde een meerdaagse conferentie met kennisdeling en dialoog. De uitdagingen van het vrouwelijke ondernemerschap stonden hier centraal. Twee dagen lang deelden experts hun visie in het Metropole Hotel en wisselden ze gedachten met de aanwezigen. Onder de sprekers, Christina Galach, United Nations Under-Secretary-General. Zij onderstreepte de rol van vrouwen in onze samenleving en in het bereiken van de ‘UN development goals’. Volgens Galach zien vrouwen in dat behaalde doelstellingen niet alleen voor de onderneming maar ook voor de mens positief zijn. De helft van de wereldbevolking is vrouw en 37% van alle ondernemingen wereldwijd is in handen van vrouwen. Ondanks hun invloed op de economie blijven vrouwen afrekenen met barrières als stereotypering, work/life balance, soft skills e.a., die de stap naar ondernemerschap bemoeilijken. Barrières De Brusselse genomineerden onderstreepten het belang van de soft skills. Corinne Dumont (Sequoia): “Vaak geloven vrouwen niet genoeg in zichzelf.” Annemie Baeyaert weet dat vrouwen een gezonde dosis EQ hebben en empathisch zijn. En Ingrid Ceusters heeft het over passie, eveneens een soft skill. De Europese Commissie ziet drie barrières voor vrouwelijke ondernemers. Waaronder de soft skills, die vrouwen doen twijfelen aan hun competenties. En tegelijk zijn de soft skills een troef. De Europese Commissie geeft eveneens het belang van netwerken aan die vrouwen bij elkaar brengen en sterker maken tegenover de gender gap. Ibukan Owosika, voorzitster van de bank van Nigeria, verwoordde dit treffend: 16 BECI - Brussel metropool - december 2016 © Reporters INTERNATIONAL “You are the light that will light up the fire of other women across the world. Use your platforms to create greater change”. Gender gap Iedereen is voorstander van gelijkheid tussen man en vrouw. En toch versmalt de ‘gender gap’ slechts zeer langzaam. Ambitieuze vrouwen kunnen daar verandering in brengen. De kloof tussen man en vrouw bemoeilijkt vrouwelijk ondernemerschap, enerzijds, door barrières als stereotypering, toegang tot financiële steun, de work/life balance, opvoeding of vrouwelijke gedragingen zoals gebrek aan zelfvertrouwen. Ambitieuze dames kunnen, anderzijds, de gender kloof verkleinen. Zij klagen gewoonten, visies en regels aan en effenen zo het pad naar de toekomst. Maar dan moet elke stakeholder wel voor dit vraagstuk openstaan. Verandering vereist synergie tussen verschillende sectoren. Verschillende stakeholders Gedurende de conferentie onderstreepte Caroline Pauwels, rector van de Vrije Universiteit Brussel, het belang van onderwijs. Alexander de Croo beaamde dit: “The key to women’s entrepreneurship is the empowerment of girls. Quality education helps girls to develop the confidence, skills and ambition to become entrepreneurs.” Verandering komt er pas als er aan stereotypering wordt gesleuteld. Bij BECI loopt het project ‘mijn job, mijn keuze’, die jongeren aanmoedigt om verder te kijken dan vooroordelen inzake jobs. Wat niet betekent dat de rol van de man moet worden onderschat. Gendergelijkheid treft ook de mannen. Het vraagstuk tot vrouwen reduceren zou trouwens nog meer ongelijkheid teweegbrengen. Om die reden heeft ‘UN Women’ de ‘HeForShe’ campagne in het leven geroepen om mannen in de strijd tegen genderongelijkheid te betrekken. Gelijkheid gaat in feite de hele samenleving aan, zowel sociaal als politiek en economisch. Het is een kwestie van bewustwording. ● Info: Amy Kessels, Coördinatrice Strategie BECI, ake@beci.be, T +32 2 643 78 32. BECI - Brussel metropool - december 2016 17 © Reporters
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De groepsverzekering, ook in tak 23 Door het aanhoudend klimaat van lage rentevoeten denken bedrijfsleiders dat het de moeite niet meer loont om in hun bedrijf een groepsverzekering in te voeren … maar wat als daar toch een opportuniteit achter schuilde? Een dekking tegen risico’s is zowel voor uzelf als voor uw personeel onontbeerlijk aangezien niemand gespaard blijft van de wisselvalligheden in het leven. U doet er goed aan om over een degelijke verzekering te beschikken, om hospitalisatie- en gezondheidszorgkosten te kunnen betalen, om het hoofd te bieden aan een ongeschiktheid of een onverwacht overlijden. Het organiseren van een aanvullend pensioen is een noodzaak en blijft voordelig aangezien de premies als beroepskosten kunnen worden afgetrokken. Dankzij de fiscale hefboom is de groepsverzekering nog een lang leven beschoren. Aangezien we steeds langer leven, hebben we er steeds meer nood aan. Op de koop toe geeft u erkenning aan uw personeel omdat het hen een aanzienlijk pensioenkapitaal aanbiedt. Wist u dat de groepsverzekering het op één na meest begeerde extralegaal voordeel is na flexibele werkuren? Tot slot, in een omgeving van lage rentevoeten biedt de overgang naar tak 23 een opportuniteit, maar de zoektocht naar rendement wordt steeds moeilijker. AXA Belgium stelt eveneens de knowhow van AXA Investment Managers ter beschikking, die tot de belangrijkste en beste fondsenbeheerders ter wereld behoren. Dankzij een waaier aan technische en financiële oplossingen kunt u de toekomst positief tegemoet gaan. Wij beschikken over de oplossing die het best aangepast is aan uw risicoprofiel. Neem contact met ons op voor een vrijblijvende afspraak! Marie-Pierre Liénart mariepierre.lienart@axa.be +32 476 75 93 04 Frédéric d’Alcantara de Querrieu frederic.dalcantaradequerrieu@axa.be +32 477 48 60 39 RISICOBEHEER Business Continuity Plan: het risico beheersen Elke onderneming loopt het risico om plots geconfronteerd te worden met een onverwachte gebeurtenis die de gewoonlijke gang van zaken ontregelt. Computerpiraterij, uitzonderlijke weersomstandigheden, aanslag, lockdown, staking, plotse overlijden van een of meerdere bedrijfsleiders, brand, epidemie… Een organisatie die daar niet op is voorbereid moet mogelijks rekening houden met erg zware gevolgen voor haar werking en personeelsbeheer. Om zich beter op deze risico’s voor te bereiden, voorzien steeds meer ondernemingen in een Business Continuity Plan. 20 januari 1995, de luchthaven van Le Bourget. Het toestel Mystère 20 stijgt op, maar moet al snel een noodlanding maken. Bij het raken van de landingsbaan ontploft het vliegtuig. Er zijn geen overlevenden. Aan boord bevonden zich Bernard Dumon, de CEO van de suikergroep Saint Louis, een reus in de voedingsindustrie, evenals de meeste leden van de bedrijfsleiding. Er zijn geen opvolgers voorzien. Korte tijd erna wordt een deel van de activiteiten van de groep ontmanteld. De overige afdelingen koopt Südzucker in 2001 over. Dit is niet het enige voorbeeld van een bedrijf dat het plotse overlijden van zijn baas niet overleeft. Deze zaak is echter bekend geworden omdat het heeft geleid tot de “rechtspraak Saint Louis”, die bepaalt dat leiders van grote bedrijven niet langer samen op dezelfde vlucht mogen reizen. De gebeurtenissen van 11 september 2001 hebben bedrijven ongetwijfeld geholpen zich voor te bereiden op het ergste, door geleidelijk aan Business Continuity Plans (BCP) in te voeren. Het doel is om in geval van een grote storing altijd een zekere – zelfs gedeeltelijke – continuïteit van de activiteiten van de organisatie te waarborgen. Van voorzichtigheid … Michel De Wolf is decaan van de Louvain School of Management, professor ondernemingsrecht en bedrijfskunde. Volgens hem is het belang van het BCP relatief, of mag het, beter gezegd, niet voorgaan op algemenere problemen. “De situatie van een bedrijf kan na verloop van tijd verslechteren, met name als gevolg van nalatig beheer, technologische veroudering, verlies aan concurrentievermogen, enz. De waarschijnlijkheid dat een dergelijke situatie voorkomt is veel groter dan een BCP te moeten uitvoeren! Een onderneming moet eerst haar meer fundamentele De situatie van een bedrijf kan na verloop van tijd verslechteren. De waarschijnlijkheid dat een dergelijke situatie voorkomt is veel groter dan een BCP te moeten uitvoeren! Michel De Wolf, decaan van de Louvain School of Management problemen aanpakken. Ze moet overigens naar behoren en op intelligente wijze verzekerd zijn. Door ten minste een burgerrechtelijke aansprakelijkheid-exploitatieverzekering aan te gaan als bescherming ingeval van schade door haar eigen activiteiten. Er bestaan echter ook verzekeringen voor het verlies van een bedrijfsleider. Dit is vooral handig voor KMO’s, die het vaak moeilijk hebben snel een overnemer te vinden.” BECI - Brussel metropool - december 2016 19 © R.T. © Thinkstock
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De 5 fases van een BCP De hieronder beschreven fases maken deel uit van een cyclus en zijn telkens opnieuw te herhalen. Fase 1: Risicobepaling Deze eerste stap bestaat erin alle potentiële risico’s en bedreigingen die de activiteiten zouden kunnen onderbreken, op te lijsten. Fase 2: Risicoanalyse Eens de risico’s bekend zijn, kunnen ze worden onderzocht door middel van een “Business Impact Analysis”. Dit gebeurt in stappen: • Classificatie van alle rollen en procedures van de onderneming, in volgorde van belangrijkheid • Identificatie van de potentiële impact van een activiteitenstop op deze rollen en procedures • Schatting van de maximale verdraagbare stilstand (in tijd) en het aanvaardbare verlies • Schatting van de tijd die nodig is om de activiteiten te hervatten Fase 3: Opstellen van de strategie Een strategie is nodig om het aantal onderbrekingen van de activiteiten te beperken. Ze kan worden ontwikkeld door de continuïteitscapaciteit en de vereisten van de onderneming te vergelijken. Fase 4: Ontwikkelen en uitvoeren van het plan Deze fase is bedoeld om een reeks documenten te voorzien die nauwgezet beschrijven welke procedures er bij een bepaald risico te volgen zijn. Het personeel kan oefenlessen krijgen over de toepassing van het noodplan. Fase 5: Testen en verbeteren Het BCP is te testen door middel van checklists, simulaties of oefeningen. De resultaten van elke test moeten leiden tot verbeteringen in het BCP. Bronnen: MIR3.com, Federal Financial Institutions Examination Council. Voor Michel De Wolf is een efficiënte communicatie essentieel ingeval van crisis. “Intern moet eerst het personeel gerustgesteld worden over de situatie. Extern is dit veel moeilijker. Een onderneming mag niet echt veel emoties tonen, het gevaar van de verwarring loert. Dit vraagt daarom om gespecialiseerde crisiscommunicatoren. Bedrijven die niet over de middelen beschikken om dergelijke profielen in te huren, kunnen een beroep doen op deskundige agentschappen.” Michel De Wolf wijst er ook op dat managementtools in bepaalde erg ingewikkelde situaties helaas geen oplossing bieden. “Na 11 september hebben talrijke luchtvaartmaatschappijen rechterlijke bescherming gekregen voor een collectieve schuldenregeling. Amerikaanse bedrijven haalden vervolgens hun kastanjes uit het vuur, terwijl Swissair en Sabena zijn ingestort. Er bestond voor hen geen reddingsplan, maar er was ook en vooral sprake van meer fundamentele problemen die ruim vóór 11 september slecht beheerd werden.” … tot inzicht Het aantal cyberaanvallen blijft toenemen en vormen een reele bedreiging voor bedrijven. Georges Ataya is vicevoorzitter van de Belgische coalitie voor cyberveiligheid en professor aan de Solvay Brussels School. “De laatste jaren worden bedrijven geconfronteerd met ransomware,” legt hij uit. “Deze virussen kunnen alle computersystemen van een bedrijf plots blokke20 BECI - Brussel metropool - december 2016 ren of vertrouwelijke informatie stelen, met als enige oplossing de betaling van losgeld. Elke dag worden hier vele Belgische bedrijven mee geconfronteerd. Het is voor een onderneming vandaag onverantwoord hier niet op voorbereid te zijn. De eerste De dag van de aanslagen in Brussel, op 22 maart, waren we voorbereid en in staat om het scenario ‘Brussel attack’ uit te voeren. Ludo Jappens, verantwoordelijk voor het Business Continuity Plan en het Crisismanagement bij Belfius. bescherming is natuurlijk regelmatig een back-up te maken van de gegevens. Maar ook de systemen moeten maximaal beveiligd zijn. De meeste banken en grote ondernemingen zijn goed beschermd. Zij beschikken over IT-personeel dat gespecialiseerd is in beveiliging. De computerbeveiliging binnen een onderneming is echter erg breed: wifinetwerk, server, blokkeren van virussen en malware, oplossen van problemen na een aanval, privacy ... Dit alles vereist niet minder dan 25 verschillende vaardigheden en daarom ook vaak meerdere personen. Kleine ondernemingen beschikken uiteraard niet over de middelen om zich deze diensten intern te kunnen veroorloven en moeten ze uitbesteden.” Eerst het personeel De terroristische dreiging is voor de continuïteit binnen een bedrijf eveneens een risico. Ludo Jappens is bij Belfius verantwoordelijk voor het Business Continuity Plan en het Crisismanagement. “De dag na de aanslagen van 13 november in Parijs steeg het dreigingsniveau van het OCAD naar 3 in Brussel. We besloten daarom voor elk domein tactische plannen op te stellen. Op zaterdag 21 november werd het niveau tot 4 verhoogd. We stuurden daarom onze medewerkers een gepersonaliseerde sms. Degenen wier aanwezigheid in het kantoor in Brussel niet essentieel was, werden gevraagd om thuis te werken. Sommigen waren toch nodig op kantoor. Dit liet ons toe om het overgrote deel van onze activiteiten verder te zetten. De meeste Brusselse bedrijven hadden geen BCP voorzien en leden financiële verliezen. De dag van de aanslagen in Brussel, op 22 maart, waren we voorbereid en in staat om het scenario ‘Brussel attack’ uit te voeren. Niemand kon gevoelige gebouwen in of uit. Om afwezigheden te vermijden, hebben we onze medewerkers de mogelijkheid geboden vanuit een kantoor buiten Brussel te werken. De minst cruciale activiteiten werden een paar dagen bevroren.” Een BCP opstellen neemt inderdaad veel tijd in beslag en is vervelend, maar is de prijs die een onderneming moet betalen om haar veerkracht aanzienlijk te verhogen. Geen reden tot paniek, wel tot vooruit denken. En tot geduld ... ● © R.T. Mobiele toestellen beveiligen kan eenvoudig RISICOBEHEER Mobiele toestellen zijn onmisbaar geworden voor medewerkers die veel op de baan zijn. Handig zijn de smartphones/tablets/laptops zeker, maar zijn ze ook veilig? Malafide personen breken er graag op in om data te stelen en groot onheil aan te richten. ‘B ring your own device’ – het gebruiken van je persoonlijke laptop, tablet en/of smartphone op kantoor – is bij heel wat bedrijven een praktijk geworden waar nog weinig vragen bij gesteld worden. Ook werknemers die, als extralegaal voordeel, devices krijgen van hun werkgever, vinden het evident dat ze het type toestel zelf mogen kiezen. Wat de zaakvoerder van een KMO weleens vergeet, is dat de diversiteit van de mobiele toestellen die in zijn bedrijf in omloop zijn om complexe IT-oplossingen vraagt, en zelfs als hij zich daar van bewust is, ontbreekt het hem vaak aan de tijd en het geld om daar voldoende in te investeren. Soms redeneert hij: als mijn medewerkers hun eigen toestellen willen, ben ik er niet verantwoordelijk voor. Een denkfout, want voor de gevoelige data op die apparaten staat hij en niemand anders borg. Ook in zijn hoedanigheid als bestuurder kan hij aansprakelijk worden gesteld als bijvoorbeeld vertrouwelijke klantendata gestolen en gelekt worden én vast komt te staan dat er geen deugdelijke beleid rond databeveiliging gevoerd werd. Meldplicht bij verlies In Nederland is er nu al een meldplicht voor het verlies van kritieke gegevens, in ons land komt die er binnenkort aan. Dat dit grote gevolgen kan hebben, bewijst de case van het Antoni van Leeuwenhoek Ziekenhuis in Amsterdam, waar heel veel oncologieonderzoek wordt gedaan. “Op een gegeven moment werd een laptop gestolen uit de auto van een freelance onderzoeker, die niet in dienst was van het ziekenhuis”, vertelt Martijn van Lom, general manager van computerbeveiligingsfirma Kaspersky Lab Benelux. “Op die computer stonden patiëntengegevens. Door de meldplicht moest de directie de autoriteiten hierover inlichten. Over die zaak is in Nederland heel wat te doen geweest. Want wie was er nu aansprakelijk: deze zelfstandige onderzoeker of het ziekenhuis? Het is het hospitaal dat de data beschikbaar stelde en dus waarPeter Van Dyck schijnlijk verantwoordelijk gesteld zal worden. Op basis van de ontwikkelingen die we al in de VS zien, verwacht ik me in de toekomst ook in Europa aan een steeds complexer wordend regelgevingssysteem op het gebied van security en privacy.” Zo ver af is die toekomst niet eens, waarschuwt Paul Marck, technisch directeur van verzekeraar ADD. “De Europese wetgeving op de privacy, die vanaf mei 2018 in voege treedt, zal een immens grote aansprakelijkheid leggen bij de onderneming op het ogenblik dat gevoelige data ongewenst naar buiten komen. Naast de meldplicht aan de overheid, zal je ook iedereen van wie gegevens gestolen zijn individueel op de hoogte moeten stellen van wat er gebeurd is en wat de mogelijke gevolgen kunnen zijn. Wie aansprakelijk wordt gesteld, kan boetes opgelegd krijgen die voor zelfstandigen tot 20 miljoen euro en voor ondernemingen tot vier procent kunnen bedragen van hun wereldwijde omzet.” Chantage via mails Volgens Martijn van Lom moet de werkgever goede afspraken maken met zijn personeel over het gebruik van de mobiele toestellen. “Hij zal met zijn werknemer in gesprek moeten gaan. Je kunt pas toelaten dat iemand op zijn privé-apparaat e-mails ontvangt als er een goede beveiliging op staat, met een code die toegang verschaft tot de telefoon en een systeem dat het toestel altijd en overal kan traceren en van op afstand gegevens kan blokkeren. Daarmee dek je je in tegen verlies of diefstal, maar een digitale inbraak op een apparaat is een heel ander verhaal. Besturingssystemen zoals Android zijn kwetsbaar. Eigenaars van KMO’s beweren vaak, ter verdediging, dat ze niet zo’n aantrekkelijke target zijn en niets te verbergen hebben. Ze vergeten dat cybercriminelen via hen doelbewust partners, zoals leveranciers die wél gedroomde slachtoffers zijn, kunnen treffen.” BECI - Brussel metropool - december 2016 21 © Thinkstock
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TOPIC KMO’s krijgen geregeld te maken met ransomware, een chantagemethode via malware. “Die cybercriminelen gaan heel doordacht en gericht te werk”, weet Martijn van Lom. “Ze pikken er bedrijven met een reputatie uit, van wie ze vermoeden dat ze geneigd zullen zijn om het nodige losgeld te betalen, omdat ze uit vrees voor imagoschade de diefstal van vertrouwelijke data uit de pers willen houden. Vaak breken ze op mobiele toestellen in via phishing mails. Malafide personen hebben maar een 5 gouden regels voor de werkgever • Kwalificeer je data. De gegevens die kritiek zijn voor je bedrijfsproces moet je extra goed beveiligen (versleutelen). • Hou goed in kaart waar welke informatie staat en wie er toegang toe heeft. • Maak je werknemers bewust van de gevaren (bijvoorbeeld van verdachte mails met valse facturen in bijlage) en spreek duidelijke gedragsregels af. Een cybersecurity training voor nieuwkomers, die onder meer leert hoe je een goed en veilig wachtwoord creëert, zou bij het on-boarding proces moeten horen. • Vergeet niet je antivirus/malwaresystemen, maar ook je computerprogramma’s te updaten. Hoe ouder de versie van een programma, hoe eenvoudiger een hacker er kan op inbreken. • Zet back-ups op een externe drager, volledig los van je IT-systeem. Eigenaars van KMO’s beweren vaak, ter verdediging, dat ze niet zo’n aantrekkelijke target zijn. Ze vergeten dat cybercriminelen via hen partners kunnen treffen. Martijn van Lom (Kaspersky Lab Benelux) kleine toegang nodig. Soms sturen ze een mail ter aankondiging, met een factuur of aanmaning. Soms bellen ze je op, met de mededeling: ‘We zien dat u uw laatste factuur van Telenet niet heeft betaald. Is dit uw juiste e-mailadres? Dan sturen we u onmiddellijk de factuur nog even door, zodat u die kan bekijken’. De kans is groot dat de bediende die dit telefoongesprek aannam die mail vervolgens opent. Dan is het kwaad geschied.” 22 BECI - Brussel metropool - december 2016 Het is ook de ervaring van Andy De Petter, hoofd cyber security van Proximus, dat KMO’s regelmatig het mikpunt zijn van ransomware. “Ze moeten opletten voor mails met een link of met een attachment. Klikken ze die aan, dan zijn ze alle data kwijt. Pas na het betalen van losgeld krijgen ze de documenten terug. De antivirussystemen die je op je smartphone of laptop hebt geïnstalleerd zijn meestal niet waterdicht. Naast de beveiliging, waar de werkgever voor zorgt, is er ook nog de individuele verantwoordelijkheid van de werknemer. Ik beveel mensen bijvoorbeeld aan om enkel apps van de officiële stores te halen en altijd eerst de privacy policy te lezen. Het is gevaarlijk om een iPhone open te breken, zodat je ook toepassingen kan downloaden die niet via het officiële distributiekanaal van Apple te verkrijgen zijn. Andere besturingssystemen omzeilen de beveiliging die op je iPhone staat.” Bewustzijnstrainingen De beveiligingsoplossing hoeft niet ingewikkeld te zijn. Martijn van Lom: “Wat al helpt, is goed nagaan welke gegevens je in de cloud opslaat. Het is tegenwoordig in de mode om te denken dat alles in de cloud moet, maar dat is absoluut niet waar. Kwalificeer je data op basis van de vraag: hoe belangrijk zijn ze voor de kernoplossingen van het bedrijf? Beslis je om er gegevens op te zetten, versleutel ze dan zeker. Zo’n encryptie zit vaak al bij de standaard security-oplossing van KMO’s en dient enkel nog geïmplementeerd te worden. Dan mag een mobiel toestel op straat voor het rapen liggen, versleuteld kan niemand nog aan die data aan.” © R.T. Het is een goed idee om ook de losse medewerkers, zoals de freelancer in het Nederlandse voorbeeld van daarnet, in de security-oplossing van het bedrijf te laten meelopen. Andy De Petter raadt KMO’s die klant zijn bij Proximus aan om op de mobiele toestellen van hun medewerkers dezelfde beveiliging te installeren als die van het bedrijfsnetwerk. “Op die manier kun je ervoor zorgen dat enkel beveiligde apparaten met het netwerk verbinding kunnen maken.” Geert Smets, expert ICT-beveiliging bij ADD noemt Office 365 van Microsoft als voorbeeld van een veilige omgeving voor cloudproductiviteit en communicatie. “Met een beperkt aantal middelen kun je via deze integratieoplossing heel wat veiligheidscriteria instellen. Je bent dan perfect in staat om vanuit je persoonlijke smartphone twee afgescheiden omgevingen te creëren: de beveiligde bedrijfsomgeving – waar de onderneming meester blijft van de inhoud – en de eigen omgeving waar je je zin doet. Een oplossing die haalbaar is voor een KMO met kleine budgetten.” Naast de gebruikelijke beschermingssoftware pleit Martijn van Lom van Kaspersky Lab voor bewustzijnstrainingen. 10 gouden regels voor de werknemer • Wees met mobiele toestellen extra voorzichtig bij het aanklikken van mails, zelfs als die van bekenden komen. Het is beter ze eerst op een desktop te scannen en te openen. • Wees voorzichtig met randapparatuur zoals USB-sticks en externe harde schijven. Scan ze eerst voor je ze aansluit en gebruikt. • Scherm vertrouwelijke data af op openbare plaatsen. Op de trein kan je beter geen gevoelige data bewerken of presentaties maken. Let er zeker op dat niemand met je meekijkt. • Laat geen devices rondslingeren. Steek je laptop in de kluis als je bijvoorbeeld tussen vergaderingen door naar de sportzaal gaat. • Zet toestellen uit als je niet in de buurt bent en zorg ervoor dat je enkel met een PIN-code toegang tot je telefoon krijgt. • Verander regelmatig (om de twee weken) je wachtwoorden. • Zet je Bluetooth af op momenten dat je die niet nodig hebt. • Maak geen gebruik van onbeveiligde wifi. • Neem back-ups van waardevolle documenten op de vaste schijf van je computer op kantoor. • Beveilig ook je pc thuis door data te versleutelen. Zo vermijd je besmettingsgevaar wanneer je je ’s avonds aanmeldt op het bedrijfsnetwerk. Naast de beveiliging, waar de werkgever voor zorgt, is er ook nog de individuele verantwoordelijkheid van de werknemer. Andy De Petter (Proximus) “Daar leren medewerkers phishing mails te herkennen en worden ze onder meer bewust gemaakt van de noodzaak om hun paswoord om de twee weken te veranderen. Het is ook belangrijk aan medewerkers uit te leggen welke data gevoelig zijn en waarom. Sommige gegevens zijn op zich niet zo belangrijk, maar worden dat wel als je ze met andere combineert. Criminelen kunnen op je webshop data kraken van klanten, zoals namen en rekeningnumBECI - Brussel metropool - december 2016 23 mers. Als ze die vervolgens koppelen aan elders gevonden telefoonlijsten, kunnen ze je klanten persoonlijk gaan benaderen met de bedoeling hen op te lichten.” ● © R.T.
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OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Bent u ontwerper, bouwheer, beheerder, aannemer … ? Leefmilieu Brussel biedt u tools en diensten aan voor al uw duurzame bouw- of renovatieprojecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. OPLEIDINGEN EN SEMINARIES Deze vormingen, gegeven door specialisten, bieden u de theoretische basis, technische informatie, de huidige wetgeving, maar ook illustraties uit de praktijk en terreinbezoeken. www.leefmilieu.brussels/ bouwprofessionals FACILITATOR Deze onafhankelijke experten beantwoorden gratis uw vragen en bieden gepersonaliseerd advies, bij elke stap van uw project, soms zelfs ter plaatse. www.leefmilieu.brussels/ bouwprofessionals GIDS DUURZAME GEBOUWEN De online gids helpt u om uw duurzame projecten te ontwerpen en uit te voeren. Via enkele clicks krijgt u toegang tot een schat aan technische aanbevelingen, opgesteld door een multidisciplinair team. www.gidsduurzamegebouwen.brussels PORTAAL DUURZAAM BOUWEN Op initiatief van Leefmilieu Brussel en de Waalse overheidsdienst en in partnerschap met het WTCB en de Confederatie Bouw centraliseert het portaal alle informatie over duurzaam bouwen. www.portaalduurzaambouwen.be © Architectenbureau Cepezed - Foto : Yvan Glavie U vindt ons aanbod en meer info over de Energiepremies, de EPB, Voorbeeldgebouwen, het PLAGE-project voor energiebeheer, groene energie … op www.leefmilieu.brussels/bouwprofessionals OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Seminaries en opleidingen op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest SEMINARIES • Sanitair warm water // 0,5 d • Alternatief regenwaterbeheer // 1 d • Beheer van verontreinigde bodems // 1 d • Kringloopeconomie en omkeerbaarheid van gebouwen // 1 d OPLEIDINGEN • Renovatie met een hoge energieefficiëntie // 3,5 d • Buitenschrijnwerk // 2 d • Akoestiek // 2 d • Groendaken // 2 d • Beheer van het regenwater op het perceel // 2 d • Follow-up en monitoring van duurzame gebouwen // 1 d • Isolatiematerialen // 1,5 d • Gedeeltelijke en gefaseerde renovatie // 2 d • Hergebruik van materialen en bouwelementen // 1,5 d • Stimuli en hinderpalen voor doeltreffende renovaties // 1,5 d • Fotovoltaïsche zonneinstallaties // 1 d SEM : 40€ - OPLEID : 100€/DAG JAN - JUNI 2017 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Architect: Urban Platform Architects - Foto : Bernard Boccara FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800 85 775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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De menselijke factor als zwakke schakel RISICOBEHEER Informatisering en automatisering leiden in principe tot een betere veiligheid binnen de bedrijven. Toch blijft de menselijke ingreep noodzakelijk in de procedures die toegang verschaffen tot informatie. Net hier ligt het gevaar. Fouten als gevolg van onwetendheid of nalatigheid zijn altijd mogelijk, en daarbovenop kunnen we ook het slachtoffer worden van social engineering. S ocial engineering is een eeuwenoud verhaal. Een van de eerste voorbeelden is waarschijnlijk het paard van Troje in de Griekse mythologie. Door zich te verstoppen in een grote houten paard dat ze aan de Trojanen schenken, slagen Griekse strijders er in om de Homerische stad binnen te dringen en te veroveren. De naam van het houten paard is in ons cybertijdperk ook overgenomen om een categorie van malware aan te wijzen. In 2007 slaagde een man erin edelstenen ter waarde van 21 miljoen euro te stelen uit de kluis van de bank ABN Amro, in het hart van de diamantwijk in Antwerpen. De dief werkte meer dan twee jaar lang aan zijn slag. Hij werd een regelmatige klant van de financiële instelling, en slaagde er zo geleidelijk in het vertrouwen van het personeel in te winnen. De eerlijk uitziende gentleman verleidde de bankmedewerkers met chocolade en gulle tips. De vriendelijke klant en zijn riante buit verdwenen voorgoed... Dit soort verhalen zijn uitzonderlijk, maar tonen een constante aan in de modus operandi van de oplichters: het vertrouwen inwinnen van potentiële slachtoffers. Deze techniek is nu wijdverbreid: wie kent de e-mail niet van de e-mailprovider met de vraag om het wachtwoord door te sturen om te vermijden dat het account wordt geschrapt? Dit is een klassiek voorbeeld van phishing. In 2011 slaagde een oplichter er in $ 8.000.000 van het tijdschrift Vogue betaald te krijgen door zich eenvoudigweg voor te doen als hun drukker die hen een nieuw bankrekeningnummer meedeelde! Hij werd uiteindelijk gearresteerd. De aanpak is soms nog verraderlijker: in de e-mail krijgt het slachtoffer een link naar een pagina die lijkt op die van zijn vertrouwde onderneming. De gebruiker krijgt de vraagt persoonlijke informatie vrij te geven, die de cybercrimineel 26 BECI - Brussel metropool - december 2016 opslaat. Of erger: een vermeende leverancier van mijn bedrijf benadert u, nodigt u uit om te gaan lunchen en slaagt er dan in vertrouwelijke informatie af te persen. De voorbereiding Om zijn prooi te verleiden gebruikt de oplichter alle mogelijke communicatiemiddelen: e-mail, post, ontmoeting, telefoon tot zelfs interactieve voice-systemen. Als hij echter succes wil boeken, moet hij zich grondig voorbereiden. De dader moet zijn slachtoffer dus vooral erg goed kennen, en sociale netwerken vormen hiervoor een uitstekende bron van informatie. Vaak zijn er de naam, het e-mailadres, het telefoonnummer, de contacten, of de interesses van de persoon op terug te vinden. De oplichter kiest bij voorkeur jonge, laaggeschoolden of maatschappelijk achtergestelde slachtoffers. Of het andere extreem: ouderen, die over het algemeen minder vertrouwd zijn met nieuwe technologieën. Als dat niet volstaat, kan hij zelfs overgaan tot het uitpluizen van vuilnisbakken, telefonische enquêtes, sollicitatiegesprekken of zelfs passief afluisteren op openbare plaatsen. Zodra hij alle nodige gegevens heeft verzameld, gaat de vijand over tot de aanval. De aanval Het Franse bedrijf Digital Network publiceerde een handleiding over de psychologische overtuigingstechnieken die cybercriminelen gebruiken. De typische aanpak is als volgt samen te vatten: “Laat me u helpen.” Dit geeft het slachtoffer vertrouwen, aangezien we altijd de neiging hebben om onze helpers ook een tegenprestatie te gunnen. De tweede en meer verderfelijke benadering is van het type “Kunt u mij helpen?” Het geeft inderdaad een goed gevoel om iemand te helpen en zich bedankt en gewaardeerd te voelen. Daarna komt het gezagsargument. In grote bedrijven en administraties zorgt dit meestal niet voor vraagtekens. De oplichJulien Ide © Thinkstock TOPIC Ponzifraude Dit frauduleus financieel systeem is genoemd naar Charles Ponzi, die het in de jaren 1920 in Boston bedacht. Het - briljant sluwe - principe is uiterst simpel. De oplichter werft klanten met de belofte dat ze aantrekkelijke interesten krijgen. Hij oogst daarmee een groot aantal beleggingen. De beloofde interesten betaalt hij zijn klant inderdaad uit, maar wel door te putten in de bijdragen van de andere klanten. Het systeem werkt erg goed zolang er nieuwe klanten blijven investeren. Dit is de strategie die de beruchte Bernard Madoff gebruikte. Net voor zijn arrestatie had de oplichter van de eeuw niet minder dan 65 miljard vergaard... ter kan ook kiezen voor een combinatie van verschillende overredingstechnieken. Ten eerste kan hij zijn slachtoffer de illusie van de keuze bieden. De beslissingsvrijheid geeft het potentiële slachtoffer mogelijks een vals en vrij gevoel van zelfzekerheid. Ten tweede kan hij zijn contactpersoon overtuigen met iets in te stemmen. Mensen zijn meer bereid om een aanvraag te aanvaarden wanneer ze een eerste onschuldig verzoek hebben aanvaard. Hij kan er ook voor zorgen dat de nietsvermoedende persoon iets weigert, omdat mensen meer bereid zijn in te gaan op een tweede redelijk verzoek wanneer het eerste duidelijk onaanvaardbaar is. De bedrieger combineert in elk geval verschillende technieken en past zich aan door achtereenvolgens in te zetten op autoriteit, charme, sympathie en wederkerigheid. De oplichter afweren Georges Ataya is vicevoorzitter van de Belgische coalitie voor cybersecurity, professor aan de Brussels Solvay School en mededirecteur van het adviesbureau ICT Control. Hij legt ons uit welke maatregelen een onderneming kan nemen om zich te beschermen tegen social engineering: “We moeten in de eerste plaats de medewerkers bewust maken van de gevaren door hen zo regelmatig mogelijk te informeren. Zij moeten de juiste reflexen en defensief gedrag met een vleugje wantrouwen ontwikkelen. Binnen ICT Control hebben we 40 gebieden geïdentificeerd rond dewelke we nood hebben aan meer bewustzijn. Hoe we bijvoorbeeld de Facebookaccounts en -pagina’s, e-mails en computers kunnen beschermen. Wij organiseren opleidingen voor bedrijven op alle hiërarchische niveaus. Het is ook mogelijk om de goedgelovigheid van de werknemers te testen door phishing scenario’s te simuleren.” Volgens George Ataya is de controle van de gegevens binnen een onderneming van fundamenteel belang. “Bedrijfsinformatie moet absoluut worden beschermd. Bedrijven die dit niet doen, handelen volledig onverantwoord. Dat heeft Europa ook begrepen. In april keurde het Europees Parlement de Algemene Verordening Gegevensbescherming goed. De bepalingen in de tekst versterken en verenigen de gegevensbescherming voor individuen binnen de Europese Unie. Hij zal in het voorjaar 2018 van toepassing zijn. Boetes worden voorzien voor bedrijven die hun gegevens niet passend beschermen.” Volgens de cybersecurityspecialist kunnen we het proces van de gegevensbescherming onderverdelen in drie stappen. “Eerst moeten we de gegevens indelen. Zijn ze privaat, vertrouwelijk of strikt vertrouwelijk? Vervolgens moeten we voor elke functie binnen het bedrijf de gepaste toegangsrechten voor zowel lezen als aanpassen identificeren. Tot slot moeten we de personen de nodige machtigingen geven. Dit volstaat echter niet. Een gemanipuleerde persoon kan informatie waar hij toegang tot heeft, doorgeven. Om dit risico tegen te gaan, is het bijvoorbeeld mogelijk om waarschuwingen te voorzien wanneer iemand belangrijke of strikt vertrouwelijke informatie raadpleegt. Er bestaan ook systemen die de toegang tot bepaalde gegevens beveiligen door paswoorden van verschillende personen te vereisen.” Bedrijfsinformatie moet absoluut worden beschermd. Bedrijven die dit niet doen, handelen volledig onverantwoord. Georges Ataya Zonder in de paranoia te willen wegglijden, is het voor bedrijven van cruciaal belang om zich tegen dergelijke aanvallen te beschermen. Of het nu gaat om éénmanszaken, KMO’s of multinationals. Een flinke dosis discipline en een efficiënte organisatie lijken essentieel in deze strijd. Met een sterk beleid voor de sensibilisering, voorlichting en opleiding van het personeel. ● BECI - Brussel metropool - december 2016 27 © R.T.
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TOPIC RISICOBEHEER Sociale Media : «Hou je reglement kort en to the point» Wat als uw werknemers uw organisatie beschimpen op Facebook? En als iemand via Twitter per ongeluk foto’s vrijgeeft van een nog te lanceren product? Mag u wettelijk iemand ontslaan als die persoon een klant heeft beledigd? En wat als dit buiten de werkuren gebeurt? Wij gingen op zoek naar antwoorden op deze en andere prangende vragen rond het gebruik van sociale media door werknemers. Stef Gyssels S ociale media zijn een tweesnijdend zwaard. Een werkgever heeft maar al te graag dat werknemers enthousiast berichten op Twitter en Facebook over hun geweldige chef en dat avontuurlijk uitstapje in de Ardennen. Maar diezelfde werknemers kunnen natuurlijk ook hun frustraties en grieven via diezelfde kanalen gaan uiten. Recht van vrije meningsuiting, heet dat dan. Maar wat als die persoonlijke uitlatingen het bedrijf dreigen te beschadigen? Hoe gaat u daar als werkgever mee om? En misschien nog belangrijker: hoe voorkomt u dat het ooit gebeurt? Eerste belangrijke vaststelling: er bestaat geen bindend wettelijk kader om het gebruik van sociale media door de werknemers te reguleren. Maar er bestaan wel algemene wettelijke bepalingen die stellen dat de werkgever het recht heeft om de werknemer instructies te geven en dat de werknemer de plicht heeft om die instructies te volgen als hij of zij een arbeidscontract heeft getekend. “Dat arbeidscontract kan een interessant document zijn om het gebruik van sociale media mee af te spreken, want dan is het volledig bindend”, aldus Sophie Berg, Associate Partner bij advocatenkantoor CMS Belgium, “maar het nadeel is wel dat elke eventuele aanpassing achteraf per arbeidscontract dient te gebeuren. Voor een bedrijf met vijftien werknemers is dat haalbaar, maar als je rond of boven de honderd werknemers zit, wordt dit al snel een onmogelijke opdracht. Daarom is het wellicht aan te raden om deze afspraken op te nemen in het arbeidsreglement, inclusief de sancties bij eventuele inbreuken.” Maar enkel de afspraken opnemen in het arbeidsreglement kan niet bepaald de beste proactieve strategie genoemd worden. Want wie kent per slot van rekening het volledige arbeidsreglement? Daarom pleit ook Sabine Mersch, Ma28 BECI - Brussel metropool - december 2016 naging Partner bij Legal consulting & Management, voor een duidelijke communicatie: “Werkgevers mogen heel wat maatregelen voorzien in hun arbeidsovereenkomst, zoals het blokkeren van toegang tot bepaalde sites, maar dan moeten ze daar wel duidelijk over communiceren. Zeker als het gaat om het monitoren van het surfgedrag van de werknemer: als u dat niet vooraf afspreekt, schendt u de privacy van de werknemer, en bent u zelf wettelijk in overtreding.” Bovendien moet ook het finaliteits- en evenredigheidsprincipe worden gerespecteerd: het doel moet de middelen verantwoorden en het moet in verhouding zijn met de ingezette middelen. © Thinkstock © Thinkstock TOPIC Vrije tijd Buiten de werkuren gelden dan weer andere principes. Het loyaliteitsprincipe, bijvoorbeeld: werknemers mogen zeggen wat ze willen op sociale media maar zeker als die sociale media voor iedereen zichtbaar zijn, als het dus geen afgesloten groep betreft, moet de werknemer zich loyaal tegenover de werkgever gedragen en dus niet zomaar de werkgever of de kwaliteit van de door de werkgever geproduceerde producten of diensten bekladden, noch bedrijfsgeheimen prijsgeven. De geheimhoudingsplicht geldt trouwens ook nog nadat een werknemer het bedrijf heeft verlaten. Binnen een privé-groep heeft de werknemer eigenlijk wel vrij spel, al was het maar omdat de werkgever daar niet mag binnengluren indien niet uitgenodigd. Natuurlijk bestaan er uitzonderingen. Zo werden de verplegers die zich eerder dit jaar bezondigden aan het posten van vernederende foto’s binnen een privé-groep toch ontslagen omdat ze dit tijdens de diensturen hadden gedaan. Expectation management “Op het einde van de rit gaat het toch vooral over expectation management”, zegt Tom De Cordier, partner bij CMS Belgium. “Als werknemer en werkgever goed weten wat kan en wat niet mag, zal het grootste deel van de potentiële problemen al worden geneutraliseerd. Een belangrijke factor die bijdraagt tot een goede verstandhouding is de kwaliteit van de interne documenten (arbeidsreglement, de policies) die rond het gebruik van sociale media zijn opgenomen. Vaak zijn die onduidelijk, incoherent of veel te lang. Als er al een clausule in die documenten rond social media is opgenomen, ons advies: hou ze kort en to the point, dan is de kans op misverstanden het kleinst.” Maar daar houdt het best niet bij op, vervolgt Sophie Berg: “Wij raden onze klanten heel sterk aan om een gedegen social media beleid uit te bouwen. Dat houdt onder meer in dat het bedrijf eerst goed nadenkt over wat het met social media wel en niet wil bereiken, en vervolgens pas dit begint te vertalen in heel concrete richtlijnen in het arbeidsreglement. Die richtlijnen kunnen zowel over de houding van de werknemers tegenover het bedrijf gaan als over interne aspecten zoals cyberpesten van collega’s.” Hou er ook rekening mee dat sociale media voortdurend veranderen. Er komen nieuwe media bij, het belang van sommige sociale netwerken groeit of neemt af, en er zijn nieuwe technische mogelijkheden. Dit houdt ook in dat u voldoende regelmatig uw social media beleid en uw arbeidsreglement onder de loep neemt, om te zien of die nog toereikend zijn in de huidige realiteit, waarschuwt Sophie Berg: “Aan grotere ondernemingen raden we dan ook aan om een social media team te vormen, bestaande uit vertegenwoordigers van de meest betrokken afdelingen - ICT, marketing en HR - om het beleid op te stellen, erop toe te zien dat het wordt ingevoerd en nageleefd, en geregeld te evalueren of het beleid nog aangepast is aan de nieuwe technologische en bedrijfsrealiteit.” ● ONZE CADEAUFORMULES ZIJN NIET ALLEEN LEUK. ZE BESTAAN OOK IN ALLE MATEN EN GEWICHTEN. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. De traditionele bioscoopcheques van Kinepolis kent u wellicht al. Maar dat zijn niet de enige cadeauformules waarmee uw bedrijf kan uitpakken. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers en fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen (en eventueel in geschenkverpakking). Er is voor elk wat wils. Check maar op business.kinepolis.be of bel op 02 474 26 30. Meer dan alleen cinema.
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Het Brussels Gewest gaat de uitdaging van de digitale innovatie aan Digitale innovatie boomt en is bijna alle aspecten van onze maatschappij definitief aan het veranderen. De digitalisering is een aanlokkelijk en hip onderwerp voor managers en ondernemers, maar brengt ook heel wat zorgen over de impact op de arbeidsmarkt met zich mee. Daarom investeert Innoviris, het Brussels Instituut voor Onderzoek en Innovatie, in verschillende onderzoeksprojecten die op zoek gaan naar oplossingen voor deze problematiek. We spraken met Jonathan Duplicy, wetenschappelijk adviseur en verantwoordelijke van het SecurIT-platform bij Innoviris. Waarom kent de digitale innovatie vandaag zo’n opmars? Volgens mij is dit succes te verklaren door een combinatie van verschillende factoren: de zeer lage barrière : een computer voor 1000 euro, een bureau, internetverbinding en programmeerkennis. Dat is het enige wat je nodig hebt om een applicatie te bouwen die misschien door miljoenen mensen gebruikt zal worden. een mondiale markt: softwareprogramma’s worden niet meer voornamelijk via een fysieke drager aangeboden. Met het internet als distributiekanaal is de markt niet langer regionaal of nationaal, maar internationaal (dit geldt trouwens ook voor de concurrentie). Bovendien kan je, dankzij de Cloud, veel gemakkelijker groeien dan vroeger. Een voorbeeld: toen Instagram door Facebook werd opgekocht voor 1 miljard dollar, bestond de applicatie slechts vijftien maanden, had het al een tientallen miljoenen gebruikers en dit alles dankzij amper dertien werknemers! berekeningen worden steeds belangrijker en dit voor steeds lagere prijzen. Daardoor kan je big data analyseren of technieken van artificiële intelligentie implementeren. een receptieve markt: dankzij smartphones en het internet is de markt veel gevoeliger en ontvankelijker voor digitale ontwikkelingen. de heropleving van hardware: de toegang tot hardware is de afgelopen jaren sterk vereenvoudigd. Het wordt steeds gemakkelijker om innovatieve applicaties te ontwikkelen door hardware en software te combineren en daardoor deel te nemen aan het Internet of Things. De lage barrières, de mondiale en hooggekwalificeerde markt zijn dus de belangrijkste redenen waarom de digitale innovatie vandaag zo’n groeiend succes kent. Wat doet Innoviris om de digitale innovatie te ondersteunen? Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest kent een hoge concentratie aan startups en onderneJonathan Duplicy, mingen die actief zijn in de ICT-sector. Innoviris financiert al veel projecten in digitale innovatie. We beschikken over verschillende instrumenten die aangepast zijn aan dit soort projecten, zowel voor ondernemingen als voor academici. Bovendien is Innoviris ook proactief: we zijn betrokken bij verschillende Europese initiatieven en we werken mee aan het “Brussels Smart City” programma. In 2014 hebben we het platform www.securit-brussels.be opgezet. Dit platform verzamelt onderzoekers en Brusselse ondernemingen die actief zijn in de ICT-sector rond vijf onderzoeksprojecten. Samen zoeken ze naar nieuwe oplossingen die een antwoord bieden op het toenemende risico op cyberaanvallen. wetenschappelijk adviseur bij Innoviris Innoviris Charleroisesteenweg 110, 1060 Brussel Tel. 0032 (0)2 600 50 32 Het is ontzettend belangrijk om in dit probleem te investeren: de exponentiële groei van datavolumes die de digitalisering heeft gegenereerd, gaat de facto samen met een toename van de attack surface: de risico’s worden altijd maar groter en de eventuele gevolgen worden steeds ernstiger. We moeten ons zo goed mogelijk voorbereiden. De vraag die we ons vandaag moeten stellen is niet “zal ons systeem worden aangevallen?”, maar “wanneer zal ons systeem worden aangevallen ?” Kmo’s, multinationals, maar ook burgers en de overheid: deze problematiek treft iedereen. Focus op het SeCloud project SeCloud is één van de vijf onderzoeksprojecten van het SecurIT -platform. Binnen dit initiatief werken elf onderzoeksgroepen van de UCL, ULB, VUB, Sirris en de Erasmushogeschool samen om de veiligheidsproblemen in Cloudomgevingen aan te pakken. Om ervoor te zorgen dat het onderzoek een antwoord geeft op de reële problemen van de industrie, is het consortium voortdurend in overleg met meer dan twintig Brusselse ondernemingen in de sector. BRUFENCE CCURE Veiligheid integreren vanaf het design Hoewel aanbieders van cloudapplicaties erkennen dat een beveiligde omgeving één van de sleutels is tot het succes van hun bedrijf, beschikken ze niet allemaal over de juiste kennis om dit doel te bereiken. Sinds het ontstaan van het Cloud Computing model, bestaan er veel onzekerheden over veiligheidsaspecten die hieraan verbonden zijn. Deze onzekerheden kunnen enkel worden weggenomen door het veiligheidsaspect rechtstreeks in de softwareontwikkelingen te integreren, en niet nadien zoals traditioneel wordt aangenomen. Dit paradigma heet “security-by-design” en vormt een belangrijk onderdeel van het SeCloud project. SCAUT SPICES Een holistische aanpak De beveiliging van op Cloud gebaseerde toepassingen vergt een overkoepelende en proactieve aanpak. Deze aanpak schuilt in de goede kennis van de veiligheidsrisico’s en moet gebouwd worden op de verschillende aspecten van de veiligheidsproblemen die niet alleen technisch, maar ook structureel en maatschappelijk van aard zijn. Daarom is het consortium van het SeCloud project zeer multidisciplinair. SECLOUD Met bekende privépartners zoals Sogeti, NVISO en Atos, gerenommeerde academische laboratoria en het SecurIT platform is het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een koploper in onderzoek naar informatiebeveiliging. Drie doelstellingen Alle partners van het consortium dragen met hun specifieke wetenschappelijke expertise bij aan één van vier verschillende perspectieven van het project: architectuur, infrastructuur, programmeringstechnologie en processen. Deze vier perspectieven liggen aan de basis van de drie algemene doelstellingen van het project, namelijk: • het wetenschappelijk onderzoek verrichten dat nodig is voor de conceptualisering van een holistisch geheel en een logische set van tools, technologieën en technieken. Deze aanpak moet de software-industrie de mogelijkheid geven een proactief en holistisch veiligheidsbeleid voor cloudapplicaties uit te werken. • een risicomanagement model opstellen voor aanbieders van cloudapplicaties (evaluatie van risico en dreiging, maatregelen, etc.) • alle kennis die voortvloeit uit het project overbrengen naar de Brusselse industrie zodat deze industrie zich kan profileren als koploper in de veiligheidsproblematiek. Om deze transfer zo vlot mogelijk te laten verlopen, worden verschillende initiatieven georganiseerd: interactieve workshops, veiligheidsaudits, etc. Voor meer info, surf naar www.securit-brussels.be en www.innoviris.brussels.
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RISICOBEHEER Onwetendheid maakt bestuurders kwetsbaar Als bestuurders nalatig zijn in het vervullen van hun controleopdracht kan hen dit zuur opbreken. “De Raad van Bestuur heeft er alle belang bij dat belangrijke thema’s regelmatig op de agenda komen”, zeggen advocaten, gespecialiseerd in bestuurdersaansprakelijkheid. “ I n het huidig economisch klimaat zijn het vooral de bestuurders van vennootschappen in moeilijkheden die het grootste risico lopen”, oordelen de advocaten Philippe Hendrickx en Jean-François Goffin van het advocatenkantoor CMS DeBacker. Denken we in de eerste plaat aan de alarmbelprocedure: wanneer het bestuursorgaan vaststelt dat het netto-actief van de vennootschap is gezakt tot beneden de helft van het maatschappelijk kapitaal, moet het een bijzonder verslag opstellen en binnen de twee maanden de algemene vergadering samenroepen om over het voortbestaan van de vennootschap en over eventuele herstelmaatregelen te beslissen. “Het niet tijdig neerleggen van de boeken of het foutief verderzetten van een verlieslatende activiteit kan tot een aansprakelijkheidsclaim ten aanzien van de bestuurders leiden”, stelt het duo van CMS DeBacker. De Belgische wetgeving breidt steeds uit, wat de complexiteit uiteraard verhoogt. Om te beginnen moet een bestuurder er permanent over waken dat hij geen inbreuk pleegt op het Wetboek van Vennootschappen. “Artikel 61 van dat wetboek bevestigt de algemene regel dat vennootschappen handelen via hun organen, zoals de Raad van 32 BECI - Brussel metropool - december 2016 Julien Ciarniello Bestuur, en dat de personen die deel uitmaken van deze organen niet persoonlijk verbonden zijn met de verbintenissen van de vennootschap”, verklaart Ann Henckens, advocaat bij Holmes Kirby. “De bestuurdersaansprakelijkheid is dus de uitzondering hierop, al zien we dat de wetgever steeds meer belang hecht aan de natuurlijke persoon die het bestuursmandaat uitoefent.“ In een klein hoekje Daarnaast is er de gemeenrechtelijke aansprakelijkheid: artikel 13.82 van het burgerlijk wetboek stelt dat een bestuurder moet handelen ‘als een goede huisvader’. Of zoals Julien Ciarniello, advocaat bij Uyttendaele, Gérard, Kennes et Associés het verwoordt: “De beste manier om je tegen risico’s te beschermen, is je gezond verstand te gebruiken.” Het komt erop aan onzorgvuldig bestuur te vermijden, maar wat houdt dit in? “Fouten kunnen in een klein hoekje liggen”, waarschuwt Mehdi Mellah, advocaat bij Holmes Kirby. “Zo kan het om het vergeten afsluiten van een brandverzekering gaan. Een ander, minder evident voorbeeld is het betalen van een niet opeisbare schuld. Daarmee bezwaar je de middelen van de vennootschap. Soms kan dat leiden tot tekorten. Daar zijn al bestuurders voor veroordeeld.” De kennelijke grove fout in het geval van faillissement, die voornamelijk toepasselijk zal zijn voor nv’s en grotere bvba’s, is nog zo’n addertje onder het gras. Als de curator bewijzen vindt voor fouten die door de bestuurders zijn begaan, kan hij de bestuurders vragen het passief dat gecreëerd is aan te vullen. In verband met de aansprakelijkheid voor sociale zekerheidsschulden (niet-betaalde RSZ-bijdragen bij een faillissement) legt Julien Ciarniello de vinger op de wonde van de procedures tot gerechtelijke reorganisatie die bescherming bieden tegen schuldeisers. “Die worden door de sociale crediteuren van de RSZ vaak geïnterpreteerd als gemakkelijkheidsoplossingen die bestuurders toelaten om aan hun verantwoordelijkheid te ontsnappen en nieuwe activiteiten Peter Van Dyck © R.T. © Thinkstock Hoe dienen bestuurders zich te beschermen? • Informeer je goed over de risico’s en activiteiten van de onderneming, zodat je weet waar je als bestuurder aan begint. • Behoud je bediendenstatuut wanneer je als bediende gevraagd wordt een bestuursmandaat op te nemen; dit biedt een grotere bescherming. • Neem je controletaak als bestuurder serieus. • Trek bij de samenstelling van de Raad van Bestuur externe bestuurders aan; zij hebben een toegevoegde waarde voor je bedrijf. • Teken bezwaar aan als de Raad van Bestuur beslissingen neemt waar je niet mee akkoord bent en laat dit opnemen in de notulen van de Raad van Bestuur. • Zorg ervoor dat de algemene vergadering van aandeelhouders kwijting verleent aan daden die als bestuurder gesteld zijn in het afgelopen jaar. • Sluit een verzekering af voor de restrisico’s, daarmee stel je je privévermogen veilig. Philippe Hendrickx op te starten. Er moet een evenwicht gevonden worden tussen de rechten op betaling van de schuldeisers en de mogelijkheid voor de ondernemer om weer recht te krabbelen, zonder heel zijn leven een passief mee te slepen.” Meer en strengere wetten Op strafrechtelijk vlak komt er hoe langer hoe meer bijzondere wetgeving bij. Zo is er naast het algemeen strafrecht (oplichting, valsheid in geschrifte), ook de milieuwetgeving, de sociale wetgeving (het niet of slecht uitbetalen van lonen), de welzijnswet… die allemaal strenger worden. “In een wereld die snel evolueert en waarin de wetten talrijker worden, wordt het voor een bestuurder bijzonder moeilijk om de juiste beslissingen te nemen op het juiste moment, zonder het risico te lopen dat ze achteraf als ongepast of foutief worden beschouwd”, meent Julien Ciarniello. Volgens Mehdi Mellah ligt de grote kwetsbaarheid van de bestuurders bij de onwetendheid: vele risico’s zijn onbekend. “Kijk naar de cybersecurity. Databescherming is een hot issue geworden, met een Europese regelgeving die strenge sancties voorziet. Als iemand bijvoorbeeld de database van je webshop hackt en klantengegevens op het net gooit, dan kan men de vraag stellen wat je als bestuurder hebt gedaan om dit te voorkomen. Met de opkomst van het Internet of Things zie ik de gronden voor aansprakelijkheid nog toenemen. Dat is zeker een aandachtspunt.” Schriftelijk verzet Als de geleden schade op de bestuurders verhaald wordt, is dit meestal omdat bewezen kan worden dat zij nalatig zijn geweest in het vervullen van hun controleopdracht. Paul Marck, technisch directeur van verzekeraar ADD: “Men heeft een probleem als er in de Raad van Bestuur nooit een vraag is gesteld over hoe men met thema’s zoals cybersecurity moet omgaan. Het grootste gevaar loopt de afgevaardigde bestuurder, omdat die een operationeel en bestuurlijk mandaat combineert. De Raad van Bestuur heeft er dus alle belang bij dat er procedures bestaan en dat belangrijke thema’s regelmatig op de agenda komen.” Als er in de Raad van Bestuur beslissingen worden genomen waar je als bestuurder niet akkoord mee bent, moet je daar officieel (lees: schriftelijk) bezwaar tegen aantekenen. “Men vergeet vaak de hoofdelijke aansprakelijkheid. Zo’n protest aantekenen, gebeurt helaas te weinig”, zegt Mehdi Mellah. “Plots staat men voor de rechtbank en beschikt men niet over geschreven stukken die staven dat men tegen een beslissing was. Bij grote bedrijven en banken beschikt men wel over uitgebreide juridische diensten, maar dat neemt niet weg dat het aan de bestuurder zelf om de stap naar het officialiseren van zijn verzet te zetten.” Corporate governance De tendens naar meer regelgeving op domeinen als milieu, veiligheid, anti-discriminatie en fiscaliteit is in gang gezet door de introductie van het corporate governance (deugdelijk bestuur) in het begin van deze eeuw. Oorspronkelijk voor beursgenoteerde bedrijven in het leven geroepen, geldt het intussen voor alle ondernemingen. Paul Marck: “Als een gevolg daarvan zijn de vennootschappen meer verzekeringspolissen gaan afsluiten voor hun bestuurders. Toen ADD, als een van de eerste, in de jaren 1996-97 bestuurPaul Marck dersaansprakelijkheidsverzekeringen begon aan te bieden, kregen we ze aan de straatstenen niet verkocht. Pas in het begin van deze eeuw is het bewustzijn van het belang van zo’n verzekering langzaam gegroeid. Zelfs in familiebedrijven begon men te beseffen dat er behoorlijk wat risico’s waren waar je als bestuurder met je privévermogen garant voor staat. Sinds 2013 is zo’n polis ingeburgerd geraakt, ook bij kleine ondernemingen.” Volgens Philippe Hendrickx wordt, behoudens specifieke uitsluitingen en intentionele fouten, steeds vaker elke aansprakelijkheid die volgt uit een burgerrechtelijke fout gedekt, dit zowel voor effectieve bestuurders als voor feitelijke bestuurders en beheerders. Toch ziet men er best op toe dat men zich correct verzekert. Bij het afsluiten van een polis moet men bijvoorbeeld waken over de solvabiliteit van de medeondertekenaars. Julien Ciarniello haalt het voorbeeld aan van een sociale huisvestingsmaatschappij die behoorlijke budgetten investeerde in een gecompliceerd en risicovol beleggingsproduct. “Omdat de kapitaalgarantie ontbrak, zag de organisatie haar geld niet terug, wat uiteindelijk zelfs tot verlies van haar licentie leidde. De vereffenaar heeft de toenmalige bestuurders verantwoordelijk gesteld. Niettemin heeft de verzekeraar de beheerfouten gedekt.” ● BECI - Brussel metropool - december 2016 33 © R.T. © R.T.
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DYNAMIEK TRANSITIE De ‘slow mode’ in een stroomversnelling, in Brussel In Brussel ontstaan hoe langer hoe meer ondernemersprojecten rond duurzame mode en de verlenging van de levenscyclus van textiel. Dit roept meteen de naam van Tale Me op, maar er zijn er ook andere: Coucou, Valérie Berckmans of Melting Pot Kilo. Johan Debière H oe vaak dragen wij onze dagelijkse kleren? Volgens een recente McKinsey studie, teleurstellend weinig: zeven of acht keer en dan kijken we er niet meer naar om. Wegwerptextiel?1 . Volgens de Franstalige Belgische vereniging achACT, gaat de productie van een gewone katoenen T-shirt gepaard met meer dan 6,5 kg CO2 gewicht van de t-shirt”, stelt Carole Crabbé, secretaris-generaal van achACT2 -uitstoot. “Dit is meer dan 12 keer het . “Deze uitstoot vermindert natuurlijk als we de T-shirt produceren met bio katoen en hernieuwbare energie (nvdr: dan vallen we terug tot 671 g CO2 ), maar volledig uitstootvrij zal niet kunnen.” Hoog tijd dus om onze nogal achteloze houding tegenover mode in vraag te stellen. In Brussel komen initiatieven op tegen de ‘confectie- en wegwerpkleding’ trend. Het begon met de ophaalrondes van organisaties als Terre en Spullenhulp. In sommige wijken van Sint-Gillis, Elsene of Vorst zagen we burgerinitiatieven zgn. ‘gratiferia’s’ en ‘weggeefmarkten’ organiseren. En sinds 2014 bestaan er in Brussel interessante handelsprojecten die erin slagen mode en milieubewustzijn te combineren. Voorbeelden zijn de modeartikelen van stylistes als Valérie Berckmans (kleren gemaakt uit biokatoen, duurzame stoffen en terugwinning, met de klemtoon op de made in Belgium), en anderzijds Géraldine en Céline die ‘slow mode’ promoten via het Belgische merk Maurice & Co en het concept van omkeerbare kledingstukken. Lang leve het kledingstuk! Er valt nog veel te vertellen over in België geproduceerd milieuvriendelijke textiel. Een langere levenscyclus van het product is een van de domeinen waarin de jonge onderneming Tale Me tot nu flink presteerde. De in april 2014 door Anna Balez opgerichte Tale Me biedt aan jonge ouders lokaal geproduceerde kleren van hoge kwaliteit voor kinderen tussen drie maanden en drie jaar. “Wanneer een kind het heeft gedragen, keert het kledingstuk terug naar Tale Me voor een grondige wasbeurt en eventuele Met omkeerbare kleding tracht Maurice & Co de levensduur van het product te … verdubbelen. reparaties. Daarna wordt het opnieuw in een ‘klerenbibliotheek’ opgenomen”, vertelt Anna Balez. Dit bevordert niet alleen de lokale productie: Tale Me draagt aanzienlijk bij tot een veel langere levenscyclus van de kleren. Tale Me gold als inspiratiebron voor andere projectdragers. Wij citeren hier het initiatief van Marie Berlier en Donatienne Gerard, die in juni 2015 ‘Coucou’ van stapel lieten lopen, met een huurconcept voor kledingstukken. De formule bestond natuurlijk al voor galakleding en bruidsjurken, maar beide dames breidden het concept gevoelig uit: “Wij bieden creaties van modeontwerpers evenals producten van confectiemerken om bijvoorbeeld tijdens een avond te dragen. De klant brengt het kledingstuk nadien naar Coucou terug.” Ook opmerkelijk is dat de helft van de voorraad van particulieren afkomstig is. Zij ontvangen 30% van het bedrag dat de klant aan Coucou betaalt. Evenals bij Tale Me biedt de formule het grote voordeel dat het kledingstuk optimaal doorheen zijn levenscyclus wordt gebruikt. Evenzeer het vermelden waard zijn Melting Pot Kilo (tweedehands kleren die per kilo worden verkocht), Oh my dress (consignatieformule voor high-end-kleding) en de Brussels Vintage Market (een markt die doorgaat op elke eerste zondag van de maand en vooral het bezoek van professionals krijgt). ● 1 http://www.mckinsey.com/business-functions/sustainability-and-resource-productivity/our-insights/style-thats-sustainable-a-new-fast-fashion-formula 2 http://www.achact.be/upload/files/ChangementsClimatiques_ET_IndustrieHabillement.pdf 34 BECI - Brussel metropool - december 2016 © Maurice & Co Sorteren op het werk? Met De Sorteerwinkel maakt u de klik! PMD sorteren is al een tijdje verplicht voor bedrijven. De praktijk blijkt echter minder evident. Want hoe motiveert u uw medewerkers om juist te sorteren? Waar plaatst u de afvalbakken best? En hoe maakt u duidelijk wat wel en wat niet bij PMD mag? Fost Plus wil u daarbij helpen. In De Sorteerwinkel vindt u massa’s tips en tricks om nog meer en beter te sorteren in uw bedrijf. U kunt er ook stickers, affiches en sorteergidsen bestellen of downloaden. Al het materiaal is beschikbaar in drie talen, en volledig gratis! Bestel uw gratis stickers en affiches op www.desorteerwinkel.be.
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Stijging van faillissementen echt niet te voorspellen? Het ergste van de faillissementen staat ons nog te wachten, aldus de voorspellingen van november, die IZEO als eerste vrijgeeft. De cijfers bevestigen en versterken onze vrees van begin september: elke maand gaat 15% meer bedrijven dicht dan in 2015. Vooral Brussel heeft het hard te verduren, en dan voornamelijk in de horeca. E en verrassing is dit niet, maar de terugval is brutaal: meer dan 3000 faillissementen in België tijdens de afgelopen drie maanden. Sinds begin september stijgt het aantal failliet verklaarde ondernemingen met ‘double digit’ percentages: +15,7% in september en +18,8% in oktober. De door IZEO vergaarde informatie1 wijst erop dat de cijfers van november deze angstwekkende trend verderzetten (de gegevens waren echter nog niet definitief bij het afsluiten van deze editie). Geen van de drie gewesten blijft gespaard, maar Brussel incasseert frontaal de uitgestelde weerslag van een bijzonder moeilijke winter met zijn alarmniveaus, terreuraanslagen en vastgelopen verkeer. In Brussel liep het aantal faillissementen, in oktober alleen, met 66% op. Dit is vooral te wijten aan sluitingen in de horecasector, die hoogstwaarschijnlijk veel zwaardere schade zal lijden dan in 2015. Wat zijn de oorzaken van deze negatieve trend? Kon die worden vermeden? Is een betere opsporing denkbaar? Wij hebben zonder uitstel de meningen van twee deskundigen geconfronteerd: die van Eric Van den Broele, verantwoordelijke van de afdeling onderzoek en ontwikkeling bij Graydon, en Olivier Kahn, de coördinator van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden. Hieronder leest u de oplossingen waaraan zij denken. Het gruwelijke vierde kwartaal Welke oorzaken ziet u achter de brutale stijging van het aantal faillissementen? Eric Van den Broele (Graydon) : Het jaar 2016 scheen ‘normaal’ te verlopen tot half augustus, met een behoud van de structurele achteruitgang sinds de crisis van de jaren 2011 tot 2014. Maar in september liep alles plots op de klippen met een flinke toename van het aantal faillissementen in de drie gewesten. Voor het ganse jaar zullen we wellicht onder het niveau van 2015 scoren. De resultaten van het vierde kwartaal zijn echt verontrustend. 1 Graydon enquête 36 BECI - Brussel metropool - december 2016 Een uitgestelde weerslag in Brussel? Olivier Kahn (Brussels Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden) : Inderdaad. We hadden dit tegen begin september verwacht, eerder dan in mei of juni. Tijdens het eerste halfjaar was het voor de ondernemers al bijzonder nipt. De impact van de gruwelijke terreuraanslagen voegde zich bij andere gekende problemen: de lockdown van november 2015, na de aanslagen in Parijs, en de eindeloze problemen in hartje Brussel. We weten heel goed hoe ondernemers zoiets aanpakken: “Ik heb wat liquide middelen en probeer die te rekken door tijd te winnen bij de btw en, zo nodig, bij mijn leveranciers. Tijdens de vakantie laat ik de spanning wat dalen …” Dit duurt tot aan de pijnlijke bewustwording van het geduchte vierde kwartaal. 15% Dit is de stijging van het aantal faillissementen in België tijdens de afgelopen drie maanden. De drie gewesten zijn getroffen, maar vooral Brussel gaat hieronder gebukt, met 66% meer faillissementen tijdens de maand oktober, grotendeels in de horeca. Miguel Van Keirsbilck (IZEO) : Een opeenvolging van drama’s. In het Brusselse Gewest moeten de uitzonderlijke omstandigheden die we meegemaakt hebben, gepaard gaan met even uitzonderlijke steunmaatregelen voor KMO’s. En die behoefte bestaat vandaag nog steeds. Gedeelde verantwoordelijkheid Waar ligt de schuld voor deze toenemende faillissementen? Olivier Kahn : Iedereen is schuldig. Enerzijds de federale overheden met © Reporters DYNAMIEK hun uiterst streng beleid inzake btw, vooral wat betreft betalingsmodaliteiten, toeslagen of gespreide betalingen. Niet bepaald constructief om ondernemingen in moeilijkheden te steunen. Anderzijds het Brussels Hoofdstedelijk Gewest dat 900 000 euro besteedt aan steunmaatregelen voor ondernemingen. Wat de toekomstige maatregelen ook mogen zijn, laten we vooral zulke lapmiddelen vermijden en naar de diepere oorzaken grijpen. De wereld verandert en we moeten ons aanpassen. De geldschieters zijn niet meer dezelfden als vroeger; we moeten dit aanvaarden. Het imago van het Gewest is gehavend; we moeten daarmee leren leven. De overheid moet ondernemers helpen sensibiliseren voor deze fundamentele verschuivingen. Overheidsgeld uitgeven dient tot niets als de diepliggende kwaal niet wordt aangepakt. Eric Van den Broele : De meeste ondernemingen die met structurele moeilijkheden kampen, zijn in Brussel gevestigd. Een schok als de terreuraanslagen vermenigvuldigt de gevolgen hiervan. Ik geef Olivier Kahn gelijk: de Brusselse maatregelen zijn reddingsboeien voor ondernemers die al verdronken zijn. Ze komen te laat. Voorkomen is genezen Wat raden jullie dan aan? Allebei samen : De preventie verbeteren! Eric Van den Broele : In België kan van 20 tot 60 000 ondernemingen worden gezegd dat ze in moeilijkheden verkeren. Voor gans het jaar 2016 verwachten we 12 000 faillissementen, terwijl slechts 600 tot 700 ondernemingen door handelsrechtbanken besliste steunmaatregelen zullen genieten (de zogenaamde Procedures van Gerechtelijke Reorganisatie – PGR). Peanuts, vergeleken met de werkelijke behoeften van ondernemers die structurele hulp nodig hebben. Het probleem situeert zich in de ‘oranje zone’. Daar zou de overheid moeten optreden: bij de ondernemingen die moeilijkheden tegemoet gaan. Maar de handelsrechtbanken slagen daar niet in. Sommige rechtbanken willen de economie uitzuiveren, andere stellen maatregelen voor die te laat komen. Miguel Van Keirsbilck : Wij betreuren inderdaad het tekort aan menselijk kapitaal in de preventie, vooral bij de Brusselse handelsrechtbanken. De oranje knipperlichten moeten zo snel mogelijk worden opgespoord. Olivier Kahn : Nu, als de mensen niet de wil hebben om te reageren, dan blijven de beste maatregelen machteloos. In het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden ontvangen wij gemiddeld zes oproepen per dag. In de zomer kregen we maximum één oproep per dag binnen. Dit spreekt boekdelen over het gebrek aan vooruitzicht wanneer moeilijkheden op komst zijn. Volgens mij is dit niet te wijten aan een tekort aan opleiding, maar wel aan onvoldoende sensibilisering van meet af aan, en een ontoereikende begeleiding. Wanneer ik budgetten bekijk, neem ik altijd de ‘honoraria’ onder de loep. Vaak zijn er geen andere dan die voor de boekhouders. Niets is voorzien voor computers of coaching, bijvoorbeeld. Eric Van den Broele : Ideaal zou een individuele opsporing – zoals bij de preventie van kanker – gepaard moeten gaan met een scan van de risicogroepen. Bij Graydon zien we, via ons studiewerk, dat de angst van bestuurders stijgt naarmate het vooruitzicht van moeilijkheden nadert. Ze vergeten hun sociaal netwerk te ontwikkelen. Ze verzuimen de zoektocht naar partnerschappen en innovatie, ze wonen geen enkele externe vergadering meer bij en focussen exclusief op hun onderneming. Ze werken keihard maar zonderen zich af. Dit is een vicieuze cirkel. Deze mensen hebben een opvolging en een begeleiding nodig. Anticipatie: IZEO op de uitlijk In naam van de zelfstandigen en de KMO’s had IZEO zeer vroeg de alarmbel getrokken. De mobiliteitsproblemen en de terreuraanslagen hadden zogezegd geen weerslag op de faillissementen. Een bedrieglijke schijn was dat. Wat zijn nu de oplossingen? 1. Vermijden dat de onverzettelijkheid van de overheid inzake BTW, RSZ of Ven.B de (gewestelijke) hulpmaatregelen voor ondernemingen in moeilijkheden zou tenietdoen. Dit geldt zowel voor de betalingstermijnen als voor de boetes bij laattijdige betalingen. 2. De preventie op alle vlakken verbeteren door een brede waaier structurele maatregelen: een betere opsporing door de handelsrechtbanken, het aanbevelen van een driemaandelijkse check-up, de sensibilisering van de cijferberoepen en de begeleiding van KMO zaakvoerders. Het faillissement van ondernemingen betekent ook het falen van de betrokken besturen. ● Info : www.izeo.be. BECI - Brussel metropool - december 2016 37 In Brussel betaalt de horeca de zwaarste rekening als gevolg van de lockdown, de terreuraanslagen en de talloze mobiliteitsproblemen. De rol van boekhouders Waarschuwen de boekhouders te laat voor moeilijkheden? Olivier Kahn : Welke ondernemer realiseert zich echt hoe nuttig een check-up op kwartaalbasis wel is, bijvoorbeeld? Boekhouders zijn het best bevoegd om moeilijkheden te voorspellen. Ik schat echter dat amper 20 tot 30% onder hen in de maand oktober een volledig verslag van de situatie aan de klanten voorlegt. Miguel Van Keirsbilck : Boekhouders beseffen meestal het belang van begeleiding, maar door een nijpend tekort aan tijd beperken ze zich vaak tot het bijhouden van de boekhouding. © Reporters
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DYNAMIEK STARTER Gedeeld vastgoed met Together Your Home Het interactieve platform Together Your Home dat Ali Yousfi heeft ontworpen, zorgt voor een toenadering tussen huurders en eigenaars, met de bedoeling de verschillende vormen van huisvesting op een vernuftige manier te delen, door een betere bezetting. Guy Van den Noortgate A li Yousfi zet zich al 20 jaar in voor het sociale luik van de huisvesting in Brussel. Zijn deskundige mening over dit vraagstuk luidt als volgt: “De zogezegde huisvestingscrisis komt regelmatig ter sprake, maar er bestaat geen tekort aan woningen”, stelt hij. “Wel is het zo dat vraag en aanbod op de markt niet overeenstemmen. In tegenstelling tot Vlaanderen en Wallonië huren de inwoners van Brussel meestal hun woning (60%). Bovendien bestaan er in het Brusselse Gewest nauwelijks of geen bouwgronden, terwijl talrijke gebouwen gedeeltelijk of volledig leegstaan. Wij willen deze leegstaande panden op de markt brengen voor mensen die op zoek zijn naar een woning.” Ali Yousfi doet hiervoor een beroep op gemeenschappelijk wonen. Sinds de zesde Staatshervorming zijn de huurcontracten een gewestelijke bevoegdheid. En vanaf het begin van volgend jaar wordt een nieuwe ordonnantie van kracht. De heer Yousfi heeft zich door deskundigen laten omringen, zeker voor wat betreft de juridische en bemiddelingsaspecten, om tegen dan klaar te zijn met zijn project van interactief platform Together Your Home. De lancering ervan is voorzien op 20 december, de internationale dag van de menselijke solidariteit. “Ik streef ernaar verscheidene doelgroepen met elkaar in contact te brengen en aan te zetten een woning te delen om zodoende de beschikbare ruimte beter te gebruiken. Op die manier vinden de huurders een degelijke woning aan een betaalbare prijs, terwijl de eigenaars hun pand op een beveiligde manier rentabiliseren.” Together Your Home beperkt zich helemaal niet tot het platform: het voorziet trouwens een begeleiding van de verschillende partijen want, toegegeven, een woning delen loopt niet altijd van een leien dakje. Vanzelfsprekend staat het platform ook in voor alle administratieve, reglementaire en wettelijke aspecten van dit specifieke type verhuring. De formule richt zich niet uitsluitend tot studenten en expats: de doelgroep is veel breder. “Ik onderscheid vooral twee grote types gemeenschappelijke verhuringen”, zegt Ali Yousfi. “Enerzijds een gemeenschap van mensen die dezelfde waarden en belangen delen, en anderzijds een samenleving van mensen die geen ander alternatief hebben wegens financiële beperkingen.” De oprichter van Together Your Home zet zich in voor deze sociale dimensie die hem nauw aan het hart ligt. “Dit project is niet alleen economisch, maar ook sociaal, duurzaam en innoverend.” Together Your Home zal drie niveaus van diensten aanbieden, in functie van zijn tussenkomst: “Het eerste niveau voorziet de ontmoeting tussen eigenaars en huurders, zonder tussenkomst van TYH. In het tweede geval zorgen wij voor het beheer van het vastgoed, met een overeenkomst die de betaling van de 38 BECI - Brussel metropool - december 2016 Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be Ali Yousfi huur aan de eigenaar waarborgt. En bij de derde formule kopen wij het gebouw en richten we het in om woningen in gemeenschappelijk verhuur aan te bieden.” Ali Yousfi nam begin van dit jaar deel aan de Start’Hub Challenge van BECI. Op die manier kon hij zijn project beter structureren en staat het vandaag op de startblokken. “Het project is een beetje een samenvatting van mijn eigen levensloop tot nu toe”, vertelt hij. “Ik ben achtereenvolgens student, huurder, samenwoner, eigenaar, maatschappelijk werker, leraar groepsdynamiek enz. geweest.” Het project speelt in op een werkelijke behoefte, niet alleen in Brussel, maar ook in andere steden van het land. Naargelang van de feedback en de ontwikkeling van Together Your Home op de Brusselse markt, overweegt Ali Yousfi een latere ontwikkeling naar andere gewesten ● Info:www.togetheryourhome.com © R.T. DYNAMIEK OPLEIDING Milieubeheer: niets dan voordelen Milieubeheer beperkt zich niet (uitsluitend) tot administratieve en saaie taken. Dit tool beoogt vooral een beter beheer van uw onderneming, een doordacht gebruik van hulpbronnen, een betere positionering op een zeer concurrentiële markt en de duurzaamheid van uw bedrijf. Deze voordelen zijn voor iedereen gemakkelijk toegankelijk dankzij hulpmiddelen onder de vorm van opleidingen, advies, premies en subsidies. Laura Rebreanu, BECI H visie. 1.Beperking van het energieverbruik: Verlichting en computers uit wanneer u het kantoor verlaat. En de airconditioning iets lager regelen. Met dagelijkse aandacht voor details kunnen ondernemingen hun energieverbruik al verminderen. Een verdere stap is de vervanging van apparatuur door toestellen die minder verbruiken (met een Energy Star certificaat, bijvoorbeeld) en de invoering van een ‘green ICT’ strategie. Zo besliste Brussels Airport in 2013 zijn servers te ‘virtualiseren’: het aantal toestellen werd van 280 naar 72 herleid, meteen goed voor aanzienlijke energie- en ruimtebesparingen. 2. Minder afval en de strijd tegen veroudering: Van industrieel afval tot oud papier in een KMO van de tertiaire sector, elk bedrijf produceert afval. Vermijd de plastic lepeltjes en de wegwerpkoffiepads, print alleen de strikt noodzakelijke documenten, sorteer … Oplossingen zijn er genoeg en het personeel stelt zich creatief op, na de sensibilisering. Fost Plus biedt een hele waaier gratis communicatietools en de Waste Poster Creator, waarmee u volledig individualiseerbare affiches kunnen creëren om afvalsortering te promoten. Ook kiest u het hoe langer hoe gemakkelijker voor gerecycled of voor recycling vatbaar materiaal. Nearly New Office Facilities kan uw bestaand meubilair upcyclen en een nieuwe look geven, met weinig afval en beperkte investeringen. Bij Desso huurt u recycling tapijttegels waarvan nu alleen het gebruik betaalt: om het onderhoud en de verwerking van versleten tegels hoeft u zich niet te bekommeren! 3. De commerciële partners kiezen en sensibiliseren: Milieubeheer gaat gepaard met leveranciers die duurzaam te werk gaan. Zulke partners aanmoedigen is per slot van rekening voor iedereen positief, want gezamenlijke waarden geven vaak aanleiding tot nieuwe vormen van samenwerking en co-creatie. Zo moedigde BECI zijn voornaamste traiteur – L’Huîtrière & Éole – aan meer duurzame methodes in te eel wat initiatieven kunnen van start lopen: zowel eenmalige en quick wins, als meer diepgaande, zoals de integratie van duurzaamheid in de strategische voeren. Het bedrijf draagt voortaan het label ‘Ecodynamische Onderneming’. 4. Bijdragen tot de mobiliteit: De onderneming beperkt zijn ecologische voetafdruk en zijn kosten door zijn werknemers aan te moedigen zich met het openbaar vervoer of met zachte vervoermiddelen te verplaatsen, samen met een beleid dat telewerk promoot. Elia zet zijn medewerkers bijvoorbeeld aan om soepeler werkformules te aanvaarden. Op die manier functioneert het bedrijf milieuvriendelijker en verbetert het welzijn van het personeel. Het is niet mogelijk hier de ganse waaier van initiatieven en voorbeeldondernemingen aan te halen. Toch is het duidelijk dat milieubeheer de eerste stap vormt van de overgang naar een veerkrachtiger economisch model, dat bovendien binnen handbereik ligt van alle ondernemingen. ● Milieubeleid ook iets voor u? Samen met 21 Solutions en Brussel Leefmilieu organiseert BECI een opleiding van een jaar (één opleidingsdag per maand) om u in te wijden tot de verscheidene milieu gerelateerde thema’s. Cyclus milieubeheer 2017 – Eerste modules 02 & 03.02 24.02 24.03 28.04 19.05 09.06 De beginselen van milieubeheer De wettelijke milieuverplichtingen Opvolging en indicatoren Dematerialisatie en Green IT Het beheer van hulpbronnen en afval Mobiliteit Info: Laura Rebreanu, Verantwoordelijke Milieu en Energie bij BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 In partnerschap met: BECI - Brussel metropool - december 2016 39 © Thinkstock
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COMMUNITY NEWS IN ONZE NIEUWSBRIEF VAN NOVEMBER: Europcar bouwt samen met start-up Scooty aan nieuwe mobiliteit In zijn strategie om klanten een brede waaier aan mobiliteitsoplossingen te bieden heeft Europcar ook aandacht voor tweewielers. In Brussel zal Europcar samenwerken met Scooty voor de verhuur van elektrische scooters. Scooty is een jonge Belgische start-up, die sinds dit najaar elektrische scooters verhuurt. Het idee is innovatief en buitengewoon praktisch: de gebruiker heeft geen sleutel nodig, maar start de scooter met behulp van een code op zijn smartphone. De Scooty-app helpt hem uiteraard ook om de dichtstbijzijnde bromfiets te vinden en te reserveren. Deze verhuurdienst voor tweewielers werkt via het ‘free floating’-principe. Dat betekent dat de gebruiker de scooter niet noodzakelijk moet terugbrengen naar de plaats waar hij hem heeft ontleend, maar dat hij hem mag achterlaten op een plek naar keuze op de openbare weg binnen een ruime, vooraf bepaalde zone. 250 Scooty-scooters staan dus klaar om de Brusselse straten te veroveren ‘in samenwerking met Europcar’, dankzij een co-brandingovereenkomst tussen de twee partijen. Het Scooty-initiatief zal bovendien een sterke zichtbaarheid krijgen dankzij een nieuw agentschap voor alternatieve mobiliteitsoplossingen dat Europcar in de Europese wijk zal openen. Scooty zal er ook standplaatsen en een herstelwerkplaats voor zijn scooters hebben. In dit agentschap voor ‘nieuwe mobiliteit’ zal Europcar zijn klanten behalve de klassieke autohuur ook andere oplossingen aanbieden, zoals autodelen met Ubeeqo en andere ‘zachte’ vervoersmiddelen (de scooters van Scooty, maar ook Segways). Deze strategische samenwerking met Scooty vormt een nieuwe stap in de groei van Europcar van een eenvoudig autoverhuurbedrijf naar een aanbieder van een compleet gamma mobiliteitsdiensten, aangepast aan de eisen van de tijd en het gebruiksgemak van elke reiziger. Vorig jaar verwierf Europcar al een strategische participatie in Ubeeqo, Europees marktleider in carsharing voor bedrijven en particulieren via een mobiele app. En vorige zomer versterkte Europcar zijn mobiliteitsaanbod met de overname van Brunel, een toonaangevend bedrijf in de verhuur van voertuigen met chauffeur. Info : www.europcar.be 40 BECI - Brussel metropool - december 2016 © Scooty COMMUNITY NEWS Belgen wantrouwig tegenover gebruik nieuwe technologieën Het internationale bureau voor juridische bijstand Osborne Clarke richtte een Europese studie in rond het thema ‘connected consumers’: de beleving van online technologie in het dagelijkse leven. De enquête onderzoekt de jongste trends onder consumenten en de wettelijke uitdagingen waarmee Europese gemeenschappen worden geconfronteerd. Het onderzoek buigt zich over verscheidene onderwerpen, zoals het gebruik van draagbare technologieën, de jongste ontwikkelingen bij online aankoop en betalingen en innovaties als het online medisch consult. Ondanks de vermenigvuldiging van nieuwe technologieen blijven de Belgen op hun hoede: 58% is terughoudend ten opzichte van leveringen met de drones. Slechts 37% van de Belgen beschouwt zelfrijdende wagens als een positieve doorbraak. 34% van de respondenten gelooft dat de technologie van zelfrijdende auto’s niet veilig is. En velen blijven zich vragen stellen bij het gebruik van hun persoonlijke gegevens door derden. De volledige studie (in het Engels: « The European Connected Consumer – A Life Lived Online »), is online beschikbaar op http://connectedconsumer.osborneclarke.com. CIT Blaton publiceert 150 jaar geschiedenis Naar aanleiding van zijn 150e verjaardag publiceert CIT Blaton een verzameling van een tiental boekjes met daarin talrijke documenten uit het archief: de geschiedenis van de onderneming, maar per slot van rekening ook de onze. CIT Blaton ontstond in 1865, met de bouw, in Schaarbeek, van de fabriek Blaton-Aubert die toen voornamelijk standbeelden voor tuinen vervaardigde. Heel vroeg schakelde het bedrijfje over tot algemene aannemerswerkzaamheden. Vandaag is Blaton nog steeds een familiebedrijf, maar wel uitgegroeid tot een van de voornaamste spelers in de Belgische bouwsector. Om de 150e verjaardag te vieren, wilde de raad van bestuur hulde brengen aan de 600 medewerkers van CIT Blaton “en aan al diegenen die in het verleden en vandaag hebben bijgedragen tot de doorgroei van Blaton, een referentie in de bouwsector”. De zoektocht in het archief leverde CIT Blaton een rijke oogst aan waardevolle documenten op: foto’s tot in het verre verleden, plannen, affiches, verkoopbrochures … Doorheen twee eeuwen en drie industriële revoluties vertellen de documenten de geschiedenis van de fami
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COMMUNITY “Deze drie vaklui zijn gepokt en gemazeld in de internationale hotelsector. Hun benoeming zal het hotelaanbod van de hoofdstad ongetwijfeld doen heropleven!”, schrijft de groep in een persbericht. Egbert Buursink, 47 jaar oud, “de meest Brusselse onder de Nederlanders”, woont al 22 jaar in Brussel en werkte vroeger in de VS en in Duitsland. Vieri Biticchi, een 40-jarige Italiaanse Australiër, leefde in Athene, Los Angeles en Rome, vertrok nadien naar Tsjechië en Nederland en belandde ten slotte in België. lie Blaton, haar onderneming en de werven waaraan ze heeft deelgenomen, maar ook de evolutie van de gebouwen en van de levenswijzen. Van deze geschiedenis publiceerde CIT Blaton onlangs het eerste, tweetalig en rijkelijk geïllustreerd themaboekje (‘Genealogie’), met verwijzingen naar talrijke plaatsen en gebouwen in Brussel. Negen andere boekjes zijn in voorbereiding. Info : www.citblaton.be Drie nieuwe General Managers aan het hoofd van de mooiste Brusselse hotels! Drie van de meest prestigieuze hotels van Brussel zijn eigendom van de Zweedse onderneming Pandox: Hilton Brussels City (Rogierplein), The Hotel (Waterloolaan) en, sinds oktober 2016, Hilton Brussels Grand Place. Samen bieden ze meer dan 900 kamers. Na deze laatste aankoop besliste de groep zijn directeurs te challengen: ze kregen elk een hotel onder hun hoede dat ze nog niet eerder hadden geleid. Egbert Buursink verliet het Hilton Brussels Grand Place om Benjamin Tenius wordt, op 35-jarige leeftijd, GM van het Hilton Brussels City aan het Rogierplein. Hij werd geboren in een familie van hotelhouders, en zwierf zowat de hele wereld rond – van München naar Porto Rico, Londen, Praag, Caïro, Abu Dhabi en Davos. Boekhouders en fiscalisten: digitale transformatie in een stroomversnelling Het BIBF, het Beroepsinstituut van Erkende Boekhouders en Fiscalisten, publiceerde onlangs de resultaten van een enquête over de digitale transformatie. 1153 boekhouders-fiscalisten hadden aan de studie deelgenomen. “De resultaten van de enquête zijn veelzeggend: onze leden nemen deel aan de digitale revolutie en het boekhoudkantoor van weleer evolueert naar een paperless kantoor”, zegt Frédéric Delrue, Ondervoorzitter van het BIBF. 59% van de boekhouders-fiscalisten die aan de enquête deelnamen is van mening dat ze digitaal werken en 17% van hen overweegt dit sterk. De digitale transformatie is uit de startblokken geschoten! De sensibilisering aangaande de elektronische factuur begint vruchten af te werpen. 66% van de ondervraagden factureert elektronisch of is van plan dit te doen. We moeten er wel op wijzen dat maar 13% van hen dit ook daadwerkelijk doet conform de volledige standaarden van de elektronische facturatie. Het beroep heeft een rol te vervullen bij zelfstandigen en zaakvoerders van KMO’s. De enquête toont immers aan dat slechts 26% van de boekhouders-fiscalisten “paperless” klanten heeft. Het Instituut moedigt zijn leden dan ook aan om hun klanten bij dit digitale transformatieproces te begeleiden. 67% van de ondervraagden beschouwt de digitale transformatie als een opportuniteit. De digitale revolutie ligt op koers en kan rekenen op de goedkeuring van het beroep. Jan Joris Kriele op te volgen als GM van The Hotel. De GM van Hilton Brussels City, Vieri Biticchi, werd bevorderd tot GM van het Hilton Brussels Grand Place, en de Operationeel Directeur van het Crowne Plaza ‘Le Palace’ (Rogierplein), Benjamin Tenius, werd benoemd tot GM van het ernaast gelegen Hilton Brussels City. 42 BECI - Brussel metropool - december 2016 Info : www.bibf.be © The Hotel ZOOM BRUSSELSLIFE Kerstmarkten in Brussel Zo vlak voor kerst versieren de gemeenten zich met hun mooiste lichtjes om jouw lange winteravonden op te vrolijken. En om het decor helemaal af te maken, kijken ze in de hoofdstad niet op een kerstboom meer of minder en duiken er links en rechts chaletjes op. Tijd dus om je handschoenen aan te trekken en de Brusselse kerstmarkten te gaan verkennen. Olivia Regout & Hélène Remy Wie kerstboom, lichtjes en kerstmarkt zegt, denkt meteen aan de Grote Markt in Brussel en aan alle feestelijkheden in het stadscentrum. Maar ook de andere gemeenten dragen hun feestelijk steentje bij. Molenbeek Van 9 tot 11 december 2016 tovert kasteel Karreveld (Jean de la Hoeselaan 3) een magische kerstmarkt met ruim 40 exposanten tevoorschijn. Wie een hongertje heeft, kan er confituur, pensen, ganzenlever en champagne proeven, maar ook tal van artisanale producten kopen. Allerlei animatie zorgt voor een feestelijk weekend: de Kerstman komt, straatartiesten treden op, je kunt een ritje maken op de draaimolen, eendjes vissen ... Vrijdag van 18 u tot 22 u – zaterdag van 14 u tot 22 u - zondag van 12 u tot 20 u. Sint-Lambrechts-Woluwe Van 9 tot 11 december 2016 stallen zo’n zeventig ambachtslieden en handelaars hun producten uit bij sfeervolle muziek. Opgelet: door de werken aan het Sint-Lambrechtsplein wachten de kerstchalets je op aan het Vrijetijdsplein. Vrijdag van 17 u tot 22 u - zaterdag van 10 u tot 19 u - zondag van 10 u tot 19 u. Schaarbeek Op 10 en 11 december 2016 verwacht de vereniging van handelaars van de Daillywijk je in haar verwarmde tent. Er worden artisanale producten, oesters, champagne ... verkocht. Kortom, een voorproefje van het feestmaal! Zaterdag van 12 u tot 19 u - zondag van 11 u tot 17 u. Evere Op 10 en 11 december 2016 staan 100 stands paraat voor de Everse kerstmarkt op het Hoedemaekersplein. Terwijl de groten kerstcadeautjes uitzoeken of genieten van een glühwein is er allerlei animatie om de kleintjes bezig te houden. Zaterdag van 11 u tot 20 u - zondag van 10 u tot 18 u. Sint-Gillis Op 11 en 18 december 2016 spreken we af in de Tricoterie (Théodore Verhaegenstraat 158) voor een artisanale en eerlijke markt. Een twintigtal exposanten verwelkomen je van 10 u tot 18 u. Je kunt er ook smullen van een lekkere brunch met animatie, samen met vrienden of familie. Sint-Pieters-Woluwe Op het Dumonplein vier je kerst van 14 tot 18 december 2016, in een verwarmde tent voor de koukleumen en buiten voor de durvers. Je vindt er niet alleen lekkers en andere kerstcadeautjes, maar ook allerlei animatie: demonstraties om tafelversiering te maken, yogalessen, ontspanning ... Woensdag van 18 u tot 22 u - donderdag van 10 u tot 21 u - vrijdag van 10 u tot 22 u - zaterdag van 10 u tot 21 u - zondag van 10 u tot 18 u. Anderlecht Van 16 tot 18 december 2016 moet je op het Dapperheidsplein zijn, aan de voet van de Sint-Pieter-en-Sint-Guidokerk. Daar wachten meer dan 100 chalets met juwelen, kerstversiering, houten speelgoed en natuurlijk ook verrukkelijke kerstspecialiteiten om van te smullen. De aftrap voor de markt wordt gegeven op vrijdag om 17 u met een levendige kerstbomenparade. Vrijdag van 17 u tot 23 u - zaterdag van 12 u tot 23 u - zondag van 12 u tot 18 u. BECI - Brussel metropool - december 2016 43
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 25.11.16 | 08.01.17 SCHAATSBAAN In het kader van Winterpret kunnen schaatsfans met volle teugen genieten op het Munt plein. Nieuw dit jaar: een doorkijkdak overdekt de schaatsbaan. Muntplein | Vanaf € 5 | www.winterpret.be 25.11.16 | 01.01.2017 12.11.16 | 08.01.17 HARRY POTTER VIERT KERST IN BRUSSEL EXPO Omdat de tentoonstelling zo’n succes was, besliste de beroemde tovenaar om de feestdagen in Brussel door te brengen. Voor de gelegenheid wordt de hele tentoonstelling ondergedompeld in kerstmagie. Brussels Expo | Vanaf € 14,90 | www.expoharrypotter.be 12.11.16 KERSTPARADE Zoals elk jaar zullen de ogen van de jongsten weer blinken wanneer de traditionele kerststoet door de straten rond Winterpret trekt. Stadscentrum | Gratis | www.winterpret.be KLANK- EN LICHTSPEL 1 600 rails en ledlampjes creëren samen een adembenemend klank- en lichtspel op het mooiste marktplein ter wereld. Grote Markt | Gratis | www.winterpret.be 26.12.16 MANNEKEN-PIS CORRIDA LOOPEVENT Loop je kerstcalorieën er weer af tijdens deze nachtelijke liefdadigheidsrace van 4 of 8 km in de verlichte straten van het stadscentrum. Spanjeplein | € 16 en € 18 | www.zatopekmagazine.com 24.11.16 | 10.09.17 SABENA. GLAMOUR REIZEN EXPO In tijden waarin alles om low cost draait, zouden we bijna vergeten hoe reizen aanvoelde toen vliegen nog het toppunt van glamour was. Een van de luchtvaartmaatschappijen die mensen deden dromen: SABENA. SABENA’s slogan “u bent in goede handen” beloofde transport en comfort te laten samengaan. Atomium | € 12 | www.atomium.be AVONDACTIVITEITEN 22.12.16 | 30.12.16 BE FILM FESTIVAL Kom films uit het noorden en zuiden van ons land bekijken, want ze zijn het waard. Op het programma: een terugblik op de Belgische films van 2016. BOZAR & CINEMATEK | Vanaf € 4 | befilmfestival.be 19.10.16 | 10.07.17 TRAM EXPERIENCE Stap aan boord voor een culinaire en toeristische trip in het hart van de hoofdstad. Poelaertplein | Tussen € 95 en € 115 | www. tramexperience.be 09.12.16 | 13.12.16 DARLING DANSE Darling is een confrontatie tussen een macroen een microwereld, waarin mensen communiceren via dans. Twee uitzonderlijke, krachtige en gevoelige dansers geven samen vorm aan een opvoering vol poëtische momenten. KVS | € 17 | www.kvs.be ONDER DE LOEP Het Kaaitheater: van nomadisch naar een vaste stek Vlak voor zijn veertigste verjaardag is het Kaaitheater als Brusselse cultuurtempel nog altijd erg in trek bij het (Nederlandstalige, maar ook Franstalige) publiek. Op de affiche: dans, theater, concerten … en altijd diezelfde bekommernis om de artiest en originaliteit centraal op het podium te zetten. Kaaitheater Saincteletteplein 19 1000 Brussel 02/201.59.59 www.kaaitheater.be 44 BECI - Brussel metropool - december 2016 In 1977 heeft het Kaaitheater zijn eerste artiesten te gast. Het theater organiseert dan om de twee jaar een festival. De occasionele realisaties zouden pas tien jaar later een permanent karakter krijgen, in 1987. Op een boogscheut van het kanaal Na verschillende voorstellingen in de Munt, de Ancienne Belgique en de KVS strijkt het Kaaitheater in 1993 neer aan IJzer, langs de kaaien, in een art-decogebouw uit de jaren 30. Het Kaaitheater organiseert de ene na de andere voorstelling, waarbij het nooit zijn avant-gardistische inslag uit het oog verliest, en ziet tal van getalenteerde artiesten op het podium, onder wie ook de beroemde Belgische danseres en choreografe Anne Teresa De Keersmaeker, die er kind aan huis is. Tegenwoordig heeft het Kaaitheater vijf à tien voorstellingen per maand. Dansopvoeringen natuurlijk, maar ook theater en concerten. Hélène Remy © www.kfda.be © youtube © VisitBrussels BRUSSELSLIFE Everard t’Serclaes keert terug naar de Grote Markt BRUSSELAAR VAN DE MAAND Je hand glijdt erover, streelt het beeld even zacht zonder echt te weten wie hij is. Rond de beeltenis van Brussels stadsburger Everard t’Serclaes doet heel wat bijgeloof de ronde. Op de Grote Markt hangt nu terug een metalen kopie van het originele beeld. Op 24 oktober 1356, in volle Brabantse successieoorlog, klimt Everard t’Serclaes over de stadswallen van Brussel en verjaagt hij met de hulp van de Brusselse patriotten de Vlaamse troepen uit de stad. Net zoals Montgomery kan hij dus een bevrijder van Brussel genoemd worden. Everard t’Serclaes wordt vijf keer schepen van de stad. In zijn functie verdedigt hij de rechten van zijn Brussel en maakt hij op die manier ook vijanden. In maart 1388 stuurt Sweder van Abcoude, kasteelheer van Gaasbeek, zijn mannen eropuit om t’Serclaes aan te vallen … De overval kost t’Serclaes zijn tong en enkele dagen later zijn leven. Het monument van Everard t’Serclaes In de galerij onder huis De Sterre, heropgebouwd in 1897, bevindt zich het monument ter herdenking van t’Serclaes. Het beeld is gemaakt door Julien Dillens in opdracht van het gemeentebestuur onder leiding van Karel Buls en werd ingehuldigd in 1902. Bijgeloof rond t’Serclaes Vandaag de dag laten Brusselse voorbijgangers en toeristen op de hoek van de Grote Markt en de Karel Bulsstraat hun hand over t’Serclaes glijden. De traditie wil dat je tegelijk een wens doet. Dit volksgeloof maakte zich meester van de arm van het beeld tijdens de Eerste Wereldoorlog. Onder het juk van de bezetter vertrouwden de Brusselaars, die zich de Brabantse successieoorlog nog herinnerden, zich toe aan de bescherming van t’Serclaes door zijn hand aan te raken. Vooral een streling van zijn rechterhand zou geluk brengen. Heb je liever een jaar lang geluk, laat je linkerhand dan van zijn voorhoofd tot aan de hondenkop glijden. En om een wens waar te maken, moet je op zoek naar de drie muizen in de slingers … Terugkeer van het standbeeld Na een restauratie van vijf jaar − sinds 2011 hangt er een kunstharsen kopie om dagelijks de vele strelingen in ontvangst te nemen − kreeg het gerestaureerde beeld een mooie plek in het stadhuis, terwijl een tweede beeld, een bronzen kopie met bas-reliëfs, in de doorgang aan de Grote Markt hangt. Frédéric Solvel WIST JE DIT? Een tweede leven voor de voorgevel van de Augustijnenkerk Wist je dat de voorgevel van de Drievuldigheidskerk in Elsene ooit al elders in Brussel te zien was? We moeten terug naar het einde van de 19e eeuw om te zien hoe de bouw van de kerk aan de Baljuwstraat aanvangt. Architect Jules Jacques Van Ysendyck bedenkt op dat moment een kerk in neobarokke stijl, maar sommige elementen van het toekomstige gebouw hebben al een geschiedenis. Een stuk van de Augustijnenkerk Sinds de 17e eeuw troont de Augustijnenkerk op de plaats waar later het Brouckèreplein zou komen. De toekomst van het religieuze bouwwerk komt echter in het gedrang bij de heraanleg van de Anspachlaan. Na haar omvorming tot protestantse tempel en dan tot postkantoor wordt haar afbraak definitief in 1893. Tweede leven Haar voorgevel blijft echter bewaard en wordt steen voor steen afgebroken. Maar waarom, zul je denken. Wel, om de hele gevel naar Elsene te vervoeren. Twee jaar later herrijst hij daar als voorgevel van de Drievuldigheidskerk in de Baljuwstraat. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - december 2016 45 © Bruxelles Disparu Ed.Nels (Bxl). Serie 1 No. 97 © Baudouin Van Humbeeck
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van Brusselse kerstcadeaus Kerstversiering, glühwein, chalets … Er is geen twijfel mogelijk: kerst nadert met rasse schreden. En daarmee ook de onvermijdelijke vraag: welke geschenkjes ga ik dit jaar geven? Wat als de Kerstman in 2016 nu eens Brusselse cadeaus uitkoos … Hélène Remy 1 Een beetje hop? Heb je zin om dit jaar de nagel op de kop te slaan en je schoonvader, schoonbroer of jeugdvriend als hopfan te verrassen? In de Brusselse microbrouwerij Brussels Beer Project kun je proeven en rechtstreeks kopen bij de producent. De brouwketels brachten hier al een twintigtal Brusselse bieren voort. Antoine Dansaertstraat 18, 1000 Brussel www.beerproject.be 2 Belge une fois “Waar is da feestje?”, “Trop is te veel”, “Quel Klet ce pey” … Twee Brusselaars besloten om Belgische leuzen op allerlei voorwerpen te zetten: badges, tassen, truien, posters, stickers ... Natacha en Arthur helpen je om het cadeau uit te zoeken waarmee je nooit meer voor “baraki d’kermesse” doorgaat in je familie. Hoogstraat 89, 1000 Brussel Brouwersstraat, 1000 Brussel www.belgeunefois.com 3 Candy Box Jacques Brel zong het al: “Je vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs, c’est périssable …” Beertjes, veters, zoet of eerder zuur, snoepjes blijven een vaste waarde. MyCandybox geeft je de kans om iemand die je lief is met lekkers te verrassen! Elke maand ontvangt de gelukkige 500 gram snoep in de brievenbus. Vijf tot zeven soorten snoepjes om helemaal alleen op te smullen of te delen. € 13 per maand voor 500 gram snoep www.mycandibox.be 4 De cultuurmand Net zoals je biofruit of -groenten als pakket kunt kopen, bestaan er nu ook cultuurmanden. Om de twee maanden kokkerelt Kilti lokale cultuur voor jou bij elkaar. Een grote draagtas (licht en herbruikbaar), geïllustreerd door een Belgische kunstenaar, bevat tickets voor opvoeringen in Brussel, een boek of dvd en een verrassing! Tussen € 25 en € 49 per mand www.kilti.fr/Bruxelles 46 BECI - Brussel metropool - december 2016 5 Belgikïe Een portefeuille gemaakt van Belgische franken waarin je je euro’s kwijt kunt, een fluovest voor fietsers in de stad, vintage lampen, 100 % biozeep … De winkel van Belgikïe staat helemaal in het teken van Made in Belgium, duurzaam consumeren en handgemaakte spullen. Je vindt hier zeker een origineel geschenk tegen een betaalbare prijs en bovendien winkel je verantwoord! Lang-Levenstraat 36, 1050 Elsene www.belgikie.be COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Aquadesign NV Kersbeeklaan 280 - 1190 Brussel Nace : 25991 - Vervaardiging van huishoudelijke en sanitaire artikelen van metaal afg.: Jean-Pol Piron BMW Brussels bijhuis van BMW Belux NV Leuvensesteenweg 864 - 1140 Brussel Nace : 29100 - Vervaardiging en assemblage van motorvoertuigen 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) afg.: Gabriel Goffoy Brussels Ketjep BVBA Gabriel Emile Lebonlaan 119 bus 4 - 1160 Brussel Nace : 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. afg.: Sylvain Bologne Business & Finance Solutions NV Regentschapstraat 58 - 1000 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Juliette Duhamel Carasap NV Paleizenstraat 44 - 1030 Brussel Nace :49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Jonathan Guzy Care 4 Fleets NV Schaarbeeklei 485 - 1800 Vilvoorde Nace : 77110 - Verhuur en lease van personenauto’s en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) 77120 - Verhuur en lease van vrachtwagens en overige motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg.: Freddy Vanlancker Compagnie Bruxelloise des Boissons CVBA Montanalaan 1 A - 1180 Brussel Nace : 11040 - Vervaardiging van andere niet-gedistilleerde gegiste dranken 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. 47252 - Detailhandel in dranken in gespecialiseerde winkels, algemeen assortiment afg.: Agnès Bonfond Esedra BVBA de Jamblinne de Meuxplein 30 - 1030 Brussel Nace : 88911 - Kinderdagverblijven en crèches afg.: Elisa Guerzoni Finn BVBA Koolmijnenkaai 62 - 1080 Brussel Nace : 63910 - Persagentschappen 7311003 - Het ontwerpen van publicitaire teksten en slogans (copywriters) 7311005 - Het ontwerpen van publicitaire artikelen afg.: Kristien Vermoesen Initiatives & Développements BVBA rue du Fraignat 70 - 1325 Chaumont-Gistoux Nace : 7111101 - Het verlenen van bouwkundige adviezen aan de bouwheer 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Etienne Bertrand Intys NV Tervurenlaan 270, 3de verdieping - 1150 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Benjamin Losseau Magnetic Fields Rietstraat 73 - 1180 Brussel afg.: Clara De Gobert Paulista NV Technologiestraat 41 - 1082 Brussel Nace : 10830 - Verwerking van thee en koffie 46699 - Groothandel in andere machines en werktuigen, n.e.g. afg.: Mehdi Senel Polsmaak BVBA Rechtplein 5 - 1070 Brussel Nace : 10712 - Ambachtelijke vervaardiging van brood en van vers banketbakkerswerk 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. afg.: Tomasz Ciszkowski Scope Invest NV Defacqzstraat 50 - 1050 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73110 - Reclamebureaus afg.: Martin Detry solufak BVBA Veilinglaan 60 - 1861 Wolvertem Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan 47420 - Detailhandel in telecommunicatieapparatuur in gespecialiseerde winkels afg.: Alain Hoskens Studio Legale ESV Broederminstraat 9 - 2018 Antwerpen Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Joost Peeters Tyneso NV Rekelstraat 37 - 1980 Eppegem Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 6202002 - de activiteiten van systeemintegrators 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Steven Tytgat INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 21 Solutions 39 ABN Amro achACT ACV ADD Atlas Copco Airpower BAAV Bank van Nigeria Belfius Belgeunefois Belgikië Beroepsinstituut van Erkende Boekhouders en Fiscalisten Blue Corner Bozar Brunel Brussels Beer Project Brussels Metropolitan Brussels Solvay School Carmeuse CIT Blaton Club van Lotharingen CMS DeBacker Colruyt Coucou Digital Network Engie 26-27 34 4 21-23 10-11 10-11 15-17 19-20 43-46 43-46 40-42 10-11 43-46 40-42 43-46 10-11 19-20 ; 26-27 10-11 Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden 36-37 Cinematek 43-46 40-42 6-7 ; 15-17 28-29 ; 32-33 10-11 34 26-27 10-11 Ethias Europcar Graydon Group Hugo Ceusters Hilton Brussels City Hilton Brussels Grand-Place Holmes Kirby Hotel, The IBA ICT Control IWEC IZEO Kaaitheater Kaspersky Lab Benelux KBC Brussels Kilti KVS Lampiris Leefmilieu Brussel Legal Consulting & Management Louvain School of Management Maurice & Co McKinsey Melting Pot Kilo Mutualités Chrétiennes MyCandybox Nekto NMBS Octa+ 10-11 40-42 36-37 15-17 40-42 40-42 32-33 40-42 10-11 26-27 15-17 36-37 43-46 21-23 10-11 43-46 43-46 10-11 39 28-29 19-20 34 34 34 10-11 43-46 10-11 10-11 10-11 Oh my dress 34 Osborne Clarke Provincie Namen Provincie Vlaams-Brabant Proximus Resigrass RM Boulanger Sabena Saint-Louis Scooty Segway Sequoia Spullenhulp Sudzücker Swissair Tale Me Terre Together Your Home Ubeeqo UCB UNO UWE Uyttendaele, Gérard, Kennes et Associés Valérie Berckmans VBO Vlaams Instituut Mobiliteit Vogue Voka 40-42 10-11 10-11 21-23 15-17 12 19-20 ; 43-46 19-20 40-42 40-42 15-17 34 19-20 19-20 34 34 38 40-42 10-11 15-17 10-11 32-33 34 10-11 10-11 26-27 10-11 BECI - Brussel metropool - december 2016 47
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COMMUNITY AGENDA ICT 15.12.2016 Management & RH, Personal improvement 17.01.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 18.01.2017 It’s Co-Solutions Time for Free 19.01.2017 It’s Co-Solutions Time for 25+ 11.04.2017 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor duurzame motivatie Handelsrecht Tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 09.12.2016 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 15.12.2016 Het is waar, het staat in de krant: hoe omgaan met de pers? 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met PowerPoint 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! Efficiëntie 12.12.2016 In topvorm op het juiste ogenblik 10.02.2017 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 06.02.2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties die bijblijven? Maak ze met PowerPoint! 10.03.2017 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Cyclus milieubeheer 2017 02 & 03.02.2017 De beginselen van milieubeheer 24.02.2017 De wettelijke milieuverplichtingen 24.03.2017 Opvolging en indicatoren 03.01.2017 Matchmaking event : CES 2017 05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 28.04.2017 Dematerialisatie en Green IT 19.05.2017 Het beheer van hulpbronnen en afval 09.06.2017 Mobiliteit 09.2017 Het inkoopbeleid 09.2017 Energie 10.2017 De veerkrachtige onderneming 11.2017 Communicatie 12.2017 Nieuwe werkmodi 12.2017 Slot: SymbioVille – test al spelend uw kennis ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be 15.12.2016 After Work Xmas Edition 16.12.2016 Welcome Lunch 19.12.2016 Zinner Circle 21.12.2016 Iedereen praat met iedereen: Gezonde medewerkers, gezond bedrijf! 12.01.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 48 BECI - Brussel metropool - december 2016 ONDERNEMINGEN in OVERDRACHT De Transmission Hub van BECI, de eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor de overdracht/overname van ondernemingen, publiceert onderstaande nieuwe aanbiedingen. > Overnemers De Transmission Hub zoekt actieve vennootschappen … Gevraagde sector Verdeler van medisch materiaal Advies in engineering Rekrutering en Interim management Van 7 tot 15 Van 10 tot 20 Gevraagde omzet (in M€) Van 5 tot 15 Ligging Brussel / België Brussel / België Brussel, Wallonië Voor wie? Privé investeerder Groep in de Benelux Groep in de Benelux > Investeerders De Transmission Hub is op zoek naar fondsen voor het verwerven van aandelen, met als doel de ontwikkeling van de bestaande activiteit … Activiteitsector van de onderneming Verhuring van speciale ruimten & diensten Distributie van drank 0,5 tot 1 Brussel Nodige fondsen (in M€) 5 Ligging van de onderneming Brussel Gezocht investeerdersprofiel Privé investeerders / Ondernemingen Privé investeerders / Ondernemingen > Overlaters De Transmission Hub kent de volgende over te nemen ondernemingen … Activiteitsector van de onderneming Reiniging gemeenschappelijke delen van de gebouwen Landbouw- en industrieel materiaal Informatica Vervaardiging van machines en kantooruitrustingen Industriële ijzerwaren Import-Export in speciaalvoeding Communicatie Parafarmaca Stomerij Professionele informatie en opleidingen Catering Omzet (in M€) Minder dan 1 miljoen Minder dan 1 miljoen Tussen 2 en 4 miljoen Tussen 2 en 4 miljoen Tussen 1 en 2 miljoen Tussen 2 en 4 miljoen Minder dan 1 miljoen Minder dan 1 miljoen Minder dan 1 miljoen Tussen 4 en 5 miljoen Minder dan 1 miljoen Aantal werknemers Reden van overdracht Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 31 tot 50 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Pensionering Pensionering Financiële verrichting Pensionering Pensionering Pensionering Vertrek naar het buitenland Van 1 tot 10 Van 1 tot 10 Van 31 tot 50 Van 1 tot 10 Pensionering Andere Financiële verrichting Andere Als u belangstelling hebt voor een van deze ondernemingen of op de hoogte bent van een over te laten onderneming uit een van de bovenvermelde sectoren, vriendelijk verzoek contact te nemen met de Transmission Hub: Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub • eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2016.11 Brussel Metropool


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INHOUD Think Tank 4 5 Social media Vóór of tegen Engels in de Brusselse administratie? Topic: Internationale handel 6 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 19 – November 2016 Brexit: een halfvolle pint voor Brussel 11 Cécile Jodogne: “Geef onze ondernemingen tijd en middelen” 15 Brusselse diversiteit om investeerders aan te trekken 19 Economische missies: reizen om een onderneming te boosten 22 Enterprise Europe Network steunt KMO’s 24 Las Vegas, trefpunt van de wereldwijde IT 27 Uitwisselingen tussen Brussel en Nederland over kringlooptextiel 28 Een nieuwe blik op Nederland 30 Export: de voorzorgsmaatregelen vanuit een douane standpunt 32 Een zachte landing voor expats Dynamiek 36 Transitie: Een verpakkingsrevolutie in Brussel 38 Self-employed corner: Onbetaald en zenuwslopend 40 Starter: Misao 41 Word een bedrijfsatleet Community 42 Het BECI nieuws in beeld 44 News 47 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 51 Toetredingsaanvragen 51 Index 52 Agenda In december: Risicobeheer Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Dries Bertrand, Tom Cachet, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, David Hainaut, Julien Ide, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Ook Adele werkt als uitzendkracht. Bij Daoust ben jij de ster! Ontdek jouw droomjob op daoust.be Welcome to the Family! V.U.: G. Daoust - Daoust n.v. - Louizapoortgalerij 203/5, 1050 Brussel - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Erkenningsnummer: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22.
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THINK TANK Social media Mijn Job, mijn Keuze: beroepen voor iedereen Waarom zouden er niet meer elektriciennes, busbestuursters of kinderverzorgers zijn? Een jaar geleden, in september 2015, lanceerden BECI en Brussels Staatssecretaris voor Gelijke Kansen Bianca Debaets het project ‘Mijn Job, mijn Keuze’ dat scholen, ondernemingen, leerkrachten en professionals betrekt bij het doorbreken van M/V-vooroordelen in de beroepskeuze, met een specifieke klemtoon op de knelpuntberoepen. Mannelijke vroedkundige, vrouwelijke technicus … Iets meer dan een jaar later, op 13 oktober, namen 150 Brusselse leerlingen tussen 17 en 18 jaar deel aan het event ‘Mijn Job, mijn Keuze’, dat doorging in de gebouwen van de Brusselse schrijnwerkerij Rigobert (op de foto, de algemeen directrice Myriam Moussebois). Ze ontmoetten er ‘ambassadeurs’ van het project, namelijk mannen en vrouwen die een beroep uitoefenen dat gewoonlijk met het andere geslacht wordt geassocieerd: een vrouwelijke metser, een mannelijke vroedkundige, een vrouwelijk kaderlid in de bouwsector, een vrouwelijke technicus enz. Hun getuigenissen doorbraken een aantal vooroordelen in de beroepskeuze. Toekomstberoepen “Ook in Brussel maken jongeren stereotype beroepskeuzes. In het knelpuntberoep van de thuiszorg zijn bijvoorbeeld 75% vrouwen aan de slag en in het knelpuntberoep van informaticus 73% mannen”, stelt Bianca Debaets. “Met het beleid voor gelijke kansen wil ik aan iedereen de kans gunnen het beroep te beoefenen dat hij of zij echt wenst en waarvoor een toekomst bestaat. Er zijn vrouwen die loodgieter of informaticus willen worden, maar die dit niet durven doen wegens de stereotypen van onze samenleving die zulke beroepen aan mannen voorbehouden. Nochtans zouden deze vrouwen flink kunnen bijdragen tot de ontwikkeling van de digitale economie van de toekomst. Daarom is het belangrijk jongeren in contact te brengen met werknemers die de M/V-vooroordelen in beroepen doorbreken. Het event ‘Mijn Job, mijn Keuze’ en de bijhorende interactieve website spelen alvast een belangrijke rol in deze dynamiek.” Meer informatie? Bezoek www.mijnjobmijnkeuze.be 4 BECI - Brussel metropool - november 2016 THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Engels in de Brusselse administratie? Het idee dat een paar jaar geleden al werd geopperd, komt nu weer tevoorschijn naar aanleiding van de Brexit: moet het Engels als werktaal in de Brusselse overheidsdiensten worden ingevoerd, zoals het nu al het geval is in Luxemburg of Amsterdam? Frankrijk tracht zoveel mogelijk Britse ondernemingen naar zich toe te trekken en aanvaardt nu al zulke bedrijven in het Engels te registreren. Ophélie Delarouzée Eric Corijn, hoogleraar Stedenleer aan de VUB en vicevoorzitter van de Brussels Studies Institute Brussel is voor 90% in de dienstensector actief. Het leeuwendeel van deze nieuwe economie steunt op internationale activiteiten, goed voor zowat 40.000 banen in de Europese instellingen. Het zijn 120.000 banen als ook rekening wordt gehouden met al wie te maken heeft met de NAVO, de lobbies en alle nevenverschijnselen van de globalisering. En reken maar 200.000 mensen als we er de gezinnen bijrekenen. Engels is dus al de tweede lingua franca, naast het Frans. Nagenoeg 90% van de Brusselaars beweert vandaag het Frans goed onder de knie te hebben. 30% kent Engels en 23% Nederlands. Het Engels is ook de voornaamste omgangtaal geworden op Europese schaal. Sinds de uitbreiding van de Europese Unie naar het oosten toe, zal dit zo blijven, zelfs zonder Groot-Brittannië. Indien we de kansen van de Brexit grijpen, kan Brussel daar op economisch vlak heel wat voordelen uithalen. Als we even focussen op de internationale functies, zo bijvoorbeeld in de NGO’s, dan valt het op dat Londen en Brussel echte ‘wereld-steden’ zijn. Nu Londen zich loskoppelt van de Europese instellingen, kan Brussel activiteiten aantrekken die met de EU te maken hebben en momenteel in Londen zijn gevestigd. Parijs stelt zich al proactief op. Sommigen – en onder andere de Vlaamse nationalisten – verzetten zich tegen de meertaligheid van de instellingen in Brussel. Elke cultuur ontwikkelt dus haar eigen machtsverhoudingen in haar aanpak van de taalkwestie. Nu, diensten verlenen in het Engels betekent nog niet dat een bestuur in het Engels functioneert. Deze taal is ontegensprekelijk uitgegroeid tot een technisch hulpmiddel voor uitwisselingen en interacties op wereldschaal. Als we dit afketsen, verliezen we veel contacten met de rest van de wereld. Bovendien leeft het merendeel van de Brusselse bevolking dagelijks met meertaligheid. Volgens de taalbarometer is 61% van de gezinnen meertalig en 14% combineert Frans en Nederlands. Slechts 5,5% van de gezinnen spreekt uitsluitend Nederlands thuis en 33% uitsluitend Frans, tegen 56% in 2005. Meertaligheid verspreidt zich dus als een nieuwe norm. Rudy Janssens, secretaris-generaal van de ACOD centrale van Brussel Het gebruik van talen heeft een weerslag op de organisatie van de overheidsdiensten en de carrière van de ambtenaren. Een invoering van het Engels zou de taalwetgeving op de helling zetten. In de Brusselse overheidsdiensten geldt de tweetaligheid van ambtenaren als de regel. Ze is verplicht. Als u daar Engels aan toevoegt en drietaligheid oplegt, gaan wij dit niet aanvaarden en mag u een reactie verwachten! En als u het begrip tweetaligheid uitbreidt met de mogelijkheid om Engels te spreken in plaats van het Frans of het Nederlands, dan komt er waarschijnlijk protest van Vlaamse kant rond de verdeling van de macht en de pariteit. Wij registreren al klachten in verband met contractuele werknemers die geen Nederlands praten, onder andere in de OCMW’s. In Vlaanderen zijn er al analyses aan de gang. In sommige besturen kan er een taalregeling bestaan met quota’s van Nederlandstaligen, Franstaligen en tweetaligen, die een tweetaligheidspremie ontvangen. Ik vind dat de voorwaarden van de tweetaligheid, en zo nodig de taalregeling moeten worden behouden. Er moet ook een bezoldiging bestaan voor andere taalvaardigheden, zoals het Engels, als daar vraag voor bestaat. Met een basissalaris van ongeveer 1250 euro in de gemeenten, is het maar normaal dat iedereen op zoek is naar een financieel toetje. Als we dan een formule vinden, moeten we wel uitmaken hoe en waar die gerechtvaardigd is. De vraag bestaat voor de politie en in klinieken. Aan de kant van Schuman, Etterbeek, Brussel-Stad of Elsene zou de invoering van het Engels enigszins logisch zijn, hoewel de Europese Unie na de Brexit misschien van het Engels zal afzien. Met deze taal verwierf Groot-Brittannië een soort machtspositie tegenover andere landen. Dit zal nu niet langer het geval zijn. In gemeenten als Molenbeek zijn er echter weinig Engelstaligen. En in Sint-Gillis wordt vaker Spaans of Portugees gesproken. Als de overheidsdiensten nu ook het Engels moeten gaan aanvaarden, dan moeten veel courantere moedertalen eveneens aan bod komen. Denk maar aan het Spaans of het Arabisch. BECI - Brussel metropool - november 2016 5 © Thinkstock
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De toekomst van de relaties tussen Europa en het Verenigd Koninkrijk blijft voorlopig a bit foggy. Brexit: een halfvolle pint voor Brussel INTERNATIONALE HANDEL Sinds 24 juni bereiden de onderdanen van hare Majesteit dus de schrapping van de vermelding ‘European Union’ op hun paspoort voor. Wat zijn hiervan de gevolgen voor de Belgische en meer specifiek de Brusselse economie? » Beheren is ook vooruitzien … Olivier Fabes E ind maart 2017 begint het Verenigd Koninkrijk dus officieel aan de echtscheidingsprocedure met de Europese Unie. Als alles vlot verloopt, zouden de onderhandelingen niet langer dan twee jaar moeten duren, maar iedereen beseft dat er bij een scheiding meestal iets verkeerd loopt. Wie zal bijvoorbeeld toezicht uitoefenen op het handelsverkeer? Hoe gebeurt de verdeling in domeinen als het sociaal recht, het vrije verkeer van arbeidskrachten of immigratie? Waar naartoe met het meer dan comfortabele onderhoudsgeld dat nu aan Euro-Britse ambtenaren wordt uitgekeerd? Wat staat het Britse pond en de City te wachten? Nobody knows... Ondertussen krijgen we van voorspellers van diverse pluimage de wildste scenario’s voorgeschoteld, van de meest optimistische tot de rampzaligste. Gelukkig zal de situatie aan deze kant van de Channel in elk geval minder angstwekkend zijn dan in het perfide Albion. Om zich voor te bereiden op deze onzekere periode, informeren we best naar een aantal feiten aangaande de relaties tussen België en Groot-Brittannië. Op die manier laten we de Eurostar te gelegener tijd niet onder onze neus voorbijschieten. Daarom, en in het raam van de op federaal niveau genomen initiatieven, roept BECI sinds de maand juli een groep deskundigen samen om de bedreigingen en de kansen van de Brexit voor Brussel te doorgronden. Deze groep, rond Staatssecretaris belast met Buitenlandse Handel Cécile Jodogne, bestaat uit experts uit de potentieel meest getroffen sectoren. Zo bijvoorbeeld vastgoed en financiën. Wat zijn de vaststellingen, in dit stadium? Een zware impact voor België Ten opzichte van zijn BBP is België het derde potentieel meest door de Brexit getroffen land van de EU, na 6 BECI - Brussel metropool - november 2016 Nederland en Ierland. Het Verenigd Koninkrijk is onze vierde grootste handelspartner, en de eerste buiten de eurozone. Het neemt 5,5% van de Belgische invoer en 7,7% van de uitvoer voor zijn rekening. In 2015 vertegenwoordigde de Belgische export naar de UK 18,3 miljard euro. Wij exporteren voornamelijk voertuigen, motorrijtuigen en vervoeruitrusting, chemicaliën en voeding. De Britse vraag genereert verder een flink deel van de toegevoegde waarde in de textiel- en de energiesector. In een verslag van de maand juni ging de bank ING er van uit dat de vijf voornaamste, door de Britse vraag beïnvloede sectoren nagenoeg 60.000 banen vertegenwoordigen. Deze banen zullen wellicht niet rechtstreeks worden bedreigd, maar komen waarschijnlijk onder druk te staan. De door de Britse vraag gegenereerde toegevoegde waarde zou overeenstemmen met 2,8% van de tewerkstelling. Daarom is België, in de eurozone, het vierde meest kwetsbare land in geval van een daling van de vraag in de UK. In afwachting duiden de meeste voorspellingen op een waarschijnlijk negatieve impact in de komende maanden. Het Belgische BBP zou in 2017 met 0,3 tot 0,7% achteruitgaan. Wat specifiek de uitvoer van goederen betreft, zou de achteruitgang op middellange termijn schommelen tussen 0,7% (indien een uitgebreid vrijhandelsovereenkomst wordt gesloten met het Verenigd Koninkrijk) en 2,4% (zonder een dergelijke overeenkomst). Brussel minder zwaar getroffen dan Vlaanderen, maar ... Van de zowat 18,3 miljard euro aan export naar de andere kant van het Kanaal vindt ongeveer 15 miljard zijn oorsprong in Vlaanderen. Een flink leeuwendeel. De Brusselse economie is eerder dienstengericht en exporteert slechts voor enkele honderdduizenden euro naar Groot-Brittannië. Nu, een flink deel van de uitvoer © Thinkstock Zuiver water, daar gaan we elke dag voor. Met het dagelijks waterverbruik van 50.000 passagiers en 350 aankomende vliegtuigen, verzamelt Brussels Airport een enorme hoeveelheid afvalwater. Omdat voor de natuur elke druppel telt, wordt dat afvalwater gezuiverd in onze eigen waterzuiveringsinstallatie.
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TOPIC Good to know... • Het Verenigd Koninkrijk slorpt 7,7 % van de Belgische (en in ruime mate Vlaamse) export op. • Ongeveer 20.000 Britten zijn in België woonachtig (2% van de buitenlandse bevolking). • De meesten wonen in het Brusselse Gewest of aan de kanten van Waterloo. Alleen in de gemeente Elsene leven al meer dan 1.500 Britten. • Er werken ongeveer 2.000 Britse ambtenaren in de Europese instellingen. In de Commissie vertegenwoordigen ze amper 3,5% van het personeel, maar ze bekleden vaak belangrijke en invloedrijke kaderfuncties. De jongste uitspraken van eerste minister Theresa May voorspellen blijkbaar een ‘harde’ Brexit. van diensten, voornamelijk vanuit KMO’s, werd niet in de statistiek opgenomen. Een van de zeldzame grote industriële ondernemingen in het Brusselse Gewest is Audi Brussels. Voor haar is het Verenigd Koninkrijk een zeer belangrijke afzetmarkt. Toen in 2013 de Audi A1 werd gelanceerd, vertrok 20% van de productie naar de andere kant van het Kanaal. De Britse markt is ook strategisch voor een aantal Brusselse ondernemingen in de sector van de voedingsverwerking. Een aantal bedreigingen … Op middellange termijn riskeert de Britse economie voornamelijk een recessie, samen met een waardevermindering van het Britse pond, die al resoluut aan de gang is (deskundigen voorzien een waardeverlies tussen 10 en 20% ten opzichte van begin 2016). Deze flinke daling van de Britse economie en van de koopkracht van zowel ondernemingen als consumenten, zou natuurlijk een weerslag hebben op onze export. Niemand weet hoe lang een dergelijke situatie zal aanslepen. De situatie zou nog kunnen verergeren door de herinvoering van douaneheffingen op bepaalde types goederen en diensten. In de minst slechte situatie blijft het Verenigd Koninkrijk in de Europese Economische Ruimte (zoals Noorwegen of IJsland). Hierdoor zou het vrije verkeer van goederen, diensten, mensen en kapitaal ruimschoots worden gevrijwaard. De hevigste voorstanders van de Brexit zouden natuurlijk opperen dat dit in de feiten op een status-quo neerkomt. Het alternatief is een bilaterale vrijhandelsovereenkomst tussen het Verenigd Koninkrijk en Europa. Maar om een dergelijk pakje op maat te snijden, zijn we jaren bezig … Naast de potentieel negatieve effecten van een (tijdelijke) achteruitgang van de Britse vraag, bestaat er voor België en Brussel een veel groter gevaar: de strijd van de EU tegen andere centrifugale krachten. De Brexit zou andere landen kunnen aanzetten een nationaal referendum te organiseren of althans een aantal voordelen voor meer autonomie af te dwingen. Zo bijvoorbeeld het aanvechten van het vrije verkeer van personen. Diverse studies 8 BECI - Brussel metropool - november 2016 hebben aangetoond dat een herinvoering van controle aan de grenzen op lange termijn een negatieve invloed zou hebben op het handelsverkeer binnen Europa en de algemene economische groei. Dit zou zeker geen goed nieuws zijn voor een bijzonder open economie als de onze. … maar ook kansen voor Brussel Een tijd van onzekerheid biedt soms nieuwe kansen. Sommige door de Brexit teleurgestelde multinationals zullen misschien geneigd zijn een deel van hun activiteiten naar het vasteland te verhuizen. “Ongeacht het resultaat van de scheidingsprocedure die binnenkort van start gaat, is het noodzakelijk de positie van Brussel te verdedigen en te verbeteren in de competitie tussen steden van internationale omvang”, zei Cécile Jodogne tijdens de vergadering van de deskundigengroep, begin juli. Iedereen kent de troeven van Brussel als springplank naar de rest van de Europese markt. Wat minder wordt geweten is dat, ondanks de crisis van 2008 en de recente aankondigingen van reorganisaties in bepaalde banken, Brussel en zijn omgeving nog steeds een benijdenswaardige plaats innemen in de sector van financiën en de hiermee verbonden technologieën. Denk maar aan internationale zetels van bedrijven als Swift, Mastercard, Ogone of Euroclear, naast een aantal veelbelovende starters in de financiële technologie. België eindigde onlangs op de zevende plaats van een ruime Europese groep (+ Israël) voor risicodragende investeringen in de zogenaamde ‘fintech’, vóór Nederland, Italië of Spanje. De meeste starters van de ‘3.0 bank’ zijn in Brussel gevestigd en koesteren meteen internationale ambities. Worden dit alternatieven voor de City? Los van de activiteitensectoren zal Brussel een aantal troeven moeten promoten en versterken tegenover eersterangs concurrenten als Amsterdam of Dublin. Denk maar aan zijn creativiteit (onder meer aan de hand van ontluikende starter-ecosystemen in de biowetenschappen en -technologieën), zijn jonge, meertalige en multiculturele arbeidskrachten, zijn levensstandaard, de toegang tot internationale transportnetwerken en ten slotte een aanbod van huurkantoren met zowat de aantrekkelijkste prijzen in Europa. Deze troeven moeten opwegen tegen de loonkost van een gekwalificeerde werknemer, hoger dan in Amsterdam, Franfurt of Dublin, maar lager dan in Londen, Zurich of Parijs. ● © Reporters Samen met Materne zorgen we voor zo’n 365.000 mjammie’s per dag Elke dag eten kleine en grote lekkerbekken ruim 365.000 boterhammen met Materne confi tuur. ENGIE Electrabel is bijzonder trots bij te dragen aan dit succes. Hoe? Door 24u/24 te waken over de kwaliteit van de stroomvoorziening bij Materne. Onze experts staan dag en nacht klaar om te helpen in geval van een elektrische storing. Tot groot genoegen van alle confi tuurfans. Ontdek wat ENGIE Electrabel voor uw bedrijf kan betekenen op www.engie-electrabel.be/b2bblogNL Of contacteer ons via www.engie-electrabel.be/B2Bcontact Jouw energie, elke dag beter
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TOPIC mogelijkheden stroomopwaarts, en dit in overleg met de ondernemingen. Hun verwachtingen moeten worden ingewilligd door allerlei seminars of de oprichting van werkgroepen. Ook daar volgen we de stappen die Atrium en Impulse al hebben gezet. Laten we ook niet vergeten dat heel wat werkkrachten hierbij betrokken zijn. Zij en de vakbonden moesten worden geraadpleegd. Het proces is nogal lang, maar we schieten redelijk goed op. We leven de planning na en het programma voor 2017 is al rond. Waaruit bestaat die, in grote lijnen? Meer dan de helft van onze actie betreft Europa, waar wij ook de meeste contacten hebben. Toch willen we eveneens op Afrika focussen. In dit werelddeel onderscheiden zich meerdere landen door sterke groeicijfers, de uitbreiding van middenstand en koopkracht en, indirect, een sterkere vraag naar goederen en diensten. Wij onderhouden in Afrika sterke relaties met landen waarmee wij de taal en soms zelfs een stuk geschiedenis of cultuur gemeen hebben. Momenteel werken wij een ambitieus actieplan uit met Maroc Export. Landen kunnen niet alleen wederkerige handelsrelaties onderhouden, ze kunnen ook samen andere markten benaderen. Dit geldt voor Marokko, dat een belangrijke invalsweg blijft naar de Afrikaanse landen. In sommige domeinen betekent dit een echte meerwaarde om andere spelers te overtuigen. Een leidraad zou kunnen zijn dat wij meer de klemtoon zouden leggen op milieuvriendelijk bouwen. Duurzame ontwikkeling is echter ook voor de Aziatische landen van belang. Zo hebben we verleden jaar een project ondertekend met een kleine Brusselse onderneming die zich inzet voor sterkere energiebesparingen (tot 30%) in bestaande gebouwen. Ook in Noord-Amerika hebben wij missies lopen die focussen op de bouwsector. Er liggen voor ons kansen voor het grijpen in Londen. Daarom gaan we specifieke en vastberaden actie voeren. 2016 loopt nu ten einde. Hoe is het in het buitenland gesteld met de reputatie van België, en meer specifiek van Brussel? Op economisch vlak hebben de tragische gebeurtenissen van november 2015 en vooral van maart 2016 geen invloed gehad op de kwaliteitsreputatie van onze producten en onze diensten. Onze kennis van zaken wordt erkend en onze export is nooit gedaald. Anderzijds is het duidelijk dat er bij ons dramatische gevolgen zijn geweest voor sectoren als horeca, toerisme en musea. Er kan eventueel een invloed zijn geweest op de wil om in Brussel of in België te investeren. De stad Brugge heeft bijvoorbeeld zware klappen geïncasseerd. Precies daarom is het belangrijk de troeven van Brussel en de waarde van onze mooie hoofdstad ruime bekendheid te geven, zoals ik het al in Japan en in Polen heb gedaan, en binnenkort in Tunesië. Bij de maatregelen die de regering na de terreuraanslagen heeft getroffen, heeft een deel rechtstreeks betrekking op de buitenlandse 12 BECI - Brussel metropool - november 2016 handel. We moeten eraan herinneren dat Brussel tegelijk de hoofdstad van Europa is en een schitterende plaats om zich te vestigen. Het dient herhaald dat de levensstandaard hier hoog scoort en de stad boordevol troeven biedt in domeinen als huisvesting, gezondheidszorg, onderwijs en vorming, groenvoorzieningen, cultuur en vrijetijdsbesteding, zeer betaalbare kosten van levensonderhoud, gastronomie, gezelligheid en multiculturele eigenheid. We moeten inzien hoe sterk deze troeven zijn, want ze maken deel uit van Brussel, als merk. Over de Brexit hebt u zich tot nu toe niet veel uitgesproken. Waarom? Het was nogal opzettelijk. Er werd mij meerdere keren gevraagd in het vuur van de actie te reageren, in allerijl naar Londen te vertrekken enz. Dat had allemaal weinig zin, want de gevolgen van de Brexit zullen we pas op middellange of lange termijn kunnen meten. Bovendien gaan wij niet, op ons eentje, de 300.000 banen van de financiële sector naar hier lokken. Londen zal zich maximaal inzetten om er zoveel mogelijk ter plaatse te houden, ook al moet ze daarvoor een aantal zaken laten aanslepen. De Britse hoofdstad blijft voor ons een concurrent, onder andere wat betreft Aziatische investeerders. Tijdens de zomer heb ik meerdere spelers van de financiële, vastgoed- en vooral arbitragesector ontmoet. Voor hen behoudt Brussel een vooraanstaande rol. We hebben talrijke contacten gehad met onze economisch en handelsattaché in Londen. Voor ons zou het de bedoeling zijn specifieke en vastberaden actie te voeren rond verscheidene thema’s, want ik ben ervan overtuigd dat er aanzienlijke nieuwe kansen voor het grijpen liggen. Op economisch vlak bekleedt Brussel een benijdenswaardige positie! ● © R.T. MYMERAK WIN TIJD, PLAATS EN GELD. 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Innoviris, financiële steun voor uw internationale partnerships Brussel is qua oppervlakte een kleine regio, maar kan wat ondernemerschap betreft concurreren met de grote spelers. Met 51 instellingen voor hoger onderwijs en bijna 13.000 onderzoekers, heeft de Europese hoofdstad een grote troef in handen voor de innoverende bedrijven die in de regio actief zijn. En dat zijn er heel wat. Volgens de meest recente cijfers van het Federaal Planbureau is meer dan de helft van alle Brusselse ondernemingen actief in onderzoek, ontwikkeling en innovatie. Dat is bijna 8% meer dan het Europese gemiddelde. Brussel heeft dus enorm veel mogelijkheden, maar moet door haar schaalgrootte haar grenzen durven verleggen. Innoviris, het Brussels Instituut voor Onderzoek en Innovatie, helpt innoverende ondernemers in hun zoektocht naar internationale partnerships via een breed aanbod van Europese financieringen en programma’s ter ondersteuning van de O&O-sector. omvang van de projecten en de hoge slaagkansen, kunnen hoogtechnologische ondernemingen die nog nooit aan een Europees programma hebben deelgenomen, een eerste ervaring in internationale samenwerking opdoen. Het doel van Eurostars is de ontwikkeling van een nieuw product, een nieuw proces of een technologisch vernieuwende dienst met het oog op een snelle commercialisering. Financiële steun op maat Welke programma’s heeft Innoviris in zijn portefeuille? Ter aanvulling van de regionale en nationale O&O-steun, bestaat er op Europees niveau een ruime keuze aan programma’s. De financiering verloopt via de Europese Unie, de nationale financieringsagentschappen of door een gemeenschappelijke financiering van de Europese Unie en de agentschappen. Het bekendste financieringsprogramma is het Horizon 2020 programma van de Europese Commissie, dat met een totaal budget van 79 miljard euro voor de periode 2014-2020 projecten ondersteunt van stakeholders in de OOI-sector binnen prioritaire thema’s voor Europa. Innoviris geeft de Brusselse kandidaten financiële steun bij het opzetten van hun projecten. Daarnaast beschikt Innoviris over een belangrijk budget voor de ondersteuning van innovatieve marktgerichte projecten met een bijzondere aandacht voor ondernemingen binnen het EUREKA-netwerk. EUREKA verzamelt 41 landen en functioneert voornamelijk volgens een open bottom-up benadering, zonder beperking van technologische thema’s. Eurostars, een Europees programma dat strookt met de Brusselse realiteit In een industrie die hoofdzakelijk uit kmo’s bestaat, is het Eurostars programma, dat deel uitmaakt van het EUREKA netwerk, voor Brussel op maat gemaakt. Dankzij de kleine Nanomegas en Excelsus Structural Solutions, twee Brusselse ondernemingen in een Eurostars project Nanomegas ontwikkelt en commercialiseert hardware-en softwaretools voor transmissie-elektronenmicroscopen (TEM). Momenteel biedt het bedrijf een reeks oplossingen aan voor de precessie van elektronendiffractie. Excelsus Structural Solutions biedt consultancydiensten aan voor de (micro)-structurele analyse van materialen via een synchrotron en X-stralen poederdiffractie. Het project, dat de twee bedrijven samen met de Noorse kmo Borgas ontwikkelen, past de analysemethode die gewoonlijk gebruikt wordt bij experimenten in een synchrotron, toe op transmissie- elektronenmicroscopen om de amorfe fasen van samengestelde stoffen te bestuderen. Ze combineren de nieuwe methode met een software-oplossing en een hardware-detector die kunnen worden toegepast op dit type van microscopen. Met dit project willen de bedrijven niet alleen een X-stralen/ elektronen methodologie ontwikkelen, maar de methode ook geschikt maken voor industriële toepassingen en tegen een competitieve prijs toegankelijk maken voor bedrijven. Dankzij de financiële steun van Eurostars hebben Excelsus Structural Solutions en Nanomegas hun wetenschappelijk personeel kunnen versterken om zich te concentreren op de technologietransfer en de verfijning van hun technieken. Dit heeft geleid tot inspanningen in O&O die in normale omstandigheden door een kmo zelden kunnen worden gerealiseerd omdat ze niet winstgevend zijn op korte termijn. Alle dienstverlenende instanties onder één dak Innoviris: Brussels Instituut voor onderzoek en innovatie, financieringsagentschap voor Europese programma’s. www.innoviris.brussels Contactpersoon Mathilde Reumaux, International Projects Advisor, mreumaux@innoviris.brussels. Enterprise Europe Network: Dienst in 63 landen (in Brussel ontwikkeld door Impulse en BECI) voor de steun aan de zoektocht naar partnerships en opportuniteiten voor internationalisatie en innovatie. National Contact Point Brussels is erkend door de Europese Commissie om adviesdiensten te verlenen over het Horizon 2020 programma voor onderzoek en innovatie. De diensten van NCP zijn gecentraliseerd bij Impulse. UNO gebouw, Charleroisesteenweg 110, 1060 Brussel. www.ncpbrussels.be © The Swiss Light Source. INTERNATIONALE HANDEL Brusselse diversiteit om investeerders aan te trekken Het imago van Brussel kreeg tijdens de afgelopen twee jaar zware klappen te verduren. De voetgangerszone en de sluiting van bepaalde tunnels hielpen de mobiliteit om zeep, met rampzalige economische gevolgen. En dan kwamen de terreuraanslagen… Nochtans beschikt Brussel over een hele resem troeven die buitenlandse ondernemingen aantrekken: multiculturalisme, meertaligheid, aanwezigheid van de Europese instellingen, geografische ligging, noem maar op. Dit alles zorgt ervoor dat Brussel een voorkeurbestemming blijft. Julien Ide M eer dan helft van de wereldbevolking leeft vandaag in steden. Tegen 2050 wordt dit twee derde. Metropolen trekken mensen aan en, logischerwijze, dus ook ondernemingen. Brussel, de dochter van het Belgenland en zijn institutionele verwikkelingen, presteert redelijk goed. De Japanse stichting Mori Memorial publiceert al enkele jaren de Global Power City Index, waarin de grote wereldsteden gerangschikt staan volgens hun aantrekkingskracht op burgers en ondernemingen. Zes criteria komen hierbij aan bod: economie, R&D, culturele interactie, leefbaarheid, milieu en toegankelijkheid. Brussel verschijnt op de 25e ve (28e plaats, vóór Moskou (36e ), Chicago (27e ) of Bangkok (33e ), Genè). In de top vijf vinden we Londen, New York, Parijs, Tokio en Singapore. Het dertigtal buitenlandse ondernemingen dat zich jaarlijks in Brussel komt vestigen, rechtvaardigt onze eervolle plaats in de lijst. Dit getal blijft redelijk stabiel en heeft de gevolgen van de terreuraanslagen blijkbaar (nog) niet ondergaan. Het mooiste marktplein ter wereld Volgens Nestlé Belgilux CEO Alexander von Maillot is Brussel een belangrijke strategische keuze: “We zijn sinds 1925 in Brussel gevestigd en hebben nooit aan verhuizing gedacht. Verleden jaar hebben we 7 miljoen euro in ons gebouw van Anderlecht geïnvesteerd. Een van de grote voordelen van Brussel is dat tweetalige of zelfs drietalige arbeidskrachten gemakkelijk te vinden zijn. De centrale ligging van de hoofdstad is bovendien van groot belang voor de communicatie met de rest van het land.” Jean-Philippe Mergen is directeur Export bij BECI. Ook voor hem betekent de centrale ligging van Brussel een merkwaardige troef. “Brussel ligt in het hartje van West-Europa. De aanwezigheid van de Europese instellingen versterkt de mogelijkheden qua city marketing. En op logistiek vlak vormt de nabijheid van de haven van Antwerpen een bijkomend voordeel.” Brussel is een eersterangs testmarkt, vindt Jeroen Langerock, Director Public Affairs & Communications Belux bij Coca-Cola. “In Brussel hebben wij het grootste R&D centrum na Atlanta ontwikkeld. Meer dan 135 mensen ontwerpen er nieuwe dranken voor meer dan 100 landen. Wij stellen meer dan 15 nationaliteiten tewerk. Onze medewerkers hebben dus een diepgaande kennis van andere landen, meteen een aanzienlijk pluspunt voor ons onderzoek. En omdat Brussel op cultureel en demografisch vlak een verregaande verscheidenheid vertoont, beschikken we hier ter plaatse over een schitterende testmarkt.” Jeroen Langerock onderstreept bovendien de menselijke dimensie van Brussel: “De leefomgeving is bijzonder aangenaam. Uit gesprekken merken we de openheid van de bevolking. Dit is in andere grote metropolen als Londen of Parijs moeilijk te vinden, want daar heerst een cultuur van naamloosheid.” De aantrekkelijkheid van Brussel hangt sterk af van de activiteitsector, stelt Emmanuel de Beughem, als verantwoordelijke van de cel Aantrekking van Buitenlandse Investeringen, bij Brussels Invest & Export. “Brussel is als stad vooral dienstengericht. Ze is voor heel wat sectoren aantrekkelijk, maar BECI - Brussel metropool - november 2016 15
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TOPIC SWOT analyse Een SWOT analyse van een organisatie identificeert vier categorieën van factoren aan de hand waarvan een ontwikkelingsstrategie voor de markt tot stand kan komen. De eerste twee factoren zijn eigen aan de organisatie en zijn dus voor bijsturing vatbaar: het zijn de troeven (Strengths) en de zwakheden (Weaknesses). De overige twee zijn extern aan de organisatie en kunnen dus niet worden beïnvloed: het zijn de kansen (Opportunities) en de bedreigingen (Threats). In dit geval is de organisatie natuurlijk het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. De markt bestaat uit buitenlandse ondernemingen die hier al gevestigd zijn of dit overwegen. De concurrenten zijn de andere grote Europese steden. Strengths • Meertaligheid • Gekwalificeerd personeel • Productiviteit • Multiculturalisme • Aanwezigheid van universiteiten • Leefbaarheid • Aangename en gezellige sfeer • Kost van het levensonderhoud • Vastgoedprijzen • Hoge levensstandaard Weaknesses • Complexiteit en institutionele problemen • Administratieve logheid • Arbeidskost • Mobiliteit • Invloed van de vakbonden • Concurrentie tussen verschillende stedelijke functies (huisvesting, ondernemingen, infrastructuren) binnen een beperkt grondgebied. Dit belemmert duidelijk de verdere ontwikkeling.” Volgens Jean-Philippe Mergen zijn mobiliteit en sociaal overleg twee aandachtspunten als we de vestiging van buitenlandse ondernemingen in Brussel en België willen bevorderen. “Ons land zou interregionale mobiliteitsplannen moeten ontwikkelen. Het openbaar vervoer is onvoldoende efficiënt. De Brusselse metro heeft nood aan verdere ontwikkeling. Als hoofdstad van Europa onthaalt Brussel zeer talrijke betogingen, wat de zaken zeker niet vergemakkelijkt. Bovendien zijn de werknemersorganisaties bij ons goed ingeplant en redelijk invloedrijk (hoewel minder dan in Frankrijk). We moeten ervoor zorgen dat de verwikkelingen van het sociaal overleg investeerders niet afschrikken.” ‘Sprout’ to do business in Brussels Opportunities • Internationale sterkte van het ‘merk Brussel’ • Centrale geografische ligging in België en in Europa • Aanwezigheid van de Europese instellingen • Nabijheid van de haven van Antwerpen • Potentieel van het grootstedelijk gebied Threats • Veiligheid • Europese crisissen • Concurrentie van de omliggende financiële centra • Institutionele evolutie van het land vooral bepaalde niches zijn er sterk vertegenwoordigd. Ik denk onder andere aan klinische testen, de verwerking van financiële verrichtingen, duurzame bouw of public affairs kantoren. De sterke activiteit in deze domeinen trekt buitenlandse investeringen aan. Wij helpen buitenlandse ondernemingen zich in Brussel te vestigen, in partnerschap met Impulse, Visit Brussels en bedrijvenfederaties als BECI, Febelfin of BeCRO. We trachten anderzijds steun te verlenen aan de start van activiteiten in bedrijven die zich hier in Brussel willen vestigen. Met de steun van het Gewest stellen wij drie maanden lang gratis een kantoor ter beschikking. Deze organisaties genieten bovendien alle voordelen en subsidies waar ook 16 BECI - Brussel metropool - november 2016 de Belgische ondernemingen recht op hebben, al is dit laatste punt geen doorslaggevend keuzecriterium.” Een enggeestig klein landje? Over de nadelen van de hoofdstad heeft Alexander von Maillot echter harde woorden: “Ik neem aanstoot aan de staat van de mobiliteit in Brussel. Onze twee Nespresso boetieks hebben bijvoorbeeld aanzienlijke financiële verliezen geleden door werkzaamheden. De opbrengst van de belastingen zou moeten dienen om de vervoerinfrastructuur te verbeteren. Er zijn te veel wagens en te veel bedrijfswagens. Bovendien is de arbeidskost in België een van de hoogste in Europa, terwijl de flexibiliteit ontoereikend blijft. Jean-Philippe Mergen meent dat de verbeteringen vooral een opdracht voor politieke kringen is. “De buitenlandse handel is geregionaliseerd. Wanneer een handelsattaché in het buitenland verblijft om een investeerder te overtuigen, tracht hij de kandidaat aan te trekken naar het Gewest dat hij vertegenwoordigt. Hiermee verdedigt hij slechts één Gewest en zwijgt hij over de kwaliteiten en troeven van de andere twee. Dit werkt contraproductief. Wij zouden veel sterker staan met de verenigde krachten van de drie Gewesten. Dit vereist echter een werkelijke politieke wil.” De heer Mergen beklemtoont verder het belang van communicatie met het buitenland: “Brussel is een krachtig merk. Zijn troeven en imago verdienen een sterkere promotie doorheen de wereld. En we moeten bovendien aantonen hoe buitenlandse bedrijven zich in België hebben kunnen ontwikkelen.” Emmanuel de Beughem benadrukt de rol van het Engels: “Bedrijven zouden bepaalde administratieve documenten in het Engels tot hun beschikking moeten hebben, zoals een arbeidsvergunning, een beroepskaart, en waarom niet, een arbeidscontract, als alle partijen akkoord gaan. Het lijkt onbenullig, maar hiermee zouden we extra punten winnen in de internationale rangschikkingen en meer ondernemingen aantrekken.” ● Publireportage Leo Grimberg Oprichter van Panadas Factory. ‘Als Ingenieur Informatica van opleiding had ik nooit eerder met arbeiders gewerkt. Bij het rekruteren zegt een cv bovendien vaak niet alles. Het is dan ook niet altijd evident om hier door te kijken. Actiris helpt mij om de juiste profielen te zoeken en filtert voor mij de kandidaten.’ ‘Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming.’ Panadas Factory werd opgericht in 2010 en is gespecialiseerd in diepvriesproducten. Leo Grimberg, de oprichter, blikt terug op de rekruteringen sinds de start van het project. ✓Waarom heeft u beroep gedaan op Select Actiris voor uw rekruteringen? Toen ik Panadas Factory heb opgericht, was ik nog maar net in België aangekomen en kon ik wel wat raad gebruiken over de tewerkstellingsmaatregelen. Het leek mij logisch om hiervoor aan te kloppen bij Actiris. De consultant die zich met mijn dossier bezighield, was zeer efficiënt en wist van aanpakken. Mijn eerste werknemer heb ik aangeworven via een IBO (individuele beroepsopleiding). Zeer snel groeide het aantal werknemers in mijn bedrijf. Samen met Actiris heb ik dan een plan uitgewerkt voor mijn personeelsbeheer op middellange en lange termijn. ✓Hoe heeft dit u geholpen bij de verdere uitbouw van uw onderneming? Zonder de tewerkstellingsmaatregelen zoals de IBO en Activa had ik nooit mijn eigen bedrijf kunnen starten. Nu kan ik mijn personeel aanwerven voor onbepaalde duur, maar in het begin was dat geen optie binnen Panadas. Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming. Panadas Factory in cijfers • 20 werknemers 100% 4.000 empanada’s per dag Met de steun van het Europees sociaal fonds van het personeel aangeworven via Select Actiris ✓Wat zijn uw projecten voor de toekomst? De onderneming blijft groeien. Binnenkort zal ik dus opnieuw op zoek gaan naar nieuw personeel, met de hulp van Select Actiris. Bij elke evolutie van het bedrijf, overlopen we alle mogelijkheden op HR-vlak. De profielen zijn steeds diverser. Nu gaan we een restaurant en rechtstreekse verkooppunten openen. De profielen die we nu zoeken, zijn dus zeer verschillend van de arbeidersprofielen die we tot nu toe zochten. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be
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Europees BAMB-project: proefproject op de campus van de VUB Het Europees BAMB (Buildings as Material Banks)-project is erop gericht gebouwen te ontwerpen die ook “materiaalbanken” zijn. Het project werd ontwikkeld in het raam van het kaderprogramma Horizon 2020 van de Europese Unie en heeft als doel het gebruik van de hulpbronnen en meer bepaald van de materialen tijdens de hele levenscyclus van de gebouwen te optimaliseren volgens de principes van de circulaire economie. Het project brengt 16 partners uit heel Europa samen, waaronder de Vrije Universiteit Brussel. Leefmilieu Brussel is de coördinator van BAMB. Een van de twee proefprojecten die in Brussel worden opgezet, is de studentenresidentie op de campus van de VUB in Etterbeek. ■ Residentie Van Der Meeren Een van de opmerkelijke aspecten van de campus Oefenplein van de VUB in Etterbeek is het geheel van studentenwoningen in het midden van de centrale groene ruimte. Deze 352 studentenkamers die in 1973 door de Belgische architect Willy Van Der Meeren werden ontworpen, die daarbij gebruik maakte van het Variel-prefabsysteem, worden vandaag nog steeds gebruikt. Nochtans ligt het comfortniveau onder de huidige normen, in het bijzonder op het gebied van technische en energetische kwaliteit en toegankelijkheid. Het oorspronkelijke masterplan voorzag in de afbraak en vervanging van alle modules van de studentenwoningen, maar de universiteit, die zich bewust is van de historische en culturele waarde van dit geheel, heeft onlangs een alternatief bedacht. Het is de bedoeling om via deze modules te onderzoeken en aan te tonen hoe ‘Reversible Building Design’ toelaat de modules gemakkelijk om te vormen volgens de huidige en toekomstige behoeften en hierbij toekomstig afbraakafval te vermijden en de bestaande gebouwen te renoveren. ■ Toekomst van de residentie: Living Lab Een blok van 8 modules zal worden omgevormd volgens de principes van de omkeerbare gebouwen, in samenwerking met de Vrije Universiteit Brussel en industriële partners. Deze modules zullen doorheen de tijd op een functionele manier worden getransformeerd, bijvoorbeeld van een ecologisch onthaalhuis naar een tijdelijke werkruimte of een literair café! Dankzij de samenwerking met de industriële partners zullen innovatieve bouwoplossingen worden ontwikkeld en geïntegreerd, die het mogelijk maken dat de modules later worden verbeterd of aangepast terwijl alle componenten kunnen worden hergebruikt. De bestaande modules zullen zo gereorganiseerd worden dat hun structuur zich beter leent voor toekomstige ontwikkelingen: de technische installaties en sanitaire blokken zullen worden gereorganiseerd en gehergroepeerd om de verandering van bestemming doorheen de tijd te vergemakkelijken. Bovendien zijn het gebruik van omkeerbare verbindingen en duurzame bouwmaterialen voor de gevel en interne wanden van cruciaal belang om deze gerenoveerde modules een duurzame levenscyclus te geven door alle materialenkringlopen te sluiten. Dit proefproject maakt deel uit van het BAMB-project en zal worden gebruikt om de protocollen van omkeerbaar ontwerp en de evaluatiemethodes te testen, in het bijzonder deze voor renovatie. Tijdens de ontwerpfase van het project zal ook het concept “materialenpaspoorten” worden getest (een manier om het parcours van hergebruik van de bouwmaterialen gedurende hun levenscyclus te kunnen volgen). Ten slotte zal het hele proces van dichtbij worden gevolgd om de opportuniteiten en obstakels voor de implementering van de circulaire economie in de bouwindustrie in kaart te brengen. Meer info : www. BAMB2020.eu. This project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 642384. Economische missie naar de Verenigde Arabische Emiraten, afgelopen september. INTERNATIONALE HANDEL Economische missies: reizen om een onderneming te boosten Op regelmatige tijdstippen begeleidt BECI Brusselse ondernemers tijdens economische missies. Enkele deelnemers vertellen hun ervaring en beklemtonen hoe waardevol en nuttig zulke zakenreizen voor de toekomst van een onderneming wel kunnen zijn. David Hainaut V eel Brusselse ondernemers beschouwen economische missies als een belangrijk onderdeel van de vertegenwoordiging en de ontwikkeling van hun vennootschap in het buitenland. BECI organiseert regelmatig zulke zakenreizen. Twee jaar geleden werd op die manier de weg naar Iran heropend. Dit jaar vertrok een BECI missie naar de Verenigde Arabische Emiraten. Een andere vertrekt binnenkort naar India. De internationale dienst van BECI staat achter de organisatie van zulke economische missies, die veelvuldige functies vervullen. Om te beginnen krijgt iedere deelnemer hierdoor een diepgaand inzicht in en een beter begrip van de economische situatie van een land. In functie van de sector kunnen de toegangsvoorwaarden tot een (nieuwe) specifieke markt accurater worden geëvalueerd. Deze internationale reizen dienen verder om Brusselse exporterende ondernemingen te ondersteunen en bijstand te verlenen aan diegenen die al lokaal ingeplant zijn. Het initiatief zorgt bovendien voor de promotie van onze hoofdstad als potentiële bestemming voor investeerders. En ten slotte bewijzen dergelijke reizen aanzienlijke diensten door het lokaal verkrijgen van administratieve, commerciële of financiële informatie. We gingen even polsen bij ondernemers die aan een missie hebben deelgenomen. Zeer vaak zijn ze bijzonder opgetogen. Hoogstaande gesprekspartners Iedereen weet dat het Arabisch schiereiland een nogal geprezen bestemming is voor zakenlieden en investeerders wegens de strategische positie, de economische openheid en de levensstijl van deze contreien. Dit jaar organiseerde BECI een missie in dit gebied voor ondernemers die hun activiteiten wensen uit te breiden in Dubai (het gastland van de Wereldtentoonstelling 2020), Abu Dhabi en Sharjah. Awad Chamas heeft, als consultant voor de farmaceutische laboratoria Trenker, al heel wat ervaring opgedaan met economische missies. Hij haalde onder andere voordeel uit missies in Tunesië en Taiwan. Zijn getuigenis: “Economische missies genieten een goede organisatie en ondersteuning, zeker wanneer ze zeer professioneel door BECI worden voorbereid. Ze zorgen voor ontmoetingen met mensen op zeer hoog niveau, en dus betrouwbaar.” Dankzij deze missies is het mogelijk talrijke lokaal gevestigde deskundigen samen te brengen. Het zijn bijvoorbeeld handelsattachés of medewerkers die zich in een bepaalde sector hebben gespecialiseerd. Vennootschappen van alle omvang Awad Chamas zijn er vertegenwoordigd, zowel kleine KMO’s als zwaargewichten van de bedrijfswereld. “De Golflanden gaan momenteel voor de wind, zoveel is duidelijk. Daar kan over enorm veel zaken worden onderhandeld, want er is nog veel werk aan de winkel. Algemeen zou ik zeggen dat eender welke missie steeds toelaat veel verder te gaan in de onderhandeling en heel vaak tot het sluiten van contracten. Dit was eens te meer het geval hier, wat mij betreft!” BECI - Brussel metropool - november 2016 19
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TOPIC Ana Figueiredo Soares Voor herhaling vatbaar Economische missies gaan gepaard met een heleboel diensten: u krijgt er de gelegenheid uw kennis van een land of sector te verbeteren, maar ook waardevolle contacten te leggen met handelspartners (agenten, distributeurs…), industrie (producenten) of instellingen. Bovendien krijgt u er zeer nuttig advies over een eventuele vestiging ter plaatse. “Een missie is de gelegenheid om een geweldig aantal interessante ondernemingen in een zeer korte tijdspanne te ontmoeten. Alsof we meteen veel verder in de tijd zouden zijn! Het is een verrijking, niet alleen op zakelijk maar ook op menselijk vlak”, vertelt Ana Figueiredo Soares, die, verleden jaar, Chameleon heeft opgericht, met opleidingen op maat van de ondernemingen. “Op indirecte wijze knoopt u nieuwe relaties aan en gaan deuren open voor nieuwe partnerschapsuitzichten met andere ondernemers, al dan niet ter plaatse. Persoonlijk heb ik deelgenomen aan een economische missie in Dubai waar ik contacten heb kunnen leggen met Britse ondernemingen waarmee wij momenteel meerdere projecten bespreken. Dat soort belevingen wenst u natuurlijk te herhalen. Ik overweeg dit trouwens al voor volgend jaar.” Dit beaamt Ana Maia, een architecte die werkzaam is bij Mini Archi, een bedrijf dat spellen en meubels ontwerpt voor kinderen en dat nu ook op het Midden-Oosten mikt. “Ik heb bijvoorbeeld een aantal Griekse en Italiaanse groepen ontmoet. Dit is bijzonder leerzaam, want op die manier kreeg ik een totaal andere kijk op zaken en op het terrein waar wij actief zijn. Zo kwam ik tot de vaststelling dat ons kleine landje een sterke reputatie geniet op zakelijk vlak, ondanks al wat hierover soms wordt beweerd.” Een netwerk ontwikkelen Een missie duurt gemiddeld tussen drie en vijf dagen. “Wij wensen natuurlijk allen dat het wat langer zou duren”, geeft Awad Chamas toe, “maar rekening houdend met de agenda’s van iedereen, is deze timing gerechtvaardigd. In het zakelijke leven krijgt kwaliteit vaak voorrang op kwantiteit. Omdat we ter plaatse bijzonder goed worden onthaald, hebben we het hoofd vrij om zeer productief te zijn op het vlak van netwerking, ontmoetingen, seminars, lunches enz. De programma’s zijn evenwichtig opgesteld en boeiend, zodat wij sterker, enthousiast en gedreven van de reis terugkeren!” Ondanks de korte duur van een missie, behouden heel wat ondernemers het contact met de ter plaatse ontmoete De Haven, onweerlegbare partner voor de stad Met een domein van 105 ha biedt de Haven van Brussel bedrijven een ideale ligging in het hart van Brussel. Daardoor kunnen zij inovatieve transportoplossingen ontwikkelen, die aangepast zijn aan de Brusselse markt. Dankzij haar uitzonderlijke toegankelijkheid via het water, het spoor en de weg is de Brusselse haven een uiterst belangrijk instrument voor de economie en de mobiliteit: ze telt 20 BECI - Brussel metropool - november 2016 ongeveer 200 concessiehoudende bedrijven, 6,5 miljoen ton waterwegtransport en 12 000 directe en indirecte jobs. De belangrijkste rol van de haven bestaat erin de Brusselse hoofdstad te bevoorraden: van bouwmaterialen die bestemd zijn voor werven tot textiel voor winkels in het stadscentrum, voedingswaren en stookolie. De havenbedrijven regelen het transport en de logistieke behandeling van een groot gedeelte van de goederen die in het Brussels Gewest verbruikt worden. Ook beschikt de Haven over een groot logistiek centrum vlakbij het stadscentrum van Brussel. Een gedeelte daarvan wordt bovendien geleidelijk omgevormd tot stedelijk distributiecentrum, om te helpen bij het optimaliseren van de goederendistributie in Brussel. De containerterminal in de voorhaven behandelde in 2015 bijna 20 000 TEU. Verder ontwikkelt de Haven palettentransport over de waterweg, een activiteit die in 2015 een spectaculaire groei optekende. Kortom, de Haven kan u gepersonaliseerde oplossingen aanbieden ongeacht de grootte van uw bedrijf. www.port.brussels TOPIC gesprekspartners en creëren ze soms een werkelijk netwerk. Sommigen spreken af tijdens achtereenvolgende missies en andere ontwikkelen samen een activiteit. Ze grijpen de kansen! Vandaag van kapitaal belang “De resultaten en gevolgen van een economische missie ondervinden we niet altijd op korte termijn”, aldus Ana Maia. “Toch ben ik ervan overtuigd dat het, in de huidige internationale economische context, van groot belang is voor Belgische en Brusselse bedrijven zulke reizen te ondernemen om het buitenlandse netwerk in de gaten te houden en te ontdekken wat in andere landen aan de gang is. Bij Mini Archi waren we met deze reis naar het Midden-Oosten niet van plan om ons daar te gaan vestigen, maar eerder inzicht te krijgen in de administratieve en fiscale context ter plaatse, om nadien onze activiteit uit te breiden, eventueel met een of ander verkooppunt in deze landen. Onze producten stemmen overeen met een artistieke De inschrijvingen voor de economische missie in India worden in november afgesloten, maar andere missies staan nog op het programma: in de lente 2017 keren we naar Iran terug. In de maand juni vertrekken we naar Taiwan. Volg onze planning nauwlettend op! ● Informatie: Nastasja Otte, International Trade Advisor de BECI – nao@beci.be, 02 563 68 54. Ana Maia en culturele activiteit, die in het Midden-Oosten in volle bloei is. Hiervan getuigt bijvoorbeeld het Museum van Hedendaagse Kunst dat binnenkort in de Verenigde Arabische Emiraten zijn deuren opent. In dit opzicht kunnen we stellen dat de reis een treffer was!” Uit het enthousiasme van al deze onafhankelijke maar gelijklopende getuigenissen blijkt dat economische missies meer dan ooit zinvol en nuttig zijn, ook buiten de louter zakelijke dimensie. Wellicht gaan andere ondernemers het nu ook willen proberen. THE WORLD EXHIBITION ON INVENTIONS, RESEARCH AND NEW TECHNOLOGIES Free entrance if online booking: www.brussels-innova.com The international meeting place dedicated to innovation. Inventors, universities, researchers and innovative companies will present their products with the intention of them being marketed. 17 > 19 NOV. 2016 ember 2016 www.conceptum.eu
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TOPIC Enterprise Europe Network steunt KMO’s INTERNATIONALE HANDEL Entreprise Europe Network (EEN) zag in 2008 het daglicht om Europese ondernemingen te ondersteunen in hun innovatieprocessen en hun internationale activiteiten. Sindsdien speelt EEN een vooraanstaande rol voor talloze Brusselse KMO’s. Ze krijgen begeleiding van BECI en Impulse, de lokale contactpunten van het netwerk. David Hainaut E EN is tegelijk een databank, een informatiebron voornamelijk over internationale reglementeringen, en de organisator van vormingen en seminars … Kortom een volwaardige economische controletoren. In het raam van haar netwerk richt de organisatie bovendien zgn. ‘matchmaking events’ in: dit zijn internationale ontmoetingen met een zeer schappelijke deelnameprijs. “Evenals de economische missies zijn zulke ‘matchmakings’ voor ondernemingen de gelegenheid bij uitstek om op eenzelfde plaats talrijke potentiële partners te ontmoeten”, vertelt Jean-Philippe Mergen, EEN-verantwoordelijke bij BECI. Met zijn team adviseert hij ondernemingen en beantwoordt hij alle vragen, ook de meest specifieke. “De ondernemers kunnen hun contacten via ons platform op voorhand uitkiezen en daarna afspraken vastleggen. Zo ontmoeten ze soms 10 tot 15 mensen in één dag, met gesprekken van ongeveer een half uur. Zoals het ook het geval is tijdens een economische missie, kan elke onderneming een programma op maat hebben en ondernemingen van haar sector ontmoeten.” EEN coördineert jaarlijks tientallen dergelijke activiteiten, vaak in parallel met internationale vakbeurzen waar de ondernemingen die het wensen ook een stand kunnen krijgen en waar bezoekende ondernemingen naar op voorhand vastgelegde afspraken kunnen gaan. “De formule is vrij eenvoudig en standaard. Het volstaat dat u zich via een presentatieformulier registreert. Bepaalde beurzen zijn jaarlijks een ‘must’. Andere wisselen in functie van tijdgebonden thema’s. Denk maar aan een evenement rond drones, Smart Cities enz.” Relaties aanknopen: dit is van belang voor Catherine Bodson die, samen met Julien Leclercq, helemaal opgaat in hoogstaande landbouw en kwalitatieve culinaire bereidingen. Zij produceert namelijk onder de naam Pipaillon een assortiment uitzonderlijke conserven in glazen bokalen. In de maand februari nam ze deel aan de Biofach beurs in Neurenberg – de grootste Europese beurs voor bio agrovoeding. “Dit bleek in meerdere opzichten nuttig: de ontmoeting met andere Brusselse producenten was belangrijk, want het was onze eerste vakbeurs in het buitenland en wij weten dat de eerste jaren nooit gemakkelijk zijn. Ik ben naar huis teruggekeerd met een heleboel adressen van nieuwe klanten en leveranciers. We stonden onder de indruk van de solidariteit die tussen ondernemers heerst, de uitwisseling van ervaringen en het advies over kwaliteit! In Biofach kregen we ook nuttige feedback over onze producten en hoe we ons beter zouden 22 BECI - Brussel metropool - november 2016 Catherine Bodson, voor de etalage van haar conservenzaak. kunnen positioneren. De beurs gaf ons een goed inzicht in de huidige markt. Dit verblijf in Duitsland heeft zijn vruchten afgeworpen: we hebben onder andere een middel gevonden om de kost van de etikettering tot een kwart te herleiden, wat zeker niet verwaarloosbaar is!” Catherine Bodson nam ook deel aan een matchmaking met een producent van bio soepen uit Nederland. “Opnieuw een mooie uitwisseling van ervaring. Wij overwegen echt om op die mensen een beroep te doen voor de productie van een gamma Pipaillon soepen, want onze huidige uitrusting laat ons niet toe aan een redelijke kost te produceren. Onze recepten en hun deskundigheid, dus.” Belgische ondernemers blijven internationaal fel gewaardeerd voor hun bescheidenheid, discretie, soepelheid, betrouwbaarheid en vooral voor hun aanzienlijk aanpassingsvermogen. Deze elementen zijn bijzonder nuttig wanneer het erop aankomt meer bekendheid te verwerven voor onze merken. “Wij houden een oogje in het zeil om na te gaan welke evenementen een meerwaarde bieden aan Brusselse ondernemingen. Dit geldt voor de voedingssector, mode, diensten of wat dan ook”, besluit de heer Mergen. Jaarlijks levert het EEN netwerk en de honderden entiteiten uit een vijftigtal landen die ertoe bijdragen, informatie en diensten aan meer dan 2 miljoen KMO’s. Dit is van vitaal belang nu de bedrijfswereld het hoofd moet bieden aan talrijke, onder andere technologische doorbraken. ● Contact : Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 jpm@beci.be Verslagen van vergaderingen op maat DATA TRANSLATIONS INTERNATIONAL (UBIQUS GROUP) Data Translations International levert taaldiensten in de brede zin van het woord. Daar voegen ze nu een nieuwe service aan toe: ze maken notities tijdens uw vergaderingen en stellen vervolgens het verslag op. Data Translations International (DTI) levert als lid van de Ubiqus-groep al jaren meertalige diensten op de Belgische markt. DTI heeft al een mooi dienstenpakket voor zijn klanten, met vertalingen, tolkopdrachten, ondertiteling en taalkundige revisies. Ze verrijken hun aanbod nu met een aanvullende dienst: ze maken notities tijdens vergaderingen en stellen daarna het verslag op. Ania Barbé, CEO van DTI, verwoordt het zo: “Het opstellen van verslagen is de kernactiviteit van onze zusterbedrijven Ubiqus France en Ubiqus UK. Ubiqus France is marktleider voor deze activiteit en we hebben een beroep kunnen doen op hun knowhow en expertise om onze teams op te leiden.” Oplossingen met toegevoegde waarde DTI levert deze redactionele dienst al aan een grote groep uit de voedingsmiddelensector, voor wie ze het Nederlandse en Franse verslag maken van hun maandelijkse en buitengewone vergaderingen. Hoe gaat dat in zijn werk? DTI stuurt een medewerker ter plaatse, die de debatten volgt, notities maakt en de gesprekken opneemt. Vervolgens herwerkt de medewerker zijn aantekeningen volgens de behoeften en wensen van de klant en afhankelijk van het soort vergadering en de gewenste mate van detail. “Maar dat is meer dan wat ‘eenvoudige’ notities en een ‘eenvoudige’ retranscriptie”, preciseert Ania Barbé. “We kunnen verschillende soorten verslagen leveren, die gaan van een letterlijke transcriptie tot een beknopt verslag. In samenspraak met de klant zorgen we voor een oplossing op maat, met een werkelijke toegevoegde waarde.” Deze dienst is geschikt voor alle bedrijven die statutaire vergaderingen houden en/of die deze taak willen uitbesteden. “Het idee is dat we voor de klant tijd winnen, door de taak over te nemen van de werknemers die uren of soms zelfs dagen aan de opmaak van een verslag besteden”, benadrukt Ania Barbé. “Dat zijn verborgen kosten. Vaak gaat het immers om administratieve bedienden die misschien beter zelf aan de debatten zouden deelnemen en die beter kunnen instaan voor het nalezen en niet de opmaak van het verslag, dat wij volgens hun precieze instructies opstellen.” Naast vergaderingen van ondernemingsraden kan deze dienst ook erg nuttig zijn bij events zoals conferenties, congressen of presentaties. Na afloop beschikken de deelnemers dan over een verslag van de verschillende debatten en tussenkomsten. Concrete voordelen voor bedrijven Bedrijven hebben er heel wat voordelen bij als ze de notities en het verslag uitbesteden. In de eerste plaats is dat tijdswinst. Bovendien biedt DTI deze dienst aan in het Frans, Nederlands en Engels, met of zonder tolkdienst ter plaatse en/of vertaling van het eindverslag. Elk bedrijf kan DTI op regelmatige basis of voor een bepaald project inschakelen. “We bieden de klant een dienst op maat, die gegarandeerd discreet, vertrouwelijk en neutraal is”, voegt Ania Barbé nog toe. “Onze samenvattingen en verslagen worden opgemaakt door professionele, meertalige redacteuren en worden intern nagelezen voordat we ze aan de klant bezorgen. Die kan ons dan zijn opmerkingen doorgeven of het verslag goedkeuren.” Ania Barbé DTI is gevestigd in Zaventem en is actief in heel België. Deze nieuwe service is een extra troef voor het bedrijf, dat in de top 10 van Belgische vertaalbureaus staat. Het heeft een intern team van een twintigtal professionals en een ruim bestand van zelfstandige medewerkers, waardoor het zijn klanten steeds op de meest flexibele manier kan helpen. DATA TRANSLATIONS INTERNATIONAL (UBIQUS Belgique) Olmenstraat 64, 1930 Zaventem T 02 725 23 70 - F 02 725 49 33 www.datatra.com
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TOPIC Las Vegas, trefpunt van de wereldwijde IT INTERNATIONALE HANDEL Las Vegas laat zich niet herleiden tot casinospelen en glamour optredens. In januari tovert deze stad in Nevada zich om in een wereldwijd trefpunt van de consumer elektronica. Dames en heren, welkom in Las Vegas tussen 5 en 8 januari voor de Consumer Electronic Show! Deze IT hoogmis geldt als ‘the biggest in the world’! En met Enterprise Europe Network kunt u er naartoe! Z oals alle grote vakbeurzen in hun sector vertoont de Consumer Electronic Show (CES) trekjes van Disneyland of de Olympische Spelen: het is ‘the place to be’ voor alle leveranciers, de startbaan van alle nieuwigheden en de ontmoetingsplaats voor – en met – al wie in de sector iets betekent. Kortom, u moet er zijn, u moet er gaan rondkijken en er gezien worden. Het evenement krijgt natuurlijk uitvoerige aandacht van de media, vakpers en andere. Enkele veelzeggende cijfers: de 2017 editie van de CES verwacht meer dan 3.800 exposanten en 170.000 bezoekers (de maximumcapaciteit), onder wie 30% buitenlanders uit 150 landen. Meer dan 6.000 journalisten zullen er rondneuzen en meer dan 20.000 aankondigingen (lanceringen, innovaties) zijn gepland in de meest verscheidene domeinen: gaming, drones, 3D-druk, augmentatieve werkelijkheid, smart technologies… “Een niet te missen afspraak voor Europese ondernemingen”, vindt Sébastien Torre, voorzitter van de European American Enterprise Council (EAEC), een partner van Enterprise Europe Network in de Verenigde Staten. In oktober kwam hij naar BECI om een voorbereidend seminar te animeren voor de CES, in samenwerking met het VLAIO (het Vlaamse Agentschap Innoveren en Ondernemen), Flanders Invest &Trade en het Bureau Économique de la Province de Namur, allemaal partners van het EEN netwerk. Sébastien Torre beschouwt de beurs in Las Vegas als het ‘perfect moment’: de gelegenheid bij uitstek voor startende bedrijven, met inbegrip van de Europese: “Sinds enkele jaren voorziet de CES een apart paleis voor hen, het Eureka Park, waar alle starters worden samengebracht. In 2016 was meer dan de helft hiervan uit Europa afkomstig.” CEO’s, investeerders, kopers: allen daar naartoe! Ook al bent u geen exposant, loont de reis naar de CES echt de moeite. Naast het bezoek en het voordrachtenprogramma kunt u er ook eenvoudig naartoe om zaken te doen, contracten te ondertekenen en partnerschappen te sluiten. “De CES is veel meer dan een show. Beschouw het ook als een topontmoeting waar u alle CEO’s van de Silicon Valley tegen het lijf kunt lopen, naast investeerders, inkopers enz. Met een minimum aan organisatie kunt u al deze mensen ontmoeten en uw verblijf eventueel wat verlengen om minder dan 1000 km verder een bezoekje te brengen aan de Silicon Valley. Misschien de gelegenheid om bepaalde mensen opnieuw te ontmoeten.” 24 BECI - Brussel metropool - november 2016 Emmanuel Robert Een goede voorbereiding is dus noodzakelijk om de reis rendabel te maken. “Beslis eerst waarom u er naartoe gaat”, adviseert Sébastien Torre. “Gaat u op zoek naar partners, naar investeerders? Bent u al klaar om zich op de markt te lanceren of vertrekt u op erkenning?” Enterprise Europe Network is bereid u te begeleiden en u te helpen in de keuze van gesprekspartners en het plannen van afspraken – onder andere tijdens de ‘Matchfest’ dat de EAEC naast de beurs organiseert en waarvoor u zich, via een webplatform, kunt inschrijven. De Matchfest duurt twee dagen – 4 en 5 januari – en vindt plaats in de Euro Tech Business Lounge, een tijdelijk business center gevestigd in Planet Hollywood, langs de vermaarde ‘Strip’. Het biedt conferentiezalen, salons en kantoren. Nog een paar tips van Sébastien Torre vóór u vertrekt: “U moet iets tastbaars kunnen tonen aan uw gesprekspartners, zelfs als u geen exposant bent. Gebruik geen Europese visitekaartjes: u moet een adres hebben in de Verenigde Staten, ook al is het slechts een brievenbus. Dit bewijst dat u betrouwbaar bent, dat u niet als toerist maar als professional de CES bezoekt – en dat u regelmatig naar de Verenigde Staten reist.” ● Consumer Electronic Show 2017 Las Vegas, van 5 tot 8 januari https://www.ces.tech Matchmaking event EEN : Matchfest@CES Las Vegas, 4 en 5 januari https://www.b2match.eu/eaec-ces2017 Op zoek naar een witte raaf voor uw onderneming ? Bied een stage bij afloop van de vorming aan een BETROKKEN SECTOREN : • beheer en management • bouw • bouw en ecologisch bouwen • confectie • financiën, communicatie en marketing • gezondheidszorg en sociale diensten • handel en verkoop • horeca • industrie en mechanica • informatica • kantoor en boekhouding • kunst en grafische industrie • logistiek en vervoer • reiniging • studiebureau • webtechnologieën Meer informatie over deze maatregelen of elke andere vorm van opleiding in bedrijfsverband : Cel Bedrijfsrelaties +32 (0)2 371 74 61 ou 81 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi EUROPESE UNIE Europees sociaal fonds werkzoekende die door Bruxelles Formation werd opgeleid Stage bij afloop van een kwalificerende vorming in een opleidingscentrum van Bruxelles Formation of een partner. Duur van de stage: maximum twee maanden De werkzoekende blijft onder vormingscontract tijdens de stage. Hij/zij behoudt zijn/haar uitkeringen. Een afgevaardigde sectorale bedrijfsrelaties zorgt voor de administratieve stappen en een vlotte aanvang van de stage. De stage is voor de werkgever volledig kosteloos.
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0800 555 66 TOPIC INTERNATIONALE HANDEL Uitwisselingen tussen Brussel en Nederland over kringlooptextiel Dankzij Enterprise Europe Network kon een twintigtal professionals van de textielsector in Brussel een bezoek brengen aan ondernemingen die in Amsterdam en Enschede pionierswerk verrichten in het toepassen van de kringloopeconomie op kleding. Hier is een revolutie op gang. Olivier Fabes H Het merendeel van het afval in kleding vertrekt nog steeds naar de verbrandingsoven, ondanks een jaarlijks toenemend percentage ophaal en sortering. In het geval van hergebruik worden kledingstukken in goede staat tweedehands verkocht. Zo niet ondergaan de vezels een recyclingproces voor niet-textiele domeinen zoals de automobielsector (capitonnering) of de bouw (isolatie). Een derde weg is de zogenaamde ‘kringlooptextiel’, waarbij nieuwe kledingstukken in productie gaan aan de hand van gerecyclede katoen-, viscose- of polyestervezels. Deze ‘textile2textile’-aanpak blijft voorlopig anekdotisch, ondanks de technologische vooruitgang. Zolang de katoenprijzen laag blijven, heeft de mode-industrie er geen baat bij haar gewoontes in vraag te stellen, behalve misschien om een milieuvriendelijk imago te ontwikkelen. Hoe dan ook, de ‘duurzame’ mode spreekt een toenemend aantal modeontwerpers aan. Zij willen zich onderscheiden door een combinatie van esthetiek en sociale/milieuvriendelijke innovatie. Dit is althans het geval met een twintigtal professionals van de Brusselse textiel die hebben deelgenomen aan een tweedaagse missie in Nederland over dit thema, onder begeleiding van Enterprise Europe Network, impulse.brussels et de Rijskdienst voor Ondernemend Nederland. Het land wil zich aan de spits van de kringlooptextiel in Europa positioneren. In dit opzicht staan onze noorderburen op dezelfde golflengte als het Brusselse Gewest dat in maart jongstleden het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE) van stapel liet lopen, waarbij textiel als een van de voornaamste hulpbronnen werd geïdentificeerd. Naast de ‘matchmaking’ mogelijkheden tussen vakmensen bood de missie een bezoek aan Frankenhuis, in de omgeving van Enschede. Deze eeuwenoude onderneming specialiseert zich voortaan in de verwerking van balen versleten kleren (voornamelijk jeans) tot kwaliteitsvolle vezels die in een reeks toepassingen worden gebruikt. Al betekent dit slechts een miniem deel van de afzetmogelijkheden, is deze (mede door een Belgische bestuurde) KMO begonnen aan de productie van gerecycled denim vezels die worden geweven om nieuwe kledingstukken te produceren (onder andere onder het merk Blue Loop). Zeer concrete gevolgen “We kregen daar het bewijs dat er een alternatief bestaat voor ontwerpers van duurzame en betaalbare kleding”, getuigen Juliette Berguet en Liliane Malemo, de medeoprichtsters BECI - Brussel metropool - november 2016 27 De Brusselse afvaardiging op bezoek bij Nederlandse pioniers van de kringloopeconomie in de textielsector. van Oribany, een modeboetiek in de Huidenvettersstraat, die volop op upcycling focust. Beide dames keerden naar Brussel terug met een dikke garenklos van gerecycled katoen voor nieuwe creaties. “Dit is bovendien een mooie kans om eens naar buiten te stappen en deel te nemen aan een netwerk.” “Ik besef nu vooral het belang van stroomopwaarts werken om de mentaliteiten te laten evolueren en om op te treden tegen het vooroordeel dat beweert dat gerecycled stof van mindere kwaliteit zou zijn. Een onderneming als Frankenhuis neemt geen afwachtende houding aan maar anticipeert de behoeften van ontwerpers”, oordeelt Benjamin d’Ieteren, raadgever in milieuvriendelijk ontwerp bij het MAD Brussels (Mode and Design Center). “Uit deze missie haal ik vooral een aantal objectieve en wetenschappelijke elementen voor een sector dat nog veel pedagogie kan gebruiken. Hiermee plant ik zaadjes voor mijn marketing”, zegt Marc Vanhoomissen, van de Brusselse KMO Veramtex, die zich specialiseert in de afwerking van (voornamelijk beroeps-)kledij. “Tot voor kort bekommerden de klanten zich weinig om de duurzaamheid van hun kleren, maar dit is nu aan het veranderen.” “Na deze twee dagen ben ik ervan overtuigd dat kringlooptextiel 100% haalbaar is. Ik keer terug met mogelijkheden voor zeer concrete partnerschappen. En bovendien heb ik flink vooruitgang geboekt in mijn project om mij in Amsterdam te vestigen tegen eind 2017”, verheugt zich Anna Balez, de oprichtster van de kledingsverhuurboetiek TaleMe. ●
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TOPIC Een nieuwe blik op Nederland INTERNATIONALE HANDEL Nederland, een buurland van België met meer raakvlakken dan louter de geografische grenzen, is een van de belangrijkste handelspartners van België (Nederland is onze voornaamste leverancier en onze derde voornaamste klant). Sinds juni 2016 heeft BECI, dankzij een samenwerking met de NKVK-Beluned, zijn banden met de Nederlandse economische wereld verstevigd. De twee organisaties delen zelfs hun adres: de kortste weg naar Nederland is via de Louizalaan. Interview door Morgan Van Cleven D e NKVK – Beluned, een strategische alliantie tussen de Nederlandse Kamer van Koophandel voor België en Luxemburg en de Belgisch Luxemburgse Kamer van Koophandel in Nederland, werkt sinds juni 2016 samen met BECI. Tom Vansteenkiste, algemeen directeur van de NKVK - Beluned, legt uit. Waar staat jullie organisatie voor? De NKVK - Beluned wil grensoverschrijdend zakendoen bevorderen binnen de Benelux. België en Nederland zijn belangrijke handelspartners voor elkaar. Bovendien hebben beide landen meerdere raakvlakken zoals de taal, de omvang van het land en een vergelijkbare markt. Die gelijkenissen zorgen ervoor dat Nederland en België aantrekkelijk zijn voor elkaar, en heel wat opportuniteiten bieden. Maar toch moet men zich ervan bewust zijn dat er ook verschillen en obstakels zijn tussen beide landen. Een goede voorbereiding is noodzakelijk om te slagen bij grensoverschrijdend zakendoen. Hier biedt de NKVK - Beluned steun. met bedrijven. Vaak is dat in de retail- of in de industriesector. Daarnaast doen wij aan “matchmaking”: het op maat in contact brengen van bedrijven met andere bedrijven in het buitenland. Vervolgens, om de handel nog meer te bevorderen, voeren wij ook marktstudies uit. We proberen verschillende sectoren in de Benelux in kaart te brengen, zodat onze leden een beter inzicht kunnen krijgen in de huidige marktsituatie. Tom Vansteenkiste, algemeen directeur van de NKVK-Beluned Tot slot kunnen onze leden ook genieten van een individuele begeleiding. We kunnen hen adviseren, hun specifieke vragen beantwoorden, of hen doorverwijzen naar de juiste instanties wanneer dat nodig zou zijn. Wij gaan onze leden bijvoorbeeld begeleiden bij het vestigen van hun onderneming of wij gaan ze ondersteunen bij potentiële overnames. Hoe gaan jullie specifiek jullie leden helpen? De NKVK - Beluned baseert zich op vier verschillende pijlers. De eerste pijler is opleiding. Hier ligt de focus op ‘Hoe doe ik zaken over de grens heen?’. De opleidingen worden georganiseerd rond bepaalde thema’s, maar met een focus op verschillen binnen de Benelux. Een tweede pijler is netwerking. Wij proberen bijvoorbeeld mensen samen te brengen rond interessante sprekers. Sprekers die zelf ervaring hebben met zakendoen in de Benelux. Daarnaast organiseren wij ook sociale evenementen, zoals een nieuwjaarsreceptie, en netwerking events die exclusief zijn voor grote Nederlandse bedrijven die in België zakendoen en voor Nederlandse bedrijfsleiders die een Belgisch bedrijf hebben. Handelsbevordering is een derde pijler. Via B2B evenementen brengen we potentiële leveranciers in contact 28 BECI - Brussel metropool - november 2016 Sinds kort werken jullie samen met BECI. Hoe is die samenwerking ontstaan? Wij waren op zoek naar een breder kader om onze activiteiten verder te kunnen uitbreiden, en toen vonden we BECI. Hoewel we samenwerken, blijven we natuurlijk twee aparte organisaties. Bovendien is onze samenwerking nog steeds pril en we zijn de weg nog wat aan het uitstippelen. Momenteel is er een praktische samenwerking. Wij maken gebruik van de faciliteiten van BECI. Maar we zijn ook inhoudelijk aan het uitzoeken wat de mogelijkheden zijn en hoe we elkaar kunnen versterken. Welke activiteiten kunnen we samen organiseren? Wat kunnen we leren van elkaar? Het zijn vragen die we nog moeten invullen. ● NKVK-Beluned Louizalaan 500, 1050 Brussel +32 2 219 11 74 www.nkvk.be © R.T. het verschil zit hem in DE DETAILS Omnia Travel Reisbureau Omnia Travel kende de voorbije jaren een opmerkelijke groei dankzij zijn specialisatie in zakenreizen. “Onze ervaren travel consultants denken mee met de klant. Dit zorgt voor een echte meerwaarde.” “We zijn de vijfde grootste in zakenreizen”, zegt general manager Jan Van Steen trots. “Met als grote voordeel tegenover de rest dat het beslissingscentrum in ons land is gevestigd. Al onze concurrenten zijn afdelingen van internationale organisaties. De eindverantwoordelijkheid ligt bij ons in eigen land, dit zorgt ervoor dat er héél kort op de bal kan gespeeld worden.” Met zakenreizen haalt Omnia Travel rond de 68 procent van zijn omzet. Groepsreizen en incentives zijn goed voor een kleine 20 procent, de vakantiereizen nemen zo’n 12 procent in. Om zijn doel te bereiken – een sterk kantoor in elke Vlaamse provincie en in Brussel – deed het reisbureau de voorbije jaren enkele overnames: “Onze financiële situatie is gezond; we hebben nooit geld moeten lenen om acquisities te doen. Twee jaar geleden namen we Squatra over in Gent en vorig jaar BTS Business Travel in Brussel”, legt Jan Van Steen uit. De medewerkers van BTS Business Travel verhuisden vorig jaar mee naar het gerenoveerde kantoor van Omnia Travel aan de Louizalaan. “De sfeer zit goed, wat belangrijk is, want iemand die graag komt werken levert ook een goede service”, getuigt de general manager. “We hebben in Brussel nu een 15-koppige equipe die graag de oplossingen die het vindt deelt. Die dynamiek zorgt dus voor een nog betere dienstverlening.” Volgens Van Steen is dat ook dé reden voor de opmerkelijke groei van het bedrijf (in januari draaide het evenveel omzet als tien jaar geleden over een heel jaar). “Wij focussen op kwaliteit. Je hebt bureaus die proberen zo goedkoop mogelijk te zijn, maar dan boet je aan dienstverlening in. De service staat bij ons voorop. Wij hebben ervaren mensen in dienst die kunnen meedenken met de klant en voor elk probleem een goede oplossing uitdokteren. Onze medewerkers zijn specialisten. Je hoort vaak de klaagzang dat onze business wordt overgenomen door het internet, maar als je de juiste niche kiest en je biedt een kwaliteitsvolle dienstverlening aan, dan zijn er nog altijd voldoende opportuniteiten. Onze klanten hebben hun vaste contactpersoon op het bureau. Van de aanvraag voor de reis tot de terugkeer blijft die verantwoordelijk voor het dossier.” Duty of care Jan Van Steen illustreert de aanpak van Omnia Travel met een concreet voorbeeld: “Met de huidige terreurdreiging is het goed om weten dat wij de gegevens van klanten nauwkeurig bijhouden: wie is op welk moment in welke regio? We vragen ook de gsm-nummers van mensen die we moeten verwittigen als er iets gebeurt. Dit noemen wij duty of care. We gaan ook geen mensen wegsturen met een luchtvaartmaatschappij die op de zwarte lijst staat. Naast ons luik “zakenreizen” bieden we ook andere diensten aan. Je kunt Omnia Travel als het ware omschrijven als een one-stop-shop. Ook hier gaan wij een stap verder, en staat onze klant centraal. Alles wordt op maat uitgewerkt. “Neem nu een incentive: een bedrijf wil met een grote groep naar het buitenland. Dan gaan wij eerst met de klant ter plaatse kijken. Als een bedrijf de moeite doet om zijn beste medewerkers te belonen, kun je niet het risico lopen dat het geboekte hotel tegenvalt. Zelfs met de CO2 uitstoot houden we rekening. Als je een treinreis kunt aanbieden voor dezelfde reistijd, dan geven we daar de voorkeur aan. Onze slagzin is: ‘het verschil zit hem in de details’.” Verleden in bedevaarten De focus op zakenreizen is er met de jaren gekomen. De oorsprong van Omnia Travel ligt bij het in 1973 opgerichte Agri Reizen dat bedevaarten naar Lourdes organiseerde. Het transformeerde in Omnia Travel in 1998, toen het in handen kwam van de KBC Group. De eerste klanten van het full-service bureau waren reizigers van de Boerenbond en KBC. Zo groeide het idee om verder te gaan met deze expertise en steeds meer ondernemingen een gepersonaliseerde service te verlenen, gebaseerd op de analyse van het budget van de klant. Ook vandaag nog is Omnia Travel 100 procent dochter van KBC. “We zijn wel een aparte vennootschap, maar we leunen bij de bedrijfscultuur van de bank aan. Dat geeft ons een financiële zekerheid en een sérieux; we zouden het ons eenvoudigweg niet kunnen permitteren om ons als cowboys in de markt te bewegen.” Omnia Travel Louizalaan 285, 1050 Brussel T: 02 645 56 00 - F: 02 645 56 01 brussels@omniatravel.be - www.omniatravel.be
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TOPIC Export: de voorzorgsmaatregelen vanuit een douane standpunt Om als handelaar vanuit België goederen te exporteren naar een afzetmarkt buiten de EU is het van vitaal belang om de toepasselijke douaneformaliteiten na te leven. De exporteur moet de douaneautoriteiten op de hoogte brengen van de goederen die hij wenst te exporteren en hiervan aangifte doen. Tom Cachet en Dries Bertrand, Deloitte • Het ‘aangeven’: er moet elektronisch aangifte worden gedaan van de uitvoer (lay-out van het ‘Single Administrative Document’ of ‘SAD’). Dit dient te gebeuren bij het vertrek van de goederen, waarbij de goederen in principe (behoudens vereenvoudigingsregimes) moeten worden aangeboden aan de douane. Indien de exporteur gebruik maakt van de diensten van een douane-agent moet hij deze ook goed aansturen zodat aan alle vereisten effectief wordt voldaan. Idealiter worden de wederzijdse rechten en plichten in een contract vastgelegd. Essentiële elementen: • De classificatie van de goederen. De tarief- of goederencodes delen de goederen in verschillende categorieën in. De goederencode wordt gebruikt om het goed te controleren voor export. Op basis van de tariefcode zal het importerende land toepasselijke invoerrechten vastleggen. • De waarde van de goederen. Deze waarde moet aan de hand van documenten (bv. factuur) gestaafd kunnen worden. In de meeste gevallen zal deze waarde ook als basis gebruikt worden voor de berekening van de invoerrechten in het land van bestemming. In de meeste landen worden de invoerrechten berekend als een percentage van de douanewaarde. Dit is dan de verantwoordelijkheid van de invoerder ter bestemming. De uitvoerder in België is echter aansprakelijk voor de correctheid van de informatie t.a.v. de Belgische douane. • De oorsprong van de goederen verwijst naar de economische nationaliteit van het product. In het algemeen is het land van oorsprong het land waar het product geproduceerd is of waar het voldoende bewerkt is. • De Belgische douaneautoriteiten hebben de discretionaire bevoegdheid om bijkomende documentatie te vragen die zij nodig achten om een correcte risicoanalyse te maken van de goederen, zoals een factuur en/of transportdocumenten. Voor sommige goederen zijn bijkomende documenten vereist omwille van de producteigenschappen of de kenmerken van de uiteindelijke gebruiker/bestemmeling: • Een Certificaat van Preferentiële oorsprong moet door de exporteur worden voorgelegd indien de goederen onder een preferentieel regime worden uitgevoerd naar het land van bestemming. Dit kan leiden tot de toepassing van verlaagde invoertarieven, bv. ten gevolge van vrijhandelsakkoorden tussen de EU en het betrokken land. Dergelijk certificaat vormt het bewijs dat het gunstregime op de desbetreffende goederen van toepassing is en wordt door de douane gevalideerd. Vereenvoudigingsmaatregelen zijn hier mogelijk (bv. factuurverklaringen ter bevestiging van de oorsprong). • Exportvergunningen voor bepaalde goederen kunnen om verschillende redenen opgelegd worden. Een overheid kan de uitvoer van goederen onderwerpen aan regels ter bescherming van het milieu of de consument. Enkel als aan deze regels is voldaan kan de exporteur een vergunning krijgen. Een vergunning is ook vereist voor producten met een dubbel gebruik (burgerlijk en militair, zgn. dual use goederen) om te verzekeren dat ze voor de juiste doeleinden gebruikt worden. • Exportverbod bestaat voor de uitvoer naar landen tegen welke een embargo bestaat alsook naar individuen of entiteiten die gesanctioneerd zijn (door de Belgische overheid, de EU of de Verenigde Naties) omwille van illegale praktijken. BECI opleidingen over douaneformaliteiten Contact: Nastasja Otte – nao@beci.be - +32 2 563 68 54 Deloitte Fiscaal Advies Customs and Global Trade tcachet@deloitte.com • dbertrand@deloitte.com • +32 2 600 66 76 • www.deloitte.be 30 BECI - Brussel metropool - november 2016 BRUSSEL VOETGANGERSZONE Toegankelijkheid handleiding Interparking beschikt over 24 parkings in Brussel waarvan 7 binnen het pentagon, vlakbij de uitgebreide voetgangerszone. Hoe die makkelijk te bereiken zijn, vindt u via de specifi ek aanbevolen routes voor elkeen van deze parkings op: parkingvoetgangerszone.be OVERAL DICHTBIJ
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Een zachte landing voor expats INTERNATIONALE HANDEL Iedereen is ermee gebaat dat expats zo snel mogelijk integreren. Daarbij kunnen ze wel wat hulp gebruiken, van relocation companies en de Expat Welcome Desk. Peter Van Dyck “ D e internationale mobiliteit blijft toenemen”, zegt Ellen Van Arenthals, global mobility consultant bij adviesbureau Mercer. “Zeker in de technologische sector wordt tegenwoordig talent uit alle werelddelen gerekruteerd.” Voor wie zich zou afvragen waarom het belangrijk is voor Brussel en haar bedrijfsleven om aantrekkelijk te blijven voor expats, de naakte cijfers: de internationale aanwezigheid in Brussel is goed voor ongeveer 121.000 banen (81.000 direct en 40.000 indirect) of anders gesteld, 16,7 procent van de tewerkstelling. Ellen Van Arenthals ziet twee belangrijke tendensen bij haar klanten. “Je hebt tegenwoordig heel wat mensen die uit China, India of Zuid-Amerika die in het kader van een opleidingstraject naar Westerse steden komen om een jaar ervaring op te doen en die expertise vervolgens naar hun thuisland of een ander land meenemen. Anderzijds stellen bedrijven vaak buitenlanders op seniorniveau aan om hier een managementfunctie te vervullen. Zij wijken af van de traditionele expat die we vroeger kenden en doorgaans drie à vier jaar hier bleef. De contracten van die internationale managers zijn vaak van onbepaalde duur.” Ondersteuning nodig De consultant van Mercer onderstreept de noodzaak van ‘een zachte landing’, zodat de expats rimpelloos kunnen inburgeren. “Sommige bedrijven kiezen er bewust voor om zelf de nodige ondersteuning te bieden, omdat ze graag het overzicht behouden. Maar steeds vaker merk je dat men de begeleiding uitbesteedt aan relocation companies, die alle voorzieningen goed kennen en op een snelle manier de werknemer en zijn omgeving kunnen voorbereiden op de integratie. Want de verhuizing naar een nieuw land is echt niet te onderschatten.” Ellen Van Arenthals (Mercer) 32 BECI - Brussel metropool - november 2016 Eléonore van Rijckevorsel en Pauline Six, allebei met een expatverleden in onder andere Azië, richtten drie jaar geleden de relocation company Bright Expats op. “Wij hebben zelf, toen we naar het buitenland verhuisden, wel wat moeten improviseren”, vertelt Eléonore van Rijckevorsel. “Uit ervaring weten we dus dat expats begeleiding kunnen gebruiken. Enerzijds leveren wij heel praktische diensten: we willen een deel van de logistieke en administratieve last, bijvoorbeeld bij de zoektocht naar een huis, van de expats overnemen. Daarnaast voorzien wij ook coaching. We helpen de expats serene beslissingen te nemen, zodat de transitie zonder al te hevige schokken kan verlopen. Zij hebben vooral een grote behoefte aan degelijke informatie.” Onzekerheden wegnemen Een verhuizing kan wat emoties met zich meebrengen, tot zelfs angsten en teleurstellingen. “Wij zijn natuurlijk geen psychologen, maar we merken dat we al heel wat angsten en onzekerheden kunnen wegnemen door de juiste feedback op hun vragen te geven”, getuigt Eléonore van Rijckevorsel. “We zorgen ervoor dat de expats zich begrepen voelen en laten hen nooit in onwetendheid. Wat ook helpt, is dat we met hen een road map opstellen, zodat ze weten wanneer welke stap gezet moet worden.” Buitenlandse werknemers stellen zich vooral vragen over mobiliteit, veiligheid en scholen voor hun kinderen, zo merken ze bij Bright Expats. Pauline Six: “Een goede school vinden, is dé uitdaging in Brussel. Als men zich financieel een International School kan veroorloven, is het nog relatief © R.T. © Thinkstock Het fiscaal expatkluwen ontward Werknemers die naar een ander land uitgezonden worden, genieten doorgaans van een fiscaal gunstregime. De reglementering hierover is per land verschillend. Zo geldt in België een specifieke regeling voor een aantal niet belastbare vergoedingen (Cost of Living Allowance, huisvestingsvergoeding en tax equalization) en een vrijstelling voor dagen gepresteerd in het buitenland (het zogenaamde travel percentage). Om te vermijden dat expats meer belastingen moeten betalen dan wanneer ze de buitenlandse opdracht niet aanvaard hadden, past de Belgische belastingsadministratie een tax equalization allowance toe. Deze houdt in dat er een vergelijking wordt gemaakt tussen de belastingdruk op het basissalaris in België en het land van oorsprong. In de wetenschap dat de loonberekening verschilt naargelang het land van herkomst, wordt het een boekhoudkundig kluwen als men meerdere expats in dienst heeft. gemakkelijk. Als je tussen de reguliere plaatselijke scholen moet zoeken, wordt het een pak ondoorzichtelijker. Die verzorgen amper hun PR. En dan zwijgen we nog van de inschrijvingsprocedures: die zijn angstaanjagend moeilijk. Zonder onze assistentie is het bijna onmogelijk om een geschikte Tax & Payroll Integrated (TPI), een nieuwe dienstverlening van SD Worx, maakt daarmee komaf. Onder meer Orange Belgium werkt al met deze web-based tool. De specifieke loonberekeningen voor elke expat worden dankzij het nieuwe systeem automatisch geintegreerd in het loonbeheer van alle medewerkers van het bedrijf. “Dat de loongegevens van alle personeelsleden nu aan de hand van looncodes in één systeem ingevoerd worden, resulteert in een belangrijke tijdswinst en grotere nauwkeurigheid”, vertelt Wim Lavaerts, manager international employment bij SD Worx. Tegen het einde van dit jaar zullen expats en werkgever op een platform in de cloud toegang krijgen tot de gegevens waarop de loonberekeningen zijn gebaseerd. Expats verlangen naar duidelijkheid over hun fiscaal statuut, getuigt Lavaerts. “Als er bijvoorbeeld een kind ten laste bij komt of als hun echtgenote hier ook werk vindt, dan willen ze uiteraard weten welke invloed dit zal hebben op hun belastingen.” school te vinden. Uiteindelijk lukt het altijd wel, maar het vraagt véél werk.” Hoge levenskwaliteit Wat de mobiliteit betreft, wil Bright Expats de buitenlandse werknemers een duidelijk en realistisch beeld van het verkeer geven, met aandacht voor alternatieven als fiets en openbaar vervoer. Ondanks het dichtslibbende verkeer ervaren de meeste expats Brussel als een zeer leefbare stad. Eléonore van Rijckevorsel: “Ze zijn zeer te spreken over de way of life van de Belgen. Omdat de stad zo multicultureel is, voelen vele buitenONZE CADEAUFORMULES ZIJN NIET ALLEEN LEUK. ZE BESTAAN OOK IN ALLE MATEN EN GEWICHTEN. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. De traditionele bioscoopcheques van Kinepolis kent u wellicht al. Maar dat zijn niet de enige cadeauformules waarmee uw bedrijf kan uitpakken. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers en fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen (en eventueel in geschenkverpakking). Er is voor elk wat wils. 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TOPIC landers zich hier vrijwel meteen thuis. Dat deze stad dag en nacht bruist, trekt jonge werknemers aan. Ook gezinnen hebben het hier naar hun zin, met het vele groen.” Amélie Bovy, die als adviseur van de Expat Welcome Desk (het onthaalbureau van het Commissariaat voor Europa en de Internationale Organisaties) buitenlandse werkkrachten over de vloer krijgt, vangt dezelfde geluiden op. “Velen zeggen ons dat de levenskwaliteit in Brussel groter is dan in andere belangrijke Europese steden. Ze appreciëren de huizenmarkt, die ze algemeen als goedkoper ervaren, het rijke culturele aanbod, de gezondheidszorg en de gastronomie in de stad.” Geen Bronx Volgens het Quality of Living Survey 2016 van adviesbureau Mercer is Brussel van plaats 22 naar 21 gestegen in de rangschikking van meest leefbare steden ter wereld. Onze hoofdstad scoort daarmee een stuk beter dan Parijs (37), Londen (39) en New York (44). Mercer onderzocht voor het eerst ook de persoonlijke veiligheid in de wereldsteden. Daar doet Brussel het iets minder goed, met een 41ste plaats. Die veiligheid speelt ongetwijfeld een rol bij de beslissing van multinationals om expats al dan niet uit te zenden. De in Brussel gevestigde bedrijven zouden daarop kunnen inspelen via veiligheidstrainingen en bewaakte kantooromgevingen. “Veiligheid is wel degelijk een topic, maar gek genoeg niet direct gerelateerd aan de terreuraanslagen”, zegt Eléonore van Rijckevorsel. “Mensen maken zich vooral zorgen over de straatcriminaliteit in Brussel. Vele expats hebben iets opgevangen over de slechte reputatie van sommige buurten. Ze vragen zich af of ze zich ’s avonds nog alleen op straat kunnen wagen.” Haar collega Pauline Six vreest dat ze zich soms te veel laten meeslepen door de verhalen die collega’s vertellen. “De raad van die collega’s komt niet altijd overeen met de realiteit. Wij proberen zo objectief mogelijk te blijven, gestaafd met feiten. We pleiten voor gezond verstand. Brussel is de Bronx niet.” Ellen Van Arenthals van Mercer sluit zich daarbij aan. “Over de terreurdreiging krijgen we nauwelijks vragen. Wat we wél merken, is dat ondernemingen hun risk management onder de loep nemen. Ze willen zich er bijvoorbeeld van verzekeren dat hun alarmeringssystemen waterdicht zijn. Dat is niet alleen in Brussel zo, dat is een algemene tendens.” Administratieve chaos Dan laat de administratieve carrousel die expats in Brussel wacht een veel negatiever indruk na. Buitenlanders schrikken daar echt van. “En ze tonen er weinig begrip voor”, meent Eléonore van Rijckevorsel. “Ze vinden dat het veel te lang duurt voor iets geregeld kan worden. ‘Zo’n chaos hebben we nog nooit meegemaakt’, is een opmerking die we dikwijls te horen krijgen.” Dat strookt natuurlijk niet met de zachte landing die Ellen van Arenthals predikt. 3 Amélie Bovy, adviseur van de Expat Welcome Desk. 34 BECI - Brussel metropool - november 2016 Tips voor expats ontvangende bedrijven • Zorg ervoor dat expats zich goed kunnen inburgeren. Als buitenlandse avonturen van werknemers mislukken, is dit vaak te wijten aan aanpassingsproblemen: geen goede school kunnen vinden voor de kinderen, ter plaatse geen sociaal netwerk hebben om op terug te vallen... • Bereid medewerkers voor op de confrontatie met de nieuwe cultuur via trainingen. Een taalcursus is zeker aan te raden om een vlotte start in de nieuwe omgeving te garanderen. • Verwijs door naar de Expat Welcome Desk. Het is belangrijk dat expats goed geïnformeerd zijn en voorbereid worden op hun verblijf in Brussel. Info Expat Welcome Desk: www.commissioner.brussels Pauline Six (links) en Eléonore van Rijckevorsel (Bright Expats) “De overheid moet zich realiseren dat het noodzakelijk is dat alle documenten snel en in meerdere talen beschikbaar zijn”, stelt de consultant van Mercer. De Expat Welcome Desk biedt administratieve ondersteuning aan personen die zich in het kader van hun beroepsactiviteit bij Europese en internationale instellingen in Brussel vestigen. “Wanneer nieuwkomers bijvoorbeeld niet weten hoe ze hun werkvergunning moeten aanvragen, kunnen ze bij ons terecht”, legt adviseur Amélie Bovy uit. “We krijgen ook vragen over het aanslagbiljet dat expats van de fiscale administratie in mei krijgen en enkel in het Frans of het Nederlands verstuurd wordt. Ik begrijp heel goed dat expats soms door de bomen het bos niet meer zien. De administratieve procedures zijn bijzonder complex. Het taalprobleem komt daar nog eens bovenop. Idealiter komen buitenlanders nog voor ze naar Brussel verhuizen informatie bij ons inwinnen. Hoe vroeger ze onze hulp inroepen, hoe beter we hen wegwijs kunnen maken.” ● © R.T. © R.T.
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DYNAMIEK TRANSITIE Een verpakkingsrevolutie in Brussel B elgië is kampioen in het sorteren van huishoudelijk verpakkingsafval. Dat weet iedereen. Minder bekend is zijn statuut van R&D specialist in het ontwerp van verpakkingen. Dit is evenzeer een belangrijk onderwerp, net vóór de Europese Week voor Afvalvermindering, die dit jaar precies focust op minder verpakkingen. “De concrete verbeteringen in sortering, recycling, milieuvriendelijk ontwerp en de studie van verpakkingsfuncties kregen steun, aanmoedigingen en een grootschalige verspreiding dankzij Preventpack, het platform dat Fost Plus en Val-i-pac hebben ontwikkeld, naast de tools Pack4Ecodesign en Pack4Recycling en onze regelmatige bezoeken aan ondernemingen”, vertelt Fost Plus woordvoerster Fatima Boudjaoui. Niet vergrendelde innovaties Bij Unilever in Vorst hebben de Dove teams jarenlang nagedacht over de miniaturisatie van de verpakking voor Dove deodoranten. Ankatrin Pessemier, Senior Brand Manager bij Unilever, begeleidde de evolutie van het compressed gamma. Hierdoor kon de vereiste hoeveelheid aluminium met 20% worden teruggeschroefd, en het drijfgas met 50%, voor hetzelfde productvolume. Het project vergde nagenoeg zeven jaar onderzoek, maar het loonde blijkbaar de moeite. Daarvan getuigt Ankatrin Pessemier : “Als 1 miljoen Belgen de voorkeur geven aan de ‘compressed’ formule, besparen we 530 ton C02 per jaar en 28 ton aluminium”. Indrukwekkende cijfers, zeker als we beseffen dat het marktaandeel van Dove, in absolute cijfers, meer dan 1 miljoen mensen bedraagt. Miniaturisatie heeft ook zijn voordelen voor het vervoer en voor de distributeur, die op die manier meer plaats vrijmaakt in de rekken. Ook de consument wint plaats in zijn badkamermeubel als hij voor de compressed formule kiest. Deze technische innovatie ging bij Unilever gepaard met een tweede, op juridisch vlak: voor de ‘compressed’ verpakking werd geen enkel octrooi aangevraagd. Dit legt Ankatrin Pessemier eenvoudig uit: “We laten de concurrenten toe deze technologie over te nemen. Wij dragen op die manier bij tot haar grootschalige verspreiding.” Dit was een wijze keuze want de winkelketen Kruidvat besliste het voorbeeld van Unilever te volgen en op haar beurt een compressed deodorant onder distributeursmerk op de markt te brengen. Verpakkingen kunnen milieuvriendelijker worden geproduceerd en bovendien voordelen opleveren voor de consument en de producent. Dit bewijzen Unilever en Suez België. Johan Debière De compressed verpakkingen van Unilever sparen 20% aluminium en 50% drijfgas uit. Goed bedacht kopje In Sint-Agatha-Berchem is Suez België bijzonder trots op zijn Cup2paper. Het is veel meer dan een voor recycling vatbaar kopje voor een warme drank. Cup2paper werd als concept bedacht door Suez België en Nederland, in samenwerking met BioLogical Solutions. Het is bedoeld voor ondernemingen die warme dranken aanbieden. De kopjes worden ter beschikking gesteld van ondernemingen, samen met een communicatiekit en een specifieke container voor de inzameling van de gebruikte kopjes. Suez komt de volle container afhalen om de inhoud te recyclen. Meteen een oplossing voor het eeuwige dilemma tussen plastic en glas, tussen wegwerp en wasbaar, en dit alles zonder sorteerfouten. De ontwerpers hebben aan alles gedacht, aangezien er op elke kopje een zone is waar de gebruiker zijn voornaam kan schrijven, zodat het kopje de ganse dag lang meekan. Lieven Fermon: “De Cup2paper formule biedt ten minste 10 voordelen: ze behoudt het aroma van de drank, is 100% voor recycling vatbaar, heeft een minimale impact op het milieu, is totaal CO2 gecompenseerd, gebruikt uitsluitend duurzaam papier, vereist geen aparte inzameling, vermindert het gewicht van het restafval, wordt uitsluitend geproduceerd met GGO-vrije maïs en draagt bij tot het duurzame imago van de ondernemingen die ze gebruiken.” Resultaat: een nieuwe commerciële activiteit voor Suez, een beter beschermd milieu en bespaarde hulpbronnen. ● Info: Laurie Verheyen, Adviseur Kringloopeconomie bij BECI, lv@beci.be, 02 210 01 75. Zie ook: www.preventpack.be www.pack4ecodesign.org www.pack4recycling.be www.cup2paper.com 36 BECI - Brussel metropool - november 2016 © R.T. Sorteren op het werk? Met De Sorteerwinkel maakt u de klik! PMD sorteren is al een tijdje verplicht voor bedrijven. De praktijk blijkt echter minder evident. Want hoe motiveert u uw medewerkers om juist te sorteren? Waar plaatst u de afvalbakken best? En hoe maakt u duidelijk wat wel en wat niet bij PMD mag? Fost Plus wil u daarbij helpen. In De Sorteerwinkel vindt u massa’s tips en tricks om nog meer en beter te sorteren in uw bedrijf. U kunt er ook stickers, affiches en sorteergidsen bestellen of downloaden. Al het materiaal is beschikbaar in drie talen, en volledig gratis! Bestel uw gratis stickers en affiches op www.desorteerwinkel.be.
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Onbetaald en zenuwslopend Wanbetalers achter de veren zitten, is wellicht de meest ondankbare taak voor een zelfstandige. Het kan soms dramatisch aflopen, met eindeloze geschillen, lege bankrekeningen of een faillissement. De wetgeving op achterstallige betalingen beschermt de KMO’s op een ontoereikende manier. L ucas is architect. Zoals de meeste zelfstandigen is hij ‘s avonds en tijdens het weekend met zijn administratie en boekhouding bezig. “Het ergste vind ik nog het versturen van betalingsherinneringen. Ik beoefen dit beroep nu al 15 jaar en elke maand vervliegt op die manier een deel van mijn inkomsten. Ik word daar razend van.” Een paar jaar geleden ontsnapte Lucas op het nippertje aan een faillissement. Zijn klant haalde allerlei wazige redenen aan om de honoraria niet te betalen. “Ik heb hem voor het gerecht moeten dagen. Ik kreeg op de ganse lijn gelijk, maar toen nadien het vonnis moest worden uitgevoerd, begonnen pas de moeilijkheden. Na eindeloze procedures heb ik ten slotte opgegeven. Het mij verschuldigde geld heb ik nooit ontvangen, maar ik heb wel bijna de helft van het bedrag uitbetaald aan advocaten- en procedurekosten!” Gemiddeld verliezen ondernemingen 3,1% van hun omzet door de schuld van wanbetalers. Op Europese schaal verdwijnt op die manier jaarlijks 289 miljard euro. Stel u voor hoeveel investeringen en nieuwe banen hierdoor verloren gaan! België is een van de landen met de diepste kloof tussen de contractuele en de effectieve betalingstermijnen. Erger nog: in België is 75% van de achterstallige betalingen opzettelijk, duidelijk hoger dan het Europese gemiddelde van 68%. Hier dient gezegd dat de sancties tegen wanbetalers in sommige sectoren veel te mild blijven. Als u uw gsm-abonnement niet betaalt, wordt de dienst na twee herinneringsbrieven verbroken en mag u gepeperde nalatigheidsboetes betalen. Maar als u huisschilder bent, zal het voor u niet gemakkelijk zijn om de op het plafond aangebrachte verf weg te halen! Zo gaat in de bouwsector 5,1% van de omzet door niet terugwinbare schuldvorderingen verloren (hoger dan het Europese gemiddelde van 3,9%). Vooral KMO’s zijn getroffen. Grotere ondernemingen beschikken over krachtiger juridische middelen en ze hebben bovendien de neiging om de last naar de KMO’s te verschuiven. Ze maken gebruik van hun economisch gewicht om langere betalingstermijnen bij kleinere leveranciers af te dwingen. Uit een studie van de European Payment Index vernemen we dat 43% van de KMO’s door hun grote klanten 38 BECI - Brussel metropool - november 2016 werden benaderd om soepeler betalingsvoorwaarden voor te leggen. Talrijke KMO’s zitten dus klem tussen de druk van hun grote klanten en de behoefte aan de betaling van facturen. Veelzeggend cijfer 1 op 4 Dit is het aandeel van faillissementen dat in België aan onbetaalde facturen te wijten is. Om dergelijke ellende te vermijden, biedt IZEO aan zijn leden een inningsdienst voor achterstallige facturen. www.izeo.be IZEO eist een beter aan zelfstandigen en KMO’s aangepaste reglementering. Er wordt gereglementeerd over telefonische roaming tarieven, postorderverkoop en zelfs de productie van rijsttaarten. Waarom dan geen betere wetgeving rond betalingstermijnen? Kleine bedragen en grote zorgen Laattijdige betalingen, onvermogende klanten, geschillen … Voor kleine bedragen blijft het probleem vaak zonder oplossing. Het mechanisme om schuldvorderingen terug © Thinkstock DYNAMIEK De aanmaning, is die doeltreffend? Een nieuwe aanmaningsprocedure werd eind 2015 ingevoerd. Voortaan is het niet meer nodig een beroep te doen op de rechter om een inningsprocedure op gang te brengen. Bovendien zal het verschuldigde bedrag worden vermeerderd met de kost van de inning en andere wettelijke supplementen. Deze procedure beperkt zich helaas tot niet betwiste schuldvorderingen. Hoe kan worden bewezen dat de betwisting van een factuur gegrond is of niet? Hierover zwijgt de wet. Vanzelfsprekend gaat de ‘lastige’ klant hiervan gulzig gebruik maken en het minste voorwendsel aanwenden om de procedure lam te leggen. De wet verplicht een beroep te doen op een advocaat. Deze voorafgaandelijke kost zal de kleine zelfstandigen ontmoedigen. Bovendien voorziet de wet een maximum van 1860 euro. Boven dit bedrag kan de procedure niet meer worden toegepast. IZEO vindt dat dit maximum gevoelig moet worden verhoogd. Erger nog: de wet is niet van kracht op verrichtingen met particulieren. In talrijke sectoren hebben de zelfstandigen dus gewoon geen toegang tot deze procedure. In Frankrijk heeft de wet Macron van 2015 de administratieve boetes aanzienlijk verhoogd voor debiteurs die de betaaltermijn en niet naleven. De sancties worden bovendien openbaar bekendgemaakt. Misschien moeten we dit voorbeeld volgen? te winnen, is veel te log en te duur. Neem nu het voorbeeld van Olivier. Hij is zelfstandige fotograaf. Dit betekent veel kleine klanten en veel kleine facturen. “Eén derde van mijn klanten betaalt later dan de afgesproken termijn van 30 dagen. Ik vind dat frustrerend, zelfs als dit na twee of drie herinneringen toch in orde komt. Maar jaarlijks zit ik toch met twee of drie klanten die slechts na 90 dagen betalen, of helemaal niet. Wat moet ik dan doen? Als ik een beroep doe op een inningsbureau ben ik mijn winstmarge kwijt. Doe ik een beroep op een advocaat voor 250 euro? Natuurlijk niet! Ik mag het vergeten.” Slechts 20% van de KMO’s roept het gerecht in om achterstallige betalingen terug te vorderen. Amper 15% doet een beroep op inningskantoren. En we wensen u veel moed en sterkte toe als u leverancier van de Staat bent. In het Brusselse Gewest betaalt de SIAMU (Brandweer) 86% van zijn facturen te laat. Ook de MIVB houdt geen rekening met betalingstermijnen: de achterstallige facturen lopen op tot 102 miljoen euro! En probeer maar klacht in te dienen tegen bureaucratische logheid … In België bepaalt de zogenaamde ‘B2B’-wet van 2013 een normale betalingstermijn van 30 dagen. De wet heeft positieve gevolgen gehad, want in vier jaar tijd zijn betalingen op meer dan 90 dagen van 15 naar 8% teruggevallen. De wet voorziet echter uitzonderingen aan de hand van ‘billijke overeenkomsten’. Hiermee staat de poort wijd open voor alle druk die grote ondernemingen kunnen uitoefenen op kleine leveranciers die toch geen weerstand kunnen bieden. Bovendien is de wet slechts van toepassing op verrichtingen Slechts 20% van de KMO’s roept het gerecht in om achterstallige betalingen terug te vorderen. tussen ondernemingen of overheidsinstellingen. Ze geldt niet voor particulieren. Nu, talrijke KMO’s factureren precies aan particulieren. Bij de pakken blijven zitten, is geen oplossing Wat nu? De kleine alleenstaande zelfstandige kan moeilijk een beroep doen op een gerechtsdeurwaarder. Een advocaat erbij betrekken, is waarschijnlijk een betere oplossing, maar wel duur en niet gerechtvaardigd voor kleine schulden. Inningskantoren beschikken over doortastende methodes, maar controleer wel dat ze zichzelf uitsluitend op de teruggevorderde bedragen betalen. “Het is toch wel het toppunt dat je moet betalen om zelf betaald te worden”, protesteert architect Lucas. Niets doen is de slechtste oplossing. “Ik heb daaruit geleerd”, vertelt Lucas, “en reageer nu sneller. Wanneer de betalingstermijn nadert, stuur ik een beleefd briefje naar de klant van wie ik weet dat hij laat betaalt. Ik heb ook geleerd af te zien van bepaalde zaken wanneer ik voel dat ze verkeerd kunnen aflopen.” Laten we er ook even aan herinneren dat een onbetaalde factuur nog steeds als een belastbaar inkomen wordt beschouwd. Dit geldt ook voor de btw, die u moet betalen zolang de factuur nog lopende is. Een certificaat van oninbaarheid bevestigt dat vordering definitief verloren is. Dit document wordt uitgereikt door een door de Staat erkend orgaan, zoals een inningskantoor. Met dit certificaat kan de onderneming de onbetaalde facturen als een onomkeerbaar verlies in de boekhouding opnemen. Een rondetafel om niet langer rond de pot te draaien Jaarlijks verliezen Belgische KMO’s nagenoeg 9 miljard euro door wanbetalers. Voor dit grootschalig probleem bestaat er helaas geen kant-en-klare oplossing. IZEO organiseert daarom binnenkort een rondetafel met alle beroepen die hiermee te maken hebben: gerechtsdeurwaarders, advocaten, inningskantoren, voorzitters van handelsrechtbanken enz. Wij bespreken dan de meest innoverende technieken op dit vlak en we proberen de meest doeltreffende methoden te definiëren om de situatie van KMO’s en zelfstandigen te verbeteren. ● BECI - Brussel metropool - november 2016 39 © R.T.
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DYNAMIEK STARTER De pepersmaak van Misao Sandrine Vasselin promoot een nog miskende specerij die nochtans meer aandacht verdient: peper van Kivu. Dit gebeurt in het raam van een samenwerking met de lokale vereniging Cernadi Kivu. Guy Van den Noortgate O ndanks haar passie voor specerijen en kookkunst werkt Sandrine Vasselin niet in de Horeca en aanverwante beroepen, wel in de banksector. Het is enigszins per toeval dat ze (opnieuw) te maken had met deze specifieke specerij. Tijdens een familievergadering opende ze een doosje dat peper bevatte en, zoals Proust’s madeleine, wierp dit de herinneringen op van smaken uit haar kinderjaren in Afrika, meer bepaald Kivu, waar haar moeder afkomstig van is. Deze voormalige provincie bevindt zich in het oosten van Congo en is vandaag in drie provincies opgedeeld: Noord-Kivu, Zuid-Kivu en Maniema. “Evenals voor koffie of cacao, bestaan er verschillende variëteiten en kwaliteiten in specerijen”, vertelt Sandrine Vasselin. “Zo bestaan er tussen 20 en 30 echt uitzonderlijke pepervariëteiten. Sommige hiervan zijn wel bekend: de peper van Sichuan, de wilde peper van Madagaskar (Voatsiperifery) en de peper van Kâmpôt. Kivupeper is een wilde peper die geweldige aroma’s ontwikkelt.” Vooraleer ze zelf haar onderneming oprichtte, die nu op gang geraakt met een productie van ongeveer 100 kg voor 2016, liet Sandrine Vasselin deze peper aan vrienden en aan vooraanstaande chefs proeven. De chefs, die steeds op zoek zijn naar kwaliteitsproducten, werden al gauw overtuigd door de aangeboden stalen. Ondertussen vergaarde mevrouw Vasselin zoveel mogelijk informatie bij specialisten in specerijen, aan wie zij ook haar product voorstelde. Opnieuw was het onthaal bijzonder positief. De vraag bestond dus, maar hoe was het met het aanbod gesteld? “Het is een wilde peper die de mensen lokaal voor eigen consumptie gebruiken”, weet Sandrine Vasselin. “Ik ben dus ter plaatse geweest, in deze streek waar ik nog familie heb, om na te gaan wat de ontginningsmogelijkheden waren van deze natuurlijke hulpbron. Ik heb steun gezocht bij de lokale vzw Cernadi, die in Kivu onderwijsprojecten voert.” Een uniek product voor fijnproevers Ze ging meerdere malen naar het hartje van het tropische woud, daar waar de wilde peper wordt geplukt. “Het zijn moeilijk toegankelijke plaatsen, vaak op meerdere uren stappen van het dorp. Bovendien is dit gebied niet veilig”, vertelt ze. De geplukte peper heeft de vorm van een rode bes die nadien moet worden bewerkt door wassen en drogen. 40 BECI - Brussel metropool - november 2016 Door uitdroging verliest de peper meer dan de helft van zijn gewicht. Daarna is hij klaar voor export in bulk via Goma en daarna Addis-Abeba per vliegtuig. “De ULB, waarmee we samenwerken, ontwikkelde al wat betreft de productie, de droging en de verwerking van de bessen. Allemaal volgens traditionele procedés.” De Kivupeper is voor fijnproevers bestemd. U vindt het product in sterrenrestaurants, gourmetzaken en biowinkels, waar het onder het merk Misao zal worden verkocht. Eerst prospecteerde Sandrine Vasselin de Belgische markt, maar het is nu al duidelijk dat Kivupeper ook in het buitenland liefhebbers zal vinden. En toch zal de productie, gelukkig genoeg, nooit industrieel worden. Hooguit denkt Sandrine Vasselin aan een kwekerij in de buurt van de dorpen binnen een jaar of drie, om het werk van de lokale medewerkers te vergemakkelijken. Naast de kwaliteit van het product, valoriseert het project een lokale en duurzame hulpbron. Voor de lokale bevolking betekent dit vaak betere inkomsten dan wat ze kan verkrijgen door arbeid in de mijnbouw. Deze inkomsten zullen bovendien lokaal worden herinvesteerd ten voordele van de bevolking. En ook in België zullen er banen ontstaan voor de distributie van de Misao producten. ● Informatie: www.misao.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be DYNAMIEK DE PRESTATIES VAN DE MENS ALS ECONOMISCHE MOTOR Word een bedrijfsatleet Onze maatschappij is volop aan het veranderen. De hiërarchische modellen van weleer ruimen de plaats voor een veel vlakkere piramide en een netwerkstructuur. De bediende wordt nu een medewerker die niet langer gehoorzaamt, maar bijdraagt. Hij voert niet gewoon uit, want hij is nu medeverantwoordelijk. D e overgang van een model waar het werk werd verdeeld, naar een nieuw paradigma waar de rollen worden verdeeld, gaat gepaard met verantwoordelijkheid voor elk individu. Dit betekent ook extra stress. De taken worden talrijker en ingewikkelder. De tijd om elke opdracht uit te voeren, vermindert en iedereen moet, ook onder stress, zijn prestaties op niveau houden. Typisch voor topatleten. Alain Goudsmet, oprichter van Mentally Fit en mental coach van Olympische sporters, merkt heel wat gelijkenissen tussen atleten en managers: aan beide kanten bestaan trainings en wedstrijden, comfortzones, ruimte voor verbetering, talent en potentieel. Daarom hanteert hij het concept van ‘bedrijfsatleet’. In zijn aanpak houdt hij rekening met vier pijlers waarop de complexiteit van de menselijke prestaties berusten: het hoofd, het hart, het lichaam en de geest. Ze worden allemaal geanalyseerd en ontwikkeld. Er wordt dus gewerkt op de mentale, emotionele, lichamelijke en geestelijke dimensies. Van deelname tot overwinning “Zelfs de beste bedrijfsatleet kan kiezen tussen verandering en vooruitgang enerzijds of weerstand en vertraging van de evolutie van de onderneming, anderzijds. Er bestaan namelijk meerdere prestatieniveaus die u van uw medewerkers kunt verwachten, zonder enig waardeoordeel. Maar de onderneming die echt het topniveau wil bereiken, zal meerdere evolutiestadia moeten overwinnen en de overstap moeten maken van een deelnamecultuur naar een overwinningscultuur.” “In de deelnamecultuur bereikt de onderneming haar doelwit wanneer ze een speler is naast de andere”, aldus Alain Goudsmet. “In de sportwereld stemt dit overeen met de eerste kwalificatie voor de Olympische Spelen.” Daarop volgt de prestatie: “We zijn erbij. Laten we dus onze kans benutten om een medaille in de wacht te slepen. Dit is de KMO die een groot internationaal contract wint.” In de overwinningscultuur volstaat het niet meer aanwezig te zijn of van medailles te dromen: u moet ze gaan halen! Dit is wat iedereen nastreeft. Een voorbeeld in de sport is Roger Federer op een tennisterrein van Wimbledon … Een dergelijke overwinningscultuur bestaat natuurlijk alleen dankzij mensen en teams. Om op lange termijn te presteren, moet de organisatie op de efficiëntie van mens en team kunnen rekenen. Vandaar de zoektocht naar een perfecte dosering van vrijheid en structuur, rollen en regels, individuele prestatie en gemeenschappelijke doeltreffendheid. Dit bereikt u niet zonder oefening en begeleiding. Zoals in de sport volstaat het niet over schitterende spelers te beschikken: ze moeten bovendien vlot samenspelen! Wat is het beste teamwerk? Hoe geeft u vrijheid zonder controle te verliezen? “Het moet worden afgebakend!’, antwoordt Alain Goudsmet. “Zo kunnen de mensen hun rol voor 100% vervullen en toch vrijheid genieten. Paradoxaal genoeg leidt de verduidelijking van de regel niet tot een beperking maar tot een bevrijding.” Dit stramien moet op zijn minst drie aspecten op elkaar afstemmen: het gemeenschappelijk doel, de regels en de rollen. “Laten we meer aandacht besteden aan het tempo dan aan de snelheid. Zoals in de F1-competitie is het niet de snelste op het circuit die zegeviert. Zoals de technici rond de formule 1 wagen, dient u in bedrijfsverband de tijd te nemen om de parameters van uw team te controleren en regelmatig te werken op de prioriteiten van uw medewerkers. Investeer in uw werkkrachten en u investeert ook in duurzame prestaties.” “Vandaag hangt het succes af van de capaciteit om werkelijk een bedrijfsatleet te worden. Daarom behandelen we managers als topsporters, teams als Dream Teams en ondernemingen als honderdjarige clubs: met de nodige nauwgezetheid, focus op prestatie en een langetermijnvisie.” ● De volgende stap Uw lichaam is uw werktuig. Ernaar luisteren en het eerbiedigen: daarom presenteren BECI en Mentally Fit een waaier van ‘bedrijfsatleten’-opleidingen, bestaande uit onafhankelijke modules van een halve dag. De volgende afspraken: 21.11 Welke verschillen tussen positieve druk en een negatieve stress? 12.12 In topconditie op het goede moment Informatie: Emilie Lessire, tel. +32 2 643 78 11 ele@beci.be BECI - Brussel metropool - november 2016 41 © Thinkstock
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COMMUNITY Algemene vergadering van BECI Eer aan onze leden De algemene vergadering van BECI vereert jaarlijks de trouwste leden. Dit jaar kregen twee leden de ‘grote zilveren medaille’ voor 75 jaar lidmaatschap. ADB en Drugmand & Meert zijn namelijk lid sinds 1941. Zeven organisaties kregen een onderscheiding wegens 50 jaar lidmaatschap en negen andere voor 25 jaar. De heer Christophe Drugmand, gedelegeerd bestuurder van Drugmand & Meert Ets., ontvangt het diploma voor 75 jaar lidmaatschap uit de handen van BECI Voorzitter Thierry Willemarck. Dorel Belgium, hier vertegenwoordigd door de heer Ingmar van den Berg, commercieel directeur: 50 jaar lidmaatschap bij BECI. De heer Charles Simar, zaakvoerder van de firma Psimar. Eveneens 50 jaar lidmaatschap voor Laretex, vertegenwoordigd door de heer Gregory Dehandschutter. De kleine gouden medaille voor Mr Lambert van Deuren, advocaat. De heer Rudolf Mecs, Managing Director van Studio Tech. De medailles voor 2016 Grote zilveren medaille (75 jaar lidmaatschap) • ADB • Drugmand & Meert Ets. De heer Theo De Beir (Agrementor Brussels) krijgt de bronzen medaille voor 25 jaar lidmaatschap. De heer Angelo Portolani, zaakvoerder van B.C.D. Express. Kleine gouden medaille (50 jaar lidmaatschap) • Dorel Belgium • Jones Lang LaSalle • Laretex • Michel Van de Wiele • PwC - PricewaterhouseCoopers Belgium • Randstad Group Belgium • van Deuren Lambert Kleine bronzen medaille Een bronzen medaille voor de heer JeanThierry Snyers d’Attenhoven, van het Center for Creative Leadership. 42 BECI - Brussel metropool - november 2016 Mevrouwen Ségolène Geeraert (links) en Françoise Vidts, van het kantoor Matray, Matray & Hallet, naast de heer Thierry Willemarck. (25 jaar lidmaatschap) • Agrementor Brussels • BCD Express • Center for Creative Leadership • Dartevelle Pierre • Devimo-Consult • Ef Education • Matray, Matray & Hallet • Psimar • Studio Tech COMMUNITY Een informatiesessie als appetizer voor de lancering, in januari, van onze tweede vormingscyclus Milieubeheer. Eind september onthaalde onze partner KBC Brussels een discussiepanel van de Transmission Hub. Van links naar rechts: Myriam Malou (MM Management), Anne Bataille (Créaset), Olivier Kahn (moderator), Luc Van Acker (Nickel Car) en Isabelle Hamburger (Vervloet). Om de week van de mobiliteit af te ronden organiseerden BECI, Brussels Metropolitan, KBC Brussels, Brussel Mobiliteit en de Brusselse ministers van Mobiliteit en Economie het event Mobile Together, onder het thema ‘Ondernemen en mobiliteit: zullen starters de mobiliteit in Brussel kunnen redden?’ Op 6 oktober nam bij Google een honderdtal personen deel aan de e-Day, die zich toespitste op digitalisering en het gebruik ervan in de elektronische en internationale handel. Het Stage Networking Event, op 11 oktober: een samenkomst tussen werkgevers en de wereld van het onderwijs, in aanwezigheid van minister Gosuin. BECI - Brussel metropool - november 2016 43
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COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT ISOPIX, an experienced team of professional photographers Portraits of business leaders - Conferences - Business reports - Business reception - Year reports - Brochures - Press releases and Press Conferences - Cocktails - Inaugurations - Exhibitions - Working lunches. Increase the image of your business through the work of professional photographers who know how to establish good contact to put at ease the person who’s being photographed. Our experience in this field is a guarantee for quality images and remarkable creativity. We have photographers in Brussels and all over Belgium and a network of photographers in most European countries. Contact us: Bernadette Lepers: bernadette.lepers@isopix.be Tel +32 2 420 30 50 Our portfolios: http://corporate.isopix.be 600 000 bezoekers voor de Open Bedrijvendag Ongeveer 600.000 mensen namen op 2 oktober in gans het land deel aan de Open Bedrijvendag. Tijdens dit initiatief, waar BECI als partner optreedt, openden meer dan 300 ondernemingen hun deuren voor het publiek. ‘Iedereen geconnecteerd’, luidde het thema van deze 23e editie. De dag focuste bovendien op recycling en afvalbeheer, en de deelname van starters. Zo konden 13 ondernemingen die minder dan drie jaar oud zijn, op zondag 2 oktober het publiek onthalen. De Open Bedrijvendag is bedoeld om de interne activiteit van ondernemingen beter bekend te maken, een kijkje te nemen achter de schermen en enkele productiegeheimpjes vrij te geven in fabrieken en ateliers die meestal niet voor bezoek toegankelijk zijn. Enkele veelzeggende cijfers over de opkomst: 10.500 bezoekers op de verscheidene Infrabel sites, 44 BECI - Brussel metropool - november 2016 7.000 bezoekers bij SCA Hygiene Products (ex Mabelpap) in Stembert, 1.300 in het Domaine du Chant d’Eole, in Quévy-le-Grand, 1.300 bij BMW Brussels, 750 bezoekers bij Westinghouse in Nijvel, 800 in de Brasserie de Namur en 400 bezoekers bij TVH Equipment in Nijvel. In Vlaanderen openden de ondernemingen hun deuren onder het thema ‘S.T.E.M.’. Dat staat voor Science, Technology, Engineering and Mathematics. De volgende editie van de Open Bedrijvendag is gepland op 1 oktober 2017. Ondernemingen kunnen nu al registreren. Informatie: http://www.jde.be/entreprises De Belgen en hun smartphone De Global Mobile Consumer Survey van Deloitte polste in meerdere landen naar de gewoonten van mobiele telefoongebruikers. In 2016 bracht de studie voor België meerdere trends aan het licht. Zo bijvoorbeeld dat drie Belgen op vier tegelijk een smartphone en een laptop bezitten. 23% gebruikt wekelijks zijn mobiele telefoon om websites te bezoeken of shopping apps te gebruiken. Slechts 4% gebruikt de smartphone om een product te betalen. De mensen zijn eerder geneigd hun telefoon op drukke momenten ter hand te nemen dan tijdens pauzes of ontspanning. En meer dan de helft van de Belgische gebruikers grijpt naar zijn telefoon binnen de 30 minuten na het ontwaken. “Ons onderzoek maakt duidelijk dat de Belg een voorkeur heeft voor zijn smartphone boven alle andere apparaten. Hij wil vlotjes online kunnen gaan, waar hij zich ook bevindt – en op elk ogenblik van de dag”, verduidelijkt Vincent Fosty, TMT Industry Leader bij Deloitte. “Opvallend genoeg gebruiken de mensen hun telefoon eerder als ze naar de televisie kijken of wanneer ze aan het werk zijn, dan tijdens rustperiodes, zoals op de trein of de bus.” Uit de studie vernemen we bovendien dat het succes van de smartphone in België de prestaties van COMMUNITY NEWS andere apparaten overschaduwt. De overstap naar 4G volgt een stijgende lijn (4G is nu het belangrijkste datanetwerk), maar Wifi geniet nog steeds veel vertrouwen (de voorkeur van twee gebruikers op drie). Volgens het onderzoek van Deloitte gebruikt slechts één op vier mensen tussen 18 en 24 zijn mobiele telefoon dagelijks om te bellen. Sms’jes blijven de meest populaire communicatiemethode onder alle leeftijdsgroepen. Sociale netwerken hebben de plaats van e-mail ingenomen, maar dit laatste blijft nog steeds erg populair. Info : www2.deloitte.com/be Bruxelles Formation huldigt een nieuw gebouw in Bruxelles Formation en minister Didier Gosuin, belast met beroepsopleiding, huldigden op 16 september het gebouw in dat op nummer 157 van de Adolphe Maxstraat, voortaan onderdak biedt aan het centrum bf.bureau & services, de nieuwe Espace Public Numérique de Formation (EPN) en het referentiecentrum beezy. brussels. werkruimte en een vormingsaanbod voor alle Brusselse werkzoekenden. Dit alles wordt nog aangevuld door een reeks diensten (toegankelijke werkruimte, beschikbaarheid van computers, e-learning platform enz.). Van zijn kant bestaat het referentiecentrum beezy.brussels, dat zich toespitst op stedelijke beroepen en het openbaar ambt, sinds december 2012. Zijn rol bestaat erin deze beroepen te promoten en voor te bereiden op de examens van de Selor en de DBDMH. LEDENTREFPUNT Brussels Innova 2016: een explosieve 65e editie! De uitvindersbeurs Brussels Innova vindt plaats van 17 t.e.m. 19 november 2016 in Hal 10 van Brussels Expo: kom en ontdek de geheimen van de Big Bang! Welke uitvindingen zijn dit jaar ontsproten aan de bruisende breinen van onderzoekers, creatieve geesten en uitvinders uit de hele wereld? Ontdek het in de kleurrijke gangen van Hal 10 van Brussels Expo tijdens deze nieuwe editie van Brussels Innova! Hier ziet u een aantal verbazingwekkende uitvindingen en innovaties. Zoals elk jaar worden de beste uitvindingen en innovaties beloond tijdens de prijsuitreiking van de wedstrijd Brussels Eureka, die plaatsvindt op zaterdag 19 november 2016. Brussels Innova staat niet alleen voor 250 internationale innovaties die worden getoond in de Belgische en internationale paviljoens, maar ook voor: Een tentoonstelling over de geheimen van het universum “Deze nieuwe toegankelijke vestiging in het centrum van Brussel focust op de beroepen van de tertiaire sector en getuigt van onze innovatiewil op het vlak van beroepsopleiding. Tegelijk zorgt het voor een toenadering tussen vormingsspecialist Bruxelles Formation en tewerkstellingsspecialist beezy.brussels”, verklaarde minister Gosuin. Het centrum bf.bureau & services organiseert kwalificerende vormingen met de hulp van verscheidene partners, meer bepaald voor een aantal knelpuntberoepen. Het is toegankelijk voor elke Brusselse werkzoekende en gebruikt momenteel 31 cursuszalen (waarvan 16 met computerapparatuur), verdeeld over zes verdiepingen. De EPN Formation is bedoeld om activiteiten op afstand aan te moedigen en te ontwikkelen, dankzij een BECI - Brussel metropool - november 2016 45 De tentoonstelling «Het universum: Kant A – Kant B» neemt u mee op ontdekking van onze moderne kijk op het Universum en zijn geheimen. Ideeën vinden elkaar dankzij de deeleconomie Door de deeleconomie kunnen onderdeeltjes van elementaire ideeën worden samengevoegd om de innovatie te versnellen, dankzij collectieve intelligentie. Kom naar Innova 2016 en word de ontdekkingsreiziger van het universum van morgen! Info: 17-19/11/2016 10 tot 18 u (zaterdag tot 17u) Gratis toegang op www.brussels-innova.com
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COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT FacilityLockers lanceert een collibeheerdienst Het bedrijf beschikt over een ruime ervaring in het ontwerp van communicatiecampagnes op allerlei ondergronden en in allerlei media. Onlangs lanceerde het bureau het nieuwe product ‘Brussels EventWire’, voor klanten die de resultaten van hun seminars en conferenties binnen 24 uur op de sociale netwerken, via video’s, interviews en persberichten wensen te verdelen en bekend te maken. Informatie: www.communicationpackage.com Cécile Jodogne op bezoek bij Telelingua Telelingua International ontving in zijn Brusselse kantoren Cécile Jodogne, staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest belast met Buitenlandse Handel. Daar waar FacilityLockers zijn geïnstalleerd, wordt de ontvangst van online aankopen binnenkort letterlijk zo eenvoudig als het openen van een deur. De in 2013 opgerichte onderneming biedt de installatie van intelligente locker-systemen aan. Ze zijn bestemd voor residentiële gebouwen en kantoren in België. Deze Brusselse startup ontwikkelde dus een logistieke oplossing voor het welbekende «last-mile delivery» probleem. De lockers beperken zich niet tot de ontvangst van colli. Dankzij de beheersoftware wordt de geadresseerde onmiddellijk per e-mail of sms verwittigd van de aankomst van het pakje. Met een uniek toegangscode kan hij dan de locker openen en het pakje in ontvangst nemen. Het merendeel van het proces verloopt dus automatisch. Meteen ook het einde van de overwerkte receptionistes en van de pakjes die zich opstapelen omdat ze nog niet werden opgehaald. Meer over de FacilityLockers op de website. FacilityLockers Spiraalbuisstraat 18, 1050 Elsene www.facilitylockers.com - info@facilitylockers.com Telelingua is een vertaalbedrijf dat zich heeft gespecialiseerd in het projectbeheer van meertalige technische, medische en farmaceutische vertalingen. De minister zei onder de indruk te zijn van de dynamiek van deze 100 % Belgische onderneming die haar diensten aanbiedt over de hele wereld en bovendien prijzen in de wacht sleepte als de Best Exporter Company in 2011 en de Brussels Best Exporter Award (categorie diensten) in 2013. Communication Package viert vijfjarig bestaan Het bureau Communication Package viert zijn vijfde verjaardag en aanzienlijke verwezenlijkingen, zoals een preselectie binnen het MCI consortium, om bijstand te leveren aan het Directoraat Generaal van de Internationale Samenwerking en Ontwikkeling bij de Europese Commissie (DG DEVCO-EuropeAid) in de wereldwijde verspreiding van zijn initiatieven. “Deze nieuwe referentie bevestigt onze ervaring met de aanbestedingen van de Europese Commissie en onderstreept de kwaliteit van ons werk. Wij positioneren ons als een team communicatiedeskundigen voor samenwerking en ontwikkeling, voornamelijk in het raam van de externe projecten die de Europese Unie in Afrika en Latijns-Amerika voert”, verklaart Carlos Corao, algemeen directeur van Communication Package. 46 BECI - Brussel metropool - november 2016 «Het is fascinerend om zien hoe deze Brusselse KMO al 30 jaar lang blijft groeien in een sector die constant in beweging is en waarin de concurrentie wereldwijd is. Het bewijst dat je ver kan geraken met de juiste knowhow en vooral inzet, niet alleen van de directie maar van het hele team», zei de minister. De minister was getuige van het hele serviceproces bij Telelingua, vanaf de ontvangst van een brondocument tot de levering van de afgewerkte vertaling. «In de huidige globalisering helpen wij onze klanten hun exportcijfers te verhogen door hun documenten en communicatie aan te passen aan de markten waarop zij zich richten. De wereld ligt aan hun voeten, dankzij vertaling», aldus Jean-Didier Boucau, CEO van de Telelingua-groep Telelingua werd in 1985 in Brussel opgericht en telt vandaag in totaal acht filialen in de Verenigde Staten, Europa en China. De groep heeft ongeveer 220 mensen in dienst, waarvan een vijftigtal in Brussel. Informatie: www.telelingua.com DE ADRESSEN FRITUUR DE SPIEGEL Koningin Astridplein – 1090 Jette CHEZ CLEMENTINE Sint-Jobsplein 40 – 1180 Ukkel CHEZ FERNAND Georges Henrilaan 187 – 1200 Sint-Lambrechts-Woluwe FRITUUR LA BARRIERE Parklaan 5 – 1060 Sint-Gillis FRIT’FLAGEY Flageyplein – 1050 Elsene ZOOM BRUSSELSLIFE Frietkoten in Brussel Zin in aardappelen die op-en-top Belgisch bereid zijn? In de hoofdstad wemelt het van de frietkoten en ze zijn vaak een omweg waard! Op ons menu: de beste Brusselse frietkoten om een kleine, middelgrote of grote portie frieten naar binnen te werken ... Frédéric Solvel & Hélène REMY Brussel bezoeken zonder een puntzak friet te proeven is majesteitsschennis! Maar we willen koning Filip niet krenken... hier volgen een paar adresjes waar je dit wonder van de Belgische gastronomie kunt proeven zoals de traditie het wil! Elke Brusselse buurt heeft zo haar EIGEN topkot ... een adres dat hele hordes lokt, maakt niet uit hoelang de wachtrij is! Brussel, een stad waar het er heet aan toegaat De bekendste frituren in Brussel, zoals Frituur De Spiegel, Chez Clémentine, Chez Fernand of Frituur La Barrière (frituur van het park), herken je makkelijk aan de file die er staat. Inderdaad, de wachttijd is een teken van kwaliteit en kwaliteitsfrietjes moet je verdienen! Frit’Flagey is niet alleen bekend om zijn stek op het Flageyplein, maar ook een monument in het genre. Ook hier moet je geduld oefenen! Het gerucht doet de ronde dat frituur “Chez Antoine” op het Jourdanplein het klassement aanvoert. Hoewel niet iedereen het erover eens is dat het het beste frietkot in Brussel is, is dat adres alvast het populairste in de hoofdstad. In het stadscentrum kun je voor een democratisch prijsje en snelle service op elk uur van de dag (en vooral nacht) terecht bij Fritland. FRITUUR CHEZ ANTOINE Jourdanplein 1 – 1040 Etterbeek FRITLAND Henri Mausstraat 49 – 1000 Brussel FRITUUR TABORA Taborastraat 2 – 1000 Brussel FRITUUR BOMPA Kroonlaan 71 – 1050 Elsene FRITUUR MERCIER Kardinaal Mercierplein 1 – 1090 Jette FRITUUR PANNENHUIS Charles Demeerstraat - 1020 Laken FRITUUR CHARLES Dumonplein 24 – 1150 Sint-Pieters-Woluwe FRITUUR RENE Verzetsplein 14 – 1070 Anderlecht Klein maar dapper Sommige kleine tentjes zoals Frituur Tabora of Frituur Bompa verdienen ook een vermelding. Ze zijn hun gewicht in goud waard ... of goudgele frieten natuurlijk! In Jette kun je bij frituur Mercier je frietjes op het terras of in een café op het Kardinaal Mercierplein nuttigen. Naast metrostation Pannenhuis kent de cuisson van aardappelen geen geheimen meer voor Steve, de sympathieke uitbater: proef zijn frietjes en ze laten je nooit meer los! Wie nog een hongertje heeft na een avond stappen: bijna al zijn frietkoten zijn de hele nacht open. Monumenten Met de paplepel ingegoten … Flink wat Brusselse frietkoten beheersen de kunst om patatjes goudgeel te bakken al generaties lang: in Frituur Charles op het Dumonplein van Sint-Pieters-Woluwe en in Frituur René op het Verzetsplein van Anderlecht staat het vet nu al 50 jaar heet. BECI - Brussel metropool - november 2016 47
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 25.11 | 01.01.2017 WINTERPRET Een maand lang maakt kerstmagie zich meester van het Brusselse stadscentrum. Meer dan 200 chalets, paardenmolens, een reuzenrad, schaatsbaan en een gigantische kerstboom op het mooiste plein ter wereld. Stadscentrum | Gratis | www.visitbrussels.be 19.11 | 27.11 WOONBEURS COCOON Fans van mooie interieurspulletjes kunnen hier weeral hun hart ophalen. 10 dagen lang tonen meer dan 200 exposanten hun laatste nieuwe snufjes. Van de keuken over verlichting tot de badkamer ... hier vindt iedereen wat naar zijn smaak, portemonnee en stijl. Brussels Expo | € 8 online | www.cocoon.be 26.10.16 | 05.03.17 PICASSO. SCULPTURES TENTOONSTELLING Meer dan 80 sculpturen staan hier te kijk. Ze drukken de onpeilbare creatieve kracht uit van een kunstenaar die bleef innoveren door allerlei materialen en technieken toe te passen. BOZAR | € 19 | www.bozar.be 03.12.2016 SINTERKLAASSTOET Het is stilaan een traditie: elk jaar trekt Sinterklaas door de straten in het stadscentrum om dan vanop het balkon van het stadhuis lekkers rond te strooien. Grote Markt | Gratis | www.ilotsacre.be AVONDACTIVITEITEN 02.12 | 09.12 FESTIVAL VAN DE MEDITERRANE FILM Een week lang palmt het Med, voor intieme vrienden, de Botanique, Cinéma Aventure en Bozar in. Tientallen films uit de regio rond de Middellandse Zee gaan de strijd met elkaar aan. Brussels Gewest | van € 5 tot € 10 www.cinemamed.be 24.09.16 | 22.04.17 ANIMA ZATERDAGEN Op zaterdagmiddag verwennen we onze oogappeltjes met een heleboel korte tekenfilms. Flagey | € 5 per sessie | www.animafestival.be 10.12 | 29.12 DE NOTENKRAKER THEATER De kleinste ukjes ontdekken Hoffmanns toverachtige sprookje op muziek van Tsjaikovski. Théâtre Royal du Peruchet | € 9 www.theatreperuchet.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Het TTO krijgt een nieuwe zaal Het Guldenvliestheater huldigt een tweede zaal in op zaterdag 22 november 2016: de Little TTO. Guldenvliestheater Guldenvliesgalerij 396 1050 Elsene www.tto.be Daarmee wordt een oude droom waar ... het vermaarde theater aan de Naamsepoort opent eindelijk zijn kleinkunsttheater. “Niet te afgeborsteld, niet geschilderd, een beetje rock-’n-roll, de Little TTO is een wildebras, maar zal altijd opkijken naar zijn grote broer …” Dat is het doel van Nathalie Uffner, artistiek directeur van het TTO. De zaal is intiemer dan de eerste en biedt ruimte voor een honderdtal zitjes. Intiem, maar ook moduleerbaar: er komen voorstellingen met zitplaatsen of met staanplaatsen. 48 BECI - Brussel metropool - november 2016 50.000 euro in 30 seconden Om dit project in goede banen te leiden lanceerde het Guldenvliestheater een crowdlending-actie (particulieren lenen rechtstreeks aan een onderneming) in maart 2016. Het theater had 50.000 euro nodig om zijn budget voor de renovatiewerken in de tweede zaal rond te krijgen. Dat bedrag van 50.000 euro was al bereikt na 30 seconden! Het moet gezegd dat het rendement interessant was voor investeerders: 7 % op 4 jaar! 24.11 | 27.11 NOCTURNES VAN DE ZAVEL Sinds een vijftiental jaar nodigen 150 handelaars in de Zavelbuurt het publiek hartelijk uit om rond te kuieren op het charmante plein en in de omliggende straten, rijkelijk versierd vlak voor de eindejaarsfeesten. Zavel | € 9 | www.sablon.org 12.11 | 27.11 FESTIVAL ARS MUSICA Editie 2016 van dit internationale festival voor hedendaagse muziek staat in het teken van Japan. In totaal staan er ruim 50 concerten op het programma op een twintigtal locaties, waaronder de BOZAR en de Botanique. Brussels Gewest | vanaf € 7 www.arsmusica.be Hélène Remy © Cinéma Public film BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Alex Vizorek is helemaal geen bedreigd kunstwerk Net als Walter stapte Alex Vizorek met succes de planken op. Hij is radiomaker op France Inter en tegenwoordig zien we hem ook regelmatig op tv. Hij heeft nog maar pas zijn diploma van Solvay op zak, maar beseft al dat hij geen alledaagse weg zal inslaan. Alex gaat studeren aan de gerenommeerde Cours Florent en legt zich erbij neer dat ook deze richting niet tot een carrière à la Delon zal leiden. Hij schrijft zijn eigen show: “Alex Vizorek is een kunstwerk”. In de titel zie je de arrogantie van sommige Solvay-oud-leerlingen en hun overdosis zelfvertrouwen. Van het podium naar de studio Al snel na zijn show - aangepord door de jonge, hoger, en hoger, en hoger rijzende Verrassende zijsprong: Solvay-alumnus stapt podium op met zijn fratsen WIST JE DIT? Het bekende deuntje “Kili Watch” is Brussels In de jaren ‘60 weerklinkt een vrolijk deuntje op de internationale rockscene: Kili Watch. Wist je dat er vier Brusselaars achter de liedjestekst schuilen? Kili kili kili kili watch watch watch watch ké um ken ké ala… Je hebt het melodietje zeker al meegeneuried, zonder te vermoeden dat het Brussels is. In 1960 schuimen acht jonge muzikanten de hippe feestjes in de hoofdstad af om de Brusselse jeugd aan het dansen te brengen. Ze laten zich “La Jeune Equipe” noemen. Begin juli mag de groep het verjaardagsfeest van een nieuwe club op de Grote Markt opluisteren. De zaak heet “Les cousins” naar de nieuwste film van Chabrol en is zo klein dat er maar vier leden van de groep binnen kunnen. Het is een waar succes. Ze worden ontdekt door een Belgische platenbaas en “The Cousins” nemen hun eerste titel op in studio Philips, op enkele passen van het Kapelplein … Ze krijgen als eerste Belgische artiesten een gouden plaat voor een rock-’n-rollnummer. Olivia Regout BECI - Brussel metropool - november 2016 49 producer Giles Morin (van Kings of Comedy) - stapt hij in Les Enfants de Chœur op Vivacité. Vervolgens maken Vizorek en zijn vis Sigmund zich meester van het tv-scherm op zondag, op de RTBF. Zijn straffe koffie vrolijkt de ochtenden bij La Première op. Nadien laat France Inter zijn oog op hem vallen in Parijs, waar hij Charline Vanhoenacker als sidekick krijgt. Sindsdien lijkt het hek van de dam! Alex’ agenda is goedgevuld: elke dag een uitzending voorbereiden, een radiocolumn dinsdagochtend, comedy op woensdag, La Première donderdag, France 5 vrijdag en in het weekend op de planken. Kortom, Alex is een werkezel met humor, want tussen alle bedrijven door moet hij ook nog een stapje in de wereld zetten om stof voor zijn werk te vinden. “Rijk ben ik niet, maar ik kan wel zeggen dat ik hetzelfde verdien als mijn jaargenoten aan de ULB,” buldert hij van het lachen. Uit het oog. In het hart Alex woont bijna permanent in Parijs en gaat daar naar shows van zijn landgenoten kijken. Spijtig genoeg komen sommige pleziertjes er niet meer zo vaak van: schransen bij Relais St Job, neerstrijken op zijn geliefde markt op het Kasteleinsplein, met volle teugen genieten in La Bastoche aan het kerkhof in Elsene, zijn café Montmartre en natuurlijk de Comedy Club. “Gelukkig vond Virginie Hocq voor ons een echt Belgisch frietkot, vlakbij de Grands Boulevards. Daar bakken ze de frietjes twee keer en krijg je er een fris pintje bij,” legt hij uit. Pierre Chaudoir © www.cdandlp.com © Mathieu Buyse
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van kunstwerken in de Brusselse metro De 69 Brusselse metrostations vormen de grootste ondergrondse kunstgalerij in Brussel. Meer dan 80 werken van Belgische kunstenaars sieren de stations, perrons en gangen. Frédéric SOLVEL 1 Hallepoort: François Schuiten Passage inconnu 2 Voor zijn monumentale werk aan de Hallepoort bedacht François Schuiten een universum dat rechtstreeks wortelt in zijn stripverhalen die hem in 2002 de grote prijs van het stripfestival in Angoulême opleverden. Het werk is in harmonieuze kleuren gehuld en oogt tegelijk modern en authentiek. De wolkenkrabbers wijzen naar de oppervlakte, terwijl de oude tram 81, net als in station Beurs, zijn opvolgers voorbij ziet rijden met de Hallepoort op de achtergrond … Stokkel: Hergé Kuifje in de metro Kuifje zie je overal in Brussel en Brussel zie je overal in de avonturen van de reporter uit Le Petit Vingtième. Op twee bas-reliëfs aan weerszijden van de perrons staan meer dan 140 figuren uit Kuifje-albums afgebeeld, tot groot plezier van pendelaars van 7 tot 77 jaar. Kuifje opent de stoet, gevolgd door personages die hij overal ontmoette, van Congo tot San Theodoros. 3 Vandervelde: Paul De Gobert – De grote mol en de kleine schilder Sta je in station Vandervelde te wachten, dan maak je met Paul De Gobert een reis door de tijd. Zijn acrylfresco’s tonen de omgeving rond het station voordat die ten prooi viel aan de verstedelijking: de Woluwevallei, haar dalen en enkele huizen. De vier jaargetijden volgen elkaar op in de schilderingen en ondertussen neuriet jouw metrobuur, die een wachtdeuntje te horen krijgt aan de lijn, Vivaldi ... 4 Weststation: Stephan Vanfleteren Mode in retro Voor zijn portrettengalerij in het Weststation bedacht Stephan Vanfleteren een origineel recept: creaties van grote Belgische ontwerpers worden gedragen door eendagsmannequins. Prent je de gezichten goed in... misschien kruisen ze je wel in de metro. 5 Montgomery: Jean-Michel Folon Magic City We hoeven Folon, zijn affiches en vliegende mensen niet meer voor te stellen ... tussen 1975 en 1983 sloten ze het nachtprogramma op Antenne 2 af. De muurschildering die de kunstenaar maakte, brengt enkele magische zonnestralen tot in het ondergrondse metronet. 50 BECI - Brussel metropool - november 2016 © luniversdezoe.files.wordpress © www.brusselspictures.com © stibstories.be/flickr COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Almedia Sergio NP Louis Schmidtlaan 2D - 1040 Brussel afg.: Sergio Almeida Ancropic - Adventech/Trekk4x4 BVBA Mercuriusstraat 24 - 1930 Zaventem Nace: 29201 - Vervaardiging van carrosserieën voor motorvoertuigen 29320 - Vervaardiging van andere delen en toebehoren van motorvoertuigen 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) afg.: Antonin de Crombrugghe C-UP NP Boondaalse Steenweg 349 - 1050 Brussel Nace: 70220- Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g 96099 - Overige persoonlijke diensten afg.: Marius Magy Compass Management BVBA Warandeveldstraat 64 - 1120 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Vincent Nanni EFJ Consult EBVB Woluwelaan 115 - 1831 Diegem Nace: 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven 51210 - Goederenvervoer door de lucht 5229043 - Overige activiteiten i.v.m. de organisatie van het vrachtvervoer afg.: Jamal El Farouri Entreprises Générales du Bâtiment Orban NV Orbanlaan 209 - 1150 Brussel Nace: 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen afg.: Danielle Orban Environment & Economics for Total Quality VZW Windmolenberg 5 - 1200 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Pascale Sinnaeve Epidote Consulting BVBA Louizalaan 367 - 1050 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Cédric Garrigues Ezzaoui Nisrine NP Kasteel Beyaerdstraat 48 - 1120 Brussel afg.: Nisrine Ezzaoui G.E.I. Génie Civil NV Mozartlaan 4 - 1620 Drogenbos Nace: 7112101 - Uitwerking en realisatie van projecten op het gebied van de elektriciteit en elektronica, mijnbouw, chemie, machine- en werktuigbouw, industriële systeemontwikkeling, veiligheid, enz. 7112102 - de industriële vormgeving 7112104 - Uitwerking van afg.: José Dermont GTG Sports VOF Mechelstraat 124 - 1850 Grimbergen Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 90021 - Promotie en organisatie van uitvoerende kunstevenementen 93199 - Overige sportactiviteiten, n.e.g. afg.: Tom Gillis Haulot Roxane NP Alsembergse Steenweg 295 - 1190 Brussel Nace: 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. - afg.: Roxane Haulot IQ-KBE - Koezio NV Werkhuizenkaai 163 - 1000 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Philippe Crickx J’adore BVBA Kersbeeklaan 308 - 1180 Brussel Nace: 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. 47242 - Detailhandel in chocolade en suikerwerk in gespecialiseerde winkels afg.: Frederik Bernard JohnRizzo BVBA de Wansijnstraat 44 - 1180 Brussel Nace: 4321102 - onderneming voor de installatie van hulpvoedingssystemen (generatoraggregaten) 58290 - Overige uitgeverijen van software 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: John Rizzo Low Europe BVBA Wetenschapsstraat 14 - 1040 Brussel Nace: 64200 - Holdings 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Sally Low Move2 NVBA Rue Grande Duchesse Charlotte 28 - 9515 Luxembourg afg.: Jean-Luc Hannosset de Moxhe Raquez Estelle NP J.B. Vandenboschstraat 76 - 1652 Alsemberg afg.: Estelle Raquez Starleads NV Frankenstraat 79 - 1040 Brussel afg.: Alexis le Holey TAG / Mini Archi BVBA Regentlaan 24A - 1000 Brussel Nace: 74104 - Activiteiten van interieurdecorateurs 74109 - Overige activiteiten van gespecialiseerde designers 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen afg.: Ana Maia Van der Poorten drukkerijk NV Diestsesteenweg 624 - 3010 Kessel-Lo Nace: 18120 - Overige drukkerijen afg.: Dirk Van der Poorten INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN ADB Agrementor Brussels Atrium Audi Awex BCD Express BeCRO BioLogical Solutions BMW Brussels Brasserie de Namur Bright Expats Brussel Invest & Export Brussel Mobiliteit Brussels Metropolitan Brussels Waste Network Bruxelles Formation Bureau Économique de la Province de Namur Center for Creative Leadership Cernadi CGSP Chameleon Chez Antoine Chez Clémentine Chez Fernand Coca-Cola Communication Package Créaset Deloitte Devimo-Consult Domaine du Chant d’Eole Dorel Belgium Dove Drugmand & Meert Ets. Ef Education Enterprise Europe Network 42 42 11-12 6-8 11-12 42 15-16 36 44-46 44-46 32-34 11-12 ; 15-16 43 43 36 44-46 24 42 40 5 19-21 47-50 47-50 47-50 15-16 44-46 43 30 ; 44-46 42 44-46 42 36 42 42 22 ; 24 ; 27 Euroclear European American Enterprise Council Expat Welcome Desk FacilityLockers Febelfin Flanders Invest & Trade Fost Plus Frankenhuis Frit’Flagey Fritland Frituur Bompa Frituur Charles Frituur De Spiegel Frituur la Barrière Frituur Mercier Frituur René Frituur Tabora Google Impulse Infrabel ING Innova Isopix IZEO Jones Lang LaSalle KBC Brussels Kruidvat Laretex Maroc Export Mastercard Matray, Matray & Hallet Mentally Fit Mercer Mini Archi Misao 6-8 24 32-34 44-46 15-16 11-12 ; 24 36 27 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 43 11-12 ; 15-16 ; 27 44-46 6-8 44-46 44-46 38-39 42 43 36 42 11-12 6-8 42 41 32-34 19-21 40 MIVB MM Management Mode and Design Center Brussels NATO Nestlé Belgilux Nickel Car NKVK-Beluned Ogone Oribany Pipaillon Psimar PwC - PricewaterhouseCoopers Belgium Randstad Group Belgium Rigobert Rijskdienst voor Ondernemend Nederland SCA Hygiene Products SD Worx Siamu Studio Tech Suez België Swift TaleMe Telelingua International Théâtre de la Toison d’Or Trenker TVH Equipment Unilever Val-i-Pac Veramtex Vervloet Visit Brussels Vlaio VUB Westinghouse 38-39 ; 47-50 43 27 5 15-16 43 28 6-8 27 22 42 42 42 4 27 44-46 32-34 38-39 42 36 6-8 27 44-46 47-50 19-21 44-46 36 36 27 43 15-16 24 5 44-46 BECI - Brussel metropool - november 2016 51
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COMMUNITY AGENDA aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 06.02.2017 Management & RH, Personal Improvement Tot 04.2017 It’s co-solutions Time! 09.11.2016 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor motivatie 21.11.2016 Wat is het verschil tussen positieve druk en negatieve stress? 02.12.2016 Inspirerende leider, efficiënte manager en motiverende coach: leer verschillende rollen te spelen 12.12.2016 In topvorm op het juiste ogenblik Handelsrecht Tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Tot 04.2017 It’s co-solutions Time! 17.11.2016 LinkedIn & Twitter: de winnende combinatie voor B2B-zichtbaarheid! 17.11.2016 Een geslaagd event organiseren 01.12.2016 Hoe u uw verkoopprocedure op de aankoopcyclus van de klant afstemmen, dankzij de Buying Clock® 08.12.2016 Onderhandelen: win-win attitude... 09.12.2016 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 15.12.2016 Het is waar, het staat in de krant: hoe omgaan met de pers? 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met PowerPoint 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! ICT 22.11.2016 Doe uw gegevens voor zich spreken 52 BECI - Brussel metropool - november 2016 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 07 of 10.11.2016 Protection des données à caractère personnel : nouveautés et impacts sur votre gestion RH (2) 08, 15, 22 en 29.11.2016 L’essentiel du droit du travail (1) 14.11.2016 Tout savoir sur le règlement de travail (2) 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ? (1) 24.11.2016 Slimme extra-legale voordelen ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit Tot 06.2017 Opleidingscyclus Milieubeheer 2016-2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Bedrijfsoverdracht 24.11.2016 Hub Overdracht – Speed dating 01.12.2016 Hub Overdracht – Discussiepanel ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) 09.11.2016 Idées reçues en matière de prestations de service sur le marché français (1) 16.11.2016 Vente en ligne: la TVA sur le marché belge et étranger (1) 16 tot 20.11.2016 Food B2B meetings België-Frankrijk 24.11.2016 Impact van het nieuw douanewetvoek voor import- en exportbedrijven 29.11.2016 Se faire payer par ses e-acheteurs belges et étrangers (1) 1.12.2016 Food Afterwork 13.12.2016 Astuces, pièges et risques juridiques d’un e-business (1) 03.01.2017 Matchmaking event : CES 2017 05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 17.11.2016 After Work 15.12.2016 After Work Xmas Edition 16.12.2016 Welcome Lunch 19.12.2016 Zinner Circle ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar BEDRIJFSOVERNAMES Als eerste organisatie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor bedrijfsoverdrachten/overnames publiceert de Transmission Hub van BECI de volgende aanbiedingen: Overnemers Voor onze investeerders zijn wij op zoek naar ondernemingen die aan de volgende criteria beantwoorden: Activiteitsector Informatica (ontwikkeling van specialistische software) Farmaceutische producten en/of medisch materiaal Uitzendkantoor Van 15 tot 25 Wallonië / Brussel Van 5 tot 15 België Belgische privé investeerders Belgische onderneming uit de sector van de uitzendarbeid Gezochte omzet (in M€) Van 5 tot 35 Gezochte ligging België Overnemer Buitenlands computerbedrijf Overlaters Wij zoeken overnemers voor de volgende ondernemingen: Activiteitsector Gepersonaliseerde chocolade en snoep B2B verkoop van specerijen Omzet (in M€) Van 1 tot 2 miljoen Direct marketing Van 3 tot 4 miljoen Van 1 tot 2 miljoen Aantal werknemers Reden van overdracht Van 1 tot 10 Pensionering Van 1 tot 10 Pensionering Van 1 tot 10 Pensionering Indien u belangstelling hebt voor een van deze ondernemingen of een te overlaten onderneming kent in bovenvermelde sectoren, verzoeken wij u in contact te treden met de Transmission Hub: Erick Thiry, Coördinator van de Transmission Hub eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2016.11 Bruxelles Métropole


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Fixe ou mobile, toujours joignable via un seul numéro Shape & Fix Comfort Etre en permanence au service de vos clients, c’est votre marque de fabrique. Avec Shape & Fix Comfort, vous béné ciez de la téléphonie  xe et mobile, ainsi que d’internet, dans un pack taillé sur mesure pour votre entreprise. De plus, vous remplacez vos appareils  xes par des appareils mobiles tout en conservant vos numéros  xes. Vous voulez combiner malin ? Allez sur notre site business.orange.be/shapexcomfort EDITO Seuls contre tous ? Que nous enseignent les dizaines de millions de morts et bien plus de vies brisées, sacrifiées à l’autel du protectionnisme, cette idéologie érigée en modèle au début du 20e siècle ? Que le repli sur soi, traduit par l’érection de barrières douanières et le frein serré sur les migrations, n’a mené qu’à la guerre. Deux pour être précis. Nationalisme, fascisme, populisme en ont été les catalyseurs. Depuis 1945, le libre-échangisme a permis le développement d’une prospérité inégalée à ce jour. Dès la mise en œuvre du plan Marshall (celui du général, pas le wallon) jusqu’à l’émergence de la monnaie unique européenne, que de chemin parcouru ! Fautil rappeler le travail des pères de l’Europe ? Monnet, Schuman, Adenauer, Spinelli… Et chez nous Paul-Henri Spaak. De la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) à l’Union européenne, le chemin a été parsemé d’embûches et, avouons-le, d’échecs – le premier d’entre eux remontant à 1954 avec la communauté européenne de défense (CED). Et pourtant, cette période unique dans l’histoire, 70 ans de paix, est mise à mal aujourd’hui. Comme si les enfants de l’Europe remettaient en cause tout l’héritage, le reniaient même. Mais être critique par rapport à des positions prises dans le passé n’impose pas de casser tous les acquis indiscutables de la construction européenne. Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? Car comment comprendre autrement le réflexe britannique qui a poussé au Brexit ? Certains ont agité un chiffon rouge devant d’autres qui n’en demandaient pas tant ! En même temps, il est étonnant que les responsables du résultat s’en soient ensuite mordu les mains tant les conséquences sont probablement désastreuses, à l’encontre de l’objectif poursuivi. Aujourd’hui, d’autres se battent contre le CETA ou le TTIP, ces accords négociés depuis des années par une Commission européenne dument mandatée par les États membres. Pourquoi donc accepter un accord avec le Vietnam et le refuser – aux mêmes conditions – avec le Canada ? Certes, il est plus facile d’agiter des chiffons rouges que de rassurer les inquiets… Seulement, voilà, l’Européen de la rue ne voit plus les opportunités que présente le libre-échange, mais uniquement les menaces. Avec une économie ouverte à plus de 80 %, la Belgique a plus à perdre qu’à gagner, n’en déplaise à certains dans le pays. Le libre échange doit rester la norme, la contre-proposition à la guerre. Bien sûr, il faut le canaliser, réglementer et ajuster. Tout système est perfectible. Mais qui veut faire la guerre pour un bout de fromage, sur le plateau de Herve ou de Cheddar, aussi bon soient-ils ? Thierry Willemarck, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Social media CHAMBRE DE COMMERCE & 5 Pour ou contre l’anglais dans l’administration bruxelloise ? Topic : commerce international 6 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 19 – Novembre 2016 Brexit : une pint à moitié pleine pour Bruxelles 11 Cécile Jodogne : « Donner du temps et des moyens à nos entreprises » 15 La diversité de Bruxelles pour attirer les investisseurs 19 Missions économiques : booster son entreprise en voyageant 22 Enterprise Europe Network : en soutien des PME 24 Las Vegas, rendez-vous mondial de l’IT 27 Échanges bruxello-néerlandais sur le textile circulaire 28 Un œil averti sur les Pays-Bas 30 Exportations : les mesures de précaution en douane 32 Atterrissage en douceur pour les expatriés Entreprendre 36 Transition : Bruxelles fait sa révolution des emballages 38 Self-employed corner : les impayés, ça use, ça use… 40 Starter : Ewala 41 Devenir un athlète d’entreprise Community 42 L’actualité BECI en photos 44 News 47 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 51 Demandes d’admission 51 Index 52 Agenda Au mois de décembre : Gestion des risques Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Dries Bertrand, Tom Cachet, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, David Hainaut, Julien Ide, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Adele aussi est intérimaire. Chez Daoust, la star c’est vous ! Découvrez votre job de rêve sur daoust.be Welcome to the Family! E.R. : G. Daoust - Daoust s.a. - Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Agréments : Bruxelles : 00391, Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP.
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THINK TANK Social media Mon job, mon choix : des métiers ouverts à tou(te)s Pourquoi n’y aurait-il pas plus d’électriciennes, de conductrices ou de puériculteurs ? Voici un an, en septembre 2015, BECI et Bianca Debaets, la Secrétaire d’État bruxelloise à l’Égalité des Chances, lançaient « Mon job, mon choix ». Un projet associant écoles et entreprises, enseignants et professionnels, afin de casser les stéréotypes de genre dans le choix des métiers, en particulier pour les métiers en pénurie. « Sage-homme », technicienne… Un an (et des poussières) plus tard, le 13 octobre dernier, 150 élèves bruxellois de 17-18 ans ont participé à l’événement « Mon Job, mon Choix », organisé dans les bâtiments de la menuiserie-ébénisterie bruxelloise Rigobert (en photo, sa directrice générale Myriam Moussebois). Ils y ont rencontré des « ambassadeurs » du projet, des femmes et des hommes exerçant un métier habituellement dévolu à l’autre sexe : une femme maçon, un « sage-homme », une dirigeante dans le secteur de la construction, une technicienne… Leurs témoignages auront permis de briser quelques préjugés quant aux choix professionnels. Des métiers d’avenir « En Région bruxelloise également, les jeunes font des choix de carrière dictés par des stéréotypes. Dans le secteur des soins à domicile, où on constate de la pénurie, 75 % de femmes sont employées. Et à contrario, dans le secteur informatique, où il y a aussi une demande de personnel, on retrouve des hommes à 73 % », analyse Bianca Debaets. « Avec la politique d’Égalité des Chances, je tiens à garantir à chacun la chance d’exercer l’emploi qu’il ou elle souhaite exercer, et pour lequel il existe un avenir. Il y a des femmes qui veulent être plombier ou informaticienne, mais qui n’osent pas se lancer car notre société est stéréotypée et réserve ces professions aux hommes. Or elles pourraient apporter beaucoup dans l’évolution de l’économie digitale de demain. C’est important de confronter des jeunes avec des professionnels qui, par leur choix de métier, ont précisément brisé ces stéréotypes. L’événement ‘Mon Job, mon Choix’ et le site internet interactif associé peuvent certainement jouer un rôle important dans cette dynamique. » Plus d’info ? Voir www.monjobmonchoix.be 4 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 THINK TANK POUR OU CONTRE L’anglais dans l’administration bruxelloise ? L’idée, lancée voici quelques années déjà, vient de ressurgir à la faveur du Brexit : faut-il introduire l’anglais comme langue de travail dans les administrations bruxelloises, à l’instar du Luxembourg et d’Amsterdam ? Lancée à la conquête des entreprises britanniques, la France a pris les devants en acceptant d’enregistrer les sociétés en anglais. Ophélie Delarouzée Eric Corijn, professeur en études urbaines à la VUB, vice-président du Brussels Studies Institute Bruxelles est devenue à 90 % une ville de services. Une large part de cette nouvelle économie relève du fonctionnement international, avec environ 40.000 emplois dans les institutions européennes ; 120.000 en comptant ceux en lien avec l’OTAN, dans les lobbies ou autres dérivés de la mondialisation, et plus de 200.000 personnes qui en dépendent si on élargit aux familles. L’anglais est donc déjà la seconde lingua franca, à côté du français. Presque 90 % des Bruxellois disent aujourd’hui avoir une bonne connaissance du français, 30 % de l’anglais et 23 % du néerlandais. L’anglais est aussi devenu la principale langue d’échanges au niveau européen et, avec l’extension de l’Union Européenne vers l’est, ce statut va être maintenu, même sans la Grande-Bretagne au sein de l’UE. Si on réagit bien au Brexit, Bruxelles pourrait en bénéficier fortement d’un point de vue économique. Quand on regarde les fonctions internationales, dans les ONG par exemple, on voit que Londres et Bruxelles sont vraiment les « villes-monde ». Avec Londres qui se détache de l’Europe institutionnellement, Bruxelles pourrait attirer des activités reliées à l’UE, qui sont pour l’instant localisées à Londres. Paris mène déjà une politique proactive. Certains, comme les nationalistes flamands, s’opposent au multilinguisme des institutions à Bruxelles. Chaque culture développe des rapports de forces dans ses approches linguistiques. Mais, rendre des services en anglais, ne veut pas dire fonctionner en anglais. L’anglais est indiscutablement devenu une langue technique pour les interactions au niveau mondial. Résister à cela, c’est manquer une bonne part de connectivité au reste du monde. De plus, la majorité de la population bruxelloise est déjà dans le multilinguisme. Selon le baromètre linguistique, 61 % des ménages sont multilingues et 14 % combinent français et néerlandais. Seuls 5,5 % des ménages ne parlent que le néerlandais chez eux, et 33 % uniquement français, contre 56 % en 2005. Le multilinguisme devient donc la règle. Rudy Janssens, secrétaire général de la centrale CGSP de Bruxelles L’application des langues a un impact sur l’organisation des services administratifs et la carrière des fonctionnaires. Introduire l’anglais toucherait à la loi linguistique. Dans les services publics bruxellois, la règle applicable est le bilinguisme des agents ; c’est une obligation. Si on ajoute l’anglais en imposant un trilinguisme, on ne va pas accepter et on va réagir ! Si on ouvre le bilinguisme à la possibilité de parler anglais à la place du français ou du néerlandais, il y aura à mon avis des tollés côté flamand pour des questions de pouvoir et de parité. On a déjà des plaintes pour des contractuels qui ne parlent pas néerlandais, dans les CPAS notamment, et il y a des analyses à ce sujet en Flandre. Maintenant, dans certaines administrations, il peut y avoir un cadre linguistique avec des quotas de néerlandophones, de francophones et de bilingues qui ont une prime de bilinguisme. Je pense qu’il faut maintenir les conditions du bilinguisme, le cadre linguistique quand nécessaire, et qu’il faut rémunérer d’autres connaissances comme celle de l’anglais, si on les demande. Avec un salaire de base d’environ 1.250 euros dans les communes, tout le monde cherche aujourd’hui le petit « plus » financier. Mais, si on trouve une formule, il faut vraiment que le cadre soit justifié et il faut savoir où le mettre. Je sais que c’est une demande pour la police et les centres hospitaliers. Du côté de Schuman, d’Etterbeek, de Bruxelles, voire d’Ixelles, il y a une certaine logique à introduire l’anglais, quoique l’Union Européenne ne parlera peut-être plus anglais avec le Brexit – à cet égard, la Grande-Bretagne avait une sorte de position dominante, avec d’autres pays ; ce ne sera plus le cas. Par contre, il y a peu d’anglophones à Molenbeek. À Saint-Gilles, on parle plus facilement espagnol et portugais. Si on ouvre les services publics à l’anglais, je pense qu’il faudrait élargir à d’autres langues maternelles plus couramment parlées, comme l’arabe ou l’espagnol. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 5 © Thinkstock
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L’avenir des relations euro-britanniques reste pour l’heure dans le fog. COMMERCE INTERNATIONAL Brexit : une pint à moitié pleine pour Bruxelles Depuis le 24 juin, les sujets de Sa Gracieuse Majesté se préparent donc à rayer la mention « European Union » de leur passeport. Quelles en seront les conséquences pour l’économie belge et bruxelloise en particulier ? Gérer, c’est prévoir... Olivier Fabes F in mars 2017, le Royaume-Uni va donc officiellement entamer sa procédure de divorce d’avec l’Union. Une négociation qui, si tout va bien, ne devrait pas excéder deux ans, mais chacun sait qu’une séparation se déroule rarement sans heurt. En l’occurrence, qui aura la garde des échanges commerciaux ? Comment partager les « meubles » en matière de droit social, de libre circulation des travailleurs ou d’immigration ? Quelles seront les modalités de la pension, plus qu’alimentaire, versée aux fonctionnaires euro-britanniques ? Et quel sera encore le moral de la livre et de la City ? Nobody knows... En attendant, les prévisionnistes de tout poil y vont de leurs scénarios, du plus optimiste au plus catastrophiste. En se réconfortant du fait que la situation serait de toute façon moins préoccupante de ce côté-ci du Channel que sur la perfide Albion. Pour anticiper une période d’incertitude, mieux vaut en tous cas bien connaître un certain nombre de réalités sur les échanges belgo-britanniques. Histoire de ne pas simplement regarder passer l’Eurostar le moment venu. C’est dans cette optique que BECI, dans la foulée des initiatives prises au niveau fédéral, a réuni depuis juillet un groupe d’experts afin d’étudier les menaces et opportunités que présente le Brexit pour Bruxelles. Ce groupe d’experts, autour de la Secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur Cécile Jodogne, réunit des professionnels de secteurs potentiellement les plus concernés. On pense notamment à l’immobilier et à la finance. Quels en sont les constats à ce stade ? 6 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 La Belgique parmi les plus impactés Notre pays est, par rapport à son PIB, le 3e pays de l’Union potentiellement le plus impacté par le Brexit, après les Pays-Bas et l’Irlande. Le Royaume-Uni est notre quatrième partenaire commercial, et le premier en dehors de la zone euro. Il représente 5,5 % des importations belges et 7,7 % des exportations. Ces dernières pesaient pas moins de 18,3 milliards d’euros en 2015. Nous exportons surtout des véhicules, engins motorisés et équipements de transport, des produits chimiques et des produits alimentaires. La demande britannique génère par ailleurs une bonne part de la valeur ajoutée du textile et du secteur de l’énergie. Dans un rapport de juin, la banque ING estimait que les cinq secteurs les plus importants influencés directement par la demande britannique représentent près de 60.000 emplois. Des emplois qui, sans être directement menacés, pourraient être mis sous pression. La valeur ajoutée générée par la demande britannique représenterait 2,8 % du total des emplois, ce qui fait de la Belgique le quatrième pays de la zone euro le plus exposé à une chute de la demande outre-Manche. En attendant de connaître les modalités du divorce, la plupart des projections vont dans le sens d’un impact a priori négatif dans les prochains mois. Le PIB belge reculerait de 0,3 à 0,7 % en 2017. En ce qui concerne spécifiquement les exportations de marchandises, la perte pourrait à moyen terme varier entre 0,7 % (si un large accord de libre échange est conclu avec le Royaume-Uni) et 2,4 % dans le cas contraire. Bruxelles moins touchée que la Flandre, mais... Sur les quelque 18,3 milliards d’euros d’exportations outreManche, près de 15 millions sont le fait de la Flandre : plus que la part du lion. L’économie bruxelloise, surtout © Thinkstock De l’eau pure ? Nous nous y engageons. La consommation journalière d’eau de 50 000 passagers et des 350 avions qui atterrissent à Brussels Airport nous confronte à une énorme quantité d’eaux usées. Mais parce que chaque goutte compte pour la nature, ces eaux usées sont traitées dans notre propre station d’épuration.
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TOPIC Good to know... • Le Royaume-Uni capte 7,7 % des exportations belges (très majoritairement flamandes). • Il y a environ 20.000 Britanniques domiciliés en Belgique (soit 2% de la population étrangère) • La plupart habitent en Région bruxelloise et du côté de Waterloo. Rien que la commune d’Ixelles compte plus de 1.500 ressortissants britanniques. • Le nombre de fonctionnaires britanniques dans les institutions européennes tourne autour de 2.000 personnes. À la Commission, ils ne représentent que 3,5% des effectifs, mais souvent à des postes intermédiaires importants et influents. Les derniers accents donnés par la Première Ministre Theresa May semblent aller dans le sens d’un Brexit « dur ». orientée services, n’exporte que quelques centaines de milliers d’euros vers la Grande-Bretagne. Mais on sait aussi que pas mal d’exportations de services, singulièrement dans les PME, échappent aux statistiques. Et puis, parmi les quelques grosses entreprises industrielles que compte encore la Région bruxelloise figure... Audi Brussels, pour laquelle le Royaume-Uni est un marché-clé. Lors du lancement de l’Audi A1 (en 2013), pas moins de 20 % des voitures de ce modèle étaient exportées outre-Manche... Bruxelles compte également quelques entreprises du secteur de la transformation alimentaire pour lequel le marché britannique est stratégique. Un certain nombre de menaces… Le principal risque à moyen terme est celui d’une récession de l’économie britannique, combinée à une dépréciation de la livre déjà bien entamée (les experts tablent sur une perte de valeur de 10 à 20 % par rapport à début 2016). Ce gros coup de mou de l’économie britannique et du pouvoir d’achat des entreprises comme des consommateurs se ferait évidemment sentir dans nos exportations. La grosse inconnue est la durée du ralentissement en question. La situation pourrait être aggravée par la réintroduction de taxes douanières pour certains types de biens et services. Le scénario le plus rassurant à cet égard serait le maintien du Royaume Uni dans la zone économique européenne (comme la Norvège ou l’Islande), ce qui préserverait largement la libre circulation des biens, des services, des gens et des capitaux. Mais les plus ardents défenseurs du Brexit diront que cela reviendrait dans les faits à un statu quo. À l’opposé, le Royaume-Uni et l’Union européenne se contenteraient d’un accord de libre-échange bilatéral. En sachant que la taille d’un tel costume sur mesure peut prendre des années... Au-delà des effets négatifs potentiels d’un recul (temporaire) de la demande britannique, le principal risque, pour la Belgique et pour Bruxelles, est de voir l’Union aux prises avec d’autres forces centrifuges. Inspirés par le Brexit, d’autres pays pourraient être tentés, si pas de brandir la menace d’un référendum national, de revendiquer certains avantages de type autonomiste. On pense à la remise en cause de la libre 8 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 circulation des personnes. Diverses études ont démontré que la réintroduction de contrôles aux frontières aurait un impact négatif à long terme sur les échanges intra-européens et sur la croissance économique en général. Ce ne serait pas une bonne nouvelle pour une économie très ouverte comme la nôtre. …et des opportunités pour Bruxelles Une période d’incertitude peut aussi être source d’opportunités. Refroidies par le Brexit, certaines multinationales vont peut-être être tentées de relocaliser une part de leurs activités ailleurs, sur le continent. « Quelle que soit l’issue du divorce qui va s’entamer, il est nécessaire de défendre et améliorer la position de Bruxelles dans le compétition que se livrent les villes de taille internationale », déclarait Cécile Jodogne, lors de la réunion du groupe d’experts début juillet. On connait les atouts de Bruxelles comme tremplin pour accéder à l’ensemble du marché européen. Mais on sait un peu moins que, malgré la crise de 2008 et les annonces encore récentes de restructurations dans certaines banques, Bruxelles et ses alentours occupent une place respectable dans le secteur de la finance et des technologies qui y sont liées. Avec des sièges internationaux comme ceux de Swift, Mastercard, Ogone ou Euroclear, mais aussi quelques startup « fintech » prometteuses. La Belgique était récemment classée 7e d’un large peloton européen (+ Israël) pour les investissements à risque dans les fintech, devant les Pays-Bas, l’Italie ou l’Espagne. La plupart de ces start-up de la banque 3.0 sont situées à Bruxelles et ont d’emblée des ambitions internationales. Pour faire valoir des alternatives à la City ? Indépendamment du secteur d’activité, Bruxelles devra faire valoir et amplifier certains de ses atouts face à des concurrents de premier ordre comme Amsterdam ou Dublin : sa créativité, matérialisée notamment par ses écosystèmes naissants de start-up dans les technologiques ou les sciences de la vie ; sa main-d’œuvre jeune, multilingue et multiculturelle ; sa qualité de vie ; sa connexion aux réseaux de transport internationaux ; et enfin, une offre de location de bureaux parmi les plus compétitives d’Europe. Ces atouts devront pallier le fait que le coût salarial d’un employé qualifié est supérieur à celui d’Amsterdam, Francfort ou Dublin, mais inférieur à Londres, Zurich ou Paris. ● © Reporters Avec Materne, nous donnons vie à plus de 365.000 miam par jour 365.000 moments gourmands savourés chaque jour par les petits et les grands. Chez ENGIE Electrabel, nous sommes fi ers de participer à ce succès en veillant 24h/24 à la qualité de l’alimentation électrique de Materne et en étant disponible jour et nuit en cas de problème électrique. Pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de confi ture. Découvrez ce qu’ENGIE Electrabel peut faire pour votre entreprise sur www.engie-electrabel.be/b2bblogFR Ou contactez-nous via www.engie-electrabel.be/contactB2B Vivons mieux l’énergie
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TOPIC faut opérer différents choix en analysant bien toutes les possibilités en amont, de concert avec les entreprises. Répondre à leurs attentes, via différents séminaires ou la mise en place de groupes de travail. Là encore, nous suivons les démarches d’Atrium et d’Impulse. Il ne faut pas non plus perdre de vue qu’il y a beaucoup de travailleurs derrière tout cela, qu’il fallait les consulter, ainsi que les syndicats. Le processus est assez long, mais nous avançons plutôt bien, puisque notre planning est respecté, et notre programme de 2017 est déjà finalisé. De quoi, précisément, se composera-t-il, en quelques grandes lignes? Si plus de la moitié de notre action se tiendra en Europe, où nous gardons une majorité de contacts, nous avons la volonté de faire un focus sur l’Afrique – un continent où plusieurs pays présentent une forte croissance, où la classe moyenne et le pouvoir d’achat augmentent, et indirectement, la demande de bien et de services. Nous avons là-bas pas mal de relations particulières avec des pays partageant notre langue, parfois même notre histoire et notre culture. En ce moment, nous concrétisons ainsi un solide plan d’action avec Maroc Export. Car si des pays peuvent valoriser leurs actions entre eux, ils peuvent ensemble se diriger vers d’autres marchés. En l’occurrence le Maroc, qui reste une porte d’entrée importante vers les pays africains. Dans certains domaines, c’est une plus-value indéniable pour séduire d’autres acteurs. Peutêtre qu’un fil conducteur serait de se focaliser sur tout ce qui touche à la construction dans son aspect écologique. Mais le développement durable concerne aussi les pays asiatiques. L’an dernier par exemple, nous avons signé un projet avec une petite entreprise bruxelloise qui œuvre à améliorer les économies d’énergie sur des bâtiments déjà construits, avec des gains allant jusqu’à 30%. Nous avons aussi des missions en Amérique du Nord, dans le secteur de la construction. Nous avons des opportunités à saisir à Londres. Raison pour laquelle nous y mènerons des actions spécifiques et déterminées. En cette fin d’année 2016, comment se porte à l’étranger la réputation de la Belgique en général, et de Bruxelles en particulier ? Au niveau économique, les événements tragiques de novembre 2015 et surtout mars 2016 n’ont pas eu d’influence quant à la réputation de qualité de nos produits et de nos services. Notre savoir-faire est reconnu ; nos exportations n’ont jamais été en baisse. En revanche, chez nous, il est clair qu’il y a des conséquences dramatiques dans les secteurs de l’horeca, du tourisme et des musées. Potentiellement, il y a eu des impacts sur la volonté d’investir à Bruxelles voire en Belgique. Bruges, par exemple, a beaucoup souffert elle aussi. Raison pour laquelle, comme je l’ai fait au Japon, en Pologne ou m’apprête à le faire en 12 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Tunisie, il est important de rappeler les atouts de Bruxelles et de valoriser notre belle capitale. D’ailleurs, autour des mesures post-attentat du gouvernement, il y a un volet spécifiquement consacré au commerce extérieur. Nous devons rappeler que Bruxelles est à la fois la capitale de l’Europe, un endroit idéal pour s’installer, que sa qualité de vie reste excellente et qu’elle regorge d’autres atouts : du logement à ses infrastructures de santé, son offre d’enseignement et de formations, sa verdure croissante, sa culture et ses loisirs, son coût de la vie largement abordable, sa gastronomie, sa convivialité, ou encore son caractère multiculturel. Nous devons bien mesurer ces atouts, qui font partie de notre marque de fabrique. Concernant le Brexit, jusqu’ici, vous vous êtes relativement peu exprimée. Pourquoi ? C’était assez intentionnel, à vrai dire. On m’a plusieurs fois demandé de réagir à chaud, de filer de toute urgence à Londres, mais tout cela avait à mes yeux peu de sens. Pourquoi ? Parce que les conséquences du Brexit ne peuvent se mesurer qu’à moyen, voire à long terme. Et puis, nous n’allons pas, seuls, récupérer les 300 000 emplois du secteur financier, car Londres va se battre pour en garder le plus possible, quitte à faire traîner les choses. La capitale britannique reste un concurrent pour nous, notamment en ce qui concerne les investisseurs asiatiques. Mais cet été, j’ai rencontré différents acteurs du secteur financier, immobilier et surtout de l’arbitrage, pour lequel Bruxelles reste un acteur majeur. Nous avons eu beaucoup des contacts avec notre attaché économique et commercial basé à Londres. L’objectif pour nous serait de mener des actions spécifiques et déterminées, autour de différentes thématiques, car je pense que nous avons de sérieuses et nouvelles opportunités à saisir. Bruxelles jouit bel et bien d’une place économiquement enviable ! ● © R.A. MYMERAK GAGNEZ DU TEMPS, DE LA PLACE ET DE L’ARGENT. MyMerak pour PME et indépendants. Conservez vos archives en dehors de vos bureaux, à un clic de souris. Plus besoin de conserver vos archives dans vos bureaux. Merak, le spécialiste de l’archivage, a mis au point la plate-forme en ligne MyMerak, destinée aux PME, indépendants et titulaires de professions libérales. Nous conservons vos données de manière totalement anonyme et sécurisée : vos documents papier dans nos entrepôts et vos données numériques sur un cloud certifi é. Et vous pouvez y accéder très facilement, car la gestion de MyMerak se fait entièrement en ligne. Vous avez besoin de vos documents d’entreprise ? 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Innoviris, un soutien financier pour vos partenariats internationaux Bruxelles, petite région par sa taille, mais qui en matière d’entrepreneuriat peut clairement concurrencer les plus grandes. Avec ses 51 institutions d’enseignement supérieur et près de 13.000 chercheurs, la capitale de l’Europe dispose de bien des connaissances pour permettre aux entreprises innovantes de se développer et d’être actives. Et elles sont nombreuses à l’avoir compris… Selon les derniers chiffres du Bureau Fédéral du Plan, plus de la moitié des entreprises bruxelloises sont actives dans la RDI. Cela représente près de 8% de plus que la moyenne européenne. Bruxelles possède donc un énorme potentiel, mais elle doit oser sortir de ses frontières. Pour ce faire, Innoviris, l’Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, aide les entrepreneurs innovants dans leur quête de partenariats internationaux par le biais d’un éventail de financements et de programmes européens pour soutenir le secteur de la R&D. Un soutien financier sur mesure Quel genre de programme Innoviris finance-t-il ? En complément aux aides régionales et nationales à la R&D, il existe au niveau européen une large palette de programmes. Les financements peuvent venir de l’Union Européenne, des agences de financement nationales ou être issus d’un cofinancement impliquant l’Union et les agences nationales. Le programme de financement pour le secteur RDI le plus connu est celui de la Commission Européenne, Horizon 2020. Ce programme dispose d’un budget de 79 milliards d’euros pour la période 2014-2020 afin de soutenir les projets des acteurs de la recherche et de l’innovation dans les thématiques jugées prioritaires en Europe. Innoviris soutient les candidats bruxellois via un financement de la phase de montage des projets. Parallèlement à ce programme, Innoviris dispose d’un important budget pour soutenir des projets collaboratifs innovants orientés marché et donnant une place prépondérante aux entreprises. Ce réseau réunissant 41 pays, appelé EUREKA, fonctionne principalement selon une approche bottom-up ouverte, sans limitation des thématiques technologiques. Eurostars, un programme européen en phase avec la réalité bruxelloise Dans une industrie qui compte de très nombreuses PME, le programme Eurostars, qui fait partie du réseau EUREKA, est complètement en phase avec ce fait. De par la taille Tous les services centralisés Innoviris, Institut Bruxellois pour la recherche et l’innovation, agence de financement pour les programmes européens. www.innoviris.brussels Personne de contact Mathilde Reumaux, International Projects Advisor, mreumaux@innoviris.brussels Enterprise Europe Network : Services présents dans 63 pays (développés conjointement à Bruxelles par Impulse et BECI.) de soutien à la recherche de partenaires et d’opportunités pour l’internationalisation et l’innovation. National Contact Point Brussels reconnu par la Commission européenne afin de fournir des services de soutien relatifs au programme Horizon 2020 pour la recherche et l’innovation. Les services du NCP sont centralisés chez Impulse. www.ncpbrussels.be/ Bâtiment UNO, Chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles. réduite des projets introduits et son fort taux de succès, Eurostars permet à des PME n’ayant jamais participé à un projet européen mais démontrant d’un très haut potentiel d’innovation technologique, d’avoir une première expérience de collaboration internationale. L’objectif de ce programme est le développement d’un nouveau produit, procédé ou service technologiquement innovant, en vue d’une commercialisation rapide. Nanomegas et Excelsus Structural Solutions, deux entreprises bruxelloises dans un projet Eurostars Nanomegas développe et commercialise des outils hardware et software à destination des microscopes électroniques à transmission (TEM) et propose actuellement une gamme de solutions permettant la précession pour la diffraction électronique. Excelsus Structural Solutions propose, quant à elle, des services de consultance dans le domaine de l’analyse structurelle et micro-structurelle des matériaux en utilisant le synchrotron et la technique de diffraction des rayons X par les poudres. Le projet, en collaboration avec Boras, PME norvégienne, a comme objectif d’adapter une méthode d’analyse, basée sur la mesure des distances entre paires d’atomes, utilisée largement pour la caractérisation sur synchrotron de matériaux inorganiques, sur un microscope à transmission électronique afin de caractériser les phases amorphes de composés. Cette méthode associera une solution software et un détecteur hardware adaptables sur ce type de microscopes. Non seulement ce projet a comme objectif le développement d’une méthodologie combinée rayons X- électrons, mais il a également pour but de rendre la méthode apte à l’utilisation industrielle et donc accessible pour les entreprises à un coût compétitif. Grâce au financement Eurostars, Excelsus Structural Solutions et Nanomegas ont pu renforcer le staff scientifique pour se concentrer sur les aspects scientifiques du transfert de cette technologie et donc, de ce fait, affiner leurs compétences. Par ailleurs, ceci a rendu possible des efforts de R&D normalement difficiles pour des PME car non rentables à court-terme. © The Swiss Light Source. COMMERCE INTERNATIONAL La diversité de Bruxelles pour attirer les investisseurs L’image de Bruxelles a été ternie ces deux dernières années. Le piétonnier et la fermeture de certains tunnels ont mis à sac la mobilité, avec des conséquences économiques désastreuses. Et puis il y eut les attentats… Et pourtant, Bruxelles possède beaucoup d’atouts qui attirent les entreprises étrangères. Multiculturalité, multilinguisme, présence des institutions européennes, position géographique… Autant de qualités qui font de notre capitale une place de choix. Julien Ide A ujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes. En 2050, ce seront les deux tiers. Les métropoles attirent les foules et donc, logiquement, les entreprise. Bruxelles, fille d’une Belgique toujours en proie à ses démons institutionnels, ne s’en sortirait pas si mal. La fondation japonaise Mori Memorial publie depuis quelques années le Global Power City Index, qui classe les grandes villes mondiales en fonction de leur pouvoir d’attractivité sur les citoyens et les entreprises. Six critères sont pris en compte : l’économie, la R&D, l’interaction culturelle, la viabilité, l’environnement et l’accessibilité. Bruxelles est classée 25e Moscou (36e (27e , devant ), Genève (28e ), ou encore Bangkok (33e ), Chicago ). Le top 5 est occupé par Londres, New York, Paris, Tokyo et Singapour. Cette position honorable est confirmée par le fait qu’une trentaine d’entreprises étrangères s’implantent à Bruxelles chaque année. Un chiffre relativement stable, qui n’a pas (encore) subi les effets collatéraux des attentats terroristes. « La plus belle place du monde » Selon Alexander von Maillot, CEO de Nestlé Belgilux, Bruxelles est un choix stratégique important : « Nous sommes implantés à Bruxelles depuis 1925. Nous n’avons jamais pensé à nous délocaliser. Nous avons d’ailleurs investi l’an dernier 7 millions d’euros dans notre bâtiment d’Anderlecht. Un des gros avantages de Bruxelles est que l’on y trouve très facilement des employés bilingues, voire trilingues. La position centrale de la capitale est aussi très importante pour les communications avec le reste du pays. » Jean-Philippe Mergen est directeur de l’export chez BECI. Pour lui aussi, la position centrale de Bruxelles est un atout indéniable. « Bruxelles se situe au cœur de l’Europe occidentale. La présence des institutions européennes renforce les possibilités de city marketing. La proximité avec le port d’Anvers est également un atout important au niveau logistique. » Pour Jeroen Langerock, Director Public Affairs & Communications Belux chez Coca-Cola, Bruxelles est un marché-test de premier choix. « Nous avons développé à Bruxelles le plus grand centre de R&D après Atlanta. Plus de 135 personnes y travaillent à l’invention de nouvelles boissons pour plus de 100 pays. Nous employons plus de 15 nationalités. Nos collaborateurs ont donc une bonne connaissance des pays étrangers, ce qui est un atout considérable pour nos recherches. Et comme Bruxelles est très diversifiée aux niveaux culturel et démographique, cela en fait un excellent marché-test. » Jeroen Langerock insiste également sur l’aspect humain qu’offre Bruxelles : « Le climat de vie est très agréable. Il y a beaucoup d’ouverture dans les conversations. Ces qualités sont difficiles à trouver dans d’autres grandes métropoles comme Londres ou Paris, où l’on se sent bien plus anonyme. » L’attractivité de Bruxelles dépend fortement du secteur d’activité, comme le souligne Emmanuel de Beughem, responsable de la cellule Attractions des Investissements étrangers au sein de Brussels Invest & Export. « Bruxelles est avant tout une ville de services, attractive dans de nombreux secteurs, mais certaines niches y sont particuBECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 15
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TOPIC L’analyse SWOT Pour rappel, réaliser l’analyse SWOT d’une organisation revient à identifier quatre catégories de facteurs afin de déterminer une stratégie de développement sur son marché. Les deux premiers ont une origine interne à l’organisation, et donc maîtrisables par celle-ci : les forces (Strenghts) et les faiblesses (Weaknesses). Les 2 suivantes ont une origine externe à l’organisation, et donc non maîtrisables par celle-ci : les opportunités (Opportunities) et les menaces (Threats). L’organisation est ici bien sûr la Région de Bruxelles-Capitale. Le marché est constitué des entreprises étrangères déjà ou potentiellement installées à Bruxelles. Les concurrents sont les grandes villes européennes. Strengths • Multilinguisme • Personnel qualifié • Productivité • Multiculturalité • Présence d’universités • Qualité de vie • Atmosphère agréable et conviviale • Coût de la vie • Coût de l’immobilier • Niveau de vie élevé Weaknesses • Complexité et problèmes institutionnels • Contraintes administratives • Coût du travail • Mobilité • Puissance des syndicats • Concurrence des fonctions urbaines (logement, entreprises, infrastructures…) dans un espace limité. Selon Jean-Philippe Mergen, la mobilité et la concertation sociale sont deux points d’attention si l’on veut favoriser l’implantation d’entreprises étrangères à Bruxelles et en Belgique. « Notre pays devrait développer des plans de mobilité à l’échelle interrégionale. Les transports publics sont trop peu efficaces. Le métro bruxellois est clairement trop peu développé. Notre statut de capitale européenne vaut aussi à Bruxelles d’accueillir de très nombreuses manifestations, ce qui ne facilite pas les choses. Par ailleurs, les organisations de travailleurs sont bien implantées et assez puissantes chez nous (certes moins qu’en France). Il faut éviter que les aléas de la concertation sociale puissent intimider des investisseurs. » Opportunities • Force de la « marque Bruxelles » à l’international • Position géographique centrale en Belgique et en Europe • Présence des institutions européennes • Proximité du port d’Anvers • Potentiel de la zone métropolitaine • Sécurité • Crises européennes • Concurrence de places financières voisines • Évolution institutionnelle du pays Threats lièrement représentées. Je pense aux essais cliniques, au traitement des transactions financières, à la construction durable ou encore aux bureaux d’affaires publiques. La forte activité dans ces domaines attire les investissements étrangers. Nous aidons précisément les sociétés étrangères à s’implanter à Bruxelles, en partenariat avec Impulse, Visit Brussels et des fédérations d’entreprises comme BECI, Febelfin ou BeCRO. D’autre part, on essaie de faciliter le démarrage des activités d’entreprises qui veulent s’implanter à Bruxelles. Avec l’appui de la Région, nous leur mettons à disposition un bureau gratuitement pendant trois mois. Les organisations bénéficient également de tous les avantages et subsides accordées aux entreprises 16 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 belges, même si ce dernier point n’est pas un critère de choix déterminant. » Petit pays, petit esprit ? Lorsqu’il évoque les faiblesses de la capitale, Alexander von Maillot ne mâche pas ses mots : « Je suis choqué par l’état de la mobilité à Bruxelles. Nos deux boutiques Nespresso ont notamment subi des pertes financières très importantes à cause des travaux. L’argent des taxes devrait servir à améliorer les infrastructures de transports. Il y a trop de voitures, dont beaucoup de véhicules de société. D’autre part, le coût du travail en Belgique est un des plus élevés en Europe et manque de flexibilité. C’est clairement un frein au développement. » « Sprout » to do business in Brussels Pour Jean-Philippe Mergen, les améliorations doivent notamment venir du monde politique. « Le commerce extérieur est régionalisé. Lorsqu’un attaché commercial est à l’étranger pour attirer un investisseur, il tente de l’attirer vers la région qu’il représente. Cela veut dire qu’il ne défend qu’une seule région et se passe des qualités et atouts des deux autres. C’est contre-productif. Nous aurions plus à gagner en rassemblant les forces des trois régions, mais il faut pour cela une réelle volonté politique. » Il insiste sur l’importance de la communication vers l’étranger : « Bruxelles est une marque performante. Il faut vendre davantage ses atouts et son image dans le monde. Mais aussi montrer comment des entreprises étrangères implantées en Belgique ont réussi à se développer. » Emmanuel de Beughem insiste sur la place de la langue de Shakespeare. « Il faudrait mettre à disposition des entreprises certains documents administratifs en anglais, comme les permis de travail, les cartes professionnelles et pourquoi pas les contrats de travail, si toutes les parties l’acceptent. Même si cela paraît dérisoire, cela nous permettrait de gagner des points dans les rankings internationaux et ainsi attirer plus d’entreprises. » ● Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
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Projet européen BAMB : projet pilote sur le campus de la VUB Le projet européen BAMB (Buildings as Material Banks) vise à concevoir des bâtiments qui soient également des « banques de matériaux ». Développé dans le cadre du programme-cadre Horizon 2020 de l’Union Européenne, il a pour but d’optimiser l’utilisation de ressources et plus spécifiquement de matériaux tout au long du cycle de vie des bâtiments, dans une vision d’économie circulaire. Le projet rassemble un consortium de 16 partenaires issus de l’Europe tout entière, dont la Vrije Universiteit Brussel. Bruxelles Environnement est le coordinateur de BAMB. Un des deux projets pilotes menés à Bruxelles concerne la résidence pour étudiants du campus de la VUB à Etterbeek. ■ Résidence Van Der Meeren Un des aspects remarquables du campus de la Plaine de la VUB à Etterbeek est l’ensemble de logements pour étudiants au milieu de son espace vert central. Conçues en 1973 en utilisant le système Variel de préfabrication de l’architecte belge Willy Van Der Meeren, ces 352 chambres d’étudiants sont toujours utilisées aujourd’hui. Elles présentent néanmoins un niveau de confort bien en-dessous des normes actuelles, en particulier en termes de qualité technique et énergétique, et d’accessibilité. Si le master plan initial prévoyait la démolition et le remplacement de tous les modules de la résidence étudiante, l’université, consciente de la valeur historique et culturelle de cet ensemble, a récemment envisagé une alternative. L’idée est d’investiguer et de démontrer à travers ces modules comment le ‘Reversible Building Design’ permet de facilement transformer les modules selon les nouveaux besoins présents et à venir, en évitant les déchets de démolition futurs et en rénovant les bâtiments existants. ■ Futur de la résidence : Living Lab Un bloc de 8 modules va être reconfiguré suivant les principes de conception de bâtiments réversibles, en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel et des partenaires industriels. Ces modules pourront ainsi être transformés de manière fonctionnelle à travers le temps, par exemple passer d’une maison d’accueil écologique à un espace de travail temporaire, ou encore à un café littéraire ! Grâce à la collaboration avec les partenaires industriels, des solutions innovantes en matière de construction seront développées et intégrées, permettant aux modules d’être améliorés ou adaptés par la suite, en même temps que tous les composants pourront être réutilisés. Les modules existants vont être réorganisés afin que leur structure puisse mieux se prêter aux évolutions futures : les installations techniques et les blocs sanitaires vont être réorganisés et regroupés pour faciliter les changements d’affectation dans le temps. Par ailleurs, l’utilisation de connexions réversibles et de matériaux de construction durables pour la façade et les cloisons internes sont des aspects cruciaux pour assurer un cycle de vie durable à ces modules rénovés en fermant toutes les boucles de matériaux. En tant que participant au projet BAMB, ce projet pilote sera utilisé pour tester les protocoles de conception réversible et les méthodes d’évaluation, en particulier celles en lien avec la rénovation. La phase de conception du projet testera également le concept de passeports des matériaux (une manière de pouvoir suivre le parcours de réutilisation des matériaux de construction tout au long de leurs cycles de vie). Enfin, tout le processus sera suivi de près pour cartographier les opportunités et les obstacles à l’implémentation de l’économie circulaire dans l’industrie de la construction. Plus d’info : www. BAMB2020.eu. This project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 642384. Mission économique aux Émirats Arabes Unis, en septembre dernier. COMMERCE INTERNATIONAL Missions économiques : booster son entreprise en voyageant Régulièrement, BECI accompagne des entrepreneurs bruxellois lors de missions économiques. Quelques participants témoignent de leur expérience, rappelant au passage le rôle précieux de ces séjours professionnels à l’étranger. David Hainaut P our beaucoup d’entrepreneurs bruxellois, les missions économiques font sans conteste partie intégrante de la représentation et du développement de leur société à l’étranger. De tels voyages d’affaires sont régulièrement organisés à l’initiative de BECI, qui avait notamment rouvert la voie vers l’Iran il y a deux ans. Cette année, une mission BECI s’est rendue aux Émirats Arabes Unis et une autre est prévue prochainement en Inde. Organisés par le service international de BECI, le rôle de ces trips internationaux est multiple. D’abord, celui de permettre à chacun d’analyser et de mieux comprendre la situation économique d’un pays déterminé, tout en jaugeant, en parallèle et en fonction du secteur, les conditions d’accès à un (nouveau) marché spécifique. Un autre objectif est d’épauler au mieux les entreprises bruxelloises exportatrices – en aidant aussi celles déjà implantées localement –, par la promotion de notre capitale comme site d’accueil potentiel pour les investisseurs. Enfin, un voyage de ce type constitue souvent le relais idéal, au sein d’un pays d’implantation, pour répondre à toute interrogation, qu’elle soit administrative, commerciale ou financière. L’occasion était belle de prendre le pouls auprès de quelques entrepreneurs à avoir tenté l’expérience. Qui, très souvent, suscite un certain enchantement... « Des interlocuteurs de haut niveau » Ce n’est un secret pour personne, la péninsule arabique constitue en ce moment, pour sa position stratégique, son ouverture économique et son style de vie – entre autres – une destination assez tendance pour le business et l’investissement. Cette année, une mission a ainsi été organisée par BECI pour les entrepreneurs désireux d’étendre leurs activités à Dubaï – qui sera par ailleurs hôte de l’exposition universelle en 2020 –, Abu Dhabi et Sharjah. Awad Chamas, consultant pour les laboratoires pharmaceutiques Trenker, est rôdé aux missions économiques, puisqu’il a notamment profité de missions en Tunisie et à Taïwan dans le passé et possède des bureaux en Europe, en Afrique du Nord et dans le Golfe. Suite à ce triptyque, il témoigne : « En plus d’une organisation et d’un soutien parfaitement adéquats, il faut admettre que les missions économiques, en particulier celles organisées par BECI dont il faut souligner le professionnalisme, permettent d’aller à la rencontre d’interlocuteurs de très haut niveau et donc, de gens sérieux. » Ces missions permettent en effet de rassembler de nombreux experts basés sur place, qu’ils soient, par exemple, attachées commerciaux ou collaborateurs spécialisés dans leur secteur. De la PME aux poids lourds du monde entrepreneurial, les sociétés de toutes tailles y sont Awad Chamas représentées. « Les pays du Golfe ont actuellement le vent en poupe, c’est évident. On peut donc y négocier énormément de choses en ce moment, car il y a encore beaucoup à y faire. Mais de manière générale, je dirais qu’une mission, où qu’elle soit, permet toujours d’aller beaucoup plus loin dans une négociation, ce qui, souvent, aboutit à la concrétisation de contrats. C’était d’ailleurs encore le cas ici, pour moi ! » « Des expériences qu’on a envie de réitérer » Les missions économiques regorgent de services en tout genre : en plus BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 19
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TOPIC Ana Figueiredo Soares de la possibilité d’affiner sa connaissance sur un pays ou dans un domaine, elles permettent d’obtenir de précieux contacts, qu’ils soient commerciaux (agents, distributeurs...), industriels (producteurs...) ou institutionnels. Sans parler de judicieux conseils pour une éventuelle implantation. « Une mission, cela nous offre l’avantage de rencontrer un nombre incalculable de sociétés intéressantes en une période très courte. C’est un peu comme si on faisait un gigantesque bond dans le temps ! On ne peut qu’en sortir enrichis, tant professionnellement qu’humainement, d’ailleurs », explique Ana Figueiredo Soares qui, l’an dernier, a lancé Chameleon, un service de formations sur mesure pour les entreprises. « De manière indirecte, cela provoque facilement la création de nouveaux liens, et cela ouvre la porte à de nouvelles possibilités de partenariats avec d’autres entrepreneurs, qu’ils se trouvent sur place ou non. À titre personnel, je me suis ainsi rendue à Dubaï et cela m’a permis de nouer des contacts avec des sociétés anglaises, avec lesquelles nous sommes, en ce moment, en discussion pour différents projets. C’est donc extrêmement enrichissant. Et ce sont des expériences qu’on a forcément envie de réitérer. J’y songe déjà pour l’année prochaine ». Même son de cloche du côté d’Ana Maia, une architecte qui oeuvre pour Mini Archi, une société qui crée des jeux et des meubles pour enfants, et qui elle aussi, a opté pour le Proche-Orient. « Moi, j’ai par exemple pu rencontrer des groupes de Grecs, d’Italiens... C’était riche dans le sens où cela nous donne une autre perspective des choses, du terrain de jeu où l’on se situe exactement. Et c’est l’occasion de se rendre compte que notre petit pays jouit d’une excellente réputation dans les affaires, malgré tout ce qu’on peut parfois en penser ici. » Développer un réseau La durée d’une mission oscille en moyenne entre trois et cinq jours. « On rêverait tous évidemment de bénéficier d’un peu plus de temps », indique encore Awad Chamas, « Mais vu les agendas de chacun, on peut considérer que c’est un timing qui se justifie. Dans les affaires, mieux vaut parfois privilégier la qualité à la quantité. Sur place, étant donné qu’on se soucie particulièrement bien de nous, on peut donc avoir l’esprit libéré et être très productifs en matière de networking, autour des rencontres, des séminaires, des lunchs etc... Les programmes sont à ce point équilibrés et intéressants qu’on sort de ces Le Port, partenaire incontournable pour la ville Avec un domaine de 105 ha, le Port de Bruxelles offre aux entreprises une localisation idéale au cœur de Bruxelles, qui leur permet de déployer des solutions de transport innovantes et adaptées au marché bruxellois. Grâce à une accessibilité exceptionnelle par la voie d’eau, le rail et la route, le port offre à Bruxelles un outil économique et de mobilité de premier plan : environ 200 entreprises 20 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 concessionnaires, 6,5 millions de tonnes transportées par la voie d’eau et 12 000 emplois directs et indirects. Le rôle primordial du port est l’approvisionnement de la métropole bruxelloise : depuis les matériaux de construction destinés aux chantiers, jusqu’aux textiles des boutiques du centre-ville, en passant par les produits alimentaires et le gasoil de chauffage, les entreprises portuaires se chargent du transport et du traitement logistique d’une part importante de ce qui est consommé dans la Région de Bruxelles Capitale. Le Port dispose également d’un vaste centre logistique, situé à proximité du centre-ville. Une partie de ce centre logistique est par ailleurs progressivement reconverti en centre de distribution urbaine, pour aider à la rationalisation de la distribution des marchandises à Bruxelles. Le terminal à conteneurs de l’avant-port a traité en 2015 près de 20 000 EVP. Le Port développe également le transport palettisé par voie d’eau, un secteur qui a connu une progression spectaculaire en 2015. Quelle que soit la taille de l’entreprise, le Port peut vous offrir des solutions personnalisées. www.port.brussels TOPIC missions professionnellement plus forts, boostés voire même conquérants au retour ! » Si une mission reste certes limitée dans le temps, nombreux sont donc les entrepreneurs à maintenir un contact avec leurs interlocuteurs fraîchement rencontrés, voire à les prolonger pour créer un véritable réseau : les uns se retrouvent ainsi d’une mission à une autre, les autres n’hésitent pas à développer ensemble une activité. Autant en profiter, après tout... l’enthousiasme général de ces témoignages recueillis indépendamment mais qui, très souvent, se rejoignent, les missions économiques attestent plus que jamais de leur sens et de leur utilité, souvent bien au-delà d’un aspect purement professionnel. Voilà largement de quoi donner l’envie à d’autres de tenter l’expérience. Ana Maia « Capital, dans le contexte actuel » « Le résultat et les effets d’une mission économique ne sont pas forcément et systématiquement immédiat pour nous », ajoute encore Ana Maia. « Mais il me semble que, dans le contexte économique international actuel, c’est capital pour les entreprises belges et bruxelloises de voyager, histoire de garder un œil sur le réseau étranger et ce qui se fait ailleurs. Chez Mini Archi, nous n’avions pas l’ambition, en nous déplaçant en Orient, de nous y installer, mais bien de mieux comprendre les données administratives et fiscales là-bas, de sorte à ouvrir notre activité en ayant éventuellement l’un ou l’autre point de vente là-bas. Car nos produits s’inscrivent dans une activité artistico-culturelle en plein boom là-bas, comme par exemple le Musée d’Art Contemporain qui ouvrira bientôt aux Émirats Arabes Unis. En ce sens, nous pouvons dire que nous avons été pleinement gagnants ! » On l’aura compris, à travers Les inscriptions sont clôturées pour l’Inde, au mois de novembre, mais d’autres missions sont encore au programme : un retour en Iran est prévu au printemps 2017, avant Taïwan au mois de juin. Restez attentifs aux prochains rendez-vous. ● Info : Nastasja Otte, International Trade Advisor de BECI – nao@beci.be, 02 563 68 54. THE WORLD EXHIBITION ON INVENTIONS, RESEARCH AND NEW TECHNOLOGIES Free entrance if online booking: www.brussels-innova.com The international meeting place dedicated to innovation. Inventors, universities, researchers and innovative companies will present their products with the intention of them being marketed. 17 > 19 NOV. 2016 embr www.conceptum.eu
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TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Enterprise Europe Network : en soutien des PME Imaginé en 2008 afin de soutenir les entreprises européennes, en matière d’innovation et d’internationalisation surtout, Entreprise Europe Network (EEN) joue un rôle essentiel pour une pléiade de PME bruxelloises. Elles sont accompagnées par BECI et impulse, les points de contacts locaux du réseau. À la fois base de données, source d’information – notamment en matière de réglementation internationale – organisatrice de formations et de séminaires, bref, véritable tour de contrôle économique, EEN gère en outre, dans le cadre de son réseau, des « matchmaking events » : des rencontres internationales à un coût de participation très abordable. « Un peu comme pour les missions économiques, les ‘matchmakings’ donnent l’opportunité aux entreprises de rencontrer, en un même lieu, de nombreux partenaires potentiels », détaille Jean-Philippe Mergen, responsable EEN chez BECI. Avec son équipe, il est là pour conseiller les sociétés et répondre aux questions, des plus anodines aux plus pointues. « Les entrepreneurs peuvent sélectionner leurs contacts au préalable via notre plateforme et ensuite fixer des rendez-vous ; parfois dix à quinze sur une seule journée, puisqu’ils durent en moyenne trente minutes. Chaque société, comme cela se passe pour une mission, peut ainsi avoir un programme sur mesure et rencontrer des entreprises de son secteur. » EEN orchestre des dizaines d’activités de ce type par an, souvent en marge de salons professionnels à caractère international, qui permettent aux sociétés qui le désirent d’y tenir un stand, mais qui offrent également à ceux qui visitent le salon d’y avoir des rendez-vous pré-organisés. « La formule est relativement simple et standard ; il suffit de s’enregistrer via un formulaire de présentation. Si certains salons restent incontournables annuellement, d’autres varient en fonction de thèmes bien dans l’air du temps. Comme par exemple un événement autour des drones, ou un autre, lié à la thématique des Smart Cities, etc. » Créer du lien : voilà qui intéresse Catherine Bodson qui, avec Julien Leclercq, cultive une passion pour l’agriculture et la cuisine de qualité, en produisant des conserves d’exception en bocal sous l’enseigne Pipaillon. En février dernier, ils ont participé au salon Biofach, à Nuremberg – le plus important salon européen des produits agroalimentaires bio. « Cela a été utile à plusieurs niveaux. La rencontre avec d’autres producteurs bruxellois a été importante, car c’était notre premier salon professionnel à l’étranger, et nous savons que les premières années sont loin d’être évidentes. Je suis revenue avec un solide carnet d’adresses, avec de nouveaux clients et fournisseurs. Nous avons été impressionnés par la solidarité entre entrepreneurs, les échanges d’expériences et les conseils de qualité ! Biofach nous a également permis d’avoir un feedback intéressant sur nos produits, et de peut22 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 David Hainaut Catherine Bodson, devant l’enseigne de sa conserverie. être mieux nous positionner. Ce salon nous a donc donné un bel aperçu sur le marché actuel. On peut dire que le séjour a été fructueux, puisque nous avons notamment pu trouver un moyen de diviser nos coûts d’étiquettes par quatre, ce qui n’est pas négligeable ! » Catherine Bodson a notamment participé à un matchmaking avec un producteur de soupes bio aux Pays-Bas : « À nouveau un bel échange d’expériences. Nous envisageons sérieusement de faire appel à eux pour la production de la gamme de soupes Pipaillon ; notre matériel actuel ne nous permettant pas de produire à un coût acceptable. Nos recettes, leur savoir-faire. » Salués pour leur modestie, leur discrétion, leur souplesse, leur sérieux, et surtout leurs importantes facultés d’adaptation, les entrepreneurs belges gardent une belle cote à l’international. Des éléments qui se révèlent souvent intéressants pour mieux faire connaître quelques-unes de nos marques. « Nous restons à l’affût pour bien identifier quels événements peuvent convenir aux sociétés bruxelloises. Qu’il s’agisse du secteur alimentaire, de la mode, des services ou tout autre », conclut M. Mergen. Chaque année, le réseau EEN, constitué de centaines d’organismes issus d’une cinquantaine de pays, fournit des informations et des services à plus de deux millions de PME. Un rôle-clé, à une époque où le monde entrepreneurial doit composer avec de nombreuses évolutions, notamment technologiques. ● Contact : Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 jpm@beci.be Des rapports de réunion sur mesure DATA TRANSLATIONS INTERNATIONAL (UBIQUS GROUP) Fournisseur de prestations linguistiques au sens large, Data Translations International lance un nouveau service : la prise de notes en réunion suivie de la rédaction de comptes rendus. Membre du groupe Ubiqus, Data Translations International (DTI) est depuis des années un fournisseur de prestations multilingues reconnu sur le marché belge. Avec la traduction, l’interprétation, le sous-titrage ou encore la révision linguistique, DTI propose déjà à ses clients une belle offre qu’elle vient d’enrichir d’un service complémentaire : la prise de notes en réunion combinée à la rédaction du compte rendu correspondant. « La rédaction est le core business de nos sociétés sœurs Ubiqus France et Ubiqus UK », souligne Ania Barbé, CEO de DTI. « Ubiqus France est leader de son marché pour cette activité et nous avons pu nous appuyer sur leur savoir-faire et leur expertise pour former nos équipes. » Solutions à valeur ajoutée DTI fournit déjà ce service rédactionnel à un grand groupe agro-alimentaire dont elle couvre les réunions d’entreprises mensuelles et extraordinaires dans deux langues (néerlandais et français). Dans la pratique, DTI dépêche un collaborateur sur place qui assiste aux débats, prend des notes et enregistre les échanges. Il retravaille ensuite ses notes en fonction des besoins et desiderata du client, du type de réunion et du niveau de détail souhaité. « Cette tâche ne se résume pas à une ‘simple’ prise de notes et une ‘simple’ retranscription », précise Ania Barbé. « Nous pouvons fournir divers types de rapport qui vont de la transcription fidèle mot à mot au rapport succinct. En concertation avec le client, nous allons lui créer une solution sur mesure avec une réelle valeur ajoutée. » Ce service s’adresse à toutes les entreprises qui organisent des réunions statutaires et/ou qui souhaitent se décharger de cette tâche. « L’idée est de faire gagner du temps aux personnes dans l’entreprise qui consacrent de longues heures ou journées à la rédaction des rapports qui suivent les réunions », souligne Ania Barbé. « C’est un coût caché car il s’agit souvent du personnel administratif qu’il serait peut-être plus intéressant de faire participer aux débats et/ou à qui il pourrait être plus utile de confier la relecture (et non plus la rédaction) du procès-verbal que nous aurons rédigé selon leurs instructions précises. » Outre les réunions du conseil d’entreprise, ce service peut également être précieux pour des réunions de type événementiel comme des colloques, congrès ou présentations afin que les participants puissent disposer d’un compte rendu des divers débats et interventions. Avantages concrets pour les entreprises Externaliser la prise de notes et la rédaction du procès-verbal offre aux entreprises de nombreux avantages. Le premier et non le moindre est le gain de temps. On peut aussi pointer la possibilité qui est donnée par DTI de réaliser cette prestation en français, néerlandais et anglais, avec ou sans service d’interprétation sur place et/ou de traduction du compte rendu final. L’entreprise peut, en outre, recourir aux compétences de DTI de manière ponctuelle ou régulière. « Nous assurons un service sur mesure avec discrétion, confidentialité et neutralité garanties », ajoute Ania Barbé. « Les synthèses et comptes rendus que nous délivrons sont rédigés par des rédacteurs professionnels et multilingues, puis soumis à une relecture interne avant d’être transmis au client. Ania Barbé Ce dernier peut ensuite nous faire part de ses éventuelles remarques, ou approuver le rapport tel quel. » Basée à Zaventem, DTI est active dans toute la Belgique. Ce nouveau service rédactionnel s’ajoute à la palette de prestations du bureau de traduction qui se positionne dans le top 10 en Belgique. Il peut s’appuyer sur un staff d’une vingtaine de professionnels en interne ainsi que sur des collaborateurs indépendants, ce qui lui permet d’offrir la meilleure flexibilité à ses clients. DATA TRANSLATIONS INTERNATIONAL (UBIQUS Belgique) Olmenstraat 64, 1930 Zaventem T 02 725 23 70 - F 02 725 49 33 www.datatra.com
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TOPIC Las Vegas, rendez-vous mondial de l’IT COMMERCE INTERNATIONAL Las Vegas n’est pas seulement la capitale du jeu (et du spectacle !). En janvier, la ville du Nevada se transforme en capitale mondiale de l’électronique grand public. Comme tous les ans, du 5 au 8 janvier, Las Vegas accueille le Consumer Electronic Show : le plus grand rendez-vous du secteur IT. Enterprise Europe Network se propose de vous y emmener. C omme tous les grands salons de leur secteur, le Consumer Electronic Show (CES) tient un peu de Disneyland ou des Jeux Olympiques : c’est là que sont présents tous les fournisseurs, là où sont lancées toutes les nouveautés, là où l’on peut rencontrer tous ceux « qui comptent », là où il faut être, où il faut voir et être vu. Et l’événement, bien sûr, est très largement couvert par la presse, qu’elle soit ou non spécialisée. Quelques chiffres pour s’en convaincre : le CES 2017 devrait réunir plus de 3.800 exposants ; on y attend 170.000 visiteurs (c’est la capacité maximale), dont environ 30 % d’étrangers en provenance de 150 pays. Plus de 6.000 journalistes seront présents et plus de 20.000 annonces (lancements, innovations) y seront faites, dans des domaines aussi variés que le gaming, les drones, l’impression 3D, la réalité augmentée, les smart technologies… « Pour les entreprises européennes, c’est devenu un rendez-vous incontournable », estime Sébastien Torre, président de l’European American Enterprise Council (EAEC), partenaire d’Enterprise Europe Network aux États-Unis. Au mois d’octobre, il est venu animer, chez BECI, un séminaire de préparation au CES organisé en collaboration avec Vlaio (l’agence flamande pour l’entrepreneuriat et l’innovation), Flanders Invest &Trade et le Bureau Économique de la Province de Namur, autres partenaires du réseau EEN. Pour Sébastien Torre, le salon de Las Vegas est le perfect moment : l’opportunité idéale pour les start-ups, y compris les européennes : « Depuis quelques années, le CES leur consacre un palais réservé, l’Eureka Park, où sont concentrées toutes les startups. En 2016, plus de la moitié d’entre elles étaient européennes. » CEO, investisseurs, acheteurs : ils sont tous là Même si l’on n’y va pas pour exposer, le CES vaut le voyage. Non seulement pour la visite et pour le programme de conférences, mais aussi, tout simplement, pour y faire des affaires, nouer des contrats et des partenariats. « Le CES, ce n’est pas qu’un show. C’est aussi un ‘sommet’ où l’on peut croiser tous les CEO de la Silicon Valley, les investisseurs, les acheteurs… En s’organisant bien, on peut non seulement rencontrer tous ces gens mais aussi prolonger son séjour et pousser jusqu’à la Silicon Valley, à moins de mille kilomètres. Cela peut être l’occasion de revoir certaines personnes. » D’où l’importance de bien se préparer, pour rentabiliser au mieux le voyage. « Il faut d’abord savoir pourquoi y aller », 24 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Emmanuel Robert poursuit Sébastien Torre. « Allez-vous chercher des partenaires ? Des investisseurs ? Êtes-vous déjà prêt à vous lancer sur le marché, ou bien partez-vous en exploration ? » Enterprise Europe Network peut vous accompagner, en vous aidant à choisir vos interlocuteurs et en planifiant vos rendez-vous – notamment lors du « Matchfest » organisé par EAEC en marge du salon, pour lequel une plateforme web vous permet de vous inscrire. Le Matchfest se déroulera pendant deux jours, les 4 et 5 janvier, à l’Euro Tech Business Lounge : un business center temporaire installé au Planet Hollywood, sur le célèbre « Strip », offrant des salles de conférences, salons et bureaux. Avant le départ, Sébastien Torre délivre encore quelques conseils : « Ayez quelque chose de tangible à montrer à vos interlocuteurs, même si vous n’exposez pas. Et n’emmenez pas vos cartes de visite européennes. Ayez une adresse aux États-Unis, même si ce n’est qu’une boîte aux lettres. Cela montrera que vous êtes sérieux ; que vous ne venez pas au CES en touriste mais en professionnel – et que vous venez régulièrement aux US. » ● Consumer Electronic Show 2017 Las Vegas, du 5 au 8 janvier https://www.ces.tech Matchmaking event EEN : Matchfest@CES Las Vegas, les 4 et 5 janvier https://www.b2match.eu/eaec-ces2017 A la recherche d’un oiseau rare pour votre entreprise ? Proposez un à un(e) SECTEURS CONCERNÉS : • arts & industries graphiques • bâtiment • construction – éco-construction • bureau & comptabilité • bureau d’études • commerce & vente • confection • gestion & management • finance-communication-marketing • horeca • industrie & mécanique • informatique • logistique & transport • nettoyage • santé – social • technologies du web chercheur(euse) d’emploi formé(e) à Bruxelles Formation Stage de fin de formation à l’issue d’une formation qualifiante dans un centre de formation de Bruxelles Formation ou d’un partenaire. Durée du stage : 2 mois maximum Le/la chercheur(euse) d’emploi reste sous contrat de formation durant le stage. Il/elle bénéficie de ses allocations. Un(e) délégué(e) relations entreprises sectoriel(le) se charge des démarches administratives et permet un démarrage rapide du stage. Le stage est entièrement gratuit pour l’employeur. stage de fin de formation Plus d’info sur cette mesure ou toute autre modalité de formation en entreprise : BRUXELLES FORMATION Cellule relations entreprises +32 (0)2 371 74 61 ou 81 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be former pour l’emploi UNION EUROPÉENNE Fonds social européen
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Départ : formation Arrivée : emploi Union européenne Fonds social européen Initiative pour l’emploi des jeunes 0800 555 66 www.bruxellesformation.be TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Échanges bruxello-néerlandais sur le textile circulaire Par l’entremise du réseau Enterprise Europe Network, une vingtaine de professionnels du textile à Bruxelles ont pu visiter, à Amsterdam et Enschede, des entreprises pionnières de l’économie circulaire appliquée aux vêtements. La révolution est en marche. U ne majorité des déchets de vêtements partent toujours à l’incinération, en dépit de taux de collecte et de tri qui s’améliorent chaque année. Quand seconde vie il y a, le scénario le plus probable, pour les vêtements encore en bon état, est une revente en seconde main ou, dans le cas contraire, un recyclage des fibres dans des applications non textiles, typiquement dans l’automobile (capitonnages) ou la construction (panneaux isolants). La troisième voie, celle d’un textile « circulaire », consiste à développer de nouveaux vêtements à partir de fils de coton, viscose ou polyester issus de fibres recyclées. Cette approche « textile2textile » reste pour l’heure embryonnaire, en dépit de progrès technologiques. Tant que le prix du coton reste bas, l’industrie de la mode, si ce n’est pour cultiver son image verte, n’a pas intérêt à trop bousculer ses habitudes. Il n’empêche que la mode « durable » intéresse un nombre croissant de créateurs, soucieux de se différencier en combinant esthétique, innovation sociale et environnementale. C’est le cas de la vingtaine de professionnels du textile bruxellois qui ont participé à une mission de deux jours sur ce thème aux Pays-Bas, sous la houlette d’Enterprise Europe Network, d’impulse.brussels et du Rijskdienst voor Ondernemend Nederland. Le pays veut se positionner à la pointe du textile circulaire en Europe. À cet égard, nos voisins du nord sont sur la même longueur d’ondes que la Région bruxelloise qui, en mars dernier, lançait son Programme Régional d’Economie Circulaire (PREC) en identifiant le textile parmi les principaux gisements exploitables. Outre les opportunités de « matchmaking » entre professionnels, le point culminant de la mission a été la visite de Frankenhuis, dans la région d’Enschede. Cette entreprise de plus d’un siècle est désormais spécialisée dans la transformation de ballots de vêtements usagés (principalement des jeans) en fibres de qualité pour une large palette d’applications. Même si ce n’est encore qu’une part minime de ses débouchés, la PME, co-dirigée par une Belge, commence à produire des fibres de denim recyclées qui sont filées pour recréer des vêtements (notamment via la marque Blue Loop). Des retours très concrets «Nous avons eu la démonstration qu’une alternative existe pour des créateurs de vêtements à la fois durables et abordables », expliquent Juliette Berguet et Liliane Malemo, les cofondatrices d’Oribany, une boutique de mode installée aux BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 27 La délégation bruxelloise en visite chez des pionniers néerlandais de l’économie circulaire dans le textile. Tanneurs, qui mise à 100 % sur l’upcycling. Elles ont carrément ramené une grosse bobine de fils de coton recyclé pour de nouvelles créations. « Et puis, c’est une belle opportunité de sortir de chez nous, de faire partie d’un réseau. » « Je retiens surtout l’importance de travailler en amont pour faire évoluer les mentalités, pour lutter contre les préjugés comme quoi le tissu recyclé serait de moindre qualité. Une entreprise comme Frankenhuis n’est pas attentiste, elle anticipe les besoins des designers », retient Benjamin d’Ieteren, conseiller en éco-conception au MAD Brussels (Mode and Design Center). « Cette mission me sert surtout à rassembler des éléments objectifs et scientifiques dans un secteur qui nécessite beaucoup de pédagogie. Cela me permet de semer des graines pour mon marketing », résume Marc Vanhoomissen, de la PME bruxelloise Veramtex, spécialisée dans le traitement de finition de vêtements (surtout professionnels). « Jusqu’à présent, les clients se souciaient peu que leurs vêtements soient durables, mais cela commence à changer. » « Après ces deux jours, je suis confortée dans l’idée qu’on peut boucler la boucle d’un textile circulaire à 100 %. Je reviens avec des pistes de partenariat très concrètes. Et en plus, j’ai bien avancé dans mon projet de m’implanter à Amsterdam, d’ici fin 2017 », se réjouit Anna Balez, fondatrice de la boutique de location de vêtements TaleMe. ● Olivier Fabes © R.A.
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TOPIC Un œil averti sur les Pays-Bas COMMERCE INTERNATIONAL Voisins de la Belgique, dont ils sont proches par la taille et par la culture, les Pays-Bas sont aussi l’un de nos principaux partenaires commerciaux (ils sont notre premier fournisseur et notre troisième client). Depuis juin 2016, BECI a renforcé ses liens avec le monde économique néerlandais en se rapprochant de la NKVK-Beluned. Les deux organisations partagent désormais la même adresse : le plus court chemin vers les Pays-Bas passe par l’avenue Louise. Interview par Morgan Van Cleven L a NKVK-Beluned est le fruit d’une alliance stratégique entre la chambre néerlandaise de commerce pour la Belgique et le Luxembourg et la chambre de commerce belgo-luxembourgeoise aux Pays-Bas. Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK-Beluned, s’en explique. Que représente votre organisation ? La NKVK-Beluned veut stimuler l’activité économique transfrontalière au sein du Benelux. La Belgique et les PaysBas sont des partenaires commerciaux mutuels et majeurs. Les deux pays se ressemblent en termes de langue, de superficie et de spécificités de marché. Ces convergences stimulent l’attractivité réciproque et ouvrent de nombreuses opportunités. N’oublions pas pour autant les différences et obstacles entre ces deux pays. Le succès des activités transfrontalières nécessite une bonne préparation. La NKVK-Beluned apporte le soutien voulu. Quelle aide proposez-vous aux membres ? La NKVK-Beluned développe quatre approches. La première est celle de la formation, avec l’accent sur la conduite des affaires par-delà les frontières. Les formations abordent des thèmes bien définis, en soulignant les disparités au sein du Benelux. Le réseautage est notre deuxième approche. Nous nous efforçons par exemple de réunir un auditoire autour de conférenciers captivants. Ces orateurs ont eux-mêmes développé une expérience des affaires transfrontalières au sein du Benelux. Nous organisons en outre des événements sociaux tels qu’une réception de Nouvel An et des événements de réseautage réservés exclusivement aux grandes entreprises néerlandaises actives en Belgique et aux chefs d’entreprise néerlandais à la tête d’une entreprise belge. Troisièmement, la promotion du commerce. Nous mettons des fournisseurs potentiels en contact avec des 28 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK-Beluned. entreprises par le biais d’événements B2B. Il s’agit souvent de secteurs de la vente au détail ou industriels. Citons encore nos activités de matchmaking : la mise en contact d’entreprises avec d’autres, à l’étranger. Nous réalisons par ailleurs des études de marché pour stimuler le commerce. Nous nous efforçons d’élaborer une cartographie détaillée des divers secteurs au sein du Benelux, pour que nos membres perçoivent plus clairement la situation actuelle du marché. Nos membres bénéficient enfin d’un accompagnement individualisé. Nous sommes là pour les conseiller, pour répondre à leurs questions précises ou pour leur renseigner les instances compétentes, le cas échéant. Nous accompagnons par exemple nos membres dans la création de leur entreprise et nous les soutenons lors d’une transmission éventuelle. Vous collaborez avec BECI depuis peu. Quel en a été le déclencheur ? Nous cherchions un cadre plus vaste pour étoffer nos activités. C’est ainsi que nous avons trouvé BECI. Par-delà la collaboration, nous restons deux organisations distinctes. Notre rapprochement est tout frais et nous cherchons encore quelque peu nos marques. Le partenariat est essentiellement pratique, à ce stade. Nous utilisons les ressources de BECI. Nous cherchons quelles pourraient être les possibilités en termes de contenu et comment nous pourrions nous renforcer mutuellement. Quelles activités pourrions-nous organiser conjointement ? Qu’avons-nous à apprendre l’un de l’autre ? Il nous faut encore répondre à ces questions. ● NKVK-Beluned Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles +32 2 219 11 74 www.nkvk.be © R.A. LES DÉTAILS qui font la différence Omnia Travel L’agence Omnia Travel doit sa croissance à sa spécialisation dans les voyages d’affaires. « Nos conseillers expérimentés réfléchissent avec le client. Cela génère une véritable valeur ajoutée. » « Nous nous situons en 5e place dans le secteur des voyages d’affaires », annonce Jan Van Steen, General Manager. « Notre atout réside dans notre centre de décision en Belgique, alors que nos concurrents sont des filiales d’organisations internationales. Chez nous, la responsabilité finale se trouve en Belgique. D’où notre réactivité. » Les voyages d’affaires représentent environ 68 % du chiffre d’affaires d’Omnia Travel. Les voyages de groupe et les incentives (un peu moins de 20 %) et les destinations de vacances (environ 12 %) complètent le tableau. L’agence a procédé à quelques acquisitions récentes pour atteindre son objectif : une agence performante dans chaque province flamande et à Bruxelles. « Notre situation financière est saine et nous n’avons jamais dû emprunter pour financer des acquisitions. Il y a deux ans, nous avons repris Squatra à Gand. Et l’an passé, c’était au tour de BTS Business Travel, à Bruxelles », explique Jan Van Steen. Les collaborateurs de BTS ont emménagé l’année dernière dans les bureaux rénovés d’Omnia Travel à l’avenue Louise. « L’ambiance est bonne. C’est important, parce que quelqu’un qui travaille avec plaisir assure un excellent service », déclare le General Manager. « Nous disposons à Bruxelles d’une équipe d’une quinzaine de personnes qui partagent volontiers leurs solutions. Voilà une dynamique qui contribue à la qualité du service. » M. Van Steen y voit la raison de la croissance de l’entreprise : elle a réalisé en janvier un chiffre d’affaires égal à celui obtenu en un an, il y a une dizaine d’années. « Nous nous concentrons sur la qualité. D’autres agences visent le prix le plus bas, mais nous donnons la priorité au service. Nos collaborateurs sont expérimentés et réfléchissent avec le client pour résoudre chaque problème. Ce sont de véritables spécialistes. Certains concurrents se plaignent de voir leur activité filer vers l’internet, mais j’affirme qu’il reste assez de possibilités si on choisit la bonne niche et que l’on offre un service de qualité. Nos clients ont leur interlocuteur privilégié à l’agence. Cette personne reste responsable du dossier, depuis le départ et jusqu’au retour du client. » Duty of care Jan Van Steen illustre cette démarche par un exemple concret : « Dans le cadre de la menace terroriste actuelle, nous gardons méticuleusement les coordonnées et les informations des clients, pour savoir qui se trouve où, et à quel moment. Nous demandons aussi les numéros de GSM des personnes à contacter en cas de besoin. C’est notre ‘duty of care’. Et nous ne mettrons jamais de clients sur un vol d’une compagnie aérienne qui figure sur la liste noire. » « Nous proposons d’autres services que les voyages d’affaires. Omnia Travel est en quelque sorte un one-stopshop. Une fois de plus, nous offrons davantage et le client est au centre de tout. Tout est fait sur mesure. » « Prenons le cas d’un incentive : une entreprise veut se rendre à l’étranger avec un grand groupe. Nous commençons par nous rendre sur place avec le client. Lorsqu’une entreprise consent l’effort de récompenser ses collaborateurs, on ne peut pas prendre le risque d’un hôtel décevant. Nous tenons même compte des émissions de CO2 . Si nous pouvons proposer le train sans allonger la durée, nous préférons cette option. D’où notre slogan : ‘Les détails font la différence’. » À l’origine, des pèlerinages L’activité de voyages d’affaires s’est développée progressivement. À l’origine, Omnia Travel s’appelait Agri Reizen, une agence fondée en 1973 et spécialisée dans les pèlerinages à Lourdes. Elle est devenue Omnia Travel en 1998, lors de l’intégration dans le Groupe KBC. Les premiers clients de l’agence full service étaient les voyageurs du Boerenbond et de KBC. C’est ainsi que se développa l’idée d’une spécialisation en voyages d’affaires et d’un service personnalisé à un nombre sans cesse croissant d’entreprises, sur la base d’une analyse du budget du client. Omnia Travel reste une filiale à 100 % de la KBC. « Nous constituons une société à part, mais avec la culture d’entreprise de la banque. C’est un gage de solidité financière et de sérieux. Nous ne pourrions pas nous permettre de nous comporter en cow-boys sur ce marché. » Omnia Travel Avenue Louise 285, 1050 Bruxelles T: 02 645 56 00 - F: 02 645 56 01 brussels@omniatravel.be - www.omniatravel.be
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TOPIC Exportations : les mesures de précaution en douane Le commerçant qui souhaite exporter des marchandises depuis la Belgique vers un marché en dehors de l’UE doit absolument se conformer aux formalités douanières en vigueur. L’exportateur est tenu d’informer les services de douanes des marchandises qu’il souhaite exporter et en faire déclaration. Tom Cachet et Dries Bertrand, Deloitte • La déclaration : l’exportation doit être déclarée par la voie électronique (présentation du Single Administrative Document ou SAD). Cette formalité doit être effectuée avant le départ des marchandises, avec, en principe, présentation de celles-ci à la douane (sauf régimes simplifiés). Au cas où l’exportateur ferait appel aux services d’un agent en douane, ce dernier doit recevoir des consignes claires et complètes pour satisfaire à toutes les exigences. Les droits et devoirs mutuels devraient, pour bien faire, faire l’objet d’un contrat. Les éléments essentiels : • La classification des marchandises : Les codes tarifaires et codes de marchandises permettent de répartir les marchandises en diverses catégories. Le code marchandise est utilisé pour contrôler les marchandises destinées à l’exportation. Quant au code tarifaire, il permet au pays importateur de déterminer le montant des taxes à l’importation. • La valeur des marchandises : Cette valeur doit pouvoir être établie au départ de documents (p. ex. une facture). Cette valeur servira également dans la plupart des cas au calcul des droits à l’importation dans le pays de destination. Ceci relève de la responsabilité de l’importateur sur place. Quant à l’exportateur en Belgique, il est responsable de l’exactitude de l’information soumise aux douanes belges. • L’origine des marchandises : concerne la nationalité économique du produit. Le pays d’origine est habituellement celui où le produit a été fabriqué ou du moins suffisamment transformé. • Les douanes belges ont le pouvoir discrétionnaire de demander des documents supplémentaires qu’elles estiment nécessaires pour effectuer une analyse de risque correcte des marchandises. Il s’agit par exemple d’une facture et/ou des documents de transport. Certaines marchandises nécessitent des documents complémentaires en raison des particularités du produit ou des spécificités de l’utilisateur ou du destinataire final : • Un certificat d’origine préférentielle devra être soumis par l’exportateur si les marchandises sont exportées sous un régime préférentiel vers leur pays de destination. Ceci peut se traduire par l’application de tarifs d’importation réduits, notamment suite à des accords de libre-échange entre l’UE et le pays concerné. Ce certificat prouve que le régime de faveur s’applique bel et bien aux marchandises en question. Les douanes le valident. Des mesures de simplification sont possibles (par exemple des déclarations sur facture pour établir l’origine). • Diverses raisons peuvent imposer des permis à l’exportation pour certaines marchandises. Une autorité peut soumettre l’exportation de marchandises à des règles destinées à protéger l’environnement ou le consommateur. L’exportateur ne pourra obtenir un permis d’exportation que s’il satisfait à ces règles. Un permis est également exigé pour les produits à double usage (civil et militaire : les produits dits ‘dual use’), afin de s’assurer qu’ils soient utilisés à bon escient. • L’interdiction d’exportation s’applique à l’exportation vers des pays frappés d’embargo, ainsi qu’à destination de personnes ou d’entités qui ont fait l’objet de sanctions (par les autorités belges, l’UE ou les Nations Unies) en raison de pratiques illicites. Formations BECI sur les formalités douanières Contact : Nastasja Otte – nao@beci.be - +32 2 563 68 54 Deloitte Conseils Fiscaux Customs and Global Trade tcachet@deloitte.com • dbertrand@deloitte.com • +32 2 600 66 76 • www.deloitte.be 30 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 BRUXELLES PIÉTONNIER Accessibilité mode d’emploi Interparking dispose de 24 parkings à Bruxelles dont 7 à l’intérieur du pentagone, aux abords de la zone piétonne étendue. Afi n d’y accéder aisément, nous vous invitons à découvrir le trajet spécifi que recommandé pour chacun via parkingpietonnier.be TOUJOURS PROCHE
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Atterrissage en douceur pour les expatriés COMMERCE INTERNATIONAL L’intégration rapide des expatriés profite à tout le monde. Ils ont besoin d’aide, notamment de la part des relocation companies et de l’Expat Welcome Desk. Peter Van Dyck «L a mobilité internationale ne cesse d’augmenter », constate Ellen Van Arenthals, Global Mobility Consultant auprès du bureau de conseil Mercer. « Le secteur technologique est incontestablement celui qui, aujourd’hui, recrute le plus de talents aux quatre coins du monde. » Pourquoi est-il essentiel que Bruxelles et sa vie économique restent attractifs pour les expatriés ? Parce que la présence internationale à Bruxelles représente environ 121.000 jobs (81.000 directs et 40.000 indirects), soit 16,7 % de l’emploi total. Ellen Van Arenthals remarque deux tendances fortes, chez ses clients. « D’une part, beaucoup de gens nous viennent de Chine, d’Inde ou d’Amérique du Sud. Ils viennent se former dans les villes occidentales ; de quoi se constituer un an d’expérience et emporter ensuite ce savoir-faire dans leur pays d’origine – ou ailleurs. D’autre part, les entreprises européennes recrutent souvent des étrangers au niveau senior pour s’acquitter ici d’une fonction de management. Ces profils diffèrent de l’expatrié classique d’antan, qui résidait ici entre trois et quatre ans. Les contrats des nouveaux managers internationaux sont souvent à durée indéterminée. » Besoin d’assistance La consultante de Mercer insiste sur l’importance d’un « atterrissage en douceur », qui permette aux expatriés de s’intégrer sans encombre. « Certaines entreprises préfèrent assurer elles-mêmes l’assistance voulue, pour garder le contrôle. Mais nous constatons que, de plus en plus souvent, cet encadrement est sous-traité à des ‘relocation companies’, qui connaissent bien les particularités locales et sont capables de préparer rapidement le travailleur et son entourage à l’intégration locale. Il ne faut vraiment pas sous-estimer un déménagement vers un autre pays. » Ellen Van Arenthals (Mercer) 32 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Eléonore van Rijckevorsel et Pauline Six ont en commun un passé d’expatriées, notamment en Asie. Il y a trois ans, elles ont fondé le bureau de relocation Bright Expats. « Nousmêmes, lorsque nous sommes parties à l’étranger, avons dû improviser », se souvient Eléonore. « Nous savons d’expérience que les expatriés ont vraiment besoin d’assistance. Nous fournissons d’une part des services essentiellement pratiques, par lesquels nous entendons soulager les expatriés d’une partie des soucis logistiques et administratifs, notamment la recherche d’un domicile. Nous assurons en outre du coaching. Nous aidons les expatriés à prendre des décisions en toute sérénité, pour une transition sans trop de soubresauts. Ils manifestent surtout un grand besoin d’informations fiables. » Éliminer les incertitudes Un déménagement peut être riche en émotions, mais aussi en angoisses et déceptions. « Nous ne sommes pas psychologues, mais nous éliminons pas mal d’angoisses et d’incertitudes rien qu’en offrant les réponses adéquates à leurs questions », confie Eléonore van Rijckevorsel. « Nous veillons à ce que les expatriés se sentent compris et nous ne les laissons jamais dans l’ignorance d’une information nécessaire. Il est particulièrement utile d’élaborer avec eux une ‘road map’, pour savoir à tout moment quelle démarche entreprendre. » Selon Bright Expats, les travailleurs étrangers se posent beaucoup de questions sur la mobilité, la sécurité et les écoles pour leurs enfants. © R.A. © Thinkstock Débrouiller l’écheveau fiscal Les travailleurs envoyés en mission à l’étranger bénéficient habituellement d’un régime fiscal de faveur. La réglementation varie d’un pays à l’autre. La Belgique prévoit notamment une réglementation spécifique relative à une série d’indemnités non taxables (Cost of Living Allowance, prime d’hébergement et tax equalization), ainsi qu’une exonération pour les journées prestées à l’étranger (ce que l’on appelle le travel percentage). L’administration fiscale belge applique une tax equalization allowance pour éviter que des expatriés ne paient davantage d’impôts que s’ils n’avaient pas accepté la mission à l’étranger. Cela implique une comparaison entre la charge fiscale sur le salaire de base en Belgique et celui dans le pays d’origine. Quand on sait que le calcul de la rémunération varie en fonction du pays d’origine, on débouche inévitablement sur un embrouillamini comptable dès l’instant où l’on emploie plusieurs expatriés. « Trouver une bonne école est un véritable défi, à Bruxelles », dit Pauline Six. « Cela reste relativement simple lorsqu’on peut se permettre une école internationale. Mais les choses se corsent quand il faut faire un choix parmi les écoles locales. Celles-ci ne se préoccupent que très peu de leurs Le nouveau service Tax & Payroll Integrated (TPI) de SD Worx élimine ce problème. Orange Belgium fait déjà appel à cet outil web-based. Le nouveau système intègre automatiquement les calculs de salaire spécifiques de chaque expatrié dans la gestion salariale de tous les employés de l’entreprise. « Nous dégageons des gains de temps et de précision considérables depuis que les données salariales de tous les membres du personnel sont introduites dans un seul système par l’utilisation de codes salariaux », explique Wim Lavaerts, Manager International Employment chez SD Worx. Les expatriés et leur employeur auront accès d’ici la fin de l’année à une plate-forme cloud où ils trouveront toutes les données qui interviennent dans le calcul des salaires. Les expatriés veulent voir clair dans leur statut fiscal, déclare M. Lavaerts. « Ils veulent par exemple connaître l’impact sur leurs impôts de l’arrivée d’un enfant à charge ou d’un emploi pour leur épouse. » relations publiques. Et ne parlons pas des procédures d’inscription : elles sont épouvantablement complexes. Il est quasi impossible de trouver une école adéquate sans une aide de notre part. On finit toujours par y parvenir, mais cela demande beaucoup d’efforts. » Niveau de vie élevé Bright Expats s’efforce de donner une image aussi claire et réaliste que possible de la situation en matière de mobilité, et attire l’attention des expatriés sur des alternatives telles que le vélo et les transports en commun. Malgré la densité du trafic, la plupart des NOS FORMULES-CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A AUSSI POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Vous connaissez probablement déjà les chèques-cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules-cadeaux pour votre entreprise. Les chèques-cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les boîtes-cadeaux en diff érentes versions (et éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 33
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TOPIC expatriés apprécient Bruxelles pour son confort de vie. Eléonore reprend : « Ils apprécient beaucoup la ‘way of life’ des Belges. La ville est multiculturelle et de nombreux étrangers se sentent rapidement chez eux, ici. L’effervescence de la ville jour et nuit attire les jeunes travailleurs. Et les ménages avec enfants se réjouissent des nombreux espaces verts. » Amélie Bovy est, quant à elle, conseillère auprès de l’Expat Welcome Desk (le bureau d’accueil du Commissariat pour l’Europe et les Organisations Internationales). Elle reçoit les mêmes échos lors des contacts avec les travailleurs étrangers. « Ils sont nombreux à nous dire que la qualité de vie à Bruxelles est meilleure que dans d’autres grandes villes européennes. Ils apprécient le marché immobilier, globalement moins cher, la richesse de l’offre culturelle, la qualité des soins de santé et la gastronomie de notre ville. » Pas le Bronx La Quality of Living Survey 2016 du bureau conseil Mercer déplace Bruxelles de la 22e à la 21e place dans le classement des villes les plus vivables au monde. Notre capitale obtient ainsi un score nettement meilleur que Paris (37), Londres (39) et New York (44). Mercer a également étudié pour la première fois la sécurité personnelle dans les grandes villes mondiales. Là, Bruxelles obtient de moins bons résultats et se retrouve à la 41e place. Cette sécurité joue incontestablement un rôle dans la décision de multinationales d’envoyer ou non des expatriés. Les entreprises établies à Bruxelles pourraient réagir par des formations à la sécurité et des environnements de bureau sécurisés. « La sécurité retient l’attention, effectivement, mais curieusement sans rapport direct avec les attentats ter3 Amélie Bovy, conseillère auprès de l’Expat Welcome Desk. 34 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 conseils pour les entreprises qui accueillent des expatriés • Veillez à faciliter l’intégration des expatriés. L’échec de missions à l’étranger est souvent imputable à des problèmes d’adaptation : les collaborateurs ne trouvent pas de bonne école pour leurs enfants ou ils n’ont pas de réseau social sur place auquel ils peuvent faire appel... • Prévoyez des formations pour préparer vos collaborateurs à la confrontation avec une nouvelle culture. Un cours de langue est certainement recommandé pour faciliter un bon départ dans un nouvel environnement. • Signalez-leur l’existence de l’Expat Welcome Desk. Il est essentiel que les expatriés soient bien informés et bien préparés à leur séjour à Bruxelles. Infos Expat Welcome Desk : www.commissioner.brussels roristes », constate Eléonore van Rijckevorsel. « Les gens se préoccupent surtout de la criminalité dans les rues de Bruxelles. De nombreux expatriés ont entendu parler de la mauvaise réputation de certains quartiers. Ils se demandent s’ils peuvent se promener seuls en rue, le soir. » Sa collègue Pauline Six craint qu’ils ne se laissent trop influencer par les récits des collègues : « Les conseils des collègues ne correspondent pas toujours à la réalité. Nous nous efforçons de rester aussi objectifs que possible et de nous baser sur les faits. Nous faisons appel au bon sens. Bruxelles, ce n’est pas le Bronx. » Ellen Van Arenthals (Mercer) confirme : « Nous ne recevons quasiment aucune question à propos de la menace terroriste. En revanche, les entreprises examinent de près leur ‘risk management’. Elles veulent par exemple s’assurer de l’efficacité de leurs systèmes d’alerte. Ce n’est pas propre à Bruxelles ; c’est une tendance générale. » Pagaille administrative Le carrousel administratif qui attend les expatriés à Bruxelles leur laisse un arrière-goût beaucoup plus amer. Ils en ont vraiment peur. « Ils ne parviennent pas à comprendre », ajoute Eléonore van Rijckevorsel. « Ils estiment qu’il faut beaucoup trop de temps pour régler la moindre formalité. Nous entendons souvent dire qu’ils n’ont jamais vécu Pauline Six (à gauche) et Eléonore van Rijckevorsel (Bright Expats). une telle pagaille. » Voilà qui est difficilement conciliable avec l’atterrissage en douceur que souhaite Ellen van Arenthals : « Les pouvoirs publics doivent se rendre compte de la nécessité de documents disponibles rapidement et en plusieurs langues », dit-elle. L’Expat Welcome Desk offre un soutien administratif aux personnes qui s’établissent à Bruxelles, dans le cadre de leur activité professionnelle auprès d’institutions européennes et internationales. « Les nouveaux arrivants qui, par exemple, ne savent pas comment demander leur permis de travail, peuvent s’adresser à nous », explique la conseillère Amélie Bovy. « On nous interroge également sur la déclaration d’impôts que les expatriés reçoivent de l’administration fiscale au mois de mai et qui leur parvient soit en français, soit en néerlandais. Je comprends très bien que les expatriés ne s’y retrouvent absolument pas. Les procédures administratives sont d’une complexité effarante, à laquelle s’ajoute le problème linguistique. Il vaudrait mieux que les étrangers viennent se renseigner chez nous avant de s’installer à Bruxelles. Plus tôt ils font appel à nous, mieux nous pourrons les guider. » ● © R.A. © R.A.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Bruxelles fait sa révolution des emballages O n connaissait le statut de la Belgique, championne du tri des déchets d’emballages ménagers. On ne lui connaissait pas encore celui de capitale de la R&D en matière de conception d’emballages. À l’approche de la Semaine européenne de la réduction des déchets, dont le thème sera précisément cette année « moins d’emballages », le sujet était incontournable. « Ces progrès concrets autour du tri, du recyclage, de l’écoconception, mais aussi de l’étude des fonctions de l’emballage sont bien soutenus, encouragés, recensés et largement diffusés par Preventpack, la plateforme mise en place par Fost Plus et par Val-i-pac en plus des outils Pack4Ecodesign, Pack4Recycling et des visites que nous faisons régulièrement au sein des entreprises », explique Fatima Boudjaoui, porte-parole de FostPlus. Des innovations non cadenassées A Forest, au siège d’Unilever, les équipes de Dove ont cogité des années durant sur la miniaturisation du packaging des déodorants Dove. Senior Brand Manager chez Unilever, Ankatrin Pessemier a guidé les évolutions de la gamme compressed. Celles-ci ont permis une réduction de 20 % de la quantité d’aluminium nécessaire pour le packaging et de 50 % du gaz propulseur, et ce pour la même quantité de produit. Le travail aura nécessité près de sept ans de recherche, mais le jeu en valait visiblement la chandelle. Ankatrin Pessemier : « Si un million de Belges optent pour une formule ‘compressed’, on économise 530 tonnes de C02 par an et 28 tonnes d’aluminium ». Des chiffres d’autant plus impressionnants que la part de marché détenue par Dove est, en chiffres absolus, supérieure à ce contingent d’un million de personnes... La miniaturisation est aussi tout profit pour le transport et pour le distributeur, qui dispose de plus de place dans ses linéaires. Sans oublier le consommateur, chez qui la formule compressed prend moins de place dans les armoires. L’innovation technique s’est accompagnée d’une autre évolution chez Unilever, d’ordre légal celle-là : l’emballage compressed n’a fait l’objet d’aucun dépôt de brevet. Une ouverture qu’Ankatrin Pessemier explique très simplement : « En permettant aux concurrents de reproduire cette technologie, nous contribuons à sa diffusion à grande échelle ». Une ouverture qui se révèle payante puisque la chaîne Kruidvat a déjà décidé d’emboîter le pas d’Unilever en mettant à son tour sur le marché un déodorant compressed sous marque distributeur. 36 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Les flacons compressed d’Unilever ont permis d’économiser 20 % d’aluminium et 50 % de gaz propulseur. Pas si loin de la coupe au recyclage À Berchem-Sainte-Agathe, c’est un autre contenant innovant qui fait la fierté de Suez Belgique : Cup2paper. Bien plus qu’une tasse recyclable, Cup2paper est un concept imaginé par Suez Belgique et Pays-Bas en collaboration avec BioLogical Solutions, à destination des entreprises où sont proposées des boissons chaudes. Les tasses sont mises à disposition des entreprises, ainsi qu’un kit de communication et un conteneur spécifique pour la collecte des tasses usagées. Le tout est ensuite collecté par Suez avant d’être recyclé. Voilà qui résout l’éternel dilemme entre plastique et verre, jetable ou lavable, tout en éliminant les erreurs de tri. Les concepteurs ont pensé à tout puisque chaque tasse comporte une zone où l’utilisateur peut marquer son prénom afin de réutiliser la même tasse tout au long de la journée. Lieven Fermon : « La formule de la Cup2paper offre pas moins de dix avantages : elle préserve l’arôme de la boisson, offre un recyclage à 100 %, un impact environnemental minimal, est totalement compensée en terme d’émissions de CO2 du papier durable, ne nécessite pas de collecte séparée, permet de réduire le poids des déchets résiduels, n’utilise que du maïs sans OGM et contribue à l’image durable des entreprises qui l’utilisent ». Résultat : une nouvelle activité commerciale pour Suez, un environnement encore mieux préservé et des ressources épargnées. ● Info : Laurie Verheyen, Conseiller Économie Circulaire BECI, lv@beci.be, 02 210 01 75. Voir aussi : www.preventpack.be www.pack4ecodesign.org www.pack4recycling.be www.cup2paper.com Les emballages offrent la possibilité de changements bénéfiques pour l’environnement, pour le consommateur et pour l’entreprise qui les conçoit. La preuve avec Unilever et Suez Belgique. Johan Debière . Elle recourt uniquement à © R.A. Trier au travail ? En deux clics, trois mouvements, rien de plus facile avec La boutique de tri ! Le tri des PMC est obligatoire pour les entreprises. Pourtant, dans la pratique, ce n’est pas toujours évident à organiser. Par où commencer ? Où placer au mieux les poubelles ? Comment motiver les collaborateurs à trier correctement ? Et comment signaler clairement quels déchets font partie ou non des PMC ? Vous trouverez la réponse dans La boutique de tri. Celle-ci vous offre une multitude de trucs et d’astuces pour trier toujours plus et toujours mieux. Vous pouvez même y commander ou télécharger des autocollants, des affiches et des guides de tri. Tout le matériel est disponible en trois langues et est entièrement gratuit ! Des affiches et des autocollants vous attendent sur www.laboutiquedetri.be. Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Les impayés, ça use, ça use L’activité la plus pénible pour un indépendant est sans aucun doute la chasse aux factures impayées. Un problème qui peut parfois tourner au drame : litiges en série, trésorerie en panne, voire faillite. Et la législation sur les retards de paiement protège mal les PME. L ucas est architecte. Comme de nombreux indépendants, c’est le soir ou le week-end qu’il s’occupe de l’administration et de la comptabilité. « Le plus pénible pour moi, c’est rédiger les rappels de paiements. Ça fait quinze ans que j’exerce ce métier. Et systématiquement, tous les mois, il y a une part de mes revenus qui s’évapore. C’est rageant. » Il y a quelques années, Lucas s’est retrouvé à deux doigts de la faillite. Son client s’est réfugié derrière d’obscures raisons pour ne pas payer les honoraires. « J’ai dû intenter une action en justice. Le tribunal m’a donné raison sur toute la ligne. C’est après, quand il a fallu exécuter le jugement, que ça s’est corsé. Après d’interminables procédures, j’ai fini par renoncer. Au final, non seulement je n’ai jamais récupéré la somme qui m’était due, mais il m’en a coûté près de la moitié en frais d’avocats et de procédure. » En moyenne, les entreprises perdent 3,1 % de leur chiffre d’affaires en défauts de paiement. À l’échelle de l’Europe, c’est 289 milliards d’euros qui, chaque année, disparaissent en fumée. Que d’investissements perdus, que de créations d’emplois gâchées ! La Belgique est un des pays où le fossé est le plus grand entre délais contractuels et délais effectifs de paiements. Pire, 75 % des défauts de paiements en Belgique sont intentionnels. C’est bien au-dessus de la moyenne européenne de 68 %. C’est que, dans certains secteurs, la sanction infligée à un mauvais payeur est faible. Si vous ne payez pas votre abonnement de GSM, on vous le coupera après deux rappels, non sans vous avoir facturé de belles indemnités de retard. Mais si vous êtes peintre en bâtiment, essayez donc d’aller retirer la belle couleur appliquée au plafond ! Ainsi, dans le secteur de la construction, c’est 5,1 % du chiffre d’affaires qui est perdu en créances irrécupérables (davantage que la moyenne européenne, qui est de 3,9 %). Les PME sont les plus touchées par ce problème. D’abord parce que les grandes entreprises disposent de moyens juridiques plus puissants. Ensuite parce que les plus grandes sociétés déplacent le fardeau sur le dos des PME. Elles jouent de leur poids économique pour négocier des délais plus longs avec leurs fournisseurs plus petits. Une 38 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 enquête du European Payment Index révèle que 43 % des PME déclarent avoir été sollicitées par leurs gros clients pour consentir des conditions de paiement plus souples. De nombreuses PME se retrouvent donc coincées entre le marteau de leurs gros clients et l’enclume des petites factures. Le chiffre : 1 sur 4 C’est la proportion de faillites en Belgique dues à des factures impayées. Pour éviter ces ennuis, IZEO propose à ses membres un service de recouvrement des factures impayées. www.izeo.be. IZEO exige une réglementation mieux adaptée aux indépendants et aux PME. On réglemente les tarifs de roaming téléphonique, la vente par correspondance et même la fabrication des tartes au riz. Pourquoi ne pas renforcer la législation sur les délais de paiement ? Petits montants, gros soucis ! Paiements tardifs, clients insolvables, litiges : sur de petits mon© Thinkstock ENTREPRENDRE L’injonction à payer… efficace ? Une nouvelle procédure d’injonction à payer a été introduite fin 2015. Désormais, il ne sera plus nécessaire de passer par un juge pour enclencher une procédure de recouvrement. Par ailleurs, le montant dû sera augmenté du coût du recouvrement et des majorations légales. Malheureusement, la procédure ne porte que sur des créances non contestées. Comment attester que la contestation d’une facture est fondée ? La loi ne dit rien à ce propos. Inutile de dire que le client « à problèmes » va s’engouffrer dans la brèche et utiliser le moindre prétexte pour paralyser la procédure. La loi impose de passer par un avocat. Cela représente un coût préalable qui découragera le petit indépendant. D’autant que la loi fixe un plafond de 1.860 euros au-delà duquel la procédure n’est pas applicable. Pour IZEO, il est impératif de relever ce plafond. Enfin, la loi ne s’applique pas aux transactions avec des particuliers. Dans de nombreux secteurs, les indépendants se retrouvent exclus de la procédure. En France, la loi Macron de 2015 a durci les amendes administratives pour les débiteurs qui ne respectent pas les délais de paiements. Et les sanctions sont publiées. Peut-être une piste à suivre ? tants, le problème est souvent insoluble. La machine à mettre en marche pour recouvrer les créances est trop lourde et chère. Olivier est photographe indépendant. Beaucoup de petits clients, beaucoup de petites factures. « Un tiers de ma clientèle paie au-delà du délai convenu de 30 jours. C’est agaçant, même si ça se résout après deux ou trois rappels. Mais il y en a toujours deux ou trois par an qui payeront après 90 jours, voire qui ne payeront pas. Qu’est-ce que je fais dès lors ? J’appelle une société de recouvrement de créances qui va engloutir ma marge bénéficiaire ? J’ai recours à un avocat pour 250 euros impayés ? Non ! Je fais une croix dessus. » Seules 20 % des PME recourent à la Justice pour récupérer les impayés. À peine 15 % font appel à des bureaux de recouvrement. Et bonne chance si vous êtes fournisseur de l’État. En Région bruxelloise, le Siamu (pompiers) paie 86 % de ses factures en retard. A la STIB aussi, la ponctualité fait défaut : 102 millions d’euros de factures hors délais. Essayez donc de déposer plainte contre la lenteur administrative… En Belgique, la loi de 2013 dite « B2B » fixe à 30 jours le délai normal de paiement. Ses effets sont positifs : les paiements à plus de 90 jours sont passés de 15 % à 8 % en quatre ans. Mais la loi autorise des exceptions au délai normal sur la base « d’accords équitables ». C’est la porte grande ouverte à ces pressions des grandes entreprises auxquelles les petits fournisseurs ne peuvent pas résister. Ensuite, la loi ne concerne que les transactions entre entreprises ou pouvoirs publics. Elle ne s’applique Seules 20 % des PME recourent à la justice pour récupérer les impayés. pas aux particuliers. Or de nombreuses PME facturent précisément… aux particuliers. Bras croisés, mauvaise solution En résumé, que faire ? Appeler un huissier est difficilement envisageable pour un petit indépendant isolé. Le recours à un avocat est probablement la meilleure solution, mais elle est chère et absurde pour les petites créances. Les bureaux de recouvrement de créances disposent sans aucun doute d’une « force de frappe » efficace. Mais il faut bien s’assurer qu’ils ne se payent que sur les sommes récupérées. « C’est quand même incroyable qu’il faille payer pour être payé », s’insurge l’architecte Lucas. La plus mauvaise solution est de ne rien faire. « J’ai appris la leçon », ajoute Lucas, « je réagis plus vite. Dès l’approche de l’échéance, j’envoie un petit mot courtois au client que je sais lent à la détente. J’ai aussi appris à renoncer à certaines affaires si je sens que ça peut tourner mal. » Il faut aussi savoir qu’une facture impayée reste considérée comme un revenu imposable. Idem pour la TVA qui reste due tant que la facture est en cours. Le certificat d’irrécouvrabilité atteste du caractère définitivement perdu d’une créance. Ce document est délivré par un organisme accrédité par l’État, par exemple une société de recouvrement. Grâce à ce certificat, l’entreprise peut passer ses factures impayées comme perte définitive dans sa comptabilité. Pour ne plus tourner en rond… une table ronde Chaque année, les PME belges perdent près de 9 milliards d’euros en raison des factures impayées. C’est un problème majeur pour lequel il n’existe aucune solution toute faite. IZEO va donc prendre l’initiative d’organiser une table ronde réunissant tous les professionnels impliqués dans cette question : huissiers, avocats, sociétés de recouvrement, présidents de tribunal de commerce, etc. Nous examinerons les pratiques innovantes dans ce domaine. Nous tenterons d’identifier les approches les plus efficaces pour améliorer la situation des PME et des indépendants. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 39 © R.A.
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ENTREPRENDRE STARTER Misao : une note poivrée Sandrine Vasselin met à l’honneur une épice encore méconnue mais qui mérite le détour : le poivre du Kivu. Dans le cadre d’un projet mené en collaboration avec l’association locale Cernadi Kivu. Guy Van den Noortgate S i elle est passionnée d’épices et de cuisine, Sandrine Vasselin n’est pas pour autant active dans les métiers de bouche ; elle travaille dans le secteur bancaire. C’est un peu le hasard qui l’a mise, ou plutôt remise, sur le chemin de cette épice. À l’instar de la madeleine de Proust, c’est lors d’une réunion de famille, en ouvrant une boîte de poivre, qu’elle a retrouvé les saveurs de l’enfance en Afrique d’où est originaire sa maman. Plus précisément du Kivu. Cette ancienne province située à l’est du Congo est aujourd’hui subdivisée en trois provinces : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema. « Comme pour le café ou le cacao, il existe différentes variétés et qualités parmi les épices », explique Sandrine Vasselin. « On compte entre 20 et 30 poivres d’exception. Certains sont connus comme le poivre du Sichuan, le poivre sauvage de Madagascar (Voatsiperifery) ou encore le poivre de Kâmpôt. Le poivre du Kivu est un poivre sauvage qui dégage des arômes exceptionnels. » Avant de se lancer dans son entreprise, qui commence à tourner aujourd’hui avec une production estimée à une centaine de kilos pour le cru 2016, Sandrine Vasselin a d’abord fait goûter ce poivre à ses amis ainsi qu’à des grands chefs. Ces derniers, toujours à la recherche de produits de qualité, ont été rapidement séduits par les échantillons qu’elle leur a apportés. Dans la foulée, elle a glané le maximum d’informations auprès de spécialistes des épices auxquels elle a également présenté son produit. Même accueil positif. La demande existant, il fallait se tourner vers l’offre. « Or, c’est un poivre sauvage que les gens utilisent pour la consommation locale », poursuit Sandrine Vasselin. « Je me suis donc rendu dans la région où j’ai encore de la famille, afin de voir les possibilités d’exploitation de cette ressource naturelle. Je me suis appuyée sur une asbl locale, Cernadi, qui mène des projets éducatifs dans le Kivu. » Produit d’exception pour gastronomes Elle s’est rendue à de multiples reprises sur les lieux de cueillette au cœur de la forêt. « Ce sont des endroits difficiles d’accès qui nécessitent souvent plusieurs heures de marche depuis le village. En outre, la région n’est pas sûre », précise-t-elle. Le poivre cueilli se présente comme une baie rouge qu’il faut ensuite travailler, en la lavant et la séchant. Après la dessiccation qui diminue le poids du poivre d’une bonne 40 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 moitié, celui-ci est prêt à être exporté en vrac via Goma, et ensuite Addis-Abeba par avion. « Tout ce qui concerne la production, le séchage et le traitement des baies a été mis au point avec l’ULB avec qui nous collaborons. Tous les procédés sont traditionnels. » Le poivre du Kivu est destiné aux gastronomes. C’est pourquoi on le retrouvera d’abord à la table des chefs étoilés ainsi que dans des épiceries fines et magasins bio. Dans ces derniers, il sera commercialisé sous la marque Misao. Dans un premier temps, Sandrine Vasselin a prospecté le marché belge, mais il est clair que le poivre de Kivu va conquérir d’autres palais que ceux du royaume. Tout en sachant que la production n’atteindra jamais, et c’est fort heureux, un niveau industriel. Tout au plus songe-t-elle déjà à planter d’ici trois ans une pépinière près des villages, facilitant ainsi le travail des collaborateurs locaux. Outre la qualité du produit, ce projet permet de valoriser une ressource locale et durable et d’apporter aux populations des revenus qui s’avèrent souvent plus rémunérateurs que ceux qu’ils peuvent retirer de l’exploitation minière. Des revenus qui seront, de plus, réinvestis localement au bénéfice de la population. Sans oublier les emplois qui découleront en Belgique de la distribution des produits Misao. ● Info : www.misao.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be ENTREPRENDRE LA PERFORMANCE HUMAINE COMME MOTEUR ÉCONOMIQUE Devenir un athlète d’entreprise C ette transition d’un modèle où l’on divise le travail vers un modèle où l’on partage les rôles implique une responsabilisation des individus, laquelle implique un stress additionnel à gérer. Les tâches se multiplient et se complexifient. Le temps assigné à chacune diminue et il faut pouvoir rester performant sous pression. Une caractéristique des athlètes de haut niveau. Alain Goudsmet, fondateur de Mentally Fit et coach mental de sportifs au niveau olympique, relève de nombreuses similitudes entre athlètes et managers : tous ont leurs entraînements et leurs matchs, leurs zones de confort et leurs marges de progression, leurs talents et leurs potentiels. Il propose le concept d’« athlète d’entreprise ». Son travail prend en compte les quatre axes qui font la complexité de la performance humaine : la tête, le cœur, le corps et l’esprit sont analysés et développés. L’axe mental, l’axe émotionnel, l’axe physique et l’axe spirituel constituent ses terrains de jeu. De la participation à la victoire « Même le meilleur athlète d’entreprise peut choisir de s’inscrire dans le changement et de progresser, ou bien résister et freiner la progression de l’entreprise. En effet, il y a plusieurs niveaux de performance que l’on peut attendre de ses collaborateurs, sans jugement de valeur. Mais, si l’entreprise désire atteindre le top niveau, il lui faudra franchir plusieurs stades d’évolution, de la culture de la participation à celle de la victoire. » « Au stade de la participation, l’entreprise atteint son objectif quand elle fait partie du jeu », explique encore Alain Goudsmet. « En sport, cela correspond à une première qualification pour les JO. » Ensuite vient la performance : « Nous sommes présents, alors autant tenter notre chance et aller chercher une médaille. C’est la PME qui décroche un gros contrat international. » Dans la culture de la victoire, il ne s’agit plus d’être présent ou de rêver de médailles, mais d’aller les chercher ! C’est l’objectif avoué et clair pour tous. En sport, on pense à Roger Federer lorsqu’il foule le gazon de Wimbledon… Évidemment, cette culture de la victoire ne peut exister qu’à travers les individus et les équipes. L’organisation, pour être performante dans la durée, va devoir compter sur leur efficience. Il faut donc trouver la formule parfaite entre liberté et structure, entre rôles et règles, entre performance individuelle et efficacité collective. Ceci demande de l’exercice et de l’accompagnement. Car, comme en sport, il ne suffit pas d’avoir d’excellents joueurs, encore faut-il qu’ils jouent bien ensemble ! Nos sociétés changent. Les modèles hiérarchisés disparaissent, la pyramide s’aplatit et laisse place à une structure en réseau. L’employé devient un collaborateur. Il n’obéit plus, il contribue. Il n’est plus exécutant, il est responsable. Alors, comment travailler en équipe ? Comment libérer sans perdre le contrôle ? « Il faut poser le cadre ! », répond Alain Goudsmet. « C’est ce qui leur permettra de remplir leur rôle à 100 % et en toute liberté. La clarification de la règle, paradoxalement, n’amène pas la restriction mais la libération. » Au minimum, le cadre doit créer l’alignement sur trois points : l’objectif commun, les règles et les rôles. « Focalisons-nous sur le tempo plutôt que sur la vitesse. Comme en F1, ce n’est pas le plus rapide en piste qui gagnera la course. En entreprise, prenez le temps, comme les mécanos avec les bolides, de vérifier les paramètres de votre équipe, de travailler régulièrement sur les priorités de vos collaborateurs. Investir dans ses travailleurs, c’est investir dans la performance durable. Le succès aujourd’hui dépend de la capacité à devenir un véritable athlète d’entreprise. Pour cela, nous traitons les managers comme les grands sportifs, les équipes comme des Dream Teams et les entreprises comme des clubs centenaires : avec rigueur, obsession pour la performance et vision à long terme. » ● Pour aller plus loin Votre corps est votre outil de travail. Pour vous apprendre à l’écouter et à le respecter, BECI et Mentally Fit vous proposent un programme de formations « athlète d’entreprise », par modules indépendants d’une demi-journée. Prochains rendez-vous : 21.11 Quelles différences entre pression positive et stress négatif ? 12.12 Comment être au top au bon moment Info : Emilie Lessire, tél. +32 2 643 78 11 – ele@beci.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 41 © Thinkstock
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COMMUNITY Assemblée Générale BECI Les membres de BECI à l’honneur L’Assemblée Générale de BECI est, chaque année, l’occasion d’honorer nos membres les plus fidèles. Cette année, ils étaient deux à se voir attribuer la « grande médaille d’argent » pour 75 ans de membership : ADB et Drugmand & Meert sont affiliés depuis 1941. Sept organisations ont été distinguées pour 50 ans de membership et neuf autres pour 25 ans. M. Christophe Drugmand, administrateur délégué de Drugmand & Meert Ets., reçoit le diplôme de 75 ans d’affiliation des mains de Thierry Willemarck, président de BECI. Dorel Belgium, représenté ici par M. Ingmar van den Berg, directeur commercial : 50 ans d’affiliation chez BECI. M. Charles Simar, gérant de la société Psimar. M. Rudolf Mecs, Managing Director de Studio Tech. 50 ans d’affiliation également pour Laretex, représentée par M. Gregory Dehandschutter. Petite médaille d’or pour Me Lambert van Deuren, avocat. Les médaillés 2016 M. Theo De Beir (Agrementor Brussels) reçoit la médaille de bronze des 25 ans d’affiliation. M. Angelo Portolani, gérant de B.C.D. Express. Grande médaille d’argent (75 ans d’affiliation) • ADB • Drugmand & Meert Ets. Petite médaille d’or (50 ans d’affiliation) • Dorel Belgium • Jones Lang LaSalle • Laretex • Michel Van de Wiele • PwC - PricewaterhouseCoopers Belgium • Randstad Group Belgium • van Deuren Lambert Petite médaille de bronze Médaille de bronze remise à M. Jean-Thierry Snyers d’Attenhoven, pour le Center for Creative Leadership. 42 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Mmes Ségolène Geeraert (à gauche) et Françoise Vidts, du cabinet Matray, Matray & Hallet, aux côtés de Thierry Willemarck. (25 ans d’affiliation) • Agrementor Brussels • BCD Express • Center for Creative Leadership • Dartevelle Pierre • Devimo-Consult • Ef Education • Matray, Matray & Hallet • Psimar • Studio Tech COMMUNITY Session d’information avant le lancement, en janvier, de notre deuxième cycle de formation en management environnemental. Notre partenaire KBC Brussels accueillait fin septembre un panel de discussion du Hub Transmission. De gauche à droite : Myriam Malou (MM Management), Anne Bataille (Créaset), Olivier Kahn (modérateur), Luc Van Acker (Nickel Car) et Isabelle Hamburger (Vervloet). En clôture de la semaine de la mobilité, BECI, Brussels Metropolitan, KBC Brussels, Bruxelles Mobilité et les Ministres bruxellois de la Mobilité et de l’Économie organisaient Mobile Together. Le thème ? Entreprendre en mobilité : les startups pourront-elles sauver la mobilité bruxelloise ? Le 6 octobre dernier, chez Google, une centaine de personnes ont pris part à l’e-Day, consacré à la numérisation et sa mise en œuvre dans le commerce électronique et international. Stage Networking Event, le 11 octobre : une rencontre entre employeurs et monde de l’enseignement, en présence du Ministre Gosuin. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 43
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE ISOPIX, an experienced team of professional photographers Portraits of business leaders - Conferences - Business reports - Business reception - Year reports - Brochures - Press releases and Press Conferences - Cocktails - Inaugurations - Exhibitions - Working lunches. Increase the image of your business through the work of professional photographers who know how to establish good contact to put at ease the person who’s being photographed. Our experience in this field is a guarantee for quality images and remarkable creativity. We have photographers in Brussels and all over Belgium and a network of photographers in most European countries. Contact us: Bernadette Lepers : bernadette.lepers@isopix.be Tel +32 2 420 30 50 Our portfolios: http://corporate.isopix.be La Journée Découverte Entreprises a attiré 600 000 visiteurs Quelque 600 000 personnes ont pris part à la Journée Découverte Entreprises, le dimanche 2 octobre à travers tout le pays. L’opération, dont BECI était partenaire, impliquait plus de 300 entreprises. Le thème de cette 23e édition était « Tous connectés ». Un autre axe fort de la journée était un focus sur le recyclage et la gestion des déchets, ainsi que la participation de starters : 13 entreprises de moins de 3 ans ont pu accueillir le grand public ce dimanche. Le but de la Journée Découverte Entreprises est de faire découvrir les entreprises de l’intérieur, en donnant accès aux coulisses et aux petits secrets de fabrication dans des usines, des ateliers, des sites qui d’habitude sont fermés aux visites. 44 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Quelques chiffres de fréquentation, à titre d’exemple : les différents sites d’Infrabel ont attiré 10.500 visiteurs, SCA Hygiene Products (ex Mabelpap) à Stembert a accueilli 7000 visiteurs, le Domaine du Chant d’Eole à Quévy-le-Grand 1300, BMW Brussels 1300, Westinghouse à Nivelles 750, la Brasserie de Namur 800, TVH Equipment à Nivelles 400. En Flandre, les entreprises ont ouvert leurs portes sur le thème « S.T.E.M. », pour science, technologie, engineering et mathématiques ! La prochaine édition de la Journée Découverte Entreprises se tiendra le 1er peuvent d’ores et déjà s’y inscrire. Infos : http://www.jde.be/entreprises Les Belges et leur smartphone Menée dans plusieurs pays, la Global Mobile Consumer Survey de Deloitte porte sur les utilisateurs de téléphones portables. L’étude 2016 révèle différentes tendances pour la Belgique ; notamment le fait que 3 Belges sur 4 possèdent à la fois un smartphone et un laptop ; que 23 % d’entre eux utilisent toutes les semaines leur téléphone portable pour parcourir des sites web ou applis de shopping, mais qu’ils ne sont que 4 % à l’utiliser pour payer un produit. Les gens ont tendance à utiliser leur portable lorsqu’ils sont fort occupés, plutôt que lors de pauses ou moments de détente. Enfin, plus de la moitié des utilisateurs belges prennent leur téléphone dans les 30 minutes qui suivent leur réveil. « Notre étude montre que le Belge préfère son smartphone à tous les autres appareils. Il veut pouvoir se connecter aisément partout et à tout moment de la journée », explique Vincent Fosty, TMT Industry Leader chez Deloitte. « Il est étonnant de constater que les gens utilisent davantage leur téléphone lorsqu’ils regardent la TV ou lorsqu’ils sont au travail que durant des périodes de pause, pendant un trajet un train ou en bus par exemple. » octobre 2017. Les entreprises COMMUNITY NEWS L’étude nous enseigne également qu’en Belgique, le succès du smartphone dépasse la performance des autres appareils, et que l’adoption de la 4G est en hausse (au point de devenir le principal réseau data), mais que le WiFi reste important (il recueille la préférence de deux personnes sur trois). Enfin, selon l’enquête de Deloitte, seul un utilisateur sur quatre entre 18 et 24 ans utilise son téléphone mobile pour appeler sur une base quotidienne. L’échange de messages de texte reste la méthode de communication la plus répandue, toutes catégories d’âge confondues. Les réseaux sociaux l’emportent sur l’e-mail, qui n’en demeure pas moins très populaire. Info : www2.deloitte.com/be Bruxelles Formation inaugure son nouveau bâtiment Bruxelles Formation et le Ministre en charge de la Formation professionnelle, Didier Gosuin, ont inauguré le 16 septembre dernier, au 157 de la rue Adolphe Max, le bâtiment qui abrite désormais le pôle bf.bureau & services, le nouvel Espace Public Numérique de Formation (EPN), ainsi que le Centre de référence beezy. brussels. de travail et une offre de formation à destination de tous les chercheurs d’emploi bruxellois, ainsi qu’une panoplie de services (espace de travail accessible, mise à disposition d’ordinateurs, plateforme d’e-learning, etc.). Enfin, le Centre de référence beezy.brussels, dédié aux métiers de la ville et à la fonction publique, existe depuis décembre 2012. Son rôle est notamment de promouvoir ces métiers et de préparer aux examens du Selor et du Siamu. ESP A CE MEMBRE Brussels Innova 2016 : une 65e édition explosive ! Le salon Brussels Innova ouvre à nouveau ses portes du 17 au 19 novembre 2016 au Palais 10 de Brussels Expo pour vous révéler les secrets du Big Bang ! Quelles sont les inventions nées cette année des cerveaux bouillonnants des chercheurs, créatifs et inventeurs du monde entier ? Vous le découvrirez en explorant les allées colorées du Palais 10 de Brussels Expo lors de cette nouvelle édition de Brussels Innova, durant laquelle un ensemble d’innovations et d’inventions détonantes vous seront présentées. Comme chaque année, les meilleures inventions et innovations se verront récompensées lors de la remise des prix du concours Brussels Eureka qui aura lieu le samedi 19 novembre 2016. Brussels Innova, c’est non seulement 250 innovations internationales présentées dans ses pavillons belge et internationaux, mais aussi : Une exposition pour découvrir les secrets de l’univers : L’exposition « emmènera à la découverte de notre vision moderne de l’Univers et de ses mystères. « Accessible et visible au centre de Bruxelles, ce nouveau lieu consacré aux métiers du tertiaire illustre notre volonté d’innovation en formation professionnelle, tout en rapprochant les opérateurs de formation et d’emploi que sont Bruxelles Formation et le CDR beezy.brussels », a déclaré le Ministre Didier Gosuin. Le pôle bf.bureau & services organise des formations qualifiantes avec différents partenaires, notamment dans une série de fonctions critiques. Il est ouvert à tout chercheur d’emploi bruxellois et occupe actuellement 31 salles de cours, dont 16 informatisées, réparties sur 6 étages. L’EPN Formation vise à encourager et développer les activités à distance, en mettant à disposition un espace Le choc des idées grâce à l’économie collaborative : L’économie collaborative permet l’assemblage de particules d’idées élémentaires pour accélérer l’innovation, grâce à l’intelligence collective. Retrouvez des exposants tels que Caliban, The Idea Monopoly ou encore Raizers, plate-forme de crowdfunding. Venez nombreux à Innova 2016, pour être les explorateurs de l’univers de demain ! Infos pratiques : 17-19/11/2016 10h à 18h (Samedi >17h00) Entrée gratuite sur www.brussels-innova.com BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 45 L’univers : Face A – Face B » vous
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Programme exécutif en gestion de l’innovation (certificat universitaire) En 13 jours, devenez un Champion de l’innovation ! Prochaine session : 26 janvier 2017 – les inscriptions sont ouvertes ! Information et inscription: www.louvaininnovation.be Contact: gestion-innovation@uclouvain.be Cécile Jodogne en visite chez Telelingua Telelingua International a accueilli dans ses bureaux à Bruxelles Mme Cécile Jodogne, Secrétaire d’État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Commerce extérieur. Communication Package fête cinq ans d’existence Le bureau Communication Package célèbre son cinquième anniversaire avec d’importantes réalisations, dont sa présélection au sein du consortium MCI, pour appuyer la Direction Générale de la coopération internationale et du développement à la Commission européenne (DG DEVCO-EuropeAid) dans la diffusion mondiale de ses actions. « Cette nouvelle référence confirme notre expérience dans les appels d’offre de la Commission européenne et appuie la qualité de notre travail. Nous nous sommes positionnés comme une équipe d’experts en communication pour la coopération et le développement, avec un accent particulier sur les actions extérieures de l’Union européenne en Afrique et en Amérique latine », explique Carlos Corao, directeur général de Communication Package. La société possède une vaste expérience dans la mise en œuvre de campagnes de communication sur toutes sortes de supports, de la conception jusqu’à la livraison finale. Récemment, elle a lancé un nouveau produit, « Brussels EventWire », destiné aux clients souhaitant distribuer et faire connaître les résultats de leurs séminaires et conférences en 24 heures sur les réseaux sociaux, via des vidéos, interviews et communiqués de presse. Info : www.communicationpackage.com ESP A CE MEMBRE FacilityLockers lance son service de gestion de colis Telelingua est une société spécialisée dans la gestion de projets de traduction technique, médicale et pharmaceutique multilingue. La ministre s’est dite « impressionnée » par le dynamisme de cette entreprise 100 % belge qui exporte ses services dans le monde entier et qui s’est d’ailleurs vu décerner le prix Best Exporter Company en 2011 et le Brussels Best Exporter Award dans la catégorie services en 2013. « C’est fascinant de voir comment depuis plus de 30 ans cette PME d’origine bruxelloise tire son épingle du jeu dans un secteur en constante évolution où il y a de la concurrence à l’échelle mondiale. », a-t-elle commenté. La ministre a pu visiter toute la ligne de service chez Telelingua, de la réception d’un document source jusqu’à la livraison de la traduction finie. « À l’heure de la mondialisation, nous entendons aider nos clients à augmenter leur chiffre à l’exportation, en adaptant tous leurs documents et leur communication aux langues du marché auquel ils s’adressent. », a précisé Jean-Didier Boucau, CEO du groupe Telelingua. Créée en 1985 à Bruxelles, Telelingua compte aujourd’hui huit filiales dans le monde, aux USA, en Europe et en Chine. Le groupe emploie environ 220 personnes, dont une cinquantaine à Bruxelles. Info : www.telelingua.com 46 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Aux endroits équipés d’une installation FacilityLockers, se faire livrer ses achats en ligne deviendra bientôt aussi simple qu’ouvrir une porte. Littéralement. Créée en 2013, la société propose d’installer des systèmes de casiers intelligents dans les immeubles résidentiels et de bureaux en Belgique. Cette start-up bruxelloise propose ainsi une solution logistique au problème bien connu du «last-mile delivery». Et ces casiers ne se limitent pas à la simple réception des colis. Grâce au logiciel de gestion, le destinataire est notifié par email/SMS sitôt le dépôt effectué. Il peut alors venir le retirer via un code d’accès unique. La majeure partie du processus est donc automatisée : finies les réceptionnistes débordées et les piles de colis s’entassant en attendant récupération. Découvrez les solutions FacilityLockers sur notre site web. FacilityLockers Rue du Serpentin 18, 1050 Ixelles www.facilitylockers.com - info@facilitylockers.com LES ADRESSES FRITERIE DU MIROIR Place reine Astrid – 1090 Jette CHEZ CLEMENTINE Place Saint-Job, 40 – 1180 Uccle CHEZ FERNAND Avenue Georges Henri, 187 1200 Woluwe-Saint-Lambert FRITERIE DE LA BARRIERE Avenue du Parc, 5 – 1060 Saint-Gilles FRIT’FLAGEY Place Flagey – 1050 Ixelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les fritkots à Bruxelles Envie de pomme de terre cuisinée sous sa forme la plus belge, une fois ? Les friteries foisonnent dans la capitale et souvent la dégustation vaut le détour ! Voici notre sélection des meilleurs fritkots où engloutir une petite, moyenne ou grande frite à Bruxelles... Frédéric Solvel & Hélène Rémy Visiter Bruxelles sans goûter un cornet de frites est un crime de lèse-majesté ! Pour éviter d’offenser le Roi Philippe, voici quelques adresses où savourer cette merveille de la gastronomie belge dans la plus pure tradition ! Chaque quartier de Bruxelles dispose de SA baraque à frites attitrée. L’adresse incontournable où tout le monde se rend, peu importe la longueur de la queue qui s’allonge devant l’enseigne ! Bruxelles, une ville qui a la frite Les friteries les plus renommées de Bruxelles comme la Friterie du Miroir, Chez Clémentine, Chez Fernand ou encore la Friterie de la Barrière (Friterie du Parc) sont facilement reconnaissables par les files qu’elles produisent. Eh oui, l’attente est un gage de qualité et des frites de qualité, ça se mérite ! Célèbre pour sa position sur la place Flagey, Frit’Flagey est également un monument du genre. Là aussi, vous devrez cependant faire preuve d’un peu de patience ! Selon la rumeur, le top du classement est tenu par la friterie « Chez Antoine » Place Jourdan. Si beaucoup doutent de son statut de meilleur fritkot de Bruxelles, l’enseigne est certainement la plus populaire de la capitale. Pour un prix démocratique et un service rapide dans le centreville, Fritland vous ouvre ses portes à n’importe quelle heure du jour (et surtout de la nuit). FRITERIE CHEZ ANTOINE Place Jourdan, 1 – 1040 Etterbeek FRITLAND Rue Henri Maus, 49 – 1000 Bruxelles FRITERIE TABORA Rue de Tabora, 2 – 1000 Bruxelles FRITERIE BOMPA Avenue de la Couronne, 71 – 1050 Ixelles FRITERIE MERCIER Place Cardinal Mercier, 1 – 1090 Jette FRITERIE PANNENHUIS Rue Charles Demeer – 1020 Laeken FRITERIE CHARLES Place Dumon, 24 – 1150 Woluwe-Saint-Pierre FRITURE RENE Place de la Résistance 14 – 1070 Anderlecht Celles qui ne paient pas de mine Certaines petites enseignes comme la Friterie Tabora ou la Friterie Bompa méritent aussi d’être mentionnées. Elles valent toutes leur pesant d’or… frit bien sûr ! À Jette, la friterie Mercier vous propose de déguster vos frites en terrasse ou dans un des cafés de la place Cardinal Mercier. A côté de la station de métro Pannenhuis, la cuisson de la pomme de terre n’a plus de secret pour Steve, le sympathique tenancier : l’essayer, c’est l’adopter ! Pour ceux qui auraient un petit creux après une soirée arrosée, la plupart de ses fritkots sont ouverts toute la nuit. Les monuments Ils ont la frite dans la peau…Plusieurs fritkots bruxellois maitrisent l’art de dorer les pommes de terre depuis des générations : la Friterie Charles sur la Place Dumon à WoluweSaint-Pierre ou encore la Friture René sur la Place de la Résistance à Anderlercht allument leur enseigne depuis plus de 50 ans maintenant. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 47
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 25.11 | 01.01.2017 PLAISIRS D’HIVER Durant plus d’un mois, la magie de Noël s’empare du centre-ville de Bruxelles. Plus de 200 chalets, des manèges, une grande roue, une patinoire et un gigantesque sapin sur la plus belle place du monde. Centre-ville | Gratuit | www.visitbrussels.be 19.11 | 27.11 SALON COCOON Les amateurs de déco vont à nouveau s’en donner à cœur joie. Durant près de 10 jours, plus de 200 exposants présenteront leurs dernières tendances. De la cuisine, à la salle de bains en passant par les luminaires : il y en aura pour tous les goûts, toutes les bourses et toutes les maisons. Brussels Expo | 8€ en ligne | www.cocoon.be 26.10.16 | 05.03.17 PICASSO.SCULPTURES EXPO Plus de 80 sculptures sont exposées. Elles expriment à merveille la force créatrice insondable d’un artiste qui ne cessa d’innover par le recours à de nombreux matériaux et à de multiples techniques. BOZAR | 19€ | www.bozar.be 03.12.2016 CORTEGE DE SAINT-NICOLAS C’est désormais une tradition, chaque année, Saint-Nicolas défile dans les rues du centreville avant un lâcher de friandises du haut du balcon de l’Hôtel de Ville. Grand-Place | Gratuit | www.ilotsacre.be EN SOIRÉE 02.12 | 09.12 FESTIVAL DU CINEMA MEDITERRANEEN Durant une semaine, le Med, pour les intimes, investira le Botanique, le Cinéma Aventure et Bozar. Des dizaines de films en provenance du bassin méditerranéen sont en compétition. Région bruxelloise | Entre 5 et 10€ www.cinemamed.be 24.09.16 | 22.04.17 LES SAMEDIS D’ANIMA Durant un après-midi, le samedi, les petites têtes blondes pourront découvrir plusieurs courts métrages d’animation. Flagey | 5€ la séance | www.animafestival.be 10.12 | 29.12 CASSE-NOISETTES THEÂTRE Les plus jeunes découvriront la magie du conte d’Hoffman sur une musique de Tchaïkovski. Théâtre Royal du Peruchet | 9€ www.theatreperuchet.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le TTO s’offre une nouvelle salle Le Théâtre de la Toison d’Or inaugurera une seconde salle, ce samedi 22 novembre 2016 : le Little TTO. Théâtre de la Toison d’Or Galerie de la Toison d’Or 396 1050 Ixelles www.tto.be C’est un vieux rêve qui se réalise, le célèbre théâtre de la Porte de Namur ouvre enfin son Café-Théâtre. « Pas trop léché, pas peint, un peu rock’n roll, le Little TTO se voudra turbulent mais sans jamais renier son grand frère… » Voilà l’objectif de Nathalie Uffner, la directrice artistique du TTO. La salle, plus intimiste que la première, pourra accueillir une centaine de sièges. Intimiste, mais aussi modulable : elle proposera aussi bien des spectacles assis que débout. 50 mille euros en 30 secondes Pour mener à bien ce projet, le Théâtre de la Toison d’Or avait lancé une opération de crowdlending (le particulier prête directement à une société) en mars 2016. Il avait besoin de 50.000 euros pour compléter son enveloppe destinée aux travaux de rénovation de sa deuxième salle. Ces 50.000 euros ont été récoltés en 30 secondes seulement ! Il faut dire que le rendement était intéressant pour les investisseurs : 7 % sur 4 ans ! Hélène Remy 24.11 | 27.11 NOCTURNES DU SABLON Depuis une quinzaine d’années, les 150 commerçants du Sablon invitent chaleureusement le public à découvrir ou à redécouvrir la charmante place du Sablon et ses rues avoisinantes, somptueusement décorées, à la veille des fêtes de fin d’année. Sablon | 9€ | www.sablon.org 12.11 | 27.11 FESTIVAL ARS MUSICA C’est le Japon qui sera à l’honneur de l’édition 2016 de ce festival international de musique contemporaine. Au total, plus de 50 concerts dans une vingtaine de lieux dont BOZAR ou le Botanique. Région Bruxelloise | apd de 7€ www.arsmusica.be 48 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 © Cinéma Public film BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Alex Vizorek n’est pas du tout un chef d’œuvre en péril Comme Walter, Alex Vizorek est monté sur les planches avec succès. Il est devenu chroniqueur sur France Inter et on commence à le voir régulièrement sur nos petits écrans. Fraîchement diplômé de Solvay, il comprend que son parcours ne sera pas un parcours conventionnel. Il entame les excellents cours Florent et il accepte que cela ne soit pas non plus une carrière à la Delon. Il écrit son propre spectacle : « Alex Vizorek est une œuvre d’art ». Dans le titre, on retrouve l’arrogance de certains ex étudiants de Solvay et leur excès de confiance en eux. Etonnant parcours que celui de ce diplômé de Solvay devenu un saltimbanque du rire. LE SAVIEZ-VOUS ? Le célèbre tube « Kili Watch » est bruxellois Dans les années soixante, un tube résonne sur la scène rock internationale : Kili Watch. Saviez-vous que quatre bruxellois se cachent derrière ces paroles… Kili kili kili kili watch watch watch watch ké um ken ké ala… Vous avez certainement déjà fredonné cet air sans savoir qu’il était bruxellois. En 1960, huit jeunes musiciens écument les soirées branchées de la capitale pour faire danser la jeunesse bruxelloise. Ils se font appeler « la jeune équipe ». Début juillet, le groupe est engagé pour animer la soirée d’anniversaire d’un nouveau club situé sur la Grand-Place. Le bistrot s’appelle « Les Cousins » en référence au dernier film de Chabrol. L’établissement est si petit que seul quatre membres du groupe peuvent s’y produire. Le succès est au rendez-vous. Ils seront repérés par un producteur belge et « The Cousins » enregistreront leur premier titre dans le studio Philips, à quelques pas de la Place de la Chapelle…Ils seront les premiers artistes belges à recevoir un disque d’or pour un morceau rock’n’roll. Olivia Regout BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 49 De la scène au studio Très vite après son spectacle - poussé par un jeune producteur qui monte, qui monte, qui monte – à savoir Giles Morin (du Kings of Comedy), il rejoint la famille des Enfants de Chœur sur Vivacité. Ensuite, Vizorek et son poisson Sigmund envahissent nos écrans le dimanche sur la RTBF. Ses cafés serrés égaient nos matinées sur La Première. Puis, c’est Paris qui l’aspire sur France Inter, avec sa copine Charline Vanhoenacker. Depuis, c’est la consécration ! Un agenda bien rempli : une émission quotidienne à préparer, une chronique dans la matinale le mardi, Comédie le mercredi, La Première, le jeudi, France 5 le vendredi et le week-end sur scène. Un stakhanoviste de l’humeur car, entre tout cela, il faut se nourrir du quotidien pour alimenter le travail. « Sans être riche, je peux dire que je gagne la même chose que mes camarades de promotion à l’ULB», enchaîne-t-il dans un formidable fou-rire. Loin des yeux. Près du cœur Vivant à Paris quasi en permanence, il va voir ses compatriotes sur scène. Il regrette de ne pas pouvoir assez se taper la cloche au Relais St Job, le marché du Châtelain qui l’adore et ou il crèche, le cimetière d’Ixelles avec sa Bastoche, son café Montmartre et bien sûr le Comedy Club. « Heureusement, Virginie Hocq nous a dégoté une véritable friterie belge près des Grands Boulevards. Une friterie qui cuit les frites deux fois avec une somptueuse Jupiler », déclare-t-il. Pierre Chaudoir © www.cdandlp.com © Mathieu Buyse
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des œuvres d’art dans le métro bruxellois Les 69 stations de métro de Bruxelles constituent la plus grande galerie souterraine d’art de Bruxelles. Plus de 80 œuvres d’artiste belges garnissent les stations, quais et couloirs. Frédéric Solvel 1 Porte de Hal : François Schuiten Passage inconnu 2 Pour son œuvre monumentale de la Porte de Hal, François Schuiten a imaginé un univers en lien direct avec ses bandes dessinées qui lui ont valu le Grand Prix du festival d’Angoulême en 2002. Modernité et authenticité se côtoient dans une harmonie de couleurs. Les gratteciels pointent vers la surface tandis que, comme à la Bourse, le vieux tram 81 regarde passer ses successeurs avec la Porte de Hal en arrière-plan … Stockel : Hergé Tintin dans le métro Tintin est partout dans la ville et Bruxelles et partout dans les aventures du reporter du Petit Vingtième. Sur les deux bas-reliefs, de part et d’autre des quais, ce sont plus de 140 silhouettes issues des albums de Tintin qui se succèdent pour le plus grand plaisir des navetteurs de 7 à 77 ans. Tintin ouvre la voie suivi des personnages rencontrés depuis le Congo jusqu’au San Theodoros. 3 Vandervelde : Paul Gobert La Grande taupe et le petit peintre Pour patienter à la station Vandervelde, Paul De Gobert propose un saut dans le passé. Son acrylique représente le voisinage de la station avant qu’il ne soit dévoré par la pression urbanistique : la vallée de la Woluwe, ses vallons et quelques maisons. Les quatre saisons se succèdent au gré des tableaux pendant que votre voisin, mis en attente par un opérateur téléphonique, fredonne Vivaldi… 4 Gare de l’Ouest : Stephan Vanfleteren Mode in retro Pour sa galerie de portraits de la Gare de l’Ouest, Stephan Vanfleteren a imaginé une recette originale : des créations de grands couturiers belges portées par des mannequins d’un jour. Photographiez bien les visages, vous pourriez les recroiser dans le métro. 5 Montgomery : Jean-Michel Folon Magic City On ne présente plus Folon, ses affiches et ses hommes volants qui clôturaient entre 1975 et 1983 les programmes de la nuit d’Antenne 2. La fresque que l’artiste a réalisée tente d’amener, dans le réseau souterrain, quelques rayons magiques du soleil. 50 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 © luniversdezoe.files.wordpress © www.brusselspictures.com © stibstories.be/flickr COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Almedia Sergio PPE Boulevard Louis Schmidt 2D - 1040 Bruxelles del. : Sergio Almeida Ancropic - Adventech/Trekk4x4 BVBA Mercuriusstraat 24 - 1930 Zaventem Code Nace : 29201 - Fabrication de carrosseries de véhicules automobiles 29320 - Fabrication d’autres équipements pour véhicules automobiles 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) del. : Antonin de Crombrugghe C-UP PPE Chaussée de Boondael 349 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les afffaires et autres conseils 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises 96099 - Autres services personnels del. : Marius Magy Compass Management SPRL Rue Warandeveld 64 - 1120 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Vincent Nanni EFJ Consult SPRLU Woluwelaan 115 - 1831 Diegem Code Nace : 49410 -Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 51210 - Transports aériens de fret 5229043 - Les activités des commissionnaires-expéditeurs, etc. del. : Jamal El Farouri Entreprises Générales du Bâtiment Orban SA Avenue Orban 209 - 1150 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels del. : Danielle Orban Environment & Economics for Total Quality ASBL Windmolenberg 5 - 1200 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Pascale Sinnaeve Epidote Consulting SPRL Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Cédric Garrigues Ezzaoui Nisrine PPE Rue du Château Beyaerd 48 - 1120 Bruxelles del. : Nisrine Ezzaoui G.E.I. Génie Civil SA Avenue Mozart 4 - 1620 Drogenbos Code Nace : 7112101 - Conception et réalisation de projets intéressant le génie électrique et électronique; le génie minier, chimique, mécanique et industriel, l’ingénierie de systèmes, les techniques de sécurité, etc. 7112102 - Le dessin industriel 7112104 - Elabor del. : José Dermont GTG Sports VOF Mechelstraat 124 - 1850 Grimbergen Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 90021 - Promotion et organisation de spectacles vivants 93199 - Autres activités sportives n.c.a. del. : Tom Gillis Haulot Roxane PPE Chaussée d’Alsemberg 295 - 1190 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Roxane Haulot IQ-KBE - Koezio SA Quai des Usines 163 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Philippe Crickx J’adore SPRL Avenue Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace : 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 46389 - Commerce de gros d’autres produits alimentaires n.c.a. 47242 - Commerce de détail de chocolat et de confiserie en magasin spécialisé del. : Frederik Bernard JohnRizzo SPRL Rue de Wansijn 44 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4321102 - l’installation de systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes) 58290 - Édition d’autres logiciels 62020 - Conseil informatique del. : John Rizzo Low Europe SPRL Rue de la science 14 - 1040 Bruxelles Code Nace : 64200 -Activités des sociétés holding 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Sally Low Move2 SARL Rue Grande Duchesse Charlotte 28 - 9515 Luxembourg del. : Jean-Luc Hannosset de Moxhe Raquez Estelle PPE J.B. Vandenboschstraat 76 - 1652 Alsemberg del. :Raquez Starleads SA Rue des Francs 79 - 1040 Bruxelles del. : Alexis le Holey TAG / Mini Archi SPRL Boulevard du Régent 24A - 1000 Bruxelles Code Nace : 74104 - Décoration d’intérieur 74109 - Autres activités spécialisées de design 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse del. : Ana Maia Van der Poorten drukkerijk NV Diestsesteenweg 624 - 3010 Kessel-Lo Code Nace : 18120 - Autre imprimerie (labeur) del. : Dirk Van der Poorten INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO ADB Agrementor Brussels Atrium Audi Awex BCD Express BeCRO BioLogical Solutions BMW Brussels Brasserie de Namur Bright Expats Brussels Metropolitan Brussels Waste Network Bruxelles Formation Bruxelles Invest & Export Bruxelles Mobilité Cernadi CGSP Chameleon Chez Antoine Chez Clémentine Chez Fernand Coca-Cola Communication Package Créaset Deloitte Devimo-Consult Domaine du Chant d’Eole Dorel Belgium Dove Drugmand & Meert Ets. Ef Education Enterprise Europe Network Bureau Économique de la Province de Namur Center for Creative Leadership 42 42 11-12 6-8 11-12 42 15-16 36 44-46 44-46 32-34 43 36 44-46 11-12 ;15-16 43 24 42 40 5 19-21 47-50 47-50 47-50 15-16 44-46 43 30 ; 44-46 42 44-46 42 36 42 42 22 ; 24 ; 27 Euroclear European American Enterprise Council Expat Welcome Desk FacilityLockers Febelfin Flanders Invest & Trade Fost Plus Frankenhuis Friterie Bompa Friterie Charles Friterie de la Barrière Friterie du Miroir Friterie Mercier Friterie Tabora Frit’Flagey Fritland Friture René Google Impulse Infrabel ING Innova Isopix IZEO Jones Lang LaSalle KBC Brussels Kruidvat Laretex Louvain School of Management Maroc Export Mastercard Matray, Matray & Hallet Mentally Fit Mercer Mini Archi 6-8 24 32-34 44-46 15-16 11-12 ; 24 36 27 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 43 11-12 ; 15-16 ; 27 44-46 6-8 44-46 44-46 38-39 42 43 36 42 44-46 11-12 6-8 42 41 32-34 19-21 Misao MM Management Mode and Design Center Brussels Nestlé Belgilux Nickel Car NKVK-Beluned Ogone Oribany OTAN Pipaillon Psimar PwC - PricewaterhouseCoopers Belgium Randstad Group Belgium Rigobert Rijskdienst voor Ondernemend Nederland SCA Hygiene Products SD Worx Siamu STIB Studio Tech Suez Belgique Swift TaleMe Telelingua International Théâtre de la Toison d’Or Trenker TVH Equipment Unilever Val-i-Pac Veramtex Vervloet Visit Brussels Vlaio VUB Westinghouse 40 43 27 15-16 43 28 6-8 27 5 22 42 42 42 4 27 44-46 32-34 38-39 38-39 ; 47-50 42 36 6-8 27 44-46 47-50 19-21 44-46 36 36 27 43 15-16 24 5 44-46 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 51
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COMMUNITY AGENDA 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! Management & RH, Personal improvement Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 10.11.2016 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation 21.11.2016 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 01.12.2016 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes 12.12.2016 Comment être au top au bon moment Droit commercial Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 14.11.2016 Organiser un évènement réussi 15.11.2016 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! 18.11.2016 Transformation digitale : risque d’ubérisation ou opportunité de fidélisation ? 29.11.2016 Calquer votre processus de vente au cycle d’achat du client grâce à la Buying Clock® 06.12.2016 Comment négocier : la win-win attitude... 08.12.2016 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite ! 13.12.2016 C’est vrai puisque c’est dans le journal : comment gérer les relations avec la presse ? 15.12.2016 Transformation digitale : dépenses inutiles ou investissements rentables ? 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 52 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 ICT 22.11.2016 Faites parler vos données grâce aux graphiques Excel! 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 07 ou 10.11.2016 Protection des données à caractère personnel : nouveautés et impacts sur votre gestion RH 08, 15, 22 et 29.11.2016 L’essentiel du droit du travail 14.11.2016 Tout savoir sur le règlement de travail 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 01 à 06.2017 Cycle management environnemental 2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 24.11.2016 Hub Transmission – Speed dating 01.12.2016 Hub Transmission – Panel de discussion ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 09.11.2016 Idées reçues en matière de prestations de service sur le marché français 16.11.2016 Vente en ligne: la TVA sur le marché belge et étranger 16 au 20.11.2016 Food B2B meetings Belgique-France 22.11.2016 Matchmaking Event: Food Matters Live 24.11.2016 Impact du nouveau code douanier de l’Union pour les importateurs et exportateurs 29.11.2016 Se faire payer par ses e-acheteurs belges et étrangers 1.12.2016 Food Afterwork 13.12.2016 Astuces, pièges et risques juridiques d’un e-business 03.01.2017 Matchmaking Event : CES 2015 05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 17.11.2016 After Work 15.12.2016 After Work Xmas Edition 16.12.2016 Welcome Lunch 19.12.2016 Zinner Circle ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres : > Acquéreurs Nous recherchons pour nos investisseurs les sociétés correspondant aux critères suivants : Secteur d’activité Informatique (Développement de logiciels dédiés) Produits pharmaceutiques et/ou matériel médical Société d’intérim De 15 à 25 Wallonie / Bruxelles Société belge active dans le secteur de l’interim Vente d'épices en B2B De 1 à 2 millions 1 à 10 Départ en pension De 5 à 15 Belgique Chiffre d’affaires recherché (en M€) De 5 à 35 Localisation recherchée Belgique Acquéreur < Cédants Nous recherchons acquéreurs pour les entreprises suivantes Secteur d'activité Société informatique étrangère Investisseurs privés belges Chocolat et confiserie personnalisés Direct marketing De 3 à 4 millions 1 à 10 Départ en pension Chiffre d'affaire réalisé (en M€) De 1 à 2 millions Nombre d'employés 1 à 10 Raison de la cession Départ en pension Si vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans les secteurs susmentionnés, veuillez prendre contact avec le Hub Transmission : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission eth@beci.be • +32 2 643 78 36

2016.10 Brussel Metropool


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INHOUD Think Tank 4 6 Vóór of tegen de Brusselse afvalheffing? Social media KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL International 8 9 Brussel Metropool Nr 18 – Oktober 2016 Economische missie naar de Arabische Emiraten De digitale eenheidsmarkt: een portaal voor iedereen Topic: Vrouwelijk ondernemerschap 11 Diversiteit: betere prestaties voor de onderneming 13 Interview met Bianca Debaets 16 Vrouwen aan de macht, naast de mannen 20 Vertrouw me 22 De Brusselse startsters 24 Mijn job is mijn keuze! Focus: Diversiteit in de onderneming 26 Diversiteitsplannen: Moeten we echt allemaal hetzelfde denken? 30 Iedereen racist? Interview met sociaal psycholoog Alain Van Hiel 32 De Diwan Awards: een kijkje achter de spiegel Entreprendre 34 Transitie: het nieuwe voedsel komt eraan 36 Self-employed corner 38 Entr’apprendre: onderdompeling van leerkrachten in bedrijfsomgevingen 39 Starter: Ewala Community 40 Het BECI nieuws in beeld 42 BrusselsLife: Al wat u moet zien en weten in Brussel 47 News 51 Toetredingsaanvragen 51 Index 52 Agenda In november: Internationale handel Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Hebben meegewerkt aan dit nummer: Esther Busscher, Pierre Chaudoir, Annick Claus, Adrien Dewez, David Hainaut, Julien Ide, Nastasja Otte, Laura Rebreanu, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Guy Van den Noortgate en Peter Van Dyck. Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER De BMW 3 Reeks Gran Turismo staat voor een ongeziene combinatie van sierlijkheid en sportiviteit. De lange, afl opende daklijn geeft hem een dynamisch, coupé-achtig silhouet, dat tegelijk garant staat voor een ruim en functioneel interieur. Zo heeft u met de handig neerklapbare achterzetels tot maar liefst 1.600 liter laadruimte ter beschikking. Aan boord treft u ook een hele waaier aan innovaties. Met Apple CarPlay als blikvanger: een innovatie waarmee u een aantal functies van uw iPhone direct kan bedienen via de iDrive controller of via spraakbediening. Een primeur voor de BMW 3 Reeks Gran Turismo. Kom dit ruime, dynamische en innovatieve model ontdekken in onze showroom. De nieuwe BMW 3 Reeks Gran Turismo Echt rijplezier ALLE RUIMTE VOOR UW DYNAMIEK. DE NIEUWE BMW 3 REEKS GRAN TURISMO. Gregoir Jette Tentoonstellingslaan 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Filiaal van BMW Belux Leuvensesteenweg 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Milieu-informatie (KB 19/03/04): www.bmw.be Van den Broeck nv H. Moeremanslaan 146 Afrit 13 - Ring Brussel West 1700 Dilbeek Tel. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be 4,3-7,7 L/100 KM • 112-175 G/KM CO2
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THINK TANK VOOR OF TEGEN De Brusselse afvalheffing? Een ordonnantie van de Brusselse regering voorziet voortaan in een ‘afvalheffing’ voor alle ondernemingen die geen ophaalcontract hebben of niet kunnen aantonen dat zij hun afvalstroom zelf beheren, ongeacht hun omvang. De maatregel is echter nog niet van kracht en het dossier blijft controversieel... Yves Decelle, projectmanager bij Suez (Sita) In de huidige wetgeving inzake afvalophaling is er een lacune voor een bepaalde categorie ondernemingen en zelfstandigen die afval genereren. De huishoudens betalen momenteel een jaarlijkse bijdrage – die wel gaat worden afgeschaft – voor de ophaling van hun huisvuil. Net Brussel staat in voor deze service. Wat de bedrijven betreft, ligt de markt open. De koek wordt verdeeld tussen de verschillende spelers, bedrijven gespecialiseerd in afvalophaling en -verwerking. Sommige ondernemingen die weinig afval produceren laten dit echter ophalen tijdens de vaste rondes voor huishoudelijk afval. Zij maken dus gebruik van een dienst waarvoor ze niet betalen. De invoering van een heffing voor deze bedrijven moet dit onrechtmatige voordeel stoppen. Wij zijn echter gekant tegen een belangrijk aspect in de wetgeving: de controlerende bevoegdheid van Net Brussel. Het ANB werd als overheidsinstantie opgericht voor het beheer van het huishoudelijk afval, maar kan ook ophaalcontracten sluiten met ondernemingen. De nieuwe wetgeving kende het ANB echter een controlerende bevoegdheid toe op de aanwezigheid van een commerciële ophaalovereenkomst in de bedrijven. Daarnaast kon het agentschap deze contracten – afgesloten met ons of met onze concurrenten – naar eigen goeddunken overnemen. Het Grondwettelijk Hof heeft ons in het gelijk gesteld. We wachten nu op de nieuwe versie van de ordonnantie, waarin dit element geschrapt zal zijn. Globaal gezien beantwoordt de heffing evenwel aan een wezenlijke noodzaak. Het spreekt voor zich dat de bedrijven die deze gratis service gewoon zijn nu tegensputteren. Maar in Brussel hanteren we een systeem dat verschilt van de twee andere gewesten. Daar geldt het uitgangspunt ‘de vervuiler betaalt’, een principe dat overeenstemt met de Europese wetgeving. In Vlaanderen en Wallonië kost een rol vuilniszakken ongeveer € 20. Elk huishouden of bedrijf betaalt dan uiteindelijk in functie van de geproduceerde hoeveelheid afval. Via de nieuwe wetgeving slaat ook Brussel deze weg in. ‘De vervuiler betaalt’ is een principe waar wij achter staan. 4 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Als zelfstandig ondernemer in een jong Brussels bedrijf ben ik eerder tegen deze maatregel. De uitwerking ervan is volgens mij erg discutabel. De tekst vermeldt met name het vermoeden van afvalproductie. Door deze maatregel zullen alle Brusselse ondernemingen die geen klant zijn bij het ANB een brief ontvangen waarin ze worden verzocht € 243 excl. btw te betalen of hun vrijstelling aan te tonen. Samen met vele sectorale vertegenwoordigers vrees ik dat ondernemingen die niet op de hoogte zijn van de wetgeving de heffing automatisch zullen betalen, zonder zich daar vragen bij te stellen. We stellen vast dat er in dit dossier geen voorafgaande bevraging heeft plaatsgevonden binnen de privésector en dat er evenmin een informatiecampagne werd georganiseerd, behalve dan een mededeling van het kabinet tijdens een informatiesessie bij BECI. Ik werk als consultant in de tertiaire sector, bij een jonge onderneming waar ik advies geef over milieu en duurzame ontwikkeling. Voor mijn job, die ik thuis uitoefen, heb ik nauwelijks nog papier nodig. Daarom begrijp ik totaal niet waarom ik zou moeten betalen voor een dienst waarop ik geen beroep doe. En dan te weten dat wij in onze branche bedrijven net aansporen om verantwoordelijk en duurzaam te ondernemen, een filosofie waar afvalpreventie en het principe ‘de vervuiler betaalt’ deel van uitmaken. Hier worden bedrijven forfaitair belast, zonder rekening te houden met de geleverde diensten of de hoeveelheid afval, wat haaks op deze principes staat. Bijna 20 jaar geleden werd Val-I-Pac opgericht met als doel een unieke, gecentraliseerde en adequate oplossing te bieden voor het beheer van bedrijfsverpakkingsafval in België. Brussel zou er baat bij hebben dit voorbeeld te volgen en het systeem gebruiksvriendelijker te maken voor de ondernemingen. De veelheid aan procedures maakt hen het leven moeilijk en gaat in tegen alle logica van administratieve vereenvoudiging en elektronische verwerking waar wij voorstander van zijn. Isabelle Chaput, consultant bij withPEPS (Projects Energy, Passion, Solidarity) © Reporters Op kantoor ben ik op alle fronten tegelijk Shape & Fix Orange maakt u het multitasken makkelijk. Om effi ciënt te werken hebt u telecomdiensten nodig waarmee u slim combineert. Met Shape & Fix bieden wij u vaste en mobiele telefonie, en internet in één pakket op maat van uw bedrijf. U bewaart het overzicht dankzij één heldere factuur en één contactpersoon. Ook slim combineren? Ga naar business.orange.be/shapex
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THINK TANK Social media Business women spreken af in Brussel Renee Keeble, de oprichtster en directeur-generaal van de Zuid-Afrikaanse onderneming SA Commercial, zal volgende maand in Brussel deelnemen aan het congres van IWEC (International Women’s Entrepreneurial Challenge). Zij behoort tot de selectie van 50 ‘wereldambassadrices’ die door hun voorbeeld het vrouwelijke leiderschap in de zakenwereld moeten promoten. Haar bedrijf is gevestigd in Cape Town en is een van de grootste spelers op de markt van de uitbesteding van zakelijke processen (Business Process Outsourcing of BPO) in Zuid-Afrika. Waar staat IWEC voor? De Stichting IWEC is in New York gevestigd en ontstond een tiental jaren geleden uit de samenwerking tussen kamers van koophandel van meerdere landen. Haar opdracht bestaat erin een wereldwijd netwerk te ontwikkelen van zakenvrouwen die eigenaar zijn van hun onderneming om ze toegang te verschaffen tot de internationale markten. Verder fungeert IWEC als een platform voor uitwisseling van kennis en ervaring tussen zakenvrouwen. De stichting organiseert een jaarlijkse challenge voor zakenvrouwen van wie de onderneming een jaaromzet van ten minste 1,5 miljoen dollar (1,35 miljoen euro) haalt. De selectie is streng omdat de kandidaten eigenaar moeten zijn van hun onderneming (ze moeten ten minste 51% van de aandelen bezitten). Waar en hoe? De Awards worden uitgereikt tijdens een conferentie die elk jaar in een andere stad plaatsvindt. Na New York, Barcelona, Lima, Stockholm en Istanboel is dit jaar Brussel aan de beurt. IWEC 2016 wordt georganiseerd in partnerschap met BECI – Kamer van Koophandel van Brussel, op 7 en 8 november, in de salons van Hotel Métropole. Lees eveneens het artikel “Vertrouw me”, op bladzijde 20 van dit nummer. Meer informatie? Zie www.beci.be/iwec Of contacteer Amy Kessels: ake@beci.be, 02 643 78 32 6 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 MYMERAK WIN TIJD, PLAATS EN GELD. MyMerak voor kmo’s en zelfstandigen. Bewaar uw archief buitenhuis, een muisklik verwijderd. Een archief op kantoor? Dat hoeft echt niet meer. Speciaal voor kmo’s, zelfstandigen en vrije beroepen ontwikkelde archiveringsexpert Merak het online platform MyMerak. Uw gegevens worden 100% anoniem en veilig bewaard–uw documenten in onze magazijnen, uw digitale data in een gecertifi eerde cloud. En toch blijven ze maximaal beschikbaar. Want u beheert MyMerak volledig online. Hebt u bedrijfsgegevens nodig? Binnen de kortste keren staan ze op uw scherm of voor de deur. Makkelijker kan het niet. En zekerder ook niet. Win tijd, plaats en geld. Kies uw formule op www.merak.be.
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INTERNATIONAL ECONOMISCHE MISSIE Arabische Emiraten : nu al een partnerschap met een Brussels bedrijf! Zeven Brusselse ondernemingen namen, samen met BECI, in september deel aan een Europese missie in de Verenigde Arabische Emiraten. Ondertussen is al een partnerschap getekend tussen een van onze leden en een onderneming uit de Emiraten! Nastasja Otte, BECI A l bij de landing van het vliegtuig ontplooit Aboe Dhabi zijn grootheidswaanzin en de wil van de Emiraten om zich door overmatige architectuurstunts te onderscheiden. Aan de voet van de Burj Khalifa, de hoogste toren ter wereld (828 m), ligt de mall van Doebai, bijna 800 000 m² groot, met een ijsbaan, een gigantisch aquarium en zelfs een waterval! De Emiraten zijn bijzonder gastvriendelijk. Amper geland leest u op uw mobiele telefoon een welkomberichtje van Etisalat, de lokale telecomoperator: “Dear Guest, welcome to the UAE”. Ze hebben ook veel voeling voor business: in amper 50 jaar verwierf deze steeds rijkere economie wereldfaam, in het zakendoen uiteraard, maar ook voor toerisme. De verkenningsmissie waaraan zeven Brusselse ondernemingen samen met BECI hebben deelgenomen, werd op touw gezet dankzij het door de Europese Commissie ontwikkelde Eagle One project. Samen met vijf andere partnerlanden (Verenigd Koninkrijk, Italië, Litouwen, Hongarije en Griekenland) vormde de multisectorale Europese delegatie de grootste missie die ooit naar de VAE was getrokken. 80 mensen namen eraan deel! Bij de vertegenwoordigde sectoren hoorden bijvoorbeeld consultancydiensten, bouw, onderwijs, mode en design, voeding, IT/ ICT, hernieuwbare energiebronnen, olie en gas, toerisme, vervoer en logistiek. Talrijke contacten ontstonden op formele of informele manier tijdens netwerkingssessies en vooraf geplande zakelijke afspraken. De deelnemers leerden bovendien de markten beter te kennen, mede dankzij bezoeken aan de kamers van koophandel van Aboe Dhabi, Doebai en Sharjah, en een ontmoeting met Pierre Annoye, economisch en handelsattaché in Doebai. De bezoekers ontdekten bovendien een eigenheid van de Emiraten: de zogenaamde Free Zones, waar buitenlandse ondernemingen zich kunnen vestigen met behoud van 100% van hun eigendom en zonder met een lokale onderneming te hoeven samenwerken. De missie legde ook de klemtoon op vrouwelijk ondernemerschap. Vrouwen spelen in dit land een steeds belangrijker rol. De deelnemers ontmoetten het Dubai Women Business Council en namen deel aan een paneldiscussie tussen deze organisatie en twee vrouwelijke onderneemsters van Britse afkomst die nu in de VAE zijn gevestigd. De missie werd een groot succes, met een eerste partnerschap tussen de Brusselse farmaceutische laboratoria Trenker en een onderneming uit de Emiraten! ● Info : Nastasja Otte, International Trade Advisor van BECI nao@beci.be, 02 563 68 54. Awad Chamas (in het midden) is de vertegenwoordiger van de farmaceutische laboratoria Trenker in de landen van het Midden-Oosten. 8 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 © R.T. INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS De digitale eenheidsmarkt: een portaal voor iedereen Hebt u het al moeilijk gehad om informatie te verkrijgen over aanwervingsformaliteiten in Bulgarije? Over technische normen voor de export van uw producten naar Denemarken? Of over eventuele vergunningen om uw diensten in Spanje aan te bieden? Het toekomstige ‘digitaal eenheidsportaal’, dat de Europese Commissie in het leven wil roepen, zou dit alles moeten vergemakkelijken. Het project wordt onderzocht. Emmanuel Robert E en enkel portaal waar u alle informatie vindt die nodig is voor uw zaak, in alle EU landen? Het wordt het ‘digitale eenheidsportaal’ of ‘single digital gateway’, een van de 20 maatregelen die de Europese Commissie enkele maanden geleden heeft voorgesteld in haar actieplan om de digitale overheidsdiensten te moderniseren. Hierbij is het de bedoeling de administratieve last voor ondernemingen – en voornamelijk KMO’s – te verlichten, het handelsverkeer tussen EU landen te stimuleren en de ‘digitale eenheidsmarkt’ een flinke boost te geven. Het plan voorziet ook andere maatregelen. Zo bijvoorbeeld de koppeling van bedrijfsregisters en insolventieregisters, niet alleen onderling maar ook met het e-justice portaal, om een ‘enig loket’ te creëren. Ook de toepassing van het principe ‘tell us once’ (‘zeg het ons slechts één keer’), waarmee alle Europese ondernemingen in alle EU landen via één enkele verklaring zouden worden erkend. Of nog de invoering van een hulpmiddel bij de overgang naar online aanbestedingen. De ambitieuze kalender van de Commissie voorziet dat al deze maatregelen tegen eind 2017 operationeel zouden zijn. De mening van de ondernemingen Het concept van digitaal portaal resulteert uit de vaststelling dat online informatie niet altijd betrouwbaar is. Ze is soms onvolledig, onjuist of moeilijk te begrijpen. Het valt voor dat de informatie slechts in de lokale taal beschikbaar is, of gewoon buiten het land niet toegankelijk. Bovendien is het niet altijd gemakkelijk begeleiding of geïndividualiseerd advies te krijgen. Dezelfde vaststelling geldt voor burgers die willen reizen of zich in een ander EU land wensen te vestigen, er hun vaardigheden willen laten erkennen enz. Er bestaan nochtans hulpmiddelen: portalen, contactpunten, netwerken. Maar vele hiervan zijn noch onderling verbonden, noch aan de verwachtingen van het publiek aangepast. Het wordt tijd om ze te verbeteren, met elkaar te verbinden en toegankelijker te maken, dankzij de mogelijkheden van het internet. Om een duidelijker kijk te krijgen op de situatie lanceerde de Commissie in juli een online enquête gericht naar de ondernemingen, de burgers en de overheidsdiensten, met specifieke vragen voor elk van deze groepen. De Commissie wenst onder andere te weten te komen in welke domeinen het gemakkelijk of moeilijk is informatie te vinden en hoe de belanghebbenden de kwaliteit van deze informatie evalueren. De enquête loopt tot 21 november. In het Nederlands en het Frans is ze toegankelijk op het volgende adres: https:// ec.europa.eu/eusurvey/runner/SingleDigitalGateway2016. ● Europese wetgeving: wees mondig De digitale eenheidsmarkt is slechts een voorbeeld van de enquêtes die de Europese Unie in de bedrijfswereld voert. Als kamer van koophandel en lid van het Enterprise Europe Network, hebben wij als taak te luisteren naar uw mening, uw belevingen en uw verwachtingen, om er nadien de Europese Commissie van te informeren. Ondervindt u reglementaire problemen of hindernissen bij de uitoefening van uw activiteiten binnen of buiten de EU? Vindt u geen antwoord op bepaalde vragen met betrekking tot de Europese wetgevingen? Hebt u het moeilijk om bepaalde Europese richtlijnen na te leven? Laat het ons weten. U kunt bijdragen tot de evolutie van de wetgevingen! Contact: Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be Tel.: 32 2 210.01.77 www.brusselsnetwork.be BECI - Brussel metropool - oktober 2016 9 © Thinskstock
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Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58 TOPIC Diversiteit betekent betere prestaties voor de onderneming Diversiteit vormt een concurrentietroef voor ondernemingen, dankzij betere algemene prestaties, stijgende financiële resultaten, meer creativiteit en een beter reactievermogen. Een jaar na de verschijning van zijn Witboek maakt BECI in dit speciaal nummer de balans op. M annen en vrouwen, van alle leeftijden, ongeacht hun afkomst, met of zonder handicap: ziehier de ideale human resources! Diversiteit in al haar vormen stimuleert de groei van de onderneming. Promoot deze diversiteit en u beschikt over veelzijdig talent dat door kruisbestuiving de algemene resultaten de hoogte instuwt. Meer vrouwen, meer prestaties Dit is al het geval met het evenwicht tussen mannen en vrouwen in de onderneming. Een recente studie van de Bank Crédit Suisse bevestigt: “Ondernemingen met meer dan 15% vrouwen in de algemene directie bereiken een gemiddeld rendement op eigen vermogen van 14,7%, tegen amper 9,7% in ondernemingen met minder dan 10% vrouwen in de directie.” Deze prestaties zijn onder andere te danken aan verschillende maar elkaar aanvullende managementtroeven. Ook de culturele diversiteit werkt als een troef. Mensen van buitenlandse afkomst redeneren meestal volgens een bi-cultureel denkpatroon. Dit zorgt voor creativiteit en innovatie. Als bovendien het personeel dezelfde diversiteit vertoont als de clientèle, wordt het eenvoudiger de behoeften van de klanten in te zien en erop in te gaan. En toch komt de Barometer van de diversiteit tot de vaststelling dat “een kandidaat van de vreemde afkomst 6,6% meer risico loopt gediscrimineerd te worden.” De leeftijd is een andere vorm van diversiteit, en eveneens een troef. De aanwezigheid van 50-plussers in het personeel betekent voor de onderneming en kapitaal aan kennis en ervaring waarvan jongere collega’s dankbaar gebruik kunnen maken. Een oudere medewerker bezit wat geen enkel diploma ooit zal brengen: ervaring, een geweldig hulpmiddel om nieuwe projecten te ontwikkelen en ze sneller te laten verlopen. Wist u dat een senior medewerker gemiddeld 14 maanden nodig heeft om zijn kennis van zaken aan een jongere arbeidskracht over te dragen? Eigenaardig genoeg betekent ervaring een troef op de arbeidsmarkt, maar leeftijd een obstakel. Een laatste bron van diversiteit: de handicap. De samenwerking met mindervalide personen geeft een beter inzicht in het leven en de behoeften van potentiële klanten die zich in dezelfde situatie bevinden. Nochtans blijft een handicap nog steeds een oorzaak van discriminatie bij rekrutering. Raar, want met een paar aanpassingen van de werkomgeving (waarvan de kost door de overheid wordt gedragen) presteren mindervalide mensen even goed. Diversiteit is in een onderneming niet alleen een kwestie van gelijkheid en ethiek, maar ook een economische troef. Een enquête heeft aangetoond dat meer dan 30% van de ondernemingen op korte of middellange termijn de interne diversiteit wil vergroten. 67% is dit niet van plan. Bedrijven die voor diversiteit hebben gekozen, hebben ondertussen begrepen welke economische uitzichten hiermee gepaard gaan. Tot grote tevredenheid hebben ze kunnen vaststellen in welke mate de diversiteit de prestaties een duw in de rug geven. ● Hayate El Aachouche, Adviseur Diversiteit bij BECI. Dit artikel verscheen in het dossier Entreprendre, als supplement van het magazine Trends-Tendances. Performance means diversity. BECI biedt service op maat * Diagnose www.beci.be Hayate El Aachouche Conseiller / Adviseur / Advisor Louizalaan 500 | 1050 Brussel T +32 2 643 78 34 | F +32 2 640 93 28 he@beci.be HRM begeleiding Geïndividualiseerd actieplan Inleiding tot financiële steun Beheer van culturele verschillen Opleidingen … *Onder bepaalde voorwaarden zijn sommige diensten gratis. BECI - Brussel metropool - oktober 2016 11 © Reporters
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TOPIC VROUWELIJK ONDERNEMERSCHAP Gelijke kansen op de werkvloer, een complex gegeven Geslacht, leeftijd, afkomst, handicap ... Discrimineren kan op heel wat domeinen. Dat maakt gelijkheid van kansen op de arbeidsmarkt meteen zo’n grote uitdaging. Wij vroegen Brussels Staatssecretaris voor Gelijke Kansen Bianca Debaets haar beleid en aanpak uit te leggen. Brussel Metropool: De diversiteit op de Brusselse arbeidsmarkt kan nog veel beter. Nochtans is aangetoond dat diversiteit in ondernemingen resulteert in betere performantie. Hoe probeert u de diversiteit te stimuleren? Bianca Debaets: Ik ben heel blij dat u dat zegt, want diversiteit in ondernemingen is inderdaad een troef. Het maakt bedrijven productiever en creatiever. Alleen moeten we organisaties daar nog meer bewust van maken. Ik zie het als een van mijn grote uitdagingen om bedrijfsleiders daar meer op te laten inzetten. Discriminatie is een verspilling van potentieel en energie. Het kan veel rendabeler en creatiever. Uit onderzoek blijkt dat racisme voornamelijk plaats vindt bij aanwerving, taakverdeling en promotie. Soms gebeurt dat zonder dat werkgevers het zelf doorhebben. Met het project Racism Game Over pakken we dat op een innoverende manier aan, door vakbondsafgevaardigden te leren om racisme op de werkvloer te bespreken. Wie spreek je aan, welke overlegorganen schakel je in of hoe zet je een bemiddelingsgesprek op? Daarnaast hebben we ook een grote campagne met flyers en affiches tegen racisme op poten gezet. Wat is uw visie op de discriminatie van vrouwen op de arbeidsmarkt? De loonkloof is er, de cijfers tonen dat duidelijk aan. Een vrouw verdient gemiddeld 8% minder bruto per uur dan een man, op jaarbasis is dat 21%. Ook het glazen plafond is een feit: door diverse obstakels stromen vrouwen veel moeilijker door naar kader- of managementfuncties. We willen zelf het goede voorbeeld geven door bij de administratie flexibel werken en telewerken te stimuleren. We hebben ook een charter opgesteld rond discriminatie bij ouderschap, omdat bleek dat nog te veel vrouwen vaak op muren botsen wanneer ze hun ouderschapsverlof willen opnemen. Diverse grote bedrijven en ook de Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC) zelf hebben dat inmiddels ondertekend. Een ander aspect is het uitbreiden van de capaciteit in de kinderopvang met 400 Nederlandstalige plaatsen, het aanbieden van flexibele plaatsen voor ouders die in shiften werken en het inrichten van een goede naschoolse opvang. Interview door Annick Claus Diversiteit in ondernemingen is inderdaad een troef. Alleen moeten we organisaties daar nog meer bewust van maken. Ik zie het als een van mijn grote uitdagingen om bedrijfsleiders daar meer op te laten inzetten.” Op vlak van afkomst zien we grote verschillen in de Brusselse werkgelegenheidsgraad. 74% bij personen van Belgische afkomst, tussen de 38 en 53% bij personen van vreemde afkomst. Er is sprake van zowel horizontale als verticale etnostratificatie: er zijn verschillen op vlak van toegang tot arbeid én op vlak van professionele ontwikkeling. Hoe wilt u dat aanpakken? We zien ook dat de werkloosheid bij jongeren in Brussel een belangrijk probleem is, dus wij proberen beide problemen aan te pakken. Zo hebben wij samen met de Koning Boudewijnstichting een project om de talenten van Brusselse jongeren te doen ontluiken, hen een duwtje in de rug te geven en hun leefwereld open te trekken. Ze bezoeken instellingen, bedrijven, vzw’s en bouwen zo hun zelfvertrouwen en zelfzekerheid op. We laten ze zien dat er voor hen een mooie plaats kan zijn in het bedrijfsleven. BECI - Brussel metropool - oktober 2016 13 © Reporters
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TOPIC Een ander initiatief is Capital Digital, waarbij we jongeren tussen 8 en 12 jaar uit kansarme buurten vertrouwd maken met coderen en programmeren. Elke vakantie krijgen ze een week stage, zodat ze zien dat ze een computer of het internet niet enkel passief kunnen gebruiken. We zien dat de jongeren erg getriggerd worden, door bijvoorbeeld zelf een game te maken. En wat ons ook enorm aangrijpt, is het toonmoment op het eind van zo’n stage. Daar merken we dat de ouders ook hun fierheid herwonnen hebben en ze zelf opnieuw gaan geloven in de mogelijkheden van hun kinderen. In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft bijna de helft van de jonge werkzoekenden hun secundair onderwijs niet afgemaakt, maar voor ongeveer 60% van de jobs wordt een hoger diploma gevraagd. In het Vlaamse en Waalse Gewest is dat respectievelijk slechts 38,5% en 37,8%. Het lijkt ons dus een goed idee de interregionale mobiliteit te stimuleren. Probeert u dat ook? Hoe? De sociaaleconomische wisselwerking tussen Brussel en de rand proberen we zowel fysiek als mentaal te verbeteren. Denk daarbij aan Brabantnet, het GEN, het fietsGEN etc. Er is de voorbije jaren ook heel hard gewerkt aan het slopen van muren om de gewesten te laten samenwerken voor de uitwisseling van vacatures. VDAB en Actiris hebben daarvoor vorig jaar een samenwerkingsakkoord ondertekend. Ook De Lijn levert inspanningen om bijvoorbeeld bussen vanuit Brussel ’s nachts naar de luchthaven te laten rijden. Brussels Airport is immers voor laaggeschoolden nog altijd een belangrijke tewerkstellingsplaats. Daarnaast proberen we meer jongeren de kans te geven om een diploma te halen en hen een plek te geven op de Brusselse arbeidsmarkt. Het duaal leren op basis van het Duits model, dat minister Crevits op de agenda heeft gezet, kan het aantal schoolverlaters doen dalen. De jongeren gaan dan een paar dagen naar school en werken de resterende werkdagen in een bedrijf, zodat ze minder snel schoolmoe worden. En het levert hen ook echt iets op. Bij Audi kan een groot deel van de studenten die daar tijdens hun schooltijd deeltijds werkten nadien ook effectief aan de slag. Er wordt onvoldoende Nederlands gegeven in het Franstalig onderwijs, en dat zou mee aan de basis van mogelijke discriminatie liggen. Klopt dat volgens u? Wat kan daaraan gedaan worden? Dat het mee aan de basis van mogelijke discriminatie ligt, vind ik sterk uitgedrukt. Maar ik ben het ermee eens dat de kwaliteit van het Nederlands niet overal voldoende is. En voor heel wat jobs vraagt men nu eenmaal correcte tweetaligheid. Er zijn in Brussel al initiatieven om de uitwisseling van leerkrachten te stimuleren en het aantal immersiescholen te vergroten. Dat zijn Franstalige scholen in Brussel en Wallonië waar een aantal vakken in het Nederlands worden gegeven. We zien dat scholen daar nu nog te weinig gebruik van maken, omdat die mogelijkheid niet bekend genoeg is. Tegelijkertijd zien we aan de populariteit van het Nederlandstalige onderwijs ook dat Franstalige ouders beseffen dat tweetaligheid belangrijk is. En omdat de eerste levensjaren van kinderen cruciaal 14 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 zijn om voldoende taalprikkels te geven, hebben wij een vliegende equipe taalcoaches in onze kinderdagverblijven. Zij trainen de kinderbegeleiders in het zo veel mogelijk stimuleren van taal bij de kleintjes. Diverse studies hebben aangetoond dat iedereen onbewust discrimineert. In het openbaar vervoer bijvoorbeeld, daar zal men niet makkelijk plaatsnemen naast iemand van een andere huidskleur. Voorziet u algemene acties om de mentaliteit – eventueel van jongsaf al – te veranderen? Iedereen heeft vooroordelen, zowel positieve als negatieve. Het is belangrijk dat we ons daar niet door laten leiden, we moeten durven kijken naar de mens achter de karakteristieken – naam, huidskleur, geaardheid … Dat vind ik mijn grootste uitdaging als Brussels Staatssecretaris van Gelijke Kansen: we moeten naar een inclusieve maatschappij, waarin we ieders talenten en eigenheid respecteren. Om dat te bekomen, is er in eerste instantie een wettelijk arsenaal aan maatregelen. Op mijn initiatief heeft de Brusselse regering een ordonnantie rond discriminatie bij levering van goederen en diensten goedgekeurd. Daarnaast heb ik ook ordonnanties rond gendermainstreaming en handimainstreaming gerealiseerd. Dat betekent dat gelijke-kansenbeleid een verantwoordelijkheid is van iedereen. Bij elke nieuwe ordonnantie is men verplicht te kijken of de kloof tussen mannen en vrouwen er niet groter door wordt. En elke minister moet bij een nieuw beleidsinitiatief kijken of er geen bijkomende drempels ontstaan voor mensen met een beperking. Ten tweede proberen we de mentaliteitswijziging te verwezenlijken door projecten waarbij we echt met mensen aan de slag gaan. Racism Game Over is daarvan een voorbeeld, net zoals het project ‘Mijn job is mijn keuze!’ dat ik samen met BECI heb gelanceerd. Doel is de stereotype beroepskeuze bij mannen en vrouwen te doorbreken en in het bijzonder bij knelpuntberoepen. Bij de studiekeuze moet men zich daar al bewust van worden. Laat een vrouw gerust garagist worden, of een man kleuterleider. Mannen- en vrouwenberoepen behoren tot het verleden! ● © Reporters Publireportage Leo Grimberg Oprichter van Panadas Factory. ‘Als Ingenieur Informatica van opleiding had ik nooit eerder met arbeiders gewerkt. Bij het rekruteren zegt een cv bovendien vaak niet alles. Het is dan ook niet altijd evident om hier door te kijken. Actiris helpt mij om de juiste profielen te zoeken en filtert voor mij de kandidaten.’ ‘Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming.’ Panadas Factory werd opgericht in 2010 en is gespecialiseerd in diepvriesproducten. Leo Grimberg, de oprichter, blikt terug op de rekruteringen sinds de start van het project. ✓Waarom heeft u beroep gedaan op Select Actiris voor uw rekruteringen? Toen ik Panadas Factory heb opgericht, was ik nog maar net in België aangekomen en kon ik wel wat raad gebruiken over de tewerkstellingsmaatregelen. Het leek mij logisch om hiervoor aan te kloppen bij Actiris. De consultant die zich met mijn dossier bezighield, was zeer efficiënt en wist van aanpakken. Mijn eerste werknemer heb ik aangeworven via een IBO (individuele beroepsopleiding). Zeer snel groeide het aantal werknemers in mijn bedrijf. Samen met Actiris heb ik dan een plan uitgewerkt voor mijn personeelsbeheer op middellange en lange termijn. ✓Hoe heeft dit u geholpen bij de verdere uitbouw van uw onderneming? Zonder de tewerkstellingsmaatregelen zoals de IBO en Activa had ik nooit mijn eigen bedrijf kunnen starten. Nu kan ik mijn personeel aanwerven voor onbepaalde duur, maar in het begin was dat geen optie binnen Panadas. Voor mij is Actiris dé referentie op vlak van rekrutering bij de oprichting van een onderneming. Panadas Factory in cijfers • 20 werknemers 100% 4.000 empanada’s per dag Met de steun van het Europees sociaal fonds van het personeel aangeworven via Select Actiris ✓Wat zijn uw projecten voor de toekomst? De onderneming blijft groeien. Binnenkort zal ik dus opnieuw op zoek gaan naar nieuw personeel, met de hulp van Select Actiris. Bij elke evolutie van het bedrijf, overlopen we alle mogelijkheden op HR-vlak. De profielen zijn steeds diverser. Nu gaan we een restaurant en rechtstreekse verkooppunten openen. De profielen die we nu zoeken, zijn dus zeer verschillend van de arbeidersprofielen die we tot nu toe zochten. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be
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TOPIC VROUWELIJK ONDERNEMERSCHAP Vrouwen aan de macht, naast de mannen In België is de aanwezigheid van vrouwen in de raad van bestuur van beursgenoteerde ondernemingen in zes jaar tijd verdubbeld. Ze bereikt vandaag 22%. Hiermee staan we iets boven het Europese gemiddelde. Uit studies blijkt dat de vrouwen in de RvB de prestaties van de organisatie verbeteren. Eens te meer draagt diversiteit bij tot de resiliëntie van de ondernemingen. S inds 2011 legt een federale wet een proportie op van ten minste één derde leden van een bepaald geslacht in de raden van bestuur (RvB) van sommige ondernemingen. Om er het fijne van te weten, hebben we ons gericht tot Guberna, het Instituut voor Bestuurders. Hnia Ben Salah, Business Development Manager: “De wet was onmiddellijk van toepassing op autonome overheidsbedrijven (Proximus, Bpost, Infrabel en de NMBS) en op de Nationale Loterij. Voor grote beursgenoteerde ondernemingen geldt deze verplichting vanaf 2017. Een extra termijn van twee jaar wordt toegekend aan ‘kleine’ beursgenoteerde ondernemingen die aan twee van de volgende drie criteria beantwoorden: een gemiddeld aantal loontrekkenden dat kleiner of gelijk is aan 250, een balanstotaal van minder dan 43 miljoen euro en een netto jaarlijkse omzet van minder dan 50 miljoen euro. Ondernemingen die onlangs op de beurs werden geïntroduceerd, genieten speciale voorwaarden wat de termijnen betreft.” Bij niet-naleving van de wet kunnen meerdere sancties worden opgelegd: “De niet-validering van de benoemingen van bestuurders of zelfs de opschorting van elk financieel (of ander) voordeel dat aan de bestuurders wordt toegekend bij de uitoefening van hun mandaat”. Op Europees niveau bestaat een gelijkaardig initiatief: “Een ontwerp van richtlijn voorziet een quota van 40%. In dit stadium is nog niets beslist, maar als de debatten de richtlijn per slot van rekening aanvaarden, wordt de verplichting van kracht in 2018 voor overheidsbedrijven en in 2020 voor beursgenoteerde ondernemingen.” De wet is niet het enige middel om diversiteit te bevorderen. Deze diversiteit moet een culturele dimensie bekleden, waar de onderneming voor zorgt. De RvB kan het voorbeeld geven. Hnia Ben Salah (Guberna). 16 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Julien Ide Hnia Ben Salah weet dat de wet niet almachtig is: “De wet kan niet om het even wat opleggen. Talrijke initiatieven trachten nu al de diversiteit – ook van gender – binnen de raden van bestuur te promoten. Denk maar aan de Mentoring programma’s voor de RvB en op het niveau van de bedrijfsdirecties.” Wordt de wet wel nageleefd? Volgens een studie van het Instituut voor de Gelijkheid van Vrouwen en Mannen, zou het aandeel van vrouwen in de RvB’s van Belgische ondernemingen in zes jaar tijd zijn verdubbeld: “Van 8,2% in Het wordt hoog tijd om maatregelen te treffen waarmee vrouwen toegang krijgen tot alle verantwoordelijkheidsniveaus. Loubna Azghoud (Impulse). 2008 is dit aandeel gestegen tot 12,7% in 2012 en 16,6% in 2014. Alle overheidsbedrijven en de Nationale Loterij hebben dit wettelijk streefdoel in 2014 bereikt. De ondernemingen die minder goede resultaten voorleggen (tussen 12 en 14% vrouwen) zijn te vinden in sectoren als financiën, de farmaceutische sector, de bouw, het vervoer en de elektriciteit. Nu, deze sectoren vertegenwoordigen het merendeel van de betrokken ondernemingen (77 op 119).” In 2014 had slechts een twintigtal privébedrijven het doel bereikt. Hier dient gezegd dat de sectoren met het sterkste gebrek aan genderevenwicht in de RvB ook in hun personeel weinig vrouwen tewerkstellen. Dit heeft te maken met het onderwijs, waar bepaalde studierichtingen te mannelijk blijven. Betere prestaties Reeds in 2007 kwam het verslag ‘Women Matter’ van McKinsey met vrij duidelijke resultaten opdraven. De Europese ondernemingen met het sterkste genderevenwicht in directiefuncties kenmerkten zich door betere prestaties op het © R.T. © R.T. BRUSSEL VOETGANGERSZONE Toegankelijkheid handleiding Interparking beschikt over 24 parkings in Brussel waarvan 7 binnen het pentagon, vlakbij de uitgebreide voetgangerszone. Hoe die makkelijk te bereiken zijn, vindt u via de specifi ek aanbevolen routes voor elkeen van deze parkings op: parkingvoetgangerszone.be OVERAL DICHTBIJ
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FOOD, A.P.E.F.E., A.P.R.E., A.S. Mobility - AS Partners, A.T.I. - Associés Techniques et Industriels, A.Z-V.U.B. PENSIOENFONDS, A2BM, A3 INVESTMENTS, A3COM, A4 GROUP, AAA Bureau de Cartier, AAL RENTING, AANVULLEND PENSIOENFONDS DEXIA - FONDS PENSION COMPLEMENTAIRE DEXIA, AANVULLEND PENSIOENFONDS DIRECTIE KBC, Aaxe, AAXE - Class, AAXE - Clean, AAXE - NET, AAXE - Prop, AAXE-A.M., AAXE-Pur, AAXE-T.S., AB Communications, AB Consulair Consultancy Buro, AB Europe, AB Network, AB SUPPLIES, AB SUPPLIES INVEST, AB SUPPLIES SHOP, AB Travel Tours, ABADIS, ABAKA, ABASE, Abattoir, ABC Cars, ABC RENOVATION, ABE- IMPULSE , Abelgel (Associazione Belga per la Gelatina), ABFAB, ABI-C.V.R., Abilis-Cemstobel Brussel, ABITECH, Abouzeid Shipping, ABPM - Association Belge des Professionnels Musulmans, ABV Environment - Adding Business Value Environment, ABYLSEN BELGIUM, ACADEMIC SERVICES AMBULANCE PARTNERSHIP, ACCARAIN - BOUILLOT, ARCHITECTES, Accent Jobs For People, Accent Languages, ACCENTURE BPM, ACCES SERVICES, ACCESS, ACCESS FROM EVERYWHERE BENELUX, ACCESS IMMO, Accessible Art Fair, Accor Hospitality, Accountancy & Tax Sergeant, ACCOUNTANTS TEAM, ACCUEIL MONTFORT, ACE INSURANCE, ACELYA-COOPERATIVE, Acer, Acerta, Acerta Consult, ACERTA KINDERBIJSLAGFONDS - ACERTA CAISSE D ALLOCATIONS FAMILIALES -, ACERTA ONDERNEMINGSLOKET- ACERTA GUICHET D'ENTREPRISES, ACERTA PUBLIC, ACERTA SOC. SECRETARIAAT - ACERTA SECRETARIAT SOC. - ACERTA, ACERTA SOCIAAL VERZEKERINGSFONDS, ACERTA SUD SECRETARIAT SOCIAL, ACG - Atelier Création Graphique, ACHAOUI & CO, ACK Services, ACKERMANS & VAN HAAREN COORDINATION CENTER, Ackroyd Publications - The Bulletin, ACLVB-VAKANTIETEHUIZEN - CGSLB-MAISONS DE VACANCES, ACME SYSTEMS, ACODEV, ACOFISCO GROUP, Acoustic Technologies A-Tech, ACPM Arts Construction Project Management, ACQUADESIGN, ACROSOMA, ACSONE, ACT Consultants Fiduciaire, ACTALYS, NOTAIRES ASSOCIES, ACTECO, Actigroup, Actimovers, ACTINETSERVICES, ACTION DAMIEN - DAMIAANACTIE - MIT DAMIAN, ACTION FRANCOPHONE POUR LA SANTE ET LA SOLIDARITE, ACTION ORGABURO TELELINE, Actiris Mr Chapelle, ACTISERVICES, Activa, Active Clean Services Plus, ACTIVE DISTRIBUTION SERVICES, ACTIVE PROPRETE & SERVICES, Active Transitions Consultancy, ACTIVITES SPORTIVES CULTURELLES ET DE LOISIRS DE GANSHOREN, Actra, Acts of Autonomy-Coaching & HR Consulting, ACTstar, ACV International, AD Altera, AD CONSTRUCT, Ad Laborem, Adant & Associés, ADAR CONFECTION, ADB, Adecco Brussels, Adecco Personnal Services, ADEQUATE CLEANING AND SERVICE, ADEQUATE SERVICE, Adesco, Adgility, ADHESIA, Adhoc Concept & Services, ADICLEAN, ADIDAS BELGIUM, ADINFO BELGIUM, ADL SERVICES, Adm. Pouvoirs Locaux M. Van der Stichelen, ADMAX, Administration Aménagement Territoire Logement , Administration Communale d'Auderghem, Administration Communale de Bruxelles, Administration Communale de Forest, Administration Communale de Saint-Gilles, Administration Communale de Saint-Josse-Ten-Noode, Administration Communale de Woluwé-Saint-Pierre, Administration Communale d'Ixelles, Administration Finances et Budget , Admos, ADMV1 - ADM Village N°1, ADNEOM BENELUX, ADP COORDINATION CENTER, ADPA - Association pour la Défense des Porteurs d'Actions, Adrem Services, ADRIENNE, ADRINEKA, ADS Group, ADS Insight, ADV Advice and Development, adva consult, ADVANCE INS, Advanced Business System Integration, ADVANCED SPRING TECHNOLOGY, ADVENSYS, Advice & Executive Search, Advise, Advisers, Advisers Global, Advoring - Vercraeye Kathleen, Aedes International, AEF Agence Education Formation, AEG Belgium, AEROSPACE DEFENCE INDUSTRIES, Aethis, AF BELGIUM, AFCN - Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire, Afer Europe, Affix Corporate Finance, AFH BELGIUM, Afimac, A-First, Afrima, Afrimpex Trading & Investment Company, AFS - PROGRAMMES INTERCULTURELS, AG Insurance, AG Real Estate, AG REAL ESTATE COPRODUCTION IN DEVELOPMENT, AG REAL ESTATE DEVELOPMENT, AG REAL ESTATE GROUP ASSET MANAGEMENT, AG REAL ESTATE PROPERTY MANAGEMENT, AGALLIS, AGC Europe Services, AGC Glass Europe, AGC Glass Europe (Mont St Guibert), AGE D'OR SERVICES BRUXELLES, AGEAS, Agence Alter, Agence Belga, AGENCE DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL, Agence de Développement territorial - ADT, Agence Développement Territorial (ADT) , AGENCE EUROPEENNE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SANTE, AGENCE LOCALE PR L'EMPLOI DE KOEKELBERG - PLAATSELIJK, AGENCE LOCALE PR L'EMPLOI DE LA VILLE DE BXL - PLAATSELIJK, Agessys, AGNES SCHOOL, Agora, Agoria, Agourram Mariam, Agrementor Brussels, AGRER, Agriconsulting Europe, AGRIDEC, Agridistribution, AGRIFOR, AGRIUM EUROPE, Ahead, AHK Debelux, Ahrend Furniture, AIB - VINCOTTE INTER, AIB-VINCOTTE BELGIUM, Aidara Services, AIDE & CONVIVIALITE AU FOYER SCHAERBEEKOIS, Aide aux Entreprises, AIDE FAMILIALE - REGION BRUXELLOISE, AIDE-POL, AIDES FAMILIALES ET AIDES SENIORS DE GANSHOREN, AIG GLOBAL REINSURANCE OPERATIONS, Aigle Automobile, AIR CIRCUIT INTERNATIONAL, AIR CREATIVE ASSOCIATES, AIR EXECUTION, Air Liquide Industries Belgium, AIR LIQUIDE LARGE INDUSTRY, Air Products, AIR PRODUCTS MANAGEMENT, AIRCRAFT MANAGEMENT SERVICES, AIRINC EUROPE, Ajmage - André Jérémy, AKKA BENELUX, Akkanto, Akros Solutions, AKS, AKSENT, Al Piccolo Mondo, Alain Pneus, ALANI, Alarme Service, ALAY, ALBA, Alba Concept, ALBERT FOOD, Albert Mullenaerts Electricité, ALBRO, Alchimerys, Alcodis, ALCOGROUP HOLDING, ALE D'EVERE, ALERNO HOLDING, ALES GROUPE BENELUX, Alexandre de Posson, ALEXANDRE LE GRAND, Alexion Pharma Belgium, Alfa Group International, Alfa Products & Technologies, ALFARROUJ, ALGEMENE SCHOONMAAK- EN BEPLANTINGS ONDERNEMINGEN, ALIAXIS, ALIAXIS GROUP, ALICE PRODUCTION, Alinoa, ALIZES TRAVEL, ALL AUTOMATIC WASH, ALL BUILDING CONSTRUCT, All Call Services, ALL CLEANING SERVICES SUPNET, ALL TEAM SERVICES, All Ways, All@ssistante, Allaert, Allemeersch (Bakkerij), ALLFIN, ALLIANCE EUROPEENNE DE SANTE PUBLIQUE, ALLIANCE FRANCAISE DE BRUXELLES - EUROPE, Allianz Benelux, ALLIED CLEANERS SERVICES, Allnex Belgium, ALLO BRUSSELS CLEAN, ALLO INTERIM, Allo Nounou Services, ALLO TELECOM, Alloson, Allure Horses, Allyum, Alma, Alma Consulting Group, ALMEDA INVESTMENT, ALMINE RECH GALLERY, ALP TRANSPORT, Alpesc Productions, Alpha Card - American Express, ALPHA CARD MERCHANT SERVICES, Alpha Company, ALPHA CREDIT, Alpha Group, ALPHA NETWORKS, ALPHA SIGMA, Alphamed, Alpheo, ALPI BELGIUM, Alstom Belgium, Alta, Altavia Belgium, ALTEN BELGIUM, ALTEO, Alter Echo, Alter Egau, ALTER EGO INTERNATIONAL, ALTER PHARMA, ALTERFIN, ALTERIS, Alternativ Furniture Solutions, ALTIOR, Altiplan Architects, ALTITUDE SOFTWARE, ALTIUS, Altran, ALUDAN, ALVA, ALVADIS, Alven Systems (EVOS), ALVERNA SENIOR, Alvig, AMAN MUNAI EXPLORATION, AMANTELIA, Amarhis, AMART, AMAXIM 2000, Amazing Advertising, AMAZONE, Ambassade de Bolivie, Ambassade de France, Ambassade de France en Belgique -Service Economique Régional, Ambassade de Guinée Bissau, Ambassade de Hongrie, Ambassade de la Principauté d'Andorre, Ambassade de la République du Cameroun, Ambassade d'Israël en Belgique et au Luxembourg, Ambassade du Canada - Section Commerciale, Ambassade d'Uruguay, Ambassadors Club of Slovenia in Belgium, AMBIANCE THERMIQUE, AMBU 90, AMBU KAPLAN, AMEDEO, AMELIE-FIN, AMERICAN AND BELGIAN REAL ESTATE, AMERICAN CHAMBER OF COMMERCE TO THE EUROPEAN UNION, American Express Corporate Travel, AMERICAN EXPRESS INTERNATIONAL, AMERICAN MANAGEMENT ASSOCIATION EUROPE, Amgen, AMI Metals, Amicam Productions, Amiral Clean Belgium, Amistad, Ammco, AMONIT, AMP, AMS Belgium, Amsit SETR, Amster Group, AMT COFFEE (BELGIUM), AMUNDSEN CONSULTING, Amway Belgium Co, ANCIENNE BELGIQUE, ANCIENS ETABLISSEMENTS RENE WATTEAU, André François, Réviseur d'Entreprises, André Loïc, Anebel, ANGELIQUE BEAUTE, ANGEL'S CLEAN, ANGEL'S CLEAN II, ANGEL'S CLEAN III, ANGEL'S HOME, ANHEUSER-BUSCH INBEV, ANICOM GESTION ET PARTICIPATION, ANISERCO, Anixton, ANNE RUTTEN, NOTARIS - ANNE RUTTEN, NOTAIRE, ANO, Anouk Sendrowicz & Partners, ANSELL GBU SERVICES (EUROPE), Ansell Healthcare Europe, ANSIMMO, ANSPACH 1, Ansul, ANTENNE TOURNESOL, ANTICIMEX, Antidot, Antipodes Voyages, Antoneag Mariana, Antoniou, Antwerps Sportpaleis, Anyone, AOC Group, Aon Belgium, AP Partners - E.P.O., Apam, Apco Worldwide, APEEE SERVICES, API-Security, APITRI, APL, Apollo Vredestein Blux, APOTEX, APOTHEEK HILDEGARD, Apple Benelux, Applicom, APPLIED TECHNOLOGIES INTERNATIONAL, APPS - Versace Belgique, APRES (APPRENTISSAGE PROF. & REINSERTION ECONOMIQUE & SOCIALE), APRISYS, Aproove, Aq Rate, AQUA SOLUTION INTERNATIONAL, AQUASTRUCTO, Aquiris, Arabel - Al Manar Radio Belgique, Aramark, Aramark Cleaning, ARC EN CIEL AMN, ARC Europe, ARCADINE, Arcadis Belgium (Bruxelles), ARCELOR MITTAL BELGIUM, ARCELORMITTAL FINANCE AND SERVICES BELGIUM, ARCH ET DOC, ARCHI - TEXT PRODUCTION, Archinterior, Architectes Mahieu & Associés, ARCHITECTURE WORKROOM BRUSSELS, Architectuurbureau Lowette & Partners, ARCHIVES ET MUSEE DE LA LITTERATURE, ARCOLE, ARCTURUS GROUP, ARDILUXE, Arelia Nexus, AREMIS, AREMIS BELGIUM, Aremis Group, ARENA, Arexmo, Arfa, ARFRA, ARGENT RESIDENTIAL, ARGOS, Argos /Aramo, ARGUS, ARILCO OPPORTUNE, ARISTA-SERVICE EXTERNE PR LA PREVENTION & LA PROTECTION AU, ARISTOTE, Arizona Films, Arjinvest, ARKIA, ARLE, Armando Testa Brussels Group, ARMONEA, Armonia, ARNALDO ABRUZZINI, Art and Build, ART DE VIVRE, Art du Propre, ART2THINK, ARTDECORS J.P. VAN OUDENHOVE, Art'Emi, Artemis Productions, Artexis Exhibitions, ARTHUR D . LITTLE PARTNERSHIP, ARTHUR D. LITTLE BENELUX, ARTICLE 27 - ARTIKEL 27, Artiscope, Artmana, ARTOF, ARTS MANAGEMENT CONSULTING, Arvia, ARW, ARW RETAIL - GERRY WEBER, ARW RETAIL BR, ARW-GERRY WEBER BELUX, ARXIS SOLUTIONS, ARZ, AS TECHNICS, AS VENTILATION, ASAHI KASEI BIOPROCESS EUROPE, Asahi Photoproducts (Europe), ASAP, ASAP.be, ASCO AERO INDUSTRIES, ASCO Industries, Asco Numatics Benelux - Joucomatic, ASCOM (BELGIUM), ASD EUROP, Asfalys, ASFPAK, ASIA FOOD, ASIAN ART BRUSSELS, ASIANA COMPANY, ASM Belgium, ASM CONSTRUCTION, Aspria Belgium, Aspria city, ASPRIA CLUB, ASSAM, Assar Architects, ASSAR-GROUP-ARCHITECTS, Assemblée de la Com. com flamande, Assemblée réunie de la Cocom, Assist and Serve, Assoc. Comm. du Westland Shopp. Center, ASSOC. COOPERATIVE POUR DROITS REPROGRAPHIE EDITEURS PRESSE, ASSOC. DES CONSOMMATEURS TEST ACHATS - VERBRUIKERS UNIE TEST, ASSOC. DES PARENTS D'ELEVES DE L'ECOLE EUROPEENNE DE BRUXELLES II, ASSOC. POUR DEFENSE & L'ASSISTANCE A COMM. ITALIENNE BELGIQUE, ASSOC. PR LA PROMOTION D'OEUVRES SOC. S & SANITAIRES DES MUTUALITES, ASSOC. PROPRIET. RECIPIENTS A GAZ COMPRIMES LIQUEFIES OU DISSOUS, ASSOC. SPORTIVE, CULTURELLE, D'ENTRAIDE & DE LOISIRS DE ING, Associated Executive Consultants, ASSOCIATION BELGE DES CONSOMMATEURS TEST-ACHATS, Association Belge des Experts en Joaillerie et Pierres Précieuses, Association belge des Femmes Chefs d'Entreprises, Association Belge des Institutions de Pension, ASSOCIATION CLUBS FRANCOPHONES DE FOOTBALL, ASSOCIATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE D'UCCLE, ASSOCIATION DE FRAIS SECUREX - KOSTENDELENDE VERENIGING SECUREX, ASSOCIATION DE L'UNION EUROPEENNE, ASSOCIATION DES CONSTRUCTEURS EUROPEENS D'AUTOMOBILES, ASSOCIATION DU COMMERCE DE L UNION EUROPEENNE, ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'UNIVERSITE, ASSOCIATION FRANCOPHONE D'AIDE AUX HANDICAPES MENTAUX, ASSOCIATION INTERCOMMUNALE DES REGIES DE DISTRIBUTION D'ENERGIE, ASSOCIATION NATIONALE D'AIDE A L'INTEGRATION SOCIALE, ASSOCIATION OF TELEVISION AND RADIO SALES HOUSES, ASSOCIATION SOCIALISTE DE LA PERSONNE HANDICAPEE, ASSOCIATION VINCOTTE NUCLEAR, ASSOCIATION WALLONIE-BRUXELLES DE BASKET-BALL, Assuralia, ASSYSTEM BELGIUM, Astellas Pharma, Astello, Aston Carter International, ASTORIA, Astrazeneca, Astrid (Telecom), AT OSBORNE, AT YOUR SERVICES, ATD QUART MONDE WALLONIE-BRUXELLES, Ateac Business Center, Atelier Agricole André Mestdagh, Atelier de l'arbre d'Or - Architectes Associés, ATELIER GROOTEILAND, ATELIERS CROMBEZ ET BAEYENS - SUCCESSEURS DE CROMBEZ ET TRIVIER, ATELIERS DU SOLEIL, ATELIERS HUBERT GERKEN, Ateliers J.P. 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WINDOW CLEANING, C.F.I.P. - Centre pour la Formation et l'Intervention Psychosociologiques, C.G.O. MOTOR, C.MITSUI, C.N.L.F. Euro Lettrage, C.T.W. CONSTRUCTION, C.V.O.-K.H.N.B. V.U.B. – Lokaal D 1.33, C43 Management, C6PO, Cab Exp.Compt. Krockaert Sambaere & Ass., Cabac, CABESA, Cabinet Bede, Cabinet de Radiologie Ste Anne-St Remi, Cabinet du Ministre Emir Kir, Cabinet du Ministre Hervé Jamar, CABINET GYNECO-CHIRURGICAL, Cabinet J. Jambon, CAE- Cabinet d'Assurances et d'Expertises, CAF-DCF Dpt. Central Fract. de la Croix Rouge, CAFE BELGA, Café Liégeois, CAFFE CON LATTE, CAI Belgium - Casinos Austria International Belgium, Cail Fanny, Caira Edition, Cairn Legal, CAISSE DE PREVOYANCE DU NOTARIAT - VOORZORGSKAS VAN HET NOTARIAAT, CAISSE DE RETRAITE DES SENATEURS, CAISSE DES CONGES PAYES DE L'ALIMENTATION BELGE, CAISSE INTERPROFESSIONNELLE DE DEPOTS ET DE VIREMENTS DE TITRES, CAISSE NAT. 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AU DEVELOPPEMENT NATIONALES ZENTRUM FUR ENTWICK, Center for Creative Leadership, CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP EMEA, CENTRALE, CENTRALE CULTURELLE BRUXELLOISE, CENTRALE D'ACHATS DE LA MAROQUINERIE PARISIENNE, CENTRALE DE SERVICES A DOMICILE DE BRUXELLES, Centrale Médico-Dentaire, Central-Fruits, CENTRE ANDERLECHTOIS DE FORMATION, CENTRE ARNAUD FRAITEUR, CENTRE BELGE DE LA BANDE DESSINEE - BELGISCHE STRIPCENTRUM, CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE, CENTRE CHAPELLE-AUX-CHAMPS, CENTRE CONFIDENT MULTIDISCIPLINAIRE DES HOPITAUX DE L'ULB, CENTRE CULTUREL DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE - LE BOTANIQUE, CENTRE CULTUREL D'ETTERBEEK, CENTRE CULTUREL D'EVERE, CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK, CENTRE CULTUREL MAGHREBIN-ESPACE MAGH, CENTRE D' ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH, CENTRE D'ACCUEIL D'URGENCE ARIANE - CENTRUM VR DRINGEND ONTHAAL ARIANE, CENTRE D'ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES DEPENDANCES, DIT CENTRE L'OREE, CENTRE D'ACTION ET DE FORMATION POUR LA COMMUNICATION AUX MEDIAS, CENTRE D'ADAPTATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE, CENTRE D'AIDE A L'ENFANCE DU WAR MEMORIAL, CENTRE D'AIDE AUX PERSONNES BRABANTIA, CENTRE D'AIDE POUR LA SANTE MENTALE EN MILIEU URBAIN, CENTRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET DE CYTOLOGIE, CENTRE DE COORDINATION DES BETONS - COORDINATIE CENTRUM BETON, CENTRE DE COORDINATION ET DE SERVICES A.E.P., CENTRE DE DEVELOPPEMENT ET D'ANIMATION SCHAERBEEKOIS, CENTRE DE DISTRIBUTION ET DE STOCKAGE, CENTRE DE FORMATION 2MILLE, CENTRE DE FORMATION D'ANIMATEURS, CENTRE DE FORMATION DU NETTOYAGE - OPLEIDINGSCENTRUM VAN DE SCHOONMAAK, CENTRE DE FORMATION-INSERTION LE GRAIN - C.E.F.I.G., CENTRE DE GUIDANCE D'IXELLES, CENTRE DE JOUR & CENTRE D'HEBERGEMENT PR ADULTES AYANT UNE, CENTRE DE PERFECTIONNEMENT DE SOUDEURS, CENTRE DE PREVENTION DES VIOLENCES CONJUGALES ET FAMILIALES, CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE, CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE LES BLES D'OR, CENTRE DE RECHERCHE ET D'INFORMATION SOCIO-POLITIQUES, CENTRE DE REEDUCATION DE L'ENFANCE, CENTRE DE SANTE LIBRE D'IXELLES, CENTRE DE SANTE MENTALE - L'ADRET, CENTRE DE SANTE UCL, CENTRE DE SERVICES ET D'AIDE A DOMICILE, CENTRE DE TRAUMATOLOGIE ET DE READAPTATION, CENTRE DE VIE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ROBERT ET LAURE BRUNNER, CENTRE D'ENSEIGNEMENT DAMES DE MARIE- VERGOTE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT NOTRE DAME DES CHAMPS, Centre d'Entreprises Dansaert, Centre d'entreprises de Saint-Gilles, Centre d'entreprises Euclides, CENTRE D'HEBERGEMENT PIERRE JURDANT, CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE, CENTRE DOCUMENTATION & COORDINATION SOC. CENTRUM VOOR MAATSCHAPPELIJKE, CENTRE EDUCATIF PERMANENT, CENTRE ESPOIR ET JOIE, Centre Européen de Fruits et Légumes (CEFL), CENTRE FORMATION PROF. DS SECTEUR AUTO & SECTEURS CONNEXES, CENTRE HOSPITALIER JEAN TITECA, CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MONT-GODINNE, CENTRE INTERDIOCESAIN - INTERDIOCESAAN CENTRUM, CENTRE LA CLAIRIERE - CENTRUM HET LAAR, CENTRE MEDICAL ENADEN, Centre Morph. Pathol. Pratique de l'Anatomie, CENTRE NOS PILIFS, CENTRE POUR HANDICAPES SENSORIELS, CENTRE POUR L'EDUCATION & FORMATION PROF. SECTEUR ELECTRICIENS, CENTRE RECH. METALLURGIQUES - CENTRUM RESEARCH IN METALLURGIE, CENTRE SCOLAIRE CATHOLIQUE BRUXELLES NORD-OUEST, CENTRE SCOLAIRE DE MA CAMPAGNE, CENTRE SCOLAIRE DU SACRE-COEUR DE JETTE, Centre Scolaire du Sacré-Coeur de Lindthout, CENTRE SCOLAIRE EPERONNIERS-MERCELIS, CENTRE SCOLAIRE MARIA ASSUMPTA, CENTRE SCOLAIRE MARIS STELLA ET NOTRE-DAME DE LOURDES, Centre Scolaire Notre-Dame de la Sagesse, CENTRE SCOLAIRE SAINT-ADRIEN - VAL DUCHESSE, CENTRE SCOLAIRE SAINT-MICHEL, CENTRE SESAME, CENTRE SPORTIF DE LA FORET DE SOIGNES - ASSOCIATION DE GESTION, CENTRE SPORTIF DE LA WOLUWE, CENTRE VINCENT VAN GOGH - CHAB, CENTRUM ALGEMEEN WELZIJNSWERK BRUSSEL, CENTRUM AMBULANTE DIENSTEN, CENTRUM VAN INFORMATIEVERWERKING EN PROMOTIE VOOR DE KMO, CENTRUM VOOR AMBULANTE REVALIDATIE BRUSSEL, CENTRUM VOOR BASISEDUCATIE BRUSSEL, Century 21 Benelux, Cepsa Quimica Belgium, Ceraction, Ceran Lingua International - C.L.I., Cerau, Cercle de Wallonie, Cercle d'Oenologie de Bruxelles, Cercle du Lac, CERCLE ROYAL GAULOIS ARTISTIQUE ET LITTERAIRE, CEREP LOI 1, Ceres, CERFS-VOLANTS MAISON DES TOUT-PETITS, CERIMO, Cermiadata, Cerp, CERTIFIMMO V, CERTIMMO, Certis Europe, CERTISYS, CESI-PREVENTION ET PROTECTION - CESI-PRE, CETTE-ARTEMIS, CEYSENS+PRESTO PRINT, CFCIB - Chambre Française de Commerce et d'Industrie de Belgique, CFE - Compagnie d'Entreprises, CGG BRUSSEL, CGI Belgium, Ch. Royale des Antiquaires de Belgique - Kon. Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. 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COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. 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TRANSPORT, D.U.N.E. - DEPANNAGES D'URGENCES DENUIT ET ECHANGES, D.V.FLUOR, DA CAR - ETABLISSEMENTS DA CAR, Daar Mohamoud Abdi, DACOBEL, DAKWERKEN VERHOEVEN MICHAEL, DAL & VELDEKENS, DALDECOR, DALFA, DALLY-IMMO, Damasquine Art Gallery, DAME BLANCHE, DAMIEN COLLON, NOTAIRE, Damovo Belgium, DANONE, DANONE WATERS BENELUX, DANOTHERM, DANYTAX, Daoust, Dapesco, Darbon Fabien, Dargaud-Lombard, DARO, D'ARSCHOT & CIE, D'Artagnan Conceptual Communication, Dartevelle Pierre, Dartigues Bruno, Dassault Systèmes Belgium, DATA INNOVATIONS EUROPE, DATA PLEIADES, Data Translations International, DATASSUR, d'Audiffret Yves, DAVID LEVY ET ASSOCIES, David Lloyd Leisure Operations, David Rata, Davidts Lighting, Davigel Belgilux, DAXISPHARMA, Day One MPM, DAYAM, DB Print Belgium, DBApparel BeNelux, DC REAL ESTATE, DC RESOURCES, DC3, DCM Services, DDMAR SERVICES, DDMC COMMUNICATION DESIGN, DDS & Partners, DE ARK TE LAKEN, De Behault, Boulanger, de Briey, De Bouwkroniek (Drukkerij), DE BRANDING, DE BRUSSELSE ORGANISATIE VOOR DE EMANCIPATIE VAN JONGEREN, DE BRUYN PROFESSIONAL COATINGS, DE BUE, DE BUITELING, De Caluwé & Horsmans, DE CEDER, DE CHINEZEN, DE CHRISTELIJKE SOCIALE WERKEN VAN HET ARRONDISSEMENT BRUSSEL, De Clercq Consultants, de Crombrugghe & Partners, De Facto Image Building, DE FILISTIJNEN PRODUCTIONS, DE GROENE POORT - SNIJBOONTJE, De Groodt, De Gunst Louis, De Hauwere, DE HEUF, DE HOEF 1627, De Hondt Pascale, De Keghel Nicolas - Au Guidon Vert, de Kemmeter Michel, De Kesel William, De Koninck A., DE LA SALLE, DE LINK, DE LOMBARDE, DE LOPER, DE LORK, De Meu - Debrye, De Meyer M. & Mergan J., De Montjoye Maurice, DE NATIONALE TRANSPORTMAATSCHAPPIJ, DE NETELAAR, DE OVERBRON, De Persgroep Publishing, De Prelle Valery - Les Artisans du Vin, DE ROECK EN ZONEN, DE ROEVE LIGHTING, DE ROUCK GEOMATICS, De Smet Engineers & Contractors, DE SPEELBOOM, De Standaard, DE STICHEL, De Tijd, de Villegas Severine, DE VOGELZANG, DE WELVAARTKAMPIOEN, De Wolf & Partners, De Wolf Luc, De Wolf Victoria - Les Marquisettes, de Woot de Trixhe Gérald, DEBACKER TRANSPORT, Debailleul Products, DEBOLE, Debroux et Associés, Debrus Tensi, Decathlon Belgium, Decider's, Declippele-Degomme, DEDICO, DEF Belgium, DEFACQZ, Defibrion, Deg & Partners Consulting Company, Degeco, DEGI ARLON, DEGI SCIENCE, DEGON MILLIUM, Degouis Pierre, DEGROOF CORPORATE FINANCE, DEGROOF FUND MANAGEMENT COMPANY, DEGROOF STRUCTURED FINANCE, Dehon Eric, Dehon Gestion Benelux, Dehon Service Belgium, DEKA REGENT, Delannoy Vincent, Délégation Générale du Québec, Delens Jacques (Entreprises), DELHAIZE GRIFFIN, Delhaize Groupe - Ets. 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Administration Publique , Ecolo - Presse, Econocom Belgium, Econocom Group, ECONOCOM PRODUCTS & SOLUTIONS BELUX, ECONOMAT DES MISSIONS DE LA COMPAGNIE DE JESUS, Ecopostale, Ecopublic, EcoRes, ECO-VIDA, Edebex, EDELMAN PUBLIC RELATIONS WORLDWIDE, EDEN CHOCOLATES, Edenred Belgium, EDF BELGIUM, EDF-Luminus, Edge Consulting, Editeco, EDITIONS CINE - REVUE, EDITIONS CMF UITGEVERIJ, EDKD, Edmond de Rothschild Europe, EDON, Edora, EDUCAM SERVICE, EDYMM, EEBIC, Ef Education, EffCo - Efficiency Coaching, EFFIK BENELUX, EFMD, EFQM, EGENCIA BELGIUM, EGMONT-INSTITUT ROYALE DES RELATIONS INTERNATIONALES, Egon Zehnder Associates (International), E-GRAPHICS, EGREGOROS, EGTA, Eiffage Benelux, Eiffage Development, EIG - Gold Investment Group, EIS - Electronic Imaging Services, EKIFOOD, EL YASSINI, ELB FINANCE, ELBI, ELCO BELGIUM, Eld Partnership, Eldorado, Eldos InSight, ELEC. D.V.C., Electrabel - Engie, ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS, Electric, Electrion, ELECTRO GDB, ELECTRO IHSAN & NIHAT, ELECTRO STALLE, Electro-Concept, ELECTROLUX BELGIUM, Electrolux Home Products Corporation, ELECTRO-MECANIQUE CHARLES MEUNIER ET CIE, Elens Ludovic - Lunetier Ludovic, Elia, ELIA ENGINEERING, Elia System Operator, Elimex -Electro Import-Export-, Elite Interim, ELITE PROPERTIES, ELITE TECHNOLOGIES, Elixis, Elle, ELLWOOD & ATFIELD, ELMER, ELSATAX, Elvebe, ELWY INVEST, EM HAIR, EMA FINANCE, Email Brokers, Emakina Group, EMAKINA.BE, Emakina.Eu, EMB - Entreprises Miot & Bresciani, EMBALLAGES ROY, EMBER, Emfea Consulting, EMG TRANSPORT & TRADING, EMINET, Emixis, Emove, EMPACT, EMPEREUR FROISSART, EMSENS MANAGEMENT SERVICE, End, ENDRESS ET HAUSER, Eneco, ENECO WIND BELGIUM HOLDING, ENEO, EnerSys, ENGAGE BBDO, ENGEMA, ENGETEC, Engibex, ENGIE (GDF SUEZ Belgium), ENGINEERING INTERNATIONAL BELGIUM, ENHESA, ENI FINANCE INTERNATIONAL, Eni Gaz & Power, Ennaifar Kaïs, ENTR'AIDE DES MAROLLES, ENTRAIDE ET FRATERNITE - MITEINANDER TEILEN, ENTRE AUTRES, Entre Rêves et Réalité, ENTREMONT BENELUX, Entreprendre Aujourd'hui (CCI Luxembourg Belge), ENTREPRISE DE NETTOYAGE DESWERT, ENTREPRISE DE TOITURE D.I.M., ENTREPRISE, FINANCEMENT & DEVELOPPEMENT, ENTREPRISES DE MOL, ENTREPRISES GENERALES DE PEINTURES ET DECORATION COX ET FILS, Entreprises Générales E. 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LAUREYS S.A., ENTREPRISES HERCULES - ONDERNEMINGEN HERCULES, Environment Acoustics, ENVIRONMENTAL RESOURCES MANAGEMENT, EOS AREMAS BELGIUM, EPFC, EPHEC - Ecole Pratique des Hautes Etudes Commerciales, Equal-Partners, Equation Belgium, Equations, Equilis, EQUINOXE IMMO, Equip', Equi-RH, Eram (Chaussures), ERASMUS GARDENS, Erfa Pharm, Ergatel, ERGO PARTNERS, Ergon Recruitment, Ergonomic, Eric Salmon & Partners, Ernest Van Haelen, Ernst & Young Réviseurs d'Entreprises - Bedrijfsrevisoren, ERSIN, ERWIN COLLIER, Eryv, Esbe International, ESCENT, ESCO FINANCIAL AND ENGINEERING COMPANY, ESEDRA, ESF - AGENTSCHAP VLAANDEREN, ESIA, ESMAR-PE, Espace Formation PME Infac-Infobo, ESPACE FORMATION PME INFAC-INFOBO, GDE ECOLE DES INDEP. & DES PME DE, ESPACE JACQMOTTE, ESPACE MIDI, ESPACE P., ESPACE SOCIAL TELE-SERVICE, Espace Voyages Brussels, ESPACE YITZHAK RABIN, ESPACES ENFANCE, Espe Labeling, ESPERATAX, ESSAM, ESSEGE, Essenscia, Essensys, ESSILOR BELGIUM, Essor School, ETABLISSEMENTS DECLERCQ, ETABLISSEMENTS E ABSALON, ETABLISSEMENTS FAUCOGNEY, ETABLISSEMENTS JACQUES DA COL, ETABLISSEMENTS JB ELECTEUR, ETABLISSEMENTS LICA, ETABLISSEMENTS MALICE, ETABLISSEMENTS MARIEN, ETAC ALARME SERVICE SECURITY, E-TALENT, ETAMINT, ETC Europe, ETEX, ETHAN ALLEN INTERNATIONAL, EthicalMM, Etilux, ETMOFINA, ETS TASPINAR, Ets. Antoine, ETTERBEEK 64-66, Etugest Accountancy, Eubelius, EUCOMED, Euler Hermes Belgium, Euler Hermes Belgium - Euler Hermes Europe, EULER HERMES PATRIMONIA, EULER HERMES SOUTH EXPRESS, EUMEDICA, Euralia, Eureca Benelux, Eurinvest Partners, Euro - Argus Media, EURO - CONSTRUCTIONS, EURO - GEST - CARRIER, EURO CHAPES CAROLO, Euro DB, EURO DEMO DEMOLITIONS, Euro Fides Credit Management, EURO IMMO STAR, EURO INVESTMENTS MARITIME EQUIPMENTS, Euro PME Consult, Eurobrokers Insurance Consultants, Euro-Center Bourse, EUROCHAMBRES, EUROCITIES, Euroclean, EURO-CLEAN, Euroclear, EURODEL, EURODENTAL 92, Eurodividers, EUROFER - ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'ACIER, Eurogenerics, EUROLINES, EUR-OLIVES, Eurologos Group, Euroltra, Euro-Mas, Euromill Invest, EURONET, Euroneuf, Euronext Brussels, EUROP - ASSISTANCE, EUROP INTERIM, EUROP SHOE AGENCY, EUROPA BELGIUM, EUROPABIO, EUROPARTNERS SERVICES COMPANIES, Europcar, EUROPCAT, EUROPE UNLIMITED, Europe Van de Best, European Advisory Services, European Amusement, EUROPEAN AND BELGIAN PUBLIC PROCUREMENT, EUROPEAN ASSOCIATION OF CO-OPERATIVE BANKS, European Association of Public Banks - EAPB, EUROPEAN BUILDING, SOCIETE IMMOBILIERE, EUROPEAN CANCER ORGANISATION, EUROPEAN CONSTRUCT, EUROPEAN CONSULTING COMPANY, EUROPEAN CONTROL SERVICES, EUROPEAN COUNCIL ON REFUGEES AND EXILES, European Dynamics Belgium, EUROPEAN FUND AND ASSET MANAGEMENT ASSOCIATION, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND EINDHOUT I, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND LIEGE I, European Institute for Intervention and Research on Burn Out, EUROPEAN NICKEL INDUSTRY ASSOCIATION, European Owens Corning Fiberglas, European Road Stars Engenineering, EUROPEAN ROAD TPT TELEMATICS IMPLEMENTATION COORDINATION ORG., EUROPEAN SERVICE LOCATION, European Service Network, EUROPEAN SOCIETY FOR RADIOTHERAPY AND ONCOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF ANAESTHESIOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF INTENSIVE CARE MEDECINE, European Strategic Intelligence and Security Center, EUROPEAN WIND ENERGY ASSOCIATION, EUROPESE PROGRAMMA'S VOOR ONDERWIJS OPLEIDING EN SAMENWERKING, EUROPEXPRESS BELGIUM, EUROPOL, EUROPOST, Euroscanning - Ricoh, Eurosia, EUROSOFT FINANCES, Eurospeak, Eurostar, Eurostation, Eurotax, Euroveiling, EUROVENT SERVICES COMPANY, EUROVIA BELGIUM, Euthérapie Benelux, EV BRUBEL, Eve-Dreams, Evelyne Dammans, EVENTS AT HORTA, EVENTUM, Evercom, EVERE SQUARE, EVISION, EVM PRINT, EVOLUTIVE SYSTEMS, Ewbank Alexis Avocat, Ex Abrupto, EXATEC, EXCEL & CO, Excel Interim, Excelease, EXCELIS, Excellence, EXCELLENT BUSINESS SERVICES, EXECUTIVE SQUARE, EXEMPLAR, EXERTUM BELGIUM, Exhibit International, EXIL, Exit 399, Exki, EXOFI FRESH MARKET, Expansion Partners, EXPEDIENT, Experis Belgium, EXPERTEAM, EXPLOITATIE LEOPOLD, EXPLOITATIEMAATSCHAPPIJ VOOR EVENEMENTENCATERING IN BELGIE, Explor Business Projects, Exploradis, Express Medical Interim, EXPRESS SAINTE CATHERINE, Exquando, EXQUISITE, EXTENSA DEVELOPMENT, EXTRA FOOD, Eyes on Europe, Ezaura, F & C CLEANING SERVICE, F.&J. VANDER EYCKEN, F.A.C.E., F.A.M., F.C.G. - Fiabilis Consulting Group Belgium, F.L. ZEEBRUGGE, F.L.R. HOLDING, F.M., F.M.M.C.S.F., F.M.R. (FOURNITURE MATERIEL ROULANT), F.T.O. Services, F2H, F9 Languages in Brussels, FAB, Fabecom, FABRINOX, Fabriressort, Fabritius (Ets.), Fabry Sylviane, FAC SIMILITER, Façade Express, Facar Export, Facopy, FACQ, FADAN, Fadila Laanan, Fajgenblat Jean-Paul, FAMCO, FAMILIEHULP, FAMILY CONCEPT, Family House, Famous Clothes, Farcom, FARGO, Farin G. & Fils, FARMAKA, FARO. STEUNPUNT VOOR CULTUREEL ERFGOED, FARRA - BRUXELLES-CAPITALE, FARTHINGS, Fasano, Fashion & Luxury Selection, FASHION INK, Fast Forward Architects, Fastré Roger, Fataki Fulaha, FAURECIA AUTOMOTIVE BELGIUM, Faurecia Industrie, Favier Maxime, FB LOGISTICS, FBAA - Fédér. Bel. d'Exploit. Autob. Autocars, FBEV - Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules Neufs & d'Occasion, FBIC - Food & Beverage Industries Consultants, fbServices, FDF, FDI Benelux, FE.BI, FEANTSA, FEBE RHODE, FEBELCEM, Febelfin, FEBELFIN ACADEMY, Febelgra, FEBETEC - Féd belge des entr d'entretien et d'exploitation d'immeubles et d'inst, FEBIAC, FEBISP, Febrap - Fédération Bruxelloise des Ateliers Protégés, FEB-VBO, FED. BELGE BANQUES ALIMENTAIRES POUR LUTTE CONTRE FAIM DANS NOTRE, FED. DES INITIATIVES & ACTIONS SOC. S - ACTION COORDONNEE DE FORMATION, FED. HO.RE.CA. VLAANDEREN, FED. INTERNAT. POUR DVLP. SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST, Formatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. Techniques Spéciales, G.F.I., G.L.E, G.M.T. COMMERCIAL, G.S.A.R.A., G.T. Management & Consulting, G4S AVIATION SECURITY, G4S CASH SOLUTIONS (BELGIUM), G4S EVENT SECURITY, G4S FIRE & SAFETY, G4S Secure Solutions, G4S TRAINING SERVICES, G8 Consulting - AxiomEPM, GABRI REAL ESTATE, Galactic, Galco, GALERIE HEROLD, GALERIES, GALERIES SAINT LAMBERT, Galtier Expertises, GAM CONSULT, GAMMES, GANEMEDE BELGIUM, Garage Louis, GARAGE TRULLEMANS, Garage V.Vanspringel et Fils, Garda World Europe - GW Europe Consulting, GARMIN BELUX, Garnet Consulting, Gason, GASTRO MEDICAL ASSISTANCE, Gatin Michel, GAUCHERET, Gauthier Françoise, GAUTHIER SCHEPENS, GAUTIER PARFUMEUR, GAVIMMO, GB-INNO-BM G.I.B., GBT HOLDING, GCU Bureau, GDF SUEZ CC, GDF Suez Energy International, GDF SUEZ MANAGEMENT COMPANY BELGIUM, GDW-Security, GE EUROPE, GEA HAPPEL BELGIUM, GEASSOCIEERDE NOTARISSEN GERARD INDEKEU - DIMITRI CLEENEWERCK DE, GEBRUDER PETERS INDUSTRIETECHNIK, Geeroms Hides, GELASE, Gem Aerospace, GEMEENSCH. INITIATIEF BRUSSELSE BUITENSCHOOLSE OPVANG IN NEDERLANDS, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE PIANOFABRIEK, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE VAARTKAPOEN, GEMS SERVICES, Géné-Electra, GENEESKUNDE VOOR HET VOLK MOLENBEEK, GENERAL DISTRIBUTION SERVICES, General Parking Camping, General Protection, GENERAL WAFFEL MANUFACTORY, Générale d'Assistance Industrielle, GENERALE DES RESTAURANTS, Generalfrein, Generations Recruitment, GENERICA, Genesis Consult, Geneviève N., GENFINA, GENT ZUID, Gentelec Génie Climatique, GENTILLY, Gentis, GEO, Geo Transit, GEONEX, GEORG FISCHER, GEORGIA-PACIFIC SERVICES, GEORGIE & GREG, Geosan, GEPECO, Gérard Carlo et Cie, GERARD SINABIAN ASSOCIES BELGIUM, GERIFARM, Gerkens Toma, GERMAINE & CO, Geseco Group, Gesgo, GESIBOIS, GESMALL, GESSO, Gestion & Transaction Immobilière, GESTION ET MANUTENTION DE PRODUITS A COMMERCIALISER, GESTIRIS, GET - General Engineering & Technology, Getronics Belgium, Gevers Belgium, GEVERS LEGAL, GEVERS PATENTS, GEWAL, GEZINSSPORTFEDERATIE, GEZINSVAKANTIE-FAMILIATOURS, GFI, GFI BENELUX, GH Management Consultants, Ghuys Ronald, GHX EUROPE, GIAL, GIB CORPORATE SERVICES, Gibson, Dunn & Crutcher, GIGARANT, Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting, Gillion Construct, Gillis, Giorgio Armani Retail, GIQUA, Giroflex, Gispen, GITES D'ETAPES DU CENTRE BELGE DE TOURISME DES JEUNES, GKN Service Benelux, GL EVENTS BELGIUM, GL Events Brussels, Glaude - Cabinet d'avocats, GLB EXPLOITATION, GLE INDUSTRY, GLE TELECOM, GLL ARSENAL, GLOBAAL INT., Global Design, Project & Facility Management, GLOBAL DEVELOPMENT, Global Lingua Services, Global Private Solutions, GLOBAL SECURITY, GLOBAL SERVICES, GlobalSign, Globule Bleu, Gloria International, Glorieux Jacques, GLS Belgium Distribution, GMP Belgium-Bibliofilm, GNAP, Go all - Emeis Group, Go Concept, GOBERT - IMMO, Goca, Godiva Belgium, GOED WONEN, GOEDEREN BEHEER, Goes (Les Entreprises Generales), GOFORWARD BELGIUM, GOLD CONCEPT, GOLDIE, Goldprint, Goldstar, Golf Action, Golf Château de la Tournette, GoNext, Gontcharuk and Associates, GONTIER DIFFUSION, Good Meat, GOOD MORNING, GOOD ROBINSON, GOODPLANET BELGIUM, GOOGLE BELGIUM, GOPA COM., GORDON D STAPLE, Gorreux (Ets.), Gostart, Gouvernement de la Communauté Française, Gouvernement Wallon, GOVS - General Office Visas and Services, Grains Noirs, GRAMME, Grand Hotel Montgomery, GRAND HOTEL OF BRUSSELS, GRAND PLACE VALUE ADDED, GRANDES MAREES, GRANDES TEINTURERIES ASSOCIEES, GRANDIS, GRANI-PIERRE, Grant Thornton Experts Comptables & Conseils Fiscaux, Graph'in Beauty, Graphoprint Services, GRAYLING, Great Food, GRECEMAX, GREEN CLEAN, Green Power 2020, GREEN SQUARE, GREEN TIME, Greenflex Benelux, GREENLEASE ONE, GREENLEASE TWO, GREENPEACE BELGIUM, GREENPEACE EUROPEAN UNIT, GREENWORKS, GREGOIR, GRENZ ECHO, GRETA MARTA, Grey Group, GREZ INVEST, Grid Brussels, GRINGO, GRIP, GRIS MAT PEINTURE ET DECORATION, Grison Pascal - Grison Consultant, Groen, GROEN BRUGGE HOTEL, GROEP INTRO, GRONDBANK, Grontmij Belgium (Bruxelles), GRONTMIJ BELGIUM HOLDING, GROSFILLEX, Group 4 Courier, GROUP CLEANING & SERVICES, Group De Cloedt, Group S - Secrétariat Social, Group Van Damme, Groupe Axa Belgium, GROUPE BRUXELLES LAMBERT - GROEP BRUSSEL LAMBERT, Groupe Choux de Bruxelles, GROUPE D'ANIMATION ET FORMATION FEMMES IMMIGREES, GROUPE GH, GROUPE ICHEC-ISC SAINT-LOUIS-ISFSC, GROUPE JOSI, Groupe Larcier, GROUPE MEDICIS, Groupe One, Groupe Open Belgium, GROUPE SANTE JOSAPHAT, Groupe Securex, Groupe SRIB , GROUPE VLAN, GROUPE ZANNIER BELGIUM, Groupement Belge des Franchisés Quick, GROUPEMENT D'ENTRAIDE SOCIALE LA FAMILLE, GroupM Belgium, GROUPON, GROUPON TRAVEL, GRPO, GRUUTHUYSE CASTELLUM, Gryspeerdt Renaud, GS1 BELGIUM & LUXEMBOURG, GS3 Architectes Associés, GSK - GlaxoSmithKline Vaccines, GSL HOLDING BELGIUM, GSM HOLDING, GT & CO, GT TRANS, GTT Transport, GUCCI BELGIUM, GUDRUN XPERT, GUERBET, Guerlain Benelux, GUESS BELGIUM, GUIDES CATHOLIQUES DE BELGIQUE, GUIDOFRUIT, Guille Jean-François, GUIMARD FINANCE, Gundes Serkis, GUNES, GUT-T, GUY CAEYMAEX & OLIVIER PALSTERMAN - NOTAIRES ASS. - GEASS. NOTARISSEN, GUY CARPENTER ET COMPANY, GUY DEGRENNE BELGIUM, GUY DUBAERE & OLIVIER NEYRINCK NOTAIRES ASSOC. - GEASSOC. NOTARIS, GVDK - Gaetan Van Der Kindere, Gyacom, GYNECOLOGIX, GYS, H - SECURITE, H & KS, H & M HENNES & MAURITZ, H GROUP, H S DRY CLEANING, H&M HENNES & MAURITZ LOGISTICS GBC, H.A.B.S., H.M. CLEAN, H4 INVEST, Haagen-Dazs Belgium, HABITAT RENOVATION, HABITATIONS A BON MARCHE DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, Hacosan, HADEP, Hades-ELIS, Haegeman Jean-Michel - Reviseur d'Entreprises, HAIRTOP HAKAPY Halias, HALLES SCHAERBEEK CENTRE CULTUREL EUROPEEN COMM. 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Smet Cabinet, P.A.R.T.S. - PERFORMING ARTS RESEARCH AND TRAINING STUDIOS, P.A.S.S.A.J.E., TRA IE NIAS, PAPETERIES HUYSMANS ET CIE, PAPYRUS BELGIUM PAPIER, Papyrus Book Agency, PARC DE L'ALLIANCE, PARC DES LOUVRESSES I, PARC DES LOUVRESSES II, PARC LEOPOLD, PARC SPORTIF DES TROIS TILLEULS TION POUR ALLOCATIONS FAMILIALES, PARTENA - GUICHET D'ENTREPRISES - PARTENA - ONDERNEMINGSLOKET, Partena Business Center, Partena Compass - Assurances sociales pour indépendants, Partena Professional, TION LERO PENSIOENFONDS DEUTSCHE BANK - FONDS DE PENSION DEUTSCHE BANK, PENSIOENFONDS DEXIA - FONDS DE PENSION DEXIA, PENSIOENFONDS INBEV-KADERLEDEN, PENSIOENFONDS VAN DE FEDERALE NON-PROFIT/SOCIAL-PROFITSECTOR, PERNOD RICARD BELGIUM, WILLY, PETITE ENFANCE REGINA PACIS, PETROLTECH, PETRUS, Peugeot Belgique Luxembourg, PEUGEOT DISTRIBUTION SERVICE - PEUGEOT DISTRIBUTIE SERVICE, PEYMEY DIFFUSION, PF Consult, PFERD-RUGGEBERG, t & Beer E BERGE & ASSOCIES (BELGIQUE), PIERRE D'ANGLE, Pierre Degand, Pierre Fabre Benelux, PIERRE FABRE SANTE BENELUX, PIERRE MARCOLINI BELGIUM, Pierre Marcolini Group, PIERRE VAN DEN EYNDE, LORETTE ROUSSEAU, Plastoria, PLUMKA, Plus!, PME-CONSEILS, PMV - Departement Cultuur, Jeugd, Sport en Media, POELAERT INVEST, Poeran Ewald, POINT CULTURE, POINTS PLUS PUNTEN, POISSONNERIE NOORDZEE, POL WIM, Polar Circles, POLCA HOLDING, TEUR DE LA SAINTE FAMILLE A WATERMAEL, POUVOIR ORGANISATEUR DES ECOLES ST - VINCENT - DE - PAUL, NOTRE - DAME, POWER INSTALLATION, PP Com, PPG Coatings, PPP SCHULEN EUPEN, PQ BELGIUM, Praetica, phic, ACTIVE DRIVING SCHOOL, Pro Domestica, Pro Unity, Pro Velo, Probam, PROBEL CAPITAL MANAGEMENT, Probel Trade - Quick (rue Neuve), Proboss, PROCIREP BELUX, PROCUREUR, PRODAMTEX, Prodecor Industrie, PRODEM, UM DON BOSCO, TI BETON, Promocado, PROMOKID'S, PROMOPART, Promosalons Belgique-Luxembourg, PROMOTEX INTERNATIONAL, PROMOTION DE LA FORMATION EN ALTERNANCE, Promotions des Classes Moyennes, Pronovem - Office PSYCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CENTRUM, Publicis, Publicité Néon, PUBLIGAZ - PUBLIGAS, PUBLIMAIL, Publi-Market, PUBLIPART, PUBLI-T, PUBSTONE, PUBSTONE GROUP, PUERI HOLDING, Pugh & Co International, Puig Belux, Puilaetco Dewaay Priva PULL & BEAR BELGIE - PULL & BEAR BELGIQUE, QUESTION - SANTE, QUIRAL BELGIQUE, R. van den Berg (Ets.), R.I.B. - Research in Brussels, R.I.P.I. - Représentation Internationale de Produits Industriels, R.K.L. Toitures, R.N.A., R.P.M. INVEST, RABAKO, RAC 1, RACB - Royal Automobile Club de Belgique, Randstad Household Ser RAPID-TORC, r'Art Gallery - Store & Gallery, RASEC BL, Rauwers Controle, RAVELINGEN, RAVEN CONSULTING, Ravensburger BUIV, RAY II, RAYFRAN, RAYURE, RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS, RBC Dexia Investor Services Belgium, RECYCLAR REFORM - RECHERCHE ET FORMATION SOCIO-CULTURELLES, REGENTINVEST, REGIE COMMUNALE AUTONOME DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, REGIONAAL INTEGRATIECENTRUM FOYER BRUSSEL, Regus Belgium, Reibel, Relaitron, REPLA COORDINATION ENFANCE, RESEAU DES SERVICES D'INSERTION ET D'INTEGRATION ,MISSIONS ACTIONS, Réservoir A Architectes, Résidence 200, RESIDENCE 3, RESIDENCE ARCADE, RESIDENCE ARCHAMBEAU, RESIDENCE A II, LOTHAIRE, Résidence Madou, RESIDENCE MELOPEE, Résidence Michèle, Résidence Neerveld, RESIDENCE NEW REYERS, RESIDENCE PARC DES PRINCES, Residentia Park, RESIDENTIE ALLURE, RESIDENTIE EXCLUSIV Rex Credit USSELS EU, RGCOM, RGF - R.G. 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Dupont, S²MEDIA, SA ISTA NV, SA ROYAL CENTER, SAGESSE, Saint-Gobain Benelux, Saint-Guidon, SAINT-LAMBERT PROMOTION, Saint-Omer Développement, Sales Consult, Sales Talents, SALVA - CARRO, SAMARKAND PROPERTIES, SAMENLEVEN - CONVIVENCE, SAMENLEVINGSOPBOUW BR SANY BELGIUM FINANCIAL CORPORA TON ET ASSOCIES - SARTON EN VENNOTEN, Satic, Sauvage Décor, Savviva Lifestyle Management, SAVVYTAS, SAYIN'S, SAYLAM, SBA, SCA Architectes Associés, Scabal, SCANIA BELGIUM, SCANIA FINANCE BELGIUM, SCHUMAN LEASEHOLD, SCK.CEN Centre d'Etude de l'Energie Nucléaire, Scope Invest, SCOUTS ET GUIDES PLURALISTES DE BELGIQUE, SCREEN SERVICES, SDT International, SEA INVEST, Seaderm International, Sealease, SEAMAR, Sebahat, Seca Benelux, SECO, Alert Ser AS SERVICES EUROPE, SECURITAS TRANSPORT AVIATION SERVICES, SECURITE AUTOMOBILE-SCHOUWINGS- CENTRUM VOOR AUTO'S, SEDENA FINANCIAL SERVICES, Seeck Nicole, Seed Factory, SEFF Creative Production, SERCO BELGIUM, SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT DE BRUXELLES, SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT DE LA PERSONNE HANDICAPEE MENTALE, SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT SOC. AUX LOCATAIRES SOC. - DST VR MAATSCH., Service d'Accompa SERVICE SERVICE SOCIAL DE LA COMMISSION COMMUNAUTAIRE FRANCAISE, SERVICE SOCIAL DE SOLIDARITE SOCIALISTE, SERVICE SOCIAL JUIF (AIDE AUX ISRAELITES, VICTIMES DE LA GUERRE), SERVICE VOYAGES, SERVICES DE SANTE MENT SGGSB - Saint-Gobain Glass Solutions Belgium, Y SERVICES BELGIUM, Shania, Shanks Brussels - Brabant, SHAREPART, Sharp Electronics Belgium, SHAWANDA, SHECCO, SHEHERAZADE DEVELOPPEMENT, SHELL BELGIUM PENSION FUND, Sheraton Brussels Hotel & Towers, Sheridan Activities, SIMCORP BENELUX, Simon Cohn Consulting, SIMONE PERELE BENELUX, Simonis 2.42, Simonis Entreprises, Simont Braun, SIMPLY HELPING, SINACO, SINCLAIR BAY, SINT LUTGARDISINSTITUUT, SINT-GILLES HAARD, SINT-GOEDELE BRUSSEL, Sipelberg, Siréas, TION, martPhoto - Extra Film, SMB Pharma, SMCP BELGIQUE, SMETS CONCEPT STORE BRUSSELS, SMIDA, SN AIRHOLDING, SNCB LOGISTICS, SNCB-NMBS, SNC-Lavalin, SNC-Lavalin Pharma, SNECMA SERVICES BRUSSELS, ACIDE CARBONIQUE PUR & PROD. V D MISSIONNARISSEN TION BETTERAVIERE-RT- BIETENPLANTERSVENN. TS PARTICIPATIE, Socachim, Socar Shipping Agency, SOCIAAL ENGAGEMENT, SOCIAAL NIVELLERINGSFONDS BELGACOM, SOCIAAL VERVOER BRUSSEL, SOCIAL DIENST V ays en Développement TIVE DE LOCATAIRES GERMINAL, SOCIETE COOPERATIVE INTERCOMMUNALE DE CREMATION, SOCIETE D'APPLICATION ET DE VALORISATION ENERGETIQUES, SOCIETE D'APPLICATIONS ET DE TRAVAUX, Société de Courta VOIRIE PRIVEE DE MEUTER, Société des Centres Commerciaux de Belgique - SCCB, SOCIETE DES MISSIONNAIRES D'AFRIQUE EN EUROPE, SOCIETE D'ETUDES ET DE COORDINATION DU BATIMENT, SOCIETE D'ETUDES ET DE REALISATIONS DE LA GALERIE LOUISE, SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR AN BORM, Société Intercommunale Pour La Diffusion de la Television - Brutélé, SOCIETE INTERNATIONALE DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES, SOCIETE MEDICALE GK, Société Nationale du Terminal Methanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR LE GRAND BR SODRIP SOEURS DE LA RETRAITE, SOFALP, Sofiex, Sofina, SOFINIM, SOFONA, Softkinetic, SOFTKINETIC INTERNATIONAL, SOFTWARE A.G. BELGIUM, SOGEI, SOGEREST, SOGESPA, SOGESTIMMO, Sogeti Belgium, SOGYFA, Sohr SOLNETTE, SOLSOC - FCD, SOLTECH, Soltis, SOLUDOC, Soluka, Solutia Europe, Solvakem Recycling - Solfin, SOLVAL PATRIMONIA, Solvay, Solvay Chemicals International, SOLVAY CHIMIE, Solvay cicc, SOLVAY EXECUTIVE EDUCATION, SOLVAY NAFTA DEVELOPMENT AND FINANCING, SOLVAY PHARMACEUTICALS, tware, SOPRA BELUX, Sopralex & Vosmarques, SORAYA, SOREBEL, SOS CLEAN SERVICE, SOS JEUNES - QUARTIER LIBRE, SOS VILLAGE D'ENFANTS BELGIQUE - SOS KINDERDORP BELGIE, SOS VILLAGES ENFANTS BELGIQUE POUR MONDE SOS KINDERDORP BELGIE WERELD, SOSTRANA, SOTIAUX SPF Mobilité et Transports - FOD Mobiliteit en Vervoer, SPI PARC SENY, SPIE BELGIUM, SPIELOTHEK BELGIE, Spike Communications, SPIRIFER, Spirit of Change, SPLASH, S-PLUS, SPORT FLASH, SPORTOPOLIS BILZEN, SPORTS PUBLICATIONS, Spullenhulp - Les Petits Riens, SPV ZWANKENDAMME, SPX Cooling USSELS GSO, AND SERVICES COMPANY, STARWOOD EAME SERVICES COMPANY, STATER BELGIUM, STATOIL ENERGY BELGIUM, STATUAIRES, STEDELIJKE ONTWIKKELINGSMAAT- SCHAPPIJ BRUGGE EN BRUSSELS GEWEST, STEENACKER EN CO, STEENSTAETE, Steenwerckx Print, STEEPCONSULT, STEFANINI, Assoc., STIB - Mr De Meeus , Stibbe, STICHTING FERN, Stiévenard Thierry, Stile di Vita, Stillemans J. (Ets.), STIMAC, Stocker Industrie, STONE INVEST, Stop Immo, Strabag Belgium, STRATEC, STRATEGIC MANAGEMENT ASSOCIATES, Stratego Finance, Stratemedic, STRIMA ENTREPRISE GENERALE Sumitomo Benelux, Summit Marketing Services, SumProject, Sumy, SUNNY TIMES, SUNWORKS BRUSSEL, SUPERGROUP BELGIUM, SUSA-BRUXELLES, SUSHI BELGIUM, SUSHI FACTORY, SUSHI SABLON, SUSHI UCCLE, SVEA LANDS, Swaplight, Swarovski Belgium, Swatch Group Belgium, SWISS HOTELS LEASING COMP vices Belgium, T.DIFFUSION, T.E.M. - Technilift, T.Francken , T.H.F., T.M.T. PARTNER, T.P.F. - ENGINEERING, T.P.F. ECONOLER, Tackoen Catherine, TADA, TADAL, TAG BELGIUM, Tag Tag City, Takeda Belgium, Takeda Christiaens, Takeeateasy.be, TALENCE, TALENT IN TUNE, Talentus, TALIATELLA BELGIQUE, TALIT TD Immo Invest, TDS Office Design, TEAM, TEAM CONSTRUCT, Team Power, TECHNA CONSULT, Technical & Data Consulting, Technical Maintenance Service, TECHNIQUE ET ASSURANCES, TECHNODEAL-GROUP, TECHNOPOLIS CONSULTING GROUP BELGIUM, TECHNO-PRO-CONSTRUCTION, Temco Services, Tempo Team, Tempora, Tempo-Team Group Belgium, Tempo-Team Professionnals, TEN PRINS, Tenneco Automotive Europe Coordination Center, TENNESSEE, TENNIS VLAANDEREN, Tensen et Huon, TEQUILA AGENCY, TER HOF, TERADATA BELGIUM, Terre Naturelle, TERVUREN SPECIAL tional, THE BANK OF NEW YORK MELLON PENSION FUND, The Belgian Economic Journal, The Berlitz Schools of Languages of Benelux, THE BOSTON CONSULTING GROUP, THE BRITISH COUNCIL, THE CONFERENCE BOARD, INC, The Core Concept/Amina Langedijk, The Crew Communication, The Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE, THE WALT DISNEY COMPANY (BENELUX), Théatre de la Monnaie - De Munt, THEATRE DE POCHE, THEATRE LES TANNEURS, Théâtre National de la Communauté Française, THEATRE ROYAL DES GALERIES, THEATRE ROYAL DU PARC , THEATRE VARIA, Thelis, Theo Van Lierde, Therabel Pharma, -Impact, TIMTECH, TISHMAN SPEYER MARNIX I, TITANIUM, Titeux Patrick, Title Media, TITRES - SERVICES BRUXELLES-EST, TITRES-SERVICES HEDWIGE, TITRES-SERVICES LESZCZYNSKI, TM Consulting, TM TITRES-SERVICES, TMF ACCOUNTING SERVICES, TMF Belgium, TMS - Temco Management Ser oplexis - Patricia Mignone, Toprima, TORQUE B.V., Tösed - Turk Özel Sektor Denergi - Turkish Business Association - Brussels, Toshiba TEC Europe Retail Information Systems, TOT UW DIENST, Total Belgium, TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES, Total Petrochemicals & Refining, TOTAL TRADE BENELUX, USSELS, Toyota Motor Europe, TP VISION BELGIUM, TPF, TRAC, Trace !, TRACE BRUSSEL, TRACKSYS, Tractebel Engineering, Tradas, Trade & Training, Trading in Commodities, TRAFIROAD, TRAINING SOLUTIONS, TRAITEUR DUCHATEAU, TRAITEUR LORIERS, Traiteur Van Eeckhout-Vanedem, TRAITEUR V ransperfect T TRANSPORT & GARAGE BAS, TRANSPORT DESTRIJKER SCHMIT, TRANSPORT KARACA, TRANSPORT SERVICE DEMETS, TRANSPORT SHALOM, TRANSPORT VANDERVLIES, TRANSPORTS DANDOY, Transports Denis-Buxant, TRANSPORTS MICHOT, TRANSPORTS P. VAN SNICK & FILS, TRANSTEC, Transurb, TROOSTWIJK, rox Belgium, Truvo, TT EURO BELGIUM, TT OF COURSE, Tubelite, TUINEN VAN HERINNERING - LES JARDINS DE LA MEMOIRE, Tunisair - Société Tunisienne de l'Air, TURBEL, TV Brussel, Twice Entertainment, TWIZZ RADIO, TYROLIT, U.E.A.P.M.E., Ubema - Union Belge du Marché de l'Art, Ubidata, UBIK, Architects & Associates, UNDA, Groupe Boiron, UNE MAISON DE PLUS, UNI - FIX (BELGIUM), UNI FOOD, Unibra, Unica, UNICEF Belgique - België, Unifert Group, Unify Communications, UNIJOLLY - RESTAURATION DE QUALITE, UNILEVER BELGIUM - UNILEVER BELGIQUE - UNILEVER BELGIE, UNILEVER BELGIUM SERVICES, tional, United Business Institutes IIBM, United Import Belgium, United Networks, Unity Consulting, Univar Belgium, Universal, UNIVERSAL EXPORT CORPORATION, Universal Express Brucargo, UNIVERSAL PNEUS, Universal Press Agency, UNIVERSALIS PARK, UNIVERSITE DES FEMMES, UNIVERSITE SAINT Business, URSIUS, Userfull, USG HR Forces, USG Legal Professionnal, USINES JEAN WARNIMONT, USP CONSTRUCTION, USTEL, UTERQUE BELGIE - UTERQUE BELGIQUE, UYTTENDAELE, GERARD, KENNES ET ASSOCIES, V.D.D. RENOVATION, V.D.I.C., V.S.M., Vacances Web, VACATURE, VADEC INVEST, V artners, Van Cutsem Wittamer Marnef ADF, Van de Wege International, VAN DEN BERGE QUALITY FOOD SERVICES, VAN DEN BERGH INVESTMENT, Van den Borne Michel, Van den Brulle François, VAN DEN EEDE, VAN DEN STEEN HENDRIK EN ZONEN, Van der wel group, van Deuren Lambert, VAN DIJK Duynen, artners, MEERSSCHE, VANDER HAEGHEN & CO, Vanderperren J., VANHEEDE ENVIRONMENT GROUP, VANLANCKER HOLDING, VANPARYS - CANDIHOLD, Vanparys-Candihold, VARIETY, VASTGOED RUIMTE NOORD, VAUDEVILLE, VDBL advocatenkantoor, VDC Company, VDS-FOOD BXL, VEILINGZAAL GALERIE MODERNE, Consultants, Marly GEMEENTEN, EN ANDERE DRUGPROBLEMEN, Verhulst Events & Partners, VERLING, VERLINVEST, Véronique Joseph & Associés, VERRON BELGIUM, VERSALIS INTERNATIONAL, Verstraete in mould labels, Vervenne & Van Belle, Vervloet, VERVODEV, VESALIUS COLLEGE, VESOFO - AFOSOC, VESPER, VFG - VERENIGING PERSONEN MET EEN HANDICAP VFS FINANCIAL SERVICES BELGIUM, VIA NOORD ZUID KEMPEN, Vigal, VIGEO BELGIUM, VIGO, VIGOTECAKATHERM, VIKI, Villa Eugénie, Villa Lorraine (Restaurant), VILLAGE CULTUREL - CULTUURDORP, Ville de Bruxelles, VILLE ET FORET, VILLEROY & BOCH BELGIUM, VILVO INVEST, Vimar, Vinci Factilities, VINCOTTE CERTIGO, Vinçotte International (Vilvoorde), Vinespa, Depreay VITRIMMO, Vivaqua, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIGING, VIVIO, VIVO, VIVRE CHEZ SOI, ASBL DE SERVICES A DOMICILE DE WATERMAEL-BOITSFORT, VIZYON, Vizzion Europe, VIZZION PARTICIPATIONS, VK Engineering, VLAAMS AUDIOVISUEEL FONDS, VLAAMS CENTRUM VOOR AGRO- EN VISSERIJMARKETING, VLAAMS CENTRUM VOOR VORMING EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, VLAAMS OMROEPORKEST EN KAMERKOOR, VLAAMS SECRETARIAAT VAN HET KATHOLIEK ONDERWIJS, VLAAMS THEATER INSTITUUT, VLAAMS WELZIJNSVERBOND, VLAAMSE ATLETIEKLIGA, VLAAMSE BASKETBALLIGA, VLAAMSE LANDMAATSCHAPPIJ, VLAAMSE LIGA TEGEN KANKER, VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, olcano Europe, VOLKSWAGEN D IETEREN FINANCE, VOLKSWAGEN FINANCE BELGIUM, Volkswagen Group Services, VOLT EUROPE (BELGIUM), Volvo Cars, VOLVO CONSTRUCTION EQUIPMENT, VOORRANGSBELEID BRUSSEL, VOORUITZICHT EN VOORZORG, VOP, VORMING EN ACTIE, VORMINGSCENTR Raad eens wie ons allemaal leest ... Reviseur d'Entreprises, DI-GERLING SERVICES, , LSON, p Inte tional S es Ba HUIS ARBEID - MAISON DU HUIS AN HET NEDERLANDS BRUSSEL, HUIS VOOR GEZONDHEID, TROONS, SOCIAAL SECRE.- ASSISTANCE PTRONALE, SECRE. SOCIAL, HUME BROPHY CO - Agence de Mons, TICS, cière Bien Aimée, DE, ERE DU R G, a, loor Algemene a Communauté INSTITUT SUPE ium Security - L MEDICAL PRO LISA INVE e transit internati N HETRAIE NESSE UXELL EL, JSO, m Export, VR J Shuman), KBC Ban WS, KEYSER CENTER, ean-Yves, nterna TIE-INTEGR NE, YER DES ORPHELINS ERIE, LA FORESTIERE, SERVICE DE RESTTION, L OITURE L J toires de Biologie Médicale toires Edm AVEL RET L'ARC RD GROUP PROPER ERE OEKELBERGSE HAARD, LE el, L'Eléphant Bleu - Soman ted Bro MIS DE L'INSTITUT RO LES ENTREPRIS HABIT LES RESID EN, LIDA CLEAN, L DING, LIRE ET NTS(BELGIUM), LOTHIAN DEV W Corpora L'Usine - Het Bedrijf, LUTG NCE BROKERS, abin PVT DOKTER MAGNOLIA, M T, MAISON DE KEYSER, ESSEGHEM-JETTE, MAISO LS, Manu Marius Corner tec (Maz CES, MAXIPRESS, Mcs- Mobile Control Systems, MD SYNC EDIA CONSULANTS CY MEERSMAN HUGO & WILMUS MARC - NOTAIRE Mensura MESS DE L berger Lachenal, Michel Seifert Co nances, Lo CALE motion, TEN, JAMAR, Mr Jumeau - Bruxelles& ZONEN, n Luxemburg, ave LES KS EST opus, KE SCHOLEN - es du Bâtiment, P.A.S.S.A.J.E., TILLEULS ofessional, FITSECTOR, EBERG, USSEAU, OLCA HOLDING, POLE POSITION INTERNA tica, EM, vem - Office riva PULL & BEAR BELGIE - PULL & e Belgique, es Belgium, laitron, Relief and Logistics, E A LUSIV Mana d Berger Strateg dit, TER, Saadaoui Sanaé - IT as BR Het nr 1 maandblad van de Brusselse kaderleden en beleidsmensen rémault, Mme SCHEPMANS MON MOVIN ULT TIONAAL HULPFONDS-FONDS NATIO NEUTRAAL SYNDICAA Alte NIVCO AK OEU oasting UM HOUT - Outsource Marketing TRAA b TION LEROY RFORMANCE IN PERNOD RIC t & Bee Plastoria S ph UM DON BOSCO, Belgium, PSYCH anel - Chamber Music for Europe, QUE Group Belgium, Randstad Household S RECYCLAR R II, Rex Cr ple Solutions, TERS PEOPLE SOL bas istian - Impromptus, VER ge, SAGESS SANY BELGIUM FINANCIAL CORPORA elgium, SCHUMAN LEASEHOLD M, ECO, duction, e d'Accompa CES DE SANTE MENT es, Shiseido Belgium, s, SELS, V ourta ERIE LOUISE, hanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR L Sohr Soielegante, -MICHEL, SOLIERES CONSEIL, SOLNET MACEUTICALS, anking Softwar IAUX Speos Belgium, SPF Mobilit PX Cooling echnologies Belgium, AND NI, Ass ERALE CONSTR Suikerbakkerij Joris, Sumitomo Benel LEASING COMP vices Belgium, LIT T TION, T N SPECIALTY OPERA THAICO, tiona Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE, PROTECTION, Securitas, Alert S SERAB, SERCO B BUDSDIENST VERZEKERINGEN, SERVICE P lgium, SGS Belgium, SGS STTUTORY SE SIL TOWER, SILVERSTONE, SIMCO TI ROD. V D MISSI té belge ays ES, VOIRIE PRIVEE DE MEU CIETE HOTELIERE DU SOC SODIM, SO ANS et collège, TIONAL, MONEY INTERNA Mont-de Piété OVING PEOPLE, MPI - CBR und TIONAL D'ENTRAIDE, TIONAAL INSTIT VERZAMELING - NATIONAL INSTITU Alterna New Game - Change New VCO, NOBEL, NOBLE PTNERS AK PROD, Novus Eur EUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANT O ting, Omnicom Me T - CENTRE DE FORMA OPNS - Open Products - Networks & Software, O ng & Communica OX A IE TION RO Pêle-Mêle, PENSIOENFONDS DEUTSCH RICARD BELGIUM, teau Belgique, W Beer E BERG oria, PLUM TEUR DE phic, ACTIVE DRI CO, TI YCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CEN QUESTION - SANTE, QUIRAL BEL d Ser ged Ser RAOUL BROTCORNE, RAPID-TORC AR REFORM - RE REPLA Belgique, COORDINAT II, LO x Credit USSELS EU SOLUTIONS - ROBER Robinette bassy Hot ting Cl VERHOOGEN, Lec ESSE, Saint-Gobain Ben ORA TON E OLD, SCK.CEN Centre d'Etude rt Services, , , AS S O BELGIUM, SER CE PLUS SERVICE, SERVICE SOC. SPF SANTE PUBLIQUE SECURITE CHAINE, SERVIC SERVICES BELGIUM, Shackleton Management (Sha-M), SHAKE HANDS, Shania, S MCORP BENELUX, SIMEON, SIMIN, Simmons & Simmons, Simon Cohn Consulting, S TION, ma SSIONNARISSEN TION BE ays en Développement Société Belge TIVE MEUTER, Société des C SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILIE SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BEL oxbone, VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises, VRGT, VRONINKS & RICKER - GEASSOCIEERDE NOTARISSEN, VRT - Vl. Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, VYGON, W.L.M.C., W.O. BELGIUM, anhamme, .S.U., AARBORGBEHEER, AASLAND SHOPPING CENTER, abco Europe, ABCO FINANCIAL SERVICES, adjo Mika, , ajctex, ascal, TOURISME, vens, , ANG LI, TIES, armred, ARSH, arwick Barsey Hôtel arimmo, , tia, TER-LEAU, terleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU, Yangara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! Actions that Pay Off, YFAC, ma, -Impac t Ser opl BENELUX, USS EUR V TR Transurb, rox Belg UBIK, Architec ER BELGIUM SERVICES, tional, E SAINT-LOUIS - BR Busine V AG SECURITY SYSTEMS, an C artn DIJK MANAGEMENT CONSULANTS, RESIDENTIAL, Olmen POUCKE SANIT UYS PRINTING, Steenwinckel ANCOMPERNOLLE, MEERSSC DERNE, elghe Vélos (Auxiliaire Acoustique), EN ANDER G PERSONEN MET EEN HANDICAP Vi nespa, VIRGILIUS, VIROPHARMA, VIRSU, VISHA RESISTORS BELGIUM, Guido, AINVEST VITRIMMO, XPRESS LOGISTICS (BELGIUM), Group, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIG G EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, VLAAMS GEBRUIKERSOVERLEG VOOR PERSONEN MET EEN HANDICAP VLAAMS GEMEENSCHAPSBELEID ANDERLECHT VLAAMS HUIS VOOR TEURKUNSTEN IN BRUSSEL, VLAAMS INST GEZONDHEIDSPROMOTIE ZIEKTEPREVENTIE, VLAAMS -NEDERLANDS HUIS DEBUREN, S NETWERK VERENIGINGEN WOORD VLAAMS OMROEPOR VOOR SOCIAAL WONEN, VLAAMSE TSCHAPPIJ VOOR WTERVOORZIENING, Vleesgroothandel Georges Goossens School, VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, VO Group, VODAFONE BELGIUM, VOETBALFEDERA VOKA olca TR VRC Bed LGIUM, abco Europe, adjo Mika, ajctex, arwick Barsey Hôtel terleau Gro www.beci.be Meer info? Max Saey, Business Relations Advisor: msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 Vrouwenquota’s in de RvB’s? Loubna Azghoud, die instaat voor het Vrouwelijke Ondernemerschap bij Impulse: “Voor de wet van 2011 zetelden 10% vrouwen in de RvB’s, in België. Vandaag zitten we boven 22%. Frankrijk en Noorwegen hebben een gelijkaardige evolutie doorgestaan. De drie landen hebben gemeen dat ze een wet over quota’s hebben ingevoerd. Dit bewijst het nut van een dergelijke wetgeving, al wisselt de situatie nog gevoelig naargelang van de sector. Genderpariteit zal in de beroepswereld niet door zelfregulatie ontstaan. Dat is utopisch. Volgens het ‘Global Gender Gap Report 2015’ van het World Economic Forum zou het nog 117 jaar duren als we de zaken hun natuurlijke gang laten gaan.” “Ik geloof dat het hoog tijd wordt om maatregelen te treffen die vrouwen toegang verschaffen tot alle verantwoordelijkheidsniveaus. Studies bewijzen dat gemengde teams meer innoveren, beter presteren en de competitiviteit boosten. De quota’s zijn dus een noodzakelijk kwaad om de mentaliteiten, zowel bij de mannen als bij de vrouwen, te doen evolueren. Mannen krijgen op die manier de gelegenheid om ook buiten hun klassiek netwerk te rekruteren en een beroep te doen op de bekwaamheden en vaardigheden van de andere helft van de bevolking. Voor vrouwen betekent dit een kans om een deskundigheid te ontwikkelen, ‘role model’ te worden en de ambitie bij andere vrouwen aan te wakkeren.” Hnia Ben Salah, Business Development Manager bij Guberna, het Instituut van de Bestuurders: “Het voornaamste probleem heeft te maken met bekwaamheid. Gender mag niet het enige criterium worden om vrouwen in de RvB van een onderneming op te nemen. De wet over de quota’s impliceert begeleiding en sensibilisering, niet alleen door de ondernemingen zelf, maar ook via de gespecialiseerde instituten en organisaties.” “De wet is niet het enige middel om diversiteit te bevorderen. Deze diversiteit moet een culturele dimensie bekleden, waar de onderneming voor zorgt. De RvB kan het voorbeeld geven. De al dan niet beursgenoteerde ondernemingen die lid zijn van Guberna getuigen van openheid voor diversiteit, onder meer via initiatieven bij de selectie van bestuurders. Natuurlijk heerst er hier en daar wat weerstand, want de vlak van financiële rendabiliteit, bedrijfsresultaten en beurskoers. Volgens een studie van Crédit Suisse Research Institute, verbetert de genderdiversiteit op directieniveau het rendement van de ondernemingen. Een voorbeeld: tussen begin 2012 en juni 2014 registreerden ondernemingen met een beurswaarde van meer dan 10 miljard dollar en waar ten minste één vrouw in de RvB zetelde, een prestatieverbetering van 5%, ongeacht de sector. Als ook ondernemingen met een beurswaarde van minder dan economische wereld heeft tijd nodig. De troef van deze wet is dat ze een duidelijk kader bepaalt. Maar laten we opletten voor averechtse effecten: in sommige landen van Noord-Europa hebben bedrijven de beurs verlaten om de wet te omzeilen.” Marleen Boen, CEO van Coaching Square: “Deze wet is natuurlijk een stap vooruit in de richting van de diversiteit, maar ik vrees voor misstanden. Zo bijvoorbeeld dat vrouwen opzettelijk zouden worden gekozen wegens een gebrek aan persoonlijke bekwaamheden. Op die manier zouden mannen, ondanks de quota, de macht kunnen behouden. Dit valt duidelijk op in de farmaceutische sector. Daar zijn commercieel afgevaardigden bijna altijd vrouwen, terwijl de functies van sales manager naar mannen gaan.” “Aan de mannen die geen voorstander zijn van vrouwen in een RvB, stel ik voor dat ze hun eigen vrouwelijke kant even onder de loep nemen. En dat ze de eerder mannelijke trekjes bij vrouwen leren ontdekken. Vrouwen hebben ook aangeleerd hun emotionele, familiale, lichamelijke, sociale en relationele intelligentie te ontwikkelen. Kortom, een holistische aanpak die van belang is, want tenslotte werken we met mensen samen. Rationele vaardigheden volstaan niet om ondernemingen te doen groeien. Ik ben voorstander van quota’s, maar voor zover iedereen beseft dat mannen en vrouwen elkaar aanvullen.” +5% Tussen begin 2012 en juni 2014 registreerden ondernemingen met een beurswaarde van meer dan 10 miljard dollar en waar ten minste één vrouw in de RvB zetelde, een prestatieverbetering van 5%. 10 miljard dollar erbij werden gerekend, situeerde de jaarlijkse prestatiewinst zich rond 2,5%. Diversiteit vereist gemengdheid. In de natuur geldt die als een conditio sine qua non voor het evenwicht en de overleving van ecosystemen. Een flink deel van de mensheid heeft deze evidentie bijna 2000 jaar lang trachten te verdoezelen. Nochtans draagt diversiteit rechtstreeks bij tot de veerkracht van ondernemingen. Wel, beste Homo Sapiens, ga je nu eindelijk redelijk worden? ● BECI - Brussel metropool - oktober 2016 19
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VROUWELIJK ONDERNEMERSCHAP Vertrouw me Hoe winnen vrouwen het vertrouwen van ondernemingen? En hoe verkrijgen merken het vertrouwen van vrouwen? D e IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge – organiseert binnenkort een congres in Brussel. Laten we hier, in onze snel veranderende wereld, de rol van vrouwen in directiefuncties onderzoeken. Waarom genieten ze nu meer vertrouwen? Wat zijn de uitzichten? We bespreken ook even een sector die zulke beginselen al een tijd toepast. En wij bekijken ten slotte het standpunt van de vrouwelijke consument en wat haar aanzet voor een of ander merk te kiezen. Kloof De 16e editie van de ‘Edelman Trust Barometer’ toont hoe diep de kloof is geworden tussen een goed geïnformeerd publiek en de rest van de bevolking, wat betreft het vertrouwen in instellingen, regeringen, de media, NGO’s en ondernemingen. Het vertrouwen stijgt binnen de elites, maar de massa blijft sceptisch. Deze ongeziene kloof resulteert uit ongelijkheden in inkomsten en toekomstuitzichten. Het gebrek aan vertrouwen is ook het resultaat van het gedrag van politici die eerder angst zaaien dan oplossingen aanbieden. Ondanks het scepticisme wordt algemeen aanvaard dat vooral ondernemingen in staat zijn het verlies aan vertrouwen te overwinnen en tegelijk waarde te blijven creëren. De bevolking oordeelt dat de ondernemingen vaardiger zijn dan de overheid en de NGO’s bij het bijbenen van de snelle veranderingen. Bovendien reageert het publiek positief tegenover bedrijfsleiders die beweren dat ze winst willen combineren met een bijdrage aan de samenleving. Een dergelijke positionering versterkt de rol van de vrouwen, van wie vaak wordt aangenomen dat ze van meer eerbied getuigen in de omgang met mensen. Uit de enquête blijkt bovendien dat gezag en invloed niet langer een monopolie zijn van enkele opiniemakers. Deze beïnvloedingsrol ligt nu bij de massa’s, die de standpunten van de pers links laten liggen ten voordele van online gemeenschappen. De mensen gaan er vanuit dat hun vrienden, hun naasten en mensen die op hen lijken de meest geloofwaardige bron van informatie zijn. Een arbeidskracht op drie heeft geen vertrouwen meer in zijn werkgever. Anderzijds worden werknemers door hun collega’s vaak als geloofwaardige woordvoerders beschouwd. De ondernemingen zouden dus meer plaats moeten ruimen voor vrouwen in directiefuncties, als woordvoersters of medewerksters, want ze zijn schitterende ambassadrices. Nu vertrouwen en gezag aan flarden scheuren, gaan nieuwe uitzichten open voor leiderschap, maar dan wel met een andere aanpak, die het belang van actie, waarden, inzet en employee advocacy ten volle erkent. Richard Edelman, Voorzitter en CEO van Edelman, licht dit toe: “Het vertrouwen in instellingen en in hun actievrijheid resulteert niet meer automatisch van een hiërarchie of een titel. Vandaag moet je het vertrouwen winnen.” Wanneer we dan beseffen dat vrouwen in de raden van bestuur van nagenoeg alle Europese organisaties zwaar ondervertegenwoordigd zijn1 , dan moeten we toegeven dat zij een meer leidinggevende rol zouden moeten spelen, ongeacht hun plaats in de hiërarchie. Voorbeeldige directie Het IWEC congres bespreekt binnenkort de uitdagingen van het vrouwelijke ondernemerschap. Dit verwijst meteen naar het succes van familiebedrijven. In 2015 bevestigde een d’EY-studie2 Esther Busscher, General Manager Edelman dat “de grootste en meest duurzame familiebedrijven ter wereld meer plaats voorzien voor vrouwen en dit ook sneller doen dan andere bedrijven.” Uit de studie blijkt dat dergelijke familiebedrijven gemiddeld vijf directiefuncties aan vrouwen hebben toevertrouwd en aan vier vrouwen de mogelijkheid geven zich op directieverantwoordelijkheden voor te bereiden. 41% van deze ondernemingen beweren dat sinds drie jaar, de vrouwen in de familie meer belangstelling vertonen voor een baan 1 Realizing Europe’s Potential: Progress and Challenges, een Europese Women on Boards (EWoB) studie, in samenwerking met ISS. 2 Women in leadership. The family business advantage. Een EY verslag van een grootschalige studie van de grootste familiebedrijven ter wereld. 20 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 TOPIC in het bedrijf. 70% (!) van deze familiebedrijven overweegt een vrouw als toekomstige CEO en 30% voorziet vrouwen in directiefuncties.3 Wat een verschil met de 5% vrouwelijke CEO’s in Fortune 1000 en met een andere studie (Governance and Success, 2015) die vaststelt dat vrouwen 5% van de nieuwe CEO’s vertegenwoordigen in de 2500 grootste beursgenoteerde ondernemingen in 2014!4 Gedragen de familiebedrijven zich dan als pioniers? Ze bevestigen in elk geval de hoofdrol van vrouwelijke directeurs in de rentabiliteit en de groei van de ondernemingen. Deze bedrijven maken volop gebruik van de ‘toverformule’ van vrouwelijke ‘role models’ in sleutelfuncties, met al wat dit inhoudt van langetermijnvisie en ontwikkeling van een beroepsomgeving waar vrouwen zich goed voelen.5 Dichter bij ons, geeft ongeveer een derde van de Belgische familiebedrijven die zich binnen een tijdspanne van 10 jaar op een overdracht voorbereiden, de voorkeur aan een vrouwelijke directeur-generaal. 10 jaar geleden was dit slechts 23%. Daar bestaan twee redenen voor, aldus onderzoekster Diane Arijs. Enerzijds hebben de vrouwelijke leden van de familie meer kansen om de directie van de onderneming over te nemen. Anderzijds beschouwen deze vrouwen het hoe langer hoe meer als haalbaar, omdat ze met een team kunnen samenwerken. De interviews en de enquête tonen aan dat leidinggevende vrouwen zich meer inzetten voor de emotionele samenhang van de familie en beter rekening houden met de interne relaties wanneer beslissingen moeten worden genomen. De betere informatie zorgt voor een hechte familie die meer steun verleent aan de doelstellingen van de onderneming, wat de motivatie voor verder succes nog doet toenemen. De integratie van vrouwen in het management is dus een bijzonder eenvoudige en doeltreffende manier om de duurzaamheid van de onderneming te verzekeren. En andere vrouwen die op hun beurt bedrijfsambities koesteren, worden aangespoord om blijk te geven van leiderschap en meer vertrouwen te hebben in hun bekwaamheden.6 Het vertrouwen van vrouwelijke consumenten Vertrouwen is van groot belang voor de verkoop van een product, voor de overtuigingskracht en voor de reputatie. Onze EARNED BRAND7 studie van 2016 analyseert de relatie tussen de consument en het merk in 18 categorieën. Hieruit blijkt dat de merken veel kansen verkwisten om de betrokkenheid van de consument te versterken. Spijtig, want deze betrokkenheid gaat gepaard met betere verkoopcijfers en bescherming tegen de concurrentie. Jonge mannelijke consumenten zijn sterker met merken verbonden dan oudere consumenten en vrouwen. Jongemannen van de Y Generation zijn het sterkst aan merken gehecht. Om het potentieel van een band met een merk maximaal te benutten, moeten de ‘betrokken’ consumen3 Staying power: how do family businesses create lasting success?, een EY studie, april 2015. 4 ‘Exclusive: This is the type of business most likely to promote women leaders’, Fortune, 18 juni 2015. Strategy& (vroeger Booz & Co.) Een studie van CEO’s - CEO (2015), Governance and Success. 5 Women in leadership. The family business advantage. Een EY verslag van een grootschalige studie van de grootste familiebedrijven ter wereld. 6 Leiderschap in familiebedrijven: een gender perspectief. Een doctorale studie van Diane Arijs, Hogeschool-Universiteit Brussel. 7 Earned Brand, een Edelman studie van 2016 die online 13.000 consumenten in 13 landen analyseert. BECI - Brussel metropool - oktober 2016 21 Esther Busscher ten doorgroeien naar ‘sterk gehecht’. Studies bewijzen dat ‘gehechte’ consumenten hun lievelingsmerk zullen ondersteunen door aankoop, trouw, aanbevelingen en verdediging. Deze sterke band biedt heel wat voordelen: 86% snelle aanvaarding van innovaties, 87% bereidheid om een premium prijs te betalen, 87% aanbevelingen van het merk door het uitsturen en delen van meningen, en 88% verdediging tegen kritiek. Merken kunnen hun relatie met vrouwelijke consumenten vooral versterken door zich meer in te zetten voor de merkgedragingen die in Edelman Brand Relationship Index minder goed scoren: gerechtvaardigde acties, een sterk verhaal en luistervaardigheid gekoppeld aan selectieve antwoorden. Het vervolg... Dit alles is slechts een voorsmaakje van de complexe processen waarmee vertrouwen kan worden verkregen in een omgeving waar het inzamelen van informatie en de beslissingsprocessen democratischer worden, onder andere op het vlak van leiderschap en van het beheer van een steeds actiever consument. Ik verheug me tijdens het IWEC congres talrijke onderneemsters van de ganse wereld te mogen ontmoeten. Ik hoop uit hun verhalen en uit de tijdens hun carrière vergaarde ervaring veel inspiratie te kunnen putten. ● Esther Busscher, Algemeen Manager van het PR-bureau Edelman, is een van de sprekers op IWEC (International Women’s Entrepreneurial Conference). De conferentie zal plaatsvinden op 7 en 8 november te Brussel, in samenwerking met BECI. Info: www.beci.be/iwec ; Amy Kessels, ake@beci.be.
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VROUWELIJK ONDERNEMERSCHAP De Brusselse startsters Tijdens de afgelopen 10 jaar steeg het aantal vrouwelijke ondernemers in Brussel met 34%. En toch blijft het ondernemerschap van Belgische vrouwen het laagste van alle landen in de Europese Unie. Clichés zijn hardnekkig en de mentaliteit moet verder evolueren. Ook de inkomsten blijven verschillen: Belgische onderneemsters verdienen gemiddeld 20% minder dan hun mannelijke collega’s. S inds het begin van de 20e eeuw zijn de rechten van de vrouw in België – vooral wat het werk betreft – constant geëvolueerd, ondanks enkele stappen achteruit, nu en dan. Dit in zijn geheel eerder positief proces verloopt echter te traag en allerlei vormen van discriminatie blijven bestaan. Volgens de jongste nationale studie van het Instituut voor de gelijkheid van vrouwen en mannen, bestond er in 2012 voor alle loontrekkenden een salarisverschil van gemiddeld 22% tussen man en vrouw. Als rekening wordt gehouden met de werkelijk gepresteerde werktijd, verschuift dit verschil echter naar 9%. In deze context werd de wet van 22 april 2012 uitgevaardigd, specifiek met de bedoeling het salarisverschil tussen mannelijke en vrouwelijke arbeidskrachten te bestrijden. Er heerst een vergelijkbare discrepantie in ondernemerschap. Volgens het RSVZ verdienden vrouwelijke zelfstandigen in 2014 20% minder dan de mannelijke collega’s. Naargelang van de sector wisselt dit verschil in ruime mate. Mannen komen zogezegd van Mars … In het verslag dat de OESO in 2012 uitbracht over de gelijkheid tussen man en vrouw, staat te lezen dat vrouwen veel minder gebruik maken van financieringsbronnen dan mannen voor het beheer van een onderneming. Anderzijds creëren vrouwen meestal bedrijfsstructuren van kleinere omvang. De uitleg lijkt eenvoudig, maar is misschien simplistisch. Indien er inderdaad verschillen bestaan tussen man en vrouw in de manier waarop ze een zaak beheren, dan kan dit – althans gedeeltelijk – te maken hebben met opvoeding, stelt Marleen Boen, al 10 jaar CEO van Coaching Square: “Heel vroeg krijgen de kinderen van de samenleving een vervormd en gestereotypeerd beeld van de twee 22 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Julien Ide ge slachten. U merkt het in de reclame, in de media en in het onderwijs: de man is sterk, moedig en strijdlustig. De vrouw is delicaat en fijngevoelig; ze staat in voor de opvoeding van de kinderen. Het is daarom niet te verwonderen dat vrouwen meestal minder ambitie aan de dag leggen dan mannen. Deze enge en kleinerende opvatting resulteert uit twee millenia patriarchaat en zou ik, ironisch, als volgt kunnen samenvatten: de vrouw schept het leven en de man schept de wereld. Brainwashing heet dat …” Loubna Azghoud beheert het Vrouwelijke Ondernemerschap bij Impulse. Volgens haar onderhouden meerdere factoren de ongelijkheden tussen genders. “Het op elkaar afstemmen van gezinsleven en beroepsleven: het klassieke gezinsmodel waarbij vrouwen instaan voor huishouding en gezin blijft sterk aanwezig, aldus een studie van Mc Kinsey in 2012. Naar verluidt zouden ze aan zulke taken 50% meer tijd besteden dan mannen. Het gebrek aan zichtbaarheid van onderneemsters: dit heeft natuurlijk te maken met een tekort aan ‘role models’ die vrouwen zouden overtuigen dat ze het wel degelijk aankunnen. Angst voor risico’s: vrouwen zouden voorzichtiger zijn dan mannen. Het gebrek aan zakelijke netwerken specifiek voor vrouwen: zonder netwerking is het heel moeilijk een project op gang te brengen. De moeilijke toegang tot financiering: naast een aantal vooroordelen waar een aantal bankiers nog steeds niet overheen geraken, blijft een tekort aan vorming in bedrijfsen financieel beheer een handicap, zeker bij de verdediging van een financieel plan voor het verkrijgen van krediet. Hoewel de meeste vrouwelijke zelfstandigen in Brussel over een diploma van het hoger onderwijs beschikken, richten ze zich minder naar financiële of management studies. De schaarste aan vrouwen in technische en wetenschappelijke studierichtingen: hierdoor ontstaat een ontoereikende © Thinskstock TOPIC proportie van vrouwen in deze sectoren en anderzijds een oververtegenwoordiging in domeinen als gezondheidszorg en onderwijs.” In de Verenigde Staten wordt de helft van de ondernemingen door vrouwen opgericht. De vrouw schept het leven en de man schept de wereld. (ironisch) Marleen Boen, CEO van Coaching Square In Europa is dit slechts een derde. Aurélie Couvreur, oprichtster van Serendipities, een bureau dat communicatiestrategieën ontwerpt, beoordeelt deze situatie als volgt: “Aan de andere kant van de Atlantische Oceaan heerst een totaal andere opvatting van het ondernemerschap. Daar bestaan drie redenen voor. Ten eerste is in de Verenigde Staten de vrees voor een mislukking veel minder aanwezig dan hier. Een faillissement is geen schande. Ten tweede denk ik dat het onbestaan van sociale vangnetten zoals werkloosheidsuitkeringen weinig keuze laten aan Amerikanen die zich beroepsmatig willen bewijzen. En ten derde bestaat er een typisch Amerikaanse ondernemerscultuur. Kinderen krijgen bijvoorbeeld vanaf de kleuterschool van ondernemersprojecten te horen.” … en vrouwen vertrekken binnenkort naar Venus Gelukkig bestrijden organisaties zulke vormen van ongelijkheid aan de hand van specifieke plannen en programma’s op gewestelijk, nationaal en Europees niveau. Zo bijvoorbeeld het actieplan ‘Ondernemerschap 2020’ waarmee de Europese Commissie de Lidstaten aanzet nationale strategieën ter bevordering van het vrouwelijke ondernemerschap te ontwikkelen en ten uitvoer te leggen. In Brussel creëerde Impulse in 2014 het platform Women in Business, met Loubna Azghoud als coördinatrice: “De taak van Women in Business bestaat erin de oprichting van ondernemingen door Brusselse vrouwen te vergemakkelijken. Wij werken samen met meerdere partners die in deze domeinen de nodige deskundigheid kunnen aanbieden en die actief bijdragen tot sensibilisering, begeleiding, vorming en netwerking.” Volgens Marleen Boen moeten de mentaliteiten nog veel evolueren. Ten eerste, in het privéleven. “De verdeling van de huishoudelijke en gezinstaken is in een eeuw tijd sterk verbeterd, maar in vele gezinnen blijft die nog onevenwichtig. Dit belet een flink aantal vrouwen zich in ondernemerschapsprojecten te lanceren. Wanneer een vrouw echter steun van haar echtgenoot krijgt, beschikt ze vandaag over alle kansen om als onderneemster succes te oogsten.” Ten tweede, in de manier waarop de buitenwereld dit beoordeelt. “Het opdringen van schuldgevoelens houdt stand. Er werd mij al gevraagd of mijn activiteit niet nadelig was voor het welzijn van mijn kinderen … Stelt iemand ooit een dergelijke vraag aan mannen?” Ten derde, wat betreft de professionele contacten. “Netwerking blijft onvoldoende toegankelijk voor vrouwen. Ik heb vastgesteld dat bepaalde Brusselse zakenkringen opzettelijk zeer mannelijk blijven. Een paar jaar geleden werd mij vriendelijk aanbevolen mij door een man te laten vergezellen om toegang te krijgen tot één van deze groepen. En ten slotte in de opvattingen van de vrouwen zelf. “Ze zijn nog steeds sterk geneigd om zichzelf als minderwaardig te beschouwen. Ze moeten hun zelfvertrouwen ontwikkelen, van durf getuigen en hun eigen potentieel correct inschatten. Ze moeten bovendien solidair zijn. Waarom zouden ze elkaar niet ondersteunen tijdens netwerkingsvergaderingen? En ze moeten zich realiseren dat de maatschappij een aantal beperkingen oplegt. Daarom kiezen ze minder vaak voor economische studierichtingen. En vandaar ook mijn aanbeveling om deze achterstand in te halen met een correcte vorming in beheer, marketing en verkoop.” In het collectief onbewuste is een ondernemer een man die een kostuum draagt. Aurélie Couvreur, oprichtster van Serendipities Volgens Aurélie Couvreur zijn de media de grote medeplichtigen. “Vrouwen komen weinig aan bod in de meeste bedrijfsgebonden onderwerpen die de pers aankaart. Dit strookt niet met de werkelijkheid. In het collectief onbewuste is een ondernemer een man die een kostuum draagt. Misschien zouden de media zich hierover even moeten bezinnen en desnoods een soort quotastelsel invoeren en in de deontologie integreren. Ik geloof echt dat voor verenigingen van beroepsjournalisten, de tijd rijp is om zich over dit vraagstuk te buigen.” De strijd voor de vrouwenrechten is nog niet gewonnen. De ganse samenleving moeten de vooroordelen wegwerken en de opvallende werkelijkheid voor ogen nemen. Dit moet op alle overheidsniveaus gebeuren, in alle sectoren en in alle strekkingen. Dames en heren, wij zijn aan de beurt. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2016 23 © R.T. © R.T.
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VROUWEN EN ONDERNEMERSCHAP Mijn job is mijn keuze! Gender heeft niets te maken met beroep. Dit zou een gevolg moeten zijn van de gelijkheid tussen man en vrouw. In de praktijk blijven echter heel wat beroepen gendergebonden. Zo zouden bouw logistiek iets voor mannen zijn. Opvoeding en gezondheidszorg eerder iets voor vrouwen. Voorbeelden genoeg. Maar waarom zou een vrouw geen metser of buschauffeur mogen zijn? Waarom geen mannelijke ‘vroedvrouw’ of een man in de kleuterklas? Is het lichamelijke werk verplicht voor mannen en al wat te maken heeft met gevoeligheid voor vrouwen weggelegd? Om zulke stereotypes te verbreken, lanceerde BECI de campagne ‘Mijn job is mijn keuze’, die wil aantonen dat een beroep niet gendergebonden hoeft te zijn. Adrien Dewez B russel en ook gans België zitten in een paradoxale situatie: hoge werkloosheidscijfers in bepaalde regio’s en tegelijk een tekort aan werkkrachten in heel wat beroepen. “Sommige van deze knelpuntberoepen hebben een zeer mannelijk of zeer vrouwelijk tintje”, stelt Pascale Capitaine, die bij BECI voor dit project instaat. “IT en informatica zijn bijvoorbeeld heel mannelijk. De taak van verpleegster of kleuterleidster komt anderzijds heel vrouwelijk over. Merkwaardig genoeg wordt in deze drie sectoren ijverig naar werkkrachten gezocht.” Indien iemand een beroep wil beoefenen dat op het eerste gezicht aan het andere geslacht voorbehouden lijkt, kan de omgeving (of zelfs de persoon zelf) het proces afremmen. “Precies daarom hebben we deze campagne van start laten gaan. Wij willen de jongeren in de Franstalige en Nederlandstalige scholen van Brussel sensibiliseren, zodat ze niet terugschrikken voor het beroep waarvan ze dromen. Wij hebben ambassadeurs gevonden die een beroep beoefenen dat zogezegd aan het andere geslacht voorbehouden is. Deze mensen komen over hun ervaring en keuzes getuigen.” Ik rij graag Chaimae is bijvoorbeeld buschauffeur bij de MIVB. “Als jong meisje wou ik absoluut mijn rijbewijs halen en zo snel mogelijk met een wagen rijden. Mijn vader werkte 40 jaar lang aan de MIVB. Omdat er daar een zekere werkzekerheid bestaat, besliste ik de examens af te leggen en buschauffeur te worden.” Haar familie heeft daar nooit 24 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 een probleem mee gehad. “Mijn familieleden waren zelfs trots dat ik dat beroep had durven kiezen.” Een gelijkaardige keuze zette Cristy er in het begin van de jaren 90 aan ook bij de MIVB te gaan aankloppen. Ze was toen 21. Een buurman had haar overtuigd buschauffeur te worden. “Mijn vader was in het begin nogal angstig, onder Chaimae andere omdat ik ook ‘s nachts in Brussel moest rijden. Ik heb ook een aantal reacties opgevangen à la ‘Amai, gij wordt buschauffeur!’. Nochtans is dit niet echt een mannenberoep. De werkuren liggen soms wat moeilijk, dat is waar, maar dat betekent nog niet dat het een typisch mannenjob is. Er zijn trouwens minder agressies tegen vrouwelijke chauffeurs. De mensen tonen zich minder agressief.” “Dag meneer” Aurélie is technicus voor evenementen en optredens. Soms houdt dit beroep heel wat lichamelijke inspanningen © R.T. © Thinskstock TOPIC Cristy langer hoe minder het geval!” De ongewone beroepskeuzes van onze ambassadrices wekken meestal enthousiasme. “Veertigers en oudere mannen bewonderen vaak mijn keuze”, merkt Aurélie. Van klanten krijgt Cristy opmerkingen te horen als ‘tof’ of ‘proficiat!’. En sommige voegen eraan toe dat zij soepeler met een bus rijdt dan haar mannelijke collega’s. Het kan ook grappig worden: “Sommige MIVB klanten zeggen in. “Dus geen aanrader als je niet wat aanleg voor sport hebt. Maar een echt probleem is dit ook weer niet. In sommige gevallen vraag ik dat iemand een handje toesteekt. Of ik denk even na en ik vind een oplossing”, vertelt de toneelmeester. “Toen ik voor dit beroep koos, was mijn moeder verontrust, maar alle vrienden en vriendinnen waren enthousiast. Er wordt beweerd dat er weinig vrouwen dit beroep uitoefenen. Dit is hoe machinaal ‘Dag meneer’ en verschieten dan wanneer het antwoord van een vrouw komt”, zegt Chaimae. Doe wat je graag doet Ontplooiing, dat is het voornaamste. Als je acht of negen uur per dag aan een beroep besteedt, is het best dat je dit graag doet. Het mag geen karwei zijn. “Ik voel me vandaag echt goed in mijn beroep”, weet Chaimae. “Ik rij graag, ik hou van de straten van Brussel en van het contact met de klanten. Ik wens bij de MIVB carrière te maken!” Zoals haar vader. Aurélie beaamt dit: “Ik heb er echt geen spijt van. Natuurlijk zijn sommige dagen wat moeilijker, maar ik hou van mijn werk, van verplaatsingen en van de ontmoeting met steeds nieuwe personen.” De campagne ‘Mijn job is mijn keuze’ is begin september van stapel gelopen. “Wij hopen ten minste een honderdtal leerlingen in Brussel te sensibiliseren. Ingeval van succes kunnen we de campagne in de toekomst opnieuw voeren. Wij zijn trouwens op zoek naar ambassadeurs die bereid zijn te getuigen. Onze boodschap aan de jongeren is heel eenvoudig: als je aan een beroep denkt maar de familie of de vriendenkring raden het je af, doe het toch, negeer de vooroordelen en ga voor wat je graag doet”, besluit Pascale Capitaine. Schooldirecteurs of -directrices, ouders, ambassadeurs, laat van u horen. Het verhaal van een mooie levensloop klinkt altijd sterker dan vooroordelen. ● © R.T.
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Moeten we echt allemaal hetzelfde denken? DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING Een jaar na de verschijning van zijn Witboek over Diversiteit maakt BECI een stand van zaken op met drie ondernemingen die zich resoluut en actief voor dit vraagstuk inzetten. Welke uitdagingen gaan met diversiteit in bedrijfsverband gepaard? Wat is de concrete beleving op de werkvloer? Wat valt hieruit te leren? Vincent Delannoy I s een plan onontbeerlijk om diversiteit binnen een onderneming afdoend te beheren? “Zeker en vast!”, stelt Marta Pogorzelska, Inclusion & Diversity Lead Accenture BeLux. “Een dergelijk plan zorgt voor een beter inzicht in het diversiteitsbeleid en een betere aanpassing van de prioriteiten aan de strategie en doelstellingen van de onderneming. De diversiteit van de werkkrachten werkt innovatie in de hand, maar volstaat niet. Diversiteit moet ook steun krijgen van een bedrijfscultuur gericht op integratie. Een cultuur die respect vertoont voor de verscheidenheid aan opvattingen en benaderingen. En die deze bovendien valoriseert. Het diversiteitsplan is van groot belang om dit vraagstuk op een gestructureerde manier aan te pakken. Het dient om de vooruitgang en de doeltreffendheid van de initiatieven te meten en om de programma’s en de beleidsmaatregelen te evalueren.” Claire Godding, Head of Diversity & Inclusion, BNP Paribas Fortis, beaamt deze standpunten: “Efficiëntie en vooruitgang in diversiteit en integratie kunnen niet zonder een plan. En om te beginnen moeten we weten wat uit de cijfers blijkt en wat de werknemers zeggen. De doelstellingen dienen duidelijk te worden begrepen: waarom een dergelijk plan? Wat wordt precies nagestreefd? Als we dit niet doen, riskeren we ontoereikende en vooral kortstondige maatregelen te nemen.” Leila Opdebeeck staat in voor diversiteit en MVO bij Daoust. Zij oordeelt dat dit vraagstuk alomtegenwoordig is in rekrutering en tewerkstelling. “De wetgeving besteedt veel aandacht aan de strijd tegen discriminatie”, zegt ze. “En toch blijft al dan niet opzettelijke discriminatie in rekrutering bestaan. Daoust beschouwt de invoering van een diversiteitsplan al jaren als vanzelfsprekend om dit verschijnsel te bestrijden. Het wegwerken van discriminatie is een 26 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 dagelijkse uitdaging. Het vereist talrijke initiatieven en veel communicatie in de richting van alle spelers.” Wat is echt doeltreffend? We hebben de drie dames gevraagd welke initiatieven op het gebied van diversiteit de meest productieve zijn. Claire Golding: “Initiatieven met maatregelen ervoor en erna, met cijfermatige doelstellingen en een ruime communicatie errond, die zijn meestal doortastend. Een proactief beheer van diversiteit beïnvloedt positief de prestaties van de onderneming, haar imago en haar aantrekkelijkheid. Leila Opdebeeck (Daoust) De volledige steun van het management geldt wel als een vereiste. Als de leiding er niet echt in gelooft, zullen de inspanningen vroeg of later verwateren en riskeert het plan in te storten. Weet u, heel wat maatregelen die in een onderneming succesvol bleken, kunnen door andere bedrijven worden overgenomen. Precies daarom hebben we met een twintigtal grote ondernemingen een Belgisch netwerk van Diversity Managers op touw gezet. We komen er samen om © R.T. © Thinskstock Ook Marilyn werkte als uitzendkracht. Bij Daoust ben jij de ster! Ontdek jouw droomjob op daoust.be Welcome to the Family! V.U.: G. Daoust - Daoust n.v. - Louizapoortgalerij 203/5, 1050 Brussel - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Erkenningsnummer: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22.
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FOCUS onze respectievelijke ervaringen te delen.” “In 2005 was Daoust één van de eerste ondernemingen die het Brusselse Charter voor Diversiteit ondertekenden. Het werd ook het eerste HR bedrijf dat het diversiteitslabel van het Vlaamse Gewest ontving”, De diversiteit van de werkkrachten werkt innovatie in de hand, maar volstaat niet. Diversiteit moet ook steun krijgen van een bedrijfscultuur gericht op integratie. Marta Pogorzelka (Accenture BeLux) vertelt Leila Opdebeeck. “Sinds 2012 hebben wij met het Brusselse Gewest een actieplan voor diversiteit lopen. We hebben intern een vijfkoppig comité samengesteld dat zich buigt over thema’s als de leeftijdspiramide van het personeel, de genderverdeling vergeleken met de functieniveaus, het beheer van eventuele discriminerende aanvragen enz. In Wallonië bestaat er helaas tot nu toe geen labelstelsel. Dit neemt niet weg dat Daoust zijn diversiteitsbeleid op nationaal niveau voert.” Marta Pogorzelska vindt dat “diversiteit ook afhangt van de organisatiestrategieën en -doelstellingen. Die kunnen van bedrijf tot bedrijf enorm wisselen. De bezorgdheden van de werknemers zelf spelen eveneens een rol.” Ze wijst bijvoorbeeld op de verschillen in diversiteitsstrategieën tussen een onderneming met een belangrijk aandeel oudere werknemers, en een andere waarvan een belangrijk deel van de dienstverlening naar het buitenland gedelokaliseerd zou zijn. “In het eerste geval gaat de voorrang naar een samenwerking tussen generaties. In het tweede verwacht men de klemtoon vooral op de interculturele diversiteit en de samenwerking binnen ‘virtual teams’.” Diversiteit echt prioritair? Ondernemingen moeten aan talloze taken het hoofd bieden. Waarom zou diversiteit als een prioriteit moeten worden beschouwd? “Omdat een proactief beheer van diversiteit de prestaties van de onderneming, haar imago en haar aantrekkelijkheid positief beïnvloedt”, luidt het antwoord van Leila Opdebeeck. “Het doel dat Daoust met zijn diversiteitsstrategie nastreeft, is, in de mate van het mogelijke, de integratie van deze dimensie in al zijn beslissingen. Heel wat kandidaten die bij ons solliciteren, waarderen onze openheid. Ons intern personeel is een toonbeeld van de verrijkende diversiteit van de huidige samenleving. Een hele geruststelling voor heel wat kandidaten.” 28 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Marta Pogorzelska zegt niets anders: “De combinatie van diversiteit bij de werkkrachten en van een integratiecultuur opent echte zakelijke uitzichten. Met de globalisering veranderen ook onze onderneming en onze klanten. Een divers personeel biedt even diverse invalshoeken, ervaringen en vaardigheden. Allemaal troeven, die een integratiecultuur valoriseert. Wanneer een onderneming de diversiteit in de samenleving en bij de klanten weerspiegelt, bestaat er meer voeling voor elkaar.” “Sinds een jaar of twee ontstaat er een vernieuwde belangstelling voor diversiteit. Dit heeft te maken met het belang dat ondernemingen aan innovatie hechten”, verklaart Claire Godding. “Alle technieken voor een betere creativiteit, de ‘hackathons’ bijvoorbeeld, leveren sterkere resultaten wanneer zeer diverse personen hiervan gebruik maken: mannen en vrouwen, Nederlandstaligen en Franstaligen, mensen van allerlei hiërarchische niveaus, werknemers en klanten … Meer dan ooit moeten ondernemingen innoveren om te overleven, maar tegelijk moeten ze zich continu afstemmen op de werkelijkheid van hun clientèle, in al haar verscheidenheid.” Discriminatie en leeftijd De tewerkstelling van senioren is in België een van de laagste in Europa. Dit is te wijten aan de ingeburgerde cultuur van vroegtijdig brugpensioen. Vraag is dus wie feitelijk discrimineert. “Het huidige salarisstelsel in België kan sommige bedrijven ertoe aanzetten te discrimineren in functie van de leeftijd”, beweert Claire Godding. “Onder druk van de wetgeving en de demografie zullen ondernemingen met gevoelig langere carrières moeten leren leven. Er zal veel vooruitgang zijn geboekt wanneer een leeftijd tussen 45 en 50 jaar niet meer de laatste fase van een carrière zal inhuldigen maar opnieuw mogelijkheden zal aanbieden in domeinen als vorming, heroriëntatie, promotie enz. Ik vrees echter dat de meeste ondernemingen slechts in de duurzaamheid van carrières en de samenwerking tussen generaties zullen investeren wanneer er geen alternatief meer zal overblijven.” Leila Opdebeeck beschouwt de tewerkstelling van senioren als een maatschappelijke uitdaging. “In tewerkstelling geldt leeftijd als de sterkste discriminerende factor – ook bij jongeren. De afdeling Jobcoaching van Daoust lanceerde in 2012, samen met Actiris, het project 45+werk. Het gaat om een begeleiding van werkzoekende 45-plussers die minstens twee jaar werkloos zijn. Gemiddeld 66% van de gevallen kreeg een nieuwe kans in het beroepsleven. Een tweede editie van het project werd nu aanvaard, met een duur van vier jaar. Het richt zich tot 50-plussers die op zoek zijn naar een baan of een heroriëntering.” Genderdiscriminatie Gender is een andere (slechte) reden om te discrimineren. Wat denken onze respondenten hiervan? Is de arbeidsmarkt werkelijk strenger ten aanzien van vrouwen? “Het teleurstellend aantal vrouwen in directiefuncties vormt een van de grootste uitdagingen op onze arbeidsmarkt”, © R.T. FOCUS stelt Claire Godding. “In België werd het beroepsleven door mannen en voor mannen opgevat. Daar komt verandering in, maar wel heel traag. Naar verluidt maken vrouwen een persoonlijke keuze wanneer zij afzien van doorgroeimogelijkheden in hun carrière. Oké, maar in welke context? Als ik aan de top van de onderneming niemand zie die op mij lijkt, die dezelfde waarden deelt of die ook rekening houdt met haar privéleven, dan riskeer ik echt een promotie te weigeren. Nochtans hangen de prestaties van de onderneming ook af van de aanwezigheid van beide geslachten in leidinggevende functies. De voordelen? Een beter beheer van de risico’s, meer inzicht in de behoeften van de klanten, een meer participatieve vorm van leadership …” Waarom er in sommige sectoren meer vrouwen werkzaam zijn? “De ‘role models’ beïnvloeden het proces. Welk imago verspreidt de onderneming? Welke waarden? De financiële sector is een mooi voorbeeld: ondanks belangrijke verschuivingen behoudt hij een mannelijk imago. Nochtans vertegenwoordigen vrouwen in de meeste Europese banken de helft van het personeel.” Discriminatie en afkomst De buitenlandse afkomst wordt soms als commercieel argument gebruikt (ook in de reclame), maar strookt dit met de werkelijkheid? In welke mate speelt discriminatie volgens afkomst een rol in het rekruteringproces? “Daoust verwoordt dit liever als gelijkheid van kansen voor iedereen”, aldus Leila Opdebeeck. “Tewerkstelling betekent het toekennen van een centrale rol aan vaardigheden in het rekruteringproces. Andere criteria zoals etnische afkomst, gender, godsdienst, handicap, leeftijd e.a. mogen hier niet doorwegen. Dit is ook ons uitgangspunt.” “Daar ben ik het echt niet mee eens”, reageert Claire Godding. “Alle cijfers bewijzen vandaag dat een buitenlandse afkomst nog op grote schaal discriminatie voedt. Zolang u niet regelmatig en systematisch het rekruteringsproces controleert, beweer dan niet dat u geen onderscheid maakt. Vanzelfsprekend is het moeilijker multiculturele teams te beheren. Ik weet uit ervaring dat een dergelijke investering toch ruimschoots de moeite loont. Nu, het aanwerven van een persoon van buitenlandse afkomst is één zaak. Maar ervoor zorgen dat dergelijke personen binnen de onderneming dezelfde carrièrekansen krijgen, dat is een ander paar mouwen. Het gebrek aan ‘role models’ dat aan bod kwam voor vrouwen, is eveneens van toepassing op afkomst. Vrouwen van buitenlandse origine hebben het dus dubbel moeilijk. Een mentoring binnen het bedrijf zal voor deze mensen nog nuttiger zijn.” Discriminatie en handicap Een vierde vorm van discriminatie die in 2015 in het Witboek van BECI aan bod kwam, was de handicap. Is de aanwerving van een gehandicapte persoon voor een onderneming een pluspunt, een extra inspanning of een ‘nuloperatie’? Marta Pogorzelska oordeelt dat dit vraagstuk in verband moet worden gebracht met het nationale beleid inzake handicap. “In Zweden voorziet de regering talrijke steunmaatregelen voor mindervalide werknemers en hun werkgevers. Daarom zijn er daar proportioneel meer gehandicapten professioneel actief. Los van de overheid en de maatschappelijke regelingen bestond ons beleid er altijd in op de vaardigheden van een gehandicapte kandidaat te focussen, eerder Vanzelfsprekend is het moeilijker multiculturele teams te beheren. Ik weet uit ervaring dat een dergelijke investering toch ruimschoots de moeite loont. Claire Godding (BNP Paribas Fortis) dan op de handicap zelf, waarvoor wij over hulpmiddelen beschikken: wij kiezen onze kantoren in functie van hun toegankelijkheid en wij stellen software en hardware ter beschikking van slechtziende werknemers.” “Als u een persoon aanwerft die, naast een handicap, over de vereiste vaardigheden beschikt, dan leeft u gewoon de wet na, meer niet”, verklaart Claire Godding. “Eenvoudig is dat niet altijd. En ook niet alle gehandicapte werknemers zijn bekwaam en gemotiveerd. Maar ze getuigen van een andere manier van leven, die voor de onderneming leerrijk kan zijn. Bij BNP Paribas Fortis luisterden wij naar onze gehandicapte collega’s en kregen op die manier inzicht in de moeilijkheden van onze gehandicapte klanten. We hadden deskundigen in huis. Wij hebben hen inspraak gegeven, en de bevoegdheid om bepaalde toestanden recht te trekken.” Of diversiteit een probleem is? Een laatste, gevoelige, vraag: kan een slecht beheerde diversiteit voor problemen zorgen? “Ja, daarom kan diversiteit niet zonder integratie”, antwoordt Claire Godding. “Diversiteit vereist de stopzetting van elke vorm van discriminatie. Integratie begint met respect voor verschillen en openheid voor afwijkende ideeën of opvattingen. Dit is van fundamenteel belang als diversiteit bovendien een bron van innovatie moet worden.” Het besluit van Marta Pogorzelska: “Wij zijn ervan overtuigd dat de focus op diversiteit alleen niet volstaat. Wij pleiten dus voor een bedrijfscultuur die integratie promoot. Diversiteit leidt tot de uitdrukking van talrijke verschilpunten en kan communicatieproblemen veroorzaken. Alleen integratie en het samenbrengen van de verschillen kunnen een positieve invloed hebben op de onderneming en haar werknemers.” ● BECI - Brussel metropool - oktober 2016 29 © R.T.
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Dialoog is het beste middel tegen vooroordelen DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING Een diverse maatschappij vraagt om diverse organisaties, maar misschien is dit makkelijker gezegd dan gedaan. Hoe dijk je racisme en discriminatie op de werkvloer in? We vroegen het aan sociaal psycholoog Alain Van Hiel van de Universiteit Gent die onlangs het boek Iedereen Racist publiceerde. Interview par Peter Van Dyck H et boek Iedereen Racist waarschuwt dat bij multicultureel samenwerken het gevaar van segregatie om de hoek loert. “Wanneer mensen van dezelfde afkomst binnen een team aparte groepjes vormen, gaan ze naast elkaar in plaats van met elkaar leven”, legt professor Van Hiel uit. “Vanuit managementoogpunt lijkt het me belangrijk ervoor te zorgen dat teams niet in fracties uit elkaar vallen. Uit onderzoek blijkt zelfs dat diverse teams het, zeker in het begin, minder goed doen dan homogene. Dat duidt er volgens mij op dat men elkaar moet leren vinden. Maar zodra een team goed op elkaar ingespeeld is, maakt het niet veel uit hoe veelkleurig het is.” Brussel Metropool: Hoe ga je de kliekjesvorming tegen? Alain Van Hiel: Het contact tussen de groepjes bevorderen, via informele contacten of groepsgesprekken, is de enige manier om dat te ontmijnen. Op segregatie moet je echt streng toezien. Om het te vermijden, moet je teams zoveel mogelijk mixen. Beter voorkomen dan genezen. Wat met bedrijven die bij hun selectiepolitiek discrimineren? Wat is de beste remedie daartegen? Je hebt extreme cases zoals een uitzendbureau dat registreerde welke ondernemingen geen allochtonen wilden aannemen en autochtonen het etiket ‘Blanc Bleu Belge’ gaf. Uiteraard moet je tegen dat soort structureel, rabiaat racisme optreden. Een rechtszaak kan een afschrikkingsmiddel zijn, maar ik weet niet of het altijd de juiste weg is. Uit onderzoek blijkt dat gerechtelijke bestraffing niet het beste leermiddel is. De zondaar voelt zich dikwijls verongelijkt. Naming & shaming – een tegen de borst stuitende case in de openbaarheid brengen – is zeker effectief; het bedrijf in kwestie riskeert dan reputatieschade. 30 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Over het inzetten van praktijktests is er binnen de politiek veel discussie. Ik ben daar niet tegen. Meten is weten. Het probleem in kaart proberen te brengen, kan ik als wetenschapper enkel toejuichen. In mijn boek citeer ik een grootschalig Canadees onderzoek, waarbij men fictieve sollicitatiebrieven rondstuurde. Uit de resultaten bleek dat een blanke drie keer meer kans heeft om uitgenodigd te worden voor een sollicitatiegesprek. Dat racisme is wel niet altijd bewust. Selecteurs hebben soms de automatische reflex om voor ‘soortgenoten’ te kiezen, zonder daarbij na te denken. Onderzoek wijst ook uit dat vanaf het moment dat allochtone kandidaten op gesprek mogen komen hun manco weg is. Voor werkgevers is het dus zaak de koudwatervrees te overwinnen. Kunt u het mechanisme dat achter discriminatie schuilt iets meer toelichten? We behoren allemaal tot een sociale groep. Dat is ook goed: volgens studies heeft de mens zijn grote hersenen te danken aan die groepsvorming en de vereisten die deze stelt aan het samenwerken. Dat we onze eigen groep bevoordelen is helaas een negatief neveneffect. Dat is altijd al zo geweest en bij alle volkeren. Mijn boek heet niet voor niets Iedereen Racist. De bronnen van vooroordelen zijn bij iedereen terug te vinden. De bekende sociale psycholoog Henri Tajfel stelt dat discriminatie bestaat vanaf het moment dat je mensen categoriseert. Discriminatie duikt dus als het ware vanzelf op in elke maatschappij waar verschillende groepen samenleven. Het is belangrijk dat we ons daarvan bewust zijn. Alleen dan kunnen we iets veranderen. Ik wou u graag enkele casussen voorleggen. Eerst het verhaal van een half-Marokkaanse vrouw die zeer taalbegaafd is. Toen zij op een kantoor werkte, hadden haar collega’s bij twijfel © Thinskstock FOCUS aan de spelling van een woord de neiging om aan haar geen advies te vragen. Zij was immers ‘van vreemde afkomst’. Wat doe je in zo’n situatie? Dit zeker bespreekbaar maken. Voor die vrouw is dat natuurlijk diep tragisch. Ik begrijp heel goed dat ze het moeilijk heeft met de signalen die haar collega’s uitsturen, maar ze moet begrijpen dat die doorgaans onbewust zijn. Het is niet uit slechte bedoelingen, maar uit onwetendheid dat ze haar niet om advies vragen. Daarom mag ze niet bang zijn om te zeggen dat dit haar stoort. Het heeft geen zin om met dat soort kwellingen te blijven zitten. Nog een voorbeeld: een onderhoudsmedewerker in een sporthal kreeg een negatieve evaluatie na zijn proefperiode omdat hij op de stille momenten in de Koran had gelezen. Dat begreep hij niet want zijn collega’s lazen op diezelfde momenten een tijdschrift, en dat mocht wél? Als je als bedrijf toelaat dat medewerkers op kalme ogenblikken ontspannende lectuur tot zich nemen, dan mag je het niemand kwalijk nemen dat hij dan in de Koran leest. Als een leidinggevende beslist dat er niet gebeden, in de Koran gelezen of een hoofddoek gedragen mag worden op het werk, informeert hij zijn medewerkers daar dan over? Is er inspraak mogelijk? Als een werkgever van mening is dat bepaalde praktijken niet stroken met de normen van zijn bedrijf, dan moet hij dat met zijn personeel bespreken. Zonder discussie iets opleggen, werkt contraproductief. Zeker bij negatieve besluiten is het zeer belangrijk dat mensen hun zegje hebben kunnen doen. Mensen kunnen heus wel een verbod aanvaarden als de procedure die gevolgd werd eerlijk was. Ik las ook een getuigenis van een werknemer bij de spoorwegen. Het verbaasde hem dat mensen van vreemde afkomst wél massaal terecht kunnen op de technische dienst, maar zelden ingezet worden als conducteur of loketbediende. Dat is gek, want in laatstgenoemde jobs kampt men met een personeelstekort. Ik zie niet in waarom iemand van Turkse origine geen kaartjes zou kunnen knippen. Er nemen toch ook veel allochtonen het openbaar vervoer? Mocht het zo zijn dat een organisatie beslist om allochtonen bewust achter de schermen te houden, dan zie ik echt geen toegevoegde waarde in die strategie. Ik geloof trouwens niet dat bepaalde groepen beter zouden zijn in bepaalde taken. Uit psychologisch onderzoek blijkt dat de verschillen tussen groepen in handigheid én denkvermogen vaak kleiner zijn dan de verschillen tussen autochtonen en allochtonen onderling. Zijn de bi-culturele denkschema’s die allochtonen erop na houden, doordat ze in twee werelden leven, een verrijking en bijgevolg een argument om hen te laten doorgroeien naar kaderfuncties? Ik betwijfel of dat bi-culturele denkkader echt wel zo relevant is. Ik vind dat allochtonen moeten kunnen doorgroeien in een bedrijf, maar dan vooral omdat ze bekwaam zijn. Laat ons toch niet zo blindstaren op het gegeven dat ze toevallig van vreemde origine zijn. Mensen eerlijke kansen geven en talenten optimaal inzetten, zou het doel moeten zijn. Dan Alain Van Hiel Het is goed als werknemer onder ogen te zien hoe weinig contact je hebt met mensen van een andere afkomst. (…) De reflex om je in je eigen groep terug te trekken, is nochtans makkelijk te overwinnen. zouden we de positieve discriminatie, waar ik niet zo in geloof, niet eens nodig hebben. Wat kan de overheid doen aan de discriminatie? De segregatie tegengaan. Actiever met het multiculturalisme omgaan. In het onderwijs zou ze bijvoorbeeld resoluter kunnen kiezen voor gemengde scholen. De baseline blijft evenwel dat het vanuit de mensen zelf moet komen. De beste manier om vooroordelen uit de weg te ruimen is met elkaar in dialoog te gaan. In zijn Witboek over diversiteit pleit BECI dus terecht voor het organiseren van opleidingen en seminars op de werkvloer om medewerkers bewuster te maken van de diversiteit? Jazeker. Onbekend maakt onbemind. Het is goed als werknemer onder ogen te zien hoe weinig contact je hebt met mensen van een andere afkomst, en dat terwijl multiculturele ontmoetingen verrijkend kunnen zijn. De reflex om je in je eigen groep terug te trekken, is nochtans makkelijk te overwinnen. Helaas wordt daar te weinig aandacht aan geschonken. Die opleidingen lijken mij véél nuttiger dan quota. Daar ben ik geen voorstander van. Om te beginnen aanvaardt de meerderheid zo’n maatregel niet, wat al een serieuze hinderpaal is. Het is bovendien nefast voor het zelfbeeld van wie erdoor bevoordeeld wordt: hij of zij blijft zichzelf zien als iemand die tot een minderheid behoort, het is daaraan dat die persoon zijn job te danken heeft. Ik vind quota ook te makkelijk. Met één pennentrek wordt beslist hoeveel allochtonen op bijvoorbeeld de VRT aan de slag moeten. De overheid stelt streefcijfers voorop, maar communiceert niet hoe die gehaald moeten worden. Op die manier ontvlucht ze haar eigen verantwoordelijkheid. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2016 31 © R.T.
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FOCUS De Diwan Awards: een kijkje achter de spiegel DIVERSITEIT IN DE ONDERNEMING De samenleving tussen gemeenschappen heeft het momenteel moeilijk, ondanks de vele oproepen tot versterking van de banden en communicatie. Toch leven er, ver van de aandacht van de media en bijna verborgen, initiatieven die steeds meer succes oogsten bij het creëren van zulke banden. Zo bijvoorbeeld de Diwan Awards, bedoeld om Belgen afkomstig van de Marokkaanse immigratie te onderscheiden. Dit jaar waren er twee leden van BECI in de selectie: een genomineerde en een laureaat. Adrien Dewez D e Diwan Awards zijn het gevolg van een vaststelling over de Belgisch-Marokkaanse gemeenschap: “Een gevoel, een negatieve en soms rampzalige reputatie waar we niet van afraken”, betreurt Fatima Abbach, een van de twee organisatoren. “Begin 2011 lanceerde we het magazine ‘Divers-city’ om portretten te schetsen van mensen uit de immigratie die als role-models kunnen optreden, als voorbeelden voor de jongeren.” Daarna werden, volgens hetzelfde principe, de Diwan Awards in het leven geroepen. “Wij hoopten voor de eerste editie 200 mensen samen te brengen. 400 kwamen opdagen.” waarin stond dat een jury haar had geselecteerd voor de starterprijs en voor de ‘bedrijf van het jaar’-prijs. “Eerst schrok ik wel even, want ik wist niet hoe dit allemaal in zijn werk ging. Ik heb het aanbod toch aanvaard en mijn vrienden gevraagd voor mij te stemmen.” “De Diwan zijn bedoeld om role-models en voorbeelden aan jongeren te Wij willen de jongeren aantonen dat mensen uit dezelfde wijken en met dezelfde cultuur erin zijn geslaagd ondernemer te worden, of arts, advocaat, leerkracht … Fatima Abbach Diwan (meervoud) betekent ‘Verlichting’ in het Marokkaans Arabisch. “De Diwan zijn een sterk positief signaal voor de ganse Belgische samenleving”, zegt Fatima Abbach in onberispelijk Frans, al is ze van Hasselt afkomstig. “Wij willen aantonen dat de Belgisch-Marokkaanse gemeenschap, maar ook de ganse diversiteit in ons land, afwijken van wat de media ons tonen. De overgrote meerderheid leeft in harmonie in België en bouwt mee aan de economie van het land. Slechts een kleine minderheid zorgt voor problemen.” De minderheid waar alle blikken op worden gericht. BECI leden erbij betrokken Sinds 2012 bekronen de Diwan Awards mensen uit de diversiteit, in verscheidene categorieën. Hinde Boulbayem, de oprichtster van de milieuvriendelijke leveringsfirma Sumy, vertelt dat ze een mail had gekregen 32 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 tonen. Wij hebben 12 categorieën voorzien, waaronder de ondernemer, de sportman, de vrouw, de leerkracht… van het jaar. De jongeren zijn vandaag op zoek naar erkenning en wij willen hun aantonen dat mensen uit dezelfde wijken en met dezelfde cultuur erin zijn geslaagd ondernemer te worden, of arts, advocaat, leerkracht … Ze hebben hard moeten werken maar hebben hun kinderdroom kunnen waarmaken”, vertelt Fatima. Het evenement gaat niet onopgemerkt voorbij. In de maand maart stroomden meer dan 1200 mensen naar Paleis 10 van de Heizel. Talrijke politici kwamen eveneens opdagen: Charles Michel, Joëlle Milquet, Théo Francken, Pascal Smet ... “Het publiek is steeds zeer gemengd. De avond is niet alleen voor Brusselaars bestemd. Er zijn trouwens evenveel Vlamingen als Brusselse of Waalse Franstaligen aanwezig. En wij vragen © Ahmed Bahhodh © Ahmed Bahhodh FOCUS iedere deelnemer zich te laten vergezellen door twee of drie personen die niet van Marokkaanse afkomst zijn, met de bedoeling de diversiteit te promoten en bruggen tussen de culturen te bouwen.” De vierde editie moest een succes worden en meerdere televisieomroepen hadden hun aanwezigheid bevestigd: BX1 (TéWij hebben een impact op lange termijn nodig en ondertussen het behoud van de nodige dynamiek in het Brusselse weefsel, met positieve voorbeelden van migranten. Hinde Boulbayem (Sumy) lé-Bruxelles), de RTBF en zelfs CNN. Maar het lot speelt ons parten: op de avond van de Diwan viel het nieuws dat Salah Abdeslam werd gearresteerd. Alle omroepen (BX1 uitgezonderd) verdwenen plots om van die andere gebeurtenis, op enkele kilometers daarvandaan, verslag af te leggen. Terwijl de organisatoren 1200 mensen samenbrachten, liepen de televisieomroepen weg voor de aanhouding van één man. Tegenslag, maar met een beperkte impact. Hilde Boulbayem, die in de categorie ‘ondernemer’ werd genomineerd, kon de Award helaas niet in de wacht slepen. Tijdens de avond fluisterde een van de organisatoren aan Hinde: “Verbluffend, mensen van overal in de wereld hebben, over de grenzen heen, voor jou gestemd.” “Nu, wij wisten dat wij in competitie waren met Quick. Wij hadden geen schijn van kans, maar tot de laatste minuut bleven we hopen.” Waarschijnlijk speelde het rekruteringsbeleid van Sumy een rol, want het wil resoluut voordeel halen uit de troeven van de diversiteit in Brussel eerder dan ze als een hindernis te beschouwen. In de kantoren van de onderneming in Neder-over-Heembeek werken mensen uit de vijf werelddelen. “Voor sommigen is dit het signaal” Quick? Rachid Azaoum, dus. Dit vroeger kaderlid van Quick staat vandaag aan het hoofd van de vijf franchisezaken van het merk en van Brico. Hij won de Diwan van de onderneming. “De wedstrijd moet een bron van inspiratie zijn voor jongeren met een gebrek aan referentiepunten en uitzichten. Met modellen van mensen uit hetzelfde milieu die succesvol studeerden en het ook in hun beroepsleven ver brachten, wordt de hoop opnieuw geboren. België biedt integratiekansen, ongeacht de sectoren.” “Het event brengt contacten en gedachtewisseling tot stand met jongeren en mensen uit alle beroepsmilieus, zowel Nederlandstalig als Franstalig”, stelt Rachid Azaoum. “Voor sommigen is dit het signaal.” De start van een denkproces, zowel voor de jongeren als voor de genomineerden. “Een van de deelneemsters is magistraat in Namen”, weet Fatima Abbach. “Tijdens de plechtigheid werd ze overrompeld met vragen van jonge meisjes: hoe ze hierin was geslaagd, de weg die ze afgelegd had enz. Ze vertelde mij dat ze precies deze jongeren wilde ontmoeten, om uit te leggen op welke manier ze zover was geraakt.” Hinde Boulbayem beaamt dit: “De Diwan zorgen voor sociale herkenning en dus een vorm van steun. Tijdens deze avond maken de mensen kennis met fantastische chirurgen die ook kinderen van migranten zijn. Zij bewijzen dat alles mogelijk is. Dit gegeven is van cruciaal belang voor de komende generaties. Wij hebben een impact op lange terIk beschrijf me niet als iemand uit de diversiteit, al ben ik daar inderdaad afkomstig van, maar als een burger die zich inzet. Rachid Azaoum (Quick) mijn nodig en ondertussen het behoud van de nodige dynamiek in het Brusselse weefsel, met positieve voorbeelden van migranten.” “Na de aanslagen hebben we de moed even laten zakken”, geeft Fatima Abbach toe. “Maar we hebben beslist onze inspanningen verder te zetten, want wij gaan geen gelijk geven aan degenen die verdeling willen zaaien. Wij hebben behoefte aan sterke banden tussen de Brusselse gemeenschappen.” Een mooi verhaal, waarmee Rachid Azaoum het volledig eens is: “We moeten blijk geven van burgerlijke inzet. Ik beschrijf me niet als iemand uit de diversiteit, al ben ik daar inderdaad afkomstig van, maar als een burger die zich inzet.” Concrete gevallen om banden te leggen zijn per slot van zaken misschien niet zo moeilijk te vinden. Maar ze verdienen wel wat meer aandacht. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2016 33 © R.A. © R.A.
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DYNAMIEK OVERGANG Het nieuwe voedsel komt eraan Vlees op basis van plantaardige eiwitten, kaas gemaakt met noten- of amandelmelk, insectensteaks, spirulina, teff en volledige, evenwichtige en gezonde maaltijden onder de vorm van poeder of sap… Allemaal nieuwe voedingswaren met een science-fiction tintje, of oude maar miskende of vergeten producten die nu in ons bord belanden en onze eetgewoonten grondig gaan veranderen. Laura Rebreanu J onge innoverende starters bezielen deze revolutie met laaiend enthousiasme. Het milieu beschermen en tegelijk een succesvolle zaak runnen, vinden ze perfect verenigbaar. Er bestaan talrijke en diverse voorbeelden in die richting, die echter allemaal focussen op de zoektocht naar gezonde, evenwichtige en ‘groene’ producten. Een grote verscheidenheid aan vleesvervangers verschijnt op de markt. Ze speelt in op de stijgende vraag naar vegetarische producten. Ze tracht bovendien duurzame alternatieven te bieden voor de behoefte aan voeding van een steeds toenemende wereldbevolking. Quorn, de in 1985 in Groot-Brittannië opgerichte pionier van deze markt, maar ook Beyond Meat (2009), Impossible Foods (2011) en andere, bieden allerlei plantaardige producten ter vervanging van vlees, waarvan ze trouwens de smaak en de textuur proberen te benaderen. Deze producten doen een beroep op spitstechnologie en vereisten lange jaren onderzoek voor ze op de markt werden gelanceerd. Maar dit is nog niets vergeleken met vlees dat in een laboratorium wordt geproduceerd. Dit is een oude droom, met een eerste succes toen in augustus 2013 een in de Universiteit van Maastricht met stamcellen geproduceerde steak plechtig werd uitgetest. Er valt nog een lange weg af te leggen alvorens zulke producten in de rekken van onze winkels verschijnen, maar allerlei gelijkaardige initiatieven lopen van stapel, voornamelijk bij onze noorderburen. Hierachter schuilt weliswaar een aanzienlijke uitdaging, met de constant toenemende vraag naar vlees. Iedereen weet dat de klassieke productie van vlees enorm veel grondstoffen opeist en een aanzienlijke impact op het milieu heeft. Nootjes op pootjes? Er bestaan nochtans – nu al – eenvoudiger oplossingen op de markt: entomofagie, oftewel het eten van insecten. Deze dieren zijn een rijke bron van kwalitatieve eiwitten, vetzuren en oligo-elementen. De teelt belast veel minder het milieu dan die van slachtdieren. Insecten worden gevoed met plantaardig afval en vereisen weinig plaats, ook omdat de teelt verticaal kan worden georganiseerd. De uitstoot van CO2 en andere broeikaseffectgassen blijft beperkt en ook het verbruik van water is veel geringer. De productie van een kilo insecten vereist amper 2 kg biomassa, tegen 8 kg biomassa voor een kilo rundvlees. Sommige volkeren zijn het eten van insecten al eeuwen gewoon. Naar schatting 2 miljard mensen voeden zich regelmatig op die manier. In België en in Europa blijft dit 34 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 voorlopig uitzonderlijk. De verkoop van insecten voor menselijke consumptie is bij ons slechts sinds mei 2014 toegestaan (maar werd vroeger getolereerd). Europa erkent insecten als nieuwe voedingsmiddelen amper sinds november 2015. In deze sector ontstaan echter hoe langer hoe meer initiatieven en bedrijven. In Brussel alleen stellen Little Food, Bugs in Mugs en BuGoodFood met insecten hun boterham veilig. Entomochef is een nieuwe traiteur die uitsluitend producten op basis van insecten aanbiedt. Het begon in 2013 met een menu aangeboden door de duurzame traiteur Dauranta. Wegens het succes besliste Chris Derudder, een van de oprichters van Dauranta, er een apart merk van te maken. Buffalo-wormen, meelwormen, krekels, sprinkhanen, rupsen allerhande, gelyofiliseerd of diepgevroren en opgediend als hapje, tapas of zoetwaren … De keuze lijkt oneindig en de bestellingen stromen binnen. Naar verluidt wil iedereen de ‘nootjes op pootjes’ proeven, of chocolade met insecten. Ondertussen ontwikkelt Entomochef de Bug Burger Mix, waarmee u binnenkort thuis burgers zal kunnen voorbereiden. Zeker geen dwaas concept. Insecten worden trouwens al aangeboden in biowinkels en speciaalzaken. Bepaalde supermarkten als Colruyt, Carrefour en Delhaize hebben het ook geprobeerd, met wisselend succes. Niemand weet vandaag of insecten in de toekomst een deel zullen uitmaken van onze dagelijkse voeding of zich tot een nicheproduct zullen beperken. Maar een aantal ondernemers is overtuigd van de uitzichten en levert merkwaardige inspanningen! ● Info: Laura Rebreanu, verantwoordelijke milieu en energie bij BECI lr@beci.be - 02 643 78 26 © Thinskstock Energiepremies 2016 : een school en een mede-eigendom gaan over tot actie Een van de nieuwigheden van het energiepremiestelsel 2016 is de collectieve voorzieningen en mede-eigendommen toegang te bieden tot hogere premies voor hun energiebesparende werkzaamheden. Maar vormen deze financiële steunmaatregelen concreet een voldoende sterke financiële stimulans om de scholen en mede-eigenaars aan te moedigen om "tot actie over te gaan"? De twee onderstaande voorbeelden geven cijfers over de gedane investeringen en uitgevoerde besparingen dankzij de energiepremies. ■ BASISSCHOOL in Neder-over-Heembeek In Neder-over-Heembeek heeft een basisschool van het vrij onderwijs voor een totaalbedrag van € 34.435 renovatiewerken uitgevoerd aan de platte daken van meerdere schoolgebouwen. Hiervoor werd 10 cm PIR-isolatie (polyisocyanuraat) aangebracht over een totale oppervlakte van 688,44 m². Volgens het energiepremiestelsel 2016 hebben de collectieve voorzieningen waarvan de Nacebel-code op de lijst van de in aanmerking komende codes voorkomt, toegang tot de categorie "lage inkomens", of tot de hoogste premie. Het forfaitaire bedrag van de dakisolatie bedraagt dus 25 €/m², waardoor ze een totaal premiebedrag van 17.211 € konden bekomen, ofwel ongeveer de helft van het geïnvesteerde bedrag. Type van premie: B1 - Isolatie van het dak Aanvrager: Collectieve voorziening (basisschool) Geïsoleerde oppervlakte: 688,44 m² Materiaal: PIR (10 cm isolatiemateriaal : R = 4,5 m²K/W) Technische voorwaarde die moet worden vervuld: R >= 4 m²K/W → ok Bedrag van de in aanmerking komende investeringen: 34.435 € btw incl Bedrag van de premie: 25 €/m² (categorie lage inkomens) Verkregen premie: (25 €/m² x 688,44 m²) = 17.211 € ■ VERENIGING VAN MEDE-EIGENAARS in Sint-Gillis Een VME die een appartementsgebouw in Sint-Gillis vertegenwoordigt heeft renovatiewerken voor een bedrag van € 24.871 uitgevoerd voor de isolatie van de achtergevel van het gebouw, aan de buitenkant. De isolatie bestaat uit een laag van 16 cm EPS (geëxpandeerd polystyreen) met een warmtegeleidingscoëfficiënt van 0,04 W/m²K en aangebracht op een totale oppervlakte van 223,5 m². Volgens het energiepremiestelsel 2016 hebben mede-eigendommen die ingeschreven zijn als Indien deze concrete cijfers u motiveren om ook energiebesparende werkzaamheden te beginnen, is er goed nieuws: er is nog budget over en dus kunnen nog premies worden aangevraagd in 2016! Meer info op 02/775 75 75. Indien u niet tot de categorie "lage inkomens" behoort, blijven de premiebedragen zeer interessant: 15 €/m² in de basiscategorie of 20 €/m² in categorie B (gemiddelde inkomens) voor dakisolatie bijvoorbeeld. vereniging van mede-eigenaars in de Kruispuntbank van de Ondernemingen automatisch toegang tot de categorie "lage inkomens", ofwel een forfait van € 50/ m² voor deze "muurisolatie"-premie. Aangezien het gebouw zich in een RVOHR-zone bevindt, is een bonus van 10% van toepassing, wat neerkomt op een totaal premiebedrag van € 12.292,5, ofwel bijna de helft van het geïnvesteerde bedrag. Type van premie: B2 - Muurisolatie Aanvrager: Mede-eigendom (VME Geïsoleerde oppervlakte: 223,5 m² aan de buitenkant Materiaal: EPS (16 cm isolatiemateriaal : R = 4 m²K/W) Technische voorwaarde die moet worden vervuld: R >= 3,5 m²K/W → ok Bedrag van de in aanmerking komende investeringen: 24.871 € btw inbegrepen Bedrag van de premie: 50 €/m² (categorie lage inkomens) Bonus RVOHR-zone: ja (vermeerdering van de premie met 10%) Verkregen premie: (50 €/m² x 223,5 m²) x 1.1 = 12.292,5 € Goed nieuws voor de mede-eigendommen : De energiepremies zijn eenvoudiger en hoger.
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Parkeren voor mijn werk Als het dan toch zo moeilijk is om snel een goede oplossing te vinden voor de verkeersoverlast, laten we dan ten minste het parkeerprobleem zonder verder uitstel aanpakken. Vijf minuutjes politieke harmonisering zouden al wonderen verrichten. Voor zelfstandigen en KMO’s is al de tijd verkwist aan het zoeken van een parkeerplaats een dure en zure grap. A lex is informaticus. Op het Brusselse Muntplein is hij erin geslaagd zijn wagen achter te laten. Maar dan heeft hij plots te maken met twee politieagenten op hun Segway – u weet wel, de elektrische tweewielers die sinds een jaar in de Brusselse voetgangerszone worden uitgetest. “Ik moet pech gaan verhelpen bij een klant van wie de kantoren vlakbij de Beurs liggen. Ik zie niet in hoe ik daar kan geraken of waar ik kan parkeren …” Een andere, al evenmin prettige situatie is die van Julie die haar dagagenda heeft moeten inkorten sinds de ontdekking van barsten in de Stefanietunnel. Vier afspraken in de voormiddag, want zes is niet meer mogelijk. Wanneer deze jonge arts de knelpunten in het verkeer kan omzeilen, kampt ze met een ander probleem: de geplande vermindering van de parkeergelegenheid op de openbare weg. En dan is er nog het getuigenis van Fred. Hij spendeerde in de zomer een deel van zijn tijd op het terras van zijn restaurant. “Aan de overkant van de straat is het Anderlecht. Daar kunt u een parkeerplaats per sms betalen. Aan onze kant van de straat is het Molenbeek en hebt u muntstukken nodig.” De meeste klanten vervloeken deze wantoestand. Olivier Vandermeersch is de “19 verschillende parkeerbeleiden” kotsbeu, want ze tasten ook de werkgelegenheid in Brussel aan. “Ik werk in de beletteringssector, in Elsene. Omdat ik daar niet woon, heb ik ook geen recht op een zelfstandigenkaart. U zult begrijpen dat het voor mij moeilijk is een parkeermeter te gaan voeden wanneer ik op een ladder sta.” Vraag is of al deze verplichtingen wel wettelijk zijn. Eind augustus liet het FOD Economie verstaan dat de 850 nieuwe parkeerautomaten van de stad Brussel tegenstrijdig waren met de wet omdat ze geen gebruik van muntstukken toelaten. Nog een ander voorbeeld van nonsens: iedereen weet dat parkeerplaatsen hier en daar vrij blijven omdat ze bij gebrek 36 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 aan een operationeel bewegwijzeringssysteem gewoon niet toegankelijk zijn. 52,2 Dit is (in minuten) de gemiddelde duur van een verplaatsing tijdens het piekuur in de Brusselse agglomeratie. Snelheid: 17 km/u. 1. Daar moeten de zelfstandigen, vrije beroepen en de kleine ondernemers het na een ingewikkeld zomerreces mee stellen. Mobiliteit is op zich al een nachtmerrie en de steeds toenemende parkeerproblemen maken die mensen razend. Al ettelijke maanden lang ontvangt IZEO hier tientallen klachten over. “Zich vlot kunnen verplaatsen en parkeren is zeker geen luxe voor een zelfstandige. Ver-een-vou-di-gen!! De tijd is rijp om hier nogmaals op te hameren. Meerdere steden in dit land moesten in dit opzicht delicate beslissingen nemen. In Luik werd bijvoorbeeld beslist het aantal betalende plaatsen in parkings van het stadscentrum nagenoeg te verdubbelen (van 4.300 naar 8.300). Daarbij is het de bedoeling de rotatie van de wagens aan te moedigen en de toegang tot de handelszaken te vergemakkelijken. In Brussel belooft de gewestelijke overheid eindelijk voor meer coherentie te zorgen in het parkeerbeleid. Dit zal gebeuren via de finale goedkeuring van een gewestelijke ordonnantie waartegen meerdere gemeenten zich verzetten uit vrees voor hun voorrechten en bevoegdheden. De stand van zaken? In 2009 heeft het Brusselse Gewest een parkeeragentschap (parking.brussels) in het leven geroepen. Dit orgaan is in 2014 van start gegaan maar slaagt er blijkbaar niet in een uniform beleid op te leggen. Twee voorbeelden: Het toekennen van vrijstellingskaarten blijft een gemeentelijke bevoegdheid en is facultatief. Er bestaat geen enkele verplichting om zulke kaarten toe te kennen aan ‘ondernemingen en zelfstandigen’. Nochtans bestaat er een © Izeo DYNAMIEK GEN, metro en tunnels: onze concrete eisen! Zie hier de dringende eisen van IZEO voor andere belangrijke aspecten van de mobiliteit: GEN en metro: IZEO steunt het initiatief Make Brussels, dat de Brusselse economie een nieuwe dynamiek wil inboezemen. Het succes hiervan mag niet struikelen over nieuwe verwikkelingen bij de afwerking van het Gewestelijk Expres Netwerk (GEN). Een GEN op vier sporen werd opnieuw in Waals-Brabant beloofd. IZEO vraagt hierover vaste verbintenissen. En wat betreft de nieuwe noord-zuid metrolijn (Bordet-Albert) die tegen 2024 werd beloofd, hopen we dat de financiering werkelijk zal volgen. Toegang tot het stadscentrum: IZEO wenst dat de herziening van de voetgangerszone eindelijk een oplossing vindt voor de verkeersproblemen in het centrum van Brussel. De stad heeft in november 2015 de lockdown geïncasseerd en gaat nog steeds diep gebukt onder de gevolgen van de terreuraanslagen in maart 2016. Er moet dringend een vlotter verkeer in het hart van de hoofdstad tot stand komen, want het voortbestaan van heel wat handelszaken wordt momenteel bedreigd. Verkeersopstoppingen: IZEO beweert dat ons vervloekt statuut van stad met de zwaarste verkeersoverlast geen geval van overmacht is. Alle vormen van stedelijk beleid moeten tot de oplossing bijdragen. De toegankelijkheid van de stad is niet het enige probleem: de interne verplaatsingen zijn eveneens van essentieel belang voor zelfstandigen en KMO’s, zeker als we beseffen dat 20% van de verkeersopstoppingen te wijten zijn aan het zoeken naar een parkeerplaats. Bovendien vraagt IZEO een duidelijke datum voor de heropening van alle tunnels in Brussel. geüniformeerde versie van dergelijke parkeerkaarten in Ganshoren, Sint-Jans-Molenbeek en Vorst. De eerste vijf kaarten kosten jaarlijks 150 euro. Het wordt 250 euro vanaf de zesde kaart en daarna 500 euro indien de onderneming of de zelfstandige (die een verplaatsingsplan heeft moeten voorleggen) er meer dan 20 nodig heeft. Ook de stad Brussel biedt een jaarlijks forfait: 375 euro. en zichtbaar vermelden op welk adres hij werkt. Kost: 90 euro per maand (1.080 euro per jaar!) en de parkeertijd is beperkt tot 3 uur. In dit stadium behoudt het gewestelijk parkeeragentschap dit voordeel aan de volgende beroepen voor: daken en waterafdichting, schrijnwerkerij en glaszetten, centrale verwarming, airconditioning, gas en sanitair, elektronica en liften. De kaart kan ook worden verkregen voor de installateurs van nutsleidingen vermeld op een officiële lijst van de sectoren gas, elektriciteit, watervoorziening en telecommunicatie, en afgevaardigden van overheidsdiensten. Is de herstelling minder dringend maar toch noodzakelijk? U mag het vergeten: die staat niet in de lijst en is dus onmogelijk. IZEO vraagt een uitbreiding van het aantal beroepen die recht hebben op een dergelijke interventiekaart, en een verlenging van de parkeertijd. Eén enkele kaart Brussel blijft een van de steden met de zwaarste verkeersoverlast ter wereld. Tijdens de piekuren rijden wagens en bussen gemiddeld 17 km/u. Om de 10 jaar beginnen de piekuren vroeger en eindigen ze later, zowel ‘s morgens als ‘s avonds. Vandaag begint de zwaarste verkeersoverlast tussen 16 en 17 uur. Dit alles verlengt natuurlijk de gemiddelde duur van de verplaatsingen. In 10 jaar tijd is die met 22% gestegen. IZEO pleit voor een verplicht systeem: de ondernemings- en zelfstandigenkaart moet in elk van de 19 gemeenten van het Brusselse Gewest te verkrijgen zijn. Parking.brussels reikt ‘interventiekaarten’ uit die u achter de voorruit plaatst. De gebruiker moet hierop duidelijk 2. BECI - Brussel metropool - oktober 2016 37 Voor IZEO moeten dringend worden gegrepen naar alle hefbomen van een nieuwe multimodale mobiliteit (zie onze eisen in onderstaand kader). Er kan geen dag meer worden gewacht op concrete oplossingen voor de parkeergelegenheid. We zijn nu begin september en IZEO droomt van één enkele en eenvoudige parkeerkaart voor alle zelfstandigen in gans het Brusselse Gewest … ● © Reporters © Reporters
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DYNAMIEK ONDERWIJS EN VORMING Entr’apprendre: onderdompeling van leerkrachten in bedrijfsomgevingen In 2015 lanceerde de ‘Fondation pour l’Enseignement’ (Stichting Onderwijs) samen met BECI en de UWE het project Entr’apprendre: stages in bedrijfsverband voor leerkrachten van het technisch en het beroepsonderwijs. De tweede editie werd in mei 2016 afgerond en gaf aan een vijftigtal leerkrachten de kans om een boeiende beleving op het terrein mee te maken. D e Fondation pour l’Enseignement vergaart de bedrijfsnetwerken van Brussel en Wallonië (door toedoen van BECI en de UWE), en alle onderwijsnetwerken van de Federatie Wallonië-Brussel. Het initiatief beoogt een betere samenwerking tussen onze ondernemingen (alle sectoren) en de scholen van het kwalificerend onderwijs. van hun personeelsleden die hun beroep mogen tonen en toelichten. Een win-win situatie, dus. In 2014 ging de Fondation van start met het project Entr’apprendre. Hierbij was het de bedoeling de banden aan te halen tussen leerkrachten van technische of beroepsvakken en een aantal deelnemende ondernemingen. De wederzijdse kennisuitwisseling ontstaat tijdens stages die de leerkrachten in een bedrijf onderdompelen. De leerkracht bereidt de stage voor aan de hand van een observatieschema. Na afloop wordt hij bovendien verzocht na te denken over de overdracht van zijn beleving naar zijn dagelijkse pedagogische activiteiten, meer bepaald wat betreft thema’s als technologische innovatie, relationele aspecten, veiligheid, communicatietechnieken enz. Deze concrete beleving van het ondernemingsleven biedt niet alleen pedagogische uitzichten voor de klas: ze verstevigt bovendien de geloofwaardigheid van de leraar als technisch expert bij de leerlingen. De relatie tussen leerkracht en onderneming kan ook de aanzet zijn van duurzame contacten langs waar jongeren zich op hun beurt kandidaat kunnen stellen voor een stage, met als troef een goede voorkennis van de eisen van de onderneming. Meerdere bedrijven verheugen zich bovendien over de wederzijdse verrijking en meer bepaald over de trots 38 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Positief voor 4000 leerlingen In de lente 2016 konden 50 leerkrachten uit 37 scholen in 15 Brusselse en Waalse ondernemingen uit allerlei sectoren terecht: het openbaar vervoer (MIVB), de technologische sector (IBA, AGC Glass Europe, Engie Fabricom, Carmeuse, Safran-Techspace, Sonaca, Heidelberg Cement), agrovoeding (Lutosa, Lantmännen Unibake, Delacre), chemie (Kluber Lubrication), de distributie van energie (Ores), de distributie (Lidl) en de automobielsector (D’Ieteren). In twee jaar tijd maakten meer dan 100 werkkrachten van deze formule gebruik om daarna hun positieve beleving met de collega’s en de leerlingen te delen. Naar schatting zouden op die manier meer dan 4000 leerlingen op jaarbasis hier voordeel uithalen. Tijdens het volgend schooljaar 2016-2017 komen andere partners het project versterken: Colruyt en Carrefour in de distributiesector en een vijftiental ondernemingen uit de bouwsector. De Fondation pour l’Enseignement is vastberaden het project verder te laten groeien door een geleidelijke integratie van andere typische sectoren van onze industriële weefsel. Hoe meer partnerschappen wij creëren tussen scholen en ondernemingen, hoe beter de kwaliteit van het kwalificerend onderwijs zal zijn en hoe gerichter de voorbereiding van onze toekomstige jonge talenten. Dit is een essentiële voorwaarde voor het welslagen van ondernemingen. Ze houdt ook in dat er meer aandacht wordt besteed aan de vorming van leerkrachten in de ondernemingen zelf. Tot volgend jaar, voor een derde cyclus van Entr’apprendre. ● Wenst u ook deze dynamiek te versterken door deel te nemen aan het project? Informatie: www.fondation-enseignement.be Contact: michel.legein@fondation-enseignement.be © R.T. DYNAMIEK START’HUB Ewala: goedkoop belkrediet Stéphane Ugeux en Sinouhe Ferreira Monteiro Nunes lanceerden het platform Ewala om voor de diaspora’s in de ganse wereld de transfer van belkrediet te vergemakkelijken. Guy Van den Noortgate I n een steeds globaler wereld waar diaspora’s zich over de vijf werelddelen spreiden, stijgt het volume aan geldtransfers vrij snel. Deze snelgroeiende markt trok, iets meer dan een jaar geleden, de aandacht van Stéphane Ugeux en Sinouhe Ferreira Monteiro Nunes, twee oude vrienden. Ze stelde twee belangrijke kenmerken vast: “Enerzijds schommelen de door financiële organisaties geïnde commissies op geldtransfers gemiddeld tussen 8 en 15%. Anderzijds is het echt niet gemakkelijk kleine bedragen door te sturen.” Ze hebben dit probleem willen verhelpen met de ontwikkeling van een digitaal platform dat zulke transfers vergemakkelijkt. In een eerste fase concentreerden ze zich op de transfer van belkrediet (airtime). Bestaat er een betere plaats dan Brussel om zich hierin te lanceren, wanneer men weet dat de stad, volgens de Internationale Organisatie voor Migratie, de tweede meest kosmopolitische ter wereld is, na Doebai, met 62% inwoners die in het buitenland zijn geboren of afstammen van migranten? In de zomer 2015 werkten beide partners aan een eerste project, dat ze aan verscheidene investeerders voorlegden. Het plan werd nogal koel ontvangen, want de investeerders twijfelden aan het concept van mobile money dat noch internet, noch een smartphone van de jongste generatie vereist. “Het model bestond al in een aantal landen zoals Kenia, waar het via een mobiele telefoon kleine financiële verrichtingen mogelijk maakt”, vertellen de oprichters van Ewala. “De gebruiker kan op die manier een product bij de kruidenier kopen, een factuur betalen, geld aan een vriend overmaken enz.” Na dit weinig enthousiaste onthaal beslissen de twee vrienden hun project verder uit te werken binnen Co.Station, waar zij werden onthaald door Baudouin de Troostembergh, medeoprichter van de structuur en CEO van Startup Factory BE. “Een ideale plek om te werken. De omgeving werkt bijzonder motiverend en het krioelt daar van de projecten en de starters.” Om de beste vooruitzichten te verkrijgen, nemen ze enerzijds deel aan de Microsoft Innovation Center Brussels Boostcamp (waar ze in juni van dit jaar de eerste prijs in de wacht sleepten) en anderzijds aan de BECI Start’Hub Challenge. Resultaat: het platform zou in oktober operationeel moeten worden. Op de website van Ewala staat de baseline van de startup, al even eenvoudig als het aangeboden model: “Herlaad de telefoon van uw naasten in 3 kliks”. De app is beschikbaar in 120 landen, met meer dan 400 mobiele operatoren. “Het belkrediet kan op drie verschillende manieren worden gebruikt: om te bellen, om data te converteren en op het internet te surfen, of om aan ruilhandel te doen, in sommige Sinouhe Ferreira Monteiro Nunes (links) en Stéphane Ugeux, de medeoprichters van Ewala. landen althans.” Na het belkrediet gaat Ewala zich voortaan toespitsen op geldtransfers via mobiele telefoons – en zo terugkeren naar zijn oorspronkelijk project – in de landen die betalingen tussen mobiele toestellen hebben ontwikkeld. Dit model bestaat in talrijke Afrikaanse landen, maar ook in Azië en in Zuid-Amerika. “In de wereld beschikken 2 miljard mensen niet over een bankrekening, maar de helft van deze mensen, een miljard dus, bezit wel een mobiele telefoon. Evenals voor het belkrediet richten we ons tot de diaspora’s die geld wensen te sturen naar de familie of de vrienden die in het land van herkomst zijn gebleven. Onze klanten sporen ons aan. Het is onze bedoeling om eenvoudige en beveiligde diensten aan te bieden, aan een gevoelig lagere kost dan wat klassieke bankinstellingen en financiële organisaties aanrekenen.” ● Info: www.ewala.co Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - oktober 2016 39
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DE ADRESSEN RALPH’S BAR Luxemburgplein 13 - 1050 Elsene CAFE LUXEMBOURG Luxemburgplein 10 - 1050 Elsene THE GRAPEVINE Luxemburgplein 11 - 1050 Elsene LE GRAND CENTRAL Belliardstraat 190 – 1040 Etterbeek COASTER Rijke Klarenstraat 28 – 1000 Brussel ZOOM BRUSSELSLIFE VIAGE Waarheen op donderdagavond in Brussel? De donderdagse afteroffice is in Brussel een vast ritueel geworden. Hoog tijd dus om een lijstje op te stellen van de hotspots waar u de komst van een nieuwe vrijdag op een waardige manier kunt vieren. Hélène REMY Bars In Brussel blijft de kroeg de plek bij uitstek voor een avondje doorzakken. Waar is dat feestje? Hier is dat feestje! Voor dynamische jonge kaderleden en andere eurocraten is donderdagavond synoniem aan een dorstlessende afterwork op het Luxemburgplein. Afspraak na het werk voor een lange aperitief in een van de bars op het plein: Ralph’s bar, Café Luxembourg, The Grapevine ... Hier wordt vooral Engels gesproken. De muziek staat lekker hard en de happy hours volgen elkaar op. Op enkele stappen daarvandaan, op het einde van de Belliardstraat, ligt de Grand Central, die ook een stevige reputatie heeft opgebouwd als place to be voor een glas met vrienden of collega’s. In het hart van Brussel raken de shakers rijkelijk gevuld in de Coaster. De liefhebbers van roulette en andere casinospellen kunnen genieten van een cocktail rond de speeltafels van de Viage. Donderdagszangers en gevestigde talenten kunnen hun stem laten horen tijdens een karaokeavond in de Biberium. Gemakkelijk te vinden, net naast Brussel-Centraal. In Elsene moet u zeker de Bar du Marché proberen, op twee stappen van Flagey en de beroemde Belga. In de studentenwijk van de ULB hangt elke donderdag een uitgelaten sfeer. Toffe plekken zijn onder andere de Waff en de Tavernier. DJ-bars Brussel loopt ook over van de dj-bars. De Café Central is een van de favorieten bij liefhebbers van breakbeat en electro. De warme, metaalachtige decoratie is heel origineel en de zaal is diep. Een aanrader, niet alleen op donderdag, maar elke avond van de week. Bij Madame Moustache gaat er bijna geen dag voorbij zonder dat er wordt gedanst! Het leuke is dat elke dag in het teken van een 42 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Anspachlaan 30 – 1000 Brussel BIBERIUM Cantersteen 55 – 1000 Brussel BAR DU MARCHE Alphonse de Wittestraat 12 – 1050 Elsene WAFF Boondaalse Steenweg 455 – 1050 Elsene LE TAVERNIER Boondaalse Steenweg 445 - 1050 Elsene LE CAFE CENTRAL Borgvalstraat 14 – 1000 Brussel MADAME MOUSTACHE Brandhoutkaai 5-7 – 1000 Brussel LE DALI’S BAR Korte Beenhouwersstraat 35 – 1000 Brussel LES JEUX D’HIVER Croquetweg 1 – 1000 Brussel WOOD Floralaan 3-47 – 1000 Brussel bepaald thema staat. Op donderdag kunt u er tot het ochtendgloren swingen tijdens de ‘Swing it out’-avonden! De Dali’s bar nodigt u elke donderdag uit voor een avondje chillen. En voor echte nachtvogels: de Brusselse clubs Wie nog lang geen zin heeft om naar huis te gaan en tot in de kleine uurtjes wil verder feesten en dansen, kan zich uitleven in een van de talrijke clubs. De Jeux d’Hiver in het Ter Kamerenbos. Voor sommigen is het al 15 jaar een legende, anderen vinden het een sociale nachtmerrie. Hoe dan ook, de ‘Jeux’ is een referentie in Brussel, daar kan niemand om heen. Nog in het Ter Kamerenbos moet u ook de Wood eens proberen. De Wood opent zijn deuren voor de clubbers elke donderdagavond vanaf 23 u. Opgepast: in tegenstelling tot de Jeux d’Hiver ruilt u uw mooie hemd hier best voor een T-shirt, zo niet riskeert u dat u er niet in mag!
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 15.10 | 23.10 VOEDINGSSALON Zin in een lekker uitstapje met vrienden? Het Voedingssalon geeft u de sleutel om goed te eten! Trek op verkenning door de Paleizen van Brussels Expo en ontdek de heerlijkste hapjes uit de hele wereld. Brussels Expo | € 5 online | www.voedingssalon.be 31.08 | 06.11 BELGIUM ET CETERA EXPO Sinds het ontstaan van België kruiden cartoonisten de kranten met hun onontkoombare satirische tekeningen. ‘Belgium et cetera’ biedt een bijzonder overzicht van de hoofdpunten van onze collectieve geschiedenis. BELvue Museum | Gratis | www.belvue.be 21.10 | 24.10 MEGAVINO Van 21 tot 24 oktober 2016 opent het grootste wijnsalon van het land in Brussels Expo de deuren voor een nieuwe ‘cuvée’. Dit wijnjaar staat Libanon in de kijker. Brussels Expo | € 10 online | www.megavino.be 29.10 | 06.11 HALLOWEENFESTIVAL Op het Halloweenfestival komen elk jaar duizenden monsters, trollen, elfen en heksen samen. In een activiteit die zo’n anderhalf uur duurt, kunnen kinderen die van straffe ervaringen houden, proberen een mysterie op te lossen. Museum voor Fantastische Kunst| € 9 | www.fantastic-museum.be 22.10.2016 800 JAAR SINT-GILLIS Alle kinderen en ouders worden verwacht in het gemeentehuis van Sint-Gillis voor een feestelijke dag en om tegelijk ook kennis te maken met de diensten van de gemeente. Sint-Gillis| Gratis | www.stgilles800.businesscatalyst.com 30.06 | 06.11 EXPO HARRY POTTER De tentoonstelling rond de beroemdste tovenaar ter wereld is verlengd! Profiteer ervan en neem een duik in het dagelijkse leven van Harry, Hermelien en Ron. Stap op de Hogwarts Express, verken het beroemde kasteel en ontdek de magische Sorteerhoed om uw toekomstige huis te kennen (Griffoendor, Zwadderich, Ravenklauw of Huffelpuf). Brussels Expo | Vanaf € 14,90 | www.expoharrypotter.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Het Theater Toone Het beroemde marionettentheater, dat al 50 jaar in het hart van Brussel gevestigd is, breidt uit. De eerste marionetten zagen het levenslicht in de Marollenwijk in 1830, maar sinds een halve eeuw schrijft het Theater Toone zijn geschiedenis verder op een boogscheut van de beroemde Beenhouwersstraat. Theater Toone Grasmarktstraat 66 1000 Brussel www.toone.be Toone VIII Sinds 2003 leent Nicolas Géal, alias Toone VIII, zijn stem aan de zes marionetten die viermaal per week het theater onveilig maken (op donderdagavond, vrijdagavond, zaterdagnamiddag en zaterdagavond). Met het ticket voor de vertoning hebben de toeschouwers ook 44 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 toegang tot de coulissen om het museum van Toone te verkennen en tientallen Belgische en buitenlandse marionetten te ontdekken. Het theater breidt uit Na jaren geduld kreeg de Toone-familie deze zomer groot nieuws: het theater mag uitbreiden! Momenteel worden drie huisjes toegevoegd aan het oorspronkelijke gebouw. In de toekomst zullen de coulissen ruimer zijn en zullen er in het museum op de eerste verdieping (dat tijdens de pauze te bezoeken is) veel meer marionetten kunnen dan nu. De werken moeten in de lente van 2018 voltooid zijn. Het theater blijft wel de hele tijd open! Hélène Remy AVONDACTIVITEITEN 20.10 | 29.10 VRIJHEIDSFESTIVAL Het Vrijheidsfestival is een politiek, artistiek, divers, creatief, feestelijk en subversief evenement, waarop alle uitdrukkingsvormen worden ingezet voor de rechten en de vrijheden. Waarschuwingssignalen uitzenden, samen ontspannen, oproepen tot verzet en de solidariteit bevorderen: dat is de roeping van het festival ... Théâtre National | www.festivaldeslibertes.be 15.09 | 08.12 NOCTURNES VAN DE BRUSSELSE MUSEA Elke donderdagavond openen minstens 5 verschillende musea hun deuren van 17 tot 22 uur. Onder de nieuwkomers bevinden zich het ADAM op de Heizel en het MIMA in Molenbeek. Brussels Hoofdstedelijk Gewest | € 3 | www. brusselsmuseumsnocturnes.be 14.09 | 28.12 CINES APEROS Elke woensdag om 18 u. en om 22.30 u. kunt u films zien die pas enkele maanden uit zijn. Tussen de twee vertoningen in krijgt u een gratis aperitief aangeboden. LA VENERIE | € 6/film | www.lavenerie.be BRUSSELSLIFE Beroep: Schoenpoetser BRUSSELAAR VAN DE MAAND Deze voormalige journalist belandde in Brussel in 1989. Hij maakte reportages voor Arte en Euronews. Op aanraden van zijn vriendin begon hij schoenen te poetsen. Nadat hij er zo’n 300 had gedaan, waagde hij de grote stap. U vindt hem elke dinsdagmiddag met zijn prachtige driewieler op de biomarkt op het Luxemburgplein. Dit beroep was uit het Brusselse straatbeeld verdwenen. Marcello Faraggi blaast het concept nieuw leven in en doet dat met Italiaanse klasse. Uit liefde voor de schoenen. WIST U DIT? In Brussel bestaat er een spookstation! Kent u het metrostation Sainctelette in Brussel? Zoek het niet op de plannen van de MIVB, want het werd nooit afgewerkt of in gebruik genomen ... Het metrostation Sainctelette ligt op de lijnen 2 en 6. Het dateert van 1988. Toch heeft geen enkele pendelaar er ooit op een metro staan wachten of de roltrap genomen. Het station werd nooit afgewerkt en bevindt zich in staat van ruwbouw. Dienst aan huis of op het werk Als u wenst en minstens drie paar wilt laten poetsen, komt Marcello Faraggi* de schoenen bij u thuis halen. Het concept klinkt luxueus, maar de prijzen zijn betaalbaar. Vanaf € 8,50 kunt u uw schoenen een tweede leven geven. Indien nodig worden ze ook door een schoenmaker onder handen genomen. Marcello biedt zijn diensten ook aan in bedrijven, op kantoor en op evenementen. Een mooi initiatief van een vijftiger die zich met een aanstekelijke passie op een opmerkelijk concept heeft gestort. Luxe Poetsmachines. Ze zijn er in alle categorieën. Maar niet meer op straat. Vandaag zijn schoenen bijna wegwerpartikelen en merken we een massale voorkeur voor sportschoenen. Zo hebben onze vrienden-schoenmakers steeds minder werk en moeten ze een na een hun winkel sluiten. Maar er zijn nog altijd mensen die schoenen weten te appreciëren. Ze geven liever meer uit om ze dan langer te kunnen houden. In Engeland is er het emblematische merk Church’s. Het zijn schoenen die van generatie op generatie worden doorgegeven. Aan Italiaanse zijde is er het merk Fratelli, het visitekaartje van de Italiaanse dandy. Ze gaan zelfs zo ver dat ze hun broek opzettelijk te kort dragen om hun schoenen te tonen. Het is duidelijk nog altijd een uiterlijk teken van elegantie. Let maar eens op uw vrienden. Kijk naar hun schoenen. Als ze van goede kwaliteit zijn en er goed verzorgd uitzien, dan zegt dat veel. Marcello Faraggi heeft het goed begrepen. Hij wil het leven van deze kunstwerkjes, die soms nog met de hand zijn gemaakt, verlengen. Zichzelf verzorgen is niets om zich over te schamen. Goede schoenen dragen, het geeft een prettig gevoel. En het is minder blingbling dan een horloge. * www.ssam.eu Pierre Chaudoir Te dichtbij Uiteindelijk had het station Sainctelette heel weinig nut. Het ligt op twee stappen van de stations IJzer en Ribaucourt, een zone waar de vraag bovendien niet zo groot was. Zelfs vandaag kunnen deze stations het reizigersaantal nog altijd slikken. Sainctelette blijft dus een spookstation. Toch worden er controles uitgevoerd om de toestand van het complex te volgen en krakers te weren. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - oktober 2016 45
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van de kostuums van Manneken Pis Het beroemdste ketje van Brussel heeft ook de grootste garderobe! Vandaag heeft ‘le petit Julien’ bijna 1000 kostuums om uit te kiezen. Hélène Remy en Frédéric Solvel Het voordeel van Manneken Pis: in tegenstelling tot uw lieverdjes behoudt hij altijd dezelfde maat: 55,5 centimeter en 17 kilo! Maar Manneken Pis een nieuw kostuum cadeau doen, dat gaat niet zomaar. Ten eerste moet het aan een aantal criteria voldoen, zoals het niet-commerciële, -politieke of -filosofische karakter. Het moet ook door een erkenningscommissie worden goedgekeurd. Gilles de Binche © Manneken-Pis.be 1 2 SIDA’sos © Manneken-Pis.be Maurice Chevalier © Manneken-Pis.be Gilles de Binche Manneken Pis is er altijd graag bij als er feest is. Hij is bovendien een kenner op het gebied van folklore. En als het dan nog eens om het Belgische erfgoed gaat, is hij helemaal niet meer te stuiten. Toen zijn kostuum van Gilles de Binche, een geschenk uit 1929, versleten was, kreeg hij in februari 2014 een nieuw kostuum cadeau. In de strijd voor de goede zaak Wanneer hij op campagne trekt, zet Manneken Pis alles op alles. Het condoomkostuum, dat hij voor het eerst in november 2011 kreeg, bedekt het hele beeldje, met uitzondering van zijn typisch mannelijke aanhangsel. Manneken Pis laat zich dan ook door niets of niemand beletten zijn plasje te doen! In december 2015 stond hij erop de Restos du Cœur te steunen door de rode neus van Coluche op te zetten. Toots Thielemans © Manneken-Pis.be Basketteur © Manneken-Pis.be 3 4 5 46 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Maurice Chevalier Het kostuum is misschien niet van de mooiste, maar het heeft ongetwijfeld een grote sentimentele waarde. Maurice Chevalier is de auteur van het liedje dat in koor wordt gezongen, telkens wanneer Manneken Pis van kleren verandert: “Manneken-Pis, petit gars de Bruxelles …” Toots Thielemans In augustus dit jaar overleed Jean-Baptiste Frédéric Isidore Thielemans, beter gekend als Toots Thielemans, op 94-jarige leeftijd. Manneken Pis wou natuurlijk ook zijn hulde brengen aan deze Brusselse jazzlegende en wel door enkele noten te spelen op de harmonica, waar Toots zo van hield. Basketteur Eeuwenlang trots rechtop blijven staan boven een fontein vergt een zekere graad van lichamelijke fitheid. Daarom hebben een lange lijst Belgische en buitenlandse sportclubs het beeldje al willen eren met een sportieve outfit. En wanneer hij er als Litouwse basketbalspeler bij staat, doet Manneken Pis zijn ding in een basketbalnet! COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT EMAsphere, online oplossingen voor bedrijfssturing Na het succes van de versie EMAfinance, die gebruik maakt van gegevens uit het boekhoudsysteem om ze als interactieve tabellen en grafieken aangevuld met beleid-KPI’s voor te stellen, lanceert EMAsphere nu EMAforecast. Met EMAforecast creëert u budgetten, businessplannen en voorspellingen waarvan u de impact op het globale resultaat van de activiteit kunt simuleren. Het directieteam kan steeds het verwezenlijkte vergelijken met de voorspellingen en zodoende het budget tijdens het jaar bijsturen om niet van de afgesproken koers af te wijken en de evolutie constant onder controle te houden. “Deze oplossing spreekt bedrijfsleiders bijzonder aan omdat ze hiermee plannen voor de toekomst kunnen voorbereiden en op het goede moment de nodige beslissingen kunnen nemen”, vertelt Didier Vankeerberghen, co-CEO. “EMAforecast heeft ook veel te bieden aan accountantskantoren, meer bepaald diegenen die advies verlenen aan KMO’s in verband met de creatie van toegevoegde waarde”, verduidelijkt Hugues Vandepeutte, co-CEO. EMAsphere ontwikkelt online bedrijfssturingsoplossingen waarmee het gemakkelijker wordt de financiële en operationele indicatoren te volgen die van belang zijn bij het nemen van beslissingen binnen de onderneming. De toepassing gaat gepaard met een eenvoudige en intuïtieve grafische interface, interactieve tabellen en grafieken, key performance indicators voor een snelle visualisering van de situatie en een speciaal samenwerkingsluik voor de uitwisseling van informatie en de verdeling van taken aan de medewerkers. www.emasphere.com Van links naar rechts: Sjerp Van Der Vaart, Arnoud Raskin en Luc Jacobs. in de kantoren van DHL Global Forwarding, in aanwezigheid van Luc Jacobs (CEO DHL Global Forwarding Belgium & Luxembourg) en Arnoud Raskin (de stichter van Mobile School). DHL Global Forwarding, logistieke partner van Mobile School sinds 15 jaar, onthaalde het evenement. DHL Global Forwarding levert gratis mobiele scholen in meer dan vierentwintig landen. De uitreiking van de prijs stemde overeen met de 40e verzending, die naar Griekenland is vertrokken. LEDENTREFPUNT All Drinks Brux-Ale : uw specialist in levering van dranken DHL ondersteunt de Europese Citizen’s Prize winnaar Mobile School De vzw Mobile School is een van de 50 personen of organisaties in de EU die laureaat zijn van de Europese Burgerprijs, voor hun bijdragen aan de Europese coöperatie en de promotie van gemeenschappelijke waarden. De Belgische organisatie Mobile School komt op voor kinderen die, in de ganse wereld, op straat leven en helpt de bestaande organisaties efficiënter te werken. De vzw ontwikkelt educatief materiaal, met onder andere een mobiele school en een aantal educatieve panels. Mobile School ontving de prijs uit handen van Sjerp Van Der Vaart, woordvoerder van het Europese Parlement, Vandaag is ons bedrijf gespecialiseerd in de distributie van koude en warme dranken bij ondernemingen, verenigingen en particulieren, in Brussel en omgeving. Voor deze dienst werd trouwens een eigen naam bedacht:All Drinks. Uit nostalgische overwegingen werd BruxAle eraan toegevoegd. Om in te spelen op de groeiende vraag, hebben wij ons producten- en dienstengamma in de loop van de tijd sterk uitgebreid, met o.a. onderhoudsproducten en voedingswaren. Meer recent, met All Supplies leveren wij ook kantoorbenodigdheden, papier, inkjet supplies en data media. Wij verhuren ook waterfonteinen. Wij verhuren, verkopen en onderhouden drankautomaten (koud en warm), verdeelautomaten voor snacks, koffiemachines en percolators. Ook leveren wij het toebehoren voor deze apparaten: bekers, lepels, servetten, keukenrollen, enz. BECI - Brussel metropool - oktober 2016 47
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COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT Greenbizz.brussels ontwikkelt uw duurzame projecten thuis). Blue Corner lanceerde bijvoorbeeld als eerste in Europa een ‘roaming’ kaart waarmee de elektrische wagen, scooter of fiets in zeven Europese landen kan worden opgeladen. Het directieteam van Blue Corner onthaalt de samenwerking met Octa+ als een middel om de dagelijkse elektrische mobiliteit verder te vergemakkelijken: “Als stevige en gediversifieerde onderneming geeft Octa+ ons toegang tot financiële middelen waarmee wij de ontplooiing van ons netwerk van laadpunten zullen kunnen verderzetten en bovendien onze leiderspositie verstevigen”, verheugt zich Olivier Ysewijn, CEO van Blue Corner. Greenbizz.brussels is de nieuwe ontwikkelingszone voor groene en duurzame economische activiteiten in Brussel. De taak bestaat erin innoverende starters en jonge ondernemingen van de duurzame economie te huisvesten en op maat te begeleiden bij de ontwikkeling van hun project. Jonge ondernemers vinden er, in hartje Brussel, 2800 m² ‘all-in’ kantoren, met inbegrip van een waaier gedeelde diensten. Het gebouw beschikt bovendien over 5000 m² werkplaatsen voor ondernemingen die hun duurzame productie in het centrum van Brussel wensen te vestigen. Sinds kort beschikt Greenbizz.brussels eveneens over een coworking zone voor prille startups en nieuwe projectdragers. Greenbizz.brussels Dieudonné Lefèvrestraat 17 1020 Brussel 02/233.81.00 info@greenbizz.brussels www.greenbizz.brussels Octa+ wordt bovendien leverancier van groene elektriciteit aan Blue Corner. Tegen 2020 zou OCTA+ de leverancier moeten worden van meer dan 5000 openbare en privé laadpunten en van talrijke klanten die hun elektrische wagen thuis opladen. “We zijn ervan overtuigd dat het aandeel van elektrische voertuigen in de toekomst continu zal blijven stijgen. Daarom investeren we in de ontwikkeling van het netwerk van laadpunten, als essentiële voorwaarde van de groei van de elektrische mobiliteit”, aldus Thierry Van Coppenolle, coCEO van Octa+. LEDENTREFPUNT Vergroot uw synthesecapaciteiten met Mind Map Octa+ verwerft een meerderheidsparticipatie in Blue Corner Octa+ zet een nieuwe stap in zijn ontwikkeling als 100% Belgische leverancier van meerdere energievormen. Het familiebedrijf was al goed vertegenwoordigd als verdeler van elektriciteit, gas en stookolie, naast zijn netwerk van 185 benzinestations. Vandaag zet het bovendien de stap naar elektrische mobiliteit, met een meerderheidsparticipatie in Blue Corner, de Belgische specialist van oplaadoplossingen voor elektrische voertuigen (EV). In zes jaar tijd is Blue Corner uitgegroeid tot een leader in oplaadoplossingen voor EV in België, zowel wat betreft openbare laadpunten als privé installaties (in de garage, 48 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Mind Map is een grafische afbeelding van ideeën en van hun onderliggende relaties. De techniek geeft op een grafische manier creatief vorm aan informatie. Mind Map vergemakkelijkt het denkproces en het onthouden van informatie. Mind Map kan voor vele toepassingen worden ingezet: het nemen van notities, het ontwikkelen van ideeen, de oplossing van problemen, beslissingsprocessen, het leiden van een vergadering, presentaties, het aanleren van een vreemde taal enz. Mind Map vergemakkelijkt de ontwikkeling van een project, vanaf het concept tot en met de verwezenlijking. Permanente vorming op dinsdag en donderdag, van 18u30 tot 21u30 bij Let’s Communicate, Jean-François Debeckerlaan 77, 1200 Sint-Lambrechts-Woluwe. Verplicht reserveren op het nummer 0488/77.66.36, www.lets-com.com COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT Flying 8 times a week from Brussels to over 150 destinations via Doha LEDENTREFPUNT Succes is geen toeval maar een keuze In 13 jaar tijd bevestigde My Sherpa zijn positie als leader en deskundige in de sector van de individuele vorming. My Sherpa werkt samen met ongeveer 2.000 coaches, genoeg om overal in België cursussen te organiseren in talrijke domeinen. My Sherpa biedt professionele en geïndividualiseerde begeleiding aan studenten van alle niveaus: scholieren, universitairen en professionals. Vanaf de lagere school moet de leerling een grote hoeveelheid stof assimileren en bovendien een werkmethode aanleren die overeenstemt met zijn eigen leerproces. De coaches van My Sherpa volgen de leerlingen wekelijks op om een goede beheersing van de fundamentele kennis te verzekeren. Welcome to a world of excellence qatarairways.com Privilege Club: Enjoy a range of exclusive privileges and benefits designed to make travelling even more rewarding. Amongst them, priority check-in and boarding, excess baggage allowance, lounge access and many more. Qbiz for SME’s: Maximize savings with the Qbiz program. Your company earns Qmiles that can be used to redeem flights and upgrades. A perfect place to transfer: Hamad International Airport in Doha provides world class travel efficiency and the highest possible standards of passenger care. New destinations 2016-2017: Australia (Sydney/Adelaïde), Thailand (Krabi), Seychelles and New Zealand (Auckland). Oneworld: We are a proud member of oneworld, the world’s leading airline alliance. oneworld provides customers unique advantages, such as seamless connectivity, a network of more than 1000 destinations and access to more than 600 lounges worldwide. For more information please visit qatarairways.com/be. Deloitte onthult de eerste laureaten van de Consumer Goods Hackathon De eerste Consumer Goods Hackathon van Deloitte, eind augustus, werd een denderend succes. Het was de allereerste keer dat Deloitte deze 48-uren-uitdaging organiseerde, in samenspraak met verscheidene bekende ondernemingen uit de sector van de consumptiegoederen. Startups en vertegenwoordigers van de ondernemingen die het evenement sponsorden, hebben samen nieuwe en innoverende oplossingen bedacht om de digitale uitdagingen te overwinnen. Kwik, Plug and Play IoT en Be(er) Unique werden de winnaars. BECI - Brussel metropool - oktober 2016 49 In het middelbaar onderwijs verschilt de aanpak en wordt de stof complexer. De ouders hebben meestal niet voldoende tijd om zich hierin te investeren en vermijden liever de spanningen die voortvloeien uit de follow-up van het schoolonderwijs. De My Sherpa coaches gebruiken een methode ontwikkeld door jongeren voor jongeren om zodoende bijkomende uitleg te verschaffen en de leerlingen te begeleiden in het leerproces. Ook studenten van het hoger onderwijs doen een beroep op My Sherpa, waar ze kunnen rekenen op een groot team van deskundigen om zelfs de meest complexe domeinen te doorgronden (econometrie, weerstand van materialen, anatomie, financiën…). Voor professionals die hun kennis (talen, informatica …) en hun vaardigheden (stressbeheersing, time management…) wensen aan te scherpen, ontwikkelt My Sherpa specifieke geïndividualiseerde coaching-programma’s. My Sherpa werkt ook samen met ondernemingen om het geheel van de occasionele opleidingen en de permanente vorming van het personeel te beheren. My Sherpa www.mysherpa.be 02.533.07.70 My Sherpa
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COMMUNITY Op zoek naar een kantoor in een ongewone werkomgeving? Op dinsdag 30 en woensdag 31 augustus konden de deelnemers verscheidene versnelde praktische sessies in gemengde teams bijwonen. Ze werden gecoacht door deskundigen en technologie-experts. Bij afloop van de 48-uren-hackathon kon ieder team zijn idee of innoverende oplossing voorleggen aan een jury van kaderleden uit de verscheidene ondernemingen die het evenement sponsorden. Alle deelnemers werden uitgedaagd om probleemsituaties te verhelpen waarmee ondernemingen vandaag worden geconfronteerd: de digitale verstoring van bedrijfsmodellen, digitale verstoring in de productie en de zoektocht naar digitale oplossingen voor verstoringen in de verpakking. Kwik ontwierp een concept van open ecosysteem waarmee consumenten producten in een handomdraai kunnen bestellen. De merken kiezen dan eender welk kanaal om rechtstreeks contact te leggen met de consument, thuis. Plug and Play bedacht een moduleerbaar en niet invasief systeem om het verloop van bestaande verpakkingslijnen te beheren. En Be(er) Unique trachtte de ondernemingen dichter bij de consument te brengen met de individualisering van producten (een fles, bijvoorbeeld). Be(er) Unique presenteerde een exclusief product waarmee ondernemingen rechtstreeks, via de virtuele werkelijkheid, met de consument kunnen communiceren. Ontdek dit Business Center in een oase van rust en groen, in hartje Brussel, vlakbij het kanaal en de Antoine Dansaertstraat. In samenwerking met Citydev werd deze oude bioscoop zowat als een loft gerenoveerd om een ruime en gezellige werkomgeving te worden. Gemakkelijke toegang, privé parkeergelegenheid, toegangscontrole, videobewaking. Vergaderzaal en cafetaria. 5.000 m² omgetoverd tot een gezellige werkomgeving. Oppervlaktes beschikbaar tussen 140 en 1.200 m². Crystal Palace Business Center Paalstraat 14, 1080 Brussel 02 411 27 21 info@crystalpalace.biz www.CrystalPalace.biz SELECT HR BUSINESS TOUR WORKSHOP BURN-OUT & STRESS MANAGEMENT VAN DER VALK HOTEL BRUSSELS AIRPORT 18 NOVEMBER, 12U00 - 14U30 Advocaten Avocats - Lawyers Ondernemingsrecht en contractenrecht Droit des entreprises et droit des contrats Vastgoedrecht en bouwrecht Droit immobilier et droit de la construction SCHRIJF JE NU GRATIS IN VIA WORKSHOP@SELECTHR.BE 50 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 Van der Valk Hotel Brussels Airport - Culliganlaan 4b - 1831 Diegem Administratief recht en ruimtelijke ordening Droit administratif et urbanisme Wolvengracht 38/2 Rue du Fossé aux Loups 38/2 B- 1000 Brussel - Bruxelles Tel. +32 (0)2 410 10 66 • www.orys.be 90 % VERHUURD COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR ADMAX BVBA Heizelstraat 140 - 1020 Brussel Nace: 5610101 - restaurant van het traditionele type 5610201 - Verkoop aan de toog of via telefoon, fax, internet van eetwaren en dranken : snelbuffetten (snackbars, sandwichbars, enz) 56210 - Catering afg.: Nico Velter Air Europa Lineas Aereas SETR Belliardstraat 20 - 1040 Brussel Nace: 51100 - Personenvervoer door de lucht afg.: Alcino Ribeiro Berpress NV Montjoielaan 165 - 1180 Brussel Nace: 46491 - Groothandel in kranten, boeken en tijdschriften 58140 - Uitgeverijen van tijdschriften 63910 - Persagentschappen afg.: Thierry Misson Blasco Santiago NP Schone Luchtlaan 7 - 1180 Brussel afg.: Santiago Blasco Brufotec VZW Industrielaan 200 - 1070 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71209 - Overige technische testen en toetsen afg.: Géraldine Mariaul Caramel NV Otto de Mentockplein 19 - 1853 Strombeek-Bever Nace: 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel 58110 - Uitgeverijen van boeken afg.: Colienne du Bois de Nevele IFS - International Fairchild Sport BVBA Maarschalklaan 17 - 1180 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 74101 - Ontwerpen van textielpatronen, kleding, juwelen, meubels en decoratieartikelen afg.: Erin Edwards L & A Partners BVBA Kapitein Crespelstraat 30 - 1050 Brussel Nace: 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg.: Amandine Lambert MeetingOne NV Jules Bordetlaan 160 - 1140 Brussel Nace: 26400 - Vervaardiging van consumentenelektronica afg.: Georges Pentidis Plastic Omnium Automotive Belgium NV Brits Tweedelegerlaan 591 - 1190 Brussel Nace: 2910003 - De vervaardiging van chassis met motor. 29310 - Vervaardiging van elektrische en elektronische benodigdheden voor motorvoertuigen 29320 - Vervaardiging van Crosslaw CVBA Marsveldplein 2 - 1050 Brusssel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Luc Stalars Fexim NV Rue Bara 71 - 1070 Brussel Nace: 43222 - Installatie van verwarming, klimaatregeling en ventilatie afg.: Eddy Croes Holslag Sebastiaan NP IT Toren Louizalaan 146 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Sebastiaan Holslag andere delen en toebehoren van motorvoertuigen afg.: Pierre-Emmanuel Andrieux RG Invest BVBA Wolstraat 21 - 1000 Brussel Nace: 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten 41102 - Ontwikkeling van niet-residentiële bouwprojecten 68100 - Handel in eigen onroerend goed afg.: Mathieu Rompteau SDS BVBA Jetteselaan 32 - 1081 Brussel Nace: 69103 - Activiteiten van deurwaarders afg.: Piet De Smet Synersys BVBA Waterloosesteenweg 1327 - 1180 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 78300 - Andere vormen van arbeidsbemiddeling afg.: Jennifer Salat VSE - Verkeer Signalisatie & Elektronika NV De Béjarlaan 1B - 1120 Brussel Nace: 33200 - Installatie van industriële machines, toestellen en werktuigen 42110 - Bouw van autowegen en andere wegen 43212 - Elektrotechnische installatiewerken, uitgezonderd aan gebouwen afg.: Pierre Hermesse Wizata Belgium BVBA Vorstlaan 191 - 1160 Brussel afg.: Marina Coenraets INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Accenture BeLux Actiris ADAM AGC Glass Europe All Drinks Brux-Ale Audi Bar du Marché Be(er) Unique BELvue Museum Beyond Meat Biberium Bisnode Blue Corner BNP Paribas Fortis Bpost Brussels Airport Brussels Expo BuGoodFood Bugs in Mugs BX1 Café Central Café Luxembourg Carmeuse Carrefour CNN Co.Station Coaching Square Coaster Colruyt Crédit Suisse D’Ieteren Dali’s bar Daoust Dauranta De Lijn Delacre Delhaize Deloitte DHL Global Forwarding Diwan Awards 26-29 13-14 42-46 38 47-50 13-14 42-46 47-50 42-46 34 42-46 1 47-50 26-29 16-19 13-14 42-46 34 34 32-33 42-46 42-46 38 34 ; 38 32-33 39 16-19 ; 22-23 42-46 34 ; 38 11 ; 16-19 38 42-46 26-29 34 13-14 38 34 47-50 47-50 32-33 Dubai Women Business Council Edelman EMAsphere Engie Fabricom Enterprise Europe Network Entomochef Etisalat Europese Commissie Ewala EY – Ernst & Young FOD Economie Fondation pour l’Enseignement Grand Central Greenbizz Guberna Heidelberg Cement Hotel Métropole IBA Impossible Foods Impulse Infrabel Instituut voor de Gelijkheid van Vrouwen en Mannen Iris Group IWEC IZEO Jeux d’Hiver Kluber Lubrication Kwik La Vènerie Lantmännen Unibake Let’s Communicate Lidl Little Food Lutosa Madame Moustache McKinsey Microsoft Innovation Center MIMA MIVB 8 20-21 47-50 38 9 34 8 8 ; 9 ; 22-23 39 20-21 36-37 38 42-46 47-50 16-19 38 6 38 34 16-19 ; 22-23 16-19 16-19 40-41 6 ; 20-21 36-37 42-46 38 47-50 42-46 38 47-50 38 34 38 42-46 16-19 ; 22-23 39 42-46 24-25 ; 42-46 Net Brussel NMBS Octa+ OESO Ores Parking.brussels Plug and Play IoT Proximus Qatar Airways Quick Quorn Ralph’s bar RSVZ RTBF SA Commercial Safran-Techspace Serendipities Sita Sonaca Stanhope Hotel Suez Sumy Tavernier The Grapevine Theater Toone Trenker Universiteit Gent Universiteit van Maastricht UWE Val-I-Pac VDAB Viage Vlaamse Gemeenschapscommissie Waff withPEPS Women in Business Wood Mobile School Museum voor Fantastische Kunst My Sherpa 47-50 42-46 47-50 4 16-19 47-50 22-23 38 36-37 47-50 16-19 47-50 32-33 34 42-46 22-23 32-33 6 38 22-23 4 38 40-41 4 32-33 42-46 42-46 42-46 8 30-31 34 38 4 13-14 42-46 13-14 42-46 4 22-23 42-46 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 51
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COMMUNITY Management & RH, Personal improvement 10.10.2016 Energie en performantie (1e module): boost uw energie voor maximale prestaties 20.10.2016 Generaties Y en Z begrijpen en sturen 24.10.2016 Recuperatie en performantie: ontdek de 7 manieren om snel te recupereren 25.10.2016 Maak van uw team een Dream Team! 07.11.2016 Bevrijden, verantwoordelijkheid geven, omkaderen om de prestaties van uw teams op te drijven 09.11.2016 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor motivatie 21.11.2016 Wat is het verschil tussen positieve druk en negatieve stress? 02.12.2016 Inspirerende leider, efficiënte manager en motiverende coach: leer verschillende rollen te spelen 12.12.2016 In topvorm op het juiste ogenblik Handelsrecht 27.10.2016 Het commercieel huurcontract: stel al uw vragen aan een gespecialiseerde advocaat! Tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) Strategie en beheer Tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) Tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time! For Sales… (1) 27 en 28.10.2016 Maak zelf brochures, folders en 52 BECI - Brussel metropool - oktober 2016 magazines met InDesign! 17.11.2016 LinkedIn & Twitter: de winnende combinatie voor B2B-zichtbaarheid! 09.12.2016 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met PowerPoint 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! ICT 22.11.2016 Laat uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 06.02.2017 Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 13.10.2016 Protection des données à caractère personnel: nouveautés et impacts sur votre gestion RH (2) 18.10.2016 Optimalisation des packages de rémunérations: le point (2) 20.10.2016 Droit du travail en pratique : modèles de documents (2) 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles 24.11.2016 Impact van het nieuw douanewetvoek voor import- en exportbedrijven 03.01.2017 Matchmaking event : CES 2017 05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 11.10.2016 Stage Networking Event 20.10.2016 Brussels Meets Brussels obligations et responsabilités pour vos entreprises ? (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 10.10.2016 Ontdek exclusief het nieuwe shopping center Docks Bruxsel 10.2016 tot 06.2017 Opleidingscyclus Milieubeheer 2016-2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Bedrijfsoverdracht 13.10.2016 Conferentie voor overnemers 24.11.2016 Hub Overdracht – Speed dating 01.12.2016 Hub Overdracht – Discussiepanel ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 07 en 08.11.2016 IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge 16 tot 20.11.2016 Food B2B meetings België-Frankrijk 17.11.2016 After Work ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Veiligheid … Mobiliteit … Tewerkstelling … Laten we samen werken aan het merk Brussel dat zichzelf exporteert. Fier om business te doen in Brussel: Think Brussels! Info & inschrijvingen: www.beci.be/nl/events

2016.10 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE Think Tank 4 Pour ou contre la redevance déchets bruxelloise ? 6 Social media International 8 CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 18 – Octobre 2016 Mission aux Émirats 9 Marché unique numérique : un portail pour tous Topic : l’entreprise au féminin 11 Diversité : un atout « performance » pour l’entreprise 13 Entretien avec Bianca Debaets 16 Les femmes au pouvoir, comme les hommes 20 Faites-moi confiance ! 22 Les starteuses bruxelloises 24 Mon job, c’est mon choix ! Focus : diversité dans l’entreprise 26 Plans diversité : doit-on tous penser la même chose ? 30 Sommes-nous tous racistes ? Rencontre avec le sociologue Alain Van Hiel 32 Diwan Awards : de l’autre côté du miroir Entreprendre 34 Transition : les aliments nouveaux sont arrivés 36 Self-employed corner 38 Entr’apprendre : immersion d’enseignants en entreprises 39 Starter : Ewala Community 40 L’actualité BECI en photos 42 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 47 News 51 Demandes d’admission 51 Index 52 Agenda Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Au mois de novembre : Commerce international Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Esther Busscher, Pierre Chaudoir, Annick Claus, Adrien Dewez, David Hainaut, Julien Ide, Nastasja Otte, Laura Rebreanu, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER La BMW Série 3 Gran Turismo présente une combinaison inédite d’élégance et de sportivité. Sa ligne de toit fl uide et étirée lui offre la silhouette d’un coupé dynamique vous assurant un habitacle à la fois spacieux et fonctionnel. Grâce aux sièges rabattables arrière très pratiques, vous disposez d’un volume utile pouvant atteindre 1.600 litres. En outre, vous bénéfi ciez à bord de toute une série d’innovations. Avec Apple CarPlay, en particulier : une innovation qui vous permet d’accéder directement à différentes fonctions de votre iPhone via l’iDrive Controller ou par commande vocale. Une première pour la BMW Série 3 Gran Turismo. Venez découvrir ce modèle spacieux, dynamique et innovant dans notre showroom. La nouvelle BMW Série 3 Gran Turismo Le plaisir de conduire UNE NOUVELLE DIMENSION POUR VOTRE DYNAMISME. LA NOUVELLE BMW SÉRIE 3 GRAN TURISMO. Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tél. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Succursale de BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tél. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Informations environnementales (AR 19/03/04) : www.bmw.be Van den Broeck s.a. H. Moeremanslaan 146 Sortie 13 - Ring Bruxelles Ouest 1700 Dilbeek Tél. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be 4,3-7,7 L/100 KM • 112-175 G/KM CO2
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THINK TANK POUR OU CONTRE La redevance déchets bruxelloise ? Une ordonnance du gouvernement bruxellois impose désormais une redevance « déchets » à toutes les entreprises ne possédant pas de contrat de collecte ou ne prouvant pas qu’elles gèrent elles-mêmes leurs déchets, et cela quelle que soit leur taille. Son entrée en vigueur n’a pas encore été fixée et le dossier reste controversé… Yves Decelle, Project Manager chez Suez (Sita) La législation actuelle en matière de collecte des déchets laisse place à un certain vide pour une catégorie d’entreprises et d’indépendants producteurs de déchets. Aujourd’hui, les ménages payent – mais elle va être supprimée – une redevance annuelle pour l’enlèvement de leurs déchets ; un service assuré par Bruxelles Propreté. Pour les entreprises, il s’agit là d’un marché ouvert, équitable entre les acteurs, où les entreprises nouent des contrats avec des sociétés spécialisées dans la collecte et le traitement des déchets. Mais certaines entreprises qui produisent peu de déchets sont habituées à les faire enlever lors de la collecte des déchets des ménages. Elles bénéficient donc d’un service auquel elles ne contribuent pas. L’introduction d’une redevance pour les entreprises doit supprimer cet avantage illégitime. Néanmoins, nous nous sommes opposés à un élément important de la législation : celui du pouvoir de contrôle de Bruxelles Propreté. Organisme public, ayant comme but initial la gestion des déchets des ménages, l’ABP peut également proposer des contrats d’enlèvement aux entreprises. Or, la nouvelle législation envisageait que le contrôle de la situation des entreprises – l’existence ou non d’un contrat commercial – soit réalisé par l’ABP, celle-ci pouvant à loisir obtenir les contrats que nous – ou nos concurrents – passent avec ces entreprises. La cour constitutionnelle nous a donné raison. Nous attendons donc la nouvelle mouture de l’ordonnance où cet aspect sera gommé. Mais, dans l’ensemble, la redevance répond à un vrai besoin. Il est normal que des entreprises habituées à la gratuité rechignent. Mais à Bruxelles, nous sommes dans un système différent des deux autres régions qui ont adopté le principe du pollueur-payeur – principe inscrit dans les lois européennes. En Flandre et en Wallonie, le rouleau de sac poubelle coûte environ 20 euros. Chacun paye, finalement, en fonction de la quantité de déchets produite. La nouvelle législation permet donc de se diriger vers cette idée de pollueur-payeur ; un principe que nous soutenons. 4 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Isabelle Chaput, consultante withPEPS (Projects Energy, Passion, Solidarity) Indépendante au sein d’une jeune entreprise située à Bruxelles, je suis plutôt contre : à mes yeux, la forme que prendrait cette redevance est très discutable. Le texte introduit notamment la présomption de production de déchets. Cette mesure signifie que toutes les entreprises bruxelloises non clientes de l’ABP recevront un courrier les invitant à payer 243 € HTVA ou devront justifier une exemption. Une grande crainte, partagée par de nombreux représentants sectoriels, est que les entreprises méconnaissant la législation paieront automatiquement la redevance, sans se poser de question. Dans ce dossier, il est bon de rappeler qu’il n’y a eu au préalable aucune consultation du secteur privé et qu’aucune campagne d’information n’a été proposée hormis l’annonce faite par le cabinet lors d’une session d’information chez BECI. Je travaille moi-même au sein d’une toute nouvelle entreprise où j’opère comme consultante en environnement et développement durable. J’exerce ma profession depuis la maison sans utiliser le moindre papier, dans un secteur tertiaire. Je comprendrais dès lors mal pourquoi je devrais payer pour un service auquel je n’ai pas recours. Le paradoxe est que notre métier consiste à promouvoir auprès des entreprises une gestion responsable et durable de leur business, passant par la prévention des déchets et le respect du principe du pollueur-payeur. Ici, on taxe « forfaitairement », sans proportionnalité par rapport aux services fournis ou à la quantité de déchets, ce qui va entièrement à l’encontre de ces principes. Il y a près de 20 ans, Val-I-Pac a vu le jour, offrant une solution unique, intégrée et adéquate pour la gestion des déchets d’emballages industriels – sur l’ensemble du territoire belge. Bruxelles ferait bien de suivre cet exemple de qualité et de faciliter la lecture aux entreprises. La multiplicité des procédures complique leur vie et ne va nullement vers la simplification administrative et les procédures électroniques que nous préconisons. © Reporters Au bureau, je suis sur tous les fronts Shape & Fix Orange vous facilite le travail multi-tâches. 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THINK TANK Social media Les businesswomen ont rendez-vous à Bruxelles Renee Keeble, fondatrice et directrice générale de la société sud-africaine SA Commercial, sera le mois prochain à Bruxelles pour participer à l’IWEC (International Women’s Entrepreneurial Challenge). Elle a été sélectionnée parmi la cinquantaine d’« ambassadrices mondiales » chargées de promouvoir par leur exemple le leadership féminin dans le monde des affaires. Son entreprise, implantée au Cap, est l’un des grands acteurs du marché de l’externalisation des processus d’affaires (Business Process Outsourcing ou BPO) en Afrique du Sud. L’IWEC, c’est quoi ? L’IWEC est une fondation basée à New York, née voici une dizaine d’années d’une collaboration entre chambres de commerce de plusieurs pays. Elle a pour objectif de développer un réseau mondial de femmes d’affaires, propriétaires d’entreprises, et de les aider à accéder aux marchés internationaux. C’est aussi une plateforme d’échange de connaissance et d’expérience entre businesswomen. La fondation organise un challenge annuel, ouvert aux femmes d’affaires dont l’entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel équivalent au moins à 1,5 millions de dollars (1,35 million d’euros). La sélection est d’autant plus stricte que les candidates doivent être propriétaires de leur entreprise (elles doivent en détenir au moins 51 %). Où et quand ? Les Awards sont remis à l’occasion d’une conférence, organisée chaque année dans une ville différente. Après New York, Barcelone, Lima, Stockholm et Istanbul, cet honneur revient cette année à Bruxelles, où l’IWEC 2016 sera organisé en partenariat avec BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles, les 7 et 8 novembre prochains dans les salons de l’hôtel Métropole. Lire également l’article « Faites-moi confiance ! », en page 20 de ce numéro. Plus d’info ? Voir www.beci.be/iwec Ou contacter Amy Kessels : ake@beci.be, 02 643 78 32 6 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 MYMERAK GAGNEZ DU TEMPS, DE LA PLACE ET DE L’ARGENT. MyMerak pour PME et indépendants. Conservez vos archives en dehors de vos bureaux, à un clic de souris. Plus besoin de conserver vos archives dans vos bureaux. Merak, le spécialiste de l’archivage, a mis au point la plate-forme en ligne MyMerak, destinée aux PME, indépendants et titulaires de professions libérales. Nous conservons vos données de manière totalement anonyme et sécurisée : vos documents papier dans nos entrepôts et vos données numériques sur un cloud certifi é. Et vous pouvez y accéder très facilement, car la gestion de MyMerak se fait entièrement en ligne. Vous avez besoin de vos documents d’entreprise ? Nous vous les envoyons sur votre ordinateur ou directement dans vos bureaux en un rien de temps. Rien de plus simple. Rien de plus sûr. Gagnez du temps, de la place et de l’argent. Choisissez votre formule sur www.merak.be.
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INTERNATIONAL MISSION ÉCONOMIQUE Émirats Arabes Unis : déjà un partenariat bruxellois ! Sept sociétés bruxelloises ont participé en septembre à une mission européenne aux Émirats Arabes Unis, accompagnée par Beci. Avec, à la clé, un partenariat déjà signé entre l’un de nos membres et une société émirati ! Nastasja Otte, BECI D ès l’atterrissage, Abu Dhabi révèle sa folie des grandeurs et la volonté des Émirati de se distinguer par la démesure architecturale. Au pied de la Burj Khalifa, la plus haute tour du monde (828 m), se trouve le mall de Dubaï, atteignant près de 800 000 m², avec sa patinoire, son gigantesque aquarium et même… sa chute d’eau ! Les Émirati ont le sens de l’accueil. À peine entré sur le territoire, l’écran de votre portable affiche un message de bienvenue d’Etisalat, l’opérateur local de télécommunication : « Dear Guest, welcome to the UAE ». Leur sens du business est également très développé : en l’espace de 50 ans, cette économie de plus en plus prospère a atteint une renommée mondiale, pour les affaires mais aussi pour le tourisme. La mission exploratoire à laquelle sept entreprises bruxelloises ont pris part avec Beci était organisée grâce au projet Eagle One développé par la Commission européenne. Ensemble, avec cinq autres partenaires (Royaume-Uni, Italie, Lituanie, Hongrie, Grèce), la délégation européenne multisectorielle constituait la plus grande mission jamais organisée aux EAU : pas moins de 80 personnes ! Parmi les secteurs représentés figuraient les services de consultance, la construction, l’éducation, la mode et le design, l’alimentation, les IT/ICT, les énergies renouvelables, le pétrole et le gaz, le tourisme, le transport et la logistique. De nombreux contacts ont été initiés de manière formelle et informelle à travers des sessions de networking et des rendez-vous d’affaires prépro8 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 grammés. Les participants ont également pu apprendre à mieux connaître le marché, en visitant les chambres de commerce d’Abu Dhabi, Dubaï et Sharjah, et en rencontrant Pierre Annoye, attaché économique et commercial à Dubaï. Ils ont également découvert une particularité des Émirats : les Free Zones, où les entreprises étrangères peuvent s’implanter en gardant 100 % de leur propriété et sans avoir à s’associer avec un Émirati. La mission était par ailleurs focalisée sur l’entreprenariat féminin : la femme occupe en effet une place de plus en plus importante dans ce pays. Les participants ont pu rencontrer le Dubai Women Business Council et participer à un panel de discussion entre cette organisation et deux femmes entrepreneurs d’origine anglaise installées aux EAU. La mission s’est achevée sur un franc succès, puisqu’un premier partenariat a déjà été conclu entre les laboratoires pharmaceutiques bruxellois Trenker et une entreprise Émirati ! ● Info : Nastasja Otte, International Trade Advisor de BECI nao@beci.be, 02 563 68 54. Awad Chamas (au centre), est le représentant des laboratoires pharmaceutiques Trenker pour les pays du Moyen-Orient. © R.A. INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Marché unique numérique : un portail pour tous Avez-vous déjà éprouvé des difficultés à vous renseigner sur les formalités à l’embauche en Bulgarie ? Sur les normes techniques pour l’exportation de vos produits au Danemark ? Ou sur d’éventuelles autorisations pour fournir vos services en Espagne ? Le futur « portail numérique unique », voulu par la Commission européenne, devrait vous faciliter la vie. Le projet est à l’enquête. Emmanuel Robert U n seul portail pour trouver toutes les informations nécessaires à votre business, dans tous les pays de l’UE : le « portail numérique unique » ou « single digital gateway » est l’une des 20 mesures présentées voici quelques mois par la Commission européenne dans son plan d’action pour moderniser les services publics numériques. Objectif : alléger les contraintes administratives des entreprises – en particulier pour les PME –, favoriser les échanges économiques entre les pays de l’UE et booster le « marché unique numérique ». Parmi les autres mesures envisagées dans ce plan figurent aussi l’interconnexion des registres d’entreprises et d’insolvabilité, entre eux et avec le portail e-justice, pour créer un « guichet unique » ; l’application du principe « tell us once » (« dites-le une fois pour toutes »), qui doit permettre à toutes les entreprises européennes d’être reconnues dans tous les pays de l’UE par une déclaration unique ; ou encore la mise en place d’une aide à la transition vers les marchés publics en ligne. Selon l’ambitieux calendrier de la Commission, l’ensemble de ces mesures devraient être mises en œuvre d’ici fin 2017. L’avis des entreprises L’idée du portail numérique unique se fonde sur le constat que les informations en ligne ne sont pas toujours fiables : elles peuvent être incomplètes, inexactes ou difficiles à comprendre. Elles ne sont parfois disponibles que dans la langue locale, ou tout simplement non accessibles en dehors du pays. Obtenir une assistance ou un conseil personnalisé n’est pas toujours aisé non plus… Le même constat vaut pour les citoyens qui veulent voyager ou s’établir dans un autre pays de l’UE, y faire reconnaître leurs qualifications, etc. Et cependant, des ressources existent : portails, points de contact, réseaux… Mais beaucoup de ces ressources ne sont pas encore connectées entre elles ni pleinement adaptées aux besoins de leur public. Il faut les améliorer, les relier et en simplifier l’accès, en exploitant au mieux les possibilités de l’internet. Pour objectiver la situation, la Commission a lancé en juillet une consultation en ligne, qui s’adresse aussi bien aux entreprises qu’aux citoyens et aux pouvoirs publics, avec des questions spécifiques pour chacun de ces groupes. En particulier, la Commission cherche à savoir dans quels domaines il est facile ou difficile de trouver de l’information, et comment est évaluée la qualité de cette information par ceux qui en ont besoin. La consultation est ouverte jusqu’au 21 novembre ; elle est accessible en français et en néerlandais via le site : https:// ec.europa.eu/eusurvey/runner/SingleDigitalGateway2016. ● Législation européenne : faites entendre votre voix Le marché unique numérique est un exemple parmi d’autres des enquêtes menées par l’Union européenne auprès des entreprises. Notre mission, en tant que chambre de commerce et membre du réseau Enterprise Europe Network, est de récolter vos avis, vos expériences et vos attentes pour en informer la Commission européenne. Vous rencontrez des problèmes réglementaires ou des barrières dans le cadre de vos activités en Europe ou hors UE ? Vous ne trouvez pas certaines réponses à des questions relatives aux législations européennes ? Vous rencontrez des difficultés pour être en conformité avec certaines directives européennes ? Faites-le nous savoir. Vous pouvez faire évoluer les législations ! Contact : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be Tél. : 32 2 210.01.77 www.brusselsnetwork.be BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 9 © Thinskstock
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Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58 TOPIC Diversité : un atout « performance » pour l’entreprise La diversité est un avantage compétitif pour les entreprises. Elle leur apporte plus de performance globale avec de meilleurs résultats financiers, plus de créativité et de réactivité. Un an après la publication de son Livre Blanc, Beci fait le point dans ce numéro spécial. D es hommes et des femmes, de tous âges, de toutes origines, avec ou sans handicap, voilà les ressources humaines idéales ! Cette mixité tous azimuts est source de croissance. Développer la diversité sous toutes ses formes, c’est disposer d’une multitude de talents qui vont amplifier les résultats globaux, chaque particularité bonifiant l’ensemble. Plus de femmes, plus de performance Ainsi, en est-il de l’équilibre hommes-femmes au sein des entreprises. Une récente étude de la banque Crédit Suisse l’a confirmé : « Les entreprises comptant plus de 15 % de femmes à la direction générale ont dégagé un retour sur fonds propres moyen de 14,7 % contre seulement 9,7 % pour les sociétés en comptant moins de 10 %. » Ces performances sont notamment dues au fait que l’entreprise bénéficie ainsi d’atouts managériaux différents, mais complémentaires. La diversité culturelle est un autre atout. Les personnes d’ascendance étrangère pensent généralement de manière biculturelle, ce qui apporte créativité et innovation. De plus, disposer d’un personnel qui ressemble à sa clientèle permet de mieux comprendre les besoins de celle-ci et d’y répondre. Pourtant, le Baromètre de la diversité indique qu’« un candidat d’origine étrangère compte 6,6 points de pourcentage de chances en plus de subir un désavantage discriminatoire »… Autre source de diversité, autre atout : l’âge. Disposer de collaborateurs de plus de 50 ans, c’est doter l’entreprise d’un capital-savoir dont profitent les plus jeunes. Un collaborateur âgé possède ce que les diplômes n’apportent pas : l’expérience, source inestimable pour développer de nouveaux projets et les faire avancer plus vite. Saviez-vous qu’il faut, en moyenne, 14 mois à un senior pour transmettre son savoir à un jeune ? Pourtant, bien que l’expérience professionnelle constitue un atout sur le marché de l’emploi, l’âge peut encore constituer un frein à l’embauche. Dernière source de diversité : le handicap. Travailler avec des personnes en situation de handicap permet de mieux comprendre et anticiper les besoins de clients potentiels dans la même situation. Être porteur d’un handicap reste encore une source de discrimination à l’emploi. Pourtant, moyennant les adaptations nécessaires (financièrement pris en charge par les services publics), ces personnes présentent des performances égales à d’autres. Hayate El Aachouche, Conseiller Diversité BECI Si la diversité dans une entreprise est une question d’égalité et d’éthique, elle est aussi un atout économique. Une enquête a révélé que plus de 30 % des entreprises envisagent d’augmenter la diversité à court ou moyen terme, tandis que 67 % ne l’envisagent pas. Pourtant, celles engagées en diversité ont compris le potentiel économique qui en découlait. Elles ont découvert, avec satisfaction, que la diversité améliore leurs performances. ● Cet article est paru dans le dossier Entreprendre, en supplément au magazine Trends-Tendances. Performance means diversity. Beci vous offre un service sur mesure * Diagnostic www.beci.be Hayate El Aachouche Conseiller / Adviseur / Advisor Avenue Louise 500 | Bruxelles 1050 T +32 2 643 78 34 | F +32 2 640 93 28 he@beci.be Accompagnement en GRH Plan d’action personnalisé Introduction aux aides financières Gestion des différences culturelles Formations … *Sous conditions, certains services sont gratuits BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 11 © Reporters
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Mixité des métiers PASSONS DE LA FICTION À LA RÉALITÉ VENEZ VOUS FORMER ! BRUXELLESFORMATION.BE TOPIC L’ENTREPRISE AU FÉMININ Complexe, l’égalité des chances au travail ! Genre, âge, origine, handicap... Les raisons de discriminer ne manquent pas et transforment en véritable défi le combat pour l’égalité des chances sur le marché de l’emploi. Nous avons demandé à Madame Bianca Debaets, Secrétaire d’État bruxelloise à l’Égalité des Chances, de nous éclairer sur sa politique. Interview par Annick Claus Bruxelles Métropole : Il reste tant à faire pour la diversité sur le marché de l’emploi bruxellois. Il est pourtant prouvé que cette diversité améliore les performances en entreprise. Que faites-vous pour la stimuler ? Bianca Debaets : Je suis heureuse de vous l’entendre dire. Oui, la diversité est un atout pour les entreprises. Elle les rend plus productives et plus créatives. À nous d’aider les organisations à s’en rendre compte. Un de mes grands défis consiste à mobiliser les chefs d’entreprise. Ils doivent comprendre que la discrimination gaspille le potentiel et l’énergie, mais aussi la rentabilité et la créativité. Les études situent le racisme principalement lors du recrutement, de la distribution des tâches et de la promotion. Parfois même à l’insu des employeurs. Le projet « Racism Game Over » offre une approche innovante, qui enseigne aux délégués syndicaux comment aborder le thème du racisme au travail. Qui faut-il interpeller ? Quels organes de concertation impliquer ? Comment entamer une médiation ? Nous avons aussi organisé une vaste campagne d’affiches et diffusé des dépliants contre le racisme. Comment percevez-vous la discrimination des femmes sur le marché du travail ? Les chiffres démontrent une rémunération inégale. Une femme gagne en moyenne 8 % bruts de moins à l’heure qu’un homme. Et même 21 % sur une base annuelle. Quant au plafond de verre, il n’a rien d’un mythe. Divers obstacles entravent l’arrivée de femmes à des fonctions de cadre ou de management. Nous voulons prêcher d’exemple en stimulant la flexibilité et le télétravail au sein de l’administration. Nous avons établi une charte contre la discrimination de la parentalité. Trop de femmes butent encore sur des refus de congés parentaux. Plusieurs grandes entreprises et même la Commission Communautaire Flamande (Vlaamse Gemeenschapscommissie – VGC) ont déjà signé ce document. Par ailleurs, il faut augmenter de 400 places la capacité d’accueil d’enfants néerlandophones, proposer des postes flexibles aux parents qui travaillent en rotation et organiser l’accueil après les heures d’école. On constate que l’origine influence le taux d’emploi à Bruxelles. Il est de 74 % parmi les Un de mes grands défis consiste à mobiliser les chefs d’entreprise. Ils doivent comprendre que la discrimination gaspille le potentiel et l’énergie, mais aussi la rentabilité et la créativité. personnes d’origine belge, mais seulement de 38 à 53 % parmi celles d’origine étrangère. Nous avons affaire à une stratification ethnique tant horizontale que verticale : les différences s’expriment non seulement en termes d’accessibilité au travail, mais aussi dans le développement professionnel. Que comptez-vous faire ? Ajoutons-y le chômage des jeunes à Bruxelles pour aborder les deux problèmes de front. Nous travaillons avec la Fondation Roi Baudouin à faire éclore les talents de jeunes bruxellois, à leur donner un coup de pouce et à ouvrir leur monde. Ils visitent des institutions, des entreprises et des ASBL pour développer la confiance en eux-mêmes. Nous leur montrons qu’une belle place les attend peut-être dans le monde de l’entreprise. Et puis, il y a l’initiative Capital Digital, qui familiarise au codage et à la programmation informatique des jeunes de 8 à 12 ans issus de milieux défavorisés. Ils bénéficient à chaque période de vacances BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 13 © Reporters
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TOPIC d’un stage d’une semaine qui leur apprend autre chose que l’usage passif d’un ordinateur ou de l’internet. Nous constatons que ces jeunes sont très stimulés, par exemple quand ils développent eux-mêmes un jeu informatique. Le plus poignant, c’est la présentation du travail à la fin du stage. Les parents recouvrent, eux aussi, la fierté et se remettent à croire dans le potentiel de leurs enfants. Près de la moitié des jeunes chercheurs d’emploi en Région de Bruxelles Capitale n’ont pas terminé l’enseignement secondaire, alors qu’environ 60 % des jobs nécessitent un diplôme supérieur. En Régions flamande et wallonne, ce taux se situe respectivement à 38,5 % et 37,8 % seulement. On aurait donc intérêt à stimuler la mobilité interrégionale. Le faites-vous ? Et comment ? Nous essayons d’améliorer l’interaction socio-économique entre Bruxelles et sa périphérie, tant sur le plan physique que mental. Je citerais le Brabantnet, le RER, le « fiets-GEN » (RER vélo) etc. Beaucoup a été fait, ces dernières années, pour abattre des cloisons et faire collaborer les régions par l’échange de postes vacants. Le VDAB et Actiris ont signé un accord de collaboration l’année passée. De Lijn consent des efforts, notamment avec des bus de nuit de Bruxelles vers Brussels Airport, un grand employeur de personnel peu qualifié. Nous essayons aussi d’offrir à davantage de jeunes une chance de diplôme et une place sur le marché de l’emploi bruxellois. L’enseignement dual tel qu’il existe en Allemagne figure à l’agenda de la ministre Crevits pour combattre le décrochage scolaire. Les jeunes alternent les jours à l’école et les jours de travail en entreprise pour freiner la lassitude scolaire. Les résultats sont là : les jeunes qui ont travaillé chez Audi pendant leur scolarité ont souvent trouvé de l’emploi par la suite. L’enseignement du néerlandais est insuffisant dans l’enseignement francophone, ce qui pourrait causer d’autres discriminations. Partagez-vous ce point de vue ? Et comment y remédier ? Il est sans doute excessif d’y voir une source de discrimination. En revanche, il est vrai que la qualité du néerlandais enseigné n’est pas suffisante partout, d’autant que de nombreux emplois requièrent un bilinguisme correct. Il existe à Bruxelles des initiatives d’échanges d’enseignants. Et l’on s’efforce d’augmenter le nombre d’écoles à immersion linguistique. Il s’agit d’écoles francophones à Bruxelles et en Wallonie, où certains cours sont enseignés en néerlandais. Les écoles exploitent encore trop peu cette possibilité, sans doute parce qu’elle reste méconnue. Par ailleurs, la popularité de l’enseignement néerlandophone démontre que les parents francophones sont conscients de l’importance du bilinguisme. Les premières années de l’enfant sont les plus favorables aux stimuli linguistiques. Nous envoyons donc une équipe volante de coaches linguistiques dans nos garderies d’enfants pour entraîner les puériculteurs/trices à stimuler l’apprentissage des langues chez les tous petits. 14 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Plusieurs études démontrent que nous pratiquons tous la discrimination de façon inconsciente. Dans les transports en commun, par exemple, nous hésitons à prendre place à côté d’un voyageur qui n’a pas la même couleur de peau. Prévoyez-vous des initiatives pour changer les mentalités, éventuellement dès le plus jeune âge ? Nous avons tous des préjugés, positifs et négatifs. Veillons à ce qu’ils ne nous dominent pas, osons regarder la personne derrière ce qui la caractérise (son nom, sa couleur de peau, son orientation sexuelle ou philosophique). Voilà sans doute mon plus grand défi en tant que Secrétaire d’État bruxellois à l’Égalité des Chances. Nous devons évoluer vers une société inclusive qui respecte les talents et particularités de chacun. Pour y parvenir, il nous faut d’abord une panoplie de mesures légales. Le gouvernement bruxellois a adopté, à mon initiative, une ordonnance relative à la discrimination lors de la livraison de marchandises. J’ai aussi mis sur pied des ordonnances relatives au gender mainstreaming (égalité homme-femme) et au handi mainstreaming (intégration des moins-valides). En fait, l’égalité des chances relève de la responsabilité de chacun. Dans chaque nouvelle ordonnance, il faut veiller à ne pas accroître l’inégalité qui persiste entre les hommes et les femmes. Et chaque ministre qui prend une initiative doit veiller à ne pas créer d’obstacles supplémentaires pour les personnes moins valides. Nous essayons aussi de changer les mentalités via des projets qui impliquent vraiment les gens. « Racism Game Over » en est un exemple, de même que le projet « Mon job, c’est mon choix » que j’ai lancé conjointement avec BECI. Il s’agit de rompre avec les stéréotypes professionnels masculins ou féminins, surtout dans les emplois en pénurie. La prise de conscience doit se faire dès le choix d’études. Une femme garagiste et un puériculteur, ce doit être possible. Les métiers d’homme et métiers de femme, c’est dépassé ! ● © Reporters Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
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TOPIC L’ENTREPRISE AU FÉMININ Les femmes au pouvoir, comme les hommes En Belgique, la représentation des femmes au sein des conseils d’administration des entreprises cotées en bourse a doublé en six ans, pour atteindre aujourd’hui 22 %. Ceci nous place un peu au-dessus de la moyenne européenne. Des études montrent que la présence des femmes dans les CA améliore les performances des organisations. La diversité, encore une fois, se met au service de la résilience des entreprises. D epuis 2011, une loi fédérale impose un quota d’au moins un tiers de chaque sexe dans les conseils d’administration (CA) de certaines entreprises. Nous nous sommes tournés vers Guberna, l’Institut des Administrateurs, pour avoir plus de précisions à ce sujet. Hnia Ben Salah, Business Development Manager : « La loi était d’application immédiate pour les entreprises publiques autonomes (Proximus, Bpost, Infrabel et la SNCB) ainsi que la Loterie Nationale. Pour les grandes entreprises cotées en bourse, cette obligation ne sera d’application qu’à partir de 2017. Un délai supplémentaire de deux ans est accordé aux ‘petites’ entreprises cotées qui répondent à deux des trois critères suivants : nombre moyen de salariés inférieur ou égal à 250 ; total du bilan inférieur à 43 millions d’euros ; chiffre d’affaires net annuel inférieur à 50 millions d’euros. Les sociétés nouvellement entrées en bourse bénéficient d’un régime particulier quant aux délais. » En cas de non-respect de la loi, plusieurs sanctions sont prévues : « La non-validation des nominations d’administrateurs, voire la suspension de tout avantage financier (ou autre) attribué aux administrateurs pour l’exercice de leur mandat ». Il existe également une initiative similaire au niveau européen : « Un projet de directive fixe ledit quota à 40 %. À l’heure actuelle, rien n’est décidé, mais si les débats aboutissent à l’adoption de la directive, l’obligation prendra cours en 2018 pour les entreprises publiques et en 2020 pour les entreprises cotées. » Hnia Ben Salah identifie les limites de la législation : « La La loi n’est pas le seul moyen de développer la diversité. Celle-ci doit être une dimension culturelle, cultivée au sein même de l’entreprise. Le CA peut donner l’exemple Hnia Ben Salah (Guberna). 16 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Julien Ide loi ne peut pas tout. Il existe de nombreuses initiatives qui visent à promouvoir la diversité au sein des CA, en ce compris le genre. Je pense aux programmes de Mentoring au niveau des CA mais également au niveau du top exécutif des entreprises ». Une loi respectée ? Selon une étude réalisée par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, la représentation des femmes au sein des CA des entreprises belges aurait doublé en six ans : « De 8,2 % en 2008, elle est passée à 12,7 % en Il est plus que temps de prendre les mesures nécessaires à l’inclusion des femmes à tous les niveaux de responsabilités Loubna Azghoud (Impulse). 2012 et à 16,6 % en 2014. Toutes les entreprises publiques et la Loterie Nationale ont atteint l’objectif légal en 2014. Les entreprises qui présentent les moins bons résultats (entre 12 et 14 % de représentation de femmes) sont liées aux secteurs de la finance, de l’industrie pharmaceutique, de la construction, des transports et de l’exploitation de l’électricité. Or ces secteurs regroupent la majorité des entreprises (77 sur 119). » En 2014, une vingtaine d’entreprises privées seulement avaient déjà atteint l’objectif. Notons également que les secteurs où la parité est la moins bonne sont les plus pauvres en termes de représentation féminine. Ceci renvoie donc au problème de l’enseignement dont certaines filières restent trop masculines. De meilleures performances En 2007 déjà, le rapport Women Matter de McKinsey publiait des résultats assez nets. Les entreprises européennes ayant la plus forte mixité de genre dans les postes de direction avaient montré de meilleures performances au niveau de © R.A. © R.A. BRUXELLES PIÉTONNIER Accessibilité mode d’emploi Interparking dispose de 24 parkings à Bruxelles dont 7 à l’intérieur du pentagone, aux abords de la zone piétonne étendue. Afi n d’y accéder aisément, nous vous invitons à découvrir le trajet spécifi que recommandé pour chacun via parkingpietonnier.be TOUJOURS PROCHE
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DES PARENTS D'ELEVES DE L'ECOLE EUROPEENNE DE BRUXELLES II, ASSOC. POUR DEFENSE & L'ASSISTANCE A COMM. ITALIENNE BELGIQUE, ASSOC. PR LA PROMOTION D'OEUVRES SOC. S & SANITAIRES DES MUTUALITES, ASSOC. PROPRIET. RECIPIENTS A GAZ COMPRIMES LIQUEFIES OU DISSOUS, ASSOC. SPORTIVE, CULTURELLE, D'ENTRAIDE & DE LOISIRS DE ING, Associated Executive Consultants, ASSOCIATION BELGE DES CONSOMMATEURS TEST-ACHATS, Association Belge des Experts en Joaillerie et Pierres Précieuses, Association belge des Femmes Chefs d'Entreprises, Association Belge des Institutions de Pension, ASSOCIATION CLUBS FRANCOPHONES DE FOOTBALL, ASSOCIATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE D'UCCLE, ASSOCIATION DE FRAIS SECUREX - KOSTENDELENDE VERENIGING SECUREX, ASSOCIATION DE L'UNION EUROPEENNE, ASSOCIATION DES CONSTRUCTEURS EUROPEENS D'AUTOMOBILES, ASSOCIATION DU COMMERCE DE L UNION EUROPEENNE, ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'UNIVERSITE, ASSOCIATION FRANCOPHONE D'AIDE AUX HANDICAPES MENTAUX, ASSOCIATION INTERCOMMUNALE DES REGIES DE DISTRIBUTION D'ENERGIE, ASSOCIATION NATIONALE D'AIDE A L'INTEGRATION SOCIALE, ASSOCIATION OF TELEVISION AND RADIO SALES HOUSES, ASSOCIATION SOCIALISTE DE LA PERSONNE HANDICAPEE, ASSOCIATION VINCOTTE NUCLEAR, ASSOCIATION WALLONIE-BRUXELLES DE BASKET-BALL, Assuralia, ASSYSTEM BELGIUM, Astellas Pharma, Astello, Aston Carter International, ASTORIA, Astrazeneca, Astrid (Telecom), AT OSBORNE, AT YOUR SERVICES, ATD QUART MONDE WALLONIE-BRUXELLES, Ateac Business Center, Atelier Agricole André Mestdagh, Atelier de l'arbre d'Or - Architectes Associés, ATELIER GROOTEILAND, ATELIERS CROMBEZ ET BAEYENS - SUCCESSEURS DE CROMBEZ ET TRIVIER, ATELIERS DU SOLEIL, ATELIERS HUBERT GERKEN, Ateliers J.P. 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WINDOW CLEANING, C.F.I.P. - Centre pour la Formation et l'Intervention Psychosociologiques, C.G.O. MOTOR, C.MITSUI, C.N.L.F. Euro Lettrage, C.T.W. CONSTRUCTION, C.V.O.-K.H.N.B. V.U.B. – Lokaal D 1.33, C43 Management, C6PO, Cab Exp.Compt. Krockaert Sambaere & Ass., Cabac, CABESA, Cabinet Bede, Cabinet de Radiologie Ste Anne-St Remi, Cabinet du Ministre Emir Kir, Cabinet du Ministre Hervé Jamar, CABINET GYNECO-CHIRURGICAL, Cabinet J. Jambon, CAE- Cabinet d'Assurances et d'Expertises, CAF-DCF Dpt. Central Fract. de la Croix Rouge, CAFE BELGA, Café Liégeois, CAFFE CON LATTE, CAI Belgium - Casinos Austria International Belgium, Cail Fanny, Caira Edition, Cairn Legal, CAISSE DE PREVOYANCE DU NOTARIAT - VOORZORGSKAS VAN HET NOTARIAAT, CAISSE DE RETRAITE DES SENATEURS, CAISSE DES CONGES PAYES DE L'ALIMENTATION BELGE, CAISSE INTERPROFESSIONNELLE DE DEPOTS ET DE VIREMENTS DE TITRES, CAISSE NAT. 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AU DEVELOPPEMENT NATIONALES ZENTRUM FUR ENTWICK, Center for Creative Leadership, CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP EMEA, CENTRALE, CENTRALE CULTURELLE BRUXELLOISE, CENTRALE D'ACHATS DE LA MAROQUINERIE PARISIENNE, CENTRALE DE SERVICES A DOMICILE DE BRUXELLES, Centrale Médico-Dentaire, Central-Fruits, CENTRE ANDERLECHTOIS DE FORMATION, CENTRE ARNAUD FRAITEUR, CENTRE BELGE DE LA BANDE DESSINEE - BELGISCHE STRIPCENTRUM, CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE, CENTRE CHAPELLE-AUX-CHAMPS, CENTRE CONFIDENT MULTIDISCIPLINAIRE DES HOPITAUX DE L'ULB, CENTRE CULTUREL DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE - LE BOTANIQUE, CENTRE CULTUREL D'ETTERBEEK, CENTRE CULTUREL D'EVERE, CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK, CENTRE CULTUREL MAGHREBIN-ESPACE MAGH, CENTRE D' ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH, CENTRE D'ACCUEIL D'URGENCE ARIANE - CENTRUM VR DRINGEND ONTHAAL ARIANE, CENTRE D'ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES DEPENDANCES, DIT CENTRE L'OREE, CENTRE D'ACTION ET DE FORMATION POUR LA COMMUNICATION AUX MEDIAS, CENTRE D'ADAPTATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE, CENTRE D'AIDE A L'ENFANCE DU WAR MEMORIAL, CENTRE D'AIDE AUX PERSONNES BRABANTIA, CENTRE D'AIDE POUR LA SANTE MENTALE EN MILIEU URBAIN, CENTRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET DE CYTOLOGIE, CENTRE DE COORDINATION DES BETONS - COORDINATIE CENTRUM BETON, CENTRE DE COORDINATION ET DE SERVICES A.E.P., CENTRE DE DEVELOPPEMENT ET D'ANIMATION SCHAERBEEKOIS, CENTRE DE DISTRIBUTION ET DE STOCKAGE, CENTRE DE FORMATION 2MILLE, CENTRE DE FORMATION D'ANIMATEURS, CENTRE DE FORMATION DU NETTOYAGE - OPLEIDINGSCENTRUM VAN DE SCHOONMAAK, CENTRE DE FORMATION-INSERTION LE GRAIN - C.E.F.I.G., CENTRE DE GUIDANCE D'IXELLES, CENTRE DE JOUR & CENTRE D'HEBERGEMENT PR ADULTES AYANT UNE, CENTRE DE PERFECTIONNEMENT DE SOUDEURS, CENTRE DE PREVENTION DES VIOLENCES CONJUGALES ET FAMILIALES, CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE, CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE LES BLES D'OR, CENTRE DE RECHERCHE ET D'INFORMATION SOCIO-POLITIQUES, CENTRE DE REEDUCATION DE L'ENFANCE, CENTRE DE SANTE LIBRE D'IXELLES, CENTRE DE SANTE MENTALE - L'ADRET, CENTRE DE SANTE UCL, CENTRE DE SERVICES ET D'AIDE A DOMICILE, CENTRE DE TRAUMATOLOGIE ET DE READAPTATION, CENTRE DE VIE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ROBERT ET LAURE BRUNNER, CENTRE D'ENSEIGNEMENT DAMES DE MARIE- VERGOTE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT NOTRE DAME DES CHAMPS, Centre d'Entreprises Dansaert, Centre d'entreprises de Saint-Gilles, Centre d'entreprises Euclides, CENTRE D'HEBERGEMENT PIERRE JURDANT, CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE, CENTRE DOCUMENTATION & COORDINATION SOC. CENTRUM VOOR MAATSCHAPPELIJKE, CENTRE EDUCATIF PERMANENT, CENTRE ESPOIR ET JOIE, Centre Européen de Fruits et Légumes (CEFL), CENTRE FORMATION PROF. DS SECTEUR AUTO & SECTEURS CONNEXES, CENTRE HOSPITALIER JEAN TITECA, CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MONT-GODINNE, CENTRE INTERDIOCESAIN - INTERDIOCESAAN CENTRUM, CENTRE LA CLAIRIERE - CENTRUM HET LAAR, CENTRE MEDICAL ENADEN, Centre Morph. Pathol. Pratique de l'Anatomie, CENTRE NOS PILIFS, CENTRE POUR HANDICAPES SENSORIELS, CENTRE POUR L'EDUCATION & FORMATION PROF. SECTEUR ELECTRICIENS, CENTRE RECH. METALLURGIQUES - CENTRUM RESEARCH IN METALLURGIE, CENTRE SCOLAIRE CATHOLIQUE BRUXELLES NORD-OUEST, CENTRE SCOLAIRE DE MA CAMPAGNE, CENTRE SCOLAIRE DU SACRE-COEUR DE JETTE, Centre Scolaire du Sacré-Coeur de Lindthout, CENTRE SCOLAIRE EPERONNIERS-MERCELIS, CENTRE SCOLAIRE MARIA ASSUMPTA, CENTRE SCOLAIRE MARIS STELLA ET NOTRE-DAME DE LOURDES, Centre Scolaire Notre-Dame de la Sagesse, CENTRE SCOLAIRE SAINT-ADRIEN - VAL DUCHESSE, CENTRE SCOLAIRE SAINT-MICHEL, CENTRE SESAME, CENTRE SPORTIF DE LA FORET DE SOIGNES - ASSOCIATION DE GESTION, CENTRE SPORTIF DE LA WOLUWE, CENTRE VINCENT VAN GOGH - CHAB, CENTRUM ALGEMEEN WELZIJNSWERK BRUSSEL, CENTRUM AMBULANTE DIENSTEN, CENTRUM VAN INFORMATIEVERWERKING EN PROMOTIE VOOR DE KMO, CENTRUM VOOR AMBULANTE REVALIDATIE BRUSSEL, CENTRUM VOOR BASISEDUCATIE BRUSSEL, Century 21 Benelux, Cepsa Quimica Belgium, Ceraction, Ceran Lingua International - C.L.I., Cerau, Cercle de Wallonie, Cercle d'Oenologie de Bruxelles, Cercle du Lac, CERCLE ROYAL GAULOIS ARTISTIQUE ET LITTERAIRE, CEREP LOI 1, Ceres, CERFS-VOLANTS MAISON DES TOUT-PETITS, CERIMO, Cermiadata, Cerp, CERTIFIMMO V, CERTIMMO, Certis Europe, CERTISYS, CESI-PREVENTION ET PROTECTION - CESI-PRE, CETTE-ARTEMIS, CEYSENS+PRESTO PRINT, CFCIB - Chambre Française de Commerce et d'Industrie de Belgique, CFE - Compagnie d'Entreprises, CGG BRUSSEL, CGI Belgium, Ch. Royale des Antiquaires de Belgique - Kon. Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. 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COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. 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TRANSPORT, D.U.N.E. - DEPANNAGES D'URGENCES DENUIT ET ECHANGES, D.V.FLUOR, DA CAR - ETABLISSEMENTS DA CAR, Daar Mohamoud Abdi, DACOBEL, DAKWERKEN VERHOEVEN MICHAEL, DAL & VELDEKENS, DALDECOR, DALFA, DALLY-IMMO, Damasquine Art Gallery, DAME BLANCHE, DAMIEN COLLON, NOTAIRE, Damovo Belgium, DANONE, DANONE WATERS BENELUX, DANOTHERM, DANYTAX, Daoust, Dapesco, Darbon Fabien, Dargaud-Lombard, DARO, D'ARSCHOT & CIE, D'Artagnan Conceptual Communication, Dartevelle Pierre, Dartigues Bruno, Dassault Systèmes Belgium, DATA INNOVATIONS EUROPE, DATA PLEIADES, Data Translations International, DATASSUR, d'Audiffret Yves, DAVID LEVY ET ASSOCIES, David Lloyd Leisure Operations, David Rata, Davidts Lighting, Davigel Belgilux, DAXISPHARMA, Day One MPM, DAYAM, DB Print Belgium, DBApparel BeNelux, DC REAL ESTATE, DC RESOURCES, DC3, DCM Services, DDMAR SERVICES, DDMC COMMUNICATION DESIGN, DDS & Partners, DE ARK TE LAKEN, De Behault, Boulanger, de Briey, De Bouwkroniek (Drukkerij), DE BRANDING, DE BRUSSELSE ORGANISATIE VOOR DE EMANCIPATIE VAN JONGEREN, DE BRUYN PROFESSIONAL COATINGS, DE BUE, DE BUITELING, De Caluwé & Horsmans, DE CEDER, DE CHINEZEN, DE CHRISTELIJKE SOCIALE WERKEN VAN HET ARRONDISSEMENT BRUSSEL, De Clercq Consultants, de Crombrugghe & Partners, De Facto Image Building, DE FILISTIJNEN PRODUCTIONS, DE GROENE POORT - SNIJBOONTJE, De Groodt, De Gunst Louis, De Hauwere, DE HEUF, DE HOEF 1627, De Hondt Pascale, De Keghel Nicolas - Au Guidon Vert, de Kemmeter Michel, De Kesel William, De Koninck A., DE LA SALLE, DE LINK, DE LOMBARDE, DE LOPER, DE LORK, De Meu - Debrye, De Meyer M. & Mergan J., De Montjoye Maurice, DE NATIONALE TRANSPORTMAATSCHAPPIJ, DE NETELAAR, DE OVERBRON, De Persgroep Publishing, De Prelle Valery - Les Artisans du Vin, DE ROECK EN ZONEN, DE ROEVE LIGHTING, DE ROUCK GEOMATICS, De Smet Engineers & Contractors, DE SPEELBOOM, De Standaard, DE STICHEL, De Tijd, de Villegas Severine, DE VOGELZANG, DE WELVAARTKAMPIOEN, De Wolf & Partners, De Wolf Luc, De Wolf Victoria - Les Marquisettes, de Woot de Trixhe Gérald, DEBACKER TRANSPORT, Debailleul Products, DEBOLE, Debroux et Associés, Debrus Tensi, Decathlon Belgium, Decider's, Declippele-Degomme, DEDICO, DEF Belgium, DEFACQZ, Defibrion, Deg & Partners Consulting Company, Degeco, DEGI ARLON, DEGI SCIENCE, DEGON MILLIUM, Degouis Pierre, DEGROOF CORPORATE FINANCE, DEGROOF FUND MANAGEMENT COMPANY, DEGROOF STRUCTURED FINANCE, Dehon Eric, Dehon Gestion Benelux, Dehon Service Belgium, DEKA REGENT, Delannoy Vincent, Délégation Générale du Québec, Delens Jacques (Entreprises), DELHAIZE GRIFFIN, Delhaize Groupe - Ets. 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Administration Publique , Ecolo - Presse, Econocom Belgium, Econocom Group, ECONOCOM PRODUCTS & SOLUTIONS BELUX, ECONOMAT DES MISSIONS DE LA COMPAGNIE DE JESUS, Ecopostale, Ecopublic, EcoRes, ECO-VIDA, Edebex, EDELMAN PUBLIC RELATIONS WORLDWIDE, EDEN CHOCOLATES, Edenred Belgium, EDF BELGIUM, EDF-Luminus, Edge Consulting, Editeco, EDITIONS CINE - REVUE, EDITIONS CMF UITGEVERIJ, EDKD, Edmond de Rothschild Europe, EDON, Edora, EDUCAM SERVICE, EDYMM, EEBIC, Ef Education, EffCo - Efficiency Coaching, EFFIK BENELUX, EFMD, EFQM, EGENCIA BELGIUM, EGMONT-INSTITUT ROYALE DES RELATIONS INTERNATIONALES, Egon Zehnder Associates (International), E-GRAPHICS, EGREGOROS, EGTA, Eiffage Benelux, Eiffage Development, EIG - Gold Investment Group, EIS - Electronic Imaging Services, EKIFOOD, EL YASSINI, ELB FINANCE, ELBI, ELCO BELGIUM, Eld Partnership, Eldorado, Eldos InSight, ELEC. D.V.C., Electrabel - Engie, ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS, Electric, Electrion, ELECTRO GDB, ELECTRO IHSAN & NIHAT, ELECTRO STALLE, Electro-Concept, ELECTROLUX BELGIUM, Electrolux Home Products Corporation, ELECTRO-MECANIQUE CHARLES MEUNIER ET CIE, Elens Ludovic - Lunetier Ludovic, Elia, ELIA ENGINEERING, Elia System Operator, Elimex -Electro Import-Export-, Elite Interim, ELITE PROPERTIES, ELITE TECHNOLOGIES, Elixis, Elle, ELLWOOD & ATFIELD, ELMER, ELSATAX, Elvebe, ELWY INVEST, EM HAIR, EMA FINANCE, Email Brokers, Emakina Group, EMAKINA.BE, Emakina.Eu, EMB - Entreprises Miot & Bresciani, EMBALLAGES ROY, EMBER, Emfea Consulting, EMG TRANSPORT & TRADING, EMINET, Emixis, Emove, EMPACT, EMPEREUR FROISSART, EMSENS MANAGEMENT SERVICE, End, ENDRESS ET HAUSER, Eneco, ENECO WIND BELGIUM HOLDING, ENEO, EnerSys, ENGAGE BBDO, ENGEMA, ENGETEC, Engibex, ENGIE (GDF SUEZ Belgium), ENGINEERING INTERNATIONAL BELGIUM, ENHESA, ENI FINANCE INTERNATIONAL, Eni Gaz & Power, Ennaifar Kaïs, ENTR'AIDE DES MAROLLES, ENTRAIDE ET FRATERNITE - MITEINANDER TEILEN, ENTRE AUTRES, Entre Rêves et Réalité, ENTREMONT BENELUX, Entreprendre Aujourd'hui (CCI Luxembourg Belge), ENTREPRISE DE NETTOYAGE DESWERT, ENTREPRISE DE TOITURE D.I.M., ENTREPRISE, FINANCEMENT & DEVELOPPEMENT, ENTREPRISES DE MOL, ENTREPRISES GENERALES DE PEINTURES ET DECORATION COX ET FILS, Entreprises Générales E. 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LAUREYS S.A., ENTREPRISES HERCULES - ONDERNEMINGEN HERCULES, Environment Acoustics, ENVIRONMENTAL RESOURCES MANAGEMENT, EOS AREMAS BELGIUM, EPFC, EPHEC - Ecole Pratique des Hautes Etudes Commerciales, Equal-Partners, Equation Belgium, Equations, Equilis, EQUINOXE IMMO, Equip', Equi-RH, Eram (Chaussures), ERASMUS GARDENS, Erfa Pharm, Ergatel, ERGO PARTNERS, Ergon Recruitment, Ergonomic, Eric Salmon & Partners, Ernest Van Haelen, Ernst & Young Réviseurs d'Entreprises - Bedrijfsrevisoren, ERSIN, ERWIN COLLIER, Eryv, Esbe International, ESCENT, ESCO FINANCIAL AND ENGINEERING COMPANY, ESEDRA, ESF - AGENTSCHAP VLAANDEREN, ESIA, ESMAR-PE, Espace Formation PME Infac-Infobo, ESPACE FORMATION PME INFAC-INFOBO, GDE ECOLE DES INDEP. & DES PME DE, ESPACE JACQMOTTE, ESPACE MIDI, ESPACE P., ESPACE SOCIAL TELE-SERVICE, Espace Voyages Brussels, ESPACE YITZHAK RABIN, ESPACES ENFANCE, Espe Labeling, ESPERATAX, ESSAM, ESSEGE, Essenscia, Essensys, ESSILOR BELGIUM, Essor School, ETABLISSEMENTS DECLERCQ, ETABLISSEMENTS E ABSALON, ETABLISSEMENTS FAUCOGNEY, ETABLISSEMENTS JACQUES DA COL, ETABLISSEMENTS JB ELECTEUR, ETABLISSEMENTS LICA, ETABLISSEMENTS MALICE, ETABLISSEMENTS MARIEN, ETAC ALARME SERVICE SECURITY, E-TALENT, ETAMINT, ETC Europe, ETEX, ETHAN ALLEN INTERNATIONAL, EthicalMM, Etilux, ETMOFINA, ETS TASPINAR, Ets. Antoine, ETTERBEEK 64-66, Etugest Accountancy, Eubelius, EUCOMED, Euler Hermes Belgium, Euler Hermes Belgium - Euler Hermes Europe, EULER HERMES PATRIMONIA, EULER HERMES SOUTH EXPRESS, EUMEDICA, Euralia, Eureca Benelux, Eurinvest Partners, Euro - Argus Media, EURO - CONSTRUCTIONS, EURO - GEST - CARRIER, EURO CHAPES CAROLO, Euro DB, EURO DEMO DEMOLITIONS, Euro Fides Credit Management, EURO IMMO STAR, EURO INVESTMENTS MARITIME EQUIPMENTS, Euro PME Consult, Eurobrokers Insurance Consultants, Euro-Center Bourse, EUROCHAMBRES, EUROCITIES, Euroclean, EURO-CLEAN, Euroclear, EURODEL, EURODENTAL 92, Eurodividers, EUROFER - ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'ACIER, Eurogenerics, EUROLINES, EUR-OLIVES, Eurologos Group, Euroltra, Euro-Mas, Euromill Invest, EURONET, Euroneuf, Euronext Brussels, EUROP - ASSISTANCE, EUROP INTERIM, EUROP SHOE AGENCY, EUROPA BELGIUM, EUROPABIO, EUROPARTNERS SERVICES COMPANIES, Europcar, EUROPCAT, EUROPE UNLIMITED, Europe Van de Best, European Advisory Services, European Amusement, EUROPEAN AND BELGIAN PUBLIC PROCUREMENT, EUROPEAN ASSOCIATION OF CO-OPERATIVE BANKS, European Association of Public Banks - EAPB, EUROPEAN BUILDING, SOCIETE IMMOBILIERE, EUROPEAN CANCER ORGANISATION, EUROPEAN CONSTRUCT, EUROPEAN CONSULTING COMPANY, EUROPEAN CONTROL SERVICES, EUROPEAN COUNCIL ON REFUGEES AND EXILES, European Dynamics Belgium, EUROPEAN FUND AND ASSET MANAGEMENT ASSOCIATION, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND EINDHOUT I, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND LIEGE I, European Institute for Intervention and Research on Burn Out, EUROPEAN NICKEL INDUSTRY ASSOCIATION, European Owens Corning Fiberglas, European Road Stars Engenineering, EUROPEAN ROAD TPT TELEMATICS IMPLEMENTATION COORDINATION ORG., EUROPEAN SERVICE LOCATION, European Service Network, EUROPEAN SOCIETY FOR RADIOTHERAPY AND ONCOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF ANAESTHESIOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF INTENSIVE CARE MEDECINE, European Strategic Intelligence and Security Center, EUROPEAN WIND ENERGY ASSOCIATION, EUROPESE PROGRAMMA'S VOOR ONDERWIJS OPLEIDING EN SAMENWERKING, EUROPEXPRESS BELGIUM, EUROPOL, EUROPOST, Euroscanning - Ricoh, Eurosia, EUROSOFT FINANCES, Eurospeak, Eurostar, Eurostation, Eurotax, Euroveiling, EUROVENT SERVICES COMPANY, EUROVIA BELGIUM, Euthérapie Benelux, EV BRUBEL, Eve-Dreams, Evelyne Dammans, EVENTS AT HORTA, EVENTUM, Evercom, EVERE SQUARE, EVISION, EVM PRINT, EVOLUTIVE SYSTEMS, Ewbank Alexis Avocat, Ex Abrupto, EXATEC, EXCEL & CO, Excel Interim, Excelease, EXCELIS, Excellence, EXCELLENT BUSINESS SERVICES, EXECUTIVE SQUARE, EXEMPLAR, EXERTUM BELGIUM, Exhibit International, EXIL, Exit 399, Exki, EXOFI FRESH MARKET, Expansion Partners, EXPEDIENT, Experis Belgium, EXPERTEAM, EXPLOITATIE LEOPOLD, EXPLOITATIEMAATSCHAPPIJ VOOR EVENEMENTENCATERING IN BELGIE, Explor Business Projects, Exploradis, Express Medical Interim, EXPRESS SAINTE CATHERINE, Exquando, EXQUISITE, EXTENSA DEVELOPMENT, EXTRA FOOD, Eyes on Europe, Ezaura, F & C CLEANING SERVICE, F.&J. VANDER EYCKEN, F.A.C.E., F.A.M., F.C.G. - Fiabilis Consulting Group Belgium, F.L. ZEEBRUGGE, F.L.R. HOLDING, F.M., F.M.M.C.S.F., F.M.R. (FOURNITURE MATERIEL ROULANT), F.T.O. Services, F2H, F9 Languages in Brussels, FAB, Fabecom, FABRINOX, Fabriressort, Fabritius (Ets.), Fabry Sylviane, FAC SIMILITER, Façade Express, Facar Export, Facopy, FACQ, FADAN, Fadila Laanan, Fajgenblat Jean-Paul, FAMCO, FAMILIEHULP, FAMILY CONCEPT, Family House, Famous Clothes, Farcom, FARGO, Farin G. & Fils, FARMAKA, FARO. STEUNPUNT VOOR CULTUREEL ERFGOED, FARRA - BRUXELLES-CAPITALE, FARTHINGS, Fasano, Fashion & Luxury Selection, FASHION INK, Fast Forward Architects, Fastré Roger, Fataki Fulaha, FAURECIA AUTOMOTIVE BELGIUM, Faurecia Industrie, Favier Maxime, FB LOGISTICS, FBAA - Fédér. Bel. d'Exploit. Autob. Autocars, FBEV - Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules Neufs & d'Occasion, FBIC - Food & Beverage Industries Consultants, fbServices, FDF, FDI Benelux, FE.BI, FEANTSA, FEBE RHODE, FEBELCEM, Febelfin, FEBELFIN ACADEMY, Febelgra, FEBETEC - Féd belge des entr d'entretien et d'exploitation d'immeubles et d'inst, FEBIAC, FEBISP, Febrap - Fédération Bruxelloise des Ateliers Protégés, FEB-VBO, FED. BELGE BANQUES ALIMENTAIRES POUR LUTTE CONTRE FAIM DANS NOTRE, FED. DES INITIATIVES & ACTIONS SOC. S - ACTION COORDONNEE DE FORMATION, FED. HO.RE.CA. VLAANDEREN, FED. INTERNAT. POUR DVLP. SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST, Formatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. Techniques Spéciales, G.F.I., G.L.E, G.M.T. COMMERCIAL, G.S.A.R.A., G.T. Management & Consulting, G4S AVIATION SECURITY, G4S CASH SOLUTIONS (BELGIUM), G4S EVENT SECURITY, G4S FIRE & SAFETY, G4S Secure Solutions, G4S TRAINING SERVICES, G8 Consulting - AxiomEPM, GABRI REAL ESTATE, Galactic, Galco, GALERIE HEROLD, GALERIES, GALERIES SAINT LAMBERT, Galtier Expertises, GAM CONSULT, GAMMES, GANEMEDE BELGIUM, Garage Louis, GARAGE TRULLEMANS, Garage V.Vanspringel et Fils, Garda World Europe - GW Europe Consulting, GARMIN BELUX, Garnet Consulting, Gason, GASTRO MEDICAL ASSISTANCE, Gatin Michel, GAUCHERET, Gauthier Françoise, GAUTHIER SCHEPENS, GAUTIER PARFUMEUR, GAVIMMO, GB-INNO-BM G.I.B., GBT HOLDING, GCU Bureau, GDF SUEZ CC, GDF Suez Energy International, GDF SUEZ MANAGEMENT COMPANY BELGIUM, GDW-Security, GE EUROPE, GEA HAPPEL BELGIUM, GEASSOCIEERDE NOTARISSEN GERARD INDEKEU - DIMITRI CLEENEWERCK DE, GEBRUDER PETERS INDUSTRIETECHNIK, Geeroms Hides, GELASE, Gem Aerospace, GEMEENSCH. INITIATIEF BRUSSELSE BUITENSCHOOLSE OPVANG IN NEDERLANDS, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE PIANOFABRIEK, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE VAARTKAPOEN, GEMS SERVICES, Géné-Electra, GENEESKUNDE VOOR HET VOLK MOLENBEEK, GENERAL DISTRIBUTION SERVICES, General Parking Camping, General Protection, GENERAL WAFFEL MANUFACTORY, Générale d'Assistance Industrielle, GENERALE DES RESTAURANTS, Generalfrein, Generations Recruitment, GENERICA, Genesis Consult, Geneviève N., GENFINA, GENT ZUID, Gentelec Génie Climatique, GENTILLY, Gentis, GEO, Geo Transit, GEONEX, GEORG FISCHER, GEORGIA-PACIFIC SERVICES, GEORGIE & GREG, Geosan, GEPECO, Gérard Carlo et Cie, GERARD SINABIAN ASSOCIES BELGIUM, GERIFARM, Gerkens Toma, GERMAINE & CO, Geseco Group, Gesgo, GESIBOIS, GESMALL, GESSO, Gestion & Transaction Immobilière, GESTION ET MANUTENTION DE PRODUITS A COMMERCIALISER, GESTIRIS, GET - General Engineering & Technology, Getronics Belgium, Gevers Belgium, GEVERS LEGAL, GEVERS PATENTS, GEWAL, GEZINSSPORTFEDERATIE, GEZINSVAKANTIE-FAMILIATOURS, GFI, GFI BENELUX, GH Management Consultants, Ghuys Ronald, GHX EUROPE, GIAL, GIB CORPORATE SERVICES, Gibson, Dunn & Crutcher, GIGARANT, Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting, Gillion Construct, Gillis, Giorgio Armani Retail, GIQUA, Giroflex, Gispen, GITES D'ETAPES DU CENTRE BELGE DE TOURISME DES JEUNES, GKN Service Benelux, GL EVENTS BELGIUM, GL Events Brussels, Glaude - Cabinet d'avocats, GLB EXPLOITATION, GLE INDUSTRY, GLE TELECOM, GLL ARSENAL, GLOBAAL INT., Global Design, Project & Facility Management, GLOBAL DEVELOPMENT, Global Lingua Services, Global Private Solutions, GLOBAL SECURITY, GLOBAL SERVICES, GlobalSign, Globule Bleu, Gloria International, Glorieux Jacques, GLS Belgium Distribution, GMP Belgium-Bibliofilm, GNAP, Go all - Emeis Group, Go Concept, GOBERT - IMMO, Goca, Godiva Belgium, GOED WONEN, GOEDEREN BEHEER, Goes (Les Entreprises Generales), GOFORWARD BELGIUM, GOLD CONCEPT, GOLDIE, Goldprint, Goldstar, Golf Action, Golf Château de la Tournette, GoNext, Gontcharuk and Associates, GONTIER DIFFUSION, Good Meat, GOOD MORNING, GOOD ROBINSON, GOODPLANET BELGIUM, GOOGLE BELGIUM, GOPA COM., GORDON D STAPLE, Gorreux (Ets.), Gostart, Gouvernement de la Communauté Française, Gouvernement Wallon, GOVS - General Office Visas and Services, Grains Noirs, GRAMME, Grand Hotel Montgomery, GRAND HOTEL OF BRUSSELS, GRAND PLACE VALUE ADDED, GRANDES MAREES, GRANDES TEINTURERIES ASSOCIEES, GRANDIS, GRANI-PIERRE, Grant Thornton Experts Comptables & Conseils Fiscaux, Graph'in Beauty, Graphoprint Services, GRAYLING, Great Food, GRECEMAX, GREEN CLEAN, Green Power 2020, GREEN SQUARE, GREEN TIME, Greenflex Benelux, GREENLEASE ONE, GREENLEASE TWO, GREENPEACE BELGIUM, GREENPEACE EUROPEAN UNIT, GREENWORKS, GREGOIR, GRENZ ECHO, GRETA MARTA, Grey Group, GREZ INVEST, Grid Brussels, GRINGO, GRIP, GRIS MAT PEINTURE ET DECORATION, Grison Pascal - Grison Consultant, Groen, GROEN BRUGGE HOTEL, GROEP INTRO, GRONDBANK, Grontmij Belgium (Bruxelles), GRONTMIJ BELGIUM HOLDING, GROSFILLEX, Group 4 Courier, GROUP CLEANING & SERVICES, Group De Cloedt, Group S - Secrétariat Social, Group Van Damme, Groupe Axa Belgium, GROUPE BRUXELLES LAMBERT - GROEP BRUSSEL LAMBERT, Groupe Choux de Bruxelles, GROUPE D'ANIMATION ET FORMATION FEMMES IMMIGREES, GROUPE GH, GROUPE ICHEC-ISC SAINT-LOUIS-ISFSC, GROUPE JOSI, Groupe Larcier, GROUPE MEDICIS, Groupe One, Groupe Open Belgium, GROUPE SANTE JOSAPHAT, Groupe Securex, Groupe SRIB , GROUPE VLAN, GROUPE ZANNIER BELGIUM, Groupement Belge des Franchisés Quick, GROUPEMENT D'ENTRAIDE SOCIALE LA FAMILLE, GroupM Belgium, GROUPON, GROUPON TRAVEL, GRPO, GRUUTHUYSE CASTELLUM, Gryspeerdt Renaud, GS1 BELGIUM & LUXEMBOURG, GS3 Architectes Associés, GSK - GlaxoSmithKline Vaccines, GSL HOLDING BELGIUM, GSM HOLDING, GT & CO, GT TRANS, GTT Transport, GUCCI BELGIUM, GUDRUN XPERT, GUERBET, Guerlain Benelux, GUESS BELGIUM, GUIDES CATHOLIQUES DE BELGIQUE, GUIDOFRUIT, Guille Jean-François, GUIMARD FINANCE, Gundes Serkis, GUNES, GUT-T, GUY CAEYMAEX & OLIVIER PALSTERMAN - NOTAIRES ASS. - GEASS. NOTARISSEN, GUY CARPENTER ET COMPANY, GUY DEGRENNE BELGIUM, GUY DUBAERE & OLIVIER NEYRINCK NOTAIRES ASSOC. - GEASSOC. NOTARIS, GVDK - Gaetan Van Der Kindere, Gyacom, GYNECOLOGIX, GYS, H - SECURITE, H & KS, H & M HENNES & MAURITZ, H GROUP, H S DRY CLEANING, H&M HENNES & MAURITZ LOGISTICS GBC, H.A.B.S., H.M. CLEAN, H4 INVEST, Haagen-Dazs Belgium, HABITAT RENOVATION, HABITATIONS A BON MARCHE DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, Hacosan, HADEP, Hades-ELIS, Haegeman Jean-Michel - Reviseur d'Entreprises, HAIRTOP HAKAPY Halias, HALLES SCHAERBEEK CENTRE CULTUREL EUROPEEN COMM. 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Smet Cabinet, P.A.R.T.S. - PERFORMING ARTS RESEARCH AND TRAINING STUDIOS, P.A.S.S.A.J.E., TRA IE NIAS, PAPETERIES HUYSMANS ET CIE, PAPYRUS BELGIUM PAPIER, Papyrus Book Agency, PARC DE L'ALLIANCE, PARC DES LOUVRESSES I, PARC DES LOUVRESSES II, PARC LEOPOLD, PARC SPORTIF DES TROIS TILLEULS TION POUR ALLOCATIONS FAMILIALES, PARTENA - GUICHET D'ENTREPRISES - PARTENA - ONDERNEMINGSLOKET, Partena Business Center, Partena Compass - Assurances sociales pour indépendants, Partena Professional, TION LERO PENSIOENFONDS DEUTSCHE BANK - FONDS DE PENSION DEUTSCHE BANK, PENSIOENFONDS DEXIA - FONDS DE PENSION DEXIA, PENSIOENFONDS INBEV-KADERLEDEN, PENSIOENFONDS VAN DE FEDERALE NON-PROFIT/SOCIAL-PROFITSECTOR, PERNOD RICARD BELGIUM, WILLY, PETITE ENFANCE REGINA PACIS, PETROLTECH, PETRUS, Peugeot Belgique Luxembourg, PEUGEOT DISTRIBUTION SERVICE - PEUGEOT DISTRIBUTIE SERVICE, PEYMEY DIFFUSION, PF Consult, PFERD-RUGGEBERG, t & Beer E BERGE & ASSOCIES (BELGIQUE), PIERRE D'ANGLE, Pierre Degand, Pierre Fabre Benelux, PIERRE FABRE SANTE BENELUX, PIERRE MARCOLINI BELGIUM, Pierre Marcolini Group, PIERRE VAN DEN EYNDE, LORETTE ROUSSEAU, Plastoria, PLUMKA, Plus!, PME-CONSEILS, PMV - Departement Cultuur, Jeugd, Sport en Media, POELAERT INVEST, Poeran Ewald, POINT CULTURE, POINTS PLUS PUNTEN, POISSONNERIE NOORDZEE, POL WIM, Polar Circles, POLCA HOLDING, TEUR DE LA SAINTE FAMILLE A WATERMAEL, POUVOIR ORGANISATEUR DES ECOLES ST - VINCENT - DE - PAUL, NOTRE - DAME, POWER INSTALLATION, PP Com, PPG Coatings, PPP SCHULEN EUPEN, PQ BELGIUM, Praetica, phic, ACTIVE DRIVING SCHOOL, Pro Domestica, Pro Unity, Pro Velo, Probam, PROBEL CAPITAL MANAGEMENT, Probel Trade - Quick (rue Neuve), Proboss, PROCIREP BELUX, PROCUREUR, PRODAMTEX, Prodecor Industrie, PRODEM, UM DON BOSCO, TI BETON, Promocado, PROMOKID'S, PROMOPART, Promosalons Belgique-Luxembourg, PROMOTEX INTERNATIONAL, PROMOTION DE LA FORMATION EN ALTERNANCE, Promotions des Classes Moyennes, Pronovem - Office PSYCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CENTRUM, Publicis, Publicité Néon, PUBLIGAZ - PUBLIGAS, PUBLIMAIL, Publi-Market, PUBLIPART, PUBLI-T, PUBSTONE, PUBSTONE GROUP, PUERI HOLDING, Pugh & Co International, Puig Belux, Puilaetco Dewaay Priva PULL & BEAR BELGIE - PULL & BEAR BELGIQUE, QUESTION - SANTE, QUIRAL BELGIQUE, R. van den Berg (Ets.), R.I.B. - Research in Brussels, R.I.P.I. - Représentation Internationale de Produits Industriels, R.K.L. Toitures, R.N.A., R.P.M. INVEST, RABAKO, RAC 1, RACB - Royal Automobile Club de Belgique, Randstad Household Ser RAPID-TORC, r'Art Gallery - Store & Gallery, RASEC BL, Rauwers Controle, RAVELINGEN, RAVEN CONSULTING, Ravensburger BUIV, RAY II, RAYFRAN, RAYURE, RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS, RBC Dexia Investor Services Belgium, RECYCLAR REFORM - RECHERCHE ET FORMATION SOCIO-CULTURELLES, REGENTINVEST, REGIE COMMUNALE AUTONOME DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, REGIONAAL INTEGRATIECENTRUM FOYER BRUSSEL, Regus Belgium, Reibel, Relaitron, REPLA COORDINATION ENFANCE, RESEAU DES SERVICES D'INSERTION ET D'INTEGRATION ,MISSIONS ACTIONS, Réservoir A Architectes, Résidence 200, RESIDENCE 3, RESIDENCE ARCADE, RESIDENCE ARCHAMBEAU, RESIDENCE A II, LOTHAIRE, Résidence Madou, RESIDENCE MELOPEE, Résidence Michèle, Résidence Neerveld, RESIDENCE NEW REYERS, RESIDENCE PARC DES PRINCES, Residentia Park, RESIDENTIE ALLURE, RESIDENTIE EXCLUSIV Rex Credit USSELS EU, RGCOM, RGF - R.G. 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AUX LOCATAIRES SOC. - DST VR MAATSCH., Service d'Accompa SERVICE SERVICE SOCIAL DE LA COMMISSION COMMUNAUTAIRE FRANCAISE, SERVICE SOCIAL DE SOLIDARITE SOCIALISTE, SERVICE SOCIAL JUIF (AIDE AUX ISRAELITES, VICTIMES DE LA GUERRE), SERVICE VOYAGES, SERVICES DE SANTE MENT SGGSB - Saint-Gobain Glass Solutions Belgium, Y SERVICES BELGIUM, Shania, Shanks Brussels - Brabant, SHAREPART, Sharp Electronics Belgium, SHAWANDA, SHECCO, SHEHERAZADE DEVELOPPEMENT, SHELL BELGIUM PENSION FUND, Sheraton Brussels Hotel & Towers, Sheridan Activities, SIMCORP BENELUX, Simon Cohn Consulting, SIMONE PERELE BENELUX, Simonis 2.42, Simonis Entreprises, Simont Braun, SIMPLY HELPING, SINACO, SINCLAIR BAY, SINT LUTGARDISINSTITUUT, SINT-GILLES HAARD, SINT-GOEDELE BRUSSEL, Sipelberg, Siréas, TION, martPhoto - Extra Film, SMB Pharma, SMCP BELGIQUE, SMETS CONCEPT STORE BRUSSELS, SMIDA, SN AIRHOLDING, SNCB LOGISTICS, SNCB-NMBS, SNC-Lavalin, SNC-Lavalin Pharma, SNECMA SERVICES BRUSSELS, ACIDE CARBONIQUE PUR & PROD. V D MISSIONNARISSEN TION BETTERAVIERE-RT- BIETENPLANTERSVENN. TS PARTICIPATIE, Socachim, Socar Shipping Agency, SOCIAAL ENGAGEMENT, SOCIAAL NIVELLERINGSFONDS BELGACOM, SOCIAAL VERVOER BRUSSEL, SOCIAL DIENST V ays en Développement TIVE DE LOCATAIRES GERMINAL, SOCIETE COOPERATIVE INTERCOMMUNALE DE CREMATION, SOCIETE D'APPLICATION ET DE VALORISATION ENERGETIQUES, SOCIETE D'APPLICATIONS ET DE TRAVAUX, Société de Courta VOIRIE PRIVEE DE MEUTER, Société des Centres Commerciaux de Belgique - SCCB, SOCIETE DES MISSIONNAIRES D'AFRIQUE EN EUROPE, SOCIETE D'ETUDES ET DE COORDINATION DU BATIMENT, SOCIETE D'ETUDES ET DE REALISATIONS DE LA GALERIE LOUISE, SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR AN BORM, Société Intercommunale Pour La Diffusion de la Television - Brutélé, SOCIETE INTERNATIONALE DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES, SOCIETE MEDICALE GK, Société Nationale du Terminal Methanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR LE GRAND BR SODRIP SOEURS DE LA RETRAITE, SOFALP, Sofiex, Sofina, SOFINIM, SOFONA, Softkinetic, SOFTKINETIC INTERNATIONAL, SOFTWARE A.G. BELGIUM, SOGEI, SOGEREST, SOGESPA, SOGESTIMMO, Sogeti Belgium, SOGYFA, Sohr SOLNETTE, SOLSOC - FCD, SOLTECH, Soltis, SOLUDOC, Soluka, Solutia Europe, Solvakem Recycling - Solfin, SOLVAL PATRIMONIA, Solvay, Solvay Chemicals International, SOLVAY CHIMIE, Solvay cicc, SOLVAY EXECUTIVE EDUCATION, SOLVAY NAFTA DEVELOPMENT AND FINANCING, SOLVAY PHARMACEUTICALS, tware, SOPRA BELUX, Sopralex & Vosmarques, SORAYA, SOREBEL, SOS CLEAN SERVICE, SOS JEUNES - QUARTIER LIBRE, SOS VILLAGE D'ENFANTS BELGIQUE - SOS KINDERDORP BELGIE, SOS VILLAGES ENFANTS BELGIQUE POUR MONDE SOS KINDERDORP BELGIE WERELD, SOSTRANA, SOTIAUX SPF Mobilité et Transports - FOD Mobiliteit en Vervoer, SPI PARC SENY, SPIE BELGIUM, SPIELOTHEK BELGIE, Spike Communications, SPIRIFER, Spirit of Change, SPLASH, S-PLUS, SPORT FLASH, SPORTOPOLIS BILZEN, SPORTS PUBLICATIONS, Spullenhulp - Les Petits Riens, SPV ZWANKENDAMME, SPX Cooling USSELS GSO, AND SERVICES COMPANY, STARWOOD EAME SERVICES COMPANY, STATER BELGIUM, STATOIL ENERGY BELGIUM, STATUAIRES, STEDELIJKE ONTWIKKELINGSMAAT- SCHAPPIJ BRUGGE EN BRUSSELS GEWEST, STEENACKER EN CO, STEENSTAETE, Steenwerckx Print, STEEPCONSULT, STEFANINI, Assoc., STIB - Mr De Meeus , Stibbe, STICHTING FERN, Stiévenard Thierry, Stile di Vita, Stillemans J. (Ets.), STIMAC, Stocker Industrie, STONE INVEST, Stop Immo, Strabag Belgium, STRATEC, STRATEGIC MANAGEMENT ASSOCIATES, Stratego Finance, Stratemedic, STRIMA ENTREPRISE GENERALE Sumitomo Benelux, Summit Marketing Services, SumProject, Sumy, SUNNY TIMES, SUNWORKS BRUSSEL, SUPERGROUP BELGIUM, SUSA-BRUXELLES, SUSHI BELGIUM, SUSHI FACTORY, SUSHI SABLON, SUSHI UCCLE, SVEA LANDS, Swaplight, Swarovski Belgium, Swatch Group Belgium, SWISS HOTELS LEASING COMP vices Belgium, T.DIFFUSION, T.E.M. - Technilift, T.Francken , T.H.F., T.M.T. PARTNER, T.P.F. - ENGINEERING, T.P.F. ECONOLER, Tackoen Catherine, TADA, TADAL, TAG BELGIUM, Tag Tag City, Takeda Belgium, Takeda Christiaens, Takeeateasy.be, TALENCE, TALENT IN TUNE, Talentus, TALIATELLA BELGIQUE, TALIT TD Immo Invest, TDS Office Design, TEAM, TEAM CONSTRUCT, Team Power, TECHNA CONSULT, Technical & Data Consulting, Technical Maintenance Service, TECHNIQUE ET ASSURANCES, TECHNODEAL-GROUP, TECHNOPOLIS CONSULTING GROUP BELGIUM, TECHNO-PRO-CONSTRUCTION, Temco Services, Tempo Team, Tempora, Tempo-Team Group Belgium, Tempo-Team Professionnals, TEN PRINS, Tenneco Automotive Europe Coordination Center, TENNESSEE, TENNIS VLAANDEREN, Tensen et Huon, TEQUILA AGENCY, TER HOF, TERADATA BELGIUM, Terre Naturelle, TERVUREN SPECIAL tional, THE BANK OF NEW YORK MELLON PENSION FUND, The Belgian Economic Journal, The Berlitz Schools of Languages of Benelux, THE BOSTON CONSULTING GROUP, THE BRITISH COUNCIL, THE CONFERENCE BOARD, INC, The Core Concept/Amina Langedijk, The Crew Communication, The Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE, THE WALT DISNEY COMPANY (BENELUX), Théatre de la Monnaie - De Munt, THEATRE DE POCHE, THEATRE LES TANNEURS, Théâtre National de la Communauté Française, THEATRE ROYAL DES GALERIES, THEATRE ROYAL DU PARC , THEATRE VARIA, Thelis, Theo Van Lierde, Therabel Pharma, -Impact, TIMTECH, TISHMAN SPEYER MARNIX I, TITANIUM, Titeux Patrick, Title Media, TITRES - SERVICES BRUXELLES-EST, TITRES-SERVICES HEDWIGE, TITRES-SERVICES LESZCZYNSKI, TM Consulting, TM TITRES-SERVICES, TMF ACCOUNTING SERVICES, TMF Belgium, TMS - Temco Management Ser oplexis - Patricia Mignone, Toprima, TORQUE B.V., Tösed - Turk Özel Sektor Denergi - Turkish Business Association - Brussels, Toshiba TEC Europe Retail Information Systems, TOT UW DIENST, Total Belgium, TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES, Total Petrochemicals & Refining, TOTAL TRADE BENELUX, USSELS, Toyota Motor Europe, TP VISION BELGIUM, TPF, TRAC, Trace !, TRACE BRUSSEL, TRACKSYS, Tractebel Engineering, Tradas, Trade & Training, Trading in Commodities, TRAFIROAD, TRAINING SOLUTIONS, TRAITEUR DUCHATEAU, TRAITEUR LORIERS, Traiteur Van Eeckhout-Vanedem, TRAITEUR V ransperfect T TRANSPORT & GARAGE BAS, TRANSPORT DESTRIJKER SCHMIT, TRANSPORT KARACA, TRANSPORT SERVICE DEMETS, TRANSPORT SHALOM, TRANSPORT VANDERVLIES, TRANSPORTS DANDOY, Transports Denis-Buxant, TRANSPORTS MICHOT, TRANSPORTS P. VAN SNICK & FILS, TRANSTEC, Transurb, TROOSTWIJK, rox Belgium, Truvo, TT EURO BELGIUM, TT OF COURSE, Tubelite, TUINEN VAN HERINNERING - LES JARDINS DE LA MEMOIRE, Tunisair - Société Tunisienne de l'Air, TURBEL, TV Brussel, Twice Entertainment, TWIZZ RADIO, TYROLIT, U.E.A.P.M.E., Ubema - Union Belge du Marché de l'Art, Ubidata, UBIK, Architects & Associates, UNDA, Groupe Boiron, UNE MAISON DE PLUS, UNI - FIX (BELGIUM), UNI FOOD, Unibra, Unica, UNICEF Belgique - België, Unifert Group, Unify Communications, UNIJOLLY - RESTAURATION DE QUALITE, UNILEVER BELGIUM - UNILEVER BELGIQUE - UNILEVER BELGIE, UNILEVER BELGIUM SERVICES, tional, United Business Institutes IIBM, United Import Belgium, United Networks, Unity Consulting, Univar Belgium, Universal, UNIVERSAL EXPORT CORPORATION, Universal Express Brucargo, UNIVERSAL PNEUS, Universal Press Agency, UNIVERSALIS PARK, UNIVERSITE DES FEMMES, UNIVERSITE SAINT Business, URSIUS, Userfull, USG HR Forces, USG Legal Professionnal, USINES JEAN WARNIMONT, USP CONSTRUCTION, USTEL, UTERQUE BELGIE - UTERQUE BELGIQUE, UYTTENDAELE, GERARD, KENNES ET ASSOCIES, V.D.D. RENOVATION, V.D.I.C., V.S.M., Vacances Web, VACATURE, VADEC INVEST, V artners, Van Cutsem Wittamer Marnef ADF, Van de Wege International, VAN DEN BERGE QUALITY FOOD SERVICES, VAN DEN BERGH INVESTMENT, Van den Borne Michel, Van den Brulle François, VAN DEN EEDE, VAN DEN STEEN HENDRIK EN ZONEN, Van der wel group, van Deuren Lambert, VAN DIJK Duynen, artners, MEERSSCHE, VANDER HAEGHEN & CO, Vanderperren J., VANHEEDE ENVIRONMENT GROUP, VANLANCKER HOLDING, VANPARYS - CANDIHOLD, Vanparys-Candihold, VARIETY, VASTGOED RUIMTE NOORD, VAUDEVILLE, VDBL advocatenkantoor, VDC Company, VDS-FOOD BXL, VEILINGZAAL GALERIE MODERNE, Consultants, Marly GEMEENTEN, EN ANDERE DRUGPROBLEMEN, Verhulst Events & Partners, VERLING, VERLINVEST, Véronique Joseph & Associés, VERRON BELGIUM, VERSALIS INTERNATIONAL, Verstraete in mould labels, Vervenne & Van Belle, Vervloet, VERVODEV, VESALIUS COLLEGE, VESOFO - AFOSOC, VESPER, VFG - VERENIGING PERSONEN MET EEN HANDICAP VFS FINANCIAL SERVICES BELGIUM, VIA NOORD ZUID KEMPEN, Vigal, VIGEO BELGIUM, VIGO, VIGOTECAKATHERM, VIKI, Villa Eugénie, Villa Lorraine (Restaurant), VILLAGE CULTUREL - CULTUURDORP, Ville de Bruxelles, VILLE ET FORET, VILLEROY & BOCH BELGIUM, VILVO INVEST, Vimar, Vinci Factilities, VINCOTTE CERTIGO, Vinçotte International (Vilvoorde), Vinespa, Depreay VITRIMMO, Vivaqua, A-SOCIALISTISCHE VROUWEN VERENIGING, VIVIO, VIVO, VIVRE CHEZ SOI, ASBL DE SERVICES A DOMICILE DE WATERMAEL-BOITSFORT, VIZYON, Vizzion Europe, VIZZION PARTICIPATIONS, VK Engineering, VLAAMS AUDIOVISUEEL FONDS, VLAAMS CENTRUM VOOR AGRO- EN VISSERIJMARKETING, VLAAMS CENTRUM VOOR VORMING EN VERVOLMAKING IN DE HORECASECTOR, VLAAMS OMROEPORKEST EN KAMERKOOR, VLAAMS SECRETARIAAT VAN HET KATHOLIEK ONDERWIJS, VLAAMS THEATER INSTITUUT, VLAAMS WELZIJNSVERBOND, VLAAMSE ATLETIEKLIGA, VLAAMSE BASKETBALLIGA, VLAAMSE LANDMAATSCHAPPIJ, VLAAMSE LIGA TEGEN KANKER, VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR VLUCHTELINGENWERK VLAANDEREN, olcano Europe, VOLKSWAGEN D IETEREN FINANCE, VOLKSWAGEN FINANCE BELGIUM, Volkswagen Group Services, VOLT EUROPE (BELGIUM), Volvo Cars, VOLVO CONSTRUCTION EQUIPMENT, VOORRANGSBELEID BRUSSEL, VOORUITZICHT EN VOORZORG, VOP, VORMING EN ACTIE, VORMINGSCENTR Si vous saviez qui nous lit… Reviseur d'Entreprises, DI-GERLING SERVICES, , LSON, p Inte tional S es Ba HUIS ARBEID - MAISON DU HUIS AN HET NEDERLANDS BRUSSEL, HUIS VOOR GEZONDHEID, TROONS, SOCIAAL SECRE.- ASSISTANCE PTRONALE, SECRE. SOCIAL, HUME BROPHY CO - Agence de Mons, TICS, cière Bien Aimée, DE, ERE DU R G, a, loor Algemene a Communauté INSTITUT SUPE ium Security - L MEDICAL PRO LISA INVE e transit internati N HETRAIE NESSE UXELL EL, JSO, m Export, VR J Shuman), KBC Ban WS, KEYSER CENTER, ean-Yves, nterna TIE-INTEGR NE, YER DES ORPHELINS ERIE, LA FORESTIERE, SERVICE DE RESTTION, L OITURE L J toires de Biologie Médicale toires Edm AVEL RET L'ARC RD GROUP PROPER ERE OEKELBERGSE HAARD, LE el, L'Eléphant Bleu - Soman ted Bro MIS DE L'INSTITUT RO LES ENTREPRIS HABIT LES RESID EN, LIDA CLEAN, L DING, LIRE ET NTS(BELGIUM), LOTHIAN DEV W Corpora L'Usine - Het Bedrijf, LUTG NCE BROKERS, abin PVT DOKTER MAGNOLIA, M T, MAISON DE KEYSER, ESSEGHEM-JETTE, MAISO LS, Manu Marius Corner tec (Maz CES, MAXIPRESS, Mcs- Mobile Control Systems, MD SYNC EDIA CONSULANTS CY MEERSMAN HUGO & WILMUS MARC - NOTAIRE Mensura MESS DE L berger Lachenal, Michel Seifert Co nances, Lo CALE motion, TEN, JAMAR, Mr Jumeau - Bruxelles& ZONEN, n Luxemburg, ave LES KS EST opus, KE SCHOLEN - es du Bâtiment, P.A.S.S.A.J.E., TILLEULS ofessional, FITSECTOR, EBERG, USSEAU, OLCA HOLDING, POLE POSITION INTERNA tica, EM, vem - Office riva PULL & BEAR BELGIE - PULL & e Belgique, es Belgium, laitron, Relief and Logistics, E A LUSIV Mana d Berger Strateg dit, TER, Saadaoui Sanaé - IT as BR Mensuel n° 1 des cadres et dirigeants bruxellois rémault, Mme SCHEPMANS MON MOVIN ULT TIONAAL HULPFONDS-FONDS NATIO NEUTRAAL SYNDICAA Alte NIVCO AK OEU oasting UM HOUT - Outsource Marketing TRAA b TION LEROY RFORMANCE IN PERNOD RIC t & Bee Plastoria S ph UM DON BOSCO, Belgium, PSYCH anel - Chamber Music for Europe, QUE Group Belgium, Randstad Household S RECYCLAR R II, Rex Cr ple Solutions, TERS PEOPLE SOL bas istian - Impromptus, VER ge, SAGESS SANY BELGIUM FINANCIAL CORPORA elgium, SCHUMAN LEASEHOLD M, ECO, duction, e d'Accompa CES DE SANTE MENT es, Shiseido Belgium, s, SELS, V ourta ERIE LOUISE, hanier SOCIETE REGIONALE DU LOGEMENT POUR L Sohr Soielegante, -MICHEL, SOLIERES CONSEIL, SOLNET MACEUTICALS, anking Softwar IAUX Speos Belgium, SPF Mobilit PX Cooling echnologies Belgium, AND NI, Ass ERALE CONSTR Suikerbakkerij Joris, Sumitomo Benel LEASING COMP vices Belgium, LIT T TION, T N SPECIALTY OPERA THAICO, tiona Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE, PROTECTION, Securitas, Alert S SERAB, SERCO B BUDSDIENST VERZEKERINGEN, SERVICE P lgium, SGS Belgium, SGS STTUTORY SE SIL TOWER, SILVERSTONE, SIMCO TI ROD. V D MISSI té belge ays ES, VOIRIE PRIVEE DE MEU CIETE HOTELIERE DU SOC SODIM, SO ANS et collège, TIONAL, MONEY INTERNA Mont-de Piété OVING PEOPLE, MPI - CBR und TIONAL D'ENTRAIDE, TIONAAL INSTIT VERZAMELING - NATIONAL INSTITU Alterna New Game - Change New VCO, NOBEL, NOBLE PTNERS AK PROD, Novus Eur EUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANT O ting, Omnicom Me T - CENTRE DE FORMA OPNS - Open Products - Networks & Software, O ng & Communica OX A IE TION RO Pêle-Mêle, PENSIOENFONDS DEUTSCH RICARD BELGIUM, teau Belgique, W Beer E BERG oria, PLUM TEUR DE phic, ACTIVE DRI CO, TI YCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CEN QUESTION - SANTE, QUIRAL BEL d Ser ged Ser RAOUL BROTCORNE, RAPID-TORC AR REFORM - RE REPLA Belgique, COORDINAT II, LO x Credit USSELS EU SOLUTIONS - ROBER Robinette bassy Hot ting Cl VERHOOGEN, Lec ESSE, Saint-Gobain Ben ORA TON E OLD, SCK.CEN Centre d'Etude rt Services, , , AS S O BELGIUM, SER CE PLUS SERVICE, SERVICE SOC. SPF SANTE PUBLIQUE SECURITE CHAINE, SERVIC SERVICES BELGIUM, Shackleton Management (Sha-M), SHAKE HANDS, Shania, S MCORP BENELUX, SIMEON, SIMIN, Simmons & Simmons, Simon Cohn Consulting, S TION, ma SSIONNARISSEN TION BE ays en Développement Société Belge TIVE MEUTER, Société des C SOCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILIE SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BEL oxbone, VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises, VRGT, VRONINKS & RICKER - GEASSOCIEERDE NOTARISSEN, VRT - Vl. Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, VYGON, W.L.M.C., W.O. BELGIUM, anhamme, .S.U., AARBORGBEHEER, AASLAND SHOPPING CENTER, abco Europe, ABCO FINANCIAL SERVICES, adjo Mika, , ajctex, ascal, TOURISME, vens, , ANG LI, TIES, armred, ARSH, arwick Barsey Hôtel arimmo, , tia, TER-LEAU, terleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU, Yangara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! 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Max Saey, Business Relations Advisor : msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 Faut-il des quotas de femmes dans les CA ? Loubna Azghoud, gestionnaire de l’Entrepreneuriat féminin au sein d’Impulse : « Avant la loi de 2011, on comptait 10 % de femmes dans les CA en Belgique. Aujourd’hui, nous dépassons les 22 %. La France et la Norvège ont connu une croissance semblable. Le point commun entre ces trois pays ? Ils ont adopté une loi sur les quotas. C’est bien la preuve que cette loi est utile, bien que l’on observe encore des inégalités selon les secteurs d’activité. Croire que la parité de genre dans le monde professionnel se fera par autorégulation est une utopie. D’après le ‘Global Gender Gap Report 2015’ du World Economic Forum, il faudrait attendre 117 ans pour que cela se fasse naturellement. » « Je crois qu’il est plus que temps de prendre les mesures nécessaires à l’inclusion des femmes à tous les niveaux de responsabilités. Des études démontrent que les équipes mixtes sont plus innovantes, plus performantes et stimulent donc la compétitivité. Cette ‘contrainte’ de quotas est un passage obligé pour changer les mentalités, tant chez les hommes que chez les femmes. Aux premiers, elle offre l’opportunité de recruter en dehors de leur réseau habituel et de ne pas se priver des talents de plus de 50 % de la population. Pour les deuxièmes, cela permet d’acquérir une expertise, de devenir des ‘roles models’ et donc de susciter de l’ambition chez d’autres femmes. » Hnia Ben Salah, Business Development Manager chez Guberna, l’Institut des Administrateurs : « Le problème le plus important est celui de la compétence. Il ne faudrait pas que, pour la seule raison du genre, les entreprises choisissent des femmes pour siéger dans les CA. La loi sur les quotas trouve aussi son sens via un accompagnement et des initiatives de sensibilisation. Par les entreprises elles-mêmes mais aussi par des instituts et des organisations spécialisés. » « Car la loi n’est pas le seul moyen de développer la diversité. Celle-ci doit être une dimension culturelle, cultivée au sein même de l’entreprise. Le CA peut donner l’exemple. Les entreprises membres de Guberna, cotées ou non, sont ouvertes à cette diversité et l’affichent clairement en prenant des initiatives lors du recrutement d’administrateurs. Il y a bien sûr quelques résistances car le monde économique la rentabilité financière, des résultats d’exploitation et de la croissance boursière. Selon une étude du Crédit Suisse Research Institute, la diversité de genre aux postes de direction améliore le rendement des entreprises. Par exemple, entre début 2012 et juin 2014, les entreprises dont la capitalisation boursière dépassait 10 milliards de dollars et qui comptaient au moins une femme au sein du CA ont enregistré une surperformance de 5 %, indépendamment du secteur d’activité. En incluant les entreprises ne peut pas être bouleversé du jour au lendemain. L’intérêt de la loi réside dans le fait qu’elle offre un cadre clair. Mais il faut se méfier d’un effet pervers d’une telle réglementation : on a pu voir dans les pays nordiques des entreprises quitter volontairement la bourse afin d’échapper à la loi. » Marleen Boen, CEO de Coaching Square : « Bien que cette loi soit positive pour la diversité, une dérive possible me fait relativement peur. Que les femmes soient choisies volontairement pour un déficit de compétences personnelles. Car cela permettrait aux hommes de maintenir leur pouvoir malgré le quota. On le voit clairement dans le secteur pharmaceutique. Les délégués commerciaux sont presque toujours des femmes, alors que les postes de sales managers sont réservés aux hommes. » « Les hommes qui sont en défaveur de la présence de femmes dans les CA, je les invite à observer la part de femme qui est eux. Et a contrario, à découvrir la part de masculinité chez les femmes. Il est vrai que les femmes ont pris l’habitude de développer aussi leur intelligence émotionnelle, familiale, physique, sociale ou relationnelle. Cette dimension holistique est importante car on travaille toujours avec des êtres humains. Les seules compétences rationnelles ne suffisent pas à développer les entreprises. Je suis favorable aux quotas, mais il faut surtout comprendre que les hommes et les femmes sont complémentaires. » +5% Entre début 2012 et juin 2014, les entreprises dont la capitalisation boursière dépassait 10 milliards de dollars et qui comptaient au moins une femme au sein du CA ont enregistré une surperformance de 5 %. dont la capitalisation boursière était inférieure à 10 milliards de dollars, la surperformance annuelle était d’environ 2,5 %. La mixité est une condition nécessaire de diversité. Celle-ci s’impose dans la nature comme essentielle pour l’équilibre et la survie des écosystèmes. Cette évidence, une bonne partie de l’humanité a cru pouvoir l’occulter pendant près de 2000 ans. Et bien sûr, la diversité est également source de résilience pour les entreprises. Alors, es-tu prêt, cher Homo Sapiens, à devenir enfin raisonnable ? ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 19
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L’ENTREPRISE AU FÉMININ Faites-moi confiance ! Comment les femmes peuvent-elles gagner la confiance des entreprises ? Et comment les marques obtiennent-elles l’adhésion des femmes ? Esther Busscher, General Manager Edelman L’ IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge – tiendra bientôt congrès à Bruxelles. Examinons ici le rôle des femmes dans des fonctions de direction, face à un monde en mutation. Quelles sont les causes du gain de confiance en leur faveur ? Et quelles en sont les opportunités ? Nous nous pencherons sur un secteur qui applique d’ores et déjà ces préceptes. Et nous aborderons enfin le point de vue du consommateur féminin et ce qui l’incite à choisir une marque. Fossé La 16e édition de l’Edelman Trust Barometer révèle un fossé entre le public bien informé et le reste de la population en termes de confiance dans les institutions, gouvernements, médias, ONG et entreprises. La confiance augmente au sein des élites, mais les masses restent sceptiques. Ce fossé sans précédent s’explique par les inégalités de revenus et de perspectives d’avenir. Ces divergences dans la confiance résultent aussi de discours politiciens plus enclins à semer la peur qu’à offrir des solutions. Malgré le scepticisme, les entreprises sont perçues comme le plus à même de surmonter cette perte de confiance, tout en continuant à créer de la valeur. La population estime que les entreprises sont plus compétentes que les pouvoirs publics et les ONG quand il s’agit d’emboîter le pas aux mutations rapides. En outre, le public réagit positivement aux chefs d’entreprise qui affirment combiner quête du profit et contribution sociétale. Ce positionnement renforce la position des femmes, souvent associées à une gestion respectueuse des gens. L’enquête révèle aussi que l’autorité et l’influence ne se concentrent plus entre les mains de quelques faiseurs d’opinion. Cette influence revient maintenant aux masses, qui délaissent les opinions de la presse au profit des communautés en ligne. Les gens considèrent que leurs amis, leurs proches et ceux qui leur ressemblent sont la source d’information la plus crédible. Un travailleur sur trois ne fait plus confiance à son employeur. En revanche, les employés sont souvent perçus par leurs collègues comme des porte-parole crédibles. Les entreprises devraient donc faire la part belle aux femmes dans les fonctions dirigeantes, en tant que porte-parole ou collaboratrices : ce sont d’excellentes ambassadrices. Face à l’éclatement de la confiance et de l’autorité, de nouvelles perspectives s’ouvrent au leadership, mais sur un mode différent, qui reconnaît l’importance de l’action, des valeurs, de l’engagement et du soutien offert par le travailleur. Richard Edelman, Président et CEO d’Edelman, s’en explique : « La confiance dans les institutions et leur liberté d’action ne découlent plus automatiquement d’une hiérarchie ou d’un titre. Aujourd’hui, la confiance se gagne. » Quand on sait que les femmes sont sous-représentées dans quasi tous les conseils d’administration d’organisations européennes1 , on se dit que les femmes devraient jouer un rôle dirigeant accru, quelle que soit leur fonction hiérarchique. La direction par l’exemple Le congrès IWEC abordera les défis de l’entreprenariat féminin. Voilà qui nous renvoie à la réussite des entreprises familiales. En 2015, une étude d’EY2 confirmait que « les entreprises familiales les plus grandes et les plus durables au monde donnent plus de place aux femmes et le font plus rapidement que les entreprises non familiales ». Cette étude démontre que de telles entreprises familiales emploient en moyenne cinq femmes à des postes de direction et quatre femmes qui se préparent à y accéder. 41 % de ces entreprises déclarent que les 1 Realizing Europe’s Potential: Progress and Challenges, étude Women on Boards (EWoB) européenne, en association avec l’ISS. 2 Women in leadership. The family business advantage. Rapport d’EY basé sur une étude à grande échelle des plus grandes entreprise familiales au monde. 20 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 TOPIC femmes de la famille manifestent plus d’intérêt à rejoindre l’entreprise depuis trois ans. 70 % (!) de ces entreprises familiales envisagent de mettre une femme au poste de CEO et 30 % prévoient de mettre des femmes aux fonctions dirigeantes3 . Quel contraste avec les 5 % de CEO féminins du Fortune 1000, et cette autre étude (Governance and Success, 2015) qui constate que les femmes représentent 5 % des nouveaux CEO des 2.500 plus grandes entreprises cotées en Bourse en 20144 ! Pionnières, les entreprises familiales ? Elles confirment en tout cas le rôle majeur des femmes dirigeantes dans la rentabilité et la croissance des entreprises. Ces entreprises bénéficient pleinement de la « formule magique » de « role models » féminins aux postes clés, avec tout ce que cela comporte de vision à long terme et de développement d’un environnement où les femmes se sentent bien5 . Plus près de chez nous, à peu près un tiers des entreprises familiales belges qui se préparent à une cession dans les 10 ans à venir, préfèrent une directrice générale. La proportion était de 23 % il y a 10 ans. Il y a deux raisons à cela, selon la chercheuse Diane Arijs. D’abord, les membres féminins de la famille ont plus de chances de prendre la direction de l’entreprise. D’autre part, ces femmes considèrent de plus en plus que c’est faisable, puisqu’elles peuvent travailler en équipe. Les interviews et l’enquête révèlent que les femmes dirigeantes s’investissent davantage dans la cohésion émotionnelle de la famille et tiennent davantage compte des relations internes lors de la prise de décisions. Mieux renseignée, la famille est plus unie et soutient davantage les objectifs de l’entreprise, ce qui augmente la volonté de faire prospérer l’entreprise. En termes de longévité, l’intégration d’éléments féminins dans le management est aussi simple qu’efficace. Dans le même temps, les femmes qui aspirent à la succession sont incitées à faire preuve de davantage de leadership et de confiance dans leurs compétences6 . Gagner l’adhésion des consommatrices La confiance, c’est important pour la vente d’un produit, pour convaincre et pour la réputation. Notre étude Earned Brand7 de 2016 analyse la relation entre le consommateur et la marque dans 18 catégories. Il en ressort que les marques gaspillent beaucoup de chances de renforcer l’adhésion du consommateur, avec tout ce que pareille adhésion implique d’accroissement des ventes et de protection contre la concurrence. Les consommateurs jeunes et masculins sont davantage liés à des marques que ne le sont les consommateurs plus âgés et les femmes. Ceux qui sont le plus accros sont les jeunes hommes de la Génération Y. Pour concrétiser pleinement le potentiel d’une relation à la marque, il faut que les consommateurs passent du stade « impliqués » à celui de « pleinement engagés », le plus 3 Staying power: how do family businesses create lasting success?, étude EY, avril 2015. 4 Exclusive: This is the type of business most likely to promote women leaders, Fortune, 18 juin 2015. Strategy& (anciennement Booz & Co.) Une étude des CEO (2015), Governance and Success. 5 Women in leadership. The family business advantage, cf. supra. 6 Leiderschap in familiebedrijven: een gender perspectief. Étude doctorale de Diane Arijs, Hogeschool-Universiteit Brussel 7 Earned Brand, étude Edelman 2016, analysant en ligne 13.000 consommateurs dans 13 pays. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 21 Esther Busscher intense. Les études révèlent que les consommateurs « engagés » envers une marque favorite la soutiendront par l’achat, la fidélité, le plaidoyer et la défense. Une relation forte comporte de nombreux avantages : 86 % d’acceptation plus rapide des innovations, 87 % de disposition à payer un prix haut de gamme, 87 % de recommandations de la marque par l’émission et le partage d’avis et 88 % de défense contre les critiques. La meilleure façon pour les marques d’intensifier leurs relations avec les consommatrices consiste à s’investir davantage dans les comportements de marque définis comme les moins performants dans l’Edelman Brand Relationship Index : des actions justifiées, un récit remarquable et la capacité d’écouter et de répondre de manière sélective. La suite... Tout cela n’est qu’un avant-goût des mécanismes complexes d’obtention de la confiance dans un environnement où la collecte d’informations et les prises de décisions se démocratisent, notamment en termes de leadership et dans la gestion d’un consommateur toujours plus actif. Je me réjouis de rencontrer de nombreuses femmes entrepreneurs du monde entier lors du congrès de l’IWEC. J’espère puiser l’inspiration dans leurs récits et dans l’expérience accumulée tout au long de leur parcours. ● Esther Busscher, General Manager de l’agence de communication marketing Edelman, sera l’une des oratrices de l’IWEC – International Women’s Entrepreneurial Conference, organisée les 7 et 8 novembre à Bruxelles en collaboration avec BECI. Info : www.beci.be/iwec ; Amy Kessels, ake@beci.be.
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L’ENTREPRISE AU FÉMININ Les starteuses bruxelloises Le nombre de femmes indépendantes bruxelloises a augmenté de 34 % ces 10 dernières années. Et pourtant, le taux d’activité entrepreneuriale des femmes belges est le plus faible des pays de l’Union européenne. Les clichés ont la vie dure et les mentalités doivent encore évoluer. L’égalité de rémunération n’est d’ailleurs pas encore atteinte puisque les femmes entrepreneurs belges gagnent en moyenne 20 % de moins que leurs homologues masculins. L es droits des femmes en Belgique – et en particulier relatifs au travail – n’ont cessé d’évoluer depuis le début du 20e siècle, avec parfois néanmoins quelques régressions. Cette évolution, largement positive dans son ensemble, n’est certes pas assez rapide. Mais surtout, les discriminations restent nombreuses. Selon la dernière étude nationale de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, l’écart salarial entre les deux sexes était en moyenne de 22 % en 2012, tous salariés confondus. Si on tient compte du temps de travail, ce chiffre reste encore à 9 %. C’est dans ce contexte qu’a été promulguée la loi du 22 avril 2012, qui vise précisément à lutter contre l’écart salarial entre travailleuses et travailleurs. Ce constat se reflète également au niveau de l’activité entrepreneuriale. Selon l’Inasti, les femmes indépendantes ont gagné 20 % de moins que les hommes en 2014. Il existe également une grande disparité au niveau des divers secteurs d’activité. Les hommes croient venir de Mars… Dans son rapport de 2012 sur l’égalité des hommes et des femmes, l’OCDE soulignait que les femmes font beaucoup moins appel aux sources de financement que les hommes dans le cadre de la gestion d’entreprise. D’autre part, les structures créées par les femmes sont en général de taille plus modeste. Le lien de cause à effet semble facile, mais est peut-être trop simpliste. S’il existe des différences entre les hommes et les femmes, on peut supposer qu’une partie – au moins – est d’origine éducationnelle, comme l’explique Marleen Boen, CEO de Coaching Square depuis dix ans : « Très tôt, les enfants reçoivent de la société une image tronquée et stéréotypée 22 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Julien Ide des deux genres. Que ce soit dans la publicité, dans les médias, dans l’enseignement… L’homme est fort, courageux et fonceur. Les femmes sont délicates, émotives et élèvent des enfants. Dès lors, il n’est pas étonnant que les femmes aient en général moins d’ambition que les hommes. Cette conception étriquée et réductrice héritée de deux millénaires de patriarcat m’inspire une maxime ironique : la femme donne la vie et l’homme donne le monde. Le lavage de cerveau fonctionne... » Loubna Azghoud est gestionnaire de l’Entrepreneuriat féminin au sein d’Impulse. Elle identifie plusieurs freins pour expliquer les disparités de genre. « La conciliation entre vie de famille et vie professionnelle : le modèle traditionnel de la famille qui cantonne les femmes aux tâches domestiques et familiales est encore fort présent, selon une étude de Mc Kinsey (2012). Elles y consacreraient 50 % de temps en plus que les hommes. L’absence de visibilité des femmes entrepreneuses : ceci implique évidemment un manque de ‘role models’ qui pourraient inspirer les femmes en leur disant que c’est possible. La peur du risque : les femmes seraient plus prudentes que les hommes. Le manque de réseaux d’affaires adaptés aux femmes : il est très difficile de lancer un projet sans networking. Les difficultés d’accès au financement : au-delà de certains préjugés qui ont encore la vie dure chez certains banquiers, le manque de formation en gestion d’entreprise et financière est un frein quand il s’agit de défendre son plan financier en vue de l’obtention d’un crédit. Bien que la majorité des indépendantes bruxelloises aient un diplôme d’études supérieures, elles se dirigent moins vers des études financières ou de management. La pénurie de femmes dans les études techniques et scientifiques : ceci implique une sous-représentation © Thinskstock TOPIC féminine dans ces secteurs et une surreprésentation dans le domaine de la santé et de l’éducation ». Aux États-Unis, la moitié des entreprises sont créées par des femmes, contre un tiers seulement en Europe. Des chiffres La femme donne la vie. L’homme donne le monde. (ironique) Marleen Boen, CEO de Coaching Square qui inspirent Aurélie Couvreur, fondatrice de Serendipities, une entreprise de stratégie de communication. « La relation à l’entrepreneuriat est complètement différente outre-Atlantique. Il y a trois raisons à ceci. Premièrement, aux États-Unis, la peur de l’échec est beaucoup moins marquée que chez nous. Une faillite n’est pas honteuse. Deuxièmement, je pense que l’absence de filets sociaux comme le chômage ne laisse pas le choix aux Américains qui veulent se réaliser professionnellement. Finalement, il y a une culture de l’entreprenariat spécifiquement américaine. Par exemple, les enfants sont sensibilisés dès la maternelle à des projets d’entreprise. » … les femmes iront sur Vénus Pour lutter contre ces inégalités, des organismes mettent heureusement en place des plans et programmes spécifiques, tant au niveau régional que national et européen. C’est le cas par exemple du Plan d’action « Entrepreneuriat 2020 ». À travers celui-ci, la Commission européenne invite les États membres à concevoir et mettre en œuvre des stratégies nationales en faveur de l’entrepreneuriat féminin. À Bruxelles, la plateforme Women in Business a été créée par Impulse en 2014. Loubna Azghoud en est la coordinatrice : « La mission de Women in Business est de stimuler la création d’entreprises par les femmes bruxelloises. Nous travaillons avec de nombreux partenaires experts en la matière qui leur offrent un soutien actif dans la sensibilisation, l’accompagnement, la formation et le réseautage. » Selon Marleen Boen, les mentalités doivent encore beaucoup évoluer. Premièrement, dans la vie privée. « Même si le partage des tâches ménagères et familiales s’est beaucoup amélioré en un siècle, il existe encore trop de foyers où cette répartition reste déséquilibrée. Cela empêche nombre de de femmes de lancer des projets entrepreneuriaux. A contrario, lorsqu’une femme bénéficie du soutien de son conjoint, elle a aujourd’hui toutes les opportunités de devenir entrepreneur. » Deuxièmement, dans le regard extérieur. « La culpabilisation reste tenace. On m’a déjà demandé si mon activité ne nuisait pas au bien-être de mes enfants... Je ne crois vraiment pas que l’on pose ce genre de question aux hommes. » Troisièmement, au niveau des interactions professionnelles. « Le networking n’est pas encore assez accessible aux femmes. J’ai remarqué que certains clubs d’affaire bruxellois restent volontairement très masculins. Il y a quelques années, on m’avait gentiment suggéré de prendre un homme avec moi pour entrer dans un de ces groupes… » Et enfin, dans l’esprit des femmes elles-mêmes. « Elles ont encore une forte tendance à se sentir inférieures aux hommes. Elles doivent prendre confiance en elles, avoir de l’audace et connaître leur propre potentiel. Elles doivent également être solidaires. Pourquoi ne pas nous épauler lors des réunions de networking ? Mais il faut qu’elles soient également conscientes des limites qui leur sont imposées par la société. En effet, elles s’orientent moins souvent vers des études à caractère économique. C’est pourquoi je leur conseille de combler ce retard en se formant en gestion, en marketing et en vente. » D’après Aurélie Couvreur, les médias ont une très grande responsabilité. « Dans la grande majorité des sujets d’entreprise Dans l’inconscient collectif, l’entrepreneur est un homme en costume. Aurélie Couvreur, fondatrice de Serendipities traités par la presse, les femmes sont relativement absentes. Ce n’est pas le reflet de la réalité. Dans l’inconscient collectif, l’entrepreneur est un homme en costume. Peut-être faudrait-il que les médias s’interrogent sur cette question ; et éventuellement mettre en place des formes de quotas et les intégrer dans les règles de déontologie. Je crois qu’il est temps que les associations de journalistes professionnels se penchent sur cette question ». Le combat pour les droits des femmes n’est pas encore gagné. C’est la responsabilité de la société entière d’enterrer les préjugés et d’ouvrir les yeux sur une réalité tellement évidente. À tous les niveaux de pouvoirs, dans tous les secteurs, dans toutes les obédiences. Messieurs et Mesdames, à nous de jouer. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 23 © R.A. © R.A.
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L’ENTREPRISE AU FÉMININ Mon job, c’est mon choix ! Aucun métier n’a de genre. Cette phrase est la dérivée de l’égalité homme-femme. Pourtant, dans la pratique, de nombreux métiers restent une affaire de genre. La construction ou la logistique aux hommes, l’éducation et les soins aux femmes, entre autres exemples. Mais une femme ne pourrait-elle pas être maçon ou chauffeur de bus ? Un homme « sage-femme » ou instituteur en maternelle ? Le physique doit-il obligatoirement passer par les hommes et la sensibilité par les femmes ? Pour briser les stéréotypes, BECI a lancé l’action « Mon job, c’est mon choix » pour démontrer que, non, le métier n’est pas une affaire de genre. B ruxelles, et plus largement la Belgique, campe sur un paradoxe : un chômage élevé dans certaines régions couplé à une pénurie dans de nombreux métiers. « Dans ces métiers en pénurie, certains ont un volet très masculin ou féminin », avance Pascale Capitaine, la responsable du projet chez BECI. « Les métiers de l’IT et de l’informatique, par exemple, sont très masculins, à l’inverse de ceux d’infirmière ou d’institutrice maternelle qui restent très féminins – trois secteurs qui recherchent activement de la main d’œuvre. » Si quelqu’un souhaite faire un métier qui semble a priori réservé à un genre, son entourage (voire lui-même), peut le freiner à franchir le cap. « C’est dans cette optique que nous avons lancé le projet. Nous souhaitons sensibiliser les jeunes de toutes les écoles de Bruxelles, autant francophones que néerlandophones, à ne pas avoir peur d’exercer le métier dont ils rêvent. Nous avons trouvé des ambassadeurs qui exercent un métier considéré comme destiné à l’autre sexe, afin qu’ils témoignent de leurs expériences et de leur choix. » Moi, j’aime conduire Chaimae, par exemple, est conductrice de bus à la Stib : « Adolescente, je voulais absolument avoir mon permis voiture ; je voulais conduire le plus tôt possible. Comme mon père a travaillé pendant 40 ans à la Stib et que celle-ci offre une certaine sécurité d’emploi, je me suis décidée à passer les examens et devenir conductrice de bus. » Son entourage ne s’est jamais formalisé de son choix. « Ils ont été fiers de moi, d’oser faire ce métier. » 24 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Adrien Dewez Un choix similaire a entraîné Cristy à pousser les portes de la Stib au début des années 90. Âgée de 21 ans, convaincue par un voisin, elle devient elle aussi « chauffeuse » de bus. « Mon père avait un peu peur au début, notamment parce que je faisais des nuits à Bruxelles. J’ai eu quelques réactions : ‘Amaï, tu vas devenir chauffeur de bus’. Mais fondamentalement, ce n’est pas un métier d’hommes ; les horaires ne sont pas toujours faciles, c’est vrai, mais en soi, le métier n’a rien de masculin. D’ailleurs, les agressions que rencontrent des chauffeurs se passent moins avec les femmes, il y a moins d’agressivité. » Chaimae « Bonjour monsieur » Aurélie, elle, est technicienne d’événements et de spectacle. Un travail où la charge physique demeure importante à certains moments. « La difficulté physique peut être un frein si on n’est pas sportif, mais fondamentalement il n’y a pas de problème. Dans certains cas, je demande de l’aide © R.A. © Thinskstock TOPIC ou je fais travailler mes méninges et je trouve une solution », détaille la régisseuse. « Quand j’ai décidé de faire ce boulot, ma maman était inquiète mais tous mes amis et mes copines étaient fans. On dit souvent qu’il y a peu de femmes dans ce métier mais je peux vous assurer qu’il y en a de plus en plus ! » Cristy Dans leur choix, nos ambassadrices peuvent compter sur l’enthousiasme que suscite l’originalité. « J’ai souvent remarqué une certaine admiration chez des quadragénaires, des hommes plus âgés, envers mon choix », avance Aurélie. Cristy, elle, reçoit « des remarques, ‘tof’, ‘félicitations’ !, de la part de clients. » Et qui glissent que sa conduite est souvent moins brusque que celle d’un homme... Voire des petits amusements : « Des clients de la Stib sont souvent surpris lorsqu’ils disent machinalement ‘Bonjour monsieur’, d’entendre une femme leur répondre », glisse Chaimae. Faire ce qu’on aime Mais le plus important demeure l’épanouissement. Un emploi de 8 à 9 heures par jour mérite qu’on l’aime et l’apprécie, non qu’il soit une charge. « Aujourd’hui, je peux dire que je suis vraiment épanouie dans mon métier », poursuit Chaimae. « J’aime conduire, découvrir des rues à Bruxelles et avoir le contact avec la clientèle. J’ai envie de faire carrière à la Stib ! » Dans la droite ligne de son père. Une affirmation que rejoint Aurélie : « Je n’ai aucun regret. Oui, il y a des jours où je me dis que c’est difficile mais j’aime mon travail, aller dans des lieux différents et rencontrer de nouvelles personnes. » L’action « Mon job, c’est mon choix » a démarré à la rentrée scolaire. « Nous espérons toucher au moins une centaine d’élèves de Bruxelles. Et si le succès est au rendez-vous, l’opération est bien sûr rééditable. Nous recherchons d’ailleurs des ambassadeurs qui souhaitent témoigner. Notre message aux jeunes c’est : si vous voulez faire un métier mais que votre entourage vous en dissuade, allez-y, allez au-delà des a priori et réalisez ce que vous voulez faire », conclut Pascale Capitaine. Directeur, directrices d’écoles, parents, ambassadeurs, n’hésitez pas à vous manifester. Au-delà des a priori s’écrivent de très belles histoires de vie. ● © R.A.
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Doit-on tous penser la même chose ? DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE Un an après son Livre blanc de la Diversité, Beci fait un point de la question en compagnie de trois sociétés résolument engagées et actives dans ce domaine. Quels sont les enjeux de la diversité en entreprise ? Quelles sont leurs expériences ? Quels enseignements en tirer ? Vincent Delannoy F aut-il avoir un « plan diversité » pour faire de la diversité en entreprise ? « Absolument ! », répond Marta Pogorzelska, Inclusion & Diversity Lead Accenture BeLux. « Un tel plan permet de mieux comprendre et d’aligner les priorités de la gestion de diversité sur les stratégies et objectifs de l’entreprise. La diversité de la main-d’œuvre est un prérequis à l’innovation, mais elle n’est pas suffisante : il est nécessaire de soutenir la diversité par une culture d’inclusion, où les différentes perspectives et approches sont véritablement respectées et valorisées. Le plan de diversité est crucial pour travailler de manière structurée, mesurer le progrès et l’efficacité des actions, des programmes et des politiques mises en place. » Claire Godding, Head of Diversity & Inclusion, BNP Paribas Fortis, abonde : « Pour être efficace et progresser en matière de diversité et d’inclusion, il faut un plan. Et il faut surtout un constat initial : que disent les chiffres, et que disent les employés ? Il faut une compréhension des objectifs. Pourquoi se lance-t-on dans un plan ? Avec quel but ? Sans ce préalable, on risque de prendre des mesures inefficaces et surtout… temporaires. » Leila Opdebeeck est responsable diversité et RSE chez Daoust. Selon elle, dans le secteur du recrutement et de l’emploi, cette problématique est omniprésente. « La législation consacre beaucoup d’attention à la lutte contre la discrimination », observe-t-elle. « Malgré quoi, la discrimination dans le cadre du recrutement subsiste, qu’elle soit volontaire ou non. Pour lutter contre ce phénomène, la mise en place d’un plan diversité est pour Daoust depuis des années une évidence. Lutter contre cette discrimination est un défi quotidien, qui demande beaucoup d’actions et de communication envers toutes les parties prenantes. » 26 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Quelles sont les actions efficaces ? Nous avons demandé à nos interlocutrices quelles étaient les actions qui portent le plus de fruits en matière de diversité. Pour Claire Golding, « Les actions assorties de mesures avant et après, avec des objectifs chiffrés, et largement communiquées, sont souvent plus efficaces. Un préalable indispensable est le soutien total du management. Si Une gestion proactive de la diversité a une influence positive sur les prestations de l’entreprise, sur son image et son attractivité. Leila Opdebeeck (Daoust) le top n’y croit pas vraiment, tôt ou tard, les efforts s’affaibliront et le plan risque de disparaître. En fait, beaucoup de mesures prises avec succès par une entreprise peuvent être copiées par d’autres. C’est une des raisons pour laquelle, avec une vingtaine de grandes entreprises, nous avons mis en place un réseau belge des Diversity Managers. Nous nous y rencontrons et partageons nos expériences. » © R.A. © Thinskstock Marilyn aussi était intérimaire. Chez Daoust, la star c’est vous ! Découvrez votre job de rêve sur daoust.be Welcome to the Family! E.R. : G. Daoust - Daoust s.a. - Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Agréments : Bruxelles : 00391, Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP.
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FOCUS « En 2005, Daoust a été parmi les premiers signataires de la Charte bruxelloise pour la diversité et la première entreprise de RH à avoir reçu le label pour la diversité de la Région flamande », rappelle Leila Opdebeeck. « Depuis 2012, nous avons lancé un plan d’action diversité avec la Région bruxelloise. Nous avons mis en place un comité interne de 5 perLa diversité de la main-d’œuvre est un prérequis à l’innovation, mais elle n’est pas suffisante : il est nécessaire de soutenir la diversité par une culture d’inclusion. Marta Pogorzelka (Accenture) sonnes, qui aborde des thèmes tels que la pyramide des âges du personnel, la représentation des genres croisée avec le niveau de fonction, la gestion d’éventuelles demandes discriminantes… En Wallonie, il n’existe malheureusement à ce jour aucun système de labellisation, mais il va de soi que Daoust mène cette politique de diversité au niveau national. » Pour Marta Pogorzelska, « La diversité dépend aussi de stratégies et d’objectifs organisationnels qui peuvent énormément varier d’une entreprise à l’autre, ainsi que des préoccupations des employés eux-mêmes. » Elle évoque par exemple les différences de stratégie de diversité entre une société confrontée à une importante proportion de collaborateurs âgés, et une autre, dont une majeure partie des services serait délocalisée à l’étranger. « Dans le premier cas, la priorité devrait porter sur la collaboration intergénérationnelle ; dans le deuxième, l’emphase devrait être mise sur la diversité interculturelle et la collaboration au sein de ‘virtual teams’. » La diversité, une priorité ? Mais les entreprises ont tant à faire... Pourquoi la diversité devrait-elle faire partie de leurs priorités ? « Parce qu’une gestion proactive de la diversité a une influence positive sur les prestations de l’entreprise, sur son image et son attractivité », répond Leila Opdebeeck. « L’objectif de Daoust en développant une stratégie de diversité est d’intégrer, si possible, cette dimension dans toutes les décisions. Beaucoup de candidats qui postulent chez nous sont attirés par notre politique d’ouverture. Notre personnel interne reflète la diversité et la richesse de la société actuelle, et cela rassure beaucoup de candidats. » 28 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Un avis partagé par Marta Pogorzelska : « Il y a une vraie opportunité d’affaires à avoir une main-d’œuvre diverse et une culture d’inclusion. Avec la mondialisation, notre société et nos clients sont en train de changer également. Une main-d’œuvre diverse offre différents points de vue, expériences et compétences, tandis qu’une culture d’inclusion permet de les valoriser. Quand une compagnie peut refléter la diversité présente dans la société et chez les clients, il y a un meilleur sentiment d’affinité. » « On sent un nouvel intérêt pour la diversité, depuis deux ans environ, en lien avec l’importance que les entreprises attachent à l’innovation », ajoute Claire Godding. « Toutes les techniques permettant d’améliorer la créativité, comme les ‘hackathons’, sont renforcées lorsqu’une diversité de personnes y participent : hommes et femmes, francophones et néerlandophones, de différents niveaux hiérarchiques, employés et clients… Les entreprises doivent plus que jamais innover pour survivre, tout en restant connectées à la réalité de leurs clients dans toute leur diversité. » Discrimination et âge La Belgique présente un taux d’emploi des seniors parmi les plus bas d’Europe et une véritable culture de la prépension précoce. Alors, qui discrimine ? « Le système actuel de salaires en Belgique peut pousser les entreprises à discriminer en fonction de l’âge », selon Claire Godding. « Mais, en raison de la pression légale et démographique, les entreprises devront faire face à des carrières réellement plus longues. Quand l’âge de 45-50 ans ne représentera plus un ‘seuil de fin de carrière’, mais une situation de milieu de carrière, où formation, réorientation, promotions sont encore largement possibles… on aura fait du chemin. Mais je crains que la plupart des entreprises n’investissent dans la durabilité des carrières et dans l’intergénérationnel que lorsqu’elles n’auront plus d’autres choix. » Pour Leila Opdebeeck, la mise à l’emploi des seniors est un enjeu de société. « L’âge est en effet le premier facteur discriminant dans le monde de l’emploi – et cela touche aussi les jeunes. Le département Jobcoaching de Daoust a mis en place en 2012 le projet 45+emploi, en partenariat avec Actiris. Ce projet accompagne les chercheurs d’emploi de 45 ans et plus, inoccupés depuis minimum deux ans. Résultat : un taux de réinsertion moyen de 66 %. Nous venons d’obtenir le renouvellement de ce projet pour quatre ans : il s’adresse désormais à tous les plus de 50 ans en recherche d’emploi ou d’une réorientation. » Discrimination et genre Le genre est un autre facteur récurrent de discrimination. Mais qu’en pensent nos interlocutrices ? Notre marché du travail est-il plus hostile pour les femmes ? « Le faible taux de femmes aux postes de direction est un des plus grands défis de notre marché du travail », observe Claire Godding. « Le monde du travail en Belgique a longtemps été pensé par des hommes et pour des hommes. Le changement est en cours, mais il est lent. On entend souvent dire que les femmes font un choix personnel © R.A. FOCUS lorsqu’elles renoncent à faire carrière. Mais dans quel contexte ? Si, en regardant vers le ‘sommet’ de l’entreprise, je n’y vois personne qui me ressemble, qui semble partager mes valeurs ou mes impératifs de vie privée… Le risque que je refuse une promotion est plus élevé. Et pourtant, la mixité est avant tout un enjeu de performance. Pour une meilleure gestion des risques, une meilleure compréhension des besoins des clients, un style de leadership plus participatif… » Pourquoi trouve-t-on davantage de femmes dans certains secteurs ? « La question des ‘role models’ est fondamentale », poursuit-elle. « Quelle image renvoie l’entreprise ? Quelles valeurs véhicule-t-elle ? Le monde financier à cet égard est intéressant. Malgré d’importants progrès, il reste perçu comme masculin, alors que dans la plupart des banques en Europe, la moitié des employés sont des employées. » Discrimination et origine L’origine étrangère est parfois mise en valeur comme un argument commercial (largement mis en scène par la publicité), mais n’est-ce pas réducteur ? Quelle est la réalité de la discrimination selon l’origine dans le recrutement ? « Chez Daoust, nous préférons les termes d’égalité des chances pour tous », précise Leila Opdebeeck. « L’enjeu dans le secteur de l’emploi – et notre priorité – c’est de mettre les compétences au cœur du processus de recrutement par rapport à d’autres facteurs, tels que l’origine ethnique, mais également le genre, la religion, le handicap, l’âge… » « Je ne suis vraiment pas d’accord », intervient Claire Godding. « Aujourd’hui, tous les chiffres le prouvent : l’origine étrangère reste un des aspects sur lesquels les personnes sont encore largement discriminées. Tant que vous ne contrôlez pas, régulièrement, systématiquement, votre processus de recrutement, ne dites pas que vous ne faites pas de différences. Il est évident que manager des équipes multiculturelles est plus complexe. Dans mon expérience, l’investissement reste pourtant largement bénéficiaire. Mais, recruter une personne d’origine étrangère est une chose ; une autre est de s’assurer qu’à l’intérieur de l’entreprise, ces personnes ont les mêmes opportunités de faire carrière. Le manque de ‘role models’ dont on a parlé pour les femmes s’applique également à l’origine, et pèse donc doublement sur les femmes d’autres origines. Pour elles, un mentoring au sein de l’entreprise sera encore plus utile. » Discrimination et handicap Reste un quatrième axe de discrimination, traité en 2015 dans le Livre blanc de Beci : le handicap. Recruter une personne handicapée, est-ce un plus pour l’entreprise, un effort à consentir ou une opération « neutre » ? Pour Marta Pogorzelska, cette question est liée à la politique nationale sur le handicap. « En Suède, où le gouvernement offre de nombreuses mesures soutenant les employés handicapés et les employeurs, le taux d’activité professionnelle de ces personnes est plus élevé. Indépendamment du contexte gouvernemental ou sociétal, notre approche a toujours été de nous concentrer sur les compétences d’un candidat en situation de handicap plutôt que sur son handicap, pour la gestion duquel nous disposons d’outils : nos bureaux sont choisis en fonction de leur accessibilité, nous mettons à disposition des software et hardware adaptés aux besoins des personnes malvoyantes, etc. » Il est évident que manager des équipes multiculturelles est plus complexe. Dans mon expérience, l’investissement reste pourtant largement bénéficiaire. Claire Godding (BNP Paribas Fortis) « Être capable de recruter une personne avec les bonnes compétences, et qui par ailleurs est porteuse de handicap, c’est simplement respecter la loi », rappelle Claire Godding. « Ce n’est pas toujours simple et, non, tous les employés avec un handicap ne sont pas forcément compétents et motivés. Par contre, ils sont toujours porteurs d’une expérience différente, qui peut souvent être riche pour l’entreprise. Chez BNP Paribas Fortis, c’est en étant à l’écoute de nos collègues en situation de handicap, que nous avons pris conscience du défi représenté par nos clients porteurs de handicap. Nous avions des experts en interne, nous pouvions leur donner la parole, et même… le pouvoir de changer les choses. » La diversité, un problème ? Dernière question sensible : une diversité mal gérée peutelle être source de problèmes ? « C’est pour cela que la diversité ne va pas sans l’inclusion », répond Claire Godding. « La diversité, c’est faire en sorte de ne pas discriminer. L’inclusion, c’est faire en sorte que les différences soient respectées, mais aussi que les idées différentes puissent s’exprimer : fondamental si la diversité doit permettre l’innovation… » Et Marta Pogorzelska de conclure : « Nous sommes convaincus qu’une vision axée seulement sur la diversité n’est pas adéquate et nous tablons sur une culture d’entreprise inclusive. La diversité fait valoir de nombreuses différences, qui peuvent aboutir à des problèmes de communication. C’est l’inclusion et le processus qui mène à rassembler les différences qui sont bénéfiques, tant pour l’entreprise que pour ses collaborateurs. » ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 29 © R.A.
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Contre les préjugés, le dialogue DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE La diversité d’une communauté humaine devrait se refléter dans ses organisations. Plus facile à dire qu’à faire ? Comment barrer la route au racisme et à la discrimination au travail ? Nous avons posé la question au psychologue et sociologue Alain Van Hiel, de l’Université de Gand. Il vient de publier Iedereen Racist (Tous racistes). Interview par Peter Van Dyck «I edereen Racist l’annonce sans ambages : qui dit contexte de travail multiculturel, dit risque de ségrégation. « Dès l’instant où des personnes de même origine forment des sous-groupes au sein d’une équipe, les gens se mettent à vivre les uns à côté des autres, plutôt qu’avec les autres », explique le professeur Van Hiel. « Ne fût-ce que d’un point de vue de management, il faut éviter que des équipes se fractionnent. Les études révèlent que des équipes composées de personnes d’origines diverses fonctionnent moins bien que des groupes homogènes, surtout au début. J’impute cela à la nécessité d’apprendre à se connaître. Passé ce cap, la diversité n’a plus guère d’impact sur le fonctionnement du groupe. » Bruxelles Métropole : Mais comment prévenir la formation de clans ? Alain Van Hiel : En favorisant les contacts entre ces sousgroupes, de manière informelle ou par des discussions de groupe. C’est la seule façon de désamorcer le phénomène. Je prône même la sévérité pour éviter l’émergence d’une ségrégation. Un mélange maximal des équipes est une bonne forme de prévention. Et comme toujours, il vaut mieux prévenir que guérir. Que faire des entreprises où la discrimination fait partie intégrante de la politique de sélection ? Comment contrecarrer ? Il y a des exemples extrêmes, comme ce bureau d’intérim qui enregistrait les entreprises refusant d’engager des allochtones et qui décernait l’étiquette « Blanc Bleu Belge » aux candidats autochtones. Il faut sévir contre ce genre de racisme structurel et rabique. La voie pénale est un moyen de dissuasion, mais pas forcément le meilleur. Les études démontrent qu’une condamnation au pénal n’est pas forcément très pédagogique. Le coupable s’estime souvent 30 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 victime d’une injustice. En revanche, le naming & shaming – la révélation publique d’une pratique choquante – est plus efficace, parce que l’entreprise voit sa réputation entachée. Le recours à des tests pratiques alimente pas mal de débats. Je ne suis pas opposé aux tests. Mesurer, c’est savoir. En tant que scientifique, je ne peux qu’approuver les efforts d’identification. Je cite dans mon livre une enquête canadienne, sur la base de candidatures fictives. Il en ressort qu’un blanc a trois fois plus de chances d’être convié à un entretien d’embauche. Ce racisme n’est pas forcément conscient : un réflexe automatique guide parfois les sélectionneurs vers des gens « de même race ». L’étude révèle en outre que, dès l’instant où un candidat allochtone se présente à un entretien, son « handicap » disparaît. Les employeurs doivent donc surmonter leur frilosité. Comment fonctionne la discrimination ? Nous appartenons tous à un groupe social. Tant mieux, d’ailleurs. Des recherches imputent le fort développement du cerveau humain à cette constitution de groupes et aux exigences de la collaboration. Corollaire négatif, nous privilégions notre propre groupe. Il en a toujours été ainsi, dans tous les peuples. D’où le titre de mon livre : Iedereen Racist. Il y a en chacun de nous les ingrédients des préjugés. Comme le dit Henri Tajfel, psychologue social réputé, la discrimination existe dès que l’on crée des catégories de personnes. Cette discrimination surgit spontanément dans toute communauté humaine où plusieurs groupes cohabitent. Il faut que nous en prenions conscience, si nous voulons y remédier. Quelques cas concrets. D’abord l’histoire de cette femme à moitié marocaine, très douée © Thinskstock FOCUS pour les langues. Malgré cela, ses collègues ne la consultaient pas en cas de doute sur l’orthographe d’un mot, puisqu’elle était « d’origine étrangère ». Que faire, face à une telle situation ? En parler. Ce doit être terrible, pour cette femme. Je comprends combien les signaux émis par les collègues doivent être pénibles, mais elle doit, à son tour, comprendre que de telles attitudes ne sont habituellement pas conscientes. Il n’y a pas de mauvaises intentions, seulement de l’ignorance. Cette dame ne devrait pas hésiter à dire tout haut combien cela la contrarie. Autre exemple : un homme chargé de l’entretien dans un complexe sportif reçoit une mauvaise évaluation après sa période d’essai parce qu’il lit le Coran pendant les pauses. Il ne comprend pas : aux mêmes moments, les collègues feuillettent des magazines, ce qui ne pose pas de problème. Si un employeur accepte que ses collaborateurs se plongent dans une lecture distrayante pendant les pauses, il n’y a pas lieu de reprocher à qui que ce soit de lire le Coran. Dès l’instant où un supérieur hiérarchique interdit la prière, la lecture du Coran ou le port du foulard au travail, il faut savoir s’il en a informé son personnel, et s’il est possible d’en débattre. Imposer quoi que ce soit sans tolérer de discussion est contre-productif. Il est essentiel que les gens puissent exprimer leur avis, surtout face à des décisions négatives. Les gens sont disposés à accepter une interdiction pour autant que la procédure suivie soit correcte. Et puis, il y a ce témoignage d’un collaborateur des chemins de fer. Il s’étonne du recrutement d’un grand nombre de personnes d’origine étrangère dans les services techniques, mais de leur rareté dans des fonctions de conducteur ou de guichetier. C’est vraiment bizarre, d’autant plus qu’il y a pénurie de personnel dans ces deux dernières fonctions. Pourquoi une personne d’origine turque ne pourrait-elle pas contrôler des titres de transport ? S’il est vrai qu’une organisation décide délibérément de maintenir les allochtones en coulisse, je m’interroge quant à la valeur ajoutée de cette stratégie. Je ne vois pas en quoi certains groupes seraient plus performants dans des missions spécifiques. Les études psychologiques révèlent que les différences d’habileté et de capacité de réflexion entre différents groupes sont souvent plus réduites qu’entre les personnes elles-mêmes, au sein de ces groupes. Les schémas de réflexion biculturels des allochtones, fruits de leur présence dans deux mondes différents, constituent-ils une richesse, et dès lors une raison de les faire évoluer vers des fonctions de cadre ? Je ne suis pas sûr que ces schémas de réflexion biculturels soient pertinents à ce point. J’estime que les allochtones doivent pouvoir évoluer au sein d’une entreprise, mais surtout en raison de leurs compétences. Ne nous focalisons pas trop sur leur origine étrangère. Il faudrait avant tout que Alain Van Hiel Il est utile qu’un travailleur constate de ses propres yeux combien il évite les contacts avec des personnes d’autres origines. (…) Le réflexe de repli est pourtant facile à surmonter. les gens se voient proposer des opportunités équitables et que leur talent soit mis à profit de manière optimale. Nous n’aurions alors plus besoin de cette discrimination positive, à laquelle je ne crois pas trop, d’ailleurs. Comment les pouvoirs publics pourraient-ils contrer la discrimination ? En luttant contre la ségrégation et en mettant le multiculturalisme en œuvre plus activement. L’enseignement pourrait par exemple opter plus résolument pour des écoles à mixité sociale. Mais fondamentalement, l’initiative revient aux gens eux-mêmes. La meilleure façon de balayer les préjugés reste l’entame d’un dialogue. Beci a donc raison lorsque, dans son Livre blanc de la Diversité, elle plaide pour l’organisation de formations et séminaires sur le lieu de travail pour conscientiser le personnel à la diversité ? Absolument. Il est utile qu’un travailleur constate de ses propres yeux combien il évite les contacts avec des personnes d’autres origines, alors que les rencontres multiculturelles sont souvent enrichissantes. Le réflexe de repli est pourtant facile à surmonter. On y prête malheureusement peu d’attention. Les formations me semblent bien plus utiles que l’instauration de quotas. D’abord parce que la majorité n’aime pas ce genre de mesures, ce qui est un premier problème. Ensuite, parce que l’image des personnes qui en bénéficient s’en trouve affectée : ces personnes continuent de se percevoir comme membres d’une minorité, un statut auquel elles doivent leur emploi. Enfin, le système des quotas est trop facile : il décrète d’un coup de plume combien d’allochtones telle ou telle organisation engage. C’est une façon, pour les pouvoirs publics, d’échapper à leurs responsabilités. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 31 © R.A.
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FOCUS Diwan Awards : de l'autre côté du miroir DIVERSITÉ DANS L’ENTREPRISE Le vivre ensemble a la vie dure en ce moment, et on ne cesse d’appeler au renforcement des liens et de la communication entre les communautés. Loin des projecteurs, presque à l’abri des regards, des initiatives créent ce lien, avec un succès grandissant. Tels les Diwan Awards, qui distinguent des Belges issus de l’immigration marocaine. Deux membres de Beci figuraient cette année dans la sélection : l’une est nominée ; l’autre lauréat. Adrien Dewez L es Diwan Awards ont débuté par un constat sur la communauté belgo-marocaine, « Un sentiment comme : ‘cette image qui nous colle à la peau, négative, si pas désastreuses’ », débute Fatima Abbach, l'une des deux co-organisateurs. « Nous avons lancé un magazine début 2011, ‘Divers-city’, pour promouvoir des portraits, des personnes issus de l'immigration qui peuvent servir de role-models, d'exemples pour les jeunes. » Pour ensuite lancer les Diwan Awards basé sur le même principe. « Nous espérions rassembler 200 personnes pour la première édition, nous en avons eu 400. » entreprise de l’année. « J'étais un peu surprise au début, je ne savais pas trop comment cela fonctionnait. Mais je me suis prêtée au jeu et demandé à mes amis de voter pour moi. » « Le but des Diwan est d’offrir des role-models, des exemples à destination des jeunes. Nous avons créé douze catégories : l'entrepreneur, Nous voulons montrer aux jeunes que des personnes issues des mêmes quartiers qu'eux, de la même culture, ont pu devenir entrepreneur, docteur, avocat, enseignant. Fatima Abbach Diwan signifie Lumières, au pluriel, en arabe marocain. « Les Diwan sont un signal positif fort, vers toute la société belge », poursuit Fatima Abbach qui, originaire d'Hasselt, s'exprime dans un français impeccable. « Nous voulons montrer que la communauté belgo-marocaine, et la diversité dans son ensemble, est différente de l'image véhiculée par les médias. La grande majorité vit harmonieusement son parcours en Belgique et participe au développement du pays. Seule une petite minorité pose problème. » Celle, justement, qui attire toute l'attention. Des membres de Beci sollicités Depuis 2012 se tiennent les Diwan Awards, une initiative qui veut récompenser des personnes issues de la diversité, selon plusieurs catégories. Hinde Boulbayem, créatrice de la société de livraison écologique Sumy raconte qu'elle a reçu un mail, lui annonçant qu'elle était sélectionnée par un jury pour le prix de starter et 32 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 le sportif, la femme, l'enseignant... de l'année. Aujourd'hui, les jeunes cherchent de la reconnaissance et nous voulons leur montrer que des personnes issues des mêmes quartiers qu'eux, de la même culture, ont pu devenir entrepreneur, docteur, avocat, enseignant. Ils ont dû travailler dur mais ils ont pu réaliser leur rêve d'enfant », raconte Fatima. Et l’événement est loin d'être confidentiel. Plus de 1.200 personnes se sont massées dans le Palais 10 du Heysel en mars dernier. De nombreuses personnalités politiques ont répondu présent : Charles Michel, Joëlle Milquet, Théo Francken, Pascal Smet... « Le public est varié, riche, mixte. La soirée n'est pas réservé aux Bruxellois, il y a autant de Flamands que de francophones de Bruxelles et de Wallonie. Et nous demandons à chaque participant d'amener deux ou trois personnes qui ne sont pas d'origine marocaine pour pousser à © Ahmed Bahhodh © Ahmed Bahhodh FOCUS la diversité, à créer des ponts entre les cultures. » La quatrième édition se dirigeait vers un succès et plusieurs chaînes de télévision avaient confirmé leur présence : BX1 (Télé-Bruxelles), la RTBF, même CNN. Mais le hasard peut jouer des tours cruels. Le soir des Diwan, l'arrestation de Salah Abdeslam est annoncée ; Il faut viser un impact à long terme, maintenir une dynamique dans le tissu bruxellois, proposer des exemples positifs de l'immigration. Hinde Boulbayem (Sumy) toutes les chaînes - à l'exception de BX1 - disparaissent pour aller couvrir l’événement, à quelques kilomètres de là. Alors que quelques organisateurs rassemblent 1.200 personnes, toutes les chaînes vont couvrir l'arrestation d'un seul homme. Pas de quoi doucher la bonne humeur, du moins pas durablement. Hinde Boulbayem, nominée dans la catégorie entrepreneur, n'a malheureusement pas remporté l’Award. Lors de la soirée, l'un des organisateurs avait glissé à Hinde : « ‘C'est impressionnant, des gens des quatre coins du monde ont voté pour toi. Les votes ont dépassé les frontières’. Mais bon, on était en compétition avec Quick, on savait que n'avions aucune chance même si, dans les dernières minutes, on se dit 'qui sait ?' ». Sans doute la politique de recrutement de Sumy a-t-elle joué un rôle, voulant user résolument des avantages de la diversité inhérente à Bruxelles, plutôt que de la voir comme une difficulté à surmonter. Les cinq continents se croisent dans les bureaux de l’entreprise à Neder-Over-Heembeek. « Pour certains, c’est un déclic » Quick, c'est Rachid Azaoum, ancien cadre de Quick, aujourd'hui à la tête de cinq franchises de la même enseigne et de Brico, qui a remporté le Diwan de l’entreprise. « Le concours souhaite inspirer les jeunes qui peuvent être en manque de repères et d'espoir. Leur donner des modèles, des personnes issues du même milieu, qui ont réussi leurs études et leur vie professionnelle, c'est leur donner de l'espoir. La Belgique est un pays qui donne la chance de s'intégrer, quelle que soit sa passion. » « Cet événement », poursuit Rachid Azaoum, « provoque des échanges avec des jeunes ou avec des personnes de tous les milieux professionnels et de toutes les langues, autant flamands que francophones. Pour certains, c'est un déclic. » Un déclencheur qui amène de la réflexion autant pour les jeunes que les nominés. « Une des participantes est magistrate à Namur », reprend Fatima Abbach. « Durant la cérémonie, de nombreuses jeunes filles l'ont assailli de questions : comment elle avait fait, son parcours... En discutant avec moi, elle me disait vouloir rencontrer ces jeunes, leur expliquer comment elle en était arrivée là. » Hinde Boulbayem abonde dans le même sens : « Les Diwan dégagent une reconnaissance sociale, une Je ne me définis pas comme quelqu'un de la diversité, même si j'en suis issu, mais comme un citoyen, qui s'engage Rachid Azaoum (Quick) forme de soutien. Lors de cette soirée, on rencontre des chirurgiens formidables qui sont enfants d'immigrés. Ils sont une preuve que tout est possible. Ce message est d’une importance cruciale pour les générations futures. Il faut viser un impact à long terme, maintenir une dynamique dans le tissu bruxellois, proposer des exemples positifs de l'immigration. » « Après les attentats, nous étions un peu démotivés », avoue Fatima Abbach. « Mais après mûre réflexion, nous allons continuer. Nous n'allons pas jouer le jeu de ceux qui veulent diviser. Il faut créer du lien entre les communautés bruxelloises. » Une bien belle histoire que soulignent les propos de Rachid Azaoum : « Il faut montrer un engagement citoyen. Je ne me définis pas comme quelqu'un de la diversité, même si j'en suis issu, mais comme un citoyen, qui s'engage. » Les cas concrets pour tisser du lien ne semblent, finalement, pas si difficiles à trouver. Ne manquent que quelques projecteurs. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 33 © R.A. © R.A.
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ENTREPRENDRE TRANSITION Les aliments nouveaux sont arrivés De la viande à base de protéines végétales, du fromage à base de lait de noix ou d’amandes, du steak d’insectes, de la spiruline, du teff et des repas complets, sains et équilibrés, sous forme de poudre ou de jus… Des nouveaux aliments, qui semblent parfois sortis de la science-fiction, ou des produits anciens mais méconnus ou oubliés, arrivent dans nos assiettes et vont bouleverser les habitudes. Laura Rebreanu C ette révolution est menée tambour battant par de jeunes start-ups innovantes, pour lesquelles protéger l’environnement tout en créant des entreprises qui réussissent n’est pas incompatible. Les exemples sont nombreux et variés, mais leur point commun est la recherche de produits sains, équilibrés et « verts ». Ainsi, les substituts de viande se multiplient, pour répondre d’une part à une demande croissante en produits végétariens, mais aussi pour chercher des alternatives durables, pouvant répondre aux besoins nutritifs d’une population mondiale en constante augmentation. Quorn, l’ancêtre du marché, qui a vu le jour en Grande-Bretagne en 1985, Beyond Meat (2009), Impossible Foods (2011), proposent tous différents produits à base de plantes pour remplacer la viande, tout en approchant son goût et sa texture. Si ces produits tiennent déjà de la haute technologie, et ont nécessité des longues années de recherche avant la mise sur le marché, que dire de la viande produite en laboratoire ? Vieux rêve de l’humanité, son premier succès a été le test en grande pompe en août 2013 d’un steak produit à partir de cellules souches par l’Université de Maastricht. Le chemin reste long avant la commercialisation, mais les initiatives se multiplient, avec nos voisins les Pays-Bas en tête. L’enjeu est important : la demande en viande est en constante augmentation ; or la production traditionnelle est gourmande en ressources, avec un impact environnemental non négligeable. Des « noisettes avec des pattes » ? Pour faire face à nos besoins, des solutions plus simples et déjà disponibles sur le marché existent : la consommation d’insectes, ou entomophagie. Riches en protéines de qualité, acides gras et oligo-éléments, leur élevage impacte bien moins l’environnement que celui des animaux de boucherie. Ils peuvent se nourrir de divers restes végétaux et nécessitent peu d’espace, car ils peuvent être élevés à la verticale. Les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre sont faibles et la consommation d’eau est également fortement réduite. De plus, la production d’un kilo d’insectes nécessite seulement 2 kg de biomasse, contre 8 kg de biomasse pour un 1kg de bœuf. Les insectes sont déjà traditionnellement consommés par certaines populations ; on estime que plus de deux milliards de personnes dans le monde s’en nourrissent régulièrement. Mais en Belgique - et en Europe généralement – c’est 34 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 encore rare. La vente d’insectes destinés à la consommation humaine n’est autorisée chez nous que depuis mai 2014 (mais elle était déjà tolérée avant). Au niveau européen, les insectes sont reconnus comme nouveaux aliments depuis novembre 2015 seulement. Pourtant, les initiatives et les entreprises se multiplient. Rien qu’à Bruxelles, on recense Little Food, Bugs in Mugs et BuGoodFood, qui ont fait des insectes leur gagne-pain. Entomochef est un nouveau traiteur qui ne propose que des produits à base d’insectes. Au départ, en 2013, c’était un menu proposé par le traiteur durable Dauranta. Le succès a poussé Chris Derudder, l’un des fondateurs de Dauranta, à en faire une marque à part. Des vers buffalo aux vers de farine, grillons, sauterelles, chenilles diverses, lyophilisés ou surgelés, en amuse-bouche, en tapas ou en sucreries : le choix est vaste et les commandes pleuvent. Les clients se précipitent, paraît-il, pour tester les « noisettes avec des pattes » ou le chocolat aux insectes. Et Entomochef se prépare à lancer le Bug Burger Mix, pour faire des burgers chez soi. L’idée n’est pas saugrenue : les insectes sont déjà proposés dans des magasins bio et spécialisés, ainsi que dans certains supermarchés. Colruyt, Carrefour, Delhaize s’y sont aventurés avec plus ou moins de succès. Difficile de dire aujourd’hui si les insectes feront un jour partie de notre alimentation quotidienne ou s’ils resteront un produit de niche, mais les entrepreneurs y croient et s’y investissent ! ● Info : Laura Rebreanu, responsable environnement et énergie BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 © Thinskstock Primes énergie 2016 : Une des nouveautés du régime de primes énergie 2016 est de permettre aux collectivités et copropriétés d’accéder à des montants plus élevés de primes pour leurs travaux économiseurs d’énergie. Mais concrètement, ces aides financières constituent-elles un incitant financier suffisant pour encourager les écoles ou les copropriétaires à « passer à l’acte » ? Les deux exemples ci-dessous donnent des chiffres sur les investissements consentis et les économies réalisées grâce aux primes énergie. ■ ECOLE FONDAMENTALE à Neder-Over-Hembeek Située à Neder-Over-Hembeek, une école fondamentale du réseau libre a entrepris des travaux de rénovation des toitures plates de plusieurs bâtiments de l’école pour un montant total de 34.435 €. Pour ce faire, 10 cm d’isolant PIR (polyisocyanurate) furent placés sur une surface totale de 688,44 m². En vertu du régime des primes énergie 2016, les collectivités dont le code Nacebel figure parmi la liste des codes éligibles ont accès à la catégorie « faibles revenus », soit au montant le plus élevé de la prime. Le montant forfaitaire de l’isolation du toit s’élève donc à 25 €/m², ce qui leur a permis d’obtenir un montant total de prime de 17.211 €, soit environ la moitié du montant investi. Type de prime : B1 – Isolation du toit Demandeur : Collectivité (Ecole fondamentale) Surface isolée : 688,44 m² Matériau: PIR (10 cm d'isolant ; R = 4,5 m2 K/W) Condition technique à remplir : R >= 4 m²K/W → ok Montant des investissements éligibles : 34.435 € TVAC Montant de la prime : 25 €/m² (catégorie faibles revenus) Prime obtenue : (25 €/m² x 688,44 m²) = 17.211 € ■ ASSOCIATION de COPROPRIÉTAIRES à Saint-Gilles Une ACP représentant un immeuble à appartements sis à Saint-Gilles a entrepris des travaux de rénovation d’un montant de 24.871 € pour la réalisation de l’isolation de la façade arrière de l’immeuble par l’extérieur. L’isolant est une couche de 16 cm d’EPS (polystyrène expansé) présentant un coefficient de conductivité thermique de 0,04 W/m²K et appliquée sur une surface totale de 223,5 m². En vertu du régime des primes énergie 2016, les copropriétés inscrites comme association de copropriétaires dans la Banque Carrefour des Entreprises ont automatiquement accès à la catégorie une école et une copropriété passent à l’action « faibles revenus », soit un forfait de 50 €/m² pour cette prime « isolation des murs ». L’immeuble étant par ailleurs situé en zone EDRLR, un bonus de 10% est appliqué, ce qui donnera un montant total de prime de 12.292,5 €, soit presque la moitié du montant investi. Type de prime : B2 – Isolation des murs Demandeur : Copropriété (ACP) Surface isolée : 223,5 m² par l’extérieur Matériau: EPS (16 cm d'isolant; R = 4 m2 K/W) Condition technique à remplir : R >= 3,5 m²K/W → ok Montant des investissements éligibles : 24.871 € TVAC Montant de la prime : 50 €/m² (catégorie faibles revenus) Bonus zone EDRLR : oui (majoration de la prime de 10%) Prime obtenue : (50 €/m² x 223,5 m²) x 1.1 = 12.292,5 € Bonne nouvelle pour les copropriétés : Les primes énergie sont simplifiées et plus élevées. Si ces chiffres concrets vous motivent vous aussi à entreprendre des travaux économiseurs d’énergie, bonne nouvelle : il reste du budget et donc la possibilité de demander encore des primes en 2016 ! Plus d’info au 02/775 75 75. Si vous n’êtes pas définis en catégorie «faibles revenus», les montants des primes restent fort intéressants : 15 €/m² en catégorie de base ou 20 €/m² en catégorie B (revenus moyens) pour une isolation du toit, par exemple.
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Mon parking, mon travail ! Trop difficile de solutionner - vite et bien - la question des bouchons ? Alors, facilitons au moins le stationnement, et sans plus attendre. C’est possible en 5 minutes d’harmonisation politique. Pour les indépendants et les PME, chaque moment perdu pour se garer coûte de l’argent. A lex est informaticien. Sur la place de la Monnaie, à Bruxelles, il a trouvé le moyen de stopper sa voiture comme il le peut. Il tombe nez-à-nez avec deux policiers se déplaçant en Segway – ces véhicules électriques à deux roues testés dans le piétonnier urbain depuis un an. « Je dois dépanner un client dont les bureaux se trouvent près de la Bourse. Or, je ne vois pas comment m’en approcher ni même me garer… » Autre situation, pareille galère : Julie a dû comprimer son agenda suite à la découverte de fissures dans le tunnel Stéphanie. Quatre rendez-vous en une matinée, et non six. Quand ce jeune médecin parvient à contourner les goulets d’étranglement, elle bute sur un autre obstacle : la réduction planifiée des places de parking en voirie. Et que dire de Fred ? L’été, il a passé son temps sur la terrasse devant son restaurant. « Le trottoir d’en face, c’est Anderlecht, vous pouvez payer par SMS. Mais ici, vous êtes sur Molenbeek, il faut des pièces. » La plupart de ses clients râlent sec. compliquée. La mobilité reste leur enfer et là, les difficultés croissantes de stationnement les portent carrément à ébullition. Depuis plusieurs mois, Izeo recueille des plaintes de ce type par dizaines. « Se déplacer facilement et trouver une place de parking, ce n’est pas du luxe pour un indépendant. Il s’agit d’un outil de travail indispensable », commente le secrétaire général d’IZEO, Miguel Van Keirsbilck. 52,2 C’est (en minutes) la durée moyenne d’un déplacement en heure de pointe, au sein de l’agglomération bruxelloise. À 17 kilomètres/heure. Olivier Vandermeersch, par exemple, en a ras la casquette de ces « 19 politiques de stationnement » qui minent la création d’emploi à Bruxelles. « Je travaille dans le secteur du lettrage, à Ixelles. Vu que je n’y réside pas, il m’est impossible d’obtenir une carte d’indépendant et vous comprendrez qu’il m’est difficile d’alimenter un parcmètre… quand je suis sur mon échelle. » Encore faudrait-il que ce soit légal. Fin août, le SPF Economie a laissé entendre que les 850 nouveaux horodateurs de la ville de Bruxelles étaient hors-la-loi, étant donné qu’ils ne permettent pas l’usage de monnaie. Autre absurdité : il est bien connu que des places vacantes restent disponibles à certains endroits, mais l’absence d’un système fonctionnel de télé-jalonnement empêche d’y accéder. Ainsi vivent les indépendants, les professions libérales et les petits entrepreneurs à la sortie d’une trêve estivale 36 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 1. Sim-pli-fier ! Le moment paraît bien choisi pour enfoncer le clou. Plusieurs villes du pays sont confrontées à des décisions sensibles. À Liège, par exemple, il a été prévu de doubler (de 4.300 à 8.300) le nombre de places de parking payant en centre-ville. L’objectif consiste à favoriser la rotation des voitures et à faciliter l’accès aux commerces. À Bruxelles, les autorités régionales promettent d’enfin renforcer la cohérence des conditions de stationnement. Cela passe par l’adoption définitive d’une ordonnance de la Région, contestée par plusieurs communes accrochées à leurs prérogatives. De quoi s’agit-il ? En 2009, la Région bruxelloise a créé une Agence du Stationnement (parking.brussels) qui a commencé à fonctionner en 2014 et qui tarde décidément à uniformiser les règles. Deux exemples : L’attribution des cartes de dérogation reste une prérogative communale, et elle est facultative. Rien n’oblige à en délivrer aux « entreprises et indépendants ». Il existe une version uniformisée de ces cartes de stationnement à Ganshoren, Molenbeek-Saint-Jean et Forest. Pour les cinq premières cartes, la redevance annuelle s’y chiffre à 150 euros. Elle monte à 250 euros à partir de la sixième carte, puis à 500 euros si l’entreprise ou l’indépendant (ayant fourni un plan de déplacement) souhaite en © Izeo ENTREPRENDRE RER, métro, tunnels : du concret ! Sur les autres thématiques importantes liées à la mobilité, voici les urgences d’Izeo : RER et métro : Izeo soutient l’opération Make Brussels, visant à relancer l’économie bruxelloise. Sa réussite ne peut s’embarrasser de nouvelles hésitations quant à l’achèvement du Réseau-Express Régional (RER). Un RER à quatre voies est à nouveau promis en Brabant wallon : Izeo demande des engagements fermes à ce propos. En ce qui concerne la nouvelle ligne de métro Nord-Sud (Bordet-Albert), promise d’ici 2024, nous espérons que son financement sera réellement assuré. Accès au centre de Bruxelles : Izeo souhaite que la révision du piétonnier urbain répondra enfin aux embarras de circulation en plein centre de Bruxelles. Celui-ci a subi le lockdown de novembre 2015 et il souffre terriblement depuis les attentats de mars 2016. Il faut d’urgence rétablir une circulation (plus) fluide au cœur de la capitale, où beaucoup de commerçants sont en danger. Embouteillages : Izeo estime qu’il n’y a pas de fatalité liée au maudit statut de « ville la plus embouteillée ». Toutes les politiques urbaines doivent y remédier. Sans se focaliser uniquement sur l’accès à la ville : on le répète, les déplacements internes sont cruciaux pour les indépendants et les PME, et la quête d’une place de parking serait responsable à elle seule de 20 % des bouchons. En particulier, Izeo demande une échéance claire pour la réouverture de tous les tunnels urbains à Bruxelles. disposer de plus de vingt. La ville de Bruxelles, elle aussi, propose un forfait annuel ; il est de 375 euros. Izeo plaide pour un système obligatoire : la carte entreprise et indépendant doit pouvoir être acquise dans chacune des 19 communes de la Région bruxelloise. toiture et étanchéité, menuiserie et vitrerie, chauffage central, climatisation, gaz et sanitaire, électronique, ascenseurs. S’ajoutent les impétrants figurant dans une liste officielle des secteurs du gaz, de l’électricité, de l’eau et des télécommunications ainsi que les représentants du secteur public. Une réparation à effectuer, moins urgente mais indispensable ? Impossible. Pas dans la liste. Izeo demande un élargissement de la liste des métiers qui entrent en considération pour l’obtention de cette carte intervention et un allongement des plages horaires. Une seule carte Bruxelles reste l’une des villes les plus embouteillées au monde. Aux heures de pointe, la vitesse moyenne des voitures ou des bus atteint à peine les 17 km/h. Ces heures noires s’élargissent à chaque décennie, le matin comme en fin de journée. Aujourd’hui, la tranche de trafic la plus dense est pointée dès 16-17 h. Et tout cela influence forcément – à la hausse – la durée moyenne des déplacements. En dix ans, elle a augmenté de 22 %. 2. Parking.brussels délivre des cartes « intervention » à placer derrière le pare-brise. L’utilisateur est tenu d’indiquer l’endroit d’intervention de manière visible, à côté du sésame. Il lui en coûte 90 euros par mois (soit 1.080 euros par an !) et l’autorisation n’est valable que pour trois heures. À ce stade, l’agence régionale du stationnement limite cet avantage aux métiers suivants : Pour Izeo, il est urgent d’agir sur tous les leviers d’une nouvelle mobilité multimodale (lire nos revendications dans l’encadré ci-contre). Il n’y a aucun jour à perdre pour apporter des solutions concrètes en matière de stationnement. En cette rentrée, Izeo s’autorise même le droit de… rêver un peu : et si on se dirigeait vers une seule et simple carte d’autorisation de parking pour tous les indépendants dans toute la région bruxelloise ? ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 37 © Reporters © Reporters
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ENTREPRENDRE ENSEIGNEMENT ET FORMATION Entr’apprendre : immersion réussie des enseignants en entreprises En 2015, la Fondation pour l’Enseignement lançait, en collaboration avec Beci et l’UWE, le projet Entr’apprendre de stages en entreprises pour enseignants des écoles techniques et professionnelles. Ce mois de mai 2016 a vu se terminer la seconde édition, au cours de laquelle une cinquantaine d’enseignants ont pu vivre une passionnante expérience de terrain. L a Fondation pour l’Enseignement réunit les réseaux d’entreprises à Bruxelles et en Wallonie (au travers de Beci et de l’UWE) ainsi que tous les réseaux d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a pour objectif principal de favoriser une meilleure collaboration entre nos entreprises, quel que soit leur secteur, et les établissements scolaires de l’enseignement qualifiant. elles, particulièrement dans la fierté qu’éprouvent des membres de leur personnel à montrer et à expliquer leur métier. Cet enrichissement est donc mutuel. En 2014, la Fondation a pris l’initiative de lancer le projet Entr’apprendre. Son objectif est de renforcer les liens entre les enseignants de cours techniques et de pratiques professionnelles et une série d’entreprises partenaires. Cette connaissance mutuelle s’acquiert dans le cadre de stages d’immersion en entreprise pour les enseignants. Avant sa plongée dans la vie de l’entreprise, l’enseignant prépare son expérience en élaborant une grille d’observation. Après le stage, il est également invité à réfléchir au « transfert » de son expérience dans sa pratique pédagogique quotidienne et, en particulier, sur des thèmes tels que l’innovation technologique, le relationnel, la sécurité, les techniques de communication… Une expérience aussi concrète permet non seulement une exploitation pédagogique en classe, mais renforce aussi la crédibilité de l’enseignant comme référent technique auprès des apprenants. La relation établie entre enseignant et entreprise peut aussi construire une relation plus durable afin de permettre à des jeunes de postuler pour un stage en connaissant mieux les exigences de l’entreprise. Plusieurs entreprises tiennent également à souligner l’enrichissement que cette expérience représente pour 38 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Déjà 4.000 élèves bénéficiaires Au printemps 2016, 15 entreprises de Bruxelles et de Wallonie ont accueilli 50 enseignants issus de 37 écoles dans différents secteurs : les transports publics (Stib), l’industrie technologique (IBA, AGC Glass Europe, Engie Fabricom, Carmeuse, Safran-Techspace, Sonaca, Heidelberg Cement), le secteur agro-alimentaire (Lutosa, Lantmännen Unibake, Delacre), la chimie (Kluber Lubrication), la distribution d’énergie (Ores), la grande distribution (Lidl) et le secteur automobile (D’Ieteren). En deux ans, plus de 100 enseignants ont pu en bénéficier, relayant ensuite leur expérience positive auprès des collègues et des élèves. En une session annuelle, on estime ainsi à plus de 4.000 le nombre d’élèves positivement impactés. Lors de la prochaine année scolaire 2016-2017, d’autres partenaires se sont déjà engagés à venir renforcer le projet : Colruyt et Carrefour pour la grande distribution, ainsi qu’une dizaine d’entreprises du secteur de la construction. La Fondation pour l’Enseignement a la ferme intention de faire grandir le projet en l’étendant progressivement à d’autres secteurs représentatifs de notre tissu industriel. Plus nous créerons de partenariats écoles-entreprises, plus nous renforcerons la qualité de l’enseignement qualifiant et la préparation adéquate de nos futurs jeunes talents. Il s’agit d’une condition essentielle à la réussite des entreprises, qui passe nécessairement par une attention accrue portée à la formation des enseignants au cœur même de l’entreprise. À l’année prochaine, pour le troisième cycle d’Entr’apprendre. ● Vous souhaitez vous aussi renforcer cette dynamique en participant au projet ? Info : www.fondation-enseignement.be Contact : michel.legein@fondation-enseignement.be © R.A. ENTREPRENDRE START’HUB Ewala : crédit d’appel à moindre coût Plateforme lancée par Stéphane Ugeux et Sinouhe Ferreira Monteiro Nunes, Ewala a pour but de faciliter le transfert des crédits d’appels téléphoniques des diasporas dans le monde entier. Guy Van den Noortgate D ans un monde toujours plus globalisé, où les diasporas ne cessent de s’étendre sur les cinq continents, les transferts d’argents se multiplient. C’est à ce marché en pleine croissance que se sont intéressés, il y a un peu plus d’un an, Stéphane Ugeux et Sinouhe Ferreira Monteiro Nunes, deux amis de longue date. Ils ont notamment observé deux choses : « D’une part, les commissions perçues pour un transfert d’argent par les sociétés financières spécialisées varient en moyenne entre 8 et 15 % ; et d’autre part, il n’est guère aisé d’opérer le transfert de très petites sommes. » Ils ont voulu remédier à cette problématique en développant une plateforme numérique pour faciliter ces transferts. Dans une première phase, ils se sont concentrés sur le transfert de crédit d’appel ou « airtime ». Et quel meilleur endroit que Bruxelles pour se lancer, quand on sait qu’elle est, selon l’organisation internationale pour les migrations, la deuxième ville la plus cosmopolite du monde après Dubaï, avec 62 % d’habitants qui sont nés à l’étranger ou issus de familles qui ont migré. À l’été 2015, les deux associés planchent sur un premier projet, qu’ils présentent à divers investisseurs. C’est peu dire que le plan ne suscite pas l’engouement de ces derniers, perplexes quant au concept de mobile money, qui ne nécessite ni internet, ni smartphone de dernière génération. « Ce modèle est déjà en vigueur dans nombre de pays comme le Kenya, où il permet réaliser de petites transactions financières grâce à un téléphone portable », expliquent les fondateurs d’Ewala. « L’utilisateur peut ainsi acheter un produit dans une épicerie, payer une facture, envoyer de l’argent à un ami, etc. » Devant cet accueil plutôt froid, ils décident de peaufiner leur projet au sein de Co.Station, où ils sont accueillis par Baudouin de Troostembergh, cofondateur de la structure et CEO de Startup Factory BE. « C’est un endroit idéal pour travailler », confient-ils. « L’environnement est motivant et fourmille de starters et de projets. » Afin de mettre tous les atouts de leur côté, ils participent d’une part au Microsoft Innovation Center Brussels Boostcamp (dont ils ont décroché le premier prix en juin dernier), et d’autre part au BECI Start’Hub Challenge. À l’arrivée, la plateforme doit être lancée en ce mois d’octobre. Sur le website d’Ewala, la baseline de la startup est aussi simple que le modèle qu’elle propose : « Rechargez le téléphone de vos proches en 3 clics ». L’application est disponible dans 120 pays avec plus de 400 opérateurs mobiles. « Le crédit d’appel peut être utilisé de trois manières : Sinouhe Ferreira Monteiro Nunes (à gauche) et Stéphane Ugeux, les deux fondateurs d’Ewala. passer des appels, convertir des data pour surfer sur le net, par exemple, et faire du troc, dans certains pays. » Après le crédit d’appel, Ewala va dorénavant s’atteler au transfert d’argent vers les téléphones mobiles – et ainsi revenir à son projet initial – dans les pays qui ont développé le paiement de mobile à mobile. Ce modèle existe dans de nombreux pays africains mais également asiatiques et sud-américains. « Dans le monde, deux milliards de personnes ne disposent pas d’un compte en banque ; mais la moitié de ces personnes, soit un milliard, dispose d’un téléphone portable. Comme pour le crédit d’appel, la clientèle que nous visons, ce sont les diasporas qui souhaitent envoyer de l’argent à de la famille ou des amis restés dans le pays d’origine. Ce sont d’ailleurs nos clients qui nous challengent. Notre objectif est de leur fournir des services simples, sécurisés et à un coût moindre que les acteurs bancaires et financiers traditionnels. » ● Info : www.ewala.co Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 39 © R.A.
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LES ADRESSES RALPH’S BAR Place du Luxembourg, 13 - 1050 Ixelles CAFE LUXEMBOURG Place du Luxembourg, 10 – 1050 Ixelles THE GRAPEVINE Place du Luxembourg, 11 – 1050 Ixelles LE GRAND CENTRAL Rue Belliard 190 – 1040 Etterbeek COASTER LE ZOOM BRUSSELSLIFE Où sortir le jeudi soir à Bruxelles ? Le « jeudredi » est un rituel incontournable à Bruxelles. Il était donc urgent que nous vous listions quelques points chauds où fêter dignement l’arrivée du vendredi. Hélène REMY Bars A Bruxelles, le bar reste le lieu incontournable de la fête. C’est là que tout se passe ! Place du Luxembourg, le jeudi rime, pour les jeunes cadres dynamiques et autres eurocrates, avec after-work bien arrosé. Rendez-vous après le boulot pour un apéro prolongé dans un des bars de la Place : Ralph’s bar, Café Luxembourg, The Grapevine... Ça parle surtout Anglais, la musique bat son plein mais les happy hours se succèdent. À quelques pas de là, dans le bas de la rue Belliard, le Grand Central est également devenu the place to be pour un verre entre amis ou entre collègues. En plein cœur de Bruxelles, les shakers coulent à flot au Coaster. Les amateurs de roulette et de casino pourront siroter un cocktail autour des tables de jeux du Viage. Les chanteurs du jeudi ou plus confirmés pourront ensuite profiter d’une soirée karaoké au Biberium. C’est juste à côté de la Gare centrale. À Ixelles, testez le Bar du Marché à deux pas de Flagey et du célèbre Belga. Dans le quartier étudiant de l’ULB, l’ambiance s’embrase dans les cafés tous les jeudis. Rendez-vous par exemple au Waff ou au Tavernier. DJ bars Bruxelles regorge également de dj bars. Le Café Central propose des Dj’s sets assez Breakbeat ou Electro. La décoration métallico-chaleureuse est originale et la salle est profonde. À tester les jeudis voire tous les autres soirs de la semaine. Ça danse presque tous les soirs de la semaine chez Madame Moustache ! A chaque jour son thème. Et les jeudis, rendez-vous pour swinguer jusqu’au bout de la nuit lors des soirées Swing it out!!! Le Dali’s bar vous invite chaque jeudi pour passer une soirée «chill». 42 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Rue des Riches-Claires, 28 – 1000 Bruxelles VIAGE Boulevard Anspach, 30 – 1000 Bruxelles BIBERIUM Cantersteen, 55 – 1000 Bruxelles BAR DU MARCHE Rue Alphonse de Witte, 12 – 1050 Ixelles WAFF Chaussée de Boondael, 455 – 1050 Ixelles LE TAVERNIER Chaussée de Boondael, 445 - 1050 Ixelles LE CAFE CENTRAL Rie Borgval, 14 – 1000 Bruxelles MADAME MOUSTACHE Quai au Bois à Brûler, 5-7 – 1000 Bruxelles LA DALI’S BAR Petite rue des Bouchers, 35 – 1000 Bruxelles LES JEUX D’HIVER Chemin du Croquet, 1 – 1000 Bruxelles WOOD Avenue de Flore, 3-47 – 1000 Bruxelles Sortie dans les clubs bruxellois Pour ceux qui se laissent entraîner dans la frénésie de la fête et qui souhaitent prolonger leur soirée jusqu’aux petites heures du vendredi matin, les clubs vous accueillent à bras ouverts! Les Jeux d’Hiver au Bois de la Cambre. Pour certains c’est une légende depuis 15 ans, pour d’autres c’est un «cauchemar social». Quoi qu’il en soit, les « Jeux » sont une référence nocturne incontestable à Bruxelles. Situé également dans le Bois de la Cambre, le Wood est ouvert aux clubbers chaque jeudi soir à partir de 23h. Attention, contrairement aux Jeux d’Hiver, troquez votre belle chemise contre un t-shirt où vous risquez bien de vous faire recaler à l’entrée!
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 15.10 | 23.10 SALON DE L’ALIMENTATION Envie d’une virée gourmande entre amis ? Le Salon de l’alimentation vous donne les clés pour bien manger. Voyagez dans les différents Palais de Brussels Expo à la découverte de délicieuses choses du monde entier. Brussels Expo | 5€ en ligne | www.salonalimentation.be 31.08 | 06.11 BELGIUM ET CETERA EXPO Depuis la création de la Belgique, des caricaturistes agrémentent les journaux de leurs incontournables dessins satiriques. «Belgium et cetera» présente un échantillon unique des temps forts de notre histoire collective. Musée BELvue | Gratuit | www.belvue.be 21.10 | 24.10 MEGAVINO Le plus grand salon des vins du royaume vous ouvre les portes de sa nouvelle cuvée, du 21 au 24 octobre 2016, à Brussels Expo. Lors de ce millésime, c’est le Liban qui sera mis à l’honneur. Brussels Expo | 10€ en ligne | www.megavino.be 29.10 | 06.11 FESTIVAL HALLOWEEN Le Festival Halloween rassemble chaque année des milliers de monstres, gnomes, farfadets et sorcières. Les plus jeunes en manque de sensations fortes tenteront de résoudre des énigmes durant une activité d’1h30 environ. Musée d’Art Fantastique | 9€ | www.fantastic-museum.be 22.10.2016 800 ANS DE SAINT-GILLES Enfants et parents ont rendez-vous à l’Hôtel de Ville de Saint-Gilles pour faire la fête tout en découvrant les services offerts par leur commune. Saint-Gilles | Gratuit | www.stgilles800.businesscatalyst.com 30.06 | 06.11 EXPO HARRY POTTER L’exposition consacrée au célèbre sorcier a été prolongée. Profitez-en pour vous plonger dans le quotidien d’Harry, Hermione et Ron. Embarquez à bord du Train Express direction Poudlard, découvrez le célèbre château et faites connaissance avec le Choixpeau magique pour connaitre votre future maison (Gryffondor, Serpentard, Serdaigle ou Poufsouffle). Brussels Expo | apd de 14,90€ | www.expoharrypotter.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Théâtre de Toone Le célèbre théâtre de marionnettes - qui fête ses cinquante ans de présence au cœur de Bruxelles – s’agrandit ! Si c’est dans le quartier des Marolles que les premières marionnettes voient le jour en 1830, depuis un demi-siècle l’histoire de Toone s’écrit à deux pas de la célèbre rue des Bouchers. Théâtre de Toone Rue du Marché aux Herbes, 66 1000 Bruxelles www.toone.be Toone VIII Aujourd’hui et depuis 2003, c’est Nicolas Géal, alias Toone VIII, la voix des six marionnettes qui se produisent quatre fois par semaine sur scène (le jeudi soir, le vendredi soir, le samedi après-midi et le samedi soir). Avec le sésame qui les mène aux représentations, les spectateurs peuvent accéder aux 44 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 coulisses, pénétrer dans le musée de Toone et découvrir des dizaines de marionnettes belges et étrangères. Le théâtre s’agrandit Après des années d’attente, la famille Toone a enfin reçu une bonne nouvelle cet été : le théâtre peut s’agrandir ! Trois petites maisons sont en train d’être annexées au bâtiment d’origine. À l’avenir, les coulisses seront plus spacieuses et le musée du premier étage (celui visité pendant l’entracte) pourra accueillir bien plus de marionnettes qu’actuellement. La fin des travaux est prévue au printemps 2018. En attendant, le théâtre reste ouvert ! Hélène Remy EN SOIRÉE 20.10 | 29.10 FESTIVAL DES LIBERTES Politique et artistique, métissé et créatif, festif et subversif, le Festival des Libertés mobilise chaque automne toutes les formes d’expression au nom des droits et des libertés. Alerter des dangers, rassembler dans la détente, inciter à la résistance et promouvoir la solidarité, voilà la vocation que s’est donné le festival... Théâtre National | www.festivaldeslibertes.be 15.09 | 08.12 NOCTURNES DES MUSEES BRUXELLOIS Tous les jeudis soir, au moins 5 musées différents ouvrent leurs portes de 17h à 22h. Parmi les petits nouveaux : l’ADAM au Heysel ou encore le MIMA à Molenbeek. Région Bruxelloise | 3€ | www. brusselsmuseumsnocturnes.be 14.09 | 28.12 CINES APEROS Tous les mercredis à 18h et 22h30 venez assister à la projection de films sortis il y a quelques mois. Entre les deux séances, profitez d’un apéro gratuit. La Vénerie | 6€/film | www.lavenerie.be BRUSSELSLIFE Métier : Cireur de chaussures LE BRUXELLOIS DU MOIS Cet ancien journaliste a débarqué à Bruxelles en 1989. Il a produit des reportages pour Arte et Euronews. Sur les recommandations de sa compagne, il s’est lancé dans le cirage de pompes. Après en avoir fait 300, il s’est lancé. Vous le retrouvez tous les mardis midis au marché bio de la place du Luxembourg avec son magnifique tricycle. Ce métier avait disparu des rues de Bruxelles. Marcello Faraggi a re-créé le concept avec une classe italienne. Par amour des chaussures. LE SAVIEZ-VOUS ? Il existe une station de métro fantôme à Bruxelles ! Savez-vous qu’il existe une station de métro Sainctelette à Bruxelles ? Ne la cherchez pas sur les plans de la STIB, elle n’a jamais été achevée ni exploitée… Située sur les lignes 2 et 6, la station de métro Sainctelette date de 1988. Aucun navetteur n’a toutefois pu s’asseoir sur un de ses bancs ou emprunter un de ses escalators. La station n’a jamais été achevée : elle en est au stade de « réservation de volume », au stade du grosœuvre, tout au plus. Trop proche Ouvrir une station Sainctelette n’avait finalement que très peu d’intérêt. Elle est située à deux pas des stations Yser et Ribaucourt et de plus, à l’époque, la demande dans cette zone n’était pas très grande... Aujourd’hui encore, ces stations ne sont pas saturées. Sainctelette est donc restée à l’état de station de métro… fantôme. Des contrôles sont toutefois réalisés pour s’assurer de l’état du génie civil et éviter les squatteurs. Hélène Remy BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 45 Service à domicile ou en entreprise Marcello Faraggi* vient chercher les chaussures chez vous dès qu’il y a trois paires. Même si le concept sent un peu le luxe, les prix sont abordables. Cela débute à 8,50 €, pour redonner une seconde vie à vos chaussures. Après un séjour chez un cordonnier si nécessaire. Il propose également ses services en entreprise ou pour un événement. Belle initiative d’un quinquagénaire qui se lance dans un concept étonnant avec une passion irradiante. Luxe Des machines cireuses, on en trouve dans tous les 5 étoiles. Mais plus rien dans la rue. Au vu des nouvelles chaussures à obsolescence quasi programmée et à la banalisation de la célèbre basket, nos amis cordonniers sont privés de boulot et ils ferment tous boutique les uns après les autres. Il reste encore des amoureux de la pompe. Ils préfèrent mettre un budget un poil plus conséquent pour les garder longtemps. Du côté anglais, il y a l’emblématique marque Church’s. Ce sont les chaussures qui se transmettent de génération en génération. Du côté italien, la marque Fratelli flaire bon le dandysme italien. Ils vont pousser le vice jusqu’à porter le pantalon trop court, à dessein, pour montrer leurs pompes. C’est clairement resté un signe extérieur d’élégance. Jetez un coup d’œil à vos amis. Regardez leurs chaussures. Si elles sont de qualité et qu’elles sont soignées, c’est un signe. Marcelo Faraggi l’a bien compris. Il veut prolonger la vie de ces œuvres d’art parfois réalisées à la main. Il n’y a aucune honte à se faire du bien. De prendre son pied en étant bien chaussé. Moins blingbling qu’une montre, une belle paire de chaussures. * www.ssam.eu Pierre Chaudoir
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des costumes de Manneken Pis L’enfant, le ketje, le plus célèbre de Bruxelles est aussi celui qui a la plus grande garde robe ! A ce jour, ce sont désormais près de 1000 tenues que le petit Julien a à sa disposition. Hélène Remy et Frédéric Solvel L’avantage du Manneken-Pis sur vos chères têtes blondes, c’est qu’il ne change jamais de taille : 55,5 centimètres pour 17 kilos ! Offrir un costume à Manneken-Pis n’est pas donné à tout le monde. En plus de respecter certains critères comme le caractère non commercial, politique ou philosophique, il doit aussi être accepté par une Commission d’Agréation ! Gilles de Binche © Manneken-Pis.be SIDA’sos © Manneken-Pis.be Maurice Chevalier © Manneken-Pis.be 1 2 Gilles de Binche Manneken-Pis est toujours prêt à faire la fête… et le folklore : il connait. Et quand il s’agit du patrimoine belge, il en redemande. Le costume de Gilles de Binche offert en 1929 ayant vécu, MannekenPis a en reçu en nouveau en février 2014. Pour la bonne cause Quand il part en campagne, Manneken-Pis ne fait pas les choses à moitié. Le costume-préservatif, reçu une première fois en novembre 2011, recouvre toute la statue, à l’exception de son excroissance typiquement masculine. Celui qui l’empêchera d’uriner n’est pas encore né ! En décembre 2015, Manneken-Pis a aussi tenu à soutenir les Restos du Cœur en arborant le nez rouge de Coluche. 3 46 Maurice Chevalier Si ce costume n’est pas le plus beau, il est sans doute un des plus sentimentaux. Maurice Chevalier est l’auteur de la chanson reprise en chœur après chaque remise d’habits : « Manneken-Pis, petit gars de Bruxelles… » Toots Thielemans © Manneken-Pis.be 4 Toots Thielemans Jean-Baptiste Frédéric Isidore Thielemans – mieux connu sous le nom de Toots Thielemans – est décédé en août dernier, à l’âge de 94 ans. Manneken-Pis a bien évidemment voulu rendre hommage à cette légende bruxelloise du jazz en jouant quelques notes du célèbre instrument, cher à Toots, l’harmonica. 5 Basketteur Se dresser fièrement au dessus d’une fontaine depuis des siècles représente une certaine performance physique. De nombreux clubs sportifs bruxellois et étrangers ont ainsi rendu hommage à la statue en lui offrant un costume. Et quand il enfile sa tenue de basketteur lituanien, le Manneken-Pis se soulage dans un panier de basket ! Basketteur © Manneken-Pis.be BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE EMAsphere, des solutions de pilotage d’entreprise en ligne Après le succès de la version EMAfinance, qui exploite les données issues du système comptable pour les présenter sous formes de tableaux et graphiques interactifs assortis de KPI de gestion, EMAsphere vient de lancer EMAforecast. EMAforecast permet de créer des budgets, business plans et scénarios prévisionnels et d’en simuler l’impact sur le résultat global de l’activité. L’équipe dirigeante peut comparer le réalisé avec le prévisionnel à tout moment et appliquer les correctifs au budget en cours d’année, afin de rectifier la trajectoire de l’activité et garder un contrôle constant sur l’évolution. « Cette solution séduit les dirigeants d’entreprise, car ils peuvent se projeter dans le futur et prendre les bonnes décisions au bon moment » indique Didier Vankeerberghen, co-CEO. « EMAforecast intéresse aussi les cabinets d’expertise-comptable, et en particulier les professionnels qui adoptent un positionnement de conseillers, davantage axés sur la capacité à générer de la valeur ajoutée pour les PME », précise Hugues Vandepeutte, co-CEO. EMAsphere développe des solutions de pilotage d’entreprise en ligne qui facilitent le suivi des indicateurs financiers et opérationnels nécessaires à la prise de décision en entreprise. L’application propose une interface graphique simple et intuitive, des tableaux et graphiques interactifs, des indicateurs clés de performance pour une visualisation rapide de la situation et un volet collaboration pour l’échange d’informations et l’assignation de tâches aux collaborateurs. www.emasphere.com De gauche à droite : Sjerp Van Der Vaart, Arnoud Raskin et Luc Jacobs. bureaux de DHL Global Forwarding en présence de Luc Jacobs (CEO DHL Global Forwarding Belgium & Luxembourg) et Arnoud Raskin (fondateur de Mobile School). DHL Global Forwarding a accueilli l’événement en tant que partenaire logistique de Mobile School depuis 15 ans. DHL Global Forwarding livre gratuitement les écoles mobiles dans plus de 24 pays. La remise du prix concordait avec la 40e expédition, à destination de la Grèce. ESP A CE MEMBRE All Drinks Brux-Ale : le spécialiste en livraison de boissons DHL soutient Mobile School, Citizen’s Prize européen L’asbl Mobile School figure parmi les 50 personnes ou organisations de l’UE lauréates du Prix du Citoyen Européen, qui récompense leurs contributions à la coopération européenne et à la promotion des valeurs communes. Mobile School est une organisation belge qui s’occupe d’enfants de la rue dans le monde entier, en aidant des organisations existantes à travailler de manière plus efficace. L’asbl développe du matériel éducatif, qui inclut une école mobile, complétée par un ensemble de panels éducatifs. Le prix a été remis à Mobile School par Sjerp Van Der Vaart, porte-parole du Parlement européen, dans les Notre société s’est spécialisée en distribution de boissons froides et chaudes auprès des entreprises, des collectivités et des particuliers sur Bruxelles et ses alentours. Et pour ce faire, elle a donné un nom spécifique à ce service : All Drinks. Un brin de nostalgie lui a fait conserver Brux-Ale. Pour répondre à la demande, nous avons diversifié notre gamme de produits et de services en y ajoutant les produits d’entretien, les produits d’épicerie et plus récemment, avec l’intégration de All Supplies, des fournitures de bureau, du papier, des cartouches d’encre et des supports de données. Nous louons également des fontaines d’eau, nous louons, vendons ou proposons un full service de distributeurs de toutes boissons froides et chaudes, machines à café, percolateurs, ainsi que les accessoires qui sont associés tel que les gobeleteries, cuillères, serviettes de table, essuie-tout, etc. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 47
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Greenbizz.brussels fait grandir vos projets durables à la maison). Blue Corner a notamment été la première en Europe à lancer une carte de « roaming » qui permet de recharger sa voiture, son scooter ou son vélo électrique dans 7 pays européens. L’équipe de direction de Blue Corner considère la collaboration avec Octa+ comme le moyen de faciliter encore davantage la mobilité électrique au quotidien : « Comme entreprise solide et diversifiée, Octa+ nous apporte un accès à des moyens financiers qui nous permettront d’accélérer le déploiement de notre réseau de points de chargement et consolider notre position de leader », se réjouit Olivier Ysewijn, CEO de Blue Corner. Octa+ devient en outre le fournisseur d’électricité verte de Blue Corner. D’ici 2020, OCTA+ devrait devenir le fournisseur de plus de 5.000 points de chargement publics et privés, ainsi qu’à une large base de clients qui rechargent leur véhicule électrique à la maison. Greenbizz.brussels c’est le nouveau pôle de développement pour les filières économiques vertes et durables à Bruxelles. Notre mission : accueillir les start-ups innovantes et les jeunes entreprises actives dans le domaine de l’économie durable en leur fournissant un hébergement et un accompagnement sur mesure dans le développement de leur projet. Situé au cœur de Bruxelles, les jeunes entrepreneurs y trouvent 2.800m2 d’espaces de bureaux en formule d’ateliers de « all in » comprenant un ensemble de services partagés. Le bâtiment dispose également de 5.000m2 production dédiés aux entreprises désirant établir leur production durable au cœur de Bruxelles. Depuis peu, Greenbizz.brussels dispose également d’une zone de coworking afin de pouvoir offrir un espace aux start-ups en phase de lancement et aux nouveaux porteurs de projets. Greenbizz.brussels Rue Dieudonné Lefèvre, 17 1020 Bruxelles 02/233.81.00 info@greenbizz.brussels www.greenbizz.brussels Octa+ acquiert une participation majoritaire dans Blue Corner Octa+ pose un nouveau jalon dans son développement en tant que fournisseur multi-énergie 100 % belge. Déjà bien présente comme fournisseur d’électricité, de gaz et de mazout et disposant de 185 stations-service, l’entreprise familiale se lance à présent dans la mobilité électrique en acquérant une participation majoritaire dans Blue Corner, le spécialiste belge des solutions de rechargement pour véhicules électriques (VE). En six ans, Blue Corner est devenu un leader dans les solutions de rechargement de VE en Belgique, autant pour les points de rechargement publics que privés (dans le garage, 48 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 Le Mind Map est une représentation graphique d’idées et des relations entre ces idées. C’est une manière créative de mettre en forme des informations d’une manière graphique. Le Mind Map facilite la réflexion et la mémorisation des informations. Les usages du Mind Map sont multiples : la prise de notes, génération d’idées, gestion du temps, solutionner des problèmes, la prise de décisions, animer une réunion, donner une présentation, apprendre une langue étrangère, etc. Le Mind Map facilite l’aboutissement d’un projet de l’état d’idée jusqu’à sa concrétisation. Formation permanente les mardis et jeudis de 18:30 à 21:30 au siège de Let’s Communicate, Avenue Jean-François Debecker 77, 1200 Woluwé Saint Lambert. Réservation obligaoire au 0488/77.66.36, www.lets-com.com « Nous sommes convaincus que la part des véhicules électriques ne va cesser d’augmenter à l’avenir. C’est pourquoi nous investissons dans le développement du réseau de points de chargement, une condition essentielle à la croissance de la mobilité électrique », explique Thierry Van Coppenolle, co-CEO d’Octa+. ESP A CE MEMBRE Décupler votre pouvoir de synthèse avec le Mind Map COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Flying 8 times a week from Brussels to over 150 destinations via Doha ESP A CE MEMBRE Les plus belles réussites ne sont pas dues au hasard En treize ans, My Sherpa a assis sa position de leader et d’expert dans le secteur des cours individuels. My Sherpa compte quelques 2.000 coaches, ce qui permet de couvrir de nombreuses matières partout en Belgique. My Sherpa offre ses services d’accompagnement professionnel et personnalisé aux élèves de tous niveaux : scolaire, universitaire ou professionnel. Dès l’école primaire, l’élève doit absorber une grande quantité de matière et acquérir une méthode de travail adaptée à son profil d’apprentissage. Les coaches My Sherpa assurent des suivis hebdomadaires afin de garantir la bonne maîtrise des bases de l’apprentissage. En secondaire, l’approche change et la matière se complexifie. Les parents manquent de temps et préfèrent éviter les tensions liées au suivi scolaire. Les coaches My Sherpa se basent sur une approche pour des jeunes, par des jeunes pour apporter des explications complémentaires à leurs élèves et les coacher dans leur étude. Welcome to a world of excellence qatarairways.com Privilege Club: Enjoy a range of exclusive privileges and benefits designed to make travelling even more rewarding. Amongst them, priority check-in and boarding, excess baggage allowance, lounge access and many more. Qbiz for SME’s: Maximize savings with the Qbiz program. Your company earns Qmiles that can be used to redeem flights and upgrades. A perfect place to transfer: Hamad International Airport in Doha provides world class travel efficiency and the highest possible standards of passenger care. New destinations 2016-2017: Australia (Sydney/Adelaïde), Thailand (Krabi), Seychelles and New Zealand (Auckland). Oneworld: We are a proud member of oneworld, the world’s leading airline alliance. oneworld provides customers unique advantages, such as seamless connectivity, a network of more than 1000 destinations and access to more than 600 lounges worldwide. For more information please visit qatarairways.com/be. Deloitte dévoile les premiers lauréats du Consumer Goods Hackathon Le premier Consumer Goods Hackathon de Deloitte, fin août, s’est soldé par une réussite totale. C’est la première fois que Deloitte organisait ce défi de 48 heures, en collaboration avec plusieurs entreprises réputées du secteur des biens de consommation. Des start-ups et des représentants des entreprises sponsorisant l’événement ont réfléchi ensemble à des solutions nouvelles et innovantes destinées à surmonter les challenges sur le plan numérique. Kwik, Plug and Play IoT et Be(er) Unique ont été déclarés vainqueurs. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 49 Les étudiants du supérieur ont également recours à My Sherpa car ils savent pouvoir compter sur une équipe large et compétente pour aborder les sujets les plus complexes (économétrie, résistance des matériaux, anatomie, finances…). Pour les professionnels qui désirent approfondir leurs connaissances (langues, informatique, …) et leurs compétences (gestion du stress, time management, …), My Sherpa met en place des programmes spécifiques de coaching individuel. My Sherpa travaille également avec des entreprises pour gérer l’ensemble des formations ponctuelles ou continues de leur personnel. My Sherpa www.mysherpa.be 02.533.07.70 My Sherpa
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COMMUNITY À la recherche d’un bureau, dans un environnement de travail atypique ? Le mardi 30 et le mercredi 31 août, les participants ont pu prendre part à différentes sessions pratiques accélérées en équipes mixtes. Ils étaient coachés par des experts issus du secteur et du monde de la technologie. À l’issue du hackathon, chaque équipe a présenté son idée ou sa solution innovante devant un jury composé de cadres des diverses entreprises qui sponsorisaient l’événement. Tous les défis soumis aux participants ont été établis au départ de situations problématiques auxquelles les entreprises sont confrontées à l’heure actuelle : disruption numérique des modèles d’entreprise, disruption numérique en production et solutions numériques pour une disruption dans le conditionnement. Le concept élaboré par Kwik est un écosystème ouvert grâce auquel les consommateurs peuvent commander des produits d’un simple geste. Il permet aux marques de choisir n’importe quel canal pour entrer directement en contact avec le consommateur, chez lui. Plug and Play a imaginé un système modulable et non invasif de gestion du tracé des lignes d’emballage existantes. Be(er) Unique, enfin, entend rapprocher les entreprises et les consommateurs en donnant aux premières la possibilité de personnaliser leurs produits (p. ex. une bouteille). Be(er) Unique a présenté un produit exclusif grâce auquel les entreprises peuvent communiquer directement avec le consommateur au moyen de la réalité virtuelle. Découvrez ce Business Center situé dans une oasis de calme et de verdure en plein centre de Bruxelles, à deux pas du Canal, de la rue Antoine Dansaert. En collaboration avec Citydev, cet ancien cinéma a été rénové dans un esprit loft pour devenir un lieu de travail spacieux et convivial. Aisément accessible, parking privé, contrôle d’accès, système de vidéos surveillance. Salle de réunion et cafeteria à disposition. 5.000 m² reconvertis en un lieu de travail convivial. Surface disponible entre 140 et 1.200 m². Crystal Palace Business Center Rue de la Borne, 14 1080 Bruxelles 02 411 27 21 info@crystalpalace.biz www.CrystalPalace.biz SELECT HR BUSINESS TOUR WORKSHOP BURN-OUT & STRESS MANAGEMENT VAN DER VALK HOTEL BRUSSELS AIRPORT 18 NOVEMBRE, 12H00 - 14H30 Advocaten Avocats - Lawyers Ondernemingsrecht en contractenrecht Droit des entreprises et droit des contrats Vastgoedrecht en bouwrecht Droit immobilier et droit de la construction INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT WORKSHOP@SELECTHR.BE Van der Valk Hotel Brussels Airport - Culliganlaan 4b - 1831 Diegem Administratief recht en ruimtelijke ordening Droit administratif et urbanisme Wolvengracht 38/2 Rue du Fossé aux Loups 38/2 B- 1000 Brussel - Bruxelles Tel. +32 (0)2 410 10 66 • www.orys.be 90 % LOUÉ COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ADMAX SPRL Rue du Heysel 140 - 1020 Bruxelles Code Nace : 5610101 - Restauration de type traditionnel 5610201 - Vente au comptoir ou par téléphone, fax, internet d’aliments et de boissons : établissements de restauration rapide (snack-bars, sandwiches-bars, etc.) 56210 - Catering del. : Nico Velter Air Europa Lineas Aereas SETR Rue Belliard 20 - 1040 Bruxelles Code Nace : 51100 - Transports aériens de passagers del. : Alcino Ribeiro Berpress SA avenue Montjoie 165 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46491 - Commerce de gros de journaux, de livres et de périodiques 58140 - Édition de revues et de périodiques 63910 - Activités des agences de presse del. : Thierry Misson Blasco Santiago PPE Avenue Bel Air 7 - 1180 Bruxelles del. : Santiago Blasco Brufotec ASBL Boulevard Industriel 200 - 1070 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71209 - Autres activités de contrôle et analyses techniques del. : Géraldine Mariaul Caramel SA Otto de Mentockplein 19 - 1853 Strombeek-Bever Code Nace : 46900 - Commerce de gros non spécialisé 58110 - Édition de livres del. : Colienne du Bois de Nevele Crosslaw SCRL Place du Champ de Mars 2 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Luc Stalars Fexim SA Rue Bara 71 - 1070 Bruxelles Code Nace : 43222 - Installation de chauffage, de ventilation et de conditionnement d’air del. : Eddy Croes Holslag Sebastiaan PPE IT Tower Avenue Louise 480 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Sebastiaan Holslag IFS - International Fairchild Sport SPRL Avenue du Maréchal 17 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74101 - Création de modèles pour les biens personnels et domestiques del. : Ervin Edwards L & A Partners SPRL Rue Capitaine Crespel 30 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Amandine Lambert MeetingOne SA Avenue Jules Bordet 160 - 1140 Bruxelles Code Nace : 26400 - Fabrication de produits électroniques grand public del. : Geroges Pentidis Plastic Omnium Automotive Belgium SA Boulevard 2me Armée Britannique 591 - 1190 Bruxelles Code Nace : 2910003 - La fabrication d’autobus, de trolleybus et d’autocars Actiris ADAM AGC Glass Europe All Drinks Brux-Ale Audi Bar du Marché Be(er) Unique Beyond Meat Biberium Bisnode Blue Corner BNP Paribas Fortis Bpost Brussels Airport Brussels Expo Bruxelles Propreté BuGoodFood Bugs in Mugs BX1 Café Central Café Luxembourg Carmeuse Carrefour CNN Co.Station Coaching Square Coaster Colruyt Commission Communautaire Flamande Commission européenne Crédit Suisse D’Ieteren Dali’s bar Daoust Dauranta De Lijn Delacre Delhaize 26-29 13-14 42-46 38 47-50 13-14 42-46 47-50 34 42-46 1 47-50 26-29 16-19 13-14 42-46 4 34 34 32-33 42-46 42-46 38 34 ; 38 32-33 39 16-19 ; 22-23 42-46 34 ; 38 13-14 8 ; 9 ; 22-23 11 ; 16-19 38 42-46 26-29 34 13-14 38 34 Deloitte DHL Global Forwarding Diwan Awards Dubai Women Business Council Edelman EMAsphere Engie Fabricom Enterprise Europe Network Entomochef Etisalat Ewala EY – Ernst & Young Fondation pour l’Enseignement Grand Central Greenbizz Guberna Heidelberg Cement Hôtel Métropole IBA Impossible Foods Impulse Inasti Infrabel IWEC IZEO Jeux d’Hiver Kluber Lubrication Kwik La Vènerie Lantmännen Unibake Let’s Communicate Lidl Little Food Lutosa Madame Moustache McKinsey Microsoft Innovation Center MIMA 47-50 47-50 32-33 8 20-21 47-50 38 9 34 8 39 20-21 38 42-46 47-50 16-19 38 6 38 34 16-19 ; 22-23 22-23 16-19 Institut pour l’égalité des femmes et des hommes 16-19 Iris Group 40-41 6 ; 20-21 36-37 42-46 38 47-50 42-46 38 47-50 38 34 38 42-46 16-19 ; 22-23 39 42-46 29310 - Fabrication d’équipements électriques et électroniques pour véhicules automobiles 29320 - Fabrication d’autres équipements pour véhicules automobiles del. : Pierre-Emmanuel Andrieux RG Invest SPRL Rue aux Laines 21 - 1000 Bruxelles Code Nace : 41101 - Promotion immobilière résidentielle 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del. : Rompteau SDS SPRL Avenue de Jette 32 - 1081 Bruxelles Code Nace : 69103 - Activités des huissiers de justice del. : Piet De Smet Synersys SPRL Chaussée de Waterloo 1327 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques 78300 - Autre mise à disposition de ressources humaines del. : Jennifer Salat VSE - Verkeer Signalisatie & Elektronika SA Avenue De Béjar 1B - 1120 Bruxelles Code Nace : 33200 - Installation de machines et d’équipements industriels 42110 - Construction de routes et d’autoroutes 43212 - Travaux d’installation électrotechnique autres que de bâtiment del. : Pierre Hermesse Wizata Belgium SPRL Boulevard du Souverain 165 - 1160 Bruxelles del. : Marina Coenraets INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Accenture BeLux Mobile School Musée BELvue Musée d’Art Fantastique My Sherpa OCDE Octa+ Ores Parking.brussels Plug and Play IoT Proximus Qatar Airways Quick Quorn Ralph’s bar RTBF SA Commercial Safran-Techspace Serendipities Sita SNCB Sonaca SPF Économie Stanhope Hotel STIB Suez Sumy Tavernier The Grapevine Théâtre de Toone Trenker Université de Gand Université de Maastricht UWE Val-I-Pac VDAB Viage Waff withPEPS Women in Business Wood 47-50 42-46 42-46 47-50 22-23 47-50 38 36-37 47-50 16-19 47-50 32-33 34 42-46 32-33 6 38 22-23 4 16-19 38 36-37 40-41 24-25 ; 42-46 4 32-33 42-46 42-46 42-46 8 30-31 34 38 4 13-14 42-46 42-46 4 22-23 42-46 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 51
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 10.10.2016 Énergie et performance (1er module) : comment booster son énergie pour maximiser ses performances ? 18.10.2016 Comprendre et manager les générations Y et Z 20.10.2016 Faites de votre équipe une Dream Team ! 24.10.2016 Récupération et performance : découvrez les 7 sources de récupération 27.10.2016 Les descriptions de fonction : l’élément incontournable de votre gestion des ressources humaines 07.11.2016 Libérer, responsabiliser, cadrer pour maximiser les performances de vos équipes 10.11.2016 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation 21.11.2016 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 01.12.2016 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes 12.12.2016 Comment être au top au bon moment Droit commercial 27.10.2016 Bail commercial : posez toutes vos questions à un avocat spécialisé Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Stratégie et Gestion Jusqu’à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication Jusqu’à 06.2017 It’s Co-Solutions Time! For Sales… 52 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 13.10.2016 Transformation digitale: mirage ou nouvelles opportunités de croissance ? 24 et 25.10.2016 Créer des brochures, dépliants et magazines grâce à InDesign ! 15.11.2016 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! 18.11.2016 Transformation digitale: risque d’ubérisation ou opportunité de fidélisation ? 08.12.2016 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite ! 15.12.2016 Transformation digitale: dépenses inutiles ou investissements rentables ? ICT 22.11.2016 Faites parler vos données grâce aux graphiques Excel ! 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 13.10.2016 Protection des données à caractère personnel: nouveautés et impacts sur votre gestion RH 18.10.2016 Optimalisation des packages de rémunérations : le point sur la situation 20.10.2016 Droit du travail en pratique : modèles de documents 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 10.10.2016 Découvrez en exclusivité le nouveau centre de shopping Docks Bruxsel 10.2016 à 06.2017 Cycle management environnemental 2016-2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 13.10.2016 Conférence des repreneurs 24.11.2016 Hub Transmission – Speed dating 01.12.2016 Hub Transmission – Panel de discussion ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 07 et 08.11.2016 IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge 16 au 20.11.2016 Food B2B meetings Belgique-France 22.11.2016 Matchmaking Event: Food Matters Live 24.11.2016 Impact du nouveau code douanier de l’Union pour les importateurs et exportateurs ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 11.10.2016 Stage Networking Event 20.10.2016 Brussels Meets Brussels 17.11.2016 After Work ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement Sécurité … Mobilité … Emploi … Construisons une image qui s’exporte! Pensons Bruxelles pour que nous soyons fiers d’y faire du business Info & inscriptions : www.beci.be/events

2016.09 Brussel Metropool


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INHOUD Think Tank 5 6 8 Social media Vóór of tegen minder parkeergelegenheid op de openbare weg? John Stoop neemt afscheid als voorzitter van Belgian Chambers Internationaal 10 Aziatische markten: merk het verschil! 12 Beweging genoeg onder de economische en handelsattachés Topic: mobiliteit & logistiek 15 Wat staat de Brusselse mobiliteit binnen 10 jaar te wachten? 18 GEN: stand van zaken. Interview met François Bellot 19 Interregionale mobiliteit: interview met Ben Weyts 21 Metro: zou L’Écho gelijk hebben? 24 Car-sharing: de strijd voor de nieuwe mobiliteit staat op losbarsten 27 Binnenkort 15.000 elektrische voertuigen in Brussel? 29 Werk en wagen: hoe de gewoontes doen veranderen 32 Files weg dankzij algemene kilometerheffing 34 Welke ruimte voor de logistiek in Brussel? 38 Drones: de magazijniers van de toekomst Dynamiek 40 Transitie: The Overview Effect 42 Self-employed corner 43 Starter: Yumm’eat 44 5 Brusselse starters die (al) gewonnen hebben! 46 De menselijke dimensie van een bedrijfsoverdracht 47 Het kapitaal opstellen voor investeerders Community 48 News 54 Het BECI nieuws in beeld 59 Al wat u moet zien en weten in Brussel 64 Toetredingsaanvragen 67 Index 68 Agenda KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel Metropool Nr 17 – September 2016 In Oktober: Vrouwelijk ondernemen Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2
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Veiligheid … Mobiliteit … Tewerkstelling … Laten we samen werken aan het merk Brussel dat zichzelf exporteert. Fier om business te doen in Brussel: Think Brussels! Info & inschrijvingen: www.beci.be/nl/events THINK TANK Social media Do you love Brussels? Ondernemerschap • Een SEO website over jonge ondernemingen in Brussel • Een ‘matching’ platform tussen projectdragers, om partners te vinden • Een zwemdok op een binnenschip, op het kanaal • Een Brusselse gin produceren, met daarbij een verwijzing naar de Belgisch-Nederlandse oorsprong van deze drank, die dicht aanleunt bij jenever • ‘Herfstsessies’ organiseren om de stad aan nieuwe Brusselaars (Belgen of expats) te doen ontdekken Huisvesting • Beplantingen op de daken van Brussel • Ladders op voorgevels installeren zoals in New York, om toegang te geven tot de leegstaande woningen boven bepaalde winkels • Tijdelijke woningen bouwen op braakliggende terreinen • Tuinen voor enkele uren verhuren, bijvoorbeeld voor een barbecue of een kids party Deze vraag stelde KBC Brussels, die tijdens de zomer het platform www.betterfor.brussels online bracht. Een project dat in de smaak valt en dat BECI via zijn eigen netwerken heeft bekendgemaakt. Al wie van Brussel houdt, werd uitgenodigd tot 9 september ideeën voor te leggen in domeinen als huisvesting, mobiliteit en ondernemerschap in de hoofdstad. Toen wij deze editie hebben afgesloten, waren kandidaturen nog steeds welkom en had het platform al meer dan 130 voorstellen geregistreerd. Enkele voorbeelden, voor de fun: Mobiliteit • Een kabelbaan boven de stad • Bussen met fietsendragers • Een kringvormige metrolijn, langs de Ring • Oude trams in de voetgangerszone van het stadscentrum (zoals in San Francisco) • De pendelboot voor passagiers op het kanaal verder ontwikkelen Tussen 15 en 30 september kan het publiek stemmen voor een van de 12 projecten die een jury zal hebben weerhouden. KBC Brussels verbindt zich ertoe tot 30.000 euro te betalen om het gekozen project te verwezenlijken. En de andere dan? Wel, de ideeën bestaan en er kan over worden gedebatteerd. Waarom niet meerdere mooie projecten voor Brussel? BECI - Brussel metropool - september 2016 5
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Minder parkeergelegenheid op de openbare weg? Op straat parkeren is blijkbaar voorbijgestreefd, in Brussel. Dit leiden we af van de voetgangerszoneprojecten (Elsensesteenweg, stadscentrum) en andere renovatiewerkzaamheden die de parkeergelegenheid op straat terugschroeven of afschaffen (Dumonplein, Jourdanplein …). Goed nieuws voor de voetgangers en fietsers maar tegelijk tegenslag voor de handelaars. Twee uiteenlopende meningen hierover. Adrien Dewez Jeroen Verhoeven, Policy Officer BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) Er is vandaag minder plaats voor auto’s. Dit is te wijten aan de groei van het wagenpark. De openbare ruimte is helaas niet rekbaar. De huidige tendens wil bovendien opnieuw ruimte geven aan voetgangers, fietsers en openbaar vervoer. Daar zijn wij ook voorstander van, zoals in andere Europese steden trouwens. Maar er heerst ook veel weerstand tegen deze verschuiving, bijvoorbeeld bij de economische spelers en de handelaars. Toegegeven: het zijn moeilijke tijden. Toch is de beperking van de plaats voor wagens nu eenmaal een feit. De handelszaken moeten zich aan deze veranderende context aanpassen. Anders nemen andere, soepeler ingestelde zaken binnenkort hun plaats in. Minder plaats voor de auto betekent ook meer ruimte, onder andere voor economische activiteiten, en een hogere densiteit van inwoners in het stedelijk weefsel. Al die mensen zijn potentiële klanten. Het parkeerbeleid is vandaag onlogisch: een parkeerplaats op straat is goedkoop en parkings buiten de openbare weg zijn duur. Een flink deel van het verkeer is te wijten aan mensen die op zoek zijn naar een parkeerplaats op straat, terwijl ze een parking zouden kunnen binnenrijden. Een harmonisering van de prijzen is nodig om dit gedrag te veranderen. Uiteindelijk zal dit bijdragen tot een vlotter verkeer, meteen een pluspunt voor het openbaar vervoer, dat op die manier meer reizigers binnen het beperkte grondgebied van de stad kan transporteren. De verlichting van de verkeersoverlast zorgt voor een betere mobiliteit en een aangenamer leefmilieu, dat een groter aantal inwoners zal aantrekken. Wij zijn geen tegenstanders van de wagen maar we pleiten voor een rationelere mix van vervoermodi. Dit kan niet zonder investeringen in het openbaar vervoer, om het hoofd te bieden aan een steeds groeiende vraag. De MIVB presteert voortreffelijk, maar verdere verbeteringen blijven nodig. Het geld dat wordt ingezameld door een hogere tarifering van parkeren op de openbare weg kan bijvoorbeeld in het openbaar vervoer en de openbare ruimtes worden geherinvesteerd. 6 BECI - Brussel metropool - september 2016 Atef Wahba, voorzitter van de handelaarsvereniging van de Naamse Poort De parkeerplaatsen vormen een essentieel bestanddeel van de economische en handelsactiviteit in het Brusselse Gewest. Ze zijn noodzakelijk om de klanten een fatsoenlijke service te verlenen. In sommige handelszaken is parkeergelegenheid voor de klanten van vitaal belang. Vermindert u het aantal plaatsen, dan vraagt u de mensen uitdrukkelijk niet meer naar het stadscentrum te komen. We stellen dit dagelijks vast, met klanten die ons zeggen dat ze niet meer zullen komen omdat parkeren gewoon onmogelijk is geworden. Wij zijn niet principieel gekant tegen het openbaar vervoer. In het geval van de Elsensesteenweg waren we inderdaad niet te vinden voor de aanleg van een tramlijn, maar we hadden daar een aantal duidelijke redenen voor. Enkele tientallen jaren terug liep daar al een tramlijn die constant voor problemen zorgde. De handelaarsvereniging is echter voorstander van een metro in de wijk. Bovendien zou de heraanleg van de Elsensesteenweg ongeveer vier jaar duren. De kleine handelszaken houden dit niet vol en de grotere zullen verhuizen. Infrastructuurwerkzaamheden kunnen de kleine handelszaken en dus ook de ‘commerciële mix’ in zijn geheel serieus bedreigen. Zolang het openbaar vervoer in Brussel niet optimaal is, dienen de parkeerplaatsen te worden behouden om de economische activiteit in het Gewest in stand te houden. Ontradingsparkings worden vaak als een oplossing aangeprezen, maar dat zijn ze niet. Niemand neemt zijn wagen om die bijvoorbeeld aan Delta achter te laten en van daaruit een metro te nemen naar de winkel. Dat zijn te veel verschillende vervoermiddelen. De klant zal dus rechtstreeks naar Dockx of naar Waterloo rijden, waar hij gemakkelijk kan parkeren. Ik zie dat heel duidelijk met mijn klanten, want ik heb handelszaken zowel binnen als buiten Brussel. De infrastructuur is de grote uitdaging. Verminder het aantal parkeerplaatsen niet zolang het openbaar vervoer niet doeltreffender is. Anders nemen we best een radicale beslissing: we stoppen met de zaak in Brussel en beginnen aan een andere activiteit.
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THINK TANK John Stoop neemt afscheid als voorzitter van Belgian Chambers De Kamers van Koophandel zijn incontournabel geworden Tien jaar lang was John Stoop voorzitter van de Federatie van Belgische Kamers van Koophandel. Tijdens de algemene vergadering in juni gaf hij de fakkel door aan René Branders, voorzitter van de Kamer van Koophandel van Waals-Brabant, maar niet zonder nog eens terug te blikken op het voorbije decennium. Interview door Alain Brabant en Wouter Van Gulck Laten we bij het begin beginnen: wat is de rol van de Federatie? John Stoop: De opdracht van de Federatie is erg breed. Zij overkoepelt in de eerste plaats alle 14 kamers van koophandel in België: de 7 Voka-kamers in Vlaanderen, Beci in Brussel, vijf kamers in Wallonië en de kamer van Eupen. Onze eerste taak is om de kamers samen te brengen en hen te laten samenwerken, in het belang van hun leden-bedrijven, 27.000 in totaal. Verder organiseren wij ook opleidingen voor de kamers, behartigen we hun belangen en coördineren we de afgifte van exportdocumenten. De Federatie verenigt daarnaast 33 Belgische kamers van koophandel in het buitenland. Een meerderheid van deze kamers vertegenwoordigt niet alleen België maar ook Luxemburg. We onderhouden dan ook heel nauwe banden met onze collega’s van de Luxemburgse Kamer van Koophandel. Deze bilaterale kamers laten ons toe om in de verste uithoeken van de wereld aanwezig te zijn. Neem bijvoorbeeld de Iraans-Belgisch-Luxemburgse Kamer van Koophandel die altijd actief is gebleven, ook wanneer het moeilijk ging, maar nu de sancties geleidelijk worden opgeheven, een belangrijke partner wordt voor onze Belgische bedrijven. Hoe kijkt u terug op uw 10 jaar voorzitterschap? In alle bescheidenheid en ernst – want al neem ik de zaken steeds ernstig op, zelf wil ik me niet altijd al te ernstig nemen – denk ik dat we geen slecht parcours hebben gereden. Op het moment dat ik voorzitter ben geworden, was de Federatie een beetje aan het wegdeemsteren. Het ontbrak ons aan samenhang en dynamiek. De band met de leden was verzwakt en in het Belgische economische landschap waren we op de achtergrond geraakt. We zijn erin geslaagd om de directeurs van de kamers, allen zonder uitzondering voortreffelijke mannen en vrouwen, terug samen te brengen en een dosis enthousiasme te creëren voor de gemeenschappelijke Belgische aanpak waar wij voor staan. Ik geloof oprecht dat de kamers vandaag opnieuw meer respect krijgen en dat de politieke wereld ons weet te vinden. Tijdens onze laatste missie in Iran waren we bijvoorbeeld zij aan zij met de ministers Reynders en De Crem. En natuurlijk ben ik ook fier dat we binnenkort onze intrek zullen nemen in onze nieuwe kantoren in de Belliardstraat, op wandelafstand van zowel het Belgische als het Europese parlement. Dit lijkt 8 BECI - Brussel metropool - september 2016 John Stoop me haast een symbolische locatie voor waar we onszelf zien als kamers van koophandel. Hoe zijn de relaties met de kamers van koophandel in het buitenland? De Federatie is lid van een aantal organisaties, zoals de World Chambers Federation, Eurochambres en de Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF). Via deze kanalen hebben we talrijke en veelvuldige contacten met onze collega’s in het buitenland. Kamers van koophandel zijn als familie van elkaar. Trouwens, we zijn niet zomaar lid, maar zetelen steeds in de raad van bestuur en in de werkgroepen die er voor ons echt toe doen, zoals voor ATA-carnets en oorsprongsattesten. U neemt het woord “familie” in de mond als u over kamers spreekt. Is dit niet een beetje naïef? Zaken blijven toch zaken... Dat klopt, maar bij de kamers van koophandel geldt ook ethiek. Wij kennen allen het terrein, wij zijn goede ambassadeurs van ons land en van zijn bedrijfsleven en dat stelt ons in staat om banden met elkaar aan te gaan die het louTHINK TANK ter zakelijke vaak overstijgen. Ik durf gerust stellen dat wij, dankzij deze relaties, economische diplomaten zijn. Ik heb bijvoorbeeld deelgenomen aan de eerste ontmoeting tussen de kamers van koophandel van Servië en Kosovo, een historisch moment. Ook bij de CPCCAF, die zowel kamers uit Afrika, Frankrijk, Québec en België telt, geldt deze verbondenheid. Haar missie is om de economische ontwikkeling van Afrika te stimuleren, maar in een geest van partnership en solidariteit, waar samenwerking niet enkel op zijn commerciële baten wordt beoordeeld. De organisatie wordt ook steeds voorgezeten door een Afrikaan, terwijl de vice-voorzitter de voorzitter van de Parijse Kamer van Koophandel is. WIST JE DAT ... Over de Kamer van Parijs gesproken, in Frankrijk zijn de kamers van koophandel publieke instellingen. Hebben zij daardoor niet meer gewicht dan de kamers in België? Veel kamers in België zijn opgericht onder het Franse regime en na de revolutie van 1830 bleven ook zij publieke instellingen. Tot in 1875, toen de kamers na een geschil met een toenmalige minister, private organisaties zijn geworden. En uiteindelijk is dat nog niet zo slecht, want het laat ons toe om onafhankelijk en flexibel te handelen, in het belang van onze bedrijven. Dit privaat statuut beschermt ons ook tegen de financiële moeilijkheden die veel publieke kamers nu kennen ten gevolge van overheidsbesparingen. Het is waar dat in Frankrijk de kamers belangrijke economische actoren zijn, die in bepaalde steden zelfs havens en luchthavens uitbaten, maar ik herhaal dat ook onze Belgische kamers incontournabel, een speler van belang, zijn geworden voor het bedrijfsleven en voor de politiek. Heeft een nationale federatie nog wel zin wanneer we de institutionele ontwikkelingen in ons land zien? De Federatie voelt zich als een vis in het Belgische institutionele water. Wij staan boven het politieke gehakketak. Ik merk dat er bij de kamers een wil is om samen te werken. Er bestaat een wederzijds respect tussen de kamers uit de verschillende regio’s. De kamers ontmoeten elkaar minstens tienmaal per jaar en steeds is er de bereidheid om ideeën uit te wisselen en om naar elkaar te luisteren. Uw opvolger is René Branders, voorzitter van de Kamer van Koophandel van Waals-Brabant en dus een Waal. Wat dus aantoont wat ik juist heb gezegd: de kamers werken samen over de grenzen van de gewesten heen. Het was trouwens al geruime tijd geleden dat we nog een Waalse voorzitter hebben gehad. Is er een raad die u hem kan geven? Eerst en vooral wens ik de raad van bestuur te feliciteren met haar keuze voor René Branders. De enige raad die ik hem kan geven, is om goed te luisteren naar de leden, om de dialoog aan te gaan op alle niveaus en om goed te blijven samenwerken met de administratie, in het bijzonder dan de FOD Economie, de Douane en de FOD Buitenlandse Zaken. En natuurlijk mag hij niet vergeten om ook plezier te hebben in zijn werk. Uiteindelijk hoop ik dat hij op het einde van zijn mandaat even tevreden zal zijn als ik nu. ● BECI - Brussel metropool - september 2016 9 een bestuurdersaansprakelijkheidsverzekering niet alleen je functie als bestuurder maar ook je privévermogen kan veiligstellen? Als bestuurder of ondernemer neem je vaak grote risico’s. Gelukkig bestaat er een slimme verzekering die je functie, privékapitaal tot zelfs je familie beschermt. Een handige tip van je makelaar waarmee hij meteen ook bewijst waarom hij je beste verzekering is. Hij adviseert je en verdedigt je belangen immers in alle onafhankelijkheid. Niet alleen van jou als bestuurder, maar ook als privépersoon. 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INTERNATIONAAL Aziatische markten: merk het verschil! ENTERPRISE EUROPE NETWORK Mikt u op Aziatische markten? Dan beschermt u best meteen uw intellectuele eigendomsrechten. De Europese helpdesks voor China en Zuidoost Azië steken u alvast een handje toe. Emmanuel Robert E en aantal maanden geleden verloor Apple voor een Chinese rechtbank een proces tegen lederwarenproducent Xintong, die onder het merk IPHONE (in hoofdletters) portefeuilles, lederen mappen en zelfs smartphonehoesjes verkoopt! Xintong had het merk in 2007 gedeponeerd, toen de Apple iPhone in China nog niet in de handel was. Sindsdien heeft de Amerikaanse Apple, ondanks talrijke pogingen, niets kunnen doen om zich hiertegen te verzetten. Deze tegenslag is zeker niet uitzonderlijk. Dat ook een multinational als Apple zoiets meemaakt, getuigt trouwens van de omvang van het probleem. De lokale wetgeving en praktijken leunen vandaag dichter aan bij de internationale standaarden. Toch blijft de bescherming van de intellectuele eigendom een flinke uitdaging voor de handel in deze gebieden. Een dergelijke bescherming moet twee fundamentele parameters in acht nemen. Ten eerste de plaats: Europese KMO’s moeten inzien dat de wetten over intellectuele eigendom in China en Zuidoost Azië territoriaal opgevat zijn. Een goed gevestigd merk in België is niet noodzakelijk in China of Thailand beschermd. U moet het dus ter plaatse laten registreren. Ten tweede de tijd: registreer uw merk goed op tijd, noch vóór u met de export begint of zich lokaal gaat vestigen. Misschien zelfs een aanrader als u in die landen niets van plan bent. Iedereen kan uw merk of logo op de lokale markt registreren. Het werkt volgens het principe van de ‘eerste aanvrager’. Heel wat Europese ondernemingen ontdekten trouwens verbaasd hun merk op producten in Aziatische landen waar deze bedrijven nooit handel hadden gedreven. De slachtoffers van dergelijke misbruiken zijn soms gedwongen hun eigen merk over te kopen. En het gebeurt zelfs dat ze door de lokale ‘rechthebbende’ worden aangevallen! Indien u een merk lokaal wil registreren, zorg dan zeker voor een transcriptie in de lokale talen en schriften (Chinees, Thais, Vietnamees enz.). De registratie in het oorspronkelijke Romeinse schrift beschermt u niet tegen de registratie van hetzelfde merk in overgeschreven vorm door een concurrent. En lokale consumenten zullen de voorkeur geven aan het schrift dat zij kennen, omdat het voor hen duidelijker is. Opgelet: transcriptie is een kunst, zeker als u een merknaam naar het Chinees omzet. De betekenis van 10 BECI - Brussel metropool - september 2016 de lettertekens, hun uitspraak en hun visueel uitzicht kunnen een impact hebben op uw reputatie. Er bestaan talrijke voorbeelden van klungelig overgeschreven merken waarmee de spot wordt gedreven. Twee helpdesks voor KMO’s Wat voor de bescherming van merken van toepassing is, geldt ook voor octrooien en voor elk ontwerp waar een copyright bij te pas komt: denk maar aan logo’s, het ontwerp van verpakkingen enz. Het auteursrecht ontstaat automatisch bij de creatie, maar toch werken China en de meeste Zuidoost-Aziatische landen met de vrijwillige registratie van het copyright. Deze administratieve handeling kost weinig geld en levert u een eigendomsbewijs op dat nuttig kan blijken tijdens het bijleggen van geschillen. Op het vlak van octrooien vergemakkelijkt het Patent Cooperation Treaty (PCT) de zaken dankzij een eenmalige internationale registratie die in de meeste van die landen geldig is. Bovendien beschermt de wetgeving in Azië zoals elders het geheim van de zaakvoering. Toch dient u een aantal voorzorgen te nemen en in uw contracten een clausule te voorzien rond vertrouwelijkheid en ongeoorloofde bekendmaking. Die moet ook van toepassing zijn op uw werknemers ter plaatse. (Vergeet bovendien niet de clausules met betrekking tot de overdracht van intellectuele eigendomsrechten.) Europese KMO’s die hun intellectuele rechten willen beschermen, moeten bereid zijn deze te verdedigen. De ondernemingen waarvan iedereen weet dat ze gemakkelijk naar de rechtbank stappen, zullen waarschijnlijk minder vaak aanvallen tegen hun rechten verduren. Vandaar het belang om bij het begin zulke rechten zeer duidelijk uit te stippelen. Voor verdere informatie kunnen Europese KMO’s zich richten tot de helpdesks voor China en Zuidoost Azië. Deze informatiebronnen genieten cofinanciering van de EU en verlenen gratis raad en advies over intellectuele eigendom. ● Meer informatie: www.ipr-hub.eu Met uw vragen kunt u steeds terecht bij question@china-iprhelpdesk.eu en/of question@southeastasia-iprhelpdesk.eu. R.T Ontdek onze lokale vluchten De dalende bijenpopulatie is een groot probleem. Niet alleen voor de natuur, maar ook voor de voedselproductie. Hoog tijd om iets te doen, vond Brussels Airport. Dus installeerden we twee bijenkasten met 100.000 werksters, 5.000 darren en 2 koninginnen. Ook wilde bijen kregen onderdak in vier bijenhotels. Samen dragen ze bij tot de biodiversiteit rond de luchthaven.
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INTERNATIONAAL BRUSSEL INVEST & EXPORT Beweging genoeg onder de economische en handelsattachés De economische en handelsattachés worden naar de vier uithoeken van de wereld uitgestuurd om fundamenteel werk te verrichten ten dienste van de Brusselse ondernemingen. Ze zijn ambassadeurs. En ook voor hen komt ooit de tijd om naar een ander land te verhuizen … David Hainaut N iet alleen omwille van de globalisering, maar ook omdat het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vandaag zijn imago moet opkrikken, is het meer dan ooit van belang om de Brusselse ondernemingen in hun exportactiviteiten te ondersteunen. De economische en handelsattachés zullen ons alvast niet tegenspreken: hun taak bestaat erin enerzijds ondernemingen te helpen bij prospectie in het buitenland en, anderzijds, potentiële investeerders naar deze ondernemingen en ook naar het Gewest te lokken. Deze attachés – iets meer dan 90 mensen – begeleiden ondernemingen (gratis) op de buitenlandse markten, selecteren partners en vergemakkelijken de communicatie met de overheden van de landen waar ze zijn gevestigd. Tijdens de tweede helft van het jaar 2016 verhuist een aantal van deze afgevaardigden naar een ander land. Voor ons de gelegenheid om enkele attachés voor te stellen. Een onberispelijke organisatie Na zes jaar in Londen werd François De Vrije in juli aangesteld bij het bureau van Parijs, als opvolger van Marc Loos, die net met pensioen ging. In afwachting van zijn eigen opvolger deelt hij zijn tijd tussen Frankrijk en het Verenigd Koninkrijk. “Ik reis wekelijks op en af tussen de twee hoofdsteden sinds de maand juni”, vertelt hij. “Elke Brusselse ondernemer weet natuurlijk dat Frankrijk wellicht zijn eerste exportmarkt wordt. Dit werkt echter ook in omgekeerde richting, want talloze investeerders uit Parijs wensen ook in Brussel zaken te doen. Het Franse bureau ontvangt trouwens talrijke spontane aanvragen. Zonder een onberispelijke organisatie zouden wij die allemaal niet kunnen verwerken. Het is namelijk de bedoeling elke aanvraag optimaal te beantwoorden en kwaliteitsvolle informatie naar deze ondernemingen te sturen.” Even aan herinneren dat François De Vrije, zoals alle andere attachés, jaarlijks naar Brussel terugkeert naar aanleiding van de Contacts Days, om ontmoetingen te plannen met vragende ondernemers. François De Vrije 12 BECI - Brussel metropool - september 2016 Londen en de Brexit Wij weten nu al dat Mounif Kilani de plaats van François De Vrije in de Britse hoofdstad zal overnemen. De heer Kilani is momenteel in Koeweit gevestigd en zal begin oktober officieel zijn ambt aanvaarden op de Britse markt, waarmee de Belgische en Brusselse ondernemingen trouwens al lang vertrouwd zijn. “Het mag toch even gezegd dat het Verenigd Koninkrijk vandaag de vierde klant en de vijfde leverancier van België is”, stelt Mounif Kilani. De heer Kilani zal in Londen rekening moeten houden met de zeer eigenaardige context van de Brexit, waarvan niemand vandaag de gevolgen op het handelsverkeer kan ramen. “De eerste uitdaging betreft natuurlijk de positionering van Brussel na de Brexit. Besprekingen zijn aan de gang om op Brussels niveau een gemeenschappelijke strategie uit te stippelen.” De versterking van de positie van Brusselse ondernemingen op de Britse markt blijft hoe dan ook de voornaamste prioriteit: Mounif Kilani “We beginnen met een analyse van de bestaande markt, zowel voor export als voor investeringen, en ontwikkelen aan de hand hiervan toekomstige projecten in het raam van de politieke en administratieve verschuivingen die de Brexit veroorzaakt.” Zoals de collega’s overweegt hij verscheidene gemeenschappelijke initiatieven om deze doelstellingen te bereiken. Hierbij horen de deelname aan vakbeurzen, de organisatie van missies, het inplannen van seminars enz. Verankeringspunt Brussel Veel verder van hier en ook vroeger in het jaar verhuisde de reislustige William Delsemme van Singapore naar Tokio, waar hij tijdens de in het gebied georganiseerde Brussels Days zijn nieuwe taak opnam. “Bij mijn aankomst in Japan heb ik meteen opgemerkt dat na een aantal terechte vragen over de dramatische gebeurtenissen van afgelopen lente, België zijn status van R.T R.T INTERNATIONAAL volwaardige economie behoudt. Alle Japanners weten dat Brussel in Europa een belangrijke invalsweg en verankeringspunt vormt. Een flinke troef voor ons!” De heer Delsemme krijgt in Singapore Rudi Mertens als opvolger. Voor deze nieuwkomer wordt het in september een lange-afstandsverhuizing, want hij werkte tot dan in het bureau van Algiers. Natuurlijk is de heer Mertens ter plaatse al kennis gaan maken met zijn nieuwe omgeving. bezorgdheden van Brusselse ondernemers bij de Belgische onderhandelaars van de EU. “Laten we niet vergeten dat de Vrijhandelsverdragen (CETA, TTIP enz.) waarover de Europese Commissie momenteel onderhandelt, op termijn zeer mooie uitzichten zouden kunnen opleveren voor onze ondernemingen.”, verklaart hij. Rudi Mertens “Een voorafgaandelijke onderdompeling was zeker niet overbodig, want de enige kennis die ik voordien had van dit Aziatisch land beperkte zich tot informatie van het internet of uit verscheidene dienstverslagen. Ik ben echter nu al geboeid door deze dynamische, technologische en bijzonder goed georganiseerde stad. Singapore is en blijft een regionale springplank naar Zuidoost Azië en bovendien een belangrijk cultureel en financieel platform. Het verschil met Algiers is natuurlijk overweldigend. Maar omdat ik in Congo mijn kinderjaren heb doorgebracht, vind ik het fijn opnieuw in een tropisch klimaat te gaan leven. Het is boeiend en motiverend!” Onze troeven bevorderen Olivier Costa werkte tot voor kort als coach in internationale handel. Hij verandert nu radicaal van beroep. Als gloednieuwe economisch en handelsattaché begint hij in de herfst in Brussel zelf, meer bepaald binnen de Permanente Vertegenwoordiging bij de Europese Unie. Hij wordt er belast met de Europese instellingen en de internationale organisaties die in Brussel en in het Groothertogdom Luxemburg aanwezig of vertegenwoordigd zijn. Hij licht zijn taak toe: Olivier Costa “Mijn opdracht zal er vooral in bestaan de Brusselse ondernemingen beter te positioneren. Dit gaat gepaard met het opsporen van zakelijke uitzichten. Verder zal ik de troeven van de hoofdstad promoten, investeerders aantrekken, de banden van onze ondernemingen met het Groothertogdom Luxemburg aanhalen en als tussenpersoon steun verlenen aan alle attachés in het netwerk.” Hij gaat er van uit dat het vraagstuk van de Brexit en de rol die de meervoudige deskundigheid van Brussel in arbitrage, clearing, Europees recht e.a. hierin kan spelen, bij de voornaamste uitdagingen zullen horen. De heer Costa zal onder andere bepaalde in het Verenigd Koninkrijk of in Brussel gevestigde Britse spelers moeten aantrekken. Verder wordt hij de woordvoerder van de Netwerken van fundamenteel belang Als economische en commerciële vertegenwoordigers zijn de attachés op vele vlakken actief. Hieruit blijkt hoe veelvuldig hun taak wel is. Naast de stappen die ze zetten om ondernemingen internationaal te ontplooien, prospecteren ze en breiden ze hun netwerk zonder onderbreking uit. In alle omstandigheden promoten ze Brussel, zijn ondernemingen en zijn troeven en treden ze op als waarachtige ambassadeurs in het land waar ze hun ambt uitoefenen – een land dat ze trouwens grondig doorlichten. “Wij bouwen verder op de bestaande ervaring”, vertelt de heer De Vrije (Parijs). “Dit gebeurt door een systematische aanwezigheid tijdens bepaalde evenementen en in sommige belangrijke sectoren voor de Brusselse economie. Denk maar aan ITC, mode, design, audiovisuele productie of architectuur. Maar we trachten ook zoveel mogelijk de begane paden te verlaten en nieuwe mogelijkheden te onderzoeken als de gelegenheid zich voordoet.” William Delsemme William Delsemme, die voor zijn aanstelling in Singapore in Brazilië werkte, legt zijn aanpak uit: “In onze functie is netwerking van fundamenteel belang. Dit is trouwens een van de redenen waarom een attaché meestal meerdere jaren op post blijft: relaties behouden. Het netwerk is vooral belangrijk in landen die wij als exotisch beschouwen en waar de levenswijze sterk afwijkt van de onze.” Contacten bestaan vanzelfsprekend tussen de attachés, die elkaar voortdurend ondersteunen, ook en vooral bij de overdracht van een opdracht. “Dit heb ik onmiddellijk kunnen vaststellen bij mijn aankomst in Singapore”, bevestigt Rudi Mertens. “William leverde mij een massa kwalitatieve informatie over deze zeer specifieke markt. Op die manier kan het actieplan (nvdr: het jaarlijks programma van gemeenschappelijke acties van Brussel Invest & Export) zoals voorzien met de nodige continuïteit worden opgevolgd.” Om meteen goed bezig te zijn … ● Meer info: http://www.invest-export.irisnet.be/nl/relais-a-l-etranger BECI - Brussel metropool - september 2016 13 R.T R.T R.T
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TOPIC Een nieuw plan voor de bussen Een jaar geleden kondigde de MIVB de geleidelijke invoering aan, binnen een tijdspanne van twee jaar, van een nieuw bussenplan waarvoor uiteindelijk 700 bijkomende chauffeurs zullen worden aangeworven en 180 nieuwe voertuigen aangekocht tegen 2018. De krachtlijnen van het plan voorzien een versterking van de frequenties op bepaalde lijnen, meer plaatsen in de bussen en de aanleg van nieuwe haltes. Alle huidige haltes blijven bestaan. Van de 50 bestaande lijnen blijven 15 onveranderd, ondergaan 33 een of andere wijziging en worden de laatste twee in andere lijnen opgenomen. Het plan houdt rekening met bestaande verbindingen van andere operatoren in Brussel (TEC, De Lijn, NMBS). Een vlotte integratie van deze verschillende netwerken vergt echter een verdere integratie van de tarieven. Deze veranderingen zullen geleidelijk optreden. Brusselse tunnels Wat staat de Brusselse tunnels te wachten? De onderhoudswerkzaamheden die noodzakelijk zijn voor de beveiliging werden ingepland. En ze kregen een budget toegewezen. Maar of dit goed nieuws is? Blijkbaar wel, want vroeger gebeurde dit niet, bij gebrek aan een duidelijke politieke wil om dit als een prioriteit te beschouwen. De 26 tunnels die het Gewest beheert, krijgen een budget van 525 miljoen euro toegewezen voor de investeringen gedurende de periode 2017-2031. Opgelet: dit programma en dit budget voorzien geen zware renovaties. Het plan is bedoeld om “alle tunnels in dienst te houden in afwachting van een ingrijpende renovatie”. De financiering van deze ‘verregaande renovatie’ blijft voorlopig onopgelost. Laten we hopen dat de werkzaamheden voor groot en klein onderhoud op een zodanige manier verlopen dat de mobiliteit niet eens te meer het kind van de rekening wordt. Ondertussen moet Brussel ook een serieuze achterstand inhalen op het gebied van tele-afbakening, al was het maar om automobilisten de weg te wijzen naar de beschikbare parkings en real-time verkeersinformatie te verspreiden. Technologieën De vrij toegankelijke autonome Google Car bestaat nog niet, in tegenstelling tot het concept van free floating autodelen waarmee de gebruiker eender waar in een afgebakend geografisch gebied een wagen kan huren en ook achterlaten. Dit is sinds 6 juli in Brussel het geval dankzij het aanbod van DriveNow, dat van ZipCar vanaf 14 september, en van Car2Go, eveneens in de herfst. Volgens Minister van Mobiliteit Pascal Smet, die deze activiteit in een wettelijk kader heeft gegoten, “vormt dit soepele en spontane systeem van autodelen een ideale aanvulling bij de brede waaier aan openbare vervoermiddelen voor Brusselaars en bezoekers.” De deelwagens van een vrije vloot beschikken over een gewestelijke parkeerkaart waarmee ze kunnen parkeren in blauwe, groene, grijze en ‘event’ zones (lees in dit verband ons artikel ‘De strijd voor de nieuwe mobiliteit gaat losbarsten’, ook in dit dossier). Nog een nieuwigheid: de lancering van vrij te gebruiken elektrische scooters in Brussel vanaf de herfst 2016. In de eerste fase gebeurt dit in een gebied tussen het Centraal Station en de Europese wijk, met inbegrip van de Louizalaan. 16 BECI - Brussel metropool - september 2016 Station Etterbeek: één van de knooppunten van het Brusselse GEN. Het GEN Wie heeft nog een duidelijke kijk op de verwezenlijking van het al zo lang verwachte Gewestelijk Express Netwerk, waarvan de ingebruikname momenteel in 2025 wordt geraamd? “Er komt geen vierdubbele spoorlijn”, kregen we enige tijd geleden te horen. Maar nu is er toch sprake van vier sporen op de lijnen Brussel-Nijvel en Bruxelles-Ottignies, om het verkeer van de intercitytreinen te scheiden van de stoptreinen (lees in dit verband ook ons interview van federale Minister François Bellot). Wat is de stand van zaken in de 33 Brusselse stations en met de lancering van een voorstedelijk spoorwegaanbod in Brussel, onder de benaming ‘S’? Voor het ogenblik werden alleen kleine stappen gezet met de opening van de nieuwe haltes Mouterij en Thurn & Taxis. In het station Mouterij stoppen ongeveer vier treinen per uur op de lijnen S5 (Halle-Mechelen) en S9 (Eigenbrakel-Landen). In het station Thurn & Taxis stopt een keer per uur een trein van de lijn S10 (Dendermonde-Aalst), zowel in de week als tijdens het weekend. Ook de verschijning van een geïntegreerd netwerkplan (trein & metro), zoals in elke grootstad, is schitterend nieuws. Dit bestaat voortaan dus ook in Brussel. Daarnaast zorgt de ingebruikname van de Schuman-Josaphat tunnel voor tijdswinst door een directe verbinding tussen Halle, Mechelen, Vilvoorde, Leuven en de Europese wijk. Voor het overige is er weinig denderends te melden. Het potentieel van de stations en van het 163 km lange spoorwegnet in Brussel blijft onvoldoende geëxploiteerd. Spijtig, want de reizigers vragen vooral een verhoging van de frequenties. Zo bijvoorbeeld de lijn S1 tussen Ukkel-Stalle en Brussel-Centraal: amper 12 minuutjes rijden, maar er is slechts één trein per uur. Er zijn ook beter bediende lijnen zoals de verbinding tussen Brussel-Centraal en het station van Jette: de rit duurt nauwelijks 12-13 minuten en er zijn drie treinen per uur. Of de frequenties in Brussel binnenkort worden verhoogd? Misschien wel, misschien niet. Wait and see… ● Arbeidsongeval ? Vraag uw gratis Preventiebox. En maak kans op een veiligheidsworkshop door ons team... voor uw team! Zie uw veiligheid en die van uw personeel in het juiste perspectief ! Ga snel naar veiligophetwerk.be Een onveilige werksituatie is niet altijd even makkelijk herkenbaar. Elk arbeidsongeval dat u vermijdt, is pure winst. Economisch, en menselijk ! Neem een afspraak met de adviseur uit uw streek via www.veiligophetwerk.be. Zo ontdekt u de troeven van onze verzekering Arbeidsongevallen en u verneemt hoe u uw premie kan verminderen met onze restorno’s. 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TOPIC MOBILITEIT & LOGISTIEK GEN: stand van zaken Volgens het investeringsplan 2004-2007 is het GEN sinds 2012 operationeel: een trein om de 15 minuten tijdens de spits, geharmoniseerde tarieven, ideale overstap tussen trein, bus en tram, in samenspraak met de MIVB, De Lijn en TEC. In feite allemaal mislukt wegens een gebrek aan geld, een overvloed aan politieke hindernissen en uiteenlopende visies … D e lijnen tussen Brussel en Vlaanderen zijn klaar, behalve naar Denderleeuw. De emotioneel geladen aankondiging van de afgeschafte vier sporen in Waals-Brabant ligt achter de rug sinds Minister Bellot het behoud van het project bevestigde. Uitleg: in februari 2016 schoot er nog 105 miljoen euro over voor het GEN, terwijl er minstens 700 nodig waren voor de vier sporen. Ondertussen werd al meer dan 2 miljard uitgegeven voor het GEN. Tijdswinst op het netwerk: de nieuwe verbinding tussen Schuman en Josaphat bespaart 10 minuten op de lijn Geraardsbergen-Mechelen en 17 minuten tussen Eigenbrakel en Leuven. Er bestaat een nieuwe verbinding tussen Aalst, Schuman, Delta en Mérode. Tijdens de spits rijdt die door tot Vilvoorde. Multimodaliteit bespaart ook tijd: Schuman is sneller toegankelijk vanuit andere Brusselse stations (Meiser, Evere, Bordet, Haren) en met bus en metro. De nieuwe haltes Mouterij en Thurn & Taxis zijn operationeel. De halte Arcaden (Watermaal) volgt in december. De frequenties zouden vanaf eind 2017 worden opgedreven om het verkeer op de verzadigde Noord-Zuidverbinding wat te verlichten. Voor het ogenblik bestaan er geen concrete oplossingen, wel denkpistes in de Rail4Brussels studie, waar de NMBS aan meegewerkt heeft. Wat de spoorweg betreft, wordt de aanschaf van nieuw materieel overwogen, de verbetering van de huidige infrastructuur dankzij automatisering en, op termijn, capaciteitsuitbreiding via nieuwe infrastructuren. Deze oplossingen gelden ook voor de metro, waar de MIVB ze stapsgewijze doorvoert, in functie van de beschikbare budgetten. François Bellot wil het GEN afkrijgen Federale Minister van Mobiliteit François Bellot bevestigt de wil van de federale regering om “het GEN-project uit te voeren zoals het bestaat in de Overeenkomst van 2003, met inbegrip van vier sporen in het GEN-gebied rond Brussel. Ik wil dat de werkzaamheden zo snel mogelijk worden hervat door het verkrijgen van de nodige vergunningen en het houden van openbare aanbestedingen door de NMBS en Infrabel.” De minister overweegt een ‘vierzuilenstrategie’: “Meer klanten aantrekken, meer capaciteit in de treinen, een 18 BECI - Brussel metropool - september 2016 Vincent Delannoy François Bellot beter gebruik van het bestaand netwerk en, ten slotte, meer capaciteit op dat netwerk. Voor de derde zuil hebben we de spoorweginfrastructuur en het S-aanbod, dat tegen 2024 vier treinen per uur tussen Brussel en Ottignies tijdens de spits zou moeten voorzien, en twee treinen per uur tussen Brussel en Nijvel. Wat de vierde zuil betreft, wordt verder gewerkt aan de vier sporen, maar dan wel in stappen, met een geleidelijke verbetering van het aanbod zodat de reizigers zo snel mogelijk van elke versterking van de capaciteit kunnen genieten.” Op de lijn Brussel-Nijvel-Charleroi (L 124) wijst François Bellot op het nodige herindienen van de vergunningsaanvragen. “Dit betekent de voorbereiding van het dossier na overleg met de partijen die in beroep zijn gegaan, en met de lokale overheden. Na het afwachten van de uiterlijke termijnen, zitten we al gauw aan drie jaar. Pas nadien kunnen de werkzaamheden van start gaan. Ik wijs er echter op dat de planning van de werken een geleidelijke toename van het aanbod voorziet. De reizigers zullen dus niet tot het einde van de werkzaamheden moeten wachten.” Het antwoord en de aanpak vallen in de smaak. De vraag is of Europa en zijn strenge boekhoudkundige regels open zullen staan voor een politieke overeenkomst over een bijkomende lening van 1 miljard, “een heilzame schuld, die al gauw een positieve sociaaleconomische impact zal hebben, vooral nu de rentevoeten historisch laag liggen.” Minister Bellot: “We kunnen Europa overtuigen hiervoor groen licht te geven”. De reizigers wensen in elk geval vurig dat hij gelijk krijgt. ● TOPIC MOBILITEIT & LOGISTIEK Interregionale mobiliteit, nu en in de toekomst Er beweegt wat op vlak van mobiliteit in ons land. Terecht ook, want de ellenlange files waarmee de Belgen nagenoeg dagelijks worden geconfronteerd, zijn bij de ergste ter wereld. Een effectief mobiliteitsbeleid moet echter de facto een interregionale aangelegenheid zijn. Wij stelden daarover een paar vragen aan Vlaams minister van Mobiliteit Ben Weyts. Brussel Metropool: Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest stelt een nieuw mobiliteitsplan op ter opvolging van IRIS Plan 2: het Gewestelijk Mobiliteitsplan (GewMP). Is Vlaanderen hiervan op de hoogte? Is dit niet een gelegenheid voor meer samenwerking tussen de Gewesten op vlak van mobiliteit? Ben Weyts: Ik ben blij te vernemen dat Brussel eveneens goed nadenkt over mobiliteit en dit wil opnemen in een mobiliteitsplan. Ik ga er van uit dat eens de procedure loopt, Vlaanderen om haar visie zal gevraagd worden, net als de aangrenzende gemeenten en andere betrokken actoren. Onze deur staat open om hier constructief aan mee te werken. Komt Brabantnet er echt snel, of gaat het dezelfde richting uit als het Gewestelijk Expresnet (GEN) dat maar vertraging blijft oplopen? Wat zijn de knelpunten? Brabantnet zit op schema. Ik wou ook dat het sneller kon, maar er zijn helaas een aantal procedures – zoals de vergunningsprocedure – die we correct moeten doorlopen. Zelf stel ik alles in het werk om het sneller te doen gaan. Zo bekijken we of we trambussen kunnen inzetten in plaats van trams. Dat heeft verschillende voordelen: we moeten niet investeren in spoorinfrastructuur en bovenbedding en we zijn flexibel in de trajecten. We kunnen met trambussen zelfs vroeger uitrijden, bijvoorbeeld als een tracé nog niet volledig af is. Die flexibiliteit is belangrijk, want voor de betreffende gemeenten is het tracé het grootste knelpunt. Daar hadden ze hun bedenkingen bij, maar er is intussen wel een akkoord bereikt. Het voordeel van de trambussen is dat het tracé heel eenvoudig aan te passen is wanneer hun argumenten achteraf terecht blijken. We weten dat de pendelaars – zo’n 200.000 auto’s per dag – het grootste probleem vormen voor de Brusselse mobiliteit. Ziet u transitparkings als dé oplossing? Ik ben zeker geen voorstander van verschillende grote parkings in de rand van Brussel, want dan creëer je een aanzuigfunctie en misschien zelfs nog meer problemen. Ons doel is de auto’s verspreid op te vangen, op wat ik noem combiparkings, waar je heel makkelijk kan overstappen op het openbaar vervoer. De logica daarachter is simpel: hoe sneller de auto’s van de baan zijn, hoe beter. We bekijken momenteel de mogelijkheden tot combiparkings met de NMBS. Omdat de klemtoon op woon-werkverkeer ligt, focussen we ons daarbij vooral op Vlaams-Brabant. Annick Claus Ben Weyts Er komen steeds meer particuliere mobiliteitsdiensten. Zijn jullie bezig met de integratie van ticketing (tarifering, betalingen ... ) van zowel publieke als private mobiliteitsdiensten? In andere steden en regio’s ontwikkelen ze bijvoorbeeld ‘Mobility as a Service’ (MaaS)-modellen waarbij één actor het unieke aanspreekpunt is voor zowel openbaar vervoer als taxi’s of zelfs autodelen. Wat voor mij belangrijk is, is een opendatapolitiek. Toegankelijkheid van gegevens is nog vaak een probleem. Door onze data open te maken en te delen met de private sector, dagen we hen uit om commerciële toepassingen te ontwikkelen. Zelf zijn we daar niet mee bezig, want ik vind niet dat dat de taak is van de overheid. De autonome voertuigen komen eraan. Moest Vlaanderen niet het voortouw nemen en samen met andere regio’s en het federale niveau een uniforme wetgeving opstellen, zodat het deel uitmaakt van de pioniers op dit vlak en zo de vele actoren van mobiliteit 2.0 snel kan verwelkomen? Ieder speelt daarin zijn rol. De productnormen opstellen is bijvoorbeeld een federale bevoegdheid, maar de homologatie ligt bij de deelstaten. Waar wij mee bezig zijn, is het opstellen van een code of practice naar constructeurs toe. Dat zijn concrete regels over hoe men te werk moet gaan om autonome voertuigen te testen, een gedragscode om de veiligheid te verzekeren. Bijvoorbeeld dat men eerst op privéterrein moet testen alvorens men dat op de openbare weg mag doen. Dat is trouwens niet alleen een verhaal van Vlaanderen en de Federale Overheidsdienst Mobiliteit, onder andere ook het Agentschap Wegen en Verkeer, Agoria en ITS (Intelligent Transport Systems) zitten in onze werkgroep. ● BECI - Brussel metropool - september 2016 19
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Smart mobility is slim bewegen A lstom, wereldleider in geïntegreerde spoorwegsystemen, ontwikkelde Optimet, een oplossing die het vlotte verkeer en de frequentie van metrostellen verbetert. Ondertussen werkt de onderneming verder aan het ontwerp en de bouw van automatische en halfautomatische metrostellen, conform de krachtlijnen van de smart mobility. “Bij de bespreking van stedelijke mobiliteitsproblemen gaat vaak te weinig aandacht naar het openbaar vervoer, en dan voornamelijk de metro, die heel wat oplossingen biedt”, stelt Frédéric Devisch, die instaat voor het stedelijk vervoer in Brussel. “Daarom ontwikkelden wij bij Alstom meerdere toepassingen, specifiek voor de metro. Ze zorgen voor een slimme en vlottere mobiliteit.” Een vlotter verkeer Het eerste systeem reguleert onder de naam ‘Optimet Passenger Demand-based Regulation’ de frequentie van de metrostellen in functie van het aantal reizigers dat op de perrons van metrostations staat te wachten. De in real-time vergaarde data dienen om in elk station te bepalen hoe lang de deuren van de metro open blijven. Staan er weinig reizigers op het perron, dan wordt de duur ingekort. Als de reizigers talrijk zijn, blijven de deuren langer open. “Dit verhoogt op korte termijn de snelheid. Tegelijk wint het verkeer aan soepelheid en vlotheid”, aldus nog Frédéric Devisch. “Op langere termijn verbetert de vervoermaatschappij de aan de klant aangeboden dienst via kortere wachttijden en een groter aantal vervoerde reizigers.” De tweede oplossing – Optimet Live Train Density – vult de eerste aan. De wachtende reizigers op het perron krijgen informatie over het aantal mensen in elk van de rijtuigen van het volgende metrostel. Op die manier kunnen de reizigers zich op het perron meteen richten naar de stopplaats van de minder gevulde rijtuigen. Deze aanpak bevordert het reiscomfort en verkort de stilstand in elk station. Een algoritme berekent constant het aantal personen dat bij elke halte in- en uitstapt. Tegelijk berekent het systeem de bezettingsgraad in elk deel van de metro. In de praktijk toont een LED-lichtstrook op het perron aan waar in het metrostel de instappende reizigers de meeste plaats zullen vinden. Wi-Fi aan boord Optimet e-verywhere is een derde systeem, waarmee elke reiziger permanent geconnecteerd blijft, zowel in de stations als in de metrostellen. De openbare vervoermaatschappij beheert het systeem. Het kan worden aangepast aan de bestaande rijtuigen en biedt aan honderden reizigers een optimale en verzekerde internetconnectie tijdens hun verplaatsingen. Smartphones en tabletten sluiten zich automatisch op het draadloze Optimet netwerk aan zodra de reiziger een metrostation binnenstapt. “Optimet e-verywhere beantwoordt aan de verwachtingen van de reizigers die zonder onderbreking op het internet willen surfen”, verduidelijkt Frédéric Devisch. “Deze dienst kadert in het concept van smart mobility en, ruimer zelfs, van smart city.” Als wereldleider in spoorwegvervoer blijft Alstom zich in België, en onder andere in Brussel, uitbreiden. De kantoren zijn vlak tegenover het station Brussel-Zuid gevestigd. De onderneming leverde de huidige signalering van het MIVB metronetwerk evenals een deel van het rollend materieel. Alstom levert al ruim 20 jaar automatische metrosystemen (het rollend materieel en de signalering). Zulke systemen zijn ondertussen operationeel in steden als Singapore, Milaan, Lausanne, Peking, Sjanghai, Mexico, Panama e.a. Alstom heeft 1.250 km metrolijnen op die manier uitgerust. Dit vertegenwoordigt meer dan 25% van de CBTC (Communication Based Train Control) oplossingen met draadloze transmissie die wereldwijd werden toegepast. De Alstom oplossing biedt interfaces met alle types rollend materieel, ongeacht de leverancier. Ze garandeert topprestaties bij de sturing van de metrostellen door een nauwkeurige regulering van de stilstandtijden. Op die manier kan de wachttijd tussen twee metrostellen tot minder dan 90 seconden worden herleid. De diverse toepassingen die Alstom heeft ontwikkeld, dragen rechtstreeks bij tot deze toekomstige evolutie. Dankzij ‘Optimet Live Train Density’ en een LEDlichtstrook op het perron weten reizigers in welke rijtuigen er het meest plaats is. Copyright : Alstom TOPIC MOBILITEIT & LOGISTIEK “Brussel verdient een rationele metro”: zou L’Écho gelijk hebben? In de maand juni publiceerde L’Écho ‘12 ideeën om het hoofd boven water te houden’, waaronder “een rationele metro”. Achter deze zeer voorzichtige benaming schuilde een zeer ambitieus voorstel: de aanslepende Brexit sfeer herinnert ons aan de nood om het debat over de metro zonder verwijl opnieuw aan te wakkeren. Stel u voor dat u een zekere Mr. Smith bent, een fictieve makelaar belast met de verhuizing van de even fictieve ‘Bank of Europe’. Vincent Campeol D e zoektocht van Mr. Smith naar een nieuwe vestiging voor de bank botst al gauw tegen de eerste struikelblokken: via Google verneemt hij dat Brussel met een zwaar structureel probleem kampt, namelijk een aanhoudende verkeersoverlast. Bovendien volstonden enkele maanden van Belgium bashing om de eerste resultaatpagina’s van Google grondig te vergallen. We willen geen onrust wekken, maar geef toe dat sommige details veel over ons vertellen: de verstikkende verkeersoverlast, de Belgische voorliefde voor de formule ‘bedrijfswagen + villa’, de voorbijgestreefde fiscaliteit, de institutionele complexiteit en het opvallende gebrek aan samenwerking tussen de verschillende overheidsniveaus. Het zijn allemaal weinig positieve signalen die de buitenwereld niet onverschillig laten. Positief is echter dat de mentaliteiten veranderen. Degenen die destijds weigerachtig stonden tegenover vernieuwing en de aanwezigheid van openbaar vervoer in hun gemeenten, zouden daar vandaag bijna spijt van hebben. Hiervan getuigt de ontwikkeling van het oosten van Brussel rond de metro. “Waarom werd deze aanpak niet in gans het Gewest toegepast?” vraagt Mr. Smith zich af. Waarschijnlijk een gebrek aan politieke wil, maar ook aan middelen. De 5,2 miljard van het investeringsprogramma op 10 jaar voor het openbaar vervoer zullen onze makelaar misschien enkele minuten geruststellen, tot wanneer een goed ingelichte deskundige hem de waarheid onthult (zie kaderverhaal). Spijtig, want toegankelijkheid geldt als het eerste criterium bij de keuze van een nieuwe vestigingsplaats op het vasteland. Brussel is natuurlijk bijzonder toegankelijk met het vliegtuig of de trein, maar korte of middellange afstanden ter plaatse leveren heel wat meer problemen op. Behalve langs een paar grote lanen tussen Oost en West of de Kleine Ring moet u zich niet inbeelden dat u de hoofdstad in minder dan 20 minuten kunt doorkruisen, zoals dit in Parijs of Londen wel het geval is. Ook dit staat in Google te lezen. De metro, een obsessie voor monomane investeerders? In feite niet. Hoe zou Brussel eruit zien zonder de investeringen die 20 jaar lang vanaf het midden van de jaren 60 werden gedaan voor de (pre)metro? Dan zouden wij niet alleen in Europa maar in gans de wereld berucht zijn voor onze Brusselse metro van de toekomst, volgens L’Écho. verkeersoverlast. Natuurlijk is in deze periode de staatsschuld enorm toegenomen maar de return on investment voelen we vandaag nog. Een hoofdstad heeft behoefte aan efficiënte en structurerende infrastructuren om op een open en vrije markt een kans te maken. Mr. Smith zou dit zeker beamen ... Vanuit Brussel bekeken hebben we de indruk dat deze ‘obsessie’ niet overeenstemt met de werkelijkheid op het terrein van het openbaar vervoer. Maar ook het tegenovergestelde schijnt gegrond te zijn: voor buitenlanders valt het Brusselse formalisme niet te rijmen met bepaalde principes van een gezond economisch beleid! Dit formalisme uit zich bijvoorbeeld in de stapsgewijze evolutie van vervoermiddelen die aan ontwikkeling toe zijn. Een verzadigde buslijn wordt met geleden bussen uitgerust. Een verzadigde gelede bus wordt door een tram vervangen. Een verzadigde tramlijn ruimt de plaats voor een snelle tramlijn, die ooit ook verzadigd raakt en dan op haar beurt (met een beetje geluk) door een metro wordt vervangen. Mr. Smith oordeelt dat soms een loopje mag worden genomen met de regel. Liever een voorbeeld dan een lange uitleg: buslijn 71. Het zou natuurlijk zinvol zijn meteen over BECI - Brussel metropool - september 2016 21
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FILES BEU? De mobiliteit van uw medewerkers verbeteren, het is mogelijk! DOWNLOAD uw eerste editie www.beci.be/mobility De Mobility Toolbox is een vooruitstrevend hulpmiddel dat producten, diensten en de laatste HR-trends bundelt. Dankzij deze tool voorziet u uw onderneming van een duurzaam mobiliteitsbeleid. De Mobility Toolbox wordt uitgegeven door de Hub Mobility en het Kenniscentrum van BECI, met de steun van Brussel Mobiliteit. De Mo TOPIC 5,2 miljard … zogezegd Het Brusselse Gewest kondigde plechtig de goedkeuring aan van een investeringsplan van 5,2 miljard op 10 jaar voor het openbaar vervoer. Dus 520 miljoen per jaar. Een reclamestunt? Geruststellend is dit niet. We merkten snel dat de vorige werkingsbudgetten van de MIVB tijdens de afgelopen 10 jaar al ongeveer 510 miljoen per jaar bedroegen. Het gemiddelde sinds 2012 bereikt zelfs 580 miljoen en het budget van 2015 liep op tot 619 miljoen! Erger nog: als we het geheel van de ‘Missie 18’ van het algemene uitgavenbudget in beschouwing nemen (namelijk ‘de Bouw en het Beheer van het openbaar vervoer’), dan overschrijdt het gemiddelde 600 miljoen per jaar (in 2015 zelfs 727 miljoen!). te schakelen naar een metrolijn. Na vijf jaar aanslepende debatten zijn we helaas niet verder geraakt dan een hybride systeem (een trolleybus?) dat amper meer capaciteit biedt en eventuele studies over een metrolijn nog verder uitstelt. Als we nu snel voor de metro-oplossing kiezen, sparen we 10 tot 20 jaar halve maatregelen en werven uit. Wees gerust: met de autonome voertuigen zal alles niet opgelost geraken. Londen als voorbeeld om ‘brexiters’ te overtuigen? Investeringen in vervoer beperken zich dus niet tot vraag en aanbod. Het vervoer is een aanzienlijke troef in het economische beleid en de ontwikkeling van een grondgebied. We zijn dat blijkbaar vergeten. De Britten hadden dit heel snel door en wisten de principes van ‘value for money’ volledig in de beheermodellen van overheidsprojecten te integreren. Het geheel van de maatschappelijke voordelen van een project voor de samenleving moet in overweging worden genomen om de impact te evalueren. De investeringskost is als criterium totaal ontoereikend. Hiervan getuigen de wijken die zich ontwikkelden toen de metro werd aangelegd: denk maar aan de Docklands, waaronder Canary Wharf. Om zulke investeringen en de gerelateerde maatschappelijke voordelen te rechtvaardigen, heeft Brussel dringend behoefte aan een financieringsmodel dat duidelijk afstand neemt van het verleden. Alleen op die manier verdienen we een plaats naast de best presterende Europese buurlanden. Doen we dat niet, dan is de kans groot dat heel wat investeerders ergens anders naar betere kansen gaan zoeken. We hebben een voorbeeld vlakbij. Laten we daar inspiratie gaan putten. Het Londense model om teleurgestelde ‘Brexiters’ te overtuigen? Zinvol, vinden we. Een goede raad van Mr. Smith: “Zorg voor een toenadering tussen de MIVB en Brussel Mobiliteit en stel zo uw eigen ‘TFL’ samen. Voeg daarbij een gedeconsolideerde financieringsmaatschappij die de kilometerheffing van Brusselaars en pendelaars int, maak dankbaar gebruik van een hefboom effect dankzij uw waarborgen en d.m.v. extra krediet bij de EIB…” We vertellen er terloops bij dat Mr. Smith ons toch een kans heeft gegeven en voor Brussel heeft gekozen. Tja, een ‘Bank of Europe’ op 300 km afstand van de Europese instellingen, dat viel ook moeilijk te rechtvaardigen. ● ONZE ZALEN ZIJN ONTWORPEN VOOR FILM. WAT ZE PERFECT MAAKT VOOR VEEL MEER DAN FILM. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Hoogstaande technologie. Comfortabele zetels. Effi ciënte organisatie. Allemaal troeven die niet alleen van fi lm kijken bij Kinepolis Brussel een unieke ervaring maken. Ook seminaries, events, congressen (en nog veel meer) zijn perfect op hun plaats bij ons. Meer info? Check business.kinepolis.be of bel 02 474 26 30 e-mail: b2bbrussel@kinepolis.com Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - september 2016 23 TEAM BUILDING SEMINARIE COMEDY FILM CONGRES CULTUUR
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MOBILITEIT EN LOGISTIEK De strijd voor de nieuwe mobiliteit staat op losbarsten Autodelen, carsharing of free floating... Zoals andere overvolle steden sleutelt Brussel aan zijn mobiliteit. Vanaf september zullen meer dan tien spelers met uiteenlopende, elkaar aanvullende of concurrerende aanbiedingen op deze zeer dynamische markt de strijd aangaan. Voor de arbeidskracht die bereid is zich op een andere manier te verplaatsen, houdt deze evolutie voordelen in. T ijdens de herfst zal het door de Brusselse minister van Mobiliteit Pascal Smet aangekondigde free floating systeem zijn degelijkheid mogen bewijzen. Hiermee kunnen gebruikers van gedeelde wagens het gehuurde voertuig waar dan ook in de stad achterlaten, en niet noodzakelijk in een huurstation, zoals het tot nu toe het geval is geweest. Sinds 1 juni mogen carsharing bedrijven bij het Gewest de toestemming aanvragen om het ‘free floating’ systeem toe te passen. Hiermee tracht de overheid blijkbaar een alternatieve mobiliteit te stimuleren. Het jaarlijks aan carsharing bedrijven gevraagde bedrag zal bescheiden blijven (er is sprake van een parkeerkaart aan 50 euro per jaar). Deze nieuwe mogelijkheid betekent waarschijnlijk een extra stimulans voor een markt die een zekere gulzigheid aanwakkert: naast pioniers als Cambio en Zen Car zijn nieuwe internationale spelers uit grotere groepen in de hoofdstad verschenen – of gaan dat binnenkort doen. Het zijn Ubeeqo, DriveNow, Car2Go en Zipcar (zie kaderverhaal). “We gaan een bijzonder interessante concurrentie tegemoet, weliswaar met een risico van energieverlies door het grote aantal spelers”, voorspelt Frédéric Van Malleghem, CEO van Cambio, de pionier van carsharing sinds 2002. Achter deze zogenaamde ‘startups’ schuilen bijzonder kapitaalkrachtige ondernemingen zoals Avis (Zipcar), Daimler (Car2Go), Europcar (Ubeeqo) of, in mindere mate, Ford als partner van de Belgische startup CarAmigo. “Nieuwe concurrenten treden tevoorschijn met geweldige financiële middelen. Bovendien werken alle grote autoconstructeurs samen met technologische leveranciers die carsharing mogelijk maken.” Zo bijvoorbeeld de Franse startup Vulog, een pionier van carsharing technologieën van de jongste generatie. Deze jeugdige onderneming werkt onder andere voor de groepen Renault en PSA, waarvan ze wagenvloten aanpast aan het bovenver24 BECI - Brussel metropool - september 2016 Olivier Fabes melde free floating systeem. Is er voor al deze spelers voldoende ruimte in een stad als Brussel? “In een eerste fase gaan deze nieuwkomers onze eigen groei afremmen, maar op termijn zullen ze carsharing in zijn geheel een flinke duw in de rug geven omdat de positioneringen van de concurrenten elkaar meer en meer gaan aanvullen”, oordeelt de heer Van Malleghem. “Dankzij een zeer aantrekkelijk, bijzonder toegankelijk en gemakkelijk te gebruiken aanbod gaan deze nieuwe spelers een snelle groei tegemoet. In de komende maanden zullen ze waarschijnlijk tientallen duizenden Brusselaars overtuigen. Ze zullen echter vrij snel worden beperkt door de culturele en administratieve complexiteit van een stedelijk gewest waarvan de wijken sociologisch zeer uiteenlopen. De meeste internationale spelers zullen zich waarschijnlijk beperken tot het hartje van de stad en een zeer specifieke doelgroep”, aldus nog de directeur van Cambio. In dit geval dus de kaderleden van de grotere ondernemingen, buitenlandse zakenreizigers enz. Stemt ongeveer overeen met de hoger opgeleide clientèle die ook van Uber hield. “We zijn er bovendien van overtuigd dat er altijd ruimte zal bestaan voor lokale ‘pure players’ die diensten in het Frans, het Nederlands en het Engels aanbieden, goed op de hoogte zijn van de Brusselse verscheidenheid en in meer uitgestrekte gebieden actief zijn.” 85% van de huidige verplaatsingen met Cambio zijn langer dan 25 km. De typische klant is een Brusselaar zonder auto die Cambio gebruikt voor een weekendje op het platteland. Het parkeerprobleem “De aankomst van nieuwe spelers zal de ganse markt een nieuwe dynamiek inboezemen en het publiek bewuster maken”, denkt Serge Starckmann, directeur van Zen Car, de Brusselse pionier van de gedeelde elektrische wagen. Het ©Thinkstock Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58
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TOPIC ‘business’ aanbod dat hij acht maanden geleden lanceerde, heeft ondertussen een honderdtal klanten overtuigd die met prepaid kaarten wagens reserveren, terwijl een twintigtal wagens voor langere duur aan ondernemingen worden verhuurd. Zen Car blijft het principe van voorbehouden stations trouw, al was het maar om de voertuigen op te laden. De onderneming wenst tegen eind 2017 over 120 stations te beschikken. Een hele uitdaging, weet Serge Starckmann, want de opening van een nieuw station levert heel wat moeilijkheden op, onder andere wat betreft de stedenbouwkundige vergunning. “Wij krijgen geen steun van het kabinet van minister Smet, die duidelijk niet in elektrische voertuigen gelooft, ondanks de mindere vervuiling.” Zen Car gaat onder andere samenwerken met OctaPlus om zijn netwerk te verbeteren. De heer Starckmann haalt een pragmatisch argument aan, tegenover de nieuwe concurrentie die de voorkeur geeft aan free floating: “Waar op de openbare weg parkeren we de aangekondigde 800 nieuwe voertuigen, zonder de buurtbewoners lastig te vallen? In sommige gemeenten is de situatie al onhoudbaar geworden. Samen met deze gemeenten zijn wij eerder voorstander van de aanleg van nieuwe ruimtes, specifiek voor gedeelde wagens.” Het filosofisch besluit van Frédéric Van Malleghem: “De harde strijd van vandaag zal nog heviger woeden, maar we hebben allen dezelfde concurrent: het bezit van een wagen. Ik ben ervan overtuigd dat er binnenkort in de stadscentra niets anders zal overschieten dan gedeelde wagens, openbaar vervoer en zachte vervoermiddelen. De proportie van wageneigenaars zal toenemen naarmate men de steden verlaat.” ● Brusselse spelers Autodelen (met eigen wagen of gehuurde wagen): • Cambio: Carsharingpionier sinds 2002. NMBS en MIVB zijn aandeelhouders. Ongeveer 800 huurvoertuigen (voor een uur of meerdere dagen) in meer dan 30 Belgische steden. Werkt met stations waar het voertuig wordt gehuurd en teruggebracht (round trip). Momenteel geen free floating. ‘Pool’-kaarten voor ondernemingen, met aangepaste tarieven. 35% van de verplaatsingen met Cambio zijn van professionele aard. Tarief: een combinatie van vaste kosten, maandabonnement, prijs per uur (of per dag) en per km. • CarAmigo: Startup die in 2015 faam verwierf dankzij een applicatie waarmee iedereen zijn wagen aan iemand anders kan verhuren. In dit opzicht leunt CarAmigo het dichtst aan bij de definitie van autodelen. In samenwerking met autoconstructeur Ford wenst de jonge onderneming een einde te maken aan de absurde situatie van persoonlijke voertuigen die gemiddeld slechts 5% van de tijd rijden. Ongeveer 500 voertuigen op Caramigo.be. Tarief: vanaf 20 €/dag. • Zen Car: Verhuurdienst van gedeelde auto’s, met een specialisatie in elektrische voertuigen. Ging in 2011 in Brussel van start. 57 wagens (Renault Zoe en BMW-I3; lichte bedrijfsvoertuigen Kangoo ZE) en een dertigtal stations in Brussel. Specifiek aanbod voor ondernemingen (Zen Car Business). Tarief: vanaf 9 €/uur, 69 €/dag. • Ubeeqo: Maakt deel uit van de Franse Europcar. Ubeeqo is sinds de lente in Brussel aanwezig met een ‘3 in 1’ aanbod, een combinatie van taxi (CarAsap), autodelen (Matcha) en autoverhuur. Ubeeqo maakt dankbaar gebruik van deze flexi26 BECI - Brussel metropool - september 2016 biliteit in een ‘business’ applicatie voor beroepsverplaatsingen ‘zonder onkostennota’s’. Tarief: op maat, volgens de gekozen ‘mix’. • ZipCar: Een Amerikaanse nieuwkomer die deel uitmaakt van de Avis Budget groep. Is van plan in Brussel autodeeldiensten te lanceren volgens de free floating formule, met ongeveer 200 wagens, voornamelijk Peugeot 208. Wereldwijd in 500 steden aanwezig. Tarief: onbekend. • DriveNow: Een joint-venture tussen BMW en Sixt. Zal vanaf de herfst ongeveer 300 BMW’s of Mini’s in free floating aanbieden. Mikt op complementariteit met andere vervoermiddelen. Tarief: onbekend. • Car2Go: Maakt deel uit van de Duitse constructeur Daimler (Smart). Al aanwezig in een dertigtal andere steden in de wereld en komt nu naar Brussel met ongeveer 200 wagens, eveneens in free floating. Tarief: onbekend. Car sharing met uw eigen wagen (de vrije plaatsen in uw wagen biedt u aan andere passagiers): • BlaBlaCar: De Europese leider in gedeelde wagens, dienstverlening dankzij mobiele apps, voornamelijk actief op langere afstanden en dus minder betrokken bij de stedelijke mobiliteit. • Carpool.be: Een dienst van Taxistop, voor pendelaars die niet meer alleen willen rijden. • Kowo: Een Brusselse startup die vanaf september operationeel wordt. Ontwikkelt voor de bedrijven een car sharing applicatie voor niet-reguliere afstanden (dus niet alleen het op en af rijden tussen werk en woonplaats). De ondernemingen zullen ‘kilometerpacks’ kunnen aankopen. De Axa groep is partner. TOPIC MOBILITEIT EN LOGISTIEK Engie Electrabel: geweldige groei-uitzichten Binnenkort 15.000 elektrische voertuigen in de Brusselse metropool? Engie wil aan de spits staan van de overgang naar een duurzaam energiemodel in Europa. Hierbij vormt de mobiliteit een essentiële schakel. Wij hadden hierover een gesprek met Griet Heyvaert, Chief Regulatory Authorities and Public Affairs Officer, Belgium, en Didier Léchaudé, Head of Sales BeLux. Wat doen jullie concreet voor een duurzame mobiliteit, bij Engie Electrabel? G. Heyvaert: Intern werken wij aan een geïntegreerde aanpak van de duurzame mobiliteit. Wij beperken onze verplaatsingen zoveel mogelijk en geven de voorkeur aan fiets en openbaar vervoer. De toegang tot het openbaar vervoer geldt trouwens als een belangrijk criterium bij de keuze van onze vestigingssites. En wanneer een verplaatsing onontbeerlijk blijkt, geven wij voorrang aan de groenere mobiliteitsoplossingen. Sinds 2010 beschikken wij over een budget groene mobiliteit waardoor onze werknemers tussen energiezuinige voertuigen kunnen kiezen. Hoe lager het verbruik van de bedrijfswagen, hoe hoger het beschikbare budget. Sinds 2014 kunnen onze medewerkers ook kiezen voor een elektrische bedrijfswagen. In feite is de situatie volledig omgekeerd: in 2010 kwam 75% van het personeel met de wagen naar het werk en 25% met het openbaar vervoer. In 2015 was het net omgekeerd. Wat zijn de voordelen van elektrische voertuigen? G. Heyvaert: “Ze zijn niet alleen milieuvriendelijker: ze rijden bovendien bijna geruisloos en bieden minimum 150 km autonomie. Vaak is dit voldoende, want 80% van de automobilisten rijdt minder dan 50 km per dag. Verder promoten wij ook het gebruik van voertuigen op aardgas. Zij beschikken over een ruimere autonomie en onderscheiden zich door hun milieuvriendelijkheid. De aankoopprijs is te vergelijken met een klassiek voertuig, maar de brandstof is ongeveer 25% goedkoper. De prijzen van elektrische voertuigen blijven momenteel nog aan de hoge kant, maar het prijsverschil daalt gestaag.” In welke omstandigheden zullen elektrische voertuigen echt een plaats op de markt kunnen veroveren? G. Heyvaert: Het aanbod aan modellen moet voldoende zijn. Er moeten voldoende laadoplossingen voorhanden zijn. En de totale kost dient aanvaardbaar te blijven. Voor ondernemingen in België wordt voortaan aan deze voorwaarden voldaan. De markt zal zich dus uitbreiden en het aantal beschikbare modellen zal toenemen. De gebruikskost is voordelig, zeker voor bedrijfswagens, wegens de relatief lage kost van de brandstof en de 120% fiscale aftrekbaarheid. Ook de laadpalen zullen toegankelijker worden, hoewel 90% van de laadbeurten thuis of op kantoor gebeurt en slechts 10% op (half-)openbare plaatsen. D. Léchaudé: Engie Electrabel biedt een totaaloplossing voor het laadproces, namelijk een innoverende laadinfrastructuur in samenwerking met onze dochteronderneming Engie Cofely. Engie Electrabel installeerde bovendien een snellaadstation voor zijn hoofdzetel aan het station Brussel-Noord. Daar volstaat 30 minuten om de batterij voor 80% te laden. Deze laadpaal is beschikbaar voor alle bestuurders van elektrische voertuigen. Om de ontwikkeling van het elektrisch voertuigenpark verder aan te zwengelen, zullen echter bijkomende fiscale prikkels nodig zijn. En hoe kunnen we voertuigen op aardgas promoten? D. Léchaudé: Ook hier moet aan drie voorwaarden worden voldaan: een voldoende keuze aan voertuigmodellen, de beschikbaarheid van een tankinfrastructuur en een stabiele wetgeving. Vandaag bestaan er in België 60 CNG stations, wat nog onvoldoende is voor de 5000 voertuigen die op gas rijden. In 2014 hebben wij samen met G&V Energy Group en Elsa (Ideta) de firma Enora opgericht, met de bedoeling aardgastankstations te ontwerpen, te bouwen en uit te baten. ● BECI - Brussel metropool - september 2016 27
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Lucht-, Klimaat- en Energieplan: tegen de klimaatontwrichting en voor de luchtkwaliteit in Brussel Op 2 juni 2016 heeft de Brusselse regering haar voornaamste middel in de strijd tegen de klimaatontwrichting en de luchtvervuiling voor de komende vijf jaar goedgekeurd: het gewestelijk Lucht-, Klimaat- en Energieplan. Een van de (zeer) talrijke maatregelen van het plan is de invoering van een lage-emissiezone vanaf 2018. Een kort overzicht ... ■ De uitstoot van broeikasgassen verminderen Het Lucht-Klimaat-Energieplan definieert de belangrijkste gewestelijke richtlijnen voor deze drie thema's, uitgewerkt in 64 maatregelen en 144 acties. Hoofddoelstelling? De gewestelijke emissies van broeikasgassen met 30% verminderen tegen 2025 (t.o.v. van die van 1990). En de naleving van de Europese normen voor de luchtkwaliteit bereiken. Om dit doel te bereiken is het plan gericht op de sectoren die de meeste broeikasgassen en atmosferische polluenten uitstoten (bouw, vervoer, verbruik, enz.), moedigt het de productie van hernieuwbare energie aan en beoogt het de integratie van de thema's lucht, klimaat en energie in het hele Brusselse beleid. ■ Gebouwen renoveren Eerst en vooral wil het Gewest in de bouwsector, die de meeste broeikasgassen uitstoot, zijn aanmoedigingsbeleid voor de renovatie van gebouwen voortzetten en daarbij de tewerkstelling, in het bijzonder de lokale tewerkstelling, bij duurzaam bouwen bevorderen. De hulpmiddelen en begeleidende maatregelen voor particulieren en professionelen, zoals het Energiehuis, de Facilitator Duurzame Gebouwen, maar ook de opleidingen ter zake worden dus verlengd of versterkt. De vernieuwing wordt ook aangemoedigd via nieuwe opportuniteiten, zoals de projectoproepen "Be Exemplary" en "Be circular - be brussels". Het plan wil ook de obstakels voor renovatie opheffen, zowel op wettelijk vlak (planningsinstrumenten, wetten en reglementen) als op financieel niveau, door de gewestelijke stimuli zoals energiepremies en de groene lening uit te breiden. ■ Het Gewest als lageemissiezone Om de uitstoot van de schadelijkste polluenten (stikstofdioxide en zeer fijne deeltjes van "black carbon") te beperken en het probleem van de slechte luchtkwaliteit en de gevolgen hiervan voor de gezondheid op te lossen, heeft het Gewest ook voorzien om vanaf 2018 een lageemissiezone in te voeren op het hele gewestelijke grondgebied. Deze langverwachte maatregel heeft zijn nut reeds bewezen in andere Europese hoofdsteden, zoals Londen en Stockholm (momenteel worden ongeveer 194 lage-emissiezones geteld in 9 Europese landen). Het principe van een lageemissiezone berust op een toegangsverbod voor een bepaald gebied voor voertuigen waarvan de motor - benzine of diesel - niet aan bepaalde normen voldoet. De lage-emissiezone zal gelden voor alle voertuigen voor personenvervoer (wagens en bussen/autobussen) en bestelwagens (< 3.5t) op heel het gewestelijk grondgebied. De zone is dus niet van toepassing op zwaar vervoer en gemotoriseerde tweewielers. Deze bepaling zal geleidelijk worden ingevoerd om beter te worden begrepen en aanvaard door burgers en professionelen. Voor de controle zal het Gewest – in zijn hoedanigheid van smart city – zich uitrusten met een digitaal herkenningssysteem met slimme camera's. Deze aanpak vermijdt om burgers en werknemers te belasten en zal de administratieve formaliteiten voor de automobilisten beperken. Het Gewest engageert zich de komende vijf jaar dus voor schone lucht in Brussel, voor de beperking van zijn bijdrage tot de klimaatontwrichting, maar ook voor de verlaging van de energiefactuur van de verschillende actoren. En dit zonder de werknemers te straffen. Integendeel, het aanmoedigen van de bedrijven en de tewerkstelling blijft een prioriteit. Het geïntegreerde Lucht-, Klimaaten Energieplan kan volledig worden geraadpleegd op de website van Leefmilieu Brussel. Yvan Glavie De Belg legt dagelijks gemiddeld 22 km af naar zijn werk. Waarom geen « mobiliteitsbudget » voorstellen in de plaats van een bedrijfswagen ? MOBILITEIT EN LOGISTIEK Hoe maken we de Belgische werkkracht minder afhankelijk van zijn wagen? De Belg is een pendelaar. Meestal heeft hij niet het geluk – of misschien geen zin? – om vlakbij zijn werkplaats te wonen. Voor het op en af rijden tussen huis en werk gaat de voorkeur vaak naar de eigen wagen of, in België althans, de bedrijfswagen. Dit is al jaren zo, ook voor fiscale redenen. Zoiets houdt Brussel, door de verkeersoverlast, niet langer vol. Wat kunnen bedrijven doen om deze gedragingen te veranderen? Olivier Fabes B elgen leven niet graag in het stadscentrum. In tegenstelling tot andere hoofdsteden groeit in Brussel de koopkracht vaak met de afstand van het stadscentrum. Al tientallen jaren lang gaf deze eigenheid aanleiding tot politieke keuzes die uitmondden op de aanleg van talrijke autosnelwegen, ringwegen en invalswegen. Traag maar zeker droeg dit bij tot een expansieve verstedelijking – in het geval van Brussel zelfs tot aan de uiteinden van beide provincies Brabant. De economische centra zijn de stadskernen echter trouw gebleven. Als gevolg legt de Belg dagelijks gemiddeld 22 km af naar zijn werk. Veel meer dan in de buurlanden. In Frankrijk ligt het gemiddelde bijvoorbeeld rond 14 km. De Belg rijdt gemiddeld 23% meer dan een Nederlander en 19% meer dan een Fransman. En toch leven we in een kleiner land. “Om dit gebrek aan evenwicht bij te sturen, bracht ons systeem op sociaal en fiscaal vlak andere aspecten uit evenwicht, waardoor mensen werden aangemoedigd ver van hun werk te gaan wonen. Denk maar aan de terugbetaling door de werkgever van de afstanden tussen woon- en werkplaats, in functie van de afstand. Dit is verplicht in het geval van openbaar vervoer. Wanneer de auto wordt gebruikt, voorziet een collectieve overeenkomst een vergoeding per kilometer. Zulke stelsels zijn in Europa nogal uniek”, stelt Vincent Campeol, adviseur mobiliteit bij BECI. Dezelfde gedachtegang met bovendien een loonprikkel om de hoge kost van het werk in ons land enigszins te compenseren, hebben het Belgisch systeem aangespoord om de formule van de bedrijfswagen te veralgemenen, daar waar dit voordeel in andere landen strikt beperkt blijft tot directiefuncties. Bij ons maakt dit stelsel hoe langer hoe meer deel uit van het loonpakket, zelfs voor een beginnende consultant. De bedrijfswagen is evenals de alleenstaande villa een soort norm geworden. Dit in vraag stellen, geldt als een aanval tegen verworvenheden en gedragingen. Ligt dus gevoelig en vergt enige politieke moed. Sinds enige tijd wijst een aantal voorstellen of berichten in de media echter op een mogelijke kering. Het mobiliteitsbudget In het raam van zijn programma ter hervorming van de arbeidsmarkt kwam de federale Minister van Werk Kris Peeters (CD&V) in februari met het concept van een ‘mobiliteitsbudget’ in de ondernemingen op de proppen, als een alternatief voor de bedrijfswagen. Dit budget zou kunnen worden aangewend voor verschillende vervoermiddelen (openbaar vervoer, aanschaf van een fiets, autodelen enz.). De werknemer zou over een bepaald bedrag beschikken en zelf beslissen over de besteding ervan. En bovendien zou het mobiliteitsbudget van het loon zelf worden afgezonderd en daarom vrijgesteld van sociale lasten en fiscale heffingen voor de werknemer. “Hierdoor verdwijnt het financiële argument ten gunste van de bedrijfswagen”, verklaarde Kris Peeters destijds in Le Soir. In de komende weken vernemen we hoe de federale regering dit voorstel concreet in de sociale wetgeving verwoordt. Eind mei verklaarde Minister van Financiën Johan Van Overtveldt (N-VA) open te staan voor een herziening BECI - Brussel metropool - september 2016 29
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TOPIC Beide provincies Brabant Het Brusselse Gewest kan de geweldige uitdaging van de mobiliteit op zijn eentje niet aan. De federale overheid heeft hier natuurlijk een belangrijke rol te spelen. (Dat een budget nu eindelijk in de zomer zou zijn vrijgemaakt om het GEN opnieuw voorrang te geven, is schitterend nieuws.) Ook de andere Gewesten en de aanpalende provincies Vlaams en Waals Brabant dienen bij te dragen. Want van daar uit vertrekken dagelijks tientallen duizenden pendelaars richting Brussel. De federale Minister voor Werk Kris Peeters heeft bij de regering een voorstel ingediend rond het ‘mobiliteitsbudget’. van het fiscale voordeel op bedrijfswagens, in het raam van de ‘tax shift’. Dit onderwerp blijkt dus hoe langer hoe minder taboe te zijn. Ook in de ondernemingen zelf verandert de mentaliteit. Voorstellen die, enkele jaren geleden nog, onaanvaardbaar bleken, vinden nu voorstanders. Onlangs toonde een BECI opiniepeiling aan dat een eventuele stadstol evenveel voorstanders als tegenstanders zou krijgen. Het debat wordt dus mogelijk want de mensen zijn bereid nieuwe oplossingen uit testen. De administratieve kost De geweldige troef van een nieuw wettelijk kader zoals het mobiliteitsbudget zou zijn dat de alternatieve mobiliteit voor alle ondernemingen toegankelijk wordt en dat tegelijk het voordeel van bedrijfswagens wegvalt. Sommige (grote) ondernemingen hebben hier niet op zitten wachten om zelf oplossingen uit te dokteren. Ze hebben hun eigen prikkels ontworpen rond nieuwe vervoerformules en deden dit meestal in het raam van een ‘cafetariaplan’ om diverse extralegale voordelen te mixen. Engie (ex-Electrabel) en BNP Paribas Fortis treden op dit vlak als pioniers op. Dit geldt eveneens voor het engineeringbureau Altran en het autoleasingbedrijf ALD Automotive. Het nadeel van deze pilootprojecten is het aanzienlijk volume administratief werk dat zij, zowel aan werkgever als aan werknemer, opleggen, terwijl het fiscale voordeel onvoldoende aantrekkelijk blijft ten opzichte van een bedrijfswagen. Bovendien vereist de praktische invoering van dergelijke ‘mobiliteitsbudgetten’ heel wat interne communicatie naar het personeel toe, wat ook een niet te verwaarlozen kost teweegbrengt. De winst op het vlak van de aantrekkelijkheid en het ‘groene’ imago blijft echter moeilijk te ramen. De 14e maand Hoe kennen we een mobiliteitsbudget toe aan werknemers die (nog) niet over een bedrijfswagen beschikken? Dit blijft een van de wettelijke knelpunten. In dergelijk geval is het niet mogelijk een eenvoudige verschuiving 30 BECI - Brussel metropool - september 2016 Waals Brabant beseft ten volle wat hier op het spel staat maar wijst erop dat ook hoe langer hoe meer Brusselaars elke dag de wagen nemen richting Waver of Louvain-la-Neuve... De provincie focust voornamelijk op twee krachtlijnen. Ten eerste de ontwikkeling van een fietspadennetwerk en de aansluiting ervan op de Brusselse en Vlaamse ‘knooppunten’. Deze zachte mobiliteit vormt een degelijk alternatief voor pendelaars uit de nabije Brusselse rand. Waterloo, bijvoorbeeld. Ten tweede overweegt de provincie, voor diegenen die niet graag fietsen, de aanleg van parkings om car-sharing te bevorderen. Samen met het Waalse Gewest worden inspanningen geleverd om bestaande parkings te herwaarderen of nieuwe aan te leggen. Na Itter en Thorembais is een andere car-sharing parking in voorbereiding ter hoogte van Nijvel Noord. Een aantal kleinere parkings zullen ook een betere signalering krijgen. Verder zal, in samenwerking met de Union Wallonne des Entreprises, de car-sharing worden gepromoot, o.a. in bedrijfsparken. te voorzien tussen verscheidene vervoermodi binnen een welbepaald loonpakket dat aan een specifiek fiscaal stelsel wordt onderworpen. Het probleem kan worden omzeild door de 14e maand (de extralegale eindejaarspremie) of extra vakantiegeld in overleg met de werknemer om te zetten naar een mobiliteitsbudget. De medewerker zou dit nieuwe budget dan kunnen besteden aan een bedrijfswagen of aan een mix van een bedrijfswagen uit een lagere categorie en openbaar vervoer, voor een totaal van 100% van het budget dat voor alternatieve vervoermodi wordt ingezet. Hier dient gemeld dat de rulingcommissie van de FOD Financiën in april een loonstelsel heeft aanvaard dat tot 10% van het loon vervangt door fiscaal voordelige voordelen van allerlei aard. In dit geval ging het om een mobiliteitsbudget dat zorgvuldig werd samengesteld en gerechtvaardigd, en voor werknemers was bedoeld die niet over een bedrijfswagen beschikten. Deze beslissing van de rulingcommissie zou de cafetariaplannen nieuw leven kunnen inblazen, in afwachting van een officieel wettelijk kader waardoor de mobiliteitsbudgetten niet langer aan enkele happy few zouden voorbehouden zijn. ● SFR Business : internationaal sterk en lokaal aanwezig De bedrijfswereld en de consumenten waren destijds vertrouwd met merken als Coditel en daarna Numericable/ Numericable Pro. De overname door de Altice groep ging begin van dit jaar gepaard met een naamsverandering: de firma heet voortaan SFR (voor particulieren) en SFR Business (voor ondernemingen). Het aanbod geniet op die manier een maximale internationale coherentie. Altice werd in 2001 door ondernemer en telecomdeskundige Patrick Drahi opgericht. In enkele jaren tijd groeide het bedrijf uit tot een wereldgroep in de sectoren van kabel- en glasvezeltelecommunicatie, de levering van inhoud en multimedia/plurimedia. Vandaag vertegenwoordigt dit alles 46 miljoen klanten, 55 000 medewerkers in vier werelddelen en een jaaromzet van meer dan 26,4 miljard dollar. “Reken hierbij 36 miljard euro aan overnames in tweeënhalf jaar tijd sinds 2014”, vertelt Arnauld Knapen, Chief Commercial Officer bij SFR Business Belux er meteen bij. Netwerken Naast het aanbod aan het grote publiek in de sectoren telefonie (vast en mobiel) en televisie, voortaan onder de merknaam SFR, biedt de groep onder het label SFR Business twee grote categorieën oplossingen: ultra snel symmetrisch breedband internet en Centrex IP vaste telefonie via glasvezel of coax, met de mogelijkheid om zowel de switch als de telefoonsets van de klant in de Cloud te configureren en te beheren. Dit alles gaat gepaard met een 24/7 support service via call-center, conform strenge SLA’s (service level agreements). Aan zijn wholesale klanten (integratoren, dus) biedt SFR Business dark fibre netwerkcapaciteit. “Ons glasvezelnetwerk hebben wij begin 2016 versterkt”, zegt Arnauld Knapen. En nog voor het einde van het jaar bouwt SFR een nieuw datacenter specifiek voor de behoeften van de wholesale klanten in het Brusselse gewest (met daarna uitbreiding naar de rest van België en Nederland). In Belux hanteert SFR bovendien een mobiel MVNO aanbod (mobile virtual network operator) aan een bijzonder voordelige prijs. Dit aanbod is binnenkort aan uitbreiding toe op het vlak van dataverrijking (VoIP, streaming enz.) en nieuwe bestemmingen. “We zijn trouwens 10 tot 15% goedkoper dan de markt”, aldus nog de Chief Commercial Officer. Onderscheidende factoren De troeven van het SFR aanbod zijn volgens Arnauld Knapen eerst te vinden in de snelheid van het netwerk, namelijk meer dan 200 Mbit/s op coax kabel (en binnenkort meer), een zeer agressievere prijszetting (of conform met de rest van de markt), een snelheid/prijs verhouding die voordeliger uitvalt dan bij de concurrenten, de kwaliteit van de service en 98,6% beschikbaarheid van het netwerk. “Beschikbaarheid is trouwens onze sterkste argument geworden, nog vóór de prijs”, stelt hij. Arnauld Knapen SFR Business maakt voortaan deel uit van de Altice groep en wil voordeel halen uit aanzienlijke internationale vaardigheden in de domeinen multimedia en plurimedia. Het bedrijf maakt ook gebruik van zijn sterke aanwezigheid in (voornamelijk Franstalig) België om zijn origineel en voordelig aanbod aan de man te brengen. “Onze oplossingen zijn soms bijzonder vooruitstrevend en baanbrekend dankzij de aanleg voor innovatie en de ondernemersvisie van de Altice groep in domeinen als domotica, internet of things (IoT), holografie enz. Wij maken dankbaar gebruik van de kracht van een internationale groep op het vlak van marketing, financiële draagkracht en toegang tot nieuwe ontwikkelingen. We combineren de snelle beslissingsprocessen van een kleine structuur en de sterkte van een grote groep op technisch, financieel en marketingvlak.” Dit beaamt Sébastien Germain, Head of Marketing & Brand Management Belux: “Wij zijn een kleine structuur die op de steun van een reus kan rekenen. Wij gebruiken dezelfde corporate identity als in Frankrijk, maar met eigenheden volgens elke lokale markt.” Hij geeft toe dat SFR als merk vooral in Franstalig België bekend staat. “Wij voelen nu al de impact van de groep op onze resultaten, met een gevoelige toename van de verkoop. We hebben natuurlijk nog veel te bewijzen, maar zowel de markt als de pers verwelkomt onze aanpak op een positieve manier.” SFR Belgium Tweekerkenstraat 26 1000 Brussel www.sfrbusiness.be
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Kilometerheffing geldt al voor vrachtwagens. Binnenkort ook voor personenwagens? MOBILITEIT & LOGISTIEK Files weg dankzij algemene kilometerheffing Sinds april geldt er al een kilometerheffing voor vrachtwagens, maar waarom niet nog een stap verder gaan? Je zou ook alle personenwagens kunnen uitrusten met een OBU-toestel (On Board Unit) dat gekoppeld is aan de GPS en de afgelegde kilometers registreert. Automobielfederatie Febiac is alvast voorstander. Peter Van Dyck I n vergelijking met de heffing voor vrachtverkeer is er nog wel wat finetuning vereist, stelt Thierry van Kan, voorzitter van Febiac. “Ten eerste zijn wij van mening dat de kilometerheffing de verschillende taksen moet vervangen die nu op het eigendom van een wagen geheven worden: de belasting op inverkeerstelling (BIV), de jaarlijkse verkeersbelasting en een gedeelte van de accijnzen. Deze taxshift mag in de praktijk geen belastingverhoging betekenen; het is niet de bedoeling dat de gemiddelde chauffeur dieper in zijn buidel tast dan vandaag.” Van Kan breekt een lans voor een intelligente heffing: het tarief zou rekening moeten houden met het tijdstip en de plaats van het autogebruik. “Brussel binnenrijden om acht uur ‘s morgens zal duurder zijn dan wanneer je dat om elf uur doet”, geeft hij als voorbeeld. “Ook als je bestemming een kleinere stad als Aarlen of Deinze is, zal het tarief lager liggen. Ik geloof heel sterk dat we met deze maatregel 6 procent van het verkeer uit de files kunnen halen. Een belangrijke stap, want vanaf vijf procent minder auto’s zijn de files weggewerkt.» Investeren in mobiliteit De Febiac-voorzitter benadrukt dat het om een heffing gaat en geen taks. De opbrengsten – naar schatting 3,6 miljard – moeten rechtstreeks naar investeringen in mobiliteit gaan. “Een taks verdwijnt in de grote pot van de belastingen”, legt hij uit. Thierry van Kan: “Volgens onze berekening zou ongeveer 500 miljoen naar het openbaar vervoer kunnen stromen. Eerder dan een pure budgetverhoging voor de vervoersmaatschappijen draait het hier om stimuli om mensen op het publieke transport te doen overschakelen. We zouden bijvoorbeeld het mobiliteitsbudget voor werknemers fiscaal interessanter kunnen maken. Verder dient een deel van 32 BECI - Brussel metropool - september 2016 het geld om spoorwegen, metrolijnen, maar ook wegen – denk aan de Ring rond Brussel – te verbeteren. Ik denk ook aan het implementeren van IT-systemen, zoals intelligente verkeerslichten. Op dat vlak mag Nederland als voorbeeld gelden. Daar ontwikkelde men 20 jaar geleden al een mobiliteitsstrategie. Gevolg: men investeerde er drie keer zoveel in de wegeninfrastructuur als België. De verkeersstroom verloopt er nu veel vlotter, ondanks een toenemend wagenpark. Vervolgens zijn er de parkeerplaatsen. We denken concreet aan nieuwe Park & Ride-initiatieven aan de treinstations en in de stadsranden.” De tol van de stadstol De heffing zou meteen het einde inluiden van het belasten van de eigenaar. “De enige reeds bestaande taks voor de gebruiker zijn de accijnzen op brandstoffen, al hebben die geen invloed op de verkeersdrukte”, zegt Thierry van Kan. “Dat is net de troef van de kilometerheffing: het is de beste manier om het gedrag van de gebruiker te veranderen. Een stadstol, zoals in Stockholm of Londen, kan ook wel mensen motiveren om vaker aan alternatieven voor de auto als het openbaar vervoer of de fiets te denken, maar zo’n tol is niet zo geschikt voor onze steden. Met name Brussel en Antwerpen kennen veel pendelaars. Ook voor de handelaars zou een stadstol nadelig zijn. Nee, een algemene heffing lijkt ons een pak democratischer.” Niet enkel zou de kilometerheffing variabel zijn volgens het tijdstip en de plaats, ze kan afgestemd worden op het inkomen van de gebruiker (om sociale ongelijkheden op te vangen) en op de milieuprestaties van het voertuig (ter bevordering van het gebruik van schonere voertuigen). “In onze calculatie voorzien we een sociale correctie van 600 miljoen euro”, legt Thierry van Kan uit. “We denken aan transportcheques voor mensen met een laag inkomen of met een beroep dat niet toelaat om de piekuren te mijden.” TOPIC Bedenkingen bij lage-emissiezone Dat vanaf 2018 geen dieselwagens van vóór 1997 de stad Brussel nog in mogen en het volledige Brusselse Gewest een lage-emissiezone wordt, kan in principe op goedkeuring van Febiac rekenen. “Een moedige beslissing”, oordeelt Thierry van Kan. “Twintig procent van ons wagenpark is meer dan 15 jaar oud en verantwoordelijk voor 80 procent van de luchtvervuiling. Voor de luchtkwaliteit is de lage-emissiezone dus een goede zaak. Meer elektrische wagens de stad in krijgen, zou het ultieme doel moeten zijn. De infrastructuur is daar helaas nog niet op voorzien; er zouden veel meer laadpalen moeten komen in de steden. Ook de alternatieven voor de auto, zoals de metrolijnen, kunnen nog beter uitgebouwd worden. Nog een aandachtspunt: hoe controleren we welke wagens het centrum in mogen? Hoe financieren we dit? Er komt heel veel kijken bij zo’n maatregel, dit vraagt een globaal plan. Zal dit tegen 2018 klaar zijn?” Het lijkt de Febiac-voorzitter niet slecht om inspiratie te sprokkelen bij Antwerpen, dat al een jaar eerder de oude dieselwagens uit het centrum wil weren. “Ik weet bijvoorbeeld dat er grote bezorgdheid is bij Brusselse eigenaars van oldtimers. In Antwerpen heeft men daar een uitzondering voor uitgewerkt en mogen wagens die meer dan 40 jaar oud zijn toch nog het stadscentrum in.” Slotbedenking van Thierry van Kan: “Als elke stad zijn eigen regels gaat opleggen, wordt het voor de burger wel héél verwarrend. Een federale richtlijn zou misschien wenselijker zijn. Daarom zou een algemene kilometerheffing in onze ogen een eenvoudiger oplossing zijn. Als we genoeg gewicht geven aan de eco-score binnen die heffing, dan denk ik dat we hetzelfde effect kunnen bereiken als wanneer we een lage-emissiezone invoeren.” De concrete cijfers uit de studie van Febiac: het basistarief bedraagt 3,7 cent/km voor een licht voertuig (benzinewagen), dat in de piekuren kan stijgen naar 8,7 cent/km. Voor de laagste inkomens kan dit verlaagd worden naar 4,7 cent/km. Een ecologische bonus/malus kan oplopen tot ‘Algemene kilometerheffing is eerlijker’ “De kilometerheffing voor vrachtwagens is voor ons een enorme kost die we niet altijd kunnen doorrekenen aan de klant, omdat we ons in een heel concurrentiële markt bevinden. Enkel voor overheidsopdrachten kunnen we ons een prijsverhoging permitteren. Veel meer dan een wegenvignet komt een kilometerheffing neer op een pure belasting.” Aan het woord is een bedrijf met een wagenpark van 60 vrachtwagens, dat actief is in de bouwsector en liever anoniem blijft. Het GPS-systeem vertoont bovendien kinderziekten, zo getuigt de bedrijfsleider. “Wij hebben twee maanden lang op een site afbraakwerken uitgevoerd. Verplaatsten we ons een kilometer binnen het terrein, dan gaf de GPS toch aan dat we ons op de openbare weg begaven. Uiteraard zouden we deze fouten kunnen betwisten, maar met ons uitgebreiThierry van Kan, voorzitter van Febiac. 0,75 cent/km, naargelang de CO2 -klasse van het voertuig. Elke gebruiker zou maandelijks automatisch een factuur in de bus krijgen. Voor bedrijfswagens is een regeling mogelijk zoals bij gsm-facturen: tijdens de werkuren is de heffing ten laste van het bedrijf, daarbuiten van de chauffeur. “Als er straks een heffing komt, dan graag één die uniform is in België en liefst zelfs in Europa. Dit is belangrijk voor onze automobielindustrie. Als in elke regio een andere wetgeving zou gelden, wordt het heel onpraktisch voor de industrie om daaraan tegemoet te komen”, besluit van Kan. ● de wagenpark is dat een enorme administratieve last: we zouden bijna een extra bediende in dienst moeten nemen om alle facturen uit te pluizen.” Het bedrijf in kwestie heeft een terminal in de haven. Stimuleert de kilometerheffing om vaker het alternatief van het kanaaltransport te gebruiken? “We doen al behoorlijk wat transport via het water, daar hebben we de heffing echt niet voor nodig. De volumes vormen wel een barrière – met vrachtwagens kunnen we méér vervoeren – en het kostenplaatje is ook duur. De keren dat een boot goedkoper blijkt dan wegtransport zijn zeer schaars.” Onze gesprekspartner zag aardig wat logistieke bedrijven, als een reactie op de invoering van de kilometerheffing, overschakelen op het inzetten van kleinere voertuigen van 3,5 ton. “Ze verdelen de lading over verschillende kleinere bestelwagens, waardoor het fileprobleem enkel groter wordt. Een algemene kilometerheffing zou eerlijker zijn, omdat iedereen dan gelijk is voor de wet en het wél een ontradend effect zou hebben.” BECI - Brussel metropool - september 2016 33
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MOBILITEIT & LOGISTIEK Welke ruimte voor de logistiek in Brussel? De ruimte die Brussel voor logistiek kan vrijmaken? Een ware uitdaging voor de stad. Iedereen heeft de mond vol van het belang van logistiek voor ons stedelijk Gewest, maar in de vastgoedsector heerst een harde concurrentie, met het oog op meer winstgevende ruimtelijke bestemmingen. Toch behouden de huidige ‘grote’ logistieke projecten beloftevolle uitzichten, ook op het vlak van stedelijk beleid. Enkele toelichtingen. Vincent Delannoy D e ‘grote’ logistieke bouwwerven die vandaag aan de gang zijn, concentreren zich langs het Vergotedok, waar het Dorp van de Bouw wordt opgericht, en in de voorhaven, waar een terminal voor het vervoer van wagens langs de waterwegen uit de grond rijst. Beide projecten bevinden zich dus langs een kanaal dat, per definitie, heel wat troeven inhoudt voor de ontwikkeling van logistieke activiteiten. Maar ondertussen kreeg deze zone ook een uitgesproken residentiële functie. De combinatie van logistiek en huisvesting binnen eenzelfde gebied is een evenwichtsoefening op een gespannen koord. Het Dorp van de Bouw Hoe ver staan we met het Dorp van de Bouw? De Haven van Brussel staat al geruime tijd achter dit project. Op aandringen van de Haven werd het gehandhaafd, maar niet op de oorspronkelijk voorziene plaats. Het Dorp moest op de linkeroever van het Becodok, recht tegenover Tour & Taxis worden opgericht, maar werd gedwongen naar het Vergotedok te verhuizen. Ook de ambities van het begin werden teruggeschroefd, onder druk van de residentiële en de recreatieve functies die de kanaalzone er nu heeft bijgekregen. Het is voornamelijk de bedoeling de ondernemingen die van het Becodok werden verdreven, een nieuwe vestigingsplaats te geven. Op die manier kan ook een nieuw park worden aangelegd en de Picard loopbrug over het kanaal worden gebouwd. De werkzaamheden gingen eind april van start en zouden 8,5 miljoen euro moeten kosten. Het Dorp zal langs de Havenlaan de beroepen concentreren die te maken hebben met de handel van bouwmaterialen. Het Dorp zou tegen september 2017 operationeel moeten zijn. Het wordt een geheel aan opslagplaatsen voorbehouden aan 34 BECI - Brussel metropool - september 2016 Vergotedok bundelt een groot deel van de toekomstige logistieke uitdagingen te Brussel. bouwmaterialen, met daarin niet alleen opslagruimte, maar ook een showroom en kantoren, met een totale oppervlakte van 25.000 m2 . Welke troeven biedt het Dorp van de Bouw voor de logistiek? Eerst en vooral een concentratie van de bestaande spelers op deze markt, en daarnaast een toename van het verkeer dankzij de oprichting van een stedelijk overslagcentrum, onder andere voor bouwmaterialen. Vandaag wordt 50% van de bouwmaterialen in Brussel via de waterwegen vervoerd, maar dit aandeel zou moeten toenemen. De Haven van Brussel voorziet dat het vervoer via de waterwegen met 210 000 ton per jaar zal stijgen. Beton Het Dorp van de Bouw houdt er echter andere ambities op na. Het wil het ‘consolidatiepunt worden’ van de bestellingen uit één of meerdere bouwwerven. Het wenst ook het vertrekpunt te worden van goedgevulde
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TOPIC voertuigen naar de bouwwerven, in functie van de realtime vordering van de werkzaamheden. Bij de bouw hoort bovendien beton, dat nu al op de oevers van het Vergotedok wordt geproduceerd en waarvan gemiddeld 800 m³ per dag op de bouwwerven van de hoofdstad wordt gestort. Alle goederenstromen van en naar de betoncentrale van het Vergotedok zijn optimaal: de grondstoffen worden via de waterweg aangeleverd en de eindgebruikers bevinden zich op korte afstand. Om jaarlijks 170.000 m3 beton te produceren, ontvangt Inter-Beton 360.000 ton cement, zand en grind die voornamelijk per schip reizen. Elke vracht die het Vergotedok per schip bereikt, betekent 100 vrachtwagens minder op de baan. En de centrale ligging van het dok optimaliseert de leveringstrajecten. Het enige nadeel van dit alles is dat een bijzonder nuttige betoncentrale in een stadscentrum er ook zeer lelijk uitziet. Vandaar de huidige relifting : dankzij een wedstrijd tussen de Brusselse hogescholen voor architectuur geniet de betoncentrale B1 binnenkort ‘een integratie in de stedelijke omgeving’. Het Brusselse Gewest juicht dit initiatief toe. Wagenvervoer langs het water Het vervoer van wagens: dit beoogt het toekomstige overlaadplatform dat in de Brusselse voorhaven naast het waterzuiveringsstation Noord zal worden gebouwd. Vandaag concentreert de Heyvaertwijk, op de grens tussen Molenbeek en Anderlecht, de handel in tweedehands wagens. Na opslag in deze wijk vertrekken de auto’s op vrachtwagens naar Antwerpen, met bestemming de haven van Cotonou, in Benin, de hub voor de handel in tweedehands wagens in West Afrika. Het vervoer per binnenschip biedt heel wat economische troeven en vervangt bovendien 60 ritten van met auto’s geladen vrachtwagens. Dit is voor het milieu aardig meegenomen. De gemeentelijke besturen zouden graag de garages zo snel mogelijk uit de Heyvaertwijk zien verdwijnen om in huisvesting te kunnen investeren. Ze volgen dus gespannen de vordering van het geplande overlaadplatform, de zogenaamde ‘roll-on roll-off’ of ‘Ro-Ro’ in het jargon. Wat is de stand van zaken? De markt voor de bouw en de exploitatie van de Ro-Ro terminal werd gelanceerd en betreft de ontwikkeling van het eerste terrein van 24.000 m2 (Exxon terrein), maar nog niet van de 6,5 ha die oorspronkelijk werden aangekondigd. De ingebruikname is in de loop van het jaar 2017 voorzien. Het project zou in 2018 klaar moeten zijn, maar dit lijkt ons bijzonder optimistisch. Nadeel is dat het project in zijn huidige vorm alleen de grootste handelszaken in tweedehands wagens zou kunnen verwelkomen. Waar moeten de kleinere zaken dan naartoe? Zullen ze in de wijk mogen blijven waar ze in de jaren 70 met deze activiteit van start zijn gegaan, toen de buurt er grotendeels verlaten bij lag? Riskeren ze onteigend te worden? En zo ja, waar gaan ze dan naartoe? Zullen ze zich, rekening houdend met de termijnen en de voorwaarden, tijdig op de Ro-Ro terminal kunnen vestigen? 36 BECI - Brussel metropool - september 2016 Station Schaarbeek-Vorming, kruising tussen spoor, weg en kanaal. Stedelijke distributie In Brussel vermijdt vervoer langs de waterwegen niet alleen honderdduizenden ritten van vrachtwagens: het biedt ook een aanzienlijk ontwikkelingspotentieel qua stedelijke distributie. Goederen op paletten belanden op korte afstand van de eindgebruiker, in een stedelijk consolidatiecentrum die de eindlevering optimaal organiseert. Zo gebeurt het al op het trefpunt tussen kanaal, weg en station, ter hoogte van Schaarbeek-Vorming, dankzij een speler als CityDepot. En dit is slechts een begin. Twee SOC platformen (Stedelijk OverslagCentra) zijn momenteel in opbouw: het ene langs de Biestebroeckkaai in Anderlecht, het andere op de oevers van het Vergotedok in Brussel-Stad. Voor het eerste werden in 2015 infrastructuurwerkzaamheden verricht. De keuze van een uitbater gebeurde in april 2016. Ondertussen zijn ook vergunningen aangevraagd voor de bouw van een opslagplaats voor stedelijke-distributieactiviteiten. Het vervoer van goederen op paletten via de waterwegen zou begin 2017 van start moeten gaan. Het tweede platform, dat langs het Vergotedok in gebruik zal worden genomen, is in feite een tweede oprichtingsfase van het Dorp van de Bouw. Tijdens de tweede helft van 2016 komt er een projectoproep voor een uitbating vanaf 2018. Naast de SOCs komen er ook vier Stedelijke OverslagPunten (SOP) door de plaatsing van een passende signalering op sites waarvan het voornaamste (niet-logistieke) gebruik zal worden verdergezet (publieke kaai, fietspad enz.). De verspreiding van deze SOPs resulteert van een analyse van de mogelijke stromen en de concrete losmogelijkheden langs het kanaal. Ze zullen worden gevestigd op de linkeroever van de voorhaven, niet ver van de Buda-brug, op de rechteroever van de voorhaven ter hoogte van de containerterminal, in het centrum op de rechteroever van de Ninoofsepoort en ten slotte in het zuiden van Brussel, langs de Aakaai. Ter informatie is het vervoer van paletten in de Haven van Brussel in 2015 met 266% gestegen. Voor de containers was dat 56%. Daarom is het belangrijk dat de SOCs en SOPs er komen: zij zorgen voor een mooie en nette ontwikkeling van de logistiek. De Haven garandeert bovendien de nodige diepgang en hoogte boven de waterlijn, samen met een voordelige tarifering, om het vervoer van containers te promoten. ● Het MIC vergemakkelijkt de toegang van IT studenten tot de bedrijfswereld Het Microsoft Innovation Center Brussels is een gemengd overheid- en privé-initiatief dat de creatie van startups en banen in de ITC sector van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest tracht te ondersteunen. Naast begeleidingsprogramma’s voor startups biedt het MIC al sinds meerdere jaren stages voor laatstejaars bachelor studenten in informatica. Zulke stages duren 15 weken (tussen februari en mei). Startups, KMO’s en de grotere bedrijven krijgen hiermee de gelegenheid om de diensten van één tot drie studenten in te huren voor de verwezenlijking van een informaticaproject. Dit programma is bijzonder interessant voor ondernemingen die hebben beslist hun informatica-activiteiten gedeeltelijk of volledig uit te besteden. Cécile Jabaudon, Operational Director van het MIC Brussels, licht de praktische aspecten van de stage toe: “De ondernemingen presenteren ons eerst het informaticaproject dat zij wensen te verwezenlijken aan de hand van de core-technologieën van Microsoft – .Net, Azure of Xamarin bijvoorbeeld. Onze coaches analyseren en valideren het project en zoeken nadien de student van wie het profi el het best beantwoordt aan de verwachtingen. Dit gebeurt aan de hand van een voorafgaandelijke bekwaamheidstest. Daarna kan de stage beginnen. De student werkt drie dagen per week in de onderneming en twee dagen op het MIC, waar hij begeleiding en advies krijgt van onze deskundige coaches, zowel wat betreft de technische ontwikkeling van de oplossing als het projectbeheer. Doorheen de ganse stage bestaat een nauwe interactie tussen de student, zijn mentor en de onderneming. Deze aanpak zorgt er voor dat het project volledig beantwoordt aan de verwachtingen van de ondernemingen, zowel wat betreft de specifi caties als de uitvoeringstermijn.” Met dit programma krijgt jaarlijks een vijftiental bachelors toegang tot een stage. “De ondernemingen zijn hiermee bijzonder opgetogen. In 2016 heeft 60% van de ondernemingen die het jaar voordien aan het programma hadden deelgenomen, opnieuw een stagiair aangevraagd”, verheugt zich Cécile Jabaudon. Ze vertelt erbij dat het MIC van plan is meer toekomstige gediplomeerden van het Onderwijs voor Sociale Promotie in zijn stageprogramma op te nemen, want die mensen hebben het meestal moeilijker om aan een stage te geraken. “We zijn bovendien steeds op zoek naar ondernemingen die toekomstige gediplomeerden in informatica wensen te verwelkomen. Voor dit jaar beogen we een twintigtal stagiairs.” Het programma verloopt in het Engels; zowel Franstalige als Nederlandstalige kandidaten zijn dus welkom. Ook dient gezegd dat de deelnamekosten voor de ondernemingen bijzonder redelijk zijn, vergeleken met de ontwikkelingskosten van een applicatie of een website. In het raam van zijn opdracht – de ontwikkeling van de ITC sector in Brussel – bestendigt en verstevigt het Microsoft Innovation Center Brussels (www.mic-brussels.be) zijn bedrijfsstageprogramma voor laatstejaars bachelor studenten. De kandidaturen van ondernemingen worden tegen eind september verwacht. “Hun project hoeft niet noodzakelijk diep in de technische details te gaan: het wordt trouwens later verduidelijkt en gevalideerd via een dialoog met de coaches van het MIC en de studenten”, beklemtoont Cécile Jabaudon. Meer informatie vindt u op info@mic-brussels.be OUAT! onthaalt stagiairs van het MIC Brussels De Brusselse startup OUAT! werd door Nicolas Vertommen en Matthieu Egloff opgericht als tussenpersoon tussen klanten en contractanten in de sectoren van de biowetenschappen en de marketing. De onderneming wendde zich tot het MIC Brussels voor de verwezenlijking van een webplatform in de Cloud. Het project is bedoeld voor de confi guratie van biotechnologische procedés, hun schikking in de ruimte en hun 3D afbeelding in virtual reality, een aanpak die talloze interactiemogelijkheden biedt. Concreet onthaalde OUAT! drie stagiairs in 2015 en één in 2016 (die trouwens een baan aangeboden kreeg). "Met deze stage raken jongeren vertrouwd met nieuwe spitstechnologieën in een bijzonder dynamische sector. En wij beschikken over gespecialiseerde vaardigheden voor de ontwikkeling van ons platform”, vertelt Nicolas Vertommen. Hij voegt eraan toe dat de studenten op die manier de concrete resultaten van hun werk zien, wat bijzonder aanmoedigend en motiverend overkomt. www.hakobio.com
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MOBILITEIT EN LOGISTIEK Drones: de magazijniers van de toekomst Drones in de logistiek? Vliegrobots die de voorraad opnemen in een magazijn of de materialen en installaties op een buitenterrein controleren: het zou sneller werkelijkheid kunnen worden dan je denkt. I n Zwitserland mogen drones al wel pakjes leveren, in ons land is daar momenteel weinig concrete vraag naar. Wat logistieke bedrijven in België wél bezig houdt, is hoe deze vliegrobots ingezet zouden kunnen worden om een inventarisatie in magazijnen op te maken of bedrijfsterreinen te controleren. Reden genoeg voor het Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL) om iets meer dan een jaar geleden, en met de technologische ondersteuning van de KU Leuven, het project ‘Drones in de Logistiek’ op te zetten. Hoewel de eindresultaten pas in december bekend zullen zijn, is projectleider Jan Merckx van het VIL optimistisch over de economische haalbaarheid van de cases (o.a. Colruyt, H. Essers en G4S) die men onderzoekt. “Ik geloof heel sterk dat je met vrij beperkte kosten mooie dingen kunt realiseren. Je moet weten dat de kost van een vlucht quasi nihil is; een drone verbruikt heel weinig energie. Het toestel zelf is vrij goedkoop: je hebt al een drone voor 2.000 tot 5.000 euro. De operationele kost ligt eveneens laag omdat je mankrachten uitspaart en een drone ’s nachts een inventaris kan laten opstellen. De grootste investeringen zijn de opleidingen van je mensen die met de vliegrobots moeten werken en het opzetten van de nodige infrastructuur, zoals het installeren van laadstations bij lange afstanden, maar die zijn eenmalig en op termijn makkelijk terugverdiend.” Paletten scannen Een mooi voorbeeld is energieleverancier Elia die mee in het VIL-project stapte en daarnaast ook met de hulp van de Europese ruimtevaartorganisatie ESA naar oplossingen zoekt om drones in te schakelen voor het beheer van het transmissienet. Na een weerincident zou men zo’n vliegrobot naar hoogspanningsmasten kunnen sturen om de schade op te meten. “Vandaag is het nog zo dat bij beschadiging de lijn uit dienst genomen moet worden en iemand de mast op kruipt om te checken wat er precies 38 BECI - Brussel metropool - september 2016 Peter Van Dyck mis is”, verduidelijkt Jan Merckx. “Een drone die taak laten uitvoeren zou efficiënter en veiliger zijn. Als je zo kan vermijden dat je het netwerk moet platleggen, haal je de investeringen er snel weer uit.” Ook de literatuur van Europese cases over de inventarisatie van winkels en magazijnen, zoals InventAIRy, stemt Jan Merckx hoopvol. H. Essers participeert aan InventAIRy omdat het jaarlijks de enorme hoeveelheid paletten die het in stock heeft moet tellen. Mocht een drone op automatische piloot al die paletten kunnen scannen… “Robots worden nu al ingeschakeld in kledingwinkels”, weet Merckx. “Daar laat het opmaken van de inventaris doorgaans te wensen over. Barcodes lezen van kledingstukken die op stapels liggen is niet evident. Dankzij RFID-technologie – identificatie met radiogolven – gebruiken nu steeds meer bedrijven drones en andere robots.” Tragere wetgeving Bedrijven zijn heel erg geïnteresseerd in drones die autonoom kunnen vliegen en vanuit een controlekamer gevolgd worden, maar voorlopig laat de wetgeving weinig of geen ruimte voor dit soort toepassingen. “Technologisch kunnen we veel sneller hindernissen uit de weg ruimen dan juridisch”, zegt Jan Merckx. “Zo beschikken we nu al over de sense-and-avoid technologie die ervoor zorgt dat de drone accuraat reageert als hij op het uitgestippelde parcours plots een vreemd object traceert. De druk om een adequate Europese wetgeving uit te dokteren wordt steeds groter, al mag de wetgever ook niet over één nacht ijs gaan – alle risico’s moeten eerst in kaart gebracht worden.” Zo lang de inspecties en de inventarisatietaken binnen plaatsvinden, is er juridisch geen wolkje aan de lucht. Het probleem is natuurlijk dat onder meer havenbedrijven, maar ook een grote speler als Colruyt, dromen van drones die buitenterreinen en containers inspecteren en zelfs © DHL TOPIC beveiligen. “Als er op een site een alarm afgaat, zou je een drone kunnen gebruiken om de situatie ter plaatse te gaan bekijken. Dit laat de securitymensen toe op post te blijven en indien nodig alert te reageren als tegelijkertijd aan de andere kant van de site een inbraak gebeurt. Voor havenbedrijven die soms operaties uitvoeren die over enkele vierkante kilometers gespreid zijn, kan het ook interessant zijn om drones klein materiaal, dat nodig is voor een reparatie, in een uithoek te laten leveren.” Medicijnen distribueren Het droppen van pakjes van maximaal twee kilogram in afgelegen gebieden, is een praktijk die in het buitenland al een tijdje gangbaar is. “DHL en PostNL zetten nu al drones in voor dringende leveringen van geneesmiddelen op de Waddeneilanden”, vertelt Merckx. “Omdat die moeilijk bereikbaar zijn, is de bereidheid van de overheid om de nodige licenties te verstrekken daar iets groter. De meeste testen gebeuren tot hiertoe in onherbergzame dorpen in Azië, waar koeriers makkelijk drie uur met een brommer onderweg zijn. Op humanitair vlak bieden drones daar zeker perspectieven, denk aan de noodhulp na overstromingen zoals die in Nepal.” Dichter bij huis zijn er buiten enkele uitzonderingen – ‘s nachts medicijnen verdelen over ziekenhuizen, hulpgoederen en communicatiemiddelen verspreiden na een natuurramp – niet zoveel toepassingen denkbaar voor pakjesleveringen. “Onze steden zijn kleiner en dichter bevolkt. Het rondsturen van drones op plaatsen waar veel mensen wonen is lang niet evident. Het zal nog een tijd duren voor dat op een gecontroleerde manier kan gebeuren. Ik zie veel sneller autonome voertuigen een hoofdrol opeisen in de stadsdistributie. Nee, ik durf niet te beweren dat drones hét vehikel van de toekomst zullen worden in het transport.” ● Havenlogistiek ten voordele van de mobiliteit Een groot gedeelte van de Brusselse bevoorrading gebeurt via de haven, zowel voor voedingswaren als voor bouwmaterialen, landbouw-, olie- en staalproducten. De Haven van Brussel heeft tot doel om nieuwe trafieksoorten te ontwikkelen en de ‘modal shift’ naar de wateren spoorweg te bevorderen. Een creatief voorbeeld daarvan is het palettenvervoer, waarvan de Haven een van de pioniers is. Deze trafiek kende een stijging van 266 % in 2015 met bijna 12 000 geladen en geloste paletten in de haven, tegenover 3 000 het jaar voordien. Concreet werkt de Haven aan een netwerk van overslagplatformen langs het kanaal, om stedelijke distributie via de waterweg te kunnen organiseren en goederen zo dicht mogelijk bij de eindgebruiker te laten leveren. Zo worden de kosten van ‘de laatste kilometer’ verlaagd. Op deze platformen zullen zowel consumptiegoederen als bouwmaterialen behandeld worden. De Haven is al betrokken bij stedelijke distributie, maar zal dat nog meer zijn zodra het platformnetwerk eenmaal operationeel is. Het project kadert in het ‘Strategisch plan voor het goederenvervoer’ van het gewest. Zo wordt de haven een slim logistiek centrum dat de mobiliteit bevordert. www.port.brussels BECI - Brussel metropool - september 2016 39
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DYNAMIEK TRANSITION The Overview Effect 400 km boven de Aarde hangt astronaut Ron Garan aan de arm van het internationaal ruimtestation ISS. De tijd schijnt stil te staan terwijl hij naar onze planeet staart. “Deze wonderlijke en kwetsbare oase overweldigde me. De bewustwording en de ontnuchterende tegenstrijdigheid raakten me diep.” Sebastiaan De Neubourg R on beschrijft wat heel wat van zijn voorgangers in de ruimte hebben ervaren: het Overview Effect, de ontroerende directe werkelijkheid van de Aarde in de ruimte, een piepklein en fragiel levend balletje. Veel verder in de ruimte scant de Kepler telescoop het heelal op zoek naar planeten die op de Aarde lijken, en buitenaards leven. 21 eventueel bewoonbare planeten werden sinds 2009 ontdekt. Volgens de NASA zou ons sterrenstelsel op zijn eentje meer dan 1 miljard met de Aarde vergelijkbare planeten bevatten. Misschien is op één hiervan een beschaving het heelal aan het scannen, op zoek naar leven, net zoals wij. Voor hen is onze planeet piepklein. Zij hebben een echt overview effect op ons. Andere vormen van leven kunnen enorm verschillend zijn, maar één zaak hebben we gemeen: we leven allen op een planeet, ons eigen levend balletje. Als ze ooit verschijnt, zal de handleiding ‘Overleven op andere planeten voor dummies’ zeker op bladzijde 1 de volgende tip publiceren: “Op eender welke planeet dient u alles wat u gebruikt eindeloos te recyclen.” De monumentale blunder die wij maken, als klungelige beginnelingen? Wij leven op onze planeet alsof we over een andere beschikten tegen wanneer de eerste opgebruikt als zijn. Nemen, produceren en wegwerpen: onze huidige economische aanpak tart elk gezond verstand bij het gebruik van de beperkte hulpbronnen van een planeet. Buitenaardse beschavingen beschouwen ons waarschijnlijk als onbekwame dwazeriken die geen verstand hebben van hoe je met een planeet moet omgaan. Onze opvattingen zijn totaal verkeerd. Natuurlijk weet u dit. Er werd al eindeloos veel geschreven en gezegd over de noodzaak aan een regeneratieve kringloopeconomie. Volgens mij is dit al even vitaal als een kosten-batenanalyse en een ROI. Gewoon het gevolg van ons leven op een eindige planeet. Straffen en belonen We kunnen wachten tot de klimaatverandering, hongersnood of de wetgeving ons dwingen van gedrag te veranderen. We kunnen ook onze eigen beloningen uitdenken en 40 BECI - Brussel metropool - september 2016 nieuwe inspirerende paden bewandelen die ons aanzetten (eerder dan dwingen) anders om te gaan met de beperkte hulpbronnen van onze planeet. Dromen van een betere wereld… Weten dat we moeten veranderen, volstaat niet. We moeten het wellicht ook aan den lijve aanvoelen. En dan kiezen voor alternatieven voor een beter leven en ook betere alternatieven, eerder dan minder slechte. Waarschijnlijk zijn beginnende ondernemers, los van geijkte denkprocessen en belangen, het meest geknipt om producten en diensten op een radicaal betere manier aan te bieden. Vijf jaar lang werkte ik als consultant voor Greenloop, waar ik een groot aantal dergelijke initiatieven heb leren kennen. Deze ondernemers hebben mij aangezet op mijn beurt een onderneming met een positieve impact op te richten – Yuma – om verkeerde concepten uit de wereld te helpen. Betere ontwerpen Yuma vervaardigt de eerste zonnebrillen in kringloop ter wereld. Het gebruikt oude autodashboards, PET flessen en gerecycled bamboe om zonnebrillen van hoge kwaliteit in 3D te printen. Elke bril kan met een fikse korting tegen een nieuw model worden ingeruild als de klant zijn bril voor recycling terugbrengt. Met zijn klanten zorgt het ervoor dat zoveel mogelijk materiaal in een gesloten kringloop wordt gebruikt. Yuma zal samenwerken met pas gediplomeerd jong designtalent om steeds nieuwe modellen te creëren. De 3D print files zullen in open source beschikbaar zijn, zo kan men zonnebrillen ook thuis afprinten. Yuma wenst tegen 2021 volledig in kringloop te werken. Natuurlijk zullen deze zonnebrillen het probleem niet oplossen, maar ze kunnen aanleiding geven tot een gesprek. Een broodnodig gesprek. ● Meer weten: www.weareyuma.com. Wenst u het overview effect te beleven? Bekijk dan de schitterende foto’s in het boek “The overview effect, Space exploration and human evolution”, van Frank White. Mijn bedrijf is heel bedreven in het recycleren. Wij laten onze gebruikte smeerolie ophalen door een geregistreerd inzamelaar. Gebruikte smeerolie is een gevaarlijke afvalstof. Daarom gelden er strenge regels voor de opslag, het transport en de verwerking ervan. Alleen als de smeerolie van uw bedrijf wordt opgehaald volgens de procedure die OVAM, LB of OWD voorschrijft, kan ze op een milieuvriendelijke manier worden verwerkt. Reken dus op een geregistreerd inzamelaar om uw olie op te halen. Dan bent u zeker dat bij u in het bedrijf alles gesmeerd loopt. TIP: kleine hoeveelheden gebruikte smeerolie kunnen recht geven op een forfaitaire vergoeding. Ontdek alle details op www.valorlub.be EERST SMEREN, DAN RECYCLEREN valorlub.be
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Stapsgewijze verbetering van het zelfstandigenstatuut Net voor de zomervakantie heeft de federale regering een aantal maatregelen goedgekeurd die details van het sociale statuut van zelfstandigen verbeteren. 1. De student-ondernemer Om de ondernemingsgeest bij jongeren aan te wakkeren, gaf de ministerraad onlangs zijn goedkeuring aan de instelling van het student-ondernemersstatuut. Een vaak herhaalde wens van IZEO werd op die manier ingewilligd. De student die vandaag als zelfstandige begint, krijgt een statuut dat gelijk loopt met een zelfstandige in bijberoep. De drempel vanaf waar bijdragen dienen te worden betaald, wordt algauw bereikt (1.440 €). Als hij die overschrijdt, betaalt de student het volle tarief, zonder echter recht te krijgen op sociale zekerheid. Voor student-ondernemers is dit systeem veel te strak opgevat. Het voorontwerp van wet stelt een specifiek statuut in voor student-ondernemers jonger dan 25 jaar die volgens de regels ingeschreven staan bij een Belgische onderwijsinstelling. Het nieuwe statuut voorziet een voordelig stelsel van sociale bijdragen voor studenten van wie de inkomsten lager liggen dan de geldende drempel voor zelfstandigen in hoofdberoep (13.010,66 € in 2016). Concreet betekent dit dat zij volledig van sociale bijdragen worden vrijgesteld als hun jaarlijks belastbaar inkomen lager ligt dan 6.505,33 €. Ze zullen ter hoogte van 21% bijdragen voor inkomsten tussen 6.505,33 € en 13.010,66 €. Wat betreft de gezondheidszorg behouden ze hun rechten als persoon ten laste zolang hun inkomen onder 6.505,33 € blijft, en als rechthebbende als ze bijdragen betalen. Op fiscaal vlak zullen een jobstudent en een student-ondernemer op voet van gelijkheid worden behandeld bij de berekening van de personen ten laste. Ze blijven ten laste van hun ouders zolang hun netto inkomsten niet hoger liggen dan 3.120 € (als de ouders samen worden belast) of 4.500 € (indien de ouders afzonderlijk worden belast). Het nieuwe student-ondernemersstatuut wordt op 1 januari 2017 van kracht. 2. Overbruggingsrecht ingeval van stopzetting om economische redenen Het ‘overbruggingsrecht’ voorziet, na de stopzetting van de activiteit, het behoud van het recht op gezinsuitkeringen, ziekteverzekering en een uitkering van 1160 € gedurende 12 maanden. Dit recht bestaat al voor zelfstandigen die hun activiteit stopzetten wegens een faillissement, een collectieve schuldenregeling of een gedwongen stopzetting. Om steun te verlenen aan zelfstandigen in moeilijkheden wordt het overbruggingsrecht vanaf 1 januari uitgebreid tot zelfstandigen die hun beroepsactiviteit stopzetten wegens economische moeilijkheden, zonder echter een faillissement te ondergaan. De zelfstandige die gebruik wil maken van deze maatregel moet aan drie voorwaarden voldoen: in aanmerking komen voor het leefloon of een tijd lang van bijdragen vrijgesteld zijn geweest; minder dan 13.010,66 € inkomen per jaar hebben; 42 BECI - Brussel metropool - september 2016 de sociale lasten hebben betaald van minstens vier van de zestien kwartalen die de stopzetting voorafgingen. De duur van toekenning van het overbruggingsrecht voor economische redenen zal afhangen van de duur van de carrière van de zelfstandige, echter met een maximum van 12 maanden voor de ganse carrière. 3. Gelijkstelling van het minimale pensioen van zelfstandigen met die van loontrekkenden Sinds april 2013 was dit al het geval voor de gezinnen. Vanaf 1 augustus 2016 geldt dit ook voor pensioenen van alleenstaanden: het minimale rustpensioen of overlevingspensioen voor een alleenstaande is nu hetzelfde als voor loontrekkenden. Een wondermiddel is dit geenszins maar hiermee verdwijnt tenminste een onrechtvaardigheid. Het minimumpensioen voor gezinnen, zowel voor zelfstandigen als voor loontrekkenden die ten minste 2/3 van een volledige carrière achter de rug hebben, bedraagt 1.460,45€ per maand. Voor een alleenstaande is dit 1.168,73 €. En het overlevingspensioen bedraagt 1.150,35 €. Ook de afschaffing van de beperkte toegestane activiteit voor gepensioneerden is zowel voor loontrekkenden als voor zelfstandigen een feit. Deze mensen kunnen voortaan na de pensioenleeftijd een beroepsactiviteit verderzetten zonder beperking van inkomen als ze 65 jaar oud zijn of 45 jaar carrière achter de rug hebben. Vroeger moesten ze tegelijk minstens 65 zijn en 42 jaar carrière kunnen voorleggen, met alle problemen van dien, meer bepaald bij beroepen die een lange studietijd vereisen. Bovendien kunnen zelfstandigen als natuurlijke persoon voortaan zoals hun collega’s die een vennootschap hebben opgericht, toegang krijgen tot de aanvullende pensioenen van de tweede pijler, met 30% fiscale aftrekbaarheid. Allemaal positieve stappen, die IZEO toejuicht. ● DYNAMIEK START’HUB De vegetarische hamburgers van Yumm’eat H et vegetarisme zit in de lift. Weliswaar vertegenwoordigen de echte vegetariërs slechts enkele procenten van de bevolking, maar de mensen die af en toe vegetarische producten consumeren, zijn steeds talrijker. Dit heeft Yasmine Al-Zuhbi en Marie Laurent ertoe aangezet in april Yumm’eat te lanceren. Marie is vegetariër. Yasmine niet, maar ze lustte de bereidingen van haar vader, een Syriër die zogenaamde ‘falafels’ klaarmaakte: smakelijke balletjes van kekers, gemengde bonen en allerlei specerijen. “In het Nabije Oosten staan falafels bijna dagelijks op het menu”, vertelt Yasmine Al-Zuhbi. “Ze worden op aanvraag bereid en met rauwkost gegarneerd die de klant zelf kiest. Het is nogal moeilijk hier hetzelfde gerecht voor te bereiden: er moet een zeker volume worden bereikt omdat verse producten erin worden verwerkt.” Haar collega Marie Laurent vertelt verder: “Op die manier kwam het concept van Yumm’eat tot stand. Wij hebben beslist leguminosen te verwerken, die wij aanbieden onder de vorm van ovenklare diepvriesburgers. In de mate van het mogelijke gebruiken we 100% natuurlijke en lokaal geteelde grondstoffen, bio of ambachtelijke producten.” Beide dames bereiden hun lekkernijen voor in de culinaire coworkingruimte Co-oking, in Anderlecht. De bereidingen bestaan in verscheidene formaten (klassiek, mini, tapas) en worden op een zeer lage temperatuur diepgevroren om de voedingsstoffen te bewaren en tegelijk additieven en bewaarmiddelen overbodig te maken. De producten worden gebraden en in een broodje geserveerd dat van de ambachtelijke bakkerij Gavilan in Jette afkomstig is. De burgers worden opgediend met rauwkost en tahina: een sausje van yoghurt en sesamcrème. Sinds de lancering van Yumm’eat namen Marie Laurent en Yasmine Al-Zuhbi aan verscheidene events deel, waaronder Couleur Café op de site van Thurn & Taxis (hun allereerste festival) en het Ronquières Festival, waar de vegetarische burgers in de smaak vielen. “Tijdens Couleur Café hebben we er een kleine 1000 verkocht”, herinneren ze zich. “Het onthaal was bijzonder positief en de mensen waren benieuwd. Sommigen betwijfelen zelfs dat de burgers 100% vegetarisch waren.” Yumm’eat verkoopt voorlopig slechts één type burger, nogal oosters van opvatting. Op termijn overweegt het jonge bedrijf andere smaken te ontwikkelen om een ruimere keuze te bieden aan al dan niet vegetarische klanten. Naast festivals biedt Yumm’eat ook B2B diensten aan restaurants, tapasbars, bedrijfskantines enz., en B2C tijdens avonden en privé evenementen. Het jonge bedrijf behaalde onlangs de tweede plaats van de Delinnov’ challenge, een initiatief van Délitraiteur. Op termijn betekent dit de mogelijkheid om producten te ontwikkelen die onder het merk Yumm’eat Marie Laurent (links) en Yasmine Al-Zuhbi. kunnen worden verkocht. Maar zo ver staan we nog niet, onder andere omdat deze stappen zware investeringen zouden vereisen. Yumm’eat richt zich tot vegetariërs maar is niet van plan uitsluitend dit marktsegment te bewerken. “We azen ook op de ‘flexitariërs’, mensen die beslissen minder vlees te eten en nu en dan iets anders te proberen. En omdat er geen spoor van vlees in onze burgers zit, kunnen we onze producten eveneens aanbieden aan ‘vegans’, die elke vorm van dierlijk product weigeren. Wij hebben de broodjes moeten aanpassen om melk en eieren eruit te bannen.” Met de oprichting van Yumm’eat spelen Yasmine Al-Zuhbi en Marie Laurent niet louter in op de ‘veggie’-trend: ze richten zich eveneens tot mensen die gewoon gezond willen eten. Deze markt groeit waarschijnlijk sneller dan het segment van de vegetariërs. ● Info: Yumm’eat is ook op Facebook. Yasmine Al-Zuhbi en Marie Laurent bieden, via Yumm’eat, vegetarische hamburgers die ook vleesliefhebbers niet onverschillig laten. Guy Van den Noortgate Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - september 2016 43
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STARTERS 5 Brusselse starters die (al) gewonnen hebben! BECI kondigt trots aan dat vijf jonge ondernemingen die zij via haar Start’Hub Challenge programma heeft begeleid, tijdens de afgelopen weken verscheidene prijzen en onderscheidingen in de wacht hebben gesleept. Het zijn Raypath (Energy & Environment Awards 2016), Ewala (Microsoft Boostcamp #9), Yumm’eat (Délinnov’ Challenge), Brillenmaker Ludovic (Ambacht in de kijker 2016) en het Melting Pots project (Make.Brussels). B russel blijft de meest dynamische regio van België voor de oprichting van nieuwe ondernemingen. En deze starters doen het bijzonder goed! Hiervan getuigt een hele resem onderscheidingen voor vijf jonge Brusselse ondernemingen tijdens de afgelopen weken. Alle vijf genoten voordien een begeleiding door BECI: de zogenaamde Start’Hub Challenge. Raypath Als verantwoordelijken voor commercialisering van het Raypath project namen Christophe de Nardis en Oksana Bobik aan de Start’Hub Challenge deel. Raypath is een ecologische reinigingsmethode die het gebruik van detergenten overbodig maakt voor het reinigen van oppervlakten. “Via de Challenge heb ik mensen ontmoet die grote ambities koesteren voor een persoonlijk project. De kennismaking met andere mensen die naar succes hunkeren, vind ik bijzonder motiverend. Via het Start’Hub programma leren begaafde terreinprofessionals ons technieken aan die op succes uitmonden.” (Christophe de Nardis) Raypath ontving onlangs de Belgische Energy & Environment Award 2016. Ewala Het digitale platform Ewala is bedoeld om internationale geldtransfers te vergemakkelijken. Na de finale presentatie aan de partners tijdens de ‘Start’Hub Challenge’, ontving het project de eerste prijs van de Microsoft Boostcamp #9, met onder andere een toegang tot een incubator. “De Start’Hub is een goede oplossing voor diegenen die het 44 BECI - Brussel metropool - september 2016 ondernemen willen aanleren (zij die zich dus nog in een ‘early stage’ bevinden). De formule biedt een kwaliteitsvolle begeleiding en interessante netwerkmogelijkheden voor later.” (Sinouhe Monteiro en Stéphane Ugeux) Yumm’eat Yasmine en Marie zijn de drijvende krachten van het Yumm’eat project. Hun aanpak bestaat erin lekkernijen voor te stellen die bovendien gezonde producten zijn. Daarom hebben ze deelgenomen aan de Delinnov’ Challenge van Delitraiteur en behaalden ze een tweede plaats cum laude onder 60 projecten. Dankzij deze prijs behoort een samenwerking met de supermarktengroep tot de mogelijkheden. “Gelukkig kregen wij de steun van coaches, bij BECI. Die hebben ons gechallenged en gedwongen te reageren, ook al hield dit een herziening in van de fundamenten van ons oorspronkelijke project. Extern en ervaren advies van buitenuit is vaak goud waard bij het begin van een startup!” (Marie Laurent en Yasmine Al-Zuhbi) Brillenmaker Ludovic Als u ooit op de Zavel langs bent geweest, hebt u wellicht het uitstalraam van Brillenmaker Ludovic gezien. U kunt er trouwens de ambachtsman aan het werk zien. Hij ontwerpt en fabriceert brillen op maat. “Met de Start’Hub kreeg ik een flinke ruggensteun bij het uitvoeren van een project. Van business model tot pitching heb ik heel wat vaardigheden kunnen aanleren en geraakte mijn adressenboekje goed gevuld dankzij de talrijke leerrijke ontmoetingen die ik aan BECI te danken heb.” (Ludovic Elens) DYNAMIEK Fabienne Malaise Brillenmaker Ludovic nam deel aan de wedstrijd ‘Ambacht in de kijker 2016’ (180 inschrijvingen, 10 laureaten, 3 winners). Hij won de prijs ‘Parel van de Jury’ (bedrijfsvideo en 1000 euro voor communicatie). Melting Pots Starters zijn soms mensen die een totaal andere richting inslaan, van idee veranderen of een nieuwe aanpak verkiezen… Na een deelname aan de Start’Hub Challenge won Greg Malcause met zijn nieuwe Melting Pots project een prijs van de Make.Brussels wedstrijd. Het gewestelijk handelsagentschap Atrium had, op voorstel van de Brusselse Minister van Economie Didier Gosuin, het concept van deze wedstrijd in samenwerking met de Stad Brussel voorgesteld. Het zou een oproep tot het indienen van projecten worden om de Brusselaars wat moed te geven na de tragische aanslagen van 13 november en 22 maart. “Dankzij de Start’Hub kon ik mij met de werkelijkheid confronteren. Ideeën vinden wanneer je onder de douche staat of op kantoor bent, is allemaal goed en wel. Maar ze confronteren met professionals en met de werkelijkheid op het terrein, is nog veel beter!” (Greg Malcause) Drijvende krachten achter de verandering “Een bedrijfsproject wordt pas een succes als het werd herzien, uitgetest en met de markt geconfronteerd”, verklaart Fabienne Malaise, verantwoordelijke van de Starters Hub. “Wij zetten ons maximaal in om het netwerk van BECI toegankelijk te maken voor deze talentvolle mensen, zodat ze belangrijke spelers kunnen ontmoeten voor de ontplooiing van hun project. Wij ontmoeten fantastische mensen, drijvende krachten achter de verandering van de Brusselse economie.” “Een flinke proficiat aan al deze laureaten: Christophe, Oksana, Sinouhe, Stéphane, Yasmine, Marie, Ludovic, Greg, die wij allen persoonlijk hebben leren kennen. Wij weten welke inspanningen en (soms) ontberingen soms nodig zijn om een project levensvatbaar en zelfs succesrijk te maken!” De Start’Hub Challenge in een notendop Jaarlijkse begeleidt BECI ongeveer 60 startersprojecten via zijn ‘Start’Hub Challenge’ programma. De Start’Hub Challenge staat voor 10 collectieve begeleidingsworkshops, 10 onontbeerlijke tools om een project op te starten, 7 partners, 15 projecten die elkaar ontmoeten, een coach om de begeleiding individueel aan te vullen … en nog veel meer! ● Contact Hub Starters : Fabienne Malaise: fma@beci.be Julie Frongia: jfr@beci.be starters@beci.be BECI - Brussel metropool - september 2016 45
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DYNAMIEK De menselijke dimensie van een bedrijfsoverdracht Een goede begeleiding op boekhoudkundig, fiscaal en wettelijk vlak is zeker onontbeerlijk bij de overdracht van een onderneming, maar laten we de menselijke aspecten zeker niet negeren. David Hainaut D e Transmission Hub werd begin 2015 in het leven geroepen om duizenden ondernemers te helpen hun bedrijf optimaal te verkopen. Hub Coördinator Erick Thiry stelt vandaag vast dat “het succes onze wildste verwachtingen overschrijdt!” Veertigduizend Brusselse ondernemingen zijn in de komende 10 jaar aan overdracht toe. Deze fase kan worden voorbereid, o.a. dankzij de Transmission Hub, om beroepsmatige, familiale of persoonlijke negatieve neveneffecten te voorkomen. Hiervan getuigt Yves Szmir (53 jaar), die samen met zijn broer zes jaar geleden twee ondernemingen heeft overgedragen. “Ik heb toen mijn twee dienstverlenende bedrijven verkocht, het ene in hotelreservaties, het andere in de organisatie van beroepscongressen. Beide waren kerngezond, maar ik heb ze verkocht omdat ze bleven groeien.” De zeer ervaren en sterk betrokken Yves Szmir heeft zelf met de overnemer de machtsoverdracht georganiseerd. Hij kreeg hierbij een onberispelijke steun van advocaten, boekhouders en bedrijfsrevisoren. “Ik betreur echter dat wij op het menselijke vlak helemaal niet voorbereid waren! Het werd een moeilijke beleving.” U verliest plots een statuut Ook Ariane Winckelmans heeft een overdracht meegemaakt toen ze, een vijftiental jaar geleden, haar communicatiebureau aan een Amerikaanse groep overliet. Als trainer en coach is zij ook verantwoordelijke human resources en biedt ze, samen met BECI, begeleiding aan. Ze weet dus van wanten. “Zeker omdat het menselijke element bij een overdracht vaak wordt vergeten. Ik heb bij KMO bedrijfsleiders heel wat gevallen van depressie meegemaakt. Na de verkoop begint een vaak pijnlijke rouwfase. Zulke bedrijfsleiders werken soms 80 uur per week en van de ene dag op de andere zitten ze zonder werk noch erkenning! Plots verliezen ze een statuut. De leemte wordt al gauw ondraaglijk. Vandaar de nood aan preventie.” Het is niet verwonderlijk dat vooral mannen depressief worden na een bedrijfsoverdracht. “Voor mannen is de onderneming vaak hun enig kind, de verwezenlijking van hun leven. Bij vrouwen is dit minder het geval, maar we mogen zeker niet veralgemenen.” Ariane Winckelmans Hoe langer hoe minder taboe Zeker bij ouderen ligt de overdracht van een onderneming bijzonder gevoelig. Toch beseffen hoe langer hoe meer bedrijven hoe belangrijk de menselijke dimensie wel is. “Jonge ondernemers volgen en andere dynamiek, bevestigt de heer Szmir. “Zoveel te beter! Ze begrijpen dat de verkoop een positieve zaak is: u bevrijdt zich van een last en een druk. U kunt aan een nieuw leven beginnen en in sommige gevallen vaart de overdrager er financieel bijzonder wel bij. Wanneer de onderneming goed werd verkocht, krijgt u een andere kijk op het leven en bent u klaar om nieuwe projecten te ontwerpen!” De bedrijfsoverdracht werd lang als een lastig onderwerp beschouwd. Met de evolutie van de mentaliteiten zou die echter kunnen bijdragen tot een nieuwe economische dynamiek. “We staan slechts aan het begin van de ruime bewustwording”, weet Ariane Winckelmans. “Er staat de begeleiding dus nog een mooie toekomst te wachten. Van onze kant blijven we de betrokken ondernemers doelgericht benaderen, zodat ze afstand kunnen nemen van hun onderneming op een gezonde en autonome manier!” ● 22 september – discussiepanel Voor bedrijfsleiders die op middellange of lange termijn hun onderneming willen overdragen, en ook voor zaakvoerders die hun zaak aan hun kinderen of eventuele overnemers wensen over te laten. Waar: KBC Brussels – Havenlaan 2, 1080 Brussel, op 22/09, van 15u30 tot 19u30. Info: Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 46 BECI - Brussel metropool - september 2016 DYNAMIEK Het kapitaal opstellen voor investeerders, om de groei aan te wakkeren Het werven van fondsen vormt een langdurige zoektocht naar externe investeerders die bereid zouden zijn de oprichting of de ontwikkeling van het bedrijf te financieren. In ruil voor de inbreng van kapitaal ontvangen de investeerders aandelen in de onderneming en hopen ze te worden vergoed door de uitkering van dividenden of de valorisatie van een meerwaarde bij een toekomstige overdracht van de aandelen. Voorbereiding op de contacten met investeerders Nog voor hij in contact treedt met een investeerder, zal de bedrijfsleider een businessplan of een businessmodel voorbereiden met daarin een beschrijving van de marktanalyse, het productaanbod, de strategie, het actieplan en het financiële plan dat het beoogde ontwikkelingsplan in cijfers omzet. Investeerders onderscheiden zich door de aard van hun tussenkomst, hun investeringscriteria, het tijdstip waarop ze, in de levenscyclus van de onderneming, optreden, de omvang van de activiteiten die ze financieren en/of hun eventuele specialisatie in een activiteitsector of een geografisch gebied. Het voorleggen van het businessplan of van zijn samenvatting (de zgn. pitch deck) dient om potentiële investeerders te benaderen. Een presentatievergadering wordt belegd ingeval van belangstelling. Dit eerste contact is bedoeld om het team en het project op een overtuigende en geloofwaardige manier te presenteren. Een beroep doen op een adviseur in fondsenwerving Tijdens de voorbereidingsfase is het aangewezen dat een adviseur in fondsenwerving het businessplan en de presentatiedocumenten doorlicht. Hij helpt bij het selecteren van mogelijke investeerders en beantwoordt de vragen. De fondsenwerver kan zijn eigen netwerk van investeerders aanspreken en zal de ganse operatie structureren (financiële evaluatie, voorwaarden van het partnerschap enz.). Zijn ervaring met de vroegere transacties zal waardevol zijn om valkuilen te vermijden tijdens de benadering van en de onderhandelingen met potentiele investeerders. Een goed huwelijk begint bij een goed contract Een aantal vergaderingen zullen met de investeerder worden gepland om de wenselijkheid van de investering toe te lichten (due diligence). Naar goede gewoonte bevestigt de investeerder zijn belangstelling door middel van een mondeling of schriftelijk investeringsvoorstel (term sheet). Deze stap is echter geen verplichting. Het is eveneens mogelijk direct over te gaan tot de onderhandeling van de aandeelhoudersovereenkomst en van de investeringsovereenkomst zodra een akkoord werd bereikt over de evaluatie van de onderneming, het te investeren bedrag en de ontwikkelingsstrategie. De aandeelhoudersovereenkomst is vooral bedoeld om de minderheidsaandeelhouders meer macht toe te kennen dan voorzien in de wetgeving: ze moeten over een blokkerende minderheid kunnen beschikken, vertegenwoordigd worden binnen de raad van bestuur of bijvoorbeeld een datum afspreken voor de herverkoop van de aandelen. De transactie wordt afgerond met het opstellen van de overeenkomst van kapitaalverhoging, ook investeringsovereenkomst genoemd. Die bevat voornamelijk informatie over de investering, het geïnvesteerde bedrag, het aantal in ruil uitgegeven aandelen, de rechten en plichten van de aandeelhouders of bijvoorbeeld ook nog aangiften en garanties. Investeerders bij het kapitaal betrekken is een goede manier om een ontwikkelingsproject te financieren omdat een beroep kan worden gedaan op de deskundigheid van deze partners en financiering door banken bovendien ook mogelijk wordt. Een fondsenwerving blijft een moeilijke beslissing, want ze kan tijd- en energierovend zijn voor het management en bovendien een aantal verplichtingen inhouden (delen van de controle, enz.). Een goede voorbereiding moet de ontmoeting met een investeerder voorafgaan. U krijgt nooit een tweede kans om een goede indruk te maken. Precies daarom is het aanbevolen voor de fondsenwerving een beroep te doen op een professionele deskundige. ● Guy Van De Velde Deloitte Accountancy Mobiel: + 32 497 51 53 80 gvandevelde@deloitte.com BECI - Brussel metropool - september 2016 47
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COMMUNITY NEWS Lifestyle permanent op zak De wereld van internet verandert constant. De smartphone is er niet meer uit weg te denken. Het toestelletje is permanent geconnecteerd en ligt steeds binnen handbereik. Een geweldig hulpmiddel voor uw beroepsleven én vrije tijd. Sinds 2015 wordt meer via smartphones dan via Google gezocht. Dit is een eerste veelzeggend teken. De nieuwe apps volgen elkaar aan een razend tempo op. De Pokemon Go fans die overal ter wereld virtuele beestjes jagen, bewijzen dat we niet langer te maken hebben met een fenomeen, maar met een vloedgolf. Geen smartphone bezitten, geldt nu bijna als een levensfilosofie. Sinds een aantal maanden merkt u in Brussel Metropool dat BECI, via een fijne samenwerking met de website Brusselslife, de inhoud heeft verrijkt met een hoofdstuk lifestyle in Brussel. Brusselslife lanceert in september een gratis app die u eenvoudig vanuit de Apple Store of Android kunt downloaden. Heel nuttig om u te helpen in uw zoektocht naar handelszaken in Brussel. Dankzij geolokalisering vindt de app de winkels die het best overeenstemmen met wat u zoekt, zonder gans Brussel te doorkruisen. Bijna een ‘must’, met de mobiliteitsproblemen. U krijgt loyaliteitsprogramma’s aangeboden om de beste aanbiedingen op de markt te genieten en in ‘push’-mode alleen de informatie te ontvangen waarin u belangstelling voor hebt. U blijft voortdurend in contact met het lifestyle nieuws van onze hoofdstad. U zult alles weten over de trendy restaurants, theater, kortstondige apero-bars, uitzonderlijke museumbezoekmogelijkheden, nieuwe boetieks, noem maar op … De Brusselslife app is een interactieve en levendige gids waarmee u op de hoogte blijft van al wat er in onze mooie stad omgaat. 1… 2… 3… Downloaden! Info: www.brusselslife.be LEDENTREFPUNT a Cannery in Brussels Pipaillon, Yes we can! Pipaillon was born of a desire to bring together our roots and a passion for cooking, venturing into the production and distribution of organic jarred conserves, just to make your daily life so much easier: Jams, Chutneys, Tapenades, Desserts and some more essentials. We have created our workshop in the heart of Brussels. And just to please ourselves and our clients, we have created a grocery store and coffee bar on the beautiful Fish Market (Vismet) of Brussels. We are bringing back to fashion the jarred tastes of yesteryear with a modern twist. And our range is certified organic. The secrets of conservation are the freshness of our ingredients and the professional know­how. With a very personal savoir­faire, rock and spices, bold combinations and a touch of vintage, Pipaillon specialises in several conservation techniques: sugar, oil, pasteurisation, vinegar & salt. We prioritise local independent producers, in Belgium and Sicily. Pipaillon sprl-bvba Brandhoutkaai – Quai du Bois à Brûler 11-13 1000 Brussel - Bruxelles cb@pipaillon.com - Website: www.pipaillon.com COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT EJ Lawyer, een dynamische partner Het intellectueel-eigendomsrecht is een essentieel hulpmiddel bij de ontwikkeling en de bescherming van de activa in een onderneming. In zowat alle sectoren (technologie, vrijetijdsbesteding, softwarecreatie, uitgeverijen, internet …) treedt EJ Lawyer op als een dynamische partner die u bijstaat om het beste te halen uit wat u creëert. Het kantoor is gevestigd in Brussel en in Luxemburg. Het levert een volledige dienstverlening (acquisitie, onderhandeling, uitbating, beheer, bescherming en overdracht van de intellectuele eigendom, strategisch advies enz.). Het werkt en onderzoekt samen met u verschillende invalshoeken om op een rechtstreekse en eigen manier uw zakelijke potentieel waar te maken. U geniet in elk geval de beste aandacht. Omdat elk geval verschillend is, spant het kantoor zich in om uw specifieke problemen of doelstellingen te behandelen en zelfs de moeilijkste situaties een positieve wending te geven. Meer informatie op onze website www.jacobs.lawyer Alstom rust de metro van Chengdu uit De in centraal China gelegen stad Chengdu telt meer dan 9 miljoen inwoners en breidt zijn metro uit. Fase één van metrolijn 3 in Chengdu, waarover 144 voertuigen rijden, alle uitgerust met Alstom tractiesystemen, is sinds 31 juli in commercieel gebruik. Deze eerste fase, met een lengte van meer dan 20 km en 17 stations, vormt een diagonale verbinding tussen het noordoosten en het zuidwesten van Chengdu. LEDENTREFPUNT resources in uw teams. En u houdt het uitbestede werk onder controle. Als onderneming behoudt Devos Contracting een menselijke dimensie. Een vijftigtal mensen staat te uwer beschikking overal in de wereld voor elke opdracht in industriële of tertiaire elektriciteit, automatisering, leidingen en laswerk. Wij bieden een professionele en kwaliteitsvolle service, conform de geldende kwaliteitsnormen. Devos Contracting beschikt over een VCA-certificering. Wij zetten onze kennis van zaken en onze deskundigheid in voor het welslagen van uw project dankzij oplossingen afgestemd op uw verwachtingen en uw budget. Wij werken onder andere in klinieken, op gevoelige locaties, in hotels, in fabrieken en in datacenters. Wij integreren onze DEVOS CONTRACTING 31, avenue du Peuple Belge F- 59800 Lille /Rijsel • T : +33972347348 www.devoscontracting.fr contact@devoscontracting.fr Lijn 3 in Chengdu wordt in drie fasen gebouwd en zal 37 stations omvatten over een totale lengte van 50,4 km. Alstom heeft verschillende contracten binnengehaald voor de levering van tractiesystemen voor de 432 metrovoertuigen. De tractiesystemen worden gefabriceerd door de lokale joint venture van Alstom, Shanghai Alstom Transport Electrical Equipment Co. Ltd. (SATEE) in China, Alstom in Frankrijk (onderdelen) en Alstom in België (software). Via SATEE levert Alstom zijn tractiesysteem OptONIX, dat speciaal in België is ontworpen en ontwikkeld voor de Chinese markt. OptONIX is speciaal ontwikkeld om de operationele prestaties te verbeteren en de kosten van de levenscyclus te verlagen. Alstom heeft tractiesystemen geleverd voor 18 metrolijnen in acht Chinese steden, waaronder Beijing, Shanghai, Nanjing, Qingdao en Hongkong. Alstom en SATEE leveren al meer dan 15 jaar tractiesystemen voor metrorijtuigen in China. Info : www.alstom.com Europcar investeert in Wanderio, een multimodale en innoverende starter De Europcar-groep, leader in voertuigverhuur in Europa, kondigt een minderheidsinvestering aan via zijn Lab (zijn innovatie-unit). De begunstigde is de startende Wanderio, een multimodaal onderzoek- en vergelijkingsplatform. Deze BECI - Brussel metropool - september 2016 49
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COMMUNITY NEWS investering betekent een nieuwe stap in de ontwikkeling van de mobiliteitsstrategie van Europcar, met de bedoeling een multimodaal antwoord te bieden aan de behoeften van de toekomst. Wanderio is een Italiaanse starter die in 2013 werd opgericht, met de ambitie het leven van consumenten te vergemakkelijken door het aanbieden van het beste vervoermiddel tussen vertrekpunt en bestemming. Criteria hierbij zijn de prijs en de duur van de verplaatsing. Via hetzelfde platform kunnen klanten hun verplaatsingen met vliegtuig, trein, lange-afstandsbus en luchthavenpendeldiensten vergelijken, reserveren en betalen. Een aanbod aan huurvoertuigen komt er heel binnenkort bij. Meer dan één miljoen reizen werden al op die manier gepland. Wanderio biedt aansluitingen met meer dan 700 luchthavens en meer dan 4000 trein- en busstations. De investering van Europcar zal aanzienlijk bijdragen tot de versterking van Wanderio op de Europese markt. Fabrizio Ruggiero, Directeur Mobiliteit en lid van de raad van bestuur van de Groep Europcar, verklaart: “Wij verheugen ons aandeelhouder te worden van Wanderio. Voor het eerst investeert de Lab in een dergelijke onderneming. We zijn overtuigd door de uitzichten van het businessmodel en de unieke aanpak bij de vergelijking van verscheidene vervoersmodi.” Info: www.europcar-group.com Handelaars willen meer lokale producten in de winkelrekken Comeos, de federatie voor handel en diensten, gaat samenwerkingen tussen lokale producenten en supermarkten stimuleren. De federatie lanceert hiervoor een brochure, die voorgesteld wordt op de landbouwbeurs van Libramont. “85% van de Belgen koopt minstens één keer per week Belgische producten, 42% zelfs één keer per dag”, zegt Dominique Michel, CEO van Comeos. “Lokale producten hebben dan ook verschillende voordelen. Door lokaal te kopen, steunt u een lokale producent en de lokale economie. Producten moeten minder ver getransporteerd worden, wat een positieve impact heeft op de mobiliteit en het milieu. Steeds meer consumenten en handelaars zijn zich bewust van deze voordelen.” Dominique Michel “Belgische supermarkten verkopen al veel lokale producten. Deze herken je in de winkel gemakkelijk door de Belgische vlag”, stelt Michel. “Als we per productcategorie gaan kijken, zien we dat 99% van het varkensvlees dat winkels aanbieden Belgisch is. Voor runds- en kalfsvlees is dit 95%, voor ‘ander vlees’ 77%. Melk (91%) en eieren (80%) zijn ook overwegend Belgisch. In het seizoen kan het aandeel lokaal geproduceerde groenten in de winkel oplopen tot 74%, fruit tot 72%. Er zijn uiteraard ook exotische soorten, die Belgische landbouwers niet produceren.” “Handelaars willen nog sterker inzetten op deze samenwerkingen met lokale producenten. Om dergelijke samenwerkingen aan te moedigen organiseert Comeos op de landbouwbeurs van Libramont een seminar. We stellen er ook een brochure voor, die landbouwers uitlegt welke stappen ze moeten doorlopen om hun producten aan een winkelketen te verkopen en wie ze daarvoor bij de verschillende winkels kunnen contacteren”, besluit Michel. Info: www.comeos.be LEDENTREFPUNT Toekomstgerichte en milieuvriendelijke reiniging Hoe reinigt u alle afwasbare oppervlakten in een hotel, een kantoorgebouw, een restaurant, een school enz. zonder het minste reinigingsproduct? En conform alle geldende hygiënenormen? Wij gebruiken sponzen die zes maanden gewaarborgd zijn en bovendien twee jaar meegaan als ze dagelijks intensief worden gebruikt. Deze sponzen behouden het vuil integraal. Ze kunnen bijvoorbeeld eerst de velgen van een wagen reinigen en daarna de ramen zonder de minste overdracht van het vuil op het glas. Deze sponzen verminderen bovendien de ecologische voetafdruk van een gebouw en verlagen gevoelig de jaarlijkse onderhoudskosten. Dit alles is inderdaad mogelijk dankzij ons gamma hoogkwalitatieve microvezelsponzen met geheugen. Contacteer ons. Wij verplaatsen ons graag tot bij u zodat u zelf rechtstreeks alle voordelen van de Raypath methode kunt vaststellen. Volgens onze huidige klanten betekent deze methode een ware revolutie in de reinigingssector. Raypath International Louizalaan 523, 1050 Brussel info@raypathinternational.com +32 2 265 52 86 • +32 472 43 05 40 www.raypathinternational.com 50 BECI - Brussel metropool - september 2016 Bezoek 2 OCTOBRE DE 10 À 17 H DECOUVERTE JOURNEE ENTREPRISES 2 OKTOBER VAN 10 TOT 17 U Open Bedrijvendag neemt je mee op ontdekking naar meer dan 300 bedrijven in het hele land. Ontdek in het Open Bedrijvendag magazine in bijlage welke Brusselse bedrijven deelnemen, of neem een kijkje op www.openbedrijvendag.be en maak kennis met nog een heleboel andere bedrijven! www.openbedrijvendag.be union wallonne des entreprises
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COMMUNITY NEWS Y-generatie klaar voor marathonloopbaan!! Onlangs publiceerde ManpowerGroup de resultaten van een wereldwijde studie over ‘Millennials’ of de Y-generatie. Tegen 2020 is liefst een derde (35%) van de wereldwijde beroepsbevolking van de Y-generatie. Over hun profiel doen de meest uiteenlopende meningen en stereotypes de ronde. Volgens sommigen zijn ze ontrouw, zelfingenomen en lui. Anderen bestempelen de generatie geboren tussen 1980 en 1995 als digitale ondernemers en innovatiegedreven. Vast staat dat ze de relatie werkgever-werknemer grondig veranderen. Waarom en hoe? Dat onderzocht ManpowerGroup wereldwijd bij meer dan 19.000 Millennials. De resultaten hebben we gebundeld in het rapport ‘Millennial Careers: 2020 Vision. Facts, Figures and Practical Advice from Workforce Experts’. In het rapport springen 5 trends in het oog. De Millennials willen langer, maar onderbroken werken. Ze beschouwen geld/loon, zekerheid en vrije tijd als prioritair. Ze zoeken afwisseling, kansen en vooruitgang in hun loopbaan. Ze zijn klaar voor het nieuwe werken. En ze zien het belang in van een levenslang leervermogen. In zijn rapport geeft ManpowerGroup ten slotte zes prakALGEMENE VERGADERING BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500 op woensdag 5 oktober 2016 om 16.00 uur Agenda ● Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 1 oktober 2015 ● Verslag van de Raad van Bestuur ● Verslag van de Commissarisrevisor ● Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2015-2016 ● Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2016-2017 ● Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor ● Benoeming van de Raad van Bestuur ● Toespraak van de Voorzitter ● Uitreiking van de Medaille van BECI Thierry Willemarck Voorzitter 52 BECI - Brussel metropool - september 2016 tische tips voor de werkgevers om Millennials aan te trekken, aan het bedrijf te binden en te laten groeien. Info : http://knowledgecenter.manpowergroup.be/ Belgische assistants verdienen gemiddeld € 2.837 Het gemiddelde brutomaandloon van een assistant bedraagt € 2.837. En daar zijn de Belgische assistants over het algemeen tevreden mee. Dat blijkt uit de resultaten van een salarisonderzoek van Secretary Plus. De resultaten zijn gebundeld in de Salariswijzer 2016. Sinds 2010 organiseert Secretary Plus tweejaarlijks een groot salarisonderzoek in de supportniche. In maart 2016 werd de meest recente enquête gelanceerd, en bijna 4.000 supportmedewerkers namen deel. De resultaten zijn nu samengevat in de 11 meest sprekende bevindingen, die u kan lezen in de Salariswijzer 2016. Hierbij horen enkele vaststellingen. De lonen zijn het hoogst in Brussel. Assistants verdienen het meest in de farmaceutische sector. De grootste loonsprong komt er na 10 jaar werkervaring. Maaltijdcheques en hospitalisatieALGEMENE VERGADERING BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500 op woensdag 5 oktober 2016 om 16.30 uur. Agenda ● Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 1 oktober 2015 ● Verslag van de Raad van Bestuur ● Verslag van de Commissarisrevisor ● Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2015-2016 ● Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2016-2017 ● Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor ● Statutaire benoemingen ● Toespraak van de Voorzitter Thierry Willemarck Voorzitter COMMUNITY NEWS verzekering zijn de populairste extralegale voordelen. 6 op de 10 assistants zijn tevreden met hun loon. Download de Salariswijzer gratis op: https://www.secretary-plus.be/acties/salariswijzer-2016 Een «bot» maakt financieel beheer heel gemakkelijk Voor het eerst maakt een “bot” financieel beheer zo gemakkelijk als het versturen van een berichtje. Sage integreert met Slack, waardoor ondernemers hun financiële administratie via deze berichtenapp eenvoudig kunnen beheren. Sage, de marktleider in boekhoudoplossingen in de Cloud, heeft zijn nieuwe “messaging bot” voorgesteld: PeggTM, een intelligente assistent die de gebruiker helpt om zijn onkosten en financiën te beheren via berichtenapps als Slack en Facebook Messenger – samen goed voor meer dan twee miljard gebruikers. Pegg haalt de complexiteit uit de boekhouding en staat ondernemers toe om hun financiën te regelen via een conversatie, door het zo gemakkelijk te maken als het schrijven van een berichtje. De onmiddellijke digitalisering van informatie in elk berichtje zorgt ervoor dat onkosten LEDENTREFPUNT Be Planet: duurzame, innoverende en lokale projecten De Belgische stichting Be Planet ondersteunt duurzame en innovatieve projecten in België, geïnitieerd door burgers en verenigingen en met een positieve impact op het leefmilieu. Wenst u met uw onderneming uw steentje bij te dragen aan de transitie naar een duurzame samenleving? Dan bent u aan het goede adres! Be Planet helpt u om lokaal concrete initiatieven te ondersteunen die een positieve impact hebben op het milieu. Dankzij uw steun krijgen burgers en verenigingen immers de kans om hun innovatief project om te zetten naar realiteit. Met uw bijdrage ondersteunt u dus zowel het milieu, de samenleving en een uniek milieuproject! Benieuwd om te horen wat dergelijke partnership voor u kan betekenen? Neem dan contact op met Katrien Desrumaux, partnership manager, via 0486 88 97 95 of katrien.desrumaux@beplanet.be niet meer manueel ingegeven moeten worden en maakt papier overbodig. Kriti Sharma, Global Director voor Mobile Product Management bij Sage, heeft een enorme ervaring in artificiële intelligentie en productinnovatie: “De opkomst van freelancewerk en de deeleconomie gaat gepaard met een exponentiële stijging van het aantal kleine ondernemingen. De gebruikers van deze berichtenapps loggen minstens negen keer per dag in. Met Pegg proberen we de brug te slaan tussen deze berichtenapps en beheerapplicaties, door financieel beheer onzichtbaar te maken voor de eindgebruiker en een zaak leiden zo eenvoudig te maken als het sturen van een berichtje. Technologie dwingt ons al te lang om te praten zoals computers. Het moment is gekomen om software te leren praten zoals wij. Met Pegg zetten we de mens op de eerste plaats.” Deze lancering valt samen met de aankondiging dat de Sage-oplossingen geïntegreerd zullen worden in Slack, dat ook zal dienen voor Pegg. Slack is de snelst groeiende zakelijke berichtenapp en zal samen met Pegg informatie tot bij de gebruikers brengen, precies op het moment dat ze die nodig hebben, via een platform waarmee ze al vertrouwd zijn. Info : www.hellopegg.io Brussel
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COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws Een fusie van de Green After Work en de Start’Hub Night: jonge talenten, ondernemingen en toekomstige ondernemers kwamen samen om de uitreiking van diploma’s aan de allereerste door BECI gecertificeerde milieumanagers te vieren, en om een heleboel nieuwe duurzame initiatieven in Brussel te ontdekken. Mis in geen geval de lancering van de nieuwe vormingscyclus en van de club van ecomanagers op 16 september! Presentatie van de nieuwe Europese financieringsinstrumenten voor Afrika, op 1 juli bij BECI. Het discussiepanel van de Transmission Hub, op 23 juni. Van links naar rechts aan de tafel: Philippe Lhomme (Fisa Lifecom), Gery Dohmen (Speos Belgium), Olivier Kahn (BECI consultant), Noëlle Paré (Osmoteam Consulting), Angela Leone (Sales Consult) en Gauthier Wittamer (Urban Media). 56 BECI - Brussel metropool - september 2016 Donderdag 27/10 Business to Business PRESS & COMMUNICATION AWARDS Wil je dit jaar bij de laureaten horen van de Awards die het beste van de besten uit Business to Business media en communicatie bekronen? Dien dan tijdig je dossier in voor een van de 13 categorieën en overtuig onze vakjury van uitgevers, journalisten en marketeers! Registreer je nu al op BtoBpresscom.be Praktische informatie Van 01/09 tot 30/09 kan je je dossier indienen. Tijdens de galaceremonie op 27 oktober bij Bozar zal onze jury de Awards uitreiken aan de winnaars van elke categorie. Registreer op BtoBpresscom.be om op de hoogte te blijven! Georganiseerd door Offi ciële sponsors
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UITNODIGING geldig op vernissage of op de dag van uw keuze Internationale salon voor hedendaagse kunst Gratis entree* voor 2 personen (begeleide minderjarigen : gratis) U wordt verzocht om zich met deze uitnodiging bij de ontvangstbalie te melden. *Om van dit aanbod gebruik te kunnen maken, is het vereist om de bon op de achterzijde in te vullen.  l i il d' BRUSSEL 22-23-24-25 Sept. 2016 Parc Expo Heysel - Paleis 4 Donderdag 18.00 u - 23.00 u Vrijdag 11.00 u - 23.00 u Zaterdag 11.00 u - 20.00 u Zondag 11.00 u - 20.00 u Restauratie ter plaatse info@art3f.com - www.art3f.com i Mail .................................................................................................................................................................................. Postcode .................................................. Land ............................................................................................................... Uw e-mailadres wordt niet aan derden doorgegeven, wij zullen deze enkel gebruiken om u uitnodigingen toe te sturen voor toekomstige kunstbeurzen. OF art3f Naam + adres .......................................................................................................................................................... .............................................................................................................................................................................................. Gast van Deze uitnodiging is alleen geldig indien naar behoren ingevuld U beschikt over het recht op toegang tot en rectificatie van de op u betrekking hebbende gegevens, door toepassing van wet nr. 78-17 van 06/01/1978 betreffende informatica, bestanden en vrijheden. Staat art3f toe om mijn e-mailadres te gebruiken voor het verzenden van informatie. DE ADRESSEN COOL BUN Stevinstraat 168 – 1000 Brussel HOUTSIPLOU Rouppeplein 9 – 1000 Brussel KING KONG Charleroise Steenweg 227 – 1060 Sint-Gillis ZOOM BRUSSELSLIFE TRAM DE BOITSFORT Payfaplein – 1170 Watermaal-Bosvoorde De burger in Brussel De hamburger is een symbool van de Verenigde Staten. Nochtans komt hij uit Duitsland, uit Hamburg om precies te zijn. Inderdaad, de stad waaraan hij zijn naam ontleent! De gehakte steak heeft Mongoolse roots, maar elk land waar het gerecht op doorreis was, smukte het op met nieuwe ingrediënten. Tot in de 19e eeuw. Dan wordt het vlees voor het eerst geserveerd tussen twee sneden brood op de boten die migranten naar de VS vervoeren. In de 21e eeuw maakt de hamburger furore in Brussel, waar hij ongegeneerd op het menu van talrijke restaurants staat. Sommige gaan zelfs 100 % voor de hamburger. Frédéric Solvel Door zijn junkfoodimago heeft de hamburger soms een kwalijke reputatie. Toch kunnen maar weinig mensen zeggen dat ze nog nooit aan de verleiding hebben toegegeven. Tegenwoordig vind je de hamburger niet alleen in de steriele wereld van de fastfoodketens, maar maakt hij ook zijn entree in de hippere eetgelegenheden. Pioniers De burgertsunami had de stad nog niet overspoeld toen deze pioniers zich al in het hamburgeravontuur stortten: Cool Bun en Houtsiplou. Buitenbeentjes De burger bewees met de jaren dat hij allerlei gedaantes kan aannemen. We maken een kleine omweg langs King Kong voor een culinair uitstapje naar Peru. Hoewel je een broodje chicharron bezwaarlijk een hamburger kunt noemen, bestaan er veel gelijkenissen. Originaliteit kan zich ook vertalen in de inrichting en dat zullen de vaste klanten van de Tram de Boitsfort niet tegen spreken. Deze frituur in een tram lijkt door magie op het Payfaplein terechtgekomen en heeft een mooie kaart met gourmetburgers. Stadskantines Net zoals op school strijk je hier even neer om je maaltijd te verorberen voordat je weer vertrekt naar andere horizonnen. Anders dan in sommige scholen kan je hier lekker eten. Vijf stadskantines die gedeeltelijk of volledig inzetten op de vleesschijf met garnituur tussen twee stukken brood: Schievelavabo, Chicago, Amour Fou, Hemgies en Super Filles du Tram. SCHIEVELAVABO Jacques Bassemstraat 111 – 1160 Oudergem CHICAGO Vlaamsesteenweg 45 – 1000 Brussel L’AMOUR FOU Steenweg op Elsene 185 – 1050 Elsene HEMGIES Baljuwstraat 90 – 1050 Elsene SUPER FILLES DU TRAM Lesbroussartstraat 22 – 1050 Elsene MANHATTN’S Louizalaan 164 – 1000 Brussel ELLIS GOURMET BURGER Sint-Katelijneplein 4 – 1000 Brussel MARCEL Amerikaansestraat 87 – 1050 Elsene HARD ROCK CAFÉ Grote Markt 12A – 1000 Brussel BALMORAL G. Brugmannplein 21 – 1050 Elsene Fastfood nieuwe stijl Helemaal anders dan de eerste de beste McDo kiest Manhattn’s voor een 100% New Yorks concept rond fastfood: inrichting, kaart, bediening ... Na de Louizalaan opende in september 2015 een tweede restaurant zijn deuren aan de Beurs. Ellis Gourmet Burger vind je in alle grote Vlaamse steden en vestigde zich uiteraard op enkele passen van de Vlaamsesteenweg, terwijl Marcel (de buldog) zijn intrek nam in de Kasteleinstraat. Het oog wil ook wat De inhoud van je bord is natuurlijk essentieel, maar een gezellige omkadering draagt ook bij tot een geslaagde maaltijd. We laten je de keuze tussen het mainstream decor en uitzicht op de Grote Markt van het Hard Rock Café of de onvervalste sixtiesinrichting van Balmoral. BECI - Brussel metropool - september 2016 59
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 18.09.16 AUTOLOZE ZONDAG Enkele uren lang veroveren voetgangers, fietsers en zelfs inlineskaters het wegdek. Brussels Gewest | Gratis | www.autolozezondag.irisnet.be 08.09 | 11.09 EAT! BRUSSELS, DRINK! BORDEAUX Brussel likt zijn vingers en duimen af bij het festival EAT Brussels, het culinaire festival van de Brusselse restaurants. Dit jaar zullen de gerechten vergezeld gaan van de beste bordeauxs. Park van Brussel | www.visitbrussels.be 08.09 |30.09 BRUSSELS DESIGN Een maand lang ontpopt Brussel zich tot trefpunt van Belgische en internationale designers ... Afspraak aan Bozar, Flagey, het BIP … Brussels Gewest | www.designseptember.be 01.09 |25.09 800 JAAR SINT-GILLIS Naast de vele festiviteiten schetst een tentoonstelling de 8 eeuwen lange geschiedenis van Sint-Gillis. Aan de hand van kaarten, gravures, tekeningen en schilderijen ontdek je de geschiedenis van deze multiculturele gemeente. Stadhuis van Sint-Gillis | Gratis | www.stgillis800.be 16.09 |18.09 MIDDELEEUWSE FEESTEN VAN VORST Drie dagen lang dompelt de Abdij van Vorst je onder in het verleden. Ridders, jonkvrouwen en troubadours brengen een bladzijde uit onze geschiedenis tot leven. Abdij van Vorst | Gratis | www.vorst.irisnet.be 18.09.16 LANDELIJK BRUSSEL De Brusselaars trekken een dag lang het groen in! Lokale en bioproducten, boerderijdieren, lolly’s met insecten, artisanaal bier, picknicken ... Het programma belooft een subtiele mix van animatie, verbroedering en bewust leven. Paleizenplein | Gratis toegang | www.landelijk-brussel.be ONDER DE LOEP — CULTUUR De onderbuik van Brussel: het Riolenmuseum Hoewel je op straat alleen maar riooldeksels en kolken ziet, zit daaronder een gigantisch ondergronds riolennet verborgen. Het Riolenmuseum neemt je mee op een ongewone reis door het kronkelende Brusselse riolenstelsel. Octrooipaviljoen Anderlechtse Poort – 1000 Brussel 02/513.09.64 www.sewersmuseum.brussels/nl De Zenne en haar overwelving vormen de vedetten van het museum. Je ontdekt tijdens je bezoek wanneer, waarom en hoe de riolen gebouwd zijn. Welke rol speelt de mens in deze onderaardse wereld? Hoe werkt de watercyclus sinds de vroegste tijden en in onze hedendaagse wereld? Maquettes, reliëfkaarten, films en voorwerpen maken alles duidelijk. Meer dan 350 km aan vertakkingen Het riolennet onder de stad Brussel telt ruim 350 km aan ondergrondse vertakkingen die dagelijks duizenden m³ afvalwater opslokken. Je krijgt de kans om in de onderbuik van Brussel te duiken en door het riolenstelsel te stappen. Openingsuren Tijdens het schooljaar is het museum open van woensdag tot zaterdag, tussen 10 uur en 17 uur. Elke eerste zaterdag van de maand zijn rondleidingen gratis vanaf 15 uur, zolang er plaatsen vrij zijn. Tip: vergeet je rubberlaarzen en zaklamp niet! Hélène Remy 60 BECI - Brussel metropool - september 2016 AVONDACTIVITEITEN 01.10 NUIT BLANCHE Een nacht lang ontdek je Brussel vanuit een ander cultureel, artistiek, muzikaal ... oogpunt. De hoofdstad sluit je in haar armen van 19 uur tot 5 uur ’s ochtends. Brussels Gewest | Gratis | nuitblanche.brussels 15.09 |08.12 NOCTURNES VAN DE BRUSSELSE MUSEA Elke donderdag tussen 17 uur en 22 uur openen minstens vijf verschillende musea hun deuren ’s avonds voor originele animatie. Brussels Gewest | € 3 | www.nocturnesvandebrusselsemusea.be 23.09 |24.09 FESTIVAL SINT-JAZZ-TEN-NODE Dit jazzevenement is een must in september. Klassieke en moderne jazz, blues, soul en wereldmuziek: er is iets voor iedereen. Jazz Station | Vanaf € 6 | www.saintjazz.be © Alexis Haulot DROH!ME DE GROTE TRIBUNE WHERE BUSINESS, CONTENT AND LEISURE MEET NATURE Ontdek een buitengewone ruimte in het hart van Brussel, op de site van de oude hippodroom van Ukkel-Bosvoorde. DROH!ME ligt verscholen in een kostbaar stukje natuur aan de rand van het Zoniënwoud en biedt de mogelijkheid om evenementen op maat te organiseren op een boogscheut van de stad én de natuur. De Grote Tribune van DROH!ME werd aan de buitenkant volledig gerestaureerd en stelt 5 volledig moduleerbare ruimtes ter beschikking. De ruwe afwerking van de binnenruimtes draagt bij tot de fascinerende, unieke sfeer. Dit is de gedroomde plek voor uw teambuildings, tentoonstellingen, recepties, seminaries en alle mogelijke vergaderingen. 900 m2 beschikbare oppervlakte, een renbaan van 1,6 km, verhuurformules op maat, cateringmogelijkheden, tot 400 parkeerplaatsen, gemakkelijk bereikbaar met de trein, tram, bus, fiets en auto... Sport, natuur, ontspanning of cultuur en educatie: de Grote Tribune van DROH!ME staat ter beschikking voor verhuur om van al uw activiteiten een onvergetelijk evenement te maken. Voor meer info contacteer: Frédérique Knapen - T. + 32 490 11 25 52 – fknapen@drohme.be info@drohme.be - www.drohme.be
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BRUSSELSLIFE Een artiest aan het hoofd van het Théâtre National BRUSSELAAR VAN DE MAAND Na tien jaar onder de vleugels van JeanLouis Colinet koos het Théâtre National een 32-jarige acteur, regisseur, toneelspeler en compagniedirecteur om het Théâtre National te leiden. Fabrice Murgia heeft de sleutels van de Emile Jacqmainlaan 111-115 in handen sinds 1 juli 2016. De volgende vijf jaar krijgt de 33-jarige Fabrice Murgia de leiding over het Théâtre National! WIST U DIT? De voorgevel van het Brusselse stadhuis is asymmetrisch Veel mensen hebben dit wellicht al opgemerkt, maar waarom precies is de voorgevel van het stadhuis asymmetrisch? Als je over de Grote Markt in Brussel wandelt, begrijp je al snel waarom ze het “mooiste plein ter wereld” genoemd wordt, maar als je opkijkt, zie je al snel dat er iets niet klopt: de toren van het stadhuis staat niet precies in het midden. De linkerkant heeft tien bogen, terwijl de rechter kant er maar zeven (volledige) heeft! 62 BECI - Brussel metropool - september 2016 Architect op de rand van de wanhoop De legende wil dat de architect, nadat hij zijn fout had opgemerkt, zelfmoord pleegde door zich van de belforttoren te storten! De cel Historisch Erfgoed van de stad Brussel smoort dit gerucht echter snel in de kiem: tussen de bouw van beide vleugels zat een periode van 30 jaar, want zolang duurde het om bepaalde huizen te onteigenen. Tegen die tijd had het project een andere architect en bovendien beschikte men niet over dezelfde oppervlakte. Rechts was er onvoldoende ruimte om evenveel bogen te reproduceren als links. Dat is de enige echte reden! Hélène Remy De artiest centraal De eindselectie omvatte vijf culturele persoonlijkheden: Isabelle Pousseur, regisseur van het Théâtre Océan Nord, Alexandre Caputo, artistiek adviseur van het Théâtre National, Serge Rangoni, directeur van het Théâtre de Liège en Mathieu Goeury van Vooruit in Gent. Uiteindelijk ging de voorkeur van de raad van bestuur uit naar het gedurfde project van Fabrice Murgia. De jongste directeur in de geschiedenis van het Théâtre National heeft al een hoofd vol ideeën: een nieuw festival organiseren rond Brusselse en Waalse artiesten, een groot evenement op poten zetten om de burger op het toneel te brengen en vooral het Théâtre National omvormen tot een multidisciplinaire ruimte, waar dans, muziek ... naast theater bestaan. Seizoen 2016-2017 ligt al vast, maar vanaf september 2017 drukt Fabrice Murgia zijn stempel op het programma van het Théâtre National. Innoverend theater De 32-jarige Fabrice Murgia is niet aan zijn proefstuk toe in de culturele wereld. Na zijn opleiding aan het conservatorium in Luik schreef hij in 2009 zijn eerste stuk: Le Chagrin des Ogres (of wanneer kinderen ophouden met kinderen te zijn). Daarna volgen in een snel tempo Life: Reset, Dieu est un DJ, Les enfants de Jéhovah, Ghost Road, Notre peur de n’être ... Met elk stuk nodigt de directeur van het gezelschap Artara het publiek uit om maatschappelijke fenomenen in vraag te stellen, waarbij hij ook met verve nieuwe technologie gebruikt. In 2014 ontvangt Fabrice Murgia in Venetië een Zilveren Leeuw voor zijn vernieuwende theater. Toneelspeler De regisseur en compagniedirecteur is ook acteur en toneelspeler. In 2006 speelt hij Rudy, de zoon van Catherine Frot, in Odette Toutlemonde van Eric-Emmanuel Schmitt alvorens zich een jaar later bij de cast van Melting-Pot Café aan te sluiten. Iets minder dan 20 afleveringen lang dompelt deze 100 % Belgische reeks de kijkers onder in het hart van de Marollen. Hélène Remy © Andréa Dainef BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van kappersnamen in Brussel Naast de grote ketens heeft Brussel ook nog een aantal zelfstandige kappers. Wanneer ze een naam voor hun zaak kiezen, blijken sommige kappers echte haarklovers en verkiezen ze weleens een woordspelletje boven hun eigen achternaam. Lettergrepen verknippen, spelen met klankkleuren en haarcoupes laten rijmen: een kappersspecialiteit! Frédéric Solvel Vaak hoor je in namen Tif (informeel Frans voor ‘haar’) en het Engelse equivalent hair, maar klanknabootsingen en woordspelletjes doen het ook goed! 1 Hair France De Motstraat 9 – 1040 Etterbeek Misschien dacht je aan een uithoek in Ukkel, maar Hair France laat zijn scharen vliegen, zijn kleuren vlammen en zijn klanten landen in de Europese wijk. Je gaat aan boord aan gate 9 van de De Motstraat. Komt de baas ooit op het idee om een lowcostzaak te openen, dan kan hij die altijd Ryan Hair noemen! 2 3 Coiffure Imagine à tif Brugmannlaan 579 – 1180 Ukkel Vindingrijk of niet, haar kappen is in de eerste plaats een vak en reclame maken ook ... We zochten vruchteloos naar de zaak Faudra Tif Hair en om te bekomen van de emoties opteerden we voor Coiffure Imagine à Tif! Eau contre air Kolenmarktstraat 35 – 1000 Brussel Eaucontreair of water tegen lucht ... Dat is de dagelijkse strijd van de kappers van dit salon in het stadscentrum om hun klanten tevreden te stellen. 4 5 Ki Koup Koif Georges en Jacques Martinstraat 40 – 1200 Sint-Lambrechts-Woluwe In Sint-Lambrechts-Woluwe formuleert deze kapper zijn beloftes in sms-taal: Ki Koup, Koif (of wie knipt, kapt)! Maar maak je geen zorgen, hij besteedt meer aandacht aan je haarsnit dan aan een sms’je ... Imagin’Hair et Solid’Hair Sint-Michielswarande 97 – 1040 Etterbeek Léon Lepagestraat 6 – 1000 Brussel Je hebt nog nooit een kapper gevonden die erin slaagt om jouw droomcoupe te knippen? Maak een afspraak bij Imagin’Hair! Fan van stevig lakwerk en volmaakte watergolven? Solid’Hair zal je niet teleurstellen. BECI - Brussel metropool - september 2016 63 © Googlemaps
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Al-Nabaa Commercial Services C0. W.L.L. Office 201, Building 123,Road 402 block 304 - 5463 Manama - Bahrain Nace: afg.: Adel Elbrahim Faraj Aurélie Piel NP Onderlinge Bijstandstraat 59 - 1180 Brussel afg.: Aurélie Piel Aurum Drinks International BVBA Generaal Wahislaan 238 - 1030 Brussel Nace: 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46341 - Groothandel in wijnen en geestrijke dranken 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg.: Maxime Scaillon Autobus & Autocars Dujardin & fils NV Boulevard Eisenhower 253 - 7500 Tournai Nace: 4511301 - Kleinhandel in nieuwe en gebruikte auto’s voor personenvervoer, inclusief die voor bijzondere doeleinden (b.v. ambulances) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Autobus de Genval NV Route d’Ohain 29 - 1332 Genval Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Autobus Dony NV Sint Truidersteenweg 305 - 3840 Borgloon Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Autobussen de Reys NV Jozef De Blockstraat 73 - 2830 Tisselt Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Autocars De Boeck Leloup en Reizen André Leloup NV Witloofstraat 35 - 1130 Brussel Nace: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Axis-One BVBA Houtweg 24 - 1140 Brussel Nace: 4615002 - Handelsbemiddeling in audio- en videoapparatuur, fotografische en cinematografische apparaten en optische artikelen 5914001 - Vertoning van bioscoopfilms en videobanden in bioscopen, in de open lucht of op andere plaatsen waar filmvoorstellingen mogelijk zijn. afg.: Hakime Kamel Ayat BVBA Duivenkotstraat 4 - 1000 Brussel Nace: 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45113 - Detailhandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45194 - Handel in aanhangwagens, opleggers en caravans afg.: Hamada Ayat Berox BVBA Louizalaan 390 - 1050 Brussel Nace: 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Robert Becker 64 BECI - Brussel metropool - september 2016 Claes • Lehmann • Milde KV Tervurenlaan 412 - 1150 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Frédéric Robert Co.Station Brussels NV Sint-Goedelevoorplein 5 - 1000 Brussel Nace: 68203 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd niet-residentieel onroerend goed, exclusief terreinen 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering. afg.: Olivier Viaud Bertrand BVBA Place du Village 9 - 4141 Louveigne Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Black Oval - Abarkane Youssef NP Louizalaan 283 - 1050 Brussel afg.: Youssef Abarkane Bloom it - Frederic Ide NP Grootheideweg 20 - 1653 Dworp afg.: Frédéric Ide Business Alliances Consulting Int’l BVBA Rue Inchebroux 60 - 1325 Chaumont-Gistoux Nace: 73110 - Reclamebureaus 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Geneviève Tissot Callens Thibault NP Kellestraat 46 - 1200 Brussel afg.: Thibault Callens Carly Vision BVBA Waterloosesteenweg 1188 - 1180 Brussel Nace: 3250021 - Vervaardiging van brilleglazen en contactlenzen 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment afg.: Kim Vumi-Garroy Cars Gembloutois NV Avenue Baron Charles Poswick 10 - 5030 Gembloux Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Cintra NV Place de la Gare 11 - 1367 Ramillies Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant CL & G Consult BVBA Paul Hymanslaan 117 - 1200 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Clémentine Mukamugema Dauranta Catering CVBA Sylvain Dupuislaan 233 - 1070 Brussel Nace: 56210 - Catering afg.: Chris Derudder De Truck - Bus4You BVBA Herenveld 3 - 9500 Herenveld 3 Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Dedicated Resources BVBA Brugmannlaan 216 - 1050 Brussel Nace: 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Marc Dumoulin Dominique Laurent Goede Herderstraat 65 - 1080 Brussel Nace: afg.: Dominique Laurent Dress the Cloud Molièrelaan 38 - 1190 Brussel afg.: Gaelle Bigeard Dynamik HR BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 6920102 - Verlenen van adviezen en vertegenwoordigen (m.u.v. de wettelijke vertegenwoordiging) van cliënten voor belastingsautoriteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 afg.: Bérangère Bernard E-Hospitality BVBA Louizalaan 489 - 10e verdieping - 1050 Brussel Nace: 63120 - Webportalen afg.: Alexandre Centner Educinvest - Supinfo Interantional University BVBA Louizalaan 534 - 1050 Brussel Nace: 74909 - Overige gespecialiseerde wetenschappelijke en technische activiteiten afg.: Alick Mouriesse Eltebe NV Vlamingveld 6 - 9870 Zulte Nace: 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Emolytics SA Rue Louis de Geer 6 - 1348 Louvain-La-Neuve Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: David Hachez Esther Rusura NP Van Maerlantstraat 11 - 1000 Brussel afg.: Esther Rusura COMMUNITY Etablissements George Lienard et Compagnie Autobus Lienard SPRL Rue Poucet 7 - 6460 Bourlers Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Etablissements François Cordana et Deltenre SA Rue du Travail 3 A - 1400 Nivelles Nace: 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 4931012 - de exploitatie van schoolbussen, personeelsbussen, buslijnen van en naar een vl afg.: Ingrid Nuelant Euro-Spotlite SA Landhuisjesstraat 73 - 1180 Brussel Nace: 46431 - Groothandel in elektrische huishoudelijke apparaten en audio- en videoapparatuur 46693 - Groothandel in elektrisch materiaal, inclusief installatiemateriaal 47540 - Detailhandel in elektrische huishoudapparaten in gespecialiseerde winkels afg.: Samuel Jacovy Eurobus holding SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Visé Nace: 64200 - Holdings - Activités des sociétés holding afg.: Ingrid Nuelant Eurobussing Brussels NV De Béjarlaan 5 - 1120 Brussel Nace: 4520101 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Eurobussing Wallonie SA Rue du Travail 3 A - 1400 Nivelles Nace: 4520101 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Flanders Bus NV Zinkstraat 5 - 1500 Halle Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Foyer Global Health SA rue Léon Laval 12 - 3372 Leudelange - Luxembourg afg.: Laurent Martin Garage du Perron SA Rue de Gelée 22 - 4800 Verviers Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Georges Hoareau NP Oude Vijversstraat 40 - 1190 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten 53200 - Overige posterijen en koeriers afg.: Georges Hoareau Good Earth Resources BVBA Louizalaan 300 - 1050 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Hamid Torabi Guizweb BVBA Waterleidingsstraat 150 - 1050 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 73110 - Reclamebureaus afg.: Raphael Cavalieri Heyerick BVBA Rijksweg 138 - 9870 Zulte Nace: 45113 - Detailhandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant HMV NV Diepestraat 10 - 1180 Brussel Nace: 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56210 - Catering 56290 - Overige eetgelegenheden afg.: Fabian Henrion HPME- Hi-Media NV Vrijwilligerslaan 19 - 1160 Brussel Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. afg.: Renaud Baudry Innocente Sarah NP Rue du Hameau 26 - 1640 Sint-Genesius-Rode afg.: Sarah Innocente Joye BVBA Bovekerkestraat 43 - 8680 Koekelare Nace: 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Juste à temps NV Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 46392 - Niet-gespecialiseerde groothandel in niet-diepgevroren voedingsmiddelen, dranken en genotmiddelen afg.: Ludivine Martinet Kaho 190411 Baljuwstraat 83 - 1050 Brussel afg.: Olivier Kasiers Keolis Belgium - Kibel NV De Béjarlaan 5 - 1120 Brussel Nace: 64200 - Holdings afg.: Ingrid Nuelant Keolis Vlaanderen NV Oostering 17 - 3600 Genk Nace: 64200 - Holdings afg.: Ingrid Nuelant Keyteo BVBA Louizalaan 475 - 1050 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Sebastien Requier Kibel (Liège) SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Vise Nace: 64200 – Holdings 85531 - Autorijscholen afg.: Ingrid Nuelant La Belgique Gourmande BVBA Koninginnegalerij 17 - 1000 Brussel Nace: 1082002 - Vervaardiging van chocolade en chocoladeproducten. 46360 - Groothandel in suiker, chocolade en suikerwerk 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²) afg.: Henry de Giey Le Cinacien SPRL Allée des Foires 1 - 5590 Ciney Nace: 45113 - Detailhandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Le Foyer Anderlectois NV Bergense Steenweg 595 – 1070 Brussel Nace : Verhuur en exploitatie van sociale woningen afg.: Bruno Lahousse Les Voyages François Lenoir SPRL Rue du Grand Courant 30 - 7033 Cuesmes Nace: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 79120 - Reisorganisatoren afg.: Ingrid Nuelant Liaisons Internationales et Maritimes Collard Lambert SA Rue de Hottleux 63 - 4950 Wailmes Nace: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Lienard Lisa - Rouge Caravane NP Keienveldstraat 7 - 1050 Brussel afg.: Lisa Lienard Madizy GCV Waverse Steenweg 1410 - 1160 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Ludivine Gustave Mensura SEPP - EDPB VZWG Aucheretstraat 88/90 - 1030 Brussel Nace: 86220 - Praktijken van specialisten 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. afg.: Jean-Charles Lysen Menu Boyana NP Drie Koningenstraat 102 - 1180 Brussel afg.: Boyana Menu BECI - Brussel metropool - september 2016 65
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COMMUNITY Modalizy NV Generaal Baron Empainlaan 21 - 1150 Brussel Nace: 46710 - Groothandel in vaste, vloeibare en gasvormige brandstoffen en aanverwante producten afg.: Etienne Rigo Mutoni Joe-Bryan Joseph Loossensstraat 20 - 1090 Brussel afg.: Joe-Bryan Mutoni Myskillcamp SPRL Chemin Belle Epine 51 - 6120 Ham-sur-Heure/Nalinnes Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 47789 - Overige detailhandel in nieuwe artikelen in gespecialiseerde winkels, n.e.g. afg.: Kevin Tillier Nora Fahmi Belg. Onafhankelijkheidslaan 120 - 1081 Brussel afg.: Nora Fahmi Optimobil - Cambio Bruxelles NV Theresianenstraat - 1000 Brussel Nace: 52210 - Diensten in verband met vervoer te land 77110 - Verhuur en lease van personenauto’s en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) afg.: Frédéric Van Malleghem Organic Elixir - Sokona Bonco NP Bosstraat 12 - 1930 Zaventem afg.: Bonco Sokona Orybany - Berguet Juliette NP Huidevettersstraat 62 - 1000 Brussel Nace: 14199 - Vervaardiging van andere kleding en toebehoren, n.e.g. 32130 - Vervaardiging van imitatiesieraden en dergelijke artikelen 47512 - Detailhandel in huishoudtextiel en beddengoed in gespecialiseerde winkels afg.: Juliette Berguet Picandet Laeticia NP Statiestraat 1 - 1190 Brussel afg.: Laetitia Picandet Picavet & Co Etablissements SA Avenue de la Belle Province 47 - 1420 Braine-L’Alleud Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Prinay SPRL Rue de la Station 65A - 5575 Vencimont Nace: 45402 - Detailhandel in en onderhoud en reparatie van motorfietsen en delen en toebehoren van motorfietsen 47785 - Detailhandel in fietsen in gespecialiseerde winkels 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Productions Associées VZW Emile Feronstraat 70 - 1060 Brussel Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 90032 - Ondersteunende activiteiten voor scheppende kunsten - afg.: Isabel Nogueras Vila Quality Training BVBA Haanstraat 51 - 1180 Brussel Nace: 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85592 - Beroepsopleiding - afg.: Marie Vandenberghe Ramoudt Tours NV Vlamingveld 6 - 8490 Jabbeke Nace: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 7911001 - Het verschaffen van informatie en advies over reizen afg.: Ingrid Nuelant Rebeliot - Okkio BVBA Brugmannlaan 181 - 1190 Brussel Nace: 2530003 - Het ontwerpen, het maken en het monteren van leidingstelsels inclusief de verdere bewerking van buizen tot leidingen en leidingstelsels onder druk. 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden 64200 - Holdings afg.: Benjamin Stryckmans Reniers & Co NV Roosveld 2126 - 3400 Landen Nace: 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45191 - Groothandel in andere motorvoertuigen (> 3,5 ton) 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) afg.: Ingrid Nuelant SADAR - Autobus Régionaux SA Rue de Liège 268 - 4720 La Calamine Nace: 45111 - Groothandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45112 - Handelsbemiddeling in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant Sandton Brussels Centre (Sandton Exploitatie Antwerpen) NV Parochiaansstraat 15-23 - 1000 Brussel Nace: 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie afg.: Nikolaas De Boodt Sandton Pillows Brussel NV Rouppeplein 17 - 1000 Brussel Nace: 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie afg.: Chaëlle Danneels Satracom NV Rue de Hottleux 63 - 4950 Waimes Nace: 4511101 - Groothandel in nieuwe en gebruikte auto’s voor personenvervoer, inclusief die voor bijzondere doeleinden (b.v. ambulances) 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land bin afg.: Ingrid Nuelant Smet Magali NP Giervalkenlaan 4 - 1170 Brussel afg.: Magali Smet Sophibus SA Rue de Charleroi 1 - 5600 Philippeville Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49320 - Exploitatie van taxi’s 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Spike Communications NV Horzelstraat 100 - 1180 Brussel Nace: 73110 - Reclamebureaus afg.: Alain Jeanty Staca NV Leuvensesteenweg 89 - 3070 Kortenberg Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen afg.: Ingrid Nuelant Stéphanie de Moffarts NP Vronerodelaan 1 - 1180 Brussel afg.: Stéphanie de Moffarts Stratesys BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 5621002 - Organiseren en verzorgen van bruiloften, banketten, cocktails, lunches, recepties, enz. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de afg.: Christophe Humblet Taxis Autolux CVA Marokijnstraat 1 - 1080 Brussel Nace: 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49320 - Exploitatie van taxi’s afg.: Rudy Claude Taxis Melkior SA Quai de Rome 30 - 4000 Liège Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49320 - Exploitatie van taxi’s afg.: Ingrid Nuelant TCM Cars SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Visé Nace: 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Telenet NV Liersesteenweg 4 - 2800 Mechelen Nace: 61200 - Draadloze telecommunicatie afg.: Ann Caluwaerts Training & coaching Square BVBA Hongersveldstraat 8 - 1700 Dilbeek Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Stéphane Califice Transport Penning NV Avenue Louise 72 - 6730 Saint-Vincent Nace: 45201 - Algemeen onderhoud en reparatie van auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45204 – Carrosserieherstelling 4931001 - Vervoer binnen steden en voorsteden van personen (autobus, tram, metro, enz.) op vaste routes en volgens vaste dienstregeling afg.: Ingrid Nuelant 66 BECI - Brussel metropool - september 2016 COMMUNITY Trimi NV Zuidweg 10 - 2660 Antwerpen Nace: 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 77310 - Verhuur en lease van landbouwmachines en -werktuigen - afg.: Ingrid Nuelant Valkuren Consulting Group BVBA Sterrewachtlaan 6 b - 1180 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Valérie Zapico Van Rompaye NV Mechelsesteenweg 134 - 2650 Edegem Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Vandermousen Jean-François NP Filips de Goedestraat 20 - 1000 Brussel Nace: 1813013 - Overige grafische activiteiten n.e.g. Ycare Opportunity BVBA Louizalaan 51 - 1150 Brussel Nace: 82300 4673103 - De groothandel in vlakglas 74109 - Overige activiteiten van gespecialiseerde designers afg.: Jean-François Vandermousen Voyages Doppagne NV Avenue de France 118 - 6900 Marche-en-Famenne Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Ingrid Nuelant Voyages Niclay NV Rue du Grand Courant 14 - 7000 Mons Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden afg.: Ingrid Nuelant West Belgium Coach Company NV Vlamingveld 6 - 8490 Jabekke Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 77120 - Verhuur en lease van vrachtwagens en overige motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg.: Ingrid Nuelant - Organisatie van congressen en beurzen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Yannick Bertels Youston NV Zolderse Kiezel 36 - 3511 Hasselt Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Pieter Vansynghel YouthStart Belgium VZW Luchthavenlaan 10 - 1800 Vilvoorde Nace: 85599 - Overige vormen van onderwijs - afg.: Lena Bondue Zipcar Belgium BVBA De Kleetlaand 12A - 1831 Diegem Nace: 68204 - Verhuur en exploitatie van terreinen 77110 - Verhuur en lease van personenauto’s en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) - 77120 - Verhuur en lease van vrachtwagens en overige motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg.: Kate Croisier INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Alstom Amour Fou Apple Atrium Avis Balmoral Be Planet BlaBlaCar Brussels Life Brussels Waste Network Cambio Car2Go CarAmigo Carpool.be Chicago CityDepot Colruyt Comeos 48-53 59-63 10 44-45 24-26 59-63 48-53 24-26 BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) 6 Brussel Invest & Export 12-13 48-53 40 24-26 15-16 ; 24-26 24-26 24-26 59-63 34-36 38-39 48-53 Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) Co-oking Cool Bun Daimler De Lijn Délitraiteur Deloitte Devos Contracting DHL DriveNow Eau contre air EJ Lawyer Ellis Gourmet Burger Elsa 8-9 43 59-63 24-26 15-16 ; 18 43 ; 44-45 47 48-53 38-39 15-16 ; 24-26 59-63 48-53 59-63 27 Engie Electrabel Enora Eurochambres Europcar Ewala Febiac Fisa Lifecom G&V Energy Group G4S Greenloop H. Essers Hair France Handelaarsvereniging van de Naamse Poort Hard Rock Café Haven van Bruxelles Hemgies Houtsiplou Imagin’Hair Imagine à tif Infrabel Inter-Beton IZEO Kamer van Koophandel van Waals-Brabant KBC Brussels Ki Koup Koif King Kong Kowo KU Leuven L’Echo Lunetier Ludovic Luxemburgse Kamer van Koophandel Manhattn’s 27 27 8-9 24-26 ; 48-53 44-45 32-33 Federatie van Belgische Kamers van Koophandel 8-9 54-56 27 38-39 40 38-39 59-63 6 59-63 34-36 59-63 59-63 59-63 59-63 18 34-36 42 8-9 5 ; 46 59-63 59-63 24-26 38-39 21-23 44-45 8-9 59-63 MIVB NMBS Osmoteam Consulting Pipaillon PostNL PSA Raypath Renault Riolenmuseum Sales Consult Schievelavabo Secretary Plus Solid’Hair Speos Belgium Super Filles du Tram TEC Théâtre de Liège Théâtre National Tram de Boitsfort Ubeeqo Uber Union Wallonne des Entreprises Urban Media Vlaams Instituut voor de Logistiek VOKA Vooruit Vulog Wanderio World Chambers Federation Xintong Yuma Yumm’eat Zen Car ZipCar ManpowerGroup Microsoft 48-53 44-45 15-16 ; 18 ; 21-23 15-16 ; 18 54-56 48-53 38-39 24-26 44-45 ; 48-53 24-26 59-63 54-56 59-63 48-53 59-63 54-56 59-63 15-16 ; 18 59-63 59-63 59-63 24-26 24-26 29-30 54-56 38-39 8-9 59-63 24-26 48-53 8-9 10 40 43 ; 44-45 24-26 15-16 ; 24-26 BECI - Brussel metropool - september 2016 67
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COMMUNITY AGENDA 06.02.2017 Management & RH, Personal improvement 20.10.2016 Generaties Y en Z begrijpen en sturen 09.11.2016 Maak van uw evaluatiegesprekken een beleidsmiddel voor motivatie Handelsrecht 09.2016 tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) Strategie en beheer 09.2016 tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) 09.2016 tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 09.2016 tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time! For Sales… (1) 27 en 28.10.2016 Maak zelf brochures, folders en magazines met InDesign! 17.11.2016 LinkedIn & Twitter: de winnende combinatie voor B2B-zichtbaarheid! 09.12.2016 Maak het beheer van uw sociale netwerken makkelijker met Hootsuite! 16.02.2017 Boeiende en overtuigende presentaties met PowerPoint 18.05.2017 Ontwerp onweerstaanbare e-mails die uw doelpubliek aanzetten tot lezen! Efficiëncie 23.09.2016 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren! ICT 22.11.2016 Doe uw gegevens voor zich spreken aan de hand van krachtige grafieken in Excel! 68 BECI - Brussel metropool - september 2016 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Een gratis persoonlijke assistent, bestaat dat echt? Absoluut: Outlook! 20.04.2017 Excel: hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 15.09.2016 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux (2) 20.09.2016 Pensions complémentaires : les nouveaux réflexes à avoir (2) 04.10.2016 Actualités concernant la lutte contre la fraude sociale (2) 20.10.2016 Droit du travail en pratique : modèles de documents (2) 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ?(2) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 16.09.2009 Management environnemental : 1000 idées et opportunités (2) 23.09.2016 Colloque Entrepreneuriat & Mobilité chez KBC Brussels (2) 10.2016 tot 06.2017 Opleidingscyclus Milieubeheer 2016-2017 Bedrijfsoverdracht 22.09.2016 Hub Overdracht – Discussiepanel 13.10.2016 Conferentie voor overnemers 24.11.2016 Hub Overdracht – Speed dating 01.12.2016 Hub Overdracht – Discussiepanel ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 16.09.2016 How to participate to financed EU projects in Africa? 27.09.2016 Contactsdagen met douanesattachés 27.09.2016 Matchmaking Event: Polagra Food 06.11.2016 IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge 16 tot 20.11.2016 Food B2B meetings België-Frankrijk 05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 20.9.2016 Start’hub Night 22.9.2016 After Work 23.9.2016 Colloque Mobile Together 11.10.2016 Stage Networking Event 20.10.2016 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds

2016 Brussels Perspectives FR


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Adele aussi est intérimaire. Chez Daoust, la star c’est vous ! Découvrez votre job de rêve sur daoust.be Welcome to the Family! E.R. : G. Daoust - Daoust s.a. - Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Agréments : Bruxelles : 00391, Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP. Edito Voici notre réponse B ruxelles et ses entreprises ont vécu une année sombre. Les attentats du 22 mars ont porté atteinte à la capitale, à son économie et à son image – et la menace terroriste pèse encore. Dans ce contexte troublé, nous sommes convaincus que notre rôle, en tant qu’organisation patronale, est de refuser la fatalité et de répondre sur le terrain qui est le nôtre : celui de l’initiative, de l’enthousiasme et de la fierté. La fierté de faire des affaires à Bruxelles. Sprout to do Business in Brussels : tel sera le thème de ce rapport d’activité et celui de notre prochain événement Brussels Meets Brussels. Oui, il y a de quoi être fiers. Et il y a des raisons de se réjouir pour Bruxelles. Nous avons recensé (au moins) 40 bonnes nouvelles bruxelloises, venues du monde de l’entreprise comme des domaines du sport, de la culture ou de la société civile, que nous vous présentons dans ce rapport et qui font plaisir à lire. Notre réponse, ce sont les initiatives que nous avons prises, ou auxquelles nous avons participé avec nos partenaires, pour soutenir Bruxelles et ses entreprises : Stronger Brussels, Sprout to be Brussels, Dining For Brussels, Brussels Pyjama’s Night… Nous nous sommes réjouis de la campagne #CallBrussels. Nous avons également soutenu Make.Brussels, organisée par le ministre de l’Économie et par Atrium. Et nous saluons l’action Better for Brussels lancée par KBC Brussels – que nous pouvons compter parmi nos membres. Bien sûr, beaucoup reste à faire pour que Bruxelles devienne ce lieu idéal pour vivre, étudier, travailler, investir, tel que nous le rêvons. Le regard que nous portons sur notre ville, parce que nous l’aimons, n’est pas moins critique. Mais nous voulons surtout affirmer notre engagement dans le projet bruxellois ; un projet qui a besoin de nous, entrepreneurs ; un projet pour lequel nous voulons nous mobiliser et que nous voulons voir advenir. Olivier Willocx, Administrateur délégué de BECI Toutes ces initiatives vont dans le bon sens : montrer que Bruxelles est riche d’idées et d’énergie. Que nous sommes une ville active et entreprenante. Une place to be. 1 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Sommaire Sprout to do business in Brussels 40 bonnes nouvelles de Bruxelles La résilience : une stratégie d’entreprise gagnante L’intelligence collective de l’économie collaborative Indicateurs : les chiffres de l’économie bruxelloise Rapport d’activité BECI 2015-2016 Thierry Willemarck : « Bruxelles garde ses atouts » Une nouvelle voie pour BECI BECI : une voix qui porte Stronger Brussels : plus forts, tous ensemble Baromètre politique : le gouvernement bruxellois peine à convaincre BECI en quelques chiffres International : les chambres bilatérales, créatrices de liens Formations : Discover, Learn, Grow ! Du stage au métier Les « hubs » BECI : ensemble, pour mieux entreprendre ! Network 2015-2016 : un an d’actualité BECI en photos Who’s who : équipes et départements de BECI 36 38 20 22 23 24 26 30 31 32 33 34 5 12 14 16 Brussels Perspectives Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 – F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Production Graphisme Isabelle André Impression DB Print Traduction : Litteris Photos : Reporters, sauf indication contraire Publicité Max Saey msa@beci.be – T +32 2 563 68 53 Membership Catherine Mertens cm@beci.be – T +32 2 643 78 16 Cette publication est également disponible en néerlandais. Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 LEEF MILIE U BRUSSEL 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER BRUXELLES PIÉTONNIER Accessibilité mode d’emploi Interparking dispose de 24 parkings à Bruxelles dont 7 à l’intérieur du pentagone, aux abords de la zone piétonne étendue. Afi n d’y accéder aisément, nous vous invitons à découvrir le trajet spécifi que recommandé pour chacun via parkingpietonnier.be TOUJOURS PROCHE
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Sécurité … Mobilité … Emploi … Construisons une image qui s’exporte! Pensons Bruxelles pour que nous soyons fiers d’y faire du business Info & inscriptions : www.beci.be/events Bonnes nouvelles 40 bonnes nouvelles de Bruxelles Vous en avez assez du pessimisme ? Du Brussels bashing ? Des mauvaises nouvelles et de l’auto-dénigrement de vos concitoyens ? Assez des pavés disjoints, de l’été froid et humide ? Bref, vous aimeriez vous refaire une idée positive de Bruxelles ? Nous allons vous y aider. Parce qu’en y réfléchissant un peu, il y a aussi plein de bonnes nouvelles à Bruxelles. Des initiatives qui marchent, des gens qui entreprennent, qui osent, qui rêvent, qui agissent pour leur ville. Voici (au moins) 40 bonnes raisons d’être Sprout to be Brussels.- Adrien Dewez et Emmanuel Robert 1. La nouvelle mobilité : D’accord, Bruxelles bouchonne plus que jamais, mais il y a des raisons d’espérer ; notamment grâce aux acteurs de l’autopartage qui débarquent en force cet automne : Cambio et ZenCar, les pionniers, vont être rejoints par CarAmigo, Car2Go, DriveNow, Ubeeqo, ZipCar… (voir notre dossier Mobilité dans le numéro de septembre de Bruxelles Métropole). Et on ne s’arrête pas à la voiture : Scooty, focalisé sur les scooters électriques en libre service, a lui aussi fait son entrée dans la capitale. Se dirigerait-on vers une diminution drastique de la voiture personnelle ? 2. À propos de voitures, le groupe Audi l’a annoncé en janvier : sa nouvelle SUV entièrement électrique sera bel et bien construite dans son usine de Forest. De quoi pérenniser l’activité du site et sécuriser les quelques 2.500 emplois. Surtout, cette usine peut se révéler un atout de poids dans les politiques internationales et de formation pour Bruxelles. Mobilité toujours : le RER n’est certes pas terminé, hélas. Mais l’un de ses éléments essentiels est aujourd’hui opérationnel : le tunnel Schuman-Josaphat ! Dans les cartons depuis de nombreuses années, le projet est enfin concrétisé, ce qui permet de désengorger la jonction Nord-Midi, saturée et entraînant de nombreux retards ferroviaires. Cette nouvelle ligne de train permet un accès rapide entre le quartier européen, l’aéroport, Ottignies, Louvain et Malines. Outre l’exemplarité du chantier, notamment au niveau technique – des ouvriers ont creusé une partie du tunnel à la main –, la station de métro Schuman a été entièrement refaite pour créer un pôle multimodal : métro, train, villo, bus... 3. 4. Et si vous aimez les trains, ne manquez pas le nouveau Train World, à Schaerbeek ; un musée interactif dédié à ce moyen de transport, symbole de la révolution industrielle. Ouvert en septembre 2015, le musée s’était fixé un objectif de 100.000 visiteurs en un an. Contrat rempli en moins de six mois, dès mars 2016, et qui permet de penser au futur. Quelques idées sont dans l’air, avec des expositions temporaires et un projet de train à vapeur dans et autour Bruxelles. Quelques beaux rêves pour développer ce musée « d’expérience » du train, son passé, présent et futur. 5 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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La campagne de promotion #Call Brussels financée par Visit Brussels permettait à des gens du monde entier de passer un coup de téléphone aux Bruxellois via trois cabines téléphoniques placées au Mont des Arts, à Flagey et sur la place communale de Molenbeek. Les appels se sont succédé pour témoigner de l’intérêt de venir visiter Bruxelles. Une campagne ludique, originale, qui témoigne de la créativité bruxelloise et qui a d’ailleurs été récompensée à New-York par The One Club ! Le métro bruxellois, quant à lui, a été durement touché par les attentats du 22 mars. Mais dans l’adversité, la STIB a montré le visage d’une entreprise exemplaire, citoyenne et courageuse. Réactive, elle a publié une émouvante vidéo, réalisée par son personnel et remplie d’humanité. Un message d’espoir et de fraternité dans un moment difficile. C’est aussi ça, l’image d’une ville… Beaucoup d’autres initiatives, cette fois d’origine privée, ont vu le jour après le 22 mars pour soutenir l’image de Bruxelles. Avec d’autres partenaires, BECI a soutenu Sprout to be Brussels, qui a fait pousser les petits choux, Dining for Brussels avec les restaurants ou encore la Pyjama’s Night des hôtels bruxellois. Les commerçants du centre ont affiché « Love BXL ». Dernière initiative en date, la banque KBC Brussels a lancé la plateforme www.betterfor.brussels, où elle invite tous ceux qui aiment Bruxelles à partager leurs idées en matière de logement, de mobilité et d’entrepreneuriat. C’est sûr, Bruxelles a du répondant ! Dix quartiers bruxellois vont accueillir dix projets dans le cadre de Make Brussels. L’idée, financée par Didier Gosuin, a été confiée à Atrium et Sense.org – une institution à suivre de près. Un appel à idées, un vote du public puis un examen face à un jury plus tard, les dix projets vont sortir de terre dans les prochains mois. Au final, chaque idée dispose d’une enveloppe de 30.000 euros pour amener de la vie, du commerce et de l’art dans les rues et sur les places publiques. 9. Non seulement, Brussels Airport est à nouveau opérationnel (une bonne nouvelle pour les touristes et hommes d’affaires) ; il a même connu une journée record avec 90.000 passagers le 29 juillet ! Mieux encore, l’Airports Council International (ACI) l’a élu meilleur aéroport européen de sa catégorie (10-25 millions de passagers) tandis qu’Arnaud Feist, son directeur, a été désigné CEO de l’année pour sa gestion et son leadership après les attentats. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 6 La compagnie Brussels Airlines, quant à elle, a choisi l’Afrique de l’Ouest, durement frappée en 2014 par le virus Ebola, pour la troisième édition de son opération « Bike for Africa ». Une vingtaine de CEO ont rejoint une quarantaine d’employés de Brussels Airlines pour sillonner 400 kilomètres du continent. But : récolter quelques 150.000 euros et diffuser le message « Africa is not Ebola ». On rappellera que Brussels Airlines avait été, à l’époque, la seule compagnie européenne à maintenir ses vols vers les pays touchés par l’épidémie. 11. Visiter Bruxelles ou y vivre, c’est forcément goûter ses bières. Si la centenaire brasserie Cantillon est connue dans le monde entier et la Brasserie de la Senne par l’horeca bruxellois, nous assistons à une véritable renaissance de la production houblonnée dans la capitale. En 2016, En Stoemelings a pris ses quartiers dans la rue des Tanneurs. Avec l’ouverture, toujours en 2016, du Brussels Beer Project à la rue Antoine Danssaert, Bruxelles a doublé le nombre de ses brasseries. Tout cela en attendant l’ouverture du Beer Temple à la Bourse ! Qui a dit qu’il n’y avait à Bruxelles que de la bière et du chocolat ? Bruxelles est aussi un vivier technologique. Un exemple, parmi d’autres ? L’intégrateur schaerbeekois Tein Technology, spécialisé en solutions innovatrices « sur mesure », a récemment conclu un partenariat avec le Néo- Zélandais Tekron, qui fournit quant à lui des GPS de haute précision et des systèmes de synchronisation par horloge atomique. Quand les compétences se rencontrent… Au nord de Bruxelles, le centre commercial Docks Bruxsel ouvrira ses portes en octobre prochain. Des surfaces commerciales, 1.200 emplois annoncés pour drainer une clientèle (non) bruxelloise à faire son shopping dans une zone quelque peu délaissée par les promeneurs depuis longtemps. À quelques jets de pierre du Train World, déjà cité. À l’autre bout du canal, Abattoir a inauguré en partenariat avec la société BIG une première européenne : une ferme urbaine de 4.000 m². La ferme est basée sur un système d’aquaponie qui mêle élevage de poissons et culture de légumes. Avec l’ouverture de son Foodmet en 2015, Abattoir renforce encore l’attractivité du quartier de Cureghem et se tourne résolument vers l’alimentation urbaine, ancrée dans les villes du 21e siècle. Autre acteur économique bruxellois, la société Daoust a officialisé l’ouverture de son cinquième Job Center. Jette, la commune des jeunes trentenaires, compte aujourd’hui sur une agence de proximité dédiée aux ressources humaines. Coaching, titres-services, outplacement, interim... sont quelques-uns des services de cette agence familiale, qui en est à sa troisième génération ! Le chômage baisse, et ça, c’est une sacrée bonne nouvelle ! Fin juillet, il y avait en Région bruxelloise 96.287 chercheurs d’emploi : une baisse de 5.341 unités (-5,3 %) sur base annuelle, pour un taux de chômage de 17,6 %. Mieux encore parmi les moins de 25 ans, où le nombre de chômeurs ne dépasse plus 1.170 unités (-11,6 %) pour un taux de 22 %. Le chômage des jeunes a baissé pour le 38e mois consécutif ! L’économie est en plein changement. Le gouvernement bruxellois l’a bien compris en instituant son Programme d’Économie Circulaire (PREC). Vaste chantier regroupant 3 ministres et 13 administrations différentes à coordonner dans un même but : transformer le modèle « produire-vendre-consommer-jeter » en « réutiliser-produire-consommer-récupérer ». Optimiser la gestion de l’espace, créer des emplois, contribuer aux enjeux climatiques sont les maîtres-mots de l’initiative répartie en 111 mesures. Autre action publique, où l’on retrouve aussi l’agence Impulse, Greenbizz a ouvert ses portes voici quelques mois. Il fonctionne comme un incubateur dédié aux start-ups actives dans la transition énergétique et le développement durable. Quelques 7.500 m2 sont offerts aux entreprises désireuses de s’y installer avec des ateliers, des bureaux partagés, du coaching... pour transformer le monde de demain. Longtemps fermé au public, l’ancien hippodrome de Boitsfort a trouvé une nouvelle vie. Via un partenariat Public- Privé, la société Drohme y a créé un « Melting Park », soit 130 activités par an, au sein d’un écrin emblématique de l’architecture fin 19e . Activités pour jeunes et adultes, balade, brasserie, salles de congrès... jalonneront un nouvel espace vert et dynamique dans la Région. 7 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Bruxelles, ville verte ? De plus en plus. L’adoption du Plan Nature par le gouvernement bruxellois place ses objectifs aux horizons 2020 et 2050 : renforcer le maillage vert, développer la biodiversité et la conscience des Bruxellois à ces enjeux. La nature en ville recèle un nombre incroyable d’avantages, souvent méconnus. Ouvrez les yeux, il y a peut-être une espèce rare à côté de chez vous qui ne demande qu’à cohabiter. Une start-up qui a pris le tournant de la durabilité, c’est Sumy, un service de logistique vert et respectueux de la ville. Lancé il y a un peu plus d’un an, la société dispose déjà de 20 collaborateurs et livre des produits frigorifiques avec des véhicules au gaz naturel. La livraison s’opère le matin pour éviter la congestion automobile et les véhicules sont particulièrement silencieux pour éviter les désagréments pour le voisinage. Et aucun camion ne roule à vide ! Cocorico ! BECI est fière de pouvoir féliciter cinq jeunes entrepreneurs issus de son Start’Hub Challenge qui, tous, ont été récompensés ces derniers mois : Raypath (Energy & Environment Awards 2016), Ewala (Microsoft Boostcamp #9), Yumm’eat (Délinnov’ Challenge), Lunetier Ludovic (Vitrine de l’Artisan 2016, en photo) et le projet Melting Pots (Make.Brussels). Cinq exemples de starters bruxellois qui gagnent ! Avec les Start’Hub Challenge, ce sont chaque année plusieurs dizaines de porteurs de projets qui sont guidées vers la création et la réussite. Et le Plan peut déjà se reposer sur de belles réalisations : le territoire situé entre le Geleytsbeek à Molenbeek et Linkebeek, répondant au doux nom de ZSC II (Zone Spéciale de Conservation), dispose d’une riche biodiversité protégée. On y a recense notamment pas moins de 11 espèces de chauve-souris. Toutes les entreprises ont besoin de financement et la banque KBC l’a bien compris. Elle a regroupé ses agences KBC et CBC dans une banque spécifiquement bruxelloise, KBC Brussels. Le siège, basé dans le quartier européen, accueille également un espace Start-It dédié aux starters. Pourquoi une banque spécialement pour Bruxelles ? Car « tout indique que Bruxelles est à la veille d’une nouvelle poussée de croissance dans son développement économique », affirme le CEO de l’entité, Damien Van Renterghem (en photo). Acteur du financement participatif, le crowdfunding, MyMicroInvest souhaite écrire son histoire dans un cadre plus large que celui de la Belgique. Pour ce faire, elle a décidé de mobiliser le crowd pour financer son internationalisation européenne. Le but ? Battre un record et récolter 1 million d’euros en 1 heure. Objectif atteint en... 17 minutes ! Au bout des soixante minutes, c’est la barre de 1,6 million qui a été franchie. Prochains pays visés : l’Italie, les Pays-Bas, la Suisse, la France et la Pologne. Le concept « smart » est souvent galvaudé. Un anonyme, lui, l’a bien compris : utiliser un maximum de données publiques pour créer quelque chose d’utile. Le site ici.brussels donne des informations urbanistiques, commerciales et culturelles, en cartes, statistiques et information. Vous pouvez, par exemple, retrouver toutes les informations de votre maison ou votre habitation. Le créateur se fend de temps en temps d’articles informatifs sur la capitale, documentés, bien écrits et drôles. Merci, héros anonyme ! BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 8 C’est cela aussi, Molenbeek : la commune a lancé Molengeek, un lieu pour créer son entreprise, échanger et apprendre. De jeunes entrepreneurs peuvent y développer, en se faisant accompagner, leur projet d’entreprise. Mais l’initiative ne s’arrête pas là : une « coding school » a été mise sur pied pour favoriser l’apprentissage dans l’IT au sein des quartiers fragilisés, doublée de voyages de découverte, sessions d’apprentissage et coaching. Or, ne l’oublions pas, les métiers liés à l’IT sont en pénurie en Belgique. Toujours à Molenbeek, où ça bouge décidément beaucoup, s’est ouvert il y a peu le Mima, le Millenium Inconoclast Museum of Art. Un musée dédié à l’art contemporain et 2.0 en bordure du canal. Le but ? Réunir des personnages de tous les milieux autour de la production artistique contemporaine. Un projet privé qui dynamise la ville en attendant le probable Musée d’Art Moderne, un peu plus loin, dans les actuels bâtiments Citroën. 29. De toutes ces initiatives naissent de beaux échos. Le New-York Times a publié en décembre dernier un article qualifiant Bruxelles de « nouveau Berlin ». Si le qualificatif est peut-être un peu poussé, au regard du bouillonnement de la capitale allemande, l’article a le mérite de souligner le foisonnement artistique et commercial de la capitale – et la sympathie des Bruxellois. Si la nouveauté plaît, maintenir la pertinence d’un projet à travers les décennies relève d’une force particulièrement remarquable. La Zinneke Parade, manifestation artistique biennale, avait choisi la « fragilité » pour thème de son édition 2016. Un thème retenu avant les dramatiques évènements du mois de mars, et qui, le temps d’une journée a poussé à s’interroger : qu’est-ce que la fragilité ? C’était l’événement de l’été : l’exposition Harry Potter a posé ses valises à Bruxelles. Un privilège, car seules quelques villes en Europe ont eu l’honneur de l’accueillir (Paris, Londres...). Les amoureux de l’univers de J.K. Rowling peuvent se régaler depuis le 30 juin au palais 2 du Heysel. À noter que l’exposition a déjà attiré quelques 3,5 millions de visiteurs de par le monde. Des films, il s’en tourne à Bruxelles ! Le Brussels Film Office a recensé pas moins de 331 tournages en 2015 soit une augmentation de 57 % en 5 ans. Quelques raisons expliquent ce succès : la nouvelle mouture du tax shelter, un incitant financier pour la production en Belgique, des techniciens de qualité et à prix abordable, et des bâtiments, rues et espaces publics esthétiques qui plaisent aux réalisateurs. Bientôt un « parcours cinéphile » pour découvrir ces lieux de tournage ? Si tout le monde connaît Disney, le nom de nWave est moins familier. Et pourtant, ce studio forestois a signé quelques beaux succès du cinéma d’animation ces dernières années : Fly me to the Moon, Sammy 1 et 2, et tout récemment Robinson Crusoë. Spécialisée en films d’animations 3D et même 4D, la firme réalise un chiffre d’affaires de 20 millions par an avec des films projetés dans le monde entier. L’un des derniers, en iMax, titré Made in Belgium a récolté pas moins de 770.000 entrées à Berlin en deux ans. Un record pour ce « Disney bruxellois » que rien ne semble arrêter. 9 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Par ailleurs, le fonds screen.brussels, doté par la Région bruxelloise d’une ligne de 4 millions d’euros destinés à être prêtés pour favoriser la coproduction audio-visuelle, vient de signer son premier prêt d’une valeur de 100.000 euros. Celui-ci doit permettre la croissance de Medianext, jeune start-up qui emploie 10 personnes et qui se lance dans une série de documentaires sur des success stories entrepreneuriales belges. C’est fait : Bruxelles figure, aux côtés de Mexico, Montréal ou Berlin, au calendrier de la Formule E – un championnat où s’affrontent des voitures 100 % électriques. Rendez-vous est pris le 1er juillet 2017 sur le plateau du Heysel. L’occasion d’un spectacle inédit, bien en phase avec l’image d’une capitale durable et dynamique. La discipline connaît un succès croissant. Ce n’est pas encore fait, mais… Bruxelles est officiellement candidate pour accueillir le départ du Tour de France 2019, où elle est en concurrence avec la Vendée et Copenhague. Si la décision ne tombera que l’année prochaine, les chances de Bruxelles paraissent bonnes – surtout avec un ambassadeur tel qu’Eddy Merckx, proche de l’organisateur ASO, et qui fêtera justement en 2019 les 50 ans de sa première victoire au Tour. Bruxelles peut compter sur des sportifs qui gagnent, tels Jérôme Truyens, Cédric Charlier ou Vincent Vanasch, membres de l’équipe belge de hockey qui a brillé aux JO. Ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls Bruxellois à Rio : Nicolas Colsaerts en golf, les frères – et sœur – Borlée, ainsi qu’Anne Zagré en athlétisme, François Heersbrandt en natation, Toma Nikiforov en judo, Si Mohamed Ketbi et Jaouad Achab en taekwondo (et nous en oublions sans doute) ont porté les couleurs belges avec des fortunes diverses. Du côté des footballeurs, Yannick Carrasco (Atletico Madrid) et Romelu Lukaku (Everton) étaient à l’Euro, où l’absence d’un autre Bruxellois, Vincent Kompany (Manchester City) s’est cruellement fait sentir… Bruxelles, ville de diversité, simple slogan? Non, l’Organisation Internationale pour les Migrations a publié son classement des villes les plus cosmo polites. Soit les villes avec le plus haut taux de personnes nées dans un autre pays. Et Bruxelles se classe... deuxième, derrière Dubaï mais loin devant New-York, Londres ou Chicago. Alors, que faire avec ce terreau de langues, cultures et expériences? Bruxelles reste aussi une capitale mondiale du tourisme d’affaires et la 2e ville mondiale de conférences. Au classement de l’UAI année consécutive. (Union des Associations Internationales), elle se classe juste derrière Singapour en nombre d’événements internationaux. Pour la 7e Last but not least : le piétonnier ! Malgré une mise en œuvre chaotique, qui a semé la polémique – et coûté cher à certains commerces ! – le piétonnier reste un de ces projets de ville dans lesquels on a envie de croire. Sur ce dossier, les responsables bruxellois doivent une revanche à leurs administrés. Un piétonnier attractif en 2018, pour ramener de la vie et de l’activité au centre de Bruxelles ? On ne demande qu’à être convaincus. Chiche ! BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 10 Avec Leonidas, nous donnons vie à plus de 70.000 ooooh par jour 70.000 moments d’émotion partagés chaque jour grâce aux ballotins Leonidas. Chez ENGIE Electrabel, nous sommes particulièrement fi ers de participer à cette belle réussite. Comment ? En élaborant des solutions sur mesure qui permettent à Leonidas de réaliser d’importantes économies d’énergie. Découvrez ce qu’ENGIE Electrabel peut faire pour votre entreprise sur www.engie-electrabel.be/b2bblogFR Ou contactez-nous via www.engie-electrabel.be/contactB2B Vivons mieux l’énergie
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Résilience La résilience : une stratégie d’entreprise gagnante Notre société subit des changements profonds et rapides. Pendant que les ressources naturelles se raréfient, les technologies explosent. Les crises de tout ordre se multiplient. Ces transformations sont susceptibles de fragiliser les entreprises. Comment peuvent-elles s’en prémunir ? Diversité, entreprise libérée, économie collaborative, développement durable, biomimétisme… Autant de thèmes très actuels qui semblent pouvoir aider les organisations à améliorer leur résilience. - Julien Ide O n l’entend et le lit de plus en plus souvent, dans de nombreux domaines. De la sociologie à la psychologie, en passant par l’économie et la physique. Mais aussi dans les organisations et les entreprises. Ce terme - la résilience - est désormais largement galvaudé. Afin de bien comprendre son intégration dans les modèles de gestion des entreprises, commençons par un petit rappel sur les origines de ce substantif. Il faut remonter au 17e siècle pour trouver sa première utilisation dans Sylva Sylvarum ou Histoire Naturelle en dix siècles, du philosophe et scientifique anglais Francis Bacon – qui caractérisait par ce mot la façon dont l’écho rebondit. Très rapidement, le terme investit le champ de la psychologie pour désigner la capacité d’un individu à rebondir ou à se redresser suite à un choc ou une expérience traumatisante – notamment dans les travaux des psychologues américaines Emmy Werner et Ruth Smith, auteures d’une étude psychologique de grande ampleur sur 500 jeunes Hawaïens (dont un tiers issus d’environnements familiaux difficiles), et qui ont décrit les concepts de résilience psychologique et sociale. Ces thèmes ont été popularisés chez nous par le célèbre psychiatre Boris Cyrulnik dans ses publications. De la psychologie individuelle à l’entreprise Progressivement, la notion de résilience s’est étendue à d’autres domaines. En physique, elle fait référence à la capacité d’un corps à résister à une perturbation extérieure, comme une compression ou une déformation. En informatique, elle définit la capacité d’un système à fonctionner en dépit d’anomalies matérielles. En écologie, elle exprime le potentiel de récupération ou de régénération d’un organisme vivant ou d’une population. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 12 « Ce qui ne tue pas rend plus fort », Friedrich Nietzsche. Le chercheur américain Karl Weick est à l’origine du concept de la résilience des organisations. Elle exprime selon lui la capacité à maintenir un système d’actions organisé face à une situation inhabituelle. L’approche de Weick est doublement visionnaire. D’une part, elle généralise la résilience en l’appliquant non plus seulement à l’individu, mais également au groupe. D’autre part, elle ne se contente pas de la limiter à une simple réaction : elle devient une démarche proactive, englobant une série d’actions qui peuvent être mises en place préventivement face aux risques potentiels menaçant l’organisation. Il semble que le concept de résilience appliqué aux entreprises se soit logiquement développé avec l’émergence ou le prolongement des grandes perturbations de ce début de millénaire : les crises financière, économique et sociale, la diminution de la biodiversité, la raréfaction des ressources naturelles, le réchauffement climatique… Raison pour laquelle les nouvelles entreprises intègrent de plus en plus la résilience dans leur business model. C’est justement l’objectif du programme ResilieNtWEB, initié en 2012 par plusieurs organisations belges, luxembourgeoises, françaises et anglaises - dont BECI et Bruxelles-Environnement. Pendant trois ans, un soutien stratégique a été offert à une dizaine de PME, dans le but de les aider à améliorer leur résilience, en mettant l’accent principalement sur la gestion environnementale. Les résultats, concluants, ont permis de mettre en évidence un certain nombre d’actions favorisant la résilience. Une « boîte à outils » est désormais gratuitement accessible sur la plateforme de ResilieNtWEB. De Darwin à Steve Jobs Le corps humain est un excellent exemple de résilience. Les mammifères que nous sommes se paient le luxe d’être homéothermes, c’est-à-dire que notre corps conserve toujours la même température, en dépit des variations calorifiques du milieu ambiant. Toute perturbation significative de cet équilibre est le signe d’une mise en danger de l’organisme. Les cas de résilience issus de la nature sont innombrables. L’épaisse fourrure blanche de l’ours polaire le protège du froid et l’aide à se camoufler sur les étendues immaculées de la banquise. Dans leur longue évolution, les êtres vivants ont développé des qualités propices à leur survie. La résilience serait donc darwinienne… Alors pourquoi ne pas s’inspirer de la nature ? Et donc intégrer ce biométisme dans le business model des entreprises. Le sonar d’un bateau envoie des ultrasons afin de détecter des obstacles sous-marins. Mais le copyright de cet ingénieux système d’écholocalisation revient à Dame Nature puisque les cétacés utilisaient déjà ce principe bien avant que l’homo sapiens ne sache écrire. Un autre aspect intéressant de la résilience dans la nature concerne les écosystèmes. Par exemple, lorsqu’un incendie dévaste une forêt, celle-ci a la faculté de se régénérer grâce à des graines contenues dans le sol. La biodiversité est également une condition nécessaire de résilience. On sait par exemple à quel point la disparition d’une seule des 8 millions d’espèces vivantes comme les abeilles serait désastreuse pour l’écosystème terrien. On comprend ici mieux comment le concept de résilience intervient aux niveaux individuel et collectif, avec une forte interdépendance et une nécessité de diversité. Un nouveau paradigme des modèles économiques Il est très difficile d’identifier précisément les facteurs permettant d’améliorer la résilience d’une entreprise. Cependant, certaines tendances se dégagent et sembleraient applicables à la plupart d’entre elles. Si l’on admet que la résilience d’une entreprise dépend de la résilience professionnelle de ses employés, alors le capital humain est une clé de voûte de la résistance de l’organisation. L’épanouissement et la motivation dans le travail augmentent l’attachement et l’identification à l’organisation. En cas de crise de l’entreprise, l’employé « heureux » mettra plus d’énergie à résoudre des problèmes qu’un collègue désengagé. Il est donc essentiel que l’entreprise s’interroge Innovation et probabilité En matière de management, Google a bousculé les modèles établis en instaurant la règle des « 20% time », autorisant (théoriquement) les membres de son personnel à consacrer un cinquième de leur temps à des projets de leur cru – dans l’idée qu’il en sortirait des développements inattendus, potentiellement intéressants. C’est ainsi que seraient nés Gmail ou AdSense. Même s’il faut la relativiser (dans la réalité, les « 20 % » seraient peu utilisés, faute de… temps !), cette pratique s’inscrit parfaitement dans une démarche résiliente. On peut même tracer un parallèle avec la théorie darwinienne : la nature produit des mutations aléatoires, dont certaines se révèlent favorables à la survie et font évoluer l’espèce. Dans l’entreprise, ce sont les projets originaux, voire bizarres ou sans utilité immédiate qui, parfois, déboucheront sur de nouveaux produits ou services, voire changeront le modèle d’affaires de l’entreprise. C’est l’exemple de la photocopieuse : un brevet refusé par Kodak, qui n’y croyait pas, et qui fut racheté par Haloid (qui s’appelle aujourd’hui Xerox). E.R. « La résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents », Boris Cyrulnik Événement de clôture de ResilieNtWEB : le programme est aujourd’hui terminé, mais les outils sont à disposition des entreprises. sur le bien-être de ses employés. La perte de sens est souvent invoquée comme un facteur affaiblissant de la résilience. Dans cette optique, il semble utile que l’organisation s’oriente vers le modèle d’entreprise libérée. Celui-ci prône le remplacement des structures pyramidales classiques par une organisation plus horizontale, dans laquelle les employés bénéficient de plus d’autonomie, de responsabilités et de liberté. Un second volet humain semble également important. Il concerne les interactions entre les collaborateurs. On touche ici à la communication interne. L’investissement dans les ressources humaines est donc également primordial pour la pérennité. L’implication de l’entreprise dans le développement durable serait également bénéfique pour la résilience. Si l’entreprise réduit sa consommation énergétique et utilise des énergies renouvelables, elle se rend plus indépendante en cas de pénurie tout en réduisant ses dépenses. Et indéniablement, l’entreprise améliore son image de marque. L’utilisation de matériaux écologiques et biodégradables permet également de mieux séduire la clientèle. Dans ce sens, on pense directement à l’économie circulaire, qui permet de réduire les coûts de fabrication et les déchets. Mais aussi aux économies collaborative et du partage, puisque celles-ci diminuent significativement l’impact carbone. n 13 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Économie collaborative L’intelligence collective de l’économie collaborative Le chiffre d’affaires mondial de l’économie collaborative devrait dépasser les 300 milliards d’euros d’ici 2025. Avec une croissance annuelle de 36 %, ce nouveau mode économique est aussi le reflet d’un mouvement sociétal pourvoyeur de sens. Car il s’inscrit dans le développement durable. Mais aussi et surtout car il exploite l’intelligence collective. Pendant ce temps, la législation tente de s’adapter, mais beaucoup plus lentement. - Julien Ide E n 1995 naissait la plateforme de vente en ligne Ebay, cinq ans seulement après le lancement du World Wide Web. C’est sans doute un des premiers exemples d’économie collaborative telle que nous la connaissons aujourd’hui. En 2001 démarrait le projet Wikipédia, désormais célèbre et incontournable encyclopédie universelle en ligne collaborative. L’économie collaborative s’est depuis immiscée dans les principaux domaines de la société : les transports (Uber, Blablacar, Lyft, Waze…), le tourisme (Airbnb, Couchsurfing…), le financement (KissKissBankBank…), l’éducation et la culture (Wikipedia, les MOOCs…), ou encore les services (Lisminut, Frizbiz…). La liste est encore très longue. Selon le magazine économique américain Forbes, 90 000 start-up composent actuellement le marché mondial de la consommation collaborative. D’après le géant de l’audit PwC, le chiffre d’affaire mondial du secteur a atteint 20 milliards d’euros en 2014. Il devrait dépasser les 300 milliards d’euros en 2025. Cela équivaut à un taux de croissance annuel moyen de 36 % . On se doute, au vu de ces chiffres, que les réseaux sociaux n’ont pas été pris en compte, bien que ceux-ci reposent également sur une contribution collective. De la démocratie… Les nouveaux services issus de l’économie collaborative posent un double problème avec un déficit clair d’encadrement légal. Premièrement, ils peuvent générer une concurrence déloyale, à l’instar d’Uberpop – désormais interdit à Bruxelles. Deuxièmement, de par la jeunesse du secteur, les revenus générés par ces activités échappent encore souvent à la fiscalité, entraînant un manque à gagner substantiel pour l’Etat. Actuellement, les particuliers offrant des prestations relevant de l’économie collaborative doivent mentionner les revenus dans la case « revenus divers » de leur déclaration fiscale. Ceux-ci sont taxés à 33 %. Or, peu de personnes respectent cette obligation. C’est pour cette raison que le ministre fédéral belge de l’agenda numérique, Alexander De Croo, a proposé un avant-projet de loi sur ce thème. Il prévoit de taxer ces revenus à un taux réduit de 10 % s’ils ne dépassent pas 5 000 euros brut par an. Au-delà de ce montant, les prestataires entreront dans le régime fiscal des indépendants. Par contre, les revenus des services d’hébergement chez l’habitant, tels que Couchsurfing ou Airbnb, ne sont pas concernés par cette future loi et doivent être déclarés comme « revenus immobiliers ». Rien de bien particulier sur le plan fiscal, puisque ceux-ci ne sont pas taxés en Belgique. Par ailleurs, la législation en la matière est du ressort des compétences régionales. En mars dernier, le gouvernement bruxellois a avalisé une nouvelle réglementation. Avant de louer une chambre chez lui, le particulier devra désormais s’enregistrer auprès de l’administration bruxelloise de l’Économie et de l’Emploi. Il devra également fournir une série de documents, dont une copie du contrat d’assurance lié au bien, une copie de l’avertissement extrait de rôle de l’immeuble concerné ou la copie du contrat de location du bien, l’accord écrit de la copropriété (ou du propriétaire) et un extrait de casier judiciaire. En Wallonie, il suffit actuellement de posséder une attestation de sécurité incendie. Il est probable qu’à l’avenir le candidat loueur doive s’inscrire auprès du commissariat du tourisme wallon. Au nord du pays, il faut obtenir une autorisation écrite préalable de l’organisme Toerisme Vlaanderen (sauf si le logement contient un maximum de deux chambres et peut accueillir au maximum huit personnes). Le bien doit également répondre à des normes en matière de protection contre l’incendie, d’hygiène et d’entretien. Le gouvernement flamand a introduit en juillet 2015 une proposition de loi visant à supprimer cette autorisation tant que les règles de base en matière de sécurité sont respectées. Alexander De Croo, le ministre fédéral en charge de l’agenda numérique, veut faciliter l’accès à l’économie collaborative. … à l’intelligence collective Le coworking est aussi une forme d’économie collaborative en plein essor. Deux Bruxellois ont récemment poussé le concept encore plus loin. Antonello Di Muro et Emanuela Garau viennent de lancer Workipity, un projet de « home coworking ». Le principe est simple : un indépendant ou un freelance ouvre son domicile à d’autres travailleurs le temps d’une journée, voire plus. L’un des avantages du projet est d’accélérer le networking : « Dans un espace de coworking traditionnel, il faut parvenir à une fréquentation élevée pour entrer dans la dynamique du groupe. Lors des journées Workipity, le nombre de participants est forcément restreint et les interactions démarrent directement », explique Emanuela Garau Il y a deux ans, Lucie Barthlen a cofondé l’antenne belge de Makesense. Il s’agit d’une communauté qui réunit des citoyens volontaires autour d’un projet d’entreprenariat social, c’est-à-dire dont la finalité principale est d’ordre social ou environnemental. Le principe est basé sur le « holdup d’idées », comme l’explique Lucie Barthlen : « Lors de chaque atelier, l’entrepreneur social commence par exposer le problème auquel il est confronté. Une première session collective permet de sélectionner les meilleures idées proposées par les participants. Dans un deuxième temps, des petits groupes travaillent en profondeur sur chaque thème. Enfin, les différentes propositions sont confrontées et une solution au problème est choisie. » L’intelligence collective est au centre de la méthodologie de Makesense : « Nous parvenons à créer de la valeur grâce à la mise en commun des différents talents. » Le nouveau paradigme né de l’économie collaborative se nourrit, entre autres, de l’intelligence collective. Celle-ci ne peut s’épanouir librement qu’au sein d’une structure organisationnelle horizontale, à l’inverse des hiérarchies pyramidales classiques. Ceci nécessite, pour la plupart, une adaptation du business model et de la gestion des ressources humaines. En se transformant ainsi en entreprises libérées, les organisations augmenteront leurs chances de devenir résilientes. n « Nous parvenons à créer de la valeur grâce à la mise en commun des différents talents », Lucie Barthlen, cofondatrice de Makesense Belgique 1. Calcul : facteur multiplicatif sur 11 ans : 300/20 = 15. Facteur multiplicatif annuel moyen : 15/11 = 1,36. Chiffre d’affaire année 1 = 20. Chiffre d’affaire année 2 = 20*1,36 = 27,2. Taux de croissance annuel moyen = (27,2-20)/20 = 0,36 15 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Indicateurs L’économie bruxelloise sur le grill En collaboration avec l’IBSA (Institut Bruxellois de Statistiques et d’Analyse), nous nous penchons sur la santé économique de la Région. La tendance est à une stagnation de la croissance économique, voire une dégradation conjoncturelle depuis fin 2015. Toutefois, le chômage a continué de baisser, certes modérément. Et la création nette d’entreprises est en hausse.- Olivier Fabes 1. Démographie Une première clé d’analyse fondamentale est bien évidemment le poids démographique de l’économie bruxelloise. Au 1er janvier 2015, la Région de Bruxelles-Capitale comptait 1.175.173 habitants. En cinq ans, la population bruxelloise a cru de près de 100.000 personnes. Le Bureau Fédéral du Plan s’attend à ce que la Région passe le cap des 1,2 millions d’habitants dès 2017. C’est demain. POPULATION PAR RÉGION, AU 1ER JANVIER - HOMMES ET FEMMES • En 2007, la population bruxelloise représentait 9,7 % de la population belge, contre 10,6 % en 2017. • L’âge moyen du Bruxellois en 2015 est de 37,39 ans, contre 46,26 en Flandre et 40,88 en Wallonie. • Environ 66,2 % des Bruxellois sont belges. Quelque 22,5 % viennent d’un pays de l’Union européenne (les 28). Le solde vient du reste de l’Europe et du monde. 4.000.000 6.000.000 8.000.000 10.000.000 12.000.000 2.000.000 0 Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne y.c. Com. germ. Belgique BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016* 2017* 2. Activité économique générale À l’échelle belge, la Région de Bruxelles-Capitale « surperforme » par rapport à son poids démographique, tant en termes de PIB (en volume ou par habitant) qu’en termes d’emplois. Fin 2014 (derniers chiffres officiels disponibles), la RBC affichait un PIB par habitant (à prix courants) de 62.755 euros, PRODUIT INTÉRIEUR BRUT PAR HABITANT, À PRIX COURANTS : 2009-2014 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 80000 0 2009 2010 Région de Bruxelles-Capitale Brabant flamand 2011 2012 Brabant wallon Région flamande 2013 2014 Région wallonne Belgique en progression constante depuis 10 ans. Contre 36.318 en Flandre, et 26.109 en Wallonie. Logique vu le statut de capitale politique et économique du pays. Idem sur le terrain de l’emploi, où la RBC concentrait fin 2014 690.393 emplois, soit 15,2 % du volume total de l’emploi en Belgique. Près d’un emploi sur deux est occupé par un travailleur flamand ou wallon. Cette forte contribution relative de la RBC à l’économie belge indique toute l’importance, pour l’ensemble du pays, de la croissance économique à Bruxelles. À cet égard, l’indicateur synthétique conjoncturel de l’IBSA montre une stagnation de la croissance économique en RBC en 2015, voire même une dégradation conjoncturelle fin 2015, qui semble se poursuivre début 2016. « Ces dernières évolutions pourraient indiquer que l’on se dirige vers un très léger ralentissement de la croissance de l’activité économique bruxelloise en 2016 », écrivait l’IBSA dans son Baromètre conjoncturel du printemps 2016. Sur la base des comptes régionaux ICN, le Bureau Fédéral du Plan et les organismes de statistiques régionaux tablaient dans leurs « perspectives économiques régionales 20162021 » sur une croissance du PIB en volume de 0,9 % en 2015 et 0,8 % en 2016. Un léger ralentissement donc, surtout par rapport aux deux autres régions. PRODUIT INTÉRIEUR BRUT EN VOLUME (VARIATIONS ANNUELLES, EN POUR CENT) 1 2 3 4 0 -1 -2 Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne Belgique 17 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
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3. La répartition des secteurs Se basant sur les dernières données disponibles, l’IBSA observe que les chiffres d’affaires des différentes branches d’activité confirment une évolution mitigée en seconde partie d’année 2015. L’industrie et la construction, stables, suivent de près la tendance conjoncturelle globale. Le commerce de gros, les autres services non-financiers aux entreprises, le transport et l’entreposage sont en recul. Dans les services financiers, les marges d’intermédiation sont restées stables et le portefeuille de crédits au sein des établissements financiers a légèrement augmenté au cours du second semestre 2015. La note positive est venue du secteur du commerce, qui a évolué de manière dynamique. « Cette dynamique pourrait (Variations annuelles, en pour cent) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total -17,0 16,6 -1,0 6,7 12,7 -13,0 -1,7 0,8 -6,6 3,8 4,0 -1,4 0,6 1,9 2,0 -12,8 1,9 2011 4,8 cependant être affectée dans les prochains mois par les répercussions potentielles du lockdown en novembre 2015 et des attentats de mars 2016. Ces événements ne devraient toutefois entraîner qu’un effet à court terme sur l’emploi et l’activité économique à Bruxelles, qui resterait circonscrit à quelques branches d’activité (commerce, horeca, éventuellement transport et entreposage et arts et spectacle) », pensent les analystes de l’IBSA. Dans l’horeca en particulier, certains redoutent toutefois des effets différés et une vague de faillites cet automne. Les tableaux ci-dessous donnent les chiffres et perspectives des différents secteurs en RBC, pour la valeur ajoutée et l’emploi. Valeur ajoutée brute aux prix de base en volume : Région de Bruxelles-Capitale 2010 2012 5,9 -17,9 -0,9 -5,9 -7,6 7,7 -6,8 3,7 6,5 0,2 5,6 3,6 3,1 1,8 1,8 1,1 1,9 -16,5 -1,3 1,8 -6,5 -0,4 6,9 -0,3 -2,8 -3,5 3,0 2,9 -0,7 1,8 1,8 5,2 1,9 2013 -30,6 -12,5 1,2 -5,5 6,9 2,7 -2,8 -1,6 -4,1 -3,0 -6,2 -0,8 2,9 1,9 2,1 -20,7 4,4 2014 -11,0 8,2 1,4 5,0 1,2 -0,8 3,6 0,6 -3,9 0,7 4,5 -0,5 -0,1 0,9 0,9 -8,0 3,0 2015 -0,6 0,7 -1,3 0,2 -1,2 -2,4 2,4 1,2 0,3 0,8 1,1 0,2 2,0 0,1 0,1 1,7 2,4 2016 -16,0 -0,4 0,4 -0,6 -0,8 1,9 1,5 0,9 0,4 1,0 1,1 0,6 1,0 -0,1 -0,1 3,6 2,2 2017 21,1 0,0 0,4 -2,7 0,9 2,1 1,9 1,7 1,6 1,7 2,2 1,3 1,4 0,1 0,1 -1,7 -0,1 2018 1,6 1,1 0,9 -1,1 1,5 1,9 1,8 1,6 1,3 1,4 2,3 1,1 1,5 0,2 0,2 0,9 2,2 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, SVR sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). (En personnes) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 18 Emploi intérieur total : Région de Bruxelles-Capitale (en personnes) 2010 76 2011 104 8.557 23.453 5.887 5.218 12.348 20.375 450.822 48.472 99.195 60.060 62.789 180.306 174.169 166.788 7.381 677.452 9.801 23.219 5.825 5.244 12.150 19.683 459.850 49.469 98.774 60.030 64.633 186.944 176.661 169.096 7.565 2012 123 9.405 23.096 5.861 5.241 11.994 19.782 458.596 48.907 96.566 58.911 65.774 188.438 178.199 170.302 7.897 2013 140 9.446 22.531 5.191 5.412 11.928 20.098 457.541 47.881 95.414 57.640 66.450 190.156 178.453 172.261 6.192 2014 141 9.340 22.661 5.154 5.490 12.017 20.439 459.762 47.320 94.617 57.487 67.258 193.080 178.327 172.630 5.697 2015 126 9.273 21.969 4.877 5.232 11.860 20.273 467.979 47.679 94.687 57.100 68.870 199.642 178.516 172.697 5.819 2016 128 9.399 21.818 4.889 5.089 11.840 20.235 472.434 47.781 94.997 56.385 69.979 203.292 179.229 173.105 6.124 689.318 689.201 688.209 690.670 698.135 703.244 2017 137 9.545 21.482 4.665 5.049 11.768 20.186 478.691 47.907 95.830 56.348 71.074 207.532 178.750 172.699 6.051 2018 138 9.521 21.302 4.559 5.037 11.706 20.217 483.787 47.868 96.546 56.107 72.295 210.971 178.029 171.913 6.117 708.792 712.993 4. Les créations et les faillites Fin 2015, la Région bruxelloise comptait 97.171 entreprises actives assujetties à la TVA. Entre juillet et décembre de cette même année, 5.515 entreprises ont été créées et 3.899 ont cessé leur activité. « La situation a évolué favorablement par rapport à l’année précédente », pointe l’IBSA. Il en va de même pour les faillites, qui ont fortement reculé au second semestre 2015. Avec un total de 871 faillites prononcées durant cette période, les dépôts de bilan ont baissé de 23 % en glissement annuel. 5. Le marché du travail POPULATION ET MARCHÉ DU TRAVAIL : RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE Depuis 2014, et le taux de chômage historiquement élevé de 20 %, le marché du travail à Bruxelles montre des signes de reprise modérée. « Le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés est en baisse constante depuis novembre 2014. En février 2016, il est pour la première fois, depuis juillet 2009, tombé sous la barre des 100.000 demandeurs d’emploi, » souligne l’IBSA dans son Baromètre. L’Institut observe toutefois des signes d’essoufflement à partir de fin 2015. Si ces signes perdurent, l’emploi pourrait augmenter légèrement moins en 2016 qu’en 2015. Les « Perspectives économiques régionales » (tableau ci- dessous) tablent d’ailleurs sur une légère remontée du taux de chômage pour 2017 et 2018. Enfin, comme dans les autres régions, l’emploi indépendant ne cesse d’augmenter en RBC. Fin 2015, on totalisait environ 77.900 indépendants en Région Bruxelloise. Le cap des 80.000 devrait être passé en 2017. 1500 1200 900 600 300 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Population totale Population d'âge actif Population inactive Population active occupée Chômage 2017 2018 Emploi intérieur indépendant : Région de Bruxelles-Capitale (en personnes) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale e. Autres services marchands 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total 47 12 1.409 6.803 69.098 956 7.363 431 6.401 53.947 531 531 0 77.900 Des emplois à Bruxelles pour des Bruxellois ... Pour terminer sur une note positive, les Perspectives économiques régionales 2016-2021 (Bureau fédéral du Plan et organismes de statistiques régionaux) indiquent que la part des résidents bruxellois, tant dans l’emploi intérieur de leur propre région que dans celui des deux autres, s’est constamment accrue ces 15 dernières années. Les projections tablent sur une prolongation de cette tendance, de sorte qu’au cours de la période 2015-2021, la croissance de la population active serait plus dynamique à Bruxelles (1,2 % par an en moyenne) qu’en Flandre et en Wallonie (0,8 % chacune). De quoi tout doucement corriger cette anomalie qui veut que les résidents en RBC n’occupent que la moitié des postes de travail situés sur son territoire. n 19 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Interview Thierry Willemarck : « Bruxelles garde ses atouts » Entre les fermetures de tunnels, la mise en œuvre chaotique du piétonnier, le lockdown, et surtout les attentats du 22 mars, Bruxelles a vécu ces douze derniers mois des temps particulièrement difficiles – qui ont aussi affecté ses entreprises. Thierry Willemarck, président de BECI, fait le point. Thierry Willemarck. 2016 restera pour Bruxelles l’année des attentats – qui, au-delà des victimes, ont aussi fait de considérables dégâts économiques et porté atteinte à l’image internationale de la capitale. Quelles leçons faut-il en tirer ? « Sur le plan économique, ces drames nous ont appris qu’il était essentiel de ne pas arrêter l’activité, comme on l’a fait en novembre, mais au contraire de la soutenir immédiatement, tout en prenant les mesures de sécurité qui s’imposent », répond Thierry Willemarck. « Quant à la sécurité, on a probablement surréagi, mais on a aussi pu observer que nos moyens ne sont pas adaptés à la menace. Déployer des militaires en rue ne suffira peut-être pas à éviter des attentats. Par contre, on doit sans doute accroître nos moyens de surveillance au quotidien, par des techniques modernes et discrètes. » « Ces situations d’urgence ont aussi démontré les limites des structures régionalisées – on songe notamment à la gestion du 112. Faut-il refédéraliser certaines compétences ? Faut-il, à l’échelon régional, fusionner les zones de police ou réduire le nombre de communes ? Sans prendre position, on peut du moins ouvrir le débat. » Bruxelles fragilisée ? Les attentats ont-ils révélé une « fragilité bruxelloise » ? « Les faits ont mis en évidence la faiblesse économique du centre-ville, mais celle-ci était déjà installée. S’il y a une fragilité particulière à Bruxelles, c’est la paupérisation du centre. Le politique n’a pas pris assez de mesures pour encourager la restauration du centre-ville ; pour le rendre attractif aux habitants, aux commerçants, aux investisseurs. Il faut ramener des habitants des classes moyennes et supérieures ; c’est BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 20 Diversité : une question de société Un an après le Livre blanc de la Diversité, Thierry Willemarck insiste sur la nécessité de préserver l’ouverture de l’entreprise à la diversité (des origines, des âges, du genre…). « C’est dans les grands centres urbains que se produit le brassage des populations et c’est là que la créativité est la plus importante. Cela se traduit aussi dans le monde de l’entreprise : voyez Google. Mais il est vrai que c’est un message difficile à faire passer dans une société tentée par le repli sur soi. » La réponse est-elle à chercher dans l’enseignement et la formation ? « Bien sûr ! La qualification reste le premier critère des employeurs. Et il reste indispensable de revaloriser les filières qualifiantes pour répondre aux besoins de l’économie. Là aussi, BECI est active, à travers le volontariat d’entreprise et la promotion sociale. Il faut rappeler que nous sommes au pouvoir organisateur de plusieurs écoles de formation permanente : VTI côté néerlandophone, F9 Languages et l’EPFC côté francophone. Le déménagement de l’EPFC, à la rentrée 2017, est un projet important pour nous. » « Mais l’école à elle seule – pas plus que l’entreprise – ne peut répondre à une problématique de société qui est beaucoup plus large, et qui touche à l’éducation au sein même des familles. » rapport 2016 aussi ce qui permettra de rééquilibrer l’assiette fiscale. Voyez la rue Antoine Dansaert ou la place Saint-Géry, jadis des lieux très dégradés, qui ont été bien rénovés. » Voilà, pour le président de BECI, l’occasion de clarifier un point : « Contrairement à ce que certains répètent, nous ne sommes pas du tout opposés au piétonnier – je suis personnellement convaincu de l’utilité d’un tel projet – mais nous sommes très critiques sur la méthode, qui n’a fait qu’aggraver les problèmes. » Pour autant, Thierry Willemarck se refuse à verser dans le catastrophisme : « Sur le long terme, Bruxelles garde ses atouts – et d’abord son emplacement géographique, qui en fait un carrefour économique et politique incontournable. » Mais l’image de Bruxelles reste un sujet de préoccupation : « Il faudra sans aucun doute redorer le blason. À cet égard, nous n’avons malheureusement pas de quoi nous réjouir, puisque l’attitude des autorités bruxelloises revient à nous mettre hors-jeu. C’est tout le problème de Visit Brussels : un organe qui a obtenu d’excellents résultats en associant public et privé, mais dont, aujourd’hui, le privé est exclu – horeca en tête. Et donc, nous menons nos propres actions pour soutenir les secteurs liés au tourisme : ‘Dining for Brussels’, ‘Sprout to be Brussels’ se sont faits sans l’acteur public, à l’initiative du privé. » Mobilité : toujours en chantier Autre sujet qui fâche le président de BECI : la mobilité. Tunnels fermés, embarras de circulation permanents… L’image de Bruxelles n’en sort pas grandie. « Tous les gouvernements européens ont fait des économies dans les infrastructures de mobilité depuis 30 ou 40 ans. Aujourd’hui, nous en payons les conséquences. Les experts estiment en général qu’on maintient un ouvrage routier en investissant 2 % par an de son budget de construction, pendant 50 ans. En Europe, on tourne autour de 1 ou 1,2 % de moyenne ; en Belgique, c’est 0,63 %. Depuis la régionalisation de ces matières, la situation s’est améliorée en Flandre ; la Wallonie fait un effort également. À Bruxelles, nous avons une commission parlementaire qui ‘ découvre’ que rien n’a été fait… » Thierry Willemarck se réjouit par contre de l’accord intervenu pour l’allongement du métro, « qui semblait impossible sous le gouvernement précédent ». Plus qu’à achever le RER ? « Il y a là une question de société. Ce qui a beaucoup ralenti le RER, ce sont notamment les recours, qui ont été beaucoup moins nombreux en Flandre. Pour de tels projets, il faudrait réfléchir au cadre légal et redonner une priorité au sens du collectif. » Le sens du collectif, c’est aussi ce qui fait défaut dans l’approche de l’activité aéroportuaire. Première cible des attentats du 22 mars, Brussels Airport a particulièrement souffert. Smart Cities : « Ne pas rater le train » S’il est un sujet qui tient Thierry Willemarck à cœur, c’est celui des smart cities – les villes connectées et intelligentes : « On est trop lents ! Il faut se rendre compte que l’évolution technologique va très vite et touche tous les domaines. Quand on parle de mobilité, on songe à la voiture autonome, à la programmation des feux de signalisation, à la voiture électrique… Tout cela va évoluer rapidement, et on a l’impression que le cadre réglementaire ne suit pas. Pour la voiture autonome, par exemple : on est prêt à automatiser le métro, mais on ne veut pas laisser l’ordinateur conduire la voiture – ce qui devrait pourtant contribuer à réduire la congestion. Autre exemple : la 4G et la 5G, qui déterminent l’internet des objets. Nous gardons la norme la plus stricte d’Europe, qui entrave le déploiement des technologies de communication les plus modernes ! » « Or, il y a une vraie opportunité. Nous allons devoir réinvestir dans nos infrastructures, et les smart technologies ne sont pas forcément coûteuses. Très souvent, elles peuvent se greffer aux structures existantes – par exemple pour rendre les feux ‘intelligents’. Si on veut repositionner Bruxelles, il ne faut surtout pas rater ce train-là ! » À peine l’aéroport était-il rouvert que le gouvernement bruxellois lançait plusieurs actions en cessation environnementale. « BECI n’est évidemment pas favorable à un survol déraisonnable de Bruxelles », souligne Thierry Willemarck. « Il existe pourtant des pistes de solution, à rechercher dans une répartition équitable des nuisances. Nous regrettons que la concertation entre les différents pouvoirs n’aboutisse pas. Dans ce dossier comme dans d’autres, on voit bien l’utilité d’une approche métropolitaine, malheureusement absente. » Conférence de presse BECI, suite aux attentats du 22 mars. Du positif ! L’année, marquée d’une pierre noire pour Bruxelles, a malgré tout apporté certaines satisfactions au président de BECI, qui juge positivement les « tax shifts » fédéral et régional : « L’action du gouvernement fédéral va dans le bon sens. On a tout lieu d’être satisfaits du plan PME de Willy Borsus. Les mesures sont les bonnes et la mise en œuvre est même assez rapide. Quant au tax shift régional, c’est également un signe positif, qui peut encourager le retour à Bruxelles. » L’action de BECI apporte également son lot de satisfactions : « Je me réjouis tout particulièrement de la reconnaissance d’IZEO – une structure que nous avons contribué à créer – comme partenaire social. Les indépendants sont mieux soutenus et mieux représentés. Cela démontre que notre approche en ‘trois enseignes’ – BECI, CCIB, IZEO – est la bonne. Plus généralement, j’estime que notre lobbying fonctionne bien ; la preuve en est que nous sommes régulièrement très critiqués. Nous ne cherchons pas le conflit – au contraire, il ne faut jamais rompre le dialogue – mais nous ne sommes pas là pour recevoir l’accolade ; il y a des choses que nous devons dénoncer. » « Par ailleurs, j’ai beaucoup apprécié la réactivité de BECI dans les moments difficiles. En particulier, je songe à Stronger. Brussels, que nous sommes parvenus à mettre sur pied en un temps record pour soutenir les entreprises bruxelloises. » n 21 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI rapport 2016
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Interview Une nouvelle voie pour BECI Olivier Willocx, l’administrateur délégué de BECI, fait le point après une année particulièrement mouvementée. Il prône une nouvelle vision, pour mieux connaître les membres. Que diriez-vous de l’année écoulée ? Une année étrange à bien des égards. Nous avons été confrontés à des faits sans précédent dans l’histoire de Bruxelles : le terrorisme, le lock-down ou encore la fermeture de tunnels. Nous en ressentons toujours les répercussions. BECI a tenté de soutenir les entreprises en difficulté. Nous sommes aussi intervenus en tant que groupe de pression aux niveaux fédéral et régional. Résultats : une série de mesures de soutien concrètes et de reports de taxation pour les entreprises bruxelloises. Nous savons que ces mesures ont été particulièrement bien accueillies auprès des acteurs économiques bruxellois en difficulté. Où voyez-vous BECI dans cinq ans ? Nous avons traversé des moments difficiles. BECI doit poursuivre sur le chemin de la croissance et de l’innovation. Et nous devons continuer d’affiner les missions spécifiques de la Chambre de Commerce, de l’Union des Entreprises de Bruxelles et d’IZEO. L’innovation s’obtient en rencontrant des gens et en apprenant l’un de l’autre. Je pense qu’une réceptivité aux opinions, une bonne écoute et la faculté d’observer nous renseigneront davantage que la réalisation d’études et d’analyses. Nous nous efforçons d’intégrer cet élément dans notre culture d’entreprise. Il y a beaucoup de sang neuf dans notre équipe ; c’est une génération qui apporte un souffle nouveau. Notre démarche stupéfie souvent nos interlocuteurs et, parmi eux, surtout les syndicats. Nous allons mettre l’accent sur nos membres. Nous voulons collaborer plus étroitement avec eux, apprendre à mieux les connaître et mieux entrevoir leurs besoins. Nous cherchons à instaurer une culture d’entreprise positive, ouverte à tout et capable d’admettre que l’erreur est humaine. Nos manquements sont en effet riches en enseignements. C’est bien souvent une erreur qui nous fait nous interroger sur la complexité d’un processus. Nous nous demandons alors s’il n’y avait pas moyen de faire plus simple – ou mieux. Dès lors, notre culture d’entreprise doit puiser sa force dans l’ouverture, l’initiative et la liberté. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 22 Olivier Willocx. Nous voulons aussi nous moderniser et cesser de travailler comme il y a dix ans. Nous allons mettre l’accent sur nos membres. Nous voulons collaborer plus étroitement avec eux, apprendre à mieux les connaître et mieux entrevoir leurs besoins. Cela nous permettra de mieux anticiper et d’apporter un soutien plus efficace. Un de nos objectifs consiste, l’année prochaine, à multiplier par 20 nos interactions avec les membres. À quoi les membres peuvent-ils s’attendre, exactement ? Nous voulons nous démarquer d’une approche institutionnelle et avoir une connaissance beaucoup plus approfondie de nos membres. Notre principal atout réside dans notre capacité de soutenir toutes les organisations, petites ou grandes, dans n’importe quel secteur et à n’importe quel stade. Aujourd’hui, notre communication est trop généraliste. Cela doit changer. Nous allons communiquer de façon plus personnelle et plus ciblée. Par ailleurs, nos propositions deviendront plus concrètes. Je pense par exemple à un contrat-type pour engager des étudiants jobistes. Bref, des choses utiles et utilisables, directement. Nous continuerons bien sûr à défendre les intérêts de nos membres auprès des pouvoirs publics, mais une fois de plus, en allant plus loin. Nous ne nous contenterons plus de défendre des points de vue : nous anticiperons et nous participerons à l’élaboration de solutions réalistes. « Je ne serai vraiment satisfait que lorsque... » Comment termineriez-vous cette phrase ? ... que lorsque les choses auront changé. Comment pouvons-nous, ensemble, améliorer la situation ? Pas seulement en analysant, mais aussi en instaurant des changements. Lorsque mon regard se porte à l’extérieur et que je compare avec l’année passée, je constate peu de différence. Bruxelles doit être une ville agréable. Je ne serai vraiment satisfait que lorsque les situations pour lesquelles je me dévoue auront réellement changé. n rapport 2016 Interview BECI : une voix qui porte L’un des principaux « métiers » de BECI est de représenter ses membres et de défendre leurs intérêts. Bref, de faire du lobbying. «C e n’est pas un vilain mot ! », s’exclame Jan De Brabanter, Secrétaire Général de l’UEB. « Le lobbying, ce n’est pas imposer son point de vue. C’est faire valoir des intérêts qui n’ont pas forcément été pris en compte ; présenter des arguments, faire des propositions… C’est ce que font aussi les associations de citoyens, les syndicats… » Représentant naturel des employeurs bruxellois, BECI siège à la table des partenaires sociaux, au sein du Conseil Économique et Social bruxellois (CES), dont Jan De Brabanter assume actuellement la vice-présidence. BECI détient par ailleurs de nombreux mandats de représentation ou de gestion dans les Organismes d’Intérêt Public (OIP) régionaux (chez Actiris, Citydev, à Bruxelles Formation, etc.). « Avec les syndicats, nous insistons pour sauvegarder notre rôle de co-gestionnaire dans ces OIP. » « Parfois, on nous confond avec les organes de la Région », reprend Jan De Brabanter. « Je rappelle souvent que nous sommes une instance privée ; nous défendons les intérêts des entrepreneurs à Bruxelles : ce sont nos affiliés ; nous avons une légitimité pour le faire. » Et d’insister sur l’éthique dans l’exercice de ces mandats : « Quand on siège au conseil d’administration d’un OIP, on participe à la gestion d’un organe financé par le contribuable. C’est une responsabilité sociétale. Nous avons donc un devoir de bonne gestion, mais nous devons aussi préserver notre indépendance : nous devons garder le droit de marquer notre opposition quand il le faut. Et nous ne devons jamais perdre de vue nos missions : la défense de l’intérêt économique général ; l’intérêt de l’économie bruxelloise ; enfin, l’intérêt particulier des entreprises, individuellement. » « Un travail ingrat mais passionnant » La 6e réforme de l’État, en transférant de nouvelles compétences aux Régions, a encore renforcé ce rôle : « Allocations familiales, politique des groupes-cibles, aides économiques, activation des demandeurs d’emploi… Autant de gros dossiers dont Bruxelles a hérité, et où le renforcement de la représentativité économique est plus que nécessaire. » Jan De Brabanter le reconnaît, le lobbying est parfois ingrat : « C’est un travail de l’ombre ; les sujets sont le plus souvent confidentiels – et on ne peut généralement pas se prévaloir des résultats obtenus. C’est aussi un Jan De Brabanter. « On occupe une place privilégiée, au plus près des organes de décision. (…) Parfois, nous sommes au courant de projets législatifs avant les parlementaires eux-mêmes. » travail de dialogue, de négociation – où il y a nécessairement des concessions. Enfin, nous sommes parfois confrontés à des intérêts divergents parmi les entrepreneurs eux-mêmes ou entre différents secteurs. Notre rôle est de trouver le meilleur compromis possible. » Mais il ajoute immédiatement : c’est un travail passionnant. « On occupe une place privilégiée, au plus près des organes de décision, au sein du CES et au contact des cabinets ministériels. C’est ce qui nous permet d’être informés très tôt et de bénéficier d’une oreille attentive. Parfois, nous sommes au courant de projets législatifs avant les parlementaires eux-mêmes. » Pertinence et expertise Pour remplir son rôle, BECI se doit d’être pertinente : « Cela signifie qu’il faut être à l’écoute de nos membres – ce que nous faisons à travers nos sondages et dans nos organes : conseil d’administration, conseil exécutif, commissions. Par ailleurs, nous collaborons étroitement avec les fédérations sectorielles. Nous faisons remonter toute cette information pour préparer nos dossiers, et nous l’étayons par l’expertise de notre centre de connaissance, qui suit de près des thématiques telles que la mobilité, l’urbanisme, la durabilité, etc. Enfin, nous avons mis en place une gouvernance de nos mandats, confiés à des personnalités expertes dans leur domaine et qui s’engagent à défendre nos positionnements. » « En conclusion, je crois qu’il faut se demander ce qui se passerait si BECI n’existait pas. Qui porterait la voix des entreprises bruxelloises dans des dossiers tels que le ‘tunnelgate’, le piétonnier, la réforme fiscale… ? L’ouverture de Bruxelles au car-sharing, par exemple, correspond à une attente développée en 2014 dans notre ‘Livre Blanc de la Mobilité’. Le résultat de tout ce travail est évidemment difficile à mesurer, mais on ne peut le méconnaître. » n 23 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI rapport 2016
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Stronger brussels Plus forts, tous ensemble Du lockdown de novembre aux attentats du 22 mars, avec toutes leurs conséquences, Bruxelles a été durement éprouvée ces derniers mois. Dans l’adversité, BECI s’est mobilisée pour assister ses membres, soutenir l’économie bruxelloise et l’image de la ville. Compte-rendu. D ès le 22 mars, passé le premier choc des attentats, s’est posée la question de l’action : que pouvait faire BECI au service de ses membres et, plus généralement, au service de sa communauté ? Notre première réaction – outre la mise sur pied d’un call center improvisé, dans les heures qui ont suivi les événements – a été d’organiser, avec nos partenaires, l’initiative Stronger Brussels. Une large campagne en faveur des entreprises de Bruxelles, déployée sur plusieurs axes : interpellation des décideurs politiques, soutien à l’image de Bruxelles, mais aussi mise en place d’outils d’assistance aux entreprises. En trois semaines à peine, nous avons mis en ligne le mini-site Stronger.Brussels, centralisant les informations les plus critiques et renvoyant, au besoin, vers notre Centre pour Entreprises en difficulté. Parallèlement, une trentaine de conseillers étaient mobilisés afin de prendre en charge les dossiers les plus urgents et les plus spécifiques. Faire entendre notre voix Quelques mois plus tôt, en novembre, l’actualité nous avait déjà confrontés au lockdown : six jours au plus haut niveau d’alerte terroriste, avec fermeture du métro, des écoles et des centres commerciaux... À ce moment déjà, BECI avait réagi. D’abord en consultant ses membres par un sondage-express, afin de mesurer leurs besoins immédiats, ensuite en organisant pour eux une table ronde qui a réuni 80 chefs d’entreprise, afin d’examiner les conséquences juridiques et financières de l’alerte. Dans la foulée et en concertation avec le gouvernement bruxellois, BECI avait mené l’enquête auprès des entreprises bruxelloises pour chiffrer l’impact économique du lockdown – et envisager les mesures de soutien nécessaires. À l’époque, nos demandes prioritaires, aux côtés de nos partenaires sectoriels, consistaient dans le maintien des reports de paiement ONSS et TVA, la simplification et l’harmonisation des conditions d’octroi du chômage économique des employés, ainsi que l’exonération provisoire de la taxe sur les nuitées hôtelières. Demandes qu’il fallut hélas répéter au mois de mars, après les attentats, mais pour lesquelles nous avons obtenu satisfaction. Même si aucune mesure ne peut être suffisante en de telles circonstances – et même si les conséquences économiques BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 24 Ainsi, nous avons résolument soutenu l’initiative Sprout to be Brussels, pour encourager les Bruxellois à se montrer fiers de leur ville, sous l’emblème décalé du… chou de Bruxelles ! Une initiative qui se poursuit et qui a désormais pris la forme d’une ASBL dont nous sommes partenaires, et que nous hébergeons. De même, en collaboration avec les journaux De Tijd et L’Écho, nous avons soutenu l’action Dining For Brussels, invitant les gens à se rendre massivement dans les restaurants et cafés de Bruxelles. Bien évidemment, nous avons apporté notre soutien à Make.Brussels, l’appel à projets lancé par Atrium au profit des quartiers bruxellois du Pentagone. Enfin, au mois de mai, nous avons pris part aux Brussels Pyjamas’ Nights, aux côtés de la Brussels Hotel Association, offrant une réduction aux clients des hôtels qui se présentaient en pyjama. Une campagne ludique, sympathique, qui a fait écho sur les réseaux sociaux. Notre engagement dans toutes ces initiatives, même les plus modestes, s’inscrit dans le même esprit que celui de Stronger Brussels : celui du rassemblement pour penser notre avenir, soutenir nos entreprises et notre ville. Plus forts, tous ensemble. n de ces événements continuent à se faire sentir –, nous avons pu faire entendre la voix des entreprises. Défendre la « marque Bruxelles » Tout au long de cette crise qui a secoué Bruxelles et la Belgique, l’action de BECI a été dictée par l’intérêt des entreprises et par l’intérêt général, dans une attitude constructive et collective. Dans le même souci, depuis le mois de mars, nous avons voulu prendre part, avec d’autres, à toutes les actions positives pour l’image de Bruxelles. Une autre forme de réponse aux préoccupations des entrepreneurs qui, dans nos sondages, se déclarent à la fois « fiers d’être Bruxellois » et inquiets de l’image de leur cité. rapport 2016 Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58
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Baromètre politique Le gouvernement bruxellois ne convainc pas les entrepreneurs La dernière édition du « baromètre politique » de BECI révèle globalement l’insatisfaction des entrepreneurs quant à l’action du gouvernement bruxellois. Et souligne une urgence absolue : la mobilité régionale. 1. Guy Vanhengel 2. Didier Gosuin 2,94 2,87 3. Céline Fremault 10% 28% 4. Cécile Jodogne 2,60 2,51 5.Bianca Debaets QUEL EST NOTRE DEGRÉ DE CONFIANCE VIS-À-VIS DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL ? 6. Rudy Vervoort 2,24 18% 32% 2,20 7. Pascal Smet 26% 21% 8. Fadila Laanan 1,88 1,84 Dans l’ensemble, le gouvernement bruxellois ne convainc pas les entrepreneurs, qui sont 74 % à se déclarer « peu ou pas du tout confiants » dans sa gestion. Le jugement est nettement moins sévère pour le fédéral : 44 % de défiance contre 35 % de confiance. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 26 Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 3% 46% 15% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant QUEL EST VOTRE DEGRÉ DE CONFIANCE VIS-À-VIS DU GOUVERNEMENT BRUXELLOIS ? 1% Les scores des ministres bruxellois : en baisse Pas de changement dans l’ordre de notre classement : Guy Vanhengel (Finances et Budget) reste le ministre bruxellois le mieux coté par les entrepreneurs (2,94/5 de moyenne), devant Didier Gosuin (Économie et Emploi, 2,87) et Céline Fremault (Environnement et Énergie, 2,6). Mais, dans l’ensemble, ces cotes sont en baisse ; la chute la plus spectaculaire étant celle de Pascal Smet (Mobilité et Travaux publics, passé de 2,32 à 1,88… rapport 2016 Les acteurs régionaux C’est Impulse (ex-ABE) qui obtient la meilleure note parmi les organes régionaux (3,11/5), devant Bruxelles Invest & Export (2,92) et le VDAB (2,87). Bruxelles Mobilité finit bon dernier (1,96). Impulse (ABE/BAO) Bruxelles Invest & Export VDAB STIB Bruxelles Formation Citydev (ex-SDRB) Actiris SRIB Bruxelles environnement (IBGE) Bruxelles Mobilité 3,11 2,92 2,87 2,82 2,79 2,78 2,70 2,66 2,61 1,96 5 ENVISAGERIEZ-VOUS DE DÉPLACER UNE PARTIE DE VOS ACTIVITÉS ? 9% 6% 52% 13% 21% Oui, dans la RBC Oui, en Wallonie Oui, en Flandre Oui, hors de la Belgique Non Un entrepreneur sur deux songe à quitter Bruxelles Interrogés sur leur intention de délocaliser, les entrepreneurs bruxellois ne sont plus que 52 % à répondre « non » : c’est le score le plus faible depuis la création de notre baromètre en 2010. Et pour la première fois, ils sont plus de 20 % à évoquer un départ de Belgique… Dans le même temps, les entrepreneurs sont 42 % à évoquer la possibilité d’investir ou de recruter ; un chiffre plutôt faible et assez stable depuis trois ans. Mobilité : annus horribilis Depuis 2011, dans tous nos sondages, la mobilité caracole en tête des préoccupations des entrepreneurs bruxellois. Or, ces douze derniers mois n’ont guère apporté que de nouvelles perturbations à cet égard : démolition du viaduc Reyers, fermeture de tunnels en série, mise en place chaotique du piétonnier en centre-ville… Près de 85 % des personnes interrogées estiment que la situation s’est dégradée. Pas étonnant que la mobilité renforce encore son score de « priorité n° 1 » pour 64 % des sondés (contre 50 % en novembre 2015), devant les deux autres « habitués » de notre podium : la fiscalité régionale et communale (33 %) et la simplification administrative (32 %). En 4e position (18 %), derrière l’aide à l’investissement (22 %) et même… la propreté (19 %) ! position, on voit poindre l’image de Bruxelles (25 %) – ce qui reflète bien les inquiétudes après les attentats du mois de mars. Plus étonnant dans ce contexte : la sécurité n’arrive qu’en 7e QUELS SONT LES TROIS THÈMES À TRAITER EN PRIORITÉ PAR LE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS ? Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communales Simplification des procédures administratives Image de Bruxelles comme centre d'affaires Aide à l'investissement Propreté Sécurité Rénovation urbaine Aménagement de l'espace public Conseil aux candidats entrepreneurs Promotion des formations qualifiantes Recherche scientifique Aide aux exportateurs Soutien à l'emploi Renforcement de la protection de l'environnement Meilleure information sur l'emploi Autres 10% 10% 6% 6% 4% 3% 2% 5% 27 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI 33% 32% 25% 22% 19% 18% 14% 13% 64% rapport 2016
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Pour compléter ce sondage, nous avons demandé pour la première fois aux entrepreneurs quelles étaient, à leurs yeux, les projets prioritaires en termes d’infrastructures. Trois chantiers se détachent nettement ; dans l’ordre : la rénovation des tunnels, l’achèvement du RER et l’aménagement de parkings de dissuasion. QUEL(S) PROJET(S) D’INFRASTRUCTURE DOIT OU DOIVENT ÊTRE FINALISÉ(S) EN PRIORITÉ DANS ET EN DEHORS DE BRUXELLES ? Rénovation des tunnels RER Parkings de dissuasion Métro Sud via Uccle Réseau régional cyclable Boulevard Reyers Métro Nord via Schaerbeek Aménagements du piétonnier Projets de tramification de lignes Autoroutes vélo en périphérie 8,66% 8,54% 7,64% 6,54% 5,21% 4,19% 3,19% Des idées qui progressent Toujours en lien avec la mobilité, l’idée d’un péage urbain ou d’une taxe kilométrique fait son chemin : les entrepreneurs sont désormais 43 % à la juger « intéressante » (contre 33 %) en novembre dernier). Visiblement, cette progression provient des indécis. Par ailleurs, 56 % des sondés sont également intéressés par l’idée d’un « budget mobilité » pour remplacer ou compléter le régime des voitures de société. COMMENT CONSIDÉREZ-VOUS LA CRÉATION D’UN PÉAGE URBAIN OU D’UNE TAXATION AU KILOMÈTRE ? 33% 13,59% 21,35% 21,07% Un dernier chiffre qui nous réjouit : vous êtes 77 % à vous déclarer « satisfaits ou très satisfaits » de l’action de BECI. Un résultat qui nous renforce dans notre détermination à défendre les intérêts des entreprises bruxelloises. QUE PENSEZ-VOUS DE LA MANIÈRE DONT BECI DÉFEND VOS INTÉRÊTS AUPRÈS DES AUTORITÉS PUBLIQUES ? 13% 44% 43% Une idée intéressante Une idée inacceptable Je ne sais pas 4% 19% 11% 66% COMMENT CONSIDÉREZ-VOUS LA GÉNÉRALISATION DU BUDGET MOBILITÉ ? 22% 22% Une idée intéressante Une idée inacceptable Je ne sais pas 56% Très satisfaisante Satisfaisante Peu satisfaisante Pas satisfaisante du tout BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 28 rapport 2016 www.beci.be 29 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI rapport 2016
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BECI 2015-2016 : BECI en chiffres BECI, ce sont de multiples activités d’accompagnement, de service, de networking, de formation… Traduites en quelques chiffres, sélectionnés parmi d’autres, pour les illustrer. De juillet 2015 à juin 2016, BECI a organisé 110 activités de formation et séminaires qui ont réuni 1857 participants, en ce compris les matières juridiques et sociales ainsi que les séminaires du Centre de Connaissance. Les activités du Start’Hub (voir aussi p. 34) ont réuni 1045 participants, dont 519 lors des Start’hub Nights, 526 aux Start’Hub Apéros et 61 candidats au Start’Hub Challenge. En dehors du Start’Hub, le soutien à la création d’entreprises s’est traduit en 31 séances d’information totalisant 432 participants et 773 consultations individuelles. Aider les entreprises européennes à s’internationaliser et à innover, tel est le rôle d’Enterprise Europe Network : un réseau de 600 organisations réparties dans toute l’Europe et au-delà, dont BECI est, avec impluse.brussels, le point de contact bruxellois. En 2015-2016, dans le cadre de cette mission, BECI a accompagné 58 PME bruxelloises lors de 8 événements de matchmaking et organisé 163 rendezvous d’affaires personnalisés. Nous avons également fourni 40 accompagnements et conseils personnalisés (accès aux marchés étrangers, normes et standards, financements européens, appels d’offres et marchés publics…). 55 nouveaux profils de sociétés bruxelloises ont été diffusés sur la plateforme Partnership Opportunities Database, qui a généré 376 mises en relation avec des sociétés étrangères. Last but not least, 6 contrats ont été signés entre des sociétés bruxelloises et étrangères, tandis que 22 autres accords restent en négociation Dix éditions, un total de 720 pages d’information (+ 16 %) et un tirage moyen de 15.376 exemplaires sur l’exercice 2015-2016 (+ 1 %) : notre magazine Bruxelles Métropole, adressé à toutes les entreprises bruxelloises de plus de cinq personnes, poursuit sa progression. En octobre 2015, il était nominé aux B2B Press & Communication Awards. 1141 personnes ont pris part aux 48 événements organisés par le département international de BECI : visites de délégations étrangères, rencontres d’ambassadeurs, séminaires… – en dehors des activités d’Enterprise Europe Network, décrites par ailleurs. Des chiffres en augmentation : 6 événements de plus et +21,6 % de participants. Le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd, cofinancé par la Région de Bruxelles-Capitale) est intervenu à 1967 reprises, dont 368 accueils individualisés (ou traitements téléphoniques longs) pour une recommandation stratégique, de gestion ou d’information générale ; 811 consultations juridiques (y compris pro deo juridiques et sociaux) ; 422 consultations financières (y compris pro deo comptables) ; 18 diagnostics approfondis en stratégie et marketing et 99 interventions de soutien psychologique (télé-conseil). En hausse de plus de 30 % : c’est le nombre de participants à nos nombreuses activités de networking (hors département international et formations). Entre autres, 142 participants aux Speed Business Lunches, 339 lors de nos soirées After Work, 158 aux événements Zinner Circle pour nos membres néerlandophones, 108 joueurs au Golf Trophy et 704 convives à notre Garden Party. De juillet 2015 à juin 2016, le BECI Customs Center a délivré 15.439 certificats d’origine (pour l’exportation de certains produits ou vers certains pays, chiffre stable), et 382 carnets ATA (pour l’admission temporaire de certains biens). Ces derniers ont connu une hausse spectaculaire, de plus de 30 %. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 30 rapport 2016 110 376 720 1045 1141 1967 3470 15.439 International Les chambres bilatérales, créatrices de liens Favoriser les échanges et renforcer les liens économiques à l’ère de l’internationalisation, tel est le rôle majeur des chambres bilatérales de commerce. Celles-ci sont épaulées par BECI, qui en héberge plusieurs. - David Hainaut F ort de son statut de capitale économique cosmopolite, Bruxelles, quoiqu’on en pense, jouit toujours d’une très bonne réputation à l’échelle internationale. Raison pour laquelle les liens entre chambres de commerce installées à Bruxelles et BECI sont de plus en plus nombreux. L’immeuble de la chambre de commerce bruxelloise abrite d’ailleurs plusieurs bureaux étrangers bilatéraux, tels ceux de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise-brésilienne (Brascam), de la Chambre de commerce Canada-Belgique-Luxembourg (CanCham), de la Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise pour la Russie & le Belarus (CCBLR) ou encore, depuis peu, la Nederlandse Kamer van Koophandel voor België & Luxemburg (NKVK). Des aiguillages vers les entreprises Principalement chargées de défendre les intérêts des entreprises d’un pays dans un autre, les chambres bilatérales existent pour fournir toutes les aides nécessaires aux entreprises pour exporter, importer, voire investir dans un pays ou une région. Qu’il s’agisse de services pratiques, d’aiguillages vers des contacts, des événements et des réseaux appropriés, etc. « Si nous accueillons ces chambres dans nos locaux », explique Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI, « et même si nous sommes désireux de voir toujours plus d’événements coordonnés entre elles, c’est souvent à leur demande. Car elles apprécient de se retrouver dans un endroit neutre et surtout, capable de leur offrir toutes les infrastructures nécessaires à un fonctionnement optimal, du service informatique aux salles de réunion. » « Notre marché reste particulièrement ouvert » Constituant un pont idéal entre représentants officiels et sociétés étrangères, les chambres bilatérales, parce qu’elles maîtrisent bien leur « terrain », sont en mesure d’augmenter les chances de succès et de limiter d’éventuels échecs. Apolitiques et indépendantes, elles présentent par ailleurs l’avantage de contourner d’éventuels tensions politiques. Pour en connaître davantage sur les activités, le rôle et les services des chambres bilatérales de commerce, un site internet (www.blcca.org), particulièrement clair, a par ailleurs été mis en place. De quoi doper un peu plus l’enthousiasme des entreprises pour ces organes, indispensables créateurs de liens économiques, à l’ère d’une internationalisation toujours plus galopante... n 31 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI De quoi maintenir, quoiqu’il arrive, la continuité ou le développement d’une activité. Les différents présidents de chambre confirment d’ailleurs tous la bonne réputation économique de notre pays : il y est encore relativement aisé d’y faire du business. Ce qu’Olivier Willocx résume ainsi : « Le Belge n’est pas très chauvin, dans le sens où il n’est pas forcément convaincu que ce qu’il produit est meilleur qu’à l’étranger. Notre marché est donc particulièrement ouvert grâce à cet état d‘esprit. Certes, les industriels s’en plaignent, mais nous gardons une mentalité très peu protectionniste. Cela crée donc de réelles opportunités, qui se vérifient au PIB dans les ratios des importations et des exportations, parmi les plus élevés du continent ! » Autre atout non négligeable : les chambres bilatérales, en complément du travail fourni par les attachés régionaux, promeuvent l’image du pays tout entier. Démystifier une image bureaucratique Si la Belgique constitue une bonne amorce pour s’initier aux marchés européens, son image bureaucratique (entre compétences fédérales, locales, régionales...) peut parfois constituer un écueil. Via ces structures bilatérales, BECI permet de surmonter tout cela : « Et cela se fait en démystifiant toute une série de contraintes apparentes. N’oublions pas que ce qui n’est pas simple pour la population, ne l’est pas pour les entreprises non plus ! Par ailleurs, on pense souvent à tort que Bruxelles, en tant que capitale de l’Europe, n’est qu’une ruche de fonctionnaires européens. Or il y en a 23 000, soit autant, par exemple, qu’au Ministère des Finances. Cette réputation est selon moi un peu biaisée. » rapport 2016
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Les diplômés du premier « cycle en management environnemental ». Formation Discover, Learn, Grow ! Savoir, c’est pouvoir. Pour mieux aider ses membres à acquérir les connaissances et les compétences indispensables à la bonne marche de leurs affaires, BECI a profondément repensé son offre de formations. Plus que jamais, celles-ci se veulent pratiques et utiles, axées sur l’acquisition de nouveaux outils, le partage et l’expérience vécue des participants. «L es entreprises réfléchissent de plus en plus au sens de leur action, y compris, bien sûr, en matière de formation », entame Émilie Lessire, Trainings Coordinator. « Il ne s’agit plus seulement d’apprendre, mais de comprendre ce que de nouveaux acquis peuvent représenter en termes de changements et d’amélioration pour l’entreprise ; savoir comment les utiliser, les valoriser, les optimiser… La formation elle-même n’est plus seulement vue comme un moment où l’on apprend, mais un moment de discussion, de partage – avec les formateurs, mais aussi, voire surtout, avec les autres participants. Elle devient une expérience en soi. Et plus que jamais, elle doit être orientée vers les résultats. Alors que le temps est précieux, ceux qui s’inscrivent à une formation veulent en retirer quelque chose de concret et immédiatement utile. C’est notre ‘promesse client’. » Matières régionales (mobilité, urbanisme, environnement…) ; développement de l’entreprise ; transmission ; internationalisation ; bien-être et performance ; numérisation : autant de matières où BECI possède une expertise utile et peut offrir une véritable valeur ajoutée en termes de formations. Celles-ci se déclinent désormais en trois volets : Discover, Learn et Grow. « ‘Discover’, c’est la réponse concrète à un besoin immédiat », reprend Émilie Lessire. « Cela correspond à des formations courtes sur des thèmes d’actualité ; par exemple, les implications d’une nouvelle loi en matière de droit social. En bref, c’est ce qu’il faut savoir. ‘Learn’, c’est un modèle de formation qui s’inscrit davantage dans le temps et qui donne aux participants des outils sur mesure, qu’ils pourront utiliser au quotidien et selon leurs besoins. Les formations proprement dites sont assorties d’éléments de suivi sous forme de webinaire ou de vidéos comprenant des trucs et astuces sur l’outil ou la méthode apprise. Enfin, ‘Grow’ est un programme d’accompagnement global, beaucoup BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 32 plus soutenu, axé sur la transformation réelle de l’entreprise. Il s‘agit de séries de formations, avec des moments de partage organisés qui permettent d’exploiter la dynamique de groupe. » Au contact des entreprises Au total, des formations moins éparses, mieux structurées – et qui permettent, au besoin, d’approfondir une thématique, en couvrant tous ses aspects à 360 degrés. Un tel modèle a déjà été mis en œuvre l’année dernière avec un cycle de formation en Perspective immobilière et développement urbain, la série des Co-Solutions Time ou, plus récemment, avec le Cycle en management environnemental – dont les premiers diplômes ont été remis au mois de juin, et dont la deuxième édition commence en ce mois de septembre. Cette dernière formation a permis d’aborder les multiples aspects de la gestion environnementale, de la mobilité à l’énergie en passant par la gestion des déchets, la politique d’achats, les outils de mesure… Le tout à travers une série de modules d’une journée, mais aussi de webinaires et de visites de terrain. Le réseautage est une autre dimension qui prend une importance croissante dans les formations : « On a parlé de la dynamique de groupe, qui est essentielle, mais elle doit se poursuivre au-delà du ‘moment formation’. C’est l’occasion de rencontrer des personnes, de créer de nouveaux contacts, et peut-être de trouver de nouveaux partenaires, voire de nouveaux clients. De plus en plus, c’est aussi ce que nous voulons favoriser. » Enfin, ce programme n’a rien de figé. Les formations BECI se déclinent aussi « sur mesure » et sur place, dans l’entreprise. « L’une de nos forces », conclut Émilie Lessire, « c’est le contact permanent avec les entreprises, être à l’écoute, mettre en réseau et apporter une réponse rapide et qualitative à chaque besoin. » n rapport 2016 Formation professionnelle Du stage au métier Faire de Bruxelles la capitale de l’esprit d’entreprendre et renverser le paradoxe bruxellois (pour que l’emploi et la richesse créés à Bruxelles profitent d’abord à sa population) : telle est la vision qui sous-tend la Stratégie 2025 adoptée par le gouvernement régional, définie et mise en œuvre avec les partenaires sociaux. BECI et ses membres y prennent part, notamment à travers la promotion des stages et par le volontariat d’entreprise. O ctobre 2014 : quelques mois après les élections régionales, un sommet social réunit le nouveau gouvernement et les partenaires sociaux bruxellois. But : définir une stratégie de redynamisation de l’économie et de l’emploi à 10 ans. Ce sera la Stratégie 2025, adoptée en juin 2015, déclinée en 18 objectifs et 160 chantiers, avec un fil rouge : croiser les politiques d’emploi, d’économie, de recherche, de formation et d’enseignement. Un levier indispensable pour vaincre le désormais célèbre « paradoxe bruxellois » : celui d’une ville créatrice d’emploi et de richesse (700.000 emplois et le 2e PIB/habitant parmi les Régions d’Europe), mais qui souffre d’un taux de chômage élevé (18 %, mais surtout 26 % par les jeunes) alors que de nombreux emplois restent vacants (78 fonctions « critiques » recensées par Actiris). Ce paradoxe, c’est la traduction d’une inadéquation entre les profils recherchés par les employeurs et les qualifications des demandeurs d’emploi. En cause : le retard et le décrochage scolaires, le manque de bilinguisme (ou de multilinguisme), la dévalorisation des filières techniques et professionnelles, certains choix d’études dans des filières peu porteuses d’emploi… Bref : une certaine déconnexion entre le monde de l’enseignement et de la formation et le monde de l’entreprise. Rapprocher ces deux mondes est un enjeu crucial pour Bruxelles. C’est l’un des objectifs de BECI, et c’est le sens de son implication dans la Stratégie 2025. « Nous y apportons notre expertise, qui est aussi celle des secteurs, dont nous sommes naturellement très proches. Nous connaissons leurs besoins et leurs outils », indique Bouchra El Mkhoust, conseillère BECI, qui poursuit : « Nous faisons partie d’une task force avec les partenaires sociaux. Notre tâche est plus particulièrement de valoriser les dispositifs de stages à Bruxelles, les simplifier, les rendre plus accessibles et les faire évoluer – parce que la société évolue et les métiers avec elle. » Pour atteindre ces objectifs, BECI dispose notamment de sa plateforme MonStage.be, qui recense les offres et demandes de stages en entreprise. Les stages offrent en effet un excellent outil qualifiant : ils permettent aux candidats de « concrétiser » l’enseignement qu’ils ont reçu, de se familiariser avec les réalités du travail en entreprise et d’enrichir leur CV – voire de décrocher un premier job. « Sans que nous ayons beaucoup communiqué, la plateforme est bien alimentée en offres et bien fréquentée. Sur le deuxième trimestre 2016, nous avons recensé plus de 22.800 visites, 165 nouvelles entreprises inscrites, 460 nouveaux candidats et 240 offres publiées », détaille Bouchra El Mkhoust. « Ce que nous remarquons par ailleurs, c’est la surreprésentation des profils qualifiés parmi les demandeurs : 82 % sont bachelors ou détenteurs d’un master, pour seulement 3 % issus de l’enseignement en alternance ; c’est trop peu. Il y a peut-être de ce côté une méconnaissance de la plateforme ou une ‘barrière psychologique’ à franchir. En règle générale, on constate que les professions qualifiantes, plombier ou électricien par exemple, sont très peu présentes sur les réseaux sociaux, alors que les besoins existent, surtout dans certaines fonctions où les employeurs ont du mal à recruter. Ce public sera notre priorité pour l’année à venir. » Par ailleurs, selon Bouchra El Mkhoust, les pénuries dans certains métiers ne sont pas sans rapport avec les stéréotypes de genre. « Le lien est même très clair dans beaucoup de métiers, étiquetés ‘féminins’ ou ‘masculins’ : couturier, mécanicienne, ingénieure... Si l’on pouvait renverser cette disparité des genres, ce serait gagnant pour tout le monde : on ferait reculer les préjugés, on répondrait à des besoins et on créerait de l’emploi ! » Dans ce sens, BECI a également lancé le projet « Mon job, mon choix », qui met en valeur des hommes et des femmes qui ont fait des choix de carrière atypiques. Deux événements sont prévus à l’automne, dont les dates sont à confirmer : le Stage Network Event et une rencontre-débat sur les métiers et les stéréotypes. n 33 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI rapport 2016
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Le Hub Mobilité participait à un débat sur la mobilité bruxelloise, le 23 janvier au Salon de l’Auto. Hubs BECI Ensemble, pour mieux entreprendre ! Créer des liens utiles entre les membres pour mieux penser l’avenir des entreprises : tel est le rôle essentiel des Hubs, imaginés par BECI. - David Hainaut D ans un monde entrepreneurial en perpétuel mouvement, rassembler, voire fédérer les entreprises autour de thématiques et de méthodes communes peut ouvrir de nouvelles perspectives. La rencontre et l’échange favorisent l’émulation, la fertilisation croisée, le réseautage, bref le business… C’est l’expérience tentée – et réussie – depuis plus de quatre ans chez BECI au sein de ses Hubs. Le terme, issu du secteur informatique, désigne des « clubs », facilitateurs de connexions humaines. L’objectif ? Permettre à n’importe quel partenaire (banque, bureau de consultance, entreprise...) d’apporter ses propres compétences pour une réflexion de fond sur de nombreux thèmes, souvent en vogue. Le tout, bien entendu, au service des membres. Il en existe quatre : le Hub Mobilité, le Hub Starters, le Hub Transmission et, depuis peu, le DRH Club. Le Hub Mobilité: dans l’air du temps Fruit d’une collaboration entre BECI et une dizaine d’entreprises et organisations de la Région bruxelloise (de D’Ieteren à la STIB, en passant par Europcar, Touring, KBC Brussels, Bruxelles Mobilité etc.), particulièrement soucieuses de faire évoluer une thématique capitale, le Hub Mobilité a, comme l’indique son responsable Vincent Campeol, comme principal objectif de booster la proactivité autour des nombreux enjeux de mobilité. « Par la qualité de son réseau (35 000 entreprises, précise-t-il), notre HUB peut aisément favoriser les synergies. Cela passe par des rencontres régulières, qui permettent d’échanger des avis, partager des opinions et ainsi développer les compétences, tout en appuyant les recommandations de BECI dans le domaine de la mobilité. » En ciblant n’importe quelle société active en mobilité et qui voudrait développer de nouveaux produits ou de nouveaux services, ce Hub Mobilité, en stimulant ainsi l’activité, permet à coup sûr de maximiser les résultats. Par ailleurs, la dynamique qu’il crée apporte de nouvelles visions, propose de nouvelles solutions et oriente la communication vers n’importe quel décideur, qu’il soit public ou BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 34 Start’Hub Night, le 25 février 2016. privé, voire politique. Au sein de ce Hub, quatre grands axes ont principalement été développés : l’accessibilité des entreprises pour les employés, les fournisseurs et les clients ; la sécurité et la fluidité des déplacements ; l’expérience du véhicule d’entreprise électrique et la fiscalité des pratiques de déplacement. On rappellera que plus de 700 000 personnes travaillent tous les jours à Bruxelles (dont 300 000 viennent en voiture !), et que la ville doit faire face à un essor démographique conséquent : depuis l’an 2000, la population de la capitale a augmenté de plus de 20 %, et le Bureau fédéral du Plan annonce encore près de 100 000 habitants de plus d’ici 2020. On mesure donc l’importance de ce Hub à l’heure actuelle, alors que l‘engorgement routier coûte des centaines de millions d’euros. Le Hub Starters: aider les jeunes entrepreneurs Le Hub Starters est né, quant à lui, de la volonté de créer un forum réunissant des membres BECI, des pré-starters, starters et talents. Coordonné par Fabienne Malaise, il vient à point pour aider des entrepreneurs débutants à lancer leur activité et, idéalement, la pérenniser. À travers diverses initiatives (comme les Apéros ou les Nights), chapeautées par différents sponsors rapport 2016 (dont ING, Partena, Peugeot…), le Hub offre l’occasion, aux entrepreneurs novices, de tisser les premiers liens en vue de bâtir un réseau, en rencontrant de nombreux professionnels aguerris. Un accompagnement qui aide ces entrepreneurs débutants, par exemple, à mieux gérer leur communication, leur gestion, et à mieux saisir leurs différents besoins. Le Hub Starters organise aussi un Challenge – qui regroupe entre 12 et 15 participants – destiné aux pré-starters, à savoir de potentiels entrepreneurs ayant une idée non encore finalisée. Ceux-ci peuvent la présenter auprès d’acheteurs et de financiers. L’une des finalités du Hub Starters est de suggérer des plans d’aide collectifs, avec les meilleures recommandations possibles sur un plan individuel. Le Hub Transmission : moins de tabous Créé de son côté dans le courant de l’année 2015, le Hub Transmission a vu le jour pour faire face au nombre impressionnant – on parle de près de 40 000 dans la décennie à venir – d’entreprises qui devront être cédées, cause directe du baby boom de l’après-guerre. Si la transmission d’entreprises a longtemps été un sujet tabou chez nous, cette problématique devrait évoluer dans les années à venir grâce aux nouvelles générations, qui considèrent davantage cette étape de la vie de l’entreprise comme une opportunité. Les premiers événements organisés par Erick Thiry, son coordinateur et conseiller, ont récolté beaucoup d‘attention, réunissant des entreprises issues de tous les domaines. « Le succès est bel et bien au-delà de nos espérances ! », confirme Erick Thiry. « Nous restons certes pour l’heure dans une phase de lancement, avec des ajustements à effectuer ; raison pour laquelle nous nous entretenons énormément avec les chefs d’entreprise et candidats acquéreurs. Mais cela reste une mission essentielle, car une transmission doit se préparer bien en amont. » Là aussi, le Hub, qui touche annuellement 250 entreprises, peut compter sur l’aide de précieux partenaires (KBC Brussels, Partena Professional, Deloitte, Advisium et des PME de différents secteurs d‘expertise...). « Parmi les 80 missions que nous sommes appelés à remplir chaque année, nous nous engageons à être là pour aiguiller, accompagner et répondre à toutes les questions susceptibles de valoriser une entreprise à transmettre. C’est en fait un véritable rôle sociétal, car nous rencontrons et aidons toutes sortes de chefs d’entreprise, aussi individuellement. » Un Hub qui risque Table ronde au DRH Club : un lieu d’échange d’idées, en toute liberté. d’avoir du pain sur la planche dans un avenir proche, de potentiels acquéreurs surgissant bien au-delà de Bruxelles. Au printemps dernier, par exemple, une association de 25 grands entrepreneurs étrangers sollicitait l’organe pour élargir son panel de sociétés bruxelloises. « C’est un fait, notre marge d’évolution dans l’accompagnement des transmissions d‘entreprises est immense ! Et nous avons un rôle important à jouer dans le soutien des entreprises bruxelloises, et donc de l’emploi… » DRH Club : penser l’entreprise du futur C’est ce même Erick Thiry qui anime le nouveau DRH Club, lancé il y a moins d’un an. Outre la capacité d’offrir un espace de discussion pour directeurs de ressources humaines, à travers des tables rondes organisées tous les deux mois, ce club permet d’échanger de bonnes pratiques. Y sont abordés aussi bien des thèmes d’actualité (droit de grève, statut unique, mobilité...) que d’autres sujets divers et variés (recrutement, diversité, valorisation des formations en entreprise...). 130 DRH adhèrent déjà à cette initiative. « On évoque aussi des thèmes assez futuristes, puisqu’ensemble, on tente d’anticiper le travail de demain. Par la création de ce club, BECI entendait se rapprocher un peu plus des DRH. En tant que représentant patronal, nous avons, ne l’oublions pas, des relations avec le gouvernement. Nous pouvons donc servir de porte-parole, en proposant par exemple des adaptations de lois avec de solides arguments. » Préalablement sélectionnés, les membres peuvent y discuter de manière tout à fait confidentielle : «Tout le monde peut s’y exprimer comme il le souhaite, dans un but toujours constructif. » Bien que l’agenda des DRH soit souvent très chargé, les premières réunions ont très bien fonctionné, puisque le club a enregistré la participation de plusieurs dizaines de membres. « C’est vraiment un petit club fermé, où les DRH s’expriment sur des sujets qu’ils n’ont pas toujours l’habitude d’évoquer au sein de leur société. De plus, il y a là d’étonnantes complicités qui se créent. C’est donc enrichissant pour tout le monde ! » On l’aura compris, ces Hubs, en pleine expansion ont un rôle capital à jouer pour les entreprises bruxelloises, et pour leur avenir. Davantage d’interactions entre ces clubs ne seraient pas à exclure dans un futur proche. « C’est quelque chose que nous pourrions effectivement développer », conclut Vincent Campeol, « Notamment autour du Hub Starters, car les nouveautés sur le marché de la mobilité, durable notamment, fleurissent en ce moment. » n Panel de discussion du Hub Transmission, le 20 juin dernier. 35 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI rapport 2016
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2015-2016 25.08.2015 u BECI organise, au Chalet Robinson, son premier Green After Work : un événement de networking sur une thématique environnementale. Un véritable succès – et une expérience rééditée depuis. t 08 au 10.11.2015 Pour la deuxième fois en moins de deux ans, BECI emmène une vingtaine d’entreprises belges en mission économique en Iran, en collaboration avec Belgian Chambers. 14.09.2015 u CEO Meeting : visite d’une entreprise d’exception, Delen Private Bank, entre chefs d’entreprises. t 20.11.2015 Job Day ICT : rencontre entre employeurs et candidats techniciens, ingénieurs et informaticiens, à Brussels Expo. 17.12.2015 u 19.01.2016 u Le Thon Hotel Bristol Stéphanie accueille le traditionnel Christmas Afterwork de BECI. Réception de Nouvel An dans les salons de BECI. t 25.02.2016 t 02.03.2015 Les candidats au Start’Hub Challenge de BECI sont venus présenter leurs projets devant un panel de leurs pairs. L’Audi Center Brussels accueille le Zinner Circle : une soirée de networking pour nos membres néerlandophones. 25.04.2016 u 28.04.2016 u Un mois après le 22 mars, BECI organise une rencontre avec Didier Gosuin, ministre bruxellois de l’Économie, dans les salons de l’hôtel Métropole. BECI accueille les bourgmestres et échevins des communes bruxelloises pour un déjeuner. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 36 un an d’actualité BECI en photos 07.10.2015 u Suite à la parution de son Livre Blanc de la Diversité, BECI organise un colloque sur la diversité dans l’entreprise, en présence de trois ministres régionaux et de nombreux entrepreneurs. t 01.12.2015 Au lendemain de l’alerte « niveau 4 » à Bruxelles, BECI réunit une table ronde sur les conséquences juridiques et financières de l’alerte pour les entreprises. 20.10.2015 u Salle combe chez KBC pour notre événement annuel Brussels Meet Brussels, placé sous le signe des smart cities. t 16.12.2015 Dans la foulée du Prix Nobel de la Paix remis à la société civile tunisienne, la direction de BECI rencontre les représentants du patronat tunisien. 21.01.2016 u 28.01.2016 u Conférence de presse, en présence de Rudi Vervoort et Didier Gosuin, sur les conséquences du lockdown pour les affaires à Bruxelles. Troisième édition du Business Mediation Summit, dans les locaux de la Solvay Brussels School, en partenariat avec BECI. t 14.04.2016 t 19.04.2016 Petit déjeuner d’information sur le plan de promotion de l’entrepreneuriat féminin, en présence du ministre fédéral Willy Borsus. À l’occasion de la visite d’une délégation d’entreprises grecques, BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles a signé un mémorandum d’entente avec son homologue d’Athènes. 26.05.2016 u 21.06.2016 u édition du Golf Trophy au Golf Château de La Tournette. 11e Plus de 700 participants pour notre Garden Party qui reste, malgré la pluie, le plus grand événement bruxellois de networking. 37 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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Équipes & départements Direction générale – lobby & représentation Faire entendre la voix des entreprises bruxelloises est l’une des missions premières de BECI. Forte de ses nombreux membres, qui représentent bien l’entreprenariat bruxellois dans toute sa variété, BECI a la légitimité nécessaire pour défendre leur point de vue, où et quand il le faut, partout où se définit le cadre socio-économique de leur activité. Olivier Willocx Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 - ow@beci.be Administrateur Délégué 02 643 78 15 - je@beci.be Secrétaire Général Jan De Brabanter Xavier Dehan 02 643 78 39 - jdb@beci.be Secrétaire Général UEB 02 210 01 76 - xd@beci.be Chargé de mission Carine Van Lancker 02 643 78 40 - cvl@beci.be Management Assistant Conseil d’administration de BECI BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 38 BECI Vos ressources Le soutien à nos membres est au cœur de notre métier : les solutions de BECI offrent à votre entreprise un levier pour accroître ses ressources et ses capacités. En vous appuyant sur nos équipes, nos services et nos réseaux, vous boostez vos propres moyens. B ien accompagnés, bien conseillés, les entrepreneurs augmentent leurs chances de réussite. Toutes les entreprises n’ont cependant pas la possibilité de développer elles-mêmes l’expertise ou les compétences qui leur sont nécessaires, en dehors de leur core-business. Partenaire de ses membres, BECI a développé pour eux un large éventail de services de soutien, articulés autour de trois métiers principaux : • L’accompagnement tout au long du cycle de vie de l’entreprise, depuis sa création jusqu’à sa transmission, en phase de croissance ou en difficulté, et dans son développement à l’exportation ; • L’information et la formation, dans tous les domaines qui touchent à l’entreprenariat ; • La mise en relation et en réseau, entre nos membres et avec des clients ou des partenaires potentiels, y compris à l’international CENTRE DE CONNAISSANCE VOS CONSEILLERS Mobilité • Conseil dans le développement de votre politique de mobilité • Diagnostic, plan de déplacements d’entreprise, budget mobilité, meilleures pratiques… • Info : réglementations, fiscalité, politique régionales, implications pour votre entreprise et mise en relations Vincent Campeol 02 563 68 59 vc@beci.be Urbanisme • Accompagnement des projets de rénovation, agrandissement ou déménagement • Détermination des meilleures zones d’implantation • Info : règles d’urbanisme, conditions fiscales, subsides… • Mise en relation avec les pouvoirs publics compétents Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be Formation professionnelle et diversité • Questions liées à la formation professionnelle • Organisation de stages et recherche de stagiaires • Développement de votre politique de diversité et aide à l’intégration Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be Environnement et énergie • Accompagnement de vos projets de développement durable : diagnostic, certification… • Conseil en économies d’énergie et plan de continuité de votre entreprise • Mise en place d’un management environnemental • Info : réglementation et primes environnement et énergie Économie circulaire • Economie de matières • Prévention et gestion des déchets : diagnostic et solutions • Info : réglementation, obligation de contrat, obligation de tri, sols pollués… • Mise en relation avec des collecteurs Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be 39 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI
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CONSEIL AUX ENTREPRISES VOS CONSEILLERS Manager conseil • Aide à l’expansion économique • Conseil aux entreprises en difficulté • Assistance dans l’établissement d’un plan d’assainissement • Suivi de gestion Fabienne Malaise 02 643 78 07 fm@beci.be Conseillère seconde chance & diversité • Accompagnement des projets de relance • Workshops d’entrepreneurs post-faillite • Diagnostic des difficultés • Développement de votre politique de diversité et aide à l’intégration Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be Conseillère starter • Conseil en financement, crédits, subsides • Assistance dans l’établissement de votre plan financier • Organisation d’ateliers starters • Suivi de gestion Mirella Zaccagnini 02 643 78 46 mz@beci.be Conseiller social • Conseil juridique relatif à la relation de travail : conclusion du contrat de travail et clauses spécifiques, fin du contrat, temps de travail, relations collectives… • Anticipation des risques juridiques • Info en droit social Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be Conseillère juridique • Conseil juridique en matière commerciale • Assistance dans l’établissement de contrats : conditions générales de vente, clauses particulières, contrats d’agent commercial, contrats de bail, etc. • Gestion de conflits, médiation • Conseil aux entreprises en difficulté Laila Nejar 02 563 68 58 lne@beci.be Conseiller transmission • Préparation à la transmission de votre entreprise : diagnostic et conseil • Valorisation de votre entreprise • Mise en relation avec des acquéreurs potentiels • Accompagnement dans le processus de transmission Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be INTERNATIONAL VOTRE SERVICE EXPORT Directeur Europe • Programmes de financement et appels d’offre européens • Mise en relation à l’international à travers le réseau Enterprise Europe Network • Info : réglementations européennes, certifications nationales et européennes (marquage CE…) Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Réseau de contacts avec les chambres de commerce, partout dans le monde Conseillère commerce international • Info : marchés étrangers et règles propres à chaque pays • Missions économiques et réception de délégations étrangères Nastasja Otte 02 563 68 54 nao@beci.be Coordinatrice stratégie • Projets européens et internationaux • Développement d’activités internationales Assistante International Amy Kessels 02 643 78 32 ake@beci.be Christine Godts 02 643 78 02 cg@beci.be Manager douanes Assistante douanes • Formalités administratives et douanières • Tous documents d’exportation (certificats d’origine, carnets ATA) • Légalisation de documents (factures, contrats, brevets, etc.) • Démarche pour l’obtention de visas pour vos voyages d’affaires Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 40 Caroline Dewet 02 643 78 03 cde@beci.be U FORMALITÉS Votre guichet d’entreprise • Formalités à la Banque-Carrefour des Entreprises • Inscription de votre n° d’entreprise • Modifications • Radiation 02 643 78 09 desk@beci.be Formalités administratives • Publications au Moniteur Belge • Extraits Banque-Carrefour des Entreprises • Attestations de non-faillite • Activation, modification, radiation TVA Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be U Connexions business • Votre contact BECI • Mise en relation et développement de votre réseau • Identification de partenaires • Identification d’opportunités commerciales Philippe Vellut 02 643 78 04 pve@beci.be Sylvie De Maegd 02 643 78 43 sdm@beci.be BECI account • Gestion administrative de votre membership BECI • Enregistrement et mise à jour de vos données Frederik Leloup 02 643 78 01 fle@beci.be Catherine Mertens 02 643 78 16 cm@beci.be EVÉNEMENTS, SÉMINAIRES ET FORMATIONS • Inscription aux événements BECI : Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party… • Mise en relation et développement de votre réseau • Location de nos salles Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be • Développement de vos compétences et de votre expertise • Questions liées aux formations thématiques BECI (en management, RH, développement personnel, stratégie et gestion…) Émilie Lessire 02 643 78 11 ele@beci.be • Organisation de formations thématiques et formations sur mesure pour votre entreprise Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 bvdm@beci.be COMMUNICATION Média • Votre source d’information entrepreneuriale • Relais de vos préoccupations à travers nos enquêtes et sondages • Publication de vos communiqués dans notre magazine et sur notre site web Emmanuel Robert 02 643 78 44 er@beci.be Morgan Van Cleven 02 643 78 12 mvc@beci.be Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be VOS RESPONSABLES MÉDIAS Régie publicitaire • Conseil en communication commerciale • Gestion de vos campagnes publicitaires Max Saey 02 563 68 53 msa@beci.be 41 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI Francis De Molder 02 643 78 25 fdm@beci.be Sylvia Welleman 02 643 78 05 sw@beci.be Pascale Capitaine 02 643 78 49 pc@beci.be Christine Barthélemy 02 643 78 45 cb@beci.be VOTRE SUPPORT VOTRE RÉSEAU Relations d’affaires • Recherche de partenariats • Gestion de banques de données de contacts • Mise en relation Séverine Heurter 02 643 78 31 she@beci.be Customer Experience

2016 Brussels Perspectives NL


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Ook Adele werkt als uitzendkracht. Bij Daoust ben jij de ster! Ontdek jouw droomjob op daoust.be Welcome to the Family! V.U.: G. Daoust - Daoust n.v. - Louizapoortgalerij 203/5, 1050 Brussel - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Erkenningsnummer: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22. Woord vooraf Dit antwoorden wij B russel en zijn ondernemingen hebben een hachelijk jaar achter de rug. De terreuraanslagen van 22 maart takelden onze hoofdstad, haar economie en reputatie zwaar toe. En de dreiging is ondertussen niet weggeëbd. In deze periode van onrust mogen wij, als werkgeversorganisatie, deze noodlottigheid niet als onontkoombaar beschouwen. Wij verzetten ons hiertegen met onze eigen vaardigheden: initiatief, enthousiasme en trots. Welja, de trots om in Brussel zaken te doen. Sprout to do Business in Brussels wordt het thema van dit jaarverslag en binnenkort van ons event Brussels Meets Brussels. Er zijn redenen genoeg om trots te zijn. En ook om zich om Brussel te verheugen. We hebben (minstens) 40 keer goed nieuws over Brussel, niet alleen uit de bedrijfswereld, maar ook in domeinen als sport, cultuur of samenleving. U leest dit aangename nieuws in ons jaarverslag. Ons antwoord nam de vorm van verscheidene initiatieven waaraan we met onze partners hebben deelgenomen om Brussel en zijn ondernemingen te ondersteunen. Het zijn Stronger Brussels, Sprout to be Brussels, Dining For Brussels, Brussels Pyjama’s Night… Wij verheugen ons om de campagne #CallBrussels. Wij ondersteunden Make.Brussels, een initiatief van de minister van Economie en van Atrium. En wij juichen de actie Better for Brussels toe, die KBC Brussels – een van onze leden – op touw heeft gezet. Er is natuurlijk nog werk aan de winkel om van Brussel de ideale stad te maken om er te leven, te studeren, te werken en te investeren. Dat dromen we voor onze stad omdat we van haar houden. Dit neemt niet weg dat wij kritisch ingesteld blijven. Wij bevestigen dat wij ons blijvend inzetten voor Brussel als project. Dit project heeft ons, ondernemers, echt nodig. Daarom willen wij ons mobiliseren en het project voor een betere stad echt gaan verwezenlijken. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder van BECI Al deze initiatieven gaan in de goede richting: aantonen dat Brussel levendig en boordevol ideeën is. Wij zijn een actieve en ondernemende stad. Een place to be. 1 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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Inhoud Sprout to do business in Brussels 40 maal goed nieuws voor Brussel Resiliëntie als winnende bedrijfsstrategie De gemeenschappelijke intelligentie van de samenwerkingseconomie Indicatoren: cijfers van de Brusselse economie BECI activiteitenverslag 2015-2016 “Brussel behoudt al zijn troeven”, stelt Thierry Willemarck BECI slaat een nieuwe weg in De luide stem van BECI Stronger Brussels: samen sterker De politieke barometer: de Brusselse regering overtuigt niet BECI in cijfers Internationaal: bilaterale kamers, om banden aan te knopen Opleidingen: Discover, Learn en Grow! Van stage tot beroep De BECI Hubs: samen beter ondernemen! Network 2015-2016: foto’s van een jaar BECI nieuws Who’s who: BECI teams en afdelingen 36 38 20 22 23 24 26 30 31 32 33 34 5 12 14 16 Brussels Perspectives Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 – F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Productie Opmaak Isabelle André Druk DB Print Vertaling : Litteris Foto’s : Reporters, behalve anders aangegeven Publiciteit Max Saey msa@beci.be – T +32 2 563 68 53 Membership Sylvie De Maegd sdm@beci.be – T +32 2 643 78 43 Deze publicatie bestaat ook in het Frans. Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 LEEF MILIE U BRUSSEL 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 2 BRUSSEL VOETGANGERSZONE Toegankelijkheid handleiding Interparking beschikt over 24 parkings in Brussel waarvan 7 binnen het pentagon, vlakbij de uitgebreide voetgangerszone. Hoe die makkelijk te bereiken zijn, vindt u via de specifi ek aanbevolen routes voor elkeen van deze parkings op: parkingvoetgangerszone.be 3 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI OVERAL DICHTBIJ jaarverslag 2016
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Veiligheid … Mobiliteit … Tewerkstelling … Laten we samen werken aan het merk Brussel dat zichzelf exporteert. Fier om business te doen in Brussel: Think Brussels! Info & inschrijvingen: www.beci.be/nl/events Goed nieuws 40 maal goed nieuws voor Brussel Neerslachtigheid, Brussels bashing, slecht nieuws, de zelfkleinering van onze medeburgers, weggezakte voetpaden, de koude en vochtige zomer … Bent u dat allemaal grondig beu? Hunkert u naar een positief imago van Brussel? Wij geven u een duwtje in de rug. Als we even nadenken, is er in Brussel ook boordevol goed nieuws te vinden: succesvolle initiatieven en mensen die ondernemen, durven, dromen en zich inzetten voor hun stad. Hierna leest u (minstens) 40 goede redenen om Sprout to be Brussels te zijn.- Adrien Dewez en Emmanuel Robert De nieuwe mobiliteit: toegegeven, de verkeersoverlast in Brussel scheert de hoogste toppen. Toch stemt het nieuws ons hoopvol, want in de herfst zetten de spelers van de car-sharingmarkt een flinke stap vooruit: naast de pioniers Cambio en ZenCar mogen we nu ook rekenen op nieuwkomers als CarAmigo, Car2Go, DriveNow, Ubeeqo, ZipCar… (zie ons dossier Mobiliteit in het septembernummer van Brussel Metropool). Alleen wagens? Nee, hoor, want Scooty, die zich toespitst op gedeelde elektrische scooters, doet eveneens zijn blijde inkomst in onze hoofdstad. Mogen we binnenkort een gevoelige daling van het aantal privé wagens in het Brusselse verkeer verwachten? 2. Van wagens gesproken: de Audi groep kondigde in januari aan dat zijn nieuwe, 100% elektrische SUV in de fabriek van Vorst zal worden gebouwd. Hiermee bestendigt de groep de activiteit en zowat 2500 banen van de Brusselse vestiging. Bovendien zou de fabriek een bijzonder overtuigende troef kunnen worden voor het internationale beleid en de vormingspolitiek in Brussel. Nogmaals de mobiliteit: het GEN is helaas nog steeds niet klaar, maar een van zijn voornaamste schakels werd in dienst genomen, namelijk de Schuman-Josaphat tunnel ! Het project lag al ettelijke jaren in stofferige dossiers te doezelen. Nu het eindelijk verwezenlijkt is, komen er ook oplossingen tot stand voor de congestie op de verzadigde Noord-Zuidverbinding en de talloze treinvertragingen. De nieuwe spoorverbinding zorgt voor een snelle toegang tot de Europese wijk, de luchthaven, Ottignies, Leuven en Mechelen. Het werd een voorbeeldige werf, zeker op technisch niveau (stel u voor: de arbeiders hebben een deel van de tunnel manueel gegraven). En het ging gepaard met een volledig heringericht Schuman metrostation, dat nu volledig multimodaal werkt: metro, trein, Villo en bus. 3. 4. Houdt u van treinen? Mis dan in geen geval de nieuwe Train World, in Schaarbeek, een interactief museum over dit vervoermiddel – en symbool is van de industriële revolutie. Het museum opende zijn deuren in september 2015 en mikte op 100.000 bezoekers in een jaar tijd. Train World bereikte dit getal minder dan zes maanden later, in maart 2016. Goed voor een beloftevolle toekomst. Er werden al enkele ideeën geopperd, zoals tijdelijke tentoonstellingen en een project van stoomtrein in en rond Brussel. Allemaal mooie dromen om dit belevingsmuseum verder te ontwikkelen rond het thema van de treinen, in het verleden, vandaag en in de toekomst. 5 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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De door Visit Brussels gefinancierde promotiecampagne #Call Brussels liet mensen uit de ganse wereld met Brusselaars praten via drie telefooncellen die voor de gelegenheid werden geïnstalleerd op de Kunstberg, het Flageyplein en het Gemeenteplein van Molenbeek. De oproepen volgden elkaar aan een snel tempo op en pleitten voor een bezoek aan Brussel. Het werd een speelse en originele campagne, een staaltje zuivere Brusselse creativiteit dat trouwens in New York een onderscheiding van The One Club in de wacht sleepte! De Brusselse metro werd door de terreuraanslagen van 22 maart zwaar getroffen. In deze moeilijke tijden gedroeg de MIVB zich als een voorbeeldige, mensgezinde en moedige onderneming. Ze publiceerde een door eigen personeel geproduceerde ontroerende en bijzonder menslievende video. Een verhaal van hoop en broederschap in een dramatische context. Ook dit is het imago van de stad… Talrijke andere initiatieven (privé dan) ontstonden na 22 maart om het imago van Brussel op te krikken. Samen met andere partners steunde BECI de Sprout to be Brussels campagne die overal spruitjes deed verschijnen. Ook het melden waard: het initiatief Dining for Brussels samen met de restaurants en de Pyjama’s Night van de Brusselse hotels. De handelaars van het stadscentrum gingen voor de slagzin ‘BXLove’. En dan was er onlangs nog de bank KBC Brussels en zijn platform www.betterfor.brussels, waar iedereen die van Brussel houdt ideeën kan delen op het vlak van huisvesting, mobiliteit en ondernemerschap. Brussel blijft niet bij de pakken zitten, zoveel is zeker! Tien Brusselse wijken onthalen binnenkort tien projecten in het raam van Make Brussels. De uitvoering van het door Didier Gosuin gefinancierde concept werd toevertrouwd aan Atrium en Sense.org (hou deze organisatie in de gaten!). Na een oproep tot ideeën, een stemming van het publiek en later een examen met een jury zullen de 10 projecten in de komende maanden gestalte nemen. Elke weerhouden idee krijgt een budget van 30.000 euro toegekend om het leven, de handel en de kunst in de straten en op de pleinen nieuw leven in te blazen. 9. De luchtvaartmaatschappij Brussels Airlines koos West-Afrika – in 2014 door het Ebola virus geteisterd – voor de derde editie van zijn ‘Bike for Africa’ actie. Een twintigtal CEO’s fietsten, samen met een veertigtal werknemers van Brussels Airlines, 400 km in Afrika om zowat 150.000 euro in te zamelen en de boodschap Brussels Airport is opnieuw operationeel (goed nieuws voor toeristen en zakenlieden) en beleefde zelfs een recorddag met 90.000 reizigers op 29 juli! Bovendien heeft het Airports Council International (ACI) BA uitgeroepen tot beste Europese luchthaven in zijn categorie (10 tot 25 miljoen reizigers) en werd zijn directeur Arnaud Feist CEO van het Jaar voor zijn beheer en zijn leadership na de terreuraanslagen. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 6 ‘Africa is not Ebola’ ruim te verspreiden. U zult zich herinneren dat Brussels Airlines in 2014 de enige Europese luchtvaartmaatschappij was die haar vluchten naar de getroffen landen niet heeft onderbroken. 11. De inwoners en bezoekers van Brussel proeven natuurlijk de lokaal geproduceerde bieren. De eeuwenoude Cantillon brouwerij is wereldwijd beroemd. De Brouwerij van de Zenne wordt in de ganse Brusselse Horeca gewaardeerd. In feite kent de bierproductie in Brussel een ware her(h)opleving. In 2016 ging En Stoemelings zich in de Huidevettersstraat vestigen. Met de inhuldiging, eveneens in 2016, van het Brussels Beer Project in de Antoine Dansaertstraat, verdubbelde het aantal brouwerijen in Brussel. En binnen afzienbare tijd opent de Beer Temple in het beurs gebouw zijn deuren! Wie beweerde ooit dat Brussel zich beperkt tot bier en chocolade? Ook voor technologie bent u op het goede adres. Zo bijvoorbeeld de Schaarbeekse integrator Tein Technology die zich specialiseert in innoverende oplossingen op maat en onlangs een partnerschap sloot met het Nieuw-Zeelandse Tekron, een leverancier van precisie-GPSsystemen en met een atoomklok uitgeruste synchronisatiesystemen. De ontmoeting van hoogstaande vaardigheden… In het noorden van Brussel opent de shoppingcenter Docks Bruxsel in oktober zijn deuren: handelsoppervlakten en 1200 aangekondigde banen om al dan niet Brusselse klanten aan te zetten te gaan shoppen in een wijk waar al geruime tijd geen wandelaars meer te bespeuren vallen. Docks Bruxsel ligt vlakbij de reeds besproken Train World. Aan het andere uiteinde van het kanaal huldigde Abattoir in partnerschap met de firma BIG een Europese première in: een 4.000 m² grote stadsboerderij die een beroep doet op aquaponie om tegelijk vissen en groenten te telen. Met de opening van zijn Foodmet in 2015, versterkt Abattoir nog de aantrekkelijkheid van de Kuregemwijk en kiest het resoluut voor stedelijke voeding, een grootschalige tendens in de steden van de 21e eeuw. De firma Daoust, een andere belangrijke speler in de Brusselse economie, opende officieel zijn vijfde Job Center. Jette, de gemeente van de jonge dertigjarigen, beschikt voortaan over een lokaal bureau voor human resources. Dit familiekantoor, dat nu al aan de derde generatie toe is, biedt onder andere coaching, dienstencheques, outplacement en uitzendopdrachten! De werkloosheid daalt. Da’s echt schitterend nieuws! Eind juli telde het Brusselse Gewest 96.287 werkzoekenden, 5.341 minder (-5,3%) dan het jaar voordien. De werkloos heid bedraagt nu 17,6%. Bij de jongeren dan 25 jaar werd nog meer vooruitgang geboekt: er zijn daar 1.170 werk zoekenden (11,6% minder dan vorig jaar). In die groep bedraagt de werkloosheid nu 22%. Voor de 38ste De economie ondergaat een metamorfose. De Brusselse regering volgt de trend met zijn Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE). Een ambitieus programma waarbij drie ministers en 13 verschillende besturen in coördinatie werken om het achtereenvolgende maand daalde de werkloosheid onder de jongeren! ‘produceren -verkopen-verbruiken-en-wegwerpen’ model om te buigen naar ‘hergebruiken-produceren-verbruiken-en- terugwinnen’. Dit initiatief en zijn 111 maatregelen focussen op ruimtelijke ordening, de creatie van banen en een bijdrage tot de klimaatuitdagingen. Ook aan de overheidskant, met onder andere het agentschap Impulse, opende Greenbizz enkele maanden geleden zijn deuren. Deze incubator richt zich tot startups in de sectoren energietransitie en duurzame ontwikkeling. De ondernemingen beschikken er over ongeveer 7.500 m2 , ateliers, gedeelde kantoren, coaching... om aan de wereld van morgen te sleutelen. Na lange tijd gesloten te zijn geweest voor het publiek begint de hippodroom van Bosvoorde aan een nieuw leven. Dankzij een partnerschap tussen overheid en privé heeft de firma Drohme er een ‘Melting Park’ van gemaakt, met zowat 130 activiteiten per jaar in een architecturaal kader van het einde van de 19e eeuw. Dit nieuw groen en dynamisch gebied in het Gewest plant activiteiten voor jongeren en volwassenen, wandelingen, een café, congreszalen enz. 7 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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20. Of Brussel een groene stad is? Hoe langer hoe meer. Met de goedkeuring van het Natuurplan verduidelijkt de Brusselse regering haar doelstellingen voor 2020 en 2050: een sterker groen netwerk, meer biodiversiteit en de sensibilisering van de Brusselaars voor deze uitdagingen. De natuur in de stad biedt een ongelooflijk aantal – helaas miskende – troeven. Wees aandachtig: u leeft misschien naast een zeldzaam soort dier of plant die niets anders vraagt dan een harmonieuze samenleving. Onder de startups die voor duurzaamheid gaan, vinden we Sumy, een groene en stadsbewuste logistieke dienst. Het bedrijf ging iets meer dan een jaar geleden van start, stelt al 20 medewerkers tewerk en levert gekoelde producten met voertuigen die op aardgas rijden. De leveringen gebeuren ‘s ochtends om het piekuur te vermijden. De voertuigen rijden geruisloos op de buurtbewoners niet te storen. En geen enkele vrachtwagen rijdt leeg! Waw! Een dikke proficiat van BECI aan vijf jonge ondernemers die aan zijn Start’Hub Challenge hebben deelgenomen en allen tijdens de afgelopen maanden een onderscheiding kregen: Raypath (Energy & Environment Awards 2016), Ewala (Microsoft Boostcamp #9), Yumm’eat (Délinnov’ Challenge), Brillenmaker Ludovic (Ambacht in de Kijker 2016) en het Melting Pots project (Make.Brussels). Vijf voorbeelden van succesvolle Brusselse starters! Dankzij de Start’Hub Challenge krijgen elk jaar tientallen projectdragers de nodige begeleiding naar de oprichting van een zaak en het succes. Het Plan heeft al een aantal mooie verwezenlijkingen op zijn actief. Zo bijvoorbeeld het eerste Natura 2000 gebied in het Brusselse Gewest, op het grondgebied tussen de Geleytsbeek in Molenbeek en Linkebeek. De bucolisch genaamde SBZ II (Speciale Beschermingszone) beschikt over een rijke beschermde biodiversiteit, waaronder ten minste 11 soorten vleermuizen. Alle ondernemingen hebben financiering nodig, begreep de bank KBC. Daarom bracht ze haar KBC en CBC kantoren samen om een specifiek Brusselse bank op te richten: KBC Brussels. De zetel in de Europese wijk beschikt over een Start-It ruimte voor startende bedrijven. Waarom een bank specifiek voor Brussel? “Het ziet ernaar uit dat Brussel een nieuwe groeifase tegemoet gaat in zijn economische ontwikkeling”, verklaart KBC Brussels CEO Damien Van Renterghem. Als crowdfunding specialist ziet MyMicroInvest zijn toekomst ruimer dan binnen de grenzen van België. De organisatie besliste daarom een beroep te doen op de ‘crowd’ om haar eigen internationalisering in Europa te financieren. Het was hierbij de bedoeling een record te breken en 1 miljoen euro in één uur tijd in te zamelen. Na 17 minuten was het al gebeurd! En na 60 minuten had het bedrag 1,6 miljoen euro overschreden. De volgende landen die zullen worden benaderd zijn Italië, Nederland, Zwitserland, Frankrijk en Polen. Het bijvoeglijk voornaamwoord ‘smart’ wordt vaak misbruikt. Maar een anonieme initiatiefnemer had het begrip wel door en gebruikte zoveel mogelijk overheidsdata om er iets nuttigs van te maken. De website ici.brussels levert stedenbouwkundige, commerciële en culturele informatie onder de vorm van kaarten, statistieken en informatie. U vindt er bijvoorbeeld alle gegevens over uw huis of woning. Van tijd tot tijd voegt de ontwerper er informatieve teksten aan toe over de hoofdstad. Ze zijn goed gedocumenteerd, vlot geschreven en vaak grappig. Hartelijk dank aan deze anonieme held! BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 8 Molenbeek? Ook de gemeente van de nieuwe Molengeek, the place to be om een onderneming op te richten, gedachten te wisselen en te leren. Met de nodige begeleiding kunnen jonge ondernemers er hun project ontwikkelen. Het initiatief reikt zelfs verder, met een ‘coding school’ voor het aanleren van IT in kansarme wijken, aangevuld met ontdekkingsreizen, leersessies en coaching. Dat is goed nieuws, want IT hoort bij de knelpuntberoepen in België. Ook in Molenbeek, waar veel initiatieven het daglicht zien, opende onlangs het Millenium Iconoclast Museum of Art (MIMA) zijn deuren. Dit museum langs de oevers van het kanaal specialiseert zich in hedendaagse en 2.0 kunst, met de bedoeling mensen van alle afkomst rond de hedendaagse artistieke creatie te vergaren. Dit privé-initiatief brengt dynamiek in de stad, in afwachting van het Museum voor Moderne Kunst dat waarschijnlijk, iets verderop, in de huidige Citroën gebouwen onderdak zal vinden. Al deze initiatieven laten de media niet onverschillig. In december publiceerde de New-York Times een artikel dat Brussel vergeleek met een ‘nieuw Berlijn’. Wellicht lichtjes overdreven als we weten hoe dynamisch de Duitse hoofdstad op cultureel vlak wel is. Maar het artikel onderstreepte de levendigheid van kunst en handel in de hoofdstad, naast de gemoedelijkheid van de Brusselaars. Nieuwigheden staan aan. Daarom is het een krachttoer om de aantrekkelijkheid van een project tientallen jaren lang ongeschonden te houden. Als tweejaarlijks artistiek evenement koos de Zinneke Parade ‘kwetsbaarheid’ als thema van zijn 2016 editie. Het thema vloeit voort uit de dramatische gebeurtenissen van de maand maart. Een dag lang stelde de Parade deze vraag: ‘Wat is kwetsbaarheid’? De happening van deze zomer: de Harry Potter tentoonstelling in Brussel. Dit geldt als een voorrecht, want slechts enkele andere steden in Europa (Parijs, Londen…) mochten de tentoonstelling verwelkomen. De liefhebbers van de wereld van J.K. Rowling kunnen sinds 30 juni in Paleis 2 van de Heizel hun hart ophalen. De tentoonstelling kreeg wereldwijd al 3,5 miljoen bezoekers over de vloer. In Brussel wordt er serieus gefilmd! Het Brussels Film Office registreerde 331 filmopnames in 2015, 57% meer dan vijf jaar geleden. De redenen voor dit succes? Onder andere een nieuwe versie van de tax shelter (een financiële prikkel voor productie in België), uitmuntende technici aan betaalbare prijzen en mooie gebouwen, straten en openbare ruimtes die bij regisseurs in de smaak vallen. Komt er binnenkort een ‘film-parcours’ om deze opnamesites te ontdekken? Iedereen kent Disney, maar de naam nWave klinkt minder bekend in de oren. Nochtans realiseerde deze studio uit Vorst een aantal schitterende animatiefilms die tijdens de afgelopen jaren heel wat succes oogstten. Zo bijvoorbeeld Fly me to the Moon, Sammy 1 en 2 en onlangs nog Robinson Crusoë. Deze specialist in 3D en zelfs 4D animatiefilms haalt een omzet van 20 miljoen per jaar. De films worden in gans de wereld verdeeld. Een van de jongste verwezenlijkingen werd in iMax geproduceerd, heet Made in Belgium en totaliseerde 770.000 bioscoopbezoeken in Berlijn in twee jaar tijd. Een record voor deze ‘Brusselse Disney’ die nergens voor terugschikt. 9 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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Het fonds screen. brussels, dat via het Brusselse Gewest over een kredietlijn van 4 miljoen euro beschikt voor leningen om de audiovisuele coproductie te bevorderen, heeft onlangs zijn eerste lening ter waarde van 100.000 euro uitgeschreven. Hiermee moet de startup Medianext en zijn 10 werknemers zijn groei financieren via de lancering van een aantal documentaires over successtory’s van Belgische ondernemers. Het is zover: Brussel staat, naast Mexico, Montréal en Berlijn, op de kalender van de Formule E – een kampioenschap voor 100% elektrische wagens. Afspraak is genomen op 1 juli 2017 op de Heizelvlakte. Een splinternieuw evenement, dat overeenstemt met het imago van een duurzame en dynamische hoofdstad. Deze discipline kent hoe langer hoe meer succes. De beslissing is nog niet gevallen, maar Brussel is officieel kandidaat vertrekpunt van de Ronde van Frankrijk 2019. Concurrenten zijn de Vendée en Kopenhagen. De beslissing wordt pas volgend jaar verwacht. Brussel heeft alle kansen, zeker met een ambassadeur als Eddy Merckx, die bevriend is met organisator ASO, en bovendien in 2019 de 50e verjaardag van zijn eerste zege op de Ronde van Frankrijk zal vieren. Brussel kan ook rekenen op sporters van formaat. Zo bijvoorbeeld Jérôme Truyens, Cédric Charlier of Vincent Vanasch, leden van de Belgische hockeyploeg die zich tijdens de Olympische Spelen wist te onderscheiden. Ze waren trouwens niet de enige Brusselaars in Rio: denk maar aan Nicolas Colsaerts (golf), de gebroeders – en zuster – Borlée en Anne Zagré (atletiek), François Heersbrandt (zwemmen), Toma Nikiforov (judo), Si Mohamed Ketbi en Jaouad Achab (taekwondo) en anderen die de Belgische kleuren met min of meer succes hebben verdedigd. Aan de kant van onze voetballers hebben Yannick Carrasco (Atletico Madrid) en Romelu Lukaku (Everton) aan de Euro deelgenomen, in tegenstelling tot Vincent Kompany (Manchester City), een andere Brusselaar wiens afwezigheid een tegenvaller was. Brussel, diverse stad: niet meer dan een slagzin? Toch niet: de Internationale Organisatie voor Migratie publiceerde zijn rangschikking van de meest kosmopolitische steden, namelijk diegene met het hoogste aandeel aan inwoners die in een ander land zijn geboren. Brussel eindigt … op de tweede plaats, na Doebai, maar met een flinke voorsprong op New York, Londen en Chicago. Hoe halen wij het beste uit deze mix van talen, culturen en belevingen? Brussel is bovendien een van de wereldhoofdsteden van het zakelijke toerisme en de 2e stad ter wereld voor congressen en conferenties. In de rangschikking van de UIA (Union of International Organisations) staat Brussel net achter Singapore wat betreft het aantal internationale evenementen. En dit voor het zevende achtereenvolgende jaar. Last but not least : de voetgangerszone! Ondanks een chaotische start die voor vurige debatten zorgde – en voor bepaalde handelszaken rampzalig bleek – blijft de voetgangerszone een van de stedelijke projecten waarin we graag zouden geloven. In dit dossier wordt het hoog tijd dat de Brusselse beleidsmensen voor de bevolking een aantal zaken rechttrekken. Een aantrekkelijke voetgangerszone tegen 2018 om weer wat leven en activiteit in het centrum van Brussel aan te wakkeren? Wij vragen niet beter. En wij wagen hierop een gokje. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 10 Samen met Leonidas zorgen we voor zo’n 70.000 ooooh’s per dag Elke dag zorgen de pralinedoosjes van Leonidas voor ruim 70.000 hartverwarmende momenten. ENGIE Electrabel is bijzonder trots te kunnen bijdragen aan dit succes. Hoe? Met oplossingen op maat, waardoor Leonidas aanzienlijk bezuinigt op energie. Ontdek wat ENGIE Electrabel voor uw bedrijf kan betekenen op www.engie-electrabel.be/b2bblogNL Of contacteer ons via www.engie-electrabel.be/B2Bcontact Jouw energie, elke dag beter
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Resiliëntie Resiliëntie als winnende bedrijfsstrategie Onze samenleving ondergaat doortastende en snelle veranderingen. De natuurlijke rijkdommen worden schaarser terwijl technologieën een ware boom kennen. Crisissen winnen aan verscheidenheid en frequentie. Al deze verschuivingen riskeren ondernemingen kwetsbaarder te maken. Hoe kunnen ze zich hiertegen behoeden? Diversiteit, bevrijde onderneming, samenwerkingseconomie, duurzame ontwikkeling, biomimetica … Al deze bijzonder eigentijdse thema’s bevorderen blijkbaar de resiliëntie van organisaties. - Julien Ide I n heel wat domeinen komt het woord aan bod. Zo bijvoorbeeld in de sociologie en de psychologie, of nog in de economie en de natuurkunde. In organisaties en ondernemingen. Toegegeven, het begrip resiliëntie wordt voortaan op grote schaal misbruikt en bezoedeld. Om zijn opname in bedrijfsbeheermodellen goed te begrijpen, beginnen we best met een geheugenopfrisser: de oorsprong van dit zelfstandig naamwoord. Het werd in de 17e eeuw voor het eerst gebruikt in de Sylva Sylvarum of Natuurlijke Geschiedenis in tien eeuwen, van de Engelse filosoof en wetenschapper Francis Bacon. Toen verwees de term naar de manier waarop de echo terugkaatst. Al gauw werd het woord overgenomen in de psychologie. Het betekende dan de bekwaamheid van een persoon om na een schok of een trauma te reageren of te herstellen. Dit was onder andere het geval in het onderzoekswerk van de Amerikaanse psychologen Emmy Werner en Ruth Smith, die samen een grootschalige psychologische studie verrichtten over 500 jonge Hawaiianen (onder wie een derde met een moeilijke familiale context). De auteurs beschreven de concepten van psychologische en sociale resiliëntie. Dergelijke thema’s kregen bij ons ruimere bekendheid door de publicaties van de beroemde psychiater Boris Cyrulnik. De overstap van individuele psychologie naar onderneming Het begrip resiliëntie is geleidelijk naar andere domeinen uitgedijd. In de natuurkunde verwijst het naar het vermogen van een voorwerp om weerstand te bieden aan een externe verstoring zoals samendrukking of vervorming. In de computersector duidt het op het vermogen van een systeem om ondanks materiële onregelmatigheden te blijven functioneren. In de ecologie staat resiliëntie gelijk met het vermogen van een levend wezen of een bevolking om weer op krachten te komen of zichzelf te vernieuwen. De Amerikaanse onderzoeker Karl Weick ontwikkelde het concept van resiliëntie in organisaties. Het verwijst volgens hem naar het BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 12 “Wat ons niet doodt, maakt ons sterker” Friedrich Nietzsche. vermogen om een georganiseerd actiesysteem in stand te houden ondanks een ongewone situatie. Weicks aanpak is in twee opzichten visionair. Enerzijds veralgemeent hij de resiliëntie door een toepassing op het individu, maar ook op de groep. Anderzijds beperkt hij het concept niet langer tot een eenvoudige reactie: er is hier sprake van een proactieve aanpak met een reeks initiatieven die preventief worden genomen om het hoofd te bieden aan potentiële risico’s die de organisatie bedreigen. Het ziet er naar uit dat het op ondernemingen toegepaste concept van resiliëntie logischerwijze voortspruit uit de grote verstoringen in het begin van dit millennium, of uit de gevolgen ervan. Denk maar aan de financiële, economische en sociale crisissen, de achteruitgang van de biodiversiteit, de schaarsere natuurlijke hulpbronnen, de opwarming van de Aarde enz. Daarom integreren hoe langer hoe meer nieuwe ondernemingen resiliëntie in hun businessmodel. Dit is precies de bedoeling van het programma ResilieNtWEB, dat in 2012 door meerdere Belgische, Luxemburgse, Franse en Engelse organisaties – waaronder BECI en Leefmilieu Brussel – in het leven werd geroepen. Drie jaar lang verleende het programma strategische steun aan een tiental KMO’s om hun resiliëntie op te krikken, voornamelijk door een efficiënter milieubeleid. De afdoende resultaten vestigden de aandacht op enkele initiatieven die de resiliëntie verbeteren. Voortaan is een ‘toolbox’ gratis beschikbaar op het ResilieNtWEB platform. Van Darwin tot Steve Jobs Het menselijk lichaam is een schoolvoorbeeld van resiliëntie. We zijn warmbloedige zoogdieren. Ons lichaam behoudt dus steeds dezelfde interne temperatuur, ondanks de thermische variatie om ons heen. Elke noemenswaardige verstoring van dit evenwicht betekent dat ons lichaam in gevaar verkeert. De natuur geeft ons talrijke voorbeelden van resiliëntie. De dikke witte vacht van de ijsbeer beschermt hem tegen de kou en zorgt voor camouflage op het vlekkeloze en uitgestrekte pakijs. Doorheen hun lange evolutie hebben de levende wezens eigenschappen ontwikkeld die hun voortbestaan bevorderen. Resiliëntie zou dus een darwinistisch concept zijn… Waarom zouden we dan zelf geen inspiratie putten uit de natuur? Misschien zouden we biomimetica in het businessplan van onze ondernemingen moeten opnemen. De sonar van schepen zendt ultrasone geluiden uit om hindernissen onder de waterspiegel te identificeren. Het copyright van dit vernuftig echolokaliseringssysteem behoort echter tot de natuur. De walvisachtigen gebruikten dit principe al geruime tijd voor de verschijning van Homo sapiens op Aarde. Een andere interessante variante van de resiliëntie in de natuur betreft de ecosystemen. Wanneer een brand bijvoorbeeld een woud verwoest, heeft de flora het vermogen herboren te worden dankzij de zaden die in de bodem zitten. Biodiversiteit is eveneens een conditio sine qua non van resiliëntie. We weten bijvoorbeeld dat het uitsterven van één enkele van de 8 miljoen levende soorten – de bijen onder andere – een rampzalige weerslag zou hebben op het ecosysteem van de aarde. Dit illustreert hoezeer het concept van resiliëntie zowel op individueel als op collectief niveau optreedt, met een sterke wederkerige afhankelijkheid en de behoefte aan diversiteit. Een nieuw paradigma voor economische modellen De precieze bepaling van de factoren die de resiliëntie van een onderneming kunnen verbeteren, is een bijzonder hachelijke oefening. Nochtans onderscheiden we trends die op de meeste bedrijven van toepassing zouden kunnen zijn. Als we er vanuit gaan dat de resiliëntie van een onderneming afhangt van de professionele resiliëntie van haar werknemers, dan vormt het menselijke kapitaal een hoeksteen van de weerstand van de organisatie. Zelfontplooiing en motivatie op het werk verhogen de hechting aan en de vereenzelviging met de organisatie. Wanneer de onderneming een crisis doorstaat, zal de ‘gelukkige’ werknemer meer energie aan de dag leggen om problemen op te lossen dan een teleurgestelde collega. Het is dus van fundamenteel belang dat de Innovatie en waarschijnlijkheid Google wist de klassieke managementmodellen in vraag te stellen met de zgn. ‘20% time’ regel die zijn personeelsleden (theoretisch) toeliet een vijfde van hun tijd aan eigen projecten te besteden – met de hoop dat daar onverwachte en eventueel interessante verwezenlijkingen zouden uit voortkomen. Zo zouden, naar verluidt, Gmail en AdSense zijn ontstaan. Ook al weten we dat deze regel, bij gebrek aan tijd (!) in de praktijk weinig wordt toegepast, toch stemt die perfect overeen met een ‘resiliënte’ aanpak. Ze kan zelfs met de theorie van Darwin worden vergeleken: in de natuur ontstaan willekeurige genmutaties. Sommige vergroten de overlevingskansen van de soort en zorgen voor evolutie. Zo ook in de bedrijfswereld, waar originele, eigenaardige of op het eerste gezicht nutteloze projecten soms op nieuwe producten of diensten uitmonden die zelfs op het business model van ondernemingen een impact kunnen hebben. Denk maar aan het kopieerapparaat: Kodak geloofde er niet in en weigerde het patent. Het werd uiteindelijk overgekocht door Haloid (vandaag beter bekend onder de naam Xerox). E.R. “Resiliëntie is de kunst om op bergstromen te varen” Boris Cyrulnik Het slotevenement van ResilieNtWEB: het programma is vandaag rond maar de hulpmiddelen liggen ter beschikking van de ondernemingen. onderneming zich bekommert om het welzijn van haar werknemers. De zinloosheid van het werk wordt vaak aangehaald als een factor die de resiliëntie afzwakt. In dit opzicht lijkt het aangewezen dat de organisatie het model van bevrijde onderneming invoert. Dit model beveelt de vervanging aan van de klassieke piramidestructuur door een eerder horizontaal organisatiepatroon waarin de werknemers meer zelfstandigheid, verantwoordelijkheid en vrijheid genieten. We vestigen hier de aandacht op een tweede menselijk aspect: de interacties tussen medewerkers. Die hebben te maken met interne communicatie. Investeren in human resources is dus van groot belang voor de duurzaamheid. Ook de inzet van de onderneming voor duurzame ontwikkeling draagt bij tot de resiliëntie. Indien de onderneming minder energie gaat verbruiken en naar hernieuwbare energiebronnen overschakelt, wordt ze ook zelfstandiger ingeval van schaarste en vermindert ze bovendien haar kosten. Daar vaart het imago goed bij. Het gebruik van ecologisch en bioafbreekbaar materiaal is een manier om klanten te overtuigen. Dit verwijst meteen naar de kringloopeconomie die tegelijk productiekosten en afval vermindert. Ook de samenwerkingseconomie en de deeleconomie komen hierbij kijken, aangezien ze de koolstofvoetafdruk aanzienlijk terugdringen. n 13 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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Samenwerkingseconomie De gemeenschappelijke intelligentie van de samenwerkingseconomie De jaarlijkse omzet van de samenwerkingseconomie zou tegen 2025 meer dan 300 miljard euro bedragen. Deze nieuwe economische aanpak kent een jaarlijkse groei van 36%. De samenwerkingseconomie is ook het gevolg van maatschappelijke verschuivingen in de richting van meer betekenisvol werk – en daarom een vorm van duurzame ontwikkeling. Ze doet een beroep op de collectieve intelligentie. De wetgeving probeert de evolutie bij te benen, maar met een flinke achterstand.. - Julien Ide I n 1995, amper vijf jaar na de lancering van de World Wide Web, ontstond het online verkoopplatform eBay. Waarschijnlijk een van de allereerste toepassingen van de samenwerkingseconomie zoals we die vandaag opvatten. In 2001 liep het project Wikipedia van stapel, de voortaan beroemde collaboratieve en universele online encyclopedie. De samenwerkingseconomie is inmiddels doorgedrongen tot de voornaamste domeinen van onze samenleving: vervoer (Uber, Blablacar, Lyft, Waze…), toerisme (Airbnb, Couchsurfing…), financiering (KissKissBankBank…), vorming en cultuur (Wikipedia, MOOCs …), de diensten (Lisminut, Frizbiz…). De lijst is verre van volledig. Volgens het Amerikaanse economische tijdschrift Forbes vormen 90.000 startups vandaag de wereldmarkt van de collaboratieve consumptie. Auditgigant PwC beweert van zijn kant dat de wereldomzet van de sector in 2014 20 miljard euro heeft bereikt en in 2025 meer dan 300 miljard euro zou bedragen. Dit stemt overeen met een gemiddelde jaarlijkse groei van 36%1 gauw dat de sociale netwerken er niet bij werden berekend, hoewel ze eveneens op gemeenschappelijke bijdragen rusten. Van democratie … Door de nieuwe diensten die de samenwerkingseconomie aanbiedt, stelt zich een dubbel probleem dat vooral te wijten is aan een ontoereikende wetgeving. Ten eerste kunnen deze diensten aanleiding geven tot oneerlijke concurrentie. Denk maar aan het voortaan in Brussel verboden Uberpop. Ten tweede ontsnappen de BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 14 inkomsten uit de activiteiten van deze splinternieuwe sector nog vaak aan de fiscus. Voor de Staat betekent dit verloren inkomsten. Particulieren die diensten aanbieden in het raam van de samenwerkingseconomie worden verondersteld de inkomsten daarvan te vermelden in het vakje ‘andere inkomsten’ van hun belastingaangifte. Deze worden ter hoogte van 33% belast. Weinig mensen leven echter deze verplichting na. Dit overtuigde de Belgische federale Minister van de Digitale Agenda Alexander De Croo om een voorontwerp van wet over dit vraagstuk in te dienen. Hij voorziet zulke inkomsten aan een beperkt tarief van 10% te belasten zolang ze onder 5000 euro bruto per jaar blijven. Boven dit bedrag zouden de dienstverleners aan het fiscale stelsel van zelfstandigen worden onderworpen. . Uit deze cijfers blijkt al Inkomsten uit huisvestingsdiensten bij de inwoner, als Couchsurfing of Airbnb, vallen niet onder deze toekomstige wet en moeten worden aangegeven als ‘vastgoedinkomsten’. Fiscaal houdt dit niets bijzonders in, aangezien zulke inkomsten in België niet worden belast. Bovendien behoort de wetgeving ter zake tot de gewestelijke bevoegdheden. In maart keurde de Brusselse regering een nieuwe reglementering goed. De persoon die bij hem thuis een kamer wil verhuren, moet zich voortaan eerst registreren bij het Brusselse bestuur voor Economie en Werk. Hij zal bovendien een aantal documenten moeten voorleggen waaronder een kopie van het verzekeringscontract van het vastgoed, een kopie van het aanslagbiljet voor het betrokken gebouw of een kopie van het huurcontract van het pand, de schriftelijke toestemming van de mede-eigenaars (of van de eigenaar) en een uittreksel uit het strafregister. In Wallonië volstaat voor het ogenblik het bestaan van een brandbeveiligingsattest. Wellicht zal de kandidaat verhuurder zich binnenkort ook moeten registreren bij het Waalse commissariaat voor toerisme. In het noorden van het land moet op voorhand een schriftelijke toestemming worden verkregen van Toerisme Vlaanderen (behalve indien de woning maximum twee kamers bezit en maximum acht personen kan huisvesten). Het pand moet eveneens de normen inzake brandbeveiliging, hygiëne en onderhoud naleven. De Vlaamse regering diende in juli 2015 een wetsvoorstel in om deze toestemming af te schaffen zolang de basisregels van veiligheid worden nageleefd. Alexander De Croo, federale Minister van de digitale agenda, wil toegang tot samenwerkingseconomie vergemakkelijken. … tot collectieve intelligentie Coworking is een andere vorm van samenwerkingseconomie in volle bloei. Twee Brusselaars hebben het concept onlangs nog verder ontwikkeld. Antonello Di Muro en Emanuela Garau hebben het ‘home coworking’ Workipity project in het leven geroepen. Het concept is eenvoudig: een zelfstandige of een freelancer opent zijn woning voor een dag of langer aan andere werkkrachten. Een van de voordelen van het project is een snellere networking. “In een klassieke coworking omgeving moet je vaak aanwezig zijn om in de dynamiek van de groep te worden opgenomen. Tijdens Workipity dagen is het aantal deelnemers onvermijdelijk beperkt en de interactie gaat meteen van start”, vertelt Emanuela Garau. Twee jaar geleden was Lucie Barthlen één van de oprichters van de Belgische vestiging van Makesense. Deze gemeenschap brengt vrijwillige burgers bij elkaar rond een project van sociaal ondernemerschap (ten gunste van de samenleving of het milieu). Het werkt volgens het principe van een ‘ideeën hold-up’, verklapt Lucie Barthlen: “Tijdens elke workshop begint de sociaal ondernemer met een toelichting van het probleem waarmee hij kampt. Een eerste gezamenlijke sessie selecteert de beste ideeën die de deelnemers hebben voorgesteld. Daarna gaan kleine groepjes elk thema diepgaand bewerken. Ten slotte worden de verschillende voorstellen met elkaar vergeleken en komt een oplossing voor het probleem uit de bus.” De collectieve intelligentie vormt de spil van de Makesense methodologie: “Wij creëren waarde door het gemeenschappelijk delen van uiteenlopende talenten.” Het nieuwe paradigma dat uit de samenwerkingseconomie is ontstaan, werkt onder andere dankzij collectieve intelligentie. Deze kan zich slechts in een horizontale organisatiestructuur vrij ontplooien, het tegenovergestelde van de klassieke piramidevormige hiërarchieën. In de meeste gevallen vereist deze aanpak een aanpassing van het businessmodel en van het beheer van de human resources. Dankzij een dergelijke bevrijdende metamorfose wordt het voor de ondernemingen ook gemakkelijker om de nodige resiliëntie te ontwikkelen. n “Wij creëren waarde door het gemeenschappelijk delen van uiteenlopende talenten.”, Lucie Barthlen, mede-oprichtster van Makesense België. 1. Berekening: vermenigvuldigingsfactor op 11 jaar: 300/20 = 15. Gemiddelde jaarlijkse vermenigvuldigingsfactor: 15/11 = 1,36. Omzet jaar 1 = 20. Omzet jaar 2 = 20*1,36 = 27,2. Gemiddelde jaarlijkse groei = (27,2-20)/20 = 0,36. 15 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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Indicatoren De Brusselse economie onder de loep Samen met het BISA (het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse) doorlichten we de economische gezondheid van het Gewest. De huidige trend is een stagnering van de economische groei of zelfs een achteruitgang van de conjunctuur sinds eind 2015. De werkloosheid is echter (beperkt) blijven dalen. Ondertussen stijgt het aantal nieuw opgerichte ondernemingen.- Olivier Fabes 1. De demografie Bij de voornaamste analyse-elementen hoort natuurlijk het demografische gewicht van de Brusselse economie. Op 1 januari 2015 waren er in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 1.175.173 inwoners, bijna 100.000 mensen meer dan vijf jaar vroeger. Het Federale Planbureau verwacht dat de 1,2 miljoen inwoners in de loop van 2017 zal worden bereikt. Morgen dus. BEVOLKING PER GEWEST OP 1 JANUARI - MANNEN EN VROUWEN • In 2007 vertegenwoordigden de Brusselaars 9,7% van de Belgische bevolking. In 2017 groeit het aandeel tot 10,6%. • In 2015 was de Brusselaar gemiddeld 37,39 jaar oud. Vergelijk dit met 46,26 voor de Vlaming en 40,88 voor de Waal. • Ongeveer 66,2% van de Brusselaars zijn Belgen. Min of meer 22,5% is afkomstig uit een van de 28 landen van de Europese Unie. De rest komt van andere Europese landen en andere werelddelen. 4.000.000 6.000.000 8.000.000 10.000.000 12.000.000 2.000.000 0 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest (ook Duitse. gem.) België BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016* 2017* 2. De algemene economische activiteit Op Belgische schaal presteert het Brussels Hoofdstedelijk Gewest buitengewoon goed, rekening houdend met zijn demografisch aandeel. Dit geldt zowel voor het BBP (in volume of per inwoner) als voor de tewerkstelling. Eind 2014 (datum van de jongste beschikbare officiële cijfers) behaalde het BHG een BBP per inwoner (tegen lopende prijzen) van 62.755 euro, een cijfer dat al 10 jaar continu stijgt. Vergelijk dit met 36.318 in Vlaanderen en 26.109 in Wallonië. Ergens is dit logisch omdat Brussel de politieke en economische hoofdstad is van ons land. Dezelfde trend merken we voor de tewerkstelling: eind 2014 concentreerde het BHG 690.393 banen op zijn grondgebied, wat gelijk staat met 15,2% van de totale tewerkstelling in België. Bijna één op twee Brusselse banen is bezet door een Vlaamse of een Waalse werkkracht. BRUTO BINNENLANDS PRODUCT PER INWONER, IN LOPENDE PRIJZEN: 2009-2014 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 80000 0 2009 2010 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams-Brabant De aanzienlijke bijdrage die het BHG aan de Belgische economie levert, getuigt van het belang van de economische groei in Brussel voor het ganse land. In dit opzicht wijst de synthetische conjunctuurindicator van het BISA op een stagnering van de economische groei in het BHG in 2015, en zelfs op een achteruitgang van de conjunctuur tegen eind 2015 – die zich ook begin 2016 verderzet. “Deze jongste evoluties zouden kunnen wijzen op een zeer lichte vertraging in de groei van de Brusselse economische activiteit in 2016”, schreef het BISA in zijn Conjunctuurbarometer van de lente 2016. Aan de hand van de regionale rekeningen van het INR voorspelden het Federale Plan bureau en de gewestelijke statistiekorganen in hun ‘Regionale Economische Vooruitzichten 20162021’ 0,9% groei van het BBP in volume in 2015, en 0,8% in 2016. Een lichte vertraging dus, vooral ten aanzien van de andere twee gewesten. 2011 2012 Waals-Brabant Vlaams Gewest 2013 2014 Waals Gewest België BRUTO BINNENLANDS PRODUCT IN VOLUME (JAARLIJKSE GROEIVOETEN, IN PROCENT) 1 2 3 4 0 -1 -2 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaams Gewest Waals Gewest Rijk 17 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
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3. De verdeling van de sectoren Aan de hand van de jongste beschikbare gegevens stelt het BISA vast dat de omzet van de verscheidene activiteitsectoren een matige evolutie bevestigt in de tweede helft van 2015. De industrie en de bouw zijn vrij stabiel en volgen de algemene conjunctuurtrend van dichtbij. De groothandel, de andere niet-financiële diensten aan ondernemingen, het transport en de opslag gaan achteruit. In de financiële diensten zijn de bemiddelaarsmarges stabiel gebleven; het kredietenportfolio is binnen de financiële instellingen lichtjes toegenomen in de loop van het tweede semester 2015. Een positieve evolutie kenmerkte de handel, die dynamisch vooruitgang boekte. “Deze dynamiek kan in de volgende maan(Jaarlijkse schommelingen, in %) 1. Landbouw 2. Energie 3. Maakindustrie a. Halffabricaten b. Uitrustingsgoederen c. Consumptiegoederen 4. Bouw 5. Verhandelbare diensten a. Transport en communicatie b. Handel en Horeca c. Kredietverlening en verzekeringen d. Gezondheidszorg en sociale actie (miv dienstencheques) e. Andere verhandelbare diensten (miv dienstencheques en PWA banen) 6. Niet-verhandelbare diensten a. Openbaar bestuur en opvoeding b. Huishoudelijke diensten 7. Totaal -17,0 16,6 -1,0 6,7 12,7 -13,0 -1,7 0,8 -6,6 3,8 4,0 -1,4 0,6 1,9 2,0 -12,8 1,9 2011 4,8 den echter worden getroffen door de mogelijke weerslag van de lockdown in november 2015 en de terreuraanslagen in maart 2016. Deze gebeurtenissen zouden de tewerkstelling en de economische activiteit in Brussel normaliter slechts op korte termijn aantasten. En ze zouden zich beperken tot enkele activiteitsectoren (de handel, de Horeca, eventueel vervoer en opslag, en kunst en vertoningskunsten)”, oordelen de analisten van het BISA. Vooral in de Horeca vrezen sommigen voor latere gevolgen en talrijke faillissementen tijdens de herfst. De onderstaande tabellen presenteren de cijfers en vooruitzichten van de verschillende sectoren in het BHG, zowel voor de toegevoegde waarde als voor de tewerkstelling. Aan de basisprijzen bruto toegevoegde waarde, in volume: Brussels Hoofdstedelijk Gewest 2010 2012 5,9 -17,9 -0,9 -5,9 -7,6 7,7 -6,8 3,7 6,5 0,2 5,6 3,6 3,1 1,8 1,8 1,1 1,9 -16,5 -1,3 1,8 -6,5 -0,4 6,9 -0,3 -2,8 -3,5 3,0 2,9 -0,7 1,8 1,8 5,2 1,9 2013 -30,6 -12,5 1,2 -5,5 6,9 2,7 -2,8 -1,6 -4,1 -3,0 -6,2 -0,8 2,9 1,9 2,1 -20,7 4,4 2014 -11,0 8,2 1,4 5,0 1,2 -0,8 3,6 0,6 -3,9 0,7 4,5 -0,5 -0,1 0,9 0,9 -8,0 3,0 2015 -0,6 0,7 -1,3 0,2 -1,2 -2,4 2,4 1,2 0,3 0,8 1,1 0,2 2,0 0,1 0,1 1,7 2,4 2016 -16,0 -0,4 0,4 -0,6 -0,8 1,9 1,5 0,9 0,4 1,0 1,1 0,6 1,0 -0,1 -0,1 3,6 2,2 2017 21,1 0,0 0,4 -2,7 0,9 2,1 1,9 1,7 1,6 1,7 2,2 1,3 1,4 0,1 0,1 -1,7 -0,1 2018 1,6 1,1 0,9 -1,1 1,5 1,9 1,8 1,6 1,3 1,4 2,3 1,1 1,5 0,2 0,2 0,9 2,2 Bron: Berekeningen van het FPB, BISA, IWEPS, SVR aan de hand van de regionale rekeningen volgens SEC 2010 (INR). Totale interne tewerkstelling: Brussels Hoofdstedelijk Gewest (In aantal personen) 1. Landbouw 2. Energie 3. Maakindustrie a. Halffabricaten b. Uitrustingsgoederen c. Consumptiegoederen 4. Bouw 5. Verhandelbare diensten a. Transport en communicatie b. Handel en Horeca c. Kredietverlening en verzekeringen d. Gezondheidszorg en sociale actie (miv dienstencheques) e. Andere verhandelbare diensten (miv dienstencheques en PWA banen) 6. Niet-verhandelbare diensten a. Openbaar bestuur en opvoeding b. Huishoudelijke diensten 7. Totaal BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 18 2010 76 8.557 23.453 5.887 5.218 12.348 20.375 450.822 48.472 99.195 60.060 62.789 180.306 174.169 166.788 7.381 677.452 2011 104 9.801 23.219 5.825 5.244 12.150 19.683 459.850 49.469 98.774 60.030 64.633 186.944 176.661 169.096 7.565 2012 123 9.405 23.096 5.861 5.241 11.994 19.782 458.596 48.907 96.566 58.911 65.774 188.438 178.199 170.302 7.897 2013 140 9.446 22.531 5.191 5.412 11.928 20.098 457.541 47.881 95.414 57.640 66.450 190.156 178.453 172.261 6.192 2014 141 9.340 22.661 5.154 5.490 12.017 20.439 459.762 47.320 94.617 57.487 67.258 193.080 178.327 172.630 5.697 2015 126 9.273 21.969 4.877 5.232 11.860 20.273 467.979 47.679 94.687 57.100 68.870 199.642 178.516 172.697 5.819 2016 128 9.399 21.818 4.889 5.089 11.840 20.235 472.434 47.781 94.997 56.385 69.979 203.292 179.229 173.105 6.124 689.318 689.201 688.209 690.670 698.135 703.244 2017 137 9.545 21.482 4.665 5.049 11.768 20.186 478.691 47.907 95.830 56.348 71.074 207.532 178.750 172.699 6.051 2018 138 9.521 21.302 4.559 5.037 11.706 20.217 483.787 47.868 96.546 56.107 72.295 210.971 178.029 171.913 6.117 708.792 712.993 4. Bedrijfsoprichtingen en faillissementen Tegen eind 2015 waren er in het Brusselse Gewest 97.171 btw-plichtige actieve ondernemingen. Tussen juni en december van ditzelfde jaar werden 5.515 ondernemingen opgericht en hebben 3.899 hun activiteiten stopgezet. “De situatie is ten opzichte van het vorige jaar gunstig geëvolueerd”, aldus het BISA. Dit geldt eveneens voor de faillissementen, die tijdens het tweede semester 2015 aanzienlijk in aantal zijn verminderd. Tijdens deze periode werden in totaal 871 faillissementen uitgesproken, wat op jaarbasis een vermindering van 23% vertegenwoordigt. 5. De arbeidsmarkt Sinds 2014 en zijn historisch hoogtepunt van 20% werkloosheid, vertoont de Brusselse arbeidsmarkt tekens van enig herstel. “Het aantal werkloze werkzoekenden daalt constant sinds november 2014. In februari 2016 is het aantal voor de eerste keer sinds juli 2009 onder de drempel van 100.000 werkzoekenden teruggevallen”, onderstreept het BISA in zijn Barometer. Het instituut merkt echter een zekere vertraging van de trend vanaf eind 2015. Als deze tekens aanhouden, zou de tewerkstelling in 2016 iets minder stijgen dan in 2015. De ‘Regionale Economische Vooruitzichten’ (zie tabel hieronder) voorspellen trouwens een lichte stijging van de werkloosheid in 2017 en 2018. Ten slotte blijft het aantal zelfstandigen in het BHG evenals in de andere gewesten gestaag toenemen. Eind 2015 waren er ongeveer 77.900 zelfstandigen in het Brusselse Gewest. In 2017 zouden ze meer dan 80.000 moeten zijn. BEVOLKING EN ARBEIDSMARKT: BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK GEWEST 1500 1200 900 600 300 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Totale bevolking Bevolking op arbeidsleeftijd Inactieve bevolking Werkende bevolking Werkloosheid 2017 2018 Interne tewerkstelling als zelfstandige: Brussels Hoofdstedelijk Gewest (in aantal personen) 1. Landbouw 2. Energie 3. Maakindustrie 4. Bouw 5. Verhandelbare diensten a. Transport en communicatie b. Handel en Horeca c. Kredietverlening en verzekeringen d. Gezondheidszorg en sociale actie e. Andere verhandelbare diensten 6. Niet-verhandelbare diensten a. Openbaar bestuur en opvoeding b. Huishoudelijke diensten 7. Totaal 47 12 1.409 6.803 69.098 956 7.363 431 6.401 53.947 531 531 0 77.900 Banen in Brussel voor Brusselaars ... Een positief gegeven om af te ronden: de Regionale Economische Voor uitzichten 2016-2021 (Federale Planbureau en gewestelijke statistiekorganen) melden dat het aandeel van inwoners van Brussel zowel in de interne tewerkstelling van hun eigen gewest als in de twee andere gewesten, tijdens de afgelopen 15 jaar constant is toegenomen. De voorspellingen voorzien een verderzetting van deze trend, met als gevolg dat in de loop van de periode 2015-2021, de groei van de actieve bevolking in Brussel dynamischer zou zijn (1,2% per jaar gemiddeld) dan in Vlaanderen en in Wallonië (0,8% elk). Hiermee zou stilaan verbetering komen in een situatie waarbij de inwoners van het BHG slechts de helft van de banen op het Brussels grondgebied innemen. n 19 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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Interview “Brussel behoudt al zijn troeven”, stelt Thierry Willemarck Met de sluiting van de tunnels, de chaotische ingebruikname van de verkeersvrije zone, de lockdown en vooral de terreuraanslagen van 22 maart beleefde Brussel tijdens de afgelopen 12 maand bijzonder moeilijke tijden die ook op de bedrijfswereld een weerslag hadden. BECI voorzitter Thierry Willemarck maakt een stand van zaken op. Thierry Willemarck. 2016 zal in de Brusselse geschiedenis het jaar van de terreuraanslagen blijven. Naast de slachtoffers hebben deze gebeurtenissen ook de economie en de internationale faam van de hoofdstad zwaar getroffen. Welke lessen trekken wij hieruit? “Op het economisch vlak toonden deze dramatische gebeurtenissen ons vooral aan dat de activiteit zeker niet mag worden stilgelegd, zoals het in november het geval was. De activiteit moet integendeel onmiddellijk steun krijgen, samen met een aantal noodzakelijke veiligheidsmaatregelen”, antwoordt Thierry Willemarck. “Wat de veiligheid betreft, hebben we waarschijnlijk overdreven gereageerd en moesten we vaststellen dat onze middelen niet met de dreiging overeenstemmen. De aanwezigheid van het leger in de straten zal misschien niet volstaan om aanslagen te vermijden. Anderzijds zullen we waarschijnlijk onze bewakingssystemen moeten uitbreiden met moderne maar discrete technologieën.” “Uit deze noodsituaties is ook gebleken dat onze geregionaliseerde structuren soms tekortschieten. Denk maar aan het beheer van de 112 dienst. Moeten bepaalde bevoegdheden opnieuw federaal worden? Is het aangewezen politiezones op gewestelijke schaal te fuseren? Dient het aantal gemeenten te worden beperkt? We nemen geen standpunt in, maar deze vraagstukken zijn op zijn minst een debat waard.” Hoe kwetsbaar is Brussel? Hebben de terreuraanslagen een zekere ‘kwetsbaarheid’ van Brussel aangetoond? “Deze feiten bewijzen vooral de economische zwakheid van het stadscentrum, maar die was voordien al aanwezig. De ware kwetsbaarheid van Brussel heeft vooral te maken met de verpaupering van het centrum. De politieke wereld is onvoldoende opgetreden om een herstel van het stadscentrum aan te wakkeren, om het aantrekkelijker te maken voor de inwoners, de handelaars en de investeerders. Er bestaat een behoefte aan de terugkeer van de middenstand en de hogere klassen naar het centrum. Dit zou trouwens ook BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 20 Diversiteit, een maatschappelijk vraagstuk Eén jaar na de verschijning van het Witboek over Diversiteit, beklemtoont Thierry Willemarck de noodzaak, in de bedrijfswereld, van openheid voor diversiteit (van afkomst, leeftijd, gender enz.). “De vermenging van bevolkingsgroepen gebeurt voornamelijk in de grotere steden, precies waar de creativiteit het best scoort. Dit heeft ook een weerslag op de ondernemingen; Google is daar een mooi voorbeeld van. Maar ik geef toe dat deze boodschap moeilijk te slikken valt in een samenleving die geneigd is zich in zichzelf te keren.” Is er een uitweg te vinden in onderwijs en opleiding? “Vanzelfsprekend! Kwalificatie blijft het eerste aanwervingscriterium voor werkgevers. En het blijft noodzakelijk de kwalificerende studierichtingen te herwaarderen om antwoorden te bieden voor de behoeften van onze economie. Ook hier treedt BECI actief op, aan de hand van bedrijfsvrijwilligerswerk en sociale promotie. Ik wil toch even herhalen dat wij zetelen in het regelend gezagsorgaan van meerdere permanente vormingsscholen: VTI aan Vlaamse kant, F9 Languages en EPFC aan Franstalige kant. De verhuizing van de EPFC begin van het schooljaar 2017 beschouwen we als een belangrijk project.” “Nochtans kunnen noch de school, noch de onderneming op hun eentje de oplossing bieden voor een maatschappelijk vraagstuk waar heel veel bij komt kijken en dat ook te maken heeft met opvoeding binnen de familiekring en het gezin.” jaarverslag 2016 een zeker fiscaal evenwicht herstellen. Voorbeelden zijn de Antoine Dansaertstraat of het Sint-Goriksplein, twee bijzonder belabberde wijken die nu ingrijpend werden gerenoveerd.” Meteen verduidelijkt de voorzitter van BECI een belangrijk punt: “In tegenstelling tot wat sommigen beweren, zijn wij niet gekant tegen de verkeersvrije zone. Persoonlijk ben ik overtuigd van het nut van een dergelijk project. Maar we stellen ons wel bijzonder kritisch op tegenover de manier waarop het allemaal is gebeurd, met een verergering van de bestaande problemen.” Thierry Willemarck weigert echter elke vorm van doemdenken: “Op lange termijn behoudt Brussel zijn troeven, al was het maar zijn geografische ligging, waardoor de stad de facto een onomkeerbaar economisch en politiek knooppunt vormt.” Het imago van Brussel blijft echter zorgwekkend: “Het bezoedelde aanzien van onze stad verdient te worden opgepoetst. Wij zijn helaas weinig opgetogen met de houding van de Brusselse overheden, die ons hier op afstand houden. Dit is precies het probleem van Visit Brussels: dit orgaan bereikte schitterende resultaten door een samenwerking tussen overheid en privé, maar vandaag is de privésector daar niet langer welkom, en dan vooral niet de Horeca. Daarom zetten wij eigen initiatieven op touw, met de bedoeling steun te bieden aan de sectoren die met toerisme te maken hebben. Projecten als ‘Dining for Brussels’ of ‘Sprout to be Brussels’ zijn dus louter privé initiatieven, zonder hulp van de overheid.” Mobiliteit, de werf zonder einde De mobiliteit is een ander onderwerp waar de voorzitter van BECI van wakker ligt. De gesloten tunnels en de constante verkeersoverlast schaden de faam van Brussel. “Alle Europese regeringen bezuinigen sinds 30 of 40 jaar op de mobiliteitsinfrastructuren. Daarvan betalen we vandaag de rekening. Deskundigen gaan er meestal van uit dat elementen van de wegeninfrastructuur 50 jaar lang kunnen worden onderhouden als jaarlijks 2% van het bouwbudget hierin wordt geïnvesteerd. In Europa ligt het gemiddelde tussen 1 en 1,2%. In België zitten we aan 0,63%. Sinds de regionalisering van deze materies stellen we in Vlaanderen een verbetering vast. Ook Wallonië levert inspanningen. In Brussel beschikken we over een parlementaire commissie die nu ‘constateert’ dat niets werd gedaan …” Thierry Willemarck verheugt zich echter over het akkoord dat werd bereikt voor de uitbreiding van de metro, “iets dat met de vorige regering onmogelijk bleek”. En nu misschien nog even het GEN afwerken? “Dit is vooral een maatschappelijk probleem. Het GEN werd vooral afgeremd door de talrijke mensen die hiertegen in beroep gingen, wat trouwens in Vlaanderen veel minder het geval was. Voor dergelijke projecten is het aangewezen zich eerst over de wettelijke mogelijkheden te buigen en opnieuw voorrang te geven aan het gemeenschappelijk welzijn.” Voeling voor dit gemeenschappelijke welzijn ontbreekt blijkbaar ook in de benadering van de luchthavenactiviteit. Als voornaamste doelSmart Cities: “de trein niet missen” Thierry Willemarck heeft een zwak voor smart cities – aangesloten en intelligente steden: “Wij reageren te traag! We moeten beseffen dat de technologie bliksemsnel evolueert en alle domeinen treft. Denk maar aan de mobiliteit, het autonoom rijdende voertuig, de programmering van verkeerslichten, de elektrische wagen e.d. We gaan een zeer snelle evolutie tegemoet maar we hebben de indruk dat de reglementering dit tempo niet aankan en ook niet volgt. Neem nu het voorbeeld van het autonoom rijdend voertuig: we zijn bereid de metro te automatiseren, maar een computer die een wagen bestuurt, daar staan we niet voor open. Nochtans zou dit de verkeersoverlast gevoelig verminderen. Andere voorbeelden zijn de 4G en 5G, waarmee het internet of things kan werken. Wij behouden de strengste normen in Europa, die de ingebruikname van de modernste communicatietechnologieën belemmeren!” “Hier valt echter een ware kans te grijpen. We zullen opnieuw in onze infrastructuren moeten investeren, maar gelukkig zijn de smart technologies niet noodzakelijk duur. Ze laten zich vaak op bestaande structuren enten. Dit is onder meer het geval voor de intelligente verkeerslichten. Als we Brussel zo aantrekkelijk mogelijk willen positioneren, mogen we deze trein niet missen!” wit van de terreur van 22 maart heeft Brussels Airport zeer zware klappen geïncasseerd. De luchthaven was amper heropend toen de Brusselse regering om milieuredenen meerdere stopzettingsacties ging voeren. “BECI is natuurlijk geen voorstander van een onredelijk aantal vluchten boven Brussel”, verklaart Thierry Willemarck. “Toch liggen oplossingen binnen handbereik, via een eerlijke verdeling van de hinder. Wij betreuren dat het overleg tussen de verschillende overheden geen vruchten afwerpt. In dit dossier zoals in vele andere zien we het nut in van een metropolitaanse aanpak, die spijtig genoeg nergens te bespeuren valt.” Ook positieve elementen! Dit dramatisch jaar voor Brussel bevatte nochtans enkele positieve elementen voor de voorzitter van BECI, die onder meer de federale en gewestelijke ‘tax shifts’ goedkeurend toejuicht: “De initiatieven van de federale regering gaan in de goede richting. Wij zijn bijzonder tevreden met het KMO-plan van minister Willy Borsus. Deze maatregelen zijn relevant en worden zelfs vrij snel in werking gesteld. Ook de regionale tax shift is een goede zet die een terugkeer naar Brussel in de hand kan helpen.” De actie van BECI zorgt eveneens voor tevredenheid: “Ik verheug me voornamelijk om de erkenning van IZEO – een structuur die we zelf hebben helpen opzetten – als sociale partner. De zelfstandigen worden beter ondersteund en vertegenwoordigd. Dit bewijst tegelijk de waarde van onze drieledige aanpak (BECI, KHNB en IZEO). Ik vind bovendien dat onze lobbyactiviteiten vrij efficiënt zijn. Het mooiste bewijs hiervan is de kritiek die wij regelmatig ondergaan. Wij wensen in geen geval conflicten uit te lokken – integendeel: de dialoog mag nooit worden verbroken – maar wij zijn er ook niet om steeds toegejuicht te worden. Het is onze opdracht bepaalde zaken aan te klagen.” “Het reactievermogen van BECI in moeilijke tijden waardeer ik bijzonder. Ik denk voornamelijk aan Stronger.Brussels, dat wij in een recordtijd hebben kunnen ontwikkelen en operationeel maken om de Brusselse ondernemingen te ondersteunen.” n Persconferentie van BECI, naar aanleiding van de aanslagen van 22 maart. 21 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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Interview BECI slaat een nieuwe weg in Na een bewogen jaar staat Olivier Willocx, gedelegeerd bestuurder van BECI, even stil om de zaken te herzien. Met een nieuwe visie wil hij zijn leden beter leren kennen. Hij licht toe. Kunt u even terugblikken op het voorbije jaar? Het afgelopen jaar was bijzonder ongewoon. We werden geconfronteerd met zaken die ongekend zijn in de Brusselse geschiedenis: terrorisme, een lockdown, de sluiting van de tunnels. De consequenties daarvan voelen we nog steeds. Wij hebben enerzijds geprobeerd om bedrijven in moeilijkheden te steunen, en anderzijds hebben we gelobbyd op federaal en regionaal niveau. Zo hebben we bijvoorbeeld een aantal concrete steunmaatregelen en opschortingen van taksen voor de ondernemingen in Brussel verkregen. Voor de economische spelers in Brussel die het moeilijk hadden, was dit meer dan welkom. Waar staat BECI binnen vijf jaar volgens u? De omstandigheden zijn moeilijk geweest. BECI moet verder groeien en innoveren. En we moeten de specifieke opdrachten van zowel de Kamer van Koophandel, het Verbond van Ondernemingen als van IZEO nog beter weten te stroomlijnen. Innovatie verkrijg je door mensen te ontmoeten en door te leren van elkaar. Ik denk dat openstaan voor meningen, luisteren en observeren ons veel wijzer maken dan het uitvoeren van studies en analyses. Dit proberen we te integreren in onze bedrijfscultuur. We hebben trouwens heel wat jong bloed in ons team, en deze nieuwe generatie brengt een nieuwe wind met zich mee. Vaak verbazen we onze gesprekspartners met onze aanpak, en niet in het minst de vakbonden. Olivier Willocx. gemakkelijker of beter kan. Onze bedrijfscultuur moet er een zijn van openheid, initiatief en vrijheid. We willen ook moderniseren en niet langer werken zoals we dit tien jaar geleden deden. De focus zal op onze leden liggen. We willen meer samenwerken met hen, hen beter leren kennen en hun noden beter begrijpen. Dan kunnen we ook meer anticiperen en hen beter steunen. Een van onze doelstellingen is om tegen volgend jaar 20 keer meer interactie te hebben met onze leden. Waar kunnen de leden zich dan precies aan verwachten? We willen afstand nemen van een institutionele aanpak en onze leden veel beter leren kennen. Onze grootste troef is dat we in staat zijn om alle organisaties te steunen: klein of groot, in iedere sector, in elk stadium. Maar momenteel communiceren we nog te ruim, en dat moet veranderen. Daarom gaan we persoonlijker en gerichter communiceren. Bovendien zullen we ook meer concrete zaken aanbieden, bijvoorbeeld een modelcontract om jobstudenten in dienst te nemen. Zaken die nuttig en onmiddellijk bruikbaar zijn. De focus zal op onze leden liggen. We willen meer samenwerken met hen, hen beter leren kennen en hun noden beter begrijpen. Eigenlijk willen we een positieve bedrijfscultuur, waar we openstaan voor alles en waar we verstaan dat fouten maken menselijk is. Want uit onze fouten kunnen we veel leren. Vaak staan we pas stil bij de complexiteit van een proces wanneer er een fout gemaakt wordt. Dan denken we ook na of het niet BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 22 Daarnaast zullen we ook verder de belangen van onze leden verdedigen bij de overheidsinstanties. Maar ook hier willen we verder gaan: niet enkel standpunten verdedigen, maar ook anticiperen en samen op zoek gaan naar realistische oplossingen. Maak de zin af: “Ik ben pas echt tevreden als…” De zaken anders zijn. Hoe zorgen we er samen voor dat het beter gaat? Niet enkel analyseren, maar ook veranderen. Wanneer ik nu naar buiten kijk en een vergelijking maak met vorig jaar, dan zie ik weinig verschil. Brussel moet een leuke stad zijn. Ik zal pas echt tevreden zijn als ik de dingen waar ik mij voor inzet ook écht zie veranderen. n jaarverslag 2016 Interview De luide stem van BECI Bij de voornaamste opdrachten van BECI horen de vertegenwoordiging van de leden en de verdediging van hun belangen. Daar bestaat een woord voor: lobbyen. “H e, dit is geen vies woord!”, oppert VOB secretaris-generaal Jan De Brabanter. “Lobbyen heeft niets te maken met het opleggen van zijn eigen standpunt. Belangen verdedigen waar niet noodzakelijk rekening mee werd gehouden, daar gaat het om. En ook het voorleggen van argumenten en voorstellen. Burgerverenigingen en vakbonden gaan eveneens op die manier te werk …” Als vanzelfsprekende vertegenwoordiger van de Brusselse werkgevers zit BECI aan de tafel van sociale partners, in het raam van de Brusselse Sociaal-Economische Raad (SER), waar Jan De Brabanter momenteel als vicevoorzitter optreedt. BECI oefent bovendien talrijke vertegenwoordigings- of beheermandaten uit in gewestelijke Instellingen van Openbaar Nut (ION). Zo bijvoorbeeld bij Actiris, Citydev, Bruxelles Formation enz. “Evenals de vakbonden zetten we ons in om onze rol als medebeheerders in deze ION te behouden.” “Wij worden soms verward met de instellingen die eigen zijn aan het Gewest”, aldus nog Jan De Brabanter. “Ik beklemtoon vaak dat wij een privé organisatie zijn. Wij verdedigen de belangen van de ondernemers in Brussel. Die mensen zijn onze leden. Vandaar de legitimiteit van onze opdracht.” Ethiek is bovendien van essentieel belang bij het uitoefenen van zulke mandaten: “Wie in de raad van bestuur van een ION zetelt, draagt bij tot het beheer van een orgaan dat door de belastingplichtigen wordt gefinancierd. Vandaar de maatschappelijke verantwoordelijkheid. Wij moeten dus een goed bestuur verzekeren en tegelijk onze zelfstandigheid vrijwaren, want op die manier kunnen we ons zo nodig tegen een of ander voorstel verzetten. Onze missies mogen we nooit uit het oog verliezen: de verdediging van de algemene economische belangen van de Brusselse economie en, uiteraard, de afzonderlijke belangen van elke onderneming.” Ondankbaar maar boeiend werk De zesde Staatshervorming, die nieuwe bevoegdheden naar de Gewesten heeft overgeheveld, heeft de taak nog versterkt. “De gezinsuitkeringen, het doelgroepenbeleid, de economische steunmaatregelen, de tewerkstelling van werkzoekenden… Allemaal lijvige dossiers die Brussel nu overneemt en waardoor de versterking van de economische vertegenwoordiging van fundamenteel belang wordt.” Jan De Brabanter geeft toe dat lobbyen soms ondankbaar kan zijn: “Dit werk gebeurt achter de schermen. De onderwerpen zijn meestal van vertrouwelijke aard. En de verdiensten bij de verkregen resultaten komen meestal niet aan bod. Deze activiteit vereist dialoog en onderhanJan De Brabanter. “Wij treden op als bevoorrechte spelers, in de onmiddellijke nabijheid van de beslissingsorganen. (…) Het gebeurt dat wij op de hoogte zijn van wetsvoorstellen nog vóór de parlementsleden ervan worden ingelicht.” delingen. Toegevingen zijn onvermijdelijk. Soms kampen we met tegenstrijdige belangen tussen ondernemers of bedrijfssectoren. Onze taak bestaat erin het best mogelijke compromis te sluiten.” De secretaris-generaal van het VOB voegt er meteen aan toe dat zulke opdrachten ook boeiend zijn. “Wij treden op als bevoorrechte spelers, in de onmiddellijke nabijheid van de beslissingsorganen, binnen de SER en in nauw contact met de kabinetten. Op die manier genieten wij een zeer snelle toegang tot kersverse informatie en wordt er naar ons geluisterd. Het gebeurt dat wij op de hoogte zijn van wetsvoorstellen nog vóór de parlementsleden ervan worden ingelicht.” Relevantie en vakkundigheid BECI moet zijn taak met de nodige relevantie uitvoeren. “Dit vereist luistervaardigheid naar onze leden toe. Concreet doen wij een beroep op opiniepeilingen en eigen organen als de raad van bestuur, de uitvoerende raad en commissies. Wij werken ook nauw samen met de sectorale federaties. Wij vergaren al de nodige informatie om onze dossiers voor te bereiden en wij roepen de deskundigheid van ons kenniscentrum in. Dit centrum houdt zich permanent op de hoogte van al wat omgaat in thema’s als mobiliteit, stedenbouwkunde, duurzaamheid e.a. Voor onze mandaten hebben wij een beleid uitgestippeld: de taken vertrouwen we toe aan deskundigen in de betrokken domeinen van wie wij weten dat zij onze standpunten zullen verdedigen.” “Ter afronding zouden we ons moeten afvragen wat er zou gebeuren indien BECI niet bestond. Wie zou de Brusselse ondernemingen vertegenwoordigen in dossiers als de ‘tunnelgate’, het voetgangersgebied of de fiscale hervorming? De huidige belangstelling van Brussel voor car-sharing resulteert bijvoorbeeld uit een wens die in 2014 in ons ‘Witboek van de Mobiliteit’ werd aangekaart. Het resultaat van al het gepresteerde werk kan natuurlijk moeilijk worden ingeschat, maar het kan evenmin worden miskend.” n 23 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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Stronger brussels Samen sterker De lockdown van november, de terreuraanslagen van 22 maart en alle gevolgen hiervan hebben Brussel in de afgelopen maanden zwaar door elkaar geschud. In deze moeilijke tijden zette BECI zich in om zijn leden bij te staan, de Brusselse economie te ondersteunen en het imago van de stad te herstellen. Een overzicht. M eteen na de eerste schok van de aanslagen op 22 maart stelde zich de vraag van de passende actie. Wat kon BECI concreet doen voor zijn leden en, in een ruimere zin, voor de ganse samenleving? Naast het inrichten van een geïmproviseerde callcenter enkele uren na de gebeurtenissen, hebben wij eerst en vooral met onze partners het initiatief Stronger Brussels opgezet. Deze breedschalige campagne ontplooide zich langs meerdere krachtlijnen: interpellatie van de politieke beleidsmensen, steun aan het imago van Brussel en inschakeling van hulpmiddelen voor de ondernemingen. In amper drie weken tijd brachten we de mini-site Stronger. Brussels online, met daarop de meest essentiele informatie en een verwijzing naar ons Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden, indien nodig. Tegelijk werd een dertigtal raadgevers gemobiliseerd om de meest dringende en specifieke dossiers te behandelen. Mondig Enkele maanden vroeger – in november – hadden wij met de lockdown te kampen. Zes dagen op het hoogste alarmniveau en de sluiting van de metro, de scholen en de shoppingcenters. Ook dan bleef BECI niet bij de pakken zitten. Wij organiseerden in allerijl een opiniepeiling onder onze leden om te polsen naar hun onmiddellijke behoeften. Daarop volgde een rondetafelgesprek met 80 bedrijfsleiders om de juridische en financiële gevolgen van de lockdown te onderzoeken. Volgende stap, in overleg met de Brusselse regering: een enquête die BECI onder de Brusselse ondernemingen voerde om de economische impact van de lockdown te becijferen en de vereiste steunmaatregelen te overwegen. Samen met onze sectorale partners focusten wij onze eisen op het behoud van uitstel voor RSZen BTW-betalingen, de vereenvoudiging en de harmonisering van de toekenningsvoorwaarden van economische werkloosheid voor werknemers en de tijdelijke vrijstelling van de belasting op overnachtingen in hotels. Al deze eisen hebben wij helaas in de maand maart na de aanslagen moeten hernieuwen, maar ze werden wel ingewilligd. Wij beseffen dat geen enkele maatregel in zulke omstandigheden afdoende is en dat de economische gevolgen van deze gebeurtenissen nog steeds aanslepen. Toch zijn wij erin geBECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 24 slaagd gehoor te krijgen voor de stem van de bedrijfswereld. Opkomen voor Brussel, als merk Doorheen deze crisis die zowel Brussel als gans het land deed schrikken, verdedigde BECI de belangen van de ondernemingen en diende de organisatie het algemene belang. Wij gingen constructief en collectief te werk. Daarom hebben wij sinds de maand maart ook, met anderen, willen bijdragen tot alle positieve initiatieven voor een herstel van het imago van onze hoofdstad. Ook op die manier speelden we in op de bezorgdheid van de ondernemers, die, volgens onze opiniepeilingen, tegelijk trotse Brusselaars zijn en zich zorgen maken voor de reputatie van de stad. Logischerwijze hebben we dus het initiatief Sprout to be Brussels ten volle ondersteund om Brusselaars aan te zetten hun fierheid te uiten, aan de hand van het ietwat surrealistisch symbool van het spruitje! Dit initiatief wordt trouwens verder gezet onder de vorm van een VZW waarvan wij partners zijn en waaraan we ook onderdak verlenen. In samenwerking met de kranten De Tijd en L’Écho boden wij onze steun aan de actie Dining For Brussels, door de mensen aan te moedigen in groten getale naar de Brusselse restaurants en cafés te stappen. En vanzelfsprekend ondersteunden wij Make.Brussels, de door Atrium gelanceerde projectoproep ten gunste van de wijken binnen de Brusselse vijfhoek. In de maand mei namen wij deel aan de Brussels Pyjamas’ Nights, samen met de Brussels Hotel Association, waarbij klanten die zich in pyjama in de hotels aanboden een korting kregen. Het werd een speelse en sympathieke campagne die in de sociale media veelvuldig aan bod kwam. Onze inzet voor al deze initiatieven, ook de kleinere, getuigt van dezelfde ingesteldheid als Stronger Brussels: mensen samenbrengen om onze toekomst voor te bereiden, onze ondernemingen te ondersteunen en onze stad te beschermen. Samen staan we sterker. n jaarverslag 2016 Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58
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De politieke barometer De Brusselse regering overtuigt de ondernemers niet De jongste versie van BECIs ‘politieke barometer’ getuigt van de algemene ontevredenheid van ondernemers over de actie van de Brusselse regering. De resultaten beklemtonen bovendien een absolute urgentie: de gewestelijke mobiliteit. 1. Guy Vanhengel 2. Didier Gosuin 2,94 2,87 3. Céline Fremault 10% 28% 4. Cécile Jodogne 2,60 2,51 5.Bianca Debaets WAT IS UW GRAAD VAN VERTROUWEN IN DE FEDERALE REGERING VOOR HAAR AANPAK VAN DE HUIDIGE PROBLEMEN? 6. Rudy Vervoort 2,24 18% 32% 2,20 7. Pascal Smet 26% 21% 8. Fadila Laanan 1,84 De Brusselse regering overtuigt dus in het algemeen niet de ondernemers, van wie 74% “weinig of helemaal geen vertrouwen” in het beleid beweert te hebben. Het resultaat is veel minder streng op federaal niveau: 44% wantrouwen tegen 35% vertrouwen. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 26 Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 3% 46% 15% Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen WAT IS UW GRAAD VAN VERTROUWEN IN HET VERMOGEN VAN DE BRUSSELSE REGERING OM DE HUIDIGE PROBLEMEN OP TE LOSSEN? 1% Dalende trend in de scores van Brusselse ministers In de rangschikking is niets veranderd: Guy Vanhengel (Financiën en Budget) blijft de meest gewaardeerde Brusselse minister bij de ondernemers (met een gemiddelde van 2,94/5). Hij wordt gevolgd door Didier Gosuin (Economie en Werk, 2,87) en Céline Fremault (Milieu en Energie, 2,6). Al de scores zijn gedaald. De sterkste daling betreft Pascal Smet (Mobiliteit en Openbare Werken, van 2,32 naar 1,88). jaarverslag 2016 De regionale spelers Impulse (ex-BAO) houdt de beste score onder de gewestelijke organen (3,11/5), gevolgd door Brussel Invest & Export (2,92) en de VDAB (2,87). Brussel Mobiliteit eindigt op de laatste plaats (1,96). Impulse (ABE/BAO) Brussel Invest & Export VDAB STIB Bruxelles Formation Citydev (ex-GOMB) Actiris SRIB Leefmilieu Brussel (ex-BIM) Brussel Mobiliteit 3,11 2,92 2,87 2,82 2,79 2,78 2,70 2,66 2,61 1,96 5 OVERWEEGT U OM OP KORTE OF MT EEN GEDEELTE VAN UW ACTIVITEITEN TE DELOCALISEREN? Eén ondernemer op twee denkt eraan Brussel te verlaten 9% 6% 52% 13% 21% Ja, in het Brusselse Gewest Ja, in Wallonië Ja, in Vlaanderen Ja, buiten België Neen Op de vraag of ze hun activiteit buiten Brussel wensen te verhuizen, antwoordt slechts 52% van de Brusselse ondernemers negatief. Dit is de zwakste score sinds de creatie van onze barometer in 2010. En voor de eerste keer overweegt meer dan 20% een vertrek uit België. Tegelijk denkt 42% van de ondernemers aan investeren of rekruteren. Dit nogal zwakke resultaat blijft als drie jaar lang vrij stabiel. De annus horribilis van de mobiliteit Sinds 2011 belandt de mobiliteit op de eerste plaats van de bezorgdheden van Brusselse ondernemers in al onze opiniepeilingen. De afgelopen 12 maanden hebben in dit opzicht niet veel anders opgeleverd dan nieuwe hinder: de afbraak van de Reyers viaduct, een opeenvolging van tunnelsluitingen, de chaotische invoering van de verkeersvrije zone in het stadscentrum e.a. Nagenoeg 85% van de bevraagde personen vindt dat de situatie verergerd is. Het is daarom niet verwonderlijk dat mobiliteit nog sterker opvalt als de absolute prioriteit. Dit geldt trouwens voor 64% van de bevraagden (tegen 50% in november 2015), een ruime voorsprong op de andere twee ‘vaste waarden’ op het podium: de gewestelijke en gemeentelijke fiscaliteit (33%) en de administratieve vereenvoudiging (32%). Nieuw, op de vierde plaats: het imago van Brussel (25%). Dit getuigt van de angst die blijft hangen na de aanvallen van de maand maart. Merkwaardig is daarbij wel dat de veiligheid slechts een zevende positie verschijnt (18%), na de hulp bij investeringen (22%) en zelfs … de netheid (19%)! WELKE 3 THEMA’S MOET DE BRUSSELSE REGERING PRIORITAIR BEHANDELEN OM DE ONTWIKKELING VAN ECONOMIE. EN TEWERKSTELLING TE VERZEKEREN? Mobiliteit Verlaging van de gewestelijke en gemeentelijke fiscaliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Imago van Brussel als zakencentrum Hulp bij investeringen Netheid Veiligheid Stadsvernieuwing Ordening van openbare ruimtes Advies aan kandidaat-ondernemers Promotie van kwalificerende opleidingen Wetenschappelijk onderzoek Steun aan de export Steun aan de tewerkstelling Strengere bescherming van het milieu Uitgebreider info over werkgelegenheid Andere 10% 10% 6% 6% 4% 3% 2% 5% 33% 32% 25% 22% 19% 18% 14% 13% 64% 27 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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Om af te ronden, vroegen we voor de eerste keer aan de ondernemers welke infrastructuurprojecten zij als prioritair beschouwden. Drie werven kwamen heel duidelijk aan bod. In de volgorde: de renovatie van de tunnels, de afwerking van het GEN en de aanleg van ontradingsparkings. WELK(E) INFRASTRUCTUURPROJECT(EN) MOET(EN) PRIORITAIR BINNEN EN BUITEN BRUSSEL WORDEN AFGEWERKT? Renovatie van de tunnels GEN Ontradingsparkings Metro Zuid via Ukkel Gewestelijk fietsnetwerk Reyerslaan Metro Noord via Schaarbeek Inrichting van de voetgangerszone Overschakelen op trams Fietssnelwegen in de rand 8,66% 8,54% 7,64% 6,54% 5,21% 4,19% 3,19% Ideeën die stilaan doorbreken Wat de mobiliteit betreft, getuigen de respondenten voortaan van meer openheid voor concepten als een stadstol of een kilometerheffing. 43% van de ondernemers beschouwt dit als ‘interessant’ (vergeleken met 33% in november verleden jaar). Deze verschuiving is blijkbaar te danken aan de besluiteloze respondenten. Verder verklaart 56% van de bevraagden belangstelling te hebben voor het concept van een ‘mobiliteitsbudget’, ter vervanging of ter aanvulling van het bedrijfswagenstelsel. HOE STAAT U TEGENOVER DE INVOERING VAN EEN STADSTOL OF EEN KILOMETERHEFFING? 33% 13,59% 21,35% 21,07% En dan nog een laatste resultaat, waarmee we bijzonder opgetogen zijn: 77% van onze leden verklaart ‘tevreden of zeer tevreden’ te zijn met de actie van BECI. Dit versterkt onze motivatie om de belangen van de Brusselse ondernemingen te blijven verdedigen. HOE BEOORDEELT U DE MANIER WAAROP BECI UW BELANGEN BIJ DE OVERHEDEN VERDEDIGT? 13% 44% 43% 11% Een interessante oplossing Een onaanvaardbare oplossing Ik weet het niet 4% 19% 66% HOE BEOORDEELT U DE VERALGEMENING VAN HET MOBILITEITSBUDGET? 22% 22% Een interessante oplossing Een onaanvaardbare oplossing Ik weet het niet 56% Zeer bevredigend Bevredigend Niet echt bevredigend Helemaal niet bevredigend BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 28 jaarverslag 2016 www.beci.be 29 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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BECI BECI in 2015-2016: enkele veelzeggende cijfers BECI staat voor allerlei vormen van begeleiding, dienstverlening, netwerking, vorming e.a. Wij beschikken over een aantal cijfers. En die spreken boekdelen. Tussen juli 2015 en juni 2016 organiseerde BECI 110 vormingsactiviteiten en seminars voor 1857 deelnemers. De opleidingen in juridische of sociale materies en de seminars van ons Kenniscentrum werden hier bijgerekend. De activiteiten van onze Start’Hub (lees verder op blz. 34) brachten 1045 deelnemers samen, van wie 519 tijdens de Start’Hub Nights, 526 voor de Start’Hub Apero’s en 61 kandidaten voor de Start’Hub Challenge. Naast de Start’Hub werd steun aan startende ondernemingen verleend: 31 informatiesessies aan 432 deelnemers, en 773 individuele adviesverleningen. De taak van het Enterprise Europe Network (EEN) bestaat erin om bijstand te verlenen aan Europese ondernemingen die internationaal actief willen zijn en voor innovatie gaan. EEN is een netwerk van 600 organisaties in gans Europa en zelfs daarbuiten. BECI hoort erbij met impulse.brussels, het contactpunt in Brussel. In het raam van deze missie begeleidde BECI in 2015-2016 58 Brusselse KMO’s tijdens 8 matchmaking events en organiseerde 163 gepersonaliseerde zakelijke afspraken. Wij zorgden bovendien voor 40 begeleidingstrajecten en geïndividualiseerde adviezen (toegang tot buitenlandse markten, normen en standaarden, Europese financieringsmogelijkheden, aanbestedingen en overheidsopdrachten …). De Partnership Opportunities Database verspreidde 55 nieuwe profielen van Brusselse ondernemingen, goed voor 376 contacten met buitenlandse ondernemingen. Last but not least, 6 contracten werden getekend tussen Brusselse en buitenlandse ondernemingen. Onderhandelingen zijn nog aan de gang voor 22 andere overeenkomsten. Tien nummers, samen 720 bladzijden informatie (+ 16%) en een gemiddelde oplage van 15.376 exemplaren tijdens het werkjaar 2015-2016 (+ 1%): ons tijdschrift Brussel Metropool, dat wij uitsturen aan alle Brusselse ondernemingen met meer dan vijf werknemers, blijft vooruitgang boeken. In oktober 2015 werd het magazine genomineerd voor de B2B Press & Communication Awards. 1141 mensen namen deel aan de 48 events die het internationale departement van BECI organiseerde: bezoeken van buitenlandse afvaardigingen, ontmoetingen met ambassadeurs, seminars … Dit alles naast de hoger besproken activiteiten van het Enterprise Europe Network. De cijfers blijven stijgen: 6 events meer en een toename van de deelnemers met 21,6%. Het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm, mede gefinancierd door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest) is 1967 keer opgetreden. Enkele voorbeelden: 368 geïndividualiseerde ontmoetingen (of langdurige telefonische behandelingen) in het raam van een strategische aanbeveling, of vraagstukken rond beheer of algemene informatie; 811 juridische raadplegingen (ook pro deo in juridische en sociale materies); 422 financiële raadplegingen (ook pro deo in boekhoudkundige materies); 18 diepgaande diagnoses op het vlak van strategie en marketing en 99 tussenkomsten voor psychologische ondersteuning (tele-advies). Het aantal deelnemers aan onze talrijke netwerking-activiteiten (exclusief ons internationaal departement en de opleidingen) is met meer dan 30% gestegen. Zo verwelkomden wij 142 deelnemers aan de Speed Business Lunches, 339 tijdens onze After Work avonden, 158 op de Zinner Circle events voor onze Nederlandstalige leden, 108 spelers op de Golf Trophy en 704 gasten tijdens onze Garden Party. Tussen juli 2015 en juni 2016 zorgde het BECI Customs Center voor de afgifte van 15.439 certificaten van oorsprong (voor de uitvoer van bepaalde producten of naar sommige landen – een stabiel cijfer), en van 382 ATA boekjes (voor de tijdelijke invoer van bepaalde goederen) – een spectaculaire stijging van meer dan 30%. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 30 jaarverslag 2016 110 376 720 1045 1141 1967 3470 15.439 Internationaal Bilaterale kamers, om banden aan te knopen De bilaterale kamers van koophandel zijn er vooral om uitwisselingen te bevorderen en economische banden te versterken in een context van internationalisering. Deze kamers krijgen de steun van BECI, die er trouwens meerdere huisvest. - David Hainaut A ls kosmopolitische economische hoofdstad geniet Brussel nog steeds – en ondanks alles – een uitstekende internationale reputatie. Vandaar de steeds talrijker relaties tussen BECI en in Brussel gevestigde kamers van koophandel. Het gebouw van de Brusselse kamer van koophandel verleent trouwens onderdak aan meerdere buitenlandse bilaterale kantoren: de Belgisch-Luxemburgse- Braziliaanse Kamer van koophandel (Brascam), de Kamer van koophandel Canada-België-Luxemburg (CanCham), de Belgisch-Luxemburgse Kamer van koophandel voor Rusland en Belarus (CCBLR) en sinds kort eveneens de Nederlandse Kamer van Koophandel voor België & Luxemburg (NKVK). Op het goede spoor Bilaterale kamers zijn er voornamelijk om de belangen van ondernemingen van een land in een ander land te verdedigen. Ze leveren dus alle mogelijke vormen van steun aan export, import of zelfs investeringen in een land of regio. Hierbij horen praktische diensten, maar ook contacten, evenementen en nuttige netwerken. BECI gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx: “Wij verlenen vaak onderdak aan deze kamers omdat zij vragende partij zijn. En wij vragen niet beter dan dat ze steeds meer evenementen onderling coördineren. Ze waarderen de neutrale omgeving en vooral de nodige infrastructuur om optimaal te functioneren – denk maar aan informatica of vergaderzalen.” Een zeer open markt Als ideale tussenpersoon tussen officiële afgevaardigden en buitenlandse ondernemingen, slagen de bilaterale kamers erin de kansen tot succes te vergroten en eventuele mislukkingen te beperken, dankzij een grondige kennis van het ‘terrein’. Ze zijn apolitiek en onafhankelijk en kunnen daarom eventuele politieke spanningen omzeilen en zodoende in alle omstandigheden een activiteit bestendigen of verder ontwikkelen. De verscheidene kamervoorzitters bevestigen trouwens allen de goede economische reputatie van ons land. Het blijft relatief gemakkelijk om er zaken te doen. Olivier Willocx vat dit als volgt samen: “De Belg is weinig chauvinistisch ingesteld: hij is er niet altijd van overtuigd dat zijn product beter is dan wat het buitenland te bieden heeft. Deze attitude is een van de redenen waarom onze markt zodanig open is. De industrie heeft daar soms moeite mee, maar wij hebben echt heel weinig voeling voor protectionisme. Dit zorgt voor reële uitzichten, zoals blijkt uit de ratio van import en export in het BBP, een van de hoogste in gans Europa!” En er is nog een andere niet te onderschatten troef: naast het werk verricht door de regionale attachés promoten de bilaterale kamers het imago van gans het land. Weg met het bureaucratisch imago België is zeker een schoolvoorbeeld van de werking van de Europese markten, maar zijn bureaucratisch imago vormt soms een hindernis (u weet wel: de federale, lokale en regio nale bevoegdheden …). Via zulke bilaterale structuren helpt BECI dit allemaal te omzeilen: “Wij maken een aantal zogezegde verplichtingen minder geheimzinnig. Laten we niet vergeten dat wat ingewikkeld overkomt bij de bevolking al even complex lijkt voor ondernemingen! Er wordt vaak ten onrechte gedacht dat Brussel als hoofdstad van Europa zich beperkt tot een bijenkorf van Europese ambtenaren. Het zijn er 23 000. Evenveel dus als het personeel van het Ministerie van Financiën, bijvoorbeeld. Ik geloof dus dat deze reputatie lichtjes scheefgetrokken is. ” Meer informatie over de activiteiten, de rol en de diensten van de bilaterale kamers van koophandel vindt u op de bijzonder duidelijke website www.blcca.org. Die is bedoeld om in de bedrijfswereld enthousiasme te wekken voor het engagement en de representativiteit van deze organen die economische banden aanknopen in een steeds internationaler tijdperk. n 31 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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Uitreiking van diploma’s aan de allereerste door BECI gecertificeerde milieumanagers. Opleidingen Discover, Learn en Grow! Wie weet, kan. Om zijn leden te helpen de nodige kennis en vaardigheden onder de knie te krijgen en hun zaak vlot te runnen, heeft BECI zijn waaier aan opleidingen grondig herzien. Meer dan ooit zijn deze sessies praktisch ingesteld en nuttig. Ze focussen op de verwerving van nieuwe hulpmiddelen, de gedachtewisseling en het delen van praktijkervaring onder de deelnemers. “D e ondernemingen denken hoe langer hoe meer na over de betekenis van wat zij doen. En hier hoort ook vorming bij”, zegt Trainings Coordinator Émilie Lessire. “Leren volstaat niet meer. De deelnemer moet ook inzien wat de nieuwe verworven kennis kan betekenen voor het veranderingsproces en de verbetering van de onderneming. Hij moet weten hoe hij dit alles gebruikt, valoriseert en optimaliseert. De opleiding beperkt zich niet langer tot een leerproces, maar wordt ook een discussie- en gedachtewisselingsplatform, met de trainer uiteraard maar ook en vooral met de andere deelnemers. Zo wordt ze een ware beleving, meer dan ooit op resultaten gericht. Tijd is schaars. Deelnemers willen dus meteen iets concreets uit de opleiding halen, iets dat ze onmiddellijk kunnen gebruiken. Dit is onze ‘belofte naar de klant toe’. Gewestelijke materies (mobiliteit, stedenbouwkunde, milieu…), bedrijfsontplooiing, bedrijfsoverdracht, internationalisering, welzijn en prestaties, digitalisering … Zie hier een greep uit de domeinen waarin BECI een nuttige deskundigheid kan voorleggen en, via opleidingen, een werkelijke toegevoegde waarde kan aanbieden. De opleidingen vallen voortaan onder drie categorieën: Discover, Learn en Grow. “‘Discover’ biedt een concreet antwoord op een bestaande behoefte”, licht Émilie Lessire toe. “Het zijn korte opleidingen over thema’s uit het nieuws. Zo bijvoorbeeld de gevolgen van een nieuwe wet inzake sociaal recht. Kortom, wat u moet weten. De ‘Learn’-opleidingen zijn op langere termijn opgevat en bieden hulpmiddelen op maat die de deelnemers dagelijks volgens hun behoeften kunnen inzetten. De eigenlijke opleidingen worden aangevuld door follow-up elementen onder de vorm van webinars en video’s met tips en tricks over het hulpmiddelen of de aangeleerde methode. In de categorie ‘Grow’ ten slotte vindt u een algemeen en veel diepgaander BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 32 begeleidingsprogramma dat bedoeld is om de onderneming werkelijk te wijzigen. Het zijn reeksen opleidingen met nu en dan een gedachtewisseling om de dynamiek van de groep optimaal te gebruiken.” Contact met de ondernemingen De opleidingen winnen dus aan samenhang en structuur. Ze kunnen zich desnoods over een bepaald thema buigen en alle aspecten ervan bespreken. Dit model werd verleden jaar al gebruikt met de vormingscyclus Perspective immobilière et développement urbain, de Co-Solutions Time reeks en onlangs nog het Cyclus in milieumanagement – waarvan de eerste diploma’s in juni werden uitgereikt en de tweede editie in de maand september van start gaat. Laatstgenoemde opleiding bespreekt de talrijke facetten van milieubeheer, met onderwerpen als mobiliteit, energie, afvalbeheer, inkoopbeleid, meetinstrumenten enz. Dit alles aan de hand van een aantal ééndaagse modules, webinars en bezoeken op het terrein. Netwerking is een andere dimensie die in deze opleidingen aan belang wint: “De dynamiek van de groep speelt een grote rol maar moet blijven bestaan wanneer de opleiding achter de rug ligt. Dit is de gelegenheid om mensen te ontmoeten, nieuwe contacten te leggen en, wie weet, nieuwe partners of klanten te vinden. Dit is hoe langer hoe meer een aspect dat wij willen bevorderen.” Dit programma is niet statisch. De BECI opleidingen zijn ook maatwerk en kunnen desnoods in de onderneming zelf worden georganiseerd. “Een van onze troeven is het permanente contact met de ondernemingen, samen met luistervaardigheid, netwerking en de snelle en kwalitatieve antwoorden op elke behoefte”, aldus nog Émilie Lessire. n jaarverslag 2016 Beroepsopleiding Van stage tot beroep Brussel omtoveren tot de hoofdstad van het ondernemerschap en de Brusselse paradox wegwerken (zodat vooral de lokale bevolking de vruchten plukt van de in Brussel gecreëerde tewerkstelling en rijkdom): ziehier de visie achter de door de gewestelijke regering goedgekeurde Strategie 2025, die samen met de sociale partners werd ontwikkeld en toegepast. BECI en zijn leden nemen hieraan deel, o.a. via het promoten van stages en bedrijfsvrijwilligerswerk. O ktober 2014: enkele maanden na de gewestelijke verkiezingen kwamen de nieuwe Brusselse regering en de sociale partners tijdens een sociale top bijeen. Ze beoogden een strategie die in 10 jaar tijd de economie en de werkgelegenheid een nieuwe dynamiek moest inboezemen. Resultaat: de Strategie 2025, die in juni 2015 werd goedgekeurd, 18 doelstellingen nastreeft en 160 projecten inplant. De rode draad? Een kruisbestuiving tussen de beleidsmaatregelen voor werk, economie, onderzoek, vorming en onderwijs. Deze hefboom is onontbeerlijk om de beruchte ‘Brusselse paradox’ te overwinnen: een stad die werkgelegenheid en rijkdom creëert (700.000 banen en het 2de BBP/inwoner van alle Europese Gewesten), maar die gebukt gaat onder hoge werkloosheidscijfers (18%, en vooral 26% onder de jongeren) terwijl talrijke betrekkingen vacant blijven (Actiris heeft een lijst opgesteld van 78 knelpuntberoepen). De paradox resulteert uit een ontoereikend evenwicht tussen de profielen die werkgevers zoeken en de kwalificaties die werkzoekenden bieden. De oorzaken zijn duidelijk: onderwijsachterstand en voortijdig schoolverlaten, gebrek aan twee- of meertaligheid, geringe waardering voor het technisch en het beroepsonderwijs, de keuze van studievakken zonder echte beroepsuitzichten enz. Tussen onderwijs/vorming en bedrijfswereld is het contact verbroken. Voor Brussel is het van essentieel belang beide werelden weer met elkaar te verzoenen. Dit is een van BECI’s doelstellingen en ook zijn bijdrage tot de Strategie 2025. “Wij bieden onze deskundigheid evenals de expertise van de sectoren, waarmee we natuurlijk sterk verbonden zijn. Wij kennen hun behoeften en ook hun hulpmiddelen”, vertelt BECI raadgeefster Bouchra El Mkhoust. “Wij maken deel uit van een task force met de sociale partners. Onze taak bestaat er specifiek in de stagestelsels in Brussel te promoten, te vereenvoudigen, toegankelijker te maken en te laten evolueren. Trouwens, de samenleving evolueert en de beroepen volgen.” Om deze doelstellingen te bereiken, kan BECI onder andere gebruikmaken van zijn MijnStage.be platform, dat vraag en aanbod van bedrijfsstages concentreert. Stages zijn namelijk een schitterende manier om kwalificaties te verwerven. Hiermee passen kandidaten het gekregen onderwijs concreet toe, raken ze vertrouwd met de werkelijkheid in de bedrijfswereld en vullen ze hun CV aan – soms slepen ze zelfs een eerste baan in de wacht. “Ondanks een beperkte communicatie hierrond, ontvangt het platform regelmatig aanbiedingen en wordt het veelvuldig bezocht. Tijdens het tweede kwartaal 2016 hebben we meer dan 22 800 bezoeken geregistreerd, 165 nieuwe ondernemingen ingeschreven, 460 nieuwe kandidaten geïntegreerd en 240 aanbiedingen gepubliceerd”, weet Bouchra El Mkhoust. “Wij merken verder een te hoge proportie van gekwalificeerde profielen onder de aanvragers: 82% heeft een bachelor of master diploma, terwijl slechts 3% uit het stelsel voor alternerend leren afkomstig is. Dat is te weinig. Misschien is het platform bij dit publiek te weinig gekend of bestaat er een psychologische drempel. We stellen in het algemeen vast dat kwalificerende beroepen, zoals loodgieter of elektricien, zeer weinig op de sociale netwerken vertegenwoordigd zijn, terwijl de behoeften bestaan, zeker in bepaalde functies waar de werkgevers de grootste moeite hebben om kandidaten aan te werven. Dit publiek krijgt dus volgend jaar voorrang.” Volgens Bouchra El Mkhoust heeft het tekort aan kandidaten in bepaalde beroepen iets te maken met genderstereotypen. “Dit valt duidelijk op in talrijke beroepen die typisch als ‘vrouwelijk’ of ‘mannelijk’ worden bestempeld. Denk maar aan modeontwerpster, mecanicien, ingenieur e.d. De afschaffing van dit onderscheid volgens gender zou voor iedereen positieve gevolgen hebben: minder vooroordelen, invullen van behoeften en meer werkgelegenheid!” In dit opzicht lanceerde BECI eveneens het project “Mijn baan, mijn keuze”, dat de aandacht vestigt op mannen en vrouwen die ongewone carrièrekeuzes hebben gemaakt. Twee evenementen zijn in de herfst voorzien, waarvan de data nog moeten worden bevestigd: het Stage Network Event en een ontmoeting met debat over de beroepen en de stereotypen. n 33 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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De Mobiliteit Hub nam op 23 januari deel aan een debat over de Brusselse mobiliteit tijdens het autosalon. BECI Hubs Samen beter ondernemen! Nuttige relaties aanknopen tussen leden om de toekomst van ondernemingen beter voor te bereiden: dit is de voorname taak van de door BECI ontworpen Hubs. - David Hainaut I n de steeds veranderende bedrijfswereld schieten nieuwe horizonten te voorschijn door het samenbrengen of zelfs verenigen van ondernemingen rond gemeenschappelijke thema’s en methoden. Ontmoetingen en gedachtewisseling bevorderen wedijver, kruisbestuiving, netwerking … Kortom, business. Deze formule test BECI al meer dan vier jaar lang – met succes – uit in zijn Hubs. De term komt uit de computersector en verwijst naar ‘clubs’, die contacten tussen mensen vergemakkelijken. De bedoeling hier is dat eender welke partner (bank, adviesbureau, onderneming…) zijn eigen vaardigheden kan inbrengen voor een diepgaand denkproces over een hele reeks thema’s en hypes. Dit alles natuurlijk ten voordele van de leden. Er bestaan vier Hubs: Mobiliteit, Starters, Transmission en sinds kort ook de HRM Club. De Mobiliteit Hub: bijzonder actueel Deze Hub rust op de samenwerking tussen BECI en een tiental ondernemingen en organisaties uit het Brusselse Gewest (D’Ieteren, MIVB, maar ook Europcar, Touring, KBC Brussels, Brussel Mobiliteit enz.). Al deze spelers wensen vurig bij te dragen tot een evolutie in dit vitale dossier. Hub verantwoordelijke Vincent Campeol stelt dat deze groep vooral de proactiviteit rond de talrijke uitdagingen van de mobiliteit aanzienlijk wil verbeteren. “Door de kwaliteit van zijn netwerk (35.000 ondernemingen, zegt hij), kan onze Hub vrij gemakkelijk synergieën bevorderen. Dit gebeurt via regelmatige ontmoetingen, de daaruit vloeiende uitwisseling van standpunten en meningen en de ontwikkeling van competenties, met behulp van de aanbevelingen van BECI wat betreft mobiliteit.” Door de benadering van eender welke organisatie die zich voor mobiliteit inzet en die nieuwe producten of diensten wil ontwikkelen, promoot de Mobiliteit Hub de activiteit en draagt hij bij tot betere resultaten. De dynamiek die zo ontstaat, zorgt ook voor nieuwe visies, nieuwe oplossingen én communicatie naar de beleidsmensen toe, bij de overheid, in de privésector of zelfs in politieke BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 34 Start’Hub Night, 25 februari 2016. kringen. De Hub focust op vier grote krachtlijnen: de toegankelijkheid van de bedrijven voor hun werknemers, leveranciers en klanten; de veiligheid en vlotheid van verplaatsingen; ervaringen met elektrische bedrijfsvoertuigen; en ten slotte de fiscaliteit rond vervoermodi. Even ter herinnering: meer dan 700.000 mensen werken elke dag in Brussel (van wie 300.000 met de wagen komen!). Bovendien kampt de stad met een steile demografische groei: sinds het jaar 2000 is de bevolking van de hoofdstad met meer dan 20% toegenomen en het Federaal Planbureau verwacht nog 100.000 extra inwoners tegen 2020. Vandaar het belang van deze Hub vandaag, nu de verkeersoverlast honderden miljoenen euro aan de gemeenschap kost. De Starters Hub: jonge ondernemers bijstaan De Starters Hub ontstond uit de wil om een forum te creëren voor BECI-leden, pre-starters, starters en talenten. Onder leiding van Fabienne Malaise verleent de Hub de nodige bijstand aan beginnende ondernemers om hun activiteit op gang te brengen en, liefst, te bestendigen. Via allerlei initiatieven (denk maar aan de Apéros en de Nights) gesteund door verscheidene sponsors (ING, Partena, Peugeot e.a.), zorgt de Hub ervoor dat startende ondernemers de eerste contacten leggen van een netwerk, door ontmoetingen met ervaren professionals. jaarverslag 2016 Deze begeleiding helpt beginnende ondernemers bijvoorbeeld bij een beter beheer van hun communicatie, een efficiënter bestuur en een duidelijker inzicht in wat ze effectief nodig hebben. De Starters Hub organiseert bovendien een Challenge – met 12 tot 15 deelnemers – voor pre-starters, namelijk mogelijke ondernemers die het concept van hun activiteit nog niet volledig hebben afgewerkt. Ze krijgen de gelegenheid om hun idee voor te leggen aan aankopers en financiers. De Starters Hub heeft onder andere tot taak om gemeenschappelijke hulpplannen voor te leggen, aangevuld met de best mogelijke individuele aanbevelingen. Ronde tafel bij de HRM Club: eeen plaats waar ideeën vrij worden uitgewisseld De Transmission Hub: minder taboes De in 2015 opgerichte Transmission Hub is bedoeld om – althans gedeeltelijk – het hoofd te bieden aan het indrukwekkende aantal ondernemingen (wellicht 40 000 in de komende 10 jaar) dat zal moeten worden overgedragen als direct gevolg van de naoorlogse babyboom. Bedrijfsoverdracht bleef geruime tijd een taboe onderwerp. Het vraagstuk zou in de komende jaren gelukkig positief moeten evolueren dankzij de nieuwe generaties die deze stap in het leven van een onderneming eerder als een kans beschouwen. De eerste evenementen die coördinator en adviseur Erick Thiry organiseerde, kregen ruime aandacht van ondernemingen uit alle sectoren. “Het succes overtreft alle onze verwachtingen!”, bevestigt Erick Thiry. “We zijn natuurlijk nog steeds in een startfase en een aantal aspecten moeten we nog bijsturen. Vandaar de veelvuldige gesprekken die we voeren met bedrijfsleiders en kandidaat-overnemers. Toch blijft onze taak van essentieel belang, want een overdracht moet ruim op voorhand worden voorbereid.” Ook hier geniet de Hub, die jaarlijks 250 ondernemingen helpt, de steun van bijzonder waardevolle partners (KBC Brussels, Partena Professional, Deloitte, Advisium en KMO’s met uiteenlopende deskundigheden). “Bij elk van de 80 opdrachten die wij jaarlijks toevertrouwd krijgen, zetten we ons in om zo goed mogelijk te adviseren, te begeleiden en vragen te beantwoorden. Het is trouwens onze bedoeling de over te dragen onderneming maximaal te valoriseren. Hier spelen wij in feite een maatschappelijke rol, in die zin dat wij allerlei bedrijfsleiders, ook individueel, ontmoeten en bijstaan.” Voor deze Hub zal er in de nabije toekomst wellicht heel wat werk aan de winkel zijn, met kandidaatovernemers die soms van ver buiten Brussel komen opdagen. Zo deed bijvoorbeeld in afgelopen lente een vereniging van 25 grote buitenlandse ondernemers een beroep op het orgaan om zijn portefeuille van Brusselse ondernemingen uit te breiden. “Onze evolutie-uitzichten in de begeleiding van bedrijfsoverdrachten zijn gewoon gigantisch! We hebben een belangrijke rol te spelen in de steun aan Brusselse ondernemingen, en dus ook aan de werkgelegenheid.” HRM Club: de onderneming van de toekomst voorbereiden Erick Thiry begeestert de nieuwe HRM Club, die minder dan een jaar geleden over het doopvont werd gehouden. De Club bevordert discussie tussen HR managers tijdens tweemaandelijkse ronde-tafelsamenkomsten. Ook goede praktijken worden gedeeld. Allerlei thema’s uit het nieuws komen er aan bod (het stakingsrecht, het eenheidsstatuut, de mobiliteit…), naast andere, zeer verscheidene onderwerpen (rekrutering, diversiteit, herwaardering van opleidingen in bedrijfsverband e.a.). Vandaag nemen al 130 HRMs deel aan het initiatief. “Ook futuristische onderwerpen laten we niet terzijde, want we proberen samen de werkomstandigheden van de toekomst uit te dokteren. Met de oprichting van deze club beoogde BECI een toenadering met de HRMs. Laten we niet vergeten dat wij als vertegenwoordigers van de werkgevers in relatie staan met de regering. We kunnen dus als woordvoerder optreden, met overtuigende argumenten om de wetgeving hier en daar bij te sturen.” De op voorhand geselecteerde leden krijgen de gelegenheid om in alle vertrouwelijkheid gesprekken te voeren. “Iedereen spreekt vrijuit, maar altijd op een constructieve manier.” Ondanks de meestal zwaar overladen agenda van HRMs, kenden de eerste vergaderingen een waar succes, met de aanwezigheid van tientallen leden. “Het is werkelijk een gesloten clubje, waar HRMs zich uiten over onderwerpen die ze soms niet binnen hun eigen onderneming aankaarten. Hier en daar ontstaat een verrassende verstandhouding tussen de leden. Voor iedereen bijzonder verrijkend, dus!” Het staat als een paal boven water dat de sterke groei van deze Hubs te maken heeft met hun essentiële rol ten aanzien van de Brusselse ondernemingen en hun toekomst. In de nabije toekomst ontstaat misschien meer interactie tussen deze clubs. “Dit zouden wij inderdaad verder kunnen ontwikkelen”, besluit Vincent Campeol. “Onder meer rond de Starters Hub, want vandaag krioelt het van de nieuwigheden op de markt van de – o.a. duurzame – mobiliteit.” n Paneldiscussie van de Transmission Hub op 20 juni. 35 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI jaarverslag 2016
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2015-2016 25.08.2015 u BECI organiseert in het Chalet Robinson zijn eerste Green After Work, een networking event met het milieu als thema. Een echte treffer! Een tweede editie vond ondertussen plaats. 14.09.2015 u CEO Meeting Bedrijfsleiders bezoeken een buitengewone onderneming: Delen Private Bank. t van 08 tot 10.11.2015 Voor de tweede keer in minder dan twee jaar tijd neemt BECI een twintigtal Belgische onderneming mee voor een economische missie in Iran, in samenwerking met Belgian Chambers. 17.12.2015 u Het traditionele Christmas Afterwork van BECI te gast in het Thon Hotel Bristol Stefanie. 19.01.2016 u Nieuwjaarsreceptie in de salons van BECI. t 20.11.2015 Job Day ICT : een ontmoeting tussen werkgevers en kandidaten technici, ingenieurs en informatici, op Brussels Expo. t 25.02.2016 t 02.03.2015 De kandidaten van BECIs Start’Hub Challenge komen hun projecten aan een paneel van collega’s voorstellen. Het Audi Center Brussels ontvangt de Zinner Circle, een netwerkavond voor onze Nederlandstalige leden. 25.04.2016 u 28.04.2016 u Een maand na 22 maart organiseert BECI een samenkomst met Didier Gosuin, de Brusselse minister van Economie, in de salons van het hotel Métropole. BECI ontvangt de burgemeesters en schepenen van de Brusselse gemeenten rond een ontbijt. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 36 foto’s van een jaar BECI nieuws 07.10.2015 u Na de verschijning van zijn Witboek over Diversiteit organiseert BECI een colloquium over diversiteit in de onderneming, in aanwezigheid van drie regionale ministers en talrijke ondernemers. t 01.12.2015 Na terreurniveau 4 in Brussel organiseert BECI een rondetafelgesprek over de juridische en financiële gevolgen van het terreuralarm voor de ondernemingen. 20.10.2015 u Een volle zaal bij KBC voor de jaarlijkse samenkomst Brussels Meets Brussels, onder het teken van de smart cities. t 16.12.2015 Naar aanleiding van de Nobelprijs voor de Vrede uitgereikt aan de burgerlijke samenleving in Tunesië ontmoet de directie van BECI vertegenwoordigers van de Tunesische werkgevers. 21.01.2016 u Persconferentie, in aanwezigheid van Rudi Vervoort en Didier Gosuin, over de gevolgen van de lockdown op het zakenleven in Brussel. 28.01.2016 u Derde editie van het Business Mediation Summit, in het gebouw van de Solvay Brussels School, in samenwerking met BECI. t 14.04.2016 t 19.04.2016 Informatieontbijt over het promotieplan voor vrouwelijk ondernemerschap, in aanwezigheid van federale minister Willy Borsus Naar aanleiding van het bezoek van een delegatie van Griekse ondernemingen, tekent BECI - Kamer van Koophandel van Brussel een Memorandum of Understanding met haar tegenhangster uit Athene. 26.05.2016 u editie van de Golf Trophy op de Golf Château de La Tournette. 11e 21.06.2016 u Meer dan 700 gasten nemen deel aan onze Garden Party die, ondanks de regen, het grootste networking event van Brussel blijft. 37 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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Teams en afdelingen Algemene directie – lobby en vertegenwoordiging Bij de hoofdtaken van BECI hoort zijn rol als spreekbuis van de ondernemingen. Dankzij zijn talrijke leden, die de verscheidenheid van het Brusselse ondernemerschap weer spiegelen, treedt BECI als rechtmatige verdediger van hun standpunt op, in alle omstandigheden die de sociaaleconomische omgeving kunnen beïnvloeden. Olivier Willocx Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 - ow@beci.be Gedelegeerd bestuurder 02 643 78 15 - je@beci.be Secretaris-generaal Jan De Brabanter Xavier Dehan 02 643 78 39 - jdb@beci.be Secretaris-generaal VOB 02 210 01 76 - xd@beci.be Opdrachthouder Carine Van Lancker 02 643 78 40 - cvl@beci.be Management Assistant De Raad van Bestuur van BECI BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 38 BECI Waardevolle steun Onze corebusiness? Onze leden ondersteunen. De oplossingen van BECI zorgen in uw onderneming voor een hefboomeffect die mogelijkheden en capaciteiten boosten. Met onze teams, onze diensten en onze netwerken krijgt u extra armslag. G oede begeleiding en nuttig advies effenen uw weg naar het succes. Niet alle ondernemingen slagen erin intern al de deskundigheid en bekwaamheden te ontwikkelen die ze nochtans, buiten hun corebusiness, nodig hebben. BECI treedt op als partner van zijn leden en ontwikkelde voor hen een breed scala ondersteuningsdiensten verdeeld over drie activiteiten: • De begeleiding tijdens de volledige levenscyclus van de onderneming, van de oprichting tot en met de overdracht, tijdens de groeifase, gedurende moeilijke periodes en bij de ontwikkeling van exportactiviteiten; • Informatie en opleidingen, in alle domeinen van het ondernemerschap; • Contactneming en de ontwikkeling van netwerken tussen onze leden en met potentiële klanten of partners, ook internationaal. KENNIS- EN ADVIESCENTRUM UW ADVISEURS Mobiliteit • Advies bij de ontwikkeling van uw mobiliteitsbeleid • Diagnose, bedrijfsvervoerplan, mobiliteitsbudget, beste praktijken … • Informatie: reglementeringen, fiscaliteit, gewestelijk beleid, gevolgen voor uw onderneming en contactneming Vincent Campeol 02 563 68 59 vc@beci.be Stedenbouwkunde • Begeleiding van renovatie-, uitbreidingsen verhuizingsprojecten • Bepaling van de beste vestigingszones • Informatie: stedenbouwkundige reglementeringen, fiscaliteit, subsidies … • Contacten met de bevoegde overheidsdiensten Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be Milieu en energie • Begeleiding van uw duurzame ontwikkelingsprojecten: diagnose, certificering … • Advies in energiebesparingen en continuïteitplan voor uw onderneming • Invoering van een milieubeleid • Informatie: reglementering, milieu- en energiepremies Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be Kringloopeconomie • Zuiniger omgaan met materiaal • Afvalpreventie en -beheer: diagnose en oplossingen • Informatie: reglementering, verplicht contract, sorteerverplichting, bodemvervuiling … • Contacten met afvalophalers Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be Beroepsopleiding en diversiteit • Vraagstukken i.v.m. beroepsopleiding en vorming • Organisatie van stages en zoeken naar stagiairs • Ontwikkeling van uw beleid inzake diversiteit en integratiehulp Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be 39 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI
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ADVIESCENTRUM UW ADVISEURS Manager adviesdiensten • Hulp bij economische expansie • Advies aan ondernemingen in moeilijkheden • Bijstand bij de ontwikkeling van een saneringsplan • Opvolging van het beheer Fabienne Malaise 02 643 78 07 fm@beci.be Adviseur 2de kans en diversiteit • Begeleiding van herstelprojecten • Workshops voor ondernemers na een faillissement • Diagnose van de moeilijkheden • Ontwikkeling van uw beleid inzake diversiteit en integratiehulp Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be Adviseur starters • Advies in financiering, kredietverlening, subsidies • Bijstand bij opmaak van een financieel plan • Organisatie van workshops voor starters • Opvolging van het beheer Mirella Zaccagnini 02 643 78 46 mz@beci.be Adviseur sociale zaken • Juridisch advies bij de arbeidsrelatie: ondertekening van een arbeidsovereenkomst en specifieke voorwaarden, einde van het contract, werktijden, collectieve arbeidsbetrekkingen … • Voorbereiding op juridische risico’s • Informatie en sociaal recht Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be Juridisch adviseur • Juridisch advies over commerciële aangelegenheden • Bijstand bij het opstellen van contracten: algemene verkoopvoorwaarden, bijzondere clausules, handelsagentcontracten, huurovereenkomsten enz. • Beheer van geschillen, bemiddeling • Advies aan ondernemingen in moeilijkheden Laila Nejar 02 563 68 58 lne@beci.be Adviseur overdracht • Voorbereiding van de overdracht van uw onderneming: diagnose en advies • Valorisatie van uw onderneming • Contacten met potentiële overnemers • Begeleiding bij het overdrachtsproces Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be INTERNATIONAAL UW EXPORT DIENST Directeur Europa • Financieringsprojecten en Europese aanbestedingen • Internationale contacten via het netwerk van Enterprise Europe Network • Informatie: Europese reglementeringen, nationale en Europese certificeringen (CE-markering …) Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Netwerk van contacten met kamers van koophandel overal ter wereld Adviseur Buitenlandse Handel • Informatie: buitenlandse markten, reglementen eigen aan elk land • Economische missies en ontvangst van buitenlandse afvaardigingen Nastasja Otte 02 563 68 54 nao@beci.be Coördinator strategie • Europese en internationale projecten • Ontwikkeling van internationale activiteiten Assistente International Amy Kessels 02 643 78 32 ake@beci.be Christine Godts 02 643 78 02 cg@beci.be Manager douanes Assistente douanes • Administratieve en douaneformaliteiten • Alle exportdocumenten (certificaten van oorsprong, ATA boekjes) • Legalisering van documenten (facturen, contracten, octrooien enz.) • Stappen voor het verkrijgen van visums voor uw zakenreizen Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2016 - 40 Caroline Dewet 02 643 78 03 cde@beci.be U FORMALITEITEN Uw ondernemingsloket • Formaliteiten aan de Kruispuntbank van Ondernemingen • Inschrijving van uw ondernemingsnummer • Wijzigingen • Intrekking 02 643 78 09 desk@beci.be Administratieve formaliteiten • Publicatie in het Belgisch Staatsblad • Uittreksels van de Kruispuntbank van Ondernemingen • Attesten van niet-faillissement • Activering, wijziging en schrapping bij de btw Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be U Uw contacten voor het zakenleven • Uw contact bij BECI • Contactnemingen en ontwikkeling van uw netwerk • Identificatie van partners • Identificatie van commerciële uitzichten Philippe Vellut 02 643 78 04 pve@beci.be Sylvie De Maegd 02 643 78 43 sdm@beci.be Uw BECI account • Administratief beheer van uw BECI lidmaatschap • Registrering en updating van uw gegevens Frederik Leloup 02 643 78 01 fle@beci.be Catherine Mertens 02 643 78 16 cm@beci.be EVENTS, SEMINARS EN OPLEIDINGEN • Inschrijving voor BECI evenementen: Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party … • Contactneming en ontwikkeling van uw netwerk • Verhuring van onze zalen Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be • Ontwikkeling van uw vaardigheden en deskundigheid • Inschrijvingen voor de BECI thema-opleidingen (management, HR, sociale wetgeving, stedenbouwkunde, mobiliteit …) Émilie Lessire 02 643 78 11 ele@beci.be • Organisatie van thema-opleidingen en opleidingen op maat voor uw onderneming Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 bvdm@beci.be COMMUNICATIE Media • Uw informatiebron als ondernemer • Het doorgeefluik van uw bezorgdheden, via onze enquêtes en opiniepeilingen • Publicatie van uw communiqués in ons magazine en op onze website Emmanuel Robert 02 643 78 44 er@beci.be Morgan Van Cleven 02 643 78 12 mvc@beci.be Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be UW MEDIAVERANTWOORDELIJKEN Uw reclameregie • Advies in commerciële communicatie • Beheer van uw reclamecampagnes Max Saey 02 563 68 53 msa@beci.be 41 - ACTIVITEITENVERSLAG 2016 | BECI Francis De Molder 02 643 78 25 fdm@beci.be Sylvia Welleman 02 643 78 05 sw@beci.be Pascale Capitaine 02 643 78 49 pc@beci.be Christine Barthélemy 02 643 78 45 cb@beci.be STEUN UW NETWERK Zakelijke relaties • Identificatie van partners • Beheer van contactgegevens databases • Contactneming Séverine Heurter 02 643 78 31 she@beci.be Customer Experience

2016.09 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE Think Tank 5 Social network 6 Pour ou contre la réduction des parkings en voierie ? 8 International 10 Marchés asiatiques : à vos marques ! 12 Ça bouge chez les attachés économiques et commerciaux Topic : mobilité & logistique 15 Quel horizon à dix ans pour la mobilité à Bruxelles ? 18 RER : où en est-on ? Entretien avec François Bellot 19 Mobilité interrégionale : entretien avec Ben Weyts 21 Métro : et si L’Écho avait raison ? 24 Car-sharing : la bataille de la nouvelle mobilité va faire rage 27 Bientôt 15.000 véhicules électriques à Bruxelles ? 29 Travail et voiture : comment changer les habitudes 32 La fin des embouteillages par la redevance kilométrique ? 34 Quelle place pour la logistique à Bruxelles ? 38 Le drone, magasinier de l’avenir ? Entreprendre 40 Transition : The Overview Effect 42 Self-employed corner 43 Starter : Yumm’eat 44 5 starters bruxellois qui ont (déjà) gagné ! 46 Céder son entreprise : une opération humaine avant tout 47 Ouvrir son capital à un investisseur Community 48 News 54 L’actualité BECI en photos 59 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 64 Demandes d’admission 67 Index 68 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & John Stoop quitte la présidence de Belgian Chambers UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 17 – Septembre 2016 Au mois d’octobre : L’entreprise au féminin Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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Sécurité … Mobilité … Emploi … Construisons une image qui s’exporte! Pensons Bruxelles pour que nous soyons fiers d’y faire du business Info & inscriptions : www.beci.be/events THINK TANK Social media Do you love Brussels? Entreprenariat • Organiser un site de référencement des jeunes entreprises à Bruxelles ; • Créer une plateforme de « matching » entre porteurs de projets pour trouver des associés ; • Installer une barge-piscine sur le canal ; • Lancer un gin bruxellois – et, au passage, revendiquer les origines belgo-hollandaise de cette boisson, proche du genièvre ; • Organiser des « classes d’automne » pour faire découvrir la ville aux néo-Bruxellois (Belges ou expats) ; Logement • Verduriser les toits de Bruxelles ; • Installer des échelles en façade, comme à New-York, pour donner accès aux logements inoccupés au-dessus de certains magasins ; • Installer des logements temporaires sur les terrains en attente d’affectation ; • Mettre des jardins en location, pour quelques heures, le temps d’un barbecue ou d’une kids party ; Telle est la question posée par KBC Brussels, qui a lancé à l’été la plateforme www.betterfor. brussels. Un projet comme on les aime et que BECI a relayé sur ses propres réseaux. Tous ceux qui aiment Bruxelles étaient invités, jusqu’au 9 septembre, à partager leurs idées en matière de logement, de mobilité et d’entrepreneuriat dans la capitale. À l’heure de boucler cette édition, les candidatures étaient toujours ouvertes, mais la plateforme recensait déjà plus de 130 propositions. On vous en livre quelquesunes, pour le plaisir : Mobilité • Implanter un téléphérique urbain ; • Équiper les bus de porte-vélos ; • Créer une ligne de métro circulaire, le long du Ring ; • Faire rouler une ligne de tramways historiques dans le piétonnier du centre-ville (comme à San Francisco) ; • Développer la navette fluviale pour passagers, sur le canal Du 15 au 30 septembre, le public peut voter parmi 12 projets, pré-sélectionnés par un jury. KBC Brussels s’engage à investir jusqu’à 30.000 euros afin de concrétiser le projet choisi. Et les autres ? Eh bien, les idées sont lancées, le débat est ouvert… Pourquoi pas plusieurs beaux projets pour Bruxelles ? BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE La réduction des parkings en voierie ? Projets de piétonnisation (chaussée d’Ixelles, centre-ville), rénovations qui réduisent ou suppriment les places de parking en surface (place Dumon, place Jourdan…) : le stationnement en voierie n’a plus la cote à Bruxelles. Un bienfait pour les piétons et les vélos ; un mal pour les commerçants ? Deux avis. Adrien Dewez Jeroen Verhoeven, Policy Officer BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) Aujourd’hui, l’automobiliste dispose de moins d’espace pour sa voiture. C’est lié à la croissance du parc automobile car l’espace public, lui, n’augmente pas. De plus, la tendance est de redonner de l’espace aux piétons, cyclistes et transports en commun. Un mouvement que nous soutenons et qui est similaire à d’autres villes européennes. Mais beaucoup de gens résistent encore à ce changement, notamment parmi les acteurs économiques et commerciaux. Naturellement, les temps sont difficiles, mais la diminution de la place de la voiture est une réalité. Il faut que les commerces s’adaptent au contexte qui change, sous peine d’être remplacés par d’autres, mieux adaptés Mais réduire la place de la voiture offre aussi plus d’espaces, notamment pour des activités économiques, et permet une plus grande densité d’habitants dans l’espace urbain – qui sont autant de clients potentiels. Aujourd’hui, la politique de parking manque de rationalité : on paye peu pour une place en voirie et cher pour les parkings hors voirie. Or, une part significative du trafic est générée par des gens qui cherchent une place en voirie au lieu se diriger vers les parkings. Il faut aller vers une harmonisation des prix afin d’entraîner un changement d’habitude. Et in fine le trafic sera fluidifié, également au bénéfice du transport public, qui peut transporter plus de passagers dans l’espace limité de la ville. La réduction de la pression automobile va dans le sens d’une meilleure fluidité et d’un meilleur cadre de vie, plus attirant pour un plus grand nombre d’habitants. Mais nous ne sommes pas opposés à la voiture ; nous sommes plutôt favorables à une rationalisation du « mix » entre les différents moyens de transport. Et cela passe par un investissement dans les transports publics, pour répondre à la demande croissante. La STIB fonctionne déjà très bien mais la situation doit encore s’améliorer. L’argent récolté par l’augmentation des tarifs de parking dans l’espace public peut, par exemple, être réinvesti dans les transports et espaces publics. 6 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Atef Wahba, Président de l’Association des commerçants de la Porte de Namur Les places de parking sont un élément indispensable de l’activité économique et commerciale de la Région bruxelloise. Elles sont nécessaires pour assurer un service correct aux clients. Pour certains commerces, il est même obligatoire que leur clientèle bénéficie d’espaces de parking. Les diminuer, c’est comme dire aux gens « Ne venez pas au centre ». Dans notre activité quotidienne, nous le voyons et l’entendons avec nos clients qui nous disent : « Je vais arrêter de venir car c’est impossible de se garer ». Fondamentalement, nous ne sommes pas contre les transports publics. Dans le cas de la chaussée d’Ixelles, par exemple, nous nous sommes certes opposés au tram mais pour une série de raisons. Le système du tram ne fonctionnait pas sur cette voirie lorsqu’il était en usage il y a quelques dizaines d’années. Mais l’association de commerçants est demandeuse du métro dans le quartier. De plus, réaménager la chaussée d’Ixelles prendrait environ quatre ans de travaux : les petits commerçants ne tiendront pas et, d’ailleurs, les grandes enseignes partiront. C’est aussi le danger des travaux d’infrastructure qui peuvent avoir un impact négatif sur les petits commerces et, partant, sur le « mix commercial » dans son ensemble. Tant que les transports publics ne seront pas au top à Bruxelles, il faut conserver les places de parking afin de soutenir l’activité économique de la Région. Les parkings de dissuasion, présentés comme une solution, ne fonctionneront pas davantage. Personne ne prend sa voiture pour la déposer à Delta, par exemple, puis prendre un métro pour arriver dans un magasin. Cela fait trop de moyens de transport différents. Le client ira directement au Dockx ou à Waterloo, où il sera facile de se garer. Je le vois bien avec mes clients car j’ai des commerces dans et hors de Bruxelles. Le challenge, c’est l’infrastructure. Avant de penser à réduire les places de parking, il faut des transports publics efficaces. Ou alors on prend une position claire : on ne fait pas de commerce à Bruxelles et on fait autre chose…
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THINK TANK John Stoop quitte la présidence de Belgian Chambers Incontournables, les Chambres de Commerce! Durant 10 ans, John Stoop a présidé la Fédération des Chambres de Commerce de Belgique. Durant l’assemblée générale de juin, il a cédé le relais à Réné Branders, président de la Chambre de Commerce du Brabant wallon, non sans jeter un œil sur cette décennie passée. Commençons par le début : quel est le rôle de la fédération ? John Stoop : La mission de la fédération est très large Elle chapeaute, en premier lieu, toutes les 14 chambres de commerce en Belgique : les 7 VOKA-KvK en Flandre, BECI à Bruxelles, les 5 chambres en Wallonie et la chambre d’Eupen. Notre première tâche est de faire en sorte que ces chambres se rencontrent et collaborent, dans l’intérêt de leurs membres, 27.000 au total. Ensuite, nous organisons aussi des formations pour les chambres, défendons leurs intérêts et coordonnons l’émission des formalités à l’export. La fédération regroupe également dans son giron les 33 chambres de commerce belges à l’étranger. La majorité de ces chambres ne représente pas seulement la Belgique, mais aussi le Luxembourg. Nous entretenons d’ailleurs des liens très étroits avec nos collègues de la Chambre de Commerce du Luxembourg. Ces chambres bilatérales nous permettent d’être présents aux quatre coins du monde. Prenons, par exemple, la Chambre belgo-luxembourgeoise en Iran, qui est toujours restée active, même quand c’était plus difficile, et qui a retrouvé tout son intérêt à la suite de la levée progressive de l’embargo sur l’Iran. Comment jugez-vous vos dix ans de présidence? En toute modestie – car si je fais les choses sérieusement, je refuse de me prendre au sérieux – je pense que le parcours n’est pas trop mauvais. Au moment où je suis devenu président, la fédération s’essoufflait. Il nous manquait de la cohésion et du dynamisme. Le lien avec les membres était affaibli et, dans le paysage économique belge, nous étions relégués au second plan. Nous avons réussi à réunir les directeurs des chambres, qui sont tous sans exception des hommes et des femmes de qualité, et à créer une bonne dose d’enthousiasme pour une approche belge commune que nous défendons. Je crois sincèrement que les chambres sont à nouveau plus respectées aujourd’hui et que le monde politique le sait. Durant notre dernière mission en Iran, nous étions par exemple aux côtés des ministres Reynders et De Crem. Et naturellement, je suis aussi fier que nous nous installions bientôt dans nos nouveaux bureaux à la rue Belliard, à proximité immédiate du Parlement belge mais aussi de l’européen. Cela me semble d’emblée une localisation symbolique pour les chambres de commerce que nous sommes. Comment sont les relations avec les chambres de commerce à l’étranger? La fédération est membre d’un certain nombre d’organisations, comme la World Chambers Federation, Euro8 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 John Stoop chambres et la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF). Grâce à ces canaux, nous avons de riches et nombreux contacts avec nos collègues à l’étranger. Les chambres de commerce sont comme des membres de la famille. D’ailleurs, nous ne sommes pas seulement membres de ces organisations, mais nous siégeons toujours au conseil d’administration et dans les groupes de travail touchant aux sujets les plus pertinents, comme pour les carnets ATA et les certificats d’origine. Vous m’ôtez le mot « famille » de la bouche quand vous parlez des chambres. N’est-ce pas un peu naïf ? Les affaires restent les affaires… C’est vrai, mais l’éthique vaut aussi dans les chambres de commerce. Nous sommes tous des acteurs de terrain, nous sommes de bons ambassadeurs de notre pays et du monde des entreprises et cela nous permet de tisser des liens qui vont très souvent bien au-delà des affaires. J’ose affirmer aisément que, grâce à ces relations, nous sommes des diplomates économiques. J’ai, par exemple, participé à la première rencontre entre les Chambres de Commerce de Interview par Alain Braibant et Wouter Van Gulck R.A THINK TANK Serbie et du Kosovo, un moment historique. Cette appartenance vaut aussi à la CPCCAF, qui compte aussi bien des chambres d’Afrique, de France, du Québec et de Belgique. Sa mission est de stimuler le développement économique de l’Afrique ; mais dans un esprit de partenariat et de solidarité, où la collaboration n’est pas seulement perçue comme un marché. Aussi, l’organisation est traditionnellement présidée par un Africain tandis que son vice-président est toujours le président de la CCI de Paris-Ile de France. LE SAVIEZ-VOUS ? Vous citez la Chambre de Paris. En France, les chambres de commerce sont des institutions publiques. N’ont-elles pas dès lors plus de poids que les chambres de commerce en Belgique ? Beaucoup de chambres en Belgique ont été créées sous le régime français et, après la révolution de 1830, sont restées des institutions publiques. Jusqu’en 1875 où, après une dispute avec un ministre de l’époque, les chambres sont devenues des organisations privées. Et finalement, ce n’est pas si mal car cela nous permet d’agir de façon flexible et indépendante. Ce statut privé nous protège aussi des difficultés financières que bon nombre de chambres publiques connaissent à présent suite aux économies des gouvernements. Il est vrai qu’en France, les chambres sont des acteurs économiques importants, qui gèrent même dans certaines villes les ports et aéroports, mais je répète que les chambres de commerce belges sont aussi devenues incontournables, un acteur essentiel pour les entreprises et les autorités publiques. Est-ce qu’une fédération nationale a encore un sens quand on voit l’évolution institutionnelle du pays? La fédération se sent comme un poisson dans l’eau institutionnelle belge. Nous sommes au-dessus des querelles politiques. Je constate qu’il y a, auprès des chambres, une volonté de collaborer. Il existe un respect mutuel entre les chambres des différentes régions. Les chambres se rencontrent au moins dix fois par an et sont toujours disposées à échanger des idées et à s’écouter. Votre successeur est René Branders, président de la Chambre de Commerce du Brabant wallon et donc un wallon. Ce qui démontre ce que je viens de dire: les chambres collaborent au-delà des régions. Du reste, cela fait longtemps que nous n’avions eu un président wallon. Un conseil à lui donner? D’abord, et avant tout, je souhaite féliciter le conseil d’administration pour son choix en la personne de René Branders. Le seul conseil que je peux lui donner est de bien écouter les membres, de privilégier le dialogue à tous niveaux et de poursuivre la collaboration avec l’administration, en particulier le SPF Economie, les douanes et le SPF Affaires étrangères. C’est ce que j’ai essayé de faire. Et puis, de travailler beaucoup mais aussi de s’amuser en travaillant, c’est très important ! J’espère qu’il sera aussi heureux que moi au terme de son mandat. ● Entrepreneurs, vous n’êtes pas à l’abri d’une fausse manœuvre ou d’un accident dans la pratique de votre activité professionnelle ou même d’un dommage causé par un produit mal installé. Si cela cause des dommages à des tiers, ils en exigeront réparation sur votre patrimoine propre ou celui de votre entreprise. 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INTERNATIONAL Marchés asiatiques : à vos marques ! ENTERPRISE EUROPE NETWORK Vous mettez le cap sur les marchés asiatiques ? Pensez dès maintenant à protéger vos droits de propriété intellectuelle. Les helpdesks européens pour la Chine et l’Asie du Sud-Est peuvent vous y aider. Emmanuel Robert V oici quelques mois, Apple a perdu devant un tribunal chinois le procès qui l’opposait au maroquinier Xintong, lequel vend sous la marque IPHONE (en capitales) des portefeuilles, des serviettes en cuir, et même des pochettes pour smartphone ! Xintong a déposé la marque en 2007, à l’époque où l’Apple iPhone n’était pas encore commercialisé en Chine. Et depuis, malgré de nombreuses démarches, la marque à la pomme n’a rien pu faire pour s’y opposer. La mésaventure n’est pas rare – et qu’une multinationale comme Apple s’y fasse prendre illustre bien l’étendue du problème. C’est que, même si les lois et la pratique locales se sont rapprochées des standards internationaux, la protection de la propriété intellectuelle reste un problème commercial majeur dans la région. Lieu et temps Pour assurer cette protection, le lieu et le temps sont deux paramètres essentiels. Le lieu, d’abord : les PME européennes doivent savoir qu’en Chine et en Asie du Sud-Est, les législations sur la propriété intellectuelle sont territoriales. Ce n’est pas parce que votre marque est bien établie en Belgique qu’elle est protégée en Chine ou en Thaïlande : il faut la faire enregistrer sur place. Et il faut le faire à temps, avant d’exporter ou de s’implanter là-bas – voire même si on ne compte pas le faire. En effet, rien n’empêche qui que ce soit d’enregistrer votre marque ou votre logo sur le marché local : c’est le principe du « premier requérant ». Nombre d’entreprises européennes ont ainsi eu la surprise de découvrir des produits sous leur marque dans un pays asiatique, alors qu’elles n’y avaient jamais fait de commerce. Il arrive que les entreprises victimes de tels détournements en soient réduites à racheter leur propre marque – voire même qu’elles se fassent attaquer par le « détenteur » local ! Si vous décidez d’enregistrer votre marque sur place, pensez bien à sa transcription dans les langues et les écritures locales (en chinois, thaï, vietnamien, etc.). Déposer la marque d’origine dans sa graphie romaine ne protège pas contre le dépôt concurrent d’une marque transcrite – et les consommateurs locaux préféreront souvent cette dernière, plus compréhensible pour eux. Attention : 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 la transcription est un art délicat, notamment en chinois, parce que la signification des caractères, leur prononciation et leur perception visuelle peuvent affecter votre notoriété. On ne compte plus les marques mal transcrites, devenues autant d’objets de plaisanterie… Deux helpdesks au service des PME Ce qui vaut pour la protection des marques vaut aussi pour les brevets, et plus largement pour toute création soumise au copyright : logos, design d’emballage, etc. Bien que le droit d’auteur soit automatiquement établi lors de la création, la Chine et la plupart des pays du Sud-Est asiatique pratiquent l’enregistrement volontaire du copyright. La démarche est peu coûteuse et peut fournir une preuve de propriété utile dans le règlement des différends. En matière de brevets, le Patent Cooperation Treaty (PCT), facilite les choses en permettant un seul dépôt international, valable dans la plupart de ces pays. Dans le même contexte, en Asie comme ailleurs, le secret des affaires est protégé par la législation – encore faut-il anticiper et prévoir explicitement une clause de confidentialité ou de non-divulgation dans les contrats ; y compris ceux de vos employés sur place (sans oublier les clauses de cession des droits intellectuels). Enfin, les PME européennes qui veulent protéger leurs droits intellectuels doivent être prêtes à les défendre : celles qui auront solidement établi leur réputation « procédurière » seront moins susceptibles d’atteintes à leurs droits. D’où l’importance de commencer par bien établir ceux-ci. Pour en savoir plus, les PME européennes peuvent s’adresser aux helpdesks pour la Chine et l’Asie du Sud-Est, cofinancés par l'UE, qui peuvent leur fournir gratuitement des conseils en matière de propriété intellectuelle. ● Plus d’info : www.ipr-hub.eu Toute question peut être adressée à question@china-iprhelpdesk.eu et/ou question@southeastasia-iprhelpdesk.eu. R.A Découvrez nos vols locaux La diminution constante de la population des abeilles est un phénomène préoccupant. Elle a un impact sur la nature et sur la production alimentaire. Il nous semblait important d’agir. C’est pourquoi, Brussels Airport a installé deux ruches pouvant chacune accueillir 100 000 ouvrières, 5 000 faux bourdons et 2 reines. Les abeilles sauvages ont également 4 hôtels à abeilles à leur disposition. Une belle manière de participer à la préservation de la biodiversité de notre environnement immédiat.
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INTERNATIONAL BRUXELLES INVEST & EXPORT Ça bouge chez les attachés économiques et commerciaux Dispatchés aux quatre coins du globe, les attachés économiques et commerciaux accomplissent un travail fondamental au service des entreprises bruxelloises. Des ambassadeurs qui, eux aussi, connaissent leur saison des transferts... David Hainaut M ondialisation oblige, et dans un contexte où la Région de Bruxelles-Capitale a besoin de faire parler positivement d'elle, aider les entreprises bruxelloises à s’exporter fait plus que jamais sens. Les attachés économiques et commerciaux peuvent en témoigner, eux qui sont chargés, d'une part, d'accompagner les entreprises dans leur prospection à l'étranger, et d'autre part, d'attirer vers elles et vers la Région de potentiels investisseurs. Répartis un peu partout dans le monde, ils sont plus de 90 à orienter – gratuitement – les entreprises sur les marchés, tout en ciblant des partenaires et en facilitant la communication avec les autorités du pays où ils sont établis. En cette deuxième partie d'année 2016, où plusieurs d'entre eux migrent d'un pays à l'autre, l'occasion est belle d'en présenter quelques-uns. « Une organisation sans faille » Après six années à Londres, François De Vrije a été nommé en juillet dernier au bureau de Paris, où il remplace Marc Loos, fraîchement retraité. En attendant l'arrivée de son successeur, il se partage entre la France et le Royaume-Uni. « Je fais effectivement des allers-retours hebdomadaires entre les deux capitales depuis le mois de juin », précise-t-il. « Évidemment, tout entrepreneur bruxellois sait que le marché français est souvent son premier marché naturel à l'exportation. Mais c'est valable dans le sens inverse : énormément d'investisseurs parisiens cherchent à faire des affaires à Bruxelles. Ce bureau français reçoit donc une multitude de demandes spontanées, ce qui nécessite une organisation sans faille. Cela, afin de pouvoir y répondre au mieux, tout en s'assurant de la qualité du contenu envoyé aux différentes sociétés. » On rappellera que, comme n'importe quel attaché, François De Vrije revient chaque année à Bruxelles, à l'occasion des Contacts Days, en vue de rencontrer les entrepreneurs qui le souhaitent. François De Vrije 12 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Londres à l’heure du Brexit Le nom de celui qui remplacera François De Vrije dans la capitale britannique est d'ores et déjà connu, puisqu'il s'agit de Mounif Kilani. Actuellement basé au Koweït, il entrera officiellement en fonction début octobre au sein d'un marché britannique, lui aussi bien connu des sociétés belges et bruxelloises. « Il est quand même utile de rappeler », épingle Mounif Kilani, «que le Royaume-Uni est actuellement le 4e client et le 5e Mounif Kilani fournisseur de la Belgique. » M. Kilani débarquera à Londres dans le contexte particulier du Brexit, dont nul ne sait aujourd’hui quelles seront les conséquences pour les échanges commerciaux. « Le premier défi est bien évidemment le positionnement de Bruxelles suite au Brexit. Des concertations sont en cours pour définir une stratégie commune au niveau bruxellois. » Quoi qu’il en soit, le renforcement de la position des sociétés bruxelloises sur le marché britannique sera sa première priorité : « Un premier travail consistera à explorer le marché existant, aussi bien l'export que l'invest, et à construire sur cette base des projets futurs dans le cadre des évolutions politiques et administratives résultant du Brexit. » Comme ses collègues, il envisage diverses actions collectives pour atteindre ces objectifs, comme la participation à des foires, l’organisation de missions, de séminaires, etc. Bruxelles, point d'ancrage Un peu plus loin, mais un peu plus tôt dans l'année, William Delsemme, bourlingueur dans l'âme, a quant à lui quitté Singapour pour Tokyo, où il a pris ses fonctions à l’occasion des Brussels Days organisés par la Région. « En arrivant au Japon, j'ai d'emblée remarqué qu'une fois passées quelques interrogations légitimes autour des tristes événements du printemps dernier, la Belgique était très bien reconnue. Puis, tous les Japonais savent que Bruxelles constitue un point d'arrivée et d'ancrage essentiel en Europe. C'est un atout majeur pour nous ! » R.A R.A INTERNATIONAL Pour le remplacement de ce dernier à Singapour, Rudi Mertens accomplira en ce mois de septembre un long déplacement, puisqu'il officiait jusqu’alors au bureau d'Alger. Avant cela, bien sûr, il aura déjà pris la température sur le terrain. « C'était important de s’immerger au préalable , car je ne connaissais jusque-là ce pays asiatique que par des informations recueillies sur internet ou dans différents rapports de service. Mais je suis déjà tombé sous le charme de cette ville dynamique, technologique et particulièrement bien organisée. Il faut savoir que Singapour reste un tremplin régional pour l'Asie du Sud-Est, ainsi qu'une plateforme culturelle et financière importante. Certes, absolument tout change par rapport à Alger pour moi, mais ayant grandi au Congo, je suis assez ravi de retrouver un climat tropical. C'est aussi grisant que motivant ! » Rudi Mertens Mettre en valeur nos atouts Olivier Costa, jusqu'ici coach en formation au commerce international, change lui radicalement de cap. Recruté comme attaché économique et commercial, il débutera à l'automne à Bruxelles même, plus exactement au sein de la Représentation Permanente auprès de l'Union Européenne. Il sera en charge des institutions européennes et des organisations internationales présentes ou représentées à Bruxelles, ainsi que du Grand-Duché de Luxembourg. Un poste qui mérite un éclairage : « Ma tâche », détaille M Costa, « va surtout consister à mieux positionner les entreprises bruxelloises. Cela passera par une identification des opportunités d'affaires. Par ailleurs, il s'agira pour moi, outre de mettre en valeur les atouts de la capitale et d'attirer des investisseurs, de renforcer les liens de nos entreprises avec le Grand-Duché du Luxembourg, et de servir de relais et de support pour l'ensemble des attachés du réseau.» Olivier Costa En ce qui le concerne, la question du Brexit et du rôle que pourrait jouer Bruxelles, forte de son expertise dans plusieurs domaines (arbitrage, clearing, droit européen...), constituera l'un des premiers et principaux enjeux. Son but sera notamment d'attirer certains acteurs britanniques, qu'ils soient présents au RoyaumeUni ou à Bruxelles. Il relaiera aussi les préoccupations des entreprises bruxelloises auprès des négociateurs BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 13 belges au sein de l’Union. « Ne perdons pas de vue que les Traités de Libre Échange (CETA, TTIP, etc...) que négocie la Commission européenne pourraient également présenter, à terme, de très belles opportunités pour nos entreprises », ajoute-t-il. « Pour nous, le réseautage est primordial » Comme représentants économiques et commerciaux, les attachés articulent leurs activités autour de plusieurs grands axes. Leur rôle est multiple. Outre les démarches d'internationalisation pour les sociétés, ils prospectent et élargissent en permanence leur réseau. Ils ont le réflexe de promouvoir en toutes circonstances Bruxelles, ses sociétés et ses atouts, et font office de véritables ambassadeurs dans le pays où ils officient, en ayant la faculté de le « scanner » en profondeur. «On travaille dans la continuité», indique M. De Vrije (Paris), «en étant présent de manière constante lors de certains événements et dans certains secteurs importants pour l'économie bruxelloise, comme les TIC, la mode, le design, l'audiovisuel ou l'architecture, mais on veille aussi à sortir le plus possible des sentiers battus, en explorant de nouvelles opportunités, à chaque occasion qui se présente. » William Delsemme William Delsemme, qui, avant Singapour, avait officié au Brésil, explique sa manière de procéder: « Dans notre fonction, le réseautage est primordial. C'est en partie pour cela qu'on laisse en général un attaché plusieurs années à son poste, sans quoi on lui couperait ses liens. C'est d'autant plus valable pour des pays qui nous semblent exotiques, et dont les habitudes de vie sont les plus éloignées des nôtres. » Naturellement, des ponts existent entre ces attachés, qui s'entraident systématiquement, a fortiori lors de leurs « passations de pouvoir ». « J 'ai pu le vérifier directement en arrivant à Singapour », confirme Rudi Mertens, « William m'a fourni une avalanche d'informations de qualité quant à ce marché bien spécifique. Ainsi, le plan d'actions (programme annuel d’actions collectives de Bruxelles Invest & Export NDLR) peut être suivi dans la continuité comme prévu. » Histoire d'être ainsi parfaitement lancé... Plus d’info : www.invest-export.irisnet.be/relais-a-l-etranger ● R.A R.A R.A
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TOPIC Nouveau plan bus Depuis un an, la STIB a annoncé la mise en place progressive, étalée sur deux ans, d’un nouveau plan bus qui demandera au final l’engagement de 700 chauffeurs supplémentaires et l’achat de 180 nouveaux véhicules d’ici 2018. Les lignes forces du plan consistent en une augmentation des fréquences sur certaines lignes, davantage de places et la création de nouvelles dessertes. Tous les arrêts actuels sont maintenus. Sur les 50 lignes existantes, 15 restent inchangées, 33 sont modifiées d’une manière ou d’une autre et les deux restantes sont absorbées par d’autres lignes. Le plan tient compte des liaisons existantes offertes par les autres opérateurs actifs à Bruxelles (TEC, De Lijn, SNCB). Toutefois, la bonne intégration de ces réseaux demande de réaliser de manière plus poussée l’intégration tarifaire. Les modifications vont intervenir de manière progressive. Tunnels bruxellois Qu'adviendra-t-il des tunnels bruxellois ? Est-ce une bonne nouvelle de dire que les travaux d'entretien nécessaires à leur sécurisation ont été planifiés et budgétisés ? Apparemment oui, car cela ne semblait pas être le cas auparavant, faute de réelle volonté politique d'en faire une priorité. Ainsi, les 26 tunnels gérés par la Région bénéficieront au total d'un budget de 525 millions d’euros pour la réalisation d'investissements sur la période 2017-2031. Mais attention, ce programme et ce budget n'incluent pas les rénovations lourdes puisque le plan a pour but de « garder tous les tunnels en service en attendant leur rénovation lourde ». Reste en suspens la question du financement de ces « rénovations lourdes ». Quant aux travaux de maintenance et de gros entretiens prévus, encore faut-il qu’ils soient organisés de telle manière à minimiser les impacts négatifs sur la mobilité. D’ici là, Bruxelles a un réel retard à combler en matière de télé-jalonnement, ne fût-ce que pour guider les automobilistes vers les parkings disponibles et communiquer des infos trafic en temps réel. Technologies La voiture autonome Google Car en libre accès n’est pas encore une réalité, contrairement au concept d’autopartage en free floating, qui permet à son utilisateur de prendre et de laisser n’importe où un véhicule au sein d’une zone géographique délimitée. C’est le cas à Bruxelles depuis le 6 juillet avec l’offre de DriveNow, suivie de celle de ZipCar à partir du 14 septembre et de celle de Car2go annoncé pour l’automne. Selon le ministre de la Mobilité, Pascal Smet qui a donné un cadre légal à cette activité, « le système d’autopartage flexible et spontané vient parfaitement compléter le large éventail de moyens de transport publics mis à la disposition des Bruxellois et des visiteurs. » Les voitures en flotte libre disposent d’une carte de stationnement régionale qui leur permet d’être garées dans les zones bleues, vertes, grises et « événement » (sur ce même sujet, voir notre article « La bataille de la nouvelle mobilité va faire rage », par ailleurs dans ce dossier). Autre nouveauté à signaler : le lancement de scooters électriques en libre-service à Bruxelles à partir de l’automne 2016, pour une première phase qui couvre la zone de la Gare Cen16 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 La gare d’Etterbeek : l’un des « nœuds » du RER bruxellois. trale au quartier européen, en passant par l’avenue Louise. RER Difficile d’y voir clair sur la réalisation du tant attendu Réseau-Express-Régional et de ses délais de mise en service, fixés pour l’instant à 2025. Après l’épisode « On ne va pas mettre à quatre voies », il semble que l’on va quand même mettre à quatre voies les lignes Bruxelles-Nivelles et Bruxelles-Ottignies, permettant de séparer la circulation en ligne directe de celle des trains omnibus (voir également notre interview du ministre fédéral François Bellot). Qu’en est-il plus précisément des 33 gares bruxelloises et du lancement de l’offre ferroviaire suburbaine à Bruxelles, baptisée offre S ? Pour l’instant, ce ne sont que de petits pas qui ont été franchis, avec l’ouverture d’un nouveau point d’arrêt à Germoir et d’un autre à Tour & Taxis. À Germoir, la fréquence d’arrêt est d’environ quatre trains par heure, sur les lignes S5 (Hal-Malines) et S9 (Braine-l’Alleud-Landen). Quant à l’arrêt Tour & Taxis, il est desservi une fois par heure par la ligne S10 (Dendermonde-Alost) tant en semaine que le week-end. La publication d’un plan de réseau intégré (train-métro), comme il en existe dans toute métropole, est aussi à saluer. C’est maintenant aussi une réalité à Bruxelles. La mise en service du tunnel Schuman-Josaphat permet également de réaliser des gains de temps en reliant de manière directe Hal, Malines, Vilvorde et Louvain au quartier européen. Pour le reste, pas vraiment de quoi s’extasier. Le potentiel offert par les gares et le réseau ferroviaire bruxellois, qui compte 163 km de voies ferrées, reste sous-exploité. Sans compter que les usagers attendent surtout une augmentation des fréquences. Ainsi, la ligne S1 relie Uccle-Stalle à la gare de Bruxelles-Central en 12 minutes à peine, mais sa fréquence n’est que d’un train par heure. D’un autre côté, pour les tronçons particulièrement avantageux, signalons que le trajet entre la gare centrale et la gare de Jette se fait en à peine en 12-13 minutes avec une fréquence de trois trains par heure. Enfin, une augmentation des fréquences à Bruxelles pourrait intervenir ou… peut-être pas. Wait and see… ● Accident du travail ? Demandez votre boîte de prévention gratuite ! Vous gagnerez peut-être un workshop sécurité donné par notre équipe… à la vôtre ! Voyez votre sécurité et celle de votre personnel sous le bon angle ! N’attendez pas ! Surfez sur sécuritéautravail.be Il n’est pas toujours facile d’identifi er une situation à risque sur le lieu de travail. Chaque accident du travail que vous évitez est un gain… économique, mais aussi humain ! Prenez rendez-vous avec le conseiller de votre région via www.sécuritéautravail.be. Il vous fera découvrir les atouts de notre assurance Accidents du Travail et la manière dont vous pouvez diminuer votre prime grâce aux ristournes. 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TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE RER : où en est-on ? Selon le plan d'investissements 2004-2007, le RER est opérationnel depuis 2012. Un train circule toutes les 15 minutes en heure de pointe, les tarifs sont harmonisés et des correspondances sont optimisées entre les trains, les bus et les trams, en collaboration avec la STIB, De Lijn et les TEC. C'était sans compter l'argent indisponible, les obstacles politiques et les visions divergentes… A ujourd’hui, les lignes reliant Bruxelles à la Flandre sont terminées, sauf vers Denderleeuw. Le psychodrame qui a suivi l'annonce de l'abandon de la mise à quatre voies en Brabant wallon semble surmonté, le ministre Bellot ayant confirmé le projet. Explication : en février 2016, le fonds RER ne contenait plus que 105 millions d’euros alors qu'il en fallait au moins 700 pour achever la mise à quatre voies (et que plus de 2 milliards ont déjà été dépensés pour la réalisation du RER). En termes de gains sur le réseau, la nouvelle jonction Schuman-Josaphat permet d’économiser 10 minutes sur la ligne Grammont - Malines et 17 minutes sur la ligne Braine-l'Alleud - Louvain. Une nouvelle liaison relie Alost-Schuman-Delta-Mérode ainsi que Vilvorde en heure de pointe. Autre gain non négligeable : la multimodalité, grâce à l'accès plus direct à Schuman, en relation avec d'autres gares bruxelloises (Meiser, Evere, Bordet, Haren), les bus et le métro. Les nouveaux points d’arrêt Germoir et Tour & Taxis sont en fonction, en attendant les Arcades (à Watermael) en décembre. L’augmentation des fréquences est annoncée fin 2017, pour répondre à la saturation de la jonction Nord-Midi. Quelles solutions en vue ? Pour l’instant, rien de très concret, mais des pistes mises en évidence par l’étude Rail4Brussels, à laquelle la SNCB a contribué. Sur le volet ferroviaire, trois points en ressortent : acquérir du nouveau matériel ; optimiser l’utilisation de l’infrastructure existante grâce à l’automatisation ; à terme, réfléchir à des extensions de capacité via de nouvelles infrastructures. En fait, des solutions qui valent également pour le métro, où elles sont mises en œuvre par la STIB de manière phasée, en fonction des moyens budgétaires disponibles. François Bellot : achever le RER Le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, interrogé sur l’état du dossier RER, confirme l'intention du gouvernement fédéral de « mener à bien le projet comme il a été conçu dans le cadre de la Convention de 2003, avec la finalisation de la mise à quatre voies dans la zone RER autour de Bruxelles. Ma volonté est que les travaux reprennent dans les meilleurs délais avec l'obtention des permis, la mise en adjudication par la SNCB et Infrabel. » 18 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 François Bellot Pour y parvenir, le ministre évoque une stratégie à « quatre piliers » : « Attirer plus de clients ; augmenter la capacité des trains ; optimiser l’utilisation du réseau existant ; enfin, augmenter la capacité du réseau. En ce qui concerne le troisième pilier, il y a les infrastructures ferroviaires et l’offre, à savoir l’offre S, où l’objectif est d’avoir d’ici 2024 quatre trains par heure en pointe sur la ligne Bruxelles-Ottignies et deux trains par heure sur Bruxelles-Nivelles. Pour le quatrième pilier, il y a la poursuite de la mise à quatre voies ; cela se fera en phases successives, avec une amélioration de l’offre par palier pour que la clientèle puisse le plus rapidement possible bénéficier à chaque étape du renforcement de capacité. » Pour la ligne Bruxelles-Nivelles-Charleroi (L 124), François Bellot rappelle la contrainte des permis à réintroduire. « Ce qui veut dire préparer le dossier après concertation avec les parties qui avaient interjeté les recours et les autorités locales, attendre les délais de rigueur pour l’obtention, soit un délai total de trois ans. Ce n’est qu’ensuite que les travaux peuvent commencer. Mais je rappelle que la planification du chantier sera faite pour que l’offre augmente en cours de processus et non pas à la toute fin des travaux. » Une réponse et une méthode qui séduisent. L’accord politique pour emprunter un milliard supplémentaire en vue de réaliser « un endettement vertueux, appelé à produire très vite des effets positifs sur le plan socio-économique, qui plus est dans une période de taux d'intérêt au plancher », convaincra-t-il l’Europe, aux strictes règles comptables ? Pour le ministre Bellot, « on peut convaincre l’Europe de nous laisser opérer ». Les usagers, en tout cas, ne peuvent que lui souhaiter d’avoir raison. ● Vincent Delannoy TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE La mobilité interrégionale, aujourd’hui et demain La mobilité dans notre pays ? Ça bouge. Pas trop tôt, quand on sait que les embouteillages belges sont presque champions du monde. Or, une politique de mobilité efficace se doit d’être interrégionale. D’où les questions que nous avons posées au ministre flamand de la mobilité, Ben Weyts, par ailleurs conseiller communal à Beersel. Bruxelles Métropole : Bruxelles élabore un nouveau Plan régional de mobilité (PRM) pour succéder à Iris 2. La Flandre en est-elle avertie ? N’est-ce pas une belle opportunité de collaborer ? Ben Weyts : Je suis heureux d’entendre que Bruxelles réfléchit à la mobilité et veut lui consacrer un plan. Je suppose qu’une fois que la procédure lancée, la Flandre sera consultée quant à sa propre vision, tout comme les communes limitrophes et les autres acteurs concernés. Nous sommes ouverts à une collaboration constructive. Ben Weyts À quand le Brabantnet ? Faudra-t-il attendre aussi longtemps qu’avec le Réseau Express Régional (RER) sans cesse reporté ? Quels sont les obstacles ? Le Brabantnet est dans les temps. Je voudrais que tout aille plus vite, mais il faut se plier à une série de procédures, notamment en matière de permis. Je fais le maximum pour accélérer ce dossier. Nous envisageons par exemple des trams-bus à la place de trams. Ils évitent les investissements en infrastructures ferroviaires et revêtements et ils assouplissent les trajets. Ces véhicules peuvent être mis en œuvre avant que le parcours ne soit définitif. Cette flexibilité est essentielle parce que le tracé reste le plus grand obstacle pour les communes concernées. Elles avaient des objections mais nous avons pu conclure un accord dans l’intervalle. L’avantage des tramsbus réside dans la facilité de modifier le trajet lorsque les arguments des communes se révèlent fondés. Les navetteurs et leurs 200.000 autos par jour constituent le principal défi de la mobilité bruxelloise. Considérez-vous que les parkings de transit apportent la solution ? Je ne suis pas favorable à la présence de plusieurs grands parkings en périphérie bruxelloise parce qu’ils Annick Claus attireraient davantage de trafic encore et peut-être de nouveaux problèmes. Notre objectif est une gestion répartie des véhicules via des parkings combinés d’où il sera facile d’emprunter les transports en commun. La logique est simple : retirer les voitures des routes le plus tôt possible. Nous examinons actuellement les possibilités de parkings combinés avec la SNCB. Nous nous concentrons surtout sur le Brabant flamand, compte tenu de la priorité au trafic entre le domicile et le lieu de travail. Les services de mobilité aux particuliers se multiplient. Travaillez-vous à l’intégration de la billetterie (tarifs, paiements...) des services de mobilité, tant publics que privés ? D’autres villes et régions ont par exemple développé des modèles de Mobility as a Service (MaaS), avec un interlocuteur unique pour les transports en commun, les taxis et même les voitures partagées. J’accorde personnellement de l’importance à une politique de données ouvertes. Leur accessibilité reste souvent problématique. En ouvrant nos données et en les partageant avec le secteur privé, nous l’incitons à développer des applications commerciales. Nous-mêmes, nous ne le faisons pas, parce que cela ne relève pas des missions des pouvoirs publics. Les véhicules autonomes, c’est pour demain. La Flandre n’aurait-elle pas dû prendre l’initiative et élaborer avec les autres régions et le fédéral une législation uniforme, qui la ferait figurer parmi les pionniers et lui permettrait d’accueillir les nombreux acteurs de la mobilité 2.0 ? Chacun a son rôle. Il revient au fédéral de définir les normes de produits, mais leur homologation relève des entités fédérées. Nous préparons un code of practice destiné aux constructeurs. Il s’agit de règles concrètes régissant les tests de véhicules autonomes, outre un code de conduite pour assurer la sécurité. Il faut par exemple tester d’abord sur un terrain privé, avant de le faire sur la voie publique. Cela ne concerne d’ailleurs pas seulement la Flandre et le Service Public Fédéral Mobilité. L’Agence Routes et Circulation, Agoria et ITS (Intelligent Transport Systems) font également partie de ce groupe de travail. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 19
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La smart mobility ou l’intelligence en mouvement L eader mondial des systèmes ferroviaires intégrés, Alstom développe avec Optimet une solution qui améliore la fluidité et la fréquence des métros. Tout en poursuivant le développement des métros automatiques et semi-automatiques qui s’inscrivent pleinement dans la smart mobility. « Lorsqu’on évoque les problèmes de mobilité, on oublie souvent que le transport en commun, particulièrement le métro, peut contribuer à apporter des solutions », confie Frédéric Devisch, responsable du transport urbain à Bruxelles. « Dans cette optique, nous avons développé au sein d’Alstom, une série d’applications pour le métro qui vise à rendre la mobilité plus intelligente et plus fluide. Trois applications sont ainsi déjà disponibles.» Un trafic plus fluide La première, baptisée Optimet Passenger Demand-based Regulation, est un système qui régule la fréquence des métros en fonction du nombre de passagers qui attendent sur le quai des stations. Sur base de ces informations fournies en temps réel, il peut ainsi réguler le temps d’ouverture des portes à chaque station. Dans celle où il y a peu de passagers, le temps pourra être réduit et lorsque la demande est plus forte, les portes resteront ouvertes plus longtemps. « À court-terme, cela permet d’aller plus vite et de rendre le trafic plus flexible et plus fluide », reprend Frédéric Devisch. « À plus long-terme, l’opérateur pourra améliorer encore le service offert au client, en diminuant le temps d’attente tout en augmentant le nombre de passagers transportés. » La deuxième, Optimet Live Train Density, est complémentaire de la première. Il s’agit d’informer les passagers en attente sur le quai de la densité des voitures du métro qui arrive pour leur permettre de se diriger vers les parties du métro où il y a davantage de places, permettant ainsi non seulement d’augmenter le confort des voyageurs mais également d’optimiser le temps d’arrêt dans chaque station. Un algorithme mesure en permanence le nombre de personnes qui montent et descendent à chaque arrêt et le taux d’occupation est recalculé parallèlement pour chacune des parties du métro. Dans la pratique, une bande lumineuse constituée de LED indiquera au passager sur le quai l’emplacement où il pourra trouver plus d’espace. Wi-Fi à bord des métros La troisième, Optimet e-verywhere, permet à chaque voyageur de rester connecté tout le temps aussi bien dans la station que dans la rame de métro. Ce système, géré par l’opérateur, peut être adapté aux rames existantes et assurer aux centaines de voyageurs une connexion optimale et sécurisée durant leurs déplacements. Les smartphones et tablettes sont automatiquement connectés au réseau sans fil Optimet dès que le passager pénètre dans la station. « Optimet e-verywhere rencontre les attentes des passagers qui souhaitent bénéficier d’Internet sans rupture », souligne Frédéric Devisch. « Ce service participe au concept de smart mobility et plus largement de smart city. » Leader mondial du transport ferroviaire, Alstom se développe de plus en plus en Belgique, notamment à Bruxelles. Ses bureaux sont situés en juste en face de la gare du Midi. Elle a ainsi livré la signalisation actuelle du réseau de métro de la STIB ainsi qu’une partie du matériel roulant. Optimet Live Train Density permet aux voyageurs de se diriger vers les parties du métro où il y a davantage de places, grâce à une bande lumineuse. Alstom fournit des métros automatiques (matériel roulant et signalisation) depuis plus de 20 ans et a déjà équipé de nombreuses villes comme Singapour, Milan, Lausanne, Pékin, Shanghai, Mexico ou encore Panama pour en citer quelques-unes. 1 250 km de lignes de métro ont été équipées par Alstom ; cela représente plus de 25 % des solutions CBTC (Communication Based Train Control) avec transmission radio déployées dans le monde. La solution Alstom s’interface avec tous types de matériels roulants quel que soit le fournisseur, afin de garantir le pilotage le plus performant en régulation et en précision d’arrêt et permettant de réduire l’intervalle entre deux métros en-dessous de 90 secondes. Les différentes applications qu’Alstom a développées participent pleinement à cette évolution future. Copyright : Alstom TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE « Bruxelles mérite un métro rationnel » : et si L’Écho avait raison ? En juin dernier, parmi « 12 idées pour s’en sortir », L’Écho proposait « Un métro rationnel ». Un titre paradoxalement prudent pour une proposition plutôt ambitieuse à 12 milliards d’euros. Si l’idée n’est pas neuve, elle prend un sens opportuniste : un petit air de Brexit nous pousse en effet à penser qu’il est urgent de relancer le débat. Mettons-nous pour l’occasion dans la peau de Mr. Smith, l’agent fictif en charge de la relocalisation de la non moins fictive « Bank of Europe ». Vincent Campeol L a prospection aurait pu mieux commencer pour Mr. Smith : une simple requête dans Google lui apprendra vite que Bruxelles fait face à un problème majeur et structurel ; les bouchons y sont légion. Pis, il aura suffi de quelques mois de Belgium bashing pour polluer les premières pages de Google. Au risque de paraître alarmiste, il y a effectivement des détails qui ne trompent pas ; les records de congestion, la culture belge de la paire « voiture de société + villa », la fiscalité d’un autre temps, la complexité institutionnelle, et le manque flagrant de coopération entre les niveaux de pouvoir sont autant de signaux peu flatteurs vus de l’extérieur. Un signal est au vert tout de même ; les mentalités évoluent. Ceux qui étaient autrefois réfractaires au changement et au passage du transport public sous leurs communes s’en mordraient presque les doigts aujourd’hui. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un rapide coup d’œil sur le développement de l’Est de Bruxelles autour du métro. « Pourquoi n’a-t-on pas reproduit ce schéma sur l’ensemble de la Région ? » se demande Mr. Smith. Un manque de volonté politique sans doute, mais aussi de moyens... et les 5,2 milliards du Plan décennal d’investissement pour le transport en commun le rassureront 5 minutes, jusqu’à ce qu’un conseil avisé ne lui ouvre les yeux (voir encadré). Dommage car l’accessibilité est son critère de choix n°1 pour un nouveau pied-à-terre sur le continent... Et si Bruxelles est évidemment très accessible en avion ou en train, il en va tout autrement pour les trajets intérieurs de courte et moyenne distance. Hormis sur les principaux axes, Est-Ouest et Petite Ceinture, n’espérez pas traverser la capitale en moins de 20 minutes comme c’est possible à Paris ou à Londres. C’est encore Google qui le dit. Le métro, une obsession d’investisseur monomaniaque ? Pas tout à fait. Imaginez un Bruxelles sans les investissements consentis dans le (pré)métro pendant 20 ans, depuis le milieu des années 60. Ce n’est plus au podium européen des villes les plus embouteillées que nous aspirerions, mais Le métro bruxellois de l’avenir, vu par L’Écho bien au mondial. Certes, c’est aussi à cette période que la dette publique s’est envolée, mais le retour sur investissement se ressent encore aujourd’hui. Une capitale a besoin d’infrastructures efficaces et structurantes pour rivaliser sur un marché libre et ouvert. Mr. Smith vous le confirmerait... Vu de Bruxelles, cette « obsession » peut paraître en décalage avec les « réalités du métier ». Mais l’inverse aussi se vérifie ; vu de l’étranger, le formalisme bruxellois semble également en décalage avec certains principes de politique économique ! Ce formalisme, c’est celui qui impose d’avancer graduellement dans les modes de transport à développer. Un bus saturé engendre un bus articulé, un bus articulé saturé engendre un tram, un tram saturé engendre un tram à haut niveau de service qui, saturé, deviendra lui-même, un jour, un métro (si tout va bien). Mr. Smith pense qu’il faudrait de temps en temps déroger à la règle. Et parce qu’un exemple vaut mieux qu’un long discours, attardons-nous sur le cas de la ligne 71. Opter dès mainte BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 21
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MARRE DES BOUCHONS ? Améliorer la mobilité de vos collaborateurs au quotidien, c’est possible ! TÉLÉCHARGEZ votre 1ère édition www.beci.be/mobility La Mobility Toolbox est une boite à outil évolutive qui rassemble les produits, services et dernières tendances de ressources humaines pour une mobilité d’entreprise plus durable. La Mobility Toolbox est éditée par le Hub Mobilité et le Centre de connaissances de BECI avec le soutien de Bruxelles Mobilité. La Mobil TOPIC 5,2 milliards à relativiser... La Région bruxelloise nous annonçait en grande pompe avoir adopté un plan d’investissement de 5,2 milliards sur 10 ans pour le transport en commun, soit 520 millions par an... Passé l’effet d’annonce, on se rend vite compte que cela n’a rien de rassurant. Si l’on s’attarde sur les précédentes dotations de fonctionnement STIB, la moyenne était déjà de 510 millions par an sur ces 10 dernières années. Et si l’on fait la moyenne depuis 2012, celle-ci s’élevait à 580 millions, pour dépasser les 619 millions en 2015 ! Pis, si l’on cumule l’ensemble de la « mission 18 » du budget général des dépenses, à savoir « la Construction et gestion du transport en commun », cette même moyenne s’élevait déjà à plus de 600 millions par an pour culminer à 727 millions en 2015. nant pour un métro aurait bien sûr du sens. Pourtant, après cinq longues années de débats, nous ne devrions aboutir qu’à un système hybride (trolleybus ?), au risque de n’offrir qu’une hausse limitée de capacité, tout en retardant encore les éventuelles réflexions concernant le métro. Opter le plus rapidement possible pour le métro, c’est épargner 10 à 20 ans de « demi-mesures » et autant de chantiers. Et la voiture autonome ne résoudra pas tout, qu’on se le dise... Un modèle londonien pour attirer les « brexiters » ? Investir dans le transport n’est donc pas qu’une affaire d’offre et de demande. C’est également un levier de politique économique et de développement territorial extraordinaire – ce que nous semblons avoir oublié. Cela, les Anglo-Saxons l’ont vite compris, jusqu’à avoir totalement intégré les principes de « value for money » dans leurs modèles de gestion de projets publics. Ce sont l’ensemble des bénéfices sociétaux d’un projet qui permettent de juger de son efficacité et qui doivent être pris en compte, et pas seulement le coût d’investissement. En témoignent ces quartiers qui se sont bâtis avec l’arrivée du métro : les Docklands, Canary Wharf en tête. Pour pouvoir justifier de tels investissements et autant de bénéfices sociétaux, Bruxelles a plus que jamais besoin d’un modèle de financement en rupture avec le passé, pour soutenir la comparaison avec les meilleurs élèves européens – sans quoi nous risquerions de voir passer de nombreux investisseurs sous notre nez. N’allons pas chercher l’exemple bien loin, et puisons l’inspiration là où ça fonctionne. Un modèle londonien pour attirer les « déçus du Brexit » ? Cela fait sens, finalement... Et Mr. Smith de nous conseiller ; « rapprochez la STIB et Bruxelles Mobilité et vous aurez votre 'TFL', associez-y une société de financement déconsolidée et injectez-y la redevance des bruxellois et navetteurs via un prélèvement kilométrique, enfin, faites jouer votre effet de levier grâce à vos garanties en soulevant encore des crédits à la BEI... ». Pour la petite histoire, Mr. Smith nous a laissé une chance, c’est bien Bruxelles qu’il a choisi. Une « Bank of Europe » à 300 km des institutions européennes, ça faisait tache… ● NOS SALLES ONT ÉTÉ CONÇUES POUR LA PROJECTION DES FILMS. CELLES-CI CONVIENNENT, PARFAITEMENT, À BIEN PLUS DE CHOSES QUE LE CINÉMA. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Technologie de pointe. Fauteuils confortables. Organisation effi cace. Autant d’atouts qui contribuent à l’expérience unique chez Kinepolis Bruxelles. Non seulement pour regarder des fi lms, nos cinémas sont également l’endroit idéal pour vos séminaires, vos évènements, vos congrès (et beaucoup plus encore). Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 23 TEAM BUILDING SEMINAIRE COMÉDIE FILM CONGRÈS CULTURE
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MOBILITÉ & LOGISTIQUE La bataille de la nouvelle mobilité va faire rage Autopartage, covoiturage, free floating... La mobilité se réinvente à Bruxelles comme dans tant d’autres métropoles encombrées. À la rentrée, plus d’une dizaine d’acteurs de tous poils, parfois complémentaires, parfois concurrents, vont s’affronter sur ce marché très dynamique. Tout bénéfice pour le professionnel prêt à revoir ses habitudes de déplacement. C et automne, le système de free floating annoncé en juin par le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet connaîtra son moment de vérité. Concrètement, il permettra aux conducteurs de voitures partagées de déposer leur voiture louée où ils veulent dans la ville, plutôt que dans des stations comme c’était le cas jusqu’à présent. Les sociétés d’autopartage peuvent depuis le 1er juin introduire un dossier à la Région en vue d’obtenir l’autorisation d’opérer cette location « en libre service ». On peut y voir un incitant public à une mobilité alternative, car la somme annuelle demandée aux sociétés d’autopartage sera modique (on parle d’une carte de stationnement à 50 euros l’année). Cette nouvelle facilité devrait booster un marché qui attire les convoitises : outre des pionniers comme Cambio et Zen Car, de nouveaux acteurs internationaux, liés à de grands groupes, se sont lancés dans la capitale ou se préparent à la faire : Ubeeqo, DriveNow, Car2Go, Zipcar (voir encadré p. 26). « Nous allons assister à une compétition très intéressante, avec aussi un risque de déperditions d’énergie vu le nombre d’acteurs », anticipe Frédéric Van Malleghem, le CEO de Cambio, pionnier du car sharing depuis 2002. Car derrière de soi-disant « start-ups » se cachent des entreprises hautement capitalisées, que ce soit Avis (Zipcar), Daimler (Car2Go) ou Europcar (Ubeeqo) ou, dans une moindre mesure, Ford comme partenaire de la start-up belge CarAmigo. « Nous voyons débarquer de nouveaux concurrents qui disposent de moyens colossaux. En outre, tous les grands constructeurs s’associent à des fournisseurs technologiques qui facilitent l’autopartage. » C’est notamment le cas de la start-up française Vulog, précurseur dans les technologies de carsharing de nouvelle génération. La jeune entreprise travaille notamment pour les groupes Renault et PSA, adaptant les flottes de véhicule au système de free floating évoqué plus haut. 24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Olivier Fabes Y aura-t-il dès lors de la place pour tout le monde dans une ville comme Bruxelles ? « Dans un premier temps, ces nouveaux entrants vont nuire à notre croissance mais, à terme, ils vont booster le carsharing en général, car les positionnements de concurrents vont devenir de plus en plus complémentaires », pense M. Van Malleghem. « Venant avec une offre très sexy, très accessible et facile à utiliser, ces nouveaux acteurs vont connaître une croissance rapide. On peut faire le pari qu’ils vont convaincre des dizaines de milliers de Bruxellois dans les mois à venir. Mais assez vite, ils atteindront les limites de la complexité administrative et culturelle d’une ville-région avec des quartiers aux profils sociologiques très différents. Il est probable que la plupart des acteurs internationaux se cantonnent à l’hypercentre en ciblant en public très spécifique », poursuit le directeur de Cambio. On pense aux cadres de grosses entreprises, aux visiteurs business étrangers, etc. En gros, c’est un peu la clientèle plutôt éduquée, déjà friande d’Uber. « À côté de cela, nous sommes persuadés qu’il y aura toujours de la place pour des ‘pure players’ locaux, qui proposent des services en français, néerlandais et anglais, qui connaissent bien la diversité bruxelloise et qui sont actifs sur des périmètres plus étendus. » 85 % des déplacements actuels via Cambio sont supérieurs à 25 km. Le client type est un Bruxellois sans voiture qui fait appel à Cambio pour passer un week-end à la campagne. Le problème des parkings « L’arrivée de nouveaux acteurs va booster l’ensemble du marché, en conscientisant le public », estime Serge Starckmann, le directeur de Zen Car, pionnier bruxellois de la voiture électrique partagée. Son offre « business », lancée il y a huit mois, a déjà convaincu une centaine de clients qui utilisent ©Thinkstock Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58
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TOPIC des cartes prépayées de réservation de voiture, tandis qu’une vingtaine de véhicules sont loués à des entreprises pour de longues durées. Fidèle à son principe de stations réservées, ne fût-ce que pour les contraintes de chargement, Zen Car mise sur une extension de son réseau pour atteindre 120 stations d’ici fin 2017. Une gageure, selon Serge Starckmann, tant l’ouverture d’une nouvelle station, notamment quant au permis d’urbanisme, peut s’avérer compliquée. « Nous ne nous sentons pas soutenus par le cabinet Smet, qui ne croit visiblement pas aux véhicules électriques, pourtant plus propres. » Zen Car va notamment s’appuyer sur un partenariat avec OctaPlus pour améliorer son maillage. M. Starckmann évoque un argument pragmatique face à la nouvelle concurrence, qui mise sur le free floating : « Où va-t-on garer sur la voirie ces 800 nouveaux véhicules annoncés, si ce n’est au détriment des riverains ? Dans certaines communes, la situation est déjà intenable. En partenariat avec elles, nous croyons plutôt en l’aménagement de nouveaux espaces dédiés pour les véhicules partagés. » Et à Frédéric Van Malleghem de conclure, philosophe : « La bataille est déjà et sera rude, mais nous avons tous le même concurrent : la possession automobile. Je suis persuadé que bientôt, dans les hypercentres, il n’y aura plus que des voitures partagées, des transports en commun et des modes de transport doux. Plus on s’écartera des villes, plus on trouvera encore des propriétaires de voiture. » ● Les acteurs sur Bruxelles En autopartage (soit de son propre véhicule, soit d’un véhicule loué) : • Cambio : Pionnier du carsharing depuis 2002. Compte notamment la SNCB et la STIB parmi ses actionnaires. Près de 800 véhicules de location (pour une heure ou plusieurs jours) dans plus de 30 villes en Belgique. Fidèle au principe des stations où l’on loue son véhicule et où on le dépose (round trip). Pour l’heure, pas actif dans le free floating. Cartes « pool » pour les entreprises avec tarifs adaptés. Aujourd’hui, 35 % des déplacements via Cambio sont à titre professionnel. Tarif : combinaison de frais fixes, abonnement mensuel et prix à l’heure (ou journée) et au km. • CarAmigo : Start-up qui s’est fait connaître en 2015 avec son application permettant à quiconque de louer sa voiture à autrui. À ce titre, CarAmigo est l’acteur qui colle au plus près à la définition d’autopartage. Associé au constructeur Ford, la jeune entreprise veut mettre fin à l’ineptie qui veut qu’un véhicule personnel ne soit utilisé que 5 % du temps en moyenne. Environ 500 véhicules sur Caramigo.be. Tarif : à partir de 20 €/jour. • Zen Car : Service de location en autopartage spécialisé dans les voitures électriques. Lancé à Bruxelles en 2011. 57 voitures (Renault Zoe et BMW-I3 et même des utilitaires Kangoo ZE) et une trentaine de stations dans Bruxelles. Offre spécifique pour les entreprises (Zen Car Business). Tarif : à partir de 9 €/h, 69 €/jour. • Ubeeqo : Lié au groupe français Europcar, Ubeeqo, présente à Bruxelles depuis ce printemps une offre « 3 en 1 », combinant course en taxi (avec CarAsap), autopartage (offre Matcha) et location 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 de voitures. Misant sur cette flexibilité, Ubeeqo a lancé une application vers les entreprises pour des déplacements professionnels « sans notes de frais ». Tarif : sur mesure, en fonction du « panachage » choisi • ZipCar : Nouveau venu américain, faisant partie du groupe Avis Budget. A l’intention de se lancer dans l’autopartage à Bruxelles en location free floating avec quelque 200 voitures, essentiellement des Peugeot 208. Présent dans 500 villes dans le monde. Tarif : NC • DriveNow : Joint-venture entre BMW et Sixt. Proposera cet automne quelque 300 BMW ou Mini en free floating. Vise la complémentarité avec les autres moyens de transport. Tarif : NC • Car2Go : Adossé au constructeur allemand Daimler (Smart), ce nouveau venu à Bruxelles (déjà présent dans une trentaine d’autres villes du monde) va débarquer avec environ 200 voitures, également en « libre service ». Tarif : NC En covoiturage (vous proposez les places libres dans votre véhicule à d’autres passagers) : • BlaBlaCar : Le leader européen du covoiturage, simplifié par les applis mobiles, mais actif essentiellement sur les longues distances et donc pas la mobilité intra-urbaine. • Carpool.be : Service de Taxistop destiné aux navetteurs qui ne veulent plus rouler seul. • Kowo : Start-up bruxelloise opérationnelle à la rentrée. Prépare une application de covoiturage à destination des entreprises, pour des voyages non réguliers (pas uniquement les navettes domicile-travail). Les entreprises pourront acheter des « packs » de kilomètres. Le groupe Axa sera partenaire. TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE Engie Electrabel perçoit un énorme potentiel de croissance Bientôt 15.000 véhicules électriques dans la métropole bruxelloise ? L’ambition d’Engie ? Devenir le leader de la transition vers un modèle énergétique durable en Europe. La mobilité en est un maillon essentiel. Entretien avec Griet Heyvaert, Chief Regulatory Authorities and Public Affairs Officer, Belgium, et Didier Léchaudé, Head of Sales BeLux. Que faites-vous concrètement pour la mobilité durable chez Engie Electrabel ? G. Heyvaert : En interne, nous travaillons à une approche intégrée autour de la mobilité durable. Nous limitons nos déplacements le plus possible. Nous favorisons, en outre, l’utilisation du vélo et des transports en commun. L’accès aux transports en commun est d’ailleurs un critère important dans la sélection de nos sites. Si un déplacement s’avère nécessaire, nous promouvons des solutions de mobilité plus vertes. Nous travaillons depuis 2010 avec un budget de mobilité verte qui permet aux employés de choisir parmi un portefeuille de véhicules économes en énergie. Plus la consommation de la voiture de société est faible, plus le budget disponible est élevé. Depuis 2014, les collaborateurs peuvent aussi opter pour un véhicule électrique comme voiture de société. On peut donc réellement parler de revirement de situation : en 2010, 75 % du personnel venait travailler en voiture et 25 % en transports en commun. En 2015, la proportion s’est totalement inversée. Quels sont les avantages des voitures électriques ? G. Heyvaert : «Les véhicules électriques sont plus écologiques, ne font presque pas de bruit et présentent une autonomie de minimum 150 km. C’est souvent suffisant : 80 % des conducteurs particuliers ne parcourent pas plus de 50 km par jour. Nous prônons aussi l’utilisation des véhicules au gaz naturel. Leur autonomie est plus grande et ils séduisent par leurs performances environnementales. Le prix d’achat est comparable à celui d’un véhicule classique, mais le prix du carburant est environ 25 % moins élevé. Le coût d’achat des voitures électriques est encore élevé, mais la différence de prix diminue en permanence.» Quelles sont les conditions pour le développement des voitures électriques ? G. Heyvaert : Il faut un choix suffisant de véhicules, une BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 27 disponibilité suffisante de solutions de rechargement et un coût total acceptable. Ces conditions sont désormais rassemblées pour les entreprises en Belgique. Le marché ne cessera donc de croître et le choix de véhicules de s’élargir. Le coût d’utilisation est intéressant, surtout pour les voitures de société, en raison du coût relativement faible du carburant et des avantages fiscaux : 120 % de déductibilité fiscale. Les bornes de recharge sont aussi de plus en plus accessibles, même si 90 % des rechargements se font à domicile ou au travail, contre seulement 10 % dans des lieux (semi-)publics. D. Léchaudé : Engie Electrabel propose une solution complète pour le rechargement. Nous offrons une infrastructure de recharge innovante en collaboration avec notre filiale Engie Cofely. Engie Electrabel a aussi installé une borne de recharge rapide à son siège principal de la Gare du Nord de Bruxelles. Cette borne permet de recharger 80 % de la batterie en 30 minutes. Cette borne de recharge est disponible pour tous les conducteurs électriques. Pour encore accélérer le développement des véhicules électriques, il faudra davantage d’incitants fiscaux. Et comment promouvoir les véhicules au gaz naturel ? D. Léchaudé : Il y a 3 conditions à réunir : un choix suffisant de véhicules, la disponibilité de l’infrastructure de recharge et un cadre législatif stable. Aujourd’hui, la Belgique compte 60 stations CNG, ce qui est encore peu pour alimenter les 5000 voitures au gaz naturel. Le potentiel est d’environ 125 000 véhicules d’ici 2025. En 2014, nous avons créé l’entreprise Enora avec G&V Energy Group et Elsa (Ideta). Son objectif consiste à développer, construire et exploiter des stations-service au gaz naturel. ●
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Plan air-climat-énergie : contre le changement climatique et pour la qualité de l’air à Bruxelles Le 2 juin 2016, le Gouvernement bruxellois a adopté son principal outil de lutte contre le changement climatique et la pollution atmosphérique pour les cinq prochaines années : le plan régional air-climaténergie. Parmi les (très) nombreuses mesures du plan, la mise en place, dès 2018, d’une zone de basses émissions. Petit tour d’horizon… ■ Réduire les gaz à effet de serre Le plan air-climat-énergie définit les principales lignes directrices régionales dans ces trois thématiques, et les décline en 64 mesures et 144 actions. L’objectif principal ? Réduire les émissions régionales de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2025 (par rapport à 1990). Et atteindre le respect des normes européennes de qualité de l’air. Pour ce faire, le plan cible les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques (bâtiment, transport, consommation, etc.), encourage la production d’énergie renouvelable, et favorise l’intégration des thématiques de l’air, du climat et de l’énergie dans toutes les politiques bruxelloises. ■ Rénover le bâti Tout d’abord, dans le secteur du bâtiment, principal émetteur de gaz à effet de serre, la Région entend prolonger sa politique d’encouragement de la rénovation du bâti, tout en favorisant l’emploi, notamment local, dans la construction durable. Les outils et les mesures d’accompagnement des particuliers et des professionnels sont donc prolongés ou renforcés, comme la Maison de l’Energie, le Facilitateur bâtiment durable, mais aussi les formations et l’enseignement en la matière. L’innovation est aussi encouragée via de nouvelles opportunités, tels que les appels à projet « Be Exemplary », et « Be circular - be brussels ». Le plan vise aussi à lever les obstacles à la rénovation, que ce soit au niveau légal (outils de planification, lois et règlements), ou financier en élargissant les incitants régionaux comme les primes énergie et le prêt vert. ■ La Région comme zone de basses émissions Pour limiter les émissions des polluants les plus nocifs (dioxyde d’azote et particules très fines de black carbon) et enfin remédier au problème de la mauvaise qualité de l’air et ses conséquences en termes de santé, la Région a aussi prévu de mettre en place, dès 2018, une zone de basses émissions sur tout le territoire régional. Cette mesure, très attendue, a largement fait ses preuves dans d’autres capitales européennes, comme Londres ou Stockholm (à ce jour, environ 194 zones de basses émissions sont recensées à travers 9 pays européens). Le principe d’une zone de basses émissions repose sur l’interdiction d’accès à un territoire donné pour les véhicules dont les moteurs - essence ou diesel - ne répondent pas à certaines normes. La zone de basses émissions concernera tous les véhicules de transport de personnes (voitures et bus/autocars) ainsi que les camionnettes (<3.5t) sur tout le territoire régional. Les poids lourds et les deux-roues motorisés ne seront donc pas concernés. Le dispositif sera mis en place de façon évolutive pour assurer sa compréhension et son acceptation auprès des citoyens et des professionnels. En matière de contrôle, la Région – en sa qualité de smart city – va s’équiper d’un système de reconnaissance digitale par caméras intelligentes. Cette approche évite de taxer les citoyens et les travailleurs, tout en permettant de limiter les formalités administratives pour les automobilistes. La Région se met donc ainsi en ordre de marche pour les cinq prochaines années, pour rendre un air respirable à Bruxelles, réduire sa contribution au réchauffement climatique mais aussi réduire la facture énergétique des différents acteurs. Et ceci, sans pénaliser les travailleurs. Au contraire, l’encouragement des professionnels et de l’emploi reste une priorité. Le plan intégré air-climaténergie est consultable dans son intégralité sur le site de Bruxelles Environnement. Yvan Glavie En moyenne, le Belge parcourt 22 km par jour pour se rendre au travail. Plutôt qu’un véhicule de société, pourquoi ne pas lui proposer un « budget mobilité » ? MOBILITÉ & LOGISTIQUE Comment rendre le travailleur belge moins dépendant de sa voiture ? Le Belge est un navetteur. Peu ont la chance – ou l’envie ? – d’habiter tout près de leur boulot. Et pour faire ces déplacements domicile-travail, la voiture personnelle, ou très largement chez nous, de société, est la solution qui est privilégiée, y compris fiscalement, depuis des années. Une solution intenable pour Bruxelles, au bord de l’asphyxie. Que faire, dans les entreprises, pour changer les habitudes ? Olivier Fabes L e Belge n’aime pas vivre en centre-ville. On sait qu’à Bruxelles, contrairement à d’autres capitales, l’éloignement du centre urbain est souvent proportionnel au pouvoir d’achat. Cette « spécificité » s’est traduite, depuis des décennies, par des choix politiques qui ont multiplié la construction d’autoroutes, contournements et autres. Et ont, lentement mais sûrement, participé à un étalement urbain, dans le cas de Bruxelles, jusqu’aux confins des Brabants. Mais les centres économiques, eux, sont quand même restés fidèles aux grandes villes. Résultat : le Belge parcourt chaque jour pour se rendre au travail une distance moyenne de 22 km, très élevée par rapport aux pays voisins. En France, elle n’est que de 14 km par exemple. Le Belge roule en moyenne 23 % de plus qu’un Néerlandais, 19 % de plus qu’un Français, dans un pays pourtant plus petit. « Et pour ‘corriger’ ce déséquilibre, notre système a créé de nouveaux déséquilibres, sur le plan social et fiscal, qui incitent à habiter loin du travail. Pensons au remboursement par l’employeur des trajets domicile-travail, proportionnels à la distance, que ce soit en transport en commun, obligatoire d’office, ou en voiture, via un défraiement au km réglé par convention collective. Ces dispositifs sont assez uniques en Europe », observe Vincent Campeol, conseiller mobilité chez BECI. Dans le même esprit, et avec de surcroît une motivation salariale pour corriger le coût élevé du travail, le système belge a généralisé la voiture de société, qui dans d’autres pays est un avantage strictement réservé aux postes de direction. Ici, elle fait de plus en plus partie du package salarial, même pour un consultant débutant. Tout comme la villa quatre façades en périphérie de Bruxelles, la voiture de société est devenue une sorte de norme. Vouloir y toucher, c’est s’attaquer à des acquis autant qu’à de comportements. Pas facile donc. Cela demande un certain courage politique. Même si depuis quelques mois, des propositions ou « sorties médiatiques » semblent indiquer que le vent pourrait tourner. Budget mobilité En février, dans le cadre de son projet de réforme du marché du travail, le ministre fédéral de l’emploi Kris Peeters (CD&V) a mis sur la table du gouvernement l’idée d’un « budget mobilité » dans les entreprises, qui serait une alternative à la voiture de société. Ce budget pourrait être utilisé pour différents moyens de transport (transport en commun, achat d’un vélo, autopartage, etc.). Au sein d’une enveloppe définie, le travailleur déciderait lui-même de son affectation. Cerise sur le gâteau : ce « budget mobilité » serait isolé de la rémunération strictement dite et, à ce titre, exonéré des cotisations sociales et des prélèvements fiscaux pour le travailleur. « La motivation financière de s’accrocher uniquement à la voiture de société est ainsi supprimée », déclarait Kris Peeters au Soir, à l’époque. On saura dans les prochaines semaines comment le gouvernement fédéral traduit concrètement cette proposition sur le plan du droit social. Fin mai, le ministre des finances BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 29
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TOPIC À la source, dans les Brabants Le défi énorme de la mobilité ne peut pas être résolu par la Région bruxelloise seule. Le fédéral a évidemment un rôle clé à jouer (et on peut se réjouir qu’un budget pour refaire du RER une priorité semble enfin avoir été dégagé cet été), tout comme les autres régions, sans oublier les provinces voisines de Brabant wallon et Brabant flamand. C’est de là que partent chaque jour des dizaines de milliers de navetteurs. Le ministre fédéral de l’emploi Kris Peeters a déposé sur la table du gouvernement une proposition de « budget mobilité ». Johan Van Overtveldt (NVA) s’était déclaré ouvert à une révision de l’avantage fiscal sur les voitures de sociétés, dans le cadre du « tax shift ». Le sujet apparaît donc de moins en moins tabou. Dans les entreprises elles-mêmes, les mentalités semblent évoluer. Des propositions qui paraissaient inacceptables il y a quelques années ont désormais leurs partisans. Par exemple, selon un récent sondage de BECI, l’hypothèse d’un éventuel péage urbain a autant de détracteurs que de défenseurs. Le débat est désormais ouvert. Les gens sont prêts à tester de nouvelles approches. Un coût administratif D’ailleurs, si un nouveau cadre légal du style « budget mobilité » aurait pour énorme mérite de rendre la mobilité alternative accessible à toutes les entreprises et de neutraliser l’avantage octroyé jusqu’ici à la voiture de société, certaines (grandes) entreprises n’ont pas attendu un dispositif officiel pour prendre les devants. Elles ont mis elles-mêmes en place leurs propres incitants à de nouvelles formes de déplacement, le plus souvent dans le cadre d’un « plan cafétéria » permettant de panacher divers avantages extra-légaux. Engie (ex-Electrabel) et BNP Paribas Fortis sont pionniers en la matière. Tout comme le bureau d’ingénierie Altran ou la société de leasing automobile ALD Automotive. Le bémol, à l’heure actuelle, de ces projets-pilotes est qu’ils génèrent un flot important de travail administratif, tant pour l’employeur que pour l’employé, pour un avantage fiscal qui reste insuffisamment attrayant par rapport à un véhicule de fonction. En outre, la mise en œuvre de ces « budgets mobilité » internes nécessite beaucoup de communication vers le personnel, ce qui a aussi un coût non négligeable. Reste toutefois le gain en termes d’attractivité et l’image « verte » de l’entreprise, difficilement mesurable... Convertir le 14e mois D’un point de vue légal, une des difficultés consiste à mettre un budget mobilité à disposition des travailleurs qui ne disposent pas (encore) d’une voiture de société. Impos30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Du côté du Brabant wallon, on semble bien conscient de l’enjeu, même si on précise aussi que de plus en plus de Bruxellois prennent chaque jour leur voiture vers Wavre ou Louvain-la-Neuve... La province travaille surtout sur deux axes. Primo, le développement du réseau cyclable et son maillage avec les « nœuds » bruxellois et flamands. Cette mobilité douce est en effet une alternative viable pour les navetteurs de la proche périphérie bruxelloise, à Waterloo par exemple. Deuzio, pour ceux qui n’aiment pas pédaler, la réalisation de parkings pour favoriser le covoiturage. Des efforts sont entrepris, avec la Région wallonne, pour valoriser les parkings existants ou pour en construire de nouveaux. Après Ittre et Thorembais, un autre parking de covoiturage est en construction du côté de Nivelles Nord. Il s’agit également de mieux signaler un certain nombre de plus petits parkings. Et enfin, de faire la promotion du covoiturage, notamment dans les parcs d’entreprise, en collaboration avec l’Union Wallonne des Entreprises. sible dans ce cas d’effectuer simplement un glissement entre différents modes de transport, au sein d’une enveloppe définie et soumise à un régime fiscal bien identifié. Une des parades dans ce cas consiste à convertir en budget mobilité le 14e mois (prime de fin d’année extralégale) ou un pécule de vacances supplémentaire, en concertation avec le travailleur. Le travailleur pourrait alors allouer ce nouveau budget, soit à une voiture de société, soit à un mélange entre voiture de société de catégorie inférieure et transport en commun, soit 100 % du budget à des moyens de transport alternatifs. Il est intéressant de noter qu’en avril dernier, la commission de ruling du SPF Finances a accepté un système de rémunération qui remplace jusqu'à 10 % du salaire par des avantages de toute nature fiscalement intéressants. Il s’agissait en l’occurrence d’un budget mobilité soigneusement élaboré et argumenté destiné aux travailleurs qui ne disposent pas d’une voiture de société. Cette décision de la commission de ruling pourrait donner un second souffle aux plans cafétéria, en attendant l’officialisation d’un cadre légal qui ne réservera plus les « budgets mobilité » à quelques happy few. ● SFR Business : la force d'un groupe international alliée à une présence locale Alors que les entreprises et le grand public connaissaient autrefois chez nous les marques Coditel puis Numericable/ Numericable Pro, le rachat par le groupe Altice s'est traduit en début d'année par un changement de nom pour l'entreprise, rebaptisée SFR (pour les particuliers) et SFR Business (pour les entreprises) – question de donner un maximum de cohérence à l'offre à l'échelle internationale. Fondée en 2001 par l'entrepreneur Patrick Drahi, expert en télécoms, Altice s'est imposée en quelques années comme un groupe mondial spécialisé en communications par câble et fibre, fourniture de contenus et multimédias/ plurimédias. Soit désormais plus de 46 millions de clients desservis par 55.000 collaborateurs sur 4 continents pour un chiffre d'affaires annuel de plus de 26,4 milliards $. « Avec 36 milliards € en acquisitions sur deux ans et demi depuis 2014 », épingle Arnauld Knapen, Chief Commercial Officer de SFR Business Belux. Réseaux Au-delà de l'offre grand public centrée sur la téléphonie (fixe et mobile) et la télévision, commercialisée désormais sous la marque SFR, le groupe propose sous le label SFR Business des solutions selon deux grands axes : l 'internet à très haut débit symétrique et la téléphonie fixe IP Centrex, tant sur fibre que coaxial, avec possibilité de configurer et de gérer le switch et les postes du client dans le cloud. Le tout associé à un service de support par call-center en 24/7 selon des SLA (service level agreements) rigoureux. Par ailleurs, SFR Business propose à ses clients wholesale (intégrateurs, donc) de la capacité réseau sur fibre noire. « Notre réseau fibre a été renforcé début 2016 », précise encore Arnauld Knapen. Avant de confier que SFR va construire d'ici fin d'année un nouveau datacenter destiné à couvrir les besoins des clients wholesale en Région bruxelloise (avant de l'étendre au reste de la Belgique, puis aux Pays-Bas). De même, SFR commercialise dans le Belux une offre mobile MVNO (mobile virtual network operator) à prix particulièrement compétitif. Une offre qui évoluera prochainement, tant en termes d'enrichissement des données (VoIP, streaming, etc.) que de nouvelles destinations. « De plus, nous sommes de 10 à 15 % moins chers que le marché », relève le Chief Commercial Officer. Différenciateurs Parmi les points forts de l'offre SFR, Arnauld Knapen évoque d'abord le débit offert sur son réseau, à savoir plus de 200 Mbit/s sur câble coaxial (et bientôt plus), mais aussi des prix particulièrement agressifs ou en ligne avec l'offre du marché, ainsi qu'un rapport débit/prix plus intéressant que la concurrence, de même qu'une qualité de service et une disponibilité de 98,6 % du réseau. « Désormais, la disponibilité est d'ailleurs l'argument n° 1, avant le prix », note-t-il encore. Arnauld Knapen Adossée désormais au groupe Altice, SFR Business entend profiter de la puissance d'un savoir-faire international spécialisé en multimédia et plurimédia, et de son taux de pénétration important en Belgique (surtout francophone), pour présenter aux entreprises une nouvelle offre originale et compétitive. « Par ailleurs, nous proposons des solutions particulièrement avant-gardistes grâce à la capacité d'innovation et la vision entrepreneuriale du groupe Altice dans des domaines comme la domotique, l'internet des objets (IoT), l'holographique, etc. Nous profitons aussi de la puissance d'un groupe international au niveau du marketing, de la capacité financière et de l'accès aux nouveaux développements. Bref, nous allions la rapidité de prise de décision d'une petite structure au support d'un grand groupe en termes techniques, financiers et de marketing." Et Sébastien Germain, Head of Marketing & Brand Management Belux d'enchaîner : « Nous sommes une petite structure appuyée par un géant. Ainsi, nous proposons la même identité qu'en France, mais avec des spécificités adaptées à chaque marché local. » Et, s'il reconnaît que SFR est une marque surtout connue en Belgique francophone, « nous ressentons d'ores et déjà les effets du groupe dans nos résultats avec un bond significatif des ventes. Certes, nous devons encore prouver des choses, mais tant le marché que la presse ont accueilli positivement notre démarche. » SFR Belgium Rue des Deux Églises 26 1000 Bruxelles www.sfrbusiness.be
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Une taxe kilométrique est désormais d’application pour les poids lourds. Et bientôt pour les voitures ? MOBILITÉ & LOGISTIQUE La fin des embouteillages par la redevance kilométrique ? Une redevance kilométrique a été instaurée pour les camions en avril. Et si on faisait un pas de plus, en équipant toutes les voitures du système OBU (On Board Unit) couplé au GPS pour enregistrer les kilomètres parcourus ? La fédération belge de l’automobile Febiac y est favorable. T hierry van Kan, président de la Febiac, admet que, par rapport à la redevance « marchandises », la version automobile nécessiterait quelques adaptations. « Nous estimons que la redevance kilométrique devrait remplacer les diverses taxes actuelles sur la propriété d’un véhicule : taxe de mise en circulation, taxe de roulage annuelle et une partie des accises. Ce ‘tax shift’ ne peut, dans les faits, entraîner aucune majoration de l’imposition. N’obligeons pas le chauffeur moyen à payer davantage encore qu’aujourd’hui. » M. van Kan prône une redevance intelligente qui tiendrait compte du moment et du lieu d’utilisation de la voiture. « Il coûtera par exemple plus cher d’entrer à Bruxelles à huit heures du matin qu’à onze heures. Et si votre destination est une ville modeste telle qu’Arlon ou Deinze, le tarif sera aussi réduit. Je suis convaincu que cette mesure diminuerait de 6 % le trafic dans les embouteillages. Et quand on sait qu’avec 5 % de voitures en moins, les encombrements routiers s’éliminent d’eux-mêmes... » Investir dans la mobilité Le président de la Febiac insiste : c’est une redevance, pas une taxe ! Les revenus – estimés à 3,6 milliards – doivent servir directement aux investissements dans la mobilité. « Une taxe serait noyée dans l’ensemble des perceptions d’impôt », craint-il. « Selon nos calculs, quelque 500 millions pourraient être affectés aux transports en commun. N’y voyons pas une majoration du budget des opérateurs de transports publics, mais plutôt le moyen d’inciter les gens à adopter les transports en commun. Nous pourrions par exemple rendre le budget mobilité des travailleurs fiscalement plus avantageux. Une autre partie de l’argent servirait à l’amélioration du réseau ferroviaire, du métro et des routes – notamment le Ring de Bruxelles. Il pourrait financer 32 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Peter Van Dyck des systèmes informatisés, notamment pour des feux de signalisation intelligents. Inspirons-nous des Pays-Bas, qui ont développé, il y a 20 ans déjà, une stratégie de mobilité. Résultat : trois fois plus d’investissements dans l’infrastructure routière qu’en Belgique ! Les flux du trafic y sont beaucoup plus fluides, malgré l’accroissement du parc automobile. Et puis, il y a le stationnement. Nous pensons à de nouvelles initiatives Park & Ride aux abords des gares et en périphérie urbaine. » Les inconvénients du péage urbain La redevance verrait la fin de l’imposition du propriétaire. « La seule taxe que l’utilisateur paie actuellement, ce sont les accises sur le carburant, sans influence sur l’encombrement routier », constate Thierry van Kan. « Voilà l’atout de la redevance kilométrique : elle modifie le comportement de l’utilisateur. Il est évident qu’un péage urbain, tel qu’à Stockholm ou à Londres, incite aussi les gens à opter pour des alternatives à la voiture – les transports en commun, le vélo... – mais un tel péage ne convient pas trop à nos villes. Bruxelles et Anvers se caractérisent par leur grand nombre de navetteurs. Et ce péage handicaperait les commerçants. Une redevance générale nous semble nettement plus démocratique. » La redevance kilométrique pourrait non seulement varier en fonction du moment et du lieu, mais aussi s’adapter aux revenus de l’utilisateur (pour compenser les inégalités sociales) et aux performances écologiques du véhicule (promotion des véhicules propres). « Notre calcul prévoit une correction sociale de l’ordre de 600 millions d’euros », précise Thierry van Kan. « Nous pensons à des chèques transport pour les personnes à faibles revenus ou dont la profession ne permet pas d’éviter les heures de pointe. » Quelques chiffres concrets de l’étude Febiac : un tarif de base de 3,7 cents/km pour un véhicule léger (essence). TOPIC Quelques considérations quant aux zones à émissions réduites La Febiac est en principe favorable à l’interdiction des véhicules diesel antérieurs à 1997 à Bruxelles dès 2018, et à la conversion de l’ensemble de la Région bruxelloise en zone à émissions réduites. « C’est une décision courageuse », estime Thierry van Kan. « 20 % de notre parc automobile a plus de 15 ans d’âge et génère 80 % de la pollution. La zone à émissions réduites contribuera à la qualité de l’air. Le but ultime serait d’avoir davantage de véhicules électriques en ville, mais l’infrastructure n’est pas à la hauteur. Les bornes de chargement devraient être bien plus nombreuses dans les villes. De même, les alternatives à la voiture – le métro par exemple – peuvent être développées davantage. Et puis ceci : comment contrôler quels véhicules peuvent accéder au centre-ville ? Comment financer le système ? Cette mesure a des implications multiples et nécessite un plan global. Sera-t-il prêt d’ici 2018 ? » Le président de la Febiac propose de puiser l’inspiration à Anvers, qui veut bannir les vieux véhicules diesel de son centre-ville un an plus tôt. « Je sais que les propriétaires bruxellois d’oldtimers se font beaucoup de soucis. Anvers a prévu une exception : les véhicules de plus de 40 ans restent autorisés dans le centre-ville. » La conclusion de Thierry van Kan : « Si chaque ville édicte son propre règlement, le citoyen ne s’y retrouvera plus. Il vaut mieux une directive fédérale. Nous estimons donc qu’une redevance kilométrique générale serait plus simple. Si nous accordons une pondération suffisante à l’éco-score dans cette redevance, nous obtiendrons sans doute les mêmes résultats qu’en instaurant une zone d’émissions réduites. » Ce tarif monterait à 8,7 cents/km pendant les heures de pointe. Il tomberait à 4,7 cents/km pour les plus bas revenus. Le bonus/malus écologique peut atteindre 0,75 cent/km, selon la catégorie CO2 du véhicule. « Plus équitable, la redevance kilométrique générale » « La redevance kilométrique des camions représente pour nous un coût énorme, que nous ne pouvons pas toujours refacturer au client, vu la concurrence féroce sur notre marché. Nous ne pouvons envisager une majoration du prix qu’en cas de commande émanant des services publics. La redevance kilométrique équivaut à un impôt pur et dur, bien plus que la vignette routière. » Voilà l’avis d’une entreprise logistique qui préfère rester anonyme. Qui plus est, le système GPS fait ses maladies d’enfance, constate le patron. « Pendant deux mois, nous avons effectué des travaux de démolition sur un site. Si nous nous déplacions d’un kilomètre sur ce terrain, le GPS indiquait que nous empruntions la voie publique. Bien sûr, nous pourrions contester ces erreurs, mais compte tenu de l’ampleur de notre parc de véhicules, la charge administrative serait Thierry van Kan, président de la Febiac. Chaque utilisateur recevrait automatiquement une facture mensuelle. On pourrait prévoir, pour les voitures de société, une formule comparable aux factures GSM : redevance à charge de l’entreprise pendant les heures ouvrables et à charge du conducteur en dehors de ces heures. « Si une telle redevance est instaurée, qu’elle soit uniforme pour toute la Belgique et même dans toute l’Europe. C’est essentiel pour notre industrie automobile. Si la législation divergeait d’une région à l’autre, l’industrie aurait le plus grand mal à y faire face », conclut M. van Kan. ● colossale. Nous devrions presque engager un employé supplémentaire pour contrôler toutes les factures. » L’entreprise en question dispose d’un terminal dans le port. La redevance kilométrique incite-t-elle à recourir plus souvent au transport par la voie d’eau ? « Nous transportons déjà pas mal par bateau. Nous n’avons pas attendu la redevance pour en comprendre l’utilité. En revanche, les volumes constituent un obstacle. Nous pouvons transporter davantage par camion et le transport fluvial est coûteux, lui aussi. Il est rare que le transport par bateau revienne moins cher que la route. » Notre interlocuteur constate que de nombreuses entreprises logistiques réagissent à l’instauration de la redevance kilométrique en optant pour des véhicules plus petits de 3,5 tonnes. « Ils répartissent les marchandises entre plusieurs véhicules utilitaires plus petits, ce qui aggrave les encombrements routiers. Une redevance kilométrique généralisée serait plus équitable, parce que chacun serait égal devant la loi et il y aurait un effet dissuasif. » BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 33
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MOBILITÉ & LOGISTIQUE Quelle place pour la logistique à Bruxelles ? En termes d’espaces disponibles pour la logistique, un vrai défi se présente à Bruxelles. Parce que, à côté du discours ambiant où tout le monde s’accorde sur l’importance de cette activité dans la ville-Région, la concurrence foncière s’impose pour d’autres fonctions plus lucratives. Pour autant, les « grands » projets logistiques du moment n’en demeurent pas moins intéressants, y compris en termes de politique urbaine. Explications. Vincent Delannoy À l’heure actuelle, les « grands » chantiers logistiques en cours sont ceux du Village de la Construction au bassin Vergote et la construction d’un terminal pour le transport de voitures par voie d’eau, à l’avant-port. Deux projets autour d’un canal qui constitue, logiquement, un endroit idéal de développement logistique. Mais aussi une zone qui, entre-temps, s’est vue réinvestie d’une forte fonction résidentielle. Combiner logistique et résidentiel dans un même périmètre est un véritable exercice d’équilibriste. Village de la Construction Qu’en est-il du Village de la Construction ? Le dossier est porté de longue date par le Port de Bruxelles ; il a été maintenu sur son insistance. Initialement prévu sur la rive gauche du bassin Beco, c’est-à-dire en face de Tour & Taxis, ce projet a dû se replier vers le bassin Vergote. L’ambition initiale du projet a été revue à la baisse, sous la pression des fonctions résidentielles et récréatives. Il s’agit essentiellement d’accueillir les entreprises délogées du bassin Beco, ce qui permet l’aménagement d’un nouveau parc et la construction de la passerelle Picard au-dessus du canal. Les travaux ont démarré fin avril, pour un coût global s’élevant à 8,5 millions d’euros. Le Village centralisera le long de l’avenue du Port les métiers liés au secteur des matériaux de construction et devrait être opérationnel en septembre 2017. Il consistera en un complexe d’entrepôts dédié au commerce des matériaux de construction, combinant espaces de stockage, showroom et bureaux, pour une superficie totale de 25.000 m2 . Que va apporter ce Village de la Construction en termes de gains pour la logistique ? Une concentration des 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Le bassin Vergote concentre une bonne part des futurs enjeux logistiques à Bruxelles. acteurs existants, ainsi qu’une augmentation prévue du trafic grâce à l’installation d’un centre de transbordement urbain, notamment pour les matériaux de construction. En effet, si 50 % des flux de matériaux de construction sont actuellement acheminés à Bruxelles par la voie d’eau, cette proportion devrait augmenter. Ainsi, le Port de Bruxelles table sur une augmentation du trafic par voie d’eau de 210.000 tonnes par an. Béton Mais le Village de la Construction, c’est plus que cela. C’est l’ambition de constituer le « point de consolidation » de commandes d’un ou de plusieurs chantiers ; d’être le point de départ des véhicules complets vers les chantiers, en fonction de l’avancement en temps réel des travaux. Car la construction, c’est aussi le béton, qui est déjà produit au bassin Vergote et livré dans les chantiers de la capitale, à raison d’une moyenne de 800 m3 En termes de flux, le béton sorti du bassin Vergote est par jour.
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TOPIC optimal : les marchandises arrivent par la voie d’eau et les clients sont à proximité. Pour produire ses 170.000 m3 annuels, Inter-Beton se fait livrer 360.000 tonnes de ciment, de sable et de graviers qui arrivent sur le site essentiellement par bateau. En moyenne, chaque livraison par bateau représente 100 camions en moins sur les routes. La position centrale du bassin Vergote, quant à elle, permet d’optimiser les trajets de livraison. Le seul hic, c’est qu’une centrale à béton en pleine ville, c’est évidemment très utile, mais c’est aussi très laid. Une opération de relifting est en cours : suite à un concours lancé auprès des écoles bruxelloises d’architecture, la centrale à béton B1 sera « intégrée dans son environnement urbain », une initiative saluée par la Région bruxelloise. Transporter des voitures par bateau C’est l’objectif de la construction d’une future plateforme de transbordement à l’avant-port de Bruxelles, à côté de la station d’épuration nord. Actuellement, le quartier Heyvaert, à cheval entre Molenbeek et Anderlecht, regroupe ce commerce de voitures d’occasion qui, après entreposage dans ce quartier, sont transportées par camions vers le port d’Anvers. Ce sont ainsi quelque 120.000 voitures par an qui prennent le chemin d’Anvers, par la route, avant de rejoindre le port de Cotonou, au Bénin, qui sert de hub pour le marché des voitures d’occasion en Afrique de l’Ouest. Le transport par barge offre ainsi un potentiel économique incontestable, sans compter le gain environnemental que représente la suppression de 60 trajets quotidiens de camions chargés de voitures. Les autorités communales, pressées de voir les garages quitter le quartier Hey vaert pour investir dans le logement, s’inquiètent du bon avancement du terminal de chargement et déchargement de véhicules, « roll-on roll-off » ou « Ro-Ro » dans le jargon. Où en est ce dossier ? Le marché de travaux pour la construction et l’exploitation du terminal Ro-Ro est lancé. Il concerne le développement d’un premier terrain de 24.000 m2 (terrain Exxon), mais pas encore les 6,5 ha initialement annoncés. Le début probable d’exploitation est annoncé pour le courant de l’année 2017, avec une finalisation du projet en 2018 – ce qui semble très optimiste. Toutefois, tel qu’il se présente, ce projet ne permettra qu’aux entreprises de voitures d’occasion les plus importantes d’être parties prenantes. Qu’en sera-t-il dès lors des autres acteurs ? Vont-ils pouvoir rester dans un quartier où ils ont commencé à opérer dans les années 70 – et qui était à l’époque à l’abandon ? Ou risquent-ils d’en être évincés ? Et dès lors, où iront-ils ? Les délais et les conditions leur permettront-ils d’investir le terminal Ro-Ro en temps utile ? Distribution urbaine À Bruxelles, le transport par voie d’eau permet non seulement d’éviter des centaines de milliers de voyages par camion, mais recèle encore un potentiel à développer en La gare de Schaerbeek-Formation, carrefour entre le rail, la route et le canal. matière de distribution urbaine : les marchandises palettisées sont rapprochées au plus près de l’utilisateur final dans un centre de consolidation urbain, où l’organisation de la livraison finale est optimisée. C’est déjà le cas au point de rencontre entre le canal, la route et la gare, à hauteur de Schaerbeek-Formation, avec un acteur comme CityDepot. Ce n’est qu’un début. Deux plates-formes CTU (centre de transbordement urbain) sont en voie de réalisation : l’une au quai de Biestebroeck à Anderlecht ; l’autre au bassin Vergote à Bruxelles-Ville. Où en sont ces projets ? Pour le premier, les travaux d’infrastructures ont été réalisés en 2015 ; l’exploitant a été désigné en avril 2016 et l’obtention des permis est en cours pour la construction d’un entrepôt pour les opérations en lien avec la distribution urbaine. Le trafic de marchandises palettisées par voie d’eau devrait y démarrer de façon régulière au début de l’année 2017. La deuxième plateforme sera mise en œuvre au bassin Vergote : il s’agit en fait de la deuxième phase d’aménagement du Village de la Construction. L’appel à projets pour son exploitation sera lancé au cours du second semestre 2016 pour une exploitation à partir de 2018. Outre les CTU, quatre points de transbordement urbains (PTU) seront prochainement mis en œuvre par la mise en place d’une signalisation sur ces sites dont l’utilisation principale, non logistique, sera poursuivie : quai public, piste cyclable… Leur répartition a été effectuée d’après un croisement entre les flux potentiels et les possibilités physiques de déchargement le long du canal. Ils seront situés à l’avant-port rive gauche, à proximité du pont de Buda ; à l’avant-port rive droite, au terminal à conteneurs ; au centre, à la Porte de Ninove rive droite ; au sud enfin, au quai d’Aa. À titre indicatif, en 2015, le port de Bruxelles a connu une augmentation du transport de palettes de 266 % et de 56 % pour les conteneurs. D’où l’importance de la réalisation des CTU et des PTU pour permettre cette croissance logistique particulièrement propre. Pour la promotion du trafic de conteneurs, le Port veille à garantir le tirant d’eau et le tirant d’air nécessaires, tout en proposant une politique tarifaire avantageuse. ● 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Le MIC stimule l'accès des étudiants IT au monde de l'entreprise Fruit d'un partenariat public-privé, le Microsoft Innovation Center Brussels se profi le comme une initiative visant à soutenir la création de start-ups et d'emplois dans le secteur TIC dans la Région de Bruxelles-Capitale. Au-delà notamment de programmes d'accompagnement destinés aux start-ups, le MIC propose depuis plusieurs années déjà des stages aux étudiants bacheliers en informatique de dernière année. D'une durée de 15 semaines (de février à fi n mai), ces stages permettent aux startups, aux PME et aux plus grandes entreprises de bénéfi cier des services d'un à trois étudiants pour la réalisation d'un projet informatique. Ce programme est notamment intéressant pour les entreprises ayant choisi d’externaliser tout ou partie de leurs besoins informatiques. Cécile Jabaudon, Operational Director du MIC Brussels, explique les aspects pratiques de ce stage : « Les entreprises nous soumettent d'abord un projet informatique qu'elles souhaitent réaliser sur la base des technologies cœur de Microsoft, comme .Net, Azure ou Xamarin notamment. Ces projets sont analysés et validés par nos coaches qui cherchent ensuite le profi l d'étudiant le plus adéquat pour ce projet en fonction d'un test de compétences préalable. Après quoi le stage peut débuter, l'étudiant travaillant 3 jours par semaine en entreprise et 2 jours au sein du MIC où nos coaches experts l'encadrent et le conseillent, que ce soit au niveau du développement technique de la solution ou de la gestion de projet notamment. Pendant toute la durée du stage, l'interaction est étroite entre l'étudiant, son mentor et l'entreprise afi n de s'assurer que le projet répondra parfaitement aux attentes de l'entreprise, tant en termes de spécifi cations que de délai. » Le programme offre un stage à une quinzaine de bacheliers par an. « Et les entreprises se déclarent particulièrement satisfaites puisqu'en 2016, 60% des entreprises qui avaient participé au programme l'année précédente ont redemandé un stagiaire », se félicite encore Cécile Jabaudon, qui confi e qu'au-delà des hautes écoles en informatique, le MIC souhaiterait inclure dans son programme de stage davantage de futurs diplômés de l'enseignement de promotion sociale, pour lesquels l'accès à un stage est souvent plus diffi cile. De même, « nous sommes constamment à la recherche d'entreprises désireuses d'accueillir de futurs diplômés en informatique, notre objectif pour cette année étant d'une vingtaine de stagiaires. » Comme le programme se déroule en anglais, tant les candidats francophones que les néerlandophones sont bienvenus. Précisons que les frais de participation au programme demandés aux entreprises sont très raisonnables au regard des coûts engendrés lors du développement d’une application ou d’un site web. Dans le cadre de sa mission de développement du secteur TIC à Bruxelles, le Microsoft Innovation Center Brussels (www.mic-brussels.be) poursuit et intensifi e son programme de stages en entreprise à l'intention des bacheliers de dernière année. Les candidatures des entreprises sont attendues d’ici fi n septembre. « Leur projet ne doit pas forcément être très détaillé au plan technique puisqu'il sera affi né et validé par la suite dans le cadre d'un dialogue avec les coaches du MIC et les étudiants », tient à insister Cécile Jabaudon. Plus d’informations :info@mic-brussels.be OUAT! accueille des stagiaires du MIC Brussels Fondée par Nicolas Vertommen et Matthieu Egloff, la start-up bruxelloise OUAT! se profi le comme l'intermédiaire entre les clients et ses contractants dans le monde des sciences du vivant et du marketing. La société s'est tournée vers le MIC Brussels pour réaliser son projet de plateforme web dans le cloud pour la confi guration de procédés en biotechnologie, leur agencement dans l'espace et leur représentation en 3D dans le cadre de la réalité virtuelle, une approche qui permet de très nombreuses possibilités d'interaction. En pratique, OUAT! a accueilli 3 stagiaires en 2015 et 1 autre en 2016, ce dernier se voyant même proposer une opportunité d'emploi. "Ce stage permet aux jeunes de se familiariser avec de nouvelles technologies de pointe dans un secteur particulièrement dynamique, tandis que nous avons bénéfi cié de ressources pointues pour le développement de notre plateforme", explique Nicolas Vertommen qui ajoute que les étudiants ont ainsi eu la possibilité de voir les résultats concrets de leur travail, ce qui est particulièrement motivant et encourageant. www.hakobio.com
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DHL et PostNL utilisent déjà des drones dans l’archipel des Wadden. LOGISTIQUE & MOBILITÉ Le drone, magasinier de l’avenir ? Des drones dans la logistique ? Des robots volants qui répertorient les stocks d’un entrepôt ou contrôlent les installations extérieures... Cela pourrait se concrétiser plus vite que vous ne le pensez. L a Suisse autorise déjà la livraison de colis par drone. La demande n’existe pas encore vraiment chez nous, mais des entreprises logistiques belges étudient le recours aux robots volants pour l’inventaire d’entrepôts et le contrôle de terrains industriels. C’est ce qui a incité le Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL) à lancer, il y a plus d’un an, le projet « Drones et Logistique », avec le soutien technologique de la KU Leuven. Les résultats définitifs ne seront connus qu’en décembre, mais Jan Merckx, chef de projet auprès du VIL, se montre optimiste quant à la faisabilité économique des dossiers à l’étude (notamment Colruyt, H. Essers et G4S). « Je suis convaincu que l’on pourrait réaliser de très belles choses à peu de frais. Le coût d’un vol de drone est quasi nul. L’appareil consomme très peu d’énergie et il n’est pas cher : vous en trouvez déjà entre 2000 et 5000 euros. Le coût d’exploitation est également modeste parce que vous économisez sur le personnel et pouvez demander au drone de procéder à l’inventaire pendant la nuit. Les principaux investissements concernent la formation des collaborateurs qui travailleront avec les robots volants et l’installation de l’infrastructure requise, par exemple les bornes de charge en cas de longues distances. Mais là encore, ce sont des coûts uniques, facilement amortis à terme. » Scanner les palettes Le fournisseur d’énergie Elia constitue un bel exemple. Il participe au projet VIL et a impliqué l’agence spatiale européenne ESA dans la quête de solutions qui utiliseraient des drones dans la gestion du réseau de transmission électrique. Le robot volant pourrait effectuer un relevé des dégâts à un pylône de haute tension après des intempéries. « Aujourd’hui, une ligne endommagée est mise hors service et un technicien escalade le pylône pour examiner les avaries », explique Jan Merckx. « Il serait plus efficace et plus sûr de confier cette tâche à 38 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Peter Van Dyck un drone. Si cela permet d’éviter la mise hors service du réseau, les investissements seraient vite rentabilisés. » Autre motif d’optimisme pour Jan Merckx : les publications sur les utilisations concrètes en inventaire de magasins et entrepôts, en Europe. Parmi elles, InventAIRy, à laquelle H. Essers contribue. Il faut dire que l’entreprise doit faire chaque année l’inventaire d’une quantité énorme de palettes en stock. Ah, si un drone en pilote automatique pouvait scanner toutes ces palettes... « Les robots servent déjà dans les magasins de prêt-à-porter », confie M. Merckx. « L’inventaire laisse souvent à désirer, dans les boutiques. Il n’est pas évident de scanner les codes à barres d’articles empilés. La technologie RFID (identification par ondes radio) permet à de plus en plus d’entreprises de recourir à des drones et d’autres robots. » Lenteurs législatives Les entreprises sont très intéressées par les drones autonomes suivis par une salle de contrôle, mais la législation ne tolère pas ou guère ce genre d’applications. « Nous surmontons beaucoup plus vite les obstacles technologiques que juridiques », déplore Jan Merckx. « Nous disposons déjà d’une technologie ‘sense-and-avoid’ par laquelle le drone réagit de manière appropriée s’il détecte un obstacle inattendu sur le parcours prédéfini. La pression s’accroît pour exiger l’élaboration d’une législation européenne adéquate, même si le législateur ne peut rien précipiter. Il lui faut en effet répertorier d’abord tous les risques potentiels. » Il n’y a aucune objection juridique tant que les inspections et inventaires s’effectuent à l’intérieur. Le problème se pose en revanche pour des entreprises portuaires, mais aussi de grands groupes tels que Colruyt, qui rêvent de drones pour inspecter et même sécuriser des terrains à l’extérieur, ainsi que des conteneurs. « Si une alarme se déclenche sur un site, un drone peut être envoyé sur © DHL TOPIC place pour évaluer la situation. Le personnel de sécurité reste à son poste et est prêt à réagir si une infraction a lieu simultanément de l’autre côté du site. Les entreprises portuaires, dont les activités couvrent parfois plusieurs kilomètres carrés, pourraient recourir à des drones pour livrer du petit matériel de réparation à l’un ou l’autre point du site. » Distribution de médicaments Le largage de petits colis de maximum deux kilos dans des régions reculées est déjà pratique courante à l’étranger. « DHL et PostNL utilisent des drones pour la livraison de médicaments urgents dans l’archipel des Wadden », explique M. Merckx. « La difficulté d’accès a incité les pouvoirs publics à plus de souplesse dans l’octroi des licences. La plupart des essais s’effectuent jusqu’à présent dans des villages inhospitaliers d’Asie, que les coursiers ne peuvent atteindre qu’au terme d’un parcours de plus de trois heures en vélomoteur. Les drones offrent de réelles perspectives sur le plan humanitaire. Il suffit de penser à l’aide urgente après des inondations ou d’autres catastrophes, comme au Népal. » Plus près de chez nous, il n’y a guère d’utilisations envisageables dans la livraison de colis, à part peut-être la distribution nocturne de médicaments aux cliniques ou la livraison de marchandises de secours et de moyens de communication après une catastrophe naturelle. « Nos villes sont plus petites et plus densément peuplées. L’envoi de drones sur des lieux à forte concentration humaine est loin d’être évident. Il faudra encore du temps pour que cela puisse se faire de manière contrôlée. Sans doute les véhicules autonomes joueront-ils beaucoup plus tôt un rôle important dans la distribution urbaine. Je n’ose donc pas affirmer que les drones seront le vecteur de transport par excellence dans l’avenir. » ● La logistique portuaire au profit de la mobilité C’est par le port que ce fait une grande partie de l’approvisionnement de Bruxelles, que ce soit en denrées alimentaires, en produits pétroliers, en matériaux de construction et produits métallurgiques. L’objectif du Port de Bruxelles est de développer de nouveaux types de trafics et de favoriser le report modal vers la voie d’eau et le rail. Un exemple créatif est celui du transport de palettes, pour lequel le Port de Bruxelles est un des pionniers, qui a connu une augmentation de 266% en 2015 avec près de 12 000 palettes chargées et déchargées au port, contre quelques 3 000 l’année précédente. Concrètement, le Port développe un réseau de plateformes de transbordement le long du canal, afin d’organiser la distribution urbaine par la voie d’eau et d’assurer la livraison des marchandises au plus près de l’utilisateur final de manière à réduire les coûts du “dernier kilomètre“. Ces plateformes accueilleront aussi bien des produits de consommation que des matériaux de construction. L’implication du Port dans la distribution urbaine est déjà une réalité mais celle-ci sera davantage structurée à l’issue de la mise en place du réseau de plateformes. Le projet se développe dans le cadre du “Plan stratégique pour le transport de marchandise“ de la Région. Le port devient un centre logistique intelligent au profit de la mobilité. www.port.brussels BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 39
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ENTREPRENDRE TRANSITION The Overview Effect L’astronaute Ron Garan se balance au bout du bras robotisé de l’ISS, à 400 km d’altitude. Il contemple la Terre, comme hors du temps : « Cette incroyable oasis fragile m’a bouleversé et a secoué ma conscience. J’ai été touché au plus profond par notre absurdité effarante ». Sebastiaan De Neubourg R on a vécu la même expérience que bien d’autres astronautes : l’Overview Effect, la vue directe, depuis l’espace, de la minuscule boule de vie fragile qu’est notre Terre. Bien plus haut encore, le télescope Kepler sonde l’univers à la recherche de planètes semblables à la nôtre et de vie extra-terrestre. 21 planètes potentiellement habitables ont été détectées depuis 2009. La NASA estime que notre galaxie en abrite, à elle seule, plus d’un milliard. Peutêtre que sur l’une d’entre elles, une civilisation scanne l’univers à la recherche de vie, comme nous le faisons. De son point de vue, notre planète est minuscule. L ’Overview effect au sens fort. D’autres formes de vie pourraient être très différentes, mais avec un point commun : nous vivons tous sur une planète, une petite boule de vie. S’il existait, le manuel Survivre sur d’autres planètes pour les nuls mentionnerait en page 1 un conseil essentiel : « Quelle que soit la planète, recyclez tout ce que vous utilisez, toujours. » Voilà la bourde de débutants que nous commettons : nous vivons sur notre Terre comme si nous disposions d’une deuxième pour la remplacer quand elle sera épuisée. Prendre, produire et jeter : notre système économique défie le bon sens élémentaire dans l’utilisation des ressources limitées d’une planète. Les extra-terrestres doivent nous considérer comme de pitoyables imbéciles incompétents qui ne comprennent rien à la vie. Nous faisons tout de travers. Vous savez tout cela. Que n’a-t-on dit et écrit sur la nécessité d’une économie circulaire et régénérative ? Elle est aussi indispensable qu’une analyse des coûts et profits ou qu’un retour sur investissement en affaires. Elle est la conséquence évidente de notre vie sur une planète limitée. Bâtons et carottes Nous pourrions attendre que le climat devenu fou, la disette ou la législation nous obligent à changer de comportement. Nous pourrions aussi décider de concevoir nos propres carottes et de nous engager, volontairement et sans y être 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 contraints, dans de nouvelles voies d’utilisation des ressources naturelles. Le rêve d’un monde meilleur... Nous savons que nous devons changer, mais nous devons aussi sentir pour comprendre. Avec des alternatives pour une vie meilleure et aussi de meilleures alternatives (plutôt que de moins mauvaises). Sans doute les entrepreneurs débutants, libres de toute réflexion cadenassée ou d’intérêts établis, sont-ils le plus à même de proposer des produits et services selon des modalités radicalement meilleures. J’ai travaillé pendant cinq ans comme consultant chez Greenloop, assez pour découvrir de nombreuses initiatives qui vont dans ce sens. Ces entrepreneurs m’ont convaincu de créer une organisation à impact positif – Yuma – qui s’efforce de combattre les concepts véreux. Une conception optimisée Yuma produit les toutes premières lunettes solaires en circuit fermé, au départ de tableaux de bord de voitures, de bouteilles en PET et de bambou recyclé. Ces lunettes de haute qualité sont imprimées en 3D, localement. Les clients peuvent obtenir un nouveau modèle en bénéficiant d’une ristourne importante s’ils restituent leurs anciennes lunettes pour recyclage. Yuma s’efforce, avec les clients, de maintenir un maximum de matériaux dans un circuit fermé. Elle collaborera avec de jeunes talents fraîchement diplômés pour créer de nouveaux modèles. Les fichiers d’impression 3D seront disponibles en open source pour permettre l’impression des lunettes solaires à domicile. L’objectif est de fonctionner de manière totalement circulaire d’ici 2021. Les lunettes solaires ne résoudront pas le problème, mais peuvent lancer un débat dont nous avons bien besoin. ● Plus d’info : www.weareyuma.com. Et pour savoir ce qu’est l’overview effect depuis l’espace, jetez un coup d’œil aux superbes photos du livre The overview effect, Space exploration and human evolution, par Frank White. Nous recyclons pour votre plus grand profi t. Nous demandons à un collecteur agréé de reprendre nos huiles usagées. Les huiles usagées sont des déchets dangereux. C’est pourquoi il existe des règles strictes pour leur stockage, leur transport et leur traitement. Ce n’est que si vos huiles usagées sont collectées selon les procédures prescrites par l’OWD, BE ou l’OVAM qu’elles seront recyclées dans le respect de l’environnement. Faites appel à un collecteur agréé pour reprendre vos huiles usagées. Et ça, pour votre entreprise, c’est une vraie plus-value. ASTUCE : de petites quantités d’huiles usagées peuvent donner droit à des compensations forfaitaires. Découvrez tous les détails sur www.valorlub.be D’ABORD LUBRIFIER, PUIS RECYCLER valorlub.be
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Indépendants : améliorations du statut par petites touches Juste avant la pause estivale, le gouvernement fédéral a adopté plusieurs mesures qui améliorent à la marge le statut social des travailleurs indépendants. 1. L’étudiant-entrepreneur Afin d’encourager l’esprit d’entreprendre chez les jeunes, le conseil des ministres a récemment approuvé la création du statut d’étudiant-entrepreneur, répondant ainsi à une demande récurrente d’IZEO. Actuellement, un étudiant qui se lance comme indépendant a un statut équivalent à celui d’un indépendant complémentaire. Le seuil de paiement de cotisations est très vite atteint (1.440 €) ; au-delà, l’étudiant cotise au taux plein, sans ouvrir de droits en matière de sécurité sociale. Un système trop rigide pour les étudiants-entrepreneurs. L’avant-projet de loi crée un statut spécifique pour les étudiants-entrepreneurs de moins de 25 ans, régulièrement inscrits dans un établissement d’enseignement en Belgique. Ce nouveau statut prévoira un système avantageux de cotisations sociales pour les étudiants ayant des revenus inférieurs au seuil en vigueur pour les indépendants en activité principale (13.010,66 en 2016). Concrètement, ils bénéficieront d’une exonération complète de cotisations sociales si leurs revenus annuels imposables sont inférieurs à 6.505,33 €, tandis qu’ils cotiseront à 21 % pour les revenus entre 6.505,33 € et 13.010,66 €. En matière des soins de santé, ils maintiendront leurs droits en tant que personne à charge si leurs revenus sont inférieurs à 6.505,33 €, et en tant que titulaire s’ils paient des cotisations. Sur le plan fiscal, un étudiant jobiste et un étudiant entrepreneur seront sur un pied d’égalité en matière de calcul des personnes à charge : ils resteront à charge de leurs parents si leurs revenus nets ne dépassent pas 3.120 € (parents imposés conjointement) ou 4.500 € (parents imposés isolément). Ce nouveau statut d’étudiant-entrepreneur entrera en vigueur au 1er janvier 2017. 2. Droit passerelle en cas de cessation pour raisons économiques Le « droit passerelle », qui prévoit, après la cessation d’activité, le maintien des droits en allocations familiales et en assurance maladie ainsi que le bénéfice d’une indemnité de 1160 € pendant 12 mois, existe déjà pour les indépendants en cessation pour cause de faillite, de règlement collectif de dettes et de cessation forcée. Afin d’apporter un réel soutien aux indépendants en difficulté, ce droit passerelle sera élargi dès le 1er janvier aux indépendants qui cessent leur activité professionnelle en raison de difficultés économiques, sans passer par la case « faillite ». L’indépendant qui souhaite bénéficier de cette mesure devra remplir trois conditions : être bénéficiaire du revenu d’intégration, ou avoir bénéficié un certain temps d’une dispense de cotisations ; disposer d’un revenu annuel inférieur 42 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 à 13.010,66 € ; être en règle d’au moins 4 trimestres de cotisations sociales sur une période de 16 trimestres qui précède la cessation. La durée de l’allocation du droit passerelle pour raisons économiques sera liée à la durée de la carrière de l’indépendant, sans toutefois excéder 12 mois sur l’ensemble de sa carrière. 3. Alignement de la pension minimale des indépendants sur celle des salariés C’était déjà le cas au taux ménage depuis avril 2013. Cela devient vrai aussi pour les pensions au taux isolé depuis le 1er août 2016 : la pension minimum de retraite ou de survie au taux isolé est alignée sur celle des salariés. Ce n’est pas la panacée, mais une injustice est gommée. La pension minimum au taux ménage, pour les indépendants comme pour les salariés justifiant au moins 2/3 de carrière complète, est de 1.460,45 € par mois. Pour un isolé, elle s’élève à 1.168,73 €. Enfin, la pension de survie est de 1.150,35 €. La suppression de la limitation d’activité autorisée pour les pensionnés s’améliore en parallèle, tant pour les salariés que pour les indépendants : ils pourront désormais poursuivre une activité professionnelle après leur retraite, sans limitation de revenus s’ils ont atteint 65 ans ou 45 ans de carrière. Auparavant, il fallait cumuler l’âge de 65 ans et 42 ans de carrière, ce qui posait problème notamment pour les professions nécessitant de longues études. En outre, les indépendants en personne physique pourront à l’avenir, comme leurs collègues en société, accéder aux pensions complémentaires du 2e pilier, avec réduction fiscale de 30 % à l’appui. Une série de progrès bienvenus, salués par IZEO. ● ENTREPRENDRE START’HUB Yumm’eat : hamburgers végétariens L e végétarisme a le vent en poupe. Si les végétariens stricto sensu ne représentent que quelques pourcents de la population, les personnes qui consomment occasionnellement des produits végétariens sont de plus en plus nombreuses. C’est dans ce cadre que Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent ont lancé en avril dernier Yumm’eat. Si la seconde est végétarienne, la première ne l’est pas mais a goûté à la cuisine de son père, syrien d’origine, qui lui concoctait des falafels, succulentes boulettes constituées de pois chiches et de fèves mélangées à diverses épices. « Les falafels sont consommés au Proche-Orient quotidiennement », explique Yasmine Al-Zuhbi. « Ils sont préparés à la demande et agrémentés de crudités choisies par le client. Il est difficile de faire la même chose ici car il faut un débit important, puisque l’on travaille des pro duits frais. » Son associée, Marie Laurent, poursuit : « C’est ainsi qu’est venue l’idée de Yumm’eat. Nous avons choisi de travailler des légumineuses que nous proposons sous forme de burgers surgelés prêts à cuire. Dans la mesure du possible, nous utilisons des matières premières 100 % naturelles produites localement, bio ou artisanales. » Dans la pratique, elles préparent leurs « solutions gourmandes » au sein de l’espace de coworking culinaire, Cooking, situé à Anderlecht. Les burgeurs sont préparés en différents formats (classique, mini, tapas) et congelés à très basse température, ce qui permet de conserver les nutriments mais aussi de ne pas ajouter d’additifs ni de conservateurs. Par la suite, ils sont frits et servis dans un pain confectionné par la boulangerie-pâtisserie artisanale jettoise Gavilan. Les burgers sont servis avec des crudités ainsi qu’une sauce à base de yaourt et de crème de sésame appelée tahina. Depuis le lancement de Yumm’eat, Marie Laurent et Yasmine Al-Zuhbi ont participé à divers événements tels que Couleur Café à Tour & Taxis – leur tout premier festival – ainsi que le Ronquières Festival où leurs burgers ont séduit le public. « À Couleur Café, nous en avons écoulé un petit millier », confient-elles. « L’accueil a été très positif et les gens étaient curieux de goûter. Certains étaient même perplexes quant au fait que les burgers étaient 100 % végétariens. » Pour le moment, Yumm’eat propose un seul type de burger, que l’on pourrait qualifier d’oriental. À terme, elle envisage de développer d’autres saveurs afin d’offrir un choix plus large aux végétariens et non-végétariens aussi. Outre les festivals, Yumm’eat propose surtout ses services en B2B aux restaurants, bar à tapas, cantines d’entreprises, etc., ainsi que pour des soirées et événements privés. Par ailleurs, elle a récemment obtenu la deuxième place du Delinnov’ challenge organisé par Délitraiteur. Ce qui lui ouvre à terme la possibilité de développer des produits destinés à Avec Yumm’eat, Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent proposent des hamburgers végétariens qui séduisent également les carnivores. Guy Van den Noortgate Marie Laurent (links) en Yasmine Al-Zuhbi. être commercialisés sous la marque Yumm’eat. Mais cette perspective n’est pas encore à l’ordre du jour, d’autant qu’elle nécessite de lourds investissements. Si elle vise les végétariens, Yumm’eat n’entend pas se concentrer uniquement sur ce segment de marché. « Nous visons également les ‘flexitariens’, c’est-à-dire les personnes qui décident de consommer moins de viande et d’essayer de temps en temps autre chose. De plus, nous pouvons également, comme il n’y a absolument pas de viande dans nos burgers, proposer nos produits aux vegans qui refusent tout produit d’origine animale. Nous avons juste dû adapter les pains afin qu’ils ne contiennent ni lait, ni œufs. » En créant Yumm’eat, Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent ne se contentent pas de surfer sur la vague « veggie » mais entendent bien s’adresser à l’ensemble des personnes qui se soucient de manger sainement. Un marché qui croît sans doute davantage que celui du végétarisme. ● Info : retrouvez Yumm’Eat sur Facebook Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 43
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Une séance du Start’Hub Challenge, en octobre 2015 chez ING. STARTERS 5 starters bruxellois qui ont (déjà) gagné ! Bruxelles reste la Région la plus dynamique de Belgique en termes de création d’entreprises – et ses straters gagnent ! La preuve par une véritable pluie de récompenses pour cinq jeunes entreprises bruxelloises au fil de ces dernières semaines. Leur point commun ? Toutes ont été accompagnées par Beci dans le cadre de son Start’Hub Challenge. B ruxelles reste la Région la plus dynamique de Belgique en termes de création d’entreprises – et ses starters gagnent ! La preuve par une véritable pluie de récompenses pour cinq jeunes entreprises bruxelloises au fil de ces dernières semaines. Leur point commun ? Toutes ont été accompagnées par Beci dans le cadre de son Start’Hub Challenge. Raypath Responsables de la commercialisation du projet Raypath, Christophe de Nardis et Oksana Bobik ont pris part au Start’Hub Challenge. Raypath est une méthode de nettoyage écologique, évitant de devoir utiliser des détergents pour le nettoyage des surfaces. « J’ai rencontré via le Challenge des personnes qui ont l’ambition de porter haut leur projet personnel. C’est toujours très motivant de voir d’autres personnes avec la même soif de succès. Par le biais du programme Start’Hub, de talentueux professionnels du terrain nous communiquent les recettes menant à la réussite. » (Christophe de Nardis) Raypath a récemment gagné le Prix belge de l’Énergie et de l’Environnement (Energy & Environment Award 2016). Ewala La plateforme numérique Ewala vise à faciliter les transferts internationaux d’argent. Après la présentation finale devant les partenaires lors du « Start’Hub Challenge », ce projet a reçu le premier prix du Microsoft Boostcamp #9, comprenant, entre autres, l’accès à un incubateur. « Le Start’Hub est une bonne solution pour ceux qui veulent apprendre à entreprendre (pour ceux qui sont en ‘early stage’). De plus, il offre un mentorat de qualité et des possibilités de networking pour la suite. » (Sinouhe Monteiro et Stéphane Ugeux) 44 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Yumm’eat Yasmine et Marie portent le projet Yumm’eat (voir article page précédente). Leur philosophie ? Promouvoir le gourmand tout en proposant des produits sains. Elles ont participé au Delinnov’ Challenge de Delitraiteur et se sont hissées à la 2e place sur 60 projets – avec les félicitations du jury. Ce prix leur permet d’envisager une collaboration potentielle avec le groupe de supermarchés. « Nous avons eu la chance d’être guidées par les coachs de BECI, qui nous ont challengées et obligées à rebondir, quitte à revoir les fondements de notre projet initial. Un avis extérieur, qui plus est expérimenté, est très précieux en ce genre de cas... lorsqu’on lance sa startup ! » (Marie Laurent et Yasmine Al-Zuhbi) Lunetier Ludovic Si vous passez dans le quartier du Sablon, vous avez peutêtre déjà remarqué le Lunetier Ludovic, dont la vitrine laisse entrevoir les coulisses de l’artisan. Il y propose la création de lunettes sur mesure. « Le Start’Hub m’a apporté un fameux coup de pouce pour la mise en place de mon projet. Du business model au pitching, j’ai acquis de nombreuses compétences et mon carnet d’adresses s’est agrandi grâce aux nombreuses rencontres enrichissantes faites au sein de BECI. » (Ludovic Elens) Lunetier Ludovic a participé au concours de la « Vitrine de l’Artisan 2016 » (180 inscriptions, 10 lauréats, 3 gagnants). Il a remporté le « coup de cœur du jury » (vidéo d’entreprise et 1000 euros de communication). Melting Pots Être starter, c’est aussi parfois virer de bord et changer d’idée, se réinventer… Passé par le Start’Hub Challenge, ENTREPRENDRE c’est avec son nouveau projet Melting Pots que Greg Malcause a gagné un prix au concours Make.Brussels. C’est à l’initiative du ministre bruxellois de l’Économie Didier Gosuin que l’Agence régionale du commerce, Atrium, avait lancé l’idée de ce concours, en collaboration avec la Ville de Bruxelles : un appel à projets pour mettre du baume au cœur des Bruxellois après les tragiques attentats du 13 novembre, puis du 22 mars. « Le Start’Hub m’a permis et poussé à me frotter à la réalité. Avoir des idées sous la douche ou derrière un bureau, c’est bien. Les challenger avec des professionnels ou sur le terrain, c’est mieux ! » (Greg Malcause) Fabienne Malaise Les acteurs du changement « Un projet d’entreprise qui gagne, c’est un projet qui a été remanié, testé et confronté au marché », déclare Fabienne Malaise, responsable du Hub Starters. « Nous mettons toute notre énergie à ouvrir le réseau de Beci à ces talents afin qu’ils puissent rencontrer les acteurs clés pour le développement de leur projet. Nous avons la chance de rencontrer des personnes extraordinaires, les acteurs du changement pour l’économie bruxelloise… » « Nous félicitions chaleureusement tous ces lauréats, Christophe, Oksana, Sinouhe, Stéphane, Yasmine, Marie, Ludovic, Greg, que nous avons appris à connaître personnellement, parce que nous savons ce que cela représente comme efforts – et parfois comme renoncements – pour arriver à un projet viable et même florissant ! » Qu’est-ce que le Start’Hub Challenge ? Chaque année, Beci accompagne environ 60 projets starters à travers son programme « Start’Hub Challenge ». Le Start’Hub Challenge, ce sont 10 ateliers d’accompagnement collectif, 10 outils nécessaires au lancement d’un projet, 7 partenaires, 15 projets qui se rencontrent, un coach présent pour compléter l’accompagnement de manière individuelle… Et bien plus encore ! ● Contact Hub Starters : Fabienne Malaise: fma@beci.be Julie Frongia: jfr@beci.be starters@beci.be DÉCOUVREZ NOS FORMATIONS ichecformationcontinue.be MANAGEMENT – STRATÉGIE FINANCE – CONTRÔLE – GOUVERNANCE FISCALITÉ – DROIT MARKETING – 2.0 – VENTE RH – PEOPLE MANAGEMENT ENTREPRENARIAT – GESTION DE PME BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 45
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ENTREPRENDRE Céder son entreprise : une opération humaine avant tout S’il reste primordial, lors de la cession de son entreprise, d’être bien accompagné sur un plan comptable, fiscal ou légal, l’aspect humain constitue lui aussi un facteur essentiel. David Hainaut I maginé début 2015, en vue d’aider des milliers d’entrepreneurs à vendre leur entreprise dans des conditions optimales, le Hub Transmission est, de l’aveu même de son coordinateur Erick Thiry, « un véritable succès, qui va bien au-delà de nos meilleures espérances ! ». Pour rappel, 40 000 entreprises bruxelloises devront être cédées dans les dix ans à venir. Mais ce phénomène s’anticipe, via le Hub Transmission notamment, pour parer à ses « effets collatéraux » qui peuvent être professionnels, familiaux, voire personnels. Yves Szmir (53 ans) qui, avec son frère, a cédé ses deux sociétés il y a six ans, en témoigne. « J’ai à l’époque vendu mes deux sociétés de services : l’une dans la réservation hôtelière, l’autre dans l’organisation de congrès professionnels. Elles fonctionnaient très bien, mais leur expansion m’a incité à les revendre. » Le nez dans le guidon, mais fort d’une longue expérience, Yves Szmir a luimême organisé la passation de pouvoir avec son repreneur : avocats, comptables et réviseurs d’entreprises l’ont parfaitement encadré. « Par contre », regrette-t-il, « sur un plan strictement humain, on n’était absolument pas préparés ! Ce ne fut pas simple à gérer ! » « Subitement, vous perdez un statut » En cédant, il y a une quinzaine d’années, sa boîte de communication à un groupe américain, Ariane Winckelmans a elle-même été confrontée à la transmission. Formatrice et coach, elle est aussi responsable en ressources humaines et œuvre, précisément, avec BECI dans l’accompagnement. Un sujet qu’elle maîtrise, forcément. « J’y suis d’autant plus sensible que l’humain, autour de cette problématique, a souvent été oublié. J’ai vu de nombreux cas de dépression, surtout chez les dirigeants de PME. Après une revente, il y a souvent une phase de deuil, qui peut être compliquée à vivre. Ces chefs travaillent parfois 80 heures par semaine et, du jour au lendemain, se retrouvent sans rien à faire, ni reconnaissance ! Subitement, vous perdez un statut. Le vide qui s’ensuit peut être difficile à supporter, raison pour laquelle il est impératif d’anticiper. » Sans surprise, la dépression, dans la transmission d’entreprises, touche davantage d’hommes que de femmes. « Pour beaucoup d’hommes, l’entreprise est souvent leur seul bébé, la forme de leur accomplissement. C’est moins le cas chez les femmes, bien qu’il faille éviter les généralités. » Ariane Winckelmans Un sujet de moins en moins tabou Si la cession d’une entreprise reste, auprès des plus anciens surtout, un thème encore délicat, les sociétés prennent aujourd’hui conscience de l’importance du facteur humain. « Les jeunes entrepreneurs sont dans une autre dynamique », confirme M. Szmir, « Et c’est tant mieux! Il faut pouvoir comprendre que vendre est une bonne chose : on se libère d’un poids, d’une pression, on peut se réinventer et on peut, dans certains cas, jouir d’une belle assise financière. Si l’entreprise est revendue dans de bonnes conditions, vous revoyez la vie différemment et vous pouvez réinventer de nouveaux projets ! » La transmission, longtemps considérée comme un « sujet-fardeau », pourrait bien, grâce à cette évolution des mentalités, se révéler précieuse pour la redynamisation économique. « Nous ne sommes qu’aux prémices de cette large prise de conscience », confirme Ariane Winckelmans. « L’accompagnement devrait donc avoir de beaux jours devant lui. De notre côté, nous allons continuer à bien cibler les entrepreneurs concernés, pour qu’ils puissent quitter leur société de la manière la plus saine et autonome possible ! » ● 22 septembre – Panel de discussion Destiné aux dirigeants d’entreprises souhaitant transférer leur société à moyen et à long termes, aux dirigeants voulant céder leur entreprise à leur(s) enfant(s) ou aux éventuels repreneurs Lieu : KBC Brussels – Av. du Port 2, 1080 Bruxelles, le 22/09 de 15h30 à 19h30. Info : Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 46 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 ENTREPRENDRE Ouvrir son capital à un investisseur pour booster son développement La levée de fonds est un long processus qui consiste à rechercher des investisseurs extérieurs prêts à financer la création ou le développement de son entreprise. En contrepartie de leur apport en capital, les investisseurs reçoivent des parts dans l’entreprise et espèrent être rémunérés par la distribution de dividendes ou la valorisation d’une plus-value sur la cession ultérieure des parts. Se préparer à contacter les investisseurs Avant de contacter un investisseur, le dirigeant d’entreprise préparera un business plan ou business model décrivant l’analyse du marché, son offre produit, sa stratégie, son plan d’action et le plan financier qui traduira en données chiffrées le plan de développement espéré. Les investisseurs se différencient par leurs modes d’intervention, leurs critères d’investissements et le stade d’intervention dans le cycle de vie de l’entreprise, la taille des opérations qu’ils financent, ou encore par leur spécialisation ou non dans un domaine d’activité ou une zone géographique. Les investisseurs potentiels seront contactés en leur soumettant le business plan ou son résumé, parfois appelé pitch deck. En cas d’intérêt, une réunion de présentation sera organisée. Ce premier contact a comme but de présenter l’équipe et son projet d’une manière convaincante et crédible. Faire appel à un conseiller en levée de fonds Dans la phase de préparation, un conseiller en levée de fonds peut intervenir pour passer en revue le plan d’affaires et les documents de présentation. Il aide à cibler les investisseurs et à répondre aux questions. Le leveur de fonds pourra activer son propre réseau d’investisseurs et structurera l’opération (évaluation financière, conditions du partenariat…). Son expérience sur des transactions passées sera très utile afin d’éviter les pièges dans l’approche et la négociation avec les investisseurs potentiels. Le mariage repose aussi sur un bon contrat Un certain nombre de réunions seront organisées avec l’investisseur pour comprendre l’opportunité d’investissement (due diligence). La pratique veut qu’il confirme son intérêt dans une proposition d’investissement orale ou écrite (term sheet). Cette étape n’est cependant pas obligatoire et il est possible de directement négocier le pacte d’actionnaires et la convention d’investissement dès qu’un accord sur l’évaluation de l’entreprise, le montant à investir et la stratégie de développement existe. Le pacte d’actionnaires a comme objet principal d’accorder plus de pouvoir aux actionnaires minoritaires que ce qui est prévu par la loi : avoir une minorité de blocage, obtenir une représentation au conseil d’administration ou convenir de la date de revente des actions, par exemple. La transaction se terminera par la rédaction du contrat d’augmentation de capital, appelé convention d’investissement, qui contiendra principalement les informations relatives à l’investissement, le montant investi, le nombre de parts émises en contrepartie, les droits et obligations des actionnaires ou encore les déclarations et les garanties. Introduire des investisseurs dans son capital est aussi un bon moyen de financer un projet de croissance, en bénéficiant de leur expertise et en permettant le recours au levier du financement bancaire. Recourir à une levée de fonds est une décision difficile, car cela peut prendre du temps et de l’énergie au management et comporte un certain nombre de contraintes (partage du contrôle, nécessité de sortir les investisseurs…). Avant de rencontrer un investisseur, mieux vaut être bien préparé. On n’a jamais deux fois la chance de faire bonne impression ; il peut donc être utile de faire appel à un professionnel de la levée de fonds. ● Guy Van De Velde Deloitte Accountancy Mobile : + 32 497 51 53 80 gvandevelde@deloitte.com BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 47
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COMMUNITY NEWS Le lifestyle en poche en permanence Le monde de l’internet est en mouvance permanente ; le smartphone a pris le dessus. Connecté et proche de vous en permanence, c’est un outil formidable pour votre vie professionnelle mais aussi pour vos loisirs. Depuis 2015, les recherches via smartphones ont dépassé celles effectuées via Google. C’est un premier signe notoire. Les applications pleuvent pour l’instant. Il a suffi d’observer, cet été, les fans de Pokemon Go en chasse virtuelle partout dans le monde pour se rendre compte que c’est plus qu’un phénomène, c’est une véritable razzia. Ne pas avoir de smartphone devient quasiment une philosophie de vie. Comme vous avez pu le découvrir dans Bruxelles Métropole depuis quelques mois, BECI a, grâce à une belle collaboration avec le site Brusselslife, pu étendre son contenu à un volet plus lifestyle à Bruxelles. Brusselslife lance durant ce mois de septembre une application gratuite, téléchargeable facilement sur Apple Store ou sur Android. Celle-ci vous guidera dans toutes vos recherches de commerces à Bruxelles. En vous géolocalisant, elle vous permet de trouver ceux qui collent le mieux à votre recherche sans devoir traverser tout Bruxelles. Vu la mobilité, c’est presque une obligation. Des programmes de fidélité vous sont proposés dans la foulée, afin de profiter des meilleures offres sur le marché et recevoir en « push » l’information qui correspond uniquement à vos centres d’intérêt. Vous serez branchés sur l’actualité lifestyle de notre capitale en permanence. Vous serez incollable sur les restaurants branchés, les sorties théâtre, les apéros éphémères, les visites exceptionnelles de musée, les nouvelles boutiques… L’application Brusselslife est donc un guide interactif et vivant. Vous ne devriez plus rater grand chose de l’activité de notre belle ville. 1… 2… 3… Téléchargez ! Info : www.brusselslife.be ESP A CE MEMBRE A great place for your events ! la Conserverie de Bruxelles Du local en bocal! Pipaillon, Nous avons pris l’initiative de combiner notre passion pour l’agriculture de qualité, les produits artisanaux locaux et la cuisine, en créant d’exceptionnelles conserves en bocaux, destinées à simplifier la vie au quotidien: confitures, tapas, chutneys, desserts et essentiels de la petite épicerie. L’atelier Pipaillon est niché au coeur de Bruxelles . C’est là que nous produisons l’ensemble de notre gamme, certifiée bio. Nous nous sommes également fait plaisir en créant une épicerie/coffee bar joliment vintage sur les quais du Vismet. L’esprit et la qualité des conserves de grand-mère, avec une touche rock aux accents d’aujourd’hui. Les secrets de la conservation ? La fraîcheur de la matière première et le savoir-faire de l’artisan. Le secret de Pipaillon ? Un mode de production artisanal, une combinaison d’épices, d’audace et la maîtrise de différents modes de conservation : au sucre, au vinaigre, à l’huile, au sel et enfin, la pasteurisation. Nous privilégions le circuit court, les producteurs locaux que nous aimons et respectons. En Belgique (pour les fruits et légumes de saison) et en Sicile (pour les agrumes, les olives, les câpres et l’huile d’olive). Le B19 vous propose la location de ses espaces mariant subtilement la modernité, l’élégance et la qualité des services proposés. Nous sommes à votre disposition pour vos formations, journées d’entreprise, soirées d’anniversaire... Nos espaces offrent une capacité allant de 2 à 200 personnes et sont modulables. Pour de plus amples informations, contactez Eric Boereboom à eric@b19.be ou au +32 (0)471 911 911. 48 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 VISIT www.B19.BE Informations pratiques Pipaillon sprl 11-13 Quai au Bois à Brûler - 1000 Bruxelles Contact: cb@pipaillon.com - Website: www.pipaillon.com COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE EJ Lawyer, un partenaire dynamique Le droit de la propriété intellectuelle est un outil essentiel dans la création et la protection des actifs de l’entreprise. Quel que soit le secteur d’activité (technologie, divertissement, développement de logiciels, édition, internet,…), EJ LAWYER est un partenaire dynamique qui vous aide à tirer le meilleur parti de ce que vous créez. Le cabinet est présent à Bruxelles et Luxembourg et fournit un service complet (acquisition, négociation, exploitation, gestion, protection et cession de la propriété intellectuelle, conseils en stratégie, etc.). Il travaillera et explorera avec vous les différentes approches pour réaliser votre potentiel d’affaires de manière directe et différente car votre entreprise est importante et peut s’attendre à recevoir sa meilleure attention. Chaque cas est unique, c’est pourquoi le cabinet s’engage à fournir ses meilleurs efforts pour faire face à vos problèmes ou objectifs spécifiques et transformer les situations les plus épineuses à votre avantage. Visitez notre site www.jacobs.lawyer Alstom équipe le métro de Chengdu Chengdu (une ville de plus de 9 millions d’habitants, au centre de la Chine) étend son métro. La phase une de la nouvelle ligne 3, sur laquelle circulent 144 voitures de métro équipées des systèmes de traction d’Alstom, est entrée en service commercial le 31 juillet. Cette phase une, qui couvre plus de 20 km et comprend 17 stations, relie, en diagonale, le nord-est au sud-ouest de Chengdu. Au terme de trois phases de construction, la ligne 3 de Chengdu mesurera 50,4 km de long pour 37 stations. Alstom a remporté plusieurs contrats qui prévoient, ESP A CE MEMBRE ressources à vos équipes. Votre sous-traitance est maitrisée. Nous intégrons nos Devos Contracting est une entreprise à taille humaine. Nous mettons à votre disposition une équipe d’une cinquantaine de personnes partout dans le monde pour toute mission en électricité industrielle et tertiaire ainsi qu’en automatisation et tuyauterie/soudage. Dans le respect des normes de qualité, nous vous offrons un service professionnel de qualité. Devos Contracting est certifiée VCA. Nous engageons dans votre projet notre savoir-faire et notre expertise pour apporter les solutions les mieux adaptées à vos envies et à votre budget. Nous intervenons notamment dans les hôpitaux, sur des sites sensibles, dans les hôtels, dans les usines et dans les data centers. DEVOS CONTRACTING 31, avenue du Peuple Belge F- 59800 Lille • T : +33972347348 www.devoscontracting.fr contact@devoscontracting.fr
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COMMUNITY NEWS au total, la fourniture de systèmes de traction pour les 432 voitures de métro de cette nouvelle ligne. Les systèmes de traction sont fabriqués par la coentreprise locale d’Alstom, Shanghai Alstom Transport Electrical Equipment Co. Ltd. (Satee), par Alstom en France pour les pièces et Alstom en Belgique pour les logiciels. Par l’intermédiaire de Satee, Alstom fournit son système de traction OptOnix, qui a été spécialement créé et développé en Belgique pour le marché chinois, conçu précisément pour améliorer la performance opérationnelle et réduire le coût du cycle de vie. Alstom a équipé de ses solutions de traction 18 lignes de métro dans 8 villes de Chine, parmi lesquelles Pékin, Shanghai, Nanjing, Qingdao et Hong Kong. Alstom et Satee fournissent des systèmes de traction pour les voitures de métro en Chine depuis plus de 15 ans. Info : www.alstom.com Europcar investit dans Wanderio, une start-up multimodale innovante Le groupe Europcar, leader de la location de véhicules en Europe, annonce un investissement minoritaire, via son Lab (son entité dédiée à l’innovation), dans la start-up Wanderio, une plateforme de recherche et de comparaison multimodale. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement de la stratégie de mobilité d’Europcar dont l’objectif est de proposer une réponse multimodale aux besoins de demain. Wanderio est une start-up italienne créée en 2013. Son ambition est de simplifier la vie des consommateurs en leur proposant le meilleur moyen de transport pour aller d’un point A à un point B, suivant deux critères : le prix et la durée du voyage. Sur la même plateforme, les clients peuvent comparer, réserver et payer leurs voyages en avion, train, bus longue distance et transfert d’aéroport avec, à venir, une offre de location de voitures. Avec plus d’un million de voyages déjà planifiés, Wanderio offre des connections à plus de 700 aéroports et plus de 4 000 gares et stations de bus. L’investissement d’Europcar apportera un support important pour augmenter la présence de Wanderio en Europe. Fabrizio Ruggiero, Directeur de la Mobilité et membre du directoire du groupe Europcar déclare : « Nous sommes ravis d’entrer dans le capital de Wanderio. C’est la première fois que le Lab investit dans une entreprise de ce type car nous sommes convaincus par le potentiel du business model et leur approche unique de la comparaison des différents moyens de transports. » Info : www.europcar-group.com Les commerçants veulent plus de produits locaux dans leurs rayons Comeos, la fédération du commerce et des services, va stimuler les partenariats entre producteurs locaux et supermarchés. Pour ce faire, la fédération a présenté une brochure lors de la Foire agricole de Libramont. « 85 % des Belges achètent des produits belges au moins une fois par semaine et 42 % même une fois par jour », souligne Dominique Michel, CEO de Comeos. « Les produits locaux présentent divers avantages. En achetant local, vous soutenez un producteur local ainsi que l’économie locale. Les produits doivent être transportés moins loin, ce qui est bénéfique pour la mobilité et l’environnement. De plus en plus de consommateurs et de commerçants ont conscience de ces avantages. » « Les supermarchés belges vendent déjà beaucoup de produits locaux. Vous les reconnaissez facilement au drapeau belge », poursuit-il. « Si nous considérons les produits par catégorie, nous constatons que 99 % de la viande de porc vendue dans les magasins est d’origine belge. Pour la viande de bœuf et de veau, il s’agit de 95 % et pour les autres viandes de 77%. Le lait (91 %) et les œufs (80 %) Dominique Michel Visitez 2 OCTOBRE DE 10 À 17 H DECOUVERTE JOURNEE ENTREPRISES 2 OKTOBER VAN 10 TOT 17 U La Journée Découverte Entreprise vous emmène à la découverte de 300 entreprises aux quatre coins du pays. Découvrez quelles entreprises bruxelloises participent dans le magazine Journée Découverte Entreprises ci-joint ou visitez www.jde.be si vous voulez pousser une pointe plus loin ! www.jde.be union wallonne des entreprises
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COMMUNITY NEWS sont aussi majoritairement d’origine belge. En saison, les légumes provenant de la production locale peuvent atteindre 74 %, les fruits 72 %. Il y a bien entendu aussi les types exotiques que les agriculteurs belges ne produisent pas. » « Les commerçants entendent miser encore davantage sur ces partenariats avec des producteurs locaux. Pour encourager de tels partenariats, Comeos a organisé un séminaire lors de la Foire agricole de Libramont. Nous y avons présenté une brochure, qui explique aux agriculteurs quelles étapes ils doivent parcourir pour vendre leurs produits à une chaîne de magasins et qui ils peuvent contacter à cet effet dans les différentes enseignes. » Info : www.comeos.be La génération Y se prépare à des carrières marathons ! ManpowerGroup a récemment publié les résultats d’une étude mondiale consacrée à la génération Y (les « millenials »). D’ici 2020, pas moins de 35 % de la population active mondiale sera issue de cette génération. Des avis et stéréotypes les plus divers circulent au sujet de cette catégorie de ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le mercredi 5 octobre 2016 à 16 h. Ordre du jour ● Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 ● Rapport du Conseil d’Administration ● Rapport du commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 ● Décharge aux administrateurs et commissaire réviseur ● Nomination du Conseil d’Administration ● Allocution du Président ● Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président 52 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 travailleurs. Selon certains, ils sont peu loyaux, prétentieux et fainéants. D’autres qualifient cette génération de personnes nées entre 1980 et 1995 d’entrepreneurs « digitaux » et férus d’innovation. Ce qui est certain, c’est qu’ils changent fondamentalement la relation employeur-employé. Pourquoi et comment ? C’est ce que ManpowerGroup a étudié auprès de plus de 19.000 « millennials » à travers le monde. Les résultats et les conclusions sont rassemblées dans le rapport Millennial Careers: 2020 Vision. Facts, Figures and Practical Advice from Workforce Experts. L’étude dégage cinq tendances : les « millennials » veulent travailler plus longtemps, mais de façon discontinue ; ils considèrent l’argent, la sécurité et le temps libre comme prioritaires ; ils recherchent de la variation, des opportunités et du progrès dans leur carrière ; ils sont prêts pour le nouveau monde du travail ; enfin, ils ont capté l’importance de l’apprentissage permanent. Dans son rapport, ManpowerGroup donne six conseils pratiques pour attirer ces travailleurs, les fidéliser et leur permettre de grandir. Info : http://knowledgecenter.manpowergroup.be/ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le mercredi 5 octobre 2016 à 16 h 30. Ordre du jour ● Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 ● Rapport du Conseil d’Administration ● Rapport du commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 ● Décharge aux administrateurs et commissaire réviseur ● Nominations statutaires ● Allocution du Président Thierry Willemarck Président COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Nettoyage ecologique de demain Nettoyer toutes les surfaces lavables d’un hôtel, bâtiment administratif, restaurant, école, etc. sans ne plus devoir utiliser aucun produit d’entretien ? Le tout en respectant l’ensemble des normes d’hygiène imposées ? Des éponges qui se gardent 2 ans lorsqu’elles sont utilisées intensivement tous les jours et, qui plus est, ont une garantie de 6 mois ? Des éponges qui ne transmettent pas la saleté et qui permettent, par exemple, de commencer par nettoyer les jantes d’une voiture et, ensuite, avec le côté sale de l’éponge, continuer à nettoyer les vitres sans aucune transmission des saletés sur la vitre en question ? Des éponges qui permettent également de diminuer l’empreinte écologique d’un bâtiment et de réduire considérablement les coûts annuels consacrés à l’entretien d’un bâtiment ? Oui, oui, oui, oui et oui ! Tout cela est, en effet, bien possible grâce à notre gamme d’éponges en microfibres à mémoire de haute qualité. Contactez-nous car c’est avec grand plaisir que nous nous déplaçons au sein de votre enseigne afin que vous puissiez juger en direct l’ensemble des avantages de la méthode Raypath. Méthode qui, selon les dires de nos propres clients actuels, révolutionne le secteur du nettoyage. Raypath International Avenue Louise 523 • 1050 Bruxelles info@raypathinternational.com +32 2 265 52 86 • +32 472 43 05 40 www.raypathinternational.com Les assistants belges gagnent en moyenne 2.837 € Le salaire mensuel brut moyen d’un assistant s’élève à 2.837 €. Montant dont les assistants belges sont généralement satisfaits. C’est ce qu’il ressort d’une enquête des salaires menée par Secretary Plus. Les résultats sont présentés dans le Guides des Salaires 2016. Depuis 2010, Secretary Plus organise tous les deux ans une grande enquête des salaires auprès de la niche du personnel de support. L’enquête la plus récente a été lancée en mars 2016, et près de 4.000 collaborateurs de support y ont participé. Les résultats sont condensés sous la forme de 11 observations les plus parlantes, que vous retrouvez dans le Guide des Salaires 2016. Parmi les constatations, on remarque notamment que les salaires sont les plus élevés à Bruxelles ; que c’est dans le secteur pharmaceutique que les assistants gagnent le plus ; que la plus grande avancée salariale a lieu après 10 ans d’expérience professionnelle ; que les chèques-repas et l’assurance hospitalisation sont les avantages extralégaux les plus populaires ; ou encore que six assistants sur dix sont contents de leur salaire. Téléchargez le Guide des Salaires gratuitement via www.secretary-plus.be. ESP A CE MEMBRE La fondation belge Be Planet soutient en Belgique des projets durables, innovants et locaux avec un impact positif sur l’environnement menés par les citoyens et des associations. Vous souhaitez soutenir ces actions concrètes et durables près de chez vous ainsi qu’associer votre image à l’ensemble du secteur environnemental? Alors, Be Planet est votre partenaire! Nous élaborons ensemble avec vous un partenariat sur mesure qui correspond à votre stratégie d’entrepreneuriat responsable et durable, et en échange, des projets pourront être réalisés. Intéressé? N’hésitez pas à prendre contact avec nous! Katrien Desrumaux, partnership manager, 0486/88 97 95 katrien.desrumaux@beplanet.be elles
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L’actualité BECI en photos Quand le Green After Work rencontre la Start’Hub Night : jeunes talents, entreprises et futurs entrepreneurs se sont réunis pour célébrer la remise des diplômes aux tout premiers managers environnementaux certifiés par BECI et découvrir un tas de nouvelles initiatives durables à Bruxelles. Ne ratez pas le lancement du nouveau cycle de formation et du club d’éco-managers le 16 septembre ! Présentation des nouveaux instruments de financement européens en Afrique, le 1er juillet dernier chez BECI. Panel de discussion du Hub Transmission, le 23 juin dernier. À la table, de gauche à droite : Philippe Lhomme (Fisa Lifecom) ; Gery Dohmen (Speos Belgium) ; Olivier Kahn (consultant BECI) ; Noëlle Paré (Osmoteam Consulting) ; Angela Leone (Sales Consult) et Gauthier Wittamer (Urban Media). Jeudi 27/10 Business to Business PRESS & COMMUNICATION AWARDS Vous voulez faire partie des lauréats des Awards récompensant le meilleur des meilleurs des médias et de la communication Business to Business ? Remettez votre dossier pour l’une des 13 catégories et surprenez notre jury professionnel composé d’éditeurs, journalistes et marketeers ! Inscrivez vous dès maintenant sur BtoBpresscom.be Informations pratiques Remettez votre dossier du 01/09 au 30/09. Les gagnants de chaque catégorie et des critères sélectionnés se verront remettre un Award lors de la cérémonie de gala le 27 octobre à Bozar. Inscrivez-vous sur BtoBpresscom.be pour rester informé ! Organisé par Sponsors offi ciels
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INVITATION valable pour le vernissage ou pour la journée de votre choix Salon international d’art contemporainl i il d' Entrée gratuite* pour 2 personnes (mineurs accompagnés : gratuit) Merci de vous présenter à l’accueil, muni de cette invitation. *Pour bénéficier de cette offre, il est impératif que vous remplissiez le coupon au verso.  i BRUXELLES 22-23-24-25 sept. 2016 Parc Expo Heysel - Palais 4 jeudi 18h-23h vendredi 11h-23h samedi 11h-20h dimanche 11h-20h Restauration sur place info@art3f.com - www.art3f.com Mail .................................................................................................................................................................................. Code postal .................................................. Pays ............................................................................................................... Votre mail ne sera communiqué à aucun tiers, il ne nous servira qu’à vous proposer des invitations pour nos prochains salons d’art. OU art3f Nom + adresse ......................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................... Invité par Cette invitation n’est valable que dûment remplie Ces renseignements pourront faire l’objet d’un droit d’accès et de rectification, par application de la loi n°78-17 du 06/01/78 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Autorise art3f à utiliser mon adresse email pour des envois d’informations. LES ADRESSES COOL BUN Rue Stevin, 168 – 1000 Bruxelles HOUTSIPLOU Place Rouppe 9 – 1000 Bruxelles KING KONG Chaussée de Charleroi, 227 – 1060 SaintGilles LE ZOOM BRUSSELSLIFE TRAM DE BOITSFORT Place Payfa – 1170 Watermael-Boitsfort Le Burger à Bruxelles Le hamburger est un emblème des Etats-Unis. Et pourtant, il vient d’Allemagne et plus précisément d’Hambourg, ville d’où il tire justement son nom. Depuis ses origines mongoles, le steak haché s’est agrémenté de nouveaux ingrédients à chaque pays traversé. Jusqu’au 19e siècle, où il commence à être siècle, SCHIEVELAVABO Rue Jacques Bassem, 111 – 1160 Auderghme CHICAGO Rue de Flandre, 45 – 1000 Bruxelles L’AMOUR FOU Chaussée d’Ixelles, 185 – 1050 Ixelles HEMGIES Rue du Bailli, 90 – 1050 Ixelles servi entre deux tranches de pain dans les bateaux transportant les migrants vers les USA. Au 21e il fait fureur à Bruxelles où il s’affiche sans complexe au menu de nombreux établissements. Certains vont même jusqu’à s’y consacrer à 100 %. Frédéric Solvel Parfois synonyme de malbouffe, le hamburger a mauvaise réputation. Néanmoins peu de personnes peuvent se targuer de ne jamais avoir céder à la tentation. Aujourd’hui, le burger a quitté le monde aseptisé des chaînes de restauration rapide pour faire son entrée dans les restos les plus tendances. Les pionniers Le tsunami burger n’avait pas encore submergé la ville quand ces pionniers se lancèrent dans l’aventure. Nous avons retenu dans cette catégorie Cool Bun ou le Houtsiplou. Les originaux Les années ont prouvé que le burger pouvait se décliner sous de nombreuses formes. Petit détour par King Kong pour une escapade culinaire au Pérou. Même si le sandwich chicharron n’a pas reçu le sobriquet d’hamburger, il en partage tous les codes. L’originalité peut également se traduire dans le décor et ce ne sont pas les habitués du Tram de Boitsfort qui vous diront le contraire. Une friterie dans un tram déposé comme par magie sur la place Payfa avec une belle carte de burgers gourmets. Cantines urbaines Comme à l’école, on s’y pose quelques instants le temps d’engloutir son repas avant de repartir vers d’autres horizons. Au contraire de certaines écoles, on y mange bien. Voici donc cinq cantines urbaines dédiées, tout ou en partie, à la tranche de viande emprisonnée entre deux morceaux de pain et quelques garnitures: Schievelavabo, Chicago, Amour Fou, Hemgies et Super Filles du Tram. SUPER FILLES DU TRAM Rue Lesbroussart, 22 – 1050 Ixelles MANHATTN’S Avenue Louise, 164 – 1000 Bruxelles ELLIS GOURMET BURGER Place Sainte-Catherine, 4 – 1000 Bruxelles MARCEL Rue Américaine, 87 – 1050 Ixelles HARD ROCK CAFÉ Grand-Place, 12A – 1000 Bruxelles BALMORAL Place G. Brugmann, 21 – 1050 Ixelles Fast-foods revisités Loin des premiers burgers engouffrés dans un McDo, le Manhattn’s propose un concept 100% new-yorkais autour du fast-food: déco, carte, service,... Après Louise, un deuxième restaurant a ouvert ses portes en septembre 2015, du côté de la Bourse. Présent dans toutes les grandes villes de Flandres, Ellis Gourmet Burger s’est naturellement installé à quelques pas de la rue de Flandre, quant à Marcel (le bouledogue), il a pris ses quartiers du côté du Châtelain. Aussi avec les yeux Le contenu de l’assiette est certes essentiel mais s’attabler dans un cadre sympathique contribue également à la réussite de votre repas. Nous vous laissons le choix entre la déco mainstream et la vue sur la Grand Place offert par le Hard Rock Café ou le décor 100 % sixties du Balmoral. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 59
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 18.09.16 DIMANCHE SANS VOITURE Durant quelques heures, la chaussée sera dédiée aux piétons, cyclistes ou encore aux adeptes du roller. Région Bruxelloise | Gratuit | www.dimanchesansvoiture.irisnet.be 08.09 | 11.09 EAT BRUSSELS ! DRINK ! BORDEAUX Bruxelles met les petits plats dans les grands en vous proposant le festival EAT Brussels, le festival des restaurants bruxellois. Cette année encore, les plats seront accompagnés des meilleurs bordeaux. Parc de Bruxelles | www.visitbrussels.be 08.09 |30.09 BRUSSELS DESIGN Durant près d’un mois, Bruxelles devient la plateforme de rencontre des designers belges et internationaux... Rendez-vous à Bozar, Flagey, au BIP… Région Bruxelloise | www.designseptember.be 01.09 |25.09 800 ANS DE SAINT-GILLES A côté des nombreuses festivités, une exposition retrace les 8 siècles de Saint-Gilles. Cartes, gravures, dessins, tableaux vous feront découvrir l’histoire de cette commune multiculturelle. Hôtel de Ville de Saint-Gilles | Gratuit | www.stgilles800.be 16.09 |18.09 FETES MEDIEVALES A FOREST Durant trois jours, l’Abbaye de Forest vous replonge dans le passé. Chevaliers, damoiselles, troubadours vous feront revivre une page de notre histoire. Abbaye de Forest |Gratuit | www.forest.irisnet.be 18.09.16 BRUXELLES CHAMPETRE Les Bruxellois se mettent au vert le temps d’une journée ! Produits bio et locaux, animaux de la ferme, sucette aux insectes, bières artisanales, pique-nique... Le programme promet un subtil mélange entre divertissement, citoyenneté et sensibilisation. Place des Palais | Entrée gratuite | www.bruxelles-champetre.be EN SOIRÉE 01.10 NUIT BLANCHE Le temps d’une nuit, venez découvrir Bruxelles sous un autre regard : culturel, artistique, musical… La capitale s’offre à vous de 19h à 5h du matin Région Bruxelloise | Gratuit | nuitblanche.brussels 15.09 |08.12 NOCTURNES DES MUSEES Chaque jeudi, entre 17h et 22h, au moins cinq musées différents ouvrent leurs portes, le soir, et proposent des animations originales. Région Bruxelloise | 3€ | www.nocturnesdesmuseesbruxellois.be 23.09 |24.09 SAINT-JAZZ-TEN-NOODE FESTIVAL C’est l’événement jazz incontournable de la rentrée. Entre jazz classique, moderne, blues, soul et musique du monde, il y en aura pour tous les goûts. Jazz Station |apd 6€ | www.saintjazz.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Les entrailles de Bruxelles : le Musée des Egouts Là où vous ne voyez que des plaques d’égouts et des avaloirs, se cache en fait un gigantesque réseau souterrain. Le Musée des Égouts vous propose un voyage insolite à la découverte des méandres du système d’égouttage bruxellois. Pavillon de l’Octroi Porte d’Anderlecht – 1000 Bruxelles 02/513.09.64 www.museedesegouts.brussels La Senne et son voûtement sont les vedettes du musée. La visite vous apprendra quand, pourquoi et comment les égouts furent construits, quel rôle jouent les hommes dans ce monde souterrain, comment fonctionne le cycle de l’eau depuis les temps les plus reculés à aujourd’hui. Maquette, cartes en relief, films et objets insolites vous expliquent tout. Plus de 350 km de ramifications Le réseau d’égouts sous Bruxelles-Ville compte plus de 350 km de ramifications souterraines qui engloutissent chaque jour des milliers de m³ d’eaux usées. Vous aurez l’occasion de plonger dans les entrailles de Bruxelles et de marcher le long de l’égout. Horaires Durant la période scolaire, le Musée est ouvert du mercredi au samedi, de 10h à 17h. Chaque premier samedi du mois, les visites guidées sont gratuites dès 15h sous réserve des places disponibles. Un conseil : n’oubliez pas vos bottes en caoutchouc et votre lampe torche ! Hélène Remy 60 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 © Alexis Haulot DROH!ME LA GRANDE TRIBUNE WHERE BUSINESS, CONTENT AND LEISURE MEET NATURE Au cœur de Bruxelles, découvrez un espace exceptionnel sur le site de l’ancien Hippodrome d’Uccle-Boitsfort. Niché dans un écrin de verdure préservé, en lisière de la forêt de Soignes, DROH!ME vous offre la possibilité d’organiser un événement sur mesure combinant ville et nature. Entièrement restaurée à l’extérieur, La Grande Tribune de DROH!ME met à votre disposition 5 espaces entièrement modulables, à l’ambiance fascinante rehaussée par une énergie brute dans ses espaces intérieurs. C’est l’endroit rêvé pour vos team-buildings, cocktails, réceptions, séminaires et tous types de réunions. 900 m2 de surface disponible, un anneau de course de 1,6 km, des formules de location sur mesures, possibilité de service traiteur, jusqu’à 400 places de parking, accès aisé train, tram, bus, vélo et voiture... Que vous soyez branché sport, nature, détente ou culture et éducation, La Grande Tribune de DROH!ME est disponible à la location pour faire de toutes vos activités des événements inoubliables. Pour toute information : Frédérique Knapen - T. + 32 490 11 25 52 – fknapen@drohme.be info@drohme.be - www.drohme.be
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BRUSSELSLIFE Un artiste à la tête du Théâtre National LE BRUXELLOIS DU MOIS Après dix ans sous l’ère Jean-Louis Colinet, le Théâtre National a choisi un acteur, metteur en scène, comédien et directeur de compagnie de 32 ans pour diriger le Théâtre National. Fabrice Murgia a les clés du 111-115, boulevard Emile Jacqmain depuis ce 1er juillet 2016. L’artiste au centre A 33 ans, Fabrice Murgia dirigera le Théâtre National durant les cinq prochaines années ! LE SAVIEZ-VOUS ? La façade de l’Hôtel de Ville de Bruxelles est asymétrique Si vous êtes nombreux à l’avoir remarqué, savez-vous vraiment pourquoi la façade de l’Hôtel de Ville de Bruxelles est asymétrique ? Quand on se balade sur la Grand-Place de Bruxelles, on comprend assez vite pourquoi elle est qualifiée de « plus belle place du monde » mais quand on lève les yeux au ciel, on constate assez vite une anomalie : la tour de l’Hôtel de Ville n’est pas exactement au milieu du bâtiment : le côté gauche comporte dix 62 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 arches alors que le côté droit n’en possède que sept (complètes) ! Le désarroi de l’architecte Selon une légende, après avoir remarqué son erreur, l’architecte s’est suicidé en se jetant du sommet du beffroi ! La cellule patrimoine de la Ville de Bruxelles coupe toutefois très vite court aux rumeurs : les deux ailes ont été construites à trente ans d’intervalle, le temps d’exproprier certaines maisons. L’architecte n’était alors plus le même et surtout, la surface n’était pas identique. L’espace à droite n’était pas suffisant pour reproduire le même nombre d’arches qu’à gauche. Tout simplement ! Hélène Remy Cinq personnalités culturelles figuraient dans la sélection finale : Isabelle Pousseur, metteur en scène du Théâtre Océan Nord, Alexandre Caputo, conseiller artistique au Théâtre National, Serge Rangoni, directeur du Théâtre de Liège et Mathieu Goeury, du Vooruit à Gand. C’est finalement le projet audacieux de Fabrice Murgia qui aura les faveurs du Conseil d’Administration. Celui qui devient le plus jeune directeur de l’histoire du Théâtre National a déjà des idées plein la tête : organiser un nouveau festival autour d’artistes bruxellois et wallons, créer un grand événement qui mettrait le citoyen en scène et surtout faire du Théâtre National un lieu transdisciplinaire, un espace où la danse, la musique... côtoient le théâtre. La saison 2016-2017 déjà bouclée, c’est en septembre 2017 que la programmation du Théâtre National portera la touche Fabrice Murgia. Théâtre innovant A 32 ans, Fabrice Murgia n’en est pas à ces débuts dans le monde culturel. Formé au Conservatoire de Liège, il écrit sa première pièce en 2009 : Le Chagrin des Ogres (ou quand les enfants cessent d’être des enfants). Viennent ensuite, à un rythme effréné, Life : Reset, Dieu est un DJ, Les enfants de Jéhovah, Ghost Road, Notre peur de n’être... A chaque création, le directeur de la compagnie Artara invite le public à se questionner sur des faits de société tout en excellant dans le recours aux nouvelles technologies. En 2014, Fabrice Murgia reçoit un Lion d’argent à Venise pour le caractère innovant de son théâtre. Le comédien Le metteur en scène et directeur de compagnie est également acteur et comédien. En 2006, il joue Rudy, le fils de Catherine Frot, dans Odette Toutlemonde d’Eric-Emmanuel Schmitt avant de rejoindre, un an plus tard, le casting de Melting-Pot Café. Durant un peu moins de 20 épisodes, cette série 100 % belge a plongé les téléspectateurs en plein cœur des Marolles. Hélène Remy © Andréa Dainef BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des noms de coiffeurs à Bruxelles A côté des enseignes qui coiffent à la chaîne, il subsiste encore quelques coiffeurs indépendants à Bruxelles. Au moment de se choisir un nom, certains se coupent les cheveux en quatre et délaissent leur patronyme pour un jeu de mot. Couper des syllabes, colorer des sons et faire rimer les coupes: une spécialité de coiffeur! Frédéric Solvel Quand Tif, et son équivalent anglais hair, ne sont pas mis à toutes les coupes, les onomatopées et autres jeux de mots prennent le relais! 1 Hair France Rue de Mot, 9 - 1040 Etterbeek On pourrait l’imaginer au fond d’Uccle, mais c’est dans le quartier européen qu’Hair France fait voler ses ciseaux, planer ses colos et atterrir ses clients. Embarquement immédiat à la porte 9 de la rue De Mot. Si le patron songe à ouvrir une enseigne low cost, il pourra toujours l’appeler Ryan Hair! 2 3 Coiffure Imagine à tif Avenue Brugmann, 579 – 1180 Uccle Qu’elle soit imaginative ou récréative, la coiffure est avant tout un métier et la publicité en est un autre... Nous avons cherché, sans succès, l’enseigne Faudra Tif Hair pour nous remettre de nos émotions, nous avons opté pour une Coiffure Imagine à tif! Eau contre air Rue du Marché au Charbon, 35 - 1000 Bruxelles Eau contre air, voilà le combat que mène chaque jour les coiffeurs du salon homonyme dans le centre-ville pour parvenir à leurs fins et satisfaire leurs clients. 4 5 Ki Koup Koif Rue Georges et Jacques Martin, 40 – 1200 Woluwe-Saint-Lambert A Woluwe Saint-Lambert, le coiffeur tient également ses promesses mais plutôt en language SMS: Ki Koup, Koif ! Aucune crainte, votre coupe ne sera pas aussi vite expédiée qu’un petit texto… Imagin’Hair et Solid’Hair Cours Saint-Michel 97 - 1040 Etterbeek Rue Léon Lepage, 6 – 1000 Bruxelles Vous n’avez jamais trouvé un coiffeur capable de réaliser la coupe que vous imaginiez… Prenez rendez-vous chez Imagin’Hair! Fan de laque et de mise en plis impeccable, Solid’Hair ne devrait pas vous décevoir… BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 63 © Googlemaps
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Al-Nabaa Commercial Services C0. W.L.L. Office 201, Building 123,Road 402 block 304 - 5463 Manama - Bahrain del. : Adel Elbrahim Faraj Aurélie Piel PPE Rue de la Mutualité 59 - 1180 Bruxelles del. : Aurélie Piel Aurum Drinks International SPRL Boulevard Général Wahis 238 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Maxime Scaillon Autobus & Autocars Dujardin & fils SA Boulevard Eisenhower 253 - 7500 Tournai Code Nace : 4511301 - Commerce de détail de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Autobus de Genval SA Route d’Ohain 29 - 1332 Genval Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Autobus Dony NV Sint Truidersteenweg 305 - 3840 Borgloon Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Autobussen de Reys NV Jozef De Blockstraat 73 - 2830 Tisselt Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Autocars De Boeck Leloup en Reizen André Leloup SA Rue du Witloof 35 - 1130 Bruxelles Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Axis-One SPRL Houtweg 24 - 1140 Bruxelles Code Nace : 4615002 - Intermédiaires du commerce en appareils audio-vidéo, matériel photographique et cinématographique et articles d’optique 5914001 - Projection de films cinématographiques ou de bandes de vidéo dans des salles de cinéma, en plein air ou dans d’autres installations de projection del. : Hakime Kamel Ayat SPRL Rue du Colombier 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45194 - Commerce de remorques, de semi-remorques et de caravanes del. : Hamada Ayat 64 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Berox SPRL Avenue Louise 390 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Robert Becker Bertrand SPRL Place du Village 9 - 4141 Louveigne Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Black Oval - Abarkane Youssef PPE Avenue Louise 283 - 1050 Bruxelles del. : Youssef Abarkane Bloom it - Frederic Ide NP Grootheideweg 20 - 1653 Dworp del. : Frédéric Ide Business Alliances Consulting Int’l SPRL Rue Inchebroux 60 - 1325 Chaumont-Gistoux Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Geneviève Tissot Callens Thibault PPE Rue Kelle 46 - 1200 Bruxelles del. : Thibault Callens Carly Vision SPRL Chaussée de Waterloo 1188 - 1180 Bruxelles Code Nace : 3250021 - Fabrication de verres de lunetterie et de verres de contact 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Kim Vumi-Garroy Cars Gembloutois SA Avenue Baron Charles Poswick 10 - 5030 Gembloux Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Cintra SA Place de la Gare 11 - 1367 Ramillies Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant CL & G Consult SPRL Avenue Paul Hymans 117 - 1200 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Clémentine Mukamugema Claes • Lehmann • Milde AF Avenue de Tervueren 412 - 1150 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Frédéric Robert Co.Station Brussels SA Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains 70210 - Conseil en relations publiques et en communication. - del. : Olivier Viaud Dauranta Catering SCRL Boulevard Sylvain Dupuis 233 - 1070 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services des traiteurs del. : Chris Derudder De Truck - Bus4You BVBA Herenveld 3 - 9500 Herenveld 3 Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Dedicated Resources SPRL Avenue Brugmann 216 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Marc Dumoulin Dominique Laurent Rue du Bon Pasteur 65 - 1080 Bruxelles del. : Dominique Laurent Dress the Cloud Avenue Molière 38 - 1190 Bruxelles del. : Gaelle Bigeard Dynamik HR SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 6920102 - ctivités de conseil et de représentation (autre que la représentation juridique), pour le compte de clients, devant l’administration fiscale 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés del. : Bérangère Bernard E-Hospitality SPRL Avenue Louise 489 - 10ème étage - 1050 Bruxelles Code Nace : 63120 - Portails Internet del. : Alexandre Centner Educinvest - Supinfo Interantional University SPRL Avenue Louise 534 - 1050 Bruxelles Code Nace : 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del. : Alick Mouriesse Eltebe NV Vlamingveld 6 - 9870 Zulte Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Emolytics SA Rue Louis de Geer 6 - 1348 Louvain-La-Neuve Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : David Hachez Esther Rusura PPE Rue Van Maerlant 11 - 1000 Bruxelles del. : Esther Rusura Etablissements George Lienad et Compagnie Autobus Lienard SPRL Rue Poucet 7 - 6460 Bourlers Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant COMMUNITY Etablissements François Cordana et Deltenre SA Rue du Travail 3 A - 1400 Nivelle Code Nace : 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 4931012 - l’Exploitation d’autobus scolaires, de navettes vers les aéroports et les gar del. : Ingrid Nuelant Euro-Spotlite SA Rue des Cottages 73 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46431 - Commerce de gros d’appareils électroménagers et audio-vidéo 46693 - Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d’installation 47540 - Commerce de détail d’appareils électroménagers en magasin spécialisé del. : Samuel Jacovy Eurobus holding SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Visée Code Nace : 64200 - Holdings - Activités des sociétés holding del. : Ingrid Nuelant Eurobussing Brussels SA Avenue De Béjar 5 - 1120 Bruxelles Code Nace : 4520101 - Entretien et réparation générale de voitures et de véhicules légers (= 3,5 tonnes) 49310 -Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Eurobussing Wallonie SA Rue du Travail 3 A - 1400 Nivelles Code Nace : 4520101 - Entretien et réparation général de voitures et de véhicules légers (= 3,5 tonnes) 49310 -Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Flanders Bus NV Zinkstraat 5 - 1500 Halle Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Foyer Global Health SA 12 rue Léon Laval - 3372 Leudelange - Luxembourg del. : Laurent Martin Garage du Perron SA Rue de Gelée 22 - 4800 Verviers Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Georges Hoareau PPE Rue des Anciens Etangs 40 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46190 Intermédiaires du commerce en produits divers 52290 - Autres services auxiliaires des transports 53200 - Autres activités de poste et de courrier del. : Georges Hoareau Good Earth Resources SPRL Avenue Louise 300 - 1050 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Hamid Torabi Guizweb SPRL Rue de l’Aqueduc 150 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité del. : Raphael Cavalieri Heyerick BVBA Rijksweg 138 - 9870 Zulte Code Nace : 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49390 - Autres transports terrestres de vo del. : Ingrid Nuelant HMV SA Rue Basse 10 - 1180 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs 56290 - Autres services de restauration del. : Fabian Henrion HPME- Hi-Media SA Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 64190 - Autres intermédiations monétaires 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite del. : Renaud Baudry Innocente Sarah PPE Rue du Hameau 26 - 1640 Rhode-Saint-Genese del. : Sarah Innocente Joye BVBA Bovekerkestraat 43 - 8680 Koekelare Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Juste à temps SA Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46392 - Commerce de gros non spécialisé de denrées non-surgelées, boissons et tabac del. : Ludivine Martinet Kaho 190411 Rue du Bailli 83 - 1050 Bruxelles del. : Olivier Kasiers Keolis Belgium - Kibel SA Avenue De Béjar 5 - 1120 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Ingrid Nuelant Keolis Vlaanderen NV Oostering 17 - 3600 Genk Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Ingrid Nuelant Keyteo SPRL Avenue Louise 475 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Sebastien Requier Kibel (Liège) SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Vise Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 85531 - Enseignement de la conduite de véhicules à moteurs del. : Ingrid Nuelant La Belgique Gourmande SPRL Galerie de la Reine 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 1082002 - La fabrication du chocolat et de confiseries au chocolat 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) del. : Henry de Giey Le Cinacien SPRL Allée des foires 1 - 5590 Ciney Code Nace : 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Le Foyer Anderlechtois SA Chaussée de Mons 595 - 1070 Bruxelles Code nace : 68202 – Location et exploitation de logements sociaux del. : Bruno Lahousse Les Voyages François Lenoir SPRL Rue du Grand Courant 30 - 7033 Cuesmes Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 79120 - Activités des voyagistes del. : Ingrid Nuelant Liaisons Internationales et Maritimes Collard Lambert SA Rue de Hottleux 63 - 4950 Waimes Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Lienard Lisa - Rouge Caravane PPE Rue Keyenveld 7 - 1050 Bruxelles del. : Lisa Lienard Madizy SCS Chaussée de Wavre 1410 - 1160 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Ludivine Gustave Mensura SEPP - EDPB ASBL Rue Gaucheret 88/90 - 1030 Bruxelles Code Nace : 86220 - Activités des médecins spécialistes 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Jean-Charles Lysen Menu Boyana PPE Rue des Trois Rois 102 - 1180 Bruxelles del. : Boyana Menu BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 65
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COMMUNITY Modalizy SA Avenue Général Baron Empain 21 - 1150 Bruxelles Code Nace : 46710 - Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits annexes del. : Etienne Rigo Mutoni Joe-Bryan Rue Joseph Loossens 20 - 1090 Bruxelles del. : Joe-Bryan Mutoni Myskillcamp SPRL Chemin Belle Epine 51 - 6120 Ham-surHeure/Nalinnes Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 47789 - Autre commerce de détail de biens neufs en magasin spécial del. : Kevin Tillier Nora Fahmi Avenue de l’Indépendance Belge 120 - 1081 Bruxelles del. : Nora Fahmi Optimobil - Cambio Bruxelles SA Rue Thérésienne 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 52210 - Services auxiliaires des transports terrestres 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Frédéric Van Malleghem Organic Elixir - Sokona Bonco PPE Bosstraat 12 - 1930 Zaventem del. : Bonco Sokona Orybany - Berguet Juliette PPE Rue des Tanneurs 62 - 1000 Bruxelles Code Nace : 14199 - Fabrication d’autres vêtements et accessoires n.c.a. 32130 - Fabrication d’articles de bijouterie de fantaisie et d’articles similaires 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé del. : Juliette Berguet Picandet Laeticia PPE Rue de la Station 1 - 1190 Bruxelles del. : Laetitia Picandet Picavet & Co Etablissements SA Avenue de la Belle Province 47 - 1420 Braine-L’Alleud Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Prinay SPRL Rue de la Station 65A - 5575 Vencimont Code Nace : 45402 - Entretien, réparation et commerce de détail de motocycles, y compris les pièces et accessoires 47785 - Commerce de détail de cycles en magasin spécialisé 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Productions Associées ASBL Rue Emile Feron 70 - 1060 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau 90032 - Activités de soutien à la création artistique del. : Isabel Nogueras Vila Quality Training SPRL Rue du Coq 51 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85592 - Formation professionnelle del. : Marie Vandenberghe Ramoudt Tours NV Vlamingveld 6 - 8490 Jabbeke Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 7911001 - La fourniture d’informations et de conseils en matière de voyages del. : Ingrid Nuelant Rebeliot - Okkio SPRL Avenue Brugmann 181 - 1190 Bruxelles Code Nace : 2530003 - La fabrication de réacteurs nucléaires 43999 - Autres activités de construction spécialisées 64200 - Activités des sociétés holding del. : Benjamin Stryckmans Reniers & Co NV Roosveld 2126 - 3400 Landen Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45191 - Commerce de gros d’autres véhicules automobiles ( > 3,5 tonnes ) 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autresvéhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) del. : Ingrid Nuelant SADAR - Autobus Régionaux SA Rue de Liège 268 - 4720 La Calamine Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45112 - Intermédiaires du commerce en automobiles et autres véhicules automobiles légers( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageu del. : Ingrid Nuelant Sandton Brussels Centre (Sandton Exploitatie Antwerpen) SA Rue des Paroissiens 15-23 - 1000 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire del. : Nikolaas De Boodt Sandton Pillows Brussel SA Place Rouppe 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire del. : Chaëlle Danneels Satracom SA Rue de Hottleux 63 - 4950 Waimes Code Nace : 4511101 - Commerce de gros de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles del. : Ingrid Nuelant Smet Magali PPE Avenue des Gerfauts 4 - 1170 Bruxelles del. : Magali Smet Sophibus SA Rue de Charleroi 1 - 5600 Philippeville Code Nace : 49310 - Transports urbains et subur66 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 bains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Spike Communications SA Rue du Bourdon 100 - 1180 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Alain Jeanty Staca NV Leuvensesteenweg 89 - 3070 Kortenberg Code Nace : 49310 -Transports urbains et suburbains de voyageurs 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Ingrid Nuelant Stéphanie de Moffarts PPE Avenue Fond’Roy 1 - 1180 Bruxelles del. : Stéphanie de Moffarts Stratesys SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 5621002 - Organisation de noces, banquets, cocktails, buffets, lunches et réceptions diverses 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les del. : Christophe Humblet Taxis Autolux SCA Rue du Maroquin 1 - 1080 Bruxelles Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49320 - Transports de voyageurs par taxis del. : Rudy Claude Taxis Melkior SA Quai de Rome 30 - 4000 Liège Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis del. : Ingrid Nuelant TCM Cars SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Vise Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Telenet NV Liersesteenweg 4 - 2800 Mechelen Code Nace : 61200 - Télécommunications sans fil del. : Ann Caluwaerts Training & coaching Square BVBA Hongersveldstraat 8 - 1700 Dilbeek Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Stéphane Califice Transport Penning SA Avenue Louise 72 - 6730 Saint-Vincent Code Nace : 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45204 - COMMUNITY Réparations de carrosseries 4931001 - Transport par voie terrestre de passagers, urbain ou suburbain (autobus, tramway, métro, etc.) del. : Ingrid Nuelant Trimi NV Zuidweg 10 - 2660 Antwerpen Code Nace : 43999 - Autres activités de construction spécialisées 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 77310 - Location et location-bail de machines et d’équipements agricoles del. : Ingrid Nuelant Valkuren Consulting Group SPRL Avenue de l’Observatoire 6 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Valérie Zapico Van Rompaye NV Mechelsesteenweg 134 - 2650 Edegem Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Vandermousen Jean-François PPE Rue Philippe le Bon 20 - 1000 Bruxelles Code Nace : 1813013 -Autres activités graphiques. 4673103 - Le commerce de gros de verre plat 74109 - Autres activités spécialisées de design del. : Jean-François Vandermousen Voyages Doppagne SA Avenue de France 118 - 6900 Marche-enFamenne Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Voyages Niclay SA Rue du Grand Courant 14 - 7000 Mons Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant West Belgium Coach Company NV Vlamingveld 6 - 8490 Jabekke Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 77120 - Location et location-bail de camions et d’autres véhicules automobiles lourds (> 3,5 ton) del. : Ingrid Nuelant Ycare Opportunity SPRL Avenue Louise 51 - 1150 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Yannick Bertels Youston NV Zolderse Kiezel 36 - 3511 Hasselt Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Pieter Vansynghel YouthStart Belgium ASBL Luchthavenlaan 10 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Lena Bondue Zipcar Belgium BVBA De Kleetlaand 12A - 1831 Diegem Code Nace : 68204 - Location et exploitation de terrains 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) 77120 -Location et location-bail de camions et d’autres véhicules automobiles lourds (> 3,5 ton) del. : Kate Croisier INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Alstom Amour Fou Apple Atrium Avis Balmoral Be Planet BlaBlaCar Brussels Waste Network Bruxelles Invest & Export Cambio Car2Go CarAmigo Carpool.be Chambre de Commerce du Brabant wallon CityDepot Colruyt Comeos 48-53 59-63 10 Association des commerçants de la Porte de Namur 6 44-45 24-26 59-63 48-53 24-26 BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) 6 Brussels Life 48-53 40 12-13 24-26 15-16 ; 24-26 24-26 24-26 8-9 Chambre de Commerce du Luxembourg 8-9 Chicago 59-63 34-36 38-39 48-53 Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) Co-oking Cool Bun Daimler De Lijn Délitraiteur Deloitte Devos Contracting DHL 8-9 43 59-63 24-26 15-16 ; 18 43 ; 44-45 47 48-53 38-39 DriveNow Eau contre air EJ Lawyer Ellis Gourmet Burger Elsa Engie Electrabel Enora Eurochambres Europcar Ewala Febiac Fédération des Chambres de Commerce de Belgique Fisa Lifecom G&V Energy Group G4S Greenloop H. Essers Hair France Hard Rock Café Hemgies Houtsiplou Imagin’Hair Imagine à tif Infrabel Inter-Beton IZEO KBC Brussels Ki Koup Koif King Kong Kowo KU Leuven L’Echo Lunetier Ludovic Manhattn’s ManpowerGroup 15-16 ; 24-26 59-63 48-53 59-63 27 27 27 8-9 24-26 ; 48-53 44-45 32-33 8-9 54-56 27 38-39 40 38-39 59-63 59-63 59-63 59-63 59-63 59-63 18 34-36 42 5 ; 46 59-63 59-63 24-26 38-39 21-23 44-45 59-63 48-53 Microsoft Musée des Égouts Osmoteam Consulting Pipaillon Port de Bruxelles PostNL PSA Raypath Renault Sales Consult Schievelavabo Secretary Plus SNCB Solid’Hair Speos Belgium STIB Super Filles du Tram TEC Théâtre de Liège Théâtre National Tram de Boitsfort Ubeeqo Uber Union Wallonne des Entreprises Urban Media Vlaams Instituut voor de Logistiek VOKA Vooruit Vulog Wanderio World Chambers Federation Xintong Yuma Yumm’eat Zen Car ZipCar 44-45 59-63 54-56 48-53 34-36 38-39 24-26 44-45 ; 48-53 24-26 54-56 59-63 48-53 15-16 ; 18 59-63 54-56 15-16 ; 18 ; 21-23 59-63 15-16 ; 18 59-63 59-63 59-63 24-26 24-26 29-30 54-56 38-39 8-9 59-63 24-26 48-53 8-9 10 40 43 ; 44-45 24-26 15-16 ; 24-26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 67
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 18.10.2016 Comprendre et manager les générations Y et Z 10.11.2016 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation Droit commercial 09.2016 à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Stratégie et Gestion 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time! For Sales… 20.09.2016 5 actions pour atteindre vos objectifs de ventes, avec Facebook Business 22.09.2016 Votre site est-il prêt pour la pub sur Google AdWords ? 13.10.2016 Transformation digitale: mirage ou nouvelles opportunités de croissance ? 24 et 25.10.2016 Créer des brochures, dépliants et magazines grâce à InDesign ! 15.11.2016 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! 18.11.2016 Transformation digitale: risque d’ubérisation ou opportunité de fidélisation ? Efficacité 23.09.2016 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! ICT 22.11.2016 Faites parler vos données grâce aux graphiques Excel! 68 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 15.09.2016 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux 20.09.2016 Pensions complémentaires : les nouveaux réflexes à avoir 04.10.2016 Actualités concernant la lutte contre la fraude sociale 20.10.2016 Droit du travail en pratique : modèles de documents 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 16.09.2009 Management environnemental : 1000 idées et opportunités 23.09.2016 Colloque Entrepreneuriat & Mobilité chez KBC Brussels 10.2016 à 06.2017 Cycle management environnemental 2016-2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be **En néerlandais uniquement Transmission 22.09.2016 Hub Transmission – Panel de discussion 13.10.2016 Conférence des repreneurs 24.11.2016 Hub Transmission – Speed dating 01.12.2016 Hub Transmission – Panel de discussion ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 16.09.2016 How to participate to financed EU projects in Africa? 27.09.2016 Rencontres avec les attachés douaniers 27.09.2016 Matchmaking Event: Polagra Food 06.11.2016 IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge 16 au 20.11.2016 Food B2B meetings Belgique-France 22.11.2016 Matchmaking Event: Food Matters Live ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 20.9.2016 Start’hub Night 22.9.2016 After Work 23.9.2016 Colloque Mobile Together 11.10.2016 Stage Networking Event 20.10.2016 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen

2016 Mobility Toolbox FR


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Mobility TOOLBOX Table des matières Mobility TOOLBOX 1ère édition septembre 2016 CREDITS La Mobility Toolbox est éditée par le Hub Mobility et le Centre de connaissances de BECI. Ce dernier produit les analyses et positionnements de défense des intérêts des entreprises bruxelloises. Il informe également directement les entreprises dans les matières économiques, environnementales, sociales ou encore de mobilité. Le Hub Mobility est le fruit d’une collaboration entre BECI et de nombreuses entreprises innovantes en matière de mobilité en Région de Bruxelles-Capitale. Par sa qualité de réseau, le Hub peut valoriser le travail de ses membres au mieux pour viser leurs propres objectifs. Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Vincent Campeol vc@beci.be Production Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be Graphisme Isabelle André fotozaza@gmail.com Traduction Data Translation Photos - Fotolia Nos remerciements vont tout particulièrement à Sam Kestens, stagiaire BECI en 2015, pour son travail de recherche, de rédaction et de mise en page. INTRODUCTION ................................................................................................................03 CONTEXTE .........................................................................................................................04 VOS AIDES ET OBLIGATIONS RÉGIONALES ....................................................................10 Promouvoir la mobilité durable dans votre entreprise ? .................................................11 La Région bruxelloise vous y aide ! ................................................................................11 La Région bruxelloise forme et informe les entreprises ..................................................12 Plan de déplacements d’entreprise (PDE) .......................................................................13 Code bruxellois de l’air, du climat et de la maîtrise de l’énergie (COBRACE) ..................14 IRIS 2 ............................................................................................................................15 TRANSPORT PUBLIC .........................................................................................................16 Votre fiche d’accessibilité ..............................................................................................17 Le Tiers-Payant STIB ......................................................................................................18 L’offre suburbaine S de la SNCB ....................................................................................19 PARTAGER .........................................................................................................................20 Collecto, comment ça marche ? ...................................................................................21 Un outil pour faciliter et encourager la mobilité durable de vos employés ? ...................22 HighWise: for seamless carpooling................................................................................23 How can eCab help to unravel the Brussels mobility knot? ............................................24 Keyzee : première solution de partage de véhicules totalement intégrée à un smartphone ...........................................................................25 Ubeeqo : Comment optimiser l’utilisation des voitures de service ? ...............................26 Europcar : un véhicule sur-mesure pour chaque besoin .................................................27 Plus de 375 voitures à portée de main dans tout Bruxelles ! ..........................................28 POURQUOI OPTER POUR LE CAR-SHARING ÉLECTRIQUE? .............................................29 Splyt: une nouvelle manière de voyager ensemble ........................................................30 NEW WAYS OF WORKING ...............................................................................................32 Les New Ways (World) Of Work ....................................................................................33 Le plan cafétéria, c’est quoi ? .......................................................................................34 Introduction au télétravail .............................................................................................35 Introduction au coworking ...........................................................................................35 L’AUTOMOBILE DURABLE ................................................................................................36 Quel carburant, pour quoi ? .........................................................................................37 Comment garantir la mobilité optimale de votre entreprise avec TOURING BUSINESS SOLUTIONS ? ................................................................................38 Testez la voiture électrique et plug-in ............................................................................39 CarPlug : solution de rechargement EV @ home ou @ office .........................................40 Fast charge : offrez-vous une solution de recharge rapide .............................................41 CNG : comment offrir une solution de mobilité alternative ? .........................................42 DEUX ROUES ....................................................................................................................43 Se déplacer en ville facilement ? C’est possible grâce à Villo! ........................................44 Le scooter = un moyen de transport pratique ...............................................................45 Vous désirez devenir une entreprise vélodynamique ? ...................................................46 PARKING ...........................................................................................................................47 Plan régional de politique de stationnement (PRPS) .......................................................48 BePark – Votre parking sur mesure................................................................................49 Interparking Pcard+ ......................................................................................................50 Interparking Vouchers ...................................................................................................51 LIVRAISONS URBAINES ....................................................................................................52 Plan Marchandises : objectif groupement......................................................................53 CityDepot .....................................................................................................................54 INSCRIPTION .....................................................................................................................55 BECI | Mobility TOOLBOX 2 Introduction Bruxelles connait des problèmes de mobilité, c’est indéniable. Pour autant, de nombreuses entreprises s’adaptent à cette situation et réagissent. On voit depuis plusieurs années éclore des constructions RH pour le moins originales, telles que le « budget mobilité », quand certaines start-up font même de ces problématiques des opportunités à ne pas manquer. Alors que la mobilité ne se résumait Il n’y a encore qu’une poignée d’années à un choix entre la voiture, le transport en commun, ou même le vélo, on assiste ces derniers temps à une métamorphose du marché. Le politique commence à prendre conscience de cette révolution et certains cadres légaux se modernisent, même si on est encore loin du but. Tant le Fédéral que les Régions devront mettre les bouchées doubles pour véritablement démocratiser l’utilisation de ces alternatives souvent très efficaces : des rémunérations extra-légales flexibles aux nouveaux modes de transport individuels ou collectifs. En parallèle, la 6ème réforme de l’État, synonyme de transfert de compétences – notamment en matière de mobilité – est à la fois une chance et un risque pour Bruxelles. Quelle chance de pouvoir plus que jamais prendre son avenir en main et mener des politiques propres au contexte bruxellois... Mais quel risque de devoir à terme compter sur encore plus de collaborations entre différents niveaux de pouvoir pas toujours alignés en termes de vision. C’est que la mobilité n’a pas de frontière... Près d’un milliard d’euros est consacré à la mobilité chaque année à Bruxelles. Pour Bruxelles Mobilité, le budget aurait même dû grimper à 1,4 milliards d’euros, soit 35% du budget régional, afin que « tous les programmes et projets prévus puissent être exécutés »1 . C’est dire l’importance que cette enveloppe revêt pour contribuer efficacement à l’activité économique et sociale de la Région. Et pourtant, si vous demandez à votre voisin si la situation s’est améliorée, il y a peu de chance que la réponse soit positive : 55% des entreprises faisaient de la mobilité leur principale préoccupation en 2013 ; elles sont encore 51% aujourd’hui. Quant à INRIX, TomTom et consorts, ils continuent inlassablement à placer Bruxelles sur le podium des villes les plus embouteillées. Un mal structurel ? Un problème de perception ? Des habitudes trop ancrées ? Des priorités politiques mal placées ? Chacun aura son avis, même si tout ceci est un peu vrai... Sur quel aspect agir pour inciter les foules à expérimenter une forme de mobilité plus efficace, pour ne pas dire plus intelligente ? Investir encore et encore dans les transports publics ? Sans aucun doute. Le retour sur investissement est tel que l’on pourrait même doubler le budget quand cela est nécessaire pour enfin provoquer la rupture attendue. Expérimenter les autres formes de mobilité individuelles ? Aussi. Un utilisateur de carsharing, de covoiturage, ou de vélo est aussi un utilisateur du transport public, et vice versa. Bruxelles deviendrait alors un véritable laboratoire de la mobilité. Le privé a prouvé qu’il avait aussi un rôle à jouer pour que, plus que jamais, nous puissions nous déplacer intelligemment, en fonction de nos besoins. Encore faut-il les connaître, ces alternatives. C’est l’ambition de cette Toolbox ; rassembler les services disponibles en Région de Bruxelles-Capitale pour vous aider à bouger mieux. 1. « Bruxelles-Mobilité plaide pour un budget annuel de 1,4 milliard », dans levif.be, juin 2014 adresse URL : http://www.levif.be/actualite/belgique/bruxellesmobilite-plaide-pour-un-budget-annuel-de-1-4-milliard/article-normal-34483.html consulté le 03 avril 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 3
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Contexte État des lieux Vous avez été plus de 1000 à répondre à notre dernier baromètre politique et plus de 400 à notre baromètre mobilité. L’occasion d’en savoir plus sur la perception des professionnels bruxellois quant à la situation de la mobilité en Région de Bruxelles-Capitale. Une conclusion s’impose : vous ne semblez pas plus satisfait aujourd’hui qu’hier de la manière de circuler à Bruxelles. QUELS SONT LES TROIS THÈMES QUI DOIVENT ÊTRE TRAITÉS EN PRIORITÉ PAR LE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE ET DE L’EMPLOI ? Aide aux exportateurs Aide à l’investissement Diminution de la fiscalité régionale et communale Mobilité Renforcement de la protection de l’environnement Rénovation urbaine Simplification des procédures administratives Promotion des formations qualifiantes Soutien à Actiris 0% 5,42% 11,39% 9,98% 11,71% 36,23% 20,72% 14,32% 4,88% 2,71% 5,97% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 7,70% 13,77% 29,07% 8,89% 36,66% 16,27% 50,98% 13,34% LA MOBILITÉ DANS ET AUTOUR DE BRUXELLES S’EST-ELLE AMÉLIORÉE EN 2015 PAR RAPPORT À 2014 ? Oui, la situation s'est améliorée Non, la situation est restée stable Non, la situation a empiré Sans avis 5,54% 0% 20% 40% 60% 80% 3,15% 24,13% 67,17% AFIN D’AMÉLIORER LA MOBILITÉ DANS ET EN DEHORS DE BRUXELLES, VOUS CONSIDÉREZ LA CRÉATION D’UN PÉAGE URBAIN OU D’UNE TAXATION AU KILOMÈTRE : Une idée intéressante Une idée inacceptable Je ne sais pas 42,17% 45,33% 12,50% 0% 10% 20% 30% 40% 50% BECI | Mobility TOOLBOX 4 Le baromètre de la mobilité nous assure cependant de la volonté toujours plus évidente des entreprises à prendre les choses en main pour plus de mobilité. Les entreprises bruxelloises sont même devenues expertes en stratégies de mobilité. 61% des répondants disent en effet avoir déjà mis en œuvre des mesures spécialement dédiées à l’amélioration de la mobilité de leurs employés, preuve s’il en est d’un mouvement naturel du monde économique bruxellois à s’adapter à son environnement. COMMENT JUGERIEZ-VOUS L’IMPACT DE CES PROJETS SUR LA MOBILITÉ ? Finalisation du RER Métro nord vers Schaerbeek Tram 9 Parkings de dissuasion Tram 71 Réseau régional cyclable Élargissement du Ring 0 Nouveaux parkings publics Réaménagements Reyers et Meiser Piétonnier du centre-ville 0% Très positif 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Plutôt positif Plutôt négatif Très négatif VOTRE ENTREPRISE A-T-ELLE DÉJÀ MIS EN ŒUVRE DES MESURES SPÉCIFIQUES POUR AMÉLIORER LA MOBILITÉ DE SES EMPLOYÉS ? PARMI CES CRITÈRES, LESQUELS VOUS ONT PARTICULIÈREMENT INCITÉ À METTRE EN PLACE UNE POLITIQUE DE MOBILITÉ ? OUI NON 0% 20% 40% 60% 80% Écologie et responsabilité sociétale Problèmes d'accessibilité Attractivité, rétention, motivation des travailleurs Objectifs financiers, réduction des coûts Obligations légales (PDE, diagnostic fédéral...) 0% 20% 40% 60% 80% BECI | Mobility TOOLBOX 5
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QUELLES ONT ÉTÉ LES NOUVELLES MESURES APPORTÉES ? Remboursement transport en commun (100%) Télétravail Indemnité vélo Vélo privé Voiture de société Covoiturage Voiture partagée Vélo partagé Autre(s) Moto ou scooter privé Navette d'entreprise Moto ou scooter partagé 0% SELON VOUS, QUELLES CONSÉQUENCES ONT EU CES MESURES DE MOBILITÉ SUR LES CRITÈRES SUIVANTS ? Image verte de l'entreprise Environnement de travail et motivation Attraction et rétention des employés Charges à long terme Charges à court terme 0% Très positif Plutôt positif 20% 40% 60% 80% 100% Plutôt négatif Très négatif 10% 20% 30% 40% 50% 60% QUEL(S) FREIN(S) AVEZ-VOUS RENCONTRÉ(S) LORS DE L’ÉLABORATION DE VOTRE POLITIQUE DE MOBILITÉ ? Difficulté de parking Fiscalité inadaptée Aucun Pas de transport en commun Régimes et horaires de travail inadaptés Réticence des employés et/ou syndicats Environnement de travail inadapté Autre(s) 0% 10% 20% 30% 40% Quels besoins de mobilité ? Avec une population totale de 1 163 486 millions d’habitants dont 693 591 travailleurs et un besoin de mobilité de plus en plus grand, sans oublier les 364 5062 tures3 navetteurs quotidiens (dont 225 000 voi), la mobilité restera sans aucun doute un des défis majeurs des années à venir pour Bruxelles. La majorité de ces 364 506 navetteurs provient de la zone RER. Comme nous le montrent les conclusions du précédent bilan des PDE4 24% des navetteurs issus de la 1ère , seuls périphérie font usage du train alors qu’ils sont 2,5 fois plus à en faire usage s’ils viennent de la 2ème périphérie et du reste de la Belgique. Une coordination entre les trois Régions et le Fédéral sur ce point est indispensable afin de concrétiser le RER au plus vite. Osons espérer que l’offre suburbaine « S » lancée en décembre 2015 par la SNCB offre plus de visibilité au réseau de mobilité de la proche périphérie. TABLEAU 1: RÉPARTITION MODALE EN FONCTION DE L’ORIGINE (ZONE IRIS) ET LA DESTINATION (ZONE D’ACCESSIBILITÉ) Zone IRIS 1ère 2ème périphérie périphérie et le reste de la Belgique Accessibilité TC RBC RBC Voiture 56,6 % 32 % Train 24 % 61 % 2. Mini-Bru 2015, la Région de Bruxelles-Capitale en chiffres, Bruxelles, 2014 3. BECI, « le livre blanc de la mobilité », Bruxelles, 2013, p.8 4. BRUXELLES ENVIRONNEMENT, plan de déplacements d’entreprise en Région de Bruxelles-Capitale – bilan de la situation en 2011, page p. 21 BECI | Mobility TOOLBOX 6 Quelle offre de mobilité ? On décortiquera ci-après l’offre de mobilité telle qu’organisée par les pouvoirs publics. Conséquente, cette offre arrive-t-elle tout de même à satisfaire les besoins en mobilité exprimés précédemment ? Transport public régional L’offre régionale sature et court derrière une demande en constante croissante. Et ceci est vrai aussi bien pour la STIB que pour la SNCB. Un succès diront les uns, un budget trop serré diront les autres... Toujours est-il que le transport public, colonne vertébrale de la mobilité, reste et restera un grand chantier. L’offre a en effet augmenté mais en-deçà de la croissance de la demande, expliquée en partie par le boom démographique. Vu l’ampleur des travaux et des investissements consentis, on comprend aisément que certains grands projets mettent plusieurs dizaines d’années à éclore. D’autres projets se concrétisent heureusement plus rapidement. Aperçu : • En février 2015, la STIB a renforcé son offre sur 40 lignes de bus et de trams. Son nouveau Plan Bus mettra en œuvre dès 2016 différentes améliorations du réseau et des fréquences. D’ici 2023, l’adaptation des lignes de métro 1 et 5 en « semi-automatique » permettra de faire passer la fréquence en heures de pointe de 3 à 2 minutes5 . • En mars dernier, le Gouvernement bruxellois a approuvé le plan directeur de Beliris pour la construction d’une nouvelle ligne de métro entre Bordet et la gare du Nord6 . Ce métro devrait être entièrement opérationnel d’ici 2024, améliorant ainsi la liaison entre le nord et le sud de la Région. • Pour ce qui est de la ligne 71, suite à la décision d’abandonner le projet de transformation du bus en tram, le Ministre bruxellois de la mobilité À l’intérieur de la Région, une offre de train existait déjà, qui reste méconnue d’un grand nombre d’habitants. Une campagne de communication auprès des Bruxellois pour promouvoir ce réseau pourrait stimuler son utilisation. Saviez-vous que le trajet Saint-JobEvere ne prenait que 19 minutes en train ? déclarait en mars 2015 avoir pour objectif d’arriver rapidement avec une proposition d’amélioration de la ligne. • Début mai 2015, les travaux ont commencé pour la construction de la nouvelle ligne de tram 9 entre Simonis et le plateau du Heysel7 . • Dans la proche périphérie, le projet de « randtram » est prévu pour 2020 ; le tracé a été approuvé par le Gouvernement flamand en décembre 20138 . Tous ces projets permettront-ils de répondre à la demande future ? La STIB aura transporté 364,6 millions de voyageurs en 20149 (+ 10 millions par rapport à 2013). La demande appelle l’offre, mais l’offre appelle également la demande. Tout investissement est une bouffée d’air pour Bruxelles, ses entreprises et ses habitants. Le retour sur investissement, économique, social et environnemental dépasse de loin la mise initiale. Le RER Le RER (Réseau Express Régional) se fait attendre depuis de nombreuses années mais en décembre 2015, l’offre ferroviaire suburbaine « S » (la composante ferroviaire du Réseau Express Régional) est annoncée officiellement : dans un rayon de 30 km autour de Bruxelles, elle met à disposition une offre combinée du train, tram, métro et bus en un réseau intégré10 . L’offre ferroviaire suburbaine obtient enfin son image et son identité visuelle propre afin de se différencier des trains « classiques ». Une nécessité afin de faciliter la compréhension du voyageur. 5. STIB, communiqués de presse, adresse URL : http://www.stib-mivb.be/pressreleases.html?l=fr&news_rid=/STIB-MIVB/INTERNET/ACTUS/2015-02/WEB_ Article_1424172205439.xml consulté le 03 avril 2015 6. « La nouvelle ligne de métro entre Evere et Forest prévue pour 2024 », dans le Vif Trends Tendance, mars 2015, adresse URL http://trends.levif.be/economie/ entreprises/la-nouvelle-ligne-de-metro-entre-evere-et-forest-prevue-pour-2024/article-normal-373697.html consulté le 03 avril 2015 7. http://www.tram9.brussels/ 8. RTBF, « La Flandre autorise trois nouvelles lignes de tram De Lijn à Bruxelles », lien URL : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-flandre-autorisetrois-nouvelles-lignes-de-tram-de-lijn-a-bruxelles?id=8151695 consulté le 08 avril 2015 9. STIB, communiqués de presse, adresse URL : http://www.stib-mivb.be/pressreleases.html?l=fr&news_rid=/STIB-MIVB/INTERNET/ACTUS/2015-02/WEB_ Article_1424172205439.xml consulté le 03 avril 2015 10. SNCB, communiqués de presse, adresse URL : http://www.belgianrail.be/fr/corporate/Presse/Presse-releases/23_03_2015.aspx consulté le 03 avril 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 7
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Stationnement En 2012, on recensait environ 750 000 places de stationnement à Bruxelles. En 2013 et en 2014, la mise à jour des bases de données en matière d’offre et de demande du stationnement hors et en voirie a été effectuée. Le nombre total de places recensées est plus ou moins identique à celui recensé en 2012. Le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la maîtrise de l’Energie (Cobrace11 ) de la Région de Bruxelles- Capitale prévoit la mutualisation de quelques 25 00012 places de parking hors voirie dans le cadre du renouvellement des permis d’environnement. La motivation ? La disponibilité d’une place de parking à destination est un critère majeur lorsque l’on choisit son mode de transport. Le stationnement est donc un outil pour dissuader les personnes qui n’ont pas à recourir à la voiture en journée. Ces derniers choisiront le mode le plus efficace selon leurs besoins en permettant à ceux dont l’usage de la voiture est indispensable de bénéficier d’un trafic fluidifié. Il a également été mis sur pied un Plan Régional de Politique du Stationnement (PRPS) de la Région de Bruxelles-Capitale, entré en vigueur en 2014. Celui-ci démontre une volonté de cohérence et d’harmonisation au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. L’Agence de stationnement créée à cette occasion se charge d’opérationnaliser la politique de stationnement au niveau régional. Notons toutefois que les communes jouissent encore de libertés, notamment pour la délivrance des cartes de dérogation. Actuellement, le Gouvernement a proposé des modifications de l’ordonnance de 2009. Ces modifications entraîneront notamment la possibilité pour les PMR d’avoir une dérogation dans toutes les zones de stationnement réglementées et la possibilité de payer le stationnement en voirie à la minute. De ces modifications découleront on l’espère une harmonisation accrue pour les 19 communes bruxelloises. Le vélo En ce qui concerne la part modale du vélo, l’objectif politique de la Région d’ici 2020 est fixé à 20% des déplacements mécanisés intra-muros.13 La politique vélo pour la période 2010-2015 avait l’ambition de contribuer au développement de Bruxelles comme capitale durable. Dans cette optique, il était envisagé une diminution de la circulation automobile de 6 à 10% d’ici 2015 et de 20% d’ici 2018, comme prévu par le Plan IRIS II. Il est ainsi prévu que 100% des voiries régionales bruxelloises soient cyclables.14 Des initiatives telles que les autoroutes vélos comme la HST (High Speed Train), route entre Bruxelles et Louvain, permettent à des centaines de cyclistes d’effectuer le trajet domicile-travail rapidement et en toute sécurité.15 Le vélo est aussi le bienvenu au sein de la zone piétonne dans l’hypercentre de Bruxelles-Ville, pour autant que l’on roule au pas. En novembre 2014, les autorités de la ville de Bruxelles et de la STIB, ainsi que le ministre bruxellois de la mobilité ont présenté le nouveau plan de circulation qui entrera progressivement en application dans le Pentagone.16 impérativement Ce projet de piétonisation devra bien sûr d’une s’accompagner série de mesures permettant aux activités économiques de s’épanouir. C’est en effet toute une logistique, indissociable de l’activité économique, qui doit être prise en compte : livraisons, parking, desserte des hôtels, accès pour les taxis.17 Bien pensée et bien gérée, cette zone pourrait être synonyme d’un dynamisme et d’une prospérité retrouvée. 11. Vous retrouverez plus d’informations sur le Cobrace en page 11. 12. BECI, « Parkings bruxellois - Ou comment détruire 750 millions d’euros en pleine crise », lien URL http://www.beci.be/centre_de_connaissance/environnement/brussels_green_network/air_climat/cobrace/ consulté le 08 avril 2015 13. Gracq, Impact et potentiel de l’usage du vélo sur l’économie et l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2014, p. 77 14. Plan vélo 2010-2015 de la Région de Bruxelles-Capitale, Objectifs, principes et monitoring, Bruxelles, p. 23 15. GRACQ, « Succès pour la HST-route entre Bruxelles et Louvain », 2013, lien URL : http://www.gracq.be/NEWS-2013-11/HSTRouteLeuvenBrussel consulté le 09 avril 2015 16. Le Soir, “ Le piétonnier au centre de Bruxelles sera plus grand que prévu », 2014, lien URL : http://www.lesoir.be/715432/article/actualite/regions/ bruxelles/2014-11-24/pietonnier-au-centre-bruxelles-sera-plus-grand-que-prevu consulté le 09 avril 2015 17. BECI, « Le piétonnier améliorera-t-il l’attraction commerciale et touristique du centre-ville ? », 2015, lien URL : http://www.beci.be/centre_de_connaissance/amenagement_du_territoire/pietonnier_et_attractivite/ consulté le 14 avril 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 8 Conclusion BECI, Chambre de Commerce de Bruxelles, représente grâce à ses équipes des milliers d’entreprises, elle assure la défense de leurs intérêts et leur offre de nombreux services de nature à leur faciliter la gestion de leurs affaires. En ce qui concerne la mobilité, nous avons depuis plusieurs années tâché de sauvegarder l’équilibre « économique-social-environnemental » nécessaire à une politique juste et équitable. Ce travail, BECI le continuera jusqu’à ce que la mobilité ne soit plus votre principale préoccupation. Nous remarquons une impressionnante faculté d’adaptation des grandes entreprises, principaux employeurs de la Région de Bruxelles-Capitale. Force est de constater que Bruxelles a pu garder une certaine attractivité qui incite de nombreuses entreprises à s’adapter plutôt qu’à faire le choix rapide d’un déménagement en périphérie wallonne ou flamande. Le taux de vacance des bureaux de la proche périphérie flamande (25%) le démontre. Ces grandes entreprises ont acquis une expertise précieuse: fleet managers, facility managers ou DRH des plus grandes firmes adoptent dorénavant la casquette de « mobility manager ». Il n’en va cependant pas de même pour les plus petites entreprises, toujours plus nombreuses en Région de BruxellesCapitale (+20% en 10 ans). Difficile pour une structure de 5, 10 ou même 20 personnes de développer une stratégie de mobilité, d’adopter un plan de télétravail ou de s’y retrouver parmi tous ces produits ou services qui éclosent chaque jour sur un marché en pleine mutation ! C’est pour toutes ces entreprises que BECI a souhaité développer une « Mobility Toolbox ». Cette « boîte à outils » rassemble un éventail de fiches pratiques et commerciales pour toutes les entreprises souhaitant revoir la stratégie de mobilité de leurs travailleurs et/ou de leurs marchandises : obligations légales, solutions, services et produits existants sur le marché, conseils et meilleures pratiques. En d’autres termes, la Toolbox sera le syllabus évolutif des entreprises bruxelloises pour développer leur politique de mobilité. La boîte à outils s’organise autour de différentes thématiques majeures : modes de déplacement, partage, new ways of working, stationnement, livraisons, etc. Ces sections sont déclinées en fiches généralistes (le coworking, c’est quoi ?), en fiches légales (l’obligation de Plan de Déplacements d’Entreprise, pourquoi ?) et en fiches « produits et services » pour présenter les différentes solutions existant sur le marché pour une mobilité plus efficiente (La gestion du tiers payant par la STIB, comment ça fonctionne ?). BECI | Mobility TOOLBOX 9
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institutionnel Vos aides et obligations régionales Bruxelles Mobilité ? Bruxelles Environnement ? Ma commune ? Qui contacter pour le problème qui me concerne ? Ne cherchez plus, contactez le service mobilité du Centre de connaissance, nous vous aiguillerons : vc@beci.be IRIS2, PRPS, PDE, COBRACE... Autant de plans et documents légaux qui rythment les décisions des institutions bruxelloises en matière de mobilité, de la Région jusqu’aux communes. La plupart des plans régionaux visent d’abord l’uniformisation des politiques à l’échelle régionale, et certains vous concernent tout particulièrement, qu’il s’agisse de la gestion de votre bâtiment ou de la mobilité de vos employés. En parallèle, la Région a développé des outils pour vous aider à construire votre politique de mobilité. BECI | Mobility TOOLBOX 10 institutionnel Promouvoir la mobilité durable dans votre entreprise ? La Région bruxelloise vous y aide ! Chaque année, Bruxelles Mobilité met en lien les associations de promotion du vélo et des transports en commun avec les entreprises ou les travailleurs désireux de se « mettre en selle ». Initiation au vélo en ville, formation ou rappel du code de la route, atelier de mécanique, gravage antivol, test du train, du métro, du tram… Des asbl telles que ProVelo, Cyclo, Fietsersbond, et les opérateurs de transports en commun, vous aident à devenir une entreprise « vélodynamique », et de façon générale, à faire entrer les modes de déplacements durables dans la culture d’entreprise. Grâce aux financements de Bruxelles Mobilité et de Bruxelles Environnement, plusieurs grandes actions, entièrement gratuites pour les entreprises, reviennent chaque année. The Bike Project Depuis 2014, les entreprises sélectionnées pour le projet sont soutenues individuellement pendant huit mois par un-e expert-e de ProVelo et de Traject. Il-Elle accompagnera le Coordinateur mobilité pour réaliser un diagnostic et proposer un plan d’actions afin d’encourager l’usage du vélo auprès des travailleurs. Point d’orgue de l’action : des vélos (classiques, pliants, électriques ou cargo) sont mis à disposition des travailleurs pendant 15 jours pour un test grandeur nature dans leurs trajets domicile-travail. Une version « light » de l’action existe également, qui comporte uniquement la mise à disposition des vélos. > www.thebikeproject.be The Bike Experience La Bike Experience, c’est la possibilité d’une demi-journée de formation théorique et pratique, 3 jours d’accompagnement par un cycliste aguerri et 2 semaines de test pour apprendre ou réapprendre à prendre sa place dans le trafic, lors des trajets domicile-travail. La Bike Experience peut être mise sur pied toute l’année ; deux campagnes spécifiques ont lieu au printemps et en automne. Accessible aussi individuellement, sans passer par l’entreprise ! > bikeexperience.brussels Contacts utiles Bruxelles Environnement pdebvp@environnement.irisnet.be Tél : 02 775 75 75 SPF Mobilité et Transports enquetewwv2014@mobilit.fgov.be Tél : 02 545 50 74 « Au travail sans voiture » En septembre, pendant la Semaine de la Mobilité, Bruxelles Mobilité organise l’action « Au travail sans voiture ». Grâce au soutien de nombreux partenaires (SNCB, STIB, De Lijn, TeC, Villo !, Taxistop, ProVelo, Cyclo, les Ateliers de la rue Voot, Bike to Work…) les automobilistes ont la possibilité de tester gratuitement pendant 15 jours, des modes de déplacement plus durables pour venir travailler, et de bénéficier des différentes services. La Semaine de la Mobilité est aussi l’occasion d’aborder ce sujet au sein de l’entreprise, par de multiples angles : information, défis, balades… BECI | Mobility TOOLBOX 11
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institutionnel La Région bruxelloise forme et informe les entreprises Toute l’année, Bruxelles Mobilité et Bruxelles Environnement sont disponibles pour vous aider dans votre démarche. Une formation : « Mobility Manager » Chaque année, Bruxelles Mobilité offre la possibilité de former les nouveaux coordinateurs de mobilité. Pendant 6 journées (réparties sur 3 mois), ils auront l’occasion d’entendre des coordinateurs expérimentés partager leur vécu, de faire des visites de terrain en entreprises, d’échanger réflexions et bonnes pratiques entre eux. L’objectif de cette formation est non seulement de permettre aux coordinateurs de se familiariser avec leur fonction et de découvrir de nouvelles pistes de travail, mais aussi de rencontrer leurs alter egos issus d’autres secteurs professionnels et de former, à terme, un réseau. Un réseau : l’e-news « PDE » Pas encore inscrit pour recevoir l’e-news Mobilité destinée aux entreprises ? Allez vite sur http://www. bruxellesenvironnement.be/ (rubrique « Périodiques et lettres d’information ») et recevez toutes les infos sur les formations, la réglementation, les séminaires, les actions spéciales, les nouveaux outils, etc. Une rencontre : le « Mobility Salon » En janvier, Bruxelles Mobilité vous invite à son Salon de la mobilité des Entreprises : une matinée qui rassemble les coordinateurs mobilité de toutes les entreprises soumises au Plan de déplacements, mais aussi des partenaires tels que les opérateurs de transports publics et de véhicules partagés, des associations de promotion du vélo, de la marche et du covoiturage, des bureaux d’études spécialisés dans l’accompagnement des entreprises en matière de mobilité… L’occasion rêvée de rencontrer d’autres coordinateurs mobilité, d’échanger des expériences, d’entendre les idées réalisées ailleurs. Toutes les infos seront publiées dans l’e-news ! Contacts utiles FR NL info@provelo.org cheine@sprb.brussels nhalen@sprb.brussels info@provelo.org sdelaender@sprb.brussels BECI | Mobility TOOLBOX 12 institutionnel Plan de déplacements d’entreprise (PDE) Tous les 3 ans, chaque entreprise belge de 100 employés ou plus sur un même site en Région bruxelloise doit réaliser un plan de déplacements. Un plan de déplacements d’entreprise consiste en l’étude, la mise en œuvre, l’évaluation et l’actualisation de mesures destinées à promouvoir une gestion durable des déplacements liés à l’activité de cette entreprise. Une autre obligation émanant du pouvoir fédéral existe sur l’ensemble du territoire belge : tous les organismes employant plus de 100 personnes doivent réaliser un bilan de mobilité. Pour éviter une double charge, les dossiers PDE bruxellois peuvent également remplir l’obligation fédérale. Comment ça marche ? > www.environnement.brussels/thematiques/ mobilite/les-plans-de-deplacements/plan-de-deplacements-entreprise 4 étapes pour être prêt Photographiez votre force de travail Sur base de votre registre social, procédez à une enquête sur les habitudes de déplacement des travailleurs de votre site. Par site, on entend un, ou plusieurs bâtiments dont les entrées principales sont distantes de moins de 500m. Notez que seuls les employés se rendant effectivement et régulièrement sur site sont comptabilisés. Des outils sont mis à disposition par Bruxelles Environnement : www.environnement.brussels/ thematiques/mobilite/les-plans-de-deplacements/plan-de-deplacements-entreprise/diagnostic-de Enquête mobilité : www.enquetemobilite.irisnet.be Élaborez votre plan d’action 1. Désignez une personne de contact 2. Informez les travailleurs sur votre PDE 3. Sensibilisez les travailleurs et les visiteurs 4. Élaborez un plan d’accès multimodal 5. Favorisez le recours aux transports publics 6. Disposez d’un parking vélos 7. Voitures de société & voitures de services: Ecoscore 8. Élaborez un plan d’action SMOG Plus de précisions sur http://www.environnement.brussels/thematiques/mobilite/les-plans-de-deplacements/plan-de-deplacements-entreprise/plan-dactions-vos Prêt ? Il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur la plateforme IRISbox (https://irisbox.irisnet.be/), à l’aide de votre carte d’identité et de votre code PIN, et faites une nouvelle demande en tant qu’entreprise. Vous trouverez le formulaire sous la rubrique « organismes régionaux », « IBGE – Bruxelles Environnement », « Mobilité ». N’oubliez pas le diagnostic fédéral En principe et pour la majorité des cas bruxellois, le diagnostic fédéral sera pré-rempli, à l’exception des sites d’entreprise, de plus de 30 personnes et distants de plus de 500m, non pris en compte par le PDE mais bien par le diagnostic fédéral. TOUS devront également et OBLIGATOIREMENT se rendre sur la plateforme de l’administration fédérale ouvrir le formulaire et ajouter la référence de l’avis rendu par le Conseil d’entreprise avant de valider. Plus d’infos : http://mobilit.belgium.be/fr/mobilite/domicile_travail L’exemple : Belfius, déjà 15 ans d’efforts Depuis 1998 et l’adoption d’un plan de mobilité à 2007 avec la désignation d’un coordinateur mobilité, Belfius a fait du chemin. Divers initiatives, de la gratuité des transports en commun au parking payant pour les « autosolistes » en passant par le télétravail, le parking gratuit en gare ou la mise à disposition de douches et vestiaires pour cyclistes auront permis de complètement renverser les habitudes de déplacement des employés. De 55% d’employés autosolistes en 1999, ils ne sont plus que 20% aujourd’hui ! 80% se déplacent donc en train, métro-trambus, vélo, voire à pied, en covoiturage ou à moto... En 13 ans, Belfius aura économisé 31.000 tonnes de CO2. Pour nourrir cette spirale positive, Belfius s’engage au sein de campagnes publiques telles que « Au travail sans voiture », « Bike to Work », « Friday Bike Day » mais lance également les siennes : balades à vélo, flex reward ou exposition de véhicules électriques... Contacts utiles Bruxelles Mobilité cheine@sprb.brussels (FR) nhalen@sprb.brussels (FR) sdelaender@sprb.brussels (NL) Bruxelles Environnement agerard@environnement.brussels (FR) bbautmans@environnement.brussels (NL) BECI | Mobility TOOLBOX 13
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institutionnel Code bruxellois de l’air, du climat et de la maîtrise de l’énergie (COBRACE) Le plan Cobrace (Code bruxellois de l’air, du climat et de la maîtrise de l’énergie) vise l’amélioration de la qualité de l’air en Région de Bruxelles-Capitale, en réduisant les émissions polluantes et en maîtrisant la consommation énergétique. Certains chapitres ont donc trait à la mobilité. Contexte Lors de la prise de décision de son mode de déplacement, la disponibilité d’une place de parking à destination est la principale motivation au choix de la voiture. En matière de stationnement, le Cobrace vise dès lors une réduction du nombre de places de parking disponibles dans et aux alentours des immeubles de bureaux afin de motiver les travailleurs à privilégier les alternatives pour effectuer ses déplacements « domicile-travail». > www.environnement.brussels/thematiques/ mobilite/stationnement-cobrace?view_pro=1 Comment ça marche ? Le principe est le suivant : lors de chaque prolongation ou renouvellement du permis d’environnement, sera défini un nombre maximal d’emplacements de parking autorisés pour l’entreprise, fonction de deux facteurs : 3 La surface plancher des bureaux (m²) 3 Le degré d’accessibilité en transports en commun (zone A, B ou C) L’entreprise a dès lors trois options lors de son renouvellement de permis d’environnement 3 Soit, supprimer les emplacements excédentaires et réaffecter l’espace à une autre destination 3 Soit, rendre les places « excédentaires » accessibles sous forme de parking public, ou riverain 3 Soit, conserver les places excédentaires et payer la charge environnementale Qui est concerné ? Toutes les places de parking des immeubles de bureaux situées hors-voirie sont concernées. Ne sont pas concernés: 3 Logement 3 Parking public 3 Activités artisanales, industrielles, logistiques, d’entreposage ou de production de services matériels 3 Les commerces 3 Equipements d’intérêt collectif ou de service public 3 Les taxis 3 Etablissements hôteliers Quelques conseils Il est à noter que certains arguments sont recevables pour une révision à la hausse, dans une certaine mesure, du nombre d’emplacements autorisés. Pistes de négociation : 3 Emplacements réservés au covoiturage, aux véhicules partagés ou à recharge électrique ? 3 Activité incompatible avec une ouverture du parking au public ? 3 Une surface plancher restreinte mais un nombre élevé d’employés ? Contacts utiles Bruxelles Environnement parking@environnement.irisnet.be Tél : 02/563.41.80 BECI | Mobility TOOLBOX 14 institutionnel IRIS 2 Le Plan IRIS 2 est le plan stratégique de mobilité de la Région de Bruxelles-Capitale. Il vise avant tout une meilleure répartition modale des habitants et travailleurs dans la Région. Comme beaucoup de villes européennes, Bruxelles s’est doté dès 1998 d’un Plan régional (IRIS 1), qui concernait déjà tous les modes de déplacement, ainsi que des domaines connexes comme l’urbanisme. Aperçu du plan IRIS 2 : Domaines prioritaires Sept domaines prioritaires ont été définis pour le développement de mesures possibles : 3 Les travaux d’infrastructures, dont le RER et le métro, ainsi que les parkings de dissuasion 3 Une politique de stationnement cohérente dans toute la Région 3 Une offre de transports publics de première classe 3 Une intermodalité renforcée 3 La prise en compte systématique des besoins des personnes à mobilité réduite 3 Une plus grande convivialité de la Région, avec notamment la création de zones réservées aux transports actifs et collectifs 3 Une meilleure information concernant les différents modes de transport (horaires, trajets, plans, coûts…) 3 L’importance d’un changement de mentalité de l’ensemble de la population à l’égard de ses déplacements Principaux axes d’action Maîtriser la demande de mobilité Il ne s’agit pas de restreindre les capacités de mobilité de chacun mais de développer des mesures qui réduisent structurellement les besoins de mobilité : télétravail et urbanisme par exemple. Valoriser les modes durables Le développement du transport public demeure la première priorité des pouvoirs publics bruxellois. Les modes actifs (piétons et cyclistes) sont complémentaires et combinables. Ces trois modes (transports publics, piétons et cyclistes) sont dès lors prioritaires par Garantir l’application du Plan IRIS La Région prendra des mesures afin d’assurer le monitoring de ses actions propres et de celles des OIP (Organismes d’Intérêt Public), via notamment les contrats de gestion. rapport aux déplacements en voiture individuelle. Les aménagements voiries et d’espaces publics respecteront cette hiérarchie. Renforcer le transfert modal La Région de Bruxelles-Capitale entend rationaliser les capacités routières au profit des modes prioritaires (voir ci-dessus). En plus, seront menées des mesures de rationalisation de l’usage de la voiture individuelle. À cet égard, la Région prend des mesures pour réduire la charge de trafic de 20% à l’horizon 2018 par rapport à 2008. Renforcer des alternatives 3 Plus de facilités pour le déplacement naturel des piétons 3 Objectif « 100% des voiries cyclables en 2018 » 3 Priorité à la valorisation du réseau des transports publics et à l’augmentation de l’offre souterraine 3 Meilleure valorisation du rail comme mode de transport urbain 3 Renforcement de la coordination avec les opérateurs De Lijn, TEC et SNCB. Le transport de marchandises Renforcer le transfert modal au profit de la voie d’eau et du rail pour l’acheminement des biens. La circulation des poids lourds sera encadrée ainsi que la desserte locale. Contacts utiles Service public régional de Bruxelles - Bruxelles Mobilité CCN – Rue du Progrès, 80/1 - 1035 Bruxelles http://www.bruxellesmobilite.be Tél : 0800 94 001 BECI | Mobility TOOLBOX 15
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Transport public L’accessibilité de votre entreprise n’est pas une affaire enterrée : parlez-en à la STIB. Plusieurs entreprises ont déjà obtenu des horaires de bus adaptés par exemple. Les transports publics sont la colonne vertébrale des transports urbains et suburbains. L’augmentation croissante du nombre de voyageurs (369,8 millions de voyageurs en 2015) prouve l’importance que revêt la STIB pour Bruxelles. Imaginez-vous une ville sans les investissements consentis durant les années 70 et 80, et donc sans métro ? Après plusieurs décennies d’investissements mesurés, Bruxelles semble relancer la machine. Et en périphérie ? On a tout récemment abouti à une compatibilité inter- réseaux de la carte Mobib. BECI | Mobility TOOLBOX 16 transport public Votre fiche d’accessibilité Comment conscientiser mes collaborateurs aux alternatives à la voiture ? Tout employeur ayant son siège à Bruxelles peut, dans le cadre de la réalisation de son plan de déplacement mais aussi souvent de sa propre initiative, demander à la STIB de lui fournir une fiche d’accessibilité qui permettra à ses employés d’obtenir une vue complète sur les alternatives mobilité qui s’offrent à eux 3 étapes La cellule B2B de la STIB se tient à votre disposition pour activer votre demande et vous fournir toutes les informations utiles. Il vous sera transmis un bon de commande à nous renvoyer. Elaborez votre fiche d’accessibilité Afin de garantir une information parfaitement utile à votre personnel et à vos visiteurs, Il vous sera demandé de compléter un document reprenant les aspects propres à votre entreprise et à son accessibilité. Bien entendu la STIB pourra documenter une large part des informations avec la base de données qu’elle gère (stations Villo, gares SNCB, itinéraires cyclables, arrêts taxis et Collecto, etc….) mais la réalisation de cet outil constitue une occasion unique d’intégrer des acteurs internes/externes à votre entreprise à une réflexion large sur la mobilité (itinéraires préférés, accessibilité PMR, mesures d’encouragement, carpooling, etc…) ces éléments qui vous seront propres peuvent également être intégrés à la fiche d’accessibilité Diffusez votre fiche d’accessibilité Une fois le document finalisé (support PDF), il vous faudra le diffuser. Cette troisième étape sera essentielle pour arriver à un résultat probant. Pensez large : documents fournis lors de l’accueil de nouveaux employés, valves internes, brochures visiteurs, site internet, section mobilité intranet, newsletter, etc…. L’exemple A Bruxelles ce sont aujourd’hui plus d’une centaine d’entreprises qui utilisent la fiche d’accessibilité Parc / Park STIB - Siège Social MIVB - Hoofdzetel Atrium Entrée principale / Hoofdingang Rue des Colonies 62 Koloniënstraat Parking : Treurenberg 21 Adresse officielle / Officieel adres Rue Royale 76 Koningsstraat 1000 Bruxelles / Brussel Accueil - 02 / 563 72 80 - Onthaal Rue Traversière Dwarsstraat Botanique Kruidtuin Limite Grens Bossuet Houwaert Quetelet Légende - Legende Accès piétons Voetgangerstoegang Parking * * Sur réservation uniquement Alleen via reservering Gare Centrale Centraal Station Parking vélos Fietsparking Parking pour PMR Parking voor PBM Parking livraisons Parking leveranciers Taxi 2 3 4 Vélo partagé : Villo! Fietsdelen: Villo! Voiture partagée : CAMBIO Autodelen: CAMBIO Cartographie : STIB-SMN Cartografie: MIVB-SMN n° 001a Édition / Uitgave 12.2015 Réseau / Netwerk 09.2015 Itinéraire Cyclable Régional Gewestelijke FietsRoute Réalisé au moyen de : Verwezenlijkt met: Avec le soutien de Met de steun van De Brouckère Congrès Congres Place Sainte-Gudule Sinter-Goedeleplein Arenberg Presse Drukpers Presse Drukpers Gare Centrale Centraal Station Treurenberg Parc Park Parlement Bruxellois Brussels Parlement Bozar Palais Paleizen César de Paepe Cesar de Paepe Guimard Guimard Arts-Loi Kunst-Wet Marché au Bois Houtmarkt Gare Centrale Centraal Station Joseph II Jozef II Entrée principale Hoofdingang Madou Park Parc Belliard Belliard Chapelle Kapellekerk 0 100 200 Grand Sablon Grote Zavel 300 400 500 Petit Sablon Kleine Zavel m. Science Wetenschap Royale Koning Trône Troon Trèves Trier 0 20 40 60 80 100 m. Bon à savoir Le coût de réalisation de la fiche d’accessibilité est pris en charge à concurrence de 50% par Bruxelles Mobilité dans le cadre de la réalisation d’un plan de déplacement. La fiche d’accessibilité est fournie avec une assurance « mise à jour » valable pour 3 mises à jour. Le coût total pour l’entreprise s’élève in-fine à seulement 532,35€ HTVA. Contacts utiles STIB Cellule B2B b2b@stib.irisnet.be Tél : 02 515 54 00 BECI | Mobility TOOLBOX 17 Bo w e n ! ! ! ! ! ! ! ! ! ulevar Kei ! ! d ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! a M 47 nl i Rue Haute Hoogstraat 48 Pachecolaan Rue Royale Koningsstraat 92 93 93 92 Rue Ducale Hertogsstraat nt Avenue des Arts Kunstlaan 12 21 Ru s uze A telens Rue Royale Koningsstraat e e 61 Rue de la Loi Wetstraat Rue du Congrès Congresstraat Rue Monta Waran g d Rue de la Loi Wetstraat ne du Parc eberg Rue Belliard Belliardstraat 27 95 63 29 66 R ns u a m Boulevard Pachéco Rue Twa C de la ansela d ag e r a 27 Boulevard Rue Neuve Nieuwstraat 29 Rue des P Parochia hancell ijstraat u S ud H s 86 A eur a e du G onker J stein straat u ra dolphe Max Adolphe Maxlaan 38 n rie e Rue de Laeken Lakensestraat d de izer e r p 86 66 29 B 65 o r s i 48 de l'Empe erslaan r t Boulevard du Regentla ntilho straa s 34 e o Rue hé aux markt Rue des Kolonië 66 z me 80 m T r au v tra n n R Rav d c 95 86 95 92 93 ég e s Rue Rave Ravenstei erbes R e Ru e a t e G pératrice an e aroissiens a nsstraat r C u W R r Koloniënstraat 88 Rue des Colonies nstraat olonies 71 64 27 v t ôtres traat 38 ensteins 54 66 65 Parvis Sainte-Gudule Sinter-Goedelevoorplein Place de Louvain Leuvenseplein e in t raat 65 Boulevard Bischoffsheim Bischoffsheimlaan Bouleva K 59 l'I K a es D o lfapo e du b ild 61 71 29 g 71
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transport public Le Tiers-Payant STIB La prise en charge facile de la mobilité de mes employés en transports publics En commandant les abonnements STIB / MTB de votre personnel au travers du Tierspayant STIB, vous supprimez d’un coup la gestion fastidieuse des renouvellements pour vos services internes et vous offrez à votre personnel utilisateur actuel ou futur des transports publics un service le libérant également de toute contrainte 3 étapes Devenir client Tiers Payant Afin d’enregistrer votre adhésion au système Tiers Payant nous vous inviterons à signer la convention Tiers Payant de la STIB. Gérez vos abonnements STIB au travers de notre Plateforme Web B2B Connectez-vous au moyen de votre carte d’identité électronique à notre plateforme Web. Celle-ci vous permet en tant qu’employeur de gérer facilement les commandes de nouveaux abonnements ainsi que les abonnements en cours et leurs renouvellements/ remboursements. Vous pourrez ainsi commander les abonnements de vos collaborateurs en uploadant leur photo à partir du site. Lors des renouvellements d’abonnements vous recevrez des messages vous alertant entre autres de l’imminence de la fin de validité des abonnements. Pour des déplacements occasionnels commandez des cartes Mobib Basic chargées de 10 voyages Notre plateforme permet également de gérer les commandes et les rechargements (10 voyages) de cartes Mobib Basic mises à disposition de votre personnel. 600 entreprises à Bruxelles De l’institution régionale ou fédérale à la grande banque ou à la PME… plus de 600 entreprises ont aujourd’hui adhéré à notre convention Tiers Payant. Le système Tiers-Payant s’adresse à toute entreprise désireuse de promouvoir la mobilité en transports publics auprès de ses collaborateurs Bon à savoir Avantages entreprise : 3 La STIB vous envoie 1 facture récapitulative mensuelle 3 Visibilité sur l’ensemble des abonnements actifs dans l’entreprise. 3 Gestion aisée des renouvellements et des remboursements. 3 Récupération de l’historique des abonnements facilitant la rédaction des fiches fiscales pour les employés. Avantage utilisateurs : 3 L’employé ne doit plus avancer le montant de l’abonnement et donc ne doit plus remettre de notes de frais à son employeur. 3 L’employé reçoit son abonnement à son domicile et ne doit pas se rendre en Bootik Contacts utiles STIB Cellule B2B b2b@stib.irisnet.be Tél : 02 515 54 00 BECI | Mobility TOOLBOX 18 transport public L’offre suburbaine S de la SNCB Antwerpen Qu’est-ce que le S ? Le S est l’appellation commerciale de l’offre ferroviaire suburbaine de la SNCB. Il s’agit de la composante ferroviaire du RER. S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 L’offre ferroviaire suburbaine 3 Couvre une zone d’environ 30km autour d’une ville. Celle-ci est appelée zone suburbaine de l’agglomération ; 3 Est constituée de relations ferroviaires reliant les villes et communes au centre de la zone suburbaine. Les relations sont appelées Relations S et chacune dispose d’une couleur et un numéro spécifiques ; 3 Lancée le 13 décembre 2015 dans, vers, depuis et autour de Bruxelles. L’appellation commerciale se décline comme suit : S8 S81 S9 S10 S20 S1 Gent IC 21 IC 21 S3 S10 BRUXELLES - BRUSSEL 12/2015 SERVICE DE SEMAINE WEEKDIENST S4 S6 S10 S6 S81 IC 21 Weerde Hambos S4 Buda Eppegem Vilvoorde S1 IC 06-23-29 S7 S4 S5 IC 27 IC 01-03-06-12-14-20-23-35 S2 Schaerbeek Schaarbeek Haren S2 S9 S20 Heverlee IC 26 Gent IC 01-03-12-23 S3 Ede Burst Herzele Terhagen Hillegem Zottegem S3 Ninove Ossegem/Osseghem Eichem Appelterre Beekkant Zandbergen Anneessens Idegem Schendelbeke Relations S S-verbindingen Geraardsbergen S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S81 S10 S9 S20 NIVELLES - BRUXELLES/BRUSSEL - MECHELEN BRAINE-LE-COMTE - BRUXELLES/BRUSSEL - LEUVEN ZOTTEGEM - BRUXELLES/BRUSSEL - DENDERMONDE AALST - SCHUMAN - MERODE - VILVOORDE GERAARDSBERGEN - HALLE - SCHUMAN - MECHELEN AALST - BRUXELLES/BRUSSEL - HALLE - MERODE - MUIZEN - MECHELEN BRUXELLES/BRUSSEL - OTTIGNIES - LOUVAIN-LA-NEUVE SCHAERBEEK SCHAARBEEK SCHAERBEEK SCHAARBEEK - OTTIGNIES LEUVEN - SCHUMAN - BRAINE-L’ALLEUD DENDERMONDE - BRUXELLES/BRUSSEL - AALST OTTIGNIES - LEUVEN IC 01-03 RELATIONS IC IC VERBINDINGEN S6 S5 Ath IC 06-26 Lembeek Tubize Hennuyères S2 Tram /Tramway Braine-le-Comte Braine-l’Alleud Lillois La Louvière Nivelles S1 Arrêt de surface, bovengrondse halte, aboveground stop Copyright SNCB 05/2015 Charleroi S9 La Roche Villers-la-Ville S5 Veeweyde Veeweide Bizet La Roue Het Rad S3 IC 01-03-12-20-23-29 CERIA COOVI Forest-Midi Vorst-Zuid Ruisbroek Lot Buizingen S7 Halle S5 S7 Linkebeek Holleken Sint-Genesius-Rode (Rhode-Saint-Genèse) De Hoek Waterloo Court-Saint-Etienne Céroux-Mousty Faux S9 S5 S7 IC 27 S8 Uccle-Calevoet Ukkel-Kalevoet Limal S20 S81 Forest-Est Vorst-Oost Uccle-Stalle Ukkel-Stalle Boondael Boondaal Horta Albert Bierges-Walibi S10 Jacques Brel Aumale Saint-Guidon Sint-Guido Midi Zuid Parvis de Saint-Gilles Sint-Gillisvoorplein S81 S8 Watermael Watermaal Wavre Lemmonier Chapelle Kapellekerk Hôtel des Monnaies Munthof S8 Basse-Wavre Delta Louise Louiza Porte de Namur Naamsepoort Germoir Mouterij Bourse Beurs Central Centraal Trône Trone Schuman Thieffry Luxembourg Luxemburg Archennes Pétillon Hankar Gastuche Congrès Congres Madou Montgomery Florival Iddergem Okegem Gribaumont Meiser Joséphine-Charlotte Pécrot IC 23 Jette Pannenhuis Belgica S10 Nord Noord Oud-Heverlee Tomberg Sint-Joris-Weert S4 S10 S3 S10 S4 IC 16-18 S4 S81 S8 IC 01-03-08-12-14-20-29 S2 S9 IC 03-14-29 IC 01-12 Genk-Liège via Landen Liège via LGV/HSL IC 06-08-23-27-29-35 Brussels Airport Wijgmaal S5 S7 Mechelen Hofstade Wespelaar-Tildonk IC 21 Qu’est-ce qui va changer pour les voyageurs ? Le 13 décembre 2015, le lancement de l’offre S de Bruxelles s’accompagne de plusieurs améliorations concrètes pour le client : 3 Des nouvelles relations suburbaines passant par le tunnel Schuman-Josaphat seront proposées : le quartier européen et l’aéroport de Bruxelles seront mieux connectés à de nombreuses gares de la zone suburbaine (et au-delà) 3 La transformation de la gare intermodale de Bruxelles-Schuman 3 L’ouverture de la nouvelle gare de Germoir 3 La réouverture de la gare de Tour et Taxis 3 Les trains L qui font partie de l’offre suburbaine de Bruxelles verront leur nom adapté en trains S 3 L’approche visuelle de l’offre S permettra une vue multimodale de l’offre plus aisée Bon à savoir Vous retrouverez toutes ces infos dans les horaires du planificateur de voyages ou via l’app SNCB Contacts utiles Route planner : http://www.belgianrail.be/ Présentation S : http://www.belgianrail.be/fr/train-s BECI | Mobility TOOLBOX 19 S6 IC 11 S10 S1 S10 S3 S2 S6 S1 IC 05-07-27 IC 05-07-27 IC 05-07 S8 S10 S3 S2 S6 S1 S8 IC 05-07-08-11 IC 22-31-35 S2 S1 S8 S81 S9 S4 S5 S8 S81 S4 IC 16-18 S9 S5 S7 S4 S7 IC 27 S20 S20 IC 08-09 IC 21 IC 08-35 S7 S4 S5 S9 IC 17-27 IC 16-17-18 IC 16-17-18 S81 S8 IC 16-17-18-27 Namur Sint-Niklaas IC 26 IC 26 S3 S10 Gent IC 20-29 S3 IC 01-03-12-20-23-29 S6 S5 Dendermonde Sint-Gillis Lebbeke Baasrode-Zuid Aalst Heizijde Kortrijk IC 23 Haaltert Welle Erembodegem Denderleeuw Liedekerke Essene-Lombeek Ternat Sint-MartensBodegem Zellik Dilbeek Londerzeel Groot-Bijgaarden Sint-Agatha-Berchem Berchem-Sainte-Agathe Houba-Brugmann Stuyvenbergh Bockstael Kapelle-op-den-Bos Opwijk Merchtem Mollem Malderen Asse Buggenhout Muizen Hever Viane-Moerbeke Tour et Taxis Thurn en Taxis Boortmeerbeek Ribaucourt Galmaarden Etangs Noirs Zwarte Vijvers Comte de Flandre Graaf van Vlanderen Tollembeek Sainte-Catherine Sint-Katelijne De Brouckère Eddy Merckx Delacroix Herne Clemenceau Enghien (Edingen) Parc Park Arts-Loi Kunst-Wet Mons IC 06-14 S2 S6 IC 06-11-14-26 Maelbeek Maalbeek IC 17-27 S9 S5 Diamant Merode Huizingen Porte de Hal Hallepoort Beersel Moensberg Boileau GeorgesHenri Roodebeek Vandervelde Alma Crainhem Kraainem Veltem IC 20 Herent Leuven IC 08-09-20 Aarschot Erps-Kwerps Kortenberg Evere Bordet Nossegem Botanique Kruidtuin Rogier Diegem Yser Ijser Haacht HarenSud/Zuid Zaventem Etterbeek Saint-Job Sint-Job Beaulieu Demey Vivier d’Oie Diesdelle Boitsfort Bosvoorde Groenendaal Hoeilaart La Hulpe Genval Rixensart Profondsart Ottignies Charleroi Louvainla-NeuveUniversité
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Partager N’ayez pas peur de partager : covoiturage ou flotte de véhicules sont dorénavant pratiques courantes chez les assureurs. Contactez votre compagnie pour plus d’info. La mobilité partagée a pris son envol. On connaissait le taxi ou même la location de voitures, on connait maintenant le covoiturage ou encore le bike- ou carsharing, que ce soit en rue ou en entreprise. Zen Car, Villo, ou Collecto sont des noms qui vous sont familiers. Mais de nouvelles tendances apparaissent chaque jour : saviez-vous que l’on pouvait gérer et partager une flotte de voitures entre collègues à partir d’un smartphone ? Partager a de multiples avantages : réduction des coûts et impact environnemental réduit ! BECI | Mobility TOOLBOX 20 partage Collecto, comment ça marche ? Collecto est un service de taxis collectifs disponible 7 jours sur 7 entre 23 heures et 6 heures du matin sur tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Collecto est très flexible ; vous embarquez à l’un des 200 points d’embarquement et on vous reconduit à l’adresse de votre choix sur Bruxelles pour 6€ (5€ si vous avez l’abonnement STIB). Réserver votre Collecto très facilement : VIA L’APPLICATION GRATUITE : • Géolocalisez-vous et trouvez le point d’embarquement Collecto le plus proche. Il ne vous reste qu’à suivre le chemin indiqué pour vous y rendre. • Commandez votre Collecto en un clic • Visualisez l’arrêt de prise en charge (photo) • Suivez l’arrivée de votre Collecto sur la carte VIA LE TELEPHONE : • Formez le 02 800 36 36 • Donnez les informations suivantes à l’opérateur : • Votre nom et adresse • Le numéro de l’arrêt Collecto • L’heure de départ (de 30 en 30 min. entre 23h et 6h) Vous devez absolument être présents au point de départ Collecto à l’heure convenue. Comme le bus, le taxi Collecto ne pourra pas vous attendre! Toutes les infos utiles et la liste des points d’embarquement se trouvent sur www.taxisverts.be Bon à savoir Taxis Verts, a Brussels-based company celebrating its 125th anniversary in 2015, continuously adapts to the needs of its customers. Taxis Verts has recently launched two mobile applications: “eCab” (www.ecab.be), which allows customers to order a taxi through their smartphone and track the driver in real time, and “Collecto”, which allows customers to share a taxi night. Contacts utiles Service Entreprises Taxis Verts http://www.taxisverts.be/contactez-nous BECI | Mobility TOOLBOX 21
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partage Un outil pour faciliter et encourager la mobilité durable de vos employés ? Vous cherchez à résoudre vos problèmes de parking ? Faciliter le covoiturage ? Stimuler l’utilisation du vélo, des transports en commun, de la marche à pied ? Vous voulez encourager, challenger, récompenser vos employés dans cette démarche ? Commuty vous vous permet de mettre ces mesures en place ! Commuty est un portail mobilité qui permet à une entreprise de rendre simple, pratique et avantageuse l’utilisation de transports durables pour ses employés. L’entreprise choisit, en fonction de ses besoins, les fonctionnalités à inclure dans son portail mobilité : Trouver des covoitureurs et des cyclistes La fonction ‘Matching’ permet à vos travailleurs de trouver et de contacter les covoitureurs et les cyclistes les plus proches de chez eux pour faire le trajet domicile-travail ensemble. Octroyer l’avantage fiscal covoiturage Commuty automatise ce qu’un employeur doit mettre en place pour octroyer l’avantage fiscal aux covoitureurs. Commuty compte ensuite les jours de covoiturages entrés dans le calendrier par vos travailleurs et envoie ces données au payroll pour le calcul de leur exonération supplémentaire. Dédommager les km pédalés Si vous souhaitez indemniser les kilomètres pédalés, vos cyclistes peuvent prendre connaissance de votre règlement vélo sur Commuty et déclarer leurs trajets vélos dans le calendrier. Toutes ces données sont ensuite transférées au payroll. Optimiser l’utilisation du parking Commuty vous aide à exploiter le plus efficacement possible vos places de parking, en permettant via le calendrier la réservation d’une place de parking les jours où vos employés covoiturent, ou alors en redistribuant des places de parking attitrées à d’autres travailleurs les jours ou elles sont vides. Concours, ranking, challenges personnels Commuty permet d’établir des rankings des naveteurs les plus durables, d’organiser des concours ponctuels ou sur le long terme, individuels ou inter departements, et de fixer des objectifs individuels, dans le but de stimuler l’utilisation de transports alternatifs. Reporting & statistiques de mobilité Commuty fournit des chiffres sur les habitudes de mobilité de vos employés, et vous permet de mesurer l’effet de ce que vous mettez en place. Commuty chiffre également les économies de km, de CO2 générées par l’utilisation de transports durables par vos employés. Communiquer de manière ciblée En tant qu’employeur vous pouvez placer des annonces sur le portail Commuty afin de communiquer des informations, mesures et autres nouvelles relatives à la mobilité. Contacts utiles info@commuty.net Tél : 0489 736 759 www.commuty.net BECI | Mobility TOOLBOX 22 partage HighWise: for seamless carpooling HighWise est un service de covoiturage dynamique et innovant. Il permet à chaque salarié participant de gagner jusqu’à 2000 euros par an exonérés d’impôts. Le service de covoiturage proposé par HighWise s’inscrit parfaitement dans le cadre légal de transport collectif organisé. Une équipe expérimentée L’équipe en charge est expérimentée et a déjà démontré son expertise notamment avec le péage ViaPass. Les modèles financiers sont disponibles et l’impact sur la fiscalité et la sécurité sociale pour les entreprises et les travailleurs a été analysé par des spécialistes. Comment ça fonctionne ? Les employeurs soutiendront le programme grâce à une allocation patronale attribuée à leurs travailleurs par km de covoiturage parcouru. Les employeurs bénéficient également d’exemptions sur leurs charges fiscales et sociales grâce au versement de cette allocation Tous les participants seront invités à une réunion d’introduction facultative. Par le biais de leur employeur, les automobilistes récupèreront ensuite le dispositif à placer dans leur voiture. Ils pourront alors l’installer facilement eux-mêmes, et tous les participants pourront télécharger l’application sur leur smartphone Les avantages HighWise 3 Portail et App pour la réservation dynamique des trajets domicile-travail 3 Profilage automatique du trajet domicile-travail quotidien des participants ; 3 Connexion automatique et matching des trajets planifiés ; 3 Dispositif dans la voiture, facile à installer, alors que les utilisateurs peuvent obtenir une application sur smartphone ; 3 Facturation automatique du voyage selon le trajet parcouru par chaque passager; Pooling dynamique des passagers : en plus de l’avantage fiscal, il y a une incitation supplémentaire pour les chauffeurs qui transportent des passagers ; Génération automatique de l’attestation fiscale pour les km effectués en covoiturage par participant et pour tous les participants ; 3 Gestion automatique des places disponibles, avec en moyenne 2 places offertes par voiture ; 3 Paiement automatique au conducteur ; 3 Service de taxi ou équivalent avec une garantie de retour Contacts utiles Philippe Leeman – Director Strategy Philippe.leeman@touring.be Tél : 0475 900 423 www.highwise.eu BECI | Mobility TOOLBOX 23
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partage How can eCab help to unravel the Brussels mobility knot? Increasing mobility of growing vehicle traffic make Brussels one of the most blocked cities in Europe. Current traffic problems force to look at new and innovative solutions to improve mobility in Brussels. As part of the integration of available transport means and proposing an alternative to personal cars, Taxis Verts launched its mobile app to order a taxi: eCab New generation of taxi ordering eCab provides a unique customer experience through a free mobile application with simple and efficient interface. eCab allows customers to choose the most suitable service level for their needs, to follow the drivers arrival in real time and to evaluate the driver. eCab is a free app that allows to simply request a taxi, ride and pay via a mobile device. The app is available in the App Store (iPhone, iPad, iPod touch, iOS, iTunes…) and Google Play Store (Android). A unique technology to turn Brussels into a smart and mobile city: 3 Order a taxi in two clicks via geolocation or choose an existing point of interest (airports, stations ...) or program favorite addresses 3 Pay cash or add a credit card to your secure eCab account 3 Ability to seamlessly: • estimate the price and travel time • follow driver in real time • evaluate ride via smartphone, to help improve service quality By offering two free service levels “eCab” and “eCab+”, the eCab application meets different needs: 1. Service level “eCab” allows to immediately order a driver and pay the ride on board 2. By adding a credit card to an account, the service level is upgraded to eCab+ which allows more features: 3 immediate and deferred taxi reservations 3 express payment via the app 3 vehicle selection: low floor, station-wagon, PRM… 3 detailed invoice via email 3 e-receipts through Concur Expense Nice to know Taxis Verts, a Brussels-based company celebrating its 125th anniversary in 2015, continuously adapts to the needs of its customers. Taxis Verts has recently launched two mobile applications: “eCab” (www.ecab.be), which allows customers to order a taxi through their smartphone and track the driver in real time, and “Collecto”, which allows customers to share a taxi night Contacts utiles Service Entreprises Taxis Verts http://www.taxisverts.be/contactez-nous BECI | Mobility TOOLBOX 24 partage Keyzee : première solution de partage de véhicules totalement intégrée à un smartphone Avec Keyzee, plus besoin d’avoir une clé en poche : votre clé est directement dans votre smartphone ! Grâce à sa solution de virtualisation de clés, Keyzee rend les échanges de clés physiques totalement obsolètes: simple, rapide, sécurisé… une révolution pour le partage de vos véhicules ! Et plus encore : système de réservation, partage du planning, gestion des dégâts, reporting, tout est pris en charge par Keyzee ! Sans clé, sans carte 5 étapes Utiliser Keyzee est très simple, ne nécessite pas un investissement lourd et est réalisé en 30 minutes. Toutes ces précieuses informations sont directement accessibles depuis l’application Internet Keyzee. Il est même possible d’exporter ces informations sous forme de rapports. Vous aurez rapidement accès aux informations les plus récentes et les plus importantes. Keyzee est un produit de OTA keys, une Joint Venture entre Continental et D’Ieteren au service de l’accès aux véhicules par smartphone Bon à savoir Keyzee est un véritable outil qui va vous faciliter la gestion de votre parc de véhicules : 3 Vérification du taux de réservation et d’utilisation des véhicules 1. Install the KeyzeeBox 2. Choose & book your car 3. Damage management 4. Start & drive 5. Online reporting & fleet management 3 Contrôle de la distance parcourue par vos véhicules 3 Accès à l’historique de toutes les réservations 3 Gestion des utilisateurs et des communautés 3 Gestion des véhicules et des stations 3 Intégration des dégâts commis aux véhicules 3 Suivi des retards 3 Et bien plus encore… Contacts utiles info@keyzee.eu www.otakeys.com www.keyzee.eu BECI | Mobility TOOLBOX 25
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partage Ubeeqo : Comment optimiser l’utilisation des voitures de service ? Ubeeqo a développé une offre d’autopartage à destination des entreprises pour leur permettre de simplifier et rationaliser les déplacements quotidiens de leurs collaborateurs. Les bénéfices d’une telle solution sont multiples: optimisation de la gestion de la flotte, réduction du nombre et de la taille des voitures, réduction des budgets de transport hors flotte et intégration facilitée des voitures électriques. L’autopartage Ubeeqo L’autopartage Ubeeqo, c’est la mise à disposition de véhicules partagés (tous types) sur le parking de l’entreprise, accessibles à tous les collaborateurs autorisés grâce à leur badge d’entreprise (ou smartphone), pour des déplacements professionnels et/ou personnels. Bon à savoir En cas de pics sur des périodes à forte demande et depuis la même interface, l’entreprise peut, si elle le souhaite, réserver des véhicules de location courte durée chez Europcar. Les autres solutions d’Ubeeqo Notre valeur ajoutée 3 Une solution d’autopartage sur mesure 3 Gestion du partage facilité grâce à une interface de réservation en ligne en communication avec les véhicules, ainsi que l’absence de transmission de clefs 3 La gestion et l’optimisation de la flotte partagée par les experts Ubeeqo. La réduction de la flotte de véhicules de service peut aller jusqu’à 40% 3 Un service client à l’écoute de vos collaborateurs Les chiffres 32% : la réduction de la flotte de véhicules de service d’Airbus 58% : le pourcentage de clients Ubeeqo qui ont intégré des véhicules électriques ou hybrides dans leur flotte d’entreprise 95% : le taux de satisfaction des utilisateurs du service d’autopartage d’Ubeeqo Le budget mobilité : Ubeeqo propose également une solution permettant de mettre en place et d’assurer la gestion d’un service premium de budget mobilité destiné aux collaborateurs. La gestion de flotte connectée : Ubeeqo assure au quotidien la gestion de tous vos véhicules et le service aux conducteurs dans le but d’optimiser vos dépenses. Notre technologie embarquée nous permet de réaliser une analyse très fine de l’utilisation des véhicules (données kilométriques, consommation carburant réelles, style de conduite, etc.). Ce système, couplé à l’expertise de nos équipes nous permet de générer des économies sur votre TCO allant jusqu’à 10%. Contacts utiles Nadia Andrien - Head of Operations Belgium nadia.andrien@ubeeqo.com Tél : 02 613 16 23 BECI | Mobility TOOLBOX 26 partage Europcar : un véhicule sur-mesure pour chaque besoin Grâce à ses 27 agences et sa flotte de 7000 véhicules en Belgique, Europcar offre une solution sur-mesure à tous vos besoins de déplacements professionnels ou privés. Présent aussi à travers le monde dans plus de 140 pays, Europcar est l’un des principaux acteurs de la mobilité en Europe. Qu’il s’agisse d’une voiture de direction pour accueillir un client, d’une citadine pour vous garer plus facilement en ville, d’une familiale pour partir en week-end avec vos enfants ou d’une camionnette pour déménager du matériel, vous trouverez le véhicule le mieux adapté à vos besoins chez Europcar. La location de véhicule, c’est : 3 Une solution de mobilité flexible accessible partout et à tout moment 3 L’accès à une large gamme de véhicules de différentes marques et catégories 3 Des tarifs compétitifs et dégressifs en fonction de la durée de la location 3 La garantie de rouler avec des véhicules récents parfaitement entretenus 3 Une assurance vol et accident incluse 3 Un dépannage 24h/24 – 7j/7 en Belgique et à l’étranger avec véhicule de remplacement 3 Un service one-way gratuit qui permet de remettre le véhicule dans l’agence de son choix 3 Un service Delivery & Collection pour la livraison et la reprise du véhicule en entreprise ou sur le lieu de séjour (hôtel, …) Le plus Europcar propose à ses clients privés comme professionnels un programme de fidélité gratuit qui leur offre toute une série d’avantages comme des services gratuits et des bons de réduction Bon à savoir Sur le site www.europcar.be, vous bénéficiez des meilleurs tarifs et de nombreuses promotions. Contacts utiles Dominique Vanhomwegen - Marketing Manager dominique.vanhomwegen@europcar.com Tél : 02 709 71 32 BECI | Mobility TOOLBOX 27
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partage Plus de 375 voitures à portée de main dans tout Bruxelles ! Cambio Bruxelles, c’est plus de 380 voitures réparties dans 126 stations des 19 communes de Bruxelles. Vous réservez un véhicule 24h/24, 7j/7 via l’app, via internet ou par téléphone. Cambio s’occupe de tous les entretiens, réparations, contrôles techniques ou nettoyages du véhicule. Vous ne vous souciez de rien ! L’offre Business Cambio a développé son offre « Business » à l’attention des entreprises, organismes publics ou indépendants. Avec cambio, votre parc automobile s’adapte à vos demandes à tout moment en vous assurant que chacun de vos collaborateurs dispose d’un véhicule lorsqu’il en a besoin. Nous avons développé quatre formules tarifaires : Start, Bonus, Comfort, Flex avec deux possibilités : 1/ la carte nominative où chacun de vos employés possède sa propre carte cambio. 2/ la carte pool qui est une carte non nominative. Plusieurs personnes au sein de l’entreprise peuvent donc l’utiliser à tour de rôle. Concrètement ? Nous vous demandons de remplir le formulaire d’inscription, de payer les frais de départ et de demander aux employés qui deviendront « conducteurs autorisés » de suivre une séance d’information. Cette séance d’information est indispensable à la bonne compréhension de notre système (elle peut se suivre en ligne ou un de nos collaborateurs peut la donner en vos bureaux). Une fois ces formalités remplies, nous vous créons la carte choisie. Vous avez alors accès à nos services à Bruxelles mais également en Wallonie, en Flandre et en Allemagne. Chaque mois, vous recevez une facture détaillée de tous les trajets effectués par vos collaborateurs et des coûts qui y sont liés. L’exemple Vous avez besoin d’une voiture longtemps à l’avance ou en dernière minute ? Pas de problème. Via l’app, par téléphone ou par internet, vous pouvez réserver la voiture à la station souhaitée et ce, à tout moment ! Nous vous proposons 4 catégories de véhicules de la petite citadine au grand Van (parfait pour le déménagement ou le déplacement d’objet encombrants). S’il n’y a plus de choix à la station désirée, le système vous proposera toujours des alternatives à des stations à proximité. Bon à savoir Vos frais peuvent être déduits de 70 à 90 % de votre base imposable selon le type de voiture. Sachez que vos employés bénéficient de réductions s’ils désirent également utiliser cambio à des fins privées. Ils utilisent la même carte mais possèdent deux numéros de client. A la fin du mois, ils reçoivent leur propre facture pour tous les trajets privés. Contacts utiles Plus d’infos ou pour obtenir notre offre Business : Cambio Bruxelles Rue Thérésienne n° 7 – 1000 Bruxelles Bruxelles@cambio.be BECI | Mobility TOOLBOX 28 partage Pourquoi opter pour le car-sharing électrique? Le car-sharing permet aux entreprises d’optimiser l’utilisation des véhicules de société. Contrairement à un véhicule traditionnel, plusieurs conducteurs peuvent avoir accès à un même véhicule sans problèmes d’organisation, ni de gestion. Le car-sharing se combine parfaitement aux différentes offres de mobilité durable telles que le vélo et les transports en commun. Le choix de la voiture électrique apporte une vision plus innovante et respectueuse de la mobilité au sein de l’entreprise ainsi que des coûts d’utilisation réduits. Inscription Business 1) Consulter notre page Business et choisissez parmi nos deux formules : PREPAID Grâce à l’achat d’un crédit d’heures prépayées, vous pouvez utiliser la Zen Car de votre choix, au moment qui vous convient, à partir de la station qui vous arrange le mieux parmi les 31 stations Zen Car qui existent déjà à Bruxelles. Et recommencer aussi souvent que nécessaire ! SUR-MESURE Un ou plusieurs véhicules sont dédiés à votre entreprise. Vous pouvez la/les partager entre collègues, mais aussi entre entreprises partenaires. Cela signifie qu’elle vous est réservée exclusivement et que vous bénéficiez de tous les avantages de parking Zen Car. 2) Remplissez le formulaire d’inscription et envoyez-nous une copie de votre permis de conduire et de votre pièce d’identité par email. 3) Commencez à conduire dès réception de votre carte de membre ou de votre véhicule dédié et sa borne. Pour une Inscription en tant que particulier Visitez notre site www.zencar.eu et inscrivez-vous en 3 minutes. Récupérez votre carte de membre dans les 24h à la réception de la BECI. L’exemple citydev.brussels a mis en place trois bornes de chargement rapide pour trois Renault Zoé. Situées sur leur parking privé se trouvant à côté de la flotte de vélos électriques, les Renault Zoé représentent un maillon essentiel dans l’offre de mobilité générale des collaborateurs de citydev.brussels. Après un an de mise en service les voitures électriques comptent 40 utilisateurs. A ce jour, 600 réservations ont été réalisées dont 60 % pour une durée d’utilisation de moins de 4 heures. Les coûts de stationnement sont éliminés ainsi que ceux du carburant. Le système de carsharing embarqué permet un suivi simplifié des utilisations des Zoé. Patrick Vanhoeymissen (Fleet manager) : “Zen Car nous a permis d’optimiser l’utilisation de nos véhicules de service. Après un petit temps d’adaptation, le système a été adopté par la majorité des collaborateurs”. Bon à savoir Parking gratuit en voirie et dans les Interparking partenaires, déductibilité fiscale de 120%, et recharge des véhicules gratuite sur tout le réseau Bluecorner en Belgique (500 bornes). Contacts utiles Dominique Mastrosimone dm@zencar.eu +32 470 10 33 48 BECI | Mobility TOOLBOX 29
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partage Splyt: une nouvelle manière de voyager ensemble Splyt est une nouvelle application de Taxi Pooling qui vous attribue un taxi officiel et vous laisse choisir avec qui partager. Comment fonctionne Splyt ? Splyt vous donne deux possibilités: faire une course classique ou partager votre course. • POOLING Choisissez votre trajet, regardez qui va dans la même direction, partagez votre taxi et économisez jusqu’à 40%. Splyt est la première appli qui permet de choisir avec qui vous partagez votre taxi. Lorsque vous avez choisi votre partenaire, vous apercevez directement le montant de vos économies et vous pouvez même voir vos amis en commun. • COURSE CLASSIQUE Vous êtes pressé ou vous souhaitez voyager seul? Choisissez le trajet en taxi classique. Vous pouvez même comparer le prix. L’appli contient une multitude de fonctionnalités bien pratiques : 3 Profils – Créez votre profil. Découvrez vos amis communs et vérifier les évaluations des autres. 3 Paiement par carte – Pas besoin de s’arrêter au distributeur ou de chercher de la monnaie. Vous pouvez payer directement avec votre carte de crédit ou même avec votre carte bancaire normale. 3 Favoris – Gagnez du temps en enregistrant vos destinations régulières. 3 Historique des courses – Gardez facilement l’historique de vos trajets et de vos dépenses. 3 Evaluations – Nous contrôlons constamment la qualité de notre service et nous recevons jour après jour votre feedback afin de garantir un système sûr, professionnel et fun ! 3 Amis communs – Regardez quels amis Facebook vous avez en commun afin de démarrer une conversation agréable. Contacts utiles Jean-Michel Courtoy, CEO de Taxis Verts : 0475/85.80.80 jean-michel.courtoy@taxis.be Bon à savoir Splyt est disponible à Bruxelles en première mondiale et sera déployé dans d’autres pays européens. L’application a été développée par une start-up et exécuté par Taxis Verts. La société bruxelloise s’adapte en permanence aux attentes de ses clients et joue sur leurs besoins en constante évolution. 3 Pas de prix dynamiques – Splyt travaille avec des prix qui ne varient pas. 3 Courses réservées aux femmes – En plus de choisir avec qui partager les courses, les femmes peuvent également choisir de partager les courses uniquement avec d’autres femmes. BECI | Mobility TOOLBOX 30 Mobility TOOLBOX INFO www.beci.be/mobility
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New Ways Of Working Tout cela induit un changement complet d’univers de travail et de culture d’entreprise, et donc une parfaite communication avec les employés et syndicats. Demandez conseil. Le partage a la cote, même au sein des bureaux. Cela se traduit par un nombre croissant d’espaces de « coworking » et de centres d’affaires à Bruxelles. Le « coworking » peut se définir comme un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture. Ces espaces sont idéaux pour les travailleurs nomades, jeunes starters ou tout employé en déplacement ayant besoin d’un bureau à proximité de son domicile ou du lieu d’un rendez-vous par exemple. Avantages ? Productivité, et déplacements limités. Et le télétravail ? Une solution efficace pour contrer la congestion automobile en heures de pointe. BECI | Mobility TOOLBOX 32 working Les New Ways (World) Of Work Les NWOW sont la traduction dans l’organisation d’une vision plus flexible du travail. Aménagements des bureaux, management, technologies, comportements, régimes et horaires... tous les aspects de votre univers de travail doivent être repensés. Fini le 8-17 dans un bureau de 20m², le temps est à la « flexitude ». Pourquoi ? La qualité de vie au travail est une composante majeure du choix de son employeur et de la gestion du stress. Les NWOW doivent aller dans le sens d’un meilleur environnement de travail. Les NWOW ne sont pas une science exacte, et comme pour le plan cafétéria (voir plus loin), cela s’inscrit dans un contexte particulier, dans une stratégie propre à l’entreprise. Les objectifs visent quelque fois une réduction des coûts (réduction de la superficie de bureaux, des trajets, hausse de la productivité...), mais bien souvent, ce sont les questions de performance, de rétention et d’attractivité, voire de « sustainability » qui priment. Qui ? Une stratégie NWOW devra impliquer une large équipe, un « change management » dédié composé d’un représentant des IT, des facilities, de la communication interne, du CSR... Il en va de la réussite du projet. Comment ? Un projet NWOW se réalise par la coordination et la conjonction d’actions sur trois piliers : les briques, les technologies et le comportement. 3 Bricks : Le principe est relativement simple : à chaque activité, un lieu est dédié : cockpits pour la direction ; silence pour la réflexion ; cosy pour les réunions informelles ; meetings pour les réunions officielles ; brainstorm, lunch, pause-café, téléphone, etc. Les postes de travail sont flexibles et non nominatifs, fini les bureaux ! Cela fait économiser en moyenne et selon le secteur d’activité 30% d’espace. Clean desk & paperless policy exigés ! 3 Bytes : À côté des briques, les technologies de l’information et de la communication jouent évidemment un rôle important. La flexibilité impose de gérer correctement et en toute transparence la disponibilité des salles, les réservations, les présences de chacun ou encore les communications entre collègues et équipes. 3 Behavior : Tout cela implique évidemment une forte culture de la confiance. L’évaluation se concentrera sur les résultats plutôt que sur la présence ou le temps de travail de l’employé. Premiers conseils Tout changement de comportement implique un gros investissement en communication et change management. On lancera progressivement le projet en impliquant d’abord un groupe restreint d’employés. Au fur et à mesure des retours d’expérience, les premières retouches s’imposeront d’elles-mêmes. Il est évident que vu l’importance des changements, les formations joueront un rôle prépondérant dans le projet : à l’utilisation des nouveaux outils, en gestion du temps, d’ordre organisationnel, etc. En termes de communication interne, on privilégiera les newsletters, petits déjeuners démos, blogs et autres workshops, pour mettre tous les chances de son côté. Contacts utiles Vincent Campeol – Mobility Advisor BECI vc@beci.be Tél : 02 563 68 59 BECI | Mobility TOOLBOX 33
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working Le plan cafétéria, c’est quoi ? Un plan cafétéria consiste en une rémunération plus ou moins individuelle sous la forme d’un paquet flexible. L’objectif est donc de proposer une rémunération en lien avec les besoins (en mobilité ou autre) du collaborateur, le tout dans un budget neutre pour l’entreprise et dans un cadre légal régi par différentes sources de droit. Quel budget ? Il s’agit d’une « boutique » d’avantages extra-légaux que le collaborateur peut choisir selon ses préférences. Pour ce faire, un budget lui est octroyé. Ce budget, nœud du système, se base sur la valeur financière des avantages « classiques » auxquels le collaborateur aurait droit. Les avantages extra-légaux sont bien souvent en « nature » et de valeur « subjective », représentant en général de 20 à 30% de la rémunération totale. Objectifs Les avantages doivent être liés aux objectifs poursuivis par le développement RH. Le plan cafétéria peut notamment poursuivre un objectif de responsabilité sociale (RSE) en développant, par exemple, une politique de mobilité plus durable. On l’appellera « budget mobilité ». Des accents stratégiques doivent donc être mis en place : Package santé ? Familial ? De mobilité ? Ils doivent s’adapter tant aux objectifs de l’entreprise qu’aux souhaits des collaborateurs. Cet équilibre est important pour une garantie de motivation des employés. Étapes et mise en œuvre 3 Définition de l’objectif : L’objectif sera probablement lié à une volonté de changement des comportements. 3 Enquête et communication : Communiquer régulièrement pour évaluer les besoins des collaborateurs, le niveau de réticence... Créer un sentiment d’appartenance au projet. 3 Dresser une liste des avantages : Selon l’enquête et selon l’objectif du plan, dresser un inventaire des avantages échangeables. Distinguer ces avantages selon les statuts (cadre, employé, ouvrier…). 3 Evaluer le budget : Des avantages indirects peuvent être valorisés (ex : parking). Les rémunérations extra-légales doivent être calculées au coût employeur. Intégrer tous les coûts de développement du plan cafétéria. 3 Structurer selon les sources de droit : Sous le régime du contrat ? Des CCT d’entreprise, des CCT sectoriels, autre ? Dans un premier temps, le plan cafétéria ne devrait se limiter qu’aux avantages hors CCT. Aller plus loin mènera à une négociation avec les syndicats. 3 Concertation sociale : Pour un plan cafétéria ambitieux, une négociation avec les syndicats sera nécessaire pour revoir les CCT. 3 Résultat, réévaluation : Evaluer les résultats, corriger les valeurs et développer davantage le paquet de rémunérations échangeables. Il est conseillé de lancer le plan graduellement. 3 Contrat : Une clause d’adaptation devra être intégrée au contrat. Elle seule permettra des changements de valeurs. On veillera aussi à laisser la possibilité aux collaborateurs de conserver leur situation initiale de rémunération. Contacts utiles Vincent Campeol – Mobility Advisor BECI vc@beci.be Tél : 02 563 68 59 BECI | Mobility TOOLBOX 34 working Introduction au télétravail Définition D’après le premier accord européen mis en œuvre par les partenaires sociaux eux-mêmes, le télétravail est « une forme d’organisation et/ou de réalisation du travail utilisant les technologies de l’information, dans le cadre d’un contrat ou d’une relation d’emploi, dans laquelle un travail, qui aurait également pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué hors de ces locaux de façon régulière ». Principes essentiels (source : SPF Emploi) 3 Le télétravail est volontaire 3 Un accord écrit doit être conclu individuellement pour chaque télétravailleur 3 Il doit figurer explicitement dans le contrat de travail ou dans son avenant. La fréquence du télétravail doit y être mentionnée 3 Le télétravailleur gère lui-même l’organisation de son travail dans le cadre de la durée du temps de travail en vigueur dans l’entreprise. Sa charge de travail ne peut être supérieure à celle des travailleurs occupés dans les locaux 3 L’employeur est tenu de fournir les équipements et le support technique nécessaires au télétravail Avantages (source : SPF emploi) 3 Moins de temps de déplacement du domicile au travail (ce qui atténue le stress et la fatigue du travailleur) ; 3 Une meilleure coordination entre vie privée et travail (même effet sur le stress et la fatigue, et aussi diminue l’absentéisme) ; 3 Une motivation au travail accrue grâce à la confiance accordée au travailleur et une modification de son environnement de travail ; 3 Une amélioration des prestations quand un travail exige créativité et concentration ; 3 Une accélération du processus de travail quand des interventions ponctuelles et des prestations complémentaires peuvent avoir lieu à distance. Introduction au coworking Définition Le coworking désigne des bureaux à louer en fonction des besoins. Ce sont des espaces réunissant des travailleurs de tous horizons pour constituer une petite communauté où le facteur humain est aussi important que l’aspect pratique. Avantages 3 Distinction domicile-travail : trouver un lieu de travail quand il est important de séparer vie privée et professionnelle 3 Nouvelles rencontres : on y croise tous les profils et autant de partenaires potentiels Exemples Silversquare Co.Station Regus 3 Les espaces de coworking mettent à disposition des coworkers une photocopieuse, un fax ou encore un téléphone 3 Mise à disposition de salles de réunions : là aussi la plupart des espaces de coworking en proposent 3 Évènements : l’espace de coworking pour l’organisation de vos événements Quelques chiffres 3 1,5 milliard de personnes sont SBF – sans bureau fixe – dans le monde 3 34 ans, l’âge moyen des coworkers européens 3 10 ans que le coworking existe http://www.silversquare.eu/fr http://www.co-station.com/ http://www.fr.regus.be/ +32 (0)2 335 12 01 The Loft @367 Louise http://coworkingbrussels.com/ +32 (4)96 50.62.75 Betacowork http://www.betacowork.com/fr/ +32 (0)2 737 67 69 +32 (0)2 318 83 54 +32 (0)2 517 60 00 BECI | Mobility TOOLBOX 35
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L’automobile durable Saviez-vous que les frais relatifs à la voiture électrique étaient déductibles à 120% ? Des primes sont même disponibles pour l’installation de bornes... Quant au CNG, de nouvelles stations poussent chaque mois ! D’un côté il y a le CNG, ou Compressed Natural Gas, qui reste méconnu en Belgique. Ses avantages sont nombreux : niveau sonore faible, particules, NOx et SO2 réduits de plus de 90%... Le gaz naturel compressé est un carburant tout à fait pertinent pour une utilisation urbaine. Et si le prix d’achat est plus élevé (mais partiellement compensé par une prime de la fédération du gaz naturel), le prix de revient à la pompe est jusqu’à 40% moins élevé que l’équivalent essence. Du côté de l’électrique, et malgré une directive européenne imposant à la Belgique d’installer 21.000 bornes d’ici 2020, on n’avance pas comme espéré. L’électrique peut pourtant être intéressant financièrement, surtout pour les entreprises. Faites le calcul. BECI | Mobility TOOLBOX 36 automobile durable Quel carburant, pour quoi ? Plus que jamais, l’automobile est en pleine mutation. Le choix de mode de propulsion et de carburant n’a jamais été aussi large. Le choix peut paraître complexe, mais détrompez-vous, il est bénéfique à l’utilisateur pour autant que l’on choisisse en connaissance de cause et en fonction de ses besoins réels. Electrique Pour les courtes distances. Sans un réseau suffisant de bornes de rechargement rapide, l’électrique restera un mode de déplacement relativement court et urbain. Finis les rejets de particules fines ou de NOx, fini le bruit... La voiture 100% électrique est l’automobile idéale pour la ville. Pour un choix encore plus durable et efficace, visez les véhicules les plus petits et les plus légers, leur empreinte globale est clairement avantageuse. Hybride plug-in Pour les courtes à moyennes distances. L’hybride plug-in possède les avantages de l’électricité en ville, mais les inconvénients d’un poids accru et donc d’une hausse de la consommation pour les trop longues distances. Néanmoins, il s’agit d’un choix flexible et rassurant pour se permettre des longs trajets occasionnels. CNG Pour les courtes à moyennes distances. Le gaz naturel compressé est un carburant tout à fait pertinent pour une utilisation urbaine. Il ne rejette que très peu de particules fines et son empreinte globale est même très avantageuse par rapport à l’électrique. Et si le prix d’achat est plus élevé, le prix de revient à la pompe est jusqu’à 40% moins élevé que l’équivalent essence. Il ne reste plus qu’à développer encore le réseau de stations pour une utilisation sur toutes distances. Hybride Pour les moyennes distances. L’hybride non rechargeable peut être considéré comme un véhicule essence classique mais bien plus efficace. Il reste léger et roule sur l’électricité dès qu’il le peut, dans les bouchons ou au pas par exemple. Un choix recommandé pour des trajets interurbains. Essence Pour les moyennes à longues distances. L’essence reprend ses lettres de noblesses au fur et à mesure que son coût à la pompe s’aligne sur celui du diesel. À l’heure actuel, vu son coût à l’achat et à l’usage relativement intéressant, il reste le choix le plus simple et le plus flexible pour ceux et celles qui ont une utilisation mixte de leur véhicule. Aussi flexible à l’usage que le diesel, il reste un meilleur choix, -mais pas parfait- dès lors que l’on rentre en ville. Diesel Pour les longues distances. On préconisera l’usage du Diesel pour les longues à très longues distances, en évitant un maximum les environnements urbains. L’avantage du diesel par rapport à l’essence est sa consommation plus faible et donc ses faibles rejets de CO2. Cet avantage en termes de rejets CO2 surpasse son impact négatif en termes de particules et NOx dès lors que les distances sont élevées et à vitesse constante (hors des villes donc). Hydrogène Le futur. Encore de l’ordre de la « science-fiction » à l’heure d’écrire ces lignes, l’hydrogène pénètre lentement mais sûrement le marché. La Belgique est même un des premiers marchés pour Toyota et sa Mirai, mais d’autres arrivent. L’hydrogène combine la flexibilité des carburants classiques à la qualité de l’air de l’électrique. Reste à étudier son empreinte globale, mais sur papier, l’hydrogène réunit déjà le meilleur des mondes. Contacts utiles Vincent Campeol – Mobility Advisor BECI vc@beci.be Tél : 02 563 68 59 BECI | Mobility TOOLBOX 37
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automobile durable Comment garantir la mobilité optimale de votre entreprise avec TOURING BUSINESS SOLUTIONS ? La mobilité est le moteur de votre entreprise? Découvrez comment les solutions business de Touring, pour les PME, institutions publiques et ASBL, vont vous assurer une assistance optimale pour votre parc de véhicules ou pour vos collaborateurs, en Belgique ou à l’étranger. Vous et votre équipe retrouvez ainsi rapidement votre mobilité et vous pouvez vous concentrer pleinement sur ce qui compte vraiment: votre business. Avec Touring, choisissez la formule sur mesure pour votre entreprise Avec les formules d’assistance de Touring Business Solutions (TBS), vous êtes protégés en cas de pannes ou de problèmes médicaux. flotte et vos employés sont ainsi couverts de façon optimale. Vous pouvez également choisir dans notre large gamme TBS pour professionnels et entreprises des solutions d’assistance 2 roues telle que Bike (jusqu’à 50 cc) ou encore d’assurance annulation annuelle pour vos voyages telle que Travel cancellation valable tant pour des déplacements professionnels que privés. Exemples de situations couvertes Pannes mécaniques, problèmes électroniques, accidents, vandalisme, vol, perte de clés, assistance médicale, assistance voyage et problèmes de bagages. N’hésitez pas à découvrir toutes nos formules Surfez sur www.touring.be Vos 6 garanties pour le meilleur service mobilité 1. Plus de 600 collaborateurs se tiennent prêts pour vous. Votre 2. Nos véhicules d’intervention sont toujours prêts, 24/24 et 7/7. 3. Nous sommes sur place dans les 40 minutes partout en Belgique. 4. Dans 80% des pannes, vous pouvez repartir immédiatement avec votre propre véhicule. 5. Tous les patrouilleurs Touring sont des mécaniciens qualifiés qui continuent à se former et connaissent aussi les tous derniers modèles de A à Z! 6. Avec ARC Europe, vous profitez à l’étranger de la même qualité de service Touring. Contacts utiles Kurt Devlaminck kurt.devlaminck@touring.be Tél : 02/286.34.02 BECI | Mobility TOOLBOX 38 automobile durable Testez la voiture électrique et plug-in D’Ieteren propose une large gamme de véhicules toujours plus écologiques. Audi et VW ont rapidement parié sur l’avenir en offrant des véhicules électriques et plug-in parfaitement aboutis, Audi A3 e-tron, e-Golf et Golf GTE en tête ; des véhicules efficaces, propres, économiques, et encensés par la presse spécialisée. 2015, année électrique ? En 2014, la Belgique aura enregistré 1.166 immatriculations de voitures électriques, soit un bond de 230% par rapport à 2013. 2015, l’année de la confirmation ? L’électrique a longtemps peiné à prendre son envol. Les craintes liées à l’autonomie ou - range anxiety -, le surcoût à l’achat, ou encore les infrastructures limitées sont des arguments souvent entendus, et pourtant... Pertinent pour la plupart des trajets Avec une distance moyenne domicile-lieu de travail de 22 km, le Belge est considéré comme un « gros rouleur », mais même chez nous le véhicule électrique peut satisfaire à 95% des trajets. Fiscalement, la voiture électrique est très intéressante pour les entreprises : frais et loyers sont déductibles à 120% à l’impôt des sociétés, pas de taxe de mise en circulation en Flandre et « cotisation » CO2 minimale de 25,10 . Plug-in : efficace et rassurant L’hybride plug-in associe sans doute le meilleur des deux mondes : un moteur électrique associé à une batterie rechargeable dont l’autonomie peut atteindre les 50 kilomètres et un moteur classique qui prendra le relais au-delà. De quoi contribuer à une meilleure qualité de l’air tout en profitant de la flexibilité du moteur thermique. Réservez votre test Pour vous en convaincre, réservez sans tarder une campagne de test de véhicules électriques et plug-in pour évaluer son potentiel dans votre flotte de leasing Contacts utiles Xavier Jaspers (Fleet Sales Manager) xavier.jaspers@Dieteren.be Tél : +32 497 57 35 07 BECI | Mobility TOOLBOX 39
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automobile durable CarPlug : solution de rechargement EV @ home ou @ office 80% des besoins en électricité sont couverts par une solution de rechargement ‘slowcharge’ @ home ou @ office. Electrabel peut offrir cette possibilité avec une plateforme de refacturation ainsi qu’une solution de smart charging pour une flotte de véhicules électriques. Pourquoi investir en mobilité électrique ? 3 Solution idéale pour vos collaborateurs parcourant moins de 130 km par jour 3 Pas d’émissions locales de CO2, ni de particules fines 3 Faibles coûts de consommation (jusqu’à 3 fois inférieurs à ceux des véhicules à essence/diesel) et d’entretien 3 Silence à bord et confort de conduite 3 Image verte L’Electrabel CarPlug chez vos collaborateurs 3 Peut être installé dans un garage, sous un carport, ou sur la façade de la maison 3 Est équipé d’une prise sécurisée de type Mennekes 3 Temps de charge jusqu’à 60% plus rapide qu’avec le câble standard du véhicule 3 Permet de piloter le chargement depuis l’écran la borne, via Smartphone ou le web 3 Système de gestion pour le remboursement de la consommation réelle 4 étapes pour être opérationnel Les bons choix en amont De nombreux facteurs sont à prendre en compte dans le choix des véhicules et de la solution de chargement : le nombre de véhicules électriques à court et moyen terme, les distances, les types et rythmes de parcours réalisés, les lieux de chargement, vos besoins en gestion de flotte, etc. Nous vous aidons à vous poser les bonnes questions ! Une installation électrique adaptée L’installation électrique joue naturellement un rôle dans un projet de ce type. Pour rappel la consommation électrique annuelle d’un véhicule électrique est équivalente à celle d’un foyer. Nous réalisons un diagnostic de vos installations, de la puissance actuellement disponible et appelée, et confrontons ces éléments aux besoins supplémentaires de chargement, pour une vue rapide sur les adaptations nécessaires. Contacts utiles Product Managers Sustainable mobility: Daniel Marenne (EV); daniel.marenne@electrabel.com ; 0475 590 069 Kristof Corthout (EV, CNG, LNG); kristof.corthout@electrabel.com ; 0477 598 841 Account Manager Sustainable Mobility: Ward Bosmans; ward.bosmans@electrabel.com Une solution sur mesure @ office Nous réalisons ensuite une offre personnalisée pouvant comprendre les éléments suivants : 3 Borne de chargement pour environnement extérieur ou intérieur, murale ou sur pied 3 Commande centrale ou par borne 3 Système d’identification avec badge spécifique ou d’entreprise 3 Gestion en ligne des chargements et des consommations électriques 3 Système d’alerte annonçant la fin de la recharge ou son interruption 3 Mise en évidence visuelle des places de parking réservées aux véhicules électriques 3 Minimisation de l’impact environnemental via une offre d’électricité verte Une solution @ home Avec le CarPlug d’Electrabel (installé par nos partenaires), vos collaborateurs pourront charger leur véhicule électrique à leur domicile, de façon simple, rapide et en toute sécurité. Cette solution vous permet de gérer les consommations globales de votre flotte, et de disposer des informations nécessaires au remboursement des chargements. Bon à savoir La recharge d’une voiture électrique est dépendante de la stabilité du réseau électrique. BECI | Mobility TOOLBOX 40 automobile durable Fast charge : offrez-vous une solution de recharge rapide Dans le contexte de la voiture électrique les 20% restant des besoins en électricité sont couverts par une solution de rechargement ‘fastcharge’. Afin de développer les voitures électriques en Belgique il est nécessaire d’avoir un réseau de chargement rapide, notamment pour combattre le ‘range anxiety’. C’est seulement en présence de slow et de fast charge que le véhicule électrique se popularisera. Electrabel peut offrir cette possibilité avec ses partenaires Cofely services et ABB. 2 grandes étapes pour l’installation 1. Un emplacement accueillant une borne de rechargement rapide ne peut en aucun cas être une place de parking long terme. En effet, la batterie d’un EV est rechargée à 80% en 30 minutes. Cela permet un taux de rotation des véhicules important. 2. Une puissance électrique suffisante est nécessaire afin de raccorder la borne de rechargement Electrabel avec ses partenaires. Cofely Services peut vous aider pour le dimensionnement et le diagnostic de cette installation. L’exemple Une borne de rechargement rapide a été installée à notre siège central situé non loin de la gare du nord à Bruxelles. Elle rencontre un vif succès notamment auprès des taximen électriques. Bon à savoir 3 Sur un terrain semi-public aucune demande de permis n’est nécessaire. 3 Il existe actuellement 3 standards de rechargement rapides, à savoir, Chademo, Combo et Renault. Contacts utiles Product Managers Sustainable mobility: Daniel Marenne (EV); daniel.marenne@electrabel.com ; 0475 590 069 Kristof Corthout (EV, CNG, LNG); kristof.corthout@electrabel.com ; 0477 598 841 Account Manager Sustainable Mobility: Ward Bosmans; ward.bosmans@electrabel.com BECI | Mobility TOOLBOX 41
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automobile durable CNG : comment offrir une solution de mobilité alternative ? Rouler au gaz naturel C’est opter pour une flotte verte et économique, une alternative sûre, durable et moins chère que le diesel et l’essence. Nous vous aidons à convertir votre flotte ! Passez au CNG, pourquoi ? Il existe 10 bonnes raisons de rouler au gaz naturel. Le CNG, c’est 12% d’émissions de CO2 en moins que le diesel, 27% par rapport à l’essence, peu d’émissions de particules fines, un coût à la pompe inférieur de 25% à celui du diesel, une autonomie de 500 km, un moteur silencieux et fiable, une large gamme de véhicules ... 3 étapes pour passer au gaz naturel ! Réalisons ensemble votre projet de mobilité au CNG Vous souhaitez implémenter un plan de mobilité durable et opter pour une flotte roulant au gaz naturel ? Nous vous accompagnons ; 3 L’analyse de vos besoins en véhicules et de la façon de diminuer vos coûts opérationnels. 3 L’aide à l’installation d’une station-service sur votre site si nécessaire. 3 La fourniture d’une carte carburant pour nos stations CNG et d’un service facturation L’exemple L’entreprise de transport DPD encourage l’utilisation de véhicules au CNG et propose à ses 300 chauffeurs indépendants des incitants financiers afin qu’ils troquent leur utilitaire diesel contre un véhicule au gaz naturel. Objectif : neutraliser complètement ses émissions de CO2 Bon à savoir La Belgique possède une infrastructure gaz naturel suffisante pour permettre une forte pénétration de la mobilité au gaz naturel. De plus en plus de stations au CNG s’ouvrent sur cette infrastructure existante. D’ailleurs trois nouvelles stations de notre réseau ouvriront en 2015, à savoir, Zellik, Nivelles et Tournai. Liens utiles 3 www.ngva.be, pour la gamme de véhicules CNG et les primes à l’achat 3 www.gibgas.de, Planificateur routier avec indications des stations CNG Contacts utiles Product Managers Sustainable mobility: Daniel Marenne (EV); daniel.marenne@electrabel.com ; 0475 590 069 Kristof Corthout (EV, CNG, LNG); kristof.corthout@electrabel.com ; 0477 598 841 Account Manager Sustainable Mobility: Ward Bosmans; ward.bosmans@electrabel.com BECI | Mobility TOOLBOX 42 deux roues Deux roues Les idées reçues ont la vie dure. Danger, météo, côtes... Les excuses sont nombreuses pour ne pas enfourcher son vélo. Saviez-vous que le vélo était le mode le plus rapide en heures de pointe ? Le réflexe vélo n’est pas encore parfaitement acquis par les Bruxellois et les navetteurs de la proche périphérie. 80% des déplacements à Bruxelles sont distants de moins de 5 km : une distance parfaitement pertinente pour l’usage du vélo. L’élargissement des trottoirs, la mise en place d’un nombre croissant de pistes cyclables et du service de vélo partagé Villo! convainquent néanmoins de plus en plus de cyclistes. Cette situation a amené les autorités à doubler le budget consacré à l’aménagement de pistes cyclables. Le piétonnier de l’hypercentre stimulera-t-il l’usage du deux-roues ? L’observatoire du vélo s’attend à une part modale de 12% à l’horizon 2018. BECI | Mobility TOOLBOX 43
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deux roues Se déplacer en ville facilement ? C’est possible grâce à Villo! Villo! c’est 360 stations et 5.000 vélos à votre disposition où et quand vous voulez. Ainsi, avec Villo!, vous vous déplacez facilement à Bruxelles, 24h/24 et 7j/7. Pour 32,60 par an seulement, vous prenez et déposez un vélo dans la station de votre choix, et profitez d’un nombre illimité de trajets. Les 30 premières minutes de chaque location sont toujours gratuites ! Formule Villo! pour les entreprises Villo! a développé une formule à l’intention des entreprises : l’employeur prend en charge les frais d’abonnement, et l’utilisateur les frais éventuels d’utilisation (au-delà de la première demi-heure gratuite à chaque location ; le détail des tarifs est disponible sur www.villo.be). De cette façon, l’utilisateur bénéficie de l’accès au système, et prend la responsabilité de replacer son vélo dans une station à la fin de son trajet. Comment ça fonctionne ? Pour accéder à cette formule, il vous suffit de commander le lot de base de 25 abonnements. Vous recevrez une liste de codes uniques, à attribuer à vos collaborateur. Ces derniers s’inscrivent sur www. villo.be en utilisant leur code unique et personnel. Ils peuvent alors également sélectionner le support qui leur convient le mieux : soit une carte Villo!, soit activer Villo! sur leur carte MOBIB de la STIB. L’exemple Vous souhaitez vous rendre rapidement à un rendez-vous et éviter les embouteillages, ou faire une course pendant votre pause de midi ? Identifiez-vous à une station Villo! avec votre carte, choisissez votre vélo, et c’est parti ! Vous pouvez ensuite redéposer votre vélo facilement à n’importe quelle station du réseau. Vérifiez la disponibilité de votre station de départ ou d’arrivée en utilisant notre appli AllBikesNow qui vous donnera les informations en temps réel concernant les stations et les disponibilités de Villo!. Ces informations sont également disponibles aux stations munies d’une borne interactive ou sur la carte dynamique de www.villo.be. Bon à savoir Les coûts liés à l’achat d’un abonnement Villo! sont déductibles fiscalement pour l’employeur. Contacts utiles JCDecaux – Service Villo! 50 allée Verte – 1000 Bruxelles contact.villo@jcdecaux.be BECI | Mobility TOOLBOX 44 deux roues Le scooter = un moyen de transport pratique LE SCOOTER A RÉPONSE À 5 QUESTIONS 3 Vos déplacements sont-ils majoritairement de type urbain ? 3 Voulez-vous éviter les embouteillages ? 3 Préférez-vous mieux maîtriser votre temps ? 3 Disposez-vous d’un permis B ?. Témoignage Un juge de la Cour de Cassation a ainsi l’habitude de venir à Bruxelles à moto. Celle-ci ne reste au garage qu’en cas de neige ou de verglas. La moto est selon lui le seul moyen de transport avec lequel il a la certitude d’arriver à l’heure à Bruxelles sans devoir partir extrêmement tôt. « En voiture, on ne sait jamais à quelle heure on va arriver. Parfois, ça roule bien. Mais on peut tout aussi bien perdre deux heures. » Un autre motard navetteur explique: « Je commençais à en avoir assez de ces embouteillages pour rejoindre Bruxelles. J’ai calculé qu’en me rendant au travail à moto, je parvenais à gagner une heure par jour, que je peux consacrer à quelque chose d’utile. » (source : www.fmb-bmb.be 22.05.2014) Mattias est caméraman indépendant. Il vit en plein centre de Bruxelles et travaille aux côtés de journalistes dans le cadre de reportages. Il doit être réactif et mobile pour répondre aux impératifs de l’actualité. Depuis trois ans, il se déplace à scooter. «Le scooter a complètement changé ma manière de me déplacer et de bosser. J’arrive sur les lieux de rendez-vous avant tout le monde, j’organise mieux mon temps de travail. Etant indépendant, mon temps est d’autant plus précieux… Depuis que je roule à scooter, je peux accepter davantage de boulot et donc mieux gagner ma vie.» (source : www.moto.be/fr/mobilite) Bon à savoir Si 10% des navetteurs utilisaient un 2-roues pendant les heures de pointe cela engendrerait une baisse de 40% des embouteillages. Mieux : si un quart des trajets domicile - lieu de travail ne s’effectuait plus en voiture mais à moto ou à scooter, il n’y aurait plus de bouchons du tout ! (Research: Transport en Mobility Leuven, 2011) Le motocycliste a un avantage certain dans les embouteillages car le code de la route prévoit qu’il peut remonter les files à une vitesse maximale de 50 km/h et en roulant au maximum 20 km/h plus vite que les autres usagers. Le 2-roues motorisées et l’équipement de sécurité est 100% déductible. Contacts utiles D’Ieteren Sport S.A. Rue de l’Atelier 27, 1480 Tubize info@yamaha.be Tél : 02 367 14 11 BECI | Mobility TOOLBOX 45
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deux roues Vous désirez devenir une entreprise vélodynamique ? Avantageux fiscalement, excellent pour la santé, l’environnement, la mobilité et l’image de votre entreprise, le vélo est dans l’air du temps… Alors, en tant qu’employeur ou responsable mobilité, passez à l’actions et soyez de ceux que l’on dit « vélodynamiques » ! Pro Velo vous conseille et vous accompagne dans ce sens. Audit vélo Vous désirez évaluer et développer le potentiel vélo de votre entreprise ? Vous ne savez pas par où commencer ? Sur base d’une analyse (sur site) de votre situation actuelle, nous vous conseillons et développons ensemble un plan d’actions vélo concret et réaliste. Formation Biker Vos employés craignent de rouler à vélo dans la circulation? Cette formation les aide à maîtriser les techniques et acquérir la confiance nécessaire pour se déplacer à vélo en toute sécurité. Elle comprend une partie théorique et une partie pratique (durée 3h). Formation Coach Votre entreprise compte déjà des cyclistes? nous les formons au coaching vélo et vous aidons à organiser un coaching entre collègues sur le chemin du travail (durée 2h). Workshop Rassemblez vos employés le temps d’un workshop ou d’un petit déjeuner afin de les sensibiliser aux avantages et à la pratique du vélo (thèmes et durée sur mesure). L’exemple « Pro Velo offre un accompagnement précieux, grâce aux audits vélos, aux workshops, formations théoriques et pratiques dans la circulation. Après avoir suivi une formation, le personnel ose faire le pas et enfourcher un vélo. Les formations sont très professionnelles, s’adaptent et répondent aux besoins du public. Pro Velo complète également et accompagne les actions diverses dans le cadre de la mobilité, telles que Bike Experience, semaine de la mobilité… ». Valérie L., ELIA system operator, Environment Bon à savoir 3 Une prime vélo peut être octroyée par l’employeur aux travailleurs pour parcourir à vélo les trajets domicile-travail (tout ou en partie p.ex. domicile-gare). Cette indemnité est exonérée d’impôts et de cotisations sociales à concurrence de 0,145 /km indexé, c’est-à-dire 0,22 / km en 2014. 3 Les coûts liés à l’aménagement d’infrastructures cyclistes (parking, sanitaires…) et l’achat de vélos de services sont déductibles à 120%. 3 3 km à vélo, 3 jours par semaine, permettent de réduire le taux d’absentéisme d’un jour par an, en moyenne, par employé. 3 Une dizaine de vélos peuvent être garés dans l’espace occupé par une seule auto. Plus d’information sur nos services aux entreprises sur notre site internet : provelo.org/fr/enterprise/ services Contacts utiles Pro Velo @ENTERPRISE Véronique Siquet ou Daphné Lauwers enterprise@provelo.org - www.provelo.org Tél : 02 517 17 63 BECI | Mobility TOOLBOX 46 parking Parking L’usage du parking est totalement repensé : auparavant réservé aux voitures, il est réaménagé pour accueillir vélos, scooters, voitures partagées et même nouveaux modes de déplacement individuels. Le parking est une infrastructure nécessaire pour garantir l’accessibilité et l’attractivité de la Région. Pour autant, la disponibilité d’une place de parking à destination est un incitant majeur à se rendre au travail en voiture, raison pour laquelle il est de plus en plus réglementé dans une optique multimodale. Pour compenser la restriction du parking en ville, 10 000 places supplémentaires devraient voir le jour d’ici 2019 aux portes de Bruxelles. Notons que pour garantir le succès de ces derniers, ils devront être financièrement intéressants et directement connectés au transport public. BECI | Mobility TOOLBOX 47
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parking Plan régional de politique de stationnement (PRPS) Le Plan Régional de Politique du Stationnement (PRPS) a pour ambition d’harmoniser la politique de stationnement des 19 communes bruxelloises. Contexte Le stationnement constitue un levier majeur de la politique de mobilité. Les études IRIS ont démontré que l’objectif de réduction de la charge de trafic de 20% par rapport à 2001 pour l’horizon 2015 n’est pas réaliste sans une politique de stationnement volontariste. La politique de stationnement est dès lors un levier essentiel pour la réduction de la dépendance automobile. Aujourd’hui, l’offre de stationnement ne suffit pourtant pas à couvrir les besoins. Par exemple, les ménages bruxellois disposent d’environ deux fois plus de voitures que de stationnements privés. L’action publique vise dès-lors à : 3 prendre en compte les déficits qui existent pour le stationnement résidentiel ; 3 réguler le choix modal en organisant les capacités et les règles d’utilisation du stationnement à destination. Harmonisation L’uniformisation des politiques de stationnement à l’échelle régionale souhaitée par le PRPS est pertinente vu la grande dispersion des mises en œuvre locales. Le découpage communal est dépassé et ne correspond pas à des limites effectives du stationnement. Face à ce constat, l’harmonisation des réglementations entre les territoires communaux permet de mieux intégrer le stationnement dans la politique de mobilité régionale. Objectifs Le PRPS encadre les plans de stationnement communaux pour l’ensemble du territoire de la Région : 3 une uniformisation des tarifs horaires; 3 une uniformisation des sanctions; 3 un cadre commun pour l’attribution des cartes de dérogation; 3 une offre de stationnement adaptée aux vélos partout où nécessaire, au bénéfice d’une voirie pour tous. Exemple d’inégalité La carte entreprise. Quand elle existe, répond à des critères très variables et sa tarification varie également fortement selon les communes et le type d’activités. € 150/an pour une association basée à Saint-Gilles; € 200/an pour toute personne morale à Woluwe-Saint-Lambert. À noter que certaines cartes de dérogations restent facultatives et au libre choix des communes. La carte entreprise en est une. Contacts utiles Région de Bruxelles-Capitale - Bruxelles Mobilité CCN – rue du Progrès 80 bte 1 – B-1035 Bruxelles Tél. : 02 204 19 21 – Fax : 02 204 15 10 bruxellesmobilite@sprb.irisnet.be - www.bruxellesmobilite.be BECI | Mobility TOOLBOX 48 parking BePark – Votre parking sur mesure BePark est une solution de mobilité urbaine qui met à disposition des citoyens (B2B et B2C) une plateforme de partage d’emplacements de parkings. Solution innovante, elle permet aux utilisateurs de trouver des parkings hors voirie et d’y accéder via leur téléphone portable, économisant ainsi temps et argent. Créée il y a près de 4 ans et forte d’une dizaine de collaborateurs, BePark propose aux acteurs de différents secteurs (hôtellerie, supermarchés, immobilier résidentiel et de bureau, secteur public, etc) de rentabiliser les emplacements de parkings sous-occupés ou non occupés dont ils disposent. BePark commercialise les parkings en journée, en nuit ou 24h/24h selon les disponibilités. Chaque mois, 3 ou 4 partenaires rejoignent notre réseau et contribuent à améliorer la mobilité à Bruxelles. Le réseau de partenaires ainsi créé par BePark permet aux citoyens résidant, travaillant ou en déplacement dans des zones densément occupées (ex : av. Louise, Quartier européen, Schaerbeek,…) de trouver rapidement et à moindre coût un emplacement de parking sécurisé à proximité de leur domicile, travail, lieu d’événement, etc. Grâce au système BePark, le téléphone portable devient une télécommande d’accès aux parkings et BePark connait à tout moment les clients qui occupent le parking. Chaque mois, plusieurs centaines de nouveaux clients rejoignent notre communauté d’utilisateurs. Disposant d’une soixantaine de parkings à Bruxelles, BePark peut compter sur le soutien des pouvoirs publics. D’une part, certaines communes bruxelloises exonèrent les propriétaires de leur « taxe parking » lorsqu’ils mettent leur parking à disposition du public via BePark ; d’autre part, la solution BePark permet aux immeubles de bureaux de rendre leurs emplacements disponibles au public, conformément aux prescriptions du COBRACE. BePark se veut également être le pionnier bruxellois en matière de « parking de persuasion » puisqu’au mois de mars 2015 la société prendra en gestion 300 places sur le parking du Carrefour Planet d’Auderghem afin de les louer aux navetteurs qui, une fois parqués, utiliseront le réseau STIB pour pénétrer dans Bruxelles jusqu’à leur lieu de travail. Formule séduisante tant pour les entreprises que pour les particuliers, plus de la moitié des emplacements sont déjà réservés. Contacts utiles Julien Vandeleene (Managing Director) +32 2 880 05 53 +32 478 77 39 22 jvd@bepark.eu Martin Stock John Casse (Operating Manager) +32 2 211 34 54 +32 472 52 57 38 mas@bepark.eu (Sales Manager) +32 2 880 05 52 +32 479 91 36 98 sales@bepark.be BECI | Mobility TOOLBOX 49
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parking Interparking Pcard+ Servipark, s.a – filiale INTERPARKING est la société émettrice de la Pcard+. Son objectif est de simplifier l’accès aux parkings et de renforcer l’intermodalité au sein des déplacements urbains. Comment fonctionne Pcard+ ? Pcard+ est une carte à puce de type « badge » qui offre deux avantages majeurs : 3 Elle permet d’accéder et de quitter les parkings du groupe Interparking de la manière la plus simple et rapide qui soit sans avoir à se soucier des modalités de paiement (pas de ticket, pas de passage aux caisses de paiement) tout en simplifiant les démarches administratives dans le cas de Pcard Corporate. 3 Elle permet d’accéder à des services complémentaires tels que le carwash (Fleet-Wash) mais aussi et surtout à d’autres acteurs de la mobilité. (Transports en commun / Villo / ZenCar) Pcard+ existe en deux versions distinctes : 3 Pcard Shopping, destinée à un usage privé (Dans ce cas, Pcard+ est adossée à la carte de crédit de l’utilisateur) 3 Pcard Corporate destinée à un usage professionnel (Facturation fin de mois pour l’ensemble des cartes reprises au sein d’un même contrat) Les avantages Pcard+ 1. Simple d’utilisation 2. Efficacité en terme d’accessibilité aux parkings (In/Out par simple badge de la carte aux bornes d’entrée et de sortie) 3. Gain de temps (plus de passage aux caisses) 4. Sécurité (pas de transactions financières aux caisses / accès sécurisé aux parkings en dehors des heures normales d’ouverture) 5. Simplification administrative (facture mensuelle détaillée avec l’ensemble des transactions) 6. Avantageuse 3 Promotions diverses (-10% sur un grand nombre d’Interparking) 3 Tarifs soirée 3 Récupération aisée de la TVA (Dans le cas de Pcard Corporate Comment obtenir une Pcard+ L’affiliation à Pcard+ (Shopping ou Corporate) se fait via le site : www.pcard.be BECI | Mobility TOOLBOX 50 parking Interparking Vouchers L’Interparking Voucher permet d’offrir du temps de stationnement à ses clients, visiteurs et autres invités. Ce produit s’adresse principalement aux commerçants, entreprises et sociétés d’évènements. En quoi consistent les vouchers ? Les vouchers sont des tickets de parking qui permettent d’offrir, tout ou partie, du temps de stationnement à ses visiteurs, clients et autres prospects. Les vouchers se subdivisent en deux catégories selon le temps de stationnement que l’on souhaite offrir : 3 One Hour Free – accorde 1 heure de stationnement gratuit 3 One Day Free – accorde jusque 12 heures de stationnement gratuit Le principe du voucher est d’absorber une partie du temps de stationnement utilisé par un visiteur ou client. Ce dernier se présente à la caisse du parking, introduit son ticket d’entrée, suivi immédiatement du voucher. Selon la longueur du stationnement et le tarif en vigueur, le visiteur aura à s’acquitter du montant excédentaire à celui offert par le voucher. Le ticket d’entrée ainsi validé sera utilisé en sortie de parking. Les vouchers utilisés (et uniquement ceux-ci) seront facturés en fin de mois au client de Servipark. Commande minimale : Validité : 100 unités min 2 ans Les avantages: 3 Fidéliser une clientèle récurrente (commerçants) 3 Limiter les dépenses de parking à ses visiteurs ou collaborateurs (entreprises) 3 Ne sont facturés que les vouchers utilisés 3 Permet d’offrir un « cadeau » qui ne sera pas nécessairement utilisé par le visiteur (Stratégie commerciale abordable) 3 La très longue période de validité Inconvénients : 3 Le voucher n’est pas nécessairement utilisé dans le parking à proximité de l’entreprise ou commerce qui a remis le voucher 3 Facturation parfois éloignée de la date de remise du voucher (le client peut l’utiliser où et quand bon lui semble – sont exclus du service, les parkings de Brussels Airport) Comment se procurer les vouchers ? Auprès des services régionaux d’Interparking Districts : Bruxelles, Anvers, Gand, Bruges, Namur, Liège (N° d’appel unique : 02/549.54.10) BECI | Mobility TOOLBOX 51
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Livraisons urbaines La logistique urbaine est en pleine ébullition, pour la réception de marchandises, mais pour les envois par coursier également ! De plus en plus d’entreprises font appel aux cyclistes : fiable et rapide. Le transport de marchandises est en croissance constante. : +44,5% de tonnes transportées entre 2012 et 2030 selon le bureau du Plan ! Néanmoins, on considère que seuls 55% des marchandises transportées le sont « rationnellement ». La Région a donc lancé, il y a plusieurs années déjà, une réflexion dont est né en 2014 le Plan stratégique pour le Transport de Marchandises en Région de Bruxelles-Capitale. De nombreuses initiatives privées sont également sur les rails ; les coursiers à vélo sont de plus en plus répandus, les services de livraisons « durables » se développent, et les grandes chaines optimisent encore leurs livraisons : remorque double étage, livraisons de nuit... Le secteur est en plein boom. BECI | Mobility TOOLBOX 52 livraison urbaine Plan Marchandises : objectif groupement La croissance attendue de la population et l’essor du commerce international augmenteront significativement les flux de marchandises au départ et à destination de Bruxelles. Signe, positif s’il en est, de croissance économique et de création d’emploi, la croissance du transport de marchandises aura également et inévitablement des conséquences négatives sur l’engorgement. Contexte Comme beaucoup de villes d’Europe, la Région de Bruxelles-Capitale s’attelle de plus en plus à la problématique du transport de marchandises. Bien que celui-ci ne représente qu’une part relativement faible du trafic total (les camions = 6% des entrées et sorties de véhicules de la Région, les camionnettes = 8%, comptages juin 2012), il génère certains problèmes d’accessibilité, notamment durant les livraisons. Bien que le nombre total de livraisons dans la Région de Bruxelles-Capitale soit inconnu, il existe des indications de la façon dont les transporteurs desservent la zone urbaine et la durée moyenne de chaque arrêt. Ainsi, la plupart des livraisons (environ 70%) ont lieu dans le cadre de tournées de livraison fixes. Chaque jour, chauffeurs et coursiers livrent de 10 à 20 établissements en ville. Stratégie Afin d’optimiser ces flux de marchandises, la Région a élaboré une stratégie politique générale en matière de transport de marchandises qui : 3 garantit l’approvisionnement de la ville ; 3 limite les nuisances ; 3 vise une intégration avec le développement des activités logistiques dans la Région ; 3 tient compte de la volonté de développement durable de la Région. La Région de Bruxelles-Capitale a fait le pari du groupement pour accroître l’efficacité des flux de marchandises et ainsi répondre à la croissance attendue. S’il n’est pas obligatoire, l’usage d’un centre de distribution urbain peut être une aubaine pour certains commerces et entreprises, tant les services associés sont nombreux. Dès le départ, les acteurs publics et privés furent associés à la recherche des solutions à mettre en place pour améliorer la distribution urbaine. Une plus grande concertation avec les deux autres Régions a par exemple été demandée, ainsi qu’une parfaite coordination avec les autres plans stratégiques que sont le PRDD, le PRAS, IRIS2 ou le plan Canal. Conclusion Un approvisionnement plus intelligent et plus propre, comment ? 1. une réduction et une optimisation des mouvements de véhicules transportant des marchandises dans et vers la ville. 2. un report modal, si possible, de la route vers la voie d’eau et le rail, et les trajets restants (dernier kilomètre) à l’aide de véhicules plus respectueux de l’environnement. Contacts utiles Service public régional de Bruxelles - Bruxelles Mobilité CCN – Rue du Progrès, 80/1 - 1035 Bruxelles www.bruxellesmobilite.be Tél: 0800 94 001 BECI | Mobility TOOLBOX 53
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livraison urbaine CityDepot CityDepot, le spécialiste de la distribution urbaine intelligente, est la première entreprise en Belgique à offrir une solution complète pour la distribution durable de marchandises vers le centre-ville. En chiffres • Un dépôt à Hasselt, Bruxelles, Gand, Anvers, Brugge, Louvain et Charleroi • A Bruxelles : plus de 5000 adresses de livraison • A Hasselt : 100 % de satisfaction clientèle • Une réduction des émissions de CO2 par rapport au transport régulier de marchandises: 25-30 % • Une diminution de 20 % de kilomètres parcourus par les poids lourds en ville (LAMILO) Facts « CityDepot connecte entre eux les transporteurs, les détaillants et grossistes, les sociétés de e-commerce, les villes, les organismes publics et les consommateurs. » « Nos livraisons sont optimalisées, groupées, durables et taillées sur mesure, avec entre autres des véhicules électriques et des vélos cargo. Cela permet, avec moins de poids lourds, moins de bruit et moins d’émissions de CO2 , d’augmenter la viabilité du centre-ville. » « CityDepot est une plate-forme logistique neutre, qui se fixe comme objectif l’élargissement de son exploitation grâce à la collaboration avec les petites et grandes entreprises opérant dans la distribution urbaine. Ce modèle de coopération est considéré comme l’avenir de l’entreprise. » « CityDepot joue un rôle fédérateur dans le marché, en plein essor, du commerce électronique. » Des avantages pour tout le monde Les transporteurs, les grandes marques et les grossistes économisent du temps et de l’argent en concentrant leurs livraisons en un seul endroit, à savoir l’entrepôt de CityDepot à la périphérie de la ville. Les commerçants qui utilisent les services de CityDepot économisent de l’argent et/ou gagnent en confort. L’expérience de CityDepot en logistique et dans l’e-commerce permet aux partenaires de mieux contrôler leurs coûts de transport. D’autres structures telles que les institutions publiques, les entreprises de construction et les organisateurs de grandes manifestations, peuvent tirer parti des services de CityDepot. Contacts utiles info@citydepot.be Tél : 0800 91 680 BECI | Mobility TOOLBOX 54 Mobility TOOLBOX INFO www.beci.be/mobility BECI | Mobility TOOLBOX 55

2016 Mobility Toolbox NL


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Mobility TOOLBOX Inhoudsopgave Mobility TOOLBOX 1ste editie september 2016 VERANTWOORDING De Mobility Toolbox wordt uitgegeven door de Hub Mobility en het Kenniscentrum van BECI. Het Kenniscentrum werkt analyses en standpunten uit om de belangen van de Brusselse ondernemingen te verdedigen. Het geeft ondernemingen ook direct informatie over economische, ecologische, maatschappelijke en mobiliteitskwesties. Mobility Hub is ontstaan uit de samenwerking tussen BECI en talrijke bedrijven die op het vlak van mobiliteit in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest trachten te innoveren. Door de kwaliteit van het netwerk kan de Hub het werk van de leden valoriseren en hun eigen uitdagingen beter aanpakken. Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Vincent Campeol vc@beci.be Productie Media Coördinator Emmanuel Robert er@beci.be Opmaak Isabelle André fotozaza@gmail.com Vertaling Data Translation Foto’s Fotolia Onze dank gaat vooral uit naar Sam Kestens, stagiair bij BECI in 2015, belast met research, redactie en opmaak. INLEIDING .........................................................................................................................03 CONTEXT ...........................................................................................................................04 UW GEWESTELIJKE HULPMIDDELEN EN VERPLICHTINGEN ...........................................10 Duurzame mobiliteit in uw bedrijf promoten? ...............................................................11 Het Brussels Gewest helpt een handje! .........................................................................11 Het Brussels Gewest vormt en informeert bedrijven ......................................................12 Bedrijfsvervoerplan (BVP) ..............................................................................................13 Brussels Wetboek van Lucht, Klimaat en Energiebeheersing (BWLKE) ............................14 IRIS 2 ............................................................................................................................15 OPENBAAR VERVOER .......................................................................................................16 Uw bereikbaarheidsfiche ..............................................................................................17 De derde betaler MIVB .................................................................................................18 LHet voorstedelijke aanbod S van de NMBS ..................................................................19 DELEN ................................................................................................................................20 Collecto, hoe werkt dat? ..............................................................................................21 Een tool om de duurzame mobiliteit van uw werknemers te vergemakkelijken en te stimuleren? ..........................................................................................................22 HighWise: for seamless carpooling................................................................................23 How can eCab help to unravel the Brussels mobility knot? ............................................24 Keyzee: de eerste oplossing voor carsharing volledig geïntegreerd in een smartphone ..25 Ubeeqo: voor een optimaal gebruik van bedrijfswagens ...............................................26 Europcar: een wagen aangepast aan elke behoefte ......................................................27 Een aanbod van meer dan 375 wagens over heel Brussel! ............................................28 Waarom kiezen voor elektrische carsharing? .................................................................29 Splyt: de nieuwe manier van samen reizen ....................................................................30 NEW WAYS OF WORKING ...............................................................................................32 New Ways (World) Of Work ..........................................................................................33 Een cafetariaplan, wat is dat? .......................................................................................34 Inleiding in telewerken .................................................................................................35 Inleiding in coworking ..................................................................................................35 DUURZAME AUTO’S .........................................................................................................36 Welke brandstof, waarvoor? .........................................................................................37 Hoe optimaliseert u de mobiliteit van uw bedrijf met TOURING BUSINESS SOLUTIONS? .................................................................................38 Een testrit met de elektrische en plug-inwagen .............................................................39 CarPlug: om elektrische wagens thuis of op kantoor op te laden ..................................40 Fast charge: een oplossing om snel op te laden ............................................................41 CNG: wilt u een alternatieve mobiliteitsoplossing aanbieden? .......................................42 TWEEWIELERS ..................................................................................................................43 Vlot de stad door? Dat kan, dankzij Villo! .....................................................................44 De scooter = een handig vervoermiddel ........................................................................45 Wilt u een fietsdynamisch bedrijf worden? ...................................................................46 PARKING ...........................................................................................................................47 Gewestelijk parkeerbeleidsplan (GPBP) ..........................................................................48 BePark – Uw parking op maat ......................................................................................49 Interparking Pcard+ ......................................................................................................50 Interparking-vouchers ...................................................................................................51 LEVERINGEN IN DE STAD .................................................................................................52 Goederenvervoerplan: groeperen is de boodschap ........................................................53 CityDepot .....................................................................................................................54 INSCHRIJVING ...................................................................................................................55 BECI | Mobility TOOLBOX 2 Inleiding Dat Brussel met een mobiliteitsprobleem kampt, valt niet te ontkennen. Tal van ondernemingen passen zich aan die situatie aan en reageren. De voorbije jaren zien we HR-constructies opduiken die op zijn minst origineel te noemen zijn, zoals het ‘mobiliteitsbudget’, en sommige startups vormen deze problemen zelfs om tot niet te missen opportuniteiten. Daar waar mobiliteit enkele jaren geleden nog neerkwam op een keuze tussen de wagen, het openbaar vervoer of de fiets, zien we de markt de laatste tijd een heel andere richting uitgaan. De politieke wereld begint zich bewust te worden van deze revolutie en enkele wettelijke kaders te moderniseren, hoewel we nog een hele weg te gaan hebben. Zowel het federale als het gewestelijke niveau zullen er vaart achter moeten zetten, willen ze het gebruik van deze vaak heel efficiënte alternatieven echt democratiseren: van flexibele bovenwettelijke voordelen tot nieuwe individuele of collectieve transportmiddelen. De 6e staatshervorming, die gepaard gaat met tal van bevoegdheidsoverdrachten, vooral op het vlak van mobiliteit, is in dit opzicht tegelijk een kans en een risico voor Brussel. Een ideale kans om nu, meer dan ooit, zijn eigen toekomst in handen te nemen en een eigen beleid te voeren aangepast aan de Brusselse context ... Maar ook een risico om zich op termijn te moeten verlaten op nog meer samenwerking tussen verschillende machtsniveaus die niet altijd dezelfde visie nastreven. Omdat mobiliteit nu immers geen grenzen kent ... In Brussel wordt elk jaar bijna een miljard euro uitgegeven aan mobiliteit. Voor Mobiel Brussel had dat budget trouwens nog mogen stijgen tot 1,4 miljard euro, of 35 % van het gewestelijke budget, om “alle geplande programma’s en projecten te kunnen uitvoeren”1 . Om maar te zeggen hoe belangrijk deze envelop is om efficiënt te kunnen bijdragen aan de economische en sociale activiteit van het Gewest. En toch, als u aan uw buurman vraagt of de situatie verbeterd is, zal hij wellicht niet ‘ja’ zeggen: in 2013 was mobiliteit de topprioriteit voor 55 % van de ondernemingen, vandaag is dat nog maar 51 %. Wat INRIX, TomTom en consorten betreft, zij blijven Brussel steevast uitroepen tot een van de meest dichtgeslibde steden. Een structureel probleem? Een verkeerde perceptie? Vastgeroeste gewoontes? Slecht vastgelegde politieke prioriteiten? Iedereen heeft zijn eigen mening en iedereen heeft een beetje gelijk ... Wat kunnen we doen om de massa aan te sporen een efficiëntere, om niet te zeggen intelligentere, vorm van mobiliteit uit te proberen? Blijven investeren in het openbaar vervoer? Ongetwijfeld. Gelet op de return on investment zouden we het budget zelfs kunnen verdubbelen, moest dat nodig zijn om eindelijk de verwachte ommekeer op gang te brengen. Experimenteren met andere vormen van individuele mobiliteit? Ook. Wie aan carsharing doet of de fiets neemt, neemt ook het openbaar vervoer, en omgekeerd. Brussel zou zo een heus mobiliteitslaboratorium worden. De privésector heeft bewezen dat die ook een rol te spelen heeft zodat we ons nu eindelijk op een intelligente manier kunnen verplaatsen, afhankelijk van onze behoeften. Maar wat zijn die alternatieven dan? Dat is nu precies de ambitie van deze Toolbox: de beschikbare diensten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest op een rijtje zetten om u, letterlijk, vlotter op weg te helpen. 1. “Bruxelles-Mobilité plaide pour un budget annuel de 1,4 milliard”, op levif.be, juni 2014, link: http://www.levif.be/actualite/belgique/bruxelles-mobiliteplaide-pour-un-budget-annuel-de-1-4-milliard/article-normal-34483.html geraadpleegd op 3 april 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 3
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Context Stand van zaken Meer dan 1 000 reacties hebben we gekregen op onze vorige politieke barometer en meer dan 400 op onze mobiliteitsbarometer. Met deze barometer wilden we achterhalen wat de Brusselse professional denkt over de mobiliteitssituatie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. En de conclusie is duidelijk: u lijkt vandaag niet meer tevreden dan gisteren over de mobiliteit in Brussel. WELKE DRIE THEMA’S MOETEN EEN PRIORITEIT WORDEN VOOR DE BRUSSELSE REGERING MET HET OOG OP DE ONTWIKKELING VAN DE ECONOMIE EN DE WERKGELEGENHEID? Ondersteuning van de export Subsidies voor investeringen Verlaging van de geweestelijke en gemeentebelasting Mobiliteit Betere bescherming van het milieu Stadsvernieuwing Administratieve vereenvoudiging Bevordering van beroepsopleidingen Ondersteuning van Actiris 0% 5,42% 11,39% 9,98% 11,71% 36,23% 20,72% 14,32% 4,88% 2,71% 5,97% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 7,70% 13,77% 29,07% 8,89% 36,66% 16,27% 50,98% 13,34% IS DE MOBILITEIT IN EN ROND BRUSSEL VERBETERD IN 2015 IN VERGELIJKING MET 2014? Ja, de situatie is vertbeterd Nee, de situatie is stabiel gebleven Nee, de situatie is verslechterd Geen mening 3,15% 24,13% 67,17% 5,54% 0% 20% 40% 60% 80% WAT VINDT U VAN DE INVOERING VAN EEN STADSTOL OF EEN KILOMETERHEFFING OM DE MOBILITEIT IN EN ROND BRUSSEL TE VERBETEREN? Een interessant idee Een onaanvaardbaar idee Ik weet het niet 42,17% 45,33% 12,50% 0% 10% 20% 30% 40% 50% BECI | Mobility TOOLBOX 4 De mobiliteitsbarometer bevestigt echter dat ondernemingen nog altijd meer dan bereid zijn om zelf maatregelen te nemen voor een betere mobiliteit. De Brusselse ondernemingen zijn zelfs uitgegroeid tot experts op het vlak van mobiliteitsstrategieën. 61 % van de ondervraagden zegt reeds specifieke maatregelen te hebben genomen om de mobiliteit van hun medewerkers te verbeteren, een duidelijk bewijs van een natuurlijke beweging binnen de Brusselse bedrijfswereld om zich aan te passen aan zijn omgeving. HOE GROOT IS VOLGENS U DE IMPACT VAN DEZE PROJECTEN OP DE MOBILITEIT? Voltooiing van het GEN Metro Noord naar Schaarbeek Tram 9 Transitparkings Tram 71 Gewestelijk fietsnetwerk Verbreding van de Ring 0 Nieuwe publieke parking Heraanleg Reyers en Meiser Verkeersvrij maken van het stadcentrum 0% Zeer positief 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Eerder positief Eerder negatief Zeer negatief HEEFT UW ONDERNEMING AL SPECIFIEKE MAATREGELEN GENOMEN OM DE MOBILITEIT VAN UW MEDEWERKERS TE VERBETEREN? WELKE VAN DEZE CRITERIA HEBBEN U VOORAL AANGEZET OM EEN MOBILITEITSBELEID IN TE VOEREN? JA NEE 0% 20% 40% 60% 80% Ecologie en maatschappelijke verantwoordelijkheid Probleem en met bezikbaarheid Werknemers aantrekken, behouden en motiveren Financiële doelstelingen, kosten drukken 0% 20% 40% 60% 80% Wettelijkeverplichtingen (BVP, federale diagnostiek…) BECI | Mobility TOOLBOX 5
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WELKE NIEUWE MAATREGELEN HEBT U INGEVOERD? Terugbetaling openbaar vervoer (100%) Telewerken Fietsvergoeding Privéfiets Bedrijfswagen Carpooling Carsharing Fietsdelen Andere Privémotor of -scooter Bedrijftsshuttle Gedeelde motor of scooter 0% WELKE IMPACT HEBBEN DEZE MOBILITEITSMAATREGELEN VOLGENS U OP DE VOLGENDE CRITERIA? Groen imago van de onderneming Werkomgevingen en motivatie Medewerkers anntrekken en behouden Kosten op lange termijn Kosten op korte termijn 0% Zeer positief Eerder positief 20% 40% 60% 80% 100% Eerder negatief Zeer negatief 10% 20% 30% 40% 50% 60% WELKE BELEMMERING(EN) BENT U TEGENGEKOMEN BIJ DE UITWERKING VAN UW MOBILITEITSBELEID? Parkeer problemen Onaangepaste belasting Geen Geen openbaarvervoer Onaangepaste arbeidsstelsels en -roosters Terughoudendheid van werknemers en/of vakbonden Onaangepaste werkomgeving Andere 0% 10% 20% 30% 40% Welke mobiliteitsbehoeften? Met 1 163 486 inwoners, onder wie 693 591 werknemers, en een steeds toenemende mobiliteitsbehoefte, om nog maar te zwijgen van de 364 5062 dagelijkse pendelaars (waarvan 225 000 met de wagen3 Het merendeel van die 364 506 pendelaars komt uit de GEN-zone. Zoals blijkt uit de conclusies van de vorige balans van het BVP4 maakt slechts 24 % ), zal mobiliteit de komende jaren ongetwijfeld een van de grootste uitdagingen voor Brussel blijven. van de pendelaars uit de 1e periferie gebruik van de trein, terwijl dit cijfer 2,5 keer hoger ligt bij de pendelaars uit de tweede periferie en de rest van België. Een coördinatie tussen de drie gewesten en het federale niveau is dus echt aangewezen om het GEN zo snel mogelijk te kunnen afronden. We durven te hopen dat het voorstedelijke treinaanbod, de ’S-Trein’, dat in december 2015 door de NMBS gelanceerd werd meer zichtbaarheid zal geven aan het mobiliteitsnet in en rond de rand. TABEL 1: MODALE VERDELING AFHANKELIJK VAN DE HERKOMST (IRIS-ZONE) EN DE BESTEMMING (BEREIKBAARHEIDSZONE) IRIS-zone 1e 2e periferie periferie en de rest van België Bereikbaarheid OV BHG BHG Wagen 56,6 % 32 % Trein 24 % 61 % 2. Mini-Bru 2015, het Brussels Hoofdstedelijk Gewest in cijfers, Brussel, 2014 3. BECI, “Het witboek over mobiliteit”, Brussel, 2013, p. 8 4. LEEFMILIEU BRUSSEL, Bedrijfsvervoerplannen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest - balans van de situatie in 2011, pagina 21 BECI | Mobility TOOLBOX 6 Welk mobiliteitsaanbod? Nu gaan we dieper in op het mobiliteitsaanbod zoals dat georganiseerd wordt door de overheid. Dit aanbod is aanzienlijk, maar weet het ook in te spelen op alle eerder genoemde mobiliteitsbehoeften? Gewestelijk openbaar vervoer Het gewestelijke aanbod verzadigt en kan de steeds toenemende vraag niet bijbenen. En dat geldt zowel voor de MIVB als de NMBS. Een succes, volgens de enen, een te klein budget, zeggen de anderen … Hoe dan ook, het openbaar vervoer, de ruggengraat van de mobiliteit, is en blijft een werk in uitvoering. Ja, het aanbod is toegenomen, maar niet zo sterk als de vraag, die deels wordt gestuwd door de demografische boom. Als we kijken naar de omvang van de werkzaamheden en de toegezegde investeringen wordt al snel duidelijk dat enkele grote projecten tientallen jaren in beslag zullen nemen. Andere projecten zullen gelukkig sneller klaar zijn. Een overzicht: • In februari 2015 breidde de MIVB zijn aanbod op 40 bus- en tramlijnen uit. Het nieuwe Busplan brengt vanaf 2016 diverse verbeteringen aan het net en de frequentie. Als metrolijnen 1 en 5 tegen 2023 omgevormd zijn tot ‘halfautomatische’ lijnen zou hier tijdens de spitsuren om de 3 à 2 minuten een metro moeten voorbijkomen5 . • In maart van dit jaar keurde de Brusselse regering het masterplan van Beliris goed voor de aanleg van een nieuwe metrolijn tussen Bordet en Brussel-Noord6 . Deze metro zou tegen 2014 volledig bedrijfsklaar moeten zijn en zo het noorden en zuiden van het gewest beter verbinden. • Na de beslissing om buslijn 71 dan toch niet om te vormen tot een tram, verklaarde de Brusselse minister van Mobiliteit in maart 2015 dat hij snel met een voorstel wil komen om de lijn te verbeteren. • Begin mei 2015 ging de bouw van start van de nieuwe tramlijn 9 tussen Simonis en de Heizelvlaktel7 . • In de rand is het project van de ‘randtram’ voorzien voor 2020; het tracé werd in december 2013 goedgekeurd door de Vlaamse regering8 . Zullen deze projecten inspelen op de toekomstige vraag? In 2014 heeft de MIVB 364,6 miljoen reizigers vervoerd9 (10 miljoen meer dan in 2013). De vraag lokt het aanbod uit, maar het aanbod lokt ook de vraag uit. Met elke investering kunnen Brussel, zijn bedrijven en zijn inwoners weer naar adem happen. Het economische, sociale en ecologische rendement van de investering overtreft het beginkapitaal ruimschoots. Het GEN LHet GEN (Gewestelijk Expressnet) laat al enkele jaren op zich wachten, maar in december 2015 werd het voorstedelijk treinaanbod ‘S’ (het ‘treinluik’ van het Gewestelijk Expressnet) dan officieel bekendgemaakt: in een straal van 30 km rond Brussel wordt een aanbod van trein, tram, metro en bus gecombineerd in een geïntegreerd netwerk10 . Het voorstedelijke treinaanbod krijgt eindelijk een eigen imago en visuele identiteit om zich te kunnen onderscheiden van de ‘klassieke’ treinen. En dat is nodig om het de reiziger gemakkelijker te maken. Het gewest beschikte al over een treinaanbod, maar veel inwoners kennen dit niet. Een communicatiecampagne zou de Brusselaars kunnen aanzetten om dit net te gebruiken. Wist u dat u met de trein in 19 minuten van Sint-Job naar Evere kunt reizen? 5. MIVB, persberichten, link: http://www.stib-mivb.be/pressreleases.html?l=fr&news_rid=/STIB-MIVB/INTERNET/ACTUS/2015-02/WEB_Article_1424172205439. xml geraadpleegd op 3 april 2015 6. “La nouvelle ligne de métro entre Evere et Forest prévue pour 2024”, in Vif Trends Tendance, maart 2015, link http://trends.levif.be/economie/entreprises/ la-nouvelle-ligne-de-metro-entre-evere-et-forest-prevue-pour-2024/article-normal-373697.htmlgeraadpleegd op 3 april 2015 7. http://www.tram9.brussels/ 8. RTBF, “La Flandre autorise trois nouvelles lignes de tram De Lijn à Bruxelles”, link: http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-flandre-autorise-trois-nouvelles-lignes-de-tram-de-lijn-a-bruxelles?id=8151695 geraadpleegd op 8 april 2015 9. MIVB, persberichten, link: http://www.stib-mivb.be/pressreleases.html?l=fr&news_rid=/STIB-MIVB/INTERNET/ACTUS/2015-02/WEB_Article_1424172205439. xml geraadpleegd op 3 april 2015 10. NMBS, persberichten, link: http://www.belgianrail.be/fr/corporate/Presse/Presse-releases/23_03_2015.aspx geraadpleegd op 3 april 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 7
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Parkeren In 2012 telde Brussel zo’n 750 000 parkeerplaatsen. In 2013 en 2014 werd de database over het aanbod aan en de vraag naar parkeerplaatsen buiten en langs de openbare weg bijgewerkt. Er werden in totaal ongeveer evenveel plaatsen geteld als in 2012. Het Brussels Wetboek van Lucht, Klimaat en Energiebeheersing (BWLKE11 ) van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest wil zo’n 25 000 parkeerplaatsen buiten de openbare weg schrappen in het kader van de vernieuwing van de milieuvergunningen. Waarom? De beschikbaarheid van een parkeerplaats op de bestemming is een belangrijk criterium bij de keuze van het vervoermiddel. Parkeerplaatsen zijn dus een middel om mensen te ontraden om overdag de wagen te nemen. En als zij kiezen voor een efficiënter vervoermiddel afhankelijk van hun behoeften, dan zullen degenen die echt niet zonder hun wagen kunnen vlotter kunnen rijden. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft ook een Gewestelijk Parkeerbeleidsplan opgesteld dat in 2014 van kracht werd. Dit toont aan dat er binnen het Brussels Hoofdstedelijk Gewest gestreefd wordt naar coherentie en eenvormigheid. Het speciaal opgerichte Parkeeragentschap heeft de taak om dit parkeerbeleid toe te passen op gewestelijk niveau. De gemeenten krijgen wel bijzondere rechten en mogen bijvoorbeeld vrijstellingskaarten afleveren. Nu stelt de regering wijzigingen voor aan de ordonnantie van 2009. Door deze wijzigingen zouden PBM een vrijstelling kunnen krijgen in alle gereglementeerde parkeerzones en zouden parkeerplaatsen langs de openbare weg per minuut betaald kunnen worden. Die wijzigingen zullen de regels in de 19 Brusselse gemeenten hopelijk dichter bij elkaar brengen. Fiets Voor het modale deel van de fiets streeft het gewest tegen 2020 een doelstelling van 20 % intra-Brusselse gemechaniseerde verplaatsingen na.13 Het fietsbeleid voor de periode 2010-2015 wil bijdragen aan de ontwikkeling van Brussel als duurzame hoofdstad. In dit kader werd gestreefd naar een daling van het aantal wagens met 6 tot 10 % tegen 2015 en met 20 % tegen 2018, zoals voorzien in het IRIS 2-plan. Ook gepland: 100 % van de Brusselse gewestwegen moet veilig zijn voor fietsers. Via initiatieven zoals de fietssnelwegen, die het traject van de HST (High Speed Train) tussen Brussel en Leuven volgen, kunnen honderden fietsers hun woon-werktraject snel en in alle veiligheid afleggen.15 De fiets is ook welkom in de voetgangerszone in de kern van Brussel-Stad, maar dan wel langzaam. In november 2014 hebben het bestuur van de stad Brussel, de MIVB en de Brusselse minister van Mobiliteit het nieuwe verkeersplan voorgelegd dat geleidelijk zal worden ingevoerd in de Vijfhoek.16 Deze inrichting van een voetgangerszone zal uiteraard gepaard moeten gaan met een reeks maatregelen om de economische activiteiten te ondersteunen. Meer nog, er moet rekening worden gehouden met een hele logistieke structuur, onlosmakelijk verbonden met de economische activiteit: leveringen, parking, bediening van de hotels, toegang voor taxi’s17 Als deze zone goed uitgedacht en goed beheerd wordt, zou die synoniem moeten staan met een dynamiek en een nieuwe welvaart. 11. Meer informatie over het BWLKE vindt u op pagina 11. 12. BECI, “Parkings in Brussel – Of een hold-up van 750 miljoen euro, in volle crisis”, link http://www.beci.be/centre_de_connaissance/environnement/brussels_green_network/air_climat/cobrace/ geraadpleegd op 8 april 2015 13. Gracq, Impact en potentieel van fietsgebruik voor de economie en de werkgelegenheid in het Brussels Gewest, Brussel, 2014, p. 77 14. Fietsplan 2010-2015 van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, Doelstellingen, principes en monitoring, Brussel, p. 23 15. GRACQ, “Succès pour la HST-route entre Bruxelles et Louvain”, 2013, link: http://www.gracq.be/NEWS-2013-11/HSTRouteLeuvenBrussel geraadpleegd op 9 april 2015 16. Le Soir, “Le piétonnier au centre de Bruxelles sera plus grand que prévu”, 2014, link: http://www.lesoir.be/715432/article/actualite/regions/ bruxelles/2014-11-24/pietonnier-au-centre-bruxelles-sera-plus-grand-que-prevu geraadpleegd op 9 april 2015 17. BECI, “Zijn voetgangerszones goed voor de commerciële en toeristische aantrekkingskracht van het stadscentrum?”, 2015, link: http://www.beci.be/ centre_de_connaissance/amenagement_du_territoire/pietonnier_et_attractivite/ geraadpleegd op 14 april 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 8 Besluit BECI, de Brusselse Kamer van Koophandel, vertegenwoordigt, dankzij zijn teams, duizenden ondernemingen, behartigt hun belangen en biedt hen talloze diensten aan voor een beter beheer van hun zaak.18 Op het vlak van mobiliteit trachten wij al jaren een ‘economisch-sociaal-ecologisch’ evenwicht te behouden dat nodig is om een eerlijk en rechtvaardig beleid te voeren. En BECI zal dat blijven doen tot mobiliteit niet langer uw grootste prioriteit is. We merken op dat de grote bedrijven, de belangrijkste werkgevers in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, een indrukwekkend aanpassingsvermogen hebben. We stellen ook vast dat Brussel een zekere aantrekkingskracht heeft weten te behouden, wat tal van bedrijven doet besluiten om zich aan te passen en niet te kiezen voor een snelle verhuizing naar de Waalse of Vlaamse rand. Het aantal leegstaande kantoren in de Vlaamse rand (25 %) is daar een goed bewijs van. Deze grote bedrijven hebben een waardevolle knowhow verworven: de fleet managers, facility managers of DHR van de grootste bedrijven hebben nu de pet van ‘mobility manager’ op. Dat geldt echter niet voor de kleinste bedrijven, die nog altijd in de meerderheid zijn in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (+20 % in 10 jaar). Voor een bedrijf met 5, 10 of zelfs 20 medewerkers is het moeilijk om een mobiliteitsstrategie uit te werken, een plan voor telewerken in te voeren of wegwijs te raken uit alle producten en diensten die elke dag opduiken op een markt in volle ontwikkeling! Het is nu net voor deze bedrijven dat BECI een ‘Mobility Toolbox’ wilde opstellen. Deze toolbox bevat een waaier van praktische en commerciële informatie voor bedrijven die de mobiliteitsstrategie van hun werknemers en/of hun goederen willen herzien: wettelijke verplichtingen, oplossingen, diensten en producten op de markt, advies en beste praktijken. Met andere woorden, de Toolbox is de evolutieve syllabus van de Brusselse ondernemingen om hun mobiliteitsbeleid uit te werken. De toolbox is onderverdeeld in diverse grote thema’s: verplaatsingsmethodes, delen, new ways of working, parking, leveringen enz. Elk onderdeel bestaat telkens uit algemene informatie (Wat is dat, coworking?), wettelijke informatie (Een verplicht bedrijfsvervoerplan, waarom?) en informatie over ‘producten en diensten’ om een overzicht te geven van de diverse oplossingen op de markt voor een efficiëntere mobiliteit (het beheer van de derde betaler door de MIVB, hoe werkt dat?). 18. BECI, “Wie zijn wij?”, link: http://www.beci.be/a_propos_de_beci/ BECI | Mobility TOOLBOX 9
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institutioneel Uw gewestelijke hulpmiddelen en verplichtingen Bruxelles Mobilité ? Bruxelles Environnement ? Ma commune ? Qui contacter pour le problème qui me concerne ? Ne cherchez plus, contactez le service mobilité du Centre de connaissance, nous vous aiguillerons : vc@beci.be IRIS2, GPBP, BVP, BWLKE ... Zoveel plannen en wettelijke documenten die ritme geven aan de beslissingen van de Brusselse instellingen op het vlak van mobiliteit, van het gewest tot de gemeenten. De meeste gewestelijke plannen streven in de eerste plaats naar een standaardisatie van de beleidslijnen op gewestelijk niveau en enkele van die plannen belangen u specifiek aan, hetzij voor het beheer van uw gebouw, hetzij voor de mobiliteit van uw medewerkers. Het gewest heeft tegelijk ook tools ontwikkeld om u te helpen bij de uittekening van uw mobiliteitsbeleid. BECI | Mobility TOOLBOX 10 institutioneel Duurzame mobiliteit in uw bedrijf promoten? Het Brussels Gewest helpt een handje! Elk jaar vormt Mobiel Brussel de schakel tussen verenigingen voor de promotie van de fiets en het openbaar vervoer en bedrijven of medewerkers die zich ‘in het zadel willen zetten’. Leren fietsen in de stad, verkeersregels aanleren of opfrissen, workshop mechanica, fietsen graveren tegen diefstal, trein, metro of tram uitproberen … Vzw’s als ProVelo, Cyclo, de Fietsersbond en de openbaarvervoeroperatoren helpen u een ‘fietsdynamisch’ bedrijf te worden en, in het algemeen, duurzame verplaatsingsmethodes te integreren in uw bedrijfscultuur. Dankzij de subsidies van Mobiel Brussel en Leefmilieu Brussel kunnen elk jaar opnieuw enkele grootschalige en gratis acties georganiseerd worden. The Bike Project Sinds 2014 worden de geselecteerde bedrijven voor dit project acht maanden lang individueel begeleid door een expert van ProVelo en Traject. De expert helpt de Mobiliteitscoördinator een diagnose op te stellen en een actieplan uit te werken om de werknemers aan te moedigen om de fiets te nemen. Orgelpunt van de actie: werknemers kunnen twee weken lang fietsen (klassieke, elektrische, vouw- of bakfietsen) uitproberen om hun woon-werktraject af te leggen. Bij de ‘light’ versie van deze actie worden enkel fietsen ter beschikking gesteld. > www.thebikeproject.be The Bike Experience De Bike Experience, dat is een theoretische en praktische opleiding van een halve dag, een begeleiding van 3 dagen door een ervaren fietser en 2 testweken om (opnieuw) een plaats te vinden in het verkeer tijdens het woon-werktraject. De Bike Experience kan het hele jaar door georganiseerd worden; in de lente en herfst vinden er twee specifieke campagnes plaats. Ook beschikbaar voor individuen, zonder via het bedrijf te moeten gaan! > bikeexperience.brussels Contactinformatie Leefmilieu Brussel pdebvp@environnement.irisnet.be Tel : 02 775 75 75 FOD Mobiliteit en Vervoer enquetewwv2014@mobilit.fgov.be Tel : 02 545 50 74 ‘Naar het werk zonder auto’ Tijdens de Week van de Mobiliteit in september organiseert Mobiel Brussel de actie ‘Naar het werk zonder auto’. Met de steun van diverse partners (NMBS, MIVB, De Lijn, TeC, Villo!, Taxistop, ProVelo, Cyclo, les Ateliers de la rue Voot, Bike to Work …) kunnen automobilisten 2 weken duurzamere methodes uitproberen om naar het werk te gaan en ze krijgen diverse diensten aangeboden. De Week van de Mobiliteit is ook een ideale gelegenheid om dit thema ter sprake te brengen in de onderneming vanuit diverse invalshoeken: informatie, uitdagingen, wandelingen … BECI | Mobility TOOLBOX 11
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institutioneel Het Brussels Gewest vormt en informeert bedrijven Mobiel Brussel en Leefmilieu Brussel zijn het hele jaar door bereikbaar om u te helpen. Opleiding: ‘Mobility Manager’ Mobiel Brussel biedt elk jaar de mogelijkheid om nieuwe mobiliteitscoördinatoren op te leiden. Tijdens 6 dagen verspreid over 3 maanden krijgen ze de kans om te luisteren naar de ervaringen van ervaren coördinatoren, op bedrijfsbezoeken te gaan, van gedachten te wisselen en goede praktijken uit te wisselen. Deze opleiding is niet alleen bedoeld om de coördinatoren vertrouwd te maken met hun functie en om nieuwe werkmethodes te ontdekken, maar ook om hun collega’s uit andere bedrijfssectoren te ontmoeten en zo, op termijn, een netwerk uit te bouwen. Netwerk: e-news ‘BVP’ Nog niet ingeschreven op de nieuwsbrief Mobiliteit voor bedrijven? Surf dan snel naar http://www.leefmilieu.brussels/ (rubriek ‘Tijdschriften en nieuwsbrieven’) en u ontvangt alle informatie over opleidingen, reglementering, seminars, speciale acties, nieuwe tools enz. Ontmoeting: ‘Mobility Salon’ In januari nodigt Mobiel Brussel u uit op zijn Mobility Salon voor bedrijven: een voormiddag met mobiliteitscoördinatoren uit allerlei bedrijven die een bedrijfsvervoerplan moeten voorleggen, maar ook partners, zoals operatoren van openbaar vervoer en gedeelde wagens, verenigingen voor de promotie van fietsen, stappen en carpoolen, studiebureaus gespecialiseerd in de begeleiding van bedrijven op het vlak van mobiliteit ... De ideale gelegenheid om kennis te maken met andere mobiliteitscoördinatoren, ervaringen uit te wisselen, ideeën van andere bedrijven te horen. Alle info verschijnt ook in de e-newsletter! Contactinformatie FR info@provelo.org cheine@sprb.brussels nhalen@sprb.brussels NL info@provelo.org sdelaender@sprb.brussels BECI | Mobility TOOLBOX 12 institutioneel Bedrijfsvervoerplan (BVP) Elk Belgisch bedrijf met 100 werknemers of meer op eenzelfde site in het Brussels Gewest moet om de drie jaar een vervoerplan opstellen. Een bedrijfsvervoerplan bestaat uit het bestuderen, toepassen, evalueren en bijwerken van maatregelen ter bevordering van een duurzaam vervoerbeleid gekoppeld aan de activiteit van de onderneming. Een andere verplichting opgelegd door de federale overheid heeft betrekking op het volledige Belgische grondgebied: alle instellingen die meer dan 100 personen tewerkstellen moeten een mobiliteitsbalans opstellen. Om een dubbele belasting te vermijden, voldoen de Brusselse BVP-dossiers ook aan de federale verplichting. Hoe werkt het? > www.environnement.brussels/thematiques/ mobilite/les-plans-de-deplacements/plan-de-deplacements-entreprise 4 voorbereidende stappen Breng uw werknemers in beeld Op basis van uw maatschappelijk stelsel voert u een enquête naar de verplaatsingsgewoontes van de werknemers in uw site. Met site bedoelen we een of meerdere gebouwen waarvan de hoofdingangen op minder dan 500 meter van elkaar liggen. Merk op dat alleen werknemers die effectief en regelmatig naar de site komen meegerekend worden. Leefmilieu Brussel reikt diverse tools aan: http://www.environnement. brussels/thematiques/mobilite/les-plans-de-deplacements/ plan-de-deplacements-entreprise/diagnostic-de Mobiliteitsenquête: http://www.enquetemobilite.irisnet.be/ Stel uw actieplan op 1. Duid een contactpersoon aan 2. Maak uw BVP bekend aan de werknemers 3. Maak de werknemers en bezoekers bewust 4. Stel een multimodaal toegangsplan op 5. Stimuleer het gebruik van het openbaar vervoer 6. Leg een fietsparking aan 7. Bedrijfs- en dienstwagens: Ecoscore 8. Stel een SMOG-actieplan op Meer info op http://www.environnement.brussels/thematiques/ mobilite/les-plans-de-deplacements/plan-de-deplacements-entreprise/plan-dactions-vos Voorbereid? Nu hoeft u enkel nog naar het platform IRISbox (https://irisbox.irisnet.be/) te surfen en, met behulp van uw identiteitskaart en pincode, een nieuwe aanvraag in te dienen als bedrijf. U vindt het formulier onder de rubriek ‘gewestelijke instellingen’, ‘BIM – Leefmilieu Brussel’, ‘Mobiliteit’. Vergeet de federale diagnostiek niet In principe is de federale diagnostiek voor de meeste Brusselse bedrijven vooraf ingevuld, met uitzondering van bedrijfssites met meer dan 30 werknemers die op meer dan 500 meter afstand liggen. Zij moeten geen BVP, maar wel de federale diagnostiek invullen. ALLE bedrijven moeten VERPLICHT naar het platform van de federale administratie gaan, het formulier openen en de referentie vermelden van het advies verleend door de Ondernemingsraad alvorens dit te bevestigen. Meer informatie: http://mobilit.belgium.be/fr/mobilite/domicile_travail Voorbeeld: Belfius, 15 jaar inzet Sinds de invoering van een mobiliteitsplan in 1998 en de aanstelling van een mobiliteitscoördinator in 2007 heeft Belfius een hele weg afgelegd. Diverse initiatieven, van gratis openbaar vervoer over betaalparkings voor ‘autosolisten’ tot telewerken, gratis parkeren aan stations en de terbeschikkingstelling van douches en omkleedruimtes voor fietsers, hebben de verplaatsingsgewoontes van de werknemers grondig veranderd. In 1999 kwam 55 % van de werknemers uitsluitend met de wagen, nu is dat nog maar 20 %! 80 % komt dus met de trein, metro, tram, bus, fiets, motor, zelfs te voet of doet aan carpooling ... Zo zal Belfius binnen 13 jaar 31 000 ton CO2 minder uitstoten. Om die positieve trend kracht bij te zetten werkt Belfius mee aan publieke campagnes zoals ‘Naar het werk zonder auto’, ‘Bike to Work’, ‘Friday Bike Day’ en lanceert ook eigen initiatieven: fietstochten, flex reward of showrooms met elektrische wagens ... Contactinformatie Mobiel Brussel cheine@sprb.brussels (FR) nhalen@sprb.brussels (FR) sdelaender@sprb.brussels (NL) Leefmilieu Brussel agerard@environnement.brussels (FR) bbautmans@environnement.brussels (NL) BECI | Mobility TOOLBOX 13
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institutioneel Brussels Wetboek van Lucht, Klimaat en Energiebeheersing (BWLKE) Het BWLKE-plan (Brussels Wetboek van Lucht, Klimaat en Energiebeheersing) wil de luchtkwaliteit in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest verbeteren door de uitstoot van vervuilende stoffen terug te dringen en het energieverbruik te beperken. Mobiliteit komt dus aan bod in meerdere hoofdstukken. Context Waarom nemen we de wagen? Omdat we ons bij de keuze van een verplaatsingsmethode vooral laten leiden door de beschikbaarheid van een parkeerplaats op de bestemming. Op het vlak van parkeren streeft het BWLKE dus naar een vermindering van het aantal beschikbare parkeerplaatsen in en rond kantoorgebouwen om de werknemers zo aan te sporen voor alternatieven te kiezen om het woon-werktraject af te leggen. > www.environnement.brussels/thematiques/ mobilite/stationnement-cobrace?view_pro=1 Hoe werkt het? Het principe gaat als volgt: bij elke verlenging of vernieuwing van de milieuvergunning wordt bepaald hoeveel parkeerplaatsen de onderneming maximaal mag hebben, op basis van twee factoren: 3 De vloeroppervlakte van de kantoren (m²) 3 De mate van bereikbaarheid met het openbaar vervoer (zone A, B of C) De onderneming heeft dan drie opties bij de verlenging van de milieuvergunning 3 Ofwel de overtollige plaatsen afschaffen en de ruimte een andere bestemming geven 3 Ofwel de overtollige plaatsen toegankelijk maken in de vorm van een publieke of bewonersparking 3 Ofwel de overtollige plaatsen behouden en de milieuheffing betalen Enkele tips Bepaalde argumenten kunnen in overweging genomen worden om het aantal toegestane parkeerplaatsen, in zekere mate, te verhogen. Open voor onderhandeling: 3 Plaatsen bestemd voor carpooling, carsharing of elektrische laadstations? 3 Een activiteit die niet toelaat om de parking open te stellen voor het publiek? 3 Een beperkte vloeroppervlakte maar een groot aantal werknemers? Voor wie geldt deze maatregel? Alle parkeerplaatsen van kantoorgebouwen buiten de openbare weg. De maatregel geldt niet voor: 3 Woningen 3 Publieke parkings 3 Ambachts-, nijverheids-, logistieke, opslagactiviteiten of activiteiten voor de vervaardiging van materiële diensten 3 Handelszaken 3 Voorzieningen van collectief belang of van openbare diensten 3 Taxi’s 3 Hotelinrichtingen Contactinformatie Leefmilieu Brussel parking@environnement.irisnet.be Tel : 02/563.41.80 BECI | Mobility TOOLBOX 14 institutioneel IRIS 2 Het IRIS 2-plan is het strategisch mobiliteitsplan van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest dat in de eerste plaats streeft naar een betere modale verspreiding van de inwoners en werknemers in het gewest. Net als veel Europese steden heeft Brussel in 1998 een Gewestelijk plan opgesteld waarin alle verplaatsingsmethodes, en bijbehorende domeinen zoals stedenbouw, besproken werden. Een overzicht van het IRIS 2-plan: Prioritaire domeinen Voor de uitwerking van mogelijke maatregelen werden zeven prioritaire domeinen afgebakend: 3 Infrastructuurwerken, zoals het GEN en de metro, en de transitparkings 3 Een samenhangend parkeerbeleid in het hele gewest 3 Een eersteklas openbaarvervoeraanbod 3 Een versterkte intermodaliteit 3 Systematisch rekening houden met de behoeften van personen met een beperkte mobiliteit 3 Meer levenskwaliteit in het gewest, met onder meer de aanleg van zones voorbehouden voor actieve verplaatsingen en openbaar vervoer 3 Een betere informatieverstrekking over de verschillende vervoerswijzen (dienstregelingen, trajecten, plannen, kostprijs …) 3 Het belang van een mentaliteitswijziging bij de hele bevolking met betrekking tot hun verplaatsingen Grootste actiepijlers De vraag naar mobiliteit beheersen Het is niet de bedoeling om de mobiliteitsmogelijkheden te beperken, maar om maatregelen uit te werken die de behoeften aan mobiliteit structureel verminderen: telewerken en stedenbouw bijvoorbeeld. Opwaardering van de duurzame modi De uitbreiding van het openbaar vervoer blijft de belangrijkste prioriteit voor de Brusselse overheid. De actieve verplaatsingswijzen (stappen en fietsen) vullen elkaar aan en kunnen gecombineerd worden. Deze drie modi (openbaar vervoer, stappen en fietsen) hebben dan ook voorrang op de verplaatsingen met de individuele wagen. Bij de aanleg en heraanleg van het wegennet en de openbare ruimte wordt deze hiërarchie gerespecteerd. De modale verschuiving versterken Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest wil de wegcapaciteit rationaliseren om prioriteit te geven aan de andere modi (zie hoger). Er zullen ook maatregelen genomen worden om het gebruik van de privéwagen te rationaliseren. In dit kader treft het gewest maatregelen om de verkeersdruk tegen 2018 met 20 % te verlagen ten opzichte van 2008. De alternatieven versterken 3 Meer faciliteiten voor de natuurlijke verplaatsing van voetgangers 3 Doelstelling ‘100 % van de wegen geschikt voor fietsers in 2018’ 3 Prioriteit aan de opwaardering van het openbaarvervoernetwerk en de verhoging van het ondergrondse aanbod 3 Versterkte opwaardering van het spoorverkeer als stedelijk vervoermiddel 3 Betere coördinatie met de operatoren De Lijn, TEC en de NMBS. Goederenvervoer De modale verschuiving versterken ten voordele van goederenvervoer over het water en via het spoor. Het vrachtwagenvervoer en de lokale bediening zullen omkaderd worden. De toepassing van het IRIS-plan garanderen Het gewest zal maatregelen treffen om de monitoring van zijn eigen acties en die van de ION’s (Instellingen van openbaar nut) waar te nemen, in het bijzonder via beheerscontracten. Contactinformatie Gewestelijke Overheidsdienst Brussel – Mobiel Brussel CNN - Vooruitgangsstraat 80/1 - 1035 Brussel http://www.mobielbrussel.be/ Tel.: 0800 94 001 BECI | Mobility TOOLBOX 15
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Openbaar vervoer De toegankelijkheid van uw bedrijf is geen voldongen feit: praat erover met de MIVB. Zo hebben we voor tal van bedrijven bijvoorbeeld de dienstregeling van de bussen aangepast. Het openbaar vervoer vormt de ruggengraat van het stedelijke en voorstedelijke vervoer. Dat het aantal reizigers voortdurend blijft toenemen (369,8 miljoen reizigers in 2015) bewijst hoe belangrijk de MIVB is voor Brussel. Stel u voor: een stad zonder de investeringen die in de jaren 70 en 80 werden goedgekeurd, en dus zonder metro? Na tientallen jaren van beperkte investeringen lijkt Brussel nu opnieuw een versnelling hoger te schakelen. En in de rand? Sinds kort zijn de netwerken beter op elkaar afgestemd dankzij de Mobib-kaart. BECI | Mobility TOOLBOX 16 openbaar vervoer Uw bereikbaarheidsfiche Hoe kan ik mijn medewerkers bewust maken van de alternatieven voor de wagen? Elke werkgever met een zetel in Brussel kan, in het kader van de opstelling van zijn bedrijfsvervoerplan, maar vaak ook op eigen initiatief, aan de MIVB een bereikbaarheidsfiche vragen. Aan de hand van deze fiche krijgen de medewerkers een volledig overzicht van alle beschikbare vervoersalternatieven. 3 STAPPEN Neem contact op met de MIVB De cel B2B van de MIVB staat klaar om uw aanvraag te activeren en u alle nodige informatie te geven. U krijgt een bestelbon toegestuurd die u ons dan moet terugsturen. Stel uw bereikbaarheidsfiche op Om uw personeelsleden en bezoekers heel nuttige informatie te kunnen geven, wordt u gevraagd om een document in te vullen over de kenmerken en de bereikbaarheid van uw bedrijf. Uiteraard kan de MIVB een groot deel van deze informatie opzoeken in de database die het beheert (Villo-stations, NMBS-stations, fietsroutes, taxi- en Collecto-standplaatsen enz.), maar dit document is een unieke gelegenheid om actoren binnen en buiten uw bedrijf te betrekken bij een ruimere analyse over mobiliteit (voorkeursroutes, toegankelijkheid PBM, stimuleringsmaatregelen, carpooling enz.). Deze elementen die eigen zijn aan uw bedrijf kunnen ook opgenomen worden in de bereikbaarheidsfiche. Verspreid uw bereikbaarheidsfiche Als het document klaar is (pdf-formaat), moet u dit verspreiden. Deze derde stap is essentieel om een overtuigend resultaat te bereiken. Denk groot: documenten uitgedeeld bij de verwelkoming van nieuwe werknemers, interne mededelingenborden, brochures voor bezoekers, website, onderdeel mobiliteit op intranet, newsletter enz.. Voorbeeld Meer dan honderd bedrijven in Brussel beschikken al over een bereikbaarheidsfiche. Parc / Park STIB - Siège Social MIVB - Hoofdzetel Atrium Entrée principale / Hoofdingang Rue des Colonies 62 Koloniënstraat Parking : Treurenberg 21 Adresse officielle / Officieel adres Rue Royale 76 Koningsstraat 1000 Bruxelles / Brussel Accueil - 02 / 563 72 80 - Onthaal Rue Traversière Dwarsstraat Botanique Kruidtuin Limite Grens Bossuet Houwaert Quetelet Légende - Legende Accès piétons Voetgangerstoegang Parking * * Sur réservation uniquement Alleen via reservering Gare Centrale Centraal Station Parking vélos Fietsparking Parking pour PMR Parking voor PBM Parking livraisons Parking leveranciers Taxi 2 3 4 Vélo partagé : Villo! Fietsdelen: Villo! Voiture partagée : CAMBIO Autodelen: CAMBIO Cartographie : STIB-SMN Cartografie: MIVB-SMN n° 001a Édition / Uitgave 12.2015 Réseau / Netwerk 09.2015 Itinéraire Cyclable Régional Gewestelijke FietsRoute Réalisé au moyen de : Verwezenlijkt met: Avec le soutien de Met de steun van De Brouckère Congrès Congres Place Sainte-Gudule Sinter-Goedeleplein Arenberg Presse Drukpers Presse Drukpers Gare Centrale Centraal Station Treurenberg Parc Park Parlement Bruxellois Brussels Parlement Bozar Palais Paleizen César de Paepe Cesar de Paepe Guimard Guimard Arts-Loi Kunst-Wet Marché au Bois Houtmarkt Gare Centrale Centraal Station Joseph II Jozef II Entrée principale Hoofdingang Madou Park Parc Belliard Belliard Chapelle Kapellekerk 0 100 200 Grand Sablon Grote Zavel 300 400 500 Petit Sablon Kleine Zavel m. Science Wetenschap Royale Koning Trône Troon Trèves Trier 0 20 40 60 80 100 m. Goed om te weten Als de bereikbaarheidsfiche wordt opgesteld in het kader van een bedrijfsvervoerplan neemt Mobiel Brussel 50% van de kostprijs voor zijn rekening. De bereikbaarheidsfiche wordt geleverd met een ‘updategarantie’, goed voor 3 updates. Uiteindelijk betaalt de onderneming slechts € 532,35 excl. btw. Contactinformatie MIVB Cel B2B b2b@stib.irisnet.be Tel.: 02 515 54 00 BECI | Mobility TOOLBOX 17 Bo w e n ! ! ! ! ! ! ! ! ! ulevar Kei ! ! d ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! a M 47 nl i Rue Haute Hoogstraat 48 Pachecolaan Rue Royale Koningsstraat 92 93 93 92 Rue Ducale Hertogsstraat nt Avenue des Arts Kunstlaan 12 21 Ru s uze A telens Rue Royale Koningsstraat e e 61 Rue de la Loi Wetstraat Rue du Congrès Congresstraat Rue Monta Waran g d Rue de la Loi Wetstraat ne du Parc eberg Rue Belliard Belliardstraat 27 95 63 29 66 R ns u a m Boulevard Pachéco Rue Twa C de la ansela d ag e r a 27 Boulevard Rue Neuve Nieuwstraat 29 Rue des P Parochia hancell ijstraat u S ud H s 86 A eur a e du G onker J stein straat u ra dolphe Max Adolphe Maxlaan 38 n rie e Rue de Laeken Lakensestraat d de izer e r p 86 66 29 B 65 o r s i 48 de l'Empe erslaan r t Boulevard du Regentla ntilho straa s 34 e o Rue hé aux markt Rue des Kolonië 66 z me 80 m T r au v tra n n R Rav d c 95 86 95 92 93 ég e s Rue Rave Ravenstei erbes R e Ru e a t e G pératrice an e aroissiens a nsstraat r C u W R r Koloniënstraat 88 Rue des Colonies nstraat olonies 71 64 27 v t ôtres traat 38 ensteins 54 66 65 Parvis Sainte-Gudule Sinter-Goedelevoorplein Place de Louvain Leuvenseplein e in t raat 65 Boulevard Bischoffsheim Bischoffsheimlaan Bouleva K 59 l'I K a es D o lfapo e du b ild 61 71 29 g 71
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openbaar vervoer De derde betaler MIVB Eenvoudig de openbaarvervoerkosten van mijn werknemers betalen Als u de MIVB/MTB-abonnementen van uw personeel via het derde-betalersysteem van de MIVB bestelt, verliezen uw interne diensten geen tijd meer met het beheer van de verlengingen en tegelijk biedt u huidige of toekomstige gebruikers van het openbaar vervoer een dienst die het hen ook een stuk makkelijker maakt. 3 stappen Word derde-betalerklant U kunt zich inschrijven voor het derde- betalersysteem door de derde-betalerovereenkomst van de MIVB te ondertekenen. Beheer uw MIVB-abonnementen via ons B2B-platform Log in op ons online platform met uw elektronische identiteitskaart. Zo kunt u, als werkgever, bestellingen van nieuwe abonnementen en verlengingen/terugbetalingen van de lopende abonnementen vlot beheren. U kunt ook de abonnementen van uw medewerkers bestellen door hun foto te uploaden vanaf de site. Als een abonnement verlengd moet worden, ontvangt u een bericht om u te laten weten dat de einddatum van het abonnement bijna bereikt is. Voor occasionele verplaatsingen bestelt u Mobib Basic-kaarten met 10 ritten op geladen Op ons platform kunt u ook de Mobib Basic-kaarten van uw personeelsleden bestellen en herladen (10 ritten). 600 bedrijven in Brussel Van gewestelijke of federale instellingen over grote banken tot kmo’s … meer dan 600 bedrijven hebben onze derde-betalerovereenkomst ondertekend. Het derde-betalersysteem is bestemd voor bedrijven die hun medewerkers willen aanzetten om het openbaar vervoer te gebruiken. Goed om te weten Voordelen voor bedrijven: 3 De MIVB stuurt u elke maand 1 overzichtsfactuur 3 Overzicht van alle actieve abonnementen in het bedrijf 3 Vlot beheer van de verlengingen en terugbetalingen. 3 Opvragen van het overzicht van de abonnementen om de belastingfiches voor de werknemers sneller te kunnen opstellen. Voordelen voor gebruikers: 3 De werknemer moet de prijs van het abonnement niet meer voorschieten en dus geen onkostennota’s indienen bij zijn werkgever. 3 De werknemer krijgt het abonnement thuisgestuurd en hoeft niet naar een Bootik te gaan. Contactinformatie MIVB Cel B2B b2b@stib.irisnet.be Tel.: 02 515 54 00 BECI | Mobility TOOLBOX 18 openbaar vervoer Het voorstedelijke aanbod S van de NMBS Antwerpen S1 Gent IC 21 IC 21 S3 S10 BRUXELLES - BRUSSEL 12/2015 SERVICE DE SEMAINE WEEKDIENST Wat is S? S is de commerciële naam van het voorstedelijke spooraanbod van de NMBS. Dit is het ‘spoorluik’ van het GEN. Het voorstedelijke spooraanbod 3 Bestrijkt een zone van ongeveer 30 kilometer rond een stad. Dit wordt de voorstedelijke zone van de agglomeratie genoemd; 3 Bestaat uit treinverbindingen die de steden en gemeenten uit de voorstedelijke zone met elkaar verbinden. De verbindingen worden S-verbindingen genoemd en hebben elk een eigen kleur en nummer; 3 Werd gelanceerd op 13 december 2015 in, naar, vanuit en rond Brussel. De commerciële aanduiding wordt gebruikt ter aanduiding van: S4 S6 S10 S6 S81 IC 21 Weerde Hambos S4 Buda Eppegem Vilvoorde S1 IC 06-23-29 S7 S4 S5 IC 27 IC 01-03-06-12-14-20-23-35 S2 Schaerbeek Schaarbeek Haren S2 S9 S20 Heverlee IC 26 Gent IC 01-03-12-23 S3 Ede Burst Herzele Terhagen Hillegem Zottegem S3 Ninove Ossegem/Osseghem Eichem Appelterre Beekkant Zandbergen Anneessens Idegem Schendelbeke Relations S S-verbindingen Geraardsbergen S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S81 S9 S10 S20 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S81 S10 S9 S20 NIVELLES - BRUXELLES/BRUSSEL - MECHELEN BRAINE-LE-COMTE - BRUXELLES/BRUSSEL - LEUVEN ZOTTEGEM - BRUXELLES/BRUSSEL - DENDERMONDE AALST - SCHUMAN - MERODE - VILVOORDE GERAARDSBERGEN - HALLE - SCHUMAN - MECHELEN AALST - BRUXELLES/BRUSSEL - HALLE - MERODE - MUIZEN - MECHELEN BRUXELLES/BRUSSEL - OTTIGNIES - LOUVAIN-LA-NEUVE SCHAERBEEK SCHAARBEEK SCHAERBEEK SCHAARBEEK - OTTIGNIES LEUVEN - SCHUMAN - BRAINE-L’ALLEUD DENDERMONDE - BRUXELLES/BRUSSEL - AALST OTTIGNIES - LEUVEN IC 01-03 RELATIONS IC IC VERBINDINGEN S6 S5 Ath IC 06-26 Lembeek Tubize Hennuyères S2 Tram /Tramway Braine-le-Comte Braine-l’Alleud Lillois La Louvière Nivelles S1 Arrêt de surface, bovengrondse halte, aboveground stop Copyright SNCB 05/2015 Charleroi S9 La Roche Villers-la-Ville S5 Veeweyde Veeweide Bizet La Roue Het Rad S3 IC 01-03-12-20-23-29 CERIA COOVI Forest-Midi Vorst-Zuid Ruisbroek Lot Buizingen S7 Halle S5 S7 Linkebeek Holleken Sint-Genesius-Rode (Rhode-Saint-Genèse) De Hoek Waterloo Court-Saint-Etienne Céroux-Mousty Faux S9 S5 S7 IC 27 S8 Uccle-Calevoet Ukkel-Kalevoet Limal S20 S81 Forest-Est Vorst-Oost Uccle-Stalle Ukkel-Stalle Boondael Boondaal Horta Albert Bierges-Walibi S10 Jacques Brel Aumale Saint-Guidon Sint-Guido Midi Zuid Parvis de Saint-Gilles Sint-Gillisvoorplein S81 S8 Watermael Watermaal Wavre Lemmonier Chapelle Kapellekerk Hôtel des Monnaies Munthof S8 Basse-Wavre Delta Louise Louiza Porte de Namur Naamsepoort Germoir Mouterij Bourse Beurs Central Centraal Trône Trone Schuman Thieffry Luxembourg Luxemburg Archennes Pétillon Hankar Gastuche Congrès Congres Madou Montgomery Florival Iddergem Okegem Gribaumont Meiser Joséphine-Charlotte Pécrot IC 23 Jette Pannenhuis Belgica S10 Nord Noord Oud-Heverlee Tomberg Sint-Joris-Weert S4 S10 S3 S10 S4 IC 16-18 S4 S81 S8 IC 01-03-08-12-14-20-29 S2 S9 IC 03-14-29 IC 01-12 Genk-Liège via Landen Liège via LGV/HSL IC 06-08-23-27-29-35 Brussels Airport Wijgmaal S5 S7 Mechelen Hofstade Wespelaar-Tildonk IC 21 Wat verandert er voor de reizigers? Op 13 december 2015 ging de lancering van het S-aanbod in Brussel gepaard met diverse concrete verbeteringen voor de klant: 3 Nieuwe voorstedelijke verbindingen via de Schuman-Josaphattunnel: de Europese wijk en de luchthaven van Brussel zijn beter verbonden met meerdere stations in de voorstedelijke zone (en verder) 3 De verbouwing van het intermodale station Brussel-Schuman 3 De opening van het nieuwe station Germoir 3 De heropening van het station Tour & Taxis 3 De L-treinen die deel uitmaken van het Brusselse voorstedelijke aanbod heten nu S-treinen 3 Door de visuele identiteit van het S-aanbod is het aanbod meer herkenbaar Goed om te weten U vindt deze informatie terug in de dienstregelingen van de reisplanner of via de NMBS-app Contactinformatie Reisplanner: http://www.belgianrail.be/ Presentatie S: http://www.belgianrail.be/fr/train-s BECI | Mobility TOOLBOX 19 S6 IC 11 S10 S1 S10 S3 S2 S6 S1 IC 05-07-27 IC 05-07-27 IC 05-07 S8 S10 S3 S2 S6 S1 S8 IC 05-07-08-11 IC 22-31-35 S2 S1 S8 S81 S9 S4 S5 S8 S81 S4 IC 16-18 S9 S5 S7 S4 S7 IC 27 S20 S20 IC 08-09 IC 21 IC 08-35 S7 S4 S5 S9 IC 17-27 IC 16-17-18 IC 16-17-18 S81 S8 IC 16-17-18-27 Namur Sint-Niklaas IC 26 IC 26 S3 S10 Gent IC 20-29 S3 IC 01-03-12-20-23-29 S6 S5 Dendermonde Sint-Gillis Lebbeke Baasrode-Zuid Aalst Heizijde Kortrijk IC 23 Haaltert Welle Erembodegem Denderleeuw Liedekerke Essene-Lombeek Ternat Sint-MartensBodegem Zellik Dilbeek Londerzeel Groot-Bijgaarden Sint-Agatha-Berchem Berchem-Sainte-Agathe Houba-Brugmann Stuyvenbergh Bockstael Kapelle-op-den-Bos Opwijk Merchtem Mollem Malderen Asse Buggenhout Muizen Hever Viane-Moerbeke Tour et Taxis Thurn en Taxis Boortmeerbeek Ribaucourt Galmaarden Etangs Noirs Zwarte Vijvers Comte de Flandre Graaf van Vlanderen Tollembeek Sainte-Catherine Sint-Katelijne De Brouckère Eddy Merckx Delacroix Herne Clemenceau Enghien (Edingen) Parc Park Arts-Loi Kunst-Wet Mons IC 06-14 S2 S6 IC 06-11-14-26 Maelbeek Maalbeek IC 17-27 S9 S5 Diamant Merode Huizingen Porte de Hal Hallepoort Beersel Moensberg Boileau GeorgesHenri Roodebeek Vandervelde Alma Crainhem Kraainem Veltem IC 20 Herent Leuven IC 08-09-20 Aarschot Erps-Kwerps Kortenberg Evere Bordet Nossegem Botanique Kruidtuin Rogier Diegem Yser Ijser Haacht HarenSud/Zuid Zaventem Etterbeek Saint-Job Sint-Job Beaulieu Demey Vivier d’Oie Diesdelle Boitsfort Bosvoorde Groenendaal Hoeilaart La Hulpe Genval Rixensart Profondsart Ottignies Charleroi Louvainla-NeuveUniversité
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Delen Laat u niet afschrikken om te delen: carpooling of wagenparken zijn ook bij verzekeraars ingeburgerde begrippen. Neem contact op met uw maatschappij voor meer informatie. Gedeelde mobiliteit schakelt in een hogere versnelling. Taxi’s en huurwagens hebben het gezelschap gekregen van carpooling en bike- of carsharing, zowel op de weg als in de onderneming. Zen Car, Villo en Collecto zijn namen die vertrouwd in de oren klinken. Maar er duiken ook elke dag nieuwe trends op: wist u dat u nu een wagenpark kunt delen en beheren onder collega’s via een smartphone? Delen heeft tal van voordelen: lagere kosten en minder impact op het milieu! BECI | Mobility TOOLBOX 20 delen Collecto, hoe werkt dat? Collecto is een collectieve taxidienst die zeven dagen op zeven beschikbaar is tussen 23.00 uur en 6.00 uur ’s morgens, en dit in het hele Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Collecto is heel flexibel; u stapt in aan een van de 200 instappunten en wordt voor € 6 (€ 5 als u een MIVB-abonnement hebt) naar een adres naar keuze in Brussel gebracht. Uw Collecto reserveren is heel eenvoudig: VIA DE GRATIS APP: • Bepaal uw geolocatie en zoek het dichtstbijzijnde Collecto-vertrekpunt. Volg de aangegeven route naar het vertrekpunt. • Bestel uw Collecto in één klik • Bekijk het vertrekpunt (foto) • Volg de komst van uw Collecto op de kaart TELEFONISCH: • Bel 02 800 36 36 • Geef de volgende informatie: • Uw naam en adres • Het nummer van het Collecto-vertrekpunt • Het uur van vertrek (op het uur of half uur tussen 23.00 en 6.00 uur) Zorg dat u op het afgesproken uur aan het Collectovertrekpunt staat. Net als de bus kan de Collecto-taxi niet op u wachten! Alle nuttige informatie en de lijst van vertrekpunten vindt u op www.taxisverts.be Goed om te weten Taxis Verts, a Brussels-based company celebrating its 125th anniversary in 2015, continuously adapts to the needs of its customers. Taxis Verts has recently launched two mobile applications: “eCab” (www.ecab.be), which allows customers to order a taxi through their smartphone and track the driver in real time, and “Collecto”, which allows customers to share a taxi night. Contactinformatie Dienst Bedrijven Taxis Verts http://www.taxisverts.be/contactez-nous BECI | Mobility TOOLBOX 21
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delen Een tool om de duurzame mobiliteit van uw werknemers te vergemakkelijken en te stimuleren? Bent u op zoek naar een oplossing voor uw parkeerproblemen? Wilt u carpoolen promoten? Uw werknemers aanzetten om met de fiets, het openbaar vervoer of te voet naar het werk te komen? Hen aanmoedigen, uitdagen en belonen? Commuty kan u daarbij helpen! Commuty is een mobiliteitsportal waarmee ondernemingen het hun werknemers eenvoudig, praktisch en voordelig kunnen maken om duurzame vervoermiddelen te gebruiken. De onderneming kiest, afhankelijk van de behoeften, de functies die opgenomen worden in de mobiliteitsportal: Carpoolers en fietsers zoeken Met de functie ‘Matching’ kunnen uw werknemers zoeken naar en contact opnemen met carpoolers en fietsers die het dichtst bij hen wonen om samen van en naar het werk te gaan. Belastingvoordelen toekennen voor carpooling Commuty automatiseert de informatie die een werkgever moet voorleggen om een belastingvoordeel toe te kennen aan carpoolers. Commuty berekent dan hoeveel carpooldagen uw werkgevers hebben ingegeven in de kalender en verstuurt die gegevens naar payroll om hun bijkomende vrijstelling te berekenen. Fietsvergoeding toekennen Als u uw werknemers een fietsvergoeding wilt geven, kunnen de fietsers uw fietsreglement ook raadplegen op Commuty en hun fietstrajecten ingeven in de kalender. Alle gegevens worden dan naar payroll gestuurd. Parkings beter benutten Commuty helpt u om uw parkeerplaatsen zo efficiënt mogelijk te beheren: werknemers kunnen via de kalender een parkeerplaats reserveren op de dagen dat ze carpoolen en u kunt vaste parkeerplaatsen toekennen aan andere werknemers op de dagen dat die leeg zijn. Wedstrijd, ranking, persoonlijke challenges Commuty laat u rankings opstellen van de meest duurzame pendelaars, gerichte of langlopende wedstrijden organiseren voor individuele werknemers of departementen en individuele doelstellingen vastleggen om zo het gebruik van alternatieve vervoermiddelen te stimuleren. Reporting & mobiliteitsstatistieken Commuty legt cijfers voor over de mobiliteitsgewoontes van uw werknemers en u kunt het effect van uw ingevoerde maatregelen meten. Commuty becijfert ook hoeveel kilometers en CO2 u uitspaart doordat uw werknemers duurzame vervoermiddelen gebruiken.. Gericht communiceren Als werkgever kunt u berichten plaatsen op de Commuty-website om informatie, maatregelen en andere nieuwigheden bekend te maken in verband met mobiliteit. Contactinformatie info@commuty.net Tel.: 0489 736 759 www.commuty.net BECI | Mobility TOOLBOX 22 delen HighWise: for seamless carpooling HighWise is een dynamische en innovatieve carpoolingdienst die elke deelnemende werknemer tot 2 000 euro fiscaal voordeel per jaar kan opleveren. De carpoolingdienst aangeboden door HighWise sluit perfect aan bij het wettelijke kader van georganiseerd collectief vervoer. Een ervaren team HighWise beschikt over een ervaren team dat zijn knowhow heeft bewezen met de ViaPass-tol. De financiële modellen zijn beschikbaar en de impact op de fiscaliteit en de sociale zekerheid voor de bedrijven en de werknemers werd geanalyseerd door experts. Hoe werkt het? De werkgevers ondersteunen het programma via een werkgeversbijdrage toegekend aan hun werknemers per afgelegde carpoolkilometer. De werkgevers krijgen ook vrijstellingen op hun fiscale en sociale lasten dankzij de storting van deze bijdrage. Alle deelnemers worden uitgenodigd op een vrijblijvende kennismakingsvergadering. De automobilisten krijgen dan via hun werkgever het apparaatje dat ze in hun wagen moeten plaatsen. Dat kunnen ze gemakkelijk zelf doen en alle deelnemers kunnen dan de app downloaden op hun smartphone De voordelen van HighWise 3 Site en app om woon-werktrajecten dynamisch te reserveren; 3 Automatische uittekening van het woon-werktraject van de deelnemers; 3 Automatische aansluiting en matching van de geplande trajecten; 3 Apparaatje in de wagen, eenvoudig te installeren, terwijl de gebruikers een app kunnen downloaden op hun smartphone; 3 Automatische facturatie van de rit, afhankelijk van het traject dat elke passagier heeft afgelegd, dynamische pooling van de passagiers: naast het fiscale voordeel is er nog een extra stimulans voor de bestuurders die passagiers meenemen; automatische opstelling van het fiscaal attest voor de afgelegde carpoolkilometers per deelnemer en voor alle deelnemers; 3 Automatisch beheer van de beschikbare plaatsen met gemiddeld 2 plaatsen per wagen; 3 Automatische betaling aan de bestuurder; 3 Taxidienst of gelijkwaardig met gegarandeerde terugkeer. dagelijkse Contactinformatie Philippe Leeman – Director Strategy Philippe.leeman@touring.be Tel.: 0475 900 423 www.highwise.eu BECI | Mobility TOOLBOX 23
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delen How can eCab help to unravel the Brussels mobility knot? Increasing mobility of growing vehicle traffic make Brussels one of the most blocked cities in Europe. Current traffic problems force to look at new and innovative solutions to improve mobility in Brussels. As part of the integration of available transport means and proposing an alternative to personal cars, Taxis Verts launched its mobile app to order a taxi: eCab New generation of taxi ordering eCab provides a unique customer experience through a free mobile application with simple and efficient interface. eCab allows customers to choose the most suitable service level for their needs, to follow the drivers arrival in real time and to evaluate the driver. eCab is a free app that allows to simply request a taxi, ride and pay via a mobile device. The app is available in the App Store (iPhone, iPad, iPod touch, iOS, iTunes…) and Google Play Store (Android). A unique technology to turn Brussels into a smart and mobile city: 3 Order a taxi in two clicks via geolocation or choose an existing point of interest (airports, stations ...) or program favorite addresses 3 Pay cash or add a credit card to your secure eCab account 3 Ability to seamlessly: • estimate the price and travel time • follow driver in real time • evaluate ride via smartphone, to help improve service quality By offering two free service levels “eCab” and “eCab+”, the eCab application meets different needs: 1. Service level “eCab” allows to immediately order a driver and pay the ride on board 2. By adding a credit card to an account, the service level is upgraded to eCab+ which allows more features: 3 immediate and deferred taxi reservations 3 express payment via the app 3 vehicle selection: low floor, station-wagon, PRM… 3 detailed invoice via email 3 e-receipts through Concur Expense Nice to know Taxis Verts, a Brussels-based company celebrating its 125th anniversary in 2015, continuously adapts to the needs of its customers. Taxis Verts has recently launched two mobile applications: “eCab” (www.ecab.be), which allows customers to order a taxi through their smartphone and track the driver in real time, and “Collecto”, which allows customers to share a taxi night Contacts utiles Contactinformatie http://www.taxisverts.be/contactez-nous BECI | Mobility TOOLBOX 24 delen Keyzee: de eerste oplossing voor carsharing volledig geïntegreerd in een smartphone Met Keyzee moet u uw sleutels niet meer op zak hebben: uw smartphone is uw sleutel! Dankzij zijn sleutelvirtualisatieoplossing maakt Keyzee het uitwisselen van sleutels totaal overbodig: eenvoudig, snel, veilig … een revolutie op het vlak van carsharing! En er is meer: reserveringssysteem, delen van de planning, schadebeheer, reporting, Keyzee zorgt voor alles! Zonder sleutel, zonder kaart. 5 stappen Keyzee is heel eenvoudig, vergt geen grote investering en is klaar voor gebruik in 30 minuten. Deze waardevolle informatie is rechtstreeks toegankelijk via de online applicatie Keyzee. De informatie kan zelfs geëxporteerd worden in de vorm van verslagen. Zo hebt u snel toegang tot de recentste en belangrijkste informatie. Keyzee is een product van OTA keys, een joint venture tussen Continental en D’Ieteren die voertuigen toegankelijk wil maken via de smartphone Goed om te weten Keyzee is een tool die het beheer van uw wagenpark kan vergemakkelijken door: 3 De reserverings- en gebruiksgegevens van de wagens te controleren 1. Install the KeyzeeBox 2. Choose & book your car 3. Damage management 4. Start & drive 5. Online reporting & fleet management 3 Na te gaan welke afstand de wagens hebben afgelegd 3 Een overzicht op te vragen van alle reserveringen 3 De gebruikers en gemeenschappen te controleren 3 De voertuigen en stations te controleren 3 De schade aan de wagens te integreren 3 Vertragingen op te volgen 3 En nog veel meer… Contactinformatie info@keyzee.eu www.otakeys.com www.keyzee.eu BECI | Mobility TOOLBOX 25
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delen Ubeeqo: voor een optimaal gebruik van bedrijfswagens Ubeeqo heeft een carsharingaanbod samengesteld waarmee bedrijven de dagelijkse verplaatsingen van hun medewerkers kunnen vereenvoudigen en rationaliseren. Zo’n oplossing biedt tal van voor delen: een optimaal wagenparkbeheer, steeds minder grote wagens, daling van de andere transportkosten en een eenvoudigere integratie van elektrische wagens. Carsharing door Ubeeqo Ubeeqo doet aan carsharing door (alle types van) gedeelde wagens ter beschikking te stellen op de bedrijfsparking, die dan door alle bevoegde medewerkers gebruikt kunnen worden voor beroeps- en/of privéverplaatsingen door middel van een bedrijfsbadge (of smartphone). Goed om te weten Bij pieken tijdens drukke periodes kan de onderneming, indien gewenst, via dezelfde interface voor een korte termijn huurwagens reserveren bij Europcar. De andere oplossingen van Ubeeqo Onze toegevoegde waarde 3 Een carsharingoplossing op maat 3 Een vlot beheer van de gedeelde wagens via een online reserveringsinterface die in contact staat met de wagens. Gebruikers hoeven ook geen sleutels door te geven 3 Beheer en optimalisatie van het gedeelde wagenpark door de deskundigen van Ubeeqo. Zo kan het bedrijfswagenpark tot 40 % worden ingekrompen 3 Een klantendienst die luistert naar uw medewerkers De cijfers 32%: inkrimping van het bedrijfswagenpark van Airbus 58%: percentage van Ubeeqo-klanten dat elektrische of hybride wagens heeft opgenomen in het bedrijfswagenpark 95%: de tevredenheidsgraad van de carsharinggebruikers van Ubeeqo Mobiliteitsbudget: Ubeeqo reikt ook een oplossing aan om een premiumdienst met een mobiliteitskrediet in te voeren en te beheren voor uw medewerkers. Een verbonden wagenparkbeheer: Ubeeqo staat in voor het dagelijkse beheer van alle wagens en verleent diensten aan de bestuurders om uw uitgaven tot een minimum te beperken. Aan de hand van onze ingebouwde technologie kunnen we het gebruik van de wagens heel nauwkeurig analyseren (kilometergegevens, reëel brandstofverbruik, rijstijl …). Dankzij dit systeem én de knowhow van onze teams kunt u tot 10 % besparen op uw TCO. Contactinformatie Nadia Andrien - Head of Operations Belgium nadia.andrien@ubeeqo.com Tel.: 02 613 16 23 BECI | Mobility TOOLBOX 26 delen Europcar: een wagen aangepast aan elke behoefte Met 27 kantoren en een park van 7 000 wagens in België biedt Europcar een aangepaste oplossing voor elke beroeps- of privéverplaatsing. Europcar is wereldwijd ook aanwezig in meer dan 140 landen en is een van de belangrijkste spelers in de Europese mobiliteitssector. Een directiewagen om een klant af te halen, een stadsauto om vlotter te kunnen parkeren in de stad, een stationcar om met uw kinderen op weekend te gaan of een bestelwagen om materiaal te vervoeren, welke wagen u ook nodig hebt, u vindt die bij Europcar. Een wagen huren, dat is: 3 Een flexibele mobiliteitsoplossing die overal en altijd toegankelijk is 3 Toegang tot een ruime waaier van wagens van diverse merken en categorieën 3 Competitieve en afnemende prijzen afhankelijk van de duur van de huurperiode 3 De garantie om te rijden met nieuwe en perfect onderhouden wagens 3 Een diefstal- en ongevallenverzekering inbegrepen 3 Pechverhelping 24 uur per dag en 7 dagen per week in België en het buitenland met vervangwagen 3 Een gratis one-wayservice om de wagen in te leveren in een kantoor naar keuze 3 Een service Delivery & Collection om de wagen af te leveren en op te pikken in de onderneming of de verblijfsplaats (hotel, ...) Pluspunt Europcar biedt particulieren en bedrijven ook een gratis getrouwheidsprogramma aan met tal van voordelen, zoals gratis diensten en kortingsbonnen. Goed om te weten Op de site www.europcar.be krijgt u de beste tarieven en diverse promoties aangeboden. Contactinformatie Dominique Vanhomwegen - Marketing Manager dominique.vanhomwegen@europcar.com Tel.: 02 709 71 32 BECI | Mobility TOOLBOX 27
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delen Een aanbod van meer dan 375 wagens over heel Brussel! Cambio Brussel heeft meer dan 375 wagens, verdeeld over 125 standplaatsen in alle 19 Brusselse gemeenten. Je reserveert een wagen 24u/24, 7d/7 via de cambioApp, internet of telefonisch. Cambio zorgt voor alles wat onderhoud, papierwerk enz. betreft. De cambio-gebruiker hoeft zich daar helemaal niet om te bekommeren! Het Business aanbod Cambio heeft zijn “Business” aanbod ontwikkeld voor bedrijven, organisaties, openbare of onafhankelijke instanties. Met cambio kan je wagenvloot op elk moment worden aangepast, zodat elke medewerker over een wagen kan beschikken wanneer hij die nodig heeft. Er bestaan vier tariefformules: Start, Bonus, Comfort, Flex elk met twee mogelijkheden: 1/ de persoonlijke cambio-kaart waarbij elke werknemer zijn/haar eigen cambio-kaart bezit. 2/ de poolkaart dat een niet-nominatieve kaart is. Meerdere personen binnen het bedrijf kunnen beurtelings gebruik maken van die kaart. Concreet? Wij vragen je het contract in te vullen en te ondertekenen, de activatiekosten te betalen en aan elke medewerker die een “gemachtigd bestuurder” zal worden, om een infosessie te volgen. Deze infosessie is noodzakelijk om ons systeem goed te begrijpen (ze kan online gevolgd worden of één van onze medewerkers komt ze in jouw burelen uitleggen). Eens deze formaliteiten achter de rug zijn, maken we jullie de cambio-kaart aan. Vanaf dat moment kan je onze diensten gebruiken in Brussel, maar ook in Wallonië, in Vlaanderen en in Duitsland. Elke maand krijg je een gedetailleerde factuur van alle ritten van jouw medewerkers en hoeveel ze kosten. Voorbeeld Heb je een wagen lang op voorhand nodig of op het laatste nippertje? Geen probleem. Via de cambioApp, telefonisch of via internet kan je de gewenste wagen reserveren op de gewenste standplaats en dit ten alle tijde! Wij bieden je 4 categorieën wagens aan. Van de kleine stadswagen tot de grote bestelwagen (perfect voor de verhuis of om zware en/ of logge voorwerpen te verplaatsen). Indien er aan de gewenste standplaats geen wagen beschikbaar is, zal het systeem je alternatieven voorstellen op de dichtstbijzijnde standplaatsen. Goed om weten De kosten voor het gebruik van een cambio-wagen zijn voor 70 tot 90 % fiscaal aftrekbaar, naargelang het type wagen. Bijkomend voordeel, medewerkers krijgen een korting als ze de cambio-wagens voor privéaangelegenheden gebruiken. Ze gebruiken dezelfde kaart maar hebben een eigen klantennummer. Op het einde van de maand, krijgen ze hun eigen factuur voor alle privé-ritten. Nuttige contacten Voor meer informatie of om ons Business aanbod te ontvangen: Cambio Brussel Theresianenstraat nr. 7 – 1000 Brussel Bruxelles@cambio.be BECI | Mobility TOOLBOX 28 delen Waarom kiezen voor elektrische carsharing? Met carsharing kunnen ondernemingen hun bedrijfswagens efficiënter benutten. In tegenstelling tot bij een traditionele wagen kunnen meerdere bestuurders beschikken over eenzelfde voertuig zonder problemen met de organisatie of het beheer. Carsharing is perfect te combineren met de diverse duurzame mobiliteitsoplossingen, zoals de fiets en het openbaar vervoer. Kiezen voor een elektrische wagen, dat is kiezen voor een vernieuwende en mobiliteitsbewuste bedrijfsvisie en voor lagere gebruikskosten. Inschrijving Business 1) Ga naar onze Business-pagina en kies een van beide formules: PREPAID Met een prepaid krediet kunt u een Zen Car naar keuze gebruiken, wanneer u die nodig hebt, in een van de 31 Zen Car-stations in Brussel. En dat zo vaak als nodig! OP AANVRAAG Een of meerdere wagens staan uitsluitend ter beschikking van uw bedrijf. U kunt die delen onder collega’s, maar ook met partnerbedrijven. Dit betekent dat u exclusief over de wagen beschikt en kunt genieten van alle parkeervoordelen van een Zen Car. 2) Vul het inschrijvingsformulier in en e-mail ons een kopie van uw rijbewijs en identiteitskaart. 3) U kunt de weg op zodra u uw lidmaatschapskaart of uw exclusieve wagen en oplaadpaal ontvangt. Inschrijven als particulier Surf naar onze site www.zencar.eu en schrijf u in in 3 minuten. U kunt uw lidmaatschapskaart binnen 24 uur ophalen aan de balie van BECI. Voorbeeld citydev.brussels heeft drie snelle oplaadpalen geplaatst voor drie Renault Zoés. Op hun privéparking naast het elektrische wagenpark vormen deze Renault Zoés een onmisbare schakel in het algemene mobiliteitsaanbod aan de medewerkers van citydev.brussels. Na een jaar worden de elektrische wagens gebruikt door 40 medewerkers. Tot nu toe werden de wagens 600 keer gereserveerd, waarvan 60 % voor een duur van minder dan 4 uur. Zo spaart de onderneming parkeer- en brandstofkosten uit. Aan de hand van het geïntegreerde carsharingsysteem kan het gebruik van de Zoés eenvoudig opgevolgd worden. Patrick Vanhoeymissen (Fleet manager): “Dankzij Zen Car konden we het gebruik van onze bedrijfswagens optimaliseren. Na een korte aanpassingsperiode maken de meeste medewerkers nu gebruik van dit systeem.” Goed om te weten Gratis parkeren langs de openbare weg en bij de Interparking-partners, 120 % fiscaal aftrekbaar en gratis opladen in het volledige Bluecorner-netwerk in België (500 laadpalen). Contactinformatie Dominique Mastrosimone dm@zencar.eu +32 470 10 33 48 BECI | Mobility TOOLBOX 29
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delen Splyt: de nieuwe manier van samen reizen Splyt is een nieuwe Taxi Pooling App, die je een gecertificeerde taxi in enkele minuten levert en je laat kiezen met wie je deelt. Hoe werkt Splyt? Splyt geeft je twee mogelijkheden: een klassieke rit maken of jouw rit delen. • DELEN Kies je rit, kijk wie jouw richting uitgaat, deel een taxirit en bespaar tot 40%. Het is de eerste app die je toelaat te kiezen met wie je wil delen. Wanneer je kiest met wie je wil delen, dan krijg je te zien hoeveel je kunt besparen. • KLASSIEKE RIT Ben je gehaast of wil je alleen reizen? Je kunt steeds een klassieke rit alleen voor jou kiezen. Je kunt zelfs de prijs vergelijken. De applicatie bevat ook heel wat praktische functionaliteiten zoals: 3 Profielen Maak je profiel aan. Ontdek welke vrienden je gemeenschappelijk hebt en bekijk beoordelingen van anderen. 3 Cashloze betalingen Je hoeft niet te stoppen aan de bankautomaat of wisselgeld te zoeken. Je kan direct betalen via je kredietkaart of zelfs je gebruikelijke betaalkaart. 3 Favorieten Bespaar tijd door de ritten die je het meest maakt op te slaan. 3 Ritgeschiedenis Houd een eenvoudig overzicht bij van waar je naar toe ging en hoeveel je hebt besteed. 3 Beoordelingen Omdat alle reizigers en chauffeurs door jou worden beoordeeld, blijft ons netwerk veilig, professioneel en plezierig. 3 Gemeenschappelijke vrienden Bekijk welke Facebook-vrienden jullie beide gemeenschappelijk hebben om te helpen bij het opstarten van een vriendelijk gesprek. Contactgegevens Jean-Michel Courtoy, CEO van Taxis Verts: 0475/85.80.80 jean-michel.courtoy@taxis.be 3 Geen dynamische tarieven Splyt werkt met een prijs, waar je ook bent, ongeacht het uur. 3 Enkel vrouwen ritten Zoals je kan kiezen met wie je wil delen, kunnen vrouwelijke passagiers ook kiezen om enkel met andere vrouwen te reizen. . Goed om weten Splyt is voor het eerst in gebruik in Brussel en zal ook beschikbaar zijn in andere Europese landen. De app werd ontwikkeld door een start-up en wordt uitgevoerd door Taxis Verts. Het Brussels bedrijf past zich constant aan aan de verwachtingen van haar klanten en speelt systematisch in op diens evoluerende behoeften. BECI | Mobility TOOLBOX 30 Mobility TOOLBOX INFO www.beci.be/mobility
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New Ways Of Working Dit alles leidt tot een volledig andere werkomgeving en bedrijfscultuur en hierover moet dus uitgebreid gecommuniceerd worden met de werknemers en vakbonden. Vraag raad. Delen is in, zelfs op kantoor, en dat is te merken aan het toenemende aantal bureaus en bedrijfscentra voor ‘coworking’ in Brussel. ‘Coworking’ kan omschreven worden als een gedeelde werkplek, maar ook een netwerk van werknemers dat aanzet tot uitwisseling en openheid. Deze werkplekken zijn ideaal voor reizende medewerkers, jonge starters of medewerkers op verplaatsing die een bureauruimte nodig hebben in de buurt van hun woonplaats of de plaats van een afspraak bijvoorbeeld. Voordelen? Productiviteit en beperkte verplaatsingen. En telewerken? Een efficiënte oplossing om de files tijdens de spitsuren tegen te gaan. BECI | Mobility TOOLBOX 32 working New Ways (World) Of Work NWOW’s zijn de weerspiegeling binnen de organisatie van een meer flexibele visie op werk. Inrichting van de kantoren, management, technologieën, gedrag, stelsels en dienstroosters … alle aspecten van uw werkomgeving moeten opnieuw bekeken worden. Gedaan met de werkdag van 8 tot 5 in een kantoor van 20 m², tijd voor ‘flexitude’. Waarom? De kwaliteit van het leven op het werk is een doorslaggevende factor bij de keuze van de werkgever en met het oog op stressmanagement. NWOW’s moeten helpen om een betere werkomgeving te creëren. NWOW’s zijn geen exacte wetenschap en net als het cafetariaplan (zie lager) past dit binnen een specifieke context, in een strategie die eigen is aan het bedrijf. Soms is het de bedoeling om kosten te besparen (beperking van de kantooroppervlakte, van het woon-werkverkeer, stijging van de productiviteit …), maar vaak is het vooral een kwestie van prestaties, binding, aantrekkelijkheid en ‘sustainability’. Wie? Een NWOW-strategie kan niet zonder uitgebreid team, een specifiek ‘change management’ bestaande uit een vertegenwoordiger van IT, facilities, interne communicatie, MVO … Dit is cruciaal om een project te doen slagen. Hoe? Een NWOW-project komt tot stand door acties te coördineren en combineren in drie domeinen: bricks, bytes en behavior. 3 Bricks: het principe is redelijk eenvoudig: elke activiteit heeft zijn eigen ruimte: cockpits voor de directie, silence om na te denken, cosy voor informele vergaderingen, meetings voor officiële vergaderingen, brainstorm, lunch, koffiepauze, telefoneren … De werkposten zijn flexibel en niet op naam, gedaan met bureaus! Afhankelijk van de activiteitensector kan zo gemiddeld 30 % ruimte uitgespaard worden. Mét Clean desk & paperless desk! 3 Bytes: naast de bricks spelen uiteraard ook de informatie- en communicatietechnologieën een belangrijke rol. Flexibiliteit kan niet zonder een correct en volledig transparant beheer van de beschikbaarheid van de zalen, de reserveringen, de aanwezigheden van alle medewerkers en de communicatie tussen collega’s en teams. 3 Behavior: dit alles vraagt natuurlijk om een sterke cultuur van vertrouwen. De evaluatie zal eerder gebaseerd zijn op de resultaten dan op de aanwezigheid of de arbeidstijd van de werknemer. Eerste tips Elke gedragswijziging vereist een grote investering in communicatie en change management. Het project wordt geleidelijk gelanceerd, eerst met een beperkte groep van werknemers. Op basis van de feedback wordt het project dan een eerste keer bijgestuurd. Bij zulke ingrijpende wijzigingen spelen opleidingen uiteraard een doorslaggevende rol in het project: over het gebruik van de nieuwe tools, timemanagement, organisatie enz. Op het vlak van interne communicatie geven we de voorkeur aan newsletters, demo-ontbijten, blogs en andere workshops om het project alle kansen te geven. Contactinformatie Vincent Campeol – Mobility Advisor BECI vc@beci.be Tel.: 02 563 68 59 BECI | Mobility TOOLBOX 33
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working Een cafetariaplan, wat is dat? Een cafetariaplan bestaat uit een min of meer individuele bezoldiging in de vorm van een flexibel pakket. Het is dus de bedoeling om een bezoldiging voor te stellen die aansluit bij de behoeften (aan mobiliteit of andere) van de medewerker zonder dat dit de onderneming meer kost en binnen een wettelijk kader dat beheerst wordt door meerdere rechtsbronnen. Welk budget? Dit is een ‘pakket’ van extralegale voordelen waaruit de medewerker vrij kan kiezen. Hij krijgt daarvoor een budget toegekend. Dit budget vormt de kern van het systeem en is gebaseerd op de financiële waarde van de ‘klassieke’ voordelen waarop de medewerker recht heeft. Vaak gaat het om extralegale voordelen ‘in natura’ met een ‘subjectieve’ waarde, gewoonlijk goed voor 20 tot 30 % van de totale bezoldiging. Doelstellingen De voordelen moeten verband houden met de doelstellingen nagestreefd door de HR-strategie. Zo kan het cafetariaplan een MVO-doelstelling (maatschappelijk verantwoord ondernemen) nastreven door bijvoorbeeld een duurzamer mobiliteitsbeleid uit te werken. Dit noemen we een ‘mobiliteitsbudget’. Er moeten dus strategische accenten gelegd worden: Pakket gezondheid? Gezin? Mobiliteit? Die moeten zich aanpassen aan de bedrijfsdoelstellingen en aan de wensen van de medewerkers. Dit evenwicht is belangrijk om zeker te zijn dat de werknemers gemotiveerd blijven. Stappen en toepassing 3 De doelstelling vastleggen: de doelstelling houdt wellicht verband met een streven naar een gedragswijziging. 3 Communicatie-enquête: regelmatig communiceren om een beeld te krijgen van de behoeften van de medewerkers, de terughoudendheid ... De medewerkers het gevoel geven dat ze deel uitmaken van het project. 3 Een lijst van de voordelen opstellen: op basis van de enquête en afhankelijk van de doelstelling van het plan een inventaris opmaken van de inwisselbare voordelen. Deze voordelen opsplitsen per statuut (kaderlid, bediende, arbeider …). 3 Het budget evalueren: onrechtstreekse voordelen kunnen ook meegerekend worden (bv. parking). De extralegale bezoldiging moet berekend worden tegen de kostprijs voor de werkgever. Alle ontwikkelingskosten van het cafetariaplan integreren. 3 Structureren op basis van de rechtsbronnen: onder het contractstelsel? Bedrijfs-cao’s, sectorale cao’s, andere? In eerste instantie moet het cafetariaplan beperkt blijven tot de voordelen buiten de cao. Een stap verder en dan moet er overlegd worden met de vakbonden. 3 Sociaal overleg: wil het cafetariaplan ambitieus zijn, dan moet er overlegd worden met de vakbonden om de cao’s aan te passen. 3 Resultaat, herziening: de resultaten evalueren, de waarden bijsturen en het pakket van inwisselbare bezoldigingen uitbreiden. Aangeraden wordt om het plan geleidelijk te lanceren. 3 Contract: in het contract moet een aanpassingsclausule worden opgenomen. Alleen zo kunnen de waarden aangepast worden. De medewerkers moeten ook de mogelijkheid krijgen om hun oorspronkelijke bezoldigingssituatie te behouden. Contactinformatie Vincent Campeol – Mobility Advisor BECI vc@beci.be Tel.: 02 563 68 59 BECI | Mobility TOOLBOX 34 working Inleiding in telewerken Definitie Volgens het eerste Europese akkoord ingevoerd door de sociale partners zelf, is telewerken “een manier om het werk te organiseren en/of uit te voeren met behulp van informatietechnologieën in het kader van een arbeidsovereenkomst of -relatie waarbij een taak, die ook uitgevoerd had kunnen worden in de lokalen van de werkgever, regelmatig uitgevoerd wordt buiten deze lokalen.” Essentiële principes (bron: FOD Werkgelegenheid) 3 Telewerken gebeurt vrijwillig 3 Een schriftelijke overeenkomst moet apart afgesloten worden door elke telewerker 3 Het moet uitdrukkelijk vermeld staan in de arbeidsovereenkomst of in het aanhangsel. Ook de frequentie van het telewerken moet erin vermeld staan 3 De telewerker organiseert zijn werk zelf in het kader van de geldende arbeidsduurregeling in de onderneming. De werklast mag niet hoger zijn dan die van de werknemers die in de lokalen werken 3 De werkgever is verplicht de nodige technische voorzieningen en support te verschaffen voor het telewerken Voordelen (bron: FOD Werkgelegenheid) 3 Een korter woon-werktraject (wat de stress en vermoeidheid van de werknemer verlicht); 3 Een betere coördinatie tussen werk en privéleven (zelfde effect op de stress en de vermoeidheid en zo daalt het absenteïsme); 3 Een sterkere motivatie op het werk dankzij het vertrouwen gegeven aan de werknemer en een wijziging van zijn werkomgeving; 3 Een verbetering van de prestaties als een taak creativiteit en concentratie vereist; 3 Een versnelling van het arbeidsproces als gerichte interventies en aanvullende prestaties vanop afstand uitgevoerd kunnen worden. Inleiding in coworking Definitie Coworking verhuurt kantoorruimte afhankelijk van de behoeften. In deze ruimtes komen werknemers van alle achtergronden samen en vormen een kleine gemeenschap waar de menselijke factor even belangrijk is als het praktische aspect. Voordelen 3 Onderscheid woon-werk: een werkplek vinden als het belangrijk is om privé- en beroepsleven gescheiden te houden 3 Nieuwe ontmoetingen: je komt er alle profielen en tal van potentiële partners tegen Voorbeelden Silversquare Co.Station Regus 3 De coworkingruimtes stellen een kopieerapparaat, een fax of een telefoon ter beschikking 3 Terbeschikkingstelling van vergaderzalen: ook dit bieden de meeste coworkingruimtes aan 3 Evenementen: de coworkingruimte om uw evenementen te organiseren Enkele cijfers 3 1,5 miljard personen wereldwijd hebben geen vast kantoor 3 34 jaar, de gemiddelde leeftijd van de Europese coworker 3 Coworking bestaat 10 jaar http://www.silversquare.eu/fr http://www.co-station.com/ http://www.fr.regus.be/ +32 (0)2 335 12 01 The Loft @367 Louise http://coworkingbrussels.com/ +32 (4)96 50.62.75 Betacowork http://www.betacowork.com/fr/ +32 (0)2 737 67 69 +32 (0)2 318 83 54 +32 (0)2 517 60 00 BECI | Mobility TOOLBOX 35
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Duurzame auto’s Wist is dat de kosten van een elektrische wagen tot 120 % aftrekbaar zijn? U kunt zelfs premies aanvragen voor de plaatsing van laadpalen ... Voor CNG duiken er elke maand nieuwe stations op! We beginnen met CNG, of Compressed Natural Gas, dat in België nog altijd nauwelijks gebruikt wordt. En toch heeft CNG tal van voordelen: het is redelijk geruisloos en stoot ruim 90 % minder stofdeeltjes, NOx en SO2 uit ... Aardgas onder druk is een brandstof die zeker een plaats verdient in het stadsverkeer. Ja, dit gas is duurder in aankoop (een prijs die deels gecompenseerd wordt door een premie van de aardgasfederatie), maar de prijs aan de pomp ligt tot 40 % lager dan de prijs van benzine. Wat elektriciteit betreft, en ondanks een Europese Richtlijn die bepaalt dat België tegen 2020 21 000 oplaadpalen moet installeren, doen we minder goed dan verwacht. Toch is elektriciteit een financieel interessante optie, vooral voor bedrijven. Reken zelf maar uit. BECI | Mobility TOOLBOX 36 duurzame auto’s Welke brandstof, waarvoor? De automobielsector evolueert als nooit tevoren en biedt nu een ongezien aanbod aan aandrijvingstechnieken en brandstoffen. Kiezen is moeilijk, maar voor u opgeeft, bedenk dan dat de juiste keuze u veel kan opleveren, zolang u kiest met kennis van zaken en op basis van uw reële behoeften. Elektrisch Voor korte afstanden. Zonder een uitgebreid netwerk van snelle oplaadpalen blijven elektrische wagens enkel geschikt voor redelijk korte verplaatsingen in de stad. Geen uitstoot van fijne deeltjes of NOx meer, geen geluidsoverlast meer … Een 100 % elektrische wagen is het ideale vervoermiddel in de stad. Wilt u een nog duurzamere en efficiëntere optie? Kies dan voor kleinere en lichtere wagens met een nog kleinere ecologische voetafdruk. Hybride plug-in Voor korte tot middellange afstanden. In de stad heeft de hybride plug-in dezelfde voordelen als een elektrische wagen, maar deze wagens zijn zwaarder en verbruiken dus meer zodra u er langere afstanden mee gaat afleggen. Toch is dit een flexibele en betrouwbare keuze om af en toe lange ritten te maken. CNG Voor korte tot middellange afstanden. Aardgas onder druk is een brandstof die zeker een plaats verdient in het stadsverkeer. Deze brandstof stoot heel weinig fijne deeltjes uit en zelfs in vergelijking met elektriciteit scoort CNG goed op het vlak van milieuvriendelijkheid. Ja, CNG is duurder in aankoop, maar de prijs aan de pomp ligt tot 40 % lager dan de prijs van benzine. Nu is het wachten op een groter netwerk van stations en dan kent deze brandstof geen grenzen meer. Hybride Voor middellange afstanden. Een niet-oplaadbare hybride kan beschouwd worden als een wagen die rijdt op klassieke brandstof, maar dan veel efficiënter. Hybrides zijn licht en worden elektrisch Contactinformatie Vincent Campeol – Mobility Advisor BECI vc@beci.be Tel.: 02 563 68 59 aangedreven zodra dat mogelijk is, in de file of bij stapvoets verkeer bijvoorbeeld. Aanbevolen voor interlokaal verkeer. Benzine Voor middellange tot lange afstanden. Benzine begint iets van zijn oude glans terug te winnen nu de prijs aan de pomp nauwer begint aan te sluiten bij de dieselprijs. Gezien de prijs en het redelijk interessante gebruik blijft dit momenteel de meest eenvoudige en meest flexibele keuze voor wie zijn wagen voor allerlei verplaatsingen gebruikt. Benzine is even flexibel in gebruik als diesel, maar blijft de betere – zij het niet perfecte – keuze zodra je de stad binnenrijdt. Diesel Voor lange afstanden. Diesel wordt aangeraden voor lange tot zeer lange trajecten die de stad zo veel mogelijk omzeilen. Diesel doet beter dan benzine qua verbruik en stoot ook minder CO2 uit. Bij lange afstanden en tegen een constante snelheid (buiten de stad dus) weegt dit voordeel op het vlak van CO2 -uitstoot op tegen de hogere uitstoot van deeltjes en NOx. Waterstof De toekomst. Op dit ogenblik behoort waterstof nog tot de ‘sciencefiction’, maar deze brandstof vindt langzaam maar zeker zijn weg naar de markt. België is zelfs een van de eerste markten voor Toyota en zijn Mirai, maar er komen er nog. Waterstof combineert de flexibiliteit van klassieke brandstoffen met de luchtkwaliteit van elektriciteit. De ecologische voetafdruk moet nog gemeten worden, maar op papier verenigt waterstof het beste van alle werelden. BECI | Mobility TOOLBOX 37
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duurzame auto’s Hoe optimaliseert u de mobiliteit van uw bedrijf met TOURING BUSINESS SOLUTIONS? Is mobiliteit de motor van uw bedrijf? Ontdek dan hoe de businessoplossingen van Touring voor kmo’s, openbare instellingen en vzw’s uw wagenpark en medewerkers optimaal ondersteunen, in België of in buitenland. Zo zijn u en uw team snel weer mobiel en kunt u voluit focussen op wat echt telt: uw business. Bij Touring kiest u de formule op maat van uw bedrijf Met de bijstandsformules van Touring Business Solutions (TBS) bent u gedekt bij pech of medische problemen. Uw vloot en uw werknemers zijn optimaal beschermd. In ons uitgebreide TBS-gamma voor professionals en bedrijven vindt u ook bijstandsoplossingen voor tweewielers, zoals Bike (tot 50 cc), en jaarlijkse annuleringsverzekeringen voor uw reizen, zoals Travel cancellation, geldig voor privé- en zakenreizen. Enkele situaties waarin u beschermd bent Mechanische storingen, elektronische problemen, ongevallen, vandalisme, diefstal, verlies van sleutels, medische bijstand, reisbijstand en bagageproblemen. Ontdek al onze formules Surf naar www.touring.be Uw 6 garanties voor de beste mobiliteitsservice 1. Meer dan 600 medewerkers staan voor u klaar. 2. Onze depannagewagens staan 24/24 en 7/7 klaar. 3. In België zijn we overal ter plaatse binnen de 40 minuten. 4. In 80 % van de pannes kunt u meteen weer vertrekken met uw eigen wagen. 5. Alle Touring-wegenwachters zijn gekwalificeerde monteurs die continu bijgeschoold worden en de nieuwste modellen van A tot Z kennen! 6. Met ARC Europe geniet u ook in het buitenland van dezelfde Touring-kwaliteitsservice. Contact Kurt Devlaminck kurt.devlaminck@touring.be Tel.: 02 286 34 02 BECI | Mobility TOOLBOX 38 duurzame auto’s Een testrit met de elektrische en plug-inwagen D’Ieteren biedt een ruim assortiment van steeds milieuvriendelijkere wagens. Audi en VW hebben snel ingezet op de toekomst door goed ontworpen elektrische en pluginvoertuigen aan te bieden, met vooraan de Audi A3 e-tron, e-Golf en Golf GTE, efficiënte, schone en energiezuinige voertuigen die bejubeld worden door de vakpers. 2015, het jaar van de elektrische wagen? In 2014 werden er 1 166 elektrische wagens ingeschreven in België, dat is 230 % meer dan in 2013. Wordt 2015 het jaar van de bevestiging? Elektrische wagens hebben een moeizame weg afgelegd. Range anxiety, of bezorgdheid over het bereik, de meerkosten bij de aankoop en de beperkte infrastructuur, allemaal argumenten die vaak worden aangehaald en toch … Geschikt voor de meeste ritten Met een gemiddeld woon-werktraject van 22 km wordt de Belg beschouwd als een ‘langeafstandsrijder’, maar zelfs in ons land kan de elektrische wagen 95 % van de trajecten aan. Voor bedrijven is de elektrische wagen fiscaal een heel interessante optie: de kosten en huur zijn tot 120 % aftrekbaar van de vennootschapsbelasting, geen belasting op de inverkeerstelling in Vlaanderen en een minimale CO2 -bijdrage van € 25,10. Plug-in: efficiënt en betrouwbaar De hybride plug-in combineert het beste van beide werelden: een elektrische motor gekoppeld aan een herlaadbare batterij met een autonomie tot 50 kilometer en een klassieke motor die daarna overneemt. Of hoe u kunt bijdragen aan een betere luchtkwaliteit en toch rekenen op de flexibiliteit van een warmtemotor. Boek uw testrit Overtuig uzelf, boek vandaag nog een testrit met elektrische en plug-inwagens om zelf te ontdekken wat die kunnen betekenen voor uw leasewagenpark. Contactinformatie Xavier Jaspers (Fleet Sales Manager) xavier.jaspers@Dieteren.be Tel.: +32 497 57 35 07 BECI | Mobility TOOLBOX 39
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duurzame auto’s CarPlug: om elektrische wagens thuis of op kantoor op te laden 80 % van de elektriciteitsbehoeften wordt gedekt door een ‘slowcharge’ oplossing om een elektrische wagen thuis of op kantoor op te laden. Electrabel kan deze mogelijkheid aanbieden met een herfacturatieplatform en een smart charging oplossing voor een elektrisch wagenpark. Waarom investeren in elektrische mobiliteit? 3 De ideale oplossing voor uw medewerkers die minder dan 130 km per dag afleggen 3 Geen lokale emissie van CO2 of fijne deeltjes 3 Lage onderhouds- en verbruikskosten (tot 3 keer lager dan bij benzine/dieselwagens) 3 Geruisloos en comfortabel binnenin 3 Groen imago Electrabel CarPlug bij uw medewerkers 3 Kan geïnstalleerd worden in een garage, onder een carport of tegen een gevel 3 Is uitgerust met een beveiligde Mennekes-stekker 3 Laadt tot 60 % sneller op dan met de kabel die standaard bij de wagen wordt meegeleverd 3 Het opladen kan gestuurd worden via het scherm van de paal, met een smartphone of online 3 Systeem om de vergoeding van het reële verbruik te beheren 4 stappen om vertrekkensklaar te zijn Vooraf de juiste keuzes maken Bij de keuze van een wagen en de oplaadoplossing spelen tal van factoren mee: het aantal elektrische wagens op korte en middellange termijn, de afstanden, het type en het tempo van de afgelegde trajecten, de oplaadplaatsen, uw behoeften inzake vlootbeheer enz. Wij helpen u om de juiste vragen te stellen! Een aangepaste elektrische installatie Natuurlijk speelt de elektrische installatie een rol bij dit type van project. Ter herinnering, een elektrisch voertuig verbruikt jaarlijks evenveel elektriciteit als een oven. We analyseren uw installaties, het huidige beschikbare en verbruikte vermogen en vergelijken deze elementen met de bijkomende laadbehoeften. Op die manier krijgen we snel een overzicht van de vereiste aanpassingen. Een oplossing op maat @ office We stellen vervolgens een persoonlijke offerte op, die de volgende elementen kan bevatten: 3 Oplaadpaal voor buiten of binnen, aan de muur bevestigd of op een voet 3 Centrale bediening of bediening per paal 3 Identificatiesysteem met specifieke badge of bedrijfsbadge 3 Online beheer van de oplaadbeurten en het elektriciteitsverbruik 3 Waarschuwingssysteem dat het einde of een onderbreking van de laadbeurt aangeeft 3 Visuele markering van de parkeerplaatsen voorbehouden voor elektrische wagens 3 Beperking van de impact op het milieu dankzij een milieuvriendelijk elektriciteitsaanbod Een oplossing @ home Met CarPlug van Electrabel (geplaatst door onze partners) kunnen uw medewerkers hun elektrische wagen thuis opladen, eenvoudig, snel en veilig. Via deze oplossing kunt u het totale verbruik van uw wagenpark beheren en beschikt u over de nodige gegevens om de oplaadbeurten terug te betalen. Goed om te weten De oplaadbeurt van een elektrische wagen is afhankelijk van de stabiliteit van het elektriciteitsnet. Contactinformatie Product Managers Sustainable mobility: Daniel Marenne (EV); daniel.marenne@electrabel.com ; 0475 590 069 Kristof Corthout (EV, CNG, LNG); kristof.corthout@electrabel.com ; 0477 598 841 Account Manager Sustainable Mobility: Ward Bosmans; ward.bosmans@electrabel.com BECI | Mobility TOOLBOX 40 duurzame auto’s Fast charge: een oplossing om snel op te laden In de context van de elektrische wagen wordt de resterende 20 % aan elektriciteitsbehoeften gedekt door een ‘fastcharge’ oplaadoplossing. Als we meer elektrische wagens willen zien rondrijden in België, hebben we een snel oplaadnet nodig, met name om de ‘range anxiety’ tegen te gaan. Pas als we beschikken over een slow en een fast charge zullen meer mensen kiezen voor de elektrische wagen. Electrabel biedt deze oplossing aan, samen met zijn partners Cofely services en ABB. Installeren in 2 stappen 1. Een snelle laadpaal mag in geen geval geplaatst worden op een plaats voor langdurig parkeren. De batterij van een elektrische wagen is in 30 minuten immers tot 80 % opgeladen. De wagens zijn dus snel weer op de weg. 2. Er is voldoende elektrisch vermogen nodig om de Electrabel-laadpaal te verbinden met de partners. Cofely Services kan u helpen om deze installatie te meten en te analyseren. Voorbeeld Er werd een snelle oplaadpaal geplaatst aan onze hoofdzetel, niet ver van station Brussel-Noord. De oplaadpaal is heel populair, vooral bij taxichauffeurs die met een elektrische taxi rijden. Goed om te weten 3 Op een semi-overheidsterrein moet er geen vergunning aangevraagd worden. 3 Er zijn momenteel 3 snelladers, namelijk Chademo, Combo en Renault. Contactinformatie Product Managers Sustainable mobility: Daniel Marenne (EV); daniel.marenne@electrabel.com ; 0475 590 069 Kristof Corthout (EV, CNG, LNG); kristof.corthout@electrabel.com ; 0477 598 841 Account Manager Sustainable Mobility: Ward Bosmans; ward.bosmans@electrabel.com BECI | Mobility TOOLBOX 41
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duurzame auto’s CNG: wilt u een alternatieve mobiliteitsoplossing aanbieden? Rijden op aardgas Dat is kiezen voor een milieuvriendelijk en zuinig wagenpark, een betrouwbaar, duurzaam en goedkoper alternatief dan diesel en benzine. We helpen u uw wagenpark over te schakelen! Overstappen op CNG, waarom? Er zijn 10 goede redenen om op aardgas te rijden. CNG, dat is 12 % minder CO2 -uitstoot dan diesel, 27 % minder dan benzine, een beperkte uitstoot van fijne deeltjes, een prijs aan de pomp die 25 % lager ligt dan diesel, een autonomie van 500 km, een geruisloze en betrouwbare motor, een ruim assortiment aan voertuigen ... 3 stappen om over te schakelen op aardgas! Samen maken we uw CNG-project waar. Wilt u een duurzaam mobiliteitsplan invoeren en kiezen voor een wagenpark op aardgas? Wij helpen u: 3 Wij analyseren hoeveel voertuigen u nodig hebt en hoe u uw werkingskosten kunt drukken. 3 We helpen u om een tankstation in uw vestiging te plaatsen als dat nodig is. 3 Wij bieden een tankkaart voor onze CNG-stations en een facturatiedienst. Voorbeeld Transportbedrijf DPD zet zijn 300 zelfstandige chauffeurs aan om voertuigen op CNG te gebruiken en biedt financiële incentives aan om hun bedrijfswagen op diesel in te ruilen voor een voertuig op aardgas. Doel: de CO2 -uitstoot volledig neutraliseren. Goed om te weten België beschikt over een voldoende grote aardgasinfrastructuur om de mobiliteit op aardgas een stevig duwtje in de rug te geven. De bestaande infrastructuur wordt aangevuld met steeds meer CNG-stations. In 2015 wordt ons netwerk trouwens uitgebreid met drie nieuwe stations, in Zellik, Nijvel en Doornik. Nuttige links 3 www.ngva.be, voor het assortiment van CNGvoertuigen en de aankooppremies 3 www.gibgas.de, routeplanner met vermelding van de CNG-stations Contactinformatie Product Managers Sustainable mobility: Daniel Marenne (EV); daniel.marenne@electrabel.com ; 0475 590 069 Kristof Corthout (EV, CNG, LNG); kristof.corthout@electrabel.com ; 0477 598 841 Account Manager Sustainable Mobility: Ward Bosmans; ward.bosmans@electrabel.com BECI | Mobility TOOLBOX 42 tweewielers Tweewielers Gangbare opvattingen zijn hardnekkig. Gevaarlijk, slecht weer, hellingen … Iedereen heeft wel een excuus om de fiets niet te nemen. Wist u dat de fiets tijdens de spitsuren het snelste vervoermiddel is? De Brusselaars en pendelaars uit de nabije periferie hebben de fietsreflex nog niet echt aangeleerd. 80 % van de verplaatsingen in Brussel is minder dan 5 km lang: een afstand die je perfect kan afleggen met de fiets. De verbreding van de voetpaden, de aanleg van steeds meer fietspaden en de dienst voor fietsdelen Villo! trekken steeds meer fietsers over de streep. Een situatie die de overheid heeft doen besluiten om het budget voor de aanleg van fietspaden te verdubbelen. Zal het verkeersvrij maken van de binnenstad nog meer mensen overtuigen om de tweewieler te nemen? Het Fietsobservatorium verwacht dat de tweewieler tegen 2018 een modaal aandeel van 12 % zal hebben veroverd. BECI | Mobility TOOLBOX 43
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tweewielers Vlot de stad door? Dat kan, dankzij Villo! Villo! dat zijn 360 stations en 5 000 fietsen die waar en wanneer u wilt ter beschikking staan. Zo kunt u met Villo! vlotjes door Brussel fietsen, 24 uur per dag en 7 dagen per week. Voor een luttele 32,60 per jaar kunt u in een station naar keuze een fiets nemen en terugplaatsen en heel Brussel doorkruisen. De eerste 30 minuten van elke verhuur zijn altijd gratis! Villo! bedrijfsformule Villo! heeft een formule ontwikkeld voor bedrijven: de werkgever neemt de abonnementskosten voor zijn rekening en de gebruiker betaalt de eventuele gebruikskosten (vanaf het eerste half uur gratis bij elke verhuur; meer informatie over de tarieven op www.villo.be). De gebruiker heeft onbeperkt toegang tot het systeem en zorgt ervoor dat de fiets na elke rit teruggeplaatst wordt in een station. Hoe werkt het? Om gebruik te maken van deze formule, moet u enkel een basispakket van 25 abonnementen bestellen. U krijgt dan een lijst met unieke codes die u aan uw medewerkers bezorgt. Uw medewerkers schrijven zich dan in op www.villo.be met hun unieke en persoonlijke code. Daarna kunnen ze de optie kiezen die hen het beste uitkomt: een Villo!-kaart, of Villo! activeren op hun MOBIB-kaart van de MIVB. Voorbeeld Wilt u snel op een afspraak geraken zonder vast te zitten in de file of tijdens de middagpauze een boodschap doen? Meld u aan in een Villo!-station met uw kaart, kies een fiets en u kunt vertrekken! Daarna kunt u uw fiets gewoon achterlaten in eender welk station van het netwerk. Wilt u weten of uw station van vertrek of aankomst beschikbaar is? Gebruik dan onze app AllBikesNow die u in real time alle informatie geeft over de stations en de beschikbaarheden van Villo!. Die informatie is ook beschikbaar in de stations uitgerust met een interactieve paal of op de dynamische kaart op www.villo.be. Goed om te weten De kosten van een Villo!-abonnement zijn fiscaal aftrekbaar voor de werkgever. Contactinformatie JCDecaux – Service Villo! 50 allée Verte – 1000 Bruxelles contact.villo@jcdecaux.be BECI | Mobility TOOLBOX 44 tweewielers De scooter = een handig vervoermiddel DE SCOOTER, HÉT ANTWOORD OP 4 VRAGEN 3 Rijdt u vooral in de stad rond? 3 Wilt u de files vermijden? 3 Zou u uw tijd graag beter beheren? 3 Hebt u een rijbewijs B? Getuigenis Een rechter aan het Hof van Cassatie komt gewoonlijk met de motor naar Brussel. Hij laat die alleen bij sneeuw of ijzel in de garage staan. De motor is volgens hem het enige vervoermiddel waarmee hij gegarandeerd op tijd in Brussel aankomt zonder belachelijk vroeg te moeten vertrekken. “Als je met de auto gaat, weet je nooit om hoe laat je gaat aankomen. Soms loopt het vlot. En soms verlies je twee uur.” Een andere pendelaar die voor de motor kiest legt uit: “Die files richting Brussel begonnen me echt de keel uit te hangen. Ik heb berekend dat ik elke dag een uur uitspaar door met de motor naar het werk te gaan, tijd die ik aan iets nuttigs kan besteden.” (bron: www.fmb-bmb.be 22.05.2014) Mattias is zelfstandig cameraman. Hij woont in het centrum van Brussel en draait reportages samen met journalisten. Hij moet snel kunnen reageren en mobiel zijn want het nieuws wacht niet op hem. Sinds drie jaar rijdt hij met een scooter. “De scooter heeft mijn manier van verplaatsen en werken totaal veranderd. Ik kom vóór iedereen op de afgesproken plek aan en plan mijn werktijd beter. Als zelfstandige is mijn tijd heel kostbaar ... Sinds ik de scooter neem, kan ik meer werk aannemen en verdien ik dus meer.” (bron: www.moto.be/fr/mobilite) Contactinformatie D’Ieteren Sport S.A. Rue de l’Atelier 27, 1480 Tubize info@yamaha.be Tel.: 02 367 14 11 Goed om te weten Indien 10 % van de pendelaars een tweewieler zou nemen tijdens de spitsuren, zouden er 40% minder files zijn. Meer nog: als een kwart van het woon-werkverkeer niet langer afgelegd zou worden met de wagen, maar met een motor of scooter, zouden alle files van de baan zijn! (Research: Transport en Mobility Leuven, 2011) Een motorrijder heeft een voordeel in de file want volgens de verkeersregels mag hij de file inhalen tegen een maximumsnelheid van 50 km/h en maximaal 20 km/h sneller rijden dan de andere weggebruikers. Gemotoriseerde tweewielers en de veiligheidsuitrusting zijn 100 % aftrekbaar. BECI | Mobility TOOLBOX 45
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tweewielers Wilt u een fietsdynamisch bedrijf worden? Fiscaal interessant, uitstekend voor de gezondheid, het milieu, de mobiliteit en het imago van uw bedrijf, de fiets is in … Dus als u werkgever of mobiliteitsverantwoordelijke bent, wacht dan niet langer en word een zogenaamd ‘fietsdynamisch’ bedrijf! Pro Velo geeft advies en helpt u daarbij. Fietsaudit U wilt het fietspotentieel van uw bedrijf evalueren en versterken maar weet niet hoe daaraan te beginnen? Op basis van een analyse (ter plaatse) van uw huidige situatie geven we u advies en stellen we samen een concreet en realistisch fietsactieplan op. Fietsopleiding Hebben uw medewerkers schrik om in het drukke verkeer te fietsen? In deze opleiding leren ze alle technieken aan en bouwen ze het nodige vertrouwen op om in alle veiligheid te fietsen. De opleiding omvat een theoretisch en een praktisch deel (duur 3 uur). Coachopleiding Komen enkele werknemers al met de fiets naar het werk? Wij leiden hen op tot fietscoaches en helpen hen om voor hun collega’s een coaching te organiseren op de weg naar het werk (duur 2 uur). Workshops Nodig uw medewerkers uit voor een workshop of een ontbijt om hen meer te vertellen over de voordelen en de praktische aspecten van de fiets (thema’s en duur op maat). Voorbeeld “Pro Velo biedt een waardevolle begeleiding aan via fietsaudits, workshops, theoretische en praktische opleidingen in het verkeer. Na de opleiding durven de medewerkers de stap te zetten en op de fiets te stappen. De opleidingen zijn heel professioneel, Goed om te weten 3 De werkgever kan de werknemers een fietsvergoeding geven als ze met de fiets naar het werk komen (geheel of gedeeltelijk, bv. woonplaats-station). Deze vergoeding is vrijgesteld van belastingen en sociale bijdragen tot een bedrag van € 0,145/geïndexeerde km, of € 0,22/km in 2014. 3 De kosten voor de aanleg van fietsinfrastructuur (parking, sanitair …) en de aankoop van bedrijfsfietsen zijn voor 120 % aftrekbaar. 3 3 km fietsen, 3 dagen per week doet de absenteïsmegraad per werkgever met gemiddeld een dag per jaar dalen. 3 Op een parkeerplaats voor één auto kunnen een tiental fietsen parkeren. Meer info op onze bedrijfsdiensten op onze website : http://provelo.org/nl/enterprise/diensten aanpasbaar en spelen in op de behoeften van de deelnemers. Pro Velo vult dit nog aan door te helpen bij diverse acties in het kader van mobiliteit, zoals Bike Experience, week van de mobiliteit …” Valérie L., ELIA system operator, Environment Contactinformatie Pro Velo @ENTERPRISE Véronique Siquet ou Daphné Lauwers enterprise@provelo.org - www.provelo.org Tel.: 02 517 17 63 BECI | Mobility TOOLBOX 46 parking Parking Het gebruik van de parking wordt vanuit een volledig nieuwe invalshoek bekeken: waar die vroeger voorbehouden was voor auto’s, maakt die nu plaats voor fietsen, scooters, gedeelde auto’s en zelfs nieuwe individuele vervoermiddelen. Een parking is een noodzakelijke infrastructuur om de bereikbaarheid en de aantrekkelijkheid van het gewest te verzekeren. Toch is de beschikbaarheid van een parkeerplaats op de bestemming een belangrijke stimulans om met de wagen naar het werk te komen, vandaar dat de reglementering rond parkeerplaatsen steeds strikter wordt vanuit een multimodale invalshoek. Om de inkrimping van het aantal parkeerplaatsen in de stad te compenseren zouden er tegen 2019 10 000 extra plaatsen moeten bijkomen aan de rand van Brussel. Om van die parkeerplaatsen een succes te maken, zullen die financieel interessant en rechtstreeks aangesloten moeten zijn op het openbaar vervoer. BECI | Mobility TOOLBOX 47
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parking Gewestelijk parkeerbeleidsplan (GPBP) Het Gewestelijk Parkeerbeleidsplan (GPBP) wil de parkeerregels in de 19 Brusselse gemeenten op elkaar afstemmen. Context Parkeren is een belangrijke hefboom van het mobiliteitsbeleid. De IRIS-studies hebben aangetoond dat de doelstelling om de verkeersdruk tegen 2015 met 20 % te verminderen ten opzichte van 2001 niet realistisch is zonder een voluntaristisch parkeerbeleid. Het parkeerbeleid is dan ook een essentiële factor om ons minder afhankelijk te maken van de wagen. Het huidige aanbod aan parkeerplaatsen voldoet echter niet aan de vraag. Zo beschikken de Brusselse gezinnen bijvoorbeeld over ongeveer dubbel zoveel voertuigen als private parkeerplaatsen. De overheid wil dan ook: 3 rekening houden met het tekort aan plaatsen voor residentieel parkeren; 3 de modale keuze reguleren door de capaciteit en de gebruiksregels van bestemmingsparkeren beter te organiseren. Afstemming Dat het GPBP op gewestelijk niveau een eenvormig parkeerbeleid wil invoeren is relevant gezien de grote verscheidenheid aan lokale uitvoeringen. De gemeentelijke opsplitsing is achterhaald en komt niet overeen met de effectieve parkeergrenzen. In het licht van deze vaststelling zal de harmonisering van de reglementeringen tussen de gemeentelijke grondgebieden ertoe bijdragen dat de parkeerproblematiek beter geïntegreerd wordt in het gewestelijk mobiliteitsbeleid. Doelstellingen Het GPBP omkadert de gemeentelijke parkeerplannen voor het volledige grondgebied van het gewest: 3 eenvormige uurtarieven; 3 eenzelfde strafmaat; 3 een gemeenschappelijk kader voor de toewijzing van vrijstellingskaarten; 3 een aangepast parkeeraanbod voor fietsen overal waar nodig binnen de context van ‘de openbare weg is voor iedereen’. Voorbeeld van ongelijkheid De bedrijfskaart. Indien ze bestaat, voldoet die aan heel uiteenlopende criteria en ook de prijs schommelt sterk naargelang de gemeente en de activiteitensector. € 150/jaar voor een vereniging in Sint-Gillis; € 200/jaar voor alle rechtspersonen in Sint-Lambrechts-Woluwe. We merken op dat bepaalde vrijstellingskaarten facultatief zijn en vrij worden gekozen door de gemeente. De bedrijfskaart is er daar één van. Contactinformatie Brussels Hoofdstedelijk Gewest - Mobiel Brussel CCN - Vooruitgangsstraat 80 bus 1 - 1035 Brussel Tel.: 02 204 19 21 – Fax: 02 204 15 10 bruxellesmobilite@sprb.irisnet.be - www.mobielbrussel.be BECI | Mobility TOOLBOX 48 parking BePark – Uw parking op maat BePark is een stedelijke mobiliteitsoplossing die burgers (B2B en B2C) een platform ter beschikking stelt om parkeerplaatsen te delen. Met deze innovatieve oplossing kunnen de gebruikers een parkeerplaats buiten de openbare weg vinden en die bevestigen met hun gsm, dit bespaart geld en tijd. BePark werd zo’n 4 jaar geleden opgericht, telt een tiental medewerkers en biedt actoren uit diverse sectoren (hotelwezen, supermarkten, residentieel en kantoorvastgoed, overheidssector enz.) de mogelijkheid om hun weinig of niet gebruikte parkeerplaatsen rendabel te maken. BePark verkoopt de parkeerplaatsen overdag, ’s nachts of 24 uur per dag, afhankelijk van de beschikbaarheid. Elke maand wordt ons netwerk versterkt met 3 of 4 partners die helpen om de mobiliteit in Brussel te verbeteren. Via het partnernetwerk dat BePark zo creëert, kunnen burgers die wonen, werken of reizen in dichtbevolkte gebieden (bv. Louizalaan Europese Wijk, Schaarbeek …) snel en tegen een lagere prijs een veilige parkeerplaats vinden in de buurt van hun woning, werk, evenement enz. Het BePark-systeem vormt een gsm om tot een afstandsbediening om toegang te krijgen tot de parkings en BePark weet op elk ogenblik welke klanten op de parking geparkeerd staan. Elke maand wordt onze gemeenschap van gebruikers aangevuld met honderden nieuwe gebruikers. BePark beschikt over een zestigtal parkings in Brussel en kan rekenen op de steun van de overheid. Enerzijds stellen enkele Brusselse gemeenten eigenaars vrij van ‘parkeerbelasting’ als ze hun parking openstellen voor het publiek via BePark; anderzijds kunnen kantoorgebouwen via de BePark-oplossing hun parkeerplaatsen ter beschikking stellen van het publiek, conform de bepalingen van het BWLKE. BePark wil ook een Brusselse pionier worden op het vlak van ‘Park & Ride’, want in maart 2015 nam de onderneming 300 parkeerplaats in beheer op de parking van Carrefour Planet in Oudergem en verhuurt die aan pendelaars die vanaf hier kunnen overstappen op het MIVB-net richting Brussel om naar hun werk te gaan. Een aantrekkelijke formule voor bedrijven en voor particulieren, meer dan de helft van de parkeerplaatsen is reeds gereserveerd. Contactinformatie Julien Vandeleene (Managing Director) +32 2 880 05 53 +32 478 77 39 22 jvd@bepark.eu Martin Stock John Casse (Operating Manager) +32 2 211 34 54 +32 472 52 57 38 mas@bepark.eu (Sales Manager) +32 2 880 05 52 +32 479 91 36 98 sales@bepark.be BECI | Mobility TOOLBOX 49
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parking Interparking Pcard+ Servipark nv, een filiaal van INTERPARKING, geeft de Pcard+ uit. De firma wil parkings vlotter toegankelijk maken en de intermodaliteit van de verplaatsingen in de stad versterken. Hoe werkt Pcard+? Pcard+ is een chipkaart, een ‘badge’ die twee grote voordelen biedt: 3 Met deze kaart kunnen gebruikers eenvoudig en snel de parkings van de Interparking-groep op- en afrijden zonder aan betalen te denken (geen ticket, niet naar betaalautomaat gaan) en met een Pcard Corporate verloopt de administratie nog eenvoudiger. 3 De kaart biedt toegang tot extra diensten, zoals de carwash (Fleet-Wash), maar ook en vooral andere actoren van de mobiliteit (openbaar vervoer / Villo / ZenCar). Pcard+ is verkrijgbaar in twee versies: 3 Pcard Shopping voor privégebruik (in dat geval wordt Pcard+ gekoppeld aan de kredietkaart van de gebruiker) 3 Pcard Corporate voor professioneel gebruik (Facturatie aan het einde van de maand voor alle kaarten binnen hetzelfde contract) De voordelen van Pcard+ 1. Gebruiksvriendelijk 2. Efficiëntie op het vlak van toegankelijkheid van de parkings (In/Out door de kaart in de palen aan de in- en uitgang van de parking te steken) 3. Tijdswinst (niet meer langs de kassa gaan) 4. Veiligheid (geen financiële transacties aan de kassa / veilige toegang tot de parkings buiten de normale openingsuren) 5. Administratieve vereenvoudiging (maandelijkse factuur met een detail van alle transacties) 6. Voordelig 3 Diverse aanbiedingen (10 % korting op veel Interparking-parkings) 3 Avondtarieven 3 Eenvoudige invordering van de btw (bij de Pcard Corporate) Hoe een Pcard+ aanvragen? Een Pcard+ (Shopping of Corporate) aanvragen kan via de site: www.pcard.be BECI | Mobility TOOLBOX 50 parking Interparking-vouchers Met de Interparking-voucher kunt u gratis parkeertijd aanbieden aan uw klanten, bezoekers en andere genodigden. Dit product is vooral bedoeld voor handelaars, bedrijven en evenementenbedrijven. Wat zijn vouchers? Vouchers zijn parkeertickets waarmee u, geheel of gedeeltelijk, gratis parkeertijd kunt aanbieden aan uw bezoekers, klanten en andere prospects. De vouchers zijn opgesplitst in twee categorieën afhankelijk van hoeveel tijd u wilt aanbieden: 3 One Hour Free – geeft recht op 1 uur gratis parkeren 3 One Day Free – geeft recht op 12 uur gratis parkeren De voucher is bedoeld om een deel van de parkeertijd te compenseren die gebruikt wordt door een bezoeker of klant. De bezoeker of klant geeft zijn toegangsticket in aan de kassa van de parking, onmiddellijk gevolgd door de voucher. Afhankelijk van de parkeerduur en het geldende tarief moet de bezoeker alleen het resterende bedrag betalen na aftrek van de voucher. Het gevalideerde toegangsticket wordt dan gebruikt om de parking af te rijden. De gebruikte vouchers (en alleen die) worden aan het einde van de maand gefactureerd aan de klant van Servipark. Minimale bestelling: Geldigheid: 100 units min. 2 jaar Voordelen: 3 Terugkerende klanten (handelaars) binden 3 De parkeerkosten van de bezoekers of medewerkers (bedrijven) beperken 3 Alleen de gebruikte vouchers worden gefactureerd 3 Om een ‘geschenk’ aan te bieden dat niet nood zakelijk gebruikt wordt door de bezoeker (betaalbare commerciële strategie) 3 Heel lange geldigheidsduur Nadelen: 3 De voucher wordt niet noodzakelijk gebruikt op de parking in de buurt van de onderneming of handelszaak die de voucher heeft overhandigd 3 De facturatie volgt soms lang na de datum van overhandiging van de voucher (de klant kan die gebruiken waar en wanneer hij dat wil, behalve op de parkings van Brussels Airport) Hoe vouchers aanvragen? Bij de gewestelijke diensten van Interparking Districten: Brussel, Antwerpen, Gent, Brugge, Namen, Luik (één telefoonnummer: 02 549 54 10) BECI | Mobility TOOLBOX 51
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Leveringen in de stad De stedelijke logistiek is volop in beroering, niet alleen op het vlak van goederenontvangst, maar ook voor verzendingen per koeriersdienst! Steeds meer bedrijven doen een beroep op fietskoeriers: betrouwbaar en snel. Er worden steeds meer goederen vervoerd: 44,5 % ton meer tussen 2012 en 2030 volgens het Planbureau! Toch gaan we ervan uit dat slechts 55 % van de goederen ‘rationeel’ vervoerd wordt. Daarom startte het gewest enkele jaren geleden een denkoefening die in 2014 leidde tot het Strategisch plan voor het goederenvervoer in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Er worden ook tal van privé-initiatieven gelanceerd; overal in de stad rijden fietskoeriers rond; ‘duurzame’ leveringsdiensten zijn helemaal in en de grote merken optimaliseren hun leveringen: dubbele trailers, nachtleveringen ... De sector is in volle bloei. BECI | Mobility TOOLBOX 52 leveringen in de stad Goederenvervoerplan: groeperen is de boodschap De verwachte bevolkingsboom en de opleving van de internationale handel zullen de goederenstromen van en naar Brussel aanzienlijk doen toenemen. De toename van het goederenvervoer is een positief teken dat de economie opleeft en creëert banen, maar er is een keerzijde: de onvermijdelijke negatieve impact op de verkeersdrukte. Context Net als vele Europese steden besteedt ook het Brussels Hoofdstedelijk Gewest steeds meer aandacht aan de problematiek van het goederenvervoer. Hoewel goederenvervoer slechts een redelijk klein deel van het totale verkeer vertegenwoordigt (vrachtwagens = 6 % van de binnen- en buitenrijdende voertuigen in het gewest, bestelwagens = 8 %, tellingen juni 2012), veroorzaakt dit toegankelijkheidsproblemen, vooral tijdens de leveringen. We weten niet hoeveel leveringen er precies plaatsvinden in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, maar hebben wel aanwijzingen over de manier waarop de vervoerders de stad bedienen en hoelang elke stop gemiddeld duurt. Zo’n 70 % van de leveringen vindt plaats in het kader van vaste leveringsroutes. Elke dag leveren chauffeurs en koeriersdiensten aan 10 tot 20 vestigingen in de stad. Strategie Om deze goederenstroom te optimaliseren, heeft het gewest een algemene strategie inzake goederenvervoer uitgewerkt die: 3 de bevoorrading van de stad verzekert; 3 de overlast beperkt; 3 streeft naar een integratie met de ontwikkeling van de logistieke activiteiten in het gewest; 3 rekening houdt met het streven naar duurzame ontwikkeling van het gewest. Van bij het begin werden de private en publieke actoren betrokken bij het zoeken naar oplossingen om de distributie in de stad te verbeteren. Zo werd onder meer gevraagd om meer overleg met de twee andere gewesten en een perfecte coördinatie met de andere strategische plannen, zoals het GPDO, het GBP, IRIS2 of het Kanaalplan. Besluit Een intelligentere en schonere bevoorrading, hoe? 1. een beperking en optimalisatie van de trajecten afgelegd door voertuigen die goederen in en naar de stad vervoeren 2. een modale verschuiving, indien mogelijk, van de weg naar het water en het spoor, en de resterende trajecten (laatste kilometer) met meer milieuvriendelijke voertuigen Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft ingezet op groepering om de goederenstromen efficiënter te laten verlopen en zo in te spelen op de verwachte groei. Hoewel dit niet verplicht is, zou het gebruik van een distributiecentrum in de stad een zegen zijn voor bepaalde handelszaken en bedrijven omdat dit tal van bijbehorende diensten aanbiedt. Contactinformatie Gewestelijke Overheidsdienst Brussel – Mobiel Brussel CNN - Vooruitgangsstraat 80/1 - 1035 Brussel http://www.mobielbrussel.be/ Tel.: 0800 94 001 BECI | Mobility TOOLBOX 53
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leveringen in de stad CityDepot CityDepot, de specialist in slimme stadsdistributie, is het eerste bedrijf in België dat een totaaloplossing aanbiedt voor duurzame distributie van goederen naar de binnenstad én weer terug, via de weg of het water. In cijfers • Vestigingen in Hasselt, Brussel, Gent, Antwerpen, Brugge, Leuven en Charleroi • In Brussel: meer dan 4000 leveradressen • In Hasselt: klanttevredenheid van 100 % • Vermindering CO2 gulier vrachtvervoer: 25-30 % • Besparing kilometers in de binnenstad: 20 % (aldus analyse van LAMILO). Facts “CityDepot verbindt transporteurs, retailers en groothandelaars, winkeliers, e-commercebedrijven, steden, (semi-)publieke organisaties en consumenten met elkaar.” “Onze leveringen gebeuren veilig, gebundeld, duurzaam en op maat, onder andere met elektrische voertuigen en cargobikes. Minder zware vrachtwagens, minder geluidsoverlast en minder CO2 -uitstoot verhoogt de leefbaarheid van de binnenstad.” “CityDepot is een neutraal logistiek platform, dat voor de uitbouw van zijn exploitatie een beroep doet op kleine en grote bedrijven die actief zijn in stedelijke distributie. Dit samenwerkingsmodel wordt gezien als the future of business.” “CityDepot speelt een verbindende rol in de snel groeiende markt van de e-commerce.” -uitstoot in vergelijking met reHandelaars die gebruik maken van de diensten van CityDepot besparen geld en/of winnen aan comfort. Aanbieders in de e-commerce en internetshoppers ervaren dankzij CityDepot een meer efficiënte en goedkopere afwikkeling van hun ver-/aankoop. Ook andere partners, zoals (semi-)publieke instanties, bouwbedrijven en organisatoren van grote events, kunnen hun voordeel doen met de diensten van CityDepot. Voordelen voor iedereen Transporteurs, grote merken en groothandelaars besparen tijd en geld door hun afleverpunten in de stad te bundelen in één locatie, namelijk het magazijn van CityDepot aan de rand van de stad. Contact info@citydepot.be Tel.: 0800 91 680 BECI | Mobility TOOLBOX 54 Mobility TOOLBOX INFO www.beci.be/mobility BECI | Mobility TOOLBOX 55

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DRIVING LUXURY ELECTRIFIED. DE NIEUWE BMW 7 REEKS PLUG-IN HYBRIDS. LES NOUVELLES BMW SÉRIE 7 PLUG-IN HYBRIDS. Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Branch of BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Van den Broeck nv H. Moeremanslaan 146 Exit 13 - Ring Brussel West 1700 Dilbeek Tel. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be The new BMW 7 Series Plug-in Hybrids Environmental information (RD 19/03/04): www.bmw.be 2,0-2,5 L/100 KM • 45-56 G/KM CO2 Sheer Driving Pleasure EDITO Are we smart enough? Il n’est plus une ville qui ne souhaite être smart. Pour figurer au palmarès des cités qui bougent dans le monde, il ne suffit plus d’être ce centre économique, culturel ou politique incontournable, encore faut-il l’être avec intelligence. Comment ? En utilisant massivement les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité des services urbains ou réduire leurs coûts. Plus encore, est qualifiée d’intelligente une ville qui parvient à conjuguer plusieurs facteurs dans une logique systémique et durable : les infrastructures, les flux, les talents et les capitaux. Sur le papier, rien à redire. Tout-le-monde veut être smart. Pas vous ? En ouvrant l’année sur ce thème, BECI ne pouvait pas se tromper. Notre événement Brussels meets Brussels du mois d’octobre a offert un premier bain de prospective rafraîchissante. Technologies de pointe pour une gestion optimale de la ville, mobilité de demain aux voitures partagées, avenir du travail avec ses nouvelles options. La Région bruxelloise et ses communes affichent une joyeuse volonté et des propositions, ici et là. Alors ? Heureux ? Eh bien pas vraiment, quand on découvre la réalité derrière le miroir. Les tunnels sont de guingois, il pleut dans les musées, les prisons sont en ruine, l’armée est dans les rues… Les investissements publics ont chuté de 50 % en 25 ans. De 5 % du PIB injecté dans les écoles, les hôpitaux, les transports, la sécurité, la justice, la Belgique est passée à 2%. Pas un cas unique en Europe, mais aggravé par un modèle social qui ne tient qu’avec une croissance digne des Trente Glorieuses. De quoi créer une énorme dette, plus vraiment cachée. Tous les matins, chacun se demande ce que la presse va encore révéler de l’État défaillant dans lequel nous vivons. Vous avez dit smart ? Bruxelles n’est pas à la pointe en cette matière, hélas, et tient encore quelques mauvaises cartes en main. Peut-on faire pire ? Oui, c’est possible. En janvier, la Cour constitutionnelle a validé l’ordonnance qui permet le déploiement de la 4G, tout en respectant la norme la plus stricte d’Europe, 50 fois plus sévère que celle préconisée par l’OMS. Où est le problème ? Un tout petit rien, un détail qui tient désormais compte des terrasses et balcons pour entraîner une baisse de la puissance d’émission de 20 à 35 %. À ce niveau, plus de 4G, sauf à démultiplier le nombre d’antennes. Vous avez dit smart ? Mais ce n’est pas tout : le Cisco Index annonce un doublement des besoins en 4G tous les deux ans. Traitement de l’information, réseaux sociaux, gestion bancaire, divertissements sont autant d’applications désormais quotidiennes. Plus fondamentales encore sont celles liées à la télémédecine et à la sécurité. Avez-vous pu joindre vos proches le 22 mars dernier et les rassurer ? Un tiers des besoins en communication voix et données en Belgique passent par Bruxelles. Et son réseau 4G ressemble étrangement au goulet Louise un jour de soldes, tunnel fermé. Si Bruxelles veut vraiment être smart et ne pas creuser davantage ses dettes cachées, il est grand temps d’agir. Pour les citoyens, les travailleurs et les entreprises. Thierry Willemarck, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil Stronger.Brussels : rencontre avec Didier Gosuin 10 Un chou pour Bruxelles 12 Piétonnier : une analyse médiatique 14 Pour ou contre l’obligation de rapporter les données non-financières ? 15 Le tour des communes : de Schaerbeek à Forest International 18 L’Iran attend les entrepreneurs 20 Panorama de l’immobilier à Shanghai 23 EEN : nouveau règlement sur la protection des données Topic : développement durable 25 Bruxelles, ville verte 28 Un sauvage dans la ville 29 « Prendre, fabriquer, jeter » : un modèle bon pour la poubelle 33 ResilieNtWEB : des outils pour les entreprises 37 Daoust : le réflexe vert bien ancré 38 Jardiner au travail 39 Fermes urbaines : un potentiel en croissance 40 Cycle management environnemental : c’est reparti ! Focus énergie 41 Le Facilitateur Bâtiment Durable 42 Engie Electrabel met l’accent sur la transition énergétique 44 Les énergéticiens se transforment 46 L’énergie urbaine, un peu plus durable ? Entreprendre 48 Starter : Sportyverse 49 Transition : du recyclage au surcyclage 50 La transmission d'entreprises : déjà un succès ! 52 Maestro Mobile : un challenge pour apprivoiser la mobilité 54 Qu’attend l’entrepreneur de son avocat ? 55 It’s Co-Solutions Time : l’heure des tribus 56 Self-employed corner 57 Agence commerciale et clause de non-concurrence Community 58 News 60 L’actualité BECI en photos 61 Impression of a Brit 63 Tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 68 Agenda 69 Demandes d'admission 69 Index Au mois de septembre : Mobilité & logistique Le mois prochain Mai dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 N° 16 – Mai 2016 BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Marilyn aussi était intérimaire. Chez Daoust, la star c’est vous ! Découvrez votre job de rêve sur daoust.be Welcome to the Family! E.R. : G. Daoust - Daoust s.a. - Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Agréments : Bruxelles : 00391, Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP.
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE ON RACUSPOTE À BRUXELLES… Bruxelles est la ville où tout le monde veut avoir quelque chose à dire mais où personne n’a de comptes à rendre à personne. Notre capitale a un genou à terre économiquement, ce n’est plus un secret. D’abord sclérosée par une politique de mobilité qui en fait l’une des villes les plus embouteillées du monde – et qui offre aux navetteurs un magnifique score de 55 heures perdues par an le nez dans le parechocs de l’autre. Voilà la première composante de la salade bruxelloise. C’est évidemment la faute à tout le monde mais surtout à personne. Et puis arrive le David Copperfield de la politique brusseleir, notre inimitable Yvan Mayeur. De son chapeau, il nous sort un piétonnier qu’il veut le plus grand d’Europe. Mise devant le fait accompli, la STIB adapte dare-dare ses plans de circulation. Tout cela dans une improvisation totale qui plonge le Pentagone et ses commerces dans un chaos total. En filigrane, on y lit une campagne d’étranglement pour positionner les nouveaux malls commerciaux, Néo et Docks. Pour ce cas-ci, la « bourde » est complètement assumée mais non résolue. Et voilà une bonne dose de mayonnaise dans la salade. Quand « nos » djihadistes attaquent le stade de France et le Bataclan, le monde entier se tourne vers Molenbeek-Saint-Jean. Flupke Moustache file chez le coiffeur pour présenter sa « Vérité ». La star des plateaux n’a de cesse de répéter « Avec moi, rien ne se serait passé ». Zéro regret. De son côté, Jan Jambon jure de « nettoyer Molenbeek ». Nous découvrons alors une équipe méconnue qui s’appelle l’Ocam. Le gouvernement se camoufle derrière. Nous vivons terrés chez nous. Même Yvan fait les cent pas pour savoir si oui ou non, le feu d’artifice du 31 décembre aura lieu. Pas de feux, mais ce n’est pas lui : c’est l’Ocam. Voilà notre salade bruxelloise remplie de sable, qui grince dans les dents. La chandeleur nous amène son lot de fermetures de tunnels bruxellois, faute d’entretien et de volonté politique. Bruxelles est encerclée : en quelque sorte, on a rétabli les fossés de la Petite Ceinture ; il ne manque plus que l’octroi. On a touché le fond, mais on creuse encore : un ancien combattant croit se souvenir que les plans ont été rangés dans une pile de pont – et sans doute rongés par les rats. Dans la précipitation, une commission parlementaire est mise sur pied, présidée par le Grand Vizir Charles Picqué himself. On lave la salade en famille. Résultats de cette commission ? C’est la 4 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 | Pierre Chaudoir CORNER faute à pas de chance. Bruxelles dénonce la Région. Pascal Smet broubelle deux ou trois inepties. Toujours pas de responsables. 18 mars, cocorico : Salah Abdeslam est arrêté par un livreur de pizza à 200 mètres de chez lui. À peine le temps pour un ministre téméraire de tweeter « On l’a eu » et, patatras, nous voilà le 22 mars. C’est encore l’improvisation, mais dans l’horreur. L’Ocam remonte au créneau. On ferme tout, sauf les écoles. À nouveau, pas grand monde sur le banc des accusables. Quand Jan Jambon et Koen Geens proposent leurs démissions, on leur trouve toutes les excuses du monde. Pas une tête ne roule. Alors que Bruxelles tente de remonter la tête hors de l’eau, nos aiguilleurs du ciel nous font un petit caprice. C’est ensuite le tour de nos geôliers de se mettre en travers des entrées de prison, tandis que le premier magistrat du pays évoque un « État voyou », où la justice est laissée à l’abandon. Mais, rien à faire : le petit cochon de Koen Geens est vide… C’est dans cette ambiance un peu plombée que Bruxelles a tenté de se consoler pour son anniversaire – la fête de l’Iris –, où les cousins du fédéral et des autres Régions et Communautés (Charles Michel, Rudy Demotte, Paul Magnette, Geert Bourgeois…) ont tous brillé par leur absence. On fait mieux comme fête de famille. Pas de quoi attrister Bart De Wever, qui ne devra plus pousser beaucoup pour enfoncer la porte du confédéralisme. Tandis que la presse belge se demande : mais où est donc passée la septième Kompany ? ● SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE BARCAROLLE POUR LES TOUCHES NOIRES L’économie, c’est utiliser avec efficience les facteurs de production dont on dispose. Il n’y a plus de croissance parce que nous pratiquons un malthusianisme de terrain qui sous-utilise ces facteurs. Un peu de théorie fait parfois du bien. Les économies des pays avancés reculent (sic) alors que le taux de croissance des économies africaines est de 4 à 5 % par an – parfois plus. Manifestement, nous avons un problème. Et comme toujours, lorsqu’il y a un problème, certains retombent dans la logorrhée jeanlucdehaeniste dont la hauteur de pensée peut être résumée en quelques mots : il ne faut pas faire d’un problème un problème tant que ce n’est pas un problème. Si les entreprises savent ce que coûtent un véhicule et son chauffeur en kilomètres, en temps et en CO2 , les ménages n’en sont pas là. Une amie française s’est étonnée un jour de voir tant de Belges rouler carrosse : « Vous devez gagner un sacré pognon, vous les ‘Belches’, pour vous permettre quasi tous de rouler en béhème. » À quoi votre serviteur a humblement répondu : « Mais c'est que la bagnole est fiscalement déductible chez nous ! » Imaginez l’étonnement de mon interlocutrice : « Dé-duc-ti-ble ? » Comme toujours, lorsqu’il y a un problème, certains retombent dans la logorrhée jeanlucdehaeniste : il ne faut pas faire d’un problème un problème tant que ce n’est pas un problème. Tout le monde roule en bagnole en Belgique. Et souvent en grosse bagnole. Pour aller au boulot, pour faire ses courses, pour dropper les enfants à l’école, pour aller jouer au golf ou taper la carte, peu importe. Surtout que ce sont des salons sur roues et que c’est à peu près le seul toit sous lequel on peut encore fumer sans se les geler. Le coût ? Côté employé : « C’est dans mon salaire ! » Côté employeur : « Ça me coûte moins cher que du vrai salaire ». Ah bon ? Et les coûts induits que sont l’impact sur les infrastructures, les embouteillages, le stress, le CO2 ? Sais pas. Tout cela nous amène, en fait, à travailler en surrégime mais en dessous de nos capacités. Ce n’est pas un problème ? Si. Freddy est électricien. Avant le tax shift, son ouvr... pardon, son employé, lui coûtait 4.000 euros par mois, ce qui mettait net dans la poche de l’intéressé un peu plus de 1.000 euros. Grâce au tax shift, le coût de son ouvrier est descendu à 3.000 euros. « C’est encore trop, dit Freddy, les gens épargnent. Ils ne réparent que lorsqu’ils doivent. » En langage économique, cela veut dire que Freddy et son employé travaillent en dessous de leurs capacités. Les clients, au lieu d’entretenir et de rénover leur installation électrique, thésaurisent tout ce qu’ils peuvent thésauriser, ce qui pèse sur le chiffre d’affaires des fabricants, des importateurs et des transporteurs de matériel électrique. Quant à Freddy, il freine et pratique une sorte de malthusianisme de terrain, par crainte de voir Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ | Jean Blavier sa croissance entraîner des coûts qu’il ne pourrait assumer. En bon français, cela revient bel et bien à sous-utiliser des capacités, non ? Ce n’est toujours pas un problème ? Si. La une du quotidien L’Echo, à la mi-mai, en a laissé plus d’un sans voix : un malade contrôlé sur trois est pris en flagrant délit de travail au noir. Il y a dans notre pays 500.000 demandeurs d’emploi auxquels il faudrait ajouter, pour être de bon compte, des (dizaines de) milliers de bénéficiaires (tant mieux pour eux) d’emplois bidon dans les services publics. En face, si l’on peut dire, il y a autant, si pas plus de jobs disponibles, dont certains ne demandent pas énormément de qualification(s). Nous ne parvenons pas à matcher ces deux pôles. Grégory est formateur dans la construction, laquelle manque de bras : « Évidemment, il faut se lever tôt le matin. Il fait froid en hiver, chaud en été. Et on préfère travailler au noir... » Ce mauvais matching entre offre et demande est d’un coût exorbitant. Cela revient à jouer la barcarolle pour les touches noires d’Alexandre Glazounov, alors que le piano économique peut faire infiniment mieux. C’est un vrai problème. ● CORNER Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 5
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THINK TANK APRÈS LES ATTENTATS DU 22 MARS « Il faut un projet mobilisateur pour Bruxelles » « Bruxelles connaît sa pire crise de l’après-guerre », titrait en avril le quotidien français Le Monde. Sans céder au catastrophisme, il faut reconnaître que les attentats qui ont endeuillé la capitale européenne ont aussi profondément meurtri son économie. Dans la foulée de la campagne Stronger.Brussels, BECI a organisé une rencontre entre les entreprises et le ministre bruxellois de l’Économie, Didier Gosuin. Emmanuel Robert L' émotion était palpable, dans les salons de l’hôtel Métropole où une centaine d’entrepreneurs étaient venus échanger avec Didier Gosuin. Des entrepreneurs parfois désespérés, comme celui-ci qui avouait avoir fermé « une affaire qui tournait depuis cinquante ans ». Selon les estimations de BECI, les entreprises de la Région bruxelloises ont enregistré une baisse de 20 à 40 % de leur chiffre d’affaires depuis novembre. Un tiers de l’horeca et des commerces présenteraient des risques faillite – singulièrement dans le centre-ville. Et 10.000 emplois seraient menacés. Bien sûr, la menace terroriste n’est pas la seule cause de ce marasme. « La souffrance est venue s’ajouter à une souffrance qui était déjà là », soulignait une intervenante. Au lockdown et aux attentats, il faut ajouter depuis janvier la fermeture du tunnel Stéphanie, mais surtout, depuis un an, la mise en œuvre d’un piétonnier qui cristallise désormais les oppositions – comme on a encore pu le constater lors de cette rencontre. « Le politique a sa part de responsabilité », reconnaissait le ministre, conscient que « l’impact est significatif ». « Ce que nous avons mis en place après le 13 novembre s’est révélé insuffisant depuis les attentats du 22 mars. » Certes, des mesures ont été prises ou renforcées. Au fédéral : chômage temporaire, chômage économique, report de cotisations, baisse des paiements anticipés, dispenses… Au régional : suspension de la « city tax », soutien aux trésoreries des entreprises… Ce n’est pas tout : la Région met en place une cellule pour accompagner et faciliter les démarches de financement. Des contacts ont aussi été établis avec le secteur financier pour mobiliser des moyens et créer un « effet de levier », concentré sur les secteurs impactés. Autant de mesures forcément bienvenues. Mais seront-elles suffisantes ? « Nous ne devons pas écarter l’hypothèse pessimiste. Ce qu’on a fait n’est peut-être pas tout-à-fait adapté, il faudra peut-être le revoir ; c’est pourquoi nous avons besoin de mettre en place un monitoring précis. Mais le vrai défi », poursuivait le ministre, « c’est de savoir quand les touristes vont revenir, quand les habitudes de consommation vont se rétablir – et les gens revenir au centre-ville. » 6 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 La rencontre se tenait symboliquement dans les salons de l’hôtel Métropole, en plein centre-ville. L’occasion de repenser nos modèles Relativement optimiste pour le tourisme d’affaires, à moyen terme, Didier Gosuin s’est montré plus inquiet pour le tourisme de loisirs « qu’il faudra renforcer ». Et de plaider pour une coordination des efforts en faveur de l’image de la Belgique et de sa capitale. À cet égard, un intervenant regrettait qu’au fédéral, « il ait fallu que Bruges commence à souffrir pour qu’on s’inquiète du sort de Bruxelles ». Des propos qu’a rejoint Didier Gosuin : « Ce pays n’a pas d’attachement pour sa capitale – c’est vrai au nord comme au sud. Mais on doit comprendre qu’en négligeant Bruxelles, qui est notre moteur économique, on se tire une balle dans le pied. » Reste que les attentats ont cruellement mis en lumière une certaine fragilité de l’économie bruxelloise. Présent dans la salle, le polyentrepreneur Michel De Kemmeter voit la crise comme une occasion de repenser nos modèles : « Pourquoi pas un projet mobilisateur ? Avec la jeunesse, qui a plein d’idées ? » « Vous avez raison », répondait M. Gosuin, « il faut un projet mobilisateur, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain. On a lancé Make.Brussels ; des projets arrivent dans les quartiers. Mais au-delà du court terme, il faut une démarche plus importante, plus novatrice. Nous devons la réfléchir, et agir avec nos moyens. » ● Du côté des entreprises, BECI et ses partenaires sectoriels ont lancé Stronger.Brussels, avec un mini-site qui centralise les informations critiques (en matière sociale, fiscale, financière…) pour faire face à la crise. Voir www.stronger.brussels. c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen
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THINK TANK Un chou pour Bruxelles Frappée par les attentats du 22 mars, Bruxelles souffre encore – et ses entreprises avec elle. Mais dans l’adversité, les Bruxellois n’ont perdu ni leur foi en l’avenir, ni leur humour. La preuve par une campagne décalée, fièrement ralliée sous la bannière du chou. Pierre Chaudoir L e 23 mars dernier, notre capitale se réveillait extrêmement triste. Les images nous hantent tous : cela aurait pu être nous. On connaît tous quelqu’un qui était dans la rame précédente ou qui devait prendre un avion. Fascinés par la solidarité des Bruxellois. Fiers même. Mais force est de reconnaître que la résilience collective n’a pas connu le momentum dont nous avions tous envie. Très faiblement, la place de la Bourse a frissonné. Pourtant, tous les Bruxellois rêvaient de leur place de la République. Ils en ont été empêchés. Le secteur horeca souffre – en silence, par respect pour les nombreuses victimes, mais l’heure est grave. Idem pour les théâtres et les salles de spectacle. Tout ce qui est perdu est impossible à rattraper. Tout le monde serre les dents, attend, observe… BECI, IZEO, la Brussels Hotels Association, la Belgian Restaurant Association, le site Brusselslife… Tous accueillent avec bienveillance les appels au secours de leurs membres, clients, sympathisants. Ils font le pied de grue auprès de tous les ministères pour solliciter de l’aide rapide, concrète et forte. Les commerces ne peuvent attendre : le gouffre est devant eux et on leur demande d’avancer… La situation est intenable. Le privé a mobilisé ses propres moyens : BECI et ses partenaires ont créé Stronger.brussels ; un site qui globalise les mesures de soutien aux entreprises et les alternatives au licenciement. Des réunions criantes de vérité et extrêmement émouvantes sont organisées pour les commerçants, via leurs associations, avec l’ONSS, Partena, le Ministre bruxellois de l’Économie, Didier Gosuin, le Premier Ministre… Le journal L’Echo-De Tijd, de son côté, organise une opération très sympathique pour renvoyer tout le monde au 10 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 restaurant en mettant le couvert sous la forme de Make Love not War – et de prendre le tout en photo pour le publier sous le hashtag #diningforbrussels. Une opération à laquelle BECI s’est également associée. Les hôtels bruxellois se rebiffent à leur tour, invitant les clients à se présenter en pyjama dans le lobby d’un hôtel, lors du week-end de l’Ascension, pour ne payer que la moitié du prix. C’est la presse internationale qui se jette sur l’opération : on a retrouvé l’esprit belge ! Zwanzeuse et surréaliste Et puis jaillit le concept Sprout to be Brussels. L’idée, c’est de revendiquer son amour de notre capitale dans l’esprit I Love NY ou I Am Sterdam. Des artistes, des restaurateurs et des commerçants déclinent le programme. Des badges fleurissent sur le revers des vestons de personnalités. Une page Facebook grandit et #sprouttobebrussels apparaît sur les réseaux sociaux. Notre résilience collective s’installe enfin. Voilà Bruxelles comme on l’aime, zwanzeuse et surréaliste – sans doute la seule ville au monde capable d’adopter un légume universellement détesté des enfants (et même des plus grands) pour en faire un emblème. Voilà aussi qui nous éloigne de l’image d’une capitale administrative, d’une place économique ou d’un hellhole (comme l’a dit un candidat à la présidence US dont le nom m’échappe). À Bruxelles, on n’a peut-être pas de Grosse Pomme, mais on a des idées – et des petits choux ! Sprout to be Brussels est, on l’espère, le mouvement qui devrait créer un nouveau lien symbolique entre Bruxelles, ses habitants, ses visiteurs… Redorer un peu son image, lui rendre un peu de sa fierté et lui permettre de repartir sur de nouvelles bases. Vous aussi, plantez un chou pour Bruxelles ! ● Photos R.A.
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THINK TANK THINK TANK Piétonnier : le criquet du centre-ville Parmi les sujets du moment à Bruxelles, le piétonnier se taille une part de lion. À la demande de BECI, The Cube a retracé l’évolution de sa présence dans les médias numériques depuis le 1er forums et Twitter. M avril 2015, en prenant en compte les sites d’information, blogs, Adrien Dewez édiatiquement, le piétonnier ressemble à un criquet. De jour, on entend ci et là son bruissement. Puis, il suffit d’un événement, la tombée de la nuit, l’annonce le 20 avril 2015 du début de la phase test, pour réveiller l’activité. Le piétonnier, comme le criquet, va bruisser toute la nuit, en continu. De ce bruit de fond émergent des pics d’activité : le début effectif de la phase test le 28 juin, le lockdown, les attentats, puis le refus de servir Yvan Mayeur chez Cécila. Ce dernier événement a généré presque autant de contenus que le démarrage du projet, mais moins que la semaine des attentats – record de la période étudiée. Loin d’être une affaire uniquement bruxelloise, la cartographie de la production des contenus médiatiques, principalement pour Twitter, montre que tout le monde en Belgique a parlé du piétonnier. Si la majorité des commentaires viennent bien sûr de la capitale, deux autres villes se distinguent : Liège et Gand. L’intérêt pour le sujet dépasse même les frontières belges : seule la moitié de la production médiatique relative au piétonnier provient Nombre de mentions liées au piétonnier dans les médias numériques belges, du 01.04.2015 au 11.05.2016 3000 2500 Avril 2015: Ouverture du piétonnier 2000 1500 Novembre 2015: Lockdown 1000 500 51% 27% 0 01/04/2015 01/01/2016 Sources: Universal Insights (powered by the cube) – Digital media platform from 1/04/2015 to 11/05/2016 12 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Week 1911/05/2016 Avril 2016: Cecila refuse de servir Yvan Mayeur 52% Nombre de mentions par pays 1%1% 6% 14% Australie 1% Canada 1% Pays-Bas 6% France 14% Autres 27% Belgique 51% Plus de 28.000 mentions Mars 2016: Attentats de Bruxelles 30% de Belgique ! Les pays les plus « impliqués » sont nos voisins, mais pas qu’eux : France, Pays-Bas… Australie et Canada ! Mais sans prendre en compte le nombre de contenus générés, on remarque que presque tous les pays du monde ont, à un moment ou un autre, parlé du piétonnier. Si on se concentre sur Twitter, on remarque qu’il n’a pas joué son rôle de perturbateur ou de créateur de contenu. Il a été principalement réactif aux informations de la presse online, générant lui-même très peu de contenu original. Le premier influenceur de Twitter sur le sujet n’est d’ailleurs autre… que le journal Le Soir. Si le bruit du criquet ne dure qu’une nuit, celui du piétonnier résonne depuis 13 mois et ne semble pas près de s’arrêter. Autre différence notable : son bruit ne dérange pas que quelques voisins, il se propage dans le monde entier. Dans ce concert, il est peut-être temps de s’essayer aux harmonies plutôt qu’à de dissonantes oppositions, si l’image de Bruxelles veut retrouver de son lustre. ● Nombre de mentions par langue 18% Néerlandais 18% Français 52% Anglais 30% insights & more BRUXELLES PIÉTONNIER Accessibilité mode d’emploi Interparking dispose de 24 parkings à Bruxelles dont 7 à l’intérieur du pentagone, aux abords de la zone piétonne étendue. Afi n d’y accéder aisément, nous vous invitons à découvrir le trajet spécifi que recommandé pour chacun via parkingpietonnier.be TOUJOURS PROCHE
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THINK TANK POUR OU CONTRE L’obligation de rapporter les données non-financières ? Désormais, une directive européenne oblige les grandes entités d’intérêt public (sociétés cotées, banques, compagnies d’assurances…) de plus de 500 salariés à communiquer dans leurs rapports de gestion des informations non-financières (à caractère durable et/ou social). Faut-il étendre cette règle à toutes les entreprises ? Roland Van Malderghem Administrateur de l’Unicef La publication d’informations non-financières fournit aux actionnaires et stakeholders une vue d’ensemble utile de la situation et des performances des entreprises. Les investisseurs sont de plus en plus nombreux à tenir compte de ces données au moment de faire des choix. Par ailleurs, au niveau du recrutement, plusieurs études démontrent que les employés (surtout les jeunes) accordent une importance grandissante aux valeurs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. C’est donc un excellent outil de recrutement et de fidélisation du personnel. Enfin, pour avoir une vue à long terme sur leur rôle, leurs activités, leur fonctionnement et leur pérennité, les chefs d’entreprise doivent voir au-delà des chiffres financiers. Je plaide donc pour une implantation de la directive européenne et la création de standards minimum à remplir. D’ici fin 2016, la Commission européenne donnera davantage de lignes directrices méthodologiques. Selon moi, c’est une avancée positive afin de rendre ces rapports plus pertinents et plus lisibles pour tous. Une avancée positive Dans les PME, c’est sans doute moins nécessaire. Malgré tout, elles peuvent y trouver un intérêt. C’est une occasion pour elles de se positionner sur le marché et d’améliorer leur image. Ayant participé au jury des Best Belgian Sustainability Reports, j’ai eu l’occasion de voir des rapports non-financiers de PME extrêmement pertinents. En quelques pages, le lecteur a une vision très claire de ce qui est réalisé par l’entreprise. Les PME ne doivent donc certainement pas aller autant dans le détail que les grandes entreprises, mais peuvent malgré tout faire un reporting très intéressant. Enfin, j’estime que les ONG, qui sont par nature engagées dans le développement durable, devraient être exemplaires dans ce domaine, certainement au niveau des donateurs. En dehors de quelques grandes ONG, malgré une grande bonne volonté, il y a encore beaucoup d'amateurisme. Disposer de guidelines les aiderait à être plus structurées. 14 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Gaëlle Hoogsteyn © Thinkstock Jean-Marie Postiaux Public Affairs, Solvay Belgium En tant qu’entreprise internationale active dans le secteur chimique, Solvay a, dès 2006, voulu rapporter ses données de développement durable. Il nous semble logique d’être transparents et de montrer ce que nous mettons en œuvre pour réduire notre empreinte écologique. Depuis, la démarche a bien évolué puisque nous publions aujourd’hui un rapport intégré basé sur les directives du Global Reporting Initiative 4 et de la norme ISO 26000. Un reporting sur base volontaire De façon générale, rapporter ces données est très positif pour les entreprises. De plus en plus de stakeholders (investisseurs, actionnaires, clients, fournisseurs, employés, ONG…) s’y intéressent car elles donnent une vision à bien plus long terme que les résultats trimestriels ou annuels. Pour l’entreprise elle-même, cela permet aussi de voir comment utiliser durablement les ressources dont elle a besoin tout en préservant la création de valeur économique. Actuellement, ce reporting se fait sur base volontaire et, selon moi, il est important que cela reste ainsi. Près de 80 % des grosses entreprises cotées en bourse font déjà l’exercice. Dès lors, en faire une obligation est-il vraiment nécessaire ? Pour les entreprises de petite taille, ce serait extrêmement lourd. Dans les PME, les patrons sont déjà au four et au moulin, il me semble donc irréaliste de les obliger à faire ce reporting. Par ailleurs, si une obligation devait s’imposer, elle ne pourrait se faire qu’au niveau européen. Au niveau national, cela n’aurait aucun sens. Cela rendrait tout benchmarking avec le reste du marché impossible et poserait un gros problème aux entreprises qui, comme la nôtre, ont des filiales dans différents pays. On ne doit pas perdre de vue que l’objectif de ce reporting est de montrer ce que les entreprises font ou non pour l’environnement – et pas de remplir des colonnes de chiffres de manière automatique, sans réflexion. THINK TANK TOUR DES COMMUNES À MI-MANDAT De Schaerbeek à Forest BECI poursuit son tour des communes bruxelloises, trois ans après avoir proposé sa « Charte communale » aux partis politiques. Propos recueillis par Olivier Fabes Schaerbeek, du très grand au très petit (et typique) Feder, de construire un hôtel d’entreprises « médias » au sens large. Soit dans l’ex-bâtiment Mobistar, soit dans un bâtiment neuf. Un peu plus à l’ouest, un autre projet de redéploiement urbain se prépare... Oui, l’ancien site de la gare Josaphat va être complètement transformé pour accueillir, dans sa zone ouest, du logement, des crèches, des écoles, des commerces et des bureaux et, dans sa zone est, un parc industriel. Cette partie (ndlr : où se situe notamment l’Event Lounge) héberge déjà des sociétés d’entreposage. Nous allons accompagner la transformation de ces PME vers des fonctions plus riches en emplois. Bernard Clerfayt Schaerbeek, deuxième commune la plus peuplée de la Région, navigue entre deux extrêmes sur le plan économique : d’un côté, les mastodontes RTBF-VRT du côté de Reyers - moteurs d’un futur pôle audiovisuel – et une tour Proximus. De l’autre, des milliers de petits commerces et TPE. Entre les deux, très peu de PME d’une certaine taille. Rencontre avec son bourgmestre, Bernard Clerfayt (DéFI). Ce pôle Reyers est un énorme enjeu pour la commune ... Le projet public-privé « mediapark.brussels » vise en effet à conforter et étendre ce site comme pôle audiovisuel de la Région bruxelloise. Outre la construction de nouveaux bâtiments pour les deux chaînes publiques, l’intention est d’y polariser une série de fonctions liées aux médias et à la communication, sur un site de 400.000 m², dont la moitié consacrée au logement, un bon quart à des entreprises et le reste à des équipements. Il y aura des salles de cinéma, ainsi qu’une « place des médias » qui pourra accueillir des émissions à l’extérieur et des concerts. Nous avons la volonté d’y attirer aussi des écoles supérieures. Et la commune envisage d’y créer une école professionnelle liée aux métiers de la communication et des médias. À quel horizon ? On parle de 2020-2021. Les demandes de permis de bâtir sont en cours. Vous rêvez d’y attirer combien d’entreprises ? Ce n’est pas le nombre qui compte, mais bien que ce pôle soit le centre vibrant de l’audiovisuel dans la capitale. Par ailleurs, il y a un projet, financé par les fonds D’autres pôles économiques présents ou futurs ? J’ai beau réfléchir, il n’y pas ou prou de grandes PME à Schaerbeek. La commune est très peu industrielle, avec essentiellement des TPE. Épinglons tout de même nos deux centres d’entreprises : la Lustrerie, axé sur l’économie sociale et solidaire, qui regroupe 55 emplois, et M-Brussels, qui abrite plus de 200 emplois. Et puis il y a le commerce, bien sûr... Comment se porte-t-il ? Avec la rue de Brabant, nous avons l’un des pôles commerciaux les plus animés et cosmopolites de Bruxelles. Sa zone de chalandise atteint 400 km ! Il faut y aller le dimanche, c’est « vollenbak ». (prend une étude réalise par l’agence pour le commerce Atrium) Flux de piétons moyen par jour... entre 12.000 et 17.000. C’est trois fois plus que la rue du Bailli à Ixelles, et pas si éloigné de la rue Neuve (26.000) ! Ce qui est intéressant, c’est que les commerçants allochtones de première génération passent la main à leurs enfants nés ici, qui ont une vision plus contemporaine de leur commerce. Il y a une montée en gamme, même si cela reste bon marché. Ce n’est plus le souk. L’endroit attire d’ailleurs un public plus mélangé qu’avant. Notre rêve est de réaliser une continuité de la rue Neuve à la rue de Brabant, artificiellement coupée du centre-ville par la petite ceinture. Pour ce faire, nous allons être aidés par la nouvelle ligne de métro vers Bordet, qui aura quatre arrêts sur Schaerbeek. Le quartier de la rue de Brabant alimente pas mal de légendes urbaines sur son commerce très peu officiel... Tout cela est bien contrôlé, rassurez-vous... Bon, il se fait que, dans une célèbre rue parallèle (ndlr : la rue d’Aarschot), on trouve un commerce un peu particulier, BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 15
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THINK TANK qui attire aussi pas mal de chalands... Depuis que je suis là, nous n’avons pas chassé la prostitution – ce serait la déplacer vers la rue, dans les quartiers environnants – mais nous ne l’avons pas autorisée à s’étendre. Nous avons pris des règlements de police, d’urbanisme et de taxe, inspirés d’Anvers. Si vous allez vous promener, vous verrez que les établissements sont moins misérables qu’auparavant... Pour en revenir rue de Brabant, ce sont tout de même des commerces très fragiles, non ? Non, sur 250 commerces, il n’y a pratiquement pas une enseigne vide. Le quartier avait périclité dans les années 70, mais c’est désormais une des zones les plus dynamiques de Bruxelles. Outre ce pôle commercial très (a)typique, qu’est-ce qui bouge au niveau du commerce ? Un petit pôle dynamique « bio-bobo » émerge au croisement de l’avenue Louis Bertrand et de la chaussée de Haecht. La commune a récupéré d’anciens ateliers de réparation de trams, où se tiennent maintenant un marché bio. Le quartier a accueilli le premier « café-poussette » à Bruxelles. Que pensez-vous du futur shopping center Docks, juste en dehors de la commune ? Je pense que notre tissu commercial, souvent très caractéristique et avec très peu de chaînes, sera peu mis en concurrence. Ce sont plutôt d’autres shopping centers qui vont souffrir. Le vrai enjeu porte sur la mobilité. Il faudra veiller, avec des projets comme Docks et mediapark, à ce que la traversée de Schaerbeek ne devienne pas un cauchemar. Le futur métro pourra désengorger, mais pas avant 2024-25. Forest : la Région en miniature Forest, c’est bien sûr Audi, mais aussi pas mal d’autres entreprises industrielles. De moins en moins ? La décrue semble se stabiliser. On constate même à nouveau des investissements, notamment dans le parc SDRB, chaussée de Ruisbroek. De nouveaux types de PME se développent : une boulangerie industrielle, un fabricant de châssis et menuiserie haut de gamme, ou des sociétés dans l’événementiel comme Tempora ou VO Communications, qui s’installent dans d’anciens ateliers ou entrepôts. De l’autre côté du chemin de fer, nous avons toujours Unilever et le groupe allemand de grande distribution Metro (Makro). Parallèlement, il y aussi un basculement de zones industrielles en zones de logement, comme en témoigne l’inauguration récente d’un ensemble de logements sociaux dans l’ancien bâtiment de Diamant Boart. Constatez-vous des évolutions sectorielles ? Il y a toujours pas mal de sociétés d’entreposage, mais j’ai l’impression d’une montée en gamme, illustrée par exemple par le développement du laboratoire pharmaceutique Labima, avenue Van Volxem. Les fonctions logistiques aussi se font plus complexes. Et bien sûr Audi, bien que la cohabitation avec les riverains ne soit pas toujours facile à gérer, est une énorme source de fierté pour la Région et la commune. Cette usine a relevé à chaque fois un défi, en misant sur la qualité et l’innovation. Maintenant, ce sera la construction d’un nouveau SUV. Les retombées sont importantes pour toute une série de sous-traitants. Cela représente 3.000 à 4.000 emplois. De ce côté, on est rassurés jusqu’en 2028. Même si le regret éternel, c’est que peu de ces emplois bénéficient aux Forestois... Que faire pour booster l’emploi local dès lors ? Il est important, parallèlement, d’en revenir à de plus petites structures économiques, importantes pour le tissu économique et la cohésion sociale. Nous pouvons nous inspirer de notre voisine Saint-Gilles, où pas mal de nouvelles PME, des coopératives aussi, se mettent en place. Un bar à soupe, c’est chaque fois quelques emplois de proximité et cela crée du lien social. Le potentiel horeca de Forest est sous-exploité... Un autre vecteur de développement et de création d’emplois, ce sont les maisons de repos. Pas mal d’institutions privées dynamiques ont construit ou rénové dans notre commune. Marc-Jean Ghyssels Le bourgmestre Marc-Jean Ghyssels (PS) en convient. Au vu de ses chiffres-clés (revenus moyens, chômage, âge moyen), Forest et ses 55.000 habitants est une sorte de miniature de la Région dans son ensemble. Avec des défis aussi emblématiques : cohabitation de l’industrie restante avec les habitants, emplois locaux, revitalisation des quartiers commerçants, etc. 16 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Quelles sont les impulsions économiques que vous avez apportées ? Soyons clairs, le principal défi que nous n’avons pas encore réussi à relever, c’est le redéveloppement de trois pôles commerciaux clés : VanPé/Saint-Denis, Wielemans-Ceuppens et Altitude Cent. Comme ailleurs dans la Région, ils souffrent de la concurrence des shopping centers, d’Anderlecht à Nivelles. On vient de lancer un marché le mercredi après-midi pour que les gens redécouvrent les charmes du commerce de proximité, loin des embouteillages. À certains endroits, une diversification des commerces commence à s’opérer. Des coopératives d’achat se mettent en place. La Ruche qui dit THINK TANK Oui, coopérative de distribution de produits bio, c’est chez nous. Pour beaucoup de Belges, votre commune, c’est Forest National, que l’on disait condamnée il y a quelques années... La salle tourne à un rythme de croisière de 80 à 100 spectacles par an. C’est bien, mais insuffisant pour la viabilité des commerces du coin, malgré les problèmes de parking. La viabilité du modèle économique de Forest National devra être démontrée dans les années à venir, vu la concurrence du Palais 12 du Heysel. Bon, les capacités ne sont pas tout à fait les mêmes (ndlr : jusqu’à 15.000 au Heysel, 8.400 à Forest) et il peut donc y avoir une certaine complémentarité. Et pas mal d’artistes restent attachés à Forest National. Avez-vous pris des actions pour faciliter la vie des entrepreneurs ? Le collège se veut à l’écoute pour trouver des solutions particulières. Nous sommes conscients que la législation est de plus en plus complexe. Nous essayons d’avoir un positionnement clair, avec un oui ou un non rapide lors d’une demande de permis. Vous évoquiez les problèmes de stationnement autour de Forest, mais visiblement aussi dans des zones d’entreprises... Globalement, la mobilité a toujours été complexe à Forest, vu la mixité entre zones industrielles et résidentielles. Nous avons instauré un plan de stationnement payant qui a en effet suscité une levée de boucliers. Mais vu la proximité de la gare du Midi, certaines personnes laissaient leur voiture plusieurs jours à l’Altitude Cent par exemple... En journée, ce plan porte ses fruits, mais en soirée, il y a toujours de difficultés à se garer dans certaines zones. Les incivilités sont aussi source de soucis... Il y a un an, nous avons mis sur pied une brigade Silva, forte de 35 hommes, pour lutter spécifiquement contre la petite criminalité, avec une chute drastique. Les petits voyous ont compris que Forest n’est pas une bonne commune pour eux. Mais pour l’instant, cet effort est passé au second plan... Depuis 24 jours (ndlr : nous étions le 18 mai), j’ai entre 80 et 100 policiers qui se relaient à la prison de Forest (ndlr : dont il évoque l’état de délabrement extrême). Il faudra des années pour réparer les dégâts de cette grève. Et l’énergie perdue sur ce dossier ne va pas ailleurs. Ce gouvernement fédéral coûte très cher à l’économie bruxelloise ! ●
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INTERNATIONAL L’Iran attend les entrepreneurs Les sanctions économiques qui frappaient l’Iran depuis une dizaine d’années ont en grande partie été levées. Fort de ses immenses ressources et de son potentiel humain, le pays est en attente de technologies et d’investissements. Il veut retrouver son rang dans l’économie internationale. C’est ce qu’est venu expliquer l’ambassadeur Peiman Seadat au public de BECI. Emmanuel Robert Q mies mondiales. Le pays possède les 3e lières et les 2e uelques chiffres : avec 400 milliards de dollars de PIB (et une croissance prévue de 5,8 % cette année), l’Iran figure dans le top 30 des éconoréserves pétroréserves gazières de la planète – sans oublier d’importantes ressources de cuivre et de zinc, mais aussi de fer, chrome, or, etc. Grand comme l’Allemagne, la France et l’Espagne réunies, c’est aussi un carrefour géographique entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. C’est un pays jeune (70 % de ses 80 millions d’habitants ont moins de 30 ans) et éduqué (son indice de développement humain est supérieur à celui du Brésil ou de la Chine). En bref, l’Iran a tout d’une grande puissance économique. Mais c’est un géant assoupi : les sanctions économiques l’ont tenu à l’écart des circuits d’affaires internationaux pendant dix ans. Depuis juillet 2015 et la résolution 2231 du Conseil de Sécurité de l’ONU, ce régime de sanctions est en grande partie levé – même si la mesure n’a pas encore pleinement produit ses effets. Or, les besoins sont immenses : l’Iran veut investir tous azimuts, dans ses industries (pétrochimie, industrie agroalimentaire, construction automobile…), dans le secteur du tourisme, dans les télécommunications, la gestion de l’eau, la gestion des déchets… Selon les estimations, le commerce entre l’Iran et l’Union Européenne, qui vaut aujourd’hui 8 milliard de dollars, devrait quadrupler dans les deux prochaines années. Le mouvement de rattrapage est amorcé, confirme Jolyn Debuysscher, analyste de risque du groupe Credendo (l’ex-Ducroire) : à moyen terme, les experts s’attendent à une sérieuse poussée de l’économie iranienne – et cela malgré des prix pétroliers stagnants. La levée des sanctions, qui rétablira l’accès au circuit financier, facilitera les transactions et abaissera les coûts commerciaux. Voilà pour les bons points. Credendo persiste cependant à considérer l’Iran comme un pays à risque : la situation géopolitique régionale est instable et l’environnement d’affaires reste « assez difficile » (complexité juridique, incertitude réglementaire, corruption, inflation élevée…). Toutefois, des réformes sont en cours. « Nous devons retisser des liens » Pas de quoi décourager les entrepreneurs, car le moment est idéal pour découvrir l’Iran : en 12 mois, le pays vient d’accueillir plus de missions étrangères que pendant les 25 années précédentes ! Jean-Philippe De Groote (Eole Engineering), qui a participé à la mission 18 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Téhéran, une capitale hyperactive. économique de novembre 2015, en témoigne : les besoins sont grands et les Iraniens apprécient les produits européens. Bien sûr, il reste certaines difficultés (en matière de paiements internationaux notamment), mais les Iraniens sont de bons partenaires en affaires, avec une réputation de sérieux et de fiabilité. « L’accueil est excellent », dit-il, avant de glisser un conseil : « Avant de faire des affaires, il faut faire connaissance, commencer par prendre le thé et discuter. » Nous laissons la conclusion à l’ambassadeur Peiman Seadat : « Il faut nous laisser un peu de temps », plaidet-il. « Nous pouvons avoir l’air démodés dans notre façon de traiter les affaires, mais nous avons besoin de retisser des liens. » ● Mission économique au printemps 2017 BECI a noué des liens privilégiés avec le monde économique iranien : depuis 2014, Sabine Soetens, International Business Development Manager de BECI, a pris part à trois missions en Iran. Dans le même temps, la Chambre de Commerce de Bruxelles a reçu deux délégations iraniennes et signé des protocoles d’entente avec ses homologues de Téhéran et d’Ispahan, tandis qu’elle partage ses locaux bruxellois avec la Chambre de Commerce Iran-Belgique-Luxembourg. Une nouvelle mission économique se rendra en Iran au printemps 2017. Intéressé ? Contactez Sabine Soetens : sso@beci.be ou 02 643 78 12. © Thinkstock Découvrez nos vols locaux La diminution constante de la population des abeilles est un phénomène préoccupant. Elle a un impact sur la nature et sur la production alimentaire. Il nous semblait important d’agir. C’est pourquoi, Brussels Airport a installé deux ruches pouvant chacune accueillir 100 000 ouvrières, 5 000 faux bourdons et 2 reines. Les abeilles sauvages ont également 4 hôtels à abeilles à leur disposition. Une belle manière de participer à la préservation de la biodiversité de notre environnement immédiat.
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INTERNATIONAL Panorama de l’immobilier à Shanghai En avril, BECI a pris part au voyage d’étude de l’Executive Master en Immobilier à Shanghai, encadré par la représentation belge – Mattias Debroyer, délégué économique et commercial pour Brussels Invest & Export, et son équipe. L’occasion de découvrir la ville sous l’angle d’une de ses activités les plus trépidantes : l’immobilier. L’occasion aussi d’échanges instructifs avec des acteurs locaux et internationaux, comme avec des entrepreneurs belges partis à la conquête de cette ville tentaculaire de 24 millions d’habitants. Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme/Immobilier BECI L a Shanghai Tower – 128 étages de verre et d’acier – est la seconde tour la plus haute du monde après le Burj Khalifa de Dubaï. Depuis l’observatoire, à 561 m de hauteur, on peut voir la rivière Huangpu et Puxi, le centre historique. Le long de la rive, le Bund, artère bordée d’édifices coloniaux ; entre les ponts Nanpu et Lupu, le site de l’Expo Universelle 2010 ; à l’est du fleuve, Pudong et ses gratte-ciel ont vu un développement fulgurant. Le modeste port, dopé au 19e siècle par le commerce de l’opium, est devenu un centre financier puis industriel, avant de se profiler dans les années 90 comme un centre d’affaires et devenir la mégapole que l’on connaît. Même sur la maquette du Centre d'exposition de la planification urbaine, impossible d’embrasser la ville d’un regard : avec ses 5 000 tours, et 120 gratte-ciel de plus chaque année, la ville est en constante mutation. Des mutations rapides qui posent question : les tours sont-elles une nécessité au regard de la pression démographique et de la disponibilité foncière, ou une course au « toujours plus haut » ? Pour Daniel Safarik, représentant en Asie du Council of Tall Buildings and Urban Habitat, situé à l'Université Tongji, les tours sont une réponse aux défis de demain : elles permettent une densité verticale au profit d’un espace public horizontal, elles sont le moteur d’innovations techniques, elles offrent des capacités de résilience et de durabilité nécessaires aux ambitions de réduction de l’empreinte carbone. Des tours par milliers, et pourtant, une superficie de bureau étonnement comparable à celle de Bruxelles : environ 11 millions de m² à Shanghai contre 13 millions de m² bruxellois. Une rencontre avec Joe Zhou, Head of Research JLL Shanghai, éclaire ce paradoxe : un taux d'occupation des bureaux très bas et une forte décentralisation, compensée par une forte occupation du retail et du résidentiel, en constante expansion. Tendance confirmée par Cushman & Wakefield, qui focalise ses développements sur l’immobilier résidentiel de luxe avec services, tel que le projet The Springdale. La société financière et d’assurance Taiping Asset Management concentre également une partie de ses investissements dans un complexe de maisons de retraites, véritable ville dans la ville. Un investissement en ligne avec le profil de développement de la Chine : une classe moyenne émergente et une pyramide des âges dangereusement vieillissante. 20 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Des opportunités pour les Belges ? Ces évolutions, associées à un dynamisme économique largement encouragé par l’État, classent Shanghai parmi les villes les plus compétitives du monde : son PIB, pointé à la 9e la 3e place en 2010, devrait passer à la 5e en 2030. La Chine a décidé d’opérer un changement qui aura certainement des conséquences sur l’économie mondiale (comme en témoignent de nouveaux acteurs tels que Xiaomi) : le made in China dans sa version low quality doit faire place à la qualité et à la durabilité. Une transition plus facile à opérer sur programme que dans la réalité, mais qui témoigne de cette volonté de répondre aux attentes de consommateurs de plus de plus exigeants. Une exigence de qualité qui devra également s’appliquer au secteur de la construction. Avec l’augmentation des prix des matériaux, de la main d’œuvre et de l’énergie, l’obsolescence rapide des bâtiments devient un vrai défi. Les entreprises belges, fortes de leur expertise, ont certainement une place à prendre, à l’instar du bureau d’architectes JDS, qui a conçu en périphérie le Hangzhou Gateway, un complexe de bureaux original. Des opportunités donc, mais non sans écueils : entre spéculation, tension politique et contrainte administrative, l’instabilité du système chinois reste un facteur de risque à mesurer avec prudence avant de plonger dans l’aventure shanghaienne. ● Info : Lise Nakhlé, lna@beci.be, 02 643 78 21. en 2020, et à R.A. UN MONDE DE PERSPECTIVES S’OUVRE À VOUS. Conclure des affaires au bout du monde comme si c’était au coin de la rue, c’est le rêve de tout entrepreneur. Avec Bruxelles Invest & Export, vous bénéfi ciez de conseils personnalisés, de relais commerciaux sur tous les continents, de l’organisation d’actions de prospection et d’aides fi nancières pour faciliter vos projets d’internationalisation. Découvrez une force d’action unique pour les entreprises bruxelloises sur www.bruxellesinvestexport.be ou appelez le 02 800 40 00.
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MYMERAK GAGNEZ DU TEMPS, DE LA PLACE ET DE L’ARGENT. MyMerak pour PME et indépendants. Conservez vos archives en dehors de vos bureaux, à un clic de souris. Plus besoin de conserver vos archives dans vos bureaux. Merak, le spécialiste de l’archivage, a mis au point la plate-forme en ligne MyMerak, destinée aux PME, indépendants et titulaires de professions libérales. Nous conservons vos données de manière totalement anonyme et sécurisée : vos documents papier dans nos entrepôts et vos données numériques sur un cloud certifi é. Et vous pouvez y accéder très facilement, car la gestion de MyMerak se fait entièrement en ligne. Vous avez besoin de vos documents d’entreprise ? Nous vous les envoyons sur votre ordinateur ou directement dans vos bureaux en un rien de temps. Rien de plus simple. Rien de plus sûr. Gagnez du temps, de la place et de l’argent. Choisissez votre formule sur www.merak.be. INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Données personnelles : vous êtes aussi concerné Votre société est-elle active sur internet ou sur les réseaux sociaux ? Faites-vous de la vente en ligne ? Utilisez-vous une caméra de surveillance ? Envoyez-vous des (e-)mailings de marketing direct, en votre nom ou au bénéfice de vos clients ? Ou traitez-vous des données personnelles d’une autre manière ? Alors préparez-vous au nouveau RGPD : le Règlement Général européen sur la Protection des Données. Emmanuel Robert A dopté par le Parlement Européen le 14 avril 2016, le RGPD doit mettre fin, en les harmonisant, à la confusion des législations nationales sur la protection des données, jusqu’alors extrêmement variées – voire inexistantes dans certains pays. Comme tout règlement, il n’a pas à être transposé en droit national pour entrer en application, ce qui sera effectivement le cas dès 2018. Il est donc grand temps de s’y préparer. C’est pourquoi BECI a consacré au RGPD un workshop animé par Sabine Mersch, du cabinet Legal Consulting & Management. Toutes les entreprises – et même toutes les organisations, publiques ou privées – sont potentiellement concernées, grandes ou petites, dès lors qu’elles collectent des données concernant des personnes physiques identifiables : internautes, clients, employés ou collaborateurs. Protection renforcée L’esprit de ce nouveau règlement est de garantir le respect de la vie privée et la protection des données personnelles, sans pour autant entraver l’activité économique. Dans cette logique, il renforce les droits des individus sur le contrôle de leurs données, instaure un « droit à l’oubli », prévoit la portabilité des données pour les utilisateurs, établit une « majorité numérique » à 16 ans pour l’utilisation de certains services sans autorisation parentale. En outre, il étend ces règles à toutes les sociétés qui fournissent leurs services dans l’UE, même si elles n’y ont pas leur siège – et il englobe leurs sous-traitants. Pour les entreprises, cela implique par exemple de nommer un délégué à la protection des données ; d’élaborer un registre des activités de traitement, qui établit quelles données personnelles sont collectées, à quelles fins et avec quels accès ; de mettre en place une « politique vie privée » ; d’établir un plan de réponse en cas de pertes de données (qui devront être signalées sous 72 heures) ; de déterminer préventivement l’impact de nouvelles technologies, etc. Toutes les organisations ne sont cependant pas concernées au même degré : si votre entreprise ne traite pas de données à grande échelle ou de données sensibles, vous n’aurez pas à nommer un délégué ; de même, si vous êtes une PME de moins de 250 personnes et que vous ne traitez de données personnelles que de manière occasionnelle (et pas de données sensibles), vous n’aurez pas à tenir un registre. Le RGPD donne aussi un rôle central aux régulateurs nationaux – en Belgique, il s’agit de la Commission de la protection de la vie privée (CPVP) – érigés en véritables « guichets uniques » et dont le pouvoir de sanction est considérablement renforcé. Attention : les sanctions peuvent être lourdes. Les contrevenants pourront se voir infliger des amendes allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. Des opportunités commerciales ? Quoi donc, direz-vous ? Encore des contraintes et des sanctions ? Certes, mais on peut aussi voir de belles opportunités dans le RGPD. Tout d’abord parce qu’il représente une avancée vers le « marché unique numérique », qui facilitera grandement la tâche des entreprises opérant au niveau de l’UE – on songe notamment à la vente en ligne et à l’exportation de services. Mais aussi parce qu’il consacre une « différence européenne » dans l’approche des données personnelles – différence qui a déjà été révélée par quelques conflits juridiques, dont le « cas Facebook » en Belgique. La législation européenne sera plus protectrice des citoyens et plus sévère à l’égard des contrevenants que la législation américaine équivalente – quelques grands acteurs numériques US l’ont d’ailleurs bien compris et s’en inquiètent ouvertement. Les entreprises européennes peuvent y voir l’occasion de se profiler sur le marché mondial, avec une expertise différente. ● Info : Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 23
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Financer l’alimentation durable Lorsque fin 2014, Innoviris a lancé sa nouvelle action Co-Create-Living Labs, le choix de la thématique «Systèmes d’Alimentation Durable» est apparu comme une évidence. Afin d’ancrer localement ce thème, Innoviris a bien conscience que la participation des différentes parties prenantes est primordiale. Suite à l’appel à projets, 7 projets regroupant une trentaine de partenaires ont été sélectionnés. Ils seront financés pendant trois ans pour un montant total de près de 5 millions d’euros. Partons à la rencontre de 3 de ces bénéficiaires passionnés : Alexis Descampe - cofondateur de Färm, Caroline Denis - Corporate Social Responsibility Manager chez Sodexo et Aurélie Labarge, Administratrice de Poids Gourmand. Pourquoi investir dans l’alimentation durable est primordial ? Alexis Descampe : Depuis le XXe siècle, l’alimentation et la production agricole ont quelque peu perdu la boule… Les principales activités dans ces secteurs sont devenues financières, elles ne sont plus entrepreneuriales au sens noble du terme. De plus, l’alimentation est à tel point devenue un secteur insensé que nous parvenons à nous empoisonner nous-mêmes ainsi que notre environnement. Aurélie Labarge : Car aujourd’hui le consommateur s’interroge davantage, et le fait de soutenir des petits producteurs permet de soutenir une démarche : celle du bon et du juste. Un changement de paradigme est en route. Il y a eu une prise de conscience chez certains consommateurs. Aujourd’hui, cette prise de conscience est en action dans le monde agricole, les soutenir en achetant responsable et durable c’est prendre une part active à la revitalisation de nos campagnes et à retrouver le chemin du goût. Pourquoi la Région doit-elle mettre en place des actions allant dans ce sens ? Alexis Descampe : L’accès à l’alimentation durable est un véritable défi en milieu urbain pour des raisons logistiques mais aussi éducatives. Le lien à la nature et à son alimentation a été perdu au fil des décennies. Si l’on veut cultiver une génération de citoyens responsables de leur propre vie, et avec un sens du collectif, il est essentiel de commencer à le faire via l’alimentation de qualité et durable. Caroline Denis : Aujourd’hui, le consommateur veut savoir ce qu’il y a dans son assiette et devenir ainsi un acteur conscient et engagé. La stratégie de la Région permet de fédérer l’ensemble des acteurs autour d’initiatives communes et surtout d’harmoniser la démarche. Parallèlement, elle a un rôle important d’exemplarité. Pourquoi est-il intéressant de travailler en cocréation ? Caroline Denis : Nous recherchons le dialogue et les actions menées de manière participative et collaborative avec nos parties prenantes. Celles-ci nous aident à définir et à affiner notre stratégie et nous permettent d’aller bien au-delà de ce dont nous serions capables seuls. Dans le cadre de l’action CoCreate d’Innoviris, Sodexo participe au projet Choud’Bruxelles en partenariat avec Qalinca Labs/ULB, Dart Consulting, RABAD, BeesCoop et les Gasap. L’objectif du projet est la recherche d’une solution logistique et informatique permettant l’approvisionnement de produits locaux en circuit-court vers et en Région de Bruxelles-Capitale. Aurélie Labarge : La co-création est un réel facteur de motivation. Elle nous permet de nous interroger sur nos pratiques, de s’ouvrir à l’autre et de le comprendre, mais aussi de fédérer nos énergies et fixer des objectifs communs. Le nôtre est ambitieux : définir une grille d’analyse pour définir la durabilité d’un projet. Il faut aujourd’hui intégrer tous les éléments de la chaîne de production et de livraison afin de définir la durabilité. Vous souhaitez en apprendre davantage sur le programme Co-Create d’Innoviris ? www.innoviris.brussels www.farmstore.be www.poids-gourmand.be be.sodexo.com INNOVIRIS – Institut bruxellois pour la Recherche et l’Innovation Chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles info@innoviris.brussels – 02/6005036 - www.innoviris.brussels Bruxelles : l’une des capitales les plus vertes d’Europe. Bruxelles, ville verte DURABILITÉ Avec près de la moitié de ses 160 km² occupés par des espaces verts, la Région de Bruxelles-Capitale est assurément l'une des grandes villes européennes les mieux loties sur ce plan. Une situation privilégiée qui profite à tous, et qui génère au surplus une activité économique insoupçonnée.. Johan Debière E n 2009, Bruxelles avait eu le privilège de figurer en 9e position de l'European Green City Index, établi par l'Economist Intelligence Unit et prenant en compte différents critères comme la qualité de l'air, la consommation énergétique, les émissions de CO2 . Et en 2015, Bruxelles-Capitale avait raté de peu (juste derrière Bristol) le titre d’European Green Capital, décerné à l'initiative de la Commission européenne. Parmi les douze points d'évaluation de l'European Green Capital, trois sont liés aux espaces verts : le point 3 identifie les zones vertes intégrant le concept d'utilisation durable du sol ; le point 4 concerne la préservation de la nature et de la biodiversité ; le point 8 concerne quant à lui la gestion de l'eau, au-delà des aspects strictement liés au traitement des eaux usées. Ces éléments constituent une base d'évaluation idéale pour qui veut « faire son marché » lorsqu'il doit choisir d'implanter son activité dans telle ou telle grande ville – et y attirer les talents. Le cadre fiscal de la Belgique produit évidemment son effet, mais il y a autre chose, en particulier pour Bruxelles : comme le relevait la journaliste française Béatrice De Rochebouet dans les colonnes du Figaro en 2013, Bruxelles ne souffre plus désormais de la comparaison avec d'autres grandes capitales européennes, bien notées sous tous rapports parce que globalement « agréables à vivre »1 . « Ne pas transformer les gens en robots » Au-delà du pouvoir d'attraction que Bruxelles-Capitale exerce auprès des couches aisées, le nouveau visage de Bruxelles permet de maintenir cette mixité sociale si chère à Serge Kempeneers, le responsable de la division espaces verts à Bruxelles Environnement : « Si nous voulons avoir de plus en plus de gens venant d'horizons différents en ville, il est évident qu'il faut maintenir, voire créer des zones qui permettent aux citoyens de se libérer à un moment ou à un autre. Des zones propices qui permettent aux corps et aux esprits de se reconnecter à la nature, de sentir le rythme biologique. Avoir des espaces qui permettent de se dépayser, de pouvoir faire jouer ses cinq sens, de toucher des éléments naturels humides, de sentir les odeurs de la nature. Avoir accès à des espaces verts à moins de 400 mètres pour toutes les familles... Si on n'a pas ça, les gens vont devenir de vrais robots. » La Parckfarm anime le nouveau parc de Tour & Taxis. 1 www.environnement.brussels/thematiques/espaces-verts-et-biodiversite-0 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 25 À cet égard, est-il encore possible d'aller de l'avant malgré l'extrême exiguïté du territoire de Bruxelles-Capitale ? Serge Kempeneers en est persuadé. Et de citer le cas tout récent du parc de Tour & Taxis, que son département vient d'aménager à la limite du territoire de Molenbeek et de Bruxelles-Ville. « Cette réalisation a permis aux habitants de cette zone de pouvoir accéder à un espace qui était jusque-là inaccessible puisque privatif SNCB. » ESPACES POSSIBLES
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TOPIC Plan Nature En avril dernier, sur proposition de Céline Fremault, ministre en charge de l’Environnement, le gouvernement bruxellois a validé le premier Plan Nature à Bruxelles. Un plan important, puisqu'il vise à faire sortir la nature de ses réserves et la rendre disponible aux Bruxellois pour améliorer leur cadre de vie. Avec des objectifs à moyen terme (2020) et une vision à long terme (2050). Le Plan Nature ne sera vraisemblablement pas sans incidence pour les entreprise, puisqu’on relève notamment, parmi ses objectifs, une meilleure intégration des enjeux nature dans les plans et projets (y compris en dehors des zones protégées), ainsi qu’une amélioration de la gouvernance en matière de nature, en développant notamment les échanges entre les acteurs publics et privés du développement et de l’aménagement de la Région. « En matière d'eau, on oublie souvent que Bruxelles ne serait pas Bruxelles si elle n'avait été façonnée par les nombreux cours d'eau qui sillonnent son territoire. On y compte neuf rivières importantes, dont la Senne, à laquelle s'ajoutent de très nombreux affluents. » Cette particularité de Bruxelles a amené depuis peu les autorités à considérer le développement urbain en tenant compte de manière plus consistante de ce fameux « axe bleu ». Une des réalisations les plus abouties est certainement celle du bassin de la Woluwe qui a été repensé, y compris dans l'aménagement du boulevard éponyme. « Ces réaménagements viennent renforcer l'intégration des reprises d'eau pluviale. L'idée générale est de privilégier des scénarios différents du tout-à-l'égout, en gardant ces eaux en surface, en ralentissant leur écoulement, en leur permettant de réinfiltrer plus facilement le sous-sol pour nourrir d'avantage les nappes et pour, en fin de compte, perturber aussi peu que possible le cycle naturel de l'eau », souligne le professeur de l'UCL. De l'emploi pour les jardiniers À Bruxelles, l'emploi directement généré par la gestion de ces espaces verts est loin d'être négligeable. Serge Kempeneers n'est pas peu fier de l'emploi qu'il contribue à créer à travers sa mission de création et d'entretien des espaces verts : « 50 % des travaux sont assurés par des entreprises privées qui fonctionnent sur base de la mécanique bien huilée des marchés publics. Et les 50 % restants sont réalisés par les équipes de Bruxelles Environnement. Nous avons ainsi une centaine de jardiniers. Notre équipe monte même à 130 personnes si on y ajoute les travailleurs qui s'occupent de la forêt de Soignes », détaille-t-il. Un chiffre qui continue à progresser chaque année grâce aux nouveaux espaces verts déployés sur des zones autrefois en friche, comme sur le site de Tour & Taxis. Parmi les fournisseurs de la Région bruxelloise, qui interviennent par l'intermédiaire des marchés publics, on trouve toutes sortes de sociétés : de la plus petite à la plus grosse comme Iris Groupe. À travers Greencare, ce groupe fort de quelque 3.500 personnes peut mobiliser une quarantaine de travailleurs sur les espaces verts de la capitale. « Bruxelles est évidemment le terrain de jeu privilégié de notre entreprise, mais notre savoir-faire s'exporte sans peine en dehors des frontières de la Région bruxelloise. Il nous arrive assez fréquemment d'envoyer des hommes en mission en province de Hainaut et même jusque dans le Namurois... même si 80% de notre charge de travail reste concentrée sur le territoire de Bruxelles-Capitale », souligne Olivier Jamar, Project Manager chez Greencare. Du vert, mais aussi du bleu, du brun, l'air, le sol... L'entretien des espaces verts est un défi important, mais il y en a bien d'autres. « Bruxelles doit aussi s'occuper de la gestion des eaux, de la terre, de l'air… Car la nature dans la ville, c'est bien sûr le vert, mais aussi le bleu, le brun, l'air, le sol... », explique Pierre Vanderstraeten, Coordinateur scientifique au Centre de recherche et d’étude pour l’action territoriale (CREAT), qui s'est maintes fois penché sur le sujet2 . 26 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Maillage bleu : un potentiel économique Il est malheureusement impossible de dégager un chiffre unique du potentiel d’emplois pour les activités liées à la gestion « alternative » de l’eau à Bruxelles. « Les usages et la gestion de cette ressource sont multiples et souvent La Senne à la sortie de Bruxelles. en compétition les uns avec les autres », explique pour sa part Anne-Claire Dewez, fonctionnaire au sein de département eau, à la division autorisations et partenariats de Bruxelles Environnement. Et d'évoquer des activités liées à l’infiltration des eaux de pluie ou à leur stockage, l'installation de toitures vertes ou de toitures stockantes... Dans le document exploratoire rédigé en 2014 dans le cadre de l'Alliance-Emploi-Environnement, on constate effectivement que le développement de dispositifs comme les toitures vertes, les zones de stockage ou encore les chaussées dites « à structure réservoir » peuvent contribuer de manière très notable à la création d'emplois. Le document estime ainsi qu'à l'échéance de 2020, le nombre d'équivalents temps plein pourrait osciller de 200 à 250. Certes, pour atteindre ce potentiel, il faudrait compter sur l’exportation du savoir-faire des entrepreneurs bruxellois, en dehors des limites de Bruxelles-Capitale, mais n'estce pas là un pli qu’ils ont déjà pris ? ● 2 Notamment dans l'article Bruxelles, ville durable publié en 2009 par Brussels Studies : www.brusselsstudies.be/medias/publications/FR_72_EGB4.pdf Nous recyclons pour votre plus grand profi t. Nous demandons à un collecteur agréé de reprendre nos huiles usagées. Les huiles usagées sont des déchets dangereux. C’est pourquoi il existe des règles strictes pour leur stockage, leur transport et leur traitement. Ce n’est que si vos huiles usagées sont collectées selon les procédures prescrites par l’OWD, BE ou l’OVAM qu’elles seront recyclées dans le respect de l’environnement. Faites appel à un collecteur agréé pour reprendre vos huiles usagées. Et ça, pour votre entreprise, c’est une vraie plus-value. 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TOPIC Un sauvage dans la ville DURABILITÉ Bruxelles ville sauvage ? Le qualificatif peut sembler saugrenu, voire paradoxal : une vie sauvage peut-elle s’épanouir, même se développer, au sein du milieu urbain ordonné ? Et partant, comment Bruxellois et animaux sauvages cohabitent-ils ? Adrien Dewez L a RTBF a récemment diffusé le reportage de Bernard Crutzen Bruxelles Sauvage, Faune Capitale – un long travail de deux ans sur le sujet1 . Et la réponse semble claire : oui, avec une moitié de son territoire non bâti, la Région bruxelloise abrite une nature diverse, en interaction avec les habitants de la ville, heureuse ou malheureuse selon les cas. Le renard, particulièrement, fascine ; sans doute rappelle-t-il l’état pré-domestique de nos chiens et chats. Sa présence en bordure de la forêt de Soignes n’est plus un secret. Il n’est pas rare d’en croiser, à la nuit tombante ou même en plein jour, à Auderghem, Watermael-Boitsfort, Uccle… Plus étranges sont ces renardeaux trouvés dans le quartier européen, ou encore d’autres goupils aperçus au Parc Royal, en plein centre-ville. De l’autre côté du canal, au cimetière de Ganshoren, se sont développées des colonies de lapins. Leur activité a de quoi froisser la bonne humeur des riverains : ils creusent nombre de trous sous les pierres tombales. À Woluwe-Saint-Pierre, le conducteur du tram 44 a déjà vu un daim franchir les voies, tandis qu’ailleurs, des habitants appellent parfois Bruxelles Environnement pour un cervidé égaré dans un jardin. Natura 2000 : 2.300 hectares de nature protégée à Bruxelles Bruxelles tient sa première zone Natura 2000 ! Fin 2015, le gouvernement bruxellois a formellement désigné sous ce label les 134 ha de la « Zone Spéciale de Conservation (ZSC) II», Verrewinkel-Kinsendael, à Uccle. Deux autres sites sont en voie de classement : les zones boisées et zones humides de la vallée du Molenbeek (ZSC III), et surtout la forêt de Soignes, avec ses lisières et la vallée de la Woluwe (ZSC I). Au total, 2.300 ha, soit 14 % du territoire bruxellois. Avec un peu de chance, vous pourrez y observer pas moins de 28 espèces protégées, dont le grand rhinolophe (une chauve-souris), le triton crêté (un amphibien) ou le vertigo étroit (un mollusque !). Ces zones Natura 2000 ne sont pas des réserves fermées mais des « sites protégés » ouverts, avec pour objectif de préserver les milieux naturels sans exclure les fonctions socio-économiques. En bref, des lieux de développement durable. 28 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Du ciel à la terre Les ornithologues en herbe ne sont pas en reste. Si le couple de faucons pélerins de la cathédrale Sainte-Gudule est bien connu – et filmé 24h/24 – on compte 14 individus à Bruxelles. Ils préfèrent les endroits perchés, souvenir de leur habitat naturel, comme les églises, pour s’occuper de leur progéniture. Ces rapaces sont considérés comme les animaux plus rapides du monde : en piqué, ils atteignent 300 km/h. Et ils ne sont pas seuls : ceux qui lèvent les yeux au ciel sont susceptibles d’apercevoir ci et là des chouettes hulottes, des éperviers d’Europe, des buses… et même des chauves-souris ! Avec 19 espèces sur les 23 recensées en Belgique, Bruxelles peut se vanter d’accueillir une riche diversité de ces mammifères volants. Au travers du documentaire, on s’aperçoit que la faune bruxelloise se cache dans les meilleurs recoins. Le parc roi Baudouin, peu fréquenté du public, s’est transformé en véritable sanctuaire d’espèces rares dont la couleuvre à collier, tout à fait inoffensive. Ailleurs, la diversité s’exprime : batraciens dans des points d’eau à la qualité restaurée, un sanglier ucclois baptisé Suske, perruches à la robe verte… La question qui se pose face à cette diversité sauvage, outre sa protection, est-celle de sa relation avec les êtres humains. Certains, par tendresse, bonté ou simplement pour briser la solitude, les nourrissent – ce qui cause parfois des problèmes. Le pain jeté aux canards entraîne le botulisme, particulièrement ravageur ; quant au renard, il n’est pas dans sa nature de limiter son territoire… au jardin d’un habitant généreux. Bruxelles Environnement a créé un site particulièrement ergonomique rassemblant informations générales et conseils, à destination des curieux et des passionnés. Mais la question mérite d’être posée : comment articuler la place de l’animal sauvage dans la ville et comment développer cette relation qui semble tellement antinomique ? ● 1 Le documentaire est en commande à la RTBF. PHOTO R.A. R.A. Audi a renforcé sa démarche environnementale par une certification Emas. DURABILITÉ « Prendre, fabriquer, jeter » : un modèle bon pour la poubelle S'il est une fédération persuadée du potentiel énorme de l'économie circulaire, c'est bien Agoria. Au sein de la fédération des entreprises de l'industrie technologique, Patrick Van den Bossche est intarissable sur le sujet. Johan Debière A ctif chez Agoria depuis près de vingt ans, Patrick Van den Bossche officie à la tête du département environnement et technologie des matériaux. Cet ingénieur de formation a dès lors été confronté aux défis immenses posés par les directive Reach (pour les produits chimiques), Weee (pour les déchets électriques et électroniques) et RoHS (visant à limiter l'usage de substances dangereuses). Il a ainsi été amené à explorer de nombreuses pistes alternatives pour aider les entreprises belges à se conformer à l'évolution de la législation et envisager toutes les solutions permises par le recyclage. C'est cette contrainte qui l'a amené à découvrir très tôt les postulats de l'économie circulaire, à une époque où celle-ci laissait perplexes la plupart des observateurs économiques. Sabca et Audi : des réalisations concrètes Interrogé sur les exemples bruxellois à citer, Patrick Van den Bossche pense immédiatement à la Sabca et au constructeur automobile Audi : « À Haren, la première est amenée à recycler une partie de l'aluminium de haute qualité qu'elle utilise pour la fabrication des fusées Ariane et des Airbus. Et à Forest, le constructeur automobile se distingue par une politique environnementale particulièrement bien structurée sur les volets énergie, mais aussi sur l'utilisation rationnelle de l'eau ». L'usine Audi utilise aussi efficacement que possible l'énergie thermique, en chauffant l'air froid entrant grâce à l'air chaud sortant, constituant ainsi une boucle. Elle nettoie une partie des eaux usées à l’aide de bactéries, réussissant ainsi à se passer de produits chimiques. On pourrait également parler de la cogénération (qui produit 2 MW d'électricité, tout en permettant de valoriser la chaleur produite), ou des panneaux solaires qui font d'Audi le plus gros fournisseur d'électricité photovoltaïque de Bruxelles-Capitale – une électricité qu’elle consomme d’ailleurs elle-même. Une série de démarches environnementales que l'entreprise a décidé d'encadrer par une certification Emas. Patrick Van den Bossche, Agoria La Sabca recycle une partie de l'aluminium utilisé sur les pièces des fusées Ariane. Le potentiel des entreprises de services « À part ces deux entreprises, j'ai bien peur qu'aucun autre acteur industriel ne puisse être cité. Les spécificités BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 29 R.A.
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TOPIC géographiques de Bruxelles en font plutôt une terre de services », reprend Patrick Van den Bossche. À l'image de Desso, ce producteur de moquette et de tapis qui considère désormais son activité dans une démarche résolument circulaire, en insistant sur le service. « Quand une dalle doit être remplacée, il lui suffit de l'enlever et de la nettoyer ou de la recycler », explique notre interlocuteur. Le modèle linéaire du « prendre, fabriquer et jeter » a cédé la place à un modèle circulaire qui positionne Desso comme un fournisseur de pointe. Dans ce registre des services, le responsable d'Agoria pressent un énorme potentiel en Région bruxelloise, avec des milliers d’autres acteurs susceptibles de fonctionner sur ce modèle. Ou qui n’ont pas attendu que Desso se mette au travail. Des entreprises et/ou des start-ups comme AgainAgain (leasing de jouets pour enfants), Tournevie (prêt d’outils de bricolage) ou la déjà très connue Tale Me (location de vêtements de qualité pour enfants)... L’internet des objets, une révolution En dehors des exemples déjà cités, les membres d’Agoria n’auraient-ils pas trouvé la voie de l’économie circulaire ? Loin s’en faut. Car Agoria, c’est aussi une impressionnante Le circulaire passe à la vitesse supérieure avec Irisphère 2 Lancé dans le cadre d’Interreg entre 2010 et 2014, le projet Irisphère a été le premier à encourager les logiques circulaires dans le tissu socioéconomique bruxellois. Financé cette fois par les fonds Feder sur la période 2015-2020, le projet a été rebaptisé Irisphère 2 et sa zone d’intervention élargie à toute la Région de BruxellesCapitale. Le nombre de partenaires a lui aussi augmenté puisqu’Irisphère 2 rassemble désormais le Port de Bruxelles, la communauté portuaire et douze autres partenaires qui mettront tout en œuvre pour trouver des synergies, en s’appuyant sur un budget d’1,5 million d'euros. « Un premier projet concret concerne la création d'un parc à matière sur le site de la Ferme Nos Pilifs. On y acheminera les déchets organiques provenant de l’horeca, de cantines scolaires, de restaurants collectifs afin de les transformer à partir de processus qui seront impérativement durables », explique Benjamin Cadranel, l’administrateur délégué de Citydev. Il s’agira en l’espèce de transformer ces déchets en quelque chose d'utile pour d'autres types d'activités économiques ; par exemple du compost. Benjamin Cadranel Voir aussi : elecfile/PROG_160308_PREC_DEF_FR 30 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 500.000 euros pour le circulaire à Bruxelles en 2016 À travers le Programme Régional en Economie Circulaire (PREC), les autorités bruxelloises entendent proposer aux Bruxellois une alternative permettant la mise en phase de l’économie locale avec les besoins des citoyens. Sont spécialement ciblées les thématiques liées au logement, aux déplacements, au divertissement... Mais les entreprises sont elles aussi visées puisque le PREC a également pour objectif de leur permettre de s’engager dans des logiques parallèles de réduction des coûts et de création d’emplois (ndlr : deux matières qui étaient souvent jusqu’ici totalement antinomiques), mais aussi de développement, d’innovation... Voir aussi : http://document.environnement.brussels/opac_css/ elecfile/PROG_160308_PREC_DEF_FR liste d’entreprises actives dans l’IT. Et qui dit IT dit appareils intelligents, capables de communiquer entre eux. Patrick Van den Bossche voit dans cet « internet des objets » un autre fort potentiel pour l’économie circulaire : « Les équipements intelligents peuvent fournir de nombreuses informations relatives à la localisation, à l’état et à la disponibilité des produits et des matériaux. Ces informations pourraient contribuer à leur réutilisation. Elles facilitent en outre une réintroduction des matériaux recyclés dans le circuit économique. » Et d’évoquer les capteurs qui permettent d’assurer la traçabilité de matériaux précieux dans la perspective de l’urban mining, ou les possibilités en matière d’entretien prédictif. « Actuellement, les équipements médicaux fournis dans le cadre d’un contrat de service sont par exemple remplacés automatiquement, et peut-être inutilement, une fois qu’ils ont atteint une certaine durée de vie. Or, des appareils intelligents pourraient indiquer si et quand précisément ils devraient faire l’objet d’un entretien, d’une réparation ou d’un remplacement. » Une évolution qui permet aux entreprises et aux collectivités de réduire significativement l’empreinte carbone liée à leur activité – tout en réalisant de sacrées économies. Débloquer le potentiel de l’économie circulaire Pour nourrir toutes ces réflexions, Patrick Van den Bossche évoque volontiers les travaux de la Fondation Ellen MacArthur. En particulier, il ne manque pas d’évoquer le rapport Intelligent Assets: unlocking the circular economy potential1 , présenté lors du Forum économique mondial : « Ce document analyse la façon dont la liaison entre les principes de l’économie circulaire et les informations générées par des appareils intelligents peut constituer un terreau d’innovation et favoriser une utilisation plus efficace des matières premières. » Un rapport dans lequel figurent notamment des témoignages de Cisco, Philips, HP et IBM – toutes quatre membres d’Agoria ! ● 1 https://www.ellenmacarthurfoundation.org/publications/intelligent-assets R.A. SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des séminaires et formations adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale SÉMINAIRES • Marchés publics durables // 1 j • Micro-réseaux de chaleur // 1 j • La durabilité à coût maîtrisé // 1 j FORMATIONS • Outils de diagnostic pour la rénovation // 2 j • Systèmes d’énergies renouvelables (SER) : conception et régulation // 2 j • Chauffage et eau chaude sanitaire : conception et régulation // 4 j • Ventilation : conception et régulation // 2 j • Éclairage : conception et régulation // 2 j • Gestion de l’énergie (responsable énergie) // 3 j • Gestion de chantier plus durable // 3 j • Bâtiment durable de A à Z // 5 j • Matériaux durables : comment choisir ? // 2 j • Mobilité : impact dans la conception du projet // 1 j SEM : 40€ - FORM : 100€/JOUR SEPT - DEC 2016 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Architecte : Plusofficearchitects · Photo : Yvan Glavie FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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Greenbizz : bâtiment exemplaire pour incubateur d’entreprises « Greenbizz.brussels » est un bâtiment de 8.305 m2 , financé dans le cadre de la programmation FEDER 2007-2013, dont citydev.brussels est propriétaire et maître d’ouvrage. Lauréat « bâtiment exemplaire » dans le cadre de l’appel à projets « Batex » porté par Bruxelles Environnement, c’est aussi et surtout un incubateur d’entreprises actif dans les secteurs économiques liés à l’éco-construction, à l’environnement et au développement durable. Il a été inauguré le 26 avril dernier. Il peut accueillir plus de 60 start-up. Les infrastructures et services proposés sont les suivants : ■ 19 ateliers de production modulables (bail locatif sans service) allant de 120 à 550 m² – basse énergie ■ 36 modules d’incubation « full services » allant de 11 à 50 m2 - construits selon les normes passives ■ 5 salles de réunion comprises dans le forfait « module d’incubation ». Fiche technique : ■ Bâtiment exemplaire Le caractère exemplaire du bâtiment revient aux espaces de bureaux ; cette partie « incubateur » du complexe a par ailleurs été construite au standard passif (les ateliers, livrés casco, répondent aux critères basse énergie). Le choix des matériaux est fait parmi les meilleures classes environnementales. Les toitures vertes favorisent la biodiversité et la gestion de l'eau de pluie. La flexibilité du projet (espaces, installations techniques) permet une durée de vie prolongée du bâtiment. Le critère passif bruxellois sera atteint non seulement grâce à la qualité de l’étanchéité à l’air et de l’isolation, mais également en orientant au maximum la géométrie du bâtiment sur la valorisation des gains solaires en hiver. La présence d’une protection solaire extérieure garantit simultanément que le besoin en refroidissement reste limité. Des panneaux photovoltaïques sont par ailleurs placés sur le toit. ■ Incubateur et offre de services Greenbizz est une structure d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement aux créateurs d’entreprises issus du monde académique et du secteur privé. Cet espace d’incubation intègre des surfaces de prototypage et de production au rez–de-chaussée. ■ Adresse : Rue Dieudonné Lefèvre 17, 1020 Laeken ■ Maître d’ouvrage : citydev.brussels ■ Architecte : Architectes Associés ■ Bureaux d’études : Flow Transfer International sa - Cenergie cvba - Daidalos Peutz – Setesco Un tiers des ateliers sont déjà réservés ou occupés. Les actionnaires de la SA BRUSSELS GREENBIZZ sont la Région de Bruxelles-Capitale (62,5%), citydev.brussels (31,25%) et le CSTC (6,25%). Impulse et Bruxelles Environnement sont également partenaires. Il est prévu que ces différents partenaires et les Cabinets de tutelle fourniront à Greenbizz des critères en économie circulaire afin d’orienter les choix du Comité de sélection vers plus de circularité. Par ailleurs, la diversité et les synergies entre entreprises hébergées seront constamment recherchées. Plus d’info Sur le bâtiment : www.environnement.brussels, mot-clé bâtiment exemplaire/ lauréats 2013 Sur l’incubateur d’entreprises : www.greenbizz.brussels info@greenbizz.brussels tél. 02/233 81 00 Photo : Denia Zerouali. Le toolkit ResilieNtWEB offre de multiples outils d’analyse et de stratégie, pour aider les PME à développer des modèles d’affaires résilients. DURABILITÉ ResilieNtWEB : des outils pour les entreprises Rendre les petites et moyennes entreprises plus autonomes dans leur démarche vers une économie plus durable et résiliente. Tel était l'objectif de ResilieNtWEB, un programme Interreg IVB auquel participait BECI – et dont le Programme Régional d’Économie Circulaire (le PREC bruxellois) veut aujourd'hui pérenniser la diffusion. A ujourd'hui, tout le monde ou presque s’accorde sur l'absolue nécessité de développer ses affaires dans un cadre de développement durable qui dépasse la seule préservation de l'environnement, alliant l'économie et le social. Mais aussi dans une perspective résiliente, qui permette d’anticiper et de s’adapter rapidement aux changements du marché et au contexte socio-économique. Reste que de nombreux obstacles se dressent dans cette voie. En particulier, les outils nécessaires pour identifier rapidement les opportunités sont encore peu nombreux, et rarement adaptés aux PME. C'est précisément pour permettre aux entrepreneurs de dépasser cette difficulté que ResilieNtWEB a été développé. « Ce programme européen, initié dans le cadre d'Interreg IVB, a été mené de concert par des partenaires bruxellois, luxembourgeois, français et britanniques », explique Gaëtan Dartevelle, le directeur de Greenloop, consultant bruxellois et partenaire technique associé au programme, avec Bruxelles Environnement et BECI. Le rôle moteur de Bruxelles Gaëtan Dartevelle l’affirme sans fausse modestie : le rôle des acteurs bruxellois a été moteur pour la réussite de ResilieNtWEB. Les chiffres lui donnent d'ailleurs raison : sur la soixantaine d'entreprises touchées, plus d’un tiers proviennent de la Région bruxelloise. Choux de Bruxelles (restauration événementielle), PlantDesign (verdurisation verticale) ou encore la success-story PermaFungi (kits de culture de pleurotes dans une logique circulaire) ont notamment pu éprouver la qualité de la méthodologie et des outils proposés dans le cadre de ResileNtWEB. Ainsi, le CEO de Choux de Bruxelles Marc Van Der Haegen a pu s'appuyer sur ces outils pour peaufiner un projet de serre de production de légumes. Toujours dans le registre alimentaire, l'entreprise Viangro a eu recours aux outils ResilieNtWEB pour réduire la quantité de produits carnés perdus, en orientant les invendus encore propres à la consommation vers des associations à vocation sociale. La boîte à outils de ResileNtWEB La boite à outils conçue dans le cadre de ResileNtWEB comprend le Resilience Quick-Scan, qui fait ressortir les forces et faiblesses d'une entreprise en matière de développement durable et de résilience – et les points à travailler en priorité. Gaëtan Dartevelle (Greenloop) Les Resilience Design Cards, quant à elles, mettent à la portée de toutes les entreprises des principes de conception résiliente directement inspirés de la nature – on parle ici de « biomimétisme », un concept jusqu’à présent réservé à quelques visionnaires. Ces cartes posent des questions-clés et offrent des exemples concrets pour orienter la réflexion. Elles sont à utiliser en lien avec le Business Model Canvas (BMC), un outil reconnu internationalement pour créer de manière collaborative un modèle économique solide pour l’entreprise. Elles peuvent également être utilisées seules, comme base d’une réflexion approfondie sur le développement ou l’amélioration des produits et services de l’entreprise. Pour alimenter les réunions de réflexion, les créateurs du toolkit ont aussi mis au point des dispositifs ultra-simples, ➤ p. 36 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 33 Johan Debière
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Dénichez l’oiseau rare avec Bruxelles Formation Pour toute entreprise qui se développe, le recrutement de nouveaux(elles) collaborateurs(trices) constitue souvent un véritable défi. Le(la) candidat(e) idéal(e) doit pouvoir se prévaloir d’une attitude, d’une expérience mais surtout de réelles compétences professionnelles. Depuis plus de 20 ans, Bruxelles Formation prend en charge la formation de milliers de chercheurs(euses) d’emploi. Notre objectif : les doter des qualifications nécessaires pour les rendre immédiatement opérationnels sur le marché de l’emploi. MANAGEMENT Gestion et finance  Gestion d’entreprise  Gestion financière  Gestion de la qualité  Comptabilité et contrôle de gestion SAP  Business Analyst  Project Manager Commerce et vente  Commerce international  Import export  Account Manager  Shop Manager  Digital Marketing Spécialist  Délégué(e) commercial(e)  Communication d’entreprise et gestion de l’événement RH  Gestion des ressources humaines  Gestion du personnel et du payroll BUREAU D’ÉTUDES Dessin  Dessinateurs(trices) industriel(le)s et/ou spécialisé(e)s en techniques spéciales (électricité, HVAC) Conception  Conception d’installations HVAC, utilisation rationnelle de l’énergie et PEB Outils DAO/CAO  Logiciels de conception et de dessin industriel (Revit, Solidworks, Autocad) SECTEUR GRAPHIQUE  Infographiste  Webdesigner/front-end Developer  Motion Designer  Digital media : photo et vidéo numérique  Imprimeur(euse) offset  Imprimeur(euse) digital(e) Bruxelles Formation organise plus de 200 formations professionnelles différentes, qu’elles soient axées sur l’apprentissage d’un métier ou bien ciblées sur l’acquisition de qualifications particulières. Pour répondre aux besoins des entreprises du secteur tertiaire, notre pôle bf.management & multimediaTIC a développé un catalogue de formations couvrant plusieurs domaines : IT Développement  Développeur(euse) Java EE certifié  Développeur(euse) .NET certifié  Développeur (euse)d’applications mobiles iOS-Android Réseaux  Administrateur(trice) réseaux CCNA Systèmes  Administrateur(trice) systèmes MCSA ERP  Consultant(e) junior SAP Retrouvez le catalogue complet de nos formations sur le site www.bruxellesformation.be Nous sommes très attentifs à ce que nos formations soient adaptées aux évolutions rapides des besoins des entreprises. C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec les leaders du marché (SAP, Microsoft…), les acteurs économiques et institutionnels (Agoria, Comeos, Actiris…) ainsi que les fonds sectoriels (Cefograf, Femb, Cefora…). Tous nous font bénéficier de leur soutien et de leur expertise. Nous pouvons vous aider... • • • • • • en organisant un rendez-vous destiné à identifier et préciser vos besoins ; en sélectionnant parmi les candidat(e)s que nous avons formé(e)s ceux(celles) qui présentent le profil adéquat ; en vous conseillant sur les formules de stage et formation en entreprise qui vous permettent d’évaluer sans risque l’adéquation du(de la) candidat(e) avec le poste proposé ; en vous informant sur les dates de nos prochaines sessions de formation ; en vous informant sur la disponibilité des futur(e)s candidat(e)s grâce au calendrier J-30 ; en vous communiquant d’avantage d’informations sur le programme de nos formations et les certificats de compétences délivrés. Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à prendre contact avec nos délégué(e)s «entreprises». Management info.management@ bruxellesformation.be Tél. : 02 371 73 11 Bureau d’études info.bureaudetudes@ bruxellesformation.be Tél. : 02 371 73 24 Secteur graphique info.cepegra@bruxellesformation.be Tél. : 02 522 51 34 Informatique info.tic@ bruxellesformation.be Tél. : 02 371 73 11 former pour l’emploi UNION EUROPÉENNE Fonds social européen www.bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION
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TOPIC dont 30 Resilience Design Magnets à placer et déplacer sur un tableau, au fil des échanges. Plus « théorique », la Resilience Principles Ecosystem Map est là, quant à elle, pour rappeler les principes parfois très simples ou plus complexes qui interagissent dans le monde du vivant. Le Resilience Design Game est un véritable jeu à vocation pédagogique, qui repose sur la découverte des principes enseignés par la nature. Enfin, le Resilience Design Handbook est un manuel qui expose la méthodologie applicable lorsqu'on évolue dans des situations particulières. Selon que vous soyez une start-up, une PME avec dix, vingt ou trente ans d'existence, il vous indiquera le chemin à suivre de manière adaptée. Mais quelle est la spécificité des outils proposés à travers le toolkit du design résilient ? De nombreuses autres démarches n'existaient-elles pas déjà ? Gaëtan Dartevelle opère une distinction entre les outils ressortant du management environnemental, comme les certifications ISO, EMAS ou encore le label Entreprise Écodynamique promu par Bruxelles Environnement, et les outils ResileNtWEB : « Au contraire des systèmes de management environnemental, qui procèdent d'une approche quantitative où l'on va mesurer des paramètres comme la consommation d'eau, d'énergie, l'exposition au nuisances sonores, ResilieNtWEB va quant à lui se concentrer sur le principe de résilience. On va bien évidemment retrouver les thématiques environnementales, mais aussi économiques et sociales. En s'aidant de la boîte à outils, on permet à l'entrepreneur de s'adapter aux changements de son environnement : qu'ils soient verts, mais aussi liés aux évolutions sociétales... Par exemple les évolutions liées à l'économie collaborative. » Ensuite, il s'agit de faire bon usage de ces enseignements : « C'est là qu'un système de management comme le label Entreprise Écodynamique est intéressant, en complément des outils, car il permettra d'assurer un suivi, de distribuer les responsabilités, de mesurer l'évolution des paramètres... » Et la suite ? Chez BECI, Laura Rebreanu souligne que la question clé touche désormais à la diffusion et à la formation des accompagnateurs autour des outils conçus dans le cadre de ResilieNtWEB. « C’est un enjeu important ; un objectif que nous pourrons atteindre en réussissant à introduire les outils dans des filières comme celle de l'Ichec, par exemple. » Chez Bruxelles Environnement, Étienne Aulotte indique que le PREC, adopté récemment par la Région de Bruxelles-Capitale, joue un rôle essentiel : « L'idée est aujourd'hui de passer à la vitesse supérieure, d'encourager des acteurs comme Impulse ou les guichets d'économie locale à aller au contact des PME et TPE. Dans ce cadre-là, 36 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Les six étapes de la méthodologie ResilieNtWEB Étape 1 : Administration d'un Quick Scan en ligne permettant de dresser le profil de l’entreprise en termes de pratiques durables et de résilience ; Étape 2 : Sur base des résultats du Quick Scan, élargissement du périmètre et focus sur les problématiques pertinentes ainsi que sur les opportunités d’amélioration et/ou de nouvelles activités ; Étape 3 : Conception d'un plan d’action ; Étape 4 : Mise en oeuvre du plan d’action ; Étape 5 : Évaluation des résultats ; Étape 6 : Amélioration de l’approche de coaching, de la méthodologie et des outils. l'adoption du PREC et les moyens débloqués pour sa mise en œuvre sont une vraie bénédiction pour l'aspect Resilient Design : cela va nous permettre d'offrir 3 à 4 jours de coaching à un maximum de PME, de monter en puissance et, pourquoi pas, de passer de 26 (ndlr : le nombre d'entreprises déjà passées par les outils ResileNtWEB) à une centaine d'entreprises formées, et de 15 à 20 bureaux-relais qui pourront à leur tour utiliser l'outil intelligemment. » L'essaimage semble déjà bien engagé, comme nous le confirme Gaëtan Dartevelle : « Après avoir mené nos tests et formé les entreprises et les organisations bruxelloises, nous avons été approchés par les responsables de Wikipreneurs, plateforme qui propose de relayer tous les outils utiles aux entrepreneurs et aux starters. » Étienne Aulotte abonde : « Derrière Wikipreneurs, il y a plus de 18.000 entreprises et une bonne centaine de relais, dont dix bruxellois. Y placer les outils proposés dans le cadre de ResilieNtWEB, à côté d'autres outils économiques, est tout simplement providentiel car cela leur donnera une belle visibilité. » De manière plus structurelle, on peut aussi noter l'évolution d'une administration comme Bruxelles Environnement, qui est aujourd'hui amenée à tisser des liens plus étroits, encore plus dynamiques, avec les entrepreneurs. « C'est là une évolution fondamentale de l'administration pour laquelle je travaille. Il y a huit ans, lorsque je suis arrivé à Bruxelles Environnement (l'IBGE à l'époque), c’était une administration à laquelle on s'adressait pour des questions liées aux permis environnementaux, aux autorisations... Et personne ne soupçonnait qu'un jour notre rôle puisse évoluer au point que les entrepreneurs, les porteurs de projet puissent s'adresser à nous pour mieux avancer dans leurs affaires. » ● Étienne Aulotte (Bruxelles Environnement) Info : Laura Rebreanu, 02 643 78 26 - green@beci.be http://resilientweb.eu https://www.wikipreneurs.com TOPIC DURABILITÉ Daoust : le réflexe vert bien ancré Les efforts que Daoust consent depuis des années pour réduire son empreinte écologique lui ont valu, l’année passée, le titre « d’Entreprise écodynamique », décerné par Bruxelles Environnement. Coup d’œil sur la stratégie environnementale de Daoust. Peter Van Dyck E st « écodynamique » l’entreprise qui mesure son impact sur l’environnement dans le but de le réduire, à terme. La dynamique réside dans le caractère progressif et durable des améliorations escomptées. Bien avant de recevoir ce label, Daoust s’était déjà lancée dans la responsabilité sociale des entreprises. Cette stratégie RSE a été affinée en 2011. « En tant qu’entreprise RH, nous devions d’abord focaliser sur nos collaborateurs et mettre l’accent sur la diversité. Mais nous avons aussi estimé que notre souci de l’environnement avait sa place dans notre politique RSE », explique Leila Opdebeeck, CSR & Job Academy Manager. Paperless Le programme Daoust Green a vu le jour en 2012, avec la rénovation du Job Center Bruxelles Louise, à la Galerie de la Porte Louise. « Notre fibre écologique et notre souci du développement durable en ont fait le premier Job Center ‘paperless’ », se souvient Leila Opdebeeck. « Nous avons réussi à réduire notre consommation de papier de plus de 90 %. Cela a servi d’exemple à tous nos Job Centers en Belgique. » Daoust ambitionnait ensuite le label « Entreprise écodynamique » pour son siège social bruxellois. Ce label couvre trois aspects : la mobilité, la gestion énergétique et la gestion des déchets. En matière de mobilité, Daoust a réduit de 16 % les émissions de CO2 de son parc de véhicules à partir de 2012. « Nous avons toujours opté pour les modèles les moins polluants », nous dit Leila Opdebeeck. « Nous suivons constamment les évolutions écologiques des constructeurs automobiles, pour être prêts à réagir. » Le siège social de Daoust se distingue aussi par sa gestion énergétique. Sa consommation d’électricité est inférieure de moitié à la moyenne d’autres bâtiments analogues. Et sur le plan du chauffage, la consommation est 3,5 fois plus basse que la moyenne bruxelloise. « La première étape vers le label nous a fourni des données exactes sur la consommation énergétique de notre siège social à Bruxelles. Un bureau conseil extérieur nous a appris à interpréter ces données correctement, en tenant compte de variables telles que les circonstances climatiques et le taux d’occupation des bureaux, le tout sur une durée de plusieurs années. Il en est ressorti que nos performances étaient excellentes, dès le départ. En bon père de famille, nous avions déjà remplacé tous les châssis de fenêtres. Ceci explique cela. » Leila Opdebeeck Légumes de saison Daoust a pu réduire sa production de déchets grâce à des experts, contactés via le Brussels Waste Network de BECI. La prudence accrue lors de la commande de produits s’est combinée à une dématérialisation des services. « Pour travailler ‘paperless’, les conseillers de nos Job Centers incitent les candidats à envoyer leur CV par e-mail ou en format numérique, via notre site web. Ceux qui ne disposent pas d’un accès à l’internet peuvent utiliser les ordinateurs mis à leur disposition dans tous les Job Centers. Nous privilégions aussi la voie électronique pour l’administration : les fiches de salaire de nos intérimaires et aide-ménagères, les factures aux clients ou encore la communication avec les clients et intérimaires. » Ce n’est jamais fini. De nouvelles dispositions s’ajoutent régulièrement. Par exemple le choix de légumes de saison cultivés localement, pour réduire l’empreinte écologique des menus, lors des événements. Daoust est conscient de donner l’exemple en tant qu’employeur. « Le programme Green nous incite à stimuler une prise de conscience chez les travailleurs. Ils vivent ce projet intensément et de façon très visible, notamment en utilisant davantage les transports en commun ou le tri des déchets, possible à chaque étage. Nous sommes heureux que nos collaborateurs soient aujourd’hui demandeurs d’une priorité accrue à l’écologie. » ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 37 R.A.
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TOPIC Jardiner au travail DURABILITÉ Profiter de sa pause pour jardiner un peu, planter, arroser, désherber… permettrait de réduire le stress tout en favorisant l’agriculture urbaine. Outre-Atlantique et en France, la tendance est bien implantée. Quid en Belgique ? Gaëlle Hoogsteyn A ux États-Unis, le phénomène est tel que l’on parle « d’orthithérapie ». Toyota, PepsiCo, Kohl, Google, Yahoo et bien d’autres incitent leurs employés à consacrer une partie de leur pause au jardinage. Mettre les mains dans la terre pour ensuite savourer les fruits de son travail serait une activité relaxante, susceptible d’améliorer le bien-être des salariés, pour un coût minime. En Europe aussi, les corporate gardens se font petit à petit une place. Et en Belgique ? Elise Gillet (Thon Hotel), explique : « Au milieu de notre hôtel, nous disposons d’un grand patio. Plutôt que d’y planter un simple jardin, nous avons décidé d’y installer également un coin potager. Nous disposons de plusieurs bacs pour les fruits et légumes (potirons, tomates, poivrons, groseilles, etc.) et d’autres pour les herbes aromatiques. L’entretien est entièrement géré par le personnel, du semis à la récolte, en passant par l’arrosage. Personne n’est obligé de participer, mais nous constatons que c’est une activité très appréciée. Ce que l’on récolte est utilisé par le bar ou le restaurant de l’hôtel. Nous proposons ainsi des potages, confitures et salades issus de notre potager. Leur provenance est indiquée sur notre carte. Mais, davantage que la récolte, l’objectif est surtout éducatif : avec ce potager, nous essayons de sensibiliser notre personnel et nos clients au fait que, chez eux aussi, ils peuvent cultiver des aliments. » Encouragé par ce succès, le Thon Hotel a été plus loin en installant deux ruches. « Pour des raisons de sécurité, elles sont gérées par la Société Royale des Apiculteurs de Bruxelles. L’an dernier, nous avons récolté près de 80 kilos de miel qui a été proposé au petit-déjeuner de l’hôtel. » Pierre Léger, Eco-Conseiller au Village Partenaire : « Il y a 3 ans, nous avons créé un potager dans notre cour intérieure. Travaillant dans un environnement tout en béton, nous avons opté pour 12 bacs d’agriculture. Leur gestion est confiée aux entreprises du site. Chaque entrepreneur y plante ce qu’il veut et nous profitons ensemble de la récolte. Nous récoltons environ 30 à 50 kilos de légumes chaque année, mais l’aspect production est secondaire. Nous souhaitons 38 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 avant tout permettre aux entrepreneurs de faire connaissance autour d’une activité informelle et se détendre un peu sur leur lieu de travail. » Le côté original de ce potager, c’est l’aquaponie : « Nous élevons des poissons. L’eau des aquariums sert d’engrais aux légumes, puis, une fois filtrée, elle retourne dans les aquariums. Chaque année, nous élevons ainsi 10 kilos de poissons, utilisés pour un grand repas collectif. » Au Thon Hotel, la récolte est servie au bar ou au restaurant. Entreprises, ouvrez la voie ! Au vu de ces deux exemples, on se demande pourquoi les entreprises sont si peu nombreuses à se lancer… Pour Cédric Jules, co-fondateur de Macadam Gardens, une start-up toulousaine spécialisée dans les potagers urbains, beaucoup de sociétés se laissent décourager par la structure de leur bâtiment. Une erreur, selon lui : « Toit plat, jardin, terrasse… tout est possible. Même sur des petites surfaces, on peut concevoir de beaux projets. » Autre frein : la pollution. « Mais en ville, elle est surtout constituée de métaux lourds qui ne montent pas à plus de 5 mètres du sol. En hauteur (sur nos buildings bruxellois par exemple), pas de risque de contamination. » Enfin, le climat belge décourage également. « Il est vrai que la qualité des récoltes dépend de l’ensoleillement. Mais, même avec un climat tempéré, toutes sortes de fruits et légumes peuvent être cultivés. Il suffit de bien sélectionner. » Des associations telles que Lateral Thinking Factory soutiennent ce type d’initiatives. En 2013, elle a réalisé pour l’IBGE une étude sur le développement de l’agriculture urbaine à Bruxelles et identifié une série de sites potentiels. L’association Le Début des Haricots a lancé un projet pour aider les entreprises qui souhaitent créer un potager. Cédric Jules conclut : « Ces dernières années, nous constatons un véritable regain d’intérêt pour le jardinage et le ‘home-made’. Plus que jamais, les gens se soucient de ce qu’il y a dans leur assiette. Les potagers d’entreprise pourraient donc avoir de beaux jours devant eux. » ● PHOTO R.A. TOPIC DURABILITÉ Fermes urbaines : un potentiel qui augmente chaque année Les fermes urbaines étaient un phénomène hype il y a quelques années encore. C’est aujourd’hui devenu un véritable business, capable de nourrir une partie de plus en plus significative de la population. Et de remettre des personnes précarisées à l’emploi. Johan Debière O n connaît les fermes urbaines qui ont poussé à New-York. Les premières ont été aménagées sur les toits des immeubles par Ben Flanner en 2009. Cet entrepreneur visionnaire peut aujourd'hui s'enorgueillir d'atteindre à lui seul une surface cultivée totale de quelque 33.000 m2 (3,3 hectares, tout de même). Parmi les nombreuses autres exploitations qui sont apparues depuis à New-York, certaines ont décidé de pousser un peu plus loin la démarche. Comme le projet Gotham Greens qui privilégie quant à lui la culture hydroponique de différentes variétés de salades et d'herbes aromatiques, et qui a travaillé à l’élaboration d’un réseau de distribution dans une trentaine de supérettes. Il livre aussi des restaurants à travers le service Fresh Direct. Un rendement multiplié par cent Le mouvement s'est depuis étendu à d'autres grandes villes. On pense notamment à Singapour qui a vu naître Comcrop. Ou à Tokyo et l'étonnante ferme de Shigeharu Shimamura. « Comcrop est une ferme urbaine de 6.000 m² logée sur un toit du centre-ville. C’est l’une des premières fermes de Singapour qui utilise l’aquaponie, un mélange d’aquaculture verticale et d’hydroponie », nous a confié Allam Lim, co-fondateur de Comcrop, depuis Singapour. Une technique que le scientifique japonais Shigeharu Shimamura a également utilisée au Japon en portant la verticalité jusqu'à son paroxysme. Installée dans un bâtiment déserté par le fabricant de semi-conducteurs Sony Sendai, avec l'aide des subsides du ministère japonais de l'économie, sa ferme a été conçue comme une superposition de vastes plateaux éclairés par des rampes de LED, le tout sur pas moins de 15 niveaux. Chaque jour, la ferme pensée par le scientifique peut ainsi produire jusqu'à 10.000 laitues. Si l'on considère la surface occupée (près de 8.000 m², pour une empreinte au sol réduite à 2.300 m² seulement), sa ferme affiche des rendements étonnants, jusqu'à cent fois supérieurs à ceux d'une exploitation classique en pleine terre. Selon les estimations de General Electric, partenaire technique du projet, cette ferme verticale génère un chiffre d'affaires annuel de 300 millions de yens (2,5 millions d'euros). Récupérer la chaleur des frigos La petite Belgique n'a pas à rougir de sa position. C'est en effet chez nous, et en particulier à Bruxelles, que sont nés les projets qui semblent les mieux pensés et les mieux charpentés. Notamment celui de la ferme Une ferme urbaine a pris possession des toits du Foodmet, à Anderlecht. urbaine aménagée sur le toit du Foodmet, déjà évoquée dans ces colonnes. Depuis, beaucoup d'eau a encore coulé sous les ponts. Comme l’expliquait en 2014 Eric Haubruge, Président du comité de pilotage du projet Verdir et premier vice-recteur de l'ULg, à notre confrère Valentin Dauchot, « la culture nécessite d'importantes quantités d'énergie et, à tout le moins, de chaleur. Or, dans les villes, cette chaleur peut facilement être récupérée au-dessus de certains bâtiments, en particulier ceux qui abritent des data centers. Ou qui ont à évacuer la chaleur produite par différents process. » Cette logique de boucle est précisément celle qu'a choisie Big à Bruxelles : « Nous allons chauffer nos serres en récupérant la chaleur dégagée par les groupes frigorifiques des bouchers qui sont installés juste en-dessous », explique Mathieu Bonin. Le projet poursuivi par Big s'appuie à la fois sur la production de poisson, sur celle de micro-pommes de terre et de « micro-greens » (herbes aromatiques très prisées des restaurants étoilés). « 400.000 unités de micro-greens vont être produites chaque année, ainsi que 300.000 micro-pommes de terre. » Quand on sait que celles-ci peuvent être vendues 40 à 50 centimes pièce aux restaurateurs, le jeu en vaut donc la chandelle. On comprend mieux la facilité avec laquelle Big a réussi tout récemment à lever 4 millions d’euros... ● Info : Laura Rebreanu 02 643 78 26 green@beci.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 39
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TOPIC DURABILITÉ Cycle management environnemental : c’est reparti ! En 2015, BECI lançait un nouveau cycle de formation pour aider les entreprises à améliorer leur gestion environnementale. L’idée de mettre en place ce cycle est née de notre expérience directe dans le cadre du label Entreprise Écodynamique. Il est le fruit d’une collaboration étroite avec Bruxelles-Environnement et notre partenaire 21 Solutions, et a bénéficié du soutien de Suez. Laura Rebreanu, Sustainable Development Coordinator BECI P ourquoi mettre en place un système de gestion environnementale (SME) dans votre société ? La réponse est très simple : il s’agit de bien gérer votre entreprise, tout comme vous vous préoccupez de la gestion de la qualité ou de vos finances. La démarche est d’ailleurs similaire : le but est de s’améliorer en continu, mais aussi de tracer les coûts cachés de votre impact environnemental. Des coûts qui peuvent peser lourd sur vos finances mais qui, correctement évalués et contrôlés, peuvent être transformés en bénéfices. Mieux gérer vos ressources, notamment énergétiques, prévenir et réduire la production des déchets, améliorer la mobilité dans l’entreprise, etc. : autant de quick wins à réaliser. Un simple exemple : selon une étude de TomTom de 2015, un trajet domicile-travail de 30 minutes en voiture se trouve allongé de 25 minutes dans les bouchons bruxellois. Cela signifie que les automobilistes ayant un trajet d’une durée moyenne de 30 minutes perdent 94 heures par an dans les embouteillages… Le coût n’est pas seulement financier pour l’entreprise ; il se paie aussi en termes de bien-être et de rétention du personnel. Et c’est encore plus préoccupant lorsqu’il s’agit du transport des marchandises ou des déplacements professionnels. Comme on le voit, la gestion de l’environnement recouvre beaucoup d’aspects, plus ou moins complexes, plus ou moins faciles à gérer. S’y attaquer est une simple question de bon sens. La plupart des entreprises l’ont d’ailleurs bien compris et beaucoup ont mis des actions en place. Certaines possèdent déjà une certification environnementale ; pour celles-là, la question qui se pose est comment aller loin. Le cycle en management environnemental proposé par BECI a justement pour but de les aider à mieux structurer leur démarche et continuer à s’améliorer. Un nouveau cycle, un programme revu La première année de ce cycle a été particulièrement intensive et enrichissante, tant pour les participants que pour nous, organisateurs. Vu le succès rencontré, BECI a décidé de poursuivre l’aventure et lancer un nouveau cycle dès septembre 2016. Forts de l’expérience engrangée, nous avons revu en partie le programme. Le but est de prendre en compte les dernières 40 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 La première promotion du cycle en management environnemental. évolutions dans le secteur de l’environnement, d’intégrer de nouveaux outils et concepts, et rester ainsi à la pointe dans le domaine. Nous en profiterons pour intégrer les suggestions de nos participants et nos propres observations, pour que le contenu reste pertinent et réellement adapté aux besoins des entreprises. Nous avons ainsi intégré une journée consacrée au design résilient (y compris le biomimétisme) et aux nouveaux business models (économie du partage, « écolonomie », product to service systems, etc.). Nous nous intéresserons plus en profondeur aux aspects législatifs et sécuritaires de la dématérialisation, ainsi qu’au green IT. De même, nous approfondirons les aspects « communication interne et gestion du changement ». Au-delà de la formation proprement dite, d’autres bénéfices s’offrent aux participants. Tous reçoivent le Guide du Bureau Ecoresponsable, ont un accès privilégié aux événements organisés par la cellule Green de BECI et bénéficient d’un accompagnement continu au-delà de la formation. Ainsi, les participants au cycle de cette année recevront des outils mis à jour et nous resterons à leur écoute, prêt à les guider et à les conseiller dans leurs démarches environnementales. En bref, suivre le cycle ME, c’est aussi s’intégrer dans un réseau d’entreprises écoresponsables, pour échanger avec des collègues et confrères qui partagent vos préoccupations, créer des nouveaux contacts, de nouveaux liens et améliorer ainsi les performances et la résilience de votre entreprise. ● Info : Laura Rebreanu, 02 643 78 26 - green@beci.be FOCUS ÉNERGIE Le Facilitateur Bâtiment Durable, un service utile et en pleine expansion Parce qu'il concilie gain d'énergie – et donc d'argent - pour les entreprises, le service Facilitateur Bâtiment Durable de Bruxelles Environnement suscite de plus en plus d'attention. En six ans, plus de 14 000 demandes ont été introduites auprès de cet organisme précieux, entièrement gratuit, qui aide à gérer, rénover, voire même construire les bâtiments bruxellois. Rappel. David Hainaut E n phase avec une époque toujours plus soucieuse des questions liées à la durabilité, le service Facilitateur Bâtiment Durable – distinct de la Maison de l’Énergie, destinée elle au grand public – s’adresse aux professionnels bruxellois (architectes, concepteurs de bâtiments, entrepreneurs...) se posant cette question cruciale : comment construire ou rénover, en tenant compte du facteur énergétique ? « Plus largement même, cette interrogation englobe pour nous autant l'énergie, l'environnement et l'éolien, que l'utilisation rationnelle de l'énergie », complète Margareth Fracas, personne clé de la coordination au sein du service Facilitateur. Concrètement, le processus est simple : après un premier contact téléphonique ou virtuel répondant aux questions générales, le service oriente l'entrepreneur vers des spécialistes adéquats. « Si une installation est obsolète ou qu'une conception est en cours, nous pouvons répondre en joignant descriptions ou plan. Mais pour des questions plus pointues, nos experts se déplacent alors sur le terrain. » De manière toujours gratuite, indépendante et neutre, précisons-le. Trop de bâtiments inutilement chauffés En matière d'efforts énergétiques à fournir, la marge de progression de Bruxelles est évidente. Les demandes sont pour l'heure issues de tous les secteurs, et quelques célèbres clients ont déjà fait appel au service. « La société pharmaceutique Pfizer, par exemple, nous a demandé d'intervenir pour ses bâtiments, datant pourtant des années 2000. Comme dans beaucoup d'entreprises, la régularisation de la ventilation y était indispensable. Dans la capitale, on chauffe encore inutilement trop de plateaux entiers de bureaux inoccupés. » La demande est pour l'heure régulière, avec une soixantaine de visites annuelles. « Oui, car finalement, nous faisons passer une sorte de visite médicale aux bâtiments. En 2016, l'énergie se gère différemment, car il y a une prise de conscience générale de la part de tous les entrepreneurs. » Avec des gestes parfois simples et peu coûteux, ceux-ci peuvent en effet réduire de moitié (!) leur facture énergétique. « Le gain est évident. Nous pouvons aussi donner des conseils faciles pour une meilleure utilisation des bâtiments, de la ventilation, ou encore dans la gestion de l'eau, les toitures vertes, etc. » Alléger le travail administratif Dans un secteur où la législation est en perpétuelle évolution, le service est également utile pour aiguiller l'entrepreneur vers des aides souvent méconnues. « Le travail administratif est lourd à gérer pour les entreprises, mêmes les plus pointues. Là encore, nous aidons chacun à mieux connaître toutes les aides existantes, ainsi que les déductions fiscales possibles. Nous faisons aussi office de traducteurs d'exigences : un texte de loi, même passé à la moulinette, cela reste complexe. C'est important de pouvoir le traduire pour bien le mettre en pratique sur le terrain. » Trop de bâtiments sont encore inutilement chauffés. Parmi ses prochains chantiers, le Facilitateur Bâtiment Durable entend continuer à se faire connaître, faire interagir davantage son réseau et continuer à intervenir via l'une ou l'autre formation présentant ce service d’accompagnement. Toujours dans le but d'augmenter le nombre d'actions susceptibles de diminuer les factures énergiques. Et surtout, aider les professionnels bruxellois à se rapprocher toujours plus des normes en vigueur. « Notre équipe est soudée dans cette tâche, qu'elle estime plus que jamais utile par les temps qui courent ! » Le Facilitateur Bâtiment Durable s’inscrit, à côté des formations et séminaires et du guide bâtiment durable, dans un ensemble d’outils mis à disposition des professionnels de la construction par Bruxelles Environnement. Plus d’info : 0800 85 775 ou facilitateur@environnement.brussels www.environnement.brussels/facilitateur BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 41
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FOCUS ÉNERGIE Engie Electrabel : nouveau nom, nouvel accent mis sur la transition énergétique Le 1er janvier 2016, Electrabel a adopté un nouveau nom et une nouvelle mission. Engie Electrabel mise désormais sur une transition « en 3D » : durabilité, décentralisation et digitalisation – en plaçant l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables au centre de ses priorités. Au programme : une augmentation du nombre de petites unités de production locales, mais aussi l’internet des objets, qui permet une gestion plus intelligente de l’énergie. Quels avantages pour les entreprises ? Entretien avec Philippe Van Troeye, directeur général d’Engie Benelux. Pourquoi ce changement de cap ? Philippe Van Troeye : Nous voulions avant tout mieux répondre aux besoins de nos clients et de nos partenaires dans le cadre de la transition énergétique. C’est pourquoi nous avons décidé de renforcer nos Business Units et de mieux harmoniser les différentes activités de notre organisation. Ces synergies accrues nous apportent la dynamique nécessaire pour proposer des solutions complètes. En tant que groupe, nous couvrons l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. La nouvelle stratégie d’Engie Electrabel exploite donc pleinement l’expertise de nos sociétés sœurs dans le Benelux. Il s’agit d’Engie Cofely pour la gestion facilitaire, d’Engie Fabricom pour les installations techniques et d’Engie Axima pour la réfrigération et la protection incendie. L’association de toutes ces connaissances ouvre la porte aux nouvelles technologies. Et à une offre de services renouvelée pour les entreprises. Ce changement s’accompagne d’un nouveau nom pour Electrabel : Engie Electrabel. Indépendamment de nos efforts, nous avons besoin d’un cadre réglementaire solide et d’une vision à long terme stable. La transition énergétique nécessite, en effet, une nouvelle économie. En quoi consiste exactement la transition énergétique ? Les combustibles fossiles s’épuisent peu à peu. Si nous voulons que notre économie continue à tourner demain, nous devons produire de l’énergie plus durablement et l’utiliser de manière plus parcimonieuse. C’est pourquoi Engie Electrabel met l’accent sur les trois D : durabilité, décentralisation et digitalisation. Engie Electrabel entend avant tout multiplier les énergies renouvelables. Nous comptons ainsi doubler la capacité éolienne à l’horizon 2020. Nous sommes, par ailleurs, partenaires du parc éolien Mermaid, un projet d’électricité verte en mer du Nord. Et avec une capacité de 523 mégawatts, nous sommes actuellement le plus grand producteur d’électricité verte en Belgique. Les efforts que nous consentons en matière de durabilité ouvrent la voie à une énergie plus verte et moins chère dans le monde des entreprises. 42 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Philippe Van Troeye, directeur général d’Engie Benelux. Le deuxième D est celui de « décentralisation » : Engie Electrabel assure un approvisionnement énergétique continu en exploitant plusieurs centrales. Il n’y a, en effet, pas toujours suffisamment de soleil et de vent pour faire fonctionner les moyens de production d’énergie renouvelable. Lors de ces fluctuations, nous devons donc pouvoir compter sur des capacités de back-up. La centrale hydroélectrique de Coo mais également les centrales au gaz jouent un rôle important dans ce contexte. Ces unités de productions turbines compensent les diminutions de la production pour que le réseau reste alimenté en électricité. Le troisième D renvoie à la « digitalisation » (ou numérisation). À l’instar des individus, de plus en plus d’objets sont aujourd’hui connectés à internet. Engie croit dans l’internet des objets ou la communication machine-to-machine et dans les perspectives d’avenir qu’ils offrent à ses clients, notamment pour une gestion énergétique individuelle intelligente et efficace. © Engie Electrabel FOCUS Mais en quoi consistent précisément ces 3 D ? Engie Electrabel veut garantir un approvisionnement énergétique stable aux entreprises. Leur permettre de réaliser des économies sur l’énergie et les coûts grâce à des conseils et des audits. Les aider à atteindre des objectifs environnementaux ambitieux. Et faire en sorte qu’elles se développent en s’appuyant sur des technologies intelligentes et sur l’internet des objets. Comment Engie Electrabel contribue-t-il à l’approvisionnement énergétique ? Un approvisionnement énergétique optimal est indispensable aux entreprises. Engie Electrabel souhaite donc accompagner ses clients via les canaux et les services adéquats. Pensez par exemple à la collaboration entre Engie Electrabel et Engie Cofely, qui offre une assistance technique 24 h/24 à nos clients en cas de pannes d’électricité. Ou au service HV Cabin, qui contrôle et modernise les cabines à haute tension des entreprises pour accroître leur niveau de sécurité et leur durée de vie. Nous organisons, en outre, de nombreuses formations intéressantes, notamment des formations générales sur les installations électriques et des formations spécifiques sur la haute tension, le gaz naturel et la cogénération. En tant que groupe, nous couvrons l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. L’association de toutes ces connaissances ouvre la porte aux nouvelles technologies. Et à une offre de services renouvelée pour les entreprises. Comment aidez-vous les entreprises à optimiser le coût de leur énergie ? Environ 38 % des dépenses des entreprises sont consacrées à l’énergie, ce qui représente une part considérable du budget. D’où l’importance de disposer d’informations sur l’évolution des marchés de l’énergie et sur le moment opportun pour acheter. Nos spécialistes des marchés établissent des liens entre l’actualité et les prix de l’énergie, puis en informent les entreprises. Les chefs d’entreprise peuvent ainsi suivre chaque semaine les récents pics sur le marché de l’énergie et vérifier comment ils influencent les prix de l’énergie, ce qui leur permet de réduire leurs coûts énergétiques. Engie Electrabel fait également part des évolutions du marché de l’énergie aux entreprises via des webinaires, des e-books et les médias sociaux. Vous aidez aussi les entreprises à atteindre leurs objectifs environnementaux. C’est exact. De nombreuses entreprises s’engagent à épargner les ressources. L’énergie joue aussi un rôle clé dans la recherche de processus de production durables et de nouveaux matériaux. Pensez aux éoliennes et à la biomasse. Engie Electrabel accompagne les entreprises dans la production d’énergie éolienne – à terre et en mer. Seanergy, le nouveau produit vert destiné aux entreprises, est une nouveauté en la matière. L’électricité verte provient des éoliennes installées au large de la côte belge. Il s’agit d’énergie éolienne 100 % verte et belge. Quel est le rapport entre l’Internet des objets et l’énergie ? De plus en plus d’objets sont connectés sans fil à internet, ce qui offre une multitude de possibilités aux entreprises. Celles-ci peuvent, par exemple, travailler à moindres frais et économiser préventivement sur leurs coûts. Pensez à la planification des entretiens. Si les appareils communiquent facilement et rapidement entre eux, ils peuvent transmettre des informations sur leur emplacement et leur état. Bref, l’internet des objets constitue un énorme progrès en vue d’une organisation avantageuse et plus efficace des processus. C’est pourquoi Engie Electrabel s’est associé à Telenet fin 2015 pour mettre en place le réseau Engie M2M, un réseau bas débit longue portée qui consomme peu d’énergie. L’objectif d’Engie M2M est de relier cent mille objets ensemble en trois ans. Et qu’en est-il des véhicules électriques ? S’inscrivent-ils dans votre stratégie ? Absolument ! Si nous voulons que la transition énergétique soit un succès, nous devons également envisager les transports. La mobilité représente, en effet, un cinquième des émissions de CO2 de l’homme. À l’échelle mondiale. Nous promouvons par exemple les voitures à l’électricité et au gaz naturel. Engie Electrabel construit déjà des stations-service au gaz et des bornes de recharge pour véhicules électriques. L’an dernier, nous avons installé 21 points de recharge chez Swift, une entreprise de protection des données bancaires basée à La Hulpe. Les entreprises font aussi appel à Engie Electrabel pour des conseils en matière de mobilité durable. Le nombre de véhicules électriques est encore limité, mais la technologie et une fiscalité automobile de plus en plus verte donneront très certainement un coup de pouce à ces voitures de demain. La gestion de la charge gagne elle aussi en importance. C’est pourquoi nous proposons des produits et des services qui donnent aux entreprises une meilleure idée de leur consommation énergétique et des frais afférents. En quoi Engie Electrabel se distingue-t-elle d’un fournisseur classique ? Nous voulons aussi aider les clients à réduire leur consommation énergétique et leur impact sur l’environnement tout en accroissant leur confort. Cette mission détermine notre position sur le marché et permet à toutes les entreprises d’accéder à l’efficacité énergétique. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 43
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Un extrait du spectacle de haut voltage Lords of Lightnings. ÉNERGIE Rien ne se perd, rien ne se crée : les énergéticiens se transforment La transition énergétique est en marche : dans un secteur en mutation, les professionnels de l’énergie adaptent leurs services. Ils ne se limitent plus à offrir du gaz et de l’électricité. Mais ils installent aussi des chaudières à condensation et des panneaux photovoltaïques, des appareils connectés et bientôt des compteurs intelligents. Un pas de plus vers les smart grids ? Julien Ide D epuis 2007, le marché du gaz et de l’électricité est totalement libéralisé. Le consommateur a maintenant le droit de choisir son fournisseur d’énergie. Il peut également en changer quand il le souhaite. Cette métamorphose a entraîné une transformation complète du paysage énergétique. Beaucoup de nouveaux prestataires sont apparus sur le marché. Le développement des énergies renouvelables, combiné à une concurrence féroce, conduit progressivement ces énergéticiens vers de nouveaux business models orientés vers leurs clients. Autoproduction et stockage Selon Bruxelles Environnement, entre 2012 et 2013, la production d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques (PV) a crû de 162 %. En 2013, elle représentait 32 % du total de l’électricité d’origine renouvelable produite en Région bruxelloise. Une tendance qui se confirme dans tout le pays. Les consommateurs sont devenus également des producteurs. On les appelle désormais les « prosumers ». Ceux-ci continuent à consommer une partie de l’énergie du réseau. L’électricité produite et non consommée y est injectée. L’apparition de solutions de stockage, à l’insL’autoproduction rend les clients actifs et participe au développement des énergies renouvelables Raoul Nihart, Sr. Project Manager en Stratégie et Innovation chez EDF Luminus. Les réseaux intelligents, au cœur des futures smart cities. 44 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 tar de la batterie Tesla Powerwall, rend les autoproducteurs moins dépendants du réseau électrique. Philippe Massart, directeur de la communication chez Sibelga, met en garde contre ce phénomène : « L’énergie du réseau est un bien collectif, surtout dans une ville comme Bruxelles. Tout le monde doit pouvoir l’utiliser. Il faut aussi impérativement tendre vers une réflexion globale qui intègre une réduction de la consommation. » Chez EDF Luminus, les propos vont dans le même sens. Raoul Nihart, Sr. Project Manager en Stratégie et Innovation : « L’autoproduction rend les clients actifs et participe au développement des énergies renouvelables. C’est une très bonne chose ! Toutefois, le stockage d’énergie localement n’est pertinent que dans certains cas. Il ne faut © Thinkstock FOCUS pas oublier que l’électricité est un produit de première nécessité. Elle a donc un intérêt sociétal. Tout le monde n’a pas les moyens de devenir indépendant du réseau électrique. Si trop de gens vont dans ce sens, le coût du réseau électrique sera porté par les autres consommateurs. » Kevin Welch, Chief Strategy Officer chez Engie, envisage une approche plus globale : « Les consommateurs paieront l’accès au réseau et le décompte sur base de la consommation réelle disparaîtra. Afin de donner le plein potentiel aux solutions distribuées, il faudra permettre aux buildings d’appartements d'autogérer leur production et consommation. Le fait que chaque appartement dispose de son compteur limite le développement de solutions nouvelles. Le ‘netmetering’ – injection de son électricité sur le réseau – va donc être amené à disparaître. » Business to customer Dans ce contexte concurrentiel, les fournisseurs d’énergie tentent de se démarquer au maximum et vont au-delà de la simple mise à disposition d’énergie. Ils proposent de plus en plus de solutions technologiques adaptées à leurs clients. Par exemple, Engie, EDF Luminus et Lampiris offrent des thermostats intelligents. Chez Engie, le petit boîtier s’appelle Boxx. Celui-ci contrôle le chauffage mais offre aussi un aperçu en temps réel de la consommation électrique. Le système peut être couplé à des extensions, comme la lampe Philips Hue ou des prises intelligentes. Il est possible de le contrôler via une application mobile. Eneco propose l’installation de batteries Tesla Powerwall et de PV. L’offre comprend le couplage des deux systèmes et une gestion automatisée de la consommation électrique. Tous ces exemples confirment une tendance B2C assez nette dans le secteur, comme le souligne Raoul Nihart (Luminus) : « Nous avons adapté notre stratégie de développement à l’évolution du marché. Nous nous orientons de plus en plus vers un service personnalisé pour nos clients. Par exemple, avec notre filiale Dauvister, nous installons des panneaux photovoltaïques et assurons leur maintenance. Nous plaçons également des chaudières à condensation et offrons un service d’entretien à nos clients. » L’énergie 3.0 Le secteur de l’énergie est amené à intégrer de plus en plus les technologies de l’information et de la communication. Les compteurs intelligents – ou smart meters – ont fait leur apparition depuis quelques années. Ces petits appareils numériques transmettent des informations entre les installations électriques (ou au gaz) d’un bâtiment et le réseau. Ils permettent de fournir des relevés plus précis et réguliers. La facturation, basée sur des consommations réelles, écarte les erreurs de relevés manuels des compteurs analogiques. L’objectif écologique est clair : diminuer les consommations énergétiques et donc encore réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est précisément pour ces raisons qu’en 2009, une directive européenne prônait un déploiement des compteurs intelligents, avec un objectif de 80 % d’équipement d’ici 2020. En Italie, plus de 27 millions de compteurs d’électricité intelligents ont été placés. En Suède et en Finlande, presque tous les bâtiments en sont équipés. En France et Pays-Bas, des plans d’installation à grande échelle ont déjà commencé. En Belgique (comme en Allemagne), rien de concret n’est encore à l’ordre du jour. Les régions ont en effet émis quelques réserves. Elles ont évoqué notamment un coût trop élevé, une durée de vie trop limitée des compteurs et le problème de la confidentialité des données. Aucune décision officielle n’a donc été prise pour le moment. Par contre, le distributeur wallon Ores a annoncé en novembre dernier son intention de collaborer avec EDF afin de placer des smart meters un peu partout au sud du pays. Mais cette décision n’est pas du goût de Sibelga, comme le confiait Philippe Massart à L’Echo : « Tous les gestionnaires de réseau avaient entamé des discussions pour développer un cahier de charges commun et se mettre d’accord sur des normes et des fonctionnalités qui permettraient une interopérabilité entre les différents compteurs. Même si Ores a décidé de faire cavalier seul, nous prévoyons d’ailleurs toujours de lancer un marché public au printemps avec Eandis, Infrax et Resa. » Le netmetering – injection de son électricité sur le réseau – est amené à disparaître. Kevin Welch, Chief Strategy Officer chez Engie. Et pourtant, il semble que la tendance générale mène, via ces smart meters, à la mise en place de smart grids, des réseaux intelligents. Le développement de cette gigantesque toile interconnectée est motivé par plusieurs facteurs qui complexifient la gestion actuelle du réseau électrique. Raoul Nihart (Luminus) nous éclaire à ce sujet : « Tout d’abord, le développement d’énergies renouvelables, bien que très positif, rend l’équilibrage du réseau plus difficile de par leur caractère intermittent. Ensuite, la consommation électrique est amenée à augmenter, surtout dans les villes. La démographie ne cesse de croître et de nouvelles demandes en électricité se multiplient (climatisation, voitures électriques, pompes à chaleur…). Et enfin, il faut réaliser que jusqu’ici l’offre était simplement adaptée à la demande. Les smart meters permettront une gestion active de la demande en incitant les utilisateurs à déplacer leur consommation aux moments les plus opportuns. » Ainsi se dessineraient les traits de notre avenir énergétique. Tous les acteurs seraient en constante interaction, avec des objectifs écologiques et économiques clairs. Reste à voir si nos pouvoirs publics parviendront à s’entendre sur des stratégies à long terme. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 45 R.A.
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FOCUS L’énergie urbaine, un peu plus durable ? ÉNERGIE À l’échelle européenne, notre pays est à la traîne en matière environnementale – en témoigne le « Prix Fossile » reçu à la COP 21. Mais depuis quelques années, la Région bruxelloise tente de se démarquer : elle a fixé une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. Les solutions potentielles pour y parvenir se multiplient : bâtiments passifs, panneaux solaires, mini-éoliennes, cogénération, géothermie… Julien Ide D' après le rapport 2015 de l’Agence européenne de l’environnement, 24 pays de l’UE ont atteint leurs objectifs intermédiaires de réduction des gaz à effet de serre. La Belgique n’en fait pas partie… Elle n’a pas non plus respecté ses engagements en matière d’efficacité énergétique. Tout au plus a-t-elle pu éviter un score négatif au niveau du développement des énergies renouvelables. Dans ce contexte difficile, Bruxelles serait-elle en train de se démarquer ? D’après Bruxelles Environnement, la métropole ferait partie du top 5 des villes européennes cumulant la plus grande superficie de bâtiments passifs (toutes proportions gardées). Par ailleurs, la production issue d’énergies renouvelables dans la capitale aurait presque triplé depuis 1990. Même si elle ne représente encore aujourd’hui que 2,1 % de la consommation d’énergie finale brute. Le renouvelable aujourd’hui D’après Bruxelles Environnement, entre 1990 et 2013, la production bruxelloise d’électricité à partir de sources renouvelables a presque triplé. En 2013, celles-ci se répartissent comme suit : 30 % de photovoltaïque, 60 % de déchets brûlés (incinérateur régional) et 10 % de solaire thermique et de pompes à chaleur. Tous les résultats ont montré que les effets d’une éolienne installée sur le toit d’un bâtiment sont minimes. Mark Runacres, VUB Selon Kevin Welch, Chief Strategy Officer d’Engie Benelux, le photovoltaïque (PV) a le meilleur avenir dans les villes : « La technologie est aujourd’hui déjà très efficace et ne va faire qu’évoluer. Elle s'intégrera de plus en plus 46 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 L’un des deux moteurs de cogénération du Cinquantenaire. sur les surfaces des bâtiments. Sur les toits et même sur les murs. À ce niveau, nous offrons à nos clients industriels un service complet qui comprend l’installation, la maintenance et le monitoring. Nous développons également une offre PV pour nos clients résidentiels qui sera prochainement disponible. » Le potentiel géothermique de Bruxelles n’est pas énorme, mais pas non plus négligeable. Quelques constructions de la capitale sont déjà pourvues d’installations de ce type. Par exemple, Bruxelles Environnement est équipée de 4 puits géothermiques de 80 m de profondeur. Engie Bruxelles est dotée de 180 puits de géothermie creusés à 100 m de profondeur. Ceux-ci couvrent la moitié des besoins en chaleur et en refroidissement du bâtiment. Dans le quartier européen, le nouvel immeuble « Wilfried Martens », qui ouvrira ses portes en 2017, sera lui aussi alimenté par géothermie. Les forages descendent jusqu’à 250 m de profondeur. Un projet d’usine de biométhanisation dans le Port de Bruxelles est à l’étude depuis plusieurs années au gouvernement bruxellois. Il permettrait de produire de l’énergie totalement verte à partir des déchets agricoles flamands et du compost des Bruxellois. Mais le dossier est actuellement bloqué, pour des raisons de nuisances olfactives et de pollution liée au transport des déchets. Demain, des hélices sur les toits ? Depuis quelque temps, des éoliennes ont été installées sur des bâtiments dans quelques villes, comme à Londres, Groningue ou Lyon. Mark Runacres est R.A. R.A. FOCUS professeur d’énergie éolienne et de mécanique des fluides à la faculté des ingénieurs de la VUB. Il travaille sur des projets d’éoliennes urbaines. Une première étude lui a permis de constater qu’au sommet des tours bruxelloises de plus de 100 m d’altitude, le vent souffle aussi fort qu’à la côte belge au niveau du sol. Lors d’une deuxième étude, il a examiné les impacts potentiels inhérents à l’installation d’éoliennes sur le toit de bâtiments. Le chercheur est ravi : « Nous avons analysé les nuisances sonores, la gêne visuelle, les influences sur la biodiversité, et surtout, la question des vibrations. Tous les résultats ont montré que les effets d’une éolienne installée sur le toit d’un bâtiment sont minimes. » Les éoliennes sur lesquelles travaille le professeur Runacres ont une puissance maximale de 10 kW. Cela signifie qu’une machine peut alimenter trois ménages. L’investissement de base tourne autour de 20 000 € et serait rentabilisé en moins de 10 ans. Alors, verra-t-on bientôt fleurir des éoliennes dans le ciel de Bruxelles ? Mark Runacres répond à la question :« Nous avons déjà effectué des études de faisabilité pour la tour du Midi et The Hotel. Suite aux résultats concluants, les propriétaires se sont montrés fortement intéressés. Il est très probable que les premières éoliennes soient installées d’ici deux ans. » Vers un meilleur rendement énergétique À l’instar d’une centrale électrique classique, la centrale à cogénération produit de l’électricité à partir d’un combustible, généralement du gaz. Avec une nuance qui a toute son importance : la chaleur des gaz d’échappement n’est pas perdue mais est récupérée et utilisée pour alimenter un bâtiment. Le système produit ainsi conjointement de l’électricité et de la chaleur. Le rendement d’une centrale à cogénération peut atteindre 90 %, contre 30 % pour une centrale électrique classique. La même quantité de gaz brûlé génère autant de CO2 , mais produit trois fois plus d’énergie ! L’intérêt écologique est donc essentiel. Philippe Massart, directeur de la communication chez Sibelga, distingue trois types de centrales à cogénération : « Au niveau industriel, on utilise des turbines de la taille des plus gros réacteurs d’avion. Sibelga a installé plusieurs centrales de cogénération de taille moyenne pour alimenter, entre autres, l’ensemble des musées du Cinquantenaire, le Parlement flamand et le campus du Solbosch de l’ULB. Il existe également la micro-cogénération pour les besoins individuels, mais le rendement n’est pas encore idéal. » L’équilibre énergétique repose sur trois piliers incontournables : la réduction de la consommation, la combinaison optimale des sources d’énergie et l’utilisation des technologies économiquement abordables. Philippe Massart , Sibelga Philippe Massart insiste par ailleurs sur une politique d’utilisation et de production optimales. « La meilleure énergie est celle qui n’est pas consommée. C’est pour cette raison qu’à côté des nouvelles constructions passives, l’isolation des bâtiments existants reste la priorité. L’équilibre énergétique repose sur trois piliers incontournables : la réduction de la consommation, la combinaison optimale des sources d’énergie et l’utilisation des technologies économiquement abordables. » L’énergie en autarcie Depuis quelques mois, il est possible en Belgique d’acquérir la fameuse batterie Tesla Powerwall. Elle offre le meilleur rapport stockage/prix du marché (6 000 € minimum, installation et raccordement compris par Eneco). Mais est-ce rentable à Bruxelles ? La capacité de la batterie est de 10 kWh. Utilisée à son volume maximal, elle pourrait donc stocker 3 650 kWh par an. Selon Solavari, 1 m2 an en Belgique. Il faudrait donc au minimum 36,5 m2 de PV produit 100 kWh par de Au sommet des tours bruxelloises, le vent souffle aussi fort qu’à la côte belge au niveau du sol. PV. Tesla offre une garantie de dix ans sur son produit. Calculons donc la rentabilité sur cette période : si le kWh fourni par le réseau coûte 0,20 €, cela reviendra finalement à 3 650 x 10 x 0,20 = 7 300 €. Ce calcul ne tient pas compte de l’investissement dans les PV. La rentabilité de la Powerwall mérite donc une analyse plus approfondie. Ce genre de système reste toutefois un moyen efficace pour les entreprises qui veulent investir dans des solutions de secours. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 47 R.A. R.A.
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ENTREPRENDRE Sportyverse : le réseau social sportif STARTERS Lancée à Bruxelles par Dimitrios Kourasis, Sportyverse ambitionne de devenir la plateforme du sport en connectant les athlètes à l’ensemble des professionnels. Guy Van den Noortgate «O n peut comparer Sportyverse à une sorte de LinkedIn pour le monde du sport », lance d’emblée Dimitrios Kourasis, fondateur de la start-up. « L’idée est née en 2014. Le projet a pris forme en 2015 avec la création de la société et, aujourd’hui, nous sommes actifs avec déjà 800 membres. Nous en visons 10.000 pour septembre. Nous sommes différents d’un media social comme Facebook car nous sommes entièrement dédiés au sport. Il existe quelques projets similaires aux États-Unis et en Grande-Bretagne mais ils sont limités à une série de sports, voire à un seul sport comme le football. Nous visons toutes les activités sportives. » Aux côtés de Dimitrios Kourasis, qui vit à Bruxelles depuis huit ans, gravitent de nombreux partenaires indépendants répartis en Belgique ainsi que dans divers pays européens et aux États-Unis. Ils s’occupent tant du développement que du contenu et de la mise à jour du site. L’investissement de départ se monte à quelque 50.000 euros dont une moitié a été consacrée à la mise sur pied de la plateforme, l’autre moitié étant destinée à assurer la promotion du site, via différentes opérations comme la réalisation de flyers. Le fondateur a choisi Bruxelles pour lancer son site car « c’est le cœur de l’Europe et un excellent écosystème pour le développement de start-ups. » Il est actuellement en discussion avec un investisseur américain qui envisage d’apporter 300.000 dollars de financement. « À l’heure des médias sociaux, le monde du sport est encore fragmenté », enchaîne Dimitrios Kourasis. « Avec Sportyverse, les gestionnaires peuvent se connecter avec les athlètes et les entraîneurs, les fans avec les clubs sportifs, les écoles et les collèges, ou les joueurs avec les médecins et kinés. Sportyverse vise à combler les lacunes du réseautage pour les amateurs, semi-professionnels, clubs, équipes scolaires, etc. Les gestionnaires et les clubs peuvent l'utiliser comme un outil pour la recherche de talents. Les athlètes et les joueurs peuvent publier des informations sur leurs réalisations sportives, des articles de presse, des vidéos, des photos ou toute autre chose qu'ils estiment pouvoir les aider à atteindre leurs objectifs ou augmenter leur valeur de marché. » La communauté du sport est très large : chacun de nous, au-delà du monde professionnel, peut s’y 48 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 retrouver peu ou prou, qu’il soit fan, sportif amateur ou administrateur de club. Le potentiel pour Sportyverse est immense ; encore faut-il le réaliser dans un premier temps et l’exploiter dans un second. Pour l’instant, le site n’est disponible qu’en anglais ; l’essentiel des premiers membres et utilisateurs proviennent du nord du pays ainsi que de Grande-Bretagne. À terme, le français, le néerlandais et l’allemand devraient s’ajouter. Devenir membre de Sportyverse est gratuit : le business model s’appuie sur les rentrées publicitaires. Dimitrios Kourasis « Dans réseau social, il y a social » Toutefois, Dimitrios Kourasis n’entend pas réduire son site à une simple activité commerciale : « Dans réseau social, il y a social. Dans le futur, je souhaite consacrer un pourcentage de nos bénéfices à des associations sportives. Je suis d’ailleurs en pourparlers avec de nombreuses fédérations. Par ailleurs, nous souhaitions également soutenir les sports paralympiques. » Dans la foulée, il évoque également un Belge qui a changé la face du sport il y a plus de 20 ans : Jean-Marc Bosman. « L’arrêt Bosman » a provoqué une révolution dont profite aujourd’hui, en partie, un site comme Sportyverse. Et Dimitrios Kourasis souhaiterait rencontrer Bosman pour lui proposer de devenir un ambassadeur de son site. L’appel est lancé. ● Info : www.sportyverse.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be R.A. ENTREPRENDRE TRANSITION Réutilisation et récupération ont le vent en poupe Le tri des déchets est devenu une habitude pour tous, à la maison comme en entreprise. Papier, verre, PMC, batteries, ampoules : aujourd’hui, tout peut et doit être collecté séparément en vue du recyclage. On ne parle même plus de déchets, mais de ressources secondaires. Les matériaux qui autrefois finissaient à la décharge ont aujourd’hui une vraie valeur. Et en termes de recyclage, les Belges sont champions d’Europe ! Les chiffres nous placent devant la Suède et l’Allemagne. Laurie Verheyen D e nombreuses actions et initiatives expliquent cette performance. Ainsi, le tri est désormais obligatoire pour tous, entreprises et citoyens. Fost Plus, l’organisme chargé de promouvoir et financer le tri sélectif et le recyclage des déchets d’emballages ménagers en Belgique, organise régulièrement des campagnes de communication et propose de nombreux outils pour aider les entreprises à sensibiliser leurs employés au tri. Résultat : près de 80 % des emballages ménagers mis sur le marché belge sont recyclés. Le dernier rapport de Fost Plus précise que 99 % de ces emballages ont été transformés en matières premières recyclées, dont 75,8 % traités en Belgique. Il y a là un potentiel économique non négligeable, y compris à Bruxelles. La même tendance s’observe pour d’autres flux : en 2015, 120.000 tonnes de vieux vêtements ont été recyclés en Belgique, comme le rapporte Coberec Textiles, qui représente les récupérateurs de vêtements usagés. Un secteur qui compte 50 entreprises en Belgique, employant ensemble plus de 1.000 personnes – principalement des travailleurs peu qualifiés. Le défi du tri et de la valorisation est sans fin et les projets nombreux, tant privés que publics, au niveau national comme régional. Bruxelles a ainsi lancé un ambitieux Programme Régional d’Économie Circulaire (le PREC), dont l’un des axes porte sur le recyclage et la réutilisation. Fost Plus, de son côté, a lancé en 2016 un projet pilote dans six communes belges pour tester de nouveaux scénarios de collecte, permettant d’élargir le nombre d’emballages acceptés dans le sac bleu. « Les filières de recyclage existent », indique Christine Levêque (Suez), « et les collecteurs sont prêts. » Ainsi, Suez dispose des capacités nécessaires pour améliorer le traitement des déchets collectés, maximiser le recyclage et la valorisation des ressources. L’entreprise a développé une vision de l’économie circulaire et, dans ce cadre, offre des services qui vont bien au-delà de la collecte. Suez propose un accompagnement en éco-design pour aider ses clients à développer des produits prévoyant déjà, en fin de vie, le recyclage maximal des ressources. Elle propose aussi un « écoscan » pour aider les entreprises à prendre conscience du potentiel économique d’une bonne gestion des déchets et ressources. Surcyclage Recycler, c’est bien, mais il y a mieux : la réutilisation. Il est très possible de prolonger la durée d’utilisation de BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 49 Quand la création se conjugue avec la réutilisation : c’est « l’upcycling ». nombreux produits. Ordinateurs ou imprimantes en bon état, par exemple, peuvent être réutilisés par des écoles. Idem pour les meubles. Des sociétés comme NNOF, Nearly New Office, proposent de donner une seconde jeunesse aux meubles de bureau. Bien que Bruxelles soit encore en retard par rapport à d’autres villes européennes, les initiatives en la matière se multiplient. Re-Creation Hall (www.recreationhall.net), le « marché de l’upcycling », se déroule tous les deuxièmes dimanches du mois à l’Atelier des Tanneurs. Toujours à Bruxelles, l’ASBL Rotor a mis en place le site Opalis (www.opalis.be) pour faciliter le réemploi des matériaux de construction. Il rassemble les revendeurs professionnels de matériaux de réemploi et s’adresse aux architectes, aux particuliers ou encore aux entrepreneurs. L’utilisation rationnelle des ressources et le réemploi sont aujourd’hui une nécessité. Alors que les prix des ressources fluctuent constamment, il ne s’agit plus d’idéalisme environnemental, mais de bon sens économique. Le secteur de l’upcycling et du réemploi est encore à ses débuts, mais son potentiel est très important, tout comme celui du recyclage. Les entreprises entendent bien saisir cette opportunité, comme le montre le dynamisme dont elles font preuve, qu’elles soient petites ou grandes, B2C ou B2B. ● Info : Laurie Verheyen, Conseiller Économie Circulaire, lv@beci.be, 02 210 01 75. © Thinkstock
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ENTREPRENDRE La transmission d'entreprises : déjà un succès ! Imaginé il y a un peu plus d'un an pour aider des milliers d'entrepreneurs à céder leur affaire de la meilleure façon possible, le Hub Transmission de BECI croule sous les demandes. Sans grande surprise. David Hainaut C réé début 2015 et déjà évoqué à plusieurs reprises dans ces colonnes, le Hub Transmission de BECI est né pour répondre à une problématique entrepreneuriale : faire face au grand nombre de sociétés bruxelloises à céder (près de 40 000 dans la décennie à venir !), conséquence directe du « papy boom ». L’heure est au premier bilan, dressé par son dynamique coordinateur Erick Thiry, lequel confirme que la transmission d'entreprises est « un sujet qui reste encore très tabou dans notre culture, sur les plans familial, personnel et professionnel. Mais la problématique va fortement évoluer grâce à la nouvelle génération, poussée par des influences anglo-saxonnes. » Car si, dans nos contrées, céder sa société, souvent en fin de carrière, reste vécu comme un problème, il n’en va pas de même ailleurs. Dans d’autres pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, cela représente plutôt une fierté et un symbole de réussite. peu plus de 80 sociétés ; des entreprises qui représentent un large éventail de domaines d’activités, certaines allant jusqu'à 140 millions de chiffre d'affaires ! La grande majorité des sociétés retenues est effectivement aidée par le Hub. On peut donc parler d’un franc succès, qui dépasse même de loin nos espérances. » Voilà qui est encourageant, dans une Région de Bruxelles-Capitale où six entreprises sur dix ne trouvent pas d'acquéreur, une fois mises en vente. Un diagnostic pour mieux revendre Mais concrètement, que peut apporter le Hub à une entreprise sélectionnée ? « Outre l'accompagnement classique, nous fournissons un important travail de (re) développement avant la vente, pour d'abord aider chaque entreprise à fonctionner à 100 % de ses capacités. Grâce à nos partenaires, nous avons à notre disposition des experts capables d'évaluer le processus de fonctionnement interne et le projet à long terme. Quand on reçoit un entrepreneur cédant, on fait donc une sorte de diagnostic général, pour pouvoir revendre au meilleur moment. Cela peut prendre de six mois à trois ans avant la revente. » La confidentialité est un autre élément-clé pour tout entrepreneur désirant passer le relais – et c’est aussi une garantie essentielle que peut apporter le Hub, par sa neutralité. Panel de discussion du Hub Transmission, le 17 mars dernier. De gauche à droite : Luc de Soignies (Federgo), Thierry Paquit (Identic), Jacques Delaere (Aganeri), Olivier Kahn, Valérie Denis (Familles en Entreprises) et Louis Amory (Maison Blavier). Plus de 200 sociétés rencontrées Grâce à une première année de réflexion et une communication importante, le Hub Transmission a su, en peu de temps, faire parler de lui à Bruxelles. Il peut notamment se targuer d’avoir fédéré un large panel de partenaires à l’expertise reconnue (Deloitte, KBC Brussels, Partena, CAP Consultance et différentes PME spécialisées) et d’avoir créé un levier financier de plus de 250 millions d'euros pour soutenir les transmissions sur la Région bruxelloise. La prise de conscience est à présent quasi générale chez les entrepreneurs qui, avec intérêt, ont participé en masse aux premiers événements du Hub. « Depuis mars 2015, nous avons reçu dans nos locaux plus de 200 entreprises. Sachant que nous ne travaillons pas avec les commerces, qui se vendent facilement sans notre aide, et que nous privilégions les entreprises génératrices d'emplois jouissant d'un chiffre d'affaires d'au moins 500 000 euros, la sélection a été ramenée dans un deuxième temps à un 50 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Une demande croissante On l'imagine, avec des séances informatives qui se poursuivent (voir encadré) et une demande forcément exponentielle, le Hub Transmission risque d'avoir du pain sur la planche dans l’avenir proche. « Dans les trois prochaines années », confirme Erick Thiry, « il risque de se passer énormément de choses pour nous. Car, si nous nous concentrons évidemment sur Bruxelles, des acquéreurs potentiels peuvent tout aussi bien venir de l'extérieur. Dernièrement, une société parisienne nous a contactés dans le but d'acquérir une société bruxelloise. De même que des entreprises de Charleroi. Récemment aussi, une association de vingt-cinq grands entrepreneurs turcs nous a sollicités pour élargir son panel de sociétés bruxelloises. 23 juin – Panel de discussion Animé par des professionnels de tous les domaines ayant connu la cession ou la reprise, cette réunion est destinée aux dirigeants d'entreprises souhaitant transférer leur société à moyen et à long terme, aux dirigeants voulant céder leur entreprise à leur(s) enfant(s) ou aux éventuels repreneurs. BECI - Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles, le 23 juin de 16h à 19h30 Info : Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 ENTREPRENDRE Le potentiel de développement dans l'accompagnement des entreprises reste donc énorme ! » Éviter des drames Dans une société où la jeune génération aspire au(x) changement(s), à tester de nouvelles choses, et surtout à éviter la monotonie, la transmission d'entreprises a de beaux jours devant elle. « Au Hub, nous sommes pour l'heure surtout confrontés à la génération des 60-65 ans. Mais lorsqu'on interroge de jeunes entrepreneurs, on se rend très bien compte que la succession dans l’entreprise familiale n’est pas une priorité, pour 80 % d’entre eux. Très souvent donc, on assiste à des désillusions chez les entrepreneurs seniors qui, depuis le départ, étaient persuadés de voir un de leurs enfants reprendre l'affaire. Ces patrons peuvent alors se retrouver dans des situations économiques dramatiques, y compris pour leur retraite. Cela nous donne le sentiment d’avoir aussi une mission sociétale à remplir, en tentant d'aider au mieux ces chefs d'entreprises, d'une part en suscitant leur curiosité, d'autre part en les rencontrant individuellement. » Vu l'évolution des mentalités, il y a fort à parier que la Erick Thiry transmission d'entreprise, encore assimilée – à tort – comme une petite mort, constituera au final une formidable opportunité de renouveau et de redynamisation économique. « Le changement, s'il n'est pas radical, est certain », conclut Erick Thiry. « Une chose est sûre, nous avons constaté en un an une immense méconnaissance du processus de préparation. On envisage donc activement de poursuivre cette noble mission. L'optimisme règne ! » Qui s'en plaindra ? ● MANA TÉGI FINANCE – CONTRÔLE FISCALITÉ – DROIT TÉGIE MARKETING – 2.0 – VENTE RH – PEOPLE MANAGEMEN ENTREPRENARIAT – PME GEMENT
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ENTREPRENDRE Maestro Mobile : un challenge pour apprivoiser la mobilité à Bruxelles Bruxelles verra naître en septembre son premier Maestro Mobile. Un concept ludique qui, dans le but de tester de nouvelles manières de se déplacer, verra s’affronter des équipes de quatre personnes. Avec un trophée de prestige à la clé. Xavier Tackoen, l'un de ses instigateurs, par ailleurs administrateur délégué chez Espaces Mobilités, nous en parle. David Hainaut Bruxelles Métropole : D'où provient l'idée de ce concept ? Xavier Tackoen : Dans mon travail, j'ai la chance de donner des cours à différents types de public, sur le thème de la mobilité. J'essaie de mettre chacun en situation, sur base d'un parcours réalisé dans une ville. L'idée du Maestro Mobile, un jeu grandeur nature à Bruxelles, est partie de là. C'est pour moi la meilleure façon d'apprendre aux gens que, si prendre le bus, le métro ou le tram reste intéressant, ils peuvent s'organiser autrement. Et souvent mieux ! De manière aussi intégrée et moderne, on peut dire que notre capitale sera la première ville à lancer ce challenge, pour lequel nous visons plusieurs centaines de participants. En somme, votre objectif serait de faire changer quelques-unes de nos habitudes de déplacement ? Oui. Nous partons du principe que la mobilité du futur est déjà, aujourd'hui, sous nos yeux. Sous nos pieds, même ! Une ville entourée d'autoroutes avec un vaste réseau métro, c'est beau, mais cela reste utopique. Notre envie, c'est de dire aux gens qu'on doit apprendre à se déplacer différemment. Ce n'est certes pas évident, car cela nécessite une autre gestion du temps et de l'organisation. Mais ce Maestro Mobile va tenter de nous faire représenter la ville autrement. Provoquer le déclic, cela reste un beau défi, non ? Oui, mais nous sommes là dans une approche de sensibilisation par l'expérimentation. Si beaucoup connaissent les nouveautés de ces dernières années (Cambio, Villo...), il reste encore un « gap mental » quant à leur utilisation. S'il n'y a pas d'accompagnement, c'est difficile. Cela dit, nous ne sommes pas là pour faire sortir les gens des voitures, présentes encore en masse : nous voulons faire comprendre à des gens qui, par exemple, prennent toujours le métro, qu'ils pourraient circuler de manière plus adaptée (vélo, train, bus...), s'ils connaissaient mieux toutes les facettes de la mobilité. Concernant les entreprises, on parle de plus en plus d'intégrateurs, ces intermédiaires qui optimisent les déplacements professionnels et personnels des salariés. Il en sera aussi question ? Bien sûr. Une société comme Ubeeqo, filiale d'Europcar, s'est bien rendu compte qu'il fallait investir dans ce type de nouvelles mobilités. Via une plateforme web, cette société permet de centraliser tous les modes de 52 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 transport disponibles dans treprise, du véhicule de société au train en passant par le taxi et la location de voitures. Pour les sociétés, c'est une évolution essentielle. On imagine que votre conc reste évolutif ? Oui. Notre ambition est de rer le maximum de monde. Nous sommes persuadés que c'est en poussant les gens dans leurs derniers retranchements qu'ils changeront. Raison pour laquelle le Maestro Mobile pourrait tout à fait devenir un rendez-vous annuel. Nous comptons sur beaucoup de partenaires importants (BECI, Bruxelles Mobilité, Cambio, Regus, Uber, Villo...), ainsi que sur les médias et les réseaux sociaux. Si on parvient à rassembler à un maximum d'acteurs, ce sera formidable. Mon objectif personnel, c'est que chacun se rende bien compte de la réalité du terrain. Créer ce challenge est un challenge en soi, mais je reste persuadé qu'il fera connaître de nouveaux modes à tous les participants, parmi lesquels, espérons-le, quelques hommes politiques et chefs d'entreprises. Nous sommes à l'aube d'une nouvelle dynamique ! ● Xavier Tackoen Expérimentez aussi avec B-mobility Le Hub Mobilité de BECI lançait, il y a six mois, B-mobility, la plateforme de promotion des alternatives de mobilité. Le covoiturage (Commuty), le télétravail (Regus), le taxi pooling (Splyt) et le carsharing (Zen Car) sont les premières alternatives à avoir été mises en avant. Cette année, les membres BECI bénéficient d’une réduction de 10 % sur les packs Zen Car, et d’une réduction de 15 € sur votre premier voyage avec Splyt en rentrant le code BECI15 dans l’application. Info : www.beci.be/mobility. Vincent Campeol, Mobility Advisor BECI, vc@beci.be, 02 640 93 28 www.beci.be
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ENTREPRENDRE Qu’attend l’entrepreneur de son avocat ? Par nature, la relation entre le chef d’entreprise et l’avocat est compliquée : le premier est un fonceur ; le second est prudent et rationnel. Et quand l’entrepreneur fait appel à l’avocat, c’est forcément dans un contexte problématique. Une enquête menée par BECI vient d’y apporter un éclairage. L a relation entre le dirigeant de PME et son avocat est une histoire a priori pleine de rebondissements et chargée le plus souvent d’émotions. En termes de perception, l’avocat est presque toujours associé à l’image du conflit, qu’il soit social, commercial, ou autre. Quant aux émotions, elles relèvent du registre de la colère, de la frustration, de la peur ou de la rancune. Quand le chef d’entreprise s’adresse à un avocat, c’est pour se débarrasser d’un problème : il dépose son conflit chez son avocat, un peu comme on déposerait son sac, le chargeant de tout jusqu’au moment où l’affaire lui reviendra. L’avocat est utilisé comme un agent de défense face à une agression, ou à l’opposé, un agent d’agression pour rendre à la partie adverse la monnaie de sa pièce. L'avocat est trop rarement utilisé comme médiateur, comme agent de résolution de conflit. Force est aussi de constater que l’avocat ne cherche pas toujours à éviter le conflit en calmant le jeu… Le profil de l'avocat D'après une étude américaine1 , les avocats présenteraient un profil de très bons élèves, aimant apprendre et appréciant les activités scolaires, critiques à l’égard d’eux-mêmes et capricieux. Mais surtout, ils seraient totalement dépourvus de sensibilité relationnelle ; ils Quand le chef d’entreprise s’adresse à un avocat, c’est pour se débarrasser d’un problème : il dépose son conflit, un peu comme on déposerait son sac. seraient focalisés sur les tâches et diront ce qu’ils pensent de manière froide, critique et argumentée. Les avocats auraient aussi, le plus souvent, des difficultés à comprendre le ressenti de leur interlocuteur et à agir avec tact. Du mal aussi à maîtriser le stress, et ils privilégieraient le plus souvent les stratégies d’évitement. Enfin, l’avocat américain hésiterait à prendre des risques et des décisions et n’aimerait pas l’autorité… Qu'en est-il en Belgique ? Selon une enquête menée par BECI en 2016, les patrons bruxellois sont clairs : à 94 %, ils préfèrent un avocat qui est prêt à s’opposer à eux dans 1 Étude Hildebrandt sur 2000 avocats américains 2012 leur intérêt… Du moins, c’est ce qu’ils disent. De là à savoir si c’est vrai… Le gros souci dans les PME, comme chez les avocats eux-mêmes, se trouve du côté des honoraires ; dans 63 % des cas, ces derniers sont jugés surévalués ! Les patrons jugent les avocats comme étant compétents, plutôt à l’écoute, persévérants, plutôt francs et rationnels. Mais ils les critiquent sur leur manque de disponibilité, leur prudence excessive ainsi que sur leur manque d’empathie et leur absence d’émotions. En deux mots, les patrons voient en leurs avocats tout l’inverse d’eux-mêmes. C’est peut-être pour cela que la relation est compliquée, mais aussi qu’elle a tout son sens ! Quel rapport à la justice ? Mais il est clair aussi que le peu de succès des procédures alternatives de résolution de conflit est dû tant aux patrons de PME qu’aux avocats. Les premiers se débarrassent de leurs problèmes pour avancer, tandis que les seconds, en raison de leur profil de personnalité, sont plus enclins à procéder qu’à transiger. Le plus rassurant, c'est d'apprendre que 63 % des patrons bruxellois sont, le plus souvent, d’accord avec les décisions de justice. Par contre, la personnalité du juge est un élément qui attire l’attention, plus particulièrement l’expérience professionnelle en dehors du métier de juge qui semble jouer un élément prépondérant (79 %). La justice serait-elle réellement aveugle ? Qu'en conclure ? Construire la relation entre les PME et les avocats ne se fera pas en un jour. Il est temps qu’un vrai dialogue s’installe. Nous devons apprendre à gérer l’émotionnel ensemble. Il faut que l’avocat s’intéresse davantage à son client et le comprenne - et pas seulement le dossier qu’il traite. ● 54 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 ENTREPRENDRE It’s Co-Solutions Time : l’heure des tribus L’une est experte en webmarketing, l’autre en e-learning. Lui est avocat et son interlocuteur vend du vin. Au bout de la pièce, un gars entend révolutionner la téléphonie ; à ses côtés, un banquier qui veut adapter son métier. En face, d’autres personnes discutent, s’exercent, s’encouragent, se donnent du feedback. Ils ? Elles ? Ce sont les deux nouvelles tribus fédérées par BECI dans ses Co-Solutions Times. A vec ses Co-Solutions Times, BECI a mis sur pied début de cette année un tout nouveau concept : le « cotraining », lequel est à la formation ce que le coworking est au bureau individuel. À l’heure du collaboratif et de l’économie du partage, ce choix repose sur une certitude : celle que des solutions existent en abondance. Et que, s’il suffit de les trouver, ce sera plus facile en partageant la réflexion. Sans tabou, sans pudeur. P « Nous », c’est un même statu tribu, « Free » ou indépendants pour la seconde. Un même statut, les mêmes soucis. Les mêmes angoisses parfois, ou les mêmes aspirations. Des expériences ou des tentatives différentes en parle, on les jauge, on critique, on apprécie. Et on prend tout ce qui est prenable. Tout est pour tout le monde dans les Co-Solutions Times. Parce qu’une grande qualité morale règne dans ces tribus : la confiance. Celle-ci crée le lien entre membres et favorise la solidarité. Tout à coup, on n’est plus dire, tout envisager. J’ai un collaborateur qui dysfonctionne. Que puis-je lui dire et comment ? Je ne suis pas content de mon pitch. Comment puis-je l’améliorer ? Mon agenda est plus que rempli, et ma femme s’en plaint. Que puis-je faire ? Quelqu’un avance un problème et tous les autres planchent sur les solutions. Qu’on passe au crible du pour, du contre, des conséquences. Et aussi des émotions. Concrètement Chacun choisit son groupe, selon son statut. Un agenda de rencontres est fixé pour un semestre. Dix séances. Huit soirées, de 18 à 22 h ; un résidentiel de 24 heures ; et une journée complète. Pour un total de 50 heures. Lors de la première séance, on se présente. Avec un output : un badge inédit qui facilitera l’entrée en contact lors de toute rencontre professionnelle. Ensuite, le résidentiel consolide les contacts : 24 heures ensemble, avec beaucoup de rire et de sincérité, ça soude. Le groupe en revient tribu. Chacun y aura défini un objectif concret et mesurable, à évaluer au terme du processus. Les sept soirées suivantes décortiquent les besoins ou demandes intermédiaires, autant d’étapes pour atteindre l’objectif. Des appels à l’équipe. Pour une mise en œuvre, juste après, des solutions envisagées et testées. L’avant-dernière rencontre est une journée qui réunit les deux groupes. C’est la journée « Solutions » où, par petits groupes, on échange sur des questions concrètes, en s’autorisant un maximum de créativité. Entre les séances, chacun hérite d’une responsabilité à d’un collègue : celui d’être son on ». Celui qui rappelle les engagements, avec bienveillance empathie, pour un meilleur ésultat, et pour que les inentions ne restent pas vœux pieux. Enfin, chacun bénéficie de deux séances de coaching individuel, pour affiner sa vision et onsolider sa posture. L’équipe « Toubib d’entreprise », Pierre Guilbert est le chef d’orchestre des Co-Solutions Times. Sa boîte à outils de formateur en management et en communication est erte en permanence. Mais emier rôle reste l’animation des discussions, en vue de la co-création des solutions. À ses côtés, l’aiguillonneuse en chef, Patricia Mignone, qui est la mémoire du groupe et dès lors la garante de la cohérence et de la cohésion. Enfin, Brigitte Durruty et Frederik Leloup sont les coaches. Par leurs questions, tout autant pertinentes qu’impertinentes, ils permettent que les postures se consolident. Les Co-Solutions Times terminent leur première édition. Mais d’autres tribus vont se constituer. Dans la même recherche de solutions concrètes. Une « tribu des tribus » se constituera alors. Comment ? Ça appartiendra à leurs membres. Ensemble, ils constitueront autour de BECI un réseau fort, construit de liens tissés et expérimentés. À partir d’une conviction : il y a abondance de solutions. Il suffit d’y penser. Info : Frederik Leloup – fle@beci.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 55
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER PME, je t’aime, moi non plus Qui n’a pas déjà entendu ces vieilles formules bien connues ? « Le fisc s’en prend aux PME mais ne fait rien à l’encontre des multinationales ! », « C’est toujours les petits qui trinquent ! » Bon sens populaire ou raccourcis démagogiques ? L’exigence de vérité, comme toujours, appelle à la nuance. Mais, disons-le franchement, on éprouve aujourd’hui un sentiment de malaise. C ar derrière les discours enflammés de nos élus et du ministre des Finances, qui ne cessent de marteler en tous lieux et à toute heure que les PME doivent être soutenues car elles sont les plus grandes créatrices d’emplois et forment l’essentiel notre tissu économique, l’attitude de l’administration fiscale à leur égard est quelquefois fort surprenante, voire ambiguë. Certes, de très nombreuses et belles initiatives ont été prises récemment par le législateur fiscal pour les soutenir. Nous avons recensé à ce jour plus de 18 dispositions fiscales qui leur sont spécifiquement dédiées et qui sont toutes excellentes : possibilité de constituer une réserve de liquidation, dividendes à taux réduits, « tax shelter » pour entreprises débutantes, déduction pour investissement portée à 8 %, déduction à 120 % de certains frais en matière de sécurisation, taux majoré pour la déduction de 0,50 % pour capital à risque… Incontestablement, le gouvernement a « mouillé sa chemise ». Ces mesures fiscales favorables étaient nécessaires et elles ont été saluées par tous, IZEO en premier. © Thinkstock Les PME belges consacreraient plus de 140 h par an à leurs obligations fiscales. Pierre-François Coppens Mais, d’un autre côté, on peine à comprendre les raisons pour lesquelles l’administration fiscale dépense parfois tant d’énergie à contrôler et recontrôler des petites entreprises et leurs dirigeants, alors même que le résultat de ces investigations est bien souvent dérisoire. Bienvenue en absurdie Récemment encore, un contrôleur s’excusait auprès d’un client (patron d’une PME) de consacrer tant d’heures à examiner tous les comptes de sa société, car il savait pertinemment qu’il n’y avait rien ou si peu à trouver. Mais 56 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 les fameux critères de sélection des dossiers de l’administration centrale l’avaient contraint à cet exercice, qu’il reconnaissait être inutile. Et d’ajouter, pour se justifier, qu’étant désormais soumis au « contrôle de qualité » de sa hiérarchie, il lui fallait vérifier poste par poste la totalité des comptes d’une société dont il avait déjà compris qu’elle était parfaitement en ordre. Bienvenue en absurdie ! Quelle étrange allocation des ressources humaines au sein de la maison « SPF Finances » ! Mais surtout, quelle perte de temps et d’énergie pour tous ces dirigeants de PME qui ont d’autres chats à fouetter que de regarder leur contrôleur caresser durant des heures des factures de ventes et d’achats, et d’écouter les commentaires désabusés d’un inspecteur que le data mining a rendu mélancolique. Un autre exemple nous vient du Service des Décisions Anticipées (SDA), noble institution destinée à conférer de la sécurité juridique à chaque contribuable souhaitant accomplir un acte juridique ou une opération déterminée ayant des incidences fiscales. On assiste aujourd’hui à une véritable opération de charme de la part des dirigeant de ce service, invitant davantage de PME et de professionnels du chiffre à venir frapper à leur porte : « Non, non, nous ne sommes pas au service des grandes entreprises mais bien de toutes les entreprises. » R.A. IZEO a développé un bouclier fiscal pour les dirigeants de PME ! Si vous ou votre société de management subissez un contrôle fiscal et que vous n’êtes pas d’accord avec le redressement, l’assurance en protection juridique fiscale souscrite par IZEO vous garantit la prise en charge des honoraires d’un comptable ou d’un expert-comptable, et/ou d’un avocat fiscaliste, pour vous défendre aussi bien en phase administrative qu’en phase judiciaire. Les capitaux assurés relatifs à la phase administrative s’élèvent à 6.250 €. Les capitaux assurés relatifs à la phase judiciaire s’élèvent à 20.000 €. Cette assurance fait partie du package offert à nos membres dirigeants de PME pour seulement 149 € par an. Affiliez-vous en quelques clics sur www.izeo.be. À nouveau, derrière les mots, voici la réalité : dès qu’une demande de décision anticipée est formulée par un dirigeant d’une PME, la machine administrative se met en branle : les agents du SDA chargés d’instruire la demande bombardent ce courageux candidat de courriels, de questions, de demandes d’information et de documents en tous genres (dont on se demande parfois à qui ils servent). Et s’il vient à manquer un seul papier, rien ne démarre. Il n’y a aucune intention de nuire de la part de ces fonctionnaires, mais leur souci du détail, leur besoin de disposer d’un dossier plus que complet, leur exigence de conditions nouvelles (dont certaines ne sont d’ailleurs pas prévues par la loi fiscale) ont pour effet de décourager bien des dirigeants ou les obligent à rémunérer un conseiller qui, naturellement, leur facturera le temps passé à les assister pour répondre aux questionnaires à rallonge qui leur sont adressés. Que de temps et d’énergie gaspillés pour des demandes parfois très simples et souvent légitimes ! Les PME ont mieux à faire ! D’après une enquête publiée par un grand cabinet d’audit, il paraît que les PME belges consacrent plus de 140 heures par an à veiller au respect de toutes leurs obligations fiscales. Le comportement méticuleux de certains fonctionnaires aggrave encore ce constat et a des effets dommageables pour notre économie. À quoi sert-il de consentir tant d’avantages fiscaux à des PME, si le gain fiscal qu’elles en retirent est détruit par tant d’heures perdues à subir les conséquences d’une désorganisation administrative, à délivrer des tonnes d’informations à des fonctionnaires qui, de toute façon, ne sauront pas quoi en faire ? Dans un monde qui bouge à la vitesse de la lumière, les PME ont vraiment mieux à faire que cela ! En un mot, quelle stratégie absurde que de faire pire en croyant bien faire. Pierre-François Coppens Conseil fiscal IEC (www.coppensfiscaliste.be), Secrétaire Général de l'OECCBB Cas vécu Agence commerciale et clause de non-concurrence Christophe T est l’administrateur délégué d’une société active à l’international. Il doit signer un contrat d’agence commerciale avec une société italienne, afin de négocier des contrats pour celle-ci dans certains pays. À cet effet, la société italienne lui remet un contrat d’agence commerciale, qui stipule une clause de non concurrence de deux ans à dater de la fin du contrat. Il est également prévu que Monsieur T ne pourra travailler avec des concurrents qu’avec l’autorisation de son partenaire italien – y compris, pour un certain temps, après la fin du contrat. Estimant ces clauses fortement restrictives, Monsieur T nous consulte. Auparavant régi par la loi du 13 avril 1995, le contrat d’agence commerciale trouve aujourd’hui sa base légale dans le livre X du Code de Droit économique. Il met en avant deux protagonistes : un commettant (la société italienne) et un agent (Monsieur T). Ce contrat consiste pour l’agent à négocier des affaires (et éventuellement d’en conclure) au nom et pour le compte du commettant, de façon permanente, et moyennant rémunération. Lorsque l’on signe un tel contrat, la vigilance s’impose sur plusieurs points : l’existence ou non d’une clause de non-concurrence, le droit à l’indemnité d’éviction et les manières d’y mettre un terme. La validité d’une clause de non-concurrence est sujette au respect de plusieurs conditions. Premièrement, elle doit être prévue par écrit : la clause de non-concurrence ne se présume pas. Deuxièmement, elle doit être en lien avec les affaires dont était chargé l’agent : le commettant ne pourrait imposer à son agent de ne pas lui faire concurrence, concernant des affaires dont il n’était de toute façon pas chargé. Ensuite, elle ne peut viser que le secteur géographique qui lui était confié. Enfin, la clause ne peut aller au-delà de six mois suivant le terme du contrat. Attention : cette clause sera sans effet si le commettant met fin au contrat sans invoquer de « circonstances exceptionnelles rendant définitivement impossible toute collaboration » avec son co-contractant, ou un « manquement grave » de celui-ci à ses obligations. Il en va de même si c’est l’agent qui met un terme au contrat, mais cette fois en invoquant ces mêmes raisons. À retenir La clause de non-concurrence est autorisée dans un contrat d’agence commerciale, mais doit répondre à des conditions précises. Par ailleurs, elle n’a pas que des aspects négatifs pour l’agent : elle présume que celui-ci a apporté une clientèle à son commettant ; ce faisant, elle lui ouvre la possibilité d’une indemnité d’éviction. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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COMMUNITY NEWS Lu dans l’E-mag vienne d'un particulier, d'un indépendant ou d'une PME. Que ce soit pour réparer un écran de smartphone, obtenir un conseil ou gérer un parc informatique de 20 utilisateurs. » Jérôme Paquot, directeur commercial de Mister Genius, ajoute : « Beaucoup d'indépendants et de PME n'ont pas les moyens d'avoir un IT Manager en interne. Nous pouvons jouer ce rôle en prenant en charge tout challenge lié à l’informatique ou à la technologie. » Stronger Brussels Bruxelles, un laboratoire de la mobilité ? Données personnelles : jusqu’à 20 millions d’euro d’amende ! Wanted : femmes d'affaires prospères Le ROI, votre GPS social Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Mister Genius ouvre deux nouveaux magasins Après Bruxelles, la chaîne de services informatiques et technologiques continue son expansion en Wallonie. Elle vient d'ouvrir deux nouvelles agences – les neuvième et dixième – à Wavre et à Namur. L'ambitieux plan de croissance de Mister Genius, qui comprend déjà sept magasins dans l'agglomération bruxelloise et un à Waterloo, prévoit sept autres ouvertures en Wallonie et une couverture nationale d'ici trois ans. Le succès de Mister Genius se traduit par l'évolution de ses résultats : d'un chiffre d'affaires d'environ 500.000 euros en 2007, l'entreprise est passée à 1,25 million en 2010 et 2,5 millions en 2015. Elle prévoit de franchir la barre des 3 millions cette année. Dans le même temps, les effectifs sont passés de 5 salariés à près de 30. Info : www.mistergenius.be ESP A CE MEMBRE Faites-vous plaisir… Le Mont-de-Piété organise des ventes publiques 30 mardis et 5 samedis par an (ventes de prestige). Les ventes débutent toujours à 13h et sont toujours précédées d’une exposition des lots. Il est préférable d’y participer car les biens vendus ne sont pas garantis. 90 % des objets vendus aux enchères sont des bijoux ou de l’argenterie mais il y a également des tableaux, du vin, des bronzes, des cristaux, et même des bandes dessinées, des sacs de marque, des vélos, etc. Il existe plusieurs manières de participer à une vente : • En vous rendant physiquement en salle de vente (c’est le mieux) • Moyennant enregistrement préalable, par téléphone ou par ordre d’achat. Que ce soit pour déposer un objet qui vous est précieux ou pour un renseignement, nous sommes à votre disposition le lundi de 10h à 15h30 et du mardi au vendredi de 8h30 à 15h30 sans interruption. En deux mots : Le Mont-de-Piété est aujourd’hui le seul acteur autorisé à pratiquer le prêt sur gage. Les clients amènent un objet précieux qu’ils laissent en garantie d’un prêt consenti pour 6 mois. Le prêt est de 30 euros minimum et n’excèdera jamais 70 % de la valeur du gage en vente publique. Si l’emprunteur ne respecte pas ses engagements, l’objet est mis en vente publique. Une fois la dette déduite du prix obtenu, le solde revient au propriétaire de l’objet. Le Mont-de-Piété est un projet porté par la Ville et le CPAS de Bruxelles. « Nous ne sommes pas un magasin d'informatique », déclarent en chœur les gérants des deux nouvelles agences, Félix Dupuis à Wavre et Julien Coutelle à Namur. « Notre rôle, c'est d'être l'interlocuteur de référence pour toute question liée de près ou de loin à la technologie. Qu'elle 58 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Mont-de-Piété de la Ville de Bruxelles 21 rue Saint- Ghislain 1000 Bruxelles 02/512 13 85 - info@montdepiete.be www.montdepiete.be COMMUNITY NEWS Point de contact fraude sur internet : pas trop tôt Comeos, la fédération du commerce et des services, se félicite du lancement du « point de contact fraude sur internet ». Le commerce espère que l’on va ainsi enfin s’attaquer à la diffusion de faux bons de valeur et à la vente en ligne de produits contrefaits. Il s’agit d’un phénomène que quasiment tous les internautes connaissent : des offres semblant émaner de grandes chaînes de magasins inondent les boîtes mail : « Bon de valeur de 500 euros » ou « 1000 euros de shopping gratuit ». Les mails sont envoyés par des organisations qui ont pour but de collecter un maximum de données des internautes, pour les revendre ensuite. Pour les chaînes de magasins, l’avalanche de faux bons de valeur pose de gros problèmes d’image et coûte cher en traitement des plaintes, sans oublier qu’elle mine leurs propres actions de marketing. « Il était grand temps qu’un point de contact soit mis en place pour s’attaquer à de telles pratiques », indique Dominique Michel, CEO de Comeos. « Depuis la fin d’e-cops, qui traitait toutes les plaintes en ligne au sein de la police fédérale, il n’existait plus de point de contact, ni pour le consommateur, ni pour le commerçant. Maintenant qu’il existe un point de contact au sein du SPF Économie, nous ne sommes plus obligés de contacter la police locale à chaque plainte. Nous espérons cependant que les signalements seront effectivement exploités, que le problème sera cartographié et qu’on interviendra effectivement, de sorte que les bandes criminelles qui organisent ces pratiques soient mises hors d’état de nuire. » NCI Translation certifiée ISO 17100 À la suite d'un audit externe effectué par QMS International, NCI Translation a obtenu le certificat ISO 17100. La norme ISO 17100 est la première norme internationale pour les services de traduction et pose des exigences relatives aux processus, aux ressources et à d'autres aspects nécessaires à une prestation de traduction de qualité. La relation entre le prestataire de services de traduction et le client est au cœur de la norme ISO. La communication et la transmission d'informations entre ces deux parties y occupent donc une place de choix : de la demande de devis à la livraison et au traitement du feed-back, en passant par toutes les étapes intermédiaires du processus de traduction. « La certification ISO marque une étape importante pour NCI Translation. Ce certificat n'atteste pas seulement de la qualité de nos traductions, mais également de celle de nos processus. Ce sont ces processus qui nous permettent de garantir un service de qualité en toutes circonstances », se félicite Marc Verhoogen, Managing Director de NCI Translation. Fondée en 1998 à Bruxelles, NCI Translation est spécialisée dans les projets de traduction multilingues destinés au marketing et à la communication numériques dans les domaines technique, financier, pharmaceutique et juridique. Info : www.ncitranslation.com Steelcase et Alternativ signent un partenariat stratégique Depuis le 1er mars, Alternativ, spécialiste en « design et build », représente Steelcase en qualité de dealership partner stratégique pour Anvers-Bruxelles et la Wallonie. Alternativ est actif depuis 1993 sous la direction de son fondateur, Philippe D’Archambeau, et en forte croissance depuis 2008 grâce à son département « solutions intégrées » qui propose des solutions d’aménagement personnalisées et intégrées de l’environnement de travail. Cette collaboration de la plus haute importance pour Steelcase va permettre de proposer à travers Alternativ une large gamme de services de qualité. Alternativ, bien connu dans le monde belge de l’aménagement de bureaux, s’adresse tant aux utilisateurs finaux qu’aux architectes. En tant que partenaire de Steelcase, outre une approche conceptuelle d’espaces de travail, Alternativ offrira des solutions globales tant au niveau de la conception que de la réalisation, la gestion de projets et bien évidemment la fourniture de mobilier. « Alternativ et Steelcase ont la même approche globale des espaces de travail contemporains », déclare Philippe D’Archambeau, directeur d’Alternativ. « Les solutions que Steelcase propose s’inscrivent parfaitement dans notre approche du marché. » Info : www.alternativ.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 59
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos BECI - Chambre de Commerce Bruxelles a signé le 19 avril un mémorandum d’entente avec son homologue d’Athènes, à l’occasion de la visite d’une délégation d’entreprises grecques, accompagnée par le vice-ministre des Affaires étrangères, M. Dimitrios Mardas. C’était la première visite d’une délégation étrangère chez BECI après le 22 mars. Le 28 avril dernier, BECI accueillait les bourgmestres et échevins des communes bruxelloises pour un déjeûner. L’occasion de faire le point à mi-mandat communal et revenir avec les élus sur la situation des entreprises bruxelloises. After work BECI, le 28 avril dernier au Thon Hotel City Centre, voisin de la place Rogier. Les 25 et 28 avril ont eu lieu deux séminaires sur les mesures en matière de cotisations sociales, ONSS et TVA, dans le cadre de la crise post-attentats. Ont également été abordées toutes les alternatives au licenciement. 60 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 R.A. R.A. IMPRESSION OF A BRIT History is made of Guilty Silences O ver 60 years ago, in 1948, I was drafted into national service in the British army. After training in Northern Ireland (in the company of IRA sympathisers on the run from the Irish Republic police), I was transferred to the British Zone of the Allied Forces in Austria, where I served in the Intelligence Corps. Only three years earlier, Lienz had seen the forced repatriation to the USSR of Cossacks, the frontiersmen of the old Russian empire. Enemies of ‘the Reds’ from the time of the Bolshevik Revolution, they had thrown their lot in with the Germans in WWII. So, as the Soviets advanced westwards, the Cossacks backed into Austria and ended up in the Drau Valley section of the British Zone. By May 1945 there were already 2,500 Cossack soldiers and their families living in the Peggetz displaced persons camp in Lienz. As described on the website http://www.cossacks-lienz. net/lastride.html, “Brigadier Patrick Scott, 38th Irish Brigade, reassured the Cossacks that they would not be handed over to the Soviets… On May 26, official talks began between the British and the Cossacks. The very same day, the British confiscated the Cossack Field Bank, estimated value at the time six million British Pounds. This was an illegitimate act, since the bank was composed mostly of private funds.” That was only the beginning. On May 28, the British Lieutenant-General Sir Alexander Galloway invited about two hundred disarmed Cossack officers to a conference in the nearby town of Spittal. Twenty minutes after leaving Lienz, a British armoured escort joined the convoy and conducted them to a military camp, where their personal documents were confiscated. The following day, they were driven further eastwards. “In three days, a total of one thousand, six hundred and eighty-three officers were evacuated and handed over to the Soviets. A few days later in a nearby mine, hundreds of them were executed.” The rest of the Cossacks, many of them herded into the Peggetz camp in Lienz, were joined by other refugees fleeing from the Soviets. Colonel Malcolm, commander of the British Lienz garrison, had orders to evacuate all Soviet citizens to the east, where they would be handed over to the Soviet military. “On May 30, 1945, the first contingent of Cossacks camped in nearby Lavant were evacuated and handed over to the Soviets in Judenburg.” Alarmed by these developments, the Cossacks in Peggetz decided the next day “to hold a Liturgy and create a shield of peaceful human defiance. “A congregation of five thousand, three hundred and seventeen individuals had assembled. Men and cadets stood on the outer perimeter, circling themselves around the praying women, children, elderly and teenagers to form a passive, defensive human barrier.” Minor yet significant events are easily swallowed up in the digestive tract of history. Personal tragedies get buried under the steamroller of power politics. Richard Hill To counter this resistance a British officer, a Major Davis, ordered his troops to evacuate the camp by force. According to the website, “the Cossacks, men, women and children of all ages were beaten with riot batons and rifle butts. They were shot at and run over with vehicles. The wounded were slung like a sack of potatoes into the back of the waiting trucks. In the resulting mass panic, women and children were trampled to death. Some Cossacks chose to commit suicide before they would accept deportation to the Soviet Union; women jumped into the torrential river Drau still holding their children. Some even succeeded in escaping. When this mass evacuation procedure was complete, four thousand, four hundred and twentyfive victims had been transported to Judenburg. A sorrowful cloud hung over the Peggetz undertaking. Operation Keelhaul had claimed its first victims.” All this happened only three years before I found myself in Lienz during the British occupation. And yet I returned to civilian life blissfully unaware of this tragedy. So much for being a member of the Intelligence Corps! However I was also a victim of the conspiracy of silence conjured up by my British predecessors and compounded by the indifference of the authorities and the good people of Lienz. The local community, and the world, preferred to forget. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 61
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LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Venez découvrir le golf dans l’un des plus beaux Clubs du pays, situé au sud de Bruxelles: APRES-MIDI DECOUVERTE tous les dimanches ! Programme (2h15): • 14h45 Accueil des participants • 15h00 INITIATION DE GOLF • 16h30 Boisson et infos: comment débuter le golf ? € 5,- p.p. – nombre de places limité – tenue correcte exigée. INSCRIVEZ-VOUS ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nivelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les marchés à Bruxelles ? Le Bruxellois aime faire ses emplettes au marché. Flâner à la rencontre de producteurs locaux, acheter son fromage de brebis préféré, boire un verre de vin à l’heure de l’apéro … Oui, le marché c’est convivial et il adore ça ! Vous n’avez pas encore succombé à la tendance ? Devenez, vous aussi, un echte bobo et découvrez tous les rendez-vous hebdomadaires près de chez vous. Bio, branchés, spécialisés, les marchés ont depuis longtemps investi Bruxelles, et les maraîchers ne sont pas prêts d’abandonner leurs étals. BrusselsLife.be vous emmène pour une chasse au marché dans Bruxelles, pour vous aider à remplir votre cabas. Marchés incontournables L’un des marchés les plus appréciés (des Bruxellois et des touristes) est sans aucun doute le marché du Midi. Tous les dimanches, le long du Boulevard du Midi, ils sont 450 commerçants à y exposer leurs trésors. Connu pour ses produits exotiques des quatre coins du monde, le marché du midi est aussi apprécié pour son offre de fleurs et de plantes. Ne parlez plus du marché des Abattoirs d’Anderlecht mais du Foodmet (rue Ropsy Chaudron). Immense, il propose une panoplie de produits différents. Au total, plus de 600 marchands vous attendent les vendredis, samedis et dimanches de 7h à 14h. Marchés « bio » On trouve de plus en plus de produits bio sur les marchés classiques. Comme à Flagey, les samedis et dimanches matin ou au Châtelain, le mercredi. Certains marchés bruxellois vont encore plus loin. Ils ont fait du bio leur spécialité. L’Atelier des Tanneurs propose, du mardi au dimanche, un marché couvert entièrement bio : fruits, légumes, pains, produits laitiers, charcuterie etc. Toute la marchandise vient directement de chez nos producteurs locaux. Le marché bio de La Tricoterie n’est plus. Dites maintenant Marché des Heureux et rendez-vous rue des glacières n°16 à SaintGilles. Ce tout petit marché couvert est ouvert les samedis de 10h à 15h. Vous pourrez y composer votre panier bio de fruits et légumes de saison. Le mercredi matin, Place Sainte-Catherine et le dimanche Place Homère Goossens à Uccle, se trouvent également des marchés qui privilégient le bio. Et petit dernier à pointer le bout de son nez, depuis ce 19 avril 2016, la Place du Luxembourg accueille un marché bio, tous les mardis, de 12h30 à 20h30. Les marchés branchés du soir Les marchés de l’après-midi sont à la mode depuis quelques temps à Bruxelles. Eh oui, quoi de plus convivial, après le boulot, que de se retrouver devant l’échoppe du marchand de vin du marché pour trinquer entre amis. Le tout rehausser de quelques olives et rondelles de saucisson achetées au maraîcher d’à côté, l’apéro promet d’être réussi. Quels sont ces endroits branchés ? Lundi, le marché de la Place Van Meenen permet aux Saint-Gillois de boire un verre et de se remplir l’estomac jusque 20h (l’été). Le mercredi au Châtelain, c’est la cohue. A tel point que la commune a du sévir ! Il n’est désormais plus permis de boire hors des terrasses et échoppes des commerçants au risque de payer une amende de 110 euros. A Woluwe-Saint-Pierre, un marché durable s’est installé à l’avenue des Eperviers. Il est ouvert jusque 21h chaque jeudi. Le même jour, de 15h à 21h, sur le parvis de l’église du Sablon, venez découvrir le marché gourmet. Pour finir la semaine en beauté, le marché de la Place des Chasseurs Ardennais à Schaerbeek et le tout nouveau marché du terroir d’Etterbeek (rue Général Leman) sont les rendez-vous des Bruxellois, heureux de fêter l’arrivée du week-end… Hélène Remy BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 63
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 01.07 | 07.08 BRUXELLES LES BAINS Plongez dans l’ambiance estivale d’une plage en plein cœur de Bruxelles ! La 15e édition de Bruxelles Les Bains vous embarquera pour une croisière urbaine sous le signe des bateaux et de la fête... Place Sainctelette |Gratuit | www.bruxelleslesbains.be 05.08 | 14.08 BRUSSELS SUMMER FESTIVAL Le festival a 15 ans et met les petits plats dans les grands ! Au programme : 10 jours de musique rock, pop, électro… en plein centre de Bruxelles Pl. des Palais, Mont des Arts et La Madeleine | 55 euros le pass 10 jours | www.bsf.be 12.08 | 15.08 TAPIS DE FLEURS En août, la Grand-Place revêtira une nouvelle fois son majestueux costume floral. Cette année, le Tapis de Fleurs (de 1800 m2 ) nous fera voyager au Japon pour célébrer les 150 ans d’amitié entre la Belgique et le pays du Soleil-Levant. Grand-Place | Gratuit | www.flowercarpet.be 03.06 | 09.09 ROLLER BIKE PARADE Avec le retour des beaux jours, les voitures sont chassées des rues et tunnels pour laisser la place aux aficionados des patins à roulettes. Amateurs ou professionnels, les parcours sont adaptés selon les niveaux. Région Bruxelloise | Gratuit | www.belgiumrollers.com SOUS LA LOUPE — CULTURE Les Musées royaux des Beaux-Arts dans le Top 100 Avec plus de 750.000 visiteurs en 2015, les Musées royaux des Beaux-Arts figurent dans le Top 100 des musées les plus fréquentés au monde ! Rue de la Régence, 3 — 1000 Bruxelles Place Royale, 1 — 1000 Bruxelles Rue de l’Abbaye, 59 — 1050 Ixelles Rue Vautier, 62 — 1050 Ixelles www.fine-arts-museum.be 64 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 767.355 visiteurs, voilà précisément le nombre de personnes qui ont foulé les allées des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, en 2015. C’est 12,5 % de plus en un an ! Ce record de fréquentation pousse les MRBAB à la 82e place du classement mondial publié par The Art Newspaper. Au niveau européen, ils grimpent même dans le Top 50. Du 15e au 21e siècle Peintures, sculptures, dessins, les Musées royaux des Beaux-Arts, ce sont 20.000 œuvres d’art réparties dans six établissements différents. Le Musée Old Masters, le Musée Modern, le Musée Wiertz, le Musée Meunier, le Musée Magritte et le nouveau Musée Fin-de-Siècle retracent l’histoire des arts plastiques du 15e à aujourd’hui. Nombreuses activités A côté du succès des expositions temporaires, les Musées proposent différentes activités qui suscitent l’intérêt du public. Des cours de yoga entre les œuvres monumentales de Gao Xingjian ou encore des visites guidées gratuites tous les premiers mercredis du mois. 16.07 | 21.08 FOIRE DU MIDI Plus de 135 attractions vous attendent ! Sensations fortes ou plutôt pêche aux canards ou croustillons : il y en aura pour tous les goûts ! Boulevard du Midi | www.foiredumidi.be 01.05 | 31.10 WATERBUS BALADE SUR LE CANAL Embarquez à bord du Waterbus entre Vilvoorde et Sainctelette pour une balade dans Bruxelles. A bord, il est possible d’apporter son vélo, de déjeuner, de travailler, de lire son journal, de surfer sur le wi-fi ou de profiter d’un court moment de répit. Région Bruxelloise | Entre 2€ et 3€ | www.waterbus.be EN SOIRÉE 01.07 | 03.07 COULEUR CAFE Couleur Café est un festival de musique unique en son genre, où se croisent hip-hop, world, ska, reggae, ragga, soul, mais aussi blues, r&b, funk, latin, salsa, rock, electro... Cette année encore, la musique, la dance et la bonne ambiance envahiront le site de Tour & Taxis pendant 3 longs jours d’été. Tour & Taxis | 95€ le pass 3 jours | www.couleurcafe.be 11.07 | 27.09 FESTIVAL BRUXELLONS Comme chaque année, le Festival Bruxellons prendra ses quartiers d’été au Château du Karreveld. Au programme du théâtre et encore du théâtre : une centaine de spectacles dont de grandes comédies, de l’humour, des «seuls-en-scène», des spectacles de magie, une soirée conte et une programmation spéciale pour le jeune public. Château du Karreveld| Apd 10€ | www.bruxellons.be 08.07 | 22.07 BRUXELLES FAIT SON CINEMA Treize projections gratuites en plein air, dans treize lieux, parfois méconnus, de différentes communes... Une belle occasion de redécouvrir Bruxelles dans toute sa diversité ! Région bruxelloise | Gratuit | www.bruxellesfaitsoncinema.be © Pelegrie ss &culers qqualité&service
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BRUSSELSLIFE Et Viva le Grand Jojo LE BRUXELLOIS DU MOIS A l’instar de l’Ommegang, de la Zinneke Parade ou du Meyboom, le Grand Jojo fait partie du folklore bruxellois. Echte Brusseleir, le petit Jules Jean Vanobbergen est né le 6 juillet 1936 à Bruxelles. Amateur de grands voyages, il est toujours revenu vers sa Belgique natale et vers les Marolles. C’est là qu’il a passé une partie de son enfance entouré de ses grands-parents. Il a d’ailleurs été nommé Marollien d’honneur en ce début 2016. A 80 ans, le Grand Jojo reste plus que jamais une icône en Belgique. Un nouvel album est sorti l’automne dernier et la scène reste sa maison *Le Grand Jojo dans l’émission Hep Taxi sur la RTBF De dessinateur à chanteur Si la fête n’a aucun secret pour lui, le Grand Jojo (ou Lange Jojo comme on l’appelle au nord du pays), n’a pas toujours côtoyé la scène. Avant la chanson, il s’essaya aux dessins publicitaires et de bandes dessinées. Tour à tour vendeur de juke box et disquaire, il trouvera sa voi(e)x à la fin des années soixante avec « La Folle Ambiance ». Sur ce premier 45 tours, une immense farandole. Il raconte qu’à cette époque il manquait de musiques populaires, celles qui font danser dans les bistrots*. Il avait trouvé sa marque de fabrique. S’en suivent des tubes comme « le Tango du Congo », « On a soif », « Victor le Footballiste » ou encore « Jules César ». LE SAVIEZ-VOUS ? Le Griffon, mascotte de Bruxelles Le saviez-vous ? Comme les Bretons ou les Bernois, les Bruxellois ont eux aussi leur race de chien : le griffon. Selon toute vraisemblance, le griffon bruxellois est issu d’une race de petits chiens appelés « Smousje ». Originaire des environs de Bruxelles, le « Smousje » était utilisé pour garder les carrosses et chasser les rats des écuries. C’est en 1883 que les premiers griffons bruxellois sont inscrits au Livre des Origines Saint-Hubert. Pour rappel, le 66 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Livre des Origines recense les chiens de race et leur descendance. Pour recevoir l’appellation « chien de race », l’inscription y est obligatoire. Vers 1900, les griffons bruxellois deviennent très populaires. L’intérêt que leur porte la reine Marie-Henriette de Belgique n’y est sans doute pas pour rien. A cette époque, la race commence même à s’exporter à l’étranger et trouve un certain succès à travers le monde. Pour l’anecdote, il parait que le griffon bruxellois aurait servi d’inspiration à George Lucas pour créer les Ewoks de Star Wars. Frédéric Solvel Cinquante ans plus tard, à 80 ans (le 6 juillet prochain), le Grand Jojo continue de faire danser les générations. Avec son dernier album « Tout va très bien » le chanteur populaire prouve - s’il le fallait encore – qu’il n’a pas fini de faire la fête avec son public. A travers le monde Icône en Belgique, le Grand Jojo est bien évidemment connu hors de nos frontières depuis le printemps 1986 et sa célèbre chanson « E viva Mexico ». Les supporters de football du monde entier entonnent alors en chœur le célèbre « olé, olé, olé, olé ». Son tube sera commercialisé dans plus de 50 pays et repris au générique de plusieurs grands films. L’Américain Clint Eastwood l’a utilisé dans son film sur Mandela, « Invictus » sorti en 2009. Pour l’Euro 2016 (du 10 juin au 10 juillet 2016), l’hymne des Diables est signée Lou Deprijck. En duo avec Miss Belgique, il interprète (en anglais) « Come on Belgium ». Apprenez déjà les paroles: « Come on Belgium, Come On Belgium, gave us what we really want : goal, goal, goal ! » Hélène Remy © photo : www.legrandjojo.be BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des Apéros de l’été L’après-midi touche à sa fin. Le soleil brille. Votre gorge est desséchée. Mais que faire dans une telle situation de crise ? Prendre un pot pour l’apéro, tiens donc ! Bruxelles soit louée ! En été, les apéros en plein air envahissent la ville. BrusselsLife.be vous guide dans ce dédale de rendez-vous arrosés à la grosse louche d’Apérol Spritz… Olivia Regout Sortez votre agenda, lancez Google Map et laissez vos clés de voiture au crochet ! La douce saison des apéros a commencé… 1 Les incontournables Apéros Urbains La référence bruxelloise de ces rendez-vous arrosés de l’été, c’est sans aucun doute les Apéros Urbains. Depuis plus de dix ans, ils squattent l’espace urbain chaque vendredi de mai à septembre, de 17h à 23h. Chaque semaine le rendez-vous est différent : Cinquantenaire, Parc de Forest, Place Poelaert, Place Wiener, Parc de la Woluwe… Si la pluie ne vient pas mettre son grain de sel, les rendez-vous mobilisent une foule de Bruxellois prêts à commencer le week-end en fanfare. 2 3 Les Apéros de Koekelberg ou Koek’s Apéro Pour la troisième saison, à Koekelberg, les Koek’s Apéro font partie de la danse interminable des apéros d’été. Tous les vendredis de l’été (à partir du 3 juin 2016), l’esplanade de la Place Simonis et du Parc Elisabeth accueille de 16h à 22h les travailleurs fatigués et les amis impatients de se retrouver. Les Apéros du Boulevard à Auderghem Moins connus que les Apéros Urbains, les apéros du Boulevard à Auderghem proposent un cadre plus intime pour siroter un mojito ou deux, ou trois... Dès le 5 mai 2016, rendez-vous tous les jeudis de 16h à 21h sur l’aire centrale du boulevard du Souverain, à hauteur du Carrefour et du Cactus. BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 67 4 5 Apéros branchouilles à la terrasse de l’Hippodrome à Boitsfort Palmiers, piscine, sable fin et pétanque, comme chaque année, la très branchée terrasse de l’Hippodrome se mue en un véritable oasis inattendu à Boitsfort. De midi à minuit, tous les jours du 19 mai au 20 juillet, ça va « chiller » dans les transats… Apéro Saint-Gilles Depuis quelques années, la commune de SaintGilles est rentrée dans la grande danse des apéros estivaux. Les vendredis de fin mai à août, la Place Van Meenen est envahie de transats et de parasols. A l’ombre des platanes, l’ambiance de l’Apéro Saint-Gilles est décontractée et un peu bobo. © Apéros Urbains au Cinquantenaire © Apéros Saint-Gilles
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 21.06.2016 Donner un feedback constructif pour motiver vos travailleurs 04.07.2016 Apprendre les comportements et les émotions qui sauvent 04.07.2016 Formation certifiante aux gestes qui sauvent et à la réanimation 08.07.2016 Accompagner son personnel pour prévenir le stress et l’épuisement Droit commercial 09.2016 à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Strategie en gestion 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication 20.06.2016 Accompagner son personnel pour prévenir le stress et l’épuisement 21.06.2016 Donner un feedback constructif pour motiver vos travailleurs 29.06 & 08.07 Des réunions efficaces, productives et agréables, en fait c’est facile ! 04.07.2016 Apprendre les comportements et les émotions qui sauvent face à une menace 04.07.2016 Formation certifiante aux gestes qui sauvent et à la réanimation Efficacité 07 & 16.06.2016 La formation qui vous fait gagner 1 heure par jour 14.06.2016 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 21.06.2016 Donner un feedback constructif pour motiver vos travailleurs 68 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 29.06.2016 Excel : Comment faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ? 29.06 & 08.07.2016 Des réunions efficaces, productives et agréables, en fait c’est facile ! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 13.06.2016 Remboursements forfaitaires de frais propres à l'employeur : votre entreprise est-elle à risque ? 17.06.2016 BECI HR Lunch 05 & 07.07.2016 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 23/25/30.08 & 01.09.2016 Recyclage d'été en droit social ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 28.06.2016 Formation Management Environnemental – Session 2016-2017 – Séance d’information 28.06.2016 Formation Management Environnemental – Séance de clôture de la session 2015-2016 28.06.2016 Green After Work Economie Circulaire 08 & 09.08.2016 Formation Management Environnemental – Module 1 & 2 – 09.06.2016 After Work 15.06.2016 Les B.A.-Ba du succès 21.06.2016 Garden Party 28.06.2016 Start’hub Night 25.08.2016 Summer After Work 08.09.2016 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement Les fondamentaux du management environnemental 09.2016-06.2017 Formation Management Environnemental 23.09.2016 Colloque Entrepreneuriat & Mobilité chez KBC Brussels ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 14.06.2016 Comment me différencier de mes concurrents et proposer une offre unique de vente ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 09.06.2016 Oser l’Allemagne, oui, mais comment ? 21.06.2016 Les pays émergents dans sa stratégie d’expansion 27.09.2016 Rencontres avec les attachés douaniers 05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Angiuoni Sara Avenue Louise 399 - 1000 Bruxelles del : Sara Angiuoni Brasserie Vanderlinden SA Rameistraat 62 - 3090 Overijse Code Nace : 11050 - Fabrication de bière 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del : Robert Poidlin Bureau Horeca Conseils - Bistromania.be SPR Avenue des Bouleaux 6 - 1420 Braine-l'Alleud Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del : Philippe Wilbers Canalo Gat SPRL Avenue de la Chasse 135 - 1040 Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint 56210 - Services des traiteurs del : Arnaud Durandin CM4A Consulting SPRL La Closière 11 - 1332 Genval Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau del : Bernard Guenet Great Food Solutions SPRL Chaussée d'Alsemberg 93 - 1060 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs del : François De Meester ID Neuro - SleepWell&StressLess SPRL Rue des Confédérés 27 - 1000 Bruxelles Code Nace : 86220 - Activités des médecins spécialistes del : Inge Declercq JB Invest Rue des Egyptiens 2 - 1050 Bruxelles Code Nace : 43299 - Autres travaux d'installation n.c.a. 43999 - Autres activités de construction spécialisées 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del : Jean Denys Lambot Patrick - Bedeart PPE Rue Florémond 89 - 1325 Chaumont-Gistoux Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 47787 - Commerce de détail d'objets d'art neufs en magasin spécialisé 74104 - Décoration d'intérieur del : Patrick Lambot Look and Fin SA Allée de la Recherche 12 - 1070 Bruxelles Code Nace : 61900 - Autres activités de télécommunication 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Frédéric Lévy Morelle Mike Ferry Italia SRL Via Lenin 132/P - 56017 San Guliano Terme (PI) - Italia del : Tiziano Benvenuti My Sherpa SPRL Rue de Stalle 65 - 1180 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres formes d'enseignement del : Michael Houben Net Work Mining SA Rue des Palais 44 - 1030 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del : Roland Leners SMG Belgium SPRL Chaussée de Saint-Job 672 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del : Stephen Hellon Studio 43 SPRL Rue de la Victoire 84 - 1060 Bruxelles Code Nace : 59120 - Post-production de films cinématographiques, INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21 Solutions 40 AgainAgain Aganeri Agence Européenne de l’Environnement Agoria Alternativ Ateliers des Tanneurs (Les) Audi Belgian Restaurant Association Big Brussels Hotel Association BrusselsLife Bruxelles Environnement Bruxelles Invest & Export Bruxelles Mobilité CAP Consultance Cécila Centre de Recherche et d’Études pour l’Action Territoriale (CREAT) Choux de Bruxelles Cisco Citydev Coberec Textiles Comcrop Comeos Commission de la protection de la vie privée Communauté portuaire Commuty Coppens Fiscaliste Credendo Cube (The) Cushman & Wakefield Daoust Début des Haricots (Le) Deloitte Economist Intelligence Unit EDF Luminus Eneco Engie Axima Engie Cofely Engie Electrabel Engie Fabricom 25-26 ; 28 ; 33-36 ; 40 ;41 ; 44-45 ;46-47 20 52 50-51 12 25-26 33-36 29-30 29-30 49 39 58-59 23 29-30 52 56-57 18 12 20 37 38 50-51 25-26 44-45 44-45 42-43 42-43 42-43 ; 44-45 ; 46-47 42-43 29-30 50-51 46-47 29-30 58-59 63-67 15-17 ;29-30 10 39 10 10 Eole Engineering Espaces Mobilités Europcar Facebook Familles en Entreprises Federgo Foodmet Forest National Fost Plus General Electric Google Gotham Greens Greenloop Hotel (The) HP IBM Identic Institut des Experts-Comptables Iris Groupe IZEO JDS JLL Shanghai KBC Brussels Kohl Labima Lampiris Lateral Thinking Factory Legal Consulting & Management Macadam Gardens Maison Blavier Metro Mister Genius Mont-de-Piété Musées Royaux des Beaux-Arts NCI Translation NNOF OCAM ONSS ONU Partena PepsiCo PermaFungi Pfizer 18 52 52 10 ; 23 50-51 50-51 39 ; 63-67 15-17 49 39 38 39 33-36 46-47 29-30 29-30 50-51 56-57 25-26 10 ; 56-57 20 20 50-51 38 15-17 44-45 38 23 38 50-51 15-17 58-59 58-59 63-67 58-59 49 4 10 18 10 ; 50-51 38 33-36 41 Philips Plant Design Port de Bruxelles Proximus Regus Rotor RTBF Sabca Sibelga Sony Sendai Splyt Sportyverse Steelcase STIB Suez Swift Taiping Asset Management Tale Me Tempora Tesla Thon Hotel TomTom Tournevie Toyota Ubeeqo Uber UCL ULB ULg Unicef Université Tongji Viangro Village Partenaire VO Communications VRT VUB Xiaomi Yahoo Zen Car Société Royale des Apiculteurs de Bruxelles Solvay de vidéo et de programmes de télévision 7410501 - les activités d'étalagiste 90023 - Services spécialisés du son, de l'image et de l'éclairage del : Pierre Ducaju TakeEatEasy.be SA Rue Vandenbranden 1 - 1000 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d'information n.c.a. 79909 - Autres services de réservation 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del : Jonathan Lefèvre The Captainey Gérest House Quai à la Chaux 8 - 1000 Bruxelles del : Karel Mondt Toogezer SPRL Avenue des Sorbiers 6 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4741001 - Le commerce de détail d'ordinateurs et de logiciels non personnalisés 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Isabelle Meynier-Grimaldi Tridea SPRL Avenue de l'Héliport 7A - 1000 Bruxelles Code Nace : 38329 - Récupération d'autres déchets triés del : Philippe Merillet Valdenaire Damien Rue de la Longue Haie 35 - 1000 Bruxelles del : Damien Valdenaire Vision Graphique SPRL Rue Théodore Roosevelt 13 - 1030 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del : Patrick Anthonis Wiser Hare SPRL Avenue du Frioul 36 - 1140 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques del : Stephan Huez 29-30 33-36 29-30 ; 46-47 15-17 52 49 15-17 ;28 29-30 44-45 ; 46-47 38 14 39 52 48 58-59 4 40 ; 49 42-43 20 29-30 15-17 44-45 ; 46-47 38 ; 60 40 29-30 38 52 52 25-26 46-47 39 14 20 33-36 38 15-17 15-17 46-47 20 38 52 69

2016.06 Brussel Metropool


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DRIVING LUXURY ELECTRIFIED. DE NIEUWE BMW 7 REEKS PLUG-IN HYBRIDS. LES NOUVELLES BMW SÉRIE 7 PLUG-IN HYBRIDS. Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be BMW Brussels Branch of BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Van den Broeck nv H. Moeremanslaan 146 Exit 13 - Ring Brussel West 1700 Dilbeek Tel. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be The new BMW 7 Series Plug-in Hybrids Environmental information (RD 19/03/04): www.bmw.be 2,0-2,5 L/100 KM • 45-56 G/KM CO2 Sheer Driving Pleasure WOORD VOORAF Are we smart enough? Nagenoeg elke stad wil zich smart opstellen. Om als vooruitstrevend te worden beschouwd, volstaat het voor een stad niet meer zich als een belangrijk economisch, cultureel of politiek centrum te positioneren: het moet ook de nodige ‘intelligentie’ aan de dag leggen. Dit vereist een grootschalig beroep op informatie- en communicatietechnologieën, de beste manier om de kwaliteit van de stedelijke diensten te verbeteren – of om hun kosten te drukken. De ‘intelligente’ stad onderscheidt zich bovendien door haar bekwaamheid om meerdere factoren in een systemische en duurzame logica frontaal te beheren: de infrastructuren, de stromen, het talent en het kapitaal. Theoretisch gezien lijkt alles in kannen en kruiken. Iedereen kan smart zijn. U toch ook? BECI kon de bal niet misslaan met dit thema, in het begin van het jaar. Ons event Brussels meets Brussels in oktober bood al een aantal verfrissende uitzichten: spitstechnologieën voor een optimaal beheer van de stad, de mobiliteit van de toekomst dankzij gedeelde wagens en andere perspectieven voor de werkomgeving dankzij een aantal nieuwe opties … Het Brusselse Gewest en de gemeenten reageerden enthousiast, met veel goede wil en enkele voorstellen. De blijheid en het geluk waren echter van korte duur, want achter de mooie spiegel schuilt de werkelijkheid. Bouwvallige tunnels, musea waar de regen binnen sijpelt, vervallen gevangenissen, het leger in de straat … Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI In 25 jaar tijd heeft de overheid de investeringen gehalveerd. Van de 5% van het BBP die vroeger aan scholen, klinieken, vervoer, veiligheid en Justitie werd besteed, blijft er vandaag nog amper 2% over. Op zich geen uniek geval in Europa, dat klopt. Maar ons sociaal model, dat slechts houdbaar is met een groei zoals in de voorspoedige periode 1945-1975, verergert de situatie en zorgt voor een gigantische schuld die niet langer geheim wordt gehouden. Elke morgen vragen we ons af wat de pers gaat onthullen over de falende Staat waarin wij leven. Smart? Brussel staat in deze materie helaas niet aan de spits en zit nog met enkele lastige dossiers opgeschept. Of het erger kan? Ja, dat wel! In januari valideerde het Grondwettelijk Hof de ordonnantie die de ontplooiing van de 4G mogelijk maakt mits naleving van de striktste norm in Europa, 50 keer strenger dan de aanbevelingen van de WGO. Waar zit het probleem? Een kleinigheid, een detail dat voortaan rekening houdt met terrassen en balkons om het uitzendvermogen met 20 tot 35% te verlagen. Hierdoor wordt de 4G technisch onhaalbaar, behalve door een vermenigvuldiging van de relaiszenders. Smart? Er is meer: de Cisco Index voorziet een verdubbeling van de behoefte aan 4G om de twee jaar. De verwerking van de informatie, de sociale netwerken, het bankwezen en de games zijn dagelijks gebruikte applicaties. Toepassingen in domeinen als telegeneeskunde en veiligheid zijn nog van essentiëler belang. Bent u erin geslaagd uw familie en vrienden op 22 maart te bereiken om ze gerust te stellen? Een derde van de communicatiebehoeften voor stem en data in België loopt langs Brussel. Zijn 4G netwerk lijkt fel op de Louizapoort tijdens de solden, met een gesloten tunnel. Als Brussel echt smart wil zijn en geen verdere schulden wil ophopen, is het hoog tijd om te reageren. De burgers, arbeidskrachten en ondernemingen vragen ernaar. BECI - Brussel metropool - juni 2016 1
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INHOUD Think Tank 4 6 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Stronger.Brussels: ontmoeting met Didier Gosuin 10 Een spruitje voor Brussel 12 Voetgangerszone: een media analyse 14 Vóór of tegen een verplichte rapportage van niet financiële gegevens? 15 Ronde van de gemeenten: van Schaarbeek tot Vorst Internationaal 18 Iran wacht op ondernemers 20 Panorama van het vastgoed in Sjanghai 23 EEN: de nieuwe Algemene Verordening Gegevensbescherming Topic : Duurzame ontwikkeling 25 Groen Brussel 28 Wild in de stad 29 “Ontginnen, produceren en wegwerpen”: goed voor de vuilbak 33 ResilieNtWEB: hulpmiddelen voor ondernemingen 37 Daoust: alle werknemers denken groen 38 Tuinieren op het werk 39 Stadshoeves elk jaar nieuwe uitzichten 40 Een nieuwe cyclus over milieubeleid! Focus op energie 41 De Facilitator Duurzame Gebouwen 42 Engie Electrabel gaat voor energietransitie 44 De energiebedrijven veranderen 46 Wordt stadsenergie wat duurzamer? Dynamiek 48 Starter: Sportyverse 49 Transition: van hergebruik tot terugwinning 50 Bedrijfsoverdracht: nu al een succes! 52 Maestro Mobile: om de mobiliteit onder de knie te krijgen 54 Wat verwacht de ondernemer van zijn advocaat? 55 It’s Co-Solutions Time: de stammen aan het woord 56 Self-employed corner 57 Handelskantoor en niet-concurrentiebeding Community 58 News 60 Het BECI nieuws in beeld 61 Impression of a Brit 63 Al wat u moet zien en weten in Brussel 68 Agenda 69 Toetredingsaanvragen 69 Index KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel metropool Nr 16 – Juni 2016 In September: Mobiliteit & logistiek Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel metropool /Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 F +32 2 640 93 28 – cm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Ook Marilyn werkte als uitzendkracht. Bij Daoust ben jij de ster! Ontdek jouw droomjob op daoust.be Welcome to the Family! V.U.: G. Daoust - Daoust n.v. - Louizapoortgalerij 203/5, 1050 Brussel - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Erkenningsnummer: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22.
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE HET GEKLIK IN BRUSSEL … In Brussel wil iedereen iets te zeggen hebben maar wil niemand verantwoording schuldig zijn. | Pierre Chaudoir Dat onze hoofdstad het economisch zwaar te verduren heeft, is ondertussen een publiek geheim. Om te beginnen is ze vastgeroest door een mobiliteitsbeleid dat ons een van de hoogste niveaus van verkeersoverlast ter wereld heeft bezorgd. Pendelaars staren jaarlijks 55 uur naar de bumper van de vorige wagen in de file. Dit is een eerste ingrediënt van de Brusselse salade. Het is iedereen zijn schuld. Niemand is dus schuldig, oef! En dan verschijnt de onbeschrijfelijke Yvan Mayeur ten tonele. Deze David Copperfield van de politiek op zijn Brussels tovert uit zijn hoed … een voetgangerszone. De grootste in Europa, stel u voor! De MIVB staat voor een voldongen feit en moet in allerijl de parkoers van zijn bussen aanpassen. Op de voetgangerszone plakt een lastige sticker van totale improvisatie waardoor de Vijfhoek en zijn handelszaken in een totale chaos storten. Als dat werd bedoeld om de nieuwe shoppingcenters Neo en Docks een prikkel te geven door de wurging van de handel in het stadscentrum, dan had de goochelaar dit waarschijnlijk niet anders aangepakt. De blunder werd ondertussen toegegeven, maar niet opgelost. Een kloesj mayonaise op de salade. Wanneer ‘onze’ jihadisten de Stade de France et de Bataclan aanvallen, werpt de ganse wereld een venijnige blik naar Molenbeek-Sint-Jan. Flupke Snor loopt even naar de kapper om op TV zijn ‘Vérité’ voor te stellen. Voor de camera’s blijft hij erop hameren: “Met mij zou er niks zijn gebeurd.” Geen spijt. Noppes. Maar van zijn kant zweert Jan Jambon dat hij “Molenbeek gaat uitzuiveren”. Dan ontdekken wij het bestaan van een miskend team: het Ocad. Een handig schild voor de regering. Iedereen blijft thuis want de straten zijn onveilig. Yvan loopt op en af: moet hij het vuurwerk van oudejaarsavond laten doorgaan of niet? Per slot van rekening dan toch niet, maar de burgemeester zit er voor niets tussen: beslissing van het Ocad. Het zand op het vuurwerk belandt ook in de Brusselse salade. Tandengeknars. Met Maria Lichtmis sluit een heleboel Brusselse tunnels bij gebrek aan onderhoud en politieke wil. Brussel zit klem. Een sprong achteruit, toen de kleine ring uit watergevulde grachten bestond. Toen werd aan elke Brusselse poort tol betaald. Kunnen we nog lager vallen? Ja, hoor. Een oudstrijder meent zich te herinneren dat de plannen van de tunnels ergens in een pijler van een brug werden opgeborgen. Ondertussen hebben de ratten waarschijnlijk alles kapot gevreten. In allerijl wordt een parlementaire commissie samengesteld, onder het voorzitterschap van grootvizier Charles Picqué himself. 4 BECI - Brussel metropool - juni 2016 CORNER Een gezellig onderonsje. De commissie komt tot het besluit dat de problemen te wijten zijn aan … tegenslag. Brussel klaagt het Gewest aan. Pascal Smet broebelt een paar ongerijmdheden. Maar van schuldigen nog steeds niet het minste spoor. Groot gejubel op 18 maart, want een pizzabezorger arresteert Salah Abdeslam op 200 m van bij hem thuis. Een onvoorzichtige minister had net de tijd om op Twitter het berichtje “We hebben hem te pakken” te verspreiden. Toen gebeurde het. 22 maart. Eens te meer improvisatie, nu wel tegenover afschuwelijke gruweldaden. Het Ocad vindt dat zulks een ‘4’ verdient. Alles gaat dicht, behalve de scholen. Opnieuw zijn de eventuele verantwoordelijken of aansprakelijken bijzonder dun gezaaid. Wanneer Jan Jambon en Koen Geens hun ontslag aanbieden, wordt hun beleid goedgepraat. Er rollen geen koppen. Terwijl Brussel het hoofd weer boven water probeert te krijgen, gedragen de luchtverkeersleiders zich grillig. Kort daarop gaan de cipiers dwarsliggen en vreest ’s lands eerste magistraat voor een ‘schurkenstaat’, waar Justitie aan haar lot wordt overgelaten. Helaas is het spaarvarkentje van Koen Geens hopeloos leeg … In de neerslachtige sfeer tracht Brussel wat troost te vinden met het Irisfeest voor zijn verjaardag. Van de familieleden (Federaal, Gewesten en Gemeenschappen – de heren Charles Michel, Rudy Demotte, Paul Magnette en Geert Bourgeois) is niemand komen opdagen. Een familiefeestje bouwen, nietwaar? Ja, ja … Bart De Wever wrijft zich in de handen: doe zo voort en de deur van het confederalisme gaat binnenkort vanzelf open. Maar de Belgische pers heeft andere bezorgdheden: wat nu, zonder Kompany? ● SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE BARCAROLLE OP DE ZWARTE TOETSEN De economie bestaat erin de beschikbare productiefactoren zo efficiënt mogelijk te gebruiken. De groei is gestopt omdat wij op het terrein een soort malthusianisme beoefenen dat deze factoren te weinig inzet. Een beetje theorie helpt soms. De economieën van gevorderde landen … krabbelen achteruit, terwijl Afrikaanse economieën tussen 4 en 5% per jaar groeien, soms meer. We zitten duidelijk met een probleem. En zoals steeds vervallen sommigen in een Dehaene-retoriek waarvan de diepzinnigheid als volgt kan worden samengevat: maak van een probleem geen probleem zolang het geen probleem is. Ondernemingen beseffen wat een voertuig en zijn bestuurder zoal kosten in kilometers, tijd en CO2. Maar dit besef is niet bij de gezinnen doorgedrongen. Een Franse vriendin vroeg mij een tijd geleden waarom zoveel Belgen in sjieke sleeën rijden: “Jullie Belgen verdienen zeker hopen geld om in zulke dure bakken te rijden?” Ik antwoordde bescheiden dat “wagens bij ons fiscaal aftrekbaar zijn.” Dit kon deze dame amper geloven: “Af-trek-baar???” Zoals steeds vervallen sommigen in een Dehaene-retoriek: maak van een probleem geen probleem zolang het geen probleem is. In België heeft iedereen een wagen. En vaak niet de eerste de beste. Die dient om naar het werk te rijden, boodschappen te doen, de kinderen aan school af te zetten, golf te gaan spelen, naar café te gaan, om het even. Meestal verplaatsen we ons in rijdende salons, het enige dak waaronder we nog een sigaretje mogen paffen zonder buiten te bevriezen. Wat dit kost? De werknemer: “Het zit in mijn loonpakket!” De werkgever: “Dit kost me minder dan een werkelijk salaris”. Is dat wel zo? En wat met de indirecte kosten als de impact op de infrastructuren, de files, de stress, de CO2? Geen idee. Hierdoor werken wij in feite boven ons toerental maar onder onze capaciteiten. Of dit geen probleem is? Toch wel. Freddy is elektricien. Vóór de tax shift kostte zijn arbei… sorry, zijn werknemer hem 4.000 euro per maand, wat gelijk stond met iets meer dan 1000 euro netto voor de medewerker. Dankzij de tax shift, is de kost nu teruggevallen tot 3.000 euro. “Nog te veel, vindt Freddy. “De mensen sparen. Ze herstellen alleen wanneer het echt nodig is.” Economisch gezien betekent dit dat Freddy en zijn medewerker onder hun capaciteit werken. De klanten onderhouden en renoveren hun elektrische installatie niet langer, maar proberen zoveel mogelijk te sparen, met alle gevolgen van dien op de omzet van de producenten, invoerders en vervoerders van elektrisch materiaal. Freddy remt nu zijn activiteiten af en beoefent dus op het terrein een soort malthusianisme, uit vrees dat de groei van zijn zaak kosten zou teweegbrengen die hij niet zou kunnen dragen. Dit komt dus neer op een onvolledig gebruik van de capaciteit. Nog steeds geen probleem? Toch wel. De voorpagina van de krant L’Echo onthulde, half mei, deze onthutsende werkelijkheid: één zieke op drie wordt bij een controle op heterdaad van zwartwerk betrapt. In ons land zoeken 500.000 mensen naar werk. Voeg daarbij (tientallen) duizenden nutteloze banen binnen de overheidsdiensten (zoveel te beter voor de houders). Anderzijds bestaan er evenveel of zelfs meer open vacatures die soms niet enorm veel kwalificaties vereisen. We slagen er maar niet in deze twee werkelijkheden op elkaar af te stemmen. Gregory is opleider in de bouwsector, waar een tekort aan arbeidskrachten heerst: “Bouwvakkers moeten natuurlijk vroeg opstaan. In de winter is het koud en in de zomer warm. Zwartwerk krijgt de voorkeur …” De ontoereikende matching tussen vraag en aanbod kost bergen geld. Ergens spelen we dus de barcarolle voor zwarte toetsen van Alexander Glazoenov, terwijl de piano van onze economie zoveel meer aankan. Een waar probleem. ● | Jean Blavier CORNER Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel BECI - Brussel metropool - juni 2016 5
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THINK TANK “Brussel heeft een inspirerend project nodig” “Brussel doorstaat de ergste crisis sinds de laatste oorlog”, stond in een titel van de Franse krant Le Monde te lezen. Ook wie geen onheilsprofeet speelt, geeft toe dat de terreuraanslagen die de Europese hoofdstad in rouw dompelden, eveneens haar economie zwaar toetakelden. In de lijn van de Stronger.Brussels campagne organiseerde BECI een ontmoeting tussen de bedrijfswereld en de Brusselse Minister van Economie Didier Gosuin. Emmanuel Robert I n de salons van hotel Métropole waar een honderdtal ondernemers met Didier Gosuin gedachten waren komen wisselen, heerste een aangrijpende emotie. Sommige ondernemers waren volledig wanhopig, zoals de man die vertelde dat hij een zaak die al 50 jaar vlot draaide, had moeten sluiten. Volgens de ramingen van BECI gaan de bedrijven van het Brusselse Gewest sinds november onder 20 tot 40% omzetdaling gebukt. Naar verluidt riskeert een derde van de horecasector en de handelszaken failliet te gaan. Dit is vooral in het stadscentrum het geval. Bovendien zouden 10.000 banen op de helling staan. De terreurdreiging is natuurlijk niet de enige oorzaak van deze stagnatie. “Dit leed is een reeds bestaand leed komen aanvullen”, verklaarde een deelneemster. Naast de lock-down en de terreur is er sinds januari ook de sluiting van de Stefanietunnel en vooral, nu al een jaar lang, de aanleg van een verkeersvrije zone die op heel wat tegenkanting en weerstand botst, zoals tijdens deze ontmoeting nogmaals duidelijk werd. “De politieke wereld draagt een deel van de verantwoordelijkheid”, erkende de minister, die ook verklaarde dat “de impact aanzienlijk is”. “Wat wij na 13 november hebben ingevoerd, blijkt sinds de aanslagen van 22 maart ontoereikend.” Er werden weliswaar een aantal maatregelen genomen of versterkt. Op federaal niveau ging het om tijdelijke werkloosheid, economische werkloosheid, uitstel van bijdragen, vermindering van voorschotten, vrijstellingen enz. Regionaal werd de ‘city tax’ opgeschort en kregen ondernemingen thesauriesteun. Verder ontwikkelde het Gewest een Cel die financieringsaanvragen vlotter moet laten verlopen. Met de financiële sector werden contacten gelegd om middelen te mobiliseren en via een hefboomeffect de getroffen sectoren te ondersteunen. Zulke maatregelen zijn natuurlijk welkom, maar de vraag is of ze zullen volstaan. “We mogen een negatief antwoord hierop niet zomaar afketsen. Wat wij tot nu toe hebben gedaan, beantwoordt misschien niet volledig aan de verwachtingen en is wellicht aan herziening toe. Daarom hebben we behoefte aan een zeer nauwkeurige monitoring. Maar de ware uitdaging”, aldus nog de minister, “is voorspellen wanneer de toeristen terugkeren, de consumptiepatronen weer wakker schieten en de mensen naar het stadscentrum stappen.” 6 BECI - Brussel metropool - juni 2016 De ontmoeting vond symbolisch plaats in de salons van hotel Métropole, in hartje Brussel. De gelegenheid om onze modellen te herzien Didier Gosuin bleek relatief optimistisch voor het zakelijke toerisme op middellange termijn, maar gaf toe dat hij bezorgd was om het recreatieve toerisme “dat aan versterking toe is”. Hij pleit voor gecoördineerde inspanningen om het imago van België en zijn hoofdstad weer op te krikken. In dit opzicht betreurde een van de deelnemers dat “de federale overheid heeft gewacht tot Brugge problemen begon te ondervinden om zich eindelijk over het lot van Brussel te buigen.” Dit beaamde Didier Gosuin: “Dit land is niet aan zijn hoofdstad gehecht. Dit geldt trouwens zowel in het noorden als in het zuiden van het land. Mensen moeten inzien dat wanneer ze Brussel, onze economische motor, aan zijn lot overlaten, ze zichzelf in de voet schieten.” De terreuraanvallen hebben hoe dan ook een zekere kwetsbaarheid van de Brusselse economie aangetoond. De meervoudige ondernemer Michel De Kemmeter, die de samenkomst bijwoonde, beschouwt de crisis als de gelegenheid om onze modellen te herzien: “Waarom gaan we niet voor een inspirerend project, samen met de jeugd, die boordevol ideeën heeft?” De heer Gosuin gaf hem gelijk, maar nuanceerde: “Een dergelijk mobiliserend project ontstaat niet van de ene dag op de andere. Wij lanceerden Make.Brussels en projecten belanden in de wijken. Dit is echter korte termijn. Er is nood aan een grootschaliger en meer innoverende aanpak. Daar moeten we over nadenken en met de beschikbare middelen optreden.” ● Voor de bedrijfswereld lanceerden BECI en zijn sectorale partners Stronger.Brussels, met een mini website waar alle vitale informatie te vinden is (sociaal, fiscaal, financieel …) om de crisis het hoofd te bieden. Zie www.stronger.brussels. Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis. biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds
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THINK TANK Een spruitje voor Brussel Brussel voelt nog steeds de pijn van de aanslagen op 22 maart. Zijn ondernemingen ook. Ondanks de zware tegenslag blijven het geloof in de toekomst en de humor van de Brusselaars ongedeerd. Dit bewijst een knettergekke campagne, onder het motto van het spruitje. Pierre Chaudoir O p 23 maart ontwaakte onze hoofdstad van een nachtmerrie. De beelden blijven in ons achterhoofd hangen, want de blinde terreur had ieder van ons kunnen treffen. Wij kennen allen iemand die in de vorige metro zat of die een vliegtuig moest nemen. We staan verbluft van de solidariteit van de Brusselaars. Met verdiende trots. Toch moeten we toegeven dat de gemeenschappelijke veerkracht wat aan dynamiek tekortschoot. Wij hadden beter verwacht. Het Beursplein sidderde enigszins, terwijl alle Brusselaars ergens van een eigen Place de la République droomden. Dit werd belet. De Horecasector ondergaat moeilijke tijden – weliswaar in stilte, uit eerbied voor de talrijke slachtoffers. Dezelfde moeilijkheden gelden voor de schouwburgen en uitgaansgelegenheden. Wat verloren ging, valt onmogelijk terug te winnen. Iedereen bijt op zijn tanden, in afwachting … BECI, IZEO, de Brussels Hotels Association, de Belgian Restaurant Association, de Brusselslife site … Ze ontvangen alle welwillend de verzoeken om bijstand van hun leden, klanten en sympathisanten. Ze gaan bij alle ministeries aankloppen om snelle, concrete en ingrijpende hulp te vragen. De handelszaken kunnen niet wachten: ze staan op de rand van de afgrond en ze moeten vooruit. De situatie is gewoon onhoudbaar. De privésector zette zijn eigen middelen in: BECI en zijn partners riepen Stronger.brussels in het leven. Deze website geeft een overzicht van alle bestaande steunmaatregelen voor ondernemingen en de alternatieven voor ontslag. Via hun verenigingen organiseren de handelaars hartverscheurende en diep ontroerende vergaderingen, in aanwezigheid van het RSZ, Partena, de Brusselse Minister van Economie Didier Gosuin en de Eerste Minister … Van hun kant te organiseren de kranten L’Echo-De Tijd onder het motto Make Love not War een sympathieke campagne 10 BECI - Brussel metropool - juni 2016 om iedereen terug naar de restaurants te lokken. Alles wordt gefotografeerd en gepubliceerd onder de hashtag #diningforbrussels. BECI heeft hieraan deelgenomen. Ook de Brusselse hotels komen in opstand. Ze nodigen hun klanten uit zich in pyjama in de lobby van het hotel aan te melden tijdens het weekend van Hemelvaart, om op die manier slechts de helft van de prijs te betalen. Dit kreeg een ruime weerklank in de internationale pers: de Belgische ondeugende geest is terug van weggeweest! Gezwans en surrealisme En toen sproot het concept Sprout to be Brussels. Alles draait rond de liefde voor onze hoofdstad. De gedachtegang is te vergelijken met I Love NY of I Am Sterdam. Kunstenaars, restaurateurs en handelaars brengen het programma tot leven. Badges zijn verschenen op de kragen van bekende figuren. Een Facebook pagina is zich aan het uitbreiden en #sprouttobebrussels verspreidt zich op de sociale netwerken. Onze gemeenschappelijke veerkracht komt eindelijk tot uiting. Dit is Brussel waarvan we houden, met zijn gezwans en zijn surrealisme. Waarschijnlijk de enige stad ter wereld die als symbool een groente kiest waar veel kinderen (en zelfs volwassenen) een hekel aan hebben. We staan dus mijlenver van het imago van een administratieve hoofdstad, een economisch bastion of een hellhole (dixit een VS presidentskandidaat van wie ik de naam even kwijt ben). In Brussel hebben we misschien geen Big Apple, maar wel boordevol ideeën – en spruitjes! Hopelijk wordt Sprout to be Brussels de beweging die een nieuwe symbolische band legt tussen Brussel, zijn inwoners en zijn bezoekers. Dit alles om het imago wat op te luisteren, de trots te herstellen en een nieuwe start te nemen. Plant een spruitje voor Brussel! ● Photos R.A.
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THINK TANK THINK TANK Het voetgangersgebied gedraagt zich als een krekel De verkeersvrije zone blijft in de hitparade van de in Brussel meest besproken onderwerpen. Op aanvraag van BECI onderzocht The Cube de aanwezigheid ervan sinds 1 april 2015 in digitale media als informatiesites, blogs, fora en Twitter. Adrien Dewez H et voetgangersgebied gedraagt zich in de media als een krekel. Overdag hoor je nu en dan zijn geruis. En dan volstaat een gebeurtenis, de avondval of de aankondiging, op 20 april 2015, van het begin van de testfase om het gebied, als een krekel, de ganse nacht door ononderbroken te doen ruisen. Dit achtergrondgeluid kende ook pieken, namelijk bij de effectieve start van de testfase op 28 juni, tijdens de lockdown en de terreuraanslagen en ook toen Cécila weigerde Yvan Mayeur te dienen. Dit voorval genereerde bijna evenveel inhoud als de start van het project, maar wel minder dan de week van de terreuraanslagen, het absolute record in de media voor de bestudeerde periode. De zaak beperkt zich in geen geval tot Brussel. Vooral uit Twitter blijkt dat de productie van media-inhoud over gans België was gespreid. Het merendeel van het commentaar komt natuurlijk van de hoofdstad, maar ook de steden Luik en Gent waren vrij actief. De belangstelling voor het onderwerp overschrijdt zelfs de grenzen van ons land. Trouwens slechts de helft van de productie rond dit Aantal vermeldingen van het voetgangersgebied in de Belgische digitale media, tussen 01.04.2015 en 11.05.2016 3000 2500 April 2015: Opening voetgangersgebied 2000 1500 November 2015: Lockdown 1000 500 01/04/2015 01/01/2016 Sources: Universal Insights (powered by the cube) – Digital media platform from 1/04/2015 to 11/05/2016 12 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Week 1911/05/2016 51% 27% 1%1% 6% 14% Australïe 1% Canada 1% Nederland 6% Frankrijk 14% Anderen 27% Belgïe 51% Meer dan 28.000 vermeldingen Maart 2016: terreuraanvallen in Brussel 30% April 2016: Cecila weigert Yvan Mayeur te dienen. thema in de digitale media is uit België afkomstig. De meest ‘betrokken’ landen zijn onze buren Frankrijk en Nederland, maar ook Australië en Canada komen aan bod. Als we het aantal gecreëerde inhouden even terzijde laten, merken we dat nagenoeg alle landen ter wereld op een of ander ogenblik de Brusselse voetgangerszone hebben besproken. Van Twitter kunnen we vaststellen dat hij zijn rol van verstoorder of van content creator niet heeft vervuld. Het medium reageerde voornamelijk op informatie verschenen in de online-pers en genereerde zelf zeer weinig nieuwe inhoud. De voornaamste beïnvloeder van Twitter over dit onderwerp was namelijk … de krant Le Soir. Het geruis van een krekel duurt slechts een nacht, maar de voetgangerszone is nu al 13 maanden bezig en zal blijkbaar op korte termijn niet bedaren. De geluidshinder stoort niet alleen de buren: hij verspreidt zich in de ganse wereld. Misschien wordt het tijd om wat harmonie na te streven, ter vervanging van de ellendige en aanhoudende ruzie. Het imago van Brussel zou hier alle baat bij hebben. ● Aantal vermeldingen, per taal 18% Nederlands 18% Frans 52% Engels 30% 52% Aantal verschenen vermeldingen, per land insights & more BRUSSEL VOETGANGERSZONE Toegankelijkheid handleiding Interparking beschikt over 24 parkings in Brussel waarvan 7 binnen het pentagon, vlakbij de uitgebreide voetgangerszone. Hoe die makkelijk te bereiken zijn, vindt u via de specifi ek aanbevolen routes voor elkeen van deze parkings op: parkingvoetgangerszone.be OVERAL DICHTBIJ
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een verplichte rapportage van niet financiële gegevens? Een Europese richtlijn verplicht voortaan grote organisaties van openbaar nut (beursgenoteerde vennootschappen, banken, verzekeringsmaatschappijen …) die meer dan 500 loontrekkenden tewerkstellen, in hun jaarverslag niet financiële gegevens te vermelden (met betrekking tot duurzaamheid en/ of sociale aangelegenheden). Moet deze regeling in alle ondernemingen worden toegepast? Gaëlle Hoogsteyn ©Thinkstock Roland Van Malderghem bestuurder van Unicef De publicatie van niet financiële informatie geeft aandeelhouders en andere stakeholders een nuttig globaal overzicht van de situatie en de prestaties van de onderneming. Beleggers houden trouwens hoe langer hoe meer rekening met zulke gegevens wanneer zij keuzes maken. En meerdere studies tonen aan dat op het vlak van aanwerving, (vooral jonge) werknemers steeds meer belang hechten aan de waarde van de onderneming waarvoor ze werken. De publicatie van niet financiële gegevens bevordert dus de rekrutering en het behoud van personeel. En ten slotte moeten bedrijfsleiders verder kunnen zien dan louter financiële cijfers om een lange-termijnkijk te krijgen op de rol, de activiteiten, de werking en de levensvatbaarheid van de organisatie. Ik pleit dus voor de invoering van de Europese richtlijn en de bepaling van in te vullen minimumdrempels. Tegen eind 2016 geeft de Europese Commissie bijkomende methodologische aanwijzingen. Ik vind dit een positieve evolutie waardoor zulke verslagen voor iedereen interesEen positieve doorbraak santer en leesbaarder zullen worden. In KMO’s laat de noodzaak zich waarschijnlijk minder voelen, maar in sommige gevallen zijn niet financiële gegevens wel nuttig. Bedrijven kunnen zich op die manier op de markt positioneren en hun imago verbeteren. Als jurylid van de Best Belgian Sustainability Reports kreeg ik de gelegenheid zeer relevante niet financiële jaarverslagen van KMO’s in te kijken. Enkele bladzijden volstaan om de lezer duidelijk inzicht te geven in wat het bedrijf zoal verwezenlijkt. KMO’s hoeven waarschijnlijk niet zozeer in het detail te gaan als grotere ondernemingen, maar een dergelijke reporting blijft zeer interessant. Bovendien vind ik dat NGO’s, die zich per definitie inzetten voor duurzame ontwikkeling, op dit vlak het voorbeeld zouden moeten geven, zeker wat donoren betreft. Enkele grote NGO’s uitgezonderd en ondanks veel goede wil heerst er nog veel amateurisme. Richtlijnen zouden bijdragen tot een meer gestructureerde aanpak. 14 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Jean-Marie Postiaux Public Affairs, Solvay Belgium Als internationale onderneming in de chemiesector besliste Solvay in 2006 al verslag af te leggen over duurzame ontwikkeling. Transparantie vinden wij normaal. Wat wij inzetten om onze ecologische voetafdruk te beperken, mag worden gezien. Sindsdien evolueerde onze aanpak flink: wij publiceren vandaag een geïntegreerd verslag volgens de richtlijnen van het Global Reporting Initiative 4 en de ISO 26000 norm. Reporting, ja maar op vrijwillige basis. Verslaggeving over zulke data levert de ondernemingen meestal voordelen op. Steeds meer stakeholders (beleggers, aandeelhouders, klanten, leveranciers, werknemers, NGO’s…) tonen hier belangstelling voor omdat zulke gegevens een visie op veel langere termijn bieden dan de resultaten van het afgelopen kwartaal of jaar. De onderneming zelf kan hierdoor beter inzien hoe ze op een duurzame manier de benodigde hulpbronnen kan gebruiken, met behoud van de creatie van economische waarde. Deze reporting gebeurt momenteel op vrijwillige basis. Ik vind dat het zo moet blijven. Nagenoeg 80% van de grotere beursgenoteerde ondernemingen publiceert al dergelijke jaarverslagen. Ik vraag me daarom af of een verplichting zinvol is. Voor kleine ondernemingen zou dit een zeer zware last betekenen. In KMO’s is de baas al met alles en nog wat bezig. Het lijkt me daarom weinig realistisch ze bovendien te verplichten een dergelijk jaarverslag te publiceren. En als de verplichting er toch komt, dan kan dit alleen op Europees niveau. Op nationale schaal zou dit niet veel zin hebben, want het zou elke vorm van benchmarking met de rest van de markt belemmeren en een serieus probleem opleveren voor ondernemingen die, zoals de onze, in verscheidene landen dochterondernemingen bezitten. Laten we niet vergeten dat deze reporting is bedoeld om aan te tonen wat de bedrijven al dan niet voor het milieu doen. Er kan hier geen sprake zijn van onbezonnen automatisch invullen van cijferkolommen. THINK TANK RONDE VAN DE GEMEENTEN, HALVERWEGE HET MANDAAT Van Schaarbeek tot Vorst Drie jaar na het voorleggen van zijn ‘gemeentelijk charter’ aan de politieke partijen zet BECI zijn bezoek aan de Brusselse gemeenten voort. Interview door Olivier Fabes Schaarbeek, van heel groot tot heel klein (en typisch) Verder staat er een door EFRO-fondsen gefinancierd project op stapel om een ‘hotel’ te bouwen voor mediabedrijven in de breedste zin. Dit kan in het vroegere Mobistar gebouw of in een nog te bouwen pand. Iets meer naar het westen bereidt zich ook een ander stedelijk ontplooiingsproject voor … De vroegere ligging van het Josaphat station wordt volledig heraangelegd om in het westen ervan huisvesting, crèches, scholen, handelszaken en kantoren te bouwen en, in het oosterse gedeelte, een industriepark. In dit tweede gedeelte (nvdr: waar nu al de Event Lounge is gevestigd) staan al enkele goederenopslagbedrijven. Wij gaan deze KMO’s begeleiden naar activiteiten die meer tewerkstelling bieden. Bernard Clerfayt Schaarbeek, de tweede meest bevolkte gemeente van het Gewest, onderscheidt zich door een zeer gecontrasteerde economie met enerzijds mastodonten als de VRT en de RTBF, de grote spelers van de toekomstige audiovisuele wijk aan de Reyerslaan, of de Proximus-toren, en anderzijds duizenden kleine handelszaken en ZKO’s. Tussen deze twee uitersten bestaan bitter weinig KMO’s van enige omvang. Een gesprek met burgemeester Bernard Clerfayt (DéFI). De Reyers-wijk wordt een geweldige uitdaging voor de gemeente ... ‘mediapark.brussels’ is een gemengd privé- en overheidsproject dat inderdaad deze site als audiovisuele wijk in Brussel wil bestendigen en uitbreiden. Naast nieuwe gebouwen voor de twee openbare omroepen voorzien de plannen een concentratie van functies rond media en communicatie. Dit alles op een site van 400.000 m², waarvan de helft voor huisvesting is bestemd, iets meer dan een kwart voor ondernemingen en de rest voor infrastructuren. Er komen bioscoopzalen en een ‘Mediaplein’ waar buitenluchtuitzendingen en concerten kunnen plaatsvinden. We zijn ook van plan er hogescholen te vestigen, evenals een beroepsschool voor communicatie- en mediaberoepen. Op welke termijn? 2020 of 2021. De bouwvergunningen werden aangevraagd. Hoeveel ondernemingen wenst u daar naartoe te lokken? Het aantal is van minder belang. De wijk moet vooral een zeer actief audiovisueel centrum in de hoofdstad worden. Andere economische gebieden, vandaag of morgen? Grote KMO’s zijn er in Schaarbeek niet. En ook zeer weinig industrie. Onze economie rust vooral op ZKO’s. Wij beschikken wel over twee bedrijvencentra: de ‘Lustrerie’, voor sociale en solidaire economische activiteiten en waar 55 mensen werken, en anderzijds M-Brussels, goed voor meer dan 200 banen. En daarnaast natuurlijk de handel. Hoe is het hiermee gesteld? De Brabantstraat is een van de meest levendige en kosmopoliete handelswijken van Brussel, met een verzorgingsgebied van 400 km! Op zondag is het er ‘vollen bak’! (Hij bladert in een studie van het handelsagentschap Atrium.) Gemiddelde voetgangersstroom per dag: tussen 12.000 en 17.000. Drie keer meer dan in de Baljuwstraat in Elsene en niet veel minder dan in de Nieuwstraat (26.000)! Merkwaardig is dat de allochtone handelaars van de eerste generatie nu de zaak overlaten aan hun kinderen die hier geboren zijn en die een modernere visie van de handel hebben. De kwaliteit verbetert maar de goederen blijven goedkoop. De wijk is niet langer een bazaar en het koperspubliek is er diverser dan vroeger. Wij dromen ervan de Brabantstraat te laten doorlopen tot de Nieuwstraat waarvan ze door de kleine ring kunstmatig werd afgezonderd. De nieuwe metrolijn naar Bordet, met vier haltes in Schaarbeek, zal ons hierbij helpen. Over de Brabantstraat en zijn zeer weinig officiële handel doen heel wat geruchten de ronde … Alles is onder controle, wees gerust. Nu is het zo dat een beruchte gelijklopende straat (nvdr: de Aarschotsestraat) een nogal specifieke vorm van handel concentreert, die ook voor wat toeloop zorgt. Sinds ik burgemeester ben, hebben we de prostitutie daar niet verdreven – want ze zou BECI - Brussel metropool - juni 2016 15
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THINK TANK anders op het trottoir belanden, of in omliggende wijken – maar we hebben geen verdere uitbreiding toegelaten. We hebben ons door Antwerpen laten inspireren en maatregelen getroffen op het vlak van politie, stedenbouwkunde en belastingen. Als u die kant opgaat, zult u merken dat de huizen er minder ellendig uitzien dan vroeger. Laten we even teruggaan naar de Brabantstraat. Deze handelszaken zijn toch bijzonder kwetsbaar, nietwaar? Toch niet. Op de 250 winkels staat er nagenoeg geen enkele leeg. In de jaren 70 ging de buurt enorm achteruit, maar vandaag is het een van de meest dynamische gebieden in Brussel. Welke evolutie merkt u in de handel, buiten deze toch zeer typische winkelwijk? Aan het kruispunt tussen de Louis Bertrandlaan en de Haachtsesteenweg is er een kleine maar dynamische ‘bio-bobo’ kern ontstaan. De gemeente heeft de vroegere tramherstellingsateliers overgenomen. Daar wordt nu een bio-markt gehouden. In de wijk is ook het eerste ‘café-poussette’ (nvdr: een café voor ouders met kleine kinderen) van Brussel verschenen. Wat denkt u van het toekomstige Docks shopping center, aan de rand van uw gemeente? Ik denk dat onze handel, vaak zeer typisch en met weinig winkelketens, weinig concurrentie zal leiden. Vooral andere shopping centers zullen afzien. Het ware probleem ligt bij mobiliteit. Bij projecten als Docks en mediapark mag het doorkruisen van Schaarbeek geen nachtmerrie wordt. De toekomstige metrolijn zal de druk wat wegnemen, maar vroeger dan 2024-25 mogen we daar niet op rekenen. Vorst: het Gewest in het klein Vorst roept onmiddellijk het beeld van Audi op. Wat met de andere industriële bedrijven? Verdwijnen die? De dalende trend is aan het stabiliseren. Er wordt zelfs opnieuw geïnvesteerd, onder andere in het GOMB park langs de Ruisbroeksesteenweg. Nieuwe types KMO’s duiken op: een industriële bakkerij, een producent van vensterramen en hoogwaardige schrijnwerkerij, eventbureaus als Tempora of VO Communications, die zich in vroegere werk- of opslagplaatsen vestigen … Aan de andere kant van de spoorweg hebben we nog steeds Unilever en de Duitse grootdistributiegroep Metro (Makro). Tegelijk worden industriegebieden omgeschakeld in huisvesting, met bijvoorbeeld de recente inhuldiging van sociale woningen in het voormalige gebouw van Diamant Boart. Stelt u sectorale verschuivingen vast? We hebben nog steeds veel goederenopslagbedrijven, maar ik merk een opwaartse evolutie, bijvoorbeeld met de ontwikkeling van het farmaceutisch laboratorium Labima op de Van Volxemlaan. De logistieke functies worden complexer. En dan is er natuurlijk Audi: de verstandhouding met de buurtbewoners loopt niet altijd van een leien dakje, maar de onderneming is een enorme bron van trots voor het Gewest en de gemeente. De fabriek heeft elke uitdaging overwonnen dankzij kwaliteit en innovatie. Binnenkort wordt daar een nieuwe SUV gebouwd. Een reeks onderaannemers zal daar wel bij varen. Dit vertegenwoordigt 3000 tot 4000 banen. Een hele geruststelling tot in 2028. Maar zoals altijd betreuren we dat zo weinig inwoners van Vorst toegang krijgen tot deze banen. Hoe bevordert u dan de lokale werkgelegenheid? We moeten teruggrijpen naar kleinere economische structuren, die niet alleen bijdragen tot de economie, maar ook tot de sociale samenhang. We kunnen inspiratie putten uit buurgemeente Sint-Gillis waar heel wat nieuwe KMO’s en coöperatieven zich gaan vestigen. Een soep-bar betekent meteen enkele banen in de buurt en versterkt de sociale band. In Vorst zou de Horecasector zich sterker kunnen ontwikkelen. Ook via rusthuizen kunnen we ons economisch ontwikkelen en nieuwe banen creëren. Heel wat dynamische privé instellingen hebben in onze gemeente gebouwd of gerenoveerd. Marc-Jean Ghyssels Burgemeester Marc-Jean Ghyssels (PS) is er zich van bewust: uit de gegevens (gemiddeld inkomen, werkloosheid, gemiddelde leeftijd) blijkt dat Vorst en zijn 55.000 inwoners een soort miniatuurversie van gans het Gewest vormen. Ook de uitdagingen zijn vergelijkbaar: de verstandhouding tussen de resterende industrie en de inwoners, de lokale tewerkstelling, een nieuwe dynamiek voor de handel enz. 16 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Welke economische impulsen hebt u gegeven? De voornaamste uitdaging die we tot nu toe niet konden overwinnen, is de heropleving van drie belangrijke handelswijken: VanPé/Sint-Denijs, Wielemans-Ceuppens en Hoogte Honderd. Zoals elders in het Gewest ondergaan ze de concurrentie van shopping centers, van Anderlecht tot Nijvel. We organiseren sinds kort een markt op woensdag namiddag om de mensen opnieuw de voordelen van buurthandel te laten ontdekken, ver van de verkeersopstoppingen. Op sommige plaatsen beginnen de handelszaken opnieuw te diversifiëren. Aankoopcoöperatieven worden gecreëerd. Zo bijvoorbeeld La Ruche qui dit Oui, een distributiecoöperatieve voor bioproducten. THINK TANK Veel Belgen associëren uw gemeente met Vorst Nationaal. Enkele jaren geleden was de zaal zogezegd op sterven na dood was … De zaal onthaalt gemiddeld 80 tot 100 optredens per jaar. Op zich is dit niet slecht, maar helaas onvoldoende om de handelszaken in de buurt in stand te houden, ondanks de parkeerproblemen. De levensvatbaarheid van Vorst Nationaal moet in de komende jaren worden bewezen, rekening houdend met de concurrentie van Paleis 12, aan de Heizel. De capaciteiten verschillen (nvdr: tot 15.000 toeschouwers aan de Heizel, 8400 in Vorst). Beide vullen elkaar misschien aan. En heel wat artiesten blijven gehecht aan Vorst Nationaal. Hebt u initiatieven genomen om het leven van ondernemers te vergemakkelijken? Het college is steeds bereid te luisteren om specifieke oplossingen te vinden. Wij weten dat de wetgeving steeds ingewikkelder wordt. Wij proberen ons duidelijk te positioneren, met een snel ja- of nee-antwoord bij de aanvraag van een vergunning. U had het over parkeerproblemen in Vorst, maar blijkbaar ook in de bedrijfszones … Mobiliteit lag in Vorst altijd moeilijk door het naast elkaar bestaan van industriële en residentiële gebieden. We hebben een betalend parkeerplan ingevoerd dat tegen heel wat weerstand is gestoten. Maar u moet weten dat door de nabijheid van het station Brussel Zuid, sommige mensen hun wagen dagenlang aan de Hoogte Honderd lieten staan. Overdag lijkt het plan efficiënt, maar ‘s avonds blijft in sommige gebieden moeilijk parkeren. Vorst heeft ook last van onbetamelijke gedragingen … Een jaar geleden riepen wij de Silva brigade in het leven, met 35 mensen om specifiek de kleine criminaliteit aan te pakken. Die verminderde drastisch. De jonge schurken begrepen dat Vorst niet langer een ideaal speelplein was voor hen. Deze inspanning is vandaag naar de achtergrond geschoven. Sinds 24 dagen (nvdr: interview afgenomen op 18 mei) heb ik tussen 80 en 100 politiemannen die elkaar aflossen in de gevangenis van Vorst (nvdr: de burgemeester betreurt de verschrikkelijke staat van verval van het gebouw). We zullen jaren nodig zijn om de schade van deze staking te herstellen. En de energie die in dit dossier werd gestopt, kan het nergens anders worden ingezet. Deze federale regering kost een fortuin aan de Brusselse economie! ●
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INTERNATIONAAL Iran wacht op ondernemers De economische sancties waaronder Iran een tiental jaar lang gebukt ging, werden grotendeels opgeheven. Het land beschikt over gigantische natuurlijke hulpbronnen en een aanzienlijk menselijk potentieel, maar wacht nog steeds op technologieën en investeringen. Het wil zijn plaats in de internationale economie terugwinnen. Dat is althans de boodschap die ambassadeur Peiman Seadat aan zijn toehoorders bij BECI is komen brengen. E en paar veelzeggende cijfers. Met zijn BBP van 400 miljard dollar (en een verwachte groei van 5,8% dit jaar) behoort Iran tot de top 30 van de wereldeconomieën. Het land beschikt over de derde grootste olievoorraden en de tweede grootste gasvoorraden ter wereld, naast aanzienlijke rijkdommen aan koper, zink, ijzer, chroom, goud enz. Iran is even uitgestrekt als Duitsland, Frankrijk en Spanje samen en vormt bovendien een geografisch kruispunt tussen Europa, het Midden-Oosten en Azië. De bevolking is jong: 70% van de 80 miljoen inwoners is minder dan 30 jaar oud. Het scholingsniveau is vrij hoog, met een menselijk ontwikkelingsindex die hoger scoort dan Brazilië of China. Iran vertoont dus alle trekjes van een economische grootmacht. Maar de reus is ingedommeld nadat economische sancties hem 10 jaar lang uit de internationale zakencircuits hebben geband. Resolutie 2231 van de UNO Veiligheidsraad hief in juli 2015 de sancties grotendeels op, al laten de uitwerkingen van deze maatregel nog op zich wachten. De behoeften zijn nochtans overweldigend. Iran wil op grote schaal investeren, niet alleen in de industrie (petrochemie, agrovoeding, automobiel …), maar ook in sectoren als toerisme, telecommunicatie, waterbeheer, afvalbeheer e.d. De handelsrelaties tussen Iran en de Europese Unie vertegenwoordigen vandaag 8 miljard dollar, maar zouden in de komende twee jaar naar schatting verviervoudigen. Het inhaalmaneuver is van start gegaan, stelt risico-analist Jolyn Debuysscher van de Credendo groep (voormalige Delcredere) vast. De deskundigen verwachten op termijn een serieuze doorgroei van de Iraanse economie, ondanks de stagnerende olieprijzen. De opheffing van de sancties geeft opnieuw toegang tot de financiële circuits, met als gevolg gemakkelijkere verrichtingen en lagere handelskosten. Tot zover de positieve aspecten. Voor Credendo blijft Iran echter een risicoland wegens de politieke instabiliteit in de regio en de ‘stroefheid’ van het zakelijke leven (die vooral te wijten is aan juridische complexiteit, wazige reglementeringen, corruptie, hoge inflatie enz.). Naar verluidt zijn hervormingen aan de gang. “Nieuwe relaties aanknopen” Er is meer nodig om ondernemers af te schrikken. De tijd is namelijk rijp om Iran te ontdekken. Tijdens de afgelopen 12 maanden ontving het land meer buitenlandse missies dan tijdens de vorige 25 jaar! Hiervan getuigt 18 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Emmanuel Robert Teheran, een hyperactieve hoofdstad Jean-Philippe De Groote (Eole Engineering), die in november 2015 aan de economische missie deelnam: de behoefte zijn aanzienlijk en de Iraniërs waarderen de Europese producten. Een aantal hindernissen blijft bestaan (onder andere wat betreft internationale betalingen), maar Iraniërs zijn eerlijke zakenpartners. Ze staan bekend voor hun degelijkheid en betrouwbaarheid. “Het onthaal is er hartelijk”, vertelt hij. Een tip: “Wees niet ongeduldig. Voor het zakendoen is er tijd nodig om kennis te maken rond een kopje thee en een gezellige babbel.” Het besluit van ambassadeur Peiman Seadat: “Gun ons wat tijd. Misschien zijn wij wat ouderwets in onze manier van zakendoen, maar het is voor ons echt tijd om nieuwe relaties aan te knopen.” ● Een economische missie in de lente 2017 BECI heeft bevoorrechte relaties met de Iraanse economische wereld aangeknoopt. Sinds 2014 heeft onze International Business Development Manager Sabine Soetens aan drie missies in Iran deelgenomen. Tegelijk ontving de Kamer van Koophandel van Brussel twee Iraanse afvaardigingen en werden memorandums of understanding (MoU) met de Kamers in Teheran en Ispahan ondertekend. Bovendien is de Kamer van Koophandel Iran-België-Luxemburg in dezelfde kantoren gevestigd als BECI. Een nieuwe economische missie vertrekt in de lente 2017 naar Iran. Hebt u belangstelling? Contacteer dan gerust Sabine Soetens: sso@beci.be of 02 643 78 12. ©Thinkstock Ontdek onze lokale vluchten De dalende bijenpopulatie is een groot probleem. Niet alleen voor de natuur, maar ook voor de voedselproductie. Hoog tijd om iets te doen, vond Brussels Airport. Dus installeerden we twee bijenkasten met 100.000 werksters, 5.000 darren en 2 koninginnen. Ook wilde bijen kregen onderdak in vier bijenhotels. Samen dragen ze bij tot de biodiversiteit rond de luchthaven.
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INTERNATIONAAL Panorama van het vastgoed in Sjanghai In april nam BECI deel aan de studiereis in Sjanghai van de Executive Master in Vastgoed, samen met de Belgische afvaardiging – Mattias Debroyer, economisch en commercieel afgevaardigde voor Brussels Invest & Export, en zijn team. Dit was de gelegenheid om de stad onder de invalshoek van een van haar jachtigste activiteiten te ontdekken: immobiliën. Wij hadden ook leerrijke gesprekken met plaatselijke en internationale spelers, met inbegrip van Belgische ondernemers die markten in deze uitdijende stad van 24 miljoen inwoners zijn gaan veroveren. Lise Nakhlé, adviseur Stedenbouwkunde/Vastgoed, BECI D e Shanghai Tower is met zijn 128 verdiepingen van glas en staal de tweede hoogste toren ter wereld na de Burj Khalifa van Dubai. Vanuit het uitzichtpunt op 561 m hoogte ontwaart de bezoeker de Huangpu rivier en het historisch centrum van Puxi. Langs de oevers loopt de Bund, een laan vol koloniale gebouwen. Tussen de bruggen Nanpu en Lupu ligt de site van de Wereldtentoonstelling 2010. Ten oosten van de rivier, Pudong en zijn wolkenkrabbers die als paddenstoelen uit de grond schieten. De kleine haven die in de 19e eeuw met de handel van opium uitbreidde, werd eerst een financieel centrum, daarna een industrieel gebied en, in de jaren 90, een zakencentrum waaruit de huidige megalopolis is gegroeid. Zelfs op de maquette van het Tentoonstellingscentrum van de stedenbouwkundige dienst is het onmogelijk de stad geheel voor ogen te hebben. Met zijn 5000 torengebouwen en de 120 wolkenkrabbers die er jaarlijks bijkomen, ondergaat de stad een permanente metamorfose. Bij deze snelle veranderingen rijzen vragen: zijn zulke torengebouwen een noodzaak door de demografische groei of door de dalende beschikbaarheid van terreinen? Of hebben we eerder te maken met een wedstrijd voor wie de hoogste toren bouwt? Daniel Safarik is in Azië vertegenwoordiger van het Council of Tall Buildings and Urban Habitat, in de universiteit van Tongji gevestigd. Volgens hem beantwoorden de torengebouwen aan de uitdagingen van de toekomst. Ze zorgen voor een verticale dichtheid, ten voordele van horizontale openbare ruimte. Ze bevorderen bovendien de technologische innovatie en bieden voldoende veerkracht en duurzaamheid om de geplande vermindering van de koolstofvoetafdruk haalbaar te maken. Duizenden torengebouwen … en toch blijft de kantooroppervlakte, hoe merkwaardig ook, zeer vergelijkbaar met die van Brussel: ongeveer 11 miljoen vierkante meter in Sjanghai, tegen 13 miljoen in Brussel. Een ontmoeting met Joe Zhou, Head of Research JLL Shanghai, zorgt voor enige uitleg: de bezettingsgraad van de kantooroppervlaktes is zeer laag en bovendien sterk gedecentraliseerd. De gebouwen worden echter sterk bezet door retail of zijn voor residentieel gebruik bestemd. Daar kent de sector trouwens een forse groei. Dit bevestigt Cushman & Wakefield, die vooral focust op luxe-vastgoedontwikkeling met diensten. Het project The Springdale is daar een voorbeeld van. De financiële en verzekeringsmaatschappij Taiping Asset Management concentreert van haar kant een deel van haar investeringen op een groep bejaardentehuizen die echt een 20 BECI - Brussel metropool - juni 2016 stad in de stad vormt. Dit beleid speelt in op het ontwikkelingsprofiel van China: een opkomende middenstand en een sterk vergrijzende leeftijdspiramide. Uitzichten voor de Belgen? Deze verschuivingen en het economisch dynamisme dat aanzienlijke staatssteun geniet, maken van Sjanghai een van de meest competitieve steden ter wereld: haar BBP stond op de negende plaats van de wereldrangschikking in 2010, zou in 2020 op de vijfde plaats moeten belanden, en op de derde in 2030. China heeft beslist zijn beleid bij te sturen, wat hoogstwaarschijnlijk een weerslag zal hebben op de wereldeconomie (daarvan getuigen nieuwe spelers als Xiaomi): de low quality made in China moet plaats ruimen voor kwaliteit en duurzaamheid. De overgang is gemakkelijker aan te kondigen dan uit te voeren, maar getuigt van de wil om in te gaan op de verwachtingen van steeds veeleisender consumenten. De kwaliteitseisen zullen ook moeten worden toegepast op de bouwsector. De prijzen van materialen, arbeid en energie blijven stijgen, waardoor de snelle veroudering van gebouwen een echte uitdaging wordt. Belgische ondernemingen hebben op dit vlak, dankzij uw deskundigheid, zeker een rol te spelen. Dit deed architectenbureau JDS al, met de bouw van het buitengewoon kantorencomplex Hangzhou Gateway, aan de rand van de stad. De uitzichten gaan echter gepaard met moeilijkheden: speculatie, politiek getouwtrek en administratieve logheid veroorzaken instabiliteit in het Chinese systeem. Dit risico moet zeer zorgvuldig worden meegerekend en ingeschat alvorens u in Sjanghai aan een of ander economisch avontuur begint. ● Info: Lise Nakhlé,lna@beci.be, 02 643 78 21. R.T. EEN WERELD VAN NIEUWE PERSPECTIEVEN. Net zo makkelijk zaken doen aan de andere kant van de wereld als in de eigen straat, dat is de droom van elke ondernemer. Brussel Invest & Export biedt u persoonlijk advies, een netwerk van economische en handelsattachés op elk continent, prospectieacties en fi nanciële steun om van uw internationale projecten een succes te maken. Ontdek een unieke bron van energie voor Brusselse bedrijven op www.brusselinvestexport.be of bel 02 800 40 00.
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Investeren in duurzame voeding Toen Innoviris eind 2014 de nieuwe actie Co-Create – Living Labs wilde lanceren, lag de keuze voor «duurzame voedingssystemen» vrijwel voor de hand. Om dit ambitieuze thema lokaal te verankeren, had Innoviris immers de kennis en knowhow van alle betrokken partijen nodig. Na de projectoproep werden zeven projecten met in het totaal dertig partners geselecteerd. Deze projecten zullen voor een periode van drie jaar worden gefinancierd voor een totaal bedrag van bijna 5 miljoen euro. Wij spraken met drie gepassioneerde Co-create ondernemers : Alexis Descampe – mede-oprichter van Färm, Caroline Denis - Corporate Social Responsibility Manager bij Sodexo en Aurélie Labarge, directrice van Poids Gourmand. Waarom is het belangrijk om te investeren in duurzame voeding ? Alexis Descampe : Sinds de 20e eeuw is de voedings-en landbouwsector het noorden kwijt. De belangrijkste activiteiten zijn gebaseerd op financiële motivatie en winstbejag. De voedingssector is een lege doos geworden: we vergiftigen onszelf én onze omgeving. Aurélie Labarge : Omdat de consument zich vandaag vooraf informeert. En omdat de ondersteuning van kleine producenten de enige goede weg is. Bovendien is het paradigma stilaan aan het keren: bij sommige consumenten is er al een zeker bewustzijn. Dat bewustzijn moeten we gebruiken om het tij te doen keren. We moeten de burger steunen in zijn aankoop van duurzame en eerlijke producten. We moeten een actieve rol opnemen om onze campagnes een boost te geven en de weg naar de smaak terug te vinden. Waarom moet het Gewest programma’s ontwikkelen om dit thema te ondersteunen ? Alexis Descampe : De toegang tot duurzame voeding blijft omwille van logistieke en educatieve redenen in een stedelijke omgeving een grote uitdaging. De band met de natuur en haar voeding is de afgelopen decennia volledig verloren gegaan. Als we een generatie van burgers willen grootbrengen die verantwoordelijkheid neemt voor haar eigen leven, maar ook in de collectieve zin van het woord, is het belangrijk om te beginnen bij duurzame en kwaliteitsvolle voeding. Caroline Denis : De hedendaagse consument wil weten wat er op zijn bord ligt. Hij is bewust en geëngageerd. Dankzij de strategie van het Gewest kunnen verschillende stakeholders zich rond gemeenschappelijke initiatieven verzamelen en hun aanpak harmoniseren. Bovendien neemt het Gewest op die manier een belangrijke voorbeeldfunctie op. Waarom is het interessant om deel te nemen aan een co-creatief proces? Caroline Denis : We zoeken naar dialoog en acties die we op een participatieve manier en in overleg met de betrokken partijen kunnen ontwikkelen. Dit helpt ons onze strategie te verfijnen en verder te denken dan dat we alleen zouden kunnen doen. Binnen het Co-Create programma van Innoviris doet Sodexo mee aan het Choud’Bruxelles project, samen met Qalinca Labs/ULB, Dart Consulting, RABAD, BeesCoop et les Gasap. Met dit project willen we onderzoeken welke logistieke en elektronische oplossing geschikt is voor de bevoorrading van lokale producten en streekproducten naar en in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Aurélie Labarge : Co-creatie motiveert en dwingt elke deelnemer zijn eigen praktijken in vraag te stellen, zich open te stellen naar anderen en begrip te tonen. Maar het zorgt er ook voor dat we onze krachten bundelen en gemeenschappelijke doelen opstellen. Ons doel is alvast ambitieus: we willen een analyserooster opstellen om de duurzaamheid van een project te kunnen definiëren. Tegenwoordig moet je immers alle elementen van de productie-en leveringsketen in vraag stellen om de duurzaamheid van een product te definiëren. Wil je meer weten over het Co-Create programma van Innoviris ? Surf naar www.innoviris.brussels. www.farmstore.be www.poids-gourmand.be be.sodexo.com INNOVIRIS – Brussels Instituut voor Onderzoek en Innovatie Charleroisesteenweg 110, 1060 Brussel info@innoviris.brussels – 02/6005036 - www.innoviris.brussels Brussel, een van de groenste hoofdsteden van Europa. Groen Brussel DUURZAAMHEID Van zijn 160 km² groot grondgebied wordt bijna de helft door groenvoorzieningen ingepalmd. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest hoort dus tot de groenste Europese grootsteden. Deze benijdenswaardige situatie is voor iedere inwoner een troef en houdt bovendien een niet te onderschatten economische activiteit in stand. Johan Debière I n 2009 eindigde Brussel op een mooie negende plaats in de European Green City Index van de Economist Intelligence Unit. Hier werd rekening gehouden met criteria als luchtkwaliteit, energieverbruik of CO2 -uitstoot. In 2015 ontsnapte de titel van European Green Capital, uitgereikt door de Europese Commissie, op het nippertje aan Brussel-Hoofdstad (ten voordele van Bristol). Van de 12 evaluatiecriteria van de European Green Capital, hadden er drie te maken met de groenvoorzieningen: punt 3 bepaalt de groene zones waar de bodem een duurzaam beheer geniet, punt 4 betreft de bescherming van natuur en biodiversiteit en punt 8 heeft te maken met het beheer van water, met uitzondering van al wat bij de zuivering van afvalwater hoort. Deze elementen vormen een prima evaluatiebasis voor wie rondkijkt om zijn activiteit in een of andere grootstad te vestigen – en er talenten naartoe te lokken. De fiscale eigenheden van België beïnvloeden natuurlijk de keuze, maar voor Brussel spelen ook andere zaken mee. Dit beaamde de Franse journaliste Béatrice De Rochebouet in de Figaro in 2013: Brussel doorstaat voortaan moeiteloos de vergelijking met andere grote Europese hoofdsteden die op alle vlakken hoog aangeschreven staan omdat het er ‘gezellig leven’ is1 . “Mensen mogen geen robots worden” Naast de aantrekkingskracht van Brussel-Hoofdstad op de rijkere bevolkingsgroepen, slaagt het nieuwe gezicht van Brussel erin de sociale gemengdheid te bewaren die zo nauw aan het hart ligt van Serge Kempeneers, de verantwoordelijke van de afdeling groenvoorzieningen bij Leefmilieu Brussel: “Als we in de stad hoe langer hoe meer mensen van uiteenlopende afkomst willen houden, dan moeten wij ruimtes onderhouden en zelfs aanleggen waar de burgers zich nu en dan kunnen ontspannen. Deze mensvriendelijke zones moeten lichaam en geest in staat stellen het contact met de natuur te herstellen en voeling te krijgen voor het biologisch ritme. Er bestaat een behoefte aan ruimtes waar de mens in een andere omgeving terechtkomt, zijn vijf zintuigen kan gebruiken, de vocht van aarde en groen kan betasten en de geuren van natuur kan opnemen. Alle gezinnen zouden groenvoorzieningen op minder dan 400 m van huis ter beschikking moeten hebben. Anders worden de mensen tot robots herleid.” De Parckfarm zorgt voor de animatie van het nieuwe Tour & Taxis park. 1 Zie ook http://www.leefmilieu.brussels/themas/groene-ruimten-en-biodiversiteit Is het in dit opzicht nog mogelijk vooruitgang te boeken, rekening houdend met het zeer beperkte Brusselse grondgebied? Daar is Serge Kempeneers van overtuigd. Hij vermeldt in elk geval het splinternieuwe park van Tour & Taxis, dat zijn departement langs de grens tussen Molenbeek BECI - Brussel metropool - juni 2016 25 ESPACES POSSIBLES
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TOPIC Natuurplan In april keurde de Brusselse regering, op voorstel van Milieuminister Céline Fremault, het eerste Natuurplan in Brussel goed. Dit plan is belangrijk, want het wil de natuur niet langer beperken tot reservaten maar ze ter beschikking stellen van alle Brusselaars, om hun leefomgeving te verbeteren. Dit alles met middellange-termijndoelstellingen (2020) en een lange-termijnvisie (2050). Het Natuurplan zal wellicht een impact hebben op de ondernemingen. De doelstellingen voorzien onder andere een betere integratie van de milieu-uitdagingen in de plannen en projecten (ook buiten de beschermde zones) en een verbetering van het natuurbeleid, bijvoorbeeld door een betere uitwisseling tussen privé- en overheidsspelers bij de ontwikkeling en de ordening van het Gewest. en Brussel-Stad heeft aangelegd. “Met deze verwezenlijking krijgen de buurtbewoners toegang tot een vroeger ontoegankelijk gebied van de NMBS.” Werk voor tuiniers In Brussel is de werkgelegenheid die voortvloeit uit het beheer van deze groenvoorzieningen verre van verwaarloosbaar. Serge Kempeneers is trouwens bijzonder trots op de banen die hij mede creëert voor de aanleg en het onderhoud van groenvoorzieningen: “50% van het werk wordt verricht door privé ondernemingen via het vlotte systeem van de openbare aanbestedingen. De overige 50% belandt bij de teams van Leefmilieu Brussel. We stellen een honderdtal tuiniers tewerk. Het zijn er zelfs 130 als we er de mensen die in het Zoniënwoud werken, erbij rekenen”, vertelt hij. Dit aantal neemt trouwens jaarlijks toe dankzij de nieuwe groenvoorzieningen die nu worden aangelegd op vroegere braakliggende terreinen, zoals op de site van Tour & Taxis. Onder de leveranciers van het Brusselse Gewest die via openbare aanbestedingen hun diensten aanbieden, vinden we zowel de allerkleinste als de allergrootste bedrijven. Bij de grootste hoort de Iris Groep: 3500 werknemers, van wie een veertigtal, via Greencare, kan worden ingezet voor het onderhoud van het Brusselse groen. “Brussel is natuurlijk ons voornaamst actieterrein, maar onze deskundigheid wordt ook buiten de grenzen van het Brusselse Gewest zeer gesmaakt. Wij sturen regelmatig medewerkers uit voor opdrachten in Henegouwen of zelfs in de provincie Namen. Toch blijft 80% van ons werkvolume op het Brusselse grondgebied”, verklaart Olivier Jamar, Project Manager bij Greencare. Groen, maar ook blauw, bruin, lucht en aarde … Het onderhoud van groenvoorzieningen is een flinke uitdaging, maar niet de enige. “Brussel moet ook het water, de bodem en de lucht beheren. In de stad beperkt de natuur zich niet tot al wat groen is: ook blauw, bruin, lucht en aarde horen erbij”, zegt Pierre Vanderstraeten, Wetenschappelijk Coördinator van het Centre de Recherche et d’Etude pour l’Action Territoriale (CREAT – UCL), die deze materie meermaals onderzocht2 . 26 BECI - Brussel metropool - juni 2016 “Er wordt vaak vergeten dat Brussel er heel anders zou uitzien zonder de talrijke waterlopen die zijn grondgebied doorkruisen. We hebben hier negen belangrijke rivieren, waaronder de Zenne, en een heleboel zijrivieren.” Deze eigenheid heeft de lokale overheden ertoe aangezet bij de stedelijke ontwikkeling rekening te houden met de zgn. ‘blauwe as’. In dit opzicht is een van de mooiste verwezenlijkingen waarschijnlijk het bekken van de Woluwe, dat werd herzien, met inbegrip van de gelijknamige laan. “Zulke herinrichtingen versterken de integratie van stromend regenwater. Het is de bedoeling voorrang te geven aan andere scenario’s dan de afvoer naar de riolering. We proberen het water op de oppervlakte te houden en de stroomsnelheid te vertragen zodat het de tijd krijgt om de ondergrond binnen te dringen en de grondwaterstand op peil te houden. Ten slotte komt het er op neer de natuurlijke cyclus van het water zo weinig mogelijk te verstoren”, vertelt de UCL hoogleraar. Het economisch potentieel van de blauwe natuur Het is helaas onmogelijk een cijfer te plakken op het tewerkstellingspotentieel van een ‘alternatief’ waterbeleid in Brussel. “Deze hulpbronnen worden op talrijke en vaak tegenstrijdige manieren gebruikt en beheerd”, betreurt De Zenne bij het verlaten van Brussel. Anne-Claire Dewez, ambtenaar bij het departement Waterbeleid, divisie vergunningen en partnerschappen van Leefmilieu Brussel. Ze vermeldt alle activiteiten die te maken hebben met het in de grond sijpelen en de opslag van regenwater, de aanleg van groene daken of van opvang van regenwater op andere daken … In het onderzoekdocument dat in 2014 in het raam van de Alliantie Werk-Milieu werd opgesteld, lezen we inderdaad dat de ontwikkeling van systemen als groene daken, opslagzones of zogenaamde ‘wegdekken met opslagtankstructuur’ een niet te onderschatten bijdrage leveren tot de creatie van werkgelegenheid. Het document schat dat tegen het jaar 2020, 200 tot 250 voltijds equivalenten zouden kunnen worden bereikt. Om dit te verwezenlijken, moet de deskundigheid van Brusselse ondernemers ook buiten de grenzen van Brussel-Hoofdstad worden geëxporteerd. Maar dit is nu al aan de gang! ● 2 Onder andere in het artikel Brussel, duurzame stad dat Brussels Studies in 2009 publiceerde: http://www.brusselsstudies.be/medias/publications/NL_72_SGB4.pdf Mijn bedrijf is heel bedreven in het recycleren. Wij laten onze gebruikte smeerolie ophalen door een geregistreerd inzamelaar. Gebruikte smeerolie is een gevaarlijke afvalstof. Daarom gelden er strenge regels voor de opslag, het transport en de verwerking ervan. Alleen als de smeerolie van uw bedrijf wordt opgehaald volgens de procedure die OVAM, LB of OWD voorschrijft, kan ze op een milieuvriendelijke manier worden verwerkt. Reken dus op een geregistreerd inzamelaar om uw olie op te halen. Dan bent u zeker dat bij u in het bedrijf alles gesmeerd loopt. TIP: kleine hoeveelheden gebruikte smeerolie kunnen recht geven op een forfaitaire vergoeding. Ontdek alle details op www.valorlub.be EERST SMEREN, DAN RECYCLEREN valorlub.be
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TOPIC Wild in de stad DUURZAAMHEID Is er plaats voor wilde dieren en planten in Brussel? Een eigenaardige of zelfs paradoxale vraag. Hoe kunnen wilde wezens leven en gedijen in de gestructureerde omgeving van een stad? Is het denkbaar dat Brusselaars en wilde dieren samenleven en zo ja, op welke manier? Adrien Dewez D e RTBF zond onlangs een reportage van Bernard Crutzen uit: Bruxelles Sauvage, Faune Capitale – het resultaat van twee jaar hard werk over dit onderwerp1 . Het antwoord op bovenstaande vragen is overduidelijk: met de helft van het grondgebied die onbebouwd blijft, herbergt het Brusselse Gewest een zeer diverse natuur die op een al dan niet positieve wijze interageert met de stedelijke bevolking. Vooral de vos fascineert. Waarschijnlijk herinnert hij ons aan onze honden en katten toen die zelf nog wild waren. Iedereen weet dat de vos overal aan de rand van het Zoniënwoud aanwezig is. We komen dit dier regelmatig tegen bij avondval of zelfs overdag in Oudergem, Watermaal-Bosvoorde of Ukkel. Maar waar kwamen die vossenjongen in de Europese wijk vandaan? Ook in het Warande-Park, middenin de stad, leven deze dieren. Aan de andere kant van het kanaal, in het kerkhof van Ganshoren, krioelt het van de konijnen, soms tot groot ongenoegen van de buurtbewoners. De diertjes graven namelijk talrijke holen onder de grafstenen. In Sint-Pieters-Woluwe heeft de bestuurder van tram 44 al een ree over het spoor zien wippen en in andere wijken roepen bewoners soms Leefmilieu Brussel op omdat een hert in hun tuin is verdwaald. Natura 2000: 2.300 hectare beschermde natuur in Brussel Brussel heeft zijn eerste Natura 2000 gebied! Eind 2015 reikte de Brusselse regering dit label formeel uit aan de 134 ha van de ‘Speciale Beschermingszone (SBZ) II’ Verrewinkel-Kinsendael, in Ukkel. Twee andere sites worden binnenkort beschermd: de beboste en vochtige gebieden van de Molenbeekvallei (SBZ III) en vooral het Zoniënwoud met zijn randen en het Woluwedal (SBZ 1). In totaal 2.300 ha, 14% van het Brussels grondgebied. Met wat geluk observeert u 28 beschermde diersoorten, waaronder de grote hoefijzerneus (een vleermuis), de kamsalamander (een amfibie) en de vertigo angustior (een schaaldier!). Natura 2000 gebieden zijn geen gesloten reservaat, maar open ‘beschermde sites’ om natuurlijke milieus te vrijwaren zonder er echter de sociaal-economische functies uit te bannen. Kortom, deze oorden zijn voor duurzame ontwikkeling bestemd. 28 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Hemel en aarde Ook de ornithologen hebben hun bezigheid. Het koppel slechtvalken in de toren van de Sint Goedele kathedraal is ondertussen beroemd (het wordt 24u op 24 gefilmd), maar er werden in totaal 14 dergelijke roofvogels in Brussel geïdentificeerd. Ze geven de voorkeur aan hooggelegen plaatsen, zoals vroeger in hun natuurlijke omgeving. Daarom nestelen ze vaak in kerktorens, waar ze hun jongen grootbrengen. Deze dieren worden beschouwd als de snelste ter wereld: tijdens duikvluchten bereiken ze 300 km/h. Wie goed kijkt, zal nu en dan ook kerkuilen, sperwers, buizerds en vleermuizen tegengekomen! Van de 23 in België geïdentificeerde vleermuissoorten, leven er 19 in Brussel: een merkwaardige diversiteit aan vliegende zoogdieren! Dankzij de documentaire vernemen we dat de Brusselse fauna de beste schuilplekken uitzoekt. Het Koning Boudewijn-Park, waar weinig bezoekers langskomen, is vandaag een toevluchtsoord voor zeldzame diersoorten, waaronder de totaal onschadelijke ringslang. Ook elders komt deze diversiteit tot uiting: amfibieën in vijvers met zuiver water, everzwijn Suske in Ukkel en overal groene parkieten. Naast de bescherming van deze zeer diverse wilde diersoorten, stelt zich de vraag van de relatie met de mens. Uit liefde, goedheid of om de eenzaamheid te doorbreken, gaan bepaalde personen de dieren voeden, wat soms voor problemen zorgt. Brood veroorzaakt het zeer gevaarlijke botulisme bij eenden. En de vos zal zijn grondgebied nooit beperken tot de tuin van een vriendelijke Brusselaar. Leefmilieu Brussel ontwikkelde een zeer ergonomische website met algemene informatie en advies voor belangstellenden en liefhebbers. Maar de vraag blijft: welke plaats moeten we voor wilde dieren in de stad voorzien en hoe onderhouden we de op het eerste gezicht tegenstrijdige relatie met hen? ● 1 De documentaire kan bij de RTBF worden besteld. PHOTO R.A. R.T. Audi heeft zijn milieuvriendelijke aanpak met een Emas-certificering bestendigd. DUURZAAMHEID “Ontginnen, produceren en wegwerpen”: goed voor de vuilbak Agoria is als federatie 100% gewonnen voor het gigantische potentieel van de kringloopeconomie. Binnen de sectorfederatie voor de technologische industrie steekt Patrick Van den Bossche zijn enthousiasme over dit onderwerp niet onder stoelen of banken. Johan Debière P atrick Van den Bossche werkt al nagenoeg 20 jaar bij Agoria en staat vandaag aan het hoofd van de afdeling Milieu en Materiaaltechnologie. Deze ingenieur werd dus geconfronteerd met de overweldigende uitdagingen die voortvloeien uit de richtlijnen Reach (voor chemicaliën), Weee (voor elektrisch en elektronisch afval) en RoHS (bestemd om het gebruik van schadelijke stoffen in te dijken). Daarom ging hij talrijke alternatieven uitzoeken om Belgische ondernemingen te helpen bij de naleving van een sterk veranderende wetgeving en het gebruik van alle toegestane recyclingoplossingen. Deze verplichtingen hebben hem heel vroeg op het spoor gebracht van de kringloopeconomie, een discipline die de economische waarnemers van toen bijzonder argwanend aankeken. De concrete verwezenlijkingen van Sabca en Audi Voorbeelden in Brussel? Patrick Van den Bossche vermeldt onmiddellijk de Sabca en autoconstructeur Audi: “In Haren recyclet de Sabca een deel van het hoge-kwaliteitsaluminium dat het gebruikt bij de bouw van onderdelen voor de Ariane-raketten en Airbus-vliegtuigen. En in Vorst onderscheidt de autoconstructeur zich door een De Sabca recyclet een deel van het aluminium dat wordt gebruikt voor onderdelen van de Ariane-raketten. bijzonder goed gestructureerd milieubeleid inzake energie en rationeel gebruik van het water.” De Audi fabriek gebruikt de thermische energie zo efficiënt mogelijk door binnenkomende koude lucht op te warmen met buitengaande warme lucht, wat dus een kringloop vormt. Ze reinigt een deel van het afvalwater met behulp van bacteriën, wat chemicaliën overbodig maakt. Bovendien doet Audi een beroep op warmtekrachtkoppeling, die 2 MW produceert en tegelijk de valorisering van de warmte garandeert. En de zonnepanelen op het dak maken van Audi de grootste producent van fotovoltaïsche elektriciteit in Brussel-Hoofdstad, een energie die ze trouwens zelf verbruikt. De onderneming heeft beslist al deze milieu-initiatieven door een Emas-certificering te bestendigen. Patrick Van den Bossche, Agoria Het potentieel van dienstverleners “Ik vrees dat we buiten deze twee ondernemingen, geen enkele andere industriële speler kunnen vermelden. De geografische eigenheden van Brussel zorgen voor een heel hoge concentratie aan dienstverlenende bedrijven”, zegt Patrick Van den Bossche. Een randgeval is Desso, producent van vast tapijt en tapijten, die zijn eigen activiteit als een kringloop beschouwt, met de klemtoon op dienstverlening. “Wanneer een tegel aan vervanging toe is, wordt die gewoon verwijderd, gereinigd of gerecycled.” Het lineaire model à la ‘ontginnen, produceren BECI - Brussel metropool - juni 2016 29 R.T.
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TOPIC 500.000 euro voor de kringloopeconomie in Brussel in 2016 en wegwerpen’ ruimt hier de plaats voor een kringloop waarmee Desso zich duidelijk als een koploper positioneert. Van diensten gesproken: onze Agoria gast voorspelt een enorm potentieel in het Brusselse Gewest, dankzij duizenden andere spelers die een dergelijk model zouden kunnen toepassen. Sommigen hebben trouwens niet op Desso gewacht. Voorbeelden zijn ondernemingen en/of startups als AgainAgain (leasing van speelgoed), Tournevie (uitlenen van knutselgereedschap) of de reeds vermaarde Tale Me (verhuring van kwaliteitsvolle kleding voor kinderen). De revolutie van het internet of things Hebben dan geen andere leden van Agoria de paden van de kringloopeconomie bewandeld? Toch wel. Agoria staat voor een indrukwekkende lijst van IT bedrijven en dus ook voor intelligente apparaten die in staat zijn onderling te communiceren. Patrick Van den Bossche verwacht van het ‘internet of things’ heel wat perspectieven voor de kringloopeconomie: “Intelligente apparatuur kan een heleboel informatie leveren over de plaats, de staat en de beschikbaarheid van producten en materialen. Deze gegevens kunnen bijdragen tot hergebruik De kringloop schakelt naar een hogere versnelling met Irisphere 2 Het project Irisphere werd in het raam van Interreg tussen 2010 en 2014 op touw gezet en bevorderde als eerste het kringloopprincipe in het Brusselse sociaaleconomisch weefsel. Voor de periode 2015-2020 geniet het project financiering door de EFRO-fondsen, krijgt het de naam Irisphere 2 en dekt zijn actieterrein voortaan het gans Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Ook het aantal partners neemt toe: de Haven van Brussel, de havengemeenschap en twaalf andere partners zullen zich geen moeite besparen om synergieën te vinden dankzij een budget van anderhalf miljoen euro. “Een eerste project betreft de aanleg van een afvalstoffenpark op de site van de Ferme Nos Pilifs. Dit wordt een verzamelpunt voor organisch afval uit de Horeca, de schoolrefters en de gemeenschapsrestaurants. Het afval wordt daar verwerkt via duurzame processen”, vertelt Benjamin Cadranel, gedelegeerd bestuurder van Citydev. Het is de bedoeling dit afval te verwerken naar iets dat nuttig is voor andere economische activiteiten. Denk maar aan compost, bijvoorbeeld. Benjamin Cadranel Zie www.irisphere.be 30 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Dankzij het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (GPCE) is de overheid van plan de Brusselaars een alternatief te bieden om de lokale economie beter af te stemmen op de behoeften van de burgers. De klemtoon ligt vooral op thema’s als huisvesting, verplaatsingen of vrijetijdsbesteding. Ook de ondernemingen komen aan bod. Het GPCE wil ze namelijk aansporen alternatieven uit te proberen om tegelijk de kosten te drukken en banen te creëren (nvdr: twee materies die tot nu toe als totaal tegenstrijdig werden beschouwd), naast nieuwe ontwikkelings- en innovatieperspectieven. Om de weg hiervoor te effenen zal het GPCE acties ondernemen om de economie te dematerialiseren en haar ecologische voetafdruk te verminderen. Verder wordt aandacht besteed aan de lokale inplanting van bepaalde activiteiten dankzij de ontwikkeling van korte economische ketens en de promotie van verantwoorde consumptie. Dit jaar besteedt de overheid een half miljoen euro aan de promotie van de kringloopeconomie in Brussel. Het budget wordt gebruikt om ondernemingen te ondersteunen via maatregelen die specifiek bestemd zijn voor sectoren die banen creëren en de ecologische voetafdruk kunnen beperken. Concreet denken de beleidsmensen aan initiatieven ter verlenging van de levensduur van gebouwen, textiel, huishoudelijke elektra en elektronica, uiteraard door toedoen van hergebruik en reparatie. Zie ook: http://document.environnement.brussels/opac_css/ elecfile/PROG_160308_PREC_DEF_NL en vergemakkelijken bovendien de integratie van gerecycled materiaal in de economische cyclus.” Hij vermeldt onder andere de sensoren die de traceerbaarheid van waardevolle materialen verzekeren in een perspectief van urban mining, of de mogelijkheden op het vlak van voorspellend onderhoud. “Vandaag wordt medische apparatuur die in het raam van een servicecontract wordt geleverd, automatisch (en misschien onnodig) vervangen na een bepaalde levensduur. Intelligente apparaten zouden kunnen aanduiden of ze aan een onderhoudsbeurt, reparatie of vervanging toe zijn en zo ja, wanneer.” Een dergelijke evolutie helpt ondernemingen en gemeenschappen hun koolstofvoetafdruk aanzienlijk te verkleinen en tegelijk veel geld uit te sparen. De kringloopeconomie de vrije teugel laten Bij deze bedenkingen verwijst Patrick Van den Bossche naar de werkzaamheden van de Ellen MacArthur Stichting. Hij vermeldt onder meer het verslag Intelligent Assets: unlocking the circular economy potential1 , dat tijdens het Economische Wereldforum werd voorgesteld: “Dit document bespreekt de manier waarop een koppeling tussen de fundamenten van de kringloopeconomie en de gegevens uit intelligente toestellen een voedingsbodem vormt voor innovatie en een efficiënter gebruik van grondstoffen bevordert.” Het verslag bevat onder andere de getuigenissen van Cisco, Philips, HP en IBM – vier Agoria-leden! ● 1 https://www.ellenmacarthurfoundation.org/publications/intelligent-assets R.T. 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Greenbizz : voorbeeldgebouw als incubator voor bedrijven « Greenbizz.brussels » is een gebouw van 8.305 m², dat werd gefinancierd in het kader van de EFROprogrammatie 2007-2013, en waarvan citydev.brussels de eigenaar en bouwheer is. Als geselecteerd "voorbeeldgebouw" in het kader van de projectoproep van Leefmilieu Brussel is het ook en vooral een incubator voor bedrijven die actief zijn in economische sectoren die verband houden met duurzaam bouwen, het leefmilieu en duurzame ontwikkeling. Het werd ingehuldigd op 26 april jl. infrastructuur en diensten worden voorgesteld: ■ 19 moduleerbare productiewerkplaatsen (huurovereenkomst zonder dienstverlening) van 120 tot 550 m² - lage energie ■ 36 incubatiemodules met "complete dienstverlening" van 11 tot 50 m² - gebouwd volgens de passiefstandaard ■ 5 vergaderzalen inbegrepen in het forfait "incubatiemodule". Technische fiche : ■ Voorbeeldgebouw Het voorbeeldkarakter van het gebouw wordt weerspiegeld in de kantoorgebouwen. Dit "incubator"gedeelte van het complex werd gebouwd volgens de passiefstandaard (de werkplaatsen, die casco worden opgeleverd, beantwoorden aan de normen voor laag energieverbruik). De materialen komen uit de beste milieuklassen. De groendaken bevorderen de biodiversiteit en het regenwaterbeheer. De flexibiliteit van het project (ruimten, technische inrichtingen) zorgt voor een verlengde levensduur van het gebouw. De Brusselse passiefnorm zal niet enkel bereikt worden dankzij de kwaliteit van de luchtdichtheid en de isolatie, maar ook door de geometrie van het gebouw zoveel mogelijk toe te spitsen op de nuttige aanwending van de zonnewinst in de winter. De aanwezigheid van buitenzonnewering zorgt er tegelijk voor dat de nood aan koeling beperkt blijft. Op het dak bevinden zich ook fotovoltaïsche zonnepanelen. ■ Incubator en dienstverlening Greenbizz is een structuur voor het onthaal, de huisvesting en begeleiding van de oprichters van ondernemingen die uit de academische wereld en de privésector afkomstig zijn. Deze incubatieruimte bevat prototype-ruimtes en productieruimtes op de benedenverdieping. Het kan meer dan 60 start-ups ontvangen. De volgende ■ Adres: Dieudonné Lefèvrestraat 17, 1020 Laken ■ Bouwheer : citydev.brussels ■ Architect: Architectes Associés ■ Studiebureau: Flox Transfer International sa - Cenergie cvba - Daidalos Peutz – Setesco Een derde van de werkplaatsen is reeds gereserveerd of in gebruik genomen. De aandeelhouders van de nv BRUSSELS GREENBIZZ zijn het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (62,5%), citydev.brussels (31,25%) en het WTCB (6,25%). Andere partners zijn Impulse en Leefmilieu Brussel. Het is de bedoeling dat deze verschillende partners en de voogdijkabinetten Greenbizz criteria voor de circulaire economie bezorgen opdat het selectiecomité voor meer circulariteit zou kiezen. Er zal trouwens steeds gestreefd worden naar diversiteit en de synergieën tussen de ondergebrachte ondernemingen. Meer info Over het gebouw: www.leefmilieu.brussels, sleutelwoord: voorbeeldgebouw/ laureaten 2013 Over de bedrijfsincubator www.greenbizz.brussels info@greenbizz.brussels, tel. 02/233 81 00 Foto: Denia Zerouali. De ResilieNtWEB toolkit bevat meerdere strategische en analytische hulpmiddelen om de KMO’s te helpen veerkrachtige businessmodellen te ontwikkelen. DUURZAAMHEID ResilieNtWEB: hulpmiddelen voor ondernemingen KMO’s meer autonomie bieden op de weg naar een duurzamere en veerkrachtigere economie: dat was de bedoeling van ResilieNtWEB. Dit Interreg IVB programma waaraan BECI deelnam, krijgt nu de steun van het Gewestelijk Programma voor Circulaire Economie (het Brusselse GPCE), die zijn verspreiding wil bestendigen. Johan Debière V andaag weet iedereen hoe vitaal het is het zakenleven aan de regels te onderwerpen van een duurzame ontwikkeling die, naast de bescherming van het milieu, ook rekening houdt met de economie en het sociale gegeven. Qua veerkracht (of resiliëntie) moet het echter mogelijk blijven de verschuivingen in de markt en de evolutie van de sociaaleconomische context te voorspellen en er zich op voor te bereiden. Hindernissen versperren de weg. Hulpmiddelen om snel kansen te identificeren, blijven dun gezaaid en beantwoorden zelden aan de behoeften van KMO’s. Precies om ondernemers te helpen dit obstakel te overwinnen, zag ResilieNtWEB het daglicht. “Dit Europees programma dat in het raam van Interreg IVB van start ging, werd tegelijk door Brusselse, Luxemburgse, Franse en Britse partners uitgevoerd”, vertelt Greenloop directeur Gaëtan Dartevelle, die ook optreedt als Brusselse consultant en als technisch partner bij het programma, samen met Leefmilieu Brussel en BECI. De drijvende kracht van Brussel Gaëtan Dartevelle weet dat de Brusselaars een doorslaggevende rol hebben gespeeld in het welslagen van ResilieNtWEB. Hiervan getuigen de cijfers: van het zestigtal betrokken bedrijven is meer dan een derde uit Brussel afkomstig. Ondernemingen als Choux de Bruxelles (event catering), PlantDesign (verticale beplanting) of de success-story PermaFungi (oesterzwamteeltkits in kringloop) hebben de kwaliteit van de methodologie en de aangeboden hulpmiddelen van ResilieNtWEB zelf uitgetest. Marc Van Der Haegen, CEO van Choux de Bruxelles, deed bijvoorbeeld een beroep op deze tools om een serreproject voor groenteteelt te verbeteren. Ook in de voedingssector gebruikte de firma Viangro de ResilieNtWEB hulpmiddelen om de hoeveelheden verloren vlees te verminderen. Op die manier werden onverkochte producten die nog voor consumptie vatbaar waren, naar sociale organisaties gestuurd. Gaëtan Dartevelle (Greenloop) De ResilieNtWEB toolbox De ResilieNtWEB hulpmiddelen bevatten onder andere de Resilience Quick-Scan, heel nuttig om een duidelijke kijk te krijgen op de troeven en zwakheden van een onderneming inzake duurzame ontwikkeling en veerkracht. De aandachtspunten vallen meteen op. Van hun kant informeren de Resilience Design Cards de ondernemingen over resiliënte ontwerpprincipes die de natuur nabootsen (biomimetisme), een concept dat zich tot nu toe tot een kleine kring van de visionairs beperkte. De kaarten stellen essentiële vragen en geven concrete voorbeelden om het denkproces te begeleiden. U gebruikt ze best samen met het Business Model Canvas (BMC), een internationaal erkend tool om op collaboratieve wijze een stevig economisch model voor de onderneming te ontwikkelen. U kunt ze ook alleen gebruiken, om u te bezinnen over de ontwikkeling en de verbetering van de producten en diensten van uw bedrijf. ➤ p. 36 BECI - Brussel metropool - juni 2016 33
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Vind de witte raaf dankzij Bruxelles Formation De aanwerving van nieuwe medewerk(st)ers lijkt vaak op een ware uitdaging voor ondernemingen in volle ontwikkeling. De ideale kandidaat/ate moet de gezochte ingesteldheid, ervaring en vooral bewezen beroepsvaardigheden kunnen voorleggen. Al meer dan 20 jaar zorgt Bruxelles Formation voor de opleiding van duizenden werkzoekenden. Wij willen deze mensen de nodige kwalificaties geven om meteen op de arbeidsmarkt aan de slag te kunnen. Bruxelles Formation organiseert meer dan 200 verschillende beroepsopleidingen, gericht op het aanleren van een beroep of het verwerven van specifieke kwalificaties. Om in te gaan op de behoeften van de ondernemingen uit de tertiaire sector heeft onze unit bf.management & multimediaTIC een ganse waaier opleidingen ontwikkeld voor uiteenlopende domeinen: MANAGEMENT Beheer en financiën  Bedrijfsbeheer  Financieel beheer  Kwaliteitsbeheer  Boekhouding en SAP beheercontrole  Business Analyst  Project Manager Handel en verkoop  Internationale handel  Import/export  Account Manager  Shop Manager  Digital Marketing Specialist  Commercieel Afgevaardigde  Bedrijfscommunicatie en organisatie van evenementen HR  Beheer van human resources  Beheer van het personeel en van de lonenadministratie STUDIEBUREAU Tekening  Technisch tekenaars (m/v) en/of gespecialiseerd in speciale technieken (elektriciteit, HVAC) Ontwerp  Ontwerp van HVAC installaties, rationeel energiegebruik en EPB CAD Tools  Ontwerp- en technisch tekensoftware (Revit, Solidworks, Autocad) GRAFISCHE SECTOR  Infograficus (m/v)  Webdesigner/front-end Developer (m/v)  Motion Designer (m/v)  Digital media: digitale foto en video  Offset drukker (m/v)  Digitale drukker (m/v) IT Ontwikkeling  Gecertificeerde Java EE ontwikkelaar (m/v)  Gecertificeerde .NET ontwikkelaar (m/v)  Ontwikkelaar van mobiele iOSAndroid applicaties (m/v) Netwerken  Beheerder van CCNA netwerken (m/v) Systemen  Beheerder van MCSA ERP systemen (m/v)  Junior SAP consultant (m/v) De volledige waaier van onze opleidingen vindt u op de website www.bruxellesformation.be Onze opleidingen beantwoorden constant aan de snelle evolutie in de behoeften van de ondernemingen. Daarom werken wij nauw samen met de marktleiders (SAP, Microsoft …), de grote spelers van economie en overheid (Agoria, Comeos, Actiris …) en de sectorale fondsen (Cefograf, OBMB, Cevora …). Wij danken hen voor hun steun en vakkundigheid. Wij kunnen u helpen… • • • • • • tijdens een afspraak, om uw behoeften te identificeren en te verduidelijken door een selectie van gepaste profielen onder de kandidaten die wij opgeleid hebben door het aanbevelen van stages en opleidingen in de onderneming, zodat u zonder risico nagaat of de kandidaat voor de vacature geschikt is door u op de hoogte te houden van onze volgende opleidingssessies door u te informeren over de beschikbaarheid van toekomstige kandidaten, dankzij de J-30 kalender door u meer informatie te verstrekken over ons opleidingsprogramma en de vaardigheidsattesten die wij uitreiken. Meer weten? Contacteer nu een van onze bedrijfsafgevaardigden. Management info.management@ bruxellesformation.be Tél. : 02 371 73 11 Studiebureau info.bureaudetudes@ bruxellesformation.be Tél. : 02 371 73 24 Grafische sector info.cepegra@bruxellesformation.be Tél. : 02 522 51 34 Informatica info.tic@ bruxellesformation.be Tél. : 02 371 73 11 former pour l’emploi UNION EUROPÉENNE Fonds social européen www.bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION
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TOPIC Om zulke bezinningssessies te voeden, creëerden de auteurs van de toolkit een aantal zeer eenvoudige elementen, waaronder 30 Resilience Design Magnets die u op een bord plaatst en verplaatst tijdens de discussies. De meer ‘theoretische’ Resilience Principles Ecosystem Map herinnert aan de eenvoudige of complexe principes die het leven beheren. De Resilience Design Game is een leerrijk gezelschapsspel dat de principes van de natuur toelicht. En dan hebben we nog de Resilience Design Handbook, een handleiding over de toepasbare methodologie in bepaalde situaties. De te volgen aanpak past zich aan naargelang het is voor een startup bestemd, of een KMO met 10, 20 of 30 jaar bestaan. Wat is de eigenheid van alle hulpmiddelen binnen deze toolkit voor resilient design? Er bestond toch al een heleboel andere methodes voordien? Gaëtan Dartevelle maakt een duidelijk onderscheid tussen enerzijds de hulpmiddelen rond milieubeleid, zoals de ISO- en EMAS-certificeringen of het label ‘Ecodynamische Onderneming’ van Leefmilieu Brussel, en anderzijds de ResilieNtWEB tools: “In tegenstelling tot milieubeleidssystemen die kwantitatief te werk gaan met metingen van het water- en energieverbruik of van de geluidshinder, concentreert ResilieNtWEB zich op het principe van de veerkracht. Naast de milieuthema’s, komen hier ook de economische en sociale dimensies aan bod. Dankzij deze hulpmiddelen kan de ondernemer zich aanpassen aan de veranderingen in zijn omgeving: niet alleen het milieu maar bijvoorbeeld ook de samenleving. Zulke veranderingen treden bijvoorbeeld op met de collaboratieve economie.” Daarna moeten al deze principes correct worden toegepast: “Hier vult een managementsysteem als het label Ecodynamische Onderneming de tools op een interessante manier aan omdat het instaat voor de opvolging, de verdeling van de verantwoordelijkheden en de meting van veranderende parameters …” En daarna? Bij BECI onderstreept Laura Rebreanu de nood aan een verspreiding van de ResilieNtWEB hulpmiddelen en aan een degelijke opleiding van begeleiders. “We zullen deze belangrijke doelstelling kunnen bereiken als we erin slagen deze hulpmiddelen te integreren in studieparkoers zoals aan de Ichec, bijvoorbeeld.” Bij Leefmilieu Brussel vindt Étienne Aulotte dat het recent door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest aanvaarde GPCE een fundamentele rol speelt: “Het is vandaag de bedoeling naar een hogere snelheid te schakelen en spelers als Impulse of de lokale economische loketten aan te moedigen in contact te treden met de KMO’s en ZKO’s. In dit opzicht zijn de goedkeuring van het Étienne Aulotte (Leefmilieu Brussel) 36 BECI - Brussel metropool - juni 2016 De zes stappen van de ResilieNtWEB methode Stap 1: toepassing van een online Quick Scan om het profiel van de onderneming te schetsen op het vlak van duurzame praktijken en veerkracht Stap 2: aan de hand van de Quick Scan resultaten, uitbreiding van het werkdomein en aandacht voor de problemen, de mogelijke verbeteringen en/of nieuwe activiteiten Stap 3: ontwerp van een actieplan Stap 4: uitvoering van het actieplan Stap 5: beoordeling van de resultaten Stap 6: verbetering van de coaching-aanpak, van de methodologie en van de hulpmiddelen. GPCE en de toekenning van financiële middelen voor de uitvoering een ware zegen voor het aspect Resilient Design. Op die manier kunnen wij drie à vier dagen coaching aan zoveel mogelijk KMO’s aanbieden, onze activiteiten uitbreiden en – waarom niet? – het huidige aantal van 26 ondernemingen die vandaag de ResilieNtWEB tools hebben toegepast, opvoeren tot een honderdtal, naast 15 tot 20 verbindingsbureaus die op hun beurt de toolbox op een vernuftige manier zullen kunnen toepassen.” De verspreiding is al goed op gang. Dit bevestigt Gaëtan Dartevelle: “Na de tests en de opleiding van Brusselse ondernemingen en organisaties werden we benaderd door de verantwoordelijken van Wikipreneurs, een platform dat alle nuttige hulpmiddelen aan ondernemers en starters bekendmaakt.” Étienne Aulotte beaamt dit: “Achter Wikipreneurs zijn er meer dan 18.000 ondernemingen en een honderdtal relais, waarvan 10 in Brussel. Er de door ResilieNtWEB aangeboden hulpmiddelen voorstellen, naast andere economische oplossingen, is een buitenkans, want hierdoor winnen ze duidelijk aan zichtbaarheid.” Structureel dient ook de aandacht te worden gevestigd op een bestuur als Leefmilieu Brussel, dat vandaag steeds meer dynamische en nauwe relaties aanknoopt met ondernemers. “Voor de administratieve organisatie die mij tewerkstelt, betekent dit een fundamentele evolutie. Toen ik acht jaar geleden bij Leefmilieu Brussel ben begonnen (toen nog het BIM), was dit een bestuur waar vragen terechtkwamen voor milieu- en andere vergunningen. Niemand vermoedde toen dat onze taak zou evolueren en dat ondernemers en projectdragers zich tot ons zouden richten om beter vooruit te kunnen in hun eigen activiteiten.” ● Info: Laura Rebreanu, 02 643 78 26 - green@beci.be http://resilientweb.eu https://www.wikipreneurs.com TOPIC DUURZAAMHEID Daoust : alle werknemers denken groen Omdat Daoust al lang zijn ecologische voetafdruk beperkt, kreeg het vorig jaar de titel ‘ecodynamische onderneming’ van Leefmilieu Brussel. Hoe ziet zijn milieubeheer er precies uit? Peter Van Dyck 'E codynamisch’? Het wil zeggen dat je als bedrijf je impact op het milieu meet, met als doel die op termijn te verkleinen. Het ‘dynamische’ zit hem in het progressieve en duurzame karakter van de beoogde verbeteringen. Vele jaren vóór Daoust het label in ontvangst nam, zette het bedrijf al een beleid in maatschappelijke verantwoordelijkheid op de sporen. In 2011 besloot Daoust om deze MVO-strategie te stroomlijnen. “Uiteraard moesten we, als HR-bedrijf, in de eerste plaats inzetten op onze medewerkers, met een grote klemtoon op de diversiteit. Maar tegelijk oordeelden we dat we onze bezorgdheid over het milieu in dat MVO-beleid moesten integreren”, legt CSR & Job Academy manager Leila Opdebeeck uit. Naar een papierloos kantoor In 2012 introduceerde het bedrijf het programma Daoust Green. Eerste stap was de renovatie van het JobCenter Brussel Louise, aan de Louizapoortgalerij. “Vanuit een ecologische zorg, maar ook in lijn met ons duurzaam beheer, werd dit ons eerste ‘paperless‘ JobCenter”, vertelt Leila Opdebeeck. “We bespaarden uiteindelijk meer dan 90% op het papierverbruik. Dit diende als voorbeeld voor al onze JobCenters in België.” Vervolgens trachtte het bedrijf om met de sociale zetel in Brussel het label ‘Ecodynamische onderneming’ te verwerven. Dat label omvat drie luiken: mobiliteit, energiebeheer en afvalbeheer. Qua mobiliteit slaagde Daoust erin om vanaf 2012 de CO2-uitstoot per km voor het hele wagenpark met 16% te doen dalen. “We hebben bij de keuze in modellen altijd al de minst vervuilende auto’s naar voor geschoven”, licht Leila Opdebeeck toe. “We volgen constant de nieuwe groene ontwikkelingen bij de autoconstructeurs op om kort op de bal te kunnen spelen.” Ook in energiebeheer is de sociale zetel van Daoust een goede leerling. Het verbruik van elektriciteit ligt er nu twee keer lager dan het gemiddelde van soortgelijke gebouwen en het verbruik van de verwarmingsinstallaties scoort zelfs 3,5 maal lager dan het gemiddelde in de regio Brussel. Leila Opdebeeck: “De eerste stap in het proces naar het label gaf ons de kans om voor het eerst exacte data te verzamelen van het energieverbruik in onze sociale zetel in Brussel. Een extern consultancybureau leerde ons bovendien om deze gegevens juist te interpreteren, rekening houdende met variabelen als de klimatologische omstandigheden en de bezettingsgraad in het kantoor, en dit bekeken over verschillende jaren. Bleek dat we van bij het begin een fraaie score haalden. Dat komt omdat we, als goede huisvaders, al alle ramen hadden vernieuwd.” Leila Opdebeeck Menu met seizoengroenten Voor de vermindering van de afval kon Daoust rekenen op experts, via het BECI Green Network. Naast een omzichtiger omspringen met bestellingen van producten, streefde men naar een dematerialisatie van de diensten. “Neem onze ‘paperless’ wens: de consultants van onze JobCenters moedigen kandidaten aan om hun CV door te mailen of digitaal te versturen via onze website. Voor wie geen toegang tot het internet heeft, staan in alle JobCenters computers ter beschikking. Ook voor de administratie – denk aan de loonfiches voor onze uitzendkrachten en huishoudhelpers, de facturen voor onze klanten en de communicatie met onze klanten en uitzendkrachten – geniet de elektronische weg de voorkeur.” Het werk is nooit af. Nieuwe maatregelen komen erbij, zoals bij menu’s op evenementen kiezen voor lokaal geteelde seizoengroenten, om de voetafdruk in te perken. Daoust is zich als werkgever heel bewust van zijn voorbeeldfunctie. “Het Green programma heeft ons ertoe aangezet om een tandje bij te steken in de bewustmaking van de werknemers. Zij leven het project en doen dit op een heel zichtbare manier, door onder meer gebruik te maken van het openbaar vervoer en van de sorteerbakken, die op iedere verdieping staan. Het verheugt ons om te zien dat onze werknemers zelf vragende partij zijn geworden om steeds vaker de nadruk op de ecologie te leggen.” ● BECI - Brussel metropool - juni 2016 37 R.T.
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TOPIC Tuinieren op het werk DUURZAAMHEID Tijdens de pauze wat tuinieren, zaaien, planten en onkruid verwijderen? Goed tegen de stress en ook voor de stedelijke landbouw. In Amerika en in Frankrijk is de trend al goed ingeburgerd. En in België? Gaëlle Hoogsteyn I n de Verenigde Staten heet dit ‘hortitherapy’. Bedrijven als Toyota, PepsiCo, Kohl, Google, Yahoo en vele andere moedigen hun personeel aan om tijdens de pauzes wat te tuinieren. De handen in de aarde steken en daarna de vruchten (en groenten) van de klus rapen, werkt (lekker) relaxerend en bevordert het welzijn van de werknemers, tegen een zeer lage kost. Ook in Europa zijn de corporate gardens trouwens stilaan in opkomst. In België? Elise Gillet (Thon Hotel) vertelt: “In het midden van ons hotel is er een grote patio. Daar werd een tuin aangelegd, maar ook een hoekje voor een moestuin, met verscheidene bakken voor fruit en groenten (pompoenen, tomaten, rode bessen enz.) en kruiden. Het personeel staat in voor het volledige onderhoud, van zaaigoed tot oogst en ondertussen ook de bewatering. De oogst wordt gebruikt door de bar en het restaurant van het hotel. Wij bieden ook soep, jam en salades met de producten van onze moestuin. De herkomst staat trouwens op de menukaart vermeld. De doelstellingen zijn voornamelijk educatief, want met deze moestuin willen wij ons personeel en onze klanten doen beseffen dat ook zij thuis voedingsproducten kunnen telen.” Het succes heeft het Thon Hotel aangezet bovendien twee bijenkorven te installeren. “Voor veiligheidsredenen hebben we het beheer toevertrouwd aan de Société Royale des Apiculteurs de Bruxelles. Verleden jaar hebben we nagenoeg 80 kg honing geproduceerd die tijdens het ontbijt in het hotel wordt aangeboden.” Pierre Léger, Ecoadviseur van Village Partenaire: “Drie jaar geleden hebben we in onze binnenplaats een moestuin aangelegd. Deze betonnen omgeving kreeg 12 teeltbakken, die door de plaatselijke ondernemingen worden beheerd. Elke ondernemer plant wat hij wil en wij verdelen de oogst. Jaarlijks produceren we tussen 30 en 50 kg groenten, maar dat is van secundair belang. We willen vooral dat de ondernemers 38 BECI - Brussel metropool - juni 2016 onderling kennismaken rond een leuke activiteit en ook op hun werkplaats wat kunnen ontspannen.” Het originele in deze moestuin is het gebruik van aquaponie: “Wij kweken vissen. Het water van de aquariums dient als meststof voor de groeten en daarna stromt het gefilterd terug naar de aquariums. Jaarlijks kweken wij 10 kg vis die tijdens een grote gemeenschappelijke maaltijd wordt geserveerd.” In het Thon Hotel wordt de oogst aan de bar of in het restaurant geserveerd. Het voorbeeld geven Waarom zo weinig ondernemingen zich in dit avontuur wagen? Cédric Jules, medeoprichter van Macadam Gardens, een in Toulouse gevestigde startup in stedelijke landbouw, beweert dat bedrijven zich vaak laten ontmoedigen door de structuur van hun gebouw. Maar dat hoeft niet, beweert hij: “Op een plat dak, in een tuin of op een terras is het allemaal mogelijk. Zelfs op kleine oppervlaktes kunnen mooie projecten ontstaan.” Een andere hindernis is de luchtvervuiling. “In een stad bestaat die voornamelijk uit zware metalen die niet hoger geraken dan 5 m boven de grond. In de hoogte (bijvoorbeeld op onze Brusselse buildings) bestaat geen risico van verontreiniging meer.” Het Belgische klimaat? “De kwaliteit van de oogst hangt af van de zonneschijn, dat klopt, maar ook in een gematigd klimaat groeien allerlei fruit en groenten. Een goede preselectie volstaat.” Verenigingen als Lateral Thinking Factory ondersteunen dit type initiatief. In 2013 verwezenlijkte ze voor het BIM een studie over de ontwikkeling van stedelijke landbouwkunde in Brussel en vond een aantal mogelijke sites. Ook de vereniging Le Début des Haricots lanceerde een project voor ondernemingen die een moestuin wilden aanleggen. Het besluit van Cédric Jules: “In de afgelopen jaren stelden we vast dat tuinieren en ‘home-made’ weer in trek zijn. Meer dan ooit maken de mensen zich zorgen om wat ze op hun bord krijgen. Bedrijfsmoestuinen gaan dus een mooie toekomst tegemoet.” ● PHOTO R.A. TOPIC Stadshoeves elk jaar nieuwe uitzichten DUURZAAMHEID Tot voor enkele jaren was stedelijke landbouw een hype. Vandaag is het fenomeen uitgegroeid tot een ware business die in staat is een steeds groter aandeel van de bevolking te voeden. En hierdoor krijgen kansarme mensen misschien weer toegang tot een baan. Johan Debière S adshoeves verschenen eerst in New York. Ben Flanner legde de eerste in 2009 op de daken van gebouwen aan. Deze visionair beschikt vandaag op zijn eentje over een totale landbouwoppervlakte van ongeveer 33.000 m2 (3,3 hectare!). Heel wat andere landbouwbedrijven zijn ondertussen in New York ontstaan, waarvan sommigen hebben beslist verder te experimenteren. Zo bijvoorbeeld het Gotham Greens project, dat ‘substraatteelt’ toepast op verscheidene soorten sla en kruiden en een distributienetwerk heeft ontwikkeld in een dertigtal superettes. Het project levert ook rechtstreeks aan restaurants via zijn Fresh Direct dienst. Een 100 maal hoger rendement De trend is naar andere grote steden uitgedijd. Voorbeelden zijn Singapore, waar Comcrop is ontstaan. Of Tokio, met de verrassende Shigeharu Shimamura hoeve. “Comcrop is een stadsboerderij van 6.000 m² op een dak in het stadscentrum. Het is een van de eerste hoeves in Singapore die een beroep doen op aquaponie, een mix van verticale hydrocultuur en substraatteelt”, vertelde ons Allam Lim, medeoprichter van Comcrop, vanuit Singapore. Deze techniek gebruikte ook de Japanse wetenschapper Shigeharu Shimamura, die in de verticaliteit tot het uiterste ging. Hij installeerde zijn hoeve in een verlaten gebouw van halfgeleiderproducent Sony Sendai. Met subsidies van het Japanse ministerie van economie ontwikkelde hij zijn hoeve onder de vorm van 15 uitgestrekte verdiepingen met LED verlichting. Elke dag produceert deze hoeve tot 10.000 sla’s. Rekening houdend met de gebruikte oppervlakte (ongeveer 8.000 m² op een terrein van slechts 2.300 m²), bereikt de hoeve een verbluffend rendement, tot 100 maal hoger dan bij klassieke teelt in volle grond. Volgens de schattingen van General Electric, de technische partner bij het project, loopt de jaaromzet van deze verticale hoeve op tot 300 miljoen yen (2,5 miljoen euro). De warmte van koelruimtes terugwinnen Klein België hoeft niet te blozen. Bij ons, en dan voornamelijk in Brussel, ontstonden de meest doordachte en best gestructureerde projecten. Een hiervan is de stadshoeve op het dak van de Foodmet. Wij bespraken dit project al in een vroegere editie. Sindsdien is er al veel gebeurd. In 2014 vertelde Eric Haubruge, voorzitter van het stuurcomité van het project Verdir en eerste vicerector van ULg, aan onze confrater Valentin Dauchot dat “de teelt aanzienlijke hoeveelheden energie – en onder meer warmte – vereist. In steden kan deze warmte gemakkelijk worden teruggewonnen boven bepaalde gebouwen, Een stadhoeve werd op de daken van de Anderlechtse Foodmet aangelegd. meer bepaald boven data centers. Of bij gebouwen die de warmteproductie van verscheidene processen moeten kwijtspelen.” In Brussel koos Big resoluut voor deze kringloopaanpak: “We gaan onze serres verwarmen met de warmte die wij terugwinnen van de koelsystemen van de slagers, een verdieping lager”, aldus Mathieu Bonin. Het project van Big beoogt tegelijk de teelt van de vis, van micro-aardappelen en van zogenaamde ‘micro-greens’ (door sterrenrestaurants zeer begeerde aromatische kruiden). “We zullen jaarlijks 400.000 micro-green eenheden produceren, naast 300.000 micro-aardappelen.” Elk hiervan wordt aan de restaurateurs tegen een prijs tussen 40 en 50 cent verkocht. Het loont dus de moeite. Waarschijnlijk daarom slaagde Big er onlangs in vrij gemakkelijk 4 miljoen financiering vast te krijgen … ● Info: Laura Rebreanu 02 643 78 26 green@beci.be BECI - Brussel metropool - juni 2016 39
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TOPIC DUURZAAMHEID Een nieuwe cyclus over milieubeleid! In 2015 lanceerde BECI een nieuwe vormingscyclus om bedrijven te helpen bij de verbetering van hun milieubeleid. Het initiatief vloeide voort uit onze eigen ervaring met het label Ecodynamische Onderneming. De vormingscyclus is het resultaat van een nauwe samenwerking met Leefmilieu Brussel en onze partner 21 Solutions. We kregen bovendien steun van Suez. Laura Rebreanu, Sustainable Development Coordinator, BECI W aarom zou u in uw onderneming een milieubeleid (MB) invoeren? Heel eenvoudig: om de onderneming goed te beheren, zoals u dit toch ook doet voor kwaliteit of financiën, nietwaar? De aanpak loopt trouwens grotendeels gelijk: constante verbetering en een zoektocht naar verborgen kosten, veroorzaakt door de impact van uw bedrijf op het milieu. Zulke kosten kunnen op uw financiën zwaar doorwegen. Met een correcte evaluatie en controle zet u de kosten in winst om. Slimmer omgaan met hulpbronnen, de productie van afval voorkomen en verminderen, de mobiliteit binnen de onderneming verbeteren … Allemaal quick wins. Een eenvoudig voorbeeld: volgens een studie van TomTom in 2015 verlengt de Brusselse verkeersoverlast met 25 minuten een rit die met de wagen tussen woon- en werkplaats ongeveer 30 minuten in beslag zou moeten nemen. Dat betekent dat de bestuurder die gemiddeld 30 minuten in de wagen zou zitten, jaarlijks 94 uur in de files verliest. De gevolgen zijn voor de onderneming niet louter financieel: ook het welzijn en het behoud van het personeel geraken in het gedrang. Voor het vervoer van goederen of beroepsverplaatsingen kunnen de gevolgen nog pijnlijker uitvallen. Milieubeleid dekt dus een zeer breed scala aan toepassingsgebieden, het ene al wat moeilijker te beheren dan het andere. Maar dat die allemaal een kordate aanpak verdienen, spreekt voor zich. De meeste ondernemingen hadden dit trouwens door en grepen meestal in. Sommige beschikken over een milieu-attest en stellen zich nu vragen bij het vervolg. De cyclus milieubeleid van BECI wil precies deze bedrijven helpen de aanpak beter te structureren en het verbeteringsproces verder te zetten. Een nieuwe cyclus met een bijgestuurd programma Het eerste jaar van deze cyclus werd een intense en bijzonder leerrijke ervaring, zowel voor de deelnemers als voor onszelf, als organisatoren. Het succes heeft BECI aangezet het avontuur te hernieuwen en vanaf september 2016 een nieuwe cyclus op touw te zetten. Aan de hand van de opgedane ervaring hebben we het programma gedeeltelijk bijgestuurd. Wij willen rekening houden met de jongste verschuivingen in de milieusector, nieuwe 40 BECI - Brussel metropool - juni 2016 De deelnemers van de eerste cyclus Milieubeleid hulpmiddelen en concepten integreren en op die manier aan de spits blijven. De suggesties van onze deelnemers en onze eigen vaststellingen verwerken we in het nieuwe programma om de inhoud trefzeker te houden en werkelijk op de behoeften van de ondernemingen af te stemmen. Wij voorzien nu bijvoorbeeld een dag over resilient design (met inbegrip van bionabootsing) en de nieuwe businessmodellen (deeleconomie, ecolonomie, product to service systems enz.). Wij buigen ons met de nodige aandacht over de wettelijke en veiligheidsaspecten van dematerialisering, en over green IT. We bespreken eveneens de aspecten ‘interne communicatie en beheer van verandering’. Naast de eigenlijke opleiding genieten de deelnemers andere voordelen. Ze krijgen elk een exemplaar van de Gids voor een Milieubewust Kantoorbeheer (Guide du Bureau Ecoresponsable), krijgen een bevoorrechte toegang tot de evenementen van de Green-cel van BECI en mogen rekenen op een continue begeleiding na afloop van de opleiding. De deelnemers van dit jaar ontvangen dus updates. En wij blijven ter beschikking, steeds bereid om die mensen te begeleiden en te adviseren bij de verschillende stappen van hun milieubeleid. Met de MB-cyclus sluit u zich bovendien aan bij een netwerk van milieubewuste ondernemingen, zodat u met collega’s en confraters gedachten kunt uitwisselen en bezorgdheden bespreken, nieuwe contacten leggen, nieuwe relaties aanknopen en dus ook de prestaties en de veerkracht van uw onderneming opkrikken. ● Info: Laura Rebreanu, 02 643 78 26 - green@beci.be FOCUS ENERGIE De Facilitator Duurzame Gebouwen: een waardevolle dienst in volle expansie De belangstelling voor de Dienst Facilitator Duurzame Gebouwen neemt snel toe, want voor de ondernemingen staat hij gelijk met energiebesparingen – en dus lagere kosten. In zes jaar tijd kreeg de Dienst meer dan 14.000 aanvragen te verwerken. De bijstand is volledig gratis en biedt hulp bij het beheer, de renovatie of zelfs de bouw van gebouwen in Brussel. Een overzicht. David Hainaut D e Dienst Facilitator Duurzame Gebouwen beantwoordt volledig aan de huidige aandacht voor duurzaamheid. Hij staat los van het Energiehuis, dat zich eerder tot het brede publiek richt. De Facilitator is bestemd voor Brusselse professionals (architecten, gebouwenontwerpers, ondernemers …) die zich afvragen hoe ze moeten gaan bouwen of renoveren met inachtneming van de energiefactoren. “Deze bevraging omvat voor ons niet alleen het energiebeheer, maar ook het milieu, de windenergie en het rationeel energiegebruik”, stelt Margareth Fracas, hoofdfiguur van de coördinatie binnen de Facilitatordienst. Concreet verloopt alles heel eenvoudig: na een eerste contact per telefoon of e-mail om algemene vragen te beantwoorden, verwijst de dienst de ondernemer door naar de meest geschikte deskundigen. “Indien een installatie voorbijgestreefd is of het ontwerp aan de gang is, kunnen wij optreden met beschrijvingen of plannen. Bij meer specifieke vragen zullen de experten zich verplaatsen.” De dienstverlening is altijd kosteloos, onafhankelijk en neutraal. Te veel onnodig verwarmde gebouwen Op het vlak van energiebesparingen blijft in Brussel nog heel veel voor verbetering vatbaar, zoveel is duidelijk. De aanvragen komen van allerlei sectoren, met inbegrip van een aantal bekende namen. “De farmaceutische onderneming Pfizer heeft bijvoorbeeld onze tussenkomst aangevraagd voor haar gebouwen, die nochtans in de jaren 2000 werden opgericht. Zoals in veel andere ondernemingen moet de ventilatie er worden gereguleerd. De hoofdstad verwarmt nog steeds een heleboel verdiepingen van leegstaande kantoren.” De aanvragen stromen vandaag regelmatig binnen en geven aanleiding tot een zestigtal bezoeken per jaar. “Tenslotte ondergaan de gebouwen met ons een soort medisch onderzoek. In 2016 gebeurt energiebeheer op een andere manier, dankzij een algemene bewustwording onder alle ondernemers.” Een paar eenvoudige en goedkope ingrepen volstaan soms om de energiefactuur te halveren (!). “Het voordeel is aanzienlijk. Verder verlenen we zeer toegankelijk advies voor een beter gebruik van gebouwen, een verantwoorde ventilatie, het beheer van water, groene daken, noem maar op …” Minder administratie In een sector waar de wetgeving constant verandert, maakt de dienst de ondernemer wegwijs naar vaak miskende steunmaatregelen. “De administratieve rompslomp betekent een zware last voor ondernemingen, hoe efficiënt ze ook zijn. Wij helpen met een betere kennis van de bestaande steunmaatregelen en de mogelijke belastingfaciliteiten. Wij treden ook op als ‘vertalers’ van verplichtingen: een wettekst blijft, zelfs na ontleding, een ingewikkeld gedoe. Vandaar het belang om hem te ‘vertalen’ naar iets dat op het terrein concreet kan worden toegepast.” Te veel gebouwen worden nog onnodig verwarmd. De Facilitator Duurzame Gebouwen zal in de nabije toekomst verder sleutelen aan zijn bekendheid, vaker een beroep doen op zijn netwerk en opleidingen organiseren waarbij de dienst wordt voorgesteld. Het blijft dus de bedoeling steeds vaker in te grijpen om de energiekosten te drukken. De taak bestaat er vooral in de Brusselse professionals bij te staan om de geldende normen steeds beter na te leven. “We vormen een hecht team rond deze vandaag bijzonder nuttige missie!” De Facilitator Duurzame Gebouwen vormt samen met de opleidingen, de seminars en de gids Duurzame Gebouwen, een geheel van hulpmiddelen dat Leefmilieu Brussel ter beschikking stelt van de professionals van de bouwsector. ● Meer info: 0800 85 775 of facilitator@leefmilieu.irisnet.be www.leefmilieu.brussels/facilitator BECI - Brussel metropool - juni 2016 41
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FOCUS ENERGIE Engie Electrabel: nieuwe naam, voorrang aan energietransitie Sinds 1 januari 2016 heeft Electrabel een nieuwe naam én een nieuwe missie. Engie Electrabel gaat voortaan voor een ‘3D-transformatie’ die voorrang geeft aan duurzaamheid, decentralisatie en digitalisering. Energie-efficiëntie en hernieuwbare ener gie staan bovenaan de agenda. Er komen meer kleine en lokale productie-eenheden. En het Internet of Things maakt het mogelijk om energie slimmer te beheren. De voordelen voor de bedrijfswereld? Philippe Van Troeye, directeur-generaal van Engie Benelux, licht toe. Waarom deze koerswijziging? Philippe Van Troeye : “We wilden in de eerste plaats beter inspelen op de noden van onze klanten en partners binnen de energietransitie. Daarom versterkten we onze Business Units en stemden we de verschillende activiteiten van onze organisatie beter op elkaar af. Die geïntensiveerde synergieën verlenen ons de dynamiek om totaaloplossingen aan te bieden. Als groep beslaan we de volledige energiewaardeketen. De vernieuwde strategie van Engie Electrabel benut daarom volop de expertise van onze zusterbedrijven in de Benelux. Dat zijn Engie Cofely voor facilitair beheer, Engie Fabricom voor technische installaties en Engie Axima voor koeling en brandbeveiliging. De combinatie van al die kennis maakt de weg vrij voor nieuwe technologieën. En voor een vernieuwd dienstenaanbod voor bedrijven. Met die vernieuwing kreeg Electrabel ook een nieuwe naam: Engie Electrabel. Los van onze eigen inspanningen, hebben we dan weer nood aan een sterk regelgevend kader en een dito langetermijnvisie. Want energietransitie vereist nu eenmaal een nieuwe economie.” Wat houdt de energietransitie precies in? “De fossiele brandstoffen raken stilaan uitgeput. Willen we onze economie ook morgen laten draaien, dan moeten we energie duurzamer produceren en zuiniger gebruiken. Daarom richt Engie Electrabel zich op drie d's: duurzaamheid, decentralisatie en digitale revolutie. Ten eerste gaat Engie Electrabel voor meer hernieuwbare energie. Zo verdubbelen we de windenergiecapaciteit tegen 2020. Ook zijn we partner van het Mermaid-windturbinepark, het groenestroomproject in de Noordzee. En mogen we ons vandaag de grootste groenestroomproducent van België noemen – met een capaciteit van 523 megawatt. Onze inspanningen op duurzaamheidsvlak effenen uiteindelijk het pad voor groenere en goedkopere energie in de bedrijfswereld. De tweede d staat voor decentralisatie. Die houdt in dat Engie Electrabel de elektriciteitsvoorraad continu verzekert door verschillende centrales in te schakelen. Er is namelijk niet altijd genoeg zon en wind om de hernieuwbare productiemiddelen te laten functioneren. Bij zulke schommelingen moeten we dan ook kunnen 42 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Philippe Van Troeye, directeur generaal van Engie Benelux terugvallen op back-upcapaciteit. De spaarbekkencentrale van Coo en daarnaast ook de aardgascentrales zijn in die context enorm belangrijk. Turbines vangen daar productiedalingen op, zodat het elektriciteitsnet van stroom voorzien blijft. De derde d verwijst naar de digitalisering. Want vandaag zijn niet alleen mensen, maar ook meer en meer toestellen online. Ook Engie gelooft in het Internet of Things of machine-to-machine-communicatie, en in de toekomstperspectieven voor haar klanten die daarbij horen. Zoals een doorgedreven individueel energiebeheer. © Engie Electrabel FOCUS Nu, wat houden die drie d’s precies in? Engie Electrabel wil bedrijven een stabiele energiebevoorrading garanderen. Ze energie en kosten laten besparen via advies en audits. Ze helpen om de strengste milieudoelstellingen te halen. En zorgen dat ze groeien dankzij slimme technologieën en het Internet of Things.” Hoe draagt ENGIE Electrabel bij tot de energiebevoorrading? “Voor bedrijven is een onberispelijke energiebevoorrading onontbeerlijk. Engie Electrabel wil zijn klanten daarom begeleiden via de gepaste kanalen en diensten. Denk bijvoorbeeld aan de samenwerking tussen Engie Electrabel en Engie Cofely, die onze klanten de klok rond technische bijstand biedt bij elektriciteitsstoringen. Of aan de dienst HV Cabin, die hoogspanningscabines van ondernemingen controleert en moderniseert, zodat ze veiliger worden en een langere levensduur kennen. Daarnaast organiseren we heel wat relevante opleidingen, zoals algemene trainingen over elektrische installaties en specifieke trainingen over hoogspanning, aardgas en warmtekrachtkoppeling.” Als groep beslaan we de volledige energiewaardeketen. De combinatie van al die kennis maakt de weg vrij voor nieuwe technologieën. En voor een vernieuwd dienstenaanbod voor bedrijven. Hoe helpt u bedrijven om hun energieprijs te optimaliseren? “Gemiddeld 38 procent van de uitgaven in bedrijven gaat naar energie. Een hele hap uit hun budget. Informatie over de evolutie van de energiemarkten en over de juiste timing van aankopen is voor bedrijven dan ook van onschatbare waarde. Onze marktspecialisten leggen daarom verbanden tussen de actualiteit en de energieprijzen, en delen die met bedrijven. Ondernemers kunnen zo wekelijks de recente hoogtepunten op de energiemarkt volgen en nagaan hoe die de energieprijzen beïnvloeden. Op die manier verminderen ze hun energiekosten. Daarnaast houdt Engie Electrabel bedrijven ook via webinars, e-books en social media op de hoogte van de evoluties op de energiemarkt.” Jullie ondersteunen bedrijven ook bij het behalen van milieudoelstellingen. “Klopt. Heel wat bedrijven engageren zich om zuiniger om te springen met grondstoffen. In de zoektocht naar duurzame productieprocessen en nieuwe materialen BECI - Brussel metropool - juni 2016 43 speelt ook energie een cruciale rol. Denk maar aan windturbines en biomassa. Engie Electrabel begeleidt bedrijven bij de productie van windkracht – onshore en offshore. Nieuw op dat vlak is Seanergy, het groene product voor bedrijven. De groene elektriciteit is afkomstig van de offshore windmolens voor de Belgische kust. Het is 100% groene, Belgische windenergie.” Wat heeft het Internet of Things precies met energie te maken? “Steeds meer voorwerpen zijn draadloos verbonden met het internet, wat ontelbare mogelijkheden biedt aan ondernemingen. Zo krijgen ze de kans om hun activiteiten goedkoper uit te voeren en preventief te besparen op hun kosten. Denk maar aan de planning van onderhoud. Als toestellen eenvoudig en snel met elkaar communiceren, kunnen ze informatie doorgeven over hun locatie en conditie. Kortom: het Internet of Things is een enorme sprong voorwaarts om processen voordelig en efficiënter te organiseren. Daarom ging Engie Electrabel eind 2015 in zee met Telenet om het Engie M2M-netwerk uit te bouwen, een traag langeafstandsnetwerk dat weinig energie verbruikt. Het doel van Engie M2M is om in drie jaar tijd honderdduizend voorwerpen met elkaar te verbinden.” En elektrische voertuigen? Zitten die ook in uw strategie? “Absoluut! Willen we slagen in de energietransitie, dan moeten we ook het transport aanpakken. Want mobiliteit veroorzaakt zowat een vijfde van de CO2 die de mens uitstoot. Wereldwijd. We promoten bijvoorbeeld wagens op elektriciteit en aardgas. Engie Electrabel bouwt nu al aardgastankstations en laadpalen voor elektrische wagens – kijk maar naar de 21 oplaadpunten die we vorig jaar installeerden bij bankbeveiligingsbedrijf SWIFT in Terhulpen. Ook doen bedrijven een beroep op Engie Electrabel voor advies over duurzame mobiliteit. Vandaag is het aantal elektrische wagens nog beperkt. Maar de technologie en de vergroening van de wagenfiscaliteit geven die auto’s van de toekomst vast en zeker een duwtje in de rug. Laadbeheer neemt ook een steeds belangrijkere plaats in. Daarom bieden we producten en diensten aan die bedrijven inzicht geven in hun energieverbruik en de bijbehorende kosten.” Hoe onderscheidt Engie Electrabel zich van de doorsneeleverancier? “We willen klanten ook bijstaan om hun energieverbruik en hun milieu-impact te verkleinen. En ondertussen hun comfort te vergroten. Met die missie positioneren we ons vandaag in de markt en brengen we energie-efficiëntie voor alle bedrijven binnen handbereik.” ●
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Een beeld uit de opvoering Lords of Lightnings, waar met hoogspanning wordt gespeeld. ENERGIE Niets gaat verloren, niets ontstaat, maar de energiebedrijven veranderen De energetische overgang is begonnen. De energiesector doorstaat ingrijpende veranderingen en de leveranciers passen hun dienstverlening aan. Levering van gas en elektriciteit volstaat niet meer. De energiebedrijven installeren nu ook condensatieketels, fotovoltaïsche panelen, aangesloten toestellen en binnenkort intelligente meters. Een extra stap naar een veralgemening van de smart grids ? Julien Ide D e gas- en elektriciteitsmarkt is sinds 2007 volledig geliberaliseerd en de consument kiest nu zijn energieleverancier in alle vrijheid. Dit veroorzaakte een ingrijpende verandering van de energiesector en de verschijning van een aantal nieuwe dienstverleners op de markt. De ontwikkeling van de hernieuwbare energieën en de harde concurrentieslag hebben de energiebedrijven er geleidelijk toe aangezet nieuwe klantgerichte businessmodels uit te denken. Zelfproductie en opslag Volgens Leefmilieu Brussel steeg de productie van elektriciteit door fotovoltaïsche panelen (FV) tussen 2012 en 2013 met 162%. In 2013 vertegenwoordigde FV elektriciteit 32% van al de in het Brusselse Gewest uit hernieuwbare bronnen geproduceerde elektriciteit. Deze trend is in gans het land meetbaar. De consument is nu ook producent. Vandaar de benaming ‘prosumer’. Hij verbruikt nog steeds energie van het distributienetwerk, maar tegelijk stuurt hij de zelfgeproduceerde maar niet verbruikte elektriciteit het netwerk in. Met de opkomst van opslagoplossingen zoals de Tesla Powerwall batterij, worden zelfproducenten minder Zelfproductie zorgt voor actieve klanten en een betere ontwikkeling van de hernieuwbare energieën Raoul Nihart, Sr. Project Manager Strategie en Innovatie bij EDF Luminus. De intelligente netwerken als kloppend hart van de toekomstige smart cities. 44 BECI - Brussel metropool - juni 2016 afhankelijk van het elektrisch net. Sibelga communicatiedirecteur Philippe Massart waarschuwt echter voor deze nieuwe tendens: “De energie van het netwerk is een gemeenschappelijk goed. Dit geldt vooral in een stad als Brussel. Iedereen moet ze kunnen gebruiken. Tegelijk dient zeker globaal te worden nagedacht over een beperking van het verbruik.” EDF Luminus beaamt grotendeels dit standpunt. Volgens Raoul Nihart, Sr. Project Manager Strategie en Innovatie, “zorgt zelfproductie voor actieve klanten en een betere ontwikkeling van de hernieuwbare energieën. Op zich is dit schitterend nieuws! En toch blijft de lokale opslag van energie slechts in bepaalde gevallen een interessant alternatief. Laten we niet vergeten dat elektriciteit een basale nutsvoorziening is, die dus een © Thinkstock FOCUS maatschappelijke rol speelt. Niet iedereen kan zich veroorloven om afhankelijk te worden van het distributienet. En als te veel mensen dit toch doen, zullen de andere consumenten voor de kost van het elektriciteitsnet moeten opdraaien.” Kevin Welch, Chief Strategy Officer bij Engie, overweegt een meer globale aanpak: “De consumenten zullen de toegang tot het netwerk betalen. De afrekening aan de hand van het reële verbruik zal verdwijnen. Om de verdeelde oplossingen maximaal uit te baten, zullen flatgebouwen hun productie en verbruik zelf moeten kunnen beheren. De aanwezigheid van een energiemeter voor elk appartement belemmert de ontwikkeling van nieuwe oplossingen. De ‘netmetering’ (de injectie van elektriciteit in het netwerk) zal dus vroeg of laat verdwijnen.” Business to customer In de hevige concurrentiestrijd trachten de energiebedrijven zich maximaal te onderscheiden en meer aan te bieden dan het louter leveren van energie. Ze komen hoe langer hoe meer op de proppen met technologische oplossingen voor hun klanten. Engie, EDF Luminus en Lampiris bieden bijvoorbeeld intelligente thermostaten aan. Bij Engie heet dit doosje Boxx. Het controleert uiteraard de verwarming maar geeft tegelijk een real-time overzicht van het elektriciteitsverbruik. Het systeem kan op verscheidene extra apparaten worden aangesloten. Denk maar aan de Philips Hue lamp of intelligente stopcontacten. Boxx kan via een mobiele app worden beheerd. Eneco biedt de installatie van Tesla Powerwall batterijen en van FV panelen, met inbegrip van de koppeling van beide systemen en een geautomatiseerd beheer van het elektriciteitsverbruik. Al deze voorbeelden getuigen van een duidelijke B2C trend in de sector. Dit bevestigt Raoul Nihart (Luminus): “We hebben onze ontwikkelingsstrategie op de evolutie van de markt afgestemd en gaan ons hoe langer hoe meer toespitsen op een geïndividualiseerde, klantgerichte service. Via onze dochteronderneming Dauvister installeren we bijvoorbeeld fotovoltaïsche panelen, waarvan we bovendien het onderhoud verzekeren. Wij installeren eveneens condensatieketels en zorgen voor de onderhoudsdienst.” Energie 3.0 De energiesector integreert hoe langer hoe meer informatie- en communicatietechnologieën. Het begon een paar jaar geleden met de opkomst van de intelligente meters (smart meters), kleine digitale toestellen die informatie uitwisselen tussen de energie-installatie (elektriciteit of gas) van een gebouw en het netwerk. Op die manier worden de meteropnames veel nauwkeuriger en regelmatiger. De facturatie gebeurt aan de hand van het werkelijke verbruik, zonder de vergissingen die bij het manueel opnemen van analogische meters vaak voorvallen. Het streefdoel is duidelijk: minder energieverbruik en een verdere vermindering van de uitstoot van broeikasgassen. Dit is de reden waarom in 2009 al, een Europese richtlijn de veralgemening van intelligente meters aanbeval. Het was de bedoeling tegen 2020 80% van het park hiermee uit te rusten. In Italië werden meer dan 27 miljoen intelligente elektriciteitsmeters geïnstalleerd. In Zweden en Finland zijn nagenoeg alle gebouwen hiermee uitgerust. Frankrijk en Nederland zijn met grootschalige installatieplannen van start gegaan. In België (en in Duitsland) staat er nog niets concreets aan de dagorde. De Gewesten hebben bepaalde bedenkingen geuit. Die hebben onder andere betrekking op een te hoge kost, de beperkte levensduur van de meters en problemen met de vertrouwelijkheid van de data. Daarom werd tot nu toe geen enkele officiële beslissing genomen. Nochtans heeft de Waalse energieverdeler Ores in november van verleden jaar aangekondigd dat hij van plan was zowat overal in het zuiden van het land smart meters te installeren. Deze beslissing staat Sibelga weinig aan. Hiervan getuigde Philippe Massart in L’Echo: “Alle netwerkbeheerders waren discussies begonnen om een gemeenschappelijk lastenboek samen te stellen en een akkoord te bereiken over de normen en functionaliteiten waardoor verscheidene meters onderling compatibel zouden zijn. Ook al besliste Ores een eigen koers te varen, zijn we nog steeds van plan met Eandis, Infrax en Resa in de lente een openbare aanbesteding te lanceren.” De ‘netmetering’ (de injectie van elektriciteit in het netwerk) zal dus vroeg of laat verdwijnen Kevin Welch, Chief Strategy Officer bij Engie. Toch ziet het eruit dat de algemene trend, via zulke smart meters, in de richting van smart grids, intelligente netwerken dus, evolueert. De ontwikkeling van een dergelijk gigantisch netwerk is het resultaat van meerdere factoren die vandaag het beheer van het distributienetwerk bijzonder complex maken. De uitleg van Raoul Nihart (Luminus) hierover: “De uitbreiding van de hernieuwbare energiebronnen is op zich een bijzonder positief gegeven, maar door het intermitterende karakter van zulke bronnen wordt het veel moeilijker het distributienet in evenwicht te houden. Bovendien zal het energieverbruik nog toenemen, voornamelijk in de steden. We worden geconfronteerd met een demografische groei, terwijl de nieuwe aanvragen voor elektriciteit steeds talrijker worden (airconditioning, elektrische voertuigen, warmtepompen …). En ten slotte moeten we beseffen dat het aanbod tot nu toe eenvoudigweg aan de vraag werd aangepast. Met de smart meters begint een tijdperk van actief beheer van de vraag dat de consumenten aanspoort om de meest geschikte tijdstippen te verbruiken.” Zo ziet onze energetische toekomst er min of meer uit. Alle spelers zouden constant interageren en duidelijke ecologische en economische doelstellingen nastreven. De vraag is nu of de overheid erin zal slagen over langetermijnstrategieën tot een overeenkomst te komen. ● BECI - Brussel metropool - juni 2016 45 R.T.
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FOCUS Wordt stadsenergie wat duurzamer? ENERGIE In Europa hinkt ons land qua milieubeleid achterop. Hiervan getuigt de ‘Fossielprijs’ die het tijdens de COP 21 uitgereikt kreeg. Sinds een aantal jaren probeert het Brusselse Gewest zich echter te onderscheiden en beoogt 30% minder uitstoot van broeikaseffectgassen tegen 2025. Allerlei oplossingen zouden hiertoe moeten bijdragen: passiefgebouwen, zonnepanelen, mini-windmolens, warmtekrachtkoppeling, geothermie e.a. Julien Ide V olgens het verslag dat het Europese Milieuagentschap in 2015 verspreidde, hebben 24 EU landen hun tussentijdse doelstellingen bereikt wat betreft de vermindering van de broeikaseffectgassen. België hoort daar niet bij. Ook zijn verbintenissen qua energie-efficiëntie heeft het land niet gehaald. Hooguit vermeed België een negatieve score in de ontwikkeling van hernieuwbare energiebronnen. Slaagt Brussel er in deze moeilijke context echt in zich te onderscheiden? Volgens Leefmilieu Brussel behoort de metropool tot de top vijf van de Europese steden met de grootste oppervlakte aan passiefgebouwen (alle verhoudingen in acht genomen). Bovendien zou de productie van hernieuwbare energie in de hoofdstad sinds 1990 bijna verdrievoudigd zijn. Let wel: hiermee vertegenwoordigt ze nog maar amper 2,1% van het bruto eindverbruik aan energie. Hernieuwbare energie vandaag Leefmilieu Brussel beweert dat de Brusselse productie van elektriciteit uit hernieuwbare bronnen tussen 1990 en 2013 nagenoeg werd verdrievoudigd. In 2013 zag de verdeling er als volgt uit: 30% fotovoltaïsch, 60% uit verbrand afval (via de gewestelijke afvalverbrander) en 10% uit thermische zonne-energie en de warmtepompen. Alle resultaten hebben aangetoond dat de effecten van een windmolen op het dak van een gebouw miniem zijn. Mark Runacres, (VUB) Volgens Kevin Welch, Chief Strategy Officer bij Engie Benelux, is voor de fotovoltaïsche energie (FV) in de steden een mooie toekomst weggelegd: “Vandaag al is deze technologie bijzonder efficiënt. En ze zal verder 46 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Een van de twee warmtekrachtkoppelingsturbines van het Jubelpark. evolueren. Ze zal zich hoe langer hoe meer integreren in de externe oppervlaktes van gebouwen: de daken, maar ook de gevels. In dit opzicht bieden wij aan onze industriele klanten een volledige service, met inbegrip van installatie, onderhoud en monitoring. Ook voor onze residentiele klanten ontwikkelen momenteel we een FV-aanbod, dat binnenkort beschikbaar wordt.” Het geothermisch potentieel van Brussel is zeker niet aanzienlijk, maar evenmin verwaarloosbaar. In de hoofdstad zijn al een aantal gebouwen met dit type installaties uitgerust. Zo beschikt het gebouw van Leefmilieu Brussel over vier geothermische boringen van 80 m diep. Bij Engie Brussel werden 180 geothermische schachten tot 100 m diep gegraven. In de Europese wijk zal het toekomstige ‘Wilfried Martens’ gebouw, dat in 2017 wordt ingehuldigd, eveneens op geothermie een beroep doen. Daar zullen de boringen 250 m diep gaan. Voor de haven van Brussel overweegt de Brusselse regering al jarenlang een biogasfabriek. Het project zou Vlaams landbouwafval en Brusselse compost kunnen verwerken tot 100% groene energie. Het dossier zit echter klem wegens het gevaar voor geuroverlast en de vervuiling veroorzaakt door het vervoer van het afval. Binnenkort molens op de daken? Sinds enige tijd zijn nu ook windmolens verschenen op gebouwen van steden als Londen, Groningen of Lyon. Mark Runacres is hoogleraar windenergie en vloeistofdynamica R.T. R.T. FOCUS aan de faculteit ingenieurswetenschappen van de VUB. Hij werkt op projecten voor stedelijke windmolens. Uit een eerste studie blijkt dat de wind op het dak van meer dan 100 m hoge Brusselse torengebouwen even hard waait als aan de grond aan de Belgische kust. Met een tweede studie onderzocht hij de mogelijke impact van de windmolens op de daken van gebouwen. De onderzoeker is bijzonder opgetogen met de resultaten: “Wij onderzochten de geluidshinder, de visuele effecten, de impact op de biodiversiteit en vooral het vraagstuk van de trillingen. Alle resultaten hebben aangetoond dat de effecten van een windmolen op het dak van een gebouw miniem zijn.” De windmolens waar professor Runacres op werkt, ontwikkelen maximaal 10 kW vermogen. Een dergelijke windmolen volstaat voor de energiebehoefte van drie gezinnen. De basisinvestering schommelt rond 20 000 euro en zou in minder dan 10 jaar tijd worden terugbetaald. Zien we binnenkort windmolens in de Brusselse hemel verschijnen? Het antwoord van Mark Runacres: “Wij hebben al haalbaarheidsstudies verricht voor de Zuidtoren en The Hotel. De zeer positieve resultaten wekten bij de eigenaars veel belangstelling. Hoogstwaarschijnlijk worden de eerste windmolens binnen twee jaar geïnstalleerd.” Een beter rendement Evenals een klassieke elektriciteitscentrale produceert een warmtekrachtkoppelingscentrale elektriciteit door de verbranding van een brandstof (meestal gas). Maar er is een fundamenteel verschil: de warmte van de uitlaatgassen gaat niet verloren. Ze wordt ingewonnen om een gebouw te verwarmen. Het systeem produceert dus tegelijk elektriciteit en warmte. Het rendement van een warmtekrachtkoppelingscentrale kan tot 90% oplopen, vergeleken met 30% voor een conventionele elektriciteitscentrale. Het door de verbranding van gas geproduceerde CO2 -volume blijft dus ongewijzigd, maar er wordt driemaal meer energie geproduceerd. Het voordeel voor het milieu is dus aanzienlijk. Sibelga communicatiedirecteur Philippe Massart onderscheidt drie types warmtekrachtkoppelings-centrales: “Op industriële schaal gebruiken we turbines vergelijkbaar met de zwaarste vliegtuigmotoren. Anderzijds installeerde Sibelga meerdere middelgrote warmtekrachtkoppelings-centrales, onder andere voor de musea van het Jubelpark, het Vlaamse parlement en de Solbosch campus van de ULB. Er bestaat verder ook nog een micro-warmtekrachtkoppeling voor individuele behoeften, maar het rendement hiervan is nog voor verbetering vatbaar.” Het evenwicht van het energiebeleid berust op drie essentiële pijlers: minder verbruik, een optimale combinatie van energiebronnen en het gebruik van betaalbare technologieën Philippe Massart, (Sibelga) Philippe Massart onderstreept het belang van een optimaal productie- en verbruiksbeleid. “De beste energie is degene die niet wordt verbruikt. Naast de nieuwe passiefbouw gaat de voorrang dus naar de isolatie van de bestaande gebouwen. Het evenwicht van het energiebeleid berust op drie essentiële pijlers: minder verbruik, een optimale combinatie van energiebronnen en het gebruik van betaalbare technologieën.” Zelfvoorziening Sinds enkele maanden is de beroemde Tesla Powerwall batterij in België beschikbaar. Ze biedt de beste opslag/ marktprijs ratio (minimum 6000 €, met inbegrip van installatie en aansluiting door Eneco). Maar is dit systeem in Brussel rendabel? Op het dak van de Brusselse torengebouwen waait de wind even hard als op de grond aan de Belgische kust. De batterij heeft een capaciteit van 10 kWh. Ze kan dus maximaal 3650 kWh per jaar opslaan. Volgens Solavari produceert 1 m2 FV panelen in België 100 kWh per jaar. Er zijn dus minimaal 36,5 m2 FV panelen nodig. Tesla biedt 10 jaar waarborg op zijn product. Laten we dus de rentabiliteit op deze tijdspanne berekenen. Als de door het netwerk aangeleverde kWh 0,20 € kost, dan krijgen we 3650 x 10 x 0,20 = 7300 €. De investering in FV wordt hier niet in verrekend. De rentabiliteit van de Powerwall verdient dus een grondiger onderzoek. Het systeem is echter een doeltreffend middel voor ondernemingen die in hulpvoorzieningen willen investeren. ● BECI - Brussel metropool - juni 2016 47 R.T. R.A.
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DYNAMIEK Sportyverse: een sociaal netwerk voor sporters STARTERS Sportyverse werd in Brussel door Dimitrios Kourasis op touw gezet, met de bedoeling het sportplatform bij uitstek te worden en de atleten met alle professionals in contact te brengen. «E rgens kunt u Sportyverse met een soort LinkedIn voor de sportwereld vergelijken”, verklaart meteen Dimitrios Kourasis, de oprichter van de startup. “Het idee ontstond in 2014, nam vorm in 2015 met de oprichting van de vennootschap en vandaag zijn we al met 800 leden actief. Tegen september proberen met 10.000 leden te bereiken. Wij verschillen van een sociaal medium als Facebook doordat we volledig op sport focussen. In de Verenigde Staten en Groot-Brittannië bestaan al enkele gelijkaardige projecten, maar die beperken zich tot enkele sporten of zelfs slechts één, voetbal bijvoorbeeld. Wij mikken op alle vormen van sportbeoefening.” Dimitrios Kourasis, die al acht jaar in Brussel leeft, kan rekenen op de steun van talrijke onafhankelijke partners in België, andere Europese landen en de Verenigde Staten. Zij zorgen zowel voor de ontwikkeling als voor de inhoud en de updates van het platform. Bij de start bedroeg de investering ongeveer 50.000 euro, waarvan de helft werd besteed aan de bouw van het platform, en de tweede helft aan de promotie van de site door middel van verscheidene initiatieven, waaronder de productie van flyers. De stichter koos Brussel om zijn site te lanceren, want “we zitten hier in het hart van Europa, in een prima omgeving voor de ontwikkeling van een startup.” De man is momenteel in bespreking met een Amerikaanse investeerder die overweegt 300.000 dollar in te brengen. “In dit tijdperk van sociale media blijft de sportwereld nog zeer verdeeld”, betreurt Dimitrios Kourasis. “Dankzij Sportyverse kunnen beheerders in contact treden met atleten en trainers, fans met sportclubs en scholen, en spelers met artsen en kinesisten. Sportyverse wil oplossingen bieden voor de ontoereikende netwerking waarmee amateursporters, semi-professionals, clubs, schoolteams e.a. momenteel kampen. Beheerders en clubs kunnen het platform gebruiken om op zoek te gaan naar talenten. Atleten en spelers kunnen informatie publiceren over hun sportprestaties, naast persartikels, video’s, foto’s en elke andere vorm van informatie waarmee ze denken hun doelstellingen gemakkelijker te bereiken of hun marktwaarde te vergroten.” De sportgemeenschap is bijzonder uitgebreid. Ieder van ons, buiten de professionele kringen, is er min of meer bij betrokken als supporter, amateursporter of 48 BECI - Brussel metropool - juni 2016 clubbestuurder. Sportyverse biedt een geweldig potentieel dat eerst nog moet worden waargemaakt en daarna een degelijke uitbating verdient. Momenteel fungeert de site alleen in het Engels. De meeste van de prille leden en gebruikers komen van het noorden van het land en Groot-Brittannië. Op termijn komen daar een Franse, Nederlandse en Duitse versie bij. Lid worden van Sportyverse is gratis, want het business model steunt op reclame-inkomsten. Dimitrios Kourasis “Een sociaal netwerk is … sociaal” Dimitrios Kourasis is echter niet van plan zijn site tot een louter commerciële activiteit te herleiden: “In het begrip ‘sociaal netwerk’ zit het woord ‘sociaal’. In de toekomst wens ik een percentage van onze winst aan sportverenigingen toe te kennen. Ik voer trouwens besprekingen met talrijke federaties. Bovendien wensen we er ook de paralympische sporten bij te betrekken.” Kourasis meldt onder andere een Belg die meer dan 20 jaar geleden de sportwereld ingrijpend heeft veranderd, namelijk Jean-Marc Bosman. Het ‘Bosman arrest’ zorgde voor een revolutie waar een site als Sportyverse gedeeltelijk voordeel uit haalt. Dimitrios Kourasis zou trouwens Jean-Marc Bosman willen ontmoeten om hem voor te stellen ambassadeur van de site te worden. Tot zover de oproep. ● Info: www.sportyverse.com Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be R.T. DYNAMIEK OVERGANG Hergebruik en terugwinning zeer in trek Afval sorteren vinden wij heel normaal, thuis en op het werk. Papier, glas, PMD, batterijen, lampen … Vandaag kan en moet alles apart worden ingezameld voor recycling. Wat vroeger als afval gold, wordt nu als secundaire grondstoffen beschouwd. Materialen die destijds op de vuilnisbelt terecht kwamen, krijgen nu een echte waarde. De Belgen zijn de Europese kampioenen van de terugwinning. Uit de cijfers blijkt dat wij beter presteren dan Zweden en Duitsland. Laurie Verheyen T alrijke acties en initiatieven resulteerden in deze benijdenswaardige prestatie. Afvalsortering is voortaan voor iedereen, burger en bedrijf, verplicht. Fost Plus, het orgaan dat in België is belast met de promotie en financiering van de sortering en recycling van huishoudelijk verpakkingsafval, organiseert regelmatig communicatiecampagnes en biedt talrijke hulpmiddelen om ondernemingen bij te staan bij de sensibilisering van hun personeel voor afvalsortering. Met als gevolg dat nagenoeg 80% van de huishoudelijke verpakkingen op de Belgische markt wordt gerecycled. Het jongste verslag van Fost Plus meldt dat 99% van deze verpakkingen werd verwerkt tot recyclinggrondstoffen waarvan 75,8% in België. Dit betekent een niet te verwaarlozen economisch potentieel, ook in Brussel. Ook andere afvalstromen ondergaan dezelfde trend. In 2015 werd 120.000 ton oude kleren in België gerecycled, vernemen we van Coberec Textiles, die de terugwinners van oude kleren vertegenwoordigt. Deze sector telt in België 50 bedrijven en meer dan 1000 werkkrachten, meestal laaggeschoold. Sortering en valorisatie zijn een eindeloze uitdaging en geven aanleiding tot talrijke privé- en overheidsprojecten, nationaal en regionaal. Brussel lanceerde het ambitieuze Gewestelijke Programma voor Circulaire Economie (GPCE), dat onder meer aandacht besteedt aan recycling en hergebruik. Van zijn kant lanceerde Fost Plus in 2016 een pilootproject in zes Belgische gemeenten om nieuwe ophaalscenario’s uit te testen en zodoende een bredere waaier verpakkingen in de blauwe afvalzak te aanvaarden. “De recyclingtrajecten bestaan en de ophalers staan klaar”, meldt Christine Levêque (Suez). Suez beschikt dus over de nodige capaciteit om de verwerking van het opgehaalde afval te verbeteren, nog meer te recyclen en de grondstoffen te valoriseren. De onderneming ontwikkelde een eigen visie van de kringloopeconomie en biedt in dit opzicht diensten die veel verder reiken dan ophaal. Suez begeleidt klanten in eco-design om hen te helpen producten te ontwikkelen die van meet af aan rekening houden met een maximale recycling van de grondstoffen aan het eind van de levensduur. Dankzij een ‘ecoscan’ realiseren de ondernemingen zich het economische potentieel van een goed beheer van afval en grondstoffen. Combineer creatie en hergebruik en u krijgt ‘upcycling’. Upcycling Recycling is positief, maar hergebruik is nog beter. Van talrijke producten kan de levensduur gemakkelijk worden verlengd. Computers of printers in goede staat zullen dankbaar in scholen worden ingezet. Dit geldt ook voor meubels. Bedrijven als NNOF, Nearly New Office, geven kantoormeubelen een tweede jeugd. Hoewel Brussel op dit vlak minder goed scoort dan andere Europese steden, ontstaan er hoe langer hoe meer dergelijke initiatieven. Re-Creation Hall (www.recreationhall.net), de ‘upcyclingmarkt’, gaat elke tweede zondag van de maand door in het Atelier des Tanneurs. Eveneens in Brussel lanceerde de vzw Rotor de website Opalis (www.opalis.be) voor een gemakkelijker hergebruik van bouwmaterialen. Het is een trefpunt voor professionele verkopers van hergebruikmateriaal en richt zich tot architecten, particulieren en bouwaannemers. Het rationele gebruik van de grondstoffen en het hergebruik zijn vandaag een noodzaak. Met prijzen die constant op- en afgaan, gaat het hier niet meer om ecologisch idealisme, maar om economisch gezond verstand. De sector van upcycling en hergebruik staat nog in zijn kinderschoenen, maar het potentieel is aanzienlijk. Dit geldt ook voor recycling. Een aantal ondernemingen, groot of klein, B2C of B2B, wil deze kans niet laten liggen. Hiervan getuigt hun dynamisme. ● Info: Laurie Verheyen, Adviseur Kringloopeconomie, lv@beci.be, 02 210 01 75. BECI - Brussel metropool - juni 2016 49 © Thinkstock
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DYNAMIEK Bedrijfsoverdracht: nu al een succes! De Transmission Hub van BECI werd iets meer dan een jaar geleden opgericht om duizenden ondernemers te helpen hun zaak op de best mogelijke manier over te dragen. De aanvragen stromen binnen. Dat was te verwachten. David Hainaut D e begin 2015 opgerichte Transmission Hub van BECI kwam al meerdere malen in dit magazine aan bod. De Hub tracht het hoofd te bieden aan de bijzonder talrijke over te dragen Brusselse vennootschappen (meer dan 40.000 in de komende 10 jaar, als gevolg van de ‘papy-boom’). Zijn dynamische coördinator Erick Thiry maakt een eerste balans op en bevestigt dat “bedrijfsoverdracht in onze cultuur op familiaal, persoonlijk en professioneel vlak een groot taboe blijft. Maar daar komt verandering in dankzij de nieuwe generatie en de Angelsaksische invloeden.” Onze contreien blijven de overdracht van een vennootschap op het einde van een carrière als een groot probleem ervaren. In andere landen is dat niet zo. Amerikanen en Britten beschouwen dit met enige trots als een symbool van welslagen. waar succes, dus, dat onze verwachtingen ruimschoots overtreft.” Dit is aanmoedigend nieuws in ons gewest, waar 6 ondernemingen op 10 geen overnemer vinden. Een diagnose om beter te verkopen Wat doet de Hub concreet? “Naast de klassieke begeleiding wordt intens gewerkt aan een (her)ontwikkeling vóór de verkoop. De onderneming moet op volle toeren draaien. Dankzij onze partners beschikken wij over deskundigen die de interne werking en het lange-termijnproject kunnen beoordelen. Wanneer we een overlatende ondernemer ontvangen, verrichten wij een algemene diagnose om te weten wanneer we best verkopen. Zes maand tot drie jaar kunnen verlopen voor de werkelijke verkoop.” Vertrouwelijkheid is een ander sleutelelement voor elke ondernemer die de fakkel wil overdragen. Dankzij zijn neutraliteit kan de Hub dit garanderen. Een toenemende vraag Door de achtereenvolgende informatiesessies (zie kader) en de exponentiële groei van de vraag, staat de Transmission Hub in de nabije toekomst een pak werk te wachten. Het discussiepanel van de Transmission Hub, op 17 maart. Van links naar rechts: Luc de Soignies (Federgo), Thierry Paquit (Identic), Jacques Delaere (Aganeri), Olivier Kahn, Valérie Denis (Familles en Entreprises) en Louis Amory (Maison Blavier). Meer dan 200 bedrijven Na een eerste jaar denkwerk en communicatie geniet de Hub in Brussel al een zekere faam. Hij is er namelijk in geslaagd een breed panel van ervaren partners samen te stellen (Deloitte, KBC Brussels, Partena, CAP Consultance en verscheidene specialistische KMO’s). Er kwam ook een financiële hefboom van meer dan 250 miljoen euro, om overdrachten in Brussel te ondersteunen. Bijna alle ondernemers kwamen hierdoor tot een bewustwording en namen met veel belangstelling deel aan de eerste evenementen van de Hub. “Sinds maart 2015 ontvingen we meer dan 200 bedrijven. Wij werken niet voor handelszaken, die vlot verkocht geraken. Wij geven de voorkeur aan ondernemingen die werkgelegenheid scheppen en een omzet van minstens 500.000 euro bereiken. Zo kon de selectie tot een tachtigtal bedrijven worden herleid. Ze zijn in talrijke sectoren actief. Sommige halen tot 140 miljoen omzet! De grote meerderheid van de weerhouden ondernemingen krijgt effectieve hulp van de Hub.Een 50 BECI - Brussel metropool - juni 2016 “Tijdens de komende drie jaar zal er bij ons wellicht enorm veel gebeuren”, bevestigt Erick Thiry. “Wij focussen natuurlijk op Brussel, maar kandidaat-overnemers kunnen ook van buiten Brussel afkomstig zijn. Onlangs werden wij door een bedrijf in Parijs gecontacteerd dat een Brusselse onderneming wou overnemen. Hetzelfde gebeurde met ondernemingen uit Charleroi. Verder werden wij door een vereniging van 25 grote Turkse ondernemers benaderd die hun portefeuille aan Brusselse bedrijven wilden uitbreiden. Het ontwikkelingspotentieel in de begeleiding van ondernemingen blijft dus gigantisch!” Drama’s vermijden In onze samenleving waar de jonge generatie naar verandering en nieuwe dingen hunkert en zeker eentonigheid wil vermijden, is voor bedrijfsoverdrachten een mooie toekomst weggelegd. “Binnen de Hub hebben we momenteel vooral te maken met een generatie van zestigplussers. 23 juni – Het discussiepanel Met de hulp van professionals uit allerlei domeinen die ooit met een bedrijfsoverdracht of -overname werden geconfronteerd, richt deze samenkomst zich tot bedrijfsleiders die hun vennootschap op middellange of lange termijn wensen over te dragen of aan hun kinderen willen overlaten. Ze is ook bestemd voor eventuele overnemers. BECI - Louizalaan 500, 1050 Brussel, op 23 juni, van 16u tot 19u30 Info: Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 DYNAMIEK Wanneer we echter jonge ondernemers ondervragen, stellen we vast dat 80% onder hen weinig voelt voor een opvolging van de vader aan het hoofd van het familiebedrijf. Heel vaak zijn senior ondernemers diep teleurgesteld omdat ze sinds het prille begin ervan overtuigd waren dat een van hun kinderen de zaak zou overnemen. Deze mensen belanden dan soms in dramatische economische situaties, onder andere voor hun pensioen. Dat geeft ons het gevoel dat wij ook een maatschappelijke rol te vervullen hebben en deze bedrijfsleiders optimaal moeten helpen. Dat doen we door hun nieuwsgierigheid te wekken en ze individueel te ontmoeten.” Erick Thiry Met de evolutie van de mentaliteiten zal bedrijfsoverdracht – die vandaag ten onrechte nog als een kleine dood wordt beschouwd – uiteindelijk geweldige hernieuwingsperspectieven openen en een nieuwe economische dynamiek op gang brengen. “De verandering, ook al is ze niet radicaal, is onvermijdelijk”, besluit Erick Thiry. “In een jaar tijd hebben we kunnen vaststellen hoe weinig kennis er bestaat van het voorbereidend proces dat een overdracht voorafgaat. Wij overwegen dus ernstig en actief de verderzetting van deze nobele taak. We zijn optimistisch!” Wel, dat mag er zijn! ● BEDRIJFSLEIDER Hijs uw persoonlijke bescherming op de hoogste mast! Uw onderneming is goed verzekerd. Maar bent u, als bedrijfsleider, even goed beschermd? Om u actief voor vier aanzienlijke risico’s te behoeden, ontwikkelde IZEO een voor bedrijfsleiders specifiek pakket dat bestaat uit: de bescherming van uw e-reputatie, juridische bijstand bij strafrechtelijke vervolgingen, een fiscale bescherming en een jaarlijks preventief gezondheidsonderzoek. Bezoek onze website, ontdek er al onze voordelen en word lid voor amper 149€ per jaar. IZEO biedt ook packages voor starters en zelfstandigen (99€ per jaar), evenals voor vrije beroepen (119€ per jaar). www.izeo.be
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DYNAMIEK Maestro Mobile: om de mobiliteit in Brussel onder de knie te krijgen In september gaat Brussel zijn eerste Maestro Mobile tegemoet. Dit speelse concept is bedoeld om nieuwe verplaatsingsmodi uit te testen, via een wedstrijd tussen vierkoppige teams. De winnaars staat prestigieus trofee te wachten. Xavier Tackoen, een van de ontwerpers van het concept en bovendien gedelegeerd bestuurder van het studiebureau Espaces Mobilités, vertelt er ons alles over. David Hainaut Brussel metropool : Waar bent u het idee achter dit concept gaan halen? Xavier Tackoen: In mijn werk heb ik de gelegenheid les te geven aan een zeer gediversifieerd publiek, over het thema mobiliteit. Ik tracht iedereen in een bepaalde situatie te plaatsen, aan de hand van een bepaald traject in een stadsomgeving. Vandaar het idee achter Maestro Mobile, een spel op ware grootte, in Brussel. Voor mij is dit de beste manier om de mensen aan te leren dat verplaatsingen met bus, metro of tram zeker interessant blijven, maar dat ze zich ook anders kunnen organiseren, en vaak beter! Brussel is de eerste stad die deze uitdaging op een zodanig geïntegreerde en moderne manier aangaat. Wij1 beogen meerdere honderden deelnemers. Wat u wenst, is in feite dat wij enkele zaken veranderen in onze verplaatsingsgewoonten? Ja. Wij gaan ervan uit dat de mobiliteit van de toekomst vandaag al aanwezig is, voor onze ogen of zelfs onder onze voeten. Een stad vol autosnelwegen en met een uitgebreid metronetwerk, da’s allemaal goed en wel, maar het blijft een utopie. Wij willen de mensen aanleren zich anders te verplaatsen. Gemakkelijk is dit niet, want het gaat gepaard met een andere aanpak van tijd en organisatie. Maestro Mobile probeert ons een nieuwe kijk op de stad te geven. Iets in de hoofden van de mensen veranderen, blijft een mooie uitdaging, nietwaar? Inderdaad, maar wij sensibiliseren door experimenteren. Veel mensen kennen de jongste nieuwigheden (Cambio, Villo...), maar de stap naar het gebruik blijft moeilijk, zeker zonder begeleiding. Onze missie bestaat er niet in de mensen uit hun wagens te halen, die nog veel te talrijk rondrijden. Aan mensen die altijd de metro nemen, willen we bijvoorbeeld laten inzien dat ze zich op een meer geschikte manier zouden kunnen verplaatsen (met fiets, trein of bus bv.), tenminste als ze een betere kennis hebben van alle facetten van de mobiliteit. In de bedrijfswereld is er steeds meer sprake van integratoren, namelijk tussenpersonen die zowel de beroeps- als de privéverplaatsingen van de werknemers optimaliseren. Komen die hier ook aan bod? Vanzelfsprekend. Een firma als Ubeeqo, dochteronderneming van Europcar, heeft begrepen dat in zulke nieuwe vormen van mobiliteit moet worden geïnves52 BECI - Brussel metropool - juni 2016 teerd. Via een webplatform Ubeeqo voor een centralisatie van alle vervoermodi die de onderneming beschikbaar zijn: bedrijfswagen, trein, taxi, autoverhuur enz. Voor de ondernemingen betekent dit een langrijke evolutie. Uw concept is voor evolutie v baar, veronderstel ik? Natuurlijk. We willen zoveel mogelijk mensen bereiken want we zijn ervan overtuigd dat we ze danig op de proef moeten stellen om ze van gedrag te doen veranderen. Precies daarom zou het best kunnen dat de Maestro Mobile een jaarlijkse afspraak wordt. We mogen op talrijke belangrijke partners rekenen (BECI, Brussel Mobiliteit, Cambio, Regus, Uber, Villo ...), evenals als op de media en de sociale netwerken. We hopen zoveel mogelijk spelers te kunnen vergaren, dat zou geweldig zijn. Wat ik persoonlijk beoog, is dat iedereen zich bewust wordt van de werkelijkheid op het terrein. Deze challenge creëren, is op zich al een challenge, maar ik ben ervan overtuigd dat alle deelnemers op die manier nieuwe verplaatsmogelijkheden ontdekken, en onder die mensen hopelijk ook enkele politici en bedrijfsleiders. We gaan een nieuwe dynamiek tegemoet! ● Xavier Tackoen 1 Het event wordt georganiseerd met Urban Gaming en Émulation Durable. B­mobility: ook het proberen waard De Mobiliteit Hub van BECI lanceerde zes maand geleden B-mobility, een platform ter promotie van alternatieve mobiliteitsoplossingen. Carpooling (Commuty), telewerk (Regus), taxipooling (Splyt) en carsharing (Zen Car) waren de eerste alternatieven die voor het voetlicht kwamen. Dit jaar genieten de BECI-leden 10% korting op de Zen Car packs en een korting van 15 € op hun eerste rit met Splyt als ze code BECI15 in de app ingeven. Info www.beci.be/mobility. Vincent Campeol, Mobility Advisor BECI vc@beci.be, 02 640 93 28 MOBILITY MANAGEMENT TRAINING Mobility Manager, een functie van de toekomst voor de bedrijven van morgen 6 OPLEIDINGSDAGEN DAG 1 De sleutel tot een succesvol BVP DAG 2 Projectbeheer – Voorafgaande analyse van uw mobiliteitsplan DAG 3 De verschillende maatregelen - Deel 1: de “actieve modi“, het openbaar vervoer, de New Ways of Working DAG 4 De verschillende maatregelen – Deel 2: de auto… anders DAG 5 Communicatie en sensibilisering – Intermodaal bezoek DAG 6 In de praktijk: “Aan het werk!“ Traject Mobility Management - Tel : 09/242.32.80 Email : sla@traject.be - www.traject.be Brussel Mobiliteit - Tel : 02/204.18.48 www.mobiliteit.brussels Leefmilieu Brussel - Tel : 02/563.41.61 www.leefmilieubrussel.be De verplaatsingen die werknemers en bezoekers genereren is een onontkoombaar thema geworden binnen elke onderneming, zowel in de publieke als in de privé sector. Economische concurrentie, het welzijn van uw personeel alsook het milieuaspect inherent verbonden aan milieuvervuiling en klimaatverandering verplichten bedrijven een innovatief beheer van de verplaatsingen van hun werknemers en bezoekers te ontwikkelen. De mobiliteitsmanager biedt hulp binnen het bedrijf voor het uitwerken van een echte strategie rond mobiliteit en verzekert een goede opvolging en evaluatie ervan. DOEL VAN DE OPLEIDING De opleiding “Mobility Manager“ is een zeer praktische opleiding die realistische en positieve oplossingen biedt ter bevordering van een duurzame mobiliteit binnen uw bedrijf. De sprekers zijn experts in het mobiliteitsbeheer en geven het woord aan belanghebbenden uit de openbare, de particuliere en TRAINERS EN GETUIGENISSEN De opleiding wordt gegeven door een team trainers van Traject, een bureau gespecialiseerd in mobiliteitsbeheer en het opstellen van bedrijfsvervoerplannen. Het bureau Espaces-Mobilités geeft advies aan de overheid, openbaar vervoermaatschappijen en bedrijven op het vlak van mobiliteit en openbaar domein. Tijdens elke opleidingsdag komen ook getuigenissen van bedrijven, die reeds mobiliteitsacties gevoerd hebben, aan bod om de theorie op een zo concreet mogelijke manier aan te vullen en om een uitwisseling van ervaringen met de deelnemers te bevorderen. PRAKTISCHE INFORMATIE UURROOSTER - 6 opleidingsdagen verdeeld over 4 maanden, telkens op vrijdagen van 9u tot 17u - NL opleiding : 07/10, 21/10, 18/11, 2/12, 16/12 - 2016 en 13/01 - 2017 - FR opleiding : lente 2017 PLAATS Gewestelijke Overheidsdienst Brussel Brussel Mobiliteit: Communicationcentrum Noord (boven het Noordstation) Vooruitgangsstraat 80 - 1030 Brussel PRIJS - 250 EUR voor bedrijven > 200 werknemers - 125 EUR voor bedrijven < 200 werknemers, openbare instellingen, gemeenten en vzw’s INSCHRIJVINGEN Contacteer Traject via sla@traject.be of via 09/242.32.80. Het aantal deelnemers is beperkt tot 20 personen.
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DYNAMIEK Wat verwacht de ondernemer van zijn advocaat? De relatie tussen de bedrijfsleider en de advocaat verloopt per definitie met horten en stoten, want de eerste is een doordouwer en de tweede stelt zich voorzichtig en rationeel op. Bovendien doet de ondernemer alleen een beroep op een advocaat ingeval van een probleem. Voor meer duidelijkheid verrichtte BECI hierover een onderzoek. D e samenwerking tussen de KMO bedrijfsleider en zijn advocaat is doorgaans een aaneenschakeling van verwikkelingen en emoties. Het imago van de advocaat roept altijd het concept van geschil op, in verscheidene domeinen: sociaal, handelsrecht of andere. De emoties hebben eerder te maken met woede, frustratie, angst of wrok. Een zaakvoerder richt zich tot zijn advocaat om zich van een probleem te ontdoen. De advocaat moet er maar voor zorgen, tot op het ogenblik waarop de zaakvoerder er opnieuw bij wordt betrokken. De advocaat treedt dus op als een defensiespecialist tegenover een agressie of, omgekeerd, als een agressiedeskundige die wordt ingeschakeld om de tegenpartij met gelijke munt te betalen. Veel te zelden wordt de advocaat ingeroepen als bemiddelaar, met de opdracht het geschil bij te leggen. Weliswaar is ook de advocaat niet altijd geneigd het conflict te vermijden en de partijen te bedaren. Profiel van de advocaat Volgens een Amerikaanse1 studie vertonen advocaten het profiel van zeer goede, leergierige leerlingen die graag naar school gaan, openstaan voor zelfkritiek en zich nogal wispelturig opstellen. Ze zouden echter geen enkele relationele gevoeligheid aan de dag kunnen leggen. Ze Een zaakvoerder richt zich tot zijn advocaat om zich van een probleem te ontdoen. focussen op opdrachten die ze op een koele, kritische en geargumenteerde manier beoordelen. Advocaten zouden ook moeite hebben om de beleving van hun cliënt te begrijpen en tactvol op te treden. Ze gaan moeilijk om met stress en geven meestal de voorkeur aan ontwijkingstrategieën. Ten slotte zouden Amerikaanse advocaten voor risico’s en beslissingen terugdeinzen en moeite hebben met autoriteit. Geldt dit ook in België? Volgens een onderzoek dat BECI hierover in 2016 verrichtte, beweren 94% van de Brusselse zaakvoerders dat ze de voorkeur geven aan een advocaat die hen in hun eigen belang durft tegenspreken. Dat beweren ze althans. Maar of dit nu met de waarheid strookt … 54 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Binnen de KMO’s en bij de advocaten zelf zit het probleem voornamelijk in de honoraria, die als overdreven worden beschouwd! De ondernemers vinden dat advocaten meestal bekwaam zijn, luistervaardig, volhardend, eerder oprecht en rationeel. Minder positief zijn hun gebrek aan beschikbaarheid, hun overdreven voorzichtigheid, hun tekort aan empathie en hun gebrek aan gevoelens. De bedrijfsleiders beschouwen hun advocaten dus als het tegenovergestelde van henzelf. Vandaar waarschijnlijk de ingewikkelde maar ook bijzonder nuttige relatie! De houding ten aanzien van justitie Het geringe succes van alternatieve methodes om geschillen bij te leggen is zowel aan de KMO bedrijfsleiders als aan de advocaten te wijten. De ondernemers ontdoen zich van hun problemen om vooruit te kunnen, terwijl de advocaten, mede door hun persoonlijkheid, liever procederen dan compromissen sluiten. Gelukkig gaan 63% van de Brusselse bedrijfsleiders meestal akkoord met de rechterlijke uitspraken. Wel wordt stilgestaan bij de persoonlijkheid van de rechter en meer bepaald zijn beroepservaring naast zijn functie als rechter: dit vindt 79% van de respondenten belangrijk. Is justitie dan werkelijk blind? Wat kunnen we hieruit besluiten? De relatie tussen KMO’s en advocaten ontwikkelt zich doorheen de tijd. Er bestaat wel een behoefte aan een oprechte dialoog. We moeten samen het emotionele luik leren beheren. De advocaat moet dus meer interesse vertonen voor zijn cliënt, meer inzicht en meer begrip. De inhoud van het dossier volstaat niet. ● 1 Hildebrandt studie op 2000 Amerikaanse advocaten, in 2012 DYNAMIEK It’s Co-Solutions Time: de stammen aan het woord De ene is deskundige in web marketing, de andere in e-learning. Hij is advocaat, terwijl zijn gesprekspartner wijn verkoopt. Achteraan in de zaal beveelt iemand een totaal nieuwe aanpak van de telefonie aan. En naast hem wenst een bankier zijn beroep aan te passen. Recht tegenover hen zitten andere personen te discussiëren, te oefenen, elkaar aan te moedigen en feedback te geven. Wie al die mensen zijn? De twee nieuwe stammen die BECI tijdens zijn Co-Solutions Times bij elkaar heeft gebracht. M et zijn Co-Solutions Times stak BECI begin van dit jaar van wal. Het concept is totaal nieuw: de ‘co-training’ geldt als een variante van opleidingen, zoals co-working een variante van het individuele kantoor is. In een tijdperk van samenwerking en deeleconomie berust deze keuze op een zekerheid: er bestaat steeds een overvloed aan oplossingen. En ze zijn gemakkelijker te vinden als het denkproces wordt gedeeld. Dat gebeurt zonder taboe noch schuchterheid. We zijn toch onder vrienden, nietwaar? ‘We’? Allen met hetzelfde statuut. ‘Boss’ in de eerste stam, ‘Free’ of zelfstandige in de statuut en ook dezelfde zorgen, an sten of zelfs verzuchtingen. Lopen de ervaringen of de pogingen in verscheidene richtingen? Ze worden besproken, geëvalueerd, bekritiseerd of gewaardeerd. Al wat nuttig is, komt aan bod. En alles is voor iedereen bestemd, tijdens de CoSolu tions Times. Er heerst namelijk een zeer grote morele waarde in deze stammen: het vertrouwen. Het creëert een band tussen de leden en bevordert solidariteit. Plots staan we er niet meer alleen voor. Alles mag worden zegd en overwogen. Een medewerker die eerder een tegenwerker blijkt te zijn? Wat kan ik hem zeggen en op welke manier? Ik ben niet tevreden met mijn pitch. Hoe kan ik die verbeteren? Mijn agenda staat bol en vrouwlief kan daar niet mee lachen. Wat kan ik doen? Iemand legt een probleem voor en alle anderen denken na over oplossingen. Die worden duchtig uitgepluisd: de voor- en nadelen, de gevolgen en ook de emoties. Concreet Iedereen kiest zijn groep, volgens zijn statuut. Een ontmoetingsprogramma wordt voor een semester vastgelegd: 10 sessies, waarvan acht avonden tussen 18 en 22 uur, een 24-uur durende residentiële sessie en een volledige dag. In totaal 50 uur. Tijdens de eerste sessie stelt iedereen zich voor. De output is een unieke badge waarmee contacten vlotter kunnen worden gelegd bij elke business ontmoeting. De residentiële sessie verstevigt de contacten. 24 uur samenbrengen tussen veel gelach en oprechtheid zorgt voor sterke relaties. En hierdoor wordt de groep een stam. Iedereen zal er een concreet en meetbaar streefdoel hebben bepaald, dat op het einde van het proces een beoordeling ondergaat. De zeven volgende avonden ontleden de tussentijdse behoeftes of aanvragen, als zovele stappen om het doel te bereiken. Het team wordt ingeroepen. Zo kunnen de overwogen en uitgeteste oplossingen onmiddellijk daarna worden ingezet. De voorlaatste samenkomst verenigt de twee groepen een dag lang. Het is de zgn. ‘Solutions’ dag. Er wordt in kleine groepjes over concrete vraagstukken van gedachten gewisseld, liefst met zoveel mogelijk creativiteit. Tussen de sessies door krijgt iedereen een verantwoordeen aanzien van een collega: optreden een ‘prikkel’ om aan verbintenissen e herinneren, uiteraard met de nodige welwillendheid en empathie, om een beter resultaat te bereiken en goede voornemens niet in de vergeethoek achter te laten. Iedereen krijgt bovendien twee sessies individuele coaching om zijn visie te verfijnen en zijn positionering te verstevigen. Het team ‘Bedrijvenarts’ Pierre Guilbert eedt op als dirigent van de Co-Solutions Times. Zijn toolbox van opleider in management en communicatie staat permanent open. Zijn eerste rol blijft echter het animeren van de besprekingen om de co-creatie van oplossingen te vergemakkelijken. Hij werkt samen met Patricia Mignone, prikkelspecialiste, die fungeert als het geheugen van de groep en daarom instaat voor coherentie en samenhang. Brigitte Durruty en Frederik Leloup zijn de coaches. Dankzij hun terechte en soms stoute vragen dragen ze bij tot een versteviging van de positioneringen. De Co-Solutions Times zijn hun eerste editie aan het afronden. Andere stammen gaan binnenkort ontstaan en op hun beurt op zoek gaan naar concrete oplossingen. Ook een stam van stammen zal worden gecreëerd, maar de manier waarop laten we over aan de leden. Samen bouwen ze rond BECI een sterk netwerk van aangeknoopte en uitgeteste relaties. Dit alles vanuit één overtuiging: er bestaat een overvloed aan oplossingen, waaraan gewoon moet worden gedacht. Info : Frederik Leloup – fle@beci.be BECI - Brussel metropool - juni 2016 55
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER KMO’s: een haat- en liefderelatie Deze beweringen klinken o toch zo vertrouwd in de oren: “De fiscus valt de KMO’s lastig maar laat multinationals gedijen!”, “Het zijn altijd de kleinen die het gelag moeten betalen!” Boerenverstand of demagogische uitlatingen? Zoals steeds schuilt de waarheid achter nuancering. Dit neemt niet weg dat een algemeen gevoel van onbehagen ons vandaag aangrijpt. Ook dit is de waarheid. E nerzijds de vurige uitspraken van onze verkozenen en van de Minister van Financiën, die er overal en constant op hameren dat KMO’s steun verdienen omdat ze de voornaamste bron van werkgelegenheid vormen en het leeuwendeel van onze economie voor hun rekening nemen. En anderzijds de op zijn minst onthutsende en tweeslachtige houding van het fiscaal bestuur ten aanzien van diezelfde ondernemingen. Uiteraard heeft de fiscale wetgever onlangs talrijke en lovenswaardige initiatieven genomen om KMO’s te ondersteunen. Tot op heden hebben wij weet van meer dan 18 uitstekende fiscale © Thinkstock Belgische KMO’s zouden jaarlijks meer dan 140 uur aan hun fiscale verplichtingen besteden. bepalingen die zich specifiek tot KMO’s richten. Voorbeelden zijn de mogelijkheid om een liquidatiereserve aan te leggen, dividenden met verlaagde tarieven, de ‘tax shelter’ voor startende bedrijven, de investeringsaftrek die nu op 8% staat, 120% aftrekbaarheid van sommige beveiligingskosten, het met 0,50% verhoogd tarief voor de aftrekbaarheid van risicokapitaal… De regering heeft ontegensprekelijk inspanningen geleverd. Deze gunstige fiscale maatregelen waren noodzakelijk en werden unaniem toegejuicht, IZEO op kop. Precies daarom hebben we de Pierre-François Coppens Zuivere nonsens Onlangs nog verontschuldigde zich een belastingcontroleur bij een klant (een KMO-bedrijfsleider) voor de eindeloze uren die werden besteed aan de inspectie 56 BECI - Brussel metropool - juni 2016 grootste moeite om in te zien waarom het fiscaal bestuur soms zoveel energie verspilt in het controleren en opnieuw controleren van kleine ondernemingen en hun bedrijfsleiders, terwijl het resultaat van zulk speurwerk meestal verwaarloosbaar is. van de bedrijfsrekeningen, terwijl de controleur al lang doorhad dat er niets te bespeuren viel. De beruchte door het centrale bestuur opgelegde selectiecriteria van dossiers hadden de controleur verplicht deze inspectie uit te voeren, al gaf hij zelf toe dat dit nutteloos was. Ter verantwoording vertelde de man dat hij voortaan door de hiërarchie aan een ‘kwaliteitscontrole’ werd onderworpen en daarom post per post alle rekeningen van een vennootschap moest uitpluizen waarvan hij al lang had begrepen dat alles in orde was. Zuivere nonsens! De FOD Financiën hanteert blijkbaar zeer eigenaardige principes bij het inzetten van zijn human resources! Erger nog: de verspilling van tijd en energie voor al deze KMO-bedrijfsleiders die veel beter te doen hebben dan uren te spenderen aan een belastingcontroleur die inkoop- en verkoopfacturen zit uit te pluizen en tegelijk zijn gal uitspuwt over data mining. Een ander voorbeeld vinden we bij de Dienst Voorafgaande Beslissingen (DVB), een eerbare instelling bedoeld om juridische zekerheid te geven aan elke belastingplichtige die een rechtshandeling wil stellen of een bepaalde verrichting wenst uit te voeren die fiscale gevolgen heeft. De directie van deze Dienst heeft een waarachtig charme-offensief opgezet om steeds meer KMO’s en rekenkundigen te overtuigen bij haar te komen R.T. IZEO ontwikkelde een fiscaal schild voor KMO­bedrijfsleiders! Ondergaat u of uw beheermaatschappij een belastingcontrole en bent u het niet eens met de fiscale rechtzetting? Dan garandeert de door IZEO onderschreven fiscale rechtsbijstandsverzekering u de betaling van de honoraria van een boekhouder of accountant en/of van een advocaat fiscalist die u zowel tijdens de administratieve als de gerechtelijke fase zal verdedigen. De voor de administratieve fase verzekerde kapitalen bedragen 6.250 €. Voor de gerechtelijke fase lopen ze op tot 20.000 €. Deze verzekering maakt deel uit van het pakket dat wij voor slechts 149 € per jaar aan onze leden KMO-bedrijfsleiders aanbieden. Word lid met enkele muisklikken op www.izeo.be. Echt gebeurd Handelskantoor en niet-concurrentiebeding Christophe T is gedelegeerd bestuurder van een internationaal actieve onderneaankloppen: “Nee hoor, wij staan niet alleen ten dienste van de grote ondernemingen, maar van alle bedrijven!” De waarheid achter het discours? Zodra een KMO-bedrijfsleider een aanvraag tot voorafgaande beslissing indient, schiet de ambtelijke machine wakker. De DVB ambtenaren die de aanvraag moeten opvolgen, overrompelen de moedige kandidaat met e-mails, vragen en aanvragen tot leveren van informatie en van allerlei documenten (waarvan men zich soms afvraagt waartoe die zouden kunnen dienen). Ontbreekt er één papier, dan loopt alles strop. Deze ambtenaren willen geen kwaad verrichten, maar hun haarkloverij, hun behoefte aan overvolledige dossiers en de bijkomende voorwaarden die ze opleggen (waarvan sommige in de fiscale wetgeving zelfs niet zijn voorzien) slagen erin heel wat bedrijfsleiders te ontmoedigen of ze te verplichten een beroep te doen op een adviseur. Die zal natuurlijk moeten worden bezoldigd voor al de tijd die hij spendeert aan het invullen van eindeloze vragenlijsten. Wat een verspilling van tijd en energie voor soms heel eenvoudige en terechte vragen! KMO’s hebben wel wat beters te doen! Volgens een studie van een groot auditbureau spenderen de Belgische KMO’s meer dan 140 uur per jaar aan de naleving van alle fiscale verplichtingen. De pietluttige zorgvuldigheid van sommige ambtenaren verergert dit nog en heeft nare gevolgen voor onze economie. Waartoe dienen nieuwe fiscale voordelen voor KMO’s als die teloor gaan door de talloze in de administratieve draaikolk verloren uren en het afleveren van massa’s informatie waarvan de ambtenaren nog niet weten wat ze ermee moeten beginnen? In een wereld die razendsnel evolueert, hebben de KMO’s wel wat beters te doen! Kortom, we ondergaan hier een welbedoelde maar absurde strategie die de zaken verergert. Pierre-François Coppens IAB fiscaal adviseur (www.coppensfiscaliste.be), secretaris-generaal van OECCBB ming. Hij moet een agentuurovereenkomst ondertekenen met een Italiaanse firma om in haar naam in bepaalde landen contracten te onderhandelen. Te dien einde legt het Italiaanse bedrijf hem agentuurovereenkomst voor, met daarin een niet-concurrentiebeding dat vanaf het einde van het contract twee jaar geldig blijft. Verder is voorzien dat de heer T slechts met concurrenten mag samenwerken voor zover de Italiaanse partner hierin toestemt – ook na afloop van de overeenkomst en voor een onbepaalde duur. De heer T vraagt ons om advies omdat hij deze clausules bijzonder streng vindt. De agentuurovereenkomst werd vroeger bepaald door de wet van 13 april 1995. Vandaag staat de wetgeving hieromtrent in Deel X van het Wetboek van Economisch Recht. Daar is er sprake van twee belanghebbenden: een opdrachtgever (in dit geval de Italiaanse firma) en een agent (de heer T). De overeenkomst houdt in dat de agent zaken onderhandelt (en eventueel afsluit) in naam en voor rekening van de opdrachtgever, op permanente wijze en tegen bezoldiging. Bij het ondertekenen van een dergelijke overeenkomst dient u vooral te letten op de volgende elementen: het al dan niet bestaan van een niet-concurrentiebeding, het recht op een verdringingsvergoeding en de manieren om het contract te verbreken. De geldigheid van een niet-concurrentiebeding hangt af van meerdere voorwaarden. Om te beginnen moet het beding schriftelijk worden vermeld, want een niet-concurrentiebeding laat zich nooit stilzwijgend veronderstellen. Ten tweede moet het verband houden met de zaken waarmee de agent werd belast: de opdrachtgever kan zijn agent nooit dwingen concurrentie te vermijden aangaande zaken waarmee de agent niet werd belast. Bovendien kan het beding slechts betrekking hebben op de geografische sector die aan de agent werd toevertrouwd. En ten slotte blijft een dergelijke clausule hooguit zes maand na het einde van de overeenkomst geldig. Opgelet: de clausule zal niet toepasbaar zijn indien de opdrachtgever het contract verbreekt zonder aan de medecontractant melding te maken van ‘uitzonderlijke omstandigheden die elke vorm van samenwerking definitief onmogelijk maken’ of van een ‘ernstige tekortkoming’ van de agent bij de naleving van zijn verplichtingen. Hetzelfde geldt als de agent het contract verbreekt, maar dit keer mét vermelding van dezelfde redenen. Goed om weten: Het niet-concurrentiebeding in een agentuurovereenkomst wordt toegestaan voor zover het aan specifieke voorwaarden beantwoordt. Bovendien heeft het voor de agent niet alleen negatieve gevolgen: het veronderstelt dat de agent de opdrachtgever aan de nieuwe klanten heeft geholpen. Daarom verwerft agent het recht op een verdringingsvergoeding. Laila Nejar, juridisch adviseur, BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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COMMUNITY NEWS Het staat in de E-mag advies of voor het beheer van een computerpark met 20 gebruikers.” Jérôme Paquot, commercieel directeur van Mister Genius, verduidelijkt: “Veel zelfstandigen en KMO’s kunnen zich niet veroorloven een interne IT Manager aan te werven. Wij nemen deze taak over en beantwoorden elke behoefte die te maken heeft met informatica of technologie.” Het succes van Mister Genius staat ook in de balans te lezen: de omzet steeg van ongeveer 500.000 euro in 2007 naar 1,25 miljoen in 2010 en 2,5 miljoen in 2015. De 3 miljoen zouden dit jaar moeten worden overschreden. In dezelfde periode is het personeel van vijf werknemers tot bijna dertig uitgebreid. Stronger Brussels Wordt Brussel een laboratorium van de mobiliteit? Persoonlijke data: boetes tot 20.000.000 €! Wanted: succesrijke zakenvrouwen Het huishoudelijk reglement, uw sociale GPS Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Mister Genius opent twee nieuwe winkels Na Brussel zet de keten voor computer- en technologische diensten haar expansie in Wallonië verder. Ze opende onlangs haar negende en tiende verkooppunten in Waver en Namen. Het ambitieuze groeiplan van Mister Genius, die al zeven winkels in de Brusselse agglomeratie en één in Waterloo rijk is, mikt op zeven andere openingen in Wallonië en een nationale dekking binnen drie jaar. Info : www.mistergenius.be LEDENTREFPUNT Verwen uzelf De Berg van Barmhartigheid organiseert jaarlijks 30 openbare verkopen op dinsdag en 5 prestigeverkopen op zaterdag. De verkopen beginnen altijd om 13 uur en zijn altijd voorgegaan door een tentoonstelling van de loten. Het is aangeraden om naar de tentoonstelling te gaan omdat de verkochte loten niet gegarandeerd zijn. 90% van de voorwerpen die in openbare verkoop geveild worden, zijn juwelen of zilverwerk. Maar ook schilderijen, wijn, bronzen, kristal en zelfs strips, merkhandtassen, fietsen, enz. worden aangeboden. Er bestaan verschillende manieren om aan de verkopen deel te nemen: • Door zelf ter plaatse te komen (wat het beste is)) • Door voorafgaande inschrijving, per telefoon of per aankooporder “Wij zijn geen computerwinkel”, verklaren samen de zaakvoerders van de twee nieuwe verkooppunten, Félix Dupuis in Waver en Julien Coutelle in Namen. “Onze rol bestaat erin als referentiepartner op te treden voor elke vraag die enigszins in verband staat met technologie. Wij staan ter beschikking zowel van de particulier als van de zelfstandige of de KMO. Ze kunnen bij ons terecht zowel voor de herstelling van een smartphonescherm als voor 58 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Of het nu is om een voor u waardevol voorwerp te verpanden of voor een inlichting, wij staan te uwer beschikking op maandag van 10 tot 15.30 uur en van dinsdag tot vrijdag van 8.30 tot 15.30 uur zonder onderbreking. In twee woorden: De Berg van Barmhartigheid is vandaag de enige speler die bevoegd is om aan pandlening te doen. De klanten brengen een waardevol voorwerp dat ze in borg laten voor een lening voor een duur van 6 maanden. Het minimum leenbedrag is €30 en zal nooit 70% van de waarde in openbare verkoop overschrijden. Als de lener zich niet aan zijn verbintenissen houdt, zal het goed in openbare verkoop worden geplaatst. Eens de schuld werd afgetrokken van de verkregen prijs, gaat het saldo naar de eigenaar van het voorwerp. De Berg van Barmhartigheid is een project geleid door de Stad en het OCMW van Brussel. Berg van Barmhartigheid van de Stad Brussel 02/512 13 85 - info@bergvanbarmhartigheid.be www.bergvanbarmhartigheid.be www.montdepiete.be COMMUNITY NEWS Meldpunt internetfraude: niets te vroeg Comeos, de federatie van de handel en diensten, juicht de start van het Meldpunt Internetfraude toe. De handel hoopt dat het rondsturen van valse waardebonnen en het online verkopen van namaakgoederen nu eindelijk ook wordt aangepakt. Het is een fenomeen dat zowat iedere internetgebruiker kent: de mailbox wordt overspoeld door aanbiedingen die van grote winkelketens lijken te komen. “Waardebon van 500 euro”, of “Voor duizend euro gratis shoppen”. De mails worden verstuurd door organisaties die er alleen op uit zijn om zo veel mogelijk gegevens van surfers te verzamelen, om die dan door te verkopen. Voor die winkelketens stelt de lawine aan valse waardebonnen grote problemen: schade aan het imago, de hoge kost om de klachten te behandelen en de ondergraving van de eigen marketingcampagnes. “Het was hoog tijd dat er een meldpunt kwam om dat soort wanpraktijken aan te pakken”, zegt Comeos CEO Dominique Michel. “Sinds het opdoeken van e-cops, die binnen de federale politie alle online klachten behandelde, was er geen aanspreekpunt meer. Niet voor de consument, niet voor de handelaar. Nu er binnen de FOD Economie een meldpunt bestaat, zijn we niet langer verplicht met iedere klacht naar de lokale politie te stappen. We hopen wél dat er effectief iets met de meldingen gebeurt, dat het probleem in kaart wordt gebracht en dat er effectief wordt ingegrepen. Zodat de criminele bendes die achter die praktijken zitten, ook geklist worden.” NCI Translation haalt ISO 17100 certificaat Na een externe audit van QMS International heeft NCI Translation het ISO 17100 certificaat ontvangen. ISO 17100 is de internationale standaard voor vertaalservices en stelt eisen aan processen, hulpmiddelen en andere aspecten die nodig zijn voor het leveren van vertaalservices van hoge kwaliteit. De relatie tussen de aanbieder van de vertaaldiensten en de klant staat in de ISO-standaard centraal. De interactie en de informatieoverdracht tussen de twee partijen komen uitgebreid aan bod: van aanvraag naar offerte, alle stappen in de cyclus van het vertaalproces tot aan de oplevering en de verwerking van feedback. “Deze ISO-certificering is voor NCI Translation een belangrijke mijlpaal. Dit certificaat bevestigt niet alleen de kwaliteit van onze vertalingen, maar ook die van onze vertaalprocessen. Zo kunnen we de duurzaamheid van onze uitstekende dienstverlening garanderen”, zegt Marc Verhoogen, Managing Director van NCI Translation. NCI Translation werd opgericht in 1998 in Brussel. NCI Translation is gespecialiseerd in meertalige vertaalprojecten voor digitale marketing en communicatie in technische, financiële, farmaceutische en juridische vakgebieden. Info: www.ncitranslation.com Steelcase en Alternativ sluiten een strategisch partnership Sinds 1 maart is kantoorinrichter Alternativ de strategische dealer partner van Steelcase voor de as Brussel-Antwerpen en Wallonië. Alternativ werd in 1993 opgericht door Philippe D’Archam beau. Sinds 2008 kent het bedrijf een sterke groei dankzij het aanbod aan geïntegreerde en gepersonaliseerde oplossingen voor de inrichting van kantooromgevingen. Voor Steelcase is deze samenwerking met Alternativ van strategisch belang in het aanbieden van een breed gamma aan kwalitatieve diensten. Alternativ, een bekende naam in de Belgische wereld van de kantoorinrichting, richt zich zowel tot eindgebruikers als architecten. Als Steelcase partner levert Alternativ niet alleen een conceptuele aanpak van de kantooromgeving, maar ook allesomvattende oplossingen voor het ontwerp, de verwezenlijking, het projectbeheer en de levering van meubilair. “Steelcase en Alternativ delen dezelfde aanpak voor het creeren van dynamische werkomgevingen,” bevestigt Philippe D’Archambeau, directeur van Alternativ. “De oplossingen van Steelcase sluiten perfect aan bij onze benadering van de markt.” Info: www.alternativ.be LEDENTREFPUNT Deze ruimte is ook de uwe Bent u lid van BECI? Wenst u iets over u activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht, wij publiceren het gratis*! Meer info: er@beci.be. *in functie van de beschikbare ruimte BECI - Brussel metropool - juni 2016 59
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COMMUNITY Foto's van het BECI nieuws BECI – Kamer van Koophandel van Brussel ondertekende op 19 april een memorandum of understanding met zijn tegenhanger uit Athene, ter gelegenheid van het bezoek van een afvaardiging van Griekse ondernemingen, begeleid door de Griekse Viceminister van Buitenlandse Zaken, de heer Dimi trios Mardas. Dit werd het eerste bezoek van een buitenlandse delegatie bij BECI sinds 22 maart. Op 28 april onthaalde BECI de burgemeesters en schepenen van de Brusselse gemeenten voor een ontbijt. Dit bood de gelegenheid om, halverwege het gemeentelijk mandaat, met de verkozenen een stand van zaken op te maken van de situatie in Brusselse ondernemingen. BECI After work, op 28 april in het Thon Hotel City Centre, vlak bij het Rogierplein. Op 25 en 28 april werden twee seminars op maat georganiseerd over de maatregelen inzake sociale lasten, RSZ en BTW, in het raam van de door de terreuraanslagen veroorzaakte crisis. Ook alternatieven voor ontslag werden toen aangekaart. 60 BECI - Brussel metropool - juni 2016 R.T. R.T. IMPRESSION OF A BRIT History is made of Guilty Silences Minor yet significant events are easily swallowed up in the digestive tract of history. Personal tragedies get buried under the steamroller of power politics. Richard Hill O ver 60 years ago, in 1948, I was drafted into national service in the British army. After training in Northern Ireland (in the company of IRA sympathisers on the run from the Irish Republic police), I was transferred to the British Zone of the Allied Forces in Austria, where I served in the Intelligence Corps. Only three years earlier, Lienz had seen the forced repatriation to the USSR of Cossacks, the frontiersmen of the old Russian empire. Enemies of ‘the Reds’ from the time of the Bolshevik Revolution, they had thrown their lot in with the Germans in WWII. So, as the Soviets advanced westwards, the Cossacks backed into Austria and ended up in the Drau Valley section of the British Zone. By May 1945 there were already 2,500 Cossack soldiers and their families living in the Peggetz displaced persons camp in Lienz. As described on the website http://www.cossacks-lienz. net/lastride.html, “Brigadier Patrick Scott, 38th Irish Brigade, reassured the Cossacks that they would not be handed over to the Soviets… On May 26, official talks began between the British and the Cossacks. The very same day, the British confiscated the Cossack Field Bank, estimated value at the time six million British Pounds. This was an illegitimate act, since the bank was composed mostly of private funds.” That was only the beginning. On May 28, the British Lieutenant-General Sir Alexander Galloway invited about two hundred disarmed Cossack officers to a conference in the nearby town of Spittal. Twenty minutes after leaving Lienz, a British armoured escort joined the convoy and conducted them to a military camp, where their personal documents were confiscated. The following day, they were driven further eastwards. “In three days, a total of one thousand, six hundred and eighty-three officers were evacuated and handed over to the Soviets. A few days later in a nearby mine, hundreds of them were executed.” The rest of the Cossacks, many of them herded into the Peggetz camp in Lienz, were joined by other refugees fleeing from the Soviets. Colonel Malcolm, commander of the British Lienz garrison, had orders to evacuate all Soviet citizens to the east, where they would be handed over to the Soviet military. “On May 30, 1945, the first contingent of Cossacks camped in nearby Lavant were evacuated and handed over to the Soviets in Judenburg.” Alarmed by these developments, the Cossacks in Peggetz decided the next day “to hold a Liturgy and create a shield of peaceful human defiance. “A congregation of five thousand, three hundred and seventeen individuals had assembled. Men and cadets stood on the outer perimeter, circling themselves around the praying women, children, elderly and teenagers to form a passive, defensive human barrier.” To counter this resistance a British officer, a Major Davis, ordered his troops to evacuate the camp by force. According to the website, “the Cossacks, men, women and children of all ages were beaten with riot batons and rifle butts. They were shot at and run over with vehicles. The wounded were slung like a sack of potatoes into the back of the waiting trucks. In the resulting mass panic, women and children were trampled to death. Some Cossacks chose to commit suicide before they would accept deportation to the Soviet Union; women jumped into the torrential river Drau still holding their children. Some even succeeded in escaping. When this mass evacuation procedure was complete, four thousand, four hundred and twentyfive victims had been transported to Judenburg. A sorrowful cloud hung over the Peggetz undertaking. Operation Keelhaul had claimed its first victims.” All this happened only three years before I found myself in Lienz during the British occupation. And yet I returned to civilian life blissfully unaware of this tragedy. So much for being a member of the Intelligence Corps! However I was also a victim of the conspiracy of silence conjured up by my British predecessors and compounded by the indifference of the authorities and the good people of Lienz. The local community, and the world, preferred to forget. ● BECI - Brussel metropool - juni 2016 61
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LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Ontdek de golfsport in één van de mooiste Clubs van het land, gelegen ten zuiden van Brussel: GOLF ONTDEKKINGSNAMIDDAG elke zondag ! Programma (2u15): • 14u45 Onthaal van de deelnemers • 15u00 GOLF INITIATIE • 16u30 Drankje en informatie: hoe te beginnen met golf? € 5,- p.p. – beperkt aantal plaatsen – correcte kledij vereist. SCHRIJF U SNEL IN ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nijvel ZOOM BRUSSELSLIFE Markten in Brussel? Brusselaars doen graag inkopen op de markt. Een praatje slaan met lokale producenten, een lekkere schapenkaas kopen, een glaasje wijn drinken als aperitief … Ja, markten zijn gezellig en Brusselaars zijn er dol op! Nog niet bezweken voor de markt-manie? Ga voor duurzaam. Wij vertellen u waar u elke dag van de week moet zijn. Bio, trendy, gespecialiseerd, Brussel heeft voor elke mood een markt en de marktkramers hebben hun plekje hier echt gevonden. BrusselsLife.be leidt u door Brussel, van markt naar markt, en helpt u uw boodschappentas te vullen. Niet te missen markten Een van de favoriete markten (van de Brusselaars en de toeristen) is ongetwijfeld de Zuidmarkt. Elke zondag stallen 450 handelaars hun waren uit langs de Zuidlaan. De markt staat bekend om haar exotische producten uit alle uithoeken van de wereld en is ook geliefd voor haar grote aanbod aan bloemen en planten. Zeg niet ‘markt aan de slachthuizen van Anderlecht’, zeg ‘Foodmet’ (Ropsy-Chaudronstraat). Deze enorme markt biedt een brede waaier van producten aan. Meer dan 600 marktkramers verwachten u op vrijdag, zaterdag en zondag van 7.00 tot 14.00 uur. Biomarkten De traditionele markten bieden steeds meer biologische producten aan. Op het Flageyplein bijvoorbeeld op zaterdag- en zondagochtend en op het Kasteleinsplein op woensdag. Enkele Brusselse markten gaan nog een stapje verder en zijn gespecialiseerd in biologische producten. De Ateliers des Tanneurs houden van dinsdag tot zondag een overdekte markt met alleen maar biologische producten: fruit, groenten, brood, zuivelproducten, vleeswaren … Alle producten zijn rechtstreeks afkomstig van onze lokale producenten. De biomarkt van La Tricoterie heet nu Marché des Heureux en stelt zijn kraampjes op in de IJskelderstraat 16 te Sint-Gillis. Deze kleine, overdekte markt is open op zaterdag van 10.00 tot 15.00 uur. U kunt er een mandje samenstellen met biologisch seizoenfruit en -groenten. Op woensdagochtend kunt u uw biohartje ophalen op de markt aan het Sint-Katelijneplein en op zondag laat het Homère Goossensplein in Ukkel zich van zijn groenste kant zien. En het nieuwste adresje waar u sinds 19 april 2016 uw biomand kunt vullen, is de markt aan het Luxemburgplein op dinsdag van 12.30 tot 20.30 uur. Trendy avondmarkten Wie zegt dat een markt ‘s morgens vroeg moet opengaan? Brussel alvast niet. Want wat is gezelliger dan na het werk afspreken met vrienden aan het kraampje van de wijnhandelaar? En als de verkoper van het volgende kraampje olijven en plakjes worst in de aanbieding heeft, is het aperitief helemaal geslaagd. Waar vindt u deze trendy plekjes? Op maandag kunt u op de markt aan het Van Meenenplein in Sint-Gillis een glaasje drinken en lekker eten tot 20.00 uur (in de zomer). En op woensdag bouwt het Kasteleinsplein een feestje. Dat feestje liep af en toe uit de hand zodat de gemeente moest ingrijpen! Drinken is nu enkel nog toegestaan op de terrassen en aan de kraampjes van de handelaars, elders riskeert u een boete van 110 euro. De Sperwerlaan in Sint-Pieters-Woluwe is nu elke donderdag tot 21.00 uur the place to be voor een duurzame markt. Nog op donderdag kunt u van 15.00 tot 21.00 uur terecht op het voorplein van de Onze-Lieve-Vrouw-ter-Zavelkerk voor een nieuwe fijnproeversmarkt die snel aan het uitgroeien is tot een vaste waarde. Om de week in schoonheid af te sluiten, zakken de Brusselaars af naar de markt op het Ardense Jagersplein in Schaarbeek en de nieuwe markt voor streekproducten in Etterbeek (Generaal Lemanstraat), kwestie van het weekend feestelijk in te zetten … Hélène Remy BECI - Brussel metropool - juni 2016 63
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 01.07 | 07.08 BRUSSEL BAD Duik de zomer in aan het strand in het hartje van Brussel! De 15e editie van Brussel Bad neemt u mee op een stadscruise in het teken van boten en feesten... Klaar om de trossen los te gooien en uit te varen? Sport, cocktails, cruises, openluchtfilms … de zomer is in het land! Saincteletteplein | Gratis | www.brusselbad.be 05.08 | 14.08 BRUSSELS SUMMER FESTIVAL Dit festival pakt flink uit voor zijn 15e verjaardag! Op het programma: 10 dagen rock, pop, electro … in hartje Brussel Paleizenplein, Kunstberg en La Madeleine| 55 euro voor een 10-dagenpas | www.bsf.be 12.08 | 15.08 BLOEMENTAPIJT In augustus hult de Grote Markt zich opnieuw in een imposante bloemenpracht. Dit jaar neemt het bloementapijt (van 1.800 m2 Japan om de 150e ) ons mee naar verjaardag te vieren van de vriendschap tussen België en het land van de rijzende zon. Vier dagen lang hebt u een prachtig zicht vanaf het balkon van het stadhuis (5 euro). Grote Markt | Gratis| www.flowercarpet.be 03.06 | 09.09 ROLLER BIKE PARADE Zomer, zon, warm weer … dan moeten de auto’s in de straten en tunnels plaatsmaken voor inlineskaters. En ook al rolt u niet zo vlotjes, er is voor elk niveau een aangepast traject. Brussels Gewest | Gratis | www.belgiumrollers.com ONDER DE LOEP — CULTUUR Koninklijke Musea voor Schone Kunsten in de Top 100 Met meer dan 750.000 bezoekers in 2015 staan de Koninklijke Musea voor Schone Kunsten in de Top 100 van meest bezochte musea ter wereld! 767.355 bezoekers, om precies te zijn, hebben in 2015 de Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België bewonderd. Dat is 12,5% meer dan het jaar voordien! Door dit bezoekersrecord klimmen de KMSKB naar de 82e Regentschapsstraat 3 — 1000 Brussel Koningsplein 1 — 1000 Brussel Abdijstraat 59 — 1050 Elsene Vautierstraat 62 — 1050 Elsene www.fine-arts-museum.be 64 BECI - Brussel metropool - juni 2016 plaats in de wereldranglijst die werd gepubliceerd door The Art Newspaper. Op Europees niveau bereiken de musea nu zelfs de Top 50. Van de 15e tot de 21e eeuw Schilderijen, beeldhouwwerken, tekeningen: de Koninklijke Musea voor Schone Kunsten herbergen 20.000 kunstwerken in zes verschillende gebouwen. Het Old Masters Museum, het Modern Museum, het Wiertz Museum, het Meunier Museum, het Magritte Museum en het nieuwe Fin-de-Siècle Museum schetsen de geschiedenis van de beeldende kunsten van de 15e eeuw tot nu. Tal van activiteiten Naast de succesvolle tijdelijke tentoonstellingen organiseren de Musea ook diverse activiteiten die op veel belangstelling kunnen rekenen. Yogalessen tussen de monumentale werken van Gao Xingjian of gratis rondleidingen elke eerste woensdag van de maand. AVONDACTIVITEITEN 16.07 | 21.08 ZUIDFOOR Meer dan 135 attracties staan u op te wachten! Overkop gaan, eendjes vissen of smoutebollen eten: er is voor elk wat wils! Zuidlaan | www.zuidfoor.be 01.05 | 31.10 WATERBUS TOCHT OP HET KANAAL Stap aan boord van de Waterbus tussen Vilvoorde en Sainctelette voor een tochtje door Brussel. U kunt uw fiets meenemen en aan boord hebt u tijd om te lunchen, werken, de krant te lezen, te surfen of even tot rust te komen. Brussels Gewest | € 2 tot € 3 | www.waterbus.be 01.07 | 03.07 COULEUR CAFE Couleur Café is een uniek muziekfestival waar gedanst wordt op hiphop, world, ska, reggae, ragga, soul, maar ook blues, r&b, funk, latin, salsa, rock, electro... Ook dit jaar bouwt Couleur Café drie zomerdagen lang een bruisend feestje op het terrein van Tour & Taxis. Tour & Taxis | € 95 voor een 3-dagenpas | www.couleurcafe.be 11.07 | 27.09 FESTIVAL BRUXELLONS Naar goede gewoonte slaat Festival Bruxellons ook deze zomer zijn tenten op aan het Kasteel van Karreveld. Op het programma: theater, theater en nog eens theater: een honderdtal voorstellingen, waaronder bekende komedies, comedy, onemanshows, goochelacts, een vertelavond en een speciaal programma voor kinderen. Kasteel van Karreveld| Vanaf € 10 | www.bruxellons.be 08.07 | 22.07 BRUXELLES FAIT SON CINEMA Dertien gratis openluchtvertoningen op dertien, soms minder bekende, locaties in verschillende gemeenten … Een ideale gelegenheid om opnieuw kennis te maken met alle facetten van Brussel! Brussels Gewest | Gratis | www.bruxellesfaitsoncinema.be © Pelegrie
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BRUSSELSLIFE Et Viva le Grand Jojo BRUSSELAAR VAN DE MAAND Net als de Ommegang, de Zinneke Parade of de Meiboom maakt Lange Jojo deel uit van de Brusselse folklore. Jules Jean Vanobbergen, een echte ‘Brusseleir’, is geboren op 6 juli 1936. Hij reisde de wereld rond, maar kwam altijd terug naar zijn geboorteland en de Marollen. Daar bracht hij een deel van zijn kindertijd door, bij zijn grootouders. Begin 2016 werd hij trouwens uitgeroepen tot Ere-Marollien. Op zijn 80e is Lange Jojo nog altijd een Belgisch icoon. In het najaar bracht hij nog een nieuw album uit en het toneel blijft zijn tweede thuis. *Lange Jojo in de uitzending Hep Taxi op de RTBF Van tekenaar tot zanger Feesten kan hij als geen ander, Lange Jojo (of Le Grand Jojo zoals hij aan de andere kant van de taalgrens genoemd wordt) en toch stond hij niet altijd op de planken. Voor hij begon te zingen, tekende hij advertenties en stripverhalen. Eind jaren 60 was hij eerst jukeboxverkoper, dan platenhandelaar en vond zo eindelijk zijn weg naar de muziek met ‘La Folle Ambiance’, zijn eerste 45-toerenplaat, die overloopt van ambiance. Hij vertelt dat er in die jaren weinig volksmuziek gemaakt werd die de mensen deed dansen in de kroeg*. En zo vond hij zijn niche. Later volgden nog hits, zoals ‘Le Tango du Congo’, ‘On a soif’, ‘Victor le Footballiste’ en ‘Jules WIST U DIT? De griffon, de mascotte van Brussel Wist u dit? Net als de inwoners van Bretagne en Bern hebben ook de Brusselaars een eigen hondenras: de griffon. Naar alle waarschijnlijkheid is de Brusselse griffon ontstaan uit een ras van kleine honden, de ‘smoushond’. De smoushond is afkomstig uit de omgeving van Brussel en werd gebruikt om koetsen te bewaken en ratten uit de stallen te verjagen. In 1883 werden de eerste Brusselse griffons ingeschreven in het stamboek van 66 BECI - Brussel metropool - juni 2016 Sint-Hubertus. Ter herinnering, in het stamboek staan alle rashonden en hun afstamming opgetekend. Om een rashond genoemd te worden, moet een hond opgenomen zijn in dit stamboek. Omstreeks 1900 werden de Brusselse griffons heel populair. Het feit dat dit de lievelingshond is van koningin Marie-Henriette van België zit daar zeker voor iets tussen. In deze periode wordt het ras zelfs naar het buitenland uitgevoerd en kent het wereldwijd een zeker succes. Een leuke anekdote is dat George Lucas zich zou hebben laten inspireren door de Brusselse griffon bij de creatie van de ewoks voor Star Wars. Frédéric Solvel César’. Nu, vijftig jaar later, krijgt de 80-jarige (op 6 juli van dit jaar) Lange Jojo jong en oud nog altijd op de dansvloer. Met zijn recentste album ‘Tout va très bien’ bewijst de volkszanger, als dat nog nodig is, dat hij nog altijd een feestje kan bouwen. De wereld rond Lange Jojo mag dan een icoon zijn in België, ook buiten onze landsgrenzen is hij in de lente van 1986 bekend geworden met zijn hit ‘E viva Mexico’. Voetbalfans van over de hele wereld zingen het bekende ‘olé, olé, olé, olé’ uit volle borst mee. Het lied werd uitgebracht in meer dan 50 landen en staat op de soundtrack van bekende films. Clint Eastwood gebruikte het in ‘Invictus’, een film over Mandela die in 2009 uitkwam. Voor het EK 2016 (van 10 juni tot 10 juli 2016) werd de hymne van de Duivels geschreven door Lou Deprijck. Samen met Miss België brengt hij (in het Engels) ‘Come on Belgium’. Begin alvast te oefenen: ‘Come on Belgium, Come On Belgium, give us what we really want: goal, goal, goal!’ Hélène Remy © photo : www.legrandjojo.be BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE Zomeraperitief TOP 5 Late namiddag. Stralende zon. U hebt een droge keel. Wat nu?! Een aperitiefje gaan drinken natuurlijk! In Brussel is het altijd borreltijd! En in de zomer kan dat zelfs in de openlucht. BrusselsLife.be neemt u mee naar de beste plekjes om een Apérol Spritz achterover te slaan … Olivia Regout Haal uw agenda boven, open Google Maps en laat uw autosleutels aan het haakje hangen! Het aperitiefseizoen is begonnen … 1 Niet te missen Stadsapero’s De stadsapero’s hebben meer dan tien jaar geleden ongetwijfeld de aperitieftrend gezet in Brussel en duiken ook dit jaar elke vrijdag op in het stadsbeeld van mei tot september, van 17.00 tot 23.00 uur. De locatie wisselt elke week: Jubelpark, Park van Vorst, Poelaertplein, Wienerplein, Park van Woluwe … Als de regen geen roet in het eten gooit, lokken deze evenementen heel veel Brusselaars om het weekend goed in te zetten. 2 3 Koek’s Apéro Voor de derde zomer op rij heft ook Koekelberg het glas tijdens de Koek’s Apéro. Wie na een vermoeiende werkdag wil ontstressen of wil afspreken met vrienden, kan elke vrijdag in de zomer (vanaf 3 juni 2016) terecht aan het Simonisplein, aan de ingang van het Elisabethpark, tussen 16.00 en 22.00 uur. De Apéros du Boulevard in Oudergem De Apéros du Boulevard in Oudergem zijn misschien minder bekend en kleinschaliger dan de Stadsapero’s, maar daarom niet minder leuk om te slurpen van een mojito, of twee, of drie … Vanaf 5 mei 2016 elke donderdag tussen 16.00 en 21.00 uur op het centrale plein aan de Vorstlaan, ter hoogte van Carrefour en Cactus. BECI - Brussel metropool - juni 2016 67 4 5 Trendy aperitieven op het terras van de Hippodroom in Bosvoorde Palmbomen, zwembad, zand en petanque, het uiterst trendy terras van de Hippodroom in Bosvoorde wordt elk jaar omgetoverd tot een tropische oase. Van 19 mei tot 20 juli kunt u elke dag van ‘s middags tot middernacht ‘chillen’ op de ligstoelen … Aperitief Sint-Gillis Ook de gemeente Sint-Gillis heeft sinds enkele jaren een plaats veroverd in het lijstje van zomerse aperitieven. Elke vrijdag van eind mei tot augustus wordt het Van Meenenplein ingenomen door ligstoelen en parasols. In de schaduw van de platanen gooit Sint-Gillis alle stress van zich af bij een heerlijk aperitiefje. © Apéros Urbains au Cinquantenaire © Apéros Saint-Gilles
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 23.06.2016 Geef constructieve feedback om uw werknemers te motiveren 07.07.2016 Opleiding met certificering over levensreddend handelen en reanimeren 07.07.2016 Levensreddend reageren op bedreigingen Handelsrecht 08 tot 12.2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent 12.09 tot 12.12.2016 Exercices pratiques en médiation (module 8) (1) 13.09 tot 13.12.2016 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 7) 09.2016 tot 02.2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale (1) Strategie en beheer 09.2016 tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) 09.2016 tot 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 20.06.2016 LinkedIn: hoe maakt u van uw bedrijfspagina een magneet voor talent? 23.06.2016 Geef constructieve feedback om uw werknemers te motiveren 04 & 11.07 Doeltreffend, productief en aangenaam vergaderen... het kan ! 07.07.2016 Levensreddend reageren op bedreigingen 07.07.2016 Opleiding met certificering over levensreddend handelen en reanimeren 08.07.2016 Personeel begeleiden om stress en uitputting te voorkomen 09.2016 tot 06.2017 It's Co-Solutions Time! For Sales… (1) Efficiëncie 10 & 16.06.2016 De opleiding die u 1 uur per dag doet winnen 23.06.2016 Geef constructieve feedback om uw werknemers te motiveren 29.06.2016 Excel: Hoe haal je in slechts 3 muisklikken waardevolle informatie uit een database? 04 & 11.07.2016 Doeltreffend, productief en aangenaam vergaderen... het kan ! 08.07.2016 Vergader dubbel zo efficiënt met OneNote! ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Sociale wetgeving 13.06.2016 Remboursements forfaitaires de frais propres à l'employeur : votre entreprise est-elle à risque ? (2) 05 & 07.07.2016 Négociation avec les syndicats : atelier pratique (1) 23/25/30.08 & 01.09.2016 Recyclage d'été en droit social (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouwkunde, mobiliteit 28.06.2016 Formation Management Environnemental – Session 2016-2017 – Séance d’information (2) 28.06.2016 Formation Management Environnemental – Séance de clôture de la session 2015-2016 (2) 28.06.2016 Green After Work Economie Circulaire (2) 08 & 09.08.2016 Formation Management Environnemental – Module 1 & 2 – Les 68 BECI - Brussel metropool - juni 2016 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Bedrijfsoverdracht 14.06.2016 Hoe kan ik me van de concurrenten onderscheiden en een uniek commercieel aanbod voorleggen? (2) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be fondamentaux du management environnemental (2) 09.2016-06.2017 Formation Management Environnemental (2) 23.09.2016 Colloque Entrepreneuriat & Mobilité chez KBC Brussels (2) 21.06.2016 Les pays émergents dans sa stratégie d’expansion (2) 27.09.2016 Contactsdagen met douanesattachés ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 09.06.2016 After Work 15.06.2016 De grondbeginselen van succes 21.06.2016 Garden Party 28.06.2016 Start’hub Night 25.08.2016 Summer After Work 08.09.2016 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Angiuoni Sara Louizalaan 399 - 1000 Brussel afg. : Sara Angiuoni Brasserie Vanderlinden NV Rameistraat 62 - 3090 Overijse Nace : 11050 - Vervaardiging van bier 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg. : Robert Poidlin Bureau Horeca Conseils - Bistromania.be BVBA Avenue des Bouleaux 6 - 1420 Braine-l'Alleud Nace: 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg. : Philippe Wilbers Canalo Gat BVBA Jachtlaan 135 - 1040 Brussel Nace : 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening 56210 - Catering afg. : Arnaud Durandin CM4A Consulting BVBA La Closière 11 - 1332 Genval Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Bernard Guenet Great Food Solutions BVBA Alsembergse Steenweg 93 - 1060 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56210 - Catering afg. : François De Meester ID Neuro - SleepWell&StressLess BVBA Eedgenotenstraat 27 - 1000 Brussel Nace : 86220 - Praktijken van specialisten afg. : Inge Declercq JB Invest Egyptenarenstraat 2 - 1050 Brussel Nace : 43299 - Overige bouwinstallatie, n.e.g. 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden 68100 - Handel in eigen onroerend goed afg. : Jean Denys Lambot Patrick - Bedeart PPE Rue Florémond 89 - 1325 Chaumont-Gistoux Nace : 18130 - Prepress- en premediadiensten 47787 - Detailhandel in nieuwe kunstvoorwerpen in gespecialiseerde winkels 74104 - Activiteiten van interieurdecorateurs afg. : Patrick Lambot Look and Fin NV Researchdreef 12 - 1070 Brussel Nace : 61900 - Overige telecommunicatie 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Frédéric Lévy Morelle Mike Ferry Italia srl Via Lenin 132/P - 56017 San Guliano Terme (PI) - Italia afg. : Tiziano Benvenuti My Sherpa BVBA Stallestraat 65 - 1180 Brussel Nace : 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 85592 – Beroepsopleiding 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Michael Houben Net Work Mining NV Paleizenstraat 44 - 1030 Brussel Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Roland Leners SMG Belgium BVBA Sint-Jobsesteenweg 672 - 1180 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Stephen Hellon Studio 43 BVBA Overwinningsstraat 84 - 1060 Brussel Nace : 59120 - Activiteiten in verband met films en video- en INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 21 Solutions 40 AgainAgain Aganeri Agoria Alternativ Ateliers des Tanneurs (Les) Audi Belgian Restaurant Association Berg van Barmhartigheid Big Brussel Invest & Export Brussel Mobiliteit Brussels Hotel Association BrusselsLife CAP Consultance Cécila Cisco Citydev Coberec Textiles Comcrop Comeos Commuty Coppens Fiscaliste Credendo Cube (The) Cushman & Wakefield Daoust Début des Haricots (Le) Deloitte Economist Intelligence Unit EDF Luminus Eneco Engie Axima Engie Cofely Engie Electrabel Engie Fabricom Eole Engineering Espaces Mobilités 29-30 50-51 29-30 58-59 63-67 15-17 ; 29-30 10 58-59 39 20 52 10 10 50-51 12 Centre de Recherche et d’Études pour l’Action Territoriale (CREAT Choux de Bruxelles 25-26 33-36 29-30 29-30 49 39 58-59 Commissie voor de Bescherming van de Persoonlijke Levenssfeer 23 52 56-57 18 12 20 37 38 50-51 25-26 44-45 44-45 42-43 42-43 42-43 ; 44-45 ; 46-47 42-43 18 52 Europcar Europese Milieuagentschap Facebook Familles en Entreprises Federgo Foodmet Fost Plus General Electric Google Gotham Greens Greenloop Haven van Brussel Havengemeenschap Hotel (The) HP IBM Identic Instituut van de Accountants en de Belastingconsulenten Iris Group IZEO JDS JLL Shanghai KBC Brussels Kohl Koninklijke Musea voor Schone Kunsten Labima Lampiris Lateral Thinking Factory Leefmilieu Brussel 44-45 ; 46-47 Maison Blavier Metro Mister Genius MIVB NCI Translation NNOF OCAM Partena PepsiCo PermaFungi Legal Consulting & Management Macadam Gardens 52 46-47 10 ; 23 50-51 50-51 39 ; 63-67 49 39 38 39 33-36 29-30 ; 46-47 29-30 46-47 29-30 29-30 50-51 56-57 25-26 10 ; 56-57 20 20 50-51 38 63-67 15-17 44-45 38 25-26 ; 28 ; 33-36 ; 40 ; 41 ; 23 38 50-51 15-17 58-59 4 58-59 49 4 10 ; 50-51 38 33-36 Pfizer Philips Plant Design Proximus Regus Rotor RSZ RTBF Sabca Sibelga Sony Sendai Splyt Sportyverse Steelcase Suez Swift Taiping Asset Management Tale Me Tempora Tesla Thon Hotel TomTom Tongji Universiteit Tournevie Toyota Ubeeqo Uber UCL ULB ULg Unicef UNO Viangro Village Partenaire VO Communications Vorst Nationaal VRT VUB Xiaomi Yahoo Zen Car Société Royale des Apiculteurs de Bruxelles Solvay televisieprogramma's na de productie 7410501 - etaleurswerkzaamheden 90023 - Gespecialiseerde beeld-, verlichtings- en geluidstechnieken afg. : Pierre Ducaju TakeEatEasy.be NV Vandenbrandenstraat 1 - 1000 Brussel Nace : 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g 79909 - Overige reserveringsactiviteiten 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Jonathan Lefèvre The Captainey Gérest House Kalkkaai 8 - 1000 Brussel afg. : Karel Mondt Toogezer BVBA Lijsterbessebomenlaan 6 - 1180 Brussel Nace : 4741001 - Kleinhandel in computers en standaardprogrammatuur 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Isabelle Meynier-Grimaldi Tridea BVBA Helihavenlaan 7A - 1000 Brussel Nace : 38329 - Terugwinning van overig gesorteerd afval afg. : Philippe Merillet Valdenaire Damien Langehaagstraat 35 - 1000 Brussel afg. : Damien Valdenaire Vision Graphique BVBA Théodore Rooseveltstraat 13 - 1030 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus afg. : Patrick Anthonis Wiser Hare BVBA Frioullaan 36 - 1140 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg. : Stephan Huez 41 29-30 33-36 15-17 52 49 10 15-17 ; 28 29-30 44-45 ; 46-47 38 14 39 52 48 58-59 40 ; 49 42-43 20 29-30 15-17 44-45 ; 46-47 38 ; 60 40 20 29-30 38 52 52 25-26 46-47 39 14 18 33-36 38 15-17 15-17 15-17 46-47 20 38 52 69

2016.05 Bruxelles Métropole


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INNOVATIEF EN EFFICIËNT. The all-new BMW 225xe Active Tourer, BMW 330e Berline Sheer DE NIEUWE PLUG-IN HYBRIDS: BMW 2 REEKS ACTIVE TOURER EN BMW 3 REEKS BERLINE. INNOVANTES ET EFFICIENTES. NOUVELLES PLUG-IN HYBRIDS : LA BMW SÉRIE 2 ACTIVE TOURER ET LA BMW SÉRIE 3 BERLINE. Driving Pleasure BMW Brussels Branch of BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be Van den Broeck s.a. H. Moeremanslaan 146 Exit 13 - Ring Bruxelles Ouest 1700 Dilbeek Tel. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be Environmental information (RD 19/03/04): www.bmw.be 1.9-2.1 L/100 KM • 44-49 G/KM CO2 EDITO Les leçons d’une crise Il y a six semaines, Bruxelles était frappée par des attaques terroristes qui resteront gravées comme l’une des pages les plus sombres dans l’histoire de notre métropole. Mais à peine avons-nous eu le temps de rendre hommage aux victimes, qu’il faut déjà nous efforcer de tirer les premiers enseignements de ces événements. Le temps presse en effet : chaque jour, nous pouvons mesurer les conséquences des attentats. Elles sont insupportables. Dix jours de fermeture de l’aéroport – dont le fonctionnement est resté chaotique. Un mois pour rétablir pleinement le métro. Une image internationale dégradée. Un centre-ville économiquement sinistré. Quelle ville, quelle capitale pourrait le supporter ? Aujourd’hui, nous exprimons les plus grandes craintes pour les entreprises qui subissent de plein fouet cette épreuve, au point que la survie de certaines d’entre elles se trouve menacée. Thierry Willemarck, Président de BECI BECI est à leurs côtés : ces dernières semaines, nous avons mobilisé toutes nos ressources de conseil et d’information pour les aider – notamment via notre Centre pour Entreprises en difficulté. Avec les fédérations interprofessionnelles et sectorielles, nous avons mis en ligne le mini-site www.stronger.brussels, qui centralise les informations les plus critiques pour les entreprises en crise. Nous avons aussi interpellé les acteurs politiques et financiers. Et nous insistons : les mesures déjà prises aux différents niveaux de pouvoir doivent être approfondies et pérennisées. À défaut, les faillites risquent de se compter par centaines – et avec elles, des milliers de pertes d’emplois qui signifieront autant de drames humains. À moyen terme, nous devons travailler d’arrache-pied à rétablir la réputation internationale de Bruxelles. BECI soutient l’action Make.Brussels lancée par Atrium, mais d’autres initiatives restent à prendre. À plus long terme, nous devons nous interroger sur les implications des événements que nous avons vécus. Sans doute avons-nous été naïfs. Sans doute avons-nous cru que les idéaux de paix et de liberté suffiraient à nous protéger de tous les dangers. Sans doute pensions-nous qu’il suffisait de cohabiter pour vivre en harmonie. Nous devons aujourd’hui nous repenser, questionner nos institutions, notre modèle de société ; ouvrir des débats, lever des tabous… Nous devons le faire ensemble, acteurs publics, acteurs privés, membres de la société civile. Et nous devons le réaffirmer : notre meilleur rempart contre la haine sera l’inclusion ; l’implication de tous dans un projet de société commun. À leur niveau, les employeurs ont un rôle de partenaire à jouer pour garantir l’ouverture, l’intégration et la diversité dans l’entreprise. C’est l’une des conditions du vivre-ensemble, qui passe aussi, bien sûr, par l’éducation, la formation, la citoyenneté... Nous avons le devoir d’y réussir. BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 8 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & Après les attentats : des mesures pour nos entreprises Le tour des communes : de Bruxelles-Ville à Watermael-Boitsfort 11 Pour ou contre la motivation du licenciement ? International 13 Exporter vos services dans l’UE 14 IWEC, le sommet des entrepreneurs féminins à Bruxelles Topic : l’économie du bonheur 17 Il n’y a pas que le PIB 18 Le bonheur au travail ou la quête d’un sens nouveau 22 Chief Happiness Officer : liberté et gaîté du travail 24 Connaissez-vous des gangsters ? 25 Quand les entreprises s’engagent Focus People Management 28 Les seniors au travail, coût ou valeur ? 30 L’exemple du sport : « Allier l’émotionnel et le rationnel » 32 Thomas Neuhaus (Audi) : « La confiance rend les collaborateurs innovants » 34 Bienvenue au DRH Club ! Entreprendre 36 Relancer le cœur de Bruxelles 37 Vous créez une société ? Vous êtes responsable à plus d’un titre ! 38 Starter : SimpleWash 40 Transition : du plastique aux champignons ! 41 ROI : entretenez les outils de la concertation sociale Community 42 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 46 L’actualité BECI en photos 48 Impression of a Brit 49 News 50 Index 51 Demandes d'admission 52 Agenda Développement durable Le mois prochain Mai Au mois de juin : dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 N° 15 – Mai 2016 BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Aujourd’hui votre bureau est là où vous êtes. La gestion de votre parc mobile aussi. Avec Mobile Device Management, BASE vous permet de déployer, gérer et sécuriser votre flotte d’appareils mobiles. Configurez tout ce dont vos employés ont besoin pour être productifs en un tour de main. BASE, des solutions mobiles pour les entreprises d’aujourd’hui au prix le plus juste. Devenez BASE et profitez d’un service et d’un contact personnalisé pour votre entreprise. Challengez-nous au 0486 19 1940
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE ALLÔ, BRUXELLES… TOUT VA BIEN ? On a déjà eu #CallBrussels, mais on sent que ça ne suffira pas… Imaginons qu’un ami étranger vous appelle pour prendre des nouvelles de Bruxelles, que lui répondre ? On vous propose un petit manuel de conversation. | Pierre Chaudoir Alors, c’est vrai que Bruxelles (et surtout Moule-en-Bic comme on dit Outre-Quiévrain) est devenue la nurserie mondiale des radicalisés ? « Ah mais pas du tout, et d’abord on dit Môle-hum-béque. » Oui, mais pour le radicalisme ? « Bon d’accord, les attentats de Paris, de l’aéroport et du métro ont été préparés à Bruxelles ; on trouve des planques d’armes et d’explosifs partout ; Abdeslam et Abrini se cachaient chez nous ; mais il ne faut pas exagérer quand même… Tu n’as pas lu la ‘Vérité’ de Flupke Moustache Moureaux ? Et puis tu sais, Molenbeek, c’est aussi la commune la plus artistique du monde. Des musées dingues comme le Mima, Tour & Taxis… » Tu n’as pas peur d’autres attentats ? « Ne t’en fais pas, tout est sous contrôle ! Salah a été arrêté à 200 mètres de chez lui dans une maison appartenant à la commune – c’est dire qu’on surveille ! » C’est vrai que c’est le centre-ville s’est vidé ? « ‘Faudrait savoir. Soit on se plaint qu’il n’y a pas moyen de se déplacer à Bruxelles, soit on se plaint qu’il n’y a personne… Viens dormir, visiter et manger à Bruxelles. Tu auras tout l’étage de l’hôtel pour toi, le restaurant privatisé et un magasin transformé en véritable loge VIP. Cool, non ? » Et bloquer la ville en novembre, alors que pas un seul coup de feu n’avait été tiré à Bruxelles, c’était pas exagéré ? « Tu sais, ce pays, c’est devenu ingouvernable. C’est un bureau de spécialistes qui décide tout, ça s’appelle l’Ocam. Ne m’en demande pas plus. C’est un peu comme le mur sur un coup franc au foot : ils sont juste là pour arrêter les choses quand le gars shoote comme une gaufre. » J’ai aussi lu que des ministres avaient démissionné... « Si tu veux parler de Koen Geens et Jan Jambon, c’était pour rire, ils sont restés. Joëlle Milquet est partie, mais ce n’est pas de sa faute et elle a été magnifique de dignité. Il en faut deux pour la remplacer. Quant à Jacqueline Galant, elle n’a pas arrêté de se prendre les pieds dans le tapis. Mais elle vient de Jurbise, aussi... Par contre, pour les caricaturistes et les humoristes, c’est la catastrophe. Ils ont perdu leurs meilleures clientes. » Vous n’avez pas de ministres bruxellois dans tous vos gouvernements ? « Il y a bien Reynders, mais il est de Liège. Sinon, il y a Rachid Madrane. Un Marocain d’origine mais très bien intégré. 4 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 Il a bossé pour Philippe Moureaux et Laurette Onkelinx. C’est un fameux garde-chasse : il connaît tous les braconniers. » Et les Belges, ils ne veulent pas se révolter ? « Bah, c’est un peu comme pour leur épargne : pour vivre heureux, il faut vivre caché. C’est pour ça que les hooligans descendent en ville en noir et masqués et que le président des droits de l’homme vient sans ses papiers d’identité devant la Bourse. Dans le fond, on est un pays tranquille… » Je rêve ou c’est un certain Yvan Mayeur qui dirige la ville ? « Ben non, tu ne te trompes pas. Le mec, on lui a promis un maroquin de ministre. Il n’y avait pas de place. Il a maintenant son bureau sur la plus belle place du monde. Il est super créatif. Il nous a improvisé un piétonnier en deux temps, trois mouvements. Il nous met sur pied le Néo sur le plateau du Heysel, un centre administratif de folie et des centres commerciaux partout. On aura plein de beaux magasins et plus de petites boutiques. Il manquera juste les clients. » À Bruxelles, rien n’a changé finalement ? « Pas trop. Mais si jamais l’Europe devait décider qu’on a assez ri et aller voir ailleurs, notre capitale, ce serait carrément le nouveau Detroit. » Si vous voulez convaincre vos amis et votre famille de revenir à Bruxelles, profitez de l’improbable Zinneke Parade ce 21 mai : un carnaval déstructuré, à l’image de notre si belle capitale qui souffre et qui essaie de ne pas rompre. Saint-Michel, si tu nous lis… ● CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE NE PAS DIRE L’INDICIBLE 300 familles ravagées. Au même moment, il se confirme que l’économie mondiale tire à hue et à dia. On aurait presque honte d’en parler. | Jean Blavier Les attentats de Bruxelles nous ont rappelé une chose, fondamentale, que nous avions sans doute perdue de vue : la vie n’a pas de prix. Par contre, tout ce qui est économique a un prix. Quand on songe à ceux et celles qui ont été meurtris dans leur chair et dans leur cœur, on aurait presque honte de le dire tant ça paraît accessoire. Ne le disons pas. Contentons-nous d’en parler modestement. Ce qui se passe sur le front économique – « langage d’énarque », dirait l’humoriste Anne Roumanoff – fait penser à la guerre des tranchées. L’un reprend ce que l’autre n’a pu tenir, l’autre réattaquant plus tard pour reprendre ce que l’un lui avait repris. Et ainsi de suite. Ça sert à quoi ? À rien, sauf à faire des victimes : investisseurs, mais aussi chômeurs et surtout – c’est le dernier cri – exclus (des statistiques). Les pays émergents ? Chine en tête, c’était l’eldorado il n’y a pas si longtemps. Avec le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Indonésie. Il a suffi que le loyer de l’argent menace de remonter aux États-Unis pour que les capitaux quittent en masse ces pays au potentiel prétendument élevé et se ruent sur... un dollar qu’ils avaient précédemment quitté. Quant aux pays émergents, ils tentent de s’en remettre avec des secousses politiques, économiques et sociales dont on ne parle que peu, sauf pour le Brésil. « La bourse a bien travaillé ces dernières années. » C’est ce qui se dit dans les salons où on ne cause plus : on préfère y échanger des bribes d’informations politiquement correctes du genre « J’ai lu quelque part... » La bourse a bien travaillé, vraiment ? Quand on regarde les chiffres, on constate que ça ne concerne quasiment que Wall Street. C’est à peu près la seule place boursière qui a réussi à revenir à son niveau de 2007. Les autres, c’est plutôt du Philippe Gilbert et du Tom Boonen : « J’ai gagné trois fois l’Amstel Gold Race et quatre fois Paris-Roubaix, vous allez voir ce que vous allez voir. » On a vu. Prenez la Bourse de Bruxelles : à l’heure où j’écris ces lignes, son indice le plus connu et le plus utilisé – mais pas forcément le plus représentatif – est à 3.460 points. + 40 % en trois ans. Gé-nial ! Vous voyez qu’il faut écouter Tina (celle qui chante « There is no alternative ») et mettre son argent en Bourse ! Sauf qu’il manque toujours 35 % au Bel 20 pour revenir à son sommet de 2007. Or la durée d’un placement en Bourse, c’est dix ans, question de réduire le risque. Celui qui a mis un capital diversifié en Bourse il y a une décennie a perdu de l’argent, sauf si on tient compte des dividendes touchés entre-temps. Mais le fait de toucher un loyer sur un bien immobilier qui vaut moins qu’il y a dix ans, ça vous rassurerait, vous ? 1 Le 20 mai à l’Auditorium 44. Et si on regardait ailleurs ? Et si, au lieu de se plaindre de l’évanescence d’une croissance économique européenne qui tourne autour de 1 % (zone euro), on regardait ailleurs ? Ailleurs, cela veut dire ailleurs dans le monde. La croissance mondiale était de 3 % l’an passé, elle devrait être de 3,5 % cette année et se situer entre 3,5 et 4 % en 2017. Pour peu qu’on pense « global », ce sont de bons chiffres. Mais ailleurs, cela veut dire aussi ailleurs chez nous. On n’a jamais créé autant d’entreprises dans notre pays. L’an passé, la balance démographique des entreprises était en positif de 20.000 unités environ. On n’avait plus vu ça depuis 2012. Ce sont les starters qui font la différence. Et ils sont nombreux aussi à s’activer en dehors des sentiers battus, par exemple dans la perspective du 3e Sommet de . l’économie systémique qui se tiendra prochainement à Bruxelles1 Il y sera surtout question de création de valeur et de croissance durable – dans les deux sens du terme. Soyons francs avec nousmêmes, s’il y a une guerre des tranchées que nous avons perdue, c’est bien celle du chômage, non ? ● CORNER Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 5
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De gauche à droite : Sophie Blondel (BHA), Jean-Claude Daoust et Thierry Willemarck (BECI), Miguel Van Keirsbilck (IZEO) et Roland Debuyst (BRA). APRÈS LES ATTENTATS DU 22 MARS Des mesures pour nos entreprises Face aux difficultés rencontrées après les attentats du 22 mars dernier, BECI et ses partenaires sectoriels ont engagé une large campagne en faveur des entreprises de Bruxelles, sur plusieurs axes : interpellation des décideurs politiques, soutien à l’image de Bruxelles, mais aussi mise en place d’outils d’assistance aux entreprises – dont le mini-site Stronger.Brussels. P assé le choc du 22 mars, c’est désormais au tour des entreprises d’être frappées. L’impact socio-économique qu’elles subissent sera vraisemblablement doublé par rapport au lockdown de novembre et s’élargira à la périphérie, à partir de Zaventem. À l’heure où nous écrivons, on estime la perte moyenne du chiffre d’affaires dans les secteurs en lien avec le tourisme autour de 40 % – hôtels en tête, suivis des cafés et restaurants, du commerce et du divertissement. À politique inchangée, on peut désormais craindre une forte croissance des faillites pour 2016. Les pertes d’emplois risquent de se compter en milliers, singulièrement pour les postes les moins qualifiés. BECI ne reste pas les bras croisés. Son action stronger.brussels a été dévoilée le 19 avril. Stronger.brussels, c’est un appel de ralliement qui se traduit d’abord par une action commune vis-à-vis du politique, tous partis, tous niveaux, afin d’améliorer, d’amplifier, d’augmenter les mesures prises ou à prendre en matière de taxation afin de soulager temporairement les entreprises à court de liquidités. Pas de client signifie pas d’argent pour payer les salaires, l’ONSS et l’INASTI, la TVA, les taxes (hôtels, terrasses…). La nécessité est adressée à l’Union européenne, l’Etat fédéral, la Région bruxelloise. Certes les reports de paiement sont un pas dans la bonne direction, les sommets sociaux extraordinaires et les rencontres avec les entreprises indispensables, mais ce sera encore insuffisant pour passer la crise. Stronger.brussels, c’est certainement une action de communication très large en Belgique et à l’étranger. Au-delà des visites d’Etat et des campagnes ciblées ou locales, c’est la volonté de financer une initiative privée pour restaurer l’image écornée d’une ville et d’un pays. C’est également le renvoi au numéro d’appel du Centre pour Entreprises en difficultés (02 643 78 48) et la mise en onde d’un mini site www.stronger. brussels qui centralise les informations les plus critiques pour les entreprises en crise. Au-delà, une trentaine de conseillers 6 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 et experts sont mobilisés pour prendre en charge les dossiers les plus urgents et les plus spécifiques. Des sessions d’information sont également organisées avec des représentants publics et des experts. Stronger.brussels, c’est aussi la volonté de tirer les leçons de ces mois terribles et non seulement passer la crise, mais aussi changer pour plus de résilience de chaque entreprise. Car le monde a changé le 22 mars pour nous tous. C’est certainement la fin de l’innocence à la sauce belge. De nombreux outils existent au départ du Business Model Canvas revu et amplifié, afin d’analyser tous les aspects de l’entreprise pour la rendre capable de s’adapter à toutes les situations. Parallèlement, de nombreuses formations sont lancées sur la gestion de crise et les plans de continuité d’activités, l’analyse de risque, les gestes qui sauvent et la gestion post-traumatique. Stronger.brussels, c’est enfin rappeler chaque jour cet adage de Nietzsche, sans doute éculé, mais jamais dépassé : « Ce qui nous tue pas nous rend plus fort ». Rallier le public et le privé autour d’une cause commune qui est notre modèle démocratique , notre économie de marché et notre système social performant. Du plus modeste commerçant à la plus grande compagnie aérienne, de la créatrice de mode à l’hôtel de prestige, du petit exportateur de software à la multinationale, nous allons nous retrousser les manches et offrir une réponse à cette crise inédite, car subite, étrangère à notre pensée et nos modes de vies, et proposer encore d’autres initiatives originales, créatives, surprenantes et surtout… pacifiques ! ● Plus d’info : www.stronger.brussels CEd – Centre pour Entreprises en difficulté : http://ced-com.be Adele aussi est intérimaire. Chez Daoust, la star c’est vous ! Découvrez votre job de rêve sur daoust.be Welcome to the Family! E.R. : G. Daoust - Daoust s.a. - Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Agréments : Bruxelles : 00391, Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP.
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THINK TANK TOUR DES COMMUNES À MI-MANDAT De Bruxelles-Ville à Watermael-Boitsfort BECI poursuit son tour des communes bruxelloises, trois ans après avoir proposé sa « Charte communale » aux partis politiques. Propos recueillis par Olivier Fabes Bruxelles : un dynamisme privé jamais vu mais de lourdes inquiétudes Au tour du très exposé Yvan Mayeur de se prêter à l’exercice d’introspection à mi-mandat. Avec une grille d’analyse exceptionnelle et grave, tant le cœur de la Région-capitale est encore marqué par les attentats. Même si, en cette belle journée de mi-avril, les abords de la Grand-Place semblent retrouver leur animation... et le maïeur toute sa combativité. Jusqu'à l'aveuglement ? circulation, mais j’ai une échevine (ndlr : Els Ampe, Open VLD) qui mène une réflexion profonde par rapport aux rues à sens unique et qui s’entoure de techniciens. On va gagner en fluidité, en rapidité pour arriver au centre-ville. Et on a supprimé le trafic de transit. Moi, je n’avais pas d’opinion, sauf que je vois que ça marche. Donc je suis d’accord avec elle. À valider sur une plus longue période… Avant la mise en place du plan de circulation et du piétonnier, c’était embouteillé tout le temps. Il y a une espèce d’amnésie par rapport à tout ce qu’on a vécu comme encombrements, au lieu de reconnaître l’effectivité de nos politiques. Par rapport à cette ville qui essaie de se redresser, y a-t-il déjà quelques signes positifs ? Il ne faut pas minimiser. Nous avons vécu le « lockdown » fin novembre ; les conséquences ont été immédiates, elles ont malheureusement perduré. Alors que début mars augurait d’une tournure positive, le 22 mars arrive et on replonge dans une situation catastrophique. Nous sommes en vraie difficulté, non seulement pour tous les acteurs économiques et commerciaux, mais aussi pour le budget de la ville ellemême. Quelle est l’estimation de coût à ce stade ? On n’est pas encore fixés, mais notre budget ne tient plus la route. Je ne sais pas comment on va s’en sortir... Yvan Mayeur Cela fait du bien de voir à nouveau un peu de monde sur les terrasses ... Yvan Mayeur : Bien sûr. Mais écrivez-le s’il-vous-plaît ! L’image que donnent certains du centre-ville, y compris certains acteurs économiques ou commerciaux, renforce la spirale négative. Je n’ai jamais mis si peu de temps pour arriver en centre-ville. Le signe aussi d’une anormalité... Pourquoi ? C’est peut-être le signe que notre plan de circulation fonctionne. Je ne suis pas un idéologue des plans de 8 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 Trop tôt pour parler de retour à la normale, donc ? Peut-être que dans un mois, si le temps est clément, le tourisme pourra reprendre. Mais notre premier problème, ce sont les tour-opérateurs. Dès lors que certains d’entre eux ne garantissent plus un certain nombre de voyageurs, l’impact est énorme sur le secteur hôtelier, et pas uniquement. En prenant mes responsabilités, j’ai permis que des activités puissent se tenir, alors que les recommandations étaient de ne pas le faire. Les Plaisirs d'Hiver ont quand même attiré 1 million de personnes (ndlr : contre 1,5 million en 2014). On a sans doute évité des faillites en décembre. Votre stratégie de piétonisation du centre-ville ne fait évidemment pas l'unanimité... J’observe dans le Pentagone une dynamique jamais vue depuis 20 ans. Je vois les investisseurs privés qui arrivent, tant en immobilier résidentiel qu’en surfaces commerciales. Il y a plein de projets : la redynamisation du Centre Monnaie ; Carrefour qui revient dans le centre-ville avec un hypermarché, sous le piétonnier ; de nouveaux établissements qui ouvrent à Saint-Géry... et puis 1.000 logements nouveaux en préparation. Le chancre de l’Îlot Sacré, le plus vieux de Bruxelles, est en rénovation. Tout s’est vendu comme des THINK TANK petits pains, à un prix moyen de 4.000 euros du m². Certains diront que c’est de la gentrification, bon, mais pas à la place de logements existants. Ce sont 1.000 ménages des classes moyennes supérieures qui vont consommer à pied dans le centre-ville. Le public a tout fait depuis 20 ans ; c’est la première fois qu’il y a une telle dynamique du privé. Le défi, c’est de tenir le coup à un horizon de trois ans. J’espère que les attentats n’auront qu’une conséquence conjoncturelle. Le revers de la médaille, ce sont ces entreprises qui quittent Bruxelles pour la périphérie… Oui, mais il y en a aussi dans l’autre sens. Il y a des mouvements au sein même du centre-ville, mais pas de fuite. Regardez Engie, Allianz, Interparking... Qu’avez-vous fait pour faciliter la vie des entreprises ? (Réfléchit) Nous avons dialogué avec tous les investisseurs pour leur permettre d’aller plus vite. Je les reçois, mon bureau est ouvert. Venez nous parler de vos difficultés au lieu de les subir. On soutient l’entrepreneuriat. C’est parfois une question d’image, mais c’est une image fondamentale. Sur l’image internationale écornée auprès des investisseurs, que faire ? Deux projets sont emblématiques pour nous : celui du Canal et le développement de Tour et Taxis. Et bien évidemment Néo, au Heysel. Nous avons reçu des demandes de développement commercial de belles enseignes. Et puis on revient au piétonnier, sorte de shopping center à ciel ouvert. Quand tous les travaux seront finis, espérons d’ici deux ans, les détracteurs pourront juger sur pièce. Le centre-ville dépérissait depuis 15 ans. Il fallait produire un choc. Notre image à l’international tendait à s’améliorer, avant les attentats évidemment. Qu’est-ce qui vous permet de l’affirmer ? Je constate au sein des réseaux de maires des grandes villes européennes et mondiales que les gens sont très intéressés par Bruxelles. Une ville très cosmopolite. Une de ces grandes villes mondiales où beaucoup de gens se retrouvent. À l’instar de Paris, Londres, New-York, nous avons ce même cachet. Watermael-Boitsfort se prépare à l’après-Axa Olivier Deleuze, seul bourgmestre Écolo en Région bruxelloise, est à la tête d’un « grand village ». Avec moins de 25.000 habitants, la très verte Watermael-Boitsfort est plus connue comme un endroit où il fait bon vivre – pour ceux qui en ont les moyens – que comme pôle économique. Néanmoins, le commerce (de proximité) y est vivace et quelques belles PME de services s’y sentent bien. Seule ombre au tableau : l’accessibilité, qui n’est pas étrangère au prochain départ de la plus grosse entreprise de la commune, Axa Belgium (ex-Royale Belge). Que va devenir cet énorme bâtiment d’Axa, où travaillent plus de 2.300 personnes ? Olivier Deleuze : Je n’en sais rien. Des tas de rumeurs circulent. Je rencontre tous les six mois une responsable de Cofinimmo, le propriétaire. Ce bâtiment, c’est une épée de Damoclès sur les finances de la commune : Axa génère 4,5 % des rentrées communales (ndlr : soit environ 2 millions en taxes). Ce départ BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 9 SAVIEZVOUS QUE ... une assurance responsabilité civile de chef d’entreprise peut couvrir également vos avoirs privés, en plus de votre responsabilité de dirigeant ? Votre fonction de dirigeant ou d’entrepreneur vous expose à des risques importants. Heureusement, il existe une assurance intelligente qui couvre votre fonction, votre capital privé et même jusqu’à votre famille. Avec ce conseil pratique, votre courtier vous apporte une nouvelle preuve qu’il est votre meilleure assurance. Il défend vos intérêts en toute indépendance et vous protège comme dirigeant mais aussi comme personne privée. Trouvez un courtier indépendant près de chez vous sur courtierenassurances.be et découvrez comment il fait la diff érence.
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THINK TANK Cela augmente la pression pour couvrir le loyer. Et ceux qui sont propriétaires peuvent être tentés de revendre... Plus les problèmes d’accessibilité ... C’est effectivement notre grand défi, le manque de places de parkings. Il n’y a pas d’horodateurs dans la commune et nous ne comptons pas en installer tant que la pression automobile ne nous y oblige pas. Notre seule solution est de pousser à la rotation. Nous multiplions dès lors les zones bleues, avec généralement un stationnement limité à deux heures. Dans les quartiers commerçants, nous avons introduit une limite à 30 minutes. Je sais que cela n’arrange pas les restaurateurs mais cela nous apparaît comme la seule solution. Olivier Deleuze est symptomatique des problèmes d’accès à notre commune, en particulier pour les travailleurs du nord du pays. En voiture, c’est la garantie de bouchons matin et soir, et en transport en commun, il y a encore un bout de chemin depuis la gare centrale... Quel est l’intérêt de la commune ? D’abord, que l’immeuble reste le moins longtemps possible inoccupé. C’est important pour nos commerçants, nos restos. Ensuite, je préférerais des logements que des entreprises car c’est plus sympa pour la vie locale, mais on verra bien ... Axa, c’est la grosse exception dans la commune ... Oui. Il y a quelques autres grosses boîtes qui ont leur siège social ici, mais elles sont peu pourvoyeuses d’emplois. Notre tissu économique, ce sont essentiellement les commerces et les PME, avec quelques beaux exemples au Souverain 100, sur la Chaussée de La Hulpe – réunis notamment par l’initiative Hulptrade – ou encore l’agence web eMakina, rue Middelbourg. Comment se porte le commerce ? Nous avons beaucoup de commerces locaux et une belle diversité, autour de quatre quartiers que sont Wiener-Middelbourg, Dries, Keym et Archiducs. Ce commerce de proximité crée du lien social et nous essayons de le renforcer par tous les moyens. Mais tout n’est pas rose. Le revers de la médaille du pouvoir d’achat élevé dans notre commune est que l’immobilier est cher, y compris pour nos commerçants. 10 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 L’alternative est d’inciter les gens à ne pas prendre la voiture ... Watermael-Boitsfort a intérêt à ce que ses habitants fassent leurs courses près de chez eux. Et l’écologiste que je suis ne voit pas d’intérêt à ce que des gens soient obligés de prendre leur voiture pour aller au shopping d’Auderghem. Le but n’est pas de forcer les gens à faire toutes leurs courses sans voiture, mais qu’ils aient la possibilité de le faire. Dans le cadre du nouvel aménagement de la place Keym (ndlr : le plus gros chantier de la législature, 2 millions d’euros), le nombre de places de parkings reste inchangé et un parking en zone bleue sera aménagé en souterrain. On ne peut pas demander aux gens de porter leurs grosses courses sur leur dos ou leur porte-bagages. De plus en plus d’habitants vont faire leurs courses dans des shopping centers en Brabant wallon, non ? En partie peut-être, même si j’ai l’impression que la concurrence, c’est Auderghem plutôt que Wavre. Je ne pense pas qu’il faille copier ce qui se fait ailleurs. De toute façon, nous n’avons pas de terrain pour construire un centre commercial. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout miser sur le micro-commerce, mais il faut en tous cas inciter les gens à consommer près de chez eux. Avec l’échevin du commerce, nous organisons des tas d’événements du genre Halloween, apéros urbains, marché de Noël, pour que les gens sortent de chez eux et se rendent compte qu’il y a de chouettes commerces dans leur quartier. Il y a par ailleurs une idée dont je voudrais vous parler... Je vous écoute ... Autour de 350.000 personnes viennent chaque jour travailler à Bruxelles. Pourquoi ne pas les inciter à y faire davantage leurs courses ? La Région dispose désormais d’une certaine autonomie fiscale. Pourquoi ne pas imaginer un incitant, style ticket service ou monnaie locale, qui permettrait aux personnes travaillant ou habitant à Bruxelles d’acheter un chouia moins cher auprès des commerçants locaux ? On peut même imaginer que les employeurs jouent un rôle de distribution ou d’information dans le cadre d’une vraie incitation, sonnante et trébuchante, à consommer à Bruxelles. Au niveau de notre commune, cela pourrait aider des commerces parfois en difficulté alors qu’il y a des centaines de salariés dans des entreprises prospères à deux pas. ● THINK TANK POUR OU CONTRE La motivation du licenciement ? Depuis quelques mois, les employeurs ont l’obligation de motiver le licenciement d’un travailleur (aux termes de la CCT n°109). Certains y voient une mesure de protection supplémentaire pour les travailleurs, d’autres un nouvel alourdissement dans la gestion du personnel. Deux interlocuteurs, deux points de vue. Gaëlle Hoogsteyn Phillippe Van Muylder, Secrétaire Général de la FGTB Bruxelles Introduire une CCT relative à la motivation du licenciement était nécessaire, au sens où divers instruments juridiques (européens ou internationaux) commandaient d’inscrire ce principe dans le droit belge : je pense à la convention 158 de l’OIT, à la Charte sociale européenne ou encore à la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Rappelons-nous qu’avant cette CCT, il était parfaitement licite, pour un employeur, de se séparer d’un travailleur sans motif particulier. Le sens commun aussi exigeait davantage, de jour en jour, une « explication » pour chaque licenciement. Aujourd’hui, l’opinion publique ne supporte plus trop les rentes de situation ni les décisions arbitraires. Ce n’est pas anormal… Je ne dispose évidemment, à ce stade, d’aucune étude statistique sur l’impact que cette CCT aura sur les licenciements abusifs. Antérieurement à l’entrée en vigueur de la CCT 109, il existait deux régimes en matière d’abus du droit de licencier : le régime des employés, calqué sur le droit commun (où un abus de droit supposait un exercice « méchant » du droit de licencier et faisait reposer la charge de la preuve sur le travailleur) ; et le régime des ouvriers où, en compensation de délais de préavis beaucoup plus courts (beaucoup trop courts, selon moi), la charge de la preuve du « non-abus » reposait sur l’employeur. Désormais, chaque travailleur (ex-« ouvriers » comme ex-« employés ») pourra se prévaloir (à certaines conditions) d’un licenciement « manifestement déraisonnable ». Mais, dès lors que l’employeur aura communiqué les raisons du licenciement, la charge de la preuve sera partagée… Du côté patronal, on estime que CCT alourdit encore une gestion du personnel déjà très complexe. Sans verser dans les slogans faciles, je constate que, de manière générale, les employeurs, si prompts à vouloir imposer des obligations aux demandeurs d’emploi, rechignent, pour ce qui les concerne, à toute contrainte. Permettez-moi un commentaire personnel : ce n’est pas raisonnable… Jean-Claude Daoust, Administrateur délégué, Daoust Interim Personnellement, je pense que cette nouvelle CCT n’était pas nécessaire. En Belgique, tant au niveau fédéral que régional, nous assistons ces dernières années à une addition de nouvelles règles. Gérer du personnel est devenu très lourd et très complexe. Bien souvent, quand une idée apparaît, on en fait une nouvelle loi sans se poser la question de la plus-value. Je plaide pour davantage de légèreté dans la législation qui entoure les ressources humaines. Cette complexité n’encourage pas à l’embauche. Toutes ces réglementations peuvent faire peur aux entreprises, en particulier aux PME dont les patrons sont déjà au four et au moulin. Dans le cas présent, cette CCT oblige les entreprises à prendre plus de précautions en cas de licenciement, comme sauvegarder des e-mails ou notifier des comportements inadéquats, des erreurs, des retards… Les entreprises doivent presque en venir à « monter des dossiers à charge » car, en cas d’enquête, elles doivent prouver qu’il existe suffisamment d’éléments probants pour justifier le licenciement. Cela éloigne le chef d’entreprise de sa mission première qui est de veiller à la rentabilité, à l’innovation et à la pérennité de son activité. Lorsqu’un licenciement se déroule de façon adéquate, c’est-à-dire avec suffisamment de transparence, on évite pas mal de sources de conflit. Chez Daoust, nous ne licencions jamais une personne sans l’avoir vue en entretien et lui avoir expliqué les raisons de cette décision. Et c’est l’attitude adoptée par la majorité des entreprises. Dans les faits, on constate d’ailleurs qu’il y a peu de demandes de justification du licenciement. Le licenciement fait partie de la vie de l’entreprise. De nos jours, plus personne n’imagine une société sclérosée qui travaillerait avec le même personnel durant 40 ans. De nouvelles technologies apparaissent, des métiers se créent… il est donc normal que les profils recherchés par les entreprises évoluent et qu’il y ait une certaine rotation au niveau du personnel. BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 11 ©Thinkstock
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Découvrez nos vols locaux La diminution constante de la population des abeilles est un phénomène préoccupant. Elle a un impact sur la nature et sur la production alimentaire. Il nous semblait important d’agir. C’est pourquoi, Brussels Airport a installé deux ruches pouvant chacune accueillir 100 000 ouvrières, 5 000 faux bourdons et 2 reines. Les abeilles sauvages ont également 4 hôtels à abeilles à leur disposition. Une belle manière de participer à la préservation de la biodiversité de notre environnement immédiat. INTERNATIONAL Exporter vos services dans l'UE ENTERPRISE EUROPE NETWORK Fournir des services dans les autres pays de l’Union Européenne est devenu beaucoup plus facile depuis quelques années. En tant que prestataire belge, vous pouvez le faire sans pour autant devoir créer une société ou une succursale dans le pays-cible – au moins dans un premier temps. L es services constituent la plus grande part de l’économie européenne : plus de 70 % du PIB de l’Union – plus encore dans certains pays – et cette part reste en croissance. Et cependant, ils représentent sans doute la « dernière frontière » du marché unique, dont l’objectif affirmé dès 1957 était d’assurer la libre circulation des biens, des personnes, des capitaux et… des services. Or, ce n’est que dans un passé très récent que cette « quatrième liberté » a connu des avancées significatives grâce à deux textes législatifs : la « directive services » (dite « Bolkestein ») de 2006 et le Traité de Lisbonne de 2009, qui ont levé une bonne part des obstacles au franchissement des frontières internes de l’UE. Des dispositions qui ont encore été renforcées par la jurisprudence de la Cour européenne de justice. Activité temporaire ou durable ? Si vous êtes un prestataire de services établi en Belgique (par exemple un architecte, un photographe… ), vous pouvez désormais exercer votre activité dans les autres pays de l’UE sans y créer de société ou de succursale – du moins à titre temporaire – et sans devoir respecter l’ensemble des procédures administratives de ces pays (telles que l’obtention d’une autorisation préalable pour l’activité en question). C’est une possibilité utile, notamment pour fournir un service ad hoc à un client établi dans un autre pays de l’UE, ou pour tester un marché avant d’éventuellement vous y implanter. Cette possibilité s’applique à l’ensemble des services, à l’exception de certains secteurs spécifiques : services financiers, services de sécurité privée, jeux d'argent, notariat, agences d’intérim, services de télécommunications, services audiovisuels et électroniques, qui répondent à des règles différentes. En sont également exclus les services d’intérêt général tels que les soins de santé. La période durant laquelle l’entreprise peut fournir ses services dans un autre pays n’est pas clairement définie par la législation européenne. Dans certains pays, le délai est de trois mois ; dans d’autres, de six mois, voire davantage. Il se peut que l’activité doive être notifiée aux autorités publiques locales. Par ailleurs, l’entrepreneur doit vérifier si sa profession est réglementée dans le pays où il veut fournir ses services et s’il lui faut obtenir une reconnaissance de ses qualifications. Les éventuelles restrictions sont strictement balisées et doivent être justifiées par le pays en question (par exemple pour des raisons d’ordre public, de santé publique ou de protection de l’environnement). Si votre activité sur place se prolonge ou devient fréquente, il vous faudra sans doute établir une société ou une succursale – et dans ce cas, il faudra bien sûr vous conformer à la législation locale en matière d’établissement commercial. Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’une activité temporaire ou durable, vous pouvez vous informer auprès des guichets uniques établis dans chaque pays de l’UE (http://ec.europa.eu/internal_market/eu-go/). Obligation de service La liberté de circulation des services implique en corollaire des obligations pour les prestataires : la non-discrimination entre les clients. En d’autres mots, le fournisseur établi en Belgique ne peut refuser ses services à des clients résidant dans d’autres pays de l’UE. Telle est la règle générale, mais il peut évidemment y avoir des raisons valables qui justifient que le service ne puisse être fourni ou que les prix soient majorés, par exemple en fonction de frais de stockage ou de livraison, ou de surcoût administratif. Mais dans ce cas, il convient de communiquer ces conditions – et de s’assurer qu’elles ne soient pas discriminatoires. ● Info : Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 – jpm@beci.be Emmanuel Robert BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 13 ©Thinkstock
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INTERNATIONAL IWEC 2016 « Nous voulons fédérer les meilleurs entrepreneurs féminins du monde » Bruxelles accueillera, du 6 au 8 novembre prochains, l’International Women’s Entrepreneurial Challenge (IWEC). Nous avons rencontré Carmen Castillo, ellemême distinguée en 2010 et vice-présidente de la Fondation IWEC depuis 2014. Annick Claus F ondée il y a une dizaine d’années pour constituer un réseau mondial de femmes d’affaires, l’IWEC fait fonction de plateforme d’échange de savoir et d’expérience, tout en facilitant les contacts entre des entrepreneurs et chefs d’entreprise féminins du monde entier. « J’ai été séduite par le concept et le potentiel de l’IWEC dès le premier contact », se souvient Carmen Castillo. « Bien des organisations féminines s’efforcent d’aider des femmes sur la route de la réussite, mais tel n’est pas le propos de l’IWEC. Nous distinguons les femmes d’affaires qui ont réussi et nous nous attachons à développer un réseau mondial pour leur permettre de développer leurs entreprises davantage encore et d’accéder aux marchés internationaux. » Seulement le top 3 Carmen Castillo L’IWEC se développe rapidement depuis que Mme Castillo en est la vice-présidente. « J’ai 24 ans d’expérience en tant que femme d’affaires aux États-Unis. C’était précisément le genre de savoir-faire dont l’organisation avait besoin. Je lui ai transmis ma vision, que nous suivons actuellement. Nous voulons grandir ! L’objectif est de fédérer les meilleures femmes d’affaires d’une centaine de pays. Nous en sommes à quarante actuellement ; c’est un bon début. Je rêve d’une IWEC qui deviendrait les Nations Unies de l’élite de l’entreprenariat féminin ! » Le fonctionnement de l’IWEC répond à une discipline rigoureuse mais transparente. Chaque Chambre de Commerce dans chacun des pays peut nominer cinq candidates. L’IWEC s’appuie ensuite sur un questionnaire étoffé pour définir lesquelles pourraient prétendre à un Award. Mais la barre est placée très haut : l’entreprise doit réaliser un chiffre d’affaires minimal de 1,5 million de dollars (1,35 million d'euros), la nominée doit détenir au minimum 51 % de l’entreprise, il est tenu compte du nombre d’années d’activité, du nombre de collaborateurs, etc. L’IWEC termine la procédure par une interview des nominées avant de choisir trois gagnantes par pays. Des collaborations internationales La cérémonie des Awards se tient chaque année dans une autre ville. Après New York, Barcelone, Stockholm et Istan14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Après Istanbul 2015, c’est Bruxelles qui accueillera l’IWEC en 2016. bul, c’est à présent le tour de Bruxelles. Plus d’une cinquantaine de gagnantes sont invitées à la conférence et à la cérémonie de l’IWEC, du 6 au 8 novembre, dont le thème sera « Connecting Women Businesses Globally: Building a Viable Future ». « Chaque gagnante peut se présenter, elle et son entreprise, durant la conférence. Elle y parle des défis qu’elle a dû surmonter et de la façon dont elle s’y est prise. Des témoignages éloquents ! L’événement prévoit aussi des ateliers et des séminaires qui accueillent des conférenciers d’envergure. La journée se termine par une soirée de gala et la remise des distinctions. » Compte tenu de l’objectif de l’organisation, il est évident que les gagnantes précédentes sont également invitées. Les rencontres entre ces dames peuvent être le point de départ de nouvelles réussites. « Mon entreprise s’appelle SDI International. C’est un nom qui compte sur le marché de la gestion de la chaîne d’approvisionnement », explique Mme Castillo. « Il y a trois ans, j’ai rencontré lors de la conférence qui se tenait au Pérou, une femme d’affaires sud-africaine. Elle m’a introduite dans son pays et nous sommes devenues partenaires en affaires. Voilà toute l’utilité de l’IWEC : sans la fondation, je n’y serais jamais parvenue ! Bien d’autres collaborations ont vu le jour. Par exemple, deux anciennes lauréates collaborent actuellement à la construction d’écoles. Un exemple parmi d’autres. Nous voudrions poursuivre dans cette voie et essayer de rapprocher des membres qui présentent des compatibilités. » ● Info : Sabine Soetens, 02 643 78 12, sso@beci.be. R.A. R.A. The 2016 edition of the International Women’s Entrepreneurial Challenge hosted by the Brussels Chamber of Commerce Au programme : conférence, awards, gala Quand ? Du 6 au 8 novembre 2016 | Où ? À Bruxelles Appel à canditatures Vous êtes une femme entrepreneur, propriétaire majoritaire de votre entreprise, avec un chiffre d’affaire de plus de 1.350.000€ ? Alors c’est vous que nous recherchons ! Posez votre candidature sans plus attendre ! Vous désirez étendre votre réseau de clientèle et partenariat, développer votre business, partager vos connaissances et en apprendre plus sur les meilleures manières de développer votre business mondialement ? Si vous désirez faire partie du network IWEC rassemblant des femmes d’affaires des 5 continents, alors ne ratez pas cet événement qui se déroulera cette année à Bruxelles. Plus d’infos : www.beci.be/events ou contactez Sabine Soetens : sso@beci.be | VOTRE LOGO ICI ?
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Publi-reportage Isabelle Duvillier Chargée de Recrutement au Chirec depuis 6 ans “Ce qui compte pour nous, c’est la valeur des personnes que nous engageons. Pour travailler dans un hôpital, la motivation est un facteur essentiel mais le partage de certaines valeurs, l’expertise et l’ouverture d’esprit sont également des qualités indispensables.” ‘‘Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. ’’ Le Chirec, groupe hospitalier réparti sur 5 sites (dont 4 à Bruxelles) compte aujourd’hui plus de 3.000 collaborateurs (dont plus de 2.300 à Bruxelles). Les ressources humaines fonctionnent de manière centralisée pour l’ensemble des recrutements. En 2017, un nouveau site ouvrira ses portes à Delta. ✓Comment s’est déroulé votre premier contact avec Actiris ? En 2012, un consultant de Select Actiris est venu me présenter ses services et je me suis dit : “Pourquoi ne pas essayer ?“. Depuis, Actiris soutient le Chirec pour ses recrutements. Si je devais qualifier notre manière de travailler, je dirais que la collaboration est “fluide” et “agréable”. En plus, Actiris est très réactif. Le service est non seulement gratuit mais aussi efficace : notre contact privilégié est spécialisé dans notre secteur. ✓En quoi Select Actiris vous a aidé dans vos recrutements ? Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. Les délais sont clairs et respectés. Satisfaits des candidats présentés, nous avons amplifié notre collaboration. CHIREC en chiffres • 3.000 collaborateurs • 200 recrutements par an 42 nationalités 20 80%% de femmes Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quelles sont, selon vous, les caractéristiques d’un bon recrutement ? Il est important d’avoir un descriptif de fonction qui soit clair. L’analyse préalable des besoins est indispensable si on veut ne pas se tromper. Il est important qu’il n’y ait pas de malentendu lors de l’engagement. Au sein du Chirec, nous comptons 90 fonctions différentes : du nursing, du paramédical mais également des fonctions plus classiques (cuisine, sécurité, financier…). Dès le début du processus, nous travaillons avec le responsable hiérarchique. Select Actiris nous permet de faire une sélection à la source en tenant compte de nos critères. Nous sommes une entreprise qui fonctionne 24h/24. Le patient est toujours au centre de nos attentions, et ça Select Actiris l’a bien compris. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be TOPIC L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Il n’y a pas que le PIB Peut-on considérer l’ensemble de la valeur financière générée par un État comme un indicateur fiable de son niveau de vie, du bonheur de ses citoyens ? Poser la question, c’est y répondre… Nombreux sont ceux qui tentent de définir des indicateurs plus complets, et surtout plus proches des besoins humains. La richesse générée n’indique rien de sa répartition, de l’espérance de vie, de l’accès des citoyens à l’éducation, à la justice, à un environnement peu pollué, etc. R este que l’exercice est des plus complexes : comment mesurer le bonheur, l’épanouissement d’une population, selon une méthode reproductible partout ? Actuellement, le Produit Intérieur Brut (PIB) reste l’indicateur le plus utilisé, même si ses limites sont connues. Il mesure l’intégralité de la valeur produite par les entreprises, les pouvoirs publics, la société civile, etc. Certes limité, le PIB permet tout de même d’estimer de façon relativement précise l’évolution économique d’une société, avec ce que cela implique, théoriquement, de développements en termes de qualité de vie, de construction d’une classe moyenne, d’accès à des logements ou des soins de qualité. Impossible, par contre, d’y intégrer une quelconque dimension « durabilité », qui mesurerait la soutenabilité de son modèle, ou de prendre en compte les services non rémunérés. Précisons tout de même que le PIB n’a jamais eu l’ambition de se poser en indicateur-phare : il n’est devenu la référence qu’après la Grande Dépression dans les années 30 aux États-Unis. Depuis, les critiques ont été nombreuses. Les célèbres économistes James Tobin et William Nordhaus en ont dénoncé certains travers, et notamment celui des dépenses dites « défensives » : celles effectuées par les agents économiques, uniquement pour réparer ou se prémunir des dégâts causés par d’autres activités, sachant que tant ces activités que les dépenses défensives accroissent le PIB. Une activité extrêmement polluante gonflera donc doublement le PIB… Pire encore, une épidémie majeure ou une vague de criminalité auront également un effet très positif sur l’indicateur. Il y a aussi le fait que les services publics, l’enseignement et la sécurité notamment, sont particulièrement mal pris en compte dans le PIB classique. IDH, Bonheur Intérieur Brut… D’autres indicateurs ont depuis vu le jour, à l’image de l’Indicateur de Développement Humain (IDH), créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement. Objectif : se concentrer sur des aspects plus qualitatifs, quoique toujours quantifiables. Il agrège YAB trois composantes : l’espérance de vie à la naissance, l’accès à l’éducation (mesuré par la durée moyenne de scolarisation des adultes de plus de 25 ans) et le PIB par habitant, à parité de pouvoir d’achat. La prise en compte de l’espérance de vie permet notamment de se faire une bonne idée de l’accès à l’eau potable, à une alimentation saine ou aux soins médicaux. La dynamique s’est particulièrement accélérée après la publication en 2009 rapport Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social. Nombre d’indicateurs tentent surtout de corriger les défauts du PIB, en retranchant la valorisation supposée de certaines inégalités et/ou en y ajoutant des points pour des externalités positives du point de vue social ou économique. Une démarche qui culmine avec la création, au début des années 2010, de l’Indicateur du Vivre mieux par l’OCDE : un outil interactif qui permet aux citoyens de comparer les pays en établissant eux-mêmes les critères prioritaires sur base d’une dizaine de thèmes, de l’enseignement à l’environnement en passant par l’immobilier. Le « Bonheur intérieur brut », créé par un organisme canadien, se base lui sur la mesure d’indicateurs concernant la sécurité économique, la consommation moyenne des habitants, le niveau d’égalité sociale et la qualité du capital humain. À noter qu’en Belgique, l’Institut des comptes nationaux a déjà choisi d’élargir le champ des activités économiques mesurées en estimant notamment la valeur de l’économie souterraine, ainsi que les revenus tirés de la prostitution, du trafic de drogues ou de la contrebande notamment. Plus largement, l’Institut fournit une foule d’indicateurs spécifiques et a récemment réévalué la valeur à attribuer aux investissements dans les soins de santé, par exemple. ● ©Thinkstock
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©Thinkstock L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Le bonheur au travail ou la quête d’un sens nouveau À peine 12 % des salariés belges seraient motivés par leur emploi. Lourd constat, qui est rarement plus reluisant dans d’autres pays. Face à ce défi, de plus en plus d’entreprises se remettent en question et s’investissent dans les NWoW (New Way of Working). Reconnaissance, respect, bienveillance, responsabilités... Voilà peutêtre les clés qui ouvrent les portes du bien-être professionnel. E n 2011 paraissait un livre révélateur, The top 5 regrets of the dying (Les 5 plus grands regrets des mourants). L’auteure, Bronnie Ware, est une infirmière australienne. Pendant plusieurs années, elle a recueilli les témoignages de patients en fin de vie. Voici ces 5 regrets, par ordre décroissant de fréquence : « J’aurais aimé vivre la vie que je voulais vraiment », « J’aurais dû travailler moins », « J’aurais voulu exprimer mes sentiments », « J’aurais voulu garder le contact avec mes amis » et « J’aurais voulu m’accorder plus de bonheur ». Ces états d’âme ultimes nous confirment que les notions de bonheur et de travail sont intimement liées dans nos esprits. En 2012, l’institut américain de statistiques Gallup publiait1 des chiffres inquiétants sur l’engagement au travail. En Belgique, 12 % des salariés se sentent engagés alors que 66 % ne le sont pas. Les 22 % restants se sentent totalement désengagés… Les statistiques de l’Inami, de leur côté, indiquent que les cas de dépression et de burnout ont plus que doublé entre 2007 et 20142 . Dans ce climat de morosité, un livre « providentiel » survient en 2009 : Freedom, Inc (Liberté & Cie), co-écrit par Isaac Getz et Brian Carney. Les auteurs y développent le concept d’entreprise libérée : « Les salariés sont libres et responsables d’entreprendre toutes les actions qu’ils estiment les meilleures pour l’entreprise. » Michel de Kemmeter, entrepreneur et auteur (Bruxelles), du SPF mobilité ou du groupe Poult, dirigé par le Bruxellois Carlos Verkaeren. On peut supposer que notre société hiérarchisée évoluera v ers un écosystème collaboratif à l’horizon 2035 De nombreuses sociétés ont déjà pris conscience de ce problème sociétal et ont mis en place des nouveaux modèles de management. Les conséquences sont directes : amélioration du bien-être des salariés et augmentation sensible de la rentabilité, à l’instar d’Equal Partners Julien Ide 1 http://www.gallup.com/poll/165269/worldwide-employees-engaged-work.aspx 2 Sont prises en compte : les personnes sorties du marché du travail pour une période supérieure à un an et indemnisées par la Sécurité sociale. 18 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 R.A. TOPIC Le cerveau adaptatif À la fin des années 80, le Dr Jacques Fradin et son équipe de l’Institut de Médecine Environnementale développent l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC). Cette discipline a pour objectif de faire le lien entre les neurosciences et la psychologie. Les chercheurs établissent la théorie suivant laquelle notre cerveau fonctionne en alternance selon deux modes : automatique et adaptatif. Le premier est enclenché « par défaut » pour permettre à notre cerveau de gérer des situations simples et connues en se basant sur nos habitudes, nos certitudes et ce que nous avons appris. Dès qu’un cas de figure complexe ou inattendu survient, notre cerveau bascule en mode adaptatif. Brigitte Durruty Après avoir été chef d’entreprise pendant 20 ans, Brigitte Durruty s’est tournée vers la psychologie et les sciences humaines. Installée à Bruxelles, elle est aujourd’hui praticienne certifiée en ANC, coach professionnelle, formatrice et auteure de plusieurs livres sur la gestion du stress. En 2015, elle publie Vivement lundi (Éditions de l’Homme), un ouvrage consacré au bonheur de vivre dans le milieu professionnel. En s’appuyant sur les modes automatique et adaptatif de notre cerveau, l’auteure nous amène à un point fondamental : si nous gérons des situations professionnelles complexes en mode automatique, notre cerveau génère du stress. Brigitte Durruty donne des pistes pour apprendre à contrôler un passage souple et fréquent d’un mode à l’autre afin de réduire ces tensions. Elle renvoie également les travailleurs devant leurs responsabilités. « Nous avons très peu de prise sur les éléments extérieurs qui déclenchent le stress. Par contre, on peut se mettre dans une dynamique positive et active pour sortir de la position fataliste de plainte. En acceptant de voir la réalité, nous pouvons aussi prendre du recul et réagir de manière plus adaptée. Nous sommes plus efficaces, plus souples et plus inventifs. En prenant ainsi nos responsabilités, nous retrouvons le plaisir de travailler. » La prise de conscience La recherche de sens. Voilà un idéal que l’on retrouve sur toutes les lèvres, ou presque. Nous assistons à un changement de paradigme dans le monde du travail. Selon Michel De Kemmeter, entrepreneur et auteur, il semblerait que cet éveil de lucidité ait été accéléré par les crises économiques. « Le choc des subprimes a provoqué un sorte d’apnée collective. Après avoir repris haleine, les gens ont commencé à se poser les bonnes questions. On a réalisé que le bien-être humain n’était en fait pas au premier plan, malheureusement occupé par la rentabilité. Nous avons compris qu’il était important de faire des choses en rapport avec nos intérêts, nos rêves et nos passions. Il y a eu ensuite la crise grecque et une vague émergente de robotisation. Et puis le printemps arabe, les nouvelles crises de l’euro… Autant d’événements qui nous ont fait comprendre que la recherche de sens et de cohérence est primordiale dans le monde du travail. » Cette quête de sens résonne intensément chez Equal Partners, un cabinet d’avocats au nom évocateur. La jeune entreprise, créée début 2015, s’est installée au 5e étage du bâtiment qui abritait l’INR, place Flagey. Dans l’open space qui surplombe les étangs d’Ixelles, l’avocat Eric Gillet se confie : « Lorsque je travaillais pour d’autres entreprises, je voyais beaucoup de gens qui gagnaient très bien leur vie mais étaient malheureux. Nous manquions cruellement de bienveillance, de confiance mutuelle et de transparence. L’intérêt personnel passait avant le collectif. Notre métier d’avocats avait perdu son sens car il était guidé par un business model très éloigné des préoccupations et du bien-être intrinsèque de l’humain. Les suggestions et les initiatives n’étaient pas les bienvenues. C’est pour cette raison que nous avons décidé de créer Equal Partners. » Liberté, égalité, diversité La liberté et l’égalité deviendrait-elle des conditions nécessaires dans les nouveaux modèles de management ? Eric Gillet répond : « Chez Equal Partners, nous sommes tous associés. On travaille sur une base collaborative. Il n’y a pas de chef et toutes les décisions sont prises en commun. Cette égalité supprime toute compétition et nous permet de travailler dans une ambiance très sereine. Chacun s’épanouit naturellement. Je crois que nous avons trouvé une forme de bonheur. » La liberté, maître mot, s’étend jusqu’à la rémunération. « Nous avons fixé une fourchette salariale. Tous les six mois, chacun évalue sa propre rémunération sur cette échelle. Le choix doit bien sûr être argumenté en fonction de certains critères. Si personne ne s’y oppose, le désir est respecté. Il peut même arriver que l’on fasse remarquer à un associé un peu trop modeste que sa proposition est sous-estimée. L’inverse se produit également, mais c’est beaucoup plus rare. Si tout cela fonctionne très bien, c’est parce que nous travaillons avec beaucoup de respect et de transparence. » Dans cette profonde transformation du paysage professionnel, on voit également fleurir de plus en plus d’espaces de coworking. Marie Brouwez est Business Manager de l’open incubateur Silversquare Louise. Elle nous explique en quoi ce type de structure est bénéfique pour le bien-être au travail. « Nous mettons entre autre des espaces Marie Brouwez (Silversquare Louise) BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 19 R.A. R.A.
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TOPIC privatifs à disposition des entreprises. Mais la majorité de nos espaces de travail sont ouverts. Les gens changent de bureau tous les jours s’ils le souhaitent, en fonction de leur humeur ou du type de tâche qu’ils doivent effectuer. Cette liberté est très importante pour que chacun puisse trouver de l’harmonie et de la diversité dans son travail quotidien. Les professions exercées chez nous sont très nombreuses. Pour les PME, c’est très pratique car elles ont sous la main beaucoup de professionnels dont elles ont besoin. L’approche humaine est privilégiée car ils peuvent se rencontrer directement. » nouvelle forme de capitalisme des plateformes en ligne. Il faudrait y ajouter une dimension collaborative et permettre aux États de percevoir l’impôt au moment du paiement du service sous forme de précompte. » Sandrine Agie est spécialiste en communication corporate au sein de l’agence Whyte, dont elle est co-fondatrice. Elle nous offre quelques pistes qui permettraient d’améliorer le bonheur au travail dans le futur. « Les entreprises doivent développer le storytelling interne autant qu’en externe. C’est-à-dire, développer une Les structures pyramidales classiques sont en train de disparaître et chacun acquiert plus de liberté. Stanislas van Wassenhove, avocat, Alterforhum L’effondrement des pyramides Toutes ces nouvelles tendances semblent converger vers un système collaboratif qui place l’humain au centre du tableau. Mais également vers une remise en question des structures hiérarchiques. C’est précisément dans ce sens qu’évolue l’avocat Stanislas van Wassenhove. Il est membre fondateur de l’association Alterforhum, dont l’objectif est d’apporter une contribution active et des réponses humanistes aux problèmes liés aux ressources humaines. En janvier dernier, l’avocat a co-organisé, notamment avec l’agence de communication Whyte, un séminaire sur le futur du travail. Un futur qui s’articulerait autour de quatre thématiques : « Le premier point concerne la libéralisation de l’entreprise. Les structures pyramidales classiques sont en train de disparaître et chacun acquiert plus de liberté. Deuxièmement, nous assisterons de plus en plus à la fin de l’unicité du travail. Les gens auront plusieurs employeurs, plusieurs lieux de travail, plusieurs horaires et peut-être plusieurs professions. Le troisième thème concerne l’évolution de la sécurité et du bien-être. Finalement, la numérisation de l’entreprise bouleverse nos modes de communication, d’organisation et de structuration. De nombreuses fonctions disparaissent et sont remplacées par d’autres. Des plateformes mettent directement en liaison les utilisateurs et les fournisseurs de services. Si nous n’y prenons pas garde, nous allons recréer une 20 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 histoire cohérente qui permet aux employés de trouver du sens dans les changements vécus par l’entreprise. Deuxièmement, le service de communication interne doit être plus présent et établir des liens entre tous les départements. Ensuite, les dirigeants doivent quitter leur tour d’ivoire, occuper le terrain en informant en interne de façon régulière, ce qui permet d’éviter la propagation de rumeurs ou la persistance d’incompréhensions. Quant au leader, il doit montrer qu’il sait où il va avec une vision à long terme. Et finalement, il doit y avoir une cohérence totale entre les communications interne et externe. » (Whyte Corporate Affairs) Demain : l’écosystème collaboratif Michel De Kemmeter prône une prise de conscience collective pour faire évoluer notre société, à l’instar des thèmes développés dans le film Demain. L’aboutissement au bonheur se jouerait en deux temps. « La situation actuelle va d’abord générer encore plus de maladies chroniques et de troubles liés au burn-out. Nous serons alors entrés dans une phase de ‘dépression collective’ et la prise de conscience sera généralisée. Une partie de notre société hiérarchisée évoluera fort probablement vers un écosystème collaboratif avant l’horizon 2035. Une autre partie de la société n'aura pas fait ce choix personnel et collectif, et devra faire face à des défis énormes : peur, violence, dysfonctionnements, faillites... Tous les domaines sont concernés, de la raréfaction des ressources naturelles à la remise en Sandrine Agie question de l’enseignement, en passant par la mutation inévitable du monde du travail. » La responsabilité, la bienveillance, la reconnaissance, l’égalité, la liberté… Autant de valeurs qui nous permettraient d’être heureux au travail ? Beaucoup les ont expérimentées avec succès dans leurs entreprises libérées. On aurait envie d’y croire, voire d’adopter cette nouvelle richesse comme philosophie managériale pour le futur. Et nous octroyer, êtres humains, la priorité du bonheur. ● R.A. R.A. MYMERAK, LA FAÇON LA PLUS SIMPLE DE CLASSER VOS ARCHIVES. MyMerak pour PME et indépendants. 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TOPIC L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Chief Happiness Officer : liberté et gaîté du travail Le concept de ‘chief happiness officer’ fait figure de rage aux États-Unis. Pareille fonction a-t-elle un sens ? Suffit-il d’organiser des festivités ? « Il s’agit avant tout de rendre les collaborateurs à la fois heureux et performants. » «D irectrice générale du Département Personnel et Organisation ». Voilà l’intitulé austère de la carte de visite de Laurence Vanhée, à ses débuts au SPF Sécurité Sociale en novembre 2010. Pas vraiment sexy. Elle lui a donc préféré le titre de « Chief Happiness Officer », gentiment emprunté à Tony Hsieh (l’entrepreneur américain de la boutique de prêt-à-porter en ligne Zappos) et au consultant danois Alexander Kjerulf. « J’étais convaincue, comme ces messieurs, qu’un sentiment de bonheur accru contribue aux performances », explique-t-elle. Selon la Liégeoise, ce vocable cadrait parfaitement dans la mutation que traversait le SPF Sécurité Sociale, en route vers le New World of Work. « Il m’a semblé important de tenir à l’œil la sensation de bonheur de chacun au cours du processus. Tout s’articulait autour de la liberté. Les collaborateurs pouvaient notamment décider d’utiliser ou non la pointeuse, avec des droits et des devoirs dans les deux cas. » Par ailleurs, la CHO et l’équipe RH ont organisé des événements auxquels les collaborateurs étaient libres de participer ou non. Exemple : une université d’été sur l’utilisation des médias sociaux. Une amélioration durable Une enquête de satisfaction a confirmé l’amélioration du bien-être des collaborateurs et de leur engagement. Laurence Vanhée livre des chiffres : « L’absentéisme a diminué de 26 % et le nombre de démissions spontanées, de 75 %. Nous avons suivi de très près une série d’indicateurs-clés de performance et nous avons établi une relation évidente de cause à effet entre les changements d’organisation et l’amélioration des résultats. » Dans l’intervalle, la notion de Chief Happiness Officer a fait rage aux États-Unis et plus particulièrement dans la Silicon Valley, qui expérimente volontiers de nouvelles méthodes pour préserver l’attractivité de l’environnement de travail. De notre côté de l’Atlantique, en revanche, l’exemple de Laurence Vanhée n’a d’abord guère suscité de vocations. Les rares CHO étaient habituellement des consultants. C’est d’ailleurs la voie que Laurence Vanhée a suivie : « Lorsque je travaillais encore pour le SPF Sécurité Sociale, j’étais souvent sollicitée pour donner des conférences sur le bonheur au travail et conduire des projets au sein d’entreprises. Le moment était donc venu de créer ma propre entité. » 22 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 Aujourd’hui, son bureau conseil Happyformance propose des conférences et de la gestion de projets. Cette gestion consiste à définir une stratégie RH davantage axée sur le bonheur au travail. Laurence Vanhée est convaincue qu’une transformation positive des orNous avons établi une relation évidente de cause à effet entre les changements d’organisation et l’amélioration des résultats Laurence Vanhée, Happyformance ganisations est possible : « Notre monde répond à l’acronyme de VUCA : volatile, uncertain, complex, ambiguous. Les entreprises doivent s’y adapter. Jusqu’à présent, elles l’ont fait par la négative, à force de restructurations, licenciements et reventes d’activités. Des décisions à court terme, pour réduire les coûts. Mais le monde économique commence à entrevoir que cette approche ne paie pas. Nous préférons des solutions positives, en nous appuyant sur la co-création : les idées sont celles des collaborateurs eux-mêmes. » Le personnel participe à des ateliers interactifs, en quête d’aspects qui contribueront à leur bonheur et à celui des autres parties prenantes. « Leurs conclusions et nos recommandations sont ensuite soumises au comité de direction. En cas de feu vert, nous constituons des groupes de projets qui travaillent chacun sur un thème susceptible de favoriser le sentiment de bonheur : les RH, la communication, le leadership, l’environnement de travail, la dynamique d’équipe etc. » Peter Van Dyck R.A. TOPIC Bataille d’oreillers avec des clients Alexander Kjerulf, que Laurence Vanhée cite souvent, était autrefois à la tête d’Ikea Danemark. Il conseillait aux managers de saluer les collaborateurs chaque matin et d’être moins avares en compliments. Il y eut même cet instant mémorable où le chef du département Literie organisa une bataille d’oreillers entre le personnel et les clients. Laurence Vanhée aussi a vu apparaître des pratiques tout à fait atypiques. « Le SPF Sécurité Sociale a notamment lancé l’idée de confier à une ASBL la collecte du surplus de sandwiches prévus pour des réunions de travail. Une autre initiative, ‘Vis ma vie’, permettait d’exercer pendant un jour la fonction d’une autre personne. Tout cela contribue à la fierté du personnel. » Les psychologues du travail s’alignent partiellement sur cette philosophie. « Ces dix dernières années, l’accent s’est déplacé vers la psychologie positive », confirme Martin Euwema, professeur en psychologie des organisations, à la KU Leuven. « Auparavant, nous prenions en compte les facteurs aggravants, qui doivent toujours être tenus à l’œil face à la multiplication des burnouts. Malgré cela, comme pour rétablir l’équilibre, le concept anglais d’engagement – l’implication, donc – reçoit davantage d’attention. Personnellement, je trouve le concept de ‘happiness’ trop vague. Je préfère les notions d’enthousiasme ou de dévouement. » Quatre facteurs régissent l’enthousiasme : l’autonomie, le sentiment d’appartenance, l’utilisation des compétences propres et le sentiment de faire quelque chose de sensé. Le professeur Euwema y ajoute cette remarque : « J’ai entendu récemment l’interview d’une dame qui venait de gagner le prix des ‘meilleures toilettes de gare’. Elle estimait que sa mission était de veiller à ce que les gens puissent utiliser des toilettes propres. Elle était heureuse parce que son travail correspondait à ses compétences. C’est un constat important en matière de développement du personnel. Nous avons longtemps focalisé sur les limites des collaborateurs, mais s’efforcer d’améliorer les points faibles ne contribue pas souvent à améliorer le bien-être. En revanche, une approche valorisante – du style : quels sont vos atouts ? – y parvient sans problème. C’est ce que l’on appelle le jobcrafting. Encore un terme à la mode. » Des études montrent que notre sentiment de bonheur est d’ordre génétique pour 50 % et dépend pour 10 % des circonstances. Conclusion du professeur Euwema : « Cela signifie qu’il dépend à 40 % de nos pensées et de nos comportements, en sachant que la vie privée joue un rôle déterminant. Sans doute ne voudriez-vous pas d’un scénario à la George Orwell ou de méthodes japonaises où la bonne humeur est obligatoire et où chacun entonne l’hymne de l’entreprise... Ce serait épouvantable, n’est-ce pas ? Je ne crois pas en un CHO qui encouragerait chacun à se sentir ‘happy’ sur son lieu de travail. Celui qui veut améliorer le bien-être de ses collaborateurs devrait d’abord veiller à un bon environnement de travail et à des relations professionnelles saines. Ensuite seulement, on pourra songer à organiser une fête de l’entreprise. » Celui qui veut améliorer le bien-être de ses collaborateurs devrait d’abord veiller à un bon environnement de travail et à des relations professionnelles saines Martin Euwema, KU Leuven Contre la culture des rouspéteurs Et puis, s’il faut vraiment un CHO, autant qu’il opte pour une approche projet, estime le professeur. « Cette personne pourrait notamment analyser les améliorations utiles en matière d’ambiance de travail et de culture d’entreprise. Ces derniers temps, je suis régulièrement confronté à des entreprises où sévit une culture de grincheux. Quand on sait à quel point les émotions sont contagieuses, il y a tout intérêt à couper court à une mentalité de lamentations. Le CHO pourrait prendre des initiatives ciblées pour rendre l’ambiance plus positive, en commençant par prêcher l’exemple. Je connais un directeur qui a affiché des posters joyeux et qui s’est fixé pour objectif de dire quelque chose de positif à chacun. » Laurence Vanhée a traversé elle-même une période de burnout en 2008-2009 et s’est juré de ne plus jamais être aussi malheureuse. Elle a en horreur les CHO qui prennent leur mission trop à la légère. « J’enrage à la vue de ces jeunes CHO, sans guère d’expérience et qui organisent des barbecues et des compétitions de bowling. Tout cela est trop superficiel. D’ailleurs, pas besoin de CHO pour organiser des festivités réussies. Le CHO qui veut exercer un impact réellement positif doit aller bien au-delà. Il s’agit d’analyser l’organisation, le personnel et les KPI. Et n’oublions pas qu’un chief officer relève du comité de direction. Il a donc un rôle stratégique, à savoir la responsabilité de la mise en place des meilleures conditions de travail. L’objectif est de rendre les collaborateurs heureux, certes, mais aussi performants ! » ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 23 R.A.
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TOPIC Connaissez-vous des gangsters ? L'ÉCONOMIE DU BONHEUR Il y en a à Bruxelles. Et des bons. Ils mettent la technologie, l’argent et l’intelligence au service des enjeux communs. Ils sont nombreux à composer la communauté MakeSense : 2.000 gangsters volontaires à travers le monde, dans 120 villes, dont Bruxelles depuis plus de trois ans. Ils se rencontrent lors d’événements ou d’ateliers, dont les « holds-ups ». Céline Bouton U n « hold-up », c’est un atelier participatif à la recherche de solutions pour résoudre un problème qui touche un entrepreneur social du réseau. Très créatifs, ces entrepreneurs explorent des pistes, créent des business, parfois en pionniers, pour répondre à des enjeux de société et avoir un impact positif sur notre économie comme notre terre. En cinq ans, ils ont fédéré plus de 30.000 personnes. Ashoka les a récompensés il y a trois ans, Google l’an passé. De cette communauté très diverse, basée d’Ho Chi Minh City à San Francisco, a émergé un pôle bruxellois fort actif qui a lancé, à la suite de Paris et Mexico, un incubateur d’entreprises sociétales : le SenseCube, qui accompagne depuis février six start-ups à fort impact environnemental ou social. Ils sont de plus en plus nombreux, ces entrepreneurs qui tentent une nouvelle approche du développement économique, de la répartition des biens communs ou des pratiques environnementales. Tous les pans de l’économie sont abordés (l’emploi, les déchets, l’agriculture et l’alimentation, l’éducation, les migrations, les transports…) pour faire grandir les projets les plus positifs. La dynamique et le développement de MakeSense, avec ses bénévoles aux profils variés (entrepreneurs, ingénieurs, économistes, développeurs, artistes…) et son réseau d’incubateurs, contribuent à aider les entrepreneurs sociaux en leur apportant des idées, de la visibilité, en les mettant en lien avec les bonnes personnes et en développant concrètement un maillage d’« entrepreneurs du changement ». Un tel éco-système permet de développer des opportunités en terme de transfert de compétences (puisque MakeSense est open-source), de tester différents marchés, de répliquer, de pousser les entreprises sociales à l’échelon supérieur... Le SenseCube, en ce sens, est bien plus qu’un programme d’incubation de start-ups; c’est une communauté d’early-adopters qui développent les idées de ses membres, un réseau international de contacts, un panel d’experts, de coachs, de gestionnaires de projets, avec des ateliers toutes les semaines… L’ouverture des portes de ce nouvel « espace d’intelligence collective », le 1er février dernier, a affiché complet. Tout comme le SenseCamp organisé en septembre dernier à Forest, en présence de Tony Meloto, CEO de Gawad Kalinga – l’un des plus grands entrepreneurs sociaux de la planète. 24 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 L’arme principale des gangsters : les post-it. Du design durable au studio mobile Le défi, désormais, c’est de faire avancer les six projets bruxellois retenus : Magma Nova (studio de recherche en design à base de biomatériaux et de micro-organismes); Unite (plateforme d’engagement d’individus et de coordination de communautés); Biomimika (cabinet de conseil en biomimétique); CoRe (application de vote citoyen pour encourager les centrales d’achats à plus de durabilité); Bandstrack (studio d’enregistrement mobile et services techniques musicaux pour tous) et Radis&Co (un lieu éphémère qui promeut, au-delà du circuit court alimentaire, un circuit court du déchet). Cette première promotion d’incubation intensive leur offrira des formations spécifiques pour leur permettre de faire grandir leur modèle, prototyper leur PMV (produit minimum viable), générer de l’impact, former une première communauté, développer leurs outils business et leur communication en ligne. Forts de leur succès, les gangsters récidivent et lancent en mai Make.Brussels, en partenariat avec Atrium. L’objectif du projet est à la fois de valoriser l’image du centre-ville et de renforcer l’attractivité et la dynamique commerciale des dix principaux quartiers commerçants du Pentagone, en invitant les riverains et les créatifs à co-construire des projets stimulants pour le territoire et les citoyens. Parallèlement, Bruxelles accueille le 20 mai le 3e Sommet sur l’Économie Systémique pour co-construire le monde de demain. ● Info : belgium.makesense.org; www.make.brussels; systemiceco3.eventbrite.com R.A. TOPIC L’ÉCONOMIE DU BONHEUR Quand les entreprises s’engagent Diriger une entreprise aujourd’hui, ce n’est plus seulement penser à son chiffre d’affaires. De plus en plus d’entreprises estiment qu’elles ont un rôle à jouer dans la société. Via une fondation ou via les membres de leur personnel, elles soutiennent des causes qui leur tiennent à cœur. Nous avons rencontré cinq d’entre elles. Gaëlle Hoogsteyn Engie : les enfants, le sport et l’éducation Créée en 2010, la Fondation Engie incarne l’engagement sociétal du groupe et de ses collaborateurs. En Belgique, elle soutient 26 projets d’insertion de l’enfance et de la jeunesse par l’éducation, le sport et la culture, pour 40.000 jeunes bénéficiaires. « La Fondation ne se contente pas de soutenir financièrement les associations », explique Mathieu Vandenbroecke, Manager Corporate Citizenship. « Nous nous efforçons aussi de les aider à développer leurs compétences et leur efficacité. » Dans ce cadre, bon nombre de collaborateurs, juristes, traducteurs ou comptables, offrent gracieusement leurs services. « De plus en plus d’employés – surtout les jeunes – sont très sensibles à la responsabilité sociétale. Le salaire seul ne les intéresse plus. Ils veulent aussi travailler pour une entreprise dont ils peuvent être fiers. » Une tournée d’un mois a conduit la célèbre « boîte à dons » à travers la Wallonie, avec des animations, dégustations, marchés de Noël ou concerts organisés par les agences Belfius. L’événement Stairs for Life – un marathon dans les escaliers de la tour Belfius – a conclu cette mobilisation en beauté. Au final, un montant record de 226.722 euros a été récolté pour Viva for Life. « Les membres du personnel ont répondu massivement. Au-delà des dons financiers, nous saluons leur investissement en temps et en énergie. La culture d'entreprise est sans aucun doute sortie grandie de ce projet commun. » Le projet BX Brussels est soutenu par la Fondation Engie. L’un des projets que soutient la Fondation s’appelle Bednet. Chaque année en Belgique, 2.000 jeunes sont éloignés de l’école à cause d’une maladie de longue durée. En Flandre et à Bruxelles, Bednet les met en contact avec leur classe via internet. Bednet a déjà aidé plus de 1.200 enfants depuis 2008. Dans le domaine du sport, la fondation soutient le projet BX Brussels de Vincent Kompany – un club de football qui lie étroitement les enjeux sportifs et sociaux. « Notre rôle est notamment d’aider à maintenir la cotisation à un niveau modique », déclare Mathieu Vandenbroecke. Actuellement, 1.000 enfants en bénéficient chaque année. Belfius et Viva for Life contre la pauvreté infantile Depuis deux ans, Belfius soutient Viva for Life, qui récolte des fonds au profit de la lutte contre la pauvreté infantile. À Bruxelles, elle concerne 4 enfants sur 10 ! « L’idée est que les petits ruisseaux font les grandes rivières. C'est pourquoi nous avons invité nos collaborateurs à organiser, durant leur temps libre, des initiatives afin de récolter des dons », explique Fanny De Pauw, Responsable CSR. Côté Flandre, Belfius soutient l’opération « Rode Neuzen Dag » et, au niveau national, elle est partenaire des Special Olympics. D’autres initiatives de mécénat et de solidarité sont regroupées au sein de Belfius Foundation, qui contribue par exemple au bien-être des patients hospitalisés via « Colour Your Hospital! ». Schneider Electric : de l’énergie pour tous Créée en 1998 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Schneider Electric contribue à répondre aux problématiques énergétiques des plus défavorisés partout dans le monde. Dans les nouvelles économies, la Fondation soutient des projets de formation professionnelle dans les métiers de l’énergie. Dans les économies matures, elle lutte contre la précarité énergétique par des programmes de formation et de sensibilisation. Transversalement, elle soutient également des projets de sensibilisation au développement durable, qui montrent que, face au changement climatique, des solutions existent déjà. « Les entreprises d'aujourd'hui se doivent d'être à l'écoute du monde, de ses tendances et d'y apporter des solutions », commente Yves Roy, Responsable Communication. En Belgique, la priorité est de stimuler la formation professionnelle (aide à l'enseignement technique, organisation du concours inter-écoles Electromécanix, visites d’usines...) et de contribuer à la réduction de la précarité énergétique. BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 25 R.A. R.A.
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TOPIC bien boire de l’eau. Des spécialistes viennent animer des workshops dans les écoles auxquelles nous offrons aussi des kits didactiques. L’eau, c’est la vie. C’est une chose à laquelle toute personne devrait avoir droit. C’est pourquoi nous estimons important de nous engager socialement et d’apporter notre (petite) pierre à l’édifice. » Yves Roy En Europe, celle-ci touche 50 à 125 millions de personnes, selon le BPIE (Buildings Performance Institute Europe). « Or, l’accès à l'énergie est un droit fondamental. Nous nous engageons à apporter des solutions innovantes pour répondre à ce défi. » Citons, par exemple, le développement d’une offre adaptée aux personnes en situation de précarité énergétique pour les aider à acquérir des habitudes d’éco-consommation. En Belgique, la Fondation travaille sur le terrain avec trois associations : Empreinte, AG EOS et Samenlevingsopbouw. Elle participe également à la plateforme de lutte contre la précarité énergétique de la Fondation Roi Baudouin. « Dans toutes nos actions, nous souhaitons intégrer au maximum le personnel de l'entreprise. Cela se traduit, par exemple, par la création du programme ‘Schneider Electric Teachers’ qui favorise l’engagement bénévole des salariés et des retraités dans des programmes de la Fondation. Pour être une entreprise de demain, il ne suffit plus d'être transparent, de dire ce que l'on fait et de faire ce que l'on dit. Aujourd’hui, il convient de faire ce que l'on est. » Spa et les 20 km de Bruxelles Spa soutient les 20 km de Bruxelles depuis leur première édition, il y a 37 ans ! Le jour de l’épreuve, plus de 120.000 bouteilles d’eau sont distribuées aux coureurs. « Avec cette action, Spa souhaite bien sûr soutenir les 20 km et, collatéralement, toutes les bonnes causes qui en bénéficient. Nous disposons d’ailleurs de notre propre équipe dans laquelle nos collaborateurs peuvent s’inscrire gratuitement », déclare Jean-Benoît Schrans, Directeur de la communication. « À côté de cela, nous souhaitons sensibiliser le grand public à l’importance de bien s’hydrater. » Trop de gens ignorent encore qu’il est nécessaire de boire 1,5 litre d’eau par jour. Par ailleurs, les enfants ont tendance à boire trop de sodas, au détriment de leur santé. C’est donc un public très large que Spa tente de sensibiliser. Dans ce cadre, en collaboration avec GoodPlanet Belgium, Spa soutient aussi le projet « Boire à leur santé » dans les écoles primaires. « Son but est d’apprendre aux plus petits pourquoi il est important de BNP Paribas Fortis accompagne les microentrepreneurs Partenaire principal de microStart, BNP Paribas Fortis fait plus que la soutenir financièrement. En effet, l’une des clés du succès de microStart, ce sont les 150 bénévoles sur lesquels elle peut compter et qui accompagnent les entrepreneurs débutants. Bon nombre d’entre eux sont des employés ou des « anciens » de BNP Paribas Fortis. Après leur travail à la banque, ils offrent leur aide à des petits entrepreneurs. Bernard Nicolay, responsable du développement commercial du pôle IFS au sein de BNP Paribas Fortis, soutient microStart depuis le début. « Quand j’ai entendu parler de ce projet, j’ai tout de suite été séduit. Tout d’abord par sa finalité, mais aussi parce que, du fait de mon métier, j’avais la possibilité d’apporter une réelle aide. Mon rôle est d’être à l’écoute et de conseiller des micro-entrepreneurs sur les différents aspects de la gestion de leur entreprise. Je les aide par exemple dans la clarification de leur business model, leur segmentation, etc. Bernard Nicolay J’en retire d’immenses bénéfices : le partage d’expériences et l’apprentissage mutuel, mais également le sentiment d’être utile. J’apprécie que BNP Paribas Fortis soutienne ce genre de projet. C’est important pour moi (et je ne suis pas le seul) de travailler dans une société dont je partage les valeurs et dont je peux être fier. » À côté de cette initiative, BNP Paribas Fortis applique une politique CSR plus large, articulée autour de quatre engagements : économique, social envers ses employés, civique et environnemental. Dans ce cadre, la banque veille notamment à proposer des financements à impact positif, à une gestion rigoureuse des risques sociaux et environnementaux, à promouvoir la diversité et l’inclusion, etc. La BNP Paribas Fortis Foundation lutte contre l’exclusion en soutenant essentiellement des projets qui viennent en aide aux enfants et aux jeunes en difficulté par le biais de l’éducation. Depuis sa création, en 2010, elle a soutenu près de 1.700 associations, dont 1.089 financièrement, pour un montant total de plus de 5,8 millions d’euros. ● 26 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 R.A. R.A. R.A. Le Manoir des Offices Un centre d’affaires haut de gamme et original par ses services Un nouveau « centre d’affaires » vient d’ouvrir ses portes à Uccle. Il propose dans un splendide écrin de verdure non seulement des bureaux physiques et virtuels mais aussi et surtout un large éventail de services et de prestations « sur mesure ». Idéalement situé au cœur d’Uccle, le Manoir des Offices est un bâtiment de prestige développant sur quelques 1.500 m², 30 bureaux lumineux et modernes, trois salles de réunion et une salle de conférence, cinq cuisines et de nombreux emplacements de parking. Il s’adresse aussi bien aux sociétés belges qu’étrangères. Le Manoir des Offices travaille en quatre langues. Sa conception part d’un simple constat Les entreprises qui souhaitent installer ou développer leurs activités à Bruxelles ont un besoin croissant de flexibilité et cherchent dans ce contexte à sous-traiter davantage leurs services administratifs. Les structures des entreprises doivent s’alléger dans un univers économique capricieux et précaire. Tout change très vite dans la vie économique actuelle. Il faut pouvoir s’adapter très vite et efficacement à toutes les situations bonnes ou moins bonnes. Il est important de ne pas rester isolé mais de rechercher les solutions adéquates aux problèmes qui se présentent tout au long de la vie d’une entreprise. Bien au-delà d’une simple adresse dite « de domiciliation », c’est tout un accompagnement que ce centre d’affaires original permet « en interne ». Le Manoir des Offices ne se préoccupe en effet pas seulement de l’accueil des clients (bureaux physiques ou virtuels), du secrétariat et /ou de « la conciergerie » des entreprises. Il met également à leur disposition une équipe de professionnels expérimentés qui peuvent - si elles le souhaitent - les décharger de toutes les contraintes administratives, comptables et fiscales et ce, qu’elles soient ou non domiciliées au Manoir. Au-delà de ce constat, une autre réalité se fait jour Un nombre croissant d’entreprises cherche à se vendre (fusion& acquisition), à se financer (accès aux banques et crowdfunding), à se restructurer (cost killing et réorganisation de votre entreprise), à connaitre leur valeur (vente /succession/divorce/ conflits entre actionnaires etc..). D’autres cherchent à développer des partenariats en Belgique et à l’étranger et sont demanderesses d’opportunités et des conseils pour atteindre leurs objectifs. Le Manoir des Offices, c’est aussi cela. Un endroit qui se veut proactif et vivant. Agir et réagir aux côtés des entreprises. Un site internet convivial permet de se faire une idée assez précise des services proposés. Sa consultation ne remplacera jamais une visite sur place pour définir au mieux les besoins et particularités de chaque entreprise. Quels que soient ces besoins, le Manoir des Offices sera à même d’y répondre et d’apporter une solution adéquate tout en demeurant en permanence souple et flexible. C’est sa vocation. Le Manoir des Offices Avenue Georges Lecointe 50 1180 Bruxelles Tél. : +32 (0)2 373 51 10 contact@manoirdesoffices.com www.manoirdesoffices.com
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De gauche à droite : Tim Peake (44 ans), Youri Malenchenko (54) et Tim Kopra (53), actuellement en orbite sur ISS et au sommet de leurs compétences. Les seniors au travail, coût ou valeur ? PEOPLE MANAGEMENT À peine 45 ans et déjà qualifié de « senior ». À quel âge un travailleur est-il vieux ? Pour les trois experts que nous avons interrogés, il n’y a pas de « vieux » travailleurs, mais des travailleurs en pleine force de l’âge et en pleine possession de compétences propres à leur parcours professionnel. Reste à l’entreprise à les valoriser au mieux. Gaëlle Hoogsteyn B onne nouvelle : les Belges vivent de plus en plus vieux – et en meilleure santé. Mais si la moyenne d’âge de la population augmente, celle des travailleurs aussi. En toute logique, la loi s’est adaptée à cette réalité démographique en reculant l’âge de la retraite – comme cela avait déjà été fait dans les pays nordiques. C’est donc acquis : nous allons tous devoir travailler plus longtemps pour accompagner et compenser les effets du vieillissement de la population et maintenir notre système de sécurité sociale. Mais selon le rapport publié par le réseau HR Square, « retarder l’âge légal de la pension est insuffisant. Le véritable enjeu est de révolutionner le sens et l’organisation du travail, d’investir davantage dans le capital humain et de mettre l'accent sur l'activation des individus, à tout âge ». Les responsables des ressources humaines sont donc en première ligne. Et c’est en partie là que le bât blesse, affirme HR Square : « Jusqu’ici, les entreprises ont été peu proactives face à la question de l’allongement des carrières et particulièrement frileuses dans la mobilisation des talents dont disposent les travailleurs âgés. Elles n’ont par ailleurs pas été considérées comme parties prenantes par le gouvernement alors qu’elles sont chaque jour confrontées à ces problématiques. » Gisèle Maréchal 28 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 Sortir du prisme de l’âge Aujourd’hui, dès 45 ans, un travailleur est considéré comme ‘senior’. Pour Jean-Luc Louis, créateur du projet « 50’s at work », c’est une aberration. « À 45 ans, on est à peine au milieu de sa carrière. Il faut arrêter de discriminer les 45+ et sortir des clichés affirmant qu’ils seraient moins performants, réticents aux changements, plus lents, apprendraient moins vite… Si un travailleur est efficace à 30 ans, il l’est toujours à 45. Un travailleur senior sera peut-être moins ‘fougueux’ qu’un junior, mais il sera aussi plus expérimenté, plus posé, plus fidèle… Une bonne pyramide des âges est une pyramide où juniors et seniors se complètent harmonieusement et où le know-how peut se transmettre. » Gisèle Maréchal (SAM-Group), coach en développement des personnes et des organisations, abonde : « La valeur vient de la complémentarité des âges. Cela demande une culture d’entreprise et des processus de gestion des ressources humaines qui favorisent la complémentarité intergénérationnelle. Cela passe, par exemple, par la formation continue tout au long de la carrière. Cela passe aussi par une attention particulière à mettre en adéquation les besoins d’une fonction et les capacités du travailleur, quel que soit son âge. » Jean-Luc Louis Pour éviter de discriminer les travailleurs aînés et bénéficier de leur valeur, il faut donc sortir du prisme de R.A. R.A. FOCUS La Belgique, mauvaise élève ? Dans son Golden Age Report, PwC a mesuré la manière dont le potentiel des travailleurs seniors est exploité dans 34 pays de l’OCDE. La Belgique arrive en 27e position (elle était 33e en 2013). « Ces chiffres montrent que des efforts ont été consentis. Mais, au regard du score d’autres pays, ils restent très insuffisants », commente Peter De Bley, Partner Global HRM Consulting Leader. « À l’heure actuelle, la Belgique sous-exploite totalement le potentiel des travailleurs seniors. Ils sortent trop vite de la vie active. En dehors des conséquences négatives pour ces travailleurs, cela a aussi un impact sur notre économie. Selon notre étude, augmenter le taux d’activité des personnes plus âgées au même niveau que celui de la Suède (NDLR : qui est un exemple en la matière) permettrait une augmentation du PIB de 40 milliards d’euros par an. » du travail, travaillons à réinventer ce dernier pour l’adapter aux évolutions du monde et le rendre compatible avec notre économie d’aujourd’hui. La proportion des 45+ va augmenter progressivement dans l’entreprise. L’enjeu est de capitaliser sur la valeur de ces travailleurs d’expérience, plutôt que de chercher à s’en débarrasser. « Il faut comprendre ce qu’implique l’allongement des carrières et changer le modèle en préservant une relation ‘win-win’, tant pour l’entreprise que pour le travailleur. C’est une question de performance pour la première et de bien-être pour le second », assure Gisèle Maréchal. Dans ce cadre, plusieurs pistes doivent être exploitées. L’une des premières est celle de la rémunération. « Nous sommes dans un système de rémunération où le coût salarial augmente avec l’ancienneté. Les employés plus âgés sont donc plus ‘coûteux’. Si une restructuration est nécessaire, c’est donc cette tranche d’âge qui sera visée en premier », explique Peter De Bley, Partner Global HRM Consulting Leader. D’après lui, il faut penser les salaires en termes de compétences et de performances plutôt qu’en termes d’ancienneté. Et Jean-Luc Louis pense que les travailleurs sont prêts à l’accepter. « Tout d’abord parce que souvent, à cet âge, on a fini de payer sa maison, les enfants ont quitté le nid… on a construit son patrimoine. Mais aussi parce que rester au travail, c’est garder une vie sociale et une fierté, tant pour soi que dans le regard des autres », avance-t-il. Peter De Bley l’âge. D’autant qu’aujourd’hui, les carrières ne sont plus linéaires. « Si l’on change quatre fois de travail, on est un junior à quatre reprises », observe Mme Maréchal, qui animait un séminaire chez BECI au mois d’avril. « L’âge n’est pertinent que dans les métiers physiquement très pénibles ou qui présentent plus de risques psychologiques. Nous pouvons aujourd’hui repenser les sauts de carrière et développer l’employabilité circulaire en étant créatifs, notamment en matière de mobilité interne et externe et de description de fonction. Pensons à des alternatives. Par exemple, les infirmières aînées pourraient faire de l’éducation à la santé dans les écoles ou sensibiliser aux premiers soins. » Dans son rapport, HR Square cite par exemple Axa, KBC et Proximus qui ont élaboré, avec l’appui de SD Worx, une initiative innovante visant à offrir aux travailleurs de plus de 50 ans la possibilité d’utiliser leurs compétences et leur expérience dans des projets temporaires auprès de différents employeurs tout en conservant leur contrat avec leur employeur initial. Réinventer notre modèle de base Nos experts sont formels : plutôt que d’apporter des retouches ponctuelles au modèle de base qu’est notre droit Une autre piste de solution est d’accroître la flexibilité de gestion des temps de travail et des temps de carrière. Pour Peter De Bley, il faut développer un cadre légal adapté en matière d’horaires flexibles afin de pouvoir offrir des formules de travail plus souples. Dans une société de plus en plus axée sur les services, il est tout à fait possible d’améliorer l’employabilité des travailleurs. Le changement, c’est maintenant ! Pour conclure sur un point positif, nos experts sont convaincus que le changement est en cours. « Tant le gouvernement que les entreprises se rendent compte que nous sommes arrivés au bout de l’ancien système. On ne peut plus penser de la même manière que lorsque les travailleurs étaient pensionnés à 50 ans », déclare Peter De Bley. Et Jean-Luc Louis d’ajouter : « À 45 ans, on a encore une demi-carrière à effectuer. Si aujourd’hui les DRH n’arrivent pas à employer efficacement les 45+, que feront-ils dans une décennie avec ceux de 60 ans ? Si rien ne bouge, le risque pour les entreprises est de se voir imposer des quotas et devoir engager des gens en fonction de leur âge et pas de leurs compétences. Le mouvement doit venir des entreprises, soutenu ensuite par des mesures gouvernementales. Pourquoi ne pas, par exemple, créer un Award pour les entreprises qui emploient des seniors ? J’invite les entreprises à agir, tant qu’elles ont encore le choix. Aujourd’hui, 9 DRH sur 10 ne prennent pas le sexe de l’employé comme un critère d’engagement. Il faut arriver à la même chose pour l’âge des travailleurs. » ● Cellule diversité BECI : Hayate El Aachouche – he@beci.be – 02/643.78.34 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 29 R.A.
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FOCUS PEOPLE MANAGEMENT L’exemple du sport : « Allier l’émotionnel et le rationnel » Président du Basic-Fit Brussels Basket, André Dekandelaer est occupé à faire rebondir la balle orange en Région bruxelloise. Ce vrai « clubman », ancien basketteur, veut démontrer qu’il est possible de combiner club d’élite performant et sport pour tous. Son expérience de chef d’entreprise n’est pas un luxe. Olivier Fabes V endredi soir 18 mars. Forest fait l’actualité pour des perquisitions dans le cadre des sombres affaires que l’on connaît. Quelques heures plus tard, à quelques hectomètres de là, un homme a le sourire. Il a réussi son pari d’organiser une grande fête du basket, attirant plus de 6.000 personnes – un record – à Forest National. Cet homme dévoué à son club du Brussels Basket, qu’il aide prudemment gravir les échelons depuis une quinzaine d’années, s’appelle André Dekandelaer. Dans les modestes installations de Neder-Over-Heembeek, il nous parle avec passion de ses ambitions et de la fertilisation croisée entre les mondes du sport et de l’entreprise. « Il y a trois, peut-être quatre clubs de basket professionnels en bonne santé en Belgique », déclare-t-il. Et Bruxelles a en effet connu son lot de faillites, entre Maccabi et autres Atomics. Appelé à la rescousse en 1998 par les dirigeants d’un Excelsior en mauvaise posture, cet homme d’affaires, ex-trader en matières premières, s’efforce avec patience de construire un club à la fois ambitieux et financièrement sain. « Mon ambition est de combiner sport d’élite et sport pour tous. Près de 500 jeunes passent par notre club. Il est important d’avoir une équipe professionnelle-phare à Bruxelles Bio express • À 18 ans, délégué des jeunes à l’Excelsior Basketball • Basketteur amateur jusqu’à l’âge de 30 ans • À 27 ans, président de l’Excelsior pour la première fois • Quitte le monde du basket pendant 10 ans pour raisons familiales • En 98, revient à la présidence du club, alors en provinciale • En 2013, accession à la Nationale 1 sous le nom de Basic-Fit Brussels Basketball • 18 mars 2016, plus de 6.000 spectateurs à Forest National pour Brussels-Charleroi • Jusqu’en 1998, administrateur délégué et coactionnaire de Jean Goldschmidt International (JGI) et de sa filiale liégeoise Hydrometal • Il revend ses parts suite au rachat par le groupe Prayon • Consultant et investisseur dans diverses jeunes entreprises 30 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 pour les attirer, pour motiver nos quelque 50 bénévoles, et puis parce que l’équipe de Nationale 1 reste un aboutissement pour un jeune. Ils rêvent tous de jouer un jour en NBA… » En tandem avec le coach sportif Serge Crevecoeur (diplômé en management de Solvay), il veut garantir la pérennité d’un club à l’étroit dans le complexe sportif de Neder-Over-Heembeek. « La capacité de la salle, plafonnée à 1.200 personnes, nous limite dans notre croissance », regrette André Dekandelaer, qui ne désespère pas de convaincre les politiques de l’intérêt d’une infrastructure de basket digne d’une capitale. « Cette année, on est obligés de supprimer quatre équipes de jeunes par manque de place… » Croissance lente L’homme fuit la folie des grandeurs. « D’abord sécuriser les financements avant de dépenser quoi que ce soit. Dans mon métier, j’ai toujours été un trader prudent, plutôt conservateur. Mon entreprise JGI a toujours réussi à rester bénéficiaire dans un secteur du commerce des matières premières très compliqué et volatil. Je procède de la même façon avec ce club, en privilégiant une croissance lente. » Ne lui parlez pas de notoriété personnelle. Son moteur, c’est juste l’attachement à ce club qu’il connaît depuis qu’il est gamin. « Le plus difficile dans ce genre de fonction est de gérer les émotions des gens. Les performances de l’équipe première (ndlr : 9 joueurs professionnels) déteignent énormément sur la motivation de nos 5 salariés et nos 50 bénévoles. Il faut être extrêmement attentif à relativiser les joies comme les déceptions. La relation humaine est primordiale, mais il faut y allier une approche rationnelle comme dans une entreprise. » Et inversement, qu’apporte cette expérience sportive au chef d’entreprise ? « Lorsque JGI a été intégrée en tant que PME au groupe Prayon, de nombreux collaborateurs ont connu un passage difficile sur le plan de la motivation. C’est là que l’attention pour l’élément émotionnel peut être utile. » ● R.A. R.A. LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Venez découvrir le golf dans l’un des plus beaux Clubs du pays, situé au sud de Bruxelles: APRES-MIDI DECOUVERTE tous les dimanches ! Programme (2h15): • 14h45 Accueil des participants • 15h00 INITIATION DE GOLF • 16h30 Boisson et infos: comment débuter le golf ? € 5,- p.p. – nombre de places limité – tenue correcte exigée. INSCRIVEZ-VOUS ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nivelles
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PEOPLE MANAGEMENT Thomas Neuhaus (Audi) : « La confiance rend les collaborateurs innovants » Peu après l’annonce de la production d’un SUV électrique dès 2018 chez Audi Bruxelles, la marque aux quatre anneaux a désigné Thomas Neuhaus nouveau directeur général des ressources humaines pour le site de Forest. Il devra préparer le personnel à la sérieuse mutation qui s’annonce. Nous avons fait sa connaissance. Peter Van Dyck «V raiment pas envie d’un fruit ? », insiste Thomas Neuhaus, 51 ans, Allemand et tout nouveau directeur général RH d’Audi Bruxelles. Notre interlocuteur est un digne représentant de la culture Fit und Gesund d’Audi. L’alimentation saine, l’ergonomie et la disponibilité gratuite de médecins sont des évidences sur chaque site de la marque. Thomas Neuhaus a son bureau à Bruxelles depuis janvier. Il a étudié les sciences commerciales, travaille chez Audi depuis 1995 et vient de s’établir en permanence dans la capitale belge. Son épouse et son beau-fils âgé de 18 ans (encore aux études à Ingolstadt) font le voyage chaque week-end. Ses premières impressions ? « Je trouve cette ville extraordinairement intéressante, internationale et multiple ! À chaque promenade, je découvre d’autres aspects. L’offre culturelle est considérable. Et pour quelqu’un qui, comme moi, se passionne pour l’histoire, ce lieu est incontournable. » Manque de réseau M. Neuhaus refuse les lamentations sur la mobilité bruxelloise. « Je n’ai guère rencontré de problèmes lorsque je reconnaissais la ville en voiture. Et puis, s’il faut croire la presse allemande, Bruxelles est une ville dangereuse depuis les attentats. Mes amis me demandent si je me risque dehors sans gilet pare-balles, rendez-vous compte ! Que de contre-vérités à propos de Bruxelles ! » Il admet aussi qu’il aime y travailler, même si son réseau lui manque un peu. « Tous les centres de décision sont centralisés à Ingolstadt. En cas de problème, je savais exactement qui contacter pour trouver une solution à plus ou moins brève échéance. À ce stade, la ligne directe avec l’Allemagne n’est pas encore en place. Bien des choses 32 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 se font déjà au départ de Bruxelles, mais on y a trop peu recours au benchmarking. Tant d’idées auxquelles on réfléchit ici se sont déjà concrétisées en Allemagne. On n’a pas encore suffisamment conscience à Bruxelles que les points de référence requis sont disponibles au sein de l’entité Audi dans son ensemble. » Du travail pour les moins valides Thomas Neuhaus a toujours secrètement rêvé de travailler à l’étranger, de préférence en tant que directeur général des ressources humaines. « Vous comprendrez que j’étais plutôt heureux de la décision de me muter à Audi Bruxelles. » Précédemment, il a occupé des fonctions très diverses à Ingolstadt, dans plusieurs départements : la production de divers modèles, les achats, les partenaires RH, les finances... « Quand on sait que chaque département à ses propres règles et exigences, je crois pouvoir affirmer que j’apporte une expérience intéressante à Bruxelles », déclare-t-il. « Au cours des dernières années, la responsabilité de la production totale m’a permis de développer des compétences qui me seront utiles ici. Les processus de production, les changements, l’influence de facteurs externes tels que la démographie, l’industrie 4.0 et l’internet des objets : tout cela m’est familier. » Il constate le haut niveau du personnel d’Audi Bruxelles. « J’ai été rassuré par le feed-back enthousiaste lors des réunions avec le personnel, à propos du nouveau véhicule électrique. Nous avons instauré un dialogue de qualité. » Sa satisfaction quant à la gestion actuelle du personnel à Bruxelles ne l’empêche pas pour autant de mettre en œuvre de nouveaux plans. « Nous avons élaboré à Ingolstadt une méthode qui, lors de la planification, prévoit une série d’emplois pour des personnes moins valides. C’est ce que je voudrais lancer ici, pour la nouvelle proR.A. FOCUS duction. Nous devrions déjà définir quel pourcentage de collaborateurs handicapés nous pourrions prévoir. Et agir en fonction pour créer des conditions de travail adaptées à ces personnes. » Une mentalité d’ouverture Selon M. Neuhaus, la culture d’entreprise d’Audi s’articule autour de l’ouverture et de la collaboration. Ces concepts sont entrés dans les mœurs à Ingolstadt depuis plus de 40 ans et ont été introduits à Bruxelles en 2007, lorsqu’Audi a repris l’usine de Volkswagen. « Ingolstadt propose tous les outils indispensables à une réflexion rapide dans la quête de solutions. L’efficacité des connexions personnelles et le partage du savoir-faire nous permettent de réaliser beaucoup à brève échéance. Je pense qu’aujourd’hui à Bruxelles, le processus d’élimination des obstacles reste un peu plus lent. » M. Neuhaus est un inconditionnel du people management, avec l’accent sur « people ». « La gestion RH d’Audi s’efforce d’offrir des emplois attractifs dans le monde entier. On n’y parvient qu’en mettant la personne humaine au centre du système. Nous devons donc être proches de nos collaborateurs. Nous devons être attentifs à l’aspect humain dans tout ce que nous faisons, sans pour autant perdre de vue l’intérêt de l’entreprise. Les bénéfices, la Nous partons du principe que l’on apprend durant toute sa vie gouvernance et le collaborateur constituent un triangle. Dès l’instant où les trois éléments sont en équilibre, plusieurs défis s’imposent tout naturellement : permettre aux gens de s’épanouir sur les plans professionnel et personnel, offrir des possibilités de développement des qualifications ou encore créer une culture de la confiance. Lorsque vous gagnez la confiance de vos collaborateurs, vous pouvez entreprendre avec eux et faire preuve d’innovation. » Valorisation et respect Nous abordons bien sûr les grands investissements à venir. Audi Bruxelles perdra l’A1, qui déménage vers le site espagnol de Martorell. La petite citadine cède la place au premier SUV sportif Audi 100 % électrique. Le site bruxellois construira cette e-tron à partir de 2018. Même la production des batteries se fera sur place. « L’attribution de l’e-tron quattro était ce qui pouvait arriver de mieux au site de Bruxelles », estime M. Neuhaus. « L’énergie et l’enthousiasme que je ressens ici dans les ateliers démontrent à souhait que ce choix était mérité. » Audi Bruxelles a déjà entamé les préparatifs, avec un inventaire des qualifications requises pour la robotique et pour la technologie de haut voltage, une nouveauté pour Forest. Les collaborateurs devront être sensibilisés et formés très sérieusement avant de travailler avec les batteries, les moteurs et les autos sous haute tension. Les voitures électriques nécessitent une approche plus Thomas Neuhaus méticuleuse que les véhicules classiques parce que les prescriptions de sécurité en production sont beaucoup plus sévères. Un centre de formation sera mis en place d’ici l’année prochaine pour mieux guider le personnel. « Nous partons du principe que l’on apprend durant toute sa vie », explique M. Neuhaus. « Quelqu’un qui débute ici à l’âge de 22 ans ne doit pas s’attendre à faire la même chose 40 ans plus tard. Notre objectif est d’inculquer ce principe, même aux collaborateurs qui n’auraient pas initialement toute la flexibilité voulue. » Tout cela va déboucher sur une grande opération de « change management ». « L’essentiel est d’inspirer confiance à nos collaborateurs. Nous avons pour mission de les confirmer dans leurs compétences pour qu’ils croient en leur capacité à intégrer cette conversion. Nous allons instaurer cette année à Bruxelles les nouveaux principes de management que nous avons élaborés pendant longtemps au sein d’Audi. Ils s’articulent autour de la valorisation et du respect. » Le recrutement en local : pour l’avenir Le souci premier d’Audi Bruxelles consiste officiellement à maintenir le niveau d’emploi actuel. En dépit des 650 nouveaux emplois mentionnés dans les journaux, Thomas Neuhaus s’abstient de mentionner des chiffres à ce stade. « Il sera bien sûr nécessaire de recruter des compétences à l’extérieur, notamment en ce qui concerne la technologie des batteries et la mobilité électrique. » La nouvelle production pourrait-elle offrir des perspectives aux nombreux chercheurs d’emploi à Bruxelles ? « Pas directement », estime très honnêtement M. Neuhaus. « Nous avons toutefois une politique de responsabilité sociale dont un des principes fondamentaux consiste à recruter localement à plus long terme. Aujourd’hui, environ 10 % des membres du personnel sont originaires de la Région bruxelloise. Nous sommes tout disposés à augmenter ce pourcentage à l’avenir, si les circonstances le permettent. Nous sommes bien conscients des avantages que cela représente pour nous également. Imaginez que nous trouvions un collaborateur compétent et motivé qui habite dans le quartier. Il est ici en deux minutes, à pied. Pas de frais de transport et il peut éventuellement remplacer un collègue malade. Nous sommes évidemment demandeurs. » ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 33 R.A.
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Bienvenue au DRH Club ! PEOPLE MANAGEMENT Réunir les DRH, leur offrir un espace de discussion et faire entendre leurs voix, tels sont les principaux objectifs du DRH Club lancé par BECI. Erick Thiry, responsable du projet, nous en dit un peu plus et des DRH témoignent. Gaëlle Hoogsteyn Pourquoi avoir créé un DRH Club ? Erick Thiry : De nos rencontres avec les Directeurs généraux des Ressources Humaines (DRH) est née l’idée de créer un club qui leur serait exclusivement consacré. L’objectif : réunir des DRH lors de tables rondes, débattre avec eux de sujets liés aux ressources humaines, échanger des bonnes Nous abordons aussi bien des sujets d’actualité (le droit de grève ou le statut unique par exemple) que des sujets permanents (la mobilité, la diversité, le recrutement …). pratiques et lancer des projets-pilotes. Nous animons la table ronde et venons avec des pistes d’améliorations concrètes, mais ce club se veut aussi un forum de discussion et d’échange. Au travers des témoignages des participants, c’est le point de vue des entreprises que nous souhaitons obtenir. Au terme de notre quatrième table ronde, nous constatons qu’il y a un réel intérêt de la part des sociétés, tant des grosses entreprises que 34 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 des PME. Actuellement, près de 70 DRH représentant 300.000 employés sont déjà membres du club. Quels sont les thèmes abordés ? Concrètement, une table ronde est organisée tous les deux mois autour d’un lunch. Nous abordons aussi bien des sujets d’actualité (le droit de grève ou le statut unique par exemple) que des sujets permanents (la mobilité, la diversité, le recrutement, l’impact de la réforme de l’État sur la gestion du personnel…). Récemment, nous avons choisi de parler de la valorisation des formations en entreprise et de nombreux DRH ont été séduits par le sujet. Nous organisons également des présentations, des entrevues avec les principaux acteurs économiques qui ont un rôle à jouer dans le secAlain Jonet, HR and Public Social Programs Director chez Edenred : « J’apprécie les rencontres organisées par le DRH Club. Le format tout d’abord, est très pratique : cela se passe sur le temps de midi et le timing est toujours bien respecté. C’est un point non négligeable lorsqu’on a un agenda bien rempli. Se rencontrer autour d’un lunch est aussi une formule qui facilite la convivialité et les échanges entre professionnels d’horizons différents. Lorsque l’on travaille dans les ressources humaines, c’est très important d’élargir son réseau. En tant que président du réseau ADPVDP BruBra, je trouve que ce club est un excellent complément. » Erick Thiry Alain Jonet FOCUS Geneviève Cavenaile, Directrice des Ressources Humaines du Groupe Larcier : « Le DRH Club est une initiative très intéressante car elle permet à des responsables RH, sur base de thèmes présentés par BECI, de débattre, d’échanger des expériences et de faire émerger de nouvelles idées. C’est aussi l’occasion, pour les DRH, d’évoquer des situations à résoudre et de solliciter l’avis des collègues sur des thèmes comme le recrutement, la recherche de formations ou des litiges à propos de licenciement, etc. J’y participe car je trouve très enrichissant de rencontrer des collègues RH qui vivent d’autres expériences. C’est un moment privilégié, en dehors de l’entreprise, et qui ne prend pas trop de temps. Pour moi, la principale plus-value est que ces tables rondes permettent d’être créatif de retour dans son environnement professionnel. De plus, ces rencontres permettent aussi des créer des liens très utiles dans une fonction RH où nous sommes souvent des travailleurs de l’ombre. » changements législatifs et juridiques, par exemple. À côté de cela, la grande plus-value de ces tables rondes se trouve dans la richesse des témoignages des participants. En partageant des expériences réussies (sur la mobilité par exemple), cela donne l’envie à d’autres entreprises de tester également des projets-pilotes. Par ailleurs, ce club peut aussi servir de moyen pour faire connaître l’avis, les attentes, la position des entreprises, Patrick Palet, HR Manager chez Krinkels nv : « En tant que HR Manager, j’ai un emploi du temps très chargé. La formule ‘lunch’ est donc idéale pour moi, d’autant que c’est en général le moment de la journée où l’on circule le mieux dans Bruxelles. Les séances sont toujours bien organisées : on commence et on finit à l’heure, ce qui permet d’avoir deux heures complètes pour les échanges. Les thèmes abordés sont très divers et la participation régulière d’externes ou de spécialistes est vraiment un plus. Enfin, le club étant ‘à taille humaine’, tout le monde peut participer au dialogue et les discussions sont toujours animées et très participatives. » Kathleen Meyer, Human Resources Director chez Daoust : « Le DRH Club me permet de partager des bonnes pratiques avec des collègues d'autres sociétés, souvent confrontés aux mêmes défis que moi : recrutement, absentéisme, mobilité, rémunération, actualités sociojuridiques,… C’est également l’occasion d’échanger des idées et best (ou parfois worst) practices dans un contexte confidentiel. J’apprécie que BECI nous sonde sur les thèmes que nous souhaiterions voir aborder lors de ces rencontres, ainsi, c’est toujours intéressant. Par ailleurs, les rencontres se déroulant sur le temps de midi, nous pouvons échanger nos idées dans une atmosphère conviviale et efficace. » teur de l’emploi (Actiris, les partenaires sociaux, les politiques…). C’est l’occasion pour les DRH de leur poser toutes leurs questions. Régulièrement, nous sollicitons aussi les DRH sur les thèmes qu’ils souhaiteraient voir aborder lors de ces rencontres. Nous profitons aussi de ces entrevues pour interroger les entreprises sur nos services afin de vérifier en permanence qu’ils sont bien en adéquation avec leurs besoins. Quelle est la plus-value pour les entreprises ? BECI essaye naturellement, lors de ces tables rondes, de mettre son know-how au service des entreprises. Nous sommes en effet toujours bien informés des tant auprès de la presse qu’auprès du gouvernement et de faire du lobbying. À noter également que l’adhésion au DRH Club et la participation aux activités sont gratuites. ● Intéressé ? Vous êtes DRH et souhaitez rejoindre le club ou recevoir plus d’informations ? Prenez dès à présent contact avec Erick Thiry, eth@beci.be. Sandra Mailleux, Group HR Manager chez Unibra : « Le DRH Club apporte un coup de fraîcheur dans nos réseaux RH. C’est un vrai partage d’expérience sans langue de bois avec une combinaison d’infos sur des sujets d’importance pour les RH (tels que le recrutement, les stages, l’absentéisme, la mobilité). J’apprécie l’envie de BECI, de son administrateur délégué, Olivier Willocx, ainsi que de son équipe de vraiment faire bouger les choses ; comme par exemple, augmenter l’interaction entre les DRH et Actiris dans une tentative d’aligner les services d’Actiris sur les besoins des recruteurs. Les interlocuteurs sont intéressants. Lors de la dernière réunion, j’ai en particulier apprécié la présentation du créateur du site monstage.be. » BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 35 Patrick Palet Kathleen Meyer
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SELF-EMPLOYED CORNER Relancer le cœur de Bruxelles « Ce qui protège la rose, ce ne sont pas ses épines, mais c’est son parfum. » Poète perse cité par Ilios Kotsou, chercheur en Psychologie à l'ULB. Bruxelles a pris des coups Plusieurs coups. Il y avait eu l’été passé l’imposition brutale et non concertée d’un piétonnier, tellement peu respectueux de toutes les fonctions de la cité, du travail et du commerce en particulier. Ensuite, il y eut le « lockdown » et ses effets désastreux en termes d’image. Puis la fermeture des tunnels, et ses impacts réels ou présumés « Make.Brussels, l’action proposée par Atrium, a été imaginée dans la foulée des événements de novembre dernier et de la publication, en janvier 2016, d'une étude de BECI confirmant l’impact négatif du ‘lockdown’ sur le commerce et l’horeca du centre-ville de Bruxelles. Prévue pour le printemps 2016, l’initiative devait offrir un second souffle à l'économie bruxelloise, mettant en avant la créativité des citoyens et la singularité des quartiers commerçants du centre-ville. On y parlait de citoyenneté, de participation, de collaboration, d’imagination, d’innovation… Puis il y eut le 22 mars. Si, quelques semaines plus tard, l'heure est toujours à l'incompréhension, à l'inquiétude, au recueillement et au deuil, il semble malgré tout que Bruxelles ait plus que jamais besoin de rêver, d'imaginer, de créer. En plus de ses objectifs initiaux, le lancement de Make.Brussels apparaît donc aujourd'hui comme un acte authentique de résistance, comme une déclaration d'amour à Bruxelles, comme la promesse que, malgré un futur incertain, nous ne nous lasserons jamais d'enchanter notre ville. » Arnaud Texier, CEO d'Atrium.Brussels 36 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 sur la mobilité. Et ce 22 mars 2016, les attentats tragiques que l’on sait. Aucun lien entre ces événements, qui ne sont évidemment pas comparables, mais qui tous entraînent des conséquences très dommageables pour la vie culturelle, sociale et commerciale au cœur de la capitale. En ce début de printemps, Bruxelles est meurtrie. Les touristes, les passants, les clients ont déserté les rues, les commerces, les restaurants, les hôtels, les cinémas et les théâtres du centre-ville. Tous ces acteurs encaissent des chutes vertigineuses de leur fréquentation et de leur chiffre d’affaires. Derrière ce constat se profilent des risques de faillites et des pertes d’emploi. Mais Bruxelles se relève Il n’y a pas d’autres solutions à la débâcle que de relancer une dynamique positive. Partout surgissent des initiatives citoyennes, associatives et commerciales qui veulent démontrer qu’on ne se laissera pas abattre. L’envie de vivre ensemble, libre et en paix l’emportera. Cette énergie et cette solidarité font chaud au cœur. Mais il faut aller vite ; il y va de la survie de nombreux commerces, restaurants, lieux culturels. Et on a besoin de tout le monde pour réenchanter la ville. C’est la philosophie retenue par les concepteurs du projet Make.Brussels. Make.Brussels, ensemble et sans attendre Make.Brussels est une initiative originale du Gouvernement régional bruxellois pour relancer la vie culturelle et commerciale du cœur de la ville. L’approche est résolument participative et innovante. Plutôt que de décréter une campagne « top-down », l’idée est ici de faire appel à la créativité de tous pour inventer des projets qui donneront envie à chacun de redécouvrir le cœur de la ville et sa mosaïque de quartiers. Ils sont au nombre de 10 dans le Pentagone : Dansaert, Neuve, Sainte-Catherine, Saint-Jacques, Sablon, Mont des Arts, Marolles, Notre-Dame-aux-Neiges (Congrès), Grand Place et Midi-Lemonnier. Chacun d’entre eux bénéficiera d’un projet soutenu par Atrium, l’agence régionale du commerce, et doté Arnaud Texier « Aujourd’hui, au regard de l’actualité, ce projet prend une dimension supplémentaire. Parce que nous avons besoin de projets forts et fédérateurs, plus que jamais, nous devons multiplier les actions de ce type. Notre plus grande force sera d’unir nos savoirs, notre génie, notre créativité. Parce qu’il faut se mobiliser pour l’attractivité du cœur de la capitale européenne afin de redevenir un lieu d’échange et de partage, un lieu de vie. Le politique n’est pas le seul à avoir des idées. Il n’est peutêtre même pas le mieux placé pour savoir ce dont ont réellement besoin les commerçants. C’est pourquoi, avec Atrium, nous lançons une campagne de crowdsourcing pour que les Bruxellois contribuent à faire revenir la population dans les quartiers commerçants » Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie de 30.000 € par la Région bruxelloise. Ces projets seront déployés entre le 1er juin et le 31 décembre 2016. Avant cela, ils auront été proposés par des porteurs de projets (architectes, designers, entrepreneurs, organisateurs d’événements, web-développeurs…) sur le site www.make.brussels. L’appel à projets est clôturé mais vous pouvez, sur ce même site, voter du 9 au 20 mai pour élire les 30 projets les plus séduisants, ceux qui renforceront durablement l’identité et l’attractivité des quartiers du centre-ville, dont 10 seront finalement retenus. BECI et IZEO soutiennent résolument cette initiative. Visitez le site www.make.brussels. Votez pour les projets. Et revenez au centre-ville savourer une ville qui ne cessera jamais de nous surprendre. ● Les fondateurs sont les personnes qui comparaissent devant le notaire chargé de rédiger les statuts de la société et qui font un apport à celle-ci (argent, bien meuble ou immeuble). Par ces seuls faits, ils endosseront une plus grande responsabilité que l’associé qui n’aurait pas participé à la constitution de la société. Premièrement, le fondateur encourt une responsabilité quant à la régularité de la constitution de la société. Si le capital n’a pas été valablement souscrit, ou si le montant qui devait être libéré directement ne l’a pas été, les fondateurs pourraient voir leur responsabilité engagée. Il en va de même si les mentions obligatoires de l’acte constitutif ne sont pas correctes. « Les artistes, les commerçants, les artisans, les restaurateurs, tous ceux qui offrent leur créativité, leur talent, leur générosité au cœur de la ville sont ceux qui rallumeront la flamme. Il faut aujourd’hui les réconforter, les soutenir, les aider. Nous tous, citoyens de Bruxelles, des 19 communes, de la périphérie, des trois régions du pays pouvons et devons montrer que Bruxelles est debout et que Bruxelles reste joyeuse, conviviale, généreuse et sûre. C’est ce premier mouvement qui donnera l’élan à tous les visiteurs étrangers pour revenir vers Bruxelles. Pour cela, il faut que chacun reprenne le chemin vers les restaurants, les cafés, les cinémas, les théâtres, les musées, les espaces publics du centre de Bruxelles. Paradoxalement, le centre-ville est aujourd’hui plus fluide que jamais. On y circule bien, on y trouve du parking, les rues sont accueillantes et sécurisées. » Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO Ensuite, si la société est déclarée en faillite dans les 3 ans de sa constitution, le juge examinera si les fondateurs l’avaient suffisamment capitalisée. Dans le cas contraire, ils pourraient être tenus de payer le passif social. Pour cette délicate analyse, le juge se référera au plan financier remis au notaire. Enfin, les fondateurs pourraient également voir leur responsabilité engagée en cas de surévaluation manifeste des apports en nature – il s’agit des apports qui ne consistent pas en numéraire, par exemple un ordinateur. Différents rapports doivent être rédigés pour déterminer la valeur de ces biens. Or, s’il s’avère que la valeur de l’apport a été manifestement surévaluée, les fondateurs seront personnellement et solidairement responsables. Cela veut dire que les tiers préjudiciés (et/ou la société) pourraient demander à un seul des fondateurs de pallier à l’insuffisance d’actifs qui en résulterait. À retenir Constituer une société, c’est concrétiser un projet dont on peut être légitimement fier. Mais c’est aussi un acte qui entraîne des responsabilités parfois lourdes. Les candidats fondateurs doivent en prendre conscience sur de nombreux points – qui ne se limitent d’ailleurs pas à ceux que nous avons exposés. Avant de se lancer dans la vie entrepreneuriale, mieux vaut donc bien s’informer – et s’assurer que la société est suffisamment financée pour exercer ses activités. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58 1 fondateur qui serait par ailleurs dirigeant pourrait voir sa responsabilité engagée à d’autres titres, non développés ici. Cas vécu Vous créez une société ? Vous êtes responsable à plus d’un titre ! BECI accompagne un grand nombre de créateurs d’entreprises. Beaucoup d’entre eux se lancent sans réellement connaître la responsabilité attachée à la personne du fondateur1 d’une société. Recevant beaucoup de questions a posteriori, nous nous proposons de rappeler les principes généraux en la matière. Nous traiterons des sociétés commerciales à responsabilité limitée. Didier Gosuin Miguel Van Keirsbilck
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ENTREPRENDRE STARTER SimpleWash : pressing à la demande Lancée en février 2016, SimpleWash propose des services de pressing et de blanchisserie avec collecte et livraison à domicile et/ou sur le lieu de travail. Guy Van den Noortgate L e projet qui a donné naissance à la start-up remonte à l’été dernier quand les deux fondateurs, Emmanuel Antoine et Pierre Maloteau, ont imaginé de développer à Bruxelles un concept qui existe déjà aux États-Unis ainsi que dans des pays voisins, comme la Grande-Bretagne ou la France. Après ses études d’ingénieur de gestion à la Louvain School of Management, Emmanuel Antoine a travaillé durant cinq ans comme consultant en finances d’entreprise. Pierre Maloteau, diplômé en sciences de gestion à l’Ichec, a exercé deux ans dans le conseil aux entreprises et trois ans comme maître-assistant en stratégie et management au sein de l’Ichec. Amis d’enfance, ils ont décidé de se lancer dans le grand bain de l’entreprise avec SimpleWash, qui s’appuie dans un premier temps sur internet et bientôt également sur mobile, pour lequel une application est en cours de développement. Le concept est simple, comme nous l’expliquent ses créateurs : « Vous entrez d’abord votre code postal sur le site afin de vérifier que votre commune est desservie. Il y en a actuellement 131 Les fondateurs de SimpleWash, Pierre Maloteau (à gauche) et Emmanuel Antoine. à Bruxelles et, d’ici la fin de l’année, nous couvrirons l’ensemble de la région bruxelloise. À terme, notre objectif est d’étendre notre offre à la périphérie bruxelloise. Ensuite, vous pouvez faire votre panier. Enfin, vous fournissez l’adresse de collecte, avec un créneau horaire où nous pouvons collecter et par après livrer le linge. Cela peut être au domicile privé de la personne ou à son lieu de travail. Nous nous occupons du reste. Dans un délai de 72 heures, vos vêtements sont rendus, lavés, repassés et prêts à être portés. » En ce qui concerne le paiement, tout se fait par voie électronique et le client est débité à la livraison. Simplicité, rapidité et gain de temps SimpleWash s’occupe de tous les aspects logistiques qui sont, avouons-le, souvent contraignants et chronophages, la partie nettoyage étant assurée par des partenaires professionnels. « Nous avons soigneusement sélectionné nos partenaires », ajoute Emmanuel Antoine. « Soucieux de l’environnement, nous garantissons des prestations écologiques excluant l’utilisation de solvants toxiques tels que le perchloroéthylène. » Le service que la start-up a lancé depuis deux mois s’adresse d’abord au particulier qui travaille et qui ne dispose pas de temps. Parmi les premiers clients qu’elle a convaincus figurent ainsi les bureaux d’avocats ainsi qu’un restaurant. Le bouche à oreille commence d’ailleurs à jouer. Pour l’instant Emmanuel Antoine et Pierre Maloteau sont au four et au moulin, se chargeant eux-mêmes des collectes 1 Auderghem, Bruxelles-Ville, Etterbeek, Evere, Forest, Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Uccle, Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre. 38 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 et livraisons, tout en assurant l’optimisation logistique. Plus tard, ils envisagent de s’appuyer sur l’économie collaborative et tendre vers ce qu’ils appellent une « ubérisation » du pressing. « Ce type de services existe depuis moins de trois ans en Grande-Bretagne », souligne Pierre Maloteau. « Nous sommes les premiers à le proposer ici et nous pensons qu’il répond à une réelle demande. Par ailleurs, nous sommes à l’écoute de nos clients et sommes prêts à étoffer nos services avec de la cordonnerie, par exemple. » Avec ce modèle à la demande se basant sur une plateforme web accessible via le net et prochainement via tablette et smartphone, SimpleWash s’inscrit dans une tendance qui mêle simplicité et rapidité. Sans omettre, au final, l’élément essentiel et sans doute décisif : la jeune entreprise fait gagner du temps au client. Du temps qu’il peut consacrer à son travail mais également à sa famille ou à ses loisirs. ● Info : www.simplewash.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be R.A. partenaire officiel Participez à 2 OCTOBRE DE 10 À 17 H DECOUVERTE JOURNEE ENTREPRISES 2 OKTOBER VAN 10 TOT 17 U Il y a mille et une raisons d’ouvrir vos portes lors de la Journée Découverte Entreprises ! DÉMÉNAGEMENT T 069 66 15 04 info@jde.be www.jde.be union wallonne des entreprises NOTORIÉTÉ EMPLOYER BRANDING BOOST DES VENTES LANCEMENT DE PRODUIT FIERTÉ RACHAT DE LA SOCIÉTÉ MISE À L’HONNEUR DES FOURNISSEURS CONTACTS B2B AWARD GAGNÉ RELATIONS AVEC LE VOISINAGE EXTENSION INVESTISSEMENTS RÉCENTS ANNIVERSAIRE RECRUTEMENT FAMILY DAY AMÉLIORATION DE L’IMAGE TEAMBUILDING NOUVEAU CONCEPT MOTIVATION DU PERSONNEL
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ENTREPRENDRE TRANSITION La recette du plastique aux champignons Après le lancement réussi de Permafungi, qui commercialise des packs pour la culture de pleurotes dans une logique circulaire, les champignons font encore parler d’eux à Bruxelles : ils pourraient lancer la révolution du casque de vélo 100 % biosourcé ! Johan Debière et Laura Rebreanu L e plastique a changé nos vies et fait aujourd’hui partie de notre quotidien : emballages, bâtiments, électronique, voitures, vêtements… Mais en fin de vie, il aboutit souvent dans la nature, où sa qualité principale, sa persistance, devient un problème environnemental majeur : il peut perdurer durant des dizaines, voire des centaines d’années – et polluer les océans, intoxiquer les oiseaux et les animaux terrestres… Tri et recyclage apportent une partie de la solution, ainsi que la réduction des emballages, le développement de nouveaux plastiques biodégradables, mais aussi de plastiques « biosourcés », à base d’amidon de maïs, de pomme de terre, de betterave... S’inspirant de la nature, des chercheurs et entrepreneurs ont commencé à s’intéresser aux champignons pour trouver un substitut au plastique, tout aussi polyvalent mais biodégradable et produit à partir de déchets. C’est le mycélium, ou « blanc de champignon » (les filaments qui lui permettent de se développer), qui suscite ici l’intérêt : il peut entrer dans des matériaux composites ou être utilisé seul. En fonction des autres ingrédients, il permet d’obtenir des matériaux plus ou moins souples, résistants au feu, imperméables… Incroyable ? Le designer hollandais Eric Klarenbeek a développé la Mycellium Chair, utilisant un mélange de bois récupéré, de bioplastique local et de mycélium, ainsi qu’une imprimante 3D ! Son projet tient plutôt de la « performance » que d’un produit commercialisable, mais les « plastiques de champignon » commencent bel et bien à trouver leur usage. Ecovative, une société new-yorkaise, les utilise pour fabriquer des emballages. Elle cultive des champignons à partir de déchets agricoles, dans des moules dont ils prennent la forme. Le produit ressemble en tous points à une mousse de polystyrène. Dell l’a déjà adoptée pour le conditionnement de ses ordinateurs aux États-Unis, et Ikea s’y intéresse. Le groupe PSA Peugeot-Citroën a lui aussi commencé à intégrer des matériaux biosourcés. Par exemple, les coques de sièges de la Citroën DS5 sont en polypropylène chargé de fibre de lin – outre l’utilisation de plastiques recyclés dans différentes pièces. Un casque de vélo alternatif Et à Bruxelles ? Une jeune entrepreneuse, Elise Elsacker, a décidé voici quelques années, par défi mais surtout par conviction, de vivre autant que faire se peut sans plastiques. Les enseignements qu'elle a tirés de cette aventure, elle 40 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 La « Mycellium Chair » d’Eric Klarenbeek. les a consignés sur son site, www.plasticless.be. Son projet Magma Nova, « studio de design et de recherche amené à concevoir des vêtements urbains utilisant des micro-organismes et des biomatériaux », a décroché le premier prix du Startup Weekend Changemakers, dont la première édition bruxelloise s’est déroulée en novembre dernier à la Vlerick Business School. Ce premier succès l’a poussée à transformer son idée en un projet de start-up, avec l’aide de quelques spécialistes : « Les ingénieurs Gaëlle et Sven (ce dernier présentant l'avantage de travailler pour une entreprise d'impression 3D), Sanja (pour la partie politiques publiques), Iris (Business Manager), Céline (ingénieur en matériaux, forte d'une thèse écrite sur les bio-matériaux) », écrit-elle sur son blog. Après une bonne cinquantaine d'heures à affiner son idée, dégager des pistes de développement et de financement, Elise cernait encore mieux son projet : un casque de vélo produit à partir d'un champignon comme alternative au polystyrène. Un produit biodégradable, qui serait plus solide que le béton et meilleur marché que le plastique ! « Les champignons sont les plus grands transformateurs de la planète. Ils sont les recycleurs originels. Vous n'avez pas besoin de combustibles fossiles ou de sources alimentaires pour les produire », expliquait-elle déjà au jury du Startup Weekend. Pour l’heure, ce n’est encore qu’un projet, mais il pourrait bien devenir le premier objet « made of mushrooms in Brussels »… ● Info : http://magmanova.com ; www.plasticless.be ; www.ecovativedesign.com R.A. ENTREPRENDRE LE RÈGLEMENT D’ORDRE INTÉRIEUR ROI : entretenez les outils de la concertation sociale Chez de nombreux employeurs, le règlement d’ordre intérieur (ROI) du conseil d’entreprise (CE) et/ou du comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) est un instrument obsolète, qui n’a que très rarement été à l’entretien. Il ne correspond généralement pas ou plus aux réalités actuelles d’une concertation sociale optimale. L a période des élections sociales devrait être propice à une réflexion approfondie des responsables des ressources humaines sur les conditions et modalités du fonctionnement de leurs organes sociaux. Dès lors que le ROI est bien rédigé, il contient une mine d’informations essentielles qui doit permettre à l’employeur de gérer ce fonctionnement au mieux. La première question à se poser est celle de l’existence ou non de cet instrument. Les organes de représentation des travailleurs doivent tous être pourvus d’un ROI. En son absence, il est urgent de le rédiger. S’il existe, il convient de vérifier, d’une part, s’il contient au minimum toutes les dispositions prévues par la loi, et d’autre part d’ajouter, le cas échéant, toutes les spécificités propres à l’entreprise qui permettraient un fonctionnement harmonieux de ses organes sociaux. C’est ainsi que le ROI devra nécessairement contenir au moins dix points prévus expressément par la loi. Par exemple le délai de convocation aux réunions, le contenu de la convocation, le rôle du président, le rôle du secrétaire, les règles à respecter quant au déroulement des réunions, le mode d’information du personnel, les modalités de rédaction et d’approbation des procès-verbaux des réunions, etc. La pratique fait apparaitre qu’une grande partie des ROI ne contiennent même pas ces prescriptions minimales ou présentent une lourdeur de fonctionnement inutile. Or, si l’on veut que la concertation sociale fonctionne au mieux, il est impératif de disposer d’un outil performant… Un tel document devrait, en quelque sorte, servir de « GPS social » des conditions et modalités de fonctionnement du conseil d’entreprise et du CPPT. Concrètement ? Il est judicieux, voire même particulièrement recommandé, de le compléter de dispositions pratiques qui rendront la vie du responsable des ressources humaines plus aisée dans la gestion des organes sociaux. C’est notamment pour ces raisons qu’il serait prudent de distinguer très clairement le délai de convocation à une réunion ordinaire de celui prévu pour une réunion extraordinaire ou occasionnelle. Il est tout aussi fondamental de prévoir que ces organes puissent être convoqués par le représentant de la direction seul, sans avoir à passer par le secrétaire. Des dispositions très précises devraient également être prévues sur la manière de rédiger les procès-verbaux des réunions, sur l’approbation des textes et sur la transmission des informations. Eu égard à la confidentialité de certaines informations communiquées, il est tout aussi fondamental de prévoir des dispositions rappelant le secret professionnel et/ou la confidentialité aux représentants des travailleurs. Il s’agit en définitive de l’ensemble des dispositions dont il conviendrait de tenir compte pour faire fonctionner les organes sociaux. À défaut, le flou et l’imprécision ne pourront qu’entraver, voire empêcher ce fonctionnement. ● Jean-Philippe Cordier Avocat associé Younity Maître de conférences à l’ULB et à l’UCL Après-midi de formation « Organes de concertation (CE/CPPT) » le vendredi 27 mai • Pour apprendre à connaître missions et règles de fonctionnement de vos organes • Pour comprendre les enjeux du banc patronal et du banc syndical • Pour revenir dans votre entreprise avec des connaissances, des idées et des outils concrètement utilisables Info : Frédéric Simon, tél. +32 2 643 78 17 – fs@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 41 ©Thinkstock
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LES ADRESSES MONTEL ONE Rue Royale, 120 – 1000 Bruxelles LE COSPAIA Rue Capitaine Crespel, 1 – 1050 Ixelles LE RENARD BLEU Rue des Renards, 3 – 1000 - Bruxelles LA VIGNE Avenue de Tervueren 368, – 1150 – WoluwéSaint-Pierre RBG BAR PARK INN BY RADISSON Place Marcel Broodthaers, 3 – 1060 SaintGilles CAFE METROPOLE Place de Brouckère, 31 – 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les terrasses de printemps ? C’est parti ! Le mercure de nos thermomètres est sorti de son hibernation. Sans toutefois afficher des températures caniculaires, le printemps invite à se poser en terrasse. Frédéric Solvel En famille, entre amis, ou encore entre collègues après le boulot… Le retour de la belle saison donne envie de boire un verre en terrasse. Petit tour d’horizon de quelques terrasses avec Brusselslife A l’abri… des voitures Un havre de paix au cœur de l’animation citadine, c’est ce qu’y vous attend du côté de la rue Royale. La terrasse du Motel One Brussels est située dans une cours intérieure entièrement végétale. Sur l’animée Porte de Namur, le Cospaia propose également un moment de dépaysement sur sa magnifique terrasse, à l’arrière. Autour d’un verre, venez apprécier la vue panoramique sur la Toison d’Or et sur le dôme du Palais de Justice. A deux pas de là, dans le chaleureux quartier des Marolles, le jardin du Renard Bleu vous attend pour une pintje entre amis. Trappistes et bières bio, il y en a pour tous les goûts ! Au fil de vos promenades L’ancienne voie de chemin de fer qui enjambe l’avenue de Tervueren est un lieu de promenade prisé (et bondé) au moindre rayon de soleil. La terrasse de la Vigne a de quoi surprendre: vue plongeante sur les étangs Mellaerts et pied de vigne entre les tables. Après ou pendant une virée shopping en ville, faites une pause 42 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 CAFE LEFFE Place du Grand Sablon, 46 – 1000 Bruxelles AGLIO & OLIO Chaussée de Vleurgat, 25 – 1050 Ixelles PLASCH Place Georges Brugmann, 35 – 1050 Ixelles CHALET ROBINSON Steigwerg, 1 – 1000 Bruxelles VILLA LORRAINE Avenue du Vivier d’Oie, 75 – 1000 Bruxelles sur le piétonnier, sur l’une des terrasses qui encerclent la Bourse ou dans le quartier Saint-Géry (Café des Halles, Le Roi des Belges...). Et si vous avez opté pour le train, avant d’embarquer à Bruxelles Midi, venez vous détendre au RBG Bar de l’hôtel Park Inn by Radisson. La terrasse surplombe une cour verdoyante. Au chaud Loi de la frustration universelle, Monsieur Météo annonce un week-end pourri pour clôturer une semaine des plus ensoleillée. Il vous en faut plus pour vous décourager. Vous battez le rappel à coup de messages WhatsApp, ce soir le mot d’ordre est simple: afterwork sur une terrasse chauffée. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre point de chute : Café Métropole, Café Leffe… Et si en plus vous souhaitez casser la croûte, fixez plutôt le rendez-vous chez Aglio & Olio ou au Plasch. Plutôt envie de jouer au Robinson ? Tentez la traversée vers le chalet homonyme au bois de la Cambre. En version étoilée, le jardin de la Villa Lorraine est lui aussi équipé de chaufferettes. Enfin les classiques du genre, les terrasses indémodables vous tendent les bras en toutes saisons : les terrasses de la Place Flagey (Belga...), leurs sœurs du Châtelain, de la place Lux et de la place de Londres, ou encore leurs ancêtres de la Grand Place. BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 03.2016 | 09.2016 TRAM TOURISTIQUE Embarquez à bord d’un tram d’époque et (re)découvrez autrement Bruxelles. Plusieurs itinéraires sont proposés au départ du Musée du Tram (Avenue de Tervueren, 364b). Région Bruxelloise| apd de 10€ | www.trammuseum.brussels 29.05 20 KILOMETRES DE BRUXELLES Cette année, 42.000 participants fouleront le bitume bruxellois. La route est rythmée par des groupes musicaux, rendue aisée par les encouragements du public... mais surtout, elle est magnifique ! Parc du Cinquantenaire | 25€ | www.20kmdebruxelles.be 20-21-22.05 BRUSSELS JAZZ MARATHON Durant trois jours, plus de 700 musiciens de jazz se succéderont sur les différentes scènes, pour proposer 250 concerts gratuits dans le centre de Bruxelles. Région bruxelloise | Gratuit | www.brusselsjazzmarathon.be EN SOIRÉE 21.05 ZINNEKE PARADE Après deux années de patience, la Zinneke Parade est de retour en 2016. 4000 paradeurs se produiront devant des milliers de spectateurs. Le thème de cette année : « Fragil ». Centre-ville | Gratuit | www.zinneke.org 27.03 | 30.10 BALADE GUIDEE A VELO Avec le retour du printemps, Pro Velo propose aux Bruxellois et aux touristes d’enfourcher leur vélo, le week-end, pour une balade guidée dans les rues de la capitale. Plusieurs thématiques sont proposées ! Attention, il faut réserver ! Région Bruxelloise| apd 10€ | www.provelo.org 12.05 | 22.05 LES NUITS BOTANIQUES « Les Nuits » ouvrent la saison des festivals. Comme toujours, place à un programme tendance et aux artistes qui montent... Retrouvez le meilleur d’aujourd’hui et de demain au Cirque Royal, dans le Chapiteau, à l’Orangerie et à la Rotonde. Botanique et Cirque Royal | apd de 12€ | www.botanique.be 23.04 | 30.05 CYCLE BOWIE CINÉMA Si beaucoup retiennent ses tubes légendaires, David Bowie aimait également interpréter des personnages sur grand écran. Furyo, Twin Peaks, Just a Gigolo : avec une trentaine de films à son actif, Bowie était aussi un acteur reconnu ! Cinématek | 4€ la séance | www.cinematek.be 02.03 | 20.03 KUNSTENFESTIVALDESARTS SPECTACLES Le Kunstenfestivaldesarts investit une vingtaine de théâtres et de centres d’art bruxellois durant trois semaines. Au programme : des performances et des créations scéniques et plastiques d’artistes francophones et néerlandophones, belges et internationaux. Région Bruxelloise | Entre 4€ et 20€ par spectacle | www.kfda.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Concert intimiste [Chez Pias] Les nouvelles salles de concerts se multiplient à Bruxelles ! Après La Madeleine, le label indépendant Pias accueille une centaine de personnes à quelques pas du musée de la Bande Dessinée. Rue Saint-Laurent, 36-38 1000 Bruxelles www.facebook.com/chezpias Si Pias peut se targuer d’avoir signé avec quelques pointures en Belgique - Daan, Girls in Hawai, Ghinzu, Saule, Oscar & The Wolf - après plus de trente ans d’existence, le label indépendant bruxellois rêvait de proposer un nouvel espace culturel. Il vient d’être inauguré en plein centre-ville. Une salle intimiste peut maintenant accueillir une petite centaine de personnes debout. Plus qu’une salle de concert L’ancien bâtiment, qui abritait en son temps le journal Le Peuple, renferme davantage qu’un « espace-concert ». Une salle d’exposition, un magasin de disques (principalement des vinyles) et un restaurant ont également pris leurs quartiers [Chez Pias]. Derrière les fourneaux, du restaurant Humphrey, Yannick Van Aeken, l’ancien sous-chef du très réputé Noma au Danemark. Pour la petite histoire, le restaurant porte ce nom en référence au célèbre acteur Humphrey Bogart. C’est déjà lui, ou plutôt l’un de ses films, « Casablanca », qui avait inspiré le nom du label : Pias pour « Play It Again, Sam », l’une des célèbres répliques de ce chef d’œuvre des années quarante. Hélène Remy BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 43 ©Luc Viatour
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BRUSSELSLIFE Un Bruxellois chez Yves Saint Laurent LE BRUXELLOIS DU MOIS Plus rien ne semble arrêter Anthony Vaccarello. À 36 ans, ce créateur bruxellois peut déjà accrocher quelques grandes maisons à son CV : Fendis, Lagerfeld, Versace et aujourd’hui Yves Saint Laurent ! De Kate Winslet à Charlotte Gainsbourg, en passant par Sharon Stone et Anja Runik, les plus belles femmes du monde ont craqué pour les créations du styliste bruxellois. LE SAVIEZ-VOUS ? La première praline est née dans une pharmacie bruxelloise ! cie (oui vous avez bien lu) dans la prestigieuse Galerie de la Reine, à deux pas de la Grand-Place. Le saviez-vous? C’est un pharmacien, Jean Neuhaus, qui a inventé la première praline au milieu du 19e siècle ! La première enseigne Neuhaus est apparue dans le paysage bruxellois en 1857. Jean Neuhaus ouvre alors une pharma44 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 Comment faire passer la pilule ? Comment rendre un médicament moins amer ? Bref comment faire passer la pilule ? Pour atténuer l’amertume, Jean Neuhaus eu la brillante idée de l’envelopper d’un goût plus sucré, plus gourmand… Il recouvre alors ses médicaments d’une fine couche de chocolat. L’imagination de Jean Neuhaus inspirera son petit-fils au tout début du 20e siècle... Pourquoi ne pas remplacer complètement les médicaments par de la crème fraiche : la première praline est née en 1912. Quelques années plus tard, son épouse, Louise Agostini, imaginera une boîte où conserver précieusement ces chocolats avant de la déguster ou de les offrir. Très vite, ces ballotins s’arracheront. Aujourd’hui, Neuhaus possède plus de 1000 enseignes dans 50 pays du monde et, soucieux de ses origines, le chocolatier produit toujours ses pralines en Belgique. Hélène Remy Un petit gars de Molenbeek Anthony Vaccarello est né en 1980 à Bruxelles, de parents italiens. Une capitale qui le verra grandir : il passera toute son enfance à Molenbeek. Il confiera, au cours de plusieurs entretiens, avoir toujours adoré la mode. Pourtant, c’est vers le droit qu’il se dirige, une fois le diplôme de secondaire en poche. Finalement, à défaut de porter la robe d’avocat, il préferera les créer luimême. Au début des années 2000, il se décidera (enfin) à s’inscrire dans l’une des meilleures écoles d’art et de design de Belgique : La Cambre. Son talent se confirme d’année en année et, à peine diplômé, il est récompensé en 2006 lors du célèbre festival d’Hyères (en France), ce concours européen de jeunes stylistes. Repéré par Lagerfeld Son travail connu, il quitte la Belgique pour son autre pays de coeur : l’Italie. Il est alors approché par la maison Fendi où il devient styliste fourrure. Il côtoie, apprend et peaufine son style auprès de Karl Lagerfeld. Il fondera sa propre maison en 2009 et sortira, la même année, sa première collection automne-hiver. Rigeur et sensualité Le style Vaccarello est complexe. Il allie les matières, le court avec l’asymétrique, le sexy avec la rigueur, le féminin avec le masculin. A travers ses tenues, il souhaite que les femmes citadines soient sensuelles. Une nouvelle fois récompensé comme jeune créateur, en 2011 (il reçoit le prix de l’ANDAM), le créateur bruxellois habille les plus grandes stars. Charlotte Gainsbourg, Kate Winslet, Sharon Stone, Taylor Swift ou encore Anja Runik portent du Vaccarello. Après trois saisons de créations pour Versus, la deuxième ligne de la marque italienne, Versace, Anthony Vaccarello devient aujourd’hui directeur artistique de la maison Yves Saint Laurent et succède à Heidi Slimane. Ses premières créations sous l’étiquette YSL seront présentées en octobre 2016, lors de la Fashion Week parisienne. Hélène Remy © photo : www.vogue.com BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des bars bizarres à Bruxelles Il faut y aller au moins une fois et puis décider d’y retourner chaque semaine, chaque mois ou simplement à l’occasion pour changer. C’est parti pour une tournée des bars les plus bizarres ou insolites de Bruxelles. Frédéric Solvel 3 Etiquette Avenue Emile de Mot 19 - 1000 Bruxelles Un bar sans barman, voilà un concept insolite qui mérite la troisième place du podium. Après le service au bar de plus en plus à la mode, voici donc presque venu le service dans le bar. L’Etiquette propose toute une gamme rouge, blanc, rosé. On s’approvisionne en divin nectar de Bacchus via des distributeurs de vin. On choisit le cru, la quantité et on paie en fonction! 1 Goupil le Fol Rue de la Violette, 22 - 1000 Bruxelles Ambiance intimiste, mystérieuse et romantique, très «Amélie Poulain» dans l’esprit. On s’y sent comme à la maison avec des canapés encore plus confortables que le vôtre. Au plafond, un vélo pend en attendant son prochain cycliste, aux murs les cadres de famille se chevauchent… Le Goupil, c’est un bar dans une maison ou une maison dans un bar, bizarre mais réussi… On y va en amoureux, pour refaire le monde ou trinquer à la dernière bonne nouvelle du groupe d’amis. 2 PauZzzz Rue Belliard, 166 - 1000 Bruxelles Besoin d’une PauZzzz ou plutôt d’un petit somme ? Le premier bar à sieste du royaume est né dans le quartier européen, fin 2014. Le midi, le quart d’heure de sieste accompagné d’un massage relaxant est facturé 7 euros. De quoi retourner zen au boulot. Et pour ceux qui ont des difficultés à émerger le matin, depuis février 2016, l’établissement a ouvert un bar à réveil. Au programme : des massages plus stimulants pour bien commencer la journée. 8 minutes de massage reviennent à 8€, petit-déjeuner inclus. 4 La Fleur en Papier Doré Rue des Alexiens, 55 - 1000 Bruxelles Depuis près de dix ans, La Fleur en Papier Doré a refleuri en contrebas du Sablon. Ce haut lieu du surréalisme et du mouvement Cobra avait disparu du carnet d’adresses bruxellois jusqu’à ce beau jour où une société coopérative lui redonna vie. Si on ne croise plus René Magritte, Louis Scutenaire ou Marcel Mariën, l’équipe du Papier Doré continue, la fleur au fusil, d’organiser de nombreuses activités culturelles : cours de bruxellois, cours sur Bruxelles, conférences diverses et variées. 5 Le Cercueil Rue des Harengs, 10-12 - 1000 Bruxelles Plus attrape-touristes qu’autre chose (il faut bien le reconnaître), le Cercueil ouvre ses entrailles chaque soir dans une strotje perpendiculaire à la Grand Place. On y boit des breuvages aux noms sataniques déposés sur un cercueil dans une ambiance carrément sombre. Faut-il encore préciser que les murs sont garnis d’un lourd tissu noir ? Un aller-retour en enfer n’a jamais fait de tort à personne et rend le paradis encore plus savoureux. BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 45 © www.pauz.be © www.erasmusenflandes © extravita.ro
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IMPRESSION OF A BRIT The funnier side of a not-so-funny war Today a model of civilised society with its aims set on peace and prosperity, Spain has lost some of the colourfulness of a past that goes back beyond the stifling era of Francoist conformity to the headier years of a Republic that foundered in a bloody Civil War. Richard Hill T he outcome of that war, in which both sides respected the hours of the afternoon siesta, put a temporary halt to the democratic aspirations and hopes of the Spanish masses and of many other Westerners. It also put a dead hand on the everyday street life of the times − and in the 1930s most Spanish life was lived in the streets. Spanish humour is at its best not so much in set pieces or jokes per se, but in the conversations, bantering and dialogues of everyday bar and café life − understandable for people who spend a large part of their spare time socialising and relaxing out of doors. In the words of British interculturalist John Mole, “Spanish humour is often bantering and personal but is not characteristically biting or sarcastic about other individuals and is not used as a weapon… It is important to be amusing and entertaining.” The violence of the Civil War and the eventual triumph of the rebel Fascists did not suppress the Spaniards’ ebullient and amiable personality. Even at the height of the war humour, deliberate or not, was often embodied in actions and statements. Though not intended to be humorous, even the Francoist rallying cry of ‘Long Live Death’ (‘Viva la Muerte’) strikes one as funny today. 48 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 On the republican side, roadside posters on the barricades outside many villages bore the words ‘Stop or Fire’, giving both friend and foe a decisive option. Anarchist villages, having burned all the official paper money and printed their own, announced their independence by flashing their torches, thereby inevitably drawing rebel fire… Spanish humour is often bantering and personal but is not characteristically biting or sarcastic about other individuals and is not used as a weapon… It is important to be amusing and entertaining. George Orwell, in his book ‘Homage to Catalonia’, wrote about the problem of knowing for sure who or what you were up against; “To prevent us from shooting each other in the darkness white armlets would be worn. At this moment a messenger arrived to say that there were no white armlets. Out of the darkness a plaintive voice suggested: ‘Couldn’t we arrange for the Fascists to wear white armlets instead.’” The historian Hugh Thomas cites a number of the more memorable moments in his book ‘The Spanish Civil War’. “The nationalists [Franco and his right-wing supporters] sought to point the contrast between the hungry republic and their own territory, by an air-raid of loaves of bread on Barcelona… The republicans replied with an air-raid of shorts and socks, to demonstrate their alleged superiority in manufactured goods.” In the absence of bread, the nationalists turned to other forms of aerial bombardment. “Nationalist pilots… trained specially in order to drop supplies into the small area which was being defended − a technique which they found to be similar to dive-bombing. … Delicate supplies (such as medical appliances) were dropped by turkey, a bird whose flight is heavy, majestic, and vertical.” The Spanish character blends the fantasy of Cervantes' Don Quixote with the down-to-earth practicality of his servant Sancho Panza. Indeed Spanish humour is characterised by a blend of simple wisdom, human awareness and subtlety that takes precedence over both satire and morbidity. It is evident at all levels of Spanish society, from university professors to the man and woman in the street. Despite the variety of Spain's regional cultures, this sense of humour is shared nationwide, even if the Galicians joke less… ● COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Lu dans l’E-mag Droit vers Bruxelles – Recht naar Brussel La 6e réforme de l’État, intitulée « Réforme pour un État fédéral plus efficace et des entités fédérées plus autonomes » a porté principalement sur le transfert de compétences de l’État fédéral vers les Communautés et les Régions, dont des matières qui auront sans nul doute un impact sur la vie des entreprises. Nous ne baisserons pas les bras Comment rédiger un contrat de travail intelligent ? À quel âge un travailleur est-il « vieux » ? Du neuf pour les marchés publics Top 5 des pays les plus populaires Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Une pub savoureuse À la recherche d'une action marketing saine, originale et idéale pour votre entreprise, qui soit en outre une délicate attention envers vos clients actuels ou potentiels ? Bruxelles et ses particularités : le 24 mai 2016, le cabinet d’avocats bruxellois Sub Rosa Legal organise, en collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale, UNIZO et KBC Brussels, le séminaire Droit vers Bruxelles – Recht naar Brussel. Cette rencontre bilingue s’adresse aux entrepreneurs et commerçants désireux de s’informer sur les mutations des législations bruxelloises qui découlent de la fameuse réforme. Au cours de cette après-midi d’échanges, des thèmes majeurs seront abordés, tels que la réforme du bail bruxellois, la réforme de la fiscalité bruxelloise, les permis, agréations et autorisations. Informations pratiques Où ? Le séminaire aura lieu dans les Salons KBC de la Grand-Place, Grand-Place 17, 1000 Bruxelles Quand ? 24 mai 2016, 14h-18h La participation à cet événement est gratuite, cependant, le nombre de places est limité à 100 participants. Ne tardez donc pas à vous inscrire. Pour plus d’information et vous inscrire : http://sub-rosa.eventbrite.fr Daoust ouvre un 5e JobCenter à Bruxelles Belgosweet, entreprise spécialisée dans les chocolats et les confiseries personnalisés, propose désormais d’imprimer des pommes rouges ou vertes avec votre logo. Le motif peut être imprimé en blanc ou en rouge, sur une surface de 40x40 mm, à l’aide d’encres naturelles. Info : www.belgosweet.be ; www.promofruit.be. Déjà implantée au centre et au sud de Bruxelles avec ses JobCenters à Ixelles (quartier Louise et quartier de l’Université), à Bruxelles centre (quartier Rogier) et à Uccle (quartier de la Bascule), Daoust continue son expansion en ouvrant un JobCenter au nord-ouest de la capitale, à Jette : une commune moderne qui combine les avantages de la ville avec le caractère agréable d’un environnement vert. De nombreux projets sont en cours pour offrir une meilleure qualité de vie à ses riverains, mais également des améliorations en termes de mobilité et d’attractivité économique. Le nouveau JobCenter Daoust Jette est situé Avenue de Jette 229 à 150 mètres de la bien connue place du Miroir. Dpuis le 4 avril, il propose à ses clients et candidats des services flexibles et sur mesure dans les principaux domaines des ressources humaines. Info : www.daoust.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 49
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COMMUNITY NEWS Un rachat pour Efficy Efficy, développeur belge de logiciels CRM (Customer Relationship Management), a conclu le rachat de la start-up franco-belge Royal App Force SA. Fondée fin 2014 par le Liégeois Dominique Mangiatordi, Royal App Force propose une application mobile, Peak Me Up, destinée à motiver les équipes de vente et permettant de maintenir leur attention sur les activités qui engendrent du chiffre d’affaires, grâce à la gamification (techniques de jeux). Une technique qui sera intégrée à la prochaine version du CRM Efficy. « La gamification, c’est l'avenir », estime Cédric Pierrard, CEO d'Efficy. « Les utilisateurs seront motivés pour entrer des données, ce qui les impliquera encore plus. Avec l'intégration de techniques de jeu dans le cœur de notre logiciel CRM, nous serons probablement le premier vrai CRM ‘gamifié’ en Europe et un des premiers au monde. » L’ensemble des collaborateurs sera intégré avec effet immédiat dans Efficy SA. Le CEO Dominique Mangiatordi devient co-actionnaire et membre du comité de direction d'Efficy SA, dont il prendra la direction du marketing. Info : www.efficy.com Port de Bruxelles : le trafic se diversifie Le trafic par voie d'eau du port de Bruxelles pour l'année 2015 accuse un léger recul, pour un total d'un peu plus de 6,5 millions de tonnes. Les signes de diversification sont cependant très encourageants puisque les nouveaux flux connaissent des évolutions spectaculaires : + 56 % pour le AG EOS Aglio & Olio Alterforhum Ashoka Atrium Audi Axa Basic-Fit Brussels Basket Bednet Belfius Belgosweet Biomimika BNP Paribas Fortis Botanique Brussels Waste Network Café Leffe Café Metropole Cercueil (Le) Châlet Robinson Cinematek CoRe Cospaia (Le) Daoust Ecovative Edenred Efficy Empreinte Engie Enterprise Europe Network Equal Partners Etiquette Fendis FGTB Fleur en Papier Doré (La) Fondation Roi Baudouin 50 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 34-35 25-26 42-45 18-20 24 28-29 30 25-26 25-26 49-50 24 25-26 42-45 46 42-45 42-45 42-45 42-45 42-45 24 42-45 11 ; 34-35 ; 49-50 40 34-35 49-50 25-26 25-26 13 18-20 42-45 42-45 11 42-45 25-26 Forest National Gallup Gawad Kalinga Google Goupil le Fol 24 ; 36-37 32-33 Happyformance HR Square Hydrometal Ichec Ikea Inami Institut des comptes nationaux IWEC IZEO Jean Goldschmidt International KBC KBC Brussels Krinkels KU Leuven Kunstenfestivaldesarts La Madeleine Larcier Louvain School of Management Magma Nova MakeSense MicroStart Montel One Musée du Tram Neuhaus OCDE Organisation des Nations Unies PauZzzz Pias Plasch Port de Bruxelles Poult transport de conteneurs (avec un total de 19 465 équivalent 20 pieds ou EVP) et + 266 % pour le transport de palettes (avec près de 12 000 palettes chargées et déchargées au port, contre un peu plus de 3 000 l'année précédente). La légère baisse globale du trafic est principalement conjoncturelle : elle est due essentiellement au fait qu'il n'y a pas eu de travaux de dragage en 2015 à Bruxelles, et que les tonnages d'évacuation des terres de chantier ont été nettement moins importants que l'année précédente. Si l’on faisait exception des terres et boues de dragage, le trafic propre afficherait une hausse de 7,6 % par rapport à 2014. Malgré la baisse du transport de terres et l'absence de dragage, les matériaux de construction restent de loin le type de marchandise majoritairement transportée par la voie d'eau à Bruxelles (55 %). Les importations de produits pétroliers montrent une hausse de 17 % et représentent 27 % des échanges. « Malgré la légère baisse des trafics conventionnels, je suis particulièrement satisfait des progrès spectaculaires enregistrés par les nouveaux types de trafics que sont les conteneurs et les palettes. Grâce à ce type de résultat, le Port de Bruxelles affirme son efficacité dans la mission de facilitateur logistique qui lui a été confiée par la Région », déclare Mohammed Jabour, président du Port de Bruxelles. Info : www.portdebruxelles.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Actiris 30 18-20 24 24 42-45 22-23 28-29 30 38 22-23 18-20 17 14 36-37 ; 46 30 28-29 49-50 34-35 22-23 42-45 42-45 34-35 38 24 ; 40 24 25-26 42-45 42-45 42-45 17 17 42-45 42-45 42-45 49-50 18-20 Prayon Pro Velo Proximus PSA Peugeot-Citroën PwC Radis&Co RBG Bar Park Inn By Radisson Renard Bleu (Le) Royal App Force Samenlevingopbouw SAM-Group Schneider Electric SD Worx SDI International Silversquare Louise SimpleWash SLRB Solvay Business School Spa SPF Mobilité Sub Rosa Legal UCL ULB Unibra Unite UNIZO UWE Versace Vigne (La) Villa Lorraine (La) Vlerick Business School Volkswagen Whyte Corporate Affairs Younity Yves Saint Laurent Zappos 30 42-45 28-29 40 28-29 24 42-45 42-45 49-50 25-26 28-29 25-26 28-29 14 18-20 38 46 30 25-26 18-20 49-50 41 41 34-35 24 49-50 46 42-45 42-45 42-45 40 32-33 18-20 41 42-45 22-23 COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Abidov Orifjon PPE Avenue Zenobe Gramme 95 - 1030 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Orifjon Abidov Alia - Nina Meert SARL Rue Saint-Boniface 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 14199 - Fabrication d'autres vêtements et accessoires n.c.a. 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé 7112102 - Le dessin industriel del : Nina Meert B19 SPRL Avenue Van Bever 17 - 1180 Bruxelles Code Nace : 5621002 - Organisation de noces, banquets, cocktails, buffets, lunches et réceptions diverses 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 94120 - Activités des organisations professionnelles del : Julie Tomé BDE Group SPRL Chaussée de Roodebeek 331 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del : Jessica Sola Lopez BG Services - Le Manoir des Offices SA Avenue Georges Lecointe 50 - 1180 Bruxelles Code Nace : 6820301 - Location d'immeubles non résidentiels ( bureaux, espaces commerciaux, halls d'exposition, etc.)s 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Bertrand Guevar Buroconcept SA Chaussée de Wavre 1509 - 1160 Bruxelles Code Nace : 71112 - Activités d'architecture d'intérieur 71113 - Activités d'architecture d'urbanisme, de paysage et de jardin del : David Van Gelder Business Training SPRL Rue de la Régence 58 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del : Christian Maes Cheikaiban Gaëtan PPE Rue des Cailloux 19 - 1330 Rixensart del : Gaëtan Chekaiban Chuitar Bilal PPE Rue Joseph Sneessens 27 - 1300 Limal del : Bilal Chuitar CPS / VCL - Vervolmakingscentrum voor Lassers ASBL Avenue Antoon van Oss 1 - 1120 Bruxelles Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del : Leen Dezillie de Bonhome Alexandra PPE Rue des Platanes 34 - 1040 Bruxelles del : Alexandra de Bonhome Dewitte A. & Fils SA Rue Léon Delacroix 30 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46389 - Commerce de gros d'autres produits alimentaires n.c.a. del : Philippe Dewitte DRP Agency SA Chaussée de Roodebeek 331 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Bernard Persoons e-doceo SETR Avenue des Arts 11 - 1210 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 59201 - Production d'enregistrements sonores 62010 - Programmation informatique del : Morgane Vlasselaer Ecologic SA Avenue Albert 1er 6 - 1332 Genval Code Nace : 46432 - Commerce de gros de supports enregistrés d'images et de sons 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé del : Bernard Persoons Europea Residences SPRL Rond-point Robert Schuman 6 - 1040 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire 68202 - Location et exploitation de logements sociaux 82110 - Services administratifs combinés de bureau del : Yann Le Metayer Ewala Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles del : Stéphane-Georges Ugeux Flexy SPRL Chaussée d'Alsemberg 842 - 1180 Bruxelles Code Nace : 35140 - Commerce d'électricité 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Fabien Lorent Galle Jonas NP Christiaan Van Der Heydenlaan 24 - 9041 Oostakker del : Jonas Galle Goffinon Laurent - You Own Revolution Spaanse Lindebaan 123 - 1850 Grimbergen del : Laurent Goffinon IBS Business Software SA Avenue Albert 1er 6 - 1332 Genval Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 9511001 - Entretien et réparation d'ordinateurs et d del : Bernard Persoons KIXX BVBA Heirweg 198 - 8800 Roeselare Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del : Mark Caelenberghe Yaka Geo SPRL Avenue Saphir 7 - 1640 Rhode-Saint-Genèse del : Virginie Holemans The Black & Green project - Sandrine Vasselin Drève de Nivelles 28 - 1150 Bruxelles del : Sandrine Vasselin Val-I-Pac VZW Avenue Reine Astrid 59 - 1780 Wemmel Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau del : Luc Van de Vomdel Videofair BVBA Nekkerspoelstraat 163 - 2800 Mechelen Code Nace : 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse 74209 - Autres activités photographiques 77220 - Location de vidéocassettes et de disques vidéo del : Georges Melki Laurent-Perrier Belgique SARL Boulevard Brand Whitlock 46 - 1200 Bruxelles Code Nace : 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del : Axelle Andrien Oksigen Lab ASBL Rue Ducale 41 - 1000 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 94999 - Autres associations n.c.a. del : Loic van Cutsem Potiez-Deman SA Avenue de Bâle 8 - 1140 Bruxelles Code Nace : 49420 - Services de déménagement 7711001 - La location à court terme de voitures particulières sans chauffeur del : Louis Martin Realco SA Avenue Albert Einstein 15 - 1348 Louvain-laNeuve Code Nace : 20411 - Fabrication de savons et de détergents 4339001 - L'installation de piscines privées 47784 - Commerce de détail d'articles de droguerie et de produits d'entretien en magasin spécialisé del : Chantal Maillard Strategor SA Boulevard Initialis 1 - 7000 Mons Code Nace : 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del : Bernard Persoons Struelens Antoine Chaussée d'Alsemberg 604/8 - 1180 Bruxelles del : Antoine Struelens Tahiri Filali Abdeslam PPE Chaussée de Jette 362 - 1081 Bruxelles Code Nace : 2825001 - Fabrication et l'installation d'équipements industriels pour la production du froid 43222 - Installation de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air del : Abdeslam Tahiri Filali BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 51
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 11, 12 et 26 mai 2016 Développer efficacement votre communication avec la Process Communication Model® 27.05.2016 Leader et Manager : comment combiner ? – Les « 7 Wonders of Great Leaders » De septembre 2016 à juin 2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss De septembre 2016 à juin 2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Droit commercial Août à décembre 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Jusqu’au 07.06.2016 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 6)** 12.09 – 12.12.2016 Exercices pratiques en médiation (module 8) 13.09 – 13.12.2016 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 7)** Septembre 2016 à février 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles Stratégie et Gestion De septembre 2016 à juin 2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss De septembre 2016 à juin 2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication 23.05.2016 LinkedIn : Créez votre profil professionnel idéal ! 25.05.16 L’Elevator Pitch. Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes ! 27.05.2016 LinkedIn : Boostez vos affaires et développez votre réseau professionnel ! 01.06.16 Créez des présentations captivantes 52 BECI - Bruxelles métropole - mai 2016 avec le storytelling digital 07.06.2016 LinkedIn : Créez votre page Entreprise ! 06.06.2016 Gérez votre temps et organisez – vous de manière optimale grâce à Outlook ! 29.06.2016 Excel : Gérez vos bases de données de manière optimale grâce aux tableaux croisés dynamiques! 14.06.2016 Prenez des notes efficacement grâce à OneNote ! De septembre 2016 à juin 2017 It's Co-Solutions Time! For Sales… Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) 06.06.2016 Optimisez votre règlement de travail, en un après-midi ! 17.06.2016 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 27.05.2016 Vos bureaux du futur sans 1 € de plus : qualité de l’air, ergonomie au travail et gestion de la biodiversité 23.09.2016 Colloque Entrepreneuriat & Mobilité chez KBC Brussels ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be **En néerlandais uniquement Transmission 17.05.2016 Mettre en œuvre un plan de développement du chiffre d’affaires pour rendre mon entreprise plus attrayante 24.05.2016 Mettre en place une structure de gestion saine et efficace dans ma nouvelle entreprise 07.06.2016 Comment valoriser son entreprise et fixer le bon prix 14.06.2016 Comment me différencier de mes concurrents et proposer une offre unique de vente ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 09.05.2016 Accueil d’une délégation égyptienne 24.05.2016 Seminar USA 26.05.2016 Les erreurs à éviter dans les contrats commerciaux internationaux 31.05.2016 Synergy Day 03.09.2016 Mission aux Emirats Arabes Unis 05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 26.05.2016 Golf Trophy 02.06.2016 Speed Business Lunch 09.06.2016 After Work 15.06.2016 Les B.A.-Ba du succès 21.06.2016 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be

2016.05 Brussel Metropool


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INNOVATIEF EN EFFICIËNT. The all-new BMW 225xe Active Tourer, BMW 330e Berline Sheer DE NIEUWE PLUG-IN HYBRIDS: BMW 2 REEKS ACTIVE TOURER EN BMW 3 REEKS BERLINE. INNOVANTES ET EFFICIENTES. NOUVELLES PLUG-IN HYBRIDS : LA BMW SÉRIE 2 ACTIVE TOURER ET LA BMW SÉRIE 3 BERLINE. Driving Pleasure BMW Brussels Branch of BMW Belux Chaussée de Louvain 864 1140 Evere Tel. 02 730 49 11 www.bmwbrussels.be Gregoir Jette Avenue de l’Exposition 317 1090 Jette Tel. 02 474 04 74 www.gregoir.bmw.be Van den Broeck s.a. H. Moeremanslaan 146 Exit 13 - Ring Bruxelles Ouest 1700 Dilbeek Tel. 02 466 20 88 www.vandenbroeck.bmw.be Environmental information (RD 19/03/04): www.bmw.be 1.9-2.1 L/100 KM • 44-49 G/KM CO2 WOORD VOORAF Lering trekken uit de crisis Zes weken geleden werd Brussel door terreuraanvallen getroffen die zullen bijblijven als een van de somberste voorvallen in de geschiedenis van onze metropool. Wij hebben aan de slachtoffers eer bewezen en nu is de tijd aangebroken om de eerste lessen uit deze gebeurtenissen te trekken. De tijd dringt. Dagelijks stellen we de rampzalige en ondraaglijke gevolgen van de terreur vast. De luchthaven ging tien dagen lang dicht en werkt sindsdien chaotisch. Het duurde een volle maand om de metro opnieuw volledig operationeel te maken. Ons internationaal imago is zwaar toegetakeld. De economie van het stadscentrum werd diep getroffen. Welke stad of hoofdstad kan zoiets verdragen? We zijn vandaag uitermate bezorgd om de ondernemingen die de gevolgen van deze gebeurtenissen frontaal incasseren. Hun overleving staat soms op het spel. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI BECI staat ze terzijde. Tijdens de afgelopen weken hebben wij al onze advies- en informatie mogelijkheden gemobiliseerd om hulp te verlenen, onder meer via ons Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden. Met de interprofessionele en sectorale federaties hebben wij de mini-website www.stronger.brussels online gezet. De site centraliseert de meest kritische informatie voor ondernemingen die een crisis doorstaan. We hebben de politieke en financiële spelers aangesproken. Wij dringen erop aan dat de maatregelen die al op verscheidene overheidsniveaus werden genomen, zouden worden uitgebreid en bestendigd. Als dit niet gebeurt, gaan we wellicht honderden faillissementen tegemoet en tegelijk duizenden verloren banen en menselijke tragediën. Op middellange termijn moeten wij keihard aan het herstel van de internationale faam van Brussel werken. BECI ondersteunt de actie Make.Brussels die Atrium lanceerde. Maar er zijn andere initiatieven nodig. Op langere termijn moeten we ons vragen stellen over de implicaties van deze verschrikkelijke gebeurtenissen. We zijn waarschijnlijk naïef geweest. Misschien dachten wij dat onze vredes- en vrijheidsidealen zouden volstaan om ons voor alle gevaren te behoeden. Misschien hebben wij geen onderscheid gemaakt tussen samenleven en harmonisch samenleven. Vandaag moeten wij onszelf in vraag stellen, maar ook onze instellingen en het model van onze maatschappij. Het is tijd voor debatten en voor het wegvallen van taboes. Hieraan dient iedereen deel te nemen: overheid, privé en burgers. En laten we erop hameren: onze beste bescherming tegen haat is inschakeling, waarbij iedereen wordt betrokken bij een gemeenschappelijk samenlevingsproject. Op hun niveau dienen werkgevers op te treden als partners, om openheid, integratie en diversiteit in de onderneming te garanderen. Dit is een van de voorwaarden van het samen leven, naast opvoeding, opleiding en burgerschap. We hebben de plicht om hierin te slagen. BECI - Brussel metropool - mei 2016 1
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INHOUD Think Tank 4 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws 6 Na de terreuraanvallen: maatregelen voor onze ondernemingen 8 Ronde van de gemeenten: van Brussel-Stad tot Watermaal-Bosvoorde 11 Vóór of tegen motivering van ontslag? Internationaal 13 De export van uw diensten in de EU 14 IWEC: De top voor vrouwelijke ondernemers in Brussel Topic: De economie van het geluk 17 Er is meer dan het BBP 18 Geluk op het werk: op zoek naar iets zinvols 22 Chief Happiness Officer: vrijheid, blijheid 24 Kent u gangsters? 25 Geëngageerde ondernemingen Focus People Management 28 Werkende senioren: kost of meerwaarde? 30 Sport als voorbeeld: “Emotie en rationaliteit horen samen” 32 Thomas Neuhaus (Audi): ‘Vertrouwen maakt medewerkers innovatief’ 34 Welkom bij de HRM Club! Dynamiek 36 Breng het hart van Brussel weer tot leven 37 Richt u een vennootschap op? Dan bent u aansprakelijk! 38 Starter: SimpleWash 40 Overgang: Plastic uit zwammen 41 Geef het gereedschap van het sociaal overleg een onderhoudsbeurt Community 42 BrusselsLife: al wat u moet zien en weten in Brussel 46 Het BECI nieuws in beeld 48 Impression of a Brit 49 News 50 Index 51 Toetredingsaanvragen 52 Agenda In juni: Duurzame ontwikkeling Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 F +32 2 640 93 28 – cm@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel metropool Nr 15 – Mei 2016 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Uw vergaderruimte, waar u ook bent. En dat geldt ook voor het beheer en de beveiliging van uw mobiele toestellen. Het Mobile Device Management, van BASE, laat het toe om het beheer en de beveiliging van al uw mobiele apparaten op afstand te regelen. Zo krijgt u een eenvoudig overzicht van alles wat uw medewerkers nodig hebben om productief te zijn en bestuurt u alles vanuit één centraal punt. BASE ontwikkelt mobiele oplossingen voor ondernemingen van vandaag. Profiteer van onze aantrekkelijke tarieven en persoonlijke dienstverlening. Daag ons uit op 0486 19 1940
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE ALLO BRUSSEL, ALLES IN ORDE? Het ziet ernaar uit dat #CallBrussels niet zal volstaan. Stel u voor: een buitenlandse vriend geeft een seintje om te vragen hoe het met Brussel is gesteld. Wat antwoordt u? Hieronder een kleine handleiding. | Pierre Chaudoir Zeg ‘ns, is ‘t waar dat Brussel (en vooral Mollénbek, zoals ze in Frankrijk zeggen) ‘s werelds kweekkamer van de geradicaliseerden is geworden? “Och nee. En de gemeente heet niet Mollénbek maar Moolenbéék.” Ja maar, het radicalisme? “Ja, allé, de aanslagen in Parijs, in de luchthaven en de metro, die werden een beetje in Brussel voorbereid dankzij een aantal schuilplaatsen vol wapens en springstoffen – ik ben de tel even kwijt. Abdeslam en Abrini waren bij ons ondergedoken, maar je moet ook niet overdrijven, he… Heb je de ‘Vérité’ van Flupke Snor Moureaux niet gelezen? En bovendien is Molenbeek de meest kunstgezinde gemeente ter wereld, met stapelgekke musea als het Mima en Tour & Taxis …” Ben je niet bang voor andere aanslagen? “Wees gerust, alles is onder controle! Salah werd op 200 m van zijn woonplaats gearresteerd, in een huis dat de gemeente toebehoort. Zie je wel dat we alles in de gaten houden!” En het stadscentrum is leeggelopen, verneem ik? “De mensen zijn nooit tevreden. Meestal klagen ze van de verkeersoverlast en nu omdat er geen kat te bespeuren valt. Kom eens slapen, bezoeken en eten in Brussel. Je krijgt een ganse hotelverdieping en het restaurant voor jou alleen. En de winkels worden voor jou VIP lounges. Da’s toch gezellig?” Was het niet lichtjes overdreven in november de ganse stad lam te leggen terwijl er niet eens werd geschoten? “Dit land valt niet meer te besturen. Nu is het een specialistenbureau, het OCAD, dat over alles beslist. Meer kan ik niet zeggen. Valt best te vergelijken met de verdedigingsmuur bij een vrijschop tijdens een voetbalmatch: die mannen staan daar alleen om zaken tegen te houden als de kerel een klungelachtige shot geeft.” Ik heb ook gelezen dat ministers hun ontslag hadden ingediend. “Als je het over Koen Geens en Jan Jambon hebt, ’t was een grapje, ze zijn gebleven. Joëlle Milquet is vertrokken maar ze zit er voor niets tussen en ze heeft zich zeer waardig gedragen. Er zijn twee mensen nodig om haar te vervangen. En dan Jacqueline Galant, tja, die struikelde over alles wat ze tegenkwam. Nu, eerlijk gezegd, ze komt van Jurbise… Voor karikaturisten en humoristen is dit wel een ramp, want ze zijn hun beste klanten kwijt.” Hebt u geen Brusselse ministers in al uw regeringen? “Wel, wij hebben Reynders, maar die komt uit Luik. Er is ook een zekere 4 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Rachid Madrane, van Marokkaanse afkomst maar bijzonder goed geïntegreerd. Hij heeft voor Philippe Moureaux en Laurette Onkelinx gewerkt. Een geweldige boswachter is hij: hij kent alle stropers.” Komen de Belgen niet in opstand? “Och, het is al net als met hun spaarcenten: een vergeten burger, een gerust leven. Daarom dragen de hooligans zwarte kleren en maskers als ze de stad binnenvallen en betoogt de voorzitter van de mensenrechten zonder identiteitskaart voor de beurs. Een rustig landje, hoor …” Klopt het dat een zekere Yvan Mayeur de Brusselse burgemeester is? “Wel ja. Iemand had de kerel beloofd dat hij minister zou worden, maar er was geen plaats voor hem. Hij heeft nu zijn kantoor op het mooiste plein ter wereld. Een bijzonder creatieve vent, hoor: in één-twee-drie had hij een verkeersvrije zone in elkaar getoverd. Hij bereidt ook Neo voor op de Heizelvlakte, een waanzinnig administratief centrum en overal shoppingcenters. We krijgen overal prachtige winkels ter vervanging van de gezellige boetiekjes. Alleen de klanten zullen dun gezaaid zijn.” In Brussel is er in feite weinig veranderd? “Niet denderend veel, nee. Maar mocht Europa ooit beslissen dat het nu genoeg is geweest en opkramen, dan wordt onze hoofdstad het nieuwe Detroit.” Als u uw vrienden en familie wil overtuigen naar Brussel terug te keren, kom dan naar de onwaarschijnlijke Zinneke Parade op 21 mei: een totaal waanzinnige carnaval die veel gemeen heeft met onze mooie hoofdstad, die fel afziet en zo goed en zo kwaad mogelijk stand probeert te houden. Sint Michiels, verhoor ons … ● CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE HET ONBESCHRIJFLIJKE VERZWIJGEN 300 geteisterde gezinnen. En ondertussen blijkt dat de wereldeconomie moeilijke tijden doorstaat. We zijn bijna beschaamd dit onderwerp aan te kaarten. | Jean Blavier De aanslagen in Brussel herinneren ons aan een fundamentele waarheid die wij enigszins uit het oog waren verloren: aan het leven hangt geen prijskaartje. In tegenstelling tot al wat met de economie te maken heeft. Wanneer we denken aan alle slachtoffers die in hun lichaam en hun hart werden geraakt, brengt het economische gedoe ons in verlegenheid. Vandaar onze bescheidenheid. Wat op het ‘economisch front’ (vies jargon!) gebeurt, heeft veel weg van een loopgravenoorlog. De ene neemt in beslag wat de andere niet heeft kunnen verdedigen en wat later valt die andere opnieuw aan om het veroverde terrein terug te nemen. De cyclus kan lang aanslepen en brengt niets anders op dan slachtoffers: beleggers, werklozen en nu ook (dit is nieuw!) al de uitgeslotenen (uit de statistieken). De opkomende landen, zegt u? Tot voor kort was vooral China het ontluikende eldorado. Gevolgd door Brazilië, Zuid-Afrika en Indonesië. Het risico van een verhoging van de kosten van geld in de Verenigde Staten volstond om het kapitaal te doen wegvloeien uit deze landen die zogezegd zoveel te bieden hadden. En alles keerde terug naar de dollar waaraan nochtans onlangs de rug werd toegekeerd. De opkomende landen proberen zich te herstellen, maar dit gaat gepaard met politieke, economische en sociale schokken die weinig in het nieuws komen, behalve dan voor Brazilië. “De beurs presteerde wel, tijdens de afgelopen jaren.” Dit wordt beweerd in salons waar de klassieke gesprekken nu de plaats hebben geruimd voor politiek aanvaardbare informatie à la “Ik heb ergens gelezen dat …”. Of de beurs dan werkelijk zo goed presteerde, valt te betwijfelen. Uit de cijfers blijkt dat dit alleen voor Wall Street het geval was. Dit is de enige beurs die opnieuw op haar niveau van 2007 staat. De andere herinneren ons aan Philippe Gilbert en Tom Boonen: “Ik heb drie keer de Amstel Gold Race gewonnen en vier keer Paris-Roubaix. Kijk nu goed uit je ogen!” Er viel niet veel te zien. De beurs van Brussel? Haar meest bekende en meest gebruikte index – niet noodzakelijk de meest representatieve – staat op 3460 punten. +40% in drie jaar tijd. Geweldig! Ziet u wel dat u naar Tina (de zangeres van ‘There is no alternative’) moest luisteren en uw geld in aandelen beleggen! Laten we er eerlijkheidshalve toch aan toevoegen dat de BEL 20 nog 35% lager staat dan zijn hoogtepunt in 2007. De duur van een beursbelegging is ongeveer 10 jaar, om het risico te verminderen. Wie 10 jaar geleden kapitaal in aandelen heeft belegd, is ondertussen geld kwijt, behalve als u de geïnde dividenden erbij rekent. Maar zou u gerustgesteld zijn door de inning van een huur op vastgoed dat in 10 jaar tijd aan waarde heeft ingeboet? 1 Op 20 mei, in het Auditorium 44. Elders beter? We klagen over de wegkwijnende economische groei in Europa: ongeveer 1% in de eurozone. En elders in de wereld? Wereldwijd ontwikkelde de economie zich verleden jaar met 3%. Voor dit jaar verwachten we 3,5% en ergens tussen 3,5 en 4% in 2017. ‘Wereldwijd’ zijn dit goede resultaten. Maar wij behoren ook tot de wereld en nooit werden er in ons land zoveel nieuwe ondernemingen opgericht. Verleden jaar zaten wij met een positief saldo van ongeveer 20.000 eenheden, even goed als in 2012. De starters maken het verschil. Ze wagen zich vaak buiten de begane wegen, bijvoorbeeld in het vooruitzicht van de derde top van de systemische economie, die binnenkort in Brussel1 plaatsvindt . Daar zal er vooral sprake zijn van waardecreatie en duurzame groei (de twee betekenissen van dit begrip). Laten we eerlijk zijn: als we een loopgravenoorlog hebben verloren, dan is het toch wel die van de werkloosheid, zeker? ● CORNER Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel BECI - Brussel metropool - mei 2016 5
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Van links naar rechts: Sophie Blondel (BHA), Jean-Claude Daoust en Thierry Willemarck (BECI), Miguel Van Keirsbilck (IZEO) en Roland Debuyst (BRA). NA DE TERREURAANVALLEN Maatregelen voor onze ondernemingen Om het hoofd te bieden aan de moeilijkheden die voortvloeien uit de terreuraanvallen van 22 maart hebben BECI en zijn sectorale partners een brede campagne ten gunste van de Brusselse ondernemingen op touw gezet. Haar aanpak is drieledig: de benadering van de politieke beleidsmensen, de ondersteuning van het imago van Brussel en de ingebruikname van een aantal begeleidingsinstrumenten voor ondernemingen, waaronder de mini website Stronger.Brussels. N a de schok van 22 maart incasseren de ondernemingen op hun beurt zware klappen. De sociaaleconomische impact van deze aanslagen is sinds de lockdown wellicht verdubbeld en laat zich tot in de rand van Brussel voelen, vanuit Zaventem. Vandaag wordt het gemiddeld omzetverlies in de sectoren die te maken hebben met toerisme rond 40% geraamd. Slachtoffers zijn vooral de hotels, gevolgd door de cafés en restaurants, de handelszaken en de vrijetijdsbesteding. Zonder verandering in het beleid staat ons een sterke toename van de faillissementen in 2016 te wachten. Duizenden banen riskeren verloren te gaan, vooral in laag gekwalificeerde functies. BECI blijft niet bij de pakken zitten. Zijn initiatief stronger.brussels werd op 19 april bekendgemaakt. Stronger.brussels is een oproep die begint met een initiatief naar de politieke wereld toe, ongeacht de partijen op de overheidsniveaus. Het is bedoeld om de reeds genomen of nog te nemen fiscale maatregelen te verbeteren en te versterken en zo tijdelijk de druk weg te nemen van de ondernemingen die met een tekort aan liquide middelen kampen. Als er geen klanten zijn, is er trouwens ook geen geld voor de lonen, het RSZ, het RSVZ, de BTW en alle andere taksen (hotels, terrassen …). De noodtoestand wordt voorgelegd aan de Europese Unie, de federale Staat en het Gewest. Uitstel van betaling is zeker een stap in de goede richting. De sociale toppen en de ontmoetingen met de ondernemingen zijn alvast een noodzaak. Maar dit alles zal onvoldoende zijn om de crisissituatie te overwinnen. Stronger.brussels houdt bovendien een breed opgezette communicatie-actie in, in België en in het buitenland. Achter de staatsbezoeken en de gerichte of lokale campagnes bestaat vooral de wil om een privé initiatief te financieren en zo het toegetakelde imago van een stad en een land te herstellen. Een ander facet is de verwijzing naar het telefoonnummer van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (02 643 78 48) en de miniwebsite www.stronger.brussels met daarin de meest kritische informatie voor ondernemingen die een crisis 6 BECI - Brussel metropool - mei 2016 doorstaan. Ook wordt een dertigtal adviseurs en deskundigen gemobiliseerd om de meest dringende en specifieke dossiers te behandelen. Er vinden bovendien informatiesessies plaats, in aanwezigheid van overheidsvertegenwoordigers en -deskundigen. Stronger.brussels wil lering trekken uit de verschrikking van de afgelopen maanden, om de crisis te overwinnen, uiteraard, maar ook om de veerkracht van elke onderneming te verbeteren. Voor ons allen is de wereld sinds 22 maart niet meer dezelfde. De tijd van de naïviteit met een Belgisch tintje is voltooid. Talrijke hulpmiddelen ontstonden vanuit het herziene en aangevulde Business Model Canvas om de situatie van elke onderneming te doorlichten en haar in staat te stellen zich aan alle situaties aan te passen. Tegelijk worden talrijke opleidingen aangeboden in domeinen als crisisbeheer, bestendiging van de activiteiten, risicoanalyse, reddende handelingen en het beheer van trauma’s. Stronger.brussels verwijst dagelijks naar dit afgezaagd maar wel zeer actueel citaat van Nietzsche: “Wat ons niet doodt, versterkt ons”. Het is de bedoeling zowel overheid als privé achter een aantal gemeenschappelijke waarden te scharen: ons democratisch model, onze markteconomie en ons sterk sociaal stelsel. Dit geldt voor de kleine handelaar en de grootste luchtvaartmaatschappij, de modeontwerpster en het prestigehotel, de kleine exporthandelaar in software en de multinational. Samen gaan we de mouwen opstropen, een uitweg vinden voor deze onvoorstelbare crisis die ons plots overvalt en totaal afwijkt van onze denkpatronen en levenswijze. Daarom gaan we samen nog een heleboel andere originele, creatieve, verrassende en vooral vredelievende initiatieven voorstellen! ● Meer info: www.stronger.brussels COm – Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden: http://ced-com.be Ook Adele werkt als uitzendkracht. Bij Daoust ben jij de ster! Ontdek jouw droomjob op daoust.be Welcome to the Family! V.U.: G. Daoust - Daoust n.v. - Louizapoortgalerij 203/5, 1050 Brussel - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Erkenningsnummer: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22.
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THINK TANK RONDE VAN DE GEMEENTEN, HALVERWEGE HET MANDAAT Van Brussel-Stad tot Watermaal-Bosvoorde Interview door Olivier Fabes Brussel: veel dynamiek in de privé, maar ook veel angst De vaak aangevallen Yvan Mayeur is nu aan de beurt voor wat introspectie, halverwege zijn mandaat. De omstandigheden zijn uitzonderlijk hachelijk, want het hart van ons Gewest werd zwaar door de terreur op de proef gesteld. Op deze mooie dag van midden april is er nochtans opnieuw animatie op de Grote Markt. En strijdlust bij de burgemeester! Drie jaar na het voorleggen van zijn ‘gemeentelijk charter’ aan de politieke partijen zet BECI zijn bezoek aan de Brusselse gemeenten voort. In het stadscentrum geraken, gebeurt weldra vlotter en sneller. We hebben het doorgaand verkeer afgeschaft. Ik had hierover geen standpunt, maar stel vast dat het werkt. Ik ben het dus met haar eens. Langetermijnvalidatie? Voor de invoering van het verkeersplan en de verkeersvrije zone was het hier constant file. Iedereen schijnt deze overlast te zijn vergeten, in plaats van de efficiëntie van ons beleid te erkennen. Zijn er positieve tekenen van herstel in de stad? Laten we de situatie niet onderschatten. De lock-down van eind november had onmiddellijke gevolgen, die helaas aanslepen. Er waren positieve tekenen van herstel begin maart, tot 22 maart een nieuwe rampzalige situatie veroorzaakte. De moeilijkheden zijn aanzienlijk, niet alleen voor de commerciële spelers en de handel, maar ook voor het budget van de stad. Op hoeveel raamt u die de kost, vandaag? Het is nog niet duidelijk, maar ons budget is om zeep. Ik weet nog niet hoe we hieruit geraken. Te vroeg voor een terugkeer naar een normale situatie, dus? Als het weer wat mee wil, kan het toerisme binnen een maand misschien wakker schieten. Ons grootste probleem zit echter bij de touroperators: sommigen garanderen niet langer een bepaald aantal reizigers. Dit heeft een enorme impact op de hotelsector en andere. Ik heb mijn verantwoordelijkheden genomen en bepaalde activiteiten toegestaan, ondanks aanbevelingen om dit niet te doen. Zo heeft Winterpret toch een miljoen mensen aangetrokken (nvdr: tegen 1,5 miljoen in 2014). Wij hebben in december waarschijnlijk faillissementen vermeden. Yvan Mayeur Weer wat volk op de terrasjes, dat doet deugd! Yvan Mayeur: Ja, maar schrijf en publiceer dit! Sommigen, met inbegrip van economische spelers of handelaars, onderhouden een negatief beeld van het stadscentrum. Ik ben nog nooit zo vlug in het stadscentrum geraakt. Ook niet echt normaal… Waarom? Misschien functioneert ons verkeersplan, gewoon. Ik ben geen ideoloog op dat vlak maar één van onze schepenen (nvdr: Els Ampe, Open VLD) bestudeert aandachtig de éénrichtingsstraten, met de hulp van technici. 8 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Niet iedereen is het eens met uw strategie voor een verkeersvrij centrum. In de Vijfhoek stel ik een dynamiek vast die al 20 jaar niet meer bestond. Privé investeerders komen terug voor residentieel vastgoed en handelsoppervlakten. Het krioelt van de projecten: een nieuwe dynamiek voor het Muntcentrum; Carrefour die naar het centrum terugkeert met een hypermarkt onder de verkeersvrije zone; nieuwe zaken die opengaan in de Sint-Gorikswijk en duizend nieuwe woningen die in voorbereiding zijn. De vervallen buurt van de Îlot Sacré, de oudste in Brussel, wordt gerenoveerd. Alles ging als zoete broodjes van de hand, aan een gemiddelde prijs van 4.000 euro/m². Sommigen beweren dat dit een vorm van gentrificatie is. Oké, maar niet op de plaats van de bestaande woningen. Dit worden 1000 gezinnen van THINK TANK de hogere middenklasse die te voet in het stadscentrum gaan consumeren. Al 20 jaar lang komt elk initiatief van de overheid. Het is de eerste keer dat de privé van zoveel dynamiek getuigt. De uitdaging bestaat erin dit drie jaar vol te houden. Ik hoop dat de aanslagen slechts een impact op de conjunctuur zullen hebben. Keerzijde van de medaille: ondernemingen verlaten Brussel, richting de rand. Ja, maar dit gebeurt ook in de andere richting. En is het stadscentrum zijn er bewegingen zonder vertrek. Voorbeelden zijn Engie, Allianz of Interparking ... Wat hebt u gedaan om het leven van de ondernemingen te vergemakkelijken? (Denkt na.) Wij spreken met alle investeerders om het proces te versnellen. Ik ontvang ze; de deur van mijn bureau staat open. Kom uw moeilijkheden bespreken in plaats van ze te ondergaan. Wij ondersteunen het ondernemerschap. Soms is het een kwestie van imago, maar dan wel van een fundamenteel imago. Wat doen we met ons gehavend imago bij de investeerders? Twee belangrijke projecten voor ons: het kanaal en de ontwikkeling van Tour & Taxis. En daarnaast ook Neo, op de Heizel. We hebben aanvragen gekregen voor de commerciële ontwikkeling van vooraanstaande merken. En bovendien komen de mensen naar de verkeersvrije zone omdat het een soort shoppingcenter in openlucht is. Wanneer de werkzaamheden, hopelijk binnen twee jaar, afgerond zullen zijn, zullen de tegenstanders kunnen beoordelen. Het stadscentrum was al 15 jaar lang aan het achteruit sukkelen. Er was een schok nodig. Ons internationaal imago was aan het verbeteren, maar dat was voor de terreuraanslagen. Hoe kunt u dit beweren? In de netwerken van burgemeesters van grote Europese en wereldsteden vertonen de mensen veel belangstelling voor Brussel als bijzonder kosmopolitische wereldstad waar veel mensen elkaar ontmoeten. Zoals in Parijs, Londen of New York, trouwens. Watermaal-Bosvoorde bereidt zich op het vertrek van Axa voor Als enige Ecolo burgemeester in het Brusselse Gewest staat Olivier Deleuze aan het hoofd van een ‘groot dorp’. Met zijn minder dan 25.000 inwoners staat het zeer groene Watermaal-Bosvoorde beter bekend als een zeer gezellige gemeente voor welgestelde mensen dan voor zijn economisch gewicht. Nochtans is de (buurt)handel er bijzonder levendig en voelt een aantal mooie KMO’s van de dienstensector er zich in zijn nopjes. Minder rooskleurig is de toegankelijkheid, die ook een invloed had op het toekomstige vertrek van de grootste onderneming in de gemeente, namelijk Axa (de vroegere Royale Belge). Wat staat dit gigantische gebouw van Axa te wachten, waar nu meer dan 2300 mensen werken? Olivier Deleuze: Geen idee. Maar geruchten genoeg. Ik ontmoet om de zes maand een verantwoordelijke van Cofinimmo, de eigenaar. Het gebouw hangt als een zwaard van BECI - Brussel metropool - mei 2016 9 WIST JE DAT ... een bestuurdersaansprakelijkheidsverzekering niet alleen je functie als bestuurder maar ook je privévermogen kan veiligstellen? Als bestuurder of ondernemer neem je vaak grote risico’s. Gelukkig bestaat er een slimme verzekering die je functie, privékapitaal tot zelfs je familie beschermt. 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THINK TANK zijn de hoge prijzen van vastgoed, ook voor onze handelaars. De mensen staan onder druk door de hoge huurprijzen. En eigenaars kunnen geneigd zijn hun vastgoed te verkopen. Een betere bereikbaarheid Het gebrek aan parkeerplaatsen is een grote uitdaging. Er staan geen parkeermeters in de gemeente en we zijn ook niet van plan die te installeren zolang de druk van het autopark er ons niet toe dwingt. Onze enige oplossing is rotatie aanmoedigen. Dit gebeurt door steeds talrijker blauwe zones, met een parkeertijd dat meestal tot twee uur wordt beperkt. In de handelswijken hebben wij de parkeertijd begrensd tot 30 minuten. Daar zijn de restaurateurs niet gelukkig mee, maar dit lijkt ons de enige oplossing. Olivier Deleuze Damocles boven de financiën van onze gemeente. Axa zorgt voor 4,5% van de gemeentelijke inkomsten (nvdr: ongeveer 2 miljoen aan taksen). Dit vertrek spreekt boekdelen over de bereikbaarheid van onze gemeente, vooral voor werkkrachten uit het noorden van het land. Met de wagen zit u ‘s morgens en ‘s avonds gegarandeerd in de file en met het openbaar vervoer is het nog een heel eind vanuit Brussel Centraal. Wat is best voor de gemeente? Eerst en vooral dat het gebouw zo kort mogelijk leeg staat. Dit is van belang voor onze handelaars en restaurants. Bovendien zou ik daar liever woningen zien dan ondernemingen: dit is beter voor het lokale leven. We zien wel wat ervan in huis komt. Axa vormt een enorme uitzondering in de gemeente. Ja. Enkele andere grote bedrijven zijn hier gevestigd, maar bieden weinig werkgelegenheid. Ons economisch weefsel bestaat voornamelijk uit handelszaken en KMO’s, met enkele mooie voorbeelden op Vorstlaan 100, langs de Terhulpsesteenweg (dankzij het initiatief van Hulptrade) of nog het webagentschap eMakina, in de Middelburgstraat. Hoe is het met de handel gesteld? We hebben veel en zeer diverse buurtwinkels in onze vier wijken: Wiener-Middelburg, Dries, Keym en Aartshertogen. Deze handel versterkt het sociale weefsel, dat ook wij op alle mogelijke manieren proberen te verstevigen. Keerzijde van de medaille van de hoge koopkracht in onze gemeente 10 BECI - Brussel metropool - mei 2016 De mensen aanzetten de wagen te laten staan Watermaal-Bosvoorde heeft er alle baat bij dat de inwoners dicht bij huis hun boodschappen doen. Als milieubeschermer zie ik niet in waarom de mensen hun wagen moeten nemen om in Oudergem te gaan shoppen. Het is niet de bedoeling de burgers te dwingen zonder de wagen hun boodschappen te doen, maar wel de mogelijkheid te bieden. In het raam van de nieuwe inrichting van het Keymplein (de grootste werf van de legislatuur; 2 miljoen euro) blijft het aantal parkeerplaatsen onveranderd en komt er ondergrondse parking met blauwe zone. We kunnen de consumenten niet vragen volumineuze aankopen op hun rug of op een fietsenrek te vervoeren. Hoe langer hoe meer inwoners doen hun inkopen in de shoppingcenters van WaalsBrabant, nietwaar? Dit is gedeeltelijk het geval, maar ik denk dat de concurrentie eerder in Oudergem dan in Waver zit. We moeten de formules in andere gemeenten niet na-apen. En bovendien hebben we geen terrein om een shoppingcenter te bouwen. Dit betekent nog niet dat alles via de microhandel moet gebeuren, maar we moeten de mensen in elk geval aanzetten dichtbij huis te consumeren. Met de schepen van handel organiseren we heel wat evenementen zoals Halloween, stedelijke aperitieven, een kerstmarkt enz. om mensen naar buiten te trekken en hun aan te tonen dat er in uw wijk toffe handelszaken zijn. En ik heb nog een ander idee … Ik ben een en al oor Dagelijks komen ongeveer 350.000 mensen in Brussel werken. Waarom zouden ze niet worden aangemoedigd om hier vaker hun boodschappen te doen? Het Gewest geniet voortaan een zekere fiscale autonomie. We zouden een stimulans kunnen uitdenken – à la dienstencheques of lokale munt – waarmee mensen die in Brussel werken of wonen iets goedkoper bij de lokale handelaars terecht zouden kunnen. Misschien zouden de werkgevers ook een rol kunnen spelen in de distributie of informatie om de mensen echt concreet aan te zetten in Brussel te consumeren. In onze gemeente zou dit nuttig zijn om handelszaken een broodnodig duwtje in de rug te geven vlakbij honderden loontrekkenden die in welgestelde ondernemingen tewerkgesteld zijn. ● THINK TANK VÓÓR OF TEGEN? Motivering van ontslag? Sinds enkele maanden verplicht de CAO 109 de werkgever het ontslag van een arbeidskracht te motiveren. Voor sommigen geldt dit als een bijkomende bescherming voor werknemers, terwijl anderen vooral extra complexiteit in het al bijzonder logge personeelsbeheer betreuren. Wij ontmoetten twee gesprekspartners met uiteenlopende standpunten. Gaëlle Hoogsteyn Philippe Van Muylder, algemeen secretaris van ABVV Brussel De invoering van een CAO inzake motivering van ontslag was een noodzaak, aangezien verscheidene juridische (Europese of internationale) stelsels de opname van dit principe in het Belgisch recht vereisten. Ik denk onder meer aan de IAO Conventie 158, aan het Europees Sociaal Handvest of bijvoorbeeld ook aan het Handvest van de Grondrechten van de EU. Ik herinner er even aan dat een werkgever vóór deze CAO volledig het recht had een werknemer zonder precieze reden te ontslaan. Het gezond verstand pleitte steeds meer voor een vorm van ‘uitleg’, bij elk ontslag. Vandaag heeft de publieke opinie het nogal moeilijk met surpluswinst en willekeurige beslissingen. Op zich is dit niet meer dan logisch … Op dit ogenblik beschik ik natuurlijk over geen enkele statistische studie over de impact die deze CAO op willekeurig ontslag zou kunnen hebben. Voor de CAO 109 van kracht werd, bestonden er in dit verband twee stelsels: het bediendenstelsel, afgeleid van het gemeen recht (waarbij rechtsmisbruik ‘kwaadwillig’ gebruik van het ontslagrecht veronderstelde en waar de bewijslast de werknemer toekwam), en het arbeidersstelsel waarbij, ter compensatie van de veel kortere (en volgens mij veel te korte) opzeggingstermijnen, de werkgever moest bewijzen dat het niet om een willekeurig ontslag ging. Voortaan kan elke werknemer (zowel voormalige arbeider als voormalige bediende) onder bepaalde voorwaarden een kennelijk onredelijk ontslag aanklagen. Wanneer de werkgever echter de reden van het ontslag heeft gemeld, berust de bewijslast op beide partijen. De werkgevers vinden dat deze CAO het nu al zeer complexe personeelsbeleid nog ingewikkelder maakt. Misschien vindt u dit een gemakkelijk argument, maar ik stel vast dat de werkgevers die er, in het algemeen, nooit voor terugdeinzen bijkomende verplichtingen aan werkzoekenden op te leggen, plots van veel terughoudendheid getuigen wanneer zij zelf een nieuwe verplichting voorgeschoteld krijgen. Ik vind hun houding persoonlijk niet bijzonder redelijk. Jean-Claude Daoust, gedelegeerd bestuurder van Daoust Interim Ik acht deze nieuwe CAO overbodig. Zowel federaal als regionaal stellen we tijdens de afgelopen jaren in België de opkomst van een aantal nieuwe regels vast. Het personeelsbeleid is zeer log en uitermate complex geworden. Wanneer iemand met een idee op de proppen komt, wordt die in een nieuwe wet gegoten zonder zich af te vragen wat hiervan de toegevoegde waarde is. Ik pleit voor meer eenvoud in de wetgeving rond human resources. Complexiteit belemmert de rekrutering. Deze overtollige reglementering kan ondernemingen afschrikken. Ik denk dan voornamelijk aan KMO’s, waarvan de bedrijfsleiders al voor een heleboel taken moeten instaan. Met deze nieuwe CAO moeten de ondernemingen bij ontslag meer voorzorgsmaatregelen treffen: bijvoorbeeld het bijhouden van e-mails, het noteren van onaanvaardbare gedragingen, vergissingen, vertragingen enz. De ondernemingen worden er bijna toe gedwongen ‘bezwarende dossiers op te bouwen’, want ingeval van een onderzoek, moeten ze voldoende bezwarende elementen kunnen voorleggen om het ontslag te rechtvaardigen. Hiermee wijkt de bedrijfsleider af van zijn voornaamste taak: instaan voor de rentabiliteit, innovatie en duurzaamheid van zijn activiteit. Een ontslag dat op correcte wijze verloopt, namelijk met voldoende transparantie, vermijdt heel wat conflicten. Bij Daoust ontslagen wij nooit iemand zonder een gesprek om de persoon in kwestie de redenen van onze beslissing toe te lichten. Zo gaan de meeste ondernemingen te werk. In de praktijk stellen we vast dat een rechtvaardiging van ontslag slechts zelden wordt gevraagd. Ontslag is een normaal proces in het leven van een onderneming. Vandaag is het niet meer denkbaar is een vastgeroeste onderneming te werken, met hetzelfde personeel, 40 jaar lang. Nieuwe technologieën komen tevoorschijn en de beroepen evolueren. Het is dus normaal dat ook de door de ondernemingen gezochten profielen met de tijd veranderen en dat dit een zekere personeelsrotatie teweegbrengt. BECI - Brussel metropool - mei 2016 11 ©Thinkstock
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Ontdek onze lokale vluchten De dalende bijenpopulatie is een groot probleem. Niet alleen voor de natuur, maar ook voor de voedselproductie. Hoog tijd om iets te doen, vond Brussels Airport. Dus installeerden we twee bijenkasten met 100.000 werksters, 5.000 darren en 2 koninginnen. Ook wilde bijen kregen onderdak in vier bijenhotels. Samen dragen ze bij tot de biodiversiteit rond de luchthaven. INTERNATIONAAL De export van uw diensten in de EU ENTERPRISE EUROPE NETWORK In andere landen van de Europese-Unie diensten leveren, is sinds een aantal jaren veel gemakkelijker geworden. Als Belgische dienstverlener kunt u dit doen zonder in het exportland een vennootschap of een dochteronderneming op te richten – tenminste in het begin. D iensten nemen het leeuwendeel van de Europese economie voor hun rekening, met 70% van het BBP in de EU. Sommige landen scoren nog hoger. En het aandeel blijft stijgen. De diensten vertegenwoordigen wellicht de ‘laatste grens’ van de interne Europese markt, die er sinds 1957 naar streeft het vrij verkeer van goederen, personen, kapitaal en … diensten te verzekeren. Deze ‘vierde vrijheid’ brak slechts in een vrij recent verleden echt door, dankzij twee wetsteksten: de ‘Dienstenrichtlijn’ (ook ‘Bolkestein’ genoemd) van 2006 en het Verdrag van Lissabon in 2009, waardoor heel wat obstakels langs de interne EU grenzen wegvielen. De jurisprudentie van het Europees Hof van Justitie versterkte deze bepalingen nog. Tijdelijk of blijvend? Als u als dienstverlener (architect, fotograaf…) in België bent gevestigd, kunt u uw activiteit voortaan ook in andere EU landen – althans tijdelijk – uitoefenen zonder er een vennootschap of een dochtermaatschappij op te richten en zonder er het geheel aan administratieve procedures van deze landen na te leven (zoals het verkrijgen van een voorafgaandelijke vergunning voor de betrokken activiteit). Deze mogelijkheid is vrij nuttig, onder andere om bij gelegenheid diensten te verlenen aan een klant in een ander EU land – of om een markt uit te testen voor u een beslissing neemt over een mogelijke vestiging ter plaatse. Deze mogelijkheid geldt voor alle vormen van diensten, weliswaar met uitzondering van een aantal specifieke sectoren: financiële diensten, privé beveiliging, kansspelen, notariaat, uitzendbureaus, telecommunicatie, audiovisuele en elektronische diensten. Deze sectoren moeten aparte regels naleven. Zijn eveneens uitgesloten de diensten van algemeen nut, zoals de gezondheidszorg. De Europese wetgeving vermeldt niet duidelijk hoe lang een onderneming diensten in een ander land kan aanbieden. Sommige landen hanteren een tijdspanne van drie maand. In andere wordt het zes maand of zelfs meer. Soms dient u de activiteit aan de lokale overheid bekend te maken. De ondernemer moet bovendien nagaan of zijn beroep in dat land gereglementeerd is en of zijn kwalificaties lokaal moeten worden erkend. Eventuele beperkingen zijn duidelijk afgebakend en moeten door het betrokken land worden gerechtvaardigd (voorbeelden zijn redenen van openbare orde, volksgezondheid of bescherming van het milieu). Als uw activiteit ter plaatse voortduurt of aan frequentie wint, zult u waarschijnlijk een vennootschap of een dochteronderneming moeten oprichten. In dat geval dient u vanzelfsprekend de lokale wetgeving inzake handelszaken na te leven. Ongeacht of deze activiteit van tijdelijke of blijvende aard is, kunt u informatie inwinnen bij de eenheidsloketten in elk EU land (http://ec.europa. eu/internal_market/eu-go/). Dienstverplichtingen Het vrij verkeer van diensten houdt wel in dat de dienstverleners bepaalde verplichtingen naleven. Onder andere een discriminatieverbod tussen klanten. Dit betekent dat de in België gevestigde leverancier diensten aan klanten in andere EU landen niet mag weigeren. Dit is de algemene regel. Er kunnen natuurlijk wel geldige redenen bestaan die de dienstverlening onmogelijk maken of een prijsverhoging rechtvaardigen, bijvoorbeeld wegens opslag- of leveringskosten of extra administratieve kosten. In dat geval dient u deze voorwaarden bekend te maken en ervoor te zorgen dat zij geen discriminerend effect hebben. ● Info: Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 – jpm@beci.be Emmanuel Robert BECI - Brussel metropool - mei 2016 13 ©Thinkstock
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INTERNATIONAAL IWEC 2016 “Wij willen succesvolle vrouwen van over de hele wereld samenbrengen” Van 6 tot en met 8 november vindt in Brussel de conferentie en awardceremonie van de International Women’s Entrepreneurial Challenge Foundation (IWEC) plaats. Carmen Castillo was zelf een van de awardwinnaressen in 2010 en staat sinds 2014 als vicevoorzitter mee aan het roer. I WEC werd een tiental jaar geleden opgericht en heeft als doel een wereldwijd netwerk op te bouwen van succesvolle zakenvrouwen. Het is tegelijkertijd een platform om kennis en ervaring uit te wisselen, wereldwijde contacten te leggen en de sociale dialoog tussen vrouwelijke ondernemers en bedrijfsleiders te promoten. Annick Claus genomineerde zakenvrouw moet minstens voor 51 procent eigenaar zijn van het bedrijf, het aantal actieve jaren telt mee, het aantal werknemers speelt een rol ... Tot slot worden de genomineerden door IWEC geïnterviewd en dan worden er per land drie awardwinnaressen gekozen. Na Istanbul in 2015 onthaalt Brussel de IWEC ceremonie in 2016. “Toen ik voor het eerst in contact kwam met IWEC, viel ik meteen voor het concept en het potentieel erachter”, blikt Carmen Castillo terug. “Veel vrouwenorganisaties proberen vrouwen een duwtje in de rug te geven op hun weg naar succes, maar IWEC is anders. Wij erkennen succesvolle zakenvrouwen en hebben als doel een wereldwijd zakennetwerk op te bouwen, om deze vrouwen te helpen hun bedrijven nog verder te laten groeien en toegang te krijgen tot internationale markten.” Sinds Castillo vicevoorzitter werd, kent IWEC een belangrijke groei. “Ik heb 24 jaar ervaring als zakenvrouw in de Verenigde Staten. Die expertise was exact wat de organisatie nodig had. Ik heb ze mijn visie gegeven en dat is de richting die we nu volgen. Want we willen groot worden! Het doel is succesvolle zakenvrouwen uit honderd landen samen te brengen. De teller staat nu op 40. Dus we zijn goed op weg. Mijn ultieme droom is van IWEC de Verenigde Naties van succesvolle vrouwelijke ondernemers te maken.” De werking van IWEC is heel strikt, maar wel transparant: elke Kamer van Koophandel in elk land mag maximaal vijf kandidaten nomineren. Vervolgens gaat IWEC met behulp van een lange vragenlijst na wie er voor een award in aanmerking komt. Door de vele criteria ligt de lat namelijk immens hoog: het bedrijf moet minimaal 1,5 miljoen dollar (1,35 miljoen euro) omzet draaien per jaar, de 14 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Internationale samenwerkingen Elk jaar vindt de awardceremonie plaats in een andere stad. New York, Barcelona, Stockholm, Istanbul en dit jaar Brussel. Meer dan vijftig awardwinnaressen zullen uitgenodigd worden op de conferentie en ceremonie van IWEC van 6 tot en met 8 november. Thema dit jaar is Connecting Women Businesses Globally: Building a Viable Future. “Elke awardwinnares krijgt tijdens de conferentie de tijd om zichzelf en haar bedrijf te introduceren en om uit te leggen welke uitdagingen ze op hun pad naar succes zijn tegengekomen en hoe ze die hebben aangepakt. Stuk voor stuk inspirerende verhalen! Daarnaast zijn er workshops en seminars met enkele invloedrijke sprekers. De dag wordt afgesloten met een gala-avond waarbij de winnaressen hun award overhandigd krijgen.” Carmen Castillo Met het doel van de organisatie in het achterhoofd worden uiteraard ook alle vorige awardwinnaressen uitgenodigd. Door elkaar te ontmoeten, kunnen immers echte succesverhalen ontstaan. “Mijn bedrijf, SDI International, is een internationale speler op vlak van supply chain management”, legt Castillo uit. “Drie jaar geleden ontmoette ik op de conferentie in Peru een Zuid-Afrikaanse zakenvrouw met wie het goed klikte. Zij introduceerde mij in haar land en werd mijn partner. Dat is echt een verdienste van IWEC, want zonder haar was me dat nooit gelukt! Zo zijn er wel meer samenwerkingen ontsproten uit leuke ontmoetingen. Twee oud-awardwinnaressen zijn nu samen scholen aan het bouwen, bijvoorbeeld. In de toekomst willen we daar nog verder in gaan en zelfs proberen matchmaker te spelen.” ● Info: Sabine Soetens, 02 643 78 12, sso@beci.be. R.T. R.T. The 2016 edition of the International Women’s Entrepreneurial Challenge hosted by the Brussels Chamber of Commerce Op het programma : conferentie, awards, gala Wanneer? Van 6 tot 8 november 2016 | Waar? Brussel Oproep tot kandidaatstelling Bent u een vrouwelijke ondernemer, die voor minstens 51% eigenaar is van een bedrijf met een omzet van minimaal 1.350.000 € per jaar? Dan zijn wij naar u op zoek! Stel u meteen kandidaat! U wilt uw klantennetwerk uitbreiden, uw zaak ontwikkelen, uw kennis delen en meer leren over de beste manieren om uw zaak wereldwijd te ontwikkelen? Wil u graag deel uitmaken van het IWEC netwerk, dat vrouwelijke ondernemers van de 5 continenten samenbrengt? Mis dan zeker niet dit event van topniveau, dit jaar in Brussel. Meer info: www.beci.be/events of contacteer Sabine Soetens: sso@beci.be | UW LOGO HIER?
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Publireportage Isabelle Duvillier Sinds 6 jaar rekruteringsverantwoordelijke bij Chirec ‘Wat voor ons telt, zijn de waarden van de personen die we aanwerven. Als je in een ziekenhuis wilt werken, moet je uiteraard gemotiveerd zijn en de nodige expertise hebben, maar je moet ook dezelfde waarden en open geest delen.’ ‘Dankzij Actiris kunnen we in alle vertrouwen een deel van ons werk, dat extreem veel energie opslorpt, uitbesteden. Het is een win-winsituatie.’ Chirec, een ziekenhuisgroep met 5 vestigingen (waarvan 4 in Brussel), telt vandaag meer dan 3.000 personeelsleden (waarvan meer dan 2.300 in Brussel). Het HR-management centraliseert alle aanwervingen. In 2017 zal een nieuwe vestiging de deuren openen in Delta. ✓Hoe is uw eerste kennismaking met Actiris verlopen? In 2012 kwam een consultant van Select Actiris langs om hun diensten voor te stellen en ik dacht: ‘Waarom zou ik dit niet eens proberen?’. Sindsdien ondersteunt Actiris Chirec bij alle rekruteringen. Als ik de samenwerking met Actiris zou moeten omschrijven, dan zou ik zeggen “vlot” en “aangenaam”. Bovendien is Actiris ook erg ondernemend. De dienst is niet alleen gratis, maar ook doeltreffend: onze contactpersoon is gespecialiseerd in de medische sector. ✓Hoe heeft Select Actiris u geholpen bij uw aanwervingen? Dankzij Actiris kunnen we in alle vertrouwen een deel van ons werk, dat extreem veel energie opslorpt, uitbesteden. Het is een win-winsituatie. De deadlines zijn duidelijk en worden nageleefd. Omdat we tevreden waren over de voorgestelde kandidaten, hebben we onze samenwerking verder uitgebreid. CHIREC in cijfers • 3.000 • 200 42 nationaliteiten 20 80%% vrouwen Met de steun van het Europees sociaal fonds medewerkers aanwervingen per jaar ✓Wat zijn, volgens u, de kenmerken van een goede aanwerving? Een duidelijke functiebeschrijving is onmisbaar. De behoeften moeten vooraf goed geanalyseerd worden om de bal niet mis te slaan. Het is belangrijk dat er bij de aanwerving geen misverstanden opduiken. Chirec kent meer dan 90 verschillende profielen: niet alleen zorg- en paramedische beroepen, maar ook meer klassieke functies (keuken, veiligheid, financiën enz.). Vanaf de eerste dag van het rekruteringsproces werken we samen met de rechtstreekse verantwoordelijke. Select Actiris helpt ons bij het selecteren van de juiste kandidaten en houdt hierbij rekening met onze criteria. Wij zijn een onderneming die de klok rond werkt. De patiënt staat altijd centraal en dat heeft Select Actiris goed begrepen. Wilt u ook onze diensten uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis! www.actiris.be TOPIC DE ECONOMIE VAN HET GELUK Er is meer dan het BBP Geldt het geheel van de financiële waarde dat een Staat tot stand brengt, als een betrouwbare aanwijzing van de levensstandaard en het geluk van zijn burgers? Wie een dergelijke vraag stelt, kent het antwoord al. Er werd veelvuldig gepoogd om indicatoren te ontwikkelen die vollediger zouden zijn en dichter zouden aanleunen bij de menselijke behoeften. De gecreëerde waarde zegt niets over haar verdeling, de levensverwachting of de toegang van de burgers tot opvoeding, Justitie, een weinig vervuilde omgeving enz. E en heel complexe opdracht is dit, uiteraard. Hoe gaan we nu het geluk en de ontplooiing van een bevolking meten, volgens een methode die overal toepasbaar zou zijn? Vandaag blijft het Bruto Binnenlands Product (BBP) de meest gebruikte indicator, ondanks zijn welbekende beperkingen. Het BBP meet het geheel van de waarde die werd geproduceerd door ondernemingen, overheidsinstellingen, de burgerlijke samenleving enz. Ondanks zijn onvolkomenheden slaagt het BBP erin de economische ontwikkeling van een samenleving op een vrij precieze manier te ramen. En theoretisch gaat dit gepaard met een verbetering van de levensstandaard, de uitbreiding van de middenstand en de toegang tot woningen en kwalitatieve gezondheidszorg. Anderzijds is het onmogelijk hiermee enige vorm van ‘duurzaamheid’ te meten. Spijtig, want ook de houdbaarheid van het model dient te worden gemeten. En niet bezoldigde diensten zouden eveneens aan bod moeten komen. Laten we er meteen bij vertellen dat het BBP nooit heeft beweerd een toonaangevende indicator te zijn: pas na de Grote Depressie in de jaren 30, in de Verenigde Staten, werd deze indicator de referentie die we nu kennen. Sindsdien is de kritiek nooit geluwd. De beroemde economisten James Tobin en William Nordhaus hebben er enkele tekortkomingen van aangeklaagd. Een hiervan betreft de zogenaamde ‘defensieve’ uitgaven die economische spelers maken om zich te behoeden tegen schade aangericht door andere activiteiten (of om die schade te herstellen), in de weet dat zowel deze activiteiten als de defensieve uitgaven bijdragen tot het BBP. Erger nog, de uitbraak van een grootschalige epidemie of een golf van misdaad zullen deze indicator eveneens in positieve zin beïnvloeden. Anderzijds wordt in het conventionele BBP nauwelijks rekening gehouden met overheidsdiensten, het onderwijs of bijvoorbeeld de veiligheid. IMO, Bruto Binnenlands Geluk … Andere indicatoren zagen ondertussen het daglicht. Zo bijvoorbeeld de Indicator van Menselijke Ontwikkeling (IMO), die voortvloeit uit het Programma van de Verenigde Naties voor Ontwikkeling. Hiermee is het de YAB bedoeling meer te focussen op kwalitatieve aspecten, die nochtans meetbaar blijven. Drie parameters komen hier aan bod: de levensverwachting bij de geboorte, de toegang tot opvoeding (wordt gemeten door de gemiddelde duur van scholing bij volwassenen ouder dan 25 jaar) en het BBP per inwoner, bij koopkrachtpariteit. De levensverwachting is een goede aanwijzing van de toegang tot drinkwater, gezonde voeding en gezondheidszorg. Deze dynamiek kwam in een stroomversnelling na de verschijning, in 2009, van het Stiglitz-Sen-Fitoussi verslag over de Meting van de Economische Prestatie en de Sociale Vooruitgang. Een aantal indicatoren proberen de tekortkomingen van het BBP bij te sturen door weglating van de veronderstelde waarde van een aantal ongelijkheden en/of door toevoeging van punten voor externe factoren met een positieve invloed op sociaal of economisch vlak. Deze benadering bereikte een top in het begin van de jaren 2010 met de Indicator van het Beter Leven van de OESO. Met dit interactief hulpmiddel kunnen burgers landen vergelijken door zelf de belangrijkste criteria te kiezen in een tiental thema’s, waaronder onderwijs, milieu of vastgoed. Het ‘Bruto Binnenlands Geluk’, een concept van een Canadese organisatie, maakt van zijn kant gebruik van indicatoren met betrekking tot de economische veiligheid, het gemiddelde verbruik van de inwoners, het niveau van sociale gelijkheid en de kwaliteit van het menselijke kapitaal. In België heeft het Instituut voor de Nationale Rekeningen al beslist de waaier van gemeten economische activiteiten uit te breiden, onder meer met een evaluatie van de waarde van de ondergrondse economie, de inkomsten uit prostitutie, de drugshandel en smokkelarij. Bovendien levert het Instituut talrijke specifieke indicatoren en heeft het de waarde van investeringen in de gezondheidszorg bijvoorbeeld onlangs opgewaardeerd. ● ©Thinkstock
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©Thinkstock DE ECONOMIE VAN HET GELUK Geluk op het werk: op zoek naar iets zinvols Nauwelijks 12% van de Belgische loontrekkenden zouden zich door hun baan gedreven voelen. Een verpletterende vaststelling. Andere landen scoren meestal niet beter. Daarom stellen hoe langer hoe meer bedrijven zichzelf in vraag en slaan ze de weg in van de zogenaamde NWoW (New Way of Working). Per slot van rekening steunt het welzijn op het werk misschien op begrippen als erkenning, respect, welwillendheid of verantwoordelijkheid. Julien Ide I n 2011 verscheen het veelzeggende boek The top 5 regrets of the dying (De vijf zaken die stervenden het meest betreuren). Schrijfster Bronnie Ware is een Australische verpleegster. Jarenlang verzamelde ze de getuigenissen van stervende patiënten. Dit zijn de vijf zaken waarvan zij het meest spijt hebben, van frequent naar minder frequent: “Ik had het leven willen leiden dat ik echt wenste”, “Ik had minder moeten werken”, “Ik had graag mijn gevoelens willen uiten”, “Ik had het contact met mijn vrienden moeten behouden” en “Ik had mezelf meer geluk moeten gunnen”. Deze overwegingen bij het naderen van de dood bevestigen dat begrippen als geluk en werk in onze geest nauw verbonden zijn. In 2012 publiceerde het Amerikaanse instituut voor statistiek Gallup1 verontrustende cijfers over toewijding aan het werk. In België voelt zich 12% van de loontrekkenden echt toegewijd. 66% is het niet. En de overblijvende 22% voelt zich zelfs volledig losgekoppeld. Uit de RIZIV statistieken blijkt anderzijds dat de gevallen van zenuwinzinkingen en burn-outs tussen 2007 en 2014 meer dan verdubbeld zijn2 . In dit neerslachtige klimaat verscheen in 2009, als geroepen, het boek Freedom, Inc (Vrijheid & Co), van auteurs Isaac Getz en Brian Carney. Ze ontwikkelen er het concept van bevrijde onderneming: “De werknemers zijn vrij en verantwoordelijk voor het nemen van alle initiatieven die zij voor de onderneming optimaal achten.” 1 http://www.gallup.com/poll/165269/worldwide-employees-engaged-work.aspx 2 Aan de hand van het aantal mensen dat de arbeidsmarkt meer dan een jaar lang heeft verlaten en door de sociale zekerheid wordt vergoed. Waarschijnlijk zal onze hiërarchische samenleving tegen 2035 naar een op samenwerking gefundeerd ecosysteem toegroeien Michel de Kemmeter, ondernemer en schrijver Talrijke bedrijven zijn zich van dit maatschappelijk probleem bewust en passen nieuwe managementmodellen toe. De gevolgen laten niet op zich wachten: meer welzijn voor de loontrekkenden en een gevoelige stijging van de rentabiliteit. Dit is bijvoorbeeld het geval bij Equal Partners (Brussel), de FOD Mobiliteit en de groep Poult, geleid door de Brusselaar Carlos Verkaeren. 18 BECI - Brussel metropool - mei 2016 R.T. TOPIC Het adaptieve brein Eind van de jaren 80 ontwikkelden de Franse Dr Jacques Fradin en zijn team van het Institut de Médecine Environnementale de zogenaamde Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC – Neurocognitieve en Gedrachtgerichte Aanpak), met de bedoeling een verband te leggen tussen neurowetenschappen en psychologie. Volgens de theorie van deze vorsers werkt ons brein afwisselend in twee modi: automatisch of adaptief. De eerste modus wordt standaard ingeschakeld om onze hersenen toe te laten eenvoudige en gekende situaties te beheren aan de hand van onze gewoonten, zekerheden en kennis. Zodra een ingewikkelde of onverwachte situatie zich voordoet, schakelt ons brein over naar de adaptieve modus. Brigitte Durruty Na een 20-jarige loopbaan als bedrijfsleidster schakelde Brigitte Durruty over naar de psychologie en de menswetenschappen. Vandaag is ze in Brussel gevestigd als erkende ANC beoefenaarster, beroepscoach, opleidster en auteur van verscheidene boeken over stressbeheer. In 2015 publiceerde ze Vivement lundi (Éditions de l’Homme), een boek over levensvreugde in de werkomgeving. Aan de hand van de automatische en adaptieve modi van onze hersenen komt de schrijfster tot een fundamentele conclusie: wanneer wij ingewikkelde beroepssituaties in automatische modus beheren, ontwikkelen onze hersenen stress. Brigitte Durruty adviseert en toont ons hoe we soepel en vaak van de ene modus naar de andere overschakelen om spanningen te verminderen. Ze confronteert de arbeidskrachten ook met hun eigen verantwoordelijkheden. “Wij hebben weinig vat op de externe factoren die stress veroorzaken. Dit neemt niet weg dat wij ons een positieve en actieve ingesteldheid kunnen opleggen om korte metten te maken met een fatalistische, treurende houding. Wanneer wij de werkelijkheid voor ogen durven nemen, slagen we er ook in afstand te nemen en efficiënter te reageren. We worden dan doeltreffender, soepeler en inventiever. Wanneer wij op deze manier onze verantwoordelijkheden op ons nemen, vinden wij opnieuw genoegen in ons werk.” Bewustwording Op zoek naar iets zinvols, dat beweert nagenoeg iedereen te zijn. In de arbeidswereld is een verschuiving van paradigma aan de gang. Volgens ondernemer en schrijver Michel De Kemmeter, ging deze bewustwording door een stroomversnelling wegens de economische crisissen. “De schok van de subprimes veroorzaakte een soort gemeenschappelijke ademstilstand. Daarna begonnen de mensen zich terecht vragen te stellen. Ze kwamen tot het besef dat het menselijk welzijn geen voorrang krijgt. De prioriteit gaat helaas naar de rentabiliteit. Wij mensen hebben ingezien hoe belangrijk het is te handelen in functie van onze interesses, onze dromen en onze passies. Daarna kwam de crisis in Griekenland, een verdere uitbreiding van de robotisering, de Arabische lente en nieuwe stuiptrekkingen van de euro. Met al deze gebeurtenissen komen wij tot het besef dat de zoektocht naar iets zinvols en naar coherentie van kapitaal belang is in de arbeidswereld.” Deze zoektocht bezielt het welgenaamde advocatenkantoor Equal Partners. Deze jonge, begin 2015 opgerichte onderneming heeft haar intrek genomen op de vijfde verdieping van het vroegere gebouw van het NIR, op het Flageyplein. In de open ruimte met uitzicht op de vijvers van Elsene vertrouwt advocaat Eric Gillet ons volgend verhaal toe: “Toen ik voor andere ondernemingen werkte, ontmoette ik heel wat mensen die veel geld verdienden en toch ongelukkig waren. Er heerste een schrijnend tekort aan welwillendheid, wederzijds vertrouwen en transparantie. De persoonlijke belangen hadden voorrang op de gemeenschappelijke. Ons beroep als advocaat was zinloos geworden want het werkte volgens een businessmodel dat mijlenver stond van de verzuchtingen en het welzijn van de mens. Suggesties en initiatieven waren nooit welkom. Daarom hebben wij beslist Equal Partners op te richten.” Vrijheid, gelijkheid en verscheidenheid Worden vrijheid en gelijkheid de basisvoorwaarden van de nieuwe managementmodellen? Het antwoord van Eric Gillet: “Bij Equal Partners zijn wij allen vennoten. Samenwerking is onze manier van werken. Er is geen baas en alle beslissingen worden gemeenschappelijk genomen. Door deze gelijkheid bestaat er ook geen rivaliteit en werken wij in een zeer rustige sfeer. Iedereen ontplooit zich op natuurlijke wijze. Ik geloof dat wij een vorm van geluk hebben gevonden.” Vrijheid is een sleutelwoord dat zelfs wordt toegepast op de verloning. “Wij hebben een loonspectrum bepaald. Om de zes maand evalueert ieder zijn loon in functie van deze schaal. De keuze moet natuurlijk volgens een aantal criteria worden gerechtvaardigd. Als er geen tegenkanting komt, wordt de wens ingewilligd. Wij melden soms zelfs aan een of andere vennoot dat hij te bescheiden is en dat zijn evaluatie onder de waarheid blijft. Omgekeerd gebeurt ook, maar dat blijft heel zeldzaam. Dit alles loopt heel vlot omdat wij met veel respect en transparantie werken.” Deze ingrijpende metamorfose van de arbeidswereld gaat gepaard met opkomst van hoe langer hoe meer coworking-ruimtes. Marie Brouwez is Business Manager van de open incubator Silversquare Louise. Ze vertelt ons Marie Brouwez (Silversquare Louise) BECI - Brussel metropool - mei 2016 19 R.T. R.T.
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TOPIC waarom dit type structuur het welzijn op het werk bevordert. “Wij richten onder andere privé ruimtes in die wij ter beschikking van de ondernemingen stellen. De meeste van onze werkruimtes zijn echter open. De mensen veranderen dagelijks van bureau, als ze dat wensen, naargelang van hun gemoed of het type taak dat ze moeten verrichten. Deze vrijheid is bijzonder belangrijk om iedereen te helpen harmonie en diversiteit in zijn dagelijks werk te vinden. Bij ons wordt een zeer brede waaier beroepen uitgeoefend. Voor KMO’s is dit bijzonder handig, want ze hebben een heleboel verder behoefte aan samenwerking en we zouden de Staat moeten toelaten de belasting te innen wanneer de dienst wordt verleend, bijvoorbeeld via een voorheffing.” Sandrine Agie is corporate communicatiespecialiste bij het bureau Whyte, waarvan zij medeoprichtster is. Ze biedt ons enkele denkpistes om het welzijn op het werk in de toekomst te verbeteren. “De ondernemingen moeten zowel de interne als de externe storytelling aanmoedigen. Er bestaat een behoefte aan een samenhangend verhaal waardoor De klassieke piramidestructuren zijn aan het verdwijnen en iedereen wint aan vrijheid. Stanislas van Wassenhove, advocaat, Alterforhum professionals binnen handbereik. De menselijke aanpak krijgt voorrang: deze mensen kunnen elkaar rechtstreeks ontmoeten.” Piramides storten in Al deze nieuwe trends duiden in de richting van samenwerking, met een centrale plaats voor de mens. Ook de hiërarchische structuren komen in opspraak. Dit is trouwens de richtlijn die advocaat Stanislas van Wassenhove volgt. Hij is stichtend lid van de vereniging Alterforhum, die een actieve bijdrage en humanistische antwoorden wil leveren ingeval van problemen met human resources. Begin januari organiseerde de advocaat samen met het communicatiebureau Whyte een seminar over de toekomst van het werk. Deze toekomst zou op vier thema’s rusten: “Het eerste punt betreft de liberalisering van de onderneming. De klassieke hiërarchische piramides zijn aan het verdwijnen en iedereen krijgt meer vrijheid. Ten tweede staat de eenheid van tewerkstelling op de helling. De mensen zullen meerdere werkgevers hebben, meerdere werkplaatsen en uurroosters en misschien zelfs meerdere beroepen. Het derde thema heeft te maken met de evolutie van veiligheid en welzijn. En ten slotte zorgt de digitalisering van de bedrijfswereld voor totaal nieuwe manieren van communiceren, organiseren en structureren. Talrijke functies verdwijnen en worden door nieuwe vervangen. Platformen zorgen voor een rechtstreekse verbinding tussen de gebruikers en leveranciers van diensten. Als we er niet op toezien, ontstaat er binnenkort een nieuwe vorm van kapitalisme rond online platformen. We hebben 20 BECI - Brussel metropool - mei 2016 de werknemers de veranderingen die de onderneming ondergaat, als zinvol beschouwen. Ten tweede moet de dienst interne communicatie sterker aanwezig zijn en banden tussen alle afdelingen leggen. Bedrijfsleiders zouden best hun ivoren toren verlaten, op het terrein aanwezig zijn en regelmatig intern informatie verstrekken om de verspreiding van geruchten en het aanhouden van misverstanden tegen te werken. De topman moet van zijn kant aantonen dat hij weet waar hij naartoe gaat en een langetermijnvisie volgt. En ten slotte moet er een totale coherentie bestaan tussen interne en externe communicatie.” (Whyte Corporate Affairs) De toekomst: een samenwerkend ecosysteem Michel De Kemmeter pleit voor een gemeenschappelijke bewustwording om onze samenleving te laten evolueren, volgens de thema’s die in de film Demain worden aangekaart. De toegang tot het geluk zou in twee stappen verlopen. “Eerst gaat de huidige situatie nog meer chronische ziekten en burn-out gebonden problemen veroorzaken. Dit wordt een fase van ‘collectieve depressie’, die gepaard zal gaan met een algemene bewustwording. Een deel van onze sterk hiërarchische samenleving zal waarschijnlijk doorgroeien naar een ecosysteem op basis van samenwerking, nog voor 2035. Een ander deel van de maatschappij zal deze persoonlijke en gemeenschappelijke keuze niet maken en daarom met geweldige uitdagingen worden geconfronSandrine Agie teerd onder de vorm van angst, geweld, wantoestanden en faillissementen. Alle domeinen zijn hierbij betrokken: de toenemende schaarste aan natuurlijke hulpbronnen, de invraagstelling van het onderwijs en de onomkeerbare verandering van de arbeidswereld.” Zijn verantwoordelijkheid, welwillendheid, gelijkheid, vrijheid – en andere – de waarden waarmee wij op het werk gelukkig kunnen zijn? Velen hebben dit met succes in bevrijde ondernemingen uitgetest. We zouden er dolgraag in geloven en deze nieuwe weelde toepassen als management filosofie voor de toekomst. En misschien kunnen we dan, als mens, eindelijk voorrang geven aan geluk. ● R.T. R.T. MYMERAK, DE SLIMSTE WEG NAAR EEN OVERZICHTELIJK ARCHIEF. MyMerak voor kmo’s en zelfstandigen. Bewaar uw archief buitenhuis, een muisklik verwijderd. Een archief op kantoor? Dat hoeft echt niet meer. Speciaal voor kmo’s, zelfstandigen en vrije beroepen ontwikkelde archiveringsexpert Merak het online platform MyMerak. Uw gegevens worden 100% anoniem en veilig bewaard–uw documenten in onze magazijnen, uw digitale data in een gecertifi eerde cloud. En toch blijven ze maximaal beschikbaar. Want u beheert MyMerak volledig online. Hebt u bedrijfsgegevens nodig? Binnen de kortste keren staan ze op uw scherm of voor de deur. Makkelijker kan het niet. En zekerder ook niet. Win ook tijd, plaats en geld. Kies uw formule op www.merak.be.
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TOPIC DE ECONOMIE VAN HET GELUK Chief Happiness Officer: vrijheid, blijheid De ‘chief happiness officer’ is, zeker in de VS, een ware hype. Maar heeft zo’n functie ook écht zin? Volstaat het om leuke feestjes te organiseren? “Het doel moet zijn je werknemers gelukkig én performant te maken.” Peter Van Dyck ‘ A lgemeen directeur van de stafdienst personeel en organisatie’. Dat stond oorspronkelijk op het naamkaartje van Laurence Vanhée toen ze in november 2010 bij de FOD Sociale Zekerheid aan de slag ging. Niet bepaald sexy, vond ze zelf. Dan adopteerde ze liever de titel ‘chief happiness officer’ die ze kende van Tony Hsieh (de Amerikaanse ondernemer achter de online-kledingwinkel Zappos) en van de Deense consultant Alexander Kjerulf. “Omdat ik net als beide heren geloofde dat een groter geluksgevoel tot performantere prestaties kan leiden, liet ik me CHO noemen”, legt Laurence Vanhée uit. De Luikse vond de ‘naamsverandering’ perfect passen in het grotere plaatje van de transformatie waar de FOD Sociale Zekerheid op dat moment voor stond: een switch naar het Nieuwe Werken. “Het leek me belangrijk om tijdens dat verandertraject ieders geluksgevoel voor ogen te houden”, licht ze toe. “Vrijheid was het sleutelwoord. Werknemers mochten bijvoorbeeld zelf beslissen of ze al dan niet de prikklok wilden gebruiken. Het stond hen vrij om te kiezen, al waren aan elke keuze afspraken verbonden.” Daarnaast organiseerden de CHO en het HR-team ook evenementen waar medewerkers op vrijwillige basis aan konden deelnemen, zoals een Summer School rond het omgaan met de sociale media. Duurzame verbetering Volgens een tevredenheidsonderzoek evolueerde het welbevinden van de werknemers effectief in stijgende lijn. Ook het engagement ging spectaculair de hoogte in. Laurence Vanhée stoffeert de ommezwaai met cijfermateriaal: “Het werkverzuim verminderde met 26 procent en het aantal vrijwillige ontslagen met 75 procent. Met grote regelmaat volgden wij een aantal kritieke prestatie-indicatoren op en dit legde een duidelijke link tussen de positievere resultaten en de andere arbeidsorganisatie bloot.” Intussen werd de chief happiness officer een buzzwoord in de VS, en meer bepaald in Silicon Valley, waar men graag experimenteert met manieren om de werkplek attractief te houden. In onze contreien kreeg het voorbeeld van Laurence Vanhée weinig navolging. Als er bij ons al CHO’s opdoken, ging het veelal om consultants. Dat was ook de weg die Laurence Vanhée enkele jaren geleden op ging. “Toen ik nog bij de FOD Sociale Zekerheid werkte, kreeg ik steeds vaker aanvragen om lezingen over geluk op het werk te geven en projecten bij bedrijven te begeleiden. Het moment was rijp om een eigen bedrijf op te richten, zeker omdat ik vaststelde het HR-team dat mij omringde heel autonoom was geworden.” 22 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Co-creatie Haar consultancybureau Happyformance biedt naast lezingen projectbegeleiding aan: steun bij het uitstippelen van een HR-strategie die gericht is op meer geluk op het werk. Laurence Vanhée gelooft heel erg in een positieve transformatie van Met grote regelmaat volgden wij een aantal prestatie-indicatoren op en dit legde een duidelijke link tussen de positievere resultaten en de andere arbeidsorganisatie bloot. Laurence Vanhée, Happyformance organisaties. “We leven nu in een VUCA wereld: volatile, uncertain, complex, ambiguous. Ondernemingen moeten zich daaraan aanpassen. Tot hiertoe vierde de negatieve benadering hoogtij met herstructureringen, ontslagen en het afstoten van een deel van de business: vaak kostendrukkende kortermijnbeslissingen. Bedrijven komen stilaan tot het besef dat die aanpak geen vruchten afwerpt. Wij kiezen voor positieve oplossingen via co-creatie: de ideeën komen van de werknemers zelf.” In interactieve workshops gaan de werknemers op zoek naar de punten die hen én de stakeholders gelukkiger maken. Laurence Vanhée: “Met hun bevindingen en onze aanbevelingen stappen we vervolgens naar het directiecomité. Zet dat het licht op groen, dan stellen we projectgroepen samen die ieder rond een thema werken dat het geluksgevoel kan bevorderen: HR, communicatie, leiderschap, werkomgeving, teamdynamiek...” Kussengevecht met klanten De al door Laurence Vanhée aangehaalde Alexander Kjerulf begeleidde ooit Ikea in Denemarken. Daar raadde de CHO de managers aan om elke dag ‘goeiemorgen’ tegen de R.T. TOPIC medewerkers te zeggen en hen wat vaker complimenten te geven. Op een gegeven moment organiseerde het hoofd van de beddenafdeling zelfs een kussengevecht tussen medewerkers en klanten. Laurence Vanhée heeft ook al out-of-the-box praktijken zien geboren worden. “Bij de FOD Sociale Zekerheid ontstond zo het idee om het overschot aan sandwiches na lunchmeetings te laten ophalen door een vzw voor daklozen en armen. Een ander mooi initiatief vond ik Leef Mijn Leven, waarbij je één dag de functie van iemand anders kon uitoefenen. Zulke ideeën verhogen de trots van werknemers.” Arbeidspsychologen volgen, tot op zekere hoogte, de filosofie van Laurence Vanhée. “De laatste tien jaar gaat er meer aandacht naar positieve psychologie”, bevestigt Martin Euwema, professor organisatiepsychologie aan de KU Leuven. “Vroeger keken we veelal naar de belastende factoren, die uiteraard, de toename van burn-out indachtig, nog steeds in de gaten gehouden moeten worden. Toch is, als een soort tegengewicht, de focus wat verlegd naar wat we in het Engels engagement noemen. Happiness vind ik eerlijk gezegd een vaag begrip. Zelf houd ik het liever bij bevlogenheid of toewijding.” De trots van de toiletdame Om deze bevlogenheid te bereiken, zijn vier factoren van belang: autonomie; het gevoel erbij te horen; aangesproken worden op je competenties; en het gevoel betekenisvol bezig te zijn. Over de competenties wil professor Euwema graag nog iets aanstippen: “Ik hoorde recent een interview met een vrouw die een prijs voor ‘beste stationstoilet’ had gewonnen. Ze zag het als haar levenstaak dat mensen naar een schoon toilet konden gaan. Dat haar werk correspondeerde met haar kwaliteiten maakte haar gelukkig. Dit is een belangrijke bevinding voor de personeelsontwikkeling. We hebben lang gekeken naar de beperkingen van mensen, maar werken aan verbeterpunten draagt zelden bij tot het welbevinden. Een waarderende aanpak – waar zit je kracht? – doet dit wél. Je kunt je baan zo vormgeven dat ze aansluit bij je interesses en vaardigheden. Jobcrafting heet dat met een modewoord.” Onderzoek wees uit dat 50 procent van ons geluksgevoel genetisch is bepaald en 10 procent afhangt van de omstandigheden. Professor Euwema: “Dus wordt 40 procent bepaald door onze gedachten en gedragingen, waarbij de privésituatie uiteraard ook een grote rol speelt. Je wilt toch niet in een scenario à la het boek 1984 of in Japanse toestanden terechtkomen, waarbij iedereen blijmoedig moet wezen en samen het bedrijfslied zingt? Klachten verboden! Dat zou verschrikkelijk zijn. Er moet ook plaats zijn voor minder zonnige karakters. Ik geloof niet in een CHO die iedereen aanmoedigt om happy op de werkvloer rond te lopen. Wil je iets aan het geluksgevoel van je medewerkers doen, zorg dan eerst voor de juiste werkcondities: een gezonde werkomgeving en al even gezonde arbeidsverhoudingen. Pas als je dat hebt gerealiseerd, kan je daar bovenop voor de gezelligheid een bedrijfsfeest organiseren.” Tegen de moppercultuur in Als er dan toch een CHO moet zijn, dan ziet de professor Wil je iets aan het geluksgevoel van je medewerkers doen, zorg dan eerst voor de juiste werkcondities: een gezonde werkomgeving en al even gezonde arbeidsverhoudingen. Martin Euwema, KU Leuven eerder heil in een projectmatige benadering. “Je zou bijvoorbeeld kunnen bekijken welke verbeteringen je kunt realiseren op vlak van werksfeer en bedrijfscultuur. Zo word ik de laatste tijd geregeld geconfronteerd met organisaties waar een moppercultuur heerst. Het lijkt mij wel de moeite om dat thema eens op de agenda te zetten. Zeker in de wetenschap dat emoties enorm besmettelijk zijn, kun je er baat bij hebben die klaagcultuur te doorbreken. Een CHO zou dan gerichte acties kunnen ondernemen om de sfeer een positievere twist te geven, daarbij zelf het goede voorbeeld gevend. Ik ken een leidinggevende die bijvoorbeeld vrolijke posters ophing en zichzelf tot doel had gesteld om voor iedereen een positief woord te hebben.” Laurence Vanhée is in de periode 2008-2009 zelf slachtoffer geweest van een burn-out. Ze zwoer toen nooit meer zo ongelukkig te zijn. Aan CHO’s die hun taak te licht opnemen, heeft ze een grondige hekel. “Ik word hoorndol van al die jonge CHO’s die amper ervaring hebben en die, als assistent van de CEO, barbecues of bowlingwedstrijden in elkaar steken. Dat is slechts één kleine fractie van de job van de CHO. Je moet geen CHO zijn om leuke feestjes te organiseren. Dat is me te oppervlakkig. Als je als CHO een positieve impact wil hebben, moet je veel verder gaan. Dan moet je je over de organisatie, over je mensen en over de kpi’s buigen. Vergeet niet dat een chief officer tot het directiecomité behoort. Dat is een strategische rol. Je bent verantwoordelijk voor het creëren van de beste werkomstandigheden. Het doel moet zijn je werknemers gelukkig én performant te maken.” ● BECI - Brussel metropool - mei 2016 23 R.T.
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TOPIC Kent u gangsters? DE ECONOMIE VAN HET GELUK Ook in Brussel zijn ze te vinden. Wel van de goedaardige soort die technologie, geld en intelligentie ten dienste van gemeenschappelijke uitdagingen aanwendt. In de MakeSense gemeenschap krioelt het zelfs van de gangsters: ongeveer 2000 vrijwilligers in de ganse wereld, verspreid over 120 steden, waaronder Brussel, nu al drie jaar lang. Ze ontmoeten elkaar tijdens evenementen of workshops, waaronder ‘holds-ups’. Céline Bouton W at we onder ‘hold-up’ mogen verstaan? Een participatie-workshop die oplossingen zoekt voor een probleem waarmee een van de sociale ondernemers in het netwerk kampt. Deze bijzonder creatieve ondernemers onderzoeken alle mogelijke uitwegen en richten zaken op. Ze schrikken niet terug voor pionierswerk om maatschappelijke uitdagingen aan te pakken en een positieve impact te verwekken op onze economie en onze planeet. In vijf jaar tijd slaagden ze erin dan 30.000 personen in hun wacht te slepen. Drie jaar geleden werden ze door Ashoka onderscheid. Verleden jaar nam Google hetzelfde initiatief. Uit deze zeer verscheiden gemeenschap die zowel in Ho Chi Minh City als San Francisco is gevestigd, ontstond een zeer actieve Brusselse poot. Zoals het voordien al het geval was in Parijs en Mexico, richtte de Brusselse cel een business incubator op voor maatschappelijk ingestelde ondernemingen: de zgn. SenseCube. Die begeleidt sinds februari zes startups met een sterke milieugebonden of maatschappelijke inval. Ondernemers die een nieuwe aanpak wagen van de economische ontwikkeling, van de verdeling van gemeenschappelijke goederen of van milieuvriendelijke praktijken worden met de dag talrijker. Ze benaderen alle sectoren van de economie (tewerkstelling, afvalbeleid, landbouw en voeding, opvoeding, migratie, vervoer …) om de meest positieve projecten een duwtje in de rug te geven. De dynamiek en de ontwikkeling van MakeSense, met zijn zeer diverse vrijwilligers (ondernemers, ingenieurs, economisten, ontwikkelaars, kunstenaars …) en zijn netwerk van business incubatoren verlenen een aanzienlijke steun aan de maatschappelijke ondernemers. Dit gebeurt onder de vorm van ideeën, zichtbaarheid, contacten met bevoegde personen en de concrete opbouw van een netwerk van ‘change entrepreneurs’. Een dergelijk ecosysteem opent deuren voor de overdracht van bevoegdheden (MakeSense is namelijk open-source), het uittesten van verscheidene markten, de vermenigvuldiging en de ontwikkeling van maatschappelijke ondernemingen. In dit opzicht is de SenseCube veel meer dan een incubatieprogramma voor starters: eerder een gemeenschap van early adopters die de ideeën van hun leden ontwikkelen, een internationaal netwerk van contacten aanleggen, panels van deskundigen, coaches en projectbeheerders samenstellen en bovendien elke week workshops organiseren. De inhuldiging van deze nieuwe ‘ruimte voor collectieve intelligentie’, op 1 februari, zat tjokvol. Idem dito tijdens de SenseCamp die in september in Vorst werd georganiseerd in aanwezigheid van Tony Meloto, CEO van Gawad Kalinga, een van de grootste maatschappelijke ondernemers ter wereld. 24 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Het voornaamste wapen van onze gangsters: post-its. Van duurzame design tot mobiele studio De uitdaging bestaat er voortaan in de zes gekozen Brusselse projecten de nodige dynamiek in te boezemen. Dit zijn ze: Magma Nova (een onderzoek- en designstudio dat met biomateriaal en micro-organismen te werk gaat); Unite (een platform voor de inzet van mensen en de coördinatie van gemeenschappen); Biomimika (een adviesbureau in bio-mimetica); CoRe (een toepassing voor burgerstemming om inkoopcentrales aan te moedigen duurzamer te functioneren); Bandstrack (een mobiele opnamestudio en technische muziekdiensten voor allen) en Radis&Co (een kortstondige plaats die korte trajecten promoot, niet alleen voor voeding, maar ook voor afval). Deze eerste intensieve incubatiefase biedt specifieke opleidingen waarmee ondernemers hun model kunnen ontwikkelen, een prototype van MLP (minimaal levensvatbaar product) voorbereiden, voor impact zorgen, een eerste gemeenschap samenstellen, business tools klaar leggen en online communicatie op gang brengen. Gedreven door het succes slaan de gangsters in mei opnieuw toe met de lancering van Make.Brussels, in samenwerking met Atrium. Dit project wil het imago van het stadscentrum opkrikken en de aantrekkelijkheid en handelsdynamiek van de tien voornaamste handelsbuurten in de Brusselse vijfhoek versterken. Hierbij worden buurtbewoners en creatievelingen aangezet om samen stimulerende projecten te ontwikkelen voor het grondgebied en zijn inwoners. Tegelijk organiseert Brussel op 20 mei de derde Top over Systeemeconomie, om samen de wereld van de toekomst te bouwen. ● Info: belgium.makesense.org; www.make.brussels; systemiceco3.eventbrite.com R.T. TOPIC ECONOMIE EN GELUK Geëngageerde ondernemingen Vandaag herleidt het bestuur van een onderneming zich niet langer tot een focus op de omzet. Steeds meer ondernemingen vinden dat ze in de samenleving een rol te vervullen hebben. Via een stichting of met de hulp van hun personeelsleden komen ze op voor een goed doel. Vijf voorbeelden. Gaëlle Hoogsteyn Engie: kinderen, sport en opvoeding De in 2010 opgerichte Engie Stichting staat voor het maatschappelijke engagement van de groep en zijn medewerkers. In België ondersteunt ze 26 projecten voor de sociale inschakeling van nagenoeg 40.000 kinderen en jongeren. Dit gebeurt door opvoeding, sport en cultuur. “De Stichting beperkt zich niet tot financiële steun aan verenigingen”, licht Manager Corporate Citizenship Mathieu Vandenbroecke toe. “Wij proberen ze te helpen bij de ontwikkeling van hun vaardigheden en doeltreffendheid.” Heel wat medewerkers (juristen, vertalers, boekhouders) bieden gratis hun diensten aan. “Steeds meer – vooral jongere – werknemers staan open voor verantwoord maatschappelijk ondernemen. Het salaris op zich volstaat niet meer. Ze willen ook werken voor een onderneming waarop ze trots kunnen zijn.” Een maand lang doorkruiste de beroemde ‘giftendoos’ gans Wallonië, met de nodige animatie, degustaties, kerstmarkten of concerten die door de Belfius kantoren werden georganiseerd. Het Stairs for Life event – een marathon in de trappenzalen van de Belfius toren – rondde het ganse gebeuren af. De Engie Stichting steunt het project BX Brussels. Bednet is een van de projecten die de Stichting ondersteunt. Jaarlijks kunnen in België ongeveer 2.000 jongeren niet naar school wegens langdurige ziekte. In Vlaanderen en in Brussel brengt Bednet deze kinderen via internet in contact met hun klas. Bednet heeft sinds 2008 al meer dan 1.200 kinderen geholpen. In de sportwereld steunt de Stichting het project BX Brussels van Vincent Kompany. Deze voetbalclub legt een nauwe band tussen de sportieve en de sociale uitdagingen. “Onze rol bestaat er onder andere in het lidmaatschapsgeld betaalbaar te houden”, vertelt Mathieu Vandenbroecke. Een duizendtal kinderen maken elk jaar gebruik van deze formule. Belfius en Viva for Life tegen kinderarmoede Sinds twee jaar steunt Belfius Viva for Life bij de inzameling van fondsen ten gunste van vzw’s die opkomen tegen kinderarmoede. Deze armoede treft in Brussel vier kinderen op tien! “Het concept is eenvoudig: uit kleine eikels groeien grote eikenbomen. Daarom hebben we onze medewerkers aangemoedigd tijdens hun vrije tijd initiatieven te organiseren om giften in te zamelen”, aldus MVO Verantwoordelijke Fanny De Pauw. Schneider Electric: energie voor iedereen De in 1998 onder auspiciën van de Fondation de France opgerichte Fondation Schneider Electric zoekt naar oplossingen voor de energieproblemen van de kansarmsten in de wereld. In opkomende economieën ondersteunt de Stichting beroepsopleidingsprojecten in de sectoren van de energie. In gevestigde economieën bestrijdt ze energiearmoede via opleidings- en sensibiliseringprogramma’s voor de betrokken gezinnen. Transvers ondersteunt de Stichting eveneens sensibiliseringsprojecten in duurzame ontwikkeling die aantonen dat er al oplossingen bestaan om het hoofd te bieden aan de verandering van het klimaat. “Vandaag dienen de ondernemingen aandacht te besteden aan de wereld en de grote trends, om oplossingen uit te werken”, aldus Communicatieverantwoordelijke Yves Roy. In België ligt de klemtoon op beroepsopleidingen (ondersteuning van het technisch onderwijs, organisatie van de Electromécanix wedstrijd BECI - Brussel metropool - mei 2016 25 In totaal werd een recordbedrag van 226.722 euro ingezameld voor Viva for Life. “De personeelsleden kwamen massief opdagen. Naast de financiële steun huldigen we de tijd en de energie die de mensen hierin hebben geinvesteerd. Dit gemeenschappelijk project vereert onze bedrijfscultuur”. In Vlaanderen ondersteunt Belfius de ‘Rode Neuzen Dag’ en nationaal treedt de bank op als partner van de Special Olympics. De Belfius Foundation overkoepelt andere mecenaat- en solidariteitsinitiatieven, bijvoorbeeld voor het welzijn van ziekenhuispatiënten dankzij ‘Colour Your Hospital!’. R.T. R.T.
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TOPIC GoodPlanet Belgium het project ‘op hun gezondheid drinken!’ in lagere scholen. “Het is bedoeld om de jongsten het belang van water drinken aan te leren. Specialisten gaan in de scholen workshops animeren en gebruiken hierbij didactische kits. Water is leven en iedereen zou hier recht moeten op hebben. Precies daarom hechten wij belang aan onze maatschappelijke inzet en aan onze (kleine) bijdrage.” Yves Roy tussen scholen, fabrieksbezoeken…) en de vermindering van de energiearmoede. In Europa kampen 50 tot 125 miljoen mensen met energiearmoede, volgens BPIE (Buildings Performance Institute Europe). “Toegang tot energie is echter een fundamenteel recht. Wij verbinden ons ertoe innoverende oplossingen te ontwikkelen om deze uitdaging aan te gaan.” Zo wordt gedacht aan een aanbod voor mensen in energiearmoede, om hen aan te leren zuinig met energie om te gaan. In België werkt de Stichting concreet samen met drie verenigingen: Empreinte, AG EOS en Samenlevingsopbouw. Schneider Electric neemt verder deel aan het platform dat in de Koning Boudewijnstichting tegen deze vorm van armoede opkomt. “In al onze acties trachten wij zoveel mogelijk personeel van de onderneming te betrekken. Dit geeft o.a. aanleiding tot het programma ‘Schneider Electric Teachers’ ter ondersteuning van de vrijwillige inzet van loontrekkenden en gepensioneerden in de programma’s van de Stichting. Om toekomstgericht te zijn, volstaat het voor een onderneming niet meer om transparantie te promoten, te zeggen wat ze doet en te doen wat ze zegt. Doen wat we zijn, daar komt het vandaag op neer.” Spa en de 20 km door Brussel Spa sponsort de 20 km door Brussel sinds de allereerste editie, 37 jaar geleden! Op de dag van de wedstrijd deelt ze meer dan 120.000 flessen water aan de deelnemers uit. “Met deze actie wenst Spa natuurlijk de 20 km te ondersteunen en, tegelijk, alle goede doelen die daar voordeel uit halen. Wij beschikken trouwens over ons eigen team, waarin onze medewerkers zich gratis mogen inschrijven”, aldus Communicatiedirecteur Jean-Benoît Schrans. “Natuurlijk proberen we daarnaast ook het ruime publiek te sensibiliseren voor het belang van een goede hydratatie.” Te veel mensen weten nog steeds niet dat ze anderhalve liter water per dag moeten drinken. Kinderen hebben bijvoorbeeld de neiging te veel frisdranken te verbruiken, met alle nadelen vandien voor hun gezondheid. Spa tracht dus een zeer ruim publiek te overtuigen. In dit perspectief ondersteunt Spa in samenwerking met BNP Paribas Fortis begeleidt microondernemers Als voornaamste partner van microStart, beperkt BNP Paribas Fortis zijn steun niet tot louter financiële hulp. Het succes van microStart is o.a. te danken aan de 150 vrijwilligers die startende ondernemers begeleiden. Veel van die vrijwilligers zijn bedienden of vroegere werknemers van BNP Paribas Fortis. Na hun dagtaak in de bank verlenen ze steun aan kleine ondernemers. Bernard Nicolay is verantwoordelijk voor de commerciële ontwikkeling van de IFS pool bij BNP Paribas Fortis. Hij steunt microStart sinds het prille begin. “Ik was meteen overtuigd. Ik vond het project schitterend. En dankzij mijn beroep kon ik concrete hulp verlenen. Mijn taak bestaat erin naar micro-ondernemers te luisteren en hen te adviseren over verschillende aspecten van het beheer van een onderneming. Ik help bijvoorbeeld bij de verduidelijking van het business Bernard Nicolay model, de segmentatie enz. Mijn functie als vrijwilliger levert aanzienlijke voordelen: onder meer het delen van ervaring en het wederkerige leerproces, maar ook het gevoel echt nuttig te zijn. Ik waardeer dat BNP Paribas Fortis dit type project ondersteunt. Voor mij (en vele anderen) is het belangrijk in een onderneming te werken die dezelfde waarden als ik nastreeft en waarop ik trots kan zijn.” Naast dit initiatief voert BNP Paribas Fortis een MVO beleid, ruimer opgevat rond vier vormen van engagement: economisch, sociaal ten aanzien van zijn personeel, burgerlijk en milieuvriendelijk. In dit opzicht zorgt de bank voor financieringen met een positieve impact en voor een nauwgezet beheer van de sociale en milieugebonden risico’s. Ze promoot diversiteit en inschakeling. De BNP Paribas Fortis Foundation bestrijdt uitsluiting, voornamelijk door steun aan projecten die, via opvoeding, hulp verlenen aan kinderen en jongeren. Sinds haar oprichting in 2010 verleende de Stichting steun aan nagenoeg 1.700 verenigingen – waaronder tot 1.089 een financiële bijdrage ontvingen – voor een totaal van meer dan 5,8 miljoen euro. ● 26 BECI - Brussel metropool - mei 2016 R.T. R.T. R.T. Le Manoir des Offices Een business center die uitblinkt door zijn topklasse en zijn dienstverlening Een nieuw business center opende onlangs zijn deuren in Ukkel. In een prachtige groene omgeving biedt hij fysieke maar ook virtuele kantoren, naast een brede waaier diensten op maat. Ideaal in het hartje van Ukkel gelegen biedt het prestigegebouw van de Manoir des Offices 1.500 m², verdeeld in 30 moderne en heldere kantoren, drie vergaderzalen, een conferentiezaal, vijf keukens en talrijke parkeerplaatsen. Het geheel richt zich zowel tot Belgische als buitenlandse ondernemingen. De Manoir des Offices werkt in vier talen. Een concept verankerd in een vaststelling Ondernemingen die zich in Brussel wensen te vestigen of er hun activiteiten te ontwikkelen, hebben steeds meer behoefte aan flexibiliteit en trachten daarom een aantal administratieve diensten uit te besteden. In een onzeker en wispelturig economisch klimaat proberen de ondernemingen hun structuren te verlichten. Alles verandert namelijk zo snel in de economie. Iedereen moet zich snel en efficiënt aan de nieuwe goede of minder goede omstandigheden aanpassen. Hierbij is het van belang de problemen niet alleen aan te pakken. Doorheen het leven van de onderneming blijft het zoeken naar aangepaste oplossingen. Deze ongewone business center betekent zoveel meer dan een eenvoudig domiciliëringsadres, namelijk een uitgebreide interne begeleiding. De Manoir des Offices zorgt niet alleen voor het onthaal van klanten (in fysieke of virtuele kantoren), het secretariaat en/of huishoudelijke diensten voor de ondernemingen. Dit centrum stelt ook een gans team ervaren professionals ter beschikking dat – desgewenst – kan instaan voor administratieve, boekhoudkundige en fiscale activiteiten, ongeacht of de ondernemingen al dan niet in de Manoir zijn gedomicilieerd. Een andere werkelijkheid, achter deze vaststelling Steeds meer ondernemingen zijn op zoek naar een overnemer (merger & acquisition) of een financiering (toegang tot banken en crowdfunding). Ze willen herstructureren (cost killing/ reorganisatie), hun waarde kennen (verkoop/successie/echtscheiding/geschillen tussen aandeelhouders enz.). Andere willen partnerschappen ontwikkelen in België en in het buitenland en zijn op zoek naar kansen en advies om deze doelstellingen te bereiken. Ook hiervoor kunnen ze terecht in de levendige en proactieve omgeving van de Manoir des Offices. Ageren en reageren om de ondernemingen ter zijde te staan, dat is de opzet. Op de aangename website krijgt u een vrij duidelijke eerste indruk van de aangeboden diensten. Maar de website zal nooit een bezoek ter plaatse vervangen, om de behoeften en eigenheden aan elke onderneming te bepalen. Welke deze behoeften ook zijn, zal de Manoir des Offices hiervoor een aangepaste oplossing bieden, steeds met behoud van de nodige soepelheid. Dit is zijn missie. Le Manoir des Offices Georges Lecointelaan 50 1180 Brussel Tel. : +32 (0)2 373 51 10 contact@manoirdesoffices.com www.manoirdesoffices.com
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Van links naar rechts: Tim Peake (44), Youri Malenchenko (54) en Tim Kopra (53), vandaag aan boord van de ISS in een baan rond de aarde en op het hoogtepunt van hun deskundigheid. Werkende senioren: kost of meerwaarde? PEOPLE MANAGEMENT Nauwelijks 45 en al ‘senior’? Op welke leeftijd is een werknemer 'oud'? Voor de drie deskundigen die wij hebben ondervraagd, bestaan er geen 'oude' werknemers, alleen werknemers in de kracht van hun leven. Zij beschikken over alle vaardigheden die eigen zijn aan hun professionele loopbaan. Hoe kan een onderneming ze maximaal benutten? Gaëlle Hoogsteyn G oed nieuws: de Belgen leven steeds langer en in betere gezondheid. Maar als de gemiddelde leeftijd van de bevolking toeneemt, neemt ook die van de werknemers toe. Binnen deze logica werd de wet aangepast aan deze demografische realiteit en werd de pensioenleeftijd opgetrokken, naar voorbeeld van de Scandinavische landen. Het staat dus als een paal boven water: wij zullen allen langer moeten werken om de vergrijzing van de bevolking te volgen en te compenseren en zodoende ons sociale-zekerheidsstelsel in stand te houden. Volgens een verslag van het HR Square netwerk, “volstaat het niet de wettelijke leeftijd van het pensioen op te trekken. De uitdaging bestaat erin de betekenis en de organisatie van het werk opnieuw uit te vinden, meer in menselijk kapitaal te investeren en de klemtoon te leggen op de activiteit van de personen, ongeacht hun leeftijd”. De Human Resources Managers staan dus op de eerste lijn. En daar wringt het schoentje, aldus HR Square: “Tot nu toe gedroegen de ondernemingen zich weinig proactief ten aanzien van de verlenging van de carrières – en bijzonder terughoudend wanneer het erop neerkwam het talent van oudere werknemers te mobiliseren. Daarom beschouwde de regering de bedrijven niet als vragende partij, Gisèle Maréchal 28 BECI - Brussel metropool - mei 2016 terwijl ze dagelijks met dit probleem worden geconfronteerd.” De leeftijdsbril afzetten Vandaag wordt een werknemer vanaf zijn 45e als ‘senior’ beschouwd. Voor Jean-Luc Louis, die het project “50’s at work” ontwikkelde, is die reine nonsens. “Op 45-jarige leeftijd heeft de persoon amper de helft van zijn carrière achter de rug. Laten we de discriminatie van 45-plussers stopzetten en clichés doorbreken als de mindere prestaties, de weigering van verandering, de traagheid en het moeizame leerproces bij zulke mensen. Een werknemer die op zijn 30e goed presteert, doet dit nog steeds wanneer hij 45 wordt. Een senior werkkracht is misschien minder ‘onstuimig’ dan een junior, maar heeft meer ervaring, is bedaard en trouw. In een goede leeftijdspiramide vullen junioren en senioren elkaar aan en wordt er kennis overgedragen.” Gisèle Maréchal (SAM-Group), ontwikkelingscoach voor personen en organisaties, beaamt dit: “De waarde zit juist in de complementariteit van de leeftijden. Dat vereist een bedrijfscultuur en HR-beleidsprocessen die de complementariteit tussen generaties bevorderen. Dat kan bijvoorbeeld met permanente vorming tijdens de hele loopbaan. Of door bijzondere aandacht te besteden aan de afstemming van de noden van een functie op de capaciteiten van de werknemer, ongeacht zijn of haar leeftijd". Jean-Luc Louis R.T. R.T. FOCUS België achterop? In zijn Golden Age Report, mat PwC de manier waarop het potentieel van senior werknemers in 34 OESO landen wordt benut. België eindigt op de 27e plaats (in 2013 stonden we nog op de 33e ). “Deze cijfers getuigen van de geleverde inspanningen, maar vergeleken met andere landen blijven ze bijzonder teleurstellend”, betreurt Peter De Bley, Partner Global HRM Consulting Leader. “Vandaag maakt België veel te weinig gebruik van het potentieel dat senior werknemers te bieden hebben. Ze stappen te vroeg uit het beroepsleven. Dit heeft niet alleen negatieve gevolgen voor deze mensen, maar ook voor onze economie. Volgens onze studie zou een verhoging van het activiteitniveau van oudere mensen tot op het percentage dat in Zweden wordt behaald (nvdr: een voorbeeld ter zake) jaarlijks het BBP met 40 miljard euro de hoogte insturen.” ons arbeidsrecht, als basismodel, gedurig bij te sturen, zouden we de betrokken wetgeving opnieuw moeten uitdenken. De wet dient te worden aangepast aan de verschuivingen in de wereld en moet overeenstemmen met de huidige economie. In ondernemingen zal het aandeel van 45-plussers gestaag stijgen. De uitdaging bestaat erin voordeel te halen uit de ervaring van deze werknemers. Ze op alle mogelijke manieren proberen kwijt te spelen, is niet langer een optie. “We moeten inzien wat de verlenging van de loopbanen inhoudt en in functie daarvan het model aanpassen, met behoud van een ‘winwin’ relatie tussen onderneming en werknemer. Wat hier op het spel staat, is de prestatie van het bedrijf en het welzijn van de arbeidskracht”, stelt Gisèle Maréchal. Dit kan via verscheidene kanalen. Eén hiervan is de verloning. “In het huidige systeem stijgt de loonkost met de anciënniteit. Oudere werknemers zijn dus ‘duurder’. Ingeval van een herstructurering komt deze leeftijdscategorie als eerste onder vuur te staan”, vertelt Peter De Bley, Partner Global HRM Consulting Leader. Hij vindt dat de lonen eerder van de prestaties en de vaardigheden dan van de anciënniteit moeten afhangen. Jean-Luc Louis gelooft dat de arbeidskrachten hiervoor openstaan. “Op die leeftijd is het huis vaak afbetaald, de kinderen hebben het nest verlaten en het kapitaal voor de toekomst ligt klaar. Blijven werken staat dan gelijk met het behoud van een sociaal leven en een zekere trots, zowel voor zichzelf als in andermans ogen”, beweert hij. Peter De Bley Om discriminatie van oudere werknemers te vermijden en hun meerwaarde te benutten, moeten we de leeftijdsbril afzetten. Vandaag zijn loopbanen niet meer rechtlijnig. “Als we vier keer van werk veranderen, zijn we vier keer junior”, zegt Mevrouw Maréchal, die in april een seminar bij BECI animeerde. “De leeftijd is alleen relevant voor fysiek erg zware beroepen of beroepen met een verhoogd psychologisch risico. Vandaag kunnen we nadenken over loopbaansprongen en circulaire inzetbaarheid ontwikkelen door creatief om te gaan met onder andere interne en externe mobiliteit en met functiebeschrijvingen. Laten we nadenken over alternatieven. Oudere verpleegkundigen kunnen bijvoorbeeld gezondheidsvoorlichting geven in scholen of praten over EHBO." In zijn verslag citeert HR Square bijvoorbeeld Axa, KBC en Proximus, die, met de steun van SD Worx, een innoverend initiatief hebben ontwikkeld om 50-plussers de mogelijkheid te bieden hun vaardigheden en ervaring in tijdelijke projecten bij verscheidene werkgevers te gebruiken, met behoud van hun arbeidsovereenkomst bij de oorspronkelijke werkgever. Het basismodel opnieuw uitdenken Onze deskundigen zijn het erover eens: in plaats van Het kan eveneens door een soepeler beheer van de werktijden en de loopbaanduur. Peter De Bley is voorstander van een wettelijk kader rond soepele werktijden, om flexibele werkformules te kunnen aanbieden. In een servicegerichte samenleving kan de tewerkstelbaarheid van arbeidskrachten best worden verbeterd. De verandering gebeurt nu! Onze deskundigen besluiten optimistisch dat de verandering al aan de gang is. “Zowel de regering als de ondernemingen beseffen dat het oude systeem zijn grenzen heeft bereikt. We mogen niet meer redeneren als destijds, toen werknemers op 50-jarige leeftijd met pensioen gingen”, verklaart Peter De Bley. Dit beaamt Jean-Luc Louis: “Op 45-jarige leeftijd ligt nog een halve carrière voor de boeg. Als HRM’s er vandaag niet in slagen 45-plussers efficiënt tewerk te stellen, wat zullen ze dan binnen 10 jaar beginnen met de 60-plussers? Als er geen schot in de zaak komt, riskeren de ondernemingen quota’s opgelegd te krijgen en mensen te moeten aanwerven in functie van hun leeftijd eerder dan hun competenties. De reactie moet van de bedrijfswereld komen, met de steun van overheidsmaatregelen. Waarom zou er bijvoorbeeld geen Award worden gecreëerd voor ondernemingen die senioren tewerkstellen? Ik moedig de ondernemingen aan het initiatief te nemen, zolang het nog mogelijk is. Vandaag beschouwen negen HRM’s op tien het geslacht van de werknemer niet als een aanwervingscriterium. Hetzelfde moet nu gebeuren met de leeftijd van de werkkrachten.” ● BECI - Brussel metropool - mei 2016 29 R.T.
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FOCUS PEOPLE MANAGEMENT Sport als voorbeeld: “Emotie en rationaliteit horen samen” Als voorzitter van de Basic-Fit Brussels Basket club kaatst André Dekandelaer de oranje bal steeds hoger, in het Brusselse Gewest. Deze authentieke ‘clubman’ en vroegere basketbalspeler wil aantonen dat een betere topclub en sport voor iedereen best bij elkaar horen. Zijn ervaring als bedrijfsleider bleek echter verre van overbodig. Olivier Fabes V rijdag 18 maart was de dag van de huiszoekingen in Vorst naar aanleiding van het griezelige terreurdossier in Brussel. Nochtans was enkele uren later, op een paar honderden meters daar vandaan, een man heel en al glimlach. Hij was er net in geslaagd een groots basketbalfeest in Vorst Nationaal te organiseren en er meer dan zesduizend mensen – een record – naartoe te lokken. Deze man heet André Dekandelaer. Al 15 jaar lang zet hij zich in om de club Brussels Basket traag maar zeker te ontwikkelen. In de nederige Neder-over-Heembeekse gebouwen waar de club is gevestigd, spreekt Dekandelaer met passie over zijn ambities en de kruisbestuiving tussen de werelden van sport en onderneming. “In België bestaan er drie of hooguit vier gezonde professionele basketbalclubs”, stelt hij. Ook in Brussel gingen meerdere clubs over kop, waaronder Maccabi en Atomics. In 1998 al deed de directie van een in een moeilijk parket verzeilde Excelsior een beroep op deze zakenman en voormalige trader in grondstoffen. Vandaag timmert Dekandelaer geduldig aan een ambitieuze en financieel gezonde club. “Ik streef ernaar topsport en sport voor iedereen te combineren. Nagenoeg 500 jongeren transiteren via onze club. Het is dus belangrijk in Korte biografie • Op 18-jarige leeftijd, afgevaardigde van de jongeren bij Excelsior Basketball • Amateurbasketbalspeler tot op 30-jarige leeftijd • Voor de eerste keer voorzitter van Excelsior, toen hij 27 was • Verlaat 10 jaar lang de basketbalwereld om familiale redenen • Wordt in 98 opnieuw voorzitter van de club, toen in provinciale divisie • Toetreding tot de nationale divisie 1 in 2013 onder de naam Basic-Fit Brussels Basketball • Op 18 maart 2016, meer dan zesduizend toeschouwers in Vorst Nationaal voor de wedstrijd Brussel-Charleroi • Tot in 1998 gedelegeerd bestuurder en medeaandeelhouder van Jean Goldschmidt International (JGI) en van de Luikse dochtermaatschappij Hydrometal • Verkoopt zijn aandelen na de overname door groep Prayon • Consultant en investeerder in diverse jonge ondernemingen 30 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Brussel over een opvallend beroepsteam te beschikken: om jongeren aan te trekken, om onze ongeveer 50 vrijwilligers te motiveren en ten slotte omdat een team in eerste nationale divisie een droom blijft voor jongeren. Ze zouden allemaal dolgraag ooit op NBA-niveau willen spelen …” Samen met sportcoach (en houder van een Solvay managementdiploma) Serge Crevecoeur wil André Dekandelaer het voortbestaan verzekeren van een club die zich momenteel in het sportcomplex van Neder-Over-Heembeek wat verkrampt voelt. “De zaal kan hooguit 1200 mensen onthalen en beperkt ons groeiproces”, betreurt André Dekandelaer, die echter de moed niet opgeeft ooit de beleidsmensen te overtuigen van het nut van een waardige basketbalinfrastructuur voor onze hoofdstad. “Dit jaar moeten wij bij gebrek aan plaats vier jongerenteams afschaffen…” Trage groei De man vreest voor grootheidswaanzin. “Ik wil de financieringen beveiligen vooraleer wij de eerste euro uitgeven. In mijn beroep ben ik altijd een voorzichtige en nogal behoudsgezinde trader geweest. JGI, mijn onderneming, is er altijd in geslaagd winstgevend te blijven in de zeer ingewikkelde en volatiele handel van de grondstoffen. Ik ga op dezelfde manier te werk met deze club en geef de voorkeur aan een trage groei.” Aan persoonlijke bekendheid heeft hij geen boodschap. Alleen zijn verknochtheid aan de club die hij sinds zijn kinderjaren kent, drijft hem vooruit. “Het moeilijkste in dit type functie is omgaan met de emoties van de mensen. De prestaties van het vooraanstaande team (nvdr: negen beroepsspelers) hebben een enorme impact op de motivatie van onze vijf loontrekkenden en 50 vrijwilligers. Ik tracht systematisch zowel het goede nieuws als de tegenslag te relativeren. De menselijke relatie is van groot belang, maar die moet gepaard gaan met een rationele aanpak, zoals in een onderneming.” En wat haalt de bedrijfsleider uit deze sportervaring? “Toen JGI als KMO door de groep Prayon werd overgenomen, hadden talrijke medewerkers het een tijd lang moeilijk met de motivatie. Daar kan aandacht voor de emotionele dimensie nuttig blijken.” ● R.T. R.T. LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Ontdek de golfsport in één van de mooiste Clubs van het land, gelegen ten zuiden van Brussel: GOLF ONTDEKKINGSNAMIDDAG elke zondag ! Programma (2u15): • 14u45 Onthaal van de deelnemers • 15u00 GOLF INITIATIE • 16u30 Drankje en informatie: hoe te beginnen met golf? € 5,- p.p. – beperkt aantal plaatsen – correcte kledij vereist. SCHRIJF U SNEL IN ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nijvel
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PEOPLE MANAGEMENT ‘Vertrouwen maakt medewerkers innovatief’ Kort na de aankondiging dat de productie van de elektrische SUV in 2018 naar Audi Brussel komt, duidde het automerk een nieuwe algemeen directeur human resources voor de site aan: Thomas Neuhaus. Hij zal het personeel moeten klaarstomen voor de komende, niet te onderschatten switch. Een kennismakingsinterview. Peter Van Dyck «W il je echt geen stukje fruit?”, vraagt de 51-jarige Duitser Thomas Neuhaus, de kersverse algemeen HR-directeur van Audi Brussel. Op de vergadertafel waar we hem interviewen, staat naast koffiekoeken ook vers fruit te glimmen. Deze man draagt duidelijk de ‘Fit und Gesund’-cultuur van Audi uit. In alle vestigingen van dit automerk zijn gezonde voeding, ergonomie en gratis beschikbare artsen de evidentie zelf. Sinds januari houdt Thomas Neuhaus kantoor in Brussel. De HR-directeur, die handelswetenschappen studeerde en al sinds 1995 in dienst is bij Audi, woont sinds kort ook permanent in de Belgische hoofdstad. In de weekends komen zijn vrouw en zijn 18-jarige stiefzoon, die nog in Ingolstadt studeert, over. “Ik vind deze stad waanzinnig interessant”, is zijn eerste indruk van Brussel. “Zo internationaal en veelzijdig! Als ik een wandeling maak, zie ik telkens weer andere dingen. Het cultuuraanbod is ook groot. Als je zoals ik geïnteresseerd bent in geschiedenis, zit je hier gebeiteld.” Gemis aan netwerk Aan de klaagzang over de Brusselse mobiliteit wil hij niet meedoen. “Daar ondervond ik weinig hinder van toen ik met de auto de stad verkende. Nog zo’n fout beeld: als je de Duitse pers moet geloven, is Brussel zeer onveilig. Mijn vrienden vragen me of ik wel zonder kogelvrije vest buiten kan, stel je voor! Er wordt zoveel quatsch over Brussel verkocht.” Ook werken in Brussel is best aangenaam, getuigt hij. Het enige nadeel is dat hij hier zijn netwerk een beetje mist. “In Ingolstadt zijn alle beslissingscentra gecentraliseerd. Dook daar een probleem op, dan wist ik exact wie ik daarvoor moest opbellen, zodat we relatief snel tot een 32 BECI - Brussel metropool - mei 2016 oplossing konden komen. De directe lijn met Duitsland ontbreekt momenteel nog. We kunnen heel veel realiseren in Brussel, maar van benchmarking wordt te weinig werk gemaakt. Heel wat ideeën waar men hier op broedt, bestaan al in Duitsland. Dat men ook binnen het grotere geheel van Audi de nodige referentiepunten kan vinden, is nog onvoldoende doorgedrongen.” Banen voor mensen met handicap Thomas Neuhaus werkt al sinds 1995 voor Audi. Het was zijn heimelijke wens om ooit in het buitenland aan de slag te gaan, liefst als algemeen personeelsdirecteur. “Je kunt je dus wel inbeelden dat ik in mijn nopjes was toen de beslissing viel om mij naar Audi Brussel te sturen”, lacht hij. Hij bekleedde uiteenlopende functies in Ingolstadt, in diverse afdelingen: de productie van verschillende modellen, de aankoop, de HR-business partners, financiën… “In de wetenschap dat elke afdeling zijn eigen wetmatigheden en vereisten heeft, breng ik een interessante ervaring mee naar Brussel”, oordeelt hij. “Zeker de jongste jaren, toen ik verantwoordelijk was voor de totale productie, heb ik een expertise opgebouwd die me in Brussel van pas komt. Productieprocessen, verandertrajecten, de invloed van externe factoren zoals demografie en Industrie 4.0 en het Internet of Things: niets daarvan is mij vreemd.” Hij heeft gemerkt dat het personeel van Audi Brussel op een hoog niveau staat. “Tijdens de personeelsvergaderingen over het nieuwe elektrische voertuig stelde de enthousiaste weerklank me gerust. Er kwam een goede dialoog op gang.” Zijn tevredenheid over het huidige personeelsbeheer in Brussel weerhoudt hem er niet van nieuwe plannen te ontvouwen. “In Ingolstadt hebben we een methode ontwikkeld waarbij men tijdens het planningsproces een aantal arbeidsplaatsen vooropstelt voor R.T. FOCUS mensen met een beperking. Dit zou ik hier ook voor de nieuwe productie willen introduceren. We zouden nu al moeten bepalen hoeveel procent van de medewerkers met medische beperkingen we kunnen voorzien en daarop anticiperen, zodat we arbeidsomstandigheden kunnen creëren die op maat zijn van deze mensen.” Open mentaliteit De bedrijfscultuur van Audi is er volgens Neuhaus één van openheid en samenwerking. In Ingolstadt is die al meer dan 40 jaar ingeburgerd, in Brussel is die pas sinds 2007 geïntroduceerd, toen Audi de fabriek van Volkswagen overnam. “In Ingolstadt zijn alle instrumenten voorhanden voor het snelle probleemoplossende denken. Dankzij de kracht van de persoonlijke connecties en het delen van de knowhow bereiken we daar heel veel op korte termijn. Ik denk dat het in Brussel nu nog iets langer duurt om hindernissen uit de weg te ruimen.” People management, met de nadruk op ‘people’, is een stokpaardje van Neuhaus. “Het personeelsbeleid van Audi streeft wereldwijd naar het verschaffen van attractieve jobs. Om dat te bereiken, moet je de mens centraal stellen. We moeten dicht bij onze medewerkers staan. Bij alles wat we doen, moeten we stilstaan bij het menselijke aspect. Natuurlijk mogen we het bedrijfsbelang niet Wij gaan uit van het principe van levenslang leren uit het oog verliezen. De winst, de bedrijfsvoering en de medewerker moeten een driehoek vormen. Als de drie elementen in evenwicht zijn, kom je vanzelf uit bij uitdagingen als ervoor zorgen dat mensen zich professioneel en persoonlijk kunnen ontwikkelen, kansen geven voor het verder uitbouwen van kwalificaties en het creëren van een cultuur van vertrouwen. Van zodra je het vertrouwen wint van je mensen, kun je samen met hen ondernemen en innovatief zijn.” Waardering en respect Uiteraard praten we met Thomas Neuhaus ook over de komende grote investeringen. Audi Brussel verliest dan wel de A1, die verhuist naar het Spaanse Martorell, in de plaats van de kleine stadsauto komt de eerste puur elektrisch aangedreven, sportieve SUV van Audi. Niet alleen zal vanaf 2018 deze e-tron quattro hier van de band rollen, Audi Brussel zet bovendien een eigen batterijproductie op. “De toewijzing van de e-tron quattro was het beste wat Brussel had kunnen overkomen”, meent Neuhaus. ”De energie en schwung die ik hier op de vloer voel, bewijzen voor mij dat dit verdiend was.” Audi Brussel is intussen al gestart met de voorbereidingen. Men gaat na welke kwalificaties nodig zijn voor de robotica en voor de hoog-volt-technologie, die volledig nieuw is voor Audi Brussel. Medewerkers zullen grondig gesensibiliseerd en opgeleid moeten worden voor ze aan de slag kunnen met de batterijen en met de motoren en Thomas Neuhaus auto’s die onder hoge spanning staan. Elektrische wagens vragen meer aandacht dan klassieke wagens omdat de veiligheidsvoorschriften met betrekking tot de productie van deze auto’s veel strenger zijn. Om de medewerkers hierin wegwijs te maken, richt men tegen volgend jaar al een trainingscentrum in. “Bij Audi gaan wij uit van het principe van levenslang leren”, vertelt Neuhaus. “Iemand die hier als 22-jarige begint, mag niet verwachten dat hij diezelfde job nog op z’n 63ste zal doen. Het is ons doel om ook medewerkers die van oorsprong misschien niet zo flexibel waren op dit pad te zetten.” Het zal hoe dan ook op een grote change management operatie uitdraaien. “Het belangrijkste is dat we onze mensen vertrouwen geven”, ziet de HR-directeur het verandertraject positief tegemoet. “Het is onze taak hen te bevestigen in hun bekwaamheden, zodat ze geloven dat ze de omslag kunnen realiseren. Dit jaar zullen we de nieuwe leiderschapsprincipes, die we gedurende een lang proces voor Audi uitgedokterd hebben, ook Brussel binnenbrengen. Daarin staan waardering en respect centraal.” Lokaal rekruteren: toekomstmuziek Officieel is de eerste zorg van Audi Brussel om het huidige peil van tewerkstelling te behouden. In weerwil van de 650 nieuwe banen die in de kranten vermeld stonden, wil Neuhaus nog geen cijfer kleven op de plaatsen die erbij zullen komen. “Uiteraard zal het nodig zijn om externe krachten aan te trekken die onderlegd zijn in onder meer batterijtechnologie en elektromobiliteit.” Kan, in het licht van de hoge werkloosheid in Brussel, de nieuwe productie perspectieven bieden? Het eerlijke antwoord van Neuhaus luidt: niet meteen. “Niettemin is, in lijn met onze social responsibility politiek, een van onze grondprincipes om op langere termijn lokaal te rekruteren. Momenteel is zo’n 10 procent van de werknemers afkomstig uit de regio Brussel. We zijn zeker bereid om dat percentage, als het mogelijk is, in de toekomst omhoog te trekken. We zijn er ons van bewust dat dit ook voor ons voordelen biedt. Stel dat we een geschikt en gemotiveerd iemand in Sint-Denijs vinden: binnen de twee minuten is die hier, te voet. Geen transportkosten en omdat hij dichtbij woont, kan hij desnoods eens een zieke collega vervangen. We zijn dus vragende partij.” ● BECI - Brussel metropool - mei 2016 33 R.T.
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Welkom bij de HRM Club! PEOPLE MANAGEMENT HRM’s bij elkaar brengen om de dialoog aan te zwengelen en deze mensen mondiger te maken: dit zijn de voornaamste doelstellingen van de door BECI in het leven geroepen HRM Club. Projectverantwoordelijke Erick Thiry vertelt er meer over. En een aantal HRM’s getuigen. Gaëlle Hoogsteyn Waarom een HRM Club? Erick Thiry: Uit onze ontmoetingen met Algemeen Directeurs Human Resources (HRM’s) ontstond het idee van een club die exclusief aan hen voorbehouden zou zijn. Het was de bedoeling HRM’s aan rondetafelgesprekken te laten deelnemen, met hen te debatteren over HR onderwerpen, uit te wisselen over goede praktijken en pilootprojecten op gang te brengen. Wij animeren de rondetafels en stellen concrete verbeteringstrajecten voor. De club fungeert echter ook als een discussie- en uitwisselingsforum. Via de getuigenissen van de deelneWe bespreken zowel de onderwerpen van het nieuws (het stakingsrecht of het eenheidsstatuut, bijvoorbeeld) als meer algemene thema’s zoals mobiliteit, diversiteit, rekrutering, e.d. mers zijn wij vooral op zoek naar het standpunt van de ondernemingen. Na afloop van ons vierde rondetafelgesprek stellen we vast dat er wel degelijk belangstelling bestaat bij de bedrijven, zowel de grotere als bij KMO’s. Vandaag zijn nagenoeg 70 HRM’s (die 300.000 werknemers vertegenwoordigen) lid van de club. 34 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Alain Jonet, HR and Public Social Programs Director bij Edenred: “Ik waardeer de ontmoetingen die de HRM Club organiseert. Om te beginnen is de formule bijzonder handig: tijdens de middagpauze en volgens een strikt nageleefde timing. Dit is niet te onderschatten wanneer de agenda lichtjes bol staat. Ontmoetingen rond een lunch zijn bovendien een bijzonder gezellige manier om met professionals uit verscheidene sectoren te praten. Wie in HR werkt, heeft er alle baat bij zijn netwerk uit te breiden. Als voorzitter van het ADP-VDP BruBra netwerk, beschouw ik deze club als een schitterende aanvulling.” Welke thema’s kaart de club aan? Om de twee maanden vindt een rondetafelgesprek met lunch plaats. We bespreken er zowel de onderwerpen van het nieuws (het stakingsrecht of het eenheidsstatuut, bijvoorbeeld) als meer algemene thema’s zoals mobiliteit, diversiteit, rekrutering, de impact van de staatshervorming op het personeelsbeleid e.d. Onlangs hadden we het over de herwaardering van opleidingen binnen de onderneming; talrijke HRM’s vertoonden belangstelling voor dit onderwerp. Verder organiseren wij presentaties, ontmoetingen met grote economische spelers die een belangrijke rol vervullen op de arbeidsmarkt (denk maar aan Actiris, de sociale partners, politici …). We gaan ook regelmatig te rade bij de HRM’s Erick Thiry Alain Jonet FOCUS Geneviève Cavenaile, Directrice Human Resources, Larcier Groep: “De HRM Club vind ik als initiatief bijzonder interessant omdat hij HR verantwoordelijken in staat stelt, aan de hand van de door BECI voorgestelde thema’s, te debatteren, ervaringen te delen en nieuwe ideeën naar voren te brengen. Voor HRM’s is het ook de gelegenheid om probleemsituaties voor te leggen en het advies van collega’s te vragen over thema’s als rekrutering, de zoektocht naar opleidingen, geschillen over ontslag enz. Ik neem hieraan deel omdat ik het bijzonder verrijkend vind HR collega’s te ontmoeten die andere situaties beleven. Ik beschouw het als een bevoorrecht ogenblik, buiten de onderneming en toch niet tijdrovend. De grote troef, voor mij, is dat deze rondetafelgesprekken de creativiteit stimuleren wanneer we terug op kantoor zijn. Bovendien zijn zulke ontmoetingen bijzonder nuttig om waardevolle relaties aan te knopen in een HR functie waarin wij meestal weinig opvallen.” dernemingen te stellen. Wij zijn bijvoorbeeld altijd goed op de hoogte van de wettelijke en juridische verschuivingen. De voornaamste meerwaarde van deze rondetafelgesprekken schuilt echter in de bijzonder rijke uitwisselingen tussen de deelnemers. Het delen van succesvolle ervaringen (bijvoorbeeld op het vlak van mobiliteit) spoort andere bedrijven aan dergelijke pilootprojecten ook uit testen. Bovendien fungeert de club als klankbord Patrick Palet, HR Manager bij Krinkels nv: “Als HR Manager heb ik een zeer drukke agenda. De lunchformule is dus voor mij ideaal en bovendien verloopt het verkeer in Brussel op dat tijdstip meestal zeer vlot. De sessies zijn altijd bijzonder goed georganiseerd: ze beginnen en eindigen stipt op tijd. Op die manier beschikken we over twee volledige uren voor de besprekingen. Een grote verscheidenheid aan thema’s wordt aangekaart en de regelmatige aanwezigheid van externen of deskundigen beschouw ik als een pluspunt. De club blijft gelukkig op mensenmaat. Iedereen kan aan de dialoog deelnemen en de gesprekken zijn steeds levendig, met vele interventies.” Kathleen Meyer, Human Resources Director bij Daoust: “Dankzij de HRM Club kan ik goede praktijken delen met collega’s van andere ondernemingen, die trouwens vaak met dezelfde problemen als ik worden geconfronteerd: rekrutering, verzuim, mobiliteit, bezoldiging, de sociale en juridische nieuwigheden e.d. Op die manier kan ik ook ideeën en best (soms ook worst) practices in een vertrouwelijk kader bespreken. Ik waardeer het dat BECI ons raadpleegt over de thema’s die wij graag tijdens deze ontmoetingen zouden aankaarten. Op die manier blijft het altijd boeiend. En omdat de gesprekken telkens tijdens de middagpauze plaatsvinden, gebeuren ze in een gezellige en doeltreffende sfeer.” om de mening, de verwachtingen en de standpunten van de ondernemingen zowel naar de media als naar de overheid toe bekend te maken – en om te lobbyen. Hier dient gezegd dat de toetreding tot de HRM Club en de deelname aan de activiteiten gratis zijn. ● Belangstelling? Bent u een HRM en wenst u zich bij de club aan te sluiten of verdere informatie te verkrijgen? Contacteer dan nu Erick Thiry, eth@beci.be. om te weten welke thema’s ze graag tijdens de ontmoetingen zouden bespreken. We maken van deze ontmoetingen gebruik om de ondernemingen te bevragen over de diensten die we aanbieden en na te gaan of die nog overeenstemmen met hun verwachtingen. Wat is de meerwaarde voor de ondernemingen? Tijdens deze rondetafelgesprekken tracht BECI vanzelfsprekend zijn kennis van zaken ten dienste van de onSandra Mailleux, Group HR Manager bij Unibra: “Met de HRM Club waait er een frisse wind in onze HRM netwerken. Hier wordt openlijk over ervaringen gedebatteerd, zonder versluierd taalgebruik. We krijgen nuttige informatie over belangrijke HR onderwerpen als rekrutering, stages, verzuim of mobiliteit. Ik waardeer de gedrevenheid van BECI, van zijn gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx en van het ganse team om echt schot in de zaak te krijgen. Voorbeelden zijn een betere interactie tussen HRM’s en Actiris in een poging om de diensten van Actiris af te stemmen op de behoeften van de aanwervers. De sprekers zijn interessant. Tijdens de jongste vergadering waardeerde ik voornamelijk de voordracht van de persoon die de website monstage.be heeft ontwikkeld.” BECI - Brussel metropool - mei 2016 35 Patrick Palet Kathleen Meyer
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SELF-EMPLOYED CORNER Breng het hart van Brussel weer tot leven “Niet de doornen maar de heerlijke geur beschermt de roos.” Woorden van een Perzische dichter, geciteerd door Ilios Kotsou, vorser in de Psychologie aan de ULB. Brussel incasseerde klappen. Meerdere klappen, trouwens. Het begon met de brutale aanleg, zonder overleg, van een verkeersvrije zone die nagenoeg geen rekening houdt met de functies van de stad, de lokale beroepen en, meer bepaald, de handel. Daarop volgde de lock-down, met zijn catastrofale gevolgen voor het imago van de stad. Toen gingen de tunnels dicht, met een werkelijke of veronderstelde impact op de mobiliteit. En ten slotte overvielen ons de tragische terreuraanslagen van 22 maart “De door Atrium voorgestelde Make.Brussels actie werd bedacht na de evenementen van november verleden jaar en na de publicatie, in januari 2016, van een BECI studie die de negatieve impact van de lock down op handel en Horeca in centrum Brussel bevestigt. Het initiatief was voor de lente 2016 gepland en moest de Brusselse economie nieuw leven inblazen door de promotie van de creativiteit van de burgers en de eigenheden van de handelswijken in het stadscentrum. Er was daar sprake van burgerschap, participatie, samenwerking, verbeelding en innovatie … En toen overviel ons 22 maart. Enkele weken later blijven het onbegrip, de angst, de stille overpeinzing en de rouw nog overal hangen. En toch heeft Brussel meer dan ooit behoefte aan dromen, verbeelding en creatie. Naast zijn oorspronkelijke doelstellingen geldt Make.Brussels vandaag als een oprechte vorm van verzet, een liefdesverklaring aan Brussel en misschien zelfs de belofte dat wij nooit zullen nalaten onze stad te betoveren, ondanks een onzekere toekomst.” Arnaud Texier, CEO van Atrium.Brussels 36 BECI - Brussel metropool - mei 2016 2016. Er bestaat geen causale relatie tussen deze gebeurtenissen. Ze kunnen hoe dan ook niet worden vergeleken. Wat ze wel in gemeen hebben, zijn de catastrofale gevolgen voor de cultuur, het sociale leven en de handel in het hartje van onze hoofdstad. Het is lente, maar Brussel is toegetakeld. De toeristen, de voorbijgangers en de klanten zijn van het straatbeeld verdwenen, met alle gevolgen van dien voor de handelszaken, de restaurants, de hotels, de bioscopen en de schouwburgen in het centrum. Al deze handelaars constateren een dramatische achteruitgang van hun activiteiten en omzet. Het risico van faillissementen en baanverlies steekt de kop op. Brussel bouwt al aan zijn herstel In zulke moeilijke tijden is er geen andere uitweg dan een heropleving dankzij een positieve dynamiek. Overal nemen burgers, verenigingen en handelszaken initiatieven om aan te tonen dat ze zich niet laten ontmoedigen. De gedrevenheid om samen te leven, vrij en in vrede, zal uiteindelijk de sterkste zijn. Deze energie en solidariteit steken ons een hart onder de riem. We moeten echter snel optreden: de overleving van talrijke handelszaken, restaurants en culturele hoogtepunten staat op het spel. Iedereen moet bijdragen tot het herstel van de betovering en de verrukking die onze stad te bieden heeft. Met deze drijfveer kwam het Make Brussels project tot stand. Make Brussels. Samen en zonder uitstel. Make Brussels is een origineel initiatief van de gewestelijke regering van Brussel om het culturele leven en de handel in het hart van de stad op te kikkeren. De aanpak mikt resoluut op participatie en innovatie. Van een top-downcampagne is hier dus geen sprake: er wordt een beroep gedaan op de creativiteit van iedereen om projecten te bedenken. Streefdoel: de mensen aanzetten het hart van de stad en zijn verschillende wijken opnieuw te ontdekken. De vijfhoek bestaat uit 10 wijken: Dansaert, Nieuw, Sint-Katelijne, Sint-Jacob, Zavel, Kunstberg, Marollen, Onze-LieveVrouw-ter-Sneeuw (Congres), Grote Markt en Zuid-Lemonnier. Arnaud Texier “Rekening houdend met de gebeurtenissen neemt het project een extra dimensie. Wij hebben behoefte aan sterke projecten die ons verenigen. We hunkeren dus naar meer acties van dit type. Onze voornaamste kracht bestaat uit de manier waarop wij kennis, talent en creativiteit combineren. We moeten ons mobiliseren voor het aantrekkingsvermogen van het hartje van de Europese hoofdstad, dat opnieuw uitwisselingen, contacten en leven moet bevorderen. De politieke wereld is niet de enige die met ideeën op de proppen kan komen. Misschien hebben anderen trouwens een duidelijker idee van de echte behoeften van handelaars. Daarom lanceren we met Atrium een crowdsourcing campagne waarmee de Brusselaars de bevolking kunnen overtuigen naar de handelswijken terug te keren.” Didier Gosuin, Brusselse minister van Economie Echt gebeurd Richt u een vennootschap op? Dan bent u in meerdere opzichten aanElke wijk krijgt een project ondersteund door Atrium, het gewestelijk agentschap voor handel, en 30.000 €, aangeboden door het Brusselse Gewest. Deze projecten lopen tussen 1 juni en 31 december 2016. Voordien zullen ze door projectdragers (architecten, designers, ondernemers, organisatoren van evenementen, web-ontwikkelaars …) op de website www.make.brussels worden voorgesteld. De projectoproep is rond maar u kunt op dezelfde site, tussen 9 en 20 mei, stemmen voor de 30 meest aantrekkelijke projecten. Zij moeten op duurzame wijze de identiteit en de aantrekkelijkheid van de wijken van centrum Brussel herstellen. Tien hiervan zullen per slot van rekening worden weerhouden. BECI en IZEO ondersteunen resoluut dit initiatief. Bezoek de website www.make.brussels. Stem voor de projecten. En keer terug naar het centrum van de stad, dat u zal blijven verrassen. ● “De kunstenaars, handelaars, ambachtslieden, restaurateurs en al wie van creativiteit, talent en edelmoedigheid getuigt in het hartje van Brussel, zullen de ziel van de stad doen opleven. Zij hebben vandaag onze troost, steun en hulp nodig. Als burgers van Brussel, zijn 19 gemeenten en de rand, maar ook van de drie Gewesten van ons land, moeten wij aantonen dat Brussel sterk staat en nog steeds een vrolijke, gezellige, vrijgevige en veilige stad is. Deze eerste stap zal de buitenlandse bezoekers overtuigen naar Brussel terug te keren. Om dit te verwezenlijken, moet ieder van ons terug naar de restaurants, de cafés, de bioscopen, de schouwburgen, de musea en de openbare ruimtes van het centrum. Paradoxaal genoeg verloopt het verkeer in Brussel centrum vlotter dan ooit. Er is parkeergelegenheid genoeg, het straatbeeld is vriendelijk en beveiligd.” Miguel Van Keirsbilck, secretaris-generaal van IZEO sprakelijk! BECI begeleidt talrijke oprichters van ondernemingen. Vaak lanceren ze zich zonder een grondige kennis van de verantwoordelijkheden die de oprichter van een vennootschap draagt. Wij ontvangen hierover heel wat vragen, maar wel naderhand. Wij achten het dus nuttig de algemene principes in dit verband nog even toe te lichten. We hebben het hier over handelsvennootschappen met beperkte aansprakelijkheid. De stichters zijn de personen die verschijnen voor de notaris belast met het opstellen van de statuten van de vennootschap. Deze personen leveren bovendien een inbreng aan de vennootschap (onder de vorm van geld, roerende of onroerende goederen). Door deze eigenheden zullen deze persoon in ruimere mate aansprakelijk zijn dan een vennoot die niet heeft bijgedragen tot de oprichting van de vennootschap. Om te beginnen is de oprichter aansprakelijk voor de regelmaat bij de oprichting van de vennootschap. Indien het kapitaal niet op geldige wijze werd geplaatst, of indien het bedrag dat onmiddellijk moest worden vrijgemaakt, het niet werd, dan kunnen de oprichters aansprakelijk worden gesteld. Dit is ook het geval indien de verplichte vermeldingen van de oprichtingsakte niet correct blijken te zijn. Indien de vennootschap nadien binnen de drie jaar van haar oprichting failliet wordt verklaard, zal de rechter nagaan of de oprichters voldoende kapitaal hebben ingebracht. Zo niet, kunnen ze worden verplicht het sociaal passief te betalen. Voor deze delicate analyse zal de rechter zich beroepen op het financiële plan dat aan de notaris werd voorgelegd. De oprichters kunnen eveneens aansprakelijk worden gesteld ingeval van een kennelijke overschatting van de inbreng in natura – het gaat hier om vormen van inbreng die geen geld zijn: bijvoorbeeld een computer. Verscheidene verslagen dienen te worden opgesteld om de waarde van deze goederen te bepalen. Als blijkt dat de waarde van de inbreng kennelijk werd overschat, zullen de oprichters persoonlijk en solidair aansprakelijk worden gesteld. Dit betekent dat benadeelde derden (en/of de vennootschap) aan één enkele van de oprichters zouden kunnen vragen het daaruit vloeiende tekort aan activa te verhelpen. Belangrijk: De oprichting van een vennootschap verwezenlijkt een project waarop u trots mag zijn. Maar deze stap gaat ook met soms zware verantwoordelijkheden gepaard. Kandidaat oprichters moeten beseffen dat ze in heel wat domeinen (ruimer dan hier besproken) aansprakelijk zullen zijn. Het is dus aangewezen, nog voor aan een ondernemingstraject te beginnen, voldoende informatie in te winnen en na te gaan of de vennootschap over voldoende financiering beschikt om haar activiteiten uit te oefenen. Laila Nejar, juridisch adviseur, BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58 1 De oprichter van een vennootschap die bovendien bedrijfsleider zou zijn, kan ook in andere opzichten aansprakelijk worden gesteld. Deze aspecten werden hier niet besproken. Didier Gosuin Miguel Van Keirsbilck
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Dynamiek STARTER SimpleWash: wasserijdienst op aanvraag De in februari 2016 van stapel gelopen SimpleWash biedt stomerij- en wasserijdiensten met ophaal en levering, thuis of op de werkplaats. Guy Van den Noortgate H et project waarop het jonge bedrijf rust, kwam in de zomer verleden jaar tot stand toen de twee oprichters – Emmanuel Antoine en Pierre Maloteau – in Brussel een concept beslisten te ontwikkelen dat al in de Verenigde Staten en in buurlanden als Groot-Brittannië of Frankrijk bestaat. Na zijn studies beheeringenieur aan de Louvain School of Management, werkte Emmanuel Antoine vijf jaar lang als consultant in bedrijfsfinanciën. Pierre Maloteau werkte, na zijn diploma managementwetenschappen aan het Ichec, twee jaar lang als bedrijfsadviseur en drie jaar als eerste assistent strategie en management aan het Ichec. De twee heren zijn sinds de kinderjaren bevriend en beslisten zich samen in het avontuur van het ondernemerschap te lanceren, met SimpleWash. Het principe doet momenteel een beroep op internet maar zal binnenkort ook mobiel toegankelijk zijn, dankzij een app die nu wordt ontwikkeld. Het concept is eenvoudig, vertellen de oprichters: “U geeft op de website eerst uw postcode in, om na te gaan of uw gemeente wordt bediend. Dit geldt nu voor 131 gemeenten in Brussel. Tegen het einde van het jaar dekken we het ganse gewest. Op termijn wensen wij het aanbod uit te breiden tot de Brusselse rand. Daarnaast stelt u uw wasmand samen en vermeldt u het ophaaladres en een tijdspanne waarin wij het wasgoed kunnen ophalen en nadien bezorgen. Wij staan in voor al de rest. Binnen de 72 uur krijgt u de kleren terug: gewassen, gestreken en klaar om te worden gedragen.” De betaling gebeurt volledig elektronisch en de klant wordt bij de levering gedebiteerd. Eenvoud, snelheid en tijdwinst SimpleWash zorgt voor de ganse logistiek, iets dat anders als lastig en tijdrovend wordt ervaren. De was zelf wordt aan professionele partners toevertrouwd. “We hebben die partners zorgvuldig uitgekozen”, vertelt Emmanuel Antoine er meteen bij. “Wij zijn milieubewust en garanderen een milieuvriendelijke dienstverlening zonder schadelijke oplosmiddelen als perchloorethyleen.” De dienstverlening die de starter twee maand geleden op gang heeft gebracht, richt zich vooral tot de werkende particulier die hiervoor geen tijd heeft. De eerste overtuigde klanten zijn advocatenkantoren en een restaurant. De mond-tot-mondreclame komt ook op gang. Voor het ogenblik zijn Emmanuel Antoine en Pierre Maloteau op alle fronten aanwezig. Ze staan zelf in voor ophaal en levering en zorgen voor een optimale logistiek. Ze zijn van plan later een beroep te doen op de samenwerking1 Oudergem, Brussel-Stad, Etterbeek, Evere, Vorst, Elsene, Sint-Gillis, Sint-Joost-ten-Node, Schaarbeek, Ukkel, Watermaal-Bosvoorde, Sint-Lambrechts-Woluwe en Sint-Pieters-Woluwe. 38 BECI - Brussel metropool - mei 2016 De oprichters van SimpleWash, Pierre Maloteau (links) en Emmanuel Antoine. seconomie en in de richting te evolueren van wat zij de ‘uberisering van de stomerij’ noemen. “Dergelijke diensten bestaan al minstens drie jaar in Groot-Brittannië”, onderstreept Pierre Maloteau. “Wij zijn de eersten die dit ook hier aanbieden en wij geloven dat er een werkelijke behoefte voor bestaat. Bovendien luisteren we naar onze klanten en zijn we bereid onze diensten aan te vullen, met schoenmakerij, bijvoorbeeld.” Met deze formule op aanvraag via een webplatform dat toegankelijk is via het internet en binnenkort ook via tablet en smartphone, kiest SimpleWash voor eenvoud en snelheid. Hierbij houdt de jonge onderneming rekening met een doorslaggevend element voor de klant: tijd winnen. En die tijd komt vrij voor werk, gezin en ontspanning. ● Info: www.simplewash.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be R.T. officiële partner 2 OCTOBRE DE 10 À 17 H Neem DECOUVERTE JOURNEE ENTREPRISES 2 OKTOBER VAN 10 TOT 17 U Er zijn 1001 redenen om de deuren mee open te gooien op Open Bedrijvendag! deel aan PERSONEELSMOTIVATIE BUURTWERKING OVERNAME T 09 266 05 50 info@openbedrijvendag.be www.openbedrijvendag.be union wallonne des entreprises REKRUTERING TEAMBUILDING VERKOOP VERHUIS BRANDING TROTS GOED CONTACT MET LEVERANCIERS GROTE INVESTERING ACHTER DE RUG GENERATIEWISSEL NAAMWIJZIGING PRODUCTLANCERING JUBILEUM UITBREIDING IMAGOBOOST AWARD GEWONNEN KLANTENBINDING
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Dynamiek Plastic uit zwammen OVERGANG Permafungi lanceerde al packs om oesterzwammen in een kringloop te kweken. Champignons, zwammen en paddenstoelen laten vandaag in Brussel opnieuw van zich horen, met een verbazende 100% bio-fietshelm! Johan Debière en Laura Rebreanu P lastic heeft ons leven veranderd en maakt deel uit van onze dagelijkse omgeving onder de vorm van verpakkingen, gebouwen, elektronica, wagens, kleren, noem maar op. Helaas komen afgedankte plasticproducten vaak in de natuur terecht. En daar vormt de voornaamste troef van deze stof – haar duurzaamheid – een grootschalig milieuprobleem: tientallen of honderden jaren lang vervuilt plastic de oceanen en vergiftigt het de vogels en landdieren. Gedeeltelijke oplossingen zijn te vinden in sortering en recycling, de vermindering van de verpakkingen, de ontwikkeling van bioafbreekbaar plastic en het zogenaamde ‘bio-plastic’, geproduceerd uit zetmeel van maïs, aardappelen of bieten. Onderzoekers en ondernemers gingen inspiratie putten in de natuur en zijn zich gaan interesseren voor zwammen als alternatieve hulpbron voor plastic: even polyvalent, maar wel bioafbreekbaar en uit afval geproduceerd. De belangstelling gaat vooral naar het mycelium (of ‘zwamvlok’): het fijne ondergrondse netwerk van draden waarop schimmels zich ontwikkelen. Het mycelium kan alleen of in combinatie met andere materialen worden gebruikt. Naargelang van de andere ingrediënten kan een soort plastic worden geproduceerd dat min of meer soepel, vuurvast of waterdicht is. Ongelooflijk, nietwaar? De Nederlandse designer Eric Klarenbeek ontwikkelde de Mycellium Chair met een 3D printer gevoed met een mengeling van recycling hout, lokale bio plastic en mycelium. Het project heeft meer weg van een stunt dan van een marktwaardig product maar bewijst dat ‘zwammenplastic’ in opkomst is. Het New Yorkse bedrijf Ecovative gebruikt het voor de productie van verpakkingen. Ze kweekt champignons op landbouwafval, rechtstreeks in de benodigde eindvormen. Het product lijkt heel veel op polystyreenschuim. Dell maakt hier al gebruik van de voor de verpakking van zijn computers in de Verenigde Staten en IKEA toont belangstelling voor het product. Ook de groep PSA Peugeot-Citroën maakt hoe langer hoe meer gebruik van biomateriaal. De externe structuur van de autostoelen van de Citroën DS5 is vervaardigd in polypropyleen verstevigd met vlasvezels. Verscheidene andere onderdelen maken gebruik van gerecycled plastic. Een alternatieve fietshelm In Brussel besliste de jonge onderneemster Elise Elsacker enkele jaren geleden, uit overtuiging en als een uitdaging, zoveel mogelijk zonder plastic te leven. Haar ervaringen 40 BECI - Brussel metropool - mei 2016 De ‘Mycellium Chair’ van Eric Klarenbeek beschreef ze op haar website www.plasticless.be. Met haar project Magma Nova, ‘een onderzoek- en designstudio voor de ontwikkeling van stadskledij aan de hand van micro-organismen en biomaterialen’, ontving ze de eerste prijs van de Startup Weekend Changemakers, waarvan de eerste editie aan de Vlerick Business School in Brussel in november verleden jaar plaatsvond. Dit eerste succes gaf de aanzet om het concept om te toveren tot een start-upproject, weliswaar met de hulp van een aantal specialisten: “De ingenieurs Gaëlle en Sven (die in een 3D printing bedrijf werkt – een troef), Sanja (voor de externe politieke contacten), Iris (Business Manager), Céline (ingenieur in materialen die een thesis schreef over biomaterialen)”, aldus de inhoud van de blog. Na een vijftigtal uren om het concept te verfijnen en een aanpak uit te werken voor ontwikkeling en financiering, wist Elise nog duidelijker waar ze naartoe wilde: de productie van een fietshelm dankzij een zwam, ter vervanging van polystyreen. Dit bioafbreekbaar product zou sterker zijn dan beton en goedkoper dan plastic! “Zwammen zijn de grootste verwerkers ter wereld. Sinds de oertijden zorgen zij voor recycling. Hun productie vergt noch fossiele brandstoffen, noch voedingsbronnen”, vertelde ze aan de jury van het Startup Weekend. In dit stadium blijft het een project, maar misschien wordt het binnenkort het eerste ‘made of mushrooms in Brussels’ product… ● Info: http://magmanova.com ; www.plasticless.be ; www.ecovativedesign.com R.T. Dynamiek HET HUISHOUDELIJK REGLEMENT Geef het gereedschap van het sociaal overleg een onderhoudsbeurt Bij talrijke werkgevers is het huishoudelijk reglement van de ondernemingsraad (OR) en/of van het comité voor preventie en bescherming op het werk (CPBW) een verouderd instrument, dat maar heel zelden een onderhoudsbeurt kreeg. Over het algemeen beantwoordt het niet of niet langer aan de huidige realiteit van optimaal sociaal overleg. D e periode van de sociale verkiezingen zou de verantwoordelijken human resources ertoe moeten aanzetten om grondig na te denken over de werkingsvoorwaarden en -modaliteiten van hun sociale organen. Eens het huishoudelijk reglement goed is opgesteld, bevat het essentiële informatie die de werkgever in staat moet stellen de werking ervan zo goed mogelijk te beheren. De eerste vraag die moet worden gesteld is of dit instrument wel degelijk bestaat. Alle vertegenwoordigingsorganen van de werknemers moeten beschikken over een huishoudelijk reglement. Is dat niet het geval, dan moet er dringend één worden opgesteld. Bestaat er één, dan is het raadzaam enerzijds na te kijken of het op zijn minst alle bij wet bepaalde beschikkingen bevat en anderzijds desgevallend alle specifieke eigenschappen toe te voegen die eigen zijn aan de onderneming en die bijdragen tot een harmonieuze werking van haar sociale organen. Zo dient het huishoudelijk reglement absoluut ten minste tien punten te bevatten die uitdrukkelijk zijn bepaald bij wet, zoals bijvoorbeeld de oproepingstermijn voor de vergaderingen, de agendapunten van de oproeping, de taak van de voorzitter, de taak van de secretaris, de na te leven regels betreffende het verloop van de vergaderingen, de manier waarop het personeel moet worden geïnformeerd, de manier waarop de processen-verbaal van de vergaderingen moeten worden opgesteld en goedgekeurd, enz. De praktijk leert ons dat de meeste huishoudelijke reglementen deze minimale voorschriften zelfs niet bevatten of blijk geven van een onnodig logge werking. Welnu, om te komen tot optimaal sociaal overleg, is een performant instrument onontbeerlijk … Dergelijk document zou als het ware moeten dienen als “sociale GPS” van de werkingsvoorwaarden en -modaliteiten van de ondernemingsraad of van het CPBW. Concreet? Het is verstandig en soms zelfs bijzonder aangeraden om het huishoudelijk reglement te vervolledigen met praktische bepalingen die het leven van de verantwoordelijke human resources makkelijker zullen maken bij het beheer van de sociale organen. Het is met name om deze redenen dat het voorzichtig zou zijn een erg duidelijk onderscheid te maken tussen de oproepingstermijn voor een gewone vergadering en deze voor een buitengewone of occasionele vergadering. Het is tevens fundamenteel ervoor te zorgen dat deze organen kunnen worden samengeroepen door de vertegenwoordiger van de directie, zonder dat hiervoor een beroep moet worden gedaan op de secretaris. Men dient eveneens erg precieze bepalingen te voorzien voor de manier waarop de processen-verbaal van de vergaderingen moeten worden opgesteld, voor de goedkeuring van de teksten en voor de overdracht van informatie. Gezien de vertrouwelijkheid van bepaalde informatie die wordt meegedeeld, is het eveneens fundamenteel bepalingen te voorzien voor de vertegenwoordigers van de werknemers inzake het beroepsgeheim en/of vertrouwelijkheid. Het gaat per slot van rekening over het geheel van bepalingen waarmee rekening dient te worden gehouden om de sociale organen te doen functioneren. Bij gebrek hieraan kunnen onduidelijkheid en onnauwkeurigheid de correcte werking ervan enkel belemmeren en zelfs onmogelijk maken. ● Jean-Philippe Cordier Advocaat Partner Younity Lector aan de ULB en aan de UCL Middag opleiding “Overlegorganen (OR/ CPBW)” op vrijdag 27 mei • Om de taken en de werkingsregels van uw organen te leren kennen • Om de inzet van de werkgeversbank en van de werknemersbank te begrijpen • Om naar uw onderneming terug te keren met kennis, ideeën en concreet bruikbare instrumenten Info: Frédéric Simon, tel. +32 2 643 78 17 – fs@beci.be. BECI - Brussel metropool - mei 2016 41 ©Thinkstock
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DE ADRESSEN MONTEL ONE Koningsstraat 120 – 1000 Brussel LE COSPAIA Kapitein Crespelstraat 1 – 1050 Elsene LE RENARD BLEU Vossenstraat 3 – 1000 Brussel LA VIGNE Tervurenlaan 368 – 1150 Sint-PietersWoluwe RBG BAR PARK INN BY RADISSON Marcel Broodthaersplein 3 – 1060 Sint-Gillis ZOOM BRUSSELSLIFE Lenteterrasjes? Het is zover! Het kwik in onze thermometers ontwaakt uit zijn winterslaap. Zonder snoeihete temperaturen nodigt de lente uit om een terrasje te doen. Frédéric Solvel Met vrienden, familie of met collega’s na het werk… Als het lentezonnetje terug is, krijg je zin in een glas op een terrasje. Brusselslife blikt even rond waar je lekker zit. Ver van het verkeer… In de Koningsstraat wacht je een haven van rust middenin het bruisende stadsleven. Het terras van Motel One Brussels ligt in een groen beplante patio. Ook aan de levendige Naamsepoort kun je een rustpauze inlassen bij Cospaia op het prachtige terras achteraan. Geniet bij een glas van het panoramische uitzicht op Le Toison d’Or en de koepel van het Justitiepaleis. Op een steenworp ligt de hartelijke Marollenwijk waar de tuin van de Renard Bleu je verwelkomt voor een pintje onder vrienden. Trappist en biobier, er is voor elk wat wils! Een natje en een droogje terwijl je wandelt De oude spoorweg die over de Tervurenlaan loopt, is een populaire en drukke promenade bij het minste zonnestraaltje. Het terras van La Vigne zal je verrassen: je kijkt er uit over de Mellaertsvijvers en de wijnstokken rondom de tafels. Na of tijdens het winkelen in de stad kun je een pauze inlassen in de voetgangerszone, op een terrasje rond de Beurs of in de Sint-Gorikswijk (Café des Halles, Le Roi des Belges ...). Koos je 42 BECI - Brussel metropool - mei 2016 voor de trein? Stap dan niet op in Brussel-Zuid zonder eerst even te relaxen in de RBG Bar van hotel Park Inn by Radisson. Aan het terras grenst een groen beplante binnentuin. Lekker warm De wet van Murphy: na de allerzonnigste week kondigt de weerman een regenweekend aan. Maar dat kan de pret niet drukken. Je slaat aan het whatsappen en algauw komt er een oplossing uit de bus: afterwork op een verwarmd terras. Nu alleen nog uitzoeken waar jullie neerstrijken: Café Métropole, Café Leffe… Wil je ook een hapje eten? Dan ben je aan het juiste adres bij Aglio & Olio of bij Plasch. Meer zin in een Robinson-avontuur? Probeer de oversteek naar de gelijknamige chalet in het Ter Kamerenbos. Sterrengerechtjes op je bord in de tuin van Villa Lorraine, uitgerust met verwarmingselementen. En dan heb je nog de klassiekers, de tijdloze terrassen waar je in alle seizoenen met open armen ontvangen wordt: de terrasjes op het Flageyplein (Belga...), Kasteleinsplein, «Luxplein», Londenplein en de Grote Markt. CAFE METROPOLE De Brouckèreplein 31 – 1000 Brussel CAFE LEFFE Grote Zavel 46 – 1000 Brussel AGLIO & OLIO Vleurgatsesteenweg 25 – 1050 Elsene PLASCH Georges Brugmannplein 35 – 1050 Elsene CHALET ROBINSON Steigerweg 1 – 1000 Brussel VILLA LORRAINE Driesdellelaan 75 – 1000 Brussel BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN AVONDACTIVITEITEN 03.2016 | 09.2016 TOERISTISCHE TRAM Stap aan boord van een historische tram en ontdek Brussel anders. Je kunt verschillende routes volgen vanuit het Trammuseum (Tervurenlaan 364b). Brussels Gewest | vanaf € 10 | www.trammuseum.brussels 29.05 20 KILOMETER DOOR BRUSSEL Dit jaar trotseren 42.000 deelnemers het Brusselse asfalt. Muziekgroepjes zorgen voor sfeer langs de mooie route, lopers worden aangemoedigd door het talrijke publiek. Jubelpark | € 25 | www.20kmdoorbrussel.be 20-21-22.05 BRUSSELS JAZZ MARATHON Drie dagen lang zie je op de podia meer dan 700 jazzmuzikanten en kun je 250 gratis concert en bijwonen in het centrum van Brussel. Brussels Gewest | Gratis | www.brusselsjazzmarathon.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Intimistisch concert [Chez Pias] De nieuwe concertzalen schieten als paddenstoelen uit de grond in Brussel! Na La Madeleine verwelkomt het onafhankelijke label Pias nu ook een honderdtal mensen op enkele passen van het Stripmuseum. Pias heeft grote namen in zijn portfolio - Daan, Girls in Hawai, Ghinzu, Saule, Oscar Sint Laurensstraat 36-38 1000 Brussel www.facebook.com/chezpias & The Wolf - maar het Brusselse, onafhankelijke label droomde er na dertig jaar van om een nieuwe cultuurstek voor te stellen. Die is nu ingehuldigd in het hart van de stad. In de intieme zaal kunnen een kleine honderd mensen rechtopstaand van muziek genieten. Meer dan een concertzaal Het oude gebouw, vroeger de thuishaven van de krant Le Peuple, huisvest meer dan een concertzaal. Een tentoonstellingsruimte, een platenwinkel (vooral vinyl) en een restaurant vonden ook onderdak bij Pias. Achter het fornuis van restaurant «Humphrey» staat Yannick Van Aeken, de voormalige souschef van het gerenommeerde «Noma» in Denemarken. Terloops kunnen we nog meegeven dat de naam van het restaurant verwijst naar de bekende acteur Humphrey Bogart. Een van zijn films, «Casablanca», vormde eerder ook al de inspiratiebron voor de naam van het label: Pias staat voor «Play it again, Sam», een van de bekende replieken in dit meesterwerk uit de jaren 40. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - mei 2016 43 21.05 ZINNEKE PARADE Na twee jaar geduld oefenen is in 2016 de Zinneke Parade terug van weggeweest. 4.000 deelnemers zorgen ervoor dat duizenden toeschouwers hun ogen de kost geven. Het thema dit jaar: «fragiel». Stadscentrum | Gratis | www.zinneke.org 27.03 | 30.10 FIETSTOCHT MET GIDS Nu de lente weer in ‘t land is, wil Pro Velo dat Brusselaars en toeristen hun fiets van stal halen in het weekend voor een tochtje, met gids, door de straten van onze hoofdstad. Je kunt allerlei thema’s kiezen. Let op: wel reserveren! Brussels Gewest | vanaf € 10 | www.provelo.org 12.05 | 22.05 NACHTEN VAN DE BOTANIQUE De «Kruidtuinnachten» openen het festivalseizoen. Zoals altijd is er ruimte voor een trendy programma en opkomende artiesten... Beluister het beste van vandaag en van morgen in het Koninklijk Circus, de tent, de Oranjerie en de Rotonde. Kruidtuin en Koninklijk Circus | vanaf € 12 | www.botanique.be 23.04 | 30.05 CYCLUS BOWIE BIOSCOOP Veel mensen zullen nooit zijn legendarische hits vergeten, maar David Bowie was niet vies van een rolletje op het witte doek. Furyo, Twin Peaks, Just a Gigolo... Bowie schreef een dertigtal films op zijn palmares en was een gevierd acteur! Cinematek | € 4 per voorstelling | www.cinematek.be 02.03 | 20.03 KUNSTENFESTIVALDESARTS OPVOERINGEN Het Kunstenfestivaldesarts palmt drie weken lang een twintigtal Brusselse theaters en kunstcentra in. Op het programma: opvoeringen, plastische en toneelkunst van Nederlandstalige en Franstalige, Belgische en internationale kunstenaars. Brussels Gewest | € 4 à € 20 per vertoning | www.kfda.be ©Luc Viatour
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BRUSSELSLIFE Een Brusselaar bij Yves Saint Laurent BRUSSELAAR VAN DE MAAND Niets lijkt Anthony Vaccarello nog tegen te houden. Deze Brusselse ontwerper is 36 en kan al enkele grote modehuizen op zijn cv zetten: Fendis, Lagerfeld, Versace en nu ook Yves Saint Laurent! Kate Winslet, Charlotte Gainsbourg, Sharon Stone en Anja Runik ... de mooiste vrouwen ter wereld vielen voor de creaties van een Brusselse ontwerper. WIST U DIT? De eerste praline is gemaakt in een Brusselse apotheek! je goed) in de prestigieuze Koninginnegalerij, vlakbij de Grote Markt. Wist u dit? Apotheker Jean Neuhaus vond de eerste praline uit halverwege de 19e eeuw! De eerste Neuhaus-zaak dook in 1857 op in het Brusselse stadsbeeld. Jean Neuhaus opent dan een apotheek (ja, dat lees 44 BECI - Brussel metropool - mei 2016 Pillen in een zoet jasje Hoe maak je een geneesmiddel minder bitter? Kortom, hoe zorg je ervoor dat pillen slikken geen corvee is? Jean Neuhaus kwam op het briljante idee om bittere pillen te verzachten door ze in iets zoets en lekkers te hullen... zoals een fijn chocoladelaagje. De fantasie van Jean Neuhaus inspireert zijn kleinzoon in het prille begin van de 20e eeuw... Waarom de geneesmiddelen niet volledig vervangen door slagroom? En zo wordt de eerste praline geboren in 1912. Een paar jaar later bedenkt zijn vrouw Louise Agostini een doos om de kostbare chocolaatjes in te bewaren alvorens ze te proeven of cadeau te doen. De pralinedozen vliegen algauw de deur uit. Tegenwoordig heeft Neuhaus meer dan 1.000 winkels in 50 landen over de hele wereld en omdat de chocolatier trots is op zijn roots, worden de pralines nog altijd in België gemaakt. Hélène Remy Een gewone jongen uit Molenbeek Anthony Vaccarello is in 1980 geboren in Brussel geboren. Zijn beide ouders zijn Italiaans. Hij brengt zijn jeugd door in Molenbeek en de hoofdstad ziet hem opgroeien. Meermaals laat hij zich ontvallen dat hij zich aangetrokken voelt tot mode. Toch gaat hij rechten studeren zodra hij zijn diploma secundair onderwijs op zak heeft. Uiteindelijk zal hij de advocatentoga niet dragen, maar verkiest hij om die zelf te ontwerpen. Begin de jaren 2000 beslist hij (dan toch) om zich in te schrijven in een van de beste kunst- en designscholen in België, Ter Kameren. Met de jaren komt zijn talent tot bloei en in 2006 - hij heeft zijn diploma pas - wordt hij bekroond op het befaamde festival van Hyères (in Frankrijk), een Europese wedstrijd voor jonge ontwerpers. Ontdekt door Lagerfeld Zijn werk raakt bekend en hij verlaat België voor het andere land van zijn hart: Italië. Vaccarello wordt benaderd door modehuis Fendi waar hij als bontontwerper aan de slag gaat. Hij steekt nieuwe kennis op en verfijnt zijn stijl bij Karl Lagerfeld. In 2009 richt hij zijn eigen modehuis op en datzelfde jaar komt zijn eerste herfst-wintercollectie uit. Streng en sensueel Vaccarello’s stijl is complex. Hij combineert allerlei materialen, kort en asymmetrisch, sexy en streng, vrouwelijk en mannelijk. Met zijn outfits laat hij stadsvrouwen sensueel voor de dag komen. Opnieuw valt hij als jonge ontwerper in de prijzen in 2011 (hij wint de ANDAM-prijs) en de grootste sterren laten zich kleden door de Brusselse ontwerper. Charlotte Gainsbourg, Kate Winslet, Sharon Stone, Taylor Swift en ook Anja Runik dragen Vaccarello. Nadat hij drie seizoenen ontwierp voor Versus, de tweede lijn van het Italiaanse merk Versace, meldt Anthony Vaccarello zich nu als artistiek directeur aan bij Yves Saint Laurent waar hij Hedi Slimane opvolgt. Zijn eerste creaties met YSL-label komen op de catwalk in oktober 2016 tijdens de Parijse Fashion Week. Hélène Remy © photo : www.vogue.com BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van bizarre bars in Brussel Je moet ze minstens één keer zien en dan krijg je zin om elke week, maand of af en toe terug te keren, voor eens wat anders. We doen de ronde van de bizarste, ongewoonste bars in Brussel. Frédéric Solvel 3 Etiquette Emile De Motlaan 19 - 1000 Brussel Een bar zonder barman, dat is nog eens een origineel concept en het verdient de derde podiumplaats. Nadat bediening aan de bar in zwang raakte, zijn we bijna toe aan bediening in de bar. Etiquette heeft een heel gamma rood, wit, rosé en bevoorraadt zich van godendrank bij wijnhandelaars. Je kiest de cru, de hoeveelheid en betaalt navenant! 1 Goupil le Fol Violetstraat 22 - 1000 Brussel In Goupil le Fol hangt een intieme, mysterieuze en romantische sfeer, denk aan «Amélie Poulain». Je voelt je er meteen thuis, want op de zetels zit je nog knusser dan in je eigen sofa. Aan het plafond hangt een fiets op zijn volgende fietser te wachten, aan de muren overlappen portretten en schilderijen elkaar … Le Goupil is een bar in een huis of een huis in een bar, bizar maar geslaagd … Je gaat ernaartoe met je lief, om de wereld te veranderen of om op het laatste leuke nieuwtje van vrienden te klinken. 2 PauZzzz Belliardstraat 166 – 1000 Brussel Nood aan een pauze of een dutje? In de Europese wijk dook eind 2014 de eerste siëstabar van het land op. ‘s Middags kost een siëstakwartiertje met relaxmassage er 7 euro. En zo ga je helemaal zen terug aan het werk. Wie ‘s morgens maar moeizaam uit de veren raakt, kan hier sinds februari 2016 terecht in de Wake Up Bar. Op het programma: stimulerende massages om de dag rooskleurig te beginnen. Een massage van 8 minuten kost € 8, ontbijt inbegrepen. 4 Het Goudblommeke in Papier Cellebroersstraat 55 - 1000 Brussel Het Goudblommeke in Papier floreert sinds een tiental jaar opnieuw in de Zavelbuurt. Dit trefpunt van surrealisten en de Cobra-beweging verdween uit de Brusselse adresboekjes totdat een coöperatie het café op een mooie dag nieuw leven inblies. Hoewel je er niet langer op René Magritte, Louis Scutenaire of Marcel Mariën stuit, blijft het bezielde team van het Goudblommeke culturele activiteiten organiseren: lessen Brussels, lessen over Brussel, allerlei bijeenkomsten. 5 Le Cercueil Haringstraat 10-12 - 1000 Brussel Het moet gezegd, Le Cercueil is vooral een trekpleister voor toeristen en opent zijn ingewanden elke avond in een «strotje» dat haaks op de Grote Markt staat. Je drinkt er drankjes met satanische namen, geserveerd op een doodskist en in een ronduit luguber kader. Moeten we er nog bij vertellen dat de muren bekleed zijn met zware zwarte stof? Een retourtje naar de hel heeft nog nooit iemand kwaad gedaan en het gras lijkt er in het paradijs alleen maar groener door. BECI - Brussel metropool - mei 2016 45 © www.pauz.be © www.erasmusenflandes © extravita.ro
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IMPRESSION OF A BRIT The funnier side of a not-so-funny war Today a model of civilised society with its aims set on peace and prosperity, Spain has lost some of the colourfulness of a past that goes back beyond the stifling era of Francoist conformity to the headier years of a Republic that foundered in a bloody Civil War. Richard Hill T he outcome of that war, in which both sides respected the hours of the afternoon siesta, put a temporary halt to the democratic aspirations and hopes of the Spanish masses and of many other Westerners. It also put a dead hand on the everyday street life of the times − and in the 1930s most Spanish life was lived in the streets. Spanish humour is at its best not so much in set pieces or jokes per se, but in the conversations, bantering and dialogues of everyday bar and café life − understandable for people who spend a large part of their spare time socialising and relaxing out of doors. In the words of British interculturalist John Mole, “Spanish humour is often bantering and personal but is not characteristically biting or sarcastic about other individuals and is not used as a weapon… It is important to be amusing and entertaining.” The violence of the Civil War and the eventual triumph of the rebel Fascists did not suppress the Spaniards’ ebullient and amiable personality. Even at the height of the war humour, deliberate or not, was often embodied in actions and statements. Though not intended to be humorous, even the Francoist rallying cry of ‘Long Live Death’ (‘Viva la Muerte’) strikes one as funny today. 48 BECI - Brussel metropool - mei 2016 On the republican side, roadside posters on the barricades outside many villages bore the words ‘Stop or Fire’, giving both friend and foe a decisive option. Anarchist villages, having burned all the official paper money and printed their own, announced their independence by flashing their torches, thereby inevitably drawing rebel fire… Spanish humour is often bantering and personal but is not characteristically biting or sarcastic about other individuals and is not used as a weapon… It is important to be amusing and entertaining. George Orwell, in his book ‘Homage to Catalonia’, wrote about the problem of knowing for sure who or what you were up against; “To prevent us from shooting each other in the darkness white armlets would be worn. At this moment a messenger arrived to say that there were no white armlets. Out of the darkness a plaintive voice suggested: ‘Couldn’t we arrange for the Fascists to wear white armlets instead.’” The historian Hugh Thomas cites a number of the more memorable moments in his book ‘The Spanish Civil War’. “The nationalists [Franco and his right-wing supporters] sought to point the contrast between the hungry republic and their own territory, by an air-raid of loaves of bread on Barcelona… The republicans replied with an air-raid of shorts and socks, to demonstrate their alleged superiority in manufactured goods.” In the absence of bread, the nationalists turned to other forms of aerial bombardment. “Nationalist pilots… trained specially in order to drop supplies into the small area which was being defended − a technique which they found to be similar to dive-bombing. … Delicate supplies (such as medical appliances) were dropped by turkey, a bird whose flight is heavy, majestic, and vertical.” The Spanish character blends the fantasy of Cervantes' Don Quixote with the down-to-earth practicality of his servant Sancho Panza. Indeed Spanish humour is characterised by a blend of simple wisdom, human awareness and subtlety that takes precedence over both satire and morbidity. It is evident at all levels of Spanish society, from university professors to the man and woman in the street. Despite the variety of Spain's regional cultures, this sense of humour is shared nationwide, even if the Galicians joke less… ● COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT Het staat in de E-mag “Droit vers Bruxelles – Recht naar Brussel” De zesde staatshervorming betreffende ‘Een efficiëntere federale staat en een grotere autonomie voor de deelstaten’ heeft hoofdzakelijk geleid tot een overdracht van Federale bevoegdheden naar de Gemeenschappen en Gewesten, waaronder dus ook bepaalde materies die zonder enige twijfel het leven van ondernemingen zullen beïnvloeden. Niet bij de pakken blijven zitten! Hoe stel ik een intelligente arbeidsovereenkomst op? Vraag: vanaf welke leeftijd is een werknemer ‘oud’? Nieuwigheden op het vlak van overheidsopdrachten Top 5 van de populairste landen Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Een smakelijke campagne Bent u op zoek naar een gezonde, originele en aangepaste marketing-actie voor uw bedrijf? Brusselse bijzonderheden: op 24 mei 2016 organiseert het Brusselse advocatenkantoor Sub Rosa Legal, in samenwerking met het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, UNIZO en KBC Brussels, het seminar “Droit vers Bruxelles – Recht naar Brussel”. Deze tweetalige bijeenkomst richt zich tot ondernemers en handelaars die zich willen informeren omtrent de wijzigingen van de Brusselse wetgeving die zullen volgen uit deze befaamde hervorming. Tijdens deze namiddag zullen grote thema’s behandeld worden, zoals onder meer: hervorming van de huur in Brussel, hervorming van de fiscaliteit in Brussel, vergunningen en machtigingen… Praktische informatie Waar? Het seminar zal plaatsvinden in ‘Salons KBC Grote Markt’, Grote Markt 17, 1000 Brussel. Wanneer? 24 mei 2016, 14u – 18u De deelname aan dit evenement is gratis, het aantal plaatsen is echter wel beperkt tot 100. Wacht bijgevolg niet te lang om U in te schrijven. Voor meer informatie en om U in te schrijven: http://sub-rosa.eventbrite.fr Daoust opent haar 5de Brussel! jobcenter te Wenst u bovendien uw huidige of toekomstige klanten te vertroetelen? Belgosweet specialiseert zich in geïndividualiseerde chocolade en snoepwaren. Het bedrijf biedt voortaan de bedrukking van rode of groene appelen met uw logo. Het motief kan dankzij voedingsinkten in het wit of in het rood op een oppervlakte van 40x40 mm worden bedrukt. Info: www.belgosweet.be ; www.promofruit.be. Bovenop haar aanwezigheid in het centrum en het zuiden van Brussel, met JobCenters in Elsene (wijk Louiza en Universiteitswijk), Brussel Centrum (wijk Rogier) en Ukkel (wijk Bascule), breidt Daoust in Brussel verder uit met de opening van een JobCenter in het Noorden van de hoofdstad, in Jette. Deze moderne gemeente combineert al de voordelen van een stad en een aangename, groene omgeving. Jette ontwikkelt talloze projecten om een betere levenskwaliteit te garanderen aan haar inwoners, alsook ter verbetering van de mobiliteit en economie. Het nieuwe JobCenter Daoust Jette is gevestigd aan de Jetselaan 229 en slechts 150 meter verwijderd van het Koningin Astridplein. Vanaf 4 april biedt het JobCenter haar klanten en kandidaten flexibele diensten op maat aan, in de belangrijkste domeinen van Human Resources. Info: www.daoust.be BECI - Brussel metropool - mei 2016 49
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COMMUNITY NEWS Overgenomen door Efficy De Belgische ontwikkelaar van CRM (Customer Relationship Management) software Efficy is rond met de overname van de Belgisch-Franse starter Royal App Force SA. De in 2014 door Luikenaar Dominique Mangiatordi opgerichte Royal App Force ontwikkelde de mobiele applicatie Peak Me Up om verkoopteams te motiveren en hun aandacht te focussen op activiteiten die omzet genereren. Dit gebeurt dankzij gamification (speeltechnieken). Een van deze technieken wordt in de volgende versie van de Efficy CRM opgenomen. “Gamification is de toekomst”, verklaart Cédric Pierrard, CEO van Efficy. “De gebruikers worden gemotiveerd om data in te voeren, waardoor ze zich extra zullen inzetten. Met de integratie van speltechnieken in het hart van onze CRM-software, zullen we waarschijnlijk de eerste ‘gamified CRM’s’ in Europa aanbieden, en ook een van de allereerste ter wereld”. Alle medewerkers worden onmiddellijk door Efficy NV aangeworven. CEO Dominique Mangiatordi wordt mede-aandeelhouder en lid van het directiecomité van Efficy NV, waarvan hij voortaan de marketing zal beheren. Info: www.efficy.com Haven van Brussel: meer verscheidenheid in de trafiek De waterwegtrafieken van de haven van Brussel voor het jaar 2015 tekenen een lichte daling op, voor een totaal van AG EOS Aglio & Olio Alterforhum Ashoka Atrium Audi Axa Basic-Fit Brussels Basket Bednet Belfius Belgosweet BGHM Biomimika BNP Paribas Fortis Botanique Brussels Waste Network Café Leffe Café Metropole Cercueil (Le) Châlet Robinson Cinematek CoRe Cospaia (Le) Daoust Ecovative Edenred Efficy Empreinte Engie Enterprise Europe Network Equal Partners Etiquette Fendis FGTB FOD Mobiliteit 50 BECI - Brussel metropool - mei 2016 34-35 25-26 42-45 18-20 24 28-29 30 25-26 25-26 49-50 46 24 25-26 42-45 46 42-45 42-45 42-45 42-45 42-45 24 42-45 11 ; 34-35 ; 49-50 40 34-35 49-50 25-26 25-26 13 18-20 42-45 42-45 11 18-20 Gallup Gawad Kalinga Google Goudblommeke in Papier (Het) Goupil le Fol 24 ; 36-37 32-33 Happyformance Haven van Brussel HR Square Hydrometal Ichec Ikea Inami Instituut voor de Nationale Rekeningen IWEC IZEO Jean Goldschmidt International KBC Brussels KBC Koning Boudewijnstichting Krinkels KU Leuven Kunstenfestivaldesarts La Madeleine Larcier Louvain School of Management Magma Nova MakeSense MicroStart Montel One Neuhaus OESO PauZzzz Pias Plasch Poult Prayon iets meer dan 6,5 miljoen ton. Toch zijn er bemoedigende cijfers die aantonen dat de trafieken diverser worden, aangezien de nieuwe stromen op spectaculaire wijze evolueren: +56% voor het containertransport of een totaal van 19.465 TEU (twenty foot equivalent unit) en +266% voor het palettentransport, met bijna 12.000 geladen en geloste paletten in de haven, tegenover iets meer dan 3.000 vorig jaar. De lichte globale daling van de trafiek is vooral te wijten aan het feit dat er in 2015 geen baggerwerken waren in Brussel, en dat de tonnages afgevoerde werfgrond duidelijk kleiner waren dan vorig jaar. De daling is dus vooral conjunctureel. Als we de grond en het baggerslib zouden aftrekken, en de vergelijking tussen 2015 en 2014 zouden behouden, zou de eigen trafiek een stijging optekenen met 7,6%. Ondanks een daling van het transport van aarde en de afwezigheid van baggerwerken blijven de bouwmaterialen het type goederen bij uitstek dat hoofdzakelijk vervoerd wordt via de waterweg in Brussel (55%). De import van olieproducten vertoont een stijging met 17% en vertegenwoordigt 27% van de uitwisselingen. Mohammed Jabour, voorzitter van de Haven van Brussel, verklaart: "Ondanks de lichte daling van de conventionele trafieken, ben ik zeer tevreden met de spectaculaire vooruitgang van de nieuwe trafiektypes, namelijk containers en paletten. Dankzij deze resultaten bevestigt de Haven van Brussel dat ze haar opdracht van logistiek facilitator efficiënt uitvoert, die haar door het Gewest werd toegekend." Info : www.portdebruxelles.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Actiris 18-20 24 24 42-45 42-45 22-23 49-50 28-29 30 38 22-23 18-20 17 14 36-37 ; 46 30 49-50 28-29 25-26 34-35 22-23 42-45 42-45 34-35 38 24 ; 40 24 25-26 42-45 42-45 17 42-45 42-45 42-45 18-20 30 Pro Velo Proximus PSA Peugeot-Citroën PwC Radis&Co RBG Bar Park Inn By Radisson Renard Bleu (Le) Royal App Force Samenlevingopbouw SAM-Group Schneider Electric SD Worx SDI International Silversquare Louise SimpleWash Solvay Business School Spa Sub Rosa Legal Trammuseum UCL ULB Unibra Unite UNIZO UWE Verenigde Naties Versace Vigne (La) Villa Lorraine (La) Vlerick Business School Volkswagen Vorst Nationaal Whyte Corporate Affairs Younity Yves Saint Laurent Zappos 42-45 28-29 40 28-29 24 42-45 42-45 49-50 25-26 28-29 25-26 28-29 14 18-20 38 30 25-26 49-50 42-45 41 41 34-35 24 49-50 46 17 42-45 42-45 42-45 40 32-33 30 18-20 41 42-45 22-23 COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Abidov Orifjon NP Zenobe Grammelaan 95 – 1030 Brussel Nace: - 70210 Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Orifjon Abidov Alia - Nina Meert NVBA Sint-Bonifaasstraat 1 - 1050 Brussel Nace: 14199 - Vervaardiging van andere kleding en toebehoren, n.e.g. 47512 - Detailhandel in huishoudtextiel en beddengoed in gespecialiseerde winkels 7112102 - De industriële vormgeving afg.: Nina Meert B19 BVBA Van Beverlaan 19 - 1180 Brussel Nace: 5621002 - Organiseren en verzorgen van bruiloften, banketten, cocktails, lunches, recepties, enz. 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 94120 - Beroepsorganisaties afg.: Julie Tomé BDE Group BVBA Roodebeeksteenweg 331 - 1200 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Jessica Sola Lopez BG Services - Le Manoir des Offices NV Georges Lecointelaan 50 - 1180 Brussel Nace: 6820301 - Verhuur van niet-residentiële gebouwen zoals kantoorgebouwen, handelspanden, tentoonstellingsruimtes, enz. 69201 - Accountants en belastingconsulenten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Bertrand Guevar Buroconcept NV Waverse steenweg 1509 - 1160 Brussel Nace: 71112 - Interieurarchitecten 71113 - Stedebouwkundige en tuin- en landschapsarchitecten afg.: David Van Gelder Business Training BVBA Regentschapsstraat 58 - 1000 Brussel Nace: 85592 - Beroepsopleiding afg.: Christian Maes Cheikaiban Gaëtan NP Rue des Cailloux 19 - 1330 Rixensart afg.: Gaë tan Chekaiban Chuitar Bilal NP Rue Joseph Sneessens 27 - 1300 Limal afg.: Bilal Chuitar CPS / VCL - Vervolmakingscentrum voor Lassers VZ Antoon van Osslaan 1 - 1120 Brussel Nace: 85592 - Beroepsopleiding - afg.: Leen Dezillie de Bonhome Alexandra NP Platanenstraat 34 - 1040 Brussel afg.: Alexandra de Bonhome Dewitte A. & Fils NV Léon Delacroixstraat 30 - 1070 Brussel Nace: 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. afg.: Philippe Dewitte BECI - Brussel metropool - mei 2016 51 Ewala Sinter-Goedeleplein 5 - 1000 Brussel afg.: Stéphane-Georges Ugeux Flexy BVBA Alsembergsesteenweg 842 - 1180 Brussel Nace: 35140 - Handel in elektriciteit 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Fabien Lorent Galle Jonas NP Christiaan Van Der Heydenlaan 24 - 9041 Oost akker afg.: Jonas Galle Goffinon Laurent - You Own Revolution Spaanse Lindebaan 123 - 1850 Grimbergen Nace: afg.: Laurent Goffinon IBS Business Software SA Avenue Albert 1er 6 - 1332 Genval Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software - 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 9511001 - Onderhoud en de reparatie van computers en randapparatuur afg.: Bernard Persoons KIXX BVBA Heirweg 198 - 8800 Roeselare Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 73110 - Reclamebureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Mark Caelenberghe DRP Agency NV Roodebeeksteenweg 331 - 1200 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Bernard Persoons e-doceo SETR Kunstlaan 11 - 1210 bruxelles Nace: 58290 - Overige uitgeverijen van software 59201 - Maken van geluidsopnamen 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg.: Morgane Vlasselaer Ecologic NV Albert1er laan 6 - 1332 Genval Nace: 46432 - Groothandel in opgenomen beeld- en geluidsdragers 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels afg.: Bernard Persoons Europea Residences BVBA Robert Schumanplein 6 - 1040 Brussel Nace: 55100 - Hotels en dergelijke accommodatie 68202 - Verhuur en exploitatie van sociale woningen 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg.: Yann Le Metayer Laurent-Perrier Belgique Brand Whitlocklaan 46 - 1200 Brussel Nace: 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment - afg.: Axelle Andrien Oksigen Lab VZW Hertogsstraat 41 - 1000 Brussel Nace: 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg.: Loic van Cutsem Potiez-Deman NV Bazellaan 8 - 1140 Brussel Nace: 49420 - Verhuisbedrijven 7711001 - De verhuur op korte termijn van personenauto's zonder chauffeur afg.: Louis Martin Realco NV Avenue Albert Einstein 15 - 1348 Louvain-la-Neuve Nace: 20411 - Vervaardiging van zeep en wasmiddelen 4339001 - De installatie van particuliere zwembaden 47784 - Detailhandel in drogisterijartikelen en onderhoudsproducten in gespecialiseerde winkels afg.: Chantal Maillard Strategor NV Boulevard Initialis 1 - 7000 Mons Nace: 26200 - Vervaardiging van computers en randapparatuur 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Bernard Persoons Struelens Antoine Alsembergsesteenweg 604/8 - 1180 Brussel afg.: Antoine Struelens Tahiri Filali Abdeslam NP Jetse Steenweg 362 - 1081 Brussel Nace: 2825001 - Vervaardiging en installatie van industriële machines, apparaten en toestellen voor de koeltechniek 43222 - Installatie van verwarming, klimaatregeling en ventilatie afg.: Abdeslam Tahiri Filali The Black & Green project - Sandrine Vasselin Nijvelse dreef 28 - 1150 Brussel afg.: Sandrine Vasselin Val-I-Pac VZW Koningin Astridlaan 59 - 1780 Wemmel Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg.: Luc Van de Vomdel Videofair BVBA Nekkerspoelstraat 163 - 2800 Mechelen Nace: 74201 - Activiteiten van fotografen, met uitzondering van persfotografen 74209 - Overige fotografische activiteiten 77220 - Verhuur van videobanden, dvd's en cd's afg.: Georges Melki Yaka Geo BVB Avenue du Saphir 7 - 1040 Brussel afg.: Virginie Holemans
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COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 11, 12 en 26 mei 2016 Développer efficacement votre communication avec la Process Communication Model® (1) 27.05.2016 Leader et Manager : comment combiner ? – Les « 7 Wonders of Great Leaders » (2) Van september 2016 tot juni 2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) Van september 2016 tot juni 2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Handelsrecht Augustus tot december 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent Tot 07.06.16 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 6) 12.09 – 12.12.16 Exercices pratiques en médiation (module 8) (1) 13.09 – 13.12.16 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 7) September 2016 tot februari 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles (1) Strategie en beheer Van september 2016 tot juni 2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) Van september 2016 tot juni 2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie 23.05.2016 LinkedIn: Creëer uw ideaal beroepsprofiel! 25.05.2016 De Elevator Pitch: uzelf te presenteren, uw project te presenteren, uw concept in 120 woorden of 45" 27.05.2016 LinkedIn: Stimuleer uw bedrijfsactiviteiten en professioneel netwerk! 01.06.2016 Créez des présentations captivantes avec le storytelling digital (1) 07.06.2016 Maak uw bedrijfspagina! 06.06.2016 Beheer uw tijd en organiseer uzelf optimaal dankzij Outlook! 29.06.2016 Excel: Beheer uw databases optimaal door middel van dynamische draaitabellen! 14.06.2016 Notities maken op een efficiënte manier dankzij OneNote! Van september 2016 tot juni 2017 It's Co-Solutions Time! For Sales… (1) Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 27.05.2016 Missies en werking van de sociale organisaties (Ondernemingsraad en CPBW) (2) 10.06.2016 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 27.05.2016 Uw kantoren in de toekomst, zonder meerkosten: kwaliteit van de verluchting, ergonomie op de werkplaats en beheer van de biodiversiteit (2) ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Bedrijfsoverdracht 17.05.2016 Een omzetontwikkelingsplan aanwenden om mijn onderneming aantrekkelijker te maken (2) 26.05.2016 Golf Trophy 02.06.2016 Speed Business Lunch 09.06.2016 After Work 15.06.2016 De grondbeginselen van succes 21.06.2016 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 24.05.2016 Een gezonde en efficiënte beleidsstructuur in mijn nieuwe onderneming inzetten (2) 07.06.2016 Hoe kan ik mijn onderneming herwaarderen en een goede prijs bepalen? (2) 14.06.2016 Hoe kan ik me van de concurrenten onderscheiden en een uniek commercieel aanbod voorleggen? (2) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 09.05.2016 Delegatie zakenlui uit Egypte (*) 24.05.2016 Seminar USA 26.05.2016 Les erreurs à éviter dans les contrats commerciaux internationaux (*) 31.05.2016 Synergy Day 03.09.2016 Zakenreis in de Verenigde Arabische Emiraten 05.2017 Zakenreis naar Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 52 BECI - Brussel metropool - mei 2016

2016.04 Bruxelles Métropole


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Marilyn aussi était intérimaire. Chez Daoust, la star c’est vous ! Découvrez votre job de rêve sur daoust.be Welcome to the Family! E.R. : G. Daoust - Daoust s.a. - Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Agréments : Bruxelles : 00391, Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP. EDITO 22 mars 2016 Nous le redoutions depuis longtemps ; le cauchemar est devenu réalité. Comme Paris avant elle, comme New York, Londres et Madrid, Bruxelles, à son tour, a été frappée par un terrorisme lâche et aveugle, attaquant au hasard des citoyens ordinaires, dans des lieux de passage. Simplement parce qu’ils étaient là. Parce qu’ils étaient des cibles faciles. Il n’y a pas de mots assez forts pour condamner de tels actes. Il n’y pas de mots pour décrire l’horreur qu’ils nous inspirent. Nos premières pensées vont bien sûr aux victimes et à leurs familles, à qui nous voulons témoigner toute notre sympathie. Nous partageons leur deuil et leur douleur. Nous saluons aussi l’élan de solidarité dont a fait preuve le monde de l’entreprise, mettant de nombreuses ressources (wifi, chambres d’hôtel, taxis…) à disposition du public dès les premières heures qui ont suivi les attentats. Thierry Willemarck, Président de BECI Cette solidarité, notre ville, notre société vont en avoir grand besoin pour surmonter l’épreuve. Ce qui est en jeu, c’est hélas bien plus que l’image de Bruxelles ou de notre pays. Bien plus que notre prospérité elle-même. Ce qui est en jeu, c’est le modèle d’une société libre et démocratique, ouverte et tolérante, face à une conception du monde totalitaire et intolérante. Cette conception ne peut que perdre. L’histoire nous apprend que les idéologies de mort engendrent leur propre perte et finissent toujours par être rejetées. Mais le combat s’annonce encore long et douloureux. Nous devons y faire face tous ensemble. Plus que jamais, il est nécessaire que toutes les forces vives de notre société s’unissent – citoyens, monde politique, entreprises, monde associatif et culturel – pour défendre les valeurs qu’elles partagent. Bruxelles a été durement frappée. Bruxelles est blessée et souffre – nous devons évidemment nous attendre à ce que les attentats du 22 mars aient des conséquences graves, aussi pour notre économie – mais elle trouvera les ressources pour se relever. « Nous ne baissons pas les bras », nous dit la courageuse bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans. Que son exemple inspire tous les Bruxellois et tous ceux qui aiment Bruxelles : nous ne nous laisserons pas abattre ! BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil 6 Pour ou contre les tunnels ? 8 CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Enquête : des entreprises fières d’être bruxelloises 11 Le tour des communes à mi-mandat : Molenbeek 13 Investissements publics : quel rôle jouent les normes SEC ? International 16 Comment accéder aux aides européennes ? 18 Contact Days : rencontre avec les attachés de Bruxelles Invest & Export 20 Investir aux États-Unis : obligations de conformité BEA 21 « La Belgique et le Canada ont tout pour s’entendre! » Topic : financer l’entreprise 25 Enquête : les besoins des PME bruxelloises 26 Comment démarcher les banques – et les convaincre ! 28 Tax shelter, crowdfunding : quel intérêt pour l’investisseur particulier ? 32 Monter son entreprise grâce au microcrédit 35 L’idée d’un prêt « win-win » bruxellois n’est pas enterrée 36 Des mesures pour les start-up et PME 38 Aides aux entreprises : une autre source de financement 41 Quel avenir pour les aides à l'expansion ? Entreprendre 42 Self-employed corner 43 Starter : Oblique 44 Transition : du mobilier du bureau presque neuf 45 La clause de réserve de propriété : utile ? Community 47 News 49 BECI-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 1er 50 BECI-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 1er 57 Impression of a Brit 58 L’actualité BECI en photos 60 Demandes d'admission 60 Index 61 Agenda Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 N°14 - Avril 2016 Le mois prochain Mai dossier PME Au mois de mai : L’économie du bonheur Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be octobre 2015 Membre de octobre 2015 52 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 La Semaine des Entrepreneurs, du 25 au 28 avril Venez rencontrer des experts qui ont des idées pour bousculer les vôtres Inscrivez-vous sur ing.be/entrepreneurs Entreprendre est dans vos gênes. Vous soutenir est dans les nôtres. C’est pourquoi ING organise ‘La Semaine des Entrepreneurs’ partout en Belgique du 25 au 28 avril. Participez à de nombreuses conférences sur 9 thèmes déterminants pour le développement de votre activité : innovation, passation d’entreprise, économie collaborative, ou encore équilibre vie privée et vie professionnelle. Découvrez le programme de nos conférences et inscrivez-vous sans plus attendre. « La Semaine des Entrepreneurs » : conférences gratuites pour entrepreneurs organisées par ING Belgique du 25/04/2016 au 28/04/2016 inclus dans différentes provinces de Belgique (Bruxelles-Capitale, Flandre orientale, Anvers, Flandre occidentale, Limbourg, Brabant flamand, Namur, Liège et Hainaut), réparties chaque jour entre 8h et 20h30. Participation sans obligation d’achat d’un produit ou service d’ING. Inscription uniquement possible via ing.be/entrepreneurs. Offre sous réserve du nombre de places disponibles auprès d’ING Belgique, maximum 100 places par conférence. ING Belgique S.A. – Banque – Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA : BE 0403.200.393 – BIC : BBRUBEBB – IBAN : BE45 3109 1560 2789. Éditeur responsable : Inge Ampe – Cours Saint-Michel 60, B-1040 Bruxelles.
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE UN NOUVEAU LOBBY DU PATRIOTISME BRUXELLOIS Bruxelles n’a toujours pas sa Communauté métropolitaine, promise par la 6e C’est un copier-coller de ce qui existe à Liège, Anvers ou dans le Limbourg. Un groupe de réflexion articulé autour de Bruxelles s’est mis en place parmi les politiques en même temps que la création du gouvernement bruxellois, fin 2014. L’idée, c’est de réveiller l’instinct de survie de l’économie bruxelloise et de « lobbyer » le pouvoir en place. Ce sont des coaches qui se coachent eux-mêmes, en fait. Il est plus que temps. Presque trop tard. Dans tous les cas, il faut s’inoculer une grande dose de résilience pour y croire. La composition de ce « cercle d’influence », cette « task-force », cette « association de fait »… est déjà surprenante ! L’initiative en revient à Laurette Onkelinx, Liégeoise d’origine, Lasnoise d’adoption et Schaerbeekoise politique, avec son meilleur ennemi néo-Ucclois, l’inévitable Didier Reynders. Laurette a imposé son Tatayet, Rudi Vervoort. On y retrouve la tonitruante Joëlle Milquet (cdH), l’inusable Olivier Maingain (DéFI), le brillant Arnaud Pinxteren (Écolo), l’hyperactif Pascal Smet (SP.a), Papy Vanhengel (Open VLD), la dynamique Bianca Debaets (CD&V) et l’illustre Bart Dhont (Groen). Ce groupe est énergiquement cornaqué par Yves Goldstein, chef’cab et doubleur de Rudi Vervoort. Le véritable moteur du gouvernement bruxellois, en quelque sorte. Jusque-là, tout va bien. Mais pas de N-VA. Le cordon sanitaire est donc présent là où il peut s’installer. Tout ça pour ça, en fait… 4 BECI - Brussels Business - avril 2015 Vu les personnalités en place, il paraît difficile de garder ce lobby discret. Cela fuite vite de nos jours. Pas question pour autant d’y voir un pouvoir occulte. C’est juste des réunions informelles avec, selon Le Soir, un premier chantier universitaire logé dans nos célèbres casernes. Pas de compte à rendre. Une petite cuisine interne qui ne devrait pas aider Bart à aimer Bruxelles et ses dirigeants. Mais surtout pas de privé non plus. Cela reste du politique. On pourrait y retrouver l’économie qui en a un grand besoin, la culture qui crève la gueule ouverte, l’horeca qui subit un véritable séisme financier, le petit commerce que l’on assassine à grands coups de malls commerciaux et du totalitarisme immobilier du centre-ville, l’obsolescence programmée de nos tunnels… Lever le nez Nous sommes tous d’accord que la non-gouvernance bruxelloise fait peur tant à l’étranger, dans un bashing comMesdames, Messieurs de la politique. C’est le civil qui vous parle. Écoutez-nous avant qu’il ne soit trop tard. ● réforme de l’État, mais elle possède désormais son « lobby », dernier salon où l’on cause entre politiques. | Pierre Chaudoir pétitif, qu’à l’intérieur du Pentagone bruxellois. Alors que l’esprit principautaire du bassin liégeois est très ancré, que la fidélité à la Métropole anversoise est ancestrale et que la nouvelle énergie limbourgeoise explose de partout, la fierté de porter le maillot de la capitale de l’Europe, elle, s’amenuise jour après jour. Même notre fleuron footballistique anderlechtois est fréquenté davantage par les provinciaux que par les Bruxellois. Tout le monde rêve de revoir l’Union ou le RWDM au plus haut niveau. Bruxelles nécessite un énorme électrochoc économique. Il est important de créer une chaîne de solidarité robuste avec tous les entrepreneurs, la société civile, la culture, l’enseignement, les partenaires sociaux, les intellectuels, les médias, les clubs sportifs… Il n’est pas trop tard, mais il est sérieusement temps. Les acteurs économiques ont compris que leur avenir ne dépendait que d’eux. Aucune des balles lancées vers le politique n’est jamais revenue. Sans doute celui-ci est-il obnubilé par le pharaonique projet Néo, le Grand Stade ou le Gigantesque Piétonnier ? Quand, en plus, on lui pourrit ses tunnels, il n’existe plus de place pour lever le nez et envisager une cité dans laquelle puissent prospérer des citoyens qui fuient quotidiennement leur capitale. CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE RIEN NE VA PLUS Tant pis pour ceux qui assimilent la Bourse à un casino. Ils seront frustrés. Non, ce n’est pas en Bourse que rien ne va plus, c’est dans l’économie. Nos modèles sont dépassés. | Jean Blavier Votre serviteur partage (modestement) avec un des économistes belges les plus connus une sensibilité, une intuition : l’économie, c’est d’abord de l’anthropologie. Les chiffres ? Ne provoquons pas les mânes de Walras, ne cherchons pas la petite bête chez les tenants des modèles stochastiques d’équilibre général. Ni chez les fanas des graphes colorés, pas plus que chez les disciples de la mathématique boursière qui vous enseignent à l’université que, pour calculer le prix d’une option, il suffit de se remuer les méninges avec la petite merveille de mécanique suivante : P (σ) = C0 F (g1 (C0)) – Ce-rT g1 (x) = ln (x/C) + (r + σ2 /2) σ √T g2(x) = g1 (x) - σ √T F (x) = ∫x - ∞e-v2/2dv2∏--√. Tout cela revient à vous dire quel temps il fera demain sur la base d’une étude du passé qui montre que, statistiquement, la probabilité la plus forte est que les nuages de beau temps suivent les cirrostratus si, et seulement si, les perruches du bois de la Cambre volent bas. Les mécanismes sophistiqués qui sont censés nous expliquer comment fonctionne l’économie réelle, comment on peut la stimuler, et surtout comment on peut en tirer un profit financier et social se sont enrayés comme la mitraillette Sten des assassins de Reinhard Heydrich. Au plus mauvais moment. Bref, rien ne va plus. Pourquoi ? Une première raison tombe sous le sens : ces modèles sont de moins en moins fiables. Le héros, en bourse, ce n’est pas le énième Pic de la Mirandole, mais un Warren Buffett qui explique son succès par la confiance qu’il accorde au management de cinq ou six entreprises dont il suit les comptes depuis des années. Les efforts des banques centrales, dont la nôtre, font peine à voir. Les multiples injections de supercarburant dans le réservoir du moteur économique ne donnent que des pétarades dignes de la Fiat 509 de Gaston Lagaffe. Alors que tout le monde attend. Attend de voir redémarrer l’économie et la voir générer les emplois qui, enfin, remettront sur les rails une société occidentale financièrement déséquilibrée et socialement rongée par un « désemploi » qui traîne depuis trente ans. Mais que fait la police ? Tout. Quoi que disent les « y’a qu’à faut qu’on », on a quasiment tout essayé, mais nous nous accrochons à ce rêve du plein emploi qui a autant de chances de revenir en force que le twist ou les pattes d’eph’. Le modèle ne marche plus. Dans notre pays et ses 600.000 sans emploi, dont 100.000 rien qu’à Bruxelles, il est très rare de voir surgir comme une comète à la queue argentée un centre commercial (le néo-orthophonique F (g2 (C0 )), dans laquelle Docks Bruxsel) qui, d’un coup, recrute 1.000 personnes. Sincèrement, chapeau bas devant Docks et Equilis, son promoteur (carolorégien), mais ça ne va jamais faire fondre le chômage que de 1 % à Bruxelles et de 0,16 % au niveau du pays. Et des Docks, il y en a combien par an... euh, pardon, par décennie ? Surtout quand on sait, pour l’avoir lu dans un communiqué de presse d’Actiris, que si le chômage a (enfin) baissé de 2 % à Bruxelles, c’est notamment grâce aux exclusions. Bref, les exclusions réduisent davantage le chômage que des audacieux projets comme Docks. Étonnant ? Non, on fait la même chose aux États-Unis. Si le chômage a fondu là-bas (il est de 5 % et on ose appeler ça du plein emploi), c’est aussi, et peut-être surtout, parce que des cohortes de demandeurs d’emploi ont quitté le marché du travail. Pour aller où ? Mystère. Ils ne sont plus dans les projecteurs des statistiques du chômage, donc ils n’existent plus. Ah si, peut-être dans les rangs de la pauvreté montante. Mais ça, c’est une autre rubrique. Not my problem. Non seulement nos modèles ne fonctionnent plus, mais en plus leur maquillage désespéré a quelque chose d’odieux. ● CORNER Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel BECI - Brussels Business - avril 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE Les tunnels ? Faut-il investir pour maintenir et rénover les tunnels bruxellois, indispensables à la mobilité ? Ou bien ces ouvrages sont-ils le symbole d’une vision urbaine dépassée, et vaudrait-il mieux les reboucher ? Deux avis bien tranchés. Adrien Dewez Jacques Deliège, président de l'asbl D.R.P. - Droit de Rouler et de Parquer Je n'aime pas beaucoup cette expression de « reboucher les tunnels » qui me semble un slogan plutôt qu'une solution. Dans le débat de la mobilité, il importe d'être avant tout efficace. L'utilisation de la voiture par les Bruxellois est d’abord un besoin socio-économique : pour aller travailler, faire des courses familiales... Attention, nous ne sommes pas partisans du tout-à-lavoiture ; j’irais même plus loin : s’il faut une priorité à l'utilisation de l'argent public pour construire des tunnels, nous serions les premiers à les affecter au métro, avant la voiture. L'un des problèmes majeurs de Bruxelles est l'étroitesse de ses voiries. Ce constat est à la base de la construction des tunnels, qui visait à fluidifier l'usage de la voiture pour les déplacements professionnels, sociaux et pour le développement économique de la capitale. Avec un million de trajets automobiles par jour à Bruxelles, qui dira « vous allez cesser de vous déplacer en voiture » ? Si on empêche les Bruxellois de se déplacer par le moyen qui leur est nécessaire, cela va à l'encontre de leur liberté – ce qui pose un problème démocratique – et à l'encontre de la vie socio-économique. Il y a 510.000 voitures immatriculées à Bruxelles sur une population de 1,1 million d’habitants. En dehors des indigents, des moins de 18 ans et des personnes trop âgées pour rouler, 8 Bruxellois sur 10 veulent donc conduire leur voiture. Dans le monde, on compte 1,3 milliard de voitures en service ; ce sera 2 milliards vers 2020-2025. Dans ce contexte, vouloir enlever 100.000 voitures à Bruxelles semble dérisoire. Nous sommes donc forcés de garder nos tunnels et je suis d'ailleurs partisan d'en créer d'autres. Outre le tunnel sous Meiser, il faudrait par exemple creuser, au boulevard Général Jacques, un tunnel sous l’Étoile et le bois de la Cambre vers la chaussée de Waterloo et l’avenue Churchill, pour fluidifier le trafic automobile tout en facilitant le déplacement des trams, bus et vélos. Isabelle Pauthier, directrice de l'Arau Historiquement, les tunnels faisaient partie du dispositif autoroutier de pénétration voulu par l’État belge pour permettre aux Belges d'aller travailler à Bruxelles, sans forcément y habiter. Aucune réflexion de la vie en ville ne s'est développée et c'est précisément à ce moment que sont nés les comités d'habitants et l'Arau, qui se sont par exemple opposés au projet de périphérique sud. Les communes ont également joué un rôle d'opposition, car ces ouvrages créent des ruptures au sein de la ville. Ils sont aujourd'hui obsolètes, tant du point de vue physique – certains sont fermés –, qu'urbanistique. Chaque année, 10.000 personnes quittent la capitale pour aller habiter en périphérie, à la recherche d'un meilleur cadre de vie. Bruxelles doit aujourd'hui s'émanciper du fédéral et cesser d'attendre des solutions de sa part. Elle dispose des compétences nécessaires pour mener des politiques de mobilité modernes sur son territoire. Il est évident que, si on continue à proposer au citoyen un parking et une voiture de société, il va les utiliser. Les études démontrent clairement que, pour obtenir un changement de mentalité, il faut envoyer un « signal prix » clair. La proposition de l’Arau n'est pas de fermer tous les tunnels du jour au lendemain, mais plutôt de développer un plan d'action progressif. Certains experts avancent aujourd'hui un chiffre de 5 milliards pour la rénovation et la pérennisation d’un dispositif nuisible. Tandis qu'un péage urbain, étendu à tout le territoire régional, peut rapporter jusqu'à 325 millions d'euros annuellement, selon le bureau d'étude Stratec. Cet argent doit être affecté au renforcement des transports publics, de préférence de surface. De nombreuses villes européennes comme Londres ou Milan ont développé des péages urbains. Leur économie ne s'est pas effondrée et le trafic a été réduit, au bénéfice de ceux qui sont captifs de la voiture comme les PME et les artisans. Depuis 25 ans, l'objectif est la fluidité du trafic. Il doit devenir la réduction du trafic. 6 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 MYMERAK, LA FAÇON LA PLUS SIMPLE DE CLASSER VOS ARCHIVES. MyMerak pour PME et indépendants. Conservez vos archives en dehors de vos bureaux, à un clic de souris. Plus besoin de conserver vos archives dans vos bureaux. 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ENQUÊTE Des entreprises fières d’être bruxelloises, mais inquiètes de l’avenir Le gouvernement bruxellois, à l’initiative du Ministre de l’Économie Didier Gosuin, a organisé au mois de mars les Brussels Business Days, avec pour objectif avoué de sonder les entrepreneurs bruxellois sur ses projets de réforme. Les attentes des entreprises sont pourtant régulièrement relayées par les fédérations sectorielles et par BECI. Pour contribuer au débat, nous avons mené notre propre enquête. Emmanuel Robert L' actuel gouvernement a pleinement intégré la 6e les Régions disposeront d’un budget dont les recettes seront désormais essentiellement issues de leur activité économique et sociale propre. La stratégie 2025 de Bruxelles consiste donc en un faisceau de mesures visant à proposer une vision du développement métropolitain qui tienne compte des ressources à mobiliser pour financer les dépenses typiques d’une ville (dont par exemple les tunnels…), tout en maintenant le budget en équilibre (ce qui est une exigence européenne). Les principales mesures, discutées le plus souvent avec les partenaires sociaux, touchent à l’ensemble des compétences régionales, et notamment l’économie à travers le futur Small Business Act, la révision des aides à l’expansion (subsides), la rationalisation des institutions publiques, les partenariats publics-privés en accompagnement. Sans attendre l’initiative gouvernementale, BECI a décidé de mener sa propre enquête en lançant parallèlement deux actions : un sondage d’une dizaine de questions destiné à toutes les entreprises (voir encadré) et une série d’interviews individuelles d’une dizaine de décideurs, représentatifs des mondes de l’industrie et de la recherche. Restaurer l’attractivité de Bruxelles Dans l’ensemble, les entreprises se déclarent « fières d’être implantées à Bruxelles » et souhaitent y rester, du moins 8 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 réforme de l’État, qui implique également une révision de la loi spéciale de financement. En 2025, L’un des atouts de Bruxelles est son environnement favorable à la R&D. tant que ce sera « raisonnable » en termes de business. Mais en même temps, elles considèrent que Bruxelles a perdu de son attractivité et qu’il faut rapidement la restaurer. La mobilité, la sécurité et l'image de la ville sont perçues comme les principales problématiques. Pour les entreprises exposées à la concurrence internationale, la fabrication « locale » semble une illusion : cette activité-là est perdue et ne reviendra plus, en raison des coûts de main-d'œuvre décrits comme prohibitifs. Elles concentrent leurs activités sur la recherche-développement, le prototypage et la pré-production, en raison de règles fiscales attractives, mais avertissent : toute évolution négative des règles fiscales aura un effet immédiat sur la taille et l’importance de leur « empreinte R & D ». L’angle est différent pour les entreprises actives au niveau local. Celles-ci insistent davantage sur des « règles justes », en particulier pour ce qui concerne les travailleurs détaTHINK TANK chés. L'inertie administrative, le coût du travail et la règlementation sont également perçus comme des risques, voire des menaces. La structure administrative de la Belgique est décrite comme un problème grave (lente, peu réactive et incompréhensible pour des étrangers). Globalement, les entreprises estiment pouvoir trouver les compétences nécessaires, à deux nuances près : l’enseignement moyen n’est pas à niveau (surtout si on se compare à nos voisins allemands), quant aux universités belges, leur classement international se détériore. L’attractivité économique de Bruxelles : analyse SWOT Strengths • Pride & Fighting spirit • Strategies for the future • Central European location • Cultural diversity • R&D fiscal advantages Weaknesses • Prohibitive labor cost • Unfair « detached » labor • No focus on manufacturing • Quality of life, Mobility • Education • Administrative structure être aussi performants que des grandes entreprises et aussi agiles que des PME. Opportunities • New industries • Additional R&D centers • Marshall plan • Upstream cooperations • Labor regulation flexibility • Admin. simplification L’économie, un travail d’équipe Le défi à venir dans les prochaines années peut se résumer comme ceci, du point de vue des entreprises : pour réussir, nous devons être les moins chers ou les meilleurs ; mais il est trop tard pour être les moins chers… Nous devons Bruxelles, où il fait bon vivre Parallèlement aux interviews menées auprès d’une dizaine d’entreprises emblématiques, BECI a organisé un sondage-express sur les attentes des entreprises bruxelloises, qui a récolté un peu plus de 400 réponses. Premier constat : elles sont 69 % à se déclarer « relativement ou totalement » méfiantes quant à la politique économique de la Région bruxelloise. Près de 60 % des entreprises participantes s’accordent à décrire Bruxelles comme « une ville cosmopolite où il fait bon vivre ». Leur choix d’implantation à Bruxelles est lié prioritairement à l’accès aux marchés belge, mais aussi internationaux (59 %). Pour se déployer à Bruxelles, elles privilégient (à 59 % également) les sites internet et la recherche individuelle, très loin devant les agences immobilières professionnelles (17 %), l’offre de coworking, les incubateurs ou centres d’entreprises (17 %). Les infrastructures publiques, quant à elles, récoltent moins de 6 % des voix… On note que le besoin d’un financement aisé n’apparaît qu’au troisième rang des priorités de ces entreprises (24 %), derrière la nécessité de trouver des collaborateurs compétents (34 %) et celle d’infrastructures de qualité (25 %). S’agissant de financer leur expansion, les entreprises privilégient avant tout le crédit bancaire ou les fonds d’investissements privés (45 %), devant la mobilisation des fonds propres (35 %), les subsides, les garanties de l’État et l’appel aux fonds publics (15 %), tandis que l’appel à l’épargne privée via le crowdfunding ou le recours à la bourse n’apparaît qu’en 4e position (5 %). Interrogées sur leur intérêt pour les marchés publics, les entreprises ne sont que 22 % à y déceler une opportunité, pour 28 % qui y voient la perspective d’acquérir « un client difficile et mauvais payeur », et 26 % qui avouent un « manque d’intérêt total ». Enfin, l’une des questions portait sur la transposition en Région bruxelloises du Small Business Act (SBA) européen, dont l’objectif est de soutenir les PME et d’abaisser les barrières à leur développement, notamment en simplifiant les politiques et les réglementations qui les concernent. Force est de le constater : près de la moitié des entreprises « ne se prononcent pas », ce qui dénote sans doute un manque de visibilité du projet. BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 9 Threats • Quality of life, Mobility • No local content protection • Lack of standards, Inertia • Uncompetitive production • New generation attitude • Belgium too small Pour favoriser leur développement, elles attendent de la Région un environnement économique favorable en termes d’infrastructures (de déplacements, de communication…), de compétences (enseignement), d’attractivité (qualité de vie, sécurité, image de la ville), de concurrence équitable (mêmes règles pour tous), de simplification réglementaire (vitesse et flexibilité), de soutien à la R&D (par le maintien du régime fiscal et la mise en place de centres de compétences) et par une attitude claire envers la création de valeur ajoutée au niveau local. Les entreprises affirment leur volonté d’aller de l’avant, d’investir à Bruxelles et d’y tenir leur rôle social, mais elles ne pourront le faire seules. Elles réclament un travail d’équipe, impliquant toutes les parties prenantes. ●
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TOUR DES COMMUNES À MI-MANDAT Molenbeek veut aller de l'avant BECI poursuit son tour des communes bruxelloises, trois ans après avoir proposé sa « Charte communale » aux partis politiques. Ce mois-ci, nous avons rencontré Françoise Schepmans, la bourgmestre d’une commune bien injustement malmenée. Propos recueillis par Didier Dekeyser F rançoise Schepmans n'a pas mérité de voir sa commune maltraitée dans la presse du monde entier, et sa commune n'a pas mérité d'être mise à l'index, notamment par le monde économique. Mais cela n'empêche pas cette femme dynamique de proposer malgré tout un plan d'action pour l'économie et l'emploi local. À mi-mandat, un point des actions entreprises. Une bonne gouvernance est un élément clef du succès d'une entreprise, d'une commune aussi. Avez-vous amélioré ce qui était autrefois décrit comme opaque ? Une bonne gouvernance est essentielle à mes yeux, car je suis fondamentalement démocrate. Je prône la transparence et j'entends travailler dans un climat de collaboration avec ceux qui partagent la charge de gérer cette commune. De plus, à l'opacité dont vous parlez, je veux opposer l'éthique, ce qui recouvre par exemple, dans mon chef, de veiller à la juste représentation des divers groupes politiques dans les toutes les instances communales. J'ai aussi fait rédiger une charte éthique, acceptée par les membres du collège, qui s'engagent à rediriger les demandes des citoyens vers les services compétents et à éviter ainsi l'individualisation du traitement des cas. Les événements récents n'ont-ils pas mis à mal votre plan de relance de la commune ? Il n'y a pratiquement plus de demandes d'informations quant à une éventuelle implantation d'entreprise étrangère sur notre territoire, qui offre pourtant espace, main d'œuvre et nœuds de communication développés. Nous misions aussi sur les nombreux atouts de Molenbeek pour attirer des touristes en dehors des sentiers battus de la Grand-Place ; vous pouvez comprendre que ce n'est plus opportun pour l'instant... Les événements récents nous ont fait un tort considérable, oui. Ce n'est pas pour autant que nous baissons les bras car les besoins d'emplois par la population demeurent. Elles sont même un enjeu régional vu l'ampleur du phénomène: 36% des jeunes de moins de 25 ans n'ont pas de travail à Molenbeek ! C'est un problème économique majeur, mais plus encore social. Loin de la stigmatisation de profiteurs qui préfèrent percevoir une allocation quelconque plutôt que travailler, la situation recouvre pour beaucoup un grand désespoir de ne pouvoir accéder à une vie sociale normale, de sortir de la précarité (n'oublions pas qu'un revenu d'assistance permet à peine de payer un loyer et de se nourrir), d'ajouter la discrimination de la pauvreté à celle des origines, etc. La discrimination à l'embauche est-elle réelle et participe-t-elle à ce haut taux de chômage? Nous disposons d'une main d'œuvre jeune, forte, et il y a des emplois non pourvus à Bruxelles et alentour. Cette population est aussi majoritairement sous-qualifiée, mais cela n'explique pas tout : en fin de chaîne, quelle que soit l'entreprise, il y a nécessairement du travail qui n'exige pas de qualification. Les modèles d’entreprises qui conquièrent aujourd'hui les villes sont à haute valeur ajoutée, ce qui exige tout de même beaucoup de travailleurs qualifiés, voire spécialisés. Que faitesvous localement pour pallier ce problème? Il y a un déficit de formation, c’est un fait. Nous dispensons même des cours d'alphabétisation. À notre niveau, nous tentons d'y pallier, en soutenant par exemple la formation en alternance qui donne de bons résultats. D'une façon générale, nous poussons les échanges et partenariats écoles-entreprises, comme c'est le cas dans le secteur de l'hôtellerie, car il faut d’une part BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 11
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THINK TANK donner de la proximité et un sens concret au travail, et d'autre faire connaître le potentiel de nos jeunes. Nos missions locales offrent aussi des formations adaptées aux métiers en pénurie ou en devenir, comme ceux liés à l'environnement, aux services de proximité, à la gestion des déchets, etc. S’agit-il de mesures répondant aux besoins du jour où s'insèrent-y-elles dans un plan plus vaste? Une des premières choses que mes collaborateurs et moi-même avons faites lorsque j'ai accédé au mayorat, a été de concevoir un plan d'action pour le développement économique de la commune. Nous avons d'abord revu les missions et le rôle du service des classes moyennes, qui sera dorénavant le coordinateur de nos initiatives de développement économique. Ce sera le point de synergie de nos compétences locales et des compétences des acteurs de la Région, dédiés également au développement de l'économie. Dans ce plan, nous nous intéressons bien sûr au petit commerce, dont il faut assurer la pérennité et moduler la diversité autant que faire se peut, avec une attention particulière portée aux noyaux commerciaux traditionnels comme la chaussée de Gand ou la chaussée de Ninove. Nous pensons aussi que l'économie sociale est en devenir à Bruxelles et donc porteuse d'emplois. Nos efforts en ce domaine vont de l'apport de capital dans des créations coopératives à une attention particulière portée aux clauses sociales dans les marchés publics (marchés dont nous veillons à faire la publicité dans la commune). Nous nous attachons aussi à faciliter la vie des porteurs de projets d'activités économiques locales, pour éviter que des initiatives soient quelquefois remises en cause pour des raisons étrangères au potentiel du projet : je songe à la complexité des démarches administratives, au maquis des démarches pour obtenir des aides, etc. Notre plan rassemble donc de nombreuses initiatives qui, l’une dans l’autre, doivent modifier la donne. ● NORMES COMPTABLES SEC La réflexion à court terme, nocive pour les investissements publics Le délabrement des tunnels bruxellois est révélateur de l’attitude très ambiguë de nos décideurs politiques à l’égard des investissements publics. Pourquoi tant de refus, et quel rôle joue le système européen de comptes économiques intégrés (SEC) dans tout cela ? Nous avons enquêté. Peter Van Dyck N e ramenons pas tout au béton dégradé de nos tunnels et aux toits percés de nos musées : ajoutez-y le mauvais état du Palais de Justice, le RER sans cesse reporté et le manque criant d’écoles et de prisons à Bruxelles. Aucune réserve nationale ou régionale n’a été constituée en vue de telles réparations ou constructions. Wim Moesen, professeur en finances publiques à la KU Leuven, accusait dans Knack les gouvernements d’opter pour une politique budgétaire de la facilité : « Nous rognons sur tous les investissements publics, avec toujours moins d’argent pour les routes, l’éclairage, les pistes cyclables ou l’égouttage. Les politiciens belges choisissent la voie de la moindre résistance, qui est aussi celle de la moindre intelligence. Le recul des investissements publics a abouti à une infrastructure médiocre. » La faute au SEC ? Certains bourgmestres bruxellois estiment désormais inutile de pomper encore de l’argent dans la rénovation des tunnels. Ils dénoncent des investissements devenus quasi impossibles à cause des restrictions qu’impose le système européen de comptes nationaux et régionaux (SEC). Ce système comptable transnational impose aux États membres de déposer leurs comptes auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE). Les États établissent leur budget et expliquent exactement ce qu’ils comptent faire de cet argent : par exemple construire des infrastructures ou des écoles. Le SEC utilise des normes compatibles avec le System of National Accounts (SNA) des Nations Unies, donc également applicables à d’autres grandes économies telles que le Japon, les USA, le Canada et l’Australie. Wim Moesen (KUL) Le SEC 95 est entré en vigueur en 2000, tant pour les comptes nationaux que régionaux. La nouvelle mouture SEC 2010 en constitue une mise à jour, entrée en vigueur en septembre 2014. Le modèle n’a guère changé mais les règles d’évaluation et la désignation des chiffres ont évolué. Principale différence, la recherche et le développement ne sont plus considérés comme un input du processus de production, mais comme des objectifs finaux d’investissements. Le SEC estime que la recherche a un impact sur l’économie. Le passage à la norme SEC 2010 n’a, en fait, que peu de conséquences sur les problèmes d’investissement en Belgique. BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 13
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THINK TANK Préserver l’équilibre budgétaire Le vrai problème se situe dans le Traité de Lisbonne et l’article 126 de son Traité de Fonctionnement, qui définit que la dette de l’État ne peut pas dépasser 60 % du produit intérieur brut (PIB) et que le déficit budgétaire annuel ne peut pas excéder 3 % du PIB. Cette discipline budgétaire complique le financement des travaux d’infrastructure. Le SEC n’a fait que rendre les investissements publics plus compliqués encore, déclarent les bourgmestres bruxellois. Avant l’an 2000, ils fonctionnaient par étalement de la charge de la dette : le montant d’un prêt pour investissement était enregistré comme un revenu dans un budget extraordinaire, tandis que le remboursement se faisait sous la forme de dépenses reportées aux budgets ordinaires suivants. « Le processus était ainsi sous contrôle et parfaitement efficace », déclare Olivier Maingain, bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert. Pénalisation Le SEC stipule que les prêts pour investissement doivent être imputés comme dépenses au cours de l’année où ils ont été obtenus. Il faudra donc les mettre en balance avec les revenus de l’année en cours, ou les rembourser immédiatement. Par ailleurs, la distinction entre budget ordinaire et extraordinaire n’a plus cours. La « débudgétisation », cette vieille habitude de nos pouvoirs publics, n’est donc plus autorisée. On pourrait bien sûr ne pas tenir compte des critiques formulées par la Cour des Comptes quant à un excès de débudgétisation. La France s’est déjà permis cette audace. La Belgique, elle, ne peut pas se permettre grand-chose. Elle est déjà dans le collimateur en raison d’un déficit budgétaire de plus de 3 % en 2009. La Commission européenne a annoncé l’arrêt de la procédure contre la Belgique en juin 2014, en échange d’un accord strict de réduction continue du déficit. Dévier de cette trajectoire aujourd’hui relèverait de la pure provocation. Un problème historique Frans De Keyser, conseiller BECI, estime que la Belgique souffre d’un problème historique. Depuis les gouvernements Verhofstadt (1999-2008), les budgets d’investissement ont été rabotés pour préserver la sécurité sociale. Le déficit autorisé à concurrence de 3 % du PIB (norme de Maastricht) avait pour objectif de permettre les investissements, mais Guy Verhofstadt et consorts s’en sont servis pour combler les trous de la sécurité sociale. La priorité allait aux dépenses courantes, plutôt qu’aux investissements. C’est pourquoi les tunnels ont été abandonnés à leur sort pendant tant d’années. M. De Keyser trouve peu courageux de la part des bourgmestres bruxellois de se justifier par la SEC 2010. Il admet leurs difficultés à faire financer des investissements, mais celles-ci découleraient surtout de l’obligation imposée par le Ministre bruxellois des Finances Guy Vanhengel de procéder à une évaluation des biens immobiliers des communes, ce qui influe sur la capacité d’emprunt de la Région bruxelloise. Bref, il y a toujours eu, tant au niveau 14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Frans De Keyser national qu’à l’échelle locale, une attitude très ambiguë à l’égard des investissements publics. Les réformes de l’État n’ont pas simplifié les choses : lors du transfert de compétences, telles que celle des infrastructures routières, les budgets d’investissement auraient pu être majorés, mais les décideurs politiques se sont abstenus de le faire. Collaboration public-privé La décrépitude des tunnels bruxellois n’est pas subite. En 2013 déjà, des plans prévoyaient la rénovation du tunnel Léopold II. En dépit de la promesse solennelle de la Ministre bruxelloise des Travaux Publics, Brigitte Grouwels, de prendre une décision en 2015 et de débuter les travaux l’année suivante, la procédure s’est complètement enlisée. Coût annuel de l’entretien des tunnels bruxellois : environ 40 millions d’euros. Les pouvoirs publics ont sans doute estimé chaque année ne pas avoir les budgets. Dieter Van Hassel, Business Development Director de BAM PPP (l’entreprise de PPP au sein du groupe BAM), explique les perspectives d’un financement alternatif via des contrats DBFM (Design, Build, Finance, Maintain). Il est convaincu que si les tunnels avaient été entretenus par une entreprise privée via un contrat DBFM, ceux-ci seraient aujourd’hui en bien meilleur état. « Le DBFM sous-traite l’entretien pour une durée de 25 à 30 ans, le tout pour une redevance annuelle partiellement indexée. De quoi éliminer toutes les factures inattendues pendant trois décennies. C’est également avantageux d’un point de vue fiscal : le DBFM est un contrat de service, pas un contrat d’investissement qui pèse sur la dette publique. » Transition Dieter Van Hassel admet que la norme SEC 2010 et le DBFM sont complexes. On ne peut pas reprocher aux politiciens de ne pas les maîtriser dans leurs moindres détails. Pourtant, plusieurs pouvoirs publics belges s’efforcent déjà de structurer des projets DBFM en vue d’une THINK TANK La flexibilité de la BEI Examinons les différents investissements en Europe. Les chiffres de l’OCDE ne sont pas flatteurs pour notre pays. Entre 2010 et 2014, la Belgique n’aurait investi que 1,7 % du PIB dans les infrastructures, alors que la moyenne pour l’Allemagne, la France et les Pays-Bas se montait à 2,2 % et même 3,5 % pour le Danemark, la Finlande et la Suède. La Banque Européenne d’Investissement (BEI) ne retient pas la même analyse, même si elle admet ne représenter qu’une partie des investissements consentis. La BEI n’a pas de statistiques générales, mais il ne ressort aucunement de ses propres informations que la Belgique investirait moins que le reste de l’Europe. « La BEI a accordé 2,2 milliards de prêts à des projets en Belgique, l’année passée, ce qui est davantage qu’aux Pays-Bas », déclare Tim Smit, porte-parole. En matière d’investissements publics, les fonds ont notamment servi à la construction d’écluses (notamment la Kieldrechtsluis à Anvers, la plus grande au monde), d’écoles et des cliniques. Avant cela, la BEI a par exemple financé l’extension du réseau des trams bruxellois. La BEI soutient aussi le PPP. La banque fait preuve de flexibilité dans l’évaluation des projets qui lui sont présentés. Tim Smit : « Nous sommes disposés à financer tout projet qui a du sens. Une série d’experts nous aident à évaluer l’utilité. Nous surveillons bien sûr les aspects budgétaires. Nos banquiers examinent le volet technico-financier des projets. L’argent investi ne peut évidemment pas se perdre. Quelque séduisant que puisse être un projet, si les auteurs ne peuvent pas garantir le remboursement des prêts, nous déclinons. » « neutralité SEC ». Il n’existe toutefois pas de contrat type qui ménage le SEC. Il faut systématiquement attendre qu’Eurostat, l’organisation statistique de l’Union européenne, décrète la neutralité SEC du contrat. Cette décision intervient toujours tard dans le processus des marchés publics, compliquant ainsi la possibilité d’éventuelles modifications de contrat. Eurostat augmente constamment la pression, tandis que le SEC 2010 multiplie les casse-tête en Europe occidentale. Eurostat vient dès lors de publier un volumineux manuel destiné à une bonne interprétation du SEC 2010. La complexité de la matière n’autorise pas pour autant les pouvoirs publics à se détourner de leurs responsabilités en matière de mobilité. Les pouvoirs publics réfléchissent à court terme en raison d’une comptabilité axée sur les liquidités. Le mécanisme d’amortissement comptable de projets sur toute leur durée de vie semble à peu près inconnu des autorités. Les décideurs n’osent pas réfléchir au-delà de la législature en cours. Or, en matière d’urbanisme et de mobilité, il faut prévoir à 20, 30 ou même 40 ans. Dieter Van Hassel pense que nous sommes dans une phase de transition. Les PPP à grande échelle se développent rapidement en Flandre. Bruxelles et la Wallonie emboîtent le pas. Le DBFM évoluera vers des relations à long terme et fiables entre le privé et les pouvoirs publics, au profit d’une budgétisation stable. C’est du moins ce qu’espère M. Van Hassel. Rigueur néerlandaise Les Pays-Bas prêchent d’exemple en matière de respect strict de plannings à long terme. Prenons le cas de Kop van Zuid, un nouveau quartier sur la rive sud de la Nieuwe Maas, à Rotterdam. Ce projet très prestigieux a fait l’objet d’un plan directeur au début des années 90. Ses terrains portuaires étaient alors désaffectés. « Le site était à l’abandon au début des années 90 », se souvient M. De Keyser. « Dix ans plus tard, il n’y avait là qu’un seul bâtiment neuf, tout en verre, qui abritait la maquette de Kop van Zuid. Il a fallu encore 10 ans pour que l’on commence finalement à construire. C’est la méthode hollandaise : 20 ans de discussions pour des accords jusque dans les moindres détails. Ensuite, plus rien n’arrête le projet. » La démarche néerlandaise en investissements publics s’aligne totalement sur les directives comptables européennes et ne bute pas sur les limitations du SEC 2010. L’État néerlandais instaure un système de caisse/ obligations dans lequel les dépenses sont imputées durant l’année où elles sont faites, comme dans le SEC. Les pouvoirs publics néerlandais mettent des années à l’avance suffisamment de moyens en réserve dans le budget de l’État pour faire face aux besoins d’infrastructures (y compris les rénovations). La BEI a notamment financé l’extension du réseau de tramways bruxellois. Les entités décentralisées (provinces et communes) rencontrent toutefois des problèmes avec le SEC, fûtce sur un mode différent de la Belgique, admet Ronald Fredriksz, du département finance de l’Interbestuurlijk Plattelandsoverleg (IPO). « Les entités décentralisées fonctionnent aux Pays-Bas avec un système de produits/charges, tandis que le SEC s’appuie sur un système de caisse. Le SEC n’est pas imposé à nos budgets et comptes, il sert plutôt d’outil statistique pour rendre compte à l’Europe, notamment en ce qui concerne le solde UEM (le solde de financement global d’un État qui est membre de l’Union Économique et Monétaire européenne – ndlr). Or, c’est là que ça coince. Bien que les entités décentralisées soient légalement obligées de soumettre un budget en équilibre, la conversion vers le SEC provoque souvent un déficit UEM. Il est habituellement dû à un traitement différent des investissements. Les entités décentralisées ont occasionné ainsi, au cours des années écoulées, un solde UEM négatif d’environ 0,4 à 0,5 % du PIB. Ces entités avaient convenu d’une marge déficitaire de 0,5 % avec l’État néerlandais jusqu’en 2015, mais l’État veut à présent revenir à 0,3 % du PIB d’ici 2017. Ceci pourrait compromettre les investissements des entités décentralisées. » ●
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INTERNATIONAL Comment accéder aux aides européennes ? ENTERPRISE EUROPE NETWORK Les entreprises européennes, et singulièrement les PME, souffrent d’un sous-financement endémique depuis la crise financière de 2008. Ces dernières années, l’UE a mis les bouchées doubles pour les soutenir, notamment via le programme Cosme et tout récemment le « plan Juncker » – sans oublier d’autres programmes destinés à soutenir les entreprises dans leur secteur d’activité, comme Life, Erasmus+, Connecting Facility Europe, Creative Europe... Cependant, beaucoup d’entreprises croient ces aides hors de portée. Comment y accéder ? Emmanuel Robert «D epuis 2014, l’Union Européenne a mis en place de puissants outils de soutien au développement de l’économie », explique Stéphane Joiris de Caussin, expert en programmes européens de financement. « Des soutiens sous forme de garanties bancaires, de prise de participation ou de prêts directs. Différents outils sont notamment réunis à travers le programme Cosme. En fonction des montants, il permet de soutenir des projets allant de 500.000 à 2 millions d’euros, voire moins – des budgets taillés pour les PME. À cela vient de s’ajouter le nouvel EFSI (European Fund for Strategic Investments, mieux Très souvent, en travaillant le dossier en amont, on peut l’ajuster, le faire ‘rentrer dans les clous’ et augmenter très sensiblement les chances d’obtenir un prêt ou une aide. (Stéphane Joiris de Caussin) connu sous le sobriquet de ‘plan Juncker’, ndlr), qui propose 21 milliards d’euros de garanties bancaires via la BEI, la Banque Européenne d’Investissement. Avec l’effet de levier, ce sont 315 milliards d’euros mobilisables. » Les moyens sont donc présents. Pour beaucoup d’entreprises cependant, les aides européennes paraissent abstraites, lointaines… Comment les obtenir ? Pour les PME, l’accès passe le plus souvent, voire exclusivement, par les banques, via des conventions conclues avec la BEI. « Le problème des banques, aujourd’hui, n’est pas un problème de liquidités. L’argent est là », reprend Stéphane Joiris. « C’est un problème de risque, séquelle de la crise financière. Et c’est là qu’interviennent les programmes 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 européens : pour permettre aux banques de prendre à nouveau des risques, en garantissant les prêts. » Stéphane Joiris En dehors de certains prêts directs pour de grands projets, ce n’est donc pas la BEI qui prête de l’argent aux entreprises : ce sont les banques. Et même avec des garanties européennes, celles-ci doivent évaluer les risques. On ne peut pas les en blâmer : leur rôle est aussi de veiller aux intérêts des déposants qui leur ont accordé en confiance. D’ailleurs, les garanties de la BEI sont elles-mêmes subordonnées à une analyse des risques sociaux, environnementaux, financiers des projets... Et c’est souvent là que le bât blesse… Aider l’entreprise à se préparer « On voit régulièrement de bons projets, qui pourraient être éligibles mais qui ne sont pas retenus parce que certains éléments du dossier ne répondent pas aux critères de la BEI », admet Stéphane Joiris. « Ce n’est pas une fatalité. Très souvent, en travaillant le dossier en amont, on peut l’ajuster, le faire ‘rentrer dans les clous’ et augmenter très sensiblement les chances d’obtenir un prêt ou une aide. Mais pour cela, les entreprises ont besoin d’un accompagnement. » C’est l’une des missions d’Enterprise Europe Network : aider l’entreprise à s’orienter dans les programmes européens, à choisir les meilleurs instruments, et préparer son dossier, avant même d’aller voir son banquier. « Nous formatons le dossier en fonction des critères d’évaluation européens et, en cas de besoin, nous accompagnons l’entreprise auprès des bons interlocuteurs. Plus d’une fois, cette préparation nous a permis de débloquer un dossier auprès des banques – parfois même sans mobiliser de garanties européennes. Pourquoi ? Parce que la mise à niveau du dossier, en travaillant par exemple l’impact environnemental ou la situation financière de l’entreprise, permettait de convaincre un banquier, au départ réticent. » ● Info : Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. R.A. Le design végétal est en marche! Green Mood Pionnière en Belgique, Green Mood propose des projets végétaux originaux sur mesure, réalisés à partir de plantes stabilisées. À l’heure où les entreprises misent, plus que jamais, sur le bien-être au travail, la jeune société Green Mood s’inscrit parfaitement en phase avec son époque. Son concept – unique en Belgique – conçoit et réalise cadres, cloisons, murs, objets variés et tableaux garnis de végétal sur mesure. De quoi aisément rendre plus agréable n’importe quel lieu de travail! Green Mood, c’est d’abord une marge de manœuvre illimitée. « C’est effectivement l’une de nos principales forces », commente Sadig Alekperov, le fondateur de la marque. « Nous pouvons réaliser n’importe quel type de design, coloré ou non, avec tous les feuillages et types de plantes imaginables. On s’adapte en fait aux budgets et aux besoins de nos clients, dont nous aimons rester à l’écoute. » Sadig Alekperov acoustiques, le lichen sert d’isolant et d’absorbeur de sons. « C’est forcément idéal pour les salles de réunion. Nous créons régulièrement des cloisons végétales sur mesure pour des open spaces, par exemple. Et les premiers rapports venus des entreprises ont déjà prouvé une étonnante efficacité » Non négligeable, on épinglera aussi la capacité du produit à pouvoir, en cas d’incendie, retarder la propagation du feu. Une méthode écologique Idéal pour imaginer n’importe quel logo d’entreprise – une mode d’ailleurs très en vogue -, décorer les murs des boutiques, des bureaux, de l’horeca voire encore, du domicile, Green Mood œuvre essentiellement avec des matières composées de lichen ou de mousse. « Qui sont tantôt récoltées à la main dans les forêts scandinaves, tantôt dans les forêts espagnoles ou françaises, entre autres. Elles sont en fait stabilisées sur place avant de nous être envoyées ». Une méthode artisanale et bien sûr soucieuse de la préservation de la nature. « L’ensemble est traité avec un procédé écologique performant, pour ainsi préserver les générations suivantes ». Green Mood veille à utiliser des produits 100 % biodégradables et non-toxiques. « Les plantes naturelles se dégradent très lentement, sur une durée estimée de dix à quinze ans. Mais elles gardent en permanence leur fraîcheur et leur souplesse. » Aucun entretien requis! Outre un esthétisme évident, ce produit regorge d’atouts pratiques. D’abord économique. « Beaucoup de sociétés misent là-dessus pour la longue durée de vie. Dans ce sens, l’investissement peut rapidement être rentabilisé et largement valoir la peine. De plus, aucun taillage, aucun arrosage et aucun ensoleillement ne sont nécessaires!» Aucun entretien, en somme! De plus, grâce à ses vertus En fonction des plantes sélectionnées, les prix, qui démarrent à 300 euros du mètre carré de mur végétal, incluent systématiquement livraison et installation. « Pour les cadres aussi, nos tarifs commencent à 50 euros. Et pour les tables, 480. » Si les clients actuels de Green Mood sont principalement des bureaux d’architectes ou des entreprises, la marque vise à présent le développement de son activité auprès de particuliers. « Certes, nous n’envisageons pas de vendre directement nos produits aux particuliers, mais plutôt de fonctionner, comme c’est déjà le cas, avec des revendeurs. Comme des magasins de décorations. C’est donc là un pôle qu’on essaie de booster. » On l’aura donc compris, les espaces de verdures et la nature abondante ne sont plus à aller uniquement chercher dans les traditionnels jardins extérieurs: aujourd’hui, avec Green Mood et ses multiples projets de végétalisation verticales et vivantes, c’est tout simplement à une mini-révolution des espaces de vie et de bien-être, à laquelle on est en train d’assister! Green Mood Atomiumsquare 1 BP 102, 1020 Bruxelles T: 02 608 19 62 sales@greemood.be – www.greenmood.be
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INTERNATIONAL Contact Days : des entrepreneurs à aiguiller BRUXELLES INVEST & EXPORT Fin de ce mois, une première session des Contact Days sera organisée par Bruxelles Invest & Export. L'occasion idéale pour les entrepreneurs bruxellois de tisser des liens avec les attachés économiques et commerciaux basés dans le monde entier, qui seront exceptionnellement à Bruxelles. David Hainaut M algré les événements de ces derniers mois, la Belgique reste un pays économiquement attractif au niveau international. Bien la (re)présenter, dans ce monde en perpétuelle mutation, est donc essentiel. Dans cette optique, les entrepreneurs bruxellois peuvent compter sur Bruxelles Invest & Export, dont la mission est double : d'une part, accompagner les entreprises dans le développement et la consolidation de leurs exportations, et d'autre part, attirer chez nous des investisseurs étrangers. Pour cela, Bruxelles Invest & Export mène, tout au long de l'année, des actions de promotion (foires, croisement d'intérêts, missions, salons, séminaires...), partout dans le monde, via son réseau de plus de 90 attachés économiques et commerciaux répartis sur le globe en des lieux stratégiques. « Un moment propice pour tout entrepreneur » Au cours de l’année, plusieurs sessions de rencontres seront organisées entre les entreprises bruxelloises et ces attachés économiques et commerciaux : il s'agit des Contact Days. Si, en ce mois d'avril, un nombre important d'entre eux feront le déplacement à Bruxelles (du 21 au 29 avril), d'autres les relayeront en juin (entre le 23 et le 30), en septembre (entre le 5 et le 21), en octobre (entre le 17 et le 26) et encore en décembre (entre le 5 et le 22). Une aubaine, évidemment, pour obtenir de précieuses informations sur des marchés étrangers, voire mieux, profiter d'un accompagnement spécialisé, quel que soit le projet d'exportation. « Pour n'importe quel entrepreneur, c'est un moment propice », confirme Ivan Korsak – présent en avril –, un attaché basé à Nairobi ayant en charge plusieurs pays africains (Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie). « Lors de cette rencontre, un exportateur souhaitant, par exemple, investir dans l'énergie solaire en Afrique peut avoir des réponses à ses questions concernant les besoins sur place, le marché potentiel, ou encore la manière de financer son projet. Ensemble, nous tentons alors de bien l’identifier, le monter, le défendre, 18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Ivan Korsak, basé à Nairobi. le suivre et l'exécuter. Pour évaluer le temps, l'énergie et les moyens nécessaires, et en fournissant les informations les plus adéquates. » Spécialisé dans les économies en transition, souvent porteuses d'opportunités pour les entreprises belges, M. Korsak a, préalablement à son expérience africaine, été attaché économique et commercial successivement en Chine et en Russie, au moment où ces pays amorçaient leur retour sur l'échiquier géo-économique international. Cette année, il œuvre entre autres à un plan d'action autour de la Tanzanie. « Les récentes découvertes de gaz naturel, de l'ordre d'un trilliard et 400 milliards de mètres cubes, vont faire de ce pays un nouvel acteur important. L'Afrique », ajoute-t-il encore, « est un continent où il y a de la place pour les entrepreneurs ayant la volonté et la capacité de s'installer. La concurrence y est présente (Chine, ÉtatsUnis, Inde, Moyen-Orient) et nécessite une réelle valeur ajoutée pour s'y positionner. Ce n'est plus une région à la dérive et en proie à la guerre, mais une région qui bouge avec des taux de croissance annuels qui vont jusqu'à 5, voire 10 % dans certains pays ! » « D'abord une communication humaine » Constituant une première vitrine à l'extérieur de nos frontières, ces attachés, outre leur mission de représentation, entretiennent des relations suivies avec des partenaires locaux dont les chambres de commerce, tout en positionnant au maximum Bruxelles – et son économie – dans les médias. Ce, à travers les activités de leur organisme. Ils représentent donc une source indispensable d'information sur les marchés étrangers, tout en suscitant et en répercutant appels d'offres et propositions d'affaires auprès des sociétés intéressées. William Delsemme, fraîchement nommé au Japon après des expériences au Brésil et à Singapour – où il officie encore quelques mois – sera du rendez-vous fin juin. « Je le remarque d'autant plus ici au Japon, mais une négociation d'affaires, c'est d'abord une bonne communication humaine. Dans ce sens, les Contact Days, qui permettent des vis-à-vis, sont fondamentaux R.A. INTERNATIONAL pour toutes les sociétés. Pour nous, cela permet de mieux les aider par la suite. Car, quand on connaît le fonctionnement d'une entreprise, qui peut être radicalement différent selon sa taille et ses objectifs, on peut forcément adapter son langage. Et donc, pour elle, pousser le curseur le plus loin possible. Ces Contact Days, c'est aussi le moment où l'on peut rencontrer des confrères de plusieurs pays en une seule fois, échanger les expériences, conseiller un collègue, le tuyauter, voire encore, savoir quelles erreurs ne pas commettre. » M. Delsemme participera en mai à l'organisation d'importants Brussels Days à Tokyo, dans le cadre du 150e anniversaire des relations diplomatiques belgo-japonaises. Favoriser des partenariats Actifs sur tous les continents, ces attachés sont également là pour indiquer à tout entrepreneur les nombreuses aides financières – parfois méconnues – de la Région de Bruxelles-Capitale, afin d'alléger les frais liés aux démarches d'exportation. Une banque de données (www. brussels-exporters.be) existe également, afin de répertorier toutes les entreprises bruxelloises potentiellement exportatrices. De quoi, là encore, favoriser les partenariats étrangers. Concernant les investissements chez nous, histoire de permettre à chacun d'évaluer l'opportunité de s'installer dans la capitale européenne, il existe un « Welcome Package ». Celui-ci, pour une période d'essai d'un trimestre, garantit un espace de travail équipé – ne nécessitant aucun frais – et un accompagnement sur mesure lié entre autres à la fiscalité, la localisation de sites, les aides publiques ou la législation environnementale et urbanistique. La qualité de vie bruxelloise Ann-Véronique Mortier – présente quant à elle en septembre – qui, après des expériences en Espagne et en Serbie, officie en Turquie, détaille l'un des aspects de son travail pour Bruxelles : « Notre but est de pouvoir doper la présence d'investisseurs locaux à Bruxelles. Nous les aidons à trouver des enseignes et des sociétés les plus diverses : cela va de la confiserie au domaine médical, en passant par les assurances, le multimédia, l'industrie pharmaceutique ou le textile. Puis, nous sommes là pour faire face à tous les obstacles. Heureusement, la Belgique a plutôt bonne presse, car Bruxelles reste un point central. L'occasion de rappeler BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 19 William Delsemme, nommé au Japon. qu'en février dernier encore, le célèbre cabinet de conseil Mercer, dans son bilan annuel, classait Bruxelles devant Paris et Londres au niveau de sa qualité de vie. » Ce que confirme de son côté William Delsemme : « La longue et riche histoire économique de la Belgique est toujours mondialement reconnue, comme ses industries et sa capacité à innover. Nous restons certes un petit marché, mais il demeure au cœur des plus grands de l'Europe, avec un centre logistique et un centre décisionnel et institutionnel fort. Nos cerveaux sont également reconnus pour leur capacité à créer de la valeur ajoutée. Et notre enseignement, incluant la recherche universitaire, garde une très bonne réputation. » Ann-Véronique Mortier, basée en Turquie. conclut-il. ● Info : http://www.invest-export.irisnet.be/fr/contacts-days Un travail aussi passionnant qu'utile Véritables piliers internationaux, on l'aura compris, ces relayeurs, qui cultivent souvent le goût de l'aventure, sont d'authentiques spécialistes généralistes, capables à tout moment d'activer leurs larges réseaux internationaux. « En général, nous restons suffisamment d'années pour tisser le maximum de liens », explique M. Delsemme. « Si un attaché ne peut évidemment tout connaître en permanence dans chaque domaine, il doit être capable de tout trouver. Lorsqu'il rencontre un souci face à une question scientifique ou technique, il doit être en mesure de rebondir en faisant appel à son réseau, constitué de personnes spécialisées pouvant alors indiquer quelle personne contacter. C'est un travail aussi passionnant qu'utile ! », R.A. R.A.
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INTERNATIONAL Investir aux États-Unis : obligations de conformité BEA Il se pourrait que vous deviez rendre des comptes au Bureau of Economic Analysis (BEA) du Département américain du Commerce. C’est notamment le cas si vous êtes une organisation non américaine ou une personne physique qui détient une part de 10 % ou plus dans une organisation américaine ; une organisation non américaine détenue à 10 % ou plus par une organisation ou une personne physique américaine ; une organisation non américaine qui fait affaire avec les États-Unis. D e nombreuses entreprises ne sont pas au courant. Or, le non-respect de ces obligations expose à des amendes civiles et/ou pénales de 2.500 à 25.000 $ et, en cas de non-respect intentionnel, jusqu’à 10.000 $ et jusqu’à un an de prison. Ces obligations peuvent être lourdes et fastidieuses, mais une gestion systématique et prudente allège sensiblement le fardeau, tout en écartant les risques de pénalités. Le BEA compile, analyse et publie des données essentielles, notamment sur le PIB des USA. Cette agence du U.S. Federal Statistical System publie des données qui déterminent directement la politique du gouvernement et les décisions des entreprises et des particuliers. Les statistiques économiques du BEA documentent la politique monétaire, les prévisions fiscales et budgétaires ainsi que les plans d’investissement. Ces statistiques couvrent entre autres les chiffres des revenus nationaux et des produits, dont le PIB. Le BEA s’en sert pour rendre compte notamment de la croissance économique, du développement régional et des interactions entre secteurs économiques. Le BEA envoie des enquêtes obligatoires à certains détenteurs d’investissements transfrontaliers qui concernent les États-Unis. Bien des gens ignorent qu’il est obligatoire d'y répondre, même si le BEA ne les contacte pas. Quelques-unes des enquêtes essentielles : La BE-180 : obligatoire et quinquennale ; trace les transactions financières entre des opérateurs de services financiers américains et des étrangers. Le délai de réponse pour l’année fiscale 2014 était le 1er octobre 2015, mais des prolongations ont été accordées. Un opérateur May 24 - Seminar USA Le 24 mai prochain, BECI organise une journée de séminaire Doing business with USA, avec des témoignages d’entreprises et des sessions d’information. Info, programme et inscription : Nastasja Otte, nao@beci.be - 02 563 68 54 20 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 de services financiers doit faire une déclaration si ses ventes ou achats auprès de personnes étrangères en 2014 dépassent les 3 millions de dollars. Toute entité contactée directement par le BEA doit également soumettre ses données. La BE-12 : obligatoire et quinquennale ; s’adresse à des organisations US détenues par des étrangers et dépassant certains seuils financiers ; s’informe sur les parts étrangères et les activités hors US. Prochain délai : 2018. La BE-10 : s’adresse aux entités ou personnes américaines ayant des parts de 10 % ou plus dans des entités étrangères ; demande de nombreuses informations financières et transactionnelles sur les entités à l’étranger et les entreprises américaines ayant des intérêts à l’étranger. Le délai de la BE-10 est passé, mais le BEA accepte encore des déclarations. La BE-13 : se focalise sur des transactions spécifiques de plus de 3 millions de dollars. La déclaration est obligatoire : • si une entité étrangère acquiert 10 % ou davantage des droits de vote dans une entreprise américaine ; • si une entité étrangère fonde une nouvelle entité aux États-Unis ; • en cas de fusion entre une entité américaine et la filiale américaine d’une organisation étrangère ; • si la filiale américaine d’une organisation étrangère élargit ses activités aux USA. Si un de ces cas se présente, une BE-13 doit être envoyée dans les 45 jours de la transaction. ● Christopher F. Schultz, Esq. Porzio, Bromberg & Newman, P.C, cschultz@porziocs.com www.PorzioComplianceServices.com INTERNATIONAL « La Belgique et le Canada ont tout pour s’entendre! » Jean-Pierre Tanghe est le Président de la Chambre belgo-luxembourgo-canadienne, domiciliée chez BECI, avec qui elle entretient une coopération structurelle. Fin février, il évoquait avec nous ses activités et les diverses opportunités existantes au Canada pour les entrepreneurs bruxellois. Qui semblent infinies ! David Hainaut Bruxelles Métropole : Quelles sont, aujourd’hui, les principales missions de votre organisme ? Jean-Pierre Tanghe : Pour nous, l’important est de créer des liens et de maximiser les partenariats entre nos pays. Dans cette optique, nous invitons des gens, nous organisons des ateliers, des événements, des séminaires sur tout sujet susceptible d’intéresser nos membres. Une région comme le Québec, par exemple, est en quête de savoir-faire pour ses gros travaux d’infrastructures. Nous aidons donc nos membres belges et luxembourgeois à établir au mieux leurs entreprises un peu partout au Canada, y compris dans des régions comme Calgary, Toronto ou Vancouver. Et puis, comme vous vous en doutez, nous venons d’œuvrer beaucoup au traité CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), qui va sans conteste créer de nouveaux avantages commerciaux. Le Canada s’affirme attractif dans des secteurs comme l’alimentaire, la boisson, la chimie… Selon vous, certains secteurs sont-ils à privilégier ? Dans le cadre du CETA, nous tentons effectivement de privilégier le secteur alimentaire. Il faut rappeler qu’une partie de l’alimentaire belge ne s’exporte plus vers la Russie. Le Canada est une opportunité évidente. Mais la chimie, le pétrole, le gaz et les activités connexes sont aussi porteurs. Nous voulons le faire savoir à nos membres. Je dirais aussi qu’avant de pouvoir faire des affaires avec un pays, il est important de bien le connaître. Mais l’avantage, c’est que le Canada jouit historiquement d’une excellente réputation en Belgique – héritage des deux guerres mondiales. C’est un atout non négligeable… Outre l’histoire, il y a des similitudes intéressantes entre la Belgique et le Canada, au niveau culturel, linguistique. Et le même environnement multiculturel, aussi. Tout-à-fait ! Énormément de Belges émigrent au Canada, qui reste un pays plus « européen » dans l’esprit que son voisin américain. Et le constat, c’est qu’après s’être longtemps contentés du Québec, qui reste un pôle majeur, ces Belges se déplacent volontiers, notamment vers Toronto. Nos entrepreneurs commencent donc à développer des contacts commerciaux plus à l’ouest. D’autre part, les Canadiens considèrent souvent Bruxelles, avec la présence des institutions de l’UE, comme une base européenne pour initier leurs projets. Puis, les Canadiens ont un peu la même mentalité que les Belges : ils accomplissent beauJean-Pierre Tanghe coup de choses, tout en restant discrets. L’un et l’autre pays sont également situés à côté d’un voisin bruyant et puissant : ils ont pris l’habitude de faire profil bas. Cela ne ferait d’ailleurs de tort à personne que l’un et l’autre fanfaronnent parfois un peu (sourire)… Si le traité CETA présente des avantages commerciaux, il n’a pas toujours forcément bonne presse. Pourriez-vous nous rassurer à son sujet ? Bien entendu. Il faut savoir que c’est un accord commercial vaste et complexe à saisir. Mais à mes yeux, son aspect le plus important est qu’il va supprimer à peu près 98 % des tarifs, droits et taxes d’importation ! Concrètement, cela signifie que, pour les compagnies basées en Belgique et qui souhaitent exporter vers le Canada, il y aura un avantage compétitif indéniable sur le marché nord-américain, qui va considérablement s’accroître dans le futur. Cela permettra à chacun d’intégrer des infrastructures beaucoup plus larges. Le CETA va renforcer l’aspect « passerelle » du Canada vers toute l’Amérique du Nord. En fait, la Belgique et le Canada, qui ont tout pour s’entendre, pourront échanger et exporter leur savoir-faire et leurs produits beaucoup plus facilement. Malgré les récents événements liés au terrorisme, la Belgique garde-t-elle une bonne réputation au Canada ? Je vais peut-être vous surprendre, mais oui ! Les Canadiens sont des gens cool et réfléchis, qui ne sont pas du genre à entrer dans le jeu d’un « Belgium bashing ». Ils analysent les choses avec pertinence. Jamais au Canada, vous n’entendrez un Donald Trump prétendre que Bruxelles est un « trou de l’enfer » (rire) ! ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 21 R.A.
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La parole aux entrepreneurs bruxellois innovants PME, entreprise internationale ou start-up, elles ont eu besoin à un moment de leur parcours d’un soutien financier pour leurs innovations technologiques. Innoviris, l’Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, a pu les aider à avancer. Les responsables de The Fridge.tv, Sogeti et Wikipreneurs partagent leurs expériences. The Fridge.tv The Fridge.tv est une PME du secteur audiovisuel. En 2015, elle fait appel aux services d’Innoviris car elle est en recherche de soutien financier pour le développement d’une technique innovante mais pas encore suffisamment structurée. De ce fait, Innoviris leur a tout d’abord conseillé de mettre en place une étude de faisabilité avec le centre de recherche Sirris. Tom Hameeuw, fondateur de The Fridge.tv nous fait part de son expérience. Quelles sont les activités de The Fridge.tv ? The Fridge.tv est un hotspot créatif et un des leaders belges du secteur de la post-production. Nous réalisons des productions audiovisuelles aussi bien pour des publicités, que des films corporate, ou encore pour la télévision et le cinéma. Ce large éventail de clients et d’outputs nous assure une position unique sur le marché de l’audiovisuel. Cela nous permet de bénéficier d’une orientation commerciale claire, centrée sur l’innovation et l’internationalisation. Quel type d’aide financière avez-vous reçu de la part d’Innoviris ? Comment cette aide a-t-elle contribué au développement de vos activités ? De juin à octobre 2015, nous avons bénéficié d’un soutien financier pour un projet « Evaluate ». Cela nous a permis de développer une première « Proof of Concept » et de collaborer avec différents experts, comme Limecraft et Sirris. Cette étude a apporté une valeur ajoutée importante à notre projet. Récemment, nous avons introduit une nouvelle demande pour un projet de développement expérimental, « Shape ». Si de nouveaux subsides nous sont octroyés, cela nous permettra de développer notre technologie et de la lancer sur le marché. Pour les PME issues du secteur de la création, le soutien financier d’Innoviris est indispensable car seules il est réellement compliqué d’assumer tous les coûts. Comment s’est déroulée la collaboration avec Sirris ? Nous sommes très satisfaits de la coopération avec Sirris. Les employés nous ont donné de bons conseils pour le développement de notre parcours business et technologique. Leur opinion est primordiale et nous souhaitons bénéficier de leur soutien tout au long du processus. Nous conseillons vivement à d’autres entreprises souhaitant développer de nouvelles technologies de profiter de cette expertise du Sirris. Vous souhaitez en apprendre davantage sur les programmes « Evaluate » et « Shape » d’Innoviris ? Découvrez l’article « Aides aux entreprises : une autre source de financement » en page 38. Sogeti Sogeti est une entreprise de service IT comptant plus de 20.000 collaborateurs à travers le monde. En 2013, l’entreprise a bénéficié d’un soutien financier pour sa participation au cluster ITEA2 « collaborative analytics platform » faisant partie du projet européen EUREKA. Nous avons rencontré Eric de Saqui, CEO de Sogeti BeLux. Quelles sont les activités de Sogeti ? Sogeti Belgium SA est une entreprise de service IT offrant des solutions de pointe en matière de Testing, de Business Intelligence & Analytics, de Mobilité, de Cloud et de Cyber Sécurité, en combinant des méthodologies mondialement reconnues. Sogeti rassemble plus de 500 experts IT en Belgique et près de 550 au Luxembourg. Au niveau mondial, l’entreprise compte plus de 20.000 collaborateurs à travers l’Europe, l’Inde et les Etats-Unis. Sogeti est une filiale en propriété exclusive de Capgemini Group qui compte près de 180.000 professionnels. Nous avons également des alliances internationales avec Microsoft, IBM et HP, par exemple. Quel type de financement avez-vous reçu d’Innoviris ? Nous avons bénéficié d’un subside d’environ 630.000€ pour un projet de recherche industrielle « Security Big Data ». Au travers de la recherche réalisée sur les nouvelles sources de sécurité de l’information, ayant un focus spécifique sur les processus en entreprise, nous avons souhaité améliorer les techniques de détection des attaques malveillantes. Nos observations ont été validées par un « Security Operation Center » (SOC). De plus, notre collaboration avec Sirris nous a permis de partager nos résultats, via la platforme ITEA 2, et donc d’échanger des informations au niveau européen. Comment ce soutien financier a-t-il contribué au développement de vos activités ? Grâce au soutien financier d’Innoviris, nous avons pu réaliser de la recherche industrielle qui nous a permis de développer un prototype. Il aboutira à un nouveau service qui aura un impact positif sur nos activités de sécurité. Celles-ci nous permettront de toucher une nouvelle clientèle durant les 5 prochaines années et d’engager de nouveaux collaborateurs. Nos prévisions montrent que nous doublerons, déjà, notre effectif lors de la première année. De quelle manière Innoviris a-t-elle rendu possible la collaboration entre Sogeti et les partenaires académiques ? Nous avons collaboré avec l’Université de Gand et l’Université Libre de Bruxelles. Grâce aux étudiants et aux professeurs particulièrement motivés nous avons pu faire de cette recherche un réel succès. Ce fut une expérience réellement positive que nous continuons aujourd’hui en collaborant sur différents petits projets, cette fois comme sponsor et dans le cadre de la plateforme stratégique régionale Secur’IT. Vous souhaitez en apprendre davantage sur le programme « Explore » d’Innoviris ? Découvrez l’article « Aides aux entreprises : une autre source de financement » en page 38. Retrouvez plus d’information sur la plateforme Secur’IT sur le site www.securit-brussels.be Wikipreneurs Wikipreneurs, une plateforme web interactive pour les entrepreneurs, a vu le jour grâce à l’expérience de Jean-François De Maere et de sa collaboration avec les différents organismes de soutien. Il a bénéficié du programme « Shape » d’Innoviris et nous livre son ressenti. Pouvez-vous nous expliquer vos activités en quelques mots ? Wikipreneurs est une plateforme web interactive qui propose une méthode et des outils performants pour optimiser le processus de création et de croissance de PME et leur accompagnement. Cette plateforme permet à l’entrepreneur de constituer un dossier unique partiellement transmissible et partageable en fonction des droits d’accès. Celle-ci offre également une boîte à outils et des fonctionnalités communautaires qui pourraient harmoniser les choses tout en gardant les spécificités de chaque opérateur. De quel type d’aide avez-vous bénéficié chez Innoviris ? Nous avons bénéficié d’une aide pour un développement expérimental, « Shape ». Ce fut une aide réellement indispensable pour réaliser une plateforme beaucoup plus innovante et performante. Qu’avez-vous pensé de la procédure mise en place par Innoviris ? Nous avons pu compter sur le support d’Innoviris dans la constitution du dossier ainsi que dans le processus de validation. Cet exercice nous a réellement aidé à structurer le projet, à le détailler, à le réfléchir bien plus en profondeur que si nous avions dû réaliser cela seul. Plutôt qu’un contrôle, on ressent chez Innoviris l’envie de tout mettre en œuvre pour que le projet fonctionne. Cette collaboration fut des plus enrichissantes. Selon vous, est-ce que Bruxelles met tout en œuvre pour aider les entrepreneurs ? De très bonnes initiatives existent, certes. Cependant il existe une multitude d’acteurs différents. Il est donc parfois difficile de bien comprendre le rôle de chacun. Le paysage est nébuleux et les entrepreneurs se perdent et dépensent beaucoup d’énergie à raconter leur histoire aux différentes structures, à constituer des dossiers dans des canevas différents, etc. Je pense qu’il y a une réelle volonté de clarifier cela au niveau régional, ce qui est une très bonne chose. Vous souhaitez en savoir plus sur les procédures d’Innoviris ? Découvrez l’article « Aides aux entreprises : une autre source de financement » en page 38. INNOVIRIS – Chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles info@innoviris.brussels – 02/600 50 36 - www.innoviris.brussels
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Jeudi 14 avril Actiris vient à la rencontre des employeurs bruxellois On passe chez vous ? Téléphonez au 02.505 79 15 ou via employersday@actiris.be Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Les besoins des PME bruxelloises BECI et la plateforme de financement Look&Fin se sont penchées sur les besoins de financement des entreprises bruxelloises, en les interrogeant. L’enquête confirme un besoin significatif, mais aussi des difficultés de financement accrues depuis la crise financière de 2008. Elle souligne la problématique des garanties et révèle l’émergence de nouveaux modes de financement. L a plateforme de financement participatif Look&Fin a interrogé un échantillon représentatif d’environ 200 PME bruxelloises aux profils très variés, tant par le chiffre d’affaires que par le nombre d’employés, le degré de maturité ou le secteur d’activité. Environ 40 % d’entre elles ont sollicité un financement bancaire au cours des trois dernières années, dont un tiers environ pour un montant supérieur à 500.000 euros. Trois quarts des demandes visaient à financer des investissements matériels ou le fonds de roulement. Et la moitié des entreprises qui ont sollicité un financement ont dû produire des garanties ou des cautions. La question des garanties La plupart des entreprises sondées ont obtenu le financement demandé, mais dans 26 % des cas, il leur a fallu attendre plus d’un mois, voire plus de trois mois. En outre, 15 % des entreprises interrogées indiquent avoir déjà essuyé un refus de financement dans le passé. Les principales raisons invoquées par les banques pour justifier ces refus concernaient la situation financière de l’entreprise (35 % des cas) ou le manque de garantie (35 % également). Par ailleurs, on est en droit de se demander si les entreprises qui n’ont pas demandé de financement n’en avaient pas besoin, ou si elles ont préféré s’abstenir, anticipant des difficultés ou un refus. Sans occulter les réelles faiblesses de certains dossiers... Un frein au développement Bonne nouvelle : 95 % des entreprises qui ont pris part à l’enquête sont satisfaites de leur collaboration avec leur banque. Il n’empêche qu’une nette majorité (59 %) estime qu’il est plus difficile d’obtenir un financement bancaire aujourd’hui qu’avant la crise financière de 2008. Or, 25 % des entreprises interrogées considèrent que le manque d’accès au financement est un frein à leur développement – et 20 % estiment ce besoin à plus de 250.000 euros sur les prochaines années. Financement alternatif Dès lors, près d’une entreprise sur deux (48 %) a déjà financé ses besoins autrement que par le circuit bancaire. Les principales alternatives citées sont, dans l’ordre, les fonds d’investissement privés (22 %), l’augmentation de capital (16 %), l’autofinancement (13 %), les fonds d’investissement publics (7 %) et le financement participatif (crowdfunding/crowdlending, 6 %). L’enquête relève que, si les PME bruxelloises sont encore relativement peu nomEmmanuel Robert breuses à avoir eu recours au financement participatif, elles sont néanmoins 44 % à en avoir connaissance. Cela fait tout de même une bonne moitié d’entreprises qui avouent ignorer cette possibilité – il reste donc un travail d’information à faire. ● Montant sollicité pour un financement au cours des trois dernières années Moins de 50 000€ Moins de 100 000€ Moins de 200 000€ Moins de 300 000€ Moins de 500 000€ Plus de 500 000€ Ne souhaite pas répondre Autres Depuis la crise financière de 2008, est-il devenu plus difficile d’obtenir un financement bancaire ? Oui Non Ne sait pas/sans opinion Selon la somme empruntée Avez-vous déjà financé votre entreprise autrement que par le biais d’un financement bancaire ? Fonds d’investissement privés Apport/augmentation de capital Financement interne/fonds propres Fonds d’investissement publics Crowdfunding/crowdlending Subvention Cotisation des membres Don et financements alternatifs Ne souhaite pas repondre Leasing Prêt personnel Autres réponses BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 25
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©Thinkstock FINANCER L’ENTREPRISE Comment démarcher les banques – et les convaincre ! Pour une PME ou une start-up, les sources de financement se sont considérablement diversifiées ces dernières années : crowdfunding, business angels, divers fonds d'investissement... Toutefois, la banque n'a pas perdu de son attrait et demeure un passage de référence pour un entrepreneur. Mais au fond, une banque, comment ça marche ? Et un prêt, comment ça s'obtient ? Tentatives de réponse, des deux côtés de la barrière. L es difficultés de financement sont régulièrement pointées comme un souci majeur par les patrons de PME. Il est vrai que, depuis la crise financière de 2008 et le renforcement des règles prudentielles imposées au secteur bancaire, les banques sont devenues plus sélectives. Pourtant, le secteur bancaire demeure en première ligne du financement des PME – notamment avec le soutien de la BEI (la Banque Européenne d'Investissement), qui accorde aux banques des prêts globaux à bon marché, spécifiquement destinés au financement des PME. En 2009 par exemple, la BEI a signé une collaboration avec BNP Paribas Fortis. « Depuis cette date, BNP Paribas Fortis a consacré près d'un milliard d'euros aux PME belges ; porté à deux milliards au total puisque la BEI double l'enveloppe que nous mettons à disposition. », explique Valéry Halloy. « En tout, ce sont 2.700 entreprises en Belgique qui ont bénéficié de ces fonds. Des PME uniquement, soit les entreprises de moins de 250 salariés (dans la définition de l’UE, ndlr). En janvier 2016, nous avons renouvelé notre partenariat avec la BEI, qui injecte 250 millions d'euros à destination des PME et des entreprises de taille intermédiaire, comptant jusqu'à 2.500 employés. » Il n'existe pas de chiffre pour Bruxelles particulièrement, mais les fonds semblent présents. L'obtention d'un crédit varie selon la nature de ce qui est demandé par le client : « Certaines demandes sont très simples et le client peut obtenir un prêt dès sa première visite. D'autres demandent plus de temps et les délais peuvent s'allonger de plusieurs jours à plusieurs 26 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 semaines », indique M. Halloy. Même discours chez ING, où les PME ont accès à un nouveau service : « Nous avons mis en place des ‘Business Bankers’ en combinaison avec les ‘Business Credit Centers’ existants, l'un à Louvain-la-Neuve, l'autre à Gand, pour traiter toutes les demandes simples qui arrivaient auparavant en agence. Le but est d'avoir des conseillers spécialisés pour chaque type d'entreprise, même le boulanger du coin, et répondre à leurs besoins. Nous donnons une réponse dans les 48 heures », affirme Bart Eekhaut. Valéry Halloy (BNP Paribas Fortis) Demande simple = rapidité Les banques deviennent réactives pour les petites et moyennes entreprises voire les start-ups. Mais comment ces dernières accèdent-ils au financement ? Pour Ilan Kolinsky, fondateur de Boxify, une solution de stockage innovante, le processus fut assez simple. « Je me suis rendu à une soirée Start'It de BECI où j'ai rencontré une personne d'ING. J'ai pris contact et je me suis rendu en agence. J'avais deux demandes : la première, la plus importante, concernait un crédit de caisse pour lancer la société, payer les prestataires et les autres frais ; la seconde, plus petite, pour une voiture en leasing. Pour la voiture, cela a été très vite, deux semaines en tout. » Adrien Dewez R.A. TOPIC La rapidité du processus dépend en réalité du but et du montant demandé à la banque. Bart Eekhaut confirme : « Cela dépend de l'emprunt. Pour une grande partie de notre portefeuille, nous avons accès à toutes les informations via la Banque Carrefour des Entreprises (BCE) et la Banque Nationale. Nous tenons là une réponse avant même que le client ne nous adresse la demande ! Pour une voiture, par exemple, cela va très vite. » Si la BCE détient de nombreuses données, comme l'historique financier de chaque entreprise, d'autres emprunts requièrent de plus amples informations. Valéry Halloy le confirme, « Il n'y a pas de règle unique. L’obtention d’un crédit se fait à l'aune de plusieurs ratios : en fonction du projet, on peut demander un plan financier, les comptes de résultats précédents, ou encore un plan de trésorerie à court terme ou des devis. Dans des cas plus complexes, nous pouvons demander un organigramme de la structure de la société ou d'autres documents plus spécifiques. Le plus important est d'être transparent dès la prise de rendez-vous pour éviter des allers-retours entre le client et le chargé de relation. » Bart Eekhaut (ING) Chez ING, comme l’explique Bart Eekhaut, « Lorsque le prêt est plus important, nous sommes attentifs à une série de critères. Un exemple : si la personne est cliente chez nous, un profil est établi automatiquement, prenant en compte sa capacité de remboursement ou son profil de dépense ainsi que toutes les données financières de la société. Si le prêt est prévu sur trois ans, nous demandons un plan financier et un business plan sur la période. Si le prêt s'étend sur quinze ans, nous demandons une prévision sur cinq ans, à partir de laquelle il est facile d'extrapoler sur les dix années suivantes. Nous sommes aussi attentifs aux fonds propres, aux apports externes ou au cofinancement. » Facile? Pas toujours... Pour autant, une demande de crédit peut se révéler plus ardue. Artemi Vasilakis (voir notre article « starter » du mois de mars) a réorienté son projet depuis six mois. « J'ai lancé une société qui crée des bijoux (Art'emi, ndlr).Auparavant, je me concentrais uniquement sur le segment B2B mais on a dû arrêter en 2012 avec la crise. Aujourd'hui, je souhaite réorienter la société en me tournant vers le B2C. Pour cela, j'ai besoin de fonds dédiés à la publicité et d’engager un community manager afin de faire connaître la marque et les produits. » Mais pour ce type de demande, le crédit bancaire semble plus compliqué à obtenir. « En règle générale cela se déroule de la même façon : je passe un coup de téléphone à la banque et j'envoie à l'avance une série de documents, un plan financier et un business plan, ainsi que les bilans. Au premier rendez-vous, les banquiers ont déjà analysé mon dossier et me posent une série de questions assez précises. Il faut être préparé, savoir ‘pitcher’ son projet et argumenter sur toutes les dépenses que vous avez prévues. Comme mon secteur est peu connu, j'ai de nombreuses questions sur la matière première, mes moyens de production ou mes marges. En règle générale, au second rendez-vous, on me demande si j'ai des fonds propres ou des apports externes. Je cherche un budget publicitaire et, pour le moment, aucune banque n'a accepté de financer de la pub. 'On ne finance pas du vent' me dit-on ; ils sont plus habitués à octroyer un prêt pour du matériel, de l'investissement… » Des choses tangibles, en somme. Ilan Kolinsky, fondateur de Boxify D'autres sources possibles Pour pallier à ce problème, nombre d’entreprises se sont tournées vers d'autres moyens de financement. « Aujourd'hui, je songe au crowdfunding. Les banques s'y mettent aussi ; BNP s'est associée à My Micro Invest et KBC dispose de sa propre plateforme », poursuit Artemi Vasilakis. Une option choisie par Ilan Kolinski, qui n'a eu par la suite aucun souci d’emprunt bancaire. « Pour la trésorerie, j'ai dû envoyer une série de documents comme le plan financier ; des documents que j'avais déjà en main. Ils m'ont également posé quelques questions sur ce que je gagne, mon métier, celui de mes parents... Ça a été assez rapide, un peu plus d'un mois, mais j'ai un peu traîné en cours de route », avoue le jeune entrepreneur. Ce dernier est passé par My Micro Invest pour une levée de fonds qui s'est déroulée avec succès – un moyen de plus en plus prisé par les jeunes entrepreneurs qui voient, dans ce biais, autant une source de financement qu'une campagne promotionnelle. Cette tendance des banques à réorienter leur façon de financer est confirmée par Bart Eekhaut : « Avant, on regardait ce qu'on pouvait financer. S’il n'y avait pas de capacité de remboursement, on n'investissait pas. Aujourd'hui, nous souhaitons jouer un nouveau rôle, celui d'accompagnateur dans le besoin de financement plus large que le seul financement bancaire. Nous avons conclu plusieurs partenariats, notamment avec le public, avec certaines sociétés d'investissement et des plateformes de crowdfunding. On veut aider les entreprises à trouver le meilleur 'funding' par rapport au projet. » Le métier de la banque se trouve en plein changement pour répondre aux besoins des nouveaux entrepreneurs. Mais l'argent ne coule pas de source ; une bonne préparation, des documents solides, une présentation aguerrie de son entreprise et une capacité de résilience face au refus demeurent toujours les meilleures armes des entrepreneurs. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 27 R.A. R.A.
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FINANCER L’ENTREPRISE Tax shelter, crowdfunding : quel intérêt pour l’investisseur particulier ? Entre des comptes d’épargne qui ne rapportent plus grand-chose, des obligations au rendement quasi nul, des bourses qui s’agitent et reculent, l’épargnant-investisseur a de quoi se poser des questions : vers quels produits se tourner ? Bon sang, mais les 261 milliards qui reposent sur les comptes d’épargne du Belge ne peuvent-ils pas être injectés dans l’économie locale ? C’est pour répondre à ce souhait que le gouvernement fédéral a concocté un « tax shelter » censé stimuler les investissements et le crowdfunding. Ces incitants se révèlent-ils vraiment attractifs ? Et si oui, à quelles conditions ? Vincent Delannoy E n premier lieu, on pense à la réduction d’impôt, de 30 ou 45 %, pour toute personne physique qui investit jusqu’à 100.000 euros dans une PME starter créée depuis quatre ans au maximum. Ce même avantage, limité à 30 %, s’applique aux apports de capitaux dans des fonds starters. Stimulant somme toute assez logique : le risque de perdre sa mise est effectivement nettement plus élevé lorsqu’il s’agit de starters. Qu’en est-il des dispositions en faveur du crowdfunding, cette pratique qui consiste à s’adresser au grand public pour financer un projet, en tout ou en partie ? En la matière, la Belgique est plutôt à la traîne. En 2014, en moyenne, chaque habitant y a consacré 0,11 euro, contre 1,20 euro en France et 1,78 euro en Grande-Bretagne, d’après une étude réalisée par KPMG. Pourquoi cet accueil plutôt mitigé du crowdfunding ou, pour le dire en français, du financement participatif ? La réponse est assez simple : les montants sont plafonnés à 1.000 euros par investisseur qui désire entrer dans le capital via des parts de la société (equity crowdfunding), pour des levées entre 100.000 et 300.000 euros sans prospectus. Pour des levées inférieures à 100.000 euros, ce plafond ne s’applique pas, de même que pour les levées supérieures assorties d’un prospectus. Les opérations de prêt sont soumises aux mêmes plafonds. Ainsi, le particulier peut également choisir de prêter une certaine somme à une entreprise, en tablant sur un remboursement à terme, majoré d’un intérêt préalablement convenu. En 28 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 d’autres termes, ce produit ressemble fort à une obligation d’entreprise, sauf qu’il mobilise des particuliers plutôt que des banques, et qu’il propose un intérêt plus élevé, compte tenu du niveau de risque inhérent aux start-ups (risque de faillite, de défaut de paiement, d’insolvabilité). Des mesures ont été prises pour stimuler le financement participatif. Ainsi, au plan fiscal, l’apport en capital via une plate-forme de crowdfunding est déductible à l’impôt des personnes physiques, à concurrence de 30 ou 45 %, selon qu’il s’agit d’une PME ou d’une microsociété débutante. C’est en tout cas le principe prévu par la loi-programme du 10 août 2015, moyennant l’agrément de la plate-forme. Or, pour l’instant, la loi prévue pour l’agrément des platesformes n’est pas encore votée. Les mesures prévues pour les prêts accordés aux starters sont les suivantes : les prêts d’une durée minimale de quatre ans octroyés via une plate-forme de crowdfunding agréée bénéficient d’un traitement fiscal avantageux : les premiers 9.965 euros (montant à indexer) prêtés feront l’objet d’une exonération du précompte mobilier (de 27 %) sur les intérêts du prêt. Du côté de l’entreprise également, le crowdfunding à la belge connaît certaines limitations : le montant total à lever est plafonné à 300.000 euros, en évitant ainsi la lourdeur de l’établissement d’un prospectus financier. Crowdfunding dans le monde La forme la plus répandue de crowdfunding est celle pratiquée sous forme de prêt (aussi appelé crowdlending) ; TOPIC lequel représente environ 70 % des activités de crowdfunding. Créé sous l’influence des difficultés provoquées par la crise financière de 2008, le crowdfunding est actuellement pratiqué le plus largement aux États-Unis, suivis par l’Asie et l’Europe. Plus qu’un phénomène de mode, l’enjeu est de taille et concerne, plus globalement, la capacité à mobiliser une communauté d’épargnants-investisseurs grâce à l’apport des nouvelles technologies. La Belgique est plutôt à la traîne en matière de crowdfunding : en 2014, chaque habitant y a consacré 0,11 euro, contre 1,20 euro en France et 1,78 euro en Grande-Bretagne. Que représentent les montants récoltés par les différentes formes de crowdfunding dans le monde en 2015 ? Environ 34,4 milliards de dollars, avec l’Amérique du Nord en tête (17,3 milliards, suivis de l’Asie avec 10,5 milliards et l’Europe totalisant 6,5 milliards). En Belgique, les chiffres avancés pour 2015 tournent autour de 4,41 millions d’euros avec des prévisions pour 2016 autour de 6,5 millions. Des chiffres encore modestes, tant au niveau mondial qu’au niveau national, en comparaison des 260 milliards d’euros en dépôt sur des comptes d’épargne en Belgique. En somme, le financement alternatif porte bien son nom : il est souvent complémentaire aux formes de financement classiques et n’a pas vocation à les remplacer. Quelques acteurs actifs en Belgique D’année en année, le nombre d’initiatives de crowdfunding augmente, chacune d’entre elles présentant des accents particuliers. Ainsi, la plate-forme Angel.me, comme son nom l’indique, intervient comme business angel dans les domaines de l’« equity crowdfunding » et du « reward crowdfunding » (récompense), axée sur les starters. Également axée sur les starters, MyMicroInvest développe également des activités de capital-investissement via l’equity crowdfunding, mais également via des prêts (crowdlending). Cette plate-forme totalise plus de 30.000 membres-investisseurs. Dès que la loi ad hoc sera votée, les intérêts des prêts accordés via cette plate-forme seront exemptés de précompte immobilier. Look&Fin, autre acteur important sur la scène belge (et française), se centre davantage sur les activités de prêts à destination des entreprises. En 2015, cette plate-forme se targue d’être leader sur ce segment, avec 3,56 millions d’euros récoltés en ligne, tant en France qu’en Belgique. À la différence d’autres plates-formes, les prêts sont ici accordés à des sociétés dites matures, avec une sélection sévère des dossiers : seuls 3 % d’entre eux reçoivent un feu vert. Il s’agit ainsi, par définition, d’une activité moins risquée que celle pratiquée par des business angels qui opèrent, également, via des plates-formes de crowdfunding. Jusqu’il y a peu, mais ce n’est plus d’actualité, cette plate-forme mettait en avant un taux de défaut de paiement de 0 %. D’autres plates-formes encore se proposent de financer des secteurs particuliers. Ainsi, FilmAngel appuie des projets concernant la télévision, le cinéma, la vidéo ; SoCrowd fait de même dans le secteur social, culturel et des soins. CroFun, quant à elle, est une plate-forme multisectorielle. Au niveau européen, KissKissBankBank est très populaire ; elle pratique surtout le reward crowdfunding et s’avère très active dans le secteur culturel, notamment. Parmi les références et précurseurs internationaux du crowdfunding, citons Kickstarter, RocketHub et Kiva. Ces derniers commencent à s’exporter en Europe. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 29
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Primes énergie 2016 : aussi pour les crèches, les écoles, les copropriétés… ! Toute personne physique ou morale (propriétaire, gestionnaire ou locataire) effectuant des travaux économiseurs d’énergie dans un bien situé en Région de Bruxelles-Capitale peut demander une prime énergie en 2016. Les personnes physiques ayant des revenus moins élevés peuvent percevoir des primes plus importantes (catégorie C). Cette année, certaines catégories de personnes morales (collectivités, copropriétés, propriétaires bailleurs), peuvent elles aussi accéder au montant le plus élevé de la prime, lié à cette catégorie C. Par exemple, pour l’isolation du toit, la prime passe de 15 €/m² à 25 €/m² Ecoles, crèches, collectivités,... en 2015 Ecoles, crèches, collectivités,… en 2016 Catégorie A de base Catégorie C (faibles revenus) 15€/m2 25€/m2 BONUS « Isolant naturel » + 10 €/m² de matériau isolant naturel ■ COLLECTIVITES (ECOLES, CRECHES, MAISONS DE REPOS…) Les primes pour des travaux dans des bâtiments utilisés exclusivement pour des services à la collectivité seront dorénavant calculées en catégorie C. Les collectivités visées sont d’une part celles qui soutiennent la petite enfance (crèche, école maternelle, primaire ou secondaire ainsi que les maisons d’accueils). Et d’autre part, celles qui encadrent nos ainés (maison de repos). Elles bénéficieront automatiquement de la prime la plus élevée, liée aux revenus les plus faibles. L’allègement de la facture énergétique de ces bâtiments permettra de consacrer cet argent aux missions principales de ces secteurs qui en ont un réel besoin. ◗ Chiffres concrets pour une école Une école décide d'isoler par l'extérieur un toit de 300 m². Elle pourra bénéficier d'une prime de 7500 €, voire même de 10.500 € si elle opte pour un isolant naturel. Témoignage, Georges Trémouroux, Directeur de la Section secondaire du Collège Saint-Pierre Le Collège Saint-Pierre à Uccle compte au total plus de 2.000 élèves. Les volumes à chauffer se répartissent sur une surface de 25.000 mètres carrés. L’énergie constitue le plus important poste de dépense pour l’établissement. Pour une température extérieure de 2°C, la consommation quotidienne s’élève à environ 3.000 litres de mazout . Selon les années, nous consacrons 22 à 25% de nos subventions de fonctionnement à la facture énergétique. Les primes énergie sont une aide qui pourra participer aux investissements nécessaires pour faire diminuer cette facture. de toiture isolée Photo : Yvan Glavie ■ Tubage de la cheminée collective à laquelle se raccordent les chaudières individuelles ■ Coût total de l’investissement: 99.700 € (dont 19.200€ pour le tubage de la cheminée collective) ➤ Résultat: une économie de 13.030€/an sur la facture énergétique et un retour sur investissement en 7,7 ans. Avec les primes énergie ■ Prime pour l’installation d’une chaudière à condensation ■ Prime pour les thermostats ■ Nouvelle prime pour le tubage collectif ■ Ces primes combinées atteignent un montant total de 23.680 €. ➤ En les prenant en compte, le temps de retour total est abaissé à 5,8 ans, soit près de deux ans en moins. ■ PROPRIÉTAIRES-BAILLEURS Vous possédez un bien en location ? Investissez dans votre bien et bénéficiez de la prime en catégorie C sous deux conditions: ■ vous avez enregistré le bail (durée min. 3 ans) et ■ vous mettez en œuvre une des 3 premières recommandations du certificat PEB. ■ COPROPRIÉTÉS (IMMEUBLES A APPARTEMENTS, LOGEMENTS COLLECTIFS) Afin d’aider les rénovations des nombreux immeubles à appartements qu’abrite la Région bruxelloise, les primes énergie concernant les travaux dans une copropriété seront dorénavant calculées elles aussi en catégorie C. Les factures seront adressées aux associations de copropriétés. ◗ Chiffres concrets pour un immeuble à appartements Paramètres de consommation ■ Surface brute chauffée: 2.150 m² (20 appartements) ■ Consommation en mazout pour le chauffage : 358.543,88 kWh/an et consommation en gaz pour l’eau chaude sanitaire 18.293,39 kWh/an ■ Facture totale annuelle: 30.945€/an (HTVA) Sans les primes énergie ■ Installation d’une nouvelle chaudière gaz à condensation dans chaque appartement ■ Installation d’un thermostat dans chaque appartement Le propriétaire-bailleur dont le logement est géré par une Agence Immobilière Sociale (AIS) peut également faire appel à la catégorie C. ◗ Chiffres concrets pour un propriétaire-bailleur Sous ces conditions, un propriétaire-bailleur qui fait installer un thermostat d'ambiance programmable et 10 vannes thermostatiques peut obtenir une prime de 400 € pour un investissement total d'environ 900 €. Plus d’info : http://www.environnement.brussels/thematiques/ energie/primes-et-incitants/les-primes-energieen-2016. Atelier Mommaerts -CERAU Architects Partners - photo : Yvan Glavie
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TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Monter son entreprise grâce au microcrédit Concept acclamé dans les pays du Sud, le microcrédit existe aussi dans nos régions. Il permet à des personnes physiques et à des indépendants exclus du système de crédit bancaire traditionnel de trouver les financements dont ils ont besoin pour monter leur activité. Grâce au microcrédit, des dizaines de Belges fondent chaque année leur « toute petite entreprise ». Enquête. L ancer son entreprise lorsqu’on ne dispose que de peu (ou pas) de fonds propres ou qu’on est au chômage n’est pas une mince affaire. D’autant que, depuis la crise financière, les institutions bancaires sont devenues de plus en plus frileuses dans l’octroi des crédits. Lorsqu’on a une bonne idée et l’envie d’entreprendre, mais pas de soutien financier, le microcrédit peut être une option intéressante. Le droit d’entreprendre pour tous « MicroStart promeut une vision où chaque homme et chaque femme, quel que soit leur revenu, leur niveau d’éducation ou origine, disposent d’un droit fondamental à l’initiative économique qui leur permet de prendre leur destin en main », commence Patrick Sapy, directeur général de MicroStart. Composé d’une coopérative à finalité sociale et d’une asbl, MicroStart finance, par des petits prêts, les personnes qui souhaitent créer ou développer une petite entreprise. « Notre particularité est de nous concentrer sur les chômeurs et allocataires du CPAS, ainsi que sur les personnes issues de l’immigration, qui sont souvent les premiers exclus du système de crédit bancaire. 70 % de nos demandeurs sont nés à l’étranger, 14 % ont des difficultés de lecture et d’écriture et 54 % n’ont pas dépassé les études secondaires. Des caractéristiques qui n’influencent en rien leur fiabilité, comme le prouve le taux de remboursement (92 %). » L’an dernier, MicroStart a accordé 869 microcrédits d’un montant moyen de 7.400 euros pour une somme totale de 6,4 millions d’euros. En Wallonie et à Bruxelles, Crédal est aussi l’un des acteurs historiques de ce secteur. Crédal a pour finalité de promouvoir une société plus juste et solidaire, particulièrement en ce qui concerne l’usage de l’argent. « Le cœur de notre activité est de prêter l’argent placé chez nous à des associations et entreprises à plus-value sociale, sociétale, culturelle ou environnementale, à des (futurs) entrepreneurs exclus du crédit bancaire et des particuliers aux revenus modestes », explique Bernard Horenbeek, directeur de Crédal. Crédal propose ainsi aux entrepreneurs des crédits d’investissement, de fonds de roulement ou de trésorerie d’un montant maximum de 15.000 €. En 2014, 1,1 million d’euros ont été accordés à des projets entrepreneuriaux par le biais de 147 microcrédits professionnels. 32 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Un microcrédit, pourquoi ? À la base du microcrédit, on trouve l’exclusion du crédit bancaire. « Les causes en sont multiples », poursuit Bernard Horenbeek. « 60 % de nos clients sont allocataires sociaux, 10 % n’ont pas Depuis deux ans, nous constatons une part grandissante de candidats âgés de plus de 50 ans (Bernard Horenbeek, directeur de Crédal) d’historique entrepreneurial et les 30 % restants présentent un manque de garantie ou de fonds propres ou sont fichés pour défaut de paiement. » Quant aux secteurs d’activité, plus de 40 % des projets concernent l’horeca, le commerce de détail et le transport. Cela va du magasin de couches lavables au photographe ayant besoin d’un mât télescopique pour faire des clichés semi-aériens, en passant par une restauratrice de vitraux et un exportateur de bière belge au Japon. Un microcrédit, pour qui ? A priori, le microcrédit professionnel s’adresse à tous les futurs entrepreneurs exclus du crédit bancaire traditionnel. Chez Crédal comme chez MicroStart, les entrepreneurs, dont une majorité sont des hommes (environ 60 %), ont en moyenne 40 ans. « Depuis deux ans, nous constatons cependant une part grandissante de candidats âgés de plus de 50 ans », commente Bernard Horenbeek. D’autre part, si une partie de ce public comprend surtout des personnes qui se lancent après un parcours professionnel salarié, l’arrivée d’un public jeune, enthousiaste et motivé se confirme. « En 2014, un quart de nos entrepreneurs avaient en effet moins de 30 ans. Le contexte du marché de l’emploi actuel, particulièrement difficile pour ces tranches d’âge, explique probablement ce phénomène. » Gaëlle Hoogsteyn R.A. ainsi octroyés par Crédal. « En 2014, la proportion de demandes émanant d’indépendants déjà en activité était de 25 %. Ce sont autant d’entreprises qui peuvent être maintenues en activité et pour lesquelles le microcrédit professionnel, avec beaucoup de prudence, permet de passer le cap », commente Bernard Horenbeek. Même son de cloche chez MicroStart où, pour la première fois l’an dernier, les indépendants en activité ont été plus nombreux (42 %) à introduire une demande de microcrédit que les demandeurs d’emploi et les inactifs (39 %). Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix en 2006, est généralement considéré comme le fondateur du micro-crédit. Les microcrédits de relance En dehors des « starters », le microcrédit est aussi une solution pour les entreprises en difficulté : depuis la crise financière, leur nombre est en constante augmentation. Paradoxalement, beaucoup d’entre elles gardent un beau potentiel de croissance. En partenariat avec le Centre pour entreprises en difficulté (CEd) et BECI, des microcrédits de relance sont Un projet bien préparé, condition de réussite Bernard Horenbeek insiste toutefois sur le fait que le microcrédit n’est qu’un outil parmi d’autres dans la création d’entreprise. « Notre objectif est d’aider les entrepreneurs à créer leur activité et à sortir d’une situation économique difficile. Pour que le microcrédit ait du sens, le projet doit être pérenne, bien sûr, mais il doit aussi permettre à l’entrepreneur de subvenir à ses besoins. Nous n’octroyons des microcrédits que pour des projets solides et mûrs. Les futurs entrepreneurs doivent par exemple disposer d’un bon business plan, avoir étudié le marché et la concurrence, les opportunités de développement… » La Grainerie, paradis de l’alimentation végane Nouvel espace dédié à l’alimentation végétale, la Grainerie vient d’ouvrir ses portes à Ixelles. Moitié épicerie, moitié salon de thé, l’adresse propose un choix d’aliments secs biologiques vendus en vrac, à déguster sur place ou à emporter. Rencontre avec Marie Vial et Sullivan Hoziaux, initiateurs du projet. « Au-delà de la volonté de travailler en tant qu'indépendants, nous avons souvent déploré le manque d'offre en terme de préparations véganes* à Bruxelles. Il est très difficile de déguster un capuccino et un gâteau sans produits animaux. L’idée d’un lieu alternatif est très vite arrivée, jusqu’à devenir notre véritable projet de vie. » « Après que notre demande de crédit ait été refusée – et ce malgré un apport personnel – notre banque nous a réorientés vers Crédal. Nous avions déjà entendu parler du microcrédit via notre coach de Village Partenaire, mais nous ne savions pas si nous rentrions dans les conditions. Notre projet étant déjà bien abouti (nous disposions d’un plan financier et d’une étude d’opportunité), notre demande a été traitée assez rapidement. Après avoir rempli un dossier, nous avons été reçus par une analyste puis notre demande a été soumise à un comité de crédit. Deux semaines plus tard, nous obtenions ce financement dont nous avions tant rêvé. » « Le crédit que nous avons obtenu s’inscrit dans les microcrédits ‘développement durable’ de Crédal. Outre l’alimentation végétale, nous nous sentons très concernés par notre impact écologique en matière de déchets, et nous y faisons attention chaque jour dans notre manière de consommer. » « Pour nous, le microcrédit a été LA clé de notre réussite. Car on a beau avoir l’idée et l’énergie, sans soutien financier, il nous aurait été impossible de nous lancer. Leur approche est totalement différente de celle des banques. Tout au long de notre parcours chez Crédal, nous avons ressenti un réel intérêt pour notre projet et pour nous en tant qu’individus. Le processus est vraiment axé sur l’humain et non pas automatisé comme dans les institutions financières classiques. » * Le véganisme est un mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation. BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 33 R.A.
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TOPIC Si ce n’est pas encore le cas, ils sont redirigés vers des services qui pourront les aider sur ces plans, par exemple les guichets d’entreprise. Des projets viables et de nouveaux emplois Le taux de survie des entreprises lancées grâce au microcrédit est comparable à celui des autres entreprises. « L’une des grandes forces de ces micro-entrepreneurs est la passion. Chez Crédal, nous rencontrons chaque jour des gens passionnés Trois ans après avoir obtenu leur microcrédit, 80 % des emprunteurs s’étaient réinsérés sur le marché de l’emploi. (Patrick Sapy, directeur général de MicroStart) et tenaces, qui se dépensent sans compter pour lancer leur activité. Cela nous conforte encore davantage dans notre désir de les aider à réaliser leurs rêves et à vivre de leur passion », assure Bernard Horenbeek. En cinq ans, les clients de MicroStart ont créé plus de mille emplois et en ont préservé mille autres. « C’est pourquoi il est important de sensibiliser les décideurs politiques et économiques à l’efficacité du microcrédit pour créer de l’emploi », soutient Patrick Sapy. MicroStart a ainsi soumis une liste de propositions aux autorités compétentes, parmi lesquelles le maintien d’allocations sociales dégressives pendant la première année d’activité ou l’extension du statut d’indépendant complémentaire aux chômeurs et allocataires du CPAS. Et Patrick Sapy de conclure : « En 2014, nous avons réalisé une grande étude de suivi de nos activités. Trois ans après avoir obtenu leur microcrédit, 80 % des emprunteurs s’étaient réinsérés sur le marché de l’emploi. Quant à la pérennité des micro-entreprises, avec un taux de survie de 60 %, il est conforme à la moyenne nationale. Lorsque l’on sait que ces micro-entreprises sont lancées dans des conditions sociales difficiles, je n’ai qu’une seule chose à dire : chapeau ! » ● Plus d’infos : www.microstart.be - www.credal.be - www.financite.be Tale Me, une garde-robe de star à la location Tale Me, c’est un service d’abonnement qui vous permet de louer les vêtements de vos enfants au gré des saisons et de leur évolution. Rencontre avec Anna Balez, co-fondatrice du concept. « Lorsque j’ai eu mon premier enfant, je me suis rendu compte que les vêtements chics et éthiques pour enfants coûtent très cher et qu’en parallèle, les enfants grandissent très vite. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de lancer un service de vêtements de location. Tale Me vous propose de recevoir en location des vêtements que vous choisissez au préalable parmi nos collections durables. Les vêtements sont échangeables tous les deux mois au gré des saisons, de votre humeur et de la taille de votre enfant. » « À l’époque, personne ne s'était encore lancé dans ce secteur et, faute d’analyse de la concurrence, je n’ai pas pu obtenir de crédit bancaire. J’ai donc fait appel à Crédal où l’approche était totalement différente. Tout de suite, ils ont cru en mon projet. J’ai obtenu un microcrédit de 10.000 euros et j’ai démarré mon activité dans mon salon pour voir si le marché était porteur. Un an plus tard, je me suis associée avec Catherine et nous avons obtenu un financement plus important pour ouvrir un showroom. » « Aujourd’hui, même si nous n’avons pas encore passé le cap des trois ans, notre business se porte mieux que dans nos rêves les plus fous. Nos clients 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 sont fidèles et le bouche-à-oreille marche très bien. Nous travaillons avec des créateurs locaux – bruxellois notamment – et créons ainsi de l’emploi. Prochainement, nous allons ouvrir un atelier de création/ réparation afin de créer des pièces uniques sur base de vêtements qui, sinon, finiraient dans la poubelle. Nous croyons vraiment que l’économie circulaire est l’avenir de notre monde. Ce projet a changé ma vie professionnelle et je serai éternellement reconnaissante à Crédal d’avoir cru en moi. » R.A. R.A. TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE L’idée d’un prêt « win-win » bruxellois n’est pas enterrée Un an après l’introduction par Ecolo-Groen d’une proposition sur un « prêt proxi », le sujet d’un nouvel incitant au prêt d’un particulier vers une PME a (enfin) été mis à l’agenda du Parlement bruxellois. Le projet n’est donc pas enterré mais s’annonce compliqué… Olivier Fabes L' L’idée d’un incitant pour un prêt « entre amis », à l’instar du prêt win-win qui connaît un succès croissant depuis dix ans en Flandre, ou du « prêt citoyen » qui se prépare en Wallonie, n’a pas tout à fait disparu de la table du gouvernement bruxellois. Le 22 février dernier, Isabelle Durant, qui porte cette proposition d’ordonnance pour Ecolo, a pu exposer en commission parlementaire sa conception de ce prêt « proxi » (le nom qui semble s’imposer à Bruxelles). Celle-ci est très proche du dispositif flamand dans les principes, même si des adaptations pourraient avoir lieu à la marge. Rappelons donc de quoi il s’agit : ce « winwin lening » vise à mobiliser l’épargne des particuliers au profit des PME. Le particulier qui prête à une entreprise (maximum 50.000 euros) récupère du fisc 2,5 % du montant investi. De son côté, la PME ou start-up (moins de 250 personnes et/ou moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires) peut obtenir des prêts sous cette forme pour un maximum de 200.000 euros. Le taux d’intérêt ne peut pas être supérieur au taux d’intérêt légal, qui était de 2,5 % en 2015, et ne peut pas non plus être inférieur à la moitié de ce taux de référence. En cas de faillite, le gouvernement flamand garantit 30% du montant prêté (via exonération fiscale). En juin 2015 dans Le Soir, le Ministre bruxellois de l’Économie Didier Gosuin, sans fermer de portes, avait émis certaines réserves quant à un prêt win-win bruxellois, préférant attendre le détail du Plan start-up fédéral (visant à stimuler notamment les investissements en private equity et le crowdfunding) et jugeant qu’il valait mieux renforcer les fonds propres des PME plutôt que d’inciter à l’endettement. Il n’a pas souhaité « actualiser » sa position sur ce dossier, visiblement pour ne pas court-circuiter le travail parlementaire en cours1 . Ralliement du PS Entretemps, les lignes ont toutefois bougé puisque le PS, en la personne du parlementaire Julien Uyttendaele, semble se rallier à l’idée du « prêt proxi » : « Il faut absolument explorer des moyens de financement alternatifs aux banques face aux refus de crédits à des PME, vitales pour notre économie », nous a-t-il déclaré, tout en précisant que « les contours de cette plateforme alternative devront être bien définis, sans précipitation, pour éviter notamment tout effet d’aubaine de niche fiscale. » Dans un 1 Le présent article a été bouclé mi-mars. BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 35 À Bruxelles, c’est Isabelle Durant qui porte le projet de « prêt proxi » en Commission parlementaire. blog posté le 24 février, le parlementaire PS sous-entend que le dispositif à venir devrait être réservé aux entrepreneurs qui ont fait l’objet d’un refus de crédit bancaire. Bref, on comprend bien que Bruxelles ne veut pas faire un copier-coller flamand et se soucie également peu du décret en préparation côté wallon. Une approche qui peut se défendre dans le paysage institutionnel belge mais qui augure juste de longs mois de discussions… Isabelle Durant comprend que l’on veuille écouter les experts (BECI, les syndicats, la SRIB et d’autres vont défiler en audition les prochaines semaines) mais s’étonne de tant de frilosité pour quelque chose qui se doit d’être simple. « On parle de petits montants qui peuvent justement aider à renforcer les fonds propres et ouvrir les portes du crédit bancaire. En plus de l’aspect purement financier, une telle mesure peut donner confiance à l’entrepreneur qui a ainsi le soutien de proches. » Selon la députée Ecolo, ce serait une erreur de réserver le dispositif aux exclus bancaires, pour lesquels il existe déjà d’autres voies (le microcrédit notamment). « Au-delà de la question budgétaire, j’ai l’impression que certains ont peur d’allouer un peu de moyens publics directement aux citoyens plutôt qu’à des institutions. » Un dossier à suivre, comme on dit… ●
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FINANCER L’ENTREPRISE Des mesures pour les start-up et PME Le Ministre fédéral des Indépendants et des PME, Willy Borsus, est venu présenter son « Plan PME » au public de BECI et d’IZEO, à l’occasion d’un petit-déjeuner. Il a évoqué, en compagnie d’experts, les différentes mesures susceptibles d’intéresser indépendants et PME : tax shift, Plan Start-up ou encore le tax shelter. Guy Van den Noortgate W illy Borsus a rappelé cet argument économique de poids : les PME représentent 99 % de nos entreprises, tandis qu’à eux seuls, les indépendants sont aujourd’hui plus d’un million. Il est donc logique que le gouvernement fédéral entende porter ses efforts sur ces forces vives et mettre en place « un ensemble d’éléments de soutien aux entreprises tout au long de leur vie et ainsi renforcer leur compétitivité ». Ce n’est pas un secret. Les charges qui pèsent sur le travail sont la principale cause du déficit de compétitivité dont souffrent nos entreprises sur la scène internationale. C’est donc sur celles-ci que le gouvernement entend agir. Pour ce faire, Willy Borsus a pointé trois leviers : « Le premier concerne la norme salariale. En concertation avec les partenaires sociaux, nous avons décidé d’une évolution balisée de manière à éviter que nos coûts salariaux ne continuent à croître et ainsi regagner des marges de compétitivité. Le deuxième, c’est le saut d’index. Le troisième vise à inverser les coûts, peser sur les cotisations sociales et s’attaquer aux charges sur le travail. L’intervention la plus significative est la réduction des cotisations sociales qui va passer de 33 à 25 % maximum, par étapes successives, à partir du deuxième trimestre. C’est la mesure la plus importante du ‘tax shift’. » Création de nouveaux emplois Willy Borsus a également évoqué le premier engagement, qui est souvent un premier pas difficile pour une entreprise. Il escompte que, sur les 300 à 350.000 indépendants susceptibles d’engager, 10 % franchiront le pas, ce qui correspondrait à la création de 30 à 35.000 nouveaux emplois d’ici la fin de l’année. Outre cette mesure emblématique, il a, dans le cadre de son Plan PME, évoqué une série de mesures sectorielles pour l’horeca et la construc36 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 tion, notamment en ce qui concerne le dumping social, ainsi qu’une exonération fiscale pour les heures supplémentaires. L’objectif étant d’« introduire de la flexibilité sans détricoter notre modèle social ». Après la présentation par le Ministre, trois experts sont intervenus pour apporter leur éclairage sur la question et brosser en quelques traits les impacts de diverses mesures, notamment du point de vue fiscal et social. Pierre-Philippe Hendricks Rebondissant sur la présentation du ministre, Pierre-Philippe Hendricks, partner chez Fieldfisher, a détaillé plus spécifiquement le « Tax Shelter Startup ». Il a rappelé les principes de cette mesure et précisé quelles sont les sociétés éligibles : la cible doit être une société belge (ou de l’Espace économique européen, mais avec un établissement belge). Elle doit être constituée depuis moins de quatre ans et au plus tôt le 1er janvier 2013. La PME ne doit pas dépasser plus d’un des critères suivants : un CA inférieur à 9 millions d’euros, un bilan inférieur à 4,5 millions d’euros et moins de 50 travailleurs. Pour une micro-société, les trois critères sont un CA de moins de 700.000 euros, un bilan inférieur à 350.000 euros et moins de 10 travailleurs. Enfin, pour une nouvelle société, on se basera sur une estimation de bonne foi avec le plan financier. Dans la foulée, il a également indiqué quel type TOPIC Trois questions à Willy Borsus Comment sont perçues les mesures liées au tax shelter auprès des indépendants et des PME ? « L’accueil est favorable. Notamment les mesures liées aux nouveaux emplois, qui permettent à une TPE de procéder à un premier engagement avec zéro cotisations sociales, assorti d’autres mesures de réductions supplémentaires pour les engagements suivants, jusqu’au sixième. Globalement, nous souhaitons créer un cadre favorable à l’entrepreneuriat et aux investissements. C’est aux indépendants et aux PME de jouer, maintenant. » Quand pourra-t-on mesurer les premiers effets de ces mesures ? « Elles sont en vigueur depuis le 1er janvier. Je pense que l’on pourra en voir les premiers effets dès le deuxième trimestre de cette année. Bien sûr, il faut encore que les gens se renseignent pour voir ce qui peut les concerner avant de décider d’engager ou d’investir. Mais je m’attends déjà à des résultats positifs dès cette année. » D’autres mesures sont-elles prévues ? « Oui. Notamment de nouvelles mesures en faveur des indépendants et des investissements, qui seront annoncées encore dans la première moitié de cette année. Nous souhaitons continuer à renforcer le statut des indépendants. Ce n’est pas fini. Nous n’avons pas l’intention de nous arrêter en chemin. » de société était exclu : sociétés immobilières, sociétés de management, sociétés cotées en bourse, société en réorganisation judiciaire. Aspect sociaux du tax shift Luc Tilman, conseiller juridique chez Partena Professional, a abordé ensuite les aspects sociaux du tax shift, qu’il a déclinés en trois volets. D’abord l’amélioration du statut social et la promotion de l’entrepreneuriat avec, entre autres la mise en place d’un véritable statut d’étudiant-entrepreneur, l’alignement de la pension minimale des indépendants au taux isolé sur celle des salariés, la libéralisation de l’activité autorisée des pensionnés après 65 ans ou encore la création d’une couverture « droit passerelle » qui étend l’assurance faillite aux cessations pour raisons économiques. Deuxième volet avec les PME, où Luc Tilman pointe notamment la réduction du coût salarial pour les jeunes entreprises, pour leur faciliter au maximum la vie durant ces premières années que l’on sait cruciales pour la survie de l’activité. Selon Luc Tilman, « La décision de réduire progressivement les cotisations sociales patronales de 33 à 25 % devrait contribuer à renforcer la compétitivité des entreprises mais également l’attractivité de la Belgique auprès des investisseurs étrangers. » Troisième volet, les mesures sect oriell es qui concernent l’horeca avec la défiscalisation des heures supplémentaires pour les temps plein, la réforme du travail occasionnel ou encore les flexi-jobs. Autant de mesures dont on devrait ressentir les effets d’ici quelques mois, afin de dresser un premier bilan. Pour Luc Tilman, il faut retenir d’une part une convergence du statut d’indépendant avec celui du salarié et, d’autre part, une réduction des coûts salariaux qui devrait favoriser les engagements. Luc Tilman Des investissements dans le numérique Dernier orateur à intervenir lors de ce petit déjeuner, Marc Van Thournout, comptable-fiscaliste « web 2.0 », s’est penché sur les effets du tax shelter sur les déductions pour investissements (DPI) avec un nouvel entrant : le numérique. Après un petit rappel des notions, il a expliqué qu’une PME qui, auparavant, pouvait déduire entre 3,5 et 4 % des investissements effectués pendant la période imposable liée à sa déclaration, pourra dorénavant déduire 8 %. Cette mesure s’applique pour les PME ainsi que les petites entreprises, en société ou en personne physique. Point intéressant à souligner, pour les investissements numériques, le pourcentage de réduction sera porté à 13,5 % ! Dans ce cas, l’investissement doit être effectué dans des actifs numériques visant à intégrer et exploiter des systèmes de paiement et de facturation numérique et/ou des systèmes de sécurisation des TIC. Des investissements qui ont un réel impact sur les coûts. Par exemple, l’envoi d’une facture de vente à une entreprise coûte, selon le rapport 2014 d’ASA KPMG, 4,44 euros sur papier, contre 2,42 euros par e-mail, typiquement sous format PDF (considéré à tort comme facture électronique), et 1,20 euro en numérique. Outre la facilité, les économies dégagées pourront être allouées au développement de l’entreprise. Un peu à l’image, finalement, du Plan PME de Willy Borsus, dont l’objectif final est de libérer des moyens qui permettront aux entreprises de se renforcer et d’être mieux armées pour affronter la concurrence. ● Marc Van Tournhout BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 37
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FINANCER L’ENTREPRISE Aides aux entreprises : une autre source de financement À l’heure où les prêts bancaires sont parfois difficiles à obtenir, les subsides peuvent constituer une ressource d’autant plus importante pour les entreprises. Quelles sont les possibilités à Bruxelles et comment y accéder ? Rencontre avec des experts de terrain. O n peut retenir trois grandes structures publiques de subventionnement aux PME à Bruxelles : le Ministère de l'Économie, Innoviris et, dans une moindre mesure, Bruxelles Environnement. Chacune de ces entités s'est spécialisée dans un ou plusieurs domaines que l'on peut répartir grosso modo comme suit : le Ministère octroie des primes d'investissement pour l'achat de matériel et pour l'immobilier, assorties d'aides à la consultance ; Bruxelles Environnement subventionne tout ce qui touche à l'efficacité énergétique et au développement durable, tandis qu'Innoviris se spécialise dans l'innovation ou la concrétisation entrepreneuriale de projets de recherche universitaire. C’est l’aspect sur lequel nous nous sommes concentrés. De l'idée à la pratique pour les PME Innoviris s’adresse non seulement aux PME, mais aussi aux grandes entreprises et aux universités... « Pour les PME, il existe trois aides principales : Protect, Evaluate et Boost », explique Nicolas Vautrin, Team Leader Industrial Research and Innovation chez Innoviris. « Nous avons développé Protect pour co-financer l'introduction et la demande d'un brevet. Evaluate finance le démarrage d'une étude de faisabilité - le montant est plafonné à 50 % des coûts totaux HTVA, et à 125.000 € maximum. Enfin, Boost propose de co-financer des conseils techniques ou la validation d'une idée scientifique auprès de centres de recherche agréés. Il s'agit d'une micro-aide dont le montant ne dépasse pas les 10.000 €. » Le plafond des aides varie entre 35 et 75 %, selon une série de critères comme la finalité du projet ou encore, dans le cadre de Protect, selon que l'entreprise a déjà bénéficié d'une aide Innoviris. Dans ce dernier cas, l'aide peut être majorée, la philosophie d'Innoviris étant de suivre l'entreprise dans 38 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Adrien Dewez sa stratégie d’innovation, de la validation d'une idée à sa mise en œuvre. Les grandes entreprises aussi Ce même principe évolutif vaut pour les aides destinées à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille : Explore, Shape et Upgrade sont trois subsides d'accompagnement vers l'innovation. « Le but d'Explore est de financer la recherche industrielle appliquée et sa faisabilité. En général, ce sont des entreprises matures en matière de R&D qui l’utilisent, mais cette aide s'adresse également aux universités et aux PME. Ce sont principalement des projets liés à la chimie, à la santé ou à la data-science », poursuit M. Vautrin. Shape aide à la concrétisation d'une idée. « Dans ce cadre, nous soutenons les projets expérimentaux. Ceux qui, par exemple, amènent à la réalisation d'un prototype. Il s'agit de l'étape qui prépare la commercialisation. » Si les taux des subsides Explore varient de 50 à 70 %, selon la taille de l'entreprise, Shape offre des aides de 25 à 45 %. « La logique est de promouvoir l'innovation. Plus un projet est risqué, plus l'aide est élevée. Explore a donc un taux supérieur à Shape, qui est plus proche du marché. » Toute collaboration avec une université garantit une augmentation de 15 % de ces taux. Quant à Upgrade, elle se place après la commercialisation : « Il s'agit de co-financer une innovation de procédé, d'améliorer les outils utilisés dans la création de produits ou dans les processus internes. » Comment obtenir un subside ? L'obtention d'un subside est conditionnée à une séTOPIC rie d'aspects. « Il est important de consulter les conditions d'éligibilité sur notre site internet », précise Nicolas Vautrin. « Le siège d'exploitation ou, au moins, les services de R&D doivent se trouver à Bruxelles, par exemple. La santé financière de l'entreprise est également importante. Les fonds propres ne peuvent pas être inférieurs à 50 % du capital. Enfin, la soL’IMPORTANCE DE L’HYDRATATION AU TRAVAIL L’hydratation est un élément essentiel d’une alimentation saine et équilibrée.* Il est important que vos employés restent bien hydratés sur le lieu de travail afi n de garantir leur productivité. Coca-Cola Enterprises a la solution : Le Full Service. Il faut démontrer qu'il existe un marché, ainsi que la valorisation ou l’impact du projet pour Bruxelles. Nicolas Vautrin ciété couvre elle-même une partie de ses frais ; elle doit donc nous démontrer qu'elle en est capable par un accord de prêt ou une augmentation de capital, par exemple. » Le dossier doit comprendre le formulaire, avec une série d'informations administratives qui permettent à Innoviris d'évaluer le caractère innovant du projet, les challenges techniques à surmonter, le budget, la vision du business… « Il faut démontrer qu'il existe un marché, ainsi que la valorisation ou l’impact du projet pour Bruxelles. » Si l'entreprise doute, elle peut recevoir des conseils d'Innoviris ou être redirigée vers des organes comme Impulse. La demande prend un peu de temps : trois à quatre mois entre le dépôt du dossier et l'avis d'Innoviris. Ensuite, la demande passe à la Secrétaire d’État en charge de la Recherche scientifique, Fadila Laanan, qui prend la décision d'octroi du financement. À noter, le versement du subside se fait par tranches. « À chaque tranche, nous demandons un rapport scientifique et un rapport financier reprenant les pièces justificatives des dépenses pour le versement. Il peut y avoir une correction par rapport au budget demandé initialement, mais celle-ci ne peut se faire qu'à la baisse. » Besoin d’aide ? Si certaines entreprises prennent le temps de préparer elles-mêmes leur demande, d'autres se tournent vers des consultants spécialisés, comme Alain Boribon, co-directeur de Subsi-conseils. Faire appel à de tels services dépend, dit-il, de plusieurs facteurs. « Par exemple de Cette formule est pensée pour faciliter la vie de votre entreprise ! DÉCOUVREZ LE FULL SERVICE COCA-COLA ! Nous installons gratuitement les distributeurs et/ou frigos déjà remplis et prêts à utiliser. Nous nous chargeons des approvisionnements réguliers sans commande de votre part. Nous remplissons le(s) distributeur(s) en temps et en heure grâce à la télémétrie. Nous entretenons et effectuons la maintenance de(s) appareil(s). Nous vous facturons mensuellement les consommations. INTÉRESSÉ ? RENDEZ-VOUS SUR : Hydrationatwork.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 *Source : www.europeanhydrationinstitute.org **L’eau reste la boisson de référence 39 R.A.
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TOPIC l’aptitude du chef d’entreprise à comprendre et remplir des documents administratifs (barrière de la langue, etc.), du temps dont il dispose, de la minutie dont il fait preuve pour élaborer son dossier, ou encore du degré d'urgence. S’il peut le gérer luimême, mieux vaut passer par le site Ecosubsibru ; sinon il peut passer par nous. » Et d’ajouter qu'il faut faire attenDans un monde idéal, il ne devrait pas y avoir de subsides. Il vaudrait sans doute mieux baisser les charges sur les entreprises. Alain Boribon tion : « Une demande de subside sur deux est refusée, parfois pour des bêtises, des erreurs de date ou de procédure. » « Les fonctionnaires, qui font leur possible, n'ont plus suffisamment de temps. Ils vont de plus en plus rarement voir les projets ou visiter les entreprises et ne comprennent pas toujours ce qu'ils subsidient. Malheureusement, une partie de leur évaluation est fondée sur le nombre de dossiers qu'ils bouclent, acceptés ou refusés. » Alain Boribon évoque également l'information « atomisée » : « Entre les structures publiques, les procédures, en terme de conditions, de délais ou de dépenses éligibles, sont différentes. » « En règle générale, une entreprise va mettre plus de temps que nous. Nous sommes habitués aux procédures et nous communiquons souvent avec les agents publics. Parfois, un dossier est rejeté et l'entreprise abandonne, mais il arrive que le refus soit discutable. » Et d’ajouter que « dans un monde idéal, il ne devrait pas y avoir de subsides. Ce n'est pas une matière pérenne. Il vaudrait sans doute mieux baisser les charges sur les entreprises. Je sais, c'est étrange de dire ça pour une société qui accompagne à l'obtention d'un subside, mais pour nous ce n’est qu’une des sources de financement des entreprises parmi d’autres. » Les subsides sont donc une matière relativement difficile pour une entreprise qui n'en a jamais fait l'expérience. 40 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Bruxelles Environnement : des primes pour le développement durable Bruxelles Environnement propose un vaste panel d'aides publiques liées au développement durable dont le paquet le plus important, autant à disposition des entreprises que des citoyens, est dédié à l'énergie. En 2016, une série de primes ont été supprimées : celles pour le relighting ou les panneaux solaires voltaïques par exemple. Actuellement, l'agence met l'accent sur l’audit, l'isolation et le chauffage dans le but d’augmenter les économies d'énergie. Le budget global de 22 millions d’euros est toutefois maintenu. Le montant des aides varie d'une prime à l'autre, ainsi que selon le type de demandeur (citoyen, association, entreprise privée, etc.). Il est préférable de passer d’abord par le « Facilitateur bâtiment durable » : c'est un service entièrement gratuit qui propose des conseils techniques sur l'efficacité énergétique, oriente sur les subsides les plus utiles en fonction d’une situation particulière, aide à écrire les dossiers ou vérifie s’ils sont correctement remplis. En termes de charge administrative, les dossiers sont moins compliqués à remplir qu’il n’y paraît. Pour recevoir l'argent, il faut par contre démontrer – et c'est normal – que les travaux ont bien été effectués. Veillez donc à conserver tous les justificatifs de dépenses, les factures, les audits réalisés par des bureaux agréés... La quantité de documents à remettre dépend de la prime. Le montant reçu dépend lui aussi du type d'aide auquel vous faites appel. Le placement d'un vitrage isolant, par exemple, est subsidié de 10 à 20 euros par m². Dans certains cas, il est intéressant de réaliser un audit énergétique avant de lancer des travaux, afin de déterminer comment faire des économies d’énergie au meilleur coût. Pour paraphraser Bruxelles Environnement, « Il faut passer chez le docteur avant d’avaler des médicaments ». La prime pour l'audit énergétique couvre maximum 50 % HTVA des dépenses éligibles, limitées à 3.000 euros par bâtiment. Une PME qui réalise un audit d'un coût de 3.000 euros peut donc recevoir jusqu’à 1.500 euros, ce qui n'est pas négligeable. Et l'exercice pose les bases solides à des investissements durables qui réduisent la facture énergétique. Un travail en amont, pendant et après l'obtention doit être fourni : il faut rassembler les pièces justificatives, faire attention aux dates de remise et, surtout, ne pas tout miser sur le subside – à ne pas confondre avec votre vrai business. ● Info www.ecosubsibru.be www.werk-economie-emploi.irisnet.be/aides-et-subsides www.innoviris.be R.A. TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Quel avenir pour les aides à l'expansion ? Quels subsides puis-je obtenir ? Par le biais de quelle structure ? Et à quelles conditions ? Difficile de répondre à ces questions tant les organismes et les types de subsides sont littéralement émiettés à Bruxelles. On compterait, sur le seul territoire régional, pas moins de 123 aides aux entreprises organisées par... 60 structures différentes, selon le ministre en charge de la matière, Didier Gosuin, qui semble bien décidé à y porter le fer. D ès le début de son mandat, Didier Gosuin a annoncé une réorganisation et une simplification du paysage des aides publiques. « Il y a trop d'institutions, il y a trop d'offres (...) Le panel est trop vaste, redondant, se chevauche », expliquait le ministre sur BX1 (ex-Télé Bruxelles). Trop de portes d'entrée, donc. Sa volonté de réforme devrait aboutir à une simplification dans un futur proche. Si le cabinet se refuse à tout commentaire pour le moment – la réforme n'est pas encore finalisée – on en connaît déjà les trois axes : la réorganisation des institutions subsidiantes, la définition d'une nouvelle philosophie d'octroi des aides à l'expansion et de ses conditions. Pour les entreprises, la crainte est que cette « simplification/rationalisation » aille de pair avec une réduction des aides, parfois très utiles, voire indispensables. Pour Xavier Dehan, Coordinateur Général de BECI, les subsides représentent « le seul outil financier - si l'on excepte les prêts et les participations de capital de Brussels Finance - de la Région à destination des entreprises. Fondamentalement, Bruxelles n'a pas la main sur la fiscalité. » Xavier Dehan, Coordinateur Général de BECI. Les subsides de Bruxelles Économie et Emploi (ancien SPRB), dont les plus intéressantes se nomment « aides à l'expansion », constituent les leviers les plus importants : « Innoviris fournit un service incroyable mais il s'adresse à 300 entreprises maximum ce qui, sur un total de 35.000 entreprises sur le sol régional – à l'exception des indépendants –, représente moins de 1 %. Les primes et aides de Bruxelles Environnement sont, elles, de nature plus supplétives », poursuit Xavier Dehan. Des aides à l'expansion, il en existe de deux types : celles à l'investissement général et d’autres à l'investissement spécifique. « L'investissement général couvre toutes les dépenses qui visent l'acquisition, la pleine possession pour une société, des immeubles, du matériel et, éventuellement, à la marge, des outils logiciels. Tout ce qui touche au leasing ou à l'embauche de personnel, par exemple, en est exclu. La limite du subside est fixée à 15 % tout en étant doublée pour les entreprises qui se trouvent dans la Zone de Développement (dont la délimitation se trouve sur le site Brugis). En réalité, le socle du subside monte à 7,5 % de l'investissement tout en étant assorti de 'bonus' de 2,5 % en fonction d'une série de critères tels que l'emploi créé, le caractère de startup de l’entreprise... Tout est parfaitement expliqué sur le site web du BEE ! » Didier Gosuin est décidé à réformer les subsides bruxellois. Le subside à l'investissement spécifique s'adresse à un projet particulier « lié, le plus souvent, au domaine de l'environnement. Le montant est plus important que celui proposé par Bruxelles Environnement. En règle générale, une entreprise essaye d'abord d'obtenir l'aide à l'investissement spécifique et, en cas de refus, se tourne vers Bruxelles Environnement. À moins qu’il s’agisse des investissements propres à la dépollution des sols, auquel cas elle peut s'adresser directement à Bruxelles Environnement. » Quelle efficacité ? Chaque entrepreneur doit faire attention : l'obtention d'un subside n'est ni simple, ni garantie en amont du projet. « Obtenir un subside demande autant de rigueur qu'un emprunt auprès d'une banque. Il faut respecter les formes, les délais, conserver tous les justificatifs... Même les professionnels peuvent faire des erreurs. » Et ces subsides, finalement, servent-ils réellement l'économie bruxelloise ou représentent-ils une de ces dépenses inutiles? « Je vais être prudent sur la question », répond Xavier Dehan. « Il n'existe, en réalité, aucune étude sur le sujet. Il faudrait analyser le chiffre d'affaires d'entreprises subsidiées sur quelques années, par rapport à leur secteur. Cela demande sans doute un travail universitaire mais il n'existe pas pour le moment. ». ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 41
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER IZEO entendu : des mesures pour les femmes indépendantes ! À l’automne 2015, IZEO avait formulé trois demandes en faveur des mamans indépendantes : un repos de maternité plus long, un congé de maternité plus flexible et l’exonération des cotisations sociales pour le trimestre de la naissance. Avec une grande satisfaction, IZEO constate que ces demandes ont été entendues et sont reprises très largement dans le plan pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin, présenté par les Ministres Willy Borsus et Maggie De Block. E n Belgique, les femmes ne représentent que 33 % des indépendants. Ce pourcentage a très peu évolué au cours des 5 dernières années (+ 1 %). Par ailleurs, les femmes représentent 23 % des employeurs – un peu en-dessous de la moyenne européenne, qui est de 26 %. Augmenter le nombre de femmes qui s’installent à leur compte ou créent leur société est donc un enjeu économique primordial. Enjeu qui passe par un meilleur statut pour les femmes indépendantes. Les mesures présentées par le Ministre fédéral des Indépendants et des PME, Willy Borsus, entendent répondre à cet enjeu, et s’articulent autour de quatre axes : 1. Mise en place d’un baromètre de l’entreprenariat féminin visant à centraliser les informations chiffrées relatives à l’état et à l’évolution de l’entreprenariat féminin : connaître la situation objective pour mieux piloter cette évolution. 2. Améliorations du statut social des indépendantes, essentiellement en ce qui concerne la maternité ainsi que la conciliation entre vie privée et vie familiale. Concrètement, cela signifie que le repos de maternité des mamans indépendantes passera de 8 semaines (3 semaines obligatoires + 5 semaines facultatives) aujourd’hui à 12 semaines à partir de 2017. Cette extension du congé de maternité s’assortit de la possibilité de prendre ce congé non seulement à la semaine mais également à temps plein ou à mi-temps ! Autre grande victoire pour IZEO : dès le 1er octobre 2016, les mamans indépendantes seront exonérées de cotisations sociales pour le trimestre qui suit la naissance. Sans perdre pour autant leurs droits à la sécurité sociale pour ce trimestre, grâce au mécanisme de l’assimilation. Le coût de ces deux mesures est estimé à 13 millions par an : 9 pour l’extension du congé de maternité et 4 pour l’exonération. Par ailleurs, les 105 titres-services octroyés à chaque maman indépendante seront désormais automatiquement délivrés par la Caisse d’assurances sociales de l’indépendante. En outre, le plan prévoit la création d’un statut de soutien à la famille, un recours facilité aux groupements d’employeurs et une amélioration de la flexibilité des systèmes de garde d’enfants. 3. Réponses aux problèmes spécifiquement rencontrés par les femmes dans le cadre du financement d’une 42 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 entreprise. Il s’agit ici de sensibiliser le secteur bancaire, mais également les acteurs du financement alternatif, aux spécificités de l’entreprenariat féminin. Il faut savoir que les femmes remboursent en moyenne mieux que les hommes leurs emprunts professionnels. Cela devrait se traduire par un meilleur accueil des demandes de crédit des femmes entrepreneurs ! 4. Sensibilisation, formation et éducation des plus jeunes ainsi que des femmes qui démarrent une activité indépendante ou qui envisagent de le faire. L’enjeu, ici, est de convaincre les jeunes femmes qu’elles ont des capacités d’entreprendre au moins égales à celles de leurs confrères masculins ! IZEO analyse chacune de ces mesures comme des pas qui vont dans la bonne direction, et attend leur transposition rapide en textes de loi. Deux mesures complémentaires sont souhaitées élargissement de même natur congé d’adoption pour les indépendants, et une possibilité congé de paternité pour les papas indépendants. « C’est aussi une révolution culturelle qui est attendue ces mesures », affirme Miguel Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO. « Demain, quand une jeune femme annoncera à ses parents qu’elle s’installe comme indépendante, souhaitons qu’elle reçoive, non pas des appels à la prudence, mais bien des encouragements ! » ● Le Ministre Willy Borsus viendra présenter ce plan de promotion de l’Entrepreneuriat féminin lors d’un petit-déjeuner conférence le jeudi 14 avril chez BECI et IZEO, entre 7 h 30 et 9 h 30. Inscription via www.izeo.be. ©Thinkstock ENTREPRENDRE STARTER Oblique : soignez votre image Agence de communication spécialisée en gestion de l’image de marque, Oblique a repensé sa stratégie et mise dorénavant sur les secteurs de la santé et de l’institutionnel. Guy Van den Noortgate L es fondateurs d’Oblique, Toma Gerkens et Nicolas Caracostas, se sont rencontrés il y a une douzaine d’années lors de leurs études en design industriel à la Cambre. Au sortir de celles-ci, ils ont, chacun de leur côté, organisé divers événements avant de se retrouver il y a cinq ans pour créer ensemble leur agence de communication. Ils ont poursuivi sur leur lancée événementielle, engrangeant de nouvelles commandes via le bouche-à-oreille, tout en prospectant parallèlement d’autres domaines comme le médical. « J’avais réalisé un site internet pour ma sœur qui est gastro-entérologue », confie Toma Gerkens. « Aujourd’hui, entre 60 et 70 % des gens viennent chez elles via le site. » Dans la foulée, ils ont pris en charge les aspects de communication pour d’autres praticiens. « Nous avons également travaillé pour le milieu culturel ainsi qu’institutionnel européen », intervient Nicolas Caracostas. Durant ces premières années, les deux associés ont exercé leurs talents un peu tous azimuts. « Notre participation au Start’Hub Challenge nous a permis de repenser complètement notre stratégie et de nous structurer au point de vue marketing et financier, notamment », expliquent-ils. « C’est ainsi que nous avons décidé de nous recentrer plus spécifiquement sur deux domaines : la santé (healthcare) et l’institutionnel européen (associations et lobbies). Tout en poursuivant la consultance et en travaillant également pour le corporate. » « Nous travaillons beaucoup avec le client » Parmi leurs dernières réalisations, on peut pointer le changement de nom d’Euroscanning en Novoffice. Oblique a mené le projet de A à Z en collaboration avec le CEO de l’entreprise, Giuseppe Albicocco, et son équipe : du choix du nom à la conception du logo en passant par le mailing original et personnalisé à destination des clients ainsi que de l’événement annonçant le changement. « Nous travaillons beaucoup avec les gens dès le début et tout au long du processus. De la réunion préliminaire à la présentation finale. Il est très important que le client s’implique dans le projet et que nous puissions évoluer avec lui. » Au fil des mois, Oblique s’est construit une belle réputation dans le milieu médical où son expertise est appréciée. « Nous réfléchissons en compagnie du médecin à la communication qu’il souhaite et travaillons aussi bien sur les supports papier qu’en ligne, le plus souvent en combinant les deux. » De fil en aiguille, l’agence a élargi son spectre et travaille également avec des centres médicaux ou des sociétés de biotechnologies comme la start-up Novadip. Dans le futur, elle entend bien se spécialiser davantage dans le secteur de la santé au sens large. Autre domaine dans lequel elle ambitionne de proposer ses services : l’institutionnel européen. « Il s’agit ici d’associations, groupes et lobbies actifs à Bruxelles. Nous en avons recensé au moins 300. Dans ce cas, il s’agit plutôt de mettre sur pied et d’orchestrer des campagnes de communication, avec des brochures, événements, site internet, etc. Nous ne nous occupons pas du fond mais de sa mise en forme afin qu’il soit pertinent. » Ils ont récemment travaillé pour l’EOS (European Organisation for Security) pour le développement de systèmes d’alerte en cas de grave crise (projet Pop-Alert). Toma Gerkens Dans un secteur où les acteurs sont nombreux, Oblique a choisi de se spécialiser afin de se différencier et d’apporter à ses clients une expertise pointue. Une stratégie qu’elle a définie et peaufinée lors de son passage au Start’Hub Challenge et qu’elle met dorénavant en application. Elle va également revoir prochainement son propre site, qu’elle a repensé afin d’infirmer le proverbe qui veut que les cordonniers soient les plus mal chaussés. ● www.oblq.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 43
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ENTREPRENDRE TRANSITION Mobilier de bureau encore jeune recherche adoptant Si vous avez déjà recherché une voiture récente en très bon état, sans doute êtesvous déjà familiarisé au principe du « nearly new ». Mais saviez-vous que ce concept s'applique également au mobilier de bureau ? Les conséquences de ce choix sont loin d'être anodines, tant sur le plan économique qu'en ce qui concerne l'environnement. Inventaire des initiatives en la matière. Johan Debière D ans le monde de l'entreprise, le nombre de meubles envoyés au container est proportionnellement plus important que chez le particulier, plus habitué au monde des brocantes, de la revente, de l'échange ou du don. Selon Yves Dykmans, patron de la chaîne de mobilier d'occasion et de fin de série Oka, il ne faut pas y voir un signe de paresse : « Lorsqu'un Facility Manager ou un patron doit se défaire de son mobilier de bureau, les choses doivent aller vite pour des raisons d'organisation. Si personne n'est là pour récupérer le matériel, il part souvent au conteneur. » En récupérant l'ancien mobilier pour le remplacer par du nouveau, Oka joue les facilitateurs pour l'entreprise et évite ainsi le gâchis de l'envoi à l'incinérateur. En remettant en état ce qui peut l'être, pour le revendre ensuite à petit prix à des PME, des indépendants, des particuliers ou même des étudiants, Oka apporte sa pierre à l'allongement du cycle de vie du produit. HU-BU pour HUman-BUsiness En marge de la sphère commerciale où évolue Oka, quelques initiatives intéressantes ont été prises par des acteurs associatifs. C'est le cas de HU-BU pour HUman-BUsiness. Cette sympathique association, créée en 2009 avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin, a pour objectif de relier le monde associatif et le monde marchand grâce à une plateforme de dons. « Par don, nous entendons le don de temps et de savoir dispensés à travers le volontariat d’entreprise, mais aussi le don de mobilier de bureau inutilisé que les entreprises peuvent offrir à celles et ceux qui en ont besoin », explique Muriel de Vinck, porte-parole de la plateforme. Le mode opératoire est très simple et suit un peu le modèle d'un Kapaza ou d'un eBay, les enchères en moins : « Une entreprise qui souhaite se défaire de bureaux, de sièges ou d'armoires nous contacte. Nous prenons des photos et nous les plaçons sur la plateforme. Les associations prennent ce dont elles ont besoin en remplissant un panier électronique, et paient via Paypal. Le prix forfaitaire varie entre 0 et 15 euros maximum. » Aussi pour des start-ups Pourquoi faire payer du mobilier donné ? « On ne voulait pas que les associations soient considérées comme les ‘pauvres’ et les entreprises comme les bienfaitrices 44 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Votre mobilier de bureau, neuf ou d’occasion ? de l'humanité. Il fallait un certain équilibre. En outre, en appliquant un prix forfaitaire, on responsabilise l'association. Une fois le mobilier réservé, nous sommes quasiment certains qu'elle enverra bien quelqu'un pour l'enlever », explique encore Muriel de Vinck. Aux associations actives dans le social, il faut encore ajouter les start-ups qui n'ont pas les moyens de se payer du mobilier. « De cette manière, nous couvrons une frange plus large du paysage socio-économique tout en restant concentrés sur notre objectif : aider les personnes qui en ont réellement besoin », souligne Filip Van Mullen, fondateur et cheville ouvrière de la plateforme. Après inscription, nous avons effectivement pu éprouver la simplicité du fonctionnement de HU-BU. Seul bémol : au moment d'écrire ces lignes, pas un seul bureau, pas une seule chaise à se mettre sous la dent... « Il y a effectivement des périodes plus calmes et d’autres plus denses. Comme en 2014, lorsque BNP Paribas Fortis a dû évacuer quelque 2.500 articles de bureaux sur dix jours », se souvient Filip Van Mullem. One table, one company À l'instar d'HU-BU, quelques autres associations et entreprises s'activent dans ce créneau. Le programme du Brussels Waste Network (BWN) de BECI œuvre à relier ces différentes initiatives pour offrir un panel de solutions complètes aux entreprises bruxelloises. Le réseau Ressources – la fédération des entreprises d’économie sociale active dans le domaine de la réutilisation – a initié dans le cadre d’une activité du BWN un début de collaboration avec HU-BU. Avec, sur le terrain, du mobilier récupéré par des associations membres de Ressources comme Oxfam ou Les Petits Riens. Le 27 mai, BECI organise une formation sur l’aménagement optimal et responsable des bureaux – « Vos bureaux du futur sans 1 € de plus » : découvertes de plusieurs solutions innovantes pour organiser votre espace de travail et ses environs. Pour plus d’information : www.beci.be/formations - Laurie Verheyen et Laura Rebreanu - green@beci.be Cas vécu La clause de réserve de propriété : utile ? Monsieur Pierre T. est indépendant et achète des marchandises pour les revendre à des grandes surfaces. Si un acompte est payé avant le transfert des marchandises, le solde, lui, n’est payé que 30 jours après la livraison. Suite à la faillite d’un point de vente, des marchandises y sont restées bloquées. C’est à ce moment que Monsieur T. nous consulte pour connaître leur sort. Pour ses nouveaux bureaux de Woluwe-Saint-Lambert, Spadel a choisi des éléments de réemploi. L’objectif de Ressources est de faciliter la mise en relation des entreprises voulant se débarrasser d’encombrants avec ses membres. La fédération finalise en ce moment une plateforme facilitatrice, le « Clic Récup », qui permettra d’identifier le membre correspondant au mieux aux besoins de l’entreprise, en fonction notamment du service désiré, du type d’objets concernés et de la localisation. Signalons également NNOF, l'initiative intéressante du déménageur Vandergoten, qui propose de réutiliser du mobilier usagé pour le remettre au goût du jour. C'est l’option qu'a retenue Spadel lorsque la société a emménagé dans ses nouveaux bureaux de Woluwe-Saint-Lambert. Jean-Benoît Schrans, porte-parole : « Nos anciens bureaux ont été démontés et les éléments en bois, en acier et en aluminium ont été réagencés de manière créative dans nos nouveaux bureaux. Nous avons ainsi réorganisé notre espace de travail autour d'une très longue table entrecoupée par des cloisons, par des sortes de niches afin de ménager des espaces de calme pour les collaborateurs et par des passages pour permettre les allées et venues, le tout étant construit à partir des éléments récupérés sur nos anciens bureaux. » Un concept durable que la très vertueuse Spadel a pensé autour du leitmotiv « One table, one company ». ● Info : http://www.oka.be http://hu-bu.org http://www.nnof.be Le Brussels Waste Network de BECI travaille à l’amélioration de la prévention et de la gestion des déchets dans les entreprises bruxelloises. Besoin de conseils ou d’un accompagnement de première ligne ? Contactez votre conseiller économie circulaire : Laurie Verheyen - lv@beci.be, 02 210 01 75. www.brusselswastenetwork.eu La question du statut juridique de biens livrés aux clients mais non encore payés est cruciale lorsque votre activité consiste précisément dans la livraison de biens dont le paiement est différé. Il est possible de convenir, dans vos conditions générales, le moment à partir duquel votre client deviendra juridiquement propriétaire de ces biens, alors même qu’il serait déjà en leur possession. Le transfert de propriété peut ainsi être différé jusqu’au paiement intégral. C’est ce que l’on appelle la « clause de réserve de propriété ». Si vous êtes toujours propriétaire des biens livrés, cela signifie que votre client n’a pas le droit de les revendre tant qu’il n’en a pas payé le prix. S’il ne respecte pas ce prescrit, la réclamation de dommages et intérêts est une solution communément admise. Cette clause a également tout son intérêt en cas de faillite de votre client. En effet, l’article 101 de la loi sur la faillite nous renseigne que « la faillite ne porte pas atteinte au droit de revendication du propriétaire des biens détenus par le débiteur ». En effet, à compter du prononcé du jugement déclaratif de faillite, le failli ne peut plus gérer ses biens ; c’est le curateur qui prend le relais et qui devient le seul à même d’administrer les biens de la faillite. Ce qui signifie que, si vos marchandises sont chez votre client failli et qu’en vertu de la clause de réserve de propriété vous en êtes toujours propriétaire, il vous sera possible de l’opposer au curateur, pour autant qu’elle ait été établie par écrit, au plus tard au moment de la délivrance des biens. Il faut en outre que ces biens se trouvent en nature chez votre client. À retenir Si vous êtes régulièrement amené à transférer des marchandises dont le prix n’a pas encore été payé entièrement, veillez à insérer une clause de réserve de propriété dans vos conditions générales, afin de vous prémunir des cas de faillite de votre client et ainsi pouvoir revendiquer la propriété de vos marchandises. Il faudra agir rapidement car l’action qui tend à revendiquer ses biens doit être exercée avant la clôture du procès-verbal de vérification des créances. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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ÈME ÉDITION Journée de la PME une initiative de La Libre Entreprise Organisé par IPM Group (La Libre Belgique, La Dernière Heure, Paris Match…). La journée de la PME est le grand rendez-vous annuel des PME en Wallonie et à Bruxelles qui aura lieu le mercredi 8 juin au Château-Ferme de Profondval dans le Brabant wallon. → Thématique 2016 Au programme de cette journée : ateliers/workshops, forum et grand débat, remise du prix de la PME de l’Année et dîner de gala. La transformation numérique des PME. Le monde se tourne chaque jour davantage vers le numérique mais les dirigeants de PME ne savent pas vraiment comment s’adapter. De quoi s’agit-il ? Pourquoi dois-je le faire ? Comment dois-je le faire ? Des invités de prestige vont tenter de répondre aux interrogations des patrons de PME. WORKSHOP Inscrivez-vous sans tarder aux workshops via le site www.jpme.be Nombre de places limité ! Prix du Workshop : 75€ SOIRÉE DE GALA Participez au grand diner de gala, envoyez-nous un mail à jpme@lalibre.be pour valider votre réservation en indiquant le nombre de convives. Prix/personne : 120€ Un évènement organisé par IPM Group Plus d’infos : www.jpme.be COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Lu dans l’E-mag Des traducteurs professionnels à portée de clic ! « Les entreprises bruxelloises et le Gouvernement » BECI, votre World Wide Web 2016 5 règles d’or pour des e-mails efficaces Contrat de distribution ou contrat de travail ? Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Proximus et Audi transforment votre voiture en hotspot mobile Proximus et Audi ont conclu un partenariat afin de pourvoir toutes les nouvelles Audi en Belgique d'une connexion internet via le réseau Proximus. Grâce aux services de connectivité intelligents d'Audi connect et au réseau mobile performant de Proximus, le conducteur aura accès à une offre étendue de services personnalisés en ligne. Audi regroupe sous Audi connect toutes les applications et innovations interconnectant les voitures, les passagers et le reste du monde. Audi connect amène du divertissement et de l’infodivertissement dans la voiture et contribue ainsi au confort et au plaisir des voyageurs : infos trafic en ligne, online media streaming, fonction « station-service », horaires des bus, trains et avions, services météo et « points d'intérêt », wi-fi hotspot… Les propriétaires d'une nouvelle Audi équipée d'Audi connect commandée avant le 30 juin 2016 peuvent utiliser gratuitement les services de connectivité intelligents via le réseau Proximus pendant trois mois à raison de 3 Go par mois valables en Belgique. Ensuite, s’ils souhaitent continuer à bénéficier du service, ils paient 20 euros par mois pour 3 Go en Belgique. S'ils veulent également utiliser internet en voiture à l'étranger, ils peuvent demander l'activation d'un forfait de roaming de données. Info : www.proximus.com Le marché des voitures connectées connaîtra une croissance exponentielle dans les années à venir. Afin de répondre à cette demande croissante, les nouvelles voitures équipées d'Audi connect seront dotées d'une carte SIM data spécifique pour une utilisation en voiture. Proximus fournira les connexions internet mobiles haut débit via son réseau 3G et 4G/4G+. Congrès Women Leader et Rencontres Économiques Internationales au Mexique L’association Women Leader International (WLI) se réunira au Mexique, du 11 au 14 octobre prochain. Le congrès, dont le thème majeur sera « Les femmes d’aujourd’hui et leur rôle dans la paix du monde », mettra BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 47 Beelingwa.com est une plateforme web qui permet à ses clients d’entrer en contact avec des traducteurs professionnels triés sur le volet. Le principe est simple : il suffit de vous inscrire, de soumettre votre projet de traduction, et de sélectionner un traducteur. Beelingwa.com assure un service permanent (24 h/24, 7 j/7) et propose des tarifs avantageux. La plateforme, grâce à son réseau mondial de traducteurs professionnels, offre un vaste choix de combinaisons de langues et de spécialisations. Les délais sont respectés et la qualité est garantie. En d’autres termes, « simplicité », « rapidité » et « qualité » sont les maîtres mots de Beelingwa.com. Beelingwa.com propose également des services de révision, de mise en page, de transcréation, de sous-titrage, de voiceover, de transcription, d’adaptation et de rédaction de résumés. Besoin d’un service linguistique ? N’hésitez plus et faites appel à Beelingwa.com ! www.beelingwa.com info@beelingwa.com Téléphone : +32 (0)494/24.19.04
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COMMUNITY NEWS l’accent sur l’influence que les femmes peuvent avoir dans un monde en transformation, sur l’exemple à donner et l’impact qu’elles peuvent exercer autour d’elles. L’événement se déroulera à Mexico City ainsi que dans la ville de Puebla, classée au patrimoine mondial de l'humanité. Le congrès WLI se doublera de la 5e édition des Rencontres Économiques Internationales. Créée à Bruxelles en 2006, cette manifestation réunit des femmes et des hommes d’affaires, intéressés par les échanges commerciaux avec le Mexique, deuxième puissance économique d'Amérique latine. Info : Mme Renée Richard kokouda@hotmail.com, kevinkomlan@hotmail.com, 0473 501 542, 0496 926 966. Regus ouvre un centre d'affaires à Grand-Bigard Regus a récemment ouvert son premier centre d'affaires à Grand-Bigard. Cet emplacement de travail flexible est situé à proximité du Ring est et de la sortie vers l'E40 (en direction d'Ostende). Il bénéficie en outre de la proximité de la gare : on peut s'y rendre à pied. Renée Richard Info : www.regus.be ESP A CE MEMBRE SATOD ou le renfort d’un acheteur industriel à la demande Témoignage d’un client : Thierry Ferracin, Air Exécution Anderlecht « Nous travaillons avec SATOD pour la négociation de nos achats de consommables. SATOD nous a permis de diminuer nos coûts de près de 20 % sur ces produits, de revoir nos conditions d’achat avec nos Arnaud Reymond fournisseurs existants et d’en identifier de nouveaux. Outre les gains ponctuels, c’est un nouvel état d’esprit plus professionnel dans le traitement des achats qui a été insufflé à nos équipes. Cette collaboration nous permet d’optimiser notre processus d’achat et de nous concentrer sur notre métier de base. » Les besoins des PME dans les achats industriels répondent à des problématiques très spécifiques : • Besoins temporaires (quelques heures par semaine ou par mois) qui s’alignent avec la gestion des achats à effectuer • Connaissances techniques dans le domaine où la PME est active • Connaissances spécifiques « achats » non disponible en interne Entièrement équipé, le centre Regus Grand-Bigard offre 142 espaces de travail et dispose de 50 places de parking. Il comprend 32 bureaux, 2 salles de réunion, un espace de 'co-working' et un business lounge avec table de lecture et fauteuils. Le centre offre en outre tous les services naturellement associés aux besoins Lozenberg 9c, 1932 Zaventem Arnaud Reymond, +32(0) 476 900 234, areymond@satod.be http://www.satod.be/ spécifiques des entreprises et de leurs collaborateurs, comme un support administratif multilingue et le WiFi. À la différence de ses autres emplacements, Regus Grand-Bigard offre également un espace de stockage. « Nous recevons de plus en plus de demandes de clients quant à la possibilité de louer un lieu de travail avec un espace de stockage », explique William Willems, directeur général de Regus Belgique. « Dans le bâtiment qui abrite ce nouveau centre, nous avons dès lors prévu 9 emplacements - qui représentent au total environ 850 m2 est aussi possible de louer uniquement de l'espace de stockage. » – qui peuvent être loués de façon flexible. Il 48 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 COMMUNITY BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 1ER OCTOBRE 2015 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h00 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : MM. Alexandre Cleven, Michel de Bièvre, Christian Sanders, Vice-Présidents, M. Roland Cracco, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool des mois de juin et de septembre 2015. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2014 Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2014 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2015. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2015. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2014-2015 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles ont été distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément à l’article 48 al. 2 des statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de BECI-CCIB, huit jours avant la date de l’assemblée générale. Le Trésorier, M. R. Cracco, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’entreprise conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2015 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-CCIB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2014-2015 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2015-2016 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2015-2016. Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2015-2016, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 1,8 % (voir encadré). Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, CATÉGORIE ENTREPRISE OCCUPANT A C D E Personne physique Entreprise de moins de 20 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Election du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que quatre membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit de Rachid Azaoum, Laurence Battaille, Jean-Jacques Delens et Vincent Querton. Quatre membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de Luc Deflem, Johan De Swaef, Olivier Nifle et Barbara Stadsbader. Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : PROPOSITION 2015-2016 HTVA 209 € 588 € 952 € 2.651 € BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 49
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COMMUNITY Retour d’année sabbatique : Denis Delforge, Michel Govaerts, JeanPierre Jaucot, Pierre Konings, Pierre Marcolini, Ine Mariën, Frédéric Rouvez et Sam Van de Kerckhof. Nouvelles candidatures : Julien Ciarniello (avocat associé, Uyttendaele, Gerard & associés) et Marie Martens (Twist consulting). Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2015-2016: 1. Agie, Sandrine 2. Ataya, Georges 3. Bissen, Jean-Paul 4. Bontinck, Patrick 5. Borremans, Brigitte 6. Ciarniello, Julien 7. Cleven, Alexandre 8. Cracco, Roland 9. De Beir, Theo 10. De Bièvre, Michel 11. Delescaille, Hugues 12. Delforge, Denis 13. Evenepoel, Joëlle 14. Govaerts, Michel 15. Henry, Catherine 16. Jaucot, Jean-Pierre 17. Jespers, Francis 18. Konings, Pierre 19. Leclercq, Sophie 20. Lhomme, Philippe 21. Loncour, Frédéric 22. Loyens, Peter 23. Maelschalck, Martine 24. Maes, Ann 25. Marcolini, Pierre 26. Martens, Marie 27. Mariën, Ine 28. Mechbal, Mohamed 29. Ouriaghli, Sadik 30. Ozcan, Yilmaz 31. Rouvez, Frédéric 32. Sanders, Christian 33. Tilleux, Anne 34. Turkoz, Mehmet 35. Van de Brande, Philippe 36. Van de Kerckhof, Sam 37. Van Perlstein, Philippe 38. Van Thournout, Marc 39. Van Weyenbergh, Rodolphe 40. Vandenbosch, Jean-Claude 41. Wachtelaer, Philemon 42. Wibo, Jean-Charles 43. Willemarck, Thierry 44. Willocx, Olivier 45. Zurstrassen, José L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2015-2016. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’Administration ainsi constitué de désigner en son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Allocution du Président Le Président aborde quelques points marquants de l’année écoulée avec un accent particulier sur le dossier de mobilité à Bruxelles. 8. Attribution de la médaille de BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 100, 75, 50, 40 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l'Assemblée Générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16h45. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué BECI-Union des Entreprises de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 1ER OCTOBRE 2015 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h45 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : MM. Alexandre Cleven, Michel de Bièvre et Christian Sanders, Vice-Présidents, M. Roland Cracco, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. 50 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de juin et de septembre 2015. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2014 Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2014 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2015. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2015. L’assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2014-2015 A. Présentation des comptes Le Trésorier, M. Roland Cracco, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par BDO Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve COMMUNITY que le bilan clôturé au 30 juin 2015 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2014-2015 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2015-2016 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2015-2016 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2015-2016, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 1,8 %. Essencia demande que, dans la fixation de la cotisation, il soit tenu compte du fait que le nombre de membres sur Bruxelles n’est pas en croissance. Le président prend acte de la remarque. Il rappelle toutefois que c’est la prise en charge par BECI des nouvelles responsabilités suite au transfert de compétences dans le cadre de la 6e réforme de l’Etat qui l’ont amené à revoir les cotisations des fédérations sectorielles à la hausse. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’assemblée de sa confiance. 6. Election du Conseil d’Administration Le Président informe l’assemblée que les personnes suivantes ont démissionné ou n’ont pas introduit leur candidature au terme de 6 ans : Stephan Broeckx, Bernard Cols, Anya De Bie, Luc Deflem, Luc Demez, François Lemonnier, Dominique Michel et Diane Zygas. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Herman Craeninckx (Stibbe), Amaury de Crombrugghe (AG Real Estate), Hilde Decadt (Carrefour), Stefan Londoz (Securex), Charles Petit (Comeos) et Etienne Rigo (Octaplus). En renouvellement de mandat pour 6 ans : Guy-Marc Beaude, Bart Brusselaers, Bruno Colmant, Antoine De Muylder, Eric Everard, Alain Flausch, Philippe Gillion, Bernard Gustin, Michel Govaerts, Luc Hujoel, Véronique Joseph, Pierre Konings, Philippe Lacroix, Chris Vanderroost, Frank Vancamp, Baudouin Velge et Thierry Willemarck. Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2015-2016 sera donc composé comme suit : Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Brusselaers, Bart Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Decadt, Hilde de Crombrugghe, Amaury de Halloy de Waulsort, Philippe Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc De Muylder, Jean-Antoine Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fabecq, Pierre Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambotte, Marc Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Lefèvre, Jean-Marie Londoz, Stefan Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Miller, Jean-Pierre Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderroost, Chris van Innis, Emmanuel Van Kan , Thierry Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2015-2016. 7. Désignation du commissaire-réviseur Les statuts de l’Union des Entreprises de Bruxelles prévoient que l’Assemblée Générale confie la mission de contrôle des comptes à un commissaire réviseur désigné parmi les membres de l’Institut des Réviseurs d’Entreprise. Il est proposé de désigner E&Y Réviseurs d’Entreprise, représenté par Eric Van Hoof, pour assurer cette mission. Cette désignation est valable pour un terme de 3 ans. Le budget est de 3.000 € HTVA par an, indexé. 8. Allocution du Président Le Président passe en revue quelques points marquants de l’année écoulée avec un accent particulier sur le dossier de mobilité à Bruxelles. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 17H15. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 51
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LES ADRESSES HENRI & AGNES Rue Véronèse, 48 – 1000 Bruxelles YETI CANTINE MODERNE Rue du Bon Secours, 4-6 – 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Où bruncher à Bruxelles ? Le dimanche, jour de repos sacré, est désormais jour de brunch à Bruxelles ! Après une bonne grasse matinée quoi de mieux que de se retrouver en famille ou entre amis pour s’en mettre plein l’estomac. Brusselslife vous offre sa sélection de brunchs bruxellois. Olivia Regout Si vous aussi vous avez succombé à la délicieuse tendance du brunch, nous vous avons concocté un petit répertoire d’adresses qui éclaireront vos sorties dominicales. Sain et de saison Dans le monde du brunch, il est des adresses où l’on peut se rendre les yeux fermés ! Parmi elles, Henri et Agnès. L’établissement vous ouvre sa porte chaque dimanche, de 11h30 à 15h, pour un brunch qui privilégie le local, le bio et les produits de saisons. La formule brunch est à 25 euros par personne. Un minimum de produits (sains!) pour un maximum de goût ! Laissez-vous tenter par le brunch « responsable et fait maison » du Yeti, Cantine Moderne. Florentine, Viking, Ranchero, vous trouverez toujours une assiette à votre goût et, si vous êtes plutôt sucré, vous succomberez à leurs pancakes. La formule brunch est à partir de 25 €. En famille Le dimanche, vous avez envie de profiter de vos enfants sans trop de tracas ? Certains restaurants ont aménagé un espace spécialement dédié à vos petites têtes blondes. Histoire de vivre votre brunch dominical en toute quiétude. La Fabbrica à Tour & Taxis fait partie de ces établissements « enfants bienvenus ». Vos chérubins y seront choyés. Un brunch spécial à 8, 50 € sera concocté pour les petits qui, une fois repus, se jetteront à l’assaut des animations : jonglerie, dessin, maquillage… Et pendant ce temps-là, les parents prennent des forces avec un brunch à partir de 15 €. Le Crystal Lounge, le restaurant de l’hôtel Sofitel du quartier 52 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 LA FABBRICA Avenue du Port, 86 C – 1000 - Bruxelles CRYSTAL LOUNGE Avenue de la Toison d’Or, 40 – 1050 – Ixelles CHEZ FRANZ Avenue du Haut-Pont, 30 – 1050 –Ixelles LES FILS A MAMAN Rue Fourmois, 29 – 1050 Ixelles LE CLAN DES BELGES Rue de la Paix, 20 – 1050 Ixelles ROYAL WINDSOR Rue Duquesnoy, 5 – 1000 Bruxelles Louise, proposera plusieurs ateliers pour occuper vos enfants (bricolage, coloriage…) le temps de vous laisser profiter des mets raffinés concoctés par le chef primé Adwin Fontein. Au menu : des huîtres, des verrines, des crèmes brulées, des macarons… Le brunch est à 49 euros pour les adultes et gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Les meilleurs rapports qualité-prix A l’heure où les prix des brunchs s’envolent, est-il encore possible d’en avoir pour son argent ? Mais oui ! Les samedis, dimanches et jours féries de 10h à 16h, Chez Franz propose une offre étoffée de brunchs : petit à 6€, moyen à 14€, light à 15€ ou le grand à 18€, il y en a pour toutes les bourses et pour tous les appétits ! Les Fils à Maman vous donnent aussi le choix entre plusieurs formules : l’assiette seule à 14€ ou la formule complète à 23€. Le Clan des Belges propose également de composez votre brunch : Bonnie ou Clyde à 15€, Tony, Al, Elliot ou Lucky à 20€. Les luxueux Pour ceux qui ont quelque chose à fêter en amoureux ou en famille, les brunchs des hôtels sont souvent grandioses ! Le Royal Windsor Grand-Place vous accueille dans un cadre confortable et relaxant. Au menu : de la musique live, des bulles de Champagne à volonté et un buffet sucré/salé. Le « Bubble brunch » est à 42€. BRUSSELSLIFE HORECA La technologie 3.0 au service des restaurants L’horeca souffre fort en ce moment. De nouveaux opérateurs volent à leur secours. Voici nos bons plans pour profiter de notre excellente gastronomie bruxelloise de façon accessible sans être un geek. Pierre Chaudoir de faire une bonne affaire avec des conditions pouvant aller jusqu’à – 30% sur votre addition. De nouveau, l’objectif, c’est de proposer aux restaurateurs de remplir leurs tables dans des moments creux… Le Bruxellois reste friand des bonnes affaires. C’est une forme de coupon bonus électronique. Réserver en ligne Qui n’a pas connu la frustration de ne pas pouvoir réserver faute de réponse au téléphone, d’avoir laissé un message sur un répondeur laissé sans suite, de devoir attendre les heures d’ouverture ou de ne pas avoir eu l’impression d’être compris ? Maintenant, cela se résout avec la réservation en ligne. Le must, c’est de The Fork (anciennement la Fourchette – www.thefork.be). Un guide interactif qui vous offre des restaurants où des tables qui sont réservables directement 24 hrs sur 24 et 7 jours sur 7 comme votre billet d’avion. C’est garanti. Plus de stress. Avec un mail ou un sms de confirmation. Votre dîner avec votre belle-mère sera top et sans surprise. Comme dans l’aérien, le restaurateur peut vous faire profiter de promotions dans les moments les plus creux. The Fork a sorti Resto.be de sa place confortablement léthargique de leader du marché mais la guerre est rude pour convaincre les restaurants. Lunchez malin Il existe une belle initiative bruxelloise qui propose de réserver des restaurants pour un lunch via l’application Happy Lunch, soit par internet, soit via l’application avec géolocalisation pour ne pas se déplacer trop loin ou encore organiser votre lunch avec votre prospect proche de son bureau. Happy Lunch est très dynamique avec la possibilité de gagner des lunchs via des push que vous recevez sur votre smartphone. Devenez un chasseur de gastronomie accessible C’est le crédo de l’application Restolastminut. Tout est basé sur la promotion. Vous aurez à chaque fois l’occasion Faites venir le restaurant chez vous Depuis la nuit des temps, les restaurants faisaient de l’emporté. Certains se sont mis à livrer comme Sushi Shop. Un gros et puissant acteur anglais est arrivé sur le marché bruxellois fort de son expérience à Londres, qui est Deliveroo. Ils livrent tout, émanant des restaurants, dans un délai garanti de 30 minutes et de bonnes conditions. Ceci avec une armée de cyclistes, ce qui permet de ne pas être prisonnier de la circulation. Ils permettent aux restaurateurs de livrer à domicile ou dans les bureaux les amoureux de la gastronomie à un budget raisonnable. La start up belge Take eat easy vient les affronter sur le terrain. Vous avez même le choix. La force de Deliveroo reste son organisation et les délais garantis dans la livraison. Chef chez soi Trois jeunes ont lancé le concept de chef à domicile pour votre dîner, via le site www.oh-chef.be. Ce sont donc nos talents belges qui quittent provisoirement leurs fourneaux pour utiliser les vôtres. Eric Martin et son 17/20 chez Gault & Millau fait partie de l’offre. Ceci vous permet d’avoir des cours de cuisine et de pouvoir apprendre la science des sushis. Idéal pour un anniversaire familial ou un team-building en entreprise. Conclusion Outre ces cinq bons plans, une forme d’ubérisation gravite autour des restaurants, comme l’initiative Menu Next Door, essentiellement accessible via les réseaux sociaux, où vous allez chercher un plat chez un de vos voisins, ainsi que le site www.vizeat.com qui permet au commun des mortels de s’improviser restaurant occasionnel chez lui de façon éphémère. Ces démarches proposent une concurrence déloyale aux restaurateurs mais leur démarche citoyenne va bousculer l’establishment et obliger le législateur à se positionner clairement. Ce qui est certain. C’est que de réserver, de se faire livrer, de manger à un budget correct ou d’apprendre à cuisiner n’a jamais été rendu aussi facile. Plus d’excuse. On vous encourage à essayer. BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 53
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 15.04 | 06.05 VISITE DES SERRES DE LAEKEN Chaque année, au printemps, les Serres de Laeken sont accessibles au public. L’occasion de découvrir ce joyau du patrimoine architectural et botanique belge. Château de Laeken | 2€50 | www.monarchie.be 24.04 10 KM DE BRUXELLES Venez prendre le départ sur le tartan de la piste du Stade Roi Baudouin et courir dans les espaces verts du plateau du Heysel. Une belle course de préparation à un mois des 20 kilomètres de Bruxelles ! Stade Roi Baudouin| 20€ |www.sport.be EN SOIRÉE 25.02 | 29.05 AGNES VARDA EXPO La photographe, cinéaste et plasticienne Agnès Varda propose de découvrir son univers, son imaginaire, son enfance à Bruxelles et son amour pour les pommes de terre. Musée d’Ixelles | 8€ | www.museedixelles.irisnet.be 20.04 | 13.11 ID#2016 SON & LUMIÈRE Une partie de la structure intérieure de l’Atomium accueille une installation numérique. ID (pour Innovate Display) plongera les visiteurs dans un univers onirique, mettant à contribution tous leurs sens. Atomium | 11€ | www.atomium.be 07.05 | 08.05 FETE DEE L’IRIS Venez fêter la Région bruxelloise. Au programme de ce week-end : des concerts gratuits sur la Place des Palais et de nombreuses animations pour petits et grands un peu partout dans la ville. Centre-ville | Gratuit | www.fetedeliris.be 06.05 | 08.05 BRUSSELS FOOD TRUCK FESTIVAL Le plus grand rassemblement européen de food trucks a lieu à Bruxelles. Ce parcours gustatif de près d’1 kilomètre vous emmènera du Boulevard de l’Impératrice au Mont des Arts. Centre-ville | www.belgianfoodtruckfestival.be SOUS LA LOUPE — CULTURE La Madeleine : nouvelle salle de concerts à Bruxelles Rue Duquesnoy, 14 1000 Bruxelles www.la-madeleine.be Après les tables de jeux et autres machines à sous, la salle de la Madeleine retourne à ses premières amours : le spectacle ! Depuis la mi-février, les artistes peuvent à nouveau monter sur scène. Il est bien loin le temps où les lieux abritaient le premier marché couvert de Bruxelles. Seule la façade de la Madeleine rappelle la construction de l’édifice en 1847. De marché, l’établissement se transformera en salle des fêtes au milieu des années 50 avant de devenir un casino au début des années 2000. Une salle intermédiaire Aujourd’hui, la salle est exploitée par Brussels Expo (Palais 12) et propose tous types 54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 d’événements : du concert intimiste au show plus spectaculaire en passant par le stand-up. Pour les exploitants, Bruxelles manquait d’une salle intermédiaire entre l’AB (2000 places) et l’Orangerie du Botanique (700 places). A terme (sans doute pas avant 2017), la Madeleine pourra accueillir 1300 spectateurs debout, si on tient compte des places aux balcons. Idéalement située La Madeleine se trouve en plein cœur de Bruxelles, entre le Mont des Arts et la GrandPlace. L’endroit est accessible très facilement en transports en commun (la gare centrale est à moins de 300 mètres). 13.04 | 17.04 FESTIVAL COURANT D’AIRS ARTS DE LA SCÈNE Théâtre, danse, cinéma d’animation, cirque… Durant cinq jours, étudiants et jeunes diplômés d’écoles artistiques font connaître leurs travaux. Les spectacles ont lieu au Conservatoire royal, à l’Hôtel de ville de Bruxelles, sur la Grand-Place et au Parlement Bruxellois. Région bruxelloise | Gratuit | www.conservatoire.be 28.04 | 08.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL CINÉMA Le court-métrage sera à l’honneur ! Plus de 300 films issus de 40 pays seront projetés durant 10 jours dans différents lieux de Bruxelles. Région Bruxelloise | 6€ la séance | www.bsff.be 28.04 | 02.05 BRUSSELS TANGO FESTIVAL TANGO Durant cinq jours, le tango argentin sera à l’honneur un peu partout dans Bruxelles. Au programme : des concerts, des bals mais aussi des initiations gratuites. Région Bruxelloise | www.brusselstangofestival.com Initiation ? Compétition ? Inscription sur www.beci.be Organisé par Avec le soutien de BECI Golf Trophy Networking on the green! 26 05 2016
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BRUSSELSLIFE Charles Kaisin, le roi bruxellois de la récup’ LE BRUXELLOIS DU MOIS Le designer bruxellois a un créneau : ne rien jeter ! Il réalise ses œuvres à partir de matériaux recyclés. Charles Kaisin a notamment présenté un origami géant, à Hong Kong. A 43 ans, Charles Kaisin est sollicité par les marques du monde entier. Il faut dire que son parcours est plutôt impressionnant : le Bruxellois est diplômé du Royal College of Art de Londres avant de réaliser ses stages dans les ateliers de Jean Nouvel et de Tony Cragg. Ses œuvres ont déjà été exposées à Paris, Berlin ou encore Hong Kong (ci-contre). Seconde vie Bricoleur depuis son plus jeune âge, il recycle, transforme et détourne des objets pour en faire des créations au design contemporain. Dans son imagination, un hublot de machine à laver peut se muer en saladier, de vieux journaux devenir du mobilier, du plastique se transformer en sac à main ! De Royal Boch à Ikea en passant par Leffe La créativité de Charles Kaisin a poussé de nombreuses marques à faire appel à lui. Le designer bruxellois a imaginé des sacs en cuir pour Delvaux, des assiettes réversibles pour Royal Boch, des verres pour Leffe ou encore des traversins pour Ikea : il a notamment recyclé les anciens catalogues du géant suédois pour les transformer en rembourrage pour coussins. Les origamis Ses nombreux voyages en Asie ont inspiré Charles Kaisin : ses œuvres éphémères en origamis ont déjà sublimé de nombreux endroits. En 2013, il s’est inspiré de l’ancien lustre du Théâtre Royal de la Monnaie pour faire briller deux milles colombes en papier doré au dessus d’un parterre d’invités. Pour célébrer les deux ans du barreau de Bruxelles, un nuage d’origamis - fabriqués à partir de feuilles du code pénal et civil - a été suspendu au dessus de la salle des pas perdus. Professeur le jour à la l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc à Bruxelles, Charles Kaisin enfile parfois un autre costume ! Le soir, il devient organisateur de soirées ! Avec ses dîners de rêve, le Bruxellois a déjà invité ses convives (les plus surréalistes) à s’asseoir autour de sa « table-arbre » et à se laisser bercer par le chant de dizaines d’oiseaux volant de branche en branche. Hélène Remy LE SAVIEZ-VOUS ? Le célèbre «V» de victoire a des accents bruxellois ! Le saviez-vous? La campagne des V » popularisée par Winston Churchill durant la Seconde Guerre mondiale a été lancée par un bruxellois : Victor de Laveleye. Victor de Laveleye est né le 6 novembre 1894 à Bruxelles. Avocat et homme politique, il fut notamment conseiller communal à Saint-Gilles. Ministre au début de la Seconde Guerre mondiale, il rallie Londres et devient une des grandes figures belges de la Résistance. 56 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 En 1941, alors animateur pour Radio Belgique sur la BBC, Victor de Laveleye demande aux auditeurs belges (francophones et néerlandophones) d’utiliser le « V » de victoire et de vrijheid (liberté) comme signe de ralliement. Très vite, la mobilisation grandit et s’étend au-delà des frontières belges. Des « V » apparaissent partout en Europe, sur les murs, sur les voitures allemandes, sur les casques des soldats. Winston Churchill, alors Premier Ministre du Royaume-Uni, en fera également son emblème. A cette époque, il fera ce geste sur pratiquement toutes les photos ! Hélène Remy © photo : Getty Images © photo : Hyphen by Charles Kaisin COMMUNITY IMPRESSION OF A BRIT George Borrow: an early English interculturalist The observations two centuries ago of George Borrow, a self-appointed English ‘mission ary’, still strike a chord today. Born in the small and remote Norfolk town of East Dereham in 1803, Borrow spent many of his early years in Russia and Spain, also journeying through Morocco, Portugal, France and Germany. Richard Hill I n his book ‘The Bible in Spain’, Borrow’s matches his views of the so-called ‘national culture’ with his insights into the subcultures of Castile, Aragon, Catalonia and Andalusia. He is well aware of the spirit of localism still alive in those countries large enough to escape the full impact of industrialisation and urbanisation, having spent years of his life in both Russia and Spain. Borrow devotes himself essentially to the overriding culture of the Spanish meseta central, but qualifies his remarks by specific reference to the regional cultures of the Aragonese, the Catalans and the Andalusians. He goes to the heart of things when he says: “He who wishes to become acquainted with the genuine Spaniard, must seek him not in seaports or large towns, but in lone and remote villages, like those of the Sagra” [an area between Madrid and Toledo]. Drawing his conclusions, he writes: “I will say for the Spaniards, that in their social intercourse no people in the world exhibit a juster feeling of what is due to the dignity of human nature, or better understand the behaviour which it behoves a man to adopt towards his fellow-beings.” Obstinate Aragonese, vain Andalusians Of the stubborn Aragonese, Borrow says without equivocation: “when one of that nation once gets an idea in his head, it is the most difficult thing in the world to dislodge it” – an assertion that was echoed a century later by another Briton, Gerald Brenan, when he said: “The Aragonese are the toughest Of the Portuguese he has met, Borrow comments that “without one exception, they have been individuals who, having travelled abroad,… have returned with a contempt for their own country.” Most of the Portuguese featured in his book were drunkards… George Borrow, by Henry Wyndham Philips and most obstinate of all the Spanish peoples.” For a man who is remarkably fairminded about the cultures he encounters, Borrow is excessively complimentary of his own mother-country and mother-culture. George Borrow dismisses the Catalans with the words: “some of them appeared to be people of the worst description”. And speaking of the vain Andalusians, he refers to “their tendency to boasting and exaggeration, their curious accent, and the incorrect manner in which they speak and pronounce the Castilian language.” One of the recurrent personages in his account is a Swiss, Benedict Mol, who is on the apparently unending search for a treasure, “a schatz”. As Mol says, “I am a Swiss, and fight neither for nor against anybody unless I am paid.” Borrow also quotes a remark of his Greek servant Antonio Buchini: “I have often heard people speak of the avidity of the Swiss for money, and here is a proof of it.” Buchini knows his worth: “… I am no Spaniard but a Greek and have principles of honour.” (So much for the Spanish…) For a man who is remarkably fairminded about the cultures he encounters, Borrow is excessively complimentary of his own mothercountry and mother-culture, yet speaks of “the character of Welshmen in general, who are proverbially obstinate when opposition is offered to them.” He also extends his praise to the English fourth estate: “What most extraordinary men are these reporters of newspapers in general – I mean English newspapers; surely if there be any class of individuals who are entitled to the appellation of cosmopolites, it is these… The activity, energy, and courage which they occasionally display in the pursuit of information, are truly remarkable.” Borrow would have been more convincing if he hadn’t said “occasionally”. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 57
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COMMUNITY Une importante délégation turque a été reçue chez BECI au mois de mars, en présence du Ministre Didier Gosuin. Les entreprises turques présentes étaient principalement actives dans le secteur de la construction, de l’ingénierie, des infrastructures et du droit commercial. Elles ont rencontré des partenaires belges potentiels.(© Isopix) La nouvelle édition du Green Afterwork, au siège de la STIB, a mis à l’honneur des acteurs bruxellois proposant des solutions innovantes pour la mobilité urbaine. Networking de qualité agrémenté par la découverte de nos partenaires tels que Regus, Citydepot, Villo, Zen Car ou encore Bubblepost.(© Isopix) BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles a organisé un séminaire d’information sur les Émirats Arabes Unis, en prélude à une mission européenne au mois de septembre, dans le cadre du projet Eagle. Les intervenants ont partagé leur expérience de ce marché, avec notamment un éclairage sur les relations avec les femmes chefs d’entreprises. 58 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 R.A. COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le 25 février, les candidats au Start’Hub Challenge de BECI sont venus présenter leurs projets devant le panel de leurs pairs. (© Isopix) L’Audi Center Brussels accueillait début mars le Zinner Circle de BECI : une soirée de networking entre entrepreneurs bruxellois néerlandophones, dans un cadre d’exception. (© Reporters) BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 59
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Belvédère Global Group SPRL Avenue De Fré 263 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4932002 - La location de voitures particulières avec chauffeur 5229042 - les activités des courtiers de transport 77110 - Location et location-bail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Berry Alexander CS Interiors PPE Avenue de Mai 270 - 1200 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 74104 - Décoration d'intérieur 74105 - Décoration d'étalage del. : Schreuer Charlotte Dano Food SPRL Avenue Louise 65 - 1050 Bruxelles Code Nace : 4617001 spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 45310 - Intermédiaires du commerce et commerce de gros d'équipements de véhicules automobiles 77110 - Location et location-bail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Vermylen Danny Klimis Alexandre PPE Avenue de l'Université 57 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Klimis Alexandre LCM - Legal Consulting & Management SPRL Rue Haute 81 - 4700 Eupen Code Nace : 69109 - Autres activités juridiques del. : Mersch Sabine - Intermédiaires du commerce en denrées alimentaires et en tabac 46331 - Commerce de gros de produits laitiers et d'œufs 4638905 - Le commerce de gros pâtes alimentaires et de riz del. : Najib Keyanoush DRSI Management SPRL Rue aux Champs 7 - 1457 Walhain Code Nace : 1820021 Libert Valérie PPE Rue Vandenbroeck 69 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Libert Valerie - Reproduction, à partir d'une matrice, de logiciels et de données informatiques sur disques, disquettes, disques compacts, bandes ou cassettes 4321102 - l'installation de systèmes d'alimentation de secours (groupes électrogènes)62020 - Conseil informatique del. : Letourneur Jean-Pierre E.ON Belgium NV Jan Frans Willemsstraat 200 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 35140 - Commerce d'électricité 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques del. : Salladini Raphaël European Merchant Services Apollo Building Herikerbergweg, 25 - 1101 CN Amsterdam-Zuidoost- The Netherlands del. : Janssen Luc Faxions BVBA Esplanade 1 - 1020 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Collaert Karine Ide Julien - Brainbow PPE Chaussée de Saint-Job 741 - 1180 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 62010 - Programmation informatique del. : Ide Julien Impulse Solutions SPRL Clos Pierre Dupont 6 - 1140 Bruxelles Code Nace : 18200 - Reproduction d'enregistrements 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 62020 - Conseil informatique del. : Sirtaine Arnaud J&T Autolease NV Noordersingel 19 - 2140 Borgerhout Code Nace : 4511101 - Commerce de gros de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles 60 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Meetaxis SPRL Avenue de Martinets 23 - 1160 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Froment Benoît MIG - Meyvaert International Group BVBA Maurice Maeterlinckstraat 5 - 9000 Gent Code Nace : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Meyvaert Frédéric MS Europe - Mobile Systems Europe SPRL Rue des Palais 44 - 1030 Bruxelles Code Nace : 45310 - Intermédiaires du commerce et commerce de gros d'équipements de véhicules automobiles 46696 - Commerce de gros d'instruments de mesure, de contrôle et de navigation 7711001 - La location à court terme de voitures particulières sans chauffeur del. : Mandler Olivier Netmagic II SPRL Avenue de la Couronne 311 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 9511001 - Entretien et réparation d'ordinateurs et de matériel informatique périphérique del. : Gerbehaye Olivier NFConsulting SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Franvil Nadine O.Perigourdise SPRL Place de la Vieille Halle aux Blés 46 - 1000 Bruxelles Code Nace : 10890 - Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) 4729902 - Le commerce de détail de condiments et épices del. : Arwacher Laetitia Oxymmo SPRL Avenue Cardinal Mercier 32 - 5000 Namur Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Vander Donckt Christophe Real Reality SPRL Rue d'Enghien 16 - 1080 Bruxelles Code Nace : 1813001 - Composition, par exemple de textes et d'images, sur film, sur papier photographique ou papier normal 1813002 - Reproduction : production de formes typographiques, reproduction offset et plaques d'impression, reproduction et cylindres d'héliogravure 59111 - Production de films cinématographiques del. : Petitot Luc Rombouts B2B BVBA Haachtsesteenweg 162 - 1820 Melsbroek Code Nace : 46699 - Commerce de gros d'autres machines et équipements n.c.a. 47890 - Autres commerces de détail sur éventaires et marchés 47990 - Autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés del. : Boudart François Select Projects BVBA Noorderlaan 147 - 2030 Antwerpen Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de main-d'œuvre 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : van Rossum Michiel Sortlist SPRL Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie - Conseil en relations publiques et en communication del. : Finet Nicolas Startup Factory SPRL Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau 85599 - Autres formes d'enseignement del. : de Troostembergh Baudouin Viabuild NV Schalienhoevedreef 20F - 2800 Mechelen Code Nace : 2399002 - Fabrication d'ouvrages en asphalte 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels 42110 - Construction de routes et d'autoroutes del. : Verhaeren Christian Vision Consulting Group SA Chaussée de La Hulpe 120 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Lipartiti Sandrine Witmeur Anne PPE Avenue de Broqueville 116 - 1200 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Witmeur Anne COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 19, 22 et 29 avril 2016 Leader & Manager ? Comment combiner 11, 12 et 26 mai 2016 L’excellence relationnelle : un indispensable atout de réussite ! Process Communication Model® Droit commercial Jusqu’au 06.06.16 Exercices pratiques en médiation (module 7) Jusqu’au 07.06.16 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 6)** Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication Jusqu’à juin 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales… ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be **En néerlandais uniquement ARAU Art’emi Audi BAM Banque Centrale Européenne (BCE) Banque Européenne d’Investissement (BEI) Beelingwa BNP Paribas Fortis Boxify Brussels Waste Network Bruxelles Environnement Bruxelles Invest & Export Bubblepost Centre pour Entreprises en difficulté Chambre belgo-luxembourgo-canadienne Chez Franz Citydepot Clan des Belges (Le) Crédal CroFun Crystal Lounge Deliveroo Droit de Rouler et de Parquer Ecolo-Groen Enterprise Europe Network European Organisation for Security (EOS) Euroscanning Fabbrica (La) 28-29 6 26-27 47-48 ; 58-59 13-15 13-15 13-15 ; 26-27 47-48 26-27 26-27 44 38-40 18-19 58-59 32-34 21 52 58-59 52 32-34 28-29 52 53 6 35 16 43 43 52 Fieldfisher FilmAngel Fils à Maman (Les) Grainerie (La) Happy Lunch Henri et Agnès HUman-BUsiness Ikea ING Innoviris Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc IZEO KBC Kickstarter KissKissBankBank Kiva KPMG KU Leuven Leffe Look & Fin Madeleine (La) Menu Next Door Mercer MicroStart MyMicroInvest NNOF Novadip Novoffice Oblique OCDE 36-37 28-29 52 32-34 53 52 44 56 26-27 38-40 56 36-37 ; 42 26-27 28-29 28-29 28-29 28-29 ; 36-37 13-15 56 25 ; 28-29 54 53 18-19 32-34 26-27 ; 28-29 44 43 43 43 13-15 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 61 Législation sociale 11.04.2016 Rédiger un contrat de travail intelligent 14.04.2016 Place du culte en entreprise 29.04.2016 Les vacances annuelles des employés 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 20.04.2016 Real Estate 2.0. : les « smart solutions » pour développer et valoriser un projet immobilier 20.04.2016 Workshop DRH chez Engie autour du Budget Mobilité 22.04.2016 Votre politique en matière d’alimentation saine et responsable 27.05.2016 Vos bureaux du futur sans 1 € de plus ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversité 12.04.2016 Allongement du temps de carrière 09.05.2016 Accueil d’une délégation égyptienne 24.05.2016 Seminar USA 31.05.2016 Synergy Day ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 14.04.2016 Place du Culte en entreprise ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 17.05.2016 Mettre en œuvre un plan de développement du chiffre d’affaires 24.05.2016 Mettre en place une structure de gestion saine et efficace ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 26.04.2016 Speed Business Lunch 28.04.2016 After Work 26.05.2016 Golf Trophy ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Angel.me Oh-chef Oka Oxfam Partena Professional Petits Riens (Les) Porzio, Bromberg & Newman Proximus Regus Restolastminute RocketHub Royal Boch Royal Windsor Grand-Place Satod SoCrowd Spadel SRIB STIB Subsi-conseils Sushi Shop Take eat easy Tale Me The Fork Vandergoten Villo Vizeat Women Leader International Yeti Cantine Moderne Zen Car 53 44 44 36-37 44 20 47-48 47-48 ; 58-59 53 28-29 56 52 47-48 28-29 44 35 58-59 38-40 53 53 32-34 53 44 58-59 53 47-48 52 58-59

2016.04 Brussel Metropool


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Ook Marilyn werkte als uitzendkracht. Bij Daoust ben jij de ster! Ontdek jouw droomjob op daoust.be Welcome to the Family! V.U.: G. Daoust - Daoust n.v. - Louizapoortgalerij 203/5, 1050 Brussel - 02/513.14.14 - info@daoust.be. Erkenningsnummer: Brussel: 00391, Vlaanderen: VG.163.BUOP, Wallonië: W.INT/SO/RS/RE.22. WOORD VOORAF 22 maart 2016 Wij vreesden al lang dat de nachtmerrie werkelijkheid zou worden. Na Parijs, New York, Londen en Madrid incasseert Brussel vandaag de zware klappen van een laffe, laaghartige en verblinde terreur die gewone burgers op drukbezochte plaatsen vermoordt. Het enige wat de slachtoffers verkeerd hebben gedaan, was zich daar te bevinden, toen het is gebeurd. Gemakkelijke prooien waren zij. Geen woorden zijn sterk genoeg om onze afschuw voor zulke daden te uiten. Geen woorden zijn sterk genoeg om deze walgelijke werkelijkheid te beschrijven. Onze gedachten gaan naar de slachtoffers en hun gezinnen. Wij nemen innig deel aan hun rouw en leed. Onze dankbaarheid gaat naar de grootschalige solidariteit van de bedrijfswereld, die meteen na de terreuraanvallen talrijke vormen van hulp aan het publiek heeft aangeboden (wifi, hotelkamers, taxi’s…). Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Onze stad en onze samenleving zullen deze solidariteit broodnodig hebben om deze beproeving te doorstaan. Hier staat helaas veel meer op het spel dan het imago van een stad of een land. Onze eigen welvaart komt nu in opspraak. Ons model van een vrije, democratische, open en verdraagzame maatschappij botst tegen een afzichtelijk, totalitair en intolerant wereldbeeld. Zulke opvattingen zijn tot verdwijning gedoemd. Uit de geschiedenis leren wij dat dodelijke ideologieën hun eigen graf delven en op de duur steeds worden verworpen. Maar om daar te geraken, staat ons nog een lange, pijnlijke weg te wachten. We moeten samen deze strijd aan. Meer dan ooit moeten alle drijvende krachten van onze samenleving – de burgers, de beleidsmensen, de bedrijfswereld, de verenigingen, de cultuur – zich verenigen om voor de gedeelde waarden op te komen. Brussel werd zwaar getroffen en heeft hevige pijn. De terreuraanvallen van 22 maart zullen waarschijnlijk ook op onze economie doorwegen, maar we zullen de energie vinden om van terreur te herstellen. “Wij laten de moed niet zakken”, zegt met klem de moedige burgemeester van Molenbeek, Françoise Schepmans. Moge haar voorbeeld een bron van inspiratie zijn voor alle Brusselaars en al wie van Brussel houdt. We houden de moed erin! BECI - Brussel metropool - april 2016 1
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INHOUD Think Tank 4 6 8 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Vóór of tegen tunnels? Enquête: Trotse Brusselse ondernemingen 11 Onze gemeenten, halverwege het mandaat: Molenbeek 13 Publieke investeringen: welke rol spelen de ESR-normen? Internationaal 16 Hoe geraakt u aan Europese steun? 18 Contact Days: ontmoeting met de handelsattachés van Brussel Invest & Export 20 Verplichte BEA conformiteit om in de VS te investeren 21 “België en Canada zijn bijzonder compatibel!” Topic: een onderneming financieren 25 Enquête: De behoeften van Brusselse KMO’s 26 Hoe we de banken kunnen aanspreken – en overtuigen! 28 Wat tax shelter en crowdfunding voor een privé belegger kunnen betekenen 32 Het microkrediet, om de onderneming van stapel te laten lopen 35 Het concept van een Brusselse ‘win-win’-lening houdt stand 36 Maatregelen ten gunste van starters en KMO’s 38 Bedrijfsondersteuning: een andere financieringsbron 41 De toekomst van uitbreidingssteun Dynamiek 42 Self-employed corner 43 Starter: Oblique 44 Transitie: ‘Bijna’ nieuw kantoormeubilair 45 Is de eigendomsvoorbehoudclausule nuttig? Community 47 News 49 BECI-KHNB: notulen van de Algemene Vergadering van 1 oktober 2015 50 BECI-VOB: notulen van de Algemene Vergadering van 1 oktober 2015 52 BrusselsLife: al wat u moet zien en weten in Brussel 57 Impression of a Brit 58 Het BECI nieuws in beeld 60 Toetredingsaanvragen 61 Agenda 61 Index Brussel metropool Nr 14 – April 2016 KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL In mei: De economie van het geluk Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 De Week van de Ondernemers van 25 tot 28 april Ontmoet experten die uw ideeën in beweging brengen Schrijf u in op ing.be/ondernemers Ondernemen zit in uw genen. U ondersteunen in die van ons. Daarom organiseert ING van 25 tot 28 april ‘ De Week van de Ondernemers ‘ over heel België. Neem deel aan talloze lezingen over 9 verschillende thema’s die cruciaal zijn voor de ontwikkeling van uw zaak, zoals: innovatie, bedrijfsoverdracht, collaboratieve economie, of balans tussen uw privéleven en uw professioneel leven. Ontdek het programma van onze lezingen en schrijf u nu in. ‘De Week van de Ondernemers’: gratis lezingen voor ondernemers georganiseerd door ING België van 25/04/2016 tot en met 28/04/2016 in verschillende provincies in België (Brussels Hoofdstedelijk Gewest, Oost-Vlaanderen, Antwerpen, West-Vlaanderen, Limburg, Vlaams-Brabant, Namen, Luik en Henegouwen), elke dag tussen 8u00 en 20u30. Deelname zonder verplichting tot aankoop van een product of dienst van ING. Inschrijven enkel mogelijk via ing.be/ondernemers. Aanbod onder voorbehoud van het aantal beschikbare plaatsen bij ING België. Maximum 100 plaatsen per lezing. ING België nv – Bank/Kredietgever – Vennootschapszetel: Marnixlaan 24, B-1000 Brussel – RPR Brussel – Btw: BE 0403.200.393 – BIC: BBRUBEBB – IBAN: BE45 3109 1560 2789. Verantwoordelijke uitgever: Inge Ampe – Sint-Michielswarande 60, B-1040 Brussel.
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE EEN NIEUWE LOBBY VAN HET BRUSSELS PATRIOTTISME Brussel wacht nog steeds op zijn Grootstedelijke Gemeenschap, die de zesde Staatshervorming nochtans had beloofd, maar beschikt voortaan over een eigen ‘lobby’, een praatgroepje voorbehouden aan politici. | Pierre Chaudoir Het concept bestond al in Luik, Antwerpen en Limburg. Samen met de vorming van de Brusselse regering, eind 2014, ontstond onder politici een denkgroep gericht op Brussel, met de bedoeling het overlevingsinstinct van de Brusselse economie aan te wakkeren en te lobbyen bij de nieuw gevestigde machthebbers. De coaches coachen zichzelf, daar komt het op neer. Hoog tijd, trouwens en zelfs bijna te laat. We zullen in elk geval veel goede wil aan de dag moeten leggen om hierin te geloven. De samenstelling van deze ‘beïnvloedingskring’, ‘taskforce’ of ‘feitelijke vereniging’ is op zich al merkwaardig! Het initiatief danken we aan Laurette Onkelinx, een Luikse die in Lasne woont en politiek bij Schaarbeek hoort, en haar beste vijand uit Ukkel, de niet-weg-te-denken Didier Reynders. Laurette heeft Rudi Vervoort erbij gesleept. Maken verder deel uit van deze opmerkelijke elite: de luidkeelse Joëlle Milquet (cdH), de onverwoestbare Olivier Maingain (DéFI), de begaafde Arnaud Pinxteren (Ecolo), de hyperactieve Pascal Smet (SP.a), Bompa Vanhengel (Open VLD), de dynamische Bianca Debaets (CD&V) en de vermaarde Bart Dhont (Groen). Deze groep staat onder de energieke leiding van Yves Goldstein, de kabinetschef en doublure van Rudi Vervoort. Zie hier in feite de werkelijke motor van de Brusselse regering. Tot daar geen vuiltje aan de lucht. Maar van de N-VA, geen spoor. Een cordon sanitaire, dus, waar het kan … Much ado about nothing. Geheimhouding lijkt onbegonnen werk, rekening houdend met de leden van deze groep. Een lek is zo vlug gebeurd, 4 BECI - Brussel metropool - april 2016 nietwaar? Nu, een occulte macht is het nu ook weer niet. Het beperkt zich tot informele vergaderingen en, volgens Le Soir, een eerste universitair project in onze welbekende kazernes. Op verslaggeving kunt u nog lang wachten. Het blijft bij gezellige onderonsjes die niet meteen zullen bijdragen tot de hartelijke gevoelens van Bart voor Brussel en zijn beleidsmensen. Ook de privésector hoort hier niet bij. Het blijft een politiek kringetje. We kunnen ons dus afvragen of er daar wel sprake zal zijn van de hijgende economie, de zieltogende cultuur, de financieel geteisterde Horeca, de kleinhandel die wordt platgebombardeerd door faraonische shoppingcenters en het in centrum Brussel woedende vastgoedtotalitarisme, het aangekondigde verval van onze tunnels en dergelijke … Ontwaak! Wij zijn het er allemaal over eens dat het rampzalige beleid in Brussel heel wat kwaad bloed zet, niet alleen in het buitenland via een bashing van ons concurrentievermogen, maar ook binnen de Brusselse vijfhoek. Luik staat bekend voor zijn diep verankerde identiteit als vroegere prinsbisdom. De trouw aan de Antwerpse metropool is eeuwen oud. De nieuwe Limburgse energie laat overal van zich horen. Maar in Brussel voedt het statuut van Europese hoofdstad hoe langer hoe minder de gewestelijke trots. Zelfs voetbalclub Anderlecht trekt steeds minder Brusselaars aan. Waar is de tijd van de Union Saint-Gilloise en van de Racing White Daring de Molenbeek? Brussel heeft echt behoefte aan een gigantische economische elektroshock. Het is hoog tijd voor een sterke solidariteit tussen ondernemers, de civiele samenleving, de cultuur, het onderwijs, de sociale partners, de intellectuelen, de media, de sportclubs … Te laat is het niet, maar de tijd dringt. De economische spelers hebben ingezien dat de toekomst alleen en uitsluitend van hen afhangt. Geen enkele van de handen die naar de politieke wereld werden uitgestoken, werd ooit aangenomen. Waarschijnlijk staren politici zich blind op het bombastische Neo project, het grote voetbalstadion of de enorme verkeersvrije zone in centrum Brussel. Als diezelfde beleidsmensen dan bovendien de tunnels laten vergaan, hoe kunnen burgers dan nog ontwaken en dromen van een stad waar ze zich goed voelen, in plaats van er weg van te vluchten? Dames en heren politici, de burgerlijke samenleving richt zich tot u. Zult u luisteren voor het echt te laat is? ● CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE RIEN NE VA PLUS Jammer voor wie denkt dat de beurs een casino is. Dat zal tegenvallen. Want op de beurs vlot het nog, maar de economie is een ander verhaal. Onze modellen hebben hun beste tijd gehad. | Jean Blavier Uw dienaar deelt (nederig) hetzelfde fingerspitzengefühl als een van de bekendste Belgische economen: economie is vooral antropologie. Cijfers? Laten we niet de zielen van Walras zijn voorouders uitdagen of muggenziften over stochastische modellen rond het algemene evenwicht. Geen herrie evenmin met fans van gekleurde grafieken en aanhangers van beurslogica die je aan de universiteit leren hoe je optieprijzen berekent door je brein los te laten op de wonderformule: P (σ) = C0 F (g1 (C0)) – Ce-rT g1 (x) = ln (x/C) + (r + σ2 /2) σ √T g2(x) = g1 (x) - σ √T F (x) = ∫x - ∞e-v2/2dv2∏--√. Je kunt net zo goed het weer voorspellen op basis van een studie van het verleden die, statistisch gezien, stelt dat cirrostrati gevolgd worden door mooi-weer-cumuli indien, en alleen indien de parkieten uit het Ter Kamerenbos laag vliegen. Zoals de stenguns van Reinhard Heydrichs moordenaars ketsten, zo stranden ook de ingewikkelde mechanismen die ons zogezegd vertellen hoe de echte economie werkt, hoe je haar stimuleert, en vooral hoe je er financiële en sociale winst uit kunt halen. Op het slechtste moment. Kortom: rien ne va plus. Waarom? Een eerste reden ligt voor de hand: deze modellen zijn almaar onbetrouwbaarder. Zeg je beursheld, dan denken we niet langer aan de zoveelste Pic de la Mirandole, maar aan een Warren Buffett die zijn succes toeschrijft aan zijn vertrouwen in het management van vijf of zes bedrijven die hij al jarenlang volgt. De inspanningen van onze en andere centrale banken lijken een maat voor niets. De vele injecties superbenzine in de tank van onze economische motor geven enkel wat gesputter dat doet denken aan de Fiat 509 van Guust Flater. En ondertussen wacht iedereen. Totdat de economie opflakkert en jobs creëert die eindelijk de westerse maatschappij, financieel en sociaal uitgehold door de 30 jaar aanslepende werkloosheid, weer op de rails krijgen. Wat doen experts eraan? Alles. Wat er ook geopperd wordt door "je moet-gewoon"-wijsneuzen, alles is al bijna geprobeerd. Toch klampen we ons vast aan deze illusie van volledige werkgelegenheid, die evenveel revivalkansen heeft als de twist of olifantenpijpen. Het model werkt niet meer. In ons land met zijn 600.000 werklozen, waarvan 100.000 alleen al in Brussel, zie je maar zelden een winkelcentrum (Docks Bruxsel, in nieuwe spelling) als een zilver gestaarte komeet verrijzen en in één klap 1.000 mensen aanwerven. Eerlijk F (g2 (C0 )), waarin waar, petje af voor Docks en promotor Equilis uit Charleroi. Toch kan dit initiatief de werkloosheid alleen maar met 1% drukken in Brussel of met 0,16% op nationaal niveau. En een project als Docks, hoeveel heb je er per jaar... euh, pardon, per decennium? Vooral als je uit een persbericht van Actiris weet dat de Brusselse werkloosheid (eindelijk) met 2% daalde, maar dan wel door uitsluitingen. Kortom, uitsluitingen perken de werkloosheid meer in dan gedurfde projecten zoals Docks. Verrassend? Nee, hetzelfde gebeurt in de Verenigde Staten. Daar daalde de werkloosheid (ze bedraagt 5% en dat durft men volledige werkgelegenheid noemen) ook en vooral doordat hele hordes werkzoekenden de arbeidsmarkt verlieten. Waar zijn ze naartoe? Mysterie. Je ziet ze niet meer in de schijnwerpers van de werkloosheidsstatistieken, dus bestaan ze niet langer. Of toch, in de rangen van de stijgende armoede. Maar dat is een andere rubriek. Not my problem. Niet alleen schieten onze modellen tekort, hun wanhopige opsmuk heeft bovendien iets weerzinwekkends. ● CORNER Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel BECI - Brussel metropool - april 2016 5
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Tunnels? Moet er worden geïnvesteerd om de Brusselse tunnels waar onze mobiliteit van afhangt, niet alleen te onderhouden maar bovendien te renoveren? Zijn deze ondergrondse kunstwerken het symbool van een voorbijgestreefde opvatting van de stad en zouden ze best worden gedicht? Twee zeer duidelijke meningen hierover. Adrien Dewez Jacques Deliège, voorzitter van de vzw D.R.P. - Democratisch recht op Rijden en Parkeren Ik erger me aan de kreet ‘tunnels dicht’. Dit lijkt veel meer op een slagzin dan een oplossing. In het debat rond de mobiliteit hebben we vooral behoefte aan efficiëntie. De Brusselaar die zijn wagen gebruikt, doet dit eerst om een sociaaleconomische reden: gaan werken, boodschappen doen voor het gezin enz. Nu, wij zijn geen blinde voorstanders van ‘alles met de wagen’. Ik beweer zelfs dat het overheidsgeld bestemd voor de bouw van tunnels eerst zou moeten worden gebruikt voor de metro, eerder dan voor het autoverkeer. Heel wat straten en wegen zijn in Brussel te smal. Dit heeft trouwens aanleiding gegeven tot het graven van tunnels, bedoeld om het autoverkeer te vergemakkelijken, en bijgevolg ook de verplaatsingen van en naar het werk, de mobiliteit die voortvloeit uit het sociale leven en de economische ontwikkeling van de hoofdstad. Dagelijks wordt in Brussel één miljoen afstanden met de wagen afgelegd. Wie kan dus plots het gebruik van auto’s gaan verbieden? Als u de Brusselaars belet zich te verplaatsen met het voertuig dat ze nodig hebben, dan tast u niet alleen hun vrijheid aan – wat democratisch moeilijk te rechtvaardigen valt – maar ook het sociaaleconomische leven. In Brussel staan 510.000 wagens geregistreerd, voor een bevolking van 1,1 miljoen inwoners. Naast de behoeftigen, de jongeren onder 18 en de mensen die te oud zijn om te rijden, willen acht Brusselaars op tien hun wagen gebruiken. In de wereld rijden er 1,3 miljard wagens. Tegen 2020 of 2025 zullen dat er 2 miljard zijn. Een vermindering van 100.000 wagens in Brussel zou in deze context dus onbenullig zijn. We moeten onze tunnels behouden en er zelfs nieuwe aanleggen. Ik ben bijvoorbeeld voorstander van een tunnel onder Meiser, één ter hoogte van de Generaal Jacqueslaan en één onder het kruispunt Ster en het Terkamerenbos naar de Waterloosesteenweg en de Churchilllaan om het autoverkeer vlotter te maken en tegelijk de verplaatsingen van trams, bussen en fietsen te vergemakkelijken. 6 BECI - Brussel metropool - april 2016 Isabelle Pauthier, directrice van de Arau Historisch maakten de tunnels deel uit van een snelwegennetwerk waarmee de Belgische Staat invalswegen aanlegde om Belgen toe te laten in Brussel te komen werken, zonder er noodzakelijk te wonen. Er werd toen niet nagedacht over het leven in de stad zelf. Vandaar de opkomst van buurtcomités en de Arau, die zich o.a. hebben verzet tegen de aanleg van de Ring Zuid. Ook de gemeentes zijn zich gaan verzetten want zulke infrastructuurwerken zorgen voor breuken in het stadsweefsel. Vandaag zijn deze kunstwerken voorbijgestreefd, niet alleen op technisch vlak (sommige zijn trouwens gesloten), maar ook op stedenbouwkundig gebied. Jaarlijks vertrekken 10.000 mensen van de hoofdstad naar de rand, op zoek naar een beter leefmilieu. Brussel moet nu afstand nemen van de federale overheid en niet meer op federale oplossingen zitten te wachten. De stad beschikt voortaan over de nodige bevoegdheden om op haar grondgebied een modern mobiliteitsbeleid te voeren. Zolang de burger een parkeerplaats en een bedrijfswagen aangeboden krijgt, zal hij die natuurlijk blijven gebruiken. Studies tonen duidelijk aan dat een mentaliteitsverandering er alleen komt na een duidelijk ‘prijssignaal’. De Arau vraagt niet naar een onmiddellijke sluiting van alle tunnels, maar eerder naar een geleidelijk actieplan. Volgens bepaalde deskundigen zou de renovatie en de instandhouding van deze schadelijke infrastructuur vijf miljard kosten. Daarentegen kan een stadstol over gans het gewestelijk grondgebied jaarlijks tot 325 miljoen euro opbrengen, beweert het studiebureau Stratec. Dit geld moet worden gebruikt voor de versterking van het openbaar vervoer, liefst bovengronds. Talrijke Europese steden als Londen of Milaan hebben een stadstol ingevoerd. Daarmee is hun economie niet ingestort, maar het verkeer is wel verminderd, met alle voordelen van dien voor mensen die niet zonder wagen kunnen: KMO’s en ambachtslieden, bijvoorbeeld. Al 25 jaar lang worden inspanningen geleverd om het verkeer vlot te houden. Nu is het tijd om het verkeer te verminderen. MYMERAK, DE SLIMSTE WEG NAAR EEN OVERZICHTELIJK ARCHIEF. MyMerak voor kmo’s en zelfstandigen. Bewaar uw archief buitenhuis, een muisklik verwijderd. Een archief op kantoor? Dat hoeft echt niet meer. 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ENQUÊTE Trotse Brusselse ondernemingen, die echter voor de toekomst vrezen Op initiatief van de Minister van Economie Didier Gosuin organiseerde de Brusselse regering begin maart de Brussels Business Days, met de bedoeling naar de opinie van de Brusselse ondernemers over de hervormingsprojecten te peilen. De verwachtingen van de ondernemingen worden nochtans regelmatig door de sectorale federaties en door BECI bekendgemaakt. Om deel te nemen aan dit debat hebben wij onze eigen enquête gevoerd. Emmanuel Robert D e huidige regering heeft de zesde Staatshervorming volledig geïntegreerd, met inbegrip van de herziening van de speciale financieringswet. In 2025 zullen de Gewesten over een budget beschikken dat voortvloeit uit de inkomsten van voornamelijk hun eigen economische en sociale activiteit. De strategie van Brussel voor 2025 vormt dus een geheel aan maatregelen in het perspectief van een grootstedelijke ontwikkeling. Deze ontwikkeling houdt enerzijds rekening met de inkomsten die nodig zijn om de typische uitgaven van een stad te financieren (tunnels, bijvoorbeeld), en tracht anderzijds het budget in evenwicht te houden (een Europese vereiste). De voornaamste maatregelen – die meestal met de sociale partners werden besproken – houden verband met alle gewestelijke bevoegdheden – en dus ook de economie via de toekomstige Small Business Act, een herziening van de steun aan expansie (subsidies), de rationalisering van de overheidsinstellingen of de publiek-private partnerschappen. Zonder op het initiatief van de regering te wachten, stak BECI met zijn eigen tweeledige enquête van wal: een opiniepeiling rond een tiental vragen gericht aan alle ondernemingen (zie kaderverhaal) en individuele interviews van een tiental beleidsmensen uit de sectoren industrie en onderzoek. Herstelling van de Brusselse aantrekkingskracht De meeste ondernemingen beweren dat ze trots zijn in Brussel te zijn gevestigd en wensen er ook te blijven voor 8 BECI - Brussel metropool - april 2016 Een van de troeven van Brussel is het gunstige klimaat voor R&D. zover dit ‘redelijk’ is voor de business. Ze betreuren echter dat Brussel aan aantrekkelijkheid heeft ingeboet, een situatie die snel moet worden verholpen. Mobiliteit, veiligheid en imago worden als de voornaamste problemen aangehaald. Voor bedrijven die internationaal concurreren, is ‘plaatselijke’ productie een waanbeeld. Deze activiteit is voorgoed verloren want de loonkosten zijn niet langer betaalbaar. Zulke bedrijven richten hun activiteiten dan eerder op onderzoek en ontwikkeling, prototyping en preproductie, waarvoor de fiscale regels aantrekkelijk zijn. Hoor echter deze waarschuwing: elke negatieve evolutie van de fiscale regels zal een onmiddellijk effect hebben op de omvang van hun ‘R&D voetafdruk’. De invalshoek is anders voor ondernemingen die lokaal bezig zijn. Deze leggen vooral de klemtoon op ‘rechtvaardige regels’, meer bepaald wat betreft gedetacheerde werknemers. De administratieve logheid, de loonkost en de reglementering worden eveneens ervaren als risico’s of THINK TANK zelfs bedreigingen. Het administratief stelsel van België wordt beschreven als een zwaar probleem (traag, futloos en voor buitenlanders onbegrijpelijk). Globaal vinden de ondernemingen de nodige vaardigheden op de arbeidsmarkt. Ze betreuren wel dat het middelbaar onderwijs niet op niveau staat (zeker vergeleken met onze Duitse buren) en dat de Belgische universiteiten in de internationale rangschikkingen achteruit boeren. De economische aantrekkingskracht van Brussel: een SWOT analyse Strengths • Pride & Fighting spirit • Strategies for the future • Central European location • Cultural diversity • R&D fiscal advantages Weaknesses • Prohibitive labor cost • Unfair « detached » labor • No focus on manufacturing • Quality of life, Mobility • Education • Administrative structure Voor hun ontwikkeling verwachten de onOpportunities Economie is teamwerk Vanuit het standpunt van de ondernemingen beperkt zich de uitdaging voor de komende jaren tot deze eenvoudige vaststelling: om succes te oogsten moeten we goedkoper zijn – of de besten. Het is ondertussen al te laat om goedkoper te zijn. We moeten even efficiënt zijn als de grote ondernemingen, en even soepel als KMO’s. • New industries • Additional R&D centers • Marshall plan • Upstream cooperations • Labor regulation flexibility • Admin. simplification Threats • Quality of life, Mobility • No local content protection • Lack of standards, Inertia • Uncompetitive production • New generation attitude • Belgium too small dernemingen van het Gewest een gunstige economische omgeving in verscheidene domeinen: infrastructuren (voor verplaatsingen en communicatie), bevoegdheden (onderwijs), aantrekkelijkheid (levensstandaard, veiligheid, imago van de stad), billijke concurrentie (dezelfde regels voor iedereen), vereenvoudiging van de reglementen (snelheid en soepelheid), steun aan R&D (door het behoud van het fiscale stelsel en de installatie van kenniscentra) en een duidelijke houding ten aanzien van de lokale creatie van toegevoegde waarde. De ondernemingen zijn duidelijk bereid vooruitgang te boeken, in Brussel te investeren en ook een sociale rol te vervullen, maar alleen kunnen ze dit niet aan. Ze verwachten teamwerk waarbij alle spelers hun verantwoordelijkheden opnemen. ● Brussel, gezellig om in te leven Naast de interviews van een tiental vooraanstaande ondernemingen, organiseerde BECI een summiere opiniepeiling over de verwachtingen van de Brusselse ondernemingen. Iets meer dan 400 antwoorden rolden binnen. Een eerste vaststelling: 69% van de bevraagde ondernemingen verklaart ‘niet zoveel vertrouwen’ of ‘totaal geen vertrouwen’ te hebben in het economisch beleid van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Nagenoeg 60% van de deelnemende ondernemingen beschrijft Brussel als een ‘kosmopolitische stad waar het gezellig leven is’. Ze hebben zich in Brussel gevestigd omwille van de toegankelijkheid van de Belgische en de internationale markten (59%). Om zich in Brussel te ontwikkelen, doen ze meestal (eveneens 59%) een beroep op websites en individueel zoekwerk. Veel minder in trek zijn de professionele vastgoedmakelaars (17%), het coworking-aanbod, de innovatieclusters en de ondernemingscentra (17%). De openbare infrastructuren oogsten slechts 6% van de stemmen. De behoefte aan een comfortabele financiering verschijnt slechts op de derde plaats van de prioriteiten van deze ondernemingen (24%), na de behoefte om bekwame medewerkers te vinden (34%) en de nood aan kwaliteitsvolle infrastructuren (25%). Om hun uitbreiding te financieren, geven de ondernemingen de voorkeur aan bankkrediet of privé investeringsfondsen (45%). Het aanwenden van eigen middelen (35%), van subsidies, staatsgaranties en overheidsfondsen (15%), privé spaargeld via crowdfunding of beursgang (5%) wordt minder geprezen. Bij de vraag naar hun belangstelling voor overheidsopdrachten, beschouwt slechts 22% van de ondernemingen dit als een kans. 28% beschouwt dit als een manier om ‘een moeilijke klant en een slechte betaler binnen te halen’. 26% vindt dat overheidsopdrachten ‘niets te bieden hebben’. Een van de vragen had betrekking tot de Brusselse omzetting van de Europese Small Business Act (SBA), bedoeld om KMO’s te ondersteunen en obstakels aan hun ontwikkeling weg te werken, onder andere door een vereenvoudiging van de beleidsmaatregelen en de reglementeringen. Meer dan de helft van de ondernemingen heeft geen mening. Dit getuigt waarschijnlijk van de onvoldoende zichtbaarheid van het project. BECI - Brussel metropool - april 2016 9
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RONDE VAN DE GEMEENTEN, HALVERWEGE HET MANDAAT Molenbeek wil vooruit BECI zet zijn ronde van de Brusselse gemeenten voort, drie jaar nadat het zijn “Gemeentelijk Charter” aan de politieke partijen heeft voorgelegd. In dit nummer ontmoeten wij Françoise Schepmans, burgemeester van een gemeente die ten onrechte werd afgekamd. Interview door Didier Dekeyser F rançoise Schepmans verdiende niet dat haar gemeente zo brutaal door de media van de ganse wereld zou worden vernederd. Ook de economische wereld heeft Molenbeek op zijn blacklist geplaatst – en dat was evenmin verdiend. En toch komt deze dynamische vrouw op de proppen met een actieplan voor de economie en de lokale tewerkstelling. Een overzicht van de genomen initiatieven, halverwege het mandaat. Het welslagen van een onderneming hangt grotendeels af van een gezond beleid. Dit geldt ook voor een gemeente. Hebt u verbetering gebracht in wat ooit als ondoordringbare praktijken werd bestempeld? Ik hecht heel veel belang aan een goed beleid, want ik ben door en door democratisch ingesteld. Ik pleit voor transparantie en wens vlot samen te werken met al wie bijdraagt tot het beheer van deze gemeente. Tegen de ondoordringbare praktijken die u vermeldt, wens ik op te komen door ethiek. Dit betekent bijvoorbeeld dat ik moet zorgen voor een juiste vertegenwoordiging van de verscheidene politieke fracties in alle gemeentelijke gelederen. Ik heb een ethisch handvest laten opstellen dat door alle leden van het college werd aanvaard. Het college verbindt er zich toe alle aanvragen van burgers door te verwijzen naar de bevoegde diensten, om een geïndividualiseerde behandeling van de gevallen te vermijden. Hebben de recente gebeurtenissen het herstelplan voor uw gemeente niet serieus gedwarsboomd? We krijgen nagenoeg geen informatieaanvragen meer in verband met een mogelijke vestiging van een buitenlands bedrijf op ons grondgebied, ondanks de beschikbare ruimte, de arbeidskrachten en de goed ontwikkelde communicatie-infrastructuur. Wij wilden ook inspelen op de vele troeven van Molenbeek om toeristen aan te trekken, want, ja hoor, in Brussel zijn er andere bezienswaardigheden dan de Grote Markt. U begrijpt dat dit vandaag niet meer aan de orde is … De recente gebeurtenissen hebben hier aanzienlijke schade verricht, inderdaad. Maar we laten daarom de moed niet zakken, want de bevolking heeft nog altijd een grote behoefte aan tewerkstelling. Door de omvang van het fenomeen gaat het hier zelfs om een gewestelijke uitdaging. U moet weten dat 36% van de jongeren onder 25 in Molenbeek zonder werk zit! Dit is een economisch maar ook en vooral een sociaal probleem. De stigmatisering van profiteurs die liever een uitkering krijgen dan op zoek te gaan naar een baan verdoezelt een veel ruimer probleem: de wanhoop van velen die geen toegang krijgen tot een normaal sociaal leven en er niet in slagen aan hun precaire toestand te ontsnappen. Vergeet niet dat een vervangingsinkomen amper volstaat om de huur te betalen en zich te voeden. Voeg daar nog bij de discriminatie die voortvloeit uit armoede, uit de afkomst enz. Bestaat er werkelijk een discriminatie bij de aanwerving en draagt die bij tot de hoge werkloosheidscijfers? Wij beschikken over jonge en sterke arbeidskrachten. Ondertussen bestaat er in en rond Brussel een heleboel vacante betrekkingen. Onze bevolking is grotendeels laag gekwalificeerd, maar dit kan niet de enige reden zijn want op het einde van de productieketen, ongeacht de sector, is er altijd werk dat weinig of geen kwalificaties vergt. De ondernemingen die zich vandaag in de steden vestigen, onderscheiden zich door een hoge toegevoegde waarde. Zij stellen dus veel gekwalificeerde of zelfs gespecialiseerde arbeidskrachten tewerk. Wat doet u lokaal om dit probleem aan te pakken? We zitten met een tekort aan vorming en opleidingen, dat BECI - Brussel metropool - april 2016 11
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THINK TANK geef ik toe. Wij organiseren zelfs alfabetiseringscursussen. We proberen de problemen op ons niveau op te vangen door bijvoorbeeld steun te verlenen aan alternerende vorming, die goede resultaten oplevert. Globaal promoten wij de uitwisselingen en de partnerschappen tussen scholen en ondernemingen. Dit is onder andere het geval in het hotelwezen. We moeten enerzijds zorgen voor tewerkstelling in onze eigen omgeving en bovendien zinvolle banen aanbieden, en anderzijds het potentieel van onze jongeren in de verf zetten. Onze lokale missies organiseren verder aangepaste opleidingen voor knelpunt- of toekomstberoepen, onder andere op het vlak van milieubeleid, lokale dienstverlening, afvalbeheer enz. Zijn dit maatregelen die inspelen op de huidige behoeften of kaderen die in een ruimer plan? Een van de eerste initiatieven van mijn medewerkers en ikzelf toen ik burgemeester werd, was de voorbereiding van een actieplan voor de economische ontwikkeling van de gemeente. We hebben eerst en vooral de missies en de rol van de Dienst aan de Middenstand herzien: hij zal voortaan instaan voor de coördinatie van onze initiatieven op het vlak van economische ontwikkeling. Hier gaan onze lokale bevoegdheden samenwerken met de bevoegde gewestelijke spelers die zich eveneens inzetten voor de ontwikkeling van de economie. Ons plan buigt zich natuurlijk over de kleine handelaars, hun voortbestaan en, in de mate van het mogelijke, hun diversiteit. Onze aandacht gaat meer bepaald naar de traditionele handelskernen zoals de Gentsesteenweg en de Ninoofsesteenweg. Wij gaan er vanuit dat de sociale economie in Brussel verder gaat doorbreken en dus voor tewerkstelling zal zorgen. Wat dit betreft, leveren we inspanningen onder de vorm van kapitaalinbreng in coöperatieve ondernemingen en zien we zeer aandachtig toe op de sociale clausules in openbare aanbestedingen (die wij trouwens in onze gemeente bekend maken). Wij trachten zoveel mogelijk hulp te verlenen aan mensen die lokale economische activiteiten op gang proberen te brengen. Wij willen vermijden dat zulke initiatieven vastlopen op hindernissen die niets te maken hebben met de aard van het project. Ik denk bijvoorbeeld aan de complexiteit van de administratieve stappen, de doolhof om aan subsidies te geraken enz. Ons plan brengt dus talrijke initiatieven samen die collectief bijdragen tot een verbetering van de situatie. ● 12 BECI - Brussel metropool - april 2016 ESR-BOEKHOUDINGSNORMEN Kortetermijndenken nefast voor publieke investeringen De afbrokkelende Brusselse tunnels zijn een gevolg van de zeer ambigue houding van onze politieke leiders tegenover publieke investeringen. Waarom die onwil en welke rol speelt het Europees Stelsel van Rekeningen (ESR) daarin? We probeerden het uit te zoeken. Peter Van Dyck H et beperkt zich niet tot de door betonrot aangetaste tunnels of de lekkende daken van Brusselse musea. Tel er gerust bij de slechte staat van het Justitiepaleis, de steeds vertraagde aanleg van het GEN of het nijpend gebrek aan scholen en gevangenissen in Brussel. Nationaal noch regionaal zijn reserves aangelegd voor de vereiste herstellingen en bouwwerken. Wim Moesen, professor overheidsfinanciën aan de KU Leuven, verweet in Knack de regeringen een gemakzuchtig budgettair beleid. “We besparen op publieke investeringen. We steken nauwelijks geld in wegen, verlichting, fietspaden of afwatering. De Belgische politici bewandelden het pad van de minste weerstand, maar dat is ook de weg van het minste verstand. De daling van de publieke investeringen heeft geleid tot een inferieure infrastructuur.” Beperkingen door ESR Maar er is méér. Sommige Brusselse burgemeesters beweren dat het geen zin heeft nog geld te pompen in de renovatie van de tunnels. Ze klagen dat investeren quasi onmogelijk is geworden door de beperkingen die zijn opgelegd door het Europees Stelsel van Rekeningen (ESR). In dit transnationaal boekhoudkundig systeem leggen alle Europese lidstaten hun rekeningen neer bij de Europese Centrale Bank (ECB). Ze stellen daarbij hun budget op en formuleren wat ze exact met dat geld gaan doen, bijvoorbeeld infrastructuur of scholen bouwen. De normen die ESR 95 hanteert, zijn compatibel met het System of National Accounts (SNA) van de Verenigde Naties, en gelden bijgevolg ook voor andere grote economieën als Japan, de VS, Canada en Australië. Wim Moesen (KUL) ESR 95 trad in 2000 in voege, voor zowel de nationale als de regionale rekeningen. Na een update is de vernieuwde norm ESR 2010 sinds september 2014 van kracht. Aan het model is nauwelijks getornd, wél zijn de waarderingsregels en de aanduiding van de cijfers veranderd. De belangrijkste aanpassing is dat Onderzoek & Ontwikkeling niet langer beschouwd wordt als input in het productieproces, maar als finale bestedingen voor investeringen. Volgens het ESR heeft onderzoek een impact op de economie. In het licht van de investeringsproblemen in België heeft de switch naar ESR 2010 op zich weinig gevolgen. BECI - Brussel metropool - april 2016 13
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THINK TANK Vasthouden aan begrotingsevenwicht De echte struikelblok gaat terug tot het Verdrag van Lissabon, en meer bepaald artikel 126 van het Werkingsverdrag, dat bepaalt dat de staatsschuld niet meer dan 60% van het bruto binnenlands product (bbp) en het jaarlijkse begrotingstekort niet meer dan 3% van het bbp mag bedragen. Deze budgettaire discipline bemoeilijkt het financieren van infrastructuurwerken. Het ESR heeft publieke investeringen enkel nog ingewikkelder gemaakt, zo stellen de Brusselse burgemeesters. Vóór 2000 gingen zij voor een spreiding van de last: het bedrag van de lening voor een investering werd als een inkomst in een buitengewoon budget geregistreerd en de terugbetaling ervan als uitgestelde uitgaven in de volgende gewone budgetten. “Op die manier was het proces onder controle en bijzonder efficient”, meent Olivier Maingain, burgervader van Sint-Lambrechts-Woluwe. Frans De Keyser Strafbankje Volgens het ESR dienen leningen voor investeringen als uitgaven ingeboekt in het jaar dat ze worden aangegaan. Men zal ze bijgevolg met de courante ontvangsten van dat jaar in balans moeten brengen of ze onmiddellijk terugbetalen. Bovendien verdwijnt het onderscheid tussen gewoon en buitengewoon budget. De oude gewoonte van onze overheden – het ‘debudgetteren’ – is dus niet langer toegestaan. Je zou natuurlijk, zoals Frankrijk al heeft gedaan, stout de kritiek van het Rekenhof dat er te veel gedebudgetteerd wordt, gewoon kunnen negeren. België kan zich echter niet veel permitteren. Ons land loopt al in de kijker sinds een begrotingstekort van meer dan 3% in 2009. In juni 2014 kondigde de Europese Commissie aan een punt te zetten achter de tekortprocedure tegen België, met de duidelijke afspraak het deficit verder af te bouwen. Nu afwijken van het traject zou pure provocatie zijn. Historisch probleem Volgens Frans De Keyser, adviseur bij BECI, sleept België een historisch probleem mee. Sinds de regeringen Verhofstadt, vanaf 1999 dus, heeft men, om de sociale zekerheid te vrijwaren, de investeringsbudgetten verminderd. Het toegelaten tekort van 3% van het bbp (Maastrichtnorm), was bedoeld om investeringen mogelijk te maken, maar Guy Verhofstadt & Co vulden daarmee de gaten in de sociale zekerheid; ze focusten meer op courante uitgaven dan op investeringen. Daarom verkommerden de tunnels decennialang. Dat de Brusselse burgemeesters zich verschuilen achter ESR 2010 vindt De Keyser zwak. Hij erkent dat zij hinder ondervinden bij het financieren van investeringen, maar die houdt volgens hem vooral verband met de verplichting die Guy Vanhengel, Brussels minister van Financiën, heeft opgelegd om een schatting te maken van de waarde van hun onroerend goed, wat een invloed heeft op de leencapaciteit van het Brussels Gewest. Samengevat: zowel op nationaal als op lokaal niveau is er altijd al een zeer am14 BECI - Brussel metropool - april 2016 bigue houding tegenover publieke investeringen geweest. De staatshervormingen hebben ook niet geholpen. Bij het overhevelen van bevoegdheden, zoals weginfrastructuur, hadden de investeringsbudgetten verhoogd kunnen worden. Dit hebben de politieke leiders nagelaten. Publiek-private samenwerking De Brusselse tunnels staan niet plots op invallen. In 2013 bestonden al concrete plannen om de Leopold II-tunnel te renoveren. Hoewel toenmalig Brussels minister van Openbare Werken Brigitte Grouwels plechtig verklaarde dat er in 2015 een beslissing zou vallen en een jaar later de werken zouden starten, is de procedure compleet stilgevallen. De Brusselse tunnels hebben een jaarlijkse onderhoudskost van rond de 40 miljoen €. Wellicht redeneerden de overheden, jaar na jaar, kortzichtig dat daar geen budget voor was. Dieter Van Hassel, business development director van BAM PPP (de PPS onderneming binnen de bouwgroep BAM), schetst deze de perspectieven van alternatieve financiering via DBFM-overeenkomsten (Design, Build, Finance, Maintenance). Hij gelooft dat, als de tunnels onderhouden zouden geweest zijn door een privébedrijf, via een DBFM-overeenkomst, deze nu in veel betere staat zouden verkeren. “Met DBFM wordt onderhoud voor 25 tot 30 jaar uitbesteed. Er is enkel een jaarlijkse kost, die deels geïndexeerd is. Drie decennia sluit je hiermee onverwachte extra rekeningen uit. Bovendien is het boekhoudkundig interessant: DBFM is een servicecontract en dus geen investeringscontract dat weegt op de staatsschuld.” In een overgangsfase Dieter Van Hassel geeft toe dat zowel ESR 2010 als DBFM complex in elkaar zitten en kan het politici niet verwijten dat ze er onvoldoende inzicht in hebben. Toch proberen nu al in België verschillende opdrachtgevende overheden om DBFM-projecten te structureren als ESR-neutrale contracten. Een ESR-vriendelijk modelcontract bestaat echTHINK TANK Flexibele EIB Kijk eens naar de verschillen in investeringen binnen Europa. De cijfers van de OESO zijn alvast ontluisterend voor ons land. Terwijl België in de periode 2010-2014 maar 1,7% van het bbp in infrastructuur investeerde, bedroeg dat in Duitsland, Frankrijk en Nederland gemiddeld 2,2%. Denemarken, Finland en Zweden deden nog beter met 3,5%. Een ander geluid horen we bij de Europese Investeringsbank (EIB), al onderstreept men daar dat ze slechts een deel van het investeringsverhaal vertegenwoordigen. Over algemene statistieken beschikt de EIB niet, maar het eigen cijfermateriaal toont niet aan dat er in België in verhouding tot andere Europese landen minder geïnvesteerd zou worden. “Vorig jaar hebben we met de EIB in totaal voor 2,2 miljard leningen toegekend aan projecten in België, wat een hoger bedrag is vergeleken met Nederland”, zegt woordvoerder Tim Smit. Wat publieke investeringen betreft, ging het geld onder meer naar sluizen (bijvoorbeeld de nieuwe Kieldrechtsluis in Antwerpen – de grootste ter wereld), scholen en ziekenhuizen. Eerder financierde de EIB onder meer in de uitbreiding van het Brusselse tramnet. De EIB steunt ook PPS. De bank stelt zich flexibel op in haar oordeel over de projecten die ze voorgesteld krijgt. Tim Smit: “We zijn bereid om te financieren in elk project dat zin heeft. Om te oordelen over het nut beschikken we over een reeks experts. Uiteraard houden we ook het budgettaire in het oog. Onze bankiers bekijken of de projecten financieel-technisch goed in elkaar zitten. Uiteraard mag het geïnvesteerd geld niet verloren gaan. Hoe mooi het verhaal ook klinkt, als we niet de garantie hebben dat de projectindieners de leningen kunnen terugbetalen, wagen we er ons niet aan.” ter niet. Daardoor is het telkens afwachten of Eurostat, de organisatie van de Europese Unie die de statistieken opmaakt, het contract als ESR-neutraal zal bestempelen. Dat oordeel komt steeds laat in het aanbestedingsproces, waardoor het moeilijk is om eventuele contractwijzigingen door te voeren. Eurostat schroeft steeds harder de duimen aan en ESR 2010 zorgt in heel West-Europa voor aardig wat hoofdbrekers. Daarom publiceerde Eurostat zeer recent een gloednieuw, vuistdik handboek over de juiste interpretatie van ESR 2010. Hoe ingewikkeld deze materie ook is, ze is geen excuus voor overheden om hun verantwoordelijkheid te ontlopen inzake mobiliteit. Overheden denken te veel op korte termijn omdat hun boekhouding cashgericht is. Het mechanisme om projecten gedurende heel hun levenscyclus af te schrijven, kent men amper in overheidsboekhouding. Besluitnemers durven niet over de legislaturen heen te denken. Nochtans is het noodzakelijk, als het om stedenbouwkunde en mobiliteit gaat, om 20, 30 of zelfs 40 jaar vooruit te kijken. Volgens Dieter Van Hassel zitten we in een overgangsfase. Op grote schaal ingezette PPS zit in Vlaanderen al serieus in de lift. Brussel en Wallonië volgen. DBFM zal steeds meer evolueren naar betrouwbare langetermijnrelaties tussen privé en overheid, en dit ten gunste van een stabiele budgettering, zo hoopt Van Hassel. Strikte Nederlanders Nederland toont al langer waar het strikte naleven van langetermijnplanningen toe kan leiden. Zo bijvoorbeeld Kop van Zuid, een nieuwe wijk aan de zuidoever van de Nieuwe Maas in Rotterdam. Een zeer prestigieus project waarvoor begin jaren 90 het masterplan werd uitgetekend. De haventerreinen waren daar in onbruik geraakt. “Begin jaren 90 was de site nog zeer desolaat”, vertelt De Keyser.“ Tien jaar later stond daar één nieuw glazen gebouw met daarin de maquette van Kop van Zuid. Nog eens tien jaar later was men eindelijk aan het bouwen. Zo gaat het in Nederland: er wordt 20 jaar over gediscussieerd, maar alles wordt tot in de details doorgepraat. En dan hou je het niet meer tegen.” De Nederlandse logica in openbare investeringen is dan ook volledig in lijn met de Europese boekhoudkundige richtlijnen en loopt niet tegen de beperkingen van ESR 2010 aan. De Nederlandse staat voert een kas/verplichtingenstelsel waarin, net als bij het ESR, de uitgaven ingeboekt worden in het jaar dat ze zich voordoen. De Nederlandse overheid reserveert jaren van tevoren voldoende middelen op de rijksbegroting voor infrastructuur (inclusief de noodzakelijke renovaties). De EIB heeft onder andere de uitbreiding van het Brusselse tramnetwerk gefinancierd. Op het bestuursniveau van de decentrale overheden, zoals de provincies en de gemeenten, heeft Nederland ook wel last van het ESR, zij op een andere manier dan België, zo geeft Ronald Fredriksz van de afdeling financiën van het Interbestuurlijk Plattelandsoverleg (IPO) aan. “In Nederland hebben de decentrale overheden een baten/lastenstelsel, terwijl ESR uitgaat van een kasstelsel. Het is niet zo dat ESR wordt voorgeschreven als stelsel voor de begrotingen en de rekeningen. Veeleer is ESR een statistisch stelsel om richting Europa te rapporteren, bijvoorbeeld over het EMU-saldo (het globale financieringssaldo van een staat die lid is van de Europese Economische en Monetaire Unie, nvdr). En daar knelt het schoentje. Hoewel de decentrale overheden wettelijk verplicht zijn om een sluitende begroting te presenteren, ontstaat bij de omzetting in het ESR vaak een EMU-tekort. Dit komt voor een belangrijk deel door de andere behandeling van investeringen. Op die manier hebben de decentrale overheden in de afgelopen jaren toch voor een negatief EMU-saldo van circa 0,4 à 0,5% van het bbp gezorgd. Tot 2015 hadden de decentrale overheden een EMU-tekortruimte van 0,5% van het bbp afgesproken met het Nederlandse Rijk. Het Rijk wil dit nu langzamerhand afbouwen naar 0,3% van het bbp in 2017. Het is mogelijk dat daardoor de investeringen van de decentrale overheden in het gedrang komen." ● BECI - Brussel metropool - april 2016 15
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INTERNATIONAAL Hoe geraakt u aan Europese steun? ENTERPRISE EUROPE NETWORK Sinds de financiële crisis van 2008 gaan de Europese ondernemingen – voornamelijk KMO’s – gebukt onder een chronische onderfinanciering. Tijdens de afgelopen jaren heeft de EU zich extra ingezet om steun te verlenen, onder andere via het Cosme programma en het splinternieuwe ‘Junckerplan’ – naast een hele resem andere initiatieven bedoeld om de ondernemingen in hun respectieve sectoren te ondersteunen: denk maar aan Life, Erasmus+, Connecting Facility Europe, Creative Europe... Veel bedrijven gaan er echter van uit dat zulke steunmaatregelen buiten hun bereik liggen. Hoe geraakt u er wel aan? Emmanuel Robert “ S inds 2014 heeft de Europese Unie krachtige steunmaatregelen ontwikkeld ten gunste van de economie”, vertelt Stéphane Joiris de Caussin, een deskundige in Europese financieringsprogramma’s. “Deze steun neemt de vorm van bankgaranties, participaties of directe leningen. Verscheidene van deze hulpmiddelen worden samen via het COSME programma aangeboden. In functie van de bedragen krijgen projecten tussen 500.000 en 2 miljoen euro (of minder) hiermee de nodige steun toegekend, met budgetten op maat van de KMO’s. Dit wordt nu aangevuld met het nieuwe EFSI (European Fund for StrateHet volstaat vaak het dossier stroomopwaarts bij te sturen om het ‘compatibel’ te maken en zo de kansen op een lening of een subsidie aanzienlijk te vergroten. (Stéphane Joiris de Caussin) gic Investments – beter bekend als het ‘Junckerplan’, nvdr), dat via de Europese Investeringsbank (EIB) 21 miljard euro aan bankgaranties voorstelt. Dankzij het hefboomeffect kunnen 315 miljard euro worden vrijgemaakt.” De middelen bestaan dus wel degelijk, maar heel wat bedrijven ervaren de Europese steunmaatregelen als iets abstracts, buiten bereik. Aan welke deur moeten ze aankloppen? Voor KMO’s gebeurt dit meestal of zelfs uitsluitend via de banken, aan de hand van overeenkomsten met de EIB. “De banken zitten in geen geval met een gebrek aan liquide middelen. Het geld is wel degelijk aanwezig”, verklapt Stéphane Joiris. “Het echte probleem zit bij het risico. Het is een gevolg van de financiële crisis. De Europese programma’s hebben precies deze opdracht: de banken opnieuw in 16 BECI - Brussel metropool - april 2016 staat stellen risico’s te nemen, dankzij een garantie op de leningen.” Stéphane Joiris Op enkele rechtstreekse leningen voor grootschalige projecten na, is het dus niet de EIB die geld aan de ondernemingen uitleent, wel de banken. Ondanks de Europese garanties moeten deze banken de risico’s inschatten. Dat kan hun niet kwalijk worden genomen, want ze moeten ook toezien op de belangen van de deponenten die op hen vertrouwen. De garanties van de EIB zijn zelf onderworpen aan een analyse van de sociale, milieugebonden en financiële risico’s van de projecten. En precies daar knelt het schoentje vaak. De onderneming bijstaan in haar voorbereiding “We hebben regelmatig te maken met goede projecten, die voor steun vatbaar zouden zijn, maar toch worden geweigerd omdat bepaalde elementen van het dossier niet overeenstemmen met de criteria van de EIB”, betreurt Stéphane Joiris. “Het kan ook anders. Het volstaat vaak het dossier stroomopwaarts bij te sturen om het ‘compatibel’ te maken en zo de kansen op een lening of een subsidie aanzienlijk te vergroten. Hiervoor moeten de ondernemingen echter de nodige begeleiding krijgen.” Dit is een van de opdrachten van Enterprise Europe Network: de onderneming wegwijs maken in de Europese programma’s, de beste hulpmiddelen selecteren en haar dossier zorgvuldig voor te bereiden nog voor ze naar de bank stapt. “Wij formatteren een dossier in functie van de Europese evaluatiecriteria. Zonodig begeleiden we de onderneming bij de bevoegde gesprekspartners. Meer dan eens heeft deze voorbereiding een bij banken geblokkeerd dossier in orde kunnen brengen, soms zelfs zonder een beroep te doen op Europese garanties. Het rechttrekken van een dossier, bijvoorbeeld wat betreft de impact op het milieu of de financiële gezondheid van de onderneming, stelt ons in staat een terughoudende bankier toch te overtuigen.” ● Info: Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. R.T. Groene deco in volle opkomst! Green Mood De Belgische pionier Green Mood ontwerpt groene decoratieprojecten op maat aan de hand van gestabiliseerde planten. Welzijn op het werk is trendy. De jonge onderneming Green Mood gaat resoluut met de tijd mee. Haar concept, dat in België uniek is, ontwerpt en verwezenlijkt omlijstingen, scheidingswanden, muren, allerlei voorwerpen en kunstwerken aan de hand van plantaardig materiaal. Hiermee fleurt elke werkomgeving onvermijdelijk op. Het speelterrein van Green Mood is nagenoeg eindeloos. “Dit is zeker een van onze troeven”, stelt Sadig Alekperov, die het merk heeft gecreëerd. “Wij kunnen om het even welk type design, al dan niet gekleurd, met alle mogelijke typen planten en loofvormen verwezenlijken. Wij houden rekening met de budgetten en de behoeften van onze klanten, naar wie we steeds aandachtig luisteren.” Sadig Alekperov geluidsisolerende eigenschappen. “Ideaal voor vergaderzalen. Wij ontwerpen regelmatig plantaardige scheidingswanden op maat voor open spaces, bijvoorbeeld. De eerste feedback die wij van ondernemingen krijgen, getuigt van een opmerkelijke doeltreffendheid.” Een ander niet te verwaarlozen troef is dat het product de verspreiding van vuur vertraagt. Een ecologische methode Het concept is ideaal voor om het even welk bedrijfslogo (dit is trouwens zeer in trek), maar ook om de muren van winkels, kantoren, Horecazaken en zelfs woningen te decoreren. Green Mood werkt voornamelijk met materiaal als korstmos en andere mossen. “Wij plukken die met de hand in de wouden, zowel in Scandinavië als in Spanje of Frankrijk, bijvoorbeeld. Het mos wordt ter plaatse gestabiliseerd en pas nadien naar ons verstuurd. Deze ambachtelijke methode zorgt ervoor dat de natuur geen schade lijdt. “Het geheel wordt dankzij een efficiënt en milieuvriendelijk procedé behandeld, om de volgende generaties te beschermen.” Green Mood gebruikt 100% bio-afbreekbare en niet-giftige producten. “Deze natuurlijke planten degraderen heel traag, over een tijdspanne die wij tussen 10 en 15 jaar schatten. Maar ze behouden steeds hun versheid en hun soepelheid.” Geen enkel onderhoud! Het product is niet alleen bijzonder mooi: het biedt ook aanzienlijke praktische troeven. Het is eerst en vooral kostvriendelijk. “Veel ondernemingen kiezen hiervoor omdat het product zo lang meegaat. De investering wordt al gauw gerentabiliseerd en loont echt de moeite. Snoeiwerk, water en zonlicht zijn overbodig!” Het concept vergt geen enkel onderhoud. Bovendien biedt korstmos zeer goede In functie van de gekozen planten vertrekken de prijzen van 300 euro per vierkante meter plantaardige wand. Levering en installatie zijn systematisch inbegrepen. “Voor omlijstingen beginnen onze tarieven aan 50 euro. Voor tafels voorziet u minimum 480 euro.” De huidige klanten van Green Mood zijn voornamelijk architectenbureaus of ondernemingen, maar het merk overweegt momenteel de ontwikkeling van zijn activiteit naar particulieren toe. “We zijn natuurlijk niet van plan onze producten rechtstreeks aan particulieren te verkopen, maar eerder met verdelers te werken, zoals nu al het geval is. We denken bijvoorbeeld aan decoratiewinkels. Deze sector proberen we nu te ontwikkelen.” Het is dus duidelijk dat groen en weelderige natuur niet meer uitsluitend in klassieke externe tuinen te vinden zijn. Dankzij Green Mood en zijn veelvuldige verticale en levendige vegetalisatieprojecten gaan we een kleine revolutie van onze leefruimte en ons welzijn tegemoet! Green Mood Atomiumsquare 1 PB 102, 1020 Brussel T: 02 608 19 62 sales@greemood.be – www.greenmood.be
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INTERNATIONAAL Contact Days om ondernemers te adviseren BRUXELLES INVEST & EXPORT Tegen het einde van de maand organiseert Brussels Invest & Export een eerste sessie van de Contact Days. Dit wordt voor de Brusselse ondernemers de gelegenheid om relaties aan te knopen met economische en handelsattachés die in de ganse wereld zijn gevestigd en die, uitzonderlijk, in Brussel aanwezig zullen zijn. David Hainaut O ndanks de gebeurtenissen van de afgelopen maanden blijft België internationaal economisch aantrekkelijk. Vandaar het belang om het land op een efficiënte manier bekend te maken en te vertegenwoordigen doorheen een wereld in constante verandering. In dit opzicht kunnen de Brusselse ondernemers vertrouwen op Brussels Invest & Export en zijn tweeledige missie: enerzijds de begeleiding van ondernemingen in de ontwikkeling en de versteviging van hun export, en anderzijds het aantrekken van buitenlandse investeerders. Om die reden organiseert Brussels Invest & Export het ganse jaar door promotie-acties (beurzen en vakbeurzen, kruising van belangen, missies, seminars …) overal ter wereld dankzij een netwerk van meer dan 90 economisch en handelsattachés die op alle strategische plekken van de wereldbol aanwezig zijn. Een gunstig moment voor elke ondernemer Meerdere ontmoetingssessies tussen Brusselse ondernemingen en de economisch en handelsattachés staan op de jaarplanning. Het zijn de zogenaamde Contact Days. Een groot aantal attachés komt tussen 21 en 29 april naar Brussel. Anderen zullen in juni volgen (van 23 tot 30/6), evenals in september (van 5 tot 21/9), oktober (van 17 tot 26/10) en december (van 5 tot 22/12). Eén voor één buitenkansen om waardevolle informatie te verkrijgen over buitenlandse markten en zelfs een specialistische begeleiding te genieten, wat ook het exportproject moge zijn. “Voor elke ondernemer is dit een buitenkans”, bevestigt de in april in Brussel aanwezige Ivan Korsak, attaché in Nairobi van waaruit hij meerdere Afrikaanse landen overkoepelt: Burundi, Kenia, Oeganda, Rwanda en Tanzania. “Tijdens een dergelijke ontmoeting kan een exportbedrijf dat bijvoorbeeld in Afrika in zonne-energie wil investeren, antwoorden krijgen op vragen over de behoeften ter plaatse, de potentiële markt of de manier om zijn project te financieren. Samen trachten we het project duidelijk te omschrijven, voor te bereiden, te verdedigen, op te volgen en uit te voeren. Dit alles 18 BECI - Brussel metropool - april 2016 Ivan Korsak, die in Nairobi gevestigd is met een duidelijke inschatting van de nodige tijd, energie en middelen en aan de hand van de nuttigste informatie.” De heer Korsak is een deskundige in overgangseconomieën, die vaak heel wat kansen inhouden voor Belgische ondernemingen. Voor hij in Afrika actief was, werkte hij als economisch en handelsattaché in China en in Rusland, toen deze landen aan hun geo-economische terugkeer begonnen. Dit jaar werkt hij onder andere aan een actieplan rond Tanzania. “De onlangs ontdekte aardgasreserves – ongeveer 1400 miljard kubieke meter – maken van dit land binnenkort een belangrijke nieuwe speler. In Afrika is er plaats voor ondernemers die de wil en de capaciteit hebben om er zich te vestigen. De concurrentie is al aanwezig (China, de Verenigde Staten, India en het Midden-Oosten). Ondernemers moeten dus een werkelijke toegevoegde waarde aanbieden om zich te positioneren. Dit werelddeel is niet langer stuurloos en door oorlogen geteisterd. Er komen een aantal zaken op gang en de groeipercentages kunnen oplopen tot vijf en soms tien percent in sommige landen!” Communicatie van mens tot mens Attachés zijn een soort showcase van ons land in het buitenland. Naast hun vertegenwoordigingsfunctie onderhouden ze nauwe relaties met lokale partners, onder andere de kamers van koophandel, en ze positioneren Brussel en zijn economie zo sterk mogelijk in de media. Dit doen ze via de activiteiten van een organisatie. Ze vormen dus ook een essentiële bron van informatie over de buitenlandse markten en een tussenschakel voor een vlotte uitwisseling van aanbestedingen en zakelijke aanbiedingen tussen belangstellende ondernemingen. William Delsemme werd onlangs in Japan benoemd, na vroegere missies in Brazilië en Singapore (waar hij nog enkele maanden actief is). Hij zal eind juni in Brussel aanwezig zijn. “Vooral hier in Japan stel ik vast dat zakelijke onderhandelingen vooral een kwestie van een goede menselijke communicatie zijn. Daarom zijn de Contact Days, die rechtstreekse contacten mogelijk maken, van fundamenteel belang voor alle vennootschappen. R.T. INTERNATIONAAL En wij kunnen die ondernemingen nadien beter helpen. Wanneer wij de werking van een bedrijf begrijpen – en die kan volgens de omvang en de doelstellingen alle kanten uit – zijn wij in staat de aanpak en de tone of voice aan te passen. Op die manier halen we veel meer uit de relatie. De Contact Days zijn ook de gelegenheid om collega’s uit verscheidene landen samen te ontmoeten, ervaringen uit te wisselen, onderling advies en steun te verlenen en blunders te leren vermijden.”. De heer Delsemme zal in mei deelnemen aan de organisatie van belangrijke Brussels Days in Tokyo, in het raam van de 150e verjaardag van de diplomatieke relaties tussen België en Japan. sel hoger dan Parijs en Londen wat betreft de levensstandaard.” William Delsemme beaamt dit: “De lange en rijke economische geschiedenis van België blijft wereldwijd erkend. Onze industrie en onze aanleg voor innovatie zijn beroemd. België is natuurlijk een kleine markt, maar ze bevindt zich middenin de allergrootste van Europa. Wij zijn ook befaamd als een sterk centrum voor logistiek en besluitvorming en wegens de aanwezigheid van zeer machtige instellingen. Onze knappe koppen zijn beroemd om de toegevoegde waarde die ze creëren. Ons onderwijs en het wetenschappelijk onderzoek in onze universiteiten genieten nog steeds een benijdenswaardige reputatie.” William Delsemme, Partnerschappen bevorderen Deze attachés, die in alle werelddelen actief zijn, promoten bovendien bij elke ondernemer de talrijke (en vaak miskende) vormen van financiële steun die het Brussels Hoofdstedelijk Gewest aanbiedt en die de kosten verbonden met export gevoelig kunnen verminderen. Bovendien bestaat er een databank (www.brussels-exporters.be) van alle Brusselse bedrijven die vatbaar zijn voor export. Ook dit kan partnerschappen met het buitenland aanmoedigen. Wat betreft investeringen bij ons, bestaat er een ‘Welcome Package’ om iedereen te helpen het nut van een eventuele vestiging in de Europese hoofdstad te evalueren. Dankzij deze formule krijgt een kandidaat investeerder tijdens een testperiode van drie maand een volledig uitgeruste werkruimte gratis aangeboden, naast begeleiding op maat in domeinen als fiscaliteit, de vestiging van sites, overheidssteun of de wetgeving m.b.t. milieu en stedenbouwkunde. De Brusselse levensstandaard Ann-Véronique Mortier werkt als attaché in Turkije, na vroegere ervaringen in Spanje en Servië. Ze zal in september in Brussel aanwezig zijn. Ze vertelt over het werk dat ze verricht om Brussel te promoten: “Wij trachten zoveel mogelijk investeerders naar Brussel te trekken. Wij brengen die mensen op het spoor van merken en vennootschappen in allerlei domeinen: van snoep tot gezondheidszorg, maar ook verzekeringen, multimedia, farmaceutica, textiel, noem maar op. Wij zijn er ook om alle hindernissen te overwinnen. Gelukkig staat België eerder hoog aangeschreven. Brussel blijft centraal. In februari rangschikte het jaarverslag van het beroemde adviesbureau Mercer de stad BrusBECI - Brussel metropool - april 2016 19 handelsattaché in Japan Boeiend en nuttig werk Attachés zijn meer dan tussenpersonen: het zijn internationale contactmensen die openstaan voor avontuur. Het zijn ook volbloed specialisten in een heleboel domeinen, die op ieder ogenblik zeer brede internationale Ann-Véronique Mortier, in Turkije actief Info: http://www.invest-export.irisnet.be/nl/contacts-days netwerken in actie laten schieten. “Meestal blijven we voldoende jaren ter plaatse om heel veel relaties aan te knopen”, vertelt de heer Delsemme. “Een attaché kan uiteraard niet in alle domeinen van alle details op de hoogte zijn, maar deze moet wel in staat zijn deze informatie op te zoeken. Wanneer hij over een wetenschappelijk of technisch vraagstuk struikelt, moet hij kunnen reageren met behulp van zijn netwerk. Dit netwerk bestaat uit deskundigen die zelf naar de nodige contactpersonen kunnen verwijzen. Dit is boeiend, maar ook zeer nuttig werk!”, besluit hij. ● R.T. R.T.
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INTERNATIONAAL Verplichte BEA conformiteit om in de Verenigde Staten te investeren Het zou kunnen dat u een verklaring moet indienen bij het Bureau of Economic Analysis (BEA) van de U.S. Department of Commerce. Onder meer in de volgende gevallen: u bent een niet-Amerikaanse organisatie of natuurlijke persoon die een aandeel van 10% of meer in een Amerikaanse organisatie bezit; een Amerikaanse organisatie of natuurlijke persoon bezit een aandeel van 10% of meer in uw niet-Amerikaanse organisatie; uw niet-Amerikaanse organisatie onderhoudt zakelijke relaties met de Verenigde Staten. H eel wat ondernemingen zijn hiervan niet op de hoogte. De niet-naleving van deze plichten kan echter aanleiding geven tot burgerlijke en/of strafrechtelijke boetes van 2.500 tot 25.000 $ en, ingeval van opzettelijke niet-naleving, tot 10.000 $ en tot een jaar gevangenisstraf. De naleving van deze plichten kan zwaar en tijdrovend zijn, maar een systematisch en voorzichtig beheer verlicht de administratieve last en behoedt u voor boetes. Het BEA verzamelt, analyseert en publiceert essentiële data, o.a. over het BBP van de VS. De gegevens die dit bureau van het U.S. Federal Statistical System publiceert, beïnvloeden rechtstreeks het beleid van de regering en de beslissingen die zowel ondernemingen als particulieren nemen. De economische statistieken van het BEA voeden het monetaire beleid, de fiscale en budgettaire voorspellingen en de investeringsplannen. Deze statistieken bevatten onder andere cijfers van de nationale inkomsten en van de producten, waaronder het BBP. Het BEA maakt hiervan gebruik om verslag af te leggen van de economische groei, de regionale ontwikkeling en de wisselwerking tussen verscheidene economische sectoren. Het BEA stuurt verplichte enquêtes aan sommige houders van grensoverschrijdende investeringen waarbij de Verenigde Staten zijn betrokken. Heel wat mensen weten niet dat het verplicht is aan deze enquêtes deel te nemen, zelfs als het BEA hen niet contacteert. Hierna een paar van de belangrijkste vormen van enquêtes: BE-180: verplicht en vijfjaarlijks; traceert de financiële transacties tussen Amerikaanse en buitenlandse financiële dienstverleners. Voor het boekjaar 2014 moesten de verklaringen tegen 1 oktober 2015 binnen zijn, maar May 24 – US Seminar Op 24 mei wijdt BECI een seminardag aan Doing business with the USA, met getuigenissen van ondernemingen en informatiesessies. Informatie, programma en inschrijvingen: Nastasja Otte, nao@beci.be - 02 563 68 54 20 BECI - Brussel metropool - april 2016 uitstel van termijn werd toegekend. Een financiële dienstverlener moet een verklaring indienen indien zijn verkoop of aankoop aan of bij buitenlandse personen in 2014 drie miljoen dollar overschrijdt. Bovendien moet elke entiteit die rechtstreeks door het BEA werd gecontacteerd, eveneens haar data voorleggen. BE-12: verplicht en vijfjaarlijks; richt zich tot Amerikaanse organisaties die in handen zijn van buitenlanders en die bepaalde financiële drempels overschrijden; deze enquête wint informatie in over de buitenlandse aandelen en de activiteiten buiten de VS. Volgende termijn: 2018. BE-10 : richt zich tot Amerikaanse entiteiten of personen die 10% of meer aandelen hebben in buitenlandse entiteiten; vraagt allerlei informatie van financiële en transactionele aard over entiteiten in het buitenland en Amerikaanse ondernemingen met belangen in het buitenland. De termijn voor de BE-10 is voorbij, maar het BEA aanvaardt nog verklaringen. BE-13 : focust op specifieke transacties van meer dan 3 miljoen dollar. De verklaring is verplicht: • als een buitenlandse entiteit 10% of meer van de stemrechten in een Amerikaanse onderneming verwerft • als een buitenlandse entiteit in de Verenigde Staten een nieuwe entiteit opricht • ingeval van een fusie tussen een Amerikaanse entiteit en de Amerikaanse dochteronderneming van een buitenlandse organisatie • indien de Amerikaanse dochteronderneming van een buitenlandse organisatie haar activiteiten in de Verenigde Staten uitbreidt. Als een van deze gevallen zich voordoet, moet een BE-13 worden ingevuld en binnen de 45 dagen van de transactie worden ingediend. ● Christopher F. Schultz, Esq. Porzio, Bromberg & Newman, P.C, cschultz@porziocs.com www.PorzioComplianceServices.com INTERNATIONAAL “België en Canada zijn bijzonder compatibel!” Jean-Pierre Tanghe is voorzitter van de Belgisch-Luxemburgse-Canadese Kamer van Koophandel die bij BECI is gevestigd en hiermee structureel samenwerkt. Eind februari besprak hij met ons de verscheidene activiteiten en uitzichten die voor Belgische ondernemers in Canada bestaan. Ze lijken bijna oneindig! David Hainaut Brussel-Metropool: Welke zijn vandaag de voornaamste missies van uw organisatie? Jean-Pierre Tanghe: Voor ons komt het er vooral op neer relaties aan te knopen en de partnerschappen tussen onze beide landen zoveel mogelijk uit te breiden. In dit opzicht nodigen wij mensen uit, organiseren wij workshops, events en seminars over elk onderwerp dat onze leden zou kunnen aanspreken. De provincie Québec is bijvoorbeeld op zoek naar deskundigheid voor grootschalige infrastructuurwerkzaamheden. Wij helpen dus onze Belgische en Luxemburgse leden hun ondernemingen zowat overal in Canada te vestigen, met inbegrip van streken als Calgary, Toronto of Vancouver. En u vermoedt waarschijnlijk dat wij ons intensief hebben ingezet voor het CETA verdrag (Comprehensive Economic and Trade Agreement), met alle nieuwe handelsvoordelen dat dit ontegensprekelijk in petto houdt. Canada stelt zich aantrekkelijk op in sectoren als voeding, drank, chemie e.a. Welke sectoren verdienen voorrang, volgens u? In het raam van CETA trachten wij inderdaad de voedingssector voorop te stellen. Hierbij herinneren we eraan dat een deel van de Belgische voeding niet meer naar Rusland mag worden geëxporteerd. Canada is dus een opvallend alternatief. Er bestaan echter ook heel wat mogelijkheden in chemie, aardolie, gas en aanverwante sectoren. Dat willen wij aan onze leden laten weten. Het is trouwens van belang dat u een land goed leert kennen, alvorens u hiermee handelsactiviteiten op gang brengt. Canada geniet het geweldige voordeel van een historisch schitterende reputatie in België, die terugloopt tot de twee wereldoorlogen. Dit is een niet te negeren troef. Naast de historische achtergrond vertonen België en Canada ook andere gelijkenissen, al was het maar op cultureel vlak of wat betreft de talenkwestie. En dan bestaat er ook aan beide kanten een multiculturele omgeving. Dat klopt. Heel veel Belgen migreren naar Canada, een land dat qua ingesteldheid ‘Europeser’ blijft dan zijn zuiderbuur. We stellen vandaag vast dat deze Belgen, die zich geruime tijd – en nu nog – op Québec hebben geconcentreerd, voortaan ook verder gaan kijken, onder andere in de richting van Toronto. Onze ondernemers ontwikkelen dus meer handelscontacten naar het westen toe. Anderzijds beschouwen de Canadezen Brussel, dankzij de aanwezigheid van de EU instellingen, vaak als een Europees startpunt voor hun eigen projecten. En, weet u, de Canadezen houden er ongeveer dezelfde mentaliteit op na als de Belgen: ze verweJean-Pierre Tanghe zenlijken heel veel, maar blijven bescheiden. Beide landen hebben een nogal luidruchtige en sterke buur; vandaar de neiging om niet onnodig op te vallen. In feite zou het deugd doen als onze twee landen van tijd tot tijd wat durfden opscheppen … (lacht) Het CETA verdrag biedt zeker handelsvoordelen maar ook minder positieve verhalen doen hierover de ronde. Kunt u ons geruststellen, wat dit betreft? Jazeker. Het is een uitgebreid en ingewikkeld handelsakkoord. Het voornaamste is echter dat dit verdrag nagenoeg 98% van de tarieven, rechten en importbelastingen zal afschaffen! Dit betekent concreet dat in België gevestigde ondernemingen die naar Canada willen exporteren, een aanzienlijk concurrentievoordeel op de Noord-Amerikaanse markt genieten. En dit voordeel zal in de toekomst nog gevoelig toenemen. Hierdoor zou iedereen veel grotere infrastructuren kunnen integreren. Met CETA wordt Canada nog meer dan voordien een gateway naar gans Noord-Amerika. In de praktijk zullen België en Canada, die zoveel gelijkenissen vertonen, veel vlotter kennis van zaken en producten kunnen uitwisselen en exporteren. Behoudt België, na de recente terreuraanvallen, een goede reputatie in Canada? Het klinkt misschien verrassend, maar ja hoor, de reputatie is ongedeerd. Canadezen zijn koelbloedige mensen die nadenken. Ze zullen niet zomaar deelnemen aan een onnozele ‘Belgium bashing’. Ze geven de voorkeur aan een doordachte en analytische aanpak. Nooit zult u in Canada een Donald Trump horen beweren dat Brussel een ‘hellhole’ is! (lacht) ● BECI - Brussel metropool - april 2016 21 R.T.
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De innovatieve ondernemers van Brussel aan het woord KMO, internationale onderneming of startup. Allemaal hadden ze op een bepaald moment financiële steun nodig voor hun technologische innovaties. Innoviris, het Brussels Instituut voor Onderzoek en Innovatie, kwam hen te hulp. The Fridge.tv, Sogeti en Wikipreneurs delen hun ervaringen. The Fridge.tv The Fridge.tv is een kmo in de audiovisuele sector. In 2015 klopte het bedrijf bij Innoviris aan, op zoek naar financiële steun voor de ontwikkeling van een innovatieve, maar nog niet volledig uitgewerkte technologie. Daarom raadde Innoviris eerst een haalbaarheidsstudie aan bij het technologisch onderzoekscentrum Sirris. Tom Hameeuw, oprichter van The Fridge.tv doet zijn verhaal. Wat doet The Fridge.tv ? The Fridge.tv is een creatieve hotspot en één van de Belgische marktleiders in de postproductiesector. We maken audiovisuele producties voor advertenties, corporate, televisie en film. Deze brede mix van klanten en output zorgt ervoor dat The Fridge een unieke positie heeft in de audiovisuele markt. Dat leidt tot een duidelijke bedrijfsfocus, gericht op innovatie en internationalisering. Hoe heeft de financiële steun van Innoviris bijgedragen tot de ontwikkeling van uw activiteiten ? Van juni tot oktober 2015 hebben we financiële steun gekregen voor een Evaluate-project. Hierdoor konden we een eerste Proof of Concept ontwikkelen en samenwerken met specialisten uit verschillende vakgebieden, waaronder Limecraft en Sirris. Deze haalbaarheidsstudie betekende een enorme meerwaarde voor ons project. Onlangs hebben we opnieuw een aanvraag ingediend, dit keer voor een experimenteel ontwikkelingsproject (Shape). Wil je meer weten over de Evaluate en Shape-programma’s van Innoviris? Lees het artikel « Bedrijfsondersteuning : een andere financieringsbron » op pagina 38. Sogeti Sogeti is een IT servicebedrijf met 20.000 medewerkers verspreid over de hele wereld. In 2013 kreeg de onderneming financiële steun voor haar deelname aan de cluster ITEA2 « collaborative analytics platform », onderdeel van het Europese Eureka-initiatief. We spraken met Eric de Saqui, CEO van Sogeti BeLux. Kunt u ons in het kort beschrijven wat Sogeti doet ? Sogeti Belgium NV is een IT servicebedrijf dat geavanceerde oplossingen aanbiedt op het vlak van testing, infrastructuur/ cloud, digitale transformatie en cybersecurity. Lokaal beschikken we over 500 IT-experts in België en 550 in Luxemburg. Wereldwijd zijn er dat 20.000, verspreid over Europa, India en de VS. We maken deel uit van de Capgemini Group, die bestaat uit 180.000 professionals, en hebben internationale allianties met o.a. Microsoft, IBM en HP. Welk type financiële steun heeft Sogeti van Innoviris gekregen ? We ontvingen een subsidie van ongeveer €630.000 voor het industrieel onderzoeksproject « Security Big data ». Door onderzoek te doen naar nieuwe security informatiebronnen, specifiek gericht op bedrijfsprocessen, wilden we de technieken voor het opsporen van beveiligingsbreuken verbeteren. Onze nieuwe inzichten werden bevestigd in een Security Operation center (SOC). Samen met Sirris deelden Als we deze subsidie krijgen, zullen we onze technologie kunnen ontwikkelen en op de markt kunnen brengen. Voor een kmo uit de creatieve sector is de financiële steun van Innoviris onmisbaar. Op eigen kracht kunnen we de kosten immers niet dragen. Wat vond u van de samenwerking met Sirris ? We zijn bijzonder tevreden over deze samenwerking. De medewerkers van Sirris hebben ons raad gegeven bij het opstellen van ons technologisch en businessparcours. Wij hechten veel belang aan hun advies en zullen beroep blijven doen op hun begeleiding. We raden een samenwerking met Sirris ten zeerste aan voor andere bedrijven bij de ontwikkeling van nieuwe technologieën! we onze bevindingen op het ITEA 2 platform om informatie uit te wisselen op Europees niveau. Hoe heeft deze financiële steun bijgedragen tot de ontwikkeling van uw activiteiten ? Dankzij de financiële steun van Innoviris hebben we industrieel onderzoek kunnen voeren en een prototype kunnen ontwikkelen. Dit prototype zal uitmonden in een nieuwe dienst, die een positieve invloed zal hebben op onze security activiteiten. De volgende vijf jaren zullen we nieuwe klanten aanspreken en gemakkelijker personeel aanwerven. Onze groeiprognose voorspelt het eerste jaar al een verdubbeling van ons personeelsbestand. Op welke manier draagt Innoviris concreet bij tot de samenwerking tussen Sogeti en academische partners ? We hebben dankzij Innoviris samengewerkt met de Universiteiten Gent en Brussel (ULB). Mede dankzij de gemotiveerde studenten en professoren hebben we van dit onderzoek een succes kunnen maken. Het was zo’n positieve ervaring dat we nu opnieuw met hen samenwerken – dit keer als sponsor - aan verschillende kleine projecten in het kader van het regionaal strategische platform Secur’IT. Wil je meer weten over het Explore programma van Innoviris? Lees het artikel « Bedrijfsondersteuning : een andere financieringsbron » op pagina 38. Meer informatie over Secur’IT op www.securit-brussels.be Wikipreneurs Wikipreneurs, een interactief webplatform voor ondernemers, is ontstaan uit de samenwerking van Jean-François De Maere met verschillende bedrijfsondersteunende instanties. Het platform werd ontwikkeld dankzij het Shape-programma. De Maere vertelt over zijn ervaring met Innoviris. Kunt u ons in het kort beschrijven wat Wikipreneurs doet ? Wikipreneurs is een interactief webplatform dat methodes en efficiënte tools aanbiedt om het creatie-en groeiproces van kmo’s en hun begeleiding te optimaliseren. Ondernemers kunnen een uniek dossier samenstellen dat ze gedeeltelijk kunnen overdragen of delen op basis van verschillende toegangsrechten. Het platform geeft ook toegang tot een toolbox en gemeenschappelijke functionaliteiten die alles kunnen standaardiseren met behoud van het specifieke karakter van elke operator. Welk type financiële steun heeft uw bedrijf van Innoviris gekregen? Hoe heeft dit bijgedragen tot de ontwikkeling van uw activiteiten ? We hebben financiële steun gekregen voor een experimenteel ontwikkelingsproject (Shape). Deze steun was onmisbaar voor de slaagkansen van ons project en de ontwikkeling van een innovatiever en efficiënter platform. Wat vindt u van de procedure van Innoviris ? Innoviris heeft ons zowel bij de samenstelling van het dossier als bij het goedkeuringsproces ondersteund. De samenstelling van het dossier was een goede oefening: het heeft ons ertoe aangezet ons project beter te structureren, verder uit te werken en meer tot in het detail na te denken. Bij de medewerkers van Innoviris voelden we geen controledrang, eerder de wilskracht om ons project te doen slagen. De samenwerking met Innoviris was een verrijking en heeft ons echt iets bijgebracht. Vindt u dat Brussel er alles aan doet om ondernemers zo goed mogelijk te helpen ? Er bestaan zeker goede initiatieven, maar er zijn veel verschillende spelers. Daarom is het soms moeilijk te begrijpen wie welke rol heeft. Ondernemers lopen verloren in het verwarrende overheidslandschap. Ze verliezen energie omdat ze hun verhaal telkens opnieuw moeten vertellen en hun dossier via verschillende procedures moeten indienen. Ik ben ervan overtuigd dat de beleidsmakers op regionaal niveau deze onduidelijkheden willen ophelderen. Dat is een zeer goed initiatief. Wil je meer weten over de procedures van Innoviris? Lees het artikel « Bedrijfsondersteuning : een andere financieringsbron » op pagina 38. INNOVIRIS – Charleroisesteenweg 110, 1060 Brussel info@innoviris.brussels – 02/600 50 37 - www.innoviris.brussels
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Donderdag 14 april Actiris brengt Brusselse werkgevers een bezoek Komen we ook bij u langs? Contacteer ons via 02.505 79 15 of employersday@actiris.be Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis. www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds TOPIC DE ONDERNEMING FINANCIEREN De behoeften van Brusselse KMO’s BECI en het financieringsplatform Look&Fin onderzochten, via een vragenlijst, de financieringsbehoeften van Brusselse ondernemingen. Het onderzoek duidt op een significante behoefte maar ook op toegenomen financieringsmogelijkheden sinds de financiële crisis van 2008. De resultaten wijzen op het probleem van de garanties en op de opkomst van nieuwe financieringsmodi. H et participatieve financieringsplatform Look&Fin bevraagde een representatief staal van ongeveer 200 Brusselse KMO’s die een grote verscheidenheid vertoonden in omzet, aantal tewerkgestelden, maturiteit en activiteitsector. Ongeveer 40% hiervan heeft tijdens de afgelopen drie jaar een bankfinanciering aangevraagd. In een derde van de gevallen ging het om een bedrag van meer dan 500.000 euro. Drie kwart van de aanvragen waren bedoeld om investeringen in materieel te financieren, of het werkkapitaal van de onderneming. De helft van de ondernemingen die om financiering vroegen, moest waarborgen of borgstellingen voorleggen. De garanties De meeste bevraagde ondernemingen hebben de financiering verkregen, maar in 26% van de gevallen moesten ze meer dan een maand, soms zelfs meer dan drie maanden wachten. Bovendien meldt 15% van de bevraagde ondernemingen dat ze in het verleden al met een geweigerde financiering werden geconfronteerd. De voornaamste redenen die de banken aanhalen om de weigering te rechtvaardigen, staan in verband met de financiële situatie van de onderneming (35% van de gevallen) of het gebrek aan de garanties (eveneens 35%). De vraag stelt zich bovendien of de bedrijven die geen financiering hebben aangevraagd, er ook werkelijk geen nodig hadden. Misschien hebben ze het niet gedaan uit vrees voor moeilijkheden of een weigering. Weliswaar vertonen ook sommige dossiers een aantal tekorten … Een rem voor de ontwikkeling Het goede nieuws is dat 95% van de ondernemingen die aan het onderzoek hebben deelgenomen, tevreden is met de samenwerking met hun bank. Toch vindt een duidelijke meerderheid (59%) dat het vandaag moeilijker is een financiering van de bank te krijgen dan voor de financiële crisis van 2008. 25% van de bevraagde ondernemingen vindt dat een ontoereikende toegang tot financiering hun ontwikkeling afremt. 20% schat deze behoefte boven de 250.000 euro in de volgende jaren. Alternatieve financiering Daarom heeft nagenoeg één onderneming op twee (48%) haar behoeften al op een andere manier gefinancierd dan via de banken. De voornaamste alternatieven zijn, in volgorde, de privé beleggingsfondsen (22%), de kapitaalverhoging (16%), de zelffinanciering (13%), de openbare beleggingsfondsen (7%) en de participatieve financiering (crowdfunding Emmanuel Robert / crowdlending, 6%). Uit het onderzoek blijkt dat betrekkelijk weinig Brusselse KMO’s al een beroep hebben gedaan op participatieve financiering, maar 44% kent het principe. Dit betekent toch dat meer dan de helft van de ondernemingen toegeeft niet op de hoogte te zijn van deze mogelijkheid. Er is dus nog werk aan de winkel. ● Bedrag dat werd aangevraagd voor een financiering tijdens de afgelopen drie jaar Minder dan 50.000 € Minder dan 100.000 € Minder dan 200.000 € Minder dan 300.000 € Minder dan 500.000 € Meer dan 500.000 € Wenst niet te antwoorden Andere Is het sinds de financiële crisis van 2008 moeilijker geworden om een bankfinanciering te verkrijgen? Ja Neen Ik weet het niet/geen mening Hangt af van het uitgeleende bedrag Hebt u uw onderneming al op een andere manier gefinancierd dan via een banklening? Privé beleggingsfondsen Interne financiering / eigen middelen Crowdfunding / crowdlending Bijdrage van de leden Wenst niet te antwoorden Privé lening Inbreng / kapitaalverhoging Openbare beleggingsfondsen Subsidie Schenkingen en alternatieve financieringen Leasing Andere antwoorden BECI - Brussel metropool - april 2016 25
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©Thinkstock EEN ONDERNEMING FINANCIEREN Hoe we de banken kunnen aanspreken – en overtuigen! De jongste jaren zijn de financieringsbronnen voor een KMO of een start-up sterk gediversifieerd: crowdfunding, business angels, allerlei investeringsfondsen… Toch heeft de bank nog niets van haar aantrekkingskracht verloren en blijft ze een referentiestap voor de ondernemer. Maar hoe werkt een bank eigenlijk? En een lening, hoe krijgt u die? Hierop proberen we te antwoorden aan de twee kanten van de barrière. F inancieringsmoeilijkheden worden door KMO bedrijfsleiders regelmatig vernoemd als een groot probleem. Sinds de financiële crisis van 2008 en de aan de banken opgelegde verstrengde voorzichtigheidsregels, zijn de banken inderdaad kieskeuriger geworden. Desondanks blijft de banksector op de eerste rij staan voor de financiering van KMO’s – in het bijzonder met de steun van de EIB (Europese Investeringsbank), die aan de banken goedkope globale leningen toekent die specifiek bestemd zijn voor de financiering van KMO’s. In 2009 bijvoorbeeld, heeft de EIB een samenwerkingsovereenkomst ondertekend met BNP Paribas Fortis. “Sindsdien heeft BNP Paribas Fortis bijna een miljard euro besteed aan Belgische KMO’s; dit bedrag is opgeschroefd naar twee miljard in totaal omdat de EIB de portefeuille die we ter beschikking stellen, heeft verdubbeld,” legt Valéry Halloy uit. “Alles bij elkaar konden 2.700 Belgische ondernemingen van deze fondsen genieten. Het waren uitsluitend KMO’s, namelijk bedrijven met minder dan 250 werknemers (zoals gedefinieerd door de EU, nvdr.). In januari 2016 hebben wij ons partnerschap vernieuwd met de EIB die 250 miljoen euro injecteert, uitsluitend bestemd voor KMO’s en midcapondernemingen die tot 2.500 werknemers tellen.” Voor Brussel in het bijzonder bestaan er geen cijfers, maar de fondsen lijken er wel te zijn. Het verkrijgen van een krediet varieert volgens de aard van wat er door de klant wordt gevraagd: “Sommige aanvragen zijn heel simpel en de klant kan dan al vanaf zijn eerste bezoek een lening krijgen. Andere vergen meer tijd en dan kunnen de termijnen uitlopen tot enkele dagen en zelfs meerdere weken,” aldus M. Halloy. 26 BECI - Brussel metropool - april 2016 Adrien Dewez Hetzelfde horen we bij ING, waar de KMO’s toegang hebben tot een nieuwe dienst: “We hebben de “Business Bankers” ingevoerd in combinatie met de bestaande “Business Credit Centers”, het ene in Louvain-la-Neuve, het andere in Gent, om alle simpele aanvragen te verwerken die vroeger in agentschappen belandden. Het is de bedoeling gespecialiseerde adviseurs te hebben voor elk ondernemingstype, zelfs voor de bakker om de hoek, en om een antwoord voor hun noden te bieden. Wij geven een antwoord binnen de 48 uur,” bevestigt Bart Eekhaut. Valéry Halloy (BNP Paribas Fortis) Simpele aanvraag = snelle aanpak De banken worden reactief voor kleine en middelgrote ondernemingen en zelfs voor start-ups. Maar hoe krijgen deze laatste toegang tot een financiering? Voor Ilan Kolinsky, oprichter van Boxify, een innoverende stockeeroplossing, was het proces tamelijk simpel. “Ik ben naar een Start'It-avond van BECI gegaan waar ik iemand van ING heb ontmoet. Ik heb contact genomen en ik ben naar het agentschap gegaan. Ik had twee aanvragen: de eerste en belangrijkste betrof een kaskrediet om de onderneming te starten, de dienstverleners en de andere kosten te betalen; de tweede, kleinere aanvraag betrof een leasewagen. Voor de wagen is het heel snel gegaan, twee weken in totaal.” R.T. TOPIC De snelheid van het proces hangt in feite af van de doelstelling en het aan de bank gevraagd bedrag. Bart Eekhaut beaamt dit: “Het hangt af van de lening. Voor een groot deel van onze portefeuille hebben wij tot alle informatie toegang via de Kruispuntbank van Ondernemingen (KBO) en de Nationale Bank. We hebben daar een antwoord, zelfs voordat de klant zijn aanvraag bij ons indient! Voor een auto bijvoorbeeld, gaat dat heel snel.” Maar ondanks de vele gegevens zoals de financiële historiek van elke onderneming die de KBO bezit, vereisen andere leningen toch meer inlichtingen. Valéry Halloy knikt bevestigend: “ Er is geen unieke regel. Een krediet wordt verkregen op grond van meerdere ratio’s: afhankelijk van het project kan men vragen naar een financieel plan, de voorgaande resultatenrekeningen, of een liquiditeitsplan op korte termijn of bestekken. In ingewikkeldere gevallen kunnen we een organigram van de bedrijfsstructuur of andere specifiekere documenten vragen. Het belangrijkste is dat men transparant is vanaf het vastleggen van de afspraak. Kwestie van heen en weer geloop tussen de klant en de relatieverantwoordelijke te vermijden.” Bart Eekhaut (ING) “Bij ING,” legt Bart Eekhaut uit, “is het zo dat we bij een grotere lening bijzondere aandacht besteden aan een reeks criteria. Een voorbeeld: is de persoon klant bij ons, dan wordt er automatisch een profiel opgesteld, rekening houdend met het terugbetalingsvermogen of zijn uitgavenprofiel en alle financiële gegevens van de onderneming. Is de lening voorzien over drie jaar, dan vragen we naar een financieel plan en een business plan voor deze periode. Is de lening gespreid over vijftien jaar, dan vragen we een raming over vijf jaar. Aan de hand van deze raming kunnen we dan gemakkelijk extrapoleren over de volgende tien jaar. We hebben ook aandacht voor de eigen middelen, externe middelen of cofinanciering.” Gemakkelijk? Niet altijd... Om maar te zeggen dat een kredietaanvraag veel moeilijker kan uitdraaien. Artemi Vasilakis (zie ons artikel “starter” van maart) heeft zes maand geleden een andere richting aan haar project gegeven. “Ik heb een onderneming opgericht (Art’emi, nvdr) die sieraden creëert. Vroeger concentreerde ik me uitsluitend op het B2B-segment. Maar door de crisis moesten we er in 2012 mee stoppen. Vandaag wil ik een nieuwe draai aan de onderneming geven en me op B2C richten. Hiervoor heb ik geldmiddelen voor reclame nodig en moet ik een community manager aanwerven om bekendheid te geven aan het merk en de producten.” Maar voor dit aanvraagtype blijkt het ingewikkelder om een bankkrediet te bekomen. “In het algemeen verloopt dit op dezelfde manier: ik telefoneer naar de bank en ik stuur op voorhand een reeks documenten, een financieel plan en een business plan, met daarbij de balansen. Reeds bij de eerste afspraak hebben de bankiers mijn dossier geanalyseerd en stellen ze mij een aantal tamelijk specifieke vragen. Je moet dan goed voorbereid zijn, je moet je project kunnen “pitchen” en argumenteren over alle uitgaven die je hebt voorzien. Omdat mijn sector niet zo gekend is, heb ik heel wat vragen over de grondstof, mijn productiemiddelen of mijn marges. In het algemeen vraagt men mij tijdens de tweede afspraak of ik eigen of externe middelen heb. Ik zoek een reclamebudget en op dit moment heeft geen enkele bank toegezegd om reclame te financieren. '”We financieren geen wind,” krijg ik te horen. Ze zijn meer gewend om een lening toe te kennen voor materieel, een investering…” Kortom, voor tastbare dingen. Ilan Kolinsky, oprichter van Boxify Andere mogelijke bronnen Om dit probleem te verhelpen, hebben heel wat ondernemingen hun heil gezocht in andere financieringswijzen. “Vandaag denk ik aan crowdfunding. De banken beginnen er ook aan; BNP heeft zich geassocieerd met My Micro Invest en de KBC beschikt over haar eigen platform,” vervolgt Artemi Vasilakis. Een optie die Ilan Kolinski heeft gekozen, waarna hij zich geen zorgen meer hoefde te maken over een banklening. “Voor de geldmiddelen moest ik een reeks documenten zoals het financieel plan opsturen; documenten die ik al in handen had. Ze hebben me ook vragen gesteld over wat ik verdien, mijn beroep, het beroep van mijn ouders… Dat is allemaal nogal snel gegaan, maar onderweg heb ik de dingen een beetje laten aanslepen,” geeft de jonge ondernemer toe. Hij heeft dan bij My Micro Invest aangeklopt voor een fondswerving die met succes verlopen is – een aanpak die steeds meer in de smaak valt bij jonge ondernemers die in deze benadering niet alleen een financieringsbron maar ook een promotiecampagne zien. Deze trend van banken om een andere richting aan hun manier van financieren te geven, wordt door Bart Eekhaut bevestigd: “Vroeger keken we naar wat we konden financieren. Als er geen terugbetalingscapaciteit was, dan investeerden we niet. Vandaag willen we een nieuwe rol spelen, de rol van begeleider in de behoefte aan financiering in een ruimere zin dan enkel maar de bankfinanciering. We hebben meerdere partnerschappen gesloten, meer bepaald met het publiek, met bepaalde investeringsmaatschappijen en crowdfunding platformen. We willen ondernemingen helpen om de beste ‘funding’ te vinden volgens het project.” Het bankberoep is volop aan het veranderen om in te spelen op de noden van de nieuwe ondernemers. Maar het geld stroomt niet zomaar binnen; de beste wapens van ondernemers blijven nog altijd een goede voorbereiding, sterke documenten, een gedreven presentatie van de eigen onderneming en een grotere weerbaarheid tegen afwijzingen. ● BECI - Brussel metropool - april 2016 27 R.T. R.T.
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FINANCIERING Wat tax shelter en crowdfunding voor een privé belegger kunnen betekenen De spaarder en belegger begint zich serieus vragen te stellen: spaarrekeningen brengen nog nauwelijks iets op, het rendement van obligaties is nagenoeg nihil en er heerst veel zenuwachtigheid op de beurzen, die meestal rode cijfers voorleggen. Wat kan de particulier nu nog beginnen? Waarom worden de 261 miljard die op Belgische spaarrekeningen liggen te slapen, niet in de lokale economie geïnvesteerd? Om dit proces te vergemakkelijken ontwikkelde de federale regering een ‘tax shelter’ die investeringen en crowdfunding zou moeten aanzwengelen. Hoe aantrekkelijk zijn zulke incentives? En onder welke voorwaarden? Vincent Delannoy A lles begint met 30 of zelfs 45% belastingverlaging voor elke natuurlijke persoon die tot 100.000 euro investeert in een startende KMO die maximaal vier jaar oud is. Hetzelfde voordeel, weliswaar tot 30% herleid, is van toepassing op kapitaalinbreng in startersfondsen. Dit alles is uiteindelijk vrij logisch want het risico om de geïnvesteerde bedragen te verliezen ligt inderdaad veel hoger bij startende bedrijven. De vraag is welke maatregelen werden getroffen ter ondersteuning van crowdfunding, een methode die een beroep doet op het algemene publiek om een project volledig of gedeeltelijk te financieren. Op dit vlak hoort België bij de achterblijvers. In 2014 heeft elke inwoner hierin gemiddeld 0,11 euro geïnvesteerd. Frankrijk zit aan 1,20 euro en Groot-Brittannië aan 1,78 euro, tenminste als we de KPMG studie hierover mogen geloven. Waarom crowdfunding bij ons niet beter scoort? Het antwoord is nogal voor de hand liggend: de inbreng blijft beperkt tot 1000 euro per investeerder die wil deelnemen aan het kapitaal via aandelen van de vennootschap (equity crowdfunding), ingeval van fondsenwervingen tussen 100.000 en 300.000 euro zonder prospectus. Deze beperking geldt niet voor fondsenwervingen onder 100.000 euro evenals voor hogere fondsenwervingen mét een prospectus. Leenverrichtingen worden aan dezelfde maxima onderworpen. De particulier kan eveneens beslissen een bepaalde som aan een onderneming uit te lenen, met – op termijn – een terugbetaling aange28 BECI - Brussel metropool - april 2016 vuld met een vooraf afgesproken interest. Dit product lijkt heel veel op bedrijfsobligaties, wel met het verschil dat particulieren eerder dan banken erbij betrokken zijn en dat de intrestvoet hoger ligt wegens het hogere risico van een belegging in starters (gevaar van faillissement, wanbetaling of onvermogen). Maatregelen werden getroffen om crowdfunding te bevorderen. Kapitaalinbreng via een crowdfundingplatform is voor natuurlijke personen bijvoorbeeld ter hoogte van 30 of 45% fiscaal aftrekbaar, al naargelang het om een KMO of een startende micro-onderneming gaat. Dit voorziet in elk geval de programmawet van 10 augustus 2015, voor zover het platform wordt goedgekeurd. De wet aangaande de goedkeuring van platformen werd echter nog niet gestemd. Voor leningen die aan starters worden toegekend, zijn de volgende maatregelen voorzien: leningen van een minimale duur van vier jaar die via een erkend crowdfundingplatform worden toegekend, genieten een fiscaal voordeel. Zo worden de eerste 9.965 euro (een te indexeren bedrag) vrijgesteld van roerende voorheffing (ter hoogte van 27%) op de rente van de lening. Ook aan de kant van de onderneming wordt de Belgische versie van crowdfunding aan een aantal beperkingen onderworpen: het totaal te werven bedrag mag niet hoger liggen dan 300.000 euro, waarbij de omslachtige voorbereiding van een financieel prospectus wordt vermeden. TOPIC Crowdfunding in de wereld De meest verspreide vorm van crowdfunding is een lening (vandaar de benaming crowdlending). Die vertegenwoordigt ongeveer 70% van de crowdfunding activiteiten. Deze praktijk ontstond na de financiële crisis van 2008. Crowdfunding is vooral in de Verenigde Staten verspreid, gevolgd door Azië en Europa. Het is veel meer dan een modeverschijnsel. Dit breedschalig fenomeen betreft globaal het vermogen om een gemeenschap van spaarders en beleggers te mobiliseren door toedoen van nieuwe technologieën. Welke bedragen werden via de verschillende vormen van crowdfunding wereldwijd in 2015 vergaard? Het gaat om ongeveer 34,4 miljard dollar, met Noord-Amerika als koploper (17,3 miljard), gevolgd door Azië (10,5 miljard) en Europa (6,5 miljard). In België zouden de cijfers voor 2015 rond 4,41 miljoen euro schommelen. In 2016 wordt 6,5 miljoen verwacht. Zowel wereldwijd als nationaal blijven dit bescheiden cijfers, vergeleken met de 260 miljard euro die op Belgische spaarrekeningen liggen te slapen. De alternatieve financiering verdient wel degelijk haar bijvoeglijk naamwoord: ze vult de klassieke financieringsvormen aan, maar is niet bedoeld om ze te vervangen. Enkele actieve spelers in België Het aantal crowdfunding initiatieven neemt jaar na jaar toe. Elke vorm heeft zijn eigenheden. Zoals de naam al laat vermoeden, speelt het platform Angel.me de rol van business angel in de domeinen van ‘equity crowdfunding’ en ‘reward crowdfunding’ (beloning), gericht op starters. Van zijn kant ontwikkelt MyMicroInvest eveneens activiteiten rond kapitaalinvesteringen via equity crowdfunding, naast leningen (crowdlending). Dit platform heeft meer dan 30.000 leden en beleggers. Zodra de bovenvermelde wet wordt gestemd, worden de rentes van via dit platform toegekende leningen van roerende voorheffing vrijgesteld. Look&Fin is een andere belangrijke speler in België (en in Frankrijk). Hij focust eerder op leningen aan ondernemingen. Dit platform beweert in 2015 leider van het marktsegment te zijn, met 3,56 miljoen euro die zowel in Frankrijk als in België online werden ingezameld. In tegenstelling tot andere platformen, worden de leningen hier aan ‘rijpe’ ondernemingen toegekend, na een zeer strenge selectie in de dossiers: slechts 3% krijgt een lening. Deze activiteit is per definitie minder riskant dan de taak die business angels, eveneens via crowdfundingplatformen, vervullen. Tot voor kort (maar nu niet meer) kende het platform Look&Fin geen enkel geval van laattijdige terugbetaling. Nog andere platformen bieden financiering voor zeer specifieke sectoren. FilmAngel ondersteunt projecten in de domeinen televisie, film en video. SoCrowd doet hetzelfde in de sociale en culturele sectoren en in de gezondheidszorg. Op Europese schaal kent KissKissBankBank veel succes, vooral met zijn reward crowdfunding en zijn sterke aanwezigheid in de culturele sector, onder andere. Referenties en internationale pioniers van crowdfunding zijn onder meer Kickstarter, RocketHub en Kiva. Die zetten nu ook in Europa voet aan wal. ● BECI - Brussel metropool - april 2016 29
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Energiepremies 2016: ook voor crèches, scholen, mede-eigendommen ... ! Elke natuurlijke of rechtspersoon (eigenaar, beheerder of huurder) die energiebesparende werken uitvoert in een pand in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest kan in 2016 een energiepremie aanvragen. De natuurlijke personen met minder hoge inkomens kunnen hogere premies krijgen (categorie C). Dit jaar kunnen bepaalde categorieën van rechtspersonen (collectieve voorzieningen, medeeigendommen, eigenaar-verhuurders) ook toegang krijgen tot de hoogste premie die verbonden is aan deze categorie C. Voor de isolatie van het dak, bijvoorbeeld, verhoogt de premie van 15 €/ m² naar 25 €/ m². Scholen, crèches, collectieve voorzieningen in 2015 Scholen, crèches, collectieve voorzieningen in 2016 Basiscategorie A Categorie C (lage inkomens) : 15€/m2 dakisolatie 25€/m2 BONUS “natuurlijk isolatiemateriaal” + 10 €/ m² natuurlijk isolatiemateriaal ■ COLLECTIEVE VOORZIENINGEN (SCHOLEN, CRECHES, RUSTHUIZEN, ...) De premies voor werken in gebouwen die enkel gebruikt worden voor diensten aan de gemeenschap worden voortaan berekend in categorie C. De beoogde collectieve voorzieningen zijn enerzijds de diensten voor kinderen (crèche, kleuterschool, lager en secundair onderwijs en de opvangtehuizen). En anderzijds, de voorzieningen voor de ouderen (rusthuizen). Ze kunnen automatisch gebruikmaken van de hoogste premie, die verbonden is aan de laagste inkomens. Door de lagere energiefactuur voor deze gebouwen wordt het mogelijk dit geld te spenderen aan de hoofdopdrachten van deze sectoren die het echt nodig hebben. ◗ Concrete cijfers Een school beslist een dak van 300 m² aan de buitenkant te isoleren. Ze zal kunnen gebruikmaken van een premie van 7500 €, zelfs 10.500 € indien ze kiest voor natuurlijk isolatiemateriaal. Getuigenis van Georges Trémouroux, Directeur van de secundaire afdeling van het Sint-Pieterscollege in Ukkel Het Sint-Pieterscollege in Ukkel telt in totaal meer dan 2.000 leerlingen. De te verwarmen volumes spreiden zich uit over een oppervlakte van 25.000 m². Energie vormt de voornaamste uitgavenpost voor de instelling. Bij een buitentemperatuur van 2°C bedraagt het dagverbruik ongeveer 3000 liter stookolie. Afhankelijk van het jaar besteden we 22 tot 25% van onze werkingstoelagen aan de energiefactuur. De energiepremies vormen een hulpmiddel dat kan bijdragen tot de noodzakelijke investeringen om deze factuur te doen dalen. Photo : Yvan Glavie ■ Installatie van een thermostaat in elk appartement ■ Verbuizing van de collectieve schoorsteen ■ Totale kostprijs van de investering: 99.700 € (waarvan 19.200€ voor de verbuizing van de collectieve schoorsteen waarop de verschillende ketels zijn aangesloten) ➤ Resultaat: een besparing van € 13.030/jaar op de energiefactuur en een return on investment van 7,7 jaar. Met de energiepremies ■ Premie voor de installatie van een condensatieketel ■ Premie voor de thermostaten ■ Nieuwe premie voor de collectieve verbuizing ■ Deze gecombineerde premies bereiken een totaalbedrag van € 23.680 ➤ Rekening houdend met de premies is de totale tijd voor return on investment 5,8 jaar, ofwel bijna 2 jaar minder. ■ EIGENAAR-VERHUURDERS U bezit een pand dat wordt verhuurd en de huurovereenkomst is geregistreerd (min. duur 3 jaar)? Investeer dan in uw pand en geniet een premie van categorie C onder twee voorwaarden: ■ u hebt een huurcontract van min. 3 jaar afgesloten en geregistreed en ■ MEDE-EIGENDOMMEN (APPARTEMENTSGEBOUWEN, COLLECTIEVE WONINGEN) Om de renovatie van de vele appartementsgebouwen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest te ondersteunen, zullen de energiepremies voor de werken aan een mede-eigendom voortaan ook in categorie C worden berekend. De facturen zullen aan de verenigingen van mede-eigenaars worden bezorgd. ◗ Concrete cijfers voor een appartementsgebouw Verbruiksparameters ■ Verwarmde bruto-oppervlakte: 2.150 m² (20 appartementen) ■ Stookolieverbruik voor de verwarming: 358.543,88 kWh/jaar en gasverbruik voor het sanitair warm water 18.293,39 kWh/jaar ■ Totale jaarlijkse factuur: 30.945€/jaar (excl. btw) Zonder de energiepremies ■ Installatie van een nieuwe gascondensatieketel in elk appartement ■ indien u één van de 3 eerste aanbevelingen van het EPB-certificaat uitvoert. De eigenaar-verhuurder wiens woning wordt beheerd door een Sociaal Verhuurkantoor (SVK) kan ook een beroep doen op categorie C. ◗ Concrete cijfers Onder deze voorwaarden kan een eigenaarverhuurder die een programmeerbare kamerthermostaat en 10 thermostatische kranen laat installeren, een premie van € 400 krijgen voor een totale investering van ongeveer € 900. . Meer info: http://www.leefmilieu.brussels/themas/energie/ premies-en-stimuli/de-energiepremies-2016 Atelier Mommaerts -CERAU Architects Partners - photo : Yvan Glavie
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TOPIC FINANCIERING Het microkrediet, om de onderneming van stapel te laten lopen Het concept verricht wonderen in de zuiderse landen, maar ook in onze contreien gedijt het microkrediet. Natuurlijke personen en zelfstandigen die door het conventionele bankstelsel werden afgeketst, vinden in het microkrediet de nodige financiering om hun activiteit op gang te brengen. Dankzij het microkrediet richten elk jaar tientallen Belgen hun eigen ‘zeer kleine onderneming’ op. Een enquête. Gaëlle Hoogsteyn E en eigen zaak oprichten is echt geen lachertje als de eigen middelen schaars (of onbestaande) zijn, of wanneer u werkloos bent. Sinds de financiële crisis stellen de bankinstellingen zich bijzonder terughoudend op bij de toekenning van krediet. Hebt u een goed idee en zin om te ondernemen, maar geen financiële steun? Dan kan het microkrediet een aantrekkelijk alternatief betekenen. Ondernemen: een recht voor iedereen “MicroStart gaat ervan uit dat elke man en elke vrouw, ongeacht het niveau van inkomen of scholing en ongeacht hun oorsprong, het fundamentele recht genieten om economische initiatieven te nemen waarmee ze hun eigen lot in handen nemen”, verklaart Patrick Sapy, algemeen directeur van MicroStart. Deze organisatie bestaat uit een coöperatieve vennootschap met sociaal oogmerk en een VZW. Dankzij kleine leningen financiert ze personen die een kleine onderneming willen oprichten of ontwikkelen. “Wij onderscheiden ons door onze focus op werkzoekenden, OCMW rechthebbenden en immigranten, die vaak als eersten de deur van het bankkrediet op de neus krijgen. 70% van de aanvragers is in het buitenland geboren. 14% leest en schrijft moeilijk en 54% is niet verder geraakt dan het secundair onderwijs. Deze eigenheden hebben echter geen impact op hun betrouwbaarheid, zoals blijkt uit het percentage van de terugbetalingen (92%).” Verleden jaar kende MicroStart 869 microkredieten toe, met een gemiddeld bedrag van 7.400 euro en voor een totaal van 6,4 miljoen euro. Crédal was historisch een van de eerste spelers in deze sector, zowel in Wallonië als in Brussel. De instelling beoogt meer rechtvaardigheid en solidariteit in de samenleving, vooral wat betreft het gebruik van geld. “Onze corebusiness bestaat erin het geld dat bij ons wordt belegd, uit te lenen aan verenigingen en ondernemingen die een meerwaarde opbouwen op sociaal, maatschappelijk of cultureel vlak, of die een bijdrage leveren aan het milieu. Het geld wordt uitgeleend aan (toekomstige) ondernemers die geen toegang krijgen tot bankkrediet en aan particulieren met geringe inkomsten”, vertelt Crédal directeur Bernard Horenbeek. Aan ondernemers biedt Crédal dus investeringskredieten, werkkapitaal en thesaurie voor een bedrag van maximum 15.000 euro. In 2014 werd bijvoorbeeld 1,1 miljoen euro aan ondernemersprojecten toegekend door middel van 147 microkredieten voor professionele doeleinden. 32 BECI - Brussel metropool - april 2016 Het microkrediet: daarom! Alles begint met een uitsluiting van het bankkrediet. “Daar bestaan talrijke redenen voor”, stelt Bernard Horenbeek. “60% van onze klanten zijn uitkeringsgerechtigden, 10% heeft nog nooit ondernomen en de Sinds een jaar of twee stellen we vast dat het aandeel van 50-plussers onder de kandidaten toeneemt. (Bernard Horenbeek, directeur van Crédal) overige 30% kan geen voldoende waarborgen of eigen middelen voorleggen, of staat geregistreerd als wanbetaler.” Meer dan 40% van de projecten betreft sectoren als de Horeca, de detailhandel en het transport. U vindt daarbij een winkel van wasbare luiers, een fotograaf die een telescopische mast nodig heeft voor clichés vanuit de hoogte, een dame die brandglasramen restaureert en een uitvoerder van Belgisch bier naar Japan. Het microkrediet: voor wie? In principe richt het microkrediet zich tot alle toekomstige ondernemers die geen toegang meer hebben tot het klassieke bankkrediet. Zowel bij Crédal als bij MicroStart zijn de ondernemers overwegend mannen (ongeveer 60%) en gemiddeld 40 jaar oud. “Sinds een jaar of twee stellen we vast dat het aandeel van 50-plussers onder de kandidaten toeneemt", geeft Bernard Horenbeek toe. Een deel van dit publiek bestaat voornamelijk uit mensen die op hun eigen beginnen na een carrière als loontrekkende. Een ander deel bestaat echter uit jonge, enthousiaste en gemotiveerde mensen. “In 2014 was een kwart van onze ondernemers nog geen 30 jaar oud. De huidige arbeidsmarkt is bijzonder ongunstig voor deze leeftijdscategorie. Vandaar waarschijnlijk deze trend in onze sector.” R.T. TOPIC krediet aan herstellende bedrijven. “In 2014 ontvingen we 25% aanvragen van zelfstandigen die al actief waren. Het zijn allemaal ondernemingen waarvan de activiteit kan worden gered en die de moeilijkheden kunnen overwinnen als ze het microkrediet zeer voorzichtig gebruiken”, ervaart Bernard Horenbeek. Wij horen hetzelfde verhaal bij MicroStart, waar de al actieve zelfstandigen verleden jaar voor het eerst talrijker waren (42%) om een microkrediet aan te vragen dan werkzoekenden en werklozen (39%). Muhammad Yunus, winnaar van de Nobelprijs van de Vrede in 2006, wordt doorgaans beschouwd als de vader van het microkrediet. Microkrediet voor een nieuwe start Naast de zogenaamde ‘starters’ biedt het microkrediet ook oplossingen voor ondernemingen in moeilijkheden. Sinds de financiële crisis blijft hun aantal gestaag groeien. Eigenaardig genoeg behouden veel van deze ondernemingen een flink groeipotentieel. In samenwerking met het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) en BECI verleent Crédal dus microHet succes vereist een goed voorbereid project Volgens Bernard Horenbeek blijft het microkrediet echter slechts één hulpmiddel tussen vele andere, bij de oprichting van een onderneming. “Onze missie bestaat erin ondernemers te helpen bij de creatie van hun activiteit of de overwinning van economische moeilijkheden. Microkrediet heeft slechts zin als het project duurzaam is en bovendien de ondernemer in staat stelt om in zijn eigen behoeften te voorzien. Wij verlenen alleen aan geloofwaardige en doordachte projecten het gevraagde microkrediet. Dit betekent dat de toekomstige ondernemers bijvoorbeeld over een gezond businessplan moeten beschikken, de markt en de concurrentie hebben bestudeerd, ontwikkelingsvooruitzichLa Grainerie, een paradijs voor veganisten In Elsene opende onlangs ‘La Grainerie’ zijn deuren aan alle liefhebbers van plantaardig voedsel. De winkel bevindt zich halverwege tussen een kruidenierszaak en een theehuis. Hij biedt een assortiment aan droog biologisch voedsel in bulk, om mee te nemen of om er ter plaatse van te smullen. Wij maakten kennis met Marie Vial en Sullivan Hoziaux, de initiatiefnemers. “Wij wilden zelfstandig werken en tegelijk betreurden wij de schaarste aan de veganistische* voeding in Brussel. Het is bijzonder moeilijk in onze stad een cappuccino of een koek zonder dierlijke ingrediënten te vinden. We zijn dus gauw gaan denken aan een alternatief adres, dat ondertussen tot een levensproject is uitgegroeid.” “De bank heeft onze kredietaanvraag geweigerd – ondanks een persoonlijke inbreng – en ons doorverwezen naar Crédal. Van microkrediet hadden wij al horen spreken via onze coach van de Village Partenaire, maar wij wisten niet of wij aan de voorwaarden beantwoordden. Ons project was al degelijk uitgewerkt (met een financieel plan en een haalbaarheidsstudie). Onze aanvraag werd daarom vrij snel behandeld. Wij hebben een dossier ingevuld en werden daarna door een analiste onthaald. Nadien werd onze aanvraag voorgelegd aan een kredietcomité. Twee weken later kregen we deze financiering waarvan wij al zo lang hadden gedroomd.” “Het verkregen krediet behoort tot de categorie ‘duurzame ontwikkeling’ bij Crédal. Naast plantaardig voedsel zijn wij ook zeer geëngageerd in de verkleining van onze ecologische voetafdruk en het beheer van afval, waarop wij dagelijks letten in ons consumptiepatroon.” “Voor ons succes was het microkrediet doorslaggevend. Op zich volstaan een idee en energie niet om een zaak te lanceren: zonder financiële steun geraakt u nergens. De aanpak van Crédal onderscheidt zich totaal van die van de banken. Doorheen het proces bij Crédal hebben wij steeds belangstelling gevoeld voor ons project en voor onszelf, als mensen. De menselijke dimensie staat centraal. We hebben hier niet te maken met geautomatiseerde procedures, zoals in klassieke financiële instellingen.” * Veganisme is een levenswijze waarbij geen enkel product van dierlijke afkomst of dat resulteert van de exploitatie van dieren wordt geconsumeerd. BECI - Brussel metropool - april 2016 33 R.T.
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TOPIC ten kennen enz.” Als dit nog niet het geval is, worden deze mensen doorverwezen naar diensten die hen hiermee kunnen helpen. Bijvoorbeeld de ondernemingsloketten. Uit onze studie blijkt dat 80% van de Levensvatbare projecten en nieuwe banen Het overlevingspercentage van bedrijven die met een microkrediet van start zijn gegaan, is vergelijkbaar met wat in andere ondernemingen gebeurt. “Een van de voornaamste troeven van zulke micro-ondernemers is de passie. Bij Crédal ontmoeten we dagelijks gepassioneerde doordouwers die zich geen moeite besparen om hun activiteit op gang te krijgen. Dit versterkt ons in onze wil om deze mensen te helpen hun dromen te verwezenlijken en van hun passie te leven”, verzekert Bernard Horenbeek. In vijf jaar tijd hebben de klanten van MicroStart meer dan duizend banen gecreëerd en er nog eens duizend gered. “Precies daarom is het van groot belang om de politieke en economische beleidsvoerders te sensibiliseren voor de efficiëntie van microkrediet bij de creatie van banen”, verklaart Patrick Sapy. MicroStart heeft een lijst voorstellen aan de bevoegde overheden voorgelegd, waaronder het behoud van degressieve sociale uitkeringen tijdens het eerste leners, drie jaar na het verkrijgen van hun microkrediet, opnieuw een plaats had op de arbeidsmarkt.” (Patrick Sapy, directeur generaal van MicroStart) jaar van de activiteit of de uitbreiding van het statuut van zelfstandige in bijberoep naar de werklozen en de OCMW uitkeringsgerechtigden toe. De conclusie van Patrick Sapy: “in 2014 hebben wij een grootschalige studie ingericht naar de opvolging van onze activiteiten. Hieruit blijkt dat 80% van de leners, drie jaar na het verkrijgen van hun microkrediet, opnieuw een plaats had op de arbeidsmarkt. Wat betreft de duurzaamheid van de micro-ondernemingen, die blijft met 60% overleving binnen het nationale gemiddelde. Als u beseft dat deze micro-ondernemingen in moeilijke sociale omstandigheden van start zijn gegaan, dan verdienen die van ons een flinke pluim!” ● Meer info: www.microstart.be - www.credal.be - www.financite.be Tale Me: mooie kleding te huur Tale Me werkt met een abonnement waarmee u kleren kunt huren voor uw kinderen in functie van hun ontwikkeling en de seizoenen. Een ontmoeting met Anna Balez, medeoprichtster van het concept. “Na de geboorte van mijn eerste kind stelde ik vast dat chique en ethische kinderkleding zeer duur uitvalt en dat kinderen bovendien snel groeien. Zo kwam ik op het idee van een verhuurdienst van kleding. Dankzij Tale Me kunt u kleren huren die u in onze duurzame collecties uitkiest. Deze kleren kunt u om de twee maand inruilen in functie van het seizoen, van uw ingesteldheid of de maat van uw kind.” “In die tijd was nog niemand in deze sector actief en bij gebrek aan een analyse van de concurrentie kreeg ik geen bankkrediet. Ik ben dus naar Crédal gestapt en ontdekte daar een totaal andere aanpak. Ze hebben daar meteen in mijn project geloofd. Ik kreeg een microkrediet van 10.000 euro en lanceerde de activiteit in mijn eigen salon om het potentieel van de markt uit te testen. Een jaar later heb ik me met Catherine geassocieerd en een omvangrijker financiering gekregen om een showroom te openen.” “Onze zaak is nog geen drie jaar oud maar stelt het al beter dan in onze wildste dromen. De klanten zijn ons trouw en de mond tot mond reclame doet de rest. We werken samen met lokale ontwerpers – onder andere Brusselaars – en zorgen op die manier voor 34 BECI - Brussel metropool - april 2016 tewerkstelling. Binnenkort openen we een creatieen reparatie-atelier om unieke kledingstukken te ontwikkelen aan de hand van kleren die anders in de prullenmand terechtkomen. We zijn er echt van overtuigd dat de kringeconomie de toekomst van onze wereld wordt. Dit project heeft mijn beroepsleven veranderd en ik zal Crédal eeuwig dankbaar zijn voor hun vertrouwen.” R.T. R.T. TOPIC DE ONDERNEMING FINANCIEREN Het concept van een Brusselse ‘win-win’lening houdt stand Een jaar nadat Ecolo-Groen met een ‘proxi-lening’ voorstel op de proppen kwam, gaat het Brusselse Parlement zich eindelijk buigen over een nieuwe stimulans voor leningen van particulieren aan KMO’s. Het project was dus niet dood, maar het wordt sowieso een ingewikkeld gedoe … D De Brusselse regering denkt nog steeds na over de aanmoediging van ‘leningen tussen vrienden’, volgens het principe van de winwinlening die in Vlaanderen al 10 jaar lang steeds meer succes kent, of de ‘prêt citoyen’ die in Wallonië in de maak is. Op 22 februari jongstleden kon Isabelle Durant, die dit ordonnantievoorstel voor Ecolo verdedigt, aan een parlementaire commissie haar opvatting van de ‘proxy lening’ toelichten (dit zou, in Brussel, de naam van het concept worden). Fundamenteel wijkt het systeem nauwelijks af van zijn Vlaamse tegenhanger. Hooguit kunnen een aantal secundaire elementen verschillen. Een geheugenopfrisser: de winwinlening is bedoeld om de spaarcenten van particulieren te mobiliseren ten gunste van de KMO’s. De particulier die aan een onderneming (maximum 50.000 euro) uitleent, wint via de fiscus 2,5% van het belegde bedrag terug. Van zijn kant kan de KMO of de starter (minder dan 250 werknemers en/of minder dan 50 miljoen euro omzet) onder deze vorm leningen verkrijgen voor een maximaal bedrag van 200.000 euro. De intrestvoet mag niet hoger liggen dan de wettelijke rente (2,5% in 2015) en mag ook niet lager liggen dan de helft van deze referentierente. Ingeval van een faillissement garandeert de Vlaamse regering 30% van het uitgeleende bedrag (via een fiscale vrijstelling). In de krant Le Soir had de Brusselse Minister van Economie Didier Gosuin in juni verleden jaar zijn twijfels over het systeem, zonder het principe echter uit te sluiten. Voor een Brusselse winwinlening, wacht hij liever op verdere details van het federale Start-up Plan (dat onder andere investeringen in private equity en crowdfunding wenst te promoten) want hij oordeelt dat het beter is het eigen kapitaal van KMO’s te versterken dan schulden aan te moedigen. De minister wenste ondertussen zijn standpunt over dit dossier niet te ‘updaten’, blijkbaar om het lopende parlementaire werk niet te kortsluiten1 . PS ook voorstander Ondertussen zijn wel een aantal zaken verschoven aangezien de PS, vertegenwoordigd door parlementslid Julien Uyttendaele, nu ook het concept van ‘proxilening’ schijnt te aanvaarden. “Het is hoog tijd dat wij op zoek gaan naar alternatieve financieringsmiddelen, nu de banken weigeren krediet te verlenen aan KMO’s, wat nochtans vitaal is voor onze economie”, verklaarde hij. “De kenmerken van dit alternatief platform moeten echter duidelijk en zonder haast worden bepaald om een fiscale niche en dito selectief voordeel te vermijden.” In een blog dat op 24 februari werd verstuurd, laat het PS parlementslid doorschemeren dat dit stelsel zou 1 Dit artikel werd half maart geschreven. BECI - Brussel metropool - april 2016 35 Olivier Fabes In Brussel staat Isabelle Durant in voor het ‘proxi lening’ project in de parlementaire Commissie. moeten worden voorbehouden aan ondernemers aan wie de banken weigeren te lenen. Het is dus duidelijk dat Brussel geen ‘cut-and-paste’ versie van de Vlaamse winwinlening wenst en zich bovendien weinig bekommert om het decreet dat in Wallonië in voorbereiding is. In het Belgische institutionele landschap is een dergelijke aanpak niet onlogisch, maar er liggen waarschijnlijk lange discussiemaanden in het verschiet. Isabelle Durant begrijpt dat deskundigen hierbij worden geraadpleegd (BECI, de vakbonden, de GIMB en andere worden in de komende weken verhoord) maar stelt zich wel af vragen bij zo veel terughoudendheid tegenover iets dat eenvoudig moet zijn. “Het gaat hier om kleine bedragen waarmee precies het eigen kapitaal kan worden versterkt en toegang tot bankkrediet mogelijk wordt. Naast het louter financiële luik kan een dergelijke maatregel vertrouwen inboezemen aan de ondernemer die dus ook meer steun van zijn omgeving krijgt.” Volgens de Ecolo volksvertegenwoordigster zou het verkeerd zijn dit stelsel voor te behouden aan mensen die geen toegang krijgen tot bankkrediet en voor wie er trouwens andere oplossingen bestaan (onder andere het microkrediet). “Naast de budgettaire dimensie heb ik de indruk dat sommigen ervoor terugschrikken wat overheidsmiddelen rechtstreeks aan burgers toe te kennen eerder dan aan instellingen.” Wordt vervolgd … ●
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BEDRIJFSFINANCIERING Maatregelen ten gunste van starters en KMO’s De federale Minister van Zelfstandigen en KMO’s Willy Borsus is tijdens een ontbijt zijn ‘KMO Plan’ aan het publiek van BECI en IZEO komen voorstellen. Samen met een aantal deskundigen besprak hij de maatregelen die zelfstandigen en KMO’s aanbelangen: de tax shift, het Startupplan en de tax shelter. Guy Van den Noortgate W illy Borsus herinnerde aan een bijzonder doorslaggevend economisch argument: de KMO’s vertegenwoordigen 99% van onze ondernemingen en de zelfstandigen zijn in ons land ondertussen meer dan 1 miljoen. Vandaar de logische wil van de federale regering om haar inspanningen te concentreren op deze drijvende krachten, onder andere door de invoering van een ‘geheel aan maatregelen om ondernemingen gedurende hun ganse levensloop te ondersteunen en hun concurrentievermogen te versterken’. Iedereen weet ondertussen dat de loonlasten de voornaamste oorzaak vormen van het tekort aan concurrentiekracht van onze ondernemingen op de internationale markt. Precies daar wil de regering nu ingrijpen. Willy Borsus heeft het over drie invalshoeken: “Eerst de loonnorm. Samen met de sociale partners hebben wij een evolutie uitgestippeld die een verdere groei van onze loonkosten vermijdt om opnieuw winstmarges vrij te maken. Ten tweede de indexsprong. En ten derde inspanningen om kosten te drukken, sociale bijdragen te verminderen en de loonlasten aan te pakken. De meest opvallende ingreep is de vermindering van de sociale bijdragen, die vanaf het tweede kwartaal stapsgewijze van 33 naar maximaal 25% zullen teruglopen. Dit is de voornaamste maatregel van de ‘tax shift’.” Nieuwe banen Willy Borsus had het verder over de eerste aanwerving, vaak een moeilijke stap voor jonge onderneming. Hij raamt dat van de 300 tot 350.000 zelfstandigen die zouden kunnen aanwerven, 10% het effectief zal doen, wat gelijk staat met 30 tot 35.000 nieuwe banen tegen het einde 36 BECI - Brussel metropool - april 2016 van het jaar. Naast deze opvallende maatregel, vertelde de minister ook over een aantal sectorale maatregelen in het raam van zijn KMO Plan: in de Horeca en de bouw zijn die bedoeld om sociale dumping te voorkomen en bovendien overuren belastingvrij te maken. Hierbij is het de bedoeling ‘flexibiliteit in te bouwen zonder ons sociaal model aan te tasten’. Pierre-Philippe Hendricks Na de uiteenzetting van de Minister brachten drie deskundigen hun standpunt en toelichting over de impact van verscheidene maatregelen, onder andere op fiscaal en sociaal vlak. Pierre-Philippe Hendrickx, partner bij Fieldfisher, haakte in op de voordracht van de Minister met uitvoeriger details over de ‘Startup Tax Shelter’: de principes en de vennootschappen die hier recht op hebben. Het bedrijf moet van Belgische nationaliteit zijn (of deel uitmaken van de Europese Economische Ruimte, met een vestiging in België). De firma moet minder dan vier jaar oud zijn en ten vroegste op 1 januari 2013 zijn opgericht. Verder mag de KMO niet meer dan één van de volgende criteria overschrijden: minder dan 9 miljoen euro omzet, een balans onder de 4,5 miljoen euro en minder dan 50 werknemers. Voor een ZKO gelden de volgende criteria: TOPIC Drie vragen aan Willy Borsus Hoe hebben de zelfstandigen en de KMO’s de maatregelen in verband met de Tax Shelter onthaald? “Het onthaal was positief. En dan heb ik het vooral over de maatregelen aangaande nieuwe banen, waarbij een ZKO een eerste medewerker met nul sociale bijdragen kan aanwerven en voor de volgende aanwervingen (t.e.m. de zesde) eveneens lastenverminderingen geniet. Globaal wensen wij een gunstige context te scheppen voor het ondernemerschap en de investeringen. Nu zijn de zelfstandigen en de KMO’s aan de beurt!” Wanneer zullen we de eerste resultaten van deze maatregelen kunnen meten? “De maatregelen zijn sinds 1 januari van kracht en ik geloof dat we de eerste resultaten vanaf het tweede kwartaal van dit jaar zullen merken. Natuurlijk moeten de mensen nog informatie inwinnen om na te gaan wat hun aanbelangt, nog voor zij beslissen aan te werven of te investeren. Maar toch verwacht ik dit jaar al positieve resultaten.” Zijn andere maatregelen voorzien? “Jazeker, onder andere ten gunste van zelfstandigen en investeringen. Die worden nog voor de helft van dit jaar aangekondigd. We wensen het statuut van zelfstandige verder te versterken en zijn niet van plan onze inspanningen te staken.” minder dan 700.000 euro omzet, een balans onder de 350.000 euro en minder dan 10 werknemers. Voor een nieuwe onderneming wordt uitgegaan van een te goeder trouw gemaakte schatting, aan de hand van het financiële plan. Verder verduidelijkte hij de vennootschapstypes die uitgesloten zijn: vastgoedbedrijven, management bedrijven, beursgenoteerde ondernemingen en bedrijven die een gerechtelijke reorganisatie ondergaan. De sociale aspecten van de tax shift Als juridisch adviseur bij Partena Professional besprak Luc Tilman de sociale dimensies van de tax shift, die hij in drie categorieën onderverdeelde. Ten eerste de verbetering van het sociaal statuut en de promotie van ondernemerschap met onder andere de invoering van een werkelijk statuut van student-ondernemer, de gelijktrekking van het minimale pensioen van alleenstaande zelfstandigen met het pensioen van loontrekkenden, de liberalisering van de toegestane activiteit van gepensioneerden na 65 jaar of de creatie van een ‘gateway recht’ waarbij de verzekering tegen faillissement wordt uitgebreid tot stopzettingen voor economische redenen. Het tweede luik betrof de KMO’s: Luc Tilman wees onder andere op de vermindering van de loonkost voor jonge ondernemingen om hun het leven te vergemakkelijken tijdens de eerste jaren, die van cruciaal belang zijn voor de overleving van de activiteit. Volgens Luc Tilman zou “de beslissing om de werkgeversbijdragen geleidelijk van 33 naar 25% terug te brengen, moeten zorgen voor een versterking van de concurrentiekracht van de ondernemingen en van de aantrekkingskracht van België naar buitenlandse investeerders toe.” Het derde luik behandelde de sectorale maatregelen in de Horeca, met de digitalisering van de overuren van voltijdse banen, de hervorming van gelegenheidswerk en de flexi-jobs. De gevolgen van deze maatregelen zouden al binnen enkele maanden voelbaar zijn. Dan wordt het tijd voor een eerste balans. Luc Tilman legt vooral de klemtoon op de geleidelijke convergentie van de statuten van zelfstandigen en loontrekkenden, en de vermindering van de loonlasten, die aanwervingen zouden moeten aanmoedigen. Luc Tilman Digitale investeringen Als laatste spreker tijdens dit ontbijt gaf ‘web 2.0’ boekhouder-fiscalist Marc Van Thournout een toelichting over de gevolgen van de tax shelter voor de investeringsaftrek, met een nieuwe parameter: de digitale technologie. Na een kleine geheugenopfrissing vertelde hij dat een KMO, die vroeger tussen 3,5 en 4% van de investeringen uitgevoerd tijdens de belastbare periode kon aftrekken, dat nu ter hoogte van 8% kan doen. Deze maatregel is van toepassing voor KMO’s en kleine ondernemingen, in vennootschapsvorm of als natuurlijke persoon. Wel dient gezegd dat digitale investeringen nu een aftrekpercentage van 13,5% genieten! In dat geval dient de investering te gebeuren in digitale activa, bedoeld voor de integratie en exploitatie van digitale betalings- en facturatiesystemen en/of ITC beveiligingssystemen. Marc Van Tournhout Zulke investeringen hebben een reële impact op de kosten. Een voorbeeld: het versturen van een verkoopfactuur aan een onderneming kost volgens het 2014 verslag van ASA KPMG 4,44 euro op papier tegen 2,42 euro per e-mail (PDF formaat dat ten onrechte als een elektronische factuur wordt beschouwd) en 1,20 euro digitaal. Naast het gemak van digitaal kunnen de verkregen besparingen in de ontwikkeling van de onderneming worden geïnvesteerd. Dit valt ergens te vergelijken met het KMO Plan van Willy Borsus, dat bedoeld is om middelen vrij te maken waarmee de ondernemingen zich sterker kunnen wapenen tegen de concurrentie. ● BECI - Brussel metropool - april 2016 37
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BEDRIJFSFINANCIERING Bedrijfsondersteuning: een andere financieringsbron In tijden waarin bankleningen soms moeilijk te verkrijgen zijn, kunnen subsidies als financieringsbron voor bedrijven bijzonder belangrijk zijn. Welke zijn de mogelijkheden in Brussel en hoe er toegang toe krijgen? Een gesprek met een deskundige ter zake. I n Brussel onderscheiden we drie grote openbare subsidiestructuren voor KMO’s: het ministerie van Economie, Innoviris en, in mindere mate, Leefmilieu Brussel. Elk van deze entiteiten specialiseert zich in een of meer gebieden die in grote lijnen als volgt kunnen worden onderverdeeld: het ministerie kent investeringspremies toe voor de aankoop van apparatuur en voor onroerend goed en biedt hierbij consultancyhulp; Leefmilieu Brussel subsidieert alles met betrekking tot energie-efficiëntie en duurzame ontwikkeling; Innoviris spitst zich toe op innovatie en de bedrijfsgerichte concretisering van academische onderzoeksprojecten. Wij richten ons op dit laatste aspect. Van idee tot praktijk voor KMO’s Innoviris richt zich niet alleen op KMO’s maar ook op grote ondernemingen en universiteiten... "Voor de KMO’s bestaan er voornamelijk drie subsidievormen: Protect, Evaluate en Boost", zegt Nicolas Vautrin, Team Leader Industrial Research and Innovation bij Innoviris. "Protect ontwikkelden we met als doel de invoering en de aanvraag van een octrooi te cofinancieren. Evaluate financiert de opstart van een haalbaarheidsstudie - tot 50% van de totale kosten exclusief btw, en maximaal 125.000 euro. Ten slotte cofinanciert Boost technisch advies of de validatie van een wetenschappelijk idee bij erkende onderzoekscentra. Het gaat hier om microhulp voor een bedrag van maximaal 10.000 euro." Het steunplafond schommelt tussen de 35 en 75%, in functie van een aantal criteria zoals het einddoel, of, in het kader van Protect, de steun die het bedrijf al dan niet reeds van Innoviris zou hebben gekregen. In dat laatste geval kan de steun hoger oplopen: Innoviris heeft als filosofie het bedrijf in zijn innovatiestrategie te volgen, van de goedkeuring van een idee tot de uitvoering ervan. 38 BECI - Brussel metropool - april 2016 Adrien Dewez Ook grote bedrijven Ditzelfde evolutieprincipe geldt voor de steun aan alle ondernemingen, ongeacht hun grootte: Explore, Shape en Upgrade zijn drie innovatie-ondersteunende subsidies. "Het doel van Explore is om toegepast industrieel onderzoek en de haalbaarheid ervan te financieren. Het zijn vooral bedrijven met ervaring in R&D die er gebruik van maken, maar deze hulp is ook bedoeld voor universiteiten en KMO’s. Het betreft meestal projecten inzake chemie, gezondheid of datawetenschappen," vervolgt de heer Vautrin. Shape ondersteunt de uitvoering van een idee. "Wij bevorderen in deze context experimentele projecten die bijvoorbeeld leiden tot de ontwikkeling van een prototype. Dit is de voorbereiding op de commercialisering." Terwijl het subsidieniveau van Explore in functie van de bedrijfsgrootte varieert tussen de 50 à 70%, biedt Shape steun van een ordegrootte van 25-45%. "De bedoeling is om innovatie te stimuleren. Hoe riskanter een project, hoe groter de hulp. Explore hanteert dus hogere tarieven dan Shape, dat dichter bij de markt aanleunt." Elke samenwerking met een universiteit is bovendien goed voor een bijkomende 15% bovenop deze tarieven. Upgrade is daarentegen bedoeld voor na de commercialisering: "Het gaat om de cofinanciering van een innovatief proces, de verbetering van de instrumenten die gebruikt worden bij de creatie van producten of interne processen." Hoe een subsidie te verkrijgen? Een subsidie verkrijgen hangt af van een aantal aspecten. "Het is belangrijk om de toelatingsvoorwaarden op onze website te bekijken", verduidelijkt Nicolas Vautrin. "Zo TOPIC moet de bedrijfszetel, of op zijn minst het R&D-onderzoek, zich bijvoorbeeld in Brussel bevinden. De financiële gezondheid van het bedrijf is eveneens belangrijk. Het eigen kapitaal moet ten minste 50% van het kapitaal bedragen. Tot slot staat het bedrijf zelf in voor een deel van zijn kosten; het moet ons aantonen dat het daartoe in staat is, bijvoorbeeld door een lening of een kapitaalverhoging." HET BELANG VAN HYDRATATIE OP HET WERK Hydratatie is een noodzakelijk onderdeel van een gezonde en evenwichtige voeding.* Het is belangrijk dat uw medewerkers goed gehydrateerd blijven op de werkplek om de productiviteit te waarborgen. Coca-Cola Enterprises heeft de oplossing : Full Service. Deze formule werd gecreëerd om het uw bedrijf gemakkelijk te maken ! We moeten aantonen dat er een markt bestaat en wat de meerwaarde of de impact van het project voor Brussel betekent. Nicolas Vautrin Het dossier moet het formulier omvatten met administratieve informatie waarmee Innoviris het innovatieve karakter van het project, de technische uitdagingen, het budget, de bedrijfsvisie,… kan evalueren. "We moeten aantonen dat er een markt bestaat en wat de meerwaarde of de impact van het project voor Brussel betekent." Indien het bedrijf twijfelt, kan het altijd een beroep doen op Innoviris of worden doorgewezen naar organen zoals Impulse. De aanvraag neemt dan wat tijd in beslag: zo’n drie tot vier maanden tussen de indiening van het dossier en het advies van Innoviris. Daarna gaat het verzoek naar de Staatssecretaris voor Wetenschapsbeleid Fadila Laanan, die beslist de financiering al dan niet toe te kennen. Merk op dat de betaling van de subsidie in schijven gebeurt. "Wij vragen voor de uitbetaling van elke schijf een wetenschappelijk rapport met de bewijsstukken van de kosten. Het initieel gevraagde budget kan worden gecorrigeerd, maar enkel naar beneden." Hulp nodig? Hoewel sommige bedrijven de tijd nemen om hun aanvraag zelf voor te bereiden, wenden andere zich tot gespecialiseerde consultants zoals Alain Boribon, co-directeur van Subsi-conseils. Een beroep doen op dergelijke diensten hangt, volgens hem, van een aantal factoren af. "Bijvoorbeeld het vermogen van de bedrijfsleider om de ONTDEK DE COCA-COLA FULL SERVICE ! Wij installeren gratis reeds gevulde en onmiddellijk gebruiksklare automaten en/of koelkasten. Wij vullen regelmatig de voorraden aan, zonder dat u hoeft te bestellen. Wij vullen de automa(a)t(en) tijdig aan dankzij telemetrie. Wij onderhouden en herstellen de automa(a)t(en). Wij factureren maandelijks de consumpties. GEÏNTERESSEERD ? SURF NAAR : Hydrationatwork.be BECI - Brussel metropool - april 2016 *Bron : www.europeanhydrationinstitute.org **Water blijft de referentiedrank 39 R.T.
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TOPIC Leefmilieu Brussel biedt premies voor duurzame administratieve documenten te begrijpen en in te vullen (taalbarrière, enz.), de tijd waarover hij beschikt, de grondigheid waarmee hij zijn dossier voorbereidt of hoe dringend het is. Indien hij dit zelf kan beheren, is het nuttig de website van Ecosubsibru te gebruiken; anders kunnen wij helpen." Hij voegt daaraan toe dat enige voorzichtigheid geboden is: "Een subsidieaanvraag op twee wordt afgewezen, soms omwille van kleinigheden zoals een foute datum of een procedurefout." In een ideale wereld zouden er geen subsidies bestaan. Het zou beter zijn de lasten voor bedrijven te verlagen. Alain Boribon "De ambtenaren, die hun best doen, beschikken niet langer over voldoende tijd. Zij bezoeken de projecten of de bedrijven steeds minder en begrijpen niet altijd wat ze subsidiëren. Helaas is een deel van hun eigen evaluatie gebaseerd op het aantal dossiers dat zij afhandelen, ongeacht of die aanvaard of afgewezen worden." Volgens Alain Boribon is de informatie ook te verspreid: "In termen van voorwaarden, deadlines of subsidiabele uitgaven verschillen de procedures volgens de openbare structuren." "Meestal heeft een bedrijf meer tijd nodig dan wij, die de procedures gewend zijn en vaak met de ambtenaren communiceren. Soms wordt een dossier afgewezen en gooit het bedrijf de handdoek in de ring, maar het gebeurt dat de weigering nog te bespreken valt." Hij voegt hieraan toe dat er "in een ideale wereld geen subsidies bestaan. Het gaat hier niet om iets duurzaams. Het zou beter zijn de lasten voor bedrijven te verlagen. Ik weet het, hiervoor uitkomen als bedrijf dat ondersteuning biedt bij het verkrijgen van een subsidie is opmerkelijk, maar wij beschouwen dit als slechts een van de mogelijke financieringsbronnen voor bedrijven." De subsidies vormen dus een relatief moeilijke materie voor een bedrijf dat hier nog geen ervaring mee heeft. Ze vereisen werk voor, tijdens en na het behalen ervan: de bewijsstukken verzamelen, aandacht besteden aan indieningstermijnen en, bovenal, niet alles op de subsidie inzetten – die niet met de echte business te verwarren is. De helft van de verzoeken wordt afgewezen... ● 40 BECI - Brussel metropool - april 2016 ontwikkeling Leefmilieu Brussel biedt een brede waaier steunmaatregelen ten gunste van duurzame ontwikkeling. Het merendeel hiervan richt zich zowel tot ondernemingen als burgers, en focust op energie. In 2016 werd een aantal premies afgeschaft, onder andere in verband met relighting of fotovoltaïsche zonnepanelen. De klemtoon verschuift vandaag naar audit, isolatie en verwarming om ook hier energiebesparingen mogelijk te maken. Het algemeen budget van 22 miljoen euro blijft echter behouden. Het bedrag van de steun wisselt in functie van de premies en van de aanvrager (burger, vereniging, privé onderneming enz.). Liefst doet u eerst een ommetje via de ‘Facilitator Duurzame Gebouwen’. Deze volledig kosteloze dienst verleent technisch advies over energie-efficiency, verwijst naar de nuttigste subsidies in functie van een gegeven situatie, helpt bij het invullen van dossiers of controleert of ze correct werden ingevuld. Wat betreft de administratieve last, zijn de dossiers minder moeilijk in te vullen dan op het eerste gezicht zou blijken. Om het geld te ontvangen, moet u echter bewijzen dat de werkzaamheden wel degelijk hebben plaatsgevonden. Dit is ergens normaal. Behoud dus alle bewijsstukken van uitgaven, facturen, audits door erkende bureaus enz. De hoeveelheid af te geven documenten hangt af van de premie. Ook het ontvangen bedrag hangt af van het type steun waarop u een beroep doet. De installatie van isolerende beglazing wordt bijvoorbeeld ter hoogte van 10 tot 20 euro per vierkante meter gesubsidieerd. In sommige gevallen is het voordelig een energie-audit te laten gebeuren vóór u met de werkzaamheden van start gaat. Zo bepaalt u hoe u op de meest kostenvriendelijke manier energie kunnen besparen. Zoals ze bij Leefmilieu Brussel zeggen: “U loopt eerst even langs de dokter voor u medicamenten begint te slikken.” De premie voor een energie-audit dekt maximaal 50% (btw exclusief) van de subsidiabele uitgaven, met een maximum van 3.000 euro per gebouw. Een KMO die 3.000 euro uitgeeft voor een audit, kan dus tot 1.500 euro terugkrijgen, wat zeker niet verwaarloosbaar is. En met een dergelijke audit beschikt u over een degelijke basis om duurzaam te investeren in de vermindering van uw energiekosten. Voor meer informatie www.ecosubsibru.be www.werk-economie-emploi.irisnet.be/aides-et-subsides www.innoviris.be R.T. TOPIC FINANCIERING VAN DE ONDERNEMING De toekomst van uitbreidingssteun Op welke subsidies kan ik aanspraak maken? Bij welke structuur moet ik aankloppen? Wat zijn de voorwaarden? Het is bijzonder moeilijk om zulke vragen te beantwoorden. De subsidiërende organisaties en de bestaande formules zijn in Brussel namelijk verschrikkelijk versplinterd. Op het gewestelijk grondgebied zouden er 123 dergelijke steunmaatregelen bestaan, aangeboden door 60 verschillende structuren, aldus de bevoegde minister Didier Gosuin, die vastberaden is om hier de korte metten mee te maken. S inds het begin van zijn mandaat kondigt Didier Gosuin een reorganisatie en vereenvoudiging van het publieke steunstelsel aan. “Er bestaan te veel instellingen en aanbiedingen (...) Het aanbod is overdreven uitgebreid, met heel veel overlappingen”, verklaarde de minister op Télé Bruxelles. Te veel ingangen. De hervorming zou in een nabije toekomst op een vereenvoudiging moeten uitmonden. Het kabinet van de minister weigert voor het ogenblik elke vorm van commentaar. De hervorming is trouwens nog niet rond. Toch weten wij nu al dat de subsidiërende instellingen worden gereorganiseerd, dat er een nieuwe aanpak komt voor de toekenning van uitbreidingsteun en dat ook aan de voorwaarden wordt gesleuteld. De ondernemingen vrezen dat deze ‘vereenvoudiging en rationalisering’ gepaard gaan met een vermindering van de steunmaatregelen, die soms zeer nuttig of zelfs vitaal blijken. Volgens BECI Algemeen Coördinator Xavier Dehan, vormen de subsidies “het enige financiële middel – buiten de leningen en kapitaalparticipaties van Brussels Finance – van het Gewest voor de ondernemingen. Brussel heeft fundamenteel geen controle op de fiscaliteit.” Xavier Dehan, Algemeen Coördinator van BECI. De subsidies van Brussel Economie en Werkgelegenheid (de vroegere GOB), waarvan de voornaamste de naam ‘uitbreidingsteun’ kregen, zijn de belangrijkste: “Innoviris levert een schitterende service maar richt zich tot maximaal 300 ondernemingen, dus minder dan 1% van de 35.000 ondernemingen in ons Gewest – de zelfstandigen uitgezonderd. En de premies en steunmaatregelen die Leefmilieu Brussel aanbiedt, zijn eerder van aanvullende aard”, aldus Xavier Dehan. Er bestaan twee types uitbreidingssteun: voor algemene investeringen en voor specifieke. “De algemene investering betaalt alle uitgaven die betrekking hebben op de acquisitie en de volle eigendom van de gebouwen, de uitrusting en, eventueel, software, voor een vennootschap. Al wat te maken heeft met leasing of de aanwerving van personeel is bijvoorbeeld uitgesloten. De subsidie blijft beperkt tot 15% (of het dubbele voor ondernemingen die zich in de Ontwikkelingszone bevinden (de afbakening hiervan staat op de website van Brugis)). De basis van de subsidie bedraagt in feite 7,5% van de investering, met daarbij een 'bonus' van 2,5% in functie van een aantal criteria zoals de creatie van banen, het startersstatuut enz. Dat staat allemaal zeer duidelijk uitgelegd op de website van BEW!” Subsidies voor specifieke investeringen zijn voor een welbepaald project bestemd. “Meestal hebben ze te maken met de bescherming van het milieu. Het bedrag ligt hoger dan wat Leefmilieu Brussel aanbiedt. Ondernemingen proberen doorgaans eerst specifieke investeringssteun te verkrijgen en, ingeval van weigering, richten ze zich tot Leefmilieu Brussel. In het geval van investeringen voor bodemsanering, benadert de onderneming best onmiddellijk Leefmilieu Brussel.” Didier Gosuin is vastberaden de Brusselse subsidies te hervormen. Doeltreffend? Ondernemers blijven best op hun hoede: subsidies verkrijgen is nooit gemakkelijk en nooit gegarandeerd bij de opstart van een project. “Bij de aanvraag van subsidiëring gaat u best even nauwgezet te werk als wanneer u een lening bij de bank aanvraagt. U moet de procedures volgen, termijnen naleven en alle bewijsstukken bijhouden. Zelfs professionals vergissen zich soms.” De vraag is of zulke subsidies de Brusselse economie werkelijk ondersteunen. Of zijn ze een nutteloze geldverspilling? “Ik ga hierop zeer voorzichtig antwoorden”, zegt Xavier Dehan. “Over dit onderwerp bestaat er in feite geen enkele studie. De omzet van gesubsidieerde ondernemingen zou over meerdere jaren moeten worden onderzocht en vergeleken met de sector. Dit is werk voor universiteiten, maar voor het ogenblik is dit niet gebeurd.” ● BECI - Brussel metropool - april 2016 41
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER IZEO werd verhoord: er komen maatregelen ten gunste van het vrouwelijke ondernemerschap! In het najaar 2015 stelde IZEO drie belangrijke eisen voor zelfstandige moeders: een langer moederschapsverlof, meer flexibiliteit bij het opnemen ervan en een vrijstelling van sociale lasten tijdens het kwartaal van de bevalling. IZEO stelt vandaag met groot genoegen vast dat deze vragen van vrouwelijke zelfstandigen gehoor kregen en ruimschoots werden overgenomen in het plan ter promotie van het vrouwelijke ondernemerschap dat door Ministers Willy Borsus en Maggie De Block werd voorgesteld. I In België is slechts 33% van de zelfstandigen een vrouw. Daar is tijdens de afgelopen vijf jaar weinig in veranderd (+ 1%). 23% van de werkgevers zijn vrouwen, iets minder dan het Europese gemiddelde (26%). Het is dus van groot economisch belang dat meer vrouwen voor eigen rekening gaan werken of een onderneming oprichten. Maar dit begint met een beter statuut voor vrouwelijke ondernemers. De maatregelen die de Minister van Zelfstandigen en KMO’s Willy Borsus voorstelt, gaan in deze richting en draaien rond vier assen: 1. De invoering van een barometer van het vrouwelijke ondernemerschap, met het oog op de centralisering van de cijfergegevens over de toestand en de evolutie van het vrouwelijke ondernemerschap. Met een objectievere kijk op de situatie wordt het gemakkelijker de evolutie in de goede richting te sturen. Verbeteringen aan het sociaal statuut van de vrouwelijke zelfstandigen, voornamelijk wat betreft het moeder2. schap en de verzoening tussen gezinsleven en beroepsleven. Concreet betekent dit een uitbreiding van het moederschapsverlof van zelfstandige moeders, van acht weken vandaag (drie verplichte weken en vijf facultatieve weken) naar 12 weken vanaf 2017. Deze verlenging gaat gepaard met de mogelijkheid om het verlof niet uitsluitend per week op te nemen, maar eveneens voltijds of deeltijds! Een andere grote overwinning voor IZEO: vanaf 1 oktober 2016 worden zelfstandige moeders vrijgesteld van de betaling van sociale bijdragen voor het kwartaal dat volgt op de geboorte. Ze verliezen echter in geen geval hun rechten tot sociale zekerheid voor het kwartaal, dankzij het gelijkstellingsmechanisme. De kosten van beide maatregelen wordt geraamd op 13 miljoen per jaar, waarvan negen voor de verlenging van het moederschapsverlof en vier voor de vrijstelling. Bovendien worden de 105 dienstencheques die aan elke zelfstandige moeder worden toegekend, voortaan automatisch door het sociale verzekeringsfonds van de zelfstandige onderneemster uitgekeerd. Het plan voorziet daarnaast de creatie van een statuut van familiale ondersteuner, een vereenvoudigd beroep op werkgeversgroeperingen en een betere flexibiliteit van de kinderopvangsystemen. 42 BECI - Brussel metropool - april 2016 3. Antwoorden op de problemen waarmee specifieke vrouwen geconfronteerd worden in het raam van de financiering van een onderneming. Hier is sprake van sensibilisering van de banksector en van de spelers van de alternatieve financiering voor de eigenheden van het vrouwelijke ondernemerschap. Gemiddeld betalen vrouwen hun beroepsleningen beter terug dan mannen. Daarom zouden kredietaanvragen van onderneemsters een beter onthaal moeten krijgen! 4. Sensibilisering, vorming en opleiding van jongeren en vrouwen die een zelfstandige activiteit opstarten of dit overwegen. Het komt hier op aan jonge vrouwen te overtuigen dat ze minstens evenveel ondernemingstalent aan de dag kunnen leggen als hun mannelijke collega’s! IZEO beschouwt elk van deze maatregelen als stappen in de goede richting en wenst een snelle opname in de wetgeving. Twee aanvullende maatr len zijn bovendien gevraagd: een gelijkaar dige uitbreiding van het adoptieverlof zelfstandige ouders en de mogelijkheid tot vaderschapsverlof voor zelfstandige papa’s. “Deze maatregelen zouden een cul turele revolutie op gang moeten bren gen”, stelt IZEO Secretaris-generaal Mi guel Van Keirsbilck. “Wanneer morgen een jonge vrouw haar ouders aankondigt dat ze als zelfstandige voor eigen rekening gaat werken, dan hopen we dat de familiekring eerder aanmoedigingen dan waarschuwingen laat horen.” ● Minister Willy Borsus komt dit promotieplan van het vrouwelijke ondernemerschap tijdens een ontbijtvoordracht voorstellen bij BECI en IZEO. Afspraak op donderdag 14 april, tussen 7u30 en 9u30. Inschrijvingen via www.izeo.be. ©Thinkstock DYNAMIEK STARTER Oblique: verzorg uw imago Oblique specialiseert zich als communicatiebureau in imagobeleid. Het bureau heeft zijn strategie bijgestuurd om zich voortaan toe te spitsen op de sectoren van de gezondheidszorg en de Europese organisaties. Guy Van den Noortgate T oma Gerkens en Nicolas Caracostas, de oprichters van Oblique, hebben elkaar een twaalftal jaren geleden leren kennen tijdens hun studies in industrieel ontwerp aan ‘La Cambre’. Na hun diploma zijn ze apart evenementen gaan organiseren. Vijf jaar geleden kwamen ze opnieuw samen om een communicatiebureau op te richten. Ze werken verder aan de organisatie van evenementen en vertrouwen op de mond-tot-mondreclame om nieuwe bestellingen binnen te halen. Toch prospecteren ze tegelijk andere domeinen, waaronder de medische sector. “Voor mijn zus die gastro-enteroloog is, had ik een website ontworpen”, vertelt Toma Gerkens. “Vandaag komen tussen 60 en 70% van de patiënten bij haar via de website.” Ondertussen hebben de twee vrienden ook het communicatiegebeuren van andere artsen onder handen genomen. “Wij werken bovendien voor de cultuursector en Europese organisaties”, voegt Nicolas Caracostas er aan toe. Tijdens de prille jaren gebruikten de twee vennoten hun talent zowat in alle richtingen. “Dankzij onze deelname aan de Start’Hub Challenge hebben wij onze strategie volledig herzien, en zowel ons marketing- als ons financieel beleid gestructureerd. We hebben bijvoorbeeld beslist ons specifiek toe te spitsen op twee domeinen: enerzijds de gezondheidszorg (healthcare), en anderzijds Europese organisaties (verenigingen en lobby’s). We behouden echter een consultancyactiviteit en werken ook voor corporate klanten.” In nauwe samenwerking met de klant Een van de jongste verwezenlijkingen is de naamsverandering van Euroscanning in Novoffice. Oblique heeft het project integraal uitgevoerd in samenwerking met Giuseppe Albicocco, CEO van de klant, en zijn team: de keuze van de naam, het ontwerp van het logo, de originele en gepersonaliseerde mailingbrief aan de klanten en het evenement dat naamsverandering aankondigde. “Wij werken veel met de mensen samen vanaf het begin en doorheen het ganse proces. Dit loopt van de voorbereidende vergadering tot en met de slotpresentatie. Wij vinden het zeer belangrijk dat de klant zich zelf voor het project inzet en dat wij samen met hem evolueren.” Doorheen de maanden ontwikkelde Oblique een benijdenswaardige reputatie de medische sector, waar zijn vaardigheden echt worden gewaardeerd. “Wij werken samen met de arts aan de communicatie die hij wenst en produceren informatie zowel op papier als online, meestal een combinatie van beide, trouwens.” Geleidelijk heeft het bureau zijn cliënteel kunnen diversifiëren en werkt het vandaag met medische centra en biotechbedrijven zoals de startende Novadip. In de toekomst zou de specialisatie in de gezondheidszorgsector zich nog moeten verbreden. Ook bij de Europese organisaties tracht het bureau zijn diensten aan te bieden. “Het gaat hier om verenigingen, groepen en lobby’s die in Brussel actief zijn. We hebben er minstens 300 geïdentificeerd. Het is met zulke klanten vooral de bedoeling communicatiecampagnes te ontwikkelen en deze te versterken aan de hand van brochures, evenementen, een website e.d. Met de inhoud zelf houden we ons niet bezig, wel met de vormgeving, om zo overtuigend mogelijk te zijn.” Zo werkte het bureau onlangs voor de EOS (European Organisation for Security) die alarmsystemen ontwikkelt voor ernstige crisissituaties (Pop-Alert project). Toma Gerkens Spelers zijn er in zijn sector meer dan genoeg. Oblique heeft daarom beslist zich via specialisatie te onderscheiden en de klanten een zeer gerichte kennis van zaken aan te bieden. Deze strategie werd bepaald en verbeterd tijdens de deelname aan de Start’Hub Challenge. Ze wordt nu toegepast. Het bureau gaat ook zijn website herzien, al was het maar om aan te tonen dat de schoenmaker niet altijd de slechtste schoenen draagt. ● www.oblq.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - april 2016 43
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DYNAMIEK OVERDRACHT ‘Bijna’ nieuw kantoormeubilair zoekt overnemer Als u ooit een recente wagen in zeer goede staat hebt gekocht, kent u waarschijnlijk al het ‘nearly new’ principe. Wist u echter dat dit concept ook op kantoormeubilair wordt toegepast? De gevolgen van deze optie zijn niet te verwaarlozen, noch economisch, noch voor het milieu. Een overzicht van de bestaande initiatieven op dit vlak. Johan Debière I n de bedrijfswereld gaan gemiddeld meer meubels naar de container dan bij de particulier, bij wie rommelmarkten, herverkoop, uitwisseling of donatie al goed ingeburgerd zijn. Volgens Yves Dykmans, die aan het hoofd staat van meubilairketen Oka (tweedehands en eindereeks meubels), heeft dit niets te maken met luiheid: “Wanneer een manager of een zaakvoerder van kantoormeubilair veranderen, moet dit allemaal om organisatieredenen vlot gebeuren. En als er dan niemand klaarstaat om die voorwerpen in ontvangst te nemen, vertrekt vaak alles naar de container.” Oka recupereert oude meubels en vervangt ze door nieuwe. Op die manier helpt het bedrijf de klant en vermijdt het de verspilling van meubels die naar de afvalverbrandingsoven vertrekken. Oka repareert de meubels die de moeite lonen en verkoopt ze nadien sterk afgeprijsd aan KMO’s, zelfstandigen, particulieren en zelfs studenten. De levenscyclus van het product wordt hierdoor gevoelig verlengd. HU-BU = HUman-BUsiness Oka is een handelsbedrijf. Ook verenigingen organiseren interessante initiatieven in dit domein. Zo bijvoorbeeld HUBU, wat staat voor HUman-BUsiness. Deze sympathieke vereniging werd in 2009 met de steun van de Koning Boudewijnstichting opgericht en is bedoeld om verenigingswereld en bedrijfswereld dankzij een donatieplatform met elkaar in verband te brengen. “Met ‘donatie’ bedoelen we de tijd en de kennis van zaken die via bedrijfsvrijwilligerswerk worden gegeven, maar natuurlijk ook het ongebruikte kantoormeubilair die ondernemingen bereid zijn te af te staan aan degenen die er behoefte aan hebben”, vertelt Muriel de Vinck, woordvoerster van het platform. De procedure is heel eenvoudig en verloopt zowat als bij Kapaza of eBay, maar dan zonder veiling: “Een onderneming die zich wil ontdoen van bureaus, stoelen of kasten kan ons contacteren. Wij nemen foto’s en plaatsen die op het platform. De verenigingen nemen wat ze nodig hebben door het invullen van een elektronisch winkelwagentje, precies als op eBay en betalen nadien via Paypal. De forfaitaire prijs wisselt tussen 0 en 15 euro maximum.” Ook voor starters Waarom zou gegeven meubilair moeten worden betaald? “Wij wilden van meet af aan niet dat de verenigingen zouden worden beschouwd als de ‘armen’, en de ondernemingen 44 BECI - Brussel metropool - april 2016 Uw kantoormeubilair, nieuw of tweedehands? als weldoeners van de mensheid. Wij zochten een evenwicht. Met een forfaitaire prijs responsabiliseren wij bovendien de vereniging. Wanneer de meubels gereserveerd staan, zijn wij op die manier bijna zeker dat de vereniging wel degelijk iemand stuurt om het materiaal te komen weghalen”, aldus nog Muriel de Vinck. Naast de verenigingen die sociaal actief zijn, wordt ook gedacht aan starters die niet meteen over de nodige middelen beschikken om zich meubilair aan te schaffen. “Op die manier dekken wij een bredere proportie van het sociaal-economisch landschap, zonder van onze doelstelling af te wijken: mensen helpen die er werkelijk behoefte aan hebben”, stelt Filip Van Mullen, de oprichter en voornaamste operator van het platform. Na ons te hebben ingeschreven, hebben we inderdaad kunnen vaststellen hoe eenvoudig het platform wel werkt. Het enige nadeel is dat er geen enkel bureau of stoel beschikbaar was toen we dit artikel schreven … “Er zijn inderdaad zeer rustige periodes en andere waar we druk bezig zijn. Zo bijvoorbeeld in 2014, toen BNP Paribas Fortis in amper 10 dagen tijd nagenoeg 2500 kantoorvoorwerpen heeft moeten buiten krijgen”, herinnert zich Filip Van Mullem. One table, one company Behalve HU-BU is nog een aantal andere verenigingen en ondernemingen actief in deze sector. Het programma van BECIs Brussels Waste Network (BWN) tracht deze verscheidene initiatieven met elkaar te verbinden om een volledige waaier aan oplossingen te bieden aan de Brusselse ondernemingen. Het Ressources netwerk – d.i. de federatie van de sociale-economiebedrijven actief in hergebruik – heeft in het raam van een BWN activiteit een eerste vorm van samenwerking met HU-BU op gang gebracht. Concreet wordt hier gebruik gemaakt van meubilair dat leden van het ResOp 27 mei organiseert BECI een vormingssessie over de optimale en duurzame inrichting van kantoren: ‘Uw kantoren van de toekomst zonder 1 € extra’. U ontdekt er meerdere innoverende oplossingen om de werkruimte en de omgeving optimaal in te richten. Meer informatie: www.beci.be/nl/opleidingen/ - Laurie Verheyen et Laura Rebreanu - green@beci.be Echt gebeurd Is de eigendomsvoorbehoudclausule nuttig? Voor zijn nieuwe kantoren in Sint-Lambrechts-Woluwe koos Spadel hergebruikte kantoormeubels. sources netwerk als Oxfam of Spullenhulp hebben teruggewonnen. Ressources tracht het contact te leggen tussen zijn leden en ondernemingen die zich van zgn. ‘grof afval’ willen ontdoen. De federatie is bijna klaar met de ontwikkeling van het platform ‘Clic Récup’, waarmee het mogelijk zal worden het lid te identificeren dat best overeenstemt met de behoefte van de onderneming, onder andere in functie van de gevraagde service, het type voorwerpen of de vestigingsplaats. Ook het vermelden waard: NNOF, een mooi initiatief van verhuizer Vandergoten, die voorstelt tweedehands meubilair over te nemen om het op te frissen. Dit was trouwens de keuze van Spadel toen de onderneming haar intrek nam in haar nieuwe kantoren van Sint-Lambrechts-Woluwe. De mening van woordvoerder Jean-Benoît Schrans: “Onze oude bureaus werden gedemonteerd en de houten, stalen of aluminiumstukken werden op een creatieve manier hergebruikt in onze nieuwe kantoren. Zo hebben wij bijvoorbeeld onze werkruimte rond een zeer lange tafel verdeeld. De tafel werd in segmenten ingedeeld door gebruik van tussenschotten en nissen zoals je die op Belgische stranden tegenkomt. Op die manier genieten de medewerkers voldoende rust. Er zijn ook doorgangen ingebouwd voor de toegankelijkheid. Dit alles werd samengesteld met elementen die wij van onze oude bureaus hebben teruggewonnen.” Kortom een bijzonder duurzaam concept waarvoor de zeer deugdzame Spadel de volgende slagzin ontwikkelde: ‘One table, one company’. ● Info: http://www.oka.be http://hu-bu.org http://www.nnof.be Het Brussels Waste Network van BECI zet zich in voor een betere preventie en efficiënter beheer van afval in Brusselse bedrijven. Hebt u behoefte aan advies of aan een eerstelijns begeleiding? Contacteer onze Raadgeefster kringeconomie Laurie Verheyen - lv@beci.be, 02 210 01 75. www.brusselswastenetwork.eu De heer Pierre T. is zelfstandige en koopt goederen aan om ze aan supermarkten door te verkopen. Hij ontvangt een voorschot vóór de verzending van de goederen maar het saldo wordt slechts 30 dagen na de levering betaald. Naar aanleiding van een faillissement in een verkooppunt zijn goederen daar blijven steken. De heer T. raadpleegt ons over het lot van deze goederen. Het juridisch statuut van de goederen die al aan klanten werden geleverd maar nog niet werden betaald, is van groot belang wanneer uw activiteit er precies in bestaat goederen te leveren waarvan de betaling later gebeurt. In uw algemene verkoopsvoorwaarden kunt u bepalen vanaf welk ogenblik de klant juridisch eigenaar wordt van deze goederen, al heeft hij ze al op voorhand in zijn bezit. De eigendomsoverdracht kan worden uitgesteld tot de ontvangst van de volledige betaling. Dit is de zogenaamde ‘eigendomsvoorbehoudclausule’. Als u nog steeds eigenaar bent van de geleverde goederen, heeft de klant niet het recht ze verder te verkopen zolang hij ze zelf niet volledig heeft betaald. Als hij een dergelijke bepaling niet naleeft, geldt de vordering tot schadevergoeding als de gewoonlijke oplossing. De eigendomsvoorbehoudclausule is ook bijzonder nuttig in geval van een faillissement van uw klant. In artikel 101 van de wet op het faillissement staat namelijk: “Het faillissement doet geen afbreuk aan het recht van terugvordering van de eigenaar van de goederen die in het bezit zijn van de schuldenaar.” Vanaf het ogenblik dat het faillissement wordt verklaard, heeft de gefailleerde niet langer het recht zijn bezittingen te beheren. De curator neemt het roer over en wordt de enige die de bezittingen van het faillissement mag beheren. Dit betekent dat als uw goederen zich bij uw gefailleerde klant bevinden en dat u krachtens de eigendomsvoorbehoudclausule hiervan nog steeds de eigenaar bent, u dit kan laten gelden bij de curator voor zover deze clausule schriftelijk en ten laatste op het ogenblik van de levering van de goederen werd opgesteld. Bovendien moeten deze goederen zich in natura bij uw klant bevinden. Dit moet u weten: Als u regelmatig goederen levert waarvan de prijs nog niet volledig werd betaald, voorziet u best een eigendomsvoorbehoudclausule in uw algemene verkoopsvoorwaarden om u te behoeden tegen een faillissement van uw klant en op die manier uw eigendomsrecht op de goederen te laten gelden. U moet wel snel optreden want de actie waarmee u de goederen opeist, dient te gebeuren voor de datum van het proces-verbaal van controle van de schuldvorderingen. Laila Nejar, , juridisch raadgeefster BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Pouvoirs Locaux M V. an der Stichelen, ADMAX, Administration Aménagement Territoire Logement , Administration Communale d'Auderghem, Administration Communale de Bruxelles, Administration Communale de Forest, Administration Communale de Saint-Gilles, Administration Communale de Saint-Josse-Ten-Noode, Administration Communale de Woluwé-Saint-Pierre, Administration Communale d'Ixelles, Administration Finances et Budget , Admos, ADMV1 - ADM Village N°1, ADNEOM BENELUX, ADP COORDINATION CENTER, ADPA - Association pour la Défense des Porteurs d'Actions, Adrem Services, ADRIENNE, ADRINEKA, ADS Group, ADS Insight, ADV Advice and Development, adva consult, ADVANCE INS, Advanced Business System Integration, ADVANCED SPRING TECHNOLOGY, ADVENSYS, Advice & Executive Search, Advise, Advisers, Advisers Global, Advoring - Vercraeye Kathleen, Aedes International, AEF Agence Education Formation, AEG Belgium, AEROSPACE DEFENCE INDUSTRIES, Aethis, AF BELGIUM, AFCN - Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire, Afer Europe, Affix Corporate Finance, AFH BELGIUM, Afimac, A-First, Afrima, Afrimpex Trading & Investment Company, AFS - 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André Jérémy, AKKA BENELUX, Akkanto, Akros Solutions, AKS, AKSENT, Al Piccolo Mondo, Alain Pneus, ALANI, Alarme Service, ALAY, ALBA, Alba Concept, ALBERT FOOD, Albert Mullenaerts Electricité, ALBRO, Alchimerys, Alcodis, ALCOGROUP HOLDING, ALE D'EVERE, ALERNO HOLDING, ALES GROUPE BENELUX, Alexandre de Posson, ALEXANDRE LE GRAND, Alexion Pharma Belgium, Alfa Group International, Alfa Products & Technologies, ALFARROUJ, ALGEMENE SCHOONMAAK- EN BEPLANTINGS ONDERNEMINGEN, ALIAXIS, ALIAXIS GROUP, ALICE PRODUCTION, Alinoa, ALIZES TRAVEL, ALL AUTOMATIC WASH, ALL BUILDING CONSTRUCT, All Call Services, ALL CLEANING SERVICES SUPNET, ALL TEAM SERVICES, All Ways, All@ssistante, Allaert, Allemeersch (Bakkerij), ALLFIN, ALLIANCE EUROPEENNE DE SANTE PUBLIQUE, ALLIANCE FRANCAISE DE BRUXELLES - EUROPE, Allianz Benelux, ALLIED CLEANERS SERVICES, Allnex Belgium, ALLO BRUSSELS CLEAN, ALLO INTERIM, Allo Nounou Services, ALLO TELECOM, Alloson, Allure Horses, Allyum, Alma, Alma Consulting Group, ALMEDA INVESTMENT, ALMINE RECH GALLERY, ALP TRANSPORT, Alpesc Productions, Alpha Card - 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WINDOW CLEANING, C.F.I.P. - Centre pour la Formation et l'Intervention Psychosociologiques, C.G.O. MOTOR, C.MITSUI, C.N.L.F. Euro Lettrage, C.T.W. CONSTRUCTION, C.V.O.-K.H.N.B. V.U.B. – Lokaal D 1.33, C43 Management, C6PO, Cab Exp.Compt. Krockaert Sambaere & Ass., Cabac, CABESA, Cabinet Bede, Cabinet de Radiologie Ste Anne-St Remi, Cabinet du Ministre Emir Kir, Cabinet du Ministre Hervé Jamar, CABINET GYNECO-CHIRURGICAL, Cabinet J. Jambon, CAE- Cabinet d'Assurances et d'Expertises, CAF-DCF Dpt. Central Fract. de la Croix Rouge, CAFE BELGA, Café Liégeois, CAFFE CON LATTE, CAI Belgium - Casinos Austria International Belgium, Cail Fanny, Caira Edition, Cairn Legal, CAISSE DE PREVOYANCE DU NOTARIAT - VOORZORGSKAS VAN HET NOTARIAAT, CAISSE DE RETRAITE DES SENATEURS, CAISSE DES CONGES PAYES DE L'ALIMENTATION BELGE, CAISSE INTERPROFESSIONNELLE DE DEPOTS ET DE VIREMENTS DE TITRES, CAISSE NAT. PATRONALE PR LES CONGES PAYES DS L'INDUSTRIE DU BATIMENT &, CAISSE POUR ALLOCATIONS FAMILIALES SECUREX - KINDERBIJSLAGFONDS, CAISSE PREV. DES INDPDTS & ENTR. - VOORZORGKAS ZELFST. & ONDERNEMING., CAISSE PREVOYANCE AVOCATS HUISSIERS JUSTICE & AUTRES INDEPENDANTS, Calao Consult, CALAR BELGIUM, CALLENS CAFE, Callens Pirenne Theunissen & C°, Callibra, CALORIBEL, CALTRANS, Calvert Group Belgium, Cambox - Opdebeeck Niels, Cambre Associates - Public Relations & Public Affairs, CAMI, Campanile Zaventem (Comada), CAMPARI BENELUX, Campens Jacques, CAMPUS, CAMPUS SAINT-JEAN, CANDAN, Canon Belgium, Cap 2000 Informatique, CAP Consultance - Senos, Capgemini Belgium, CAPITAL CONSTRUCT, CAPITALE CARS, Capitale-Life.be, Cap-Network, CAR WASH NO UN, Carat Belgium, CARBO EUROPE, Cardel Sustainable Management, CARDNO EMERGING MARKETS BELGIUM, CAREERS INTERNATIONAL, CARHOP, CARITAS INTERNATIONAL, Carlier Thomas- Tous chantiers, CARMELITES DE SAINT-JOSEPH, Carmeuse Holding - Carmeuse Coordination Center, Carodec, CAROLINE PARTNERS, CAROLL BELGIQUE, CARON, CARPE DIEM SERVICES, Carré Associates, Carree, Biebuyck & Partners, Carrefour Belgium, CARREFOUR FINANCE, CARROSSERIE DE STOCKEL, CARROSSERIE EUROPEENNE, CARROSSERIE KARREVELD 1080, CARROSSERIE KARREVELD 1180, Carrosserie Vanderveken, CARS SELECTION-ECT, Carta +, Cartec, CARUM, CASA, CASA BOUW, CASA NET, CASABLANCO, Cascade, CASH CONVERTERS EUROPE, CASSART SPECIAL PRODUCTS, Castano Manu, Casterman Editions, CATALAN INVESTMENT, CATALAY, Catalent Belgium, Catalyst Consulting, Catharsys Consulting Group, Catharsys Global Services- BaliBelgium, CAUTIONNEMENT COLLECTIF TRAVAUX- GEMEENSCH. BORGSTELLINGEN WERKEN, CAVENOR, CAVIAR BRUSSELS, Caviss - Consultancy in Aviation & Security, and Strategig Advice, Cazier, CB SA CHASSIS DE BRUXELLES, CBC Banque & Assurance (Grand Place), CBC Banque (Louise), CBRE, CBRE GLOBAL INVESTORS BELGIUM, CC Strategies, CCFFMG, CCI Hainaut (Mons), CCI Hainaut (Manage), CCI Hainaut (siège social), CCIE, CD NET, CD&V, C-DEV, CDH, CDS LOCATION, CEBIODI, Cebir, CECA BELGIUM, Cécile Jodogne, Cecoforma, CEDEC - Centre Européen d'Evolution Economique, CEDICOL, Cédric Moerenhout, CEFAID, Cegeka Groep, Cegelec, CEGELEC FIRE SOLUTIONS, CEGELEC INFRA TECHNICS, CEI-DE MEYER, Ceka Belgium, Celes - Association d'Avocats, Céline, CELIO FINANCE, Celio International, Cellmade Région Bruxelles-Brabant Wallon-Hainaut, CEMBUREAU - ASSOCIATION EUROPEENNE DU CIMENT, CEMEA-EP, CEMOME, CEMRE, CEMSTEEL, CENFORGIL - CENTRE DE FORMATION ET DE PRODUCTION, CENT. NAT. COOP. AU DEVELOPPEMENT NATIONALES ZENTRUM FUR ENTWICK, Center for Creative Leadership, CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP EMEA, CENTRALE, CENTRALE CULTURELLE BRUXELLOISE, CENTRALE D'ACHATS DE LA MAROQUINERIE PARISIENNE, CENTRALE DE SERVICES A DOMICILE DE BRUXELLES, Centrale Médico-Dentaire, Central-Fruits, CENTRE ANDERLECHTOIS DE FORMATION, CENTRE ARNAUD FRAITEUR, CENTRE BELGE DE LA BANDE DESSINEE - BELGISCHE STRIPCENTRUM, CENTRE BRUXELLOIS D'ACTION INTERCULTURELLE, CENTRE CHAPELLE-AUX-CHAMPS, CENTRE CONFIDENT MULTIDISCIPLINAIRE DES HOPITAUX DE L'ULB, CENTRE CULTUREL DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE - LE BOTANIQUE, CENTRE CULTUREL D'ETTERBEEK, CENTRE CULTUREL D'EVERE, CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK, CENTRE CULTUREL MAGHREBIN-ESPACE MAGH, CENTRE D' ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DU SOLBOSCH, CENTRE D'ACCUEIL D'URGENCE ARIANE - CENTRUM VR DRINGEND ONTHAAL ARIANE, CENTRE D'ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES DEPENDANCES, DIT CENTRE L'OREE, CENTRE D'ACTION ET DE FORMATION POUR LA COMMUNICATION AUX MEDIAS, CENTRE D'ADAPTATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE, CENTRE D'AIDE A L'ENFANCE DU WAR MEMORIAL, CENTRE D'AIDE AUX PERSONNES BRABANTIA, CENTRE D'AIDE POUR LA SANTE MENTALE EN MILIEU URBAIN, CENTRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE ET DE CYTOLOGIE, CENTRE DE COORDINATION DES BETONS - COORDINATIE CENTRUM BETON, CENTRE DE COORDINATION ET DE SERVICES A.E.P., CENTRE DE DEVELOPPEMENT ET D'ANIMATION SCHAERBEEKOIS, CENTRE DE DISTRIBUTION ET DE STOCKAGE, CENTRE DE FORMATION 2MILLE, CENTRE DE FORMATION D'ANIMATEURS, CENTRE DE FORMATION DU NETTOYAGE - OPLEIDINGSCENTRUM VAN DE SCHOONMAAK, CENTRE DE FORMATION-INSERTION LE GRAIN - C.E.F.I.G., CENTRE DE GUIDANCE D'IXELLES, CENTRE DE JOUR & CENTRE D'HEBERGEMENT PR ADULTES AYANT UNE, CENTRE DE PERFECTIONNEMENT DE SOUDEURS, CENTRE DE PREVENTION DES VIOLENCES CONJUGALES ET FAMILIALES, CENTRE DE PREVENTION DU SUICIDE, CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE LES BLES D'OR, CENTRE DE RECHERCHE ET D'INFORMATION SOCIO-POLITIQUES, CENTRE DE REEDUCATION DE L'ENFANCE, CENTRE DE SANTE LIBRE D'IXELLES, CENTRE DE SANTE MENTALE - L'ADRET, CENTRE DE SANTE UCL, CENTRE DE SERVICES ET D'AIDE A DOMICILE, CENTRE DE TRAUMATOLOGIE ET DE READAPTATION, CENTRE DE VIE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE ROBERT ET LAURE BRUNNER, CENTRE D'ENSEIGNEMENT DAMES DE MARIE- VERGOTE, CENTRE D'ENSEIGNEMENT NOTRE DAME DES CHAMPS, Centre d'Entreprises Dansaert, Centre d'entreprises de Saint-Gilles, Centre d'entreprises Euclides, CENTRE D'HEBERGEMENT PIERRE JURDANT, CENTRE D'INFORMATION ET D'EDUCATION POPULAIRE, CENTRE DOCUMENTATION & COORDINATION SOC. CENTRUM VOOR MAATSCHAPPELIJKE, CENTRE EDUCATIF PERMANENT, CENTRE ESPOIR ET JOIE, Centre Européen de Fruits et Légumes (CEFL), CENTRE FORMATION PROF. DS SECTEUR AUTO & SECTEURS CONNEXES, CENTRE HOSPITALIER JEAN TITECA, CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MONT-GODINNE, CENTRE INTERDIOCESAIN - INTERDIOCESAAN CENTRUM, CENTRE LA CLAIRIERE - CENTRUM HET LAAR, CENTRE MEDICAL ENADEN, Centre Morph. Pathol. Pratique de l'Anatomie, CENTRE NOS PILIFS, CENTRE POUR HANDICAPES SENSORIELS, CENTRE POUR L'EDUCATION & FORMATION PROF. SECTEUR ELECTRICIENS, CENTRE RECH. METALLURGIQUES - CENTRUM RESEARCH IN METALLURGIE, CENTRE SCOLAIRE CATHOLIQUE BRUXELLES NORD-OUEST, CENTRE SCOLAIRE DE MA CAMPAGNE, CENTRE SCOLAIRE DU SACRE-COEUR DE JETTE, Centre Scolaire du Sacré-Coeur de Lindthout, CENTRE SCOLAIRE EPERONNIERS-MERCELIS, CENTRE SCOLAIRE MARIA ASSUMPTA, CENTRE SCOLAIRE MARIS STELLA ET NOTRE-DAME DE LOURDES, Centre Scolaire Notre-Dame de la Sagesse, CENTRE SCOLAIRE SAINT-ADRIEN - VAL DUCHESSE, CENTRE SCOLAIRE SAINT-MICHEL, CENTRE SESAME, CENTRE SPORTIF DE LA FORET DE SOIGNES - ASSOCIATION DE GESTION, CENTRE SPORTIF DE LA WOLUWE, CENTRE VINCENT VAN GOGH - CHAB, CENTRUM ALGEMEEN WELZIJNSWERK BRUSSEL, CENTRUM AMBULANTE DIENSTEN, CENTRUM VAN INFORMATIEVERWERKING EN PROMOTIE VOOR DE KMO, CENTRUM VOOR AMBULANTE REVALIDATIE BRUSSEL, CENTRUM VOOR BASISEDUCATIE BRUSSEL, Century 21 Benelux, Cepsa Quimica Belgium, Ceraction, Ceran Lingua International - C.L.I., Cerau, Cercle de Wallonie, Cercle d'Oenologie de Bruxelles, Cercle du Lac, CERCLE ROYAL GAULOIS ARTISTIQUE ET LITTERAIRE, CEREP LOI 1, Ceres, CERFS-VOLANTS MAISON DES TOUT-PETITS, CERIMO, Cermiadata, Cerp, CERTIFIMMO V, CERTIMMO, Certis Europe, CERTISYS, CESI-PREVENTION ET PROTECTION - CESI-PRE, CETTE-ARTEMIS, CEYSENS+PRESTO PRINT, CFCIB - Chambre Française de Commerce et d'Industrie de Belgique, CFE - Compagnie d'Entreprises, CGG BRUSSEL, CGI Belgium, Ch. Royale des Antiquaires de Belgique - Kon. Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. Services, Citydev - Mme Decamp , citydev.brussels (SDRB-GOMB), CITYLINE, CITYMO, CIVA, CKG PROPERTIES, Clabots Tools, Claerhout, Claeys & Engels, CLAIRE'S BELGIUM, CLEAN 4 ME, CLEAN UP, CLEAN UP HOME, Cleaning Company, CLEANING EXPERTS, CLEANING FOR YOU, Clear Channel Belgium, ClearSource, Clerbaux-Pinon (ACP Group), Clerim, Clever Phone, CLIMATE ACTION NETWORK EUROPE, CLINIQUE LA RAMEE - KLINIEK LA RAMEE, CLINIQUE FOND'ROY - KLINIEK FOND'ROY, CLINIQUE SAINT-JEAN, CLINIQUE SANATIA, CLINIQUE SANS SOUCI, Cliniques de l'Europe, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Clip Display Systems, CLL - Centres de Langues, CLOS DE LA QUIETUDE, CLOS REGINA, CLUB, ClubMed - Club Méditerranée, C-Marketing, CMGRP Belgium, CMJC, CMS DeBacker, CNC Collections, CNCD - 11.11.11, CNOOC BELGIUM, CO.GE.LO., CO.RE.BAT, CO2logic, COACH, COBAGYP, COBEFF, COBEHOLD, COBELFRA, Cobelux, Cobema, COBEMAD, Cobemat, Cobepa, COBIMMO, COBRALO, Coca-Cola Enterprises Services., Coca-Cola Entreprises Belgium, Coca-Cola Services, Cocktail 15, "COCOF - Mme LAMBRECHTS, ", COCOM, COCONUTS HOLDING, COCORYCO, COCQUIBUS, CODASOFT, Coddyn, CODIC BELGIQUE - CODIC BELGIE, Codic International, CODIC ROUMANIE, Coditel Brabant / Numericable Belgique, Codumé, Coenraets, COFACE BELGIUM SERVICES HOLDING, COFELY ENERGY SOLUTIONS, Cofely Fabricom, Cofely Services GDF SUEZ, COFIMATRA-RESPONSIBILITY MANAGEMENT, Cofinco Fiduciaire, Cofinimmo, COFINIMMO LEASE FINANCE, COFINIMMO SERVICES, COFINTRA, Coften, Cogal Belgium, Cogam, Cogebi, COGES, COGNEAU DECO, COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BELGIUM, COIL, Colas Belgium, Colas Cleaning Equipment, Cold Mountain s.a. - The Lodge, Colgate-Palmolive (Research and Development), Colgate-Palmolive Belgium, COLGATE-PALMOLIVE SERVICES (BELGIUM), COLIPHIN INVEST, COLLECTIF D'ECHANGES POUR LA TECHNOLOGIE APPROPRIEE, COTA, COLLECTIF FORMATION-SOCIETE, COLLECTIF RECHERCHE ET EXPRESSION, COLLEGE DU SACRE-COEUR, COLLEGE JEAN XXIII, COLLEGE SAINT VINCENT - SAINT FRANCOIS, COLLEGE SAINT-HUBERT, COLLEGE SAINT-PIERRE A UCCLE, Collibra, Colliers International Belgium, COLLINES DE WAVRE V, Colson Donatienne, COLUMBUS 400, COLYMIT CONTRACTORS, Com2be Networks, Co-Mana, Comap, Comapex, COMAX, Comelec, Comeos, Comfort Energy Hasselt, COMITE BELGE D'AIDE AUX REFUGIES - BELG. COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. VR CULTURELE CENTRA, COOPERATION INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SOLIDARITE, COOPERATION TECHNIQUE BELGE, Coopération Technique Belge, COOPERNIC, COORDINATIE CENTRUM NESTLE, COORDINATION ET INITIATIVES POUR ET AVEC LES REFUGIES ET ETRANGERS, COPAINPARK, COPPENS LABORATOIRUM, COPYTEC, CORAFINE, Cords La fourmi, Corelio, CORESO, CORNALINE HOUSE, CORNER IMMO, Cornet & Co - A6 Law Enforcement, Corona, Corporate Agilty Center - HRDA, Cosabel, Cosmebel, COSMOPOLITE, Costermans, Costmasters, COSYLEKO INVEST, COSYLVA, COTUBEX, COURANT & SOLUTIONS, Cousin Sylvie, Covance Clinical and Periapproval Services, COWI BELGIUM, CP GROUP, CPM Belgium, CPM Consultants Personnel Management, Cprojects & Advertising, Crea, Creages Consulting / Serrokh Saïd, Creaset, Creative ConsulTeam, CRECHE DE L'ANNONCIATION, CRECHE DU BEGUINAGE, CRECHE LA PETITE ESPERANCE, CRECHE ROYALE LE NID, CRECHE SAINT-ANTOINE, CRECHE SAINT-CHARLES, CRECHE SAINTE - GERTRUDE, CRECHE SAINTE-ANNE, CRECHE SAINTE-GENEVIEVE, CRECHES DE SCHAERBEEK, Crechinvest, Crédal, Credimundi, CREDIT MUTUEL NORD EUROPE BELGIUM, CREDITSAFE BELGIUM, CREDOC SERVICES, Cresept, CRIBERANT, Cridex, Crisem (Restaurant), CRISP, Cristallerie Anspach, CROIX BLEUE DE BELGIQUE, Croix-Chatelain, CROIX-ROUGE DE BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE - ACTIVITES, Crombé, Cross International, CROWN AVENUE, Crowne Plaza Hôtel, Crucq Benjamin, Cruz Omar - Wiapu, CSB Consulting, CSCE, CTF HOTELS BELGIUM, Cubiz 4, CUIS'ART, CULTUREEL ANIMATIECENTRUM BEURSSCHOUWBURG, CULTURES ET SANTE, CULTUURNET VLAANDEREN, CURALIA BROKERS, CURIEUS, CVC CAPITAL PARTNERS (BENELUX), CVR BELGIUM, CWT BELGIUM, Cycles Devos, CYCLO, Cyklop Belgium, CYTIHOLDING, D & G, D & O Parners, D & RCAMBRE, D' IETEREN LEASE, D&D Art Productions, D.A.I., D.B.S. 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Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. 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FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST F, ormatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. 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TS PARTICIPATIE, Socachim, Socar Shipping Agency, SOCIAAL ENGAGEMENT, SOCIAAL NIVELLERINGSFONDS BELGACOM, SOCIAAL VERVOER ayys en Développement Société Belge TIVE DE LOCATAIRES GERMINAL, SOCIETE COOPERATIVE INTERCOMMUNALE DE CREMATION, SOCIETE D'APPLICATION ET DE VALORISATION ENERGETIQUES, SOCIETE D'APPLICATIONS ET EUTER, Société des OCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILI SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BE Société des Centres Commerciaux de Belgique - SCCB, SOCIETE DES MISSIONNAIRES D'AFRIQUE EN EUROPE, SOCIETE D'ETUDES ET DE COORDINATION DU BATIMENT, SOCIETE D'ETUDES ET DE AN BORM, Société Intercommunale Pour La Diffusion de la Television - Brutélé, SOCIETE INTERNATIONALE DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES, SOCIETE MEDICALE GK, Société SOEURS DE LA RETRAITE, SOFALP, Sofiex, Sofina, SOFINIM, SOFONA, Softkinetic, SOFTKINETIC INTERNATIONAL, SOFTWARE A.G. BELGIUM, SOGEI, SOGEREST, SOGESPA, SOGESTIMMO, SOLNETTE, SOLSOC - FCD, SOLTECH, Soltis, SOLUDOC, Soluka, Solutia Europe, Solvakem Recycling - Solfin, SOLVAL PATRIMONIA, Solvay, Solvay Chemicals International, SOLVAY CHIMIE, Solvay cicc, SOLVAY EXECUTIVE EDUCATION, SOLVAY NAFTA DEVELOPMENT AND tware, SOPRA BELUX, Sopralex & Vosmarques, SORAYA, SOREBEL, SOS CLEAN SERVICE, SOS JEUNES - QUARTIER LIBRE, SOS VILLAGE D'ENFANTS BELGIQUE - SOS KINDERDORP BELGIE, SOS VILLAGES ENFANTS BELGIQUE POUR MONDE SOS KINDERDORP BELGIE SPF Mobilité et Transports - FOD Mobiliteit en Vervoer, SPI PARC SENY, SPIE BELGIUM, SPIELOTHEK BELGIE, Spike Communications, SPIRIFER, Spirit of Change, SPLASH, S-PLUS, SPORT FLASH, SPORTOPOLIS BILZEN, SPORTS PUBLICATIONS, Spullenhulp - Les Petits Riens, AND SERVICES COMPANY, STARWOOD EAME SERVICES COMPANY, STATER BELGIUM, STATOIL ENERGY BELGIUM, STATUAIRES, STEDELIJKE ONTWIKKELINGSMAAT- SCHAPPIJ BRUGGE EN BRUSSELS GEWEST, STEENACKER EN CO, STEENSTAETE, Steenwerckx Print, Assoc., STIB - Mr De Meeus , Stibbe, STICHTING FERN, Stiévenard Thierry, Stile di Vita, Stillemans J. (Ets.), STIMAC, Stocker Industrie, STONE INVEST, Stop Immo, Strabag Belgium, STRATEC, STRATEGIC MANAGEMENT ASSOCIATES, Stratego Finance, Stratemedic, Sumitomo Benelux, Summit Marketing Services, SumProject, Sumy, SUNNY TIMES, SUNWORKS BRUSSEL, SUPERGROUP BELGIUM, SUSA-BRUXELLES, SUSHI BELGIUM, SUSHI FACTORY, SUSHI SABLON, SUSHI UCCLE, SVEA LANDS, Swaplight, Swarovski Belgium, Swatch Group vices Belgium, T.DIFFUSION, T.E.M. - Technilift, T.Francken , T.H.F., T.M.T. PARTNER, T.P.F. - ENGINEERING, T.P.F. 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Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, Max Saey, Business Relations Advisor: msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 GIUM, abco Europe, adjo Mika, ajctex, arwick Barsey Hôtel terleau Grterleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU Y, angara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! Actions that Pay Off, YFAC, www.beci.be O, T CHO - SOCIAAL CENTR UESTION - SANTE, QUIRAL BE Belgium, PSYC PSYCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CE nel - Chamber Music for Europe, QU Group Belgium, Randstad Household Ser RECYCLA R Ser ged Ser RAOUL BROTCORNE, RAPID-TOR RECYCLAR AR REFORM - R AK PROD, Novus Eu OE oastin OEUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANTEUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANT O oasting, Omnicom M New Horizon, New Hotel Charlemagne, NEW IMMO-SCHUMAN, NEW LARGO, NEW LOOK BELGIUM, NEW MARKET BELGIUM, New Saint Aulaye, NEW SOBELWOOD, NEW STANDING HOMES, TNERS DISTRIBUTION, Noicha, NOIR D'IVOIRE, Nolf Raymond, Nordic, NORMAN BROADBENT, NORTHERN DIABOLO, NORTHSHORE PARTICIPATION, NOS ENERGIES, NOS ENFANTS, NOSTALGIE, Novus Europe, NOZON, NRJ Belgique, Nsalanga Mwamba - C2P-Procurement, N-Side, NTS BELGIUM, NUMBER ONE, Numeca International, NUXE BELGIUM, NWAVE DIGITAL, O Sérieux, O V S G, Office Furniture Supplies, OFFICE LEOPOLD III, OFFICE PARK DE MONT-SAINT-GUIBERT D, OFFICE PARK DE MONT-SAINT-GUIBERTC, OG, Ogilvy Group Belgium, OGONE, OIKOCREDIT-BE, Omnicom Media Group, Omnivat Consulting, OMYA, ONA ENTREPRISE, Oncall Europa Language Services, ONDERNEMING DAELMAN LOUIS, ONDERNEMING VAN WETTER, ONDERWIJSINRICHTINGEN L undomedia - Media Groep, MUNTPUNT, Murapack, MUSA, MUSEE JUIF DE BELGIQUE - JOODS MUSEUM VAN BELGIE, MUSEUMFOOD, Musiad, MUSIC AND ROSES, Music Hall Foundation, TIONAL D'ENTRAIDE, TIONAAL INSTIT VERZAMELING - NATIONAL INSTIT Alterna New Game - Change Ne CO, NOBEL, NOBLE PTNER UM HOUT -- CENTRE DE FORMA OPNS - Open Products - Networks & Software, Optil, OPTIMAL AXON TS, OPTIMAL SERVICES, OPTIMOBIL BRUSSELS, Optimol Tribotechnik, Optimor HRM Consultants, Optiwatt, Opus, ORANGE BUSINESS BELGIUM, Orange Clignotant, Outsource Marketing PERNOD RICARD BELGIUM, teau Belgique, WILLY, PETITE ENFANCE REGINA PACIS, PETROLTECH, PETRUS, Peugeot Belgique Luxembourg, PEUGEOT DISTRIBUTION SERVICE - PEUGEOT DISTRIBUTIE SERVICE, PEYMEY DIFFUSION, t & Beer E BERGE & ASSOCIES (BELGIQUE), PIERRE D'ANGLE, Pierre Degand, Pierre Fabre Benelux, PIERRE FABRE SANTE BENELUX, PIERRE MARCOLINI BELGIUM, Pierre Marcolini Group, PIERRE VAN Plastoriia, PLU PLUMKA, Plus!, PME-CONSEILS, PMV - Departement Cultuur, Jeugd, Sport en Media, POELAERT INVEST, Poeran Ewald, POINT CULTURE, POINTS PLUS PUNTEN, POISSONNERIE NOORDZEE, TEUR DE LA SAINTE FAMILLE A WATERMAEL, POUVOIR ORGANISATEUR DES ECOLES ST - VINCENT - DE - PAUL, NOTRE - DAME, POWER INSTALLATION, PP Com, PPG Coatings, PPP SCHULEN ACTIVE DRIVING SCHOOL, Pro Domestica, Pro Unity, Pro Velo, Probam, PROBEL CAPITAL MANAGEMENT, Probel Trade - Quick (rue Neuve), Proboss, PROCIREP BELUX, PROCUREUR, PRODAMTEX, TI BETON, Promocado, PROMOKID'S, PROMOPART, Promosalons Belgique-Luxembourg, PROMOTEX INTERNATIONAL, PROMOTION DE LA FORMATION EN ALTERNANCE, Promotions des TRISCH CENTRUM, Publicis, Publicité Néon, PUBLIGAZ - PUBLIGAS, PUBLIMAIL, Publi-Market, PUBLIPART, PUBLI-T, PUBSTONE, PUBSTONE GROUP, PUERI HOLDING, Pugh & Co International, Puig QUIRAL BELGIQUE, R. van den Berg (Ets.), R.I.B. - Research in Brussels, R.I.P.I. - Représentation Internationale de Produits Industriels, R.K.L. Toitures, R.N.A., R.P.M. INVEST, RABAKO, RAC 1, RACB RAPID-TORC, r'Art Gallery - Store & Gallery, RASEC BL, Rauwers Controle, RAVELINGEN, RAVEN CONSULTING, Ravensburger BUIV, RAY II, RAYFRAN, RAYURE, RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS, REFORM - RECHERCHE ET FORMATION SOCIO-CULTURELLES, REGENTINVEST, REGIE COMMUNALE AUTONOME DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, REGIONAAL INTEGRATIECENTRUM FOYER BRUSSEL, REPLA Belgique, COORDINATION ENFANCE, RESEAU DES SERVICES D'INSERTION ET D'INTEGRATION ,MISSIONS ACTIONS, Réservoir A Architectes, Résidence 200, RESIDENCE 3, RESIDENCE ARCADE, RESIDENCE LOTHAIRE, Résidence Madou, RESIDENCE MELOPEE, Résidence Michèle, Résidence Neerveld, RESIDENCE NEW REYERS, RESIDENCE PARC DES PRINCES, Residentia Park, RESIDENTIE USSELS EU, RGCOM, RGF - R.G. Finances, RGIS Inventory & Retail Solutions Worldwide, RHEASTONE, RHI - Robert Half, RIA ENVIA FINANCIAL SERVICES BELGIUM, Ricoh Belgium, RIG EQUIPMENT Robinetterie R.V.B. Kraanfabriek, Rocco Forte & Family (Brussels), Roche, Roche Diagnostics Belgium, ROCK THE CITY, Rodschinson, Roels R. & A., ROGER TAXIS, ROGIER GRILL, Rohm and Haas LOTHIAN DEVELOPMENTS IV, LOTINVEST DEVELOPMENT, LOTTO SPORTS ORGANISATION, Louis De Waele (Les Entreprises), LOUIS VUITTON BELGIUM, LOUIS VUITTON SERVICES EUROPE, Louvain School of Management, LOUVFERDIS, L'OUVROIR, LOXAM, LOYENS & LOEFF LUTGARDISSCHOLEN BRUSSEL, Lutte contre l'Exclusion Sociale à Molenbeek, LUX SERVICES, LUXURY HOTELS INTERNATIONAL MANAGEMENT BELGIUM, LYDIAN, Lynergies, LYNX U, LYRAMA, M & R Engineering, M Brussels Village Business Center, M Concept (Maisons abinet, M. P.De Crem , M. Vandeput - Défense , M.A.L Electronics, M.B.T., M.C. INVEST, M.Delrivière Ets., M.Gosuin Emploi Economie, M.I.T. Consult, M.J IMMO CONCEPT, M.M.P.R., M.O.S.T., M.Q.P. - Queen's Chocolate, M.S. BELGIQUE, M.S.F. - A.Z.G. - A.O.G., M.S.P. INTER - REGIES, Inter Belgium INTERNATIONAL CRISIS GROUP, International Duty Free Belgium, INTERNATIONAL EDUCATION HOLDING, International Finance Center CFE, INTERNATIONAL GROUP OF TRAVEL, INTERNATIONAL LIGHTING COMPANY, INTERNATIONAL MANAGEMENT AND CONSULTING MEDICAL PRO Consulting, IL & C Ma Sorcière Bien IMMO - ZENOBE GRAMME, IMMO 167, IMMO AC, IMMO ARENBERG, IMMO B.H, IMMO BAM, IMMO BELLIARD, IMMO BERCHEM X, IMMO BLUCHER, IMMO COMMERCE, IMMO CONSULT INTERNATIONAL - K CONSULT, IMMO DE MEEUS, IMMO DEJONCKER, IMMO FEEST EN E, INDERICKX, IMPRIMART, Imprimerie de Hoeillaart - Drukkerij van Hoeilaart, IMPRIMERIE EMILE DE BOECK, IMPRIMERIE PAUWELS, IMPRIMERIE PHILIPPE LOZET, IMPS - International Merchandising, Promotion des Services, Impuls, Impulse, IMSG Lapinski, IMSM, CULTUURPALEIS OOSTENDE, gnie Immobilière de Belgique, IMMOBILIERE CORDIER, IMMOBILIERE DE LA LAINE, IMMOBILIERE DE WATERLOO BOULEVARD, IMMOBILIERE DEBRICO, IMMOBILIERE DEFACQ - LIVOURNE, IMMOBILIERE DES CROISADES, IMMOBILIERE DES QUATRE BRAS, IMMOBILIERE DU ROYAL ROGIER, IMMOBILIERE DU R COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT Het staat in de E-mag Professionele vertalers met één klik op de muis! De Brusselse ondernemingen en de Regering BECI, uw World Wide Web in 2016 5 gouden regels voor efficiënte e-mails Verdelerscontract of arbeidscontract? Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Proximus en Audi maken van auto een mobiele hotspot Proximus en Audi hebben een samenwerkingsovereenkomst gesloten om alle nieuwe Audi’s in België te voorzien van een internetverbinding via het Proximus-netwerk. Dankzij de slimme connectiviteitsdiensten van Audi connect en het performante mobiele netwerk van Proximus heeft de bestuurder toegang tot een ruim aanbod van onlinediensten op maat. Beelingwa.com is een webplatform dat haar klanten in contact laat komen met de door hen gekozen professionele vertalers. Het principe is eenvoudig: gewoon even inschrijven, uw vertaalproject uploaden en een vertaler kiezen. Beelingwa.com biedt u een doorlopende service (24 uur per dag en 7 dagen per week) tegen scherpe tarieven. 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Toegang is voorzien tot online verkeersinformatie, online media streaming, een ‘tankstation’-functie, informatie over bussen, treinen en vliegtuigen, weerberichten, bezienswaardigheden, wi-fi hotspot … De eigenaars van een nieuwe Audi met Audi connect besteld voor 30 juni 2016, kunnen de slimme connectiviteitsdiensten via het Proximus-netwerk gedurende 3 maanden, 3 GB per maand, gratis gebruiken in België. Indien ze de dienst nadien blijven gebruiken, betalen ze 20 euro per maand voor 3 GB in België. Wie ook in het buitenland gebruik wil maken van internet in de wagen kan een roaming databundel laten activeren. Info: www.proximus.com De markt van geconnecteerde auto’s zal de komende jaren sterk groeien. Om tegemoet te komen aan deze groeiende vraag, voorzien Proximus en Audi de nieuwe auto’s uitgerust met Audi connect van een specifieke datasimkaart voor gebruik in de wagen. Proximus staat borg voor de bijbehorende snelle mobiele internetverbindingen via zijn 3G en 4G/4G+ netwerk. Congres van Women Leader Int’l en Internationale Economische Ontmoetingen in Mexico De vereniging Women Leader International (WLI) komt van 11 tot 14 oktober in Mexico samen. Dit congres rond het thema ‘De vrouwen vandaag en hun rol in de wereldvrede’ zal de klemtoon leggen op de impact die vrouwen kunnen hebben op een wereld in volle verandering, op BECI - Brussel metropool - april 2016 47
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COMMUNITY NEWS het voorbeeld dat ze kunnen geven en de invloed die ze kunnen uitoefenen. De samenkomst zal doorgaan in Mexico City en in de stad Puebla, dat tot het erfgoed van de mensheid behoort. Het WLI congres valt samen met de vijfde editie van de Internationale Economische Ontmoetingen. Dit initiatief werd in 2006 in Brussel over de doopvont gehouden en vergaart zakenmannen en -vrouwen die belangstelling vertonen voor handelsrelaties met Mexico, de tweede grootste economie in Latijns-Amerika. Renée Richard LEDENTREFPUNT Info: Mevrouw Renée Richard kokouda@hotmail.com, kevinkomlan@hotmail.com, 0473 501 542, 0496 926 966. Regus opent een business center in Groot-Bijgaarden SATOD: bijstand van een industrieel aankoper, op aanvraag Getuigenis van een klant: Thierry Ferracin, Air Exécution Anderlecht “Wij werken samen met SATOD voor de onderhandeling van onze aankopen van verbruiksgoederen. Toch verschilt dit center van alle andere want in Groot-Bijgaarden zal Regus ook opslagruimte gaan aanbieden. “We kregen steeds meer de vraag van klanten of het ook mogelijk was om een werkplek met opslagruimte te huren”, zegt William Willems, directeur generaal van Regus België. In het bedrijfsgebouw van het nieuwe center beschikken we daarom over 9 units, goed voor alles samen zo’n 850 m2 kunnen worden. Het is ook mogelijk om er enkel opslagruimte te huren.” Info: www.regus.be die flexibel gehuurd Dankzij SATOD hebben wij onze kosten voor deze producten met nagenoeg 20% kunnen terugschroeven. Wij hebben de aankoopvoorwaarden met onze bestaande leveranciers kunnen herzien en nieuwe leveranciers geïdentificeerd. Dit zorgt niet alleen voor besparingen maar ook voor een nieuwe professionele aanpak van het aankoopbeheer binnen onze teams. Met deze samenwerking verbeteren we ons aankoopproces en kunnen we beter focussen op onze corebusiness.” Arnaud Reymond Onlangs opende Regus zijn eerste business center in Groot-Bijgaarden. Deze flexwerkplek ligt vlakbij de R0 en de oprit van de E40 (richting Gent). Bovendien ligt het center op wandelafstand van het station. Het volledig ingerichte center telt 142 werkplekken en beschikt over 50 parkeerplaatsen. Het omvat 32 kantoren, 2 vergaderzalen, een co-working ruimte en een business lounge met leestafel en lounge zetels. Verder is het center uitgerust met alle ondersteunende diensten die perfect aansluiten bij de specifieke behoeften van bedrijven en hun werknemers, zoals meertalige administratieve ondersteuning en WiFi. De behoeften van KMO’s bij de aankoop van industriële goederen vertonen de volgende kenmerken: • Tijdelijke behoeften (enkele uren per week of per maand) • Technische kennis in het domein waarin de KMO actief is • Specifieke aankoopvaardigheden die intern niet bestaan Lozenberg 9c, 1932 Zaventem Arnaud Reymond, +32(0) 476 900 234, areymond@satod.be http://www.satod.be/ 48 BECI - Brussel metropool - april 2016 COMMUNITY BECI - Kamer van Koophandel Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 1 OKTOBER 2015 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Alexandre Cleven, Michel De Bièvre en Christian Sanders, Ondervoorzitters, dhr Roland Cracco, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Bruxelles Métropole” en “Brussel Metropool” van juni en september 2015. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2014 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2014 zijn verschenen in onze magazines Bruxelles Métropole en Brussel Metropool van april 2015. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines Bruxelles Métropole en Brussel Metropool van september 2015. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2014-2015 A. Voorstelling van de jaarrekeningen De jaarrekeningen en het begrotingsontwerp van BECI - Kamer voor Handel en Nijverheid van Brussel werden uitgedeeld bij het binnenkomen van de vergaderzaal. Bovendien werd, conform artikel 48 al. 2 van de statuten, het detail van de jaarrekeningen en van de begroting ter beschikking gesteld van de leden op de zetel van BECI-KHNB, acht dagen vóór de algemene vergadering. Dhr. Roland Cracco, Penningmeester, leest de resultaten van het afgelopen boekjaar voor en becommentarieert ze. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door E&Y bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2015 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BECI-KHNB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2014-2015 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2015-2016 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 20152016. De heer Olivier Willocx leest het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2015-2016. Deze begroting wordt unaniem goedgekeurd. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2015-2016 met 1,8% te indexeren. Wat de beroepsverenigingen betreft, wordt hun bijdrage, zoals vorige jaren, CATEGORIE ONDERNEMING A C D E Natuurlijke persoon Onderneming die gewoonlijk niet meer dan 19 werknemers tewerkstelt van 20 tot 49 werknemers van 50 tot 99 werknemers berekend in functie van het aantal aangesloten leden. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de verschillende bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De statuten voorzien dat 4 leden van de Raad van bestuur een sabbatjaar moeten inlassen. Het gaat om Rachid Azaoum, Laurence Battaille, Jean-Jacques Delens en Vincent Querton. 4 leden van de Raad van bestuur verlaten ons. Het gaat om Luc Deflem, Johan De Swaef, Olivier Nifle en Barbara Stadsbader. De voorzitter houdt eraan te vermelden hoezeer wij hun samenwerking op prijs hebben gesteld en wil hen bedanken voor hun actieve en constructieve bijdrage aan onze werkzaamheden. Hij stelt de algemene vergadering voor om hen een warm applaus te geven. Tot slot leest de voorzitter de namen voor van de personen die een geldige kandidatuur hebben ingediend voor de vorming van een nieuwe Raad van bestuur: Terug uit sabbatjaar: Denis Delforge, Michel Govaerts, Jean-Pierre Jaucot, Pierre Konings, Pierre Marcolini, Ine BEDRAG 2015-2016 EXCL BTW 209 € 588 € 952 € 2.651 € BECI - Brussel metropool - april 2016 49
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COMMUNITY Mariën, Frédéric Rouvez en Sam Van de Kerckhof. Nieuwe kandidaturen: Julien Ciarniello (avocat associé, Uyttendaele, Gerard & associés) en Marie Martens (Twist consulting). Aangezien er evenveel kandidaten als te begeven mandaten zijn, moet er niet worden gestemd. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2015-2016 zal dus als volgt zijn samengesteld: 1. Agie, Sandrine 2. Ataya, Georges 3. Bissen, Jean-Paul 4. Bontinck, Patrick 5. Borremans, Brigitte 6. Ciarniello, Julien 7. Cleven, Alexandre 8. Cracco, Roland 9. De Beir, Theo 10. De Bièvre, Michel 11. Delescaille, Hugues 12. Delforge, Denis 13. Evenepoel, Joëlle 14. Govaerts, Michel 15. Henry, Catherine 16. Jaucot, Jean-Pierre 17. Jespers, Francis 18. Konings, Pierre 19. Leclercq, Sophie 20. Lhomme, Philippe 21. Loncour, Frédéric 22. Loyens, Peter 23. Maelschalck, Martine 24. Maes, Ann 25. Marcolini, Pierre 26. Martens, Marie 27. Mariën, Ine 28. Mechbal, Mohamed 29. Ouriaghli, Sadik 30. Ozcan, Yilmaz 31. Rouvez, Frédéric 32. Sanders, Christian 33. Tilleux, Anne 34. Turkoz, Mehmet 35. Van de Brande, Philippe 36. Van de Kerckhof, Sam 37. Van Perlstein, Philippe 38. Van Thournout, Marc 39. Van Weyenbergh, Rodolphe 40. Vandenbosch, Jean-Claude 41. Wachtelaer, Philemon 42. Wibo, Jean-Charles 43. Willemarck, Thierry 44. Willocx, Olivier 45. Zurstrassen, José De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2015-2016 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. Conform de statuten zijn de mandaten die de algemene vergadering toekent één jaar geldig. De aldus samengestelde Raad van bestuur zal overgaan tot het aanstellen van een voorzitter, drie ondervoorzitters, een penningmeester en tot de benoeming van de leden van het Uitvoerend comité. 7. Toespraak van de voorzitter De Voorzitter verwijst naar enkele markante gebeurtenissen van het voorbije jaar met een bijzondere aandacht voor het dossier mobiliteit in Brussel. 8. Toekenning van de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel De voorzitter overhandigt de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel aan ondernemingen die al gedurende respectievelijk 100, 75, 50, 40 en 25 jaar lid zijn. In naam van de Raad van bestuur feliciteert en dankt hij de leden die deze onderscheiding krijgen. Hij vraagt de algemene vergadering om hen een warm applaus te geven. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 16.45 uur. Thierry Willemarck, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 1 OKTOBER 2015 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16.45 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: dhr Alexandre Cleven, Michel De Bièvre en Christian Sanders, Ondervoorzitters, dhr Roland Cracco, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal Mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. 50 BECI - Brussel metropool - april 2016 Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines Bruxelles Métropole en Brussel Metropool van juni en september 2015. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2014 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 1 oktober 2014 zijn verschenen in onze magazines Bruxelles Métropole en Brussel Metropool van april 2015. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines Bruxelles Métropole en Brussel Metropool van september 2015. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2014-2015 A. Voorstelling van de jaarrekeningen Dhr. Roland Cracco, Penningmeester, leest de resultaten van het afgelopen boekjaar voor en becommentarieert ze. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door BDO bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni COMMUNITY 2015 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BECI-VOB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2014-2015 eenparig goed. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2015-2016 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2015-2016. De heer Olivier Willocx leest het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2015-2016. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2015-2016 met 1,8% te indexeren. Essencia vraagt om bij het bepalen van het lidgeld rekening te houden met het feit dat het ledenaantal in Brussel niet in stijgende lijn is. De Voorzitter neemt akte van deze opmerking maar wijst erop dat het verhogen van het lidgeld van de sectororganisaties moet worden bekeken in het kader van de nieuwe verantwoordelijkheden die BECI draagt als gevolg van de 6de staatshervorming. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de indexering van de bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de Voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De Voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De Voorzitter informeert de algemene vergadering dat volgende personen ontslag hebben genomen of hun kandidatuur niet na de termijn van 6 jaar hebben ingediend: Stephan Broeckx, Bernard Cols, Anya De Bie, Luc Deflem, Luc Demez, François Lemonnier, Dominique Michel en Diane Zygas. Hij deelt volgende kandidaturen mee : Nieuwe kandidaturen: Herman Craeninckx (Stibbe), Amaury de Crombrugghe (AG Real Estate), Hilde Decadt (Carrefour), Stefan Londoz (Securex), Charles Petit (Comeos) en Etienne Rigo (Octaplus). Hernieuwing mandaat voor 6 jaar: Guy-Marc Beaude, Bart Brusselaers, Bruno Colmant, Antoine De Muylder, Eric Everard, Alain Flausch, Philippe Gillion, Bernard Gustin, Michel Govaerts, Luc Hujoel, Véronique Joseph, Pierre Konings, Philippe Lacroix, Chris Vanderroost, Frank Vancamp, Baudouin Velge en Thierry Wille marck. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2015-2016 zal dus als volgt zijn samengesteld: Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Brusselaers, Bart Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Decadt, Hilde de Crombrugghe, Amaury de Halloy de Waulsort, Philippe Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc De Muylder, Jean-Antoine Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fabecq, Pierre Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambotte, Marc Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Lefèvre, Jean-Marie Londoz, Stefan Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Miller, Jean-Pierre Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderroost, Chris van Innis, Emmanuel Van Kan , Thierry Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2015-2016 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. 7. Benoeming van de commissarisrevisor De statuten van het Verbond van Ondernemingen te Brussel voorzien dat het nazicht van de rekeningen wordt toevertrouwd aan een commissarisrevisor, lid van het Instituut van bedrijfsrevisoren. De Voorzitter stelt voor om E&Y bedrijfsrevisoren aan te stellen. De aanstelling is geldig voor 3 jaar. Het budget bedraagt 3000€ + BTW, indexeerbaar. De algemene vergadering keurt dit voorstel unaniem goed. 8. Toespraak van de Voorzitter De Voorzitter verwijst in zijn toespraak naar enkele markante feiten van het voorbije jaar met een bijzondere aandacht voor het dossier mobiliteit in Brussel. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 17.15 uur. Thierry Willemarck, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder BECI - Brussel metropool - april 2016 51
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DE ADRESSEN HENRI & AGNES Veronesestraat 48 – 1000 Brussel YETI CANTINE MODERNE Bijstandstraat 4-6 – 1000 Brussel ZOOM BRUSSELSLIFE Brunchen in Brussel? Zondag, heilige (heerlijke) rustdag, is voortaan brunchdag in Brussel! Want wat is er nu leuker dan na een lekker luie ochtend samen te komen met familie of vrienden voor een heerlijke maaltijd? Brusselslife verklapt u de beste Brusselse brunchadresjes. Olivia Regout Als u ook gewonnen bent voor die heerlijke trend die brunchen heet, dan hebben wij voor u een lijstje samengesteld met adressen die ideaal zijn voor uw zondagse uitstapjes. Gezond en seizoensvers Fervente brunchers hebben enkele adresjes waar ze blindelings naartoe gaan! Henri et Agnès is er zo een. Dit restaurant opent elke zondag van 11.30 tot 15.00 uur zijn deuren voor een brunch die in het teken staat van lokale, biologische en verse seizoensproducten. De brunchformule kost € 25 per persoon. Een minimum aan (gezonde!) producten voor een maximum aan smaak! Laat u verleiden door de “verantwoorde en huisbereide” brunch van Yeti, Cantine Moderne. Florentine, Viking, Ranchero, waar u ook zin in hebt, u vindt er de perfecte brunch. En voor de zoetekauwen zijn er de heerlijke pancakes. De brunchformule begint vanaf € 25. Met de hele familie Is zondag voor u een dag om te genieten met de kinderen zonder al te veel rompslomp? Bepaalde restaurants hebben een specifieke ruimte ingericht, helemaal op kindermaat. Zo kunt u in alle rust genieten van uw zondagse brunch. La Fabbrica in Tour & Taxis is een van die adresjes waar kinderen welkom zijn. Meer nog, hier worden ze vertroeteld. Er wordt gezorgd voor een speciale kinderbrunch voor € 8,50 en zodra die op is, kunnen ze zich gaan amuseren: jongleren, tekenen, grimeren … Intussen kunnen de ouders zich tegoed doen aan een brunch vanaf € 15. 52 BECI - Brussel metropool - april 2016 LA FABBRICA Havenlaan 86 C – 1000 Brussel CRYSTAL LOUNGE Guldenvlieslaan 40 – 1050 Elsene CHEZ FRANZ Hoge-Bruggelaan 30 – 1050 Elsene LES FILS A MAMAN Fourmoisstraat 29 – 1050 Elsene LE CLAN DES BELGES Vredestraat 20 – 1050 Elsene ROYAL WINDSOR Duquesnoystraat 5 – 1000 Brussel De Crystal Lounge, het restaurant van hotel Sofitel in de Louizawijk, biedt diverse workshops aan om uw kinderen bezig te houden (knutselen, kleuren …) zodat u kunt genieten van de heerlijke gerechten bereid door sterrenchef Adwin Fontein. Op het menu: oesters, glaasjes met hapjes, crème brûlée, macarons … De brunch kost € 49 voor volwassenen en is gratis voor kinderen tot 10 jaar. De beste prijs-kwaliteitverhouding De prijs van een brunch kan hoog oplopen, dus is het nog mogelijk om waar voor uw geld te vinden? Natuurlijk! Tijdens het weekend en op feestdagen krijgt u bij Chez Franz van 10.00 tot 16.00 uur een waaier van brunchopties aangeboden: small voor € 6, medium voor € 14, light voor € 15 of large voor € 18. Kortom, een brunch voor elke smaak en elk budget! Ook bij Les Fils à Maman kunt u kiezen uit verschillende formules: één bord voor € 14 of een all-informule voor € 23. Le Clan des Belges laat u ook zelf uw brunch samenstellen: Bonnie of Clyde voor € 15, Tony, Al, Elliot of Lucky voor € 20. Luxueus Hebt u iets te vieren met uw allerliefste of de hele familie? Dan is een brunch in een hotel de perfecte keuze! Royal Windsor GrandPlace verwelkomt u in een gezellig en ontspannend kader. Op het menu: livemuziek, champagnebubbels à volonté en een zoet/hartig buffet. De “Bubble Brunch” kost € 42. BRUSSELSLIFE HORECA Technologie 3.0 ten dienste van de restaurants De horeca heeft het momenteel zwaar te verduren, maar nieuwe operatoren schieten te hulp. Dit zijn onze ideeën om tegen een betaalbare prijs te genieten van onze uitstekende Brusselse gastronomie zonder een geek te zijn. Pierre Chaudoir doen met voorwaarden die kunnen oplopen tot 30 % korting op uw rekening. Ook deze app heeft tot doel om restauranthouders hun tafeltjes te laten vullen tijdens minder drukke momenten … Brusselaars zijn verzot op koopjes. Dit is een soort elektronische waardebon. Online reserveren U hebt het vast ook al meegemaakt: u wilt een tafel reserveren, maar de telefoon wordt niet opgenomen, u laat op het antwoordapparaat een boodschap achter die zonder reactie blijft, u moet wachten tot het restaurant opengaat en u voelt zich ongewaardeerd. Frustrerend, toch? Dat probleem is nu opgelost dankzij online reservaties. The Fork, vroeger La Fourchette, is een echte must (www.thefork.be). Deze interactieve gids omvat restaurants waar u 24 uur per dag en 7 dagen per week rechtstreeks tafels kunt reserveren, net als een vliegtuigticket. Gegarandeerd. Zonder stress. Met een e-mail of sms ter bevestiging. Het diner met uw schoonmoeder zal perfect en zonder verrassingen verlopen. Net als een luchtvaartmaatschappij kan ook de restauranthouder u promoties aanbieden tijdens minder drukke momenten. The Fork heeft Resto.be van zijn lethargische en comfortabele leiderspositie verdrongen, maar het spel om restaurants te overtuigen wordt hard gespeeld. Slim lunchen De app Happy Lunch is een leuk Brussels initiatief om een lunchtafeltje te reserveren in een restaurant. Dat kan via het internet of via de app met geolokalisatie zodat u niet te veel afstand hoeft af te leggen of een lunch kunt plannen met uw potentiële klant in de buurt van zijn kantoor. Happy Lunch is heel dynamisch en biedt de mogelijkheid om een gratis lunch te winnen via pushberichten op uw smartphone. De jacht op betaalbare gastronomie is geopend Dat is het motto van de app Restolastminute. Alles draait rond promotie. U krijgt telkens de kans om een koopje te Laat het restaurant aan huis komen Restaurants bieden sinds jaar en dag afhaalmaaltijden aan. Enkele restaurants leveren ook aan huis, zoals Sushi Shop. Deliveroo, een grote en sterke Engelse speler, heeft voet gezet op de Brusselse markt, gesterkt door zijn ervaring in Londen. Alles wordt vanuit de restaurants aan huis geleverd, gegarandeerd binnen 30 minuten en in goede omstandigheden. Hoe? Dankzij een legertje van fietskoeriers die niet vast komen te zitten in het verkeer. Op die manier kunnen de restauranthouders aan huis of op kantoor leveren aan liefhebbers van gastronomie tegen een zacht prijsje. De Belgische start-up Take Eat Easy gaat sinds kort de concurrentie aan met Deliveroo. U kunt zelf kiezen. De troeven van Deliveroo zijn de organisatie en de gegarandeerde leveringstermijnen. Kok aan huis Drie jongeren hebben het concept “kok aan huis” bedacht: via de site www.oh-chef.be kunt u koks bij u thuis komen laten koken. Ons Belgische culinaire talent zet de kookpotten dus even aan de kant om in die van u te komen roeren. U kunt bijvoorbeeld kiezen voor Eric Martin met zijn 17/20 van Gault & Millau. Of u kunt kooklessen volgen en de kunst van de sushi leren. Ideaal voor een familiefeest of een teambuilding voor uw bedrijf. Besluit Naast deze vijf goede ideeën neigen de restaurants ook naar de “Uber-wereld” met initiatieven als Menu Next Door, voornamelijk toegankelijk via sociale media, waarbij u een gerecht gaat afhalen bij een van uw buren, en de site www. vizeat.com, die gewone stervelingen de kans biedt om eventjes een restaurant te openen in hun eigen keuken. Deze initiatieven doen restauranthouders oneerlijke concurrentie aan, maar de sociaal bewuste gedachte zal de gevestigde orde onderuithalen en de wetgever verplichten om een duidelijk standpunt in te nemen. Eén ding is zeker: reserveren, aan huis laten leveren, eten tegen een redelijke prijs of leren koken was nog nooit zo gemakkelijk. Geen excuses meer. Probeer het zelf zeker ook eens! BECI - Brussel metropool - april 2016 53
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 15.04 | 06.05 BEZOEK AAN DE SERRES VAN LAKEN Elk jaar in de lente zetten de serres van Laken hun deuren open voor het grote publiek. De perfecte gelegenheid om kennis te maken met dit pareltje van het Belgisch architecturaal en botanisch patrimonium. Kasteel van Laken, Brussels Gewest | € 2,50 | www.monarchie.be 24.04 10 KM VAN BRUSSEL Het startschot wordt gegeven op de atletiekpiste van het Koning Boudewijnstadion en het parcours loopt langs de parken van de Heizel. Een mooie wedstrijd ter voorbereiding op de 20 kilometer van Brussel een maand later! Koning Boudewijnstadion | € 20 | www.sport.be AVONDACTIVITEITEN 25.02 | 29.05 AGNES VARDA TENTOONSTELLING Fotografe, filmmaakster en beeldend kunstenares Agnès Varda laat u kennismaken met haar wereld, haar verbeelding, haar kindertijd in Brussel en haar liefde voor aardappelen. MUSEUM VAN ELSENE | € 8 | www.museumvanelsene.irisnet.be 20.04 | 13.11 ID#2016 LICHT & KLANK Een deel van de interne structuur van het Atomium wordt vrijgemaakt voor een digitale installatie. ID (Innovate Display) dompelt de bezoekers onder in een droomsfeer, waarbij alle zintuigen geprikkeld worden. Atomium | € 11 | www.atomium.be 07.05 | 08.05 IRISFEEST Het Brussels Gewest viert feest! Op het programma dit weekend: gratis concerten op het Paleizenplein en tal van animaties voor groot en klein verspreid over de hele stad. Stadscentrum | Gratis | www.irisfeest.be 06.05 | 08.05 BRUSSELS FOOD TRUCK FESTIVAL De grootste samenkomst van foodtrucks in Europa vindt plaats in Brussel. Dit smakelijke parcours van bijna 1 kilometer lang strekt zich uit van de Keizerinlaan tot de Kunstberg. Stadscentrum | www.belgianfoodtruckfestival.be ONDER DE LOEP — CULTUUR La Madeleine: nieuwe concertzaal in Brussel Duquesnoystraat 14 1000 Brussel www.la-madeleine.be Na een flirt met speeltafels en andere speelautomaten keert de zaal La Madeleine terug naar haar eerste liefde: voorstellingen! Sinds midden februari kunnen kunstenaars er opnieuw op de bühne staan. In lang vervlogen tijden was in dit gebouw de eerste overdekte markt van Brussel gevestigd. Alleen de gevel van La Madeleine herinnert nog aan het oorspronkelijke gebouw uit 1847. Midden jaren 50 moest de markt plaatsmaken voor een feestzaal, die dan begin jaren 2000 werd omgebouwd tot een casino. Een tussenzaal Nu wordt de zaal beheerd door Brussels 54 BECI - Brussel metropool - april 2016 Expo (Paleis 12) en gebruikt voor tal van evenementen: van een intiem concert, over een eenmansopvoering tot de meest spectaculaire show. Volgens de beheerders had Brussel nood aan een “tussenzaal” tussen de AB (2 000 plaatsen) en de Orangerie van de Botanique (700 plaatsen). Op termijn (wellicht pas na 2017) zal La Madeleine groot genoeg zijn voor 1 300 staanplaatsen, inclusief de plaatsen op de balkons. Ideaal gelegen La Madeleine ligt in hartje Brussel, tussen de Kunstberg en de Grote Markt. De zaal is heel vlot bereikbaar met het openbaar vervoer (het station Brussel-Centraal ligt op minder dan 300 meter). 13.04 | 17.04 FESTIVAL COURANT D’AIRS PODIUMKUNSTEN Theater, dans, animatiefilms, circus … Vijf dagen lang tonen studenten en afgestudeerden van kunstscholen hun kunnen. De voorstellingen vinden plaats in het Koninklijk Conservatorium, in het stadhuis van Brussel, op de Grote Markt en in het Brussels Parlement. Brussels Gewest | Gratis | www.conservatoire.be 28.04 | 08.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL FILM De kortfilm in de spotlight! Gedurende 10 dagen worden er op verschillende locaties in Brussel meer dan 300 films uit 40 landen vertoond. Brussels Gewest | € 6 per film | www.bsff.be 28.04 | 02.05 BRUSSELS TANGO FESTIVAL TANGO Vijf dagen lang danst Brussel op de tonen van de Argentijnse tango. Op het programma: concerten, bals, maar ook gratis initiatielessen. Brussels Gewest | www.brusselstangofestival.com Initiatie? Wedstrijd? Schrijf in op www.beci.be Georganiseerd door: Met de steun van: BECI Golf Trophy Networking on the green! 26 05 2016
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BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Charles Kaisin, de Brusselse koning van de recyclage De Brusselse designer heeft een specialisatie: niets weggooien! Charles Kaisin creëert zijn werken met gerecycleerde materialen. Zo stelde hij in Hongkong een reusachtig origamistuk tentoon. Op zijn 43e is Charles Kaisin een veelgevraagd man bij merken over de hele wereld. En het moet gezegd worden, de Brusselaar heeft een indrukwekkend parcours achter de rug: na zijn studies WIST U DIT? Het bekende V-teken heeft Brusselse roots! Wist u dit? Het V-teken, bekend gemaakt door Winston Churchill tijdens de Tweede Wereldoorlog, werd bedacht door een Brusselaar: Victor de Laveleye. Victor de Laveleye wordt geboren in Brussel op 6 november 1894. Hij is advocaat en politicus en wordt onder meer verkozen tot gemeenteraadslid in Sint-Gillis. Bij het begin van de Tweede Wereldoorlog is hij minister en vertrekt hij naar Londen, waar hij een van de belangrijkste Belgische figuren van het verzet wordt. 56 BECI - Brussel metropool - april 2016 In 1941 werkt Victor de Laveleye als presentator voor Radio Belgique op de BBC en roept hij de Belgische (Franstalige en Nederlandstalige) luisteraars op om de letter V van victoire en vrijheid te gebruiken als herkenningsteken. Dit gebruik breidt zich al snel uit tot buiten de Belgische landsgrenzen. Overal in Europa verschijnen V’s op muren, op Duitse voertuigen en op helmen van soldaten. Winston Churchill, de toenmalige eerste minister van het Verenigd Koninkrijk, maakt van dit teken zijn handelsmerk. Uit deze periode is bijna geen enkele foto te vinden waarop hij dit teken niet maakt! Hélène Remy aan het Royal College of Art in Londen liep hij stages in de ateliers van Jean Nouvel en Tony Cragg. Zijn werken waren al te bewonderen in Parijs, Berlijn en zelfs Hongkong (hiernaast). Tweede leven Als kleine jongen knutselde hij al graag en nu recycleert, vervormt en verbouwt hij allerlei voorwerpen tot creaties met een hedendaags design. In zijn fantasie kan het raampje van een wasmachine veranderen in een slaschaal, kunnen oude kranten een meubelstuk worden en kan plastic omgetoverd worden tot een handtas! Van Royal Boch tot Ikea via Leffe De creativiteit van Charles Kaisin wekte de interesse op van tal van merken. De Brusselse designer ontwierp lederen tassen voor Delvaux, omkeerbare borden voor Royal Boch, glazen voor Leffe en rolkussens voor Ikea: hij recycleerde de oude catalogussen van de Zweedse meubelgigant en gebruikte die als vulling voor kussens. Origami Charles Kaisin deed inspiratie op tijdens zijn vele reizen naar Azië: zijn tijdelijke origamiwerken hebben reeds tal van locaties opgeluisterd. In 2013 liet hij zich inspireren door de oude kroonluchter in de Koninklijke Muntschouwburg om tweeduizend duiven van verguld papier boven een parterre van genodigden te laten schitteren. Ter gelegenheid van de tweede verjaardag van de Brusselse balie creëerde hij aan het platfond van de grote hal een wolk van origami, gemaakt met pagina’s uit het strafrechtelijk en burgerlijk wetboek. Overdag geeft hij les aan het SintLucas instituut voor Architectuur in Brussel, maar Charles Kaisin laat zich soms ook van een andere kant zien, want ’s avonds organiseert hij feestjes! De Brusselaar heeft al tal van (de meest surrealistische) gasten uitgenodigd voor een droomdiner rond zijn “tafel-boom”, waar ze zich in slaap laten wiegen door het gezang van tientallen vogels die van tak naar tak vliegen. Hélène Remy © photo : Getty Images © photo : Hyphen by Charles Kaisin COMMUNITY IMPRESSION OF A BRIT George Borrow: an early English interculturalist The observations two centuries ago of George Borrow, a self-appointed English ‘mission ary’, still strike a chord today. Born in the small and remote Norfolk town of East Dereham in 1803, Borrow spent many of his early years in Russia and Spain, also journeying through Morocco, Portugal, France and Germany. Richard Hill I n his book ‘The Bible in Spain’, Borrow’s matches his views of the so-called ‘national culture’ with his insights into the subcultures of Castile, Aragon, Catalonia and Andalusia. He is well aware of the spirit of localism still alive in those countries large enough to escape the full impact of industrialisation and urbanisation, having spent years of his life in both Russia and Spain. Borrow devotes himself essentially to the overriding culture of the Spanish meseta central, but qualifies his remarks by specific reference to the regional cultures of the Aragonese, the Catalans and the Andalusians. He goes to the heart of things when he says: “He who wishes to become acquainted with the genuine Spaniard, must seek him not in seaports or large towns, but in lone and remote villages, like those of the Sagra” [an area between Madrid and Toledo]. Drawing his conclusions, he writes: “I will say for the Spaniards, that in their social intercourse no people in the world exhibit a juster feeling of what is due to the dignity of human nature, or better understand the behaviour which it behoves a man to adopt towards his fellow-beings.” Obstinate Aragonese, vain Andalusians Of the stubborn Aragonese, Borrow says without equivocation: “when one of that nation once gets an idea in his head, it is the most difficult thing in the world to dislodge it” – an assertion that was echoed a century later by another Briton, Gerald Brenan, when he said: “The Aragonese are the toughest Of the Portuguese he has met, Borrow comments that “without one exception, they have been individuals who, having travelled abroad,… have returned with a contempt for their own country.” Most of the Portuguese featured in his book were drunkards… George Borrow, by Henry Wyndham Philips and most obstinate of all the Spanish peoples.” For a man who is remarkably fairminded about the cultures he encounters, Borrow is excessively complimentary of his own mother-country and mother-culture. George Borrow dismisses the Catalans with the words: “some of them appeared to be people of the worst description”. And speaking of the vain Andalusians, he refers to “their tendency to boasting and exaggeration, their curious accent, and the incorrect manner in which they speak and pronounce the Castilian language.” One of the recurrent personages in his account is a Swiss, Benedict Mol, who is on the apparently unending search for a treasure, “a schatz”. As Mol says, “I am a Swiss, and fight neither for nor against anybody unless I am paid.” Borrow also quotes a remark of his Greek servant Antonio Buchini: “I have often heard people speak of the avidity of the Swiss for money, and here is a proof of it.” Buchini knows his worth: “… I am no Spaniard but a Greek and have principles of honour.” (So much for the Spanish…) For a man who is remarkably fairminded about the cultures he encounters, Borrow is excessively complimentary of his own mothercountry and mother-culture, yet speaks of “the character of Welshmen in general, who are proverbially obstinate when opposition is offered to them.” He also extends his praise to the English fourth estate: “What most extraordinary men are these reporters of newspapers in general – I mean English newspapers; surely if there be any class of individuals who are entitled to the appellation of cosmopolites, it is these… The activity, energy, and courage which they occasionally display in the pursuit of information, are truly remarkable.” Borrow would have been more convincing if he hadn’t said “occasionally”. ● BECI - Brussel metropool - april 2016 57
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Belvédère Global Group BVBA De Frélaan 263 - 1180 Brussel Nace: 4932002 - De verhuur van personenauto's met chauffeur 5229042 - Het bezorgen van expresvracht, enz. 77110 - Verhuur en lease van personenauto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) afg.: Berry Alexander CS Interiors NP Meilaan 270 - 1200 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 74104 - Activiteiten van interieurdecorateurs 74105 - Activiteiten van decorateur-etalagisten afg.: Schreuer Charlotte Dano Food BVBA Louizalaan 65 - 1050 Brussel Nace: 4617001 - handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46331 - Groothandel in zuivelproducten en eieren 4638905 - de groothandel in deegwaren en rijst afg.: Najib Keyanoush DRSI Management BVBA Rue aux Champs 7 - 1457 Walhain Nace: 1820021 - Reproductie vanaf een origineel van programmatuur en gegevens op schijven, compactdiscs, banden of cassettes 4321102 - onderneming voor de installatie van hulpvoedingssystemen (generatoraggregaten) 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Letourneur Jean-Pierre E.ON Belgium NV Jan Frans Willemsstraat 200 - 1800 Vilvoorde Nace: 35140 - Handel in elektriciteit 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen afg.: Salladini Raphaël European Merchant Services Apollo Building Herikerbergweg, 25 - 1101 CN Amsterdam-Zuidoost- The Netherlands afg.: Janssen Luc Faxions BVBA Esplanade 1 - 1020 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Collaert Karine Ide Julien - Brainbow NP Sint-Jobsesteenweg 741 - 1180 Brussel Nace: 18130 - Prepress- en premediadiensten 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg.: Ide Julien Impulse Solutions BVBA Pierre Dupontgaarde 6 - 1140 Brussel Nace: 18200 - Reproductie van opgenomen media 26200 - Vervaardiging van computers en randapparatuur 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Sirtaine Arnaud J&T Autolease NV Noordersingel 19 - 2140 Bergerhout Nace: 4511101 - Groothandel in nieuwe en gebruikte auto's voor personenvervoer, inclusief die voor bijzondere doeleinden (b.v. ambulances) 45310 - Handelsbemiddeling en groothandel in onderdelen en accessoires van motorvoertuigen 77110 - Verhuur en lease van pe afg.: Vermylen Danny Klimis Alexandre NP Hogeschoollaan 57 - 1050 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Klimis Alexandre LCM - Legal Consulting & Management BVBA Hoogstraat 81 - 4700 Eupen Nace: 69109 - Overige rechtskundige dienstverlening afg.: Mersch Sabine Libert Valérie NP Vandenbroeckstraat 69 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Libert Valerie Meetaxis BVBA Steenzwaluwenlaan 23 - 1160 Brussel Nace:70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 73110 - Reclamebureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Froment Benoît MIG - Meyvaert International Group BVBA Maurice Maeterlinckstraat 5 - 9000 Gent Nace:6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven afg.: Meyvaert Frédéric MS Europe - Mobile Systems Europe BVBA Paleizenstraat 44 - 1030 Brussel Nace:45310 - Handelsbemiddeling en groothandel in onderdelen en accessoires van motorvoertuigen 46696 - Groothandel in meet-, controle- en navigatieinstrumenten 7711001 - De verhuur op korte termijn van personenauto's zonder chauffeur afg.: Mandler Olivier Netmagic II BVBA Kroonlaan 311 - 1050 Brussel Nace:62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 9511001 - Onderhoud en de reparatie van computers en randapparatuur afg.: Gerbehaye Olivier NFConsulting BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace:70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Franvil Nadine O.Perigourdise BVBA Oud Korenhuisplein 46 - 1000 Brussel Nace:10890 - Vervaardiging van andere voedingsmiddelen, n.e.g. 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²) 4729902 - De kleinhandel in kruiderijen en specerijen afg.: Arwacher Laetitia Oxymmo SPRL Avenue Cardinal Mercier 32 - 5000 Namur Nace:70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Vander Donckt Christophe Real Reality BVBA Enghienstraat 16 - 1080 Brussel Nace:1813001 - Zetten van tekst en beeld op film, fotografisch of normaal papier 1813002 - Reproductie : productie van boekdrukvormen, offsetproductieen offsetdrukplaten, diepdrukreproducties en diepdrukcilinders 59111 - Productie van bioscoopfilms afg.: Petitot Luc Rombouts B2B BVBA Haachtsesteenweg 162 - 1820 Melsbroek Nace:46699 - Groothandel in andere machines en werktuigen, n.e.g. 47890 - Markt- en straathandel in andere artikelen 47990 - Overige detailhandel, niet in winkels en exclusief markten straathandel afg.: Boudart François Select Projects BVBA Noorderlaan 147 - 2030 Antwerpen Nace:78100 - Arbeidsbemiddeling 78200 - Uitzendbureaus afg.: van Rossum Michiel Sortlist BVBA Vrijwilligerslaan 19 - 1160 Brussel Nace:70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie - Conseil en relations publiques et en communication afg.: Finet Nicolas Startup Factory BVBA Sinter-Goedeleplein 5 - 1000 Brussel Nace:70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: de Troostembergh Baudouin Viabuild NP Schalienhoevedreef 20 F - 2800 Mechelen Nace:2399002 - Vervaardiging van asfalt werken 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen 42110 - Bouw van autowegen en andere wegen afg.: Verhaeren Christian Vision Consulting Group NV Terhulpensesteenweg 120 - 1000 Brussel Nace:62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Lipartiti Sandrine Witmeur Anne NP de Broquevillelaan 116 - 1200 Brussel Nace:69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Witmeur Anne 60 BECI - Brussel metropool - april 2016 COMMUNITY (1) Enkel in het Frans AGENDA (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar Management & RH, Personal improvement Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) 19, 22 en 29 april 2016 Leader & Manager ? Comment combiner (2) 11, 12 en 26 mei 2016 L’excellence relationnelle : un indispensable atout de réussite ! Process Communication Model® (2) Handelsrecht Tot 06.06.16 Exercices pratiques en médiation (module 7) (1) Tot 07.06.16 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 6) Strategie en beheer Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss(1) Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Tot juni 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales…(1) ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be ARAU Art’emi Audi BAM Beelingwa Belgisch-Luxemburgse-Canadese Kamer van Koophandel BNP Paribas Fortis Boxify Brussel Invest & Export Brussels Waste Network Bubblepost Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden Chez Franz Citydepot Clan des Belges (Le) Credal CroFun Crystal Lounge Deliveroo Democratisch recht op Rijden en Parkeren Ecolo-Groen Enterprise Europe Network European Organisation for Security (EOS) Europese Centrale Bank (ECB) Europese Investeringsbank (EIB) Euroscanning Fabbrica (La) 32-34 52 58-59 52 32-34 28-29 52 53 6 35 16 43 13-15 13-15 ;26-27 43 52 28-29 6 26-27 47-48 ; 58-59 13-15 47-48 21 26-27 26-27 18-19 44 58-59 Sociale wetgeving 11.04.2016 Rédiger un contrat de travail intelligent (1) 14.04.2016 Plaats van de eredienst in de onderneming (2) 29.04.2016 Les vacances annuelles des employés (1) 27.05.2016 Missies en werking van de sociale organisaties (Ondernemingsraad en CPBW) (2) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 20.04.2016 Real Estate 2.0. : De "slimme oplossingen" om een vastgoedproject te ontwikkelen en te bevorderen (2) 22.04.2016 Uw aanpak van gezonde en milieubewuste voeding (2) 27.05.2016 Uw kantoren in de toekomst, zonder meerkosten (2) ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversiteit 12.04.2016 Langer werken: verplichting of kans? 14.04.2016 Plaats van de eredienst in de onderneming (2) Fieldfisher FilmAngel Fils à Maman (Les) GIMB Grainerie (La) Happy Lunch Henri et Agnès HUman-BUsiness Ikea ING Innoviris IZEO KBC Kickstarter KissKissBankBank Kiva KPMG KU Leuven Leefmilieu Brussel Leffe Look & Fin Madeleine (La) Menu Next Door Mercer MicroStart MIVB MyMicroInvest NNOF Novadip Novoffice 36-37 28-29 52 35 32-34 53 52 44 56 26-27 38-40 36-37 ;42 26-27 28-29 28-29 28-29 28-29 ; 36-37 13-15 38-40 56 25 ; 28-29 54 53 18-19 32-34 58-59 26-27 ; 28-29 44 43 43 26.04.2016 Speed Business Lunch 28.04.2016 After Work 26.05.2016 Golf Trophy ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Angel.me Oblique OCDE Oh-chef Oka Oxfam Partena Professional Porzio, Bromberg & Newman Proximus Regus Restolastminute RocketHub Royal Boch Royal Windsor Grand-Place Satod Spullenhulp SoCrowd Spadel Sushi Shop Take eat easy Tale Me The Fork Vandergoten Villo Vizeat Women Leader International Yeti Cantine Moderne Zen Car 43 13-15 53 44 44 36-37 20 47-48 47-48 ; 58-59 53 28-29 56 52 47-48 44 28-29 44 Sint-Lucas Hoger Instituut voor Architectuur 56 Subsi-conseils 38-40 53 53 32-34 53 44 58-59 53 47-48 52 58-59 09.05.2016 Delegatie zakenlui uit Egypte 24.05.2016 Seminar USA 31.05.2016 Synergy Day ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Bedrijfsoverdracht 17.05.2016 Een omzetontwikkelingsplan aanwenden voor mijn onderneming(2) 24.05.2016 Een gezonde en efficiënte beleidsstructuur in mijn nieuwe onderneming inzetten (2) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 61

2016.03 Brussel Metropool


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Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis. biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds WOORD VOORAF Mobiliteit: de kroniek van een aangekondigde dood Hebben we ons vergist toen wij, drie jaar geleden, in ons Witboek de ontwikkeling van een alternatieve mobiliteit voorstelden? Een provocerende vraag, die echter mag worden gesteld nu de Brusselse mobiliteit op een fiasco uitdraait met viaducten die instorten en tunnels die verbrokkelen terwijl onze metrostellen geen station verder geraken en de GEN-treinen verre toekomstmuziek blijven. Heeft de ‘alternatieve mobiliteit’ dan tot niets anders gediend dan desinvesteringen en de verwaarlozing van nochtans noodzakelijke infrastructuren? Een goeie vraag … De politiek heeft met het leven in gemeen dat keuzes onvermijdelijk zijn. Tijdens de afgelopen vijftien of twintig jaar heeft het Brusselse Gewest er vooral voor gekozen … geen keuzes te maken, de beschikbare middelen te versplinteren, projecten uit te stellen en vooral bepaalde taboes niet aan te raken. En gedurende al die jaren werden de investeringskredieten begrensd of zelfs teruggeschroefd. Nu, eerlijk gezegd, ook op federaal niveau gebeurde dit. Deze kredieten horen in België bij de laagste van Europa. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Het resultaat is de kroniek van een aangekondigde dood zoals in het boek van Gabriel Garcia-Marquez, waar het ganse dorp weet dat Santiago Nasar door de broers Vicario zal worden vermoord, maar niemand iets doet. Idem dito voor onze mobiliteitsinfrastructuren: iedereen in de Brusselse regering wist dat tunnels bouwvallig waren. Maar niemand deed iets, want elke Minister van de Mobiliteit hoopte dat de hemel (of het plafond) op het hoofd van zijn opvolger zou neerstorten. Het is ondertussen gebeurd. De omvang van de schade zorgt blijkbaar voor enige creativiteit: een lapmiddeltje hier (het Stefanieplein versperren), een utopietje daar (de tunnels dichten) of een simplistische oplossing (tol betalen om de Leopold II tunnel binnen te rijden). Allemaal onbezonnen, ondoordachte, visieloze en onsamenhangende reacties … Basta cosi. Het is hoog tijd dat er een master plan van de mobiliteit komt voor Brussel en de metropolen, mét de nodige middelen. Dat betekent dat de federale overheid en de Gewesten samen aan tafel gaan zitten en dat ze allen constructief te werk gaan. Na het wanstaltige Overlegcomité en de doodgeboren metropolitane Gemeenschap zijn we gaan twijfelen … Waarom zouden projecten die ergens anders tot stand komen (Transport for London, Trinationaal Eurodistrict van Bazel …) bij ons onmogelijk zijn? Hoog tijd dat iedereen zijn verantwoordelijkheid op zich neemt! Hoog tijd voor een waardige politiek, ten dienste van het algemeen welzijn. BECI - Brussel metropool - maart 2016 1
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INHOUD Think Tank 4 6 8 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Vóór of tegen de samensmelting van de politiezones? Onze gemeenten, halverwege het mandaat Internationaal 10 Een investeringsplan voor Europa 12 “Enorm veel overnamemogelijkheden in Brazilië” Topic: Sales & Marketing 15 Ronde tafel: van een goed idee naar een onderneming 18 Waaraan herkent u een goede klant? 22 Waarom aankopen strategisch zijn geworden 24 De speltheorie, onmisbaar bij onderhandelingen 27 De mystery shopper: gebruiksaanwijzing 28 Sociale netwerken een nieuw wondermiddel voor adverteerders? 29 Social selling: Beloftes om ophef te maken Focus: Economie en terreur 32 De lessen van de Brussels lockdown 34 Didier Reyners en het imago van Brussel 36 Een rijke en brede economie kan tegen een (terreur) stoot Dynamiek 38 Troeven en uitzichten van de stedelijke landbouw 40 "Uw onderneming: verkocht of terugbetaald!" 41 Echt gebeurd: Mijn algemene voorwaarden of de zijnen? 42 Business Mediation Summit: een andere benadering van geschillen 45 De minnelijke oplossing van geschillen aangaande een technische installatie 46 Self-employed corner 47 Starter: Art’emi, online juwelen 48 De taxshift sociaal Community 49 BrusselsLife: al wat u moet zien en weten in Brussel 54 Het BECI nieuws in beeld 56 Impression of a Brit 57 News 58 Index 59 Toetredingsaanvragen 60 Agenda KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel metropool Nr 13 – Maart 2016 In april: De onderneming financieren Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Een Bank met Brussel in haar naam Net wat Brussel nodig heeft De groei van onze hoofdstad ondersteunen, is essentieel. Met dat doel zijn we partner van BECI en de Brusselse zakenclubs. Een manier om investeerders en ondernemers te helpen elkaar te ontmoeten. En zaken te doen bovendien kennen onze experten in fiscaliteit en subsidies, de regels tot in het kleinste detail. Hulp nodig? Loop gerust even binnen. www.kbcbrussels.be #betterforbrussels KBC Brussels part of KBC Group NV, Havenlaan 2, 1080 Brussel, België. BTW BE 0403.227.515, RPR Brussel.
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE HOU ERMEE OP “Bruxelles, pas belle”, zei, nee niet Dick Annegarn, wel Jean Quatremer, de correspondent van de krant Libération, drie jaar geleden al. Hij had het alleen over stedenbouwkunde en openbare netheid. Ondertussen is de ‘Brussels Bashing’ helaas niet geluwd … | Pierre Chaudoir Er zijn zo van die dagen waar men liever in Bachten de Kupe dan in Brussel zou willen geboren zijn of leven. Bijvoorbeeld wanneer een krant in zijn hoofdtitel een kandidaat van de Amerikaanse presidentverkiezingen citeert: “Brussels is like living in a hellhole right now”. En wanneer Tim King in Politico beweert dat België “als staat failliet is”. “De logistieke basis van de internationale terreur”, “een indoctrinatiecentrum”, voegt de Franse krant Le Monde er aan toe. Met welk recht geven die hun mening? Wat weten ze van Brussel af? Dit is niet fair en vooral moeilijk te aanvaarden. Het nieuws maakt de zaken niet gemakkelijker. Hier een tunnel die dringend moet worden gesloten omdat het plafond op neerstorten staat. Daar het lekkende dak van het Museum van Schone Kunsten dat de doeken van Rubens en Jordaens bedreigt. We vernemen dat onze stad niet alleen de zwaarste verkeersoverlast maar ook een van de hoogste niveaus van luchtvervuiling in Europa heeft. We horen dat de moeder van een van de slachtoffers van de Bataclan klacht gaat indienen tegen België. En dat de meest gezochte misdadiger in Europa in een Ikea kast zou zijn ontsnapt. Doen we dat nu allemaal opzettelijk? We zouden natuurlijk kunnen antwoorden dat dit alles een uiting is van ons surrealisme en voor het overige, niet meer dan een imagoprobleem. Helaas, het beeld dat de buitenwereld van ons heeft, weerspiegelt vaak een zekere vorm van werkelijkheid die we liever negeren: het imago van een stad, een gewest en het land waar het openbare bestuur de zaken nogal slordig aanpakt. Waarschijnlijk zal een city marketing campagne niet volstaan om een dergelijke situatie recht te trekken. Er zal meer nodig zijn dan de stoemp met worst die het restaurant 4 BECI - Brussel metropool - maart 2016 CORNER Comme Chez Soi tegen een zeer schappelijke prijs aan het publiek van Brussels Colors wist te verkopen. We zullen meer inspanningen moeten leveren dan de drie telefooncellen van #CallBrussels, nu dat Proximus de allerlaatste telefooncabine in België heeft gedemonteerd. Twee Kanaalplannen voor de prijs van één En dan is er het goede nieuws, met het ‘Kanaalplan’ van Jan Jambon tegen de radicalisering. Een plan dat het Brusselse Gewest te snel af was. Nu, het grondgebied rond het kanaal gelijkstellen met terreur was misschien niet de meest subtiele zet, maar vooral het gebruik van de naam ‘Kanaalplan’ was weinig elegant, aangezien een project van grootschalige stedelijke herontwikkeling en herwaardering al die naam droeg. Met Jambon is het altijd actie en reactie. Het plan wordt al toegepast. We kunnen het Jambon niet echt kwalijk nemen, want deze Limburger had nooit horen spreken van dat concept in de dossiers van onze Brusselse beleidsmensen. Het andere goede nieuws is dat het Justitiepaleis eindelijk wordt gerenoveerd. Voor dit bombastisch architecturaal meesterwerk van zal wel 100 miljoen euro moeten worden gevonden. Wie weet of de vzw Pétitions-Patrimoine dan niet de bescherming zal eisen van de stellingen die al meer dan 30 jaar aan de gevels hangen, omdat die vandaag ‘kenmerkend voor het stadsgezicht van Brussel’ zouden zijn. Dit herinnert ons aan onze schoolrapporten van destijds: “Brussel, beter je best doen, in alle vakken!” ● SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE HET JAAR BEGINT SLECHT VOOR MILJARDAIRS En voor minder rijken eveneens. Op de financiële markten maken amateurs geen schijn van kans meer. Kinderen zijn niet (meer) toegelaten. | Jean Blavier Ik herinner me een persreis na een beursschok zoals we er veel hebben gekend. In het vliegtuig uitte een universiteitsprofessor in onze groep zijn onbegrip: “Miljarden zijn zogezegd in rook opgegaan. Maar waar zijn die dan werkelijk naartoe, die miljarden?” Ik antwoordde met een citaat uit François Villon: “Mais où sont les neiges d’antan ?” Verloren moeite: de prof had veel meer belangstelling voor de gekruiste benen van een vrouwelijke collega dan voor mijn pedagogisch betoog. Ik wist toen (nog) niet dat een pedagogische aanpak bij professoren meestal niet in goede aarde valt. Had dit alles enig nut?, vraag ik me vandaag af. Globaal zijn de aandelenmarkten in januari met 6 tot 7% gedaald. Mannen als Jeff Bezos of Bill Gates zijn miljarden kwijt. Maar zij kunnen tegen een stootje. Ik maak me eerder zorgen om de slachtoffers van de venijnige Tina (“there is no alternative”): al de kleine spaarders die bij gebrek aan een degelijk rendement in de klassieke beleggingen, zich lieten overtuigen hun kans op de beurs te wagen. Velen wisten niet dat precies deze toevloed naar de beurs de koersen doen stijgen. De beste manier om gelijk te hebben, is er voor te zorgen dat men gelijk heeft, nietwaar? Op de beleggingsmarkten heerst trouwens een ongelijkheid van behandeling die meestal verzwegen wordt. De heer en mevrouw S (zoals in ‘snurk’ – ik val in slaap wanneer mijn bankier kletst) waren radeloos omdat hun spaarrekening amper nog een paar centiemen opleverde. Ze zijn dus naar de beurs gestapt. De bankier had het voorgesteld en tijdens familievergaderingen en dineetjes kregen ze commentaar à la “Hoezo, speculeert u nog altijd niet op de beurs? Och arme …” Gedaan met het gesnurk: de heer en mevrouw S lagen er van wakker. En vandaag hebben ze er bittere spijt van. Stap 1: oei, de koersen dalen. Stap 2: verrek, ze blijven dalen! Stap 3: en wat doen we als die daling zich voortzet? Stap x: verkopen! Met verlies, natuurlijk. De heer en mevrouw Y (als in ‘Y generation’, ik ben mee, ik heb gesnapt hoe het werkt) kunnen zich de diensten van een financieel adviseur of een private banker permitteren. Ze kregen deals in private equity voorgeschoteld, met daarop 5, 6 of zelfs 7% rendement. Dalen de beurskoersen? “Het kan mij geen barst schelen, ik zit er ten minste 10 jaar lang en mijn beleggingen zijn goed gediversifieerd.” Trouwens: “Ik heb in januari nog wat gewonnen dankzij deze rotte obligaties omdat de rentevoeten, tegen alle verwachtingen in, nog zijn gedaald.” De rentevoeten zijn in januari inderdaad eens te meer gedaald omdat iedereen die verschrikt van de beurs is weggevlucht, voor obligaties heeft gekozen, met als gevolg hogere koersen, lagere rendementen en lagere rentevoeten. Enerzijds hadden we dus de paniekerige speculanten die peperdure obligaties hadden gekocht (de heer en mevrouw S, bv.) en anderzijds de houders van zulke obligaties (de heer en mevrouw Y) die de koersen constant zagen stijgen, en die natuurlijk niet op de beurs hebben verkocht. Op aanraden van hun private banker hebben ze waarschijnlijk aan een lage prijs gekocht wat de heer en mevrouw S net hadden verkocht. De manier waarop jan-met-de-pet zich op de financiële markten laat bedotten, valt te vergelijken met de files aan de kassa’s van een supermarkt: “De andere file gaat sneller vooruit. Ik ga daar in de rij staan”. Een minuutje later: “De file van daarstraks schiet nu sneller op. Ik keer terug.” Enzovoort. Laten we luidop herhalen dat de beurs en de financiële markten in het algemeen voorbehouden zijn aan professionals. Amateurs blijven daar liever weg, behalve als ze voeling hebben voor gevaarlijke sporten, die trouwens nagenoeg nooit door verzekeraars worden gedekt. De beurs is voortaan ‘kinderen niet toegelaten’. ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De samensmelting van de politiezones De samensmelting van de politiezones duikt in het politieke debat weer op naar aanleiding van de aanslagen in Parijs, een pijnlijke gebeurtenis die de voorbereiding van rationele argumenten echter in de weg staat. En toch vragen alle Vlaamse partijen een dergelijke samensmelting. Is dit een idee dat er ten onrechte goed uitziet of de weg naar een efficiënte coördinatie? Adrien Dewez Els Ampe, Open VLD fractieleider in het Brusselse parlement De samensmelting van de Brusselse politiezones staat al 10 jaar op het programma van de Open VLD. In tegenstelling tot de andere partijen stellen wij deze maatregelen niet voor na de terreur in Parijs. Het OCAD kende al de personen die tot deze aanslagen hebben bijgedragen en had ze geregistreerd. Dit bewijst de kwaliteit van het werk dat de Brusselse politie op het terrein verricht. Nu komen vertellen dat de samensmelting van de politiezones dit probleem zal regelen of bepaalde wantoestanden in Molenbeek zal verhelpen, of beweren dat de zone onder federaal toezicht moet komen te staan, dit alles getuigt van een verkeerde timing en platvloerse politiek. Het debat kan echter andere domeinen aankaarten. Denk bijvoorbeeld aan het beheer, om schaalvoordelen te halen bij de aankoop van wagens en uitrusting. Ook de organisatie van de bureaus en secretariaten is voor verbetering vatbaar. Wat betreft de coördinatie bestaat de behoefte aan een meer gestructureerde aanpak van de supra-lokale criminaliteit, de afpersing en andere criminele activiteiten die de grenzen van de politiezone per definitie overschrijden. De Brusselse brandweerdiensten zijn de enige in België die een fusie hebben ondergaan en kunnen als voorbeeld dienen voor een denkproces over onze politie. Alle andere korpsen behouden trouwens een lokale verankering. Er wordt vaak beweerd dat de samensmelting van de zones niet te verzoenen valt met het concept van buurtpolitie. Nochtans sluit de ene de andere niet uit. Het is een kwestie van coördinatie. Niets belet dat politieagenten op straat aanwezig zijn en dat er in elke wijk een politiekantoor bestaat voor de dienst aan de buurtbewoners. Dit is het standpunt waar de Open VLD voor opkomt. Ik weiger dit debat vlak na de aanslagen in Parijs op gang te brengen, want dat zal het probleem niet oplossen, en nog minder met een communautaire dimensie erbij. Deze discussie verdient op zijn minst gegronde vragen op het vlak van beheer, organisatie en doeltreffendheid. 6 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Johan De Becker, Korpschef van de zone Brussel West De samensmelting van de Brusselse politiezones is een steeds wederkerend onderwerp waarvan ik noch het belang, noch de veelvuldige terugkeer begrijp. Elke zone dekt een grondgebied van ongeveer 200.000 inwoners. Als u ze samensmelt, krijgt u één enkele zone met een bevolking van ongeveer 1,1 miljoen mensen. Zo berekend zouden wij ons op nationale schaal met een tiental politiezones kunnen tevreden stellen. Daar sta ik niet voor open, noch in Vlaanderen, noch in Wallonië. De huidige structuur is het resultaat van de hervorming van de politiediensten die in 1998 van start ging en die rekening hield met de eigenheden van Brussel om vooral over een buurtpolitie te beschikken. De argumenten ten gunste van een samensmelting vermelden de verplaatsing van de criminaliteit van de ene zone naar een andere, en de financiële efficiëntie. Ik had de eer in 2015 de conferentie van de korpschefs voor te zitten. Deze conferentie komt minstens maandelijks bijeen, en telkens een of andere gebeurtenis dit rechtvaardigt, een betoging bijvoorbeeld. Op die manier slagen we erin de zones onderling efficiënter te organiseren. Volgens een aantal protocollen coördineren we onze activiteiten onder toezicht van de Minister-President, die hiertoe bevoegd is. Wij houden ook rekening met de 19 lokale situaties via de burgemeesters, de schepencolleges en de gemeenteraden. De KUL norm, die de voor de politie noodzakelijke financiering bepaalt, wordt echter in Brussel niet nageleefd, zodat wij chronisch aan een financieringstekort lijden. De hoofdstad van Europa en van België wordt jaarlijks geconfronteerd met 800 betogingen en 12 Europese toppen. Het is hoog tijd dat Brussel een financiering krijgt die overeenstemt met zijn verantwoordelijkheden. Een studie die in 2011 door Bernard Clerfayt, de burgemeester van Schaarbeek, werd besteld, toont aan dat wij over een doeltreffender structuur beschikken dan andere metropolen, ondanks een proportioneel kleinere federale dotatie. Een voorbeeld: tussen 2008 en 2014 steeg de criminaliteit in Gent met 3%, daalde ze met 6% in Antwerpen en slaagde Brussel erin de misdaad met 22% terug te dringen. We krijgen regelmatig de kans om ook andere takken binnen Brussels Airport Company te bezoeken of leren kennen. Zo krijgen we op een snelle en leuke manier inzicht in onze organisatie. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Vliegtuigen die voorbij vliegen of taxiën, bijna letterlijk binnen handbereik, dat blijſt tot de verbeelding spreken. Maar niet alleen luchtvaart maakt de jobs hier zo uniek. Onze dynamiek, de drive om de beste, meest klantvriendelijke luchthaven van Europa te worden, de ruimte voor eigen ideeën en de open werksfeer, daarin zijn we als geen ander. Word jij ook deel van Brussels Airport Company? Als uitbater van Brussels Airport zorgen wij met ruim 750 collega’s voor de ontwikkeling van de luchthaven. Jaarlijks passeren 21,9 miljoen passagiers en 454.000 ton cargo bij ons. Onze luchthaven verbindt Brussel met liefst 228 bestemmingen. Direct en indirect werken er ongeveer 60.000 mensen voor en met ons, wat ons tot de tweede economische groeipool van België maakt. Er is geen job zoals een Brussels Airport Company job. Vind die van jou op www.brusselsairport.be/jobs
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THINK TANK RONDE VAN DE GEMEENTEN HALVERWEGE HET MANDAAT Van Sint-Pieters-Woluwe naar Etterbeek BECI zet zijn ronde van de Brusselse gemeenten voort, drie jaar nadat het zijn “Gemeentelijk Charter” aan de politieke partijen heeft voorgelegd. In dit nummer: Benoît Cerexhe (Sint-Pieters-Woluwe) en Vincent De Wolf (Etterbeek). Didier Dekeyser Benoît Cerexhe (Sint-PietersWoluwe): een noodzakelijke gemeenten-Gewest-solidariteit Benoît Cerexhe, ex-baas van de Brusselse economie, bestuurt zijn gemeente met zijn welbekende bedaarde aanpak, waarbij hij dialoog gebruikt in gevoelige dossiers zoals de vluchten boven Brussel, terwijl hij zijn pragmatisch karakter inzet om de economie van zijn gemeente te ondersteunen. Heeft de burgemeester de middelen om de Brusselse economie te beïnvloeden? Natuurlijk, al was het maar via de openbare aanbestedingen, maar ook dankzij acties op lokaal niveau. Daarnaast is er nog een zeker Brussels patriottisme dat ons de wil en het streven geeft om de economische ontwikkeling van ons Gewest te beïnvloeden. U bent nu halverwege uw burgemeestersmandaat: bent u tevreden over uw acties op economisch vlak? Ja. Lokaal voeren we een reeks acties ter ondersteuning van de handelszaken die toch werkgelegenheid scheppen en essentieel zijn voor de levenskwaliteit. Naast gerichte acties zoals de nacht van de solden of de verlichtingen, voeren we nog andere projecten om hun voortbestaan te bestendigen: begeleiding bij het gebruik van nieuwe technologieën, overgang naar e-commerce, renovatieprojecten verdedigen bij het Gewest, enz. We hebben ook een reeks taksen afgeschaft die hen nogal lukraak troffen. We ondersteunen ondernemingen door hun fiscale lasten te beperken, dankzij het Compensatiefonds dat het Gewest heeft opgericht: streefdoel is de harmonisering van de gemeentebelastingen en de afschaffing van de enigszins “willekeurige” taksen die toch nodig zijn voor het evenwicht van de gemeentelijke inkomsten. Deze maatregel zorgt voor solidariteit tussen de gemeenten en het Gewest. Als er een compensatie is, dan zullen alle gemeenten zich wel hebben aangemeld? Bijna allemaal… Bij ons heeft deze maatregel een impact gehad op de kantoortaksen, de vitrinetaksen, enz. In een gemeente zoals de onze, waar 23 % van de actieve bevolking zelfstandige is, kun je dit niet zomaar een detail noemen. Trouwens, we steunen ondernemingen die de administratieve processen vereenvoudigen, wat ons ertoe heeft aangezet om de termijnen te verkorten 8 BECI - Brussel metropool - maart 2016 op het gebied van stedenbouw, exploitatievergunning enz. We beseffen ook dat Brussel geleidelijk aan nieuwe ondernemingengeneraties zal onthalen die niet meer industrieel getypeerd zijn – of die hun productieactiviteiten elders kunnen uitoefenen – maar die qua dienstverlening wel een hoge toegevoegde waarde hebben en waarvoor een kwaliteitsvol stedelijk milieu essentieel zal zijn. Hierbij horen uiteraard een gediversifieerd mobiliteitsaanbod plus een gemakkelijke toegang tot de administratieve diensten of diensten die door andere ondernemingen worden gegeven, enz. Wij streven ernaar om op deze punten onze prestaties te verbeteren. U had het net over de noodzakelijke gemeenten-Gewest-solidariteit. Is dat dan geen realiteit? Niet altijd, maar die dingen evolueren heel snel omdat Brussel voor uitdagingen staat die de andere Gewesten niet kennen en omdat deze Gewesten niet mals zijn voor het onze, om maar te zwijgen van het federaal niveau… Er zitten onvolmaaktheden in ons systeem, maar er is al veel gedaan. De kritieken die al te vaak van buitenaf worden geuit, zijn gebaseerd op een reële of geveinsde miskenning van onze realisaties. Weet Voka dan niet dat onze stad instaat voor 20 % van het BBP en dat ze 70.000 banen heeft gecreëerd sinds 2004? En dat in een moeilijke context, zoals een buitengewone demografische groei, de uitdagingen van opleidingen voor de 10 tot 15000 nieuwkomers per jaar op de arbeidsmarkt, de beschikbare ruimte, weinig samenwerking met andere Gewesten, enz. Sommigen hebben het over het verlangen van de naburige Gewesten om wat rijkdom van de hoofdstad te bemachtigen… Er zit inderdaad kwade trouw in deze negatieve beoordeling, die berust op een visie van concurrerende Gewesten, het tegendeel van het metropolitaanse plan. Het is een ideologisch gevecht in de achterhoede, maar we moeten waakzaam blijven want het krijgt soms concrete vorm in projecten, zoals de Startplannen of Diabolo, die er duidelijk naar streven Brussel “weg te zappen”. Maar de trend keert zich op natuurlijke wijze om ten gunste van de stad. Laten we optimistisch zijn: op een dag zullen zelfs de meest radicalen inzien dat het metropolitaanse plan een fantastische win-win is. THINK TANK In Etterbeek koppelen twee interessante initiatieven opleidingen aan diensten voor de inwoners: • Proxibat is een dienst om senioren, gehandicapten of kansarmen te helpen, door kleine werken in hun woning uit te voeren. De arbeiders die deze werken uitvoeren, komen uit de regelingen van de DSP’s (Doorstromingsprogramma’s) van de Lokale Missie en het systeem helpt hen om hun opleiding te versterken. • De Anti-Tags Dienst: de Lokale Missie voor Tewerkstelling heeft een “detag” machine gekocht. Drie voormannen superviseren interventies van een anti-tagsploeg met arbeiders uit het DSP-project. Vincent De Wolf (Etterbeek) : “Een entiteit in dienst van haar bevolking en haar ondernemingen” Hoewel Vincent De Wolf erkent dat de Brusselse regering zich op economisch vlak meer dan vroeger inzet, betreurt hij toch dat loze beloften altijd primeren boven snelle actie. Omdat afwachten niet zijn sterkste kant is, heeft hij zijn troepen ingezet om de economische prestaties van zijn gemeente te stimuleren. Heeft de actie van de nieuwe Brusselse regering een zichtbare impact op uw gemeente gehad? Niet echt, maar laten we – een beetje – mild zijn, sommige projecten zijn recent. Maar intenties maken nog geen acties. In Etterbeek zijn we uitgegaan van concrete situaties. Daarna hebben we mensen, middelen en bevoegdheden verzameld om een reeks acties op elkaar af te stemmen, dus precies het tegenovergestelde van een theoretische aanpak. Zo hebben we bijvoorbeeld opleidingen gecreëerd die specifiek gericht zijn op de werkloosheidsconcentraties. In de wijk De Jacht konden 80 jongeren een door ons gehomologeerde kennis van de tweede taal verwerven. Als het over het aanleren van talen gaat, is het Gewest geen achterblijver. Inderdaad, maar voor werklozen die een scholingspremie ontvangen voor knelpuntberoepen, verplichten we de taaltest en het volgen van taallessen, terwijl het Gewest enkel de test oplegt. Wij nemen hiermee geen genoegen: we oriënteren heel actief werkzoekenden naar opleidingen in domeinen met een gekend gebrek aan laaggeschoolde arbeidskrachten, zoals de plaatsing van chassis of isolatie. We innoveren ook door opleidingen te bieden voor soms verrassende beroepen, waarvan we weten dat er vraag naar zal komen: parkingsteward, teler van bioproducten (opleiding gegeven in onze participatietuinen!), eerstelijnstechnicus voor oudere personen via Proxibat, enz. 1 http://www.etterbeek.irisnet.be/onze-diensten/middenstand/ondernemersclub?set_language=nl Dat alles gecombineerd met adviezen, studies van businessplannen, enz. Uit deze pragmatische aanpak resulteert een tewerkstelling van 50% van de opgeleide mensen! We evalueren ons aanbod en we passen het zo nodig aan. Getuige hiervan de technische opleiding fietsen en elektrische fietsen die we gaan creëren. We kunnen het werkloosheidspercentage ook beïnvloeden door te streven naar de groei – of het behoud – van ondernemingen op een grondgebied. Dat is onze bedoeling! We onderhouden tal van contacten met ondernemingen, zoals met onze ondernemersclub1 . Eens te meer streven we naar het geven van concrete antwoorden op de problematieken. Zo bieden we een ondersteuningsprogramma voor de ontwikkeling van een “informatica logica” (web, mails, sociale netwerken…), omdat sommige ZKO’s er geen tijd voor hebben. We zorgen ook voor de promotie van zones die door hun omgeving voor een bepaalde nieuwe “industrie” bestemd zijn en die vandaag ondernemingen vertegenwoordigen met een hoge toegevoegde waarde in luxe lederwaren, nanotechnologieën, enz. Ons onthaal van ondernemingen moet hen het leven simpel maken, omdat we onze administratie vereenvoudigen. Dus wanneer één van onze besturen een dossier ontvangt dat aan een andere entiteit moet worden gemeld, dan zal dit bestuur het nodige doen en niet de aanvrager. Nog een Copernicaanse revolutie: voor ons is administratief stilzwijgen gelijk aan toestemmen. Dat is het tegenovergestelde van het BWRO (het Brussels Wetboek van Ruimtelijke Ordening) dat haar eigen niet-naleving van termijnen met een automatische weigering sanctioneert! We onderwerpen onze wetgeving ook aan de “KMO-test”. Kortom, we zien onszelf niet als een hautain bestuur waaraan de gebruikers zich moeten aanpassen, maar als een entiteit in dienst van haar bevolking en haar ondernemingen. ● BECI - Brussel metropool - maart 2016 9
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INTERNATIONAAL Een investeringsplan voor Europa ENTERPRISE EUROPE NETWORK Het zogenaamde ‘Juncker Plan’ is sinds september volledig operationeel. Dit grootschalig investeringsplan voor Europa wil tegen 2018 315 miljard euro ter beschikking van de economie stellen. Emmanuel Robert E uropa lijdt aan een tekort aan investeringen, stelde de Europese Commissie in 2014 vast. Het was daarom ook de Commissie die de ontwikkeling van het ‘Juncker Plan’ overkoepelde. Hierbij mobiliseren de EU en de Europese Investeringsbank (EIB) een uitzonderlijk fonds van 21 miljard euro: een pak nieuw geld ter aanvulling van de bestaande Europese financieringsinstrumenten (COSME, InnovFin, EaSI, Creative Europe, Connecting Europe Facility, structurele fondsen …). Dit alles is bedoeld om in drie jaar tijd, dankzij het hefboomeffect, 315 miljard euro in de Europese economie te pompen. Wat moeten wij ons bij dit ‘hefboomeffect’ voorstellen? Dit kwam Pierre-Emmanuel Noël, Senior Banker bij de EIB even toelichten – samen met de eerste resultaten van het plan – tijdens een seminar van Enterprise Europe Network. De 21 miljard van het ‘Juncker Plan’ dienen als waarborg voor kredieten. “Dankzij een eerste vermenigvuldigend effect slagen we erin een totaal van 60 miljard euro te waarborgen omdat geen enkele lening voor 100% moet worden gegarandeerd”, vertelt de heer Noël. “En dan komt het tweede hefboomeffect: met deze 60 miljard zouden we in staat moeten zijn om nog eens 255 miljard euro te verkrijgen door andere spelers aan te moedigen samen met ons te investeren. In totaal zijn het dus wel degelijk 315 miljard die we ten gunste van de economie kunnen vrijmaken.” “Het nemen van risico’s vormt het sleutelelement. De EIB heeft de reputatie voorzichtig te zijn. Met dit stelsel zal ze echter haar comfortzone kunnen verlaten”, stelt Pierre-Emmanuel Noël, die naar een ‘EIB 2.0’ verwijst. “De EIB 1.0 verandert niet en blijft de bank van de infrastructuren. Via het Europese Investeringsfonds, dat de KMO’s waarborgt, is de EIB bovendien de grootste Europese investeerder in risicokapitaal. Nieuw is echter het Europees Fonds voor Strategische Investeringen (nvdr: EFSI in het Engels), dat de nodige dynamiek biedt voor de ontwikkeling van nieuwe initiatieven. Dit noem ik de EIB 2.0, die nogal kleine bedragen financiert, vergeleken met de ‘klassieke’ EIB, die zich eerder richt tot grotere projecten (minstens 15 of 20 miljoen euro).” Hoe dient u een project in? “Voor de klant blijft de toegang dezelfde”, antwoordt de heer Noël. “Als KMO kunt u ons contacteren via de website of het infodesk. U krijgt gegarandeerd een antwoord. Als het project interessant is, gaat een due diligence proces van start. Als de uitkomst positief is, moet het project nog door het directiecomité worden goedgekeurd en daarna door de raad van bestuur en het nieuwe voortaan 10 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Pierre-Emmanuel Noël operationele investeringscomité worden gevalideerd. Het ganse proces neemt gemiddeld tussen 4 en 12 maanden in beslag. Er wordt natuurlijk gezocht naar zinvolle projecten, met een economische kwaliteit. De rentabiliteit voor de bank is op zich geen doelstelling.” Het is de bedoeling de 315 miljard euro van het ‘Juncker Plan’ in drie jaar tijd (dus tegen juli 2018) te investeren, “al loopt de investeringsperiode door tot 2020”. Tijdens de startfase mobiliseerde het plan al 7,5 miljard euro (50 miljard als rekening wordt gehouden met het hefboomeffect, wat gelijk staat met 16% van de voorziene 315 miljard). De uitvoering van het plan zou nu moeten versnellen. Onder de eerste gefinancierde projecten vinden we een fabriek van biobrandstoffen in Finland, een project voor thermische efficiëntie van gebouwen in Frankrijk, een biotechnologisch project in Spanje enz. Ook in België werden twee dossiers goedgekeurd. Het eerste betreft de financiering van 200 miljoen euro (op een totaal van 653) voor de tweede fase van het windmolenparkproject Belwind, in de Noordzee. Het tweede is een investeringsfonds in infrastructuren, ter hoogte van 30 miljoen euro (op 120). De projecten en de budgetten blijven dus redelijk omvangrijk, maar de drempel zou moeten dalen. ● Info: Het investeringsplan voor Europa: www.eib.org/efsi. Andere Europese financieringsmiddelen: www.access2finance.eu. Contact bij EEN: Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. BRUSSEL INVEST & EXPORT: DE AGENDA 2016 IS ER! Bent u van plan om te exporteren of wenst u meerdere markten te veroveren? Wat indien wij u nu eens wat alternatieven voorstelden? In de Export Agenda 2016 vindt u een breed scala van commerciële activiteiten, waaronder ook B2B ontmoetingen met mooie prospecten: collectieve missies in het buitenland, beursstanden op internationale beurzen onder de Brussel vlag, het uitnodigen van inkopers in Brussel... Ontdek de Export Agenda 2016 op www.brusselinvestexport.be
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INTERNATIONAAL “Enorm veel overnamemogelijkheden in Brazilië” Agnes Pinto Borges is de nieuwe voorzitster van Brascam, de kamer van koophandel België-Luxemburg-Brazilië. Wij hadden met haar een gesprek over de uitzichten van de Braziliaanse economie. YAB B razilië was geruime tijd het economisch wonderkind van Zuid-Amerika, maar ondergaat vandaag een zware economische en politieke crisis. Zwaar genoeg, in elk geval, om buitenlandse investeerders te verontrusten en op afstand te houden. “Deze crisis betekent nochtans nieuwe kansen”, antwoordt Agnes Pinto Borges, voorzitster van Brascam. “De wisselkoers van de lokale munteenheid – de real – ligt heel laag ten opzichte van de euro en de dollar, lager dan ooit. Anderzijds bestaat er in Brazilië een aanzienlijk aantal bedrijven dat tegen interessante voorwaarden overgenomen kan worden, omdat de stichters, meestal families, vaak de opvolging of de overdracht niet hebben voorzien. Vandaag overheersen buitenlandse groepen de Braziliaanse markt van fusies en acquisities. Dit is een volledig nieuw gegeven.” De nieuwe voorzitster, in september benoemd, werkt samen met Nicolas Crutzen, die sinds 2014 directeur van Brascam is, veel ervaring heeft met de economische en politieke kringen en die ook in Brazilië heeft ondernomen. “Hieruit ontstaan een zeer positieve dynamiek, veel activiteit en leden die steeds resoluter optreden”, verklaart Agnes Borges. “De steun van BECI is hierbij waardevol”, voegt Nicolas Crutzen er aan toe. “We zijn in dezelfde kantoren gevestigd en de leden van BECI hebben eveneens toegang tot de activiteiten die wij organiseren, wat voor heel wat nieuwe uitzichten zorgt.” “Verder kregen we de steun van de Belgische en Braziliaanse diplomatieke vertegenwoordigingen”, verheugt zich mevr. Borges. Er wordt trouwens overwogen een of andere zeer vooraanstaande personaliteit uit te nodigen. “We proberen bijvoorbeeld de Braziliaanse minister van Landbouw op bezoek te krijgen.” Een dergelijk bezoek zou van groot belang zijn, want de landbouwsector blijft de voornaamste drijfkracht van de Braziliaanse economie. “Onder andere voor het vlees. Alleen Europese consumenten zijn bereid sommige productcategorieën te betalen. Vandaar de belangstelling van Braziliaanse ondernemers voor België.” Ook de logistiek speelt een rol: “Steeds meer reuzen van de Braziliaanse voedingssector verkiezen de haven van Antwerpen boven die van Rotterdam, omdat de sanitaire controles hier beter georganiseerd en soepeler zijn dan in Nederland. Tegelijk toont het beleid van de haven van Antwerpen veel interesse voor het potentieel van Brazilië, onder meer omdat er op het vlak van de logistiek in dit land nog heel veel te doen blijft”, licht Agnes Borges toe. Nicolas Crutzen geeft wat uitleg: “Alle grote Belgische logistieke bedrijven evenals de ondernemingen die 12 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Nicolas Crutzen en Agnes Pinto Borges zich specialiseren in grootschalige infrastructuurprojecten – denk maar aan ingenieurskantoren of groepen als Katoen Natie of Deme – hebben voordeel gehaald uit de snelle economische groei in Brazilië. Vandaag liggen vele van deze grote werven stil door de crisis, maar alles schiet binnenkort weer in gang.” De sector van de natuurlijke hulpbronnen is eveneens veelbelovend, “maar de corruptieschandalen bij Petrobras en de hoge ontginningskosten hebben de terugval van de sector veroorzaakt en bijgevolg ook die van de petrochemie, de staalindustrie enz.” “Brazilië is verder een markt van 200 miljoen inwoners die enorm veel consumeren en daarom enige gelijkenis vertonen met de Verenigde Staten”, aldus mevr. Borges. “De middenstand blijft zich ontwikkelen, met een jonge, steeds beter opgeleide bevolking, al blijft Brazilië grotendeels een arm land.” Voor een buitenlandse onderneming blijft het industriele potentieel van Brazilië nochtans aanzienlijk: “Er bestaat veel deskundigheid op industrieel vlak en in machinebouw. De vaardigheden zijn aanwezig evenals de mogelijkheid om op grote schaal en tegen een lage kost te produceren. Voor een buitenlandse speler zijn de uitzichten daar waarschijnlijk nog groter dan in de dienstensector”, oordeelt Agnes Borges. Ook de vastgoedsector biedt enorm veel mogelijkheden: “Een groep als Le Pain Quotidien ontwikkelt zich bijvoorbeeld pijlsnel in Brazilië omdat hij zich, dankzij de zwakke real, fantastische vestigingen in Rio of Sao Paulo kan permitteren”, besluit de heer Crutzen. ● Info: www.brascam.be Om Brazilië en andere markten te ontdekken, contacteert u best Sabine Soetens, Manager International bij BECI: sso@beci.be; 02 643 78 12. het verschil zit hem in DE DETAILS Omnia Travel Reisbureau Omnia Travel kende de voorbije jaren een opmerkelijke groei dankzij zijn specialisatie in zakenreizen. “Onze ervaren travel consultants denken mee met de klant. Dit zorgt voor een echte meerwaarde.” “We zijn de vijfde grootste in zakenreizen”, zegt general manager Jan Van Steen trots. “Met als grote voordeel tegenover de rest dat het beslissingscentrum in ons land is gevestigd. Al onze concurrenten zijn afdelingen van internationale organisaties. De eindverantwoordelijkheid ligt bij ons in eigen land, dit zorgt ervoor dat er héél kort op de bal kan gespeeld worden.” Met zakenreizen haalt Omnia Travel rond de 68 procent van zijn omzet. Groepsreizen en incentives zijn goed voor een kleine 20 procent, de vakantiereizen nemen zo’n 12 procent in. Om zijn doel te bereiken – een sterk kantoor in elke Vlaamse provincie en in Brussel – deed het reisbureau de voorbije jaren enkele overnames: “Onze financiële situatie is gezond; we hebben nooit geld moeten lenen om acquisities te doen. Twee jaar geleden namen we Squatra over in Gent en vorig jaar BTS Business Travel in Brussel”, legt Jan Van Steen uit. De medewerkers van BTS Business Travel verhuisden vorig jaar mee naar het gerenoveerde kantoor van Omnia Travel aan de Louizalaan. “De sfeer zit goed, wat belangrijk is, want iemand die graag komt werken levert ook een goede service”, getuigt de general manager. “We hebben in Brussel nu een 15-koppige equipe die graag de oplossingen die het vindt deelt. Die dynamiek zorgt dus voor een nog betere dienstverlening.” Volgens Van Steen is dat ook dé reden voor de opmerkelijke groei van het bedrijf (in januari draaide het evenveel omzet als tien jaar geleden over een heel jaar). “Wij focussen op kwaliteit. Je hebt bureaus die proberen zo goedkoop mogelijk te zijn, maar dan boet je aan dienstverlening in. De service staat bij ons voorop. Wij hebben ervaren mensen in dienst die kunnen meedenken met de klant en voor elk probleem een goede oplossing uitdokteren. Onze medewerkers zijn specialisten. Je hoort vaak de klaagzang dat onze business wordt overgenomen door het internet, maar als je de juiste niche kiest en je biedt een kwaliteitsvolle dienstverlening aan, dan zijn er nog altijd voldoende opportuniteiten. Onze klanten hebben hun vaste contactpersoon op het bureau. Van de aanvraag voor de reis tot de terugkeer blijft die verantwoordelijk voor het dossier.” Duty of care Jan Van Steen illustreert de aanpak van Omnia Travel met een concreet voorbeeld: “Met de huidige terreurdreiging is het goed om weten dat wij de gegevens van klanten nauwkeurig bijhouden: wie is op welk moment in welke regio? We vragen ook de gsm-nummers van mensen die we moeten verwittigen als er iets gebeurt. Dit noemen wij duty of care. We gaan ook geen mensen wegsturen met een luchtvaartmaatschappij die op de zwarte lijst staat. Naast ons luik “zakenreizen” bieden we ook andere diensten aan. Je kunt Omnia Travel als het ware omschrijven als een one-stop-shop. Ook hier gaan wij een stap verder, en staat onze klant centraal. Alles wordt op maat uitgewerkt. “Neem nu een incentive: een bedrijf wil met een grote groep naar het buitenland. Dan gaan wij eerst met de klant ter plaatse kijken. Als een bedrijf de moeite doet om zijn beste medewerkers te belonen, kun je niet het risico lopen dat het geboekte hotel tegenvalt. Zelfs met de CO2 uitstoot houden we rekening. Als je een treinreis kunt aanbieden voor dezelfde reistijd, dan geven we daar de voorkeur aan. Onze slagzin is: ‘het verschil zit hem in de details’.” Verleden in bedevaarten De focus op zakenreizen is er met de jaren gekomen. De oorsprong van Omnia Travel ligt bij het in 1973 opgerichte Agri Reizen dat bedevaarten naar Lourdes organiseerde. Het transformeerde in Omnia Travel in 1998, toen het in handen kwam van de KBC Group. De eerste klanten van het full-service bureau waren reizigers van de Boerenbond en KBC. Zo groeide het idee om verder te gaan met deze expertise en steeds meer ondernemingen een gepersonaliseerde service te verlenen, gebaseerd op de analyse van het budget van de klant. Ook vandaag nog is Omnia Travel 100 procent dochter van KBC. “We zijn wel een aparte vennootschap, maar we leunen bij de bedrijfscultuur van de bank aan. Dat geeft ons een financiële zekerheid en een sérieux; we zouden het ons eenvoudigweg niet kunnen permitteren om ons als cowboys in de markt te bewegen.” Omnia Travel Louizalaan 285, 1050 Brussel T: 02 645 56 00 - F: 02 645 56 01 brussels@omniatravel.be - www.omniatravel.be
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RESSOURCES HUMAINES SALES & MARKETING Van een goed idee naar een onderneming, de ingrediënten van het succes Nog nooit was het creëren van een onderneming zo gemakkelijk, dat lijdt geen twijfel. Toch kan het oprichten en het ontwikkelen van een onderneming niet zomaar, maar via een weg vol hindernissen. Hoe herkent u eigenlijk projecten met de grootste slaagkansen? Hoe belangrijk is dan het idee? En het business plan? Hierover hadden we een gesprek met drie scherpe waarnemers en medespelers uit de wereld van het ondernemerschap. Olivier Fabes H oe beoordeel je de waarde van een ondernemingsidee? Hoe weet je of het ‘bankabel’ is? Die vraag stelt u best aan een bankier… “U kunt nooit de relevantie van een idee of een ondernemingsplan beoordelen op basis van één element. Het ‘business plan’ (nvdr: ruwweg hoe de ondernemer van plan is om zijn idee om te zetten in een geld verdienende onderneming) blijft belangrijk en zelfs onontbeerlijk, maar het wordt zelden nageleefd en vaak krijgt het een buitensporig gewicht,” waarschuwt Pierre Wattiez (KBC Brussels). “Vandaar dat het voor ons essentieel is te voelen dat het project in een ruimere omgeving past, dat het wordt gedeeld in een netwerk van personen die het project op lange termijn kunnen dragen en die de ondernemer tijdens zijn hele weg kunnen begeleiden. We besteden heel veel aandacht aan de basis van allerlei contacten die de ‘starter’ al heeft opgebouwd en die hem in staat zullen stellen om de weg voor het project vrij te maken.” Laat u liefst door ‘senioren’ omringen Eerste raad, dus: wat ook uw ‘pedigree’ mag zijn, laat u zeker omringen door enkele personen, ook al zijn het er maar twee of drie, die je project daadwerkelijk kunnen challengen in een ‘advisory board’, zelfs informeel. En geef de voorkeur aan ervaren mensen met een ‘senior’ profiel. “Deze doorwinterde personen hebben hun intuïtie ontwikkeld dankzij hun ontmoetingen met enorm veel mensen in heel uiteenlopende sectoren. Ik ken zo iemand wiens mening over ondernemingsprojecten juist blijkt te zijn in drie van de vier gevallen,” benadrukt Olivier Kahn. “Er werd een belangrijke stap gezet in het jonge verhaal van eDebex, toen iemand ons in contact heeft gebracht met de voormalige CEO van Pierre Wattiez en Olivier Kahn kredietverzekeraar Euler Hermes (nvdr. : Jean-Luc Louis). Hij heeft ingehaakt op ons idee. Het feit dat een zo rationeel persoon als hij niet meteen de deur dicht deed, is bijzonder motiverend geweest. Ondertussen is hij onafhankelijk bestuurder van eDebex geworden,” vult Xavier Corman aan. Mensen met ervaring dwingen ondernemers die vaak overlopen van enthousiasme, om zich te bezinnen en verder te kijken dan hun neus lang is. Het idee is niets waard “Een idee zonder een plan is nooit meer dan een wens”: dit gezegde wordt vaak herhaald tijdens de Startup Weekends en andere evenementen gericht op het creëren van een onderneming. Onze gesprekspartners twijfelen niet over de juistheid ervan. “Wie kan er daadwerkelijk de waarde van een idee beoordelen? Projecten waarvan men denkt dat ze rendabel zijn, zijn dit niet en omgekeerd. Als Coca-Cola vandaag zou starten, dan zouden slechts weinigen bereid zijn te geloven in het succes ervan. Omgekeerd vinden velen Twitter geniaal, maar het bedrijf moet echt zwoegen BECI - Brussel metropool - maart 2016 15
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TOPIC om te renderen,” merkt Olivier Kahn op, die hieraan toevoegt: “Meer nog dan het idee op zich, is de overeenstemming tussen het project en de persoon die het draagt, van doorslaggevend belang. En het doet er maar weinig toe of je je in een moeilijke conjunctuur bevindt. Het komt er eerder op aan een opportuniteit in contact te brengen met uw persoonlijke troeven. Daarna draait alles rond zakenrelaties en netwerken, zoals we al hebben gezegd. En ten slotte is er het uitvoeringsvermogen. Veel startups mislukken. Niet omdat hun idee niet goed was, maar omdat de uitvoering ervan slecht verlopen is.” Het uitvoeringsvermogen zelf hangt enorm af van het verlangen en de sterke motivatie van de ondernemer. “De meeste ideeën zijn niets waard,” zegt Xavier Corman. “Als ik investeerder zou zijn, dan zou ik eerst kijken naar het team. Een goed team met een matig idee is beter dan het omgekeerde. Ik zou ook argwaan hebben tegenover een ‘one man company’, waarin alles steunt op één enkele persoonlijkheid. Bij eDebex zijn we begonnen met het samenstellen van een team. Van meet af aan telden we vijf actieve aandeelhouders.” Over het zuiver financiële potentieel van een idee delen onze gesprekspartners de mening dat al teveel ondernemers zich bezondigen aan overdreven optimisme, terwijl ze het belang onderschatten van regelmatige inkomsten en van de snelheid van de kasinkomsten dankzij de aankopen die hun klanten doen. De markt is veel trager dan u denkt. Het traagheidseffect is reëel. Teveel starters houden er totaal geen rekening mee en ze anticiperen op betalingen die pas na zes maand of zelfs pas na een jaar binnenkomen. Vaak komt hier nog het gebrek aan verkoopvermogen bij. “België genereert uitstekende producenten van producten of diensten, maar ondermaatse commerciëlen. Onvoorstelbaar hoeveel ondernemers er prachtige producten kunnen maken, maar niet in staat zijn om een klant te overtuigen,” betreurt M. Corman. “Het is waar dat het communicatiebudget in de financiële plannen vaak het stiefkind is. De noodzaak om zich kenbaar te maken, wordt duidelijk onderschat,” stelt Olivier Kahn vast. De juiste prijs Wie zijn onderneming wil laten slagen, moet er eerst en vooral voor zorgen dat er klanten zijn die bereid zijn te betalen voor de aangeboden producten of diensten. Een waarheid die verre van vanzelfsprekend is … “Ik blijf me verbazen over het aantal mensen dat een zaak start zonder een ‘doelgroep’ te hebben gecreëerd en de markt daadwerkelijk te hebben doorgelicht. Voor het bepalen van de prijs heeft de zogenaamde boekhoudkundige methode – kostprijs + marge = verkoopprijs – nog veel aanhangers, terwijl de redenering juist omgekeerd moet gebeuren. Laten we uitgaan van de prijs die de mensen bereid zijn te betalen,” raadt Olivier Kahn aan. Om dit te doen, moet u uw doelgroep ontmoeten, contact zoeken met de mensen. “Er bestaan oplossingen om ondernemers te helpen bij het opstellen van een business plan en in het bijzonder om feedback te verkrijgen via marktstudies. Het is inmiddels één van de rollen van de bank om oprichters van ondernemingen te oriënteren naar de goede middelen,” sluit Pierre Wattiez hierbij aan. Qua marktpositionering heeft eDebex voor het verzamelen van feedback voornamelijk de persoonlijke netwerken van 16 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Rond de tafel Pierre Wattiez: Sales & Marketing Manager van KBC Brussels. Uiteraard de rationele kijk van een financier, maar ook de overtuiging dat de toegevoegde waarde van een bank meer en meer bestaat uit het openen van deuren voor haar klanten, en uit de rol van netwerk facilitator voor de onderneming. Haalt in dit verband veel inspiratie uit het starterscentranetwerk Startit@KBC dat de bank in Brussel heeft gevestigd. Olivier Kahn: Expert-boekhouder, gespecialiseerd in ondernemingsstrategie en -beheer. Hij coördineert meerdere ondernemerschapsprojecten en hij heeft bovendien de leiding van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden van BECI. Hij is ook vormer en spreker en hij heeft meerdere werken geschreven over het creëren van een onderneming, waaronder het recente L’aventure de la création d’entreprise, met de avonturier Thomas de Dorlodot. Xavier Corman: Serieondernemer, CEO van eDebex.com, een succesvolle Brusselse startup gespecialiseerd in het opkopen van vorderingen op het internet. Voorheen bekleedde hij verschillende financiële functies in KMO’s. Zeer actief in het ecosysteem van het Belgische ondernemerschap, meer bepaald in de technologische gemeenschap BetaGroup en in het starterscentrum ICAB, in Etterbeek. zijn vennoten gebruikt. “Voor de pricing waren we tamelijk goed op de hoogte en we hebben zelfs de aangename verrassing gehad dat we onze tarieven konden verhogen. Veel starters zijn door het gebrek aan verbondenheid met hun markt bang dat ze te duur verkopen, terwijl ze vaak juist te goedkoop zijn…,” haalt Xavier Corman aan. Laat dit dus duidelijk zijn: er bestaat geen mirakelrecept om een onderneming te laten slagen. Trouwens, alle ondernemerschapsprofessoren ter wereld breken al decennia hun hoofd over de kwestie. Toch zijn er enkele absoluut noodzakelijke ingrediënten: een complementair team omringd door goede raadgevers, liever een goed uitvoeringsvermogen dan een geniaal idee, commerciële flair en verbondenheid met de verwachtingen van de markt om de juiste prijs toe te passen. ● TOPIC Is het echt gemakkelijker om je eigen onderneming te creëren? Iedereen is het erover eens dat het administratief gesproken nog nooit zo gemakkelijk is geweest om een onderneming te creëren. Aan de ingang zijn er heel wat barrières weggevallen. “En zelfs op financieel gebied zijn er nu veel meer mogelijkheden dan vroeger,” vindt Olivier Kahn – denk maar aan crowdfunding, de netwerken van business angels, enz. “Ik heb de gewoonte om aan onze commerciëlen te zeggen dat ze nu facilitators zijn in een ondernemerschapswereld waar de bankoplossing allang niet meer de enige financieringsmethode is. Vaak komt de oplossing uit de combinatie van financieringstechnieken die in het Brusselse Gewest bestaan,” vertrouwt Pierre Wattiez ons toe. En voor bepaalde businesses, bijvoorbeeld deze van de mobiele applicaties, is het dankzij de technologie mogelijk oplossingen te creëren zonder daarvoor enorme kapitalen te moeten inzetten. “Misschien is het op administratief vlak gemakkelijker geworden om een vennootschap op te richten. Toch mogen we de bergen reglementeringen niet onderschatten, die soms wel, soms niet gerechtvaardigd zijn. Bepaalde verplichtingen zijn niet in verhouding, bijvoorbeeld op het gebied van preventie of sociale inspectie. Ik ben ervan overtuigd dat er nieuwe, veel soepelere structuren voor het creëren van een onderneming zullen opduiken om deze beperkingen te omzeilen. Een soort van uberisatie van het creëren van ondernemingen,” meent Xavier Corman. En hij vermeldt hierbij het OpenCollective project van Xavier Damman, deze naar de Verenigde Staten geëmigreerde Belgische ondernemer die streeft naar het ‘mutualiseren’ van een bepaald aantal diensten voor starters. Globaal gezien vinden onze gesprekspartners het positief dat er diverse begeleidingsstructuren voor het ondernemerschap opduiken – al dan niet openbaar of privé: starterscentra, versnellers, Startup Weekends, Hackathons en andere ondernemerschapswedstrijden spelen een positieve rol in de perceptie van het ondernemerschap. Via groepsdynamieken kunnen ze roepingen wekken bij jongeren die a priori niet voorbestemd waren om te ondernemen. Een minpunt: “We stellen zo’n uitgebreide vermeerdering van initiatieven vast dan we niet meer zo goed weten wie wat doet. Volgens mij lijkt hier een bepaalde rationalisering onontbeerlijk opdat elk evenement een succes zou worden,” tempert Olivier Kahn. Xavier Corman is op zijn hoede voor de overheidsstimulansen: “Sommige ondernemers jagen eerder op subsidies dan op klanten.” Kan een award of een mooie subsidie het verschil maken in de ogen van een bankier? “Het is zeker een positief element in een dossier, dat kan bijdragen tot een betere haalbaarheid van de aanvraag. Maar ik denk niet dat het een beslissing kan doen omslaan. Het belangrijkste blijft altijd de kwaliteit van het project, gekoppeld aan de visie van de ondernemer en zijn vermogen om het te vertalen naar de operationele realiteit,” besluit Pierre Wattiez. BIJ KINEPOLIS WERKEN WE GRAAG OP MAAT VAN DE KLANT. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Evenementen heb je in alle maten en gewichten. Uitbundig of intiem. Groot of klein. Met of zonder catering. Met of zonder fi lm… Niet meer dan logisch dus dat we elke keer weer voor een oplossing op maat zorgen. Meer info? Check kinepolisbusiness.com of bel Alisson Sinéchal en Melanie Lisanti op 02 474 26 30 Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - maart 2016 17
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SALES & MARKETING Waaraan herkent u een goede klant? De definitie van een goede klant? Iemand die stipt betaalt? Die u trouw blijft? Of die flink kan groeien? Hoe vermijdt u de slechte kant, die nooit rendabel zal zijn, te veel diensten vraagt of failliet riskeert te gaan? Al deze vragen beantwoordt Stéphane Depaepe met zijn ervaring als directeur van PHCom. Gaëlle Hoogsteyn W ij geven allemaal de voorkeur aan tevreden, trouwe, rendabele en bovendien vriendelijke klanten. De perfecte klant bestaat niet, maar ‘goede’ klanten zijn wel te vinden. Nu, wat verstaan wij onder het begrip ‘goede klant’? We krijgen uiteenlopende antwoorden: een rendabele en trouwe zakenrelatie, een bekende klant die u laten meegenieten van zijn uitstraling, of bijvoorbeeld ook een sympathieke persoon met wie u vlotte contacten onderhoudt. “De ideale klant, daar heeft elke onderneming haar visie op”, stelt Stéphane Depaepe. “Elke onderneming zou een lijst moeten opstellen van alle criteria waaraan de typische ideale klant beantwoordt.” Hier komen de meest uiteenlopende aspecten aan bod. Denk maar aan de omvang van de onderneming, haar bedrijfssector, haar ligging, haar risicoprofiel, de regelmaat van de aankopen, de duur van de samenwerking e.a. Een dergelijke strategische analyse kan intern geschieden of met de hulp van een gespecialiseerd bureau die over eigen analysesystemen beschikt. Welke criteria? Geen twee ideale klanten zijn dezelfde, maar sommige criteria komen systematisch terug in de analysesystemen. • Er is natuurlijk sprake van rentabiliteit. Betaalt de klant zijn facturen? Is het werk of de dienstverlening voor u rendabel, vergeleken met wat u investeert in uitrustingen en human resources? De goede klant is diegene die niet alleen koopt, maar ook betaalt. Hij leeft de afspraken van het ondertekende contract na en betaalt binnen de afgesproken termijn. “Zodra laattijdige betalingen frequent worden, doet u er best 18 BECI - Brussel metropool - maart 2016 aan de handelsrelatie te verbreken”, adviseert Stéphane Depaepe. • Daarnaast kiest de goede klant zijn leverancier niet uitsluitend aan de hand van de laagste prijs. Hij is eerst en vooral op zoek naar de kwaliteit van de dienstverlening. De klant die van meet af aan op uw prijzen probeert af te Stéphane De Paepe (PHCom) Wat is een ‘goede klant’? Een rendabele en trouwe zakenrelatie, een bekende klant die u laten meegenieten van zijn uitstraling, of een sympathieke persoon met wie u vlotte contacten onderhoudt? pingelen, hoort zeker niet bij de betere. Als u in deze krant investeert, riskeert u hem vlug kwijt te zijn ten voordele van een concurrent met lagere prijzen. • Een goede klant is ook trouw en tevreden. Zijn behoeften stemmen overeen met uw dienstverlening. Deze klant ziet de waarde van het product of de dienst in. Hij gelooft bovendien in de onderneming en haar groeipotentieel. “Voor een dergelijke klant wenst u te THE MUST HAVE TOOL TO DEVELOP YOUR BUSINESS WITH ADVERTISERS AND AGENCIES LeFAC is a database service entirely dedicated to information, insight and intelligence about the key people and activity in the marketing, agency and advertising industries. LeFAC tells you everything on: - Companies, organization chart, movements, brands, advertising spend, last news … With LeFAC you cross over borders and get to the pan Europe market (France, Benelux, Germany, Switzerland, Italy, Spain and Portugal) - Sector participation, current postal and email addresses targeting Marketing and Communication decision makers - The relationships between the advertisers and their agencies (who works with whom?) - Advertiser spend across media (e.g. who is spending most in TV media in Belgium.) LeFAC is an indispensable tool to help you optimise the management of your contacts and client/partner data. ASK A DEMO via www.lefac.com or CALL US NOW : +32 2 737 70 20 *let’s connect is a company of TBS Group, leading intelligence solution and software provider for Marketing
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TOPIC Wat doet u met slechte klanten? investeren, vooruitgang te boeken en ten slotte uw positionering in eigen sector nog te versterken”, oordeelt Stéphane Depaepe. Bovendien reageert deze klant op uw werk. Elke feedback is waardevol. Een positieve reactie wordt gewaardeerd en werkt aanmoedigend. Negatieve feedback is nuttig om sommige zaken in vraag te stellen en bij te sturen. • Hij beveelt u aan. De goede klant is tevreden met uw dienstverlening. Hij vertelt het verder en stuurt u nieuwe klanten. “Op die manier wordt hij een ambassadeur van uw merk”, zegt Stéphane Depaepe. • Goede klanten bestellen nu en dan (een grote bestelling waarmee uw medewerkers een aantal maanden bezig zijn) of regelmatig (kleine en frequente bestellingen waarmee de onderneming haar vaste kosten kan dekken). Kleine frequente contacten zijn even interessant (en soms meer) dan enkele grote opdrachten die dringend moeten worden uitgevoerd. • Last but not least, het is ook bijzonder nuttig een vermaarde klant te hebben, die als referentie kan dienen. “Hij bevestigt de kwaliteit en het professionalisme. Dit geldt als een soort label. Ontegensprekelijk een mooie troef om nieuwe potentiële klanten aan te trekken”, verklaart de deskundige. Hou het evenwichtig De samenstelling van een mooi klantenportefeuille valt best te vergelijken met het plukken van champignons. Uw mandje zal er netjes uitzien als het evenwichtig is gevuld Als de problemen met een klant steeds terugkeren of aanhouden, adviseert Stéphane Depaepe klare wijn te schenken en de situatie met hem grondig te bespreken. “Wat zijn de problemen? Wat zijn de oorzaken? Kunnen ze worden opgelost? Willen we blijven samenwerken? Sommige ondernemingen wensen ‘moeilijke’ klanten te behouden om bijvoorbeeld de tewerkstelling te verzekeren. Maar als de klant echt voor verlies zorgt en geen oplossingen voor de bestaande problemen wenst te zoeken, dan verbreekt u best de handelsrelatie.” met grote en kleine exemplaren, zeldzame soorten en ook zeer verspreide zwammen. Hou het evenwichtig! Als uw mandje bij het naar huis terugkeren slechts drie dikke champignons bevat en een ervan is niet eetbaar, dan hebt u een probleem met het avondmaal. “Hetzelfde geldt voor de omzet van een onderneming. Verlies een klant als u er slechts drie hebt en u bent minstens 30% van uw inkomsten kwijt.” Een goede klant moet dus een correct gewicht hebben in uw portefeuille. Wees voorzichtig met te grote klanten. “U zou zich kunnen laten verleiden door een contractuele relatie met hen, maar doe dit alleen na een grondige analyse”, waarschuwt Stéphane Depaepe. Waarom? Omdat u als onderneming in staat moet zijn de verwachte producten of diensten te leveren, volgens de standaardkwaliteitsnormen. Anderzijds moet u ervoor zorgen dat deze grote klant niet al uw materiële en menselijke resources naar zich trekt. “Als u voor die ene, al de andere klanten laat vallen, moet dit een weldoordachte beslissing zijn.” Zet niet alles op één kaart, zegt het spreekwoord. Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Rust niet op uw lauweren Het bestaan van een mooi klantenportefeuille betekent nog niet dat u hierop mag gaan rusten. “De analysecriteria van het klantenbestand dient u jaarlijks te herzien”, adviseert de deskundige. Welke klanten hebben u tijdens het afgelopen jaar het meest opgebracht? Welke waren het minst winstgevend? Hebt u met sommigen moeilijkheden ervaren wat betreft de verstandhouding of de betalingen? Het is van belang jaarlijks een stand van zaken te maken, zeker in een wereld zoals de onze, waar alles pijlsnel verandert. “Veel bedrijven hebben een langetermijnvisie van hun relatie met de klant, maar ze moeten ook attent blijven voor eventuele verschuivingen in de markt. Als de klant riskeert failliet te gaan of te worden overgenomen, dan is het best dat u daar zo vroeg mogelijk van wordt geïnformeerd.” Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel Naast de bestaande klanten zoekt u ook best constant naar nieuwe. “Beperk u niet tot de huidige stand van zaken om de toekomst voor te bereiden. Het is van groot belang dat u precies weet wat een ideale klant voor u betekent. Pas daarna kunt u potentiële klanten met een gelijkaardig profiel benaderen. Hier gaat natuurlijk een investering mee gepaard, maar langzaamaan zal de onderneming op die manier slechts met goede klanten functioneren”, besluit Stéphane Depaepe. ● 20 BECI - Brussel metropool - maart 2016 TOT €100,CASHBACK* op de geselecteerde modellen ONTWIKKELD VOOR GROEIBEDRIJVEN In een groeiend bedrijf is morgen net zo belangrijk als vandaag. Daarom ontwikkelden we onze Business Smart reeks. Met innovatieve functies zoals A3 printen, mobile en cloud-connectiviteit, is die flexibel genoeg om de toekomst aan te kunnen. En met lage kosten, XL inkt, en standaard 2-zijdig afdrukken, krijgt u de prestaties en betrouwbaarheid die uw bedrijf nodig heeft. Beschikbaar vanaf € 239 incl. BTW HET PRINT 3.0 VOORDEEL www.bro t her.be * Actie geldig voor aankopen tussen 02/01/2016 en 31/03/2016. Algemene voorwaarden op www.brother.be/cashback
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SALES & MARKETING Waarom aankopen strategisch zijn geworden Aankopen beperken zich niet tot een louter logistieke activiteit. Ze spelen een essentiële rol in ondernemingen die winstgevend zijn en willen blijven, en die weten dat innovatie vitaal is om de verkoop vandaag en in de toekomst te handhaven. U leest hier enkele bedenkingen en vaststellingen die wij danken aan de ervaring van talrijke ondernemers die in contact met BECI staan. Het inkoopbeleid als kern van het business model Welke plaats bekleden de aankopen in het organisatiepatroon van mijn onderneming? Steeds meer ondernemingen nemen deze vraag nu serieus. Hebben we dit onderwerp tot nu toe onderschat? Vaak wordt inkoop, ten onrechte trouwens, als een minder belangrijke dienst beschouwd, zeker ten opzichte van financiën, marketing en verkoop. Daar komt echter verandering in en sommigen zien inkoop nu als een strategisch element in de globalisering. Anderen overwegen zelfs de integratie van inkoop in een dienst ‘onderzoek en innovatie’. De technologische ontwikkelingen veroorzaken vandaag verschuivingen in de business models en organisatiepatronen van bedrijven. Innovatie hoort niet meer exclusief bij Onderzoek en Ontwikkeling. We hebben hier te maken met een attitude en een visie die rekening moeten houden met wat in de ganse wereld omgaat, een wereld waarvan Europa niet noodzakelijk het centrum vormt. Vandaar de nood om zich, wat betreft het inkoopbeleid, constant af te vragen wat nu werkelijk deel uitmaakt van de core business ? Hoe vinden wij de beste producten om de kwaliteit van onze eigen distributie vandaag te verzekeren, de verkoop te verstevigen en de toekomst veilig te stellen? Ontoereikende opleidingen In de vormingstrajecten marketing en handel krijgen verkooptechnieken veel aandacht, maar in België wordt nagenoeg met geen woord over inkoop gerept. Nochtans zijn dit domein en de benadering die het vereist van essentieel belang: de kwaliteit van wat een onderneming 22 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Vincent Delannoy vandaag of morgen verkoopt, hangt van haar aankopen af. Het gaat er dus om de resources (dit zijn bekwaamheden, producten, aanleg voor innovatie …) die vereist zijn om een dienst of product te verkopen. En de winst ontstaat grosso modo uit het verschil tussen verkoop en inkoop. Welk inkoopbeleid? Hoe bepalen we het inkoopbeleid? In welke middelen en vaardigheden gaan we investeren? Wat is de werkelijke waarde van de goederen en diensten die ik plan aan te kopen? Beslis ik al mijn leveranciers onder zeer zware druk te zetten? In dergelijk geval riskeer ik op termijn de relatie met de leveranciers te schaden. Als deze leverancier nadien in moeilijkheden verkeert, zal hij ook niet meer in staat zijn te investeren en zijn product te verbeteren. Moet ik eerder de voorkeur geven aan een relatie die de ontwikkeling van een partnerschap beoogt? Hoe dan ook, heel weinig starters van een nieuwe onderneming denken aan de tweedehandsmarkt. Hebben ze een bestelwagen nodig, dan overwegen de meesten nooit een tweedehands voertuig. In België wordt meteen aan de aanschaf van nieuwe goederen gedacht. Dit is een gedrag van zeer rijke consument die ‘het zich kan permitteren’. In een startende onderneming is het echter van vitaal belang liquide middelen te behouden en de winstgevendheid te verzekeren. Er kan over alles worden onderhandeld In crisistijd getuigen de ondernemingen van een spectaculaire aanleg voor afdingen bij de inkoop. Waarom gebeurt dit alleen in moeilijke tijden? Te weinig Belgische KMO’s TOPIC gunnen zich het recht bepaalde clausules in een overeenkomst te weigeren. Nochtans is alles voor negotiatie vatbaar. Het is dus niet zo dat alles ‘te nemen of te laten’ is, of dat de aangekondigde prijs de enige juiste prijs kan zijn. KMO’s die dit vooroordeel de rug toekeren, kunnen jaarlijks duizenden euro’s uitsparen. De prijs bespreken “Te duur”: een Nederlander neemt geen blad voor de mond. De Belg, anderzijds, zal meestal zwijgen, terwijl hij er alle baat zou bij hebben een korting te vragen. Dit is waarschijnlijk een kwestie van mentaliteit, en ook een gebrek aan vorming op het vlak van inkoopbeleid. De zorg voor een goede relatie met de leverancier sluit niet uit dat meerdere leveranciers in concurrentie worden gebracht, zelfs voor kleine aankopen. Externe offertes zijn leerrijk, niet noodzakelijk om van leverancier te veranderen, maar desnoods om over prijzen en voorwaarden te onderhandelen. Wanneer een KMO een diner organiseert voor zijn 40 personeelsleden, onderhandelt ze dan over de offerte? Heel zelden, in feite. Paradoxaal genoeg zijn het meestal de grotere organisaties die hun leveranciers onder druk zetten en betere prijsvoorwaarden afdwingen. De kleinere structuren doen dit veel minder. De KMO’s maken zich waarschijnlijk overdreven veel zorgen over het behoud van de relatie. Nu, met een goede relatie moet zeker rekening worden gehouden, maar dit mag niet beletten dat de klant zich informeert over de prijzen op de markt, andere offertes aanvraagt en de prijs ter sprake brengt. Er bestaan bijzonder nuttige hulpmiddelen en platformen om leveranciers te vinden, maar ze worden te weinig gebruikt. Met een website als www.bobex.com zouden KMO’s per slot van rekening aanzienlijke bedragen kunnen uitsparen. Waarom zijn ze dan zodanig terughoudend? Misschien omdat zulke hulpmiddelen een zeer duidelijke beschrijving vragen van wat de klant wenst aan te kopen. Het is veel gemakkelijker, maar ten slotte ook veel duurder, zich tot een gekende leverancier te wenden zonder voldoende te hebben nagedacht over de werkelijke behoeften. Kritisch is gezond In de praktijk houdt een kritische houding ten opzichte van de leverancier voor iedereen voordelen in, dus ook voor de leverancier zelf, die wordt aangespoord zijn dienstverlening en zijn aanpak te verbeteren. Een concreet voorbeeld: een onderneming stelt vast dat de levering van frisdranken voor haar personeel op een weinig doeltreffende manier gebeurt (inzet van een arbeider die de bakken moet beheren en verplaatsen, de frigo’s vullen enz.). De firma overweegt dus van leverancier te veranderen en een andere formule te kiezen: een zelfbedieningstoestel. De vroegere leverancier reageert hierop met het voorstel van een pilootformule: hij installeert koelkasten bij de klant, staat in voor het laden en lossen en zorgt ervoor dat de koelkasten steeds gevuld zijn. Er kan over alles worden onderhandeld De kritiek van de klant doet een nieuwe oplossing ontstaan, waarbij de leverancier zijn dienstverlening moet verbeteren en afstemmen op de verwachtingen van de klant. Onderzoek en innovatie hebben dus niet uitsluitend te maken met nieuw te ontwerpen producten, maar ook met processen die voor verbetering vatbaar zijn. Kritiek op de relatie tussen klant en leverancier is nuttig om het dagelijkse proces te verbeteren. Protest tegen een bepaald model is de aanzet tot verandering. Goed inkopen om goed te verkopen De KMO-bedrijfsleider die iets verandert, botst meestal tegen de weerstand van zijn personeel. Hij krijgt weliswaar totaal andere reacties wanneer hij zijn gevestigde of mogelijke leveranciers enigszins aanspoort, om op die manier het onderste uit de kan te halen. Dankzij een efficiënt inkoopbeleid is de onderneming nadien in staat optimaal te verkopen, met de best mogelijke productkwaliteit. Waaraan ligt de kwaliteit van een winkel die vulpennen verkoopt? Aan de vulpennen zelf en de persoonlijkheid van de verkoper, uiteraard. Maar er is meer. Laten we ons ook afvragen hoe zulke winkels inkopen en hoe ze veranderingen in de gedragingen van de consumenten voorspellen. Deze informatie bevindt zich bij de leveranciers. Een voorbeeldje: de website rond het principe ‘Teken je eigen t-shirt”. Dit werd een mooi succes en de ontwerper ervan begreep dat hij een nieuw marktsegment te pakken had: trendinformatie voor de ganse modesector. Aan de hand van honderdduizenden aanvragen wordt het inderdaad mogelijk trends te onderscheiden waar de ganse sector werk van kan maken. Deze leverancier innoveert in de voorspelling van wat de markt verwacht. De relatie wordt hierdoor complexer: de vraag van de klant is een informatie voor de leverancier, maar de leverancier beschikt eveneens over informatie die voor talrijke klanten nuttig is. En op die manier belandt inkoopbeleid hoe langer hoe meer in het hartje van de innovatie … ● BECI - Brussel metropool - maart 2016 23
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SALES & MARKETING De speltheorie, onmisbaar bij onderhandelingen Gebluf, pokerspelletje, schaakpartij, hele inzet … De terminologie – en de technieken – van onderhandelaars hebben veel gemeen met strategiespellen. De economie als wetenschap heeft daar zelfs een theorie rond ontwikkeld om u te helpen de gedragingen van onderhandelaars beter te begrijpen en dus beter te negotiëren. YAB “ M oet ik de prijs vanaf het begin van de besprekingen kenbaar maken of het onderwerp geleidelijk ter sprake brengen?” “Wanneer staak ik de onderhandeling?” … Elke vorm van interactie tussen twee mensen, zeker tijdens handelsbesprekingen, rust op voorspellingen van de houding van de andere partij. Voor zover de relaties niet onderworpen zijn aan een formele structuur, een hiërarchische band of een wettelijke verplichting bijvoorbeeld, nemen toeval en psychologische mechanismen de overhand in elke onderhandeling. Het gedrag van een onderhandelaar is trouwens verre van rationeel. Vandaar de (zeer uitgebreide) speltheorie. Ze biedt een aantal modellen om de optimale strategie uit te stippelen voor elke onderhandelaar, naast het type evenwicht dat kan worden verkregen. De speltheorie wordt in vele domeinen toegepast maar kende een bijzonder succes in economische aangelegenheden. Een tiental Nobelprijzen Economie doen hier trouwens rechtstreeks een beroep op. Deze uiteenlopende modellen bieden richtlijnen maar garanderen in geen geval het resultaat. Dit blijkt bijvoorbeeld uit het waarachtige pokerspel dat in de zomer 2015 in Europa plaatsvond tussen de toenmalige Griekse minister van financiën Yanis Varoufakis en de Trojka, het IMF en de Europese lidstaten. Het werd een aaneenschakeling van stunts, wel geplande uitspattingen in de media, geveinsd gebluf en onverwachte ommekeermaneuvers, dit alles onder leiding van Varoufakis die als economist hoog aangeschreven staat en als een deskundige in de speltheorie wordt erkend! Ondanks alles slaagde hij er niet in voordeel te halen uit de onderhandelingen. Verre van, trouwens. Weliswaar had de man opzettelijk geen gebruik gemaakt van een nochtans elementaire strategie in aanwezigheid van meerdere spelers, namelijk het smeden van allianties en het verbreken van allianties tussen tegenstanders. 24 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Het speelveld afbakenen De plaats ontbreekt om hier de verscheidene modellen van de speltheorie in detail toe te lichten, maar de grote troef ervan ligt in de verplichting om zeer duidelijk de opzet, de belangen, de voordelen en de taboes van iedere speler in kaart te brengen. Dit voorafgaand denkproces blijkt al gauw bijzonder waardevol voor al wie aan al dan niet harde handelsonderhandelingen moet deelnemen. “Welke zijn mijn doelstellingen en hoever ben ik bereid te gaan om ze te bereiken? Wat zijn voor mij de grenzen die ik niet mag overschrijden?” Of belangrijker nog: “Met welke gesprekspartners heb ik te maken?” Welke zijn de hefbomen die de tegenpartij kan inschakelen, welke schade kan de tegenpartij aanrichten als de besprekingen op de klippen lopen? Hoe precies evalueert de tegenpartij zijn eigen manoeuvreerruimte, enz.? De verschillende modellen van de speltheorie pakken in geen geval de onderhandelingen als een strijd aan. Ze moedigen de deelnemer eerder aan zoveel mogelijk inzicht te krijgen in de handelswijze van de andere stakeholders. Dit vermijdt bijvoorbeeld blokkeringen, ten voordele van een evenwicht dat rekening houdt met de voornaamste belangen. De theorie promoot verder het belang van samenwerking en raadt een eigenzuchtige strategie af. Alles hangt af van het type ‘spel’ en de evenwichten die kunnen worden bereikt: maak ik winst omdat de tegenpartij verliest (nulsomspel) of kunnen wij samen verlies of winst maken? De theorie is gebouwd rond voorbeelden en zeer concrete situaties zoals het welbekende ‘gevangenendilemma’. Met deze theorie onder de knie staat de onderhandelaar bijzonder sterk tijdens besprekingen. De toepassingen reiken trouwens veel verder dan onderhandelingen tussen personen: ze kunnen ook vooruitlopen op strategieën die bepaalde ondernemingen riskeren toe te passen in domeinen als prijscalculatie en productdifferentiatie, in functie van de marktsituatie, bijvoorbeeld. ● DAG VAN HET WEB EN DIGITALE TRANSFORMATIE VOOR ZELFSTANDIGEN EN KMO’S • E-Export • E-Marketing • E-Services • E-Commerce • Digitale transformatie voor KMO’s • Sociale netwerken • E-Mailings • Website LINK UW MERK AAN DIT EVENT! • Partner • Exposant • • Workshop animator Expert ... 02/643 78 49 Brussels Hoofdstedelijk Gewest ET-Consulting
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(*Let op: in geval van laattijdige annulering of no-show, wordt de prijs van €250 + BTW gefaktureerd). 1/2 dag Info & reservatie op www.jobdays.beci.be of pc@beci.be of 02 643 78 05 Een initiatief van : In samenwerking met: SALES & MARKETING Doe eens mysterieus … Elke zaakvoerder droomt ervan zich als een gewone klant te voordoen om zijn eigen verkooppunt, restaurant of bankkantoor te evalueren. Dankzij de mystery shoppers is dit nu mogelijk! Gaëlle Hoogsteyn H et concept van mystery shopping ontstond in de jaren 50 in de Verenigde Staten en ontwikkelde zich daarna in Europa gedurende de jaren 80. Het werd eerst gebruikt voor controle. Vandaag doen talrijke winkelketens, franchisenemers, overheidsdiensten e.a. er echter een beroep op voor hun kwaliteitsbeleid. “Beschouw mystery shopping niet als toezichtmaatregelen. Het is eerder een hulpmiddel in het verbeteringsproces”, stelt Martine Constant, die al meer dan 20 jaar Managing Director is van MCP Quality Services. Mystery bezoeken zijn nuttig om de kwaliteit van het aanbod extern en onpartijdig te beoordelen. Ze kunnen concreet focussen op probleemstellingen en de verwachtingen van de klant duidelijker omschrijven. Elke onderneming beschikt vanzelfsprekend over bezoekstatistieken en verkoopcijfers, maar de meerwaarde van de mystery shopper is te vinden in de neutrale kijk op de situatie. “We kunnen het procedé ook inzetten als een competitive intelligence tool”, aldus Martine Constant. “Een goed onthaal, zowel ter plaatsen als telefonisch, een snelle reactie op een aanvraag, een efficiënt beheer van de dienst na verkoop … Dit zijn allemaal sterke troeven om een klant te verleiden en te binden!” Elke klant heeft eigen verwachtingen. Geen twee mystery bezoeken zijn dezelfde. “Daarom bepalen we, vóór het bezoek, de gewenste evaluatiecriteria”, vertelt de deskundige. De mystery shopper vergaart uiteenlopende informatie volgens een veelheid aan criteria: de omgeving en de toegankelijkheid van het verkooppunt, de uitstalling van de producten, het onthaal en de begeleiding, de vriendelijkheid en de bereidwilligheid van de verkopers, de wachttijden aan de kassa, de bijkomende aankopen, de opvolging van de klachten e.d. De onderzochte aspecten kunnen dus een grote verscheidenheid vertonen. “Daarna rekruteren wij bekwame mystery shoppers, die van ons een scenario krijgen. Deze briefing is van groot belang, want daarmee weet de shopper waar hij vooral de aandacht moet aan besteden.” Praktisch Hoe verloopt een dergelijk bezoek? Roland heeft al meer dan 370 dergelijke opdrachten voor verscheidene kantoren vervuld. Aan ervaring heeft hij dus geen tekort: “Als mystery shopper moet ik zo weinig mogelijk opvallen. Ik mag in geen geval worden betrapt. Ik bestudeer grondig de briefing voor ik aan de opdracht begin. Daarna ga ik ter Martine Constant plaatse en gedraag me zoals om het even welke klant. Ik kijk rond, stel vragen en koop soms producten. Ik ben vooral attent op de kwaliteit van de diensten. Sommige opdrachten zijn heel eenvoudig: iemand opbellen, zich een boek laten aanbevelen, of bijvoorbeeld ook als bijzonder veeleisende klant een sandwich bestellen. Andere opdrachten zijn ingewikkelder. Zo bijvoorbeeld in de autosector, waar ik onder een valse naam optreed en een voertuig uittest opdat de verkoper niets zou vermoeden. Na de enquête moet ik een uitgebreid verslag voorleggen. Dit is het meest omslachtige gedeelte van het werk, want het volstaat niet enkele scores toe te kennen. Van mij wordt ook commentaar verwacht. Dat betekent dat ik tijdens het bezoek bijzonder aandachtig moet zijn.” Na één of meerdere bezoeken vergaart en bestudeert het bureau de resultaten. “Wij leggen vooral de klemtoon op de aspecten die eventueel voor verbetering vatbaar zijn, op advies en aanbevelingen. Nadien kunnen we de klant begeleiden bij de uitvoering van een verbeteringstraject. Mystery shopping dient als een management tool te worden geïntegreerd”, besluit Martine Constant. ● Belangstelling? Wenst u het principe van de mystery shopper uit te testen? Doe dan gewoon een beroep op een gespecialiseerd bureau die enige ervaring met uw activiteitensector kan voorleggen. Verder moet u weten dat niet om het even welke onderneming zomaar mystery shopping diensten kan aanbieden. Een bureau dat lid is van de Mystery Shopping Providers Association (MSPA) biedt kwaliteit. De MSPA leden moeten namelijk strenge deontologische regels naleven. BECI - Brussel metropool - maart 2016 27
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TOPIC “Reclamebudget 80% digitaal” SALES & MARKETING Sociale netwerken een nieuw wondermiddel voor adverteerders? Meer dan 5,5 miljoen Belgen zitten minstens één keer per maand op Facebook. Onder de jongeren dient de smartphone eerder om te ‘chatten’ dan om te bellen. Het is dan ook niet te verwonderen dat velen de sociale media als een nieuw eldorado voor reclame beschouwen. De verkoop aanzwengelen met weinig budget: een waanbeeld? Olivier Fabes I 2015 is Facebook een fundamentele plaats in het leven van talrijke Belgen gaan nemen (zie grafiek). Ook Twitter, LinkedIn en Pinterest blijven vooruitgang boeken. De toegang tot deze netwerken gebeurt hoe langer hoe meer mobiel. Nagenoeg 3 miljoen Belgen begeven zich dagelijks op Facebook met hun smartphone. Logisch: naast de klassieke website – die voorlopig blijft voortbestaan – bieden de specialisten van de digitale communicatie voortaan formules die een aanwezigheid in de sociale media (met ten minste een volwaardige Facebook pagina) en een mobiele app combineren. Spotgoedkoop zijn de prijzen niet maar ze blijven zeer toegankelijk voor kleine ondernemingen. Een van de aanbieders, namelijk Truvo (beter bekend onder de naam Gouden Gids), speelt een leidende rol in de digitale omschakeling van de marketingsector. De kleine advertentie in het lokale telefoonboek ruimt nu de plaats voor een Facebookpagina. Het klassieke aanbod van websites voor ZKO’s en KMO’s wint aan verscheidenheid. Truvo beweert in amper vier en een halve maand voor de meest diverse kleine ondernemingen meer dan 1000 Facebook campagnes te hebben gevoerd. Benjamin Beeckmans “Sociale netwerken zijn uitgegroeid tot een nieuw kanaal om klanten te werven. Dit verloopt echter niet gemakkelijker dan via een andere weg. Het proces is tijdrovend en vergt constante inspanningen. In een kleine onderneming is het van groot belang te bepalen wie de Facebookpagina onderhoudt. Deze taak hoort bij het dagelijkse werk. En het blijft een hulpmiddel: zonder het aanbod van een goed product of een aantrekkelijke dienst is het verloren moeite”, aldus 28 BECI - Brussel metropool - maart 2016 De Riad biedt al 12 jaar in Schaarbeek een wellness-centrum met sauna, Turks bad, verzorging van gelaat en handen enz. De onderneming stelt een twintigtal mensen tewerk. “Zo’n drie jaar geleden kwamen we tot het besef dat ons reclamebudget (nvdr: ongeveer 50.000 euro per jaar) de digitale toer op moest. Vandaag zitten we aan 80%”, vertelt bedrijfsoprichter Mouenis Bouchama (44 jaar). Naast een klassieke website beschikt de KMO voortaan over een Facebookpagina en zelfs een mobiele app. “Ik beheer zelf de Facebookpagina, die voorbehouden is voor mooie promotiecampagnes, vier of vijf keer per jaar. Ik moet hierop bepaalde zaken kunnen aankondigen, maar het is een noodzakelijk hulpmiddel geworden, met een reële impact op de verkoop.” De Riad heeft nu ongeveer 6.000 ‘vrienden’. Elke Facebook campagne genereert tussen 500 en 1000 antwoorden onder de vorm van informatieaanvragen of reservaties. “Het ander voordeel is dat wij nu klanten tot in Frankrijk of in Nederland bereiken, wat niet mogelijk is met een kleine lokale advertentie.” Benjamin Beeckmans, Voorzitter van de Federatie van de webberoepen, ondernemer en gastprofessor aan de Solvay Business School. Hij geeft toe dat de sociale netwerken in sommige sectoren een hefboomeffect kunnen hebben voor reclame, maar een wondermiddel zijn ze in geen geval. Wel staat vast dat de reclamebudgetten naar de digitale technologieën verschuiven. Bij de troeven van een Facebook campagne hoort bovendien de mogelijkheid om de impact in zekere mate te meten. “De analytische dimensie is in volle come-back in de reclamesector, naast de zuivere creativiteit. De weerwraak van de brillendragers”, lacht Benjamin Beeckmans. Of het dan goedkoper uitvalt? “Nee. De opstart van een Facebookcampagne kost inderdaad niet veel, maar vereist wel dat u er nadien tijd en middelen in investeert.” ● TOPIC SALES & MARKETING Beloftes om ophef te maken Meer bekendheid oogsten, een nieuw ‘geweldig’ product of dienst overal bekendmaken, een massa bezoekers naar een event lokken … De droom van elke bedrijfsleider, nietwaar? Twee Belgische starters zorgden zelf al voor enige ophef op de sociale netwerken dankzij platformen die ‘beïnvloeding’ verkopen. Een toelichting. Olivier Fabes H et nieuwe ding in e-marketing heet social selling en lijkt bijzonder in trek bij marketeers die steeds op de loer liggen voor nieuwe trends. De opzet is eenvoudig: het onderste uit de kan van de sociale netwerken halen, om de verkoop te boosten. De manier waarop is wel wat subtieler: vertrouwen scheppen, de consument ‘betrekken’ om hem aan het merk te ‘verslaven’ of hem zelf tot ambassadeur hiervan uit te roepen, in een wereld waar de klant steeds vluchtiger wordt. Dit wordt bereikt met de hulp van ‘beïnvloeders’, mensen met een zeker gezag in hun domein en die, tegen betaling, uw merk gaan ophemelen. De vraag is natuurlijk hoe we in dit kader vrijheid van opinie en financiële belang kunnen verzoenen. Op zich ligt de betaling van een beïnvloeder nogal delicaat, want, tja, beïnvloeding zou moeten rusten op authenticiteit en vertrouwen, vaak in het raam van een nauwe relatie. De oprichters van de hieronder vermelde starters zijn zich hiervan wel bewust. Ze beweren een oogje in het zeil te houden en vertellen erbij dat reclame met behulp van ‘ambassadeurs’ al lang bestaat en haar degelijkheid heeft bewezen. Startbuzz Als pionier van de social selling wil de vernuftig genoemde starter Startbuzz (met de steun van de firma Estocada) beïnvloeders ten dienste stellen van de faam van uw onderneming. Hierbij wordt gemikt op de KMO om de hoek, waarvan de baas noch tijd, noch aanleg heeft voor het ‘posten’ van aanlokkelijke berichtjes op de sociale netwerken. De firma specialiseerde zich al in het ter beschikking stellen van ghostwriters die voor rekening van derden inhoud met toegevoegde waarde opstellen, bestemd voor de sociale media. De starter gaat nu een stap verder met de lancering van een automatisch webplatform waarop elke ondernemer of adverteerder voor een kost vanaf 120 euro per maand inhoud kan opzoeken (tekst, foto’s of video’s) in functie van zijn sector, zijn doelgroep of de heersende trends, om deze informatie daarna in zijn eigen berichten te integreren, voor verspreiding op de sociale netwerken. Na de aankoop van een of ander ophefmakend gegeven, heeft de klant 48 uur om hiervan af te zien, bijvoorbeeld door na te gaan of een of andere concurrent geen gebruik maakt van dezelfde virale communicatiegolf. “Wij beschikken al over een reserve van een vijftigtal opinieleiders, in de meest uiteenlopende domeinen”, verklapt medeoprichter Philippe Deliège. “Een ophefmakend gegeven ontstaat altijd uit een positieve samenloop van omstandigheden. Onze oplossing tracht ontmoetingen te vergemakkelijken tussen verscheidene netwerken die echter een gemeenschappelijk belang nastreven en elkaar versterken”. Dit platform voor ophefmakende informatie ‘op aanvraag’ – www.start-buzz.com – was in afwerking toen we deze regels aan het schrijven waren. Wordt vervolgd. Sarah Levin Weinberg, medeoprichtster van Shopally. Startbuzz, een pionier van social selling. Ter ondersteuning van uw shopping mode Shopally maakt ook dankbaar gebruik van social selling, voornamelijk voor de sectoren mode en decoratie. De startende onderneming lanceerde een mobiele app (voorlopig uitsluitend op iPhone) waarmee de zogenaamde ‘influencers’ (ten minste 20.000 followers op alle netwerken samen) hun posts kunnen opstellen en verzilveren op de sociale netwerken – Instagram, Pinterest, Youtube, Facebook en Twitter. Om deze beïnvloeders te bezoldigen – tussen 8 en 15% commissie op de verkoop – ontwikkelde Shopally een traceertechnologie die zich inlast tussen de publicatie van een post op een sociaal netwerk en de effectieve verkoop op de e-commerce site van een merk. Shopally stelt al vijf mensen tewerk in Brussel en twee in New York. Het bedrijf beweert ondertussen 15.000 merken te hebben overtuigd het platform uit te testen via verdelers als Net-a-Porter, Saks Fifth Avenue, Crate & Barrel of Sephora. Eind 2015 had de starter 1,3 miljoen euro vergaard. Het bedrijf werd samen opgericht door de Frans-Belgische Sarah Levin Weinberg, die voordien in de media en in e-commerce actief was, en de welbekende Belgische ontwerpster Cathy Pill. ● BECI - Brussel metropool - maart 2016 29
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Bruxelles Formation lanceert een campagne voor meer gendergemengdheid in de beroepen! Beroepstrajecten waar beide geslachten gelijk aan bod komen blijven zeldzaam. Nochtans is een dergelijke gemengdheid van groot belang op de weg naar professionele gelijkheid tussen man en vrouw. Het goede nieuws is het relatieve evenwicht tussen het aantal mannen en vrouwen die een opleiding volgen, namelijk 56,7% mannen en 43,3% vrouwen. Nochtans stelt Bruxelles Formation dagelijks vast dat vrouwen in bepaalde opleidingen een kleine minderheid vormen en dat in andere vormingen de mannen zwaar ondervertegenwoordigd blijven. Een voorbeeld: Opleiding Secrétariaat Preventie en veiligheid Opgeleide mannen Opgeleide vrouwen 15,1% 86,7% 84,9% 13,3% De vooroordelen treffen ook de mannen zwaar, onder andere wegens de moeilijkheden die sommigen onder hen ervaren als ze voor beroepen kiezen die als ‘vrouwelijk’ worden bestempeld. Opleidingen onthaaltechnieken of secretariaat blijven nog overdreven seksueel getint. Wij vinden echter dat we vrouwen moeten hebben in mannenberoepen en omgekeerd ! Om deze redenen trekt Bruxelles Formation ten strijde tegen de stereotypen die met sommige beroepen gepaard gaan en lanceert een communicatiecampagne onder de titel: ‘Gendergemengdheid in het beroepsleven, van fictie tot realiteit. Kom een opleiding volgen!’ De campagne verschijnt op de schermen en de sociale netwerken onder de vorm van een opvallende spot, bedoeld om vooroordelen te verdrijven en de mentaliteiten te doen evolueren. In feite gaat het om een spot binnen een andere spot! Zo zit die in mekaar: een filmcrew werkt aan de productie van een reclamespot voor Bruxelles Formation, die gendergemengdheid in de beroepen wenst te promoten. Spijtig genoeg heeft het team een beroep moeten doen op figuranten die er niet in slagen de handelingen van een beroep geloofwaardig na te doen. De reden: het bleek onmogelijk een schildster, een schoonheidsspecialist, een mecanicienne, een leidekster, een bezorgster enz. te vinden. De campagne verschijnt ook onder de vorm van stadsaffichage, banners op de voertuigen van het Brussels openbaar vervoer, posters (zie hiernaast) enz. Help ons de uitdaging van de gemengdheid in de beroepen aan te gaan door bij te dragen aan de impact van onze campagne, die u kunt raadplegen op de website www.bruxellesformation.be Info: communication@bruxellesformation.be Indeling van de stagiairs (%, per productlijn en per geslacht, 2015*) Kwaliteit-Veiligheid Management Beheer Reiniging Ontwerp/Technische studies Mechanische assemblage Automechanica/Koetswerk Elektrotechniek Toerisme Hotelwezen Catering Vervoer/Logistiek Logistiek Vervoer Verkoop Handelsvertegenwoordiging Burgerlijke bouwkunde Speciale technieken Afwerking Ruwbouw Werfbeheer Nieuwe technologieën textielsector Confectie Preventie/Veiligheid Gezondheidszorg Call center Boekhouding Secretariaat Onthaal/Receptie Administratieve beroepen Grafische sector Communicatietechnologieën Informatica 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% * Uitgezonderd voor ‘Gezondheidszorg’ en ‘Vervoer/Logistiek’ (2014) en voor ‘Nieuwe technologieën textielsector’, ‘Toerisme’ en ‘Ontwerp/Technische studies’ (2013). Vrouwelijk Mannelijk Mixité des métiers PASSONS DE LA FICTION À LA RÉALITÉ VENEZ VOUS FORMER ! BRUXELLESFORMATION.BE
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ECONOMIE EN TERREUR Zonder verrassing werden de sectoren die in verband staan met toerisme het meest getroffen door de Brussels Lockdown. De lessen van de Brussels lockdown Op 21 januari focuste een persconferentie bij BECI in aanwezigheid van Minister-President Rudi Vervoort en de Brusselse Minister van Economie en Werk Didier Gosuin op de gevolgen van de lockdown die het zakenleven in Brussel dagenlang verlamde. Tegelijk kwamen enkele oplossingen voor de toekomst aan bod. David Hainaut H et maximale niveau van de dreiging duurde in Brussel zes dagen, tussen 21 en 26 november. Wat de media ondertussen de Brussels lockdown hebben genoemd heeft ons land 0,1% van zijn bruto binnenlands product gekost. Een bedrag dat Pieter Timmermans, topman van het Verbond van Belgische Ondernemingen (VBO), rond 350 miljoen euro raamt. Dat is veel geld, maar toch minder dan wat sommigen een beetje voorbarig hadden aangekondigd. BECI Voorzitter Thierry Willemarck beaamde dit in het begin van de persconferentie: “De economische gevolgen mogen niet worden geloochend, wel genuanceerd.” Hij gaf in die zin gelijk aan de Brusselse burgemeester Yvan Mayeur, die onlangs verklaarde: “De gebeurtenissen in de maand november hebben in onze stad niets veranderd. Brussel blijft een aangename, ambitieuze en zelfs gelukkige stad!”. Patrick Bontinck, gedelegeerd bestuurder van Visitbrussels, was ook redelijk positief: “Het beeld dat sommige voornamelijk buitenlandse journalisten hebben geschetst, was waarschijnlijk overdreven. Nee, alles is niet plots stilgevallen in Brussel. Het leven nam al gauw opnieuw de boventoon, daar kunnen de inwoners van getuigen.” Visit.brussels gaf trouwens al blijk van veel dynamisme met de actie #callbrussels waardoor vijf dagen lang en op een originele manier 12.500 burgers uit 150 landen drie symbolische telefooncellen op het gewestelijk grondgebied konden oproepen (op de Kunstberg, het Verzetplein en de gemeenteplaats van Molenbeek). Een schitterend antwoord op de stortvloed van annuleringen van culturele, feestelijke en sportieve evenementen waar Brussel het hoofd aan heeft moeten bieden. Veelzeggende gegevens Om een nog duidelijker kijk op zaken te krijgen, belastte de Brusselse regering BECI rond half december met 32 BECI - Brussel metropool - maart 2016 een diepgaander enquête. Een tiental dagen lang werd een vijftiental essentiële vragen aan 1250 Franstalige en Nederlandstalige ondernemers van het Gewest gesteld. Het resultaat? De helft van de ondernemingen maakte gewag van meer dan 20% omzetdaling. Dit gold voornamelijk voor de zaken die het dichtst bij het stadscentrum waren gelegen. De enquête kwam al gauw tot de weinig verrassende conclusie dat het hotelwezen (ter hoogte van 81%), de cafés en restaurants (72%), het toerisme (64%), de handelszaken (61%) en de cultuur (46%) het ergst door de gebeurtenissen getroffen waren. De geregistreerde economische werkloosheid liep tot 20% op (en kon waarschijnlijk nog ergere gevolgen vermijden). Een bijzonder betreurenswaardige situatie, op het einde van een jaar dat er globaal positief uitzag. BECI Algemene Coördinator Xavier Dehan heeft de enquête op de voet gevolgd en had dit commentaar: “We moeten echter toegeven dat de resultaten van deze gegevens ten opzichte van de werkelijkheid als overdreven kunnen overkomen. De deelnemers aan de enquête waren trouwens de mensen die het meest onder de gebeurtenissen hebben geleden. Meer dan een derde van de respondenten is trouwens in het stadscentrum gevestigd.” Vervoort: “Herstarten” Rudi Vervoort was een van de eersten die in december premier Charles Michel benaderde met de vraag om compensatiemaatregelen. Hij reageert nu geruststellend: “De impact en de schade zijn onbetwistbaar en het imago van Brussel werd toegetakeld. Laten we echter lessen trekken uit deze zeer uitzonderlijke situatie en uitmaken hoe we, voor het gemeenschappelijk belang, de reputatie van de stad kunnen herstellen. Hoe kunnen we allen tezamen onze krachten verenigen om de machine weer op gang te krijgen? We hebben de metro en de handelscentra natuurFOCUS lijk niet zomaar gesloten, maar wel omdat ze concreet werden bedreigd en omdat wij de veiligheid moesten verzekeren. Vandaag dienen we ons echter afvragen hoe we zouden optreden als een dergelijke situatie zich in de nabije toekomst opnieuw zou voordoen. Wij zouden daarom graag het woord geven aan de inwoners van Brussel.” Rudi Vervoort trekt in geen geval de huidige dreiVandaag dienen we ons echter afvragen hoe we zouden optreden als een dergelijke situatie zich in de nabije toekomst opnieuw zou voordoen. (Rudi Vervoort) ging in twijfel, maar wijst erop dat beeld en communicatie onze wereld meer dan ooit in hun greep houden. Gosuin: “De bladzijde omslaan” Jazeker, in Brussel vertraagde het tempo, maar ondertussen ging het leven zijn normale gang in de rest van het land. Van Namen tot Knokke, van Waterloo tot Doornik of Antwerpen zoemde de economie gewoon verder. Het denkproces rond Brussel en zijn imago kwam tijdens deze vergadering dus ruim aan bod. “Cijfergegevens zijn een aanwijzing of een bevestiging, maar zich daarop blindstaren en janken zou verkeerd zijn!”, verklaarde Didier Gosuin met zijn typerend enthousiasme. “Laten we ons eerder afvragen wat wij nu samen op kwalitatief vlak kunnen doen. Wachten dient tot niets. Laten we de bladzijde van de polemiek omslaan en vooruitgang boeken!” De hackathon: een concreet project voor Brussel Vanaf de maand maart organiseert de Brusselse overheid twee maanden lang een grootschalige campagne om de aandacht opnieuw te vestigen op tien typische handelswijken (onder andere de Marollen, de Nieuwstraat, de Kunstberg, de Grote Markt, de Zavel…). Het project doet een beroep op een modern crowdsourcing platform (participatieve productie), dat een mix van creativiteit, intelligentie en talenten rond originele projecten samenbrengt. “De ganse opzet krijgt de naam ‘hackathon’, verklapte Didier Gosuin. “Een volledig neutrale jury zal de 10 beste projecten uitkiezen, die elk 30.000 euro toegekend krijgen. Met de 100.000 euro voor de ontwikkeling van het platform, betekent dit 400.000 euro die naar de creatieve en culturele sectoren gaan. Wij proberen natuurlijk de grootste verscheidenheid aan genres te verkrijgen.” Mens en stad verzoenen Het Brusselse handelsagentschap Atrium.brussels overkoepelt het ganse gebeuren. Directeur-generaal Arnaud Texier beklemtoont het concept van verzoening tussen mens en stad: “De Brusselse handelaars maken zich vaak zorgen over de toekomst van hun activiteit omdat ze volledig afhangen van omstandigheden waarop ze geen vat hebben. De taak van Atrium bestaat erin hen te ondersteunen, met in het achterhoofd het principe dat elke handelszaak per slot van rekening een vitaal knooppunt van communicatie is, ‘the place to be’ voor menselijke contacten. Handelszaken vormen een overgangszone tussen de private levensomgeving en de openbare ruimte.” De selectie van de 30 eerste winnaars gebeurt in juni (drie projecten per wijk), met daarna, in de zomer, de praktische uitvoering van de projecten. Een communicatieplan zal vanaf september voor informatie en promotie zorgen. De aanpak is eerder innoverend en bleek nogal succesvol in de Verenigde Staten, waar hij in SaintLouis, een stad met 300.000 inwoners in Missouri, werd uitgeWe hebben echt zin in innoverende en opvallende projecten voor deze handelswijken die onder de terreurdreiging hebben geleden. (Didier Gosuin) test. Het initiatief zal zeker heel wat stof doen opwaaien en de identiteit van de handelswijk versterken. “Het model van Saint-Louis is het volgen waard”, verklaarde Didier Gosuin. “Het project is bijzonder ambitieus en we hebben echt zin in innoverende en opvallende projecten voor deze handelswijken die onder de terreurdreiging hebben geleden. Iedereen zal er baat bij hebben, met inbegrip van de Brusselaars en de talrijke buitenlandse toeristen.” Wij verheugen ons om dit burgerlijk initiatief dat met zijn troeven de rug toekeert aan een sombere periode. Ook op lange termijn zouden de positieve gevolgen zich kunnen laten voelen! ● BECI - Brussel metropool - maart 2016 33
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FOCUS ECONOMIE EN TERRORISME Didier Reynders: "Brussel behoudt een uitstekend imago in het buitenland" Didier Reynders, federaal minister van Buitenlandse Zaken en Europese Zaken, is ervan overtuigd: ondanks de lockdown en de gevolgen ervan voor Brussel, geniet Brussel nog steeds vele troeven, zowel nu als in de toekomst. De enige ‘Brusselaar‘ van de federale regering roept op tot een grotere Brusselse aanwezigheid op internationaal niveau. David Hainaut Brussel Metropool: Hoe schat u, achteraf bekeken, de gevolgen in van de Brussels lockdown? Didier Reynders: Wij moeten vooreerst voorzichtig blijven over de cijfers die naar voren zijn gebracht. Een ding is zeker: bij terroristische handelingen, waar ook ter wereld, valt er altijd een vertraging van de economische activiteit te merken. Of het nu bij ons is, in Frankrijk, in Egypte of in Tunesië. Hoewel de belangrijkste doelgroepen in Brussel bestonden uit hotels, restaurants, winkels en culturele activiteiten in het algemeen, hebben we alle elementen in handen om deze sectoren te doen heropleven. Wanneer jihadisten echter honderddertig mensen doden en tientallen verwonden, is het natuurlijk normaal en menselijk dat dit bij de bevolking een schok en zelfs angst veroorzaakt. Er was inderdaad sprake van een algemeen vertraagde economische activiteit, maar ook van een verschuiving ervan, over heel België. En als deze toestand, net als in Parijs, ook in Brussel nog wat aanhoudt, is dit natuurlijk verbonden met de terroristische activiteiten in de twee hoofdsteden. Wij kunnen in dit geval de nauwe band tussen de twee steden niet negeren. Meer dan ooit moeten wij, naast de moeilijkheden die Brussel kent en die te maken hebben met werkloosheid, integratie en radicalisering, onze verantwoordelijkheid nemen. En tegelijkertijd sommige zaken kunnen relativeren... Zoals het gegeven dat de economische cijfers van 2015, vóór de aanslagen van Parijs en het ‘veiligheidsniveau 4’ in Brussel, globaal genomen positief waren? Inderdaad! Het is het daarom belangrijk dat we de zaken vanop een zekere afstand bekijken vooraleer we cijfers beginnen te analyseren. En daarbij in gedachten houden dat we, na een paar moeilijke dagen toen we, ik herhaal het, aanwijzingen hadden voor ernstige terroristische bedreigingen, op een bepaald moment gepaste beslissingen moesten nemen. In het kielzog daarvan besloot Yvan Mayeur, de burgemeester van Brussel, hetzelfde te doen door het jaarlijkse vuurwerk te annuleren. Dat zijn moeilijke keuzes. Een vertraagde economische activiteit is één ding, de bescherming van mensenlevens blijft essentieel. Deze veiligheidsmaatregelen hebben geholpen om de bevolking gerust te stellen en misschien andere aan34 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Wanneer er concrete risico's bestaan, moeten we nu met een aantal minimale maar onmisbare veiligheidsvoorschriften leren leven. slagen te voorkomen, en hebben vooral de hervatting van een meer genormaliseerde activiteit mogelijk gemaakt. Daarnaast mogen we de belangrijke positie van Brussel op internationaal niveau niet over het hoofd zien en aandacht blijven hebben voor wat elders gebeurt, zelfs zaken waar wij niet aan gewend zijn. Ik kom terug van een paar dagen in Rome, en daar stonden overal militairen! Wij hebben een uitzonderlijke tot zelfs ongekende situatie meegemaakt, en we weten dat wij bepaalde zaken moeten herzien: zo zullen we bijvoorbeeld beter met het Ministerie van Defensie samenwerken, om beter aan te kunnen duiden welke voertuigen of uniformen er nodig zijn in een dergelijke situatie. Zo kan de bevolking beter het verschil maken met veiligheidsoperaties. Wanneer er concrete risico's bestaan, moeten we nu met een aantal minimale maar onmisbare veiligheidsvoorschriften leren leven. Werd de impact van de gebeurtenissen niet opgeblazen door de soms buitenproportionele rol van de buitenlandse pers? Zeker. Brussel ervaart de voor- en nadelen van haar situatie. Een groot aantal buitenlandse journalisten is hier gebaseerd. Als Europese hoofdstad die tevens de thuisbasis is van de NAVO en van een aantal andere instellingen, waar meer dan vijftigduizend mensen rechtstreeks of onrechtstreeks verbonden zijn met de Europese Unie, waar voortdurend vergaderingen en Europese topbijeenkomsten gehouden worden, staan wij wereldwijd blijvend Wanneer ik buitenlanders ontmoet die bij ons hebben gewoond, onder meer diplomaten, zijn zij keer op keer enthousiast over Brussel. Vaak hebben ze zin om er opnieuw te komen wonen. in het middelpunt van de aandacht. Waarschijnlijk zelfs meer dan wat velen hier beseffen. Dit is ook de reden waarom het Gewest, dat soms de neiging heeft te veel op zichzelf gericht te blijven, zich volgens mij meer naar de buitenwereld moet draaien. En meer dan ooit bewust zijn van een ideale situatie: wat er ook gezegd wordt - en ik stel dit dagelijks vast - Brussel behoudt een uitstekend imago in het buitenland! En dit mooie imago moet, naar mijn mening, elders nog beter benut kunnen worden. Wat blijven voor u de voornaamste troeven van Brussel, naast haar titel van Europese hoofdstad en de centrale geografische ligging? Brussel is vooral een middelgrote stad op mensenmaat, met een uitstekende levenskwaliteit. Binnen haar prijsklasse blijft ze bovendien nog steeds zeer betaalbaar, vooral in vergelijking met andere hoofdsteden zoals Londen of Parijs. En in tegenstelling tot wat iedereen beweert, zijn er hier niet meer verkeersproblemen dan elders! Wij zijn bovenal getuige van een ongekende creatieve en culturele borreling: het Magritte Museum is hier slechts een van de talrijke voorbeelden van. Het is de taak van iedereen om onze krachten rond dergelijke, voor Brussel broodnodige, initiatieven te verenigen: ik heb het zowel over de uitreiking van de ‘Magrittes’, als de Bozar, de Munt of de plaatselijke folklore. Ik reis erg veel en ontmoet telkens buitenlanders die bij ons hebben gewoond, onder meer diplomaten. Zij zijn keer op keer enthousiast over Brussel, en hebben vaak zin om er opnieuw te komen wonen. Tot slot blijven de meertaligheid en de culturele diversiteit in Brussel bijzondere aantrekkingskrachten die we niet uit het oog mogen verliezen. Uw uitspraken lijken goed aan te sluiten op wat de ministers Didier Gosuin en Rudi Vervoort onlangs zeiden: sommige gevolgen moeten dus wel degelijk worden genuanceerd? Ze bestaan wel degelijk maar moeten inderdaad genuanceerd worden. Hoewel bepaalde operatoren op dit moment nog een aantal problemen ondervinden, beschikken alle publieke spelers nog steeds over een enorme slagkracht. De federale regering heeft bijvoorbeeld een reeks maatregelen genomen met als doel de aanwervingen te stimuleren, met lagere lasten in een aantal sectoren, voornamelijk voor kleine ondernemingen. De Horeca geniet hier al ten volle van. Ik benadruk nogmaals dat wij in de culturele sector over een enorm potentieel beschikken via de fiscale stimulans van de tax shelter die jaarlijks goed is voor honderden miljoenen euro’s. Ik ben hier goed mee vertrouwd, aangezien ik dit een tiental jaar geleden heb gelanceerd. Dit kan de cinemasector nog ten goede komen en binnenkort ook, en dat is belangrijk, de podiumkunsten. Wij moeten mijns inziens nog veel nieuwe structuren oprichten, omdat dit voordeel zich op talrijke gebieden zal weerspiegelen. Het is dus erg belangrijk dat de overheden samen kunnen werken aan de heropleving van dergelijke activiteiten. Wat mij betreft heeft Brussel, met haar Gewest, alle troeven in handen om zowel haar unieke multiculturaliteit, creativiteit, moderniteit en binnenkort ook waarschijnlijk digitale economie te ontwikkelen. De uitdaging en inzet zijn even enorm als divers! ● BECI - Brussel metropool - maart 2016 35
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In Londen herstelde de economie snel na de aanslagen in 2005. ECONOMIE EN TERREUR Een rijke en brede economie kan tegen een (terreur)stoot Zo lang ze geen tien jaar aansleept, heeft terreurdreiging geen grote impact op de economie. De politieke instabiliteit die uit terrorisme kan voortvloeien, is een belangrijker potentieel gevaar. Peter Van Dyck N a de IS-aanslagen op 13 november in Parijs zei Siemens-topman Joe Kaeser in The Financial Times te vrezen dat bedrijfsinvesteringen zouden uitblijven door de geopolitieke onrust in Europa. De Italiaanse minister van Financiën Pier Carlo Padoan sloot zich daarbij aan door te verkondigen dat de heersende terreur het fragiele economische herstel in de eurozone bedreigde. Al is de bezorgdheid van bedrijfsleiders en politici begrijpelijk, paniek zaaien is onnodig gezien verschillende onderzoeken bevestigen dat terreur enkel korte economische schokken veroorzaakt. Uiteraard hangt er een behoorlijk prijskaartje aan terreurdaden als die in Parijs. Er zijn de directe kosten (het herstellen van de vernielde infrastructuur), maar er komen ook heel wat indirecte kosten bij kijken. Denk aan de beveiligingsmaatregelen, zoals militairen op straat, die als antwoord op de terreurdreiging afgekondigd worden en die er zelfs toe kunnen leiden dat beleidsmakers gemakkelijker begrotingstekorten accepteren. Geen beursshock Volgens Martien Lamers, een econoom aan de Rijksuniversiteit Groningen die voor zijn doctoraat aan de Universiteit Gent de economische impact van terreur bestudeerde, zijn de directe kosten gemakkelijk te berekenen en eerder beperkt (in Madrid, waar op 11 maart 2004 bommen tot ontploffing werden gebracht op vier treinen, bedroeg de schade slechts 0,16 procent van het regionale bruto binnenlands product). “Maar als je naar de indirecte kosten kijkt, dan spreek je over het effect dat de terreur heeft op de economische groei en dat is veel moeilijker te bepalen”, legt hij uit. “Dan kun je niet anders dan van veronderstellingen uitgaan. Het is onmogelijk te achterhalen hoe groot de groei geweest zou zijn zonder aanslagen.” Wat opviel na 13 november was dat de aandelenbeurzen 36 BECI - Brussel metropool - maart 2016 overeind bleven. “In tegenstelling tot andere data die je nodig hebt om de economische groei te meten, zijn de gegevens van de beurzen snel beschikbaar en daarom zijn ze een goede barometer om de economische impact van de terreur te voorspellen”, weet Martien Lamers. “Meestal blijkt die gering. Na 9/11 besloot men de beurzen in New York één week te sluiten. Een goede beslissing, want toen ze terug open gingen, kelderden de aandelen zeker niet zo hard als gevreesd en bleven de verliezen nog redelijk beperkt.” In juli 2005, na de aanslagen op de metro in Londen, hetzelfde scenario: na enkele dagen herstelden de markten zich volledig. Het toerisme incasseert De sectoren die het hardst onder de terreuraanvallen lijden, zijn het toerisme en de horeca. In het geval van Tunesië – de raids op een strand in Sousse en op het Bardo Museum in Tunis, beide vorig jaar – wilden terroristen die ook bewust treffen. Niet alleen verstoren ze op die manier de plaatselijke economie, ze weten zich ook verzekerd van veel internationale aandacht (omdat de slachtoffers meestal van verschillende nationaliteiten zijn). In Spanje waren toeristen – hoewel ze geen link hadden met de onafhankelijkheidsstrijd – ook vaak het doelwit van de Baskische afscheidingsbeweging ETA. In een mediterraan land als Spanje is de aderlating na zo’n aanslag nefast, omdat het toerisme een belangrijke pijler is van de economie. “Ter vergelijking: in België vertegenwoordigt die sector slechts twee à drie procent van het bbp. Als terreurdreiging daar al een invloed op zou hebben, dan is die verwaarloosbaar”, oordeelt Martien Lamers. Na de IS-acties in Parijs op 13 november, die 132 mensenlevens eisten, zag men vele buitenlanders hun geboekte vakantie annuleren (vooral Amerikanen en Japanners deden dit massaal), met als gevolg dat de inkomsten voor de FOCUS toeristische sector halveerden. Vooral de luxehotels werden zwaar geraakt. Zelfs Disneyland Parijs, nochtans ver van het getroffen stadscentrum verwijderd, zag het aantal bezoekers met de helft dalen. Naar schatting zou het verlies voor de sector daar op 39 miljard euro neerkomen. Uitgaven enkel uitstellen Een indirecte kost waar moeilijk de vinger op te leggen is, betreft het averij opgelopen consumentenvertrouwen. Gek genoeg had de aanval op de redactie van Charlie Hebdo in januari 2015, die samenviel met de start van de solden, geen negatieve invloed op het consumptiegedrag in Parijs. Tien maanden later, na de aanslagen op onder meer concertzaal Bataclan, was dit toch wel even anders: toen kregen restaurants en winkelcentra, in en buiten het centrum, een week lang aanzienlijk minder volk over de vloer. De wijksuperettes profiteerden daarvan: een aantal zag zijn zakencijfer met 20 procent stijgen (onder andere dankzij thuisleveringen). Ook de toename van online aankopen compenseerde. De angst hield mensen even thuis, maar al snel keerde vooral de lokale bevolking naar de eethuizen en de boetieks terug, naar eigen zeggen uit nood aan sociaal contact. Volgens Lamers moet de terreurdreiging minstens 10 à 20 jaar aanhouden om een serieuze weerslag op de economie te hebben. In Spanje bijvoorbeeld zaaide de ETA van halverwege de jaren 70 tot in de jaren 90 dood en vernieling, met bijna 800 doden op de teller: in die periode namen de buitenlandse investeringen er met 13,5 procent af. Analoog met Spanje boette Israël in 2004, na de tweede Intifada, tien procent aan groei in. Noord-Ierland werd gedurende 30 jaar door bommen geteisterd, met een verwoestend effect op de tewerkstelling in de private sector als gevolg. De sociale context De conflicten in deze landen vertonen een historisch en etnisch karakter, terwijl de aanslagen in steden als Londen, Madrid en Parijs hun wortels hebben in het moslimfundamentalisme. Martien Lamers haalt een onderzoek aan van Richard Jong A Pin, een collega van hem aan de Rijksuniversiteit Groningen, om te waarschuwen dat politieke instabiliteit een groter gevaar vormt voor onze economie dan de jihadistische terreurdaden op zich. “Al Qaida blies in 2004 vier treinen in Madrid op omwille van de steun die Spanje verleende aan de oorlog in Irak. Dat speelde zeker mee toen bij de verkiezingen, enkele dagen later, de zittende regering van José Maria Aznar werd weggestemd. Het onderzoek van mijn collega toont aan dat terrorisme de looptijden van kabinetten verkort. Het is geen toeval dat de Franse president Hollande verklaard heeft dat hij op het einde van zijn mandaat wil afgerekend worden op zijn werkgelegenheidsbeleid. De werkloosheid is een belangrijke voedingsbodem voor terrorisme. In een inclusieve economie, waar jongeren perspectief hebben op een job, zien we de kwaliteit van terreurdaden afnemen, wat wil zeggen dat het aantal gelukte aanslagen daar fel afneemt.” In januari 2015 had de aanslag tegen Charlie Hebdo weinig impact op de consumptie in Parijs. Consumenten durven door de terreurdreiging wel uitgaven uitstellen, maar niet schrappen. Een vergelijkbaar fenomeen zien we op macro-economisch niveau: als buitenlandse investeerders zich laten afschrikken, blijft het binnen de perken. Onderzoek wees uit dat als één van twee handelspartners slachtoffer wordt van een terreurdaad de commerce tussen beide landen 91 procent lager kan komen te liggen dan bij afwezigheid van terrorisme, maar dit geldt enkel bij langdurige dreiging of bij aanslagen van een grootteorde als die van 9/11, waar 2000 slachtoffers vielen. Goed voor vliegtuigbouwers In dat opzicht blijken ontwikkelings- en groeilanden veel kwetsbaarder dan rijke en gediversifieerde economieën. Komt bijvoorbeeld het toerisme in gevaar, dan kan bij die laatste categorie gemakkelijker een verschuiving plaatsvinden van de economische activiteit naar andere, minder gevoelige sectoren. Martien Lamers wijst op een ietwat cynische reflex: defensie en vliegtuigbouwers worden doorgaans beter van terrorisme. “In Israël zien we bijvoorbeeld dat na aanslagen de meeste aandelen omlaag gaan, behalve die van aan defensie gerelateerde bedrijven. Men verwacht dan immers dat de overheid extra zal investeren in veiligheid. Na de terreur in Parijs noteerde een vliegtuigbouwer als Lockheed trouwens ook winst.” Nu we het extremistische geweld toch in een bredere, sociale context plaatsen, wil Lamers er graag nog een belangrijke boodschap aan vastknopen. “Als burger ben ik blij dat de overheid de terreurdreiging serieus neemt en dat er in Parijs en Brussel militairen op straat lopen, maar als wetenschapper kan ik enkel concluderen dat er meer kostenefficiënte maatregelen bestaan als je burgerlevens wil redden. Rationeel bekeken loont het veel meer moeite om te investeren in de veiligheid op de wegen, want het gevaar dat uitgaat van het verkeer, dat in België meer dan 700 slachtoffers maakt op een jaar, is veel groter dan de terreurdreiging.” ● Twintig jaar ETA terreur hebben Spanje waarschijnlijk 13,5% buitenlandse investeringen gekost. BECI - Brussel metropool - maart 2016 37
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DYNAMIEK OVERGANG Troeven en uitzichten van de stedelijke landbouw BECI organiseerde in december een seminar over de mogelijkheden van de stedelijke landbouw voor Brussel en zijn ondernemingen. Het ‘Centre de Conseil en Agriculture Urbaine’ van Gembloux (Agro-Bio Tech), Leefmilieu Brussel, Green Build en Abattoir presenteerden de projecten die ze momenteel in Brussel en ook daarbuiten ontwikkelen. Laura Rebreanu, BECI S tadsboerderijen, moestuinen op de daken, aan gebouwen geïntegreerde broeikassen, verticale landbouw… Met al deze concepten evolueren onze steden en gebouwen naar een integratie van de landbouwproductie in de stedelijke omgeving, wat ook de levensstandaard van de inwoners ten goede komt. Dergelijke projecten verschijnen overal ter wereld, want de stadslandbouw biedt talrijke troeven voor al wie met de stad te maken heeft: de burgers, de overheidsdiensten en de ondernemingen (vastgoed, kantoren, handelszaken enz.). Zoals Amsterdam, New York of Vancouver toonde Brussel veel belangstelling voor dit nieuwe gegeven. Als we de rand in een straal van 10 km rond het Brusselse Gewest in beschouwing nemen, valt het voordeel meteen op: de ontwikkeling van een lokale productie moet een deel van de behoeften van de stad aan diverse producten kunnen dekken en tegelijk de vervuiling die aan transport te wijten is, terugdringen. Dit is niet het enige voordeel van de stedelijke landbouw. Hij maakt ook gebruik van onbezette of weinig gebruikte oppervlaktes – denk maar aan daken en braakliggende terreinen – en zorgt voor de herbegroeiing ervan. De verbetering van de groene bodembedekking in de stad vermindert de gevolgen van het stedelijke hitte-eilandeffect, verbetert de luchtkwaliteit (wegfilteren van stofdeeltjes, productie van zuurstof en verwerking van de CO2 ), beperkt de impact van hevige regenbuien en herstelt de biodiversiteit. Wanneer de stedelijke landbouw zich ook op gebouwen ontwikkelt via moestuinen op de daken of geïntegreerde serres, zorgt hij voor een betere isolatie van deze panden, draagt hij bij tot de recycling van energie en water en verbetert hij eenvoudigweg de levenskwaliteit van de mensen in de gebouwen, ongeacht of het nu om woningen of arbeidsplaatsen gaat. De begroeiing van oppervlaktes biedt heel wat voordelen voor de vastgoedsector: niet alleen besparingen in energie- en waterverbruik, maar ook een beter imago en een manier om zich op de markt te onderscheiden. Bovendien komen stedelijke landbouwactiviteiten in aanmerking voor milieucertificeringen als Breeam of Batex. Brusselse projecten De vastgoedsector vormt een bijzonder rijke voedingsbodem voor de stedelijke landbouw. Volgens een recente studie van Leefmilieu Brussel in het raam van het Euro38 BECI - Brussel metropool - maart 2016 pese project ResilieNtWEB, beschikt Brussel over 4.377 platte daken, goed voor 590 ha, wat gelijk staat met 2,5 keer de landbouwoppervlakte die het GBP vermeldt (228 ha). Vanzelfsprekend kunnen niet al deze daken worden gebruikt, maar het potentieel blijft aanzienlijk. Ook de omschakeling van leegstaande kantoorruimtes biedt alternatieven. De bedrijfswereld toont heel veel belangstelling. Daarvan getuigt de ontwikkeling van steeds talrijker projecten. Voorbeelden zijn de duurzame Tivoli wijk, het Kessel project dat woningen en moestuinen combineert, het project Choux de Bruxelles, dat een serre en een event-zaal integreert en natuurlijk ook de Foodmet: de nieuwe markthal van Abattoir, waarvan het platte dak binnenkort een stadsboerderij wordt. Al deze projecten hebben gemeen dat ze landbouwproductie en andere economische activiteiten samenbrengen. Deze landbouwproductie alleen is niet rendabel, tenminste niet op korte termijn, wegens de talrijke beperkingen eigen aan een stadsomgeving. Bij goed doordachte projecten kunnen het rendement op investeringen en de meerwaarde echter vrij hoog oplopen. Naast een aantal grootschalige vastgoedprojecten zagen we ook talrijke andere initiatieven in Brussel ontstaan: insecten- en champignonkwekerijen, aquaponie, stedelijke bijenteelt enz. Tezamen verminderen al deze innoverende projecten de impact van de Brusselaars op het milieu. Ze dragen bij tot een betere levenskwaliteit, meer contacten met de natuur en de menselijke dimensie van de voedingsproductie. Ze promoten verder de ontwikkeling van de stad en haar herstellingsvermogen. ● Info: Laura Rebreanu, verantwoordelijke Milieu en Energie bij BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 Europees BAMB-project : gebouwen als materiaalbanken ontwerpen! De circulaire economie in de bouwsector Startseminarie - 3 mei 2016 - Auditorium BEL, Thurn & Taxis-site Het Europees BAMB (Buildings as Material Banks)project is erop gericht gebouwen te ontwerpen die ook "materiaalbanken" zijn. Het project werd ontwikkeld in het raam van het kaderprogramma Horizon 2020 van de Europese Unie en heeft als doel bij te dragen tot de overgang naar een groene maatschappij en economie via eco-innovatie. Het is de bedoeling het gebruik van de hulpbronnen en meer bepaald van de materialen tijdens de hele levenscyclus van de gebouwen, zowel bij nieuwbouw als bij renovatie, te optimaliseren binnen een visie voor circulaire economie. Leefmilieu Brussel coördineert het project. ■ In de praktijk BAMB-project brengt 16 partners uit 8 verschillende Europese landen samen. Het omvat 6 proefprojecten (nieuwbouw en renovatie) om de volgende zaken te testen: ◗ materialenpaspoorten en het omkeerbaar ontwerp van gebouwen ◗ het potentieel van afvalvermindering en de beperking van het gebruik van nieuwe hulpbronnen ◗ bepaalde elementen voor businessmodellen die zullen worden ontwikkeld. In Brussel zullen 2 proefprojecten worden opgezet. De testen zullen o.a. betrekking hebben op bouwelementen die een doorslaggevende rol spelen op het vlak van thermische prestatie - bijvoorbeeld gevelelementen - om te controleren of een sterke ambitie inzake het hergebruik van materiaal verenigbaar is met een sterke energetische ambitie. De geselecteerde projecten hebben betrekking op diverse functies, groottes van gebouwen, nieuwbouw en renovatie en gevarieerde financiële werkelijkheden. De ambitie is zeer hoog en varieert van het ene project tot het andere. Men kan echter op zijn minst zeggen dat het gaat om een vermindering van de afvalproductie met minstens 70% en een vermindering van het gebruik van hulpbronnen met minstens 50%. Ondersteunende tools voor het ontwerp, de evaluatie en het beheer zullen worden ontwikkeld, net als nieuwe commerciële en financiële benaderingen en dat voor het hele circuit van de bouwsector. Het BAMB-project loopt van 01.09.2015 tot 01.03.2019. Meer info U bent architect, ingenieur, vastgoedconsulent, aannemer voor bouw- en renovatiewerken, producent van materialen, onderzoeker, politiek besluitvormer, …? Kom dan naar het Startseminarie van het BAMB-netwerk. Op 3 mei 2016 in het BEL-auditorium van Leefmilieu Brussel-BIM Thurn & Taxis-site, Havenlaan 86C/3000, 1000 Brussel (Gratis) inschrijven kan vanaf 15 maart op de website van het project, www. BAMB2020.eu This project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 642384.
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DYNAMIEK Transmission Hub: "Uw onderneming: verkocht of terugbetaald!" Een jaar geleden lanceerde BECI de Transmission Hub. Na een analyse van de opportuniteiten begeleidt dit initiatief de overdragende ondernemingen en voert het, indien nodig, samen met hen een actieplan uit. Een van de mogelijke oorzaken bij een mislukte overdracht is dat de onderneming niet voldoende gezond is, wat de kopers weghoudt. De Transmission Hub biedt via zijn tussenkomst zijn leden nu de volledige garantie dat ze een koper vinden1 . " W ij beschikken vandaag over een waaier van 400 kopers met referentie" vertelt Erick Thiry, coördinator van de Transmission Hub. Zij bieden een uitzonderlijk overnamepotentieel over alle sectoren en budgetten heen en wachten enkel nog op ondernemingen die ze een nieuw leven kunnen inblazen. Wij blijven het benadrukken: er vallen de volgende tien jaar tienduizenden bedrijven over te nemen - maar 60% ervan loopt het risico geen koper te vinden! Het volstaat voor een onderneming helaas niet om een overnemer te vinden. Deze laatste moet ook verleid, gerustgesteld en ervan overtuigd zijn dat ze een echte toegevoegde waarde betekent die garant staat voor de groei en de werkgelegenheid. Vaak is de financiering van de overname ook een belemmering voor de realisatie van een project. Kredietinstellingen kunnen terughoudend zijn en indien de onderneming niet over een "gezonde geest in een gezond lichaam" beschikt, is de kans groot dat deze stap mislukt. Een goede voorbereiding is daarom essentieel. De verkeerde schatting of de overwaardering van ondernemingen vormen eveneens een terugkerende oorzaak voor mislukkingen. Wanneer een ondernemer de waarde van zijn bedrijf verkeerd inschat, zal hij door zijn overtuiging bepaalde voorstellen weigeren en zo het risico lopen dat zijn project sneuvelt. De waarde van een bedrijf kan toenemen dankzij voorbereidend werk. Dit neemt soms meerdere jaren in beslag, maar verzekert de ondernemer ervan dat hij tegen de gewenste prijs een koper vindt. "Wij zouden nog vele andere redenen kunnen opnoemen die een overname belemmeren", aldus Erick Thiry. Maar na een jaar vol uitwisselingen, analyses, advies en begeleiding "is het duidelijk dat we de ondernemers de garantie kunnen bieden dat ze hun bedrijf in goede omstandigheden verkopen. Wij beschikken over uitstekende partners en talrijke geïnteresseerde kopers." Begeleiding Vooraleer ze de onderneming aan haar overnemers voorstelt, voert de Transmission Hub een screening van het bedrijf uit om een beeld te krijgen van zijn gezondheid, sterktes, zwaktes, groeipotentieel, enz. Kortom, een analyse die een duidelijk beeld schetst van de situatie, mogelijke pro1 Indien wij binnen een overeengekomen termijn, en indien u de raad van onze experts heeft gevolgd, uw onderneming niet hebben kunnen verkopen, betalen wij u het inschrijvingsgeld terug. 40 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Guy Van den Noortgate Transmission Hub informatievergadering op 4 december 2015. blemen opspoort en indien nodig ook acties plant. "Onze opdracht bestaat er dan in de onderneming te begeleiden en ervoor te zorgen dat ze op termijn interessant wordt voor een overnemer", vervolgt Erick Thiry. "Deze bedrijven krijgen een actieplan van 6 maanden tot 3 jaar voorgesteld om opnieuw succesvol te worden. Het doel is duidelijk: door de Brusselse ondernemingen te (her)waarderen houden we ze in stand en behouden we de werkgelegenheid in ons Gewest." "Natuurlijk heeft niet elk bedrijf nood aan een drie jaar lange begeleiding. Sommige beschikken al over een zeer interessant profiel en kunnen sneller worden overgedragen. Wij krijgen vaak verzoeken van verkopers en kopers die elkaar hebben gevonden en die ons vragen om begeleiding bij de overdracht. Deze opdrachten nemen dan slechts enkele maanden in beslag. Ook voor hulp bij het vinden van financiering voor de overname komen ondernemingen bij ons aankloppen. De financiering van de overname blijft vandaag slechts zelden beperkt tot één oplossing. Vaak wordt er een combinatie uitgewerkt van banklening, overheidsmiddelen, particuliere fondsen en de overdrager, die steeds vaker aan de koper leent." Zodra de overdracht vorm krijgt, heeft de Hub tot doel ze snel, zowel tijdens als na haar ontwikkeling, te bevorderen en te omkaderen. Vaak wordt er een begeleiding van zes maanden tot een jaar aanbevolen – een kritieke periode voor de koper. "Wanneer we er met andere woorden van overtuigd zijn dat de onderneming klaar is om op eigen benen te staan, laten we ze los." Deze persoonlijke begeleiding is bedoeld om ervoor te zorgen dat 100% van de bedrijven een koper vindt en het risico op mislukking achteraf afneemt. Echt gebeurd Mijn algemene voorwaarden of de zijnen? Uitwisselen van ervaringen met een panel bedrijfsleiders, van links naar rechts: Gery Dohmen (Illico Travaux), Vincent Schaller (Systemat), Jean Lejeune (Fresh Attitude) en Véronique Croisé (Nias). Informatievergaderingen De Transmission Hub communiceert niet alleen met de Brusselse bedrijven (niet minder dan 37.000 van hen zijn de volgende tien jaar door deze kwestie betroffen), maar biedt ook een zeer vertrouwelijke omgeving voor zowel de overdrager als de koper. "Via BECI (Kamer van Koophandel van Brussel) en zijn partners staat de Hub niet alleen garant voor kwaliteit maar ook voor de ethiek en het vertrouwen voor beide partijen" legt Erick Thiry uit. "De bedrijven waarborgen dat ze in goede omstandigheden worden overgedragen is niet utopisch. Het is vergelijkbaar met een bedrijfsleider die het resultaat van een marktonderzoek analyseert vooraleer hij een nieuw product lanceert. Er moet aan bepaalde voorwaarden worden voldaan, een strategie en acties worden opgesteld, aandacht zijn voor specifieke KPIs (doelstellingen) en een professionele stuurgroep komen. We beschikken over een capaciteit van meer dan 250 miljoen euro, erg kwaliteitsvolle partners en we hebben gezorgd voor een gunstig klimaat voor de overdracht. We kunnen ons om deze redenen dan ook voor de bedrijven engageren... " ● In het vorige nummer hadden we het over algemene beginselen voor het opstellen van algemene voorwaarden. Wat gebeurt er nu wanneer verkoper en koper hun respectieve algemene voorwaarden van de verkoop en aankoop uitwisselen en die niet compatibel blijken te zijn? De wet spreekt zich hier niet over uit. Nochtans valt een dergelijke situatie vaak voor. Wij krijgen regelmatig vragen van ondernemers die willen weten welke voorwaarden primeren. De algemene verkoopvoorwaarden bepalen onder welke voorwaarden de verkoper een goed verkoopt of een dienst verleent. Anderzijds zijn de aankoopvoorwaarden diegene die de koper aan de verkoper communiceert wanneer hij een goed wenst aan te kopen of een bepaalde dienstverlening vraagt. De rechtsleer en de rechtsspraak ontwikkelden meerdere theorieën die kunnen worden toegepast volgens de manier waarop de rechter de wil van de partijen in het specifieke geval interpreteert. De eerste oplossing bestaat erin de algemene voorwaarden van de aanbieder te volgen, tenzij de andere partij ze uitdrukkelijk verwerpt. Dit noemt men de first shot rule. De tweede aanpak is het zogenaamde ‘laatste woord’ of de ‘last shot rule’ : de rechter oordeelt dat de partij die haar algemene voorwaarden als laatste voorlegt tijdens het opstellen van het contract, haar voorwaarden kan opdringen. De rechter komt dan tot de conclusie dat de andere partij de algemene voorwaarden van de medecontractant stilzwijgend goedkeurde. In het geval waar beide partijen slechts volgens hun eigen respectieve voorwaarden willen werken, worden de tegenstrijdige algemene voorwaarden aan beide kanten uitgeschakeld en regelt het gemene recht de tegenstrijdige clausules van de contracten. Dit is de zogenaamde knock out rule. Deze laatste oplossing kan slechts worden toegepast als de tegenstrijdige algemene voorwaarden slechts op bijkomstige elementen van het contract betrekking hebben. In het andere geval staat de ondertekening van het contract zelf op de helling: een contract kan namelijk worden gesloten voor zover de partijen overeenstemming bereiken over de essentiële elementen van de toekomstige werkrelatie. In een notendop Meerdere theorieën kunnen dus van toepassing zijn wanneer een keuze vereist is tussen tegenstrijdige algemene voorwaarden. Buiten de interpretatie die een rechter kan geven, bestaat er in dit domein geen enkele zekerheid en wordt vaak naar de knock out rule gegrepen. Wees dus op uw hoede wanneer u de algemene voorwaarden van uw medecontractant ontvangt: betwist snel en schriftelijk de problematische clausules om duidelijk aan te tonen dat u er niet mee instemt. Laila Nejar, juridisch adviseur bij BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Business Mediation Summit: een andere benadering van geschillen De derde editie van de Business Mediation Summit1 werd eind januari georganiseerd. De meer dan 150 deelnemers werden verwelkomd in de auditoria van de Solvay Brussels School door Georges Ataya, hoogleraar en Academisch Directeur van de cyclus IT Management Education, die hen uitnodigde om na te denken en zich te bevragen over het thema van de dag: ‘Challenge your dispute resolution strategy’. Hugo De Maertelaere en Laurence Durodez P ierre Schaubroeck, Voorzitter van bMediation, vatte in zijn welkomstwoord het doel van de bijeenkomst samen: de aandacht vestigen van ondernemingen en hun externe (advocaten) en interne (bedrijfsjuristen) raadgevers op de minder traditionele – maar zeer efficiënte – methodes voor het oplossen van conflicten en die, in tegenstelling tot een klassieke gerechtelijke procedure, eerder consensueel zijn. Dit blijkt in de praktijk niet zo voor de hand liggend. De volgende spreker, Saskia Mermans, Voorzitter van het Instituut voor Bedrijfsjuristen en General Counsel van KBC Group, pikte daar onmiddellijk op in: de bemiddeling zit nog niet in het arsenaal zit van de bedrijfsjurist. Men richt zich nog vooral op arbitrage of de gerechtelijke weg. Dat maakt het belang van de Business Mediation Summit nog groter: bedrijfsjuristen ertoe aanzetten om na te denken over de plaats van bemiddeling in hun praktijk. De omgeving waarin ze werken wordt steeds complexer en de directie verwacht van hen pro-activiteit en robuust risk management. Het vergt dan een “grote leap of faith” om bemiddeling toch naar voor te schuiven. Maar de groeiende erkenning van de bedrijfsjurist als volwaardige business partner en de steeds grotere betrokkenheid bij al wat het juridische overstijgt, maken dat er ruimte lijkt te komen om bemiddeling intern te gaan promoten bij de andere departementen. Mevrouw Mermans onderlijnde dat ook het Instituut voor Bedrijfsjuristen zijn leden wil sensibiliseren en helpen om bemiddeling te helpen integreren in de wijze waarop geschillen worden aangepakt. Het is absoluut noodzakelijk om alle elementen van een geschil te analyseren die een invloed hebben op de aan 1 De Business Mediation Summit is een gezamenlijk initiatief van bMediation en het Instituut voor Bedrijfsjuristen - www.businessmediationsummit.eu 42 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Pierre Schaubroeck, Voorzitter van bMediation. te nemen strategie. Hoe pakt men dit aan? De vraag werd gesteld aan een panel van mensen met verscheidene achtergronden – ondernemer, academicus, advocaat of bemiddelaar. Patrick Baeten, Deputy General Counsel van Engie, getuigde dat dit minder evident is dan het lijkt. Elk geschil is ongunstig voor de onderneming: de uitkomst is onzeker en de kost hoog. Nochtans is het moeilijk om de uiteindelijke beslissers, die uiteraard in eerste instantie kijken naar de invloed op hun Profits & Losses, te overtuigen om toevlucht te zoeken tot bemiddeling. Sinds begin 2016 experimenteert Engie met een pilootproject voor bemiddeling. Patrick Baeten vindt het in deze fundamenteel om een referentiekader uit te zetten en een goede werkmethode vast te leggen. Men moet vermijden om te veralgemenen of te sterk te vereenvoudigen of een beroep te doen op 'intuïtie' bij het uittekenen van een procedure voor bemiddeling in de onderneming. En zoals we vaak zien, zal de aanpak van de ‘grote’ bedrijven doorsijpelen naar de ‘kleinere’ ondernemingen, die immers vaak leverancier of cliënt zijn van de grote. Waar hapert het systeem? Al blijkt bemiddeling economisch voordeliger, toch wordt DYNAMIEK De vier azen voor een proces 1) Ik weet wat ik voor de rechter moet eisen 2) Zijn beslissing zal mijn probleem definitief oplossen 3) De beslissing van de rechter zal praktisch uitvoerbaar zijn 4) Mijn eis is met zekerheid bewezen de grote meerderheid van geschillen geregeld via de gerechtelijke weg. Wat scheelt er dan aan bemiddeling? De economische factor is steeds sterk aanwezig in het uittekenen van een strategie voor geschillenbeslechting, maar men mag ook het belang van het menselijke element niet minimaliseren. Een 'opgelegd' of 'afgedwongen' akkoord leidt meestal niet tot een langdurige oplossing, bevestigde Georges Hanot, bemiddelaar en oprichter van Con-Sent ADR. Zo werkt bemiddeling niet. Barney Jordaan, hoogleraar aan de Vlerick Business School, legde de nadruk op het goed informeren van de partijen over alle elementen van het geschil. En dat kan ook inhouden dat men derde partijen bij de bemiddeling betrekt, die indirect één van de partijen beïnvloeden of sturen. Dit zou Elk geschil is ongunstig voor de onderneming: de uitkomst is onzeker en de kost hoog. Nochtans is het moeilijk om de uiteindelijke beslissers te overtuigen om toevlucht te zoeken tot bemiddeling. De ‘3D kubus’: een vrij ludiek bemiddelingstool ook één van de kernpunten blijken in de casus. Na de paneldiscussie gingen Helena De Backer en Gérard Kuyper, advocaten en bemiddelaars, verder in op de vraag waarom ondernemingen zo weinig opteren voor bemiddeling, terwijl de praktijk bewijst dat het werkt? Het is misschien eerder een economisch dan een juridisch probleem. Ze trokken de parallel met de medische wereld: geconfronteerd met een conflict, wenst de cliënt/onderneming, net zoals een patiënt verwacht van zijn dokter, een goede diagnose en een redelijke inschatting van de kansen. Het is vooral gestoeld op vertrouwen. Een cruciale vraag op de 3D kubus gaat over het aspect tijd. Gérard Kuyper: “De bedrijven kunnen niet wachten, hun klanten, leveranciers en werknemers evenmin. Vaak staat het financieel overleven van het bedrijf op het spel. De werking van bepaalde rechtbanken zoals we die vandaag kennen (te weinig rechters of ondersteunend personeel, gerechtelijke achterstand, …) verhindert een snelle en gepaste oplossing.” Helena De Backer wees erop dat de bemiddeling de inzet en dynamiek van een derde persoon meebrengt: de bemiddelaar. De deelnemers kregen de kans om dit in levende lijve mee te maken, dankzij een case study. Verdeeld over 4 werkgroepen en onder leiding van de moderators namen de deelnemers kennis van een – op het eerste gezicht – vrij klassiek commercieel geschil. De deelnemers moesten bepalen welke methode van geschillenbeslechting de meest geschikte zou zijn voor dit conflict. Saskia Mermans, Voorzitter van het IBJ De eerste stap: het vaststellen van de verschillende soorten van geschillenbeslechting die in aanmerking kwamen om eventueel het geschil op te lossen: arbitrage, bemiddeling, minnelijke expertise, onderhandeling of verzoening. BECI - Brussel metropool - maart 2016 43 Alle parameters, zoals het beheer, het economische aspect, het menselijke aspect, de beschikbare informatie, moeten worden geanalyseerd en samengebracht, om zo tot een nuttige strategie te komen. En hiermee komt de 3D kubus voor geschillenbeslechting op de proppen. Dit hulpmiddel van bMediation. Betere informatie voor een beter zicht Via een reeks vragen die betrekking hebben op de vier voormelde elementen, kan de meest geschikte strategie voor de beslechting van een geschil worden bepalen: bemiddeling, arbitrage of proces voor de rechtbank. Bijvoorbeeld: “Hoeveel ben ik bereid uiteindelijk te betalen”? “Ik schep genoegen in het conflict. Ik wil gerespecteerd worden en straffen. Juist of Onjuist?” of nog: “Is dit mijn eerste geschil van dit type? Met deze persoon? In het algemeen?” De 3D kubus laat toe om met volledige kennis van zaken de geschillenbeslechting op te starten, met inbegrip van een eventueel proces (zie “de vier azen voor een proces” hieronder).
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DYNAMIEK Ingaan op alle dimensies van het geschil In elk van de zalen gaan handen omhoog. Al snel komt de opmerking dat het zowel Sirin als Alkonost ontbreekt aan informatie. De ene partij gaat niet na wat er nu eigenlijk geleverd werd en de andere partij weet niet wat zijn klant ermee doet! Werden er contracten opgemaakt? Wie ontving de informatie over de andere samenstelling van het product? Werkgroepsessie: Sirin vs Alkonost Casus: Sirin / Alkonost Familiebedrijf Sirin produceert een middel dat de industrie gebruikt als luchtontvochtiger voor pneumatische systemen. Het hoofdbestanddeel is methylcellulose. Sirin koopt deze grondstof sinds vele jaren aan bij Alkonost. Het jaarlijks aankoopbedrag is 250.000€. Alkonost is een middelgrote onderneming en gespecialiseerd in de verdeling van scheikundige producten. Recent heeft Alkonost's leverancier van methylcellulose de productie stopgezet. Alkonost heeft een nieuwe leverancier gevonden en heeft Sirin een kopie opgestuurd van de technische veiligheidsfiche evenals een klein staal. De fiche vermeldt dat de formule twee bijkomende waterstofatomen bevat die niet voorkwamen in het vorige product. Het nieuwe product beantwoordt aan de algemeen aanvaarde commerciële definitie van methylcellulose. Over de laatste levering van het product kwamen talloze klachten van klanten van Sirin die melden dat machines vastlopen door poedervorming van de methylcellulose. Sirin heeft alle leveringen moeten terughalen en de reinigingskosten van meerdere klanten moeten vergoeden. Sommigen hebben gedreigd om van leverancier te veranderen. Sirin heeft berekend dat het verlies, met inbegrip van de kosten, winstderving en opgelopen reputatieschade, meer dan 250.000€ bedraagt. Alkonost heeft nooit nagevraagd wat Sirin aanving met de geleverde grondstof en voert aan dat ze nooit op volledig op de hoogte kan zijn van de verschillende doeleinden waarvoor hun klanten de geleverde methylcellulose gebruiken. Alkanost voert aan dat Sirin het staal had moeten testen en de technische fiche had moeten lezen alvorens de productie van haar eigen product op te starten. Georganiseerd door: In samenwerking met: De deelnemers stellen zich ook vragen over de kosten van het geschil. Hier is de problematiek volledig uiteenlopend voor de protagonisten. De ene riskeert ten onder te gaan, terwijl de andere kan wachten en mogelijks zelfs belang heeft bij een verrottingsstrategie, zelfs indien dit enige imagoschade zou meebrengen. En wat zeggen hun advocaten? Telkens hetzelfde. Trouwens, de beide bedrijven lijken ook gelijklopende belangen te hebben: geen van beide heeft de intentie om hun commerciële relatie in gevaar te brengen. Hoe moet men dan dit geschil aanpakken en welke methode gebruiken om tot een oplossing te komen? Men moet beginnen met de lijst van pro's en contra's voor elk van de methodes. En dit brengt ons terug naar de 3D kubus. Ten slotte merkte France Delobbe, bedrijfsjuriste en Head of Legal Affairs NMBS, op, dat de analyse en behandeling van de informatie heel erg verschilden van groep tot groep, terwijl de juridische analyse exact dezelfde bleek: een geval van aansprakelijkheid waarbij fout, schade en oorzakelijk verband moeten worden vastgesteld. De casus onderstreepte ook het belang van de commerciële en menselijke relaties in de bemiddeling. Dit werd helemaal duidelijk toen de bijkomende instructies werden uitgedeeld aan de deelnemers: omwille van redenen die niets met het geschil te maken hebben, heeft Alkonost zijn verkoper moeten ontslaan. Deze verkoper had heel goede banden met de aankoopverantwoordelijke van Sirin. Omdat hij niet akkoord ging met zijn ontslag heeft hij aan Sirin e-mails bezorgd van zijn oversten, waarin hem werd opgedragen om zoveel mogelijk te verkopen zonder te reppen tegenover de klanten over hun eigen twijfels over de kwaliteit van het nieuwe product. Ook hoe informatie verzameld wordt beïnvloedt de zienswijze van de partijen en de keuze van de methode voor geschillenbeslechting! Niets is vanzelfsprekend ... behalve het goede gebruik van de 3D kubus van bMediation. ● 44 BECI - Brussel metropool - maart 2016 DYNAMIEK De minnelijke oplossing van geschillen aangaande een technische installatie In het geval van een geschil over een technische installatie kan het advies van een deskundige – onder de vorm van een gerechtelijke of minnelijke expertise – de verzoening van de standpunten aanzienlijk vergemakkelijken. E en flink deel van de contractuele geschillen betreft technische installaties: elektrische, mechanische, elektromechanische, hydraulische of thermische systemen, HVAC installaties, infrastructuuruitrustingen, elektronische systemen, machines, industriële of energetische processen enz. Uit ervaring weten wij dat bij dit type geschil, minstens één van de partijen – en soms beide – een standpunt aanhoudt dat nogal afwijkt van de ‘gerechtelijke waarheid’, wegens een slechte inschatting van de juridische of contractuele positie ten opzichte van het technische probleem. De vergelijking van deze positie met het standpunt van een deskundige helpt meestal beide partijen hun verwachtingen beter te evalueren en te bepalen in welke mate een rechtbank eventueel geneigd zal zijn hun gelijk te geven. Omdat de deskundige de technische aspecten van het geschil bijstuurt, neemt de kans op een minnelijke schikking aanzienlijk toe, onder andere omdat de partijen dan ook belangstelling gaan tonen voor onderhandelingen. De partijen staan dan open voor besprekingen waarmee een akkoord kan worden bereikt dat voordeliger overkomt dan een gerechtelijke procedure in het ergste geval. De tussenkomst van de deskundige zal dan ook hebben toegelicht wat dat ‘ergste geval’ allemaal inhoudt. De mening van een deskundige over het technische gedeelte van het geschil is Omdat de deskundige de technische aspecten van het geschil bijstuurt, neemt de kans op een minnelijke schikking aanzienlijk toe. meteen ook de voornaamste troef van de bemiddeling die de deskundige aanbiedt. Een dergelijke verzoening met de hulp van een expert kan zowel in het raam van een gerechtelijke als van een minnelijke expertise plaatsvinden. Het verplichte karakter van de verzoening met gerechtelijke expertise is een groot voordeel ten opzichte van de bemiddeling, waarvan de keuze afhangt van de goede wil van beide partijen. Wanneer bovendien de technieken van de bemiddeling worden toegepast op de verzoening met gerechtelijke expertise, zijn de kansen op succes even groot. Het enige verschil tussen beide procedures is dat geen caucus mogelijk is tijdens een verzoening, waar het verplichte karakter van de debatten absoluut dient te worden nageleefd. Toekomstige gerechtelijke deskundigen zouden dus een degelijke opleiding verzoeningstechnieken moeten krijgen, zoals al voor bemiddelaars bestaat. Minnelijke expertise De minnelijke expertise biedt dezelfde voordelen als de gerechtelijke. De partijen aanvaarden meestal het advies van een erkend deskundige. Indien gewenst, kunnen de partijen de minnelijke expertise aanvullen met een clausule van bindende derdenbeslissing. Deze handelswijze die ook vaak ‘contractuele arbitrage’ wordt genoemd, vormt een verlenging van de overeenkomst waarbij de partijen er zich toe verbinden het advies van de deskundige te volgen. Dit heeft niets te maken met de ‘gerechtelijke’ arbitrage zoals beschreven in het zesde deel van het Gerechtelijk Wetboek. Pierre Fabeck Wanneer tijdens een gerechtelijke expertise, een verzoening plaatsvindt, kan men zich afvragen of dit niet vroeger had kunnen gebeuren, via een minnelijke schikking en zonder een gerechtelijke procedure op gang te brengen. De verzoening via een minnelijke expertise is tegelijk sneller en minder duur dan wanneer ze in het raam van een gerechtelijke expertise gebeurt. Laten we er nog bij vermelden dat de partijen tijdens een bemiddeling kunnen beslissen een beroep te doen op een deskundige, als ze dit nodig achten. Dit betekent dat twee externe personen bij de oplossing van het geschil worden betrokken. Indien de gekozen deskundige bovendien bemiddelaar is of de bemiddelingstechnieken goed onder de knie heeft, kan het aangewezen zijn een beroep te doen op slechts die ene persoon om de partijen naar een oplossing te begeleiden. ● Ir. Pierre Fabeck, Consultant en deskundige in technische en industriële installaties Deskundige bij de hoven en rechtbanken Erkend bemiddelaar in burgerlijke en handelsaangelegenheden www.fabecom.be BECI - Brussel metropool - maart 2016 45
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Het pensioen: zelfstandigen nu eindelijk bij de koplopers! Wat het pensioen betreft, hadden de zelfstandigen in België lange tijd de indruk slechts op kruimeltjes recht te hebben. Na 45 jaar te hebben bijgedragen, kregen ze op het einde van hun carrière per slot van rekening een uitkering die gevoelig lager lag dan voor loontrekkenden of ambtenaren. Aan deze onrechtvaardigheid is nu een einde gekomen dankzij tien jaar hervormingen, waar wij hard voor gevochten hebben! T er herinnering: het pensioenstelsel rust in België op vier pijlers: Eerste pijler: dit is het wettelijk pensioen, dat voor loontrekkenden en zelfstandigen het principe van solidariteit bij de verdeling inroept. De werkkrachten betalen sociale bijdragen om in de toekomst recht te hebben op een pensioen, maar het geld wordt rechtstreeks aan de huidige gepensioneerden gestort. Dit systeem verbindt de actieve werkkrachten en de begunstigden en betrekt verscheidene generaties. Het goede nieuws: het minimumpensioen voor zelfstandige werkkrachten die een volledige loopbaan van 45 jaar achter de rug hebben, loopt vanaf 1 augustus 2016 gelijk met het pensioen van loontrekkenden: 1.431,80 €/maand voor een gezin en 1.145,80 €/maand voor een alleenstaande. Eerste pijler bis voor zelfstandigen: in de feiten ligt het wettelijk pensioen van zelfstandigen gemiddeld nagenoeg 40% lager dan voor loontrekkenden. Daarom werd sinds 1982 een ‘eerste pijler bis’ in het leven geroepen, waarmee zelfstandige vrij kunnen bijdragen voor hun eigen pensioen, met aftrekbaarheid van de gestorte premies als beroepsonkosten (met als gevolg 45% belastingverlaging en 22% verlaging van de sociale bijdragen). Dit is het welbekende Vrij Aanvullend Pensioen. Het rendement is niet te kloppen en elke zelfstandige die wat spaarcenten opzij kan leggen, zou voorrang moeten geven aan de opbouw van zijn VAP. De belegging is echter begrensd: 8,17% (normaal VAP) of 9,40% (sociaal VAP) van het belastbaar inkomen (met een maximum van 3.483 €/jaar in 2015). Tweede pijler: de Staat beseft dat het wettelijk pensioen vaak niet volstaat en hij beslist bepaalde fiscale voordelen toe te kennen om werkkrachten en werkgevers aan te zetten een aanvullend pensioen voor te bereiden. Deze zogenaamde ‘tweede pijler’ berust op kapitalisatie: de bijgedragen bedragen en de intrest worden individueel aan de spaarder gestort. Voor loontrekkenden neemt de tweede pijler de vorm van een groepsverzekering. Voor zelfstandigen ging het eerder 46 BECI - Brussel metropool - maart 2016 Jacques Boulet om een individuele pensioentoezegging (IPT), waar echter alleen zelfstandigen die in vennootschapsvorm actief zijn, recht op hadden! Wij verheugen ons om de hervorming die de federale regering heeft aangekondigd: een pensioenovereenkomst voor zelfstandigen, die weldra dezelfde mogelijkheden zal bieden als de IPT. Het wordt dus overbodig een vennootschap op te richten alleen maar om voor een ‘tweede pijler’ te kunnen sparen! De zelfstandige die het potentieel van een vrij aanvullend pensioen volledig benut zal nu bovendien ook kunnen sparen voor een pensioenovereenkomst voor zelfstandige en geniet een fiscaal voordeel van 30% op de gestorte premies. Dit alles volgens de regel van de 80%, die voorschrijft dat de premies voor aanvullende pensioenen slechts fiscaal aftrekbaar zijn voor zover de totale pensioenuitkering niet hoger ligt dan 80% van de laatste beroepsinkomsten. Derde pijler: los van het beroepskader biedt de Staat ook fiscale voordelen om burgers te helpen eigenaar te worden van hun woning of om hen aan te moedigen individueel te sparen voor hun pensioen (pensioensparen). Deze vorm van sparen staat, zoals gezegd, los van het beroep en iedereen is gelijk voor de fiscale wetgeving! Vierde pijler: deze vierde pijler berust op ieders vooruitziendheid, zonder steun van de Staat. Het ganse pensioengebeuren in België beoogt dat elke werkkracht die optimaal spaart voor zijn pensioen, ongeacht zijn statuut, op die manier een totaal pensioen verkrijgt die kan oplopen tot 75% van het vroegere beroepsinkomen. Op papier ziet dit er allemaal zeer netjes uit. In de praktijk betekent dit dat de zelfstandige in staat is alle fiscaal ondersteunde spaarmogelijkheden ter voorbereiding van een pensioen te benutten. Dit raadt IZEO ten zeerste aan. ● Meer weten: www.viaxis.be ; www.izeo.be Jacques Boulet gedelegeerd bestuurder van Viaxis en lid van de Commissie ter hervorming van de pensioenen 2020-2040. DYNAMIEK STARTER Art’emi: online juwelen Juwelenontwerpster Artémi Vasilakis creëerde haar eigen merk art’emi. Sinds 2014 heeft ze de distributie van haar creaties echter totaal herzien. Ze maakte de succesvolle keuze van een exclusieve online verdeling, via haar website. Guy Van den Noortgate A rtémi Vasilakis is sinds de helft van de jaren 90 actief in de juwelenmakerij. Ze studeerde aan de Brusselse Arts et Métiers en vervolledigde haar opleiding aan het Antwerpse Instituut voor Gemmologie, de Hoge Raad voor Diamant (HRD). De passie van het begin werd stilaan een beroep. “Ik was in feite eerst bloemiste”, vertelt ze. “De aanmaak van bloemstukken en boeketten is natuurlijk ook creatief werk, maar bloemen zijn kortstondig en edelstenen tijdloos.” Vóór de oprichting van art’emi, zette ze haar eerste stappen in de wereld van de juweliers in een diamantzaak van de Antwerpse metropool. “Ik solliciteerde zowel in Brussel als in Antwerpen voor een baan in een atelier, maar in die tijd was dat uitsluitend mannenwerk. Dit is ondertussen veranderd en hoe langer hoe meer vrouwen werken nu in deze sector. Zo kwam ik in een diamantzaak terecht. Deze ervaring bleek bijzonder leerrijk: ik weet ondertussen hoe ik diamanten en andere edelstenen moet aankopen; ik leerde onderhandelen, de beste stenen vinden, ze evalueren enz. De praktische vakkennis die ik daar vier jaar lang heb verworven, vult mijn opleiding aan en blijft vandaag bijzonder nuttig.” Naast deze baan in Antwerpen werkte ze toen al als zelfstandige in bijberoep, om kleine collecties te ontwerpen voor particulieren. De grote terugkeer, online Ze bewerkte onder andere goud en halfedelstenen. Hiermee creëerde ze bijvoorbeeld armbanden voor kinderen met de voornaam erop gegraveerd, evenals het telefoonnummer van de ouders. Haar collecties kenden steeds meer succes en zij besliste daarom in 2003 een vennootschap op te richten, waaraan ze haar eigen voornaam gaf (in de Griekse mythologie is Artemis de godin van de jacht). In 2008 onderging ze, zoals vele andere sectoren en ondernemingen, de financiële crisis. Deze moeilijkheden overtuigden haar wat later een ‘sabbatjaar’ te nemen om na te denken en haar businessmodellen te herzien. Zo nam zij in 2014 deel aan het Start’Hub programma van BECI. Weliswaar werd art’emi meer dan 10 jaar geleden gesticht, maar nu is het een nieuwe vennootschap, die haar plaats inneemt op het … Internet. “Dit programma heeft me aangeleerd de correcte vragen te stellen en mij te herpositioneren”, verklaart ze. Vandaag verkoopt Artémi Vasilakis haar creaties exclusief online. Haar juwelen zijn bijzonder gediversifieerd en richten zich uiteraard tot dames, maar ook tot heren en kinderen. “Jonge mannen tonen vandaag belangstelling voor juwelen, veel meer dan de vroegere generaties”, stelt ze vast. Haar collecties – goud of zilver – bestaan uit ringen, halssnoeren, Artémi Vasilakis armbanden en diverse accessoires als zilveren manchetknopen, sleutelhangers, geldclips e.d. Artémi Vasilakis wisselt tussen hedendaagse creaties en fijne juwelensmederij. Ze put haar inspiratie uit de natuur evenals uit actuele of tijdloze vormen. Verder ontwikkelt ze juwelen volgens specifieke aanvragen, zowel in zilver en halfedelstenen als in goud met edelstenen. De keuze van online verkoop begint nu zijn vruchten af te werpen en art’emi is opnieuw winstgevend. De klanten zijn het merk vaak al lange jaren trouw, terwijl de mond tot mond reclame de clientèle geleidelijk uitbreidt. De verkoop overschrijdt nu steeds vaker de grenzen. Sommige creaties zijn onlangs naar de Verenigde Staten en Algerije vertrokken. Om de resultaten te bestendigen en de groei verder te zetten, zijn echter fondsen vereist: de bekendheid op het net moet worden verruimd. Wie oren heeft, die hore! ● Info: www.artemi.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - maart 2016 47
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De taxshift sociaal Een van de doelstellingen van de taxshift is de versteviging van de competitiviteit van de Belgische ondernemingen. Hierna gaan wij dieper in op de maatregelen met betrekking tot de patronale sociale zekerheidsbijdragen. De verlaging van de basis patronale bijdragen van 32,40 naar 25 % De basis patronale bijdragen zullen geleidelijk aan verminderen van ongeveer 32,40 % naar 25 %. Daarnaast wijzigen ook de paramaters van de structurele basisbijdrageverminderingen, de verminderingen voor hoge en lage lonen en valt de vrijstelling van doorstorting van bedrijfsvoorheffing van 1 % weg. Naarmate het bruto loon stijgt, wordt het verschil tussen de huidige patronale bijdragen (cfr. 4e kwartaal 2015) en de nieuwe verlaagde patronale bijdragen dan ook kleiner. Brutoloon* 4de kwart. 2015 2de 1.500 EUR 17,93% 2.000 EUR 22,61% 2.500 EUR 23,94% 3.000 EUR 24,83% 5.000 EUR 25,62% 14,32% 20,40% 22,98% 23,82% 24,52% kwart. 2016 1ste 13,60% 19,03% 21,86% 23,35% 23,35% kwart. 2018 1ste 12,19% 18,25% 21,50% 23,31% 23,35% ◗ Vrijstelling patronale bijdragen voor de eerste werknemer. Werkgevers die tussen 1 januari 2016 en 31 december 2020 een eerste werknemer in dienst nemen, zullen gedurende de volledige tewerkstelling vrijstelling genieten van socialewerkgeversbijdragen voor deze werknemer. Belangrijk om hierbij te noteren is dat sommige bijdragen nog wel verschuldigd zullen zijn zoals bv. de vakantiebijdragen voor arbeiders, bijdragen aan het Sluitingsfonds, bijdrage aan het sociaal fonds van de sector, … De eerste aanwerving zal dus niet volledig ‘gratis’ zijn! Bijvoorbeeld: in 2016 neemt een werkgever een eerste werknemer in dienst met een bruto maandloon van 3.000 EUR. De besparing ten gevolge van bovenstaande maatregel zou voor het jaar 2016 gemiddeld 9.000 EUR bedragen. kwart. 2019 * Hierbij wordt rekening gehouden dat het bruto jaarloon gelijk is aan 13,92 keer het bruto maandloon en dat het dubbel vakantiegeld vrijgesteld is van patronale bijdragen. In een onderneming waarin alle werknemers een bruto maandloon hebben van 1.500 EUR zal de totale jaarlijkse loonkost tegen 2020 gedaald zijn met ongeveer 5 %. Verruiming van de vrijstelling/vermindering van patronale bijdragen voor de eerste aanwervingen ◗ Vermindering van de patronale bijdragen voor de tweede tot en met zesde aanwerving De huidige voordelen voor de eerste tot en met de vijfde aanwerving worden respectievelijk verschoven naar de tweede tot en met de zesde aanwerving. De nieuwe verminderingen/vrijstellingen vanaf 1 januari 2016 kunnen als volgt samengevat worden: ● Guy Van De Velde DACS/Accounting Mobile : + 32 497 51 53 80 gvandevelde@deloitte.com Type vrijstelling/ kwartaal 5 kwartalen 0 bijdrage werknemer werknemer werknemer werknemer werknemer werknemer 1.550 EUR/kwart. 1.050 EUR/ kwart. 1.050 EUR/ kwart. 1.000 EUR/ kwart. 1.000 EUR/ kwart. 1ste 2de 3de 4de 5de 6de 48 BECI - Brussel metropool - maart 2016 4 volgende kwartalen 4 laatste kwartalen 0 bijdrage 0 bijdrage 1.050 EUR/ kwart. 450 EUR/ kwart. 450 EUR/ kwart. 400 EUR/ kwart. 400 EUR/ kwart. 450 EUR/ kwart. 450 EUR/trim. 0 EUR vermindering 0 EUR vermindering 0 EUR vermindering DE ADRESSEN DOLMA Steenweg op Elsene 329 – 1050 Elsene LA TSAMPA Livornostraat 109 – 1050 – Elsene SHANTI Adolphe Buyllaan 68 – 1050 - Elsene ZOOM BRUSSELSLIFE LES NOURRITURES TERRESTRES Sint-Gillisvoorplein 43 – 1060 – Sint-Gillis Vegetarische restaurants in Brussel Bent u ook die bloederige steaks, al dat vet en dat opgeblazen gevoel na het eten beu? De ‘veggieplaneet’ in de hoofdstad breidt uit en biedt een verrassende en heerlijke keuken aan... Om onze honger naar vlees te vergeten, volgen hier de beste vegetarische restaurants van Brussel. Olivia Regout De vegetarische keuken telt steeds meer volgelingen. Tijd dus om ons boekje met Brusselse adressen op te frissen. De gevestigde waarden Dolma met zijn Tibetaanse sfeer geldt al jaren als het adresje bij uitstek voor ‘100 % veggie’. U wordt er ontvangen in een aangename omgeving. Ontdek nieuwe smaken dankzij het beroemde buffet. Seitansteaks met peper, gevulde reuzenpaddenstoelen of groentetaarten ... er staat elke dag iets anders op het menu. Vlakbij de Baljuwstraat vindt u achterin de bekende biowinkel van La Tsampa een restaurantruimte. In uw bord gaan tofoe- en seitanbereidingen harmonieus samen. U zult helemaal weg zijn van de miso’s, de gerechten met verschillende soorten algen of met bulgur, de quorntajines, de nems … Bovendien kunt u er ook gerechten meenemen! Een ander bioadresje in Elsene is de Shanti, waar u ‘s middags en ‘s avonds terechtkunt voor een vegetarische maal. Vlees zult u hier niet aantreffen op de kaart, maar opgelet: wel vis. Over restaurant Les Nourritures Terrestres aan het Sint-Gillisvoorplein is iedereen het eens. Geen gedoe en «lekker, gezond, leuk»! Vegetarische lunch Vegetarisch-biologisch restaurant Den Teepot is enkel open van 12 tot 14 uur. Een kommetje soep, een dagschotel en u kunt er weer tegenaan. Als u haast heeft, kiest u voor meeneemgerechten. Bij Den Teepot hoort ook een biowinkel die elke dag, behalve op zondag, open is van 8.30 uur tot 19 uur. Bio Lounge serveert niet uitsluitend vegetarische lunches, maar u kunt van elk gerecht wel een tofoeversie krijgen. Traiteurdienst Voor een lunch kunt u niet meer terecht bij Picnik, maar de traiteurdienst blijft bestaan voor wie zweert bij de groene, frisse en originele keuken. Niet zuiver vegetarisch… Voor wie wil gaan eten met een vriend die niet zonder zijn portie vlees kan, bieden een aantal restaurants een gemengde kaart aan. Dat is zo in de meeste Libanese restaurants in Brussel. Bij O Liban vindt u alle Libanese vegetarische specialiteiten waar iedereen verrukt van is: manakish met schapenkaas, hummus, tabouleh, moussaka… Maar ook kip- of lamsbrochettes of andere grillades. Het menu van restaurant Mi-figue Mi-raisin gaat ook meer de vegetarische kant op met gluten- en lactosevrije bereidingen voor mensen met een allergie - bovendien à la carte. DEN TEEPOT Kartuizersstraat 66 – 1000 Brussel BIO LOUNGE Onderrichtsstraat 116-120 – 1000 Brussel PICNIK Vlaanderenstraat 109 – 1000 Brussel O LIBAN Vleurgatsesteenweg 324 – 1050 Elsene MI-FIGUE MI-RAISIN Archimedesstraat 71 – 1000 Brussel BECI - Brussel metropool - maart 2016 49
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 29.03 | 10.04 BIFFF Festival van de fantastische film van Brussel. Op het programma: meer dan honderd fantasy-, horror- en sciencefictionfilms. En uiteraard is er ook nog het traditionele ‘Vampierenbal’. BOZAR | www.bifff.net 10.03 | 13.03 BEURS CREATIVA De creatieve vrijetijdsbeurs. Een niet te missen afspraak voor alle doe-het-zelvers! Meer dan tweehonderd exposanten verklappen u hun beste trucs. Brussels Expo |€ 12| www.brussels.creativa.eu 04.04 | 10.04 HOPLA ! CIRCUSFESTIVAL Clowns, koorddansers en jongleurs palmen de straten van de binnenstad in. Een festival voor groot en klein. Sint-Katelijne| Gratis | www.hopla-cirk.be 17.03 | 19.03 FESTIVAL XS FESTIVAL VAN DE LEVENDE KUNST Na de kortfilm nu ook de kortvertoning. 5 tot 25 minuten dans, theater, circus of marionettenspel. Théâtre National | € 15 | www.theatrenational.be 18.03 | 20.03 BEURS BABYBOOM De grootste beurs voor toekomstige en jonge ouders. Advies, voordrachten, workshops en gouden zaakjes op meer dan tienduizend vierkante meter. Brussels Expo | € 8,50 online | www.salonbabyboom.be 02.01 | 08.04 KIDZIK MUZIEKFESTIVAL Een niet te missen afspraak voor jonge oortjes. Concerten, vertoningen en animatie voor kinderen op twaalf culturele hotspots in Brussel. Brussels Hoofdstedelijk Gewest | Van € 3 tot € 12 |www.kidzik.be 08.03 | 26.03 IN MOVEMENT DANSFESTIVAL Duik onder in de wereld van de hedendaagse dans. De choreografen hebben één ding gemeen: hun liefde voor Brussel. Les Brigittines | € 12 in voorverkoop | www.brigittines.be AVONDACTIVITEITEN 19.03 PIAS NITES MUZIEKFESTIVAL De besten van de pop, rock en elektro onder één dak: in Paleis 12. Een nieuwe place to be in Brussel. Paleis 12 | € 32 in voorverkoop | www.piasnites.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Train World: het treinmuseum in Brussel Sinds zes maanden heeft Brussel een treinmuseum! Train World opende vorige herfst zijn deuren naast het station van Schaarbeek. Iedereen instappen voor een ontdekkingstocht naar de geschiedenis van de Belgische spoorwegen. U kunt plaatsnemen in de oudste locomotief van het land. Van dinsdag tot zondag van 10.00 tot 17.00 uur Prinses Elisabethplein 5 1030 Schaarbeek www.trainworld.be In Train World kunt u zich onderdompelen in tweehonderd jaar spoorweggeschiedenis! De bezoekers worden er meegenomen op een tocht door verschillende eeuwen: van de stoomtrein tot de elektrische trein - en natuurlijk ook de HST van de toekomst. Alles samen kunt u er een twintigtal locomotieven 50 BECI - Brussel metropool - maart 2016 bewonderen, waarvan de oudste dateert van 1844. Verder worden er bijna 1.300 objecten tentoongesteld die te maken hebben met de spoorweggeschiedenis. Onmiddellijk vertrek Hier gaan de ogen van de allerjongsten (en van hen die kind zijn gebleven) van glinsteren. Misschien ontstaat er wel een roeping. Train World biedt de mogelijkheid om een aantal bestuurderscabines te betreden en de trein te besturen door middel van een rijsimulator. Hier kunt u ook zien hoe het landschap langs de spoorlijnen in de loop van de jaren veranderd is. Hélène Remy © Foto : www.babydays.be BRUSSELSLIFE André Franquin: Brussels stripgenie BRUSSELAAR VAN DE MAAND Iedereen kent Franquin, zelfs neofieten! Gust Flater, de Marsupulami, Robbedoes en Kwabbernoot: al deze personages vloeiden uit de pen van de bekende Belgische tekenaar. André Franquin werd geboren in Etterbeek op 3 januari 1924. Hij was enig kind en bracht een deel van zijn kindertijd door in Elsene, in een niet bepaald vrolijk gezin. Die strenge opvoeding zette hem waarschijnlijk aan tot wegdromen: tekenen werd zijn uitlaatklep. Op zijn achttiende schreef hij zich in aan de kunstschool Saint-Luc in Brussel, maar lang bleef hij er niet. Twee jaar later, in 1944, ging hij aan de slag bij de tekenfilmstudio CBA. Een belangrijke stap: daar leerde hij Peyo, Morris en Eddy Paape kennen. André Franquin stelt Gust Flater voor aan Robbedoes Van Kwabbernoot tot Gust, de werkloze held Morris, de geestelijke vader van Lucky Luke, stelde Franquin voor aan Jijé, die destijds ‘Robbedoes’ leidde. Bij de ‘Editions Dupuis’ creëerde Franquin zijn eerste Robbedoes en Kwabbernoot. Dat was in 1946. In 1952 kreeg het duo het gezelschap van de Marsupilami. In 1957, na een intermezzo bij ‘Kuifje’, zag in zijn atelier in de Braziliëlaan in Elsene Gust Flater het levenslicht. Eerst was dit een werkloze stripheld, daarna werd hij WIST U DIT? Karl Marx bracht drie jaar door in Brussel Wist u dit? De grondlegger van het marxisme schreef zijn beroemde Manifest tijdens zijn ballingschap in Brussel. Karl Marx kwam in 1845 in Brussel aan. Hij zou er drie jaar blijven. Omdat hij in Duitsland en Frankrijk werd beschouwd als een gevaarlijke revolutionair, koos hij voor België. Hier heerste immers een grotere vrijheid van meningsuiting dan in andere landen. Hij woonde in SintJoost, in de Verbondsstraat. In het huis ernaast vond een andere bekende denker een toevluchtsoord: Friedrich Engels. Maar het was in Elsene (Jean d’Ardennestraat) dat de twee mannen de basisteksten over de communistische partij schreven. Dat was in de eerste maanden van 1848. Enkele maanden later zette Leopold I Karl Marx het land uit. Ook nu nog zijn er in Brussel sporen terug te vinden van het verblijf van de bekende denker: een gedenkplaat herinnert er ons bijvoorbeeld aan dat Karl Marx ooit Nieuwjaar vierde in het Maison du Cygne op de Grote Markt. Hélène Remy bediende op een redactie. Er rolden negentien albums van de flatermaker-uitvinder van de persen. Zwarte periode Hoewel hij het personage van Gust een warm hart toedroeg, wilde Franquin nieuwe horizonten verkennen. Aan humor ontbrak het nog steeds niet, maar die kreeg een zwarter kantje en de toon werd wat brutaler. In 1977 tekende hij zijn Idées Noires voor de ‘Trombone Illustré’, een bijlage bij de Franstalige ‘Spirou’. Die illustraties verschenen later opnieuw in het tijdschrift ‘Fluide Glacial’. Begin jaren tachtig moest Franquin wat gas terugnemen: hij zonk weg in een depressie. Twee jaar lang bleven zijn tekenpotloden onaangeroerd. Dan pikte hij de draad weer op met het personage van Gust en vervolgens blies hij de Marsupilami ook weer nieuw leven in, dit keer in soloavonturen. In 1996 vierde Franquin zijn vijftig jaar als stiptekenaar met de publicatie De Gaffe à Lagaffe. Een jaar later, op 6 januari 1997, kopte de krant Libération: ‘m’enfin, Franquin est mort’, een verwijzing naar de favoriete uitdrukking van zijn beroemde personage. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - maart 2016 51 © foto : www.spiroureporter.net
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van de art-decogebouwen in Brussel Brussel is dan wel onmiskenbaar de hoofdstad van de art nouveau, toch zijn er ook een paar juweeltjes van de art deco te vinden. Villa’s, kerken of gewone gebouwen. Frédéric Solvel 1 Résidence Palace Het Résidence Palace, dat nu wordt ingepalmd door de Europese instellingen, werd destijds ontworpen als een luxueus wooncomplex. Naast de appartementen bood het gebouw ook plaats aan een theater, een zwembad en allerlei culturele en sportieve voorzieningen. Nu is het zwembad gesloten en ligt het er verlaten bij, in afwachting van een restauratie die er misschien (n) ooit komt. 2 Villa Empain Op de Franklin Rooseveltlaan, iets verder dan de ULB, ligt de villa Empain. Dit art-decokunstwerk is nog vrijwel in zijn originele staat bewaard. Eerst was het een privéwoning, daarna trokken de Duitsers erin, dan werd het de Russische ambassade en vervolgens de studio van RTL bij de lancering van de zender in België. Nu biedt de villa onderdak aan de Stichting Boghossian en fungeert ze als centrum voor kunst en dialoog tussen de oosterse en de westerse cultuur. 3 Flagey Het Flagey-gebouw in pakketbootstijl hoeven we niet meer voor te stellen. Dit icoon op het gelijknamige plein werd gebouwd tussen 1935 en 1938. Van hieruit werd in 1953 het eerste Belgische televisiejournaal uitgezonden. Sindsdien is de liefde tussen dit gebouw en de mediawereld nooit meer vervaagd. De RTBF verkoos de Reyerslaan, maar de Nederlandstalige Brusselse media zijn er nog steeds gehuisvest. 4 Sint-Augustinuskerk We zoeken het hogerop, bij een kleinschaliger kerkgebouw dan de Basiliek van Koekelberg (ook in art-decostijl). We bevinden ons op het Hoogte Honderdplein, het hoogste punt van Brussel, waar de klokken van de Sint-Augustinuskerk luiden. Net als voor Koekelberg gooide de Eerste Wereldoorlog roet in het eten en moest het project worden herzien. Ondertussen was de artistieke smaak veranderd en waren de bouwtechnieken geëvolueerd. Sint-Augustinus werd dus uitgevoerd in gewapend beton, in art-decostijl. Amen. 52 BECI - Brussel metropool - maart 2016 5 L ’Archiduc De Archiduc is het stamcafé van menig artiest. Brel trok naar de Markiezeneilanden, maar Tom Barman, Arno of Axelle Red hangen hier nog altijd graag aan de toog. In september 2014 sleepte Tony Bennett zelfs Lady Gaga mee naar de Archiduc na hun showcase op de Grote Markt. © photo : Arau.org © photo : Sophie Voituron © photo : Sophie Voituron Initiatie? Wedstrijd? Schrijf in op www.beci.be Georganiseerd door: Met de steun van: BECI Golf Trophy Networking on the green! 26 05 2016
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Barcelona França railway station IMPRESSION OF A BRIT Export, expansion… and Belgian entrepreneurs As a small country with limited natural resources, Belgium has long survived on the principle of ‘export or die’. In the Middle Ages, it was the Flemish who applied this principle most thoroughly, by exporting their own people as colonist farmers to Wales and even wilder places. But it was the Walloons, in the middle of the nineteenth century, who sold their technology and their skills to parts of the world as remote as Russia and South America. Richard Hill B elgian companies found their ways there through a complex process of export and expansion. One of the most important stepping-stones in this process was Spain which, from the 1850s onwards, was a burgeoning market for railway technology (as has so often been the case with las cosas de España, it was Catalonia that took the initiative first). The railway boom that followed was largely masterminded and financed by Belgian companies. The substantial Belgian investments in Spanish companies started in 1874 with the creation of the Société Générale de Tramways Électriques en Espagne, responsible for the creation and operation of a rail link between Barcelona and the inland suburb of Sarría. This was followed over the next forty years by a series of Belgian initiatives: the Central Catalan railway linking Barcelona with Martorell and other townships in the Llobregat valley, financed by Engetra of Liege; the Chemins de Fer Économiques en Catalogne, backed by the Compagnie Internationale de Tramways; the Chemin de Fer Nord-Est de l’Espagne, with the Union des Tramways 56 BECI - Brussel metropool - maart 2016 as a major shareholder; the Ferrocarriles de Cataluña, financed by Barcelona Traction, a subsidiary of Sofina and Sidro, the Belgian holding companies; and the Compania General de Ferrocarriles Catalanes funded by, among others, Engreta and the Banque Liégeoise. There was a major Belgian involvement in the creation and early development of the Spanish rail network. So there was a major Belgian involvement in the creation and early development of the Spanish rail network – one that Belgian shareholders in Barcelona Traction came to regret when they failed to get satisfaction in the case that came before the International Court of Justice in 1970. Belgium’s role in the developing Spanish economy led almost inevitably to involvement in the even more precocious economies of the New World. The primary conduit was Cuba, which was the location of the first ‘Spanish’ rail tramway when the island was still a Spanish colonial possession (Cuba only became an independent state after the revolution of 1898). One of the most passionate authorities on rail developments in Spain was an itinerant Briton by the name of Richard Ford. He claimed authority by the simple fact that he explored this vast country with the help of a railway timetable. His subsequent account, published in 1892 as ‘The Handbook for Travellers in Spain’, started with a stern warning on what such travellers were embarking on, sic: “The rlys. of Spain were constructed principally by means of French capital [n.b. Belgian French], and at an enormous cost. They are, perhaps, the worst constructed and the worst managed lines in the world, but they keep excellent time.” Such self-contradictory comments have to be seen in the context of Ford’s very ambivalent attitude towards all things Spanish. This probably clouded his judgment to the point of confusing las cosas de España with las cosas de Bélgica. But the trains kept excellent time…! ● COMMUNITY NEWS Het staat in de E-mag sterk aangetast. Uit de studie blijkt tot slot dat het betaalgedrag van de federale overheid er voor het vierde kwartaal op achteruitgaat. We noteren met 67% tijdige betalingen en 8% facturen die meer dan 90 dagen te laat betaald worden de zwakste score sinds 2008. Eric Van den Broele, Senior Manager Research and Development: “Het probleem situeert zich bijna uitsluitend op de FOD Justitie. Indien de federale overheid er echter in zou slagen de nieuwe wet op het B2B-betaalverkeer uit 2013 toe te passen, zou dat een enorme liquiditeitsboost voor het Belgische bedrijfsleven betekenen.” Tunnels: gapend verzuim … Is op weg naar het werk al werk? Bedrijf en Justitie Social media Afvalbeheer: schwung in de zaak! Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Jean Franchomme overleden Wij vernemen met grote droefheid het overlijden van Jean Franchomme op 4 februari. Hij was 90 jaar oud. Jean Franchomme was Ere-Vicevoorzitter van de Kamer van Handel en Industrie van Brussel en Ere-Voorzitter van de Beroepskamer voor Textiel. BECI betuigt de familie en de naasten zijn innige deelnemingen. Belgische bedrijven betaalden nog nooit zo stipt Volgens een studie van het bureau Graydon betaalden de Belgische bedrijven tijdens het laatste kwartaal van 2015 71,3% van hun facturen op tijd. Dat is een nieuw stiptheidsrecord. Dit is onder meer het gevolg van de verbeterde economische conjunctuur en van de verbeterde liquiditeitspositie bij KMO’s. De Graydon studie toont aan dat alle regio’s er qua betaalgedrag op vooruitgaan. Vooral in het Brusselse Gewest is de stijging spectaculair. Daar worden gemiddeld 72,9% van de facturen op tijd betaald. In Vlaanderen worden 70,7% van de facturen op tijd betaald en 69,4% in Wallonië. Wat de sectoren betreft, noteert Graydon in de meeste branches een verbetering van het betaalgedrag. Enkele sectoren, zoals die van de reisbureaus, de drukkerijen en het vervoer over water, vormen hierop een uitzondering. Toch blijft het aantal wanbetalingen (meer dan 90 dagen na afspraak) met bijna 9% bijzonder hoog. Bedrijven die hier het slachtoffer van worden zien hun liquiditeitspositie Info: https://graydon.be/downloads/report-het-kmorapport-2016 UZ Brussel rekruteert via video Het VUB ziekenhuis UZ Brussel lanceerde een bijzondere rekruteringscampagne. Enerzijds heeft het UZ Brussel op dit ogenblik 80 vacatures. Anderzijds is het op zoek naar diverse maar specifieke profielen. Daar zijn de trends in de gezondheidszorg niet vreemd aan. In het filmpje dat op 13 februari online komt, vertelt de jonge kankerpatiënte Sylvie haar eigen verhaal. Het filmpje eindigt met de zin: “Maak jij het verschil voor Sylvie?”. Door de segmentatie en specialisatie in de geneeskunde en de technologische evoluties is er steeds meer nood aan zeer specifieke profielen. Daarnaast is het niet evident om de vacatures voor ondersteunende diensten in te vullen (ICT-ers, technici, administratief bedienden…). Naast de zorg zijn onderzoek en onderwijs ook bijzondere uitdagingen voor een universitair ziekenhuis. Het filmpje met Sylvie is het eerste van 6 filmpjes die in 2016 worden gelanceerd, drie in het voorjaar en drie in het najaar. De patiënt moet centraal staan in de zorg en daarom vonden het UZ Brussel en Insilencio, de externe partner voor deze campagne, dat het passend zou zijn om echte patiënten in de rekruteringscampagne te betrekken. Jan Van Raes, hoofd van de dienst human resources: “De gezondheidszorg wordt gekenmerkt door BECI - Brussel metropool - maart 2016 57
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE steeds meer technologie en toch blijft ze in de eerste plaats een zaak van mensen.” Info: www.werkeninhetuzbrussel.be Belfius Bank in de World Finance 100 rangschikking Belfius Bank werd opgenomen in de prestigieuze rangschikking “World Finance 100” met zijn financieringsprogramma "Smart Cities & Sustainable Development", in samenwerking met de Europese Investeringsbank. In zijn analyse stelde de jury van het magazine World Finance dat dit programma, waarmee in juni 2014 van start werd gegaan als Europese primeur, perfect aansluit bij de klimaatdoelstellingen van de Europese Unie en dat het door het promoten van de "Smart Cities" bijdraagt tot het formuleren van een antwoord op de uitdagingen waarmee de Belgische steden en gemeenten momenteel te maken krijgen. Info: www.belfius.be Koppel het nuttige aan het aangename. Maak gebruik van het verrassend nieuw decor van de Brusselse kanaalomgeving voor een vergadering, teambuilding of receptie aan boord van één van onze schepen. Vanuit verschillende LEDENTREFPUNT Deze ruimte is ook de uwe Bent u lid van BECI ? Wenst u iets over u activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht! Meer info: er@beci.be. vertrekplaatsen in Brussel-centrum, Anderlecht, Laken, Neder-over-Heembeek en Vilvoorde verzorgen we rondvaarten, dagtochten en avondcruises voor individuele deelnemers en groepen van 25 tot 350 deelnemers. Op vraag kan een kanaalgids uw vaartraject begeleiden en de uiteenlopende functies van de waterweg in de grootstad belichten. De nodige professionele audio-en multimedia apparatuur en gepaste catering kunnen aan boord voorzien worden. Voor meer informatie over een toeristische boottocht of een boottocht op maat van uw organisatie kan u contact nemen met Linda Presburg. Brussels by Water T. +32 (0)2 218 54 10 presburg@brusselsbywater.be www.brusselsbywater.be Licht het anker en ontdek het nieuwe Brussel aan het water. INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Abattoir Art’emi Atrium brussels Belfius Bio Lounge bMediation Brascam Brussels by Water Coca-Cola Con-Sent ADR Deloitte Dolma eDebex EEN Engie eTeamsys Euler Hermes Europese Investeringsbank Fabecom Febiac Federatie van de webberoepen Fresh Attitude 58 BECI - Brussel metropool - maart 2016 38 47 32-33 57-58 49 42-44 12 57-58 15-17 42-44 48 49 15-17 10 42-44 54-55 15-17 10 45 54-55 28 40-41 Gembloux Agro-Bio Tech Google Graydon Green Build Illico Travaux Instituut voor Bedrijfsjuristen Izeo KBC Brussels Leefmilieu Brussel LinkedIn Martine Constant Mi-figue, mi-raisin NMBS Nourritures Terrestres (Les) O Liban PHCom Picnick Pinterest Riad Rijksuniversiteit Groningen 38 54-55 57-58 38 40-41 42-44 46 ; 54-55 15-17 38 28 27 49 Mystery Shopping Providers Association (MSPA) 27 Nias 40-41 42-44 49 49 18-20 49 28 28 36-37 RTBF RTL Shanti Shopally Siemens Solvay Business School Startbuzz Stichting Boghossian Systemat Teepot (Den) Train World Truvo Tsampa (La) Twitter ULB UZ Brussel VBO Viaxis Visit brussels Vlerick Business School 52 52 49 29 36-37 28 ; 42-44 29 52 40-41 49 50 28 49 15-17 ;28 52 57-58 32-33 46 32-33 42-44 COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Abritaxi BVBA Kraaienweg 21 - 1950 Kraainem Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49320 - Exploitatie van taxi's afg.: Malik Abrighach Ambassade de la République de Lettonie AMB Kunstlaan 23 - 1000 Brussel Nace: 99000 - Extraterritoriale organisaties en lichamen afg.: Inguna Viksne Athmes International Business & Security BVBA Burgemeester J-L Thysplein 2 Stratenplan - 1090 Brussel Nace: 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Fabio Casula Beclean.net BVBA Bonapartelaan 89 - 1180 Brussel Nace: 46140 - Handelsbemiddeling in machines, apparaten en werktuigen voor de industrie en in schepen en luchtvaartuigen 46442 - Groothandel in reinigingsmiddelen 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging afg.: Fransisco Correia Capitale Cars BVBA Helenalaan 74 - 1082 Brussel Nace: 49310 - Personenvervoer te land binnen steden of voorsteden 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Rami Isljamaj Claes & Gosseye BVBA Leopold II-laan 184 - Brussel Nace: 6420011 - Managementsactiviteiten van holdings : tussenkomen in het dagelijks bestuur, vertegenwoordigen van bedrijven op grond van bezit van of controle over het maatschappelijk kapitaal, enz. 6420012 - Op lange termijn aanhouden van aandelen die afkomstig zijn van verschillende andere bedrijven uit verscheidene economische sectoren... 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg.: Michel Claes CLI NV Kunstlaan 41 - 1040 Brussel Nace: 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis afg.: Christian Lasserre Deloge NV Birminghamstraat 131 - 1070 Brussel Nace: 18130 - Prepress- en premediadiensten 1814001 - Vouwen, vergaren, naaien, garenloos binden, lijmen, snijden, brocheren en goudstempelen van bedrukte vellen voor boeken, brochures, tijdschriften, catalogi, enz. afg.: André Pirson Dhaene Lisbet NP Mispelaarsstraat 7 - 1160 Brussel afg.: Liesbet Dhaene Dixit.com EBVBA Overhemlaan 24 - 1180 Brussel Nace: 59203 - Uitgeverijen van muziekopnamen afg.: Alain de Fooz E J Lawyer Rue Eugène Ruppert 20 - 2453 Luxembourg - GD Luxembourg Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Eric Jacobs Effective Board - A.R.T. Services BVBA Grote Kouterbaan 7 - 9255 Buggenhout Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Gerrit Sarens Esher BVBA Van Elewyckstraat 35 - 1050 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Olivier Ska EurocomMedia - Brussels Life BVBA Emile Feronstraat 75 - 1060 Brussel Nace: 1813013 - Overige grafische activiteiten n.e.g. 58110 - Uitgeverijen van boeken 73110 - Reclamebureaus afg.: Yves Davin Executive Master en Immobilier - Université Saint-Louis VZW Kruidtuinlaan 43 - 1000 Brussel Nace: 85422 - Vrij gesubsidieerd hoger onderwijs afg.: Anders Böhlke Famous Clothes - Caméléon NV Arianelaan 15 - 1200 Brussel Nace: 46423 - Groothandel in kleding, met uitzondering van werk- en onderkleding 47512 - Detailhandel in huishoudtextiel en beddengoed in gespecialiseerde winkels 4771601 - Kleinhandel in bovenkleding (inclusief werk-,sport- en ceremoniekleding) van ongeacht welk materiaal (textielstoffen, breigoed, leer, bont, enz.) voor heren, dames en kinderen (algem. assortiment) afg.: Cédric Moulin Google Belgium NV Steenweg op Etterbeek 180 - 1040 Brussel Nace: 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 7311006 - Concipieren van reclametechnieken die ernaar streven de individuele consument te benaderen (direct marketing) door middel van geadresseerde reclame (direct mailing), telefonische koopvoorstellen, enz. 7312001 - Verkopen van tijd en ruimte voor publiciteit in de diverse media (advertentie-acquisitie) afg.: Andy Serdons GSP2 SA Parc Industriel 25 - 1440 Wauthier-Braine Nace: 7021001 - Verlenen van advies en praktische hulp aan de bedrijven i.v.m. public relations en communicatie 77292 - Verhuur en lease van televisietoestellen en andere audio- en videoapparatuur 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Marc Krevnak Holmes Kirby - Mehdi Mellah NP Louizalaan 137 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Mehdi Mellah Home Not Alone NP Paradijsvogellaan 94 - 1150 Brussel Nace: 1820021 - Reproductie vanaf een origineel van programmatuur en gegevens op schijven, compactdiscs, banden of cassettes 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg.: Christophe Malfroid IDS Consulting - International Development Strategy Rue des Francs Bourgeois 9 - 75004 Paris - France afg.: Guy-Loup Motte Isopix BVBA Fritz Toussaintstraat 55 - 1050 Brussel Nace: 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg.: Bernadette Lepers KDGF BVBA Clos Hof Ten Berg 11 - 1200 Brussel Nace: 69201 - Accountants en belastingconsulenten 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten afg.: Kevin Dubois Mindset'Up - Laffarque Laurence BVBA Van Overbekelaan 74 - 1083 Brussel afg.: Laurence Laffargue My Object of Desire BVBA René Comhairelaan 82 - 1082 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g afg.: Valérie Geerinckx Orys Advocaten - Advocatenvennootschap CVBA Wolvengracht 38 - 1000 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Koen De Puydt Patricia Ghyoros NP Vissersstraat 26 - 1180 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 86909 - Overige menselijke gezondheidszorg, n.e.g. 96099 - Overige persoonlijke diensten afg.: Patricia Ghyoros Pipaillon BVBA Brandhoutkaai 11-13 - 1000 Brussel Nace: 10200 - Verwerking en conservering van vis en van schaalen weekdieren 10392 - Verwerking en conservering van fruit, exclusief productie van diepgevroren fruit 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment afg.: Catherine Bodson Plan Vert NV Terugdrift 59 - 1170 Brussel Nace: 3299005 - Vervaardiging van kunstbloemen, -fruit en -loofwerk en van decoratieartikelen van gedroogde bloemen 4776103 - Kleinhandel in kunstbloemen en decoratieartikelen van kunstbloemen afg.: Danielle Decoster Qatar Airways SETR Louizalaan 350 - 1050 Brussel Nace: 51100 - Luchtvervoer van passagiers 51210 - Luchtvervoer van vracht afg.: Martha Ruszek Ready for Solutions BVBA Hulststraat 39 bus 4 - 8700 Tielt Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg.: Bob Cornelis Regent Group SA Rue Henri Gouvart 42 - 1440 Braine le Château Nace: 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen 41202 - Algemene bouw van kantoorgebouwen 42990 - Bouw van andere civieltechnische werken, n.e.g. afg.: André Moës Renson Retail International BVBA Pagodenlaan 177 - 1020 Brussel Nace: 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Thierry Gilson Rigden Holdings NP Ducpétiauxlaan 7 - 1060 Brussel Nace: afg.: Sharon van Staden SD Worx ( Antwerpen) VZW Brouwersvliet 2 - 2000 Antwerpen Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg.: Ann De Vries SICV - Soins Infirmiers chez Vous BVBA Wimpelbergstraat 76 - 1120 Bruxelles Nace: 86906 - Verpleegkundige activiteiten afg.: Denis Van Humbeeck 59
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COMMUNITY Simon Laurane NP St-Lambrechts-Woluwelaan 57 - 1200 Brussel Nace: afg.: Laurane Simon Simple 2 Ship - Kristal Solutions BVBA Leonardo da Vincilaan 19 - 1831 Diegem Nace: 26200 - Vervaardiging van computers en randapparatuur 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Ruud Van Keer Sobeltax Location Brussels Capital BVBA Maarschalk Joffrelaan 80 - 1190 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 77110 - Verhuur en lease van personenauto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) 77120 - Verhuur en lease van vrachtwagens en overige motorvoertuigen (> 3,5 ton) afg.: Stephan Buffel Struye Brussels BVBA Havenlaan 2 - 1080 Brussel Nace: 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg.: Rik Struye Sven Saerens Comm,V Witloofstraat 10 - 1800 Vilvoorde Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Sven Saerens The House of Coaching - Denis Pierre-Gilles NP Kippekensstraat 11 - 1180 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg.: Pierre-Gilles Denis Tout est Clean ASBL Rue Emile Urbain 56A - 7100 La Louvière Nace: 96012 - Activiteiten van wasserettes en wassalons ten behoeve van particulieren afg.: Tolga Siber Tribox EU BVBA Spiraalbuisstraat 18 - 1050 Brussel Nace: 46150 - Handelsbemiddeling in meubelen, huishoudelijke artikelen en ijzerwaren 58290 - Overige uitgeverijen van software 63120 - Webportalen afg.: Thibaut de le Court Van Den Driessche Johan NP Stoofstraat 81 bus 51 - 1000 Brussel Nace: 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Johan Van den Driessche Vin'Arte NV Groot-Bijgaardenstraat 581 - 1082 Brussel Nace: 46341 - Groothandel in wijnen en geestrijke dranken 47252 - Detailhandel in dranken in gespecialiseerde winkels, algemeen assortiment afg.: Laurent Van Damme Yousfi Abde-Ali NP Bronstraatje 85 - 1060 Brussel afg.: Abde-ali Yousfi AGENDA Management & RH, Personal Improvement Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss(1) Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) 19, 22 et 29 april 2016 Leader & Manager ? Comment combiner (2) Handelsrecht Augustus tot december 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent 07.03 – 06.06.16 Exercices pratiques en médiation (module 7) (1) 08.03 – 07.06.16 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 6) Strategie en beheer Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss(1) Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Januari tot maart 2016 “Growth Hacking” - Ontwikkel nieuwe vaardigheden om te kunnen inspelen op de trend van cirkeleconomie (2) 23.03.2016 60’ chrono : Verandering of Revolutie? Reageren! (2) Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Tot juni 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales…(1) 60 ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 18.03.2016 Comment organiser une prévention incendie optimale ? (1) 21.03.2016 Het arbeidsreglement: tips en tricks 24.03.2016 Distributiecontract: opletten, de rechter riskeert het als arbeidscontract te herkwalificeren (2) 11.04.2016 Rédiger un contrat de travail intelligent (1) 14.04.2016 Plaats van de eredienst in de onderneming (2) 29.04.2016 Les vacances annuelles des employés (1) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 17.03.2016 Afvalbeheer in bedrijven: nieuwe verplichtingen voor 2016 en nieuwe praktische tools! 18.03.2016 Uw inkoopbeleid voor duurzame goederen en diensten (2) 22.04.2016 Uw aanpak van gezonde en milieubewuste voeding (2) ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversiteit 08.03.2016 Gender at work (2) 04.04.2016 Verlenging van de carrière: dwang of kans? (2) 14.04.2016 Plaats van de eredienst in de onderneming (2) ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Bedrijfsoverdracht 17.03.2016 Het financiële beleid en de handelswaarde van mijn onderneming optimaliseren (2) 24.03.2016 Een motiverend loonstelsel implementeren (2) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 14.03.2016 Tavola – Food Business Meetings – Kortrijk 15.03.2016 Seminar : Belgisch-Turkse networking 18.03.2016 Seminar EU-Africa Renewable Energy 24.03.2016 Meet the Ambassador - IRAN ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 23.03.2016 De grondbeginselen van succes 24.03.2016 Job Day Transport & Logistiek 26.04.2016 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar 11de 2016 editie van de Belgische Energie- en Milieuprijs Sinds 2006 heeft men met deze prijs al meer dan 2.000 Belgen gelauwerd die, hetzij individueel hetzij met hun organisatie, bijdragen tot de bouw van U bent een burger, een jongere onder dan 30, een bedrijf, een vereniging, een gemeente/stad, een school/universiteit, een jeugdcentrum… U hebt een vernieuwend project ontwikkeld op het gebied van milieubescherming, duurzaam bouwen, mobiliteit of klimaatverandering? Neem gratis deel en probeer een van de Awards te winnen! Grote bedrijven en instellingen, leiders op het gebied van energie en milieu, zullen op 2 juni 2016 de 8 Awards uitreiken tijdens een prestigieus “media event” op de site van Tour & Taxis. Stuur uw dossier ten laatste op 24 maart 2016 Info en inschrijvingen: www.eeaward.be energiebesparing, Référence Média Creative Events TUINMAGAZINE Iedereen kan optreden!

2016.03 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & 6 Pour ou contre la fusion des zones de police ? 8 Le tour des communes à mi-mandat International 10 Un plan d’investissement pour l’Europe 12 « Il y a des possibilités d’acquisitions au Brésil » Topic : Sales & Marketing 15 Table ronde : de la bonne idée à l’entreprise 18 C’est quoi, un bon client ? 22 Pourquoi les achats sont devenus stratégiques 24 Théorie des jeux, un guide d’action incontournable 27 Le client mystère et comment l’utiliser 28 Les réseaux sociaux, nouvelle panacée publicitaire ? 29 Social selling : promesses pour générer du « buzz » Focus : économie vs. terrorisme 32 Tirer les leçons du Brussels lockdown 34 Didier Reynders et l’image de Bruxelles 36 Une économie riche et diversifiée, garantie de résilience Entreprendre 38 Agriculture urbaine : bénéfices et opportunités 40 « Votre entreprise vendue ou remboursé » ! 41 Conditions générales : les miennes ou les siennes ? 42 Business Mediation Summit : une autre approche des litiges 45 Résolution amiable de conflits portant sur une installation technique 46 Self-employed corner 47 Starter : Art’emi, joaillerie en ligne 48 Le tax shift social Community 49 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 54 L’actualité BECI en photos 56 Impression of a Brit 57 News 58 Index 59 Demandes d'admission 60 Agenda Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 N°13 - Mars 2016 Financer l’entreprise dossier PME Le mois prochain Mai Au mois d’avril : Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Publicité Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Une Banque qui a Bruxelles dans son nom Soutenir la croissance de la capitale est primordial. Voilà pourquoi nous sommes partenaire de BECI et des clubs d’affaires bruxellois. Une manière d’aider les investisseurs et les entrepreneurs à se rencontrer et à faire des affaires ensemble. En plus, nos experts en fiscalité et subsides connaissent les lois d’ici sur le bout des doigts. Besoin d’aide ? Passez nous voir. www.kbcbrussels.be #betterforbrussels KBC Brussels part of KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE N’EN JETEZ PLUS… « Bruxelles, pas belle » écrivait Jean Quatremer, le correspondant du journal Libération, il y a trois ans déjà. Et encore ne parlait-il que d’urbanisme et de propreté publique. Malheureusement, le « Brussels Bashing » ne s’est guère calmé depuis… | Pierre Chaudoir Il y a des jours où l’on préférerait être né ou vivre à Houte-Si-Plou plutôt qu’à Bruxelles. Quand, par exemple, on lit un journal qui titre « Bruxelles, c’est un trou à rats », d’après les dires d’un candidat à la présidence des États-Unis. La Belgique ? « Un état en faillite » selon Tim King dans Politico. « La base logistique du terrorisme international », « Un centre d’endoctrinement » dans les colonnes du Monde. Et puis, d’abord, de quel droit donnent-ils leur avis ? Qu’est-ce qu’ils connaissent de Bruxelles ? C’est trop injuste ! C’est surtout difficile à accepter. Force est de reconnaître que l’actualité ne nous aide pas. Quand ce n’est pas un tunnel qu’il faut fermer d’urgence pour cause de danger, c’est la toiture des Beaux-Arts qui fuit en menaçant les Rubens et les Jordaens. Dans le même temps, nous apprenons qu’outre le fait que notre ville est la plus embouteillée d’Europe, nous respirons un air parmi les plus pollués du Vieux Continent. Que la mère d’une victime du Bataclan porte plainte contre la Belgique. Que l’homme le plus recherché d’Europe se serait enfui dans une armoire Ikea. Nous offrons régulièrement un bâton pour nous faire frapper… Bien sûr, on peut se dire que c’est notre surréalisme et un simple problème d’image. Malheureusement, l’image que nous renvoie l’extérieur, c’est souvent le reflet d’une certaine vérité que nous n’aimons pas voir. Celle d’une ville, d’une région, d’un pays où la gestion publique est, comment dire, un peu négligente ? À notre humble avis, il ne suffira pas d’une campagne de city marketing pour redresser la situation. Il faudra davantage que le stoemp-saucisse du Comme Chez Soi vendu démocratiquement au public de Brussels Colors. Trouver mieux que les trois télé4 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 CORNER phones publics de #CallBrussels - surtout en se rappelant que Proximus venait de démonter la dernière cabine téléphonique de Belgique. Deux Plans Canal pour le prix d’un Heureusement, il y a aussi de bonnes nouvelles. Un exemple : le « Plan Canal » de Jan Jambon contre la radicalisation, qui a pris de vitesse la Région bruxelloise. Bon, associer le territoire du canal au terrorisme n’était pas très subtil, mais piquer le nom du « Plan Canal », qui désignait un projet de redéploiement urbain visant justement à revaloriser ce territoire, ce n’est pas très fair-play. Surtout qu’avec Jambon, c’est « action-réaction ». Le plan est déjà en place. On ne peut certes pas lui en vouloir car il n’avait, en qualité de Limbourgeois, jamais entendu parler de cette idée qui germe dans les dossiers de nos dirigeants bruxellois. Autre bonne nouvelle : on va enfin rénover le Palais de Justice, ce chef-d’œuvre d’architecture pâtissière. Une seule condition toutefois, il faut trouver 100 millions d’euros. Et puis, l’asbl Pétitions-Patrimoine pourrait réclamer le classement des échafaudages placés, il y a plus de 30 ans, comme « icône du paysage urbain bruxellois ». Voilà qui nous rappelle les carnets de note de notre enfance : « Bruxelles, peut mieux faire dans tous les domaines. » ● SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE L’ANNÉE COMMENCE MAL POUR LES MILLIARDAIRES Et pour les autres aussi. Il n’y a plus de place pour les amateurs sur les marchés financiers. Désormais, c’est ENA (enfants non admis) | Jean Blavier Souvenir d’un voyage de presse, au lendemain d’une secousse boursière comme on en a connu beaucoup. Dans l’avion, un prof d’univ’ qui était de la compagnie s’étonne : « On dit que x milliards sont partis en fumée. Mais où sont-ils, ces milliards ? » Votre serviteur a évoqué François Villon, « Mais où sont les neiges d’antan ? », rien à faire, mon interlocuteur était bien plus intéressé par les jambes d’une consœur croisées très haut que par mon discours qui se voulait pédagogique. À l’époque, je ne savais pas (encore) qu’il ne faut jamais user du langage pédagogique avec un prof. Aujourd’hui, je me demande si ce discours a une quelconque utilité. Globalement, les marchés boursiers ont baissé de 6 à 7 % en janvier. Des gens comme Jeff Bezos ou Bill Gates ont perdu des milliards. Mais ils peuvent assumer, eux. Et donc, mes pensées vont aux victimes de la vénéneuse Tina (« there is no alternative »). Tous ces épargnants qui, faute de trouver un rendement convenable dans les placements traditionnels, se sont laissé convaincre qu’il fallait se ruer en bourse, en oubliant que, pour une part, c’est précisément parce qu’ils se ruent en bourse que les cours montent. La meilleure façon d’avoir raison, c’est de faire en sorte qu’on ait raison, non ? Il y a d’ailleurs sur le marché des placements une inégalité de traitement dont on ne parle que peu. M. et Mme Z, comme dans « zzzz... » (c’est-à-dire : je m’endors pendant que mon banquier cause), sont désespérés de voir que leur compte d’épargne ne rapporte que des clopinettes. Ils ont donc « été en bourse », comme on dit. Notamment parce que leur banquier le leur a suggéré, que dans les réunions de famille et les dîners en ville on leur a dit : « Quoi ? Toujours pas en bourse ? Tsss... » Inutile de vous dire que M. et Mme Z ne font plus « zzzz... » la nuit. Aujourd’hui, ça les ronge. Étape 1 : zut, ça baisse. Étape 2 : zut, ça baisse encore. Étape 3 : et si ça continue à baisser ? Etape x : on vend ! À perte, bien sûr. M. et Mme Y, eux (comme dans « génération Y », c’est-à-dire je suis à la page et j’ai compris comment ça marche), ont les moyens de s’offrir les services d’un conseiller financier ou d’un banquier privé qui leur a proposé des deals en private equity sur lesquels ils obtiennent 5, 6, voire 7 % de rendement. La bourse baisse ? « M’en fous, j’y suis pour dix ans au moins et de toute façon mes placements sont bien diversifiés. » D’ailleurs, « J’ai encore gagné un peu en janvier sur ces produits pourris que sont les obligations puisque, contre toute attente, les taux ont encore baissé. » Eh oui, les taux ont encore baissé en janvier parce que ceux qui ont eu peur en bourse se sont précipités sur les obligations, ce qui a fait monter les cours et baisser les rendements, donc les taux… Bref, il y avait d’un côté ceux qui, pris de panique, achetaient cher et vilain des obligations hors de prix (M. et Mme Z, par exemple), et de l’autre les détenteurs de ces obligations (M. et Mme Y par exemple), qui voyaient les cours monter, monter... et qui n’ont bien sûr pas vendu en bourse, eux. Au contraire, sur les conseils de leur banquier privé, ils ont probablement acheté à moindre prix ce que vendaient M. et Mme Z. La manière dont M. et Mme Toutlemonde se font c... sur les marchés financiers fait songer à la queue au supermarché : « La file d’à côté va plus vite, je change ». Une minute plus tard : « C’est la file où j’étais qui avance plus vite maintenant. Je retourne. » Et ainsi de suite. Il faut que le message passe haut, clair et fort : la bourse et les marchés financiers en général, c’est réservé aux professionnels. Pas ou plus aux amateurs, à moins d’être un adapte des sports dangereux qui, comme on sait, ne sont quasi jamais couverts par les assureurs. La bourse, c’est ENA (enfants non admis). ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - novembre 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE La fusion des zones de police ? La fusion des zones de police est revenue dans le débat politique suite aux attentats de Paris – un moment douloureux qui empêche le développement d'arguments rationnels. Il n’empêche que tous les partis flamands demandent sa mise place. Alors, fausse bonne idée ou coordination efficace ? Adrien Dewez Els Ampe, Cheffe de groupe Open VLD au parlement bruxellois La fusion des zones de police de Bruxelles est une idée inscrite dans le programme de l'Open VLD depuis dix ans. Il ne s'agit pas, à l'inverse d'autres partis, d'une mesure qui a été lancée suite aux attentats de Paris. Toutes les personnes impliquées dans ces événements étaient connues et fichées par l'Ocam, ce qui démontre la qualité du travail de la police bruxelloise sur le terrain. Venir dire que la fusion des zones de police réglerait ce problème ou pallierait aux dysfonctionnements de Molenbeek – voire vouloir placer la zone sous tutelle fédérale –, c'est un mauvais timing et c’est de la politique politicienne. Le débat peut, par contre, se déplacer sur d'autres fronts. La gestion, par exemple, pour réaliser des économies d'échelle dans l'achat des voitures et du matériel ; l'organisation des bureaux et des secrétariats. Au niveau de la coordination, il faut pouvoir répondre de manière plus structurée à la criminalité supra-locale, au racket, aux activités criminelles qui, par nature, ne sont pas cantonnées à des frontières zonales. Les pompiers bruxellois sont les seuls en Belgique à avoir fusionné – tous les autres corps conservent une base locale – et peuvent servir d'exemple dans la réflexion sur la police. On oppose souvent la fusion des zones à la police de proximité, mais l'une n'empêche pas l'autre. Il s'agit d'une question de coordination ; rien ne s'oppose à placer des policiers dans les rues et installer une antenne dans chaque quartier afin d'assurer un service proche du citoyen. C’est ce que l'Open VLD défend. Je ne suis pas d'accord de lancer ce débat au lendemain des attentats de Paris, comme si ça pouvait régler le problème, sur une toile de fond communautaire. Cette discussion mérite mieux. Elle doit soulever des questions pertinentes de gestion, d'organisation et d'efficacité. Johan De Becker, Chef de corps de la zone BruxellesOuest La fusion des zones de police à Bruxelles est une idée qui revient souvent sur la table et je ne comprends pas son importance ni sa récurrence. Chacune des zones couvre un territoire d'environ 200.000 habitants. Si on les fusionne, nous obtenons une seul zone pour une population approximative de 1,1 million d'habitants. À l'échelle de la Belgique, cela reviendrait à créer en tout et pour tout 10 zones de police. Et je n'entends pas cette idée, ni en Flandre ni en Wallonie. La structure actuelle a été établie suite à la réforme de la police débutée en 1998, qui a tenu compte des spécificités de Bruxelles pour disposer en priorité d'une police de proximité. Les arguments avancés pour justifier une fusion sont le déplacement de la criminalité de zone en zone et l'efficacité financière. J'ai eu la chance de présider la conférence des chefs de corps en 2015. C'est une conférence qui se tient au moins chaque mois, ou bien dès qu'un événement le justifie, par exemple une manifestation. Elle nous permet de nous organiser efficacement entre les zones. Via une série de protocoles, nous nous coordonnons sous l'égide du Ministre-Président, compétent en la matière, tout en tenant compte des 19 réalités locales via les bourgmestres, les collèges et les conseils communaux. Par contre, la norme KUL qui définit le financement nécessaire à la police n'est pas respectée à Bruxelles, où nous vivons un sous-financement chronique. En tant que capitale de l'Europe et de la Belgique, nous comptons pas moins de 800 manifestations et 12 sommets européens par an. Il est temps que Bruxelles reçoive un financement à la mesure de ses responsabilités. Une étude commandée par le bourgmestre de Schaerbeek, Bernard Clerfayt, en 2011, démontre que nous disposons d'une structure plus efficace que d'autres métropoles pour une dotation fédérale proportionnellement moins importante. Un exemple : entre 2008 et 2014, la criminalité a augmenté de 3 % à Gand, diminué de 6 % à Anvers et, à Bruxelles, a chuté de 22 %. 6 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Nous recevons régulièrement l’opportunité d’apprendre à connaître les autres départements de Brussels Airport Company. Ceci nous donne une bonne vue d’ensemble sur l’organisation. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Voir le défi lé des avions sous nos yeux toute la journée qu’on pourrait presque les toucher, cela fait rêver. Mais il n’y a pas que les avions qui rendent nos jobs tellement uniques. Notre dynamisme, notre ambition de devenir l’aéroport le plus accueillant d’Europe, l’atmosphère de travail et l’ouverture d’esprit qui laisse place à vos idées : c’est tout cela aussi qui nous distingue. Ferez-vous aussi partie de Brussels Airport Company ? En tant qu’exploitant de Brussels Airport, nous nous occupons, avec nos 775 collègues, du développement de l’aéroport. Chaque année, 21,9 millions de passagers et 454.000 tonnes de marchandise transitent chez nous. Brussels Airport relie la capitale de l’Europe à pas moins de 228 destinations. De manière directe et indirecte, environ 60.000 personnes travaillent pour et avec nous, ce qui fait de Brussels Airport le second pôle de croissance économique de Belgique. Vous trouverez un aperçu complet de nos jobs « pas comme les autres » sur www.brusselsairport.be/jobs
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THINK TANK TOUR DES COMMUNES À MI-MANDAT De Woluwe-Saint-Pierre à Etterbeek BECI poursuit son tour des communes bruxelloises, trois ans après avoir proposé sa « Charte communale » aux partis politiques. Dans ce numéro : Benoît Cerexhe (Woluwe-Saint-Pierre) et Vincent De Wolf (Etterbeek). Didier Dekeyser Benoît Cerexhe (Woluwe-SaintPierre) : une nécessaire solidarité communes-Région Benoît Cerexhe, ex-patron de l'économie bruxelloise, pilote sa commune avec le sens de la mesure qu'on lui reconnaît, usant de son aptitude au dialogue dans des dossiers aussi sensibles que le survol de Bruxelles et de son pragmatisme pour soutenir l'économie de sa cité. Le rôle de bourgmestre donne-t-il les moyens d'influencer l'économie bruxelloise ? Évidemment, ne serait-ce que par les marchés publics, mais aussi par les actions que nous entreprenons au niveau local. Au-delà, il y a un certain patriotisme bruxellois qui nous donne la volonté et le désir d'influer sur le développement économique de notre Région. Vous êtes bourgmestre à mi-mandat ; êtesvous satisfait de vos actions sur le plan économique ? Oui. D'un point de vue local, nous menons une série d'actions visant à soutenir les commerces, qui sont porteurs d'emplois et sont essentiels à la qualité de vie. À côté d’actions ponctuelles telles que la nuit des soldes ou les illuminations, nous menons d’autres projets visant leur pérennité : accompagnement dans l'utilisation des nouvelles technologies, transition vers l'e-commerce, défense auprès de la Région de projets de rénovation, etc. Nous avons aussi supprimé une série de taxes qui les frappaient assez maladroitement. Nous soutenons également les entreprises en veillant à réduire leur charge fiscale, grâce au Fonds de compensation mis en place par la Région : le but est d'harmoniser les fiscalités communales et de supprimer des taxes un peu « hasardeuses » mais nécessaires pour équilibrer les recettes des communes. C'est une excellente mesure, qui solidarise communes et Région. S’il y a compensation, toutes les communes se sont sans doute portées volontaires ? Presque toutes… Chez nous, cette mesure a eu un impact sur les taxes de bureaux, les taxes sur les étalages, etc. Dans une commune telle que la nôtre, où 23 % de la population active est indépendante, ce n'est pas anecdotique. Par ailleurs, nous soutenons les entreprises en simplifiant les processus administratifs, ce qui nous a menés à raccourcir les délais en matière d'urbanisme, d'autorisation d'exploitation, etc. 8 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Nous sommes aussi conscients que Bruxelles va accueillir progressivement de nouvelles générations d’entreprises qui ne seront plus de type industriel – ou qui pourront avoir ailleurs leurs activités de production –, mais des entreprises à haute valeur ajoutée en termes de services et pour lesquelles un environnement urbain de qualité sera essentiel, ce qui passe par une offre de mobilité diversifiée, une accessibilité aisée aux services administratifs ou délivrés par d’autres entreprises, etc. Nous veillons à améliorer nos performances sur ces points. Vous avez évoqué la nécessaire solidarité communes-Région, n'est-ce une réalité ? Pas toujours, mais les choses évoluent très rapidement car Bruxelles est confrontée à des défis que les autres Régions ne connaissent pas, et parce que ces autres Régions ne sont pas tendres avec la nôtre, sans parler du niveau fédéral… Il y des imperfections dans notre système mais beaucoup a été fait. Les critiques, trop souvent lancées de l'extérieur, sont basées sur une méconnaissance réelle ou feinte de nos réalisations. Voka ignore-t-il que notre ville assure 20 % du PIB et a créé 70.000 emplois depuis 2004 ? Et ce dans un contexte difficile, qui est celui d'une croissance démographique exceptionnelle, de défis de formation pour les 10 à 15.000 nouveaux entrants annuels sur le marché de l'emploi, de peu coopération des autres Régions, etc. D’aucuns évoquent l’envie de Régions avoisinantes de s’approprier la richesse de la capitale… Il y a, en effet, une mauvaise foi dans cette appréciation négative, sous-jacente à une vision concurrente des Régions, aux antipodes du projet métropolitain. C’est un combat idéologique d’arrière-garde mais il faut y demeurer attentif, car il se concrétise parfois en projets visant clairement à « zapper » Bruxelles, comme les plans Start ou Diabolo. Mais la tendance se renverse naturellement en faveur de la ville. Soyons optimiste : il apparaîtra bien un jour aux plus radicaux que le projet métropolitain est un fantastique win-win. THINK TANK À Etterbeek, deux initiatives intéressantes qui allient formations et services aux habitants : • Proxibat est un service créé pour venir en aide aux seniors, aux personnes handicapées ou précarisées, en effectuant des petits travaux à leur domicile. Les ouvriers qui réalisent ces travaux sont issus du dispositif PTP (Programmes de Transition Professionnelle) de la Mission locale et le système leur permet de renforcer leur formation. • Le Service Anti-Tags : la Mission locale pour l’Emploi a acquis une machine de « détaggage ». Trois contremaîtres supervisent les interventions d'une équipe anti-tags constituée d’ouvriers issus du projet PTP. Vincent De Wolf (Etterbeek) : « Une entité au service de sa population et de ses entreprises » S'il reconnaît que le gouvernement bruxellois s'engage plus qu'avant en matière économique, Vincent De Wolf déplore que les effets d'annonces priment toujours sur l'action urgente. L'attentisme n'étant pas son fort, il a mobilisé ses troupes pour dynamiser les performances économiques de sa commune. L'action du nouveau gouvernement bruxellois a-t-elle eu un impact visible dans votre commune ? Pas vraiment, mais soyons – un peu – indulgents, certains projets sont récents. Cependant, les intentions ne font pas les actions. À Etterbeek, nous sommes partis de situations concrètes puis nous avons réuni des gens, des moyens, des compétences pour calibrer une série d'actions, soit le contraire d'une approche théorique. Par exemple, nous avons mis en place des formations ciblée dans les poches de chômage. Dans le quartier de la Chasse, 80 jeunes ont ainsi pu acquérir une connaissance validée de notre seconde langue. Concernant l'apprentissage des langues, la Région n'est pas en reste. De fait, mais, pour les chômeurs qui bénéficient d'une prime pour se former aux métiers en pénurie, nous imposons le test linguistique et le suivi des cours de langue, tandis que la Région n'impose que le test. Nous ne nous contentons pas de cela : nous orientons activement les chercheurs d'emplois à se former dans des domaines où la pénurie de main d'œuvre peu qualifiée est connue, comme la pose de châssis ou l'isolation. Nous innovons également en proposant des formations à des métiers parfois inattendus, où nous savons qu'il y aura embauche : steward de parking, maraîcher en produits bio (formation dispensée dans nos jardins participatifs !), technicien de première ligne pour personnes 1 http://www.etterbeek.irisnet.be/nos-services/classes-moyennes/club-des-entrepreneurs âgées via Proxibat, etc. Le tout assorti de conseils, d'étude de business plan, etc. De cette approche très pragmatique résulte une mise à l'emploi de 50 % des gens formés ! Nous évaluons et adaptons notre offre si nécessaire, comme en témoigne la formation technique en vélos et vélos électriques que nous allons créer. On peut aussi influencer le taux de chômage en visant la croissance – ou le maintien – des entreprises sur un territoire. C’est bien notre but et, à cet effet, nous entretenons de nombreux contacts avec les entreprises, notamment via notre club des entrepreneurs1 . Encore une fois, nous nous attachons à répondre concrètement aux problématiques. Ainsi, nous proposons un programme de soutien au développement d’une « logique informatique » (web, mailings, réseaux sociaux…), que certaines TPE n’ont pas le temps d’aborder. Nous veillons à promouvoir des zones dédiées, par leur environnement, à une certaine « industrie » nouvelle que représentent aujourd‘hui des entreprises à haute valeur ajoutée, dans la maroquinerie de luxe, les nanotechnologies, etc. Notre accueil des entreprises passe aussi par notre volonté de leur faciliter la vie, notamment en matière de simplification administrative. Ainsi, lorsqu’une de nos administrations reçoit un dossier qui doit être communiqué à une autre entité, c’est cette administration qui s’en charge et non le demandant. Autre révolution copernicienne : pour nous, le silence administratif vaut autorisation. C’est le contraire du Cobat (le Code bruxellois de l'aménagement du territoire), qui sanctionne par un refus automatique son propre non-respect des délais ! Nous veillons aussi à soumettre notre législation au « test PME ». Bref, nous ne nous concevons pas comme une administration hautaine à laquelle ses usagers doivent s’adapter, mais une entité au service de sa population et de ses entreprises. ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 9
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INTERNATIONAL Un plan d’investissement pour l’Europe ENTERPRISE EUROPE NETWORK Mieux connu sous le sobriquet de « plan Juncker », le plan d’investissement pour l’Europe est pleinement opérationnel depuis septembre dernier. Objectif : débloquer 315 milliards d’euros d’ici 2018, au profit de l’économie. L' Europe est en manque d’investissements. C’est ce constat, posé en 2014 par la Commission européenne, qui a présidé à l’élaboration du « plan Juncker » : un fonds exceptionnel de 21 milliards d’euros mobilisé par l’UE et la Banque européenne d’investissement (BEI). De l’argent frais, qui vient s’ajouter aux autres outils de financement européens déjà existants (COSME, InnovFin, EaSI, Creative Europe, Connecting Europe Facility, fonds structurels…). Avec pour objectif d’injecter dans l’économie 315 milliards d’euros sur trois ans, grâce à l’effet de levier. Mais qu’est-ce donc que ce fameux « effet de levier » ? Pierre-Emmanuel Noël, Senior Banker à la BEI, est venu l’expliquer – et présenter les premiers résultats du plan – lors d’un séminaire devant le public d’Enterprise Europe Network. Les 21 milliards du « plan Juncker » sont affectés à la garantie de crédits. « Un premier effet multiplicateur nous permet de garantir au total 60 milliards d’euros, parce qu’aucun prêt ne doit être garanti à 100 % », explique M. Noël. « Deuxième effet de levier : ces 60 milliards doivent permettre de catalyser 255 milliards d’euros supplémentaires, en encourageant d’autres acteurs à investir à nos côtés. Au total, ce sont donc bien 315 milliards qui sont mobilisables au profit de l’économie. » « L’élément-clé, c’est la prise de risque. La BEI a la réputation d’être prudente ; ce dispositif doit lui permettre de sortir de sa zone de confort », reprend Pierre-Emmanuel Noël, qui évoque une « BEI 2.0 ». « La BEI 1.0 ne change pas ; elle reste la banque des infrastructures et, via le Fonds Européen d’Investissement, qui garantit les PME, elle est aussi le plus grand investisseur européen en capital-risque. Ce qui est neuf, c’est le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI selon l’acronyme anglais, ndlr), qui offre un volant pour développer de nouvelles opérations. C’est ce que j’appelle la BEI 2.0, qui peut financer des montants assez petits par rapport à la BEI ‘classique’, davantage orientée vers de gros projets (au moins 15 à 20 millions d’euros, ndlr). » Comment introduire un projet ? « Pour le client, c’est le même point d’entrée », répond M. Noël. « Si vous êtes une PME, vous pouvez nous contacter via le site web ou l’infodesk, avec la garantie d’une réponse. Si le projet est intéressant, on lance une due diligence ; si celle-ci est concluante, le projet doit encore être approuvé par le comité de direction, puis validé par 10 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Pierre-Emmanuel Noël le conseil d’administration et le nouveau comité d’investissement, désormais opérationnel. L’ensemble de ce trajet prend en moyenne 4 à 12 mois. On veut évidemment des projets qui ont du sens et qui présentent de la qualité économique, mais on ne cherche pas la rentabilité bancaire. » L’objectif est d’engager les 315 milliards d’euros du « plan Juncker » en trois ans, d’ici juillet 2018, « mais la période d’investissement portera jusqu’à 2020 ». En phase de démarrage, le plan a déjà mobilisé 7,5 milliards d’euros (50 milliards en tenant compte de l’effet de levier, soit 16 % des 315 milliards prévus), mais la mise en œuvre devrait s’accélérer. Parmi les premiers projets financés, on trouve une usine de biocarburants en Finlande, un projet d’efficacité thermique des bâtiments en France, un projet biotechnologique en Espagne, etc. Deux dossiers ont aussi été approuvés en Belgique : le premier concerne un financement de 200 millions d’euros (sur 653) pour la 2e phase du projet éolien Belwind, en mer du Nord ; le deuxième, un fonds d’investissement en infrastructures, à concurrence de 30 millions d’euros (sur 120). On le voit, il s’agit encore de projets et de budgets assez importants, mais le seuil devrait s’abaisser. ● Info : Plan d’investissement pour l’Europe : www.eib.org/efsi. Autres outils européens de financement : www.access2finance.eu. Contact EEN : Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. Emmanuel Robert BRUXELLES INVEST & EXPORT A SORTI SON AGENDA EXPORT 2016 ! Vous projetez d’exporter ou de conquérir plus de marchés ? Et si l’on vous traçait des pistes praticables ? L’Agenda Export 2016 annonce un vaste panel d’actions commerciales incluant des rendez-vous B to B avec des prospects : missions collectives à l’étranger, stands sous pavillon bruxellois dans les foires internationales, invitations d’acheteurs à Bruxelles... Découvrez l’Agenda Export 2016 sur www.bruxellesinvestexport.be
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INTERNATIONAL « Il y a énormément de possibilités pour des acquisitions au Brésil » Agnes Pinto Borges est la nouvelle présidente de Brascam, la chambre de commerce Belgique-Luxembourg-Brésil. Nous l’avons rencontrée pour un tour d’horizon des potentialités brésiliennes. YAB L e Brésil, longtemps le miracle économique de l’Amérique du Sud, subit actuellement une grave crise économique et politique. De quoi inquiéter des investisseurs étrangers qui semblent de plus en plus bouder le pays. « Mais cette crise est aussi une source d’opportunités » explique Agnes Pinto Borges, présidente de la Brascam. « La devise locale, le real, est extrêmement bas face à l’euro et au dollar, à des niveaux jamais atteints auparavant, et il existe un important vivier d’entreprises au Brésil qui peuvent être d’intéressantes cibles d’acquisitions, parce que les fondateurs, souvent des structures familiales, n’ont pas prévu de succession, par exemple. Aujourd’hui, le marché des fusions et acquisitions au Brésil est dominé par les groupes étrangers, ce qui est inédit. » La nouvelle présidente, désignée en septembre dernier, forme un duo avec Nicolas Crutzen, directeur de Brascam depuis 2014 – un habitué des milieux économico-politiques, qui a aussi entrepris au Brésil. « Cela a donné une excellente dynamique ; il y a beaucoup d’animation et les membres sont également de plus en plus actifs », affirme Agnes Borges. « Le soutien de BECI joue aussi », ajoute Nicolas Crutzen. « Nous partageons les mêmes locaux et les membres de BECI ont également accès aux activités que nous organisons, ce qui offre pas mal d’opportunités. » « Nous avons aussi bénéficié du soutien des représentations diplomatiques belges et brésiliennes », se réjouit Mme Borges. De quoi envisager d’inviter quelques très grosses pointures à l’un ou l’autre évènement. « Nous tentons par exemple d’obtenir la venue de la ministre brésilienne de l’Agriculture. » Une invitée d'autant plus importante que le secteur agricole reste le principal moteur de l’économie brésilienne, « Pour la viande notamment. Seuls les consommateurs européens sont prêts à payer pour certaines gammes de produits, d’où l’intérêt des entrepreneurs brésiliens pour la Belgique. » La logistique, aussi : « De plus en plus de géants brésiliens de l’alimentaire préfèrent opter pour le port d’Anvers plutôt que Rotterdam, parce que les contrôles sanitaires y sont mieux organisés et plus souples qu’aux Pays-Bas. Dans le même temps, les équipes du port d’Anvers sont très intéressées par le potentiel du Brésil, d’autant qu’en matière de logistique, il reste énormément à faire dans le pays », indique Agnes Borges. Nicolas Crutzen précise : « Tous les grands logisticiens belges et les boîtes spécialisées dans les grands chantiers d’infrastructures, comme des bureaux d’ingénieurs, des groupes tels que Katoen 12 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Nicolas Crutzen et Agnes Pinto Borges Natie ou Deme, ont profité du boom économique brésilien. Actuellement, beaucoup de grands chantiers sont à l’arrêt à cause de la crise, mais cela va reprendre. » Autre secteur prometteur : les ressources naturelles, « mais les scandales de corruption chez Petrobras et le coût élevé de l’extraction ont fait chuter le secteur et, par effet domino, la pétrochimie, la sidérurgie, etc. » « Le Brésil, c’est aussi un marché de 200 millions d’habitants, qui consomme énormément, et qui de ce point de vue ressemble un peu aux États-Unis », reprend Mme Borges. « La classe moyenne reste en progression, avec une population jeune et de mieux en mieux formée, même si le Brésil reste en grande partie un pays pauvre. » Reste que, pour une entreprise étrangère, le potentiel industriel du Brésil est majeur : « Il y a de l’expertise au niveau industriel, de la machinerie, des compétences et la possibilité de produire à grande échelle et à bas coût. Le potentiel pour un acteur étranger est sans doute plus important encore que sur le marché des services », affirme Agnes Borges. L’immobilier, enfin, offre beaucoup d’opportunités : « Un groupe comme le Pain Quotidien, par exemple, est en plein boom au Brésil parce qu’il profite de la faiblesse du real pour s’offrir des emplacements incroyables à Rio ou Sao Paulo », conclut M. Crutzen. ● Info : www.brascam.be Pour vous aider à découvrir le Brésil et d’autres marchés, contactez Sabine Soetens, Manager International de BECI : sso@beci.be ; 02 643 78 12. LES DÉTAILS qui font la différence Omnia Travel L’agence Omnia Travel doit sa croissance à sa spécialisation dans les voyages d’affaires. « Nos conseillers expérimentés réfléchissent avec le client. Cela génère une véritable valeur ajoutée. » « Nous nous situons en 5e place dans le secteur des voyages d’affaires », annonce Jan Van Steen, General Manager. « Notre atout réside dans notre centre de décision en Belgique, alors que nos concurrents sont des filiales d’organisations internationales. Chez nous, la responsabilité finale se trouve en Belgique. D’où notre réactivité. » Les voyages d’affaires représentent environ 68 % du chiffre d’affaires d’Omnia Travel. Les voyages de groupe et les incentives (un peu moins de 20 %) et les destinations de vacances (environ 12 %) complètent le tableau. L’agence a procédé à quelques acquisitions récentes pour atteindre son objectif : une agence performante dans chaque province flamande et à Bruxelles. « Notre situation financière est saine et nous n’avons jamais dû emprunter pour financer des acquisitions. Il y a deux ans, nous avons repris Squatra à Gand. Et l’an passé, c’était au tour de BTS Business Travel, à Bruxelles », explique Jan Van Steen. Les collaborateurs de BTS ont emménagé l’année dernière dans les bureaux rénovés d’Omnia Travel à l’avenue Louise. « L’ambiance est bonne. C’est important, parce que quelqu’un qui travaille avec plaisir assure un excellent service », déclare le General Manager. « Nous disposons à Bruxelles d’une équipe d’une quinzaine de personnes qui partagent volontiers leurs solutions. Voilà une dynamique qui contribue à la qualité du service. » M. Van Steen y voit la raison de la croissance de l’entreprise : elle a réalisé en janvier un chiffre d’affaires égal à celui obtenu en un an, il y a une dizaine d’années. « Nous nous concentrons sur la qualité. D’autres agences visent le prix le plus bas, mais nous donnons la priorité au service. Nos collaborateurs sont expérimentés et réfléchissent avec le client pour résoudre chaque problème. Ce sont de véritables spécialistes. Certains concurrents se plaignent de voir leur activité filer vers l’internet, mais j’affirme qu’il reste assez de possibilités si on choisit la bonne niche et que l’on offre un service de qualité. Nos clients ont leur interlocuteur privilégié à l’agence. Cette personne reste responsable du dossier, depuis le départ et jusqu’au retour du client. » Duty of care Jan Van Steen illustre cette démarche par un exemple concret : « Dans le cadre de la menace terroriste actuelle, nous gardons méticuleusement les coordonnées et les informations des clients, pour savoir qui se trouve où, et à quel moment. Nous demandons aussi les numéros de GSM des personnes à contacter en cas de besoin. C’est notre ‘duty of care’. Et nous ne mettrons jamais de clients sur un vol d’une compagnie aérienne qui figure sur la liste noire. » « Nous proposons d’autres services que les voyages d’affaires. Omnia Travel est en quelque sorte un one-stopshop. Une fois de plus, nous offrons davantage et le client est au centre de tout. Tout est fait sur mesure. » « Prenons le cas d’un incentive : une entreprise veut se rendre à l’étranger avec un grand groupe. Nous commençons par nous rendre sur place avec le client. Lorsqu’une entreprise consent l’effort de récompenser ses collaborateurs, on ne peut pas prendre le risque d’un hôtel décevant. Nous tenons même compte des émissions de CO2 . Si nous pouvons proposer le train sans allonger la durée, nous préférons cette option. D’où notre slogan : ‘Les détails font la différence’. » À l’origine, des pèlerinages L’activité de voyages d’affaires s’est développée progressivement. À l’origine, Omnia Travel s’appelait Agri Reizen, une agence fondée en 1973 et spécialisée dans les pèlerinages à Lourdes. Elle est devenue Omnia Travel en 1998, lors de l’intégration dans le Groupe KBC. Les premiers clients de l’agence full service étaient les voyageurs du Boerenbond et de KBC. C’est ainsi que se développa l’idée d’une spécialisation en voyages d’affaires et d’un service personnalisé à un nombre sans cesse croissant d’entreprises, sur la base d’une analyse du budget du client. Omnia Travel reste une filiale à 100 % de la KBC. « Nous constituons une société à part, mais avec la culture d’entreprise de la banque. C’est un gage de solidité financière et de sérieux. Nous ne pourrions pas nous permettre de nous comporter en cow-boys sur ce marché. » Omnia Travel Avenue Louise 285, 1050 Bruxelles T: 02 645 56 00 - F: 02 645 56 01 brussels@omniatravel.be - www.omniatravel.be
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RESSOURCES HUMAINES SALES & MARKETING De la bonne idée à l’entreprise Créer une entreprise n’a sans doute jamais été aussi facile. Mais entre la création et le développement d’une entreprise, il y a plus qu’un pas, il y a un long parcours semé d’embûches. Comment détecter les projets qui ont le plus de chances d’aboutir ? Quelle est l’importance de l’idée ? Du business plan ? Nous en avons débattu avec trois fins observateurs et acteurs du monde de l’entrepreneuriat. Olivier Fabes C omment évaluer la valeur d’une idée d’entreprise ? Comment savoir si elle est « bankable » ? Rien de tel que de poser la question à un banquier … « On ne peut jamais juger de la pertinence d’une idée ou d’un projet d’entreprise sur la base d’un seul élément. Le ‘business plan’ (ndlr : en gros, comment l’entrepreneur compte transformer son idée en une entreprise qui gagne de l’argent) reste important et même indispensable, mais il n’est pas suffisant. On sait très bien qu’un business plan est rarement respecté et souvent surpondéré », prévient Pierre Wattiez (KBC Brussels). Dès lors, « un point essentiel pour nous est de sentir que le projet s’inscrit dans un environnement plus large, qu’il soit partagé au sein d’un réseau de personnes qui peuvent le porter à long terme et accompagner l’entrepreneur tout au long de son parcours. Nous sommes très attentifs à la base de contacts divers que le ‘starter’ aura déjà construite et qui lui permettra de ‘décloisonner’ le projet. » S’entourer, si possible de « seniors » Premier conseil, donc : quel que soit votre « pedigree », entourez-vous de personnes, ne fût-ce que deux ou trois, qui peuvent réellement challenger votre projet au sein d’un « advisory board », même informel. Et préférez des gens d’expérience, avec un profil « senior ». « Ces personnes qui ont de la bouteille ont développé leur intuition à force de rencontrer énormément de gens dans des secteurs très différents. J’en connais un dont l’avis sur des projets d’entreprise, dans trois quart des cas, s’avère juste », souligne Olivier Kahn. « Un pas important a été franchi dans la jeune histoire d’eDebex lorsPierre Wattiez et Olivier Kahn qu’une personne nous a mis en contact avec l’ancien CEO de l’assureur-crédit Euler Hermes (ndlr : Jean-Luc Louis). Il a accroché à notre idée. Le fait que quelqu’un d’aussi rationnel ne ferme pas la porte a été très motivant. Entretemps, il est devenu administrateur indépendant d’eDebex », abonde Xavier Corman. Les gens d’expérience forcent les entrepreneurs, souvent débordés par leur enthousiasme, à sortir le nez du guidon. L’idée ne vaut rien « Une idée sans un plan n’est jamais qu’un vœu » : l’adage est souvent répété lors des Startup Week-ends et autres événements axés sur la création d’entreprise. « Qui peut réellement juger de la valeur d’une idée ? Les projets qu’on croit rentables ne le sont pas et inversement. Si Coca-Cola devait se lancer aujourd’hui, peu seraient prêts à parier sur sa réussite. À l’inverse, beaucoup trouvent Twitter génial, mais la société peine à être BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 15
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TOPIC rentable », observe Olivier Kahn, qui embraie : « Plus que l’idée en tant que telle, c’est l’adéquation entre le projet et la personne qui le porte qui est prépondérante. Et peu importe que l’on soit dans une conjoncture difficile. Il s’agit de croiser une opportunité avec des atouts personnels. Ensuite, tout est affaire de relations et de réseaux, comme on vient de l’évoquer. Et enfin, de capacité d’exécution. Beaucoup de start-up échouent, non parce que leur idée n’était pas bonne, mais parce que l’exécution s’est mal passée. » La capacité d’exécution dépend elle-même fortement de l’envie et de la motivation profonde de l’entrepreneur. « La plupart des idées ne valent rien », partage Xavier Corman. « Si j’étais investisseur, je regarderais d’abord l’équipe. Il vaut mieux une bonne équipe avec une idée moyenne que l’inverse. Je me méfierais aussi de la ‘one man company’, où tout repose sur une seule personnalité. Avec eDebex, on a commencé par constituer une équipe. Dès le départ, nous comptions cinq actionnaires actifs. » Quant au potentiel purement financier d’une idée, nos interlocuteurs se rejoignent sur le constat que trop d’entrepreneurs pèchent par excès d’optimisme, sous-estimant l’importance de la récurrence des revenus et de la rapidité d’encaissement des achats par leurs clients. Le marché est beaucoup plus lent que l’on ne pense. La force d’inertie est réelle. Trop de starters n’en tiennent pas compte et anticipent des paiements qui n’arriveront que six mois, voire un an plus tard. Le juste prix Réussir une entreprise, c’est d’abord s’assurer qu’il y a des clients qui sont prêts à payer pour les produits ou services proposés. Une vérité qui est loin d’être une évidence… « Je reste étonné par le nombre de personnes qui lancent une boite sans avoir créé de ‘focus group’ et réellement interrogé le marché. Pour fixer le prix, la méthode dite comptable – prix de revient + marge = prix de vente – a encore beaucoup d’adeptes, alors que la réflexion devrait être inversée. Il faudrait partir du prix de vente que les gens sont prêts à payer », conseille Olivier Kahn. Pour cela, il faut rencontrer sa cible, aller au contact des gens. « Des solutions existent pour aider les entrepreneurs à construire un business plan et en particulier pour récolter du feedback via des études de marché. C’est désormais l’un des rôles de la banque d’orienter les créateurs d’entreprises vers les bonnes ressources », embraie Pierre Wattiez. En termes de positionnement sur le marché, eDebex a essentiellement utilisé les réseaux personnels de ses associés pour récolter du feedback. « Pour le pricing, nous étions plutôt bien renseignés et nous avons même eu la bonne surprise de pouvoir augmenter nos tarifs. Beaucoup de ‘starters’, par absence de connexion avec leur marché, ont peur de vendre trop cher, alors que souvent ils vendent trop bon marché… », épingle Xavier Corman. 16 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Autour de la table Pierre Wattiez : Sales & Marketing Manager de KBC Brussels. Le regard rationnel d’un financier, bien sûr, mais aussi la conviction que la valeur ajoutée d’une banque consiste de plus en plus à ouvrir des portes pour ses clients, à être un facilitateur de réseaux pour l’entrepreneur. Retire à cet égard beaucoup d’inspiration du réseau d’incubateurs Startit@KBC que la banque a notamment implanté à Bruxelles. Olivier Kahn : Expert-comptable, spécialisé en stratégie et gestion d’entreprise. Il coordonne plusieurs projets entrepreneuriaux et dirige en outre le Centre pour Entreprises en difficulté de BECI. Également formateur et conférencier, il a rédigé plusieurs ouvrages sur la création d’entreprise, dont récemment L’aventure de la création d’entreprise, avec l’aventurier Thomas de Dorlodot. Xavier Corman : Entrepreneur en série, CEO d’eDebex.com, une start-up bruxelloise à succès spécialisée dans le rachat de créances entre entreprises sur internet. Auparavant, a occupé diverses fonctions financières dans des PME. Très actif dans l’écosystème entrepreneurial belge, notamment au sein de la communauté technologique BetaGroup et de l’incubateur ICAB, à Etterbeek. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle pour réussir une entreprise. Tous les professeurs d’entrepreneuriat du monde cogitent d’ailleurs depuis des décennies sur la question. Mais il y a néanmoins quelques ingrédients incontournables : une équipe complémentaire et entourée de bons conseillers, une capacité d’exécution plutôt qu’une idée géniale, un flair commercial et une connexion aux attentes du marché pour pratiquer le juste prix. ● TOPIC Créer son entreprise, réellement plus facile ? Tout le monde s’accorde à dire qu’à un niveau administratif, il n’a jamais été aussi facile de créer une entreprise. Beaucoup de barrières à l’entrée ont été supprimées. « Et même au niveau financier, il y a beaucoup plus de possibilités qu’auparavant », pense Olivier Kahn – allusion au crowdfunding, aux réseaux de business angels, etc. « J’ai l’habitude de dire à nos commerciaux qu’ils sont désormais des facilitateurs, dans un monde de l’entrepreneuriat où la solution bancaire n’est plus la seule méthode de financement. La solution vient souvent de la combinaison de techniques de financement qui existent en Région bruxelloise », concède Pierre Wattiez. Et pour certains businesses, par exemple celui des applications mobiles, la technologie permet de créer des solutions sans devoir mobiliser d’énormes capitaux. « Il est peut-être facile sur le plan administratif de créer une société. Mais ne sous-estimons pas les tonnes de réglementations, parfois justifiées, parfois pas. Il manque une proportionnalité dans certaines obligations, en matière de prévention ou d’inspection sociale par exemple. Pour contourner ces contraintes, je suis persuadé que l’on va voir apparaître de nouvelles structures pour créer une société, beaucoup plus souples. Une sorte d’uberisation de la création d’entreprises », estime Xavier Corman, mentionnant le projet OpenCollective de Xavier Damman, cet entrepreneur belge émigré aux États-Unis, qui cherche à « mutualiser » un certain nombre de services pour starters. Nos interlocuteurs trouvent globalement positive l’apparition de diverses structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat, publiques ou privés : les incubateurs, accélérateurs, Startup Weekends, Hackathons et autres concours entrepreneuriaux jouent un rôle positif dans la perception de l’entrepreneuriat. Par des dynamiques de groupe, ils peuvent créer des vocations chez des jeunes qui, a priori, n’étaient pas destinés à entreprendre. Un bémol : « On assiste à une telle multiplication d’initiatives qu’on ne sait plus très bien qui fait quoi. Une certaine rationalisation me paraît indispensable pour que chaque événement soit une réussite », tempère Olivier Kahn. Xavier Corman se méfie des incitants publics : « Certains entrepreneurs font la chasse aux subsides plutôt qu’aux clients. » Est-ce qu’un award un beau subside peut faire une différence aux yeux du banquier ? « C’est certainement un élément positif dans un dossier, qui peut participer à améliorer la faisabilité de la demande. De là à faire basculer une décision, je ne pense pas. L’important restera toujours la qualité du projet, la vision de son entrepreneur et sa capacité de la traduire en réalité opérationnelle », conclut Pierre Wattiez. À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans fi lm… Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur kinepolisbusiness.com ou appelez Alisson Sinéchal et Melanie Lisanti au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 17
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SALES & MARKETING C’est quoi, un bon client ? Comment définit-on le bon client ? Est-ce celui qui paie ? Qui reste fidèle ? Qui a un fort potentiel de croissance ? Et comment éviter le mauvais client, celui qui ne sera pas rentable, demandera trop de services, risque de faire faillite ? Stéphane Depaepe, directeur de PHCom, nous fait profiter de son expérience. Gaëlle Hoogsteyn N ous aimerions tous travailler uniquement avec des clients satisfaits, fidèles, rentables et, qui plus est, aimables. Si le client parfait n’existe pas, il est cependant possible de trouver de « bons » clients. Mais qu’est-ce qu’un « bon client » ? Pour certains, ce sera un client rentable et fidèle, pour d’autres, un client connu qui fait rayonner son portefeuille ou encore un client sympa, avec qui le contact passe bien. « Il existe autant de clients idéaux que d’entreprises », commence Stéphane Depaepe. « Chaque entreprise doit définir une liste de critères lui permettant de dresser un portrait-robot de son client idéal », poursuit-il. Toutes sortes d’aspects peuvent être pris en compte. Citons, par exemple, la taille de l’entreprise, le secteur dans lequel elle est active, sa localisation, son profil de risque, sa fréquence d’achat, depuis quand la société est cliente… Cette analyse stratégique peut se faire en interne ou avec l’aide d’une société spécialisée qui propose des grilles d’analyse. Sur quels critères se baser ? Même s’il n’y a pas deux clients idéaux semblables, certains critères reviennent malgré tout de façon systématique dans les grilles d’analyse. • Il y a, bien sûr, la question de la rentabilité. Le client paye-t-il ses factures ? Le travail/service fourni est-il rentable par rapport aux investissements en termes de matériel et de ressources humaines ? Le bon client est bien sûr celui qui achète, mais aussi celui qui paye. Il respecte les ententes conclues à la signature du contrat et paie suivant les délais prévus. « À partir du moment où les défauts de paiement deviennent récurrents, mieux vaut mettre un terme à la relation 18 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 commerciale », conseille Stéphane Depaepe. • Parallèlement à cela, le bon client est aussi celui qui ne vient pas chez vous juste pour le prix. Il recherche d’abord et avant tout la qualité de vos services. Celui qui, dès le premier contact, tente de faire baisser vos prix, n’est pas le meilleur des clients. Investir Stéphane Depaepe (PHCom) Qu’est-ce qu’un « bon client » ? Pour certains, ce sera un client rentable et fidèle, pour d’autres, un client connu qui fait rayonner son portefeuille ou encore un client sympa. en lui, c’est prendre le risque de le perdre rapidement au profit d’un compétiteur offrant un prix plus avantageux. • Un bon client est aussi un client fidèle et satisfait. Ses besoins sont adaptés à vos services. C’est celui qui voit la valeur du produit, du service. C’est aussi un client qui croit en l’entreprise et en son potentiel de développement. « Un tel client vous donne envie d’investir, de progresser et au final d’être encore mieux L’OUTIL INDISPENSABLE POUR DÉVELOPPER VOTRE BUSINESS AUPRÈS DES AGENCES ET DES ANNONCEURS LeFAC, c’est une base de données totalement dédiée et consacrée aux métiers et aux acteurs de la communication. LeFAC vous dit tout sur : - Les organisations, les organigrammes, les mouvements, les marques, les investissements, les dernières news … Avec LeFAC vous dépassez les frontières et vous accédez aux marchés Pan Europe (France, Benelux, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne et Portugal). - Les secteurs d’activité, adresses postales et e-mails des décideurs du Marketing et de la Communication - Les liens annonceurs et agences par marque (qui travaille avec qui ?) - Les investissements publicitaires des annonceurs par média (par ex. quel annonceur a le plus grand budget publicitaire en TV en Belgique) LeFAC est aujourd’hui l’outil indispensable pour une gestion optimisée de vos contacts et des données liées à vos clients et partenaires. DEMANDEZ UNE DEMO via www.lefac.com ou CONTACTEZ-NOUS : +32 2 737 70 20 *let’s connect is a company of TBS Group, leading intelligence solution and software provider for Marketing
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TOPIC Que faire des mauvais clients ? positionné dans votre secteur », commente Stéphane Depaepe. Par ailleurs, il vous donne un retour sur votre travail. Un feedback, quel qu’il soit, est toujours apprécié. Positif, il fait plaisir et encourage. Négatif, il permet de se remettre en question et de s’améliorer. • Il parle de vous. Le bon client est satisfait de vos services. Il parle de vous et vous envoie de nouveaux clients. « Il devient ainsi un ambassadeur de la marque », explique Stéphane Depaepe. • De bons clients peuvent être ponctuels (une grosse commande qui occupe les équipes plusieurs mois) ou récurrents (de petites commandes régulières qui permettent à l’entreprise d’assumer ses coûts fixes). De petits contrats réguliers sont aussi (parfois même plus) intéressants que quelques gros travaux à réaliser dans l’urgence. • Last but not least, avoir dans son portefeuille un client renommé que l’on peut utiliser comme référence, est aussi très utile. « Il est un gage de qualité et de professionnalisme, il permet la création d’une sorte de label. C’est sans aucun doute un bel atout pour attirer de nouveaux clients potentiels », assure notre expert. Attention à l’équilibre Se créer un beau portefeuille de clients, c’est un peu comme aller à la cueillette aux champignons. Pour que le panier soit joli, il faut qu’il soit équilibré. Des champignons, il en faut des gros, des petits, des rares que l’on ne rencontre qu’occasionnellement, des connus que vous êtes sûr de trouver... Attention à l’équilibre ! Si vous revenez de Si des problèmes récurrents et persistants existent avec un client, Stéphane Depaepe conseille de jouer franc jeu et d’avoir une bonne discussion. « Quels sont les problèmes ? Par quoi sont-ils causés ? Peut-on les résoudre ? Souhaite-t-on continuer à travailler ensemble ? Il arrive que certaines entreprises gardent des clients ‘difficiles’ car ils leurs permettent, par exemple, de garantir l’emploi. Mais si le client est vraiment un client à perte ou qu’il ne souhaite pas chercher de solutions aux problèmes existants, mieux vaut alors mettre fin à la relation commerciale. » votre promenade avec seulement trois gros champignons et que l’un d’entre eux est mauvais, votre souper est compromis. « C’est la même chose avec le chiffre d’affaires d’une entreprise. Perdre un client lorsqu’on n’en a que trois, c’est perdre 30 % de ses revenus. » Un bon client doit donc avoir le bon poids dans votre portefeuille. Attention aux clients trop gros. « Il peut être tentant de s’engager dans une relation contractuelle avec eux, mais il ne faut le faire qu’après une analyse approfondie », avance Stéphane Depaepe. D’une part, parce qu’en tant qu’entreprise, il faudra être capable de leur fournir les produits/services qu’ils attendent, c’est-à-dire répondant aux critères standard de qualité. D’autre part, il faut s’assurer que ce gros client n’absorbe pas toutes les ressources matérielles et humaines. « Si on doit laisser tomber tous ses autres clients pour s’occuper d’un seul, le choix doit avoir été mûrement réfléchi ». Comme dit le proverbe, mieux vaut ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier… Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Ne pas se reposer sur ses lauriers Une fois que l’entreprise dispose d’un beau portefeuille de clients, elle ne peut pas pour autant se reposer sur ses acquis. « Chaque année, il convient de revoir la grille d’analyse des clients », conseille l’expert. Quels clients ont le plus rapporté cette année ? Lesquels ont été moins rentables ? Avons-nous rencontré des difficultés relationnelles ou des défauts de paiement avec certains d’entre eux ? Faire le point chaque année est indispensable, surtout dans un monde comme le nôtre où tout change très vite. « Beaucoup d’entreprises ont une vision à long terme de la relation avec le client, mais il faut aussi rester attentif aux éventuels changements du marché. Si le client risque la faillite ou le rachat, mieux vaut ne pas en être le dernier informé. » Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel En dehors de clients existants, il y a aussi, toujours, de nouveaux clients à aller chercher. « Il ne faut pas se limiter à ce qu’on a pour préparer demain. Bien connaître son client idéal est important car ce n’est qu’une fois cette étape franchie que l’on pourra prospecter des clients potentiels ayant le même profil. Cela demande bien sûr un investissement, mais avec le temps, cela permettra à l’entreprise de travailler seulement avec de bons clients », conclut Stéphane Depaepe. ● 20 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 JUSQU’À €100,CASHBACK* sur les modèles sélectionnés CONÇUE POUR LES ENTREPRISES EN PLEINE CROISSANCE Pour une entreprise en pleine croissance, demain est aussi important qu’aujourd’hui. C’est pourquoi nous avons mis au point la gamme Business Smart. Grâce à des fonctions innovantes telles que l’impression au format A3 et la connectivité mobile et au Cloud, cette gamme offre suffisamment de flexibilité pour affronter l’avenir. Les coûts faibles, les cartouches XL et l’impression standard recto verso apporteront aussi à votre entreprise les performances et la fiabilité dont elle a besoin. Disponible à partir de 239 € TVAC. L’A VANTAGE PRINT 3.0 www.bro t her.be * Action valable pour les achats effectués entre 02/01/2016 et 31/03/2016. Infos et conditions sur www.brother.be/cashback
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SALES & MARKETING Pourquoi les achats sont devenus un élément stratégique Les achats ne sont pas qu’une simple affaire de « logistique ». Ils occupent une place centrale pour les entreprises qui veulent être et rester profitables, pour les entreprises qui veulent innover ; condition indispensable pour continuer à vendre aujourd’hui et demain. Voici quelques réflexions et constats inspirés par l’expérience de nombreux entrepreneurs en contact avec BECI. Vincent Delannoy L'achat au cœur du business model Quelle est la place des achats dans le mode d'organisation de mon entreprise ? Cette question, de plus en plus d'entreprises se la posent sérieusement. Jusqu'à présent, ne l'avons-nous pas sous-estimée ? De fait, les achats ont souvent été considérés, à tort, comme un département mineur, bien moins important que ceux des finances, du marketing et des services commerciaux. Cette perception a évolué et, pour certains, la politique d'achats devient un élément stratégique dans la globalisation, jusqu'à envisager de l'intégrer dans un département « recherche et innovation ». De nos jours, en effet, les développements technologiques induisent des changements de business model et des modèles organisationnels des entreprises. Mais l'innovation n'est pas le seul fait d'un département R&D. Il s'agit d'une attitude et d'une vision qui doivent tenir compte de ce qui se développe dans le monde entier, l'Europe n'étant plus forcément au cœur du système. Par ce biais des achats, il faut constamment se poser la question : qu'est-ce qui fait partie de mon core business ? Comment trouver les meilleurs produits afin d'être distribué valablement aujourd'hui et assurer notre commercialisation et notre avenir ? Des formations lacunaires Dans les filières consacrées au marketing, au commerce, on retrouve de nombreux modules consacrés aux techniques de vente, mais ceux concernant les achats sont quasiment inexistants en Belgique. Or, il s'agit d'un domaine et d'une approche plus importants que jamais, pour 22 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 la simple raison que la qualité de ce qu'une entreprise va vendre aujourd'hui ou demain dépend de ses achats. Il s'agit d'acheter des ressources – compétences, produits, capacités d'innovation –, pour vendre un service ou un produit ; le bénéfice provenant, pour faire simple, de la différence entre mes ventes et mes achats. Quelle politique d'achats ? Comment définir sa politique d'achats ? Dans quels moyens et dans quelles compétences investir ? Quelle est la juste valeur des biens et services que je projette d'acheter ? Vais-je décider de mettre tous mes fournisseurs sous très forte pression ? Dans ce cas, je risque de fragiliser à terme la relation avec le fournisseur. Si ce dernier ne se porte pas bien, il n'aura pas la capacité d'investir et d'améliorer son produit. Vais-je, au contraire, plutôt viser une relation de développement partenarial ? En tout cas, à l'heure de créer et de lancer leur entreprise, très peu de candidats pensent au marché de seconde main. S'il faut une camionnette, beaucoup n'envisagent même pas l'achat d’occasion. Le comportement le plus courant en Belgique consiste à acquérir du neuf, tel un consommateur très riche qui ne regarde pas à la dépense. Pourtant, pour une entreprise qui démarre, il est extrêmement important de préserver du cash et d'assurer sa profitabilité. Tout est négociable En temps de crise, les entreprises savent témoigner d'une capacité phénoménale de négocier sur un achat. Une attitude qui ne devrait pas être réservée aux temps TOPIC difficiles. Au sein des PME belges, trop peu se donnent le droit de refuser dans un contrat telle ou telle clause, alors que tout est négociable. Il faut donc se départir de ce préjugé que tout est « à prendre ou à laisser », qu'un prix, parce qu'il est affiché, est le seul juste prix. Sur chaque achat, les PME peuvent gagner chaque année des milliers d'euros. Aborder la question du prix « C’est trop cher » : un Néerlandais ne va pas se gêner pour le dire, si c'est ce qu'il pense. Le Belge, au contraire, aura tendance à ne rien dire, alors qu'il aurait intérêt à demander une réduction. Question de mentalité, certainement, mais aussi d'un manque de formation en matière de politique d'achats. Se soucier de préserver la relation avec le fournisseur ne doit pas empêcher de mettre des fournisseurs en compétition, même pour de petits achats. Recevoir des offres extérieures est intéressant, pas forcément pour changer de fournisseur, mais pour, le cas échéant, renégocier ses conditions. Quand une PME organise un dîner du personnel pour 40 personnes, discute-t-elle l'offre ? En fait, très peu le font. Paradoxalement, le plus souvent, ce sont les grands acteurs qui pressent leurs fournisseurs et achètent dans de meilleures conditions, alors que les plus petites structures le font nettement moins. Pourquoi pas les PME ? Sans doute en raison d'un souci excessif de préserver la relation. Non que la bonne relation ne doive pas être prise en compte, au contraire, mais cet aspect ne doit pas constituer un frein pour connaître les conditions de marché, demander d'autres offres et poser la question du prix. Il est assez significatif que des outils et des plateformes très utiles pour trouver des fournisseurs soient, en réalité, sous-utilisés. Un site web comme www.bobex.com permettrait aux PME de gagner au final des montants très importants. Pourquoi une telle frilosité ? Peut-être parce qu'un tel outil oblige à définir de manière claire ce qui est désiré en matière d'achat. Il est tellement plus facile, mais en définitive plus coûteux, de se reporter sur un fournisseur connu, sans avoir suffisamment réfléchi à ce qui va lui être demandé. Les bienfaits de la critique Dans la pratique, une attitude critique envers son fournisseur est profitable à tous, également pour le fournisseur qui est amené à optimiser son service et sa manière de travailler. Prenons un exemple concret : une entreprise constate que la livraison de boissons à l'attention de son personnel est peu efficace (mobilisation d'un ouvrier qui doit gérer et transporter des casiers, alimenter des frigos, etc.) Elle envisage de changer de fournisseur et d'opter pour une autre formule : la machine en libre-service. En réaction, le fournisseur « sortant » propose de redéfinir le travail avec une formule pilote : installation des frigos chez le client et manutention par ses soins ; le fournisseur veille, lui-même, à ce que ces frigos soient toujours remplis. Tout est négociable Une nouvelle solution s'est ainsi mise en place grâce à la critique du client, le fournisseur étant amené à améliorer son service, en phase avec la demande du client. Ainsi, la recherche et l'innovation ne doivent pas uniquement concerner des produits à mettre au point, mais aussi des processus à améliorer. La contestation de la relation client-fournisseur est bénéfique pour l'amélioration du processus au quotidien. La contestation d'un modèle permet de réfléchir au changement. Bien acheter pour bien vendre Le patron de PME, lorsqu'il introduit le changement, est généralement confronté à une résistance de la part de son personnel. Les réactions sont bien différentes lorsqu’il met à contribution ses fournisseurs, établis ou potentiels, en essayant d’obtenir le meilleur du marché. C’est en achetant bien qu’une entreprise est ensuite capable de vendre au mieux, avec une grande qualité de produit. Qu’est-ce qui fait la qualité d’une boutique qui vend des stylos ? Les stylos et la personnalité du vendeur, assurément. Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi se demander comment ces boutiques se fournissent, comment elles anticipent la modification des comportements. Or, cette information se trouve chez les fournisseurs. Petit exemple qui illustre ce propos : le site web qui fonctionne sur le principe « dessine toi-même ton propre t-shirt ». Fort d’un beau succès, le concepteur a perçu un nouveau créneau : celui de l’information tendancielle à destination de l’ensemble du secteur de la mode. Sur la base de centaines de milliers de demandes, il était en effet possible de dégager des tendances exploitables par le secteur. Ce fournisseur, ici, est un innovateur en matière d’anticipation de ce que veut le marché. La relation se complexifie : la demande du client est une information pour le fournisseur, mais le fournisseur, lui aussi, dispose d’informations exploitables par toute une série de clients. Ou comment la politique d’achats, de plus en plus, se trouve au cœur de l’innovation… ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 23
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SALES & MARKETING Théorie des jeux, un guide d’action incontournable Bluff, coup de poker, partie d’échecs, va-tout… Le vocabulaire de la négociation emprunte souvent aux jeux de stratégie – dont elle partage aussi certains ressorts. La science économique en a même fait une théorie, qui doit permettre de mieux comprendre les comportements des négociateurs, donc de mieux négocier. YAB «D ois-je proposer ce prix dès le début des discussions ou tenter de l’amener progressivement ? », « À quel moment stopper la négociation ? »… Toute interaction entre deux personnes, a fortiori dans un cadre commercial, se base sur des projections quant au comportement qui sera adopté par l’autre partie. Dès lors que les relations ne sont pas formellement structurées, par un lien de hiérarchie ou une exigence légale par exemple, l’aléatoire et les ressorts psychologiques reprennent le pas et structurent toute négociation. D’autant que le comportement d’un agent est loin d’être strictement rationnel, d’où l’existence de la (très vaste) théorie des jeux : un ensemble de modèles qui doivent permettre de déterminer la stratégie optimale pour chaque agent de la situation et le type d’équilibre qui peut être obtenu. Appliquée dans de nombreux domaines, la théorie des jeux s’est particulièrement imposée dans les matières économiques, au point d’être directement liée à une petite dizaine de Prix Nobel d’économie. Reste que, si ces différents modèles peuvent servir de guides d’action, ils ne garantissent aucunement des résultats. À l’image du véritable jeu de poker auquel l’Europe a assisté à l’été 2015, entre le ministre grec des finances de l’époque, Yanis Varoufakis, et la Troïka, le FMI et les différents États européens. Une succession de coups d’éclats, de sorties médiatiques calculées, de bluffs supposés, de retours en arrière inopinés, le tout orchestré par un Varoufakis largement respecté pour ses compétences d’économiste… et officiellement expert en théorie des jeux ! Il n’empêche, les négociations n’ont finalement pas tourné à son avantage, loin s’en faut. Il faut dire que l’homme a délibérément écarté une stratégie pourtant basique dans le cas d’un jeu à plusieurs joueurs : la création d’alliances et la destruction des alliances adverses. 24 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Tracer un terrain d’entente Sans entrer dans les détails des différents modèles exposés par la théorie des jeux, la discipline a ceci d’excellent pour toute négociation commerciale : elle impose de définir très clairement les enjeux, les intérêts, les atouts, les tabous de chacun. Une réflexion des plus salutaires pour tout qui s’engage dans une négociation commerciale, qu’elle s’annonce ardue ou non. « Quels sont mes objectifs et jusqu’où suisje prêt à aller pour les atteindre ? Quelles sont mes lignes rouges ? », et sans doute plus important encore, « Qu’en est-il des personnes en face de moi ? » Quels sont les leviers d’action de la partie adverse, son pouvoir de nuisance si la négociation échoue, son degré de connaissance de ma propre marge de manœuvre, etc. ? Surtout, les différents modèles de la théorie des jeux n’imposent aucunement de considérer la négociation comme un affrontement, mais incitent plutôt les agents à affiner au maximum leur compréhension des autres agents. De quoi, par exemple, passer au-dessus de blocages stricts pour privilégier un équilibre où les intérêts les plus importants sont rencontrés. Il s’agit également de mesurer l’intérêt d’une coopération face à une stratégie égoïste, notamment en fonction du type de « jeu » auquel on participe et les équilibres qui peuvent être atteints : si tout gain que j’enregistre se fait strictement aux dépens de l’autre agent (jeu à somme nulle) ou s’il est possible de perdre ou gagner ensemble. Généralement structurée autour d’exemples et de situations très concrètes, comme l’archi-connu « dilemme du prisonnier », sa connaissance peut fournir un véritable atout pour tout type de négociation. Ses applications dépassent d’ailleurs largement la négociation interpersonnelle mais permettent d’anticiper les stratégies que risquent d’appliquer certaines entreprises, tant pour ce qui concerne la fixation des prix que de la différenciation des produits, par exemple, en fonction des conditions de marché. ● LA JOURNÉE DU WEB ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE POUR INDÉPENDANTS ET PME • E-Export • E-Marketing • E-Services • E-Commerce • Transformation digitale des PME • Réseaux Sociaux • E-Mailings • Website ASSOCIEZ VOTRE MARQUE À CET ÉVÉNEMENT ! • Partenaire • Exposant • • Animateur d’atelier Expert ... 02/643 78 49 Région de Bruxelles-Capitale ET-Consulting
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BRUSSELS TRANSPORT & LOGISTIQUE 24-03-2016 BECI VOUS RECRUTEZ ? A la recherche de bons profils en transport & logistique, du magasinier au directeur logistique ? Nouvelle formule ! Venez nous rejoindre le 24 mars prochain, de 10h00 à 13h00, Iris TL - 10 Digue du Canal - 1070 Bruxelles Nombre POURQUOI PARTICIPER ? de candidats limité & présélectionnés • rapide et gratuit (sous conditions*) • un nombre limité et présélectionné de candidats, avec des profils variés dans les fonctions que vous recherchez • des entretiens d'embauche immédiats • vous concentrez sur une seule matinée le travail de plusieurs jours ! INTÉRESSÉ ? Prix : 250 € Une gratuité* est offerte aux membres BECI, COMEOS, UPTR, FEBETRA, aux clients de TL Hub et d'Iris TL et aux entreprises du Port de Bruxelles. (*Attention : en cas de désistement ou de non-show, le prix de 250 € + TVA sera facturé) 1/2 journée Info & réservation sur www.jobdays.beci.be ou pc@beci.be ou 02 643 78 05 Une initiative de : Avec la collaboration de : SALES & MARKETING Mystère, mystère… Quel dirigeant n’a jamais rêvé de se glisser dans la peau d’un de ses clients pour évaluer son point de vente, son restaurant, son agence bancaire… ? Grâce aux clients mystère, c’est possible ! Gaëlle Hoogsteyn N é aux États-Unis dans les années 1950, le concept de client mystère s’est développé en Europe dans les années 1980. Utilisé à la base dans une optique de contrôle, il est aujourd’hui employé par de nombreuses grandes enseignes, franchiseurs, services publics, etc. qui l’intègrent dans leur démarche qualitative. « Il ne faut pas y voir des mesures de surveillance, mais bien des leviers d’amélioration », confirme Martine Constant, Managing Director de MCP Quality Services depuis plus de 20 ans. Les visites mystère permettent de recueillir un avis extérieur et objectif sur la qualité d’une offre, de cibler concrètement des problématiques et de mieux appréhender les attentes du client. Chaque entreprise dispose bien sûr de statistiques de fréquentation, de chiffres de ventes… La plus-value du client mystère est d’amener un regard neutre. « Ce procédé peut aussi être utilisé comme outil de veille concurrentielle », explique Martine Constant. « Un accueil de qualité - en face à face comme au téléphone - et une réaction rapide à une demande, une gestion efficace du service après-vente… sont des atouts indéniables pour séduire ou fidéliser un client ! », illustre-t-elle. Chaque client a ses attentes et il n’y a pas deux visites mystère identiques. « C’est pourquoi, en amont de l’opération, nous définissons, avec l’entreprise, les points d’évaluation souhaités », explique l’experte. Le client mystère peut recueillir diverses informations selon de multiples critères : l’environnement et l’accessibilité du point de vente, la présentation des produits, l’accueil et la prise en charge, l’amabilité et la disponibilité des vendeurs, les temps d’attente en caisse, les ventes additionnelles, la gestion des réclamations… Le panel des points audités peut être très varié. « Nous recrutons ensuite des clients mystère adéquats et leur remettons un scénario. Le briefing est très important car il permet à l’enquêteur de connaître les points auxquels il doit être particulièrement attentif. » Comment ça se passe ? Mais comment se déroule une visite ? Avec à son actif plus de 370 missions pour différentes agences, Roland en connaît un rayon : « En tant que client mystère, il faut être le plus discret possible. L’objectif est d’abord et avant tout de ne pas se faire démasquer. Avant de commencer ma mission, j’étudie bien le briefing. Ensuite, je me rends Martine Constant sur place et je me comporte comme n’importe quel client. Je regarde, je pose des questions, j’achète parfois des produits… J’observe la qualité des services. Certaines missions sont toutes simples : passer un coup de téléphone, se faire recommander un livre, commander un sandwich en étant particulièrement exigeant… D’autres sont plus complexes, notamment dans le secteur automobile où il m’est arrivé de devoir donner un faux nom et tester un véhicule afin que le vendeur ne se doute de rien. Après l’enquête, je dois remettre un rapport détaillé. C’est le point le plus fastidieux du travail. En effet, on ne peut pas se contenter de mettre des scores. Il faut aussi donner des commentaires, ce qui implique d’avoir été très attentif pendant la visite. » Après la/les visite(s), l’agence se charge de regrouper et d’analyser les résultats. « Nous mettons avant tout l'accent sur les éventuels points de progression, nos conseils et nos recommandations. Par la suite, nous pouvons accompagner le client dans la mise en place d'un plan d’amélioration. Le mystery shopping doit être intégré comme un outil de management », conclut Martine Constant. ● Tenté ? Vous souhaitez tester le client mystère ? Le plus simple consiste à faire appel à une agence spécialisée disposant d’une certaine expérience dans votre secteur d’activité. Sachez tout de même que n’importe quelle société ne peut pas s’improviser agence de mystery shopping. L’adhésion de l’agence à la Mystery Shopping Providers Association (MSPA) est un gage de qualité. Les membres de la MSPA doivent en effet respecter des règles déontologiques strictes. BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 27
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TOPIC « 80 % du budget pub en numérique » SALES & MARKETING Les réseaux sociaux, nouvelle panacée publicitaire ? Près de 5,5 millions de Belges se connectent au moins une fois par mois sur Facebook. Chez les jeunes, le smartphone sert à « chatter » plus qu’à téléphoner. Pas étonnant que les médias sociaux soient considérés par beaucoup comme le nouvel eldorado publicitaire, capable de booster les ventes à moindre frais. Illusion ? Olivier Fabes E n 2015, Facebook s’est véritablement confirmé comme un incontournable dans la vie de nombreux Belges (voir infographie ci-contre). Et Twitter, LinkedIn et autre Pinterest continuent également leur progression. L’accès à ces réseaux est de plus en plus mobile. Près de 3 millions de Belges surfent chaque jour sur Facebook avec leur smartphone. Il n’est dès lors pas étonnant qu’en plus du classique site web – pas encore tout à fait enterré – les spécialistes de la communication numérique proposent désormais des offres incluant une présence sur les médias sociaux (au moins une page Facebook digne de ce nom) et une appli mobile. À des prix certes pas dérisoires, mais largement abordables pour de petites entreprises. L’un de ces fournisseurs, Truvo (plus connu sous le nom de Pages d’Or), est lui-même au cœur de cette transformation numérique appliquée au marketing. La petite annonce dans l’annuaire local étant en effet supplantée par la page Facebook. La traditionnelle offre de sites web à l’intention des TPE et PME s’est diversifiée. En quatre mois et demi à peine, Truvo affirme avoir mené près de 1.000 campagnes Facebook pour des petits entreprises très diverses. « Les réseaux sociaux sont effectivement devenus un nouveau canal d’acquisition de clients. Mais qui n’est pas plus facile qu’un autre. Il nécessite du temps et des efforts constants. Dans une petite entreprise, il est très important de définir qui fait vivre la page Facebook par exemple, de l’intégrer au travail ordinaire. Et ce n’est qu’un outil, il faut encore avoir un bon produit ou service à vendre derrière », tempère Benjamin Beeckmans, Président de la Fédération des métiers Benjamin Beeckmans 28 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Le Riad, à Schaerbeek, propose depuis 12 ans un espace de bien-être incluant sauna, bain turc, soins du visage, manucure, etc. L’entreprise emploie une bonne vingtaine de personnes. « Il y a environ trois ans, nous avons eu un déclic. Notre budget publicitaire (ndlr : environ 50.000 euros par an) s’est progressivement réorienté vers le ‘digital’, qui représente désormais 80 % », explique le fondateur Mouenis Bouchama (44 ans). Outre un site web « classique », la PME possède désormais une page Facebook et même une appli mobile. « Je gère moi-même la page Facebook, que je réserve pour de belles actions promotionnelles, 4 ou 5 fois par an. Il faut avoir des choses à annoncer, mais c’est un outil devenu incontournable, avec un réel impact sur les ventes. » Le Riad compte environ 6.000 « amis ». Chaque campagne Facebook génère entre 500 et 1.000 réactions, demande d’infos ou réservation. « L’autre avantage est que nous touchons des clients jusqu’en France ou aux PaysBas, ce qui n’est pas le cas avec une petite annonce locale. » du web, entrepreneur et professeur invité à Solvay. Selon lui, les réseaux sociaux comme levier publicitaire peuvent être la panacée dans certains secteurs, mais sûrement pas la panacée universelle. Ce qui est certain par contre, c’est qu’on assiste à un glissement des budgets publicitaires vers le « digital ». Et l’avantage d’une campagne sur Facebook est qu’on peut en mesurer l’efficacité, dans une certaine mesure. « On assiste au retour de la dimension analytique dans le secteur publicitaire, en plus de la créativité pure. C’est la revanche des messieurs à lunettes », ironise Benjamin Beeckmans. Est-ce pour autant moins cher ? « Non. La mise en œuvre d’une campagne Facebook est peut-être peu chère, mais il faut ensuite y consacrer du temps et des moyens. » ● TOPIC SALES & MARKETING Promesses pour générer du « buzz » Booster votre notoriété ? Faire connaître ce nouveau produit ou service « génial » ? Attirer la grande foule à votre événement ? Quel chef d’entreprise n’y rêve pas ? Deux start-up belges ont-elles-même déjà créé un peu de « buzz » sur les réseaux sociaux en proposant des plateformes qui monétisent l’influence. Décryptage… Olivier Fabes N ouvel avatar du e-marketing, le social selling est le terme à la mode parmi les marketeers à l’affut des nouvelles tendances. La destination est simple : tirer le maximum des réseaux sociaux pour doper les ventes. La voie est plus subtile : il faut créer de la confiance, « engager » le consommateur pour qu’il devienne accro à votre marque, voire en devienne l’ambassadeur dans un monde où le client est de plus en plus volatil. Pour ce faire, rien de tel que de s’appuyer sur des « influenceurs », des personnes qui font autorité dans leur domaine et qui, moyennant rémunération, peuvent dire du bien de votre marque. Tout le défi étant évidemment de concilier indépendance d’opinion et intérêt financier. L’idée même de payer un influenceur laisse sceptique, la notion d’influence étant basée sur l’authenticité et la confiance, souvent dans une relation de proximité. Les initiateurs des start-up innovantes ci-dessous en sont bien conscients, mais disent veiller au grain et rappellent au passage que la publicité par des « ambassadeurs » ne datent pas d’hier et a prouvé son efficacité. Startbuzz Pionnier du social selling, la start-up bien nommée Startbuzz (portée par la société Estocada) veut mettre des influenceurs au service de la notoriété de votre entreprise. Elle cible la PME du coin, dont le patron n’a ni le temps, ni le flair pour « poster » des messages accrocheurs sur les réseaux sociaux. Déjà spécialisée dans la mise à disposition de ghostwriters (« nègres » en bon français), qui rédigent pour compte de tiers des contenus à valeur ajoutée à destination des médias sociaux, la start-up va un pas plus loin en lançant une plateforme web automatisée, pour un coût démarrant à 120 euros par mois, qui permet à tout entrepreneur ou annonceur de piocher du contenu (texte, photo ou vidéo) en fonction de son secteur d’activité, sa cible ou l’air du temps, et de l’intégrer ensuite à ses messages sur les réseaux sociaux. Après l’achat de tel ou tel « buzz », le client dispose de 48 h pour se rétracter, en vérifiant notamment qu’un concurrent ne surfe pas sur la même vague de communication virale. « Nous comptons déjà une réserve d’une cinquantaine de leaders d’opinion, dans des domaines très divers », explique le cofondateur Philippe Deliège. « Un buzz naît toujours d’un heureux concours de circonstances. Notre outil cherche à favoriser les rencontres entre réseaux différents mais qui ont un intérêt commun et qui s’amplifient mutuellement. » Cette plateforme de buzz « à la demande », www.start-buzz.com, était en phase de finalisation au moment de boucler ces lignes. À suivre. Sarah Levin Weinberg, cofondatrice de Shopally. Un allié de votre shopping mode Shopally surfe également sur la vague du social selling, en ciblant en priorité le secteur de la mode et de la décoration. La start-up a lancé une appli mobile (pour l’instant uniquement sur iPhone) permettant aux dits influenceurs (au moins 20.000 followers tous réseaux confondus) de créer et monétiser leurs posts sur les réseaux sociaux – Instagram, Pinterest, Youtube, Facebook et Twitter. Pour rémunérer ces influenceurs – entre 8 et 15 % de commission sur les ventes – Shopally a développé une technologie de traçage qui s’insère entre la publication d’un post sur un réseau social et la vente effective sur le site e-commerce d’une marque. Startbuzz : un pionnier du social selling. Employant déjà cinq personnes à Bruxelles et deux à New York, Shopally affirme avoir déjà convaincu 15.000 marques de tester sa plateforme, via des distributeurs comme Net-aPorter, Saks Fifth Avenue, Crate & Barrel ou encore Sephora. Fin 2015, la start-up a levé 1,3 million d’euros. Elle a été cofondée par la Franco-belge Sarah Levin Weinberg, active auparavant dans les médias et l’e-commerce, et Cathy Pill, une créatrice belge bien connue. ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 29
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Bruxelles Formation lance une campagne pour promouvoir la mixité des métiers ! Les filières professionnelles véritablement mixtes sont encore rares. Or, la mixité apparaît comme une dimension essentielle à la réalisation de l’égalité professionnelle. Si l’on peut se réjouir de l’équilibre global du nombre d’hommes et de femmes en formation, 56,7 % pour les hommes et 43,3 % pour les femmes, Bruxelles Formation le constate au quotidien : les femmes ne sont pas légion dans certaines formations et les hommes dans d’autres. Exemples : Formation Secrétariat Prévention/Sécurité Pour ces raisons, Bruxelles Formation décide de s’attaquer aux stéréotypes liés à certains métiers en lançant une campagne de communication intitulée : « Mixité des métiers. Passons de la fiction à la réalité. Venez-vous former ! ». Hommes formés 15,1% 86,7% Femmes formées 84,9% 13,3% Le poids des préjugés frappe également la gent masculine et pose la question des difficultés que rencontrent certains hommes qui se dirigent vers des métiers dits « féminins ». Les formations liées à l’accueil, au secrétariat, sont encore trop connotées sexuellement. Or, nous pensons qu’il important d’avoir des femmes dans des métiers d’hommes et vice-versa ! Cette campagne présente sur vos écrans et sur les réseaux sociaux sous la forme d’un spot original a pour but de chasser les préjugés et de faire évoluer les mentalités. Il est question ici plus spécifiquement d’un spot dans un spot ! En voici le pitch : une équipe de tournage doit préparer une publicité pour Bruxelles Formation pour promouvoir la mixité des métiers. Mais malheureusement, l’équipe a dû faire appel à des figurants qui sont incapables de poser les bons gestes parce qu’il a été impossible de trouver une peintre, un esthéticien, une mécanicienne, une couvreuse, une livreuse etc. La campagne est aussi déclinée sous formes de panneaux urbains, de banners sur les transports en commun bruxellois, d’affiches (voir-ci contre) etc. Aidez-nous à relever le défi de la mixité des métiers en relayant notre campagne disponible sur le site www.bruxellesformation.be. Info : communication@bruxellesformation.be Ventilation des stagiaires (%, par ligne de produits et par sexe : 2015*) Management Qualité-Sécurité Conception/Etudes techniques Nettoyage Gestion Mécanique industrielle/Usinage Mécanique automobile/Carrosserie Assemblage mécanique Dessin technique Electro-technique Transport/Logistique Restauration Hotellerie Tourisme Transport Logistique Représentation commerciale Vente Techniques spéciales Génie civil Nouvelles technologies textile Gestion de chantier Gros œuvre Parachèvement Prévention/Sécurité Confection Informatique Communicatique Industries graphiques Métiers administratifs Accueil/Réception Secrétariat Comptabilité Call Center Santé 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% * Excepté pour ‘Santé et’Transport/Logistique’ (2014) et pour ‘Nouvelles technologies textile’, ‘Tourisme’ et ‘Conception/Etudes techniques’ (2013) Féminin Masculin Mixité des métiers PASSONS DE LA FICTION À LA RÉALITÉ VENEZ VOUS FORMER ! BRUXELLESFORMATION.BE
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ÉCONOMIE ET TERRORISME Sans surprise, les secteurs liés au tourisme ont été parmi les plus touchés par le Brussels Lockdown. Tirer les leçons du Brussels lockdown Le 21 janvier dernier, au sein des locaux de BECI, une conférence de presse revenait, en présence du Ministre-Président Rudi Vervoort et de Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’économie et de l’emploi, sur les conséquences du lockdown pour les affaires à Bruxelles. Tout en suggérant quelques solutions pour le futur. David Hainaut A lors qu’il aura à peine duré six jours, soit entre le 21 et le 26 novembre dernier, l’état d’alerte maximale qu’a vécu notre capitale – communément rebaptisé Brussels lockdown par les médias -, et son impact auront coûté à notre pays 0,1 % de son produit intérieur brut. Soit un montant estimé à environ 350 millions d’euros selon Pieter Timmermans, patron de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Un chiffre important, mais moins grave qu’annoncé à la hâte par certains. Et comme le rappelait justement Thierry Willemarck, président de BECI, en préambule de cette conférence, « Si les conséquences économiques ont été indéniables, celles-ci doivent néanmoins être nuancées ». De quoi relayer de récents propos du bourgmestre de Bruxelles Yvan Mayeur, qui déclarait que « Les événements marquants du mois de novembre n’ont pas absolument modifié notre ville. Bruxelles reste une cité agréable, ambitieuse et même heureuse ! » Voire encore ceux de Patrick Bontinck, l’administrateur délégué de Visitbrussels : « L’image donnée par certains journalistes, étrangers notamment, a sans doute été exagérée. Non, tout ne s’est pas subitement arrêté à Bruxelles. La vie a rapidement repris son cours normal, et ses habitants sont d’ailleurs là pour en témoigner. » Pour rappel, Visitbrussels s’est déjà montré particulièrement actif à travers l’opération #callbrussels qui, cinq jours durant et de façon assez originale, a permis à 12.500 citoyens issus de plus de 150 pays d’appeler trois cabines téléphoniques symboliques, installées sur le territoire régional (au Mont des Arts, à la place Flagey et à la place communale de Molenbeek). Ce fut là une belle réponse à la cascade d’annulations d’événements culturels, festifs et sportifs, à laquelle Bruxelles a dû faire face. Des chiffres évocateurs Pour affiner le constat, mi-décembre, le Gouvernement bruxellois a confié à BECI une enquête, plus précise encore. Pendant une dizaine de jours, une quinzaine de questions-clés ont été posées à 1.250 entrepreneurs de la région, tant francophones que néerlandophones. Résultat ? La moitié des entreprises annonçaient une baisse supérieure à 20 % de leur chiffre d’affaires, principalement celles les plus proches du centre-ville. Sans grande surprise, l’hôtellerie (81 %), les cafés et restaurants (72 %), le tourisme (64 %), les commerces (61 %) et la culture (46 %) ont été les secteurs les plus touchés par les événements. Avec même jusqu’à 20 % de chômage économique comptabilisé – même si celui-ci a sans doute permis d’éviter des conséquences plus désastreuses encore. Une situation d’autant plus regrettable que les chiffres de cette année 2015 étaient globalement positifs jusque-là. Xavier Dehan, coordinateur général de BECI, qui a suivi de près cette enquête, commentait les chiffres en ces termes : « Sachons le reconnaître dans ce cas, l’image des données est peut-être grossie par rapport à la réalité. Car ceux qui ont tenu à répondre ont été les plus impactés. Près d’un tiers des répondants étaient d’ailleurs issus du centre-ville. » Vervoort : « On doit relancer la machine » Rudi Vervoort qui, en décembre dernier, fut l’un des premiers à consulter le Premier Ministre Charles Michel pour réclamer quelques mesures de compensation, embrayait sur un ton rassurant : « C’est évident, impact et dégâts il y a eu, et l’image de Bruxelles a été écornée. Mais il est capital de tirer les leçons de cette situation tout à fait exceptionnelle, de savoir comment restaurer l’image de 32 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 FOCUS la ville, et ce, dans un intérêt général. En somme, comment s’unir au mieux pour pouvoir relancer la machine ! Car si nous avons dû fermer le métro et les centres commerciaux, ce n’était évidemment pas par plaisir, mais bien parce qu’ils étaient concrètement visés par une menace, et que nous nous devions organiser la sécurité autour. Mais à présent, nous devons nous dire : et si demain cela devait se Nous devons nous dire : et si demain cela devait se reproduire, comment pourrions-nous agir ? (Rudi Vervoort) reproduire, comment pourrions-nous agir ? Pour cela donc, nous aimerions laisser aux habitants de Bruxelles l’occasion de s’exprimer. » Et Rudi Vervoort, sans pour autant nier la menace ambiante, de rappeler encore que le monde actuel était, plus que jamais, dominé par l’image et la communication. Gosuin : « Il faut tourner la page » Si, certes, Bruxelles a été ralentie, il est également bon de rappeler qu’au même moment, le restant du pays a quant à lui fonctionné tout à fait …normalement ! De Namur à Knokke, en passant par Waterloo ou Tournai, la vie économique ne s’est pas arrêtée pour autant. Raison pour laquelle la réflexion autour de Bruxelles et de son image a longuement été évoquée durant cette réunion. « Les données chiffrées, cela reste une indication, voire une confirmation, mais ce serait beaucoup trop simple de s’en contenter et de pleurer ! », lançait Didier Gosuin, avec son enthousiasme caractéristique. « Nous devons plutôt nous dire: tiens, qualitativement, que pouvons-nous faire dès à présent, ensemble ? Et si, plutôt que gérer cette attente, nous tournions la page de la polémique et que nous avancions ? » Le hackathon : un projet concret pour Bruxelles Concrètement, dès ce mois de mars et pendant deux mois, les autorités bruxelloises ont décidé de mettre en place une vaste campagne, dont l’objectif sera de susciter une nouvelle attention autour de dix quartiers commerçants emblématiques (des Marolles à la rue Neuve, en passant par le Mont des Arts, la Grande Place et le Sablon, entre autres). Comment ? À travers une plateforme moderne de crowdsourcing (soit, de production participative), mêlant créativité, intelligence et talents, autour de projets originaux. « Plus exactement, on appellera ça un ‘hackathon’ », sûr, l’initiative fera grand bruit, tout en renforçant l’identité de ces quartiers-clés. « Saint-Louis est effectivement un modèle à suivre », concluait Didier Gosuin. « C’est une idée qui reste très ambitieuse, mais on a envie de voir à Bruxelles, et pour quelques-uns de ces quartiers qui ont souffert, des projets aussi innovants que singuliers. Qui concerneront tout le monde. Car ils serviront les Bruxellois et de nombreux touristes étrangers. » Oublier une période sombre à travers une entreprise citoyenne, aussi riche d’atouts, c’est à saluer. Gageons même qu’elle puisse avoir des retombées à long terme ! ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 33 détaillait Didier Gosuin. « Un jury complètement neutre sélectionnera les dix meilleurs projets, auxquels 30.000 euros seront octroyés chacun. Avec les 100.000 euros que coûte la mise en route de plateforme, ce seront ainsi 400.000 euros qui seront attribués pour les milieux créatif et culturel. Et nous veillerons, bien sûr, à la plus grande variété de genres possible.» Réconcilier l’homme et la ville C’est Atrium.brussels, l’agence du commerce bruxellois, qui chapeautera l’opération. Arnaud Texier, son directeur général, insiste sur l’idée de réconcilier l’homme et la ville : « Les commerçants bruxellois se montrent souvent inquiets pour l’avenir de leur corporation, parce qu’ils sont régulièrement dépendants de situations sur lesquelles ils n’ont pas vraiment de prise. Atrium est précisément là pour les soutenir, en rappelant que chaque commerce reste, au final, un lieu essentiel de communication, où se produisent de nombreux échanges humains. En quelque sorte, ils représentent une transition importante entre l’espace privé et l’espace public.» En juin, trente premiers heureux élus seront d’abord choisis (trois projets par quartier), avant la mise en place des projets, cet été. Un plan de communication a par ailleurs été imaginé pour les encadrer et les promouvoir, dès la rentrée. Cette approche se veut plutôt innovante, après avoir été testée avec un certain succès aux États-Unis, dans une ville du Missouri (Saint-Louis, 300.000 habitants). À coup On a envie de voir à Bruxelles, et pour quelques-uns de ces quartiers qui ont souffert, des projets aussi innovants que singuliers. (Didier Gosuin)
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FOCUS ÉCONOMIE ET TERRORISME Didier Reynders : « L’image de Bruxelles reste excellente à l’étranger » Didier Reynders, Ministre fédéral des Affaires Étrangères, du Commerce Extérieur et des Affaires Européennes, en est persuadé : malgré le lockdown et les conséquences subies par Bruxelles, la capitale jouit encore de nombreux atouts, tant pour le présent que pour l’avenir. L’unique « Bruxellois » du gouvernement fédéral mise sur davantage de présence de la Région bruxelloise à l’international. David Hainaut Bruxelles Métropole : Avec le recul, comment analysez-vous, aujourd’hui, les conséquences du Brussels lockdown ? Didier Reynders : Nous devons d’abord rester prudents quant aux quelques chiffres qui ont été avancés. Une chose est certaine, partout dans le monde, un ralentissement de l’activité économique est systématiquement perceptible quand des actes terroristes se produisent. Que ce soit chez nous, en France, en Égypte ou en Tunisie. Si, à Bruxelles, les secteurs principalement touchés ont été l’horeca, les commerces et l’ensemble des activités culturelles, nous avons tous les éléments en main pour bien les relancer. Mais voilà, quand des djihadistes causent la mort de cent trente personnes et des dizaines de blessés, il est évidemment normal et humain que cela provoque un choc dans la population, voire certaines appréhensions. Effectivement, il y a eu ralentissement général de l’activité, mais on a aussi assisté à un déplacement de celle-ci, partout en Belgique. Et si cette situation perdure encore un peu à Bruxelles, comme à Paris, c’est bien sûr lié aux activités terroristes dans ces deux capitales. On ne peut, dans ce cas, ignorer le lien étroit qui existe entre les deux villes. Bien entendu, au-delà des difficultés que connaît Bruxelles, liées au chômage, aux problèmes d’intégration et de radicalisation, auxquels nous devons plus que jamais faire face, nous devons assumer nos responsabilités. Tout en sachant relativiser certaines choses… Comme le fait qu’avant les attentats parisiens et l’alerte « niveau 4 » à Bruxelles, les chiffres économiques de l’année 2015 étaient globalement positifs ? Oui ! C’est pour cela qu’il est important de savoir prendre un peu de recul, avant d’analyser les données chiffrées. Et se dire qu’après quelques jours difficiles où, je le répète, nous avons eu des indications de menaces très sérieuses sur la possibilité de nouveaux actes terroristes, il fallait bien prendre, à un moment donné, des décisions appropriées. Dans la foulée d’ailleurs, Yvan Mayeur, le bourgmestre de Bruxelles, en a fait autant en choisissant d’annuler son feu d’artifice annuel. Ce sont des choix qui, croyez-moi, sont très difficiles à poser, mais voilà, si la diminution de l’activité commerciale est une chose, la protection des vies humaines reste primordiale. Ces mesures de sécurité ont permis de rassurer la population, de 34 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Quand il existe des risques concrets, nous devons désormais apprendre à vivre avec quelques règles de sécurité minimales, qui sont complètement indispensables. peut-être éviter d’autres actes et surtout, elles ont permis la reprise d’une activité de plus en plus normalisée. Et puis, outre qu’il ne faut pas négliger la place importante de Bruxelles sur le plan international, on doit observer ce qui se passe ailleurs, même face à des choses auxquelles notre public n’est pas habitué. Je reviens de quelques jours à Rome, et il y avait des militaires absolument partout ! Nous avons vécu là une situation exceptionnelle voire inédite, et nous savons que quelques éléments sont à revoir : nous allons par exemple mieux collaborer avec le Ministère de la Défense, pour pouvoir mieux indiquer chacun des engins ou des uniformes militaires utilisés dans pareille situation. Histoire que la population puisse mieux faire la différence lorsqu’il s’agit d’opérations de sécurité. Quand il existe des risques concrets, nous devons désormais apprendre à vivre avec quelques règles de sécurité minimales, qui sont complètement indispensables. L’impact des événements n’a-t-il pas été gonflé par le rôle, parfois disproportionné peut-être, de la presse étrangère ? Très certainement. Bruxelles vit avec les avantages et les inconvénients de sa situation. Il y a chez nous un grand nombre de journalistes étrangers accrédités. Quand on se trouve dans une capitale européenne, que l’on abrite l’OTAN et plusieurs autres instances, où plus de cinquante mille personnes sont Bruxelles, avec sa région, a toutes les cartes en main pour développer tant son aspect multiculturel unique, que sa créativité, sa modernité et bientôt sans doute, son économie numérisée. directement ou indirectement liées à l’Union Européenne, où des rencontres et des sommets européens se déroulent tout le temps, on reste en permanence au cœur des attentions mondiales. Sans doute même plus que beaucoup ne le pensent ici. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la Région, qui a peut-être parfois trop tendance à rester centrée sur ellemême, doit, à mes yeux, apprendre à se tourner davantage vers l’extérieur. Et plus que jamais, avoir conscience d’une situation idéale : car quoiqu’on puisse en dire, je le constate dans mon quotidien, l’image de Bruxelles reste aujourd’hui excellente à l’étranger ! Et cette belle image doit, selon moi, pouvoir être mieux utilisée ailleurs, encore. Outre son statut de capitale européenne et sa localisation géographique centrale, quels restent les principaux atouts de Bruxelles, selon vous? Bruxelles, c’est d’abord une ville de taille respectable mais humaine, où la qualité de vie reste excellente et qui reste encore très abordable dans ses prix. Notamment par rapport, à d’autres capitales comme Londres ou Paris. Et où non, contrairement à ce qu’on dit tout le temps, il n’y a pas plus de problèmes de circulation qu’ailleurs ! Et puis surtout, on est en train d’assister à un bouillonnement créatif et culturel sans précédent : le Musée Magritte n’est qu’un succès parmi beaucoup d’autres. C’est à nous tous de fédérer au mieux les forces de nos opérateurs autour de ce genre d’initiatives, capitales pour Bruxelles : je veux parler aussi bien de la cérémonie des Magritte du cinéma, que de Bozar, de la Monnaie ou du folklore local. Je voyage énormément, et chaque fois que je rencontre des étrangers ayant vécu chez nous, des diplomates entre autres, ils me parlent de Bruxelles avec un certain enthousiasme. Et souvent, avec l’envie de revenir y vivre. Enfin, le fait qu’on y parle plusieurs langues et sa mixité culturelle restent d’autres forces extraordinaires. On ne doit pas le perdre de vue non plus. Vos déclarations semblent rejoindre celles, récentes, des Ministres Didier Gosuin et Rudi Vervoort : certaines répercussions seraient donc bel et bien à nuancer ? Elles sont bien réelles, mais effectivement à …nuancer ! Et si, à l’heure actuelle, certains opérateurs connaissent encore quelques difficultés, tous les acteurs publics possèdent encore une énorme capacité d’action. Au gouvernement fédéral, nous venons par exemple de prendre une série de mesures très favorables à l’embauche, avec la réduction des charges dans toute une série de secteurs, en particulier pour les petites entreprises. L’horeca en profite déjà pleinement. Nous avons, je tiens à le redire, un potentiel immense dans le secteur culturel : via cet incitant fiscal que représente le tax shelter notamment, que je connais bien pour l’avoir initié il y a une dizaine d’années, qui permet de dégager plusieurs centaines de millions chaque année. Il peut encore largement servir le cinéma et bientôt – c’est important – les arts de la scène. Selon moi, beaucoup de nouvelles structures sont encore à créer et imaginer autour de tout cela, car cela rejaillira dans tous les domaines. Il est donc vraiment capital que les pouvoirs publics puissent œuvrer ensemble sur la relance de ce genre d’activités. Pour moi donc, Bruxelles, avec sa région, a toutes les cartes en main pour développer tant son aspect multiculturel unique, que sa créativité, sa modernité et bientôt sans doute, son économie numérisée. Les défis et les enjeux sont aussi énormes que nombreux ! ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 35
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À Londres, après les attentats de 2005, l’économie s’était très vite rétablie. ÉCONOMIE ET TERRORISME Une économie riche et diversifiée, garantie de résilience La menace terroriste n’a qu’un impact limité sur l’économie, pour autant qu’elle ne se prolonge pas indéfiniment. En revanche, l’instabilité politique induite par le terrorisme constitue un vrai danger. Peter Van Dyck A u lendemain des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, Joe Kaeser, patron de Siemens, confiait au Financial Times sa crainte de voir les entreprises investir moins en raison d’une instabilité géopolitique en Europe. Le ministre italien des finances Pier Carlo Padoan ne disait pas autre chose quand il affirmait que la vague terroriste menaçait la reprise économique balbutiante dans la zone euro. On peut comprendre l’inquiétude des chefs d’entreprise et des politiques, mais la panique ne se justifie pas : diverses études confirment que le terrorisme n’ébranle l’économie que de manière temporaire. Les attentats à Paris coûtent cher, bien entendu. Outre les coûts directs des infrastructures détruites – et les coûts humains ! – les coûts indirects sont considérables : pensons entre autres aux mesures de sécurité, telles que la présence militaire dans les rues. Pas de choc boursier Selon Martien Lamers, économiste à la Rijksuniversiteit Groningen et titulaire d’un doctorat défendu à l’Université de Gand sur l’impact économique du terrorisme, les coûts directs sont faciles à calculer et plutôt limités. Ainsi, les bombes qui ont explosé dans quatre trains le 11 mars 2004 à Madrid n’ont généré des dégâts qu’à concurrence de 0,16 % du PIB régional. « En revanche, les coûts indirects concernent l’impact du terrorisme sur la croissance économique et sont beaucoup plus difficiles à chiffrer », explique-t-il. « Nous voilà réduits à des conjectures, car il est impossible de définir quelle aurait été la croissance sans les attentats. » Il était frappant de constater qu’au lendemain du 13 novembre, les actions en bourse n’avaient guère vacillé. « Contrairement à d’autres données indispensables à la mesure de la croissance économique, les données bour36 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 sières sont disponibles rapidement et constituent dès lors un excellent baromètre de l’impact que le terrorisme pourrait avoir sur l’économie », constate M. Lamers. « Cet impact se révèle habituellement modeste. Les bourses de New York ont fermé pendant une semaine après le 11 septembre. Une sage décision : à la réouverture, les pertes sont restées modérées. » Ce scénario s’est reproduit en juillet 2005, après les attentats dans le métro londonien : les marchés se sont rétablis en quelques jours à peine. Le tourisme prend cher Le tourisme et l’horeca sont les secteurs les plus touchés par le terrorisme. C’était d’ailleurs la volonté délibérée des terroristes qui, l’an passé, ont organisé les raids à Sousse et dans le musée du Bardo à Tunis. Les malfrats ont atteint deux objectifs : déstabiliser l’économie locale et attirer l’attention de la communauté internationale par les nationalités des victimes. Idem en Espagne, où les touristes, qui n’avaient pourtant rien à voir avec la cause indépendantiste, ont fréquemment été pris pour cible par le mouvement séparatiste basque ETA. Les retombées des attentats dans un pays méditerranéen tel que l’Espagne sont cuisantes parce que le tourisme apporte une contribution majeure à l’économie. « Ce même secteur ne représente en Belgique que 2 à 3 % du PIB. L’impact de la menace terroriste sur le tourisme belge serait négligeable à l’échelle de l’économie tout entière », estime Martien Lamers. Les attentats de Daesh, le 13 novembre à Paris, ont coûté 132 vies humaines, incitant de nombreux étrangers (surtout Américains et Japonais) à annuler les vacances qu’ils y avaient réservées. Les revenus du tourisme ont été divisés par deux, avec un impact tout particulier sur les hôtels de luxe. Même Disneyland Paris, bien loin du centre-ville, a vu son flux de visiteurs réduit de moitié. Les pertes du secteur sont évaluées à 39 milliards d’euros. FOCUS Un simple report de dépenses ? Il est particulièrement ardu d’évaluer un coût indirect tel que la perte de confiance des consommateurs. Étonnamment, l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, en janvier 2015, qui coïncidait avec le début de la période des soldes, n’a eu aucune répercussion négative sur la consommation à Paris. On ne peut pas en dire autant des attentats qui, dix mois plus tard, ont notamment touché la salle du Bataclan : les restaurants et centres commerciaux, tant dans le centre qu’à l’extérieur, ont vu leur clientèle s’étioler pendant une semaine. Les superettes de quartier en ont tiré profit avec, pour certaines, 20 % d’augmentation du chiffre d’affaires (notamment en raison des livraisons à domicile). L’accroissement des ventes en ligne a aussi joué un rôle compensatoire. La peur a cloîtré les gens chez eux pendant un moment, mais la population locale est vite retournée dans les restaurants et les boutiques, admettant un besoin de contacts sociaux. maintenir au moins de 10 à 20 ans pour affecter sérieusement l’économie. En Espagne, l’ETA a semé la mort et la destruction du milieu des années 70 aux années 90, faisant près de 800 victimes. Au cours de cette période, les investissements étrangers y ont reculé de 13,5 %. De même, Israël a perdu 10 % de croissance en 2004, après la deuxième Intifada. Des attentats à la bombe ont ravagé l’Irlande du Nord pendant 30 ans, avec à la clé des conséquences désastreuses pour l’emploi dans le secteur privé. En janvier 2015, l'attentat contre Charlie Hebdo n'avait eu que peu d'influence sur la consommation, à Paris. La menace terroriste parvient certes à retarder les achats, mais pas à les supprimer. Un phénomène comparable se manifeste au niveau macro-économique : les réactions de peur de la part d’investisseurs étrangers restent mesurées. Des études montrent que, dans le cadre d’un partenariat commercial entre deux nations, lorsque l’un des deux partenaires est frappé par un acte terroriste, les échanges entre eux peuvent chuter de 91 % par rapport à la normale, mais uniquement en cas de menace prolongée ou face à des attentats de l’envergure du 11 septembre, qui a fait 2.000 victimes. La défense se frotte les mains... Les pays émergents ou en développement se révèlent beaucoup plus vulnérables que les économies riches et diversifiées. Pour ces dernières, une menace sur le secteur touristique suscitera plus facilement un déplacement de l’activité économique vers d’autres secteurs moins sensibles. Martien Lamers mentionne un réflexe quelque peu cynique : les secteurs de la défense et de la construction aéronautique profitent habituellement du terrorisme. « Nous constatons par exemple qu’en Israël, les cours de la plupart des actions sont en baisse après des attentats, sauf dans le secteur de la défense. On s’attend en effet à ce que les autorités investissent davantage dans la sécurité. Un avionneur tel que Lockheed a par exemple progressé après les attentats de Paris. » Martien Lamers estime que la menace terroriste doit se Le contexte social Les conflits dans ces pays sont de nature historique et ethnique ou communautaire, alors que les attentats de Londres, Madrid et Paris plongent leurs racines dans le fondamentalisme musulman. Martien Lamers cite une étude de Richard Jong A Pin, un de ses collègues à la Rijksuniversiteit Groningen, pour mettre en garde contre une instabilité politique qui constituerait un plus grand danger pour notre économie que le terrorisme jihadiste en lui-même. « Al Qaida a fait sauter quatre trains à Madrid en 2004 pour se venger du soutien que l’Espagne apportait à la guerre en Irak. Cet événement a certainement influencé les élections qui, quelques jours plus tard, ont détrôné le gouvernement en place. Les recherches de mon collègue démontrent que le terrorisme raccourcit l’espérance de vie des gouvernements. Ce n’est donc pas par hasard que le président français François Hollande a déclaré qu’il souhaite être jugé sur sa politique de l’emploi, à la fin de son mandat. Le non-emploi est un terreau fertile du terrorisme. Une économie intégratrice, qui offre des perspectives d’emploi à ses jeunes, voit décliner l’efficacité des attentats terroristes : dans ce cas, le nombre d’attentats réussis diminue fortement. » Tant qu’à resituer la violence extrémiste dans un contexte social plus large, Martien Lamers y ajoute un message essentiel : « En tant que citoyen, je me réjouis de voir les pouvoirs publics prendre la menace terroriste au sérieux. Je suis heureux de constater la présence de militaires dans les rues de Paris et de Bruxelles. En tant que scientifique, toutefois, je suis forcé de conclure qu’il existe des mesures moins onéreuses pour sauver des vies. Sous un angle purement rationnel, il est bien plus utile d’investir dans la sécurité routière, parce que les risques que représente le trafic – plus de 700 morts chaque année en Belgique – sont beaucoup plus importants que ceux de la menace terroriste. » ● Vingt ans de terrorisme de l’ETA auront probablement coûté 13,5 % d’investissements étrangers. BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 37
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ENTREPRENDRE TRANSITION Agriculture urbaine : bénéfices et opportunités BECI a organisé en décembre dernier un séminaire sur les opportunités de l’agriculture urbaine pour Bruxelles et ses entreprises. Le Centre de Conseil en Agriculture Urbaine de Gembloux Agro-Bio Tech, Bruxelles Environnement, Green Build et Abattoir y ont présenté les projets en cours, à Bruxelles et ailleurs. Laura Rebreanu, BECI F ermes urbaines, potagers sur toits, serres intégrées aux bâtiments, façades vertes, agriculture verticale... Les villes et les bâtiments se transforment pour réintégrer la production agricole dans l'espace urbain tout en améliorant la qualité de vie des habitants. Partout dans le monde, les projets se multiplient. L'agriculture urbaine présente de nombreux bénéfices pour tous les acteurs de la ville, citoyens, services publics ou entreprises (immobilier, bureaux, commerces, etc.). Bruxelles, à l’instar de villes telles qu’Amsterdam, New York ou Vancouver, s’y intéresse à son tour. Si l’on considère la zone péri-urbaine, dans un rayon de 10 km autour de la Région bruxelloise, l’avantage semble évident : le développement d’une production locale doit permettre de couvrir une partie des besoins de la ville en produits frais, tout en diminuant la pollution liée au transport. Ce n’est pas le seul bénéfice de l’agriculture urbaine. Elle se développe souvent sur des espaces inoccupés ou peu utilisés, tels que toits et friches urbaines, en permettant leur végétalisation. L’amélioration du couvert végétal en ville peut contribuer à protéger de l’effet d’« îlot de chaleur » urbain, à réguler la qualité de l’air (filtration des particules, production d’oxygène, absorption du CO2 ), limiter l’impact des pluies d’orage et restaurer la biodiversité. Lorsque la production urbaine colonise les bâtiments via des potagers sur toit ou serres intégrées, elle peut améliorer l’isolation des bâtiments, contribuer au recyclage de l’énergie et de l’eau, et plus simplement, améliorer le cadre de vie des utilisateurs, qu’il s’agisse de logements ou d’espaces de travail. La végétalisation des surfaces est particulièrement intéressante pour le secteur immobilier : elle permet non seulement divers gains en termes d’énergie et d’eau, mais aussi en termes d’image et de différenciation. De plus, les activités d’agriculture urbaine sont prises en compte dans le cadre des certifications environnementales telles que le Breeam ou Batex. Des projets à Bruxelles Le secteur immobilier représente d’ailleurs un potentiel de développement important. Selon une récente étude effectuée par Bruxelles Environnement dans le cadre du projet européen ResilieNtWEB, Bruxelles possède pas moins de 4.377 toits plats, représentant 590 ha, soit plus de 2,5 fois la surface des terrains agricoles inscrite au 38 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 PRAS (228 ha). Bien sûr, ces surfaces ne sont probablement pas toutes exploitables, mais la ressource est considérable. La reconversion des bureaux vides est une autre piste à explorer. L’intérêt des entreprises est très vif, comme le montre le développement de projets de plus en plus nombreux. Citons, entre autres, le quartier durable Tivoli, le projet Kessel, qui regroupe logements et potagers, le projet de serre et salle d’évènements Choux de Bruxelles, et bien évidemment le projet Foodmet, la nouvelle halle d’Abattoir dont la toiture plate sera aménagée en ferme urbaine. Le point commun de tous ces projets est qu’ils combinent la production agricole à d’autres activités économiques. En effet, la production n’est pas rentable à elle seule, du moins pas à court terme, vu les nombreuses contraintes imposées par l’environnement urbain. Mais lorsque les projets sont bien conçus, le retour sur investissement peut s’avérer intéressant et la plus-value importante. En dehors des grands projets immobiliers, de nombreuses autres initiatives ont vu le jour à Bruxelles : élevage d’insectes, champignonnières, aquaponie, apiculture urbaine... Ensemble, tous ces projets innovants permettent de diminuer l’impact environnemental des Bruxellois, d’améliorer leur qualité de vie, de les reconnecter à la nature et de redonner un visage humain à la production alimentaire. Ils contribuent ainsi au développement de la ville et renforcent sa résilience. ● Info : Laura Rebreanu, responsable environnement et énergie BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 Projet européen BAMB : concevoir des bâtiments comme banques de matériaux L’économie circulaire dans le secteur de la construction Séminaire de lancement - 3 mai 2016 - Auditorium BEL, Site de Tour & Taxis Le projet européen BAMB (Buildings as Material Banks) vise à concevoir des bâtiments qui soient également des « banques de matériaux » . Développé dans le cadre du programme-cadre Horizon 2020 de l’Union Européenne, il a pour objectif de contribuer à la transition vers une société et une économie verte à travers l’éco-innovation. Le but est d’optimiser l’utilisation de ressources et plus spécifiquement de matériaux tout au long du cycle de vie des bâtiments que ce soit en rénovation ou en construction neuve et ce dans une vision d’économie circulaire. Bruxelles Environnement en est le coordinateur. ■ En pratique Le projet BAMB rassemble 16 partenaires représentant 8 pays européens différents. Il comporte 6 projets pilotes (nouvelle construction et rénovation) qui ont pour objectif de tester : ◗ les passeports matériaux et la conception réversible de bâtiments ◗ le potentiel de réduction des déchets et d’utilisation de ressources vierges ◗ certains éléments relatifs aux business modèles qui seront développés. 2 projets pilotes seront développés à Bruxelles. Les tests porteront entre autres sur des éléments de construction décisifs en terme de performance thermique – par exemple des éléments de façade - ceci afin d’assurer qu’une ambition élevée en terme de réutilisation de matière est bien compatible avec une ambition énergétique élevée. Les projets ont été sélectionnés pour couvrir diverses fonctions, diverses tailles de bâtiment, la construction neuve et la rénovation et des réalités financières variées. L’ambition est très élevée et varie d’un projet à l’autre. Mais l’on peut dire qu’au bas mot, il s’agit de diminuer de 70% au moins la production de déchets et réduire l’utilisation de ressources d’au moins 50%. Des outils d’aide à la conception, d’évaluation et de gestion seront développés ainsi que des nouvelles approches commerciales et financières et ce pour toute la filière du secteur de la construction Le projet BAMB s’étend du 01.09.2015 au 01.03.2019. Plus d’info Vous êtes architecte, ingénieur, consultant immobilier, entrepreneur en construction ou rénovation, producteur de matériaux, chercheur, décideur politique…? Venez nous rejoindre le 3 mai 2016 pour le Séminaire de lancement du Réseau BAMB Auditoire BEL de Bruxelles Environnement Site de Tour & Taxis Avenue du Port 86/C, 1000 Bruxelles Inscription (gratuite) à partir du 15 mars sur le site du projet, www. BAMB2020.eu This project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 642384.
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ENTREPRENDRE Hub Transmission : « Votre entreprise vendue ou remboursé » ! Lancé par BECI il y a un an, le Hub Transmission, après avoir effectué une analyse des points d’opportunité, accompagne les entreprises cédantes et mène avec elles un plan d’action si nécessaire. L’une des causes d’échec de la transmission est la santé trop relative des sociétés qui n’attirent pas les acquéreurs. Par son action, le Hub Transmission offre désormais à ses membres la garantie à 100 % de trouver un acquéreur1 . «N ous disposons actuellement d’un volant de plus de 400 acquéreurs référencés », annonce Erick Thiry, coordinateur du Hub Transmission. Un fabuleux potentiel de reprise, qui couvre tous les secteurs et tous les budgets, et n’attend que des entreprises pour leur donner une nouvelle vie. On ne cesse de le rappeler : il y aura des dizaines de milliers de sociétés à acquérir dans les dix années à venir sur Bruxelles – mais 60 % d'entre elles risquent de ne pas trouver acquéreur ! Il n’est malheureusement pas suffisant pour un entrepreneur de trouver un repreneur ; encore faut-il que ce dernier soit séduit, rassuré, convaincu de pouvoir apporter à l’entreprise une vraie valeur ajoutée, qui va permettre la croissance et le maintien de l’emploi. Souvent, le financement de l’acquisition est aussi un frein à la concrétisation d’un projet. Les prêteurs peuvent s’avérer frileux et, si l’entreprise ne dispose pas d’un « esprit sain dans un corps sain », cette étape a de fortes chances de se solder par un échec – d’où l’importance d’une bonne préparation. La mauvaise évaluation ou la surévaluation des entreprises constituent également une cause récurrente d’échec. L’entrepreneur qui a une idée erronée de la valeur de son entreprise va, par sa conviction, évincer certaines propositions et risquer ainsi de faire échouer son projet. La valeur d’une entreprise peut être améliorée par un travail de fond, qui peut prendre plusieurs années, mais qui garantit au chef d’entreprise de trouver un acquéreur et d’obtenir le prix souhaité. « Nous pourrions citer encore de multiples raisons qui font obstacle à la reprise », ajoute Erick Thiry. Mais après une année riche de centaines d’échanges, d’analyses, de conseils et d’accompagnements, « il est clair que nous pouvons garantir aux chefs d’entreprise de céder leur société dans de bonnes conditions. Nous avons d’excellents partenaires et de nombreux acquéreurs sur les rangs. » Accompagnement Avant de la proposer à ses acquéreurs, le Hub Transmission effectue un screening de l’entreprise à remettre, afin d’évaluer sa santé, ses forces, ses faiblesses, ses potentialités de croissance, etc. Bref, une analyse qui permet d’avoir une vision claire de la situation, de déceler les éventuels 1 Si, dans un délai convenu et si vous avez suivi tous les conseils de nos experts, nous n'avons pas vendu votre entreprise, nous vous remboursons les frais d'adhésion. 40 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Soirée d’information du Hub Transmission, le 4 décembre dernier. problèmes et planifier d’éventuelles actions. « Notre mission consiste alors à accompagner l’entreprise et faire en sorte qu’elle soit à terme intéressante pour un repreneur », poursuit Erick Thiry. « Ces entreprises vont se voir proposer un plan d’action pouvant se planifier de 6 mois à 3 ans afin qu’elles renouent avec le succès. L’objectif est clair : en (re) valorisant les entreprises bruxelloises, nous visons à les pérenniser et ainsi maintenir l’emploi dans notre région. » « Bien sûr, toutes les entreprises ne nécessitent pas nécessairement un accompagnement de trois ans ; certaines offrent déjà un profil très intéressant et peuvent être plus rapidement transmises. Nous avons fréquemment des demandes de cédants et repreneurs qui se sont trouvés et nous demandent de les accompagner dans la transmission. Ces missions ne prennent dès lors que quelques mois. Nous avons aussi des demandes d’aide afin de trouver un financement pour l’acquisition. De nos jours, il est rare de n’avoir recours qu’à une seule solution de financement. Une association de prêt bancaire, fonds publics, fonds privés et du cédant, qui prête de plus en plus à l’acquéreur, est souvent élaborée. » Une fois que la transmission se dessine, le Hub entend la favoriser rapidement et l’encadrer pendant son déroulement, mais également a posteriori. L’accompagnement est souvent préconisé pour une période de six mois à un an – la durée critique pour le repreneur. « En d’autres termes, dès que nous sommes certains qu’elle est prête à prendre son envol, on la lâche. » Cet accompagnement personnalisé et « aux petits soins » a pour but de garantir que 100 % des Guy Van den Noortgate Cas vécu Conditions générales : les miennes ou les siennes ? Partage d’expérience avec un panel de chefs d’entreprises, de gauche à droite : Gery Dohmen (Illico Travaux), Vincent Schaller (Systemat), Jean Lejeune (Fresh Attitude) et Véronique Croisé (Nias). entreprises trouvent un repreneur tout en réduisant le risque d’échec par la suite. Séances d’information Si le Hub Transmission entend communiquer auprès des entreprises bruxelloises (pas moins de 37.000 d’entre elles sont concernées par cette problématique dans les dix ans qui viennent), il assure également un environnement hautement confidentiel, tant pour le cédant que pour l’acquéreur. « Au travers de BECI (Chambre de Commerce de Bruxelles) et de ses partenaires, le Hub offre non seulement une garantie de qualité, mais aussi d’éthique et de confiance pour les deux parties », affirme Erick Thiry. « Garantir aux entreprises qu’elles vont être cédées dans de bonnes conditions ne relève pas de l’utopie. C’est le même constat que ferait un chef d’entreprise en examinant le résultat d’une étude de marché avant de lancer un produit. Il y a des conditions qui doivent être réunies, une stratégie à mettre en place, des actions à mener, des KPI (objectifs) précis et un pilotage de projet professionnel. Nous avons une capacité à lever plus de 250 millions d’euros, des partenaires de très grande qualité et avons créé un environnement favorable à la transmission. Raisons pour lesquelles nous pouvons nous engager auprès des entrepreneurs… » ● Dans le numéro précédent, nous abordions les principes généraux attachés à la réalisation de conditions générales. Mais que se passe-t-il si tant le vendeur que l’acheteur s’échangent leurs conditions générales respectives de vente et d’achat, et que ces conditions divergent ? Cette question n’est pas réglée par la loi. Pourtant, cette problématique se rencontre bien plus souvent qu’on le pense. Beaucoup d’entrepreneurs nous questionnent pour savoir lesquelles priment. Les conditions générales de ventes sont les conditions déterminées par le vendeur lorsqu’il vend un bien ou preste un service. De manière similaire, les conditions générales d’achat sont celles que l’acheteur va communiquer au vendeur lorsqu’il souhaite acheter un bien ou qu’un service soit presté en sa faveur. Plusieurs théories ont été développées par la doctrine et la jurisprudence, lesquelles trouveront à s’appliquer selon l’interprétation qui sera donnée par le juge à la volonté des parties dans le cas d’espèce. La première solution consiste à prendre les conditions générales de l’offrant, à moins qu’elles aient été expressément rejetées par l’autre partie. C’est ce qu’on appelle la first shot rule. La seconde thèse consacrée est celle du « dernier mot » ou du last shot rule : le juge considérera que la partie qui a fait état de ses conditions générales en dernier lors du processus de formation du contrat est celle dont les conditions priment. Il estimera en effet que l’autre partie a tacitement accepté les conditions générales de son co-contractant. Enfin, si les deux parties n’ont entendu s’engager qu’à leurs propres conditions, les conditions générales contraires seront toutes deux écartées, laissant le droit commun des contrats régler les clauses contradictoires : c’est la knock out rule. Cette dernière solution ne vaut que pour autant que les conditions générales contradictoires portent sur des éléments accessoires du contrat. Sinon, c’est la conclusion du contrat lui-même qui fait défaut puisque, pour être conclu, un contrat nécessite le consentement des parties sur les éléments essentiels de la future relation. À retenir On vient de le voir, plusieurs théories peuvent être retenues lorsqu’il s’agit de départager des conditions générales contradictoires. Or, mis à part l’interprétation du juge, il n’existe aucune certitude en ce domaine et il est fréquent de voir la knock out rule retenue. Il vaut donc mieux être attentif lorsque vous recevez les conditions générales de votre co-contractant : contestez par écrit et rapidement les clauses problématiques afin de montrer que vous n’y avez pas adhéré. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Business Mediation Summit : une autre approche des litiges La 3e édition du Business Mediation Summit1 , s’est tenue fin janvier. Accueillis dans les locaux de la Solvay Brussels School par Georges Ataya, professeur et directeur académique du programme d’IT Management Education, les participants – plus de 150 personnes – ont pu réfléchir et se questionner sur le thème de la journée : Challenge your dispute resolution strategy. Hugo De Maertelaere et Laurence Durodez P ierre Schaubroeck, président de bMediation, dans son mot de bienvenue, a souligné l’enjeu de la journée : sensibiliser les entreprises et leurs conseillers externes (avocats) et internes (juristes d’entreprise) aux méthodes de résolution des conflits moins traditionnelles (que le procès), mais plus consensuelles et tout aussi efficaces. Il s’agit d’un enjeu de taille pour le monde de l’entreprise. Saskia Mermans, présidente de l’Institut des Juristes d’Entreprise, ne s’en est pas cachée : la médiation ne fait pas encore partie intégrante de l'arsenal juridique utilisé par le juriste d'entreprise pour résoudre les conflits. En général, celui-ci se tourne vers l’arbitrage ou la voie judiciaire. L’intérêt du Business Mediation Summit n’en est que plus important : engager cette réflexion. Quelle place donner à la médiation pour les juristes d'entreprise ? Leur contexte de travail est toujours plus complexe. Les dirigeants attendent d’eux proactivité et gestion du risque. Difficile alors de faire une place à la médiation. Pourtant, le travail du juriste d’entreprise va bien souvent au-delà du juridique. Il est amené de plus en plus à travailler avec d’autres professionnels de l’entreprise, et à s’intéresser aux activités de chacun de ses départements. Cette vision centrale donne au juriste d’entreprise l’opportunité de jouer un rôle important dans le développement de la médiation. D’ailleurs, la volonté de l’Institut des Juristes d’Entreprise, comme l’a rappelé Mme Mermans, est de les sensibiliser à la médiation et de les aider à l’intégrer dans le processus de résolution des conflits qu’ils ont à connaître. Face à un conflit, il est indispensable d’analyser les paramètres qui ont une incidence sur l’adoption d’une stratégie de résolution. Comment faire ? Réuni autour de cette 1 Business Mediation Summit est une initiative conjointe de bMediation et de l’Institut des Juristes d’Entreprise – www.businessmediationsummit.eu. 42 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Pierre Schaubroeck, président de bMediation. question, un panel de personnalités de divers horizons – entrepreneur, académicien, avocat ou médiateur – a mis en évidence les principaux éléments à prendre en considération dans ce cheminement. Pas évident ! Même paradoxal, comme en témoigna Patrick Baeten, Deputy General Counsel d’Engie. Tout litige est mauvais pour l’entreprise : son issue est incertaine, son coût élevé... Pourtant, il est difficile de convaincre les décideurs – focalisés sur les pertes et profits – d’avoir recours à la médiation. Depuis le 1er janvier, Engie expérimente un projet pilote de médiation. Pour Patrick Baeten, dans cette démarche, il est fondamental d’établir un cadre de référence et d’avoir une méthode bien établie. Il faut absolument se méfier des généralisations, des simplifications et des intuitions pour pouvoir développer un processus de médiation viable en entreprise. D’ailleurs, il est persuadé que si les « grandes » entreprises ouvrent la voie, le recours à la médiation percolera vers les plus « petites ». Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? La médiation est économiquement avantageuse et pourtant la majorité des conflits sont portés devant les tribunaux. Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? ENTREPRENDRE Le carré d’as du procès 1) Je sais ce que je dois demander au juge 2) La décision qu’il rend va résoudre définitivement mon problème 3) La décision du juge est susceptible d’application concrète 4) Ma demande est prouvée avec certitude Le facteur économique est très présent dans la mise en œuvre d’une stratégie de résolution du conflit, même s’il ne faut pas minimiser la dimension humaine. Chercher à convaincre ou à imposer n’amènera pas une solution pérenne, comme l’a indiqué Georges Hanot, médiateur et fondateur de Con-Sent ADR. Ce n’est pas la démarche qu’adopte la médiation. Barney Jordaan, professeur à la Vlerick Business School, a insisté quant à lui sur l’importance de la bonne information des parties sur tous les éléments du conflit. Et sur la nécessité de ne pas limiter la médiation aux seules parties. Il est en effet parfois nécessaire d’impliquer d’autres personnes qui influencent ou agissent indirectement sur l’une ou l’autre des parties. Point clé, comme nous le découvrirons dans l’étude de cas ! Tout litige est mauvais pour l’entreprise : son issue est incertaine, son coût élevé... Pourtant, il est difficile de convaincre les décideurs d’avoir recours à la médiation. Le « cube 3D » : un outil ludique de médiation. Helena De Backer et Gérard Kuyper, avocats et médiateurs, s’interrogent : pourquoi si peu d’entreprises choisissent-elles la médiation, alors même qu’elle a fait ses preuves ? Le problème n’est pas peut-être pas juridique mais économique. Et de dresser un parallèle avec le secteur médical : face à un conflit, le client attend une réponse comme le patient face à la maladie attend du médecin le bon diagnostic. C’est un marché de confiance. Tous les paramètres – management, économique, humain, information – doivent être analysés et combinés, pour déterminer la stratégie utile à la résolution du conflit. L’outil pour y arriver : le cube 3D proposé par bMediation. Meilleure information, meilleure vision À travers plusieurs séries de questions ciblées sur ces quatre paramètres (« Combien suis-je prêt à payer réelPour Helena De Backer, la médiation apporte la force et la dynamique d’un tiers : le médiateur. Raison pour laquelle elle propose de l’essayer pour s’en convaincre ! Ce que les participants n’ont pas tardé à faire puisque la suite du programme leur proposait de participer à une étude de cas. Réunis en quatre groupes de travail et accompagnés par un modérateur, ils ont eu à connaître d’un différend commercial assez classique, de prime abord. L’objectif était de les amener à déterminer, au vu des éléments portés à leur connaissance, le mode de résolution du conflit le mieux adapté. Première étape, déterminer les différents modes de résolution susceptibles d’être retenus : le procès, l’arbitrage, la médiation, l’expertise amiable, la négociation, ou encore la conciliation. Étude de cas : Sirin vs. Alkonost Sirin est une société familiale. Son produit principal, à base de méthyl-cellulose, permet d’extraire l’humidité des systèmes pneumatiques. Sirin se fournit auprès d’Alkonost depuis de nombreuses années, pour un montant annuel de 250.000 €. Saskia Mermans, présidente de l’IJE. Alkonost est une société de taille moyenne. Son fournisseur habituel a cessé la fabrication de méthyl-cellulose. Il a choisi un nouveau fournisseur, a envoyé une fiche de données de sécurité et un échantillon du produit à Sirin. La formule contient deux atomes d’hydrogène suppléBECI - Bruxelles métropole - mars 2016 43 lement ? », « Je prends plaisir au conflit. Je veux me faire respecter et punir : vrai ou faux ? », ou encore « Est-ce mon premier litige de ce type ? Avec cette personne ? En général ? »), il va être possible de déterminer la stratégie la mieux appropriée pour résoudre le conflit : la médiation ou le procès (principalement). Le cube 3D permet de se tourner vers le procès en toute connaissance de cause (voir encadré). Une des questions du cube 3D, cruciale dans de nombreux litiges comme l’a souligné Gérard Kuyper, est le facteur temps : les entreprises ne peuvent pas attendre ; leurs clients, leurs salariés et leurs fournisseurs non plus. La survie économique des entreprises est souvent en jeu. Or, l’absence d’élasticité de la justice, telle que nous la connaissons aujourd’hui (manque de juges, arriérés judiciaires…) n’offre pas une solution adéquate.
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ENTREPRENDRE D’ailleurs, les deux sociétés semblent avoir des intérêts communs : elles n’ont pas envie de mettre en péril leur relation commerciale. Alors, comment aborder le conflit et choisir la meilleure approche de résolution ? Faire la liste des arguments pour et contre de chacun : on en revient au cube 3D ! En groupe de travail : Sirin vs. Alkonost mentaires par rapport à celle de l’ancien fabricant. D’un point de vue chimique, le produit rentre dans la définition commerciale généralement acceptée du méthyl-cellulose. De nombreux clients de Sirin se sont plaints de la dernière livraison du produit et signalent que leurs systèmes se sont encrassés. Sirin a dû récupérer toutes ses livraisons et rembourser les frais de nettoyage de plusieurs clients, dont certains menacent de se fournir ailleurs. Sirin considère que les pertes, y compris les débours, le manque à gagner et l’atteinte à la réputation de son entreprise dépassent les 250.000 €. Alkonost n’a jamais su avec précision ce que Sirin faisait du produit et soutient qu’elle ne peut pas tout savoir sur les différents usages du méthyl-cellulose et son efficacité. Alkonost avance que Sirin aurait dû tester les échantillons et lire la fiche technique avant de commencer la fabrication de son produit. Appréhender toutes les dimensions du conflit Dans chaque salle, les mains se lèvent. On tente de comprendre ou d’expliquer. On questionne. D’emblée, le manque d’information semble évident, tant du côté de Sirin que d’Alkonost. L’un ne vérifie pas ce qu’il commande, et l’autre ne connaît pas l’utilisation que fait son client du produit qu’il lui livre ! Y-a-t-il des contrats ? Qui a reçu l’information sur le changement de formule du produit ? On s’interroge aussi beaucoup sur les coûts du litige. Il est clair que la problématique n’est pas la même pour les protagonistes. L’une risque sa survie, alors que l’autre peut attendre et a même intérêt à un certain pourrissement du conflit, même si son image risque d’être écornée ! Et que disent leurs avocats ? La même chose ! Finalement, comme le soulignait lors du débriefing France Delobbe, juriste d’entreprise, Head of Legal Affairs SNCB, le plus frappant est de constater que l’analyse et le traitement de l’information ont été très différents d’un groupe à l’autre, alors même que l’analyse juridique était parfaitement identique : un cas de responsabilité avec la faute, le dommage et le lien de causalité – à déterminer. Et de souligner également l’importance de la relation humaine dans la médiation. Au final, des instructions additionnelles permettront aux participants de mesurer l’importance des relations humaines, professionnelles et sociales : pour des raisons non liées au conflit, Alkonost a dû mettre fin au contrat de travail de son vendeur. Celui-ci a gardé de bonnes relations avec le responsable des achats de Sirin et, n’acceptant pas les circonstances de son licenciement, communique à Sirin des e-mails par lesquels sa hiérarchie le presse de conclure ses ventes et de ne pas faire part de leurs doutes sur la qualité du nouveau produit. De même, la collecte de l’information impacte fortement les données factuelles d’un conflit et influence le choix du mode de résolution à adopter ! Rien ne va de soi… sauf le bon usage du cube 3D de bMediation. ● Organisé par : En collaboration avec : 44 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 ENTREPRENDRE Résolution amiable de conflits portant sur une installation technique Dans le cas de litiges portant sur une installation technique, l’avis rendu par un expert – qu’il s’agisse d’une expertise judiciaire ou amiable – peut grandement faciliter la conciliation. U ne proportion importante des conflits contractuels concernent des installations techniques : systèmes électriques, mécaniques, électromécaniques, hydrauliques, thermiques, installations HVAC, équipements d’infrastructure, systèmes électroniques, machines, processus industriels ou énergétiques, etc. Dans ce type de litiges, l’expérience montre qu’au moins une des parties – si pas les deux – campe souvent sur une position assez éloignée de la « vérité judiciaire », à cause d’une mauvaise évaluation de sa position juridique ou contractuelle par rapport au problème technique. La confrontation de leur position avec l’avis d’un expert permet en général aux parties de mieux évaluer leurs prétentions et les chances de les voir éventuellement suivies par une juridiction. Le réalignement par l’expert des questions liées à la partie technique du litige va ainsi fortement augmenter les chances de succès d’une solution amiable, en aiguisant l’intérêt des parties pour une négociation. En effet, ce qui motive les parties à négocier, c’est la possibilité de conclure un accord qui leur paraît plus avantageux que l’issue judiciaire dans le scénario le plus défavorable – scénario que l’avis de l’expert leur aura permis de mieux appréhender. Le fait de formuler une opinion sur la partie technique du différend constitue Le réalignement par l’expert des questions liées à la partie technique du litige va fortement augmenter les chances d’une solution amiable. ainsi un grand avantage de la conciliation par l’expert. Une conciliation par expert peut avoir lieu, soit dans le cadre d’une expertise judiciaire, soit dans le cadre d’une expertise amiable. Le caractère obligatoire de la conciliation en expertise judiciaire est un avantage déterminant par rapport à la médiation, dont le choix est soumis au bon vouloir des deux parties. Par ailleurs, lorsqu’on s’efforce d’appliquer à la conciliation menée en expertise judiciaire les techniques propres à la médiation, on obtient des taux de réussite qui lui sont comparables. Seule différence entre les deux procédures : les caucus ne peuvent être utilisés en conciliation, où le caractère contradictoire des débats doit être impérativement respecté. Il serait donc souhaitable de prévoir pour les futurs experts judiciaires une solide formation aux techniques de conciliation, similairement à celle qui existe pour les médiateurs. Expertise amiable À côté de l’expertise judiciaire, l’expertise amiable présente les mêmes avantages. Un avis émis par un expert autorisé est en général suivi par les parties. Si elles le souhaitent, les parties peuvent assortir l’expertise amiable d’une clause de tierce décision obligatoire. Ce mode de résolution, désigné souvent comme « arbitrage contractuel », est une extension du contrat par lequel les parties s’engagent à suivre l’avis de l’expert. Il n’a rien à voir avec l’arbitrage « juridictionnel » tel que décrit dans la 6e partie du Code Judiciaire. Pierre Fabeck Quand, au cours d’une expertise judiciaire, une conciliation a lieu, on peut se demander si celle-ci n’aurait pas pu avoir lieu plus tôt, de manière amiable et sans avoir eu à entamer l’action judiciaire. La conciliation par le biais d’une expertise amiable est en effet plus rapide et moins onéreuse que la conciliation au cours d’une expertise judiciaire. Notons enfin que, lors d’une médiation, les parties peuvent, si elles l’estiment nécessaire, décider de faire appel à un expert : cela implique l’intervention de deux personnes dans le processus de résolution du conflit. Si l’expert choisi est également médiateur ou est rompu aux techniques de médiation, il peut y avoir un intérêt à ne s’appuyer que sur un seul intervenant pour aider les parties à résoudre leur litige. ● Ir. Pierre Fabeck, Consultant et expert en installations techniques et industrielles Expert auprès des Cours et Tribunaux Médiateur agréé en matières civiles et commerciales www.fabecom.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 45
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Pension : les indépendants rejoignent enfin le peloton de tête ! En matière de pension, les indépendants en Belgique ont longtemps eu l’impression de recevoir les miettes du festin : ils pouvaient cotiser 45 ans mais ne recevoir, au moment de la retraite, qu’une pension sensiblement inférieure à celle des salariés ou des fonctionnaires. Heureusement, il a été mis fin à cette injustice au cours de dix années de réformes, que nous avons ardemment défendues ! R appelons que le domaine des pensions en Belgique s’articule sur 4 piliers : 1er pilier : C’est la pension légale, basée pour les salariés et indépendants sur le principe de la solidarité-répartition. Le travailleur paie des cotisations sociales pour se constituer un droit de pension futur, mais l’argent est immédiatement versé aux pensionnés actuels. Il s’agit donc d’un mécanisme liant actifs et bénéficiaires, et jouant sur un principe intergénérationnel. Bonne nouvelle en ce domaine : la pension minimale des travailleurs indépendants, pour une carrière complète de 45 ans, sera alignée au 1er indépendant (CPTI) offrira bientôt les mêmes possibilités que l’EIP. Inutile désormais de « passer en société » aux seules fins de bénéficier d’une possibilité d’épargner pour un 2e pilier ! Jacques Boulet août 2016 sur celle des salariés : 1431,80 €/mois au taux ménage, et 1145,80 €/mois au taux isolé. 1er pilier bis pour les indépendants : Dans les faits, la pension légale des indépendants est inférieure en moyenne de près de 40 % à celle des salariés. Depuis 1982, un « premier pilier bis » a été instauré, qui permet aux indépendants de cotiser librement pour leur propre pension, en déduisant les primes versées comme des frais professionnels (ce qui donne droit à 45 % de réductions d’impôts et 22 % de réductions de cotisations sociales) ; c’est la fameuse PLC (pension libre complémentaire). Rendement imbattable – chaque indépendant en mesure d’épargner devrait se constituer en priorité sa PLC ! – mais limite d’investissement à 8,17 % (PLC ordinaire) ou 9,40 % (PLC sociale) du revenu imposable (avec un maximum 3483 €/an en 2015). 2e pilier : L’État, conscient que la pension légale ne suffit pas nécessairement, a décidé d’accorder certains avantages fiscaux afin d’encourager travailleurs et employeurs à constituer un complément de pension. Cette pension dite de « 2e pilier » est basée sur la capitalisation : les montants cotisés et leurs intérêts seront versés individuellement au cotisant. Pour les salariés, le 2e pilier c’est l’assurance-groupe. Pour les indépendants, c’était jusqu’ici l’engagement individuel de pension (EIP) réservé toutefois aux indépendants en société ! Nous saluons la réforme annoncée par le gouvernement fédéral : une convention de pension pour travailleur 46 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Jacques Boulet Administrateur délégué de Viaxis et membre de la Commission pour la réforme des pensions 2020-2040. L’indépendant qui a utilisé pleinement le potentiel d’une PLC pourra en sus épargner dans une CPTI et bénéficiera dans ce cadre d’un avantage fiscal de 30 % des primes versées. Le tout dans la limite de la règle des 80 %, qui prescrit que les primes pour pensions complémentaires ne sont déductibles fiscalement que dans la mesure où elles n’engendrent pas une pension totale qui dépasse 80 % des derniers revenus professionnels. 3e pilier : Indépendamment du cadre professionnel, l’État offre également des avantages fiscaux en vue d’aider les citoyens à devenir propriétaire de leur bien d’habitation ou de les encourager à épargner individuellement en vue de leur pension (épargne-pension). Ici, c’est une question d’épargne extra-professionnelle, et chacun est égal devant la loi fiscale ! 4e pilier : Ce 4e pilier résulte du souci individuel de prévoyance sans « sponsoring » de l’État. Au total, l’édifice des pensions en Belgique ambitionne que chaque travailleur qui optimise ses possibilités d’épargne en vue de sa retraite, quel que soit son statut, puisse se constituer une pension totale remplaçant jusque 75 % de son revenu professionnel. Sur papier, c’est très beau. Dans la pratique, pour les indépendants, cela suppose qu’ils puissent profiter de toutes les possibilités d’épargne fiscalement encouragées en vue de la pension. Ce qu’IZEO leur conseille vivement. ● Pour en savoir plus : www.viaxis.be ; www.izeo.be ENTREPRENDRE STARTER Art’emi : joaillerie en ligne Créatrice de bijoux, Artémi Vasilakis a créé sa propre marque baptisée art’emi. Depuis 2014, elle a repensé totalement la diffusion de ses créations et opté avec succès pour une commercialisation exclusive en ligne via son site web. Guy Van den Noortgate A rtémi Vasilakis est active dans la joaillerie depuis le milieu des années 1990. Diplômée des Arts et Métiers à Bruxelles, elle va parfaire sa formation à l’Institut de Gemmologie d’Anvers, le Hoge Raad voor Diamant (HRD). Ce qui est d'abord une passion devient petit à petit un métier. « Au départ, j’étais fleuriste », confie-t-elle. « Mais si la confection de bouquets est également le fruit d’une création, les fleurs sont éphémères alors que les pierres précieuses sont intemporelles. » Avant de créer art’emi, elle fait ses premières armes dans le monde de la joaillerie dans un bureau diamantaire de la Métropole. « J’ai postulé tant à Bruxelles qu’à Anvers pour travailler dans un atelier », poursuit-elle. « Mais à l’époque, on y trouvait exclusivement des hommes. Depuis, cela a changé et les femmes ont de plus en plus fait leur apparition. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans un bureau diamantaire. Ce fut une expérience enrichissante car j’ai appris comment acheter du diamant et d’autres pierres précieuses, négocier, trouver les bonnes pierres, les évaluer, etc. Ces connaissances pratiques du métier que j’ai acquises durant quatre ans ont complété ma formation et me sont encore fort utiles aujourd’hui. » Parallèlement à son job à Anvers, elle travaille déjà à l’époque comme indépendante complémentaire, créant de petites collections pour les particuliers. De retour en ligne Elle travaille alors notamment l’or et des pierres semi-précieuses, réalisant par exemple des bracelets pour enfants, sur lesquels elle grave leurs prénoms et le numéro de téléphone des parents. Devant le succès croissant de ses collections, elle va franchir le pas et créer en 2003 sa société qu’elle baptise de son prénom – Artémis est la déesse de la chasse dans la mythologie grecque. En 2008, elle subit à l’instar de nombreux secteurs et entreprises les contrecoups de la crise financière. Une crise qui l’amène quelques années plus tard à prendre une année sabbatique propice à la réflexion et à la redéfinition de son business model. C’est ainsi qu’elle entre dans le programme Start’Hub de BECI en 2014. Car si art’emi a été fondée il y a plus de dix ans, c’est une nouvelle société qui revient sur le devant du …net. « Ce programme m’a aidée à me poser les questions pertinentes et ainsi à me repositionner », précise-t-elle. Aujourd’hui, Artémi Vasilakis a en effet choisi la vente en ligne comme canal exclusif pour commercialiser ses créations. Des créations dont la palette très large s’adresse aux femmes, bien sûr, mais également aux hommes et enfants. « Les jeunes hommes actuels sont plus sensibles aux bijoux que leurs aînés », pointe-elle. Ses collections, en or ou en argent, comprennent bagues, colliers, bracelets et divers accessoires Artémi Vasilakis tels que boutons de manchettes en argent, porte-clés, pinces à billets, etc. Artémi Vasilakis évolue entre créations contemporaines et joaillerie fine, en s’inspirant de la nature et des formes actuelles ou intemporelles. Elle répond également à des demandes spécifiques, aussi bien pour des bijoux en argent et des pierres semi-précieuses que pour la joaillerie or et pierres précieuses. La réorientation vers la vente en ligne commence à porter ses fruits et art’emi a renoué avec les bénéfices. Sa clientèle est composée de clients de longue date mais également de nouveaux qui arrivent chez elle via le bouche-à-oreille. Et il lui arrive de plus en plus fréquemment de vendre au-delà de nos frontières. Elle a ainsi récemment livré des créations aux États-Unis et en Algérie. Afin de consolider ses acquis et poursuivre sa croissance, elle a cependant besoin de lever des fonds qui doivent lui permettre notamment d’accroître sa notoriété sur le net. L’appel est lancé. ● Info : www.artemi.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 47
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Le tax shift social L’un des objectifs du tax shift est de renforcer la compétitivité des entreprises belges. Nous allons approfondir ci-après les mesures concernant les cotisations patronales de sécurité sociale. Réduction de 32,40 à 25 % des cotisations patronales de base Les cotisations patronales de base seront réduites progressivement d’environ 32,40 % à 25 %. Par ailleurs, les paramètres des réductions structurelles et les réductions pour hauts et bas salaires seront modifiées et l’exonération de versement du précompte professionnel de 1 % sera supprimée. Au fur et à mesure que le salaire brut augmente, l’écart entre les cotisations patronales actuelles (cf. 4e trimestre 2015) et les nouvelles cotisations patronales réduites diminuera. Salaire brut* 4e 1.500 EUR 2.000 EUR 2.500 EUR 3.000 EUR 5.000 EUR trim. 2015 2e 17,93 % 22,61 % 23,94 % 24,83 % 25,62 % 14,32 % 20,40 % 22,98 % 23,82 % 24,52 % trim. 2016 1er trim. 2018 1er 13,60 % 19,03 % 21,86 % 23,35 % 23,35 % ◗ Exonération des cotisations patronales pour le premier salarié Les employeurs qui engagent, entre le 1er janvier 2016 et trim. 2019 12,19 % 18,25 % 21,50 % 23,31 % 23,35 % le 31 décembre 2020, un premier salarié, bénéficieront d’une exonération des cotisations patronales de sécurité sociale tout au long de l’emploi de ce salarié. Il faut toutefois noter dans ce cadre que certaines cotisations seront encore dues, comme les cotisations pour les vacances des ouvriers, les cotisations au Fonds de fermeture, les cotisations au Fonds social du secteur, ... Le premier engagement ne sera donc pas totalement “gratuit”! Par exemple: un employeur engage en 2016 un premier salarié dont le salaire mensuel brut est de 3.000 euros. L’économie réalisée grâce à la mesure susmentionnée pour l’année 2016 sera d’environ 9.000 euros en moyenne. *Il est tenu compte, dans ce cadre, que le salaire annuel brut est égal à 13,92 fois le salaire brut mensuel et que le double pécule de vacances est exonéré des cotisations patronales. Dans une entreprise dans laquelle tous les salariés perçoivent un salaire mensuel de 1.500 euros, la charge salariale totale annuelle aura diminué d’environ 5 % d’ici 2020. Extension de l’exonération/réduction des cotisations patronales pour les premiers engagements Type d’exonération/ trimestre 1er 2e 3e 4e 5e 6e salarié salarié salarié salarié salarié salarié 48 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 5 trimestres 0 cotisation 1.550 EUR/trim. 1.050 EUR/trim. 1.050 EUR/trim. 1.000 EUR/trim. 1.000 EUR/trim. ◗ Réduction des cotisations patronales pour le deuxième engagement Jusqu’au sixième engagement Les avantages actuels pour le premier engagement jusqu’au cinquième engagement vont glisser pour passer du deuxième au sixième engagement. Les nouvelles réductions/exonérations applicables à partir du 1er janvier 2016 peuvent se résumer comme indiqué dans notre tableau ci-dessous. ● Guy Van De Velde DACS/Accounting Mobile : + 32 497 51 53 80 gvandevelde@deloitte.com 4 trimestres suivants 4 derniers trimestres 0 cotisation 1.050 EUR/trim. 450 EUR/trim. 450 EUR/trim. 400 EUR/trim. 400 EUR/trim. 0 cotisation 450 EUR/trim. 450 EUR/trim. 0 EUR réduction 0 EUR réduction 0 EUR réduction LES ADRESSES DOLMA Chaussée d’Ixelles, 329 – 1050 Ixelles LA TSAMPA Rue de Livourne, 109 – 1050 – Ixelles SHANTI Av. Adolphe Buyl, 68 – 1050 - Ixelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE LES NOURRITURES TERRESTRES Parvis de Saint-Gilles, 43 – 1060 – Saint-Gilles Les restaurants végétariens à Bruxelles Marre des steaks sanguinolents, des graisses inutiles ou des après-dîners ballonnés ? La planète « végé » s’agrandit dans la capitale et propose une cuisine étonnante et savoureuse... Loin des habitudes carnassières dont on a coutume, voici le top des restaurants végétariens à Bruxelles. Olivia Regout A l’heure où la cuisine végétarienne fait de plus en plus d’adeptes, il est temps de dépoussiérer notre carnet d’adresses bruxelloises. Les incontournables Temple du « 100% végé » depuis des années, Dolma et son ambiance tibétaine vous accueillent dans un cadre plutôt confortable. Découvrez de nouveaux goûts au travers de leur célèbre buffet. Steaks de seitan au poivre, champignons géants farcis où tartes aux légumes... chaque jour, le menu est différent. A deux pas de la rue du Bailli, la Tsampa propose à l’arrière de son célèbre magasin bio un espace restaurant. Dans vos assiettes, les préparations de tofus côtoieront celles de seitans. Vous vous pâmerez de plaisir devant leurs misos, leurs plats d’algues diverses, de boulgour, leurs tajines de qorn, leurs nems… Profitez également de leur service de plats à emporter ! Autre adresse ixelloise, la cantine bio du Shanti rassasie les estomacs végétariens à midi et le soir. Pas de viande à la carte donc mais attention, le menu comptera cependant du poisson. Au Parvis de Saint-Gilles, le restaurant Les Nourritures Terrestres fait l’unanimité. Pas de chipoteries « c’est bon, c’est sain, c’est sympa »! Lunchs végétariens Végétarien et bio, le restaurant Den Teepot n’est ouvert que le midi de 12h à 14h. Une petite soupe, un plat du jour et vous voilà requinqué pour affronter le reste de la journée. Si vous êtes pressé, prenez vos plats à emporter. Den Teepot, c’est aussi un magasin bio ouvert de 8h30 à 19h tous les jours sauf le dimanche. Si Bio Lounge ne propose pas des lunchs exclusivement végétariens, chaque préparation existe dans sa version tofu. Service traiteur Si vous ne pouvez désormais plus profiter des lunchs de l’enseigne Picnik, le service traiteur reste à la disposition des inconditionnels de la cuisine verte, fraîche et originale. Pas exclusivement végétariens… Pour vous permettre de partager un repas avec un ami qui ne peut s’empêcher d’agrémenter ses plats d’une petite lichée de viande, certains établissements proposent une carte mixte. C’est le cas de la plupart des restaurants libanais de Bruxelles. Le O Liban vous sert toutes les spécialités libanaises végétariennes dont tout le monde raffole : les manakich au fromage de brebis, le houmous, le tabouleh, la moussaka… Mais vous trouverez également des brochettes de poulet, d’agneau ou autres grillades… Le menu du restaurant Mi-figue Mi-raisin se dirige également vers une portée plus végétarienne avec, en plus à la carte, des préparations sans gluten ni lactose pour les personnes intolérantes. DEN TEEPOT Rue des Chartreux, 66 – 1000 – Bruxelles BIO LOUNGE Rue de l’Enseignement, 116-120 – 1000 Bruxelles PICNIK Rue de Flandre, 109 – 1000 Bruxelles O LIBAN Chaussée de Vleurgat, 324 – 1050 – Ixelles MI-FIGUE MI-RAISIN Rue Archimède, 71 – 1000 – Bruxelles BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 49
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 29.03 | 10.04 BIFFF Festival du Film Fantastique de Bruxelles. Au programme : plus de 100 films fantastiques, d’épouvantes ou encore de science-fiction. Sans oublier le traditionnel « Bal des Vampires ». BOZAR | www.bifff.net 10.03 | 13.03 SALON CREATIVA Le salon des loisirs créatifs. Le rendez-vous des adeptes du « Do It Yourself » ! Plus de 200 exposants vous apprendront leurs meilleures astuces. Brussels Expo |12€| www.brussels.creativa.eu 04.04 | 10.04 HOPLA ! FESTIVAL DE CIRQUE Clowns, funambules et autres jongleurs envahissent les rues du centre-ville. Un festival pour petits et grands Sainte-Catherine| Gratuit | www.hopla-cirk.be 17.03 | 19.03 FESTIVAL XS FESTIVAL DES ARTS VIVANTS Après les courts-métrages, les spectacles courts. 5 à 25 minutes de danse, de théâtre, de cirque ou encore de spectacles de marionnettes. Théâtre National | 15€ | www.theatrenational.be 18.03 | 20.03 SALON BABYBOOM Le plus grand Salon des futurs et des jeunes parents. Conseils, conférences, ateliers et bonnes affaires sur plus de 10.000 mètres carrés. Brussels Expo | 8€50 en ligne | www.salonbabyboom.be 02.01 | 08.04 KIDZIK FESTIVAL DE MUSIQUE Un rendez-vous incontournable pour les petites oreilles. Concerts, spectacles et animations pour enfants dans 12 lieux culturels de Bruxelles. Région Bruxelloise | Entre 3€ et 12€ | www.kidzik.be 02.03 | 20.03 OFF SCREEN FESTIVAL CINÉMA Le rendez-vous préféré des amateurs de films cultes, décalés, inédits ou rarement diffusés. Le Festival a lieu au Cinéma Nova, à la Cinématek, à Bozar et au Cinéma Ritcs. Région Bruxelloise | apd 4€ | www.offscreen.be 17.03 «LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE» THÉÂTRE 35 ans après la troupe du Splendid, Pierre Palmade met en scène cette pièce culte. Cirque Royal | apd de 37€50 | www.cirque-royal.org EN SOIRÉE SOUS LA LOUPE — CULTURE Train World : le musée du train de Bruxelles Depuis près de six mois, Bruxelles possède son musée du train ! Train World a ouvert ses portes à l’automne dernier du côté de la gare de Schaerbeek. Embarquez à la découverte de l’histoire du rail belge et prenez place dans la plus ancienne locomotive du pays. Du mardi au dimanche de 10.00 à 17.00 Place Princesse Elisabeth, 5 1030 Schaerbeek www.trainworld.be Train World propose de se replonger dans près de 200 ans d’histoire ferroviaire! Les visiteurs se laissent guider à travers les époques : du train à vapeur au train électrique sans oublier les TGV de demain. Au total, plus d’une vingtaine de locomotives sont exposées. La plus ancienne date de 1844. Près de 1300 objets liés de près ou de loin à l’histoire ferroviaire sont également présentés au public. Embarquement immédiat Les yeux des plus jeunes (et de ceux qui sont restés de grands enfants) vont scintiller et des vocations pourraient même naître. Train World propose d’accéder à certains postes de pilotage et de prendre les commandes du train grâce à un simulateur de conduite. L’occasion également d’observer les changements de paysages le long des lignes, au fil des ans. Hélène Remy 50 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 © photo : www.babydays.be BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS André Franquin : génie bruxellois de la bande dessinée Tout le monde connait Franquin, même les néophytes ! Gaston Lagaffe, le Marsupulami, Spirou et Fantasio : tous ces personnages ont été croqués par le célèbre dessinateur belge. André Franquin est né à Etterbeek, le 3 janvier 1924. Fils unique, il passera une partie de son enfance à Ixelles, dans une famille ou l’humour n’a pas vraiment sa place. C’est sans doute cette éducation sévère qui lui donne envie de s’évader : le crayon devient son exutoire. A 18 ans, il s’inscrit à l’école de dessin de Saint-Luc à Bruxelles mais il n’y restera que peu de temps. Deux ans plus tard, en 1944, il intègre le studio de dessins animés CBA. Une étape importante : c’est là qu’il fera la connaissance de Peyo, Morris et Eddy Paape. C’est André Franquin qui a présenté Gaston Lagaffe à Spirou De Fantasio à Gaston, le héros sans emploi C’est Morris, le papa de Lucky Luke, qui présentera Franquin à Jijé alors aux commandes du « Journal de Spirou ». C’est au sein des « Editions Dupuis » que Franquin réalise ses premiers Spirou et Fantasio. Nous sommes en 1946. Le Marsupulami les rejoindra en 1952. En 1957, après un passage par le « Journal de Tintin », c’est dans son atelier de l’avenue du Brésil à Ixelles qu’il créera Gaston LE SAVIEZ-VOUS ? Karl Marx a vécu trois ans à Bruxelles Le saviez-vous ? Le père du marxisme a écrit son célèbre Manifeste lors de son exil à Bruxelles. C’est en 1845 que Karl Marx arrive à Bruxelles. Il y restera trois ans ! Considéré comme un dangereux révolutionnaire en Allemagne et en France, il choisit la Belgique. La liberté d’expression y est alors plus grande qu’ailleurs ! Il séjournera notamment à Saint-Josse, rue de l’Alliance. Dans la maison voisine, un autre théoricien célèbre a trouvé refuge en Belgique : Friedrich Engels C’est toutefois à Ixelles (Rue Jean d’Ardenne) que les deux hommes rédigeront les textes fondateurs du parti communiste. Nous sommes dans les premiers mois de 1848. Quelques semaines plus tard, en mars, Karl Mark sera expulsé de Belgique par Léopold Ier . Aujourd’hui encore Bruxelles garde des traces du passage du célèbre théoricien : une plaque commémorative rappelle par exemple que Karl Marx a passé un nouvel an à la Maison du Cygne sur la Grand-Place. Hélène Remy Lagaffe. D’abord héros sans emploi, le personnage deviendra ensuite employé de bureau dans une rédaction. 19 albums du gaffeur-inventeur sortiront de l’imprimerie. Période noire Malgré son attachement au personnage de Gaston, Franquin veut explorer de nouveaux horizons. L’humour est toujours là, mais il est plus sombre et le ton plus impertinent. En 1977, il dessine ses Idées Noires pour le « Trombone Illustré », un supplément du «Journal de Spirou ». Ces illustrations seront ensuite reprises dans la revue « Fluide Glacial ». Au début des années 80, Franquin est contraint de ralentir la cadence : il souffre d’une dépression. Il rangera ses crayons durant deux ans. A son retour, il renoue avec le personnage de Gaston avant de redonner vie au Marsupulami mais dans des aventures en solo. En 1996, Franquin fêtera ses 50 ans de bande dessinée avec la publication de Gaffe à Lagaffe. Un an plus tard, le 6 janvier 1997, Le Journal Libération titrera : « M’enfin, Franquin est mort » en référence à l’expression favorite de son célèbre personnage. Hélène Remy BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 51 © photo : www.spiroureporter.net
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des bâtiments Art déco à Bruxelles Capitale indéniable de l’Art nouveau, Bruxelles n’est pas exclusive ! L’Art déco bruxellois nous réserve quelques belles surprises. Villas, églises ou simples immeubles… Frédéric Solvel 1 Résidence Palace Phagocyté par les institutions européennes, le Résidence Palace avait été conçu comme un complexe immobilier de luxe. On y trouvait, en plus des appartements, un théâtre, une piscine et toutes sortes d’équipements culturels et sportifs. Aujourd’hui, la piscine est fermée et plonge peu à peu dans l’oubli en attendant une hypothétique restauration. 2 Villa Empain Sur l’Avenue Franklin Roosevelt, un peu après l’ULB, on découvre la villa Empain. Ce temple de l’Art déco se présente dans un état proche de l’origine. Après avoir servi d’hôtel particulier, été occupé par les Allemands, servi d’ambassade pour la Russie et de studio pour RTL lors de son lancement en Belgique, la villa est aujourd’hui occupée par la Fondation Boghossian et sert de Centre d’Art et de Dialogue entre les cultures d’Orient et d’Occident. 3 Flagey On ne présente plus le paquebot Flagey, véritable phare de la place homonyme, construit entre 1935 et 1938. C’est d’ici, en 1953, que fut diffusé le premier journal télévisé belge. Depuis, l’histoire d’amour entre ce bâtiment et le monde des médias n’a jamais cessé. Si la RTBF l’a déserté au profit de Reyers, les médias néerlandophones bruxellois s’y sont désormais rassemblés. 4 L’église Saint-Augustin Il nous faut prendre de la hauteur pour découvrir un édifice religieux plus restreint que la Basilique de Koekelberg (elle aussi de style Art déco). Nous sommes à l’altitude 100, au point culminant de Bruxelles, là où résonnent les cloches de Saint-Augustin. Comme à Koekelberg, la Grande Guerre vient jouer les trouble-fêtes et impose une révision du projet. Les goûts artistiques ont changé et les techniques de construction ont évolué. Saint-Augustin sera donc faite de béton armé et de style Art déco. Amen. 52 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 5 L ’Archiduc L’Archiduc est le stamcafé de nombreux artistes. Si Brel l’a délaissé pour les Marquises, Tom Barman, Arno ou Axelle Red continuent de s’accouder au comptoir. Tony Bennett a même réussi à y traîner Lady Gaga après leur showcase sur la Grand Place ; c’était en septembre 2014. © photo : Arau.org © photo : Sophie Voituron © photo : Sophie Voituron Initiation ? Compétition ? Inscription sur www.beci.be Organisé par Avec le soutien de BECI Golf Trophy Networking on the green! 26 05 2016
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Barcelona França railway station IMPRESSION OF A BRIT Export, expansion… and Belgian entrepreneurs As a small country with limited natural resources, Belgium has long survived on the principle of ‘export or die’. In the Middle Ages, it was the Flemish who applied this principle most thoroughly, by exporting their own people as colonist farmers to Wales and even wilder places. But it was the Walloons, in the middle of the nineteenth century, who sold their technology and their skills to parts of the world as remote as Russia and South America. Richard Hill B elgian companies found their ways there through a complex process of export and expansion. One of the most important stepping-stones in this process was Spain which, from the 1850s onwards, was a burgeoning market for railway technology (as has so often been the case with las cosas de España, it was Catalonia that took the initiative first). The railway boom that followed was largely masterminded and financed by Belgian companies. The substantial Belgian investments in Spanish companies started in 1874 with the creation of the Société Générale de Tramways Électriques en Espagne, responsible for the creation and operation of a rail link between Barcelona and the inland suburb of Sarría. This was followed over the next forty years by a series of Belgian initiatives: the Central Catalan railway linking Barcelona with Martorell and other townships in the Llobregat valley, financed by Engetra of Liege; the Chemins de Fer Économiques en Catalogne, backed by the Compagnie Internationale de Tramways; the Chemin de Fer Nord-Est de l’Espagne, with the Union des Tramways 56 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 as a major shareholder; the Ferrocarriles de Cataluña, financed by Barcelona Traction, a subsidiary of Sofina and Sidro, the Belgian holding companies; and the Compania General de Ferrocarriles Catalanes funded by, among others, Engreta and the Banque Liégeoise. There was a major Belgian involvement in the creation and early development of the Spanish rail network. So there was a major Belgian involvement in the creation and early development of the Spanish rail network – one that Belgian shareholders in Barcelona Traction came to regret when they failed to get satisfaction in the case that came before the International Court of Justice in 1970. Belgium’s role in the developing Spanish economy led almost inevitably to involvement in the even more precocious economies of the New World. The primary conduit was Cuba, which was the location of the first ‘Spanish’ rail tramway when the island was still a Spanish colonial possession (Cuba only became an independent state after the revolution of 1898). One of the most passionate authorities on rail developments in Spain was an itinerant Briton by the name of Richard Ford. He claimed authority by the simple fact that he explored this vast country with the help of a railway timetable. His subsequent account, published in 1892 as ‘The Handbook for Travellers in Spain’, started with a stern warning on what such travellers were embarking on, sic: “The rlys. of Spain were constructed principally by means of French capital [n.b. Belgian French], and at an enormous cost. They are, perhaps, the worst constructed and the worst managed lines in the world, but they keep excellent time.” Such self-contradictory comments have to be seen in the context of Ford’s very ambivalent attitude towards all things Spanish. This probably clouded his judgment to the point of confusing las cosas de España with las cosas de Bélgica. But the trains kept excellent time…! ● COMMUNITY NEWS Lu dans l’E-mag Dans le même temps, l’étude révèle que le comportement de paiement de l’État fédéral se détériore pour le quatrième trimestre d’affilée. On note 67 % de paiements effectués à temps et 8 % de factures payées avec un retard de plus de 90 jours. La situation n’a jamais été aussi mauvaise depuis 2008. Eric Van den Broele, Senior Manager Research and Development : « Le problème se situe presque exclusivement du côté du SPF Justice. Si l’État réussissait déjà à appliquer la nouvelle loi sur les paiements B2B de 2013, cela ferait le plus grand bien à la trésorerie des entreprises belges. » Tunnels : le fond du trou… Aller au travail, déjà du travail ? L’entreprise et la justice Médias sociaux Ça bouge dans les poubelles des entreprises ! Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Décès de Jean Franchomme Nous avons appris avec tristesse le décès de Jean Franchomme, survenu le 4 février dernier à l’âge de 90 ans. Jean Franchomme était Vice-Président honoraire de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles et Président honoraire de la Chambre professionnelle du Tissu. BECI présente, à sa famille et à ses proches, ses très sincères condoléances. Les entreprises n’ont jamais payé aussi ponctuellement Selon une étude du cabinet Graydon, les entreprises belges ont payé à temps 71,3 % de leurs factures au cours du dernier trimestre de 2015. C’est un nouveau record de ponctualité. En cause : l’embellie conjoncturelle mais aussi la meilleure trésorerie des PME. L’étude Graydon montre que le comportement de paiement s’améliore dans toutes les régions. La hausse est la plus spectaculaire dans la région bruxelloise où, en moyenne, 72,9 % des factures sont payées à temps, contre 70,7 % en Flandre et 69,4 % en Wallonie. S’agissant des secteurs, Graydon observe une amélioration du comportement de paiement dans la plupart des branches. Quelques secteurs, comme les agences de voyages, les imprimeries et le transport fluvial, y font exception. Il n’en reste pas moins que la part de factures en souffrance (impayées plus de 90 jours après leur échéance) reste très élevée (près de 9 %), ce qui affecte fortement la trésorerie des entreprises qui en sont victimes. La segmentation, la spécialisation de la médecine et les développements technologiques des soins de santé suscitent un besoin croissant de profils très spécifiques – outre la difficulté de pourvoir les postes vacants en soutien (IT, services techniques et administratifs…). Par ailleurs, la recherche et l'enseignement représentent des défis supplémentaires pour un hôpital universitaire. La vidéo de Sylvie est la première d’une série de six, dont trois seront publiées au printemps et trois autres cet automne. Afin de souligner la place centrale qu’ils occupent, l’UZ et son partenaire pour cette campagne, Insilencio, ont décidé de faire appel à de vrais patients. « Les soins de santé sont caractérisés par la place BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 57 Info : https://graydon.be/fr/downloads/report-le-rapport-pme-2016 L’UZ Brussel recrute en vidéo L’hôpital universitaire de la VUB, UZ Brussel, a lancé une campagne de recrutement originale. Avec 80 postes vacants et dans un contexte de mutation des soins de santé, l’UZ Brussel est à la recherche de profils spécifiques. Pour les attirer, l’hôpital a mis en ligne le 13 février dernier une vidéo où Sylvie, une jeune patiente atteinte d’un cancer, raconte sa propre histoire. Le film s’achève sur cette interpellation : « Ferez-vous la différence pour Sylvie ? »
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE grandissante que prend la technologie, mais ils restent avant tout une affaire de personnes », souligne Jan Van Raes, responsable des ressources humaines. Info : www.werkeninhetuzbrussel.be Belfius Banque au classement World Finance 100 Belfius Banque a fait son entrée dans le prestigieux classement World Finance 100, grâce à son programme de financement Smart Cities & Sustainable Development en partenariat avec la Banque européenne d’investissement. Le jury du magazine World Finance, qui établit ce classement, a notamment estimé que ce programme, lancé en première européenne en juin 2014, rencontre parfaitement les objectifs climatiques de l’Union européenne et contribue, en promouvant la démarche smart cities, à répondre aux défis actuels auxquels font face toutes les villes et communes de Belgique. Info : www.belfius.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. Alliez l’utile à l’agréable ! Profitez du renouveau du canal de la Senne pour organiser vos réunions, vos team buildings ou vos réceptions à bord d’un de nos bateaux. Que ce soit du centre de Bruxelles, d’Anderlecht, de Neder-over-Heembeek, de Laeken ou de Vilvorde, nous organisons des courtes croisières, des excursions d’une journée et des croisières en soirée pour les privés et les groupes de 25 à 350 participants. Sur demande, un guide pourra vous accompagner et vous expliquer les multiples facettes du canal qui traverse notre capitale. Si vous le souhaitez, du matériel multimédia professionnel pourra être mis à votre disposition et un repas pourra vous être servi à bord. Quel que soit le type d’activité, le charme opère très vite… Pour plus d’informations, contactez Catherine Demol. Brussels by Water T. +32 (0)2 218 54 10 demol@brusselsbywater.be www.brusselsbywater.be Levez l’ancre et découvrez Bruxelles au fil de l’eau lors d’une croisière INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abattoir Art’emi Atrium brussels Banque européenne d’investissement Belfius Bio Lounge bMediation Brascam Brussels by Water Bruxelles Environnement Coca-Cola Con-Sent ADR Deloitte Dolma eDebex EEN Engie eTeamsys Euler Hermes Fabecom FEB Febiac 58 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 38 47 32-33 10 57-58 49 42-44 12 57-58 38 15-17 42-44 48 49 15-17 10 42-44 54-55 15-17 45 32-33 54-55 Fédération des métiers du web Fondation Boghossian Fresh Attitude Gembloux Agro-Bio Tech Google Graydon Green Build Illico Travaux Institut des Juristes d’Entreprise Izeo KBC Brussels LinkedIn Martine Constant Mi-figue, mi-raisin Nourritures Terrestres (Les) O Liban PHCom Picnick Pinterest Riad 28 52 40-41 38 54-55 57-58 38 40-41 42-44 46 ; 54-55 15-17 28 27 49 Mystery Shopping Providers Association (MSPA) 27 Nias 40-41 49 49 18-20 49 28 28 RTL Shanti Shopally Siemens SNCB Solvay Business School Startbuzz Systemat Teepot (Den) Train World Truvo Tsampa (La) Twitter ULB UZ Brussel Viaxis Visit brussels Vlerick Business School Rijksuniversiteit Groningen RTBF 36-37 52 52 49 29 36-37 42-44 28 ; 42-44 29 40-41 49 50 28 49 15-17 ; 28 52 57-58 46 32-33 42-44 COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Abritaxi BVBA Chemin des Corneilles 21 - 1950 Kraainem Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis del. : Malik Abrighach Ambassade de la République de Lettonie AMB Av. des Arts 23 - 1000 Bruxelles Code Nace : 99000 - Activités des organisations et organismes extraterritoriaux del. : Inguna Viksne Athmes International Business & Security SPRL Pl. du Bourgmestre J-L Thys 2 - 1090 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d'information n.c.a. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Fabio Casula Beclean.net SPRL Av. Bonaparte 89 - 1180 Bruxelles Code Nace :46140 - Intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions 46442 - Commerce de gros de produits d'entretien 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel del. : Fransisco Correia Capitale Cars SPRL Av. Hélène 74 - 1082 Bruxelles Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Rami Isljamaj Claes & Gosseye SPRL Av. Léopold II 184 - Brussel Code Nace : 6420011 - Activités de gestion de holdings : intervention dans la gestion journalière, représentation des entreprises sur base de la possession ou du contrôle du capital social, etc. 6420012 - Détention à long terme des actions émanant de plusieurs autres entreprises classées dans différents secteurs économiques 66220 - Activités des agents et courtiers d'assurances del. : Michel Claes CLI SA Av. des Arts 41 - 1040 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Christian Lasserre Deloge SA Rue de Birmingham 131 - 1070 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 1814001 - Pliage, assemblage, agrafage, reliure, collage, massicotage, dorage de feuillets imprimés à insérer dans des livres, brochures, périodiques, catalogues, etc. del. : André Pirson Dhaene Lisbet PPE Rue des Néfliers 7 - 1160 Bruxelles del. : Liesbet Dhaene Dixit.com SPRLU Av. d'Overhem 24 - 1180 Bruxelles Code Nace : 59203 - Edition musicale del. : Alain de Fooz E J Lawyer Rue Eugène Ruppert 20 - 2453 Luxembourg - GD Luxembourg Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Eric Jacobs Effective Board - A.R.T. Services BVBA Grote Kouterbaan 7 - 9255 Buggenhout Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Gerrit Sarens Esher SPRL Rue Van Elewyck 35 - 1050 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Olivier Ska EurocomMedia - Brussels Life SPRL Rue Emile Feron 75 - 1060 Bruxelles Code Nace : 1813013 - Autres activités graphiques. 58110 - Édition de livres 73110 - Activités des agences de publicité del. : Yves Davin Executive Master en Immobilier - Université Saint-Louis ASBL Bd du Jardin Botanique 43 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85422 - Enseignement supérieur libre subventionné del. : Anders Böhlke Famous Clothes - Caméléon SA Av. Ariane 15 - 1200 Bruxelles Code Nace : 46423 - Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé 4771601 - Commerce de détail de vêtem. de dessus, y compris les vêtem. de travail, de sport et de cérémonie, en ttes mat. (tissus textiles, cuir, fourrure, etc.) pour homme, dame, enfant et bébé (assort. gén.) del. : Cédric Moulin Google Belgium SA Chée d'Etterbeek 180 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques 7311006 - Conception de techniques de publicité visant à toucher le consommateur (marketing direct) au moyen de publicité personnalisée (publipostage), propositions téléphoniques d'achat, etc. 7312001 - Régies publicitaires de médias pour la vente de temps d'antenne et d'espaces publicitaires del. : Andy Serdons GSP2 SA Parc Industriel 25 - 1440 Wauthier-Braine Code Nace :7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 77292 - Location et location-bail de téléviseurs et d'autres appareils audiovisuels 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Marc Krevnak Holmes Kirby - Mehdi Mellah PPE Av. Louise 137 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Mehdi Mellah Home Not Alone PPE Av. des Paradisiers 94 - 1150 Bruxelles Code Nace : 1820021 - reproduction, à partir d'une matrice, de logiciels et de données informatiques sur disques, disquettes, disques compacts, bandes ou cassettes 46520 - Commerce de gros de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication 62010 - Programmation informatique del. : Christophe Malfroid IDS Consulting - International Development Strategy Rue des Francs Bourgeois 9 - 75004 Paris - France del. : Guy-Loup Motte Isopix SPRL Rue Fritz Toussaint 55 - 1050 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Bernadette Lepers KDGF SPRL Clos Hof Ten Berg 11 - 1200 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Kevin Dubois Mindset'Up - Laffarque Laurence Av. Van Overbeke 74 - 1083 Bruxelles del. : Laurence Laffargue My Object of Desire SPRL Av. René Comhaire 82 - 1082 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Valérie Geerinckx Orys Advocaten - Advocatenvennootschap SCRL Rue du Fossé aux Loups 38 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Koen De Puydt Patricia Ghyoros PPE Rue des Pêcheurs 26 - 1180 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. 96099 - Autres services personnels del. : Patricia Ghyoros Pipaillon SPRL Quai au Bois à Bruler 11-13 - 1000 Bruxelles Code Nace :10200 -Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques 10392 -Transformation et conservation de fruits, sauf fabrication de fruits surgelés 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Catherine Bodson Plan Vert SA Drève du Rembucher 59 - 1170 Bruxelles Code Nace :3299005 - Fabrication de fleurs, fruits et feuillages artificiels et d'articles d'ornementation en fleurs séchées 4776103 - Commerce de détail de fleurs artificielles et d'articles d'ornementation en fleurs artificielles del. : Danielle Decoster Qatar Airways SETR Av. Louise 350 - 1050 Bruxelles Code Nace : 51100 - Transports aériens de passagers 51210 - Transports aériens de fret del. : Martha Ruszek Ready for Solutions BVBA Hulststraat 39 bus 4 - 8700 Tielt Code Nace : 62010 - Programmation informatique del. : Bob Cornelis LeaderRegent Group SA Rue Henri Gouvart 42 - 1440 Braine le Château Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels 41202 - Construction générale d'immeubles de bureaux 42990 - Construction d'autres ouvrages de génie civil n.c.a. del. : André Moës Renson Retail International SPRL Av. des Pagodes 177 - 1020 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Thierry Gilson Rigden Holdings PPE Av. Ducpétiaux 7 - 1060 Bruxelles del. : Sharon van Staden SD Worx ( Antwerpen) VZW Brouwersvliet 2 - 2000 Antwerpen Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Ann De Vries SICV - Soins Infirmiers chez Vous SPRL Rue du Wimpelberg 76 - 1120 Bruxelles Code Nace : 86906 - Activités des praticiens de l'art infirmier del. : Denis Van Humbeeck 59
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COMMUNITY Simon Laurane PPE Av. de Woluwe-St-Lambert 57 - 1200 Bruxelles del. : Laurane Simon Simple 2 Ship - Kristal Solutions BVBA Leonardo da Vincilaan 19 - 1831 Diegem Code Nace : 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Ruud Van Keer Sobeltax Location Brussels Capital SPRL Av. Maréchal Joffre 80 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 77110 - Location et location-bail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) 77120 - Location et location-bail de camions et d'autres véhicules automobiles lourds (> 3,5 ton) del. : Stephan Buffel Struye Brussels SPRL Av. du Port 2 - 1080 Bruxelles Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d'assurances del. : Rik Struye AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 19, 22 et 29 avril 2016 Leader & Manager ? Comment combiner Droit commercial Août à décembre 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** 07.03 – 06.06.16 Exercices pratiques en médiation (module 7) 08.03 – 07.06.16 Praktische oefeningen in bemiddeling (module 6)** Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Mars à mai 2016 Leader en Transition Economique - 3 modules de 2 jours 23.03.2016 60’ chrono : Changement ou Révolution? Réagir ! Vente, marketing & Communication Jusqu’à juin 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales… ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be 60 BECI - Bruxelles métropole - mars 2016 Législation sociale 11.03.2016 BECI HR Lunch 18.03.2016 Comment organiser une prévention incendie optimale? 24.03.2016 Contrat de distribution : gare aux risques de requalification par le juge en contrat de travail 11.04.2016 Rédiger un contrat de travail intelligent 14.04.2016 Place du culte en entreprise 29.04.2016 Les vacances annuelles des employés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 17.03.2016 Gestion des déchets en entreprise : nouvelles obligations 2016 et nouveaux outils pratiques ! 18.03.2016 Votre politique d’achats de biens et de services durables 22.04.2016 Votre politique en matière d’alimentation saine et responsable ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversité 08.03.2016 Gender at work 04.04.2016 Allongement du temps de carrière : contrainte ou opportunité ? 14.04.2016 Place du Culte en entreprise ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 17.03.2016 Optimiser la gestion financière de mon entreprise et sa valeur marchande 24.03.2016 Mettre en place un système de rémunération motivant ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be Sven Saerens Comm,V Witloofstraat 10 - 1800 Vilvoorde Code Nace :62020 - Conseil informatique del. : Sven Saerens The House of Coaching - Denis Pierre-Gilles PPE Rue des Poussins 11 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Pierre-Gilles Denis Tout est Clean ASBL Rue Emile Urbain 56A - 7100 La Louvière Code Nace : 96012 - Activités des blanchisseries et des salons-lavoirs pour particuliers del. : Tolga Siber Tribox EU SPRL Rue du Serpentin 18 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46150 - Intermédiaires du commerce en meubles, articles de ménage et quincaillerie 58290 - Édition d'autres logiciels 63120 - Portails Internet del. : Thibaut de le Court Van Den Driessche Johan PPE Rue de l'Etuve 81 bte 51 - 1000 Bruxelles Code Nace :64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Johan Van den Driessche Vin'Arte SA Rue de Grand-Bigard 521 - 1082 Bruxelles Code Nace :46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 47252 - Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé, assortiment général del. : Laurent Van Damme Yousfi Abde-Ali PPE Petite rue de la Source 85 - 1060 Bruxelles del. : Abde-ali Yousfi 14.03.2016 Tavola – Food Business Meetings – Courtrai 15.03.2016 Séminaire : Networking belgo-turc 18.03.2016 Seminar EU-Africa Renewable Energy 24.03.2016 Meet the Ambassador - IRAN ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 23.03.2016 Les B.A.-Ba du succès 24.03.2016 Job Day Transport & Logistic 26.04.2016 Speed Business Lunch 28.04.2016 After Work ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement 11ème 2016 édition du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Depuis 2006, ce concours national a mis en lumière plus de 2.000 Belges qui, à titre individuel ou via leur organisme, contribuent à la construction d’un avenir durable. En tant que citoyen, jeune de moins de 30 ans, entreprise, association, ville/commune, école/université, vous avez développé un projet innovant dans le domaine de l’environnement, de l’économie d’énergie, de la construction durable, de la mobilité ou du changement climatique ? Participez gratuitement et remportez un des Awards 2016 Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront les 8 trophées le 2 juin 2016, dans le cadre d’un prestigieux événement sur le site de Tour & Taxis. Clôture d’envoi des dossiers : le 24 mars 2016 Infos et inscriptions : www.eeaward.be Référence Média Creative Events MAGAZINE Chacun peut agir !

2016.02 Bruxelles Métropole


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YOU REFUEL. WE FLY. Recharge from your 180° flat-bed seat from Delta One™ nonstop to New York and Atlanta. when you fly For further information please visit DELTA.COM, call our reservations number 02 620 01 83 or contact your local travel agent. EDITO Passez-moi Bruxelles Après la sidération des attentats, après la colère et la tristesse, passé l’angoisse du Brussels lockdown et l’alerte du Nouvel An, le moment semble venu de tirer un premier bilan et quelques leçons. Quel a été, pour Bruxelles, l’impact économique de la menace terroriste ? 50 millions d’euros ? 62 millions ? 145 millions ? Qui dit mieux ? Nous refusons quant à nous d’entrer dans le jeu des estimations jetées à la tête du public, qui ne font qu’alimenter la sinistrose ambiante – ce que recherchent d’ailleurs les terroristes. Des chiffres, bien sûr, nous en avons. Nous les avons collectés auprès des entreprises et de nos partenaires. Et nous les prenons pour ce qu’ils sont : un outil de diagnostic et d’orientation des décisions. Nous les avons donc partagés avec ceux à qui ils sont vraiment utiles ; en premier lieu avec les décideurs du gouvernement bruxellois. L’économie bruxelloise a souffert de la menace, c’est une évidence : l’horeca, l’événementiel, le commerce, le transport aérien, le tourisme ont subi des pertes qu’ils ne pourront probablement pas récupérer. Sans du tout les minimiser, il faut cependant les mettre en perspective : à l’échelle de la Belgique, on est sans doute bien en-dessous d’un dixième de pourcent de PIB ; ce n’est certainement pas négligeable, mais cela reste supportable. Rappelons que, même si Bruxelles a vécu une grave menace, qui a imposé des mesures exceptionnelles, elle n’a pas connu d’attentat sur son sol – fort heureusement. Selon toute vraisemblance, on peut espérer que l’impact économique se dissipera rapidement, comme cela a été le cas pour les villes occidentales frappées par des attentats ces dernières années, à New York, Madrid ou Londres, où l’économie s’était rétablie dans un délai de trois à quatre mois. À plus long terme, nous devons penser notre résilience face à une menace qui risque de persister D’une part, il faut améliorer la communication publique – laquelle, il faut le reconnaître, a été désastreuse, imprécise et parfois contradictoire, sans doute par manque de préparation. Sur ce terrain, il faut répondre à l’émotion par la raison. D’autre part – tapons sur le clou – il faut renforcer l’image de Bruxelles. Si Paris va se relever des attentats, c’est précisément « parce qu’elle sera toujours Paris ». Quelques indices donnent à penser que Bruxelles est aujourd’hui une destination « qui monte » – le New York Times l’a qualifiée récemment de « nouveau Berlin » pour sa créativité, et l’agence koweïtienne Kuna la décrit comme une ville « qui gagne rapidement en réputation ». Il faut capitaliser sur de telles opportunités. À cet égard, on peut saluer la campagne d’image #Call Brussels et celle que s’apprête à lancer Atrium sur les commerces du Pentagone. De même, la tournée mondiale projetée par Charles Michel pour « vendre » la Belgique. Autant d’initiatives qui vont dans le bon sens. Thierry Willemarck, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - février 2016 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES 6 Pour ou contre la réduction du temps de travail ? 8 Le tour des communes à mi-mandat International 11 Horizon 2020 : du soutien pour les PME innovantes Topic : urbanisme 12 Bruxelles, ville nouvelle 14 Ces projets qui vont changer la ville 18 Quelles tendances sur le marché immobilier bruxellois ? 22 Quel avenir pour le Quartier Nord ? 24 Et si Bruxelles prenait de la hauteur ? 28 Quelle place pour les entreprises en ville ? Entreprendre 30 Self-employed corner 31 Cas vécu : les conditions générales de vente 32 Quand l’autisme devient un atout 34 Duoday : une journée pour l’emploi des personnes handicapées 35 Starter : Creobis 36 Faut-il encore de l’argent ? 37 ONSS : les leçons de l’arrêt Rigobert 38 Le rapport de durabilité : pourquoi faire ? 40 Et si on testait la voie d’eau ? Community 42 L’actualité BECI en photos 44 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 48 Impression of a Brit 49 News 51 Demandes d'admission 51 Index 52 Agenda Bruxelles métropole N°12 - Février 2016 N° 00 Janvier 2015 Au mois de mars : Sales & Marketing : comment vendre Le mois prochain Mai dossier PME et à qui ? Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Photo de couverture : Jean-Marie Janssens Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 RESSOURCES HUMAINES
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE « RIEN-À-LA-VOITURE » ? Bruxelles a failli perdre sa place de « ville la plus embouteillée d’Europe », doublée par Londres. Heureusement, Bruxelles Mobilité a promptement réagi en fermant le tunnel Stéphanie ; qu’ils essaient donc de faire mieux, les Angliches ! | Pierre Chaudoir « Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. » La citation, attribuée à Clémenceau1 serait digne de notre gouvernement bruxellois dans sa politique de mobilité. Le viaduc Reyers s’écroule ? C’est l’occasion de le remplacer par un boulevard urbain ! Les plafonds des tunnels Cinquantenaire et Léopold II s’effondrent ? Pas de budget pour les refaire, hélas. Boulevard urbain ! Remettons à la surface les égouts à voiture creusés dans les années 60 ; on respirera mieux ! Ajoutons-y les boulevards du centre transformés subito presto en Plus Grand Piétonnier du Monde, et pour le plan de circulation, l’accès aux parkings et aux commerces, on verra plus tard, ils s’adapteront, ‘faut avancer (tu parles…). Tout cela dans une ville dont les artères étaient déjà aussi bouchées que celles d’un mangeur de smoutebollen aux Plaisirs d’Hiver. Résultat, on l’a vu en janvier (avec ou sans neige) : une circulation coincée à mort – voire plus de circulation du tout par endroits. On ne perçoit même plus la différence avec un jour de grève des transports – encore un sale coup pour les syndicats ! Nous sommes bien d’accord : Bruxelles a sacrifié au « tout-à-la-voiture », qui d’ailleurs explique en partie sa congestion actuelle, et elle en porte les stigmates. 4 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Un peu moins de bagnole pour un peu plus d’humain dans l’espace urbain, c’est une idée louable. Est-ce une raison pour adopter aujourd’hui une forme de « rienà-la-voiture » qui n’augure rien de meilleur que la doctrine précédente ? Surtout de cette façon-là, dans l’improvisation la plus totale et sans y mettre les moyens ? Juste un petit exemple : nous devons être une des dernières villes d’Europe sans affichage dynamique des parkings disponibles… Et pendant ce temps, côté transports publics ? Tramifier la ligne 71 ? Oui mais finalement non, de flèche is af, on va plutôt piétonniser la chaussée d’Ixelles. Pour le tram, le trolleybus ou le téléphérique, on verra en 2029. Le métro nord ? En 2024 si tout va bien. Le métro sud ? Houlà mon ami, pas si vite… Et le Réseau Éternellement Retardé (dixit Pascal Smet) – pardon, le « réseau S » ? Imaginé dans les années 80 du siècle dernier, il avance à la vitesse d’une caricole. Le réseau est partiellement entré en service au mois de décembre, 30 ans plus tard… Un seul train par heure à la Gare de l’Ouest, le nouveau « nœud de communication » de la Région. Pas d’arrêt à Anderlecht (où le parking tout neuf reste tout vide). Pas d’intégration tarifaire. La SNCB nous avait pourtant bien fait rire avec sa campagne « fiers de nos files », qui proposait d’inscrire nos embouteillages au patrimoine de l’humanité. Excellente idée marketing, qui aurait pu fonctionner, sauf que l’auteur est peu crédible. En fait, la SNCB cache mal son manque d’intérêt pour la mobilité bruxelloise ; Jacqueline Galant à peine moins. Pendant ce temps, les Bruxellois et les navetteurs tentent de s’adapter, avec fatalisme. On voit les uns, levés aux aurores, se raser ou boire le café dans leur voiture pour gagner un peu de temps ; les autres s’improviser « pousseurs » pour gagner leur place dans la rame de métro. Une idée ? Avancer très vite dans la mise au point du tapis volant, de la téléportation ou de l’hoverboard. Petit trémolo pour les nantis : Airbus travaille avec Uber sur une plateforme de réservation d’hélicoptère et un prototype de drone individuel existe… Bruxelles va prendre une avance considérable sur Londres. Mouchés qu’ils sont, nos British. Boris Johnson KO, Yvan Mayeur OK ! ● 1 En fait, il l’avait pompée sur Cocteau. CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE DOWNTON ABBEY À y regarder de près, un grand domaine agricole du siècle passé se gérait comme une PME traditionnelle. Mais ce monde-là passe, et avec lui « les codes établis qui organisent les entreprises ». | Jean Blavier Les fans de Downton Abbey ont-ils noté qu’il y a plus de points communs entre le personnage principal de la série, Robert Crawley, comte de Grantham, et un patron de PME traditionnelle, qu’entre ce dernier et un créateur de startup ? Non ? Regardez ce qu’en dit Wikipedia : « Les startups ont une façon de travailler très particulière (…) par rapport aux codes établis qui organisent les entreprises. » Convaincu ? Toujours pas ? Allons-y. Le comte de Grantham gère son domaine comme on gère une PME. C’est même un bon patron, humain et tout et tout. Il fait venir sa cuisinière (qui tremble comme une feuille) : « Je constate que votre vue baisse... » Réponse : « Yes, milord » (toujours en tremblant because problème de santé = grosses larmes humides mais surtout licenciement sec). Silence. Puis, surprise : « Je vais vous envoyer chez mon spécialiste à Londres. » Je vous passe les « Oh non, il ne faut pas, milord... », mais il faut être d’une mauvaise foi crasse pour ne pas admettre que ce que Wikipedia appelle « les codes établis qui organisent les entreprises » n’ont que peu changé au fil du temps. Votre serviteur a vu, de ses yeux vu, des salariés trembler lorsqu’ils étaient appelés chez le (même pas trop grand) patron : « Qu’est-ce qu’il me veut ? » Au retour : « En fait, il a remarqué que j’étais fatigué(e) et il se demande ce qui se passe... » (énorme soupir de soulagement). Les codes établis, émanations des relations pyramidales entre chef et subordonnés (les upstairs et les downstairs de Downton Abbey), volent en éclats. Cela se voit tous les jours. Regardez comment fonctionne MyMicroInvest, la plateforme de crowdfunding, qui a décidé de se financer elle-même par... crowdfunding. Toute seule. Comment ne pas être baba devant cet entrepreneur bruxellois qui a lancé une appli mettant en relation des fanas de la cuisine et des geeks affamés, avec un succès tel qu’il a fait l’objet d’un reportage au 20 h de France 2 (5 millions de téléspectateurs, s’il vous plaît) ? Que dire de cet homme d’affaires étranger (mais c’est quoi, un étranger ?) qui a créé son entreprise à Bruxelles, qui l’a revendue et qui, au départ simple sponsor d’un club de foot, en devient le président et ouvre une école pour donner un avenir à des jeunes en perte de repères ? Par contre, aujourd’hui encore, dans la PME de matériel technique à laquelle je pense, l’épouse du fondateur reçoit les représentants avec un café et une couque, exactement, si ce n’est le thé et son nuage de lait, comme la comtesse douairière de Downton Abbey. L’expression « Tout change, même le changement » provoque chez certains une migraine immédiate. Mais ouvrez les yeux, tendez l’oreille, humez le vent. Tout change dans les entreprises, mais aussi dans les villes et dans l’économie mondiale. La journaliste Anaïs Sorée a provoqué un beau tumulte en écrivant le mois passé, en une de L’Echo, que la fermeture des tunnels Cinquantenaire et Léopold II était envisagée. Crazy ? Pas tant que ça, vu que « personne n’aurait imaginé qu’on allait un jour démolir le viaduc Reyers ». Les États-Unis ont augmenté leurs taux d’intérêt en décembre dernier. C’était prévu, annoncé et même programmé depuis pas mal de temps. Les économistes le savent bien (pour autant que ce soit encore correct), une hausse des taux, ça ne sert à rien s’il n’y en a pas plusieurs qui suivent. OK, la communauté financière, les marchés, les traders s’attendent à la suite : + 0,25 point de trimestre en trimestre par exemple. Eh bien non, à l’heure où j’écris ces lignes, il est question que la première économie mondiale fasse machine arrière et... revoie ses taux à la baisse. À moins qu’elle ait décidé entre-temps de re-revoir son attitude. Les codes établis, c’est fini et bien fini. ● CORNER Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - novembre 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE La réduction du temps de travail ? Réduire le temps de travail. Pour les uns, il s'agit de résoudre le problème du vieillissement des travailleurs, de transmettre des compétences et d'offrir des emplois à la jeune génération. Pour les autres, cela contribue plutôt à augmenter l'écart salarial avec les pays voisins et nuit à la compétitivité. Adrien Dewez Marc Goblet, Secrétaire général de la FGTB Nous proposons de réduire le temps de travail des salariés de 38 à 32 ou 30 h par semaine, sans perte de salaire et avec une embauche compensatoire. Il ne s'agit pas de faire porter le coût de la mesure par les entreprises, car nous pouvons réfléchir à un système de réduction des cotisations sociales. Et de partir de la réalité des entreprises et des travailleurs, notamment en ce qui concerne l'organisation du travail, la durée des carrières ou la pénibilité de certaines professions. Cette mesure offre des avantages : elle permet aux salariés âgés de rester plus longtemps au travail tout en adaptant leur horaire. Pour l'entreprise, c'est une opportunité de garder plus longtemps ces travailleurs afin qu'ils transmettent leurs savoirs et leurs compétences aux plus jeunes. Et de relever le taux d'emploi des travailleurs âgés entre 59 et 65 ans, tout en leur garantissant un maintien de revenu et la sécurité d'une pension décente. Le coût est nul pour l'entreprise. Une enveloppe de 2 milliards, à prendre sur les réductions de cotisations sociales existantes (de l'ordre de 14 milliards), entraîne, selon nos calculs, la création de 100.000 emplois. Des jobs qui peuvent, par exemple, être occupés par les plus jeunes. De plus, il est important d'assurer la formation des travailleurs, financée en partie par les entreprises et en collaboration avec les écoles et les Régions. J'ai le sentiment que nous pouvons contribuer à créer une société moins déstructurée en rendant confiance aux jeunes et aux travailleurs qui ont subi un licenciement. C'est par la réduction collective du temps de travail qu'on pourra combattre le chômage et créer des emplois durables et de qualité. Pour y arriver, il faut se mettre autour de la table avec les représentants des entreprises et ceux des travailleurs. Nous demandons un dialogue sérieux, sans tabou. Que la FEB nous rétorque « c'est idéologique » n'est pas une réponse de fond à notre proposition. Pieter Timmermans, Administrateur délégué de la FEB Réduire le temps de travail de manière générale et avec un maintien des salaires est une proposition qui va à l'encontre de la tendance actuelle. Le tax shift lancé par le gouvernement vise une baisse des charges patronales tout en maintenant les salaires nets. De cette façon, nous pouvons réduire notre handicap salarial avec nos partenaires commerciaux les plus importants : l'Allemagne, les Pays-Bas et la France. Alors que l’écart se creusait depuis les années 90, il est en train de se réduire : nous sommes passés de 16 % à 12-13 % en 2016. C'est positif mais ça demeure une différence importante. La proposition de Marc Goblet veut conserver les salaires tout en diminuant les heures de travail, soit augmenter le coût du travail au détriment de la compétitivité. C'est une proposition avant tout idéologique et qui ne date pas d'hier. Elle a déjà été lancée dans les années 80, sans succès. La France a lancé une mesure similaire il y a quelques années avec l’introduction des 35 h ; aujourd'hui, ce pays connaît un réel problème de compétitivité et compense par de nombreuses heures supplémentaires. La mesure veut aussi apporter une solution aux problèmes de stress et de burn-out, mais – les études le démontrent – l’entreprise n’est pas la cause unique de ces problèmes, également corrélés à la vie privée. Il existe en Belgique pas moins de 24 mesures différentes liées à des diminutions de travail. Des dispositions spécifiques, individuelles, qui répondent à des besoins précis. Il faut développer de la flexibilité, pour la durée du travail par exemple, mais plutôt « sur mesure » que de façon générale, afin de répondre aux défis économiques. Il y a des solutions originales comme le compte-épargne temps pour les employés, qui leur permet de travailler plus à certains moments et moins à d’autres. Nous sommes partisans de ce type de systèmes, contemporains, qui répondent à des besoins particuliers, non de mesures idéologiques datant du siècle passé. 6 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Donnez-nous votre avis © Thinkstock Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. 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THINK TANK LE TOUR DES COMMUNES À MI-MANDAT Que font les communes pour l'économie bruxelloise ? Trois ans après avoir soumis sa « Charte communale » aux partis politiques bruxellois, alors que les bourgmestres viennent de franchir le cap de la mi-mandat, BECI fait le point avec eux, à travers une série de rencontres croisées. Dans ce numéro : Eric Tomas (Anderlecht) et Olivier Maingain (Woluwe-Saint-Lambert). Didier Dekeyser Eric Tomas (Anderlecht) : une touche entrepreneuriale À mi-mandat, êtes-vous satisfait de la santé économique de votre commune? Oui. Anderlecht est prospère et affiche un dynamisme qui pérennisera cette bonne santé. Il y a une forte activité économique dans la commune et nous la soutenons avec nos moyens, tout en veillant à la bonne gestion des autres aspects de notre mandat. Essayez-vous de faciliter la vie des entreprises, comme le réclame BECI ? Bien sûr. Il y a un grand nombre d'entreprises sur notre territoire et nous connaissons leurs attentes. Concrètement, notre maison de l'emploi est très active. Avec notre CPAS et Actiris, qui fonctionne beaucoup mieux qu'autrefois, nous avons établi une convention de partenariat afin de pouvoir rencontrer les demandes locales d'emploi. Cela rejoint les préoccupations de nos habitants qui recherchent de l'emploi, un revenu, une vie sociale active, etc. Nous avons aussi pris quelques initiatives comme les Soirées de l'entrepreneur, où nous expliquons quels sont nos outils et ceux de la Région pour aider les entreprises. Nous avons créé un Observatoire local de l'économie qui étudie la situation de nos commerces ; nous avons ainsi retenu le projet de créer un parking sous la place de la Vaillance, qui sera un atout pour notre rue commerciale. Ce travail local peut sembler parcimonieux, mais il est vraiment utile : il complète l'action de la Région. Vous vous impliquez également dans de grands projets qui montrent une vision à plus long terme. Nous poursuivons le développement de notre zoning Érasme, qui est un vrai succès. Cela montre que le socle industriel peut se renouveler, dès lors que l'on offre aux entreprises les conditions d'implantation qu'elles demandent. Il y a aussi le projet Abatan autour des abattoirs d'Anderlecht. Nous renouvelons également des quartiers et nous en développons de nouveaux, comme celui qui se situe entre la chaussée de Mons et la route de Lennik, le rond-point Érasme, sans oublier le projet Nautilus le long du canal, etc. Un quartier reste en 8 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Eric Tomas devenir : Heyvaert, qui dépend du déplacement des activités liées au marché des véhicules d'occasion. On parle de 2017 pour la délocalisation complète. Pas de projets concernant la gare du Midi ? La volonté de la SNCB est nécessaire. Je ne puis que constater que le projet Eurostation a été enterré, et je crains que l'avenir des terrains acquis par la SNCB autour de la gare du Midi soit plutôt à trouver dans un usage spéculatif... Aucun effort pour le RER non plus, malgré la gare dédiée chaussée de Mons, à proximité du Ceria, de l'hôpital Érasme, des zonings industriels et d’un parking de dissuasion créé par la Région. Aucun « train S » ne circule actuellement sur l'axe Midi-Denderleeuw. Quand on sait l'importance pour notre Région de ce RER, on peut se poser des questions quant à l'intérêt que lui porte la SNCB… Le stade d'Anderlecht sera-t-il reconverti ? Pour l'instant, il y est encore. Le club sait qu'il faudra gérer l'emphytéose actuelle et la reconversion de ses deux parkings. Il sait aussi qu'une situation aussi décentrée que le Heysel lui fera perdre toute cette vie de quartier qui s'est créée autour de lui. Quid des taxes à Bruxelles, notamment communales ? Ne favorise-t-on pas une concurrence entre Régions ? Il est aisé d'ouvrir un zoning à faible coût en périphérie, dès lors que les conditions de base (l'enseignement, la formation des travailleurs, etc.) existent à peu de distance dans les communes bruxelloises ! Par ailleurs, le moindre projet lancé à Bruxelles semble un défi environnemental, tandis qu'il ne soulèvera aucun problème THINK TANK à quelques kilomètres d'ici (voyez la zone qui entoure l'aéroport, où l’on a manifestement été peu regardant). La périphérie a la souplesse d'action et l'espace que nous n'avons pas, tandis que nous avons les charges. Que l'on se permette de taxer moins aux alentours de Bruxelles est donc logique. Cependant, ce n'est pas toujours le cas : sachez, par exemple, que l'on paie moins d'impôts à Anderlecht qu'à Dilbeek… On peut enfin rappeler que Bruxelles est pénalisée par la perception de l'impôt sur le lieu de résidence. Pour édulcorer cela, le gouvernement régional travaille à un tax shift qui baisserait les additionnels à l'IPP, au profit d'un remodelage et d'une hausse du précompte immobilier. Un projet d'envergure qui profitera beaucoup aux Bruxellois. Olivier Maingain (Woluwe-SaintLambert) : « Oui, les communes investissent dans l’économie bruxelloise » Au moment des élections, BECI a contacté les bourgmestres pour leur dire que les communes ne s'impliquaient pas assez dans le soutien à l'économie. Êtes-vous d'accord avec ceci ? Avec une part importante de leurs budgets investis dans l’économie par le recours aux marchés publics, les communes sont, au contraire, très présentes dans l'économie bruxelloise. Les communes ne thésaurisent pas et leur but n'est pas lucratif. Elles assurent une puissante fonction redistributrice qui fait essentiellement appel aux forces économiques de la Région. Pour Woluwe-Saint-Lambert, cela représente 10 millions d’euros par an en moyenne en investissement, ce qui est tout de même considérable ! Peut-on raisonnablement dire qu'une commune comme la nôtre, qui investira à terme près de 19 millions d'euros dans l’aménagement de l’éco-quartier Schuman-Charmille, ne participe pas significativement à la vitalité économique de la Région ? Pour autant, cela se poursuivra–t-il ? Plusieurs bourgmestres nous disent craindre l'application de nouvelles normes comptables qui les empêcheraient d'investir. Les communes portent aujourd'hui des investissements lourds : écoles, centres sportifs, maisons de repos, etc. Ceci se fait selon un mécanisme d’étalement de la charge : le montant d’un emprunt est enregistré comme recette dans un budget extraordinaire et son remboursement est reporté en tant que dépense différée dans les budgets ordinaires ultérieurs, en principe en équilibre. Le processus est donc maîtrisé et a le mérite de l'efficacité. Avec l’introduction de la norme SEC imposée par l’Europe, les choses se compliquent singulièrement, car seule l’année d’engagement de la dépense fait référence et il n’y a plus de distinction entre budgets ordinaire et extraordinaire. Ceci réduit grandement la capacité d’emprunter et donc d’investir des pouvoirs locaux ! Olivier Maingain Quelles que soient les qualités de cette norme, le tour de vis est trop serré. C’est d’autant plus regrettable que les taux sont bas actuellement, et que nos communes en croissance démographique doivent investir. Les partenariats publics-privés sont-ils une solution ? Les communes avisées savent que ces partenariats sont souvent un leurre et favorisent un endettement hors contrôle. Mais peut-être certaines se laisseront-elles tenter par ce mécanisme une fois que des solutions temporaires comme la vente de leur patrimoine seront épuisées… C’est un risque que les autorités européennes devraient mieux identifier. Les taxes bruxelloises sont, dit-on, un sujet de fâcherie pour nos entreprises… À Woluwe Saint Lambert, nous avons banni depuis longtemps toutes les taxes qui pouvaient affecter le développement économique, comme les taxes sur le personnel, sur la force motrice, sur les enseignes, etc. En cela, nous avons anticipé les décisions de la Région. Je suis pour la suppression d’autres taxes si toutefois l’on révise globalement le revenu cadastral. Cette réforme nécessaire apporterait plus de justice fiscale en termes de ressources mais aussi en matière de déploiement économique. Grâce à une politique fiscale immobilière adaptée, nous pourrions par exemple choisir quels types d’activités on souhaite renforcer ; je songe à ces TPE et PME à haute valeur ajoutée, friandes des villes. Mais si la nécessité de la réforme semble enfin faire l’unanimité, il reste à la concrétiser... La Région soutient des projets phares comme la zone canal. Vous oublie-t-elle pour autant ? Il est vrai qu’elle ne devrait pas négliger des axes commerciaux traditionnels comme la chaussée d’Alsemberg, l’avenue Georges Henri, la rue Wayez, etc. que les bourgmestres sont très attentifs à ne pas les laisser péricliter. Pour notre part, nous mettons beaucoup d’énergie à redynamiser l’avenue Georges Henri, en essayant par exemple d’aménager la zone de chalandise, mais aussi en tentant des solutions plus originales comme la location de lieux de commerce à loyers raisonnables, l’exercice d’un droit de préemption si nécessaire, le conseil aux commerçants, etc. Comme vous le constatez, notre soutien à l'économie va jusqu'au pas de porte du commerçant ! ● BECI - Bruxelles métropole - février 2016 9
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BRUXELLES INVEST & EXPORT SORT SON AGENDA EXPORT 2016 ! Vous projetez d’exporter ou de conquérir plus de marchés ? Et si l’on vous traçait des pistes praticables ? L’Agenda Export 2016 annonce un vaste panel d’actions commerciales incluant des rendez-vous B to B avec des prospects : missions collectives à l’étranger, stands sous pavillon bruxellois dans les foires internationales, invitations d’acheteurs à Bruxelles... Découvrez l’Agenda Export 2016 sur www.bruxellesinvestexport.be INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Horizon 2020 : du soutien pour les PME innovantes La suite du 7e PCRD (programme-cadre de recherche-développement pour l’innovation) était attendue avec impatience par la communauté des PME européennes. Cet intérêt a été confirmé par la vague de propositions soumises dès la première échéance en 2014. Deux ans après sa mise en œuvre, nous revenons – avec l’aide des conseillers Enterprise Europe Brussels – sur les éléments-clés de l’Instrument PME. P ourquoi un instrument dédié aux PME ? Parce que les PME sont le moteur principal de l’économie européenne1 : elles représentent 99 % de toutes les entreprises dans l'UE. Dans les cinq dernières années, elles ont créé environ 85 % des nouveaux emplois et fourni les deux tiers de l'emploi total du secteur privé dans l'UE. La Commission européenne estime que les PME et l'entrepreneuriat sont la clé pour assurer la croissance économique, l'innovation, la création d'emplois et l'intégration sociale dans l'UE. Elles sont également des acteurs incontournables des projets de recherche et d'innovation européens. En raison de ce potentiel, la Commission a voulu un schéma de financement uniquement réservé aux PME et conçu comme un outil de croissance. Outil de croissance Qui dit croissance, dit développement stratégique. C’est ici que l’on retrouve l’élément crucial du design de ce schéma de financement européen. Le message de la Commission européenne et de l’agence exécutive qui gère les contrats avec les bénéficiaires de ce type de financement est d’ailleurs clair : il ne s’agit plus d’entreprendre – par ce schéma – un projet de recherche et développement classique, de type 7e PCRD. Les PME qui sont dans ce mode de fonctionnement ou n’ont pas encore perçu le changement de cap voulu via l’Instrument PME font fausse route. L’instrument PME aide les petites entreprises à fort potentiel de croissance à développer des idées novatrices pour des produits, services ou procédés qui sont prêts à affronter la concurrence sur le marché mondial. Le focus porte donc sur un produit ou service qui ne nécessite pas de longues années de recherche (on demande un TRL 62 ), ainsi que sur le business plan qui s’y rapporte. Ce qui sous-entend le besoin de démontrer une excellente connaissance et maîtrise du marché-cible, ainsi que la proposition d’un plan de commercialisation convaincant. La Commission est donc intéressée par les entreprises qui suivent une stratégie de développement liée à une innovation de rupture et/ou ayant le potentiel de perturber les marchés existants. On le voit bien, on est loin des projets R&DI classiques. 1 http://ec.europa.eu/growth/smes/index_en.htm 2 Niveau de maturité technologique, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_Readiness_Level BECI - Bruxelles métropole - février 2016 11 Les évaluations des propositions de projets sont faites de manière approfondie. Les quatre experts indépendants qui analysent une même proposition de projet se pencheront sur les différents aspects de cette dernière : la technologie bien entendu, mais aussi la connaissance du marché, le plan de commercialisation et le volet financier. Chacun des évaluateurs se basera sur trois critères : l'impact, l'excellence et la mise en œuvre du projet. Sans entrer dans le détail de chacun des critères (nous vous invitons à contacter les conseillers Enterprise Europe Brussels), retenez que la proposition de projet doit être bien équilibrée autour de ces trois dimensions et qu’elle doit couvrir tous les aspects de chacun des critères d'évaluation. Maîtriser par exemple l’excellence technique ne servira pas à grande chose si vous ne pouvez pas démontrer que votre projet va générer des revenus et créer des emplois. Il ne faudra pas oublier non plus d’expliquer les conditions du marché, l'évolution de la compétition, les droits de propriété intellectuelle, l’équipe qui porte le projet et ses compétences, et comment la commercialisation est envisagée – en ce compris l’implication des investisseurs. Pour plus d’information sur les trois phases de l’instrument PME, les prochaines échéances et le type d’accompagnement dont votre PME peut bénéficier, veuillez contacter les conseillers Enterprise Europe Brussels. ● Info : www.brusselsnetwork.be © Thinkstock
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Bruxelles, ville nouvelle ? Quand on évoque la « ville nouvelle », on fait en général allusion à une agglomération urbaine récente, fraîchement peuplée de nouveaux habitants, et dessinée au cordeau par des urbanistes imprégnés de modèles utopistes. De prime abord, notre agglomération vieille de plusieurs siècles ne rentre pas vraiment dans cette catégorie, mais… À y regarder de plus près, Bruxelles se transforme, quartier par quartier, tronçon par tronçon, d’extension de tram en nouveau complexe commercial. L’année 2015 aura vu la finalisation de quelques projets d’envergure, mais aussi la concrétisation de nombreuses opérations (logement, bureaux, équipements publics, voieries…) architecturalement et médiatiquement moins visibles, mais tout aussi essentielles à la dynamique de la ville (voir notre dossier). En dépit de ces nouveautés, Bruxelles, c’est aussi de la lenteur et des frustrations à l’égard de projets dont on parle depuis des années et dont on attend toujours la mise en œuvre : par exemple la passerelle Picard, qui doit relier les deux rives du canal à hauteur de Tour et Taxis (qui accueille depuis 2015 les employés de Bruxelles Environnement, et doit recevoir 2.600 fonctionnaires flamands), le RER (pardon, le « S-bahn » bruxellois), le réaménagement de la rue de Namur… Au rayon des plans et outils réglementaires (ceux qui viennent en amont des projets eux-mêmes), le très attendu schéma directeur Midi, sensé déterminer le nouveau visage de la gare éponyme. Déchirée entre vision fonctionnaliste et geste architectural (Liège a mis la barre très haut), entre résidentiel et bureau, et tout simplement victime d’un imbroglio fédéralo-régionalo-communal, cette porte d’entrée de notre capitale n’a pas fini de désemparer les touristes, et de désespérer les Bruxellois et les navetteurs. Autant de projets dont l’urgence se fait éminemment ressentir parce qu’ils sont directement liés au talon d’Achille de notre Région : sa mobilité et, par extension, son image. Inutile de revenir sur la douloureuse question du piétonnier, dont on espère vivement que la mise en œuvre concrète se déroulera avec plus de sérénité que la phasetest… Frustration et colère, aussi, de nombreux acteurs confrontés à l’absurdité d’un arsenal réglementaire de plus en plus lourd, et à des administrations (régionales et communales) n’ayant pas assez de moyens pour en assurer un traitement efficace dans des délais raisonnables. Les années à venir nous promettent cependant de considérables changements, tant du point de vue réglementaire que de celui de la mise en œuvre des projets. Ce début 2016 est en effet, pour le gouvernement bruxellois, celui de plusieurs chantiers : révision du Code bruxellois de l'aménagement du territoire (CoBAT), base juridique de l’urbanisme bruxellois, et refonte des structures dévolues à l’aménagement du territoire, tant dans la dimension de l’élaboration stratégique (création du Bureau Bruxellois du Plan) qu’opérationnelle (la Société d’acquisition foncière, anciennement la SAF). Ces nouveaux outils doivent permettre la concrétisation des ambitieux projets du gouvernement Vervoort et répondre aux principaux défis que connait la Région Bruxelloise : création de logements pour répondre à l’accroissement démographique, maintien des activités économiques pourvoyeuses d’emploi, rénovation urbaine comme facteur de cohésion sociétale… Ces ambitions, le gouvernement régional entend les mettre en œuvre dans des espaces qualifiés de « stratégiques », parmi lesquels le territoire du canal (près de 2.509 ha, soit 15,5 % du territoire régional). Mais ce nouvel espace sous les projecteurs ne doit pas nous faire oublier d’autres lieux à fort potentiel, tel le Quartier Nord. Résultat, dans les années ’70, d’une gigantesque opération immobilière très controversée, cet espace recèle un potentiel incroyable et un défi majeur : créer de la mixité fonctionnelle dans des espaces construits pour répondre à une seule fonction : le bureau. Bref, les possibilités d’innover, de repenser la ville et de la faire évoluer sont vastes. Les pages de ce dossier vous offriront un aperçu d’une série de projets en cours et des acteurs, tant privés que publics, qui s’efforcent de penser Bruxelles comme « une ville nouvelle » où beaucoup de choses restent à inventer. ● Lise Nakhlé Conseillère Urbanisme & Immobilier BECI, lna@beci.be – 02 643 78 72 © Jean-Marie Janssens Photography « The Bike Project »: une action qui roule dans les entreprises à Bruxelles ! « The Bike Project » est une action lancée en Région bruxelloise en 2014, à l’initiative de Bruxelles Environnement et en partenariat avec Bruxelles Mobilité. Cette action vise à promouvoir l’utilisation du vélo au sein des organisations soumises à l’obligation de plan de déplacements d’entreprise. En 2015, ce sont 9 organisations qui ont été sélectionnées pour bénéficier d’un encadrement gratuit « clé sur porte » : l’Hôtel Le Plaza, l’Hôtel Amigo, le Senat, The Bank of New York Mellon, l’AFSCA, l’Institut Royal du Patrimoine Artistique, le SPF Economie, Kone et Décathlon. ■ Comment ça fonctionne ? Chacune des organisations sélectionnées bénéficie pendant huit mois d’un accompagnement individualisé, assuré par des experts en mobilité active et financé par Bruxelles Environnement. L’objectif est de lancer une véritable dynamique vélo dans les entreprises et à cet effet, « The Bike Project » offre, entre autre, gratuitement : ◗ la mise à disposition d’une flotte de vélos électriques, pliants, classiques et cargo ; ◗ une formation à la circulation en ville ; ◗ des itinéraires sur mesure. Les travailleurs qui le souhaitent peuvent ainsi tester un vélo pendant deux semaines. Le projet vise aussi à développer des infrastructures cyclistes conformes, sûres et pratiques. ■ Témoignage (Corine De Roy, Adjointe à la direction des Ressources Humains, Hôtel Plaza) « L’hôtel Plaza Brussels fait déjà partie de divers projets qui défendent des valeurs « écologiques ». Nous mettons en place au sein de l’entreprise de nombreuses procédures qui nous ont permis d’obtenir 2 étoiles au label éco-dynamique bruxellois. Nous sensibilisons notre personnel et nos clients à l’économie d’énergie, Mise en selle du personnel de l’Hôtel Plaza avec Corine De Roy en tête de peloton au recyclage et à l’utilisation de matériaux réutilisables,… Sensibiliser le personnel à utiliser le vélo pour venir travailler participe aux valeurs que nous défendons. Au centre de Bruxelles le vélo est encore parfois perçu comme un moyen de transport dangereux et peu pratique face à une météo capricieuse en Belgique. La direction n’avait pour sa part aucun apriori. Nous avions également l’infrastructure adéquate pour un tel projet ( garage fermé, douche pour le personnel, etc… ). Les points forts du « Bike Project » sont sans conteste un projet bien pensé à la base. L’équipe du « Bike Project » est également très motivée et s’adapte aux besoins de chaque entreprise. Le projet n’est pas non plus trop long. Il comporte plusieurs étapes faciles à réaliser. La diversité des vélos proposée est aussi clairement un atout. Les avantages pour l’entreprise sont une diminution du nombre de place de parking utilisées par le personnel. Ce dernier est avant tout dédié aux clients. Nous avons également adapté nos infrastructures en augmentant et améliorant le parking vélo. Ce dernier a été déplacé, délimité et 5 « U » inversés ont été fixés dans le sol pour l’agrandir et l’optimiser. Nous avons 3-4 nouveaux cyclistes et le printemps aidant nous espérons encore en augmenter le nombre d’ici fin 2016. Une sortie tous ensemble en vélo pour le prochain « incentive » de nos salariés au printemps n’est pas exclue. » Intéressé par l’expérience ? L’appel à candidature pour 2016 a été lancé le 19 janvier. Plus d’infos : www.thebikeproject.be ou via Loïk Dal Molin, ldalmolin@environnement.brussels ou Tél: +32 2 7757877.
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R.A. La zone du canal est sans doute celle qui présentera les plus profondes transformations dans les années à venir. URBANISME Ces projets qui vont changer la ville Les projets urbanistiques d'ampleur régionale se succèdent à Bruxelles. À quoi ressemblera la capitale dans dix à quinze ans ? Une rencontre avec quelques-uns des acteurs à la base de ces projets permet de l'imaginer. Certaines tendances s’affirment en filigrane : la spécialisation des sites, le logement et le développement économique. Adrien Dewez S ujet récurrent des discours politiques, la zone du canal concentre toutes les attentions du secteur public. Au cabinet Vervoort, en charge notamment du développement territorial, on confirme qu'« il existe une importante dynamique de renouvellement urbain, par les contrats de quartier mais aussi par les fonds européens et Beliris. » Et de voir le canal comme « véritable colonne vertébrale » future de la ville. Cet intérêt s'est formalisé notamment dans l'embauche de l'architecte français Alexandre Chemetoff, auteur du « Plan Canal » et dont l'une des missions consistait à recenser toutes les propriétés publiques sur la zone, tous opérateurs confondus. Ce plan a démontré « un potentiel pour 25.000 nouveaux logements, pour rénover plus de 200 hectares de surfaces publiques et créer un minimum de 7500 emplois ». Si le canal doit devenir la nouvelle centralité de Bruxelles, ce n'est pas la seule zone qui va connaître de profondes mutations, sous l'impulsion du public ou du privé. Nouveaux sites, nouveaux logements Dans le sud, à proximité de la forêt de Soignes, de l'E411, de la station de métro Delta et sur le site éponyme, va se développer à court et moyen terme un tout nouveau quartier que l'on pourra baptiser Chirec. Le réseau hospitalier a décidé d’y construire son nouveau centre, qualifié d'ultra moderne, pour abriter les activités actuelles du Parc Léopold et d'Edith Cavell. En tout, ce sont 104.000 m² de surfaces dédiées aux soins qui seront construites en 2017 pour un budget total de 370 millions d’euros, dont un gros tiers (130 millions) provenant de subsides régionaux et fédéraux. Dans un second temps, un tout nouveau quartier devrait sortir de terre, dont les contours demeurent imprécis. 14 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Un aspect du nouveau centre hospitalier du Chirec, à Delta. Le cabinet du Ministre-Président espère « proposer dès le premier trimestre 2016 une réelle vision pour l’avenir de ce quartier ». Plus à l'est, le quartier Reyers, qui abrite les studios des chaînes publiques belges, va subir un profond relifting. Le futur de la fameuse tour reste sujet à caution : les sièges de la RTBF et de la VRT seront reconstruits suite à un concours d'architecture, vers 2022-2023. De plus, c'est l'ensemble du quartier qui va s'ouvrir sur la ville : 2.000 à 3.000 logements ainsi qu'un parc d’envergure régionale seront aménagés. Les espaces verts existants vont être transformés et, surtout, devenir accessibles à tout un chacun. Enfin, le site devrait devenir un haut lieu de la production médiatique car, dans le même délai, « une Cité des médias aura été aménagée, permettant à des entreprises de se développer ou à des instituts d’enseignement de s’implanter dans un environnement stimulant (30 à 40 000 m²) », nous dit-on au cabinet Vervoort. Reste à savoir si, pour un secteur aux changements aussi rapides que celui des médias, les idées d'aujourd'hui demeurent pertinentes en 2023... © Chirec/Assar Architects SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des formations et outils adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale FORMATIONS BÂTIMENT DURABLE • Rénovation à haute performance énergétique : détails techniques // 3,5 j • Passif et (très) basse énergie // 7 j • Suivi et monitoring des bâtiments durables // 1 j • Acoustique : conception et mise en œuvre // 2 j • Gestion des eaux pluviales sur la parcelle // 2 j • Matériaux d’isolation : comment choisir ? // 1 j • Mobilité : impact dans la conception du projet // 1 j • Polluants intérieurs : comment les limiter ? // 2 j • Rénovation partielle et par phase // 2 j 100€/JOUR · MARS › JUIN 2016 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE Batex Rue Portaels - Photo : Yvan Glavie - Architecte : MSA sprl FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800/85.775 facilitateur@environnement.brussels GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.guidebatimentdurable.brussels
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TOPIC Un autre projet urbain, tout à côté de Tour & Taxis : le nouveau quartier Tivoli. Le canal, entre logements et entreprises Dans la zone canal, les réalisations s'accélèrent. Ancien cœur productif et industriel de la capitale, ses activités diminuent chroniquement, comme dans le reste de la Région. L'Atlas Canal réalisé par l'ADT mentionne une baisse constante de 3 % entre 2000 et 2011 des secteurs de l'industrie et du transport/entreposage. Certes, tous secteurs confondus, le nombre d'entreprises reste à la hausse ; hausse dont le rythme, toutefois, s'est fortement ralenti suite à la crise économique. On remarque au passage que les activités portuaires se sont maintenues dans le nord de la zone canal tandis que le sud a conservé une implantation industrielle. Pour le professeur et architecte Benoit Moritz, il s'agit d'un véritable défi, tant public que privé : « Avant la crise économique, il y avait principalement des opérateurs de bureaux à Bruxelles, peu spécialisés dans le logement. Après la crise, avec le boom démographique, de nombreux opérateurs se sont convertis très rapidement dans le logement. Mais pourquoi ne pas imaginer des opérateurs mixtes, qui se spécialisent dans la construction mêlant activités productives et habitations ? » À Bruxelles, ces fonctions tendent à être vues comme antagonistes. « Mais ce n'est pas vrai partout. Un exemple : en Norvège, à Tromso, des hangars ont été construits dans le port pour des activités productives, avec aux étages du logement. Ils ont combiné des fonctions que nous considérons opposées. » L'un des prochains grands chantiers porte précisément sur la valorisation des activités productives. Le « Village de la Construction », dont l'ouverture était annoncée en 2015, devrait être lancé en 2016, selon le cabinet Vervoort. Il implique le déménagement des entreprises liées au secteur de la construction. Initialement logées au bassin Beco, près de la place de l'Yser, elles se déplaceront au bassin Vergote, à l'orée de Schaerbeek. Selon le site du Port de Bruxelles, le projet portera sur « la création d’un espace multifonctionnel et modulaire combinant espace de stockage, show-room et bureaux. Ce complexe hébergera des activités de commerce de gros qui souhaitent développer, à côté des matériaux de construction classiques, la vente des matériaux à haute valeur ajoutée », comme le carrelage, le bois, le sanitaire... 16 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Le logement, lui, viendra aux alentours du site Tour et Taxis. Le cabinet rappelle les projets passés, la restauration du site historique et le bâtiment qui abrite Bruxelles Environnement, le plus grand bâtiment passif à l'échelle belge et le second au niveau européen. À court terme, l'aménagement d'un parc de 10 hectares est lancé et réalisé par l'architecte-paysagiste belge Bas Smets. De plus, l'objectif est « que le site de Tour et Taxis accueille 1.800 logements soit 3.600 habitants autour du parc ». De ce projet « 900 logements seront déjà construits d’ici à 2019 entre la gare maritime et les talus. La gare maritime sera rénovée et accueillera des fonctions qui rayonneront sur le site. » La multiplication des projets, tant publics que privés, réduit les friches et la possibilité de création de nouveaux espaces verts. Pour Benoit Moritz, « la tendance actuelle, portée par Bruxelles Environnement, est très intéressante car elle vise moins à la création de nouveaux parcs qu'à les relier par des promenades vertes » et utiliser efficacement de petits espaces, comme des allées le long de rails, pour créer des lieux de balade. Vers le productif durable De l'autre côté du canal, à la frontière d'Anderlecht et de Molenbeek, la s.a. Abattoirs porte une série de projets et prévoit sur le moyen terme un important développement du site, en partie sous bail emphytéotique. Lieu de marché – le premier de la Région en termes de fréquentation, juste devant son voisin du Midi – Abattoir vient de terminer sa halle alimentaire, baptisée Foodmet, qui accueille une quarantaine de commerçants spécialisés dans les fruits et légumes, la viande et d'autres denrées alimentaires. Pour Jo Huygh, ingénieur, architecte et coordinateur des projets urbanistiques, les développements ne vont pas s'arrêter : « Nous souhaitons conserver les activités d'abattage et cette économie au centre de la ville. Nous avons reçu un subside de 9,8 millions d'euros qui va servir à construire un nouveau bâtiment, Manufakture Abattoir (dont le nom veut respecter les deux langues régionales). L'idée est de développer un lieu durable, efficace et polyvalent autour des toutes les activités économiques liées à l'abattage. » Soucieux d'incarner son slogan de « ventre de Bruxelles », le Foodmet se verra aménager un potager urbain sur son Le site des abattoirs d’Anderlecht, appelé à se métamorphoser. © Parbam © Abattoir-Foodmet TOPIC « Bruxelles doit mettre en valeur sa création architecturale » Benoit Moritz, urbaniste et chargé de cours d’architecture à l’ULB (La Cambre-Horta), pointe à la fois un défi et une ambition pour les projets urbanistiques à Bruxelles : « Selon moi, le grand enjeu de Bruxelles, c'est la mobilité. Nous sommes face à un grand défi et personne ne se positionne derrière les projets. La dernière réalisation importante date du bouclage de la Petite Ceinture avec l'ouverture de deux stations de métro, en 2006. Mais le rythme du boom démographique est beaucoup plus rapide. À Bordeaux, Alain Juppé voulait un tram ; il y a eu beaucoup d'opposition, ce qui ne l'a pas empêché de réaliser le projet au cours d'une seule législature. À Bruxelles, la création d'une ligne de tram – par exemple la 7 – devient un enjeu local et il faut au moins dix ans entre le lancement de l'idée et le démarrage du chantier. C'est beaucoup trop long ! Si vous allez à Vienne, une ville comparable sur de nombreux aspects à Bruxelles, la mobilité est bien pensée, claire, réglée. Selon moi, la pression automobile est aujourd'hui tellement importante qu'elle ne pourra être résolue que par l'instauration d'un péage urbain tel qu'on en trouve par exemple dans les villes scandinaves. » « Au niveau urbanistique et architectural, je pense que Bruxelles doit mettre en valeur sa propre création. Il y a des bureaux bruxellois qui sont en train de créer des choses très intéressantes ; je pense par exemple au bâtiment Elia, à Greenbiz (Architectes Associés), au Centre de la Mode et du Design (V+), au Port-Sud (Bogdan-Van Broeck) et à l'Eco-Pôle (Baneton-Garrino). Dans quelques années, lorsque tous ces projets seront terminés, cela attirera des touristes et ce sera une signature architecturale typiquement bruxelloise. Nous n'avons pas besoin de stars à Bruxelles, nous disposons d'architectes de qualité, l'enjeu est justement de les mettre en avant. » toit avec, vraisemblablement, un système d'aquaponie et un restaurant. À plus long terme, d'autres immeubles sont prévus : « L'idée est d'accueillir des activités complémentaires aux activités économiques présentes avec, pourquoi pas, un incubateur d'entreprises. Nous n'excluons pas non plus le logement ni des bâtiments publics comme, par exemple, une école. Ceci n'étant pas notre cœur de métier, nous recherchons actuellement un partenaire pour nous épauler dans ces projets. » Des projets qui veulent donc mêler activités productives et industrielles, économiques en somme, avec du logement et des affectations publiques, à l'image de Tromso. Rayonnement international Tout au nord va s'ériger le futur stade national. « Un stade qui n'aura de national que le nom, parce que les Diables Rouges y joueront. On oublie que c'est un privé, Ghelamco, qui a pris le risque d'investir 260 millions d'euros. » Alain Courtois (MR), échevin des sports de la ville de Bruxelles, défend le projet qu'il porte depuis longtemps : « La Région investit dans le parking, en maintenant celui qui existe (il compte 10.000 places), tout en en créant un second de dissuasion. Au total, nous disposerons de 12.000 places de parking, soit plus que Wembley ou le stade de France. Cela permettra également de développer le Parc des Expositions pour des manifestations internationales », comme des concerts et des salons. Des lignes de tram seront développées et le système même de parking est pensé pour offrir des réductions aux personnes qui arrivent tôt et partent tard « afin de développer une meilleure mobilité et favoriser les commerces qui seront sur le site ». La Ville, enfin, investit dans l'optique du city marketing : « Nous aurons des panneaux sur les bords du terrain avec 'City of Brussels' durant la Champions League et les compétitions internationales. Tout comme dans notre politique de relations publiques avec des places qui nous seront réservées. » Même s’il est situé hors de la Région, le nouveau stade est l’un des projets qui influenceront l’avenir de la ville. Outre qu'Anderlecht sera le club résident du stade (« la seule option viable économiquement, selon une étude Deloitte que nous avons commandée »), le site sera plus largement dédié au sport. « En partenariat avec l’Union Belge de football et l'hôpital Brugmann, le projet prévoit de développer un campus et un centre de soins et de revalidation pour les sportifs de haut niveau. » La fin des travaux est prévue en 2019. Et l'échevin de lancer un appel aux entreprises bruxelloises et wallonnes : « Depuis le projet, j'ai reçu de nombreux appels d'entreprises flamandes qui veulent participer ; aucun des Bruxellois et Wallons. Manifestez-vous ! Ce stade va nécessiter de nombreuses entreprises pour sa construction, sa décoration mais aussi son exploitation ! » Plus largement, c'est une véritable portion de ville dont le visage va changer radicalement avec le développement des activités du Parc des Expositions et l'arrivée de Neo, son centre commercial et de congrès, ses hôtels, ses commerces, et bien sûr du logement. Parlera-t-on d'une véritable Brussels touch dans dix ans ? L'avenir nous le dira... ● BECI - Bruxelles métropole - février 2016 17 R.A. © Jaspers-Eyers Architects
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Quelles tendances sur le marché immobilier bruxellois ? Sans être exhaustifs, pointons la poursuite de la transformation d'anciens bureaux en logement, la construction de logements pour seniors et l'apparition d'un point d'attention pour l'habitat évolutif. Notons aussi que certains quartiers marquent des points et évoluent plus que favorablement. Rapide passage en revue. Vincent Delannoy C' est une tendance nette à Bruxelles : les redéveloppements de bureaux anciens restent importants, essentiellement pour les reconvertir dans du résidentiel moyen à haut de gamme, ou en faire des maisons de repos ou des écoles. Cette tendance est logique, compte tenu du manque de logements conjugué à un taux de bureaux inoccupés qui se situe à quelque 10 % ces cinq dernières années, sans parler de la périphérie où la vacance se monte à quelque 17,8 %. La transformation d'anciens bureaux en logements n'est pas un phénomène neuf, ni à Bruxelles, ni à l'étranger. À titre indicatif, en Région bruxelloise entre 1997 et 2011, environ 550.000 m² de reconversion ont été autorisés : des immeubles de bureaux obsolètes sont devenus des logements et des maisons de repos, ont connu d’autres affectations variées (hôtels, commerces, etc.) ou ont été transformés en équipements divers (écoles, lieux de culte, etc.). Stagnation des bureaux, demande de logement Un ensemble de facteurs contribue à expliquer ce phénomène. Il y a évidemment la stagnation de la demande nette de bureaux, conjuguée à la croissance de la demande de logements. L'inversion des valeurs s'est opérée en faveur du logement, le moteur de la conversion étant la hausse des prix des logements. On voit aussi toute une série de quartiers redevenir des lieux d'habitation. Lorsque le prix de revient de la transformation s'avère inférieur à celui d'une construction neuve, l'opération en devient intéressante, sans compter la sensibilité actuelle qui prend davantage en compte la dépense énergétique qu'implique une démolition/construction. L'ancien siège de Sodexo, au parc Seny, sera reconverti en logements. Sur le plan politique également, l'heure est à la priorité accordée à la création de logements et d'équipements. Étant donné la croissance du nombre de ménages en Région de Bruxelles-Capitale, la production de logements reste insuffisante. Dans les années à venir, il faudra également agrandir et construire de nombreuses écoles. La transformation de bureaux en écoles est également à l'ordre du jour. Dans ce contexte, la construction d'immeubles neufs structurellement et techniquement convertibles peut être intéressante. Offrir, dès la conception, des possibilités de changements d'affectation est incontestablement un plus. À titre d'exemple, Immobel gère à Auderghem un projet d’environ 13.000 m² au parc Seny. L'ancien siège de Sodexo sera transformé en un 18 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 © Immobel Commandez votre OBU en janvier et gagnez 20.000 litres de diesel ! B OBU Le prélèvement kilométrique pour poids lourds de +3,5t en Belgique démarre le 1er Réduction 119€ d'une valeur de avril. Satellic est le seul opérateur autorisé à prélever un péage au nom des autorités régionales de Belgique. Commandez dès maintenant sur satellic.be et recevez votre OBU à temps. Tombola SOS de village d’enfant, A.R. III/42/6945/14 du 12/01/2015. Règlement sur satellic.be. par OBU commandé et livré en Belgique
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TOPIC Cas : Bella Vita à Waterloo ensemble de logements moyen à haut de gamme. Les bureaux seront reconvertis en 121 appartements de 1 à 3 chambres et en deux espaces pour professions libérales. À Woluwe-Saint-Pierre (Le Chien Vert), 4.500 m² de bureaux qui abritaient entre autres l'ancien siège d’UBS feront l’objet d’une rénovation totale en vue d'une reconversion de l’immeuble en quelque 40 logements modernes de qualité ainsi que 57 emplacements de parking en sous-sol. Logements pour seniors Tous les acteurs coïncident sur ce constat : dans le segment des logements pour seniors, la demande excédant l’offre, le taux de vacance des biens est nul ou quasi nul ; et ce phénomène n’est pas près de s’inverser, compte tenu du vieillissement de la population. Plus-value sur les biens, rendements locatifs stables à long terme : tels sont les arguments mis en avant par les investisseurs dans leurs choix, qu’ils soient institutionnels ou des particuliers. Les rendements du segment maisons de repos sont estimés entre 5 et 6,5 % – des taux similaires à ceux des logements pour étudiants. Rien d’étonnant donc à ce que la construction de résidences-services et de maisons de repos se poursuive à Bruxelles, dans le reste du pays et en Europe de l’Ouest. Ces nouveaux projets ne suffisent pas à répondre à la demande et, de plus, les investisseurs y voient une opportunité intéressante. Les acteurs professionnels actifs dans l’acquisitif de logements pour seniors – ou de manière plus globale dans l’immobilier de santé – continuent à répondre présents. À Bruxelles, les projets immobiliers dans le domaine du résidentiel pour seniors continuent de fleurir. Pour ne citer que quelques exemples, la société belge Cofinimmo a terminé sur la commune d’Evere un projet qui porte sur 162 lits, et s’apprête à construire à Uccle une maison de repos de 86 lits. Le groupe Orpea, qui gère déjà 20 sites à Bruxelles, vient d’ouvrir deux nouveaux sites : une maison de repos à Ixelles de 112 lits et une de jeu. Trois adjectifs caractérisent l'architecture et l'urbanisation du site : durable, évolutif et adaptable. Bref, un projet adapté aux besoins des PMR tout en offrant une mixité intergénérationnelle. Un plus incontestable pour les seniors qui préfèrent souvent éviter de se retrouver dans une espèce de ghetto pour personnes âgées. Dans ce grand projet original, les habitations sont conçues selon le principe de la maison évolutive. Il ne s'agit pas uniquement de principes appliqués aux habitations, mais aussi à l'ensemble du site réparti sur 15 hectares qui comptera 269 logements, maisons ou appartements, entre 47 et 250 m². Le site abritera une résidence-services, une maison de repos, un centre médical, une piscine, un gymnase, une taverne-restaurant, une épicerie, une crèche, des aires maison de repos et de soins d’une capacité similaire à Auderghem. À Evere, 180 places, 155 MR et 25 MRS, ont été offertes avec l’ouverture de la résidence Les Azalées, du groupe Novadia. Le volet financement immobilier de l’opération a été pris en charge par la société Skyline Europe : elle propose aux particuliers, notamment, d’investir dans des maisons de repos ou des résidences-services, en devenant propriétaires d’unités de logement. Une formule de financement devenue commune. Ainsi, à Uccle, la résidence-services Les Eaux-Vives a proposé et propose sur le marché un ensemble d’appartements à louer et à vendre à destination d’un public de seniors autonomes. À Anderlecht, dans le quartier des Musiciens, une maison de repos de 120 lits et 13 unités de logement en résidence-services sont en construction par la société JM Construction. Mais si la brique est une chose, l'agrément des lits MRS en est une autre. Et là, la réponse politique semble claire : on ne pourra pas continuer à bâtir des maisons de repos à Bruxelles. Entendez : le financement de lits MRS supplémentaires deviendra impayable pour l'autorité compétente (la Cocof, la Cocom ou la Cocon en 20 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 © Frédéric Raevens/Immobel TOPIC fonction du régime linguistique). La réponse politique se dirige donc vers la création de centres de jour et le développement de l'aide à domicile. La maison évolutive Ce concept récent tend à prévoir, dès la phase de conception, les possibilités d'aménagements futurs liés, principalement, à une perte de fonctionnalité des occupants. Au départ, le coût sera un peu plus élevé, mais à moyen et long terme, le jeu en vaut la chandelle. En cas de revente ou de location, par exemple, la maison évolutive convient parfaitement à tous types de publics : jeunes ou plus âgés, petits ou grands, à mobilité réduite ou non. Ce qu'il faut surtout prévoir, ce sont des ouvertures de portes et des couloirs plus larges, une salle de bains et un WC spacieux. Tout cela permet, si besoin, le passage d'une chaise roulante. Il faut aussi éviter le plus possible les différences de niveau, les marches, même petites. Le Parvis de Saint-Gilles : l'un des quartiers qui « montent » à Bruxelles. La maison évolutive prévoit également un escalier large : le jour où ce sera nécessaire, l'installation d'un monte-escalier ne posera pas de difficulté particulière. ● Sources : Christian Lasserre, Pierre Laconte, Anders Böhlke, Béatrice Dooreman, Bureaux du passé, Habitants du présent – La transformation d’immeubles de bureaux en Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, Région Bruxelles-Capitale, 2013, 146 pp. De nouveaux quartiers qui ont la cote ! Sur le résidentiel haut de gamme, y a-t-il des évolutions particulières à Bruxelles au cours de l'année écoulée ? Nous avons posé la question à Eric Verlinden, administrateur délégué du Groupe Trevi. À Bruxelles, sur le haut de gamme, quel bilan pouvez-vous tirer de l'année 2015 ? E.V. Sur ce segment, nous avons eu en acquisitif un décrochage des prix de 10 à 15 %. Mais le locatif a tendance à reprendre ce qui est laissé par l'acquisitif. La demande étant faible sur l'acquisitif, en locatif, la seule demande qui pourrait contrebalancer cette perte, c'est une meilleure croissance économique, ce qui se traduit par de l'engagement par les entreprises et notamment dans les multinationales. Ce sont elles qui génèrent un maximum de demandes locatives sur les biens de prestige. À partir du moment où la croissance ne suit pas, les entreprises n'envoient pas leurs cadres ou, quand elles les envoient, c'est davantage dans un contexte de cost cutting. ils vont payer des loyers assez importants sur le centre de la ville. C'est une tendance qui, à mon avis, va s'amplifier en 2016. Eric Verlinden (Groupe Trevi) Voyez-vous d'autres quartiers qui montent ? Il y a tout un engouement pour la zone canal qui est un élément-clé dans le développement urbain de Bruxelles. Vous avez à SaintGilles, l'environnement Parvis, Volders. Très clairement, on y assiste à une croissance et de la demande et des prix. Ce sont des quartiers qui sont en train de bonifier. Quand je compare avec les prix qu'on pratique au Parvis de Saint-Gilles, on commence à s'approcher des prix de la place du Châtelain. C'était totalement inimaginable il y a quelques années. Observez-vous de nouveaux quartiers qui marquent des points ou bien restons-nous avec les traditionnels quartiers cotés ? Ce qui est sûr, c'est qu'il y a des quartiers constants et qui le restent : Molière, Prince d'Orange, étangs Mellaerts sont autant de quartiers incontournables. Aujourd'hui, il y a des quartiers qui sont en train de monter et sur lesquels le prestige a un sens : ce sont les quartiers Ixelles, limite Saint-Gilles, le centre-ville côté Saint-Géry, Dansaert. Là, on commence à sentir un effet de prestige qui arrive. Il y a des Italiens, des Espagnols, des Portugais, des Grecs qui ont un certain pouvoir financier. Ils aiment la ville, la cité, et Quels sont les facteurs qui jouent en faveur de cette évolution ? Il y a un mélange d'éléments subjectifs et de faits objectifs tels que la mobilité, la proximité des commerces, de l'ensemble des lieux culturels, des restaurants, etc. Ce côté objectif joue évidemment. Il faut aussi tenir compte d'un côté subjectif, à ne pas négliger, qui relève d'une certaine mode, du côté trendy. Là, c'est un élément impalpable. Par exemple, à la limite, il est plus trendy aujourd'hui d'habiter au Parvis de Saint-Gilles qu'à la place du Châtelain. Je pense qu'on peut parler d'une mode durable. Lorsqu'un quartier émerge, il est rare qu'il revienne en arrière. BECI - Bruxelles métropole - février 2016 21
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© Jean-Marie Janssens Photography Quel avenir pour le Quartier Nord ? Construit dans les années ’70 avec pour ambition de devenir un « little Manhattan », le Quartier Nord est aujourd’hui un immense espace de bureaux un peu laissé à l’abandon. Selon l’Observatoire des bureaux, 80.000 m2 sont actuellement inoccupés et de nombreux projets restent dans les cartons faute de locataires potentiels. Pourtant, les possibilités sont là… Gaëlle Hoogsteyn L e Quartier Nord était une belle ambition au départ. L’idée : un vaste quartier de bureaux, des tours clinquantes, un bel espace ouvert… Le tout, à quelques centaines de mètres à peine de la gare du Nord et du centre-ville bruxellois. Aujourd’hui, si les tours sont sorties de terre, l’ambiance new-yorkaise n’est pas vraiment au rendez-vous. Une vacance potentielle de 250.000 m² « Le Quartier Nord bénéficie d’une localisation idéale, au centre de Bruxelles, à proximité de la gare et du métro. L’accessibilité est bonne et les bâtiments, relativement récents, offrent des surfaces de bureau intéressantes », commente Cédric Van Meerbeeck, directeur associé chez Cushman & Wakefield. « Avec 1,5 million de m², c’est le 3e Garden en 2012, beaucoup ont espéré que ce serait l’amorce d’une vague d’arrivées », commente Cédric Van Meerbeeck. « Mais cela n’a jamais eu lieu ». Les institutions européennes ne manifestent actuellement pas d’intérêt pour le Quartier Nord. Pour Amaury de Crombrugghe, c’est en grande partie dû à la vétusté de certains bâtiments : quartier de bureaux de Bruxelles. Le taux de vacance (5,5 %) y est d’ailleurs plus faible que la moyenne du marché bruxellois (10 %). 35.000 m² sont remplis chaque année, essentiellement par le secteur public, mais aussi par des occupants du privé. » À l’heure actuelle, le quartier se porte donc plutôt bien. Mais, comme le souligne Amaury de Crombrugghe, d’AG Real Estate, « le risque que cela change est réel ». D'anciens immeubles se vident : le Boréal et le Manhattan, le Boudewijn… Et en parallèle, de nouveaux sont dans les starting-blocks : la tour passive WTC 4 et le Quatuor, la Silver Tower, la Brussels Tower... Tous ne sont pas prêts à sortir de terre, mais certains développeurs seraient prêts à franchir le pas, jugeant que l'absence de projets au centre-ville devrait permettre à l'Espace Nord d'accueillir de grandes demandes. « Le Quartier Nord concentre la majorité des grands projets actuels. S’ils se concrétisent, il pourrait y avoir un grand vide locatif de plus de 250.000 m² d’ici 2018 », confirme Amaury de Crombrugghe. Faire venir les institutions européennes ? Mais comment faire venir les entreprises ou, mieux encore, les institutions européennes ? L’an dernier, la Ville s’est en effet opposée au projet de doublement des surfaces de bureau du quartier européen autour de la rue de la Loi. Le Quartier Nord constituerait une belle alternative ! « Lorsque la Commission Européenne est entrée dans le bâtiment Covent 22 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Le Quartier Nord a été développé sur un concept urbanistique qui n’est plus du tout adapté à la société actuelle. Cédric Van Meerbeeck (Cushman & Wakefield) « Les immeubles qui vont se vider ne sont pas attractifs pour les institutions européennes car ils doivent être rénovés. On peut espérer que le jour où ils auront été remis à neuf, les institutions européennes reverront leur point de vue. » Il constate par ailleurs que, si les immeubles proches de la gare se louent très facilement, dès que l’on s’éloigne un peu, il y a moins de demande. « Le canal constitue encore un frein, une frontière que les entreprises ont du mal à franchir », ajoute l’expert. La piste de la mixité Par ailleurs, en dehors des heures de bureau, ce quartier monofonctionnel est totalement déserté. Il n’y a pas, ou presque, de rez-de-chaussée commerciaux ni de logements. Cette absence de mixité entraîne un sentiment d’insécurité. « Le Quartier Nord a été développé sur un concept urbanistique qui n’est plus du tout adapté à la société actuelle », avance Cédric Van Meerbeeck. R.A. TOPIC Pour nos deux spécialistes, la mixité est LA solution pour que le Quartier Nord retrouve une autre dynamique. Développer de nouveaux projets en son centre permettrait de redorer son image et de changer la perception qu’en ont les gens. D’autant que Bruxelles se densifie sans cesse et que les besoins en termes de logements vont croissant. C’est donc une piste qui permettrait aussi de répondre à l’essor démographique de la ville. Amaury de Crombrugghe : « Il y a un véritable travail de marketing à faire. L’image du Quartier Nord est actuellement très négative. Ce changement d’image devrait peut-être même inclure un changement de nom. » « L’implantation du Musée d’Art Contemporain dans le bâtiment Citroën devrait aussi être un vecteur de dynamisation », ajoute Cédric Van Meerbeeck. Des investissements indispensables Aujourd’hui, le Quartier Nord ne fait malheureusement pas partie des 10 zones stratégiques définies par la Région. « À l’horizon 2020-2025, le risque de problème est pourtant réel. La Région devrait garder cela en tête et montrer un minimum d’intérêt à la réhabilitation de ce quartier. Elle pourrait, par exemple, prévoir un schéma directeur, éventuellement en lien avec ce qui est prévu dans le Plan Canal. En élargissant un tout petit peu le périmètre et la réflexion, il y aurait moyen de faire beaucoup de bien au quartier », estime Cédric Van Meerbeeck. Amaury de Crombrugghe partage ce point de vue : « Il est urgent de considérer le Quartier Nord comme un pôle important et d’investir dans son développement. Les pouvoirs publics n’ont pas les moyens de redynamiser ce quartier et comptent sur le privé. Nous essayons donc de fédérer les propriétaires afin de mettre en place un Master Plan pour le revaloriser. » Un futur tram (à l’horizon 2020 ?) devrait franchir le canal et offrir de nouvelles liaisons entre le Quartier Nord, Tour & Taxis et le reste de la ville, mais cela suffira-t-il ? Il y a un véritable travail de marketing à faire. L’image du Quartier Nord est actuellement très négative. Amaury de Crombrugghe (AG Real Estate) « Il y a des projets, mais sans vision urbanistique de la part des pouvoirs publics, on n’y arrivera pas. Alors que si la Région donnait l’impulsion, les investisseurs privés ne tarderaient pas à suivre. Leurs intérêts, au final, ne sont pas si différents », conclut Cédric Van Meerbeeck. ● chef d’entreprise Hissez plus haut votre protection personnelle! Votre entreprise est bien assurée. 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TOPIC URBANISME Et si Bruxelles prenait de la hauteur ? La question de la verticalisation d'une grande ville comme Bruxelles ne semble pouvoir être esquivée : c'est là une des solutions les plus évidentes pour y accueillir un plus grand nombre d'habitants au m², de contribuer à la richesse de la ville et, par là, de l'ensemble de sa population. Pour autant, cela doit-il se faire dans n'importe quelles conditions ? Pour le savoir, Bruxelles Métropole est allé à la rencontre de quelques protagonistes. Johan Debière E n matière de verticalisation de grandes villes et même de mégalopoles, les exemples sont nombreux à l'échelle de la planète. Les bons, mais – soyons de bon compte – les mauvais aussi. Il serait franchement exagéré de dire d'Abu Dhabi ou de Hong-Kong qu'elles sont des modèles parfaits en matière d'architecture verticale. Mais à côté de ces exemples, d'autres villes semblent pouvoir se distinguer par une approche plus équilibrée. Comme Paris, où le verrou absolu maintenu sur une skyline réduite à l'échelle d'un immeuble de quelques étages semble avoir sauté. Pour Olivier Bastin, le maintien de la classe moyenne à Bruxelles est compatible avec la verticalisation. Dans la ville lumière, à certaines conditions, les urbanistes peuvent enfin aborder la question du développement de projets plus verticaux. Un développement qui va sans doute devoir se faire au compte-gouttes, dans des conditions très encadrées, mais avec l'espoir d'enfin pouvoir apporter une réponse à la question du logement et de bureaux à prix raisonnable dans la Ville-Lumière. C'est en tout cas la volonté affichée par les autorités parisiennes, notamment à travers la victoire remportée par la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, dans le dossier de la tour Triangle dans le 15e arrondissement (voir à ce sujet l'article paru dans le journal Le Monde du 30 juin 2015, consultable en accès libre sur le site du quotidien). Un projet bien prégnant sur le territoire parisien, puisque la tour fait tout de même près de 180 m de haut. Soit 100 m 24 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 de moins que la Tour Eifel, mais tout de même plus de trois fois la hauteur de l'Arc de Triomphe... L'impact négatif de la bruxellisation En Région bruxelloise, on sent toujours une certaine méfiance à l'égard des projets verticaux. Essentiellement au sein de la population historique, mais également par effet rebond sur certains politiques bruxellois qui connaissent les aléas auxquels sont soumis ces projets immobiliers. Lise Nakhlé, conseillère en urbanisme chez BECI: « Cette appréhension vient essentiellement du traumatisme vécu dans les années '60 et '70 et du phénomène de bruxellisation, phénomène qui marque visiblement encore aujourd'hui les consciences. » Plusieurs projets de règlements ont ensuite fait parler d'eux : un premier Plan Régional de Développement (PRD), suivi par un deuxième PRD et par toute une série d'outils réglementaires avec lesquels le politique entendait encadrer la construction en Région de Bruxelles-Capitale. Sans oublier un projet de PRDD resté dans les limbes. Conditions de vie durablement attractives Mais en fin de compte, qu'est-ce qu'une ville équilibrée ? Une ville qui resterait en l'état ? On sait qu'à Bruxelles, les statistiques reflètent un exode urbain assez marqué de la classe moyenne. Celle-là même qui peut nourrir la Région à travers, entre autres, la perception des centimes additionnels. « Chaque année, en comptant les gens qui partent et les nouveaux arrivants, on obtient un solde net de -10.000 habitants pour cette catégorie de la population », souligne Mathieu Sonck, chargé de mission chez Inter-Environnement Bruxelles. Il ne voit pas la vraie classe moyenne s'installer dans les logements développés en mode vertical : le ticket d'entrée en est trop élevé, réservant ce type de logement à des expats, et à des Bruxellois de la classe supérieure. TOPIC Paris reprend le chemin des cimes avec la nouvelle tour Triangle. Pour Séréna Vanbutsele, diplomée en architecture à l'Université de Mons, successivement Visiting PHD à l'Université Catholique de Louvain et à l'École de Design de l'Université de Harvard, et par ailleurs auteur d'un travail de recherche sur la densification de Bruxelles-Capitale, pour que l’augmentation de population soit bénéfique pour Bruxelles, il est impératif de l’accompagner d’une réflexion sur la répartition spatiale des nouveaux habitants et sur la nécessité d’offrir des conditions de vie durablement attractives. « La croissance démographique est intimement liée au modèle d’urbanisation et au choix des formes urbaines », nous a confié la chercheuse depuis Boston. « À cet égard, les urbanistes ne peuvent faire l'économie d'une réflexion sur des éléments comme la place des espaces de nature dans les compositions et les gestions urbaines. Et les pouvoirs publics doivent rester très attentifs à toute pression naturellement exercée par l'attraction parfois fatale du vide. Laquelle peut notamment attirer rapidement, si l’on n'y prend garde, des projets inadaptés, contre lesquels il faut pouvoir se prémunir en adoptant des stratégies adéquates. » Garder la classe moyenne Pour Olivier Bastin, l'ex-« Bouwmeester » de Bruxelles-Capitale aujourd'hui revenu à ses premières amours au sein du bureau L'Escaut Architectures, le maintien et même l'attraction de la classe moyenne sur un territoire comme celui de Bruxelles-Capitale peut se faire à travers une certaine forme de verticalisation : « Dans le PRD, il y a eu une volonté politique exprimée pour permettre le développement de bâtiments plus verticaux en Région bruxelloise ; volonté appuyée par différentes études qui ont permis d'identifier les zones où des immeubles verticaux pourraient trouver leur place. Je pense notamment à des possibilités intéressantes identifiées du côté de la gare de l'Ouest, à l'ouest du canal et le long de celui-ci. Le hic, c'est que ce PRD n'a pas sorti ses effets. ». L'ex-Maître-Architecte bruxellois identifie un autre écueil sur lequel on bute souvent lorsqu'on pense « vertical » : c'est le défi de l'« attache au sol » du bâtiment – attache qu'il faut pouvoir réussir. « À New-York, c'est un défi que le promoteur de la tour Bloomberg a parfaitement réussi. À mon sens, ça l'est malheureusement moins pour la tour Up-Site pour laquelle le promoteur n'a pas été très préoccupé par la communication de la tour avec son environnement immédiat », estime encore Olivier Bastin. L'option de rénovation des vieilles tours Pour en revenir aux études évoquées par Olivier Bastin (études datant de l'époque où il exerçait encore son mandat de Maître-Architecte), outre la prise en compte de la topologie et de l'identification des zones où des tours pourraient être développées sans manger l'ensoleillement et sans boucher la vue, un autre aspect important doit être pris en compte : celui de la mobilité. À cet égard, pour faire en sorte que la qualité de vie reste privilégiée dans ces zones, il est capital de réserver les développements de projets verticaux dans des espaces situés à proximité immédiate de gros nœuds de transports en commun, près de gares et de lignes de métro convenablement desservis. La cause des tours est-elle pour autant vouée à ressembler systématiquement à un long parcours semé d'embûches à Bruxelles ? Loin s'en faut. Pour Lise Nakhlé, il est utile et tout à fait possible d'aborder ce sujet de façon plus positive. En considérant les espaces qui semblent appropriés pour recevoir de telles tours par exemple. Et en privilégiant la rénovation du stock existant, qui est vieillissant. « C'est notamment le cas dans le quartier Nord. D'ici à 2020, ce sont au moins 200.000 m² qui vont se libérer et qui vont permettre de donner naissance à des modernisations intéressantes, sur le modèle de ce qui a été fait avec la tour Martini (devenue depuis tour Belfius), dans ce même quartier Nord, ou encore avec la tour Astro sur le territoire de Saint-Josse-ten-Noode. » ● La tour UpSite est le dernier exemple en date de verticalité à Bruxelles. BECI - Bruxelles métropole - février 2016 25 © Herzog & De Meuron
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BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Bruxelles Formation vous invite aux Startech’s Days 2016 ! Le championnat belge des métiers manuels et techniques et ses villages métiers Venez découvrir les Startech’s Days, les 14 et 15 mars 2016 : le concours annuel belge qui met en avant les métiers exercés par des candidat(e)s passionné(e)s et des dizaines d’animations de découvertes dans les «Villages métiers». Depuis 2009, durant 2 jours intensifs, entreprises, écoles, jeunes travailleurs, parents et médias viennent apprécier des savoir-faire techniques et manuels. Cette année pas moins de 750 jeunes talents participeront aux Startech’s Days afin de démontrer leur savoir-faire au moyen de différents exercices pratiques mais aussi de prouver qu’ils ont leur place dans l’équipe qui représentera la Belgique lors de l’EuroSkills 2016, à Göteborg en Suède, en décembre prochain. Dans le cadre du Championnat belge des métiers organisé par WorldSkills Belgium, Bruxelles Formation accueille plusieurs compétitions nationales sur ses sites de bf.logistique (Chauffeur poids lourds) et bf.construction (taille de pierre, carrelage, sani-chauffage, installations électriques, maçonnerie, charpente, toiture en pente, toiture métallique, plafonnageplaquisterie, peinture-décoration). Depuis 2010, un «Village Métiers» est également organisé en parallèle au Championnat des métiers. Il est possible d’y essayer différentes professions manuelles et techniques au travers de nombreuses animations et d’y rencontrer des professionnels pour s’informer sur ces métiers, présents en compétition ou non. Venez soutenir les jeunes candidats, vos futurs collaborateurs ! Et découvrez les villages métiers de la construction et de la logistique. Toutes les informations sur les Startech’s Days ainsi que l’inscription des groupes, - qui est recommandée -, sont disponibles sur le site www.worldskillsbelgium.be. L’accès est gratuit et un accueil des entreprises est prévu pendant les 2 journées du 14 et du 15 mars. de 9h à 15h à bf.logistique Rue du Charroi, 21-23 1190 Bruxelles Info : +32 (0)2 247 21 96 BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi de 9h à 17h à bf.construction Chaussée de Vilvoorde, 66 1120 Bruxelles Info : +32 (0)2 247 04 40
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© DDS & Partners Architects/BAEB Réalisé pour Citydev et inauguré début 2014, le parc PME Newton, à Anderlecht, offre un peu plus de 12.000 m². URBANISME Quelle place pour les entreprises en ville ? Bruxelles est l’une des plus petites capitales d’Europe. D’après l’Observatoire des Activités Productives, il n’y resterait, d’ici 15 ans, plus de place pour les entreprises. En cause, l’exiguïté du territoire et les prescriptions urbanistiques, mais surtout le boom démographique. Y a-t-il encore de la place à Bruxelles pour les entreprises ? C’est la question que nous avons posée à Benjamin Cadranel et Philippe Antoine, respectivement Administrateur général et Directeur général Expansion économique de Citydev. Gaëlle Hoogsteyn A vec ses 161 km², Bruxelles est l’une des plus petites capitales d’Europe. « Par rapport à d’autres grandes métropoles, comme Paris ou Londres, il y a une exiguïté du territoire et nous devons composer avec ce carcan territorial », commence Benjamin Cadranel. D’après l’Observatoire des Activités Productives, 257 hectares étaient encore disponibles en 2013 à Bruxelles, dont 116 dans des zones favorisant réellement l’implantation d’activités productives ou logistiques (les chiffres seront actualisés en avril). Selon le même organisme, au rythme d’occupation 1997-2013, il ne faudrait qu’une quinzaine d’années pour donner un usage à ces terrains. À Bruxelles, où l’espace est limité, le défi est double : il faut à la fois préserver des espaces dédiés aux activités économiques tout en proposant de nouveaux logements aux classes moyennes. Comment résoudre le dilemme ? « En termes d’urbanisme, on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut. Les règles applicables sur le territoire sont définies par le plan régional d’affectation du sol (le PRAS). Ce plan détermine notamment sur quelles zones du territoire on peut, ou non, implanter des entreprises », précise Philippe Antoine. Et on constate aujourd’hui que le logement prime souvent sur l’activité économique. À cause du boom démographique, d’une part, mais aussi, d’autre part, parce que 90 % des terrains disponibles présentent une superficie inférieure à un hectare. Ils sont plus facilement mobilisables pour un usage résidentiel que productif. Quelles pistes de solutions pour les entreprises, alors ? Vers plus de mixité fonctionnelle Pour nos deux experts, le terrain se raréfiant, la seule option est de miser sur une reconquête des terrains existants. Et cette reconquête ne pourra se faire qu’au prix 28 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 d’une densification urbaine. « Même si a priori le mot peut faire peur, une bonne densification est positive pour la ville », assure Benjamin Cadranel. « Voyez à Paris les boulevards haussmanniens », illustre-t-il. Selon lui, l’activité en ville est bonne pour la ville. Il ne faut pas la chasser à l’extérieur mais la réinventer au sein des quartiers. « Il y a des entreprises dont la ville a besoin pour être meilleure. » Le projet Tivoli, à proximité de Tour & Taxis, en est un bon exemple puisqu’à côté de 400 logements créés, il y a aussi deux crèches, un parc public, un incubateur de nouvelles start-up de la construction durable et 5.000 m² d’ateliers. « Nous voulons faire de Bruxelles une ville où les gens travaillent, ont les moyens d’habiter et ont envie d’habiter », confirme Philippe Antoine. La mixité fonctionnelle doit rendre cette densification possible. Il faut rendre possible le fait d’avoir, sur des mêmes mètres carrés, de l’activité économique et du logement. « On doit aller vers une mixité fonctionnelle plutôt que créer des zones-dortoir et des zones d’activités. Car une ville multifonctionnelle est aussi une ville qui pollue moins et est moins sujette aux embouteillages », assure Benjamin Cadranel. Pour que cette mixité fonctionne, il faut trouver des activités qui s’intégreront bien dans le tissu urbain et qui lui seront utiles. Les ZEMU et parcs PME « Certaines activités (semi-)industrielles ne sont pas compatibles avec la proximité du logement. On essaye donc de les concentrer sur des zones qui s’y prêtent. Pour d’autres activités, il faut reconquérir d’anciens territoires avec un passé industriel où on va aussi développer des logements », explique Philippe Antoine. Dans ce cadre, Bruxelles offre de belles opportunités via les ZEMU (zones d’entreprises en milieu urbain) et les parcs PME pour stimuler les entrepreneurs locaux. TOPIC Les ZEMU ont pour ambition de réussir cet équilibre entre activité économique et habitat. Le projet Gryson, à Anderlecht, combinera des ateliers et logements étudiants juste à côté du Céria, par exemple. Le projet City Gates, de son côté, sera composé de quatre îlots et on y retrouvera – en plus des entreprises – plusieurs centaines de logements, une école, une crèche, un hall sportif, une place publique… Benjamin Cadranel Depuis les années 70, le monde du travail a fortement changé. De l’industrie, on est passé à un secteur de plus en plus tertiarisé. Les anciens sites industriels deviennent aujourd’hui des parcs d’affaires avec de nouvelles typologies de bâtiments. « Dans le cadre de City Gates, un BAM (Bâtiment à affectation multiple) verra aussi le jour. Le BAM est un concept venu d’Amsterdam : comme son nom l’indique, la typologie du bâtiment permet d’y faire différentes choses. C’est la preuve que, si un bâtiment a été bien pensé, toutes les fonctions y sont possibles », avance Benjamin Cadranel. « Dans le futur, on devra de plus en plus miser sur la modularité : l’usager devra avoir une certaine marge de manœuvre dans ce qu’il va faire du bâtiment qu’il choisit d’occuper. » Degré de disponibilité des terrains à Bruxelles* Disponible Apparemment disponible 18 % 23 ha 37 % 47 ha les terrains sont commercialisés. les terrains n’ont aucun usage apparent ; il s’agit de friches. Potentiellement disponible 40 % 51 ha les terrains ont un usage peu intensif mais peuvent facilement devenir disponibles (des parkings, des aires de manœuvre, un stockage à l’air libre,… p.ex.). Hypothétiquement disponible 5 % 6 ha les terrains sont utilisés (sans être bâtis) ; ils ne deviendraient à nouveau disponibles qu’en cas d’importantes mutations immobilières. * Bilan 1997-2013 de l’Observatoire des Activités Productives Zones tampon, bureaux vides… Certains grands parcs industriels ont été aménagés depuis près de quarante ans. L’étalement de leurs bâtiments pose de plus en plus question face à la pénurie de terrains constatée. Une suppression progressive des zones de recul et des zones tampon autour des bâtiments permettrait d’étendre notablement (30 % environ) ces derniers. Cette mutation urbanistique pourrait être intéressante pour les entreprises existantes qui veulent s’étendre. « Mais cela dépend le plus souvent des prescriptions urbanistiques, auxquelles on ne peut déroger aussi facilement », précise Philippe Antoine. Philippe Antoine En parallèle avec la diminution de la surface disponible, de nombreux espaces de bureaux sont actuellement vacants à Bruxelles. Peut-on trouver là une piste de solution ? « Oui et non », répond Philippe Antoine. « La difficulté est que, pour de l’activité productive, la majeure partie des bâtiments vides n’est pas compatible avec l’activité. Il faut pouvoir faire entrer des camions de livraison, avoir des plateformes de chargement, des monte-charge, etc. Et souvent, il n’y a pas assez de hauteur sous plafond. Dans le meilleur des cas, les rez-de-chaussée sont exploitables, mais pas les étages. Il est plus facile de reconvertir des espaces de bureaux vides en logement. Rien que l’an dernier, 65.000 m² d’anciens bureaux ont été transformés en logements en Région bruxelloise. » Chaque mètre carré compte Les mutations de ces cinquante dernières années ont bouleversé la place de l’industrie dans nos sociétés et particulièrement dans les villes. L’industrie lourde, exigeante en termes d’espace et de charroi, est devenue inadaptée au développement urbain. Par contre, une industrie plus légère et tournée vers les besoins urbains est nécessaire. Les conclusions de l’Observatoire des Activités Productives indiquent que, malgré une perte des surfaces destinées à ces affectations, la Région compte encore plus de 4.730.000 m² de bâtiments pouvant abriter ces activités. « Dire qu’il n’y a plus de place pour les entreprises à Bruxelles est un raccourci un peu facile. Mais il faut rester attentif et utiliser au mieux chaque mètre carré. Reyers, Delta, Josaphat, la gare de l’Ouest… Dans chacune des 10 zones prioritaires définies par la Ville, il est possible d’imaginer et de développer des projets mixtes. À Bruxelles, le territoire du Canal offre également encore bien des opportunités pour les acteurs économiques désireux de s’installer au cœur de la capitale. La solution ne passe pas uniquement par des plans d’affectation du sol mais également par une volonté commune de mener un projet à bien », conclut Philippe Antoine. ● BECI - Bruxelles métropole - février 2016 29 R.A. R.A.
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER TVA en 2016 : quoi de neuf, doc ? Le Père Noël a apporté aux indépendants et dirigeants de PME son lot de nouveautés TVA en cette fin d’année 2015…. Parcourons quelques-unes de ces nouvelles mesures sur base des informations disponibles à ce jour1 . 1. Augmentation du seuil de franchise à 25.000 € pour les petites entreprises Le seuil de la franchise pour les petites entreprises est passé de 15.000 à 25.000 € au 1er janvier 2016. Pour rappel, avril 2014, de sorte que ce régime – inscrit à l’article 56 bis du Code TVA – est devenu un régime d’option depuis le 1er vous devez explicitement en manifester le choix. En vertu de ce régime, l’assujetti ne devra porter aucune TVA sur ses opérations à la sortie. Il ne pourra toutefois déduire aucune TVA sur ses opérations à l’entrée. Une circulaire de l’administration du 25 août 2014 explicite les règles applicables à ce régime particulier. 2. Nouvelles règles en matière d’exigibilité de la TVA en B2B Trois ans de complications pour un heureux retour à la case départ, et même mieux… La facture qui, depuis 2013, ne pouvait plus constituer une cause d’exigibilité, l’est à nouveau à dater du 1er janvier 2016 ! Plus encore, elle devient véritablement le centre du jeu en matière d’exigibilité. Ainsi, tout comme avant 2013, l’émission de la facture redevient une cause d’exigibilité si elle est émise avant la survenance du fait générateur. Mais en outre, la facture devient aussi en principe la cause d’exigibilité si elle est émise – dans les délais légaux – après l’existence du fait générateur. Une simplification inespérée pour les professionnels du chiffre et les autres… Tant mieux ! 3. L’administrateur personne morale et la TVA Jusqu’à présent, l’administrateur – personne morale (par ex. une société de management) – pouvait ne pas soumettre ses prestations à TVA. Mais cette possibilité sera prochainement supprimée… À la suite d’un avis de la Commission européenne, l’administration l’avait annoncé fin novembre 2014 : l’administrateur personne morale – contrairement à l’administrateur personne physique (quid de la légalité d’une telle distinction TVA uniquement basée sur la qualité du prestataire ?) – sera considéré comme assujetti à la TVA. À ce titre, il sera obligatoirement tenu d’y soumettre ses prestations dès 2016. L’entrée en vigueur de cette nouvelle obligation a toutefois été reportée au 1er avril 2016. Une circulaire administrative est en attente. Des dérogations pourraient y être prévues. À suivre… 1 Le présent texte a été rédigé en date du 10 janvier 2016 30 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Le taux réduit pour les travaux immobiliers aux logements passe de 5 à 10 ans. La même mesure transitoire s’applique si le preneur des travaux a conclu un contrat pour ceux-ci. Dans ce cas, le contrat doit avoir été établi au plus tard au 31 décembre 2015 et avoir date certaine (acte authentique, acte enregistré ou contrat communiqué à l’administration de la TVA pour le 31 décembre 2015 au plus tard). Notons que l’unité TVA pourrait permettre d’éviter les conséquences négatives que ne manquera pas de causer cette nouvelle disposition pour les personnes morales administrées ne bénéficiant pas de droit à déduction. La circulaire administrative à paraître devrait d’ailleurs faciliter la mise en place de ce type de structure. Pour rappel, l’unité TVA consiste à considérer comme un seul assujetti plusieurs assujettis ayant certains liens précis entre eux. Cette « unité » permet d’éviter l’application des règles TVA entre les différents membres la composant. Ainsi, un administrateur personne morale qui aurait dû appliquer une 4. Durcissement des conditions pour bénéficier du taux réduit en matière de travaux immobiliers Le gouvernement a également décidé d’augmenter au 1er janvier 2016 de cinq à dix années le critère d’ancienneté pour l’application du taux réduit de la TVA aux travaux immobiliers affectés à des logements privés. Cette nouvelle mesure peut entrainer des complications, notamment : quid si les travaux débutent en 2015 et se terminent en 2016… ? Le Ministre des Finances a prévu des mesures transitoires. Ainsi, les opérations qui sont soumises à un permis d’urbanisme ou à une déclaration urbanistique préalable, faite au plus tard au 31 décembre 2015, pourront encore bénéficier du taux réduit à 6 %, pour autant que les factures concernées soient émises au plus tard au 31 décembre 2017. Cas vécu TVA sur ses prestations pourra les réclamer en dehors du mécanisme de la TVA à la personne qu’il administre, pour autant que cette dernière soit également membre de l’unité TVA. 5. Les prestations de chirurgie esthétique Depuis le 1er janvier, les prestations de chirurgie esthétique (de nature purement esthétique ou cosmétique) réalisées par des médecins ne sont plus exemptées de TVA. Elles y sont désormais soumises, au taux de 21 %. Tous les autres actes nécessaires pour la réalisation de ce type de prestations perdent également le bénéfice de l’exemption (par exemple l’anesthésie). Selon le gouvernement, la chirurgie esthétique s’apparente à un produit de luxe. Cette mesure avait été décidée lors de la confection du budget en octobre 2014, avec comme date initiale d’entrée en vigueur le 1er juillet 2015. Elle a finalement été confirmée en 2015 dans le cadre du « virage fiscal » avec une entrée en vigueur au 1er janvier 2016. Selon le gouvernement, elle devrait rapporter 80 millions. Une exemption de TVA restera toutefois applicable dans le cas de chirurgie plastique à des fins thérapeutiques, de reconstruction. 6. Projets futurs Dans sa note de politique générale du 12 novembre 2015, le gouvernement annonce notamment son intention d’établir de nouvelles règles relatives aux associations de frais et aux unités TVA orientées sur la pratique, ainsi qu’un assouplissement de la charge de la preuve pour les opérations intracommunautaires (nous sommes impatients !) et une volonté d’éliminer les distorsions de concurrence grâce à une réglementation TVA correcte. Pour notre part, nous souhaiterions voir également, comme annoncé, des règles plus simples en matière de déduction TVA sur les frais liés à l’automobile, les règles actuelles étant d’une complexité et d’une lourdeur extrêmes, et même lacunaires. De même, annoncée mais jamais arrivée, une réforme profonde des amendes et intérêts de retard, qui atteignent bien souvent des montants hors de proportion par rapport aux infractions. À titre personnel, nous regrettons de voir l’administration appliquer systématiquement les amendes proportionnelles (correspondant à un pourcentage du montant de TVA en infraction), sans tenir compte de la possibilité d’appliquer des amendes forfaitaires (souvent nettement moins onéreuses), alors qu’elles sont également prévues par arrêté royal. Dura lex, sed lex, mais tout de même… Belle année TVA 2016 à tous, et à l’année prochaine… ● Laurent Tainmont Avocat spécialisé en droit fiscal du Barreau de Bruxelles Professeur à l’Ecole Supérieure des Sciences Fiscales et à la Chambre belge des Comptables de Bruxelles Tout sur vos conditions générales BECI est régulièrement interpellée par des membres souhaitant établir des conditions générales ou désirant s’assurer de leur validité. Disposer de conditions générales, c’est bien mais ce n’est pas suffisant. Celles-ci doivent encore être rédigées clairement et être « entrées dans le champ contractuel ». Mais que cela signifie-t-il ? Nombre d’entreprises ne communiquent leurs conditions générales qu’au moment de l’envoi de la première facture. Ce n’est donc qu’à ce moment que l’acheteur en prend connaissance. Or, les conditions générales ne seront opposables que si le cocontractant a pu en prendre connaissance et les accepter préalablement. Pour que des conditions générales de vente puissent s’appliquer, il est important de s’assurer que la partie contractante a réellement et raisonnablement pu en avoir une connaissance effective (même si elle ne l’a pas fait) et ce, préalablement ou au plus tard au moment de la conclusion du contrat. Si cela n’a pas été fait mais qu’il peut légitimement être considéré que les parties sont engagées dans une « relation commerciale suivie et régulière », les conséquences de ce manquement pourront être limitées, car le vendeur pourra affirmer que l’acheteur connaissait ses conditions générales de vente. Outre une rédaction claire et des conditions générales entrées dans le champ contractuel, il faudra aussi veiller à ce qu’elles soient conformes au regard de la loi, et notamment au regard des règles impératives et d’ordre public, c’est-àdire des règles auxquelles il n’est pas permis de déroger. Ainsi, dans les contrats conclus avec les consommateurs, il existe un certain nombre de clauses dites abusives. Si l’une de ces clauses figure dans vos conditions générales, elles ne pourront avoir aucun effet vis-à-vis du consommateur. Par ailleurs, même dans les contrats conclus entre professionnels, le juge pourrait intervenir pour réduire la portée de certaines clauses, comme la clause pénale (voir numéro du mois de novembre), s’il la juge abusive. À retenir : Les conditions générales ne pourront avoir d’effets, et donc vous protéger en cas de litige, que si l’autre partie a pu en prendre connaissance préalablement et effectivement, et les a acceptées. Pour ce faire, veillez à intégrer vos conditions au dos du bon de commande/offre ou tout autre document équivalent. Dans ce cas, il faudra attirer l’attention de l’autre partie quant à l’existence de ces conditions générales en insérant une « phrase type » avant la signature, disposant que « l’acheteur reconnaît avoir pris connaissance des conditions générales et les accepte ». Demandez votre check-list pour vous aider dans la rédaction de vos conditions générales ! Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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R.A. Quand l’autisme devient un atout Les testeurs de Passwerk mettent à profit leur trouble du spectre de l’autisme (TSA) pour travailler deux fois plus vite et avec deux fois plus de précision que leurs collègues « ordinaires ». Les entreprises qui souhaitent faire appel à ce genre de profils doivent toutefois préparer leur accueil soigneusement. Témoignages. Peter Van Dyck C' est au Danois Thorkill Sonne que l’on doit l’idée d’employer dans des fonctions informatiques des personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Grâce à son fils atteint du syndrome d’Asperger, Sonne a découvert que de nombreuses personnes présentant un TSA se distinguent par une mémoire prodigieuse, des capacités analytiques hors du commun et une prédisposition à la réflexion détaillée. Sonne a donc pensé dès 2004 à impliquer des TSA dans les tests de logiciels. C’est exactement ce que fait l’entreprise Passwerk en Belgique depuis 2008. De plus en plus de départements informatiques font appel aux testeurs de Passwerk (une cinquantaine actuellement) pour la vérification fonctionnelle de logiciels et d’autres missions de contrôle qualité qui exigent une grande méticulosité. Les Mutualités Chrétiennes (MC) figuraient parmi les early adopters. Elles savent mieux que quiconque qu’avant de faire appel à des TSA, il y faut discuter très sérieusement avec Passwerk pour déterminer les profils requis. Dans le cas des MC, il fallait quelqu’un pour renforcer les trois collaborateurs de l’équipe de test ; quelqu’un qui soit capable, entre autres, d’effectuer des tests de régression et de les corriger. Auprès de l’Office National des Pensions (ONP), il s’agissait de faire appel à des TSA pour des tests détaillés automatisés servant à faciliter les paiements mensuels des pensions. Du travail répétitif « En raison de l’évolution continue de la législation, les applications que nous avons développées et les données qu’elles gèrent sont devenues très complexes », explique Luc Vander Donckt, directeur informatique de l’ONP. « Pour nos vérificateurs, maintenir chaque jour une concentration suffisante relève du défi. Là où d’autres décrochent, les collaborateurs Passwerk continuent, grâce à leur faculté de concentration et leur endurance. » 32 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Les TSA de Passwerk testent chez Belfius des applications mobiles destinées aux technologies internet/ mobile/self banking. « Le fonctionnement de telles applications doit approcher la perfection », déclare Gert Vanhaecht, responsable informatique chez Belfius. « La tâche est aussi très répétitive : les applications mobiles doivent être testées sur une vaste gamme d’appareils. » Luc Vander Donckt (Office National des Pensions) Un environnement calme Passwerk dispose de coaches (psychologues ou orthopédagogues) qui examinent avec le client les aspects dont il faut tenir compte en matière d’environnement de travail, de contacts avec les TSA et de nature des tâches. Conseiller stratégique de la direction au sein des MC, Alain Conrath qualifie l’approche de Passwerk de particulièrement innovante. « L’arrivée du collaborateur envoyé par Passwerk fait l’objet d’une préparation approfondie avec le coach. C’est indispensable, si l’on veut offrir à ce collaborateur un environnement de travail stable et adapté. » Le coach vient au préalable découvrir le lieu de travail. Si certains éléments peuvent être perturbants, il faudra apporter quelques modifications. Chez Belfius, les TSA travaillent à un étage où règne le calme. Les MC ont, pour leur part, prévu un lieu de travail sans téléphone. « Nous avons cherché un endroit tranquille, à proximité du collègue direct désigné comme personne de contact », explique Alain Conrath. « Lors de déménagements ultérieurs, nous avons demandé au TSA quels aménagements contribueraient R.A. ENTREPRENDRE à son confort. Il dispose à présent d’un téléphone sur son bureau et est heureux d’avoir sa place parmi les collègues. De ce fait, il est aussi bien informé que les autres et peut échanger des idées de manière très directe. » Les collègues ne savent pas toujours comment rompre la glace. Mais passé le cap de la timidité, les contacts se passent bien. C’est du moins l’expérience de Luc Vander Donckt. « Le fait de rendre visible le travail des TSA à l’ensemble de l’équipe, notamment lors des team meetings, a permis de susciter l’appréciation et l’intégration. » L’ONP fonctionne depuis peu avec des équipes de développement plus petites et autogérées, installées dans des bureaux paysagers. « Les interactions au sein de telles équipes engendrent pas mal de communication orale et de bruit de fond, qui peuvent se révéler dérangeants », reconnaît Luc Vander Donckt. « Nous avons résolu ce problème pour un des collaborateurs Passwerk en lui donnant la place la plus tranquille. Pour un autre, nous avons étudié la possibilité de se retirer dans un environnement plus calme lorsque l’activité ambiante lui devenait insupportable. Tout cela s’est révélé très positif. » Gert Vanhaecht (Belfius) Un TSA a besoin de structures. Il vaut donc mieux le prévenir bien à temps des changements qui se préparent. « Lors de l’arrivée des collaborateurs Passwerk, nous étions en pleine réorganisation des équipes de développement, en plus d’un déménagement interne », explique M. Vander Donckt. « Nous discutons de chaque changement avec les coaches et le TSA, pour que tout puisse se dérouler de manière bien encadrée. » « Les coaches nous rendent visite tous les 15 jours, mais ils sont aussi joignables en d’autres moments », dit Gert Vanhaecht, de Belfius. « On peut discuter de tout, dans les deux sens. » Comme le précise Alain Conrath, le collaborateur Passwerk dispose par ailleurs d’une personne de confiance chez le client. « Il est essentiel qu’il sache qu’il peut soumettre ses questions et ses problèmes à quelqu’un », ajoute Luc Vander Donckt. Des collègues appréciés La personne de confiance reçoit une brève formation quant au comportement vis-à-vis des TSA. En outre, Passwerk organise pour les autres collègues des sessions d’information sur l’autisme. « Cela a permis de démystifier ce trouble chez de nombreux collègues », admet Alain Conrath. « Nous avons bénéficié de précieux conseils. Nous avons notamment appris que les phrases à contenu implicite sont difficiles à comprendre pour les TSA. Et puis, ces personnes préfèrent manger seules à midi et ont besoin d’un horaire strict. » « Nous avons aussi mieux compris leur façon de réfléchir et de percevoir le monde », abonde Gert Vanhaecht, de Belfius. « Nous avons appris qu’ils interprètent les paroles de façon très littérale. Je me souviens de collègues qui, un soir, ont demandé à un TSA s’il venait prendre un verre avec eux. Réponse : ‘Non, je n’ai pas soif.’ » Attention : les TSA sont très directs et francs. Gert Vanhaecht : « Certains développeurs ont dû s’y faire. En même temps, les TSA suscitent l’admiration et sont appréciés. Ils étaient chez nous depuis deux semaines à peine et déjà, les chefs de projet se chamaillaient pour faire appel à eux. Cela s’explique par la qualité du travail des TSA. Ils détectent des bugs que personne d’autre ne voit. » M. Vanhaecht a constaté que l’attitude des TSA pouvait évoluer avec le temps. « Nous avons eu ici un collaborateur Passwerk qui, après quelques mois, a souhaité faire partie de l’équipe de développement. Cela révélait combien il se sentait bien chez nous. Je remarque aussi que les TSA ne doivent pas recevoir continuellement de nouvelles missions de vérification : ils les élaborent à présent eux-mêmes, au départ des analyses. » Alain Conrath a été le témoin d’une véritable métamorphose du collaborateur Passwerk au sein de l’équipe de test des MC. « Désormais, il déjeune avec les autres membres de l’équipe. Nous avons le sentiment qu’il est parvenu à s’épanouir totalement au sein du groupe. Plus personne ne remarque de différence. » Des propositions surprenantes Dès lors qu’ils se sentent en confiance, les TSA ont également besoin de contacts sociaux. Luc Vander Donckt : « Si, au cours d’un lunch, vous abordez un sujet qui les passionne, ils peuvent être intarissables. Sur d’autres thèmes, ils se sentent parfois très mal à l’aise. On les rassure en leur disant qu’ils ne sont pas tenus de prendre part à toutes les discussions. » Alain Conrath (Mutualités Chrétiennes) Tous les clients s’accordent à reconnaître leurs atouts : une capacité d’analyse et une logique imparables, des collaborateurs deux fois plus rapides et plus précis que les « autres » dans la vérification de logiciels... « Ils nous surprennent régulièrement avec des propositions intelligentes et étonnantes », affirme Luc Vander Donckt. « Voilà qui explique sans doute pourquoi un de nos collaborateurs Passwerk est aussi un champion d’échecs. » ● Cellule diversité BECI : Bouchra El Mkhoust – bem@beci.be – 02/643.78.20 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 33 R.A. R.A.
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Duoday : une journée pour l’emploi des personnes handicapées Trouver un emploi quand on est en situation de handicap n’est pas toujours facile. Le 24 mars, partout en Belgique, des entreprises ouvriront leurs portes à des stagiaires handicapés dans le cadre du Duoday. Et si vous aussi vous participiez ? Gaëlle Hoogsteyn L ancé pour la première fois en 2010 en Flandre, Duoday a un objectif simple : créer un lien entre les employeurs, les personnes handicapées et les prestataires de services. Le temps d’une journée ou plus, une entreprise ouvre ses portes à une personne handicapée. Durant le stage, un duo se crée entre le handicapé et un travailleur volontaire. Organisé conjointement par les agences Phare (Bruxelles FR), AWIPH (Wallonie), GTB/VDAB (Flandre et Bruxelles FL) et WSR (Communauté germanophone), le Duoday a fait bien du chemin depuis sa création. Six ans après la première édition, il est aujourd’hui organisé au niveau national. L’an dernier, plus de 500 entreprises ont pris part au Duoday et accueilli 650 stagiaires. « Nous nous réjouissons que tant d’entreprises soient convaincues du bien-fondé de la formule Duoday. Nous participerons donc très activement à cette opération en 2016 », commente Marie-Laure Jonet, fondatrice de l’ASBL DiversiCom, partenaire du Duoday. Une action win-win « Même si le stage ne dure que d’un à vingt jours, pour les stagiaires, c’est déjà beaucoup ! », assure Marie-Laure Jonet. « Grâce au Duoday, ils découvrent un environnement de travail qui les intéresse et les exigences propres à une fonction. C’est aussi une occasion unique de convaincre les employeurs de leurs compétences », ajoute-t-elle. Suite à ce stage, il n’est pas rare que les stagiaires décrochent un emploi ou entament une formation professionnelle. Par ailleurs, pour les entreprises, le Duoday permet d’initier une personne en recherche d’emploi aux réalités d’un métier, par une observation ou une participation active aux tâches régulières. C’est aussi l’occasion de (re)découvrir que le handicap n’exclut pas la compétence et la motivation, d’avoir une meilleure idée des capacités des personnes en situation de handicap, de découvrir les organismes de 34 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 soutien et les mesures dont elles pourraient bénéficier pour assumer cette part de leur responsabilité sociétale. Des initiatives comme le Duoday, notre société en a besoin. Comme le montrent les taux d’emploi, les personnes handicapées ne bénéficient pas encore d’une réelle « égalité des chances » au niveau professionnel. En Belgique, à peine 35 % des personnes handicapées travaillent contre 70% pour le reste de la population. Pourtant, la situation pourrait être bien meilleure : ainsi, dans certains pays scandinaves, le taux d’emploi de ces personnes dépasse les 70 %. En pratique Vous souhaitez participer à ce beau projet ? Inscrivez-vous avant le 20 février sur le site www.duoday.be et lancez un appel en interne. Vous pouvez évidemment créer plusieurs duos au sein de votre entreprise. Les agences organisatrices vous proposeront ensuite des candidats répondant à vos attentes. Convention de stage, frais de déplacement, assurances… tous ces aspects seront pris en charge pour vous. Toute l’équipe du Duoday vous invite dès à présent à bloquer la date du 24 mars dans votre calendrier. Info : wwww.duoday.be ● Comment DiversiCom peut-il vous aider ? Partenaire du Duoday, DiversiCom propose aux entreprises un accompagnement sur mesure, depuis la recherche du stagiaire jusqu’à la préparation des collaborateurs en passant par le support administratif. Une liste de candidats stagiaires est disponible sur demande. Contacts : Marie-Laure Jonet (ml.jonet@diversicom.be) - Eléonore Snoy (e.snoy@diversicom.be). ENTREPRENDRE STARTER Creobis : conférences et formations sur mesure Creobis organise des conférences sur l’actualité juridique, financière, économique et technologique, ainsi que des conférences et formations intra-entreprises sur mesure. Créée en juillet dernier par Virginie Deprèay, elle est active en Belgique ainsi qu’au Luxembourg. Guy Van den Noortgate D ans un monde qui fait de plus en plus la part belle au virtuel, les gens éprouvent parallèlement un besoin grandissant de réel. Plus précisément de contacts et de rencontres avec d’autres personnes « en chair et en os », sans le filtre de l’écran. C’est dans ce contexte que Virginie Deprèay, après avoir participé au Start’Hub Challenge, a décidé de lancer son entreprise qu’elle a baptisée Creobis, pour Creo Business Information & Seminars. Forte d’une expérience accumulée dans le secteur de l’organisation de conférences et formations, elle a ainsi décidé de se lancer dans le grand bain et de proposer, tant en Belgique qu’au Luxembourg, des événements sur mesure dont l’ambition est de répondre pratiquement aux questions que se posent les participants. Son offre comprend trois volets : « Il y a d’abord les conférences liées à l’actualité avec des thématiques concernant des aspects juridiques, financiers, économiques ou technologiques », explique-t-elle. « Un panel de 8 à 10 intervenants, spécialistes dans la matière, est réuni pour une demi-journée. Les participants peuvent alors les rencontrer et échanger des informations. Ensuite, je propose des formations intra-entreprises. Il s’agit ici de répondre à une demande spécifique d’une entreprise, en général sur une thématique précise. Dernièrement, j’ai ainsi organisé une formation sur le blanchiment d’argent. Enfin, je peux mettre sur pied pour une entreprise une conférence sur mesure. Cette dernière peut être destinée à ses clients mais également être réalisée dans un but marketing, afin d’accroître sa notoriété, par exemple. » Les conférences et formations que propose Creobis se déroulent en général à Bruxelles ou à Luxembourg – deux villes où le public potentiel est le plus important. Mais Virginie Deprèay n’hésite pas à rayonner dans toute la Belgique. Elle organisera ainsi prochainement une conférence sur la sécurité au travail à Charleroi, tandis que la protection des données et de la vie privée sera abordée à Bruxelles le 18 février. De plus amples informations sont disponibles sur le site web de Creobis qui, outre la présentation des activités de l’entreprise, propose également des articles rédigés par des spécialistes sur des sujets divers, fiscaux, juridiques, économiques, etc. Creobis est accréditée par l’Autorité des services et marchés financiers, la FSMA, en tant qu’organisateur de formations dans le cadre du recyclage régulier en matière d'assurance ainsi que de services bancaires et de services Virginie Deprèay d'investissement. Virginie Deprèay partage les bureaux de la société Atolo, spécialisée en traduction et communication stratégique : « C’est un partage d’expériences enrichissant. Ils réfléchissent en termes de communication sur la meilleure manière de délivrer du concret et du pratique, tant dans les conférences que dans les formations. Car l’important aujourd’hui c’est de fournir au client le ‘need to know’ plutôt que le ‘nice to know’. » Dans un marché concurrentiel, Virginie Deprèay apporte, outre son expertise, une approche basée sur la qualité et sur le « sur mesure ». Avec ses conférences et formations qui entendent se focaliser le plus précisément sur les enjeux vitaux des entreprises, elle ne peut qu’interpeller ces dernières, bien conscientes de la nécessité de s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Si elle évolue toujours dans un schéma « classique » pour ses événements, Virginie Deprèay est également très attentive aux nouvelles technologies de communication, tout en ayant bien conscience que rien ne remplacera jamais le contact humain. ● www.creobis.eu Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - février 2016 35 R.A.
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ENTREPRENDRE Faut-il encore de l’argent ? Vous lirez dans la presse d’innombrables récits d’entrepreneurs notoires qui réinvestissent leurs liquidités dans l’économie belge. Ceci devrait conduire logiquement à une augmentation des prix de transaction et du nombre des reprises réalisées. Mais qu’en est-il, concrètement ? La situation des reprises Une part non négligeable de la demande de dossiers de reprise intéressants provient des serial entrepreneurs, c’est-à-dire de gens qui ont déjà un parcours d’entrepreneur et qui veulent mettre leur expérience, leur réseau et leurs moyens au service de nouveaux projets d’investissement. La concrétisation récente de plusieurs transactions de vente majeures qui ont fait les grands titres de la presse ne fait que stimuler la demande de dossiers de reprise de PME. L’accroissement des liquidités sur le marché se renforce encore par les taux d’intérêt actuellement très bas ainsi que par l’apparition de nouveaux instruments de financement alternatifs (notamment le financement mezzanine ou l’Owner Buy Out). Quel est l’impact de l’accroissement considérable des liquidités sur le marché ? Le phénomène ne passe pas inaperçu. Les actionnaires réévaluent l’avenir de l’actionnariat et ceux qui sont un peu durs d’oreille sont régulièrement inquiétés par l’introduction éventuelle d’une taxe sur la plus-value. Quand bien même la presse s’exprime de façon parfois subjective, il va de soi que, tôt ou tard, les entrepreneurs y seront confrontés. Il est évident que tout cela incite à une bonne préparation. De plus en plus d’entreprises demandent une analyse de leur « vendabilité » pour éviter d’éventuels écueils lors d’une transaction. Ce contexte a pour effet d’affûter à son tour le regard critique des candidats repreneurs. En dépit de la forte demande d’opportunités de reprise intéressantes, les cibles éventuelles sont soumises à un examen nettement plus critique qu’il y a une dizaine d’années environ. Ce qui passait jadis pour un petit problème lors d’une transaction fait aujourd’hui figure d’obstacle majeur, susceptible de bloquer l’opération. Pour l’actionnaire, il est dès lors d’autant plus important d’être pleinement conscient des facteurs de succès critiques d’une transaction de reprise, et de prévoir, le cas échéant, de les préparer de manière appropriée. Des opportunités uniques de se lancer dans la reprise d’une PME ! L’extrême liquidité du marché a par ailleurs pour conséquence d’offrir une dynamique exceptionnellement favorable à une reprise d’entreprise familiale. Nous évoluons actuellement dans un climat financier sans précédent, très porteur pour l’obtention de financements, à condition bien entendu que les financiers/banquiers soient convaincus du projet. Il est donc essentiel d’opter pour une bonne approche dans la façon de leur présenter votre projet. L’impact sur les prix de reprise ? Tout cela a un impact positif sur les prix que l’on paie aujourd’hui. Les multiples ont crû de manière significative ces dernières années. Des multiples de cinq à sept fois l’Ebitda pour une PME n’ont plus rien d’une exception actuellement. Mais comme nous l’avons dit plus haut, il faut que tous les paramètres soient au rendez-vous : positionnement sur le marché et valeur ajoutée des divers produits et services, potentiel de croissance, une structure du groupe transparente, une organisation rigoureuse du personnel etc. Ainsi donc, si vous vous demandez si le moment est bien choisi pour une fusion/acquisition, la réponse est simple : it does not get any better than that! ● Jan Goemaere Deloitte Fiduciaire M&A & Finance Mobile : + 32 497 51 55 08 - jgoemaere@deloitte.com Guy Van De Velde DACS/Accounting Mobile : + 32 497 51 53 80 - gvandevelde@deloitte.com 36 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 R.A. R.A. © Thinkstock Majorations de cotisations ONSS : les leçons de l’arrêt Rigobert À l’heure où des pouvoirs publics entendent stimuler des investissements générateurs d’emploi, l’ONSS continue à jouer sa partition : faire rentrer les cotisations dans les caisses. C’est son rôle. Encore faut-il le faire dans les règles. D’après l’exemple qui nous est rapporté, ce n’est pas le cas. Récemment, le pourvoi en cassation de l’ONSS en cette affaire a été rejeté. Bref examen. Vincent Delannoy D ans l’affaire qui oppose la SA Rigobert et l’ONSS, la Cour du travail de Bruxelles a rendu un arrêt en date du 17 juillet 2014, en appel d’un premier jugement. Pour s’en limiter aux enjeux principaux, le différend porte sur des exonérations de majorations et intérêts à la suite de retards de paiement. De quoi s’agit-il ? La SA Rigobert exerce une activité de menuiserie à Bruxelles. À partir de l’année 2007, elle a dû effectuer un investissement immobilier de l’ordre de 4 millions pour s’installer dans un nouvel environnement, à la suite de plaintes de voisinage de son ancien siège d’exploitation. Confrontée à cette situation, l’entreprise a connu des difficultés pour payer en temps utile toutes ses cotisations de sécurité sociale. En juin 2011, la SA contracte un emprunt et règle ses arriérés de cotisations, tant en principal qu’en majorations et intérêts. Le 24 juin, elle demande à l’Office national de sécurité sociale l’exonération complète des majorations et intérêts. Cette demande est basée sur le fait qu’elle est titulaire de créances à l’égard de différents services publics, notamment l’administration de la TVA et envers la Région bruxelloise pour des subsides d’investissements (possibilité d’exonération prévue par l’article 55 § 3 de l’arrêté royal du 28 novembre 1969 concernant la sécurité sociale des travailleurs). La décision de l’ONSS concernant la demande d’exonération n’a été prise qu’en date du 26 septembre 2011, l’Office ayant sollicité en septembre un document à faire signer par la Région bruxelloise, reprenant les subsides auxquels l’entreprise Rigobert avait droit. En conséquence, dans sa décision du 26 septembre, l’Office estime qu’il ne pouvait pas tenir compte de la créance à l’égard de la Région bruxelloise, étant donné qu’il n’avait reçu l’attestation qu’en date du 13 septembre 2011. Sur ce point, la Cour du travail donne tort à l’ONSS, la preuve de l’existence d’une créance certaine et exigible ne devant pas faire l’objet de la production d’un document déterminé, établi ou prescrit par l’ONSS. « Il suffit que la partie, qui demande l’exonération, joigne à sa demande des documents justificatifs d’une créance certaine et exigible. » Il s’ensuit que « l’Office national de sécurité sociale aurait donc dû examiner la demande à la date à laquelle elle avait été introduite. Surabondamment l’Office national de sécurité sociale, s’il estimait que la demande ne pouvait être accueillie que moyennant la production de certains documents complémentaires, a commis en l’espèce une faute en tardant à réclamer ces documents complémentaires. » Des pratiques interpellantes De manière plus générale, l’examen de l’affaire Rigobert/ ONSS met en évidence certaines pratiques interpellantes. Il est ainsi établi que l’ONSS a lancé une citation concernant le paiement d’une somme qui avait été en fait soldée, l’avocat de la société Rigobert devant constater qu’« il est étonnant de voir un organisme tel l’ONSS ne pas être capable de tenir ses comptes à jour ». Ainsi, il ressort que le service de perception ordinaire n'a ici pas été informé de la situation par le service qui gère les retenues. Dans ses relevés, nous pouvons aussi constater que l’ONSS présente des tableaux dont certains pourcentages et chiffres ont été tippexés et modifiés manuellement. Une autre ineptie de taille : l'ONSS a mis 563 jours pour enregistrer un paiement. Plus étonnant encore : il traite son propre retard d'imputation comme un retard de paiement ! Enfin, le dernier chapitre de cette affaire s’est soldé récemment. L’ONSS, mécontent de l’arrêt de la Cour du travail, s’était pourvu en cassation. Mal lui en prit. Ce pourvoi a été rejeté et l’ONSS a été condamné à régler les frais de procédure. ● BECI - Bruxelles métropole - février 2016 37
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ENTREPRENDRE TRANSITION Le rapport de durabilité : pourquoi faire ? Le reporting des données non financières prend de l’importance : il contribue à crédibiliser les entreprises, mais les aide aussi à définir leurs stratégies et à prévenir les risques. Comme chaque année, les meilleurs rapports de durabilité ont été récompensés par les Awards for Best Belgian Sustainability Reports. Laura Rebreanu, BECI L e jury des Best Belgian Sustainability Reports a évalué cette année 58 rapports – le chiffre a quasiment triplé depuis 2008, année de leur création à l’initiative de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises, ce qui prouve l’intérêt croissant des entreprises et des organisations pour le reporting des données non financières. La tendance n’est pas seulement belge, mais internationale : presque toutes les entreprises (95 %) du Global 250 publient des rapports de durabilité. Ceux-ci constituent un facteur de différenciation dans un paysage économique ultra compétitif, mais ils permettent aussi d’accroître la confiance du public et des investisseurs, et d’améliorer l’image des entreprises. Selon une enquête de 2013, 50 % des organisations ayant publié un rapport de durabilité estiment que celui-ci a eu un impact positif sur leur image. Dans une autre étude, datée de 2012, 88 % des répondants estimaient que la rédaction du rapport les avait aidés à rendre le processus décisionnel plus efficace, en leur donnant une connaissance approfondie des opérations et de leurs impacts réels. Le reporting les aura également aidé à mieux prévoir et prévenir les risques, et à mieux gérer d’éventuels accidents. Au-delà de ces bénéfices, une raison bien plus simple (et contraignante !) se profile pour les entreprises : une directive européenne de 2014 prévoit que les entreprises cotées, les banques et les compagnies d’assurance de plus de 500 salariés devront publier des informations relatives à l’impact environnemental et social, au respect des droits de l’homme et à la lutte contre la corruption, ainsi que sur leur politique de diversité dans les organes de gouvernance. Cette directive doit être transposée par les États membres au plus tard le 6 décembre 2016, pour une application aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. Pour la Commission européenne, la transparence en la matière constitue un outil d’amélioration économique. Des lauréats précurseurs Cette année, les critères d’évaluation des Awards ont été entièrement basés sur le standard les plus récents établis par la Global Reporting Initiative (GRI) – une organisation internationale dont la mission est précisément de développer des lignes directrices reconnues pour le rapport des performances en matière de développement durable. En 2015, près de 7.500 organisations ont utilisé ces directives pour réaliser leurs rapports de durabilité. 38 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Les lauréats 2015. Rédiger un tel rapport est loin d’être simple. Le standard GRI est particulièrement exigeant ; il nécessite une excellente maîtrise et un bon suivi des processus et de leurs impacts, qu’ils soient économiques, environnementaux ou sociaux. Mais c’est justement cette exigence qui fait toute sa valeur : l’accent mis sur les performances globales aide les entreprises à correctement prévoir et gérer leurs impacts, améliorer leur efficacité opérationnelle, la gestion des ressources (naturelles, humaines et financières), et optimiser leurs relations avec toutes leurs parties prenantes (investisseurs, clients, fournisseurs, employés, etc.). Au palmarès 2015 des Awards belges figurent Solvay (dans la catégorie des grandes organisations), Cap Conseil (catégorie PME), ProNatura (catégorie ONG), Fevia et l’Institut Fédéral pour le Développement Durable (ex-aequo dans la catégorie des autres organisations). Parmi les autres nominés, on relève encore les noms de Spadel, Harzé J.-Van Est et JSR Micro. Les 58 entreprises, petites ou grandes, ayant soumis un rapport cette année – et toutes celles qui les ont précédées – sont des précurseurs. Elles ont une longueur d’avance sur la législation et ont su se démarquer de la concurrence. De ce point de vue, elles sont toutes gagnantes ! ● Info : Laura Rebreanu, responsable environnement et énergie BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 © David Plas Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble 2016 des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... une institution ou une association école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... une ville ou une commune Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoir-faire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 2 juin 2016. Envoyez vos dossiers pour le 24 mars 2016 Information et inscription : www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE
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Et si on testait la voie d’eau ? Le canal est sous-utilisé. Nos voisins nous montrent la voie à suivre. Des idées qui pourraient inspirer les Bruxellois. Jean Blavier C ombien de fois n’entend-on pas dire : « Dommage que Bruxelles n’ait pas de fleuve... » Il faut se faire une raison, ce sera difficilement corrigible. Ce qui ne veut pas dire que Bruxelles n’a pas de voie d’eau. Il n’est pas question ici de la Senne, absente du paysage mais très présente dans l’inconscient collectif bruxellois. Ce dont il s’agit ici, c’est du canal, imaginé par Charles-Quint, creusé un siècle plus tard, tant décrié par Jacques Brel1 mais revenant aujourd’hui à l’avant-plan grâce au « Plan canal » du gouvernement de Bruxelles-Capitale, véritable fracture entre l’est et l’ouest de la ville mais aussi outil économique de premier plan plus que probablement sous-utilisé. Sous-utilisé ? C’était le thème de la journée d’étude organisée par le Port de Bruxelles2 . D'Utrecht à Lille Chacun peut s’inspirer des modèles auxquels ont recouru nos voisins. Bien que ce ne soit pas Amsterdam, les canaux ne manquent pas à Utrecht. Des canaux dont les berges comptent souvent deux étages, l’un au niveau de l’eau, l’autre au niveau du plancher des vaches. D’où vient cette extravagance ? Tout simplement du fait que ces ouvertures au niveau de l’eau tenaient lieu d’entrée de service pour les immeubles installés le long des canaux. Une fonction que les autorités de la Ville d’Utrecht remettent au goût du jour. Un « Ecoboot » circule le long des berges et y collecte les déchets. Des déchets que les éboueurs y déversent, comme ils le font chez nous dans les bennes de camion. Cet « Ecoboot » qui, soit dit en passant, comprime les déchets au fur et à mesure de leur collecte, offre trois avantages : moins bruyant, moins polluant, il permet d’économiser les tonnes de CO2 que les camions n’émettent pas et réduit d’autant les encombrements urbains. Lors du débat qui a suivi l’exposé du capitaine du Port d’Utrecht, la question a été posée : peut-on faire de même à Bruxelles ? Réponse : oui, mais partiellement. Par exemple en faisant converger les camions de Bruxelles-Propreté vers le canal, ce qui 1 In « C’était au temps où Bruxelles brusselait » 2 Le 28 octobre dernier au BIP. Info sur www.portdebruxelles.be 40 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 leur épargnerait de devoir traverser la ville pour rejoindre l’incinérateur de Neder-Over-Heembeek. Le cas de Lille est plus étonnant. La rivière qui l’arrose, la Deûle, est au centre d’un réseau de canaux dont certains datent du Moyen Âge. La situation pourtant y est plus proche de celle de Bruxelles, dans la mesure où les trois incinérateurs lillois sont, pardon, étaient alimentés par une flotte de camions collectant les déchets de 1,2 million d’habitants. Sur des distances atteignant parfois plusieurs dizaines de kilomètres. La solution ? Les déchets collectés sont mis en conteneurs, chargés à bord de barges qui les conduisent à l’incinérateur (production d’électricité et de mâchefer), non sans avoir opéré un tri qui permet de traiter une partie de ces déchets dans un centre de valorisation organique (production de biogaz et de compost). Pourquoi pas à Bruxelles ? Les Bruxellois présents lors de cette journée d’étude étaient manifestement impressionnés. Pourquoi ne pas imaginer que les camions de Bruxelles-Propreté qui collectent les déchets ménagers sur les flancs est et sud de la capitale se contentent de gagner un centre de tri le long du canal à Anderlecht ? Les déchets, préalablement triés, comprimés et placés en conteneurs, pourraient ensuite être transportés par barge jusqu’à l’incinérateur de Neder-Over-Heembeek, situé... le long du canal ! On peut aussi imaginer un autre centre de tri situé entre les extrémités sud et nord du canal. On peut imaginer des tas de choses, encore faut-il en réaliser au moins une partie. Illusoire ? Non. Le développeur immobilier Equilis a montré la voie. Pour la construction du centre commercial Docks Bruxsel (au pied du pont Van Praet), il a fait évacuer des tonnes de déchets de construction et amener des tonnes de matériaux par voie d’eau, ce qui a économisé des milliers de trajets en camion. Yes, we can. ● ENTREPRENDRE Quel potentiel fluvial à Bruxelles ? Sous-exploitée ? Certainement, mais aujourd’hui la voie d’eau de Bruxelles permet d’ores et déjà d’éviter la circulation de 625.000 poids lourds par an et donc de diminuer de 97.000 tonnes les émissions de CO2 L es 14 km de canal bruxellois sont gérés par le Port de Bruxelles, dont les berges accueillent de nombreuses entreprises qui profitent de la voie navigable pour développer leurs activités. Utiliser le canal est d’ailleurs devenu une obligation pour toute entreprise s’installant sur un terrain appartenant au Port, qui leur offre un accompagnement par son expert en transport1 . Ces entreprises sont bien sûr intéressées par l’intensification du transport de déchets par voie d’eau, mais elles sont unanimes sur la nécessité d’une profonde réflexion, comme l’explique Philippe Van Den Brande (Suez). Le centre de tri de Suez utilise le canal pour acheminer 200 kT/an de verre d’emballage et 700 conteneurs de balles de papier, représentant 75 % du volume du site. Les 66 000 t/an de mâchefers de l’incinérateur sont également évacués par cette voie. Grâce quoi l’impact CO2 de leur transport a été divisé par 4. Philippe Van de Brande, directeur de la zone Bruxelles, énonce les impacts positifs de l’utilisation du canal mais également ses limites actuelles. Créer un climat propice Le bilan est donc aujourd’hui mitigé, mais le privé et le public veulent travailler ensemble pour créer un climat propice au développement de ce type de transport sur le long terme. Créer un régime fiscal plus favorable au transport par voie d’eau, régi par un cadre légal plus précis et explicite, pourrait être une piste intéressante. Le vaste dossier de l’inclusion de clauses environnementales dans les marchés publics pourrait également contribuer à une transition efficace. Le secteur privé devra lui aussi se coordonner et initier des synergies pour optimiser le transport et la gestion de ses flux de déchets afin d’augmenter les volumes transportés. L’utilisation des voies navigables doit être avantageuse sur l’ensemble du territoire belge, ou au moins dans une vision métropolitaine de Bruxelles. Au premier rang à gauche, Philippe Van Den Brande (Suez). De nombreux freins handicapent son développement, dont en premier lieu le coût (souvent plus important pour le transport fluvial). Lequel peut encore augmenter si les installations de traitement n’ont pas d’accès direct à l’eau, impliquant de coûteuses ruptures de charge. Voilà pourquoi le Port de Bruxelles et ses entreprises plaident pour la préservation des zones portuaires (ZAPT) à bord de voie d’eau. De plus, une mauvaise connaissance du cadre juridique, parfois peu clair, encadrant ce transport ainsi qu’un manque de formation adéquate des différents acteurs installent un climat délicat pour les entreprises. 1 Chargé de mettre à disposition des entreprises les conseils et informations utiles à une optimalisation de leurs flux de marchandises via le transfert modal. Ir. Carl Verhamme - +32 473 93 19 84 - +32 9 282 90 26 - ir.carl. verhamme@catena-consult.com BECI - Bruxelles métropole - février 2016 Parallèlement, un travail hors Région bruxelloise doit être réalisé : l’utilisation des voies navigables doit être avantageuse sur l’ensemble du territoire belge, ou au moins dans une vision métropolitaine de Bruxelles. Que ce soit pour les entreprises ou les transporteurs, les frontières régionales n’ont que peu de sens. De plus, le manque d’espace à Bruxelles pour l’implantation d’unités de valorisation de déchets met en exergue la nécessité de (re) penser l’économie circulaire à une échelle plus large, qu’elle soit métropolitaine ou nord-ouest européenne. Certaines schizophrénies régionales concernant les plans d’aménagement de la zone du canal pourraient également constituer un frein de taille. D’un côté, la volonté est de travailler sur l’optimisation et le développement de la voie navigable, qui induit de favoriser la présence et le développement d’industries sur ses berges. D’un autre côté, de nombreux plans prévoient de transformer les terres industrielles en logements afin de répondre à l’explosion démographique bruxelloise. Quelle est la voie à choisir pour un développement bruxellois durable et cohérent ? Question ouverte. ● Info : Laurie Verheyen est conseillère Brussels Waste Network – lv@beci.be ; 02 210 01 75 ; www.brusselswastenetwork.eu en ville ! Dans le futur, elle pourrait accueillir 25 % de trafic supplémentaire. De quel type, comment et à quel prix ? Laurie Verheyen, BECI 41
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LES ADRESSES VINCENT Rue des Dominicains, 8-10 —1000 Bruxelles CHUMADIA Rue d’Ecosse, 32 — 1060 Saint-Gilles LES CAVES D’ALEX Rue Caroly, 37 — 1050 Ixelles COLONEL Rue Jean Stas, 24 — 1060 Saint-Gilles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Bruxelles carnivore, où manger de la bonne viande dans la capitale ? Végétariens, éloignez-vous, nous allons parler de viande ! Nous avons décidé de brosser le tableau des meilleurs endroits où trouver de la bonne viande à Bruxelles. Maturée, grillée, fumée… Et vous ? Vous préférez quoi ? Olivia Regout Vous rêvez d’une entrecôte saignante parsemée de gros sel ? Nous allons exaucer vos prières. A l’heure où la production massive de viande a des conséquences dramatiques sur notre environnement, nous vous proposons de vous rassasier moins souvent de bonnes chairs mais avec de meilleurs produits. Attention à vos tirelires… Des cochons vont se briser ! A la mode, à la mode Le culte de la bonne viande a encore de beaux jours devant lui. A côté d’institutions telles que le restaurant Vincent ou encore Chumadia, il y a de la nouveauté dans l’air à Bruxelles. Des établissements voient le jour et s’imposent comme de vraies références carnivores. Le restaurant les Caves d’Alex -installé à Ixelles depuis l’automne 2012- persiste et se pose en spécialiste des viandes affinées. Plus récents, les restaurants Colonel et Jack O’Shea sont devenus incontournables à Bruxelles. Le premier privilégie la viande française, le second préfère les plaines irlandaises. Au menu de ces établissements ? Simmental, Black Angus, Limousine, Charolaise, Wagyu… Mais les vedettes du moment, ce sont les viandes maturées ou 44 BECI - Brussel metropool - février 2016 « dry aged meat ». Entendez par là de la viande « rassie » en chambre froide afin d’en tirer de délicieuses saveurs et une texture presque fondante en bouche. Sur le grill Dans les restaurants bruxellois, la viande se cuisine de préférence sur un grill. Parmi les bonnes adresses à tester, rendez-vous à La Braise, au Hoef 1627, aux Pavés de Bruxelles… Et bien plus encore ! Du côté de la place Bethléem, vous pourrez grignoter des petits os à la grecque tandis que dans le quartier européen, les restaurants Meet Meat et Mi Tango vous serviront un véritable steak argentin. Du côté de Cureghem Pour s’approvisionner en viande, quoi de plus judicieux que de faire ses achats à la source. L’Abattoir de Cureghem ouvre son marché les vendredis, samedis et dimanches de 7h à 14h. Quarante bouchers vous proposent des produits frais, variés et bons marchés. Une étoile du Michelin brille d’ailleurs à quelques mètres de là. La brasserie La Paix est reconnue pour son talent à cuisiner la bonne chair. JACK O’SHEA Place Sainte-Catherine, 32 — 1000 Bruxelles LA BRAISE Rue de Moscou, 32 — 1060 Saint-Gilles DE HOEF 1627 Rue Edith Cavell, 218 — 1180 Uccle AUX PAVES DE BRUXELLES Rue Marché au Fromage, 1 — 1000 Bruxelles MEET MEAT Rue Stevin, 124 — 1000 Bruxelles MI TANGO Rue de Spa, 31 — 1000 Bruxelles LA PAIX Rue Ropsy-Chaudron, 49 — 1070 Anderlecht BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 05.02 | 14.02 FESTIVAL ANIMA 35e édition du Festival International du film d’animation de Bruxelles. Courts et longs métrages inédits pour les petits comme pour les grands. Flagey | 8 € | www.animafestival.be 18.02 | 22.02 FOIRE DU LIVRE Durant cinq jours, le livre est mis à l’honneur. Le thème de cette année: «Le bonheur est à la page». Tour & Taxis | apd 8 € | www.flb.be 22.09.2015 | 06.03.2016 JANNIN ET NOUS, TROP DE TOUT EXPO L’exposition retrace la vie de l’artiste bruxellois. Des bancs de l’école à la musique en passant par le Jeux des Dictionnaires. Centre belge de la Bande Dessinée | 10€ | www.cbbd.be 22.01 | 08.04 VENDREDI TOUT EST PERMIS PATINOIRE Tous les vendredis en soirée, venez patiner au son de la musique disco. Patinoire Poséidon | apd 8 € | www.skate-poséidon.be 25.02 | 06.03 BATIBOUW Le plus grand salon de la construction, de la rénovation et de l’aménagement intérieur de Belgique Brussels Expo | 12 € | www.batibouw.be 19.12. 2015 | 03.04.2016 3D WORDL MAGIC & FUN EXPO Au programme : humour et illusions d’optique ! Venez vous photographier avec Dark Vador, Zidane et bien d’autres… Galeries Saint-Hubert | 10€ | www.3worldbelgium.be 08.2015 | 07.2016 TRAM EXPERIENCE RESTAURANT Embarquez dans un tram bruxellois pour un voyage culinaire et touristique dans les rues de Bruxelles. Départ Place Poelaert | apd 95 € par personne | www.tramexperience.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Mima , millenium iconoclast museum of art Ouverture le 24 mars 2016 Du mercredi au dimanche de 10.00 à 18.00 . Fermé tout le mois de janvier Quai du Hainaut 33, 1000 Bruxelles www.mimamuseum.be Le Mima, le musée de la culture 2.0, ouvrira ses portes, le 24 mars 2016, le long du canal à Molenbeek. Il prendra ses quartiers dans l’un des bâtiments de l’ancienne brasserie Bellevue. Les initiateurs du projet espèrent accueillir 30.000 visiteurs dès la première année. Le MIMA vous proposera de découvrir de l’art actuel. Musique électro, punk, hip-hop, design, sport extrême, cinéma, street art, le musée laissera la parole à de nombreux artistes issus de tout horizon. Ils ont toutefois un point commun : ils font partie de cette génération 2.0 ; ils ont brisé les codes traditionnels de l’art contemporain et appris à communiquer différemment avec leur public. De 2000 à aujourd’hui 8 salles d’exposition et une salle polyvalente seront accessibles aux visiteurs. Le MIMA sera doté d’une collection permanente : 40 œuvres seront prêtées par une association de mécènes. Une place importante sera consacrée aux œuvres d’artistes européens et américains comme Blu, Invader ou encore le célèbre Banksy. 2 expositions par an A côté de la collection permanente, le MIMA organisera deux expositions par an. L’exposition d’ouverture sera intitulée « City Lights ». Quatre installations seront créées spécialement pour l’occasion ! Une grigantesque fresque de la street-artiste Maya Hayuk est attendue. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - février 2016 45 EN SOIRÉE 16.02 | 28.02 RADIOSCOPIES THÉÂTRE Un inconnu se présente chez Léa : elle n’a pas le temps de lui adresser un mot, qu’il s’est déjà faufilé à l’intérieur de sa maison. Théâtre National | 20€ | www.theatrenational.be 03.03.2016 | 13.03.2016 LA BOITE A IMAGES CINÉMA Un cinéma d’époque itinérant sillonne les quartiers de Bruxelles et de Wallonie. Deux heures de spectacle mêlant musique, paroles, projections et effets spéciaux. Sur scène, Jean-Pierre Castaldi, un des monstres sacrés du cinéma français. Anderlercht | 25 € | www.070.be/laboiteaimages © photo : www.blog.eating.be
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BRUSSELSLIFE Edith Cavell, héroïne de la Grande Guerre LE BRUXELLOIS DU MOIS Edith Cavell n’est pas seulement le nom d’une rue ou d’une clinique, c’est avant tout le nom d’une femme au fort tempérament qui a marqué l’histoire de Bruxelles voire du monde entier. LE SAVIEZ-VOUS ? Verlaine a tiré sur Rimbaud à deux pas de la Grand Place Le saviez-vous? Le 10 juillet 1873, Verlaine tire sur Rimbaud dans une petite chambre d’hôtel à quelques pas de la Grand-Place (rue des Brasseurs). L’un est blessé au poignet. L’autre est écroué. Depuis quelques années, les deux hommes vivent une relation amoureuse compliquée. Ce matin, là, le 10 juillet 1873, Paul Verlaine se rend aux Galeries Saint-Hubert chez l’ar46 BECI - Brussel metropool - février 2016 murier Montigny où il se procure un pistolet de 7 mm à six coups. Il passe le restant de la matinée à écumer les bistrots du centre de Bruxelles. Lorsqu’il rejoint sa chambre d’hôtel à midi, il est dans un état d’ivresse avancé et perd le contrôle. Désespéré, il tire sur son compagnon à deux reprises. Rimbaud est touché au poignet. Les deux poètes se rendent ensemble à l’hôpital Saint Jean mais Verlaine ne cesse d’être menaçant. Son amant est obligé de le dénoncer aux autorités bruxelloises. La sanction sera lourde : Paul Verlaine sera écroué pendant deux ans à Mons. Si la tentative d’assassinat est au cœur du jugement, c’est surtout la relation homosexuelle qui est clouée au pilori. Olivia Regout Le 12 octobre 1915 à 7h du matin, Edith Cavell fait face à peloton d’exécution allemand à Schaerbeek. Elle vit ses derniers instants après une année intense de résistance contre l’occupant. Cent ans plus tard, le courage de cette héroïne de la Grande Guerre marque toujours les esprits. Edith Cavell est anglaise. Fille du révérend Frederick Cavell, elle arrive à Bruxelles pour la première fois en 1890. Elle a 25 ans et vient d’être engagée comme gouvernante au compte des François, famille voisine d’Antoine Depage. Cinq ans plus tard, elle rentre en Angleterre pour soigner son père malade et entame dans la foulée une formation d’aide infirmière. En 1907, elle revient à Bruxelles pour entrer au service du docteur Antoine Depage qui la nomme infirmière en chef à l’Institut Berkendael à Ixelles. Peu de temps après, c’est elle qu’il choisit encore pour prendre la direction de son école d’infirmières. En 1914, l’école déménage à Uccle, là où se trouve aujourd’hui la clinique Edith Cavell. Son rôle pendant la Première Guerre mondiale Lorsque la guerre éclate, l’Institut se transforme en hôpital de guerre pris en main par la Croix-Rouge. Edith Cavell soigne sans distinction Alliés et Allemands. Sa position est idéale. Elle intègre et étoffe un réseau d’évasion qui permettra à de nombreux soldats anglais, français et belges de s’enfuir aux Pays-Bas. Elle sauve ainsi la vie de centaines de combattants blessés et de résistants. A l’été 1915, les Allemands finissent par avoir la puce à l’oreille. Ils découvrent les manœuvres secrètes qui se trament depuis l’hôpital. Le réseau tombe et ses 65 membres sont arrêtés. Edith Cavell est incarcérée à la prison de Saint-Gilles le 5 août 1945. Procès et exécution Le 11 octobre 1915, Edith Cavell passe devant la Court Martiale. Guidée par un sens de la morale indéfectible, elle ne se défend pas et admet les faits qui lui sont reprochés. Son procès est expédié. Condamnée à 5 h de l’après-midi pour haute trahison, elle est exécutée le lendemain matin, à 7 h, au Tir national à Schaerbeek. Elle refuse de se laisser bander les yeux... Son exécution provoque aussitôt un tollé au sein de la Triple Entente. Considérée comme une martyre, son courage inspire. En Angleterre, une vague de nouveaux volontaires s’engage pour en découdre avec l’ennemi. En Europe, une légende est née… Olivia Regout © photo : www.independent.co.uk BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des activités originales pour la Saint-Valentin Comme chaque année, à la même époque, les petits cœurs rouges envahissent les vitrines des magasins. Chaque année, à la même époque, vous vous demandez ce que vous allez faire le 14 février. Restaurant, boîte de chocolats, cravates, bijoux…Vous pouvez faire mieux et surtout plus original ! Suivez le guide… Hélène Remy sélection effectuée en collaboration avec le site www.please-surprise.me 1 Le Petit-déjeuner chanté Entonner une belle chanson d’amour le jour de la Saint-Valentin, c’est une idée originale ! Mais chanter juste n’est pas à la portée de tout le monde. Même avec les meilleures intentions, une chanson d’amour peut vite procurer un mal de tête si elle n’est pas bien interprétée. Alors, pourquoi ne pas opter pour un petit-déjeuner chanté (par quelqu’un d’autre que vous, on s’entend)? Deux musiciens viennent réveiller votre partenaire pour lui chanter sa chanson d’amour préférée. En plus, ils n’arrivent pas les mains vides : ils apportent aussi le petit-déjeuner ! Tarif : entre 150 et 200 euros | www.please-surprise.me 2 3 Un sauna perché sur les toits de Bruxelles En 2016, la Saint-Valentin peut rimer avec soins. Coupe de champagne, massage, gommage, sauna, cette année, le 14 février sera relaxant. Et pour ne rien gâcher, le paysage sera époustouflant : une vue imprenable sur le centre-ville de Bruxelles! Tarif : entre 135 et 270 euros | www.please-surprise.me Dîner pour 4 personnes dans une galerie d’Art Fêter la Saint-Valentin entre célibataires, c’est admis ! Plus question de se morfondre un 14 février: de nombreux restaurants ont décidé de mettre les célibataires à l’honneur! Et, une fois encore, il est possible de jouer la carte de l’originalité. Une galerie d’art se transforme en restaurant le soir. Ce lieu insolite est situé dans le quartier des Marolles à Bruxelles. Tarif : à partir de 125 euros par personne | www.please-surprise.me BECI - Brussel metropool - février 2016 47 4 Les hommes à l’honneur Les hommes aussi aiment prendre soin d’eux. Un célèbre barbier de Bruxelles propose des bons Cupidon à offrir à l’occasion de la Saint-Valentin. Plusieurs formules sont proposées: simple rasage à l’ancienne, mise en forme de moustache mais aussi coupe de cheveux personnalisée. Tarif : à partir de 25 euros | www.bayerbayer.be 5 Le livre magique Pourquoi se limiter à la Saint-Valentin ? En quête d’idées insolites pour surprendre votre moitié toute l’année ? Magique Belgique est le livre idéal. C’est le guide des 100 meilleures adresses insolites à Bruxelles et à travers le pays. Dîner en hauteur, embarquer pour une croisière apéro, se marier en altitude, célébrer un anniversaire dans le plus petit restaurant du pays, le guide regorge de bonnes adresses ! Tarif du livre : 25 euros | www.please-surprise.me © photos : Please Surprise Me!
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Azores were once known as ‘the Flemish Islands’ IMPRESSION OF A BRIT ‘Stick-in-the-mud’ or ‘go-as-I-please?’ An often-remarked aspect of the cultures of Belgium (of which there are hundreds) is the highly developed spirit of localism and, with it, a stubborn attachment to place of birth. But it would be a mistake for foreigners to run away with the idea that Belgians are stay-at-homes or stick-in-the-muds. There is plenty of evidence, historical and contemporary, to show that both Flemish and Walloons are fully prepared to uproot themselves if the circumstances demand it or the opportunity offers. Richard Hill T his wanderlust has been around for a long time. The Belgae, one of the tribes that gave its name to the present-day Belgian state, were already present in England in Caesar’s time. Well established in what would now be Hampshire and Avon, their towns included their capital, Venta Belgarum (today’s Winchester), Magnus Portus (today’s Portsmouth) and possibly also Bath. In the 12th century a substantial number of Walloon peasants emigrated to Hungary at the invitation of King Béla IV and, much later in the 1800s, Walloon entrepreneurs and workers helped develop the Hungarian iron and steel industry. Masters of the technology developed in the Meuse valley, the ‘Walloon Process’, established Sweden’s iron industry (known locally as vallonjärn) and Walloon glassmakers from Namur, Liege and Jumet developed Finland’s first glassworks in Nötsjö. The Flemish earned their reputation for being footloose even earlier. In 1105, at the invitation of King Henry I of England, Flemish farmers settled in Rhos in the Dyfed area of south Wales, cultivating the no-man’s-land behind a row of Norman forts built to hold back the unruly Welsh, one of whom appraised the Flemings as “a 48 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 brave and sturdy people”. The Flemish also participated in the capture of Lisbon from the Moors 40 years later, when they were characterised as “a fierce and untameable people” (another way of saying much the same thing). In the words of historian Robert Bartlett in his book The Making of Europe: ”In the High Middle Ages, Flemings spread throughout Europe. Many of them were peasant settlers – who were reputed for their skills in reclaiming swampland and rendering it fertile – but there were also Flemish knights, soldiers and artisans to be found in every corner of Latin Christen dom” (Bartlett’s term for the western Europe of the time). They also played an important role as mercenaries in the civil wars and rebellions of the English twelfth century. But the talents of the Flemings extended beyond warfare. Flemish settlers were recorded in Transylvania in the mid-1100s and Vienna in the early-1200s. Their historical presence is evident in such place-names as Flemmingen, Flemsdorf and Flemingsthal, all in today’s Germany. In 1331, Edward III invited Flemish weavers to settle in the eastern counties of England. Even today, some people speak of East Anglia as ‘Flemish England’. From the early-14th century, artisans from the Low Countries also emigrated in droves to the English counties of Kent, Surrey and Sussex. Linen weavers from Kortrijk and West Flanders settled in Canterbury and other Kentish towns, and brought the cultivation of hops and a taste for good beer with them. Flemish peasants were drafted in to settle on lands in central and eastern Europe, notably the Banat on the lower Danube and the area that is now known as Belarus. In more recent times Flemish missionaries have worked all over the world. Some Flemish also ventured south. The Portuguese discovered the Azores in the second half of the 15th century but, by 1490, the couple of thousand Flemings who settled in the Azores had such an impact on the local culture that, by the turn of the 16th century, these were known as ‘the Flemish islands’. I come from a country that has lost some of its former zest as a creator of empires – and still has problems in accepting that it is physically and historically an integral part of Europe. So I have reason to admire the ‘getup-and-go’ spirit of much of Belgium. Long may it last! ● COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Lu dans l’E-mag Création Multimédia Vidéo / Audio / Design & Web Digitweaks est la solution tout-en-un en matière de multimédia Vidéo d'entreprise, Publicités, Films de mariage, Vidéo-musiques Le tournage, le montage et la post-production sont notre quotidien. Quel que soit votre domaine d'activité, nous faisons en sorte de répondre au mieux à vos attentes. « En 2016, testons une autre mobilité » Comment redorer l’image de Bruxelles ? Réforme fiscale, menace ou opportunité ? Vers une mobilité intelligente ? It’s Co-Solutions Time ! Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag ESP A CE MEMBRE BSM Solutions Marketing B2B, le spécialiste du développement d'affaires B2B Important ; nous ne sommes pas un centre d’appel mais un bureau spécialisé en développement commercial & stratégie marketing direct. Notre métier : vous trouver de nouveaux clients ! Core business : développement & gestion de portefeuille de prospects ; prospection commerciale ; détection de projets ; prise de rendez-vous commerciaux avant-vente ; étude de marché ; relance clientèle ; vente directe de solutions aux entreprises. Réseaux télécoms (infrastructure télécoms) ; ipbax, pabx, vidéo d’entreprises, Grps, géolocalisation par satellite, formation professionnelle, coaching, en résumé ; toutes entreprises qui a des solutions à promouvoir auprès d’autres entreprises etc. Concentrez-vous sur votre métier et confiez-nous votre développement commercial, votre prospection. Notre métier : vous trouver de nouveaux clients. BSM Solutions B2B, le spécialiste de la prospection commerciale et de la détection de projets. bsmsolutionsb2b@scarlet.be www.bsmsolutionsbruxelles.be 37 Square de Meeus, 1000Bruxelles Firmin S. MAKANI, Prospection Consultant Tél. : + 00 32 (0) 2 588 28 88 GSM : + 00 32 (0) 472 85 18 59 Lancée depuis peu, Gling ambitionne de s’imposer comme la plateforme de référence rassemblant les commerces de proximité et les consommateurs (voir notre numéro de décembre). Mix et Mastering, Voix-off, Jingles, Publicités, Musiques, Traductions Notre studio son et ses partenaires (compositeurs, voix-offs, traducteurs) est prêt à créer votre contenu personnalisé. Design Affiches, Flyers, Bannières avec services d'impressions en option. Web Que ce soit pour un site vitrine, une site basé sur un CMS (Editeur de contenu WordPress, Joomla ou SilverStripe) ou une boutique en ligne Magento ou SEOshop, nos services Web vous garantissent un travail de 1er choix www.digitweaks.com Gling lance sa campagne #ilovemyshops Gling permet aux commerçants de facilement publier des informations dynamiques (nouveautés, événements, promotions) et aux consommateurs de suivre en continu l’actualité de leurs commerces favoris. BECI - Bruxelles métropole - février 2016 49
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COMMUNITY NEWS Chaque commerce possède une page qui lui est consacrée, où toutes ses informations statiques mais surtout dynamiques sont accessibles. Au fur et à mesure de leur expérience sur Gling, les consommateurs peuvent personnaliser un fil d’actualité reprenant uniquement leurs commerces de proximités favoris et activer les notifications pour recevoir une information exclusive, dès que les commerces suivis communiquent. En sélectionnant l’un des nombreux pictogrammes représentant une envie, ils peuvent selon leurs besoins et intérêts facilement trier et cibler les informations pertinentes. La campagne #ilovemyshops a été lancée autour de Noël dans les différents quartiers commerçants où Gling est déjà actif (sur la commune d’Auderghem, et dans les quartiers Tongres, Flagey et Châtelain-Bailly) et s’est poursuivie durant les soldes. But : rappeler aux consommateurs les avantages et le plaisir que procurent les achats effectués au sein des commerces de proximité, en encourageant notamment les utilisateurs de Facebook, Instagram et Twitter à poster une photo de leur commerce favori. Gling est actuellement gratuitement disponible sur Android et accessible sur Iphone via son site internet responsive mobile. Depuis janvier, il est aussi téléchargeable sur l’app store. Info : www.gling.be BSE Academy : Quiet Piano et EnVie, lauréats de la saison 4 BSE Academy est un programme financé par la Région de Bruxelles-Capitale et par le Fonds européen de Développement Régional (FEDER) pour soutenir l’économie circulaire, l’économie de la fonctionalité, l’économie durable... En quatre saisons, ce programme d'accélération a reçu pas moins de 320 candidatures et accompagné plus de 32 projets portés par des équipes pluridisciplinaires issues de tous horizons. À l’initiative de ce programme d'accélération, impulse.brussels s’est entourée de nombreux acteurs de l’entrepreneuriat tels que la Banque Triodos, les centres d'entreprises Village Partenaire et l’Atelier des Tanneurs, Be Angels, et des experts en accompagnement dont ICHEC-PME, Greenloop, Oksigen Lab… Ensemble, ils ont donné plus de 120 workshops, pour un total de 400 h d’accompagnement sur l’entrepreneuriat durable. En clôture de la 4e édition de la BSE Academy, 6 équipes finalistes ont pitché devant un jury composé de Bruno Wattenbergh, directeur opérationnel d’impulse.brussels, Joseph de Gheldere, managing director de Be Angels, Frédéric Chomé, fondateur et directeur de Factor-X et Quentin de Crombrugghe, Director Business Banking chez Triodos. Le Prix BSE a été attribué à Quiet Piano (habillages acoustiques pour pianos), pour le caractère innovant du projet 50 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 et le potentiel de création d’activité à court et moyen terme. Le projet EnVie (cours de cuisine et traiteur végétalien) a obtenu le prix Triodos Sustainable Impact Award. Enfin, un prix spécial de la presse a également été attribué au projet Génération E (crowdfunding pour équiper les écoles de panneaux photovoltaïques). La BSE Academy reprendra en 2016 spuis un nouveau nom : greenlab.brussels. Info : www.impulse.be Les employés belges veulent davantage de congés Les avantages recherchés par les employés ne sont peutêtre pas ceux que les employeurs croient. Les CFO et directeurs financiers sont en effet convaincus que les employés sont en premier lieu demandeurs d’horaires plus flexibles, alors qu’une enquête indépendante réalisée par le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half révèle que les employés aspirent avant tout à des jours de congé supplémentaires. Il ressort de cette enquête menée auprès de 1000 employés belges qu’un beau salaire n’est pas leur seul souhait. Outre une rémunération plus élevée, les employés aspirent avant tout à des jours de congé supplémentaires (33 %), des horaires plus flexibles (29 %) et la possibilité de travailler plus souvent à domicile (19 %). Les « new age benefits », tels que les crèches et centres de fitness, figurent au bas de la liste des priorités. « Les avantages qui favorisent l’équilibre vie privée-vie professionnelle gagnent en popularité auprès des employés depuis quelques années », commente Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half Belux. « Quant aux employeurs, ils n’ont pas seulement conscience de l’importance accrue de ces avantages pour leurs collaborateurs, mais prennent aussi de plus en plus de mesures en ce sens. Les récompenses ne doivent toutefois pas nécessairement prendre la forme d’une augmentation de salaire ou d’une prime. Jours de congé supplémentaires, reconnaissance du travail accompli, offre de nouvelles responsabilités et développement d’une culture d’entreprise agréable ne sont que quelques exemples de gratifications non financières efficaces. » Info : www.roberthalf.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ACT - Auto-Controle Technique SA Rue Colonel Bourg 118 - 1140 Bruxelles Code Nace : 71201 - Contrôle technique des véhicules automobiles del. : Nathalie Vandamme Akon Sédé Emma Odile NV Xavier Buissestraat 32 - 1800 Vilvorde del. : Emma Akon Aliaxis Group SA Avenue de Tervueren 270 - 1150 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70100 - Activités des sièges sociaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Manuel Monrad Ascolia Equipment SPRL Chaussée de Drogenbos 75 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4614006 - intermédiaires du commerce en machines et équipements utilisés dans le secteur de services 46412 -Commerce de gros de linge de maison et de literie 46431 - Commerce de gros d'appareils électroménagers et audio-vidéo del. : Vincent Vandergeeten Bizlaunch BVBA Belgicastraat 1 - 1930 Zaventem Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Peter Staveloz CC&T - Cleaning Consult & Trade / Raypath International SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 4615005 - Intermédiaires du commerce en parfums, cosmétiques, articles de toilette et produits de nettoyage 46442 - Commerce de gros de produits d'entretien 4778402 - Le commerce de détail de produits de nettoyage del. : Christophe De Nardis Crystal Palace Business Center SA Rue de la Borne 14 - 1080 Bruxelles Code Nace : 4110101 - Promotion immobilière de maisons d'habitation neuves ou de travaux de rénovation 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Paul Tackoen Desurvey PLC Rossmore Business Village 12, Inward Way - CH65 3EY Ellesmere Port , Cheshire - United Kingdom del. : Gareth Curnow Effi-Man SPRL Rue de la Source 76 - 1060 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Sénamé Agbossou Ellivit SPRL Rue Saint-Vincent 146 - 1140 Bruxelles Code Nace : 61900 - Autres activités de télécommunication 62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Liviu-Cristian Luca Europa Belgium SPRL Avenue de Vilvorde 162-172 - 1000 Bruxelles Code Nace : 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 52249 - Manutention autre que portuaire del. : Bénédicte De Decker Fat & Curious SPRL Rue Keyenveld 56 - 1050 Bruxelles del. : Gabriel Ejzenbaum Finalyse SA Boulevard Bischoffsheim 33 - 1000 Bruxelles Code Nace :66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Benoît Leman Graydon Belgium NV Uitbreidingstraat 84 - 2600 Berchem Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 82910 - Activités des agences de recouvrement de factures et des sociétés d'information financière del. : Kobe Verheyen H5-MGNT SCS Avenue Van Volxem 233 - 1190 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Philippe Lovens HERO SPRL Avenue Maréchal Joffre 52 - 1050 Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Florence Blaimont Memovie SPRL Avenue Einstein 11 - 1300 Wavre Code Nace : 59111 - Production de films cinématographiques 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien del. : Olivier Gaillard Metals-Mines-Machinery SPRL Boulevard Saint-Michel 47 - 1040 Bruxelles Code Nace : 25110 - Fabrication de structures métalliques et de parties de structures 46140 - Intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions 46720 - Commerce de gros de minerais et de métaux del. : Dominik Struys MNJ Coaching PPE Rue de l'Application 62 - 1160 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Marie-Noëlle Jadin Parc Woluwe SPRL Avenue de Tervueren 292 - 1150 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 64200 - Activités des sociétés holding del. : Vincent Bary Pinakes SA Avenue Charles-Quint 34 - 1000 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Smets Marnix Play AV NV Venecoweg 2 - 9810 Nazareth Code Nace : 33200 - Installation de machines et d'équipements industriels 43291 - Travaux d'isolation 77399 - Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels del. : Dirk Verhellen Romain Tardy PPE Rue de l'arbre bénit 78 - 1050 Bruxelles del. : Romain Tardy Supo David PPE Rue Royale 278 - 1210 Bruxelles del. : David Supo Walden Project - Benjamin Moncarey PPE avenue du Globe 23 - 1190 Bruxelles del. : Benjamin Moncarey Yannick Van Aeken BVBA Heistseenweg 2 - 2580 Putte Code Nace : 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 5621002 - Organisation de noces, banquets, cocktails, buffets, lunches et réceptions diverses 56290 - Autres services de restauration del. : Glen Ramaekers INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abattoir Actiris ADT AG Real Estate Airbus Architectes Associés Atelier des Tanneurs Aux Pavés de Bruxelles AWIPH Baneton-Garrino Architectes Be Angels Belfius Bogdan & Van Broeck Bruxelles Environnement Bruxelles-Propreté BSM Solutions Marketing Bureau Bruxellois du Plan Chirec Chumadia Citydev Cofinimmo Colonel Creobis Cushman & Wakefield De Hoef 1627 14-17 8-9 14-17 22-23 4 14-17 49-50 44 34 14-17 49-50 32-33 14-17 14-17 40 49-50 12 14-17 44 28-29 18-21 44 35 22-23 44 Deloitte Digitweaks DiversiCom EnVie Equilis Factor-X FEB FGTB Génération E Ghelamco Gling Greenloop Groupe Trevi GTB/VDAB ICHEC-PME Immobel impulse.brussels Inter-Environnement Bruxelles IZEO Jack O’Shea JM Construction La Braise La Paix Les Caves d’Alex Meet Meat 36 49-50 34 49-50 40 49-50 6 ; 42-43 6 49-50 14-17 49-50 49-50 18-21 34 49-50 18-21 49-50 24-25 30-31 44 18-21 44 44 44 44 Mi Tango Mima, Millenium Iconoclast Museum of Art Mutualités Chrétiennes MyMicroInvest Novadia Office National des Pensions Oksigen Lab Orpea Passwerk Phare Port de Bruxelles Quiet Piano Rigobert Robert Half RTBF SNCB Société d’acquisition foncière Sodexo Suez Thon Hotel Uber UBS V+ Vincent VRT 44 45 32-33 5 18-21 32-33 49-50 18-21 32-33 34 41 49-50 37 49-50 14-17 4 ; 8-9 12 18-21 41 42-43 4 18-21 14-17 44 14-17 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 51
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COMMUNITY Management & RH, Personal improvement Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 25 & 26.02.2016 Communication non-violente et Médiation Droit commercial Mars à juillet 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Août à décembre 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Septembre 2016 à février 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Février à mars 2016 Growth Hacking : Des outils efficaces et des business models pérennes pour demain – 3 modules de 2 jours • Module 1 : ven 19 et sam 20.02.2016 • Module 2 : ven 18 et sam 19.03.2016 • Module 3 : ven 22 et sam 23.04.2016 23.02.2016 60’ chrono : Recentrez votre entreprise sur le client, conseils et orientations stratégiques 23.03.2016 60’ chrono : Leading in a VUCA world Vente, marketing & Communication Jusqu’à juin 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales… Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que 52 BECI - Bruxelles métropole - février 2016 vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 19.02.2016 Les réseaux sociaux : pouvoirs de l'employeur et social media policy 25.02.2016 Saisies et cessions de rémunération : principes et nouveautés 2016 26.02.2016 Les plans bonus CCT 90 – Besoin d’information ou de mise à jour ? 11.03.2016 BECI HR Lunch 11.04.2016 Rédiger un contrat de travail intelligent 29.04.2016 Les vacances annuelles des employés 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 26.02.2016 La communication du programme environnemental en interne et en externe 25.03.2016 Votre politique d’achats de biens et de services durables 22.04.2016 Votre politique en matière d’alimentation saine et responsable 27.05.2016 Vos bureaux du futur sans 1 € de plus : qualité de l’air, ergonomie au travail et gestion de la biodiversité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be 01.03.2016 Diversité 08.03.2016 Gender at work : comment booster vos chiffres d’affaires grâce à une meilleure inclusion des femmes dans les équipes managériales 04.04.2016 Allongement du temps de carrière : contrainte ou opportunité? Speed Business Lunch 23.03.2016 Les B.A.-Ba du succès 28.04.2016 After Work ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement 11.02.2016 Matchmaking event : BIOFACH 2016 - Nuremberg 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert 24.02.2016 Journée Economique Togo 14.03.2016 Tavola – Food Business Meetings – Courtrai ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Découvrez les outils de diagnostic spécifiques de gestion des âges dans votre entreprise ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 23.02.2016 Aspects fiscaux : comment préparer la vente de mon entreprise 01.03.2016 Mettre en place un plan d’action commercial 17.03.2016 Optimiser la gestion financière de mon entreprise et sa valeur marchande 24.03.2016 Mettre en place un système de rémunération motivant 17.05.2016 Mettre en œuvre un plan de développement du chiffre d’affaires pour rendre mon entreprise plus attrayante 24.05.2016 Mettre en place une structure de gestion saine et efficace dans ma nouvelle entreprise ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be www.beci.be

2016.02 Brussel Metropool


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YOU REFUEL. WE FLY. Recharge from your 180° flat-bed seat from Delta One™ nonstop to New York and Atlanta. when you fly For further information please visit DELTA.COM, call our reservations number 02 620 01 83 or contact your local travel agent. WOORD VOORAF Verbind me met Brussel Na de verbijstering van de terreuraanvallen, de woede en de droefheid, na de angst van de Brussels lockdown en het alarm rond Nieuwjaar, is de tijd rijp voor een eerste balans en een aantal lessen. Hoe hoog ligt in Brussel de economische impact van de terreurdreiging? 50 miljoen euro? Eerder 62 miljoen … of zelfs 145? Iemand een hoger bod? Wij weigeren deel te nemen aan dit spelletje dat ruwe schattingen in het wilde weg verspreidt en het pessimisme voedt – precies wat de terroristen zochten, trouwens. Wij beschikken natuurlijk over cijfers die wij bij de ondernemingen en onze partners hebben ingezameld. En wij beschouwen deze gegevens als een louter hulpmiddel voor diagnose en gegronde beslissingen. Wij hebben deze cijfers dus voorgelegd aan de mensen die er echt gebruik van kunnen maken: voornamelijk de beleidsmensen in de Brusselse regering. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Dat de Brusselse economie onder deze dreiging heeft geleden, staat als een paal boven water. De Horeca, de eventbureaus, de handel, de luchtvaart en het toerisme hebben verlies geleden dat ze waarschijnlijk niet zullen terugwinnen. Laten we dit niet onderschatten, maar hierbij toch bedenken dat dit alles op nationaal niveau waarschijnlijk veel minder dan 0,1% van het BBP vertegenwoordigt: zeker niet verwaarloosbaar, maar toch draaglijk. Brussel ging gebukt onder een zware dreiging die uitzonderlijke maatregelen heeft vereist, maar op zijn grondgebied werden gelukkig geen aanslagen gepleegd. Hoogstwaarschijnlijk zal de economische impact snel wegebben, zoals het trouwens ook het geval is geweest in de westerse steden die tijdens de afgelopen jaren door aanslagen werden getroffen: New York, Madrid of Londen, waar de economie drie of vier maanden later zich had hersteld. Op langere termijn moeten wij nadenken over onze veerkracht tegenover een dreiging die misschien zal aanslepen. Enerzijds dient de communicatie van de overheid te worden bijgestuurd: ze was rampzalig, onduidelijk en soms inconsequent, waarschijnlijk door een gebrek aan voorbereiding. Op dit vlak moet de emotie naar rede luisteren. Anderzijds dient het imago van Brussel te worden opgekrikt – laten we dit nogmaals herhalen. Parijs zal van de terreuraanslagen herstellen “parce qu’elle sera toujours Paris”. Enkele aanwijzingen tonen aan dat Brussel hoe langer hoe meer een trendy bestemming wordt. De New York Times vergeleek onze hoofdstad onlangs met Berlijn wegens haar creativiteit. In Koeweit beschrijft het agentschap Kuna Brussel als stad “die snel aan faam wint”. Van zulke opportuniteiten moeten wij dankbaar gebruik maken. In dit opzicht verheugen we ons om het imagocampagne #Call Brussels en het initiatief dat Atrium binnenkort lanceert om de handelszaken in de Vijfhoek te promoten. Verder juichen wij de wereldtoer die Charles Michel voorziet om België te promoten, enthousiast toe. Al deze initiatieven gaan in de goede richting. BECI - Brussel metropool - februari 2016 1
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INHOUD Think Tank 4 6 8 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Vóór of tegen de vermindering van de arbeidsduur? Onze gemeenten, halverwege het mandaat Internationaal 11 Horizon 2020: steun voor innoverende KMO’s Topic: stedenbouw 12 Brussel een nieuwe stad? 14 Projecten voor een stedelijke metamorfose 18 Tendensen op de Brusselse vastgoedmarkt 22 Een toekomst voor de Noordwijk? 24 Waarom zou Brussel niet in de hoogte uitbreiden? 28 Plaats voor ondernemingen in de stad? Dynamiek 30 Self-employed corner 31 Echt gebeurd: algemene voorwaarden 32 Wanneer autisme een troef wordt 34 Duoday: een dag voor de tewerkstelling van mindervaliden 35 Starter: Creobis 36 Moet er nog geld zijn? 37 RSZ: wat het arrest Rigobert ons leert 38 Waartoe dient een duurzaamheidverslag? 40 Waterwegen het proberen waard Community 42 Het BECI nieuws in beeld 44 BrusselsLife: al wat u moet zien en weten in Brussel 48 Impression of a Brit 49 News 51 Toetredingsaanvragen 51 Index 52 Agenda Brussel metropool Nr 12 - Februari 2016 In Maart : Sales & Marketing: hoe verkopen en aan wie? Le mois prochain Mai dossier PME Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Coverfoto : Jean-Marie Janssens Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE ‘NIKS MET DE WAGEN’? Londen was er bijna in geslaagd Brussel zijn titel van ‘Europese stad met de zwaarste verkeersoverlast’ te gappen. Gelukkig reageerde Brussel Mobiliteit zonder aarzelen met de sluiting van de Stefanietunnel. De Britten zijn een tijdje schaakmat! | Pierre Chaudoir “Wanneer de gebeurtenissen ons overstelpen, veinzen we best er de organisator van te zijn.” Dit citaat dat aan Clémenceau1 wordt toegeschreven, past ideaal bij het mobiliteitsbeleid van onze Brusselse regering. Het Reyers viaduct staat op instorten? De gelegenheid bij uitstek om daar een stadsboulevard aan te leggen. De plafonds in de tunnels Jubelpark en Leopold II dwarrelen naar beneden? Bij gebrek aan budget voor innovatie, een stadsboulevard! De in de jaren 60 gegraven autoriolen nu opnieuw in open lucht, voor een betere luchtkwaliteit! Voeg hierbij nog een vleugje boulevards dat het stadscentrum subito presto in de Grootste Verkeersvrije Zone ter Wereld omtovert. Het verkeersplan, de toegang tot de parkings en de handelszaken, och, dat zien we later wel. Ze zullen zich wel aanpassen. Ondertussen moeten we vooruit. Aanschuiven! Dit alles in een stad waarvan de aders zo verstopt zitten als die van een smoutebollenfretter tijdens de Winterpret. Gevolg in januari (met of zonder sneeuw): een verkeer dat rotsvast zit – en op sommige plekken helemaal geen verkeer meer. Geen enkel waarneembaar verschil meer met een staking van het openbaar vervoer. Brute pech voor de vakbonden. Brussel heeft inderdaad veel opgeofferd aan de autorazernij. Dit is een van de redenen van de huidige verkeersoverlast en van de autolittekens op het stadsbeeld. Wat minder sleeën en meer ruimte voor 4 BECI - Brussel metropool - februari 2016 de mens in onze stad? Op zich een schitterend idee, maar rechtvaardigt dit het andere uiterste, het ‘niks met de wagen’, die geen betere uitzichten biedt dan de vorige waanzin? Zeker met een dergelijke aanpak, totaal geïmproviseerd en zonder de nodige middelen! Een voorbeeldje: wij zijn een van de allerlaatste steden in Europa zonder dynamische bewegwijzering naar de vrije parkings. Ondertussen werd er in het openbaar vervoer gedacht aan de vervanging van bus 71 door een tram. Programmawijziging: de flèche is af en we gaan eerder de Elsensesteenweg verkeersvrij maken. Een tram, een trolleybus of een kabelbaan? Misschien in 2029. De metro Noord in 2024 als alles goed verloopt. De metro Zuid? Och meneer, waar komt gij nu mee af? Hoever we met het GEN staan (de ‘Réseau Éternellement Retardé’ van Pascal Smet) – of liever het ’S-netwerk’? Een idee uit de jaren 80 van verleden eeuw en zo ‘express’ als een caricolenstoet. Opgelet, het netwerk is in de maand december, 30 jaar later, eindelijk maar gedeeltelijk in dienst genomen: één trein per uur aan het Weststation, het nieuwe ‘Verkeersknooppunt’ van het Gewest. Geen halte in Anderlecht (waar de splinternieuwe parking leeg blijft). Ook geen geïntegreerde tarifering. De NMBS had ons nochtans en bij wijze van uitzondering guitig doen lachen met de campagne ‘Trots op onze files’, die onze verkeersopstoppingen tot erfgoed der mensheid wilde laten verklaren. Een schitterend marketing idee waarvan misschien iets in huis zou zijn gekomen als de spoorwegen wat geloofwaardiger waren. Maar de NMBS slaagt er niet in haar gebrek aan belangstelling voor de Brusselse mobiliteit te verdoezelen. Jacqueline Galant doet het amper beter. Inmiddels proberen de Brusselaars en de pendelaars zich fatalistisch aan te passen. Sommigen die heel vroeg uit hun bed zijn gekropen, zitten zich in de wagen te scheren of koffie te drinken om wat tijd te winnen. Anderen duwen de reizigers in de metrostellen om zelf een plaatsje te vinden. Het alternatief? Heel snel vliegende tapijten, teleportatie of hoverboards ontwikkelen. Een sprankje hoop voor de rijken: Airbus werkt samen met Uber aan een reservatieplatform voor helikopters. Er bestaat ook een prototype van éénpersoonsdrone. Brussel neemt binnenkort een geweldige voorsprong op Londen. Boris Johnson KO en onze Yvan Mayeur OK! ● 1 Hij heeft ze in feite van Cocteau overgenomen. CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE DOWNTON ABBEY In feite liet een groot landbouwdomein van verleden eeuw zich op dezelfde manier beheren als een klassieke KMO. Maar deze wereld is aan het verdwijnen, evenals de ‘gevestigde codes van de bedrijfsorganisatie’. | Jean Blavier Stonden de fans van Downton Abbey er bij stil dat het hoofdpersonage Robert Crawley, graaf van Grantham, meer gemeen heeft met de baas van een klassieke KMO, dan laatstgenoemde met de oprichter van een start-up? Zo niet, neem een kijkje naar Wikipedia: “Start-ups werken op een zeer eigen manier (…) ten opzichte van de gevestigde codes binnen ondernemingen.” Nog niet overtuigd? De uitleg: Graaf van Grantham beheert zijn domein als een KMO. Hij is zelfs een goede en menselijke baas. Hij laat de kokkin roepen. Zij beeft van de angst. “Ik stel vast dat uw gezichtsvermogen achteruit gaat…” Antwoord: “Yes, milord” (nog steeds bevend because gezondheidsprobleem = onmiddellijk ontslag). Er heerst stilte, en dan plots: “Ik regel voor u een consult bij mijn oogarts in Londen.” Ik bespaar u de zinnen à la “Och nee, dat hoeft niet, milord...”. Hoe dan ook, in wat Wikipedia ‘de gevestigde codes binnen ondernemingen’ noemt, is er met de tijd slechts weinig veranderd. Het tegenovergestelde beweren, getuigt van kwade wil. Mijn eigen ogen hebben gezien hoe loontrekkenden begonnen te beven als ze in het kantoor van de (zelfs niet bijzonder grote) baas werden geroepen. “Wat heeft hij in het achterhoofd?” En daarna: “In feite heeft hij gemerkt dat ik vermoeid ben en hij vraagt zich af wat er aan de hand is…” (Enorme zucht van opluchting). De gevestigde codes, die voortvloeien uit de piramidale relaties tussen baas en ondergeschikten (de upstairs en de downstairs in Downton Abbey), gaan nu aan flarden. Dit valt dagelijks op. Voorbeeld hiervan is het crowdfunding platform MyMicroInvest, die heeft beslist zichzelf door … crowdfunding te financieren. Helemaal alleen. Er we staan met de mond vol tanden voor de Brusselse ondernemer die een app heeft ontwikkeld om keukenfreaks in contact te brengen met verhongerde geeks en hiermee zoveel succes oogstte dat hieraan een reportage om 8 uur ‘s avonds op France 2 werd gewijd (5 miljoen kijkers!). En wat denkt u van de buitenlandse zakenman (wat is dat nu weer, een buitenlander?) die een onderneming in Brussel oprichtte, die opnieuw verkocht en die als eenvoudige sponsor van een voetbalclub daarvan de voorzitter werd en een school opende om een toekomst te geven aan radeloze jongeren? Maar ik ken ook een KMO die technisch materiaal verkoopt en waar de echtgenote van de stichter nog steeds de vertegenwoordigers met een kopje koffie en een boterkoek onthaalt, net als de gravin-weduwe in Downton Abbey. “Alles verandert, zelfs de verandering”. Genoeg om bij sommigen meteen een schele hoofdpijn te veroorzaken. Kijk en luister: alles verandert in onze ondernemingen, maar ook in de steden en in de wereldeconomie. De journaliste Anaïs Sorée ontketende heel wat herrie toen zij verleden maand op de voorpagina van L’Echo aankondigde dat de sluiting van de tunnels Jubelpark en Leopold II werd overwogen. Crazy? In feite niet, aangezien “niemand ooit had gedacht dat de Reyers viaduct ooit zou worden afgebroken”. De Verenigde Staten verhoogden in december hun rentevoet. Dit was al geruime tijd voorzien, aangekondigd en zelfs geprogrammeerd. De economisten weten heel goed (voor zover dit nog correct is) dat een verhoging van de rentevoet nutteloos is als er geen meerdere andere volgen. De financiële gemeenschap, de markten en de traders wachtten dus op het vervolg: bijvoorbeeld + 0,25 punt per kwartaal. Welnee! Terwijl ik schrijf, is er sprake dat de eerste wereldeconomie een stap terugzet en de rentevoeten weer laten dalen. Tenzij ondertussen werd beslist opnieuw van houding te veranderen. De gevestigde codes zijn wel degelijk voltooid verleden tijd. ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - novembre 2015 5 CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De vermindering van de arbeidsduur De arbeidsduur verkorten. Sommigen beschouwen dit als een manier om de vergrijzing van de arbeidskrachten op te lossen, kennis over te dragen en banen aan jongeren aan te bieden. Voor andere vergroten we hierdoor het loonverschil met de buurlanden en schaden wij ons concurrentievermogen. Adrien Dewez Marc Goblet, secretaris-generaal van de ABVV Wij zijn voorstander van een vermindering van de arbeidsduur van loontrekkenden, van 38 naar 32 of 30 uur per week, zonder verlies van loon en met compenserende aanwerving. Het is niet de bedoeling de kosten van zulke maatregelen door de ondernemingen te laten dragen; wij kunnen trouwens nadenken over een systeem om de sociale lasten te verminderen. Het ganse proces moet uitgaan van de werkelijkheid in de ondernemingen en op de werkvloer, onder andere wat betreft de organisatie van het werk, de duur van de carrières of de zwaarte van bepaalde beroepen. De maatregel biedt meerdere voordelen: oudere loontrekkenden kunnen langer blijven werken, met aanpassing van de werkuren. De onderneming krijgt zo de gelegenheid om deze werkkrachten langer te behouden voor de overdracht van hun kennis en vaardigheden aan jongeren. Op die manier verbeteren we ook de tewerkstelling van werknemers tussen 59 en 65 jaar, zorgen wij voor het behoud van hun inkomsten en verzekeren we een degelijk pensioen. Dit verhoogt in geen geval de kost voor de onderneming. Volgens onze berekeningen zou een enveloppe van 2 miljard, te nemen op de verminderingen van de bestaande sociale bijdragen (ongeveer 14 miljard) de creatie van 100.000 banen mogelijk maken. Deze banen kunnen bijvoorbeeld aan jongeren worden toevertrouwd. Bovendien is het van belang de vorming van de arbeidskrachten te verzekeren, gedeeltelijk door de ondernemingen gefinancierd en in samenwerking met de scholen en de Gewesten. Ik heb de indruk dat wij kunnen bijdragen tot een minder gedestructureerde samenleving door weer vertrouwen te schenken aan jongeren en aan arbeidskrachten die een ontslag hebben ondergaan. De collectieve vermindering van de arbeidsduur zal ons in staat stellen de werkloosheid te bestrijden en nieuwe duurzame en kwaliteitsvolle banen te creëren. Dit zal pas kunnen als vertegenwoordigers van de werkgevers en van de arbeidskrachten rond de tafel gaan zitten. Wij vragen een degelijke dialoog, zonder taboe. Wanneer het VBO hierop antwoordt dat “het ideologisch is”, beschouwen we dit niet als een inhoudelijk antwoord op ons voorstel. 6 BECI - Brussel metropool - februari 2016 Pieter Timmermans, gedelegeerd bestuurder van het VBO Het voorstel van een algemene verkorting van de arbeidsduur met loonbehoud druist in tegen de algemene trend. De door de regering op gang gebrachte tax shift beoogt een verlaging van de werkgeverslasten, met behoud van de nettolonen. Op die manier kunnen we de lonenhiaat met onze voornaamste commerciële partners (Duitsland, Nederland en Frankrijk) verkleinen. Deze hiaat, die in de jaren 90 aan het toenemen was, is nu aan het verminderen: de 16% van toen zullen we in 2016 tot 12 of 13% kunnen herleiden. Dit is goed nieuws maar het verschil met de buurlanden blijft aanzienlijk. Het voorstel van Marc Goblet wil de lonen behouden en tegelijk de arbeidsduur verkorten. Hierdoor stijgt de kost van de arbeid ten nadele van het concurrentievermogen. Dit is vooral een ideologisch voorstel, dat bovendien niet nieuw is. Het werd al in de jaren 80 geopperd, zonder succes. Frankrijk lanceerde enkele jaren geleden een gelijkaardige maatregel, met de introductie van de 35-urenweek. Dit land kampt nu met een serieus concurrentieprobleem en tracht dit met talrijke overuren te compenseren. De maatregel wil ook een oplossing bieden aan stress- en burn-outproblemen, maar studies tonen aan dat de onderneming niet de enige oorzaak is van zulke toestanden, die ook te maken hebben met het privéleven. In België bestaan er minstens 24 verschillende maatregelen rond arbeidsduurverkorting. Het zijn specifieke, individuele bepalingen die aan precieze behoeften beantwoorden. Zo is er o.a. nood aan meer flexibiliteit, voor de arbeidsduur bijvoorbeeld, maar dan eerder ‘op maat’ dan algemeen, om de economische uitdagingen het hoofd te bieden. Er bestaan originele oplossingen zoals een tijd-spaarrekening waardoor loontrekkenden op bepaalde ogenblikken méér, en op andere minder kunnen werken. Wij zijn voorstander van dit type hedendaagse systemen die inspelen op specifieke behoeften. Die zijn veel efficiënter dan ideologische maatregelen uit de vorige eeuw. Deel uw mening © Thinkstock Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. 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THINK TANK ONZE GEMEENTEN, HALVERWEGE HET MANDAAT Hoe dragen de gemeenten bij tot de Brusselse economie? Drie jaar na het ‘Gemeentelijk Charter’ dat BECI aan de Brusselse politieke partijen voorlegde, zijn de burgemeesters nu halverwege hun mandaat en maakt BECI tijdens een aantal ontmoetingen met hen de stand van zaken op. In dit nummer komen Eric Tomas (Anderlecht) en Olivier Maingain (Sint-Lambrechts-Woluwe) aan bod. Didier Dekeyser Eric Tomas (Anderlecht): een vleugje ondernemerschap Bent u nu, halverwege het mandaat, tevreden met de economische gezondheid van uw gemeente? Ja. Anderlecht is welvarend en zijn dynamisme zal dit in stand houden. Onze gemeente kenmerkt zich door een sterke economische activiteit, die wij met onze middelen ondersteunen, terwijl wij ook zorgen voor het goede beheer van de andere aspecten die bij het mandaat komen kijken. Probeert u het de ondernemingen gemakkelijker te maken, zoals BECI het vraagt? Zeker. Veel ondernemingen zijn op ons grondgebied gevestigd. Wij kennen hun verwachtingen. Onze lokale werkwinkel is bijzonder actief. Wij zijn een partnerschap aangegaan met onze OCMW en met Actiris, dat nu veel beter functioneert. Zo kunnen we de lokale vraag naar tewerkstelling vlot beantwoorden en inspelen op de bezorgdheid van onze inwoners die op zoek zijn naar een baan, een inkomst, een actieve rol in de samenleving enzovoort. Wij hebben verder een aantal initiatieven genomen zoals de Avonden van de ondernemer, waar wij toelichten over welke hulpmiddelen wij en het Gewest beschikken om ondernemingen te steunen. Wij hebben een plaatselijk waarnemingscentrum voor de economie opgericht, dat de situatie van onze handelszaken bestudeert. Wij hebben het project van een parking onder het Dapperheidsplein weerhouden, want het wordt een troef voor onze winkelstraat. Deze lokale initiatieven zien er misschien wat beperkt uit, maar ze vullen de projecten van het Gewest nuttig aan. U zet zich ook in voor grote projecten met een visie op langere termijn. Wij werken verder aan de ontwikkeling van het bijzonder succesvolle Erasmus industriepark. De industrie hernieuwt zich als ze de gevraagde gunstige vestigingscondities krijgt. Ik vermeld hier ook het Abattoir-project rond de slachthuizen van Anderlecht. Verder vernieuwen we bepaalde wijken en richten we er nieuwe op: tussen de Bergensesteenweg en de Lenniksebaan, het Erasmus rondpunt, het Nautilus project langs het 8 BECI - Brussel metropool - februari 2016 Eric Tomas kanaal enz. In de Heyvaert-wijk blijft nog veel te doen, want alles hangt af van de verhuizing van de handel van tweedehands wagens. Hopelijk is deze activiteit tegen 2017 volledig gedelokaliseerd. Projecten rond het Zuidstation? Daarvoor hebben we de goede wil van de NMBS nodig. Het Eurostation project werd begraven en ik vrees dat de terreinen die de NMBS rond het Zuidstation heeft aangekocht in de toekomst eerder voor speculatieve doeleinden zijn bestemd. Er wordt geen enkele inspanning geleverd voor het GEN, ondanks het station dat hiervoor aan de Bergensesteenweg werd aangelegd, niet ver van de COOVI, het Erasmusziekenhuis, de industrieparken en een ontradingsparking die het Gewest heeft aangelegd. Er rijdt vandaag geen enkele ’S-trein’ tussen Brussel-Zuid en Denderleeuw. Als men beseft hoe belangrijk het GEN voor ons Gewest wel is, kunnen we ons vragen stellen over het belang dat de NMBS hieraan hecht … Krijgt het voetbalstadion van Anderlecht een nieuwe bestemming? Voor het ogenblik staat het stadion er nog. De club zoekt een oplossing voor de huidige erfpacht en de omschakeling van beide parkings. De club beseft ook dat een decentrale ligging aan de Heizel het verlies betekent van al de activiteit rond het stadion in Anderlecht. Waar staan we met de belastingen in Brussel, onder andere de gemeentelijke heffingen? Werken die geen concurrentie tussen Gewesten in de hand? Het is vrij goedkoop in de rand een industriezone aan te leggen. De basisvoorwaarden (onderwijs, vorming van THINK TANK arbeidskrachten enz.) zijn namelijk vlakbij in de Brusselse gemeenten voorhanden! In Brussel vormt het minste project meteen een geweldige milieu-uitdaging. Enkele kilometer verderop levert zoiets geen enkel probleem op (bijvoorbeeld rondom de luchthaven, waar de zaken duidelijk lichtzinnig werden aangepakt). De rand rond Brussel beschikt over de soepelheid en de ruimte die wij niet hebben. Wij zitten wel met de lasten. Het is dus logisch dat de belastingen rondom Brussel minder zwaar doorwegen. Maar er zijn ook uitzonderingen: Anderlecht int minder belastingen dan Dilbeek. De heffing van de belasting op de woonplaats is bovendien voor Brussel nadelig. Om dit wat bij te sturen, werkt de gewestelijke regering aan een tax shift die de opcentiemen op de personenbelasting zou verminderen ten voordele van een herziening en een verhoging van de onroerende voorheffing. Dit is een grootschalig project waar de Brusselaars veel zullen aan hebben. Olivier Maingain (Sint-LambrechtsWoluwe): “Ja hoor, de gemeenten investeren in de Brusselse economie” Tijdens de verkiezingen contacteerde BECI de burgemeesters om de onvoldoende steun van de gemeenten aan de economie aan te klagen. Bent u het daarmee eens? De gemeenten investeren een aanzienlijk gedeelte van hun budgetten in de economie via openbare aanbestedingen. Ze zijn dus zeer aanwezig in de Brusselse economie. Gemeenten sparen geen geld op en beogen geen winst. Ze spelen een belangrijke rol in de herverdeling en doen hiervoor voornamelijk een beroep op de economische drijfkrachten van het Gewest. Voor Sint-Lambrechts-Woluwe betekent dit gemiddeld 10 miljoen euro investeringen per jaar, op zich een aanzienlijk bedrag! Wie kan redelijkerwijze beweren dat een gemeente zoals de onze, die op termijn bijna 19 miljoen euro zal investeren in de aanleg van de Schuman-Haagbeuken ecowijk, geen noemenswaardige bijdrage levert aan de economische vitaliteit van het Gewest? Zal dit blijven duren? Enkele burgemeesters vrezen voor de toepassing van nieuwe boekhoudkundige normen waardoor ze niet meer zouden kunnen investeren. De gemeenten staan vandaag voor zware investeringen in. Denk maar aan de scholen, sportcentra, rusthuizen e.a. Dit gebeurt dankzij een spreiding van de last: het bedrag van de lening wordt als een inkomst in een buitengewoon budget geregistreerd en de terugbetaling ervan wordt overgedragen als uitgestelde uitgaven in de volgende gewone budgetten, die normaal gezien in evenwicht moeten zijn. Op die manier is het proces onder controle en bijzonder efficiënt. Met de ESR-norm die Europa oplegt, wordt alles veel ingewikkelder. Alleen het jaar van de uitgave wordt in acht genomen en het onderscheid tussen gewoon en buitengewoon budget verdwijnt. Hierdoor verliezen de plaatselijke overheden een flink deel van hun leen- en investeringscapaciteit! De norm heeft zeker haar voorOlivier Maingain delen, maar ze is veel te streng. Dit is bijzonder betreurenswaardig want de rentevoeten zijn momenteel laag en onze gemeenten moeten investeren om het hoofd te bieden aan de demografische groei. Bieden partnerschappen tussen privé en overheid een oplossing? Ervaren gemeenten weten hoe bedrieglijk zulke partnerschappen kunnen zijn en hoezeer ze buitensporige schulden veroorzaken. Misschien zullen sommige toch deze weg opgaan wanneer tijdelijke oplossingen zoals de verkoop van hun eigen patrimonium uitgeput raken. De Europese overheden zouden dit risico duidelijker moeten inzien. De Brusselse belastingen zorgen naar verluidt voor wrevel in onze ondernemingen… In Sint-Lambrechts-Woluwe hebben we al lang alle belastingen afgeschaft die de economische ontwikkeling zouden kunnen belemmeren. Denk maar aan taksen op het personeel, de drijfkracht, de uithangborden e.d. In dit opzicht liepen wij voor op de beslissingen van het Gewest. Ik ben ook voorstander van de afschaffing van andere belastingen voor zover het kadastraal inkomen globaal wordt herzien. Een dergelijke noodzakelijke hervorming zou de fiscale rechtvaardigheid bevorderen, niet alleen wat betreft de inkomsten, maar ook de economische ontplooiing. Met een aangepast fiscaal beleid voor vastgoed zouden we bijvoorbeeld kunnen kiezen welke types activiteiten wij willen versterken. Ik denk onder andere aan ZKO’s en KMO’s met een sterke toegevoegde waarde, die zich graag in steden vestigen. Over de noodzaak van een dergelijke hervorming is iedereen het blijkbaar eens. Nu nog uitvoeren … Het Gewest ondersteunt vlaggeschipprojecten zoals de kanaalzone. Wordt u hierbij vergeten? Weliswaar zou het Gewest klassieke winkelwijken als de Alsembergsesteenweg, de Georges Henrilaan, de Wayez straat niet mogen verwaarlozen. Wij als burgemeesters zijn bijzonder attent op het voortbestaan van dergelijke winkelstraten. Wij steken bijvoorbeeld veel energie in de heropleving van de Georges Henrilaan, onder andere met de aanleg van een beklantingsgebied of met innoverende oplossingen zoals de verhuring van handelspanden aan redelijke prijzen, de mogelijke uitoefening van een recht van voorkoop, advies aan handelaars enz. U ziet dus dat onze steun aan de economie tot aan de deur van de handelszaken reikt! ● BECI - Brussel metropool - februari 2016 9
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BRUSSEL INVEST & EXPORT: DE AGENDA 2016 IS ER! Bent u van plan om te exporteren of wenst u meerdere markten te veroveren? Wat indien wij u nu eens wat alternatieven voorstelden? In de Export Agenda 2016 vindt u een breed scala van commerciële activiteiten, waaronder ook B2B ontmoetingen met mooie prospecten: collectieve missies in het buitenland, beursstanden op internationale beurzen onder de Brussel vlag, het uitnodigen van inkopers in Brussel... Ontdek de Export Agenda 2016 op www.brusselinvestexport.be INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Horizon 2020: steun voor innoverende KMO’s De gemeenschap van de Europese KMO’s stond met enig ongeduld te wachten op het vervolg van het zevende KPOO (kaderprogramma onderzoek en ontwikkeling voor innovatie). Deze belangstelling kwam duidelijk tot uiting met een vloedgolf van voorstellen, al meteen bij de eerste streefdatum in 2014. Twee jaar na de start komen wij – met de hulp van de adviseurs van Enterprise Europe Brussels – terug op de hoofdelementen van het KMO-Instrument. W nomie1 elk doel streeft dit KMO-Instrument na? De kleine en middelgrote ondernemingen vormen namelijk de voornaamste drijfkracht van de Europese eco: ze vertegenwoordigen 99% van alle ondernemingen in de EU. Tijdens de afgelopen vijf jaar creëerden ze 85% van de nieuwe banen en leverden ze twee derde van de totale werkgelegenheid in de privésector. De Europese Commissie beschouwt de KMO’s en het ondernemerschap als vitaal voor de economische groei, de innovatie, de creatie van werkgelegenheid en de sociale integratie in de EU. Deze ondernemingen zijn bovendien niet weg te denken uit de Europese onderzoeks- en innovatieprojecten. Rekening houdend met dit potentieel wenste de Commissie een financieringsschema te ontwikkelen dat aan KMO’s zou worden voorbehouden, met focus op de groei. De groei bevorderen Groei gaat gepaard met strategische ontwikkeling. Vandaar het sleutelelement in het design van dit Europees financieringsschema. De Europese Commissie en het agentschap belast met de uitvoering en het beheer van de contracten met de begunstigden van dit type financiering spreken hierover duidelijke taal: het is met dit schema niet meer de bedoeling om een conventioneel onderzoeks- en ontwikkelingsproject op gang te brengen, zoals met het 7de KPOO. KMO’s die nog op die manier werken of die de verschillende aanpak van het KMO-Instrument niet inzien, zijn helaas verkeerd bezig. Het KMO-Instrument helpt kleine ondernemingen met een aanzienlijk groeipotentieel bij de ontwikkeling van innoverende ideeën voor producten, diensten of processen die klaar staan om de concurrentie op de wereldmarkt uit te dagen. De klemtoon ligt dus op een product of dienst die geen lange jaren aan onderzoek vereist (er wordt een TRL 62 gevraagd), mét dito business plan. Dit vergt uiteraard dat een zeer goede kennis en beheer van de doelmarkt worden bewezen en dat een overtuigend afzetplan wordt voorgelegd. De Commissie heeft dus belangstelling voor ondernemingen waarvan de ontwikkelingsstrategie gepaard gaat met een baanbrekende innovatie en/of de mogelijkheid om de bestaande markten te verstoren. Hiermee staan we dus mijlen ver van de klassieke R&DI projecten. 1 http://ec.europa.eu/growth/smes/index_en.ht 2 Technologische maturiteit, zie https://en.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level BECI - Brussel metropool - februari 2016 11 De projectvoorstellen ondergaan een diepgaande evaluatie. Vier onafhankelijke deskundigen onderzoeken het voorstel onder verschillende invalshoeken: de technologie uiteraard, maar ook de marktkennis, het commercialisatieplan en het financiële luik. Elke beoordelaar neemt drie criteria in overweging: de impact, de uitmuntendheid en de uitvoering van het project. Wij bespreken deze criteria hier niet verder in detail (contacteer hiervoor de adviseurs van Enterprise Europe Brussels). Vergeet echter niet dat het projectvoorstel een goed evenwicht tussen deze drie dimensies moet vertonen en dat alle aspecten van de evaluatiecriteria in het voorstel aan bod moeten komen. Technische uitmuntendheid zal bijvoorbeeld weinig opbrengen als u niet kunt aantonen dat uw project inkomsten zal genereren en voor nieuwe banen zal zorgen. Vergeet ook niet uitleg te geven over de marktvoorwaarden, de evolutie van de concurrentie, de intellectuele eigendomsrechten, het team en de vaardigheden die achter het project staan, en de manier waarop u de commercialisatie opvat – met inbegrip van de rol van de investeerders. Wij verzoeken u contact op te nemen met de adviseurs van Enterprise Europe Brussels als u verdere informatie wenst over de drie fases van het KMO-Instrument, de volgende streefdata en het type begeleiding waar uw KMO recht op heeft. ● Info : www.brusselsnetwork.be © Thinkstock
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Brussel een nieuwe stad? Het begrip ‘nieuwe stad’ verwijst meestal naar een recente stedelijke agglomeratie met pas aangekomen nieuwe inwoners in straklijnige straten die een aantal stedenbouwkundigen met utopische modellen in het achterhoofd hebben ontworpen. Op het eerste gezicht valt onze eeuwenoude stad niet bepaald in deze categorie. Alhoewel … En toch ondergaat Brussel een grondige metamorfose, wijk per wijk, stukje per stukje, met hier een verlengde tramlijn en daar een nieuw handelscentrum. In 2015 werden enkele grootschalige projecten afgewerkt, maar ook talrijke andere werven (woningen, kantoren, openbare voorzieningen, wegennet) kwamen tot stand, misschien minder opvallend qua architectuur of in de media, maar toch even vitaal voor de dynamiek van de stad (zie ons dossier). Deze nieuwigheden hebben Brussel echter niet bevrijd van de traagheid en de frustraties van projecten waarvan al jaren sprake is en waarop we nog steeds zitten te wachten. Denk maar aan de loopbrug die de twee oevers van het kanaal moet verbinden ter hoogte van Tours et Taxis (waar het personeel van Leefmilieu Brussel sinds begin 2015 is gevestigd en waar 2600 Vlaamse ambtenaren worden verwacht), het GEN (de Brusselse ’S-bahn’), de heraanleg van de Naamsestraat enz. En we staan verder nog te wachten op een aantal reglementaire plannen en hulpmiddelen (die de projecten zelf voorafgaan). Zo bijvoorbeeld het masterplan Zuid, dat het nieuwe gezicht van het gelijknamige Brusselse station zou moeten bepalen. Tussen een functionalistische aanpak en een architecturale hoogvlieger (Luik heeft de lat heel hoog gelegd), tussen de tegenstrijdige behoeften aan woningen en aan kantoren en met een dikke laag federale, gewestelijke en gemeentelijke chaos zal deze invalsdeur van onze hoofdstad nog geruime tijd de toeristen verwarren en de Brusselaars en pendelaars doen wanhopen. Al deze projecten zijn zo bijzonder dringend omdat ze rechtstreeks te maken hebben met de achilleshiel van ons Gewest: zijn mobiliteit en dus ook zijn imago. Hoeven we nog het pijnlijke vraagstuk van het verkeersvrije stadscentrum aan te halen, waarvan wij vurig hopen dat de concrete uitvoering serener zal verlopen dan de testfase? Er heerst ook frustratie en woede onder de talrijke spelers die dagelijks botsen tegen een steeds logger en absurd arsenaal aan reglementen en (gewestelijke en gemeentelijke) bestuursorganen die over onvoldoende middelen beschikken om een efficiënte verwerking binnen redelijke termijnen te verzekeren. In de komende jaren gaan we aanzienlijke verschuivingen tegemoet wat de reglementen aangaat en de uitvoering van de projecten. Begin 2016 rolt de Brusselse regering trouwens de mouwen op voor een aantal lijvige dossiers: de herziening van het Brussels Wetboek van Ruimtelijke Ordening (de juridische grondslag van de Brusselse stedenbouw) en een hervorming van de structuren voor ruimtelijke ordening, enerzijds strategisch (oprichting van een Brussels Bureauplan), anderzijds operationeel (de Maatschappij voor Verwerving van Vastgoed, de vroegere MVV). Deze nieuwe hulpmiddelen zouden groen licht moeten geven aan de ambitieuze projecten van de regering Vervoort en antwoorden geven op de voornaamste uitdagingen van het Brusselse Gewest: de creatie van woningen in het raam van de demografische groei, het behoud van economische activiteiten die werkgelegenheid scheppen, de vernieuwing van de stad om de maatschappelijke cohesie te verbeteren… De gewestelijke regering wil deze ambities gestalte geven in zogenaamde ‘strategische’ gebieden, waaronder de kanaalzone (nagenoeg 2.509 ha, zowat 15,5% van het gewestelijk grondgebied). Maar de aandacht voor dit nieuwe gebied mag niet gepaard gaan met de verwaarlozing van andere zones met een sterk potentieel, zoals de Noordwijk. Deze wijk resulteert uit een gigantische en zeer omstreden vastgoedoperatie in de jaren 70 en biedt vandaag een geweldig potentieel, weliswaar met een even geweldige uitdaging: een gemengde wijk doen ontstaan in een buurt die oorspronkelijk voor één enkele functie werd bestemd: kantoren. De mogelijkheden om de stad te vernieuwen, een nieuwe gedaante te geven en te laten evolueren zijn dus aanzienlijk. Dit dossier geeft u een overzicht van de lopende projecten en de spelers, privé en overheid, die zich inzetten om Brussel als een ‘nieuwe stad’ te beschouwen, waar nog heel veel kan worden waargemaakt. ● Lise Nakhlé Adviseur stedenbouwkunde & vastgoed bij BECI, lna@beci.be – 02 643 78 72 © Jean-Marie Janssens Photography " The Bike Project ": een actie die in de Brusselse ondernemingen op wieltjes loopt ! " The Bike Project " is een actie die het Brussels Gewest in 2014 lanceerde op initiatief van Leefmilieu Brussel in partnerschap met Brussel Mobiliteit. Deze actie wil het gebruik van de fiets promoten bij organisaties die een bedrijfsvervoerplan moeten opstellen. In 2015 werden 9 organisaties geselecteerd om gratis " pasklare " begeleiding te krijgen: het Plaza-hotel, het Amigo-hotel, de Senaat, de Bank of New York Mellon, het FAVV, het Koninklijk Instituut voor het Kunstpatrimonium, de FOD Economie, Kone en Decathlon. ■ Hoe werkt het ? Elke geselecteerde organisatie krijgt 8 maanden lang persoonlijke begeleiding van de experts in actieve mobiliteit. Leefmilieu Brussel financiert die begeleiding. Het is de bedoeling in de betrokken ondernemingen een echte fietsdynamiek in gang te zetten. Daarvoor voorziet " The Bike Project " onder meer gratis in : ◗ de terbeschikkingstelling van elektrische fietsen, vouwfietsen, klassieke fietsen en cargofietsen ; ◗ de opleiding voor het fietsen in de stad ; ◗ fietstrajecten op maat. De werknemers die dat wensen kunnen twee weken lang een fiets testen. Het project streeft ook naar de uitbouw van wettelijk conforme, veilige en praktische fietsinfrastructuur. ■ Getuigenis (Corine De Roy, adjuncte bij de Human Resources-directie, Plaza-hotel) " Het Plaza Brussels-hotel heeft zich eerder al aangesloten bij een aantal projecten die "milieuvriendelijke" waarden nastreven. Omdat we in ons bedrijf in dat verband tal van procedures hebben uitgewerkt, behaalden we 2 sterren voor het Brussels ecodynamisch label. We sensibiliseren ons personeel en onze klanten voor energiebesparingen, voor de recyclage en het gebruik van herbruikbare materialen, … Het personeel van het Plaza-hotel gaat van start met Corine De Roy aan de kop van het peloton Het personeel sensibiliseren om met de fiets te komen werken, past binnen de waarden die we verdedigen. In het Brusselse stadscentrum wordt de fiets nog te vaak gezien als een gevaarlijk vervoermiddel dat, gelet op het grillige weer in ons land, veeleer onpraktisch is. De directie had in principe niets tegen het project en we beschikken ook over de geschikte infrastructuur voor een dergelijk project (afgesloten garage, douches voor het personeel, enz. … ). Een van de sterke punten van het " Bike Project " is ontegensprekelijk dat het een project is waarover goed is nagedacht. Het team van het " Bike Project " is ook zeer gemotiveerd en past zich aan de noden van elke organisatie aan. Het project is ook niet te langdurig of te omvangrijk. Het omvat enkele, makkelijk te nemen stappen. De diversiteit van de voorgestelde fietsen is ook een troef. Het voordeel voor de onderneming is de afname van het aantal parkeerplaatsen voor het personeel. De parking is er vooral voor de klanten. We hebben onze infrastructuur aangepast en de fietsparking uitgebreid en verbeterd. De fietsparking werd verplaatst, afgebakend en we installeerden 5 omgekeerde " U’s " om de parking te vergroten en te optimaliseren. Er zijn 3 à 4 nieuwe fietsers en vanaf de lente hopen we dat aantal nog te verhogen. Het is niet uitgesloten dat we voor de volgende " incentive " in de lente met alle personeelsleden een fietsuitstap maken. " Geïnteresseerd in het experiment ? De oproep voor kandidaten voor 2016 werd op 19 januari gelanceerd. Meer info: www.thebikeproject.be of via Loïk Dal Molin, ldalmolin@environnement.brussels of tel.: +32 2 7757877.
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R.T. Waarschijnlijk zal de kanaalzone in de komende jaren de meest ingrijpende veranderingen ondergaan. URBANISME Projecten voor een stedelijke metamorfose De gewestelijke stedenbouwkundige projecten volgen elkaar in Brussel aan een hoog tempo op. Hoe zal onze hoofdstad er binnen 10 of 15 jaar uitzien? Ontmoetingen met spelers die zulke projecten op touw hebben gezet, leveren een iets duidelijker beeld. Ook een aantal trends vallen op: de specialisering van sites, de huisvesting en de economische ontwikkeling. Adrien Dewez Z oals blijkt uit politieke toespraken, focust de overheid op de kanaalzone. Het kabinet van minister-president Vervoort, onder andere belast met ruimtelijke ontwikkeling, bevestigt “een aanzienlijke dynamiek voor stedelijke vernieuwing, via wijkcontracten maar ook dankzij Europese fondsen en Beliris.” Naar verluidt wordt het kanaal in de toekomst “werkelijk de ruggengraat” van onze stad. Deze belangstelling leidde onder meer tot de aanwerving van de Franse architect Alexandre Chemetoff, aan wie we het ‘Kanaalplan’ te danken hebben en die o.a. werd belast met de recensie van alle overheidseigendommen in dit gebied, ongeacht de betrokken organen. Uit dit plan bleek “de mogelijkheid om 25.000 nieuwe woningen te bouwen, meer dan 200 ha publieke oppervlakte te renoveren en minimaal 7500 banen te creëren”. Als het kanaal daadwerkelijk een soort nieuw centrum van Brussel wordt, toch is dit niet het enige gebied dat door toedoen van overheid of privésector ingrijpende veranderingen zal ondergaan. Nieuwe sites, nieuwe woningen In het zuiden, nabij het Zoniënwoud, de E411, het metrostation Delta en de gelijknamige omgeving ontstaat er op korte en middellange termijn een splinternieuwe nieuwe buurt die de naam Chirec zou kunnen krijgen. Het ziekenhuisnetwerk besliste daar zijn nieuw centrum op te richten: een ultramodern geheel waar de activiteiten van de klinieken Leopoldspark en Edith Cavell zouden samenvloeien. In totaal wordt tegen 2017 104.000 m² gebouwd voor gezondheidszorg, goed voor een totaal budget van 370 miljoen euro, waarvan iets meer dan een derde (130 miljoen) door gewestelijke en federale subsidiëring wordt gefinancierd. Daarna zou een nieuwe wijk uit de grond moeten schieten, maar de beschrijving hiervan blijft mo14 BECI - Brussel metropool - februari 2016 Een deelaspect van het nieuwe verplegingscentrum, ter hoogte van Delta. menteel nogal wazig. Het kabinet van de minister-president hoopt “tegen het eerste kwartaal 2016 een duidelijke visie van de toekomst van deze wijk te kunnen voorleggen”. Meer naar het oosten toe hebben we de Reyers-wijk, waar de Belgische publieke omroepdiensten zijn gevestigd. Ook daar staat een grondige verjongingskuur op til. De toekomst van de beroemde toren blijft in dit stadium onduidelijk, want de zetels van de VRT en de RTBF zullen na afloop van een architectuurwedstrijd rond 2022-2023 worden herbouwd. Bovendien gaat de ganse wijk zich naar de stad openen, met de oprichting van 2 tot 3000 woningen en de aanleg van een gewestelijk park. De bestaande groenvoorzieningen zullen worden gewijzigd en vooral voor iedereen toegankelijk worden. De site zou bovendien een belangrijk centrum voor mediaproductie worden, want tegelijk “komt er een mediakern waar ondernemingen zich kunnen ontwikkelen of onderwijsinstellingen zich in een stimulerende omgeving kunnen vestigen (30 tot 40 000 m²)”, aldus het kabinet Vervoort. De vraag is natuurlijk of in een sector die zo snel evolueert als de media, de ideeën van vandaag in 2023 nog even relevant zullen zijn … © Chirec/Assar Architects OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Opleidingen en diensten op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest OPLEIDINGEN DUURZAME GEBOUWEN • Renovatie met een hoge energieefficiëntie : technische details // 3,5 d • Passief en (zeer) lage energie // 7 d • Follow-up en monitoring van duurzame gebouwen // 1 d • Akoestiek : ontwerp en realisatie // 2 d • Regenwaterbeheer op het perceel // 2 d • Isolatiematerialen : hoe kiezen ? // 1 d • Mobiliteit : impact op het ontwerp // 1 d • Polluenten in het gebouw : hoe te verminderen ? // 2 d • Gedeeltelijke en gefaseerde renovatie // 2 d 100€/DAG · MAART › JUNI 2016 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO Batex Portaelsstraat - Foto: Yvan Glavie - Architect: MSA sprl FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest • 0800/85.775 facilitator@leefmilieu.brussels GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.gidsduurzamegebouwen.brussels
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TOPIC waar Leefmilieu Brussel zijn intrek in heeft genomen (meteen het grootste passiefgebouw van België en het tweede grootste in Europa). Op korte termijn begint de aanleg van een park van 10 ha, onder leiding van de Belgische landschapsarchitect Bas Smets. Het is bovendien de bedoeling dat “de site van Tour et Taxis 1800 woningen voorziet, goed voor 3600 inwoners rond het park.” Van dit project zullen Een ander stedelijk project, vlak naast Tour & Taxis: de nieuwe Tivoli wijk. Het kanaal, tussen woningen en ondernemingen In de kanaalzone versnelt het tempo van de nieuwe verwezenlijkingen. De vroegere productieve en industriële kern van de hoofdstad ziet zulke activiteiten regelmatig achteruitboeren, zoals in de rest van het Gewest trouwens. De Kanaalatlas die wij aan ATO danken, wijst op een constante daling van 3% tussen 2000 en 2011 in sectoren als industrie en transport/opslag. Alle sectoren samen blijft het aantal ondernemingen echter toenemen, wel veel trager sinds de economische crisis. De havenactiviteiten houden stand in het noorden van de kanaalzone, terwijl het zuiden zijn industriële eigenheid behoudt. Professor en architect Benoit Moritz beschouwt dit als een ware uitdaging, zowel voor overheid als voor privé: “Vóór de economische crisis focusten vastgoedontwikkelaars in Brussel voornamelijk op kantoorprojecten. Ze hadden weinig kennis van residentieel vastgoed. Na de crisis en wegens de demografische groei heroriënteerden zich talrijke ontwikkelaars naar huisvesting. Maar waarom vinden we geen ontwikkelaars in gemengd nieuwbouw die tegelijk aan de bevolking en aan productieve activiteiten onderdak kan verlenen?” In Brussel denken velen dat zulke functies elkaar uitsluiten. “Dit is echter niet overal waar. In de Noorse haven van Tromsø werden loodsen gebouwd voor productieve activiteiten, met op de bovenverdiepingen ruimte voor woningen. Ze hebben daar functies gecombineerd die wij onverzoenbaar achten.” Een van de huidige grote werven wil namelijk productieve activiteiten herwaarderen. Het ‘Dorp van de Bouw’, dat in 2015 moest worden ingehuldigd, zou nu in 2016 open gaan, aldus het kabinet Vervoort. De bedrijven die voor de bouwsector werken en vooral langs het Beco-bekken, vlakbij het IJzerplein gevestigd zijn, verhuizen binnenkort naar het Dorp, langs het Vergote-bekken, op de grens van Schaarbeek. Volgens de website van de Haven van Brussel voorziet het project “de creatie van een multifunctionele en modulaire ruimte, met een combinatie van opslagplaatsen, showrooms en kantoren. Het complex is bestemd voor groothandelsactiviteiten die, naast klassieke bouwmaterialen, ook de verkoop van materialen met een hoge toegevoegde waarde willen ontwikkelen”. Dit verwijst bv. naar tegels, hout, sanitair enz. Voor woningen wordt eerder gemikt op Tour et Taxis. Het kabinet herinnert aan de vroegere projecten, de renovatie van de historische gebouwen en de oprichting van het pand 16 BECI - Brussel metropool - februari 2016 “900 woningen al tegen 2019 gebouwd zijn tussen het goederenstation en de taluds. Het goederenstation wordt vernieuwd en krijgt nieuwe functies om de ganse site te bedienen.” De talrijke nieuwe projecten, zowel overheid als privé, verminderen het aantal braakliggende terreinen evenals de mogelijkheid om nieuwe groenvoorzieningen aan te leggen. Benoit Moritz vindt dat “de huidige tendens, die ook de steun krijgt van Leefmilieu Brussel, bijzonder interessant is, in die zin dat ze minder gericht is op de creatie van nieuwe parken dan wel op hun onderlinge verbindingen door middel van groene wandelingen”. Er wordt ook efficiënt gebruik gemaakt van kleine oppervlaktes, zoals paden langs spoorwegen, om er wandeloorden van te maken. Duurzaam productief Aan de andere kant van het kanaal, langs de grens tussen Anderlecht en Molenbeek, runt de n.v. Abattoirs een aantal projecten en voorziet ze op middellange termijn een aanzienlijke ontwikkeling van de site, gedeeltelijk via een erfpachtovereenkomst. Abattoir is vooral een marktplaats, de grootste van het Gewest in opkomst, net voor de markt van Brussel Zuid. De onderneming is nu klaar met de bouw van haar voedingshal die, onder de benaming Foodmet, plaats voorziet voor een veertigtal handelaars in fruit en groenten, vlees en andere voedingswaren. Jo Huygh, de ingenieur, architect en coördinator van de stedenbouwkundige projecten, denkt dat deze ontwikkelingen zich gaan verderzetten: “Wij wensen de slachtactiviteiten te behouden, evenals deze economie in het hartje van de stad. We hebben een subsidie van de 9,8 miljoen euro ontvangen. Daarmee gaan we een nieuw gebouw oprichten, de Manufakture Abattoir (een naam die naar de twee talen van het Gewest verwijst). Het is de bedoeling een duurzame, efficiënte en polyvalente site te ontwikkelen rond alle economische activiteiten die te maken hebben met het slachten.” Conform zijn slagzin ‘de buik van Brussel’, zal de Foodmet op zijn dak een stedelijke moestuin aanleggen met daarDe site van de slachthuizen in Anderlecht, die volledig van gedaante zal veranderen. © Parbam © Abattoir-Foodmet TOPIC “Brussel moet zijn architecturale creatie opwaarderen” Als stedenbouwkundige en docent architectuur aan de ULB (La Cambre-Horta), vindt Benoit Moritz dat het de stedenbouwkundige projecten in Brussel tegelijk als een uitdaging en een ambitie moeten worden beschouwd: “De grootste opdracht van Brussel vandaag is volgens mij de mobiliteit. Ze vormt een geweldige uitdaging, maar niemand ondersteunt duidelijk de projecten. De laatste belangrijke verwezenlijking was de ontsluiting van de Kleine Ring met de opening van twee metrostations, in 2006. De demografische groei verloopt echter aan een veel hoger tempo. In Bordeaux wenste Alain Juppé een tramlijn. Ondanks veel tegenkanting slaagde de man erin het project in de tijdspanne van een legislatuur rond te krijgen. In Brussel wordt de aanleg van een tramlijn – tram 7 bijvoorbeeld – al gauw een heet hangijzer en verloopt er minstens 10 jaar tussen het idee en het begin van de werkzaamheden. Dat is veel te lang! Neem een kijkje in Wenen, een stad die in vele opzichten vergelijkbaar is met Brussel: de mobiliteit is een doordacht, duidelijk en wel geregeld. Ik geloof dat de druk van het autoverkeer vandaag zodanig zwaar is geworden dat alleen het invoeren van een stadstol zoals in sommige Scandinavische steden een oplossing kan bieden.” “Ik vind bovendien dat Brussel zijn eigen stedenbouwkundige en architecturale creatie beter in de verf moet zetten. Sommige Brusselse kantoren ontwikkelen bijzonder interessante zaken. Denk maar aan het Elia gebouw, aan Greenbiz (Architectes Associés), aan het Centre de la Mode et du Design (V+), aan Port-Sud (Bogdan-Van Broeck) en aan het Eco-Pôle (Baneton-Garrino). Wanneer deze projecten binnen enkele jaren klaar zullen zijn, zullen ze toeristen aanlokken. Deze verwezenlijkingen worden de typische architecturale handtekening van Brussel. Vedetten hebben we in Brussel niet nodig maar we beschikken over schitterende architecten van wie het werk nu echt in de kijker moet komen te staan.” naast waarschijnlijk een aquaponie-systeem en een restaurant. Op langere termijn zijn andere gebouwen voorzien: “Wij willen activiteiten aantrekken die de huidige economische activiteiten aanvullen. Wie weet? Misschien komt daar ook een bedrijvenincubator bij te pas? Wij sluiten evenmin uit dat er hier op termijn woningbouw komt of zelfs openbare gebouwen, zoals een school. Dit is echter niet onze corebusiness; we zijn dus momenteel op zoek naar een partner om ons in zulke projecten te begeleiden.” Deze projecten beogen dus een mix van productieve en industriële (economische) activiteiten, naast huisvesting en publieke aangelegenheden, zoals het al in Tromsø gebeurt. Internationale uitstraling In het noorden van Brussel komt het toekomstig nationaal voetbalstadion. “In feite is alleen de naam nationaal, omdat de Rode Duivels er zullen spelen. We vergeten soms dat het privébedrijf Ghelamco het risico neemt hierin 260 miljoen euro te investeren.” Alain Courtois (MR), schepen van sport van de Stad Brussel, verdedigt het project waar hij al zo lang achterstaat: “Het Gewest investeert in de parkeergelegenheid door het behoud van de bestaande parking (10.000 plaatsen) en de aanleg van een tweede, als ontradingsparking. Op die manier zullen we over 12.000 parkeerplaatsen beschikken, meer dan in Wembley of langs de Stade de France. Hierdoor kunnen we ook het Tentoonstellingspark verder uitbreiden voor internationale evenementen”, zoals concerten en handelsbeurzen. Nieuwe tramlijnen zullen worden aangelegd en het parkeersysteem is ontworpen om prijsverminderingen aan te bieden aan mensen die vroeg arriveren en laat vertrekken. “Dit bevordert de mobiliteit en werkt als een stimulans voor de handelszaken op de site.” De Stad zal in city marketing investeren: “Rondom het terrein plaatsen wij borden met de vermelding 'City of Brussels' tijdens de Champions League en de internationale wedstrijden. En we verzorgen ons public-relationsbeleid, met plaatsen die wij aan eigen behoeften voorbehouden.” Al ligt het buiten het Gewest, het project van het nieuwe stadion zal een impact hebben op de toekomst van de stad. Anderlecht wordt de thuisploeg van het stadion (“de enige economisch haalbare formule, volgens een studie die wij aan Deloitte hebben toevertrouwd”), maar de site zal ook in ruimere zin aan sport worden gewijd. “In partnerschap met de Belgische Voetbalunie en het Brugmann ziekenhuis voorziet het project de ontwikkeling van een campus en een zorg- en revalidatiecentrum voor topsporters.” Het einde van de werkzaamheden is in 2019 voorzien. De schepen doet trouwens een oproep aan Brusselse en Waalse ondernemingen: “Sinds het begin van het project heb ik talrijke aanbiedingen gekregen van de Vlaamse ondernemingen die hieraan willen deelnemen. Uit Brussel en Wallonië komt er echter helemaal niets. Toon uw belangstelling! Dit stadion zal de inbreng van talrijke ondernemingen nodig hebben voor de bouw, de decoratie en ook de exploitatie!” In feite gaat een flinke brok van onze stad volledig van gedaante veranderen door de ontwikkeling van de activiteiten van het Tentoonstellingspark en de bouw van NEO, zijn shoppingcenter, congrescentrum, hotels en handelszaken en, uiteraard, nieuwe woningen. Zal er binnen 10 jaar sprake zijn van een werkelijke Brussels touch? Nog even geduld… ● BECI - Brussel metropool - februari 2016 17 R.T. © Jaspers-Eyers Architects
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Tendensen op de Brusselse vastgoedmarkt De verbouwing van vroegere kantoorpanden tot woongelegenheid, de bouw van woningen voor senioren en meer aandacht voor meegroeiwoningen … Dit zijn enkele tendensen, naast de opvallende herwaardering van bepaalde wijken. Een overzicht. Vincent Delannoy D e herontwikkeling van vroegere kantoorgebouwen zet zich in Brussel voort. Zulke panden worden omgetoverd tot woningen van het midden of hogere segment, rusthuizen of zelfs scholen. Deze trend valt best te begrijpen door het gebrek aan woongelegenheid en een hoog percentage aan leegstaande kantooroppervlaktes tijdens de afgelopen vijf jaar: ongeveer 10% in Brussel en 17,8% in de rand. De ombouw van vroegere bureaus tot woningen is noch in Brussel, noch in het buitenland een nieuw fenomeen. Het Brusselse Gewest keurde bijvoorbeeld tussen 1997 en 2011 de verbouwing van ongeveer 550.000 m² goed. Op die manier kregen verouderde kantoorgebouwen een nieuw leven, niet alleen als woongelegenheid en rusthuizen, maar ook onder de vorm van hotels, handelszaken, scholen, eredienstplaatsen e.a. Stagnatie van de kantoren en tekort aan woningen Meerdere factoren dragen bij tot dit fenomeen. De netto vraag naar kantooroppervlakte stagneert, terwijl de vraag naar woningen blijft toenemen. De meeste waarde zit nu aan de kant van de huisvesting, door toedoen van een prijsstijging van het residentiële vastgoed. Een heleboel wijken zit nu opnieuw in de lift als woonbuurten. Wanneer de kostprijs van verbouwing lager ligt dan nieuwbouw, wordt deze mogelijkheid weer in overweging genomen. Des te meer omdat er vandaag ook gevoeligheid heerst ten opzichte van het energieverbruik dat gepaard gaat met afbraak en nieuwbouw. Ook het politieke beleid geeft nu voorrang aan de bouw van woongelegenheid en uitrustingen. De creatie van nieuwe woningen blijft ontoereikend ten opzichte van de toename van het aantal huishoudens in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. In de komende jaren zullen De voormalige zetel van Sodexo, aan het Seny-park, wordt omgebouwd tot woningen. ook talrijke scholen moeten worden uitgebreid of bijgebouwd. Daarom is er trouwens ook sprake van verbouwing van vroegere kantoorgebouwen tot scholen. In deze context biedt de bouw van nieuwe panden die structureel en technisch vlot kunnen worden aangepast aan nieuwe bestemmingen, aantrekkelijke uitzichten. Gebouwen die vanaf het ontwerp zijn voorzien om te worden aangepast aan een ander vorm van gebruik, bieden ontegensprekelijk een pluspunt. Zo beheert Immobel bijvoorbeeld in Oudergem een project van ongeveer 13.000 m² langs het Seny Park. De vroegere zetel van Sodexo wordt omgebouwd tot een geheel van woningen in het midden- en het hogere segment. De kantooroppervlakte wordt ingedeeld in 121 appartementen met 1 tot 3 slaapkamers en twee ruimtes voor vrije beroepen. In Sint-Pieters-Woluwe (Groene Hond) wordt 4.500 m² kantooroppervlakte waar vroeger onder andere UBS een zetel had, ingrijpend gerenoveerd om het gebouw te converteren in 40 kwaliteitsvolle en moderne woningen en 57 ondergrondse parkeerplaatsen. 18 BECI - Brussel metropool - februari 2016 © Immobel Bestel uw OBU in januari en win 20.000 liter diesel! B OBU tot Op 1 april start in België de kilometerheffing voor trucks van +3,5t. Satellic is de enige erkende operator om tol te heffen namens de gewesten in België. Bestel nu op satellic.be en ontvang uw tijdig uw OBU. Tombola SOS Kinderdorpen, K.B. III/42/6945/14 van 12/01/2015. Reglement op satellic.be. 119€ korting per bestelde OBU en geleverd in België
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TOPIC Case: Bella Vita in Waterloo Woningen voor senioren Alle spelers zijn het hierover eens: omdat de vraag in de sector van de woningen voor senioren het aanbod overschrijdt, is het percentage leegstand vastgoed daar nagenoeg gelijk aan nul. Dit fenomeen zal zich niet meteen omkeren, want de vergrijzing van de bevolking zet zich voort. Zowel de institutionele als de particuliere investeerders onderstrepen de meerwaarde van deze onroerende goederen en het op lange termijn stabiele huurrendement. In de sector van de rusthuizen wordt het rendement tussen 5 en 6,5% geschat – wat vergelijkbaar is met het rendement van woningen voor studenten. Geen wonder dus dat de bouw van serviceflats en rusthuizen zich in Brussel, maar ook in de rest van het land en gans West-Europa verderzet. De nieuwe projecten slagen er echter niet in aan de huidige vraag te voldoen. Investeerders beschouwen dit als een winstgevende opportuniteit. De professionele spelers in de verkoop van woningen voor senioren – en ruimer gezien het ganse vastgoed voor gezondheidszorg – blijven uitermate actief. In Brussel schieten de residentiële vastgoedprojecten voor senioren als paddenstoelen uit de grond. Enkele voorbeelden: de Belgische onderneming Cofinimmo is in de gemeente Evere net klaar met een project van 162 bedden en gaat binnenkort van start met de bouw van een rusthuis van 86 bedden in Ukkel. De groep Orpea, die in Brussel al 20 vestigingen beheert, heeft er net twee nieuwe ingehuldigd: een rusthuis in Elsene (112 bedden) en een rust- en verzorgingstehuis met een gelijkaardige capaciteit in Oudergem. In Evere kwamen 180 plaatsen ter beschikking (155 RH + 25 RVT) met de opening van de residentie Les Azalées, van de groep Novadia. De financiering van dit vastgoedproject werd verzorgd door de firma Skyline Europe, die onder andere aan particulieren aanbiedt in rusthuizen en serviceflats te investeren door eigenaar te worden van woningen. Deze vorm van financiering is vandaag In dit grootschalige en originele project volgen de woningen het meeigroeiprincipe, dat trouwens op het geheel van het 15 ha grote domein wordt toegepast. De site zal 269 woningen aanbieden: huizen of appartementen tussen 47 en 250 m², naast een serviceflatresidentie, een rusthuis, een medisch centrum, een zwemdok, een turnzaal, een taverne-restaurant, een kruidenierszaak, een crèche en speelpleinen. De architectuur en het stedenbouwkundig concept zijn ontworpen om duurzaam, evolutief en aanpasbaar te zijn. Het project houdt rekening met de behoeften van personen met verminderde mobiliteit en biedt tegelijk de nodige intergenerationele gemengdheid. Dit is ontegensprekelijk een troef voor senioren die liever niet in een soort bejaardengetto terechtkomen. schering en inslag. In Ukkel biedt het serviceflatcomplex Les Eaux-Vives een reeks appartementen te huur en te koop aan autonome senioren. In de Anderlechtse Muzikantenwijk bouwt de firma JM Construction momenteel een rusthuis van 120 bedden en 13 serviceflat-wooneenheden. Bouwen is één zaak, maar de goedkeuring van RVTs is een ander paar mouwen. De politieke wereld laten trouwens duidelijk weten dat Brussel niet eindeloos rusthuizen kan blijven bouwen. Reden hiervoor is dat de financiering van bijkomende RVT bedden voor de bevoegde overheid binnenkort onbetaalbaar wordt (de Franse Gemeenschapscommissie, de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie of de Vlaamse Gemeenschapscommissie, naargelang van het taalstelsel). Het politieke standpunt neigt dus eerder naar de oprichting van dagcentra en de ontwikkeling van thuiszorg. De meegroeiwoning Bij deze methodologie wordt zoveel mogelijk tijdens het ontwerp al rekening gehouden met toekomstige inrichtingsveranderingen – die voornamelijk te maken hebben met de geleidelijke achteruitgang van de mobiliteit van de bewoners. In het begin ligt de kost iets hoger, maar op middellange en lange termijn loont dit echt de moeite. En ingeval de mee groeiwoning wordt verkocht of verhuurd, is ze van meet af aan toegankelijk voor al20 BECI - Brussel metropool - februari 2016 © Frédéric Raevens/Immobel TOPIC lerlei potentiële bewoners: jong of oud, klein of groot en al dan niet met een beperkte mobiliteit. Wat hier vooral bij komt kijken, zijn bredere deuren en gangen evenals ruime badkamers en wc’s. Zo kan daar desnoods ook een rolstoel binnen. Niveauverschillen moeten zoveel mogelijk worden vermeden, zelfs kleine treden. De meegroeiwoning is bovendien uitgerust met een brede trap waarop later vlot een traplift kan worden gemonteerd, moest dit nodig blijken. ● Bronnen: Christian Lasserre, Pierre Laconte, Anders Böhlke, Béatrice Dooreman, Bureaux du passé, Habitants du présent – La transformation d’immeubles de bureaux en Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, Région Bruxelles-Capitale, 2013, 146 pp. Het Sint-Gillisvoorplein: een van de ‘opkomende’ wijken, in Brussel. Nieuwe wijken die hoog scoren! Zijn er tijdens het afgelopen jaar in Brussel specifieke zaken veranderd in het hogere segment van het residentiële vastgoed? Wij stelden de vraag aan Eric Verlinden, gedelegeerd bestuurder van de Trevi Groep. Hoe was het in Brussel met het hogere vastgoedsegment gesteld, in 2015? E.V. In dit segment zijn de verkoopprijzen met 10 tot 15% gezakt. De verhuurmarkt heeft meestal de neiging een zwakke verkoop te compenseren. Maar de verhuurmarkt kan een geringe vraag op de verkoopmarkt slechts compenseren als een betere economische groei de ondernemingen en voornamelijk de multinationals ertoe aanzet mensen aan te werven. Dit veroorzaakt een maximum aan huuraanvragen voor prestigevastgoed. Als de economische groei teleurstellend blijkt, sturen de ondernemingen geen kaderleden uit en als ze niet anders kunnen, proberen ze de kosten zoveel mogelijk te beperken. Zijn er nieuwe wijken in opkomst, of blijven we in het stramien van de klassieke hoog aangeschreven wijken? Bepaalde wijken behouden constant hun waarde. Denk maar aan Molière, Prins van Oranje, de Mellaerts Vijvers … Blijvers zijn dat. Anderzijds zitten bepaalde wijken in de lift, met een gegronde verhoging van hun prestige: Elsene aan de grens met Sint-Gillis, het centrum rond het Sint-Goriksplein, de Dansaertwijk. Daar is een vorm van prestige zich aan het ontwikkelen, met de aanwezigheid van Italianen, Spanjaarden, Portugezen en Grieken die over bepaalde financiele middelen beschikken. Ze houden van de stad en zijn bereid redelijk hoge huurprijzen te betalen. Deze tendens zal zich in 2016 nog versterken, denk ik. Zijn er andere wijken die opnieuw in trek geraken? Ik merk heel wat enthousiasme voor de kanaalzone, die zeker een sleutelrol zal spelen in de stedelijke ontwikkeling van Brussel. Verder nog het Sint-Gillisvoorplein en de Volderslaan. De vraag en de prijzen gaan er beide in stijgende lijn. Deze wijken zijn duidelijk aan het verbeteren. De prijzen die nu rond het Sint-Gillisvoorplein worden gehanteerd, groeien geleidelijk naar de tarieven op het Kasteleinsplein. Tot voor enkele jaren zou zoiets totaal ondenkbaar zijn geweest. Welke factoren dragen bij tot deze evolutie? Waarschijnlijk een mix van subjectieve elementen en objectieve feiten zoals mobiliteit, de nabijheid van handelszaken, de aanwezigheid van cultuurplaatsen, restaurants enz. ObEric Verlinden (Groupe Trevi) jectieve factoren spelen natuurlijk een rol, maar laten we het subjectieve niet negeren: een zeker modeverschijnsel en het trendy-aspect. Vandaag is het trendy op het Sint-Gillisvoorplein te gaan wonen, bijna meer dan op het Kasteleinsplein. Waarschijnlijk gaat het om een duurzame mode. Wanneer een wijk aan waarde wint, keert de trend zich zelden om. BECI - Brussel metropool - februari 2016 21
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© Jean-Marie Janssens Photography Een toekomst voor de Noordwijk? De Noordwijk werd in de jaren 70 opgericht met de bedoeling een soort ‘little Manhattan’ te worden, maar vandaag biedt de buurt vooral gigantische kantooroppervlaktes die er gedeeltelijk verlaten bij liggen. Volgens het Overzicht van het kantorenpark zouden 80.000 m² vandaag leeg staan en liggen vele projecten te slapen bij gebrek aan potentiële huurders. Er bestaan nochtans mogelijkheden … Gaëlle Hoogsteyn D e Noordwijk rustte in het begin op een mooie ambitie: een uitgebreide kantorenwijk met fonkelende torengebouwen en veel open ruimte, dit alles op amper een paar honderd meter van het station Brussel-Noord en het Brusselse stadscentrum. Al die torengebouwen staan er vandaag, maar de gehoopte New Yorkse sfeer is ver te zoeken. Een potentiële leegstand van 250.000 m² “De Noordwijk is ideaal gelegen, in centrum Brussel, vlakbij het station en de metro. De toegankelijkheid is goed en de relatief recente gebouwen bieden interessante kantooroppervlaktes”, vindt Cédric Van Meerbeeck, Associate Director bij Cushman & Wakefield. “Met zijn 1,5 miljoen m², is de Noordwijk de derde grootste kantoorbuurt in Brussel. De leegstand (5,5%) ligt er lager dan het gemiddelde van de Brusselse markt (10%). Elk jaar wordt 35.000 m² verhuurd, voornamelijk aan de overheid, maar ook aan de privésector.” Vandaag stelt de wijk het redelijk goed. Amaury de Crombrugghe, van AG Real Estate, nuanceert: “Dit zou wel eens kunnen veranderen”. Oudere gebouwen lopen leeg; dit is onder andere het geval met de Boréal, de Manhattan, de Boudewijn… Tegelijk liggen de plannen van nieuwe gebouwen klaar: de passieve WTC 4 toren, de Quatuor, de Silver Tower, de Brussels Tower... Ze schieten zeker niet allemaal morgen uit de grond, maar sommige ontwikkelaars zijn bereid om de stap te zetten. Ze oordelen trouwens dat het uitblijven van projecten in het stadscentrum de Noordwijk in staat zou moeten stellen grootschalige vragen te beantwoorden. “De meeste grote projecten van vandaag hebben te maken met de Noordwijk. Als die worden verwezenlijkt, zou er tegen 2018 een grote huurleegstand van meer dan 250.000 m² kunnen ontstaan”, bevestigt Amaury de Crombrugghe. De Europese instellingen er naartoe lokken? Maar hoe overtuigen we de ondernemingen of, beter nog, de Europese instellingen? Verleden jaar weigerde de Stad een project dat een verdubbeling van de kantooroppervlakte in de Europese wijk langs de Wetstraat voorzag. De Noordwijk zou een mooi alternatief bieden! “Toen de Europese Commissie in 2012 haar intrek nam in het Covent Garden gebouw, hoopten 22 BECI - Brussel metropool - februari 2016 velen dat dit begin zou zijn van een lange reeks nieuwkomers”, vertelt Cédric Van Meerbeeck. “Maar daar is nooit iets van in huis gekomen.” De Europese instellingen tonen momenteel geen belangstelling voor de Noordwijk. Volgens Amaury de Crombrugghe is dit grotendeels te wijten aan de ouderdom van sommige gebouwen: “De gebouwen die vrij komen, zijn De Noordwijk werd ontworpen volgens een stedenbouwkundig concept dat helemaal niet meer beantwoordt aan onze huidige samenleving. Cédric Van Meerbeeck (Cushman & Wakefield) niet aantrekkelijk voor de Europese instellingen omdat ze moeten worden gerenoveerd. Laten we hopen dat wanneer dit is gebeurd, de Europese instellingen hun standpunt zullen herzien.” Hij stelt bovendien vast dat de gebouwen vlakbij het station gemakkelijk verhuurd geraken, maar dat de vraag daalt voor gebouwen die iets verder gelegen zijn. “Het kanaal blijft nog steeds een hindernis, een grens die bedrijven moeilijk oversteken”, voegt de deskundige eraan toe. Gemengdheid als oplossing Na de kantooruren ligt deze monofunctionele wijk er bijzonder verlaten bij. Er zijn geen, of nagenoeg geen handelszaken op de benedenverdiepingen, en ook geen woningen. Uit dit gebrek aan gemengdheid ontstaat een gevoel van onveiligheid. “De Noordwijk werd ontworpen volgens een stedenbouwkundig concept dat helemaal niet meer beantwoordt aan onze huidige samenleving”, stelt Cédric Van Meerbeeck. TOPIC Voor beide specialisten geldt gemengdheid als de oplossing bij uitstek om de Noordwijk een nieuwe dynamiek in te boezemen. De ontwikkeling van nieuwe projecten in haar centrum zou het imago van de wijk opnieuw opkrikken en de perceptie verbeteren. Zeker geen luxe, aangezien de Brusselse bevolking steeds dichter wordt en de behoefte aan huisvesting blijft stijgen. Dit zou dus een manier zijn om de demografische groei van de stad gedeeltelijk te verwerken. Amaury de Crombrugghe: “Er moet hier serieus aan marketing worden gedaan. De Noordwijk gaat momenteel onder een bijzonder negatief imago gebukt. Een verbetering van dit imago zou misschien zelfs gepaard moeten gaan met een naamsverandering.” Cédric Van Meerbeeck denkt bovendien dat “de vestiging van het Museum van Hedendaagse Kunst in het Citroën gebouw ook tot deze nieuwe dynamiek zou moeten bijdragen.” Vitale investeringen Vandaag maakt de Noordwijk helaas geen deel uit van de 10 strategische gebieden die het Gewest heeft gedefinieerd. “Tegen 2020-2025 riskeren we echter werkelijk in problemen te verzeilen. Het Gewest zou dit moeten beseffen en een minimum aan belangstelling tonen voor de renovatie van de wijk. Waarom komt er geen masterplan, eventueel met een link naar wat in het Kanaalplan is voorzien? Als we het gebied en het denkproces een klein beetje uitbreiden, kan deze wijk er bijzonder wel bij varen”, oordeelt Cédric Van Meerbeeck. Amaury de Crombrugghe beaamt dit standpunt: “Het is hoog tijd dat we de Noordwijk als belangrijk gebied beschouwen en in haar ontwikkeling investeren. De overheid heeft niet de nodige middelen om deze buurt nieuw leven in te blazen en verwacht dus dat de privé deze taak opneemt. Wij proberen de eigenaars te verenigen om een masterplan uit te werken voor een herwaardering.” In de toekomst (2020?) zou een tramlijn over het Kanaal moeten rijden en nieuwe verbindingen aanbieden tussen de Noordwijk, Tour & Taxis en de rest van de stad. Maar zal dit voldoende zijn? “Er bestaan projecten, maar zonEr moet hier serieus aan marketing worden gedaan. De Noordwijk gaat momenteel onder een bijzonder negatief imago gebukt. Amaury de Crombrugghe (AG Real Estate) der stedenbouwkundige visie van de overheid zullen we er niet in slagen. Als het Gewest een impuls geeft, zullen privé investeerders hoogstwaarschijnlijk volgen. De belangen van de privé sector hebben ten slotte heel wat in gemeen met die van de overheid”, besluit Cédric Van Meerbeeck. ● BEDRIJFSLEIDER Hijs uw persoonlijke bescherming op de hoogste mast! Uw onderneming is goed verzekerd. Maar bent u, als bedrijfsleider, even goed beschermd? Om u actief voor vier aanzienlijke risico’s te behoeden, ontwikkelde IZEO een voor bedrijfsleiders specifiek pakket dat bestaat uit: de bescherming van uw e-reputatie, juridische bijstand bij strafrechtelijke vervolgingen, een fiscale bescherming en een jaarlijks preventief gezondheidsonderzoek. Bezoek onze website, ontdek er al onze voordelen en word lid voor amper 149€ per jaar. 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TOPIC STEDENBOUWKUNDE Waarom zou Brussel niet in de hoogte uitbreiden? Het vraagstuk van een verticale ontwikkeling van een grote stad als Brussel kan niet langer worden ontweken. Het is een van de meest voor de hand liggende oplossingen om een hoger aantal inwoners per vierkante kilometer te huisvesten, en om de stad (en haar bevolking) rijker te maken. Of dit in het wilde weg mag gebeuren? Brussel Metropool ging de vraag aan enkele stakeholders stellen. Johan Debière O p de wereldbol zijn er voorbeelden genoeg van grote steden en zelfs megasteden die in de hoogte zijn gaan groeien. Goede voorbeelden en, eerlijk gezegd, ook minder goede. Beweren dat Aboe Dhabi of Hongkong het toonbeeld zijn van een geslaagde verticale architectuur, zou op zijn minst overdreven zijn. Naast zulke voorbeelden onderscheiden zich een aantal steden door een meer gematigde aanpak. In Parijs bijvoorbeeld, waar de absolute beperking tot een skyline van maximum enkele verdiepingen vandaag niet meer zo streng wordt toegepast. Olivier Bastin vindt dat het behoud van de middenstand in Brussel best te rijmen valt met hoogbouw. In de Lichtstad kunnen stedenbouwkundigen eindelijk, onder bepaalde voorwaarden, de ontwikkeling van hoogbouwprojecten overwegen. Deze evolutie zal waarschijnlijk zeer voorzichtig en binnen zeer strenge beperkingen plaatsvinden om een uitweg te vinden voor het tekort aan huisvesting en kantoren aan redelijke prijzen. Dit is althans de wil die de Parijse overheid duidelijk tot uiting laat komen, mede via het succes van de socialistische burgemeester Anne Hidalgo in het dossier van de ‘tour Triangle’ in het 15e arrondissement (wij verwijzen u in dit verband naar de krant Le Monde van 30 juni 2015, vrij toegankelijk op de website van het dagblad). Dit project is van betekenis, want de toren is nagenoeg 180 m hoog, 100 m minder dan de Eiffeltoren maar toch drie keer zo hoog als de ‘Arc de Triomphe’... 24 BECI - Brussel metropool - februari 2016 De negatieve weerslag van de verbrusseling In het Brusselse Gewest heerst nog steeds een zeker wantrouwen ten aanzien van torengebouwen, vooral onder inheemse Belgen en bijgevolg ook bij sommige Brusselse beleidsmensen die weten hoeveel hindernissen zulke vastgoedprojecten moeten overwinnen. De mening van Lise Nakhlé, adviseur stedenbouwkunde bij BECI: “De terughoudendheid is voornamelijk te wijten aan het trauma van de jaren 60 en 70 en de zogenaamde ‘verbrusseling’, die vandaag nog in de geheugens gegrift staat”. Daarna is er sprake geweest van meerdere reglementeringsprojecten: een eerste Gewestelijk Ontwikkelingsplan (GewOP), een GPDO, iets later een tweede en een hele resem reglementaire hulpmiddelen waarmee het politieke beleid de bouwactiviteiten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest binnen bepaalde perken wilde houden. Duurzaam aantrekkelijke levensstandaard Een evenwichtige stad, wat moeten we ons daarbij voorstellen? Een status-quo? Uit de statistieken blijkt dat de middenstand de neiging heeft om de stad te verlaten. Dit is precies de bevolkingscategorie die onder meer door de inning van opcentiemen, het Gewest kan voeden. “Bij de jaarlijkse berekening van de nieuwkomers en de mensen die de stad verlaten, stellen we in de middenstand een netto saldo van -10.000 inwoners vast”, stelt Mathieu Sonck, opdrachthouder bij Inter-Environnement Bruxelles. Volgens hem zal de werkelijke middenstand zich niet in de nieuwe residentiële torengebouwen gaan vestigen: de prijzen liggen te hoog, waardoor deze woningen de facto naar expats en Brusselaars van de hogere sociale klassen gaan. TOPIC De renovatie van oudere torengebouwen Als we even terugkomen op de studies die Olivier Bastin vermeldt (ze dateren van de jaren van zijn Bouwmeesterschap), dan moeten we ook rekening houden met andere elementen dan de plaatsen waar torengebouwen zouden kunnen worden opgericht zonder de bezonning en het uitzicht van de wijk al te zeer te schaden: de mobiliteit. Om de levensstandaard in deze gebieden hoog te houden, dient hoogbouw vooral in de onmiddellijke nabijheid van grote knooppunten van het openbaar vervoer, van stations en grote metrolijnen te worden geconcentreerd. Parijs durft opnieuw hoogbouw aan, met de nieuwe ‘Tour Triangle’. Séréna Vanbutsele is gediplomeerd architecte van de Université de Mons. Ze was achtereenvolgens Visiting PHD aan de Université Catholique de Louvain en aan de Design School van de University of Harvard. Ze publiceerde een onderzoek over de verdichting van Brussel-Hoofdstad. Zij is de mening toegedaan dat een stijging van de bevolking in Brussel alleen positief kan zijn als die gepaard gaat met een denkproces over de ruimtelijke verspreiding van de nieuwe inwoners en over de noodzaak om een duurzaam aantrekkelijke levensstandaard te bieden. “De demografische groei is nauw verbonden met het stedenbouwkundig model en de keuze van bepaalde stadsvormen”, vertelde ons de onderzoekster vanuit Boston. “In dit opzicht dienen stedenbouwkundigen in hun denkproces steeds rekening te houden met elementen als groenvoorzieningen in het stedelijk weefsel en het beleid. De overheid moet aandachtig toezien op de gevolgen van leemtes, die totaal onaangepaste projecten kunnen doen ontstaan. Hiertegen moeten doelmatige strategieën worden ontwikkeld.” Behoud van de middenstand Olivier Bastin, de voormalige Bouwmeester van Brussel-Hoofdstad en vandaag opnieuw werkzaam in het architectenkantoor L'Escaut Architectures, oordeelt dat het behoud van de middenstand op het Brusselse grondgebied ook kan geschieden door een verticale uitbreiding van de woongelegenheid: “Het GewOP meldt de politieke wil om hogere gebouwen in het Brusselse Gewest toe te laten. In dit verband werden meerdere studies verricht om gebieden te identificeren waar torengebouwen zouden kunnen worden opgericht. Ik denk onder andere aan interessante mogelijkheden in de buurt van het Weststation, ten westen van het kanaal en langs zijn oevers. Helaas werd dit GewOP nooit van kracht.” De voormalige Brusselse Bouwmeester ziet bovendien een andere uitdaging die soms voor problemen zorgt bij torengebouwen: de zogenaamde ‘verankering’ van het gebouw in de wijk, een hele opdracht! “In New York slaagde de ontwikkelaar van de Bloomberg toren daar perfect in. Ik vrees dat het minder het geval is voor de Up-Site toren in Brussel: de ontwikkelaar heeft zich daar weinig ingezet voor de communicatie tussen de toren en de omliggende wijk”, aldus Olivier Bastin. Moeten we hiervan afleiden dat de oprichting van torengebouwen in Brussel systematisch een hindernisbaan wordt? Helemaal niet. Volgens Lise Nakhlé kan en moet dit onderwerp op een meer positieve manier worden aangekaart. Laten we bijvoorbeeld uitmaken waar zulke torens kunnen worden gebouwd. We kunnen ook voorrang geven aan de renovatie van de bestaande torens, die ondertussen aan het verouderen zijn. “Zo bijvoorbeeld in de Noordwijk. Tegen 2020 komt daar minstens 200.000 m² vrij, wat moderniseringsprojecten interessante uitzichten biedt. Voorbeeld hiervan is de Martinitoren (die ondertussen de Belfius toren is geworden) in dezelfde Noordwijk, of de de Astrotoren op het grondgebied van Sint-Joost-ten-Node.” ● De UpSite toren is het jongste voorbeeld van hoogbouw in Brussel. BECI - Brussel metropool - februari 2016 25 © Herzog & De Meuron
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BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Bruxelles Formation nodigt u uit op de Startech’s Days 2016! Het Belgische kampioenschap van de manuele en technische beroepen, en zijn ‘beroeps-dorpen’. Kom kennismaken met de Startech’s Days op 14 en 15 maart 2016. Deze jaarlijkse Belgische wedstrijd promoot de beroepen die uitgeoefend worden door gepassioneerde kandidaten. U vindt er ook tientallen ontdekkingsanimaties in de zogenaamde ‘beroepsdorpen’. Sinds 2009 kunnen ondernemingen, scholen, jonge werkkrachten, ouders en media twee dagen lang intensief kennis maken met technische en manuele deskundigheden. Dit jaar zullen niet minder dan 750 jonge talenten deelnemen aan de Startech’s Days om hun vaardigheden aan de hand van praktische oefeningen aan te tonen, en om te bewijzen dat ze wel degelijk een plaats verdienen in het team dat België in december zal vertegenwoordigen tijdens EuroSkills 2016, in het Zweedse Göteborg. Ter gelegenheid van het door Worldskills Belgium georganiseerde Belgische kampioenschap van beroepen voorziet Bruxelles Formation meerdere nationale wedstrijden op zijn websites bf.logistique (vrachtwagenchauffeurs) en bf.construction (steenhouwerij, betegeling, sanitair en verwarming, elektrische installaties, metselwerk, dakgebinten, hellende daken, metalen daken, bepleistering en panelen, schilderwerk en decoratie). Sinds 2010 kunt u, naast het kampioenschap van beroepen, ook in een ‘Beroependorp’ terecht. Daar kunt u verscheidene manuele en technische beroepen uitproberen dankzij talrijke animaties, en professionals ontmoeten om meer informatie in te winnen over deze beroepen, ongeacht of deze disciplines al dan niet deelnemen aan de wedstrijd. Kom de jonge kandidaten aanmoedigen, want misschien zijn ze uw toekomstige medewerkers! Ontdek tegelijk de beroepsdorpen rond bouw en logistiek. Alle informatie over de Startech’s Days en de – aanbevolen – inschrijving van groepen, vindt u op de website www.worldskillsbelgium.be. Toegang is gratis en het onthaal van ondernemingen is voorzien tijdens de twee dagen, op 15 en 16 maart. bf.logistique van 9u tot 15u Gerijstraat, 21-23 1190 Brussel Info : +32 (0)2 247 21 96 BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi bf.construction van 9u tot 17u Vilvoordsesteenweg, 66 1120 Brussel Info : +32 (0)2 247 04 40
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© DDS & Partners Architects/BAEB Het ruim 12.000 m² grote Newton KMO-park in Anderlecht werd in opdracht van Citydev ingericht en begin 2014 ingehuldigd. STEDENBOUW Plaats voor ondernemingen in de stad? Brussel is een van de kleinste hoofdsteden van Europa. Als we het Overzicht van de Productieactiviteiten moeten geloven, schiet er binnen 15 jaar geen plaats meer over voor ondernemingen. Oorzaken zijn ons beperkt grondgebied en de stedenbouwkundige voorschriften, maar natuurlijk ook de sterke demografische groei. Bestaat er hierdoor nog plaats voor ondernemingen in Brussel? Wij stelden de vraag aan Benjamin Cadranel en Philippe Antoine, respectievelijk algemeen bestuurder en directeur-generaal Economische Expansie van Citydev. Gaëlle Hoogsteyn M et zijn grondgebied van 161 km² hoort Brussel bij de kleinste hoofdsteden van Europa. “Vergeleken met grote metropolen als Parijs of Londen, zitten wij hier met een beperkt grondgebied, een soort keurslijf waar we ons tevreden mee moeten stellen”, betreurt Benjamin Cadranel. Volgens het Overzicht van de Productieactiviteiten waren er in Brussel in 2013 nog 257 ha beschikbaar, waarvan 116 in gebieden waar productieve of logistieke activiteiten zich gemakkelijk kunnen vestigen (deze cijfers zullen in april worden bijgewerkt). Volgens dezelfde bron zouden al deze terreinen binnen een vijftiental jaren een bestemming hebben gekregen, als we het bezettingstempo van de periode 1997-2013 behouden. De beperkte oppervlakte van Brussel zorgt voor een dubbele uitdaging: het behoud van ruimte voor economische activiteiten en tegelijk het aanbod van nieuwe woningen voor de middenstand. Hoe lossen we dit op? “Stedenbouwkundig bestaan er heel veel beperkingen. De regels die op het grondgebied van kracht zijn, staan beschreven in het Gewestelijk Bestemmingsplan (GBP). Dit plan bepaalt onder andere in de welke delen van het grondgebied ondernemingen zich al dan niet mogen vestigen”, verduidelijkt Philippe Antoine. Vandaag stellen we vast dat de huisvesting vaak voorrang krijgt op de economische activiteit. De reden hiervoor ligt enerzijds bij de demografische groei, en anderzijds in het feit dat 90% van de beschikbare terreinen minder dan een hectare groot zijn. We kunnen dus vlotter worden gebruikt voor woningbouw dan voor de vestiging van productieve activiteiten. Welke uitzichten blijven er dan over, voor de ondernemingen? Beter gemengde functies Omdat terreinen zeldzaam worden, geven de twee deskundigen de voorkeur aan een herovering van bestaande 28 BECI - Brussel metropool - februari 2016 grond. Dit vereist echter een verdichting van het stedelijk weefsel. “Het woord ‘verdichting’ kan enige wrevel opwekken, maar voor de stad is dit een positief proces”, verzekert Benjamin Cadranel. “Neem nu het voorbeeld van Parijs en zijn Haussmann boulevards.” Hij vindt dat de activiteit binnen de stad ook goed is voor de stad. Ze mag niet naar de rand worden verwezen maar moet steeds weer binnen de wijken zelf worden heruitgevonden. “De stad heeft sommige bedrijven nodig om zelf beter te worden”. Hiervan getuigt het Tivoli project, vlak bij Tour & Taxis, met een combinatie van 400 nieuwe woningen, twee crèches, een park, een bedrijfsincubator voor starters in de sector van de duurzame bouw en 5.000 m² werkplaatsen. « Wij willen dat Brussel een stad wordt waar mensen werken, kunnen wonen en ook zin hebben om te wonen”, beaamt Philippe Antoine. De menging van functies moet de weg effenen naar de nodige verdichting. Het moet mogelijk worden op dezelfde vierkante meters economische activiteiten en huisvesting te combineren. “Wij moeten naar een functionele mix streven om een onderscheid te vermijden tussen slaapwijken en activiteitengebieden. Een multifunctionele stad genereert trouwens ook minder vervuiling en kent minder verkeersoverlast”, beweert Benjamin Cadranel. Een dergelijke menging van functies kan echter slechts als de activiteiten zich vlot in het stedelijk weefsel integreren en ertoe bijdragen. OGSO’s en KMO-parken “Bepaalde (semi-)industriële activiteiten vallen moeilijk te rijmen met aanpalende woningen. Zulke bedrijven trachten we dus te concentreren in gebieden die daartoe bestemd zijn. Voor andere activiteiten moeten we vroegere industrieterreinen heroveren, waar we ook huisvesting gaan voorzien”, licht Philippe Antoine toe. In dit TOPIC opzicht biedt Brussel mooie uitzichten via de Ondernemingsgebieden in de Stedelijke Omgeving (OGSO’s) en de KMO-parken, om plaatselijke ondernemers te stimuleren. Bufferzones en lege kantoren OGSO’s zijn bedoeld om een evenwicht te vinden tussen economische activiteit en woning. Het Gryson project in Anderlecht zal werkplaatsen en huisvesting voor studenten vlak naast de COOVI voorzien, bijvoorbeeld. Anderzijds zal het City Gates project uit vier eilandjes bestaan met daarin ondernemingen, meerdere honderden woningen, een school, een crèche, een sporthal, een plein enz. Benjamin Cadranel De arbeidswereld is sinds de jaren 70 drastisch veranderd, met een verschuiving van industrie naar steeds meer tertiaire activiteit. De vroegere industrieterreinen worden vandaag business-parks met daarop gebouwen van een nieuw type. “In het raam van City Gates, wordt binnenkort ook een GMB (Gebouw met meervoudige bestemming) opgericht. Het concept komt uit Amsterdam en wijst op een gebouw waar verscheidene activiteiten kunnen plaatsvinden. Dit bewijst in elk geval dat indien een gebouw goed wordt ontworpen, allerlei activiteiten erin kunnen worden voorzien”, stelt Benjamin Cadranel. “In de toekomst zullen we hoe langer hoe meer modulariteit moeten inroepen: de gebruiker moet over een zekere vrijheidsmarge beschikken voor zijn activiteiten in het gebouw waar hij zich gaat vestigen.” Graad van beschikbaarheid van terreinen in Brussel* Beschikbaar 18% 23 ha Blijkbaar beschikbaar 37% 47 ha Deze terreinen staan te koop. Deze terreinen worden blijkbaar niet gebruikt; ze liggen braak. Eventueel beschikbaar 40% 51 ha De terreinen worden weinig intensief gebruikt en kunnen gemakkelijk beschikbaar worden (parkings, manoeuvreerterreinen, opslag in open lucht bv.). Hypothetisch beschikbaar 5% 6 ha De terreinen worden gebruikt maar zijn niet bebouwd; ze zouden pas in geval van aanzienlijke vastgoed-veranderingen opnieuw beschikbaar worden. * Balans 1997-2013 van het Overzicht van de Productieactiviteiten Sommige grote industrieparken werden 40 jaar geleden aangelegd. De spreiding van de gebouwen hierop wordt nu in vraag gesteld wegens de schaarste aan terrein. De geleidelijke afschaffing van achteruitbouwstroken en van bufferzones rond de gebouwen zou een aanzienlijke uitbreiding (ongeveer 30%) van deze panden mogelijk maken, zonder de esthetiek of de functionaliteit te schaden. Deze stedenbouwkundige verschuiving kan nieuwe uitzichten verschaffen aan bestaande ondernemingen die zich wensen uit te breiden. Philippe Antoine “Dit hangt echter meestal af van de stedenbouwkundige voorschriften, die niet gemakkelijk kunnen worden omzeild”, aldus nog Philippe Antoine. Naast de vermindering van de beschikbare oppervlakte valt het op dat heel wat kantooroppervlaktes vandaag leeg staan, in Brussel. Of dit kan bijdragen tot een oplossing? “Ja en neen”, antwoordt Philippe Antoine. “Probleem is dat het merendeel van de leegstaande gebouwen niet bruikbaar is voor een productieve activiteit. Vrachtwagens zouden er moeten binnenrijden voor leveringen, er bestaat een behoefte aan laad- en loskaaien, aan goederenliften enz. In de meeste gevallen zijn de plafonds te laag. Soms kunnen benedenverdiepingen voor zulke activiteiten worden aangewend, maar niet de andere verdiepingen. Leegstaande kantoorruimtes kunnen gemakkelijker tot woningen worden geconverteerd. In 2015 werd 65.000 m² verlaten kantoorruimte omgebouwd tot woningen, in het Brusselse Gewest.” Elke vierkante meter telt mee De economische verschuivingen van de jongste halve eeuw hebben de plaats van de industrie in onze samenleving en vooral in onze steden grondig gewijzigd. De zware industrie, die veel ruimte in beslag neemt en zware voertuigen vereist, valt niet meer te rijmen met de stedelijke ontwikkeling. De conclusies van het Overzicht van de Productieactiviteiten geven aan dat ondanks de achteruitgang van het grondgebied voor zulke bestemmingen, het Gewest toch nog over meer dan 4.730.000 m² aan gebouwen beschikt voor dergelijke activiteiten. “De bewering dat er geen plaats meer is voor ondernemingen in Brussel is een beetje simplistisch, maar we moeten er wel op letten dat elke vierkante meter terecht wordt gebruikt. Reyers, Delta, Josaphat, het Weststation … In elk van de 10 prioritaire zones die de Stad heeft vastgelegd, blijft het mogelijk gemengde projecten te ontwerpen en te ontwikkelen. In Brussel biedt het gebied rond het kanaal nog heel veel mogelijkheden voor economische spelers die zich graag in het hartje van de hoofdstad vestigen. De oplossing rust niet uitsluitend op bestemmingsplannen, maar ook op de wil om samen een project te verwezenlijken”, besluit Philippe Antoine. ● BECI - Brussel metropool - februari 2016 29 R.T. R.T.
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DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER BTW-nieuwigheden voor 2016… Van de Kerstman kregen de zelfstandigen en KMO-bedrijfsleiders een aantal btw-nieuwigheden. Een overzichtje aan de hand van de informatie waarover wij vandaag beschikken1 . 1. Verhoging van de vrijstelling tot 25.000 € voor kleine ondernemingen Op 1 januari 2016 verschuift de vrijstellingslimiet van 15.000 naar 25.000 € voor kleine ondernemingen. Even aan herinneren dat dit stelsel voorzien door artikel 56 bis van de btw-code een opzettelijke keuze is sinds 1 april 2014. U moet deze keuze dus uitdrukkelijk bekendmaken. Onder dit stelsel hoeft de btw-plichtige geen btw aan te rekenen bij verkoopverrichtingen, maar mag hij ook geen btw aftrekken bij inkopen. In een circulaire van 25 augustus 2014 licht het bestuur de regels van dit specifieke stelsel toe. 2. Nieuwe btw-opeisbaarheidsregels voor B2B Na drie jaar complicaties, terug naar af, of zelfs beter. De factuur die sinds 2013 geen reden tot opeisbaarheid meer was, is het nu opnieuw sinds 1 januari 2016! Ze vormt nu zelfs de hoeksteen van de opeisbaarheid. Net als vóór 2013, is het uitsturen van de factuur een reden van opeisbaarheid als de factuur vóór het belastbaar feit wordt uitgebracht. Bovendien wordt de factuur ook principieel de reden van opeisbaarheid als ze, binnen de wettelijke termijn, ná het ontstaan van het belastbaar feit wordt uitgestuurd. Deze vereenvoudiging is uiterst welkom in de cijferberoepen en de andere. Zoveel te beter! 3. De rechtspersoon als bestuurder en de btw Tot nu toe kon een rechtspersoon als bestuurder (bv. een beheermaatschappij) zijn diensten zonder btw aanrekenen. Deze mogelijkheid wordt binnenkort afgeschaft. Naar aanleiding van een advies van de Europese Commissie kondigde het bestuur van de btw eind november 2014 aan dat de bestuurder die een rechtspersoon is, in tegenstelling tot de bestuurder die een natuurlijke persoon is, als btw-plichtig zal worden beschouwd. (Hoe wettelijk is een dergelijk btw onderscheid dat alleen rekening houdt met de hoedanigheid van de dienstverlener?) De rechtspersoon zal zijn dienstverlening als bestuurder vanaf 2016 aan de btw moeten onderwerpen. Een administratieve circulaire wacht op versturen. Vrijstellingen zouden kunnen worden voorzien. Wordt vervolgd… 1 Dit artikel hebben wij op 10 januari 2016 geschreven. 30 BECI - Brussel metropool - februari 2016 Het verlaagd btw-tarief voor werkzaamheden aan de woningen verschuift van vijf naar tien jaar ouderdom. werkzaamheden aan privé woningen van vijf naar tien jaar te verhogen. Deze nieuwe maatregel kan voor moeilijkheden zorgen, bijvoorbeeld bij werkzaamheden die in 2015 zijn begonnen en in 2016 moeten worden afgerond. De Minister van Financiën heeft overgangsmaatregelen voorzien. Zo kunnen ingrepen die afhangen van een stedenbouwkundige vergunning of een voorafgaande stedenbouwkundige aangifte die ten laatste op 31 december 2015 werd ingediend, nog het btw-tarief van 6% genieten, voor zover de betrokken facturen ten laatste op 31 december 2017 worden uitgegeven. Dezelfde overgangsmaatregel is van toepassing als de opdrachtgever een contract voor de werkzaamheden heeft ondertekend. In dat geval moet het contract ten Hier dient wel genoteerd dat de btw-eenheid kan dienen om de negatieve gevolgen te vermijden van deze nieuwe bepaling voor bestuurde rechtspersonen die geen recht op aftrekbaarheid genieten. De verwachte circulaire zou trouwens het beroep op dit type structuur moeten vergemakkelijken. Ter herinnering, de btw-eenheid bestaat erin meerdere btw-plichtigen binnen bepaalde samenwerkingsverbanden als één enkele btw-plichtige te beschouwen. Deze ‘eenheid’ vermijdt de toepassing van de btw-regels tussen de verscheidene leden van de entiteit. Zo kan een rechtspersoon die als bestuurder optreedt en die de btw op zijn dienstverlening zou moeten toepassen, de betaling van zijn diensten buiten het btw-stelsel aan de bestuurde persoon vragen, voor zover deze persoon ook deel uitmaakt van de btw-eenheid. 4. Strengere voorwaarden voor een verlaagd btw-tarief op werkzaamheden aan vastgoed De regering besliste eveneens vanaf 1 januari 2016 het ouderdomscriterium voor een verlaagd btw-tarief op Echt gebeurd laatste op 31 december 2015 zijn opgesteld en moet de datum ervan worden bewezen (authentieke akte, geregistreerde akte of contract voorgelegd aan het btw-bestuur tegen 31 december 2015 ten laatste). 5. Plastische heelkunde Sinds 1 januari genieten door artsen uitgevoerde plastische chirurgie-ingrepen (van louter esthetische of cosmetische aard) niet langer een vrijstelling van btw. Een btw-tarief van 21% is voortaan van toepassing. Alle andere ingrepen die met de plastische chirurgie gepaard gaan (bv. de anesthesie) zijn nu ook aan de btw onderworpen. De regering oordeelt dat plastische heelkunde een vorm van luxe is. Deze maatregel werd beslist tijdens de voorbereiding van het budget in oktober 2014 en moest op 1 juli 2015 van kracht worden. Ze werd ten slotte in 2015 in het raam van de ‘tax shift’ bevestigd, met een invoegetreding op 1 januari 2016. De regering verwacht dat ze 80 miljoen zal opbrengen. De vrijstelling van btw blijft echter van toepassing in geval van plastische heelkunde voor therapeutische doeleinden en reconstructie. 6. Toekomstige projecten In haar algemene beleidsnota van 12 november 2015 meldt de regering o.a. haar intentie om nieuwe regels vast te leggen i.v.m. de aanrekening van kosten en de praktijkgerichte btw-eenheden, naast een versoepeling van de bewijslast bij intracommunautaire verrichtingen (we zijn ongeduldig!) en de wil om de verstoring van de mededinging dankzij een rechtvaardige btw-reglementering weg te werken. Wij vragen bovendien de nochtans aangekondigde vereenvoudiging van de btw aftrekbaarheid van voertuigkosten. De huidige regels zijn uitermate complex, log en bovendien onvolledig. Wij dringen ook aan op de reeds aangekondigde maar nooit ingevoerde diepgaande hervorming van de boetes en verwijlintresten, waarvan de bedragen vaak totaal onevenredig met de overtreding oplopen. Persoonlijk betreuren wij dat de administratie systematisch proportionele boetes oplegt (die overeenstemmen met een percentage van het btw-bedrag van de overtreding), zonder rekening te houden de mogelijkheid van forfaitaire boetes (vaak veel minder duur), die nochtans door koninklijk besluit zijn voorzien. Dura lex, sed lex, maar er zijn grenzen … Ik wens iedereen een gelukkig btw-jaar. Tot volgend jaar! ● Laurent Tainmont Advocaat met een specialisatie fiscaal recht bij de Balie van Brussel Hoogleraar aan de Ecole Supérieure des Sciences Fiscales (Fiscale Hogeschool) en de Chambre belge des Comptables de Bruxelles Wat u van algemene voorwaarden moet weten Leden spreken BECI regelmatig aan wanneer ze algemene voorwaarden willen opstellen of de geldigheid ervan willen controleren. Het bestaan van algemene voorwaarden is op zich positief, maar volstaat niet. Zulke voorwaarden moeten leesbaar opgesteld zijn en ‘bij de contractuele overeenkomst horen’. Wat we daarmee bedoelen? Heel wat ondernemingen sturen hun algemene voorwaarden slechts met de eerste factuur naar de klant. Pas op dat ogenblik neemt de koper hiervan kennis. Nochtans zijn algemene voorwaarden slechts tegenstelbaar als de medecontractant er op voorhand kennis heeft van kunnen nemen en ze ook heeft aanvaard. Algemene voorwaarden toepassen betekent dat u ervoor zorgde dat de overeenkomstsluitende partij er werkelijk en redelijkerwijze een effectieve kennis kon van hebben (zelfs als deze partij dit niet heeft gedaan) en dit, vóór of ten laatste op het ogenblik van het afsluiten van de overeenkomst. Indien dit niet is gebeurd maar rechtmatig kan worden geacht dat de partijen een ‘langlopende en regelmatige commerciele relatie’ onderhouden, zullen de gevolgen van dit tekort beperkt blijven, want de verkoper zal dan kunnen beweren dat de koper de algemene verkoopsvoorwaarden kende. Naast een duidelijk leesbare tekst en algemene voorwaarden conform de contractuele overeenkomst, gaat u ook best na of deze voorwaarden de wet naleven, en onder meer de dwingende voorschriften en de regels van openbare orde, waarvan niet mag worden afgeweken. Zo staan er in contracten met consumenten een aantal onrechtmatige bedingen. Als een dergelijke clausule in uw algemene voorwaarden staat, zal ze ten opzichte van de consument volledig nietig zijn. Zelfs in overeenkomsten die tussen professionals worden afgesloten, kan de rechter de draagkracht van bepaalde clausules beperken (o.a. het strafbeding – cf. ons nummer van november) als hij deze onrechtmatig vindt. In een notendop: De algemene voorwaarden kunnen slechts worden toegepast – en u dus in het geval van een geschil beschermen – als de andere partij er op voorhand en effectief kennis heeft van kunnen nemen, en ze heeft aanvaard. Zorg er dus voor dat uw algemene voorwaarden op de achterkant van de bestelbon, de prijsofferte of om het even welk ander gelijkaardig document verschijnen. In dat geval moet u de aandacht van de andere partij op het bestaan van deze algemene voorwaarden vestigen. Dit kan met een geijkte zin net boven de handtekening, waarin staat dat “de koper erkent kennis te hebben genomen van de algemene voorwaarden en ze te aanvaarden.” Vraag onze checklist om de voorbereiding van uw algemene voorwaarden te vergemakkelijken! Laila Nejar,juridisch adviseur, BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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R.A. Wanneer autisme een troef wordt De testingenieurs van Passwerk zijn, dankzij hun autismespectrumprofiel, dubbel zo snel en accuraat als hun ‘gewone’ collega’s. Bedrijven die een beroep op hen willen doen, dienen hun komst wel goed voor te bereiden. Belfius, de Christelijke Mutualiteit en de Rijksdienst voor Pensioenen getuigen. Peter Van Dyck H et idee om mensen met een autismespectrumstoornis (ASS) in te zetten als IT’er komt uit de koker van de Deen Thorkill Sonne. Via een zoon met het aspergersyndroom ontdekte hij dat heel wat mensen met een autismespectrumprofiel een ijzersterk geheugen en een groot analytisch vermogen hebben en heel straf zijn in detaildenken. Zo kwam hij in 2004 op het idee om ASS’ers als softwaretesters uit te sturen. In België doet Passwerk sinds 2008 hetzelfde. Steeds meer IT-afdelingen van ondernemingen vertrouwen aan hun testingenieurs (momenteel een 50-tal) functionele software testing en andere kwaliteitsopdrachten die nauwgezetheid vergen toe. De Christelijke Mutualiteit (CM) was een early adopter. Ze weet als geen ander dat een organisatie, vóór ze met ASS’ers in zee gaat, met Passwerk goed moet doorpraten welke profielen ze precies zoekt. In het geval van de CM was dit iemand die de driekoppige testploeg kon versterken en onder meer regressietesten kon uitvoeren en bijstellen. Bij de Rijksdienst voor Pensioenen (RVP), een recente klant, wou men Passwerkers inschakelen voor onder meer de geautomatiseerde detailtesten ter ondersteuning van de maandelijkse pensioenbetalingen. Repetitief werk “Onze intern ontwikkelde toepassingen en de bijbehorende data zijn door een continu evoluerende wetgeving zeer complex”, legt Luc Vander Donckt, directeur IT van de RVP, uit. “Het is een uitdaging voor iedere tester om zich hier met volgehouden inspanning iedere dag weer in te verdiepen. Waar anderen voorheen op een gegeven moment afhaakten, beschikken de Passwerkers over een uitzonderlijk concentratie- en uithoudingsvermogen.” Bij Belfius testen Passwerkers mobiele applicaties voor internet/mobile/self banking. “Die toepassingen moeten 32 BECI - Brussel metropool - februari 2016 méér dan degelijk werken”, zegt Gert Vanhaecht, hoofd IT distribution, intelligence & sales platforms bij Belfius. “De job is ook heel repetitief: mobiele apps moeten op een hele reeks toestellen getest worden. Mensen met een ASS hebben geen problemen met die herhaling.” Rustige werkplek Passwerk beschikt over Luc Vander Donckt jobcoaches (psychologen of orthopedagogen) die met de klant op voorhand aandachtspunten voor de werkomgeving, de omgang met de ASS’ers en de werkinhoud bekijken. Alain Conrath, strategisch adviseur van de directie bij de CM, noemt de aanpak van Passwerk innovatief. “De komst van de Passwerker wordt grondig voorbereid met de jobcoach en dat is ook nodig, wil je als organisatie de Passwerker een stabiele en aangepaste werkomgeving bieden.” (Rijksdienst voor Pensioenen) De jobcoach komt voordien een kijkje nemen op de werkvloer. Zijn er storende elementen, dan dient de werkplek wat aangepast. Bij Belfius werken de Passwerkers op een kalme verdieping, met hoge kasten rond hun bureau. De CM voorzag, op aanbeveling van de jobcoach, een plek zonder telefoon. “We zochten een rustige plaats uit, dicht bij de directe collega die we als zijn contactpersoon aanduidden”, vertelt Alain Conrath. “Bij latere verhuizingen peilden we bij de Passwerker welke inrichting tegemoet kwam aan zijn comfort. Na verloop van tijd heeft hij zich helemaal in de ploeg geïntegreerd. Hij heeft nu een telefoon op zijn bureau en is blij tussen zijn collega’s te zitten. Daardoor is hij even goed geïnformeerd als de rest en kan hij heel direct ideeën uitwisselen.” R.T. DYNAMIEK De RVP werkt sinds kort met kleinere, zelfsturende ontwikkelteams in open landschapskantoren. “De intensieve interactie binnen zo’n team brengt heel wat mondelinge communicatie en achtergrondgeluiden mee, wat van tijd tot tijd hinderlijk kan zijn”, bekent Luc Vander Donckt. “Voor één Passwerker losten we dit op door hem de meest rustige plaats te geven. Voor een andere Passwerker zochten we, in overleg met de coach, naar mogelijkheden om zich in een kalmere omgeving terug te trekken wanneer het hem even te veel wordt. Wat een zeer positief gevolg bleek te hebben, zowel voor het welbevinden van de Passwerker als voor de resultaten van zijn team.” Gert Vanhaecht (Belfius) Door zijn nood aan structuur kan men een persoon met ASS best op tijd verwittigen van op til zijnde veranderingen. “Wij zijn een organisatie die continu in beweging is”, zegt Vander Donckt. “Toen de Passwerkers hier arriveerden, zaten we middenin een reorganisatie van de ontwikkelteams, in combinatie met een interne verhuizing. We bespreken elke verandering met de jobcoaches en de Passwerker, zodat deze gekaderd kan worden.” De jobcoaches komen om de twee weken langs om te checken of alles in orde is, maar ook op andere momenten kan hun hulp ingeroepen worden. “Zij houden de lijn met de Passwerkers, maar ook met ons continu open”, weet Gert Vanhaecht van Belfius. “Alles is bespreekbaar, in de twee richtingen.” Zoals Alain Conrath al aangaf, heeft de Passwerker ook bij de klant een aanspreekpunt annex vertrouwenspersoon. “Het is belangrijk dat de Passwerker weet dat hij bij iemand terecht kan met vragen en problemen”, zegt Luc Vander Donckt. De vertrouwenspersoon krijgt een korte opleiding in het omgaan met ASS’ers. Voor de andere collega’s organiseert Passwerk een algemene informatiesessie over autisme. “Bij heel wat medewerkers heeft dit ervoor gezorgd dat deze stoornis gedemystifieerd werd”, getuigt Alain Conrath. “Bovendien kregen we heel wat nuttige tips. Bijvoorbeeld dat je er rekening mee moet houden dat zinnen met een dubbele bodem moeilijk te begrijpen zijn voor iemand met ASS, dat hij ’s middags liever alleen eet en dat hij van een strikte uurregeling houdt.” De informatiesessie neemt de initiële reserves bij sommige mensen weg, ondervond Gert Vanhaecht van Belfius. “We kregen ook inzicht in hun denken en hun leefwereld. We leerden onder meer dat ze uitspraken heel letterlijk nemen. Zo herinner ik mij dat collega’s op een vrijdagavond aan een van onze Passwerkers vroegen of hij iets mee wilde gaan drinken. ‘Nee, ik heb geen dorst’, was zijn antwoord.” In bewondering Collega’s weten vaak niet goed hoe ze het ijs kunnen breken. Maar na de aanvankelijke terughoudendheid vlot het onderlinge contact wel, zo is de ervaring van Luc Vander Donckt. “Vooral door de prestaties van de Passwerkers zichtbaar te maken voor het team, bijvoorbeeld tijdens de dagelijkse stand-up teammeetings, kwam de waardering en zodoende de integratie vanzelf.” Opgepast: ASS’ers zijn zeer recht voor de raap in hun feedback. Gert Vanhaecht: “Voor sommige ontwikkelaars was dat in het begin even wennen. Tegelijk is er onmiskenbaar bewondering. De Passwerkers zijn hier graag geziene gasten. Ze waren hier nauwelijks twee weken aan de slag toen de projectleiders al begonnen te vechten om hen te kunnen inzetten. Omwille van de kwaliteit die ze leveren. Zij vinden bugs die niemand anders zou traceren.” Vanhaecht ondervond dat het gedrag en de houding van ASS’ers na verloop van tijd kunnen evolueren. “We hebben hier een Passwerker gehad die na enkele maanden aangaf dat hij deel wou uitmaken van het ontwikkelingsteam waarvoor hij testen uitvoerde. Een teken dat hij zich hier heel goed voelde. Nog een positieve evolutie die ik zie, is dat Passwerkers niet meer noodzakelijk constant gevoed moeten worden met testcases; ze maken er nu zélf op basis van analyses.” Alain Conrath zag de Passwerker van de testploeg van de CM een ware metamorfose ondergaan. “Tegenwoordig eet hij elk dag samen met de andere leden van zijn ploeg. We hebben het gevoel dat zich helemaal heeft kunnen ontplooien in de schoot van zijn team. Hij is deel van de groep geworden. Niemand merkt nog een verschil op.” Verrassende voorstellen Van zodra er een sfeer van vertrouwen is, hebben ASS’ers net zo goed nood aan sociaal contact. Luc Vander Donckt: “Kaart je tijdens de lunch een onderwerp aan dat hen heel erg interesseert, dan kunnen ze daar honderduit over vertellen. Komt er een thema aan bod dat buiten hun comfortzone ligt, dan kunnen ze zich behoorlijk ongemakkelijk voelen. Het stelt hen dan gerust als je zegt dat ze niet over alles hoeven mee te praten.” Over de troeven zijn alle opdrachtgevers het snel eens: ijzersterk in analyses en logica, dubbel zo snel en accuraat als ‘gewone’ collega’s in het testen van software... Alain Conrath (Christelijke Mutualiteit) “Meer dan eens komen ze tot intelligente en verrassende voorstellen”, getuigt Luc Vander Donckt. “Het zal wellicht geen toeval zijn dat een van onze Passwerkers een uitstekend schaker is.” ● Diversiteitcel BECI: Bouchra El Mkhoust – bem@beci.be – 02/643.78.20 BECI - Brussel metropool - februari 2016 33 R.T. R.T.
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Duoday: een dag voor de tewerkstelling van mindervaliden Aan een baan geraken is voor een mindervalide vaak nog moeilijker dan voor andere mensen. Op 24 maart gaan overal in België de deuren van ondernemingen open voor mindervalide stagiairs in het raam van de Duoday. Waarom zou ook ú niet deelnemen? Gaëlle Hoogsteyn D uoday ging voor de eerste keer van start in Vlaanderen in 2010. De opzet was eenvoudig: een relatie creëren tussen werkgevers, mindervaliden en dienstverleners. Eén of meerdere dagen lang onthaalt een onderneming een gehandicapte persoon. Tijdens de stage ontstaat een duo tussen de mindervalide en een vrijwillige werknemer. Het initiatief wordt gelijktijdig door meerdere agentschappen georganiseerd: GTB/VDAB (Vlaanderen en Vlaams Brussel), Phare (Franstalig Brussel), AWIPH (Wallonië) en WSR (Duitstalige Gemeenschap). Sinds de eerste editie zes jaar geleden heeft de Duoday een flinke weg afgelegd en wordt hij nu op nationaal niveau georganiseerd. Verleden jaar namen meer dan 500 ondernemingen deel en werden 650 stagiairs onthaald. “Wij verheugen ons dat zoveel bedrijven inzien hoe gegrond het Duoday concept wel is. We zullen dus in 2016 bijzonder actief deelnemen aan dit initiatief”, verklaart Marie-Laure Jonet, de stichtster van de vzw DiversiCom, een partner van de Duoday. Een win-winactie “Al duurt de stage slechts van één tot twintig dagen, voor de stagiairs is dit al heel wat!”, verzekert Marie-Laure Jonet. “Dankzij de Duoday ontdekken deze mensen een werkomgeving waar ze belangstelling voor hebben, en tegelijk de vereisten van een bepaalde functie. Ondertussen laten de werkgevers zich overtuigen door de vaardigheden van de stagiairs.” Het gebeurt trouwens regelmatig dat stagiairs op die manier aan een baan geraken of een beroepsvorming gaan volgen. Dankzij de Duoday kunnen de ondernemingen een werkzoekende vertrouwd maken met de dagelijkse werkelijkheid van een beroep, als waarnemer van of actieve deelnemer aan de gebruikelijke taken. Het is ook de gelegenheid bij uitstek om nogmaals aan te tonen dat een handicap de competentie en de motivatie niet uitsluit. Werkgevers krijgen op die manier een beter inzicht in het potentieel van mindervaliden. En ze maken bovendien kennis met 34 BECI - Brussel metropool - februari 2016 de bestaande ondersteuningsorganen en de maatregelen waarvan mindervaliden gebruik kunnen maken om ook actief een rol te spelen in de samenleving. De maatschappij heeft initiatieven als de Duoday broodnodig. Uit de cijfers van de werkgelegenheid blijkt dat de mindervaliden op professioneel vlak nog geen gelijkheid van kansen genieten. In België zijn amper 35% van de gehandicapte personen tewerkgesteld, vergeleken met 70% voor de rest van de bevolking. De situatie zou nochtans veel kunnen worden verbeterd. In sommige Scandinavische landen hebben meer dan 70% van de mindervaliden een baan. Praktisch Wenst u aan dit mooie project deel te nemen? Schrijf u dan voor 20 februari in op de website www.duoday.be en doe intern een oproep. U kunt natuurlijk meerdere duo’s binnen uw onderneming voorzien. De organiserende agentschappen zullen u daarna kandidaten voorstellen die aan uw verwachtingen beantwoorden. De stage-overeenkomst, de vervoerkosten, de verzekeringen… De organisatoren zorgen voor alles. Het ganse Duoday team verzoekt u nu al de datum van 24 maart in uw agenda vast te leggen. Info: wwww.duoday.be ● Hoe kan DiversiCom u hierbij terzijde staan? Als partner van de Duoday, biedt DiversiCom aan de ondernemingen een begeleiding op maat: selectie van de stagiair, voorbereiding van de medewerkers, administratieve ondersteuning enz. Een lijst van kandidaat stagiairs is op aanvraag beschikbaar. Contacts: Marie-Laure Jonet (ml.jonet@diversicom.be) - Eléonore Snoy (e.snoy@diversicom.be). DYNAMIEK STARTER Creobis: conferenties en opleidingen op maat Creobis organiseert conferenties over de juridische, financiële, economische en technologische actualiteit, naast bedrijfsinterne voordrachten en opleidingen op maat. Het bedrijf werd in juli 2015 opgericht door Virginie Deprèay en is zowel in België als in Luxemburg actief. Guy Van den Noortgate I n onze wereld die steeds meer de virtuele toer opgaat, ervaren de mensen een steeds sterkere behoefte aan werkelijkheid, namelijk contacten en ontmoetingen met andere mensen ‘in levenden lijve’, zonder scherm ertussen. Na een deelname aan de Start’Hub Challenge besliste Virginie Deprèay namelijk haar eigen bedrijf op te richten onder de naam Creobis, een afkorting van Creo Business Information & Seminars. Hierbij maakt ze dankbaar gebruik van de ervaring die zij al heeft vergaard in de sector van de conferenties en opleidingen. Ze zet dus de grote stap en biedt zowel in België als in Luxemburg evenementen op maat aan, met de bedoeling praktische antwoorden te leveren op de vragen van de deelnemers. Het aanbod is drieledig: “Ten eerste conferenties die verband houden met het nieuws en juridische, financiële, economische of technologische thema’s aankaarten, licht ze toe. “Een panel van 8 tot 10 deskundigen komt voor een halve dag samen. De deelnemers kunnen hen daar ontmoeten en informatie uitwisselen. Ten tweede organiseer ik bedrijfsinterne opleidingen om in te gaan op een specifieke behoefte van een onderneming, meestal rond een welbepaald thema. Zo organiseerde ik onlangs een opleiding over het witwassen van geld. En ten derde kan ik voor een onderneming een conferentie op maat uitwerken. Die kan zich tot de klanten richten maar kan evenwel een bepaalde marketingdoelstelling nastreven, bijvoorbeeld om de bekendheid van de firma te boosten.” De conferenties en opleidingen die Creobis aanbiedt, vinden meestal plaats in Brussel of Luxemburg, twee steden waar zulke events het talrijkste publiek aantrekken. Toch schrikt Virginie Deprèay er niet voor terug in gans België actief te zijn. Zo organiseert zij binnenkort een voordracht over veiligheid op het werk in Charleroi. Verder komt de bescherming van data en van het privéleven aan bod in Brussel op 18 februari. Meer informatie hierover vindt u op de website van Creobis. Daar ontdekt u, naast de activiteiten van de onderneming, ook een aantal artikelen van deskundigen over verscheidene thema’s met betrekking tot de fiscaliteit, de wetgeving, de economie enz. Creobis wordt erkend door de Autoriteit voor Financiële Diensten en Markten (FSMA) als organisator van opleidingen voor een regelmatige herscholing in de domeinen verzekeringen, bankdiensten en investeringendiensten. Virginie Deprèay heeft haar activiteiten gevestigd in de kantoren Virginie Deprèay van de firma Atolo, die zich specialiseert in vertalingen en strategische communicatie: “De uitwisseling van ervaringen is bijzonder leerrijk. Deze mensen denken na over de manier waarop communicatie op de beste manier concrete en praktische informatie overbrengt, zowel tijdens conferenties als gedurende opleidingen. Het is vandaag van belang vooral de ‘need to know’ te leveren, eerder dan de ‘nice to know’.” Op deze zeer competitieve markt onderscheidt Virginie Deprèay zich door haar deskundigheid en een aanpak, die focust op kwaliteit en maatwerk. Dankzij haar voordrachten en opleidingen toegespitst op de vitale uitdagingen van de bedrijfswereld, spreekt zij de ondernemingen direct aan. De bedrijven beseffen trouwens maar al te goed dat zij zich aan een constant veranderende omgeving dienen aan te passen. Virginie Deprèay geeft de voorkeur aan een ‘klassieke’ aanpak voor haar evenementen. Ze volgt nochtans heel aandachtig de nieuwe communicatietechnologieën, al weet zij zeer goed dat de technologie nooit het menselijke contact zal evenaren. ● www.creobis.eu Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - februari 2016 35 R.T.
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DYNAMIEK Moet er nog geld zijn? De pers loopt over van de berichten waarin bekende ondernemers hun gecashte vermogens herinvesteren in de Belgische economie. Dit moet ongetwijfeld leiden tot een sterke toename van de overnameprijzen en het aantal overnametransacties. Maar hoe zit het in de praktijk? What’s up in overnameland? Een niet onbelangrijk deel van de vraag naar interessante overnamedossiers komt vanwege ‘serial entrepreneurs’, m.a.w. mensen die er al een ondernemerstraject hebben opzitten en hun opgedane ervaring, netwerk en middelen ten dienste willen stellen van nieuwe investeringsprojecten. Het feit dat nu ook recent een aantal heel grote verkooptransacties hebben plaatsgevonden, die volop de voorpagina’s van de pers halen, doet de vraag naar overnamedossiers alleen maar toenemen. Deze toegenomen liquiditeit in de markt wordt bovendien nog versterkt door enerzijds goedkope rentevoeten (waarvan ook niet wordt verwacht dat dit op korte termijn zal veranderen) en nieuwere alternatieve financieringsinstrumenten (zoals mezzanine financiering). Wat is de impact van deze sterk toegenomen liquiditeit op de markt? Dit gaat niet ongezien voorbij. Aandeelhouders staan opnieuw even stil bij de toekomst van het aandeelhouderschap en diegenen die last hebben van enige doofheid worden bovendien nog frequent wat extra ongerust gemaakt door een mogelijke invoering van een meerwaardebelasting. Hoe subjectief en zelfs foutief de pers hier soms ook over schrijft, het neemt niet weg dat ondernemers er ten gepaste tijde worden mee geconfronteerd. Of een transactie op vandaag aan de orde is of niet, de vraag naar een goede voorbereiding wordt zeker op die manier verder gestimuleerd. Meer en meer laten ondernemingen zich screenen op hun ‘verkoopsklaarheid’ om eventuele pijnpunten bij een transactie te voorkomen. Dit speelt dan weer in op de toegenomen kritische kijk van kandidaat overnemers. Want ongeacht het feit dat er heel wat vraag is naar interessante overname-opportuniteiten, worden targets toch heel wat kritischer Jan Goemaere Deloitte Fiduciaire M&A & Finance Mobile : + 32 497 51 55 08 - jgoemaere@deloitte.com Guy Van De Velde DACS/Accounting Mobile : + 32 497 51 53 80 - gvandevelde@deloitte.com 36 BECI - Brussel metropool - februari 2016 onder de loep genomen dan dit pakweg 10 jaar geleden het geval was. Wat vroeger een klein probleem was in een transactie, wordt nu gepercipieerd als een groot probleem en een dealbreker. Des te belangrijker om als aandeelhouder de diverse kritische succesfactoren van een overnametransactie goed indachtig te zijn en de nodige voorbereidingen te treffen indien nodig. Unieke momenten om op overnamepad te gaan! Anderzijds heeft deze heel liquide markt als gevolg dat het een uniek momentum is bij uitstek om zelf op overnamepad te gaan. We leven nu eenmaal in een ongezien gunstig financieel klimaat om financieringen aan te gaan en dit uiteraard op voorwaarde dat de financiers echt geloven in het project. Hiervoor is een goede aanpak om uw project voor te stellen aan financiers een must. Financiers zijn bereid om ver te gaan in de ondersteuning van het investeringsproject, indien ze overtuigd worden. Impact op overnameprijzen? Dit heeft dan weer een positieve impact op de prijzen die worden betaald op vandaag. Er worden alweer stevige multiples betaald in overnamemarkt. Multiples van 5 tot 7 keer Ebitda zijn geen uitzondering meer. Maar, zoals hierboven al aangehaald, alles moet goed zitten: een transparante groepsstructuur, een goed zicht op de winstgevendheid van de verschillende producten of diensten, een goede positionering in de markt, de aanwezigheid van innovatiemogelijkheden om toekomstige groei mogelijk te maken, een gedegen personeelsorganisatie, enz. Dus als u twijfelt of het momentum goed is om een M&A te doen: it does not get any better than that! ● R.T. R.T. © Thinkstock Verhogingen van RSZ bijdragen: wat het arrest Rigobert ons leert Verscheidene overheden trachten investeringen te promoten die de werkgelegenheid bevorderen. Goed zo, maar ondertussen blijft de RSZ eigenzinnig zijn taak vervullen, namelijk bijdragen innen. Dit is uiteraard zijn missie, maar het zou dan wel volgens de regels moeten gebeuren. In onderstaand voorbeeld was dit duidelijk niet het geval. Onlangs werd de voorziening in cassatie van de RSZ bij deze zaak verworpen. Een korte toelichting. Vincent Delannoy I n het geschil tussen de NV Rigobert en de RSZ wees de Arbeidsrechtbank van Brussel op 17 juli 2014 een arrest in hoger beroep tegen een eerste vonnis. In de grote lijnen heeft het conflict te maken met vrijstellingen van toeslagen en intresten naar aanleiding van laattijdige betalingen. Het verhaal: de NV Rigobert is actief in de schrijnwerkerij in Brussel. Vanaf het jaar 2007 werd het bedrijf verplicht 4 miljoen te investeren in vastgoed om zich in een andere omgeving te vestigen, naar aanleiding van klachten van buren op de oude vestigingsplaats. In deze omstandigheden ervaarde de onderneming moeilijkheden om haar bijdragen aan de sociale zekerheid tijdig te betalen. In juni 2011 ging de NV een lening aan waarmee ze de achterstallige bijdragen (hoofdbedrag, toeslagen en intresten) vereffende. Op 24 juni vroeg het bedrijf aan de Rijksdienst voor Sociale Zekerheid de totale vrijstelling van toeslagen en intresten. Deze aanvraag berustte op het feit dat Rigobert openstaande vorderingen had bij verscheidene openbare diensten, onder meer de Administratie van de BTW, en bij het Brusselse Gewest voor investeringssubsidies (deze mogelijkheid van vrijstelling is voorzien in artikel 55 § 3 van het Koninklijk Besluit van 28 november 1969 aangaande de sociale zekerheid van arbeidskrachten). Over deze aanvraag tot vrijstelling nam de RSZ slechts op 26 september 2011 een beslissing, nadat de Rijksdienst ook in september een door het Brusselse Gewest ondertekend document had gevraagd met de lijst van de subsidies waarop de firma Rigobert recht had. Daarom oordeelde de Dienst in zijn beslissing van 26 september dat hij geen rekening kon houden met de vordering ten aanzien van het Brusselse Gewest, aangezien het gevraagde attest pas op 13 september 2011 werd ontvangen. Op dit punt gaf de Arbeidsrechtbank ongelijk aan de RSZ: het bewijs van het bestaan van een opeisbare vordering dient niet te worden geleverd door middel van een bepaald document dat door de RSZ zou worden opgesteld of gevraagd. “Het volstaat dat de partij die de vrijstelling vraagt, zijn aanvraag aanvult met de bewijsstukken van een zekere en opeisbare vordering.” Hieruit volgt dat “de Rijksdienst voor Sociale Zekerheid de aanvraag had moeten bekijken op de datum waarop deze werd ingediend. Als de RSZ ten overvloede oordeelde dat de aanvraag slechts kon worden verwerkt als bepaalde aanvullende documenten werden ingediend, dan beging de Dienst een fout door laattijdig zulke aanvullende documenten op te eisen.” Onthutsende praktijken In het algemeen wijst het onderzoek rond de zaak Rigobert/RSZ op bepaalde dubieuze praktijken. Zo werd vastgesteld dat de RSZ heeft gedagvaard in verband met een bedrag dat in feite al was betaald. De advocaat van de onderneming Rigobert uitte trouwens zijn verwondering: “Is het mogelijk dat een organisatie als de RSZ niet in staat is zijn eigen boeken bij te houden?” Na onderzoek bleek dat de dienst die voor de normale inningen instaat, niet werd ingelicht over de situatie door de dienst die de inhoudingen beheert. In de overzichten die de RSZ voorlegde, stonden tabellen waarvan bepaalde percentages en getallen met Tippex werden gewist en met de hand gewijzigd. Een andere vorm van nonsens: de RSZ had 563 dagen nodig om een betaling te registreren. Erger nog: zijn eigen achterstallige verrekeningen beschouwt de RSZ als laattijdige betalingen! Het laatste hoofdstuk van dit dossier werd onlangs afgerond. Misnoegd met het arrest van de Arbeidsrechtbank, voorzag het RSZ zich in cassatie. Ook dit liep verkeerd af. De voorziening werd verworpen en de RSZ werd veroordeeld de procedurekosten te betalen. ● BECI - Brussel metropool - februari 2016 37
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DYNAMIEK OVERGANG Waartoe dient een duurzaamheidverslag? De reporting van niet-financiële gegevens wint aan belang omdat hij de geloofwaardigheid van ondernemingen verbetert, de ontwikkeling van strategieen vergemakkelijkt en risico’s helpt voorkomen. Zoals elk jaar kregen de beste duurzaamheidverslagen een Award for Best Belgian Sustainability Reports. Laura Rebreanu, BECI D e jury van de Best Belgian Sustainability Reports beoordeelde dit jaar 58 verslagen, driemaal zoveel als in 2008, toen dit initiatief van het Instituut der Bedrijfsrevisoren van stapel liep. Dit bewijst de toenemende belangstelling van de bedrijfswereld voor de reporting van niet-financiële gegevens. Dit is geen louter Belgische trend, wel internationaal, want nagenoeg alle ondernemingen (95%) van de Global 250 publiceren nu duurzaamheidverslagen. Deze documenten dienen om zich te differentiëren in een uiterst competitief economisch landschap, maar ook om het vertrouwen van het publiek en van de beleggers aan te wakkeren en het imago op te krikken. Volgens een enquête in 2013 vindt 50% van de organisaties die een duurzaamheidverslag hebben uitgegeven, dat het document een positieve invloed op hun imago heeft gehad. In 2012 verklaarde een andere studie dat 88% van de respondenten de mening waren toegedaan dat de opstellen van dit rapport het beslissingsproces efficiënter had gemaakt, dankzij een diepgaande kennis van de activiteiten en hun werkelijke impact. De reporting droeg ook bij tot een betere voorspelling en voorkoming van de risico’s, naast een beter beheer van eventuele ongevallen. Dit zijn de voordelen, maar voor de ondernemingen gaat hier er ook een veel eenvoudiger reden (en verplichting) mee gepaard: een Europese richtlijn uit 2014 voorziet dat beursgenoteerde ondernemingen, banken en verzekeringsmaatschappijen die meer dan 500 loontrekkenden tewerkstellen, informatie zullen moeten publiceren over hun impact in verscheidene domeinen (milieu, samenleving, naleving van de mensenrechten, strijd tegen corruptie) en feedback zullen moeten leveren over hun diversiteitsbeleid in de bestuursorganen. Deze richtlijn moet ten laatste tegen 6 december 2016 in de wetgeving van de lidstaten worden overgezet, om volledig transparant vanaf 1 januari 2017 te worden toegepast. De Europese Commissie beschouwt deze transparantie trouwens als een middel om de economie te verbeteren. Vooruitstrevende laureaten Dit jaar werden de evaluatiecriteria van de Awards volledig afgestemd op de recentste norm van de Global Reporting Initiative (GRI), een internationale organisatie belast met de ontwikkeling van de erkende richtlijnen voor het opstellen van duurzame-ontwikkelingsverslagen. In 2015 gebruikten nagenoeg 7500 organisaties deze richtlijnen om hun duurzaamheidsverslagen voor te bereiden. 38 BECI - Brussel metropool - februari 2016 De laureaten van 2015. De redactie van een dergelijk verslag is een hele opdracht. De GRI-norm is namelijk bijzonder veeleisend en vergt een perfecte beheersing en een goede opvolging van de processen en hun impact op economisch, milieu- en sociaal vlak. Precies in deze veeleisendheid zit de waarde van de norm: de klemtoon op de globale prestaties helpt ondernemingen hun impact correct in te schatten en te beheren, hun operationele efficiëntie te verbeteren, een vlotter beheer van de (natuurlijke, menselijke en financiële) resources te ontwikkelen en hun relaties te verbeteren met alle stakeholders (investeerders, klanten, leveranciers, werknemers enz.). Bij de winnaars van de Belgische Awards voor 2015 horen Solvay (categorie grote organisaties), Cap Conseil (categorie KMO’s), ProNatura (categorie NGO’s), Fevia en het Federale Instituut voor Duurzame Ontwikkeling (ex-aequo in de categorie andere organisaties). Onder de genomineerden vinden we namen als Spadel, Harzé J.-Van Est en JSR Micro. De 58 ondernemingen, klein of groot, die dit jaar een verslag hebben ingediend – en ook alle ondernemingen van de vorige jaren – zijn vooruitstrevend. Zij hebben een voorsprong op de wetgeving en hebben zich van de concurrentie kunnen onderscheiden. In dit opzicht zijn ze allemaal winnaars! ● Info: Laura Rebreanu, verantwoordelijke voor milieu en energie bij BECI, lr@beci.be - 02 643 78 26 © David Plas Belgische Energie2016 en Milieuprijs De eerste Prijs voor de actieve en innovatieve spelers op het gebied van milieu en energie U bent een burger Particulier of in beroepsverband Een bedrijf Industrieel, landbouw-, diensten-, bouw-, handelsof vervoersector,... Neem gratis deel aan de prijs, laat uw know-how, uw realisaties, inspanning en/ of bijdrage aan de gemeenschap van morgen kennen... Grote bedrijven en instellingen, leiders op het gebied van energie en milieu, zullen op 2 juni 2016 de 8 prestigieuze Awards uitreiken tijdens een even prestigieus “media event”. Stuur uw dossier ten laatste op 24de maart 2016 Informatie en inschrijvingen : www.eeaward.be Référence Média TUINMAGAZINE een instelling of een vereniging School, universiteit, ziekenhuis, vzw, jeugdcentrum,... een stad of gemeente
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Waterwegen het proberen waard Het kanaal wordt onvoldoende gebruikt. Sommige buursteden tonen ons het voorbeeld en zouden ons, Brusselaars, moeten inspireren. Jean Blavier “S pijtig dat Brussel niet langs een grote rivier ligt’, horen we vaak zeggen. Zoiets kunnen we natuurlijk moeilijk rechttrekken, maar dit betekent nog niet dat Brussel zonder waterweg zit. Hiermee bedoelen we natuurlijk niet de onzichtbare en ondergrondse Zenne, die nochtans heel duidelijk door het collectieve onbewuste van de Brusselaars stroomt. Nee, we hebben het eerder over het kanaal, ontworpen door Keizer Karel, een eeuw later eindelijk gegraven, duchtig door Jacques Brel1 verguisd, maar vandaag opnieuw op de voorgrond, dankzij het ‘Kanaalplan’ van de Brusselse regering. Het kanaal vormt een daadwerkelijke breuk tussen Oost- en West-Brussel maar blijft een vooraanstaande economische troef die wellicht te weinig wordt gebruikt. Dit teleurstellend gebruik vormde het hoofdthema van de studiedag die de Haven van Brussel2 onlangs organiseerde. Wij kunnen hier onmogelijk de voordrachten van de sprekers samenvatten – en evenmin de verslagen van de drie werkgroepen die zich over het thema van de dag hebben gebogen. Maar niets belet dat wij ons door de aanpak van buursteden laten inspireren. Van Utrecht tot Rijsel Weliswaar in mindere mate dan in Amsterdam loopt er een aantal grachten doorheen de stad Utrecht. De oevers hiervan zijn vaak in twee niveaus ingedeeld: het laagste ter hoogte van de waterspiegel, het hoogste dat gelijk loopt met straat en stoep. Waartoe dient deze eigenaardige configuratie? Wel, de toegangen ter hoogte van de waterspiegel dienden als dienstingang voor de gebouwen langs het water. Van deze functie wil de overheid van de stad Utrecht nu gebruik maken. Een ‘Ecoboot’ vaart langs de oevers en pikt er het afval op. De lokale vuilnismannen kiepen het afval gewoon in de boot, zoals hun Brusselse collega’s dat in vrachtwagens doen. De Ecoboot perst het afval samen tijdens de ophaal. De formule biedt vier voordelen: minder lawaai, minder vervuiling, veel lagere CO2 uitstoot en minder verkeersoverlast in de straten. Tijdens een debat na de uiteenzetting van de kapitein van de Haven van Utrecht, kwam de vraag of wij in 1 In « C’était au temps où Bruxelles brusselait » 2 Op 28 oktober in het BIP. Info op http://www.portdebruxelles.be/nl/0/ 40 BECI - Brussel metropool - februari 2016 Brussel hetzelfde zouden kunnen doen. In zekere mate wel, bijvoorbeeld door de volle vuilniswagens van Net Brussel richting kanaal te sturen en zo te vermijden dat ze de ganse stad doorkruisen om de afvalverbrandinginstallaties van Neder-over-Heembeek te bereiken. Het geval van Rijsel is nog merkwaardiger. De rivier die de stad doorstroomt, de Deûle, wordt omringd door een netwerk van kanalen en grachten waarvan sommige uit de middeleeuwen dateren. De situatie daar was best te vergelijken met Brussel, in die zin dat vuilniswagens het afval van 1,2 miljoen inwoners naar de drie afvalverbrandinginstallaties van de hoofdplaats van de Nord-Pas de Calais vervoerden. De afstanden liepen soms tot tientallen kilometers op. Maar dit is nu veranderd: het opgehaalde afval wordt in containers gestort die via sleepschepen naar de afvalverbranders varen (waar elektriciteit en slakken worden geproduceerd). Wel ondergaat het afval eerst een sortering in een centrum voor organische valorisatie (productie van biogas en compost). Waarom niet in Brussel? De tijdens deze studiedag aanwezige Brusselaars stonden blijkbaar onder de indruk. Waarom zouden de vrachtwagens van Net Brussel die afval in het oosten en het zuiden van de hoofdstad ophalen, daarna niet naar een sorteercentrum langs het kanaal in Anderlecht rijden? Van daaruit zou het op voorhand gesorteerd, samengeperst en in containers geplaatst afval per sleepschip naar de afvalverbrandingsinstallatie van Neder-over-Heembeek (ook langs het kanaal) kunnen vertrekken. Een ander sorteercentrum zou eventueel ergens tussen de Noord- en Zuid-uiteinden van het kanaal kunnen worden opgericht. Er kan aan heel wat oplossingen worden gedacht, maar de verwezenlijking van al was het maar een deel hiervan zou een werkelijke stap vooruit betekenen. Een illusie? Welnee: de vastgoedontwikkelaar Equilis gaf het goede voorbeeld. Tijdens de bouwfase van het handelscentrum Docks Bruxsel (naast de Van Praetbrug) liet hij via het kanaal tonnen bouwafval weghalen en tonnen bouwmateriaal leveren. Op die manier werden duizenden vrachtwagenritten vermeden. Yes, we can. ● DYNAMIEK Wat kan Brussel van de waterweg verwachten? De Brusselse waterweg wordt ontegensprekelijk te weinig benut, maar vervangt nu toch al het verkeer van 625.000 vrachtwagens per jaar, goed voor 97.000 ton minder CO2 uitstoot in onze stad. In de toekomst zou het kanaal 25% meer verkeer kunnen verwerken. Welk verkeer, op welke manier en wat zou de kost hiervan zijn? Laurie Verheyen, BECI D e Haven van Brussel beheert het 14 km lange Brusselse kanaal, met op zijn oevers talrijke ondernemingen die gebruik maken van de waterweg om hun activiteiten te ontwikkelen. Het gebruik van het kanaal is trouwens voortaan verplicht voor elke onderneming die zich vestigt op een terrein dat eigendom is van de Haven. Hierbij dient gezegd dat de Haven, via zijn transportdeskundige1 begeleiding aanbiedt. Al deze ondernemingen tonen natuurlijk belangstelling voor een uitbreiding van afvalvervoer via de waterweg maar ze beseffen ook dat dit vraagstuk een diepgaande analyse vereist, aldus Philippe Van Den Brande (Suez). Het sorteercentrum van Suez gebruikt het kanaal om jaarlijks 200 kT verpakkingsglas en 700 containers met papierbalen te vervoeren (75% van het volume dat op de site wordt geproduceerd). Ook de 66 000 ton bodemas en slakken die de afvalverbrandingsinstallatie jaarlijks produceert, vertrekt via de waterweg. Deze formule slaagde erin de CO2 uitstoot van dit vervoer tot een vierde te herleiden. Als directeur van de zone Brussel geeft Philippe Van de Een gunstig klimaat scheppen De balans is dus niet onverdeeld positief, maar privé en overheid wensen samen te werken aan een gunstiger klimaat voor de ontwikkeling van dit type transport op lange termijn. Een gunstiger fiscaal stelsel voor binnenvaart zou, samen met een duidelijker en nauwkeuriger juridisch kader, een uitweg kunnen bieden. Het omslachtige vraagstuk van de opname van milieuclausules in openbare aanbestedingen zou ook een efficiënte overgang in de hand kunnen werken. Van zijn kant zal de privésector voor een betere coördinatie en nieuwe synergieën moeten zorgen om het transport en het beheer van afvalstromen af te stemmen op hogere volumes via de waterwegen. De binnenscheepvaart moet op gans het Belgische grondgebied voordelig zijn, of althans in een gebied dat overeenstemt met de metropolitaan Brussel Links op de eerste rij: Philippe Van Den Brande (Suez). Brande een overzicht van de positieve gevolgen van een gebruik van het kanaal, naast de huidige beperkingen. Talrijke factoren belemmeren de ontwikkeling. Eerst en vooral de kost, die meestal hoger ligt bij binnenscheepvaart. Deze kost neemt nog toe als de verwerkingsinstallaties geen rechtstreekse toegang hebben tot het water, wat dure overlading teweegbrengt. Daarom pleiten de Haven van Brussel en zijn ondernemingen voor de handhaving van havenzones (GHAV) langs de waterweg. Bovendien bevinden zich deze ondernemingen in een delicate situatie door een ontoereikende kennis van het weliswaar vaak onduidelijke juridische kader rond vervoer, en door een gebrek aan vorming van de verscheidene spelers. 1 Belast met informatie en advies aan ondernemingen voor een optimalisatie van de goederenstromen via een modale verschuiving. Ir. Carl Verhamme - +32 473 93 19 84 - +32 9 282 90 26 - ir.carl.verhamme@catena-consult.com Ook buiten het Brusselse Gewest is er werk aan de winkel: de binnenscheepvaart moet op gans het Belgische grondgebied voordelig zijn, of althans in een gebied dat overeenstemt met de metropolitaan Brussel. Voor ondernemingen en vervoerders hebben gewestelijke grenzen weinig zin. Bovendien wijst het gebrek aan ruimte voor de inplanting voor afvalvalorisatie-eenheden in Brussel op de nood om de kringeconomie op een bredere schaal aan te pakken. Dit geldt zowel op (groot)stedelijk vlak als voor gans Noordwest-Europa. Sommige regionale schizofrene houdingen aangaande de ruimtelijke ordeningsplannen van de kanaalzone zouden ook het proces flink kunnen afremmen. Enerzijds bestaat de wil om de waterweg te verbeteren en te ontwikkelen, met als gevolg de bevordering en de ontwikkeling van industrie op de oevers. Anderzijds voorzien talrijke plannen de conversie van industrieterreinen tot residentiële wijken om de demografische groei in Brussel het hoofd te bieden. Wat is nu de beste weg voor een duurzame en coherente ontwikkeling van de hoofdstad? ● Info: Laurie Verheyen is raadgeefster van het Brussels Waste Network – lv@beci.be ; 02 210 01 75 ; www.brusselswastenetwork.eu BECI - Brussel metropool - februari 2016 41 R.T.
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DE ADRESSEN VINCENT Predikherenstraat 8-10 — 1000 Brussel CHUMADIA Schotlandstraat 32 — 1060 Sint-Gillis LES CAVES D’ALEX Carolystraat 37 — 1050 Elsene COLONEL Jean Stasstraat 24 — 1060 Sint-Gillis ZOOM BRUSSELSLIFE Brussel voor carnivoren: waar kunt u terecht voor een goed stuk vlees in de hoofdstad? Vegetariërs kijken beter even weg, want we gaan het hebben over vlees! Onze redactie heeft besloten om het overzicht van de beste vleesrestaurants in Brussel eens op te poetsen. Gerijpt, gegrild, gerookt ... Wat is uw voorkeur? Olivia Regout Droomt u weleens van een sappige entrecote bestrooid met grof zout? Wij helpen uw gebeden te verhoren! Nu de massale productie van vlees een dramatische impact heeft op het leefmilieu, stellen we voor om misschien wat minder vaak vlees te consumeren, maar te kiezen voor betere producten. En daar mag al eens een (spaar)varkentje voor sneuvelen. Hip en trendy De trend van echt kwaliteitsvlees is nog lang niet voorbij. Naast echte instituten als restaurant Vincent of Chumadia zijn er immers ook heel wat nieuwkomers op de Brusselse markt. Nieuwe zaken openen de deuren en groeien uit toch echte referenties voor carnivoren. Restaurant Les Caves d’Alex, dat in de herfst van 2012 de deuren opende in Elsene, lijkt de wind in de zeilen te hebben en werpt zich op als echte specialist van verfijnde vleesgerechten. Recenter zijn ook de restaurants Colonel en Jack O’Shea uitgegroeid tot echte Brusselse toppers. Het eerste adres kiest vooral voor Frans vlees, terwijl bij Jack O’Shea het groene Ierland de boventoon voert. Wat er precies op het menu staat? Simmental, Black Angus, Limousine, Charolaise, Wagyu enz. Maar de toppers van het moment zijn ge44 BECI - Brussel metropool - februari 2016 rijpte vleessoorten of ‘dry aged meat’. Dit vlees wordt gedroogd in een koelcel, wat verrukkelijke smaken oplevert in combinatie met een hemels zachte textuur. Op de grill In de Brusselse restaurants wordt vlees bij voorkeur op de grill bereid. Enkele adresjes die u zeker eens moet uitproberen zijn La Braise, De Hoef 1627, Aux Pavés de Bruxelles … En nog heel wat andere toppers! Op het Bethlehemplein is het heerlijk Griekse ribbetjes peuzelen, terwijl de restaurants Meet Meat en Mi Tango in de Europese wijk u echte Argentijnse steak voorschotelen. In de wijk Kuregem Geen beter idee dan recht naar de bron te trekken voor een goed stuk vlees. De markt van het slachthuis van Kuregem is open op vrijdag, zaterdag en zondag, van 7 tot 14 uur. Veertig slagers verwennen u er met de meest uiteenlopende en scherp geprijsde verse producten. En slechts enkele passen hiervandaan fonkelt een Michelinster. Brasserie La Paix staat bekend om zijn heerlijke bereidingen met vlees van topkwaliteit. JACK O’SHEA Sint-Katelijneplein 32 — 1000 Brussel LA BRAISE Moskoustraat 32 — 1060 Sint-Gillis DE HOEF 1627 Edith Cavellstraat 218 — 1180 Ukkel AUX PAVES DE BRUXELLES Kaasmarkt 1 — 1000 Brussel MEET MEAT Stevinstraat 124 — 1000 Brussel MI TANGO Spastraat 31 — 1000 Brussel LA PAIX Ropsy Chaudronstraat 49 — 1070 Anderlecht BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 05.02 | 14.02 FESTIVAL ANIMA 35e editie van het Internationaal Animatiefilmfestival van Brussel. Exclusieve langspeelfilms en kortfilms voor jong en oud. Flagey | € 8 | www.animafestival.be 18.02 | 22.02 FOIRE DU LIVRE Vijf dagen lang staat het Franstalige boek in de schijnwerpers. Het thema dit jaar: ‘Le bonheur est à la page’. Tour & Taxis | vanaf € 8 | www.flb.be 02.2016 SKIËN Zin om de latten aan te trekken? Vergeet dan niet dat sneeuwpret mogelijk is vlak aan de Brusselse ring. Skiën, snowboarden of sleeën, en dat alles voor een scherpe prijs. Anderlecht | vanaf € 7,50 | www.yetiski.be 22.01 | 08.04 VRIJDAG GAAN DE REMMEN LOS IJSBAAN Elke vrijdagavond kunt u heerlijk schaatsen op de beste dance- en popmuziek. IJsbaan Poseidon | vanaf € 8 | www.skate-poseidon.be AVONDACTIVITEITEN 02.03 | 20.03 OFFSCREEN FESTIVAL Het filmfestival voor liefhebbers van cinefiele en cultfilms. Het festival vindt plaats op vier verschillende locaties: Cinéma Nova, Cinematek, Bozar en Cinema Rits. Brussel | vanaf € 4 | www.offscreen.be 03.03 MUSEUM NIGHT FEVER Kom ’s avonds langs in een van de Brusselse musea. Tal van kunstenaars nodigen u uit om kennis te maken met hun werk, en dat tot ’s avonds laat. Niet minder dan 24 musea nemen deel. Brussels Gewest | € 10 in voorverkoop | www.museumnightfever.be 25.02 | 06.03 BATIBOUW De grootste beurs voor nieuwbouw, renovatie en interieurinrichting van België. Brussels Expo | € 12 | www.batibouw.be 19.12. 2015 | 03.04.2016 3D WORLD MAGIC & FUN EXPO Op het programma: humor en optische illusies! Ga op de foto met Darth Vader, Zidane of zelfs een gorilla! Sint-Hubertusgalerijen | € 10 | www.3dworldbelgium.be ONDER DE LOEP — CULTUUR Mima, millennium iconoclast museum of art Op 24 maart 2016 opent aan het kanaal in Molenbeek het MIMA: museum van de 2.0-cultuur. Het neemt zijn intrek in een van de gebouwen van de voormalige brouwerij Bellevue. De initiatiefnemers van het project rekenen al vanaf het eerste jaar op 30 000 bezoekers. Opening op 24 maart 2016 Van woensdag tot zondag van 10.00 tot 18.00 u. Gesloten tijdens de maand januari. Henegouwenkaai 33 – 1000 Brussel www.mimamuseum.be In het MIMA kunt u terecht voor hedendaagse kunst. Electromuziek, punk, hiphop, design, extreme sporten, film, streetart: het museum toont tal van kunstenaars uit de meest uiteenlopende domeinen. Ze hebben echter één ding gemeenschappelijk: ze maken allen deel uit van de generatie 2.0. Ze breken met de traditionele codes van de hedendaagse kunst en hebben geleerd om op een andere manier te communiceren met hun publiek. Van 2000 tot nu Acht tentoonstellingsruimtes plus een polyvalente zaal verwelkomen de bezoekers. Het MIMA beschikt tevens over een vaste collectie: 40 werken worden immers in bruikleen gegeven door een vereniging van mecenassen. Er wordt verder heel wat aandacht besteed aan het werk van Amerikaanse en Europese kunstenaars zoals Blu, Invader of de beroemde Banksy. Twee tentoonstellingen per jaar Naast de vaste collectie zullen in het MIMA jaarlijks twee tentoonstellingen te zien zijn. De openingstentoonstelling krijgt de naam ‘City Lights’. Vier installaties worden zelfs speciaal voor deze gelegenheid gecreëerd! Zo wordt reikhalzend uitgekeken naar een gigantische fresco van straatkunstenares Maya Hayuk. Hélène Remy BECI - Brussel metropool - februari 2016 45 08.2015 | 07.2016 TRAM EXPERIENCE RESTAURANT Stap op een Brusselse tram voor een culinaire en toeristische reis door de straten van Brussel. Vertrek: Poelaertplein | vanaf € 95 per persoon | www.tramexperience.be © foto : www.3dworldbelgium.be © foto : www.blog.eating.be
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BRUSSELSLIFE Edith Cavell, heldin van de Grote Oorlog BRUSSELAAR VAN DE MAAND Edith Cavell is niet alleen de naam van een straat of een ziekenhuis, maar op de eerste plaats de naam van een temperamentvolle vrouw die haar stempel heeft gedrukt op de geschiedenis van Brussel en bij uitbreiding van de hele wereld. Op 12 oktober 1915 om 7 uur ’s ochtends stond Edith Cavell tegenover het Duitse vuurpeloton in Schaarbeek. Het werden haar laatste ogenblikken na een intens jaar van verzet tegen de bezetter. Honderd jaar later weet de moed van deze heldin uit de Grote Oorlog nog steeds te begeesteren. Edith Cavell is Brits. Als dochter van eerwaarde Frederick Cavell komt ze in 1890 voor het eerst aan in Brussel. Ze is dan 25 en treedt als gouvernante in dienst bij de familie François, de buren van Antoine Depage. Vijf jaar later keert ze terug naar Engeland om te zorgen voor haar zieke vader. Mede hierdoor volgt ze een opleiding verpleegkunde. In 1907 keert ze terug naar Brussel, waar ze een baan aanvaardt die haar werd aangeboden door dokter Antoine Depage, als hoofdverpleegster van het Instituut Berkendaal in Elsene. Kort daarna wordt ze ook geselecteerd om de verpleegstersschool van het instituut te leiden. In 1914 verhuist de school naar Ukkel, waar zich vandaag nog steeds het Edith Cavell-ziekenhuis bevindt. Rol tijdens de Eerste Wereldoorlog Wanneer de oorlog uitbreekt, wordt het instituut omgevormd tot oorlogsziekenhuis onder leiding van het Rode Kruis. Edith Cavell verzorgt er zowel geallieerden als Duitsers, zonder onderscheid. Ze bekleedt er een ideale positie. Ze heeft de mogelijkheid om een netwerk Verlaine op Rimbaud geschoten WIST U DIT? Vlak bij de Grote Markt heeft Wist u dit? Op 10 juli 1873 schiet Verlaine op Rimbaud in een hotelkamertje op enkele passen van de Grote Markt (Brouwerstraat). Rimbaud raakt gewond aan de pols, Verlaine wordt opgesloten in de gevangenis. Beide mannen hadden al enkele jaren een tumultueuze liefdesrelatie. Die ochtend, op 10 juli 1873, begeeft Paul Verlaine zich naar de Sint-Hubertusgalerijen, waar hij bij wapenhandel Montigny een 7mm-pistool koopt 46 BECI - Brussel metropool - februari 2016 te creëren en uit te bouwen om Britse, Franse en Belgische soldaten te helpen ontsnappen naar Nederland. Op die manier redt ze het leven van honderden gewonde soldaten en verzetsstrijders. In de zomer van 1915 krijgen de Duitsers echter lucht van het netwerk. De geheime activiteiten van het ziekenhuis komen zo aan het licht. Het netwerk wordt opgedoekt en 65 personen worden aangehouden. Edith Cavell wordt opgesloten in de gevangenis van Sint-Gillis op 5 augustus 1915. Proces en executie Op 11 oktober 1915 verschijnt Edith Cavell voor de krijgsraad. Ze blijft haar onverzettelijke moraal trouw, verdedigt zich niet en geeft de feiten toe die haar ten laste worden gelegd. Hierdoor wordt haar proces snel afgehandeld. Om vijf uur in de namiddag wordt ze veroordeeld voor hoogverraad en de dag erna wordt ze om zeven uur ’s ochtends geëxecuteerd op de Nationale Schietbaan in Schaarbeek. Ze weigert om een blinddoek om te doen. Haar executie zendt een schokgolf door de alliantie. Ze wordt beschouwd als een martelaar en inspireert door haar heldenmoed. In Engeland meldt een nieuwe golf vrijwilligers zich aan om de strijd aan te binden met de vijand. In Europa is een nieuwe legende geboren ... Olivia Regout met zes kogels. De rest van de ochtend schuimt hij de kroegen af in het centrum van Brussel. Wanneer hij rond het middaguur terugkeert naar zijn hotelkamer, is hij zeer beneveld en verliest hij de controle. Wanhopig vuurt hij twee keer op zijn partner. Rimbaud wordt geraakt aan de pols. Beide dichters trekken daarop samen naar het Sint-Jansziekenhuis, maar Verlaine blijft bedreigingen uiten. Zijn minnaar kan niet anders dan hem aan te geven bij de Brusselse autoriteiten. De gevolgen zijn zwaar: Paul Verlaine krijgt een gevangenisstraf van twee jaar in Bergen. De poging tot moord mag dan wel de kern van de zaak vormen, maar met de veroordeling wordt vooral de homoseksuele relatie aan de kaak gesteld. Olivia Regout © photo : www.independent.co.uk BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 van originele activiteiten voor Valentijn Zoals elk jaar veroveren rode hartjes omstreeks deze periode de winkelramen. En elk jaar vraagt u zich rond deze periode af wat u zult doen op 14 februari. Op restaurant, een doos pralines, een das, juwelen? Dat kan beter en vooral origineler! Volg de gids ... Hélène Remy Selectie in samenwerking met de site www.please-surprise.me 1 Gezongen ontbijt Een prachtig liefdeslied voor Valentijn is een heel origineel idee! Maar zingen is jammer genoeg niet iedereen gegeven. Zelfs met de beste bedoelingen kan een liefdeslied dat vals wordt gezongen al snel hoofdpijn veroorzaken. Wat dacht u dus van een gezongen ontbijt (door iemand anders dan uzelf, met andere woorden)? Twee muzikanten laten uw partner ontwaken met zijn of haar favoriete liefdeslied. Bovendien komen ze niet met lege handen aan. Ze hebben namelijk ook het ontbijt bij! Prijs: tussen 150 en 200 euros | www.please-surprise.me 2 Sauna hoog tussen de Brusselse daken In 2016 kan Valentijn heerlijk samengaan met wellness. Glaasje champagne, massage, peeling, sauna: dit jaar wordt ontspanning het codewoord van 14 februari. En als kers op de taart een skyline om u tegen te zeggen: een buitengewoon uitzicht over het hart van Brussel! Prijs: tussen 135 en 270 euro | www.please-surprise.me 3 Diner voor vier personen in een kunstgalerij Valentijn vieren onder vrijgezellen? Geen probleem! Het is niet meer nodig om op 14 februari met een gezicht als een donderwolk rond te lopen: heel wat restaurants hebben dit jaar besloten om vrijgezellen in de bloemetjes te zetten! En ook hier is het mogelijk om heel origineel uit te pakken. Zo wordt in de Marollen ’s avonds een kunstgalerij omgevormd tot een heel bijzonder restaurant. Prijs: vanaf 125 euro per persoon | www.please-surprise.me BECI - Brussel metropool - februari 2016 47 4 Mannen in de kijker Ook mannen dragen graag zorg voor zichzelf. Een beroemde Brusselse barbier biedt speciaal voor Valentijn Cupido-bons aan. Meerdere formules zijn mogelijk: een gewone scheerbeurt op oude wijze, verzorgen van de snor, maar ook een volledig kapsel op maat. Prijs: vanaf 25 euro | www.bayerbayer.be 5 Het magische boek Waarom zou u zich beperken tot Valentijn alleen? Zoekt u ideetjes om uw wederhelft het hele jaar door te verrassen? Dan is Magique Belgique het ideale boek. U vindt er immers de 100 beste speciale adresjes in Brussel en de rest van het land. Dinner in the sky, een aperitiefcruise, trouwen op grote hoogte, een verjaardag vieren in het kleinste restaurant van het land: de gids puilt uit van de mogelijkheden! Prijs van het boek: 25 euro | www.please-surprise.me © fotos : Please Surprise Me!
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Azores were once known as ‘the Flemish Islands’ IMPRESSION OF A BRIT ‘Stick-in-the-mud’ or ‘go-as-I-please?’ An often-remarked aspect of the cultures of Belgium (of which there are hundreds) is the highly developed spirit of localism and, with it, a stubborn attachment to place of birth. But it would be a mistake for foreigners to run away with the idea that Belgians are stay-at-homes or stick-in-the-muds. There is plenty of evidence, historical and contemporary, to show that both Flemish and Walloons are fully prepared to uproot themselves if the circumstances demand it or the opportunity offers. Richard Hill T his wanderlust has been around for a long time. The Belgae, one of the tribes that gave its name to the present-day Belgian state, were already present in England in Caesar’s time. Well established in what would now be Hampshire and Avon, their towns included their capital, Venta Belgarum (today’s Winchester), Magnus Portus (today’s Portsmouth) and possibly also Bath. In the 12th century a substantial number of Walloon peasants emigrated to Hungary at the invitation of King Béla IV and, much later in the 1800s, Walloon entrepreneurs and workers helped develop the Hungarian iron and steel industry. Masters of the technology developed in the Meuse valley, the ‘Walloon Process’, established Sweden’s iron industry (known locally as vallonjärn) and Walloon glassmakers from Namur, Liege and Jumet developed Finland’s first glassworks in Nötsjö. The Flemish earned their reputation for being footloose even earlier. In 1105, at the invitation of King Henry I of England, Flemish farmers settled in Rhos in the Dyfed area of south Wales, cultivating the no-man’s-land behind a row of Norman forts built to hold back the unruly Welsh, one of whom appraised the Flemings as “a 48 BECI - Brussel metropool - februari 2016 brave and sturdy people”. The Flemish also participated in the capture of Lisbon from the Moors 40 years later, when they were characterised as “a fierce and untameable people” (another way of saying much the same thing). In the words of historian Robert Bartlett in his book The Making of Europe: ”In the High Middle Ages, Flemings spread throughout Europe. Many of them were peasant settlers – who were reputed for their skills in reclaiming swampland and rendering it fertile – but there were also Flemish knights, soldiers and artisans to be found in every corner of Latin Christen dom” (Bartlett’s term for the western Europe of the time). They also played an important role as mercenaries in the civil wars and rebellions of the English twelfth century. But the talents of the Flemings extended beyond warfare. Flemish settlers were recorded in Transylvania in the mid-1100s and Vienna in the early-1200s. Their historical presence is evident in such place-names as Flemmingen, Flemsdorf and Flemingsthal, all in today’s Germany. In 1331, Edward III invited Flemish weavers to settle in the eastern counties of England. Even today, some people speak of East Anglia as ‘Flemish England’. From the early-14th century, artisans from the Low Countries also emigrated in droves to the English counties of Kent, Surrey and Sussex. Linen weavers from Kortrijk and West Flanders settled in Canterbury and other Kentish towns, and brought the cultivation of hops and a taste for good beer with them. Flemish peasants were drafted in to settle on lands in central and eastern Europe, notably the Banat on the lower Danube and the area that is now known as Belarus. In more recent times Flemish missionaries have worked all over the world. Some Flemish also ventured south. The Portuguese discovered the Azores in the second half of the 15th century but, by 1490, the couple of thousand Flemings who settled in the Azores had such an impact on the local culture that, by the turn of the 16th century, these were known as ‘the Flemish islands’. I come from a country that has lost some of its former zest as a creator of empires – and still has problems in accepting that it is physically and historically an integral part of Europe. So I have reason to admire the ‘getup-and-go’ spirit of much of Belgium. Long may it last! ● COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT Het staat in de E-mag Multimedia creatie Video / Audio / Design & Web Digitweaks: uw all-in-one oplossing voor multimedia Bedrijfsvideo, reclame, huwelijksfilms, muziekvideo’s Opnames, video-editing en post-productie zijn onze dagelijkse taken. Ongeacht uw activiteitsdomein doen wij het uiterste om uw verwachtingen in te willigen. In 2016 op naar een andere mobiliteit" Hoe het imago van Brussel oppoetsen? De fiscale hervorming: bedreiging of kans? Naar een intelligente mobiliteit? It’s Co-Solutions Time ! Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag LEDENTREFPUNT BSM Solutions Marketing B2B, de specialist van B2B businessontwikkeling Belangrijk: wij zijn geen call center. Als bureau specialiseren wij ons in commerciële ontwikkeling en DM strategieën. Ons beroep: nieuwe klanten vinden voor u! Onze corebusiness: ontwikkeling en beheer van een prospecten-portfolio, handelsprospectie, opsporen van projecten, vastleggen van commerciële afspraken voor verkoop, marktstudies, dynamiseren van clientèle, rechtstreekse verkoop van oplossingen aan ondernemingen. Telecomnetwerken (telecom infrastructuur), ipbax, pabx, bedrijfsvideo’s, GPRS, geolocalisatie per satelliet, beroepsopleiding, coaching. Kortom: voor alle ondernemingen die oplossingen bij andere ondernemingen willen promoten enz. Focus op uw beroep en vertrouw ons uw commerciële ontwikkeling en uw prospectie. Ons beroep: klanten vinden voor u. BSM Solutions B2B, de specialist van de handelsprospectie en van het opsporen van projecten. Om ons te bereiken: bsmsolutionsb2b@scarlet.be www.bsmsolutionsbruxelles.be 37, de Meeussquare, 1000 Brussel Firmin S. MAKANI, Prospection Consultant Tel.: + 00 32 (0) 2 588 28 88 GSM: + 00 32 (0) 472 85 18 59 Met Gling kunnen handelaars gemakkelijk dynamische informatie publiceren (over nieuwigheden, evenementen, promoties) terwijl de consumenten de actualiteit van hun lievelingswinkels op de voet volgen. BECI - Brussel metropool - februari 2016 49 Mix en mastering, voice-off, jingles, reclame, muziek, vertalingen Onze geluidsstudio en zijn partners (componisten, sprekers, vertalers) staan klaar om uw eigen inhoud te creëren. Design Affiches, flyers en banners aangevuld met eventuele print services. Web Voor een showcase site, een CMS site (content editor WordPress, Joomla of SilverStripe) of een e-commerce site (Magento of SEOshop) garanderen onze webdiensten schitterend werk. www.digitweaks.com Gling lanceert de #ilovemyshops campagne De onlangs gestarte Gling is van plan het referentieplatform te worden waar buurtwinkels en consumenten elkaar vinden (zie het decembernummer van ons magazine).
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COMMUNITY NEWS Elke handelszaak beschikt over zijn eigen pagina waarop alle statische maar vooral dynamische informatie toegankelijk is. Naarmate ze Gling meer gebruiken, kunnen de consumenten een nieuwsstroom op maat uitwerken met daarop alleen hun favoriete buurtwinkels. Ze kunnen meldingen activeren om exclusieve informatie te ontvangen zodra de gevolgde handelszaken iets communiceren. Door een pictogram te kiezen tussen een lange lijst van symbolen van dingen waar ze zin in zouden kunnen hebben, sorteren en bekijken de consumenten nuttige informatie in functie van hun behoeften en wensen. De campagne #ilovemyshops ging rond Kerstmis van start in de verscheidene handelswijken waar Gling al actief is (de gemeente Oudergem en de wijken Tongerenstraat, Flagey en Kastelein-Baljuw) en zette zich voort tijdens de ‘solden’. Het is hiermee de bedoeling de consumenten te herinneren aan de voordelen en het genoegen die gepaard gaan met aankopen in buurtwinkels. De gebruikers worden trouwens aangemoedigd een foto van hun lievelingswinkel op Facebook, Instagram en Twitter te publiceren. Gling is vandaag gratis beschikbaar op Android en op IPhone via de mobiele website. Sinds januari kan het ook vanuit de App Store worden gedownload. Info: www.gling.be Zinner Circle op 3 maart Na de succesvolle Zinner met Dixie Dansercoer en Minister Guy Vanhengel, is BECI tevreden u aan te kondigen dat de volgende editie doorgaat op donderdag 3 maart vanaf 18u. Iedereen is welkom maar het principe van de Zinner Circle is 'hier spreekt men Nederlands'. BSE Academy: Quiet Piano en EnVie, laureaten van seizoen 4 Het BSE Academy programma wordt gefinancierd door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en door het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling (EFRO) om de kringloopeconomie, de functionaliteitseconomie, de duurzame economie e.a. te ondersteunen. Na vier seizoenen heeft dit acceleratieprogramma maar liefst 320 kandidaturen ontvangen en heeft het ruim 32 projecten begeleid in samenwerking met multidisciplinaire teams uit de meest uiteenlopende vakgebieden. Op initiatief van dit acceleratieprogramma heeft impulse. brussels zich omringd met talrijke spelers uit de ondernemerswereld, zoals Triodos Bank, de ondernemingscentra Village Partenaire en Atelier des Tanneurs, Be Angels, en begeleidingsdeskundigen zoals ICHEC-PME, Greenloop, Oksigen Lab enz. Samen gaven ze meer dan 120 workshops voor een totaal van 400 begeleidingsuren over duurzaam ondernemerschap. Als afsluiter van de vierde editie van BSE Academy hielden de zes finalisten een pitch voor een jury die bestond uit Bruno Wattenbergh, operationeel directeur van impulse.brussels, Joseph de Gheldere, managing director van Be Angels, Frédéric Chomé, oprichter en directeur van Factor-X en Quentin de Crombrugghe, Director Business Banking bij Triodos. De BSE-prijs ging naar Quiet Piano (akoestische bekleding van piano’s), wegens het innoverende karakter van het project en zijn potentieel om op korte en middellange termijn activiteit te creëren. Het project EnVie (kooklessen en vegetalisch traiteur) mocht de prijs Triodos Sustainable Impact Award in ontvangst nemen. Tot slot ging een speciale persprijs naar het project Génération E (crowdfunding om scholen met zonnepanelen uit te rusten). De BSE Academy werkt vanaf 2016 onder een nieuwe naam verder: greenlab.brussels. Info : www.impulse.be LEDENTREFPUNT Deze ruimte is ook de uwe Deze keer zijn we te gast in het nieuwe gebouw van AUDI Center Brussels. We hopen u te mogen verwelkomem op deze avond met een mix van boeiende inhoud, een kwalitatief walking dinner en een hoge graad van networking. Meer info en inschrijvingen op www.beci.be 50 BECI - Brussel metropool - februari 2016 Bent u lid van BECI ? Wenst u iets over u activiteit te schrijven of nieuws te verspreiden? Stuur ons een bericht! Meer info: er@beci.be. COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR ACT - Auto-Controle Technique NV Kolonel Bourgstraat 118 - 1140 Brussel Nace: 71201 - Technische controle van motorvoertuigen afg.: Nathalie Vandamme Akon Sédé Emma Odile NV Xavier Buissestraat 32 - 1800 Vilvorde afg.: Emma Akon Aliaxis Group NV Tervurenlaan 270 - 1150 Brussel Nace: 64200 - Holdings 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Manuel Monrad Ascolia Equipment BVBA Drogenbossesteenweg 75 - 1180 Brussel Nace: 4614006 - Handelsbemiddeling in machines en uitrusting voor de dienstverlenende sector 46412 - Groothandel in huishoudtextiel en beddengoed 46431 - Groothandel in elektrische huishoudelijke apparaten en audio- en videoapparatuur afg.: Vincent Vandergeeten Bizlaunch BVBA Belgicastraat 1 - 1930 Zaventem Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Peter Staveloz CC&T - Cleaning Consult & Trade / Raypath International BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 4615005 - Handelsbemiddeling in parfums, cosmetica, toiletartikelen en reinigingsmiddelen 46442 - Groothandel in reinigingsmiddelen 4778402 - de kleinhandel in reinigingsproducten afg.: Christophe De Nardis Crystal Palace Business Center NV Paalstraat 14 - 1080 Brussel Nace: 4110101 - Projectontwikkeling voor de nieuwbouw van individuele woningen of voor renovatiewerken 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen afg.: Paul Tackoen Desurvey PLC Rossmore Business Village 12, Inward Way - CH65 3EY Ellesmere Port, Cheshire- United Kingdom afg.: Gareth Curnow Effi-Man BVBA Bronstraat 76 - 1060 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Sénamé Agbossou Ellivit BVBA Sint-Vincentiusstraat 146 - 1140 Brussel Nace: 61900 - Overige telecommunicatie 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Liviu-Cristian Luca Europa Belgium BVBA Vilvoordselaan 162-172 - 1000 Brussel Nace: 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven 52249 - Overige vrachtbehandeling, exclusief in zeehavens afg.: Bénédicte De Decker Fat & Curious BVBA Keienveldstraat 56 - 1050 Brussel Nace: afg.: Gabriel Ejzenbaum Finalyse NV Bischoffsheimlaan 33 - 1000 Brussel Nace: 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - M afg.: Benoît Leman Graydon Belgium NV Uitbreidingstraat 84 - 2600 Berchem Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 82910 - Incasso- en kredietbureaus afg.: Kobe Verheyen H5-MGNT GCV Van Volxemlaan 233 - 1190 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Philippe Lovens HERO BVBA Maarschalk Joffrelaan 52 - 1050 Brussel Nace: 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureau afg.: Florence Blaimont Memovie SPRL Avenue Einstein 11 - 1300 Wavre Nace: 59111 - ProIndex van bedrijven en organisaties die in dit nummer staan Abattoir ABVV Actiris AG Real Estate Airbus Architectes Associés Atelier des Tanneurs ATO Aux Pavés de Bruxelles AWIPH Baneton-Garrino Architectes Be Angels Belfius Bogdan & Van Broeck Brussel Leefmilieu Brussels Bureauplan BSM Solutions Marketing Chirec Christelijke Mutualiteit Chumadia Citydev Cofinimmo Colonel Creobis Cushman & Wakefield 14-17 6 8-9 22-23 4 14-17 49-50 14-17 44 34 14-17 49-50 32-33 14-17 14-17 12 49-50 14-17 32-33 44 28-29 18-21 44 35 22-23 De Hoef 1627 Deloitte Digitweaks DiversiCom EnVie Equilis Factor-X Génération E Ghelamco Gling Greenloop GTB/VDAB Haven van Brussel ICHEC-PME Immobel impulse.brussels Inter-Environnement Bruxelles IZEO Jack O’Shea JM Construction La Braise La Paix Les Caves d’Alex Maatschappij voor Verwerving van Vastgoed Meet Meat 44 36 49-50 34 49-50 40 49-50 49-50 14-17 49-50 49-50 34 41 49-50 18-21 49-50 24-25 30-31 44 18-21 44 44 44 12 44 ductie van bioscoopfilms 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten afg.: Olivier Gaillard Metals-Mines-Machinery BVBA Sint-Michielslaan 47 - 1040 Brussel Nace: 25110 - Vervaardiging van metalen constructiewerken en delen daarvan 46140 - Handelsbemiddeling in machines, apparaten en werktuigen voor de industrie en in schepen en luchtvaartuigen 46720 - Groothandel in metalen en metaalertsen afg.: Dominik Struys MNJ Coaching NP Vlijtstraat 62 - 1160 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg.: Marie-Noëlle Jadin Parc Woluwe BVBA Tervurenlaan 292 - 1150 Brussel Nace: 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 64200 - Holdings afg.: Vincent Bary Pinakes NV Keizer Karellaan 34 - 1000 Brussel Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg.: Smets Marnix Play AV NV Venecoweg 2 - 9810 Nazareth Nace: 33200 - Installatie van industriële machines, toestellen en werktuigen 43291 - Isolatiewerkzaamheden 77399 - Verhuur en lease van andere machines en werktuigen en andere materiële goederen afg.: Dirk Verhellen Romain Tardy NP Gewijde-Boomstraat 78 - 1050 Brussel afg.: Romain Tardy Supo David NP Koningsstraat 278 - 1210 Brussel afg.: David Supo Walden Project - Benjamin Moncarey NP Globelaan 23 bus 2 - 1190 Brussel afg.: Benjamin Moncarey Yannick Van Aeken BVBA Heistseenweg 2 - 2580 Putte Nace: 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk 5621002 - Organiseren en verzorgen van bruiloften, banketten, cocktails, lunches, recepties, enz. 56290 - Overige eetgelegenheden afg.: Glen Ramaekers Mi Tango Mima, Millenium Iconoclast Museum of Art MyMicroInvest Net Brussel NMBS Novadia Oksigen Lab Orpea Passwerk Phare Quiet Piano Rigobert Rijksdienst voor Pensioenen RTBF Sodexo Suez Thon Hotel Trevi Groep Uber UBS V+ VBO Vincent VRT 44 45 5 40 4 ; 8-9 18-21 49-50 18-21 32-33 34 49-50 37 32-33 14-17 18-21 41 42-43 18-21 4 18-21 14-17 6 ; 42-43 44 14-17 BECI - Brussel metropool - februari 2016 51
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COMMUNITY Management & RH, Personal Improvement Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) 25 & 26.02.2016 Communication non-violente et Médiation (1) Handelsrecht Maart tot juli 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt Augustus tot december 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent September 2016 tot februari 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles(1) Strategie en beheer Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss (1) Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs (1) Januari tot maart 2016 “Growth Hacking” - Ontwikkel nieuwe vaardigheden om te kunnen inspelen op de trend van cirkeleconomie (2) 23.02.2016 60’ chrono: uw onderneming opnieuw afstemmen op de klant, tips en strategisch advies (1) 23.03.2016 60’ chrono : Leading in a VUCA world Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Tot juni 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales… (1) Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten 52 BECI - Brussel metropool - februari 2016 presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 19.02.2016 Les réseaux sociaux : pouvoirs de l'employeur et social media policy (1) 22.02.2016 De arbeidsovereenkomst: tips en tricks 25.02.2016 Saisies et cessions de rémunération : principes et nouveautés 2016 (1) 26.02.2016 Les plans bonus CCT 90 – Besoin d’information ou d’une mise à jour ? (1) 04.03.2016 BECI HR Lunch 21.03.2016 Het arbeidsreglement: tips en tricks 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) (1) 10.06.2016 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 26.02.2016 Intern en extern communiceren over milieustrategie (2) 25.03.2016 Uw inkoopbeleid voor duurzame goederen en diensten (2) 22.04.2016 Uw aanpak van gezonde en milieubewuste voeding (2) 27.05.2016 Uw kantoren in de toekomst, zonder meerkosten: kwaliteit van de verluchting, ergonomie op de werkplaats en beheer van de biodiversiteit (2) ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Bedrijfsoverdracht 23.02.2016 Fiscale aspecten: hoe bereid ik de verkoop van mijn onderneming voor? (2) 01.03.2016 Een commercieel actieplan inschakelen (2) 17.03.2016 Het financiële beleid en de handelswaarde van mijn onderneming optimaliseren (2) 24.03.2016 Een motiverend loonstelsel implementeren (2) 17.05.2016 Een omzetontwikkelingsplan aanwenden om mijn onderneming aantrekkelijker te maken (2) 24.05.2016 Een gezonde en efficiënte beleidsstructuur in mijn nieuwe onderneming inzetten (2) 07.06.2016 Hoe kan ik mijn onderneming herwaarderen en een goede prijs bepalen? (2) 14.06.2016 Hoe kan ik me van de concurrenten onderscheiden en een uniek commercieel aanbod voorleggen?(2) ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 11.02.2016 Matchmaking event : BIOFACH 2016 - Nuremberg 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert (1) 24.02.2016 Journée Economique Togo (1) 14.03.2016 Tavola – Food Business Meetings – Kortrijk ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 01.03.2016 Speed Business Lunch 23.03.2016 De grondbeginselen van succes 28.04.2016 After Work ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be (1) Enkel in het Frans (2) De voertaal is Frans maar de documentatie is ook (volledig of gedeeltelijk) in het Nederlands beschikbaar www.beci.be

2016.01 Bruxelles Métropole


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. • Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité • Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux • Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage d’ en page 3. Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Avec le soutien du Fonds social européen EDITO Bruxelles plus fun en 2016 ? Quelques semaines après les effroyables attentats de Paris et leurs suites bruxelloises – six jours sous « alerte 4 » et des blindés sur la Grand-Place – on commence à mesurer les dégâts collatéraux pour l’économie de notre capitale et son image. Au-delà des réservations annulées, des événements reportés, des commerces qui ont vu fuir leurs clients (fort heureusement, ils ont commencé à revenir), ce que l’alerte a cruellement mis en lumière, c’est la fragilité de l’image de Bruxelles. Certes, Bruxelles jouit d’une renommée mondiale, mais qui est en partie fondée sur un malentendu. Si nos contemporains connaissent notre ville, c’est parce qu’elle est un forum international, un carrefour diplomatique et une ville de décision. Parce que « les chefs d’État se sont réunis à Bruxelles », parce que « Bruxelles a décidé »… Rien de mal à cela bien sûr, mais en dehors de cette réputation un peu terne, le renom de Bruxelles ne dépasse guère l’Atomium, la Grand-Place ou le MannekenPis. Quoiqu’il y ait aussi la bière et le chocolat… Thierry Willemarck, Président de BECI Tout cela ne fait pas forcément de Bruxelles une ville « à ne pas manquer ». Une ville où l’on a envie de s’attarder, où l’on rêve de venir étudier, de s’installer, de faire carrière… Cela, c’est pour Londres, New York ou Paris… Bien sûr, Bruxelles ne peut se comparer à ces world cities. Notre point de repère, c’est plutôt Amsterdam, Barcelone ou Vienne – qui nous devancent régulièrement dans les classements mondiaux d’attractivité ou de réputation. Sauf parmi les villes d’affaires, ce qui est tout de même moins sexy… Pourquoi ? Parce que ces villes – qui sont aussi nos concurrentes dans l’attraction des talents et des investissements – possèdent de longue date une image positive, vivante, excitante… Parce qu’elles sont tout simplement fun. La « marque Bruxelles » est un atout économique extraordinaire, c’est vrai – et nous ne pouvons le laisser à la merci du terrorisme. Mais la réputation de notre ville, trop modeste, ne peut être bâtie seulement sur le dynamisme des affaires et sur les institutions. Bruxelles a d’autres attraits, une qualité de vie, une offre culturelle de haut niveau… Bruxelles aussi doit devenir fun. Toutes les forces vives bruxelloises doivent s’unir pour y travailler. Pour notre part et dans cet esprit, nous inaugurons dans ce magazine un partenariat avec le site web BrusselsLife.be, qui proposera à nos lecteurs d’autres plaisirs bruxellois. Bonne découverte ! BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil 6 Pour ou contre une réforme des rythmes scolaires ? 8 10 Tribune : la politique bruxelloise, vue de l’opposition 14 Baromètre politique BECI 16 Fiche réforme de l’Etat : la concertation sociale International 18 EEN : plus d’excuses pour ne pas exporter ! Top des entreprises bruxelloises 21 Introduction aux classements 23 Top 100 par chiffre d’affaires 25 Inovyn, leader des chlorovinyles 26 Sappi : quand un papetier se met au vert... 28 Top 50 par bénéfice net 29 Schneider Electric, toujours en croissance 30 Top 50 par croissance du chiffre d’affaires 31 IRIS Cleaning Services : vecteur d’emplois peu qualifiés 32 Classements internationaux : compétitivité et notations extra-financières 33 Ageas : le marché asiatique, moteur de croissance 34 Top 50 par effectifs 35 Top 50 des contributeurs Focus : Enterprise lifecycle 36 BECI Start’Hub : entreprendre ensemble 38 Boostez votre business 39 CEd : faire face aux difficultés 41 250 millions pour la transmission d’entreprises Entreprendre 44 Hôtellerie : des étoiles pour la prévention des déchets 45 Self-employed corner 46 Smart mobility pour villes intelligentes 48 Cas vécu : comment éviter le procès ? 49 Diversité dans l’entreprise 50 Starter : Eatmosphere 51 L’aventure de la création d’entreprise Community 52 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 57 Impression of a Brit 58 L’actualité BECI en photos 61 News 63 Demandes d'admission 64 Agenda 65 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Réforme fiscale bruxelloise : menace ou opportunité ? Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 N°11 - Janvier 2016 Au mois de février Urbanisme : Bruxelles, Le mois prochain Mai dossier PME ville nouvelle Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. organise des Jobdatings pour vos recrutements. A vez-vous déjà pensé à organiser un Jobdating pour vos recrutements ? Le principe est simple : l’employeur confie ses offres d’emploi à Actiris qui présélectionne des candidats et organise le Jobdating dans ses locaux ou ceux de l’employeur. Le jour du Jobdating, l’employeur présente son entreprise et les postes vacants. Ensuite, il organise un entretien individuel avec chaque candidat intéressé. En une journée le tour est joué ! Témoignage Cela fait déjà quelques années que le géant suédois de la mode (132.000 personnes dans plus de 59 pays) collabore avec Select Actiris pour ses recrutements bruxellois. Rencontre avec Nathalie Herman, Responsable régionale RH (Bruxelles-Hainaut) : Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? C’est une consultante employeurs qui m’a contactée et m’a proposé l’organisation d’un jobdating. J’avais justement des besoins en recrutement pour des postes de Sales Advisor (collaborateur de vente), je me suis dit : pourquoi ne pas essayer ? Nathalie Herman Responsable régionale RH (Bruxelles-Hainaut) Combien d’engagements le jobdating vous a-t-il permis de réaliser ? Lors de la dernière séance, sur 40 personnes présentées, nous en avons engagé 16. Vous aussi vous souhaitez tester le jobdating ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be Combien de temps entre l’idée de mettre en place un jobdating et la réalisation concrète? Cela a été très vite, moins d’un mois entre le premier contact avec la consultante et l’organisation du jobdating. Select Actiris a fait un boulot extraordinaire ! Le jobdating m’a permis de trouver les candidats que nous recherchions en un temps record. Est-ce que vous feriez encore appel à Select Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui, absolument ! Que diriez-vous du travail de présélection, Select Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Tout à fait, j’ai rencontré moi-même les conseillers en recrutement pour bien expliquer quelles étaient nos attentes et nos besoins pour leur permettre de faire leur travail de présélection en ayant connaissance de nos critères. Après le jobdating, nous avons fait un debreifing avec les conseillers pour leur dire pourquoi nous n’avions pas retenu certains candidats. Ce type d’exercice permet d’améliorer la connaissance mutuelle et d’améliorer les éditions ultérieures. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Select Actiris pour ses recrutements ? Absolument ! La formule est idéale si l’on doit recruter plusieurs candidats, elle permet de rencontrer un maximum de personnes en une journée, de présenter l’entreprise et d’avoir des entretiens individuels. Actiris prend en charge toute l’organisation ce qui est un énorme gain de temps pour nous, et en plus c’est gratuit. Avec le soutien du Fonds social européen
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE IL EST TEMPS D’APPRENDRE À NAGER « Avec toutes leurs fusées, ils vont finir par détraquer la météo », disait ma grand-mère, à qui, avec le recul, on ne peut pas donner tout-à-fait tort. Heureusement, nous avons un accord ! | Pierre Chaudoir Ouf, on respire mieux ! À la Cop 21, le mois dernier, les grands de ce monde sont parvenus à un accord pour sauver le climat, quelque part entre 1,5 et 2 °C – le Diable se cache dans les décigrades. La cause de la planète a donc fait un grand pas en avant, comme à Rio (1992), Kyoto (1997), Johannesburg (2002), Rio encore (2012), où l’on était chaque fois parvenu à signer un papier. Il n’y a plus qu’à ratifier. Les petits Belges aussi, de leur côté, sont parvenus in extremis à un « accoreke » qui sauve davantage la face que le climat, pour répartir entre eux l’effort de réduction des gaz à effet de serre. Apparemment, il serait un peu plus solide que les trois ou quatre « quasi-accords » pré-conclus depuis un an. Il n’y a plus qu’à ratifier. Cela aura du moins permis à nos excellences de se rendre à Paris, en conservant leur dignité, mais ne nous aura pas évité le « Prix Fossile » décerné par les ONG environnementales (partagé avec la Nouvelle-Zélande, tout de même). Cela étant dit, M. Patate alias Charles Michel a fait un premier discours sans connaître le scénario final. Un grand numéro d’improvisation, donc. Notez que… D’un point de vue bruxellois, le réchauffement climatique pourrait avoir des avantages. Si l’eau monte suffisamment, le Grand Piétonnier d’Yvan 4 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Mayeur pourrait être illico converti en Grand Canal, avec gondoles et vaporetto pour faire plaisir à Pascal Smet. VisitBrussels n’y avait même pas pensé !Les amoureux de la Senne à ciel ouvert retrouveraient une voie d’eau dans la ville – et même plusieurs. Ce serait Bruxelles-lesBains tous les jours, et Pic Nic the Street au bord de l’eau ! Par contre, il faudrait sans doute trouver une petite place pour les réfugiés climatiques de Knokke-leZoute. Sans oublier l’aubaine économique pour le Port de Bruxelles, qui pourrait accueillir des super-tankers et enfoncer Anvers (qui aura d’ailleurs coulé) ! Ah non, on a justement décidé de réduire la consommation d’énergies fossiles ; plus de super-tankers… Bon, eh bien imaginons que les paquebots de la Costa Concordia pourraient s’amarrer à la Grand-Place, alors ? Bruxelles redevient la Bruxelles Joyeuse, le nirvana de La Croisière s’amuse. Zinneke Parade tous les midis, Ommegang tous les soirs. Roller parade en fin d’après-midi. Un vrai parc d’attractions. Plus concrètement, en vertu de l’accord belgo-belge-wallo-flamando-bruxellois, Bruxelles devra réduire ses émissions de 8,8 % d’ici 2020. C’est dans quatre ans. Comment faire ? On songe bien sûr à nos légendaires bouchons, où le CO2 est émis avec prodigalité mais en pure perte. Encourager les changements d’habitude, la voiture électrique, le le télétravail, le vélo… Et interdire les barbecues, comme on y songe à Louvain ? Mais on sait aussi qu’en ville, c’est surtout le chauffage des bâtiments (et la perte énergétique) qui contribue aux émissions : il faudra encore rénover, isoler… À quand un (vrai) « facilitateur énergie » bruxellois pour aider nos entreprises, comme en Flandre et en Wallonie ? Au fait, dommage que la réforme fiscale bruxelloise concentre l’effort immobilier sur le bâti existant plutôt que le neuf… Et puis bien sûr, innover. Rapprocher les universités et hautes écoles des entreprises, favoriser la recherche, encourager les coopérations, les entrepreneurs sociétaux, développer les démarches citoyennes, déclencher dans chaque quartier une démarche collective… Bref, c’est au pied du mur que le maçon… voit le mur. Retroussons-nous les manches et cessons les effets de ces mêmes manches. Histoire de pouvoir refiler notre « Prix Fossile » à quelqu’un d’autre, la prochaine fois. ● covoiturage, CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE ADIEU, ÉCONOMIE DE MARCHÉ Les grands pôles économiques mondiaux, donc nos destinées, sont aux mains des technocrates. Etonnant ? Non, puisque nous avons laissé faire. | Jean Blavier 2015 restera comme l’année où le lent enfoncement de l’économie de marché dans la montée des eaux technocratiques a atteint le niveau d’alerte. Tout cela fait penser au dérèglement climatique (est-il vraiment trop tard ?), aux menaces qui pèsent sur la démocratie (ah, Bertolt Brecht !) et à la détestable ambiance nihiliste, à cette anxiété sournoise qui nous mine et dont le thermomètre le plus révélateur est le montant que nous déposons sur des comptes d’épargne : 260 milliards. Ce n’est pas de l’investissement, c’est du liquide, qui permettrait à lui seul de rembourser plus de la moitié de la dette publique belge. Nous sommes tous devenus de petits vieux trouillards. Puisque nous n’avons à la bouche que le mot « shift » (n’oubliez pas le « f ») et que « to shift » signifie glisser, on peut dire que, comme dans « Ces gens-là » de Brel, « nous sommes morts d’une glissade ». Sans nous en rendre compte, nous avons laissé filer le pouvoir que nous avions sur nos économies, donc sur nos vies. Qui pilote l’avion aujourd’hui ? Sûrement pas les élus que nous multiplions à tous les étages. Ils disposent tout au plus d’une capacité d’inflexion. Non, le vrai pouvoir, ce sont les banques centrales qui le détiennent. Et 2015 a été l’année des banques centrales. Si l’homme universel que vous êtes n’a pas entièrement oublié ses cours d’économie politique, pourquoi ne s’est-il pas étranglé, à la mi-décembre, quand Wall Street a gagné des points le jour même où la Réserve fédérale annonçait la première hausse de ses taux directeurs depuis dix ans ? Hausse boursière et hausse des taux, c’est pourtant comme l’eau et le feu, non ? Eh bien non. Les banques centrales en ont décidé autrement. Les grands classiques économiques ? Hop, à la rivière ! La Banque du Japon rêve de relancer l’inflation dans un pays qui souffre de déflation depuis vingt ans. Si elle y arrive, elle aura réussi là où l’économie de marché et les multiples gouvernements japonais qui se sont démocratiquement succédé auront lamentablement échoué vingt ans durant. Si la Banque centrale européenne est dans votre cœur (elle a une bonne image auprès de la plupart des Européens), elle est surtout dans votre portefeuille. Suivez de près cette hydre qui compte autant de têtes qu’il y a de pays dans la zone euro. C’est elle qui pilote nos économies intégrées. C’est elle qui a décidé de relancer les exportations et l’inflation en pesant de tout son poids sur l’euro (super) ; c’est elle qui, comme le souhaitent les Etats, ne cesse d’abaisser ses taux directeurs et, par capillarité, ceux auxquels nos dirigeants (sur)endettés ont conclu marché avec les investisseurs institutionnels (mmouais...) ; c’est elle qui, par la même occasion, procède à ce qu’Etienne de Callataÿ appelle « l’euthanasie du rentier », en réduisant quasiment à zéro le rendement des placements à revenu fixe que sont les comptes bancaires, les obligations et les assurances vie (aïe). C’est énorme comme pouvoir. Et la Chine ? Ce pays qui vivait encore au Moyen-Âge il y a un demi-siècle est devenu aujourd’hui la 2e économie de la planète et il passera en tête tôt ou tard. Qui y fait la pluie et le beau temps ? Sa banque centrale, contrôlée de près (comme la banque centrale japonaise) par son gouvernement. C’est la Banque populaire de Chine qui pilote l’énorme mutation économique en cours dans ce pays, qui en a assez d’être l’usine du monde et entend céder aux sirènes hédonistes de la consommation. Pour que ce tour du monde soit complet, il faut s’intéresser à la Banque d’Angleterre. Comme les autres, elle est aux commandes. Ce n’est plus de l’économie de marché, c’est de l’économie technocratiquement dirigée. Dans le cockpit des grands pôles économiques mondiaux, seuls les pilotes savent où nous allons. Pas les passagers que nous sommes. Adieu, économie de marché. ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - novembre 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE Une réorganisation des rythmes scolaires ? En un siècle, les rythmes scolaires ont peu changé. Autrefois, les enfants arrêtaient l’école d’avril à septembre pour aider leurs parents dans les champs. Aujourd’hui, la société s’est profondément modifiée. Faut-il les revoir ? Le sujet fait débat. Bernard Hubien, Secrétaire général de l’UFAPEC (Associations de Parents de l'Enseignement Catholique) L’UFAPEC a mené une grande enquête autour des rythmes scolaires. Au niveau annuel, l’ensemble des acteurs que nous avons rencontrés se rejoignent autour de l’idée qu’il faut raccourcir les vacances d’été de deux semaines pour allonger les congés de Toussaint et de Carnaval à deux semaines. Une semaine de congé ne suffit pas pour se reposer vraiment. Le corps n’en profite pas immédiatement et ce n’est qu’à partir de la deuxième semaine que le bénéfice du repos se marque vraiment. Par ailleurs, l’hiver est plus difficile que le printemps. Ces congés de deux semaines devraient donc être principalement consacrés au repos, non à des travaux ni à de l’étude. En parallèle, les recherches sur les rythmes biologiques ne cessent de s’affiner. L’obligation de se rendre à l’école dans des horaires précis impose un rythme qui n’est pas nécessairement en phase avec l’horloge biologique. Un adolescent sur deux se plaint de manque de sommeil. S’il est communément admis que la vigilance des élèves est primordiale pour l’apprentissage, c’est quelque chose qui semble oublié lorsque l’on parle des rythmes scolaires. Dans l’idéal, les cours nécessitant une grande concentration devraient avoir lieu entre 10 et 12 h puis entre 16 et 19 h. Les activités plus sociales, sportives ou manuelles trouveraient une place plus adéquate avant 10 h ou entre 12 et 16 h. L’une de nos propositions est que l’école commence à la même heure mais se termine plus tard, par exemple à 17 h, avec un temps de midi plus long pour des activités qui échappent à l’encadrement classique des cours. Au-delà des avantages en termes d’apprentissage, cet horaire serait aussi plus en adéquation avec ceux des travailleurs. La réforme sera complexe, mais peut-être d’autant plus bénéfique aux acteurs de l’école. Tout dépend du curseur : ce à quoi on va accorder la priorité ! Au bien-être des enfants, à l’intérêt pédagogique, aux coûts éventuels de la réforme, au confort de l’habitude, aux priorités des acteurs économiques… ? 6 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Le débat sur le changement des rythmes scolaires existe depuis longtemps. Avec la création du Pacte pour un enseignement d’excellence, il a été remis au cœur de l’actualité. En effet, revoir les rythmes scolaires pourrait être l’un des leviers de la réussite pour tous les élèves. Nous ne sommes pas contre une réflexion sur le sujet, mais cette dernière doit s’inscrire dans un plan stratégique, dans un vrai « projet d’école ». À l’heure actuelle, les propositions qui sont faites, principalement en termes de réaménagement des horaires journaliers, se font au détriment des enseignants. En allongeant la journée de cours pour permettre d’autres activités et mieux s’adapter aux rythmes de travail des parents, c’est surtout la journée des enseignants qu’on allonge. Or, quand on sait que les enseignants travaillent déjà en moyenne 45 h par semaine (en comptant les préparations et les corrections), nous avons vraiment le sentiment que cette réforme se fait « sur leur dos ». Par ailleurs, ces nouveaux horaires sont-ils adaptés à tous les élèves, du fondamental jusqu’à la rhéto ? Un bambin de 3 ans a-t-il assez d’énergie pour rester à l’école aussi tard alors qu’il a peut-être l’occasion de rentrer à la maison ? Un ado de 15 ans a-t-il besoin d’être encadré jusque 17 h alors qu’il a souvent des devoirs à réaliser à domicile et dispose déjà d’une certaine autonomie ? Si réforme il y a, elle doit se faire de façon réfléchie et segmentée. Les nouveaux rythmes doivent être une situation win-win pour toutes les parties. La question des vacances est moins complexe. Cela pourrait, en tout cas, être mis en place plus facilement. Elèves, parents, enseignants… tout le monde a peut-être à y gagner. Il faut tout de même se poser la question de la rémunération des enseignants temporaires, qui est normalement assurée par le chômage durant l’été et dont deux semaines supplémentaires devraient alors être prises en charge par la Fédération Wallonie Bruxelles. Donnez-nous votre avis Gaëlle Hoogsteyn Laurence Mahieux, Secrétaire communautaire, CSC Enseignement
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La réforme fiscale régionale doit notamment favoriser l’achat immobilier par les Bruxellois ; mais les mesures se concentrent sur le marché secondaire, au détriment du bâti neuf. Réforme fiscale : menace ou opportunité ? Une réforme fiscale est toujours sensible pour un gouvernement. Parce qu’elle touche au portefeuille et à des grands principes, mais aussi parce qu’elle fait planer la menace d’effets secondaires que la projection budgétaire n’aurait pas anticipés. Lise Nakhlé, BECI À Bruxelles, tout le monde s’accorde à dire que des mesures vigoureuses doivent être prises pour dynamiser l’économie et l’emploi, et assurer aux Bruxellois une fiscalité plus juste. Celles proposées par le gouvernement bruxellois suscitent évidemment le débat : d’abord parce que l’on se questionne sur leur impact réel dans un contexte de concurrence fiscale (entre Régions, mais aussi entre communes), ensuite parce qu‘axées majoritairement sur la fiscalité immobilière, elles auront des conséquences pour le secteur économique. Dans la foulée de la 6e réforme de l’État, le champ d’action des Régions s’est considérablement élargi, permettant ou nécessitant une refonte du système fiscal à l’échelle régionale. En effet, qui dit « émancipation » dit également « autonomie » : en 2025, les régions devront subvenir seules à leur équilibre fiscal. Cette fin d’année 2015 nous a livré les premiers volets des mutations, et ce, fait rarissime, dans un timing plus ou moins coordonné entre fédéral et Région. Une réforme « mesurée » Pour le gouvernement bruxellois, les grandes lignes pourraient se résumer ainsi : simplifier la fiscalité régionale, la rendre plus équitable et plus favorable aux Bruxellois. Autrement dit, supprimer les petites taxes administrativement contraignantes et peu rentables (sur les ménages, additionnel d’agglomération sur l’IPP), favoriser l’acquisition d’un premier bien via un abattement sur les droits d’enregistrement jusqu’à 500.000 euros (avec pour corollaire la suppression du woonbonus), et renforcer la charge foncière pour une plus grande contribution des multipropriétaires non-résidents, via une augmentation des centimes additionnels d’agglo. Également en projet et sur le point d’aboutir : une diminution de la déductibilité (de 30 à 15 %) des chèques 8 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 services, une taxe supplémentaire sur les automates bancaires et un régime plus avantageux sur les droits de donation. Notons que nous sommes passés à côté de la péréquation cadastrale tant attendue par certains (et tant décriée par d’autres), tout en annonçant une « remise à jour progressive » du cadastre de 1975… Sans s’attaquer directement aux chantiers les plus délicats et les plus coûteux, les propositions du gouvernement « rectifient » et équilibrent, parfois à la marge. Mais une accumulation de mesures constitue-t-elle une réforme ? Il semblerait que la dimension économique ait quelque peu été retirée de l’équation… Pourquoi, par exemple, proposer une fiscalité à l’avantage du marché secondaire, au détriment du logement neuf (soumis au régime TVA et non aux droits d’enregistrement), pourtant plus durable et pourvoyeur d’emplois ? Dans un contexte de boom démographique, l’accroissement du parc immobilier neuf était l’un des objectifs du gouvernement ! Sans développer de nouveaux systèmes, des mesures spécifiques devraient être envisagées. Par exemple, une compensation basée sur la déductibilité fiscale d’une partie des frais pour une construction neuve ou une rénovation lourde. Une telle mesure privilégierait le recours à des entrepreneurs agréés, produisant des factures ; elle favoriserait des projets cohérents de rénovation et maintiendrait l’attractivité du logement neuf. L’augmentation des centimes additionnels d’agglo à hauteur de 989 (actuellement 589) vise un report de la charge sur la fiscalité immobilière, et donc sur les propriétaires. Ne risque-t-elle pas de se répercuter sur les loyers ? Dans le cas des immeubles à vocation économique, cette augmentation impactera le propriétaire, voire directement le locataire, sans qu’aucune mesure de compensation ne soit évoquée. THINK TANK Un cadre fiscal global Un autre sujet inquiète : quelle sera l’attitude des communes, elles-mêmes souveraines dans la perception des centimes additionnels communaux et d’une série d’autres taxes ? Les communes connaissent déjà des situations financières déficitaires et la tentation de faire usage de leur autonomie fiscale, au risque d’annihiler la réforme régionale, devrait mobiliser l’attention. C’est pourquoi un « pacte fiscal » effectif, accompagné de moyens financiers pour répondre aux besoins des communes (fonds de compensation) et d’une réelle harmonisation des différentes taxes communales, doit voir le jour. Rappelons que, parmi les taxes compromettant la viabilité économique des entreprises, la taxe sur les espaces de bureaux est payée pas moins de trois fois : à la Région, à la commune et encore une fois par le biais du précompte immobilier… Il revient donc à la Région de créer un cadre fiscal global. Si ce dernier peut légitimement encourager l‘acquisition, ce ne peut être au détriment du logement neuf. Si une diminution de la pression fiscale sur les ménages est plus qu’appréciée, elle doit également avoir un pendant pour les commerçants et les indépendants, qui verront leurs charges augmenter sans compensation. Enfin, la Région doit s’assurer que les 19 communes reconnaissent, soutiennent et respectent les mesures fiscales. ● Guy Vanhengel : « Pas une réforme superficielle » La réforme fiscale implique de nombreux acteurs. Nous avons interrogé Guy Vanhengel, Ministre des finances, du budget et des relations extérieures du Gouvernement bruxellois s’y sont ajoutés en 2014. Nous sommes maintenant à plus de 27 millions par an et l’accord de gouvernement prévoit d’autres augmentations. Le Ministre-Président, en charge des administrations locales, y travaille. Des négociations avec les communes s’annoncent. En ce qui concerne l’harmonisation, nous régionaliserons en 2016 les taxes sur les antennes relais et les hôtels. Nous réformerons aussi le fonds de compensation en fonction de ces taxes destinées aux communes. Elles devront s’entendre entre elles. Comment l’administration fiscale de la RBC se prépare-t-elle aux nouvelles compétences ? Bruxelles Fiscalité emploie une centaine de perBruxelles Métropole : Quel sera l’impact positif des mesures proposées sur l’emploi et l’économie ? Guy Vanhengel : Les Bruxellois sont les plus taxés des Belges. Une réduction d’impôt augmente leur pouvoir d’achat et stimule l’économie et le commerce. La Région a peu de leviers fiscaux pour stimuler l’économie, à part le précompte immobilier, que nous supprimons sur le matériel et l’outillage. L’impôt des sociétés, la TVA etc. relèvent du fédéral. Nous pouvons faciliter la transmission des entreprises en allégeant les droits de donation et de succession ; c’est prévu pour 2017. En matière d’emploi, nous allons dégager de nouveaux moyens pour le contrat d’intégration. Ce système – ainsi que la Garantie Jeunes que nous maintenons – vise à intégrer plus rapidement les jeunes Bruxellois au marché de l’emploi. Y a-t-il des pourparlers avec les communes en vue de l’exécution d’un pacte fiscal ? Il existe un pacte fiscal depuis 2007. Les communes recevaient alors 15 millions d’euros par an. Dix autres millions sonnes. Ce nombre doublera à terme. Hélas, les recrutements durent facilement un an, dans le secteur public. Le gouvernement vient donc d’autoriser le recours à de l’assistance et de la consultance externes, surtout dans les domaines informatique et juridique. Les compétences de Bruxelles Fiscalité s’étoffent : reprise de la perception fédérale du précompte immobilier (2017), soutien aux communes, reprise des taxes de roulage et de mise en circulation (2019). Pourquoi privilégier le marché secondaire par rapport au bâti neuf ? Il y a beaucoup d’isolés et de jeunes couples à Bruxelles. Ils ne cherchent habituellement pas des bâtiments neufs. La réforme veut les inciter à acheter un logement à Bruxelles et y rester vivre. Nous sommes une ville qui crée la classe moyenne mais, trop souvent, cette population achète hors Bruxelles pour des raisons fiscales. C’est ce que nous voulons éviter. Annick Claus BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 9
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THINK TANK TRIBUNE La politique bruxelloise, vue de l’opposition Voilà bientôt 18 mois que le gouvernement Vervoort II a prêté serment. L’heure est à un premier bilan de la politique régionale, pour lequel nous avons donné la parole aux chefs de file de l’opposition au Parlement bruxellois, MR, Écolo et N-VA. Adrien Dewez et Annick Claus Vincent De Wolf (MR) : « Le tax shift bruxellois est une occasion manquée » Le gouvernement a entamé une série de réformes fiscales. Comment les jugez-vous ? Nous sentons clairement la patte libérale dans le tax shift bruxellois et c'est positif, notamment pour deux mesures que nous soutenons depuis longtemps : la suppression de la taxe régionale de 89 euros et celle de l'agglo. Sur la fiscalité immobilière, la fin du bonus logement et l'augmentation de l'abattement à 175.000 euros vont pousser à l'achat de maisons anciennes ; le bâti neuf deviendra inabordable. De plus, ce changement n'est intéressant qu'au début : à l'achat, il permet une économie de 12 ou 13.000 euros. Mais cette somme ne compense pas les 30.000 euros que l’on gagnait auparavant en déductibilité fiscale sur un emprunt de 20 ans. Au final, le Bruxellois perd grosso modo 20.000 euros sur 20 ans… Ce tax shift était l'occasion de repenser la fiscalité dans son ensemble, en matière de bâtiments neufs, de droits de succession et d’entreprises... C'est une occasion manquée. En matière de mobilité, le métro va être prolongé vers le nord. Une bonne chose ? Il y a des villes où l'automatisation du métro existe depuis trente ans. Cette technologie permet de doubler la capacité de transport des voyageurs. Ici, le projet a été postposé ; il coûte trop cher apparemment. Nous proposons depuis longtemps que la STIB élargisse ses sources de financement, notamment via les partenariats public-privé ou avec des solutions inventives, telles qu’une mobilisation de l'épargne des Bruxellois. Et rien ne se passe. Vous savez, aujourd'hui, des morceaux de plafond tombent des tunnels, comme au Léopold II ou à Rogier… Nous pouvons résumer l'action du ministre de la mobilité en un exemple : jusqu'à présent, Pascal Smet n'a déposé aucun projet d'ordonnance en plus d'un an. Rien. Comment évaluez-vous la politique de l'emploi ? Il est vrai qu’on observe une baisse du chômage, mais ce n'est pas le fait du gouvernement. Il s'agit d'une tendance conjoncturelle qui se manifeste dans toute la Belgique. À Bruxelles, la situation demeure catastrophique : 102.000 chômeurs et un tiers de la population sous le seuil de pauvreté. Quand le gouvernement dit qu'il a affecté 500 millions d'euros à l'emploi, c'est vrai et faux à 10 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Vincent De Wolf la fois. Il s'agit principalement des transferts de compétences héritées de la réforme de l'État et des moyens qui arrivent avec elle. L’augmentation réelle des moyens est plutôt de l'ordre de 4 %. Le problème réside dans les qualifications des jeunes. Nous, nous proposons d'axer la politique de l'emploi sur trois priorités : l'apprentissage linguistique obligatoire pour tous les chômeurs (avec des cours adaptés au niveau de chacun), la formation et un coaching individualisé. Sur ce dernier point, nous n'inventons rien. La formule existe notamment en Allemagne, où elle fonctionne très bien. Le gouvernement va créer une nouvelle agence pour le tourisme. Oui, mais le tourisme, c'est principalement le secteur privé qui s’en occupe ! Aujourd'hui, Bruxelles totalise 7 millions de nuitées en un an, soit une augmentation de 40 % sur quatre ans. L'horeca et la culture sont importants dans le secteur touristique, qui peut engager et former des jeunes sans qualification. La nouvelle agence hébergera finalement un comité stratégique composé de représentants de ces secteurs, mais qui ne pourra rendre d’avis contraignant pour le conseil d'administration que si cet avis est unanime ! Nous ne comprenons pas cette décision ; on ne réussit une politique touristique qu'avec le secteur privé. Enfin, on n’entend plus parler du Plan Canal… Beaucoup de temps perdu et beaucoup d'erreurs. Avec ce plan, on a eu droit à de grandes déclarations, une présentation au Mipim, de grandes dépenses et puis… plus rien ! Selon nous, le canal est le poumon économique de la capitale. Il faut parvenir à une mixité entre logements et industries. Évitons la politique qui crée des ghettos. De l’eau pure ? Nous nous y engageons. La consommation journalière d’eau de 50 000 passagers et des 350 avions qui atterrissent à Brussels Airport nous confronte à une énorme quantité d’eaux usées. Mais parce que chaque goutte compte pour la nature, ces eaux usées sont traitées dans notre propre station d’épuration.
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THINK TANK L'un des grands changements du tax shift concerne la fiscalité immobilière. Votre évaluation ? Nous trouvons que le dossier évolue dans la bonne direction ; il fallait de toute façon retravailler le bonus logement. Dans le budget régional, la moitié du bonus partait vers les deux déciles les plus élevés : une population qui n'en a pas forcément besoin. Le nouveau système est, par contre, linéaire. Nous aurions préféré une vision plus ciblée, pour inciter les classes moyennes à rester dans la capitale. Nous ne comprenons pas que, dans les deux autres Régions, il n'y a eu que deux mois entre la décision et l'application de la fin du bonus. Ici, on nous l'annonce pour 2017. Nous risquons clairement une surchauffe des prix immobiliers, et particulièrement pour les petites et moyennes habitations. Zoé Genot Zoé Genot (Écolo) : « Le drame de ce gouvernement, c'est qu'il ne fait rien ! » Comment jugez-vous l'action du gouvernement bruxellois ? Le plus grand drame de ce gouvernement, c'est qu'il ne fait rien ! Je vous donne un exemple : au Parlement wallon, Écolo reçoit de nombreux textes consistants à étudier, tandis qu'à Bruxelles nous ne recevons presque pas de projets d'ordonnance. On vote des textes anodins. Il y a très peu de grandes décisions. Quand j'étais au gouvernement fédéral, nous recevions beaucoup de textes techniques et intéressants, nous mobilisions des experts pour rendre un avis. Ici, il faut se battre pour avoir du travail ! Bruxelles se débat avec un taux de chômage élevé. Que pensez-vous des mesures prises par le gouvernement ? Au niveau du discours, le gouvernement en parle et nous trouvons que les choses vont dans la bonne direction. Des moyens sont dégagés, il y a une volonté de renforcer l'accompagnement et nous voyons que le chômage baisse, même s’il est difficile de savoir si c'est conjoncturel ou lié aux actions du gouvernement. Ceci dit, même si le gouvernement se congratule beaucoup, les retours que j'ai des jeunes à Saint-Josse sont très différents de ce que j'entends au Parlement. Lorsqu'ils s’adressent aux structures, on leur dit « Nous n'avons rien pour vous » ou « Pourquoi revenez-vous ? ». La collaboration avec Actiris et Bruxelles Formation est renforcée, ce qui est une bonne chose. Maintenant, avec les moyens qui ont été investis, il nous faut des résultats. 12 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Question mobilité, le gouvernement veut étendre le métro vers le nord, aménager 80 km de pistes cyclables... Nous soutenons des alternatives sérieuses à la voiture, mais demander aux personnes de prendre un bus englué dans le trafic n'a aucun sens. L'idée actuelle est de construire un métro vers le nord très profondément enfoui. Des travaux coûteux, qui ne sont pas forcément la meilleure alternative. Pourquoi ne pas utiliser les lignes bruxelloises de la SNCB ? Il existe aussi des solutions de site propre pour trams avec un contrôle des feux de signalisation. Nous sommes également partisans de créer plus de sites propres pour les bus, mais nous voyons que le budget d'Avanti, la cellule de la STIB spécialisée dans ce type d'aménagement, a été réduit de 6 millions… À Bruxelles, tout fonctionne sans objectif. La capitale reçoit un refinancement et le gouvernement préfère saupoudrer le budget pour faire plaisir à tout le monde. Annoncé en grandes pompes, le Plan Canal semble au point mort. Rudi Vervoort ne parle plus du Plan Canal. On a créé un nouvel OIP, la SAF ; on sait qui sera à la tête de l'institution avant même qu'elle ne soit créée ! En France, il existe de petites structures non politisées, composées de spécialistes, avec des objectifs clairs ; elles donnent de beaux résultats. En Belgique, on voit trop grand, on engage un architecte mais sans définir d'objectif. Selon moi, ce qui cloche, c'est la maîtrise d'ouvrage : un architecte doit recevoir des instructions, un plan de travail clair, etc. À Bruxelles, tout fonctionne sans objectif. La capitale reçoit un refinancement suite à la réforme de l'État et le gouvernement préfère saupoudrer le budget pour faire plaisir à tout le monde. THINK TANK Johan Van den Driessche (N-VA) : « Les budgets ne cessent de gonfler, mais nous ne voyons pas d’amélioration » Bruxelles Métropole : Quel regard la N-VA porte-t-elle sur l’actuel gouvernement régional bruxellois, plus d’un an après sa mise en place ? Dans l’accord de gouvernement, on peut lire cette phrase : « Plus que jamais, Bruxelles se trouve à la croisée des chemins ». C’est toujours le cas, puisqu’on n’a pas fait le moindre pas en avant. La gestion pèche par laxisme. Il existe à présent la possibilité de sanctionner en matière de chômage, mais on ne l’applique pas. Il faut veiller à ce que les jobs disponibles trouvent preneur. S’il faut la connaissance des langues, obligez les chercheurs d’emploi à suivre des formations linguistiques, précisément. On ne veut pas se montrer trop sévère, on ne veut pas pénaliser, mais parfois, il n’y a que la peur qui fonctionne. N’est-il d’ailleurs pas possible de fusionner les six zones de police pour améliorer considérablement la coordination de la sécurité ? Ne peut-on pas rassembler les structures de management plutôt que de créer une nouvelle structure qui supervise le tout ? Il est d’ailleurs grand temps de remédier aux innombrables structures dans notre région. De la cinquantaine d’organes politiques en Région bruxelloise, un tiers fonctionne, un tiers ne fonctionne pas et le troisième tiers fonctionne à contre-courant. Tout cela coûte énormément d’argent. Vous vous offusquez régulièrement des aspects financiers ? Le budget est en équilibre et c’est très bien, mais Bruxelles n’a aucun mérite. Le gouvernement fédéral, les communes et les autres Régions doivent se serrer la ceinture, mais Bruxelles voit ses dotations majorées. Ce confort financier conduit à un manque d’efficacité et des dépenses inutiles. Le garage Citroën est une icône architecturale, c’est vrai, mais il n’est pas adapté à une conversion en musée. Et puis, le nouveau stade de football : faut-il vraiment que la région y contribue ? Les cabinets ministériels coûteront 17 % de plus, soit environ 3 millions d’euros supplémentaires par an... Enfin, un dernier exemple : les anciens ministres peuvent employer deux collaborateurs pendant cinq ans. Ramener ce modèle à sa version flamande – un collaborateur pendant deux ans – permettrait d’économiser 4 millions d’euros en une seule législature. On s’est beaucoup agité autour du virage fiscal. Qu’en pensez-vous ? On veut freiner l’exode des Bruxellois et garder les classes moyennes sur place. Fort bien ! Sauf que dans la pratique, on ne constate pas grand-chose. Il faut davantage d’efforts, par exemple pour améliorer la sécurité et la propreté. Les budgets ne cessent de gonfler, mais nous ne voyons pas d’amélioration. Les mesures proposées sont insuffisantes ; le virage fiscal en est une belle illustration. On veut supprimer le bonus logement et le Johan Van den Driessche compenser par une baisse des droits d’enregistrement. Cela se tient, sur le plan budgétaire, mais les ménages à deux revenus contribuent donc davantage, puisqu’ils profitent actuellement à deux du bonus logement. Il n’y a plus d’avantage à faire construire ou à acheter une habitation neuve, sur laquelle il faut payer la TVA, mais pas de droits d’enregistrement. On veut également diminuer l’impôt des personnes physiques et le compenser par une majoration du précompte immobilier. Les entreprises qui créent de l’emploi sont dupées dans cette affaire. Quelle est votre proposition pour Bruxelles, notamment en ce qui concerne l’économie et les entreprises ? Supprimons les impôts qui freinent les entreprises. Je pense à l’impôt sur le personnel, à l’impôt sur la force motrice ou encore aux taxes que de nombreuses communes prélèvent sur les pylônes de relais GSM. L’organisme suisse BAK Basel Economics situe Bruxelles tout en bas du classement numérique européen ! Il y a des problèmes de couverture de mobilophonie à Bruxelles ? Que l’on permette aux entreprises télécoms d’y investir ! En matière de formation, il n’y a pas que la connaissance des langues qui pose problème : bien des gens ne disposent même pas des compétences essentielles. Il est urgent que l’enseignement francophone travaille à améliorer sa qualité. Cela pourrait se faire en définissant des objectifs finaux détaillés et en responsabilisant davantage le directeur, notamment en termes de recrutement. Et pour terminer, sachez que nous voulons maintenir l’aéroport dans sa fonction de pourvoyeur d’emplois. Cela n’affecte toutefois en rien la nécessité d’une législation pour réglementer les vols de jour et de nuit et mettre un terme à l’incertitude en la matière. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 13
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THINK TANK La voix des entrepreneurs bruxellois Que pensent les entrepreneurs bruxellois des politiques régionales et fédérales ? Quelles sont leurs attentes et leurs priorités ? C’est l’objet du « baromètre politique » que BECI réalise à intervalles réguliers. Résultats du dernier sondage, réalisé au mois de novembre1 . Emmanuel Robert 1. Confiance stable pour le gouvernement fédéral, en berne au régional Dix-huit mois après les « super-élections » de mai 2014, on est frappé par la divergence dans le degré de confiance accordé aux gouvernements fédéral et régional. Tandis qu’à l’échelon fédéral, confiance et défiance s’équilibrent autour des 40 % (chiffres stables par rapport à juin), le gouvernement bruxellois voit sa cote de confiance plafonner à 20 % (en baisse de 1,3 point). Quel est votre degré de confiance visà-vis du gouvernement bruxellois ? 0% 4% 16% 20% 38% 30% 39% 25% 19% 9% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant Quel est notre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement fédéral ? 2. Tax shift : aller plus loin L’allègement des charges patronales a été amorcé par le « tax shift » : cette demande est logiquement en recul dans notre sondage… Mais elle reste malgré tout en tête, à 37 % ! D’autres priorités prennent de l’ampleur : réduction de l’IPP, de la taxation sur les bénéfices, incitants à l’investissement et à l’embauche… Quelles mesures pensez-vous utiles à prendre pour les différents niveaux de pouvoir ? Allègement des charges sociales patronales Réduction de l'impôt aux personnes physiques 60% Incitants fiscaux à l'embauche 50% Réduction des taux de taxation sur les bénéfices des sociétés 40% Incitants fiscaux à l'investissement 30% Autres 20% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 10% Juin 2015 Novembre 2015 0% Mars 2012 Mars 2013 Nov. 2013 Nov. 2014 Juin 2015 Nov. 2015 3. Délocalisation : non, ou alors en Flandre De sondage en sondage, les chiffres restent assez stables : les entrepreneurs bruxellois, dans leur majorité (58 %) ne veulent pas quitter la Région. Mais s’ils envisagent de déménager, c’est à l’étranger (16 %) ou vers la Flandre (10 %), qui a plus que jamais la cote. Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? Oui, dans la RBC 70% Oui, en Wallonie Oui, en Flandre Oui, hors de la Belgique Non 1 Sondage réalisé entre le 16 et le 30 novembre 2015, soit au lendemain des attentats de Paris et pendant la période d’alerte « niveau 4 » à Bruxelles, ce qui a pu influencer les réponses à certaines questions. 14 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 THINK TANK Quels sont les trois thèmes à traiter en priorité par le gouvernement bruxellois ? Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communales Simplification des procédures administratives Aide à l'investissement Sécurité Soutien à l'emploi Conseil aux candidats entrepreneurs Image de Bruxelles comme centre d'affaires Propreté Promotion des formations qualifiantes Rénovation urbaine Recherche scientifique Autres 0% 10% 4. Mobilité : ça coince toujours ! Quoi, encore la mobilité ? Eh oui, toujours la mobilité ! Selon notre sondage, la perception de la mobilité par les entrepreneurs bruxellois s’est encore dégradée (de 3 points par rapport à juin). Certes, la perception, ce n’est pas forcément la réalité. Au dernier classement Inrix, Bruxelles circulerait même un petit peu mieux. Notre ville ne serait plus la plus embouteillée d’Europe (Londres est passée devant). N’empêche : il n’y pas de quoi se flatter de notre 2ème place. Et puis, chacun sait que la perception est la seule chose qui compte vraiment. Or, justement… Notre baromètre indique aussi un retournement d’opinion à l’égard du piétonnier bruxellois, avec un effondrement des avis favorables et une majorité désormais hostile (à 50,3 %). Question de communication ? L’idée d’un péage urbain, quant à elle, reste clivante : « intéressante » pour 33 % de nos sondés, elle est jugée « inacceptable » par 45 % d’autres. 60 Quel est votre avis sur le piétonnier sur centre-ville ? 50 Juillet 2015 Novembre 2015 70% 20% 30% 40% 50% Novembre 2015 Juin 2015 Novembre 2014 Novembre 2013 60% La mobilité dans et autour de Bruxelles s'est-elle améliorée en 2015 par rapport à 2014 ? 3% 7% 28% Non, la situation est restée stable Non, la situation a empiré Sans avis La création d'un péage urbain ou d'une taxation au kilomètre est : Une idée intéressante 40 22% 33% 30 20 45% 10 0 Favorable Neutre Défavorable Mieux informer les employeurs sur les opportunités de la diversité La discrimination n'est pas un thème qui nous intéresse Imposer dans les entreprises les chartes diversités Mieux informer les employeurs sur les interdictions Imposer des quotas Notre entreprise s'intéresse à cette question et souhaiterait être mieux informée pour agir dans ce domaine Autre 0% 10% 20% 30% Nov. 2013 40% Nov. 2014 50% Juil 2015 60% Nov. 2015 15 5. Diversité : l’indifférence gagne Interrogés sur la lutte contre les discriminations, les entrepreneurs continuent à privilégier l’information « sur les opportunités de la diversité » (à 32,8 %). Mais ce résultat baisse régulièrement au fil de nos sondages depuis deux ans, tandis que le désintérêt pour la « thématique diversité » augmente en parallèle. Le résultat a de quoi interpeller, mais il est bien là. Faut-il changer d’approche ? Les commentaires des sondés pointent surtout vers l’enseignement et la formation. Une diée inacceptable Je ne sais pas Oui, la situation s'est améliorée
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THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT La concertation sociale Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. La concertation sociale s’est toujours déroulée en Belgique à plusieurs niveaux (fédéral, Régions, secteurs, entreprises…), mais son aspect régional, renforcé par la réforme de l’État, s'affirme avec une vigueur nouvelle. Certes, une bonne part des matières concernées reste inscrite dans le cadre fédéral : les règles relevant du droit individuel et collectif du travail, en ce compris le bien-être au travail, et les règles relevant de la sécurité sociale, de même que les dispositifs de concertation sociale et la politique salariale, l’index, l’âge de la retraite... Ainsi, les interlocuteurs sociaux, au sein du fameux « Groupe des 10 », continueront à négocier entre eux pour tenter de conclure un accord interprofessionnel (AIP) bisannuel, valable pour tout le Royaume. Mais pour le reste, les changements sont plutôt importants. Le marché de l'emploi De nombreux aspects liés au travail et au marché de l'emploi ont été régionalisés : groupes-cibles, activation des demandeurs d'emploi, titres-services, dispositifs de formation, congé-éducation payé, etc. Cette réalité a été anticipée par les représentants patronaux, avec la création dès 2012 de la Concertation des employeurs interprofessionnels (CEI), qui regroupe la représentation fédérale (FEB) ainsi que d’autres organisations représentatives dans les Régions, dont BECI à Bruxelles. Santé, aide aux personnes, familles Au niveau régional proprement dit, Bruxelles disposait déjà de forums de concertation : le Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale (CESRBC), le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES) et, pour les matières communautaires, le CBCES « élargi ». Autant d’instance qui se voient accorder un rôle grandissant. C’est là que se discuteront, pour des budgets nettement plus importants, de nouvelles compétences en lien avec la politique de la santé, l'aide aux personnes et les prestations (allocations) familiales. Exemple ? Le gouvernement bruxellois planche sur la création d'un organisme d'intérêt public (OIP) unique, chargé de la gestion des matières de santé, d'aide aux personnes et d'allocations familiales. Cet organisme (Iriscare) sera géré de façon paritaire – employeurs et travailleurs – avec également la voix consultative des organismes assureurs. Avec le transfert de ces compétences, c'est un pan énorme de la vie des Bruxellois qui tombe sous la coupe de la concertation sociale régionale ! Conclusion La 6e réforme de l'État amène les interlocuteurs sociaux régionaux à prendre beaucoup plus de décisions et de responsabilités communes – à l’échelon bruxellois, ils se retrouvent également au sein d’un nouveau « Groupe des 6 », calqué sur le « Groupe des 10 » fédéral. Ce qui est vrai à l'échelon national l'est aussi au niveau régional : pour préserver au mieux leurs intérêts, ces interlocuteurs sociaux devront s'entendre. Inévitablement, la confrontation à des défis proprement régionaux est de nature à rapprocher les points de vue. 16 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 L’avis de BECI • La 6e réforme de l’État renforce notablement le rôle de BECI, comme organisation patronale de référence pour les entreprises actives à Bruxelles. • Pour exercer ce rôle, il convient que BECI (ainsi que les autres interlocuteurs sociaux) soit reconnu comme acteur spécifique de premier plan, actif dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des projets. • BECI souhaite une gestion intégrée des matières transférées à Bruxelles, ainsi qu’une gestion paritaire des OIP, afin de préserver le caractère particulier de ces matières et optimiser leur mise en œuvre au travers d’une programmation budgétaire consolidée. • À cette fin, BECI a demandé l’installation d’un Comité de gestion globale, composé de représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs bruxellois. • BECI réaffirme le triple objectif de son plan stratégique : faire de Bruxelles la région la plus riche d’Europe en PIB/habitant ; ramener son taux de chômage à moins de 10 % ; en faire une région reconnue pour sa mobilité, sa sécurité, sa fiscalité, la qualité de son environnement et sa paix sociale. réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 14 Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be
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INTERNATIONAL Plus d’excuses pour ne pas exporter ! ENTERPRISE EUROPE NETWORK Selon une étude européenne, seules 13 % des PME basées dans l’UE sont actives sur les marchés extérieurs. Or, 90 % de la croissance économique mondiale sera générée hors de l’UE dans les cinq prochaines années. Et parmi ces marchés extérieurs, les pays émergents devraient représenter 60 % du PIB mondial d’ici 2030. Pas encore convaincu d’exporter ? Les programmes européens vous mettent le pied à l’étrier ! Emmanuel Robert T rop compliqué pour une PME de franchir les frontières européennes ? Il faut s’informer, c’est vrai. Étudier les marchés, prendre des contacts commerciaux, se renseigner sur les réglementations, les autorisations, les taxes, les tarifs préférentiels, les barrières non-tarifaires, les droits de propriété intellectuelle… Une « montagne » qui a de quoi effrayer plus d’un chef d’entreprise. Et pourtant, exporter – surtout, exporter loin – devient une nécessité. Il faut se rendre à cette évidence : la croissance économique se fera, dans les prochaines années, hors des frontières de l’Union Européenne. Reportez-vous aux trois chiffres cités en introduction de cet article… Soucieuse de la compétitivité internationale de ses PME, l’UE a donc développé au fil des ans de multiples outils et programmes destinés à les aider face aux défis de l’exportation. Le réseau Enterprise Europe Network, aujourd’hui déployé dans 63 pays, en est à la fois l’exemple et le point d’accès. BECI - Chambre de Commerce, en partenariat avec Impulse, est son relais à Bruxelles. Des outils en ligne et gratuits Brièvement, on rappellera l’existence de la Partnership Opportunities Database – l’une des plus grandes banques de données commerciales au monde, avec plus de 20.000 profils –, ainsi que l’organisation de nombreux événements internationaux de « matchmaking » et de missions économiques (« Missions for Growth »). Ces instruments sont déjà bien connus de nos lecteurs. Moins connus peut-être, les « Business Cooperation Centres », développés en collaboration avec Eurochambres, sont les points de contact EEN dans plusieurs pays hors UE. Ils informent les entreprises européennes sur des marchés régionaux, identifient des partenaires potentiels et organisent des rencontres : EBTC (sur le marché des cleantechs en Inde), EABC (Thaïlande), EIBN (Indonésie)… La Commission européenne soutient également différents helpdesks voués aux droits propriété intellectuelle (protection des marques et des brevets) en Asie du Sud-Est, en Chine et en Amérique latine. D’autres offrent un support pour l’accès au marché local, comme l’EU SME Centre China. Elle finance aussi le programme ELAN, voué au transfert de connaissances et de technologies vers l’Amérique latine. 18 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Autre outil européen, très utile et trop peu connu, la Market Access Database (MADB) offre en ligne une information sur les marchés d’exportation : tarifs douaniers appliqués, formalités et documentation d’importation, statistiques commerciales… La MADB comprend aussi un registre des plaintes ouvert aux exportateurs et investisseurs de l’UE sur les barrières au commerce. En sens opposé, l’UE a également mis en place un helpdesk pour les importateurs européens et exportateurs non européens (EU Export Helpdesk : la dénomination est une question de point de vue). On y trouve de l’information sur les conditions d’importation dans l’UE, les tarifs douaniers, les réductions tarifaires et, là encore, des chiffres et des statistiques commerciales. La plupart de ces instruments, spécifiquement conçus pour les PME, sont accessibles en ligne et gratuits. Comme le dit Martin Pilser (DG Commerce à la Commission européenne), « Les PME n’ont plus d’excuses pour ne pas exporter ! ». ● Pour en savoir plus Market access database : http://madb.europa.eu EU Export Helpdesk : http://exporthelp.europa.eu Partnership Opportunities Database et calendrier des événements EEN : www.brusselsnetwork.be Info: Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be Le prix Rise prépare les jeunes entreprises à toucher les étoiles Le prix Rise – Innovative Starters soutient fi nancièrement le développement des jeunes entreprises à haut potentiel technologique de la Région de Bruxelles-Capitale présentant les meilleurs plans stratégiques d’innovation (PSI). Au cours des 5 dernières années, près de 50 candidats ont introduit un dossier et 12 lauréats ont pu bénéfi cier d’un fi nancement représentant 4,8 millions d’euros au total. Ce 5e anniversaire est le moment idéal pour faire le bilan. L’ appel à projets Rise, programme mis en œuvre par Innoviris, l’Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, vise à soutenir fi nancièrement et à mettre en lumière les jeunes entreprises bruxelloises les plus innovantes de l’année. Concrètement, cette action vise à récompenser la meilleure entreprise technologique, via l’octroi d’un subside pouvant atteindre jusqu’à 500.000 € des dépenses liées à la mise en œuvre de son PSI. Rise, à l’écoute des start-ups En 5 ans, le prix Rise est devenu la rampe de lancement des fl eurons technologiques bruxellois de demain. A l’origine, il a été créé en vue d’encourager l’innovation au sein des jeunes entreprises à haut potentiel technologique de la Région. Innoviris est parti du constat de base suivant : les start-ups technologiques font face à des coûts de mise en route opérationnelle généralement élevés, et la commercialisation des solutions est de ce fait différée dans le temps ; cela crée un trou de fi nancement d’autant plus important pour les entreprises ayant un besoin crucial en R&D dès leur démarrage. François Billen, Economic Advisor chez Innoviris et responsable de l’action Rise souligne le fait que « Rise est une approche intéressante en vue de combler ce trou. La mise en compétition des startups candidates assure par ailleurs un réel challenge, et induit de facto une recherche de l’excellence et une optimisation des besoins humains et fi nanciers dans le chef des candidats, d’ailleurs évalués sur la pertinence technologique et fi nancière de leurs choix stratégiques à court ou moyen terme ». Une région consciente du potentiel existant En 5 ans, les retombées du prix Rise se font directement ressentir sur la Région. En effet, les 12 entreprises fi nancées emploient aujourd’hui près 300 personnes. De plus, 40 emplois temps plein ont directement été fi nancés pour la réalisation des PSI. La Secrétaire d’Etat en charge de la Recherche Scientifi que, Fadila Laanan est consciente de l’importance de cette action, « Grâce au prix Rise et à l’ensemble de nos aides à l’innovation, nous voulons faire émerger, aujourd’hui, l’entrepreneuriat et l’innovation qui contribueront, demain, à la croissance et à la compétitivité de notre Ville-Région ». UN SOUTIEN À TOUTE ÉPREUVE Innoviris, via cette action, souhaite accompagner les entreprises dans leur croissance, créer et maintenir des compétences techniques de pointe et assurer une valorisation signifi cative en Région de Bruxelles-Capitale, notamment en termes d’emploi. Pour ce faire, il est important qu’Innoviris offre son expertise tout au long du développement du projet : le suivi de la mise en œuvre des PSI assure une guidance optimale et permet de réorienter le cas échéant, par le biais de l’expertise des membres du jury, les stratégies d’entreprise en temps réel. La confrontation à ces experts et la présentation de résultats intermédiaires est particulièrement appréciée des lauréats. Issus de secteurs divers les lauréats du prix Rise sont conscients de l’impact que l’action a directement sur leur évolution. Guillaume Wegria, fondateur de Fyteko, évoque sa collaboration avec Innoviris « Notre start-up de 3 personnes a eu la chance d’être lauréate du prix Rise 2014. Grâce à cela, nous avons à présent les moyens de nous concentrer sur la fi nalisation de la R&D et le démarrage de la commercialisation d’un nouveau produit biostiumulant. En continuant à innover de la sorte, nous visons à créer une valeur ajoutée concrète et plusieurs emplois en biotechnologie au sein de la Région de Bruxelles-Capitale d’ici 2020 ». Pour Real Impact Analytics, le prix Rise a également été d’une grande utilité. Selon Gautier Krings, Directeur R&D, « Au travers du prix Rise remporté en 2014, Innoviris nous apporte un soutien fi nancier mais également un regard critique sur nos projets qui nous aide à avancer. De plus, 30 emplois techniques ont été créés à Bruxelles. Cela nous permet de devenir une entreprise qui compte dans le secteur technologique bruxellois ». Les trois nouveaux lauréats du prix Rise seront révélés lors d’un évènement organisé le 26 janvier 2016 à The Hotel Bruxelles. La Secrétaire d’Etat Fadila Laanan sera présente afi n de célébrer les 5 ans de l’action. Plus d’informations sur: www.innoviris.brussels
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BLOODY LOUIS BRUSSELS GUEST DJ’S DJ GRACE DAVE LAMBERT 28 JAN 2016 10PM SUBSCRIBE NOW ON MERIT La crème de la crème des entreprises bruxelloises Bruxelles riche ? Oui. Bruxelles dont les (grandes) entreprises ne paient pas d’impôts ? Non. Même à l’endroit des amateurs de discours sans nuances, il faut corriger le tir. Bruxelles est la riche capitale d’un pays riche, et les entreprises bruxelloises paient des impôts. Beaucoup d’impôts. Descendons d’un étage et voyons de plus près à quoi ressemble le tissu économique bruxellois. Le problème pour ceux qui aiment que les choses soient précises, c’est qu’elles... ne le sont pas. Bruxelles est une « Région à part entière » de 19 communes, dont seule Bruxelles-Ville est la capitale du pays. Quant à la capitale de l’Europe : Bruxelles n’est que le siège des (principales) institutions européennes. Bruxelles ne peut vivre sans son hinterland, la fameuse Région métropolitaine. En gros, les deux Brabant – mais c’est une notion purement économique. Capitale, Région, commune(s), hinterland… tout cela forme une belle soupe julienne dont ni vous, ni moi, ni surtout les statisticiens ne parviennent à identifier les composantes. Ce n’est pas très grave. Bruxelles va donc apparaître dans ce classement comme étant moins riche qu’elle ne l’est réellement (c’est le poumon de la Belgique et seuls ceux qui sont de mauvaise foi le nient), mais en même temps... plus riche grâce à ce que l’on appelle l’effet de siège. Une entreprise qui travaille dans tout le pays mais dont le siège est à Bruxelles est considérée comme bruxelloise. Et inversement, mais là l’effet est nettement moindre. La deuxième édition de ce Top 100 de BECI se fonde, comme la précédente, sur les données issues de la Centrale des bilans de la Banque nationale. Attention, si en principe toutes les entreprises actives en Belgique y apparaissent, il y a quelques exceptions. Hélas non des moindres puisqu’il s’agit des banques et des compagnies d’assurance qui, justement, pèsent très lourd à Bruxelles. Ces chiffres ne sont pas non plus consolidés. Sur ces bases, nous avons établi cinq tops : chiffre d’affaires (minimum 1 million EUR), bénéfice net, croissance (en valeur absolue sur trois exercices), effectifs et contribution à la collectivité (impôt des sociétés et cotisations patronales, donc hors TVA, taxes régionales et communales). On y va. Le top 10 du chiffre d’affaires montre à la perfection ce que peut être l’effet de siège. Les deux (seules) entreprises à avoir réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 20 milliards EUR sont Total Petrochemicals (23,7 milliards) et Toyota (19,6 milliards). Electrabel vient en 3e (6,6 milliards) et Delhaize (4,7 milliards). position (12,4 milliards). Suit alors un peloton emmené par Total Belgium Le top 10 du bénéfice en est lui aussi le reflet puisque le n° 1 est Anheuser-Bush InBev (1,6 milliard EUR), suivi par GDF Suez (1,12 milliard), Electrabel (1,1 milliard) et KBC (1 milliard). Le groupe qui suit s’étire de 900 millions de bénéfice (Atlas) à 500 millions (Solvay). Troisième catégorie, la croissance. Le champion est la Société européenne de gestion de l’énergie (Air Liquide), suivie de près par la STIB. La suite de notre top 10 s’étire sur un large éventail où l’on trouve à la fois des multinationales (Mercedes), le secteur public (ONDRAF) et une entreprise bien bruxelloise celle-là, CIT Blaton. Pour ce qui est des effectifs en personnel, le n° 1 est HR Rail (SNCB, 34.000 personnes occupées), suivi, ce qui est fort étonnant, par Randstad Belgium (25.700 personnes) et, ce qui est moins étonnant, bpost (25.000 personnes). Le solde du top 10 est constitué de Proximus, Carrefour, Delhaize et, une fois encore, deux entreprises de travail intérimaire, Manpower et Tempo-Team. Au total, le top 10 emploie environ 150.000 personnes. Reste le critère qui, sans doute aucun, va à l’encontre du cliché tenace ressassant que les grandes entreprises ne paient pas d’impôts. C’est faux. Nous avons élargi la notion d’impôt pour arriver, avec l’addition des cotisations patronales sur les salaires, à la notion de contribution à la collectivité. Les chiffres sont astronomiques : la contribution annuelle des deux leaders de ce classement, bpost et HR Rail, est de 350 millions EUR (chacun). Proximus est à... proximité avec 270 millions EUR. Un groupe d’échappés qui comprend Arcelor Mittal Belgium, Delhaize, Randstad et Electrabel apportent chacun quelque 150 millions par an à la collectivité. Pour rappel, ceci ne concerne ni la TVA, ni les taxes régionales et communales, pas plus que l’impôt des personnes physiques, ni les taxes régionales et communales sur les salaires payés au personnel. Voilà qui donne un éclairage cru sur une réalité que certains ne veulent pas voir et à laquelle tant d’autres sont indifférents. Pas vous, et c’est l’essentiel. ● Jean Blavier
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Bravo aux entreprises bruxelloises PRATIQUEMENT BRUXELLES FORMATION Bruxelles Formation s’est doté d’un but ambitieux-: former des chercheurs d’emploi à des métiers d’avenir pour répondre aux attentes des entreprises bruxelloises. Que ce soit à l’issue de leur formation à Bruxelles Formation ou de leur formation en entreprise avec un suivi de nos équipes pédagogiques, les résultats sont au rendez-vous. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nombreuses sociétés ont joué le jeu, à leur avantage et au bénéfice de la Région bruxelloise. Cette expérience ne peut qu’amener de nouvelles solutions à la croissance des entreprises bruxelloises et leur fournir la main-d’œuvre adéquate, qui recèle plus d’avantages que l’on ne pense. Nous souhaitons aujourd’hui les remercier de nous avoir fait confiance. En un mot comme en cent, MERCI ! L’envie de faire ses preuves Chaque employeur bruxellois peut dès aujourd’hui accueillir un stagiaire dans son entreprise. En échange de conditions de rémunération particulièrement avantageuses, la société s’engage à former le jeune qui a peu ou pas d’expérience dans le monde de l’entreprise. Tout le monde y gagne : si vous êtes satisfaits, vous pouvez engager un jeune déjà prêt à relever vos défis. Pour trouver la juste personne, nous mettons à disposition une équipe de conseillers mobiles, qui connaissent votre secteur, connaissent les stagiaires, viennent sur place discuter de vos besoins et signer le contrat. Rapidité, efficacité et accueil personnalisé sont les maîtres mots de la relation avec Bruxelles Formation. TÉMOIGNAGE Jean-Manuel Farcy & Annette Eckhardt, Blue Pepper, Société de livraison d’alimentation créative Une première expérience positive nous a convaincu de poursuivre avec Bruxelles Formation. Nous avons pu compter sur une excellente conseillère, disponible, qui réalise une bonne présélection des candidats. Le système est très avantageux du point de vue financier mais ce gain se compense par du temps fourni dans la formation. Lorsque nous accueillons un stagiaire, nous considérons que, s’il convient, nous l’engagerons à la fin de sa formation, car nous avons investi du temps à le former à notre réalité d’entreprise et à l’intégrer dans l’équipe. De là, les stagiaires savent que le marché de l’emploi est difficile et que c’est une opportunité pour eux. Ils s’investissent, sont motivés, dynamiques et ponctuels. Un exemple, l’un de nos stagiaires fait 1h30 de bus chaque matin et chaque soir pour arriver au travail et je ne l’ai jamais vu une seule fois en retard. Infos : www.bruxellesformation.be (onglet employeurs) Tél. :+32 (0)2 371 74 93 Email : relationsentreprises@bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Chiffre d'affaires : Top 100 Nom 1. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 2. TOYOTA MOTOR EUROPE 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6. ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS 7. PROXIMUS 8. CARREFOUR BELGIUM 9. ARCELOR MITTAL BELGIUM 10. EDF LUMINUS 11. UMICORE 12. D'IETEREN 13. ENI GAS & POWER 14. SNCB 15. AURUBIS BELGIUM 16. BPOST 17. HR RAIL 18. SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL 21. BELGACOM INTERN. CARRIER SERVICES 22. AUDI BRUSSELS 23. BELGIAN SHELL 24. WABCO EUROPE 25. MERCEDES-BENZ BELG. Luxembourg 26. UCB PHARMA 27. UCB BIOPHARMA 28. LOTERIE NATIONALE 29. MOBISTAR 30. COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 31. INBEV BELGIUM 32. INFRABEL 33. KBC GROUP 34. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 35. ANHEUSER-BUSCH INBEV 36. ELIA SYSTEM OPERATOR 37. RANDSTAD BELGIUM 38. BRUSSELS AIRLINES CP 1040 1140 1000 1040 1080 1000 1030 1140 1000 1000 1000 1050 1040 1070 1000 1000 1060 1120 19. CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 1140 20. SAPPI EUROPE 1170 1000 1190 1050 1160 1200 1070 1070 1040 1140 1070 1070 1060 1080 1130 1000 1000 1082 1050 39. GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 1000 40. INOVYN BELGIUM 41. BASE COMPANY 1120 1200 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA de droit public SA de droit public SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SPRL SA de droit public SA SPRL SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SCRL SA SA NACE BEL 2008 Clôture dern. Année CA kEUR VA nette kEUR 46710 31/12/2014 23.749.370 70.386 70100 31/03/2015 19.678.866 487.169 Bén./Perte ap. impôts kEUR -65.868 215.376 35110 31/12/2014 12.411.937 1.294.462 1.113.769 46710 31/12/2014 6.615.366 1.612.885 47114 31/12/2014 4.703.451 846.639 35110 31/12/2014 4.390.191 -53.182 61100 31/12/2014 3.964.134 2.398.143 49.301 -118.143 -40.799 746.531 47114 31/12/2014 3.961.801 566.272 24100 31/12/2014 3.824.280 773.386 35140 31/12/2014 3.169.828 283.669 70100 31/12/2014 2.794.326 405.367 45113 31/12/2014 2.577.450 202.092 35220 31/12/2014 2.442.290 49100 31/12/2014 2.385.147 -95 -2.423 24440 30/09/2014 2.319.058 51.149 53100 31/12/2014 2.236.162 1.695.929 78100 31/12/2014 2.107.367 2.078.066 64200 31/12/2014 1.827.886 46900 31/12/2014 1.728.549 46492 30/09/2014 1.723.280 24.306 29.471 21.577 61200 31/12/2014 1.573.125 163.483 29100 31/12/2014 1.526.763 279.045 46710 31/12/2014 1.494.509 503.292 64200 31/12/2014 1.417.966 183.955 45111 31/12/2014 1.324.312 65.780 46460 31/12/2014 1.285.089 368.329 72110 31/12/2014 1.260.749 735.590 92000 31/12/2014 1.209.248 378.275 61200 31/12/2014 1.194.026 431.015 11070 31/12/2014 1.190.187 355.092 11050 31/12/2014 1.164.041 639.368 42110 31/12/2014 1.162.654 125.733 70100 31/12/2014 1.025.868 513.413 46693 31/12/2014 995.850 64200 31/12/2014 835.845 35120 31/12/2014 786.849 78200 31/12/2014 765.058 51100 31/12/2014 762.143 70100 31/12/2014 695.526 46751 31/12/2014 689.024 61200 31/12/2014 679.603 42.959 234.085 194.619 503.837 170.393 650.807 200.145 7.566 15.512 25.533 11.795 131.238 -4.336 -32.826 -512.310 -4.052 296.884 -4.325 16.272 -7.447 -8.171 84.858 30.294 -1.299 126.023 17.216 34.336 9.639 4.177 65.736 101.754 183.098 -3.746 1.079.845 141.428 1.674.504 112.631 3.636 -4.157 1.127.690 2.929 -14.628 Personnel 534 2.093 5.266 616 12.739 n.d. 13.209 8.545 7.019 955 2.894 1.441 290 n.d. 518 25.210 34.288 47 n.d. 70 378 2.451 262 49 531 1.200 895 420 1.473 2.287 2.532 n.d. 5.170 29 160 300 25.731 2.395 56 198 679 ➤ p. 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 23
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TOPIC 42. COFELY FABRICOM 43. INEOS SALES BELGIUM 44. BESIX 45. INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 46. PROXI FUEL 47. UPS EUROPE 48. UNILEVER BELGIUM 49. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 50. BELMEDIS 51. S.T.I.B. 52. SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 53. RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 54. INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 55. FLUXYS BELGIUM 56. MITSUI & CO BENELUX 59. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 60. BRUSSELS AIRPORT COMPANY 61. EUROCLEAR 62. VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 63. CHIREC 64. WORLDLINE 65. AXUS 66. SOC. INT. DE TELECOM. AERONAUTIQUES 67. BRICO BELGIUM 68. PHILIPS BELGIUM 69. OCTA+ GROUP 70. H & M HENNES & MAURITZ 71. ELIA ASSET 72. ALCODIS 73. MULTIPHARMA 74. SCANSOURCE EUROPE 75. TESSENDERLO CHEMIE 76. AMP 77. FCA BELGIUM 78. INNO 79. L'OREAL BELGILUX 80. AIR LIQUIDE INDUSTRIES BELGIUM 81. APETRA 82. CELIO INTERNATIONAL 83. B LOGISTICS 84. COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 85. SODEXO BELGIUM 86. VIVAQUA 87. DECATHLON BELGIUM 88. NESTLE BELGILUX 89. HENKEL BELGIUM OPERATIONS 90. SOLVAY 91. PFIZER 92. RECTICEL 93. AGRIUM EUROPE 94. TEMPO-TEAM 95. PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 96. COFELY SERVICES 97. SIBELGA 98. DANONE 99. MSD BELGIUM 100. CENTRE EUR. DE REPARTITION PHARMA 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 1000 1120 1200 1130 1040 1200 1190 1082 1000 1000 1130 1150 1120 1040 1160 57. EUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 1170 58. CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 1200 1030 1030 1210 1030 1180 1130 1140 1140 1082 1070 1150 1000 1000 1170 1070 1130 1050 1070 1160 1000 1082 1130 1000 1060 1030 1160 1050 1000 1130 1070 1080 1120 1050 1140 1050 1082 1070 1000 1000 1160 1200 1070 SA SA SA SPRL SA SPRL SA SA SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA SA SPRL ASBL SCRL SA SA SA de droit public ASBL SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA SCRL SPRL SA SA SA SA SA SA SAFS SA SA SA SA Intercom. SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SCRL SA SPRL SA 25110 31/12/2014 665.941 46751 31/12/2014 664.450 41201 31/12/2014 660.186 46510 31/12/2014 652.845 46710 31/12/2014 647.279 49410 30/11/2014 629.131 46392 31/12/2014 622.583 45111 31/12/2014 613.513 46460 31/12/2014 556.845 49310 31/12/2014 544.619 70220 31/12/2014 540.503 10810 28/02/2015 529.784 20160 31/12/2014 527.619 35220 31/12/2014 525.665 46751 31/03/2015 500.862 13200 31/12/2014 488.364 86101 31/12/2014 486.907 36000 31/12/2014 481.902 64200 31/12/2014 476.328 64200 31/12/2014 449.107 60200 31/12/2014 444.218 68203 31/12/2014 438.413 66199 31/12/2014 435.806 45113 31/12/2014 431.685 61200 31/12/2014 431.335 47521 31/01/2015 431.032 46693 31/12/2014 422.175 64200 31/12/2014 412.862 47716 30/11/2014 396.422 35110 31/12/2014 394.093 46120 31/12/2014 389.777 47730 31/12/2014 389.492 46510 30/06/2015 386.744 20130 31/12/2014 373.651 46491 31/12/2014 369.054 45111 31/12/2014 355.533 47192 30/09/2014 353.886 20420 31/12/2014 352.989 35220 31/12/2014 352.468 52100 31/12/2014 348.633 66300 31/01/2015 338.514 49200 31/12/2014 326.125 41201 31/12/2014 324.777 56290 31/08/2014 324.252 36000 31/12/2014 321.163 47640 31/12/2014 319.434 10860 31/12/2014 315.440 20411 31/12/2014 314.933 20130 31/12/2014 304.958 46460 30/11/2014 303.708 22210 31/12/2014 298.737 46751 31/12/2014 295.926 78200 31/12/2014 292.815 27401 31/12/2014 291.181 81100 31/12/2014 290.694 35130 31/12/2014 289.818 10510 31/12/2014 289.298 21201 31/12/2014 279.484 46460 31/12/2014 277.477 250.466 7.666 112.185 233.464 5.861 1.902 41.966 24.260 23.224 536.284 20.654 118.360 108.989 365.475 5.346 40.078 357.598 209.143 351.649 251.616 200.911 196.779 186.357 236.147 87.747 108.929 44.266 632 102.518 273.836 8.329 107.056 21.323 84.092 34.853 15.708 79.879 91.928 70.945 -435.280 -17.512 29.443 54.639 147.253 203.754 82.484 51.840 60.440 127.478 84.739 104.465 -5.464 248.678 167.070 145.239 108.507 74.994 62.692 12.618 11.072 2.202 19.241 -1.536 245 -6.959 -11.325 -2.519 2.054 672 4.195 33.103 -2.188 47.785 1.352 20.352 385 3.936 86.517 236.051 -13.959 18.112 42.978 16.276 0 -2.921 1.465.335 363 14.035 51.767 1.199 7.012 3.951 48.611 657 -6.454 15.030 17.265 23.390 -458.987 -21.277 -38.540 37.052 5.778 67.982 12.558 11.561 4.903 549.930 19.619 -9.542 -5.365 -8.574 -15.170 17.731 37.381 71.862 6.937 1.040 3.591 16 595 1.683 56 252 281 57 372 7.101 9 580 560 961 32 113 4.582 1.425 746 1.707 2.289 2.568 1.044 235 788 1.603 622 n.d. 1.690 752 23 1.355 129 754 457 93 1.102 509 205 5 31 493 595 2.670 1.554 1.449 291 307 819 279 1.007 23 10.053 1.127 1.893 n.d. 550 228 218 TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Inovyn, leader des chlorovinyles, entre Londres et Bruxelles Inovyn a fait son apparition dans le Top 50 des entreprises basées en Région bruxelloise, sur base du chiffre d’affaires. Le nom ne vous dit sans doute pas grand-chose, et pour cause : il s’agit d’une nouvelle entreprise. À vrai dire une co-entreprise, résultat de la fusion effective, cet été, des activités dans les chlorovinyles du géant belge Solvay et de son homologue suisse Ineos, également leader mondial dans les produits pétrochimiques. Olivier Fabes L es chlorovinyles comprennent le PVC – 3e plastique le plus utilisé au monde – la soude caustique et les dérivés du chlore. 50 % Solvay pour 3 ans Inovyn, bien qu’ayant son siège social à Londres, conserve des liens étroits avec la Belgique et Bruxelles, vu que la moitié du « board » vient de Solvay. La joint-venture, en plus d’intégrer tous les actifs européens de Solvay en matière de chlorovinyles, hérite en outre des activités de PVC détenues auparavant par Solvin, elle-même jadis une co-entreprise entre Solvay (75 %) et BASF (25 %). Quatre des 18 usines d’Inovyn sont situées en Belgique, à Anvers, Jemeppe et Tessenderlo. La joint-venture emploie dans notre pays 820 collaborateurs (sur quelque 4.300 dans le monde). Les bureaux de Bruxelles, à Neder-Over-Heembeek, emploient quelque 140 employés, dans des fonctions opérationnelles et commerciales. Inovyn y a également hérité de Solvay un « important centre de recherche et innovation », nous explique Roger Mottram, responsable communication de la toute jeune co-entreprise. N’ayant pas encore un exercice comptable complet à son actif, Inovyn reste très prudente quant au chiffre d’affaires réalisé en Belgique, mais indique pouvoir compter sur « un marché majeur, avec une base de clients bien établie ». Le bassin pétrochimique du port d’Anvers constitue notamment un débouché important Chris Tane, CEO d’Inovyn BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 25 pour l’entreprise, qui lui fournit des produits chimiques de base. Un PVC de plus en plus omniprésent Quel est l’avenir d’un produit « mature » comme le PVC ? « Le PVC est surtout utilisé dans la construction – pour des portes et fenêtres, des sols, des structures de plafond, des isolants de câble, etc. À court terme, la demande tend à fluctuer en fonction de l’état de santé du secteur de la construction. Toutefois, à plus long terme, le PVC est appelé à jouer un rôle de plus en plus important pour répondre à un certain nombre de défis. » Roger Mottram pense par exemple au vieillissement de la population : « Les produits en PVC sont les plus utilisés pour les équipements médicaux – poches de sang, cathéters, etc. – ainsi que pour les emballages pharmaceutiques. Ils sont également largement utilisés dans les hôpitaux, sous forme de revêtements de sols ou de cloisons murales, pour limiter le nombre de bactéries. » À en croire le porte-parole d’Inovyn, le PVC serait un produit « pauvre en carbone », certainement par rapport à d’autres plastiques. Il serait surtout de plus en plus utilisé pour des applications qui améliorent l’isolation et l’efficacité énergétique. Par exemple, pour rendre les voitures plus légères et donc moins polluantes. « Le fait que nos produits soient ‘traditionnels’ et bien établis ne nous empêche pas d’être un leader sur le plan de l’innovation. Nos produits sont également appelés à jouer un rôle croissant dans la vie quotidienne : dans le traitement et le transport de l’eau pour éviter la propagation de maladies infectieuses, par exemple. De nombreux médicaments sont issus du chlore. » Les relais de croissance futurs pour Inovyn semblent donc nombreux, avec de belles retombées en perspective pour ses activités en Belgique et à Bruxelles. Gageons que le fait que Solvay se soit engagée à sortir dans trois ans de la co-entreprise (en échange d’un paiement futur estimé à 280 millions d’euros, complémentaire aux 150 millions déjà reçus), faisant d’Ineos le seul propriétaire à terme, n’aura pas d’impact sur l’ancrage belge d’Inovyn… ● R.A.
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TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Quand un papetier se met au vert... Un papetier en bonne santé à l’ère du numérique ? Sappi démontre que c’est possible avec une bonne structure de coûts et une stratégie de différenciation. Peter Van Dyck S appi n’a pas échappé à la contraction du secteur graphique, pas plus qu’à une série de restructurations, au cours des années écoulées. Mais tout n’est pas noir pour autant, loin s’en faut : « Le publipostage a toujours la cote », déclare Berry Wiersum, CEO de Sappi Europe. « La publicité sur papier reste nettement plus efficace que son homologue en ligne. Les périodiques ont encore du mal à se maintenir, bien sûr, mais je suis confiant : ils retrouveront bientôt un nouvel équilibre. Cela n’a rien d’anecdotique, car notre division graphique réalise un tiers de son chiffre d’affaires dans le secteur des magazines. Il est toujours possible de faire du bénéfice dans l’industrie graphique si l’on s’appuie sur une bonne stratégie de marché et une structure de coûts saine. » Sappi dispose également d’une division « spécialités » (comprenez : « emballages ») qui représente déjà 10 % des activités de l’entreprise mais qui, contrairement à la division graphique, peut tabler sur de belles perspectives de croissance. C’est donc précisément pour doubler ses capacités dans ce domaine que Sappi a modifié en profondeur une grosse machine destinée précédemment aux activités graphiques, dans son usine allemande d’Alfeld. Les livraisons de papier léger – destiné à l’emballage de denrées alimentaires telles que les potages et le yaourt – connaissent une belle progression. Sappi a dès lors investi dans les « technologies barrières » pour s’aligner sur les exigences sanitaires rigoureuses du secteur de l’alimentation. C’est ainsi que l’Algro Guard a vu le jour. M. Wiersum s’explique : « Les barrières que nous intégrons aux emballages évitent que des huiles minérales nocives ne s’infiltrent dans l’aliment contenu. » Partenaire de l’Europe Le groupe mondial Sappi est d’origine sud-africaine. Berry Wiersum estime logique que le siège européen se situe à Bruxelles, en raison des multiples nationalités présentes dans l’équipe de direction et de la communication rapprochée avec les institutions européennes. Cette proximité est d’ailleurs essentielle dans la perspective de la collaboration public/privé que le Biobased Industries Consortium (auquel Sappi appartient) a instaurée avec la Commission européenne en matière d’énergies alternatives. Berry Wiersum figure depuis le départ du projet dans l’équipe qui en assure la gestion. Cette collaboration a pour objectif de rendre l’industrie européenne moins dépendante du pétrole. La recherche 26 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Berry Wiersum se porte entre autres sur le développement éventuel de nouveaux produits au départ de déchets ou de biomasse. Les efforts ont notamment abouti à une toute nouvelle technologie qui convertit le bois en pâte tout en réduisant radicalement les émissions. Le projet travaille en outre à l’élaboration d’une technologie de séchage du papier nettement moins énergivore. Le CEO de Sappi reconnaît qu’une mutation profonde est en cours. L’industrie papetière, jadis perçue comme destructrice des arbres et de l’environnement, joue à présent résolument la carte de la durabilité. « Notre industrie a été pendant longtemps en conflit avec des activistes environnementaux. Aujourd’hui, nous pouvons démontrer que nous contribuons à l’extension des forêts et à leur santé. » ● Un historien aux commandes Originaire de La Haye, Berry Wiersum se considère comme un CEO atypique. Ce citoyen néerlandais a décroché un diplôme en histoire en Écosse. « Les autres CEO sont des technocrates. L’avantage pour moi, c’est de ne pas être formaté par les règles de la technique. Il m’arrive de débarquer avec des idées bizarres, auxquelles d’autres n’ont pas pensé, mais qui débouchent parfois sur des choses intéressantes. L’histoire aussi, est intéressante. Un coup d’œil en arrière nous apprend que la situation économique actuelle présente beaucoup de similitudes avec la crise des années 20 et 30. Chaque fois que nous avons détricoté des mesures de soutien à l’économie, cela nous a coûté cher. » M. Wiersum a rejoint Sappi en 2007 et y a introduit rapidement quatre valeurs d’entreprise : l’intégrité, le courage, la collaboration et la rapidité. Il pressentait l’arrivée de mutations profondes et a donc voulu constituer un socle solide pour prendre des décisions pertinentes face à l’avenir. Cette année, la valeur « collaboration » a cédé la place à « smart decisions ». Berry Wiersum a déjà résidé dans de nombreuses villes européennes dans le passé, mais il affirme se sentir vraiment chez lui à Bruxelles. R.A. Les énergies renouvelables à votre portée, grâce au Facilitateur Bâtiment Durable Vous souhaitez améliorer les performances énergétiques de votre bâtiment ou produire votre propre énergie ? Le service Facilitateur Bâtiment Durable, entièrement gratuit, s’adresse aux professionnels du bâtiment ou aux maîtres d’ouvrage dont le projet concerne un bâtiment du secteur tertiaire ou de logements collectifs. Ses domaines d’expertise : tous les thèmes liés à la gestion, la rénovation ou la construction d’un bâtiment. Depuis 2010, plus de 12.375 demandes ont été introduites auprès du Facilitateur Bâtiment Durable. Focus sur deux retours d’expérience en lien avec les énergies renouvelables. ■ « The Hotel » : une cogénération rentabilisée en moins de 3 ans Le groupe Pandox, propriétaire notamment des hôtels Crown Plaza, The Hotel et Bloom, à Bruxelles, a fait appel à l’expert en énergies renouvelables via son responsable énergie, Frédéric Musin, pour l'installation d'une unité de cogénération à The Hotel, Avenue Louise. "Il s'agissait d'un projet à risques : pour un investissement de 250.000€, l'unité devait être rentable en moins de 4 ans. Nous avions besoin d'informations et le facilitateur nous en a communiquées de nombreuses, notamment en prenant exemple sur d'autres sites, hôteliers ou non, où ce type d'installations fonctionnait parfaitement. Il nous a également indiqué les points sur lesquels nous devions être vigilants et les obstacles à éviter. Nous avions besoin d'avoir une confiance absolue dans notre projet, ce qui a été possible grâce aux conseils avisés de cet expert en bâtiment durable. Les résultats ne se sont pas fait attendre : en moins de 3 ans, l'unité de cogénération installée à The Hotel a été rentabilisée. Elle permet de réaliser des économies considérables, avec une réduction de plus de 25 % sur les coûts annuels d'énergie." ■ « Urbani » : une installation solaire thermique à nouveau fonctionnelle Dans un contexte tout à fait différent, Antoine Hupin, gérant de la société immobilière privée Urbani, a fait appel au facilitateur car son installation solaire thermique pour produire l'eau chaude sanitaire ne fonctionnait pas correctement. Il s'agit d'un immeuble de 14 appartements (du studio aux 3 chambres), commercialisé en 2010. " Nous voulions quelqu'un de neutre : l’expert en énergies renouvelables du service Facilitateur Bâtiment Durable était la personne adéquate. Nous avons réalisé plusieurs monitorings et constaté que deux des Urbani : une installation solaire thermique à nouveau performante, grâce à l’intervention du Facilitateur Bâtiment Durable. Le responsable énergie de « The Hotel » a fait appel au Facilitateur Bâtiment Durable pour l’installation d’une unité de cogénération, ce qui a permis des économies considérables. trois échangeurs n'arrivaient pas à fournir le maximum de leur capacité. Ce manque de puissance était sans doute lié à un encrassement. Dans les ballons, l'eau avait une température de 50 degrés mais à l'arrivée, chez les locataires, elle n'était plus qu'à 30 degrés. Un nouvel entretien des échangeurs à plaques a été effectué et nous avons constaté une nette amélioration. En conclusion : le Facilitateur Bâtiment Durable spécialisé en énergies renouvelables de Bruxelles Environnement est très professionnel, réactif et communique de façon transparente : des qualités indéniables dans ce type de consultation." Vous aussi, faites appel au Facilitateur Bâtiment Durable. Plus d'infos : 0800 85 775 - facilitateur@environnement.brussels. Retrouvez toute l’info de Bruxelles Environnement pour les pros du bâtiment sur www.environnement.brussels/prosdubatiment.
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Bénéfice net : Top 50 Nom 1 ANHEUSER-BUSCH INBEV 2 PHILIPS BELGIUM 3 GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 4 ELECTRABEL 5 KBC GROUP 6 ATLAS SERVICES BELGIUM 7 PROXIMUS 8 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 9 SOLVAY 10 WORLD PARTNERS 11 REDEVCO RETAIL BELGIUM 12 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 13 INTERNATIONAL POWER 14 BPOST 15 PROXIMUS GROUP SERVICES 16 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 17 EUROCLEAR 18 ENI FINANCE INTERNATIONAL 19 TOYOTA MOTOR EUROPE 20 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 21 DANONE FINANCE INT. 22 VOLKSWAGEN GROUP SERVICES 23 INTERFIN 24 LE PEIGNE 25 INBEV BELGIUM 26 AXA HOLDINGS BELGIUM 27 STATKRAFT TREASURY CENTRE 28 KBC CREDIT INVESTMENTS 29 GDF SUEZ CC 30 INT. MANAGEMENT AND CONSULTING COMPANY 31 CARREFOUR FINANCE 32 AMELIE-FIN 33 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 34 TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES 35 SOC. BEL. DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS 36 COBEMA 37 UMICORE 38 AG REAL ESTATE 39 WABCO EUROPE 40 FLUXYS 41 BKCP IMMO IT 42 BESINS HEALTHCARE 43 PREVAL 44 VINCI FINANCE INTERNATIONAL 45 CIMENTERIES CBR 46 ELIA SYSTEM OPERATOR 47 FEDE. PARTICIPATIE- EN INVESTERINGSMAATS. 48 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 49 UCB 50 RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS 28 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 CP 1000 1070 1000 1000 1080 1140 1120 1170 1000 1050 1000 1040 1210 1040 1140 1050 1160 1050 1000 1050 1070 1170 1000 1080 1000 1200 1050 1200 1130 1040 1040 1000 1000 1210 1160 1040 1000 1050 1200 1050 1170 1000 Forme jur. SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 64200 46693 70100 35110 70100 70220 1030 SA de droit public 61100 1000 SCS SA SA SA SA SA SA SA 41102 62090 71121 1000 SA de droit public 53100 1030 SPRL SA SA SCRL SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA SPRL SA SCRL SA SA SA SA SA 1070 1200 SPRL SA SA 70100 82990 64200 70100 70100 64200 66199 70100 13100 11050 64929 64200 70100 70220 46693 70100 59203 70100 68203 64200 49500 64922 46460 69109 23510 35120 1050 SA de droit public 64200 1070 11070 64200 64200 20130 Date de clôture dernière année disp. 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 28/02/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/12/2014 30/06/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/06/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/06/2014 CA kEUR. 835.845 422.175 695.526 12.411.937 1.025.868 3.772 3.964.134 1.649 304.958 0 174.645 0 44.476 2.236.162 2.238 261 449.107 877 19.678.866 0 0 38.421 0 83 1.164.041 0 0 0 126.881 n.d. 4.643 n.d. 995.850 0 157.354 0 2.794.326 15.153 1.417.966 8.080 8.096 7.796 n.d. 0 250.728 786.849 0 1.190.187 0 0 VA nette kEUR 503.837 44.266 7.566 1.294.462 513.413 -1.780 2.398.143 -11.273 127.478 -477 162.737 -980 32.659 1.695.929 1.819 -969 251.616 -3.992 487.169 258.134 -436 36.310 -145 -346 639.368 -4.257 -388 -1.056 73.385 -53 2.675 -9 194.619 -381 153.162 -160 405.367 12.993 183.955 -4.455 -1.028 1.613 48 -329 201.446 170.393 -4.702 355.092 12.456 -151 Bén./perte après impôts kEUR 1.674.504 1.465.335 1.127.690 1.113.769 1.079.845 904.224 746.531 736.615 549.930 498.662 448.201 434.003 415.041 296.884 276.423 244.621 236.051 217.692 215.376 191.618 189.223 188.598 185.938 183.417 183.098 179.632 171.204 160.416 154.112 149.497 145.265 142.503 141.428 134.091 133.740 133.060 131.238 126.573 126.023 123.883 121.625 120.447 119.324 117.913 115.466 112.631 109.320 101.754 101.512 101.503 TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Schneider Electric : depuis 102 ans à Bruxelles et toujours en croissance Spécialiste de la gestion de l'énergie et des automatismes, le groupe d’origine française Schneider Electric est un géant mondial. Il emploie 170.000 personnes dans le monde et a réalisé en 2014 près de 25 milliards d'euros de chiffre d'affaires. E n Belgique, l’entreprise est fidèle à son siège social du Dieweg, à Uccle, depuis 1913 ! Elle s’appelait anciennement Gardy. Avec quelque 560 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 216 millions d’euros, la filiale belge de Schneider Electric n’est certes qu’une pièce du puzzle du leader mondial, qui emploie désormais plus de travailleurs en Asie qu’en Europe. Au niveau régional toutefois, Schneider Electric est un acteur économique non négligeable, sachant qu’environ 20 % de ses travailleurs habitent en Région bruxelloise. Surtout, les produits électriques et électroniques de l’entreprise – quelque 1,2 million de références, du détecteur de fumée au générateur – sont omniprésents dans la vie des Bruxellois : des feux rouges au système de scanning de votre supermarché, en passant par les portails automatisés du métro ou des parkings. Travaillant essentiellement via des professionnels installateurs électriques et tableautiers industriels, le groupe est également présent dans nombre de chantiers de construction majeurs, comme le nouveau site de l’OTAN par exemple. L’entreprise revendique en Belgique 50 % de parts de marché pour les équipements de moyenne tension. Ces dernières années, Schneider Electric a également vu se développer une importante activité « datacenters », dans le secteur bancaire ou les soins de santé. Peu connue du grand public vu son focus B2B, l’entreprise affirme être présente d’une façon ou l’autre dans une maison sur trois en Belgique. Ses produits s’étalent en outre dans les rayons d’une chaîne de bricolage bien connue. Comment cette entreprise séculaire explique-t-elle ses excellentes performances financières chez nous, sur un marché de l’électricité a priori mature ? « Primo, le secteur de l’énergie est très porteur. Le marché belge est à la recherche de solutions à valeur ajoutée, en termes de domotique, de design et surtout d’éco-efficacité. Deuzio, l’entreprise a procédé ces dernières années à de nombreuses acquisitions partout dans le monde, au bénéfice de nos clients locaux. Enfin, nous sommes très attentifs à soigner la qualité de nos services aux clients, de telle sorte que ceux-ci n’ont pas d’intérêt à aller acheter des produits ‘low cost’ ailleurs », résume Jean-Paul Brees, directeur général de Schneider Electric Belgique. En plus de son activité commerciale, le siège d’Uccle abrite l’une des 125 usines du groupe, spécialisée dans la Olivier Fabes Jean-Paul Brees fabrication de petites et moyennes séries d’appareillages modulaires, dont plus spécifiquement des appareils de contrôle-commande et des auxiliaires de disjoncteur. Elle produit pour le monde entier. La Chine était jusqu’à l’année passée son premier marché à l’exportation. « Nous sommes parmi les petites unités de production les plus performantes du groupe, nécessitant un personnel qualifié car cette activité ne peut pas être complètement automatisée. » Une centaine d’ouvriers y travaillent. IoT pour de meilleures performances énergétiques Pour l’avenir, l’entreprise espère tirer profit d’un secteur de l’énergie de plus en plus omniprésent. « La convergence entre technologies de l’information et de l’énergie, soit l’Internet des objets (IoT) appliqué au domaine de l’énergie, permet de mieux contrôler et anticiper l’utilisation de l’énergie et des ressources. Le monde de l’énergie devient plus connecté, plus réparti, plus électrique et plus efficace. Cette transformation est rapide. Agilité et vitesse sont essentielles pour y contribuer. » Très présente à la récente COP21 sur le changement climatique, Schneider Electric a pris des engagements clairs en matière de réduction de son empreinte carbone, d’éco-conception et d’éco-production, tant au niveau mondial que local. À Bruxelles, une part croissante des produits seront fabriqués à partir d’électricité provenant de panneaux photovoltaïques. Schneider Electric figure en 9e position des entreprises les plus performantes en matière de développement durable, selon le classement Corporate Knights. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 29 R.A.
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Croissance du chiffre d'affaires 2012-2014 : Top 50 Nom 1 SOC. EUROP. DE GESTION DE L'ENERGIE 2 S.T.I.B. 3 IP BELGIUM 4 MERCEDES-BENZ FIN. SERVICES BELUX 5 CIT BLATON 6 ONDRAF - NIRAS 7 IRIS CLEANING SERVICES 8 MAES 9 SAGEVAS 10 FUEL CARD SERVICES 11 DC RESOURCES 12 COFELY AXIMA 13 GRONTMIJ BELGIUM 14 FLABEL CORPORATION 15 MSF SUPPLY 16 EGENCIA BELGIUM 17 HERPAIN ENTREPRISE 18 ALIAXIS GROUP 19 ODISEE 20 UMEDIA PRODUCTION 21 ZTE BELGIUM 22 TICKETNET BELGIUM 23 INTERNATIONAL POWER 24 SPMT-ARISTA 25 ETAMINT 26 VALISANA 27 CEGELEC INFRA TECHNICS 28 IRIS 29 FED. ROYALE NOTARIAT BELGE 30 COMPAREX SOFTWARE BELGIUM 31 SOLVAY ENERGY 32 G4S AVIATION SECURITY 33 INGENICO E-COMMERCE SOLUTIONS 34 ECONOCOM GROUP 35 VISTA TRADE FINANCE AND SERVICES 36 SPV 162 CP 1130 1000 1030 1200 1030 1210 1140 1082 1040 1150 1050 1190 1000 1030 1050 1210 1180 1150 1000 1050 1200 1000 1000 1000 1000 1210 1130 1140 1000 1020 1120 1020 1200 1050 1180 1060 37 SOCIETE D'APPLICATIONS ET DE TRAVAUX 1030 38 COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BEL. 1020 39 NTS BELGIUM 40 SPECIALTY METALS RESOURCES 41 RAC 1 42 MEADWESTVACO EUROPE 43 E-GRAPHICS 44 XPERTHIS 45 ELBA LEASEHOLD 46 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 47 G&G IMMO 48 BANIMMO 1040 1050 1000 1140 1050 1040 1000 1200 1000 1040 49 VERKEER SIGNALISATIE EN ELEKTRONIEK 1120 50 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 1000 Forme jur. SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA ASBL SPRL SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA ASBL SPRL SA SA SPRL SA SA SA SA SA SPRL SA SCS SPRL SA SA SPRL SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 70220 49310 73120 77110 41203 38222 81220 46660 92000 82990 46739 43222 73200 30300 46460 79110 41201 70220 85422 59111 62020 90023 71121 96099 64200 86103 43211 43342 69102 46510 46120 80100 70220 62010 46190 42110 41201 62020 47820 46720 68203 46769 73110 46510 55100 41102 41101 41102 43212 46450 Date clôture dern. année disp. 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 CA kEUR 2012 596.424 258.369 199.757 190.762 153.528 118.843 74.196 38.778 31.847 86.246 11.784 102.133 52.822 25.928 47.322 48.863 10.693 13.163 50.799 64.114 27.552 10.390 24.862 25.271 53.708 10.474 9.061 29.119 22.615 32.362 34.242 31.545 38.165 12.680 21.331 0 41.283 19.194 28.965 27.560 21.945 27.361 14.866 24.631 12.509 24.096 3.700 12.022 29.461 18.066 CA kEUR 2013 226.073 244.601 71.919 164.273 119.318 92.752 76.803 29.239 10.394 56.271 9.950 73.113 49.510 7.498 38.303 38.733 27.681 8.933 48.269 38.273 11.342 6.968 21.931 24.863 41.726 10.152 11.808 29.601 8.687 28.204 18.067 27.587 28.835 12.173 10.083 22.014 26.972 16.409 18.487 17.034 2.996 19.893 1.688 11.180 8.853 18.404 19.926 5.106 12.563 15.748 CA kEUR 2014 540.503 544.619 196.252 262.234 193.876 162.802 141.629 79.507 57.861 96.884 49.664 111.943 88.086 38.814 66.712 65.829 54.471 35.205 74.024 63.979 34.483 29.608 44.476 47.081 63.299 31.213 32.614 49.957 28.520 46.762 35.771 44.716 45.394 28.676 26.367 37.948 42.588 31.496 32.326 30.747 16.248 32.926 13.977 23.429 20.740 30.219 31.591 16.510 23.608 26.495 Croissance 2012-2014, kEUR 314.429 300.018 124.333 97.960 74.559 70.050 64.826 50.268 47.467 40.614 39.714 38.830 38.576 31.315 28.409 27.096 26.791 26.272 25.755 25.706 23.141 22.639 22.545 22.218 21.573 21.061 20.806 20.357 19.833 18.558 17.704 17.129 16.559 16.502 16.284 15.934 15.616 15.087 13.839 13.712 13.251 13.033 12.289 12.250 11.888 11.814 11.666 11.404 11.046 10.747 30 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES IRIS Cleaning Services : vecteur d’emplois peu qualifiés Le nom même d’IRIS est un clin d’œil à Bruxelles. Fondée en 1946 à Schaerbeek (désormais basée à Evere), l’entreprise familiale a choisi comme patronyme la fleur symbole de Bruxelles. La plante a bien poussé, faisant d’IRIS Group un des leaders des services facilitaires et industriels en Belgique, employant plus de 3.600 personnes pour un chiffre d’affaires avoisinant les 120 millions d’euros. Olivier Fabes L es branches se sont diversifiées depuis le rachat à l’origine de Gazelec, une filiale de ce qui allait devenir Electrabel, spécialisée dans le traitement anticorrosion des installations de transport de gaz et électricité. Au fil des décennies, IRIS Group a réussi à croître en préservant son actionnariat familial, toujours aux mains des familles Janssens van der Maelen et Zurstrassen. IRIS Cleaning Services, spécialisée dans les services de nettoyage, est la plus grosse filiale opérationnelle du groupe, à côté des pôles dédiés aux services multi-techniques (IRIS Building), à la création et l’entretien des espaces verts (IRIS Greencare), au métier « historique » de traitement anticorrosion (IRIS Anticorrosion) et au métier de facility service (IRIS Facility). Active dans le nettoyage intérieur et extérieur des bâtiments administratifs et industriels, mais aussi dans les soins de santé et l’industrie agro-alimentaire, elle emploie quelque 3.100 collaborateurs, dont 1.370 en Région bruxelloise. Le nettoyage est souvent assorti de services complémentaires comme la réception, la gestion du courrier interne (mailroom), la gestion des animaux nuisibles (pest control), la gestion des déchets, les tapis anti-poussière et certains petits travaux de dépannage ou entretien. Patrick Janssens van der Maelen divers besoins. » L’entreprise est un important pourvoyeur d’emplois peu qualifiés, notamment parmi les populations allochtones. « Nous participons en tant qu’employeur au processus d’intégration de ces populations, en leur permettant de mettre un pied sur le marché du travail avec peu de qualification. Certains de nos collaborateurs nous sont fidèles depuis 15 ou 20 ans », explique Patrick Janssens van der Maelen, qui a succédé à son père en 1995. « Nous misons sur l’engagement et la formation de notre personnel. Les qualités de nos collaborateurs sont reconnues par nos clients et nous permettent de gagner des parts de marché. » Le personnel du groupe est à 60 % composé de femmes, un peu plus pour la division Cleaning. 600 personnes à la Commission La Région bruxelloise, vu l’importance de son secteur tertiaire, est le plus gros marché d’IRIS Cleaning Services en Belgique, devant la Flandre. La présence des institutions européennes pèse également lourd dans la balance, puisque l’entreprise nettoie et entretient la totalité des bâtiments de la Commission européenne, soit une septantaine de sites. Pas moins de 625 personnes veillent ainsi quotidiennement à l’état impeccable de ce qui constitue l’une des principales vitrines internationales pour la Région. « Nos clients sont de plus en plus exigeants sur le plan de la protection de l’environnement et nous devons nous en réjouir. Pour réduire l’empreinte carbone de nos activités, nous sommes par exemple occupés à constituer une flotte de véhicules électriques à Bruxelles. Par ailleurs, l’utilisation de produits détergents biodégradables est quasiment devenue la norme, sans oublier que l’entreprise est certifiée RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprise), niveau 3 », conclut Patrick Janssens van der Maelen. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 31 Sur un marché du nettoyage en stagnation depuis une dizaine d’années, IRIS Cleaning Services réussit à maintenir une croissance annuelle moyenne de 10 % ces six dernières années. Elle « recrute » environ 1.600 personnes par an, essentiellement à travers l’obligation de reprise du personnel lorsqu’elle succède à l’un de ses concurrents, en remportant un appel d’offre. « Nous parvenons à maintenir une croissance grâce à la compétitivité de nos services ainsi qu’à leur complémentarité. Nous proposons en effet des services multiples qui dépassent le nettoyage : entretien des espaces verts, services ‘handyman’ (ndlr : littéralement ‘homme à tout faire’). Sur un marché très concurrentiel, beaucoup de clients apprécient de trouver chez nous un ‘magasin unique’ pour R.A.
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TOPIC COMPÉTITIVITÉ : LA BELGIQUE PROGRESSE (UN PEU) La Business School suisse IMD publie chaque année un classement des économies les plus compétitives au monde. Avec un indice de 75,442 (pour un indice de référence 100), la Belgique a repris quelques places au classement 2015, remontant du 28e 23e rang (qu’elle occupait en 2011). C’est vraisemblablement le au résultat des mesures déjà prises par le gouvernement sortant, notamment en matière d’accès aux allocations de chômage et de relèvement de l’âge de la pension – on peut raisonnablement espérer que les nouvelles mesures en faveur de la compétitivité des entreprises accentuent cette tendance. La qualité de notre enseignement, notre productivité élevée et le caractère ouvert de notre économie restent nos points forts. L'emploi (47e place, sur 61 pays classés) et la politique fiscale (60e !) restent nos points faibles. Info : www.imd.org/wcc IMD World Competitiveness Ranking 2015 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Etats-Unis Hong Kong Singapour Suisse Canada Luxembourg Norvège Danemark Suède Allemagne Taiwan 12 Emirats Arabes Unis 13 14 15 16 17 18 19 20 Nouvelle-Zélande Australie Grande-Bretagne Finlande … 23 Belgique 0 20 40 60 80 100 BELGIQUE, REPAIRE DE TALENTS ? La Belgique brille par contre au World Talent Report – un autre classement que publie l’IMD. Notre pays y figure au 9e Qatar Malaisie Pays-Bas Irlande Notation Standard Ethics : le palmarès belge L’agence Standard Ethics a publié les notations extra-financières des 20 plus grandes entreprises belges. Aucune d’entre elles n’obtient la note la plus élevée (EEE), mais quatre sont notées EE+ : Cofinimmo, Delta Lloyd, Proximus et Umicore. Standard Ethics est une agence indépendante, basée à Londres, qui vise à promouvoir les principes standards de durabilité et de gouvernance, sur la base de documents et directives publiés par l'Union Européenne, l'OCDE et les Nations Unies. Son Standard Ethics Rating (SER), créé en 2002, est une notation de durabilité, qui permet de mesurer le risque de réputation des entreprises et leur niveau d’adoption volontaire des principes et normes en matière de responsabilité sociale et de gouvernance d’entreprise. Les notations finales sont réparties en neuf classes, allant de EEE (la plus élevée) à F (la plus faible), la note EE- indiquant un « bon niveau de conformité ». Info : www.standardethics.eu Standard Ethics Rating – les entreprises belges Cofinimmo Delta Lloyd Proximus Umicore Bekart rang, devant Singapour, la Suède, Hong Kong, l’Australie ou même… les USA. Le rapport analyse le développement, l’attraction et la rétention des talents en se fondant sur des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. World Talent Ranking 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 14 32 Suisse UCB Danemark Luxembourg Norvège Pays-Bas Finlande Allemagne Canada Belgique Singapour … Etats-Unis 0 20 40 60 80 100 AB Inbev Ageas Colruyt D’Ieteren Bpost Elia Befimmo Ackermans van Haaren Engie KBC Group Solvay EE+ EE+ EE+ EE+ EE EE EE EEE+ E+ E+ E+ E+ E E E E Groupe Bruxelles Lambert E Telenet Group Delhaize Group E en suspens TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Ageas : le marché asiatique comme moteur de croissance Groupe d'assurance international, Ageas est classé dans le Top 20 européen de l'assurance. Ses activités se répartissent sur quatre secteurs : Belgique, Royaume-Uni, Europe continentale et Asie. Elles sont menées à 100 % par des filiales d'Ageas ainsi qu’en partenariat avec des institutions financières de référence et des distributeurs de renom. Gaëlle Hoogsteyn E n Belgique, via AG Insurance, Ageas est le leader dans les segments vie individuelle et employee benefits, et se profile aussi comme acteur de référence en nonvie. Ageas emploie plus de 13.000 personnes dans les entités consolidées et plus de 30.000 dans les partenariats non consolidés, et a réalisé en 2014 un encaissement annuel de près de 26 milliards d’euros. CEO du groupe, Bart De Smet tire pour nous un premier bilan de l’année 2015 : « Sur base des trois premiers trimestres, on peut dire que 2015 fut une bonne année pour Ageas. Le chiffre d’affaire du groupe est en hausse, principalement grâce à notre présence en Asie. Les marges opérationnelles évoluent positivement et nous avons pu compléter notre portefeuille d’activités avec une entrée au Vietnam et aux Philippines, le renforcement de notre présence au Portugal et la vente d’une activité à Hong-Kong. En valeur boursière, Ageas a enregistré une augmentation de 40 % depuis le début de l’année. » Les clés du succès ? Bart De Smet les situe avant tout sur le marché asiatique, « moteur de croissance car il est très porteur ». Ageas s’implante dans des pays où la population est très importante, où les revenus sont en hausse et où la pénétration des assurances est encore très basse : « Aux Philippines, par exemple, le taux de pénétration des assureurs n’est que de 1 %, ce qui laisse un potentiel de marché très important. Par ailleurs, nous accordons beaucoup d’importance à l’aspect local de nos activités. En effet, les métiers de l’assurance doivent être vraiment ancrés dans la communauté. Il y a beaucoup de différences d’un pays à l’autre, qu’elles soient législatives, pratiques, culturelles… Nous déléguons donc de nombreuses responsabilités à nos entités locales. Nous faisons régulièrement des enquêtes de satisfaction locales et nous avons pris l’engagement de donner une importance sans cesse croissante aux résultats de ces dernières. » Ambition 2018 En septembre dernier, Ageas présentait un nouveau plan stratégique à trois ans, baptisé « Ambition 2018 » et articulé autour de trois axes principaux que détaille le CEO : « Le premier : les choix que l’on a fait. Dans le passé, nous avons fait certains choix qui n’ont pas changé de manière significative. Nous en avons cependant affinés certains, comme le fait de travailler désormais en ‘omni-chanel’ et plus en Bart De Smet ‘multi-chanel’. Au niveau de nos partenariats, nous allons aussi en conclure avec des distributeurs technologiques. Nous nous engageons aussi à être plus proches de nos consommateurs, à ne plus seulement travailler en B2B, mais aussi en B2C. Enfin, nous allons aussi développer des ‘smart synergies’ afin de détecter des ‘best practices’ dans les 13 pays où nous sommes implantés et d’en tirer des enseignements. Le deuxième axe est celui des valeurs. Nous avons confirmé nos valeurs d’engagement, de passion et de respect du local. Le dernier axe est celui des défis financiers. Nous nous sommes fixé certains objectifs comme celui d’un revenu sur fonds propres de 11 à 13 %, d’un ratio de solvabilité de 175 % et d’une politique de dividendes dans laquelle nous distribuerons 40 à 50 % de nos bénéfices aux actionnaires. Nous souhaitons apporter une valeur ajoutée à tous nos stakeholders : des rentrées pour nos actionnaires, de belles offres pour nos clients et nos partenaires et également un environnement de travail agréable et stimulant pour notre personnel. » À titre personnel, Bart De Smet figurait parmi les nominés du « Manager de l’Année », dont le lauréat sera connu au moment où paraîtra cet article. « C’est très flatteur, bien sûr », reconnaît le CEO, « mais le mérite de cette nomination revient à toute l’équipe d’Ageas. Ce concours se base sur le chemin parcouru par l’entreprise au cours de l’année et les progrès que nous avons réalisés sont le résultat d’un travail d’équipe. Si Ageas en est là aujourd’hui c’est parce que nous travaillons avec des employés courageux, motivés et ambitieux. » ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 33
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Effectifs du personnel : Top 50 Nom 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 PROXIMUS 5 ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6 MANPOWER (BELGIUM) 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 S.T.I.B. 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 ELECTRABEL 13 KBC GROUP 14 DAOUST 15 CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 16 SECURITAS 17 THUISHULP 18 COFELY FABRICOM 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 UMICORE 21 SODEXO BELGIUM 22 CHIREC 23 INBEV BELGIUM 24 AUDI BRUSSELS 25 BRUSSELS AIRLINES 28 TOYOTA MOTOR EUROPE 31 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 32 IRIS CLEANING SERVICES 33 EUROCLEAR 34 SMALS 35 H & M HENNES & MAURITZ 36 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 37 EUROCLEAN 38 FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VL. 39 BRICO BELGIUM 40 VIVAQUA 41 COMPASS GROUP BELGILUX 42 MOBISTAR 43 DECATHLON BELGIUM 44 D'IETEREN 45 CENTRE HOSPITALIER UNIV. MONT-GODINNE 47 CLINIQUES D'EUROPE 48 ARMONEA 49 MULTIPHARMA 50 VEOLIA CP Forme jur. 1000 1200 1082 1210 1140 1000 1000 1000 1080 1050 1200 1120 1000 1000 1020 1000 1050 1180 1070 1190 1050 1070 1140 SA SA NACE BEL 2008 1060 SA de droit public 78100 1082 1030 SA de droit public 61100 1080 SA SA SA ASBL SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SA SA ASBL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA 78200 53100 47114 78200 78200 88101 47114 49310 24100 35110 70100 78200 86101 80100 88101 25110 80100 70100 56290 68203 11050 29100 51100 26 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 SA de droit public 60200 27 COCA - COLA ENTERPRISES BEL. 29 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 1000 EUP, Fondation 72190 30 COFELY SERVICES 1000 1082 1140 1210 1060 1000 1130 1070 ASBL SA SPRL SA SA 81100 78200 81220 64200 63110 47716 46510 81210 1000 EUP, Fondation 72190 1082 1000 1130 1140 1130 1050 1030 46 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 1180 1080 1070 1070 Intercom. SA SA SA SA ASBL SCRL ASBL SA SCRL SA 47521 36000 56290 61200 47640 45113 86101 36000 86101 87302 47730 81100 11070 70100 Date clôture dern. année disp. 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/08/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/11/2014 31/12/2014 30/09/2014 31/12/2014 31/01/2015 31/12/2014 30/09/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2011 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 CA kEUR VA nette kEUR 2.107.367 2.078.066 765.058 650.807 2.236.162 1.695.929 3.964.134 2.398.143 4.703.451 846.639 238.725 248.678 335.223 241.718 292.815 49.710 3.961.801 566.272 536.284 544.619 3.824.280 773.386 12.411.937 1.294.462 1.025.868 513.413 135.564 486.907 241.963 38.379 665.941 158.072 127.806 357.598 230.093 125.761 250.466 147.391 2.794.326 405.367 324.252 438.413 147.253 196.779 1.164.041 639.368 1.526.763 279.045 762.143 444.218 290.694 75.373 141.629 449.107 228.659 396.422 652.845 70.525 0 431.032 321.163 146.873 180.628 145.239 64.359 200.145 200.911 1.190.187 355.092 19.678.866 487.169 0 116.265 251.616 157.790 102.518 233.464 59.890 102.983 108.929 203.754 79.226 1.194.026 431.015 319.434 82.484 2.577.450 202.092 156.221 481.902 226.058 103.280 389.492 148.942 110.515 209.143 100.769 78.589 107.056 78.324 Bénéfice/ Perte après impôts kEUR -4.325 3.636 296.884 746.531 -118.143 -350 -8.574 2.779 15.512 672 25.533 1.113.769 1.079.845 997 385 5.604 4.208 11.072 975 131.238 5.778 18.112 183.098 30.294 -4.157 -13.959 101.754 215.376 8.937 17.731 982 1.795 236.051 n.d. 14.035 -1.536 660 278 -2.921 67.982 2.048 65.736 12.558 -4.336 -701 3.936 -2.961 1.241 7.012 99 Personnel 34.288 25.731 25.210 13.209 12.739 12.707 10.053 8.986 8.545 7.101 7.019 5.266 5.170 4.614 4.582 4.400 3.873 3.591 3.304 2.894 2.670 2.568 2.532 2.451 2.395 2.289 2.287 2.093 2.082 1.893 1.882 1.761 1.707 1.696 1.690 1.683 1.634 1.622 1.603 1.554 1.497 1.473 1.449 1.441 1.431 1.425 1.386 1.364 1.355 1.295 34 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Contributeurs - Impôts et cotisation sociales : Top 50 Nom 1 Bpost 2 HR RAIL 3 PROXIMUS 4 ARCELOR MITTAL BELGIUM 5 ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6 RANDSTAD BELGIUM 7 ELECTRABEL 8 STIB 9 KBC GROUP 10 FAMILIEHULP 11 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 12 TOYOTA MOTOR EUROPE 13 CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 14 CARREFOUR BELGIUM 15 AUDI BRUSSELS 16 ENI FINANCE INTERNATIONAL 17 COFELY FABRICOM 18 FLUXYS BELGIUM 19 UMICORE 20 TEMPO-TEAM 21 MOBISTAR 22 SECURITAS 23 INBEV BELGIUM 24 PUBLI-T 26 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 27 EUROCLEAR 28 SOLVAY 29 MANPOWER (BELGIUM) 30 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 31 WORLDLINE 32 SODEXO BELGIUM 33 COFELY SERVICES 34 G4S SECURE SOLUTIONS 35 BRUSSELS AIRLINES 36 CHIREC 37 IRIS CLEANING SERVICES 38 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 39 TRACTEBEL ENGINEERING 40 SMALS 41 TOTAL BELGIUM 42 GDF SUEZ CC 43 REDEVCO RETAIL BELGIUM 44 D'IETEREN 45 DAOUST 46 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 47 UCB BIOPHARMA 48 ACCENTURE 49 THUISHULP 50 DANONE FINANCE INTERNATIONAL CP Forme jur. NACE BEL 2008 Date de clôture CA kEUR Bén./ perte de l'ex. avant impôts, kEUR 1000 SA de droit public 53100 31/12/2014 2.236.162 447.124 1060 SA de droit public 78100 31/12/2014 2.107.367 -4.312 1030 SA de droit public 61200 31/12/2014 3.964.134 837.370 24100 31/12/2014 3.824.280 1000 1080 1082 1000 1000 1080 1210 1050 1140 1200 1140 1190 1040 1000 1040 1000 1082 1140 1120 1070 1000 1130 1210 1120 1200 1070 1130 1050 1000 1020 1050 1180 1140 1000 1200 1060 1040 1000 1000 1050 1050 1040 1070 1000 1000 1160 SA SA SA SA Soc. de droit public (autres) SA ASBL SA SA ASBL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SCIV SCRL SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA ASBL SA SA SA ASBL SA SCRL SCS SA SA SA SPRL SA ASBL SA 25.126 47114 31/12/2014 4.703.451 -118.494 78200 31/12/2014 765.058 3.638 35110 31/12/2014 12.411.937 1.107.447 49310 31/12/2014 544.619 819 64190 31/12/2014 1.025.868 1.083.218 88101 31/12/2014 64200 31/12/2014 49.710 0 0 512.936 45111 31/03/2015 19.678.866 237.805 86101 31/12/2014 486.907 47114 31/12/2014 3.961.801 29100 31/12/2014 1.526.763 70220 31/12/2014 0 15.573 44.294 877 25110 31/12/2014 665.941 49500 31/12/2014 525.665 281.957 16.933 87.167 70100 31/12/2014 2.794.326 130.582 78200 31/12/2014 292.815 61200 31/12/2014 1.194.026 80100 31/12/2014 241.963 -8.571 75.735 10.738 25 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 SA de droit public 60200 31/12/2014 444.218 63110 31/12/2014 652.845 82990 31/12/2014 449.107 20130 31/12/2014 304.958 78200 31/12/2014 241.718 11050 31/12/2014 1.164.041 181.602 35100 31/12/2014 1.371.827 245.796 -13.933 194 236.559 525.288 1.181 11070 31/12/2014 1.190.187 111.777 62090 31/12/2014 435.806 56290 31/08/2014 324.252 81100 31/12/2014 290.694 80100 31/12/2014 158.072 51100 31/12/2014 762.143 68203 31/12/2014 438.413 81220 31/12/2014 141.629 63.326 9.730 21.531 1.675 -4.129 0 3.455 61100 31/12/2014 1.573.125 109.245 41201 31/12/2014 276.259 63110 31/12/2014 228.659 19200 31/12/2014 6.615.366 70100 31/12/2014 126.881 68203 28/02/2015 174.645 45113 31/12/2014 2.577.450 78200 31/12/2014 135.564 82990 31/12/2014 31.970 0 64.420 168.691 490.304 -4.287 2.125 261 46460 31/12/2014 1.260.749 70220 31/08/2014 236.925 88101 31/12/2014 66199 31/12/2014 38.379 0 270.507 17.451 14.369 0 213.517 Bén./ perte de l'ex. après impôts, kEUR 25.210 34.288 13.209 7.019 12.739 25.731 5.266 7.101 5.170 8.986 8 2.093 4.582 8.545 2.451 33 3.591 961 2.894 10.053 1.473 4.400 2.532 1.221 2.289 1.683 1.707 819 12.707 2.287 1.044 2.670 1.893 3.304 2.395 2.568 1.761 378 1.098 1.696 616 475 43 1.441 4.614 14 895 868 3.873 6 Effectif moyen du personnel 2014 Impôts kEUR 2014 Cotisations patr d'ass. Sociales, kEUR 2014 296.884 154.989 194.712 -4.325 13 746.531 99.689 25.533 55 -118.143 3.636 227 2 1.113.769 4.259 672 147 1.079.845 5.419 2.779 0 434.003 78.933 215.376 22.429 385 0 15.512 30.294 61 14.000 217.692 64.389 11.072 47.785 6.002 131.238 -8.574 65.736 5.604 183.098 40.999 745 3 23.188 5.134 64 170.779 48.394 -13.959 -1.536 27 236.051 549.930 -350 101.754 42.978 5.778 17.731 975 -4.157 18.112 1.795 84.858 25.760 0 49.301 1.755 1.053 7.248 1.540 8.793 21.683 3.958 3.819 700 31 0 1.660 24.386 6.789 0 15.208 154.112 15.183 448.201 26.431 -4.336 997 117 1.127 244.621 25.886 9.639 8.793 4.208 7.812 5.576 0 189.223 24.294 344.540 171.409 167.722 157.534 151.179 124.430 115.944 88.595 93.742 190 46.983 68.875 66.623 52.140 713 57.896 22.176 59.605 57.103 29.839 45.856 49.298 0 47.586 45.510 43.878 37.527 42.723 35.233 19.618 32.557 32.356 34.331 34.836 34.190 32.333 7.990 23.181 29.941 12.979 12.784 1.320 27.570 25.617 376 17.837 19.961 25.211 134 TOTAL impôts + costisations, kEUR 349.701 344.553 271.098 167.777 157.761 151.181 128.689 116.091 94.014 93.742 79.123 69.412 68.875 66.684 66.140 65.102 63.898 63.175 60.350 57.106 53.027 50.990 49.362 48.394 47.613 47.265 44.931 44.775 44.264 44.026 41.301 36.515 36.175 35.031 34.867 34.190 33.994 32.377 29.970 29.941 28.187 27.967 27.751 27.687 26.744 26.262 25.649 25.537 25.211 24.428 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 35
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Start’Hub Night, au mois de mars dernier chez ING. BECI Start’Hub : entreprendre ensemble ENTERPRISE LIFECYCLE De la création jusqu’à la transmission, l’entreprise passe par différentes phases de développement, de consolidation, et parfois de difficultés à surmonter. Les services de BECI accompagnent les entreprises tout au long de ce cycle, en commençant dès le point de départ et même avant, auprès des starters et pré-starters. C’est à eux que sont dédiés le Start’Hub et son Start’Hub Challenge. Guy Van den Noortgate U n projet marque le début de toute entreprise. Pour aider les starters à prendre le bon départ et les accompagner dans leur aventure, BECI a lancé voici un an et demi le Start’Hub Challenge, en mettant les compétences de ses membres et partenaires au service des talents débutants. Tout commence par une idée, un concept, un rêve qui se transforme ensuite en projet. Un projet qu’il faudra alors concrétiser sous l’une ou l’autre Ce que les participants apprécient, c’est le fait de se retrouver en groupe. L’effet d’entraînement est essentiel. Fabienne Malaise forme d’entreprise. Les porteurs de projets talentueux ne manquent pas en Région bruxelloise, et même si de nombreuses structures existent déjà, pour le lancement et l’accompagnement, le Start’Hub Challenge se différencie par le fait qu’il permet la rencontre entre les membres de BECI, les pré-starters, starters et talents. Comme le rappelle Fabienne Malaise, coordinatrice du Start’Hub Challenge, « certains de nos membres souhaitaient apporter leur expertise aux entrepreneurs débutants. C’est dans ce cadre que nous avons mis sur pied ce challenge, l’ob36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 jectif étant de promouvoir des projets qui présentent une valeur ajoutée pour la Région bruxelloise. Nous travaillons tout au long de l’année en collaboration avec une série de partenaires qui apportent leurs compétences dans des domaines divers. » Événements et séances d’information Afin d’attirer les multiples talents potentiels de Bruxelles, le BECI Start’Hub a mis en place une stratégie basée sur l’entonnoir et s’articulant en quatre actions. La première : la communication vers les pré-starters et starters. Que ce soit via les réseaux sociaux, notre magazine Bruxelles Métropole, les outils de communication ou le réseau de BECI, le but est de toucher un maximum de personnes. Deuxième action : des événements sont organisés régulièrement pour réunir pré-starters et starters : le BECI Start’Hub Info Starters (deux fois par mois), qui rassemble en moyenne 35 participants par séance (840 sur base annuelle) ; la BECI Start’Hub Night (quatre fois par an) avec une moyenne de 300 participants par événement ; le BECI Start’Hub Apéro (quatre fois par an) avec une centaine de participants à chaque soirée. Troisième action : le filtre des candidats pour le BECI Start’Hub Challenge, avec la rencontre des pré-starters identifiés. Au total, quelques 300 rendez-vous sont planifiés sur une année avec les consultants de BECI. Quatrième et dernière action : le Challenge proprement dit, qui se décline en quatre éditions annuelles, chacune réunissant une quinzaine de participants, soit une soixantaine au total pour la première année. FOCUS L’objectif du BECI Start’Hub Challenge est de proposer un plan d’accompagnement collectif suivi de recommandations individuelles aux porteurs de projet ayant la volonté d’entreprendre jusqu’au bout. Le challenge consistant, au final, en la présentation du projet auprès d’acheteurs et financeurs. Les participants au premier challenge commencent d’ailleurs à lever des fonds et certains d’entre eux sont aujourd’hui déjà actifs dans leur business. et a parfois été totalement revue. Lors des dernières présentations, la moitié des participants a radicalement revu son business model initial. » Sans surprise, parmi les projets présentés, une large part concerne les nouvelles technologies. Les idées de nouvelles applications pour smartphones et tablettes sont de plus en plus fréquentes, par exemple, mais on a également pu voir un porteur de projet proposer des drones. Toutefois, tout ne se résume pas à ces nouvelles technologies puisque l’on retrouve également des artisans Il s’agit d’accompagner les starters et en aucun cas de faire le boulot à leur place. Ce qu’on fait, c’est leur donner des clés pour réussir leur projet. Jean-Christophe Bazin « Ce que les participants apprécient dans ce système », poursuit Fabienne Malaise, « c’est le fait de se retrouver en groupe. L’effet d’entraînement est essentiel. Il y a un sentiment de communauté et nous les accompagnons jusqu’au terme de leur projet. Nous venons de terminer notre première année avec 4 challenges et débutons maintenant notre premier challenge de 2016. » Dans la pratique, une dizaine de séances d’une journée sont organisées avec travail individuel entre les séances, suivi d’une relecture et de recommandations assurées par les animateurs qui fourniront outils et contenu afin de permettre aux starters d’évoluer entre deux séances. Une dizaine de thèmes par challenge Durant chaque challenge, une dizaine de thématiques sont abordées. Ainsi, à titre d’exemple, quelques éléments au menu du dernier challenge qui s’est achevé en octobre : stratégie, business model, identité visuelle et design du projet, storytelling, elevator pitch, établissement d’un plan financier cohérent, session juridique… Du solide, jusqu’à la mise en pratique avec le « pitch ». Cette ultime étape est une répétition générale devant les autres participants avant le « vrai pitch » qui sera présenté devant les acheteurs et investisseurs potentiels. Pour cette première année, on a donc eu une bonne cinquantaine de projets qui ont été jusqu’au bout. Mais justement, quels sont, dans les grandes lignes, les projets que proposent les pré-starters ? « Ce sont souvent des besoins que l’on a éprouvés soimême et qui n’ont pas été ou ne sont pas satisfaits », répond Fabienne Malaise. « Et dans ce cas, on veut développer et élargir son concept. Les projets ne manquent pas, mais il faut reconnaître qu’il y a souvent de fausses bonnes idées. Notre rôle vise alors à transformer ces fausses bonnes idées en vraies bonnes idées. Et l’on constate l’évolution du début à la fin du challenge. L’idée s’est améliorée comme un lunettier ou une créatrice de bijoux. BECI Start’Hub Community Au mois d’octobre dernier, le Start’Hub a lancé une page Facebook dynamique, baptisée tout naturellement BECI Start’Hub Community. En deux mois, elle affiche déjà plus de 4.500 « likes ». Mais au-delà de cette présence sur les réseaux sociaux, cette page témoigne de la naissance d’une communauté réelle entre les pré-starters et starters qui ont participé aux quatre challenges de cette première édition. Des liens se sont noués entre eux qui favorisent l’échange et le partage d’informations et d’expériences. La communauté dépasse également largement le cadre des participants, puisque l’on y retrouve aussi des entrepreneurs ainsi que les partenaires du Start’Hub Challenge. Elle répond en outre à l’un des buts initiaux qui était de créer une communauté dans laquelle les starters peuvent se rencontrer et échanger, entre eux, entre starters et entre partenaires, dont certains se sont découvert des complémentarités à l’occasion du challenge. Comme le rappelle, Jean-Christophe Bazin, associé-gérant d’Exploradis, qui organise et anime les événements du Start’Hub Challenge en collaboration avec BECI, « On entreprend ensemble avec les partenaires. Le but est dans un premier temps d’aider les starters à démarrer leur activité, et dans un second temps à pérenniser leur société. Il s’agit de les accompagner et en aucun cas de faire le boulot à leur place. Au contraire, nous leur demandons de bosser pour le challenge. Ce qu’on fait, c’est leur donner des clés pour réussir leur projet. » En conclusion, la réussite du Start’Hub dépasse le cadre des challenges qui scandent l’année et se reflète aujourd’hui sur une communauté de pré-starters, de starters et d’entrepreneurs qui favorise un esprit de création et d’entreprise. Et ainsi suscite de nouvelles vocations auprès de talents bruxellois qui s’ignorent ou hésitent à accomplir le premier pas. Après cette première édition, le Start’Hub est lancé et joue dorénavant son rôle dans le dynamisme économique de la Région bruxelloise. ● Info : Fabienne Malaise ; fm@beci.be - 02 643 78 07 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 37
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FOCUS Boostez votre business ENTERPRISE LIFECYCLE En ce mois de janvier, vous faites le bilan de l’année écoulée. Nouveaux clients, chiffre d’affaires, satisfaction des clients et du personnel… Tout roule. On peut dire que 2015 fut une bonne année. Et les précédentes aussi, d’ailleurs. La tentation peut alors être grande de simplement « continuer » comme ça. Mais si vous en profitiez plutôt pour booster votre affaire ? Gaëlle Hoogsteyn Q uand tout va bien au sein d’une entreprise, on ne se pose généralement pas de question. Quand ça fonctionne, pourquoi changer ? D’après Angela Leone, Sales Coach de BECI, réagir ainsi, c’est passer à côté de belles opportunités. « En effet, c’est quand les affaires marchent qu’on a le temps et les moyens de se développer. Un dirigeant d’entreprise a souvent mille choses à faire et le nez dans le guidon. Mais s’il veut faire croître sa société, il doit se donner le temps de prendre de la hauteur, d’avoir une vue d’hélicoptère sur ce qu’il fait et ce qu’il peut améliorer », explique-t-elle. Première étape lorsque l’on veut booster son business : réaliser un check-up. Avez-vous un segment de marché bien défini ? Analysez-vous régulièrement le compor tement de vos clients ? Savez-vous clairement vous distingue sur le marché ? Faites-vous du netw king événementiel ? Avez-vous une stratégie r sociaux ? Etc. Autant de questions à se poser pour s’améliorer. « Faire ce check-up permet au dirigeant d’être confronté à sa situation, à ses forces et à ses faiblesses », assure Angela. BECI propose gratuitement à ses membres de réaliser ce checkup et, en fonction des résultats, leur suggère un accompagnement approprié. L’un des premiers points pour une entreprise – sans doute l’un des plus importants – est d’avoir un bon pitch. « Beaucoup de sociétés ont du mal à parler d’elles de façon différenciée. Or, dans un marché concurrentiel, il est primordial d’afficher ses spécificités. » Afin d’aider les entreprises, BECI organise des séances de pitching où les participants apprennent à utiliser le bon message en fonction du public concerné. Pour Angela Leone, une société qui veut croître dans le marché actuel doit miser sur les nouvelles technologies. « Il existe de nombreux outils permettant de booster ses affaires, dont certains peuvent être mis en place à un coût ridiculement bas. Mais les chefs d’entreprise ignorent leur existence. C’est pourquoi nos conseillers les aident à détecter leurs failles, leur présentent des solutions innovantes, les mettent en relation avec des prestataires et négocient même des tarifs préférentiels », explique-t-elle. 38 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Enfin, si l’on veut se développer, une autre option est de penser à sortir de nos frontières. « De nombreuses entreprises n’envisagent pas de se lancer dans l’international car elles assimilent cela à l’exportation. Or, de nombreuses sociétés étrangères souhaitent s’implanter en Belgique et cherchent des partenaires. » Pour les entreprises belges, cela représente des opportunités de développer de nouvelles activités, de conquérir de nouveaux clients ou d’enrichir leur gamme de produits. « À nouveau, BECI peut vous aider à faire des mises en relation, notamment via le réseau EEN. A côté de cela, nous aidons également les entreprises à régler toutes les formalités et à rédiger leurs contrats de A à Z. » ● Info : Angela Leone ; al@beci.be - 0475 41 27 95 Réseautez, encore et encore L’importance d’un bon réseau n’est plus à expliquer. Avec un membership aussi vaste que varié, BECI peut vous mettre en relation avec des spécialistes de différents domaines. Comptables, fiscalistes, banquiers, investisseurs, avocats, spécialistes web, commercial… En tant que membre de BECI, vous bénéficiez du savoir-faire d’autres membres. « Via notre réseau d’affaires (RAF), les entreprises ont accès à des listes d’entreprises. Que vous cherchiez des prospects, des fournisseurs, des partenaires financiers… Nous pouvons vous fournir des listes modélisées ou enrichies, avec des données supplémentaires sur la société. » À la demande, BECI dresse aussi une liste de formations et d’événements au cours desquels l’entreprise pourrait nouer des contacts intéressants pour son développement. ©Thinkstock ©Thinkstock CEd : faire face aux difficultés ENTERPRISE LIFECYCLE Créé à l’initiative de BECI, avec le soutien financier de la Région bruxelloise, le Centre pour Entreprises en difficulté fête ses dix ans et prouve plus que jamais son utilité dans cette période difficile. Le nombre d’entreprises et d’indépendants qui l’ont contacté a été multiplié par six depuis 2005 et a représenté près de 2.000 interventions en 2014. Un effet de la crise financière, mais pas seulement. Guy Van den Noortgate L e Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) a pour mission d’aider les indépendants et chefs d’entreprise à faire le point sur leur situation professionnelle et à trouver de nouvelles pistes de solution quant aux problèmes qu’ils rencontrent : mésentente entre associés, conflits commerciaux, difficultés de trésorerie, problèmes juridiques, soucis de personnel, etc. Il est ouvert gratuitement à tout entrepreneur de la Région de Bruxelles-Capitale, quel que soit le secteur d’activité, et s’adresse tant aux indépendants (personnes physiques) qu’aux sociétés (personnes morales) de toutes tailles. Last but not least, il ne faut pas être membre de BECI pour profiter de ses services. Dans la pratique, le CEd intervient dans le but de sauver l’entreprise mais, si la situation est trop détériorée, il préconise l’arrêt de l’activité. Ce qui est parfois, malheureusement, la meilleure solution. Un quart des entreprises sauvées En 2005, année de son lancement, le CEd traitait 300 dossiers. Dix ans plus tard, ce nombre a été multiplié par six et tourne autour de 2.000. « La crise financière de 2008 est passée par là », explique Olivier Kahn, coordinateur du CEd. « Même s’il faut tempérer, car elle n’intervient directement que pour 14 % des entreprises en difficulté qui nous ont contacté. En gros, on peut considérer que 25 % des entreprises arrêtent, 25 % se restructurent, 25 % disparaissent dans la nature et 25 % sont en phase d’observation. À l’arrivée, un quart des entreprises sont sauvées. » Si la crise n’est pas directement la cause la plus importante des problèmes que rencontrent indépendants et PME, il est cependant indéniable que le ralentissement économique joue un rôle. Mais depuis dix ans, ce qui frappe Olivier Kahn, « c’est surtout l’évolution technologique qui s’est accélérée et qui déstabilise nombre d’activités. Les changements arrivent très vite. Aujourd’hui, avec la mondialisation, tous les secteurs d’activité ou presque sont touchés. La numérisation de l’économie est un défi pour nombre d’entreprises. Enfin, il faut également noter la complexité légale croissante, liée notamment à la régionalisation, qui déboussole pas mal de chefs d’entreprises. » Si le ralentissement économique touche globalement toutes les entreprises, quelques secteurs d’activité semblent plus affectés, tels que les services aux entreprises (31 % des dossiers traités), le commerce de détail (29 %), l’horeca (14 %), la construction (12 %) et les services aux personnes (11 %). Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des mesures liées aux menaces terroristes prises ces dernières semaines à Bruxelles, mais il est clair qu’il risque bien de ne pas être négligeable. Depuis dix ans, la répartition et le poids des divers secteurs n’a guère varié, à l’instar des causes des difficultés. Par ailleurs, on observe que toutes les entreprises sont touchées, qu’elles soient starters ou plus matures. Pour ces dernières, la part augmente même d’année en année. « Ces entreprises sont souvent dirigées par des patrons plus âgés et, lorsqu’elles rencontrent des problèmes, ils appliquent des recettes qui fonctionnaient jadis mais ne marchent plus aujourd’hui. C’est un public dépassé par l’évolution technologique (réseaux sociaux, e-commerce, nouvelles formes de management, etc.). » Notons également que certaines entreprises aboutissent au CEd après être passées au Hub Transmission, où elles découvrent qu’elles ont des difficultés qu’elles ignoraient ou qu’elles ne voulaient peut-être pas voir. Une entreprise bien portante est parfois aussi une entreprise malade qui s’ignore. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 39
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FOCUS Des erreurs classiques Les erreurs que commettent les dirigeants en situation de crise sont aussi les mêmes que celles de leurs prédécesseurs. Nombre d’entre elles semblent empreintes de bon sens alors qu’au final, elles ne font qu’aggraver la situation. « Beaucoup trop de chefs d’entreprise ou d’indépendants estiment qu’ils vont sortir d’une mauvaise passe en travaillant davantage, en baissant leurs prix de vente, en se diversifiant, en cherchant de nouveaux clients, etc. », poursuit Olivier Kahn. « Autant de réflexes naturels qui peuvent s’avérer au final catastrophiques. Toutefois, la plus grosse erreur à éviter est de traiter le problème financier comme une cause alors que ce n’est qu’une conséquence. En d’autres termes, c’est la partie émergée de l’iceberg mais ce n’est pas la cause d’une défaillance. Celle-ci est à chercher dès la base qu’est l’humain, et ensuite aux différents échelons qui se succèdent (stratégie, organisation, production, commercial, finances). Il convient d’analyser chacune de ces strates et de traiter les problèmes qu’on peut y trouver.» Pour chacun de ces points, le CEd apporte son expertise ainsi que des premières solutions pour ramener la PMETPE dans le vert lorsque c’est encore possible. En 2014, le CEd a mené 504 consultations juridiques et 322 consultations financières. Parmi les causes les plus fréquentes Depuis dix ans, c’est surtout l’évolution technologique qui s’est accélérée et qui déstabilise nombre d’activités. de difficulté, il faut pointer, outre les mauvais réflexes stratégiques, des erreurs de positionnement, une mauvaise gestion de trésorerie, une dépendance trop forte à un client ou un fournisseur, la perte d’une compétence-clé dans l’entreprise, un capital de départ insuffisant, la peur du changement, ou encore des circonstances imprévues. Des causes qui se traduisent à un moment ou l’autre financièrement. Et lorsque l’indépendant ou dirigeant est entraîné dans une spirale financière négative, il est parfois très difficile de l’en sortir. D’autant que ses partenaires habituels que sont les banques et institutions publiques n’ont pas pour vocation de faire du social. Un peu moins de deux tiers des entreprises en difficulté répertoriées par le CEd signalent avoir essuyé un refus pour un crédit auprès d’organismes financiers. Après analyse, dans la moitié des cas, les refus des banques et institutions publiques étaient justifiés. Être proactif plutôt que réactif Au final, si l’on peut distiller quelques conseils aux dirigeants et indépendants confrontés à des difficultés, c’est d’abord et avant tout d’éviter de faire l’autruche. Cela ne fait que retarder l’échéance et alourdir la note. Quand les premiers signes de problèmes apparaissent (retards de paiement, pertes de clients, diminution des ventes, etc.), le dirigeant doit tenir son personnel au courant et lui montrer 40 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Olivier Kahn, coordinateur du Centre pour Entreprises en difficulté. qu’il est aux commandes – ce qui n’exclut évidemment pas de faire appel à un avis extérieur comme le CEd. Ensuite, il convient d’interrompre les investissements non indispensables, de se concentrer sur son métier quitte à redéfinir sa stratégie, et surtout supprimer les postes et/ou activités déficitaires. Dans un autre registre, on constate parfois qu’une entreprise se retrouve en difficulté malgré d’excellentes vente et une santé apparemment éclatante. C’est souvent un problème d’organisation tel que le non suivi de factures, par exemple, que l’on peut corriger en repensant et optimisant l’organisation. Parmi les autres pistes de solution figure l’analyse commerciale. Le canal de distribution que l’on utilise est-il encore pertinent à l’heure d’internet ? Trop d’entreprises négligent encore le marketing et la communication, mais surtout ne se remettent pas en question, ou trop tard, face à l’évolution technologique. Enfin, si nombre de problèmes évoqués plus haut se reflètent plus ou moins rapidement dans les comptes, il convient de souligner que le financier peut également être source de difficultés. « Il n’y pas de secret, seule une rentabilité positive future permettra un redressement », confie Olivier Kahn. « C’est pourquoi il faut réduire drastiquement les coûts tout en maintenant les frais stratégiques comme le personnel et la R&D. Enfin, il est indispensable d’estimer le temps nécessaire pour absorber les dettes en sachant qu’au-delà de 18 mois, la situation est très critique. » ● Info : http://ced-com.be ENTERPRISE LIFECYCLE 250 millions pour soutenir la transmission d’entreprises A Bruxelles, près de six entreprises sur dix ne sont pas transmises. Dans les dix ans à venir, 40.000 emplois sont menacés. Pourtant les acquéreurs potentiels ne manquent pas. Avec, à la clé, des chances de succès nettement supérieures à la création d’une nouvelle activité. Pour garantir le passage de témoin, BECI a rassemblé 250 millions d’euros grâce à ses partenaires. Guy Van den Noortgate O n ne cesse de le marteler, le nombre d’entreprises qui seront transmises ou cédées en Belgique dans les dix ans qui viennent se comptent par dizaine des milliers. Rien qu’en Région bruxelloise, les chiffres sont impressionnants. En effet, ce sont 37.000 PME qui sont concernées, qui représentent actuellement quelque 150.000 postes de travail et un volume d’affaires d’environ 5 milliards d’euros. Consciente de l’enjeu stratégique pour Bruxelles de conserver et développer ce tissu économique existant, BECI a mis sur pied l’année dernière un Hub Transmission qui apporte conseils et expertise tant au cédant qu’au repreneur. Si la situation n’est pas désespérée, elle est relativement urgente lorsque l’on sait que 70 % des PME bruxelloises sont actuellement détenues par des personnes de plus de 55 ans, représentant la génération issue du baby-boom. Des chefs d’entreprises qui n’ont pas encore trouvé, pour la majorité d’entre eux, le temps de préparer leur succession. Le Hub Transmission souligne l’urgence : si rien n’est fait, 7.500 entreprises risquent de fermer leurs portes dans les deux années suivant leur cession, faute de préparation ou par un manque de compétences des repreneurs ; 8.500 entreprises ne seront pas cédées et disparaîtront tout simplement, faute de repreneur ; et 40.000 emplois seront perdus à cause des faillites et non-cessions d’entreprises. Au total, la perte économique due à la disparition de ces entreprises s’élèvera à 1,8 milliard d’euros. Un environnement favorable et confidentiel Avec ce Hub, BECI rassemble une série de compétences qui gèrent la transmission afin de créer un environnement juridique et social favorable. Ces experts abordent toutes les questions fondamentales d’une transmission, tant du côté du cédant que du côté de l’acquéreur, telles que la comptabilité, le financement, les aspects légaux, l’aspect émotionnel ou encore la stratégie du repreneur. Mais avant d’aborder toutes ces questions, il convient d’identifier les entreprises transmissibles et ensuite de poser un diagnostic. Un premier pas qui est souvent une première surprise pour le cédant, qui a tendance à surestimer la valeur de son entreprise. « Lors de ce screening, nous effectuons une pré-valorisation », explique Erick Thiry, coordinateur du Hub Transmission. « Cela donne au chef d’entreprise une idée approximative de la valeur de sa société. Nous pouvons également à ce stade lui donner des conseils pour augmenter cette dernière en travaillant les points faibles. Ce qui va lui permettre d’en retirer davantage lors de la cession, dans les 3 à 5 ans qui suivent. Il est vrai que nous rencontrons également des entreprises qui ont des problèmes, parfois bien plus graves que ne le soupçonne le cédant, et dans ce cas, nous les orientons vers le CEd (Centre pour Entreprises en difficulté). » Dans la pratique, le Hub propose une foultitude de services qui s’échelonnent des consultations individuelles avec des experts en transmission/acquisition dans les différents secteurs économiques, à un soutien post cession/ acquisition en passant par des formations spécifiques, des tables rondes de discussion, un accompagnement préparatoire à la cession, une préparation à l’achat ou encore un support lors de l’acte de cession/achat… Bref, le Hub accompagne les deux parties tout au long du proBECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 41
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FOCUS cessus et ce, évidemment, en toute confidentialité. Durant ses neufs premiers mois d’existence, le Hub a déjà rencontré des dizaines de cédants potentiels. Ce qui est à la fois beaucoup et très peu au regard du nombre d’entreprises qui devront être transmises dans les dix ans qui viennent. « C’est vrai », analyse Erick Thiry, « mais c’est somme toute assez logique. D’une part, les chefs d’entreprises susceptibles de céder leur société sont assez réticents à l’annoncer ; ils estiment que le fait d’afficher que leur société est à vendre peut nourrir des inquiétudes auprès des clients, du personnel ou encore des fournisseurs. Et d’autre part, la majorité d’entre eux n’a tout simplement pas encore réfléchi à cette question. » Une centaine de candidats à la reprise Si les entreprises à transmettre se font naturellement discrètes, les candidats acquéreurs affichent plus facilement leurs objectifs. Plus d’une centaine ont déjà contacté le Hub. « Mais ils recherchent souvent le mouton à cinq pattes », poursuit Erick Thiry. « Comme nous aimons le rappeler : ‘Les entreprises à acquérir ne sont pas à vendre’. En d’autres termes, ce ne sont pas les entreprises qui font défaut, ce sont les entreprises en bonne santé avec un potentiel de développement qui sont trop rares. Notre objectif au sein du Hub est d’essayer de transformer les entreprises à transmettre en moutons à 5 pattes. » Elément essentiel lors du passage de témoin, l’acquéreur potentiel reçoit également toute l’attention des experts du Hub. Car, pour que la transition soit efficace, il faut que ce dernier dispose du maximum d’atouts et surtout d’une bonne compréhension du secteur d’activité de la société qu’il souhaite reprendre. « Si vous n’y connaissez rien en graphisme, il n’est peut-être pas judicieux de se lancer dans cette activité », conseille Erick Thiry. « De même, un directeur financier d’une grande société n’a pas nécessairement les compétences pour générer du chiffre d’affaires dans une PME. » En grande majorité, les acquéreurs potentiels sont des hommes entre 50 et 55 ans. Ils ont, pour la plupart, occupé des postes importants dans de grandes entreprises qu’ils ont quittées avec un gros chèque. D’autres ont hérité. Ils disposent d’un pécule qu’ils peuvent investir, d’autant qu’à cet âge, on a souvent fini de payer sa maison. Deux possibilités s’offrent à eux : soit créer une entreprise, soit en racheter une. Mais la création demande beaucoup d’énergie, il faut repartir de zéro alors que la reprise permet de disposer déjà d’un know-how, d’un 42 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 marché, d’une clientèle, de revenus. On retrouve des profils plus jeunes parmi les starters. Notamment pour la simple raison que le lancement d’une nouvelle activité nécessite moins de capital au départ. Le Hub Transmission s’est ainsi penché sur cette question cruciale et a évalué le potentiel financier de sa bonne centaine de repreneurs répertoriés à près de 100 millions d’euros. Les fonds propres moyens par repreneur oscillent entre 400 et 450.000 euros. Ce ne sont pas les entreprises qui font défaut, ce sont les entreprises en bonne santé avec un potentiel de développement qui sont trop rares. Erick Thiry 250 millions d’euros mobilisés Grâce à l’effet de levier des crédits bancaires et d’organismes privés et publics en cofinancement, ce ne sont pas moins de 250 millions d’euros qui sont mobilisés. Autant dire que les moyens sont présents. Une bonne nouvelle pour les acquéreurs, mais aussi pour les cédants, qui parfois aident le repreneur financièrement. « On observe que de plus en plus de vendeurs prêtent au repreneur une partie du montant du rachat de l’entreprise », pointe Erick Thiry. « Cette formule fonctionne assez bien pour autant que les deux parties s’entendent. Mais dans ce type d’accord, elles ont intérêt à s’entendre pour que la transition s’opère de la meilleure manière possible. Au final, cela s’avère profitable pour le repreneur qui peut encore bénéficier durant deux à trois ans de l’expertise du cédant et, pour ce dernier, cela lui évite une rupture trop brutale, qui est souvent un frein pour la transmission. Il est également important que le cédant ait prévu un projet après la transmission pour éviter le vide. La transmission est une étape essentielle dans la vie d’une entreprise. Mais c’est une étape et pas une fin. » ● Info : Erick Thiry ; eth@beci.be - 02 643 78 36 FOCUS KBC Brussels : accompagner afin d’optimaliser la demande de crédit KBC Brussels, le pôle bruxellois de KBC Group, est un partenaire de la première heure du Hub Transmission. Pierre Wattiez, Sales & Marketing Manager, nous explique pourquoi : « KBC Brussels se veut être un partenaire bancaire largement investi dans le réseau bruxellois par sa propre action et au travers de collaborations ; c’est le sens de notre engagement auprès d’une organisation telle que BECI. Nous voulons être aux côtés des entreprises et les accompagner à chaque étape de leur parcours. Au moment de la création – comme nous le faisons avec notre plateforme de crowdfunding et notre incubateur Start It ; dans leur développement, en les aidant notamment dans l’obtention de subsides ou dans la mise au point d’une politique d’employee benefit ; et bien sûr au moment de la cession. » « En matière de cession, notre expertise réside plus particulièrement dans l’accompagnement de l’acheteur pour le montage de crédit ; c’est une problématique dont on parle peu mais qui est très complexe. Ce type de financement implique à la fois des opérations de crédit et de garantie bancaire, des fonds propres, de l’investissement en capital à risque, des aides publiques… Nous nous positionnons clairement comme un partenaire dans le façonnage de solutions intégrées en associant toutes les ressources de la Région. Cela met en œuvre de notre part différentes compétences, non seulement en matière de crédit, mais aussi des compétences financières, fiscales et patrimoniales. » « Le Hub, lancé en 2015, est aujourd’hui sur Bruxelles une plateforme de rencontre privilégiée entre cédants, acquéreurs et différents partenaires. Il y a là une volonté de répondre à une problématique d’entreprise et nous voulons en faire partie, avec une démarche active. » Deloitte : « Une approche intégrée et multidisciplinaire » Deloitte, autre partenaire du Hub Transmission, apporte son expertise dans l’accompagnement des cédants, comme l’explique Odon de Giey, Deloitte Fiduciaire M&A & Finance. « Nous accompagnons le cédant sur toute la durée de la transmission. Ce qui nous différencie, c’est une approche intégrée et multidisciplinaire, avec des spécialistes financiers, des juristes, des fiscalistes, des experts en droit social, en fusion-acquisition… Les compétences sont multiples. » « L’exemple typique est celui de l’entrepreneur d’une soixantaine d’années, qui prépare l’avenir et qui fait appel à nous pour l’aider à trouver une solution de reprise. Nous réalisons une évaluation financière de la société, préparons le mémorandum d’information, sélectionnons des acquéreurs potentiels, participons à la préparation de la data room et créons de la valeur ajoutée lors des négociations… Au-delà de notre réseau et nos compétences, l’avantage est que nous possédons les spécialistes dans ces domaines pour gérer l’ensemble du processus. » Partena Professional, spécialiste en matière sociale Partena Professional est un nouveau partenaire du Hub Transmission pour l’année 2016. Philippe Norman, Business Manager Legal Partners, nous explique le sens de cette démarche : « Nous voulons faire valoir notre expertise sociale en la matière, rencontrer les participants autour de la table, échanger avec eux, récolter leur feedback et leur expérience de terrain, ainsi que celle des autres partenaires du Hub. » « Legal Partners est le département de consultance juridique émanant de Partena Professional. Notre spécialité, c’est le droit social et la politique du personnel. Dans le cadre d’un rachat, c’est en général la CCT 32 bis qui prévoit que le personnel et les contrats de travail doivent être repris par l’acquéreur ; la protection des travailleurs implique qu’il ne peut y avoir de licenciement lié à la raison du rachat. » « En pratique, nous mettons au point un plan par étapes et un calendrier, de sorte que le transfert du personnel se fasse sans heurts. Le cas échéant, nous préparons la signature de nouveaux contrats qui impliquent les trois parties – cédant, travailleur et repreneur. Nous pouvons aussi aider l’acquéreur à évaluer le passif social de l’entreprise et l’accompagner dans la due diligence. On l’aide à y voir plus clair. » BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 43 Pierre Wattiez (KBC Brussels) Odon de Giey (Deloitte Fiduciaire) Philippe Norman (Legal Partners)
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ENTREPRENDRE TRANSITION Hôtellerie : des étoiles pour la prévention des déchets Les hôtels de la Région bruxelloise drainent chaque semaine des milliers et des milliers de personnes, avec un impact environnemental non négligeable en termes de déchets. Certains établissements ont décidé de prendre le taureau par les cornes sur ce plan. Non seulement en cherchant le meilleur sort à réserver à la gestion des déchets produits, mais aussi en agissant plus en amont, en jouant la carte de la prévention et de la réutilisation. Johan Debière L orsqu’on passe une journée dans les coulisses d’un établissement hôtelier bruxellois, on remarque bien vite combien il est complexe d’y relever les nombreux défis posés par l’intendance en matière de respect de l’environnement. Des défis qui touchent sans doute de manière encore plus aiguë la gestion des déchets. En cause ? La rotation importante de la clientèle ; la vitesse à laquelle les prestations prioritaires doivent être effectuées par le personnel (faire les chambres, servir les repas...) pour contenter le client ; ou encore la localisation des établissements, souvent situés en centre-ville. Ces contraintes structurelles sont bien réelles. Coordinateur environnemental au sein du Sleep Well Youth Hostel, un établissement situé à deux pas de City2, Olivier Henry peut en témoigner: « La clientèle qui fréquente notre établissement est assez cosmopolite et n’est pas forcément toujours au fait des habitudes locales en matière environnementale. » À cet égard, il pointe notamment les problèmes liés aux différences de codes couleurs et de pictogrammes entre les pays concernant le tri des déchets. Résultat des courses : les erreurs de tri dans les PMC et les déchets organiques compostables sont malheureusement récurrentes. Malgré ces difficultés, grâce aux ressources sur lesquelles ils ont pu compter notamment à travers le Brussels Waste Network, les collaborateurs de l’établissement sont particulièrement fiers des résultats obtenus en la matière. L’hôtel a réussi à décrocher l’écolabel international « Clé Verte », ainsi que le label deux étoiles des Entreprises Ecodynamiques, délivré par Bruxelles Environnement. Existe aussi pour les cinq étoiles Autre lieu, autre catégorie d’hôtel et même souci de respecter l’environnement, ici aussi récompensé par le label Clé Verte et deux étoiles aux Entreprises Ecodynamiques. Nous sommes au Stanhope Brussels, un élégant cinq étoiles niché entre le quartier du Palais royal et le quartier européen. Cet établissement d’exception met un soin tout particulier à inscrire le respect de l’environnement dans ses habitudes. C’est dans ce lieu que 44 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Pendant la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, le Stanhope Brussels organisait une étonnante Recycling Expo. se déroulait au mois de novembre le deuxième Green Afterwork de BECI, avec l’objectif de sensibiliser les entreprises aux opportunités d’une gestion responsable des déchets. Assistante personnelle de la direction, Ilse Huenaerts est celle par qui passent toutes les initiatives en la matière. Rien ne lui échappe : elle sensibilise de manière subtile et attentionnée les clients à la prévention des déchets (en leur offrant par exemple des objets de décoration « faits maison », à partir de matériaux recyclés), coache son personnel et cherche sans relâche des solutions pour améliorer la gestion et la prévention des déchets de son établissement. C’est elle aussi qui a initié une collaboration avec des artistes et des artisans spécialisés dans la fabrication d’objets à partir d’éléments recyclés (bijoux, meubles en carton...). Et c’est encore elle qui permet aux Petits Riens de trouver régulièrement dans l’hôtel une scène de choix pour y exposer les magnifiques travaux de couturiers connus, réalisés à partir de vêtements récupérés par l’association. En espérant que ces bonnes initiatives se propagent dans les établissements d’autres grandes capitales européennes ou du monde... ● www.brusselswastenetwork.eu www.thonhotels.com/stanhope www.sleepwell.be ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Le coiffeur doit pouvoir déplacer ses bénéfices imposables à l'étranger Si des multinationales comme AB InBev et Arcelor Mittal peuvent substantiellement diminuer leur pression fiscale en Belgique, le boulanger-pâtissier ou le salon de coiffure doivent aussi pouvoir le faire. Michel Maus V oici peu, les indépendants et petites entreprises de la petite ville galloise de Crickhowell se sont réunis et ont décidé d'appliquer les mêmes techniques d'évitement de l'impôt que Google, Amazon ou Starbucks. Ils désiraient surtout protester contre les conventions fiscales que les multinationales avaient établies, leur permettant de limiter la pression fiscale. Selon Jo Carthew, à la tête d'un commerce d'artisanat local à Crickhowell, les petits entrepreneurs trouvent normal de payer leurs impôts, à condition que chacun paie effectivement sa juste part. Et vu que ce n'est pas le cas, on a démontré à Crickhowell qu’avec un peu de créativité, chacun peut tirer un avantage fiscal en copiant les techniques des multinationales. L'exemple gallois a inspiré le groupe de travail Fiscalement Correct à répéter cet exercice dans notre pays. Car ici aussi, la pression fiscale est répartie inégalement. Ce n'est pas si illogique si l'on sait que les principaux régimes fiscaux favorables en impôt des sociétés (les intérêts notionnels, la déduction sur les brevets et l'excess profit ruling), bien qu'ils soient accessibles à toute entreprise, profitent surtout aux multinationales. Le New York Times a récemment publié un article au sujet d’AB InBev, établissant que le géant de la bière, grâce à ses accords avec le fisc belge, n'a payé que 1 % d'impôt sur un bénéfice d'entreprise de 1,93 milliard de dollars. Pour une brasserie belge locale, la concurrence économique est impossible. Voilà pourquoi le groupe de travail Fiscalement Correct étudie dans quelle mesure il serait possible de faire valoir les mêmes arrangements fiscaux pour les indépendants et les petites entreprises. Il est toutefois évident que les indépendants et les PME manquent souvent de connaissances et de moyens pour appliquer ces techniques. S'ils s'unissent, ça devient différent. Fiscalement Correct propose que les indépendants et les petites entreprises s'unissent dans une structure coopérative étrangère dans un but d'évitement légal de l'impôt. Dans cette optique, le groupe de travail désire introduire une demande de ruling auprès du fisc belge, de sorte que les indépendants et PME puissent également faire imposer une partie de leur bénéfice plus favorablement à l'étranger. Bénéfices déplacés La demande de ruling consiste en deux parties. Tout d'abord, il est proposé de placer les droits intellectuels, comme certains procédés de fabrication, noms de marques, produits et logos, dans une société néerlandaise et ensuite de lui attribuer 10 % du bénéfice belge pour l'utilisation des droits intellectuels en Belgique. C'est ce que font Starbucks et Ikea par exemple : à chaque fois qu'un Frappuccino ou qu’une bibliothèque Billy est vendu(e) de par le monde, une partie du prix de vente doit être cédée à la société néerlandaise. Le bénéfice déplacé vers les Pays-Bas est imposé beaucoup plus favorablement. Ensuite, il est proposé de permettre aux indépendants et PME de placer leur clientèle dans une société irlandaise et d'attribuer à celle-ci 30 % du bénéfice belge pour l'utilisation du know-how et de la clientèle en Belgique. De cette manière aussi, du bénéfice est déplacé de Belgique, vers l'Irlande cette fois, où l'impôt des sociétés est de 12,5 %, contre 33,99 % en Belgique. Le groupe de travail Fiscalement Correct désire ainsi clairement mettre en évidence la différence de pression fiscale entre les grandes et les petites entreprises et plaider pour plus de soutien fiscal aux indépendants et PME. Il ne s'agit pas seulement d'inégalité fiscale, mais aussi d'une position de concurrence économique inégale. Si tout un chacun pouvait réaliser cela, peut-être adviendrait-il tout de même encore de bonnes choses dans ce pays des merveilles fiscales. ● Michel Maus est professeur en droit fiscal à la VUB, membre du groupe de travail Fiscalement Correct et avocat. Cet article a été publié à l’origine par Moneytalk. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 45
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ENTREPRENDRE Smart mobility pour villes intelligentes L a tendance est planétaire. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale habite dans les villes, ou alentour. Un pourcentage qui grimpe à près de 70 % au sein de l’Union Européenne et même à… 98 % – c’est pratiquement un record ! – à l’intérieur de nos frontières. Et ces chiffres augmentent encore, y compris dans une Belgique qui comptera 12 millions d’habitants en 2030. On comprend pourquoi les spécialistes du monde entier, toutes disciplines confondues, s’affairent à penser un meilleur fonctionnement de la cité. Et que commence à s’employer le terme de smart city, la ville « intelligente ». Plus exactement, smart city désigne un concept situé à l’intersection de tous les facteurs économiques, environnementaux, humains, institutionnels, sociaux et technologiques qui composent et régissent la ville. L’objectif de la ville intelligente est de réfléchir à moyen, voire à long terme, sur l’optimisation de ces données, tout en incluant les notions de bonne gouvernance et de développement durable. Car à une époque où les ressources naturelles se raréfient, les villes, justement, misent plus que jamais leur croissance sur leur attractivité urbaine et leur développement touristique. On peut là parler de révolution ! Regus: une nouvelle manière de travailler En parallèle apparaît le concept de smart mobility. Comme son nom l’indique, celui-ci s’attarde sur l’utilisation la plus adéquate des moyens de déplacement au sein de la ville. Le but ? Améliorer l’efficacité des transports, gagner du temps, réduire les coûts et par là, les émissions de CO2 . C’est pourquoi l’économie locale se (re)développe. La location d’espaces de coworking est par exemple en plein boom ; en témoigne l’activité de Regus, une société qui tente de permettre à n’importe quel travailleur de rester productif en déplacement, où qu’il se trouve. Via, notamment, des bureaux privatifs ou des salons d’affaires. Et en ce moment, on voit poindre de nombreux partenariats entre ce type d’endroits et les gares. Car Regus offre de manière générale un endroit spécialement dédié au travail, avec toutes les commodités nécessaires, comme c’est par exemple le cas dans plusieurs grandes villes belges. « À proximité des gares souvent, nous sommes en train de lancer en quelque sorte la création d’un troisième espace de travail, après le bureau et la maison », détaille William Willems, directeur général de Régus Belgique. « Dans ces espaces, en plus des bureaux paysagers, individuels ou des salons, vous avez accès à des installations wi-fi à haute vitesse, à des boissons fraîches, du café et même des lunchs, ainsi qu’à toute une gamme de services, selon les demandes. » Mais les travailleurs ne sont pas seuls visés : « Nous accueillons également de nombreux étu46 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 À l’approche des nombreux défis qui les attendent dans les années à venir, les villes réfléchissent aujourd’hui à leur mutation. Qui, bien sûr, touche directement le monde entrepreneurial. David Hainaut William Willems (Regus) diants ou des personnes cherchant le calme. L’objectif est surtout de démocratiser l’espace de travail partagé, qui reste encore une notion assez jeune en Belgique. » L’outil, outre éviter un train bondé à certaines heures, permet de nouer de nouveaux contacts. Gares, mais aussi aéroports, stations-services (situées le long des autoroutes) sont ciblés. Car cela a été prouvé : œuvrer dans ce type d’endroits stratégiques offre aux travailleurs la possibilité de rentabiliser au maximum leurs moments d’attente, inévitables lors de leurs déplacements. Ils peuvent ainsi se targuer de couvrir une zone géographique de travail plus large, tout en devenant des ambassadeurs de leur entreprise. De bons points pour la productivité ! Take Eat Easy, l’Uber de la livraison Autre illustration, qui mêle mobilité et restauration, celle de Take Eat Easy. Cette jeune société bruxelloise met en relation restaurants de qualité, coursiers à vélo indépendants et clients désirant se faire livrer un repas à la maison, ou au bureau. Adrien Roose, l’un de ses fondateurs, explique : « En très peu de temps, nous sommes quelque part devenus une sorte d’Uber de la livraison. Du moins en termes de révolution de mobilité au sein des villes. Pour contrer les retards liés aux embouteillages des voitures, nous avons très vite songé à faire appels à des amis qui ont lancé une société de coursiers à vélo. Nous nous sommes vite rendu compte que c’était plus efficace ! Même à Bruxelles, qui reste une ville assez vallonnée par rapport à d’autres que nous couvrons. » MOBILITY MANAGEMENT TRAINING Mobility Manager, une fonction d’avenir pour les entreprises de demain 6 JOURNÉES DE FORMATION Journée 1 Les clés de lecture de la mobilité et le PDE Journée 2 Gestion de projet – Analyse préalable au plan de mobilité Journée 3 Les différentes mesures possibles – partie 1 : les « modes actifs », les transports collectifs, les New Ways of Working Journée 4 Les différentes mesures possibles – partie 2 : la voiture… autrement Journée 5 Communication et sensibilisation – Visite intermodalité Journée 6 Atelier pratique : « Au travail ! » Traject Mobility Management - Tél : 02/505.40.46 Email : tco@traject.be - www.traject.be Bruxelles Mobilité - Tél : 02/204.26.11 www.bruxellesmobilite.irisnet.be Bruxelles Environnement - Tél : 02/563.41.61 www.bruxellesenvironnement.be Les déplacements des travailleurs et des visiteurs sont devenus une thématique incontournable de la gestion de toute entreprise, publique comme privée. Les enjeux économiques de compétitivité et de bien-être du personnel et les défis environnementaux liés à la pollution et au changement climatique obligent désormais les sociétés à développer une gestion innovante des déplacements de leurs collaborateurs et visiteurs. Le Mobility Manager est une personne ressource au sein de l’entreprise qui a pour mission de mettre en place une réelle stratégie en matière de mobilité et a en assurer le suivi et l’évaluation. OBJET DE LA FORMATION La formation «Mobility Manager» est une formation très appliquée qui propose des solutions réalistes et positives pour favoriser la durabilité des déplacements liés à l’activité d’une entreprise. Elle est organisée par des professionnels de la gestion de la mobilité et donne la parole à de nombreux intervenants issus des secteurs public, privé et associatif. FORMATEURS ET INTERVENANTS Le programme est dispensé par une équipe de formateurs issus de : • Traject, bureau spécialisé en gestion de la mobilité et dans la réalisation de plans de déplacements d’entreprises. • Le bureau Espaces-Mobilités conseille les pouvoirs publics, les opérateurs de transport et les entreprises en matière d’espace public et de mobilité. Lors de chaque journée de formation, des témoignages d’entreprises ayant déjà mis en place des actions mobilité sont prévus afin d’apporter un éclairage concret et permettre un échange d’expérience avec les participants. INFORMATION PRATIQUE HORAIRE - 6 jours de formation étalés sur 4 mois le vendredi de 9h00 à 17h00 - Session FR : 26/02, 11/03, 25/03, 14/04, 29/04 et 27/06 - 2016 - Session NL : 07/10, 21/10, 18/11, 2/12, 16/12 - 2016 et 13/01 - 2017 LIEU DE FORMATION Service Public Régional de Bruxelles - Bruxelles Mobilité Centre de Communication Nord (au-dessus de la gare de Bruxelles-Nord) 80, rue du Progrès - 1030 Bruxelles PRIX - 250 EUR pour les entreprises > 200 personnes - 125 EUR pour les entreprises < 200 personnes, institutions et administrations publiques et ASBL INSCRIPTION Contactez Traject via tco@traject.be ou via le 02/505.40.46. Le nombre de participants sera limité à 20 personnes par session.
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Mobility & Logistics: be smart, keep informed! Cas vécu Sur le terrain, la smart city modifiera radicalement la manière dont vos employés se déplacent et dont vos marchandises sont acheminées. Mobilité, gestion du personnel, livraisons... Quelles sont les évolutions en marche et à venir ? En quoi mon entreprise peut-elle être concernée et comment réagir ? C'est votre gestion quotidienne qui s'en trouve(ra) impactée. Soyez smart, restez informé. 11.01 Smart Mobility Quel impact sociétal, nouvelles tendances mobilité et New Ways Of Working 13.01 Smart Logistics Les nouveaux services, business model et innovations en livraisons urbaines Info : Vincent Campeol – vc@beci.be – 02 563 68 59 http://www.beci.be/activites/formations_seminaires/ En plus d’offrir l’accès à des établissements qualitatifs, la méthode utilisée est particulièrement moderne. « Nous avons mis en place un système d’algorithmes et des mécanismes d’automatisation des expéditions, grâce aux smartphones et à une géolocalisation. Cela nous permet d’accroître facilement nos volumes de production. » La formule a son succès : la société vient de passer de 70 à 150 employés en un an et se développe actuellement à Londres, Madrid et Paris – entre autres. Chez nous, Anvers et Gand sont envisagés. Comment éviter le procès ? Monsieur P loue un entrepôt à Monsieur J pour un loyer 3.000 € par mois. Le propriétaire a par ailleurs fait quelques gros investissements dans les lieux en raison de la nature des activités du locataire. En contrepartie, celui-ci s’est engagé à payer au propriétaire 200.000 € sur 12 mois. Le locataire constate cependant de sérieux problèmes, l’empêchant lui et ses collaborateurs de travailler dans de bonnes conditions. Il nous consulte pour connaître ses moyens d’actions. Après analyse, il s’avère que le propriétaire est lui aussi membre de BECI. Il nous expose sa version : l’entrepreneur qui a réalisé les travaux est introuvable, mais il est en pourparlers avec un nouvel entrepreneur. Il nous indique aussi que son locataire ne paie plus ses loyers et que les premières tranches des 200.000 € n’ont jamais été versées. Au vu de la complexité du dossier mais aussi de l’importance pour chacune des parties de poursuivre le bail, nous leur proposons de tenter une médiation. En deux demi-journées, ils parviennent à un accord. Mais qu’est-ce que la médiation ? La médiation est un processus rapide, volontaire et moins coûteux qu’une procédure en justice, qui consiste, par l’intervention d’un tiers neutre et impartial, à rapprocher les parties en conflit. Ce tiers, c’est le médiateur. Ni arbitre, ni juge, il ne tranche pas. Son rôle est de restaurer le dialogue entre les parties afin que d’elles émerge la solution qui leur conviendra le mieux. La médiation permet ainsi de préserver les relations commerciales entre partenaires. À l’inverse du procès, c’est un processus confidentiel : aucun document échangé ne pourra être utilisé à posteriori, si la médiation devait échouer. C’est par ailleurs un processus volontaire : les deux parties doivent être d’accord de tenter une médiation. Cela signifie aussi qu’une partie peut se retirer à tout moment. Notons qu’une clause de médiation peut-être insérée dans les contrats : les parties s’engagent à tenter la médiation en cas de conflit, tout en conservant la possibilité d’y mettre fin à tout moment. À retenir : Adrien Roose (Take Eat Easy) La différence numérique Collaborer, économiser, innover, intégrer, simplifier : on l’aura compris à travers ces exemples, il ne s’agit là que de prémisses parmi bien d’autres, qui rendront plus efficaces les villes de demain. Car à ce stade, les enjeux sont encore nombreux et les moyens d’action diversifiés. Mais à coup sûr, tous auront comme point commun d’abondamment se servir des technologies numériques, annoncées comme le critère de distinction des villes intelligentes. Oui, l’avenir est bel et bien en marche ! ● 48 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 La médiation n’est pas une pratique occulte réservée aux initiés. C’est au contraire un processus organisé par le Code judiciaire et qui suit une méthodologie bien établie. De plus en plus de juges y sont sensibilisés et proposent eux-mêmes aux parties de tenter la médiation. Contrairement à une procédure judiciaire classique, où les parties sont désinvesties de leur conflit et où l’issue est incertaine, la médiation permet de remettre la solution entre leurs mains et de leur donner une place active dans la résolution de leur différend. Business Mediation Summit, le 28.01 à la Solvay Brussels School www.businessmediationsummit.eu Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58 ENTREPRENDRE La diversité dans l’entreprise : « Ce qui compte c’est l’excellence ! » Un avantage méconnu dans les entreprises ? La diversité ! Qui est à l'honneur dans le premier Livre blanc dédié au sujet réalisé par BECI. Et concrètement, comment ça marche ? Un aperçu avec Hinde Boulbayem, Mobility Manager chez Sumy, où la diversité relève de l’état d'esprit plutôt que d'une action ponctuelle. Adrien Dewez Bruxelles Métropole : La diversité chez Sumy, cela représente quoi ? Hinde Boulbayem : Nous comptons aujourd'hui douze personnes dans notre équipe, six femmes et six hommes qui ont entre 21 et 64 ans. Si je reprends l'ensemble du personnel qui a été recruté chez nous depuis notre création, il y a trois ans, je compte une vingtaine de nationalités : Belgique, Maroc, Paraguay, Côte d’Ivoire, Guinée, Tunisie, Macédoine, etc. Il y a des personnes qui ont grandi ici ; un autre qui est un immigré de guerre en insertion professionnelle... Cette pluralité se remarque aussi dans les religions avec des orthodoxes, des musulmans, des athées et même un bouddhiste ! Hinde Boulbayem (Sumy) C'est une politique consciente ? C'est naturel : je suis née à Bruxelles et j'ai grandi à Waterloo, dans une école qui comprenait cent nationalités. Dans ma commune, dans le métro, à l'université, j'ai toujours connu ce mélange de nationalités, confondues, sans préjugé. C'est l'environnement de Bruxelles qui le veut. Je pense que les jeunes entreprises bruxelloises vont, à l'instar des grandes compagnies américaines, connaître la diversité. Cela leur procura un grand avantage. Ce n'est d'ailleurs pas difficile à mettre en place. Un exemple ? Nous avons engagé deux stagiaires voilées qui souhaitaient prier. Nous avons proposé un petit endroit avec un tapis de prière, elles sont restées très discrètes et ça les relaxait à la manière d’une séance de yoga. Cette politique, nous la mentionnons dans nos offres d'emploi : pas de restriction quant à l'âge des travailleurs ; nous exprimons clairement notre recherche de diversité et de personnes motivées à travailler avec nous. La diversité offre-t-elle des avantages ? Ou bien y a-t-il des obstacles à sa mise en place ? Non, aucun. Ou plutôt si, une seule fois. Parmi trois candidates stagiaires, la plus compétente était voilée, ce qui a posé un problème à sa collègue directe qui a refusé de travailler avec elle. Là, je suis intervenue : tout le monde est accepté chez nous ; il n'y a pas de limite. Les travestis, les transgenre, tout le monde est le bienvenu ! Ce qui compte c’est l’excellence, ce sont les compétences et la motivation. Finalement, elles ont travaillé ensemble et tout s'est bien passé. Je suis persuadée que l'excellence permet de dépasser les frontières, les différences et les religions. Pour ce qui est des avantages, je n'ai pas encore perçu d'avantage direct en termes de contrats mais ils sont bien réels dans la vie de l'équipe. Nous organisons régulièrement des repas, où qui veut apporte une spécialité de son pays. Nous créons des lieux pour échanger et apprendre sur les pratiques culturelles comme les mariages, la gastronomie, les paysages de tous ces pays. On apprend tous les jours sur l'autre, ça élargit nos horizons et nos cultures. ● Capitalisez sur vos ressources humaines ! Des chiffres d’affaires qui augmentent proportionnellement à la diversité dans votre entreprise ? Une utopie ? Non, une réalité que démontrent les études (cf. notre Livre blanc de la diversité)1 . La cellule diversité de BECI vous offre ses services à la carte : diagnostic, accompagnement, conseils, formations à la carte ou en groupe. Nos prochaines formations : 04.02 Place du culte en entreprise : entre accommodements raisonnables et intérêts de votre entreprise 08.03 Gender at work : comment booster votre chiffre d’affaires grâce à une meilleure inclusion des femmes dans le management 04.04 Allongement du temps de carrière : contrainte ou opportunité ? Découvrez les outils de diagnostic pour la gestion des âges dans votre entreprise ; de véritables tremplins vers de meilleures performances en GRH ! Info : Bouchra El Mkhoust bem@beci.be – 02/643.78.20 1 Sur demande à la Cellule diversité BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 49 R.A.
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ENTREPRENDRE STARTER Eatmosphere : bien manger pour tous ! Lancée dans le cadre du Creativity Call for Brussels - Urban Food 2015, Eatmosphere a pour but de faire prendre conscience au grand public du gaspillage alimentaire et des difficultés de 15 % des Belges à se nourrir correctement. Le tout grâce à des projets originaux. C ontrairement à une idée reçue, il y a bien assez de nourriture produite dans le monde pour nourrir toute sa population. Si, dans certains pays pauvres, des catastrophes comme la sécheresse expliquent les problèmes alimentaires, tel n’est pas le cas de nos pays. Et si personne ne meurt de faim chez nous, « 15% des Belges vivent en-dessous du seuil de pauvreté et éprouvent des difficultés à se nourrir correctement », souligne Steven Desair, fondateur d’Eatmosphere. « C’est-à-dire avec des fruits et légumes frais, notamment. Dans le même temps, le gaspillage alimentaire reste important à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement, du producteur au consommateur. Déjà, chez le paysan, une partie de la production peut ne pas être récoltée ; une autre partie est perdue dans la phase de transformation, puis dans les magasins et supermarchés avec les invendus, et enfin chez le consommateur. Dans les pays développés, on produit beaucoup trop de nourriture par rapport aux besoins. » Fort de ce constat, Steven Desair décide de faire quelque chose. Après avoir travaillé dans le privé, où il exerçait ses compétences en marketing, il se lance dans le bain au milieu de l’année dernière en participant au Brussels Creativity Call - Urban Food 2025. Il y défendra son idée, depuis baptisée Eatmosphere, d’aider d’une part les personnes en difficultés à s’approvisionner en aliments récupérés auprès de la chaîne d’approvisionnement et, d’autre part, de sensibiliser le grand public à la question du gaspillage alimentaire ainsi qu’à la pauvreté et son impact sur une alimentation saine. Dans la pratique, Eatmosphere, lancée à l’été 2015, récupère des produits alimentaires auprès des producteurs (paysans) ainsi que de magasins et supermarchés qui jouent le jeu. Ces surplus sont ensuite distribués à des structures d’aide sociale, comme l’asbl Atelier Groot Eiland à Molenbeek, qui dispose d’un restaurant social. Une partie est utilisée pour l’organisation d’événements destinés à informer et sensibiliser les consommateurs. Eatmosphere s’inscrit dans une démarche durable qui peu à peu se développe dans le domaine alimentaire. Le plus bel exemple en est le slow food. Le concept de Steven Desair privilégie naturellement les circuits courts. Parmi les projets qu’Eatmosphere est en train de concrétiser figure un partenariat avec le restaurant bruxellois AUB-SVP, où des menus seront concoctés au printemps prochain avec des produits récupérés. Parmi les autres partenaires, pointons le Brussels Beer Project qui brasse notamment une bière à base de pain recyclé ainsi que NorthSeaChefs, qui fait la promotion des poissons méconnus et sous-estimés. Trois options sont prévues à la carte : un menu poisson, un menu viande et un menu végétarien. 50 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Guy Van den Noortgate Steven Desair (à gauche), aux côtés de Guy Moreau, de l’Atelier Groot Eiland. À moyen terme, Eatmosphere entend également ouvrir un restaurant qui va proposer des burgers végétariens. Actuellement, Steven Desair cherche un emplacement, de préférence dans le centre de Bruxelles, où il réside. « L’idée est de proposer une gamme de burgers végétariens qui aient du goût et surprennent le client. On imagine encore trop souvent que la cuisine végétarienne manque de saveur, mais ce n’est pas vrai. La preuve : en novembre dernier, le titre de meilleur burger du monde a été décerné à New York à un burger végétarien. » Eatmosphere propose déjà des burgers végétariens via un food-truck lors d’événements d’entreprise ou privés. Une première étape qui permettra aux curieux de découvrir des goûts et des saveurs qu’ils ne soupçonnaient pas. ● Info : www.eatmosphere.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be ENTREPRENDRE L’aventure de la création d’entreprise Coécrit par Olivier Kahn et Thomas de Dorlodot, ‘L’aventure de la création d’entreprise’ s’adresse à celles et ceux qui souhaitent entreprendre. Un guide indispensable et pratique pour bien se préparer, développer son projet et capitaliser pour le futur. Guy Van den Noortgate « C réer son entreprise, devenir indépendant ou patron d’une petite entreprise n’est pas une démarche scientifique. C’est un cheminement qui relève davantage de la méthodologie, du bon sens et du courage », explique Olivier Kahn, expert-comptable et conseil fiscal qui coordonne également le CEd (Centre pour Entreprises en difficulté). Il est aussi conférencier et formateur, et lors d’une animation sur le risque en entreprise, il fait la connaissance de l’aventurier et pilote de parapente professionnel Thomas de Dorlodot. De cette rencontre est née l’idée d’un livre comparant de manière pratique et vivante la vie de l’aventurier à celle du créateur d’entreprise (et de l’entrepreneur). Après quelques mois d’échanges, il vient de sortir sous le titre de L’aventure de la création d’entreprise1 . « Thomas m’a donné une série de mots-clés concernant sa vie et son parcours d’aventurier que j’ai traduits en termes et idées qui parlent aux entrepreneurs », précise Olivier Kahn. Du rêve au bonheur Le livre est composé de trois parties : préparer le projet, vivre l’aventure et capitaliser pour le futur. Au sein de chacune d’entre elles, des mots-clés guideront le lecteur dans son parcours. Une bonne cinquantaine de mots-clés sont ainsi repris, de « rêve » à « bonheur ». Il fourmille d’exemples, d’observations, de réflexions et d’histoires vécues. Premier volet du triptyque : la préparation. Comme analogie, les auteurs utilisent judicieusement les vacances. « Il ne viendrait à l’idée de personne, sauf ceux qui optent pour un last minute, de partir en vacances sans un minimum de préparation », poursuit Olivier Kahn. « On vérifie que les documents nécessaires soient en ordre, que les réservations soient effectuées, etc. En revanche, lors d’une création d’entreprise qui engage quand même une part importante de la vie, on constate que beaucoup se lancent dans l’aventure sans le minimum de préparation. » 1 Le livre est disponible sur le site www.izeo.be au prix de 28 € TTC (25 € + 3 € de frais de port) BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 51 Comme ils le notent dans le livre, « Seuls 25 % des entrepreneurs élaborent leurs plans, contre 100 % des explorateurs (et 99 % des vacanciers). Rien n’oblige l’aventurier à se préparer avant une expédition ; rien non plus n’oblige l’entrepreneur à dessiner son business plan. Il y a moyen de sauver sa peau ou de réussir sans préparation, mais c’est nettement plus dangereux ». Et de conseiller dans la foulée de poser un maximum de questions et aux bonnes personnes (entrepreneurs, seniors, etc.). Une fois que l’on dispose des bonnes infos par rapport à la clientèle, la concurrence, la localisation, etc., il ne faut pas hésiter à se lancer. « Soyez buté sur le fond (vos objectifs) ; pas sur la forme (la façon de faire, d’y arriver) », conseillent-ils. Il ne viendrait à l’idée de personne de partir en vacances sans un minimum de préparation. Pour starters et entrepreneurs en puissance Le livre s’adresse aux porteurs de projets, starters, accompagnateurs de starters, professeurs, indépendants et dirigeants de PME-TPE récemment lancées, de tous secteurs d’activité et niveaux de formation. Plus largement, il peut s’avérer précieux pour tout entrepreneur ou indépendant car il brosse une large palette de questions que ceux-ci sont un jour amenés à se poser. C’est vrai pour les deux autres parties du triptyque qui concernent plus spécifiquement la vie de l’entreprise et son futur. Les conseils distillés par Thomas de Dorlodot et Olivier Kahn sont empreints d’un bon sens qui parfois fait défaut au patron, souvent le nez dans le guidon. On ne peut que lui conseiller de prendre un peu de recul et se plonger dans cet ouvrage. Il nous étonnerait fort qu’il n’y trouve pas une réponse à ses interrogations ou tout simplement son bonheur. ●
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LES ADRESSES IZAKA-YA Chaussée de Vleurgat, 123 — 1000 Bruxelles MONTICELLI Rue Edith Cavell, 153 — 1180 Uccle O LIBAN Chaussée de Vleurgat, 324 — 1050 Ixelles LA CANTINA Rue du Jardin des Olives, 13 — 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE TOUKOUL Rue de Laeken, 34 — 1000 Bruxelles Les petits plats du monde à Bruxelles Habiter à Bruxelles, c’est avoir chaque soir la possibilité de déguster une cuisine d’ailleurs. Italienne, japonaise, libanaise, brésilienne… Découvrez les secrets culinaires exotiques que recèle votre capitale ! Olivia Regout Hé oui, l’hiver est long et les vacances sont encore loin. Mais nous avons de quoi vous changer les idées ! Nous allons vous emmener aux quatre coins du monde à la découverte de folles rencontres gastronomiques qui risquent bien de vous donner envie de vous rouler nu dans la neige. Chers Bruxellois, enfilez vos manteaux ! Ce soir, nous partons en voyage... Un restaurant japonais à Ixelles L’Izaka-ya à Ixelles est une petite cantine japonaise tout à fait typique. Ce restaurant propose une cuisine japonaise digne des vrais snacks du pays : sushis, légumes croquants, beignets de poulet frit, porc pané, glace au thé vert... La communauté japonaise de Bruxelles en redemande ! Une cuisine italienne renversante à Uccle Franchissez la porte du Monticelli et vous pourrez savourer la cuisine italienne traditionnelle la plus renversante de la capitale. Le tout à un prix plus qu’abordable, dans une ambiance conviviale et sans chichis. N’oubliez pas de réserver, vous n’êtes pas le seul à apprécier la bonne cuisine ! L’ambiance folklorique d’un restaurant libanais à la Bascule Des restaurants libanais, il en existe plusieurs à Bruxelles. Mais la cuisine, l’accueil et l’ambiance du O Liban en font sans doute l’un des meilleurs. Dégustez les manakich au fromage de brebis ou à la viande hachée, les monajanat ou les mezza tout en profitant du spectacle de danse orientale proposé chaque week-end. La soirée sera chaude ! 52 BECI - Brussel metropool - janvier 2016 Brasil : Delicioso ! Une dorade grillée au beurre et fruits de la passion accompagnée d’une petite rasade de Caïpirinha maison, ça vous dit ? La Cantina vous prépare des spécialités brésiliennes à tomber par terre. A midi, prenez votre assiette et servez-vous de tout ce qui vous plaira en cuisine. Le prix se compte au poids. La cuisine éthiopienne A Bruxelles, deux restaurants vous font découvrir les saveurs éthiopiennes : le Toukoul et le Kokob. Vous y découvrirez une nouvelle façon de manger. Oubliez couteaux et fourchettes, on y déguste son plat avec des crêpes de millet qui servent à la fois d’assiette et de couvert comestible. Et puis ce qui compte avant tout en Ethiopie, c’est le partage de la nourriture ! Sous votre nez sera déposé un seul grand plat dans lequel toute la tablée partira à la pêche de mets plutôt délicieux ! Repas alpin Vous rêvez de montagnes enneigées au bord du Lac Léman, de fondues, de raclettes et de viande de grison à digérer au coin du feu ? Le restaurant suisse l’R du temps vous propose un repas typiquement montagnard. De quoi prendre des forces pour escalader les plus hauts sommets d’Etterbeek… Les parfums malgaches Retour sous les sunlights des tropiques, vous allez humer une cuisine parfumée à la noix de coco, au gingembre, au curry doux, au poivre, à la vanille, à la cannelle... Au Madagasikara, le chef fait honneur à la boisson nationale : le rhum ! Vous goûterez des camarons flambés au rhum de Madagascar dans une ambiance chaleureuse. KOKOB Rue des Grands Carmes — 1000 Bruxelles R DU TEMPS Avenue Hansen Soulie, 78 — 1040 Etterbeek MADAGASIKARA Rue de Flandre, 10 — 1000 Bruxelles ss &culers qualité&service
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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 16,30.01 SAMEDIS DU CINÉ Deux salles de cinéma, deux films. Une projection est réservée aux enfants tandis que l’autre attend les parents. Vendôme | 2,50 € | www.cinema-vendome.be 14.01 | 24.01 SALON DE L’AUTO Le pus grand showroom du pays expose toutes les nouveautés en matière de voitures et de motos. Brussels Expo | 15€ | www.autosalon.be 23.01 | 31.01 BRAFA - ART FAIR L’une des plus prestigieuses foires d’art et d’antiquités d’Europe où toutes les œuvres d’art présentées sont à vendre. Tour & Taxis | 20 € | www.brafa.be 23.01 | 24.01 SALON DU MARIAGE ET DE L’ART DE RECEVOIR Une édition « Hippie Chic » qui sera l’occasion pour les futurs mariés de choisir les intervenants les plus adaptés à leurs envies. Cercle de Lorraine | 8 € | www.lesalondumariage.be SOUS LA LOUPE — CULTURE ADAM Museum, Musée d’Art et du Design Le Musée d’Art et du Design de l’Atomium a ouvert ses portes le 11 décembre 2015 sur le plateau du Heysel. L’ADAM offre un espace muséal de 5000 m² au sein duquel la collection du Plasticarium a trouvé une place de choix. Situé entre l’Atomium et le Palais 5, le Musée a été implanté dans un immeuble méconnu, le Trade Mart Brussels, réalisé par l’architecte John Portman en 1975. Tous les jours de 10.00 à 18.00 sauf les mardis. Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles www.adamuseum.be 54 BECI - Brussel metropool - janvier 2016 Plus qu’un musée du design L’ADAM est un musée de design et d’art où s’exposent aussi bien des objets usuels que des chaises qui ne ressemblent pas à des chaises, des œuvres d’art provocantes ou insolites, des photographies touchantes ou brutales… Collection permanente : Plasticarium La collection permanente a été acquise par l’Atomium fin 2014. Elle est l’œuvre d’un passionné, Philippe Decelle. Fan d’objets en plastique, il a accumulé plusieurs milliers de pièces datant de l’utopie du tout-plastique au post-modernisme en passant par le pop-art. Des expositions temporaires dès mars 2106 Deux espaces d’expositions temporaires viendront enrichir le musée dès mars 2016. Elles seront consacrées à l’art et au design du XX et XXI siècle. Olivia Regout 15.10.15 | 28.08.16 EXPOSITION WOW Des scènes spectaculaires de taxidermie acrobatique vous offrent un autre regard sur la nature sauvage. Museum des Sciences Naturelles | 9,50 € | www.sciencesnaturelles.be 13.01 | 23.01 BRUSSELS JAZZ FESTIVAL Les fans de jazz ne rateront pas les prestations de Lisa Simone, Igor Gehenot Trio, Tord Gustavsen ou encore du Brussels Jazz Oechestra. Flagey | 25 € | www.flagey.be 29.03 LIGUE D’IMPRO Les comédiens de la Ligue d’Impro descendent une nouvelle fois dans la patinoire prêts à se prendre des pantoufles plein la figure. Théâtre Marni | de 12 € à 17 € | www.ligueimpro.be 12,13,19,20,21.01 SOIS BELGE ET TAIS-TOI « Sois belge et tais-toi » s’adapte en version « Sois belge … et va te faire voir ». Chez les grecs ? Possible… CCU, Wolubilis, Centre Culturel d’Auderghem de 33,50 € à 38,50 € | www.soisbelge.be EN SOIRÉE BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Tom Frantzen, sculpteur sur bronze et echt brusseleir Ses statues sont devenues de véritables repères dans la capitale. Mais si tout le monde connaît ses œuvres, l’homme qui se cache derrière reste pour de nombreux Bruxellois un illustre inconnu. Né à Laeken, scolarisé à Auderghem, Tom Frantzen est pourtant un « echt brusseleir »… Après des études à l’Ecole Nationale d’Architecture et des Arts Visuels de la Cambre, le sculpteur entame un stage chez un fondeur italien. Dans la foulée, il créé sa propre fonderie et y coule ses œuvres jusqu’en 1990. Aujourd’hui, il ne s’occupe plus de la fonte. Dans son atelier, il se consacre exclusivement à la création de moule, au ciselage et aux finitions des œuvres. Zinneke, Madame Chapeau, Vaartkapoen : trois statues bruxelloises emblématiques sculptées par un seul et même homme, Tom Frantzen. Vaartkapoen, Zinneke et Madame Chapeau Le Vaartkapoen est la première œuvre de Tom Frantzen à émerger dans l’espace public bruxellois. Réalisée dans le cadre d’un concours remporté par le sculpteur, la statue est installée place Sainctelette en 1992. Voilà plus de 20 ans que l’agent de police est figé dans une chute provoquée par l’espiègle « vaartkapoen » (NDLR : fripon du canal). Appréciant l’originalité de ce premier succès, le comité de quartier des Chartreux décide de commander à l’artiste le fameux « Zinneke » LE SAVIEZ-VOUS ? Bruxelles, le jour le plus froid Le saviez-vous ? Il faut remonter deux siècles en arrière pour grelotter sous l’effet des pires minimas jamais enregistrés à Bruxelles. Ce jour-là, le mercure avait plongé vertigineusement sous la barre du zéro. Voyage dans le temps… Nous étions le 25 janvier 1881. Les Bruxellois ont failli y perdre un orteil. Une vague de froid s’est abattue sur la capitale jusqu’à faire friser le thermomètre à - 20 degrés. Plus près de notre époque, l’hiver 1987 a également marqué les esprits des Bruxellois… Thierry, éclusier du Port de Bruxelles, se souvient: « Il a fait froid, très froid. De gros glaçons se sont formés sur le canal. Pour ne prendre aucun risque, nous avons d’abord envoyé sur l’eau les plus gros bateaux. Ils ont en quelques sortes servi de brise-glaces.» A la fin du 19e et au début du 20e siècle, les Bruxellois patinaient sur le lac du Bois de la Cambre. Dans les trams, des pancartes avertissaient les amateurs de glisse en période de gel : « On patine au bois de la Cambre ». Frédéric Solvel BECI - Brussel metropool - janvier 2016 55 tandis que la Mutualité Socialiste l’invite à aménager le petit bout de trottoir qui lui appartient en y installant « Madame Chapeau ». Camouflage dans le paysage urbain… A chaque fois, Tom Frantzen procède de la même façon : « Mes sculptures s’intègrent dans le paysage urbain. J’essaye de créer une confrontation avec mes œuvres en utilisant des éléments réels. On peut passer à côté sans les voir ». Toute la finesse de l’artiste repose sur l’intégration de la sculpture dans son environnement et son interaction avec celui-ci (un poteau, une bouche d’égout, un coin de rue). Ces statues ont un but bien précis : « Elles véhiculent l’humour bruxellois. Accessible par l’image, il devient alors universel pour que tous le comprennent. » Bruegel dans les marolles En novembre dernier, une nouvelle sculpture de Tom Frantzen a rejoint les pavés de la capitale. Sur la place de la Chapelle, se trouve désormais le peintre Bruegel immortalisé en train de peindre le quartier où il a grandi au 16e rente, donne l’effet d’un tableau vivant habité par les Marolliens d’aujourd’hui… Olivia Regout siècle. Sa toile, transpa© photo : Sofei Vandenaemet
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE Top 5 des nuits insolites à Bruxelles Ce n’est pas parce qu’on dort tous les jours à Bruxelles qu’on ne peut pas s’offrir une nuit insolite de temps en temps. Loin des suites présidentielles, des hôtels aseptisés et des AirBnB sans personnalité, voici cinq possibilités pour découcher hors des sentiers battus dans notre propre ville… Frédéric Solvel Train Hostel Boules de l’Atomium 1 2 Train Hostel Un « train sur le toit » n’est pas le titre d’un nouveau film mais une réalité schaerbeekoise ! Posé sur le toit du Train Hostel, un ancien wagon couchette de luxe accueille des passagers pour une nuit entre fer et ciel. Tarif : 180€. Boules de l’Atomium Privilège réservé aux petits, dormir dans la « boule des enfants » de l’Atomium est une expérience totale ! Concrètement, le groupe d’enfants et leurs accompagnants sont accueillis à l’Atomium entre 18h et 18h15 pour y passer la nuit. Projection d’un film, couverts et commodités sont assurés dans la Boule. Les petits aventuriers dorment à plusieurs dans des mini-sphères qui rappellent l’atome géant dans lequel ils se trouvent. Tarif 30€ par personne. 3 Camping Aux mois de juillet et août, des tentes se dressent à l’ombre du parlement européen. Bien caché entre la chaussée de Wavre et la rue du Viaduc, le camping Ciel Ouvert accueille les campeurs dans le jardin de « La Viale Europe ». Depuis la rue, on n’y voit que du feu. A l’intérieur, le dépaysement est assuré. Pour les amateurs de grillades, un barbecue est mis à la disposition des campeurs. Tarif : 7€ par personne et 7€ pour une petite tente ou 12€ pour une grande. 56 BECI - Brussel metropool - janvier 2016 4 Caravane airstream Dans la cour du Vintage Hotel, on s’adonne volontiers aux joies du glamping dans une caravane airstream. Aussi vieille que l’Expo 58, la caravane a été entièrement rénovée. Les campeurs de luxe profitent d’une literie exceptionnelle, une douche très confortable et d’un cabinet de toilettes séparé. Les équipements modernes n’ont pas été oubliés : wifi, écran plasma et air conditionné. Tarif : 175€ la nuit pour deux personnes. 5 Dans les galeries royales Qui n’a jamais rêvé de s’élever quelque peu et d’observer l’effervescence des Galeries royales depuis une chambre à l’étage ? Vivre des moments inoubliables dans un lieu magique et chargé d’histoire est possible grâce à deux chambres d’hôtes (Le 5 galerie des princes et les chambres d’hôte du Vaudeville) et un boutique-hôtel (Hôtel des Galeries). Tarif entre 75€ et 320€. Caravane airstream IMPRESSION OF A BRIT Still waters run deep… If this proverb sums up the personality of any of the nations in the European Union, it certainly fits the Finns. Richard Hill T here are plenty of ex amples, nearly five-and-a-half million. One of them is Formula One champion Mika Hakkinen who, back in 1999, belied his reputation as a steely-faced Finnish robot. Pushing for the finishing line at the Monza Grand Prix, he spun his McLaren off the track, threw off his gloves, stormed past track marshals in search of privacy (important for Finns) and crouched down in the bushes and cried. That is the thing about the Finns. They have this reputation of suppressing their emotions, but when they do crack, they crack up in a big way. Moderation is a significant behavioural characteristic of the Finns. They apply it to almost everything except getting drunk and sitting in the sauna, probably simultaneously. They also have an innate fondness for cognac and dancing the tango – in which they almost rival the Argentines. The matter-of-fact mentality of the Finns extends to their concept of time. “In Finland, time is linear, like a road travelling from the past into the future,” says anthropologist Leena Viukari. “Finnish time is scheduled and compartmentalised, enabling people to concentrate on one thing at a time.” No multitasking nonsense… The Finns have even invented a word to describe their dominant characteristic of doggedness: sisu. As author and interculturalist John Alexander, an Australian living in Sweden, explains: “Sisu [pron. See-soo] means determination, never giving up, resilience, steadfastness… Imagine you are locked in a room. There is no way out, but you must get out. What do you do? You walk through the wall. That’s the Finns and that’s sisu.” No wonder the Finns beat the Soviets off in the 1939-1940 Winter War! Moderation is a significant behavioural characteristic of the Finns. They apply it to almost everything except getting drunk and sitting in the sauna, probably simultaneously. Communication doesn’t come that easily to the average Finn, which helps explain the Hakkinen reaction. It is perhaps because of this tendency to ‘bottle up’ that Finns can at times be unexpectedly emotional. As a Belgian sales executive explained to me: “I have had customers crying in front of me for sympathy, because of their worries about the future of their business.” This is confirmed by a British business journalist who says it is not uncommon to have a well lubricated professional lunchtime tête-à-tête terminate with soul-baring and tearful revelations of marital infidelity, deaths in the family and so on. Finnish companies tend to be more hierarchical, or ‘vertical’, than those of their neighbours, the Swedes. A team of Finnish sociologists have studied their compatriots’ distinctive behavioural patterns in the organisational world. In their dealings with colleagues in a typical hierarchy, they find that people tend to be unemotional and very matter-of-fact. “Finnish superiors traditionally consider persuasion as unethical,” they say. “Being friendly is almost synonymous with being silly!” Their on-theground observations have led them to the startling conclusion that “46% of what Finnish superiors say to their subordinates is negative, i.e. explicit demands, direct orders, and so on.” Despite their superficial tendency to truculence, or at least keeping their opinions to themselves, the Finns have a highly developed sense of humour. One of their jokes is about two old friends who meet up for a drink after a long-time-no-see. There is a protracted but comfortable silence until one of them says: “Well, how are you, Matti?" To which Matti replies: "Look, did we come here to talk or to drink?” ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 57
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le 1er décembre, au lendemain de l’alerte « niveau 4 » à Bruxelles, BECI a réuni trois avocats du barreau de Bruxelles (Jean Pierre Renard, Michel Forges et Gérard Kuyper) pour une table ronde sur les conséquences juridiques et financières de l’alerte pour les entreprises. Dans le cadre du réseau Enterprise Europe Network, BECI a reçu une délégation de 16 entreprises hongroises du secteur ICT. Au programme : une cinquantaine de rendez-vous B2B avec des entreprises belges et un ICT Business Forum. Job Day ICT : rencontre entre employeurs et candidats techniciens, ingénieurs et informaticiens, le 20 novembre à Brussels Expo. Début décembre, le Hub Transmission de BECI organisait une soirée d’information, avec un panel de chefs d’entreprises venus partager leur expérience. En photo, de gauche à droite : le modérateur Didier Hamann, directeur général du Soir (debout), Gery Dohmen (Illico Travaux), Vincent Schaller (Systemat), Jean Lejeune (Fresh Attitude) et Véronique Croisé (Nias). 58 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Joëlle Evenepoel, Secrétaire Général de BECI. COMMUNITY Green Afterwork, le 19 novembre à l’hôtel Stanhope Brussels. La Chambre de Commerce d’Istanbul accueillait au mois de novembre la conférence annuelle IWEC (International Women Entrepreneurial Challenge), doublée par la remise des IWEC Awards à des femmes entrepreneurs. BECI y était représentée par Sabine Soetens, International Development Manager. Première prise de contact avec les participants des ateliers interactifs « Growth Hacking, surfez sur la transition économique », dont l’objectif est de faire de vous l’entrepreneur de demain (de fin janvier Pour la deuxième fois en moins de deux ans, BECI emmené une vingtaine d'entreprises belges en Iran, au cours d’une mission placée sous la direction de Pieter De Crem, Secrétaire d'État au Commerce extérieur, organisée en collaboration avec la Fédération des Chambres Belges. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 59
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Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble 2016 des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... une institution ou une association école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... une ville ou une commune Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoir-faire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 2 juin 2016. Envoyez vos dossiers pour le 24 mars 2016 Information et inscription : www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Lu dans l’E-mag UNIWAY: building business critical internet solutions since 1995 Uniway est un partenaire de choix dans la définition et le développement de vos outils informatiques. Nous identifions vos besoins et cherchons la meilleure solution tout en tenant compte des dernières avancées technologiques. C’est la « marque Bruxelles » qui est en jeu Les focus de Beci en 2016 Bienvenue au DRH Club ! Salarié vs indépendant ? 20 entreprises belges (re)découvrent le marché iranien Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag JCI célèbre 100 ans d’impact JCI Belgium célébrait le 11 décembre dernier le centenaire de la Jeune Chambre Internationale (JCI), rhabillant pour l’occasion Manneken-Pis d’un costume à son logo. JCI se concentre sur les femmes et les hommes entreprenants à vocation sociale, entre 18 et 40 ans. Les membres JCI partagent la philosophie qu’ils peuvent créer des changements positifs et améliorer le monde autour d’eux. Ils cherchent des solutions à des problèmes spécifiques dans leur voisinage immédiat. Ils entreprennent des actions locales conduisant à un impact mondial. De cette façon, ils construisent un monde meilleur. La mission de la JCI est « d'offrir des opportunités de croissance qui encouragent des jeunes personnes à créer des changements positifs. » Depuis que le mouvement JCI a commencé en 1915 aux Etats-Unis par Henry Giessenbier Jr., des millions d’autres jeunes citoyens actifs se sont rassemblés afin de créer un impact durable dans leur communauté. JCI compte à travers le monde 170.000 membres dans plus de 5.000 sections et 110 pays. En Belgique, 59 départements comptent ensemble 1.111 membres. Info : www.jci.be Contrat de travail numérique pour l’intérim Le Vice-premier ministre et ministre de l’Agenda numérique, Alexander De Croo (en photo), a signé début décembre le tout premier contrat de travail intérimaire numérique par voie électronique. Pour le ministre, ce dossier est non seulement important dans le cadre de la simplification administrative, mais il s’agit également d’un modèle de démocratisation de la digitalisation. « À partir de 2016, des centaines de milliers d’intérimaires pourront signer leurs contrats de travail par voie électronique, contrats qui seront en outre archivés électroniquement. Cela signifie pour les intérimaires beaucoup moins de tracasseries administratives », indique M. De Croo. Vous désirez en savoir plus sur nos services ainsi que la manière dont nous pourrions vous venir en aide ? N’hésitez pas à visiter notre site internet (www.uniway.be), nous contacter par téléphone au 02/713 65 00 ou encore par e-mail : info@uniway.be Forts de plus de 20 ans d’expérience, notre expertise se porte sur le développement des sites web, intranets, extranets, applications e-commerce, solutions de Content Management System (CMS), systèmes d’Entreprise Content Management (ECM), Design graphique, applications mobiles, etc. Uniway propose aussi des services de conseils et d’accompagnement dans la définition de votre stratégie. Notre professionnalisme reconnu et notre expérience sont soutenus par nos partenariats avec Microsoft, Hybris, Sitecore, Magento et Episerver. Nos spécialistes se maintiennent à la page de la veille technologique grâce aux formations régulières organisées par nos partenaires. En 2015, Uniway a fêté ses 20 ans en ouvrant un nouveau bureau à Gand. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 61
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COMMUNITY NEWS Pour que cela soit possible, Federgon, la fédération des prestataires de services RH, qui représente entre autres le secteur du travail intérimaire, a créé une plate-forme spécifique en ligne réservée aux entreprises d’intérim. Grâce à celle-ci, les intérimaires pourront désormais signer leurs contrats de travail par voie électronique, sur PC, smartphone ou tablette, avec leur carte d’identité ou avec un code personnel. « Outre une simplification considérable sur le plan administratif, nous entendons aussi générer une plus grande sécurité juridique, à la fois pour les travailleurs intérimaires et pour les entreprises d’intérim », indique Ann Cattelain, Directeur du service juridique de Federgon et coordinateur du projet. « Aujourd’hui, trop peu de contrats de travail intérimaire sont signés dans les délais. Nous espérons qu’avec la nouvelle plate-forme numérique, plus de dix millions de contrats de travail seront signés par voie électronique en 2016. » Info : pr@federgon.be ; tom.meulenbergs@decroo.fed.be ESP A CE MEMBRE ID-OS, votre créateur de liens B2B ID-OS est une plateforme logicielle qui permet la gestion de tout type d’inventaire physique de manière permanente, la création et le suivi de campagnes marketing ciblées B2C ou B2B, la mise en place de services après-vente performants, la mise en œuvre d’enquêtes de satisfaction clients, la mise en ligne de mode d’emploi, brochure ou messages commerciaux avec mise à jour à distance, l’identification et /ou la géo-localisation de tout ce que vous souhaitez… ID-OS s’appuie sur une technologie qui utilise des systèmes de lectures sans consommation d’énergie (code QR, NFC, RFID) et offre un système de gestion de données relationnelles le plus souple et complet possible L’application web est accessible via le cloud mais peut être également installée et configurée sur vos propres serveurs ou encore sur un de nos serveurs installés chez vous. Toutes nos configurations sont multi-tâches, multi-rôles, multi-utilisateurs, multi-langues. Nous configurons avec vous le ou les formulaires de saisie dont votre entreprise a besoin. Nous proposons également notre système d’identification aux particuliers via notre plateforme www.id-os.com. N’hésitez pas à la consulter ! Nous recherchons des clients certes, mais également des partenaires qui voient dans notre plate-forme logicielle des opportunités de solutions à proposer à leur propre clientèle. Contactez-nous par courriel via business@ id-os.com ou par téléphone au 0489 744 441 pour toute demande d’information ou de prise de rendez-vous. ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. ESP A CE MEMBRE Ichec Brussels Management School lance une nouvelle coupole de formation continue Parallèlement à son École de gestion, l'Ichec a développé depuis son origine de multiples programmes de formation continue pour adultes dans les domaines de la gestion et liés à la gestion. Afin de se réinventer pour offrir de nouvelles possibilités de développer les talents de ses clients mais aussi de ses équipes, le Groupe Ichec vient de réunir ses trois pôles historiques de formation continue sous une seule marque, Ichec Formation Continue : Ichec-Entreprises (formations en gestion pour cadres et dirigeants axées sur l'expertise de terrain et la flexibilité des formules) ; Ichec-ESSF (École Supérieure des Sciences Fiscales, formations en fiscalité qui combinent un ancrage scientifique fort et une adaptation permanente à l’actualité) et Ichec-PME (formations destinées aux entrepreneurs et patrons de PME tournées vers leurs réalités quotidiennes et leurs besoins de réseau). Ichec Formation Continue, qui bénéfice en outre d'un n’un nouveau logo, construit son avenir autour de plusieurs objectifs : se positionner comme une marque unique et forte, porteuse de promesses pour nos clients, notre équipe et nos partenaires ; proposer l'offre de formation la plus complète et la plus cohérente dans le domaine de la gestion ; développer une proposition de valeur unique centrée sur la qualité des formations et de l'expérience vécue par ses clients ; innover tant dans les thématiques des formations proposées que dans leur contenu et les méthodes pédagogiques. Info : www.ichecformationcontinue.be 62 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Airsoft Kempen SNC Rue de l'Agrafe 29 - 1070 Bruxelles Code Nace: 46496 - Commerce de gros d'articles de sport et de camping, sauf cycles 4764001 - Commerce de détail d'articles de sport, de matériel de camping (y compris les tentes) et d'articles pour autres activités de loisir 9319901 - Promotion et organisation d'événements sportifs tant pour compte propre que pour le compte de tiers del. : Dean de Winter Akwa Property SPRL Av. Louise 200 b - 1050 Bruxelles Code Nace: 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 68204 - Location et exploitation de terrains del. : Alice Crepet Amber Charm- Bijoux d'Ambre Rue Mareyde 19 - 1150 Bruxelles del. : Olga Krzyzanowska-Olejarnik Arpec - Aide à la Réalisation de Projects Economiques SA Verte-Place 21 - 5660 Couvin Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Michel Degoudenne Association Belge de Graphologie - Belgische Verniging voor Grafologie - A.B.G. ASBL Av. Lieutenant Frédéric Boon 9 - 1332 Genval Code Nace: 85592 - Formation professionnelle del. : Martine Goen Baky SPRL Av. Houzeau 88 - 1180 Bruxelles Code Nace: 46389 - Commerce de gros d'autres produits alimentaires n.c.a. 46736 - Commerce de gros d'équipements sanitaires del. : Karim Kheirat Benelux Delivery SPRL Av. Van Overbeke 200 - 1083 Brussel Code Nace: 4931012 - L'exploitation d'autobus scolaires, de navettes vers les aéroports et les gares 4932002 - La location de voitures particulières avec chauffeur 5310003 - La distribution et la livraison du courrier et des colis del. : Hasan Tayib Boutique In SPRL Bd Adolphe Max 78-80 - 1000 Bruxelles Code Nace: 46423 - Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 47712 - Commerce de détail de vêtements pour homme en magasin spécialisé del. : Manuel Bautista-Baloza Brussels DC NV Excelsiorlaan 15 - 1930 Zaventem del. : Friso Haringsma Bubble Gent NV Bijenstraat 26 - 9051 Afsnee - Gent Code Nace: 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 53200 - Autres activités de poste et de courrier 73120 - Régie publicitaire de médias del. : Hadiel Holail Mohamed CEW & Partners SASPJ Av. Louise 250 - 1050 Bruxelles Code Nace: 69101 - Activités des avocats del. : Frederik Heylbroeck Closset Stéphane PPE Av. Adolphe Buyl 194 - 1050 Bruxelles Code Nace: 96022 - Soins de beauté 9604001 - Services liés au bien-être et confort physique fournis dans les établissements de thalassothérapie, stations thermales, bains turcs, saunas, bains de vapeur, solariums, salons de massages, etc. del. : Stéphane Closset CustomerSounds SPRL Clos Mudra 22 - 1070 Bruxelles Code Nace: 61200 - Télécommunications sans fil 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Adrien Vercaempst Hibir - Etiopian Cuisine Rue de l'Etuve 65 - 1000 Bruxelles del. : Asaminew Tessema Innov'Home SPRL Av. de Floréal 156 - 1180 Bruxelles Code Nace: 64200 - Activités des sociétés holding del. : Valérie Monfroy IPL Business SA Av. du Japon 35 - 1420 Braine-l'Alleud Code Nace: 46492 - Commerce de gros de fournitures scolaires et de bureau 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 47620 - Commerce de détail de journaux et de papeterie en magasin spécialisé del. : Véronique Croisé Kreanove SPRL Petite Av. Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace: 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Arnaud Trejbiez Daco Marketing & Logistic Services SPRL Rue Beeckman 53 - 1180 Bruxelles Code Nace: 47420 - Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del. : Jelili Ossman Ouadrassi Ducat Christopher PPE Rue de Gravelines 65 - 1000 Bruxelles del. : Christopher Ducat Ecoboutic SCS Rue du Collège St-Michel 48 - 1150 Bruxelles Code Nace: 4321102 - l'installation de systèmes d'alimentation de secours (groupes électrogènes) 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 61200 - Télécommunications sans fil del. : Laurent Ducousso Eole Engineering SPRL Rue de Verdun 750 - 1130 Bruxelles Code Nace: 2711005 - Fabrication de panneaux électriques pour la récupération de chaleur solaire 2790012 - Fabrication d'autres appareils électriques de signalisation acoustique ou visuelle : sonneries, sirènes, tableaux annonciateurs, appareils avertisseurs pour la protection contre le vol ou l'incendie 2825005 - La fabrication de ventilateurs à usage non domestique del. : Jean-Philippe De Groote Exmar NV de Gerlachekaai 20 - 2000 Antwerpen Code Nace: 5020001 - Le transport par eau, régulier ou non, de personnes et de marchandises 6420012 - Détention à long terme des actions émanant de plusieurs autres entreprises classées dans différents secteurs économiques del. : Pierre Dincq Fidulex BVBA Handelsstraat 25-27 - 1930 Zaventem Code Nace: 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Wilfried Boeb Flight Case- Baggage Protection & Insurance BVBA Merelsstraat 2 - 3078 Everberg Code Nace: 52230 - Services auxiliaires des transports aériens 52249 - Manutention autre que portuaire del. : Florence Azzolina Ghelamco Group Comm. VA Zwaanhofweg 10 - 8900 Ieper Code Nace: 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pascale Boulanger GL Solutions SPRL Chaussée de Drogenbos 75 - 1180 Bruxelles Code Nace: 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Gisèle Louis Namahn SPRL Rue de la Limite 21 - 1210 Bruxelles Code Nace: 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62020 - Conseil informatique del. : Joannes Vandermeulen Oxyderma Belgium SPRL Square de Meeus 37 bte 4 - 1000 Bruxelles Code Nace: 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46769 - Commerce de gros d'autres produits intermédiaires n.c.a. del. : Patrick Belosselsky-Belozersky Pierre Paulus SA Zoning de Biron Allée des Artisans 29 - 5590 Ciney Code Nace: 10850 - Fabrication de plats préparés 47222 - Commerce de détail de viande de gibier et de volaille en magasin spécialisé 56210 -Services des traiteurs del. : Frédéric Lambeau Pistolet Original SA Rue Joseph Stevens 24-26 - 1000 Bruxelles Code Nace: 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé 47890 - Autres commerces de détail sur éventaires et marchés del. : Valérie Lepla Réseau Financité - Réseau Financement Alternatif ASBL Rue Botanique 75 - 1210 Bruxelles Code Nace: 66300 - Gestion de fonds del. : Bernard Bayot Select HR - Brussels NV Atlantic House Excelsiorlaan - Keiberg 89 - 1930 Zaventem Code Nace: 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Sophie Putman Sole Laura Rue du Prévôt 2A - 1050 Bruxelles del. : Laura Sole Swan Insights SA Bd Brand Whitlock 87 - 1200 Bruxelles Code Nace: 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 - Portails Internet del. : Jean-Philippe Schepens Uriya SPRL Rue de la Croix de Pierre 72 - 1060 Bruxelles Code Nace: 62020 - Conseil informatique 70100 - Activités des sièges sociaux 85592 - Formation professionnelle del. : Zakhia Serhani Vanparys-Candihold SA Av. Léon Grosjean 90 - 1140 Bruxelles Code Nace: 10712 - Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie del. : Natalya Berdikyan Vernet Group SPRL Boulevard Emile Jacqmain 16 bte 74 - 1000 Bruxelles Code Nace: 47242 - Commerce de détail de chocolat et de confiserie en magasin spécialisé del. : Valérie Goossens Via Emergence Consulting Kruiskruidlaan 6 - 3090 Overijse del. : Hortense Ndongo X-Treme Creations NV Frans Smoldersstraat 30B - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace: 73110 - Activités des agences de publicité 77392 - Location et location-bail de tentes 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Suyin Aerts Yumm'eat - Marie Laurent co/ Yasmine Al-Zuhbi Rue Meyerbeer 170 - 1180 Bruxelles del. : Marie Laurent BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 63
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AGENDA Vente, marketing & Communication Management & RH, Personal improvement 13.01.2016 60’ chrono: l’impact du langage non verbal Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 27.01.2016 60’ chrono; l’impact du langage non verbal 25 & 26.02.2016 Communication NonViolente et Médiation Droit commercial 28.01.2016 Challenge your dispute resolution strategy Mars à juillet 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Août à décembre 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Septembre 2016 à février 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles Jusqu’à juin 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales… Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be 06.06.2016 Optimisez votre règlement de travail, en un après-midi ! 17.06.2016 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 11 & 13.01.2016 Smart seminars – Mobility & Logistics: be smart, keep informed 15.01.2016 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 29.01.2016 Vos obligations légales en matière d'environnement 03.02.2016 Nouveautés et cas pratiques sur la gestion des sol pollués en RBC 26.02.2016 La communication du programme environnemental en interne et en externe 25.03.2016 Votre politique d’achats de biens et de services durables 22.04.2016 Votre politique en matière d’alimentation saine et responsable 27.05.2016 Vos bureaux du futur sans 1 € de plus : qualité de l’air, ergonomie au travail et gestion de la biodiversité ➜ Laura Rebreanu Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Janvier à mars 2016 Growth Hacking : Développez vos compétences pour surfer sur la transition économique – 3 modules de 2 jours Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 64 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Législation sociale 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! 19.02.2016 Les réseaux sociaux : pouvoirs de l'employeur et social media policy 25.02.2016 Saisies et cessions de rémunération : principes et nouveautés 2016 26.02.2016 Les plans bonus CCT 90 – Besoin d’information ou d’une mise à jour ? 11.03.2016 BECI HR Lunch 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversité 04.02.2016 Place du culte en entreprise : entre accommodements raisonnables et intérêts de votre entreprise 08.03.2016 Gender at work : comment booster vos chiffres d’affaires grâce à une meilleure inclusion des femmes dans les équipes managériales AGENDA 04.04.2016 Allongement du temps de carrière : contrainte ou opportunité ? Découvrez les outils de diagnostic spécifiques en matière de gestion des âges dans votre entreprise ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 23.02.2016 Aspects fiscaux : comment préparer la vente de mon entreprise 01.03.2016 Mettre en place un plan d’action commercial 17.03.2016 Optimiser la gestion financière de mon entreprise et sa valeur marchande 24.03.2016 Mettre en place un système de rémunération motivant 17.05.2016 Mettre en œuvre un plan de développement du chiffre d’affaires pour rendre mon entreprise plus attrayante 24.05.2016 Mettre en place une structure de gestion saine et efficace dans ma nouvelle entreprise 07.06.2016 Comment valoriser son entreprise et fixer le bon prix 14.06.2016 Comment me différencier de mes concurrents et proposer une offre unique de vente ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be elle bénéficier du Plan Juncker et du Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques ? 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 19.01.2016 Speed Business Lunch 27.01.2016 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant 22.01.2016 Comment mon entreprise peut**En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO AB InBev ADAM Museum AG Insurance Ageas Air Liquide Amazon Arcelor Mittal Atelier Groot Eiland Atlas Atomium Banque Nationale de Belgique BASF Bpost Brussels Beer Project Brussels Waste Network Carrefour Centre pour Entreprises en difficulté Ciel Ouvert CIT Blaton Cofinimmo CSC Enseignement Delhaize Deloitte Delta Lloyd Eatmosphere Electrabel Enterprise Europe Network Exploradis 21 ; 45 54 33 33 21 45 21 ; 45 50 21 56 21 25 21 50 44 21 39-40 56 21 32 6 21 43 32 50 21 ; 31 18 36-37 Federgon Fresh Attitude Gazelec GDF Suez Google Hôtel des Galeries HR Rail Ichec Brussels Management School ID-OS Ikea Illico Travaux Ineos Inovyn Iris Cleaning Group Izaka-Ya JCI Belgium KBC KBC Brussels Kokob La Cantina Madagasikara Manpower Mercedes Monticelli Nias NorthSeaChefs O Liban ONDRAF 61-62 58-59 31 21 45 56 21 61-62 61-62 45 58-59 25 25 31 52 61-62 21 43 52 52 52 21 21 52 58-59 50 52 21 R du Temps Randstad Belgium Regus Sappi Schneider Electric Sleep Well Youth Hostel SNCB Solvay Stanhope Brussels Starbucks STIB Sumy Systemat Take Eat Easy Tempo-Team Total Belgium Total Petrochemicals Toukoul Toyota Train Hostel UFAPEC Umicore Uniway Vintage Hotel Les B.A.-Ba du succès 04.02.2016 After Work (new place) 05.02.2016 Welcome Lunch (only new members) 01.03.2016 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Partena Professional Proximus 43 21 ; 32 52 21 46-48 26 29 44 21 21 ; 25 44 45 21 49 58-59 46-48 21 21 21 52 21 56 6 32 61-62 56 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 65

2016.01 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van op pagina 3. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds WOORD VOORAF Meer fun in Brussel in 2016? Enkele weken na de afschuwelijke terreuraanslagen in Parijs en hun Brusselse gevolgen – zes dagen onder niveau vier van de terreurdreiging en pantsers op de Grote Markt – beginnen we inzicht te krijgen in de bijkomende schade aan de economie en het imago van onze hoofdstad. Naast de geannuleerde reservaties, de uitgestelde evenementen en de handelszaken waarvan de klanten op de vlucht sloegen (ze komen terug, gelukkig maar) heeft de terreurdreiging vooral aangetoond hoe kwetsbaar het imago van Brussel wel is. Brussel is wereldwijd befaamd, maar dat is gedeeltelijk aan een misverstand te danken. Wat de mensen van vandaag afweten van onze stad, is dat ze een internationaal forum is, een diplomatisch kruispunt en ook de plaats waar beslissingen worden genomen. “De staatshoofden kwamen in Brussel samen.” Of: “Brussel besliste dat …” Op zich is daar niets verkeerds aan, natuurlijk, maar het blijft een nogal saaie reputatie. Voor het overige heeft de faam van Brussel vooral te maken met het Atomium, de Grote Markt en Manneken-Pis. Enne, ja, ook bier en chocolade … Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Misschien net niet voldoende om van Brussel ‘the place to be’ te maken. U weet wel: een stad waar de bezoeker graag blijft hangen, waar buitenlanders dolgraag zouden komen studeren, zich vestigen of carrière maken … Wel, dit is eerder iets voor Londen, New York of Parijs. Brussel kan de vergelijking met zulke world cities natuurlijk niet aan. Wij vergelijken ons eerder met Amsterdam, Barcelona of Wenen, die trouwens in de wereldrangschikkingen vaak beter scoren wat het aantrekkingsvermogen of de reputatie aangaat. Wij scoren zeer goed als zakelijke stad, maar echt sexy is dit nu ook weer niet. De uitleg? Deze steden, die ook onze concurrenten zijn in het aantrekken van talenten en investeringen, hebben al geruime tijd een positieve, levendige en boeiende reputatie. ‘Fun’, daar gaat het om, eenvoudigweg. ‘Brussel’ als merk geldt als een buitengewone economische troef. Dit is bewezen en moet dus tegen elke terreurdreiging worden beschermd. De reputatie van onze stad lijdt echter aan overdreven bescheidenheid en kan niet uitsluitend voortvloeien uit de dynamiek van het zakenleven en de hier gevestigde instellingen. Ook andere elementen dragen bij tot de aantrekkingskracht van onze stad: de levensstandaard, het hoogstaande culturele aanbod, noem maar op. Brussel moet ook gelijk staan met ‘fun’. Alle drijvende krachten van onze stad moeten hieraan samenwerken. Onze bijdrage hiertoe is het partnerschap dat wij in dit magazine aankondigen met de website BrusselsLife.be, waar onze lezers andere Brusselse geneugten zullen ontdekken. Geniet ervan! BECI - Brussel metropool - januari 2016 1
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INHOUD Think Tank 4 6 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Vóór of tegen een herziening van het schoolritme? 8 De brusselse fiscale hervorming, dreiging of kans? 10 Het politieke beleid in Brussel, volgens de oppositie 14 De politieke barometer van BECI 16 Fiche Staatshervorming: het sociaal overleg Internationaal 18 EEN: geen excuus meer om niet te exporteren! Top van de Brusselse ondernemingen 21 Een toelichting bij de rangschikkingen 23 Top 100 per omzet 25 Inovyn, een leader in chlorovinyl 26 Sappi: de groene omslag van de papierproducent 28 Top 50 per nettowinst 29 Schneider Electric, nog steeds aan het groeien 30 Top 50 per omzetstijging 31 IRIS Cleaning Services: banen voor minder geschoolden 32 Internationale rankings: competitiviteit en niet-financiële ratings 33 Ageas groeit dankzij Aziatische markt 34 Top 50 personeelsbestand 35 Top 50 van de bijdragers Focus: Enterprise lifecycle 36 BECI Start’Hub: samen ondernemen 38 Boost uw zaak 39 COm: moeilijkheden voor ogen nemen 41 250 miljoen voor de overdracht van bedrijven Dynamiek 44 Hotelwezen krijgt ook sterren voor afvalpreventie 45 Self-employed corner 46 Smart mobility, voor intelligente steden 48 Echt gebeurd: Hoe vermijdt u een proces? 49 Diversiteit in de onderneming 50 Starter: Eatmosphere 51 Een bedrijf oprichten: een avontuur Community 52 BrusselsLife: al wat u moet zien en weten in Brussel 57 Impression of a Brit 58 Het BECI nieuws in beeld 61 News 63 Toetredingsaanvragen 64 Agenda 65 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel metropool Nr 11 - Januari 2016 In februari: Stedenbouwkunde: de vernieuwing van Brussel Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, organiseert Jobdatings voor uw aanwervingen. W ist u dat Actiris jobdatings voor Brusselse werkgevers organiseert? Het principe is eenvoudig: de werkgever vertrouwt zijn werkaanbiedingen aan Actiris toe. Actiris selecteert kandidaten en organiseert de jobdating in zijn lokalen of op locatie bij de werkgever. Op de dag van de jobdating stelt de werkgever zijn onderneming en de vacatures voor. Daarna organiseert hij een individueel gesprek met elke geïnteresseerde kandidaat. Op één dag wordt alles klaargespeeld! Getuigenis Sinds enkele maanden werkt de Zweedse kledinggigant (132.000 werknemers in meer dan 59 landen) samen met Select Actiris voor de aanwervingen in Brussel. Wij hadden een ontmoeting met Nathalie Herman, regionale HRMverantwoordelijke (Brussel-Henegouwen). Hoe is het eerste contact met Select Actiris is verlopen? Een werkgeversconsulent heeft contact met mij opgenomen en heeft me voorgesteld om een jobdating te organiseren. Ik wilde net sales advisors (verkoopsmedewerkers) aanwerven en dacht: “Waarom niet?” Hoeveel tijd zat er tussen het idee om een jobdating op te zetten en de concrete uitwerking? Het ging allemaal erg snel, er verliep minder dan een maand tussen het telefoongesprek met de consulent en de organisatie van de jobdating. Select Actiris heeft uitstekend werk verricht. De jobdating heeft ervoor gezorgd dat ik in een recordtijd de geschikte kandidaten vond. Zou u voor uw toekomstige aanwervingen een beroep doen op Select Actiris? Ja, heel zeker! Hoe vond u het selectiewerk? Stond Select Actiris open voor uw verwachtingen? Absoluut. Ik had een ontmoeting met de rekruteringsconsulenten, zodat ik goed kon uitleggen wat onze verwachtingen en behoeften waren. Zo konden ze rekening houden met onze criteria bij de selectie. Na de jobdating hebben we een debriefing met de consulenten gehad om uit te leggen waarom we bepaalde kandidaten niet hebben geselecteerd. Op die manier willen we elkaar beter leren kennen en toekomstige edities verbeteren. Zou u Select Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Nathalie Herman regionale HRM-verantwoordelijke (Brussel-Henegouwen) Hoeveel aanwervingen heeft u gedaan naar aanleiding van de jobdating? Bij de meest recente rekrutering hebben we 16 personen aangeworven. Er waren 40 personen die zich hadden aangemeld. Wilt u de jobdating ook eens proberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be Ja. Het is de ideale formule als je meerdere kandidaten wil aanwerven. Je kan heel wat mensen op één dag ontmoeten, de onderneming voorstellen en individuele gesprekken voeren. Actiris neemt de organisatie voor zijn rekening, wat een enorme tijdswinst voor ons betekent. Bovendien is het gratis. Met de steun van het Europees sociaal fonds
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE HOOG TIJ(D) OM TE LEREN ZWEMMEN “Met al hun raketten helpen ze vroeg of laat het weer om zeep”, zei mijn oma. Volledig ongelijk had ze dus niet. Maar vandaag ondertekenden we gelukkig een overeenkomst! | Pierre Chaudoir Wat een opluchting! Verleden maand hebben tijdens de Cop 21 de kopstukken van de politiek een akkoord bereikt om het klimaat te redden, ergens tussen 1,5 en 2 °C – het venijn zit dus in een paar tienden van een graad. Het behoud van onze planeet heeft dus een forse stap voorwaarts gezet, zoals dat vroeger al is gebeurd in Rio (1992), Kyoto (1997), Johannesburg (2002) en nog eens in Rio (2012). Telkens werd een stuk papier ondertekend, dat gewoon nog moest worden geratificeerd. De dappere Belgen hebben eveneens – op het laatste nippertje – een ‘akkoordeke’ gesloten waarmee ze eerder hun gezicht dan het klimaat hebben gered. Nu zijn de inspanningen om de broeikasgassen te reduceren eindelijk verdeeld in een overeenkomst die naar verluidt iets degelijker overkomt dan de drie of vier ‘quasi-akkoorden’ die in het afgelopen jaar ‘quasi’ werden gesloten. En nu nog gewoon ratificeren. Onze Excellenties konden dus in alle waardigheid naar Parijs. De door milieu-NGO’s uitgereikte ‘Fossielprijs’ konden ze helaas niet ontwijken (nu, Nieuw-Zeeland ook niet). M. Patat (Charles Michel dus) riskeerde zelfs een eerste toespraak zonder het eindscenario te kennen. Virtuoze improvisatie, heet dit. Vanuit een strikt Brussels standpunt bekeken, zou de opwarming van de aarde ergens ook voordelen inhouden. Als het water hoog genoeg stijgt, wordt het verkeersvrije centrum van Yvan Mayeur een Canale Grande, met daarop gondels 4 BECI - Brussel metropool - januari 2016 en ‘vaporetti’ die Pascal Smet zeker zou appreciëren. Een nieuwe troef waaraan VisitBrussels zelfs niet heeft gedacht! De voorstanders van de Zenne in openlucht zouden dan één – of zelfs meerdere – waterwegen in de stad krijgen. Het wordt alle dagen Brussel-Bad en Pic Nic the Street langs het water! Wel zouden wij onderdak moeten bieden aan klimaatvluchtelingen uit Knokke het Zoute. Ook de Haven van Brussel zou er zonder woordspeling wel bij varen en supertankers kunnen laten aanmeren, die vroeger niet verder raakten dan het verdronken Antwerpen. Of misschien toch geen supertankers, want het verbruik van fossiele brandstoffen zou dan minder trendy zijn. Zouden we dan niet eerder de pakketboten van Costa op de Grote Markt verwelkomen? Het Blijde Brussel als nirvana van de cruisepassagiers, met een Zinneke Parade elke middag, de Roller Parade in de namiddag en de Ommegang elke avond. Een waar pretpark! Even concreet. Volgens het Belgobelgisch Waalsvlaamsbrussels akkoord moet Brussel tegen 2020 zijn CO2 uitstoot met 8,8% verminderen. Binnen vier jaar, dus. Hoe pakken we dat aan? Drastisch snoeien in onze wereldbefaamde verkeersopstoppingen, waar CO2 in alle vrijgevigheid en volledig nutteloos de atmosfeer wordt ingepompt. Gewoonteveranderingen, elektrische wagens, car-sharing, telewerk, de fiets en zelfs een verbod op barbecues in tuinen, zoals in Leuven wordt overwogen? Iedereen beseft bovendien dat voornamelijk de verwarming van gebouwen en het energieverlies in steden de uitstoot veroorzaken. Er moet dus verder worden gerenoveerd en geïsoleerd. Wanneer komt er een (geloofwaardige) ‘energiefacilitator’ in Brussel om onze ondernemingen te helpen, zoals het al in Vlaanderen en Wallonië het geval is? Het is ook spijtig dat de fiscale hervorming in Brussel vooral inspanningen levert voor bestaande gebouwen, en minder voor nieuwbouw. Innoveren, daar komt het op neer. Laten we zorgen voor een toenadering tussen universiteiten, hogescholen en ondernemingen, nieuwe stimulansen voor onderzoek en samenwerkingsverbanden. Laten we steun verlenen aan maatschappelijk verantwoorde ondernemers, initiatieven van burgers, collectieve projecten in elke wijk … Pas als wij in het nauw worden gedreven, kunnen we onze kwaliteiten bewijzen. Laten we de handen uit de mouwen steekt. Er is geen tijd meer voor geklets. En misschien kunnen we volgende keer onze “Fossielprijs” in iemand anders handen stoppen. ● CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE VAARWEL, MARKTECONOMIE De grote economische kernen in de wereld, en dus ook ons lot, zijn in handen van technocraten. Een verrassing? Nee, wij hebben dit laten geschieden. | Jean Blavier 2015 zal in de geschiedenis blijven als het jaar waar de markteconomie langzaam is weggezonken in dramatisch stijgende technocratische wateren. Dit alles toont gelijkenissen met de verstoring van het klimaat (is het werkelijk te laat?), met de bedreigde democratie (ah, Bertolt Brecht!) en met de walgelijke nihilistische sfeer en sluipende angst die ons kapot knagen en waarvan het duidelijkste symptoom is de bedragen die wij op spaarrekeningen storten: 260 miljard. Dit is geen investering, het is gewoon cash waarmee meer dan de helft van de Belgische overheidsschuld zou kunnen worden terugbetaald. Wij zijn allemaal kleine schuwe oudjes geworden. We hebben het allemaal over de ‘shift’ (vergeet de ‘f’ niet). ‘To shift’ betekent ‘glijden’. Zonder het te beseffen, hebben wij misschien de macht die wij hadden over onze eigen spaarcenten, en dus ons leven, laten wegglijden. Wie zit vandaag aan het stuur? Zeker niet de talloze verkozenen die wij over ettelijke overheidsniveaus strooien. Deze mensen hebben hooguit een zekere invloed. Maar de ware macht zit nu bij de centrale banken. 2015 was het jaar van de centrale banken. Als jan-met-de-pet niet alles is vergeten van wat hij ooit van politieke economie afwist, waarom reageerde hij niet verontwaardigd toen Wall Street in december meerdere punten vooruit raakte op de dag dat de Federal Reserve een eerste verhoging van zijn basisrentetarieven in 10 jaar tijd aankondigde? Een toename van de beurswaarde en een verhoging van de rentetarieven, da’s toch als water en vuur, nietwaar? Wel nee, de centrale banken beslisten er anders over. En de grote principes van de economie, dan? Weg ermee! De Bank van Japan droomt ervan de inflatie weer op gang te krijgen in een land dat al 20 jaar met deflatie kampt. Als ze zoiets tot stand brengt, zal ze zijn geslaagd daar waar de markteconomie en talrijke Japanse regeringen die elkaar democratisch opvolgden, 20 jaar lang erbarmelijk hebben gefaald. De Europese Centrale Bank ligt ons misschien nauw aan het hart (ze geniet een goed imago bij de meeste Europeanen), maar ze zit vooral in onze portefeuille. Hou deze hydra in de gaten, want ze heeft zoveel koppen als er landen zijn in de eurozone. Zij staat aan het roer van onze geïntegreerde economieën. Zij heeft de beslissing genomen de export en de inflatie te stimuleren door zware druk uit te oefenen op de euro. Zij is het die, volgens de wensen van de Staten, constant de basisrentetarieven laat zakken en bijgevolg ook de tarieven waaraan onze politieke beleidsmensen (en hun schuldoverlast) overeenkomsten hebben gesloten met institutionele investeerders (jaja ...). Zij is het die terzelfder tijd de ‘euthanasie van de rentenier’ pleegt, zoals Etienne de Callataÿ dit noemt. Het rendement van beleggingen met vaste rente (bankrekeningen, obligaties en levensverzekeringen (oei!)) heeft nu bijna het vriespunt bereikt. Deze bank heeft een gigantische macht! Wat met China? Dit land leefde 50 jaar geleden nog in de middeleeuwen. Vandaag is het de tweede economie ter wereld en vroeg of laat wordt het de eerste. Wie maakt er de dienst uit? Uiteraard de centrale bank, onder nauw toezicht van de regering (zoals de Japanse centrale bank, trouwens). De Volksbank van China stuurt de gigantische economische omwenteling van dit land aan. China is zijn rol van wereldfabriek bovendien beu en hunkert nu zelf naar het genot van consumptie. Bij deze rondleiding mogen we de Bank van Engeland niet vergeten. Ook zij staat aan het roer. De markteconomie werd voorbijgestreefd door een technocratisch gestuurde economie. In de cockpit van de grote economische wereldkernen weten alleen de piloten waren we naartoe vliegen. Wij, als passagiers, hebben daar geen zicht op. De markteconomie is voltooid verleden tijd. ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - novembre 2015 CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een herziening van het schoolritme? In een eeuw tijd kwam er weinig verandering in het schoolritme. In het verleden gingen kinderen tussen april en september niet naar school om hun ouders op het veld te helpen. Onze samenleving is sindsdien ingrijpend veranderd. Tijd voor een herziening? Hier wordt hevig over gedebatteerd. Gaëlle Hoogsteyn Bernard Hubien, secretaris-generaal van de UFAPEC (oudersverenigingen van het katholieke onderwijs) De UFAPEC organiseerde een grootschalige enquête over het schoolritme. Op jaarbasis zijn alle personen die wij hebben ontmoet het ermee eens dat de zomervakantie met twee weken moet worden ingekort en dat de verlofperiodes rond Allerheiligen en carnaval een uitbreiding tot twee weken verdienen. Ons lichaam voelt de positieve gevolgen van een rustperiode slechts vanaf de tweede week. Bovendien is de winter een moeilijkere periode dan de lente. Deze verlofperiodes van twee weken moeten dus voornamelijk rusttijden zijn, zonder werk noch studie. Ondertussen vordert het onderzoek over de biologische ritmes. De verplichte schoolgang volgens een welbepaald lesrooster legt de kinderen een tempo op dat niet noodzakelijk overeenstemt met hun biologische klok. Een tiener op twee klaagt trouwens van een gebrek aan slaap. Iedereen beaamt dat de oplettendheid van de leerlingen van groot belang is in het leerproces, maar dit aspect komt in het schoolritme nauwelijks aan bod. Idealiter zouden de vakken die veel concentratie vergen tussen 10 en 12 uur en daarna tussen 16 en 19 uur moeten plaatsvinden. De eerder sociale, sportieve of manuele activiteiten vinden best voor 10 uur of tussen 12 en 16 uur plaats. Er wordt onder andere voorgesteld dat de school ‘s morgens op hetzelfde tijdstip zou beginnen, maar ‘s avonds later zou eindigen, bijvoorbeeld om 17 uur, met een langere onderbreking tijdens de middag voor activiteiten buiten de klassieke lesuren. De formule bevordert het leerproces en stemt bovendien beter overeen met de werkuren van arbeidskrachten. Een dergelijke hervorming zou complex zijn, maar waarschijnlijk veel voordelen inhouden voor alle spelers van het onderwijs. De vraag is natuurlijk waar de voorrang naartoe gaat: het welzijn van de kinderen, het pedagogisch voordeel, de eventuele kosten van de hervorming, het gemak van de gewoontes, de prioriteiten van de economische spelers e.d.? 6 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Het debat over de verandering van het schoolritme is al geruime tijd aan de gang. Met het Pact voor een uitmuntend onderwijs komt het onderwerp weer voor het voetlicht. Een herziening van het schoolritme zou namelijk kunnen bijdragen tot het welslagen van alle leerlingen. Wij zijn niet gekant tegen een denkproces over dit onderwerp, maar dan wel binnen een strategisch plan, met een werkelijk ‘schoolproject’. De huidige voorstellen focussen voornamelijk op een herschikking van het dagelijkse lesrooster, ten nadele van de leerkrachten. Langere schooldagen die ook andere activiteiten voorzien en beter afgestemd zijn op het werkritme van de ouders, betekenen ook langere dagen voor de leerkrachten. Nu, die mensen werken al gemiddeld 45 uur per week (met inbegrip van de voorbereidingen en de verbeteringen). Wij hebben dus echt de indruk dat zij de last van een dergelijke hervorming zullen moeten dragen. Wij vragen ons bovendien af of dit nieuwe lesrooster echt geschikt is voor alle leerlingen, van het lager onderwijs tot het laatste jaar van het hoger middelbaar. Heeft een driejarige kleuter genoeg energie om zo lang op school te blijven, terwijl hij misschien de gelegenheid heeft om vroeger naar huis terug te keren? Moet een 15-jarige tot 17 uur ‘s avonds op school worden gevolgd, terwijl hij nadien nog huiswerk moet verrichten en toch al in zekere mate autonoom kan werken? Als de hervorming er komt, vereist ze een doordachte en gesegmenteerde aanpak. Het nieuwe ritme moet voor alle betrokkenen een win-win situatie betekenen. Het vraagstuk van de vakantie is minder ingewikkeld en zou in elk geval gemakkelijker kunnen worden aangepast. Zowel de leerlingen als hun ouders en leerkrachten zouden er wellicht voordeel uit halen. Wel stelt zich de vraag van de bezoldiging van tijdelijke leerkrachten, die normaal gezien tijdens de zomer door werkloosheidsuitkeringen wordt gedekt en waarvan twee bijkomende weken in dat geval ten laste komen van de federatie Wallonië Brussel. Laurence Mahieux, gemeenschappelijk secretaris, CSC Enseignement Deel uw mening
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De gewestelijke fiscale hervorming moet de Brusselaars aanmoedigen in vastgoed te investeren. De maatregelen focussen echter op de secundaire markt, ten nadele van nieuwbouw. Fiscale hervorming dreiging of kans? Voor een regering ligt een fiscale hervorming altijd gevoelig. Ze raakt namelijk aan de portemonnee en een aantal grote principes. Om nog maar te zwijgen over dreigende neveneffecten waar de budgettaire voorspellingen niet aan zouden hebben gedacht. Lise Nakhlé, BECI I n Brussel is iedereen het eens over de noodzaak aan doortastende maatregelen om economie en werkgelegenheid te boosten en de Brusselaars een rechtvaardiger fiscaal stelsel te bieden. Nu, de voorstellen van de Brusselse regering ter zake zorgen natuurlijk voor enig debat. Ten eerste omdat vragen rijzen over de werkelijke impact, in een context van fiscale concurrentie tussen gewesten en zelfs gemeenten. En ten tweede omdat die maatregelen voornamelijk op de vastgoedfiscaliteit mikken en dus gevolgen zullen hebben voor de economie. Dankzij de zesde staatshervorming kunnen de gewesten veel ingrijpender optreden en kunnen ze (of moeten ze) het fiscale stelsel op regionale schaal herzien. ‘Emancipatie’ gaat nu eenmaal gepaard met ‘autonomie’: in 2025 staan de gewesten alleen voor hun fiscaal evenwicht in. Rond het einde van 2015 zagen wij de eerste verschijnselen van deze veranderingen. De timing tussen federaal niveau en gewest was min of meer gecoördineerd. Op zich een buitengewoon zeldzame gebeurtenis. Een ‘gematigde’ hervorming Voor de Brusselse regering kunnen de krachtlijnen als volgt worden samengevat: een eenvoudiger, rechtvaardiger en gunstiger regionale fiscaliteit voor de Brusselaars. Die gaat gepaard met de afschaffing van kleine belastingen (taks op de gezinnen, agglomeratie-opcentiemen op de PB) die veel administratie vereisen en weinig opbrengen. Verder wordt de aanschaf van een eerste vastgoed aangemoedigd door een vermindering van de registratierechten tot 500.000 euro (maar dan wel met afschaffing van de woonbonus). En de vastgoedbelastingen gaan de hoogte in door een grotere bijdrage van eigenaars van meerdere gebouwen die ze zelf niet bewonen, en door een verhoging van de agglomeratie-opcentiemen. Eveneens in ontwikkeling en bijna klaar: een vermindering van de aftrekbaarheid (van 30 naar 15%) van de dien8 BECI - Brussel metropool - januari 2016 stencheques, een bijkomende heffing op bankautomaten en een voordeliger stelsel voor schenkingsrechten. Ook even vermelden dat wij momenteel ontsnappen aan de kadastrale aanpassing die sommigen vurig verwachtten (en anderen even vurig verafschuwden), ook al komt er een ‘geleidelijke aanpassing’ van het kadaster uit 1975. De voorstellen van de regering pakken de meest delicate en dure dossiers niet frontaal aan: ze ‘sturen bij’, ze zorgen voor een beter evenwicht, soms op het randje van het mogelijke. Maar kan een opstapeling van maatregelen met een hervorming worden gelijkgesteld? Het ziet er naar uit dat de economische dimensie niet meteen in deze vergelijking aan bod komt. Waarom bevoordeelt de fiscaliteit bijvoorbeeld de secundaire markt ten nadele van nieuwbouw (waarop btw dient te worden betaald, maar geen registratierechten), terwijl nieuwe woningen duurzamer zijn en de werkgelegenheid bevorderen? In het raam van de demografische groei, had de regering de uitbreiding van nieuw vastgoed nochtans tot een prioriteit uitgeroepen! Bij gebrek aan nieuwe stelsels moeten specifieke maatregelen in overweging worden genomen: bijvoorbeeld een tegemoetkoming via de fiscale aftrekbaarheid van een deel van de kosten van nieuwbouw of van ingrijpende renovatie. Met een dergelijke maatregel zou vaker een beroep worden gedaan op erkende ondernemers die met facturen werken. Dit zou coherente renovatieprojecten bevorderen en nieuwbouw aantrekkelijk houden. De verhoging van de agglomeratie-opcentiemen tot 989 (momenteel 589) beoogt een verschuiving van de last naar de vastgoedfiscaliteit en dus naar de eigenaars. Zal die niet aan de huurders worden doorgerekend? In het geval van commerciële gebouwen zal deze verhoging een impact hebben op de eigenaar en misschien zelfs de huurder, zonder de minste compensatiemaatregel. THINK TANK Een globaal fiscaal kader Andere redenen stellen tot ongerustheid: welke houding zullen de gemeenten aannemen? Zij beslissen vrij over de inning van gemeentelijke opcentiemen en een aantal andere belastingen. Gemeenten die nu al verlieslatend zijn, zullen geneigd zijn gebruik te maken van hun fiscale autonomie, waardoor de regionale hervorming in het gedrang raakt. Vandaar de noodzaak aan een doelmatig ‘fiscaal pact’, met de nodige financiële middelen om in te gaan op de behoeften van de gemeenten (via een compensatiefonds) en een werkelijke harmonisering van de uiteenlopende gemeentelijke belastingen. Laten we er even aan herinneren dat een van de belastingen die de economische leefbaarheid van ondernemingen in het gedrang brengen, namelijk de belasting op kantoorruimtes, driemaal wordt uitbetaald: een eerste keer aan het Gewest, een tweede aan de gemeente en een derde keer via de onroerende voorheffing! Het Gewest moet dus een globaal fiscaal kader ontwikkelen. Het is positief dat de aankoop van vastgoed wordt bevorderd, maar dan niet ten nadele van nieuwbouw. Verder is een vermindering van de fiscale druk op gezinnen bijzonder welkom, maar die moet dan ook worden toegepast op handelaars en zelfstandigen van wie de lasten anders zonder compensatie zullen stijgen. En ten slotte moet het Gewest ervoor zorgen dat de 19 gemeenten de fiscale maatregelen erkennen, ondersteunen en naleven. ● “Dit is geen ‘gematigde’ hervorming” Bij de fiscale hervorming zijn heel wat actoren betrokken. Wij vroegen Guy Vanhengel, Minister van Financiën, Begroting en Externe Betrekkingen in de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, om een reactie. kregen toen 15 miljoen euro per jaar. Daar is in 2014 nog eens 10 miljoen bijgekomen. Nu zitten we aan meer dan 27 miljoen euro op jaarbasis en het regeerakkoord voorziet nog verdere uitbreiding. Minister-president Vervoort, bevoegd voor lokale besturen, werkt eraan – onderhandelingen met gemeenten komen eraan. Wat de harmonisering betreft, in 2016 regionaliseren we de pyloontaks en de hoteltaks. Er komt ook een hervorming van het compensatiefonds in functie van die taksen naar de gemeenten toe, dat zullen ze moeten afstemmen onder elkaar.” Hoe bereidt de fiscale administratie van het BHG zich voor op het beheer van de nieuwe bevoegdheden? Brussel Metropool: zullen de voorgestelde maatregelen een positief effect hebben op de werkgelegenheid en de economie? Guy Vanhengel: “De Brusselaars zijn in ons land het meest belast. Door de belastingdruk te verlagen, verhogen we hun koopkracht en dat komt de economie en de handel ten goede. Gewestelijk hebben we weinig of geen fiscale hefbomen om de economie aan te zwengelen, enkel de onroerende voorheffing en die schaffen we af op materieel en outillage. De vennootschapsbelasting, btw, etc. zijn federale belastingen. Fiscaal kunnen we er wel voor zorgen dat de intergenerationele overdracht van ondernemingen vlot(ter) verloopt via de schenkings- en successierechten; daar wordt werk van gemaakt tegen 2017. Op vlak van werkgelegenheid zullen bijkomende middelen uitgetrokken worden voor het inschakelingscontract. Met dit systeem willen we – aanvullend op de Jongerengarantie die we verder zullen zetten – de Brusselse jongeren sneller integreren in de arbeidsmarkt.” Zijn er gesprekken gevoerd met de gemeenten voor de uitvoering van een fiscaal pact? “Er bestaat al een fiscaal pact sinds 2007, de gemeenten “Nu telt Brussel Fiscaliteit zo'n 100 mensen. Op termijn is een verdubbeling voorzien. Probleem is dat aanwervingen in de publieke sector gemakkelijk een jaar aanslepen. Daarom laat een recente regeringsbeslissing toe om alvast een beroep te doen op externe bijstand en consultancy, vooral IT en juridisch. Ook de bevoegdheden van Brussel Fiscaliteit worden uitgebreid: overname van de federale inning van de onroerende voorheffing (2017), ondersteuning van de gemeenten, overname van de verkeersbelasting en inverkeerstelling (2019).” Waarom wordt de secundaire markt bevoordeeld tegenover nieuwbouw? “Brussel telt veel alleenstaanden en jonge koppels. Die richten zich doorgaans niet op nieuwbouw. Met de hervorming willen we dat ook zij in Brussel een woning kopen en er blijven wonen. Wij zijn een stad die middenklasse creëert, maar we stellen vast dat die nu om fiscale redenen vaak buiten de stad koopt. Dat willen we vermijden.” Annick Claus BECI - Brussel metropool - januari 2016 9
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THINK TANK TRIBUNE Het politieke beleid in Brussel, volgens de oppositie Bijna 18 maanden geleden legde de regering Vervoort II de eed af. Tijd voor een eerste balans van het gewestelijke beleid. Wij ondervroegen een paar vooraanstaande figuren in de regionale oppositie: MR, Ecolo en de N-VA. Adrien Dewez en Annick Claus Vincent De Wolf (MR): “De Brusselse tax shift lijkt op een gemiste kans”. De regering stak van wal met een aantal fiscale hervormingen. Hoe beoordeelt u die? De liberale invloed valt op, in de Brusselse tax shift, en dat is goed nieuws, voornamelijk voor twee maatregelen die wij al geruime tijd aanbevelen: de afschaffing van de gewestelijke taks van 89 euro, en van de agglomeratiebelasting. Wat betreft de fiscaliteit op vastgoed: het einde van de woonbonus en de verhoging van de vrijstelling tot 175.000 euro zullen de aankoop van oudere huizen bevorderen, want nieuwbouw wordt weldra onbetaalbaar. Deze verschuiving is slechts in het begin voordelig: bij de aankoop kan hiermee 12 of 13.000 euro worden uitgespaard, maar dit weegt niet op tegen de 30.000 euro die dankzij de fiscale aftrekbaarheid op een lening van 20 jaar kon worden gewonnen. Per slot van rekening verliest de Brusselaar ongeveer 20.000 euro in 20 jaar. Deze tax shift was de gelegenheid om de fiscaliteit in haar geheel te herzien op het vlak van nieuwbouw, successierechten, ondernemingen e.d. Een gemiste kans, dus. Wat de mobiliteit aangaat, is er sprake van een uitbreiding van de metro naar het noorden toe. Vindt u dit een goede zaak? Er zijn steden waar de metro al 30 jaar automatisch rijdt. Met deze technologie kunnen dubbel zoveel reizigers worden vervoerd. Hier werd het project uitgesteld. Blijkbaar te duur. Wij pleiten al geruime tijd voor een uitbreiding van de financieringsbronnen van de MIVB, o.m. dankzij partnerschappen tussen overheid en privé of via vindingrijke oplossingen zoals de inzet van de spaarcenten van Brusselaars. Maar daar komt niets van in huis. Vandaag vallen in tunnels als Leopold II en Rogier brokken van het plafond naar beneden. De actie van de Minister van Mobiliteit kan met één sprekend voorbeeld worden samengevat: in meer dan een jaar tijd heeft Pascal Smet geen enkel ordonnantieproject ingediend! Hoe beoordeelt u het tewerkstellingsbeleid? De werkloosheid daalt, maar de regering zit er voor niets tussen. We hebben hier eerder te maken met een conjunctuurtrend in gans België. Ondertussen blijft de situatie in Brussel rampzalig, met 102.000 werklozen en een derde van de bevolking onder de armoedegrens. De regering beweert 500 miljoen euro aan de werkgelegenheid te besteden. Niet helemaal waar. Het gaat hier 10 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Vincent De Wolf voornamelijk om de overdracht van bevoegdheden en financiële middelen uit de staatshervorming. De werkelijke toename van de middelen schommelt eerder rond de 4%. Het ware probleem draait nog steeds rond de scholing van jongeren. Wij promoten drie prioriteiten in het werkgelegenheidsbeleid: een verplicht onderwijs van talen voor alle werklozen, aangepast aan het niveau van iedere deelnemer, opleidingen en een geïndividualiseerde coaching. Dit laatste is niets nieuws: het bestaat al in Duitsland, waar het zeer goede resultaten oplevert. . De regering gaat een nieuw agentschap voor toerisme oprichten. OK, maar laten we niet vergeten dat vooral de privésector voor het toerisme instaat! In Brussel betekent dit vandaag 7 miljoen overnachtingen per jaar, een toename met 40% in vier jaar tijd. De Horeca en de culturele sector zijn hier hoofdspelers die bovendien ongeschoolde jongeren kunnen aanwerven en opleiden. In het nieuwe agentschap komt er een strategisch comité met vertegenwoordigers van deze sectoren maar slechts zijn unaniem advies zal dwingend zijn voor de raad van bestuur! Deze beslissing is dan ook onbegrijpelijk. Een toeristisch beleid zonder de privésector is verloren moeite. Van het Kanaalplan wordt met geen woord meer gerept … Veel verloren tijd en vergissingen … Dit plan leidde tot gewichtige verklaringen en zelfs een presentatie op het Mipim. Er werd veel geld verspild en nu … niets meer! Wij beschouwen het kanaal als een economische long van de hoofdstad. We hebben dus behoefte aan een mix van huisvesting en industrie. Wij hebben geen boodschap aan een beleid dat getto’s opricht. Zuiver water, daar gaan we elke dag voor. Met het dagelijks waterverbruik van 50.000 passagiers en 350 aankomende vliegtuigen, verzamelt Brussels Airport een enorme hoeveelheid afvalwater. Omdat voor de natuur elke druppel telt, wordt dat afvalwater gezuiverd in onze eigen waterzuiveringsinstallatie.
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THINK TANK die ik van jongeren in Sint Joost ten Node krijg, wijkt flink af van wat in het parlement wordt verteld. Jongeren die naar de bestaande structuren stappen, worden onthaald met “Wij hebben niets voor jullie” of “Waarom komen jullie nog terug?”. De samenwerking met Actiris en Bruxelles Formation werd versterkt en dat is positief. Met de middelen die werden geïnvesteerd, vragen wij nu om resultaten te zien. Zoé Genot Zoé Genot (Ecolo): “Erg: deze regering doet gewoon niets!” Hoe beoordeelt u het beleid van de Brusselse regering? Het ergste met deze regering is dat ze gewoon niets doet! Een voorbeeld: in het Waalse parlement krijgt Ecolo talrijke lijvige documenten ter studie, maar in Brussel ontvangen we zo goed als geen ordonnantieprojecten. Er wordt over onbenullige teksten gestemd De hoofdstad geniet een herfinanciering dankzij de staatshervorming en de regering beslist het budget te versplinteren om iedereen te plezieren. en grote beslissingen blijven bijzonder schaars. Toen ik voor de federale regering werkte, kregen we heel wat technische en interessante teksten te lezen en wij deden een beroep op deskundigen om ons hierover uit te spreken. Maar hier, in Brussel, is het knokken om wat werk te krijgen! Brussel zit met hoge werkloosheidscijfers opgescheept. Wat denkt u van de maatregelen van de regering? De regering bespreekt dit dossier, dat o.i. in de goede richting evolueert. Er worden middelen vrijgemaakt, er bestaat de wil om de begeleiding te versterken en de werkloosheid daalt, ook al is het onduidelijk of dit aan de conjunctuur of aan de regering te danken is. De regering bewierookt haar eigen inspanningen, maar de feedback 12 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Een van de grote verschuivingen van de tax shift betreft de fiscaliteit op vastgoed. Wat denkt u hiervan? Dit gaat volgens ons in de goede richting. De woonbonus was in elk geval aan herziening toe. In het gewestelijk budget gaat de helft van de bonus naar de twee hoogste decielen: een bevolking die hier niet direct een behoefte aan heeft. Het nieuwe systeem werkt lineair. Onze voorkeur ging echter naar een beter gefocuste visie om de middenstand in de hoofdstad te houden. Wij begrijpen ook niet goed waarom er in de andere twee Gewesten slechts twee maanden voorbij gingen tussen de beslissing en de afschaffing van de bonus. Hier is er sprake van 2017. Hiermee riskeren we dat de vastgoedprijzen de hoogte invliegen, meer bepaald voor de kleine en middelgrote woningen. Wat de mobiliteit aangaat, overweegt de regering een uitbreiding van de metro naar het noorden toe en de aanleg van 80 km fietspaden … Wij zijn voorstanders van serieuze alternatieven voor de wagen, maar mensen aanmoedigen zich te verplaatsen met een bus die toch in de verkeersoverlast vastloopt, is zinloos. Er wordt vandaag gedacht aan een metro-noord die zeer diep onder de grond zou rijden. Dit vereist bijzonder dure werkzaamheden die niet per se de beste oplossing bieden. Waarom gebruiken we de Brusselse NMBS verbindingen niet? Er kan ook worden gedacht aan vrijliggende trambanen met controle op de verkeerslichten. Wij zijn bovendien voorstanders van vrijliggende busbanen maar stellen wel vast dat het budget van Avanti, de afdeling die bij de MIVB instaat voor dat type aanleg, met 6 miljoen werd gereduceerd. Het met veel tamtam aangekondigde Kanaalplan zit blijkbaar in het slop. Rudi Vervoort spreekt nooit meer over het Kanaalplan. Er werd een nieuw ION in het leven geroepen: de MVV. En we weten al wie aan het hoofd komt te staan nog voor het orgaan wordt opgericht! In Frankrijk bestaan er kleine structuren zonder politieke inmenging, waar specialisten met duidelijke doelstellingen werken en goede resultaten oogsten. In België pakt men de zaken te grootschalig aan, wordt een architect ingehuurd maar geen doelstelling bepaald. Ik geloof dat het probleem bij de bouwheer zit: een architect moet richtlijnen en een duidelijk werkplan krijgen. In Brussel zijn doelstellingen blijkbaar overbodig. De hoofdstad geniet een herfinanciering dankzij de staatshervorming en de regering beslist het budget te versplinteren om iedereen te plezieren. THINK TANK Johan Van den Driessche (N-VA): “De budgetten nemen steeds toe, maar we zien geen vooruitgang” Wat is de visie van de N-VA op de huidige Brusselse Gewestregering, meer dan een jaar na haar intrede? In het regeerakkoord staat letterlijk: ‘Meer nog dan voorheen staat Brussel voor een tweesprong’. En daar staan we nog steeds voor, want er zijn nog geen stappen voorwaarts gezet. Het beleid is te laks. Op het vlak van de werkloosheid bestaat er nu een sanctioneringsbevoegdheid, maar die wordt niet toegepast. Laten we erop toezien dat de jobs die er zijn, ingevuld raken. Is meertaligheid vereist? Verplicht werkzoekenden taallessen te volgen. Ook het veiligheidsbeleid is te laks. De regering wil niet te streng zijn of penaliserend optreden, maar soms helpt enkel afschrikking. Zouden de zes politiezones trouwens niet fusioneren om de veiligheid beter te coördineren? Kunnen we de managementstructuren niet bij elkaar brengen, in plaats van een nieuwe, overkoepelende structuur op te richten? Er moet trouwens dringend iets gebeuren met de vele structuren in dit gewest. Van de vijftig politieke instellingen in het Brusselse Gewest is er een derde dat werkt, een derde dat niet werkt en een derde dat tegenwerkt. En dat kost handenvol geld. Het financiële plaatje stoot u wel vaker tegen de borst? Het is prima dat de begroting in evenwicht is, maar daar heeft Brussel niet echt verdienste aan. De federale regering, de gemeenten en de andere gewesten moeten Van de vijftig politieke instellingen in het Brusselse Gewest is er een derde dat werkt, een derde dat niet werkt en een derde dat tegenwerkt. de broeksriem aanhalen, maar Brussel krijgt net meer dotaties. Het zit financieel comfortabel, waardoor er onvoldoende efficiëntie is en er onnodige kosten gedaan worden. De Citroëngarage is een architectonisch icoon, akkoord, maar het is niet geschikt om er een museum van te maken. En het Eurovoetbalstadion: moet het Gewest daar echt in tussenkomen? De kabinetten van de ministers zullen 17% meer kosten, dat is ongeveer 3 miljoen euro per jaar extra ... En nog een laatste voorbeeld: oud-ministers mogen vijf jaar lang twee mensen aanwerven. Dat afzwakken naar het Vlaamse model – één medewerker, twee jaar – bespaart tijdens één legislatuur vier miljoen euro. Er is veel te doen geweest rond de tax shift. Wat vindt u daarvan? Het is de bedoeling de stadsvlucht af te remmen en de middenstand hier te houden. Goed! Alleen merken we Johan Van den Driessche daar niet veel van in de praktijk. Er zijn meer inspanningen vereist: veiligheid en netheid verbeteren bijvoorbeeld. De budgetten nemen steeds toe, maar we zien geen vooruitgang. De voorgestelde maatregelen zijn onvoldoende en de tax shift is daar een voorbeeld van. De regering wil de woonbonus afschaffen en in ruil de registratierechten verlagen. Budgettair zal dat wel kloppen, maar tweeverdieners leveren dus meer in omdat zij nu beiden van de woonbonus genieten. Wie bouwt of een nieuwe woning koopt, heeft geen voordeel meer. Daarop wordt immers btw betaald, geen registratierechten. Ook wil men de personenbelasting verlagen en dat compenseren met een hogere onroerende voorheffing. De bedrijven die tewerkstelling creëren, zijn daar de dupe van. Wat is uw voorstel voor Brussel, vooral wat economie en bedrijven betreft? Belastingen die ondernemingen afremmen, afschaffen. Ik denk dan aan de belasting op personeel en die op drijfkracht, maar ook aan de pyloontaks die heel wat gemeenten heffen. Volgens de Zwitserse onderzoeksinstelling BAK Basel Economics bengelt Brussel nu al onderaan de Europese digitale ranking! Er zijn problemen met de dekkingsgraad in Brussel; laat telecombedrijven hun geld daarin investeren. Op opleidingsvlak is niet alleen taalkennis een probleem, mensen missen vaak ook noodzakelijke vaardigheden. Het Franstalige onderwijs moet daarom dringend werk maken van een betere kwaliteit. Dat kan bijvoorbeeld door gedetailleerde eindtermen op te stellen en de directeur meer te responsabiliseren, onder andere op het vlak van aanwervingen. Als laatste willen wij de luchthaven als bron van jobs behouden. Wel is er dringend nood aan een vliegwet om de dag- en nachtvluchten te regelen en zo komaf te maken met de onzekerheid. ● BECI - Brussel metropool - januari 2016 13
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THINK TANK De stem van de Brusselse ondernemers Wat denken de Brusselse ondernemers van het gewestelijke en het federale beleid? Wat zijn hun verwachtingen en hun prioriteiten? Dit onderzoeken wij in de ‘politieke barometer’, die BECI op regelmatige tijdstippen tegen de werkelijkheid houdt. Zie hier de resultaten van de jongste peiling, die in november plaatsvond1 . Emmanuel Robert 1. Stabiel vertrouwen in de federale regering, maar veel zwakker op gewestelijk niveau 18 maanden na de ‘super-verkiezingen’ van mei 2014 valt vooral het verschil in vertrouwen op tussen de federale en de gewestelijke regering. Vertrouwen en wantrouwen zijn min of meer in evenwicht rond 40% voor de federale regering (stabiele cijfers sinds juni). Het vertrouwen in de Brusselse regering geraakt echter niet hoger dan 20% (-1,3 punt). Wat is uw graad van vertrouwen in de slagvaardigheid van de Brusselse regering? 0% 4% 16% 20% 38% 30% 39% 25% 19% 9% Totaal vertouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen Wat is uw graad van vertrouwen in de slagvaardigheid van de federale regering? 2. Tax shift: niet voldoende De vermindering van de werkgeverslasten ging van start met de ‘tax shift’. Logischerwijze gaat deze eis nu lichtjes achteruit in onze opiniepeiling. Ze blijft echter op de eerste plaats, met 37%! Andere prioriteiten winnen nu aan belang: de vermindering van de personenbelasting en van de belasting op de winst, stimulansen voor investeringen en aanwervingen … Welke maatregelen moeten er volgens u op de verschillende machtsniveaus worden getroffen? Verlichting van sociale patronale lasten 70% Verlaging van de belast. op natuurlijke personen 60% Incentives voor de aanwervingen 50% Verlaging van de vennootschapsbelast. 40% Incentives voor de investeringen 30% Andere 20% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 10% Juni 2015 November 2015 0% Maart 2012 Maart 2013 Nov. 2013 Nov. 2014 Juni 2015 Nov. 2015 3. Delokalisering: nee, of dan eerder naar Vlaanderen Doorheen de opiniepeilingen veranderen de resultaten nauwelijks: de meerderheid van de Brusselse ondernemers (58%) wenst het Gewest niet te verlaten. Als ze toch wensen te verhuizen, dan liever naar het buitenland (16%) of naar Vlaanderen (10%), dat steeds meer in trek is. Overweegt u om uw activiteiten te verhuizen of delokaliseren? Ja, in het Brussels Gewest Ja, in Wallonië Ja, in Vlaanderen Ja, buiten België Nee 1 De opiniepeiling vond plaats tussen 16 en 30 november 2015, net na de terreuraanvallen in Parijs en tijdens niveau vier van de terreurdreiging in Brussel. Dit kan een invloed hebben gehad op de antwoorden op bepaalde vragen. 14 BECI - Brussel metropool - januari 2016 THINK TANK Welke drie thema's moet de Brusselse regering prioritair behandelen? Mobiliteit Verlaging van de regionale en lokale fiscaliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Hulp bij investeringen Veiligheid Steun aan de tewerkstelling Advies aan kandidaat-ondernemers Imago van Brussel als handelscentrum Netheid Promotie van opleidingen Stadsvernieuwing Wetenschappelijk onderzoek Anderen 0% 10% Is de mobiliteit in en rond Brussel in 2015 verbeterd t.o.v. 2014? 3% 7% 28% Nee, de situatie is ongewijzigd Nee, de situatie is verslechterd 70% Geen mening De invoering van een stadstol of een kilometerheffing is: Een interessant idee 22% 33% Een onaanvaardbaar idee Ik weet het niet 45% 30 20 50 40 Ja, de situatie is verbeterd 20% 30% 40% 50% November 2015 Juni 2015 November 2014 November 2013 60% 4. Mobiliteit: nog steeds filevorming! Weeral de mobiliteit? Welja, de feiten spreken voor zich en de statistieken zijn koppig. Volgens onze opiniepeiling, hebben de Brusselse ondernemers de indruk dat de mobiliteit nog is verslechterd (3 punten achteruit sinds juni). Wij beseffen wel dat een perceptie niet noodzakelijk overeenstemt met de werkelijkheid. Volgens de jongste Inrix rangschikking zou de mobiliteit in Brussel zelfs lichtjes zijn verbeterd en zou de verkeersoverlast in onze stad niet meer de ergste zijn in Europa (Londen is ons voorbijgestoken). Maar zelfs een tweede plaats is niet meteen iets om over naar huis te schrijven. En iedereen weet dat de perceptie het enige is dat werkelijk telt. Onze barometer stelt ook een omkering van de opinie vast ten opzichte van de verkeersvrije zone in centrum Brussel: de positieve meningen krabbelen achteruit en een meerderheid van de ondervraagden (50,3%) is voortaan tegen het project gekant. Een communicatieprobleem? Over het concept van stadstol blijven de meningen uiterst verdeeld: ‘een interessant idee’ voor 33% van de respondenten, ‘onaanvaardbaar’ voor 45% anderen. BECI pleit met klem voor het behoud van de Brusselse mobiliteit als een topprioriteit. In dit domein mag er geen sprake meer zijn van besparingen of uitstel! 60 Hoe beoordeelt u de verkeersvrije zone in het stadscentrum? Juli 2015 November 2015 10 De werkgevers beter informeren over de kansen die diversiteit biedt Wij hebben geen belangstelling voor het thema 'diversiteit' Diversiteitscharters in de ondernemingen opleggen De werkgevers beter over verbodsbepalingen informeren Quota's opleggen Onze onderneming heeft belangstelling voor dit vraagstuk en wenst verdere informatie om op dit vlak efficiënter op te treden Andere 0 Gunstig Neutraal Ongunstig 0% 10% 20% 30% Nov. 2013 40% Nov. 2014 50% Jul 2015 60% Nov. 2015 5. Diversiteit: de onverschilligheid groeit Aangaande de strijd tegen discriminatie blijven de ondernemers de voorkeur geven aan informatie ‘over de kansen van de diversiteit’ (32,8%). Dit resultaat daalt sinds twee jaar bij elke opiniepeiling. Tegelijk groeit de onverschilligheid tegenover het thema ‘diversiteit’. Een verontrustend resultaat, maar dat zijn de feiten. Is een andere aanpak vereist? Het commentaar van de respondenten verwijst vooral naar het onderwijs en de vorming. 15
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THINK TANK DE ‘STAATSHERVORMING’ FICHE Het sociaal overleg De overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het raam van de Zesde Staatshervorming heeft ook talrijke gevolgen voor de ondernemingen. Om u een beter inzicht te geven in deze materies publiceren wij een aantal praktische fiches die u elke maand in uw magazine kunt lezen. Vincent Delannoy In België verliep het sociaal overleg altijd op meerdere niveaus (federaal, gewesten, sectoren, ondernemingen), maar met de staatshervorming komt de gewestelijke dimensie sterker tot uiting. Een flink deel van de betrokken materies blijft natuurlijk federaal. Wij denken hier aan de regels in verband met het individueel en collectief arbeidsrecht (met inbegrip van welzijn op het werk), de regels van de sociale zekerheid, de organen voor sociaal overleg of bijvoorbeeld ook het loonbeleid, de index, de pensioenleeftijd … Zo zullen de sociale gesprekspartners binnen de welbekende ‘Groep van 10’ onder elkaar blijven onderhandelen om een tweejaarlijks interprofessioneel akkoord (IPA) te bereiken, dat in gans het land van kracht zal worden. Maar voor het overige zijn de verschuivingen eerder aanzienlijk. De arbeidsmarkt De talrijke aspecten die te maken hebben met de werkgelegenheid en de arbeidsmarkt werden geregionaliseerd. Denk maar aan de doelgroepen, de activering van werkzoekenden, de dienstencheques, de vormingsstelsels, het betaald educatief verlof enz. De patronale afgevaardigden hadden zich hierop voorbereid met de oprichting, in 2012, van het Interprofessioneel Werkgeversoverleg (IWO), waarin de federale vertegenwoordiging (VBO) evenals gewestelijke vertegenwoordigingsorganen (waaronder het Brusselse BECI) zetelen. Gezondheidszorg, welzijnszorg en gezinnen Op louter gewestelijk niveau beschikte Brussel al over overlegfora, namelijk de Economische en Sociale Raad voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (ESRBHG), het Brussels Economisch en Sociaal Overlegcomité (BESOC) en, voor communautaire aangelegenheden, het ‘uitgebreide’ BESOC. Al deze organen krijgen nu een belangrijkere rol toegekend en zullen worden betrokken bij de bespreking van nieuwe bevoegdheden in de gezondheidszorg, de welzijnszorg en de diensten aan de gezinnen (uitkeringen). Bovendien gaan deze domeinen nu met veel omvangrijker budgetten gepaard. Een voorbeeld? De Brusselse regering werkt momenteel aan de oprichting van een instelling van openbaar nut (ION), belast met het beheer van de gezondheidszorg, de bijstand aan personen en de kinderbijslag. Dit orgaan (Iriscare) geniet een paritair beheer door werkgevers en werknemers, met raadgevende stem van de verzekeringsinstellingen. Met deze overdracht van bevoegdheden valt in feite een enorme brok van het leven van de Brusselaars onder de verantwoordelijkheid van het gewestelijk sociaal overleg! Conclusie Met de zesde staatshervorming gaan de gewestelijke sociale gesprekspartners veel meer gemeenschappelijke beslissingen nemen en verantwoordelijkheden op zich nemen. Op het Brusselse niveau zullen ze ook deel uitmaken van een nieuwe ‘Groep van 6’, volgens het model van de federale ‘Groep van 10’. Wat op nationaal niveau van toepassing is, geldt ook op gewestelijke schaal: om hun belangen optimaal te beschermen, zullen deze sociale gesprekspartners met elkaar moeten leren omgaan. De confrontatie met louter gewestelijke uitdagingen zal een onvermijdelijke verzoening van standpunten afdwingen. 16 BECI - Brussel metropool - januari 2016 De mening van BECI • De zesde staatshervorming versterkt gevoelig de rol van BECI, als toonaangevende werkgeversorganisatie voor de ondernemingen die in Brussel actief zijn. • Om deze taak te vervullen, moet BECI (evenals de andere sociale gesprekspartners) worden erkend als een vooraanstaande en specifieke speler in de ontwikkeling, de verwezenlijking en de evaluatie van projecten. • BECI wenst een geïntegreerd beleid van de materies die naar Brussel werden overgeheveld, evenals een paritair beleid van de ION, om de eigenheid van deze materies te vrijwaren en te zorgen voor een optimale uitvoering ervan, dankzij een geconsolideerde budgettaire programmatie. • Te dien einde vraagt BECI de samenstelling van een globaal beleidscomité, met afgevaardigden van de Brusselse regering, werkgevers en werknemers. • BECI herhaalt de drievoudige doelstelling van zijn strategisch plan: van Brussel de rijkste regio in Europa maken (volgens het BBP per inwoner); de werkloosheidscijfers onder de 10% terugbrengen; en een gewest ontwikkelen dat hoog aangeschreven staat voor zijn mobiliteit, zijn veiligheid, zijn fiscaliteit, de kwaliteit van het leefmilieu en zijn sociale vrede. FICHE 14 Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be
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INTERNATIONAAL Geen excuus meer om niet te exporteren! ENTERPRISE EUROPE NETWORK Een Europese studie beweert dat slechts 13% van de in de EU gevestigde KMO’s ook op buitenlandse markten actief is. Spijtig, want in de vijf komende jaren zal 90% van de wereldwijde economische groei buiten de EU plaatsvinden. Op deze externe markten zouden de opkomende landen tegen 2030 60% van het BBP in de wereld voor hun rekening nemen. Bent u daarmee nog steeds niet overtuigd van de behoefte aan export? Dan helpen Europese programma’s u een eind verder! Emmanuel Robert I s het voor een KMO te ingewikkeld om de Europese grenzen te overschrijden? Er moet natuurlijk informatie worden ingewonnen. Markten bestuderen, contacten leggen, toelichting vragen over reglementeringen, vergunningen, belastingen, voorkeurtarieven, niet tarifaire hindernissen of de rechten op intellectueel eigendom … Allemaal een berg werk, waarvoor talrijke bedrijfsleiders terugdeinzen. Desondanks wordt export – vooral naar verre oorden – een noodzaak. Laten we de waarheid onder ogen zien: in de komende jaren zal de groei zich buiten de grenzen van de Europese Unie concentreren. Kijk nog even naar de drie percentages in de aanhef van dit artikel … De EU is bezorgd om de internationale concurrentiekracht van zijn KMO’s en ontwikkelde doorheen de jaren talrijke hulpmiddelen en programma’s om deze bedrijven te helpen de uitdagingen van export aan te gaan. Het Enterprise Europe Network (EEN), dat vandaag in 63 landen actief is, is hiervan tegelijk het voorbeeld en het toegangspunt. BECI - Kamer van Koophandel vormt in partnerschap met Impulse de Brusselse poot van EEN. Gratis online tools Laten we eerst herinneren aan de Partnership Opportunities Database – een van de grootste databases van commerciële gegevens ter wereld, met meer dan 20.000 profielen – naast talrijke internationale ‘matchmaking’ evenementen en economische missies (‘Missions for Growth’). Allemaal wel bekende hulpmiddelen voor onze lezers. De ‘Business Cooperation Centres’ genieten misschien minder bekendheid. Ze werden in samenwerking met Eurochambres ontwikkeld om als EEN contactpunten te dienen in meerdere landen buiten de EU. Ze informeren Europese ondernemingen over regionale markten, identificeren potentiële partners en organiseren ontmoetingen. Voorbeelden zijn EBTC (op de cleantech-markt in India), EABC (Thailand), EIBN (Indonesië) … Verder steunt de Europese Commissie verscheidene helpdesks rond intellectuele eigendomsrechten (de bescherming van merken en octrooien) in Zuid Oost Azië, China en Latijns-Amerika. Helpdesks, zoals het EU SME Centre China, vergemakkelijken de toegang tot lokale markten. De Europese Commissie financiert bovendien het programma ELAN, 18 BECI - Brussel metropool - januari 2016 dat zich toespitst op de overdracht van kennis en technologieën naar Latijns-Amerika. Een ander zeer nuttig maar te weinig bekend Europees hulpmiddel is de Market Access Database (MADB), die online informatie biedt over exportmarkten: de toegepaste douanetarieven, de importformaliteiten en -documentatie, commerciële statistieken enz. De MADB biedt bovendien een klachtenregister waar uitvoerders en investeerders van de EU hun beklag kunnen maken over handelsbelemmeringen. In omgekeerde richting heeft de EU een helpdesk ingericht voor Europese invoerders en niet Europese uitvoerders (de EU Export Helpdesk, waarvan de benaming waarschijnlijk een kwestie van standpunt is). Het is een informatiebron over invoervoorwaarden in de EU, douanetarieven, tariefverminderingen en, eens te meer, handelsgegevens en –statistieken. De meeste van deze specifiek voor KMO’s ontwikkelde tools zijn online toegankelijk en gratis. Hierover zei Martin Pilser (DG Handel, Europese Commissie): “KMO’s hebben geen excuus meer om niet te exporteren!” ● Meer weten: Market access database: http://madb.europa.eu EU Export Helpdesk: http://exporthelp.europa.eu Partnership Opportunities Database en kalender van de EEN-evenementen: www.brusselsnetwork.be Info: Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be Rise bereidt jonge ondernemingen voor op een toekomst tussen de sterren De prijs Rise – Innovative Starters fi nanciert Brusselse innovatieve startups die het beste strategisch innovatieplan (SIP) kunnen voorleggen. De afgelopen vijf jaar dienden vijftig kandidaten een dossier in. Twaalf laureaten werden verkozen. Zij kregen fi nanciële steun voor een totaal bedrag van 4,8 miljoen euro. Vandaag viert het programma haar vijfde verjaardag. R ise is een programma van Innoviris, het Brussels Instituut voor onderzoek en innovatie. De prijs zet de meest innovatieve jonge Brusselse ondernemingen van het jaar in de kijker met een subsidie die tot €500.000 van de kosten kan dekken voor de uitvoering van een Strategisch Innovatieplan (SIP). Rise, de vinger aan de pols van jonge bedrijven In vijf jaar is het Rise-programma uitgegroeid tot de startbaan van de Brusselse technologische hoogvliegers van morgen. Oorspronkelijk werd het programma ontwikkeld om innovatie aan te moedigen binnen jonge innovatieve ondernemingen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Daarbij vertrok Innoviris van de vaststelling dat technologische startups meestal worden geconfronteerd met hoge operationele kosten en een commercialisatie die vaak een hele tijd op zich laat wachten. Dat zorgt voor een aanzienlijke fi nanciële lacune voor ondernemingen die eigenlijk vanaf het begin een belangrijke fi nanciële input nodig hebben voor de ontwikkeling van hun O&O-activiteiten. François Billen, Economic Advisor bij Innoviris en verantwoordelijke van het Rise-programma benadrukt dat “Rise een interessante benadering is om deze fi nanciële leemte op te vullen. Daarnaast werkt de wedstrijdformule voor vele kandidaten extra motiverend. Door de onderlinge concurrentie streven de kandidaten naar perfectie en optimaliseren ze hun menselijke en fi nanciële middelen. Dat komt, ook als ze Rise niet winnen, hun bedrijf ten goede. Tijdens het hele proces worden ze voortdurend geëvalueerd op het technologische en fi nanciële belang van hun strategische keuzes op korte en middellange termijn”. Een gewest vol mogelijkheden Na vijf jaar zijn de positieve gevolgen van Rise op het Gewest al voelbaar. De twaalf ondernemingen die via het programma werden gefi nancierd, tellen vandaag samen bijna driehonderd medewerkers. Er werden al veertig voltijdse functies rechtstreeks door de uitvoering van de SIP’s gefi nancierd. Staatssecretaris voor Wetenschappelijk Onderzoek, Fadila Laanan, is zich bewust van het belang van het programma: “Met de Riseprijs en alle andere steun aan innovatie, willen we het ondernemerschap en de innovatie van vandaag een duwtje in de rug geven zodat ze in de toekomst kunnen bijdragen tot de groei en de competitiviteit van ons stadsgewest”. EEN ONVOORWAARDELIJKE STEUN Via Rise begeleidt Innoviris jonge ondernemingen in hun groei, de ontwikkeling en het behoud van hun hoogtechnologische competenties en de signifi cante valorisatie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, vooral in termen van werkgelegenheid. Daarom stelt Innoviris haar expertise tijdens het hele parcours ter beschikking van de laureaten: de opvolging bij de uitvoering van het SIP garandeert een optimale begeleiding en zorgt ervoor dat de ondernemingsstrategie, dankzij de expertise van de juryleden, kan worden bijgestuurd indien nodig. “Onze laureaten waarderen vooral de interactie met de experten en de presentaties van de tussentijdse resultaten”. De laureaten zijn overtuigd van de rechtstreekse positieve impact van het programma. Volgens Guillaume Wegria, oprichter van Fyteko, is het niet gemakkelijk om een nieuw product te ontwikkelen en op de markt te brengen, zelfs als de slaagkansen hoog zijn. “Voor Fyteko, een startup van drie personen, was dit zelfs onmogelijk geweest zonder Innoviris. Dankzij Rise heeft Fyteko de nodige middelen gekregen om zich te concentreren op de O&O-ontwikkeling en commercialisatie van een nieuw bio- stimulerend product. Om voortdurend te kunnen blijven innoveren, willen we tegen 2020 concrete toegevoegde waarde en werkgelegenheid creëren in de biotechnologische sector. Ook voor Real Impact Analytics, is Rise van groot belang geweest. Volgens Gautier Krings, Directeur R&D, “heeft Innoviris Real Impact Analytics niet alleen fi nancieel, maar ook technologisch ondersteund, door de projecten steeds met een kritische blik te beoordelen. Dankzij Innoviris hebben we onze business snel kunnen ontwikkelen en hebben we 30 technische jobs in Brussel gecreëerd. Op 26 januari 2016 zal Staatssecretaris Fadila Laanan de drie winnaars van Rise bekendmaken tijdens een evenement in The Hotel. Ook het vijfjarig bestaan van het programma zal in de bloemetjes worden gezet. Meer informatie op: www.innoviris.brussels
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BLOODY LOUIS BRUSSELS GUEST DJ’S DJ GRACE DAVE LAMBERT 28 JAN 2016 10PM SUBSCRIBE NOW ON MERIT Het neusje van de zalm van de Brusselse ondernemingen Of Brussel rijk is? Zeker en vast. En de (grote) ondernemingen betalen er geen belastingen? Wel, dat klopt van geen kanten. Zulke beweringen moeten worden rechtgetrokken, zeker ten aanzien van degenen die graag brutale uitspraken verspreiden. Brussel is de rijke hoofdstad van een rijk land. En de Brusselse ondernemingen betalen belastingen. Heel veel belastingen. Laten we concreet even nagaan hoe het Brussels economisch weefsel werkelijk in elkaar zit. Houdt u van duidelijkheid? Dan hebt u pech, want de helderheid is ver te zoeken. Brussel is een ‘volwaardig gewest’ dat uit 19 gemeenten bestaat, waarvan alleen Brussel-Stad de hoofdstad van het land is. Wat met de hoofdstad van Europa? Wel, Brussel is slechts de vestigingsplaats van de (voornaamste) Europese instellingen. Brussel kan het ook niet zonder zijn hinterland stellen, de zogenaamde ‘metropolitane regio’, die min of meer overeenstemt met beide provincies Brabant, al blijft dit een louter economisch begrip. Hoofdstad, Gewest, gemeente(n), hinterland … Een hele soep waarvan noch u, noch ik, noch de statistici duidelijk de onderdelen kunnen onderscheiden. Niet erg, hoor. Brussel verschijnt in deze rangschikking als minder rijk dan ze werkelijk is (de stad blijft de economische long van België en alleen kwade trouw beweert het tegengestelde) en terzelfdertijd ook rijker dan ze is, door het zogenaamde zeteleffect. Een onderneming die in gans het land actief is maar waarvan de zetel in Brussel is gevestigd, wordt als Brussels beschouwd. En omgekeerd, maar dan met een veel kleinere impact. Deze tweede editie van de Top 100 van BECI maakt, zoals de vorige, gebruik van data uit de Balanscentrale van de Nationale Bank. In principe staan alle in Belgische actieve ondernemingen hierin vermeld, maar er zijn enkele – aanzienlijke – uitzonderingen, zoals de banken en de verzekeringsmaatschappijen die, precies in Brussel, zeer zwaar doorwegen. Bovendien zijn de cijfers niet geconsolideerd. Hieruit hebben wij vijf toprangschikkingen samengesteld: omzet (minimum 1 miljoen euro), nettowinst, groei (in absolute waarde over drie boekjaren), personeel en bijdrage tot de samenleving (vennootschapsbelasting en werkgeversbijdragen, dus zonder btw noch gewestelijke en gemeentelijke belastingen). Daar gaan we dan. De top 10 van de omzet is een mooi voorbeeld van het zeteleffect. De (enige) twee ondernemingen die in 2014 een omzet van 20 miljard euro hebben bereikt, zijn Total Petrochemicals (23,7 miljard) en Toyota (19,6 miljard). Electrabel verschijnt in derde positie (12,4 miljard). Daarop volgt een groepje geleid door Total Belgium (6,6 miljard) en Delhaize (4,7 miljard). De top 10 van de winst illustreert opnieuw het zeteleffect, met op de eerste plaats Anheuser-Bush InBev (1,6 miljard euro), gevolgd door GDF Suez (1,12 miljard), Electrabel (1,1 miljard) en KBC (1 miljard). De daaropvolgende groep verwezenlijkt een winst tussen 900 miljoen (Atlas) en 500 miljoen (Solvay). De derde top is die van de groei, met als kampioen de ‘Société européenne de gestion de l’énergie’ (Air Liquide), van dichtbij gevolgd door de MIVB. De rest van deze top 10 is zeer gediversifieerd, met zowel multinationals (Mercedes), overheidsdiensten (NIRAS) en een typisch Brusselse onderneming: CIT Blaton. In de rangschikking volgens de omvang van het personeel, komt op de eerste plaats HR Rail (NMBS, 34.000 werknemers), verrassend genoeg gevolgd door Randstad Belgium (25.700 mensen) en, minder verrassend, bpost (25.000 werknemers). In de rest van de top 10 vinden we Proximus, Carrefour, Delhaize en, eens te meer, twee uitzendkantoren: Manpower en Tempo-Team. De top 10 stelt in totaal ongeveer 150.000 mensen tewerk. Ten slotte nog het criterium dat een taai cliché ontzenuwt: grote ondernemingen betalen zogezegd geen belastingen. Een leugen. Wij hebben het begrip ‘belasting’ uitgebreid tot de werkgeversbijdragen op de lonen om zo de notie van ‘bijdrage tot de gemeenschap’ te verkrijgen. De cijfers zijn duizelingwekkend: de jaarlijkse bijdrage van de twee leiders van deze rangschikking, namelijk bpost en HR Rail, loopt (voor elk van hen) tot 350 miljoen euro op. Proximus volgt met 270 miljoen euro. In het volgende groepje, met onder andere Arcelor Mittal Belgium, Delhaize, Randstad en Electrabel, betaalt iedereen ongeveer 150 miljoen per jaar aan de gemeenschap. Even aan herinneren dat deze cijfers geen rekening houden met de btw, de gewestelijke en gemeentelijke taksen, de belasting op natuurlijke personen of de gewestelijke en gemeentelijke belastingen op de aan het personeel uitbetaalde lonen. Tot zover een ietwat brutale verduidelijking van een werkelijkheid die sommigen weigeren te zien en anderen onverschillig laat. Maar zo reageert ú niet. Dat is het voornaamste! ● Jean Blavier
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Applaus voor de Brusselse ondernemingen BRUXELLES FORMATION IN DE PRAKTIJK De ambitie van Bruxelles Formation ? Werkzoekenden opleiden in toekomstberoepen om de verwachtingen van Brusselse ondernemingen in te willigen. Na afloop van de opleiding door Bruxelles Formation of binnen de onderneming zelf, met follow-up door onze pedagogische teams, mogen de resultaten er zijn! Heel wat ondernemingen hebben hiertoe actief bijgedragen, in hun voordeel, maar ook ten voordele van het Brusselse Gewest. Deze ervaring levert in elk geval nieuwe oplossingen voor de groei van Brusselse ondernemingen, dankzij de inbreng van efficiënte werkkrachten. En dat houdt meer troeven in dan men op het eerste gezicht zou verwachten. Vandaag willen wij die bedrijven zeer hartelijk bedanken voor het vertrouwen! Zin om hun waarde te bewijzen Elke Brusselse ondernemer kan vandaag meteen een stagiair aanwerven. In ruil voor bijzonder gunstige bezoldigingsvoorwaarden verbindt de vennootschap zich ertoe een opleiding te bieden aan een jonge persoon die geen of zeer weinig ervaring heeft met de bedrijfswereld. Een win-win formule: als u tevreden bent, kunt u een jonge persoon aanwerven die klaarstaat voor uw uitdagingen. Om u te helpen de juiste persoon te vinden, stellen wij een team mobiele adviseurs ter beschikking. Zij kennen uw sector, komen bij u ter plaatse om uw behoeften te bespreken en het contract te ondertekenen. Snelheid, doeltreffendheid en geïndividualiseerd onthaal zijn kenmerkend voor uw relatie met Bruxelles Formation. GETUIGENIS Jean-Manuel Farcy en Annette Eckhardt, Blue Pepper, een firma die creatieve voedingswaren levert Na een eerste positieve ervaring waren wij klaar om de samenwerking met Bruxelles Formation verder te zetten. Wij mochten rekenen op een zeer bekwame en beschikbare raadgeefster, die een goede preselectie van de kandidaten maakte. Op financieel vlak biedt dit systeem aanzienlijke voordelen, maar deze winst wordt geïnvesteerd onder de vorm van tijd voor de opleiding. Wanneer we de stagiair onthalen, gaan we er van uit dat we hem zullen aanwerven op het einde van de opleiding indien hij voldoet. We zullen namelijk tijd hebben geïnvesteerd om deze persoon op te leiden, hem met de werkelijkheid van onze onderneming vertrouwd te maken en hem in het team te integreren. Stagiairs weten daarna dat de arbeidsmarkt moeilijk toegankelijk is en dat ze hier een echte kans krijgen. Zij zetten zich in, ze zijn gemotiveerd, dynamisch en stipt. Een van onze stagiairs zit ‘s morgens en ‘s avonds anderhalf uur op de bus tussen huis en werk. Hij is nog nooit te laat op het werk verschenen. Info : www.bruxellesformation.be (tab employeurs) Tél. :+32 (0)2 371 74 93 Email : relationsentreprises@bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Omzet: Top 100 Naam 1. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 2. TOYOTA MOTOR EUROPE 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6. ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS 7. PROXIMUS 8. CARREFOUR BELGIUM 9. ARCELOR MITTAL BELGIUM 10. EDF LUMINUS 11. UMICORE 12. D'IETEREN 13. ENI GAS & POWER 14. NMBS 15. AURUBIS BELGIUM 16. BPOST 17. HR RAIL 18. SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL 21. BELGACOM INTERN. CARRIER SERVICES 22. AUDI BRUSSELS 23. BELGIAN SHELL 24. WABCO EUROPE 25. MERCEDES-BENZ BELG. Luxembourg 26. UCB PHARMA 27. UCB BIOPHARMA 28. LOTERIE NATIONALE 29. MOBISTAR 30. COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 31. INBEV BELGIUM 32. INFRABEL 33. KBC GROUP 34. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 35. ANHEUSER-BUSCH INBEV 36. ELIA SYSTEM OPERATOR 37. RANDSTAD BELGIUM 38. BRUSSELS AIRLINES PC 1040 1140 1000 1040 1080 1000 1140 1000 1000 1000 1050 1040 1000 Jur. vorm NV NV NV NV NV NV 1030 "NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV 1070 "NV van publiek recht NV 1000 "NV van publiek recht 1060 "NV van publiek recht 1120 19. CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 1140 20. SAPPI EUROPE 1170 1000 1190 1050 1160 1200 1070 1070 1140 1070 1070 1080 1130 1000 1000 1082 1050 39. GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 1000 40. INOVYN BELGIUM 41. BASE COMPANY 1120 1200 ➤ p. 24 NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV BVBA 1040 "NV van publiek recht NV BVBA NV 1060 "NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV CVBA NV NV NACE BEL 2008 Sluiting laatste jaar Omzet kEUR Netto TW kEUR Winst/ verlies boekjaar na belasting, kEUR 46710 31/12/2014 23.749.370 70.386 -65.868 70100 31/03/2015 19.678.866 487.169 215.376 35110 31/12/2014 12.411.937 1.294.462 1.113.769 46710 31/12/2014 6.615.366 1.612.885 49.301 47114 31/12/2014 4.703.451 846.639 -118.143 35110 31/12/2014 4.390.191 -53.182 -40.799 61100 31/12/2014 3.964.134 2.398.143 746.531 47114 31/12/2014 3.961.801 566.272 15.512 24100 31/12/2014 3.824.280 773.386 25.533 35140 31/12/2014 3.169.828 283.669 11.795 70100 31/12/2014 2.794.326 405.367 131.238 45113 31/12/2014 2.577.450 202.092 -4.336 35220 31/12/2014 2.442.290 -95 35220 31/12/2014 2.442.290 -95 -32.826 -32.826 24440 30/09/2014 2.319.058 51.149 24440 30/09/2014 2.319.058 51.149 2.236.162 1.695.929 296.884 25.210 64200 31/12/2014 1.827.886 24.306 46900 31/12/2014 1.728.549 29.471 46492 30/09/2014 1.723.280 21.577 -4.052 -4.052 -4.052 16.272 -7.447 -8.171 61200 31/12/2014 1.573.125 163.483 84.858 29100 31/12/2014 1.526.763 279.045 30.294 46710 31/12/2014 1.494.509 503.292 -1.299 64200 31/12/2014 1.417.966 183.955 126.023 45111 31/12/2014 1.324.312 65.780 17.216 46460 31/12/2014 1.285.089 368.329 34.336 72110 31/12/2014 1.260.749 735.590 72110 31/12/2014 1.260.749 735.590 9.639 9.639 61200 31/12/2014 1.194.026 431.015 65.736 11070 31/12/2014 1.190.187 355.092 101.754 11050 31/12/2014 1.164.041 639.368 183.098 11050 31/12/2014 1.164.041 639.368 183.098 70100 31/12/2014 1.025.868 513.413 1.079.845 46693 31/12/2014 995.850 194.619 141.428 64200 31/12/2014 835.845 503.837 1.674.504 35120 31/12/2014 786.849 170.393 112.631 78200 31/12/2014 765.058 650.807 3.636 51100 31/12/2014 762.143 200.145 -4.157 70100 31/12/2014 695.526 7.566 1.127.690 46751 31/12/2014 689.024 42.959 2.929 61200 31/12/2014 679.603 234.085 -14.628 Personeel 534 2.093 5.266 616 12.739 n.d. 13.209 8.545 7.019 955 2.894 1.441 290 290 518 518 518 47 n.d. 70 378 2.451 262 49 531 1.200 895 895 1.473 2.287 2.532 2.532 5.170 29 160 300 25.731 2.395 56 198 679 BECI - Brussel metropool - januari 2016 23
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TOPIC 42. COFELY FABRICOM 43. INEOS SALES BELGIUM 44. BESIX 45. INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 46. PROXI FUEL 47. UPS EUROPE 48. UNILEVER BELGIUM 49. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 50. BELMEDIS 51. MIVB 52. SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 53. TIENSE SUIKERRAFFINADERERIJ 54. INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 55. FLUXYS BELGIUM 56. MITSUI & CO BENELUX 59. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 60. BRUSSELS AIRPORT COMPANY 61. EUROCLEAR 62. VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 63. CHIREC 64. WORLDLINE 65. AXUS 66. SOC. INT. DE TELECOM. AERONAUTIQUES 67. BRICO BELGIUM 68. PHILIPS BELGIUM 69. OCTA+ GROUP 70. H & M HENNES & MAURITZ 71. ELIA ASSET 72. ALCODIS 73. MULTIPHARMA 74. SCANSOURCE EUROPE 75. TESSENDERLO CHEMIE 76. AMP 77. FCA BELGIUM 78. INNO 79. L'OREAL BELGILUX 80. AIR LIQUIDE INDUSTRIES BELGIUM 81. APETRA 82. CELIO INTERNATIONAL 83. B LOGISTICS 84. AANNEMINGSMAATSCHAPPIJ CFE 85. SODEXO BELGIUM 86. VIVAQUA 87. DECATHLON BELGIUM 88. NESTLE BELGILUX 89. HENKEL BELGIUM OPERATIONS 90. SOLVAY 91. PFIZER 92. RECTICEL 93. AGRIUM EUROPE 94. TEMPO-TEAM 95. PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 96. COFELY SERVICES 97. SIBELGA 98. DANONE 99. MSD BELGIUM 100. CENTRE EUR. DE REPARTITION PHARMA 24 BECI - Brussel metropool - januari 2016 1000 1120 1200 1130 1040 1200 1190 1082 1000 NV NV NV BVBA NV BVBA NV NV NV 1000 Vennotsch. van publiek recht (andere) NV 1150 1120 1040 1160 57. EUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 1170 58. CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 1200 1030 1030 1210 1180 1130 1140 1140 1082 1070 1150 1000 1000 1170 1070 1130 1050 1070 1160 1000 1082 1130 NV NV NV NV BVBA VZW CVBA NV NV 1030 "NV van publiek recht VZW NV NV CVBA NV NV NV NV NV NV CVBA BVBA NV NV NV NV NV NV 1000 NV SZ 1060 1030 1160 1050 NV NV NV NV 1130 1070 1080 1120 1050 1140 1050 1082 1070 1000 1000 1160 1200 1070 NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV 25110 31/12/2014 665.941 250.466 11.072 46751 31/12/2014 664.450 7.666 2.202 41201 31/12/2014 660.186 112.185 19.241 46510 31/12/2014 652.845 233.464 -1.536 46710 31/12/2014 647.279 5.861 49410 30/11/2014 629.131 1.902 245 -6.959 46392 31/12/2014 622.583 41.966 -11.325 45111 31/12/2014 613.513 24.260 46460 31/12/2014 556.845 23.224 49310 31/12/2014 544.619 536.284 -2.519 2.054 672 1130 70220 31/12/2014 540.503 20.654 4.195 10810 28/02/2015 529.784 118.360 33.103 20160 31/12/2014 527.619 108.989 -2.188 35220 31/12/2014 525.665 365.475 47.785 46751 31/03/2015 500.862 5.346 13200 31/12/2014 488.364 40.078 86101 31/12/2014 486.907 357.598 36000 31/12/2014 481.902 209.143 1.352 20.352 385 3.936 64200 31/12/2014 476.328 351.649 86.517 64200 31/12/2014 449.107 251.616 236.051 60200 31/12/2014 444.218 200.911 -13.959 68203 31/12/2014 438.413 196.779 18.112 66199 31/12/2014 435.806 186.357 42.978 45113 31/12/2014 431.685 236.147 16.276 61200 31/12/2014 431.335 87.747 0 47521 31/01/2015 431.032 108.929 -2.921 46693 31/12/2014 422.175 44.266 1.465.335 64200 31/12/2014 412.862 632 363 47716 30/11/2014 396.422 102.518 14.035 35110 31/12/2014 394.093 273.836 51.767 46120 31/12/2014 389.777 8.329 47730 31/12/2014 389.492 107.056 46510 30/06/2015 386.744 21.323 20130 31/12/2014 373.651 84.092 46491 31/12/2014 369.054 34.853 45111 31/12/2014 355.533 15.708 47192 30/09/2014 353.886 79.879 20420 31/12/2014 352.989 91.928 35220 31/12/2014 352.468 70.945 1.199 7.012 3.951 48.611 657 -6.454 15.030 17.265 23.390 52100 31/12/2014 348.633 -435.280 -458.987 66300 31/01/2015 338.514 -17.512 -21.277 49200 31/12/2014 326.125 29.443 -38.540 41201 31/12/2014 324.777 54.639 56290 31/08/2014 324.252 147.253 37.052 5.778 1000 Intercom. 36000 31/12/2014 321.163 203.754 67.982 47640 31/12/2014 319.434 82.484 10860 31/12/2014 315.440 51.840 20411 31/12/2014 314.933 60.440 12.558 11.561 4.903 20130 31/12/2014 304.958 127.478 549.930 46460 30/11/2014 303.708 84.739 19.619 22210 31/12/2014 298.737 104.465 -9.542 46751 31/12/2014 295.926 -5.464 -5.365 CVBA NV BVBA NV 78200 31/12/2014 292.815 248.678 -8.574 27401 31/12/2014 291.181 167.070 -15.170 81100 31/12/2014 290.694 145.239 17.731 35130 31/12/2014 289.818 108.507 37.381 10510 31/12/2014 289.298 74.994 21201 31/12/2014 279.484 62.692 46460 31/12/2014 277.477 12.618 71.862 6.937 1.040 3.591 16 595 1.683 56 252 281 57 372 7.101 9 580 560 961 32 113 4.582 1.425 746 1.707 2.289 2.568 1.044 235 788 1.603 622 n.d. 1.690 752 23 1.355 129 754 457 93 1.102 509 205 5 31 493 595 2.670 1.554 1.449 291 307 819 279 1.007 23 10.053 1.127 1.893 n.d. 550 228 218 TOPIC BEDRIJVEN DIE HIER THUIS HOREN Inovyn, een leader in chlorovinyl, tussen Londen en Brussel In de Top 50 van de in het Brusselse Gewest gevestigde ondernemingen verschijnt nu, op basis van de omzet, de tot nu toe onbekende benaming Inovyn. In feite gaat het hier om een volledig nieuw bedrijf, een co-onderneming die in de zomer ontstond uit de fusie van de chlorovinylactiviteiten van de Belgische chemiereus Solvay en zijn Zwitserse tegenhanger Ineos, een wereldleider in de petrochemie. Olivier Fabes D e benaming ‘chlorovinyl’ dekt het PVC – het derde meest gebruikte plastic ter wereld – natriumhydroxide en chloorderivaten. 50% Solvay, 3 jaar lang Ondanks zijn maatschappelijke zetel in Londen behoudt Inovyn sterke banden met België en Brussel: de helft van de ‘Board’ bestaat namelijk uit Solvay-mensen. De joint-venture integreert niet alleen alle Europese activa van Solvay op het vlak van chlorovinyls: ze neemt ook alle PVC-activiteiten over van Solvin, die zelf een co-onderneming is van Solvay (75%) en BASF (25%). Vier van de 18 Inovyn fabrieken zijn in België gevestigd, in Antwerpen, Jemeppe en Tessenderlo. De joint-venture stelt in ons land 820 mensen tewerk (van de ongeveer 4.300 wereldwijd). In de kantoren te Neder-Over-Heembeek (noorden van Brussel) zijn ongeveer 140 mensen in operationele en commerciële functies werkzaam. Volgens Roger Mottram, de communicatieverantwoordelijke van de piepjonge co-onderneming, werd bovendien “een belangrijk onderzoek- en innovatiecentrum van Solvay” naar Inovyn overgeheveld. Inovyn heeft nog geen volledig boekjaar achter de rug en reageert dus zeer voorzichtig op vragen naar de omzet in België. De onderneming verklaart wel dat ze mag rekenen op een “een omvangrijke markt, met een goed gevestigde clientèle”. Het petrochemisch bekken in de haven van Antwerpen biedt namelijk aanzienlijke afChris Tane, CEO van Inovyn BECI - Brussel metropool - januari 2016 25 zetmogelijkheden voor deze leverancier van chemische basisproducten. Alomtegenwoordige PVC Welke toekomst is er voor een ‘volwassen’ product als PVC nog weggelegd? “PVC wordt voornamelijk in de bouwsector gebruikt, voor deuren en ramen, vloeren, plafondstructuren, kabelisolatie enz. Op korte termijn schommelt de vraag in functie van de dynamiek van de bouwsector. Op langere termijn zal PVC echter een steeds belangrijker rol spelen in het beheer van een aantal uitdagingen.” Roger Mottram vermeldt bijvoorbeeld de vergrijzing van de bevolking: “PVC producten zijn alomtegenwoordig in medische apparatuur – bloedzakken, katheters enz. – en in farmaceutische verpakkingen. Klinieken maken ook grootschalig gebruik van PVC onder de vorm van vloer- en wandbedekkingen die de overmatige groei van bacteriën tegenwerken.” Volgens de woordvoerder van Inovyn is PVC een ‘koolstofarm product’, zeker in vergelijking met andere plastics. PVC zou hoe langer hoe meer worden ingezet voor toepassingen die de isolatie en de energie-efficiency verbeteren. Het gebruik van PVC maakt voertuigen bijvoorbeeld lichter en dus minder vervuilend. “Ondanks deze ‘traditionele’ en goed gevestigde producten blijven we een vooraanstaande leader in innovatie. Onze producten gaan in het dagelijkse leven een steeds toenemende rol spelen. Denk maar aan de behandeling en het vervoer van water om de verspreiding van besmettelijke ziekten te bestrijden, bijvoorbeeld. En u moet ook weten dat talrijke geneesmiddelen van chloor zijn afgeleid.” Inovyn gaat dus talrijke groei-uitzichten tegemoet, hopelijk met positieve gevolgen voor de activiteiten in België en in Brussel. Solvay heeft er zich toe verbonden binnen drie jaar uit de co-onderneming te stappen (in ruil voor een toekomstige betaling die op 280 miljoen euro wordt geschat en die de reeds betaalde 260 miljoen zal aanvullen). Ineos wordt dus op termijn de enige eigenaar. Laten we hopen dat dit geen gevolgen zal hebben voor de Belgische verankering van Inovyn ● R.T.
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TOPIC BEDRIJVEN DIE HIER THUIS HOREN De groene omslag van de papierproducent Een papierproducent die het in deze digitale tijden goed doet? Sappi toont dat het kan, dankzij een gezonde kostenstructuur en een strategie van differentiatie. Peter Van Dyck N ee, Sappi is niet aan de krimp van de grafische sector kunnen ontsnappen. En ja, het bedrijf heeft de voorbije jaren enkele herstructureringen doorgevoerd. Maar er zijn ook positieve geluiden. “Direct mail blijft het bijvoorbeeld goed doen”, zegt Berry Wiersum, CEO van Sappi Europe. “De effectiviteit van reclame op papier is veel groter dan die op het internet. Tijdschriften hebben het nog altijd moeilijk, maar ik heb er goede hoop op dat we ook daar een nieuw evenwicht zullen vinden. Wat niet onbelangrijk is, want een derde van de omzet van onze grafische poot situeert zich in de tijdschriftenwereld. Je kunt in de grafische sector nog altijd winst maken, als je een goede marktstrategie en een gezonde kostenstructuur hebt.” Naast die grafische poot heeft Sappi nog een afdeling ‘specialiteiten’ (verpakkingen) die nu al goed is voor 10 procent van de business van het bedrijf, maar – in tegenstelling tot de grafische tegenhanger – wél nog een serieuze groeimarge heeft. Om de capaciteit op dit vlak te verdubbelen, bouwde Sappi een grote machine, voorheen bestemd voor grafisch werk, in zijn fabriek in het Duitse Alfeld helemaal om. Met name de leveringen van licht papier voor de verpakking van voedingsproducten zoals soep en yoghurt gaan in stijgende lijn. Om tegemoet te komen aan de strenge hygiënische vereisten in de voedingssector investeerde Sappi in barrièretechnologie, wat resulteerde in het product Algro Guard. Berry Wiersum: “De barrières die we in de verpakking hebben ingebouwd vermijden dat schadelijke minerale olie in het voedingsproduct terecht kan komen.” Partner van Europa Sappi, van origine Zuid-Afrikaans, is een wereldwijd concern. Dat de Europese hoofdzetel in Brussel is gevestigd, vindt Berry Wiersum niet meer dan logisch. Omwille van het multinationale karakter van het (management)team en omwille van de korte communicatielijnen met de Europese instellingen. Dit laatste is zeer belangrijk in het licht van de publiek-private samenwerking (PPS) omtrent alternatieve energie die het Biobased Industries Consortium, waartoe Sappi behoort, heeft opgezet met de Europese Commissie. Berry Wiersum zit van bij de start van het project mee in de cockpit. 26 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Een historicus aan het roer Berry Wiersum, afkomstig uit Den Haag, noemt zichzelf een atypische CEO. De Nederlander haalde in Schotland een diploma geschiedenis. “Andere CEO’s zijn techneuten. Het voordeel is dat ik niet in de maat wordt gedwongen door de regels van de techniek. Ik kan met rare ideeën komen waar anderen niet aan denken en die soms wel ergens toe leiden. Geschiedenis is ook interessant. Als je naar het verleden kijkt, dan zie je dat de huidige economische situatie veel gelijkenissen vertoont met de crisis in de jaren 20 en 30. Telkens we de maatregelen om de economie te stimuleren hebben afgebouwd, betalen we dat cash.” Wiersum vervoegde Sappi in 2007 en introduceerde vrij snel vier bedrijfswaarden (integriteit, moed, samenwerking en snelheid). Omdat hij inzag dat grote veranderingen in het verschiet lagen, wou hij een solide basis om de juiste beslissingen voor de toekomst te nemen. Dit jaar werd de waarde ‘samenwerking’ vervangen door ‘smart decisions’. Berry Wiersum heeft in het verleden in tal van Europese steden gewoond en gewerkt, maar zegt zich in Brussel heel erg thuis te voelen. Doel van de PPS is de Europese industrie minder afhankelijk te maken van olie. Er wordt onder meer onderzocht of er nieuwe producten kunnen ontwikkeld worden op basis van afvalstoffen of biomassa. Zo ontstond een radicaal nieuwe technologie met drastisch verlaagde emissies om van hout pulp te maken. Het project werkt bovendien aan een technologie die met beduidend minder energieverbruik papier kan drogen. Berry Wiersum De CEO van Sappi bekent dat er een grote omslag bezig is. Werd de papierindustrie in zijn geheel vroeger aanzien als een milieuonvriendelijke ‘bomenomhakker’, vandaag trekt Sappi ondubbelzinnig de kaart van de duurzaamheid. “Er is lange tijd een strijd geweest tussen milieuactivisten en onze industrie, maar intussen kunnen we aantonen dat we de bossen hebben doen toenemen en dat we die gezond houden.” ● R.T. Hernieuwbare energie binnen handbereik, dankzij de Facilitator Duurzame Gebouwen Wilt u de energieprestaties van uw gebouw verbeteren of uw eigen energie produceren? De dienst Facilitator Duurzame Gebouwen (volledig gratis) richt zich tot vakmensen uit de bouwsector en bouwheren van wie het project betrekking heeft op de tertiaire sector of op collectieve huisvesting. De dienst is gespecialiseerd in alle aspecten van gebouwbeheer, renovatie en nieuwbouw. Sinds 2010 werden meer dan 12.375 aanvragen bij de Facilitator Duurzame Gebouwen ingediend. We focussen op twee ervaringen met hernieuwbare energiebronnen. ■ « The Hotel » : warmtekrachtkoppeling die in minder dan 3 jaar is terugverdiend De Pandox-groep - eigenaar van de Crown Plaza hotels, The Hotel en Bloom, in Brussel - deed via de eigen energieverantwoordelijke Frédéric Musin een beroep op de expert hernieuwbare energie voor de installatie van een warmtekrachtkoppelingseenheid in The Hotel aan de Louizalaan. “Het ging om een riskant project: tegenover een investering van € 250.000, moest de eenheid binnen minder dan 4 jaar rendabel zijn. We hadden informatie nodig en de Facilitator speelde ons heel wat gegevens door. Zo werd er verwezen naar andere sites (niet noodzakelijk hotels) waar dergelijke installaties perfect functioneerden. Er werd ons ook verteld op welke punten we specifiek moesten letten en welke valkuilen we maar beter konden vermijden. Dankzij het onderbouwd advies van de expert duurzaam bouwen, hadden we alle vertrouwen in ons project. En de resultaten bleven niet uit: de warmtekrachtkoppelingseenheid die in The Hotel werd geïnstalleerd, bleek op minder dan 3 jaar rendabel. Ze laat aanzienlijke besparingen toe: de energiekosten op jaarbasis daalden met meer dan 25 %.” ■ « Urbani » : een thermische zonne-installatie die opnieuw werkt In een heel andere context schakelde Antoine Hupin, bedrijfsleider van immobiliënkantoor Urbani, de Facilitator in omdat zijn thermische zonne-installatie voor de productie van sanitair warm water niet goed werkte. Het ging om een gebouw met 14 flats (van studio’s tot flats met 3 slaapkamers), dat in 2010 in gebruik werd genomen. “We wilden een neutraal iemand: de expert hernieuwbare energie van de dienst Facilitator Duurzame Gebouwen leek ons de aangewezen persoon. Na een aantal monitorings stelden we vast dat twee van de drie Urbani: een thermische zonne-installatie die opnieuw werkt, dankzij de tussenkomst van de Facilitator Duurzame Gebouwen. De energieverantwoordelijke van The Hotel heeft een beroep gedaan op de Facilitator Duurzame Gebouwen voor de installatie van een warmtekrachtkoppelingseenheid, wat aanzienlijke besparingen heeft opgeleverd. warmtewisselaars niet op volle kracht draaiden. Dat gebrek aan vermogen was ongetwijfeld het gevolg van aanlading. In de boilers had het water een temperatuur van 50 graden, maar het bereikte de huurders bij amper 30 graden. De lamellen van de warmtewisselaars kregen een nieuwe onderhoudsbeurt, en zo konden we een behoorlijke verbetering optekenen. Besluit: de Facilitator Duurzame Gebouwen (gespecialiseerd in hernieuwbare energie) van Leefmilieu Brussel is bijzonder professioneel en reactief, en communiceert transparant. Voor een dergelijke adviseur zijn dat onmisbare kwaliteiten.” Ook u kan een beroep doen op de Facilitator Duurzame Gebouwen. Meer info: 0800 85 775 - facilitator@leefmilieu.bussels Alle info van Leefmilieu Brussel voor de professionals uit de bouwsector vindt u op www.leefmilieu.brussels/bouwprofessionals.
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Nettowinst: Top 50 Naam 1 ANHEUSER-BUSCH INBEV 2 PHILIPS BELGIUM 3 GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 4 ELECTRABEL 5 KBC GROUP 6 ATLAS SERVICES BELGIUM 7 PROXIMUS 8 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 9 SOLVAY 10 WORLD PARTNERS 11 REDEVCO RETAIL BELGIUM 12 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 13 INTERNATIONAL POWER 14 BPOST 15 PROXIMUS GROUP SERVICES 16 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 17 EUROCLEAR 18 ENI FINANCE INTERNATIONAL 19 TOYOTA MOTOR EUROPE 20 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 21 DANONE FINANCE INT. 22 VOLKSWAGEN GROUP SERVICES 23 INTERFIN 24 LE PEIGNE 25 INBEV BELGIUM 26 AXA HOLDINGS BELGIUM 27 STATKRAFT TREASURY CENTRE 28 KBC CREDIT INVESTMENTS 29 GDF SUEZ CC PC Jur. vorm 1000 1070 NV NV 1000 CVBA 1000 1080 1140 NV NV NV 1030 1000 1120 1170 1000 1050 1000 1000 1030 1040 1210 1040 1140 NV van publiek recht NV NV NV GCV NV NV NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 64200 46693 70100 35110 70100 70220 61100 64200 20130 41102 62090 71121 53100 70100 82990 64200 70100 70100 1050 BVBA 64200 1160 1050 66199 70100 1000 CVBA 1050 1070 1170 1000 1080 30 INT. MANAGEMENT AND CONSULTING COMPANY 1200 31 CARREFOUR FINANCE 32 AMELIE-FIN 33 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 34 TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES 35 SOC. BEL. DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS 36 COBEMA 37 UMICORE 38 AG REAL ESTATE 39 WABCO EUROPE 40 FLUXYS 41 BKCP IMMO IT 42 BESINS HEALTHCARE 43 PREVAL 44 VINCI FINANCE INTERNATIONAL 45 CBR CEMENTBEDRIJVEN 46 ELIA SYSTEM OPERATOR 47 FEDE. PARTICIPATIE- EN INVESTERINGSMAATS. 48 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 49 UCB 50 RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS 28 BECI - Brussel metropool - januari 2016 1050 1200 1130 1040 1000 CVBA NV NV NV NV NV 1040 CVBA 1000 1000 1210 NV NV NV NV 1000 CVBA 1050 1200 1050 1170 1000 NV NV NV NV NV 1050 NV van publiek recht NV NV 13100 11050 64929 64200 70100 70220 46693 70100 59203 70100 68203 1160 BVBA 64200 1040 49500 64922 46460 69109 23510 35120 64200 1070 BVBA 11070 1070 1200 64200 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 28/02/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/12/2014 30/06/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/06/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/06/2014 Omzet kEUR Netto TW kEUR 835.845 503.837 422.175 44.266 695.526 7.566 12.411.937 1.294.462 1.025.868 513.413 3.772 -1.780 3.964.134 2.398.143 1.649 -11.273 304.958 127.478 0 -477 174.645 162.737 0 -980 44.476 32.659 2.236.162 1.695.929 2.238 261 877 0 0 1.819 -969 449.107 251.616 -3.992 19.678.866 487.169 258.134 -436 38.421 36.310 0 83 -145 -346 1.164.041 639.368 0 0 0 -4.257 -388 -1.056 126.881 73.385 -53 n.d. 4.643 n.d. 0 2.675 -9 995.850 194.619 -381 157.354 153.162 0 -160 2.794.326 405.367 15.153 12.993 1.417.966 183.955 8.080 8.096 7.796 n.d. 0 -4.455 -1.028 1.613 48 -329 250.728 201.446 786.849 170.393 0 -4.702 1.190.187 355.092 0 0 12.456 -151 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 1.674.504 1.465.335 1.127.690 1.113.769 1.079.845 904.224 746.531 736.615 549.930 498.662 448.201 434.003 415.041 296.884 276.423 244.621 236.051 217.692 215.376 191.618 189.223 188.598 185.938 183.417 183.098 179.632 171.204 160.416 154.112 149.497 145.265 142.503 141.428 134.091 133.740 133.060 131.238 126.573 126.023 123.883 121.625 120.447 119.324 117.913 115.466 112.631 109.320 101.754 101.512 101.503 TOPIC BEDRIJVEN DIE HIER THUIS HOREN Schneider Electric: al 102 jaar in Brussel en nog steeds aan het groeien Schneider Electric is een wereldbedrijf van Franse oorsprong dat zich toespitst op energiebeheer en schakelautomaten. De groep stelt wereldwijd 170.000 mensen tewerk en verwezenlijkte in 2014 nagenoeg 25 miljard euro omzet. Olivier Fabes I n België heeft de onderneming haar sociale zetel sinds 1913 op de Ukkelse Dieweg. Het bedrijf, dat vroeger Gardy heette, stelt 560 mensen tewerk en haalt een omzet van 216 miljoen euro. De Belgische dochteronderneming van Schneider Electric vormt dus slechts een klein stukje in de puzzel van een wereldleider die voortaan meer mensen in Azië dan in Europa tewerkstelt. Op gewestelijk vlak blijft Schneider Electric echter een niet te verwaarlozen economische speler, van wie ongeveer 20% van de medewerkers in het Brusselse Gewest wonen. De elektrische en elektronische producten van de onderneming (ongeveer 1,2 miljoen referenties, van rookmelder tot generator) zijn alom aanwezig in het dagelijkse leven van de Brusselaars. Denk maar aan de verkeerslichten, de productscanners in uw supermarkt of de automatische toegangsdeuren in de metrostations en de parkings. De firma werkt voornamelijk samen met elektriciens en installateurs van industriële schakelborden. Vandaar haar aanwezigheid op heel wat grote bouwwerven, waaronder de nieuwe site van de NAVO. De onderneming beschikt in België over een marktaandeel van 50% in middenspanningsuitrustingen. Tijdens de jongste jaren ontwikkelde Schneider Electric bovendien een aanzienlijke ‘datacenter’ activiteit in de banksector en in de gezondheidszorg. Wegens zijn B2B focus staat het bedrijf minder bekend bij het grote publiek, maar zou het naar verluidt toch op een of andere manier in een derde van de Belgische huizen aanwezig zijn. Zijn producten worden bovendien via de rekken van een welbekende DIY-keten aan de man gebracht. Hoe slaagt deze honderd jaar oude onderneming erin bij ons schitterende financiële resultaten voor te leggen, terwijl de Belgische elektriciteitsmarkt zeker als rijp mag worden beschouwd? “Ten eerste beschikt de energiesector over een aanzienlijk potentieel. De Belgische markt zoekt naar oplossingen met een toegevoegde waarde op het vlak van domotica, design en vooral milieuvriendelijke efficiëntie. Ten tweede heeft de onderneming tijdens de afgelopen jaren doorheen de wereld talrijke bedrijven overgenomen, met alle voordelen van dien voor onze lokale klanten. En ten slotte besteden we veel aandacht aan de kwaliteit van onze diensten aan de klant, zodat hij zich niet geneigd voelt ergens anders ‘low cost’ producten te gaan kopen”, vertelt Jean-Paul Brees, directeur-generaal van Schneider Electric België. In de Belgische zetel in Ukkel is niet alleen de commerciële afdeling ondergebracht, maar ook een van de Jean-Paul Brees 125 fabrieken van de groep, die hier kleine en middelgrote reeksen van modulaire toestellen vervaardigt, meer bepaald toestellen voor besturing en seingeving en hulptoestellen voor vermogensschakelaars. De productie is voor de ganse wereld bestemd. Tot verleden jaar was China de grootste exportmarkt. “Wij behoren tot de meest performante kleine productie-eenheden van de groep, met een hooggeschoold personeel, want het is niet mogelijk deze activiteit volledig automatisch te laten verlopen.” Een honderdtal arbeiders werkt hier. IoT, om zuiniger met energie om te springen De onderneming hoopt in de toekomst voordeel te kunnen halen uit de alom vertegenwoordigde energiesector. “De technologische convergentie tussen informatie en energie, met het Internet of Things (IoT) dat op energie wordt toegepast, laat toe het gebruik van energie en hulpbronnen beter te controleren en te voorspellen. De sector van de energie is hoe langer hoe meer geconnecteerd, beter verspreid, meer gefocust op elektriciteit en efficiënter. We hebben hier te maken met een snelle evolutie en we moeten ons soepel en proactief opstellen om hiertoe bij te dragen.” Schneider Electric nam actief deel aan de COP21 over de klimaatverandering en ging zeer duidelijke verbintenissen aan wat betreft de verkleining van zijn koolstofvoetafdruk en de uitbreiding van milieuvriendelijke productontwikkeling en productie, zowel wereldwijd als lokaal. In Brussel zal een steeds toenemend aandeel van de producten met behulp van elektriciteit uit zonnepanelen worden vervaardigd. Schneider Electric verschijnt in de Corporate Knights rangschikking op de negende plaats van de ondernemingen die qua duurzame ontwikkeling het best scoren. ● BECI - Brussel metropool - januari 2016 29 R.T.
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Omzetstijging 2011-2013: Top 50 Naam 1 SOC. EUROP. DE GESTION DE L'ENERGIE 2 MIVB 3 IP BELGIUM 4 MERCEDES-BENZ FIN. SERVICES BELUX 5 CIT BLATON 6 ONDRAF - NIRAS 7 IRIS CLEANING SERVICES 8 MAES 9 SAGEVAS 10 FUEL CARD SERVICES 11 DC RESOURCES 12 COFELY AXIMA 13 GRONTMIJ BELGIUM 14 FLABEL CORPORATION 15 MSF SUPPLY 16 EGENCIA BELGIUM 17 HERPAIN ENTREPRISE 18 ALIAXIS GROUP 19 ODISEE 20 UMEDIA PRODUCTION 21 ZTE BELGIUM 22 TICKETNET BELGIUM 23 INTERNATIONAL POWER 24 SPMT-ARISTA 25 ETAMINT 26 VALISANA 27 CEGELEC INFRA TECHNICS 28 IRIS PC Jur. vorm 1130 1000 1030 1200 1030 1210 1140 1082 1040 1150 1050 1190 1000 1030 1050 1210 1180 1150 1000 1050 1200 1000 1000 1000 1000 1210 1130 1140 29 KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT 1000 30 COMPAREX SOFTWARE BELGIUM 31 SOLVAY ENERGY 32 G4S AVIATION SECURITY 33 INGENICO E-COMMERCE SOLUTIONS 34 ECONOCOM GROUP 35 VISTA TRADE FINANCE AND SERVICES 36 SPV 162 1020 1120 1020 1200 1050 1180 1060 37 SOCIETE D'APPLICATIONS ET DE TRAVAUX 1030 38 COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BEL. 1020 39 NTS BELGIUM 40 SPECIALTY METALS RESOURCES 41 RAC 1 42 MEADWESTVACO EUROPE 43 E-GRAPHICS 44 XPERTHIS 45 ELBA LEASEHOLD 46 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 47 G&G IMMO 48 BANIMMO 1040 1050 1000 1140 1050 1040 1000 1200 1000 1040 49 VERKEER SIGNALISATIE EN ELEKTRONIEK 1120 50 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 1000 30 BECI - Brussel metropool - januari 2016 NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV NV NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV NV NV NV NV NV NV NV CVBA NV NV NV VZW BVBA NV NV NV VZW NV VZW NV NV VZW BVBA NV NV BVBA NV NV NV NV NV BVBA NV GCV BVBA NV NV BVBA NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 70220 49310 73120 77110 41203 38222 81220 46660 92000 82990 46739 43222 73200 30300 46460 79110 41201 70220 85422 59111 62020 90023 71121 96099 64200 86103 43211 43342 69102 46510 46120 80100 70220 62010 46190 42110 41201 62020 47820 46720 68203 46769 73110 46510 55100 41102 41101 41102 43212 46450 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 Omzet kEUR 2011 Omzet kEUR 2012 Omzet kEUR 2013 596.424 226.073 540.503 258.369 244.601 544.619 199.757 71.919 196.252 190.762 164.273 262.234 153.528 119.318 193.876 118.843 74.196 38.778 31.847 86.246 11.784 102.133 52.822 25.928 47.322 48.863 10.693 13.163 50.799 64.114 27.552 10.390 24.862 25.271 53.708 10.474 9.061 29.119 22.615 32.362 34.242 31.545 38.165 12.680 21.331 0 41.283 19.194 28.965 27.560 21.945 27.361 14.866 24.631 12.509 24.096 3.700 12.022 29.461 18.066 92.752 76.803 29.239 10.394 56.271 9.950 73.113 49.510 7.498 38.303 38.733 27.681 8.933 48.269 38.273 11.342 6.968 21.931 24.863 41.726 10.152 11.808 29.601 8.687 28.204 18.067 27.587 28.835 12.173 10.083 22.014 26.972 16.409 18.487 17.034 2.996 19.893 1.688 11.180 8.853 18.404 19.926 5.106 12.563 15.748 162.802 141.629 79.507 57.861 96.884 49.664 111.943 88.086 38.814 66.712 65.829 54.471 35.205 74.024 63.979 34.483 29.608 44.476 47.081 63.299 31.213 32.614 49.957 28.520 46.762 35.771 44.716 45.394 28.676 26.367 37.948 42.588 31.496 32.326 30.747 16.248 32.926 13.977 23.429 20.740 30.219 31.591 16.510 23.608 26.495 Groei 2011-2013, kEUR 314.429 300.018 124.333 97.960 74.559 70.050 64.826 50.268 47.467 40.614 39.714 38.830 38.576 31.315 28.409 27.096 26.791 26.272 25.755 25.706 23.141 22.639 22.545 22.218 21.573 21.061 20.806 20.357 19.833 18.558 17.704 17.129 16.559 16.502 16.284 15.934 15.616 15.087 13.839 13.712 13.251 13.033 12.289 12.250 11.888 11.814 11.666 11.404 11.046 10.747 TOPIC BEDRIJVEN DIE HIER THUIS HOREN IRIS Cleaning Services: banen voor minder geschoolden De benaming IRIS is een knipoogje aan Brussel. De firma, die in 1946 in Schaarbeek werd opgericht (en thans in Evere is gevestigd), koos opzettelijk voor de bloem die symbool staat voor de hoofdstad. De plant is ondertussen flink gegroeid want vandaag hoort IRIS Group bij de leaders van de facilitaire en industriële diensten in België. De onderneming stelt meer dan 3600 mensen tewerk en haar omzet benadert 120 miljoen euro. Olivier Fabes H et bedrijf nam Gazelec over, een vroegere dochteronderneming van Intercom (later Electrabel) die zich specialiseerde in corrosiewerende behandelingen van gas- en elektriciteitstransportinstallaties. Daarna volgde de diversifiëring. Doorheen de decennia slaagde IRIS Group erin te blijven groeien, met behoud van het familiale aandeelhouderschap, dat nog steeds de families Janssens van der Maelen en Zurstrassen toebehoort. Binnen de groep vormt de in reinigingsdiensten gespecialiseerde IRIS Cleaning Services de grootste operationele dochteronderneming, naast eenheden voor multi-technische diensten (IRIS Building), aanleg en onderhoud van groenvoorzieningen (IRIS Greencare), de ‘historische’ corrosiewerende behandelingen (IRIS Anticorrosion) en de facility services (IRIS Facility). IRIS Cleaning Services zorgt voor binnen- en buitenreiniging in administratieve en industriële gebouwen, in de gezondheidszorg en in de agrovoedingssector, samen goed voor ongeveer 3.100 banen, waarvan 1.370 in het Brusselse Gewest. De poetsdiensten worden vaak aangevuld met extra services zoals onthaal, het beheer van de interne post (mailroom), de bestrijding van ongedierte (pest control), afvalbeheer, antistofmatten en kleine herstellings- en onderhoudsdiensten. Patrick Janssens van der Maelen aan behoeften.” De onderneming vormt een aanzienlijke bron van laaggeschoolde banen, onder andere bij allochtone bevolkingsgroepen. “Als werkgever dragen wij bij tot de integratie van deze delen van de bevolking, met een toegang tot de arbeidsmarkt, zelfs voor minder geschoolde arbeidskrachten. Sommige van onze medewerkers werken al 15 of 20 jaar voor ons”, vertelt Patrick Janssens van der Maelen, die in 1995 zijn vader opvolgde. “Wij investeren in de aanwerving en de opleiding van ons personeel. Onze klanten erkennen de vaardigheden van onze medewerkers. Op die manier winnen wij marktaandelen.” De groep stelt 60% vrouwen tewerk. Het is zelfs iets meer in de Cleaning divisie. 600 mensen voor de Europese Commissie Mede door de omvang van zijn tertiaire sector, vertegenwoordigt het Brusselse Gewest de grootste markt voor IRIS Cleaning Services in België, groter dan Vlaanderen. De aanwezigheid van de Europese instellingen zit daar natuurlijk voor veel tussen, aangezien de onderneming instaat voor de reiniging en het onderhoud van alle gebouwen van de Europese Commissie: dat zijn er een zeventigtal. 625 mensen zorgen dus dagelijks voor de absolute netheid van een van de voornaamste uitstalramen van het Gewest. “Onze klanten stellen steeds hogere eisen op het vlak van milieubehoud. Dat is goed nieuws. Om de koolstofvoetafdruk van onze activiteiten te beperken, zijn we in Brussel een vloot van elektrische voertuigen aan het ontwikkelen. Verder is het gebruik van bio-afbreekbare detergenten nu nagenoeg de norm. Bovendien geniet onze onderneming voortaan een MVO certificering (Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen) van niveau drie”, besluit Patrick Janssens van der Maelen. ● BECI - Brussel metropool - januari 2016 31 Ondanks de stagnatie op de markt van de reinigingsdiensten sinds een tiental jaren, slaagt IRIS Cleaning Services er nu al zes achtereenvolgende jaren in gemiddeld 10% per jaar te groeien. Het bedrijf werft ongeveer 1.600 mensen per jaar aan, voornamelijk door een verplichte personeelovername wanneer het in het raam van een aanbesteding een van zijn concurrenten opvolgt. “Wij handhaven de groei dankzij het concurrentievermogen van onze diensten en de manier waarop ze elkaar aanvullen. Wij bieden namelijk een hele waaier services die verder reiken dan de reiniging. Denk maar aan het onderhoud van groenvoorzieningen of de diensten van een ‘handyman’ (letterlijk een ‘klusjesman’). Op deze zeer competitieve markt waarderen de klanten bij ons de ‘onestop-shop’ aanpak voor hun veelheid R.T.
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TOPIC COMPETITIVITEIT: BELGIË DOET HET (LICHTJES) BETER De Zwitserse Business School IMD publiceert jaarlijks een rangschikking van de meest competitieve economieën ter wereld. In de rangschikking van 2015 stijgt België met een indexcijfer van 75,442 van de 28e naar de 23e plaats (zoals in 2011). Dit is waarschijnlijk het gevolg van de maatregelen die al door de uittredende regering werden genomen, onder andere op het vlak van toegang tot werkloosheidsuitkeringen en verhoging van de pensioenleeftijd. Redelijkerwijze zouden ook de nieuwe maatregelen ten gunste van de concurrentiekracht van de ondernemingen deze tendens moeten versterken. De kwaliteit van ons onderwijs, onze hoge productiviteit en de openheid van onze economie blijven onze sterkste troeven. Zwakke punten zijn echter de tewerkstelling (47e gerangschikte landen) en het fiscale beleid (60e plaats op 61 plaats!). Info: www.imd.org/wcc IMD World Competitiveness Ranking 2015 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Verenigde Staten Hongkong Singapore Zwitserland Canada Luxemburg Noorwegen Denemarken Zweden Duitsland Taiwan 12 Veren. Arab. Emiraten 13 14 15 16 17 18 19 20 23 Katar Maleisië Nederland Ierland Nieuw-Zeeland Australië Groot-Brittannië Finland … België 0 20 40 BELGIË BOORDEVOL TALENT? België onderscheidt zich echter in het World Talent Report – een andere rangschikking die de IMD publiceert. Ons land verschijnt daar op de negende plaats, vóór Singapore, Zweden, Hongkong, Australië en zelfs de VS. Het verslag bestudeert de ontwikkeling, het aantrekkend vermogen en het behoud van talenten, aan de hand van kwantitatieve en kwalitatieve indicatoren. World Talent Ranking 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Zwitserland Denemarken Luxemburg Noorwegen Nederland Finland D’Ieteren Duitsland Canada België Singapour … 14 Verenigde Staten 32 0 20 40 60 80 100 Brussel Lambert Groep E Telenet Groep Delhaize Groep E ter discussie 60 80 100 Standard Ethics Rating – Belgische bedrijven Cofinimmo Delta Lloyd Proximus Umicore Bekaert Bpost Elia Befimmo Standard Ethics Rating: de resultaten voor België Het agentschap Standard Ethics publiceerde de niet-financiële ratings van de 20 grootste Belgische ondernemingen. Geen enkele krijgt de beste evaluatie (EEE), maar vier ondernemingen krijgen toch een EE+: Cofinimmo, Delta Lloyd, Proximus en Umicore. Standard Ethics is een in Londen gevestigd onafhankelijk agentschap dat de standaardprincipes van duurzaamheid en governance wil promoten aan de hand van documenten en richtlijnen die werden gepubliceerd door de Europese Unie, de OESO en de Verenigde Naties. Zijn in 2002 gecreëerde Standard Ethics Rating (SER) is een duurzaamheidevaluatie waarmee het reputatierisico van ondernemingen kan worden gemeten, evenals hun gewilde integratie van de principes en normen op het vlak van maatschappelijk verantwoord ondernemen en bedrijfsbeleid. De uiteindelijke ratings zijn in negen niveaus onderverdeeld, tussen EEE (de hoogste) en F (de zwakste). De EE- rating duidt op een ‘goed conformiteitsniveau’. Info: www.standardethics.eu EE+ EE+ EE+ EE+ EE EE EE EEAckermans van Haaren E+ Engie KBC Group Solvay UCB AB Inbev Ageas Colruyt E+ E+ E+ E+ E E E E TOPIC BEDRIJVEN DIE HIER THUIS HOREN Ageas groeit dankzij Aziatische markt De internationale verzekeringsgroep Ageas staat in de Europese Top 20 van zijn sector. De maatschappij verdeelt haar activiteiten over vier regio’s: België, het Verenigd Koninkrijk, continentaal Europa en Azië. Dochterondernemingen van Ageas staan hier integraal voor in, in partnerschap met toonaangevende financiële instellingen en befaamde verdelers. Gaëlle Hoogsteyn I n België geldt Ageas, via AG Insurance, als de marktleider in individuele levensverzekeringen en employee benefits, en als een vooraanstaande speler in niet-levensverzekeringen. Ageas stelt meer dan 13.000 mensen tewerk in de geconsolideerde entiteiten en meer dan 30.000 in niet-geconsolideerde partnerschappen. In 2014 realiseerde de groep een jaarincasso van nagenoeg 26 miljard euro. Als CEO van de groep schetst Bart De Smet voor ons een eerste balans van het jaar 2015: “Aan de hand van de eerste drie kwartalen mogen we stellen dat 2015 een goed jaar is voor Ageas. De omzet van de groep stijgt, voornamelijk dankzij onze aanwezigheid in Azië. De operationele marges evolueren positief en wij zijn erin geslaagd onze activiteitenportefeuille aan te vullen met landen als Vietnam en de Filippijnen, met de versterking van onze aanwezigheid in Portugal en met de verkoop van een activiteit in Hongkong. De beurswaarde van Ageas is sinds het begin van het jaar met 40% gestegen.” Bart De Smet dankt dit succes voornamelijk aan de Aziatische markt: “Een veelbelovende groei-aandrijver”. Ageas vestigt zich in dichtbevolkte landen waar de inkomsten stijgen en waar verzekeringen nog nauwelijks aanwezig zijn: “In de Filippijnen bedraagt de marktpenetratie van de verzekeraars amper 1%. Deze markt biedt dus aanzienlijke uitzichten. Verder hechten wij veel belang aan de lokale eigenheid van onze activiteiten. De verzekeringsberoepen moeten zich echt in de plaatselijke gemeenschappen verankeren. Er bestaan grote verschillen van land tot land, al was het maar op juridisch, praktisch of cultureel vlak. Wij vertrouwen dus veel verantwoordelijkheden aan onze lokale entiteiten toe. Wij organiseren regelmatig plaatselijke tevredenheidsenquêtes en hebben ons ertoe verbonden steeds meer belang te hechten aan de resultaten hiervan.” Bart De Smet Ambition 2018 In september presenteerde Ageas een nieuw driejarig strategisch plan onder de naam ‘Ambition 2018’. Het plan steunt op drie grote pijlers, die de CEO voor ons toelicht: “Ten eerste: de keuzes die wij hebben gemaakt. In het verleden hebben wij een aantal opties genomen, die ondertussen niet fundamenteel zijn veranderd. Er werd wel hier en daar wat bijgestuurd, zoals de beslissing om voortaan ‘omni-channel’ te werken en niet langer ‘multi-channel’. Wij zullen partnerschappen aangaan met technologische distributeurs. Wij verbinden ons ertoe dichterbij de consument te staan en naast B2B, ook in B2C-mode te werken. Wij gaan ‘smart synergies’ ontwikkelen om de ‘best practices’ te bepalen in de 13 landen waar wij gevestigd zijn en daar lering uit trekken. De tweede pijler betreft onze waarden. Wij bevestigen waarden als inzet, passie en respect voor de lokale eigenheden. De derde pijler heeft te maken met de financiële uitdagingen. Wij hebben een aantal doelstellingen uitgestippeld, zoals 11 tot 13% inkomen op eigen vermogen, een solvabiliteitsratio van 175% en een dividendenbeleid waarmee wij 40 tot 50% van onze winst aan de aandeelhouders uitdelen. Wij wensen aan al onze stakeholders een toegevoegde waarde te bieden: inkomsten voor onze aandeelhouders, aantrekkelijke aanbiedingen voor onze cliënten en partners, en een aangename en stimulerende werkomgeving voor ons personeel.” Bart De Smet zelf stond op de lijst van de genomineerden voor de ‘Manager van het Jaar’, een prijs waarvan de winnaar gekend zal zijn wanneer dit artikel verschijnt. “Ik voel me natuurlijk zeer geflatteerd”, geeft de CEO toe, “maar de verdienste komt het ganse team van Ageas toe. Deze wedstrijd houdt rekening met de weg die de onderneming tijdens het afgelopen jaar heeft afgelegd. De vooruitgang die wij hebben geboekt, is het resultaat van teamwerk. Als Ageas dit vandaag allemaal heeft verwezenlijkt, dan danken wij dit aan de moedige, gemotiveerde en ambitieuze medewerkers die ons terzijde staan.” ● BECI - Brussel metropool - januari 2016 33
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Personeelsbestand: Top 50 Naam 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 PROXIMUS 5 ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6 MANPOWER (BELGIUM) 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 MIVB 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 ELECTRABEL 13 KBC GROUP 14 DAOUST 15 CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 16 SECURITAS 17 THUISHULP 18 COFELY FABRICOM 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 UMICORE 21 SODEXO BELGIUM 22 CHIREC 23 INBEV BELGIUM 24 AUDI BRUSSELS 25 BRUSSELS AIRLINES PC Jur. vorm 1060 1082 1000 1030 1080 1200 1082 1210 1140 1000 1000 1000 1080 1050 1200 1120 1000 1000 1020 1000 1050 1180 1070 1190 1050 26 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 27 COCA - COLA ENTERPRISES BEL. 28 TOYOTA MOTOR EUROPE 31 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 32 IRIS CLEANING SERVICES 33 EUROCLEAR 34 SMALS 35 H & M HENNES & MAURITZ 36 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 37 EUROCLEAN 38 FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VL. 39 BRICO BELGIUM 40 VIVAQUA 41 COMPASS GROUP BELGILUX 42 MOBISTAR 43 DECATHLON BELGIUM 44 D'IETEREN 45 CENTRE HOSPITALIER UNIV. MONT-GODINNE 47 EUROPA ZIEKENHUIZEN 48 ARMONEA 49 MULTIPHARMA 50 VEOLIA 1070 1140 1000 1082 1140 1210 1060 1000 1130 1070 NV van publiek recht NV NV NV van publiek recht NV NV NV VZW NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV NV NV NV VZW NV VZW NV NV NV NV VZW NV NV NV NV van publiek recht BVBA NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 78100 78200 53100 61100 47114 78200 78200 88101 47114 49310 24100 35110 70100 78200 86101 80100 88101 25110 80100 70100 56290 68203 11050 29100 51100 60200 11070 70100 29 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 1000 "ION, Stichting 72190 30 COFELY SERVICES VZW NV BVBA NV 1000 "ION, Stichting 1082 NV 1000 1130 1140 1130 1050 1030 46 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 1180 1080 1070 1070 34 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Intercom. NV NV NV NV VZW CVBA VZW NV CVBA NV 81100 78200 81220 64200 63110 47716 46510 81210 81210 47521 36000 56290 61200 47640 45113 86101 36000 86101 87302 47730 81100 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/08/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/11/2014 31/12/2014 30/09/2014 30/09/2014 31/01/2015 31/12/2014 30/09/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2011 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 Omzet kEUR Netto TW kEUR 2.107.367 2.078.066 765.058 650.807 2.236.162 1.695.929 3.964.134 2.398.143 4.703.451 846.639 241.718 238.725 292.815 248.678 49.710 335.223 3.961.801 566.272 544.619 536.284 3.824.280 773.386 12.411.937 1.294.462 1.025.868 513.413 135.564 127.806 486.907 357.598 241.963 230.093 38.379 125.761 665.941 250.466 158.072 147.391 2.794.326 405.367 324.252 147.253 438.413 196.779 1.164.041 639.368 1.526.763 279.045 762.143 200.145 444.218 200.911 1.190.187 355.092 19.678.866 487.169 0 180.628 290.694 145.239 75.373 64.359 141.629 116.265 449.107 251.616 228.659 157.790 396.422 102.518 652.845 233.464 70.525 59.890 70.525 59.890 431.032 108.929 321.163 203.754 146.873 79.226 1.194.026 431.015 319.434 82.484 2.577.450 202.092 156.221 110.515 481.902 209.143 226.058 100.769 103.280 78.589 389.492 107.056 148.942 78.324 Winst/Verlies na belasting, kEUR -4.325 3.636 296.884 746.531 -118.143 -350 -8.574 2.779 15.512 672 25.533 1.113.769 1.079.845 997 385 5.604 4.208 11.072 975 131.238 5.778 18.112 183.098 30.294 -4.157 -13.959 101.754 215.376 8.937 17.731 982 1.795 236.051 n.d. 14.035 -1.536 660 660 -2.921 67.982 2.048 65.736 12.558 -4.336 -701 3.936 -2.961 1.241 7.012 99 Personeel 34.288 25.731 25.210 13.209 12.739 12.707 10.053 8.986 8.545 7.101 7.019 5.266 5.170 4.614 4.582 4.400 3.873 3.591 3.304 2.894 2.670 2.568 2.532 2.451 2.395 2.289 2.287 2.093 2.082 1.893 1.882 1.761 1.707 1.696 1.690 1.683 1.634 1.634 1.603 1.554 1.497 1.473 1.449 1.441 1.431 1.425 1.386 1.364 1.355 1.295 Bijdragers - Belastingen en sociale bijdragen: Top 50 Naam Postcode Jur. vorm 1 BPOST 2 HR RAIL 3 PROXIMUS 4 ARCELOR MITTAL BELGIUM 5 ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6 RANDSTAD BELGIUM 7 ELECTRABEL 8 MIVB 9 KBC GROUP 10 FAMILIEHULP 11 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 12 TOYOTA MOTOR EUROPE 13 CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 14 CARREFOUR BELGIUM 15 AUDI BRUSSELS 16 ENI FINANCE INTERNATIONAL 17 COFELY FABRICOM 18 FLUXYS BELGIUM 19 UMICORE 20 TEMPO-TEAM 21 MOBISTAR 22 SECURITAS 23 INBEV BELGIUM 24 PUBLI-T 26 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 27 EUROCLEAR 28 SOLVAY 29 MANPOWER (BELGIUM) 30 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 31 WORLDLINE 32 SODEXO BELGIUM 33 COFELY SERVICES 34 G4S SECURE SOLUTIONS 35 BRUSSELS AIRLINES 36 CHIREC 37 IRIS CLEANING SERVICES 38 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 39 TRACTEBEL ENGINEERING 40 SMALS 41 TOTAL BELGIUM 42 GDF SUEZ CC 43 REDEVCO RETAIL BELGIUM 44 D'IETEREN 45 DAOUST 46 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 47 UCB BIOPHARMA 48 ACCENTURE 49 THUISHULP 50 DANONE FINANCE INTERNATIONAL 1000 1060 1030 1000 1080 1082 1000 1000 1080 1210 1050 1140 1200 1140 1190 1040 1000 1040 1000 1082 1140 1120 1070 1000 25 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 1130 1210 1120 1200 1070 1130 1050 1000 1020 1050 1180 1140 1000 1200 1060 1040 1000 1000 1050 1050 1040 1070 1000 1000 1160 NV van publiek recht NV van publiek recht NV van publiek recht NV NV NV NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV VZW NV NV VZW NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV van publiek recht BVBA NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV VZW NV NV NV VZW NV CVBA GVC NV NV NV BVBA NV VZW NV NACE BEL 2008 Sluitingsdatum Omzet kEUR Winst/ verlies boekjaar voor belasting, kEUR Winst/ verlies boekjaar na belasting, kEUR "Gemiddeld personeelsbestand BelastingenkEUR 2014 Werkgeverbijdragen soc. verz. kEUR 2014 53100 31/12/2014 2.236.162 447.124 25.210 296.884 154.989 194.712 78100 31/12/2014 2.107.367 -4.312 34.288 -4.325 25.533 3.636 672 2.779 0 4.582 385 13 344.540 61200 31/12/2014 3.964.134 837.370 13.209 746.531 99.689 171.409 24100 31/12/2014 3.824.280 25.126 7.019 2 35110 31/12/2014 12.411.937 1.107.447 5.266 1.113.769 4.259 124.430 49310 31/12/2014 544.619 819 0 7.101 0 512.936 8.986 8 147 115.944 64190 31/12/2014 1.025.868 1.083.218 5.170 1.079.845 5.419 88.595 88101 31/12/2014 49.710 64200 31/12/2014 0 0 93.742 434.003 78.933 190 45111 31/03/2015 19.678.866 237.805 2.093 215.376 22.429 46.983 86101 31/12/2014 486.907 47114 31/12/2014 3.961.801 15.573 8.545 29100 31/12/2014 1.526.763 44.294 2.451 70220 31/12/2014 877 281.957 33 25110 31/12/2014 665.941 16.933 3.591 49500 31/12/2014 525.665 87.167 961 15.512 61 68.875 66.623 30.294 14.000 52.140 217.692 64.389 713 11.072 6.002 57.896 47.785 40.999 22.176 70100 31/12/2014 2.794.326 130.582 2.894 131.238 745 59.605 78200 31/12/2014 292.815 -8.571 10.053 -8.574 61200 31/12/2014 1.194.026 75.735 1.473 80100 31/12/2014 241.963 10.738 4.400 3 5.604 11050 31/12/2014 1.164.041 181.602 2.532 183.098 64 -13.959 57.103 BV CVBA 35100 31/12/2014 1.371.827 245.796 1.221 170.779 48.394 60200 31/12/2014 444.218 -13.933 2.289 63110 31/12/2014 652.845 194 27 1.683 65.736 23.188 29.839 5.134 45.856 49.298 0 47.586 -1.536 1.755 45.510 82990 31/12/2014 449.107 236.559 1.707 236.051 1.053 43.878 20130 31/12/2014 304.958 525.288 819 78200 31/12/2014 241.718 1.181 12.707 549.930 7.248 37.527 -350 1.540 42.723 11070 31/12/2014 1.190.187 111.777 2.287 101.754 8.793 35.233 62090 31/12/2014 435.806 63.326 1.044 56290 31/08/2014 324.252 9.730 2.670 81100 31/12/2014 290.694 21.531 1.893 80100 31/12/2014 158.072 1.675 51100 31/12/2014 762.143 -4.129 2.395 68203 31/12/2014 438.413 0 81220 31/12/2014 141.629 3.455 0 61100 31/12/2014 1.573.125 109.245 378 41201 31/12/2014 276.259 31.970 1.098 63110 31/12/2014 228.659 19200 31/12/2014 6.615.366 64.420 616 70100 31/12/2014 126.881 168.691 475 68203 28/02/2015 174.645 490.304 43 45113 31/12/2014 2.577.450 -4.287 1.441 78200 31/12/2014 135.564 2.125 82990 31/12/2014 261 270.507 14 46460 31/12/2014 1.260.749 17.451 895 70220 31/08/2014 236.925 14.369 868 88101 31/12/2014 38.379 66199 31/12/2014 0 0 213.517 3.304 2.568 1.761 1.696 42.978 21.683 19.618 3.958 32.557 5.778 17.731 3.819 32.356 700 34.331 31 0 975 -4.157 18.112 1.795 34.836 34.190 1.660 32.333 84.858 24.386 7.990 25.760 6.789 23.181 0 0 29.941 4.614 49.301 15.208 12.979 154.112 15.183 12.784 448.201 26.431 1.320 -4.336 997 117 27.570 1.127 25.617 3.873 6 244.621 25.886 376 9.639 8.793 4.208 189.223 24.294 134 7.812 17.837 5.576 19.961 0 25.211 55 167.722 47114 31/12/2014 4.703.451 -118.494 12.739 -118.143 227 157.534 78200 31/12/2014 765.058 3.638 25.731 151.179 TOTAAL belastingen + bijdragen, kEUR 349.701 344.553 271.098 167.777 157.761 151.181 128.689 116.091 94.014 93.742 79.123 69.412 68.875 66.684 66.140 65.102 63.898 63.175 60.350 57.106 53.027 50.990 49.362 48.394 47.613 47.265 44.931 44.775 44.264 44.026 41.301 36.515 36.175 35.031 34.867 34.190 33.994 32.377 29.970 29.941 28.187 27.967 27.751 27.687 26.744 26.262 25.649 25.537 25.211 24.428
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De Start’Hub Night, in maart, bij ING. BECI Start’Hub: samen ondernemen ENTERPRISE LIFECYCLE Tussen de oprichting en overdracht doorstaan ondernemingen verscheidene fases van ontwikkeling, consolidatie en – soms – moeilijkheden. De diensten van BECI begeleiden de ondernemingen doorheen deze cyclus, vanaf het startpunt en zelfs nog ervoor, met de starters en pre-starters. Speciaal voor hen werden de Start’Hub en zijn Start’Hub Challenge in het leven geroepen. Guy Van den Noortgate E lke onderneming begint met een project. Om de starters te helpen op een goede manier van wal te steken en hen in hun avontuur te begeleiden, lanceerde BECI anderhalf jaar geleden de Start’Hub Challenge, waarbij leden en partners hun deskundigheid ten dienste van het jonge talent stellen. Alles begint met een idee, een concept of een droom, die daarna een project wordt. Het project moet dan gestalte krijgen via één of andere vorm van onderneming. Het Brusselse Gewest In dit systeem waarderen de deelnemers vooral het groepsverband. Het multiplicatoreffect is van essentieel belang Fabienne Malaise krioelt van de begaafde projectdragers. Er bestaan al talrijke structuren om zulke projecten te lanceren en te begeleiden, maar de Start’Hub Challenge onderscheidt zich door de ontmoetingen tussen BECI-leden, pre-starters, starters en talenten. Fabienne Malaise, coördinatrice van de Start’Hub Challenge: “Sommigen van onze leden wensten hun expertise te bieden aan de beginnende ondernemers. In deze context hebben wij onze challenge ontworpen, met het doel projecten te promoten die voor het Brusselse Gewest een toegevoegde waarde betekenen. 36 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Het ganse jaar door werken wij samen met partners die hun vaardigheden in verscheidene domeinen aanbieden.” Evenementen en infosessies Om de talrijke potentiële talenten in Brussel aan te trekken, ontwikkelde de BECI Start’Hub een strategie rond het concept van de trechter en vier initiatieven. Eerste initiatief: de communicatie naar de pre-starters en starters toe. Het is de bedoeling zoveel mensen mogelijk te bereiken via de sociale netwerken, ons magazine Brussel Metropool, de communicatiemiddelen en het netwerk van BECI. Tweede initiatief: regelmatig worden evenementen georganiseerd om pre-starters en starters samen te brengen: de BECI Start’Hub Info Starters (twee keer per maand), met gemiddeld 35 deelnemers per sessie (840 op jaarbasis); de BECI Start’Hub Night (vier keer per jaar) met ongeveer 300 deelnemers per evenement; en de BECI Start’Hub Apero (vier keer per jaar en een honderdtal deelnemers per avond). Derde initiatief: de kandidatenfilter voor de BECI Start’Hub Challenge en een ontmoeting met de geïdentificeerde pre-starters. In totaal worden jaarlijks ongeveer 300 afspraken met BECI consulenten gepland. Vierde en laatste initiatief: de eigenlijke Challenge, ingedeeld in vier edities per jaar, elk met een vijftiental deelnemers. Voor het eerste jaar dus een totaal van een zestigtal deelnemers. De BECI Start’Hub Challenge is bedoeld om een collectief begeleidingsplan aan te bieden, aangevuld met individuele aanbevelingen aan de projectdragers die vastberaden zijn om het ondernemersproject integraal uit te voeren. Per FOCUS slot van rekening bestaat de challenge erin het project aan aankopers en financiers voor te stellen. De deelnemers aan de eerste challenge zijn trouwens begonnen kapitaal aan te trekken en sommigen zijn ondertussen met hun zaak van start gegaan. “In dit systeem waarderen de deelnemers vooral het groepsverband”, zegt Fabienne Malaise. “Het multiplicator-effect is van essentieel belang. Er heerst een gevoel van gemeenschap, terwijl we al die mensen tot aan het Het gaat hier om begeleiding van de starters. Wij gaan in geen geval het werk in hun plaats doen. Wij geven hen de tips en tricks waarmee hun project een succes kan worden. Jean-Christophe Bazin einde van hun project begeleiden. We hebben net een eerste jaar met vier challenges achter de rug en beginnen nu aan onze eerste challenge voor 2016. » Concreet wordt een tiental eendaagse sessies georganiseerd, met persoonlijke opdrachten tussen de sessies en daarna een revisie aangevuld met aanbevelingen van de animatoren, die trouwens ook de hulpmiddelen en de inhoud geven om de starters in staat te stellen tussen twee sessies vooruitgang te boeken. Een tiental thema’s per challenge Elke challenge kaart een tiental thema’s aan. Ter illustratie, enkele elementen die tijdens de challenge van oktober aan bod kwamen: strategie, business model, visuele identiteit en design van het project, storytelling, elevator pitch, voorbereiding van een sluitend financieel plan, juridische sessie … Kortom, zeker geen lachertje tot en met de praktische uitvoering, met de zogenaamde ‘pitch’. Deze laatste stap geldt als een generale repetitie in aanwezigheid van de andere deelnemers, in afwachting van de ‘echte pitch’, die aan de mogelijke aankopers en investeerders zal worden voorgesteld. Tijdens dit eerste jaar bereikten iets meer dan 50 projecten de eindstreep. Nu, welke zijn, grosso modo, de projecten die pre-starters komen presenteren? “Vaak gaat het om behoeften die deze mensen zelf hebben ervaren en die geen antwoord vonden of nog steeds niet hebben gevonden”, antwoordt Fabienne Malaise. “In dergelijk geval bestaat de wil om het concept te ontwikkelen en uit te breiden. Projecten zijn er genoeg, maar we hebben vaak te maken met verkeerde goede ideeën. Onze taak bestaat er dan in deze in werkelijk goede ideeën om te toveren. Tussen het begin en het einde van de challenge stellen we trouwens een evolutie vast: het idee wordt verbeterd of zelfs volledig herzien. Tijdens de laatste presentatie had de helft van de deelnemers zijn oorspronkelijk business model ingrijpend gewijzigd.” Het is bovendien ook niet verrassend dat een flink deel van de voorgelegde projecten met de nieuwe technologieën te maken heeft. Ideeën van nieuwe applicaties voor smartphones en tabletten nemen een steeds groter aandeel van het geheel, al hadden we bijvoorbeeld ook een projectdrager die met drones afkwam. Naast de nieuwe technologieën vinden we nog ambachtslieden: bijvoorbeeld een brillenmaker en een ontwerpster van juwelen. BECI Start’Hub Community In de maand oktober lanceerde de Start’Hub een dynamische Facebook pagina, onder de vanzelfsprekende naam BECI Start’Hub Community. In twee maanden tijd kreeg de pagina al meer dan 4.500 ‘likes’. Maar er is meer dan de aanwezigheid op de sociale netwerken: deze pagina getuigt van het ontstaan van een werkelijke gemeenschap van de pre-starters en starters die aan de vier challenges van de eerste editie hebben deelgenomen. Er werden onderlinge contacten gelegd, goed voor de uitwisseling van informatie en ervaringen. De gemeenschap beperkt zich bovendien niet tot de deelnemers, want ook de ondernemers en partners van de Start’Hub Challenge horen erbij. Met deze pagina wordt dus een van de oorspronkelijke doelstellingen bereikt: de oprichting van een gemeenschap waarin starters elkaar kunnen ontmoeten en waarin uitwisselingen tot stand komen, niet alleen tussen de starters onderling, maar ook met en tussen de partners, van wie sommigen tijdens de challenge trouwens tot de conclusie kwamen dat ze elkaar aanvullende troeven te bieden hadden. Jean-Christophe Bazin, vennoot en zaakvoerder van Exploradis, die in samenwerking met BECI de evenementen van de Start’Hub Challenge organiseert en begeleidt, verklaart: “Wij ondernemen samen met de partners, met de bedoeling de starters eerst te helpen hun activiteit op te starten en daarna de levensvatbaarheid van hun vennootschap te verzekeren. Het gaat hier om begeleiding. Wij gaan in geen geval het werk in hun plaats doen. Wij vragen hun eerder hard te werken voor de challenge. Wij geven hen in feite de tips en tricks waarmee hun project een succes kan worden.” Het succes van de Start’Hub beperkt zich in geen geval tot de challenges doorheen het jaar. Het is eerder te zoeken in het ontstaan van een gemeenschap van pre-starters, starters en ondernemers die samen een ‘spirit’ van creatie en ondernemerschap levendig houden. Hierdoor verschijnen nieuwe roepingen onder Brusselse talenten die zichzelf onderschatten of die aarzelen om de eerste stap te zetten. Na deze eerste editie is de Start’Hub goed op weg. Hij draagt voortaan bij tot de economische dynamiek van het Brusselse Gewest. ● Info: Fabienne Malaise ; fm@beci.be - 02 643 78 07 BECI - Brussel metropool - januari 2016 37
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FOCUS Boost uw zaak ENTERPRISE LIFECYCLE Januari: u maakt de balans op van het afgelopen jaar. De nieuwe klanten, de omzet, de tevredenheid van de clientèle en het personeel … Alles verloopt prima. 2015 was opnieuw een goed jaar. Zoals al de vorige, trouwens. Vandaar de verleiding om zo voort te doen. Maar zou dit niet de gelegenheid zijn om uw zaak een flinke boost te geven? Gaëlle Hoogsteyn W anneer alles in een onderneming vlot verloopt, bestaat niet meteen de neiging om zich vragen te stellen. Het loopt gesmeerd; waarom veranderen? Angela Leone, Sales Coach bij BECI, beweert echter dat u op die manier mooie kansen laat liggen. “Wanneer uw activiteit het goed doet, hebt u ook de tijd en de middelen om ze verder te ontwikkelen. Een bedrijfsleider is altijd met 1001 zaken bezig, onder meer het dagdagelijkse beheer. Maar als hij het bedrijf wil laten groeien, moet hij zich de tijd gunnen om wat hoogte te nemen en een helikopterzicht te krijgen op wat hij doet en wat hij kan verbeteren”, vertelt ze. De eerste stap om een zaak te boosten is een check-up. Bewerkt u een welbepaald marktsegment? Analyseert u regelmatig het gedrag van uw klanten? Weet u duidelijk welk kenmerk u onderscheidt op de markt? Doet event networking? Hebt u een strategie ten aanzien v de sociale netwerken? Dit is een greep uit de vragen u zich best stelt om vooruitgang te boeken. “Een dergelijke check-up confronteert de bedrijfs leider met de situatie, zijn troeven en zijn zwakheden”, aldus Angela. De leden van BECI krijgen en dergelijke check-up gratis aangeboden. Aan de hand van de resultaten wordt daarna een gepaste begeleiding voorgesteld. Een van de eerste en waarschijnlijk belangrijkste aspecten voor een onderneming is de beschikbaarheid van een goeie pitch. “Heel wat ondernemingen slagen er met moeite in zich voor te stellen onder de invalshoek van wat hen onderscheidt. Tegenover de concurrentie is het echter van groot belang de eigenheden in de verf te zetten.” Om de ondernemingen op dat vlak te helpen, organiseert BECI pitchingsessies waar de deelnemers leren een pertinente boodschap over te brengen, in functie van het publiek waartoe ze zich richten. Angela Leone is ervan overtuigd dat de onderneming die op de huidige markt wil groeien, een beroep moet doen op de nieuwe technologieën. “Er bestaan talrijke hulpmiddelen om de zaken een boost te geven, waarvan sommige aan een spotprijs. Maar bedrijfsleiders weten zelfs niet dat die bestaan. Onze adviseurs zijn er om de vinger op de zere plekken te leggen, innoverende oplossingen aan te bieden, de bedrijfsleiders in contact te brengen met dienstverleners en zelfs voorkeurtarieven te negotiëren”. 38 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Nooit genoeg netwerking Het belang van een goed netwerk spreekt voor zich. Dankzij een bijzonder uitgebreide en gediversifieerde membership kan BECI u in contact brengen met deskundigen in verscheidene domeinen: boekhouders, fiscalisten, bankiers, investeerders, advocaten, webspecialisten, verkopers… Als BECI-lid kunt u een beroep doen op de vaardigheden van andere leden. “Via ons zakelijk netwerk krijgen ondernemingen toegang tot bedrijvenlijsten. Zoekt u prospects, leveranciers, financiële partners ...? Bij ons kunt u gemodelleerde of met extra bedrijfsgegevens aangevulde lijsten verkrijgen.” Op aanvraag maakt BECI een lijst op van de opleidingen en evenementen tijdens dewelke de onderneming nuttige contacten voor haar ontwikkeling zou kunnen leggen. Een andere manier om een zaak te ontwikkelen, bestaat erin de grenzen te overschrijden. “Veel bedrijven overwegen geen internationale activiteiten omdat ze die gelijkstellen met export. Nochtans wensen talrijke buitenlandse ondernemingen zich in België te vestigen en zoeken hier partners.” Belgische ondernemingen krijgen op die manier de gelegenheid om nieuwe activiteiten te ontwikkelen, nieuwe klanten te overtuigen of het productengamma aan te vullen. “Ook hier kan BECI u helpen om contacten te leggen, onder andere via het EEN netwerk. Bovendien staan wij de ondernemingen ter zijde om alle formaliteiten te regelen en de contracten integraal op te stellen.” ● Info: Angela Leone ; al@beci.be - 0475 41 27 95 ©Thinkstock ©Thinkstock COm: moeilijkheden voor ogen nemen ENTERPRISE LIFECYCLE Het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) werd 10 jaar geleden op het initiatief van BECI en met de financiële steun van het Brusselse Gewest opgericht. In de huidige moeilijke tijden bewijst dit orgaan dagelijks zijn nut. Sinds 2005 nam het aantal ondernemingen en zelfstandigen dat het centrum contacteerde, met een factor zes toe, goed voor nagenoeg 2.000 tussenkomsten in 2014. Dit is een gevolg van de financiële crisis, maar ook andere factoren speelden mee. Guy Van den Noortgate H et Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm) helpt zelfstandigen en bedrijfsleiders inzicht te krijgen in hun beroepssituatie en nieuwe oplossingen te overwegen voor de problemen waarmee ze kampen: geschillen tussen vennoten, handelsconflicten, problemen met de thesaurie, juridische moeilijkheden, bezorgdheden met het personeel enz. Het centrum is gratis toegankelijk voor elke onderneming van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, ongeacht de sector, en richt zich zowel tot zelfstandigen (natuurlijke personen) als vennootschappen (rechtspersonen), groot of klein. Last but not least, u hoeft geen lid te zijn van BECI om een beroep te doen op deze diensten. Concreet tracht het COm de onderneming te redden, maar als die te zwaar toegetakeld is, beveelt het Centrum een stopzetting van de activiteit aan. Soms is dit, helaas, de beste oplossing. Een kwart van de ondernemingen gered In 2005, jaar van de lancering, verwerkte het COm 300 dossiers. Tien jaar later werd dit aantal door zes vermenigvuldigd en schommelt het rond de 2.000. “De financiële crisis van 2008 zit daar voor iets tussen”, zegt COm Coördinator Olivier Kahn. “Maar laten we relativeren, want deze crisis trof slechts 14% van de ondernemingen in moeilijkheden die ons hebben gecontacteerd. Grosso modo kunnen we stellen dat 25% van de ondernemingen ermee stoppen, 25% herstructureren, 25% spoorloos verdwijnen en 25% in observatie zijn. Een kwart van de ondernemingen kan per slot van rekening worden gered.” Al is de crisis niet meteen de eerste oorzaak van de problemen waarmee zelfstandigen en KMO’s worden geconfronteerd, toch speelt de economische inzinking onweerlegbaar een rol. Maar wat Olivier Kahn sinds 10 jaar vooral merkt, is dat “vooral de technologische evolutie is versneld en hierdoor talrijke activiteiten werden gedestabiliseerd. De veranderingen treden heel snel op en vandaag zijn, wegens de globalisering, nagenoeg alle activiteitensectoren getroffen. De digitalisering van de economie betekent voor talloze ondernemingen een ware uitdaging. Bovendien raken heel wat bedrijfsleiders de kluts kwijt door de toenemende complexiteit van de wetgeving, onder meer onder invloed van de regionalisering.” De economische vertraging treft nagenoeg alle ondernemingen, maar enkele sectoren hebben het hier bijzonder moeilijk mee: de diensten aan ondernemingen (31% van de behandelde dossiers), de detailhandel (29%), de Horeca (14%), de bouwsector (12%) en de dienstverlening aan personen (11%). Het is nog te vroeg om de impact te meten van de maatregelen tegen de terreurdreiging in Brussel tijdens de afgelopen weken, maar hij riskeert significant te zijn. In 10 jaar tijd zijn de verdeling en het gewicht van de diverse sectoren nauwelijks veranderd. Ook in de oorzaken van bedrijfsmoeilijkheden constateren we weinig verschuivingen. We stellen bovendien vast dat alle ondernemingen getroffen zijn, zowel starters als welgevestigde bedrijven. Het aandeel van die laatste neemt trouwens jaar na jaar toe. “Aan het hoofd van deze ondernemingen staan vaak oudere bedrijfsleiders. Wanneer problemen optreden, wordt gegrepen naar oplossingen die in het verleden wel hun degelijkheid bewezen, maar vandaag niet meer efficiënt zijn. We hebben hier te maken met mensen die niet meer mee zijn met de technologische evolutie (sociale netwerken, e-commerce, nieuwe vormen van management enz.).” BECI - Brussel metropool - januari 2016 39
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FOCUS Sommige ondernemingen komen bij het COm aankloppen na een bezoekje aan de Transmission Hub, die op problemen wees waar ze geen weet van hadden of die ze misschien niet wilden zien. Een gezonde onderneming is soms een ziek bedrijf dat dit niet beseft. Klassieke vergissingen In een crisissituatie begaan de huidige bedrijfsleiders dezelfde vergissingen als hun voorgangers. Beslissingen die op het eerste gezicht van gezond verstand getuigen, verergeren soms de situatie. “Te veel bedrijfsleiders en zelfstandigen zijn de mening toegedaan dat ze problemen zullen overwinnen door harder te werken, door de verkoopprijzen te doen dalen, door de activiteiten te diversifiëren, door het zoeken naar nieuwe klanten e.d.”, aldus Olivier Kahn. “Allemaal spontane reacties die uiteindelijk catastrofale gevolgen kunnen hebben. De grofste vergissing blijft echter de behandeling van een financieel probleem als een oorzaak, terwijl het slechts een gevolg is. We hebben hier te maken met het tipje van de ijsberg, maar zeker niet de oorzaak van een wanprestatie. De werkelijke oorzaak schuilt in de menselijke dimensie, en pas daarna op achtereenvolgende niveaus (de strategie, de organisatie, de productie, de verkoop, de financiën). Elk van deze lagen moet onder de loep worden genomen en elk vastgesteld probleem dient te worden verholpen.” In al deze domeinen biedt het COm zijn deskundigheid en een eerste set oplossingen om de KMO/ZKO opnieuw winstgevend te maken, als het nog mogelijk is. In 2014 stond het COm in voor 504 juridische en 322 financiële consulten. De meest voorkomende oorzaken van moeilijkheden zijn verkeerde strategische reacties, vergissingen in de positionering, een ontoereikend beheer van de thesaurie, een te grote afhankelijkheid tegenover een klant of leverancier, het verlies van een essentiële vaardigheid in de onderneming, een ontoereikend startkapitaal, de angst voor veranderingen of onvoorziene omstandigheden. Al deze oorzaken hebben vroeg of laat een impact op de financiën. De zelfstandige of bedrijfsleider die in een negatieve financiële spiraal belandt, ervaart soms de grootste moeilijkheden om er weer uit te geraken. Des te meer omdat zijn gewoonlijke partners – de banken en overheidsinstellingen – niet bepaald veel aanleg vertonen voor sociaal werk. Iets minder dan twee derde van de door het COm gekende ondernemingen in moeilijkheden meldt dat financiële instellingen hun kredietaanvraag hebben geweigerd. Uit de analyse bleek naderhand dat de weigering van de banken en de overheidsdiensten in de helft van de gevallen gerechtvaardigd was. Eerder proactief dan reactief Aan bedrijfsleiders en zelfstandigen die in moeilijkheden verkeren, vooral deze goede raad: vermijd de struisvogelpolitiek. U stelt het probleem hiermee gewoon uit en laat de kosten verder oplopen. Zodra de eerste symptomen optreden (laattijdige betalingen, verlies van klanten, daling van de verkoop enz), dient de bedrijfsleider zijn personeel op de hoogte te houden en aan te tonen dat hij stevig aan het roer staat, wat natuurlijk niet uitsluit dat hij een beroep doet op extern advies, bij het COm, bijvoorbeeld. Daarna is het aangewezen de niet strikt noodzakelijke investeringen 40 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Olivier Kahn, de Coördinator van het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden Sinds 10 jaar is vooral de technologische evolutie versneld, en hierdoor werden talrijke activiteiten gedestabiliseerd. stop te zetten, zich op de hoofdactiviteiten te concentreren, al dan niet met een bijgestuurde strategie, en de verlieslatende posten en/of activiteiten af te schaffen. Een ander geval is de onderneming die in moeilijkheden verkeert ondanks dynamische verkoopactiviteiten en een schijn van gezondheid. Dit heeft vaak te maken met een organisatieprobleem zoals de gebrekkige opvolging van facturen. Dit kan worden rechtgetrokken door een herziening en een optimalisering van de organisatie. De commerciële analyse kan ook oplossingen bieden. Is het gebruikte distributiekanaal nog voordelig in het internettijdperk? Te veel ondernemingen verwaarlozen nog steeds de marketing en de communicatie en trekken hun zekerheden niet – of te laat – in twijfel, terwijl de technologische evolutie verderloopt. Vele van de hoger vermelde problemen hebben vroeg of laat een weerslag op de financiën. Toch kunnen deze financiën zelf ook voor moeilijkheden zorgen. “Laten we er geen doekjes om winden: alleen een positieve rentabiliteit in de toekomst kan een herstel teweegbrengen”, stelt Olivier Kahn. “Daarom moeten de kosten drastisch worden verminderd, weliswaar wel met behoud van strategische kosten als personeel en R&D. En ten slotte is het van belang de tijd in te schatten die nodig zal zijn om de schulden weg te werken, met het besef dat een termijn van meer dan 18 maand kenmerkend is voor een bijzonder kritische situatie.” ● Info: http://ced-com.be ENTERPRISE LIFECYCLE 250 miljoen voor de overdracht van bedrijven In Brussel worden ongeveer zes van de tien ondernemingen niet overgenomen. De komende tien jaar staan er daarom 40.000 banen op de helling. Toch ontbreekt het niet aan potentiële overnemers en zijn de slaagkansen voor overnemers duidelijk hoger dan voor ondernemers die een nieuwe activiteit opstarten. Om voortaan zoveel mogelijk overnames in goede banen te leiden, heeft BECI samen met zijn partners 250 miljoen euro verzameld. Guy Van den Noortgate H oe vaak hebben we het al niet herhaald: in België zullen tienduizenden ondernemingen in de komende 10 jaar worden overgedragen! Ook in het Brusselse Gewest zitten we met indrukwekkende cijfers, namelijk 37.000 KMO’s, die vandaag ongeveer 150.000 banen en een omzet van ongeveer 5 miljard euro vertegenwoordigen. BECI beseft hoe strategisch belangrijk het behoud en de ontwikkeling van het bestaand economisch weefsel in Brussel wel kan zijn en creëerde daarom verleden jaar een Transmission Hub die aan overdrager en overnemer zowel advies als expertise verleent. De situatie is niet hopeloos, maar er moet dringend worden opgetreden. 70% van de Brusselse KMO’s is momenteel in handen van 55-plussers, mensen van de babyboomgeneratie. De meeste van deze bedrijfsleiders hebben nog geen tijd gevonden om hun eigen successie voor te bereiden. De Transmission Hub onderstreept hoe dringend dit echter wel is: als niets wordt gedaan, riskeren 7.500 bedrijven binnen de twee jaar na de overdracht dicht te gaan, bij gebrek aan voorbereiding of vaardigheden van de overnemers. 8.500 ondernemingen zullen niet worden overgedragen en gewoon verdwijnen. En 40.000 banen zullen verloren gaan wegens faillissementen en gebrek aan overdracht van het bedrijf. Het totaal economisch verlies door de verdwijning van deze ondernemingen wordt op 1,8 miljard euro geraamd. Een gunstige maar vertrouwelijke omgeving Binnen deze Hub vergaart BECI een aantal vaardigheden voor een correct beheer van de bedrijfsoverdracht, dankzij een gunstig juridisch en sociaal kader. Deze deskundigen bespreken alle fundamentele aspecten van de overdracht, zowel met de overdrager als met de overnemer: de boekhouding, de financiering, de wettelijke aspecten, de emotionele dimensie en ook de strategie van de overnemer. Nog voor deze aspecten ter sprake komen, moeten overdraagbare ondernemingen worden geïdentificeerd en aan een diagnose onderworpen. Deze eerste stap betekent vaak ook een eerste verrassing voor de overdrager, die de neiging heeft de waarde van zijn onderneming te overschatten. “Tijdens de screening verrichten wij een ‘pre-valorisatie’”, vertelt Erick Thiry, de coördinator van de Transmission Hub. “Hiermee krijgt de bedrijfsleider een ruwe schatting van de waarde van zijn onderneming. In dit stadium kunnen we ook advies verlenen om deze waarde te verhogen door een aantal zwakke punten te verhelpen. Zo kan hij meer uit het bedrijf halen tijdens de overdracht, ergens in de drie tot vijf volgende jaren. Weliswaar krijgen we ook te maken met ondernemingen die in de problemen zitten, soms veel erger dan de overdrager zelf vermoedt. In dergelijke gevallen verwijzen we het bedrijf door naar het COm (Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden)”. In de praktijk biedt de Hub de meest diverse diensten: individuele consulten met deskundigen in overdracht/ overname in de diverse economische sectoren, steun na de overdracht/overname, specifieke opleidingen, rondetafels, begeleidingen om de overdracht voor te bereiden, steun tijdens de akte van overdracht/overname … Kortom, de Hub begeleidt beide partijen doorheen het ganse proces en, uiteraard, op de meest vertrouwelijke manier. BECI - Brussel metropool - januari 2016 41
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FOCUS Tijdens de eerste negen maand van zijn bestaan ontmoette de Hub al tientallen potentiële overdragers. Dit is tegelijk veel en bitter weinig, vergeleken met het aantal ondernemingen dat binnen de 10 jaar aan overdracht toe is. “Dat klopt”, beaamt Erick Thiry, “maar in feite is dit nogal logisch. Enerzijds zijn bedrijfsleiders die de overdracht van hun onderneming overwegen, nogal terughoudend om dit openbaar aan te kondigen. Ze oordelen dat een dergelijke bekendmaking de klanten, het personeel en de leveranciers kan verontrusten. Anderzijds stond het merendeel van die mensen nog nooit bij die vraag stil.” Een honderdtal kandidaat-overnemers Over te dragen ondernemingen onderhouden de nodige discretie, terwijl kandidaat-overnemers gemakkelijker hun doelstellingen bekendmaken. Meer dan een honderdtal heeft de Hub al gecontacteerd. “Meestal zijn die echter op zoek naar een witte raaf”, stelt Erick Thiry vast. “Wij herhalen vaak dat ‘over te nemen ondernemingen niet te koop staan’. In andere bewoordingen: ondernemingen genoeg, maar gezonde ondernemingen met werkelijke groei-uitzichten blijven te dun gezaaid. Onze taak binnen de Hub bestaat erin over te dragen ondernemingen in witte raven om te toveren.” Tijdens de overdracht krijgt de kandidaat overnemer ook alle aandacht van de deskundigen binnen de Hub. Het succes van de overdracht hangt namelijk af van de troeven van de overnemer en van een grondig inzicht in de activiteit van het bedrijf dat hij wenst over te nemen. “Als u niets afweet van de grafische sector, is het misschien niet aangewezen u in een dergelijke activiteit te lanceren”, vindt Erick Thiry. “En de financieel directeur van een grote onderneming beschikt niet noodzakelijk over de nodige vaardigheden om de omzet in een KMO op te krikken.” De grote meerderheid van de potentiële overnemers zijn mannen tussen 50 en 55. Meestal hebben ze belangrijke functies bekleed in grote ondernemingen, die ze nadien met een flink bedrag op zak hebben verlaten. Anderen hebben geërfd. Ze beschikken dus over een bedrag dat ze kunnen investeren, ook omdat hun huis meestal is afbetaald. Ze hebben twee mogelijkheden: een bedrijf oprichten of er een overnemen. De oprichting van een nieuwe onderneming vergt veel energie en er moet van nul worden gestart. In het geval van een overname bestaat er al een knowhow, een markt, een cliënteel en inkomsten. Jongere profielen gaan meestal voor starters. Normaal: de lancering van een nieuwe activiteit 42 BECI - Brussel metropool - januari 2016 vereist minder startkapitaal. De Transmission Hub onderzocht dit essentieel vraagstuk en evalueerde de financiële mogelijkheden van zijn honderdtal kandidaat-overnemers op nagenoeg 100 miljoen euro. De eigen middelen per overnemer schommelen tussen 400 en 450.000 euro. Erick Thiry, de coördinator van de Transmission Hub. 250 miljoen euro gemobiliseerd Dankzij het hefboomeffect van krediet uit banken en cofinanciering-instellingen, zowel privé als overheid, wordt 250 miljoen euro gemobiliseerd. De nodige middelen zijn dus voorhanden. Over te nemen ondernemingen staan niet te koop: er zijn ondernemingen genoeg, maar gezonde ondernemingen met werkelijke groei-uitzichten blijven te dun gezaaid Erick Thiry Dit is goed nieuws voor de overnemers, maar ook voor de overdragers, die soms financiële steun verlenen aan de overnemer. “Steeds vaker lenen de overdragers een deel van de overnameprijs aan de overnemers”, merkt Erick Thiry. “Een dergelijke formule functioneert redelijk vlot voor zover beide partijen goed overeenkomen. In een overdracht hebben de partijen trouwens alle baat bij een goede verstandhouding om de overdracht zo vlot mogelijk te laten verlopen. Uiteindelijk is dit zeer positief voor de overnemer die twee of drie jaar lang de deskundigheid van de overdrager kan inroepen. En de overdrager vermijdt op die manier een brutale breuk, een van de redenen waarom bedrijfsleiders vaak voor een overdracht terugdeinzen. Het is ook van belang dat de overdrager een project heeft voor nadien, om niet plots inactief te worden. Een overdracht is een belangrijke stap in het leven van een onderneming. Een stap, maar geen eindstreep.” ● Info: Erick Thiry ; eth@beci.be - 02 643 78 36 FOCUS KBC Brussels: begeleiden om de kredietaanvraag te optimaliseren KBC Brussels, de Brusselse divisie van KBC Group, is sinds het prille begin een partner van de Transmission Hub. Sales & Marketing Manager Pierre Wattiez licht toe: “KBC Brussels wil zich als banking partner verregaand inzetten voor het Brusselse netwerk, door zijn eigen inbreng en via samenwerkingsverbanden. Dit is ons engagement tegenover een organisatie als BECI. Wij willen de ondernemingen terzijde staan en begeleiden bij elke stap van het parcours: bij de oprichting (met ons crowdfunding platform en onze Start It bedrijfsincubator); tijdens de groeifase, met de hulp die we verlenen bij het verkrijgen van subsidies en de ontwikkeling van een employee benefit beleid; en ten slotte natuurlijk ook wanneer de tijd rijp is voor een overdracht.” “In geval van een overdracht bieden wij voornamelijk een deskundige begeleiding van de overnemer bij de samenstelling van een krediet. Er wordt over dit vraagstuk weinig gezegd, maar het is bijzonder complex. Dit type financiering vereist tegelijk kredietverrichtingen, bankwaarborgen, eigen middelen, investeringen in risicokapitaal, overheidssteun enz. Wij positioneren ons duidelijk als een partner in het samenstellen van geïntegreerde oplossingen, met behulp van alle steunmogelijkheden die het Gewest kan bieden. Te dien einde schakelen we verscheidene deskundigheden in, niet alleen op het vlak van krediet, maar ook financieel, fiscaal en patrimoniaal.” “De in 2015 gelanceerde Hub vormt vandaag in Brussel een bevoorrecht ontmoetingsplatform voor overdragers, overnemers en diverse partners. Er heerst daar de wil om antwoorden te vinden voor een ernstig vraagstuk in de bedrijfswereld. Wij willen daar op een actieve manier toe bijdragen.” Deloitte: “Een geïntegreerde multidisciplinaire aanpak” Deloitte, ook een partner van de Transmission Hub, stelt zijn deskundigheid ten dienste van overdragers. De toelichting van Odon de Giey, Deloitte Fiduciaire M&A & Finance: “Wij begeleiden de overdrager tijdens het ganse proces. Wij onderscheiden ons door een geïntegreerde en multidisciplinaire aanpak. We doen namelijk een beroep op financiers, juristen, fiscalisten, deskundigen in sociaal recht, experten in fusies en acquisities … Kortom, een brede waaier aan vaardigheden.” “Het typische voorbeeld is de ondernemer die, ongeveer op 60-jarige leeftijd, de toekomst voorbereidt en ons vraagt een oplossing te vinden voor een overdracht. Wij zorgen voor een financiële evaluatie van de vennootschap, bereiden het informatiememorandum voor, selecteren mogelijke overnemers, nemen deel aan de voorbereiding van de data room en creëren toegevoegde waarde tijdens de onderhandelingen. Wij beschikken natuurlijk over een netwerk en onze bekwaamheden, maar onze grootste troef is dat wij in huis specialisten in al deze domeinen hebben en op die manier het ganse proces kunnen beheren.” Partena Professional, de specialist in sociale zaken Partena Professional wordt een nieuwe partner van de Transmission Hub in 2016. Philippe Norman, Business Manager Legal Partners, legt deze beslissing uit: “Wij willen onze deskundigheid in sociale zaken ter beschikking stellen, de deelnemers rond een vergadertafel ontmoeten, standpunten uitwisselen, hun feedback en praktische ervaring opnemen en ook naar de andere partners van de Hub luisteren.” “Legal Partners is de afdeling juridisch advies van Partena Professional. Wij specialiseren ons in sociaal recht en personeelsbeleid. In geval van een overname voorziet meestal de CAO 32 bis dat het personeel en de arbeidsovereenkomsten naar de overnemer worden overgeheveld. De bescherming van de arbeidskrachten bepaalt dat er geen ontslag mag plaatsvinden wegens de overname.” “Concreet ontwikkelen wij een stappenplan en een kalender, voor een vlot transfer van het personeel. Zo nodig bereiden wij de ondertekening van nieuwe contracten voor, waar de drie partijen bij worden betrokken: de overdrager, de werknemer en de overnemer. Op die manier kunnen wij de overnemer helpen het sociaal passief van de onderneming in te schatten en we begeleiden hem in het boekenonderzoek. We zijn er om duidelijkheid te scheppen.” BECI - Brussel metropool - januari 2016 43 Pierre Wattiez (KBC Brussels) Odon de Giey (Deloitte Fiduciaire) Philippe Norman (Legal Partners)
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DYNAMIEK OVERGANG Hotelwezen krijgt ook sterren voor afvalpreventie De hotels van het Brusselse Gewest onthalen elke week duizenden personen, met als gevolg de productie van afval en een niet te verwaarlozen impact op het milieu. Sommige van deze hotelinrichtingen hebben nu beslist de koe bij de horens te vatten. Ze zoeken enerzijds naar de beste manier om het geproduceerde afval te verwerken en ageren anderzijds stroomopwaarts door preventie en hergebruik. Johan Debière S pendeer een dagje achter de schermen van een Brussels hotel en u zult al snel begrijpen hoe moeilijk het wel is het dagelijkse beheer te rijmen met de vele uitdagingen van milieubehoud. De problemen zijn bijzonder acuut in het beheer van afval. Dit is te wijten aan de snelle rotatie van de clientèle, aan de snelheid waarmee het personeel een aantal prioritaire taken moet verzekeren (opmaak van de kamers, serveren van maaltijden …) om de klant tevreden te stellen, of nog aan de ligging van deze inrichtingen, veelal in het centrum van de stad. Zulke structurele beperkingen laten zich duidelijk voelen. Daarvan getuigt Olivier Henry als milieucoördinator van de Sleep Well Youth Hostel, op een boogscheut van City2: “Wij zien hier een nogal kosmopolitische clientèle langskomen, die niet altijd op de hoogte is van de plaatselijke gewoonten op het vlak van milieu.” In dit opzicht vermeldt hij onder andere problemen door uiteenlopende kleurcodes en afvalsorteringspictogrammen in verscheidene landen. Dit resulteert in frequente vergissingen bij het sorteren van PMD en composteerbaar organisch afval. Ondanks de moeilijkheden zijn de medewerkers van het hotel bijzonder trots op de resultaten die ze behaalden, mede dankzij de hulpmiddelen die ze via het Brussels Waste Network konden inroepen. De inrichting slaagde erin het internationale ecolabel ‘Groene Sleutel’ in de wacht te slepen, naast het door Leefmilieu Brussel uitgereikte twee-sterrenlabel Ecodynamische Onderneming. Ook voor vijfsterrenhotels In een totaal andere omgeving en hotelcategorie leeft eveneens de zorg voor het leefmilieu, die ook werd beloond met een ‘Groene Sleutel’ en een twee-sterrenlabel Ecodynamische Onderneming. We hebben het hier over de Stanhope Brussels, en elegante vijfsterrenhotel tussen het Koninklijk Paleis en de Europese wijk. Dit tophotel levert aanzienlijke inspanningen om het behoud van het leefmilieu in zijn dagelijkse werking te integreren. Om die reden werd daar in de maand november de tweede Green Afterwork van BECI gehouden, om bedrijven gevoelig te maken voor de kansen die gepaard gaan met een verantwoord beheer van het afval. 44 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Tijdens de Europese Week van de Afvalvermindering organiseerde Stanhope Brussels een zeer verrassende Recycling Expo. Als persoonlijke assistente van de directie onderzoekt Ilse Huenaerts alle initiatieven op dit vlak. Ze laat niets voorbijgaan: op een subtiele en aandachtvolle manier sensibiliseert ze de klanten voor afvalpreventie (ze schenkt bv. uit recyclingmateriaal ter plaatse gemaakte decoratievoorwerpen). Ze coacht het personeel en zoekt constant naar nieuwe oplossingen om afvalbeheer en -preventie in het hotel te verbeteren. Zij is het die een samenwerking tot stand bracht met kunstenaars en ambachtslieden die zich specialiseren in de creatie van voorwerpen uit recyclingmateriaal (sierraden, kartonnen meubels …). Zij zorgt ervoor dat Spullenhulp regelmatig in het hotel het prachtige werk van befaamde couturiers mag uitstallen, waarbij alle creaties worden verwezenlijkt aan de hand van kleren die de vereniging heeft ingezameld. Laten we hopen dat zulke schitterende initiatieven ook in hotelinrichtingen van andere grote hoofdsteden in Europa of in de wereld binnenkort een kans krijgen… ● www.brusselswastenetwork.eu www.thonhotels.com/stanhope www.sleepwell.be DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Ook het kapsalon moet zijn belastbare winst naar het buitenland kunnen overbrengen Multinationals als AB InBev en Arcelor Mittal mogen de fiscale druk in België aanzienlijk verlagen. Waarom zou een banketbakker of een kapsalon niet hetzelfde mogen doen? Michel Maus O nlangs kwamen de zelfstandigen en de kleine ondernemingen van het stadje Crickhowell in het Britse Wales samen om te beslissen dezelfde belastingontwijkingstechnieken te gebruiken als Google, Amazon of Starbucks. Hiermee wilden ze voornamelijk protesteren tegen de fiscale regelingen die multinationals hadden ontwikkeld om de belastingdruk te ontwijken. Volgens Jo Carthew, die in Crickhowell zaakvoerder is van een handel in lokale ambachtelijke producten, vinden de kleine ondernemers het normaal belastingen te betalen, voor zover iedereen effectief in alle rechtvaardigheid bijdraagt. Omdat dit niet het geval is, bewezen de ondernemers in Crickhowell dat iedereen, met een beetje creativiteit, een fiscaal voordeel kan halen uit het nabootsen van de technieken die multinationals er op nahouden. Het voorbeeld uit Wales heeft de werkgroep ‘Fiscaal Correct’ ertoe aangezet hetzelfde in ons landje te proberen. Want ja hoor, ook hier wordt de fiscale druk op een ongelijke manier verdeeld. Dit is niet volledig onlogisch, want de voornaamste gunstige fiscale stelsels in de vennootschapsbelasting (de notionele intrestaftrek, de aftrek voor octrooi-inkomsten en de excess profit ruling) zijn weliswaar voor iedere onderneming toegankelijk, maar werpen voornamelijk voor multinationals vruchten af. De New York Times publiceerde onlangs een artikel over AB InBev waarin stond dat de bierreus, dankzij overeenkomsten met de Belgische fiscus, slechts 1% belasting betaalt op een bedrijfswinst van 1,93 miljard dollar. Geen enkele lokale Belgische brouwerij kan hier op een economisch verantwoorde manier tegen concurreren. Precies daarom bestudeert de werkgroep ‘Fiscaal Correct’ of dezelfde fiscale oplossingen zouden kunnen gelden voor zelfstandigen en kleine ondernemingen. Het spreekt voor zich dat zelfstandigen en KMO’s meestal niet over de kennis en de middelen beschikken om dergelijke technieken toe te passen. Maar als ze zich verenigen, kan het misschien wel. ‘Fiscaal Correct’ stelt voor dat zelfstandigen en kleine ondernemingen zich in een buitenlandse coöperatieve structuur verenigen om de belasting op een wettelijke manier te ontwijken. In dit opzicht is de werkgroep van plan een ruling aanvraag bij de Belgische fiscus in te dienen, zodat zelfstandigen en KMO’s ook een deel van hun winst aan gunstiger voorwaarden in het buitenland kunnen laten belasten. Verplaatste winst De ruling aanvraag bestaat uit twee delen. Ten eerste wordt voorgesteld om de intellectuele rechten (sommige productieprocessen, merknamen, productnamen en logo’s) in een Nederlandse vennootschap in te brengen. Vervolgens zou 10% van omzet uit de verkoop van goederen en diensten aan de Nederlandse vennootschap worden afgestaan als vergoeding voor het gebruik van de merknamen en logo’s. Zo gaan bijvoorbeeld Starbucks en Ikea te werk: telkens een Frappuccino of een Billy boekenkast ergens in de wereld wordt verkocht, wordt een deel van de verkoopprijs aan een Nederlandse vennootschap afgestaan. De naar Nederland verplaatste winst wordt daar tegen een veel gunstiger tarief belast. Ten tweede wordt aan de zelfstandigen en de KMO’s voorgesteld hun clientèle en knowhow in een Ierse vennootschap onder te brengen. In ruil voor de ter beschikkingstelling van de clientèle en knowhow zullen de zelfstandigen en KMO’s op de verkopen van goederen en diensten 30% van hun omzet als vergoeding afstaan aan de Ierse vennootschap. Op die manier vertrekt een deel van de winst van België naar Ierland, waar de belasting op vennootschappen 12,5% bedraagt, tegen 33,99% in België. De werkgroep ‘Fiscaal Correct’ tracht op die manier duidelijk aan te tonen hoe groot het verschil in fiscale druk wel is tussen grote en kleine ondernemingen. De groep pleit voor een betere fiscale ondersteuning van zelfstandigen en KMO’s. Het probleem beperkt zich namelijk niet tot fiscale ongelijkheid, want ook qua economisch concurrentievermogen heerst hierdoor onrechtvaardigheid. Indien iedereen dit zou beseffen, zouden er misschien toch positieve initiatieven komen in dit land van fiscale toverkunst. ● Michel Maus is hoogleraar fiscaal recht aan de VUB, lid van de werkgroep ‘Fiscaal Correct’ en advocaat. Dit artikel werd oorspronkelijk door Moneytalk gepubliceerd. BECI - Brussel metropool - januari 2016 45
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DYNAMIEK Smart mobility, voor intelligente steden E en wereldtrend: vandaag woont meer dan de helft van de bevolking op de aardbol in of nabij de steden. In de Europese Unie benaderen we zelfs een ratio van 70%. En in eigen land zitten we aan 98%, bijna een record. Deze cijfers blijven toenemen, ook in België, waar wij tegen 2030 12 miljoen inwoners verwachten. Precies daarom bestuderen specialisten uit allerlei sectoren in alle uithoeken van de wereld manieren om steden beter te laten functioneren. Vandaar de opkomst van het begrip smart city, de ‘intelligente’ stad. ‘Smart city’ verwijst naar een concept aan het kruispunt van alle factoren die de stad dragen en sturen: de economie, het milieu, de menselijke dimensie, de institutionele aspecten, de sociale eigenheden en de technologie. De intelligente stad tracht op middellange of zelfs lange termijn na te denken over de manier om al deze gegevens te optimaliseren, met behoud van een gezond beleid en een duurzame ontwikkeling. Nu de natuurlijke hulpbronnen zeldzamer worden, dienen de steden meer dan ooit hun ontwikkeling te voeden met hun aantrekkingskracht en een sterkere toeristische activiteit. Dit wordt een ware revolutie! Regus: een nieuwe manier van werken Tegelijk is het concept van smart mobility in volle opkomst, met de bedoeling om de vervoermiddelen in de stad optimaal in te zetten. Uiteraard zorgt een efficiënter vervoer voor tijdswinst, lagere kosten en bijgevolg ook een lagere CO2 uitstoot. Dit gaat gepaard met een heropleving van de lokale economie. De verhuring van coworking ruimtes ontwikkelt zich bijvoorbeeld pijlsnel. Hiervan getuigt de activiteit van Regus, een onderneming die tracht om het even welke arbeidskracht productief te houden tijdens zijn verplaatsingen, waar dan ook. Regus biedt onder meer privé kantoren en zakelijke salons aan. Momenteel ontstaan er talrijke partnerschappen tussen die soort inrichtingen en de stations. Regus biedt namelijk ruimtes die speciaal voor het werk zijn ontworpen en met alle nodige voorzieningen zijn uitgerust. Dit is al het geval in meerdere grote Belgische steden. “Wij lanceren, vaak in de nabijheid van stations, de creatie van een derde werkomgeving, naast het kantoor en thuis”, vertelt William Willems, directeur generaal van Regus België. “In zulke ruimtes beschikt u over landschapkantoren, privébureaus of salons, maar ook over hogesnelheid-wi-fi, frisdranken, koffie, lunches en een hele waaier diensten, volgens de vraag.” De formule richt zich niet uitsluitend tot arbeidskrachten: “Wij verwelkomen eveneens talrijke studenten en mensen die op zoek zijn naar een rustige omgeving. Het is voornamelijk de bedoeling de gedeelde werkruimte te democratiseren. Dit is in België een nog vrij jong concept.” Aangename nevenwerkingen zijn het vermijden van overvolle treinen tijdens de piekuren en het leggen van nieuwe contacten. 46 BECI - Brussel metropool - januari 2016 De steden zien talrijke uitdagingen op hen afkomen en bekijken welk veranderingsproces ze zouden moeten doorstaan om hieraan het hoofd te bieden. Hoe dan ook, de bedrijfswereld wordt hier rechtstreeks bij betrokken. David Hainaut William Willems (Regus) Regus focust niet alleen op stations, maar ook op luchthavens en tankstations langs de autosnelwegen. Het werd namelijk bewezen dat werknemers in dergelijke strategische plaatsen de tijdens verplaatsingen onvermijdelijke wachttijden maximaal rentabiliseren. Op die manier dekken medewerkers een ruimer geografisch gebied en treden ze op als ambassadeurs van hun onderneming. Dit alles is zeer bevorderlijk voor de productiviteit! Take Eat Easy, de ‘Uber’ van de leveringen Een ander voorbeeld, op het raakpunt van mobiliteit en catering, is Take Eat Easy. Deze jonge Brusselse onderneming legt de link tussen kwaliteitsvolle restaurants, zelfstandige koeriersdiensten per fiets en klanten die thuis of op het kantoor een maaltijd willen laten leveren. Medeoprichter Adrien Roose licht toe: “Heel snel zijn wij een soort ‘Uber’ van de levering geworden, zeker wat betreft de revolutionaire mobiliteitsformules in stedelijke omgevingen. Om verkeersoverlast en de hiermee gepaard gaande laattijdige leveringen te vermijden, hebben wij heel vroeg een beroep gedaan op vrienden die een bedrijfje van koerierdiensten per fiets hebben opgericht. Wij kwamen al gauw tot de conclusie dat deze aanpak efficiënter was, ook in Brussel, een nogal heuvelachtige stad vergeleken met andere waar wij ook actief zijn.” Naast de toegang tot kwaliteitsvolle inrichtingen, onderscheidt de methode zich door haar bijzonder moderne aanpak. “Wij ontwikkelden een geheel van algoritmen en automatiseringsmechanismen voor de verzendingen, met behulp van smartphones en geolokalisering. Op die manier kunnen wij onze productievolumes gemakkelijk opdrijven.” De formuMr Clerfayt et collège, Mr GHYSSELS et collège, ! @B CLEAN, @Full Service, 1 AIDE A LA MAISON, 1 AIDE SUR MESURE - 1 HULP OP MAAT, 1 CLEAN UP, 1 TITRE DES SERVICES, 10 Advertising, 1000 SERVICES - 1000 DIENSTEN, 20ème Siècle, 21 Solutions, 2B2 Pistache, 3 BY TRANS, 3 E, 354, 360Pixtour, 3B-Fibreglass, 3E Consultancy solutions, 3ème Bureau (Entr. Gén.), 4 All Services Group, 4D Success, 4FLOW MANAGEMENT, 500 HEROS, 6+1, 7Vents - Septvants Lynda, A * V.D.V., A C G SERVICE, A L'UNIVERS DU SOMMEIL, A M INVEST, A O P BRUXELLES-CENTRE, A priori, A PROPOS CATERING, A ROMULUS, A. ADRIEN TRANSPORT SERVICE, A. BRASSEUR, A. DK - Moves Dekempeneer, A. L. S. - Amira Language School, A. Stevens & Co, A. Th. & Associates, A.B. FUEL, A.C. INVEST, A.C. NIELSEN COMPANY & CO, A.C.D.C., A.D. Leydens, A.D.V.G. - V.V.G.R., A.E.B.FARM AND SPORTS MANAGEMENT A.E.B., A.E.I.D.L., A.E.L. Cruyplants, A.F.D. BELGIUM, A.F.E.M., A.K.S., A.L.E. DE GANSHOREN, A.L.R. GLOBAL, A.M.I.S., A.M.S. BELGIUM, A.P.C. FOOD, A.P.E.F.E., A.P.R.E., A.S. Mobility - AS Partners, A.T.I. - Associés Techniques et Industriels, A.Z-V.U.B. PENSIOENFONDS, A2BM, A3 INVESTMENTS, A3COM, A4 GROUP, AAA Bureau de Cartier, AAL RENTING, AANVULLEND PENSIOENFONDS DEXIA - FONDS PENSION COMPLEMENTAIRE DEXIA, AANVULLEND PENSIOENFONDS DIRECTIE KBC, Aaxe, AAXE - Class, AAXE - Clean, AAXE - NET, AAXE - Prop, AAXE-A.M., AAXE-Pur, AAXE-T.S., AB Communications, AB Consulair Consultancy Buro, AB Europe, AB Network, AB SUPPLIES, AB SUPPLIES INVEST, AB SUPPLIES SHOP, AB Travel Tours, ABADIS, ABAKA, ABASE, Abattoir, ABC Cars, ABC RENOVATION, ABE- IMPULSE , Abelgel (Associazione Belga per la Gelatina), ABFAB, ABI-C.V.R., Abilis-Cemstobel Brussel, ABITECH, Abouzeid Shipping, ABPM - Association Belge des Professionnels Musulmans, ABV Environment - Adding Business Value Environment, ABYLSEN BELGIUM, ACADEMIC SERVICES AMBULANCE PARTNERSHIP, ACCARAIN - BOUILLOT, ARCHITECTES, Accent Jobs For People, Accent Languages, ACCENTURE BPM, ACCES SERVICES, ACCESS, ACCESS FROM EVERYWHERE BENELUX, ACCESS IMMO, Accessible Art Fair, Accor Hospitality, Accountancy & Tax Sergeant, ACCOUNTANTS TEAM, ACCUEIL MONTFORT, ACE INSURANCE, ACELYA-COOPERATIVE, Acer, Acerta, Acerta Consult, ACERTA KINDERBIJSLAGFONDS - ACERTA CAISSE D ALLOCATIONS FAMILIALES -, ACERTA ONDERNEMINGSLOKET- ACERTA GUICHET D'ENTREPRISES, ACERTA PUBLIC, ACERTA SOC. SECRETARIAAT - ACERTA SECRETARIAT SOC. - ACERTA, ACERTA SOCIAAL VERZEKERINGSFONDS, ACERTA SUD SECRETARIAT SOCIAL, ACG - Atelier Création Graphique, ACHAOUI & CO, ACK Services, ACKERMANS & VAN HAAREN COORDINATION CENTER, Ackroyd Publications - The Bulletin, ACLVB-VAKANTIETEHUIZEN - CGSLB-MAISONS DE VACANCES, ACME SYSTEMS, ACODEV, ACOFISCO GROUP, Acoustic Technologies A-Tech, ACPM Arts Construction Project Management, ACQUADESIGN, ACROSOMA, ACSONE, ACT Consultants Fiduciaire, ACTALYS, NOTAIRES ASSOCIES, ACTECO, Actigroup, Actimovers, ACTINETSERVICES, ACTION DAMIEN - DAMIAANACTIE - MIT DAMIAN, ACTION FRANCOPHONE POUR LA SANTE ET LA SOLIDARITE, ACTION ORGABURO TELELINE, Actiris Mr Chapelle, ACTISERVICES, Activa, Active Clean Services Plus, ACTIVE DISTRIBUTION SERVICES, ACTIVE PROPRETE & SERVICES, Active Transitions Consultancy, ACTIVITES SPORTIVES CULTURELLES ET DE LOISIRS DE GANSHOREN, Actra, Acts of Autonomy-Coaching & HR Consulting, ACTstar, ACV International, AD Altera, AD CONSTRUCT, Ad Laborem, Adant & Associés, ADAR CONFECTION, ADB, Adecco Brussels, Adecco Personnal Services, ADEQUATE CLEANING AND SERVICE, ADEQUATE SERVICE, Adesco, Adgility, ADHESIA, Adhoc Concept & Services, ADICLEAN, ADIDAS BELGIUM, ADINFO BELGIUM, ADL SERVICES, Adm. Pouvoirs Locaux M V. an der Stichelen, ADMAX, Administration Aménagement Territoire Logement , Administration Communale d'Auderghem, Administration Communale de Bruxelles, Administration Communale de Forest, Administration Communale de Saint-Gilles, Administration Communale de Saint-Josse-Ten-Noode, Administration Communale de Woluwé-Saint-Pierre, Administration Communale d'Ixelles, Administration Finances et Budget , Admos, ADMV1 - ADM Village N°1, ADNEOM BENELUX, ADP COORDINATION CENTER, ADPA - Association pour la Défense des Porteurs d'Actions, Adrem Services, ADRIENNE, ADRINEKA, ADS Group, ADS Insight, ADV Advice and Development, adva consult, ADVANCE INS, Advanced Business System Integration, ADVANCED SPRING TECHNOLOGY, ADVENSYS, Advice & Executive Search, Advise, Advisers, Advisers Global, Advoring - Vercraeye Kathleen, Aedes International, AEF Agence Education Formation, AEG Belgium, AEROSPACE DEFENCE INDUSTRIES, Aethis, AF BELGIUM, AFCN - Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire, Afer Europe, Affix Corporate Finance, AFH BELGIUM, Afimac, A-First, Afrima, Afrimpex Trading & Investment Company, AFS - PROGRAMMES INTERCULTURELS, AG Insurance, AG Real Estate, AG REAL ESTATE COPRODUCTION IN DEVELOPMENT, AG REAL ESTATE DEVELOPMENT, AG REAL ESTATE GROUP ASSET MANAGEMENT, AG REAL ESTATE PROPERTY MANAGEMENT, AGALLIS, AGC Europe Services, AGC Glass Europe, AGC Glass Europe (Mont St Guibert), AGE D'OR SERVICES BRUXELLES, AGEAS, Agence Alter, Agence Belga, AGENCE DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL, Agence de Développement territorial - ADT, Agence Développement Territorial (ADT) , AGENCE EUROPEENNE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SANTE, AGENCE LOCALE PR L'EMPLOI DE KOEKELBERG - PLAATSELIJK, AGENCE LOCALE PR L'EMPLOI DE LA VILLE DE BXL - PLAATSELIJK, Agessys, AGNES SCHOOL, Agora, Agoria, Agourram Mariam, Agrementor Brussels, AGRER, Agriconsulting Europe, AGRIDEC, Agridistribution, AGRIFOR, AGRIUM EUROPE, Ahead, AHK Debelux, Ahrend Furniture, AIB - VINCOTTE INTER, AIB-VINCOTTE BELGIUM, Aidara Services, AIDE & CONVIVIALITE AU FOYER SCHAERBEEKOIS, Aide aux Entreprises, AIDE FAMILIALE - REGION BRUXELLOISE, AIDE-POL, AIDES FAMILIALES ET AIDES SENIORS DE GANSHOREN, AIG GLOBAL REINSURANCE OPERATIONS, Aigle Automobile, AIR CIRCUIT INTERNATIONAL, AIR CREATIVE ASSOCIATES, AIR EXECUTION, Air Liquide Industries Belgium, AIR LIQUIDE LARGE INDUSTRY, Air Products, AIR PRODUCTS MANAGEMENT, AIRCRAFT MANAGEMENT SERVICES, AIRINC EUROPE, Ajmage - André Jérémy, AKKA BENELUX, Akkanto, Akros Solutions, AKS, AKSENT, Al Piccolo Mondo, Alain Pneus, ALANI, Alarme Service, ALAY, ALBA, Alba Concept, ALBERT FOOD, Albert Mullenaerts Electricité, ALBRO, Alchimerys, Alcodis, ALCOGROUP HOLDING, ALE D'EVERE, ALERNO HOLDING, ALES GROUPE BENELUX, Alexandre de Posson, ALEXANDRE LE GRAND, Alexion Pharma Belgium, Alfa Group International, Alfa Products & Technologies, ALFARROUJ, ALGEMENE SCHOONMAAK- EN BEPLANTINGS ONDERNEMINGEN, ALIAXIS, ALIAXIS GROUP, ALICE PRODUCTION, Alinoa, ALIZES TRAVEL, ALL AUTOMATIC WASH, ALL BUILDING CONSTRUCT, All Call Services, ALL CLEANING SERVICES SUPNET, ALL TEAM SERVICES, All Ways, All@ssistante, Allaert, Allemeersch (Bakkerij), ALLFIN, ALLIANCE EUROPEENNE DE SANTE PUBLIQUE, ALLIANCE FRANCAISE DE BRUXELLES - EUROPE, Allianz Benelux, ALLIED CLEANERS SERVICES, Allnex Belgium, ALLO BRUSSELS CLEAN, ALLO INTERIM, Allo Nounou Services, ALLO TELECOM, Alloson, Allure Horses, Allyum, Alma, Alma Consulting Group, ALMEDA INVESTMENT, ALMINE RECH GALLERY, ALP TRANSPORT, Alpesc Productions, Alpha Card - American Express, ALPHA CARD MERCHANT SERVICES, Alpha Company, ALPHA CREDIT, Alpha Group, ALPHA NETWORKS, ALPHA SIGMA, Alphamed, Alpheo, ALPI BELGIUM, Alstom Belgium, Alta, Altavia Belgium, ALTEN BELGIUM, ALTEO, Alter Echo, Alter Egau, ALTER EGO INTERNATIONAL, ALTER PHARMA, ALTERFIN, ALTERIS, Alternativ Furniture Solutions, ALTIOR, Altiplan Architects, ALTITUDE SOFTWARE, ALTIUS, Altran, ALUDAN, ALVA, ALVADIS, Alven Systems (EVOS), ALVERNA SENIOR, Alvig, AMAN MUNAI EXPLORATION, AMANTELIA, Amarhis, AMART, AMAXIM 2000, Amazing Advertising, AMAZONE, Ambassade de Bolivie, Ambassade de France, Ambassade de France en Belgique -Service Economique Régional, Ambassade de Guinée Bissau, Ambassade de Hongrie, Ambassade de la Principauté d'Andorre, Ambassade de la République du Cameroun, Ambassade d'Israël en Belgique et au Luxembourg, Ambassade du Canada - Section Commerciale, Ambassade d'Uruguay, Ambassadors Club of Slovenia in Belgium, AMBIANCE THERMIQUE, AMBU 90, AMBU KAPLAN, AMEDEO, AMELIE-FIN, AMERICAN AND BELGIAN REAL ESTATE, AMERICAN CHAMBER OF COMMERCE TO THE EUROPEAN UNION, American Express Corporate Travel, AMERICAN EXPRESS INTERNATIONAL, AMERICAN MANAGEMENT ASSOCIATION EUROPE, Amgen, AMI Metals, Amicam Productions, Amiral Clean Belgium, Amistad, Ammco, AMONIT, AMP, AMS Belgium, Amsit SETR, Amster Group, AMT COFFEE (BELGIUM), AMUNDSEN CONSULTING, Amway Belgium Co, ANCIENNE BELGIQUE, ANCIENS ETABLISSEMENTS RENE WATTEAU, André François, Réviseur d'Entreprises, André Loïc, Anebel, ANGELIQUE BEAUTE, ANGEL'S CLEAN, ANGEL'S CLEAN II, ANGEL'S CLEAN III, ANGEL'S HOME, ANHEUSER-BUSCH INBEV, ANICOM GESTION ET PARTICIPATION, ANISERCO, Anixton, ANNE RUTTEN, NOTARIS - ANNE RUTTEN, NOTAIRE, ANO, Anouk Sendrowicz & Partners, ANSELL GBU SERVICES (EUROPE), Ansell Healthcare Europe, ANSIMMO, ANSPACH 1, Ansul, ANTENNE TOURNESOL, ANTICIMEX, Antidot, Antipodes Vo ay ges, Antoneag Mariana, Antoniou, Antwerps Sportpaleis, Anyone, AOC Group, Aon Belgium, AP Partners - E.P.O., Apam, Apco Worldwide, APEEE SERVICES, API-Security, APITRI, APL, Apollo Vredestein Blux, APOTEX, APOTHEEK HILDEGARD, Apple Benelux, Applicom, APPLIED TECHNOLOGIES INTERNATIONAL, APPS - Versace Belgique, APRES (APPRENTISSAGE PROF. & REINSERTION ECONOMIQUE & SOCIALE), APRISYS, Aproove, Aq Rate, AQUA SOLUTION INTERNATIONAL, AQUASTRUCTO, Aquiris, Arabel - Al Manar Radio Belgique, Aramark, Aramark Cleaning, ARC EN CIEL AMN, ARC Europe, ARCADINE, Arcadis Belgium (Bruxelles), ARCELOR MITTAL BELGIUM, ARCELORMITTAL FINANCE AND SERVICES BELGIUM, ARCH ET DOC, ARCHI - TEXT PRODUCTION, Archinterior, Architectes Mahieu & Associés, ARCHITECTURE WORKROOM BRUSSELS, Architectuurbureau Lowette & Partners, ARCHIVES ET MUSEE DE LA LITTERATURE, ARCOLE, ARCTURUS GROUP, ARDILUXE, Arelia Nexus, AREMIS, AREMIS BELGIUM, Aremis Group, ARENA, Arexmo, Arfa, ARFRA, ARGENT RESIDENTIAL, ARGOS, Argos /Aramo, ARGUS, ARILCO OPPORTUNE, ARISTA-SERVICE EXTERNE PR LA PREVENTION & LA PROTECTION AU, ARISTOTE, Arizona Films, Arjinvest, ARKIA, ARLE, Armando Testa Brussels Group, ARMONEA, Armonia, ARNALDO ABRUZZINI, Art and Build, ART DE VIVRE, Art du Propre, ART2THINK, ARTDECORS J.P V. AN OUDENHOVE, Art'Emi, Artemis Productions, Artexis Exhibitions, ARTHUR D . LITTLE PARTNERSHIP, ARTHUR D. LITTLE BENELUX, ARTICLE 27 - ARTIKEL 27, Artiscope, Artmana, ARTOF, ARTS MANAGEMENT CONSULTING, Arvia, ARW, ARW RETAIL - GERRY WEBER, ARW RETAIL BR, ARW-GERRY WEBER BELUX, ARXIS SOLUTIONS, ARZ, AS TECHNICS, AS VENTILATION, ASAHI KASEI BIOPROCESS EUROPE, Asahi Photoproducts (Europe), ASAP, ASAP.be, ASCO AERO INDUSTRIES, ASCO Industries, Asco Numatics Benelux - Joucomatic, ASCOM (BELGIUM), ASD EUROP, Asfalys, ASFPAK, ASIA FOOD, ASIAN ART BRUSSELS, ASIANA COMPANY, ASM Belgium, ASM CONSTRUCTION, Aspria Belgium, Aspria city, ASPRIA CLUB, ASSAM, Assar Architects, ASSAR-GROUP-ARCHITECTS, Assemblée de la Com. com flamande, Assemblée réunie de la Cocom, Assist and Serve, Assoc. Comm. du Westland Shopp. Center, ASSOC. COOPERATIVE POUR DROITS REPROGRAPHIE EDITEURS PRESSE, ASSOC. DES CONSOMMATEURS TEST ACHATS - VERBRUIKERS UNIE TEST, ASSOC. DES PARENTS D'ELEVES DE L'ECOLE EUROPEENNE DE BRUXELLES II, ASSOC. POUR DEFENSE & L'ASSISTANCE A COMM. ITALIENNE BELGIQUE, ASSOC. PR LA PROMOTION D'OEUVRES SOC. S & SANITAIRES DES MUTUALITES, ASSOC. PROPRIET. RECIPIENTS A GAZ COMPRIMES LIQUEFIES OU DISSOUS, ASSOC. SPORTIVE, CULTURELLE, D'ENTRAIDE & DE LOISIRS DE ING, Associated Executive Consultants, ASSOCIATION BELGE DES CONSOMMATEURS TEST-ACHATS, Association Belge des Experts en Joaillerie et Pierres Précieuses, Association belge des Femmes Chefs d'Entreprises, Association Belge des Institutions de Pension, ASSOCIATION CLUBS FRANCOPHONES DE FOOTBALL, ASSOCIATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE D'UCCLE, ASSOCIATION DE FRAIS SECUREX - KOSTENDELENDE VERENIGING SECUREX, ASSOCIATION DE L'UNION EUROPEENNE, ASSOCIATION DES CONSTRUCTEURS EUROPEENS D'AUTOMOBILES, ASSOCIATION DU COMMERCE DE L UNION EUROPEENNE, ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'UNIVERSITE, ASSOCIATION FRANCOPHONE D'AIDE AUX HANDICAPES MENTAUX, ASSOCIATION INTERCOMMUNALE DES REGIES DE DISTRIBUTION D'ENERGIE, ASSOCIATION NATIONALE D'AIDE A L'INTEGRATION SOCIALE, ASSOCIATION OF TELEVISION AND RADIO SALES HOUSES, ASSOCIATION SOCIALISTE DE LA PERSONNE HANDICAPEE, ASSOCIATION VINCOTTE NUCLEAR, ASSOCIATION WALLONIE-BRUXELLES DE BASKET-BALL, Assuralia, ASSYSTEM BELGIUM, Astellas Pharma, Astello, Aston Carter International, ASTORIA, Astrazeneca, Astrid (Telecom), AT OSBORNE, AT YOUR SERVICES, ATD QUART MONDE WALLONIE-BRUXELLES, Ateac Business Center, Atelier Agricole André Mestdagh, Atelier de l'arbre d'Or - Architectes Associés, ATELIER GROOTEILAND, ATELIERS CROMBEZ ET BAEYENS - SUCCESSEURS DE CROMBEZ ET TRIVIER, ATELIERS DU SOLEIL, ATELIERS HUBERT GERKEN, Ateliers J.P. Majerus & Fils, Atenna Communication Ideas, Atenor Group, ATF BELGIUM, ATHANOR FINANCE, ATHENA GRAPHICS, ATHENEE GANENOU, ATLANTIC CERTIFICATES, ATLAS CONGO INVESTMENTS, Atlas Copco Airpower, ATLAS HOTEL BRUSSELS, ATLAS INTERNATIONAL INVESTMENTS, ATLAS RIVER INVESTMENTS, ATLAS SERVICES, ATLAS SERVICES BELGIUM, Atmospheres, Atolo, ATOMIUM, Atos Belgium, Atos Worldline, Atout France, ATRIAS, ATRIUM BRUSSELS, ATRIUM, M. Texier, ATTB - Association pour Techniques Thermiques de Belgique, Attentia, ATTENTIA ALLOCATIONS FAMILIALES - ATTENTIA KINDERBIJSLAG, ATTENTIA CORPORATE, ATTENTIA PREVENTION & PROTECTION, Attijariwafa Bank Europe SETR, AU PETIT CLIN D'OEIL, AU QUOTIDIEN, Au Suisse, AU VIEUX SAINT-MARTIN, Auchapt Cyril, Audi Brussels, AUDI BRUSSELS PROPERTY, Audionova, Aurelium, AURELIUS PARTNERS, AUREUM INVESTMENT, Aurubis Belgium, AUSCHWITZ IN GEDACHTENIS - STUDIE EN DOCUMENTATIECENTRUM, AUSTRIAN HOUSE, AUTAJON PACKAGING BELGIUM, AUTO - TORINO, Auto 4, AUTO 5, AUTO CLUB ASSIST, AUTO CONTROLE TECHNIQUE - AUTOMOBIEL CONTROLE EN TECHNIEK, AUTO EXCEPTION, AUTO MULTI SERVICES, AUTOCARS HENRI DE BOECK ET VOYAGES ANDRE LELOUP, Autolink, AUTOMATIC ALARM, Autopneu Service, Autoredo, AUTOS M & M, AUTOSCOUT24 BELGIUM, AUTOVISION, AUTOWAND, Auvibel, Aux Armes de Bruxelles (Restaurant), AuxiPress, AV HOLDING INTERNATIONAL BELGIUM, AVAM, AVDE, Avenue Louise Hotels Partners, AVERTIM, Aviad House, Aviapartner Belgium, AVIS BELGIUM, Aviva Vie, AVJ GERMINAL - ADL GERMINAL, AVJ-MOLENBEEK-ADL, AVOCATS SANS FRONTIERES ADVOCATEN ZONDER GRENZEN ANWALTE OHNE GRENZEN, AVP, Avvisi, Axa Assistance Benelux - Inter Partner Assistance, AXA Belgium, AXA Holdings Belgium, Axa Technology Services Belgium, AXEMEDIA, Axima Contracting, Axis, Axium Partners Group, AXO, AXWAY BELGIUM, AXXES CERTIFICATES, Axxicom - Axxi@home, Ayala Huamani Judith, AYLIN, Aymax, AZ Consult, AZAP Consulting, Azelis Benelux, Azor, B & C, B & L Lighting Services, B & S Europe, B @ 1 SPORTS & LEISURE (BELGIUM), B&B Controls, B. Concept, B.B.V. GROUP, B.E.L. Brussels Exclusive Labels - Chambre du Haut Commerce d'Art et de Luxe, B.G. ORTHO, B.I.V.V. - I.B.S.R., B.L.B.E. - V.B.B.E., B.LITE TELECOM, B.O.A., B.P. TELEVISION ENTERTAINMENT, B.P.S., B.S.C. Cleaning, B.S.M., B.U.D.S., B2B Learning (PPB Consultancy), B2CALL, B4F - Building for the Future, BAB CONSTRUCTION, Babilou Belgium, Bacardi-Martini Belgium, Backx Patrick, BADJE, BAGAMAX, BAGUI-SERVICES, Bailly Anne-Sophie, BAINS DE BRUXELLES - BRUSSELSE ZWEM- EN BADINRICHTINGEN, BAITA, BAKAR INVEST, Baker & Mckenzie, BAKKERIJ SIMOENS, Bakkerij Van Dender, Baligarth, Balluff, BAM MAT, BANDHU, Banimmo, Bank J. 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COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. VR CULTURELE CENTRA, COOPERATION INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SOLIDARITE, COOPERATION TECHNIQUE BELGE, Coopération Technique Belge, COOPERNIC, COORDINATIE CENTRUM NESTLE, COORDINATION ET INITIATIVES POUR ET AVEC LES REFUGIES ET ETRANGERS, COPAINPARK, COPPENS LABORATOIRUM, COPYTEC, CORAFINE, Cords La fourmi, Corelio, CORESO, CORNALINE HOUSE, CORNER IMMO, Cornet & Co - A6 Law Enforcement, Corona, Corporate Agilty Center - HRDA, Cosabel, Cosmebel, COSMOPOLITE, Costermans, Costmasters, COSYLEKO INVEST, COSYLVA, COTUBEX, COURANT & SOLUTIONS, Cousin Sylvie, Covance Clinical and Periapproval Services, COWI BELGIUM, CP GROUP, CPM Belgium, CPM Consultants Personnel Management, Cprojects & Advertising, Crea, Creages Consulting / Serrokh Saïd, Creaset, Creative ConsulTeam, CRECHE DE L'ANNONCIATION, CRECHE DU BEGUINAGE, CRECHE LA PETITE ESPERANCE, CRECHE ROYALE LE NID, CRECHE SAINT-ANTOINE, CRECHE SAINT-CHARLES, CRECHE SAINTE - GERTRUDE, CRECHE SAINTE-ANNE, CRECHE SAINTE-GENEVIEVE, CRECHES DE SCHAERBEEK, Crechinvest, Crédal, Credimundi, CREDIT MUTUEL NORD EUROPE BELGIUM, CREDITSAFE BELGIUM, CREDOC SERVICES, Cresept, CRIBERANT, Cridex, Crisem (Restaurant), CRISP, Cristallerie Anspach, CROIX BLEUE DE BELGIQUE, Croix-Chatelain, CROIX-ROUGE DE BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE - ACTIVITES, Crombé, Cross International, CROWN AVENUE, Crowne Plaza Hôtel, Crucq Benjamin, Cruz Omar - Wiapu, CSB Consulting, CSCE, CTF HOTELS BELGIUM, Cubiz 4, CUIS'ART, CULTUREEL ANIMATIECENTRUM BEURSSCHOUWBURG, CULTURES ET SANTE, CULTUURNET VLAANDEREN, CURALIA BROKERS, CURIEUS, CVC CAPITAL PARTNERS (BENELUX), CVR BELGIUM, CWT BELGIUM, Cycles Devos, CYCLO, Cyklop Belgium, CYTIHOLDING, D & G, D & O Parners, D & RCAMBRE, D' IETEREN LEASE, D&D Art Productions, D.A.I., D.B.S. INTERNATIONAL, D.BODDEN, D.J.S. SERVICES, D.S. TRANSPORT, D.U.N.E. - DEPANNAGES D'URGENCES DENUIT ET ECHANGES, D.V.FLUOR, DA CAR - ETABLISSEMENTS DA CAR, Daar Mohamoud Abdi, DACOBEL, DAKWERKEN VERHOEVEN MICHAEL, DAL & VELDEKENS, DALDECOR, DALFA, DALLY-IMMO, Damasquine Art Gallery, DAME BLANCHE, DAMIEN COLLON, NOTAIRE, Damovo Belgium, DANONE, DANONE WATERS BENELUX, DANOTHERM, DANYTAX, Daoust, Dapesco, Darbon Fabien, Dargaud-Lombard, DARO, D'ARSCHOT & CIE, D'Artagnan Conceptual Communication, Dartevelle Pierre, Dartigues Bruno, Dassault Systèmes Belgium, DATA INNOVATIONS EUROPE, DATA PLEIADES, Data Translations International, DATASSUR, d'Audiffret Yves, DAVID LEVY ET ASSOCIES, David Lloyd Leisure Operations, David Rata, Davidts Lighting, Davigel Belgilux, DAXISPHARMA, Day One MPM, DAYAM, DB Print Belgium, DBApparel BeNelux, DC REAL ESTATE, DC RESOURCES, DC3, DCM Services, DDMAR SERVICES, DDMC COMMUNICATION DESIGN, DDS & Partners, DE ARK TE LAKEN, De Behault, Boulanger, de Briey, De Bouwkroniek (Drukkerij), DE BRANDING, DE BRUSSELSE ORGANISATIE VOOR DE EMANCIPATIE VAN JONGEREN, DE BRUYN PROFESSIONAL COATINGS, DE BUE, DE BUITELING, De Caluwé & Horsmans, DE CEDER, DE CHINEZEN, DE CHRISTELIJKE SOCIALE WERKEN VAN HET ARRONDISSEMENT BRUSSEL, De Clercq Consultants, de Crombrugghe & Partners, De Facto Image Building, DE FILISTIJNEN PRODUCTIONS, DE GROENE POORT - SNIJBOONTJE, De Groodt, De Gunst Louis, De Hauwere, DE HEUF, DE HOEF 1627, De Hondt Pascale, De Keghel Nicolas - Au Guidon Vert, de Kemmeter Michel, De Kesel William, De Koninck A., DE LA SALLE, DE LINK, DE LOMBARDE, DE LOPER, DE LORK, De Meu - Debrye, De Meyer M. & Mergan J., De Montjoye Maurice, DE NATIONALE TRANSPORTMAATSCHAPPIJ, DE NETELAAR, DE OVERBRON, De Persgroep Publishing, De Prelle Valery - Les Artisans du Vin, DE ROECK EN ZONEN, DE ROEVE LIGHTING, DE ROUCK GEOMATICS, De Smet Engineers & Contractors, DE SPEELBOOM, De Standaard, DE STICHEL, De Tijd, de Villegas Severine, DE VOGELZANG, DE WELVAARTKAMPIOEN, De Wolf & Partners, De Wolf Luc, De Wolf Victoria - Les Marquisettes, de Woot de Trixhe Gérald, DEBACKER TRANSPORT, Debailleul Products, DEBOLE, Debroux et Associés, Debrus Tensi, Decathlon Belgium, Decider's, Declippele-Degomme, DEDICO, DEF Belgium, DEFACQZ, Defibrion, Deg & Partners Consulting Company, Degeco, DEGI ARLON, DEGI SCIENCE, DEGON MILLIUM, Degouis Pierre, DEGROOF CORPORATE FINANCE, DEGROOF FUND MANAGEMENT COMPANY, DEGROOF STRUCTURED FINANCE, Dehon Eric, Dehon Gestion Benelux, Dehon Service Belgium, DEKA REGENT, Delannoy Vincent, Délégation Générale du Québec, Delens Jacques (Entreprises), DELHAIZE GRIFFIN, Delhaize Groupe - Ets. Delhaize Frères & Cie, Deli XL, Deli XL Flanders, DELIMMO, Dell - Belgium & Luxembourg, DELLEUSE, Dellopoulos Christos, Delmotte, DELOGE, Deloitte Accountancy, Deloitte Belastingconsulente-Conseils Fiscaux, DELSHOP, Delta Air Lines Inc BUIV, DELTA LLOYD LIFE IMMO - MIDI, DELTA LLOYD LIFE INVEST (BELGIUM), Deltafisc, DELTAMEDIA, DELVAUX CREATEUR, Delvaux de Fenffe Pascale, DELVAUX DESIGN COORDINATION ET FINANCE, Dem Group, DEMAN BRUSSELS, Demarest Barbara Simone - S&B Consulting, Demco, DEMIR INDUSTRIAL CLEANING, DEMO JV, DEMOS BENELUX, Demosdos, DEMOTRANS, DEN BOGAET, Den Braven Belgium, DENELL, DENIS B.BELGIUM SERVICES, Denis Gilbert, Dental Promotion & Innovation, Dentsu Aegis Network Belgium, DENYS GLOBAL, Deomatic, DEPANNAGE R LA FRANCE, DEPARTEMENT AUTONOME DE DIAGNOSTIC PAR RADIO-ISOTOPES, Deployments Factory, Depuydt Consulting & Engineering / Gemotions, DEPUYT, RAES & DE GRAVE, GEASSOCIEERDE NOTARISSEN -, Derbigum - Imperbel Group, DERBY, Derriks Law, Des Idées Aux Mots, DESCAMPS BELGIUM, DESIGN BOARD, Design by Number, DESIGN SPORTSWEARS BELGIUM, DESILDIS, DESMECHT, Desmet Ballestra Group, DESMET BRUSSELS, Desqueper Philippe, Dessart, DESSEINS, Desso, DESTRE, Destrée Organisation, Detry Delphine, DEUTSCH-BELG. -LUXEMBURGISCHE HANDELSKAMER - BELG., Devaux Consult, DEVAUX DEVELOPPEMENT ET PARTICIPATION, DEVECO FOOD, Devenge Yves, DEVERNOIS BELGIQUE, Devimo-Consult, Dewit Law Office, Dewo Europe, DEXIA, Dexia Asset Management Belgium, DEXIA SECURED FUNDING BELGIUM, DGC Intercession, DGCONSULT, DGST & Partners, DH FIELDS SERVICE, DHB Bank, DHL Global Forwarding, D'Hondt de Caritat & Patners, DI, Dialogic, DIAMANT HOTEL COMPANY, DIAMOND EUROPE, DiaSorin, D'ICI ET D'AILLEURS, Didden Usines, DIDON, DIESTSEPOORT, D'Ieteren, D'Ieteren Services, D'IETEREN TREASURY, Digital Advice Group, DIGITAL BELGIUM HOLDING, DIGITALEUROPE, DIGITASLBI BELGIUM, DIGITOPIA, Dikaios, DIMARSO, DIMENSION DATA AUSTRALIAN HOLDINGS, Dimension Data Belgium, DIMENSION LUMIERE, Dimijob - Student.be, Dimitrios Koukasis - Sportyverse.com, Dimo Services, Dina Belux, DIOGENES, DIRECT MAIL SERVICE, Direct Search - Tram Wai-Feng, Direct Social Communications, DirectLease, Discam, DISTEC, Distec International Belgium, DISTRIBUTION D'IMPRIMES PUBLICITAIRES SANS ADRESSE, Districam, DISTRIGAS LNG SHIPPING, DISTRIMALL, DISTRIPLUS, DISTRISTAR, DISTRITEX, Ditek, Ditta Graceffa, DIX G, DIXONS PROPERTIES, DJOSER, DKD Media, DLL, DLX HOLDINGS, DM & S Communications, DOCTEURS KOCH - PIENS , OPHTALMOLOGIE, Document Dialog, DOD, DODDER BELGIUM, Dodecors, DODI, DOKTERS VAN DE WERELD - MEDECINS DU MONDE, DOMAINE DES ENFANTS LES CAILLOUX, Domalco, Dôme (Le), DOMEIN WESTHOEK, DOMINIQUE MODELS AGENCY, Dominique Rigo, DOMINOR, DOMINO'S PIZZA BELGIUM, Domus Pura, DON BOSCO CENTRALE - CENTRALE DON BOSCO, DONNEES INDIVIDUELLES SOCIALES, Dorel Belgium, Dornach International, DOUBLE SIX, Doyen Auto, DPDB, DR. J.BARUDY VASQUEZ, DR. PETER MEEUS, DR. WILLIAM SIMOENS, DRIFOSETT PRINTING, DRINATEX, DRINKS SHOPS BELGIUM, Droguerie le Lion, DROPSTORE, DRUA, DRUA ELECTRONIC, Drug Erasme, Drug Opera, Drugmand & Meert Ets., DS Traiteur, DSB PRINT, DSI, D-SIDE, D-Sight, DTH Finance, DTZ Winssinger Tie Leung, DU PAREIL AU MEME BELGIQUE, DUARUZ FINANCEMENTS, DUBBING BROTHERS BELGIUM, Dubois, DUCROS DISTRIBUTION BENELUX, DUFERCO SPECIAL STEELS (EUROPE), DUFLOU - VAN EESBEECK, Dugardyn & Partners, Dujardin P. Consulting, Dumont Instruments & Co, DUN & BRADSTREET BELGIUM, DUNEPANNE, DUOMAE, DUPONT DRION, Duquesne Thierry, DUR, Duurzame Toekmost, Duval Guillaume, DVDD - De Visu Digital Document Design, DVN, DWVA, Dynafin Consulting, DYNA-MEDICAL, Dynamic Resources Consult, DYNAMO INTERNATIONAL, DYTRYCH, E.D. LIGHTING, E.D.MAINTENANCE, E.F.E.B., E.F.P.I.A., E.M.D. Music, E.M.S. - European Marketing Support, E.N.E. - Energies Nouvelles & Environnement, E.ON BELGIUM, E.T.M., EAE - European Assocation of Entrepreneurs from here and elsewhere, EAS-APP, Easy Fairs, EASY FRESH LOGISTICS, Easy Services, EASYDAY, EAT, EAU-COURANT, EB Trans Shared Services, Ebbinge & Company, ECE, Echafaudage 2000, ECLAIR, ECLAIRBEL-NEORAY, ECN - Emergence Consulting Network, Eco Fac, Ecole de Commerce Solvay, ECOLE DE SPORTS DE L'UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES, ECOLE DECROLY - L'ERMITAGE, ECOLE DES PARENTS ET DES EDUCATEURS, ECOLE EUROPEENNE DE PODOLOGIE PLURIDISCIPLINAIRE, ECOLE NOUVELLE, ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES, Ecole R. Administration Publique , Ecolo - Presse, Econocom Belgium, Econocom Group, ECONOCOM PRODUCTS & SOLUTIONS BELUX, ECONOMAT DES MISSIONS DE LA COMPAGNIE DE JESUS, Ecopostale, Ecopublic, EcoRes, ECO-VIDA, Edebex, EDELMAN PUBLIC RELATIONS WORLDWIDE, EDEN CHOCOLATES, Edenred Belgium, EDF BELGIUM, EDF-Luminus, Edge Consulting, Editeco, EDITIONS CINE - REVUE, EDITIONS CMF UITGEVERIJ, EDKD, Edmond de Rothschild Europe, EDON, Edora, EDUCAM SERVICE, EDYMM, EEBIC, Ef Education, EffCo - Efficiency Coaching, EFFIK BENELUX, EFMD, EFQM, EGENCIA BELGIUM, EGMONT-INSTITUT ROYALE DES RELATIONS INTERNATIONALES, Egon Zehnder Associates (International), E-GRAPHICS, EGREGOROS, EGTA, Eiffage Benelux, Eiffage Development, EIG - Gold Investment Group, EIS - Electronic Imaging Services, EKIFOOD, EL YASSINI, ELB FINANCE, ELBI, ELCO BELGIUM, Eld Partnership, Eldorado, Eldos InSight, ELEC. D.V.C., Electrabel - Engie, ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS, Electric, Electrion, ELECTRO GDB, ELECTRO IHSAN & NIHAT, ELECTRO STALLE, Electro-Concept, ELECTROLUX BELGIUM, Electrolux Home Products Corporation, ELECTRO-MECANIQUE CHARLES MEUNIER ET CIE, Elens Ludovic - Lunetier Ludovic, Elia, ELIA ENGINEERING, Elia System Operator, Elimex -Electro Import-Export-, Elite Interim, ELITE PROPERTIES, ELITE TECHNOLOGIES, Elixis, Elle, ELLWOOD & ATFIELD, ELMER, ELSATAX, Elvebe, ELWY INVEST, EM HAIR, EMA FINANCE, Email Brokers, Emakina Group, EMAKINA.BE, Emakina.Eu, EMB - Entreprises Miot & Bresciani, EMBALLAGES ROY, EMBER, Emfea Consulting, EMG TRANSPORT & TRADING, EMINET, Emixis, Emove, EMPACT, EMPEREUR FROISSART, EMSENS MANAGEMENT SERVICE, End, ENDRESS ET HAUSER, Eneco, ENECO WIND BELGIUM HOLDING, ENEO, EnerSys, ENGAGE BBDO, ENGEMA, ENGETEC, Engibex, ENGIE (GDF SUEZ Belgium), ENGINEERING INTERNATIONAL BELGIUM, ENHESA, ENI FINANCE INTERNATIONAL, Eni Gaz & Power, Ennaifar Kaïs, ENTR'AIDE DES MAROLLES, ENTRAIDE ET FRATERNITE - MITEINANDER TEILEN, ENTRE AUTRES, Entre Rêves et Réalité, ENTREMONT BENELUX, Entreprendre Aujourd'hui (CCI Luxembourg Belge), ENTREPRISE DE NETTOYAGE DESWERT, ENTREPRISE DE TOITURE D.I.M., ENTREPRISE, FINANCEMENT & DEVELOPPEMENT, ENTREPRISES DE MOL, ENTREPRISES GENERALES DE PEINTURES ET DECORATION COX ET FILS, Entreprises Générales E. De Kempeneer, ENTREPRISES GENERALES F LEGLISE, ENTREPRISES GENERALES TABART, ENTREPRISES GENERALES TH. BALCAEN & FILS, ENTREPRISES H. LAUREYS S.A., ENTREPRISES HERCULES - ONDERNEMINGEN HERCULES, Environment Acoustics, ENVIRONMENTAL RESOURCES MANAGEMENT, EOS AREMAS BELGIUM, EPFC, EPHEC - Ecole Pratique des Hautes Etudes Commerciales, Equal-Partners, Equation Belgium, Equations, Equilis, EQUINOXE IMMO, Equip', Equi-RH, Eram (Chaussures), ERASMUS GARDENS, Erfa Pharm, Ergatel, ERGO PARTNERS, Ergon Recruitment, Ergonomic, Eric Salmon & Partners, Ernest Van Haelen, Ernst & Young Réviseurs d'Entreprises - Bedrijfsrevisoren, ERSIN, ERWIN COLLIER, Eryv, Esbe International, ESCENT, ESCO FINANCIAL AND ENGINEERING COMPANY, ESEDRA, ESF - AGENTSCHAP VLAANDEREN, ESIA, ESMAR-PE, Espace Formation PME Infac-Infobo, ESPACE FORMATION PME INFAC-INFOBO, GDE ECOLE DES INDEP. & DES PME DE, ESPACE JACQMOTTE, ESPACE MIDI, ESPACE P., ESPACE SOCIAL TELE-SERVICE, Espace Voyages Brussels, ESPACE YITZHAK RABIN, ESPACES ENFANCE, Espe Labeling, ESPERATAX, ESSAM, ESSEGE, Essenscia, Essensys, ESSILOR BELGIUM, Essor School, ETABLISSEMENTS DECLERCQ, ETABLISSEMENTS E ABSALON, ETABLISSEMENTS FAUCOGNEY, ETABLISSEMENTS JACQUES DA COL, ETABLISSEMENTS JB ELECTEUR, ETABLISSEMENTS LICA, ETABLISSEMENTS MALICE, ETABLISSEMENTS MARIEN, ETAC ALARME SERVICE SECURITY, E-TALENT, ETAMINT, ETC Europe, ETEX, ETHAN ALLEN INTERNATIONAL, EthicalMM, Etilux, ETMOFINA, ETS TASPINAR, Ets. Antoine, ETTERBEEK 64-66, Etugest Accountancy, Eubelius, EUCOMED, Euler Hermes Belgium, Euler Hermes Belgium - Euler Hermes Europe, EULER HERMES PATRIMONIA, EULER HERMES SOUTH EXPRESS, EUMEDICA, Euralia, Eureca Benelux, Eurinvest Partners, Euro - Argus Media, EURO - CONSTRUCTIONS, EURO - GEST - CARRIER, EURO CHAPES CAROLO, Euro DB, EURO DEMO DEMOLITIONS, Euro Fides Credit Management, EURO IMMO STAR, EURO INVESTMENTS MARITIME EQUIPMENTS, Euro PME Consult, Eurobrokers Insurance Consultants, Euro-Center Bourse, EUROCHAMBRES, EUROCITIES, Euroclean, EURO-CLEAN, Euroclear, EURODEL, EURODENTAL 92, Eurodividers, EUROFER - ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'ACIER, Eurogenerics, EUROLINES, EUR-OLIVES, Eurologos Group, Euroltra, Euro-Mas, Euromill Invest, EURONET, Euroneuf, Euronext Brussels, EUROP - ASSISTANCE, EUROP INTERIM, EUROP SHOE AGENCY, EUROPA BELGIUM, EUROPABIO, EUROPARTNERS SERVICES COMPANIES, Europcar, EUROPCAT, EUROPE UNLIMITED, Europe Van de Best, European Advisory Services, European Amusement, EUROPEAN AND BELGIAN PUBLIC PROCUREMENT, EUROPEAN ASSOCIATION OF CO-OPERATIVE BANKS, European Association of Public Banks - EAPB, EUROPEAN BUILDING, SOCIETE IMMOBILIERE, EUROPEAN CANCER ORGANISATION, EUROPEAN CONSTRUCT, EUROPEAN CONSULTING COMPANY, EUROPEAN CONTROL SERVICES, EUROPEAN COUNCIL ON REFUGEES AND EXILES, European Dynamics Belgium, EUROPEAN FUND AND ASSET MANAGEMENT ASSOCIATION, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND EINDHOUT I, EUROPEAN INDUSTRIAL FUND LIEGE I, European Institute for Intervention and Research on Burn Out, EUROPEAN NICKEL INDUSTRY ASSOCIATION, European Owens Corning Fiberglas, European Road Stars Engenineering, EUROPEAN ROAD TPT TELEMATICS IMPLEMENTATION COORDINATION ORG., EUROPEAN SERVICE LOCATION, European Service Network, EUROPEAN SOCIETY FOR RADIOTHERAPY AND ONCOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF ANAESTHESIOLOGY, EUROPEAN SOCIETY OF INTENSIVE CARE MEDECINE, European Strategic Intelligence and Security Center, EUROPEAN WIND ENERGY ASSOCIATION, EUROPESE PROGRAMMA'S VOOR ONDERWIJS OPLEIDING EN SAMENWERKING, EUROPEXPRESS BELGIUM, EUROPOL, EUROPOST, Euroscanning - Ricoh, Eurosia, EUROSOFT FINANCES, Eurospeak, Eurostar, Eurostation, Eurotax, Euroveiling, EUROVENT SERVICES COMPANY, EUROVIA BELGIUM, Euthérapie Benelux, EV BRUBEL, Eve-Dreams, Evelyne Dammans, EVENTS AT HORTA, EVENTUM, Evercom, EVERE SQUARE, EVISION, EVM PRINT, EVOLUTIVE SYSTEMS, Ewbank Alexis Avocat, Ex Abrupto, EXATEC, EXCEL & CO, Excel Interim, Excelease, EXCELIS, Excellence, EXCELLENT BUSINESS SERVICES, EXECUTIVE SQUARE, EXEMPLAR, EXERTUM BELGIUM, Exhibit International, EXIL, Exit 399, Exki, EXOFI FRESH MARKET, Expansion Partners, EXPEDIENT, Experis Belgium, EXPERTEAM, EXPLOITATIE LEOPOLD, EXPLOITATIEMAATSCHAPPIJ VOOR EVENEMENTENCATERING IN BELGIE, Explor Business Projects, Exploradis, Express Medical Interim, EXPRESS SAINTE CATHERINE, Exquando, EXQUISITE, EXTENSA DEVELOPMENT, EXTRA FOOD, Eyes on Europe, Ezaura, F & C CLEANING SERVICE, F.&J. VANDER EYCKEN, F.A.C.E., F.A.M., F.C.G. - Fiabilis Consulting Group Belgium, F.L. ZEEBRUGGE, F.L.R. HOLDING, F.M., F.M.M.C.S.F F., .M.R. (FOURNITURE MATERIEL ROULANT), F.T.O. Services, F2H, F9 Languages in Brussels, FAB, Fabecom, FABRINOX, Fabriressort, Fabritius (Ets.), Fabry Sylviane, FAC SIMILITER, Façade Express, Facar Export, Facopy, FACQ, FADAN, Fadila Laanan, Fajgenblat Jean-Paul, FAMCO, FAMILIEHULP F, AMILY CONCEPT, Family House, Famous Clothes, Farcom, FARGO, Farin G. & Fils, FARMAKA, FARO. STEUNPUNT VOOR CULTUREEL ERFGOED, FARRA - BRUXELLES-CAPITALE, FARTHINGS, Fasano, Fashion & Luxury Selection, FASHION INK, Fast Forward Architects, Fastré Roger F, ataki Fulaha, FAURECIA AUTOMOTIVE BELGIUM, Faurecia Industrie, Favier Maxime, FB LOGISTICS, FBAA - Fédér. Bel. d'Exploit. Autob. Autocars, FBEV - Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules Neufs & d'Occasion, FBIC - Food & Beverage Industries Consultants, fbServices, FDF, FDI Benelux, FE.BI, FEANTSA, FEBE RHODE, FEBELCEM, Febelfin, FEBELFIN ACADEMY, Febelgra, FEBETEC - Féd belge des entr d'entretien et d'exploitation d'immeubles et d'inst, FEBIAC, FEBISP, Febrap - Fédération Bruxelloise des Ateliers Protégés, FEB-VBO, FED. BELGE BANQUES ALIMENTAIRES POUR LUTTE CONTRE FAIM DANS NOTRE, FED. DES INITIATIVES & ACTIONS SOC. S - ACTION COORDONNEE DE FORMATION, FED. HO.RE.CA. VLAANDEREN, FED. INTERNAT. POUR DVLP. SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST F, ormatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. Techniques Spéciales, G.F.I., G.L.E, G.M.T. COMMERCIAL, G.S.A.R.A., G.T. Management & Consulting, G4S AVIATION SECURITY, G4S CASH SOLUTIONS (BELGIUM), G4S EVENT SECURITY, G4S FIRE & SAFETY, G4S Secure Solutions, G4S TRAINING SERVICES, G8 Consulting - AxiomEPM, GABRI REAL ESTATE, Galactic, Galco, GALERIE HEROLD, GALERIES, GALERIES SAINT LAMBERT, Galtier Expertises, GAM CONSULT, GAMMES, GANEMEDE BELGIUM, Garage Louis, GARAGE TRULLEMANS, Garage V.Vanspringel et Fils, Garda World Europe - GW Europe Consulting, GARMIN BELUX, Garnet Consulting, Gason, GASTRO MEDICAL ASSISTANCE, Gatin Michel, GAUCHERET, Gauthier Françoise, GAUTHIER SCHEPENS, GAUTIER PARFUMEUR, GAVIMMO, GB-INNO-BM G.I.B., GBT HOLDING, GCU Bureau, GDF SUEZ CC, GDF Suez Energy International, GDF SUEZ MANAGEMENT COMPANY BELGIUM, GDW-Security, GE EUROPE, GEA HAPPEL BELGIUM, GEASSOCIEERDE NOTARISSEN GERARD INDEKEU - DIMITRI CLEENEWERCK DE, GEBRUDER PETERS INDUSTRIETECHNIK, Geeroms Hides, GELASE, Gem Aerospace, GEMEENSCH. INITIATIEF BRUSSELSE BUITENSCHOOLSE OPVANG IN NEDERLANDS, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE PIANOFABRIEK, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE VAARTKAPOEN, GEMS SERVICES, Géné-Electra, GENEESKUNDE VOOR HET VOLK MOLENBEEK, GENERAL DISTRIBUTION SERVICES, General Parking Camping, General Protection, GENERAL WAFFEL MANUFACTORY, Générale d'Assistance Industrielle, GENERALE DES RESTAURANTS, Generalfrein, Generations Recruitment, GENERICA, Genesis Consult, Geneviève N., GENFINA, GENT ZUID, Gentelec Génie Climatique, GENTILLY, Gentis, GEO, Geo Transit, GEONEX, GEORG FISCHER, GEORGIA-PACIFIC SERVICES, GEORGIE & GREG, Geosan, GEPECO, Gérard Carlo et Cie, GERARD SINABIAN ASSOCIES BELGIUM, GERIFARM, Gerkens Toma, GERMAINE & CO, Geseco Group, Gesgo, GESIBOIS, GESMALL, GESSO, Gestion & Transaction Immobilière, GESTION ET MANUTENTION DE PRODUITS A COMMERCIALISER, GESTIRIS, GET - General Engineering & Technology, Getronics Belgium, Gevers Belgium, GEVERS LEGAL, GEVERS PATENTS, GEWAL, GEZINSSPORTFEDERATIE, GEZINSVAKANTIE-FAMILIATOURS, GFI, GFI BENELUX, GH Management Consultants, Ghuys Ronald, GHX EUROPE, GIAL, GIB CORPORATE SERVICES, Gibson, Dunn & Crutcher, GIGARANT, Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting, Gillion Construct, Gillis, Giorgio Armani Retail, GIQUA, Giroflex, Gispen, GITES D'ETAPES DU CENTRE BELGE DE TOURISME DES JEUNES, GKN Service Benelux, GL EVENTS BELGIUM, GL Events Brussels, Glaude - Cabinet d'avocats, GLB EXPLOITATION, GLE INDUSTRY, GLE TELECOM, GLL ARSENAL, GLOBAAL INT., Global Design, Project & Facility Management, GLOBAL DEVELOPMENT, Global Lingua Services, Global Private Solutions, GLOBAL SECURITY, GLOBAL SERVICES, GlobalSign, Globule Bleu, Gloria International, Glorieux Jacques, GLS Belgium Distribution, GMP Belgium-Bibliofilm, GNAP, Go all - Emeis Group, Go Concept, GOBERT - IMMO, Goca, Godiva Belgium, GOED WONEN, GOEDEREN BEHEER, Goes (Les Entreprises Generales), GOFORWARD BELGIUM, GOLD CONCEPT, GOLDIE, Goldprint, Goldstar, Golf Action, Golf Château de la Tournette, GoNext, Gontcharuk and Associates, GONTIER DIFFUSION, Good Meat, GOOD MORNING, GOOD ROBINSON, GOODPLANET BELGIUM, GOOGLE BELGIUM, GOPA COM., GORDON D STAPLE, Gorreux (Ets.), Gostart, Gouvernement de la Communauté Française, Gouvernement Wallon, GOVS - General Office Visas and Services, Grains Noirs, GRAMME, Grand Hotel Montgomery, GRAND HOTEL OF BRUSSELS, GRAND PLACE VALUE ADDED, GRANDES MAREES, GRANDES TEINTURERIES ASSOCIEES, GRANDIS, GRANI-PIERRE, Grant Thornton Experts Comptables & Conseils Fiscaux, Graph'in Beauty, Graphoprint Services, GRAYLING, Great Food, GRECEMAX, GREEN CLEAN, Green Power 2020, GREEN SQUARE, GREEN TIME, Greenflex Benelux, GREENLEASE ONE, GREENLEASE TWO, GREENPEACE BELGIUM, GREENPEACE EUROPEAN UNIT, GREENWORKS, GREGOIR, GRENZ ECHO, GRETA MARTA, Grey Group, GREZ INVEST, Grid Brussels, GRINGO, GRIP, GRIS MAT PEINTURE ET DECORATION, Grison Pascal - Grison Consultant, Groen, GROEN BRUGGE HOTEL, GROEP INTRO, GRONDBANK, Grontmij Belgium (Bruxelles), GRONTMIJ BELGIUM HOLDING, GROSFILLEX, Group 4 Courier, GROUP CLEANING & SERVICES, Group De Cloedt, Group S - Secrétariat Social, Group Van Damme, Groupe Axa Belgium, GROUPE BRUXELLES LAMBERT - GROEP BRUSSEL LAMBERT, Groupe Choux de Bruxelles, GROUPE D'ANIMATION ET FORMATION FEMMES IMMIGREES, GROUPE GH, GROUPE ICHEC-ISC SAINT-LOUIS-ISFSC, GROUPE JOSI, Groupe Larcier, GROUPE MEDICIS, Groupe One, Groupe Open Belgium, GROUPE SANTE JOSAPHAT, Groupe Securex, Groupe SRIB , GROUPE VLAN, GROUPE ZANNIER BELGIUM, Groupement Belge des Franchisés Quick, GROUPEMENT D'ENTRAIDE SOCIALE LA FAMILLE, GroupM Belgium, GROUPON, GROUPON TRAVEL, GRPO, GRUUTHUYSE CASTELLUM, Gryspeerdt Renaud, GS1 BELGIUM & LUXEMBOURG, GS3 Architectes Associés, GSK - GlaxoSmithKline Vaccines, GSL HOLDING BELGIUM, GSM HOLDING, GT & CO, GT TRANS, GTT Transport, GUCCI BELGIUM, GUDRUN XPERT, GUERBET, Guerlain Benelux, GUESS BELGIUM, GUIDES CATHOLIQUES DE BELGIQUE, GUIDOFRUIT, Guille Jean-François, GUIMARD FINANCE, Gundes Serkis, GUNES, GUT-T, GUY CAEYMAEX & OLIVIER PALSTERMAN - NOTAIRES ASS. - GEASS. 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Dupont, S²MEDIA, SSE, Saint-Gobain Be TERS PEOPLE SOLUTIONS - ROBER Robinett bassy Hot Lec Saint-Gobain Benelux, Saint-Guidon, SAINT-LAMBERT PROMOTION, Saint-Omer Développement, Sales Consult, Sales Talents, SALVA - CARRO, SAMARKAND PROPERTIES, SAMENLEVEN - CONVIVENCE, TON ET ASSOCIES - SARTON EN VENNOTEN, Satic, Sauvage Décor, Savviva Lifestyle Management, SAVVYTAS, SAYIN'S, SAYLAM, SBA, SCA Architectes Associés, Scabal, SCANIA BELGIUM, LD, SCK.CEN Centre d'Etud SCK.CEN Centre d'Etude de l'Energie Nucléaire, Scope Invest, SCOUTS ET GUIDES PLURALISTES DE BELGIQUE, SCREEN SERVICES, SDT International, SEA INVEST, Seaderm International, Sealease, SEAMAR, Alert Services, , , BELGIUM, SER Y SERVICES BELGIUM, AS SERVICES EUROPE, SECURITAS TRANSPORT AVIATION SERVICES, SECURITE AUTOMOBILE-SCHOUWINGS- CENTRUM VOOR AUTO'S, SEDENA FINANCIAL SERVICES, Seeck Nicole, Seed SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT DE BRUXELLES, SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT DE LA PERSONNE HANDICAPEE MENTALE, SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT SOC. AUX LOCATAIRES SOC. - SERVICE SOCIAL DE LA COMMISSION COMMUNAUTAIRE FRANCAISE, SERVICE SOCIAL DE SOLIDARITE SOCIALISTE, SERVICE SOCIAL JUIF (AIDE AUX ISRAELITES, VICTIMES DE LA GUERRE), SERVICES BELGIUM, Shackleton Management (Sha-M), SHAKE HANDS, Shania, Shanks Brussels - Brabant, SHAREPART, Sharp Electronics Belgium, SHAWANDA, SHECCO, SHEHERAZADE DEVELOPPEMENT S, HELL BELGIUM PENSION FUND, Sheraton Brussels Hotel CORP BENELUX, SIMEON, SIMIN, Simmons & Simmons, Simon Cohn Consulting, SIMONE PERELE BENELUX, Simonis 2.42, Simonis Entreprises, Simont Braun, SIMPLY HELPING, SINACO, SINCLAIR BAY, SINT LUTGARDISINSTITUUT, SINT-GILLES HAARD, SINT-GOEDELE m tPhoto - Extra Film, SMB Pharma, SMCP BELGIQUE, SMETS CONCEPT STORE BRUSSELS, SMIDA, SN AIRHOLDING, SNCB LOGISTICS, SNCB-NMBS, SNC-Lavalin, SNC-Lavalin Pharma, TION BETTERAVIERE-RT- BIETENPLANTERSVENN. TS PARTICIPATIE, Socachim, Socar Shipping Agency, SOCIAAL ENGAGEMENT, SOCIAAL NIVELLERINGSFONDS BELGACOM, SOCIAAL VERVOER ayys en Développement Société Belge TIVE DE LOCATAIRES GERMINAL, SOCIETE COOPERATIVE INTERCOMMUNALE DE CREMATION, SOCIETE D'APPLICATION ET DE VALORISATION ENERGETIQUES, SOCIETE D'APPLICATIONS ET EUTER, Société des OCIETE HOTELIERE ET IMMOBILIERE BR SOCIETE IMMOBILI SODRIP SOEURS CHARITE JESUS & MARIE PROVINCE BE Société des Centres Commerciaux de Belgique - SCCB, SOCIETE DES MISSIONNAIRES D'AFRIQUE EN EUROPE, SOCIETE D'ETUDES ET DE COORDINATION DU BATIMENT, SOCIETE D'ETUDES ET DE AN BORM, Société Intercommunale Pour La Diffusion de la Television - Brutélé, SOCIETE INTERNATIONALE DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES, SOCIETE MEDICALE GK, Société SOEURS DE LA RETRAITE, SOFALP, Sofiex, Sofina, SOFINIM, SOFONA, Softkinetic, SOFTKINETIC INTERNATIONAL, SOFTWARE A.G. BELGIUM, SOGEI, SOGEREST, SOGESPA, SOGESTIMMO, SOLNETTE, SOLSOC - FCD, SOLTECH, Soltis, SOLUDOC, Soluka, Solutia Europe, Solvakem Recycling - Solfin, SOLVAL PATRIMONIA, Solvay, Solvay Chemicals International, SOLVAY CHIMIE, Solvay cicc, SOLVAY EXECUTIVE EDUCATION, SOLVAY NAFTA DEVELOPMENT AND tware, SOPRA BELUX, Sopralex & Vosmarques, SORAYA, SOREBEL, SOS CLEAN SERVICE, SOS JEUNES - QUARTIER LIBRE, SOS VILLAGE D'ENFANTS BELGIQUE - SOS KINDERDORP BELGIE, SOS VILLAGES ENFANTS BELGIQUE POUR MONDE SOS KINDERDORP BELGIE SPF Mobilité et Transports - FOD Mobiliteit en Vervoer, SPI PARC SENY, SPIE BELGIUM, SPIELOTHEK BELGIE, Spike Communications, SPIRIFER, Spirit of Change, SPLASH, S-PLUS, SPORT FLASH, SPORTOPOLIS BILZEN, SPORTS PUBLICATIONS, Spullenhulp - Les Petits Riens, AND SERVICES COMPANY, STARWOOD EAME SERVICES COMPANY, STATER BELGIUM, STATOIL ENERGY BELGIUM, STATUAIRES, STEDELIJKE ONTWIKKELINGSMAAT- SCHAPPIJ BRUGGE EN BRUSSELS GEWEST, STEENACKER EN CO, STEENSTAETE, Steenwerckx Print, Assoc., STIB - Mr De Meeus , Stibbe, STICHTING FERN, Stiévenard Thierry, Stile di Vita, Stillemans J. (Ets.), STIMAC, Stocker Industrie, STONE INVEST, Stop Immo, Strabag Belgium, STRATEC, STRATEGIC MANAGEMENT ASSOCIATES, Stratego Finance, Stratemedic, Sumitomo Benelux, Summit Marketing Services, SumProject, Sumy, SUNNY TIMES, SUNWORKS BRUSSEL, SUPERGROUP BELGIUM, SUSA-BRUXELLES, SUSHI BELGIUM, SUSHI FACTORY, SUSHI SABLON, SUSHI UCCLE, SVEA LANDS, Swaplight, Swarovski Belgium, Swatch Group vices Belgium, T.DIFFUSION, T.E.M. - Technilift, T.Francken , T.H.F., T.M.T. PARTNER, T.P.F. - ENGINEERING, T.P.F. ECONOLER, Tackoen Catherine, TADA, TADAL, TAG BELGIUM, Tag Tag City T, akeda Belgium, Takeda Christiaens, Takeeateasy.be, TALENCE, TALENT IN TUNE, Talentus, IT TD Immo Invest, TDS Office Design, TEAM, TEAM CONSTRUCT T, eam Power, TECHNA CONSULT, Technical & Data Consulting, Technical Maintenance Service, TECHNIQUE ET ASSURANCES, TECHNODEAL-GROUP, TECHNOPOLIS CONSULTING GROUP BELGIUM, ON, Temco Services, Tempo Team, Tempora, Tempo-Team Group Belgium, Tempo-Team Professionnals, TEN PRINS, Tenneco Automotive Europe Coordination Center, TENNESSEE, TENNIS VLAANDEREN, Tensen et Huon, TEQUILA AGENCY, TER HOF, TERADATA BELGIUM, SPECIALTY OPERA THAICO, tion Egg Exploita ALL STREET JOURNAL EUROPE a, -Impa tional, THE BANK OF NEW YORK MELLON PENSION FUND, The Belgian Economic Journal, The Berlitz Schools of Languages of Benelux, THE BOSTON CONSULTING GROUP, THE BRITISH COUNCIL, THE CONFERENCE BOARD, INC, The Core Concept/Amina Langedijk, The ALL STREET JOURNAL EUROPE, THE WALT DISNEY COMPANY (BENELUX), Théatre de la Monnaie - De Munt, THEATRE DE POCHE, THEATRE LES TANNEURS, Théâtre National de la Communauté Française, THEATRE ROYAL DES GALERIES, THEATRE ROYAL DU PARC , THEATRE VARIA, Thelis, Theo -Impact, TIMTECH, TISHMAN SPEYER MARNIX I, TITANIUM, Titeux Patrick, Title Media, TITRES - SERVICES BRUXELLES-EST, TITRES-SERVICES HEDWIGE, TITRES-SERVICES LESZCZYNSKI, TM Consulting, TM TITRES-SERVICES, TMF ACCOUNTING SERVICES, TMF Belgium, op TMS - Temco Management Ser oplexis - Patricia Mignone, Toprima, TORQUE B.V., Tösed - Turk Özel Sektor Denergi - Turkish Business Association - Brussels, Toshiba TEC Europe Retail Information Systems, TOT UW DIENST T, otal Belgium, TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES, Total Petrochemicals ENELUX, US UR V T SNICK & FILS, TRANSTEC, Transurb, rox Be BIK, Archite R BELGIUM SERVICES, tiona SAINT-LOUIS - BR Busin UNILEVER BELGIE, UNILEVER BELGIUM SERVICES, DES FEMMES, UNIVERSITE SAINT van Deuren Lambert, VAN DIJK VEILINGZAAL GALERIE MODERNE, International (Vilvoorde), Vinespa, CENTRUM VOOR VORMING EN VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR EN ACTIE, VORMINGSCENTR VYGON, W.L.M.C., W.O. BELGIUM, USSELS, Toyota Motor Europe, TP VISION BELGIUM, TPF, TRAC, Trace !, TRACE BRUSSEL, TRACKSYS, Tractebel Engineering, Tradas, Trade & Training, Trading in Commodities, TRAFIROAD, TRAINING SOLUTIONS, TRAITEUR DUCHATEAU, TRAITEUR LORIERS, Traiteur Van TRANSPORT & GARAGE BAS, TRANSPORT DESTRIJKER SCHMIT, TRANSPORT KARACA, TRANSPORT SERVICE DEMETS, TRANSPORT SHALOM, TRANSPORT VANDERVLIES, TRANSPORTS DANDOY T, ransports Denis-Buxant, TRANSPORTS MICHOT, TRANSPORTS P. VAN rox Belgium, Truvo, TT EURO BELGIUM, TT OF COURSE, Tubelite, TUINEN VAN HERINNERING - LES JARDINS DE LA MEMOIRE, Tunisair - Société Tunisienne de l'Air, TURBEL, TV Brussel, Twice Entertainment, TWIZZ RADIO, TYROLIT, U.E.A.P.M.E., Ubema - Union Belge du Architects & Associates, UNDA, Groupe Boiron, UNE MAISON DE PLUS, UNI - FIX (BELGIUM), UNI FOOD, Unibra, Unica, UNICEF Belgique - België, Unifert Group, Unify Communications, UNIJOLLY - RESTAURATION DE QUALITE, UNILEVER BELGIUM - UNILEVER BELGIQUE - tional, United Business Institutes IIBM, United Import Belgium, United Networks, Unity Consulting, Univar Belgium, Universal, UNIVERSAL EXPORT CORPORATION, Universal Express Brucargo, UNIVERSAL PNEUS, Universal Press Agency, UNIVERSALIS PARK, UNIVERSITE Business, URSIUS, Userfull, USG HR Forces, USG Legal Professionnal, USINES JEAN WARNIMONT, USP CONSTRUCTION, USTEL, UTERQUE BELGIE - UTERQUE BELGIQUE, UYTTENDAELE, GERARD, KENNES ET ASSOCIES, V.D.D. 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Radio- & Televisieomroep, VRT Radio 2 Oost-Vlaanderen, VRY HUYS - VRY ERVE, VSF-DZG - BELGIUM, VUB Elsene, VUB Jette, VVL/BBDO, VXL BIJOUX, Max Saey, Business Relations Advisor: msa@beci.be – 02 563 68 53 – 0471 06 28 89 GIUM, abco Europe, adjo Mika, ajctex, arwick Barsey Hôtel terleau Grterleau Group, WATERLOO RESTAURATION, WATERMAEL-BOITSFORT EN PLEIN AIR - WATERMAEL-BOSVOORDE IN OPENLUCHT, Waters, WATERSTONE'S BOOKSELLERS BELGIUM, WATRIMMO, WATSON & CRICK HILL, Wauters, WAVRE 1608, WAX - ZONE, WBM - World Bureau of Marketing, WDR GERMAN BROADCASTING CENTRE BRUSSELS, Wedenig Nicolas, Weekend Knack Magazine, WEGENIS- EN RIOLERINGSWERKEN DE DENDER, WEISHAUPT, Wellington Optique, Wemsy, WEP, WERELDSOLIDARITEIT - SOLIDARITE MONDIALE, WERMENBOL ET PARTNERS, WERY, WESPARC - WESPARK, Westinser - West International Services, Wezel Nicolas, WHAT'S UP ON LINE, WHITE PARK, Whyte Corporate Affairs, Wibee, Wide-the Value Factory, Widnell Europe, WIELERBOND VLAANDEREN, WIELS CENTRUM VOOR HEDENDAAGSE KUNSTEN - CENTRE D'ART COMTEMPORAIN, WIFIXIT, WIJKGEZONDHEIDSCENTRUM MEDIKUREGEM, WIJNEGEM ONTWIKKELINGSMAATSCHAPPIJ, WILD, WILENPROM, WILFRIED MARTENS CENTRE FOR EUROPEAN STUDIES, Wilhelm & Co, WILLEBROEK LOGISTICS PLATFORM, Williams, WILLIAMS PRODUCTION, Will-Pharma, WILMARC INVEST, Wilo, WILST, Winckelmans Ariane - Crescengo, WINDEKIND, WINDNET CLEAN, WINDOW'S DAY, WINDSOR CONCEPT, WINLINE, Wise Management, WIT-GELE KRUIS VAN BRUSSEL - CROIX JAUNE ET BLANCHE DE BRUXELLES, WizYou, WNC, WOLF ZONDERVAN, WOLU SOCIAL, WOLU-SERVICES, WOLU-SPORT, WOLUWE CORNER PROPERTY, WOLUWE VIADUCT, WOLUWEMARKET, WOLUWE-PSYCHO-SOCIAL, WOLVENDAEL, Wonder & Wonder, Wondergarden, WOOD SIDE RESIDENCE, WOON- EN ZORGCENTRUM SINT-JOZEF, World Natural Care (WNC), WORLD PARTNERS, WORLD STEEL ASSOCIATION, World Telecom Labs, World Trade Centre Winnipeg, WORLD WIDE FUND FOR NATURE - BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE, WorldBridge Partners, WPS BELGIUM, WSI IB Booster (Internet Business Booster), WWF EUROPEAN POLICY PROGRAMME, WWF VLAANDEREN, www.archi-tect.be, XEPOS, XERIUS ONDERNEMINGSLOKET, XIX-INVEST, XL SERVICES, XPEDYS, X-perience Tice, XPERTHIS, XPERTHIS GROUP, Xstrata Nickel Marketing, XVL PROJECT, Xylos, Xylowatt, YAMAYU SANTATSU Y, angara Kiditsho Mireille, Yara Belgium, YDCO, YELLOW MODELS AGENCY, Yes Consulting Group, Yes Sir! Actions that Pay Off, YFAC, www.beci.be O, T CHO - SOCIAAL CENTR UESTION - SANTE, QUIRAL BE Belgium, PSYC PSYCHO - SOCIAAL CENTR TRISCH CE nel - Chamber Music for Europe, QU Group Belgium, Randstad Household Ser RECYCLA R Ser ged Ser RAOUL BROTCORNE, RAPID-TOR RECYCLAR AR REFORM - R AK PROD, Novus Eu OE oastin OEUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANTEUVRES SOCIALES DE LA MUTUALITE LIBERALE DU BRABANT O oasting, Omnicom M New Horizon, New Hotel Charlemagne, NEW IMMO-SCHUMAN, NEW LARGO, NEW LOOK BELGIUM, NEW MARKET BELGIUM, New Saint Aulaye, NEW SOBELWOOD, NEW STANDING HOMES, TNERS DISTRIBUTION, Noicha, NOIR D'IVOIRE, Nolf Raymond, Nordic, NORMAN BROADBENT, NORTHERN DIABOLO, NORTHSHORE PARTICIPATION, NOS ENERGIES, NOS ENFANTS, NOSTALGIE, Novus Europe, NOZON, NRJ Belgique, Nsalanga Mwamba - C2P-Procurement, N-Side, NTS BELGIUM, NUMBER ONE, Numeca International, NUXE BELGIUM, NWAVE DIGITAL, O Sérieux, O V S G, Office Furniture Supplies, OFFICE LEOPOLD III, OFFICE PARK DE MONT-SAINT-GUIBERT D, OFFICE PARK DE MONT-SAINT-GUIBERTC, OG, Ogilvy Group Belgium, OGONE, OIKOCREDIT-BE, Omnicom Media Group, Omnivat Consulting, OMYA, ONA ENTREPRISE, Oncall Europa Language Services, ONDERNEMING DAELMAN LOUIS, ONDERNEMING VAN WETTER, ONDERWIJSINRICHTINGEN L undomedia - Media Groep, MUNTPUNT, Murapack, MUSA, MUSEE JUIF DE BELGIQUE - JOODS MUSEUM VAN BELGIE, MUSEUMFOOD, Musiad, MUSIC AND ROSES, Music Hall Foundation, TIONAL D'ENTRAIDE, TIONAAL INSTIT VERZAMELING - NATIONAL INSTIT Alterna New Game - Change Ne CO, NOBEL, NOBLE PTNER UM HOUT -- CENTRE DE FORMA OPNS - Open Products - Networks & Software, Optil, OPTIMAL AXON TS, OPTIMAL SERVICES, OPTIMOBIL BRUSSELS, Optimol Tribotechnik, Optimor HRM Consultants, Optiwatt, Opus, ORANGE BUSINESS BELGIUM, Orange Clignotant, Outsource Marketing PERNOD RICARD BELGIUM, teau Belgique, WILLY, PETITE ENFANCE REGINA PACIS, PETROLTECH, PETRUS, Peugeot Belgique Luxembourg, PEUGEOT DISTRIBUTION SERVICE - PEUGEOT DISTRIBUTIE SERVICE, PEYMEY DIFFUSION, t & Beer E BERGE & ASSOCIES (BELGIQUE), PIERRE D'ANGLE, Pierre Degand, Pierre Fabre Benelux, PIERRE FABRE SANTE BENELUX, PIERRE MARCOLINI BELGIUM, Pierre Marcolini Group, PIERRE VAN Plastoriia, PLU PLUMKA, Plus!, PME-CONSEILS, PMV - Departement Cultuur, Jeugd, Sport en Media, POELAERT INVEST, Poeran Ewald, POINT CULTURE, POINTS PLUS PUNTEN, POISSONNERIE NOORDZEE, TEUR DE LA SAINTE FAMILLE A WATERMAEL, POUVOIR ORGANISATEUR DES ECOLES ST - VINCENT - DE - PAUL, NOTRE - DAME, POWER INSTALLATION, PP Com, PPG Coatings, PPP SCHULEN ACTIVE DRIVING SCHOOL, Pro Domestica, Pro Unity, Pro Velo, Probam, PROBEL CAPITAL MANAGEMENT, Probel Trade - Quick (rue Neuve), Proboss, PROCIREP BELUX, PROCUREUR, PRODAMTEX, TI BETON, Promocado, PROMOKID'S, PROMOPART, Promosalons Belgique-Luxembourg, PROMOTEX INTERNATIONAL, PROMOTION DE LA FORMATION EN ALTERNANCE, Promotions des TRISCH CENTRUM, Publicis, Publicité Néon, PUBLIGAZ - PUBLIGAS, PUBLIMAIL, Publi-Market, PUBLIPART, PUBLI-T, PUBSTONE, PUBSTONE GROUP, PUERI HOLDING, Pugh & Co International, Puig QUIRAL BELGIQUE, R. van den Berg (Ets.), R.I.B. - Research in Brussels, R.I.P.I. - Représentation Internationale de Produits Industriels, R.K.L. Toitures, R.N.A., R.P.M. INVEST, RABAKO, RAC 1, RACB RAPID-TORC, r'Art Gallery - Store & Gallery, RASEC BL, Rauwers Controle, RAVELINGEN, RAVEN CONSULTING, Ravensburger BUIV, RAY II, RAYFRAN, RAYURE, RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS, REFORM - RECHERCHE ET FORMATION SOCIO-CULTURELLES, REGENTINVEST, REGIE COMMUNALE AUTONOME DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, REGIONAAL INTEGRATIECENTRUM FOYER BRUSSEL, REPLA Belgique, COORDINATION ENFANCE, RESEAU DES SERVICES D'INSERTION ET D'INTEGRATION ,MISSIONS ACTIONS, Réservoir A Architectes, Résidence 200, RESIDENCE 3, RESIDENCE ARCADE, RESIDENCE LOTHAIRE, Résidence Madou, RESIDENCE MELOPEE, Résidence Michèle, Résidence Neerveld, RESIDENCE NEW REYERS, RESIDENCE PARC DES PRINCES, Residentia Park, RESIDENTIE USSELS EU, RGCOM, RGF - R.G. Finances, RGIS Inventory & Retail Solutions Worldwide, RHEASTONE, RHI - Robert Half, RIA ENVIA FINANCIAL SERVICES BELGIUM, Ricoh Belgium, RIG EQUIPMENT Robinetterie R.V.B. 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Mobility & Logistics: be smart, keep informed! Op het terrein zal de smart city radicaal de manier veranderen waarop uw werknemers zich verplaatsen en goederen worden geleverd. Welke zijn de opkomende evoluties op het vlak van mobiliteit, personeelsbeheer, goederentransport enz.? In welke mate is nu onderneming hierbij betrokken en hoe reageert u best? Hoe dan ook, uw dagelijks beleid zal hiervan de invloed ondergaan. Wees smart, blijf op de hoogte. Echt gebeurd Hoe vermijdt u een proces? 11.01 Smart Mobility De impact op de samenleving, de nieuwe trends in mobiliteit en de New Ways Of Working 13.01 Smart Logistics De nieuwe diensten, business models en innovatie in stedelijke leveringen Info: Vincent Campeol – vc@beci.be – 02 563 68 59 http://www.beci.be/nl/activiteiten/vormingen_en_seminaries/ le blijkt succesvol. De onderneming groeide van 70 naar 150 werknemers in een jaar tijd en ontwikkelt zich momenteel in Londen, Madrid, Parijs en andere steden. In België wordt er aan Antwerpen en Gent gedacht. De heer P huurt een loods aan de heer J voor 3.000 € per maand. Hij heeft meerdere investeringen in het pand gedaan om het aan te passen aan de activiteiten van de huurder. In ruil hiervoor heeft de huurder er zich toe verbonden 200.000 € in 12 maanden tijd aan de eigenaar te betalen. De huurder stelt echter een aantal serieuze problemen vast, waardoor hij en zijn medewerkers niet meer behoorlijk kunnen werken. Hij vraagt ons om advies. De eigenaar blijkt ook lid van BECI te zijn. Hij geeft ons zijn versie: de ondernemer die de werkzaamheden heeft uitgevoerd, is spoorloos. Hij onderhandelt echter met een andere ondernemer. Hij vertelt verder dat de huurder de huurprijs niet meer betaalt en dat de eerste schijven van de 200.000 € nooit werden overgeschreven. Rekening houdend met de complexiteit van dit dossier en het belang dat beide partijen hechten aan een verderzetting van het huurcontract, stellen wij een bemiddeling voor. In twee halve dagen bereiken de partijen een overeenkomst.1 De bemiddeling is een snel, vrijwillig en goedkoper proces dan een gerechtelijke procedure. Ze doet een beroep op een neutrale en onpartijdige derde die de partijen tracht te verzoenen. Deze derde partij is de bemiddelaar. Hij is noch arbiter, noch rechter en neemt geen beslissing. Zijn taak bestaat erin de dialoog tussen de partijen opnieuw aan te knopen zodat ze samen een oplossing vinden. De bemiddeling handhaaft op die manier de handelsbetrekkingen tussen de partners. In tegenstelling tot een gerechtelijke procedure, hebben we hier te maken met een vertrouwelijk proces: geen enkel document dat wordt uitgewisseld, zal later nog mogen worden gebruikt als de bemiddeling niet succesvol moest blijken. Het is bovendien een vrijwillig proces: beide partijen moeten met de bemiddeling instemmen en kunnen zich op om het even welk ogenblik terugtrekken. Laten we hier vermelden dat een bemiddelingsclausule in contracten kan worden toegevoegd. Hiermee verbinden de partijen er zich toe in geval van een geschil een beroep te doen op bemiddeling, met de mogelijkheid om dit initiatief te allen tijde stop te zetten. Goed om weten: Adrien Roose (Take Eat Easy) Het digitale verschil Samenwerken, besparen, innoveren, integreren, vereenvoudigen … Het zijn slechts enkele aspecten tussen vele andere van wat de steden in de toekomst efficiënter zal maken. Er staan ons talrijke uitdagingen te wachten maar de verscheidenheid aan actiemiddelen is even groot. Wat die allemaal in gemeen zullen hebben? Een veelvuldig gebruik van digitale technologieën, waarmee de intelligente steden zich duidelijk zullen onderscheiden. We zijn goed op weg naar de toekomst! ● 48 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Laila Nejar, juridisch adviseur bij BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58 1 Bemiddeling leidt tot een overeenkomst in 75% van de gevallen: http://www.justice-en-ligne.be/article487.html. Bemiddeling heeft niets te maken met occulte praktijken voor enkele ingewijden. Integendeel: het proces wordt bepaald in het Gerechtelijk Wetboek en het volgt een duidelijk afgebakende methodologie. Hoe langer hoe meer rechters staan hiervoor open en stellen zelf aan de partijen voor om een bemiddeling te proberen. In tegenstelling tot de klassieke gerechtelijke procedure, waar de partijen geen zeg meer hebben in het conflict en waar de uitkomst onzeker blijft, legt de bemiddeling de oplossing in eigen handen en geeft ze de partijen een actieve rol. Business Mediation Summit, op 28.01 aan de Solvay Brussels School. www.businessmediationsummit.eu DYNAMIEK Diversiteit in de onderneming: “Wat telt, is uitmunten!” Een miskend voordeel in ondernemingen? Diversiteit! Precies dit komt aan bod in het eerste Witboek dat BECI uitbrengt over dit onderwerp. En hoe werkt dat dan concreet? Een overzicht met Hinde Boulbayem, Mobility Manager bij Sumy, waar diversiteit eerder een state of mind is dan een specifieke actie. Adrien Dewez Brussel Metropool: Diversiteit bij Sumy, wat moeten we ons daarbij voorstellen? Hinde Boulbayem: Vandaag telt ons team twaalf personen, zes vrouwen en zes mannen tussen 21 en 64 jaar oud. Als ik terugblik op al het personeel dat we sinds onze oprichting, drie jaar geleden, hebben aangeworven, dan tel ik een twintigtal nationaliteiten: België, Marokko, Paraguay, Ivoorkust, Guinea, Tunesië, Macedonië, enz. Er zijn mensen die hier opgegroeid zijn; een ander is een oorlogsmigrant in professionele inschakeling… Deze pluraliteit is ook te zien bij de godsdiensten, met orthodoxen, moslims, atheïsten en zelfs een boeddhist! Is dit een bewust beleid? Het is er vanzelf gekomen: ik ben in Brussel geboren, in Waterloo opgegroeid en naar school geweest in een school die honderd nationaliteiten telde. In mijn gemeente, in de metro, op de universiteit, heb ik altijd deze mengeling van nationaliteiten door elkaar gekend, zonder vooroordelen. De Brusselse leefomgeving dringt dit een beetje op. Ik denk dat de jonge Brusselse ondernemingen naar het voorbeeld van de grote Amerikaanse bedrijven, diversiteit zullen kennen. Dit zal hen een groot voordeel bieden. Het is trouwens niet moeilijk om diversiteit in praktijk te brengen. Een voorbeeld? We hebben twee vrouwelijke gesluierde stagiairs aangenomen die wensten te bidden. We hebben hen een kleine plaats met een bidtapijt aangeboden, waar ze heel discreet zijn gebleven en dat heeft hen gerelaxt zoals een yogasessie. We vermelden dit beleid in onze jobaanbiedingen: geen leeftijdsbeperking voor de werknemers; we zeggen duidelijk dat we naar diversiteit streven en dat we gemotiveerde mensen zoeken om met ons samen te werken. Biedt diversiteit voordelen? Of duiken er juist obstakels op bij de toepassing ervan? Neen, geen enkel. Of toch, ja, één enkele keer. Van drie kandidaat-stagiaires was de meest competente gesluierd. Dit vormde een probleem voor haar rechtstreekse collega die weigerde om met haar te werken. Dan ben ik tussengekomen: bij ons wordt iedereen aanvaard; er is geen limiet. Travestieten, transgenders, iedereen is hier welkom! Wat hier telt, is uitmunten, het zijn de vaardigheden en de motivatie die doorwegen. Uiteindelijk hebben ze toch samengewerkt en is alles goed verlopen. Ik ben ervan overtuigd dat uitmunten helpt om alle grenzen, verschillen en godsdiensten te overschrijden. Wat de voordelen betreft: ik heb nog niet direct een voordeel gezien wat betreft de contracten, maar in het dagelijkse teamleven zijn ze heel reëel aanwezig. We organiseren regelmatig etentjes en iedereen die dit wil, Hinde Boulbayem (Sumy) mag een specialiteit van zijn land meebrengen. We creëren plaatsen om van gedachten te wisselen en iets te weten te komen over de culturele zeden en gewoonten, zoals huwelijken, gastronomie, landschappen van al deze landen. We leren elke dag bij van de anderen en dat verbreedt onze horizonten en onze culturen. ● Kapitaliseer op uw human resources! De omzet die even snel stijgt als de diversiteit in uw onderneming, klinkt dit niet nogal utopisch? Wel nee, studies bewijzen dit fenomeen (cf. ons Witboek over diversiteit)1 . De cel Diversiteit van BECI biedt ter zake ‘à la carte’ diensten: diagnose, begeleiding, advies, opleidingen op maat of in groepsverband. Onze volgende opleidingen: 04.02 De plaats van een eredienst in de onderneming: de gulden middenweg tussen redelijke schikkingen en de belangen van uw onderneming 08.03 Gender at work: hoe geeft u de omzet een nieuwe dynamiek door een betere integratie van vrouwen in het management? 04.04 Verlenging van de carrière: een last of een kans? Ontdek de diagnosetools voor het beheer van de leeftijden in uw onderneming: efficiënte springplanken naar hogere prestaties in uw HR beleid! Info: Bouchra El Mkhoust bem@beci.be – 02/643.78.20 1 Op aanvraag verkrijgbaar bij de cel Diversiteit BECI - Brussel metropool - januari 2016 49 R.T.
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DYNAMIEK STARTER Eatmosphere: lekker eten voor iedereen! Eatmosphere ging van start tijdens de Creativity Call for Brussels - Urban Food 2015, met de bedoeling het grote publiek gevoelig te maken voor de verspilling van voedsel en de moeilijkheden die 15% van de Belgen ervaart om zich fatsoenlijk te voeden. Dit alles gebeurt via originele projecten. Guy Van den Noortgate I n tegenstelling tot wat vaak wordt beweerd, is de voedselproductie in de wereld voldoende om de ganse bevolking te voeden. In sommige arme landen veroorzaken natuurrampen (o.a. droogte) regelmatig voedselschaarste, maar in onze landen is dit niet het geval. Bij ons sterft niemand van honger, maar “15% van de Belgen leeft onder de armoedegrens en heeft het moeilijk om zich correct te voeden”, betreurt Steven Desair, de oprichter van Eatmosphere. “‘Correct’ betekent met verse fruit en groenten, onder andere. En ondertussen wordt veel voedsel verspild bij elke schakel van de bevoorradingsketen, van de producent tot en met de consument. Bij de landbouwer al kan een deel van de productie niet worden geoogst. Een ander deel gaat verloren tijdens de verwerking. Er is opnieuw verlies in de winkels en supermarkten, met onverkochte producten. En ten slotte bij de consument gaat een deel verloren. In de ontwikkelde landen wordt ten opzichte van de behoeften veel te veel voedsel geproduceerd.” Aan de hand van deze vaststelling besliste Steven Desair te reageren. Na een marketingfunctie in de privésector lanceerde hij midden verleden jaar zijn eigen initiatief via een deelname aan de Brussels Creativity Call - Urban Food 2025. Hij verdedigde er zijn idee, dat ondertussen de benaming Eatmosphere meekreeg: hulp verlenen aan mensen met bevoorradingsproblemen, onder de vorm van voedsel dat wordt teruggewonnen in de bevoorradingsketen. Tegelijk wordt het grote publiek gesensibiliseerd voor voedselverspilling en de impact van armoede op een gezonde voeding. In de praktijk wint de in de zomer 2015 opgerichte Eatmosphere voedingswaren terug bij de producenten (landbouwers) en in winkels en supermarkten die het initiatief ondersteunen. Deze overschotten worden nadien aan sociale hulpstructuren verdeeld, zoals de vzw Atelier Groot Eiland in Molenbeek, waar een sociaal restaurant een collectieve cateringservice aanbiedt. Een deel wordt gebruikt voor de organisatie van evenementen bedoeld om de consumenten te informeren en te sensibiliseren. Eatmosphere kiest voor een duurzame aanpak, die ook in de voedingssector geleidelijk zijn intrede doet. Het mooiste voorbeeld hiervan is de slow food. Het concept van Steven Desair geeft spontaan de voorkeur aan korte verdeelcircuits. Naast andere projecten geeft Eatmosphere momenteel gestalte aan een partnerschap met het Brusselse restaurant AUB-SVP, waar de menu’s vanaf volgende lente met gerecupereerde producten zullen worden voorbereid. Andere partners zijn bijvoorbeeld het Brussels Beer Project, dat bier brouwt aan de hand van gerecycled brood, en NorthSea Chefs, die onbekende of onderschatte vissoorten 50 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Steven Desair (links), naast Guy Moreau van Atelier Groot Eiland. promoot. De kaart voorziet drie opties: een vismenu, een vleesmenu en een vegetarisch menu. Op middellange termijn plant Eatmosphere bovendien de opening van een restaurant waar vegetarische hamburgers zullen worden geserveerd. Steven Desair is momenteel op zoek naar een vestigingsplaats, liefst in centrum Brussel, waar hij woont. “Het concept bestaat uit een gamma vegetarische hamburgers die echt smaak hebben en de klant verrassen. Te vaak wordt de vegetarische keuken als flauw en smaakloos beschouwd, maar dit is niet zo. De prijs van de beste hamburger ter wereld werd trouwens in november in New York uitgereikt aan een vegetarische hamburger.” Vandaag biedt Eatmosphere vegetarische hamburgers via een food-truck tijdens privé of bedrijfsfeesten. Het is een eerste stap, waarmee belangstellenden verrassende smaken zullen ontdekken. ● Info: www.eatmosphere.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be DYNAMIEK Een onderneming oprichten: een avontuur “ E en bedrijf oprichten, zelfstandig werken of bedrijfsleider worden? Daar komt geen wetenschappelijke aanpak bij kijken. Het is eerder een soort voortgang, dat te maken heeft met methodologie, gezond verstand en moed”, beweert accountant Olivier Kahn, die bovendien fiscaal adviseur is en het COm (Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden) coördineert. Hij geeft ook voordrachten en opleidingen. Tijdens een animatie rond de risico’s in de onderneming ontmoette hij Thomas de Dorlodot, een avonturier die ook een professionele paraglider is. Uit deze ontmoeting ontstond het idee van een boek waarin het leven van een avonturier op een prak-tische en levendige manier wordt vergeleken met het parcours van een bedrijfsoprichter (en een ondernemer). Na enkele maanden verschijnt het boek nu onder de titel 'Een onderneming oprichten: een avontuur'1 Olivier Kahn en Thomas de Dorlodot hebben samen het boek 'Een onderneming oprichten: een avontuur' geschreven voor al diegenen die aan ondernemen denken. Een bijzonder nuttige en praktische gids om zich goed voor te bereiden, het project te ontwikkelen en kapitaal op te bouwen voor de toekomst. Guy Van den Noortgate Het staat letterlijk in het boek: “Slechts 25% van de ondernemers plannen het project, tegen 100% van de ontdekkingsreizigers (en 99% van de vakantiegangers). Niets verplicht de avonturier een expeditie voor te bereiden, of de ondernemer een business plan te ontwikkelen. Ook zonder voorbereiding kan men zich redden of zelfs succes oogsten, maar met véél grotere gevaren.” Stel zoveel mogelijk vragen, zegt het boek, en dan liefst aan ervaren mensen (ondernemers, senioren enz.). Zodra u over de nodige informatie beschikt wat betreft de clientèle, de concurrentie, de vestigingsplaats enzovoorts, lanceer u dan zonder te twijfelen. “Wees koppig over het voornaamste (uw doelstellingen), maar niet over de vorm (de manier van handelen, de wijze waarop u de doelstellingen bereikt)”, raden de auteurs aan. . “Thomas heeft mij een aantal sleutelwoorden gegeven die verband houden met zijn leven en zijn parcours als avonturier. Ik heb die vertaald in termen en ideeën die de ondernemers aanspreken”, vertelt Olivier Kahn. Droom en geluk Het boek bestaat uit drie delen: de voorbereiding van het project, het avontuur zelf en de voorzorgen voor de toekomst. In elk deel begeleiden sleutelwoorden de lezer. Een vijftigtal sleutelwoorden komt aan bod, van ‘droom’ tot ‘geluk’. Het boek staat bol van voorbeelden, vast stellingen, bedenkingen en waarachtige verhalen. Eerste deel van het drieluik: de voorbereiding. De auteurs vergelijken deze fase met vakantie. “Niemand denkt eraan met vakantie te vertrekken zonder een minimum aan voorbereiding, behalve dan misschien in het geval van een last minute”, zegt Olivier Kahn. “Er wordt nagegaan of de nodige documenten en de reservaties in orde zijn enz. Maar bij de oprichting van een onderneming, waar ten slotte een flink deel van het leven van afhangt, lanceren zich heel wat mensen zonder een minimum aan voorbereiding.” 1 Het boek is beschikbaar op de website www.izeo.be. Prijs 28 € btw incl. (25 € + 3 € portkosten) BECI - Brussel metropool - januari 2016 51 Niemand denkt eraan met vakantie te vertrekken zonder een minimum aan voorbereiding Voor starters en opkomende ondernemers Het boek richt zich tot projectdragers, starters, begeleiders van starters, leerkrachten, zelfstandigen en KMO/ ZKO-bedrijfsleiders die onlangs van start zijn gegaan, ongeacht de sector en het opleidingsniveau. Het boek kan ook nuttig zijn voor de andere ondernemers of zelfstandigen want het kaart een aantal vragen aan die ondernemers zich vroeg of laat zullen stellen. Dit geldt voor de andere twee delen van het drieluik, die specifiek het leven van de onderneming en haar toekomst bespreken. De raadgevingen van Thomas de Dorlodot en Olivier Kahn zitten vol gezond verstand, iets dat de zaakvoerder in volle actie soms over het hoofd ziet. Het is best dat de ondernemer wat afstand neemt en dit boek inkijkt. Het zou ons ten zeerste verwonderen dat hij daar geen antwoord vindt op zijn vragen of een of andere oplossing voor zijn geluk. ●
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DE ADRESSEN IZAKA-YA Vleurgatsesteenweg, 123 — 1000 Brussel MONTICELLI Edith Cavellstraat, 153 — 1180 Ukkel O LIBAN Vleurgatsesteenweg, 324 — 1050 Elsene LA CANTINA Olivetenhof, 13 — 1000 Brussel ZOOM BRUSSELSLIFE TOUKOUL Laekenstraat, 34 — 1000 Brussel Gerechtjes uit de wereldkeuken in Brussel Wie in Brussel woont, kan elke avond van een nieuwe keuken proeven. Italiaans, Japans, Libanees, Braziliaans… Ontdek de exotische culinaire geheimen die de hoofdstad in petto heeft! Olivia Regout Tja, de winter is lang en de vakantie is nog ver weg. Maar wij kunnen u alvast opbeuren! We nemen u mee op een fantastische gastronomische ontdekkingstocht naar alle werelddelen, zodat u bijna zin zou krijgen om naakt in de sneeuw te gaan rollen. Beste Brusselaars, schiet uw jas aan. Vanavond gaan we op reis... Een Japans restaurant in Elsene Izaka-ya in Elsene is een superauthentiek Japans eethuisje. Dit restaurant biedt een Japanse keuken aan die de echte snacks van dat land eer aandoet: sushi, knapperige groenten, gefrituurde kipbeignets, gepaneerd varkensvlees, ijs van groene thee... De Japanse gemeenschap in Brussel is er dol op! Een Italiaan in Ukkel die u versteld doet staan Stap binnen bij Monticelli om te genieten van de lekkerste traditionele Italiaanse keuken van de hoofdstad. Bovendien hoeft u in dit gezellige restaurant zonder kapsones niet al te diep in de buidel te tasten. Vergeet niet te reserveren, want u bent niet de enige die hier graag komt! Folklore in een Libanees restaurant in Bascule Brussel telt verschillende Libanese restaurants. Maar door de keuken, het onthaal en de sfeer springt O Liban eruit. Proef de manakich met schapenkaas of gehakt, de monajanat of de mezze terwijl u - in het weekend - geniet van een show met oriëntaalse dans. Ambiance verzekerd! Brasil: delicioso! Gegrilde goudbrasem met boter en passievruchten, met een caipirinha van het huis erbij, lijkt het u wat? La Cantina serveert Braziliaanse specialiteiten zoals u nog nooit eerder proefde. ‘s Middags neemt u gewoon een bord en bedient u zich met wat de keuken u te bieden heeft. De prijs wordt berekend volgens het gewicht. De Ethiopische keuken In Brussel kunt u in twee restaurants de Ethiopische keuken ontdekken: in Toukoul en in Kokob. Daar maakt u kennis met een nieuwe eetwijze. Vergeet mes en vork, hier gebruikt u een gierstpannenkoek als eetbaar bord en bestek. En omdat het allerbelangrijkste in Ethiopië samen eten is, wordt er een grote schotel met heerlijke gerechten voor u neergezet waarvan iedereen aan tafel zich bedient. Alpenmaal Droomt u van besneeuwde bergen aan het meer van Genève, van fondue, raclette en grisonvlees bij de haard? Het Zwitserse restaurant R du temps biedt een typisch bergmenu aan. Zo komt u op krachten om de hoogste toppen van Etterbeek te beklimmen… Smaken uit Madagaskar U waant zich onder de tropische zon: hier proeft u gerechten met kokosnoot, gember, zachte curry, peper, vanille en kaneel... In Madagasikara maakt de chef graag gebruik van de nationale drank: rum! Geniet in een gezellige sfeer van geflambeerde camarons met rum van Madagascar. KOKOB Lievevrouwbroerstraat — 1000 Brussel R DU TEMPS Hansen Soulielaan, 78 — 1040 Etterbeek MADAGASIKARA Vlaamsesteenweg, 10 — 1000 Brussel 52 BECI - Brussel metropool - januari 2016
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BRUSSELSLIFE NIET TE MISSEN MET HET GEZIN 31.01 CINÉ-CLUB VAN WIELS Elke laatste ZONDAG van de maand om 10u30 kunnen kinderen tussen vijf en tien jaar oud, niet-commerciële kinderfilms ontdekken. Na de film : tweetalige workshop. Wiels | € 4 | www.wiels.org 14.01 | 24.01 AUTOSALON– EUROPEAN MOTOR SHOW De grootste showroom van het land stelt alle nieuwe auto- en motormodellen tentoon. Brussels Expo | € 15 | www.autosalon.be 23.01 | 31.01 BRAFA - ART FAIR Een van de meest prestigieuze antiekbeurzen van Europa waar alle getoonde kunstwerken te koop zijn. Tour & Taxis | € 20 | www.brafa.be 23.01 | 24.01 SALON DU MARIAGE ET DE L’ART DE RECEVOIR Een editie in chique hippiestijl waar trouwers hun keuze kunnen maken voor een geslaagd huwelijksfeest. Cercle de Lorraine | € 8 | www.lesalondumariage.be 15.10.15 | 28.08.16 TENTOONSTELLING WOW Spectaculaire, acrobatische ensceneringen met opgezette dieren bieden een nieuwe kijk op de wilde natuur. Museum voor natuurwetenschappen | € 9,50 | www.natuurwetenschappen.be 13.01 | 23.01 BRUSSELS JAZZ FESTIVAL Jazzfans mogen deze afspraak met Lisa Simone, het Igor Gehenot Trio, Tord Gustavsen en het Brussels Jazz Orchestra zeker niet missen. Flagey | € 25 | www.flagey.be 15,31.01 BOSSEMANS & COPPENOLLE Bossemans & Coppenolle is een pure Brusselse komedie. Ontdek het Brussels volkstejoêter… Zinnema | € 16 | www.zinnema.be AVONDACTIVITEITEN 12.01 VLAAMS RADIO KOOR, ERIC WHITACRE Deze Amerikaanse componist en dirigent ontketende een ware revolutie in de klassieke koormuziek-wereld. Flagey | € 30 | www.flagey.be ONDER DE LOEP — CULTUUR ADAM, Art & Design Atomium Museum Op 11 december 2015 opende het Art & Design Atomium Museum zijn deuren op de Heizel. ADAM beschikt over 5000 m² tentoonstellingsruimte, waarin de Plasticarium-collectie een ereplaats kreeg. Het museum ligt tussen het Atomium en Paleis 5, in een miskend gebouw - de Trade Mart Brussels, een ontwerp van architect John Portman uit 1975. Elke dag van 10.00 tot 18.00, behalve op dinsdag. Belgiëplein 1, 1020 Brussel www.adamuseum.be Meer dan een designmuseum ADAM is een museum voor design en kunst waar gebruiksvoorwerpen de ruimte delen met stoelen die helemaal niet op stoelen lijken, provocerende of bijzondere kunstwerken en aandoenlijke of schokkende foto’s… Permanente collectie: Plasticarium Het Atomium verwierf de permanente collectie eind 2014. Ze is het werk van een gepassioneerd man, Philippe Decelle. Deze liefhebber van voorwerpen in kunststof legde een verzameling aan van verschillende duizenden stukken die dateren uit een periode waarin gedacht werd dat plastic hét materiaal van de toekomst was, het post-modernisme of ook nog de pop-art. Tijdelijke tentoonstellingen vanaf maart 2106 Vanaf maart 2016 zal het museum ook over twee tijdelijke tentoonstellingsruimten beschikken. Ze zullen gewijd zijn aan kunst en design van de 20e en de 21e eeuw. Olivia Regout 54 BECI - Brussel metropool - januari 2016 BRUSSELSLIFE BRUSSELAAR VAN DE MAAND Tom Frantzen, beeldhouwer in brons en een ‘echte brusseleir’ Zijn standbeelden zijn echte bakens in de hoofdstad geworden. Maar iedereen mag dan wel vertrouwd zijn met zijn werk, de man achter de beeldhouwwerken blijft voor vele Brusselaars nog een illustere onbekende. Tom Frantzen werd geboren in Laken en ging naar school in Oudergem, maar is toch een ‘echt brusseleir’… Na zijn studies aan de Ecole Nationale d’Architecture et des Arts Visuels de la Cambre volgde de beeldhouwer een stage bij een gieter in Italië. Daarna startte hij zijn eigen gieterij, waar hij tot 1990 zijn beelden goot. Nu houdt hij zich niet meer bezig met gieten. In zijn atelier wijdt hij zich nog uitsluitend aan mouleerwerk, ciseleren en aan de afwerking van zijn werken. Het Zinneke, Madame Chapeau, de Vaartkapoen: drie emblematische Brusselse standbeelden van de hand van een en dezelfde man, Tom Frantzen. De Vaartkapoen, het Zinneke en Madame Chapeau De Vaartkapoen is het eerste werk van Tom Frantzen dat in het Brusselse straatbeeld opdook. Hij maakte het in het kader van een wedstrijd, die hij won, en het beeld kreeg in 1992 een plaatsje op het Saincteletteplein. Daar staat de politieagent nu al ruim twintig jaar, bevroren in zijn val, veroorzaakt door de schalkse ‘vaartkapoen’ . Omdat de originaliteit van dit eerste succes in de smaak viel, besloot het buurtcomité van de wijk rond de Kartuizerstraat het bekende ‘Zinneke’ te bestellen bij de kunstenaar en de geschiedenis van Brussel WIST U DIT? De koudste dag in de Wist u dit? Het is ondertussen al twee eeuwen geleden dat de mensen bibberden in de ergste kou die ooit in Brussel heerste. Die dag nam het kwik een duizelingwekkende duik onder het vriespunt. Laten we terugkeren in de tijd… Op 25 januari 1881 zagen de Brusselaars blauw van de kou. Een koudegolf teisterde de hoofdstad en de temperatuur zakte tot - 20 graden. Socialistische Mutualiteit vroeg hem het stukje stoep dat hen toebehoort nieuw leven in te blazen met ‘Madame Chapeau’. Camouflage in het stadslandschap… Tom Frantzen gaat altijd op dezelfde manier te werk: “Mijn beeldhouwwerken versmelten met het stadslandschap. Ik probeer een confrontatie met mijn werken aan te gaan door bestaande elementen te gebruiken. Je kunt er langs lopen zonder ze op te merken.” De subtiliteit van de kunstenaar ligt in de integratie van het beeldhouwwerk in de omgeving en zijn interactie hiermee (een paaltje, de uitlaat van een regenpijp, een straathoek). Die beeldhouwwerken hebben een precies doel: “ze brengen de Brusselse humor over. Die wordt bereikbaar door het beeld en wordt zo universeel, zodat iedereen hem begrijpt”. Breugel in de Marollen Sinds november dit jaar siert een nieuw beeldhouwwerk van Tom Frantzen de straten van de hoofdstad. Op de Kapellemarkt is nu Breugel te zien terwijl hij de wijk waarin hij opgroeide in de 16e eeuw schildert. Zijn doek is doorzichtig en vormt als het ware een tableau vivant waarin de moderne bewoners van de Marollen de hoofdrol spelen… Olivia Regout Maar we moeten niet zo ver in de tijd teruggaan. De Brusselaars herinneren zich de winter van 1987 ook nog levendig… Thierry, sluiswachter in de haven van Brussel, vertelt: “Het was koud, heel koud. Er dreven ijsschotsen op het kanaal. Om geen enkel risico te nemen, stuurden we eerst de grootste boten het water op. Die fungeerden als het ware als ijsbrekers”. Aan het einde van de 19e en het begin van de 20e eeuw schaatsten de Brusselaars op het meer van het Terkamerenbos. In de trams hingen affiches op die schaatsamateurs bij vriesweer berichtten: “Er wordt geschaatst in het Terkamerenbos”. Frédéric Solvel BECI - Brussel metropool - januari 2016 55 © photo : Sofei Vandenaemet
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BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE Top 5 van bijzondere overnachtingen in Brussel Het is niet omdat u al elke nacht in Brussel slaapt dat u zich niet af en toe een bijzondere overnachting mag veroorloven. Wij geven u hier vijf mogelijkheden die ver afstaan van presidentiële suites, aseptische hotelkamers en onpersoonlijke AirBnB’s, om te overnachten op een ongewone plek in onze stad… Frédéric Solvel Train Hostel Atomiumbollen 1 2 Train Hostel ‘Een trein op het dak’ is niet de titel van een nieuwe film, maar bestaat wel degelijk in Schaarbeek. Op het dak van de Train Hostel staat een oude luxeslaaptrein waar de passagiers een nacht tussen hemel en aarde kunnen doorbrengen. Tarief: € 180. De bollen van het Atomium Slapen in de ‘Kinderbol’ in het Atomium is een unieke totaalbelevenis die voorbehouden is voor kinderen! Concreet worden de groep kinderen en hun begeleiders tussen 18 uur en 18.15 uur verwacht in het Atomium om er een nachtje door te brengen. De kinderen genieten er met volle teugen van een film en het nodige comfort van de Bol. De kleine avonturiers slapen met een aantal bij elkaar in minibollen die lijken op het reuzeatoom waarin ze zich bevinden. Tarief € 30 per persoon. 3 Camping In juli en augustus worden er tenten opgeslagen in de schaduw van het Europees Parlement. Knus weggestopt tussen de Waversesteenweg en de Viaductstraat verwelkomt camping Ciel Ouvert kampeerders in de tuin van ‘La Viale Europe’. Van de straat is enkel het vuur zichtbaar. Dan treedt u een heel andere wereld binnen. Wie van grillades houdt, kan een barbecue gebruiken. Tarief: € 7 per persoon en € 7 voor een kleine of € 12 voor een grote tent. 56 BECI - Brussel metropool - januari 2016 5 In de Koninklijke Galerijen Wie droomde er nooit van om vanuit de hoogte, in een kamer van een appartement, het gewoel van de Koninklijke Galerijen gade te slaan? Zo’n onvergetelijk moment kunt u nu beleven op een magische plek, beladen met geschiedenis: in twee bed and breakfasts (Prinsengalerij 5 en Les chambres d’hôte du Vaudeville) en in een ‘boetiekhotel’ (Hôtel des Galeries). Tarieven tussen € 75 en € 320. 4 Airstream-caravan Op de binnenplaats van het Vintage Hotel kunt u uw hart ophalen aan glamping in een Airstream-caravan. De caravan dateert van Expo 58 en werd compleet gerenoveerd. Luxekampeerders slapen in een supercomfortabel bed en hebben een gerieflijke douche en een afzonderlijk toilet ter beschikking. Ook aan de moderne voorzieningen is gedacht: wifi, plasma-tv en airconditionning. Tarief: € 175 per nacht voor twee personen. Airstream-caravan IMPRESSION OF A BRIT Still waters run deep… If this proverb sums up the personality of any of the nations in the European Union, it certainly fits the Finns. Richard Hill T here are plenty of ex amples, nearly five-and-a-half million. One of them is Formula One champion Mika Hakkinen who, back in 1999, belied his reputation as a steely-faced Finnish robot. Pushing for the finishing line at the Monza Grand Prix, he spun his McLaren off the track, threw off his gloves, stormed past track marshals in search of privacy (important for Finns) and crouched down in the bushes and cried. That is the thing about the Finns. They have this reputation of suppressing their emotions, but when they do crack, they crack up in a big way. Moderation is a significant behavioural characteristic of the Finns. They apply it to almost everything except getting drunk and sitting in the sauna, probably simultaneously. They also have an innate fondness for cognac and dancing the tango – in which they almost rival the Argentines. The matter-of-fact mentality of the Finns extends to their concept of time. “In Finland, time is linear, like a road travelling from the past into the future,” says anthropologist Leena Viukari. “Finnish time is scheduled and compartmentalised, enabling people to concentrate on one thing at a time.” No multitasking nonsense… The Finns have even invented a word to describe their dominant characteristic of doggedness: sisu. As author and interculturalist John Alexander, an Australian living in Sweden, explains: “Sisu [pron. See-soo] means determination, never giving up, resilience, steadfastness… Imagine you are locked in a room. There is no way out, but you must get out. What do you do? You walk through the wall. That’s the Finns and that’s sisu.” No wonder the Finns beat the Soviets off in the 1939-1940 Winter War! Moderation is a significant behavioural characteristic of the Finns. They apply it to almost everything except getting drunk and sitting in the sauna, probably simultaneously. Communication doesn’t come that easily to the average Finn, which helps explain the Hakkinen reaction. It is perhaps because of this tendency to ‘bottle up’ that Finns can at times be unexpectedly emotional. As a Belgian sales executive explained to me: “I have had customers crying in front of me for sympathy, because of their worries about the future of their business.” This is confirmed by a British business journalist who says it is not uncommon to have a well lubricated professional lunchtime tête-à-tête terminate with soul-baring and tearful revelations of marital infidelity, deaths in the family and so on. Finnish companies tend to be more hierarchical, or ‘vertical’, than those of their neighbours, the Swedes. A team of Finnish sociologists have studied their compatriots’ distinctive behavioural patterns in the organisational world. In their dealings with colleagues in a typical hierarchy, they find that people tend to be unemotional and very matter-of-fact. “Finnish superiors traditionally consider persuasion as unethical,” they say. “Being friendly is almost synonymous with being silly!” Their on-theground observations have led them to the startling conclusion that “46% of what Finnish superiors say to their subordinates is negative, i.e. explicit demands, direct orders, and so on.” Despite their superficial tendency to truculence, or at least keeping their opinions to themselves, the Finns have a highly developed sense of humour. One of their jokes is about two old friends who meet up for a drink after a long-time-no-see. There is a protracted but comfortable silence until one of them says: “Well, how are you, Matti?" To which Matti replies: "Look, did we come here to talk or to drink?” ● BECI - Brussel metropool - januari 2016 57
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COMMUNITY Foto's van het BECI nieuws Op 1 december, de dag na niveau 4 van de terreurdreiging in Brussel, bracht BECI drie advocaten van de Balie te Brussel samen voor een rondetafel over de juridische en financiële gevolgen van de dreiging voor de ondernemingen. Van links naar rechts: Jean Pierre Renard, Olivier Kahn (moderator), Michel Forges en Gérard Kuyper. In het raam van het Enterprise Europe Network ontving BECI een afvaardiging van 16 Hongaarse ICT bedrijven. Op de agenda stonden een vijftigtal B2B afspraken met Belgische ondernemingen en een ICT Business Forum waar de Hongaarse viceminister voor Buitenlandse Zaken en Handel, Laszlo Szabo, een toespraak hield. Job Day ICT: een ontmoeting tussen werkgevers en kandidaat technici, ingenieurs en informatici, op 20 november, op Brussels Expo. Begin december organiseerde de Transmission Hub van BECI een informatieavond rond een panel van bedrijfsleiders die hun ervaring kwamen toelichten. Op de foto, van links naar rechts: moderator Didier Hamann, directeur generaal van Le Soir (rechtstaand), Gery Dohmen (Illico Travaux), Vincent Schaller (Systemat), Jean Lejeune (Fresh Attitude) en Véronique Croisé (Nias). 58 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Joëlle Evenepoel, secretaris-generaal van BECI. COMMUNITY Green Afterwork, op 19 november in Hotel Stanhope Brussels. De Kamer van Koophandel van Istanboel organiseerde in november de jaarlijkse IWEC conferentie (International Women Entrepreneurial Challenge), samen met de uitreiking van de IWEC Awards aan vrouwelijke ondernemers. BECI was er vertegenwoordigd door Sabine Soetens, International Development Manager Een eerste contactneming met de deelnemers aan de interactieve workshops “Growth Hacking, surf op de economische overgang”, bedoeld om van u de ondernemer van de toekomst te maken (tussen eind Voor de tweede keer in minder dan twee jaar tijd vertrok BECI met een twintigtal Belgische ondernemingen naar Iran. Deze missie onder leiding van Pieter De Crem, Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel, werd georganiseerd in samenwerking met de Federatie van de Belgische Kamers. BECI - Brussel metropool - januari 2016 59
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Belgische Energie2016 en Milieuprijs De eerste Prijs voor de actieve en innovatieve spelers op het gebied van milieu en energie U bent een burger Particulier of in beroepsverband Een bedrijf Industrieel, landbouw-, diensten-, bouw-, handelsof vervoersector,... Neem gratis deel aan de prijs, laat uw know-how, uw realisaties, inspanning en/ of bijdrage aan de gemeenschap van morgen kennen... Grote bedrijven en instellingen, leiders op het gebied van energie en milieu, zullen op 2 juni 2016 de 8 prestigieuze Awards uitreiken tijdens een even prestigieus “media event”. Stuur uw dossier ten laatste op 24de maart 2016 Informatie en inschrijvingen : www.eeaward.be Référence Média TUINMAGAZINE een instelling of een vereniging School, universiteit, ziekenhuis, vzw, jeugdcentrum,... een stad of gemeente COMMUNITY NEWS LEDENTREFPUNT Het staat in de E-mag UNIWAY: building business critical internet solutions since 1995 Uniway is uw partner bij uitstek voor de definiëring en ontwikkeling van uw IT-toepassingen. Wij analyseren uw behoefte en zoeken naar een oplossing op maat, volgens de meest recente trends in de informaticatechnologie. Het merk ‘Brussel’ staat op het spel Aandachtpunten voor BECI in 2016 Welkom bij de HR Club! Werknemer vs. zelfstandige? 20 Belgische ondernemingen (her)ontdekken de Iraanse markt Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag JCI viert 100 jaar impact JCI Belgium vierde op vrijdag 11 december 2015 het eeuwfeest van Junior Chamber International (JCI). Manneke Pis trok hiervoor zijn pakje met het JCI logo aan. JCI richt zich op maatschappelijk gerichte ondernemende vrouwen en mannen tussen 18 en 40 jaar. JCI-leden delen de filosofie dat ze positieve veranderingen kunnen creëren, door zichzelf en de wereld rondom zich te verbeteren. Ze gaan op zoek naar oplossingen voor specifieke problemen in hun onmiddellijke omgeving. Ze ondernemen lokaal actie die tot wereldwijde impact leidt. Op die manier bouwen ze aan een betere wereld. De missie van JCI luidt: “Groeikansen aanbieden die Jonge mensen aanzetten tot het creëren van positieve veranderingen.” Sinds de JCI-beweging in 1915 in de Verenigde Staten begon door Henry Giessenbier Jr., hebben miljoenen andere jonge actieve burgers zich samen verenigd om een duurzame impact in hun eigen gemeenschap te creëren. Wereldwijd telt JCI 170.000 leden verspreid over 5.000 afdelingen in 110 landen. In België zijn er 59 afdelingen die samen 1.111 leden tellen. Info: www.jci.be Uitzendsector lanceert digitale arbeidsovereenkomsten Vicepremier en Minister van Digitale Agenda Alexander De Croo ondertekende begin december elektronisch de allereerste e-arbeidsovereenkomst voor uitzendarbeid. Voor de minister is dit dossier niet alleen belangrijk in het kader van de administratieve vereenvoudiging, maar tevens een schoolvoorbeeld van democratisering van digitalisering. “Vanaf 2016 kunnen honderdduizenden uitzendkrachten hun arbeidsovereenkomsten elektronisch ondertekenen, en bovendien zullen deze elektronisch gearchiveerd worden. Dit betekent voor de uitzendkrachten heel wat minder administratieve rompslomp”, geeft Minister De Croo aan. Met meer dan 20 jaar ervaring in dit domein zijn we experts in de ontwikkeling van websites, intranetten, extranetten, e-commercetoepassingen, content management systeemoplossingen (CMS), enterprise content managementsystemen (ECM), grafische design, mobiele applicaties en nog veel meer. Uniway staat ook tot uw dienst voor consulting en strategisch advies. Onze erkende professionele aanpak en onze ervaring maken dankbaar gebruik van onze partnerschappen met Microsoft, Hybris, Sitecore, Magento en Episerver. Onze IT-specialisten zijn altijd mee met de laatste ontwikkelingen dankzij de regelmatige trainingen die onze partners organiseren. In 2015 vierde Uniway haar 20e verjaardag met de opening van een nieuw kantoor in Gent. Wil u meer te weten komen over onze diensten en de manier waarop wij u kunnen helpen? Aarzel dan zeker niet om ons te contacteren op het nummer 02/713 65 00, per e-mail (info@uniway.be) of door onze website (www.uniway.be) te bezoeken. BECI - Brussel metropool - januari 2016 61
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COMMUNITY NEWS Om dit mogelijk te maken, heeft Federgon, de federatie van de HR-dienstverleners, die onder meer de uitzendsector vertegenwoordigt, een specifiek online-platform gecreëerd, voorbehouden aan de uitzendbureaus. Dankzij dit platform kunnen uitzendkrachten voortaan hun arbeidsovereenkomsten elektronisch ondertekenen, ofwel via PC, ofwel mobiel via smartphone of tablet, met een e-ID of met een persoonlijke code. “Naast een aanzienlijke administratieve vereenvoudiging, willen we zowel voor de uitzendkrachten als voor de uitzendbedrijven meer rechtszekerheid creëren”, verduidelijkt Ann Cattelain, Directeur van de juridische dienst van Federgon en coördinator van het project. “Vandaag worden nog te weinig arbeidsovereenkomsten voor uitzendarbeid tijdig ondertekend. We hopen dat met het nieuwe e-platform in 2016 meer dan 10 miljoen arbeidsovereenkomsten elektronisch ondertekend zullen worden.” Info: pr@federgon.be ; tom.meulenbergs@decroo.fed.be LEDENTREFPUNT ID-OS creëert uw B2B links ID-OS is een softwareplatform voor het permanente beheer van elke vorm van fysiek inventaris, het ontwerp en de opvolging van B2C of B2B marketingcampagnes, de oprichting van efficiënte naverkoopdiensten, de organisatie van tevredenheidenquêtes bij de klanten, de online verspreiding van gebruiksaanwijzingen, brochures of commerciële berichten met bijsturing op afstand, de identificatie en/of de geolokalisering van al wat u wenst… ID-OS maakt gebruik van een scantechnologie zonder energieverbruik (QR-codes, NFC, RFID) en biedt een zeer soepele en volledig systeem van relationele-gegevensbeheer. De webtoepassing is via de Cloud toegankelijk, maar kan eveneens op uw eigen servers worden geïnstalleerd en geconfigureerd, of op één van onze servers die wij bij u installeren. Al onze configuraties zijn multitasking, multifunctioneel, voor meerdere gebruikers bestemd en meertalig. Samen met u configureren wij de inputformulieren die uw onderneming nodig heeft. Ons identificatiesysteem maken wij ook voor particulieren toegankelijk via ons platform www.id-os.com. Ga zeker een kijkje nemen! Wij zoeken natuurlijk klanten, maar eveneens partners die ons softwareplatform als basis voor oplossingen voor hun eigen clientèle wensen te gebruiken. Contacteer ons per e-mail op het adres business@id-os.com of telefonisch op het nummer 0489 744 441 voor elke aanvraag van informatie of voor een afspraak. events seminars networking www.beci.be Your Brussels Business and Social Partner customized services advice trainings LEDENTREFPUNT Our partners make it possible. Deze ruimte is er ook voor u Bent u lid van BECI? Wenst u iets te melden over uw activiteit? Hebt u nieuws? Stuur ons een persbericht! Meer info: er@beci.be. 62 BECI - Brussel metropool - januari 2016 COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Airsoft Kempen VOF Gespstraat 29 - 1070 Brussel Nace : 46496 - Groothandel in sport- en kampeerartikelen, met uitzondering van fietsen 4764001 - Kleinhandel in sportartikelen, kampeerbenodigdheden (inclusief tenten) en artikelen voor overige vormen van vrije-tijdsbesteding 9319901 - Promotie en organisatie van sportevenementen, als zelfstandige activiteit of voor rekening van derden afg.: Dean de Winter Akwa Property BVBA Louizalaan 200 - 1050 Brussel Nace : 68100 - Handel in eigen onroerend goed 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 68204 - Verhuur en exploitatie van terreinen afg.: Alice Crepet Amber Charm- Bijoux d'Ambre Mareydestraat 19 - 1150 Brussel afg.: Olga Krzyzanowska-Olejarnik Arpec - Aide à la Réalisation de Projects Economiques SA Verte-Place 21 - 5660 Couvin Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Michel Degoudenne Association Belge de Graphologie - Belgische Vereniging voor Grafologie - A.B.G. VZW Avenue Lieutenant Frédéric Boon 9 - 1332 Genval Nace: 85592 - Beroepsopleiding afg.: Martine Goen Baky BVB Houzeaulaan 88 - 1180 Brussel Nace : 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. 46736 - Groothandel in sanitair afg.: Karim Kheirat Benelux Delivery BVBA Van Overbekelaan 200 - 1083 Brussel Nace : 4931012 - De exploitatie van schoolbussen, personeelsbussen, buslijnen van en naar een vliegveld, enz. 4932002 - De verhuur van personenauto's met chauffeur 5310003 - De distributie en aflevering van poststukken afg.: Hasan Tayib Boutique In BVBA Adolphe Maxlaan 78-80 - 1000 Brussel Nace : 46423 - Groothandel in kleding, met uitzondering van werk- en onderkleding 47712 - Detailhandel in herenbovenkleding in gespecialiseerde winkels afg.: Manuel Bautista-Baloza Brussels DC NV Excelsiorlaan 15 - 1930 Zaventem afg.: Friso Haringsma Bubble Gent NV Bijenstraat 26 - 9051 Afsnee - Gent Nace : 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. 53200 - Overige posterijen en koeriers 73120 - Mediarepresentatie afg.: Hadiel Holail Mohamed CEW & Partners VVZRL Louizalaan 250 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Frederik Heylbroeck Closset Stéphane NP Adolphe Buyllaan 194 - 1050 Brussel Nace : 96022 - Schoonheidsverzorging 9604001 - Diensten in verband met het lichamelijk welzijn, zoals verleend in inrichtingen voor thalassotherapie, kuuroorden, Turkse baden, sauna's, stoombaden, solariums, massagesalons, enz. afg.: Stéphane Closset CustomerSounds BVBA Clos Mudra 22 - 1070 Brussel Nace : 61200 - Draadloze telecommunicatie 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Adrien Vercaempst Daco Marketing & Logistic Services BVBA Beeckmanstraat 53 - 1180 Brussel Nace : 47420 - Detailhandel in telecommunicatieapparatuur in gespecialiseerde winkels 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg.: Jelili Ossman Ouadrassi Ducat Christopher NP Grevelingenstraat 65 - 1000 Brussel afg.: Christopher Ducat Ecoboutic GCV St-Michielskollegestraat 48 - 1150 Brussel Nace : 4321102 - onderneming voor de installatie van hulpvoedingssystemen (generatoraggregaten) 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 61200 - Draadloze telecommunicatie afg.: Laurent Ducousso Eole Engineering BVBA Verdunstraat 750 - 1130 Brussel Nace : 2711005 - Vervaardiging van elektrische panelen voor het opvangen van zonne-energie2790012 - Vervaardiging van elektrische apparatuur voor hoorbare of zichtbare signalen : bellen, sirenes, signaalborden, alarmapparatuur tegen diefstal of brand 2825005 - De vervaardiging van ventilatoren voor niet-huishoudelijk gebruik. afg.: Jean-Philippe De Groote Exmar NV de Gerlachekaai 20 - 2000 Antwerpen Nace : 5020001 - Het vervoer van personen of goederen over water, al dan niet volgens een dienst 6420012 - Op lange termijn aanhouden van aandelen die afkomstig zijn van verschillende andere bedrijven uit verscheidene economische sectoren… afg.: Pierre Dincq Fidulex BVBA Handelsstraat 25 - 1930 Zaventem Nace : 69201 - Accountants en belastingconsulenten 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten afg.: Wilfried Boeb Flight Case- Baggage Protection & Insurance BVBA Merelsstraat 2 - 3078 Everberg Nace : 52230 - Diensten in verband met de luchtvaart 52249 - Overige vrachtbehandeling, exclusief in zeehavens afg.: Florence Azzolina Ghelamco Group Comm. VA Zwaanhofweg 10 - 8900 Ieper Nace : 64200 - Holdings 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Pascale Boulanger GL Solutions BVBA Drogenbossesteenweg 75 - 1180 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Gisèle Louis Hibir - Ethiopian Cuisine Stoofstraat 65 - 1000 Brussel afg.: Asaminew Tessema Innov'Home BVBA Floréallaan 156 - 1180 Brussel Nace : 64200 - Holdings afg.: Valérie Monfroy IPL Business NV Avenue du Japon 35 - 1420 Braine-l'Alleud Nace : 46492 - Groothandel in kantoor- en schoolbenodigdheden 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 47620 - Detailhandel in kranten en kantoorbehoeften in gespecialiseerde winkels afg.: Véronique Croisé Kreanove BVBA Kleine Kersbeeklaan 308 - 1180 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Arnaud Trejbiez Namahn BVBA Grensstraat 21 - 1210 Brussel Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 47410 - Detailhandel in computers, randapparatuur en software in gespecialiseerde winkels 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Joannes Vandermeulen Oxyderma Belgium BVBA de Meeussquare 37/4 - 1000 Brussel Nace : 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 46769 - Groothandel in andere intermediaire producten, n.e.g. afg.: Patrick Belosselsky-Belozersky Pierre Paulus NV Zoning de Biron Allée des Artisans 29 - 5590 Ciney Nace : 10850 - Vervaardiging van bereide maaltijden en schotels 47222 - Detailhandel in vlees van wild en van gevogelte in gespecialiseerde winkels 56210 - Catering afg.: Frédéric Lambeau Pistolet Original NV Joseph Stevensstraat 24-26 - 1000 Brussel Nace : 47112 - Detailhandel in niet-gespecialiseerde winkels waarbij voedings- en genotmiddelen overheersen (verkoopsoppervlakte < 100 m²) 47251 - Detailhandel in wijnen en geestrijke dranken in gespecialiseerde winkels 47890 - Markt- en straathandel in andere artikelen afg.: Valérie Lepla Réseau Financité - Réseau Financement Alternatif VZW Kruidtuinstraat 75 - 1210 Brussel Nace : 66300 - Vermogensbeheer afg.: Bernard Bayot Select HR - Brussels NV Atlantic House Excelsiorlaan - Keiberg 89 - 1930 Zaventem Nace : 78200 - Uitzendbureaus afg.: Sophie Putman Sole Laura Provooststraat 2A - 1050 Brussel afg.: Laura Sole Swan Insights NV Brand Whitlocklaan 87 - 1200 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 63120 - Webportalen afg.: Jean-Philippe Schepens Uriya BVBA Stenen-Kruisstraat 72 - 1060 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren 85592 - Beroepsopleiding afg.: Zakhia Serhani Vanparys-Candihold NV Léon Grosjeanlaan 90 - 1140 Brussel Nace : 10712 - Ambachtelijke vervaardiging van brood en van vers banketbakkerswerk 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk 46360 - Groothandel in suiker, chocolade en suikerwerk afg.: Natalya Berdikyan Vernet Group BVBA Emile Jacqmainlaan 16 - 1000 Brussel Nace : 47242 - Detailhandel in chocolade en suikerwerk in gespecialiseerde winkels afg.: Valérie Goossens Via Emergence Consulting Kruiskruidlaan 6 - 3090 Overijse afg.: Hortense Ndongo X-Treme Creations NV Frans Smoldersstraat 30B - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Nace : 73110 - Reclamebureaus 77392 - Verhuur en lease van tenten 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Suyin Aerts Yumm'eat - Marie Laurent co/ Yasmine Al-Zuhbi Meyerbeerstraat 170 - 1180 Brussel afg.: Marie Laurent BECI - Brussel metropool - januari 2016 63
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AGENDA Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Management & RH, Personal Improvement 13.01.2016 60’ chrono: de impact van de lichaamstaal Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss1 Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs1 27.01.2016 60’ chrono; de impact van de lichaamstaal 25 & 26.02.2016 Communication Non-Violente et Médiation1 Handelsrecht 28.01.2016 Challenge your dispute resolution strategy Maart tot juli 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt Augustus tot december 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent September 2016 tot februari 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles1 Tot juni 2016 It's Co-Solutions Time! For Sales…1 Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) 1 10.06.2016 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 11&13.01.2016 Smart seminars – Mobiliteit en ruimtelijke ordening2 15.01.2016 Opvolging en controle van uw milieubeleid2 29.01.2016 Uw wettelijke verplichtingen qua milieubeleid2 03.02.2016 Nieuwigheden en praktische cases: het beheer van vervuilde bodems in het BHG2 26.02.2016 Intern en extern communiceren over milieustrategie2 25.03.2016 Uw inkoopbeleid voor duurzame goederen en diensten2 22.04.2016 Uw aanpak van gezonde en milieubewuste voeding2 27.05.2016 Uw kantoren in de toekomst, zonder meerkosten: kwaliteit van de verluchting, ergonomie op de werkplaats en beheer van de biodiversiteit 2 Strategie en beheer Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss1 Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs1 Tot maart 2016 “Growth Hacking” - Ontwikkel nieuwe vaardigheden om te kunnen inspelen op de trend van cirkeleconomie2 Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss1 Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs1 64 BECI - Brussel metropool - januari 2016 Sociale wetgeving 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons !1 19.02.2016 Les réseaux sociaux : pouvoirs de l'employeur et social media policy1 22.02.2016 De arbeidsovereenkomst: tips en tricks 25.02.206 Saisies et cessions de rémunération : principes et nouveautés 20161 26.02.2016 Les plans bonus CCT 90 – Besoin d’information ou d’une mise à jour ? 1 04.03.2016 BECI HR Lunch 21.03.2016 Het arbeidsreglement: tips en tricks Diversiteit 04.02.2016 Plaats van de eredienst in de onderneming: tussen redelijke schikkingen en het belang van uw onderneming2 08.03.2016 Gender at work: hoe kunt u de omzet boosten door een betere integratie van vrouwen in de managementteams?2 04.04.2016 Verlenging van de duur van de ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be AGENDA carrière: een extra last of een kans? Ontdek de specifieke diagnosetools voor leeftijdsbeleid in uw onderneming2 ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 23.02.2016 Fiscale aspecten: hoe bereid ik de verkoop van mijn onderneming voor?2 01.03.2016 Een commercieel actieplan inschakelen2 17.03.2016 Het financiële beleid en de handelswaarde van mijn onderneming optimaliseren2 24.03.2016 Een motiverend loonstelsel implementeren 2 17.05.2016 Een omzetontwikkelingsplan aanwenden om mijn onderneming aantrekkelijker te maken2 24.05.2016 Een gezonde en efficiënte beleidsstructuur in mijn nieuwe onderneming inzetten2 07.06.2016 Hoe kan ik mijn onderneming herwaarderen en een goede prijs bepalen?2 14.06.2016 Hoe kan ik me van de concurrenten onderscheiden en een uniek commercieel aanbod voorleggen?2 ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 19.01.2016 Speed Business Lunch 27.01.2016 De grondbeginselen van succes 04.02.2016 After Work (new place) 05.02.2016 Welcome Lunch (only new members) 01.03.2016 Speed Business Lunch 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant1 22.01.2016 Hoe kan mijn bedrijf gebruikmaken van het Plan-Juncker en het Europees Fonds voor Strategische Investeringen? 1 Enkel in het Frans 2 De voertaal is Frans maar alle documentatie is ook in het Nederlands beschikbaar INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN AB InBev ADAM Museum AG Insurance Ageas Air Liquide Amazon Arcelor Mittal Atelier Groot Eiland Atlas Atomium BASF Bpost Brussels Beer Project Brussels Waste Network Carrefour 21 ; 45 54 33 33 21 45 21 ; 45 50 21 56 25 21 50 44 21 Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden 39-40 Ciel Ouvert CIT Blaton Cofinimmo CSC Enseignement Delhaize Deloitte Delta Lloyd Eatmosphere Electrabel Enterprise Europe Network Exploradis 56 21 32 6 21 43 32 50 21 ; 31 18 36-37 Federgon Fresh Attitude Gazelec GDF Suez Google Hôtel des Galeries HR Rail ID-OS Ikea Illico Travaux Ineos Inovyn Iris Cleaning Group Izaka-Ya JCI Belgium KBC KBC Brussels Kokob La Cantina Madagasikara Manpower Mercedes MIVB Monticelli Nationale Bank van België Nias NIRAS NMBS 61-62 58-59 31 21 45 56 21 61-62 45 58-59 25 25 31 52 61-62 21 43 52 52 52 21 21 21 52 21 58-59 21 21 ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert1 ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be NorthSeaChefs O Liban Partena Professional Proximus R du Temps Randstad Belgium Regus Sappi Schneider Electric Sleep Well Youth Hostel Solvay Stanhope Brussels Starbucks Sumy Systemat Take Eat Easy Tempo-Team Total Belgium Total Petrochemicals Toukoul Toyota Train Hostel UFAPEC Umicore Uniway Vintage Hotel 50 52 43 21 ; 32 52 21 46-48 26 29 44 21 ; 25 44 45 49 58-59 46-48 21 21 21 52 21 56 6 32 61-62 56 BECI - Brussel metropool - januari 2016 65

2015.12 Bruxelles Métropole


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SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & 6 Pour ou contre les allocations d’insertion liées au diplôme ? 8 Brussels Meets Brussels : Smart Cities, Smart Humans 12 Fiche réforme de l’Etat : les implantations commerciales International 14 Partnership Database : des partenariats vous attendent 15 Bénédicte Wilders (BIE) : « Nous devons aller chercher la croissance là où elle se trouve ! » Topic : sécurité 17 Bruxelles, une ville sûre ? Oui et non… 20 Sécurité des bâtiments : une responsabilité partagée 22 Chapeau bas aux volontaires ! 26 Prévenir les risques, un luxe ? 28 Cybersécurité : « Tout le monde est vulnérable » 33 Cloud : vous restez responsable de vos données 35 Merak : « La meilleure protection s’obtient toujours hors ligne et hors site » 36 Gardez l’e-reputation à l’œil ! 38 Délestage, black-out… Que risque-t-on à Bruxelles cet hiver ? Entreprendre 41 Vermicompostage : une solution terre-à-terre pour vos « organiques » 42 Self-employed corner 43 Quels recours pour le sous-traitant impayé ? 44 Demandeurs d'asile et permis de travail 45 Un guichet pour vous faciliter la vie 47 Starter : Gling 48 La Fondation pour l’Enseignement en appelle aux entreprises Community 51 News 53 Impression of a Brit 54 L’actualité BECI en photos 59 Conseil resto : Signora Ava 60 Demandes d'admission 61 Agenda 61 Index Top des entreprises bruxelloises Le mois prochain Mai dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Au mois de janvier UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole Décembre 2015 N° 00 Janvier 2015 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. organise des Jobdatings pour vos recrutements. A vez-vous déjà pensé à organiser un Jobdating pour vos recrutements ? Colruyt a l’expérience et explique comment cela se déroule ! Saviez-vous qu’Actiris organise des jobdatings pour les employeurs bruxellois ? 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Nous en avons parlé à Actiris qui nous a proposé le jobdating : un concept que nous connaissions, mais qui n’avait pas toujours fourni les mêmes résultats par le passé. Nous étions sceptiques. Combien de temps s’est écoulé entre l’idée du jobdating et la mise en œuvre concrète ? Une fois que l’offre a été acceptée et que les différentes offres d’emploi ont été examinées, le jobdating a eu lieu environ un mois plus tard. Le suivi s’est fait rapidement. Combien d’engagements avez-vous réalisé dans le cadre du jobdating ? Finalement, une dizaine de candidats ont commencé dans les différents magasins Colruyt Meilleurs Prix à Bruxelles, ainsi que dans notre magasin de proximité OKay. Il relève de ma responsabilité de trouver des collègues enthousiastes. Il va donc de soi que j’étais très content du résultat. Pour vos futurs engagements, comptez-vous faire appel à Select Actiris ? 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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE LA MOBILITÉ BRUXELLOISE AU CARREFOUR Ces derniers mois, la mobilité bruxelloise fait parler d’elle et pas uniquement pour ses embouteillages. Viaduc Reyers, piétonnier, Uber. À chaque dossier sa polémique. Début novembre, un quartier de Bruxelles s’est découvert un nouveau visage : le quartier Diamant/ Reyers. Après 45 années de bons et mauvais services – c’est une question de point de vue –, le viaduc Reyers a disparu du paysage schaerbeekois. Pour le plus grand plaisir d’une majorité de riverains, des piétons et des vélos, et au grand dam d’une bonne partie des automobilistes englués dans les travaux depuis 2014. Un des symboles du « tout à la voiture » des années 60 et 70 a rendu les armes. Et on entend déjà poindre des questions concernant le viaduc Hermann-Debroux… Dans un genre un peu différent mais au final assez similaire, la création du piétonnier par la Ville de Bruxelles attise aussi les tensions. Quelque part pour les mêmes raisons. Dans une volonté de rendre l’espace urbain aux usagers faibles, la majorité dirigée par Yvan Mayeur a donné un sacré coup de canif dans un partenariat passé de longue date entre la voiture et le centre de la capitale. Déchaînant les passions, les invectives d’une part, mais aussi une large adhésion de l’autre. Les premiers travaux réels devraient commencer début 2016 et se terminer avant l’été. D’ici là, on devrait encore assister à quelques joutes entre pro et anti. Mais, contrairement à ce que d’aucuns pensaient, des modifications peuvent être apportées au projet. Au niveau de la place De Brouckère, il n’y a plus qu’une seule bande qui entre sur la place, provenant du boulevard Émile Jacqmain. Celle-ci va changer de côté : elle viendra du boulevard Adolphe Max, avec 40 % de place de parking en plus. Certainement pour le plus 4 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 | Mateusz Kukulka colère d’un bon nombre d’utilisateurs du service américain. Ce qui relie ces trois situations, c’est la soif de nouveauté d’une partie de la population. Plus de place pour les piétons, les vélos, les poussettes, moins de voitures, moins de pollution, une nouvelle mobilité. Le tout avec une pointe de nouvelles technologies et de fun. En même temps, nul ne l’ignore, Bruxelles joue ces dernières années les premiers rôles au classement des villes les plus embouteillées d’Europe. Il est de plus en plus pénible de se rendre au boulot avec sa voiture. Et dans de nombreux cas, les transports en commun ne répondent pas aux attentes d'une partie des utilisateurs. Les demandes de plus de parkings sont légion. Les problèmes de mobilité poussent des jeunes couples vers les deux Brabants. Et par la même précipitent le départ d’entreprises. grand plaisir des gestionnaires de l’Hôtel Métropole, qui avaient esté en justice en septembre dernier contre le piétonnier. Un premier pas du politique vers les commerçants. Uber, lui aussi, a défrayé la chronique. Cette multinationale américaine qui, grâce à une application, met en relation des particuliers avec voiture avec d’autres sans véhicule. Concurrençant ainsi directement le taxi en offrant des tarifs moindres. Provoquant l’ire de tout un secteur dans notre capitale, mais aussi dans nombre d’autres villes d’Europe. Finalement, la justice a donné raison aux taximen et le service UberPop a été arrêté par la firme californienne. Provoquant la On se rend facilement compte du savant jeu d’équilibriste que le politique va devoir accomplir dans les prochaines années : contenter les uns et les autres alors que chaque groupe semble avoir des aspirations opposées. Le gouvernement bruxellois a annoncé la création d’une nouvelle ligne de métro pour 2024. La Ville de Bruxelles avait prévu de nouveaux parkings dans son projet de piétonnier. Un nouveau parc est sorti de terre à Tour & Taxis. Les choses bougent. Mais sera-ce assez ? Il serait par exemple judicieux que Bruxelles parvienne à obtenir de la SNCB qu’elle avance les travaux du RER, au moins en intra-muros. Cela fait un paquet de défis pour les élus bruxellois. ● CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE « J’SAIS PAS, M’SIEUR ! » Les économistes et leurs relais politiques sont comme des potaches devant leur instituteur : « Bon, tu te décides ? Au pluriel, bijou, ça prend un s ou un x ? » | Jean Blavier Mario Draghi fait penser à ces Alfistes – je garde un souvenir morose du sale caractère de l’Alfasud de ma jeunesse –, qui donnent de coléreux coups de starter, mais la machina refuse de démarrer. On a dépensé et on va dépenser combien en quantitative easing ? On a ruiné et on va ruiner combien de rentiers avec ces taux d’intérêt proches du point de congélation ? On va rendre hystériques combien de candidats propriétaires qui pestent en voyant les conditions historiquement favorables auxquelles ils peuvent emprunter... sans pouvoir le faire, parce que les banquiers ne prêtent plus, ou plus suffisamment ? Des banquiers qui d’ailleurs ne prêtent pas davantage aux entrepreneurs : on est passés et on va passer à côté de combien de créations et d’expansions d’entreprises, parce que ces messieurs-dames ne recyclent plus comme ils le devraient le bel argent que nous, braves citoyens, continuons à accumuler sur des comptes qui rapportent des clopinettes ? Le Belge a parfois l’impression qu’il est visé par la chanson de Brel : « Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient c... », alors que c’est le monde qui est devenu fou. On est en droit de se demander si nous ne nous retrouverons pas un jour dans la situation de ces Danois qui doivent payer leur banquier pour déposer leur argent chez lui. Tout cela procède d’une seule et même obsession : faire redémarrer le moteur économique. Sans succès jusqu’ici. Un économiste bien connu m’a dit : « Je parie que Mario Draghi doit mal dormir en ce moment ». Le comble est sans doute qu’il y a une économie qui marche, envers et contre tout : les PME. Selon un indice calculé par SD Worx, l’emploi structurel dans les PME belges n’a jamais été aussi élevé. Qui sont ces discrets employeurs qui recrutent et dont on ne parle pas, parce que les trains qui arrivent à l’heure, ça n’est pas de l’info ? Des travailleurs acharnés, le nez sur le guidon, qui imaginent, construisent et vendent des produits et des services que les autres n’imaginent, ne construisent et ne vendent pas. Votre serviteur a des capacités cérébrales limitées, certes, mais il ne parvient pas à comprendre pourquoi ces PME ne sont pas la priorité de nos élus et de ceux qui ont en main les manettes du pouvoir. Pourquoi, pourquoi ? Il paraît que c’est compliqué, que ça dépend de l’Europe, qu’il y a d’autres priorités... Basta ! En fait, cela tient en trois mots : « J’sais pas, m’sieur ! » Ce serait pourtant si facile. Prenons la TVA. C’est arithmétique, la TVA. C’est même un des rares impôts à l’être. Il y a une simplicité dans le fait de collecter un impôt sur la plus-value et d’en déduire, avant de le transférer à l’administration, la TVA que l’on a soi-même payée. Seulement voilà, la bureaucratie est passée par là. Quand vous payez au comptoir chez Exki, pourquoi vous demande-t-on si c’est pour consommer sur place ou pour emporter ? Pour être sûr qu’il y a suffisamment de places assises pour accueillir chaleureusement votre honorable postérieur ? Que nenni. C’est parce que le taux de TVA est différent. Deux taux différents pour un snack, vous imaginez ce que ça peut être dans une PME multiproduits qui exporte à la fois dans l’Union et ailleurs ? Des exemples comme cela, il y en a treize à la douzaine. Le plus invraisemblable est que l’on trouve des défenseurs de ces situations ubuesques. Les bureaucrates sont aussi de redoutables plaideurs. Ah ! J’allais presque oublier : le consultant anversois Brandhome a publié il y a quelques semaines un e-book dans lequel il donne cinq raisons pour lesquelles l’Europe est un parc de dinosaures. L’une d’elles, c’est « Bureaucracy: starting a company in Europe is an uphill battle. Months of paperwork are crippling Europe as a potentially great economic force. » Capito, M. Draghi et les autres ? Donnez-nous de l’air, qu’on respire dans cette pièce qui sent le renfermé. ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - novembre 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE La liaison des allocations d’insertion au diplôme ? Depuis le 1er septembre, les jeunes sans diplôme du secondaire ne peuvent plus Adrien Dewez Boris Dilliès, Député bruxellois, Échevin des Finances, de l'Économie, du Commerce et de la Jeunesse à Uccle (MR). Si on sort du dogmatisme, on peut se poser la question : est-ce que, aujourd'hui, la situation est satisfaisante ? Non. Si ça fonctionnait bien, ça se saurait. Un exemple ? On compte plus de 25 % de chômage chez les jeunes à Bruxelles et dans certaines parties du royaume. Il faut souligner que nous sommes le dernier pays à avoir conservé un système qui garantit des allocations d'insertion sans expérience professionnelle ni diplôme. L'OCDE, notamment, a recommandé à la Belgique de s'adapter et de créer des mesures incitatives pour que les jeunes décrochent un travail. L'idée de conditionner les allocations est de valoriser le diplôme ou la formation. Aujourd'hui, un jeune sans qualification va rencontrer d'énormes difficultés à trouver un emploi. Auparavant, le message que l'on envoyait à ces jeunes, c'était : « de toute façon, tu auras tes allocations ». Ce qui n'encourage pas à décrocher un emploi. Les mesures visent justement à éviter le fatalisme, à empêcher qu'une génération entière et les suivantes tombent dans l’assistanat. Si vous parlez avec des indépendants, des PME et des TPE, ils vous diront qu'ils font face à deux problèmes : les charges et la difficulté de trouver du personnel qualifié. Conditionner les allocations au diplôme va de pair avec d'autres mesures du gouvernement fédéral, et notamment la diminution des charges patronales et sociales. Il s'agit d’accorder l’offre et la demande : faciliter l'embauche pour les patrons et inciter les jeunes à décrocher un diplôme ou suivre une formation. Sans oublier qu'il existe des métiers en pénurie, qui n'attendent que du personnel formé. La mesure vise donc à arrêter l'engrenage de l'assistanat, à encourager et valoriser auprès des jeunes l'importance du diplôme et de la formation, tout en luttant contre l'échec scolaire ; c’est indispensable aujourd'hui, et particulièrement à Bruxelles. La mesure entend supprimer le droit aux allocations d’insertion pour les jeunes de moins de 21 ans qui n'ont ni diplôme, ni formation en alternance. À mes yeux, c’est une mesure à la fois idéologique et budgétaire. Idéologique, car la plupart de ces jeunes ont déjà un parcours semé d'échecs, de telle manière que, quels que soient leurs efforts, l'obtention d'un diplôme est beaucoup plus compliquée. Budgétaire aussi, parce qu’elle va surtout dégager 35 millions d'euros d'économies. À Bruxelles, ce ne sont pas moins de 1.500 personnes qui seront touchées. Le risque est grand que les jeunes Bruxellois visés par cette mesure ne s'inscrivent plus auprès d’Actiris et deviennent des « DENI » : des demandeurs d'emploi non identifiés. C’est contre-productif. Comme la mesure est passée relativement inaperçue, elle a, en outre, pris de court les organismes régionaux, qui n'ont pas eu les moyens de prévenir ce public. Je note aussi que cette disposition va clairement à l'encontre de la Garantie Jeunes, mise en place par le gouvernement bruxellois, qui s'est engagé à fournir soit un stage, soit une formation, soit un emploi à tous les jeunes, six mois après leur inscription chez Actiris. C'est fondamentalement une mesure régressive qui, additionnée aux autres dispositions du gouvernement fédéral, indique que nous sommes désormais dans une course à la moindre protection sociale. C’est un choix de société… Enfin, si les allocations sont désormais conditionnées à l’obtention d’un diplôme, on risque de mettre les enseignants dans une position inédite : celle de juger si un jeune peut bénéficier d’allocations sociales. Et d’assister à une sorte de « nivellement par le bas », certains enseignants accordant un diplôme afin d’assurer une protection sociale à un jeune fragilisé. La mesure ici présentée risque, non pas de motiver les jeunes, mais de les décourager et de les écarter durablement des structures d'aide à l’insertion socio-professionnelle. 6 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Donnez-nous votre avis Philippe Van Muylder, Secrétaire Général de la FGTB Bruxelles bénéficier des allocations d’insertion. Incitation à la formation ou injustice envers un public déjà fragilisé ? Deux avis bien tranchés.
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BRUSSELS MEETS BRUSSELS Smart Cities : la technologie au service de la ville La transition numérique et les « villes intelligentes » étaient au cœur de l’événement Brussels Meets Brussels, organisé le 20 octobre dernier par BECI : un enjeu de première importance pour l’avenir de Bruxelles, de ses entreprises, de ses travailleurs et de ses citoyens. Emmanuel Robert P our l’occasion, plus de 300 personnes avaient rallié l’auditorium de la KBC – malgré une grève du rail et d’effroyables embouteillages, statistiquement parmi les pires de l’année. Voilà qui nous ramenait très concrètement à l’une des premières préoccupations bruxelloises : la mobilité. La veille, on avait appris que le gouvernement régional renonçait à prolonger le métro vers le parking C (et son futur grand stade ?) et reportait l’automatisation de ce même métro à une date indéterminée… Ce qui poussait le président de BECI, Thierry Willemarck, à s’insurger : « Bruxelles et sa métropole ne peuvent faire les frais d’économies en matière de mobilité. Nous devons répondre à la croissance de la population et à celle de la demande de déplacements. » Mobilité : vive l’intermodalité La mobilité, c’est précisément l’un des premiers domaines impactés par la numérisation et l’un des principaux axes de déploiement des smart cities, comme le soulignait Katarina Wagner, responsable du développement européen de car2go – qui propose un système de véhicules partagés dans une douzaine de pays du monde. « Depuis 2010, la population urbaine a dépassé la population rurale à l’échelle planétaire », rappelait Katarina Wagner. « Cela signifie à la fois plus de congestion, plus 8 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 de problèmes de parking, plus de CO2, alors même que la demande de mobilité augmente. » La réponse passe notamment par le partage de véhicules, mais aussi par l’intermodalité et par des applis qui aident l’usager à choisir le bon transport au bon moment, selon le lieu, l’heure, les conditions de trafic – ce qui requiert bien entendu l’exploitation de masses de données… Katarina Wagner distingue encore deux tendances qui détermineront l’évolution de la mobilité dans les prochaines années : la propulsion électrique et les véhicules autonomes. Dans les deux cas, les technologies existent déjà mais leur déploiement est freiné, notamment, par les limites actuelles des législations, qui doivent évoluer. Les pouvoirs publics ont ici un rôle à remplir, mais Katarina Wagner, très au fait des problématiques belges, a également interpellé les entreprises présentes : « Les Belges aiment beaucoup les voitures de société. Demandez-vous ce que vous pouvez faire : pourquoi ne pas offrir plutôt un budget mobilité, à géométrie variable ? ». Katarina Wagner (car2go). Smart Cities, super-tendance L’essor des smart cities ne reposera pas seulement sur la technologie mais aussi sur la gouvernance et sur l’implication de toutes leurs parties prenantes : public, privé, citoyens – tel était le sens de l’intervention d’Emanuel Marreel, City Account Manager de Siemens. The Crystal, le bâtiment modèle de Londres, qui abrite un centre de connaissance sur le développement durable, en offre un exemple : il est né de la volonté commune de Siemens et de la mairie londonienne. “Colors are forever” Imprimez à bas coût et sans souci JUSQU’À 400 CASHBACK* SUR LES MODÈLES SÉLECTIONNÉS * Action valable pour les achats effectués entre le 1er octobre et le 31 décembre 2015 dans les points de vente autorisés. Infos et conditions sur www.brother.be/CashbackCL € Imprimez vos documents professionnels jusqu’à 30 ppm en noir et blanc ou en couleur et réduisez fortement vos coûts grâce à l’utilisation de toners à haut rendement. Imprimer et scanner depuis/vers un appareil mobile n’a jamais été aussi facile. Avec les service packs optionnels, vous pouvez étendre la garantie jusqu’à 5 ans et ainsi utiliser cette imprimante multifonction laser couleur de Brother en toute tranquillité. www.brother.be A partir de € 619 TVA incl.
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THINK TANK Emanuel Marreel (Siemens). Pour Emanuel Marreel, les smart cities constituent une « super-tendance » alimentée par le changement démographique, le changement climatique, l’urbanisation, la mondialisation et la transformation numérique. L’enjeu, c’est notre qualité de vie à tous. Et le fil conducteur de ce changement, c’est l’analyse des données numériques – générées par l’activité humaine. Dans l’industrie, ces données ont déjà changé de statut : d’élément de constat (descriptif du passé), elles sont devenues un support de décision, un élément de diagnostic, déjà prédictif et bientôt prescriptif. La même évolution doit être attendue, à grande échelle, dans différents domaines du développement urbain. Emanuel Marreel en a fait la démonstration sur trois axes : énergie (smart grids, consommation intelligente…), bâtiments (domotique, techniques de construction, intégration des technologies de sécurité, énergie, chauffage, éclairage…) et mobilité (gestion du trafic et du stationnement, multimodalité…). Un tel exemple d’intégration est aujourd’hui en plein développement dans l’une des premières smart cities européennes : Aspern Seestadt, un nouveau quartier « intelligent » conçu pour 20.000 habitants, dans la banlieue de Vienne. Jobs gap : comment le résoudre ? Troisième orateur de la soirée, José Zurstrassen, « serial entrepreneur », cofondateur de Skynet, Keytrade Bank ou encore MyMicroInvest, a ouvert d’autres pistes de réflexion sur l’avenir du travail, en évoquant le jobs gap à venir : le vieillissement de la population signifie qu’il va nous manquer des dizaines de milliers de personnes sur le marché de l’emploi dans les prochaines décennies. Des millions à l’échelle de l’Europe. Au passage, il a salué « le courage des migrants » dont il se déclare grand supporter. Dans le même temps, il observe un déclin des tâches « automatisables » dans notre économie tertiarisée et un skills mismatch : un déficit de qualifications. Dans un tel contexte, la compétition sera féroce entre les employeurs pour recruter et retenir les meilleurs talents – d’où qu’ils viennent. Il faudra aller les chercher plus loin et leur offrir un travail qui réponde à leurs attentes, en termes de reconnaissance, de relations avec les collègues et la hiérarchie, d’équilibre travail-famille – car telles sont les priorités que font aujourd’hui apparaître les enquêtes auprès des travailleurs, bien avant le salaire. Il faudra aussi mettre José Zurstrassen (MyMicroInvest). Damien Van Renterghem, CEO de KBC Brussels. 10 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 THINK TANK en œuvre des stratégies d’apprentissage pour tous ces collaborateurs, gérer le changement et la transformation culturelle. Bonne nouvelle : « L’immense majorité de la population mondiale a envie d’aller travailler ailleurs », mais, mauvaise nouvelle… « Ce n’est pas en Belgique qu’ils veulent aller. » Selon l’étude BCG Perspectives, sur laquelle se base José Zurstrassen, Bruxelles n’arrive qu’en 25e position des destinations rêvées par les jeunes professionnels, loin du trio de tête composé de Londres, New York et Paris. Comment nous repositionner sur cette carte mentale ? « Nous devons créer de l’attractivité. Nous avons besoin d’une stratégie commune aux gouvernants, aux employeurs et à l’ensemble de la société pour attirer la force de travail de demain », affirme-t-il. Dans cette course, notre atout pourrait bien être notre qualité de vie et celle de notre tissu social ; mais, pour les préserver, il faut garantir la croissance économique. Cap numérique à franchir Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI, s’interrogeait en conclusion : « Nos entreprises ont-elles bien pris la mesure des bouleversements qui s’annoncent ? Google, Apple, Amazon, Facebook, Microsoft : les entreprises technologiques ne sont malheureusement pas européennes. » De gauche à droite : Cécile Jodogne, Secrétaire d’État bruxelloise au Commerce Extérieur, Thierry Willemarck et Olivier Willocx. La transition numérique est lancée et la plupart des entreprises qui l’ignorent ne survivront pas. On pourrait en dire autant des villes, qui sont elles aussi en compétition et doivent franchir ce cap numérique pour rester dans la course. L’émergence du big data nous donne l’opportunité d’un développement urbain plus scientifique, appuyé sur des technologies dont nous avons le plus grand besoin. Entreprises et pouvoirs publics ont tout intérêt à y travailler ensemble. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 11
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THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Les implantations commerciales Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Qui est compétent en matière d’implantations commerciales ? Depuis juillet 2014, les Régions et aussi, mais ce n’est pas neuf, les communes dans une certaine mesure. Dans l’actualité, on a surtout retenu la guerre entre UPlace, Neo, Docks Bruxsel… Mais c’est une autre histoire. Comment Bruxelles s’est-elle emparée de cette nouvelle compétence ? Un peu d’histoire En 2004 est votée la loi belge relative à l’autorisation d’implantations commerciales (communément appelée loi Ikea). Parmi les critères d’établissement figure la prise en compte des répercussions sur le commerce existant. Ce type de préoccupations avait déjà inspiré dans le passé les lois « cadenas » (1975) et « anti-Lidl » (1994). Mais depuis, l’Europe s’est aussi saisie de ces questions, à travers notamment la directive services (ex-Bolkenstein) entrée en vigueur en 2006. Et, selon cette directive, un test économique ne peut constituer un critère de refus à l’établissement. La loi fédérale Ikea est donc revue et corrigée en 2009. Les critères prévus s’avèrent désormais des exigences justifiées par des raisons d’intérêt général. Qu’a fait Bruxelles ? Bruxelles est la première Région à s’être emparée de cette nouvelle compétence, par une ordonnance adoptée en mai 2014. Et aussi la première à le faire résolument par la voie de l’urbanisme : c’est en effet le Code bruxellois de l’aménagement du territoire (Cobat) qui a été modifié. Ce n’est pas anodin : l’instrument public aux mains de la Région et des communes pour exercer une certaine régulation en matière de commerce de détail et de distribution est celui de l’urbanisme. Le principe est simple : tout projet portant sur une implantation commerciale d’une surface commerciale nette supérieure à 400 m² constitue un nouveau fait générateur de permis d’urbanisme, les autorités réservant « une attention particulière aux répercussions [de ces] projets (…), notamment quant à la protection des consommateurs, à la sécurité, à la salubrité des lieux et des abords, aux conditions de circulation, d’accessibilité et de stationnement, ainsi qu’à l’intégration de tels projets dans leur environnement urbanistique ». Quelles obligations pour les commerçants ? Pour les nouvelles implantations dont la surface commerciale nette est inférieure à 400 m², une simple déclaration auprès de la commune suffit. Entre 400 et 1.000 m², un permis d’urbanisme doit être demandé à la commune. Au-delà de 1.000 m², la demande de permis d’urbanisme est traitée par la Région. Le demandeur est alors dans l’obligation de fournir un rapport d’incidence. Tel est aussi le cas pour les projets qui modifient l’affectation ou la destination d’un commerce compris entre 400 et 1.000 m². Pour les projets de plus de 4.000 m², le demandeur doit produire une étude d’incidences – qui représente un investissement plus important que le rapport d’incidences. 12 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy L’avis de BECI • Même si la régionalisation de la « loi Ikea » paraît logique, l’existence de trois dispositifs sur le territoire belge risque de générer de la complexité et des disparités potentiellement stériles, se traduisant notamment par une charge administrative très contraignante pour les entreprises. • S’il est légalement prévu une concertation interrégionale pour les magasins de plus de 20.000 m² situés à moins de 20 km d’une autre Région, force est de constater qu’actuellement, celle-ci ne donne pas de résultats positifs. • Les modes de consommation évoluent plus rapidement que la législation : par exemple, aucun dispositif spécifique n’est prévu pour les implantations temporaires (pop-up stores), en plein essor, pour lesquelles le délai de procédure est bien plus long que la durée d’ouverture du magasin. • Il convient enfin de travailler activement à la réduction des délais de réponse aux demandes de permis d’urbanisme, tant communaux que régionaux, qui sont actuellement beaucoup trop longs. FICHE 13 WELCOME TO CUSHMAN & WAKEFIELD CUSHMAN & WAKEFIELD AND DTZ. TOGETHER, A NEW FORCE IN GLOBAL REAL ESTATE. Av. des Arts 56 Kunstlaan B-1050 Brussels T +32 2 514 40 00 Chaussée de la Hulpe 166 Terhulpsesteenweg B-1170 Brussels T +32 2 629 02 00 Twitter: @CushWakeBELGIUM cushmanwakefield.com
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Partnership Database : des partenariats vous attendent Voici quelques mois, Sébastien Mehats lançait son activité d’agent commercial agro-alimentaire. Son rôle : prospecter les fabricants étrangers, trouver les produits qui plairont à nos consommateurs et les placer dans la grande distribution. La Partnership Opportunities Database lui a déjà permis de conclure deux partenariats. Emmanuel Robert I l y a peu encore, Sébastien Mehats était analyste financier. S’il s’est installé à Bruxelles, en 2008, c’est un peu par le hasard d’une carrière internationale : ce Français d’origine avait déjà vécu auparavant en Espagne et travaillé dans de grandes entreprises de différents secteurs, de l’automobile à l’énergie. Fin 2014, il décide de changer d’horizon et de lancer sa propre activité : « Dans une multinationale, on reste l’élément d’une organisation et il est difficile de mesurer son impact personnel. J’avais envie d’entreprendre moi-même. » Affilié chez BECI, il participe à quelques activités « starters » et, en janvier 2015, crée sa propre société, Trade In World. Son activité ? Sébastien Mehats se définit comme agent commercial agro-alimentaire : « J’identifie des produits intéressants, correspondant à la demande des consommateurs sur mes marchés, qui sont en priorité la France et le Belux. Je suis l’intermédiaire entre le fabricant et le grossiste ou le distributeur : j’aide le premier à trouver des débouchés, et le second à dénicher des produits particuliers, rares ou originaux, à des prix compétitifs. » Voilà qui semble bien éloigné de l’analyse financière… « Mais ce n’est pas un hasard », confie-t-il. « Mon frère et mon père sont tous deux agents commerciaux dans ce même domaine : le premier en Colombie, le deuxième rayonne sur les îles françaises d’outremer. J’ai commencé avec mon père, en présentant làbas quelques produits espagnols : du jambon ibérique pata negra, du gaspacho, des confiseries… » Energy drinks et fruits secs Dans une activité internationale par nature, Sébastien Mehats fait connaissance avec Enterprise Europe Network. Il inscrit son entreprise dans la Partnership Opportunities Database : la banque de données commerciales d’EEN, qui renseigne plus de 20.000 profils. « Le mien a été publié en avril et, très vite, j’ai reçu de nombreuses expressions d’intérêt, jusqu’à dix par semaine. Il a fallu faire un tri parmi ces pistes… J’ai finalement conclu en septembre un premier partenariat avec Wake Energy Drinks, un fabricant britannique de boissons énergisantes. Il y a déjà beaucoup d’acteurs sur ce marché, dont certains très puissants. Le point fort de ce produit-ci, c’est qu’il ne contient pas la fameuse 14 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Wake Energy Drinks : l’un des premiers partenaires de Sébastien Mehats. ‘taurine’ et qu’il se positionne en ’premium’. J’aime aussi beaucoup son packaging inspiré de l’Union Jack. » En sens inverse, M. Mehats a utilisé la database EEN pour chercher des partenaires potentiels. Là aussi avec succès : « J’ai eu connaissance d’un appel d’offre à l’échelle européenne, lancé par une grande enseigne de distribution pour le marché des fruits secs ; il me fallait un producteur pour y répondre. Encore une fois, je l’ai trouvé en Grande-Bretagne, avec la société Zeina Foods, qui fournit toutes sortes de fruits secs ou séchés : pistaches, noix de cajou, amandes, abricots, dattes… » En octobre, il a aussi participé à une rencontre avec des fabricants polonais organisée en collaboration avec EEN : charcuterie, spiritueux, mayonnaise, biscuits… « J’ai vu des produits intéressants ; d’autres qui ne correspondent pas à mes marchés ou aux volumes que je recherche. Je reste en contact avec un fabricant de cookies et de chocolats. » Pour l’heure, il continue de prospecter pour trouver des distributeurs : « Je suis en discussion avec un grossiste intéressé par Wake Energy. Avec Zeina Foods, nous sommes bien positionnés pour l’appel d’offre et j’ai bon espoir d’obtenir une part du marché, car les produits sont de très bonne qualité. » ● Info EEN : J.-Ph. Mergen ; Tél. : 02 210 01 77 – jpm@beci.be. R.A. INTERNATIONAL BRUXELLES INVEST & EXPORT « Nous devons aller chercher la croissance là où elle se trouve ! » Alors que l’année touche à sa fin, Bruxelles Invest & Export présente son plan d’actions 2016. Quels en seront les grands axes ? Quels pays et secteurs seront privilégiés ? Bénédicte Wilders, directrice de Bruxelles Invest & Export, lève un coin du voile. Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole : Quels seront les grands axes de votre plan d’actions 2016 ? Bénédicte Wilders : Notre plan d’actions 2016 renforce la tendance amorcée en 2015. Nous continuerons à travailler selon une organisation géographique, approfondissant notre expertise sur les marchés cibles tout en accordant un soutien particulier à l’exportation des services. Notamment les services juridiques et l’arbitrage (très développés à Bruxelles grâce à la présence des institutions internationales), les services informatiques, les services liés à l’architecture et à la construction. Nous ferons aussi un focus sur l’IT bancaire. L’exportation de services est très importante pour Bruxelles ; rappelons à cet égard l’existence de notre Vade-mecum de l’internationalisation des services1 . Plus de 80 actions sont au programme. Les invitations d’acheteurs y sont à nouveau intégrées, mais de manière plus réactive aux opportunités. À la demande des entreprises, nous allons aussi participer à davantage de foires internationales, par exemple CABSAT, la foire de l’audiovisuel à Dubaï. Nous continuerons enfin nos programmes de formation, aussi bien les BYEP2 demandeurs d’emploi universitaires que les AIE3 pour les pour les non-universitaires qui souhaitent travailler dans le commerce international. Ces programmes sont performants, avec un taux de mise à l’emploi des stagiaires d’environ 70 %. Quelles seront les régions visées ? Nous continuerons à nous concentrer sur des régions prometteuses, où l’accompagnement de l’exportateur est un must : l’Afrique sub-saharienne (avec des missions au Congo, en Côte d’Ivoire et en Tanzanie) et l’Afrique du Nord (avec des missions au Maroc, en Algérie, en Tunisie). Ce continent reste à prospecter. Le Maroc est par exemple une valeur sûre, comme en témoigne la fréquentation des missions qui y sont organisées. C’est aussi une porte d’entrée pour toute l’Afrique. Dans le cadre des 150 ans des relations diplomatiques avec le Japon, divers accents seront mis sur ce pays, dont une Brussels Week couplée à une mission économique centrée sur les secteurs créatifs. Quels sont vos objectifs ? Augmenter le nombre d’actions n’est pas une priorité. Les entreprises n’ont d’ailleurs pas les moyens de 1 À télécharger gratuitement sur www.brusselsinvestexport.be (publications) 2 Brussels Young Exporters Program 3 Assistant Import-Export BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 15 participer 4 fois par an à une action collective. C’est pourquoi nos objectifs sont plus qualitatifs que quantitatifs. Depuis 5 ans, notre enquête de satisfaction annuelle nous permet d’évaluer nos services et de les affiner en fonction des résultats. La satisfaction générale est très bonne. Un point sur lequel les entreprises souhaitent que nous nous améliorions encore est la recherche de débouchés, d’affaires concrètes. Nous allons donc nous focaliser sur ce point. Nous constatons que, parfois, les entreprises ne sont pas assez renseignées sur les besoins réels du pays où elles souhaitent se développer. Nous allons donc aussi les aider dans ce sens à recadrer leur cible ou mieux adapter leur produit. Par ailleurs, nous aimerions recueillir plus systématiquement leur feedback. Bénédicte Wilders Quels seront les principaux défis à relever ? Il y aura, d’une part, les défis des entreprises liés au ralentissement économique, notamment dans certains des BRICS. Nous devrons les aider à aller chercher la croissance là où elle se trouve, et parfois sur des marchés où nous étions jusqu’à présent peu actifs, comme Taiwan ou l’Amérique centrale. D’autre part, nous devons continuer à faire évoluer nos formations et augmenter encore la qualité de notre accompagnement, tant à Bruxelles qu’à l’étranger. En interne, nous allons aussi initier certains changements. Ainsi, nous allons accroître la mobilité de nos attachés économiques et commerciaux sur base volontaire. Nous devrons enfin nous intégrer dans le nouveau paysage des organismes économiques bruxellois. Ce sera un gros chantier, mais notre volonté est de le mener à bien tout en continuant à donner la priorité au service aux entreprises. ● R.A.
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AXA, une compagnie d’assurance santé “La santé d’une PME, c’est aussi celle de ses employés” 90% des assurés sont satisfaits de la rapidité de remboursement et du traitement de leur dossier, de l’accueil téléphonique et de la serviabilité des gestionnaires des sinistres. 81% des assurés octroient une note de 8 sur 10 ou plus aux services d’AXA Assistance. Avec 92% d’assurés “extrêmement satisfaits”, l’amabilité des personnes de contact est l’aspect le plus apprécié en termes de satisfaction. Les grandes entreprises et leurs travailleurs le savent depuis bien longtemps : AXA est une société de premier plan dans le domaine des assurances santé. Lors d’une enquête de satisfaction menée en décembre 2014, pas moins de 9 assurés sur 10 ont affirmé être satisfaits de la qualité des services et de l’approche personnelle des collaborateurs d’AXA Assistance. AXA Belgium est en outre un acteur stable du marché et fait partie d’un groupe international de premier plan. Mais les petites et moyennes entreprises peuvent également tirer avantage de l’offre santé d’AXA. Le plan santé essential for health permet en effet: „ d’offrir une protection financière aux collaborateurs à un tarif collectif plus intéressant que le tarif individuel et ainsi pallier certaines lacunes de la Sécurité Sociale et compenser la perte du pouvoir d’achat. „ de prévoir un atout essentiel en matière de recrutement, de motivation et de rétention du personnel. „ de garantir une approche très efficace de la politique salariale pour les collaborateurs salariés, à un budget acceptable pour l’entreprise. „ grâce à une (para)fiscalité avantageuse, une assurance collective est plus favorable qu’une augmentation salariale, tant pour vous que pour vos collaborateurs. www.corporate.axa.be/employeebenefits Bruxelles, une ville sûre ? Oui et non… SÉCURITÉ Bruxelles n’est pas Mexico City, Moscou, Djakarta ou même Washington DC, capitales économiques parmi les plus dangereuses sur leurs continents respectifs. Mais elle est également à bonne distance des villes les plus sûres du monde. Quels sont les points à améliorer pour augmenter le sentiment de sécurité des entreprises et de leurs collaborateurs ? Olivier Fabes D eux études récentes donnent une lecture pour le moins contrastée du « sentiment de sécurité » des personnes vivant et travaillant dans la capitale. La première source, locale mais liée aux pouvoirs publics, provient de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité. Créé cette année par le gouvernement de la Région-capitale, il a publié en septembre son premier rapport. Une étude de The Economist laisse perplexe : Bruxelles très bonne pour la sécurité « santé » (accès aux services de soins). En revanche, c’est la lanterne rouge des capitales européennes pour la sécurité des personnes (agressions, vols, etc.). Celui-ci indique que le sentiment d’insécurité a diminué depuis une quinzaine d’années. À la question : « Vous sentez-vous en sécurité seul le soir dans votre quartier ? », quatre Bruxellois sur cinq se disent « en sécurité ou tout à fait en sécurité », soit, assez étonnamment, un score supérieur à la moyenne nationale, basée notamment sur d'autres grandes villes en Wallonie ou en Flandre. Symptomatique de la difficulté à définir exactement le « sentiment d’insécurité », le rapport pointe toutefois que ce dernier, bien qu’en diminution donc, « reste globalement plus important à Bruxelles que dans le reste du pays ». Le paradoxe tient sans doute au fait que certains enjeux de sécurité (gérer les mouvements de foule, les événements supposés à risque, l'anonymat urbain, la propreté, etc.) sont plus prégnants dans la capitale qu'ailleurs. Bruxelles n’échappe pas ainsi à des maux spécifiques aux grandes villes, tels que les menaces de violence physique, les faits de cambriolage ou les problèmes de circulation. Point qui concerne directement les entreprises, « les agressions verbales envers le personnel » restent trop nombreuses, tout comme les comportements qualifiés d’inappropriés dans des lieux publics (fumer, boire, uriner, faire du bruit…), en augmentation. Les faits de violence, verbale ou physique, dans les transports en commun, la STIB en l’occurrence, seraient en augmentation tout simplement parce que le nombre d’usagers est lui aussi en forte croissance. La mauvaise pub de The Economist L’autre source, internationale et « indépendante », est le magazine britannique The Economist, qui publie chaque année son index « safe cities ». Cet indice est lui-même la compilation de quatre critères : la sécurité numérique (cybersécurité), la qualité des soins de santé (disponibilité et qualité des services de soins), la sécurité des infrastructures (routes, gares, etc.) et enfin, la sécurité des personnes (risques d’agression, cambriolages, etc.). Globalement, Bruxelles n’a pas à rougir de sa 22e place au classement général, en milieu de peloton européen derrière des rivales comme Amsterdam, Francfort, Zurich, Londres ou Madrid, mais devant Paris, Milan ou Rome. Toutefois, la capitale belge se démarque – positivement ou négativement – sur certains critères plus précis. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 17
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Quatre entreprises belges sur dix hackées en 2014 En matière de cybersécurité, Bruxelles occupe une 22e place de milieu de classement, entre les mondes anglo-saxon (le plus à la pointe) et latin (traditionnellement à la traîne), à en croire le classement des « safe cities » de The Economist (ci-contre). Ce qui est une position plutôt flatteuse quand on sait que Bruxelles – capitale diplomatique et quartier général de lobbies en tous genres – serait un véritable nid d’espions, concentrant la plus forte densité d’agents secrets après New York. Presque la moitié (47 %) des entreprises belges interrogées considèrent les cyber-risques comme l’une des 10 principales menaces pour la bonne marche de leurs affaires. La moyenne européenne n’est que de 28 %. Les entreprises belges semblent donc bien sensibilisées au risque, ce qui ne veut pas dire qu’elles en maîtrisent les contours : seulement 15 % des répondants belges admettent avoir une connaissance limitée, ou nulle des cyber-risques. La moyenne européenne est à 30 %. Les institutions financières, majoritairement basées à Bruxelles, constituent une exception. Mais seules 50 % d’entre elles comprennent exactement de quoi il s’agit. Pas moins de 71 % des entreprises belges interrogées considèrent que les cyber-risques relèvent exclusivement de la responsabilité du département informatique (IT). La moyenne européenne est, à ce niveau, plus basse, avec 65 %. Trop de sociétés pensent ainsi qu’elles sont protégées contre le hacking tant qu’elles disposent de la bonne technologie en interne. Rien n’est moins vrai. Encore plus frappant: seulement 6% des entreprises y impliquent le management. « Alors que ce sujet devrait pourtant figurer tout en haut de l’agenda ‘risques’ des équipes dirigeantes », estiment les experts de Marsh. Inquiétant : 76 % des sociétés interrogées en Belgique n’ont jamais eu à soumettre une norme de qualité en matière de cyber-sécurité (contre 67 % en Europe). La raison ? La réglementation européenne à ce niveau est encore en plein développement. Aucune norme internationale de qualité n’est actuellement en vigueur. Au-delà de cas qui ont défrayé la chronique comme la découverte d’appareils d’écoute au Juste Lipse, cœur des institutions européennes, ou la cyberattaque contre Belgacom en 2013, le spécialiste du courtage en assurances et en gestion de risques Marsh a sondé une quarantaine de (grandes) entreprises belges sur leur comportement face à la cybersécurité. Il ressort de ce European Cyber Risk Survey, publié début octobre, que près de 4 entreprises belges sur 10 ont été hackées l’année dernière. Les sociétés en question estiment leurs pertes financières à plus de 5 millions d’euros par incident. D’abord les menaces internes On ne peut bien se protéger que contre ce que l’on connaît. 7 entreprises belges sur 10 ont déjà identifié un ou plusieurs cyber-incidents (contre 57 % en Europe). Sans surprise, le secteur le plus visé est celui des institutions financières, qui aurait au moins fait l’effort dans 80 % des cas d’identifier les menaces cybernétiques. A l’inverse, 67 % des entreprises dans le secteur des soins de santé, pourtant sensible, n’auraient pas encore identifié les menaces cybernétiques les plus importantes. Quelles sont ces menaces ? En Europe, le top 3 comprend les menaces internes, par ex. son propre personnel (29 %), les erreurs opérationnelles, y compris la perte d’appareils mobiles (28 %) et les « hacktivistes » (23 %), à savoir des pirates avec des visées politiques. Le terrorisme ou les attaques par d’autres états ne viennent que loin derrière. O.F. Commençons par le positif : Bruxelles décroche la médaille de bronze pour la « sécurité santé », comprenez notamment le nombre de lits d’hôpitaux ou de médecins par mille habitants, ainsi que l’espérance de vie. Seules Zurich et… New York font mieux que Bruxelles dans cette catégorie. Là où le bât blesse, en revanche, c’est sur le critère de la sécurité des personnes (agressions, vols, etc.), calculée sur la base de statistiques de criminalité et des effectifs 18 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 policiers. Bruxelles occupe une peu enviable 41e position, juste derrière Rome. Bruxelles est ainsi la lanterne rouge des capitales européennes. The Economist rappelle au passage que le Département d’État américain met en garde les voyageurs US sur ce risque de « crimes et délits mineurs » lorsqu’ils prennent l’avion vers la capitale de l’Europe. Sans préjuger de la pertinence des statistiques bruxelloises utilisées pour cette enquête, on avouera qu’il y a meilleure publicité pour notre ville à l’étranger, notamment auprès de potentiels investisseurs. ● TOPIC Safe Cities Index 2015 : les villes les plus sûres du monde1 Classement général Ville 1 Tokyo 2 Singapour 3 Osaka 4 Stockholm 5 Amsterdam 6 Sydney 7 Zürich 8 Toronto 9 Melbourne 10 New York 22 Bruxelles Pays Japon Singapour Japon Suède Pays-Bas Australie Suisse Canada Australie États-Unis Belgique Sécurité numérique Ville 1 Tokyo 2 Singapour 83,85 3 New York 79,42 4 Hong Kong 78,78 5 Osaka 77 ,00 22 Bruxelles 64,60 1 Source : The Economist Intelligence Unit Limited 2015 Espérance de vie moyenne Population (millions d’hab.) Score/100 85,63 84,61 82,36 80,02 79,19 78,91 78,84 78,81 78,67 78,08 71,72 ›10 5 à 10 ›10 ‹5 ‹5 ‹5 ‹5 5 à 10 ‹5 81 Sécurité sanitaire Score/100 87,18 Ville 1 Zürich Score/100 79,05 2 New York 78,52 3 Bruxelles 77,63 4 Francfort 77,38 76,95 76,55 5 Paris 6 Osaka ›10 ‹5 Sécurité des infrastructures Ville 1 Zürich Score/100 92,63 2 Melbourne 92,28 3 Sydney 91,40 4 Amsterdam 91,27 89,79 5 Tokyo 17 Bruxelles 84,34 Sécurité des personnes Score/100 Ville 1 Singapour 90,42 2 Osaka 3 Tokyo 5 Taipei 90,20 89,31 4 Stockholm 87,51 85,67 41 Bruxelles 60,31 82 82 83 82 79 81 84 81 86 81 IL N’Y A PAS QUE NOS FILMS QUI CRÉENT LA SURPRISE. NOS FORMULES-CADEAUX LE FONT AUSSI. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous saviez déjà que vos collaborateurs apprécient toujours un cadeau cinématographique. Mais vous ignoriez peut-être encore que chez Kinepolis Bruxelles, vous pouvez choisir parmi un vaste éventail de formules-cadeaux. Les chèques-cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink, les boîtes-cadeaux en diff érentes versions… un choix d’une diversité surprenante. Regardez sur kinepolisbusiness.com ou appelez Melanie Lisanti ou Alisson Sinéchal au 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 19 CADEAU
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© Thinkstock SÉCURITÉ Sécurité des bâtiments : une responsabilité partagée « Trop d’entreprises commandent un système de sécurité un peu au hasard sur internet. Ce n’est jamais une bonne solution. » L’avis des entreprises de gardiennage privées G4S, GardaWorld et Securitas sur la sécurisation des bâtiments à Bruxelles. Peter Van Dyck Q uelles menaces les bâtiments (de bureaux) bruxellois doivent-ils redouter ? Les statistiques de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles regorgent de délits dans la catégorie intentional assault : des pickpockets ou des bandes qui s’introduisent dans des bâtiments pour voler, mais aussi des agresseurs dans des parkings souterrains. Sans oublier les vols de liquides (citernes de mazout par ex.) et la falsification de badges par des bandes organisées. Cela n’empêche pas Didier Ranchon, Managing Director de la société de gardiennage GardaWorld, d’agiter l’étude Safe Cities de l’Economist (lire par ailleurs), qui classe Bruxelles parmi les 50 villes les plus sûres du monde. Il reconnaît toutefois que « les paradigmes de la sécurité ont changé avec les événements récents : les attentats au Musée Juif de Bruxelles et contre Charlie Hebdo à Paris. Ils ont tout chamboulé, en Occident. Tout le monde, du quidam inconnu à la plus puissante des entreprises, constitue une cible potentielle. » Jusqu’où aller ? La panique est mauvaise conseillère. La sécurisation doit correspondre aux dangers. Comme le dit M. Ranchon, « La menace, floue et latente dans un bâtiment, sera réelle et précise dans un autre. Le Palais Royal, Brussels Expo et la RTBF n’ont pas besoin des mêmes protections, car les risques diffèrent. D’autres mesures s’imposent et les objectifs et les budgets ne sont pas les mêmes. L’erreur fatale de Charlie Hebdo résidait dans un danger connu et l’inadéquation des mesures prises par l’État et les victimes (les journalistes). » « Précisons notre propos et l’objectif à atteindre », dit Didier Ranchon. « Le contrôle d’accès est aujourd’hui facilité par la combinaison très efficace d’un personnel bien 20 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 formé et de nouvelles technologies telles que les scanners. Pareil système peut être en principe infaillible si l’on contrôle, scanne et fouille tout le monde. Le tout est de savoir jusqu’où aller en termes de budget et de ralentissement des flux. Un contrôle total provoque des retards, comme en attestent les aéroports, les gares et le Palais de Justice. » Didier Ranchon (GardaWorld) Le Palais de Justice de Bruxelles a longtemps posé problème jusqu’à ce qu’en juin 2015, le SPF Justice charge G4S du contrôle d’accès du public. Pour ce faire, l’entreprise de gardiennage a pu disposer du système de contrôle existant : un scanner avec bande transporteuse et détecteur de métaux. Les vigiles de G4S, forts de leur expérience à l’aéroport national et dans diverses institutions de l’UE, ont réussi à éviter les files d’attente à l’accueil. « Tout se déroulait tellement bien que la mission a été prolongée », explique Fernand Hollevoet, Senior Advisor chez G4S. Le contrôle d’accès des bâtiments relève du service sur mesure, selon Fernand Hollevoet. « Le client décide si nous demandons les identités et/ou si nous inspectons les bagages. L’inspection est possible, mais uniquement du regard, sans toucher. » R.A. TOPIC Une prime à la sécurisation Depuis 2013, le service public bruxellois Économie et Emploi propose jusqu’à 10.000 euros de prime aux entreprises qui investissent dans la sécurisation de leur commerce, usine ou bureaux. L’aide publique « sécurisation » porte uniquement sur les systèmes de protection contre une intrusion physique : système d’alarme, volet, grillage, système de vidéosurveillance, etc. La prévention des risques de cybersécurité n’entre pas en ligne de compte. L’investissement doit s’élever à au moins 5.000 euros. L’aide de base est de 40 %, plafonné à 10.000 euros par an, avec un bonus de 5 % si votre entreprise détient la certification EMAS, ISO 14000 ou le label « entreprise éco-dynamique » de la Région de Bruxelles-Capitale. Infos et formulaire de demande sur : http://aee.irisnet.be/web/aee/systeme-de-securite O.F. par un grand afflux de personnes en peu de temps. « Nous effectuons donc toujours une analyse de risque pour identifier des faiblesses éventuelles. La plupart des sites bénéficient déjà d’une excellente protection électronique. Les tourniquets qui s’ouvrent après avoir scanné un badge ou un billet d’entrée constituent un contrôle d’accès très efficace. Nous savons pourtant d’expérience que la présence de vigiles classiques en uniforme contribue aussi à réguler les flux du public, à l’entrée comme à la sortie. » Les parkings souterrains attirent les voleurs et les agresseurs. Que peut faire une société de gardiennage pour protéger une employée qui quitte les bureaux à une heure tardive ? Securitas propose de faire appel à la salle de contrôle. « Nous utilisons à distance le système de caméra pour vérifier si le bâtiment ou l’environnement est sûr », explique Erik Wilms. « En cas d’élément suspect, nous envoyons quelqu’un pour conduire cette personne à sa voiture. » Erik Wilms (Securitas) Tout dépend de la sévérité demandée par le client, confirme Erik Wilms, Branch Manager Real Estate chez Securitas. « Entre la journée portes ouvertes et le bâtiment fortifié, on cherche souvent le compromis adéquat. Securitas privilégie une démarche en quatre étapes : d’abord une analyse de la sécurisation existante, ensuite des mesures concrètes. On peut par exemple décourager des cambrioleurs avec des serrures renforcées, du verre anti-effraction et des autocollants qui annoncent la surveillance par caméra. La troisième étape est celle des systèmes d’alarme électroniques. Et la quatrième, celle du monitoring, via notre salle de contrôle à Neder-Over-Heembeek. Ces quatre éléments forment un ensemble cohérent. Or, nous voyons encore trop d’entreprises commander un système de sécurisation un peu au hasard, sur internet. Ce n’est jamais une bonne solution. » Salons et parkings Qu’en est-il des événements et salons qui attirent un public diversifié ? Le contrôle d’accès habituel suffit-il ? Dans 90 % des cas, estime Fernand Hollevoet de G4S. Une fois de plus, les missions se définissent en concertation avec le client. « Des services complémentaires s’y ajoutent parfois pour des salons spécialisés qui exposent du matériel coûteux. Il s’agit alors d’une surveillance de nuit ou de la demande de ranger les sacs et les bagages dans des casiers sécurisés. » D’où l’importance de bien se mettre d’accord, ajoute Erik Wilms de Securitas, car ces événements se caractérisent BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 21 Pour Didier Ranchon, la sécurité est une responsabilité partagée. « La direction de l’entreprise doit assurer un bon éclairage du parking souterrain, effectuer une analyse correcte des dangers et risques, prendre les mesures requises et impliquer les acteurs publics et privés dans la protection de tous », déclare-t-il. Mise à jour de la loi-cadre Le Managing Director de GardaWorld s’exprime sur la répartition des rôles entre l’entreprise de gardiennage et la police : « La sécurité est une chaîne dont chaque maillon doit avoir la même solidité, faute de quoi le maillon faible fragilise le tout. À quoi bon un bâtiment dont l’entrée principale destinée au public est soumise à une foule de procédures et de contrôles professionnels par la police et l’État, si l’entrée de service pour le personnel et les fournisseurs est confiée à une équipe de surveillance réduite et mal équipée ? Il faut de la cohérence et la coordination entre les divers acteurs, mais avec respect et professionnalisme. L’État n’est plus en mesure de tout sécuriser. Il doit donc faire appel à des partenaires privés. » Les entreprises de gardiennage privées étudient actuellement avec le Ministère de l’Intérieur une nouvelle loicadre qui remplacerait la loi Tobback de 1990. Celle-ci interdit aux services de gardiennage privés d’exercer des contraintes, de recourir à la violence (le port d’arme n’est autorisé que pour les transports de fonds) et de surveiller des personnes dans les espaces publics. « Quand on sait que demander la carte d’identité d’une personne relève déjà de la contrainte, il faut bien admettre que la loi actuelle est plutôt restrictive », constate Fernand Hollevoet de G4S. « Nous ne demandons absolument pas à pouvoir utiliser la violence, mais passer les menottes à quelqu’un devrait tout de même être possible dans certaines circonstances ? Un détective en magasin ne peut pas intervenir lorsqu’un voleur s’enfuit. Nous plaidons en outre pour une autre définition, plus souple, de la notion d’espace public. » ● R.A.
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© Thinkstock Chapeau bas aux volontaires ! SÉCURITÉ Le 5 décembre est la Journée Internationale des Volontaires. L’occasion de remercier les collègues et employés qui s’investissent bénévolement dans la sécurité des entreprises. Qui sont-ils ? Quels rôles jouent-ils ? Comment sont-ils sélectionnés et formés ? Petit tour d’horizon. Gaëlle Hoogsteyn I ncendie, malaise, blessure, agression… Au travail comme ailleurs, un accident est vite arrivé. Afin de garantir la sécurité de son personnel, chaque employeur est tenu de mettre en place des mesures définies dans l’arrêté royal du 15 décembre 2010. « Cet arrêté définit le cadre de l’organisation des premiers secours dans l’entreprise, sur base d’une analyse de risques réalisée par le conseiller en prévention », explique Lucy Coibion, responsable commerciale à la Croix-Rouge. Ceux qui se portent volontaires pour être secouristes en entreprise doivent suivre (et réussir !) une formation de base aux premiers secours de 15 heures minimum auprès d’un opérateur agréé par le SPF Santé Publique – et 4 heures de recyclage chaque année. La formation comprend notamment les règles essentielles d’intervention, la réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur, la désobstruction, les hémorragies, les plaies, les brûlures… « La Croix-Rouge utilise la ‘pédagogie active’, basée sur des mises en situation proches de la réalité. Nos formations se veulent essentiellement pratiques. Lors des recyclages, nous organisons des simulations d’accidents et/ou de malaises plus complexes, selon la réalité de l’entreprise, afin que les secouristes puissent mettre en pratique leurs connaissances et mieux réagir », précise-t-elle. À la CroixRouge, les contenus des formations sont revus tous les 5 ans selon les normes européennes. Premiers maillons des secours Le rôle du secouriste est de limiter les conséquences d’un accident ou d’un malaise dans l’attente, si nécessaire, des secours spécialisés. « Avoir des secouristes en entreprise est une nécessité », assure Lucy Coibion. « Le premier maillon de la chaîne de secours est très important. Quand on sait qu’à Bruxelles, une ambulance met en moyenne 22 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 8 minutes à arriver, on imagine facilement les conséquences pour une personne qui ferait un arrêt cardiaque et ne recevrait aucun soin durant ce délai… » Mais qui sont ces secouristes et quelles compétences spécifiques doiventils avoir ? « Tout le monde peut être secouriste. Souvent, les collaborateurs sont intéressés car c’est une formation qui leur est aussi utile dans le cadre privé. Rien qu’à la CroixRouge, nous formons près de 32.000 personnes chaque année. Leur rôle est d’appliquer les règles essentielles d’intervention et de garder leur sang-froid », poursuit Lucy Coibion, qui insiste sur le fait que le rôle de secouriste ne doit pas être imposé. « Les secouristes d’entreprise doivent vraiment être volontaires, car apporter les premiers soins nécessite une implication, une assiduité lors de la formation continue, une capacité à se maîtriser et intervenir dans toutes les situations. Pour les entreprises qui ont du mal à trouver des volontaires, proposer de courtes sessions de sensibilisation aux premiers secours permet de mieux comprendre la plus-value de cette mission et peut susciter des vocations. » Lucy Coibion (Croix-Rouge de Belgique) Et en cas d’incendie ? En plus des obligations liées aux premiers secours, les entreprises doivent aussi mettre en place des procédures R.A. TOPIC Plus de 600 volontaires chez Belfius Banque et Assurances En plein cœur de Bruxelles, la tour Rogier abrite près de 4.000 travailleurs sur 32 étages. « Garantir leur sécurité, tant en cas de problème de santé qu’en cas d’incendie, nécessite une véritable stratégie », explique Régis Duez, conseiller en prévention du service interne de prévention et de protection du travail (SIPPT). « La sécurité du personnel est un élément primordial pour Belfius. C’est pourquoi la banque ne lésine pas sur les moyens et va même au-delà de ce que la loi impose. » « Compte tenu de la taille du bâtiment, le risque d’incendie est notre plus grande crainte. Nous ne comptons pas moins de 340 équipiers de première intervention, qui ont reçu une formation de base et doivent suivre un recyclage annuel. Chaque année, nous faisons aussi venir un ‘bus formation’ dans lequel nos volontaires font des exercices pratiques sur le feu. Nous avons aussi formé 13 équipiers de deuxième intervention. Leur mission est d’aller rechercher les collègues moins valides qui seraient coincés dans le bâtiment et guider les pompiers en cas de besoin. Ce sont en quelque sorte des ‘mini-pompiers’. Ils connaissent le bâtiment sur le bout des doigts et ont reçu une solide formation à l’incendie. » Belfius dispose aussi de 85 secouristes formés par la Croix-Rouge et de 40 aidants psycho-sociaux. « Ces derniers sont formés à la gestion des chocs post-traumatiques. Lors de l’accident de train de Buizingen en 2010, par exemple, plusieurs membres du personnel étaient dans le convoi. L’un d’entre eux a vu des choses insoutenables et nous a demandé de l’aide. » « Globalement, les collaborateurs sont plutôt solidaires chez Belfius. Lorsque nous recrutons des volontaires via intranet, nous n’avons pas de difficultés à en trouver. Nous recherchons des gens motivés, disponibles, engagés et résistants au stress. En cas d’alerte, ils sont tous sur le pont. Par ailleurs, ils jouent un rôle de prévention et sont là pour détecter les risques potentiels. Nous pouvons vraiment compter sur eux ! » d’évacuation et d’intervention en cas d’incendie. C’est là qu’interviennent les « équipiers de première intervention ». « Régulièrement, des incendies touchent des entreprises de toute taille. Des salariés peuvent être atteints physiquement et psychologiquement, voire perdre la vie. Pour l’éviter, le législateur a mis en place des obligations visant à réduire les risques d’incendie et leurs effets sur les personnes », explique Jean-Pierre Cosy, adjoint à la direction de Cresept, un organisme de formation. Le 28 mars 2014, un nouvel arrêté royal concernant la prévention incendie en entreprise a été publié. « La législation ‘incendie’ en Belgique est très compliquée parce que tous les niveaux de pouvoir sont concernés. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver », commente l’expert. Le fil rouge de cet arrêté, traduit dans la loi du bienêtre au travail, est la prévention. Certaines mesures sont obligatoires pour tous les employeurs, même s’il n’y a qu’un employé. « Par exemple, toutes les portes sur le chemin de l’évacuation doivent s’ouvrir dans le sens de l’évacuation », illustre Jean-Pierre Cosy. La nouvelle législation impose aussi que chaque intervention soit effectuée au minimum par deux personnes. « Dans les PME, cela peut parfois poser des problèmes. S’il n’y a que dix personnes dans l’entreprise, comment garantir que deux personnes formées soient toujours présentes, en tenant compte des congés ou des absences ? L’employeur doit alors garantir par la formation de son personnel qu’à tout moment une intervention ou une évacuation soit réalisable. Il peut lui aussi se former ». Pour le reste, chaque entreprise doit rédiger son propre plan d’urgence interne, ce qui n’est pas toujours évident… Vaut-t-il mieux avoir des gens capables d’éteindre un début d’incendie ou évacuer d’office le bâtiment ? À chaque employeur de définir ses priorités, tout en respectant au mieux les obligations légales. Jean-Pierre Cosy (Cresept) En Belgique, on dénombre 10.000 incendies par an dont 20 à 30 % en entreprise. Une fois ces plans définis, il faut les mettre en œuvre et former des collaborateurs au rôle d’équipiers d’intervention. La formation comprend un volet évacuation et un volet « lutte incendie ». « Plus l’entreprise est grande, plus l’évacuation est critique. Les équipiers de première intervention doivent apprendre les procédures propres à leur société et être capables de les mettre en application. Au niveau incendie, nous dispensons la théorie, mais nous nous basons surtout sur des exercices pratiques. Nous apprenons aux stagiaires à détecter les risques spécifiques, à utiliser les équipements de protection, à éteindre un incendie naissant... Un autre point important est d’apprendre au volontaire à reconnaître les limites de ses compétences et à ne pas intervenir si l’incendie est trop important. » Malheureusement, Jean-Pierre Cosy constate que beaucoup d’entreprises considèrent encore la prévention incendie comme une obligation pesante. « Il y a un réel travail de sensibilisation à faire. Les entreprises devraient considérer cela comme un investissement. Car, au-delà du fait de sauver des vies, savoir réagir en cas d’incendie, c’est aussi parfois sauver son business », conclut-il. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 23
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Bravo aux entreprises bruxelloises BRUXELLES FORMATION Bruxelles Formation s’est doté d’un but ambitieux-: former des chercheurs d’emploi à des métiers d’avenir pour répondre aux attentes des entreprises bruxelloises. Que ce soit à l’issue de leur formation à Bruxelles Formation ou de leur formation en entreprise avec un suivi de nos équipes pédagogiques, les résultats sont au rendez-vous. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nombreuses sociétés ont joué le jeu, à leur avantage et au bénéfice de la Région bruxelloise. Cette expérience ne peut qu’amener de nouvelles solutions à la croissance des entreprises bruxelloises et leur fournir la main-d’œuvre adéquate, qui recèle plus d’avantages que l’on ne pense. Nous souhaitons aujourd’hui les remercier de nous avoir fait confiance. En un mot comme en cent, MERCI ! TÉMOIGNAGES Alexis Renard, 8 Trust, société de web development et consulting J’ai tout de suite eu un bon contact avec les conseillers de Bruxelles Formation. Ils se déplacent, sont proactifs et connaissent nos attentes. J’ai reçu plusieurs cv au sein desquels j’ai fait une sélection en tombant sur des perles. Le principe, c’est une situation win-win: pour nous, la ressource est plus accessible d’un point de vue financier et en échange, nous la formons en interne. Ces stages peuvent également servir de test avant un engagement définitif. En effet, cela nous permet d’avoir le temps d’évaluer le stagiaire, de lui expliquer l’esprit de l’entreprise et la façon de travailler au sein de celle-ci. Cela s’avère très pratique suite à la période d’essai. Pour une jeune société de deux ans, ce programme nous a permis de grandir plus vite et de manière structurée. Il ne faut pas oublier que ces jeunes sont passés par une formation, ils ont envie d’apprendre, d’évoluer, deux choses très importantes dans notre secteur. Et, surtout, ils savent que c’est une opportunité et ont envie de la saisir ! Philippe Watticant, El Metteko, restaurant à la Bourse Je suis passé par Actiris qui m’a directement orienté vers Bruxelles Formation. J’avais besoin d’une personne pour la salle et d’une personne en cuisine. Il fallait former les deux stagiaires que j’ai reçus, ils ne connaissaient pas grand-chose, mais ils étaient motivés, doués de l’envie d’apprendre. Ils se sont rapidement fondus dans mon équipe, dont la tranche d’âge tourne autour des 30-40 ans. Ils les ont accueillis et tout de suite intégrés. A la fin du stage, j’ai engagé la personne de la salle. Le commis de cuisine a été proactif et a trouvé un emploi de son côté, sinon je l’aurais engagé. À chaque contrat de formation, une conseillère de Bruxelles Formation s’est déplacée jusqu’à mon entreprise. En quinze minutes, c’était fait. Et chaque mois, elle passait voir si tout allait bien, 5 minutes pas plus. Je suis prêt à renouveler l’expérience dès maintenant, pour la salle et la cuisine. Il n’y a que du positif. Martin Germeau, PermaFungi, Coopérative productrice de pleurotes sur la base de marc de café Le système de stages proposé nous paraît tout à fait bénéfique pour chaque partie et nous en sommes globalement ravis. Les candidats sont présélectionnés par Bruxelles Formation. Sur les 3 premiers candidats rencontrés, nous avons sélectionné Jean, notre premier stagiaire. Ce dernier a maintenant trouvé un contrat de travail et en est fort heureux. L’avantage pour nous est bien entendu la réduction des charges mais également un enrichissement au niveau de la diversité humaine que nous apportent ces stagiaires. En contrepartie, nous encadrons chaque stagiaire et offrons une formation complète et professionnalisante à des jeunes avec très peu d’expérience professionnelle. Aujourd’hui, nous avons engagé notre deuxième stagiaire et nous attendons le troisième. PRATIQUEMENT L’envie de faire ses preuves Une équipe de conseillers mobiles Chaque employeur bruxellois peut dès aujourd’hui accueillir un stagiaire dans son entreprise. En échange de conditions de rémunération particulièrement avantageuses, la société s’engage à former le jeune qui a peu ou pas d’expérience dans le monde de l’entreprise. Une force de travail économique pour l’employeur, une première expérience professionnelle pour le jeune pour qui c’est une opportunité de faire ses preuves, chez vous. Le but est de réaliser une opération win-win : vous formez un jeune à votre réalité de travail, vos objectifs, votre qualité durant une période dont vous choisissez la longueur. Si vous êtes satisfait, vous pouvez engager un jeune déjà prêt à relever vos défis. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Pour trouver la personne juste, nous mettons à disposition une équipe de conseillers mobiles qui viennent sur place discuter de vos besoins et signer le contrat. Rapidité, efficacité et accueil personnalisé sont les maîtres mots de la relation avec Bruxelles Formation. Votre personne de contact connaît votre secteur et les stagiaires et peut vous conseiller en fonction de vos besoins spécifiques. Le deal ? Vous engagez pour une période au moins égale à la durée du stage, que vous définissez vous-même: quatre semaines, trois mois, six mois... Infos : www.bruxellesformation.be (onglet employeurs) Tél. :+32 (0)2 371 74 93 Email : relationsentreprises@bruxellesformation.be
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© Thinkstock Prévenir les risques, un luxe ? SÉCURITÉ Une nouvelle réglementation sur la prévention des risques est entrée en vigueur et elle insiste sur les risques psycho-sociaux dans les entreprises. Quels sont les devoirs des employeurs, face à une législation sans cesse plus complexe ? Et quel est l'intérêt d’une politique de prévention ? Nous avons rencontré quatre experts de deux sociétés spécialisées en la matière : Axa et Partena. Adrien Dewez A ujourd'hui, la nouvelle législation sur la prévention des risques couvre des domaines très divers : les accidents de travail bien sûr, mais aussi l'ergonomie, l'adaptation du lieu et du poste de travail, le stress... Les dispositions légales s'articulent autant sur la protection physique que psychique des employés, soit une approche qui se veut globale. Et le législateur demande à l'employeur de ne pas se contenter d'une politique réactive face à un accident, mais bien préventive. Car si les accidents au travail diminuent chaque année, « nous recensons 70 à 80 accidents mortels par an en Belgique », selon Marie-Pierre Dawance d'Axa. Le nombre de maladies psycho-sociales, lui, augmente. La cause est à chercher « dans la désindustrialisation de la Belgique et la part croissante de métiers intellectuels », décrit Rony Baert, General Counsel chez Partena. Les maladies psycho-sociales deviennent donc un problème de plus en plus aigu, et ce, pour toutes les entreprises. Selon une étude menée par Wolters Kluwer, la moitié des travailleurs négligeraient leur propre bien-être afin de terminer une tâche à temps. De plus, seuls 17 % des sondés déclarent qu'une politique en la matière est bien diffusée au sein de l'entreprise. Pour un employeur, surtout, il importe de correctement mesurer l'impact économique que représentent la maladie et l'absentéisme. Selon Dirk De Clercq, Safety Manager chez Partena, « les coûts indirects sont de facteur trois par rapport aux coûts directs » d'une personne absente. Par coûts indirects, on entend la charge de travail supplémentaire chez les collègues, la perte de connaissance au sein de l'entreprise... 26 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Agir, oui, mais comment? La politique à mener en matière de prévention, en particulier en ce qui concerne les risques psycho-sociaux, est délicate et doit être adaptée en fonction de l’entreprise concernée. « Pour mener une véritable politique de prévention, il faut convaincre le dirigeant. Tant qu'il n'est Les coûts indirects de l’absentéisme sont de facteur trois par rapport aux coûts directs. Dirk De Clercq (Safety Manager Partena) pas convaincu, la politique restera limitée. Plus que du temps et des moyens, il faut de la volonté », dit-on chez Axa. Pour Dirk De Clercq, « Il est nécessaire de prévoir un plan d'action global sur cinq ans et un plan d’action annuel avec des objectifs et un budget. Évidemment, les moyens et les objectifs dépendent de la taille et du risque de l'entreprise, mais le temps prévu pour le conseiller en prévention est défini avec l'employeur et le comité dédié à cette thématique. » R.A. TOPIC Lieve Paredis (Axa) De nombreux exemples d'actions existent : « Pour Partena, qui dispose d'un personnel sur de nombreux sites différents et parlant différentes langues, nous allons prévoir un site internet avec comme slogan ‘I change my...’ et huit rubriques : stress, mood, move, food, weight, drinking, smoking et sleep », explique Dirk De Clercq. « Les visites sur le site seront anonymes, l'employeur ne peut pas savoir qui regarde quoi et, si quelqu'un le souhaite, il peut recevoir un coaching personnalisé. Pour Randstad, où j’ai réalisé un projet similaire, nous avons d'ailleurs remarqué que le site était utilisé le plus souvent le dimanche soir. » Chez Axa, des actions similaires ont été menées, toujours dans un souci de confidentialité, détaille Lieve Paredis : « Via un partenaire, nous pouvons offrir une plateforme d'aide psychologique qui répond aux problèmes des employés et, éventuellement, les renvoyer vers un spécialiste. Totalement anonyme, elle permet par exemple de prévenir le burn-out. Cela peut aider des personnes qui ressentent un déséquilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. Dans le cas d'un burn-out, il faut prévenir avant son arrivée, sinon c'est trop tard. » Pour Rony Baert, la loi impose de faire un diagnostic des risques et le mieux est de faire appel à un conseiller en prévention ; quelqu'un d'extérieur, de neutre, plus facilement accepté au sein de l'entreprise et par les syndicats. « Il ne faut pas non plus négliger l'entretien d'évaluation, qui est une occasion d'échange personnalisé, pour détecter des problèmes et valoriser une personne. Il faut prêter attention au sens donné à la fonction et à la responsabilisation du travailleur, diversifier les tâches et éviter la monotonie, ce qui diminuera la charge mentale liée à la fonction. Sans oublier d'offrir de la flexibilité, particulièrement avec les jeunes générations Y et Z. Cela change le paradigme, mais cela suppose aussi que l'entreprise fasse confiance au travailleur. » Prévenir pour être compétitif « Vous ne pourrez jamais me convaincre que la continuité d'une entreprise passe par les accidents », prévient Marie-Pierre Dawance. « Outre l’aspect humain, les coûts directs et indirects des dysfonctionnements justifient la nécessité de mener des actions. Et la prévention est corrélée à la compétitivité : selon l’Organisation Internationale du Travail, plus l’indice de compétitivité d’un pays est élevé, moins il y a d'accidents de travail. Au sein d'une entreprise, on remarque une relation directe entre la marge bénéficiaire et une politique de prévention forte. » Si une telle politique peut sembler de prime abord chronophage et coûteuse, plusieurs intervenants insistent sur les répercussions positives que sa mise en place peut engendrer : diminution des accidents et de l'absentéisme, augmentation de la productivité et même de la qualité des produits ou services donnés. Et, naturellement, cela joue sur l'image de l'entreprise à l'extérieur. Il faut prêter attention au sens donné à la fonction et à la responsabilisation du travailleur. Rony Baert (General Counsel Partena) Si la décision d'introduire une politique de prévention revient au management, son application a tendance à se diffuser ensuite chez les employés. L'étude de Wolters Kluwer révèle que 81 % des sondés avertissent leurs collègues qui ont un comportement dangereux. Et de préciser qu'« en les impliquant dans les analyses des risques et en leur donnant les bons outils pour détecter les situations dangereuses, les entreprises peuvent vraiment faire la différence ». À l'image de la ceinture de sécurité, devenue légalement obligatoire dans les années 70, et aujourd'hui parfaitement intégrée chez tous les automobilistes… Sans oublier les dégâts Si de nombreuses politiques de prévention peuvent sembler destinées uniquement aux grandes entreprises, la démarche ne doit pas être omise par les PME. « Une étude française a démontré que sept entreprises sur dix qui subissent un incendie disparaissent dans les trois ans. Elles négligent de prévoir un plan de redémarrage rapide ou d'avoir une assurance en perte d'exploitation. Sans oublier les frais liés à un accident grave et les conséquences de la désignation de l’entreprise comme un risque aggravé », conclut Marie-Pierre Dawance. À l'écoute de tous nos interlocuteurs, un plan de prévention des risques selon la nouvelle législation se révèle être une démarche d'analyse globale. Du poste de travail à la mobilité et à l'accessibilité, des relations managériales à celles entre collègues ou encore jusqu'aux risques liés à l'intégrité physique... Si le champ est vaste, cette réflexion peut offrir une image nouvelle du fonctionnement d'une société, quelle que soit sa taille, afin de détecter en amont des problèmes, jouer sur le bien-être et donc la productivité, l'engagement et la motivation. Un outil de croissance... qui concerne tout le monde. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 27 R.A. R.A.
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TOPIC SÉCURITÉ Cybersécurité : « Peut-être avez-vous déjà perdu des dizaines de milliers d’euros » La PME moyenne est à peu près impuissante face à la cybercriminalité et l’espionnage. Même les plus grandes entreprises résistent mal aux risques informatiques. La seule façon de gagner un jour cette bataille réside dans une collaboration intensive entre les pouvoirs publics, le monde académique et le secteur privé. La Cybersecurity Coalition en constitue un bel exemple. Stef Gyssels «T out a commencé il y a un an environ », se souvient Georges Ataya (Solvay Brussels School of Economics), « lors d’une réunion avec des spécialistes de la sécurité et des personnes du monde de l’entreprise. Nous discutions d’une série de piratages récents. Nous étions conscients que n’importe quelle entreprise, de la plus grande à la plus petite, est vulnérable. La question n’est pas de savoir si nous serons piratés un jour, mais quand. » Cette réunion informelle a proposé une coalition de représentants des secteurs public, académique et privé, qui se réunirait à intervalles réguliers pour comparer et discuter des expériences respectives et, bien entendu, les partager avec d’autres entreprises et organisations. C’est ainsi que naquit en février 2015 la Cybersecurity Coalition, dirigée par Nathalie Dewancker. « C’est une ASBL », insiste Mme Dewancker, « elle n’a donc aucune ambition de générer un bénéfice pour les entreprises et organisations participantes. » Sensibiliser, encore et toujours La priorité absolue réside dans une conscientisation des entreprises et travailleurs face aux multiples dangers informatiques qui les guettent, nous explique Nathalie Dewancker : « Le facteur humain constitue habituellement le maillon faible. Peu importe dès lors combien vous investissez dans l’infrastructure de sécurisation, si vous ne renforcez pas ce maillon faible. Notre coalition entend faire le maximum pour appeler les entreprises et leurs collaborateurs à et à la prudence, tout en montrant mesures relativement simples pour améliorer sensiblement la situation. » Nathalie Dewancker cite en exemple l’utilisation de « phrases de passe » au lieu de mots de pas Elles sont aussi simples à retenir quelques signes spéciaux (un « à la place d’un « a », par exempl rendent ces séquences infiniment plus difficiles à violer. « De nom breux membres y ont déjà r cours et nous tâchons de diffuser 28 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 le message à grande échelle. » Cette diffusion passe entre autres par la collaboration avec CERT. be, l’équipe d’intervention informatique fédérale, qui souhaite aussi prévenir la criminalité informatique. Une campagne de sensibilisation commune nationale a débuté au 1er octobre, notamment pour promouvoir les « phrases de passe » (voir encadré). Tout le monde est vulnérable, quelle que soit la taille de l’entreprise ou son secteur. Il faut être préparé et vigilant. Nathalie Dewancker Événement national, la Belgian Internet Cybersecurity Conference s'est tenue à la fin novembre, en collaboration avec CERT.be et d’autres partenaires. Des experts de divers pays et secteurs y sont venus partager leurs expériences et leur vision. « Une fois de ent est mis sur une sensibilisation crue », nous dit Nathalie Dewancker, en plus de l’opportunité pour les participants en provenance des secteurs académique, privé et public de se rencontrer et de discuter de collaborations éventuelles. » ’échange d’informations en oute confiance Cybersecurity Coalition entend aussi élaborer une plateforme au ein de laquelle des participants de diverses entreprises (parfois oncurrentes) pourront échanger R.A. TOPIC Problème et remèdes Quelques résultats d’une enquête menée par les pouvoirs publics auprès de 1000 citoyens ont été divulgués à l’occasion de la campagne lancée le 1er octobre pour promouvoir des mots de passe plus sécurisés. Quelques conclusions édifiantes : • Les Belges sont moyennement ou fortement préoccupés par leur sécurité en ligne lors de l’utilisation de l’e-commerce (57,5 %), des réseaux wifi publics (55,6 %) et des médias sociaux (48,4 %). • Près de la moitié des Belges (46,2 %) utilisent des mots de passe de 8 signes ou moins. • 1 Belge sur 3 communique son mot de passe à des tiers. Chez les jeunes de 18 ans, le pourcentage atteint 42,9 %. • 1 Belge sur 4 utilise le même mot de passe pour des applications professionnelles et privées. Vous trouverez sur www.safeonweb.be une série de conseils et un test de sécurité de votre mot de passe. Voici les cinq principaux : 1. Plus un mot de passe est long, plus il est sûr. Préférez une phrase de passe : elle est longue et au moins aussi facile à retenir. 2. Utilisez des signes de ponctuation, des chiffres et/ ou des majuscules dans votre phrase de passe. 3. N’utilisez pas le même mot de passe pour diverses applications. 4. Ne transmettez vos mots de passe à personne. 5. Ne rassemblez pas vos mots de passe dans un document sur votre ordinateur ou smartphone et ne les écrivez pas sur un post-it à proximité de votre appareil. des informations en toute confiance. Quatre sessions sont prévues autour de thèmes concrets tels que la gestion des incidents, la gouvernance, les aspects légaux et les réglementations. Le troisième objectif réside dans des actions communes de lutte contre la cybercriminalité. Enfin, la coalition entend soutenir les pouvoirs publics et autres instances dans l’élaboration de politiques de sécurité et de plans de mise en œuvre. La collaboration avec les pouvoirs publics se situe d’ailleurs aussi à d’autres niveaux, signale Georges Ataya : « Nous nous réunissons régulièrement avec les cabinets du ministre De Croo, du premier ministre Michel et de Bart Tommelein pour échanger des informations et discuter d’éventuelles initiatives à prendre par les pouvoirs publics. La présence d’instances publiques telles que Fedict dans cette coalition constitue un facteur essentiel dans la concrétisation de nos objectifs. » Les pouvoirs publics ne se limitent pas à une politique de présence, constate Nathalie Dewancker : « Les gouvernements wallon et flamand y ont chacun un représentant ICT, et non l’un ou l’autre fonctionnaire du parlement, mal renseigné sur cette problématique. » Atteindre les organisations représentatives La Cybersecurity Coalition totalise déjà plus de 50 membres qui contribuent activement à diffuser les « Ceux qui veulent se faire membre de la Cybersecurity Coalition sont les bienvenus s’ils sont disposés à payer la cotisation et à contribuer activement aux activités de la coalition », déclare Nathalie Dewancker. En conclusion Nous avons demandé à nos deux interlocuteurs de conclure par un conseil à tous les membres de BECI. Nathalie Dewancker met surtout en garde contre une sous-estimation du danger pour les PME : « Tout le monde est vulnérable, quelle que soit la taille de l’entreprise ou son secteur. Il faut donc être préparé et vigilant, en prenant toutes les mesures possibles pour réduire au maximum les dangers inhérents aux facteurs humains. Il est essentiel d’informer les collaborateurs autant que possible. » Georges Ataya va plus loin encore : « Il faut en moyenne 150 jours avant de détecter un accès par effraction aux données. Les réparations coûtent en moyenne plusieurs dizaines de milliers d’euros. Il se peut donc que vous soyez actuellement en passe de prendre une sacrée dégelée financière. La seule façon de prévenir cette situation ou d’en réduire les conséquences est de faire procéder dans les meilleurs délais à une analyse de votre infrastructure sécuritaire et de prendre les mesures qui s’imposent. » ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 29 messages vers les grandes entreprises et les PME. Il faudrait hélas une éternité pour sensibiliser et armer les entreprises contre les menaces informatiques, si l’organisation devait se contenter de ses moyens modestes. « Nous avons besoin de l’assistance d’organisations représentatives des employeurs, telles que le VOKA et BECI », clame Georges Ataya : « Elles nous aideront à diffuser le message via leurs réseaux aussi Il faut en moyenne 150 jours avant de détecter un accès par effraction aux données. Les réparations coûtent en moyenne plusieurs dizaines de milliers d’euros Georges Ataya puissants qu’étendus. Nous nous réjouissons donc de l’attention que BECI nous porte. C’est la meilleure manière de sensibiliser les entreprises aux risques multiples et au rôle qu’elles peuvent jouer elles-mêmes dans ce combat. » © CIONET
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Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be TOPIC SÉCURITÉ Cloud : vous restez responsable de vos données La plupart des entreprises, quand elles entrevoient les avantages de la sous-traitance, ne tardent pas à faire appel au cloud. La sécurisation de leurs données et applications continue néanmoins de les inquiéter. On comprend pourtant que peu d’entreprises parviennent à créer dans leurs murs un environnement aussi sécurisé qu’un fournisseur de services cloud. Quoi qu’il en soit, la vigilance reste de mise, ne fût-ce que parce que les données relèveront toujours de votre responsabilité. Stef Gyssels P hilippe Waslet, propriét IT Services & Solutions, puis de longues années clients dans la gestion stratégique de leur informatique. « Chez client moyen, avec un budget formatique interne de 90.000 ros, nous pouvons comprimer les coûts à concurrence de 30.000 euros par l’externalisation de l’infrastructure. Et si nous faisons un pas de plus en confiant une partie de cette infrastructure au cloud, nous pouvons même ramener le coût total 32.000 euros », estime-t-il. Bien des chefs d’entreprise continuent de se méfier du cloud pour des questions de sécurité. Philippe Waslet s’en étonne : « C’est bizarre, non ? Les gens comprennent qu’ils ne pourront jamais investir autant dans leurs infrastructures internes que ne pourrait le faire un fournisseur de services cloud, qui répartit les coûts entre de nombreux clients. » Cédric Pierrard, CEO du fournisseur de logiciels CRM Efficy, abonde : « Je m’amuse de voir les utilisateurs et les clients se préoccuper de la sécurité dans le cloud, alors qu’ils ne tiennent pas compte de la sécurité de leur propre infrastructure sur place, qui laisse souvent à désirer : pas de https/ssl, pas de firewall digne de ce nom... » Le logiciel CRM Efficy est disponible en versions on site et cloud. M. Pierrard constate heureusement une amélioration progressive de l’acceptation du cloud par les entreprises : « Ce sont surtout les dirigeants de PME qui comprennent que la sécurisation d’un environnement cloud sera d’office supérieure à ce qu’ils peuvent avoir chez eux. » Confidentialité des données Les réticences pourraient s’expliquer par la confidentialité des données. Comment une entreprise peut-elle que ses données et celles clients ne sont pas utilisées à es fins ? Lorsque les donse retrouvent à l’étranger, entreprises s’inquiètent daage d’un usage inapproprié. a la menace continuelle des prestataires de services cloud américains, qui ne peuvent pas garder le secret vis-à-vis de leurs pouvoirs publics. Et puis, il existe de nombreux risques dans es pays moins regardants matière de vie privée et qui n’hésitent pas à revendre les données des clients. « Il subsiste pas mal de cow-boys sur le marché international », constate Robert Kloots, propriétaire du bureau Trusting the Cloud, spécialisé en sécurité cloud. « Il faut en tenir compte dans le choix d’un partenaire cloud. » Qui plus est, la législation n’est pas toujours de votre côté, dans ces cas-là, parce que vous dépendez aussi de la législation du pays où les données sont stockées, c’est-à-dire souvent à l’étranger. Cédric Pierrard plaide donc pour le choix d’un fournisseur dont on sait qu’il stocke les données dans une contrée où la vie privée et les citoyens sont protégés des abus. Il affirme même qu’il « faudrait interdire à tous les grands prestataires cloud de stocker les données dans un pays où il n’existe aucune réglementation pour les protéger ». En Belgique ou en Europe ? Faut-il tout garder à l’intérieur de frontières ? « Cela n’a pas beaucoup de sens dans le contexte européen », estime Cédric Pierrard : « Je plaide plutôt pour une législation européenne qui garantit un même niveau de protection des données partout en Europe. Il est essentiel, pour des entreprises qui, comme la nôtre, déploient des activités internationales, de recourir en toute flexibilité à des centres de données sur le territoire européen. » BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 33
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TOPIC Sécurisation mobile : une dimension supplémentaire Une des meilleures raisons de choisir le cloud est le confort des collaborateurs mobiles. Ils peuvent consulter leurs données et leurs applications n’importe où et sur n’importe quel appareil. D’où les inquiétudes : « Les systèmes et données de l’entreprise dans le cloud sont de plus en plus souvent approchés par les appareils mobiles qui appartiennent aux collaborateurs. Cela tracasse de nombreuses entreprises », constate John Yeoh, Research Analyst de la Cloud Security Alliance. Cédric Pierrard (Efficy). Dans l’attente d’une telle unification européenne, certains prestataires cloud vous garantissent que vos données ne quitteront jamais le territoire belge. D’autres, tels que Cloudbizz, ont recours à des centres de données en Belgique et au Luxembourg, un pays limitrophe auquel la plupart des entreprises belges osent confier leurs données. À raison d’ailleurs, parce que le Luxembourg ne dispose pas seulement des centres de données les mieux sécurisés (Tier 4), mais propose en outre la loi de « protection contre la faillite ». Le Grand-Duché est le premier pays européen qui garantit aux clients de centres de données en faillite qu’ils pourront récupérer leurs données. Votre responsabilité Tout se paie. Une répartition plus restrictive de données coûtera davantage au client qu’un stockage qui peut se faire n’importe où. Mais vous gardez l’entière responsabilité de vos données, quel que soit le contrat conclu avec le prestataire, prévient Robert Kloots : « Plus moyen de déléguer. Autant en tenir compte quand vous signez le contrat. Quant au prestataire cloud, il doit être très explicite et transparent à propos de trois facteurs essentiels pour vos données : la disponibilité, l’intégrité et la confidentialité. » Rien ne vous empêche évidemment d’optimiser la sécurité des données, puisque les collaborateurs restent le Il va de soi que les appareils mobiles, surtout quand ils sont la propriété privée des collaborateurs, sont moins bien contrôlés par l’employeur et donc beaucoup plus exposés que les ordinateurs desktop de jadis. La perte de ces appareils, la déferlante de malware mobile et l’insécurité des hotspots wifi sont quelques exemples parmi d’autres de la dimension supplémentaire que les appareils mobiles ont donnée à la problématique de la sécurisation. Il existe heureusement sans cesse plus de techniques pour contrer l’usage abusif de données sur les appareils mobiles. « Le cryptage de toutes les données d’entreprise qui partent vers le cloud ou en reviennent, constitue une bonne manière de prévenir le détournement de l’information », explique Philippe Waslet. « Sans oublier l’utilisation de systèmes d’authentification (tels que le Digipass des applications bancaires ndlr), qui constituent une excellente protection contre les abus. » chaînon le plus faible de la sécurisation. Sachez que de nombreux services cloud sont utilisés à l’insu du département ICT. « Il faut donc ramener cette ‘informatique de l’ombre’ au plus vite sous le contrôle de l’entreprise », insiste Robert Kloots. « Ensuite seulement vous pourrez évaluer le risque, le coût et la convivialité, des critères essentiels dans le choix d’un prestataire et d’un type de service cloud. » M. Kloots insiste sur d’autres démarches indispensables pour renforcer le maillon faible : « Les collaborateurs doivent comprendre que la sécurité est une nécessité, quitte à réduire quelque peu le confort d’utilisation. Ils doivent aussi accepter qu’il ne faut pas répondre à chaque e-mail et pas ouvrir n’importe quel fichier joint. » Philippe Waslet (Waslet IT). 34 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Conclusion Pour de nombreuses entreprises, et tout spécialement les PME, le cloud est une bonne manière de réduire les coûts et de se concentrer davantage sur les activités qui contribuent directement à leurs résultats. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut expédier les données dans le cloud n’importe comment. Il y a lieu de tenir compte de multiples facteurs (le cloud, oui ou non ; et si oui, dans quelle mesure ?), mais en fin de compte, il s’agit d’évaluer la valeur de vos données et le niveau de risque que vous tolérez. Tous les experts en sécurité vous le diront : la question n’est plus de savoir si vous serez piraté, mais plutôt quand, comment et pendant combien de temps. ● R.A. TOPIC Merak : « La meilleure protection s’obtient toujours hors ligne et hors site » Besoin de protéger des biens précieux de votre entreprise ? Merak peut probablement vous aider. Les documents papier et électroniques, mais aussi les échantillons de laboratoire sont traités et conservés de manière idéale et légale. La protection et le stockage s’inscrivent au plus profond des gènes de Merak. Et cela représente tellement plus que le stockage d’une bande magnétique dans un vaste espace. Stef Gyssels L es délais de conservation légaux des archives de laboratoire atteignent parfois 10 ans après que le retrait du produit du marché. Dans l’intervalle, Merak conserve le matériel dans des conditions optimales et conformes aux réglementations les plus sévères. Cela signifie concrètement que Merak dispose de locaux climatisés spéciaux capables, le cas échéant, de congeler à -86°C. Des installations de secours garantissent, quoi qu’il arrive, la continuité du stockage. Merak traite les documents papier et numériques avec le même soin, pour le compte d’entreprises de divers secteurs qui souhaitent les archiver et/ou les garder en réserve. Malgré l’ère numérique, la généralisation de la sauvegarde dans le cloud et l’archivage en ligne, bien des entreprises considèrent toujours la conservation hors ligne et hors site de fichiers et de documents comme un service essentiel. « La demande s’accroît même », constate Nicolas Uyttenhove, marketing et sales manager chez Merak, « Rien d’étonnant à cela : l’obligation de stocker tous les documents en sécurité pendant de longues années s’applique non seulement aux petites et grandes entreprises mais aussi aux professions libérales : médecins, avocats et notaires. Ceux-ci constituent d’ailleurs une clientèle fidèle. » « La meilleure protection s’obtient toujours hors ligne et hors site », déclare Nicolas Uyttenhove. D’où la nécessité d’une entreprise telle que Merak : « Les pirates informatiques sont sans cesse plus ingénieux dans la détection, le vol ou la destruction de sauvegardes en ligne. Et puis, il y a tous les autres dangers qui menacent vos documents : les crashes de serveurs, des catastrophes naturelles... Même Google a perdu des données, il y a quelques semaines, lors d’un impact de foudre. » Abri antiatomique Personne ne peut garantir que les documents papier ou électroniques sont 100 % en sécurité chez Merak. Toutefois, les précautions prises à l’intérieur et aux alentours des espaces de stockage permettent d’approcher ces 100 % de très près. « Notre e-bunker à Vilvoorde est en réalité un abri antiatomique », précise Nicolas Uyttenhove. « Il est entouré d’une cage de Faraday qui empêche les interférences électriques, pour plus de sécurité des disques et bandes numériques qui y sont stockés. » Les précautions maximales s’appliquent aussi lors de la collecte des matériaux, et aux détails, qui peuvent faire la différence. Les sauvegardes sont transportées dans une cellule climatisée, à une température permanente de 18 à 20° Celsius. « La bande magnétique est ainsi directement opérationnelle, dès qu’elle quitte le véhicule. » La protection de documents papier contre les regards indiscrets reçoit une attention particulière. De gros lots de papiers sont ainsi répartis sur divers sites de stockage, arborant seulement un code à barres qui précise où se trouvent les diverses fractions des lots. Toute personne étrangère, mais aussi les collaborateurs non autorisés sont ainsi dans l’impossibilité de s’emparer de l’intégralité des documents. Coût réduit Le principe de base qui anime Merak et d’autres fournisseurs de services d’archivage et d’infrastructure, est toujours le même. Les entreprises qui souhaitent ou doivent investir dans de la sauvegarde et de l’archivage hors site et hors ligne ne pourront jamais le faire à un coût aussi bas que les entreprises spécialisées. « Les coûts de notre infrastructure et de nos activités se répartissent sur d’innombrables clients », explique Nicolas Uyttenhove. « Nous pouvons ainsi offrir à nos clients un service de sauvegarde hebdomadaire hors site à un prix inférieur à celui d’un ordinateur portable par an. Voilà un montant fort acceptable pour une tranquillité d’esprit totale, non ? ». ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 35 © Merak
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© Thinkstock Gardez l’e-reputation à l’œil ! SÉCURITÉ Apparue avec le net, l’e-réputation prolonge en ligne la réputation. Elle concerne tout le monde, tant les entreprises que les personnes. Comment la protéger, comment l’évaluer, comment la corriger si elle a été entachée ? Autant de questions abordées avec nos interlocuteurs, Miguel Van Keirsbilck, secrétaire général d’IZEO, et Edouard Cambier, directeur général de Seed Factory. Guy Van den Noortgate I nternet et les réseaux sociaux font aujourd’hui partie de notre quotidien, tant professionnel que privé. Et à l’instar du monde réel, nous possédons également dans le monde virtuel une réputation numérique ou e-réputation ; plus personne ne peut se payer le luxe de l’ignorer. Une évidence que souligne d’emblée le secrétaire général d’IZEO, Miguel Van Keirsbilck : « Pour les entrepreneurs et dirigeants de PME, l’e-réputation – la leur et celle de leur entreprise – est devenue en quelques années un enjeu crucial, qu’ils en soient conscients ou pas. Le plus souvent, on remarque que la préoccupation commence à vivre dans l’esprit de ces dirigeants d’entreprise, mais qu’ils adoptent une attitude assez passive par rapport à ce risque : espérer échapper aux vagues et aux remous. Alors qu’aujourd’hui, le maître-mot devient l’anticipation, la veille active, la préparation des réactions, la gestion proactive de l’e-réputation ». « L’e-réputation est le prolongement de la réputation tout court, avec une puissance potentiellement décuplée, et une amplification incontrôlable. Voyez le scandale VW : au départ, c’est une atteinte directe à la réputation du constructeur automobile pour des faits qui ne relèvent pas stricto sensu de l’e-réputation. Par contre, dès que le pot aux roses fut connu, la déferlante négative a été immédiatement propagée dans les médias et les médias sociaux, avec une couche supplémentaire sur les réseaux sociaux. Les dégâts, potentiellement judiciaires et financiers, deviennent alors très vite des risques commerciaux, ou de marché ! À leur échelle, et pas uniquement pour des 36 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 faits objectivement répréhensibles ou intentionnellement frauduleux, toutes les entreprises sont susceptibles de connaître une pareille déflagration. » Scénarios de risque Il est donc essentiel que les dirigeants et les collaborateurs prennent pleinement conscience de cet enjeu d’autant que des atteintes éventuelles à leur e-réputation peuvent rapidement influencer et détériorer celle de l’entreprise. Mieux vaut donc anticiper. À cet égard, Miguel Van Il faut prendre le soin et le temps de réfléchir aux causes d’exposition possibles de la réputation d’une entreprise ou de son dirigeant. Miguel Van Keirsbilck (IZEO) Keirsbilck distille quelques précieux conseils : « D’abord, il faut prendre le soin et le temps de réfléchir aux causes d’exposition possibles de la réputation d’une entreprise ou de son dirigeant, aux agents de communication, aux canaux, à l’impact possible d’une atteinte à la réputation. Il faut idéalement écrire des scénarios de risque. ‘Si je fabrique, j’importe, je vends des yaourts, ou des crèmes solaires, ou n’importe quel autre bien ou service, quelle information, avérée ou fausse, pourrait-elle me causer du tort ? Comment dois-je alors éviter que cette information mauvaise prenne naissance et circule ? Avant tout, bien TOPIC entendu, en agissant sur la réalité de mes process de qualité et de précaution. Mais si, malgré cela, une rumeur naît et enfle, quelles sont mes armes ?‘ C’est d’autant plus délicat que l’entreprise a intérêt, commercialement, à ce qu’on parle d’elle. Toutefois, cette visibilité recherchée augmente aussi l’exposition, au risque de perte de contrôle ! » de l’incohérence, car le retour de flamme peut être dévastateur. Même si c’est une évidence, il faut faire ce que l’on dit, dès le moment où on l’a dit. De même, il ne faut pas mentir sur ses compétences (diplômes, expériences, etc.) car on découvrira tôt ou tard, et souvent plus tôt qu’on ne le pense, les éventuels mensonges ou oublis. Lorsque l’e-réputation est entachée, il convient de réagir rapidement. Pour certains profils, tels que des postes de management, être absent d’internet est impensable. Edouard Cambier (Seed Factory) De la simple erreur à l’action malveillante, de la vengeance d’un salarié à une manœuvre déloyale d’un concurrent, les atteintes à la réputation électronique peuvent avoir de multiples sources qui ne diffèrent guère de celles, déjà bien connues, du monde réel. La rumeur est le plus vieux média du monde. Mais deux grandes différences opèrent sur le net : la vitesse et la persistance. Comment peut-on rectifier son e-réputation lorsqu’elle a été malmenée ? « C’est là qu’est tout le défi actuel », répond Miguel Van Keirsbilck. « Lors de la construction du canal de Panama, il a fallu des mois pour que les nouvelles de banqueroute de la Compagnie du Canal traversent l’Atlantique et alarment les petits investisseurs français. Aujourd’hui, tout se sait et se répète instantanément. Nier une contre-vérité peut avoir pour effet d’augmenter encore la résonnance du ‘bad buzz’, en vertu du très injuste mais impitoyable principe qu’il n’y a pas de fumée sans feu… Quant au recours en justice, civile ou pénale, il produira ses effets bien après l’incendie et apportera pour éventuelle mais très aléatoire consolation une réparation au civil ou une condamnation au pénal de l’auteur, si… Donc, indépendamment de la réaction en justice, il faut pouvoir éteindre le feu naissant avant qu’il se propage… » Assurance collective Et, puisqu’il vaut mieux vaut prévenir que guérir, IZEO a apporté dans son package de services à ses membres, dirigeants de PME et indépendants, la première assurance collective de leur e-réputation. Difficilement accessible pour un entrepreneur isolé, ce service devient abordable dans une formule collective qui mutualise le risque. Cette assurance prévoit à la fois des recours civils ou des poursuites pénales, mais aussi des interventions de nettoyage ou de noyage des informations vénéneuses sur internet au sens le plus large (sites web, forums, blogs, réseaux sociaux, etc.). Outre s’assurer, on peut déjà veiller à soigner son e-réputation sur le web tout en évitant de l’embellir au risque L’e-reputation des autres Voilà pour ce qui concerne la protection de sa propre réputation virtuelle. Et quand il s’agit de la réputation des autres ? Comment évaluer l’utilité et la fiabilité des sources électroniques ? Le CV bidonné ou le faux diplôme ne sont pas neufs mais ils semblent cependant se répandre davantage avec internet. Sans oublier les profils sur les réseaux sociaux qui peuvent nous en apprendre beaucoup sur les postulants à un emploi. Ainsi, Edouard Cambier, directeur général de Seed Factory, et son équipe sont très attentifs à ces aspects lors de recrutements. « Nous vérifions si l’e-réputation de la personne correspond bien à sa ‘vraie’ réputation », explique-t-il. « Cela se fait en recoupant ce qu’il dit ou fait sur les réseaux sociaux comme Facebook auprès de deux ou trois personnes qui le connaissent. Ce n’est pas seulement ce qu’il dit ou fait qui est intéressant mais également le temps qu’il passe sur ces réseaux sociaux. Si vous voyez que quelqu’un est inscrit à de multiples groupes et intervient tout le temps, vous vous posez automatiquement la question : ‘mais quand travaille-t-il ?’. De même sur LinkedIn, il faut regarder les recommandations. Si elles proviennent uniquement d’employés subalternes, elles ont moins de valeur que si elles sont le fait de collègues ou encore de supérieurs. » Se cacher n’est pas une solution Être absent du web peut-il être une solution pour que son e-réputation ne soit pas entachée ? Nos deux interlocuteurs sont formels, il n’est plus possible de ne pas être présent sur internet. « Il est clair que pour certains profils, tels que des postes de management, c’est impensable », poursuit Edouard Cambier. « En revanche, ce n’est pas nécessairement le cas pour d’autres fonctions comme le catering et le nettoyage. Ce qui est important également, c’est de continuer à vérifier régulièrement l’e-réputation des personnes que l’on a embauchées, car leur réputation engage celle de l’entreprise qui les emploie. » Même son de cloche chez Miguel Van Keirsbilck qui précise qu’« il faut gérer son e-réputation et celle de son entreprise. Se cacher n’empêchera jamais d’autres personnes de répandre des informations négatives. Et dans ce cas, ne pas avoir un profil web rassurant sera une faiblesse supplémentaire ». Conclusion : il faut être vigilant sans être paranoïaque. Même si, comme aimait le répéter l’ancien PDG d’Intel, Andrew Grove, « seuls les paranoïaques survivent ». ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 37 R.A.
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© EDF Luminus SÉCURITÉ Délestage, black-out… Que risque-t-on à Bruxelles cet hiver ? Il y a dix ans à peine, la Belgique se payait encore le luxe d’exporter 10 à 30 % de l’électricité qu’elle produisait. Aujourd’hui, nous dépendons en grande partie de la production électrique des pays étrangers, avec son lot d’incertitudes. En janvier dernier, le gouvernement augmentait sensiblement la réserve stratégique. Mais avec l’arrivée du froid, la question des plans de délestage et de possibles black-out refait surface. Si l’hiver devait être rude, quel serait l’impact pour les entreprises ? Julien Ide M i-novembre, Bruxelles. Un air de vacances flotte dans la capitale. Bonnets et écharpes sont encore au fond du placard. Il fait exceptionnellement doux, mais nul ne sait combien de temps cela va durer. Bien que la probabilité d’avoir un hiver très froid soit relativement faible, le risque n’est pas exclu. En cas de pic prolongé, le fameux plan de délestage pourrait-il être activé en Belgique ? La Belgique en manque d’énergie Selon Peter Claes, Managing Director chez Febeliec, l’appauvrissement énergétique en Belgique est dû à trois facteurs : « Premièrement, il n’y a presque plus d’investissements dans des unités de production qui offrent une garantie de livraison. Il n’y a rien de neuf depuis longtemps au niveau du nucléaire, et très peu au niveau des centrales thermiques. Deuxièmement, plusieurs centrales nucléaires sont à l’arrêt total Les chances de pénurie sont très faibles. Il n’y a pas de quoi paniquer. Peter Claes (Febeliec). 38 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 dans notre pays (ndlr : le redémarrage de Doel 2 et Tihange 3 n’était pas encore décidé au moment de cette interview). Et enfin, les énergies renouvelables sont de plus en plus utilisées, mais leur efficacité dépend de l’imprévisibilité de l’ensoleillement et du vent. » Malgré cela, Peter Claes reste relativement optimiste : « Il faut rester serein et rationnel. Les chances de pénurie sont très faibles. Il n’y a pas de quoi paniquer. » Prévenir la pénurie Elia joue un rôle central dans le paysage belge puisque la société a en charge le transport de l’électricité dans tout le pays. Quel est son rôle en cas de problème d’approvisionnement ? Ingvild Van Lysebetten, directrice de la communication chez Elia, nous répond : « Nous pouvons faire appel à l'éventuelle capacité de production restante de toutes les centrales disponibles. Si nécessaire, nous avons par exemple recours à la réduction contrôlée de la consommation de clients industriels. Si la situation l'exige, Elia peut envisager une coordination avec d'autres gestionnaires de réseaux de transport de pays voisins, pour augmenter davantage la capacité d'importation possible de la Belgique. Si tout cela ne fonctionne pas, il ne reste que le plan de délestage, activé par le gouvernement. » Du côté des producteurs d’électricité, des solutions technologiques sont mises en œuvre afin d’équilibrer la balance énergétique. André Neugroschl est B2B marketing manager chez EDF-Luminus : « Une centrale thermique peut être à l’arrêt en fonction des besoins du marché. En cas de besoin urgent d’électricité, le temps de démarrage des machines est R.A. VOUS VOYEZ UN POIVRON. NOUS VOYONS DE L’ÉNERGIE. CHEZ EDF LUMINUS, NOUS CONCEVONS L’ÉNERGIE AUTREMENT Pour faire pousser ce poivron, il faut de la chaleur. Notre client maraîcher se la procure en produisant lui-même son électricité. Nous, nous avons vu qu’il y avait moyen de gérer encore mieux son énergie. En prenant la main sur sa production quand il n’en a pas besoin, nous la valorisons dans le réseau au meilleur moment. Et nous le payons pour cela. Pendant ce temps, lui peut consacrer toute son énergie à l’essentiel. Cultiver les plus beaux poivrons. LES DÉFIS D’AUJOURD’HUI SONT DES OPPORTUNITÉS POUR DEMAIN Nous ne fournissons pas seulement de l’électricité et du gaz à 1,8 million de clients sous le nom Luminus. Chaque jour, nos 1 500 collaborateurs réinventent nos services et moyens de production pour vous apporter progrès et confort. Tous sont mobilisés pour lutter contre le changement climatique et convaincus que les défis d’aujourd’hui sont des opportunités pour demain. Et ça, c’est essentiel quand on est le 2e producteur d’électricité du pays et le premier challenger du marché belge de l’énergie. #powertoprogress Pour en savoir plus sur nos solutions aux entreprises : E-mail : business.services@luminus.be - Tél. : 078/155.232 www.edfluminus.be
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TOPIC Les plans de délestage et les black-out souvent trop long (plusieurs heures). Nous avons adapté certaines de nos centrales thermiques de manière à ce qu’elles démarrent beaucoup plus rapidement, en 10 minutes maximum. Leur rendement est bien moins bon, mais elles peuvent être utilisées en cas de pic important et ainsi éviter une pénurie. Certaines sont d’ailleurs utilisées pour la réserve stratégique. » Il semble bien que les capacités de production hors frontières soient moins favorables cet hiver et que les centrales thermiques belges produiront plus que l’an dernier Philippe Massart (Sibelga). Et depuis quelques temps, de nouvelles alternatives ont été développées afin d’optimiser l’injection de l’électricité dans le réseau électrique belge. André Neugroschl nous éclaire : « Nous avons mis en place une plateforme de ‘trading’ de l’énergie électrique. Celle-ci nous permet de récupérer de l’électricité auprès d’auto-producteurs ou de consommateurs. Dans le premier cas, il s’agit par exemple d’industries qui produisent elles-mêmes leur énergie grâce à des centrales de cogénération. Mais l’électricité produite est parfois largement sous-exploitée. Nous pouvons alors leur racheter le surplus. Nous avons également installé des systèmes qui nous permettent de démarrer ces centrales à distance si le besoin est urgent. Dans le deuxième cas, chez les consommateurs, notre plateforme permet de réduire le régime de certains appareils afin de récupérer de l’électricité. Par exemple, avec une entreprise de produits surgelés, nous laissons la température des frigos remonter de quelques degrés pendant une durée limitée. Ceci n’altère pas la qualité des aliments et permet de belles économies énergétiques et financières. » Quand vient l’hiver Pendant l’hiver 2014-2015, la Belgique a dû constamment importer un tiers de ses besoins électriques. Philippe Massart, directeur de la communication chez Sibelga, nous donne son point de vue sur les causes de ce manque : « Tout d’abord, il faut bien sûr tenir compte de la mise à l’arrêt de certaines centrales nucléaires. De plus, certains producteurs n’ont pas fait tourner certaines centrales thermiques pour des questions de rentabilité. Il était plus intéressant pour eux d’acheter l’électricité hors frontières plutôt que de la produire en Belgique ». Selon Philippe Massart, c’est à ce niveau que se trouve un des nœuds du problème énergétique : « Il faut bien 40 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 • Un black out énergétique survient accidentellement et n’est donc pas prévisible. Il peut se produire en cas de défaillance ou d’incident technique ou de mauvaise gestion de l’équilibre production/ consommation sur le réseau. • Un plan de délestage est une mesure prise par le gouvernement fédéral en cas de pénurie d’électricité. L’approvisionnement en électricité est alors coupé pendant les heures où la demande est la plus forte, c’est-à-dire entre 16 et 20 h les jours ouvrables. Une semaine avant la possible mise en place d’un plan de délestage, le risque est annoncé, invitant les entreprises et les citoyens à réduire leur consommation. Si les efforts fournis ne suffisent pas, le plan de délestage est alors annoncé dans les médias, au plus tard la veille de son activation, avant 19 h. Dans le nouveau plan de délestage proposé cette année par la ministre de l’Énergie Marie-Christine Marghem, les grandes villes du pays comme Bruxelles, Liège, Charleroi ou Anvers seront en grande partie épargnées. A Bruxelles, par exemple, seule une petite partie d’Uccle est concernée par un éventuel délestage. comprendre qu’aujourd’hui, l’énergie fait partie d’un marché à l’échelle européenne. Cela signifie qu’un fournisseur achète à un producteur, plus d’un an à l’avance, la majeure partie de l’électricité qui sera hypothétiquement consommée par ses clients. Le moment venu, le fournisseur devra acheter au cours du jour les quantités manquantes ou, le cas échéant, revendre le surplus sur ce même marché. Si l’on ajoute à ceci la limite des capacités techniques de transit sur les infrastructures de réseaux aux frontières, on comprend mieux la complexité de veiller à un approvisionnement stable du pays. Enfin, l’essentiel des centrales électriques du pays sont la propriété d’entreprises internationales qui disposent de moyens de production partout en Europe. Il leurs appartient de faire tourner ces moyens de production de la manière la plus profitable pour leurs actionnaires. » Mais Philippe Massart tempère le risque de pénurie en Belgique pour cet hiver : « Il semble bien que les capacités de production hors frontières soient moins favorables cet hiver et que les centrales thermiques belges produiront plus que l’an dernier ». Un deuxième argument devrait nous rassurer pour cette année : « Les hypothèses de calcul pour la couverture de l’approvisionnement du pays ne sont plus basées sur l’hiver 2010-2011, un des plus froids de l’histoire, mais sur les données météorologiques moyennes de ces dernières années. Cela change la donne. » Il semblerait donc que la production électrique au niveau national soit mieux assurée cet hiver. Parallèlement, le risque de pénurie associé aux statistiques climatiques est moins élevé. En conséquence, il ne devrait pas y avoir d’inquiétude particulière pour 2016. ● R.A. ENTREPRENDRE TRANSITION Vermicompostage : une solution terre-àterre pour vos « organiques » Vous connaissez sans doute le compostage. En revanche, il y a moins de chances que vous connaissiez le vermicompostage. Cette technique de réduction des déchets organiques peut pourtant rendre de grands services à votre entreprise. Johan Debière U n rapide sondage téléphonique le démontre : la technique du vermicompostage est mal connue des entrepreneurs bruxellois : « Faire du vermicompost, ça sent mauvais », « ça prend du temps », « ça propage des maladies »... Toutes ces idées reçues, vous pouvez les jeter au bac. Comme le confirme Eric Pellerin, coordinateur au sein de l'asbl bruxelloise Worms, une vermicompostière ne prend guère de place et ne sent pas, pas plus qu’elle ne propage des maladies... Par ailleurs, elle s’utilise assez simplement : « Il faut éviter d’y placer trop d'agrumes pour éviter l’acidification du substrat ; en été, il faut veiller à limiter l’apport en fruits pour éviter l’apparition de moucherons ; et, de temps en temps, vérifier qu’elle ne déborde pas». À part ces quelques précautions, la présence d’une vermicompostière (voir photo) ne se remarquera pas plus qu’un point de collecte PMC. Par ailleurs, elle a toute sa raison d’être dans une entreprise, dans la mesure où les vers raffolent des déchets qui y sont classiquement produits. Eric Pellerin : « Vous pouvez y jeter votre marc de café, vos sachets de thé, vos trognons de pommes, votre papier essuie-tout, vos cartons, boîtes à œufs... » Ces derniers éléments sont d'ailleurs bien utiles lorsque le compost tend à devenir trop humide. Ils contribuent à lui apporter le carbone qui fait parfois défaut lorsqu'on se contente d'y jeter fruits et légumes. Au bout du processus, on obtient un compost de qualité supérieure à celui d’un composteur classique, riche en azote, phosphore, potassium, calcium et magnésium. Sa structure permet d'aérer le sol lorsqu'on l'épand dans les jardinières ou les parterres que l'on retrouve assez couramment dans les entreprises. Outre le compost, le vermicompostage donne également un percolat, lui aussi très riche en éléments minéraux et organiques. « C’est un produit liquide qui fait merveille pour donner un petit coup de fouet aux plantes d'appartement », ajoute Eric Pellerin. Enfin, une vermicompostière ne vous mettra pas sur la paille. Il est possible d’en fabriquer une assez facilement avec des matériaux de récupération : des bacs en frigolite, quelques seaux en plastique... Et pour ceux qui n’ont pas le temps ou ne se trouvent pas l’âme d’un bricoleur, il est possible d’en acheter une. « On en trouve entre 50 et 100 euros. Les prix montent parfois plus haut, mais pour un fonctionnement et un résultat identiques. » Des entreprises intéressées ? Jusqu’ici, les expériences tentées par les entreprises sont restées rares. « À ma connaissance, nous n’avons accompagné qu’une filiale de BNP Paribas Fortis qui a décidé d’installer une vermicompostière », admet Eric Pellerin. Ceci dit, l’idée semble faire son chemin. En dehors de la sphère de l’asbl Worms, le Centre d’Entreprises de Saint-Gilles a installé une vermicompostière qui fait merveille. Éco-conseiller au sein du centre, Pierre Léger est chargé du suivi de l’installation : « Pour l’instant, il s’agit d’une petite unité dans laquelle nous mettons aussi régulièrement que possible de petits déchets comme du marc de café, des restes de légumes ou de fruits. Le percolat est réutilisé de temps en temps par des entreprises du centre en guise d’amendement pour les plantes vertes. Quant aux vers de compost, ils alimentent l’élevage de poissons de notre installation d’aquaponie, couplée à une production de légumes. » Grâce au soutien du Brussels Waste Network, la couveuse d’entreprises étudie d’autres projets avec le nouveau gérant de la cafétéria du centre. S’ils se concrétisent, la cause du vermicompostage fera un nouveau petit pas dans la bonne direction : celle de la valorisation locale et circulaire des résidus organiques. ● Info : www.wormsasbl.org ; www.villagepartenaire.com Info déchets et recyclage : Laurie Verheyen, conseillère Brussels Waste Network – lv@beci.be ; 02 210 01 75 www.brusselswastenetwork.eu BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 41 R.A.
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER 2016 : le fardeau des indépendants doublement allégé ! Pour plus d’un million d’indépendants en Belgique, 2016 amorce une diminution attendue du taux des cotisations sociales. Et s’ils engagent leur premier travailleur salarié, cet emploi bénéficiera d’une exonération de cotisations sociales ONSS « à vie ». Tour d’horizon des récentes mesures en faveur des indépendants et PME. Miguel Van Keirsbilck R appelons qu’en 2014, les quelque 516.000 PME du pays représentaient 99 % des entreprises belges, 53,5 % des emplois privés et 42,9 % du PIB. Parallèlement, le nombre de travailleurs indépendants en Belgique a passé la barre du million : 1.005.167 fin 2014, contre 857.694 en 1994. On le voit, le poids économique des indépendants (commerçants, artisans, professions libérales, dirigeants de PME) n’est pas négligeable. IZEO n’aurait pas compris qu’ils soient oubliés dans les décisions découlant de la volonté de déplacer une partie de la charge fiscale et parafiscale du travail vers d’autres revenus : le « tax shift ». On aurait pu le craindre en observant dans un premier temps que la fameuse augmentation du pouvoir d’achat de 100 € par mois, annoncée par le gouvernement, repose sur des mécanismes qui, par définition, ne bénéficient pas aux indépendants (augmentation des forfaits de frais professionnels déductibles, bonus à l’emploi), tandis que la réduction des cotisations à l’ONSS de 33 vers 25 % ne change rien pour ceux qui n’occupent pas encore de salariés. Fort heureusement, deux bonnes nouvelles ont apporté cet automne une éclaircie dans le ciel des indépendants : une diminution de leurs cotisations sociales personnelles, et un coût moindre pour engager un premier travailleur. Cotisations sociales des indépendants : diminution de 1,5 %. C’est historique : les cotisations sociales n’avaient plus baissé depuis 20 ans. Cette mesure a notamment pour objet de soutenir le pouvoir d’achat des indépendants. Elle Type 1er travailleur (*) 2e 3e travailleur travailleur 4e travailleur 5e travailleur 6e travailleur 0 € cotisation 1550 €/trim. 1050 €/trim. 1050 €/trim. 1000 €/trim. 1000 €/trim. (*) Si le premier travailleur est engagé à partir du 1/1/2016, les cotisations à zéro sont acquises à durée indéterminée. 42 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 L’un des objectifs du « tax shift » est d’encourager la première embauche par les indépendants. se déroulera en 3 temps : baisse de 22 à 21,5 % dès 2016, puis à 21 % en 2017. En 2018, il n’y aura plus qu’un seul taux pour tous : 20,5 % pour l’indépendant qui a un revenu inférieur à 55.576,94 €. Pour la partie des revenus qui dépassent ce seuil, le taux actuel de 14,16 % reste d’application. Par exemple, pour un revenu net imposable de 10.000 €, la diminution sera de 50 € en 2016, 100 € en 2017 et 150 € en 2018. Pour un revenu de 40.000 €, elle sera de 200 € en 2016, 400 € en 2017 et 600 € en 2018. Pas de cotisations patronales sur le premier engagement Autre mesure-phare proposée et décidée par le gouvernement, et qui se veut un véritable coup de fouet pour l’emploi : l’absence de cotisations sociales patronales sur le premier engagement. En effet, à partir de 2016 et jusqu’à fin 2020, tous les employeurs qui engagent un premier travailleur bénéficieront d’une exonération des cotisations sociales patronales à vie pour ce premier employé. Montants des réductions pour premiers emplois en 2016 5 trimestres 4 trimestres suivants 4 derniers trimestres 0 € cotisation 1050 €/trim. 450 €/trim. 450 €/trim. 400 €/trim. 400 €/trim. 0 € cotisation 450 €/trim. 450 €/trim. 0 € 0 € 0 € © Thinkstock Si c’était vous… Attention, seules les cotisations dites « de base » sont concernées par cette mise à zéro. Certaines cotisations complémentaires ou sectorielles pourraient subsister. L’avantage n’en est pas moins impressionnant : pour un salaire brut de 2.500 €, l'employeur paiera 8.930 € de charges en moins par an, à vie… Cette dispense est liée à l'entreprise et non pas à la personne du salarié. Elle est donc valable quel que soit son profil, et la suppression des cotisations persiste en cas de remplacement de ce premier travailleur par un autre. Seuls en bénéficieront les employeurs qui engagent un premier travailleur (hors apprentis et stagiaires). Si l’employeur a occupé un ou plusieurs travailleurs par le passé, il retrouve la qualification de « nouvel employeur » après quatre trimestres d’affilée sans occupation de salariés. Cette disposition a pour but d’aider un maximum d’indépendants à franchir le « premier pas » de l’engagement. 646.093 indépendants travaillent seuls aujourd’hui et pourraient être tentés d'embaucher. Toutes les études témoignent que le principal frein à l’embauche d’un premier collaborateur salarié est le coût de l’opération. En allégeant franchement ce coût, le Ministre Willy Borsus espère susciter 32.000 nouveaux engagements en premier emploi. Enfin, signalons que l’indépendant qui aurait engagé un premier travailleur cette année bénéficiera lui aussi du « taux zéro »… mais seulement pour le solde des trimestres de la mesure « premier emploi » 2015 (13 au départ), ce qui est certes moins puissant que la formule « à vie ». Conseils d’IZEO aux indépendants qui pensent embaucher leur premier travailleur salarié : attendez le 1er janvier 2016 pour l’engager (le cas échéant, en ayant recours à l’intérim pour les dernières semaines de 2015) et, si vous recrutez plusieurs travailleurs simultanément, veillez à ce que celui qui aura le plus haut salaire soit le premier engagé ! Réduction des cotisations du 2e leur Les avantages actuels du 1er au 6e travailau 5e emploi « glissent », dès le 1er janvier 2016, du 2e au 6e travailleur (c’est un travailleur de plus : l’idée est de stimuler la croissance et l’emploi). Ici non plus, les entreprises ayant créé leurs premiers emplois courant 2015 ne sont pas oubliées. Les nouveaux montants prévus par ces deux mesures sont en effet applicables à l'ensemble des trimestres de réduction auxquels les entreprises ont encore droit, sur base du régime en vigueur au moment de l'embauche (voir tableau). Conclusion d’IZEO : ces mesures se cumulent avec les réductions structurelles de charges patronales du « tax shift ». Il faut saluer cette politique audacieuse mais nécessaire en faveur du million d’indépendants et de TPE de notre pays. Si la demande est au rendez-vous, nul doute qu’ils seront encouragés à créer de l’emploi. ● Quels recours pour le soustraitant impayé ? M. Stéphane G. est entrepreneur. Il travaille en tant que sous-traitant à l’aménagement d’un entrepôt en immeuble de bureaux. Il est plus particulièrement chargé de superviser le revêtement du sol avec son équipe. M. G. est régulièrement confronté à des retards de paiements et sa dernière facture n’a jamais été payée. Quels sont ses moyens d’action ? Commençons par remettre les choses dans leur contexte : il existe une première relation contractuelle entre le porteur de projet (le maître d’ouvrage) et l’entrepreneur principal (contrat d’entreprise), et une deuxième relation entre l’entrepreneur principal et le sous-traitant (contrat de sous-traitance). En effet, c’est l’entrepreneur principal qui a engagé M. G. et qui paye ses factures. Le principe de la relativité des contrats veut qu’une convention n’ait d’effets qu’entre les parties contractantes : toute personne qui n’a pas exprimé son consentement à être liée par contrat doit être considérée comme un tiers au contrat. Dans le cas présent, il n’existe aucune relation contractuelle entre le maître d’ouvrage et le sous-traitant, de sorte qu’en cas de défaillance de l’entrepreneur, M. G. ne pourrait en principe pas se retourner contre le maître d’ouvrage. Le législateur est toutefois intervenu pour améliorer la situation du sous-traitant, souvent en position faible dans cette relation en chaîne. L’article 1798 du Code civil confère la possibilité au sous-traitant d’intenter une action directe à l’encontre du maître d’ouvrage. Pour cela, la créance du sous-traitant à l’égard de l’entrepreneur doit être certaine (incontestable et non contestée) et exigible. Elle doit relever du même contrat d’entreprise et le maître d’ouvrage ne sera débiteur que de la somme qu’il doit lui-même à l’entrepreneur. À retenir : En cas de factures impayées, le sous-traitant peut intenter une action envers le maître d’ouvrage directement. Dès qu’il reçoit la notification claire du sous-traitant de le payer directement, le maître d’ouvrage ne peut plus payer l’entrepreneur pour le travail concerné, au risque de devoir payer deux fois. Cependant, le maître d’ouvrage ne procédera au paiement que s’il est redevable de montants à l’égard de l’entrepreneur. S’il a déjà payé les sommes dues, l’action directe ne sera pas d’une grande aide, mais elle reste un levier à disposition du sous-traitant. À l’inverse, le maître d’ouvrage ne dispose pas d’une telle action envers un sous-traitant défaillant. Attention à n’user de cette faculté qu’en cas de nécessité afin de ne pas détériorer les relations de travail… et à le faire avant toute faillite de l’entrepreneur. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Demandeurs d'asile et permis de travail : quelques règles de base Ces derniers temps, la vague de réfugiés entraîne une explosion du nombre de demandes d'asile introduites en Belgique. Beaucoup d'employeurs et d'organisations patronales souhaitent pouvoir faire (plus rapidement) appel à ces demandeurs d’asile. Sur la base des règles actuelles, ces derniers ne peuvent fournir des prestations de travail que s'ils disposent d'un permis de travail C. L e permis de travail modèle C permet aux ressortissants étrangers qui réunissent les deux conditions suivantes d'avoir accès au marché du travail belge : ils ont introduit une demande d'asile et 4 mois après l'introduction de leur demande, ils n’ont pas reçu de décision du Commissariat général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA). Ils peuvent travailler dans le cadre du permis de travail C dans l'attente de la signification de la décision du CGRA ou du Conseil du Contentieux des Étrangers. Les détenteurs d'un permis de travail C entrent en ligne de compte pour n'importe quel engagement comme travailleur salarié par n'importe quel employeur. La durée de validité du permis de travail C est clairement mentionnée sur le permis. Elle varie en fonction de la durée du droit de séjour en Belgique mais ne peut jamais être supérieure à 12 mois. Un employeur peut immédiatement engager un travailleur qui dispose d'un permis de travail C et d'un document de séjour valable. Il n'est pas soumis à des obligations supplémentaires particulières sur le plan administratif. Il ne doit donc pas demander d’autorisation d'occupation. Il doit uniquement vérifier si la prolongation du permis de travail C et des documents de séjour a été introduite à temps et a effectivement été obtenue. Procédure de demande En fonction de la région où il habite, le demandeur d'asile doit introduire sa demande de permis de travail C auprès de l'Administration de l'Économie et de l'Emploi (Région de Bruxelles-Capitale), du Dienst Arbeidsmigratie de sa province de résidence (Région flamande) ou du Service 44 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 main d'œuvre étrangère de la direction générale du FOREM de sa commune de résidence (Région wallonne). Le dossier de demande doit être accompagné de différents documents (formulaire de demande, feuille de renseignements, copie du titre de séjour,...). Le service compétent vérifie ensuite si le demandeur satisfait à toutes les conditions. Si le résultat de cet examen est positif, le service compétent établira un permis de travail modèle C, qui sera envoyé à la commune de résidence du demandeur d'asile. Celle-ci informera le demandeur d'asile de la disponibilité du permis de travail C. Délai réduit à quatre mois Les partenaires sociaux et le ministre de l'emploi Kris Peeters ont convenu de ramener à 4 mois le délai d’attente pour les demandeurs d’asile, afin de leur donner un accès plus rapide au marché de l'emploi. L’arrêté royal a été publié début novembre et les premiers demandeurs d'asile qui relèvent de ce système pourront demander un permis C à partir du mois de février. Quid des réfugiés reconnus ? Contrairement aux candidats réfugiés, les réfugiés reconnus sont dispensés de l'obligation d'obtenir un permis de travail. À noter que cette disposition s'applique aux réfugiés reconnus en Belgique, et non aux réfugiés reconnus à l'étranger. ● ENTREPRENDRE Un guichet pour vous faciliter la vie Au 500 avenue Louise, siège de BECI, un guichet d’entreprise vous accueille pour vous permettre d’effectuer, en une seule unité de temps et de lieu, la quasi-totalité de vos formalités administratives. Visite guidée. Emmanuel Robert D epuis dix ans déjà, plus besoin pour les entreprises et les indépendants d’ouvrir un « registre » auprès du tribunal de commerce. Même si le vocable est resté, le registre de commerce a été supprimé en 2003 et remplacé par un simple enregistrement auprès d’un « guichet d’entreprise agréé », compétent pour de nombreuses formalités. Il en existe un chez BECI, qui se combine aux multiples services fournis par la Chambre de Commerce. La fonction première du guichet est d’accueillir les créateurs d’entreprise et nouveaux indépendants. Sur base de leurs documents (carte d’identité, diplômes requis pour les indépendants, statuts pour les sociétés), le guichet vérifie qu’ils remplissent bien les conditions d’accès à la gestion et, le cas échéant, d’accès à la profession. Le guichet les enregistre auprès de la BCE (la Banque Carrefour, qui centralise les données des entreprises et de leurs sièges d’exploitation) et active leur numéro d’entreprise – indispensable pour s’identifier dans les relations avec les administrations (ONSS et TVA notamment). Le tout en 45 minutes de chrono ! « Vérifiez vos données, ce n’est pas un luxe ! » Le guichet centralise et accélère de nombreuses formalités qui étaient auparavant éparpillées entre différents interlocuteurs. Mais il peut faire beaucoup plus encore, y compris pour les entreprises existantes, en commençant par un « check-up » de leurs données. « Le numéro d’entreprise est lié à de multiples renseignements : adresse de l’entreprise, dénomination commerciale, noms des administrateurs, codes NACE qui définissent ses activités, etc. », explique Erick Thiry, responsable du guichet BECI. « Ces données doivent absolument être maintenues à jour. Si elles ne le sont pas, l’entreprise risque de rencontrer des problèmes administratifs, par exemple pour l’obtention de primes ou de subsides, voire d’encourir des sanctions. Or, beaucoup d’entreprises qui se croient à jour ne le sont pas. Par exemple, il arrive qu’on oublie de rapporter la démission d’un administrateur, ou le transfert d’un siège d’exploitation – c’est même très fréquent. Les conséquences peuvent être sérieuses ; la vérification n’a donc rien d’un luxe ! » Dans la plupart des cas, si des modifications sont nécessaires, elles peuvent être effectuées immédiatement au guichet. La mise à jour des données permet non seulement de réduire des risques ; elle peut aussi se révéler avantageuse : « Certaines réductions des cotisations ONSS sont liées au siège d’exploitation ; si l’adresse n’est pas à jour, vous n’en bénéficierez pas. Le guichet peut aussi, en fonction de vos codes NACE, vérifier vos possibilités d’accès à de nouvelles activités. Un exemple, parmi d’autres ? L’arrêté royal du 1.09.2007 a modifié les conditions d’accès aux métiers de la construction. La pose de cloisons sèches en plâtre, si elle est antérieure à sa publication, peut vous ouvrir l’accès aux activités de plafonnage, cimentage et pose de chape. C’est plutôt bon à savoir, non ? » Le guichet est également compétent pour la délivrance des cartes de commerçant ambulant et des cartes professionnelles pour les étrangers – les demandes sont nombreuses à Bruxelles. Les entreprises étrangères qui s’installent en Belgique peuvent aussi s’adresser à lui pour faire traduire leurs statuts (c’est vrai également pour les entreprises flamandes ou wallonnes qui doivent les faire traduire dans l’autre langue de la Région…), pour s’affilier à une caisse d’assurance sociale, à une mutuelle, entrer en relation avec l’Afsca, la Sabam… Enfin, le guichet d’entreprise se combine avec les autres services administratifs proposés par la Chambre de Commerce : extraits de la BCE (nécessaires pour prendre part à des marchés publics), publications au Moniteur Belge, attestations de non-faillite, dépôt d’actes, etc. Sans oublier les formalités internationales : documents d’exportation, obtention de visas… En bref, BECI vous offre un « guichet unique » pour toutes vos formalités administratives. ● Info guichet d’entreprise : 02 643 78 09 – desk@beci.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 45
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Profitez de l’expérience des aventuriers pour développer votre projet d’entreprise ! Une comparaison étonnante, dynamique, rebondissante entre l’aventure et la création d’entreprise ! -Un livre : gai à lire et… beau à regarder - truffé de check-list, anecdotes, mémos utiles - à garder pour soi ou à offrir Comment stimuler la chance? Que feriez-vous face à un requin ? Et face à un concurrent ? Comment développer votre aventure avec peu de ressources? Comment feriez-vous pour battre un record du monde ? Comment rester endurant ? ... Prix : 25€ https://www.izeo.be/fr/livreaventure avec le soutien de Beci Produced by Pour qui ? - Tout porteur d’idée, de projet - Tout starter en phase de lancement - Tout entrepreneur qui veut s’offrir un bon bol de conseils ! ENTREPRENDRE STARTER Gling : promotion du commerce local O n ne cesse de souligner l’importance des petits commerces dans la vie de nos quartiers et plus globalement de nos villes. Mais, confrontés à une concurrence en ligne toujours plus vive, la plupart de ces petits commerces se trouvent un peu dépourvus face à l’inexorable évolution numérique. Ils sont toutefois bien conscients qu’ils doivent adopter ces nouvelles technologies qui bousculent le commerce classique. C’est ici qu’intervient Gling. Fondée par Greg Malcause et Gil Knops, rejoints par la suite par Florian Jeanmart, cette start-up inscrite au Start’Hub Challenge de BECI a lancé, en octobre dernier, une application éponyme, en commençant par Auderghem. Dans la pratique, il s’agit d’une plateforme de communication dynamique entre commerces et consommateurs. Une vingtaine de besoins « Notre objectif vise à fournir aux commerçants un outil simple et rapide, et que ce soient eux qui le gèrent », explique Greg Malcause. « Pour les consommateurs, il s’agit de leur offrir la possibilité de suivre l’actualité de leurs commerces favoris, comme les promotions, de les conserver en mémoire et de les trouver grâce à la géolocalisation. » Grande originalité de cette application : la recherche d’un commerce ne se fait pas par mots-clés mais via des besoins comme, par exemple, « J’ai faim », « C’est l’heure de l’apéro », « Je prends soin de moi ! » ou encore « Mes grosses courses à petits prix ». Au total, une vingtaine de besoins ont déjà été répertoriés. Cette liste embrasse tous les types de commerces : de la librairie au restaurant en passant par la fleuriste, l’espace de détente ou encore le centre culturel, pour en citer quelques-uns. « Le fil rouge de notre application est de fournir une information instantanée entre un commerce et un consommateur », enchaîne Greg Malcause. « Les commerçants peuvent l’utiliser pour, selon leur type de commerce, donner le plat du jour, annoncer une promotion, lancer une invitation, etc. Nous nous concentrons sur les commerces de proximité qui éprouvent des difficultés dans le monde numérique. Soit ils ne font rien, soit ils ont un site – mais encore faut-il qu’il y ait une visibilité – soit encore ils utilisent des réseaux sociaux comme Facebook. Mais ces différentes solutions ne sont pas toujours efficaces et coûtent souvent de l’argent. Chez nous, il n’y a pas non plus de mentions style ‘j’aime’ ou la possibilité de laisser des commentaires. C’est vraiment un lien direct et dynamique entre commerce et consommateur. » Avec sa plateforme de communication entre commerçants et consommateurs, Gling a créé une application simple, rapide et peu onéreuse destinée à soutenir les petits commerces. Guy Van den Noortgate De gauche à droite : Gil Knops, Greg Malcause et Florian Jeanmart. À Bruxelles et au-delà Dans un premier temps, Gling lance donc son application à Auderghem. Par la suite, elle envisage de s’étendre à d’autres communes de la capitale en commençant par Schaerbeek, Etterbeek et Woluwe-Saint-Pierre qui se sont montrées intéressées. L’application concerne les commerces mais également les centres culturels et les établissements sportifs qui éprouvent aussi un besoin de communication. Dans un premier temps gratuite, elle deviendra éventuellement payante pour les commerçants qui l’utilisent régulièrement à fins de publicité et de communication. Elle est actuellement disponible sur le web, playstore et prochainement pour app store. Pour le consommateur, elle est évidemment gratuite. Avec cette plateforme de communication instantanée, les commerçants disposent d’un outil leur permettant de fournir des informations dynamiques vers les consommateurs. Les initiateurs du projet se donnent maintenant une bonne année pour transformer leur essai auderghemois et faire tache d’huile. D’abord à Bruxelles, avant de viser progressivement d’autres villes du pays ● Info : www.gling.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 47 R.A.
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R.A. Les stages Entr’apprendre : un projet-phare pour renforcer les bonnes pratiques dans la relation écoles-entreprises. La Fondation pour l’Enseignement lance un appel aux entreprises Une quinzaine d’entreprises ont rejoint la Fondation pour l’Enseignement, pour participer à la 2e édition des stages Entr’apprendre. Comme tous les projets de la Fondation, celui-ci vise à jeter des ponts entre l’école et l’entreprise, pour améliorer l’adéquation des parcours scolaires avec les attentes du monde du travail. Soucieuse de développer son action, la Fondation lance un appel aux employeurs bruxellois et les invite à se joindre aux efforts communs. Vincent Galuszka L es stages Entr’apprendre, c'est reparti ! Dès janvier 2016. Une dizaine de nouvelles entreprises se sont jointes aux huit pionnières qui ont ouvert la voie au printemps 2015 (voir encadré). Le projet de la Fondation pour l’enseignement poursuit donc son objectif : resserrer les liens entre le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement, afin d’améliorer l’adéquation de la formation prodiguée dans les écoles techniques et professionnelles francophones avec les attentes des entreprises (compétences, attitudes face au travail et comportements). Retour en arrière. Entre mars et juin 2015, une soixantaine de professeurs, chefs d’atelier et formateurs, issus de 17 écoles, tous réseaux francophones confondus, se plongent dans le bain des 8 entreprises participantes. Concrètement, un fois inscrits auprès des instituts de formation continue de l’enseignement1 , les professeurs-stagiaires sont accueillis par l’une des entreprises ouvrant des places de stages dans les métiers visés. D’abord dans le cadre d’une journée d’observation ; ensuite dans le cadre d’un stage d’immersion de deux ou trois jours, au cours duquel ils travaillent sous la responsabilité de formateurs internes ou de responsables de lignes de production. Dans le bain de l’entreprise Les entreprises participantes au projet 2015 ont souligné l’extrême utilité de ces stages. D’une part, elles y voient la possibilité de confronter les professeurs avec leurs attentes, et, d’autre part, de prendre conscience de certaines difficultés de l’enseignement en Belgique francophone. De leur côté, les enseignants se sont réjouis de concrétiser une mise en abîme des compétences vers lesquelles ils s’efforcent d’emmener leurs élèves. « Je n’ai pas perçu la nécessité de renforcer les compétences des enseignants que nous avons reçus », comPour élargir notre action et amplifier nos projets, il est essentiel que les entreprises continuent à se mobiliser et viennent renforcer notre base, tant au niveau financier qu’opérationnel. Olivier Remels (Fondation pour l’Enseignement) mente François Constant, Technical School & Knowledge Manager de la STIB. « Nous n’avions pas fixé d’objectif, ni voulu faire passer de message spécifique. Notre démarche a simplement consisté à les plonger dans le bain, de sorte qu’ils puissent faire leurs propres constatations et véhiculer cela par eux-mêmes vers leurs élèves. » 1 La Formation en cours de carrière (FCC), le Centre catholique de formation en cours de carrière (Cecafoc) et l’Institut de formation en cours de carrière (IFC). 48 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Un rapprochement bénéfique À Bruxelles, certaines entreprises comme la STIB développent depuis longtemps des relations avec les écoles, pour les aider à préparer les futurs candidats à l’emploi. Les stages Entr’apprendre ont permis de renforcer cette démarche et, parfois, d’aller plus loin. « Ces stages ont créé des liens », explique Catherine Vandepopeliere, responsable Communication & Corporate Social Responsability de D’Ieteren. « Nous avons établi une relation avec l’institut des Arts et Métiers de Bruxelles. Des professeurs ont profité de leur stage chez nous pour exprimer leurs besoins. Ils nous ont demandé d’accueillir des élèves, notamment pour les former aux procédures de préparation des véhicules neufs, qu’ils n’ont pas l’occasion de faire dans leur école. Nous avons également accueilli des élèves en stage de carrosserie. C’est un lien que nous ne pouvons malheureusement pas consacrer à toutes les écoles. C’est une petite goutte d’eau, par rapport aux défis énormes que nous avons pu découvrir à l’occasion de ces stages. » D’autres entreprises ont choisi de communiquer leurs besoins, soulignant parfois l’obsolescence du contenu de certaines options par rapport à l’évolution technologique. « Mais pas uniquement », enchaîne Audrey-Ann Toogood, Human ENTREPRENDRE Resources Director Benelux de Heidelberg Cement. « En plus de l’évolution rapide des techniques, qui ne sont pas toujours suivies par les écoles pour toutes sortes de bonnes raisons, nous avons insisté sur la culture d’entreprise, le monde réel du travail, avec le besoin pour tous de pouvoir s’adapter aux changements et à la flexibilité nécessaire. » Les stages Entr’apprendre ont été l’occasion pour les entreprises de mettre l’accent sur les attitudes et comportements sur le lieu de travail, qu’elles estiment ne pas être suffisamment intégrés à l’école. Par exemple le respect des consignes de sécurité, ou les exigences du travail en équipe. Beaucoup de professeurs ont ainsi réalisé l’importance de la sécurité sur le lieu de travail et se sont engagés à la répercuter auprès de leurs élèves. Un appel pour soutenir la Fondation « Les retours de la première édition ont globalement été très très positifs », explique Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’Enseignement. « Et cela malgré que ce projet ait pris forme au fur et à mesure de son déroulement sur le terrain. Les entreprises ont eu l’occasion de faire remonter leur vécu, directement et via leur fédération sectorielle. Nous avons, je pense, fait très attention à bien les écouter pour améliorer le modus operandi et professionnaliser encore davantage l’approche. La fidélité des participants est notre TÉGI TÉGIE GEMENT GEMEN
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ENTREPRENDRE Nouvelles entreprises, nouveau secteurs, nouvelles filières Les entreprises participantes à l’édition 2016 d’Entr’apprendre sont D’Ieteren Auto, la STIB, Techspace Aero, la Sonaca, Heidelberg Cement et Carmeuse, et, du côté des nouvelles venues, IBA, AGC, Delacre, Lutosa, Lantmannen Unibake, Kluber, Innovyn, Lidl, Cofely Fabricom et Ores. Avec ces nouvelles entreprises, Entr’apprendre entre dans une phase de croisière et se déploie vers de nouveaux secteurs, comme les technologies médicales, le verre, l’agroalimentaire, la chimie, la distribution... « Cela nous permettra de construire une expérience plus large », se réjouit Olivier Remels, « et de répondre à des besoins de formation dans plusieurs autres options de l’enseignement, correspondant souvent à des métiers en demande dans nos entreprises, en plus des métiers déjà intégrés au projet lors de la phase pilote. » meilleur baromètre : 7 entreprises sur 8 poursuivent le projet, outre les nouvelles qui montent à bord. » Entr’apprendre est un des projets-phares menés par la Fondation pour l’enseignement pour renforcer les bonnes pratiques en matière de relation écoles-entreprises. Pour optimiser l’impact de son action, il est indispensable que davantage d’entreprises rejoignent la Fondation. Celle-ci a besoin de leur expérience par rapport à la formation des jeunes diplômés qui un jour frapperont à leur porte – notamment dans les métiers en pénurie – et de leur participation active à ses projets de terrain. Et pour pérenniser son action, elle a également besoin de leur soutien financier. « La Fondation peut travailler grâce à un soutien financier dont la charge est répartie sur un grand nombre d’entreprises, de fédérations et de fondations privées, à Bruxelles et en Wallonie », précise M. Remels. « Cela nous permet d’asseoir notre action sur une base large, impliquant un grand nombre d’acteurs du monde socioéconomique et scolaire, sans peser financièrement sur les uns ou les autres2 . Mais pour élargir notre action et amplifier nos projets, il est essentiel que les entreprises continuent à se mobiliser et viennent renforcer notre base, tant au niveau financier qu’opérationnel. » Appel est donc lancé aux entreprises bruxelloises, afin qu’elles soutiennent l’action de la Fondation pour l’Enseignement. Celle-ci poursuit un objectif essentiel, dont les effets touchent à la qualité et à l’équité de l’enseignement en Belgique francophone, qui sont des conditions nécessaires au renforcement global du tissu socio-économique bruxellois. ● Info : Olivier Remels, tél. +32 477 20 26 65 ; or@fondation-enseignement.be ; www.fondation-enseignement.be. Our partners make it possible. 2 Dès 2016, le Fonds social européen apportera un soutien complémentaire à la Fondation pour l’enseignement, dans le cadre du support à la formation continue des enseignants. 50 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Your Brussels Business and Social Partner www.beci.be customized services advice trainings events seminars networking COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Lu dans l’E-mag Programme exécutif en gestion de l’innovation (certificat universitaire) En 13 jours, devenez un Champion de l’innovation! Prochaine session : 29 janvier 2016 – les inscriptions sont ouvertes! Information et inscription: www.louvaininnovation.be Contact: gestion-innovation@uclouvain.be Réduction de 10% pour toute inscription avant le 1er décembre Droit de réponse de Pascal Smet, Ministre de la Mobilité La Smart City, construisons-la tous ensemble D’un tax shift à un job lift Votre avocat fait-il du bon boulot ? Un stage doit rester un stage Comment pénétrer un marché à l’étranger ? Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Propriété intellectuelle : gare aux escrocs Le Bureau Bockstael, spécialisé dans la protection des droits de propriété intellectuelle, met en garde les chambres de commerce et leurs membres sur des tentatives d’escroquerie en la matière. Le Bureau Bockstael indique être régulièrement confrontés aux questions de clients qui ont reçu une facture ou une invitation au paiement pour la livraison d’un certain service, comme le renouvellement d’un titre de propriété intellectuelle (octroi, marque, modèle…), ou la mention d’un titre de propriété dans une banque de données inconnue, voire inexistante. Ces pratiques semblent souvent provenir de sociétés sans aucune autorisation dans le domaine du droit de propriété intellectuelle, qui essaient d’extorquer de l’argent par de pseudo-services sans utilité pour l’entreprise. Elles sont passées maîtres dans la production de factures aux allures très officielles. Le Bureau Bockstael conseille aux entreprises qui recevraient de telles factures de ne rien payer, ni apposer aucune signature, ou de les contacter en cas de doute. Info (en néerlandais seulement) : http://www.bockstael.be/nl/nieuws. Exemples sur le site web de la World Intellectual Property Organisation : http://www.wipo.int/pct/fr/warning/pct_warning.html. ESP A CE MEMBRE Ubeeqo : le one-stop-shop pour tous vos besoins en mobilité et gestion de flotte Ubeeqo (groupe Europcar) est un fournisseur de solutions de mobilité innovantes pour les entreprises. Présente en France, en Allemagne, au Luxembourg, en Belgique, et au RoyaumeUni, Ubeeqo propose des offres visant à optimiser la flotte automobile des entreprises tout en facilitant les déplacements des collaborateurs. Avec “Bettercar connected”, Ubeeqo assure la gestion quotidienne de vos véhicules et le service aux collaborateurs dans le but d’optimiser les dépenses de l’entreprise. La télématique embarquée permet à Ubeeqo de réaliser une analyse très fine de l’utilisation des véhicules (données kilométriques réelles, consommation carburant réelles, style de conduite, voyants tableau de bord, etc.). Ce système allié à l’expertise métier des équipes, permet de générer des économies sur le TCO (jusqu’à 10 %), de limiter l’empreinte écologique de l’entreprise et d’augmenter la sécurité des conducteurs. “Bettercar sharing” est une offre d'autopartage sur mesure qui a été adoptée par des clients tels qu’Airbus, Michelin ou L'Oréal. Les véhicules partagés sont disponibles sur le parking de l’entreprise, sur réservation en ligne et accessibles grâce au badge employé ou smartphone. Cette offre permet une réduction de 20 à 40 % de la flotte de véhicules de service/pool ainsi que la réduction des coûts de transport hors flotte. A noter, 58 % des clients d’Ubeeqo ont intégré des véhicules électriques ou hybrides dans leur parc. En outre, Ubeeqo installe et assure la gestion d’une solution de “Budget Mobilité” au sein des entreprises qui souhaitent prendre en compte l’évolution des besoins de leurs collaborateurs. Info : www.ubeeqo.be BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 51
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Mobilii innove et réinvente la mobilité professionnelle Quelle que soit leur taille, les entreprises cherchent à automatiser les tâches administratives à faible valeur ajoutée, à concentrer leurs efforts sur le développement commercial et la maximisation de leur rentabilité. L’évolution technologique, le succès croissant des applications web et mobiles, l’attrait du ‘cloud’ mettent aujourd‘hui à la portée d’un nombre élevé d’entreprises des suites d’outils intégrés de gestion commerciale et administrative, jadis accessibles seulement à quelques grandes entreprises. Mobilii vous offre une solution unique et complète pour votre application Windows, iOS et Android pour indépendants et commerciaux, qui vous permet de réduire vos frais de fonctionnement et d’augmenter la rentabilité de votre temps de vente : imprimantes multifonctions Ricoh ; outil de gestion Akti, intuitif et convivial, installé dans le cloud, incluant Light ERP, CRM, feuilles de temps, site vitrine, webshop avec module de paiement, intégration comptable... ; logiciel PostGreen pour l'envoi postal de vos devis, factures et recommandés au départ d'une simple connexion wi-fi ; logiciel de référencement Optimiz qui vous permet de placer votre site en tête des résultats Google sans aucune connaissance technique ; terminal de paiement Payleven 100 % mobile, via smartphone ou tablette. Des solutions "low-cost" et sans engagement ! Info : Mobilii 0475/47.20.19 info@mobilii.be - www.mobilii.be Les principales variables qui expliquent la profitabilité sont la part des dettes dans le bilan de l'entreprise, le taux de croissance moyen du chiffre d'affaires, la valeur ajoutée nette par employé et le facteur de liquidités. L’étude montre aussi une forte corrélation entre elles des variables liées à la position géographique (salaire moyen, taux de chômage et densité de population), montrant l'imbrication de ces phénomènes. Une étude plus poussée, appliquée à certains secteurs spécifiques (construction, secteur financier...), pourrait cependant apporter une réponse plus nuancée. Il serait alors intéressant de prendre en compte la stratégie de taxation des communes/régions envers ces secteurs. Proximus lance une offre commerciale pour l'internet des objets Il existe actuellement 14,4 milliards d'objets connectés dans le monde, et la barre des 50 milliards devrait être franchie d'ici 2020 – ce qui qui fait de l’internet des objets (IdO) l'un des développements économiques les plus prometteurs. Proximus s’y prépare en déployant, en collaboration avec Actility, le réseau LoRa (Long Range, low power, technologie radio longue portée). Profitabilité et localisation des entreprises : quel lien ? La Vlerick Business School a récemment publié, avec le soutien de BECI, une étude sur le lien potentiel entre la profitabilité des entreprises et leur localisation géographique. En d’autres mots : les entreprises profitables sont-elles plutôt situées dans les communes « riches » et faut-il subventionner l’implantation d’entreprises dans des communes « pauvres » ? L'étude, qui a porté sur 3.600 entreprises de la Région bruxelloise et des deux Brabant, extraites de la banque de données Bel-First, révèle qu'aucune des variables géographiques sélectionnées n'a d'influence significative sur la profitabilité d'une entreprise (mesurée en termes de profitabilité opérationnelle, jugée ici la plus représentative car en lien avec les activités de l’entreprise, plutôt qu'exclusivement liée à des paramètres financiers). 52 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Le réseau LoRa, qui complète l'offre IdO déjà proposée par Proximus sur son réseau fixe et mobile existant, a été spécialement conçu pour connecter à internet des objets tels que bâtiments, machines, voitures ou appareils électroménagers, à l’aide de capteurs. Ceux-ci récoltent de précieuses informations sur l’état ou l'environnement de ces objets ; informations qu’ils transmettent ensuite via le réseau LoRa et internet afin de permettre la surveillance, le contrôle et les commandes à distance. Proximus a déjà testé avec succès plusieurs solutions IdO avec plusieurs entreprises : entretien intelligent des bureaux avec la société MCS (à l’aide de capteurs qui signalent notamment la fréquence d’utilisation des salles de réunion) ; surveillance à distance des chariots à bagages à l'aéroport de Zaventem, avec Swissport ; parking intelligent dans la ville d’Aarschot ou encore surveillance des réfrigérateurs de certains restaurants et entreprises du secteur alimentaire. Info : www.proximus.com British humour icons: the Monty Pythons. IMPRESSION OF A BRIT Season of Cheer: what makes Europeans laugh? The problem with humour is that what sounds right to a Brit isn't necessarily funny to a German and is almost certainly unfunny to a Frenchman. Humour is one of the subtlest expressions of culture. As Peter Collett, a research psychologist at Oxford University, says in his insightful and entertaining book ‘Foreign Bodies’, "because of their reliance on shared assumptions, most jokes travel very badly". Richard Hill A cademics still argue about the fundamentals of humour. One school, with which I have a lot of sympathy, maintains that the most effective humour is based on the shock effect of the association of things that are incongruous – but what is incongruous to one culture may be congruous to another… A second school of thought asserts that humour is essentially derisive and debunking, extending at its extreme to the Schadenfreude that is by no means the exclusive domain of the Germans. Yet another school identifies humour less by its origins than by its intention to serve as a social safety valve. Whichever theory makes sense - the answer is probably an amalgam of all three - Europe is conclusive proof that humour is culture-related. For the Nordic and Germanic cultures, it essentially means telling jokes. For the French it means spiritualité, for the Italians it means bawdy slapstick… For the English, it tends to be all these things. Contrary to the folklore, the English are not the only ones who can laugh at themselves. It comes as a shock to many of my fellow-countryfolk to discover that the Italians and even the Germans (but generally not the French!) are equally capable of such eccentric behaviour, though it's better if the joke comes from them rather than from the other party. If you can't resist the temptation to be jokey then, I suggest, do two things as a general rule, when dealing with people of another culture than your own. First, tell true stories (that at least gives you an alibi) and, second, laugh gently when you've finished (that will tell your host that you're being funny and, out of sympathy, there's a chance he or she will laugh too). Whatever happens, don't keep a straight face as a lot of English people do, and don't laugh uproariously as the Nordics and Germanics are inclined to do. Peter Collett lists five key characteristics of English humour in his book: bitter-sweetness, dryness, stoicism, childishness and nonsense. Variations include 'gallows humour' and (as a recent development thanks to Monty Python and others,) 'alternative humour' which both makes fun and makes a point. Television is helping to europeanise this and other versions of the art: it is remarkable how British TV comedy shows like Benny Hill (slapstick) and 'Allo Allo' (farce based on cultural stereotypes) have jumped the cultural divide of the Channel. Of course many of these jokes have an ethnic slant directed at domestic Aunt Sallies or at close neighbours. But the apparent contempt conceals both familiarity and fondness. Ethnic jokes can be brilliantly revealing, like this Belgian bon mot which tells you as much about the Belgians as it does about the French: "The surest way to make a profit is to buy a Frenchman for what he's worth and sell him for what he thinks he's worth" Where jokes originate is often hard to tell. I like to think the following is a German joke. Certainly the Germans enjoy telling it: "Sir Alec returns to his London club, fresh from his holiday in France. 'Did you have a good time?', his friends ask him. 'Yes, excellent', he says. 'Did you have any problems with the language?'. 'No', says Sir Alec, 'I didn't, but the French did'." I guess that might even make a Frenchman laugh. I'm still looking for a good Luxembourg joke... ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 53
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Plus de 150 jeunes professionnels de différentes nationalités et carrières ont participé à la 3e « Young Professionals Networking Night », le 5 novembre dernier. Au programme : des speeches plein d’inspiration, des idées et surtout beaucoup de connexions professionnelles. Le cycle de formation en management environnemental se poursuit. Le 4e module était consacré à la gestion de l’énergie en entreprise : décrypter sa facture d’énergie, optimiser son éclairage, découvrir les outils de facilitation, comprendre la législation…, autant d’aspects abordés par nos experts et à travers les témoignages d’entreprises. Dans le cadre de son Club Infrastructures Afrique, BECI organisait en octobre une conférence sur le Sénégal, en collaboration avec le Raïs, Réseau d’accompagnement des investisseurs vers le Sénégal. Parmi les intervenants, le directeur de l’Apix (Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux), M. Mountaga Sy, a notamment présenté les opportunités sénégalaises en termes de projets d’infrastructures. BECI a de nouveau fait salle comble le 12 novembre, pour la Start'Hub Night. Partena et ING nous ont fait découvrir leurs sélections et leurs recommandations pour surfer sur la vague de la réussite dans les matières sociales, fiscales et financières. 54 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Plus de 800 idées pour vos events, meetings & incentives en Wallonie et à Bruxelles Wallonia Belgium www.meetinbelgium.com Pour recevoir gratuitement nos brochures et bénéficier de nos suggestions, contactez-nous sur meetings.incentives@wbtourisme.be ou surfez sur www.meetinbelgium.com 01. Adrenaline Events Adrenaline Events est spécialisée dans l’organisation et l’encadrement d’événements orientés vers le team-building et les séminaires dans l’Ardenne bleue et sur le circuit de SpaFrancorchamps. Elle possède son propre centre où peuvent se pratiquer de nombreuses activités extérieures palpitantes. Le professionnalisme des instructeurs et les matériaux utilisés garantissent une sécurité à toute épreuve. Nos équipes explorent pour vous les lieux les plus typiques de la région afin de rehausser vos événements et de leur donner une dimension particulière. En un mot comme en cent : ils vont là où vous voulez aller ! Contact : info@adrenaline-events.com www.adrenaline-events.com Quand l’action est indispensable ! © Adrenaline Events - Stephane Marin © Château Jemeppe Tijsblom
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Alleluias Events Depuis 1988, l’expérience 02. d’Alleluias exauce vos souhaits les plus ambitieux. Peu importe la taille du budget : vos attentes sont toujours dépassées. Les sessions de team building peuvent se tenir à l’extérieur, mais sont aussi modulables en fonction des caprices de la météo belge. Expérience, sens du détail et humour ! Les soirées sont basées sur une multiplicité de thèmes et de jeux. Diverses sessions de formation visant à améliorer la concentration, à gérer le stress ou à accroître la confiance en soi sont prodiguées par une équipe expérimentée. Expérience, sens du détail et humour sont des petits plus auxquels Alleluias tient énormément. « La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri », disait Nicolas Chamfort. Contact : alleluias@skynet.be www.alleluias.com 03. L’Hôtel Horizon de Ghislenghien Découvrez un hôtel idéalement situé sur l’axe Lille-Tournai-Bruxelles, parfait pour vos séjours d’affaire et vos events les plus divers. Les salles de réunions sont toutes ouvertes vers l’extérieur et profitent ainsi de la lumière du jour. Une grande salle de réunion de 300m², modulable en deux parties, peut accueillir 120 à 250 personnes. Chaque module est équipé d’un écran, beamer, internet. La salle s’ouvre sur la terrasse du restaurant, avec possibilité, pour les groupes, de restauration à l’extérieur par beau temps. Deux petites salles ou boardrooms peuvent accueillir de plus petits groupes de maximum 25 personnes et sont également équipées d’un écran, beamer (LCD), flipchart et système wifi. Au total, l’Hôtel Horizon peut accueillir jusqu'à 250 personnes par jour en séminaires. L’hôtel se situe à 30 minutes de Bruxelles, 25 minutes de l'aéroport de Lille, 25 minutes de Roulers, 20 minutes de Saintes, Tubize, Wauthier-Braine et de Feluy Seneffe. Infrastructures : • Aisé d’accès • Terrasse de 250m² • Vaste parking pour 96 véhicules • Accès Internet WiFi gratuit, salle de fitness et espace multimédia Contact : Avenue des Artisans, 1 • 7822 Ghislenghien. +32 (0) 68 44 51 11 • reception@bestwesternhorizon.be L’Hôtel Horizon de Ghislenghien, fleuron de la chaîne Best Western ! 04. Charleroi for Events En tant que principale métropole de Wallonie, située à moins de 50 km de Bruxelles, Charleroi dispose de nombreuses infrastructures : le CEME, spécialisé dans l’organisation de congrès, le Point Centre de l’Aéropôle de Gosselies, le Bois du Cazier, inscrit récemment à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco… Ou encore Charleroi Expo qui convient à toutes sortes de congrès, séminaires ou salons réunissant de 20 à 200 000 visiteurs, voire davantage. Si vous souhaitez organiser une réunion, un congrès, un colloque ou une exposition, vous trouverez à Charleroi la solution idéale pour faire de votre événement un véritable succès. Contact : maison.tourisme@charleroi.be www.paysdecharleroi.be www.ceme.be Des réunions dans la plus grande ville de Wallonie ! 05. Dinant Evasion En Ardenne belge, au coeur des vallées de la Lesse et de la Meuse, une équipe dynamique vous accueille au coeur d’une nature sauvage préservée, pour vous offrir une journée inoubliable. Au choix : • Activités teambuilding : challenge aventure, rallye en bateau électriques, descente de la Lesse sous la forme d’un Lesse Trophy… • Programmes incentive : croisière VIP à bord du bateau Le Sax, marche gourmande, combiné détente et culture, …. • Family days : combinaison 100% sur mesure d’aventure, croisières et descente de la Lesse en kayak, 100 % de plaisir pour tous ! • Endroits inédits pour se réunir et se restaurer : un amphithéâtre rocheux au cœur de la nature, un bateau de prestige, un chapiteau au décor personnalisé, …. Plus de 30 activités disponibles pour chaque âge et niveau sportif, idéal pour créer un programme personnalisé qui répond à vos besoins et votre budget ! 200.000 personnes nous font confiance chaque année, contactez-nous dès à présent pour votre prochain évènement ! Contact : DINANT EVASION s.a. • Place Baudouin 1er ,n°2 • 5500 DINANT Tel : 082 22 43 97 • www.dinant-evasion.be • info@dinant-evasion.be Dinant Evasion : 30 activités variées ! ©Tourisme Charleroi-Gina Santin
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Leonardo Hotels 06. Leonardo Hotels est une chaîne active en Europe depuis 2006. Elle possède plus de 55 hôtels dans le segment des 3 et 4 étoiles situés dans plus de 25 destinations. En Belgique, L’art du « comme chez soi » deux d’entre eux sont particulièrement bien équipés pour répondre à tous les besoins des voyageurs d’affaires et des organisateurs d’événements. À la campagne mais non loin de Bruxelles, Leonardo Wavre propose 102 chambres modernes et six salles de réunion pour 200 personnes. À proximité du Brussels South Airport, le Best Western Leonardo Hotel Charleroi met à disposition 57 suites junior et chambres de confort, ainsi que six salles de réunion pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes. Chaque hôtel dispose de son restaurant, de son bar et de ses espaces de détente. Une équipe de professionnels est à votre disposition pour que vos événements soient une réussite. Contact : info.wavre@leonardo-hotels.com info.bestwesterncharleroi@leonardo-hotels.com www.leonardo-hotels.com 07. visitMons Capitale européenne de la Culture en 2015, la ville de Mons est située au SudOuest de la Belgique. Ville pleine d’histoire, Mons accueille dorénavant un Centre de Congrès ainsi qu’un Hôtel de Congrès****. Mons vous propose des infrastructures adaptées à vos demandes ! L’héritage culturel de Mons est aussi riche que varié : il comprend pas moins de 5 chefs d’œuvres inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le Beffroi, les Minières Néolithiques de Spiennes, le Doudou, le Mundaneum et le site du Grand-Hornu. De plus, Mons est également doté de nombreux musées comme par exemple le Mons Memorial Museum, le BAM (Beaux-Arts Mons) ou encore les Anciens Abattoirs. Autant de musées qui pourront accueillir vos évènements ! Infrastructures : 1 MICX 2 LOTTO MONS EXPO 3 CONGRES HOTEL MONS**** 4 BAM (Beaux-Arts Mons) 5 MONS MEMORIAL MUSEUM Contact : Adresse : Grand-Place, 27 – 7000 Mons - Belgium Mail : meetingsmons@ville.mons.be • Site web : www.visitmons.be Téléphone : +32 (0) 65 / 40.53.52 Mons, a mi(c)x of mice! ©F.Mainil ©F.Mainil ©visitMons – Grégory Mathelot ©Leonardo Hotels. ©visitMons – Grégory Mathelot ©Leonardo Hotels. ©Leonardo Hotels. ©Leonardo Hotels. ©visitMons – Grégory Mathelot COMMUNITY LE CONSEIL RESTO DU MAGAZINE AGENDA Signora Ava •••• D éjà entendu parler du rasoir d’Ockham ? Il s’agit d’un principe de raisonnement philosophique que l’on pourrait résumer par « pourquoi faire compliqué lorsqu’on peut faire simple ? » Malheureusement, il est inconnu de nombreux restaurateurs qui se sentent obligés d’en rajouter des couches pour dissimuler combien leur projet est creux. Bonne nouvelle, Signora Ava, c’est tout le contraire. Logée dans un ancien bistrot de la rue de Flandre, cette enseigne est dédiée à la cuisine italienne. Elle est signée par un chef, Enzo, qui a viré sa cuti en délaissant le prestigieux Bocconi pour cet endroit sans prétention. Le décor du lieu est à lui seul un manifeste de bon goût : comptoir d’épicerie fine avec salaisons et produits cisalpins, étagères en bois recyclé, objets trouvés aux puces, luminaires chinés, sets à carreaux… Un vrai modèle de simplicité. En phase avec cette profession de foi, la cuisine épouse l’esprit même de la gastronomie italienne, soit des produits supérieurs exprimés avec justesse. Pour preuve, le lunch à 15 euros – comprenant une planche d’antipasti, un plat et un verre de vin – est imparable. La planche livre quelques tranches de caciocavallo, un fromage à pâte filée du sud du pays, de la coppa et un peu de mortadelle aux pistaches. Le tout tranché minute comme il se doit et parsemé de fleurs d’origan. Le plat ? Des paccheri, sortes de tubes courts à la cuisson radicale, ce qui peut constituer un choc pour le palais belge pas habitué… mais qui est un ravissement pour les amateurs. Ces pâtes sont accompagnées de AGENDA est le magazine des sorties à Bruxelles. Il propose un calendrier pratique, le programme des cinémas et des articles entre autres sur les concerts, expositions, restaurants... Procurez-vous ce magazine trilingue gratuit dans l’un des présentoirs répartis en ville ou recevez-le avec le journal Brussel Deze Week: envoyez votre adresse à abo@bdw.be. BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 59 pecorino finement râpé et d’une juteuse saucisse de buffle émiettée dans une sauce tomate à l’acidité maîtrisée. Mentionnons encore la parfaite sélection des vins, tous italiens, à l’image du sangiovese de chez Caldora dans les Abruzzes.. ● Michel Verlinden Info : 92 rue de Flandre, Bruxelles 0466-33.59.25 ma 18.30 > 22.30 ; me > sa 12 > 14.30 & 18.30 > 22.30 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Andreas Beerts SPRL Rue du Président 56 - 1050 Bruxelles del. : Andreas Beerts Applefield SPRL Rue de Ruysbroeck 67 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Ibrahim Ouassari Artexis Easyfairs NV Maaltekouter 1 - 9051 Ghent Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Dirk Van Roy Avverde - ICT Consulting SPRL Avenue du Gibet 4 - 1200 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Alain Vereecke Beelingwa PPE Avenue Laennec 2 - 1020 Bruxelles Code Nace : 63120 - Portails Internet 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 74300 - Traduction et interprétation del. : Raphaël Choppinet C-cube SPRL Rue Emile Francqui 6 - 1435 Mont-Saint-Guibert Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Anne-Claire Vanfleteren CityLab VZW Scheepvaartkaai 5b - 3500 Hasselt Code Nace : 52100 - Entreposage et stockage, y compris frigorifique del. : Philippe Lovens Dacota Consulting SPRL Rue Mont-Lassy 38 - 1380 Ohain Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Xavier Darmstaedter Devos Contracting SARL Avenue du Peuple Belge 31 - 59800 Lille - France del. : Aksel Souris Euseco Agency SA Lieudit Vialla - Le village - 31420 Aulon - France del. : Claude Custinne FI Engineering SPRL Avenue de Tervueren 55 - 1040 Bruxelles Code Nace : 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Ionel Stanica Gidee BVBA Spechtenpark 17 - 9840 De Pinte Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 73200 - Études de marché et sondages d'opinion 90011 - Réalisation de spectacles par des artistes indépendants del. : Thiry Giedo 60 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 Global food Services SPRL Avenue de Roodebeek 187 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 6499904 - les activités des sociétés de football-invest del. : Lasaad Bejaoui Homefield SPRL Avenue de l'Optimisme 95 - 1140 Bruxelles Code Nace : 46473 - Commerce de gros d'appareils d'éclairage 4759201 - Le commerce de détail d'appareils d'éclairage 90023 - Services spécialisés du son, de l'image et de l'éclairage del. : Hilde Van den Bossche Huybens Advocatenkantoor SPRL Boulevard Général Wahis 268 - 1030 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Guy Huybens Iklima SPRL Chaussée de Louvain 187 - 1210 Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 8122002 - Le nettoyage des vitres del. : Kayhan Erdem Impacta - HU-BU SPRL Clos du Champ d'Abeiche 20 - 1420 Braine-l'Alleud Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Filip Van Mullem Intercarbo BVBA Koninklijke Kasteeldreef 36 - 1860 Meise Code Nace : 46473 - Commerce de gros d'appareils d'éclairage del. : Yannick De Bom Van Driessche L'Ere de la Terre SPRL Rue des Tanneurs 58-62 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs 56290 - Autres services de restauration del. : Armand Hahn Litis S SPRL Rue Egide Van Ophem 40C - 1180 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Vincent Chiavetta LSM Conseil ASBL Place des Doyens 1 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Sacha Navez Politics Matters - The Polit Bureau BVBA Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70100 - Activités des sièges sociaux 70210 -Conseil en relations publiques et en communication del. : Peter Tulkens Que Bueno SPRL En Neuvice 49 - 4000 Liège Code Nace : 46389 - Commerce de gros d'autres produits alimentaires n.c.a. 46900 - Commerce de gros non spécialisé 47890 - Autres commerces de détail sur éventaires et marchés del. : Francesco Perez Waterwash SA Rue Champ Rodange 40 - 1410 Waterloo Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Martin Popowski Wolff E.A.G.T./Wolff Security SPRL Avenue Prekelinden 136 - 1200 Bruxelles Code Nace : 2740203 - Fabrication de lampes-réclames, d'enseignes lumineuses, de plaques indicatrices lumineuses, etc. 4321102 - Installation de systèmes de télécommunication et installations informatiques 4321103 - Installation de systèmes de surveillance et d'alarm del. : Jean-Marc Wolff Simple Wash Avenue du Val d'Or 4 - 1150 Bruxelles del. : Pierre Maloteau Stevia Paraguaya Europe JSC 61A Pirinski Prohod str., entr.B, fl.3, office 1 - 1680 Sofia - Bulgaria del. : Ioannis Karmiris Transforma bxl SPRL Avenue Jules Bordet 13 - 1140 Bruxelles Code Nace : 4110201 - Promotion immobilière de bureaux 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Anis Bedda Tribes Brussel SPRL Avenue Louise 279 - 1050 Bruxelles del. : Alain Brossé Uplace NV Kasteel van Bever Boechoutlaan 221 - 1853 Strombeek-Bever Code Nace : 41101 - Promotion immobilière résidentielle 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Kristof Lemahieu Van Os -Sonnevelt BVBA Industriepark Weverstraat 12 - 1840 Londerzeel Code Nace : 46494 - Commerce de gros d'articles ménagers non électriques 77399 - Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels del. : Gerard Van Os Venture Shipping SPRL Rue Louis Hymans 9B - 1050 Bruxelles Code Nace : 3212301 - Fabrication d'art. de bijouterie en métaux précieux, en plaqués ou en doublés de métaux précieux ou de pierres gemmes sur des métaux communs, ou en assembl. de métaux précieux et de pierres gemmes 46480 - Commerce de gros d'articles d'horlogerie del. : Mathilde Danglade AGENDA 11.03.2016 BECI HR Lunch Management & RH, Personal improvement Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 09.12.2015 60’ chrono : Les 4 façons de faire croître votre entreprise Droit commercial Mars à juillet 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication Jusqu’à juin 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales… ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 10.12.2015 Coûts liés au licenciement en Belgique et à l'étranger : comment les estimer et les optimiser 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 18.12.2015 La dématérialisation et la réduction de votre consommation de papier 08.01.2016 Vos obligations légales en matière d’environnement 29.01.2016 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 26.02.2016 La communication du programme environnemental en interne et en externe ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 10.12.2015 Comment organiser mes différents services 17.12.2015 Mettre en place un projet d’entreprise 23.02.2016 Aspects fiscaux : comment préparer la vente de mon entreprise 01.03.2016 Mettre en place un plan d’action commercial 17.03.2016 Optimiser la gestion financière de mon entreprise et sa valeur marchande 08.12.2015 e-Législation International: Astuces, pièges, risques juridiques d'un e-business? 10.12.2015 Business opportunities with Hungarian companies focusing on the ICT sector 4-5.01.2016 International B2B Matchmaking event CES 2016 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 17.12.2015 After Work Xmas Edition 18.12.2015 Job Days – Logistique & Transport 19.01.2015 Speed Business Lunch 27.01.2015 Les B.A-Ba du succès ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Actiris 6 AGC Axa Belfius Banque et Assurances BNP Paribas Fortis Brandhome Brussels Expo Brussels Waste Network Bruxelles Invest & Export Bureau Bockstael car2go Carmeuse CERT.be Cloud Security Alliance Cofely Fabricom Commissariat général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) Cresept Croix-Rouge de Belgique Cybersecurity Coalition D’Ieteren Auto Delacre EDF-Luminus Efficy Elia Exki Febeliec 48-50 26-27 22-23 41 5 20-21 41 15 51 8-11 48-50 33-34 33-34 48-50 44 22-23 22-23 33-34 48-50 48-50 38-40 33-34 38-40 5 38-40 Fedict FGTB Fondation pour l’Enseignement G4S GardaWorld Gling Heidelberg Cement IBA ING Innovyn IZEO KBC Brussels Keytrade Bank Kluber Lantmannen Unibake Lidl Louvain School of Management Lutosa Merak Mobilii MyMicroInvest Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité OCDE Ores Partena Proximus 33-34 6 48-50 20-21 20-21 47 48-50 48-50 54 48-50 36-37, 42-43 8-11 8-11 48-50 48-50 48-50 51 48-50 35 52 8-11 17-19 6 48-50 26-27, 44, 54 52 RTBF SD Worx Securitas Seed Factory Sibelga Siemens Signora Ava Skynet Solvay Brussels School of Economics Sonaca STIB Techspace Aero The Economist Trade In World Trusting the Cloud Ubeequo Uber Village Partenaire - Centre d’Entreprises de Saint-Gilles Vlerick Business School VOKA Wake Energy Drinks Waslet IT Wolters Kluwer Worms asbl Zeina Foods **En néerlandais uniquement 20-21 5 20-21 36-37 38-40 8-11 59 8-11 33-34 48-50 48-50 48-50 17-19 14 33-34 51 4 41 52 33-34 14 33-34 26-27 41 14 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015 61 ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be

2015.12 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van op pagina 3. Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be Met de steun van de Europees sociaal fonds WOORD VOORAF Samen Op 13 november in Parijs sneuvelden mensen en werden anderen zwaargewond in schouwspelzalen, in de buurt van een voetbalstadion of op het terras van een café. Ze bevonden zich op de slechte plaats, op het slechte ogenblik omdat ze hadden beslist zich op die avond te ontspannen en te vermaken. Op die avond sloeg de woeste barbarij toe. Wij reageren diep geschokt, zoals al diegenen die waarde hechten aan vrijheid, gelijkheid en broederschap. Wij rouwen en nemen innig deel aan het leed van de families van de slachtoffers. Door een hachelijke ironie hadden wij al geruime tijd beslist dit decembernummer te wijden aan de veiligheid in de brede zin van het begrip – dus niet alleen van personen en gebouwen, maar ook de veiligheid van onze data of energiebevoorrading. Wanneer meer dan een jaar geleden dit thema op de planning van de redactie kwam te staan, wisten wij natuurlijk niet dat dergelijk afschuwelijk nieuws ons zou overvallen. De meeste artikels waren al klaar en de bladschikking was rond toen het nieuws uit Parijs ons bereikte. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Brussel is helaas bij deze gebeurtenissen betrokken. We hebben net vernomen dat meerdere daders van de terreuraanvallen in de Lichtstad van Brussel afkomstig waren. Het is trouwens niet de eerste keer dat Brussel in opspraak komt bij terrorisme, na de weerzinwekkende aanslag op het Joodse Museum en de ramp die op het nippertje werd vermeden in een Thalys-trein die van Brussel-Zuid was vertrokken. Laten we er geen doekjes om winden: wij gaan moeilijke tijden tegemoet. Waarschijnlijk komen er nieuwe gewelduitbarstingen, nieuwe aanvallen, nog meer slachtoffers en een afmattende strijd waar Brussel een plaats zal innemen. Anderen hebben het al gezegd: wij hebben de plicht ons tegen het noodlot te verzetten, verder te blijven leven en werken, uit te gaan, voetbalwedstrijden bij te wonen, naar het restaurant te gaan … Wij moeten vooral blijven samenleven, want dit is de beste manier om onze vorm van maatschappij te handhaven. Samen zijn wij ook verantwoordelijk voor onze gemeenschappelijke veiligheid. We hebben allen, als overheid, bedrijven en burgers, hierin een rol te spelen. Onze maatschappij wordt aangevallen. Laten we dus ook maatschappelijk in de tegenaanval gaan. BECI - Brussel metropool - december 2015 1
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INHOUD Think Tank 4 6 8 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Vóór of tegen inschakelingsuitkeringen volgens het diploma? Brussels Meets Brussels: Smart Cities, Smart Humans 12 Fiche Staatshervorming: de handelsvestigingen Internationaal In januari 14 Partnership Database: partners staan op u te wachten 15 Bénédicte Wilders (BIE): “De groei ter plaatse gaan opzoeken!” Topic: veiligheid 17 Brussel veilige stad? Ja en neen… 20 Beveiliging van gebouwen: een gedeelde verantwoordelijkheid 22 Petje af voor de vrijwilligers! 26 Risico’s voorkomen, toch geen luxe? 28 Cybersecurity: “Iedereen is kwetsbaar” 33 Cloud: uw data blijven uw eigen verantwoordelijkheid 35 Merak: “Voor een volledige gemoedsrust moeten backup en archivering offsite en offline” 36 Hou uw e-reputation in de gaten! 38 Afschakelplan, black-out … Wat riskeert Brussel deze winter? Dynamiek 41 De wormenbak, een ‘down-to-earth’ oplossing voor organisch afval 42 Self-employed corner 43 Welke rechten heeft de onbetaalde onderaannemer? 44 Asielzoekers en arbeidskaarten: enkele basisregels op een rij 45 Een loket om het u gemakkelijk te maken 47 Starter: Gling 48 De ‘Fondation pour l’Enseignement’ doet een beroep op de ondernemingen Community 51 News 53 Impression of a Brit 54 Het BECI nieuws in beeld 59 Restotip: Signora Ava 60 Toetredingsaanvragen 61 Agenda 61 Index Top van de Brusselse ondernemingen Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Brussel metropool December 2015 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, organiseert Jobdatings voor uw aanwervingen. W ist u dat Actiris jobdatings voor Brusselse werkgevers organiseert? Het principe is eenvoudig: de werkgever vertrouwt zijn werkaanbiedingen aan Actiris toe. Actiris preselecteert kandidaten en organiseert de jobdating in zijn lokalen of op locatie bij de werkgever. Op de dag van de jobdating stelt de werkgever zijn onderneming en de vacatures voor. Daarna organiseert hij een individueel gesprek met elke geïnteresseerde kandidaat. Op één dag wordt alles klaargespeeld! Getuigenis Arnout Busscher Selectieverantwoordelijke Verkoop Colruyt Group Vertel eens hoe het eerste contact met Select Actiris is verlopen? Brussel blijft een regio apart. Zelfs een wereld apart. Het betreft een amalgaam aan culturen, werkverledens en talen. Enerzijds zijn er veel bereidwillige werkzoekenden en anderzijds vinden weinigen onder hen de weg naar Colruyt Group, wat, met de 20-tal winkels (Colruyt Laagste Prijzen, Okay en Okay Compact) een eigenaardige zaak blijft. voorgesteld, waarbij we ondermeer konden rekenen op meerdere consulenten dewelke actief kandidaten gingen aanspreken, alsook de eerste gesprekken zouden voeren. Select Actiris heeft een duidelijk kader geboden waarbinnen ze werken, alsook ons steeds ‘in the loop’ gehouden in het proces opdat we continu op de hoogte waren. De communicatie was helder en de besproken doelstelling duidelijk. De vacatures zijn er, doch de invulling soms op zich laat wachten. Hier hebben we Actiris over aangesproken waarna ze ons de jobdating voorstelde: een concept waarmee we bekend waren, maar waar we in het verleden niet altijd dezelfde resultaten bekwamen. We waren sceptisch. Hierna werd ons duidelijk de modus operandi Hoeveel tijd zat er tussen het idee om een jobdating op te zetten en de concrete uitwerking? Eenmaal de beslissing werd genomen in te gaan op het aanbod en de verscheidene vacatures werden besproken ging de jobdating omen-bij een maand later door. De opvolging verliep vlot. Hoeveel aanwervingen heeft u gedaan naar aanleiding van de jobdating? Uiteindelijk zijn er een tiental kandidaten opgestart binnen de verschillende Colruyt Laagste Prijzen winkels te Brussel, alsook binnen onze buurtwinkel Okay. Het blijft mijn verantwoordelijkheid om enthousiaste collega’s te vinden, dus spreekt het voor zich dat ik zeer tevreden was met het resultaat Zou u voor uw toekomstige aanwervingen een beroep doen op Select Actiris? Momenteel ben ik dynamisch overleg met mijn contactpersoon te Actiris om zo spoedig mogelijk een nieuwe jobdag te organiseren. Zou u Select Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Brussel is een kweekvijver aan potentieel en Select Actiris heeft bewezen dat het gemakkelijk de brug kan vormen tussen gemotiveerde werkzoekende die even het bos niet meer herkennen en de lokale ondernemingen. Wilt u de jobdating ook eens proberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be Met de steun van het Europees sociaal fonds
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE BRUSSEL ANDERS MOBIEL De mobiliteit in Brussel haalde opnieuw de krantenkoppen, en niet alleen wegens de zoveelste verkeersopstopping. De Reyersviaduct, het verkeersarme stadscentrum en Uber zorgden alle drie voor hevige discussies. | Mateusz Kukulka Begin november kreeg de Diamant/ Reyerswijk in Brussel een nieuw gezicht. Na 45 jaar goede of betwiste diensten (een kwestie van standpunt) verdween de Reyersviaduct van het Schaarbeekse wegennet. Tot grote opluchting van de meeste buurtbewoners, voetgangers en fietsen. En tot grote ergernis van de automobilisten die sinds 2014 de werf proberen te doorkruisen. Hiermee verdwijnt een symbool van de voorrang die in de jaren 60 en 70 aan de auto werd gegeven. En nu beginnen sommigen zich vragen te stellen bij het Herrmann-Debrouxviaduct … Ook de aanleg van de voetgangerszone in hartje Brussel zorgt voor spanningen. De redenen zijn gedeeltelijk dezelfde. Onder leiding van burgemeester Yvan Mayeur heeft de gemeentelijke meerderheid de stadsruimte aan de zwakke weggebruikers willen teruggeven en op die manier de samenleving tussen de wagen en het stadscentrum na vele jaren een halt toegeroepen. Dit zorgde voor passionele uitspraken, bittere verwijten en anderzijds ook een ruime goedkeuring. De eerste werkelijke werkzaamheden zouden begin 2016 van start gaan en nog voor de zomer rond moeten zijn. Ondertussen staan ons waarschijnlijk nog een aantal vurige confrontaties tussen voor- en tegenstanders te wachten. In tegenstelling tot wat sommigen beweerden, kan het project nog worden aangepast. Het De Brouckèreplein is nog met één rijstrook toegankelijk vanuit de Emile Jacqmainlaan, maar daar komt verandering in, want binnenkort rijdt u het plein via de Adolphe Maxlaan binnen, met 40% meer parkeergelegenheid. Dit is 4 BECI - Brussel metropool - december 2015 firma stopte de UberPop dienst. Daar waren dan heel wat eindgebruikers veel minder mee opgetogen. Deze drie situaties hebben gemeen dat een deel van de bevolking naar nieuwigheid snakt. Meer ruimte voor voetgangers, fietsen en kinderwagens, minder luchtvervuiling en een betere mobiliteit, liefst met een tikkeltje nieuwe technologieën en wat vermaak. Ondertussen pronkt Brussel nog altijd bovenaan de rangschikking van de Europese steden met de zwaarste verkeersoverlast. Met de wagen naar het werk wordt een ware beproeving, maar het openbaar vervoer beantwoordt veelal ook niet aan de verwachtingen van de reizigers. Er wordt gesmeekt om parkeergelegenheid. De mobiliteitsproblemen overtuigen jonge echtparen zich in Waals- of Vlaams-Brabant te gaan vestigen. Hierdoor zijn ondernemingen hoe langer hoe meer geneigd hetzelfde te doen. zeker goed nieuws voor de uitbaters van het Hôtel Métropole, die het dossier van de voetgangerszone in september voor het gerecht brachten. Een eerste stap van de politici naar de handelaars toe. Uber zorgde ook voor enig oproer. Deze Amerikaanse multinationale brengt, via een app, particulieren met een wagen in contact met anderen zonder wagen. Meteen een rechtstreekse concurrentie voor onze taxi’s, en aan veel voordeliger tarieven. De sector kwam hiertegen hevig in opstand, zowel in Brussel als in andere Europese steden. Het gerecht gaf uiteindelijk gelijk aan de taxidiensten en de Californische In de komende jaren zullen onze beleidsmensen met zeer delicate evenwichten moeten goochelen. Hoe stel je iedereen tevreden wanneer de verzuchtingen totaal uiteenlopen? De Brusselse regering heeft tegen 2024 een nieuwe metrolijn aangekondigd. De stad Brussel had in zijn voetgangerszoneproject nieuwe parkings voorzien. Dit gebeurde trouwens ter hoogte van Tour & Taxis. Er komt schot in de zaak maar zal dit volstaan? We zouden al een stap verder staan als Brussel de NMBS kon overtuigen de werkzaamheden van het GEN verder te zetten, ten minste binnen Brussel zelf. Uitdagingen genoeg voor de Brusselse beleidsmensen. ● CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE “’K WEET ’T NI, MENEER …” De economisten en hun politieke gesprekspartners staan als snotneuzen voor de onderwijzer: “Wel, komt er nog iets van? Hoe schrijf je ‘onmiddellijk’?” | Jean Blavier Mario Draghi roept bij mij het beeld op van Alfa-rijders die met een woeste sleutelbeweging de autostarter martelen, terwijl de machina koppig weigert wakker te schieten (het moeilijke karakter van de Alfasud waarmee ik in mijn jeugd rondreed, is mij bijgebleven). Hoeveel geld hebben wij al aan quantitative easing gespendeerd? En hoeveel zullen wij nog uitgeven? Hoeveel renteniers werden met rentevoeten dicht bij het vriespunt geruïneerd en hoeveel zullen nog volgen? Hoeveel kandidaat eigenaars zullen nog hysterisch lonken naar bijzonder goedkope leningen waar ze toch geen recht op hebben? Want de banken lenen niet meer, of nog nauwelijks. Ze lenen trouwens ook niet meer aan ondernemers. Vandaar de vraag: hoeveel bedrijfsoprichtingen en -uitbreidingen lopen op de klippen omdat bankiers niet meer naar behoren gebruik maken van al het geld dat wij, brave burgers, blijven ophopen op spaarrekeningen die niets meer opbrengen? De Belg voelt zich soms als de ‘bourgeois’ in het lied van Jacques Brel: “Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient c...”. In feite is het de wereld rondom hem die stapelgek is geworden. Wie weet of wij vroeg of laat niet zoals de Denen onze bankier zullen moeten betalen om ons geld te aanvaarden? Dit alles vloeit voort uit de obsessionele drang naar een herstart van de economische motor. Tot nu toe zonder succes, weliswaar. Commentaar van een vooraanstaande economist: “Ik veronderstel dat Mario Draghi momenteel zeer onrustig slaapt.” Het toppunt is dat een bepaalde vorm van economie, ondanks alles, operationeel blijft, namelijk de KMO’s. Volgens een berekening van SD Worx scoorde de structurele werkgelegenheid in Belgische KMO’s nog nooit zo goed. Wie zijn deze onopvallende werkgevers die mensen aanwerven en die nooit in het nieuws komen, want goed nieuws is geen nieuws, nietwaar? Het zijn doorzetters, die keihard werken en producten en diensten ontwerpen, ontwikkelen en verkopen waaraan anderen zelfs niet hebben gedacht. Misschien ben ik traag van begrip, maar kan iemand mij uitleggen waarom deze KMO’s geen voorrang genieten bij politici en beleidsmensen? Waarom? Wel, naar verluidt is dit een beetje ingewikkeld, het hangt van Europa af, begrijpt u, er zijn andere prioriteiten… Allemaal praatjes! Het antwoord is veel eenvoudiger: “’k Weet ’t ni, meneer.” Het zou nochtans veel gemakkelijker kunnen zijn. Neem nu de btw, een van de weinige belastingen die eenvoudig worden berekend. U bepaalt de belasting op de meerwaarde, trekt hiervan de btw af die u zelf hebt betaald en stort het verschil aan het bestuur. Kous af? Nee. Wij vergeten dat ook de bureaucratie hier haar zeg heeft. Als u bij Exki aan de toonbank betaalt, moet u vermelden of u de gekochte voedingswaren ter plaatse gaat nuttigen of meeneemt. Waarom, denkt u? Om zeker te zijn dat er voldoende zitplaatsen beschikbaar zijn? Och, nee. Wel omdat het btw-tarief verschilt tussen ter plaatse en meenemen. Twee verschillende btw-tarieven voor een boterham met kaas… Wat wordt het dan voor een KMO die zowel in de EU als daarbuiten een brede waaier producten exporteert? Dergelijke voorbeelden liggen voor het rapen. Het ergste is dat u nog mensen vindt die zulke wantoestanden verdedigen! Bureaucraten kunnen vurige pleidooien houden. En dan dit nog: de Antwerpse consultant Brandhome publiceerde een aantal weken geleden een e-book waarin hij vijf redenen opgeeft waarom Europa op een dinosaurusreservaat lijkt. Eén hiervan luidt: “Bureaucracy: starting a company in Europe is an uphill battle. Months of paperwork are crippling Europe as a potentially great economic force. ” Capito, meneer Draghi en consoorten? Geef ons wat ademruimte! Wij verstikken hier! ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De inschakelingsuitkeringen laten afhangen van een diploma? Sinds 1 september hebben jongeren zonder diploma van het middelbaar onderwijs geen recht meer op inschakelingsuitkeringen. Is dit bedoeld de scholing van jongeren te stimuleren? Of geldt dit als een nieuwe onrechtvaardigheid ten aanzien van een kansarm publiek? Twee bijzonder uiteenlopende meningen hierover. Adrien Dewez Boris Dilliès, Brussels Parlementslid, Schepen van Financiën, Economie, Handel en Jeugd in Ukkel (MR). Laten we ons de vraag zonder dogmatisme stellen: is de huidige situatie bevredigend? Wel nee, anders hadden we er waarschijnlijk al iets van gemerkt. Een voorbeeld: 25% werkloosheid bij jongeren in Brussel en in sommige gebieden van het land. Wij zijn het laatste land dat nog inschakelingsuitkeringen uitbetaalt aan mensen die noch beroepservaring, noch diploma kunnen voorleggen. De OESO heeft België aanbevolen zich aan te passen en stimulansen te ontwikkelen om jongeren aan te moedigen een baan te vinden. De voorwaarden voor het verkrijgen van uitkeringen zijn bedoeld om diploma of vorming te valoriseren. Een niet geschoolde jonge persoon geraakt vandaag bijzonder moeilijk aan een baan. Het vroegere systeem betekende zoveel als “och, je krijgt in elk geval je uitkeringen”. Niet meteen een aanmoediging om zich op de arbeidsmarkt te wagen. De nieuwe maatregelen willen neerslachtigheid bestrijden en de opkomst van een of meerdere generaties van ‘steuntrekkers’ voorkomen. Zelfstandigen, KMO’s en ZKO’s kampen met twee problemen: de lasten en de moeilijkheid om geschoold personeel te vinden. De uitkeringen laten afhangen van het diploma gaat dus gepaard met andere maatregelen van de federale regering, onder meer de vermindering van de werkgevers- en sociale lasten. Vraag en aanbod moeten naar elkaar toegroeien. Werkgevers moeten vlotter kunnen aanwerven en jongeren moeten worden aangemoedigd een diploma te behalen of een opleiding te volgen. En laten we niet vergeten dat heel wat knelpuntberoepen om geschoold personeel smeken. De maatregel beoogt dus het stopzetten van bemoederende hulpverlening, de herwaardering van diploma en vorming bij de jongeren en de bestrijding van falen op school. Dit is vandaag een noodzaak, zeker in Brussel. Philippe Van Muylder, secretaris-generaal van de ABVV Brussel De maatregel beoogt de afschaffing van inschakelingsuitkeringen voor jongeren van minder dan 21 jaar zonder diploma noch alternerende opleiding. Ik beschouw dit als een ideologische en budgettaire ingreep. Ideologisch, omdat de meeste van deze jongeren niet veel anders hebben meegemaakt dan mislukkingen, zodat het behalen van een diploma veel ingewikkelder wordt, al hun inspanningen ten spijt. En budgettair, omdat op die manier 35 miljoen euro wordt uitgespaard. In Brussel treft de maatregel minstens 1500 mensen. De jonge Brusselaars die geen uitkeringen meer krijgen, laten zich waarschijnlijk ook niet meer bij Actiris registreren en worden op die manier niet geïdentificeerde werkzoekenden. Dit werkt contraproductief. Bovendien werd deze maatregel relatief onopgemerkt van kracht, zodat gewestelijke organen werden overrompeld en niet de gelegenheid kregen om deze doelgroep te verwittigen. Deze maatregel druist ook regelrecht in tegen de Jongerengarantie waarmee de Brusselse regering zich ertoe verbond alle jongeren binnen de zes maand na hun inschrijving bij Actiris een stage, een opleiding of een baan te bieden. Deze nieuwe maatregel zet duidelijk een stap achteruit. Samen met andere beslissingen van de federale regering illustreert ze de trend naar een vermindering van de sociale voorzieningen. Een maatschappelijke keuze … Als de uitkeringen voortaan van een diploma afhangen, krijgen de leerkrachten een weinig benijdenswaardige opdracht toevertrouwd: zij moeten bepalen of een jongere sociale uitkeringen mag genieten. Op die manier veroorzaken wij een soort nivellering naar beneden toe, omdat sommige leerkrachten diploma’s zullen uitreiken om het recht van kansarme leerlingen op uitkeringen te behouden. De nieuwe maatregel zal de jongeren zeker niet motiveren, maar ze eerder ontmoedigen door de weg naar bijstand en sociaal-professionele inschakeling duurzaam te versperren. 6 BECI - Brussel metropool - december 2015 Deel uw mening
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BRUSSELS MEETS BRUSSELS Smart Cities: technologie ten dienste van de stad Het digitale tijdperk en de ‘intelligente steden’ vormden het hoofdthema van ‘Brussels Meets Brussels’, het evenement dat BECI op 20 oktober jl. organiseerde. Deze vraagstukken zijn namelijk van vitaal belang voor de toekomst van Brussel, zijn ondernemingen, zijn arbeidskrachten en zijn bevolking. Emmanuel Robert M eer dan 300 personen stroomden voor de gelegenheid naar het auditorium van de KBC – ondanks een spoorwegstaking en verschrikkelijke verkeersmoeilijkheden die statistisch tot de ergste van dit jaar hoorden. De verkeersoverlast illustreerde zeer concreet een van de voornaamste redenen van bezorgdheid in Brussel: mobiliteit. De dag voordien had de regionale regering laten weten dat ze afzag van de uitbreiding van de metro tot parking C (en zijn toekomstig grootschalig voetbalstadion?) en tegelijk de automatisering van diezelfde metro ‘sine die’ uitstelde. BECI voorzitter Thierry Willemarck nam geen blad voor de mond: “Brussel en zijn metropool kunnen zich geen besparingen op het vlak van mobiliteit veroorloven. De groei van de bevolking en de steeds grotere vraag naar mobiliteit vereisen antwoorden.” Mobiliteit liefst intermodaal Mobiliteit is een van de eerste domeinen die voordeel halen uit digitalisering. Ze vormt bovendien een van de voornaamste ontwikkelingsassen van de smart cities, verklaarde tijdens haar toespraak Katarina Wagner, die instaat voor de Europese ontwikkeling van car2go – een onderneming die in een twaalftal landen ter wereld een systeem van car-sharing aanbiedt. “Sinds 2010 leven er op de wereld meer mensen in steden dan op het platteland”, zei Katarina Wagner. Katarina Wagner (car2go). 8 BECI - Brussel metropool - december 2015 “Dit betekent tegelijk meer verkeersoverlast, meer parkeerproblemen en meer CO2, terwijl de vraag naar mobiliteit blijft toenemen.” Oplossingen zijn te vinden bij het delen van voertuigen, maar ook in intermodaliteit en in apps die de gebruiker helpen het beste vervoermiddel te kiezen op het beste tijdstip, al naargelang de plaats, het uur en de verkeersomstandigheden. Dit kan natuurlijk niet zonder de uitbating van grote hoeveelheden data. Katarina Wagner onderstreept twee trends die de evolutie van de mobiliteit in de komende jaren zullen bepalen, namelijk de elektrische aandrijving en de autonome voertuigen. In beide gevallen bestaan de technologieën al maar wordt de toepassing ervan onder andere belemmerd door de huidige beperkingen van de wetgeving, die zich moet aanpassen. Vanzelfsprekend heeft de overheid hier een rol in te spelen, maar Katarina Wagner, die blijkbaar goed op de hoogte is van de Belgische situatie, daagde ook de aanwezige ondernemingen uit: “De Belgen zijn bijzonder gehecht aan hun bedrijfswagens. Wat kunt u daaraan veranderen? Zou u bijvoorbeeld, in ruil voor de wagen, geen variabel mobiliteitsbudget kunnen aanbieden?” Smart Cities, de supertrend De bloei van smart cities hangt niet alleen af van de technologie, maar ook van het politieke beleid en van de inspraak van alle stakeholders: de overheid, de privésector en de burgers. Zo luidde de boodschap van Emanuel Marreel, City Account Manager bij Siemens. The Crystal, een modern gebouw in Londen dat ook een kenniscentrum is voor duurzame ontwikkeling, geldt als een voorbeeld: het “Colors are forever” TOT 400 CASHBACK* OP DE GESELECTEERDE MODELLEN * Actie geldig voor aankopen verricht vanaf 1 oktober t.e.m. 31 december 2015 bij de erkende verkooppunten. Info en voorwaarden op www.brother.be/CashbackCL € Zorgeloos zuinige afdrukken. Professionele documenten tot 30 ppm in zwart/wit of kleur waarbij door het gebruik van hoogrendementtoners de afdrukkosten sterk worden verminderd. Afdrukken en scannen van en naar een mobiel toestel is eenvoudiger dan ooit. Dankzij de optionele service packs werkt u zorgeloos tot 5 jaar met deze Brother kleurenlaser multifunctional. www.brother.be Reeds beschikbaar vanaf € 619 incl. BTW
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THINK TANK is een gemeenschappelijk project van Siemens en het Londense stadsbestuur. Emanuel Marreel (Siemens). Emanuel Marreel beschouwt smart cities als een ‘supertrend’ die voortvloeit uit de demografische verschuivingen, de global warming, de verstedelijking, de globalisering en de digitale revolutie. Wat hier op het spel staat, is wel degelijk onze levensstandaard. En de leidraad doorheen deze evolutie is de analyse van de digitale gegevens die uit menselijke activiteiten voortvloeien. In de industrie spelen dergelijke data al een andere rol. Ze dienen niet meer voor vaststellingen (beschrijvingen van het verleden), maar voeden vandaag het beslissingsproces en fungeren als diagnose-elementen die voorspellingen moeilijk mogelijk maken, en binnenkort ook aanbevelingen. Een gelijkaardige evolutie moet, op grotere schaal, ook in allerlei domeinen van de stedelijke ontwikkeling worden verwacht. Hiervan levert Emanuel Marreel het bewijs in drie domeinen: de energie (smart grids, energiebewust verbruik …), de gebouwen (domotica, bouwtechnieken, integratie van technologieën op het vlak van veiligheid, energie, verwarming, verlichting enz.) en mobiliteit (beheer van het verkeer en van de parkeergelegenheid, multimodaal vervoer …). Een dergelijk voorbeeld van integratie ontwikkelt zich vandaag volop in een van de eerste Europese smart cities, namelijk Aspern Seestadt, een nieuwe ‘intelligente’ wijk die 20.000 inwoners kan huisvesten, in de voorsteden van Wenen. Oplossingen voor de jobs gap? De derde spreker van de avond was ‘serial entrepreneur’ José Zurstrassen, medeoprichter van Skynet en Keytrade Bank, die andere denkpistes aankaartte voor de werkgelegenheid in de toekomst. Hij had het onder andere over de toekomstige jobs gap: door de vergrijzing van de bevolking zullen er in de volgende decennia tientallen duizenden werkkrachten op de arbeidsmarkt ontbreken. Op Europese schaal zal het tekort in miljoenen oplopen. Terloops huldigde de spreker ‘de moed van de migranten’, die hij resoluut verdedigt. Ook stelt hij in onze grotendeels tertiaire economie een achteruitgang vast van de ‘automatiseerbare’ taken, en een skills mismatch : een tekort aan scholing. In een dergelijke context zullen werkgevers onderling een genadeloze strijd leveren om de beste elementen aan te trekken en te behouden, ongeacht hun afkomst. Waarschijnlijk zullen ze dergelijke talenten steeds verder moeten gaan zoeken en in ruil een taak aanbieden die echt beantwoordt aan de verwachtingen van deze werkkrachten op het vlak van erkenning, relaties met José Zurstrassen (MyMicroInvest). Damien Van Renterghem, CEO van KBC Brussels. 10 BECI - Brussel metropool - december 2015 THINK TANK collega’s en hiërarchie, en evenwicht tussen beroeps- en privéleven. Dit zijn nu eenmaal de prioriteiten die enquêtes onder werknemers opleveren. Deze criteria scoren hoger dan het salaris. Bovendien zullen voor al deze medewerkers scholingsstrategieën moeten worden uitgestippeld en zullen zowel deze evolutie als de culturele verschuivingen een degelijk beleid vereisen. Het goede nieuws luidt dat “de overgrote meerderheid van de wereldbevolking ergens anders wenst te gaan werken”. Minder goed nieuws is dat “ze niet naar België willen verhuizen”. Volgens de studie ‘BCG Perspectives’ waar José Zurstrassen naar verwijst, staat Brussel slechts op de 25e plaats van de bestemmingen waarvan jonge professionals dromen, ver achter het trio Londen, New York en Parijs. Hoe kunnen wij ons op deze ‘mind map’ herpositioneren? “Wij moeten ons aantrekkelijker opstellen. Er moet een gemeenschappelijke strategie bestaan tussen beleidsmensen, werkgevers en samenleving op de werkkrachten van morgen naar hier te lokken”, verklaart hij. Overtuigende troeven zijn onze levensstandaard en de kwaliteit van ons maatschappelijk weefsel. Om beide troeven te behouden, dienen we echter de economische groei te waarborgen. De digitale stap zetten BECI gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx rondde af met deze vraag: “Zien onze ondernemingen voldoende in welke grote omwentelingen ons te wachten staan? Google, Van links naar rechts: Cécile Jodogne, Brusselse Staatssecretaris belast met Buitenlandse Handel, Thierry Willemarck en Olivier Willocx. Apple, Amazon, Facebook, Microsoft: al deze technologische ondernemingen zijn helaas niet van Europese afkomst.” De digitale kentering is onderweg en de ondernemingen die ze zullen negeren, zijn waarschijnlijk ter dood veroordeeld. Hetzelfde geldt voor de steden, die ook tegen elkaar concurreren en resoluut de digitale stap moeten zetten om bij te blijven. De opkomst van big data betekent voor ons de gelegenheid om de stedelijke ontwikkeling wetenschappelijker aan te pakken, met de hulp van technologieën die we echt nodig hebben. De bedrijfswereld en de overheid hebben er alle baat bij om hieraan samen te werken. ● BECI - Brussel metropool - december 2015 11
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THINK TANK DE ‘STAATSHERVORMING’ FICHE De handelsvestigingen De overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het raam van de Zesde Staatshervorming heeft ook talrijke gevolgen voor de ondernemingen. Om u een beter inzicht te geven in deze materies publiceren wij een aantal praktische fiches die u elke maand in uw magazine kunt lezen. Vincent Delannoy Wie is bevoegd op het vlak van handelsvestigingen? Antwoord: de Gewesten sinds juli 2014, maar ook – en dit is geen nieuws – de gemeenten, in zekere mate. In het nieuws trof ons vooral de oorlog die tussen UPlace, Neo en Docks Bruxsel woedt. Maar dit is een ander verhaal. De vraag is hier hoe Brussel deze nieuwe bevoegdheid heeft binnengehaald. Een blik naar het verleden De Belgische wet betreffende de aanvaarding van handelsvestigingen (ook Ikea wet genoemd) werd in 2004 gestemd. Een van de vestigingscriteria houdt rekening met de weerslag op de bestaande handel. Een gelijkaardige bezorgdheid gaf in het verleden al aanleiding tot de zogenaamde ‘hangslotwet’ (1975) en de ‘anti-Lidl-wet’ (1994). Ondertussen is ook Europa zich met deze vraagstukken gaan bemoeien, met onder meer de ‘dienstenrichtlijn’ (ex-Bolkenstein) die in 2006 van kracht werd. Volgens deze richtlijn kan een economische test geen aanleiding geven tot een weigering van de vestiging. Daarom werd de federale Ikea wet in 2009 bijgestuurd. De aangehaalde criteria zijn voortaan vereisten die voortvloeien uit het algemeen belang. Wat Brussel heeft gedaan Brussel was het eerste Gewest dat zich deze nieuwe bevoegdheid toe-eigende, door een in mei 2014 gestemde ordonnantie. De stad was ook de eerste die dit resoluut via de stedenbouwkunde aanpakte, met een wijziging van het Brussels Wetboek van Ruimtelijke Ordening. Dit is niet onbelangrijk: de stedenbouwkunde wordt op die manier het overheidsmiddel dat het Gewest en de gemeenten hanteren om de detailhandel en de distributie enigszins te reguleren. Het principe is eenvoudig: elk project met betrekking tot de vestiging van een handelszaak met een netto oppervlakte van meer dan 400 m² vereist voortaan een stedenbouwkundige vergunning. De overheid besteedt “speciale aandacht aan de gevolgen van [deze] projecten (...), en dit met name wat betreft de bescherming van de consument, de veiligheid, de gezondheidsrisico's op de plaatsen en in de omgeving, de omstandigheden voor het verkeer, de bereikbaarheid en het parkeren, alsook de integratie van dergelijke projecten in hun stedelijke omgeving.” Verplichtingen voor de handelaars Voor nieuwe handelsvestigingen waarvan de netto oppervlakte onder 400 m² blijft, volstaat een eenvoudige verklaring aan de gemeente. Tussen 400 en 1.000 m² moet een stedenbouwkundige vergunning bij de gemeente worden aangevraagd. Boven 1.000 m² wordt de aangevraagde stedenbouwkundige vergunning door het Gewest behandeld. De aanvrager is dan verplicht een effectenverslag in te dienen. Dit is ook het geval voor projecten die het gebruik of de bestemming van een handelszaak tussen 400 en 1.000 m² wijzigen. Voor projecten boven de 4.000 m² moet de aanvrager een effectenstudie voorleggen, wat een hogere investering betekent dan een effectenverslag. 12 BECI - Brussel metropool - december 2015 De mening van BECI • De regionalisering van de ‘Ikea wet’ is op zich logisch, maar het gelijktijdig bestaan van drie stelsels op het Belgisch grondgebied riskeert extra complexiteit te veroorzaken evenals steriele verschillen die aanleiding zullen geven tot zware administratieve lasten voor de ondernemingen. • De wet voorziet een interregionaal overleg voor handelszaken van meer dan 20.000 m² die zich op minder dan 20 km van een andere Gewest bevinden. Helaas levert deze wetgeving vandaag geen positieve resultaten op. • De consumptiepatronen evolueren sneller dan de wetgeving. Zo bestaat er bijvoorbeeld geen enkel specifiek stelsel voor tijdelijke handelsvestigingen (pop-up stores), die zich snel ontwikkelen en waarvoor de procedure veel meer tijd in beslag neemt dan de effectieve openingstijd van de winkel. • Er dient actief te worden gesleuteld aan de snelheid waarmee de aanvragen tot stedenbouwkundige vergunningen, zowel op gewestelijk als op gemeentelijk vlak, worden behandeld. Deze procedures nemen momenteel veel te veel tijd in beslag. FICHE 13 WELCOME TO CUSHMAN & WAKEFIELD CUSHMAN & WAKEFIELD AND DTZ. TOGETHER, A NEW FORCE IN GLOBAL REAL ESTATE. Av. des Arts 56 Kunstlaan B-1050 Brussels T +32 2 514 40 00 Chaussée de la Hulpe 166 Terhulpsesteenweg B-1170 Brussels T +32 2 629 02 00 Twitter: @CushWakeBELGIUM cushmanwakefield.com
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK Partnership Database: partners staan op u te wachten Enkele maanden geleden ging Sébastien Mehats van start met een nieuwe activiteit als handelsagent in agro-voeding. Zijn taak bestaat erin op verkenning te gaan bij buitenlandse producenten, producten te vinden die onze consumenten zullen aanstaan en ze in de grootdistributie te integreren. Dankzij de Partnership Opportunities Database kon hij al twee partnerschappen aangaan. Emmanuel Robert T ot voor kort werkte Sébastien Mehats als financieel analist. Een beetje toevallig bracht zijn internationale carrière hem in 2008 naar Brussel. Deze Fransman had voordien al een tijd in Spanje vertoefd, waar hij voor grote ondernemingen werkte uit verscheidene sectoren, waaronder de auto-industrie en de energie. Eind 2014 beslist hij het roer om te gooien en een eigen activiteit op gang te brengen. “In een multinational bleef ik een radertje in de organisatie. Het was daar moeilijk om mijn eigen inbreng in te schatten. Ik wou dus zelf gaan ondernemen.” Als BECI-lid neemt hij deel aan enkele ‘starter’-activiteiten en richt hij in januari 2015 zijn eigen bedrijf op: Trade In World. Sébastien Mehats beschrijft zichzelf als een handelsagent in agrovoeding: “Ik ga op zoek naar interessante producten die overeenstemmen met de vraag van de consumenten op mijn markten, voornamelijk Frankrijk en Belux. Ik treed op als tussenpersoon tussen de producent en de groothandelaar of de distributeur. De eerste help ik afzetmarkten te vinden. En de tweede help ik specifieke, zeldzame of ongewone producten aan voordelige prijzen op de kop te tikken.” Dit heeft niet veel meer te maken met financiële analyse … “Dit is wel geen toeval”, geeft hij toe. “Mijn broer en mijn vader zijn allebei handelsagenten in hetzelfde domein: mijn broer in Colombia en mijn vader in de Franse overzeese eilanden. Ik ben met mijn vader begonnen. Wij verhandelden toen enkele Spaanse producten zoals pata negra ham, gaspacho, snoepgoed …” Energy drinks en gedroogd fruit Via deze internationale activiteit komt Sébastien Mehats bijna vanzelfsprekend in contact met het Enterprise Europe Network. Hij registreert zijn onderneming in de Partnership Opportunities Database, de commerciële databank van EEN, die meer dan 20.000 profielen bevat. “Mijn profiel werd in april gepubliceerd. Ik kreeg al gauw heel wat belangstelling: tot 10 contacten per week. Ik moest die natuurlijk sorteren, maar in september sloot ik een eerste partnerschap met Wake Energy Drinks, een Britse producent van energiedrank. Op deze markt krioelt het al van de spelers. Sommigen zijn bijzonder machtig. De troef van dit product is dat het geen ‘taurine’ bevat en zich bovendien als ‘premium’ positioneert. 14 BECI - Brussel metropool - december 2015 Wake Energy Drinks: een van de allereerste partners van Sébastien Mehats. Ik hou ook veel van de verpakking, die van de Union Jack is afgeleid.” In omgekeerde richting gebruikt de heer Mehats de EEN database om zelf op zoek te gaan naar potentiële partners. Opnieuw met succes: “Zo werd ik op de hoogte gebracht van een aanbesteding die een grote distributieketen op Europese schaal lanceerde op de markt van gedroogd fruit. Ik had dus een producent nodig om hierop in te gaan. Eens te meer vond ik die in Groot-Brittannië, met de firma Zeina Foods, die een hele waaier droog of gedroogd fruit aanbiedt: pistaches, cashewnoten, amandelen, abrikozen, dadels enz.” In oktober nam hij deel aan een in samenwerking met EEN georganiseerde ontmoeting met Poolse producenten van fijne vleeswaren, sterke drank, mayonaise, koekjes e.a. “Ik heb daar interessante producten gevonden, maar ook andere, die niet overeenstemmen met mijn markten of met de volumes die ik zoek. Ik blijf echter in contact met een producent van koekjes en chocolade.” Sébastien Mehats blijft prospecteren om distributeurs te vinden. “Ik onderhandel momenteel met een groothandelaar die interesse vertoont voor Wake Energy. Met Zeina Foods staan we sterk tegenover de aanbesteding en het zou me niet verwonderen dat wij een deel van de markt in de wacht slepen, want de producten zijn van uitstekende kwaliteit.” ● Info EEN: J.-Ph. Mergen ; Tel.: 02 210 01 77 – jpm@beci.be. R.T. INTERNATIONAAL “De groei ter plaatse gaan opzoeken!” BRUXELLES INVEST & EXPORT Het nieuwe jaar nadert en Brussel Invest & Export onthult zijn actieplan voor 2016. Directrice Bénédicte Wilders licht een tipje van de sluier op. Een bondig overzicht van de krachtlijnen en de landen en sectoren die voorrang krijgen. Gaëlle Hoogsteyn Brussel Metropool: Welke zijn de krachtlijnen van uw actieplan in 2016? Bénédicte Wilders: Wij werken verder volgens de trend die in 2015 werd ingezet: een geografische aanpak en de verdere verbetering van onze deskundigheid in de doelmarkten. Wij voorzien een specifieke steun aan de export van diensten, meer bepaald juridische en arbitragediensten (die in Brussel dankzij de internationale instellingen bijzonder ontwikkeld zijn), maar ook diensten in sectoren als informatica, architectuur en bouw. We leggen bovendien de klemtoon op informatica voor het bankwezen. De export van diensten is voor Brussel van groot belang. Wij verwijzen in dit verband naar onze Vademecum voor de internationalisering van diensten1 . Wij voorzien in totaal meer dan 80 acties, met inbegrip van de uitnodiging van inkopers, in functie van de kansen. Op aanvraag van de bedrijfswereld zullen wij ook aan meer internationale beurzen deelnemen. Een voorbeeld is CABSAT, de beurs van de audiovisuele technologie in Dubai. Wij gaan verder met onze vormingsprogramma’s: de BYEP2 voor universitaire werkzoekenden, en de AIE3 voor niet-universitairen die in de internationale handel willen werken. Deze programma’s presteren goed: ongeveer 70% van de stagiairs vindt een baan. Op welke gebieden zal BIE focussen? Zoals steeds op veelbelovende gebieden waar de uitvoerder absoluut moet worden begeleid: Midden-Afrika (missies in Congo, Ivoorkust en Tanzania) en Noord-Afrika (Marokko, Algerije en Tunesië). Dit werelddeel is het prospecteren waard. Marokko is een gevestigde waarde, zoals blijkt uit de opkomst tijdens de missies die daar worden georganiseerd. Het land opent ook de toegang tot de rest van Afrika. Verder komt, in het raam van 150 jaar diplomatische betrekkingen, Japan onder het voetlicht, onder andere tijdens een Brussels Week die gelijk loopt met een economische missie rond de creatieve sectoren. Welke zijn de doelstellingen? Wij mikken niet op een hoger aantal acties. De bedrijven hebben trouwens niet de middelen om vier keer per jaar aan een gemeenschappelijke actie deel te nemen. 1 Gratis te downloaden op www.brusselsinvestexport.be (publicaties) 2 Brussels Young Exporters Program 3 Assistant Import-Export BECI - Brussel metropool - december 2015 Onze doelstellingen zijn daarom eerder kwalitatief dan kwantitatief. Sinds vijf jaar evalueert onze jaarlijkse tevredenheidsenquête onze diensten, die we nadien kunnen verbeteren. Qua tevredenheid scoren wij zeer goed. De ondernemingen wensen wel dat wij efficiënter op zoek gaan naar afzetmarkten en concrete kansen. Dat gaan we dus doen. We stellen vast dat de bedrijven soms onvoldoende op de hoogte zijn van de werkelijke behoeften in de landen waarin ze zich wensen te ontwikkelen. Ook daar gaan we helpen, met een duidelijker definiëring van de doelgroep of een aanpassing van het product. Verder wensen wij ook systematischer feedback te krijgen. Bénédicte Wilders De voornaamste uitdagingen? Enerzijds de economische vertraging, o.a. in sommige BRICS landen. We moeten de bedrijven helpen de groei te gaan opzoeken waar die zich bevindt, eventueel op markten waar wij tot nu toe weinig actief waren, zoals Taiwan of Centraal-Amerika. Anderzijds moeten wij onze opleidingen verder laten evolueren en de kwaliteit van onze begeleiding, zowel in Brussel als in het buitenland, nog opkrikken. Ook intern gaan we wat sleutelen. We zijn van plan de mobiliteit van onze economische en handelsattachés op vrijwillige basis uitbreiden. We zullen ons integreren in de nieuwe omgeving van de Brusselse economische instellingen. Er is veel werk aan de winkel, maar we zijn vastberaden deze projecten tot een goed einde te brengen en voorrang te blijven geven aan de dienstverlening aan de ondernemingen. ● 15 R.T.
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AXA gezondheidsverzekeraar “De gezondheid van een KMO is ook die van haar werknemers” 90% van de verzekerden is tevreden over de snelle terugbetaling, de vlotte afhandeling van hun dossier, het telefonische onthaal en de hulpvaardigheid van de schadebeheerders. 81% van de verzekerden kent aan de dienstverlening van AXA Assistance een score van 8/10 of hoger toe. Met 92% ‘uiterst tevreden’ verzekerden behaalt de vriendelijkheid van de contactpersoon de allerhoogste vermelding op vlak van tevredenheid. Grote ondernemingen en hun werknemers weten het al langer: AXA staat sterk op vlak van gezondheidsverzekeringen. In een tevredenheidsenquête van december 2014 toonden bijvoorbeeld maar liefst 9 op de 10 verzekerden zich tevreden over de kwaliteit van de dienstverlening en persoonlijke aanpak van de medewerkers bij AXA Assistance. Bovendien is AXA Belgium een stabiele speler in de markt en onderdeel van een internationale groep. Maar ook kleine en middelgrote ondernemingen halen hun voordeel uit het gezondheidsaanbod van AXA. Zo laat het product essential for health immers toe om: „ de medewerkers financiële bescherming te bieden aan een collectief tarief dat interessanter is dan het individuele tarief. Zo worden bepaalde lacunes in de Sociale Zekerheid aangevuld en het verlies aan koopkracht gecompenseerd. „ een fundamentele troef bij werving, motivatie en retentie van personeel te voorzien. „ een succesvolle aanpak van het loonbeleid voor loontrekkende medewerkers te garanderen, tegen een voor de onderneming aanvaardbare prijs. „ dankzij een voordelige (para)fiscale behandeling, voordeliger uit te komen dan een loonsverhoging, en dat zowel voor de werkgever als voor de medewerkers. www.corporate.axa.be/employeebenefits Brussel veilige stad? Ja en neen … VEILIGHEID Vergelijk Brussel niet met Mexico City, Moskou, Jakarta of zelfs Washington DC: deze economische hoofdsteden behoren tot de gevaarlijkste in hun respectievelijke werelddelen. Brussel loopt echter ook serieus achter op de veiligste steden ter wereld. Welke punten dienen verbeterd om het veiligheidsgevoel van de ondernemingen en hun medewerkers te verbeteren? Olivier Fabes T wee recente studies leveren nogal gecontrasteerde interpretaties van het ‘veiligheidsgevoel’ van mensen die in de hoofdstad leven en werken. De eerste studie gebeurde lokaal via de overheidsdiensten, meer bepaald het Brussels Observatorium voor Preventie en Veiligheid. Deze organisatie werd dit jaar door de regering van het Brussels Gewest opgericht en publiceerde in september haar eerste verslag. Een studie verschenen in The Economist zorgt voor enige verbazing: Brussel zou zeer goed scoren op het vlak van ‘gezondheidsveiligheid’ (toegankelijkheid van de gezondheidszorg) maar tegelijk de slechtste Europese hoofdstad zijn wat de veiligheid van de personen betreft (agressies, diefstallen enz.). Hieruit blijkt dat het gevoel van onveiligheid sinds een vijftiental jaren daalt. Op de vraag “Voelt u zich veilig wanneer u ‘s avonds alleen in uw wijk wandelt?” antwoorden vier Brusselaars op vijf dat ze zich “veilig of helemaal veilig” voelen. Merkwaardig genoeg scoort Brussel hier beter dan het nationale gemiddelde, die onder andere ook rekening houdt met andere grote steden in Wallonië en in Vlaanderen. De moeilijkheid om het ‘gevoel van onveiligheid’ nauwkeurig te definiëren, blijkt echter uit deze vaststelling in het verslag: “Ondanks de daling blijft het gevoel van onveiligheid in Brussel hoger dan in de rest van het land”. Deze paradox is waarschijnlijk te wijten aan het feit dat bepaalde veiligheidsvraagstukken (het beheer van menigten, riskant geachte gebeurtenissen, de stedelijke anonimiteit, de netheid enz.) in de hoofdstad een andere dimensie aannemen dan elders. Brussel ontsnapt niet aan typisch stedelijke kwalen zoals het gevaar voor lichamelijk geweld, inbraken en verkeersproblemen. Ook de bedrijven zijn hieraan blootgesteld: “verbale geweldpleging tegen het personeel” valt nog te vaak voor, naast onaanvaardbare gedragingen in openbare plaatsen (roken, drinken, plassen, lawaai maken), die opnieuw toenemen. Verbaal en lichamelijk geweld neemt toe in het openbaar vervoer (de MIVB), al was het maar omdat ook het aantal reizigers fors toeneemt. De ongewenste reclame van The Economist De tweede bron is internationaal en ‘onafhankelijk’. We hebben het over het Britse magazine The Economist, dat jaarlijks zijn index van de ‘safe cities’ publiceert, aan de hand van vier criteria: de digitale veiligheid, de kwaliteit van de gezondheidszorg (beschikbaarheid en kwaliteit van de medische diensten), de veiligheid van de infrastructuren (wegen, stations enz.) en ten slotte de veiligheid van de personen (risico op agressie, inbraak enz.). Globaal hoeft Brussel niet te blozen van zijn 22e plaats in de algemene rangschikking, in het midden van het Europese peloton, achter concurrenten als Amsterdam, BECI - Brussel metropool - december 2015 17
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Vier Belgische ondernemingen op tien in 2014 gehackt Wat de computerveiligheid aangaat, verschijnt Brussel op de 22e plaats, in het midden van de rangschikking, tussen de Angelsaksische wereld (de meest vooruitstrevende) en de Latijnse wereld (die traditiegetrouw achterop hinkt), als we de rangschikking van de ‘safe cities’ van The Economist moeten geloven (zie hierbij). Dit resultaat is eerder positief voor Brussel, een diplomatische hoofdstad, het centrum van allerlei lobbies en waarschijnlijk een spionagecentrum met de hoogste concentratie aan geheime agenten na New York. Het Europese gemiddelde bereikt in tegenstelling slechts 28%. Het bewustzijn van de Belgische ondernemingen voor dit risico betekent echter nog niet dat zij deze materie onder de knie hebben. Slechts 15% van de Belgische respondenten erkent een oppervlakkige of zelfs helemaal geen kennis te hebben van de computerbedreigingen. Het Europese gemiddelde bereikt weliswaar 30%. De financiële instellingen, die voornamelijk in Brussels zijn gevestigd, vormen in dit opzicht een uitzondering maar slechts 50% hiervan begrijpt precies waar het om gaat. 71% van de ondervraagde Belgische ondernemingen is van oordeel dat computer risico’s uitsluitend onder de verantwoordelijkheid van de informatica­afdeling (IT) vallen. Het Europese gemiddelde is, in dit opzicht, lager, met 65%. Te veel ondernemingen zijn er bovendien van overtuigd dat ze tegen hacking zijn beschermd zolang ze intern over de goede technologie beschikken. Dit klopt helaas niet. Nog sterker: amper 6% van de bedrijven betrekt het management bij dit vraagstuk. “Terwijl het onderwerp helemaal bovenaan de ‘risico’­agenda van de bedrijfsleiding zou moeten staan”, oordelen de deskundigen van Marsh. Het is bovendien verontrustend dat 76% van de in België ondervraagde ondernemingen nog nooit een kwaliteitsnorm op het vlak van computerveiligheid heeft moeten voorleggen (vergeleken met 67% in Europa). Dit is te wijten aan een Europese reglementering die nog in volle ontwikkeling is. Geen enkele kwaliteitsvolle internationale norm is momenteel van kracht. Naast de gevallen die in de pers zijn verschenen zoals de ontdekking van afluisterapparatuur in het Justus Lipsiusgebouw, in het hartje van de Europese instellingen, of de cyber­aanval tegen Belgacom in 2013, bestudeerde de specialist in verzekeringsmakelarij en risicobeheer Marsh de houding van een veertigtal (grote) Belgische ondernemingen ten aanzien van de computerveiligheid. Uit dit in begin oktober gepubliceerde European Cyber Risk Survey blijkt dat vier Belgische ondernemingen op tien verleden jaar door hackers werden aangevallen. De betrokken ondernemingen schatten het financiële verlies boven de 5 miljoen euro per aanval. Bijna de helft (47%) van de ondervraagde Belgische ondernemingen beschouwt de computercriminaliteit als een van de tien voornaamste bedreigingen van de activiteiten. Frankfurt, Zurich, Londen of Madrid, maar vóór Parijs, Milaan of Rome. De Belgische hoofdstad onderscheidt zich echter – positief of negatief – voor bepaalde specifieke criteria. Laten we met de positieve aspecten beginnen: Brussel krijgt de bronzen medaille voor de ‘gezondheidsveiligheid’. Deze staat voor het aantal ziekenhuisbedden of dokters per 1000 inwoners, evenals de levensverwachting. Alleen Zurich en … New York scoren beter dan Brussel in deze categorie. De zaken zien er minder rooskleurig uit op het vlak van personenveiligheid (agressies, diefstallen enz.), die wordt 18 BECI - Brussel metropool - december 2015 Eerst de interne bedreigingen Tegen gekende zaken beschermt men zich beter. Zeven Belgische ondernemingen op tien hebben al een of meerdere computer­incidenten meegemaakt (tegen 57% in Europa). Vanzelfsprekend vormen de financiële instellingen de meest bedreigde sector, maar ook degene die zich in 80% van de gevallen de moeite heeft getroost de computerdreigingen te identificeren. Dit contrasteert met de nochtans kwetsbare sector van de gezondheidszorg, waar 67% van de ondernemingen de voornaamste computerbedreigingen nog niet hebben geïdentificeerd. Welke zijn deze bedreigingen? In Europa bestaat de top 3 uit interne risico’s, bv. door het eigen personeel (29%), operationele fouten met inbegrip van het verlies van mobiele toestellen (28%) en de zogenaamde ‘hacktivisten’ (23%), namelijk hackers met politieke doelstellingen. Terrorisme en aanvallen door andere Staten staan veel verder in de rangschikking. O.F. berekend aan de hand van de misdaadstatistieken en de personeelscijfers van de politie. Hier belandt Brussel op een weinig benijdenswaardige 41e positie, net na Rome. Brussel is op dit vlak de gevaarlijkste hoofdstad in Europa. The Economist wijst er bovendien op dat de US Department of State Amerikaanse reizigers waarschuwt voor het gevaar van ‘misdaden en minder ernstige verdrijven’ wanneer ze het vliegtuig naar de hoofdstad van Europa nemen. Zelfs zonder de waarde van de Brusselse statistieken in deze enquête in vraag te stellen, moeten we toegeven dat potentiële buitenlandse investeerders betere reclame voor onze stad verdienden. ● TOPIC Safe Cities Index 2015: de veiligste steden ter wereld1 Algemene rangschikking Stad 1 2 3 4 6 7 8 9 Tokyo Singapore Osaka Stockholm 5 Amsterdam Sydney Zurich Toronto Melbourne 10 New York 22 Brussel Land Japan Singapore Japan Zweden Nederland Australië Zwitserland Canada Australië Verenigde Staten 81 België Digitale veiligheid Stad 1 2 5 Tokyo 3 New York 22 Brussel Singapore 83,85 79,42 4 Hong Kong 78,78 Osaka 77 ,00 64,60 1 Bron: The Economist Intelligence Unit Limited 2015 Gemiddelde levensverwachting Bevolking (miljoenen inw.) Score/100 85,63 84,61 82,36 80,02 79,19 78,91 78,84 78,81 78,67 78,08 71,72 ›10 5 tot 10 ›10 ‹5 ‹5 ‹5 ‹5 5 tot 10 ‹5 81 Score/100 87,18 Sanitaire veiligheid Stad 1 Zurich 2 New York 3 Brussel 4 5 Parijs Osaka 6 Frankfurt ›10 ‹5 Veiligheid van de infrastructuren Score/100 79,05 78,52 77,63 77,38 76,95 76,55 Stad 1 2 3 5 Zurich Score/100 92,63 Melbourne 92,28 Sydney 91,40 4 Amsterdam 91,27 89,79 84,34 Tokyo 17 Brussel 1 2 3 4 5 Veiligheid van de personen Stad Tokyo Taipei 41 Brussel Score/100 Singapore 90,42 Osaka 90,20 89,31 Stockholm 87,51 85,67 60,31 82 82 83 82 79 81 84 81 86 NIET ALLEEN ONZE FILMS ZIJN VERRASSEND. ONZE CADEAUFORMULES ZIJN DAT OOK. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Dat uw medewerkers een fi lmcadeau wel op prijs stellen, dat wist u al. Maar dat u bij Kinepolis Brussel kan kiezen uit een brede waaier cadeauformules misschien nog niet. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers, fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen… de keuze is verrassend groot. 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© Thinkstock VEILIGHEID Veiligheid is een gedeelde verantwoordelijkheid “Te veel bedrijven bestellen een beveiligingssysteem in het wilde weg op het internet. Dit leidt nooit tot een sluitende oplossing.” De privé-beveiligingsorganisaties G4S, GardaWorld en Securitas schijnen hun licht op de beveiliging van gebouwen in Brussel. Peter Van Dyck V oor welke dreigingen moeten (kantoor)gebouwen in Brussel bang zijn? De statistieken van de politiezone Brussel Hoofdstad Elsene duiden op een aanzienlijk aantal misdrijven in de categorie ‘intentional assault’. Het gaat dan om zakkenrollers of bendes die gebouwen binnendringen om bezittingen te ontvreemden. Ook aanranders in ondergrondse parkings vallen onder die categorie. Verder komen diefstallen van ‘liquids’ (stookolietanks bv.) en vervalsing van badges door georganiseerde bendes vrij vaak voor. Anderzijds zwaait Didier Ranchon, managing director van bewakingsfirma GardaWorld, met de white paper Safe Cities van The Economist, waarin Brussel bij de 50 veiligste steden van de wereld wordt gerekend. Wel bekent hij: “Voor ons zijn de paradigma’s van de veiligheid door recente gebeurtenissen veranderd. Ik denk aan de aanslagen op het Joods Museum in Brussel en op Charlie Hebdo in Parijs. Die hebben alles op zijn kop gezet in de Westerse wereld. Daardoor is iedereen, van het kleinste individu tot het machtigste bedrijf, in zekere zin een mogelijk doelwit.” Didier Ranchon (GardaWorld) 20 BECI - Brussel metropool - december 2015 Hoe ver gaat u? Paniek is een slechte raadgever. Elke beveiliging moet afgestemd zijn op de gegeven gevaren. Ranchon: “Bij het ene gebouw is de dreiging diffuus en latent, bij het andere reëel en precies. Je beschermt het Koninklijk Paleis, Brussels Expo of de VRT niet op dezelfde manier: elk staat bloot aan andere gevaren, vraagt om andere maatregelen en heeft andere doelen en beschikbare budgetten. Dat was de fatale fout in het geval van Charlie Hebdo: het gevaar was gekend en de maatregelen die door de Staat en de slachtoffers – de journalisten – waren genomen kwamen daarmee niet overeen.” Laten we preciseren waarover we praten en welk doel we willen bereiken, stelt Didier Ranchon. “De toegangscontrole is vandaag een vrij makkelijke kunst geworden dankzij de zeer efficiënte combinatie van goed opgeleid personeel en nieuwe technologieën, zoals scanners. In principe kunt u zo’n systeem waterdicht maken als u iedereen controleert, scant en fouilleert. De vraag is hoe ver u wilt gaan in budgetten en de belemmering van de vlotte doorgang. Totale controle zorgt voor vertragingen. Kijk maar naar luchthavens, stations en het Justitiepaleis.” Het Brusselse Justitiepaleis was inderdaad lange tijd een doorn in het oog. In juni 2015 vroeg de FOD Justitie aan G4S om de last verlichten door de toegangscontrole van het publiek voor zich te nemen. De bewakingsfirma kreeg het controlesysteem van het Justitiepaleis – een scanstraat met transportband en metaaldetector – ter beschikking. De veiligheidsagenten van G4S, die al veel ervaring hadden met dergelijke opdrachten op de nationale luchthaven en bij een aantal EU-instellingen, vermeden wachtrijen aan het onthaal. “Het liep zelfs zo vlot dat de opdracht werd verlengd”, vertelt Fernand Hollevoet, senior advisor bij G4S. Kijken, niet aanraken De toegangscontrole van gebouwen is maatwerk, stelt Fernand Hollevoet. “De klant bepaalt. Wil hij dat we om R.T. TOPIC Een beveiligingspremie Sinds 2013 biedt de Brusselse overheidsdienst Economie en Werkgelegenheid een premie die tot 10.000 euro kan oplopen voor bedrijven die investeren in de beveiliging van hun handelszaak, fabriek of kantoren. De overheidspremie voor beveiliging wordt alleen toegekend voor systemen die tegen een concrete inbraak beschermen, namelijk alarmsystemen, rolluiken, traliewerk, videotoezichtsystemen enz. De preventie van computer­risico’s hoort hier niet bij. De investering moet ten minste 5.000 euro bedragen. De basispremie vertegenwoordigt 40% van het budget, met een maximum van 10.000 euro per jaar, en een bonus van 5% als uw onderneming de EMAS certificering, de ISO 14000 norm of het label ‘ecodynamische onderneming’ van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest kan voorleggen. Informatie en aanvraagformulier zijn te vinden op: http://aee.irisnet.be/nl/web/aee/systeme­de­securite O.F. Goede afspraken zijn hoe dan ook onontbeerlijk, vindt Erik Wilms van Securitas, want evenementen gaan gepaard met een grote volkstoeloop op korte tijd. “Wij voeren daarom altijd een risicoanalyse uit, om mogelijke pijnpunten te identificeren. De meeste locaties zijn elektronisch al zeer goed uitgerust. Tourniquets, draaideuren die zich openen na het scannen van een badge of inkomticket, zijn bijvoorbeeld heel effectief voor de toegangscontrole. Toch is onze ervaring dat de traditionele, geüniformeerde bewakingsagenten ook een regulerende rol spelen bij de in- en uitstroom van het publiek.” Donkere parkings Ondergrondse parkings kunnen dieven en aanranders aantrekken. Wat kan een beveiligingsfirma doen om bijvoorbeeld een vrouwelijke bediende die tot laat moet overwerken te beschermen? Securitas voorziet de mogelijkheid om de controlekamer in te schakelen. “Daarmee checken we op afstand met het camerasysteem in het gebouw of de omgeving veilig is”, vertelt Erik Wilms. “Indien er iets verdachts is, sturen we iemand om haar naar de auto te begeleiden.” identificatie vragen? Of bagage doorzoeken? Dat laatste kan, al mogen we enkel kijken, niet aanraken.” Erik Wilms (Securitas) Alles hangt af van hoe streng de opdrachtgever wil zijn, beaamt Erik Wilms, branch manager real estate bij Securitas. “U kunt open deur houden, maar er ook voor kiezen een versterkte burcht te zijn. Meestal zoekt men het juiste evenwicht. Bij Securitas zweren we bij een vierstappenaanpak. Eerst analyseren we de bestaande beveiligingssituatie. Daarna gaan we over tot fysische maatregelen. Om inbrekers te ontmoedigen, kunt u extra sloten, inbraakwerend glas en stickers met ‘camerabewaking’ plaatsen. Derde fase zijn elektronische alarmsystemen. Sluitstuk is de monitoring, via onze controlekamer in Neder-Over-Heembeek. Deze vier stappen combineren tot een geolied geheel. We zien nog te veel bedrijven in het wilde weg op het internet een beveiligingssysteem bestellen. Dit leidt nooit tot een sluitende oplossing.” Nachtbewaking op beurzen Wat met evenementen en beurzen die een divers publiek aantrekken? Volstaat daar de gebruikelijke ticketcontrole? In 90% van de gevallen wél, schat Fernand Hollevoet van G4S. Het is opnieuw in samenspraak met de opdrachtgever dat het takenpakket wordt samengesteld. “Enkel voor gespecialiseerde beurzen waar kostbaar materiaal staat tentoongesteld, vraagt men weleens bijkomende diensten. Het kan dan om nachtbewaking gaan of de vraag om handtassen in de lockers op te bergen.” Didier Ranchon onderstreept dat veiligheid een gedeelde verantwoordelijkheid is. “De bedrijfsleiding moet een goede verlichting in een ondergrondse parking garanderen, een goede analyse maken van de gevaren en risico’s, de vereiste maatregelen nemen en zowel publieke als private actoren mobiliseren voor ieders bescherming”, meent hij. Kaderwet updaten Over de rolverdeling tussen privé-bewakingsfirma en politie zegt de managing director van GardaWorld: “De veiligheid is een ketting waarvan alle schakels even sterk moeten zijn. Één zwakke schakel maakt het geheel fragieler. Wat denkt u van een gebouw waarvan de hoofdingang, voor het publiek bestemd, met een hoop procedures perfect en zeer professioneel gecontroleerd wordt door politie en Staat, terwijl de dienstingang voor werknemers en leveranciers overgelaten wordt aan een klein en slecht uitgerust bewakingsteam? Mijn punt is: de coherentie en coördinatie tussen de verschillende actoren is noodzakelijk, maar dan wél met het nodige respect en professionalisme. De Staat kan vandaag niet langer alles beveiligen. De hand reiken naar privé-partners is onvermijdelijk geworden.” Op dit moment overleggen de private beveiligingsfirma’s met het ministerie van Binnenlandse Zaken over een nieuwe kaderwet, ter vervanging van de uit 1990 daterende wet Tobback. Die verbiedt private bewakingsdiensten dwang uit te oefenen, geweld te gebruiken (enkel bij geldtransporten is wapendracht toegelaten) en op publiek domein personen te bewaken. “Als je weet dat iemand om zijn identiteitskaart vragen al onder dwang valt, kan je niet anders dan de huidige wet redelijk restrictief noemen”, zegt Fernand Hollevoet van G4S. “Wij zijn absoluut geen vragende partij om geweld te mogen gebruiken, maar iemand in de handboeien slaan, zou onder zekere voorwaarden toch moeten kunnen? Een winkeldetective kan nu niet ingrijpen wanneer een dief het op een lopen zet. Ook pleiten wij voor een andere, soepelere definitie van het begrip publiek domein.” ● BECI - Brussel metropool - december 2015 21 R.T.
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© Thinkstock Petje af voor de vrijwilligers! VEILIGHEID 5 december is de Internationale Dag van het Vrijwilligerswerk. Meteen ook de gelegenheid om de collega’s en werknemers te bedanken die zich vrijwillig inzetten voor de veiligheid van onze ondernemingen. Wie zijn die mensen en welke taken nemen zij op zich? Hoe worden zij gekozen en opgeleid? Een overzichtje. Gaëlle Hoogsteyn E en brand, een collega die zich onpasselijk voelt, een verwonding, een agressie … Ook op het werk is het allemaal vlug gebeurd. Om de veiligheid van zijn personeel te waarborgen, wordt iedere werkgever verplicht een aantal maatregelen toe te passen die werden gedefinieerd in het Koninklijk Besluit van 15 december 2010. “Dit Besluit vormt een raamwerk voor de organisatie van eerste hulp in de onderneming, aan de hand van de risicoanalyse die de preventie-adviseur heeft verricht”, aldus Lucy Coibion, commercieel verantwoordelijke bij het Rode Kruis. Mensen die op vrijwillige basis hulpverlener in hun bedrijf willen worden, moeten eerst (met succes!) een basisopleiding volgen: minimaal 15 uur EHBO vorming o.l.v. een door de FOD Volksgezondheid erkende organisatie, en jaarlijks 4 uur bijscholing. De vorming voorziet o.a. de fundamentele interventieregels, de cardiopulmonaire reanimatie met defibrillator, de vrijmaking van luchtwegen, de bloedingen, wonden en brandwonden e.d. “Het Rode Kruis verkiest een actieve pedagogie aan de hand van praktische simulaties die dicht bij de werkelijkheid aanleunen. Onze opleidingen zijn voornamelijk praktijkgericht. Tijdens bijscholingen organiseren wij simulaties van meer complexe vormen van ongevallen en/of medische voorvallen, al naargelang de werkelijkheid binnen de onderneming, zodat de hulpverleners hun kennis kunnen toepassen en beter reageren”, zegt mevrouw Coibion. Het Rode Kruis stuurt de inhoud van de opleidingen om de vijf jaar volgens de Europese normen bij. Hulpverleners als eerste schakels in het bijstandsproces De EHBO’er heeft tot taak de gevolgen van een ongeval of van een medisch voorval zoveel mogelijk te beperken, eventueel in afwachting van gespecialiseerde medische bijstand. 22 BECI - Brussel metropool - december 2015 “De aanwezigheid van hulpverleners in een onderneming is een noodzaak”, aldus Lucy Coibion. “De eerste schakel in de bijstandsketen is van groot belang. Zeker als we beseffen dat een ziekenwagen in Brussel gemiddeld 8 minuten nodig heeft om ter plaatse te geraken. Stel u voor wat de gevolgen kunnen zijn voor een persoon in hartstilstand die in afwachting geen verzorging zou krijgen…” Lucy Coibion (Croix-Rouge de Belgique) Wie zijn deze hulpverleners en welke moeten hun vaardigheden zijn? “Iedereen kan EHBO’er worden. Vaak vertonen medewerkers interesse omdat deze opleiding ook in hun privéleven nuttig kan blijken. Het Rode Kruis vormt jaarlijks om en bij de 32.000 personen. Zij hebben tot taak de basisregels van een interventie toe te passen en kalm te blijven”, zegt Lucy Coibion, die er aan toevoegt dat de functie van hulpverlener aan niemand mag worden opgelegd. “Hulpverleners in bedrijfsverband moeten zeker vrijwilligers zijn, want eerste hulp vereist inzet, stiptheid bij het volgen van permanente navorming, zelfcontrole en de bekwaamheid om in alle situaties op te treden. Wanneer bedrijven onvoldoende vrijwilligers vinden, kunnen korte sensibiliseringsessies worden georganiseerd om inzicht te geven in eerste-hulpverlening en de meerwaarde van deze taak – en hopelijk bepaalde roepingen te stimuleren.” R.T. TOPIC Meer dan 600 vrijwilligers bij Belfius Bank en Verzekeringen In hartje Brussel werken nagenoeg 4.000 mensen op de 32 verdiepingen van het Rogier torengebouw. “Hun veiligheid bij een gezondheidsprobleem of bij het ontstaan van een brand, vereist een daadwerkelijke strategie”, zegt Régis Duez, de preventieadviseur van de Interne Dienst voor Preventie en Bescherming op het Werk (IDPBW). “De veiligheid van het personeel is voor Belfius van fundamenteel belang. De bank zet dus de nodige middelen in en gaat zelfs verder dan de wettelijke verplichtingen.” “Wegens de omvang van het gebouw vrezen we vooral voor het uitbreken van een brand. Wij hebben dus 340 leden in het eerste­interventieteam. Die hebben al een basisopleiding gevolgd en worden jaarlijks bijgeschoold. Elk jaar laten we ook een ‘opleidingsbus’ naar hier komen om onze vrijwilligers te confronteren met praktische oefeningen in brandbestrijding. Wij hebben bovendien 13 mensen opgeleid voor tweede­interventie­acties. Hun taak bestaat erin mindervalide collega’s te gaan halen die in het gebouw zouden vastzitten en de brandweer in geval van nood te begeleiden. Zij zijn in feite ‘halve brandweermannen’; zij kennen het gebouw door een door en hebben een zeer degelijke opleiding genoten in brandbestrijding.” Belfius beschikt bovendien over 85 door het Rode Kruis opgeleide EHBO’ers en 40 psychosociale steunverleners. “Laatstgenoemden werden opgeleid om posttraumatische schokken te beheren. Tijdens het treinongeval in Buizingen in 2010 zaten er bijvoorbeeld meerdere van onze personeelsleden in de trein. Een van hen maakte afschuwelijke zaken mee en heeft ons om hulp gevraagd.” “De medewerkers zijn bij Belfius nogal solidair ingesteld. Wanneer we een oproep doen voor vrijwilligers via het intranet, vinden we gemakkelijk kandidaten. Wij zijn op zoek naar gemotiveerde, beschikbare, geengageerde en stressbestendige mensen. Als er iets gebeurt, zijn ze allemaal daar. Zij treden bovendien ook preventief op en sporen mogelijke risico’s op. We mogen echt op hen rekenen!” En in geval van brand? Naast de EHBO verplichtingen moeten de ondernemingen ontruiming- en interventieprocedures invoeren om het hoofd te bieden aan het brandgevaar. Dit is het werk van het ‘eerste interventieteam’. “Regelmatig worden ondernemingen van allerlei omvang door een brand getroffen. De werknemers kunnen zowel lichamelijke als psychologische letsels oplopen, soms zelfs het leven verliezen. Om dit te vermijden heeft de wetgever een aantal verplichtingen ingevoerd met de bedoeling het brandgevaar en zijn gevolgen op de personen te verminderen”, vertelt Jean-Pierre Cosy, directie-adjunct van het opleidingsorgaan Cresept. Op 28 maart 2014 verscheen een nieuw Koninklijk Besluit met betrekking tot brandpreventie in ondernemingen. “De ‘brand’-wetgeving is in België bijzonder ingewikkeld omdat alle overheidsniveaus erbij betrokken zijn. Het lijkt soms op een doolhof”, vindt de deskundige. Preventie loopt als een rode draad doorheen dit Koninklijk Besluit dat werd omgezet in de wet voor het welzijn op het werk. Sommige maatregelen zijn voor alle werkgevers verplicht, ook al is er maar één enkele werknemer. “Zo moeten bijvoorbeeld alle deuren langs het ontruimingstraject in de richting van de ontruiming opengaan”, zegt Jean-Pierre Cosy. De nieuwe wetgeving voorziet bovendien dat elke interventie ten minste door twee personen worden uitgevoerd. “In KMO’s kan dit voor problemen zorgen. Als daar maar een tiental mensen werkzaam is, hoe kan men garanderen dat twee opgeleide personen altijd aanwezig zijn, rekening houdend met de verlofdagen of de afwezigheden? Door vorming van zijn personeel moet de werkgever garanderen dat een interventie of een ontruiming op om het even welk tijdstip kan plaatsvinden. De bedrijfsleider kan natuurlijk ook zelf de opleiding volgen.” Voor het overige moet elke onderneming haar eigen intern urgentieplan ontwikkelen, wat niet altijd van een leien dakje loopt. Wat is best: mensen die in staat zijn een beginnende brand te blussen of automatisch het gebouw ontruimen? Elke werkgever moet de prioriteiten bepalen en hierbij zoveel mogelijk de wettelijke verplichtingen naleven. Jean-Pierre Cosy (Cresept) In België ontstaan er 10.000 branden per jaar, waarvan 20 tot 30% in ondernemingen. Wanneer de plannen bestaan, moeten ze worden toegepast en dienen medewerkers te worden opgeleid als leden van het interventieteam. De opleiding voorziet enerzijds ontruimingstechnieken, anderzijds brandbestrijding. “Hoe groter de onderneming, hoe kritischer de ontruiming. De leden van het eerste-interventieteam moeten de procedures eigen aan hun onderneming aanleren en in staat zijn ze toe te passen. Wat brandbestrijding betreft, bespreken we natuurlijk de theorie, maar geven we voorrang aan praktische oefeningen. Wij leren de stagiairs specifieke risico’s op te sporen, de beschermingsuitrustingen te gebruiken en een beginnende brand te blussen. Ook belangrijk: wij moeten de vrijwilliger aanleren de grenzen van zijn vaardigheden in te zien en niet te willen optreden wanneer de brand al te uitgebreid is.” Jean-Pierre Cosy stelt helaas vast dat veel ondernemingen brandpreventie nog als een saaie verplichting beschouwen. “Er blijft nog veel sensibiliseringswerk te verrichten. De bedrijven zouden dit als een investering moeten bekijken. Goede reacties in geval van brand kunnen inderdaad levens redden, maar soms ook de ganse onderneming”, besluit hij. ● BECI - Brussel metropool - december 2015 23
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Applaus voor de Brusselse ondernemingen BRUXELLES FORMATION De ambitie van Bruxelles Formation ? Werkzoekenden opleiden in toekomstberoepen om de verwachtingen van Brusselse ondernemingen in te willigen. Na afloop van de opleiding door Bruxelles Formation of binnen de onderneming zelf, met follow-up door onze pedagogische teams, mogen de resultaten er zijn! Heel wat ondernemingen hebben hiertoe actief bijgedragen, in hun voordeel, maar ook ten voordele van het Brusselse Gewest. Deze ervaring levert in elk geval nieuwe oplossingen voor de groei van Brusselse ondernemingen, dankzij de inbreng van efficiënte werkkrachten. En dat houdt meer troeven in dan men op het eerste gezicht zou verwachten. Vandaag willen wij die bedrijven zeer hartelijk bedanken voor het vertrouwen! Martin Germeau, PermaFungi, een coöperatieve vennootschap die oesterzwammen op koffiedik teelt Het aangeboden stagesysteem vinden wij voor elke partij voordelig. We zijn er algemeen zeer tevreden over. Bruxelles Formation zorgt voor een preselectie van kandidaten. Uit de drie eerste kandidaten die wij ontmoetten, hebben wij Jean als eerste stagiair gekozen. Deze persoon heeft ondertussen een baan gevonden die hem bijzonder aanstaat. Voor ons betekent de formule natuurlijk een verlichting van de lasten, maar ook een verrijking door de menselijke diversiteit die deze stagiairs inbrengen. Van onze kant bieden wij elke stagiair een degelijke begeleiding. Deze jongeren met zeer weinig beroepservaring krijgen bij ons een volledige opleiding die hen voorbereidt op de arbeidsmarkt.. Vandaag hebben wij een tweede stagiair aangeworven en wachten we op een derde.. GETUIGENISSEN Alexis Renard, 8 Trust, een web development en consulting bedrijf Ik had meteen een zeer goed contact met de adviseurs van Bruxelles Formation. Ze komen ter plaatse, zijn proactief en kennen onze verwachtingen. Ik kreeg meerdere cv’s waaruit ik een keuze heb gemaakt en enkele parels heb ontdekt. Alles berust op een winwin formule: voor ons is de medewerker financieel toegankelijker en in ruil zorgen wij intern voor zijn opleiding. Zulke stages kunnen ook als test dienen vooraleer wij iemand definitief aanwerven. We krijgen namelijk de tijd om de stagiair te evalueren en in te wijden in de filosofie van de onderneming en de manier van werken. Heel nuttig bij afloop van de proefperiode. Voor een tweejarige jonge onderneming als de onze betekende dit programma een manier om sneller en op een gestructureerde manier te groeien. Laten we niet vergeten dat deze jongeren een opleiding hebben doorstaan, dat ze leergierig zijn en vooruit willen. Allemaal zeer belangrijk in onze sector. En ze weten bovendien dat ze deze kans niet mogen laten voorbijgaan! Philippe Watticant, El Metteko, een restaurant vlakbij de Beurs Ik contacteerde Actiris, die mij onmiddellijk naar Bruxelles Formation doorverwees. Ik had iemand nodig voor de zaal en een tweede persoon in de keuken. Ik heb deze twee stagiairs moeten opleiden want ze wisten weinig van het beroep af, maar ze waren gemotiveerd en leergierig. Ze hebben zich snel in mijn 30 tot 40-jarig team geïntegreerd, die hen hoe dan ook goed onthaald heeft. Op het einde van de stage heb ik de persoon voor de zaal aangeworven. De keukenhelper is proactiever geweest en heeft een andere baan gevonden. Anders had ik hem ook aangeworven. Bij elk opleidingscontract kwam een raadgeefster van Bruxelles Formation in mijn zaak op bezoek. In een kwartiertje was alles geregeld. Elke maand kwam deze dame vijf minuutjes langs om na te gaan of alles vlot verliep. Ik ben bereid deze ervaring meteen over te doen, zowel voor de zaal als voor de keuken. De formule biedt niets dan voordelen. IN DE PRAKTIJK Zin om hun waarde te bewijzen Elke Brusselse ondernemer kan vandaag meteen een stagiair aanwerven. In ruil voor bijzonder gunstige bezoldigingsvoorwaarden verbindt de vennootschap zich ertoe een opleiding te bieden aan een jonge persoon die geen of zeer weinig ervaring heeft met de bedrijfswereld. Dit betekent een economische werkkracht voor de werkgever en een eerste beroepservaring voor de jonge werkkracht die, in het bedrijf, zijn waarde kan bewijzen. Het moet een win-win formule worden: u maakt de jonge persoon vertrouwd met uw werkomgeving, uw doelstellingen en uw kwaliteit voor een periode waarvan u zelf de lengte bepaalt. Als u tevreden bent, kunt u een jonge persoon aanwerven die klaarstaat voor uw uitdagingen.. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Een team mobiele adviseurs Om u te helpen de juiste persoon te vinden, komt een van onze mobiele adviseurs bij u ter plaatse om uw behoeften te bespreken en het contract te ondertekenen. Snelheid, doeltreffendheid en geïndividualiseerd onthaal zijn kenmerkend voor uw relatie met Bruxelles Formation. Uw contactpersoon kent uw sector en de stagiairs om u beter te adviseren volgens uw specifieke behoeften. De afspraak is dat u de stagiair aanwerft voor een duur minstens gelijk is met de duur van de stage, die u trouwens zelf bepaalt: vier weken, drie maand, zes maand … Info : www.bruxellesformation.be (tab employeurs) Tél. :+32 (0)2 371 74 93 Email : relationsentreprises@bruxellesformation.be
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© Thinkstock Risico’s voorkomen, toch geen luxe? VEILIGHEID Een nieuwe reglementering rond risicopreventie is in werking getreden. Ze legt de klemtoon op psychosociale risico’s in ondernemingen. Wat zijn de verplichtingen van de werkgevers, nu de wetgeving steeds complexer wordt? Wat is het nut van een preventiebeleid? Wij hadden hierover een gesprek met vier deskundigen van twee maatschappijen uit deze sector: Axa en Partena. Adrien Dewez D e nieuwe wetgeving rond risicopreventie dekt een grote verscheidenheid aan domeinen: niet alleen arbeidsongevallen, maar ook ergonomie, de aanpassing van werkplaats en werkpost, stress e.a. De wet bepaalt zowel de lichamelijke als de psychische bescherming van de werknemers. De aanpak is dus wel degelijk globaal. Verder verwacht de wetgever van de werkgever dat hij zich niet beperkt tot een reactief beleid bij ongevallen, maar degelijk preventief optreedt. Het aantal arbeidsongevallen daalt jaar na jaar. “In België betreuren we 70 tot 80 dodelijke ongevallen per jaar”, zegt Marie-Pierre Dawance van Axa. Maar het aantal psychosociale ziektes neemt toe. Dit is te wijten aan de “de-industrialisatie van België en het groeiende aandeel intellectuele beroepen”, verklaart Rony Baert, General Counsel bij Partena. Het probleem van de psychosociale ziektes verergert continu, ongeacht het type bedrijf. Een studie van Wolters Kluwer beweert dat de helft van de werknemers zijn eigen welzijn opoffert om een taak op tijd af te krijgen. Bovendien verklaarde slechts 17% van de ondervraagden dat er op dit vlak een duidelijk beleid wordt gevoerd in de onderneming. Voor de werkgever komt het er vooral op aan een correcte schatting te maken van de economische impact van ziekte en werkverzuim. Dirk De Clercq, Safety Manager bij Partena, beweert dat “de indirecte kosten driemaal hoger liggen dan de directe kosten” van een afwezige werknemer. Met indirecte kosten wordt bedoeld: de extra werklast voor de collega’s, het verlies van kennis binnen de onderneming enz. Optreden, ja, maar hoe? Zeker wat betreft psychosociale risico’s blijft de keuze van een preventiebeleid een delicate zaak, die rekening moet 26 BECI - Brussel metropool - december 2015 houden met de eigenheden van het bedrijf. “Het preventiebeleid zal beperkt blijven zolang de bedrijfsleider zelf niet overtuigd is. Belangrijker nog dan tijd en middelen is de wil”, aldus Axa. Dirk De Clercq pleit voor een “algemeen actieplan op vijf jaar, naast een jaarlijks actieplan met doelstellingen en een budget. De middelen en de doelstellingen staan natuurlijk in rechtstreeks De indirecte kosten van werkverzuim liggen driemaal hoger dan de directe kosten. Dirk De Clercq (Safety Manager Partena) verband met de omvang van de onderneming en de risico’s die ze loopt, maar de tijd die wordt vrijgemaakt voor de preventie-adviseur wordt beslist in samenspraak met de werkgever en het bevoegde comité.” Er bestaan al heel wat voorbeelden van concrete acties: “Voor Partena, waarvan het personeel over talrijke vestigingen is verspreid en verscheidene talen spreekt, voorzien wij een website met als slagzin ‘I change my...’ en acht rubrieken: stress, mood, move, food, weight, drinking, smoking en sleep », licht Dirk De Clercq toe. R.T. TOPIC “De site krijgt anonieme bezoeken. De werkgever kan niet nagaan wie wat bekijkt. En als iemand het wenst, kan hij een geïndividualiseerde coaching genieten. Bij Randstad, waar ik een gelijkaardig project op touw heb gezet, merkten we trouwens dat de website vooral op zondagavond werd geraadpleegd.” Lieve Paredis (Axa) Axa organiseert eveneens dergelijke acties met veel zorg voor vertrouwelijkheid, vertelt Lieve Paredis: “Via een partner bieden wij een platform voor psychologische bijstand dat antwoorden geeft aan werknemers die problemen ervaren. Desnoods verwijst het platform deze mensen naar een deskundige. Dit volledig anoniem systeem bewijst zijn efficiëntie in de preventie van burn-out. Het kan nuttig zijn wanneer werknemers geen evenwicht meer vinden tussen hun privéleven en hun beroep. In het geval van een burn-out moet aan preventie worden gedaan, anders is het te laat.” Volgens Rony Baert verplicht de wet een diagnose van de risico’s. Het is aangewezen om hiervoor een beroep te doen op een preventieadviseur. Een externe, neutrale persoon wordt gemakkelijker binnen de onderneming en door de vakbonden aanvaard. “Laten we ook het evaluatiegesprek in acht nemen: dit geïndividualiseerd gesprek is een gelegenheid om problemen op te sporen en de persoon te valoriseren. Er moet aandacht worden besteed aan de betekenis van de functie en het verantwoordelijkheidsgevoel van de werknemer. De taken moeten afwisselend zijn om eentonigheid te vermijden en dus ook de mentale last van de functie lichter te maken. Ook flexibiliteit moet aan bod komen, voornamelijk met de jongere Y en Z generaties. Dit verandert het paradigma en veronderstelt bovendien dat de onderneming haar werkkrachten vertrouwt.” Preventie en concurrentievermogen “U zult me nooit wijsmaken dat ongevallen deel uitmaken van de duurzaamheid van een onderneming”, waarschuwt Marie-Pierre Dawance. “De directe en indirecte kosten van een gebrekkige werking rechtvaardigen maatregelen. En dan neem ik nog niet het menselijke aspect in beschouwing. Bovendien staat preventie in verband met het concurrentievermogen. De Internationale Arbeidsorganisatie stelt dat hoe hoger het concurrentievermogen van een land is, hoe lager het aantal arbeidsongevallen. Binnen een onderneming bestaat er een rechtstreeks verband tussen de winstmarge en de kracht van het preventiebeleid.” Op het eerste gezicht ziet een dergelijk beleid er tijdrovend en duur uit. Toch onderstrepen meerdere stakeholders de positieve gevolgen ervan: een daling van het aantal ongevallen en van het werkverzuim, een betere productiviteit en de toename van de kwaliteit van de producten of diensten. Ook op het imago van de onderneming naar buiten uit heeft dit een positieve invloed. De beslissing om een preventiebeleid in te voeren, is een taak van het management. Maar de concrete toepassing ervan gebeurt vooral tussen de werknemers onderling. De studie van Wolters Kluwer stelt vast dat 81% van de bevraagden collega’s waarEr moet aandacht worden besteed aan de betekenis van de functie en het verantwoordelijkheidsgevoel van de werknemer. Rony Baert (General Counsel Partena) schuwen die gevaarlijke gedragingen vertonen. De studie verklaart ook dat “de ondernemingen echt resultaten kunnen boeken als ze hun werknemers bij de risicoanalyses betrekken en de middelen geven om gevaarlijke situaties op te sporen.” Dit is vergelijkbaar met de veiligheidsgordel, die in de jaren 70 wettelijk verplicht werd en vandaag door de automobilisten als normaal wordt beschouwd. Ook de schade in acht nemen De talrijke vormen van preventiebeleid schijnen op het eerste gezicht alleen voor grotere ondernemingen te zijn ontworpen. Toch heeft dit beleid ook een reden van bestaan in KMO’s. “Een Franse studie heeft bewezen dat zeven op tien bedrijven die een brand hebben meegemaakt, binnen de drie jaar verdwijnen. Ze hebben zich de moeite niet getroost om een snel herstartplan te ontwikkelen of zich te verzekeren tegen activiteitverlies. En dan zijn er nog de kosten die voortvloeien uit een zwaar ongeval en de gevolgen van een hoger risiconiveau voor de onderneming”, besluit Marie-Pierre Dawance. Uit de inbreng van onze verscheidene gesprekspartners blijkt dat een preventieplan volgens de nieuwe wetgeving vooral een globale analyse vereist. Werkpost, mobiliteit, toegankelijkheid, relaties met het management, relaties tussen collega’s, lichamelijke risico’s … Al deze aspecten komen aan bod en het denkproces levert een totaal nieuw beeld van de werking van een onderneming, groot of klein. Het is de bedoeling problemen stroomopwaarts op te sporen, aan het welzijn te sleutelen en dus ook aan de productiviteit, de inzet en de motivatie. Kortom, deze aanpak bevordert ook de groei. En daar is iedereen bij betrokken. ● BECI - Brussel metropool - december 2015 27 R.T. R.T.
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TOPIC VEILIGHEID Cybersecurity: "Misschien bent u nu al tienduizenden euro kwijt" In de strijd tegen cybermisdaad en spionage staat een gemiddelde KMO zo goed als machteloos. Zelfs de allergrootste ondernemingen hebben het moeilijk om overeind te blijven tegen alle cybergevaar. De enige manier om deze strijd ooit te winnen, is door intensieve samenwerking tussen overheid, de academische wereld en de privésector. En daar is de Cybersecurity Coalition een mooi voorbeeld van. Stef Gyssels " H et is allemaal ongeveer een jaar geleden begonnen", vertelt Georges Ataya, "toen we met een aantal security mensen en mensen uit het bedrijfsleven samen zaten om enkele recente hacks te bespreken. Het besef was zeer acuut dat iedereen, van de allergrootste tot de allerkleinste onderneming, kwetsbaar is, en dat de vraag niet zozeer is of we ooit gehackt zullen worden, maar wel wanneer." Uit deze informele bijeenkomst groeide het idee om een coalitie te vormen van vertegenwoordigers uit de openbare, de academische en de privésector, die geregeld de koppen bij elkaar zouden steken om hun bevindingen te vergelijken en te bespreken, en - last but not least - om deze te delen met andere bedrijven en organisaties. Zo werd in februari 2015 de Cybersecurity Coalition opgericht, met Nathalie Dewancker als managing director. "Deze coalitie is een vzw", benadrukt Dewancker, "en heeft dus absoluut geen ambities om winst op te leveren voor de participerende bedrijven en organisaties”. Sensibiliseren, sensibiliseren, sensibiliseren De coalitie heeft als topprioriteit: de bewustmaking verhogen bij bedrijven en medewerkers van de vele gevaren die zich in de cyberwereld schuilhouden, aldus Nathalie Dewancker: "De menselijke factor is meestal de zwakste schakel. Dus maakt het niet uit hoeveel geld je in je beveiligingsinfrastructuur investeert, als je niet tegelijk werk maakt van die zwakste schakel. Onze coalitie wil er alles aan doen om bedrijv werknemers bewust te maken v belang van waakzaamheid en voorzichtigheid, en hoe relatief eenvoudige ingrepen al een heel verschil kunnen maken." Als voorbeeld van zulke ingreep wijs Nathalie Dewancker naar het ge bruik van 'wachtzinnen' in plaats wachtwoorden. Dat is even eenvoudig te onthouden, en als je daar nog e kele speciale tekens aan toevoeg - een @ in plaats van een a, bij voorbeeld - zijn zulke wachtzinnen 28 BECI - Brussel metropool - december 2015 oneindig veel moeilijker te kraken. Veel van onze leden hebben deze maatregel intern al toegepast, en we proberen deze boodschap ook zo breed mogelijk naar buiten uit te dragen." Eén van de manieren om deze boodschap te verspreiden, is een samenwerking met CERT.be, het federale cyberinterventieteam dat ook wil helpen om cybermisdaden te voorkomen. Zo Iedereen is kwetsbaar, ongeacht de grootte of de sector van het bedrijf. Nathalie Dewancker werd op 1 oktober een gezamenlijke nationale sensibiliseringscampagne opgestart, onder meer ter bevordering van de wachtzinnen (zie ook kader). Eind november vindt ook de nationale cybersecurity-conferentie plaats (Belgian Internet Cybersecurity Conference), eveneens in samenwerking met Cert.be en met andere partners, waar experts uit verscheidene sectoren hun ervaringen en visie omen delen. "Ook hier draait het om grotere sensibilisering", vervolgt Nathalie Dewancker, "maar tegelijk krijgen de deelnemers - uit academische, privé en overheidssector - de kans om elkaar te ontmoeten, en nieuwe mogelijke samenwerkingen te bespreken." Informatie uitwisselen in alle vertrouwen Want ook dat is een doelstelling van de Cybersecurity Coalition: een platorm bouwen waar deelnemers uit R.T. TOPIC Het probleem en de remedies Ter gelegenheid van de campagne die werd gelanceerd op 1 oktober voor de promotie van een veiliger wachtwoordgebruik, werden enkele resultaten belendgemaakt van een enquête van de Belgische overheid bij 1.000 burgers. De resultaten zijn sprekend: • Belgen zijn matig of sterk bezorgd over hun online veiligheid bij het gebruik van e-commerce (57,5%), publieke Wifi-netwerken (55,6%) en social media (48,4%), • Bijna de helft (46,2%) van de Belgen gebruikt wachtwoorden van 8 tekens of minder • 1 op 3 Belgen deelt zijn wachtwoord met derden. Bij 18­jarigen stijgt dit percentage zelfs tot 42,9%. • 1 op 4 Belgen gebruikt hetzelfde wachtwoord voor professionele en persoonlijke toepassingen Op www.safeonweb.be vindt u onder meer tips en een test hoe veilig uw wachtwoord is. Hieronder vindt u al een overzicht van de 5 belangrijkste tips: 1. Hoe langer uw wachtwoord, hoe veiliger. Gebruik een wachtzin: dat is lang en minstens even eenvoudig te onthouden 2. Gebruik leestekens, cijfers en/of hoofdletters in uw wachtzin 3. Gebruik hetzelfde wachtwoord niet voor verschillende toepassingen 4. Deel uw wachtwoorden met niemand 5. Bundel uw wachtwoorden niet in een document op uw computer of smartphone en schrijf ze niet op een post­it nabij je toestel. verschillende - soms concurrerende - bedrijven in alle vertrouwen informatie met elkaar kunnen uitwisselen. Concreet worden er 4 sessies gehouden, over zeer specifieke Cyber Security issues zoals incident management, governance, wettelijke en regelgevende aspecten. Een derde doestelling is het ondernemen van gezamenlijke acties om cybermisdaad te bestrijden. En tot slot wil de coalitie ook overheids- en andere instanties bijstaan in het opstellen van security policies en van een actieplan om deze policies in de organisatie te implementeren. De samenwerking met de overheid gebeurt overigens ook op andere niveaus, merkt Georges Ataya op: "We zitten regelmatig samen met de kabinetten van Minister De Croo, Premier Michel en Bart Tommelein om informatie uit te wisselen en te praten over mogelijke beleidsingrepen van de overheid. De aanwezigheid van overheidsinstanties zoals Fedict in deze coalitie is een enorm belangrijke factor in het bereiken van onze doelstellingen." De inbreng van de overheid is overigens niet beperkt tot aanwezigheidspolitiek, merkt Nathalie Dewancker op: "Zowel van de Vlaamse als de Waalse overheid komt een vertegenwoordiger uit de ICT-hoek, en niet zomaar iemand uit het parlement die weinig of geen voeling heeft met de materie." Ledenorganisaties bereiken Ook al telt de Cybersecurity Coalition intussen al ruim 50 leden, die actief meewerken aan het verspreiden van de belangrijkste boodschappen naar grote bedrijven en KMO's, toch beseft de organisatie dat het een eeuwigheid zou duren als ze enkel met eigen middelen de bedrijven kunnen sensibiliseren en wapenen tegen cyberbedreigingen. "We hebben de hulp nodig van bedrijvenorganisaties zoals VOKA en BECI", weet Georges Ataya: "Zij kunnen ons helpen met het verspreiden van de boodschap via hun eigen krachtige en Een gemiddelde data breach blijft zowat 150 dagen onontdekt. En het herstellen van een gemiddelde data breach kost gemiddeld meerdere tienduizenden euro. Georges Ataya uitgebreide netwerken. Daarom zijn we ook blij met de aandacht van BECI in dit specifieke dossier: dit is een perfecte manier om de bedrijven te wijzen op de vele gevaren en welke rol ze hier zelf in kunnen spelen." "Wie zelf wil lid worden van de Cybersecurity Coalition, is steeds welkom, zolang men bereid is om lidgeld te betalen en ook actief bij te dragen aan de coalitie", aldus Nathalie Dewancker. Tot slot We vroegen onze twee woordvoerders nog om een afsluitende tip voor alle BECI-leden. Nathalie Dewancker waarschuwt vooral voor een onderschatting van het gevaar door KMO's: "Iedereen is kwetsbaar, ongeacht de grootte of de sector van het bedrijf. Je moet dus voorbereid zijn en waakzaam, en alle mogelijke maatregelen nemen om het gevaar van de menselijke factor zo veel mogelijk terug te dringen. Werknemers zo goed mogelijk informeren is dus cruciaal." Georges Ataya gaat nog een stap verder: "Een gemiddelde data breach blijft zowat 150 dagen onontdekt. En het herstellen van een gemiddelde data breach kost gemiddeld meerdere tienduizenden euro. Het zou dus best kunnen dat u nu al op weg bent naar een grote financiële dobber. De enige manier om dit te voorkomen of de gevolgen in te perken is door uw security-infrastructuur zo snel mogelijk te laten onderzoeken, en de nodige maatregelen te treffen." ● BECI - Brussel metropool - december 2015 29 © CIONET
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Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be TOPIC VEILIGHEID Cloud: uw data blijven uw eigen verantwoordelijkheid De meeste ondernemingen zien wel heil in uitbesteden, en de stap richting cloud is dan snel gezet. Maar de beveiliging van gegevens en toepassingen baart hen vaak nog zorgen. Het vergt nochtans weinig moeite om te beseffen dat weinig ondernemingen binnen de eigen muren een even veilige omgeving kunnen bouwen als de gemiddelde cloudleverancier. Maar blijf waakzaam, want uw data blijven uw eigen verantwoordelijkheid. Stef Gyssels P hilippe Waslet, eigenaar IT Services & Solutions, jaren klanten in str IT-trajecten. "Bij een gemiddelde klant met een intern IT-budget waarde van 90.000 euro kunnen een kostenreductie realiseren ongeveer 30.000 euro door he uitbesteden van de infrastructuur. Als we nog een stap verder gaan, door een deel van de infrastructuur in de cloud te plaatsen, kunnen we de totaalkost zelfs reduceren tot 32.000 euro", rekent hij ons voor. En toch blijft menig bedrijfsleider zijn bedenkingen hebben bij de cloud omwille van de veiligheid, ondervindt Philippe Waslet geregeld: "Onbegrijpelijk toch? Iedereen begrijpt dat je intern nooit zo veel kan investeren voor je eigen infrastructuur als een cloudleverancier, die de kosten van de investering kan spreiden over vele klanten." "Het is amusant om te zien hoe gebruikers en klanten zich zorgen kunnen maken over de security van de cloud, terwijl ze blijkbaar geen rekening houden met het beveiligingsniveau van hun eigen 'on premise' infrastructuur, die meestal veel te wensen overlaat: geen https/ssl, geen deftige firewall, ...", vult Cédric Pierrard, CEO van CRM-softwareleverancier Efficy, aan. Efficy is een CRM-softwarepakket dat zowel onsite als in de cloud beschikbaar is. Pierrard ziet intussen wel een geleidelijke verbetering in de acceptatie van de cloud bij bedrijven: "Voornamelijk de bedrijfsleiders van KMO's zien vrij snel in dat het beveiligingsniveau in een cloudomgeving hoger zal liggen dan binnen hun eigen muren." Vertrouwelijkheid van data De reden voor de terughoudendheid zou wellicht kunnen schuilen in de vertrouwelijkheid van de gegevens. Hoe zeker kan een bedrijf zijn dat zijn gegevens, en die van zijn klanten, niet worden gebruikt voor andere doeleinden dan wat afgesproken? In het bijzonder wanneer de data de landsgrenzen en, worden bedrijven zenuwer over oneigenlijk gebruik hun data. Er is de voortdudreiging van Amerikaancloudleveranciers die data niet geheim mogen houden voor de overheidsdiensten. Maar er zijn ook de vele risico's die men loopt in landen die het met privacy niet zo nauw nemen en schaamteloos klantengegeens durven doorverkopen. zijn nog altijd veel cowboys op de internationale markt", weet ook Robert Kloots, eigenaar van cloud security expert Trusting the Cloud, "en daar dient u mee rekening te houden bij uw keuze van een cloud partner." Bovendien hebt u in zulke gevallen ook wettelijk niet altijd een been om op te staan, aangezien u mee afhangt van de wetgeving van het land waar de data zich bevinden, en dat is dus meestal niet binnen onze landsgrenzen. Daarom pleit Cédric Pierrard voor een keuze van cloudleverancier waarbij u weet dat uw gegevens zich ergens bevinden waar privacy en burgers worden beschermd tegen misbruik. Hij gaat zelfs een stap verder: "Het zou moeten verboden worden aan alle grote cloudleveranciers om uw data op te slaan in een land waar er totaal geen regelgeving is rond bescherming van die data." Binnen België of binnen Europa? Dan maar alles binnen de Belgische landsgrenzen houden? "Dat lijkt me weinig zinvol in de Europese context waarin we leven", oordeelt Cédric Pierrard: "Ik zou eerder pleiten voor een Europese wetgeving die eenzelfde niveau van bescherming voor onze data biedt, ongeacht waar ze zich bevinden binnen Europa. Voor bedrijven die internationaal actief zijn zoals wij, is het essentieel dat we onze datacenters binnen dat Europese grondgebied flexibel kunnen inzetten. Maar aangezien we dat niveau van Europese BECI - Brussel metropool - december 2015 33
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TOPIC Mobiele beveiliging: de extra dimensie Eén van de belangrijkste redenen om voor de cloud te kiezen, is het gebruiksgemak voor de mobiele medewerkers. Zij kunnen hun data en toepassingen van eender waar gebruiken en raadplegen, en van op eender welk toestel. Maar dat laatste blijkt ook één van de belangrijkste zorgen. "De bedrijfssystemen en gegevens in de cloud worden steeds vaker door mobiele toestellen van de werknemers zelf gebruikt. Dit is overduidelijk een grote reden voor bezorgdheid bij vele bedrijven", aldus John Yeoh, Research Analyst for the Cloud Security Alliance. Cédric Pierrard (Efficy). eenmaking nog niet hebben bereikt, zijn er intussen wel cloudleveranciers die u garanderen dat uw data nooit het Belgische grondgebied verlaten. Andere, zoals Cloudbizz, maken gebruik van datacenters in België en Luxemburg, een buurland waar de meeste Belgische bedrijven ook hun data aan durven toevertrouwen. Terecht ook, want niet alleen beschikt Luxemburg over de allerveiligste datacenters (Tier 4), ze vallen ook onder de zogeheten 'bescherming tegen bankroet'-wet: Luxemburg is het eerste Europese land dat klanten van failliete datacenters garandeert dat ze hun data kunnen terugclaimen. Eigen verantwoordelijkheid Natuurlijk kent alles zijn prijs. Een minder flexibele spreiding van data zal de klant vaak meer kosten dan wanneer deze data eender waar opgeslagen mogen worden. Maar de verantwoordelijkheid voor uw data ligt ook volledig bij uzelf, ongeacht het contract dat u met uw cloudleverancier afsluit, waarschuwt Robert Kloots: "U kunt dat niet meer van u afschuiven, en daar houdt u dus ook best volop rekening mee voor u een contract afsluit. De cloudleverancier moet dan weer heel duidelijk en transparant zijn over de drie factoren die u het meest aanbelangen als het uw data betreft: beschikbaarheid, integriteit en vertrouwelijkheid." U kunt natuurlijk ook zelf verder werken aan de beveiliging van uw data: de zwakste schakel in elke beveiligingsinfraHet is immers geen geheim dat mobiele toestellen, zeker wanneer ze privébezit zijn van werknemers, minder onder controle zijn van de werkgever, en dus een nog grotere risico lopen dan de traditionele bureaucomputers van weleer. Verlies van toestellen, een zondvloed van mobiele malware, onveilige Wifi hotspots, ... het zijn maar enkele voorbeelden van de extra dimensie die mobiele toestellen aan het beveiligingslandschap heeft toegevoegd. Gelukkig zijn er steeds meer manieren om misbruik van mobiele toestellen voor het verwerven van data tegen te gaan. "Encryptie van alle bedrijfsdata die van en naar de cloud worden verstuurd zijn een goede manier om onderschepping van data te voorkomen", aldus Philippe Waslet, "maar ook het gebruik van tokens (zoals de Digipass voor banktoepassingen, nvdr) als extra beveiligingslaag is een uitstekende manier om misbruik te voorkomen." structuur blijft immers de werknemer. Dat begint met het besef dat vele clouddiensten achter de rug van de ICT-afdeling worden gebruikt. "Het is dus zaak om deze 'schaduw-IT' zo snel mogelijk weer onder bedrijfscontrole te brengen", dringt Robert Kloots aan, "en pas daarna kunt u beginnen aan een goede afweging van risico, kost en gebruiksgemak, die essentieel is voor een juiste keuze van cloudleverancier en type clouddienst." Tegelijk wijst Kloots op andere noodzakelijke stappen om die 'zwakste schakel' te verstevigen: "medewerkers moeten beseffen dat security nodig is en dat dit soms ten koste moet gaan van het ultieme gebruiksgemak. Ze moeten ook beseffen dat niet elke e-mail mag beantwoord worden of elke attachment mag worden geopend." Philippe Waslet (Waslet IT). 34 BECI - Brussel metropool - december 2015 Conclusie De cloud is voor vele bedrijven, niet in het minst voor KMO's, een uitstekende manier om kosten te besparen en zich te kunnen concentreren op de activiteiten die rechtstreeks bijdragen tot het bedrijfsresultaat. Maar uw data zomaar in de cloud gooien is in ieder geval geen optie. Er zijn vele factoren waarmee u rekening moet houden bij uw keuze (wel of geen cloud, en zo ja, hoeveel) maar uiteindelijk blijft het een afweging: hoeveel zijn uw data waard, en hoeveel risico bent u bereid te nemen? Want elke security expert is het hier over eens: de vraag is niet meer of u ooit gehackt werd/wordt, maar wel wanneer, hoe en hoelang. ● R.T. TOPIC Merak: "Voor een volledige gemoedsrust moeten back­up en archivering offsite en offline" Als het op beschermen van waardevol bedrijfsbezit aankomt, is de kans groot dat u bij Merak terecht kunt. Niet alleen papieren en elektronische documenten, maar ook film en zelfs laboratoriumstalen worden gepast en conform de wettelijke normen behandeld en bewaard. Beschermen en bewaren zit in Meraks DNA, en dat houdt meer in dan het opslaan van een tape in een grote ruimte. Stef Gyssels W ettelijke bewaartermijnen voor een laboratoriumarchief lopen soms op tot tien jaar nadat het product uit de markt werd genomen. Tijdens die periode bewaart Merak het materiaal in optimale omstandigheden en volgens de meest strikte reglementeringen. Concreet beschikt Merak over speciaal gebouwde klimaatkamers met ultralage temperatuurvriezers die tot -86°C kunnen koelen. En een back-upvriezer staat garant voor de continuïteit van de bewaring van de materialen. Met diezelfde zorg behandelt Merak ook digitale en papieren documenten, die ze voor bedrijven uit diverse sectoren archiveren en/of als backup bewaren. Want ook in dit digitale tijdperk, waarin cloud back-up en online archivering steeds meer gemeengoed wordt, blijft offline en offsite bewaren van bestanden en documenten een belangrijke dienst voor vele bedrijven. "De vraag groeit zelfs", zegt Nicolas Uyttenhove, marketing en sales manager bij Merak, "en dat hoeft niet te verbazen. Niet alleen grote en kleinere bedrijven hebben de verplichting om alle documenten jarenlang veilig te bewaren, maar ook vrije beroepen zoals artsen, advocaten en notarissen. Ook zij vormen nu een vast onderdeel van ons klantenbestand." "Dat beschermen doe je nog steeds best offline en offsite", verklaart Nicolas Uyttenhove. Vandaar de noodzaak van een bedrijf als Merak: "Niet alleen zijn de hackers steeds gewiekster in het vinden en stelen of vernietigen van online back-ups, er zijn ook nog altijd andere gevaren die het voortbestaan van uw documenten bedreigen: crashes van servers, natuurrampen ... Zelfs Google heeft enkele weken geleden gegevens verloren, door een blikseminslag." Atoomschuilkelder Of de papieren en elektronische documenten bij Merak dan 100% veilig zijn, kan uiteraard niemand garanderen. Maar met alle voorzorgsmaatregelen die binnen en rond de opslagruimtes worden genomen, wordt dit percentage wel heel dicht benaderd. "Onze e-bunker in Vilvoorde is eigenlijk een atoomschuilkelder," geeft Nicolas Uyttenhove als voorbeeld, "met daarrond een kooi van Faraday die elektrische interferentie onmogelijk maakt, waardoor digitale schijven en tapes nog veiliger worden opgeslagen." Ook voor het ophalen worden de grootste voorzorgsmaatregelen genomen, met oog voor details die het verschil kunnen maken. Zo worden de back-ups in een koelcel vervoerd met een permanente temperatuur van 18 à 20° Celsius: "zo werkt de tape meteen, zodra je die uit de wagen haalt." Ook de bescherming van papieren documenten tegen ongewenste blikken krijgt bijzonder veel aandacht. Grote batches papier worden verspreid over verschillende opslaglocaties, met slechts een barcode als identificatie van waar de verschillende onderdelen zich bevinden. Zo wordt het voor buitenstaanders en onbevoegde werknemers onmogelijk om iemands documenten integraal te bemachtigen. Lage kost Het basisprincipe achter Merak en andere leveranciers van archiveringsdiensten en -infrastructuur is steeds hetzelfde. Bedrijven die willen of moeten investeren in offsite en offline back-up en archivering, kunnen dit nooit even goedkoop als deze gespecialiseerde bedrijven. "De kosten van onze infrastructuur en inspanningen worden gespreid over talloze klanten." Zo verklaart Nicolas Uyttenhove dit prijsverschil. "Zo kunnen we onze klanten een wekelijkse offsite back-updienst aanbieden tegen een prijs van minder dan een laptop per jaar. Een aanvaardbaar bedrag voor een volledige gemoedsrust, toch?" ● BECI - Brussel metropool - december 2015 35 © Merak
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© Thinkstock Hou uw e­reputation in de gaten! VEILIGHEID Sinds de opkomst van het internet vormt de e-reputation een online verlenging van de klassieke reputatie. Dit geldt voor iedereen, bedrijf en persoon. Hoe kunt u dit imago beschermen, evalueren of rechttrekken als het in opspraak werd gebracht? Wij bespraken deze vraagstukken met IZEO secretaris-generaal Miguel Van Keirsbilck en met Edouard Cambier, directeur-generaal van Seed Factory. Guy Van den Noortgate I nternet en de sociale netwerken maken voortaan deel uit van ons dagelijks privé- en beroepsleven. Ook in de virtuele wereld hebben wij een (digitale) reputatie: de zogenaamde e-reputation. Niemand kan zich nog veroorloven daar geen rekening mee te houden. Met deze evidentie steekt IZEO secretaris-generaal Miguel Van Keirsbilck meteen van wal: “Voor ondernemers en KMO-bedrijfsleiders is de e-reputation – en die van hun onderneming – in enkele jaren van cruciaal belang geworden, zelfs als ze het niet beseffen. We stellen een zekere bewustwording vast onder de bedrijfsleiders, maar ze verkiezen meestal een vrij passieve houding tegenover het gevaar: ze hopen gewoon van turbulenties gespaard te blijven. Vandaag moet echter aan preventie worden gedaan, met de klemtoon op actieve waakzaamheid, de voorbereiding van reacties en het proactieve beheer van de e-reputation.” “De e-reputation is het verlengde van de gewone reputatie, maar potentieel veel krachtiger en met het risico dat een crisissituatie uit de hand loopt. Het Volkswagenschandaal is daar een mooi voorbeeld van. Het begint met de reputatie van de autoconstructeur die in opspraak komt wegens feiten die niet meteen iets te maken hebben met de e-reputation. Zodra de feiten aan het licht kwamen, brak een negatieve vloedgolf los die zich meteen in de media en de sociale media verspreidde, met bovendien heel wat oproer in de sociale netwerken. De mogelijke gerechtelijke en financiële schade gaat dan heel snel de 36 BECI - Brussel metropool - december 2015 commerciële activiteit of de markt bedreigen! Alle ondernemingen kunnen op hun niveau door een dergelijke ramp worden geteisterd, zelfs zonder strafbare of frauduleuze activiteiten.” Mogelijke scenario’s De bedrijfsleiders en hun medewerkers moeten zich absoluut realiseren wat hier op het spel staat. Pogingen om hun e-reputation in diskrediet te brengen kunnen snel een negatieve weerslag hebben op de onderneming. Eerst de tijd nemen om zorgvuldig na te denken over mogelijke risico’s voor de goede naam van een onderneming of haar bedrijfsleider Miguel Van Keirsbilck (IZEO) Enkele nuttige tips van Miguel Van Keirsbilck in dit verband: “Eerst de tijd nemen om zorgvuldig na te denken over mogelijke risico’s voor de goede naam van een onderneming of haar bedrijfsleider, over de mensen die met communicatie zijn belast, over de gebruikte kanalen en de mogelijke gevolgen van een aanslag op de faam. Idealiter wordt een aantal risicoscenario’s uitgeschreven. ‘Als ik yo ghurtproducten, zonnebrandcrème of om het even welk product of dienst produceer, invoer of verkoop, dan moet TOPIC ik weten welke informatie, gegrond of vals, mij schade kan berokkenen. Hoe kan ik dan vermijden dat deze slechte informatie ontstaat en de ronde doet? Eerst en vooral moet ik natuurlijk ingrijpen in mijn kwaliteitsprocessen en mijn voorzorgsmaatregelen. Maar wat kan ik doen als een gerucht toch ontstaat en zich verspreidt?’ Dit is delicaat want een onderneming heeft er op commercieel vlak alle baat bij dat er over haar wordt gepraat. Deze zoektocht naar zichtbaarheid stelt de onderneming echter bloot aan bedreigingen en mogelijk verlies aan controle!” rechtsmiddelen en strafrechtelijke vervolgingen, naast ingrepen om de kwaadaardige informatie op internet (websites, fora, blogs, sociale netwerken enz.) te wissen of te overspoelen. Naast de verzekeringen, zorgt u ook best voor de kwaliteit van uw e-reputation op het web, zonder echter de waarheid op te smukken, want dit kan u zeer duur komen te staan. Het klinkt evident, maar doe wat u gezegd hebt, wanneer u het gezegd hebt. Riskeer geen leugens over uw competenties (diploma’s, ervaring enz.), want vroeg of laat (en meestal vroeg) wordt u betrapt. Voor sommige profielen, onder meer in het management, is afwezigheid op het internet ondenkbaar. Edouard Cambier (Seed Factory) Komt uw e-reputation in opspraak, dan reageert u best heel snel. De aantasting van uw elektronische reputatie kan heel wat vormen aannemen: een eenvoudige vergissing, kwaad opzet, wraak van een werknemer of een oneerlijke zet van een concurrent … Een grote verscheidenheid die in feite weinig afwijkt van wat ook in de werkelijke wereld gebeurt. Geruchten zijn de oudste vorm van informatie in de wereld. Maar op het net moet u met twee fundamentele verschillen rekening houden: snelheid en persistentie. De vraag is: hoe herstelt u een toegetakelde e-reputation? “Een hele uitdaging”, geeft Miguel Van Keirsbilck toe. “Tijdens het graven van het Panamakanaal heeft het maanden geduurd vooraleer het nieuws van het faillissement van de Compagnie du Canal onze kant van de Atlantische Oceaan bereikte en de kleine Franse investeerders ongerust werden. Vandaag verspreidt en herhaalt het nieuws zich in luttele seconden. Als u flagrante onwaarheden ontkent, riskeert u de ‘bad buzz’ nog meer weerklank te geven, volgens het bijzonder onrechtvaardig en genadeloos principe dat waar rook is, ook vuur is. Eventuele burgerrechtelijke of strafrechtelijke vervolgingen zullen pas veel te laat resultaten opleveren, misschien met een burgerrechtelijke schadeloosstelling of een strafrechtelijke veroordeling van de dader. Misschien… Los van de vervolgingen moet u dus eerst de brand blussen voor hij zich uitbreidt.” Gemeenschappelijk verzekering Omdat preventie altijd beter is dan genezing biedt IZEO in zijn servicepakket de eerste gemeenschappelijke verzekering van de e-reputation van zijn leden (zelfstandigen en KMO-bedrijfsleiders). Deze verzekering is voor een alleenstaande ondernemer bijzonder duur, maar wordt wel betaalbaar via een collectieve formule die het risico verdeelt. De verzekering biedt tegelijk burgerrechtelijke De e-reputation van anderen Tot zover de bescherming van uw eigen virtuele reputatie. En hoe evalueert u de reputatie van derden? Hoe nuttig en betrouwbaar zijn de elektronische bronnen? Opgesmukte cv’s en onbestaande diploma’s zijn zo oud als de straat, maar beginnen met internet blijkbaar aan een nieuwe jeugd. En dan zijn er ook de profielen op de sociale netwerken: bijzonder nuttig om meer te weten te komen over sollicitanten. Edouard Cambier, directeur-generaal van Seed Factory, en zijn team nemen deze aspecten aandachtig onder de loep tijdens aanwervingen. “Wij controleren of de e-reputation van de persoon overeenstemt met zijn ‘werkelijke’ reputatie”, vertelt hij. “Wij toetsen wat hij zegt of doet op de sociale netwerken bij twee of drie mensen die hij kent. Niet alleen wat hij zegt of doet is van belang, maar ook de tijd die hij op de sociale netwerken doorbrengt. Als u vaststelt dat iemand in talrijke groepen ingeschreven staat en constant tussenkomt, stelt u zich automatisch de vraag: ‘wanneer werkt die persoon?’ Idem op LinkedIn. Kijk naar de aanbevelingen. Komen die van gewone bedienden, collega’s of leidinggevenden? Dit verandert veel aan de waarde.” Zich verstoppen is geen alternatief Afwezig zijn op het web, een alternatief om e-reputation problemen te vermijden? Onze twee gesprekspartners antwoorden klaar en duidelijk dat het niet meer mogelijk is op het internet afwezig te zijn. “Voor sommige profielen, onder meer in het management, is zoiets ondenkbaar”, verklaart Edouard Cambier. “Nu, in andere functies zoals catering en schoonmaak moet zoiets nog kunnen. Hoe dan ook, het is van groot belang regelmatig de e-reputation van aangeworven personen te controleren, want ook de reputatie van de werkgever hangt hier van af.” Miguel Van Keirsbilck is dezelfde mening toegedaan: “Beheer uw eigen e-reputation en die van de onderneming. Verstoppertje spelen zal niemand beletten negatieve informatie over u te verspreiden. In zo’n geval is het uitblijven van een sterk profiel een bijkomende zwakte.” Besluit: wees op uw hoede maar verval niet in paranoia. Ondanks de beweringen van de vroegere topman van Intel, Andrew Grove: “alleen paranoïde mensen overleven”. ● BECI - Brussel metropool - december 2015 37 R.T.
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© EDF Luminus VEILIGHEID Afschakelplan, black­out … Wat riskeert Brussel deze winter? Tien jaar geleden kon België zich nog veroorloven 10 tot 30% van de binnenlandse elektriciteitsproductie te exporteren. Vandaag hangen wij grotendeels af van de elektriciteit uit het buitenland, met alle onzekerheden van dien. In januari van dit jaar besliste de regering de strategische reserve aanzienlijk uit te breiden. Met de winter voor de deur is er weer sprake van afschakelplannen of een mogelijke blackout. Welke impact zou een koude winter op onze ondernemingen kunnen hebben? Julien Ide H alf november was het in de hoofdstad nog bijna vakantieweer en lagen sjaals en mutsen nog ergens gezellig in de kleerkast. Hoe lang dit uitzonderlijk zachte weer zal duren, weet niemand. De kans op een zeer strenge winter is wel relatief beperkt, maar onmogelijk is die nu ook weer niet. Kan in geval van een langdurige kou het beruchte afschakelplan in België worden geactiveerd? Een tekort aan energie Volgens Peter Claes, Managing director bij Febeliec, is de energetische achteruitgang van België aan drie factoren te wijten: “Om te beginnen wordt er nog nauwelijks geïnvesteerd in productie-eenheden die de levering van energie garanderen. In de kernenergie is er al geruime tijd niets nieuws meer en aan de kant van de thermische centrales beweegt De kansen op een tekort zijn bijzonder miniem en rechtvaardigen zeker geen paniek. Peter Claes (Febeliec). BECI - Brussel metropool - december 2015 ook niet veel. Ten tweede werden in ons land meerdere kerncentrales volledig stilgelegd (nvdr: de heropstart van Doel 2 en Tihange 3 was op het tijdstip van dit interview nog niet beslist). En ten derde wordt hoe langer hoe meer een beroep gedaan op hernieuwbare energiebronnen, waarvan de doeltreffendheid afhangt van onvoorspelbare factoren als zonlicht en wind.” Toch blijft Peter Claes betrekkelijk optimistisch: “Laten we de zaken op een beheerste en rationele manier bekijken: de kansen op een tekort zijn bijzonder miniem en rechtvaardigen zeker geen paniek.” Schaarste voorkomen Elia speelt een hoofdrol in België met het vervoer van elektriciteit doorheen het ganse land. Welke rol speelt deze vennootschap als de levering van elektriciteit niet naar behoren verloopt? Elia directrice van de communicatie Ingvild Van Lysebetten: “Wij kunnen gebruik maken van de eventueel resterende productiecapaciteit van alle beschikbare centrales. Zo nodig reduceren wij onder toezicht het verbruik van industriële klanten. Desnoods kan Elia een coördinatie overwegen met netwerkbeheerders in omliggende landen om de importcapaciteit van België te verhogen. Als dit alles niet volstaat, kan de regering nog het afschakelplan activeren.” De elektriciteitsproducenten schakelen technologische oplossingen in op de energiebalans weer in evenwicht te krijgen. André Neugroschl is B2B Marketing Manager bij EDF-Luminus : « Een thermische centrale kan, ingeval van een zwakke vraag op de markt, worden stilgelegd. R.T. U ZIET EEN PAPRIKA. WIJ ZIEN ENERGIE. BIJ EDF LUMINUS ZIEN WE ENERGIE ANDERS Om deze paprika te laten groeien, is er warmte nodig. Onze klant, gespecialiseerd in het telen van groenten, verkrijgt deze warmte door zijn eigen energie te produceren. Wij zagen dat er ruimte was om zijn energie beter te beheren. Door zijn teveel aan energie over te nemen, het op het juiste moment op het netwerk te injecteren en hem daarvoor te belonen. Zo kan hij al zijn energie wijden aan het essentiële: de mooiste paprika’s telen. #powertoprogress DE UITDAGINGEN VAN VANDAAG ZIJN DE KANSEN VOOR MORGEN We leveren niet enkel elektriciteit en gas aan 1,8 miljoen klanten onder de naam Luminus. Onze 1.500 medewerkers vinden onze diensten en productiemiddelen elke dag opnieuw uit om u vooruitgang en comfort te bieden. Zij staan allemaal klaar om te strijden tegen de klimaatopwarming en zijn ervan overtuigd dat de uitdagingen van vandaag kansen zijn voor morgen. En dat is uiterst belangrijk wanneer we de 2e energieproducent zijn van het land en de eerste challenger op de Belgische energiemarkt. www.edfluminus.be Voor meer informatie over onze bedrijfsoplossingen : E-mail : business.services@luminus.be - Tel. : 078/155.232
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TOPIC Afschakelplannen en blackouts Bij een plotse en dringende behoefte aan elektriciteit neemt de opstartfase van de machines meestal te veel tijd in beslag (meerdere uren). Daarom hebben wij sommige van onze thermische centrales gewijzigd voor een veel snellere start, in maximum 10 minuten. In dat geval is het rendement veel minder goed, maar kan tijdens een piek een energietekort worden vermeden. Sommige van die centrales dienen trouwens voor de strategische reserve.” Het ziet er naar uit dat de buitenlandse productiecapaciteiten tijdens de komende winter minder gunstig zullen zijn en dat de Belgische thermische centrales meer zullen moeten produceren. Philippe Massart (Sibelga). Recent ontstonden nieuwe alternatieven om de toevoer van elektriciteit in het Belgisch net te verbeteren. André Neugroschl licht toe: “Voor de ‘trading’ van elektriciteit hebben wij een platform ontwikkeld waarmee wij elektriciteit bij zelfproducenten of verbruikers kunnen recupereren. In het eerste geval gaat het bijvoorbeeld om nijverheden die zelf energie produceren via warmtekrachtkoppelingsinstallaties. De geproduceerde elektriciteit blijft daar soms in ruime mate onbenut. Het overschot kunnen we dan overkopen. Daarnaast hebben wij systemen geïnstalleerd waarmee wij, in geval van een dringende behoefte aan energie, deze centrales op afstand kunnen opstarten. Bij de consumenten anderzijds kan ons platform sommige installaties wat trager laten draaien om elektriciteit uit te sparen. In een diepvriesbedrijf laten we bijvoorbeeld de temperatuur van de koelkamers tijdens een korte periode met enkele graden stijgen. Dit heeft geen weerslag op de kwaliteit van het voedsel en zorgt tegelijk voor aanzienlijke energetische en financiële besparingen.” Putje van de winter In de winter 2014-2015 moest België constant een derde van zijn elektriciteit invoeren. Sibelga communicatiedirecteur Philippe Massart geeft zijn standpunt over de oorzaken: “Eerst en vooral de stillegging van een aantal kerncentrales. Bovendien hebben sommige producenten bepaalde thermische centrales om rentabiliteitsredenen niet willen laten functioneren. Voor hen was het voordeliger elektriciteit in het buitenland aan te kopen dan ze in België te produceren.” Philippe Massart beschouwt dit als een van de voornaamste oorzaken van het energieprobleem: “U moet beseffen dat 40 BECI - Brussel metropool - december 2015 • Een energieblack-out treedt per ongeluk op en kan dus niet worden voorspeld. Hij resulteert van een technisch defect of voorval, of door een ontoereikend beheer van het evenwicht tussen productie en consumptie op het net. • Een afschakelplan is een maatregel waarmee de federale regering een schaarste aan elektriciteit het hoofd biedt. Het plan onderbreekt de bevoorrading in elektriciteit tijdens de piekperiode, namelijk tussen 16 en 20 uur, op werkdagen. Eén week voor het eventuele beroep op een afschakelplan, wordt het risico aangekondigd en worden de ondernemingen en de burgers aangespoord om hun verbruik te verminderen. Indien de geleverde inspanningen niet volstaan, kondigen de media het afschakelplan aan, ten laatste de dag voor de activering, en vóór 19 uur. In het nieuwe afschakelplan dat Minister van Energie Marie­Christine Marghem dit jaar voorstelde, worden de grote steden van ons land zoals Brussel, Luik, Charleroi of Antwerpen grotendeels gespaard. In Brussel zou bijvoorbeeld slechts een klein deeltje van de gemeente Ukkel door het afschakelplan worden getroffen. energie vandaag deel uitmaakt van een markt op Europese schaal. Dit betekent dat een leverancier meer dan een jaar op voorhand bij een producent het grootste deel van de elektriciteit aankoopt die wellicht door zijn klanten zal worden verbruikt. Op de voorziene datum moet de leverancier de ontbrekende energie aan de dagprijs aankopen – of het eventuele overschot op dezelfde markt verkocht krijgen. Hou daarbij rekening met de beperkingen van de technische transitcapaciteit op de netinfrastructuren ter hoogte van de landsgrenzen en u begrijpt hoe complex het kan zijn om een stabiele levering van energie in ons land te garanderen. Bovendien zijn de meeste elektriciteitscentrales van ons land eigendom van internationale ondernemingen die overal in Europa over productie-eenheden beschikken. Zij trachten deze installaties op de voor hun aandeelhouders meest voordelige manier te laten draaien.” Philippe Massart relativeert het risico van een tekort in België tijdens deze winter: “Het ziet er naar uit dat de buitenlandse productiecapaciteiten tijdens de komende winter minder gunstig zullen zijn dan verleden jaar en dat de Belgische thermische centrales meer zullen moeten produceren.” Ook een tweede argument zou ons voor dit jaar moeten geruststellen: “De berekeningen van de bevoorrading van het land rusten niet meer op de gegevens van de winter 2010-2011, die een van de koudste in de geschiedenis was, maar op gemiddelde meteorologische gegevens van de jongste jaren. Dit verandert heel wat.” Op nationale schaal zou de productie van elektriciteit in de komende winter dus beter verzekerd zijn. Tegelijk daalt het risico van een tekort aan de hand van de klimatologische statistische gegevens. Voor 2016 hoeft u dus niets bijzonders te vrezen. ● R.T. Dynamiek OVERGANG De wormenbak, een ‘down­to­earth’ oplossing voor organisch afval U kent waarschijnlijk de techniek van de compostering, maar de variante die een beroep doet op wormen komt u misschien minder bekend voor. De wormenbak is nochtans een bijzonder waardevol hulpmiddel om het organisch afval van uw bedrijf af te breken. E en snelle steekproef per telefoon toont aan dat de Brusselse ondernemers weinig op de hoogte zijn van wat compostering met wormen inhoudt. Een staaltje: “Wormencompost stinkt”, “Een tijdrovend proces”, “Dat verspreidt ziektes” … Kiep al deze vooroordelen maar de vuilbak in. Eric Pellerin, de coördinator van de Brusselse vzw Worms, bevestigt dat een wormenbak weinig plaats in beslag neemt en noch geuren, noch ziektes verspreidt. Het gebruik is bovendien vrij eenvoudig: “Beperk de hoeveelheden citrusvruchten om verzuring van het substraat te vermijden. In de zomer is het aangewezen het aandeel fruit in het compost te beperken om een proliferatie van de vliegjes te voorkomen. En van tijd tot tijd controleert u best of de kuip niet overloopt.” Als u deze voorzorgen neemt, zal de aanwezigheid van een wormcompostbak niet meer opvallen dan een PMD inzamelpunt (zie foto). Een wormenbak blijkt al gauw bijzonder nuttig in een onderneming, want wormen zijn verzot op allerlei afval dat er systematisch wordt geproduceerd. Eric Pellerin: “Werp er koffiedik in, theebuiltjes, appelklokhuizen, keukenpapier, karton, eierdozen …” Papier en karton bewijzen trouwens waardevolle diensten wanneer het compost te vochtig wordt. Bovendien zorgen ze voor een inbreng aan koolstof, dat onvoldoende aanwezig is wanneer het compost alleen fruit en groenten bevat. Het proces resulteert in een compost van hogere kwaliteit dan wat een klassieke compostbak meestal produceert. Wormencompost vertoont een hoger gehalte aan stikstof, fosfor, kalium, calcium en magnesium. Zijn typische structuur is ideaal om de grond in bloemenbakken of perken in en rondom bedrijven luchtiger te maken. De wormenbak produceert bovendien een percolaat dat eveneens een zeer hoge gehalte aan minerale en organische elementen vertoont. “Deze vloeistof verricht wonderen als meststof voor kamerplanten”, vertelt Eric Pellerin. En ten slotte betekent een wormenbak een minieme investering. U kunt er al een samenstellen Johan Debière met wat hergebruikmateriaal: een paar bakken in polystyreenschuim of enkele plastieken emmers… Hebt u geen tijd of geen aanleg voor knutselen, dan kunt u ook een composteerbak aankopen. “De prijzen schommelen tussen 50 en 100 euro. U vindt ook duurdere producten, maar de werking en het resultaat blijven dezelfde.” Belangstelling in de bedrijfswereld? Tot nu toe hebben weinig ondernemingen zich in zulke experimenten gewaagd. “Voor zover ik weet, heeft slechts een bijkantoor van BNP Paribas Fortis beslist een wormenbak te installeren”, geeft Eric Pellerin toe. Het concept wint echter stilaan terrein. Naast de vzw Worms, heeft ook het Bedrijvencentrum van Sint-Gillis een wormencompostbak geïnstalleerd, met succes. Pierre Léger, de milieuadviseur van het centrum, zorgt voor de werking van de installatie: “Voor het ogenblik werken we met een kleine eenheid waarin we zo vaak mogelijk klein afval zoals koffiedik en fruit- en groentenresten storten. De bedrijven van het centrum gebruiken van tijd tot tijd het percolaat als meststof voor de planten. De wormen van het compost dienen ook als voer voor de vissen van onze hydrocultuur, waarmee wij onder andere groenten produceren.” Met de steun van het Brussels Waste Network onderzoekt de bedrijvenincubator andere projecten met de nieuwe uitbater van de cafetaria van het centrum. Als deze gestalte nemen, zal de techniek van de wormencompostering weer een stapje in de goede richting zetten: het lokaal valoriseren van organisch afval in een kringloop. ● Info: www.wormsasbl.org ; www.villagepartenaire.com Info afval en recycling: Laurie Verheyen, raadgeefster Brussels Waste Network – lv@beci.be ; 02 210 01 75 www.brusselswastenetwork.eu BECI - Brussel metropool - december 2015 41 R.T.
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Dynamiek SELF­EMPLOYED CORNER 2016: de druk op zelfstandigen tweemaal verlicht! Voor meer dan één miljoen zelfstandigen in België luidt 2016 het begin in van de al lang verwachte daling van de sociale bijdragen. En de zelfstandige die zijn eerste loontrekkende werknemer aanwerft, geniet bovendien een in de tijd onbeperkte vrijstelling van de RSZ-werkgeversbijdragen. Een overzicht van de recente maatregelen ten gunste van zelfstandigen en KMO’s. Miguel Van Keirsbilck I n 2014 vertegenwoordigden de 516.000 KMO’s in ons land 99% van de Belgische ondernemingen, 53,5% van de privé werkgelegenheid en 42,9% van het BBP. Tegelijk is het aantal zelfstandige werkkrachten in België ondertussen het miljoen voorbij: 1.005.167 einde 2014, vergeleken met 857.694 in 1994. Het economisch gewicht van alle zelfstandigen (handelaars, ambachtslieden, vrije beroepen, KMO zaakvoerders) is dus verre van verwaarloosbaar. IZEO zou dan ook niet hebben aanvaard dat zij zouden worden vergeten bij de verschuiving van de fiscale en parafiscale lasten van het werk naar andere bronnen van inkomsten: de zogenaamde ‘tax shift’. Daar werd nochtans voor gevreesd toen in een eerste fase bleek dat de door de regering aangekondigde toename van de koopkracht met 100 euro per maand in feite een beroep deed op mechanismen die, per definitie, niet van toepassing zijn op zelfstandigen (verhoging van de aftrekbare forfaitaire beroepskosten, tewerkstellingsbonus), terwijl de vermindering van de RSZ-bijdragen van 33 naar 25% niets verandert voor diegenen die nog geen loontrekkenden tewerkstellen. Gelukkig kregen wij tijdens de herfst tweemaal goed nieuws voor de zelfstandigen, namelijk een vermindering van hun persoonlijke sociale bijdragen en een daling van de kost die met de aanwerving van een eerste werknemer gepaard gaat. De sociale lasten van zelfstandigen dalen met 1,5%. De sociale lasten waren in de afgelopen 20 jaar niet meer gedaald. De huidige maatregel beoogt onder andere een betere koopkracht voor de zelfstandigen. Ze wordt in drie stappen toegepast: eerst een daling van 22 naar 21,5% vanaf 2016. In 2017 wordt het 21% en vanaf 2018 bestaat er slechts één tarief voor de zelfstandigen van wie het inkomen onder 5 kwartalen 1e werknemer (*) 2e 3e werknemer werknemer 4e werknemer 5e werknemer 6e werknemer 0 € bijdrage 1550 €/kwartaal 1050 €/kwartaal 1050 €/kwartaal 1000 €/kwartaal 1000 €/kwartaal 42 BECI - Brussel metropool - december 2015 De ‘tax shift’ wil onder meer de eerste aanwerving door zelfstandigen aanmoedigen. 55.576,94 euro blijft. Op het gedeelte van de inkomsten dat dit bedrag overschrijdt, blijft het huidige tarief van 14,16 % van toepassing. Een voorbeeld: bij een netto belastbaar inkomen van 10.000 euro bedraagt de daling 50 euro in 2016, 100 euro in 2017 en 150 euro in 2018. Voor een inkomen van 40.000 euro betekent dit dus 200 euro in 2016, 400 euro in 2017 en 600 euro in 2018. Geen werkgeversbijdragen bij een eerste aanwerving De regering heeft een andere belangrijke maatregel voorgesteld en aanvaard om de werkgelegenheid een duw in de rug te geven: de werkgever betaalt geen sociale bijdragen bij een eerste aanwerving. Tussen 2016 tot en met het einde van 2020 zullen alle werkgevers die een eerste werknemer in dienst nemen nooit werkgeversbijdragen voor deze eerste loontrekkende moeten betalen. Opgelet: alleen de zogenaamde ‘basis’-bijdragen worden afgeschaft. Bepaalde aanvullende of sectorale bijdragen Bedragen van de bijdragenverminderingen voor eerste aanwervingen in 2016 Type 4 volgende kwartalen 0 € bijdrage 1050 €/kwartaal 450 €/kwartaal 450 €/kwartaal 400 €/kwartaal 400 €/kwartaal (*) Indien de eerste werknemer vanaf 1/1/2016 wordt aangeworven, worden nulbijdragen voor onbeperkte duur toegekend. 0 € bijdrage 450 €/kwartaal 450 €/kwartaal 0 € 0 € 0 € 4 laatste kwartalen © Thinkstock Als u in het geval was… blijven eventueel bestaan. Het voordeel is echter aanzienlijk: voor een brutosalaris van 2.500 euro betaalt de werkgever jaarlijks 8.930 euro lasten minder, zonder beperking in de tijd. Deze vrijstelling wordt aan de onderneming toegekend, niet aan de loontrekkende. Het profiel van de werknemer heeft geen invloed en de afschaffing van de bijdragen blijft van kracht wanneer deze eerste werknemer door een andere wordt vervangen. De maatregel geldt alleen voor werkgevers die een eerste werknemer aanwerven (leerlingen en stagiairs uitgezonderd). Indien de werkgever in het verleden een of meer werknemers heeft tewerkgesteld, wordt hij opnieuw als ‘nieuwe werkgever’ beschouwd na vier achtereenvolgende kwartalen zonder tewerkstelling van loontrekkenden. Deze bepaling is bedoeld om zoveel mogelijk zelfstandigen aan te zetten de stap te wagen naar een eerste aanwerving. Vandaag werken 646.093 zelfstandigen alleen, die eventueel mensen zouden willen aanwerven. Alle studies komen tot het besluit dat de kost de voornaamste hindernis blijft bij de aanwerving van een eerste loontrekkende medewerker. Met de gevoelige daling van deze kost hoopt Minister Willy Borsus 32.000 nieuwe aanwervingen als eerste werknemer te bereiken. Hier dient ook gemeld dat de zelfstandige die in 2015 een eerste werknemer heeft aangeworven, eveneens het ‘nultarief’ geniet, maar slechts voor de overblijvende kwartalen van de ‘eerste tewerkstellingsmaatregel 2015’ (aanvankelijk 13 kwartalen), wat zeker minder interessant is dan de nieuwe formule zonder beperking in de tijd. Het advies van IZEO aan zelfstandigen die een eerste loontrekkende werknemer wensen aan te werven: wacht tot 1 januari 2016 om dit te doen (doe eventueel een beroep op een uitzendkracht tijdens de laatste weken van 2015). Als u meerdere werknemers tegelijk aanwerft, zorg er dan voor dat de persoon met het hoogste salaris eerst aangeworven wordt! Bijdragenverminderingen voor de 2de werknemer De huidige voordelen voor de 1ste schuiven’ vanaf 1 januari 2016 naar de 2de tot de 6de tot de 5de aanwerving ‘vertot de 6de werknemer (dit betekent dus een werknemer meer, uiteraard met de bedoeling om zowel groei als werkgelegenheid te bevorderen). Ook hier zullen bedrijven die in de loop van 2015 hun eerste werknemers aanwierven, niet worden vergeten. De nieuwe bedragen die beide maatregelen voorzien, zijn namelijk van toepassing op alle kwartalen met bijdragevermindering waar de ondernemingen nog recht op hebben, in functie van het stelsel dat van toepassing is op het tijdstip van de aanwerving (zie tabel). De conclusie van IZEO: deze maatregelen voegen zich bij de structurele verminderingen van de werkgeverslasten in het raam van de ‘tax shift’. Wij verheugen ons op dit moedig maar noodzakelijk beleid ten gunste van een miljoen zelfstandigen ZKO in ons land. Als ook de vraag sterk blijft, zullen al deze ondernemers zich wellicht geroepen voelen om werkgelegenheid te creëren. ● Welke rechten heeft de onbetaalde onderaannemer? De heer Stéphane G. is aannemer en werkt in onderaanneming aan de verbouwing van een loods dat een kantoorgebouw moet worden. Met zijn team staat hij voornamelijk in voor het leggen van de vloeren. De heer G. wordt vaak laattijdig betaald en zijn laatste factuur blijft onbetaald. Over welke actiemiddelen beschikt hij? De context: er bestaat een eerste contractuele relatie tussen de projectdrager (de bouwheer) en de hoofdaannemer (een aannemingscontract), naast een tweede relatie tussen de hoofdaannemer en de onderaannemer (een onderaannemingscontract). De hoofdaannemer heeft namelijk de diensten van de heer G. ingehuurd en betaalt zijn facturen. Het betrekkelijkheidprincipe van contracten bepaalt dat een overeenkomst slechts de contracterende partijen kan betrekken. Elke persoon die geen toestemming heeft uitgedrukt om door een contract verbonden te zijn, moet als een derde worden beschouwd. In casu bestaat er geen enkele contractuele relatie tussen de bouwheer en de onderaannemer. De heer G. zou zich dus in principe niet tegen de bouwheer kunnen keren. De wetgever heeft de situatie van de onderaannemer echter willen verbeteren, want die bevindt zich vaak in een nadelige positie in de keten. Artikel 1798 van het Burgerlijk Wetboek gunt de onderaannemer de mogelijkheid om directe actie in te stellen tegen de bouwheer. Dit vereist wel dat de schuldvordering van de onderaannemer bij de hoofdaannemer zeker (d.i. onbetwistbaar en onbetwist) en opeisbaar moet zijn. Ze moet betrekking hebben op hetzelfde aannemingscontract en de bouwheer zal slechts debiteur zijn van het bedrag dat hij zelf aan de hoofdaannemer schuldig is. Goed om weten Ingeval van onbetaalde facturen heeft de onderaannemer het recht een actie rechtstreeks tegen de bouwheer in te stellen. Zodra hij van de onderaannemer een duidelijke kennisgeving ontvangt met het verzoek rechtstreeks te betalen, mag de bouwheer de hoofdaannemer voor het betrokken werk niet meer betalen (anders betaalt hij dubbel). De bouwheer zal de betaling slechts verrichten als hij de bedragen nog aan de hoofdaannemer schuldig is. Als hij de betrokken bedragen al heeft uitbetaald, zal de rechtstreekse actie weinig opleveren, al blijft het een hulpmiddel voor de onderaannemer. Omgekeerd beschikt de bouwheer niet over dezelfde mogelijkheid tegenover een in gebreke blijvende onderaannemer. Gebruik dit hulpmiddel dus slechts in geval van noodzaak om de werkrelaties niet aan te tasten. Maar doe het wel vooraleer de hoofdaannemer failliet gaat. Laila Nejar, juridisch adviseur bij BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Asielzoekers en arbeidskaarten: enkele basisregels op een rij Door de toestroom van vluchtelingen stijgt het aantal asielaanvragen in België de laatste tijd sterk. Vele werkgevers en werkgeversorganisaties wensen deze asielaanvragers (sneller) tewerk te stellen. Op basis van de huidige regels is daarvoor een arbeidskaart C vereist. uitenlandse onderdanen krijgen via een arbeidskaart C toegang tot de Belgische arbeidsmarkt indien zij een asielaanvraag hebben ingediend en zes maanden na hun asielaanvraag nog geen betekening van de beslissing hebben gekregen van de Commissaris-generaal voor de Vluchtelingen en Staatlozen (CGVS). Zij kunnen werken met de arbeidskaart C zolang er geen beslissing wordt betekend door de CGVS of de Raad voor Vreemdelingenbetwistingen. B Met een arbeidskaart C komt men in aanmerking voor om het even welke tewerkstelling in loondienst voor om het even welke werkgever. De geldigheidsduur van de arbeidskaart C wordt steeds uitdrukkelijk op de kaart vermeld. De duur kan maximum 12 maanden bedragen, maar is mede afhankelijk van de duur van het recht op verblijf in België. Een werkgever kan een werknemer met arbeidskaart C en een geldig verblijfsdocument onmiddellijk in dienst nemen. De werkgever hoeft hierbij geen speciale bijkomende administratieve verplichtingen te vervullen. Een arbeidsvergunning aanvragen is dus niet nodig. Een werkgever moet wel controleren of de verlenging van de arbeidskaart C en de verblijfsdocumenten tijdig werden aangevraagd en ook effectief bekomen. Aanvraagprocedure In functie van zijn woonplaats zal de aanvraag tot het verkrijgen van een arbeidskaart C door de asielzoeker worden ingediend bij de Dienst arbeidsmigratie van de provincie van zijn verblijfplaats (Vlaams Gewest), het Bestuur Economie en Werkgelegenheid (Brussel Hoofdstedelijk Gewest) of de Service main-d'oeuvre étrangère (SMOE) de la direction générale du FOREM van de gemeente waar de aanvrager woont (Waals Gewest).Het aanvraagdossier 44 BECI - Brussel metropool - december 2015 moet vergezeld worden van verschillende documenten (aanvraagformulier, inlichtingenblad, kopie actuele verblijfstitel, …). De bevoegde dienst stelt vervolgens een onderzoek in en gaat na of de aanvrager voldoet aan alle voorwaarden. Indien het resultaat van dit onderzoek positief is, zal door de bevoegde dienst een arbeidskaart model C worden opgemaakt. Deze arbeidskaart wordt naar de gemeente gestuurd waar de asielzoeker verblijft. De gemeente zal de betrokkene uitnodigen om de arbeidskaart C af te halen. Wachttijd tot vier maanden herleid De sociale partners en Minister van Werk Kris Peeters hebben beslist de wachttijd voor asielzoekers tot vier maanden terug te brengen, zodat ze sneller toegang krijgen tot de arbeidsmarkt. Het koninklijk besluit werd begin november gepubliceerd en de eerste asielzoekers die onder dit systeem vallen, zullen vanaf de maand februari een arbeidskaart C kunnen aanvragen. En wat met erkende vluchtelingen? In tegenstelling tot kandidaat-vluchtelingen zijn erkende vluchtelingen vrijgesteld van de verplichting tot het verkrijgen van een arbeidskaart. Het moet dan wel gaan om in België erkende vluchtelingen en niet om in het buitenland erkende vluchtelingen. ● Dynamiek Een loket om het u gemakkelijk te maken Op nummer 500 van de Louizalaan, waar ook BECI is gevestigd, vindt u een ondernemingsloket waar u in één keer en op eenzelfde plaats nagenoeg al uw administratieve formaliteiten kunt verrichten. Een rondleiding. O ndernemingen en zelfstandigen hoeven nu al meer dan 10 jaar geen ‘register’ meer te openen bij de handelsrechtbank. De term is gebleven, maar het handelsregister werd in 2003 afgeschaft en vervangen door een eenvoudige registratie bij een ‘erkend ondernemingsloket’, dat de meeste administratieve stappen voor u kan zetten. Zo een loket vindt u ook bij BECI, naast de veelvuldige diensten die de Kamer van Koophandel aanbiedt. Het loket is voornamelijk bedoeld om bedrijfsoprichters en nieuwe zelfstandigen te verwelkomen. Aan de hand van hun documenten (identiteitskaart, vereiste diploma’s voor zelfstandigen, statuten voor vennootschappen), gaat het loket na of de kandidaat wel voldoet aan de voorwaarden voor de toegang tot het beheer en, desgevallend, het beroep. Het loket registreert de gegevens bij de KBO (de Kruispuntbank van Ondernemingen, die de gegevens van de onderneming en van de bedrijfszetel centraliseert) en activeert het ondernemingsnummer, dat noodzakelijk is om zich tijdens contacten met de administratie (o.a. RSZ en BTW) te identificeren. Dit alles in amper 45 minuutjes! Gegevens controleren is nooit overbodig! Het loket centraliseert en versnelt een heleboel formaliteiten die vroeger over verscheidene organen waren verspreid. Het loket kan echter nog veel meer aan. Zo bijvoorbeeld een controle van de gegevens van bestaande ondernemingen. “Het ondernemingsnummer staat in verband met heel wat informatie. Zo bijvoorbeeld het adres van de onderneming, de commerciële benaming, de naam van de bestuurders, de NACE codes die de aard van de activiteiten bepalen enz.”, aldus Erick Thiry, die verantwoordelijk is voor het ondernemingsloket van BECI. “Deze gegevens moeten echt actueel worden gehouden. Als dit niet gebeurt, kan de onderneming administratieve problemen ondergaan, o.a. bij de aanvraag van premies of subsidies – of zelfs sancties oplopen. Het gebeurt bijvoorbeeld vaak dat het ontslag van een bestuurder of de verhuizing van de bedrijfszetel niet wordt gemeld. Omdat de gevolgen pijnlijk kunnen zijn, is controle van de gegevens dus echt geen luxe!” Wijzigingen kunnen meestal onmiddellijk aan het loket worden verricht. Het actueel houden van gegevens reduceert niet alleen de risico’s: het kan ook voordelen inhouden. “Bepaalde verminderingen van de RSZ-bijdragen hangen af van de bedrijfszetel. Als het adres niet klopt, geniet u deze kortingen niet. Daarnaast kan het loket aan de hand van uw NACE codes de toegankelijkheid van nieuwe activiteiten Emmanuel Robert controleren. Een voorbeeld: het Koninklijk Besluit van 1.09.2007 wijzigde de voorwaarden voor toegang tot de beroepen in de bouwsector. Als u vóór dit KB al droge gipswanden installeerde, kunt u toegang genieten tot andere activiteiten zoals plafonnering, cementering en het leggen van dekvloeren. Aardig meegenomen, nietwaar?” Het loket is eveneens bevoegd voor het uitreiken van kaarten voor ambulante handel evenals beroepskaarten voor buitenlanders, die in Brussel veel worden gevraagd. Buitenlandse ondernemingen die zich in België vestigen, mogen zich ook tot het loket wenden om hun statuten te laten vertalen (dit geldt ook voor Waalse of Vlaamse ondernemingen die hun statuten in de andere taal van het Gewest moeten laten vertalen). Via het loket kunt u zich bovendien aansluiten bij een sociaal verzekeringsfonds of een ziekenfonds of bijvoorbeeld ook in contact treden met het FAVV, SABAM enz. Het ondernemingsloket werkt ten slotte samen met andere administratieve diensten van de Kamer van Koophandel, bijvoorbeeld voor KBO-uittreksels (die vereist zijn om deel te nemen aan openbare aanbestedingen), publicaties in het Staatsblad, niet-faillissementsverklaringen, indiening van aktes enz. Eveneens het vermelden waard: internationale formaliteiten zoals exportdocumenten of visums. BECI zorgt dus voor al uw administratieve formaliteiten via dit ene loket! ● Info ondernemingsloket: 02 643 78 09 – desk@beci.be BECI - Brussel metropool - december 2015 45
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Geniet van de ervaring van avonturiers om uw ondernemingsplan te ontwikkelen ! Een verrassende, dynamische vergelijking tussen een avontuur en de start van een zaak! -Een boek : dat leuk is om te lezen... en mooi is om naar te kijken - boordevol checklists, handige memo’s - om zelf te houden of te schenken Prijs : 25€ https://www.izeo.be/nl/avontuurboek Hoe het geluk een duwtje in de rug geven? Wat zou u doen mocht u oog in oog komen te staan met een haai? En oog in oog met een concurrent? Hoe uw avontuur ontwikkelen met weinig middelen? Hoe zou u een wereldrecord verbreken? Hoe onverdroten blijven doorgaan? ... Met de onschatbare steun van: Produced by Voor wie? - Al wie ideeën en projecten in zijn hoofd heeft zitten - Starters in opstartfase - Ondernemers die zin hebben in flink wat advies! - Raadgevers, leerkrachten, bedrijfsbegeleiders Dynamiek STARTER Gling promoot de lokale handel I edereen hamert op het belang van de kleine handelszaken in het leven van onze wijken en onze steden. De meeste van deze kleine winkels voelen zich echter machteloos tegenover de steeds sterkere online concurrentie en de niet te stoppen digitale evolutie. Ze beseffen wel dat ze deze nieuwe technologieën moeten integreren, ook al zetten die de klassieke handel op zijn kop. Hier reikt Gling een helpende hand. Gling is een bij de Start’Hub Challenge van BECI ingeschreven startup die door Greg Malcause en Gil Knops werd opgericht en er iets later Florian Jeanmart bij betrok. In oktober lanceerde het bedrijfje een gelijknamige toepassing, eerst op het grondgebied van Oudergem. Het gaat om een dynamisch communicatieplatform tussen handelszaken en consumenten. Een twintigtal behoeften “Het is onze bedoeling de handelaars een eenvoudig en snel hulpmiddel te bieden, dat ze bovendien zelf beheren”, licht Greg Malcause toe. “En de consumenten kunnen op die manier al het nieuws van hun favoriete handelszaken opvolgen – promotionele aanbiedingen bv. – ze in het geheugen opslaan en de adressen via geolokalisatie terugvinden.” De toepassing onderscheidt zich door een zoekfunctie die geen gebruik maakt van sleutelwoorden, maar wel van behoeften als “Ik heb honger”, “Tijd voor een aperitiefje”, “Ik verzorg me goed!” of “Mijn grote inkopen aan lage prijzen”. Een twintigtal behoeften werd op deze manier al in de lijst opgenomen. Alle types handelszaken komen aan bod: de krantenwinkels, restaurants, bloemisten, welzijnszaken, het cultureel centrum en heel wat andere. “De leidraad doorheen onze toepassing is de onmiddellijke levering van informatie van een handelszaak naar een consument”, zegt Greg Malcause. “Dit kunnen de handelaars gebruiken om, naargelang van hun type handel, de dagschotel aan te kondigen, een korting aan te bieden, een uitnodiging te verspreiden enz. Wij focussen op lokale handelszaken die moeite ervaren met de digitale wereld. Ofwel doen ze niets, ofwel hebben ze een website die misschien geen zichtbaarheid heeft, ofwel gebruiken ze sociale netwerken als Facebook. Deze oplossingen leveren niet altijd iets op en ze kosten geld. Bij ons is er geen sprake van ‘liken’ of commentaar achter te laten. Wij geven de voorkeur aan een rechtstreekse en dynamische link tussen handelszaak en consument.” Van links naar rechts: Gil Knops, Greg Malcause en Florian Jeanmart. Brussel en daarbuiten Gling verspreidt zijn toepassing eerst in Oudergem. Daarna is het de bedoeling de dekking uit te breiden tot andere gemeenten van de hoofdstad, om te beginnen Schaarbeek, Etterbeek en Sint-Pieters-Woluwe, die belangstelling hebben getoond. De toepassing richt zich tot handelszaken, maar ook culturele centra en sportinstellingen die eveneens behoefte hebben aan communicatie. De toepassing is in een eerste fase gratis en wordt later eventueel betalend voor handelaars die ze regelmatig gebruiken voor hun reclame en communicatie. Ze is momenteel toegankelijk op het web, op playstore en binnenkort ook op app store. Voor de consument is de toepassing vanzelfsprekend gratis. Met dit snelle communicatieplatform beschikken de handelaars over een hulpmiddel om informatie dynamisch naar de consumenten door te sturen. De ontwerpers van het project voorzien een jaar om de testfase in Oudergem met succes af te ronden en daarna op bredere schaal te gaan werken. Eerst in Brussel en daarna geleidelijk in andere steden van het land. ● Info: www.gling.be Invest in starters Tip: maak deel uit van de gemeenschap van investeerders die jonge, innoverende ondernemingen in Brussel ondersteunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel. • U brengt verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups Daar moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - december 2015 47 Gling, een nieuw communicatieplatform tussen handelaars en consumenten, is een eenvoudige, snelle en zeer betaalbare toepassing om de kleine handelszaken te ondersteunen. Guy Van den Noortgate R.T.
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R.T. De Entr’apprendre stages: een fundamenteel project om goede praktijken in de relaties tussen scholen en ondernemingen te bevorderen. De ‘Fondation pour l’Enseignement’ doet een beroep op de ondernemingen Een vijftiental ondernemingen heeft zich bij de Fondation pour l’Enseignement aangesloten om deel te nemen aan de tweede editie van de Entr’apprendre stages. Dit project, zoals alle andere van de Fondation, bouwt bruggen tussen school en onderneming om de schooltrajecten beter af te stemmen op de verwachtingen van de arbeidsmarkt. Om haar actie verder uit te breiden, doet de Fondation nu een beroep op Brusselse werkgevers die de gemeenschappelijke inspanningen nieuwe impulsen kunnen geven. Vincent Galuszka D e Entr’apprendre stages nemen vanaf januari 2016 een nieuwe start! Een tiental nieuwe ondernemingen is de groep van acht pioniers komen aanvullen die in de lente 2015 het proces op gang bracht (zie kaderverhaal). Het project van de Fondation pour l’Enseignement levert dus nieuwe inspanningen om de banden tussen de bedrijfswereld en het onderwijs te versterken en op die manier te sleutelen aan een toenadering tussen enerzijds de vorming die Franstalige technische en beroepsscholen aanbieden, en anderzijds de verwachtingen van de ondernemingen (vaardigheden, houding t.o.v. werk en gedragingen). Flashback. Tussen maart en juni 2015 dompelt een zestigtal leerkrachten, werkplaatschefs en opleiders uit 17 scholen van alle Franstalige onderwijsnetten zich in de werkomgeving van de acht deelnemende ondernemingen. De leerkrachten-stagiairs die zich ingeschreven hebben bij de instellingen voor permanente navorming van het onderwijs1 worden onthaald in een van de ondernemingen die stageplaatsen aanbieden in de betrokken beroepen. De eerste dag blijven de stagiairs gewone waarnemers. Daarop volgt een inleefstage van twee of drie dagen: de bezoekers werken dan onder de verantwoordelijkheid van interne opleiders of verantwoordelijken van productielijnen. Een bedrijfsbad De ondernemingen die aan het project 2015 deelnamen, onderstreepten hoe nuttig zulke stages wel zijn. Enerzijds krijgen ze de gelegenheid om de leerkrachten te confronteren met de concrete verwachtingen. En anderzijds verwerven ze inzicht in bepaalde moeilijkheden waarmee het onderwijs in Franstalig België nu kampt. Van hun kant verheugen de leerkrachten zich met deze bespiegeling van de vaardigheden die ze hun leerlingen willen aanleren. Om onze actie te versterken en onze projecten uit te breiden, is het van groot belang dat ondernemingen zich blijven inzetten en onze werkbasis zowel op financieel als op operationeel vlak komen verstevigen. Olivier Remels (Fondation pour l’Enseignement) “Ik heb niet gevoeld dat de bekwaamheden van de onthaalde leerkrachten moesten worden aangescherpt”, vertelt François Constant, Technical School & Knowledge Manager van de MIVB. “Wij hadden geen doelstelling bepaald en wilden ook geen specifieke boodschap overbrengen. Onze aanpak 1 De ‘Formation en Cours de Carrière’ (FCC), de ‘Centre catholique de formation en cours de carrière’ (Cecafoc) en het ‘Institut de formation en cours de carrière’ (IFC). 48 BECI - Brussel metropool - december 2015 Een vruchtvolle toenadering In Brussel onderhouden bepaalde ondernemingen zoals de MIVB al geruime tijd relaties met de scholen, met de bedoeling toekomstige werkzoekenden te helpen en te voorbereiden. De Entr’apprendre stages hebben dit beleid nog versterkt en, in sommige gevallen ook aangevuld. “Zulke stages scheppen banden”, vertelt Catherine Vandepopeliere, die instaat voor Communication & Corporate Social Responsibility bij D’Ieteren. “Wij hebben betrekkingen aangeknoopt met het Brusselse Institut des Arts et Métiers. De leerkrachten maakten van hun stage bij ons gebruik om hun behoeften bekend te maken. Ze hebben ons gevraagd leerlingen te onthalen, onder andere om ze op te leiden tot de voorbereiding van nieuwe voertuigen, wat ze op school niet kunnen doen. We hebben eveneens leerlingen ontvangen voor een stage in de carrosserie. Dit kunnen we helaas niet met alle scholen doen. Het is een kleine bijdrage, vergeleken met de geweldige uitdagingen die wij tijdens deze stages hebben ontdekt.” bestond er gewoon in die mensen in het bedrijfsbad te onderdompelen, zodat ze daar hun eigen conclusies konden uit trekken en die zelf aan hun leerlingen overmaken.” Andere ondernemingen hebben hun behoeften en verwachtingen bekendgemaakt en op die manier soms aangetoond dat de inhoud van bepaalde leertrajecten niet meer overeenstemde met de technologische evolutie. “Maar daar bleef het niet bij”, zegt Audrey-Ann Toogood, Human Resources Director Benelux van Heidelberg Cement. “Naast de snelle evolutie van de techniek, die de scholen voor allerlei min of meer goede redenen niet altijd volgen, hebben wij de klemtoon gelegd op de bedrijfscultuur, de werkelijkheid van de arbeidswereld en de noodzaak voor iedereen om zich aan veranderingen aan te passen en van flexibiliteit te getuigen.” De Entr’apprendre stages gaven de ondernemingen de gelegenheid aan te dringen op de houdingen en gedragingen die op de werkplaatsen worden verwacht. Ook dit zijn vaardigheden, waarvan zij achten dat ze te weinig op school worden aangekaart. Hier wordt bijvoorbeeld verwezen naar de veiligheidsrichtlijnen of de vereisten van teamwerk. Heel wat leerkrachten werden zich bewust van het belang van veiligheid op de werkplaats en hebben zich ertoe verbonden dit onderwerp met hun leerlingen te bespreken. Een oproep om de Fondation te ondersteunen “De feedback van de eerste editie was globaal bijzonder positief”, aldus Olivier Remels, secretaris-generaal van de Fondation pour l’Enseignement, “ondanks het feit dat het project pas geleidelijk tijdens zijn verloop op het terrein gestalte kreeg. De ondernemingen kregen de gelegenheid om rechtstreeks of via hun sectorale federatie hun ervaring en perceptie mede te delen. Ik geloof dat wij zeer aandachtig hebben geluisterd, om onze aanpak te verbeteren en professioneler te werk te gaan. De getrouwheid van de deelnemers spreekt boekdelen over ons project: zeven ondernemingen op acht gaan ermee verder en nieuwe bedrijven komen aan boord.” Entr’apprendre is een van de voornaamste projecten van de Fondation pour l’Enseignement. Het is bedoeld om goede praktijken in de relaties tussen scholen en ondernemingen te bevorderen. Om nog meer armslag te krijgen, moeten meer bedrijven zich bij de Fondation aansluiten. De organisatie heeft hun ervaring nodig voor de vorming van de toekomstige jonge afgestudeerden die vroeg of laat zullen solliciteren – onder andere in de knelpuntberoepen. De actieve deelneming van de ondernemingen aan de projecten op het terrein – en hun financiële steun – zijn ook van vitaal belang voor de toekomst van de Fondation en haar missie. “De Fondation werkt dankzij een financiële steun waarvan de last is verspreid op een groot aantal ondernemingen, federaties en privé stichtingen, zowel in Brussel als in Wallonië”, licht de heer Remels toe. “Hiermee kunnen wij onze actie op brede schaal aanpakken en er een groot aantal spelers uit de sociaal-economische sector en het onderwijs bij betrekken, zonder een financiële last te betekenen voor wie dan ook2 . Om onze actie te versterken en onze projecten uit te breiden, is het echter van groot belang dat ondernemingen zich blijven inzetten en onze werkbasis zowel op financieel als op operationeel vlak komen verstevigen.” Er wordt dus een beroep gedaan op de Brusselse ondernemingen om de actie van de Fondation pour l’Enseignement te steunen. Haar actie is van fundamenteel belang, want ze heeft een weerslag op de kwaliteit en de gelijkheid van kansen binnen het Franstalig onderwijs in België. Dit zijn essentiële voorwaarden voor een versterking van het sociaal-economische weefsel in Brussel. ● Info: Olivier Remels, tel. +32 477 20 26 65 ; or@fondation-enseignement.be ; www.fondation-enseignement.be. Nieuwe ondernemingen, nieuwe sectoren, nieuwe trajecten Aan de 2016 editie van Entr’apprendre namen de volgende ondernemingen deel: D’Ieteren Auto, de MIVB, Techspace Aero, Sonaca, Heidelberg Cement en Carmeuse. Nieuwkomers waren: IBA, AGC, Delacre, Lutosa, Lantmannen Unibake, Kluber, Innovyn, Lidl, Cofely Fabricom en Ores. Met deze nieuwe ondernemingen bereikt Entr’apprendre zijn kruissnelheid. De organisatie benadert bovendien nieuwe sectoren, zoals de medische technologieën, glas, agrovoeding, chemie, distributie enz. “Hiermee breiden wij onze ervaring uit”, verheugt zich Olivier Remels, “en bieden wij antwoorden voor de opleidingsbehoeften in meerdere andere trajecten van het onderwijs die vaak overeenstemmen met knelpuntberoepen in onze ondernemingen, naast de beroepen die tijdens de testfase al van ons project deel uitmaakten.” 2 Vanaf 2016 zal het Europees Sociaal Fonds bijkomende steun verlenen aan de Fondation pour l’Enseignement, in het raam van de permanente navorming van leerkrachten. BECI - Brussel metropool - december 2015 49
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FOOD, A.P.E.F.E., A.P.R.E., A.S. Mobility - AS Partners, A.T.I. - Associés Techniques et Industriels, A.Z-V.U.B. PENSIOENFONDS, A2BM, A3 INVESTMENTS, A3COM, A4 GROUP, AAA Bureau de Cartier, AAL RENTING, AANVULLEND PENSIOENFONDS DEXIA - FONDS PENSION COMPLEMENTAIRE DEXIA, AANVULLEND PENSIOENFONDS DIRECTIE KBC, Aaxe, AAXE - Class, AAXE - Clean, AAXE - NET, AAXE - Prop, AAXE-A.M., AAXE-Pur, AAXE-T.S., AB Communications, AB Consulair Consultancy Buro, AB Europe, AB Network, AB SUPPLIES, AB SUPPLIES INVEST, AB SUPPLIES SHOP, AB Travel Tours, ABADIS, ABAKA, ABASE, Abattoir, ABC Cars, ABC RENOVATION, ABE- IMPULSE , Abelgel (Associazione Belga per la Gelatina), ABFAB, ABI-C.V.R., Abilis-Cemstobel Brussel, ABITECH, Abouzeid Shipping, ABPM - Association Belge des Professionnels Musulmans, ABV Environment - Adding Business Value Environment, ABYLSEN BELGIUM, ACADEMIC SERVICES AMBULANCE PARTNERSHIP, ACCARAIN - BOUILLOT, ARCHITECTES, Accent Jobs For People, Accent Languages, ACCENTURE BPM, ACCES SERVICES, ACCESS, ACCESS FROM EVERYWHERE BENELUX, ACCESS IMMO, Accessible Art Fair, Accor Hospitality, Accountancy & Tax Sergeant, ACCOUNTANTS TEAM, ACCUEIL MONTFORT, ACE INSURANCE, ACELYA-COOPERATIVE, Acer, Acerta, Acerta Consult, ACERTA KINDERBIJSLAGFONDS - ACERTA CAISSE D ALLOCATIONS FAMILIALES -, ACERTA ONDERNEMINGSLOKET- ACERTA GUICHET D'ENTREPRISES, ACERTA PUBLIC, ACERTA SOC. SECRETARIAAT - ACERTA SECRETARIAT SOC. - ACERTA, ACERTA SOCIAAL VERZEKERINGSFONDS, ACERTA SUD SECRETARIAT SOCIAL, ACG - Atelier Création Graphique, ACHAOUI & CO, ACK Services, ACKERMANS & VAN HAAREN COORDINATION CENTER, Ackroyd Publications - The Bulletin, ACLVB-VAKANTIETEHUIZEN - CGSLB-MAISONS DE VACANCES, ACME SYSTEMS, ACODEV, ACOFISCO GROUP, Acoustic Technologies A-Tech, ACPM Arts Construction Project Management, ACQUADESIGN, ACROSOMA, ACSONE, ACT Consultants Fiduciaire, ACTALYS, NOTAIRES ASSOCIES, ACTECO, Actigroup, Actimovers, ACTINETSERVICES, ACTION DAMIEN - DAMIAANACTIE - MIT DAMIAN, ACTION FRANCOPHONE POUR LA SANTE ET LA SOLIDARITE, ACTION ORGABURO TELELINE, Actiris Mr Chapelle, ACTISERVICES, Activa, Active Clean Services Plus, ACTIVE DISTRIBUTION SERVICES, ACTIVE PROPRETE & SERVICES, Active Transitions Consultancy, ACTIVITES SPORTIVES CULTURELLES ET DE LOISIRS DE GANSHOREN, Actra, Acts of Autonomy-Coaching & HR Consulting, ACTstar, ACV International, AD Altera, AD CONSTRUCT, Ad Laborem, Adant & Associés, ADAR CONFECTION, ADB, Adecco Brussels, Adecco Personnal Services, ADEQUATE CLEANING AND SERVICE, ADEQUATE SERVICE, Adesco, Adgility, ADHESIA, Adhoc Concept & Services, ADICLEAN, ADIDAS BELGIUM, ADINFO BELGIUM, ADL SERVICES, Adm. Pouvoirs Locaux M V. an der Stichelen, ADMAX, Administration Aménagement Territoire Logement , Administration Communale d'Auderghem, Administration Communale de Bruxelles, Administration Communale de Forest, Administration Communale de Saint-Gilles, Administration Communale de Saint-Josse-Ten-Noode, Administration Communale de Woluwé-Saint-Pierre, Administration Communale d'Ixelles, Administration Finances et Budget , Admos, ADMV1 - ADM Village N°1, ADNEOM BENELUX, ADP COORDINATION CENTER, ADPA - Association pour la Défense des Porteurs d'Actions, Adrem Services, ADRIENNE, ADRINEKA, ADS Group, ADS Insight, ADV Advice and Development, adva consult, ADVANCE INS, Advanced Business System Integration, ADVANCED SPRING TECHNOLOGY, ADVENSYS, Advice & Executive Search, Advise, Advisers, Advisers Global, Advoring - Vercraeye Kathleen, Aedes International, AEF Agence Education Formation, AEG Belgium, AEROSPACE DEFENCE INDUSTRIES, Aethis, AF BELGIUM, AFCN - Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire, Afer Europe, Affix Corporate Finance, AFH BELGIUM, Afimac, A-First, Afrima, Afrimpex Trading & Investment Company, AFS - PROGRAMMES INTERCULTURELS, AG Insurance, AG Real Estate, AG REAL ESTATE COPRODUCTION IN DEVELOPMENT, AG REAL ESTATE DEVELOPMENT, AG REAL ESTATE GROUP ASSET MANAGEMENT, AG REAL ESTATE PROPERTY MANAGEMENT, AGALLIS, AGC Europe Services, AGC Glass Europe, AGC Glass Europe (Mont St Guibert), AGE D'OR SERVICES BRUXELLES, AGEAS, Agence Alter, Agence Belga, AGENCE DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL, Agence de Développement territorial - ADT, Agence Développement Territorial (ADT) , AGENCE EUROPEENNE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SANTE, AGENCE LOCALE PR L'EMPLOI DE KOEKELBERG - PLAATSELIJK, AGENCE LOCALE PR L'EMPLOI DE LA VILLE DE BXL - PLAATSELIJK, Agessys, AGNES SCHOOL, Agora, Agoria, Agourram Mariam, Agrementor Brussels, AGRER, Agriconsulting Europe, AGRIDEC, Agridistribution, AGRIFOR, AGRIUM EUROPE, Ahead, AHK Debelux, Ahrend Furniture, AIB - VINCOTTE INTER, AIB-VINCOTTE BELGIUM, Aidara Services, AIDE & CONVIVIALITE AU FOYER SCHAERBEEKOIS, Aide aux Entreprises, AIDE FAMILIALE - REGION BRUXELLOISE, AIDE-POL, AIDES FAMILIALES ET AIDES SENIORS DE GANSHOREN, AIG GLOBAL REINSURANCE OPERATIONS, Aigle Automobile, AIR CIRCUIT INTERNATIONAL, AIR CREATIVE ASSOCIATES, AIR EXECUTION, Air Liquide Industries Belgium, AIR LIQUIDE LARGE INDUSTRY, Air Products, AIR PRODUCTS MANAGEMENT, AIRCRAFT MANAGEMENT SERVICES, AIRINC EUROPE, Ajmage - André Jérémy, AKKA BENELUX, Akkanto, Akros Solutions, AKS, AKSENT, Al Piccolo Mondo, Alain Pneus, ALANI, Alarme Service, ALAY, ALBA, Alba Concept, ALBERT FOOD, Albert Mullenaerts Electricité, ALBRO, Alchimerys, Alcodis, ALCOGROUP HOLDING, ALE D'EVERE, ALERNO HOLDING, ALES GROUPE BENELUX, Alexandre de Posson, ALEXANDRE LE GRAND, Alexion Pharma Belgium, Alfa Group International, Alfa Products & Technologies, ALFARROUJ, ALGEMENE SCHOONMAAK- EN BEPLANTINGS ONDERNEMINGEN, ALIAXIS, ALIAXIS GROUP, ALICE PRODUCTION, Alinoa, ALIZES TRAVEL, ALL AUTOMATIC WASH, ALL BUILDING CONSTRUCT, All Call Services, ALL CLEANING SERVICES SUPNET, ALL TEAM SERVICES, All Ways, All@ssistante, Allaert, Allemeersch (Bakkerij), ALLFIN, ALLIANCE EUROPEENNE DE SANTE PUBLIQUE, ALLIANCE FRANCAISE DE BRUXELLES - EUROPE, Allianz Benelux, ALLIED CLEANERS SERVICES, Allnex Belgium, ALLO BRUSSELS CLEAN, ALLO INTERIM, Allo Nounou Services, ALLO TELECOM, Alloson, Allure Horses, Allyum, Alma, Alma Consulting Group, ALMEDA INVESTMENT, ALMINE RECH GALLERY, ALP TRANSPORT, Alpesc Productions, Alpha Card - 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ANNE RUTTEN, NOTAIRE, ANO, Anouk Sendrowicz & Partners, ANSELL GBU SERVICES (EUROPE), Ansell Healthcare Europe, ANSIMMO, ANSPACH 1, Ansul, ANTENNE TOURNESOL, ANTICIMEX, Antidot, Antipodes Vo ay ges, Antoneag Mariana, Antoniou, Antwerps Sportpaleis, Anyone, AOC Group, Aon Belgium, AP Partners - E.P.O., Apam, Apco Worldwide, APEEE SERVICES, API-Security, APITRI, APL, Apollo Vredestein Blux, APOTEX, APOTHEEK HILDEGARD, Apple Benelux, Applicom, APPLIED TECHNOLOGIES INTERNATIONAL, APPS - Versace Belgique, APRES (APPRENTISSAGE PROF. & REINSERTION ECONOMIQUE & SOCIALE), APRISYS, Aproove, Aq Rate, AQUA SOLUTION INTERNATIONAL, AQUASTRUCTO, Aquiris, Arabel - Al Manar Radio Belgique, Aramark, Aramark Cleaning, ARC EN CIEL AMN, ARC Europe, ARCADINE, Arcadis Belgium (Bruxelles), ARCELOR MITTAL BELGIUM, ARCELORMITTAL FINANCE AND SERVICES BELGIUM, ARCH ET DOC, ARCHI - TEXT PRODUCTION, Archinterior, Architectes Mahieu & Associés, ARCHITECTURE WORKROOM BRUSSELS, Architectuurbureau Lowette & Partners, ARCHIVES ET MUSEE DE LA LITTERATURE, ARCOLE, ARCTURUS GROUP, ARDILUXE, Arelia Nexus, AREMIS, AREMIS BELGIUM, Aremis Group, ARENA, Arexmo, Arfa, ARFRA, ARGENT RESIDENTIAL, ARGOS, Argos /Aramo, ARGUS, ARILCO OPPORTUNE, ARISTA-SERVICE EXTERNE PR LA PREVENTION & LA PROTECTION AU, ARISTOTE, Arizona Films, Arjinvest, ARKIA, ARLE, Armando Testa Brussels Group, ARMONEA, Armonia, ARNALDO ABRUZZINI, Art and Build, ART DE VIVRE, Art du Propre, ART2THINK, ARTDECORS J.P V. 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Kamer van de Antiquairs van België, CHAGUIANT, Chalude & Associates, Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union, CHAMBON, Chambre de Commerce Belgo Lux Pays Arabes, Chambre de Commerce Belgo-Hellénique, Chambre Francaise de Commerce et d'Industrie de Belgique, Chambre Royale Belgo Lux. des Salles de Vente, Chambre Syndicale du Tapis, Chanel, CHANGE CENTER, Chan-Son, Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB, Chantrenne Consult, CHAPELLE DE BOURGOGNE, Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Chaput Olivier, CHARIS ENTERPRISE, CHARISA, CHARLEMAGNE VASTGOED, CHARLEROI CENTER DEVELOPMENT, CHARLES PRODUCTION, CHASSIS DE BRUXELLES, CHASSIS DIFFUSION M.B., Chauffage Baral G.M.T., CHAUFFAGE BARAL MAINTENANCE, Chauffage Collart, CHAUSSURES MYRYS, CHAUVE, Chavanal, Chef Chez Soi, Chemcom, Chemical Partners Europe, Chemical Products R.Borghgraef, Chemico Continental, CHEMINEES DANNEELS, Chemitex, Chenut Edgar, Chevalier (Le), CHEVREFEUILLE-KAMPERFOELIE, CHICKEN CONCEPT, CHIESI, CHILD FOCUS, Chirec, Choco, CHOMETTE BENELUX, CHRIAL, Chris Consulting Marketing Services, ChrisCVL Photography, Christian Dior Parfums, CHRISVIVA, CHRYSLER BELGIUM LUXEMBOURG, Ciat Belgium, Cible Communication, CIBT BELGIUM, Ciel - Acordata, CIET, CIGLO HOLDING, Cincom Systems International, CINE SERVICES, Cinémas High Life (Les), Cinémathèque Royale de Belgique, CINESCOPE, CIT Blaton, Citadines - FBM Belgique, CITE SERVICES - WIJKDIENSTEN, Citexar, CITIZEN SERVICES, CITY MALL MANAGEMENT, CITY ONE BELGIUM, City Parking, City R. Services, Citydev - Mme Decamp , citydev.brussels (SDRB-GOMB), CITYLINE, CITYMO, CIVA, CKG PROPERTIES, Clabots Tools, Claerhout, Claeys & Engels, CLAIRE'S BELGIUM, CLEAN 4 ME, CLEAN UP, CLEAN UP HOME, Cleaning Company, CLEANING EXPERTS, CLEANING FOR YOU, Clear Channel Belgium, ClearSource, Clerbaux-Pinon (ACP Group), Clerim, Clever Phone, CLIMATE ACTION NETWORK EUROPE, CLINIQUE LA RAMEE - KLINIEK LA RAMEE, CLINIQUE FOND'ROY - KLINIEK FOND'ROY, CLINIQUE SAINT-JEAN, CLINIQUE SANATIA, CLINIQUE SANS SOUCI, Cliniques de l'Europe, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Clip Display Systems, CLL - Centres de Langues, CLOS DE LA QUIETUDE, CLOS REGINA, CLUB, ClubMed - Club Méditerranée, C-Marketing, CMGRP Belgium, CMJC, CMS DeBacker, CNC Collections, CNCD - 11.11.11, CNOOC BELGIUM, CO.GE.LO., CO.RE.BAT, CO2logic, COACH, COBAGYP, COBEFF, COBEHOLD, COBELFRA, Cobelux, Cobema, COBEMAD, Cobemat, Cobepa, COBIMMO, COBRALO, Coca-Cola Enterprises Services., Coca-Cola Entreprises Belgium, Coca-Cola Services, Cocktail 15, "COCOF - Mme LAMBRECHTS, ", COCOM, COCONUTS HOLDING, COCORYCO, COCQUIBUS, CODASOFT, Coddyn, CODIC BELGIQUE - CODIC BELGIE, Codic International, CODIC ROUMANIE, Coditel Brabant / Numericable Belgique, Codumé, Coenraets, COFACE BELGIUM SERVICES HOLDING, COFELY ENERGY SOLUTIONS, Cofely Fabricom, Cofely Services GDF SUEZ, COFIMATRA-RESPONSIBILITY MANAGEMENT, Cofinco Fiduciaire, Cofinimmo, COFINIMMO LEASE FINANCE, COFINIMMO SERVICES, COFINTRA, Coften, Cogal Belgium, Cogam, Cogebi, COGES, COGNEAU DECO, COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BELGIUM, COIL, Colas Belgium, Colas Cleaning Equipment, Cold Mountain s.a. - The Lodge, Colgate-Palmolive (Research and Development), Colgate-Palmolive Belgium, COLGATE-PALMOLIVE SERVICES (BELGIUM), COLIPHIN INVEST, COLLECTIF D'ECHANGES POUR LA TECHNOLOGIE APPROPRIEE, COTA, COLLECTIF FORMATION-SOCIETE, COLLECTIF RECHERCHE ET EXPRESSION, COLLEGE DU SACRE-COEUR, COLLEGE JEAN XXIII, COLLEGE SAINT VINCENT - SAINT FRANCOIS, COLLEGE SAINT-HUBERT, COLLEGE SAINT-PIERRE A UCCLE, Collibra, Colliers International Belgium, COLLINES DE WAVRE V, Colson Donatienne, COLUMBUS 400, COLYMIT CONTRACTORS, Com2be Networks, Co-Mana, Comap, Comapex, COMAX, Comelec, Comeos, Comfort Energy Hasselt, COMITE BELGE D'AIDE AUX REFUGIES - BELG. COMITE HULP AAN VLUCHTELINGEN, COMITE BELGE POUR L'UNICEF, COMITE D'ENSEIGNEMENT ANNONCIADES D'HEVERLEE, COMITE DES ASSOCIATIONS D'ARMATEURS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, Comité Electrotechnique Belge - Belgisch Elektrotechnisch Comite, COMITE ORGANISATEUR DE L'INSTITUT SAINT-LUC A SAINT-GILLES, COMITE SCOLAIRE PROVIDENCE, COMITE SCOLAIRE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE-SAINTE TRINITE, Comm2B, Comme chez Soi, COMME CHEZ TOIT, COMMERCIALE D'ECHANGES ET DE SERVICES, Commission "Role de Garde" des Pharmaciens de Bruxelles Capitale, Commun Sense, COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINTE-MARIE DE SCHAERBEEK SAINT-JOSSE, Communauté Portuaire Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse Havengemeenschap BHG-VZW, Commune Evere et collège, Communication Package - Corao Carlos, Comorga, COMPAGNIE BELGE D'INVESTISSEMENT COMMERCIAL, Compagnie Brésilienne (Santos Palace), COMPAGNIE DE PROMOTION DE L'ESPLANADE, COMPAGNIE DE PROMOTION LIEGEOISE, COMPAGNIE DE TERRAINS EUROPEENS, COMPAGNIE DU NORD, Compagnie Fiscale, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU BRABANT WALLON, COMPAGNIE IMMOBILIERE DU REGENT, COMPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS ET DU TOURISME, COMPAGNIE INTERNATIONALE WAGONLIT TRAVEL, Compagnie Nouvelle de Communications, COMPAGNONS DEPANNEURS - C DIENST, COMPAREX SOFTWARE BELGIUM, Compass Group Belgilux, Compil international Commerce - CIC, COMPLEXE SPORTIF POSEIDON, Comprehensive Empowerment - Michel Rozenberg, COMPRENDRE ET PARLER, COMPRESSOR SPARE PARTS, Comptoir Belge de Télécommunications, COMPTOIR DE BOIS DANIEL SABBE, COMPTOIR DES COTONNIERS BELGIQUE, COMPUTER FUTURES SOLUTIONS, COMPUTER LEARNINE SYSTEMS, CONAC, Conaccount, Concept Chocolate, CONCEPT MULTIMEDIA BELGIUM, CONCEPT SPORT.EU, Concepto, Conceptum Conferences & Events, Concerto, CONCORD - CONFED. EUROPEENNE DES ONG D'URGENCE & DE DEVELOPPEMENT, CONCORDE FINANCE, Concordia, CONDOR POST PRODUCTION DIGITAL MEDIA, Confederation Construction / Confederatie Bouw, Confidence Partner Security, Configure Recruitment, CONFISERIE LEONIDAS, Conil Sonia, CONNECTIMMO, Connectis, Connexion Corporate Communications, CONSEIL DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE, CONSEIL DE LA MUSIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE WALLONIE-BXL, Conseils & Gestion des Salaires Cobelsa SPRL, Consensa, CONSOLIS SERVICE CO, CONSTRUCT INTERIM, CONSTRUCTION TOUR ET FINITION, CONSULTIS, CONSULTYS BENELUX, CONTASSUR ASSISTANCE-CONSEIL, Contentia, Contigea, CONTINUING CARE, Contraste, Contraste Europe, CONTROLE MEDICAL SECUREX - MEDISCHE CONTROLE SECUREX, Convergent Group, CONVIVIUM, Coolest People, Cooltool, COOP. PR CENTRES CULTURELS - COOP. VR CULTURELE CENTRA, COOPERATION INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA SOLIDARITE, COOPERATION TECHNIQUE BELGE, Coopération Technique Belge, COOPERNIC, COORDINATIE CENTRUM NESTLE, COORDINATION ET INITIATIVES POUR ET AVEC LES REFUGIES ET ETRANGERS, COPAINPARK, COPPENS LABORATOIRUM, COPYTEC, CORAFINE, Cords La fourmi, Corelio, CORESO, CORNALINE HOUSE, CORNER IMMO, Cornet & Co - A6 Law Enforcement, Corona, Corporate Agilty Center - HRDA, Cosabel, Cosmebel, COSMOPOLITE, Costermans, Costmasters, COSYLEKO INVEST, COSYLVA, COTUBEX, COURANT & SOLUTIONS, Cousin Sylvie, Covance Clinical and Periapproval Services, COWI BELGIUM, CP GROUP, CPM Belgium, CPM Consultants Personnel Management, Cprojects & Advertising, Crea, Creages Consulting / Serrokh Saïd, Creaset, Creative ConsulTeam, CRECHE DE L'ANNONCIATION, CRECHE DU BEGUINAGE, CRECHE LA PETITE ESPERANCE, CRECHE ROYALE LE NID, CRECHE SAINT-ANTOINE, CRECHE SAINT-CHARLES, CRECHE SAINTE - GERTRUDE, CRECHE SAINTE-ANNE, CRECHE SAINTE-GENEVIEVE, CRECHES DE SCHAERBEEK, Crechinvest, Crédal, Credimundi, CREDIT MUTUEL NORD EUROPE BELGIUM, CREDITSAFE BELGIUM, CREDOC SERVICES, Cresept, CRIBERANT, Cridex, Crisem (Restaurant), CRISP, Cristallerie Anspach, CROIX BLEUE DE BELGIQUE, Croix-Chatelain, CROIX-ROUGE DE BELGIQUE - COMMUNAUTE FRANCOPHONE - ACTIVITES, Crombé, Cross International, CROWN AVENUE, Crowne Plaza Hôtel, Crucq Benjamin, Cruz Omar - Wiapu, CSB Consulting, CSCE, CTF HOTELS BELGIUM, Cubiz 4, CUIS'ART, CULTUREEL ANIMATIECENTRUM BEURSSCHOUWBURG, CULTURES ET SANTE, CULTUURNET VLAANDEREN, CURALIA BROKERS, CURIEUS, CVC CAPITAL PARTNERS (BENELUX), CVR BELGIUM, CWT BELGIUM, Cycles Devos, CYCLO, Cyklop Belgium, CYTIHOLDING, D & G, D & O Parners, D & RCAMBRE, D' IETEREN LEASE, D&D Art Productions, D.A.I., D.B.S. INTERNATIONAL, D.BODDEN, D.J.S. SERVICES, D.S. TRANSPORT, D.U.N.E. - DEPANNAGES D'URGENCES DENUIT ET ECHANGES, D.V.FLUOR, DA CAR - ETABLISSEMENTS DA CAR, Daar Mohamoud Abdi, DACOBEL, DAKWERKEN VERHOEVEN MICHAEL, DAL & VELDEKENS, DALDECOR, DALFA, DALLY-IMMO, Damasquine Art Gallery, DAME BLANCHE, DAMIEN COLLON, NOTAIRE, Damovo Belgium, DANONE, DANONE WATERS BENELUX, DANOTHERM, DANYTAX, Daoust, Dapesco, Darbon Fabien, Dargaud-Lombard, DARO, D'ARSCHOT & CIE, D'Artagnan Conceptual Communication, Dartevelle Pierre, Dartigues Bruno, Dassault Systèmes Belgium, DATA INNOVATIONS EUROPE, DATA PLEIADES, Data Translations International, DATASSUR, d'Audiffret Yves, DAVID LEVY ET ASSOCIES, David Lloyd Leisure Operations, David Rata, Davidts Lighting, Davigel Belgilux, DAXISPHARMA, Day One MPM, DAYAM, DB Print Belgium, DBApparel BeNelux, DC REAL ESTATE, DC RESOURCES, DC3, DCM Services, DDMAR SERVICES, DDMC COMMUNICATION DESIGN, DDS & Partners, DE ARK TE LAKEN, De Behault, Boulanger, de Briey, De Bouwkroniek (Drukkerij), DE BRANDING, DE BRUSSELSE ORGANISATIE VOOR DE EMANCIPATIE VAN JONGEREN, DE BRUYN PROFESSIONAL COATINGS, DE BUE, DE BUITELING, De Caluwé & Horsmans, DE CEDER, DE CHINEZEN, DE CHRISTELIJKE SOCIALE WERKEN VAN HET ARRONDISSEMENT BRUSSEL, De Clercq Consultants, de Crombrugghe & Partners, De Facto Image Building, DE FILISTIJNEN PRODUCTIONS, DE GROENE POORT - SNIJBOONTJE, De Groodt, De Gunst Louis, De Hauwere, DE HEUF, DE HOEF 1627, De Hondt Pascale, De Keghel Nicolas - Au Guidon Vert, de Kemmeter Michel, De Kesel William, De Koninck A., DE LA SALLE, DE LINK, DE LOMBARDE, DE LOPER, DE LORK, De Meu - Debrye, De Meyer M. & Mergan J., De Montjoye Maurice, DE NATIONALE TRANSPORTMAATSCHAPPIJ, DE NETELAAR, DE OVERBRON, De Persgroep Publishing, De Prelle Valery - Les Artisans du Vin, DE ROECK EN ZONEN, DE ROEVE LIGHTING, DE ROUCK GEOMATICS, De Smet Engineers & Contractors, DE SPEELBOOM, De Standaard, DE STICHEL, De Tijd, de Villegas Severine, DE VOGELZANG, DE WELVAARTKAMPIOEN, De Wolf & Partners, De Wolf Luc, De Wolf Victoria - Les Marquisettes, de Woot de Trixhe Gérald, DEBACKER TRANSPORT, Debailleul Products, DEBOLE, Debroux et Associés, Debrus Tensi, Decathlon Belgium, Decider's, Declippele-Degomme, DEDICO, DEF Belgium, DEFACQZ, Defibrion, Deg & Partners Consulting Company, Degeco, DEGI ARLON, DEGI SCIENCE, DEGON MILLIUM, Degouis Pierre, DEGROOF CORPORATE FINANCE, DEGROOF FUND MANAGEMENT COMPANY, DEGROOF STRUCTURED FINANCE, Dehon Eric, Dehon Gestion Benelux, Dehon Service Belgium, DEKA REGENT, Delannoy Vincent, Délégation Générale du Québec, Delens Jacques (Entreprises), DELHAIZE GRIFFIN, Delhaize Groupe - Ets. 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SPORT UNIVERSITAIRE, Féd.W/Bxl Mr. Demottte, FEDERAL EXPRESS EUROPE INC & CO, Federale Assurance SSF, FEDERATIE VAN WIT-GELE KRUISVERENIGINGEN VAN VLAANDEREN, Fédération HoReCa Bruxelles - Brussel, FEDERATION DE L'AIDE ET DES SOINS ADOMICILE, FEDERATION DES CENTRALES DE SERVICES A DOMICILE, FEDERATION DES JEUNESSES MUSICALES WALLONIE-BRUXELLES, Fédération des Parkings de Belgique, FEDERATION DES SERVICES SOCIAUX, FEDERATION HANDICAP INTERNATIONAL, FEDERATION INTERNAT. DU DIABETE - INTERNAT. DIABETES FEDERATION, Fédération Nationale des UCM, Federation of Belgian Chambers of Commerce, FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE - KONIN. FEDERATIE BELGISCH NOTARIAAT, FEDERATION ROYALE SPORTIVE DE L' ENSEIGNEMENT LIBRE, Fédération W/Bxl Conseil de l'éducation M. Duelz, Fédération W/BXL Secrétariat Général M. Delcor, Federauto, Federgon, FEDESCO, FEDIMMO, Fedustria, FEE NETT, FEGE - FEBEM - Fédération des Entreprises de gestion de l'Environnement, FELIES, FEMMA, FEMMES PREVOYANTES SOCIALISTES, FENEKO, FENIX SERVICE, FERMAT INTERNATIONAL, Ferme Nos Pilifs, Ferrero, FERRONNERIE MICHEL, Festi, FESTIVAL VAN VLAANDEREN INTERNATIONAAL BRUSSEL - EUROPA, FESTO BELGIUM, FETNAT, Feton, Fetra, Fevia - Féd. Indus. Alimentaire - Fed. Voed., FEXIM, FGA CAPITAL BELGIUM, FI ENGINEERING, FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM, FIB INVEST, Fibru Europ, FIBS - Flemish International Building Services, Fidelsys, FIDETRA/SNACK INTERNATIONAL, Fiduciaire Defisca, FIDUCIAIRE MONTGOMERY-OPR, Fiduciaire Staels, Fiducial Office Solutions, Fiducré, Field & Concept, FIELD ENGINEERING, Field Fisher Waterhouse, FILL THE GAP, FIL-TER-CO, FILUNIC, FIMASER, Fimbrux, FIMMOBEL, FIMOP - Assoc. belge des Fab importateurs distributeurs de materiel hydraulique, Fin2drive, FINABRU, Finacor et Associés, FINALEASE, FINALYSE, FINALYSE GROUP, Finances, FINANCIERE BOTANIQUE, FINANCIERE CHAMARHA, FINANCIERE DU LAYON, FINANCIERE GALILEE, FINANCIERE GROUPE REV, FINANCIERE STOCKEL, FINANCIERE VENDOME, FINEC, FINPIPE, FIPRA BRUSSELS, FIRST ADVANTAGE EURASIA LITIGATION CONSULTING, First Euroflat Brussels, FISA Filecom, Fischbein, FISHER PRICE, Fitch Bennett Executive Search, Fitness Destination Centers International, FIV - Fédération de l'Industrie du verre, FIVE STARS FOOD, Fives North American Combustion Belgium, FIWEP, FIX CENTER HEYNEN, FK MODE, FL1, FLABEL CORPORATION, Flagey, Flamme, FLANDERS DRIVE, FLANDERS MECHATRONICS TECHNOLOGY CENTRE, FLANDERS REAL ESTATE INVESTMENT, FLANDERS'S FOOD, FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES, FLEISHMAN-HILLARD, FLEUR DE LOTUS, Flexisky, FLEXLIFE, Flexmail, Flexsys Belgium, Flexus Media, FLOREAL-HUURDERSVERENIGING, FLORIDA, Floridienne, FLORIS HOLDING, FLP Publicité, FLT CONTRACTORS, FLUXYS, Fluxys Belgium, FLUXYS FINANCE, FM DEVELOPPEMENT, FMC Chemical, FNAC BELGIUM, FNAPG-FB NVOK-PF, FOBAGRA, Focus Advertising, FOCUS IMMOBILIER I, FOD WASO - Centrale Bibilitheek, FOIRE INTERNAT. DE BXL - INTERNAT. JAARBEURS VAN BSL, FONCIERE BRABANT HAINAUT, FONCIERE ETEL, FONCIERE IMAGE BELGIQUE, FONCIERE OPPIDUM, FONCIERE RUE DE FRANCE - VASTGOEDMAATS. FRANKRIJKSTRAAT, Fond Social Européen, FONDA, Fondation I See, FONDATION REGISTRE DU CANCER, FONDATION ROI BAUDOUIN - KONING BOUDEWIJNSTICHTING, Fonderie & Manufacture de Métaux - FMM, FONDS ALAIN LE PELETIER DE ROSANBO, FONDS DAVID ET ALICE VAN BUUREN, FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS, FONDS DE PENSION 2005 BANQUE DEGROOF, FONDS DE PENSION DU GROUPE BRUXELLES-LAMBERT, FONDS DE PENSION FORTIS REAL ESTATE, FONDS DE PENSION GROUPACIER - PENSIOENFONDS GROEP - STAAL, FONDS DE PENSION INBEV, EMPLOYES ET OUVRIERS A.S.B.L., FONDS DE PENSION KBC, FONDS DE PENSION METAL OFP ORGA- NISME FINENCEMENT DE PENSIONS, FONDS DE PENSION SOCIETES BELGES DE RANDSTAD, FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE, FONDS DE PENSIONS NESTLE - NESTLE PENSIOENFONDS, FONDS DE PREVOYANCE UMICORE, FONDS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES, Fonds du Logement , Fonds Mercator - Mercatorfonds, FONDS STARTERS - STARTERSFONDS, Fonsny Fiduciaire, FONTEC, FOOD DIFFUSION, FOOD IMPACT, FOOTLOCKER BELGIUM, FORCEA, FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM), Ford-Werke Aktiengesellschaft BUIV, FOREIGN TRADE ASSOCIATION, FOREST - METALS - VORST, FOREST ONE, FOREST TENNIS AVENIR, FORESTHEIR, Forius Legal, FORJA, FORMAGEST F, ormatech New Technologies, FORMATION - EMPLOI - TREMPLIN, FORMATION - INSERTION - JEUNES, FORMATION ET TRAVAIL EN QUARTIER POPULAIRE, FORMATION, EDUCATION, CULTURE, FORMEL D BELGIUM, Forsides Belgium, FORTIS PRIVATE EQUITY VENTURE BELGIUM, FORUM ATOMIQUE EUROPEEN, FORUM VAN ETNISCH - CULTURELE MINDERHEDEN, FORUMINVEST IMMO, Forward Initiatives, Fosforcolor by Litecristal - Exalutal, Fost Plus, Four Points Hotel, Foyer Anderlechtois (Le), Foyer Ixellois; Le, FOYER LILLA MONOD, FOYER SHEKINA, FPB-BPF - Fédération Pétrolière Belge - Belgische Petroleum Federatie, Fraba consulting - Alba François, Fractalia, Fragomen Global, Frajlick civilization & communications, Framaco, FRAMADIS, FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DE MARIE - GENERALAT EN BELGIQUE, FRANEXA, Franses Isabelle, FRATERNITE, OEUVRES SOCIALES DES MUTUALITES NEUTRES, FREE CLINIC, MAISON MEDICALE, SANTE MENTALE, PLANNING FAMILIAL, DROITS, Freeman & Greenwood, FREEMIND CONSULTING BELGIUM, FREMANTLEMEDIA BELGIUM, FREMERSDORFF ET FILS, FRERES MINEURS, Fresh Attitude, FRESH BELGIUM, FRI-AGRA, FRIENDS OF EUROPE - LES AMIS DE L'EUROPE, FRIENDS OF THE EARTH EUROPE, FROISSART LEOPOLD, FROMUNION, FRONT, FRONT TECHNOLOGY, FRUCTIMAR, Fruidicom, Fruitful Office Nederland, FSB - BTB - BMA - BFE, FSCHOLEN, FSE International, FTI Consulting Belgium, FUCHSIACTIVITY, FUEL SERVICE, FUGRO BELGIE - FUGRO BELGIQUE, FUJITSU TECHNOLOGY SOLUTIONS, FULL CLEAN, FULL CLEANING SERVICES, FULL OPTIONS COMMUNICATION, FUND ADVISERS EUROPE, Funds for good - NMP Finance, Funé, F'usness, FX4BIZ, FXL, G&G IMMO, G&L TITRES-SERVICES SPRL, G.E.I. 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INITIATIEF BRUSSELSE BUITENSCHOOLSE OPVANG IN NEDERLANDS, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE PIANOFABRIEK, GEMEENSCHAPSCENTRUM DE VAARTKAPOEN, GEMS SERVICES, Géné-Electra, GENEESKUNDE VOOR HET VOLK MOLENBEEK, GENERAL DISTRIBUTION SERVICES, General Parking Camping, General Protection, GENERAL WAFFEL MANUFACTORY, Générale d'Assistance Industrielle, GENERALE DES RESTAURANTS, Generalfrein, Generations Recruitment, GENERICA, Genesis Consult, Geneviève N., GENFINA, GENT ZUID, Gentelec Génie Climatique, GENTILLY, Gentis, GEO, Geo Transit, GEONEX, GEORG FISCHER, GEORGIA-PACIFIC SERVICES, GEORGIE & GREG, Geosan, GEPECO, Gérard Carlo et Cie, GERARD SINABIAN ASSOCIES BELGIUM, GERIFARM, Gerkens Toma, GERMAINE & CO, Geseco Group, Gesgo, GESIBOIS, GESMALL, GESSO, Gestion & Transaction Immobilière, GESTION ET MANUTENTION DE PRODUITS A COMMERCIALISER, GESTIRIS, GET - General Engineering & Technology, Getronics Belgium, Gevers Belgium, GEVERS LEGAL, GEVERS PATENTS, GEWAL, GEZINSSPORTFEDERATIE, GEZINSVAKANTIE-FAMILIATOURS, GFI, GFI BENELUX, GH Management Consultants, Ghuys Ronald, GHX EUROPE, GIAL, GIB CORPORATE SERVICES, Gibson, Dunn & Crutcher, GIGARANT, Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting, Gillion Construct, Gillis, Giorgio Armani Retail, GIQUA, Giroflex, Gispen, GITES D'ETAPES DU CENTRE BELGE DE TOURISME DES JEUNES, GKN Service Benelux, GL EVENTS BELGIUM, GL Events Brussels, Glaude - Cabinet d'avocats, GLB EXPLOITATION, GLE INDUSTRY, GLE TELECOM, GLL ARSENAL, GLOBAAL INT., Global Design, Project & Facility Management, GLOBAL DEVELOPMENT, Global Lingua Services, Global Private Solutions, GLOBAL SECURITY, GLOBAL SERVICES, GlobalSign, Globule Bleu, Gloria International, Glorieux Jacques, GLS Belgium Distribution, GMP Belgium-Bibliofilm, GNAP, Go all - Emeis Group, Go Concept, GOBERT - IMMO, Goca, Godiva Belgium, GOED WONEN, GOEDEREN BEHEER, Goes (Les Entreprises Generales), GOFORWARD BELGIUM, GOLD CONCEPT, GOLDIE, Goldprint, Goldstar, Golf Action, Golf Château de la Tournette, GoNext, Gontcharuk and Associates, GONTIER DIFFUSION, Good Meat, GOOD MORNING, GOOD ROBINSON, GOODPLANET BELGIUM, GOOGLE BELGIUM, GOPA COM., GORDON D STAPLE, Gorreux (Ets.), Gostart, Gouvernement de la Communauté Française, Gouvernement Wallon, GOVS - General Office Visas and Services, Grains Noirs, GRAMME, Grand Hotel Montgomery, GRAND HOTEL OF BRUSSELS, GRAND PLACE VALUE ADDED, GRANDES MAREES, GRANDES TEINTURERIES ASSOCIEES, GRANDIS, GRANI-PIERRE, Grant Thornton Experts Comptables & Conseils Fiscaux, Graph'in Beauty, Graphoprint Services, GRAYLING, Great Food, GRECEMAX, GREEN CLEAN, Green Power 2020, GREEN SQUARE, GREEN TIME, Greenflex Benelux, GREENLEASE ONE, GREENLEASE TWO, GREENPEACE BELGIUM, GREENPEACE EUROPEAN UNIT, GREENWORKS, GREGOIR, GRENZ ECHO, GRETA MARTA, Grey Group, GREZ INVEST, Grid Brussels, GRINGO, GRIP, GRIS MAT PEINTURE ET DECORATION, Grison Pascal - Grison Consultant, Groen, GROEN BRUGGE HOTEL, GROEP INTRO, GRONDBANK, Grontmij Belgium (Bruxelles), GRONTMIJ BELGIUM HOLDING, GROSFILLEX, Group 4 Courier, GROUP CLEANING & SERVICES, Group De Cloedt, Group S - Secrétariat Social, Group Van Damme, Groupe Axa Belgium, GROUPE BRUXELLES LAMBERT - GROEP BRUSSEL LAMBERT, Groupe Choux de Bruxelles, GROUPE D'ANIMATION ET FORMATION FEMMES IMMIGREES, GROUPE GH, GROUPE ICHEC-ISC SAINT-LOUIS-ISFSC, GROUPE JOSI, Groupe Larcier, GROUPE MEDICIS, Groupe One, Groupe Open Belgium, GROUPE SANTE JOSAPHAT, Groupe Securex, Groupe SRIB , GROUPE VLAN, GROUPE ZANNIER BELGIUM, Groupement Belge des Franchisés Quick, GROUPEMENT D'ENTRAIDE SOCIALE LA FAMILLE, GroupM Belgium, GROUPON, GROUPON TRAVEL, GRPO, GRUUTHUYSE CASTELLUM, Gryspeerdt Renaud, GS1 BELGIUM & LUXEMBOURG, GS3 Architectes Associés, GSK - GlaxoSmithKline Vaccines, GSL HOLDING BELGIUM, GSM HOLDING, GT & CO, GT TRANS, GTT Transport, GUCCI BELGIUM, GUDRUN XPERT, GUERBET, Guerlain Benelux, GUESS BELGIUM, GUIDES CATHOLIQUES DE BELGIQUE, GUIDOFRUIT, Guille Jean-François, GUIMARD FINANCE, Gundes Serkis, GUNES, GUT-T, GUY CAEYMAEX & OLIVIER PALSTERMAN - NOTAIRES ASS. - GEASS. 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(Ets.), STIMAC, Stocker Industrie, STONE INVEST, Stop Immo, Strabag Belgium, STRATEC, STRATEGIC MANAGEMENT ASSOCIATES, Stratego Finance, Stratemedic, Sumitomo Benelux, Summit Marketing Services, SumProject, Sumy, SUNNY TIMES, SUNWORKS BRUSSEL, SUPERGROUP BELGIUM, SUSA-BRUXELLES, SUSHI BELGIUM, SUSHI FACTORY, SUSHI SABLON, SUSHI UCCLE, SVEA LANDS, Swaplight, Swarovski Belgium, Swatch Group vices Belgium, T.DIFFUSION, T.E.M. - Technilift, T.Francken , T.H.F., T.M.T. PARTNER, T.P.F. - ENGINEERING, T.P.F. 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Toitures, R.N.A., R.P.M. INVEST, RABAKO, RAC 1, RACB RAPID-TORC, r'Art Gallery - Store & Gallery, RASEC BL, Rauwers Controle, RAVELINGEN, RAVEN CONSULTING, Ravensburger BUIV, RAY II, RAYFRAN, RAYURE, RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS, REFORM - RECHERCHE ET FORMATION SOCIO-CULTURELLES, REGENTINVEST, REGIE COMMUNALE AUTONOME DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE, REGIONAAL INTEGRATIECENTRUM FOYER BRUSSEL, REPLA Belgique, COORDINATION ENFANCE, RESEAU DES SERVICES D'INSERTION ET D'INTEGRATION ,MISSIONS ACTIONS, Réservoir A Architectes, Résidence 200, RESIDENCE 3, RESIDENCE ARCADE, RESIDENCE LOTHAIRE, Résidence Madou, RESIDENCE MELOPEE, Résidence Michèle, Résidence Neerveld, RESIDENCE NEW REYERS, RESIDENCE PARC DES PRINCES, Residentia Park, RESIDENTIE USSELS EU, RGCOM, RGF - R.G. Finances, RGIS Inventory & Retail Solutions Worldwide, RHEASTONE, RHI - Robert Half, RIA ENVIA FINANCIAL SERVICES BELGIUM, Ricoh Belgium, RIG EQUIPMENT Robinetterie R.V.B. 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INTER - REGIES, Inter Belgium INTERNATIONAL CRISIS GROUP, International Duty Free Belgium, INTERNATIONAL EDUCATION HOLDING, International Finance Center CFE, INTERNATIONAL GROUP OF TRAVEL, INTERNATIONAL LIGHTING COMPANY, INTERNATIONAL MANAGEMENT AND CONSULTING MEDICAL PRO Consulting, IL & C Ma Sorcière Bien IMMO - ZENOBE GRAMME, IMMO 167, IMMO AC, IMMO ARENBERG, IMMO B.H, IMMO BAM, IMMO BELLIARD, IMMO BERCHEM X, IMMO BLUCHER, IMMO COMMERCE, IMMO CONSULT INTERNATIONAL - K CONSULT, IMMO DE MEEUS, IMMO DEJONCKER, IMMO FEEST EN E, INDERICKX, IMPRIMART, Imprimerie de Hoeillaart - Drukkerij van Hoeilaart, IMPRIMERIE EMILE DE BOECK, IMPRIMERIE PAUWELS, IMPRIMERIE PHILIPPE LOZET, IMPS - International Merchandising, Promotion des Services, Impuls, Impulse, IMSG Lapinski, IMSM, CULTUURPALEIS OOSTENDE, gnie Immobilière de Belgique, IMMOBILIERE CORDIER, IMMOBILIERE DE LA LAINE, IMMOBILIERE DE WATERLOO BOULEVARD, IMMOBILIERE DEBRICO, IMMOBILIERE DEFACQ - LIVOURNE, IMMOBILIERE DES CROISADES, IMMOBILIERE DES QUATRE BRAS, IMMOBILIERE DU ROYAL ROGIER, IMMOBILIERE DU R New Horizon, New Hotel Charlemagne, NEW IMMO-SCHUMAN, NEW LARGO, NEW LOOK BELGIUM, NEW MARKET BELGIUM, New Saint Aulaye, NEW SOBELWOOD, NEW STANDING HOMES, TNERS DISTRIBUTION, Noicha, NOIR D'IVOIRE, Nolf Raymond, Nordic, NORMAN BROADBENT, NORTHERN DIABOLO, NORTHSHORE PARTICIPATION, NOS ENERGIES, NOS ENFANTS, NOSTALGIE, Novus Europe, NOZON, NRJ Belgique, Nsalanga Mwamba - C2P-Procurement, N-Side, NTS BELGIUM, NUMBER ONE, Numeca International, NUXE BELGIUM, NWAVE DIGITAL, O Sérieux, O V S G, Office Furniture Supplies, OFFICE LEOPOLD III, OFFICE PARK DE MONT-SAINT-GUIBERT D, OFFICE PARK DE MONT-SAINT-GUIBERTC, OG, Ogilvy Group Belgium, OGONE, OIKOCREDIT-BE, Omnicom Media Group, Omnivat Consulting, OMYA, ONA ENTREPRISE, Oncall Europa Language Services, ONDERNEMING DAELMAN LOUIS, ONDERNEMING VAN WETTER, ONDERWIJSINRICHTINGEN COMMUNITY NEWS LEDEN TREFUNT Het staat in de E-mag Ubeeqo: de one-stop-shop voor al uw mobiliteit en fleet management behoeften Ubeeqo (Europcar group) is de referentie op het gebied van innovatieve mobiliteitsoplossingen voor bedrijven. Ubeeqo is aanwezig in Frankrijk, Duitsland, Luxemburg, België en het Verenigd Koninkrijk. Het biedt bedrijven oplossingen aan waar ze enerzijds hun wagenpark mee kunnen optimaliseren, en anderzijds de verplaatsingen van hun werknemers mee kunnen faciliteren. Recht op antwoord van Pascal Smet, Minister van Mobiliteit Smart City, samen aan het werk Van tax shift naar joblift Levert uw advocaat goed werk? Een stage is een stage De eerste stappen op een buitenlandse markt Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Intellectuele eigendom: wees op uw hoede voor oplichters Het Kantoor Bockstael specialiseert zich in de bescherming van intellectuele eigendomsrechten. Het waarschuwt de kamers van koophandel en hun leden tegen oplichters. Het Kantoor meldt dat het regelmatig wordt geconfronteerd met vragen van klanten die een factuur of een uitnodiging tot betaling hebben ontvangen voor de levering van een bepaalde dienst zoals het hernieuwen van een titel van intellectuele eigendom (octrooi, merk, model …) of de vermelding van een eigendomstitel in een onbekende of zelfs onbestaande database. Dit zijn veelal praktijken van firma’s zonder de minste officiële autoriteit op het gebied van intellectueel eigendomsrecht, die op een misleidende manier geld trachten te slaan uit zogenaamde diensten waar u, als bedrijf, niets aan hebt. Deze firma’s zijn meesters in het zo officieel mogelijk laten uitzien van de factuur. Het Kantoor Bockstael raadt bedrijven die zulke facturen zouden ontvangen aan niets te betalen, niets te ondertekenen en, in geval van twijfel, het Kantoor te contacteren. Info: http://www.bockstael.be/nl/nieuws. Voorbeelden op de website van de World Intellectual Property Organisation: http://www.wipo.int/pct/fr/warning/pct_warning.html. Met “Bettercar connected” vertrouwt u het dagelijkse beheer van uw bedrijfsvoertuigen en de dienst aan de medewerkers aan Ubeeqo toe. De gegevens die in real time opgehaald worden door de ingebouwde telematica (reële afgelegde kilometers, brandstofverbruik, CO2 uitstoot, rijstijl van bestuurders, etc.) in combinatie met de in-house expertise op het gebied van fleet and driver management, stellen Ubeeqo in staat de kosten van het wagenpark te drukken, de impact op het milieu te beperken en de veiligheid van de medewerkers te verhogen. "Bettercar sharing" is een oplossing op maat dat al door vele klanten zoals Airbus, Michelin en L’Oréal verkozen werd. Ubeeqo installeert en beheert een autodeeldienst binnen elk type bedrijf. De deelwagens worden beschikbaar gesteld op de parkeerplaats van het bedrijf, op reservatie via een online boekingssysteem en zijn toegankelijk met de medewerkers-badge of smartphone. Dit aanbod staat een aanzienlijke inkrimping van het aantal dienstvoertuigen/poolwagens toe en een vermindering van bijkomende mobiliteitskosten. 58 % van de klanten hebben elektrische of hybride voertuigen in hun gedeeld wagenpark geïntegreerd. Daarnaast opereert Ubeeqo een "Mobiliteitsbudget” binnen bedrijven die wensen rekening te houden met de evoluerende behoeften van hun werknemers. Info: www.ubeeqo.be Welk verband tussen de winstgevendheid en de vestiging van ondernemingen? De Vlerick Business School publiceerde onlangs met de steun van BECI een studie over een eventueel verband tussen de winstgevendheid van ondernemingen en hun plaats van vestiging. Anders gezegd: zijn winstgevende ondernemingen eerder in ‘rijke’ gemeenten gevestigd en moet de vestiging van ondernemingen in ‘arme’ gemeenten worden gesubsidieerd? De studie analyseerde 3600 ondernemingen in het Brusselse Gewest en in beide Brabant. Het staal kwam uit de Bel-First databank. Hieruit blijkt dat geen enkele BECI - Brussel metropool - december 2015 51
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COMMUNITY NEWS van de weerhouden geografische criteria een noemenswaardige invloed heeft op de winstgevendheid van een onderneming (gemeten op het vlak van operationele winstgevendheid, die hier als representatiever wordt beschouwd omdat ze nauwer aanleunt bij de activiteiten van de onderneming en minder bij louter financiële parameters). De voornaamste variabelen die de winstgevendheid bepalen, zijn het aandeel van de schulden in de balans, het gemiddelde groeipercentage van de omzet, de netto toegevoegde waarde per werknemer en de cashflow. De studie legt ook de vinger op een sterk onderling verband tussen de variabelen die te maken hebben met de geografische ligging (gemiddeld loon, werkloosheidspercentage en dichtheid van de bevolking), waaruit blijkt dat deze fenomenen sterk van elkaar afhangen. Een diepgaander studie van een aantal specifieke sectoren (bouw, financiële sector …) zou wellicht een genuanceerder antwoord opleveren. Het zou dan leerrijk zijn rekening te houden met het belastingbeleid van de gemeenten en gewesten tegenover deze sectoren. Proximus lanceert een commercieel aanbod voor het ‘Internet of Things’ Vandaag zijn 14,4 miljard voorwerpen in de wereld via het internet verbonden en tegen 2020 zouden het er meer dan 50 miljard moeten zijn. Het ‘Internet of Things’ (IoT) wordt hierdoor een van de meest belovende economische ontwikkelingen van de toekomst. Proximus bereidt zich hierop voor door samen met Actility het LoRa netwerk (Long Range, low power, lange-afstandsradiotechnologie) te lanceren. Het LoRa netwerk vult het al bestaande IoT aanbod op de vaste en mobiele netwerken van Proximus aan. Het werd specifiek ontworpen om voorwerpen als gebouwen, machines, wagens of huishoudtoestellen via sensoren met het internet te verbinden. De sensoren verzamelen waardevolle informatie over de toestand of de omgeving van deze voorwerpen. Via het LoRa netwerk en het internet wisselen ze deze informatie uit om de voorwerpen op afstand te monitoren, bedienen of controleren. Proximus heeft al meerdere IoT oplossingen succesvol binnen ondernemingen getest: het slimme onderhoud van kantoren met de firma MCS (dankzij sensoren die onder andere het gebruik van vergaderzalen in de gaten houden); monitoring op afstand van bagagekarren in de luchthaven van Zaventem, met Swissport; slimme parkeeroplossing in de stad Aarschot of nog bewaking van koelkasten in restaurants en ondernemingen van de voedingssector. Info: www.proximus.com 52 BECI - Brussel metropool - december 2015 customized services advice seminars networking trainings events Your Brussels Business and Social Partner www.beci.be Our partners make it possible. British humour icons: the Monty Pythons. IMPRESSION OF A BRIT Season of Cheer: what makes Europeans laugh? The problem with humour is that what sounds right to a Brit isn't necessarily funny to a German and is almost certainly unfunny to a Frenchman. Humour is one of the subtlest expressions of culture. As Peter Collett, a research psychologist at Oxford University, says in his insightful and entertaining book ‘Foreign Bodies’, "because of their reliance on shared assumptions, most jokes travel very badly". Richard Hill A cademics still argue about the fundamentals of humour. One school, with which I have a lot of sympathy, maintains that the most effective humour is based on the shock effect of the association of things that are incongruous – but what is incongruous to one culture may be congruous to another… A second school of thought asserts that humour is essentially derisive and debunking, extending at its extreme to the Schadenfreude that is by no means the exclusive domain of the Germans. Yet another school identifies humour less by its origins than by its intention to serve as a social safety valve. Whichever theory makes sense - the answer is probably an amalgam of all three - Europe is conclusive proof that humour is culture-related. For the Nordic and Germanic cultures, it essentially means telling jokes. For the French it means spiritualité, for the Italians it means bawdy slapstick… For the English, it tends to be all these things. Contrary to the folklore, the English are not the only ones who can laugh at themselves. It comes as a shock to many of my fellow-countryfolk to discover that the Italians and even the Germans (but generally not the French!) are equally capable of such eccentric behaviour, though it's better if the joke comes from them rather than from the other party. If you can't resist the temptation to be jokey then, I suggest, do two things as a general rule, when dealing with people of another culture than your own. First, tell true stories (that at least gives you an alibi) and, second, laugh gently when you've finished (that will tell your host that you're being funny and, out of sympathy, there's a chance he or she will laugh too). Whatever happens, don't keep a straight face as a lot of English people do, and don't laugh uproariously as the Nordics and Germanics are inclined to do. Peter Collett lists five key characteristics of English humour in his book: bitter-sweetness, dryness, stoicism, childishness and nonsense. Variations include 'gallows humour' and (as a recent development thanks to Monty Python and others,) 'alternative humour' which both makes fun and makes a point. Television is helping to europeanise this and other versions of the art: it is remarkable how British TV comedy shows like Benny Hill (slapstick) and 'Allo Allo' (farce based on cultural stereotypes) have jumped the cultural divide of the Channel. Of course many of these jokes have an ethnic slant directed at domestic Aunt Sallies or at close neighbours. But the apparent contempt conceals both familiarity and fondness. Ethnic jokes can be brilliantly revealing, like this Belgian bon mot which tells you as much about the Belgians as it does about the French: "The surest way to make a profit is to buy a Frenchman for what he's worth and sell him for what he thinks he's worth" Where jokes originate is often hard to tell. I like to think the following is a German joke. Certainly the Germans enjoy telling it: "Sir Alec returns to his London club, fresh from his holiday in France. 'Did you have a good time?', his friends ask him. 'Yes, excellent', he says. 'Did you have any problems with the language?'. 'No', says Sir Alec, 'I didn't, but the French did'." I guess that might even make a Frenchman laugh. I'm still looking for a good Luxembourg joke... ● BECI - Brussel metropool - december 2015 53
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COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws Meer dan 150 jonge professionals met allerlei nationaliteiten en carrières namen op 5 november deel aan de derde ‘Young Professionals Networking Night’. The place to be voor inspirerende voordrachten, boordevol ideeën en vooral heel wat nieuwe beroepsrelaties. De vormingscyclus in milieubeheer zet zich voort. De vierde module focuste op energiebeheer in bedrijfsverband: de analyse van de energiefactuur, de verbetering van de verlichting, de bestaande hulpmiddelen voor een vlottere werking, inzicht in de wetgeving … Al deze aspecten werden door onze deskundigen aangekaart, met getuigenissen van bedrijven als voorbeeld. In het raam van zijn Club Afrikaanse Infrastructuren, organiseerde BECI in oktober een conferentie over Senegal, in samenwerking met het ‘Raïs’, het begeleidingsnetwerk voor investeerders in Senegal. Onder andere sprekers luisterden we naar de directeur van het Apix (Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux), de heer Mountaga Sy, die toelichting gaf over de uitzichten die de infrastructuurprojecten in Senegal te bieden hebben. De Start'Hub Night van BECI vulde opnieuw de zaal tot het laatste zitje. Partena en ING stelden er hun selecties en aanbevelingen voor om succes te oogsten in sociale, fiscale en financiële materies. 54 BECI - Brussel metropool - december 2015 Meer dan 800 ideeën voor uw evenementen, meetings & incentives in Wallonïe en Brussel Wallonia Belgium www.meetinbelgium.com Om de brochure gratis te ontvangen of voor suggesties i.v.m. MEETINGS EN INCENTIVES, stuur een mail met uw contactgegevens naar : meetings.incentives@walloniebruxellestourisme.be 01. Adrenaline Events Adrenaline Events is gespecialiseerd in het organiseren en coachen van evenementen georiënteerd rond teambuilding en seminars in de Blauwe Ardennen en op het circuit van SpaFrancorchamps. Het beschikt over een eigen centrum waar een wijd gamma aan avontuurlijke buitenactiviteiten kan uitgeoefend worden. Het professionele instructeurteam en de gebruikte materialen garanderen een veilige en naadloze organisatie. Ze zullen de mooiste en meest typische plaatsen van de regio voor je uitzoeken om je evenementen een speciale dimensie te geven en naar een hoger niveau te leiden. Kortom: ze gaan waar jij het wil! Contact: info@adrenaline-events.com www.adrenaline-events.com Als actie een verplichting is! © Adrenaline Events - Stephane Marin © Château Jemeppe Tijsblom
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02. Alleluias Events Sinds 1988 vervult de kennis van Alleluias al je meest ambitieuze wensen. Zij het voor kleine of grote budgetten: ze overtreffen steeds de verwachtingen. Teambuilding sessies kunnen buiten gehouden worden, maar kunnen ook aangepast worden aan het beruchte Belgische weer. Ervaring, oog voor detail en humor! Avondentertainment is er in een veelvoud aan thema’s en spelen. Trainingsessies om de concentratie te verhogen, om stress tegen te gaan of om meer zelfvertrouwen te krijgen worden voorzien door een ervaren team. Ervaring, aandacht voor details en humor zijn geprezen toegevoegde waarden. “De meest verloren dag van allemaal is de dag waarop we niet gelachen hebben.” – Nicolas Chamfort. Contact: alleluias@skynet.be www.alleluias.com 03. Hotel Horizon in Ghislenghien Ontdek dit hotel dat ideaal gelegen is op de as Rijsel-Doornik-Brussel, perfect voor uw zakelijke verblijven en meest diverse evenementen. Alle vergaderzalen geven toegang tot buiten en genieten dus van natuurlijk daglicht. Er is een grote vergaderzaal van 300m², die in twee ruimtes verdeeld kan worden. Ze biedt plaats aan 120 tot 250 personen. Elke module is uitgerust met een scherm, beamer en internet. De zaal geeft uit op het terras van het restaurant. Bij goed weer kunnen groepen buiten eten. In de twee zaaltjes of boardrooms kunnen kleinere groepen van maximum 25 personen plaatsnemen. Deze zaaltjes zijn eveneens uitgerust met een scherm, beamer (LCD), flipchart en WiFi. Het Hotel Horizon biedt in totaal plaats aan 250 personen per dag voor seminars. Het hotel ligt op 30 minuten van Brussel, op 25 minuten van de luchthaven van Rijsel, op 25 minuten van Roeselare en op 20 minuten van Saintes, Tubize, Wauthier-Braine en Feluy Seneffe. Infrastructuur: • Eenvoudige toegang • Terras van 250m² • Grote parking voor 96 voertuigen • Gratis WiFi-toegang, fitnesszaal en multimediaruimte Contact: Avenue des Artisans 1 • 7822 Ghislenghien +32 (0) 68 44 51 11 • reception@bestwesternhorizon.be Hotel Horizon in Ghislenghien, parel van de Best Westernketen! 04. Charleroi for Events Als de belangrijkste stad van Wallonië en op een afstand van minder 50 km van Brussel, beschikt Charleroi over talrijke infrastructuren: le CEME,expert in de organisatie van congressen, Le Point Centre, gelegen dichtbij het luchthaven van Charleroi, Le Bois du Cazier die in het UNESCO werelderfgoed is opgenomen, en eindelijk Charleroi Expo die alle congressen en seminaries voor 20 tot 200.000 bezoekers op touw kan zetten. Wie een vergadering, congres, colloquium of tentoonstelling wenst te organiseren, vindt in Charleroi de ideale oplossing om elk soort event tot een succes te maken. Contact: maison.tourisme@charleroi.be www.paysdecharleroi.be www.ceme.be Meetings in de grootste stad van Wallonië! 05. Dinant Evasion In de Belgische Ardennen, in het hart van het dal van de Lesse en de Maas, ontvangt een dynamisch team u in het midden van een goed bewaarde, wilde natuur om u een onvergetelijke dag te bezorgen. Aan u de keus : • Teambuilding activiteiten : avontuur challenge, fluisterbootjes rally, afvaart van de Lesse onder de vorm van een Lesse Trophy … • Incentives programma’s : VIP rondvaart aan boord van de boot « Le Sax », culinaire wandeling, ontspannende combinaties,… • Family days : combinatie van avontuur activiteiten, kajak en rondvaarten 100% op maat, 100 % plezier voor iedereen ! • Ongebruikelijke plekken om samen te komen of te eten : een prestigieuze boot, en amfitheater in het hart van een uitgestrekt bosgebied, een inspirerende zaal of een feesttent, … Dertig gevarieerde activiteiten voor elk sportief niveau en elke leeftijd, uitstekend geschikt om een gepersonaliseerd programma te creëren dat voldoet aan uw wensen en uw budget. 200.000 mensen vertrouwen ons elk jaar, contacteer ons voor uw volgend evenement ! Contact: DINANT EVASION s.a. • Place Baudouin 1er ,n°2 • 5500 DINANT Tel : 082 22 43 97 • www.dinant-evasion.be • info@dinant-evasion.be Dinant Evasion : dertig gevarieerde activiteiten ! ©Tourisme Charleroi-Gina Santin
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Leonardo Hotels 06. Leonardo Hotels is actief in Europa sinds 2007 en biedt meer dan 30 hotels, die goed gelegen zijn, in het 3-4 sterrensegment. In België zijn twee van hen uitermate aangewezen om in alle noden van businessreizigers en evenementenorganisators te voorzien. Op het platteland, maar toch in de nabijheid van Brussel, biedt Leonardo Waver 102 moderne kamers en 7 meeting rooms voor 200 mensen aan. Dicht bij Brussels South Airport, voorziet Best Western Leonardo Hotel Charleroi 57 junior suites en comfort rooms, net als 6 meeting rooms voor 250 gasten. Elk hotel heeft z’n eigen restaurant, bar, ontspanningsruimten. Bovendien beschikt het over een professioneel team om van uw evenementen een succes te maken. Contact: info.wavre@leonardo-hotels.com info.bestwesterncharleroi@leonardo-hotels.com www.leonardo-hotels.com De kunst van het thuis zijn!! 07. visitMons Culturele Hoofdstad van Europa in 2015, de stad Mons is gelegen in het zuidwesten van België. In een stad vol geschiedenis, herbergt Mons een Congrescentrum alsook een Congres Hotel****. Mons biedt u een infrastructuur aan dat is aangepast aan uw wensen! Het culturele erfgoed van Mons is zowel rijk als gevarieerd: het bevat niet minder dan 5 meesterwerken opgenomen in de UNESCO Werelderfgoedlijst. Het Belfort, de Neolithische mijnen van Spiennes, de Doudou, het Mundaneum en de site van de Grand-Hornu. Daarnaast beschikt Mons ook over tal van musea zoals het Mons Memorial Museum, het BAM (Beaux-Arts Mons) of de Anciens Abattoirs. Genoeg musea die uw evenement kunnen ontvangen. Infrastructuur: 1 MICX 2 LOTTO MONS EXPO 3 CONGRES HOTEL MONS**** 4 DREAM**** 5 MONS MEMORIAL MUSEUM Contact: Adres : Grand-Place, 27 – 7000 Mons - Belgium Mail : meetingsmons@ville.mons.be • Website : www.visitmons.be Telefoon : +32 (0) 65 / 40.53.52 Mons, a mi(c)x of mice! ©F.Mainil ©F.Mainil ©visitMons – Grégory Mathelot ©Leonardo Hotels. ©visitMons – Grégory Mathelot ©Leonardo Hotels. ©Leonardo Hotels. ©Leonardo Hotels. ©visitMons – Grégory Mathelot COMMUNITY DE RESTAURANTTIP VAN AGENDA MAGAZINE Signora Ava •••• O oit gehoord van Ockhams scheermes? Dat is een principe uit de kennistheorie dat je zou kunnen samenvatten als: waarom iets moeilijk maken als het ook simpel kan? Helaas is dat inzicht onbekend bij veel restaurateurs die zich verplicht voelen om voortdurend extra laagjes toe te voegen, om te verdoezelen hoe hol hun project eigenlijk is. Wel, Signora Ava doet compleet het tegenovergestelde. De plek, gehuisd in een oude bistro in de Vlaamsesteenweg, wijdt zich volledig aan de Italiaanse keuken. Chef Enzo begon een nieuw bestaan door zijn plek in het prestigieuze Bocconi in te ruilen voor deze pretentieloze gelegenheid die hij samen met een gastvrije jonge vrouw uitbaat. De inrichting op zich is al een toonbeeld van goede smaak en eenvoud: een kruidenierstoog met pekelwaren en cis-Alpijnse producten, rekken in gerecycleerd hout, objets trouvés van de vlooienmarkt, gechineerde verlichting, geruite placemats… In dezelfde sfeer opteert de keuken voor de geest zelf van de Italiaanse gastronomie, lees: superieure producten die zuiver en correct op tafel belanden. Onze lunch (15€), bestaande uit een reeks antipasti, een hoofdgerecht en een glas wijn, bleek een schot in de roos. Bij de antipasti vonden we enkele schijfjes Caciocavallo, een kaas van het type pasta filata uit het zuiden van het land, coppa en mortadella met pista chenoten. Alles, zoals het hoort, vers versneden en bestrooid met oreganobloemen. Ons hoofdgerecht bestond uit paccheri, een soort korte pastabuisjes met een voor het Belgische palet behoorlijk radicale cuisson, maar een AGENDA is het uitmagazine van Brussel. Met een handige kalender, het filmprogramma en artikels over muziek, theater, tentoonstellingen, restaurants en nog veel meer. Neem het gratis drietalige magazine mee uit een van de verdeelpunten in de stad, of ontvang het samen met Brussel Deze Week bij u thuis of op het werk. Mail uw adres naar abo@bdw.be. BECI - Brussel metropool - december 2015 59 absoluut genot voor de liefhebbers, begeleid met fijn geraspte pecorino en sappige stukjes buffelworst in een tomatensaus met een mooi uitgebalanceerde aciditeit. En dan nog een woordje van hulde voor de perfecte selectie wijnen, die allemaal Italiaans zijn, zoals de sangiovese van bij Caldora in de Abruzzen. ● Michel Verlinden Info: Vlaamsesteenweg 92, Brussel 0466-33.59.25 di 18.30 > 22.30, wo > za 12 > 14.30 & 18.30 > 22.30 Voor meer retauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Andreas Beerts BVBA Voorzittersstraat 56 - 1050 Brussel afg.: Andreas Beerts Applefield BVBA Ruisbroekstraat 67 - 1000 Brussel Nace : 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten afg.: Ibrahim Ouassari Artexis Easyfairs NV Maaltekouter 1 - 9051 Gent Nace : 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Dirk Van Roy Avverde - ICT Consulting BVBA Galgelaan 4 - 1200 Brussel Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Alain Vereecke Beelingwa NP Laenneclaan 2 - 1020 Brussel Nace : 63120 - Webportalen 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 74300 - Vertalers en tolken afg.: Raphaël Choppinet C-cube BVBA Rue Emile Francqui 6 - 1435 Mont-Saint-Guibert Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Anne-Claire Vanfleteren CityLab Scheepvaartkaai 5b - 3500 Hasselt Nace : 52100 - Opslag in koelpakhuizen en overige opslag afg.: Philippe Lovens Dacota Consulting BVBA Rue Mont-Lassy 38 - 1380 Ohain Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Xavier Darmstaedter Devos Contracting NVBA Avenue du Peuple Belge 31 - 59800 Lille - France afg.: Aksel Souris Euseco Agency NV Lieudit Vialla - Le village - 31420 Aulon - France afg.: Claude Custinne FI Engineering BVBA Tervuerenlaan 55 - 1040 Brussel Nace : 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Ionel Stanica Gidee BVBA Spechtenpark 17 - 9840 De Pinte Nace : 73110 - Reclamebureaus 73200 - Markt- en opinieon60 BECI - Brussel metropool - december 2015 L'Ere de la Terre BVBA Huidevettersstraat 58-62 - 1000 Brussel Nace : 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 56210 - Catering 56290 - Overige eetgelegenheden afg.: Armand Hahn Litis S BVBA Egide Van Ophemstraat 40C - 1180 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Vincent Chiavetta LSM Conseil VZW Place des Doyens 1 - 1348 Louvain-la-Neuve Nace : 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus - afg.: Sacha Navez Politics Matters - The Polit Bureau Auguste Reyerslaan 80 - 1030 Brussel Nace : 64200 - Holdings 70100 - Activiteiten van hoofdkantoren 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Peter Tulkens Waterwash NV Rue Champ Rodange 40 - 1410 Waterloo Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Martin Popowski Wolff E.A.G.T./Wolff Security BVBA Prekelindenlaan 136 - 1200 Brussel Nace : 2740203 - Vervaardiging van lichtreclames, verlichte aanwijzingsborden, enz. 4321102 - Onderneming voor de installatie van de bedrading voor telefooninstallaties en computersystemen 4321103 - Onderneming voor de installatie van bewakingssystemen en alarmi afg.: Jean-Marc Wolff Intercarbo BVBA Koninklijke Kasteeldreef 36 - 1860 Meise Nace: 46473 - Groothandel in verlichtingsapparatuur afg.: Yannick De Bom Van Driessche derzoekbureaus 90011 - Beoefening van uitvoerende kunsten door zelfstandig werkende artiesten afg.: Thiry Giedo Global food Services BVBA Roodebeeklaan 187 - 1030 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 6499904 - de import/exportfinanciering afg.: Lasaad Bejaoui Homefield BVBA Optimismelaan 95 - 1140 Brussel Nace : 46473 - Groothandel in verlichtingsapparatuur 4759201 - De kleinhandel in verlichtingsartikelen 90023 - Gespecialiseerde beeld-, verlichtings- en geluidstechnieken afg.: Hilde Van den Bossche Huybens Advocatenkantoor BVBA Generaal Wahislaan 268 - 1030 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten Iklima BVBA Leuvensesteenweg 187 - 1210 Brussel Nace : 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening 81210 - Algemene reiniging van gebouwen 8122002 - Het lappen van ramen - afg.: Kayhan Erdem Impacta - HU-BU BVBA Clos du Champ d'Abeiche 20 - 1420 Braine-l'Alleud Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Filip Van Mullem Tribes Brussel BVBA Louizalaan 279 - 1050 Brussel afg.: Alain Brossé Uplace NV Kasteel van Bever Boechoutlaan 221 - 1853 Strombeek-Bever Nace : 41101 - Ontwikkeling van residentiële bouwprojecten 41102 - Ontwikkeling van niet-residentiële bouwprojecten 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen afg.: Kristof Lemahieu Van Os -Sonnevelt BVBA Industriepark Weverstraat 12 - 1840 Londerzeel Nace : 46494 - Groothandel in niet-elektrische huishoudelijke artikelen 77399 - Verhuur en lease van andere machines en werktuigen en andere materiële goederen afg.: Gerard Van Os Venture Shipping BVBA Louis Hymansstraat 9B - 1050 Brussel Nace : 3212301 - Verv. van bijouterieën en juwelen van edele of onedele metalen geplateerd met edele metalen; van edel- of halfedelstenen of van combinaties van edele metalen en edel- of halfedelstenen 46480 - Groothandel in uurwerken en sieraden afg.: Mathilde Danglade Stevia Paraguaya Europe JSC 61A Pirinski Prohod str., entr.B, fl.3, office 1 - 1680 Sofia - Bulgaria afg.: Ioannis Karmiris Transforma bxl BVBA Jules Bordetlaan 13 - 1140 Brussel Nace : 4110201 - Projectontwikkeling voor kantoorbouw 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Anis Bedda Que Bueno BVBA En Neuvice 49 - 4000 Liège Nace : 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel 47890 - Markt- en straathandel in andere artikelen afg.: Francesco Perez Simple Wash Guldendallaan 4 bus 8 - 1150 Brussel afg.: Pierre Maloteau AGENDA Management & RH, Personal improvement Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss* Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs* 09.12.2015 60' chrono: 4 manieren om uw onderneming te laten groeien Handelsrecht Maart tot juli 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt Strategie en beheer Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss* Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs* Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Tot juni 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales…* ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 10.12.2015 Coûts liés au licenciement en Belgique et à l'étranger : comment les estimer et les optimiser * 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons!* * Alleen in het Frans 6 22.02.2016 De arbeidsovereenkomst: tips en tricks 04.03.2016 BECI HR Lunch 21.03.2016 Het arbeidsreglement: tips en tricks ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 08.12.2015 Milieu, stedenbouw, mobiliteit 18.12.2015 Dematerialisatie en de daling van ons papierverbruik1 08.01.2016 Uw wettelijke verplichtingen op het gebied van milieubeheer1 29.01.2016 Opvolging en controle van uw milieubeleid1 26.02.2016 Intern en extern communiceren over milieustrategie1 1 De voertaal van deze opleiding is Frans maar alle documentatie is ook in het Nederlands beschikbaar. ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 10.12.2015 Comment organiser mes différents services* 17.12.2015 Mettre en place un projet d’entreprise* 23.02.2016 Aspects fiscaux : comment préparer la vente de mon entreprise* 01.03.2016 Mettre en place un plan d’action commercial* 17.12.2015 After Work Xmas Edition 18.12.2015 Job Days – Logistiek en Transport 19.01.2015 Speed Business Lunch 27.01.2015 Les B.A-Ba du succès ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN Actiris Exki AGC Axa Belfius Bank en Verzekeringen Belgische Rode Kruis BNP Paribas Fortis Brandhome Brussel Invest & Export Brussels Expo Brussels Observatorium voor Preventie en Veiligheid Brussels Waste Network Bureau Bockstael car2go Carmeuse CERT.be Cloud Security Alliance Cofely Fabricom Commissariaat-gen. voor de Vluchtelingen en de Staatlozen (CGVS) Cresept Cybersecurity Coalition D’Ieteren Auto Delacre EDF-Luminus Efficy Elia 48-50 26-27 22-23 22-23 41 5 15 20-21 17-19 41 51 8-11 48-50 33-34 33-34 48-50 44 22-23 33-34 48-50 48-50 38-40 33-34 38-40 Febeliec Fedict FGTB Fondation pour l’Enseignement G4S GardaWorld Gling Heidelberg Cement IBA ING Innovyn IZEO KBC Brussels Keytrade Bank Kluber Lantmannen Unibake Lidl Louvain School of Management Lutosa Merak MIVB Mobilii MyMicroInvest OECD Ores Partena Professional 5 38-40 33-34 6 48-50 20-21 20-21 47 48-50 48-50 54 48-50 36-37, 42-43 8-11 8-11 48-50 48-50 48-50 51 48-50 35 48-50 52 8-11 6 48-50 44, 54 Partena Proximus RTBF SD Worx Securitas Seed Factory Sibelga Siemens Signora Ava Skynet Solvay Brussels School of Economics Sonaca Techspace Aero The Economist Trade In World Trusting the Cloud Ubeequo Uber Village Partenaire - Centre d’Entreprises de Saint-Gilles Vlerick Business School VOKA Wake Energy Drinks Waslet IT Wolters Kluwer Worms vzw Zeina Foods e-Législation International: Astuces, pièges, risques juridiques d'un e-business? 10.12.2015 Business opportunities with Hungarian companies focusing on the ICT sector 4-5.01.2016 International B2B Matchmaking event CES 2016 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant* 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert* ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 17.03.2016 Optimiser la gestion financière de mon entreprise et sa valeur marchande* ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 26-27 52 20-21 5 20-21 36-37 38-40 8-11 59 8-11 33-34 48-50 48-50 17-19 14 33-34 51 4 41 52 33-34 14 33-34 26-27 41 14 BECI - Brussel metropool - december 2015 61

2015.11 Bruxelles Métropole


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Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. Un consu ant spécia sli é dans votre secteur d’acti c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. lt • • • • • • • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité il Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité vité él Des conseils pour diminuer vos coûts salariauxi d ini t Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiairesi Un sout en a m s ratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage du Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be en page 3. Une s ec oti n de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité Des conse s pour diminuer vos coûts salar aux EDITO Au-delà de l’horizon Le commerce international, qui fait l’objet de ce numéro, c’est comme une seconde nature pour les entreprises belges : avec ses 30.000 km² et ses 11 millions d’habitants, notre marché intérieur est bien trop petit pour permettre à nos entreprises de développer leur potentiel. Pour croître, elles doivent s’exporter. Cela vaut bien sûr pour les PME, et même pour les starters. Pour autant que leur offre soit un peu spécialisée, elles se sentiront très vite à l’étroit en Belgique. Fort heureusement, Bruxelles dispose de sérieux atouts internationaux, qui peuvent servir ses entreprises : sa « marque », évidemment ; sa localisation au carrefour de l’Europe, en plein cœur d’une zone parmi les plus densément peuplées au monde ; son caractère polyglotte et multiculturel… Comme le dit très justement Marie Martens, interrogée dans l’un de nos articles : « Nous sommes déjà à l'international dans notre propre ville ». Thierry Willemarck, Président de BECI Cette chance, il faut aider nos entrepreneurs à la saisir. Il faut développer une vision ambitieuse pour le commerce international bruxellois. Dans sa déclaration de politique gouvernementale, le nouvel exécutif bruxellois s’est justement engagé à adopter un « Small Business Act » en faveur des PME, comprenant un important volet international. Le projet évoque notamment le renforcement des structures d’accompagnement pour les néo-exportateurs et la mise en place d’un outil financier spécifique. L’enjeu est suffisamment important pour justifier un débat inclusif, avec tous les acteurs bruxellois du commerce international, publics et privés – et donc, forcément, BECI. Pour soutenir utilement nos exportateurs et garantir à long terme la croissance de notre commerce international, nous devons travailler ensemble et nous appuyer sur les forces de chacun. La force de BECI, c’est son réseau. Celui des chambres de commerce, internationales par vocation et qui sont aujourd’hui plus de 10.000 dans le monde : autant de fenêtres ouvertes sur des marchés parfois très difficiles d’accès. Mais aussi celui d’Enterprise Europe Network : un réseau de 600 organisations réparties dans 63 pays, en contact direct avec les sociétés locales. La Commission européenne vient d’y confirmer la place de BECI pour les six prochaines années : une marque de confiance dans notre compétence et une reconnaissance du travail accompli. BECI est un partenaire naturel et important pour les entreprises à l’international. En leur nom, nous voulons donc être associés à toute réflexion stratégique sur le commerce extérieur bruxellois – et nous voulons être entendus. Chaque jour, nos entreprises jouent leur place sur l’échiquier du commerce international. Leur engagement mérite un soutien efficace. Unissons nos efforts pour le leur fournir. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 6 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES 8 Pour ou contre des tarifs modulables à la SNCB ? 10 Colloque diversité : vive le capital humain 13 Fiche réforme de l’Etat : le Fonds de participation Topic : commerce international 14 Les services : point fort des exportations bruxelloises 16 Entretien avec Cécile Jodogne 18 Exportation de services : d’autres barrières 22 Comment nWave a conquis les cinémas du monde 26 « Il faut de nouveaux outils d’exportation pour les services » 28 S’implanter à l’étranger : est-ce si loin ? 32 Le tourisme, vecteur de croissance pour Bruxelles ? 36 DHL, bien implanté à Brussels Airport 40 BECI : une compétence européenne reconnue 41 EEN : de Luxembourg à Las Vegas 43 BECI Customs Center 45 L'e-commerce international : une opportunité Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 Novembre 2015 de décembre Spécial sécurité Le mois prochain Mai Au mois dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Entreprendre 47 La parité dans les conseils d’administration 48 Self-employed corner 49 Tax shelter : investir dans une start-up 51 Starter : Leave the Bags 52 Coworking : une offre de plus en plus large à Bruxelles 56 Matrica : du chardon dans votre sac compostable 58 Des événements sans déchets et faibles en carbone, c’est possible 59 Une clause dans vos contrats ? La clause pénale ! Community 63 Conseil resto : Jules & Charles 64 L’actualité BECI en photos 67 Impression of a Brit 68 News 71 Demandes d'admission 71 Index 73 Agenda Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. s’occupe de tous vos recrutements de A à Z. Quand un haut lieu de la gastronomie à Bruxelles fait appel à Select Actiris pour le recrutement de l’ensemble de son personnel, le chef peut se concentrer sur son cœur de métier, sa cuisine raffinée. Témoignage Rencontre avec Matthias Van Eenoo, chef franco-belge ayant exercé ses talents auprès de grandes maisons étoilées en France, qui, depuis cet été, excelle aux commandes du prestigieux restaurant BRUGMANN. Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? Quelques semaines avant l’ouverture du restaurant BRUGMANN nous étions à la recherche d’une vingtaine d’employés aussi bien en cuisine qu’en salle ou encore à l’administratif, nous nous sommes tournés vers des professionnels du recrutement. La solution Actiris s’est rapidement imposée à nous et nous en sommes jusqu’à aujourd’hui pleinement satisfaits. Combien d’engagements Actiris vous a-t-il permis de réaliser ? Pour quels postes ? Actiris nous a permis d’embaucher d’abord en CDD puis en CDI une dizaine de personnes en cuisine, une dizaine en salle ainsi qu’une personne à l’administratif, soit au total une vingtaine de personnes : Maitre d’hôtel, chef de rang, commis, cuisinier, femme de ménage, plongeurs… Pourquoi signer une convention de collaboration Actiris ? Etant satisfaits des premiers recrutements et compte tenu du turn-over inhérent au secteur Horeca, nous avons régulièrement besoin des services d’Actiris en qui nous avons toute confiance. Est-ce que vous feriez encore appel à Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui bien sûr ! C’est la raison pour laquelle nous avons signé cette convention de collaboration qui nous lie à long terme. Que diriez-vous du service sur mesure, Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Effectivement le service sur mesure est très efficace chez Actiris, nous avons des conseillers personnalisés, Madame Lefort et Monsieur Depaus, avec lesquels nous avons vraiment tissé une relation professionnelle de confiance et de respect mutuel. Nous apprécions particulièrement leur sens de l’écoute et leur réactivité à toutes nos demandes. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Actiris pour ses recrutements ? Bien entendu ! C’est la solution la plus efficace car un gros travail de présélection est effectué par Actiris en amont. Avenue Brugmann 52-54, 1190 Bruxelles, www.brugmann.com Vous aussi vous souhaitez tester Select Actiris ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be
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INTERVIEW Private Banking : l’avis des spécialistes Planning financier Entreprendre : penser dès maintenant à l’avenir Les entrepreneurs travaillent dur pour lancer leur entreprise, la développer et la faire prospérer. Ils bâtissent ainsi un beau patrimoine. Mais ils n’accordent que peu ou pas d’attention à une question essentielle : qu’y a-t-il après l’entreprise ? Pour étudier cette question avec l’attention nécessaire et pouvoir envisager l’avenir en toute sérénité, il est judicieux de se faire assister par un expert. Belfius vous aide à faire les bons choix aux bons moments, pour le présent et pour l’avenir. « Les chefs d’entreprise se consacrent corps et âme au développement de leur entreprise », constate Isabelle Verhulst, Head of Wealth Analysis & Planning. « Mais ils sont parfois tellement focalisés sur la gestion de leur activité qu’ils peuvent en oublier qu’il y a encore une vie après tout ce labeur. Dans leur esprit, la retraite, la remise de l’entreprise et la préparation de la période qui s’ensuit sont encore très loin. Mais l’horloge tourne. » Planifier à temps Il est donc tout aussi essentiel d’envisager à temps la vie après l’entreprise. « Vers 55 ans, la plupart des entrepreneurs ont une vie personnelle stable et une entreprise bien établie », poursuit Isabelle Verhulst. « Le moment est alors idéal pour envisager l’avenir et planifier les choses. Si l’entrepreneur veut maintenir son style de vie lorsque vient le temps de la retraite, il y a tout de même quelques éléments dont il faut tenir compte au préalable. » Le Private Banker de votre agence Belfius locale peut dans ce contexte se faire assister par les experts de la division Wealth Analysis & Planning. Ensemble, ils sont en mesure de proposer le planning financier le mieux adapté pour permettre à l’entrepreneur et à sa famille de pouvoir maintenir sans aucun souci leur style de vie. Trèfle à quatre feuilles « Nous analysons en détail la structuration patrimoniale », explique Isabelle Verhulst. « Nous étudions aussi en profondeur la structure des coûts du style de vie, un exercice que de nombreux entrepreneurs n’effectuent pas d’eux-mêmes. Pourtant, ces dépenses resteront évidemment d’actualité à la retraite, lorsque les revenus de l’entreprise cesseront soudainement d’arriver. C’est la raison pour laquelle l’équilibre entre biens mobiliers et immobiliers, ce qui fait partie de l’entreprise et ce qui est disponible pour la pension (soit les quatre feuilles du trèfle), est un facteur primordial. » « La division Wealth Analysis & Planning de Belfius aide les entrepreneurs à trouver le bon équilibre entre capital social et patrimoine privé. Cela permet à l’entrepreneur d’adapter son niveau de vie actuel mais aussi futur, lorsque viendra le temps de la retraite. » Cette analyse permet ensuite de réaliser une projection sur l’avenir : que se passera-t-il au moment de la pension ? En cas de remise de l’entreprise ? D’invalidité ? Ou même de décès prématuré ? Les résultats de l’analyse sont le fondement d’une planification financière fiable, adaptée et optimisée pour l’avenir. Cette opération débouche la plupart du temps sur un meilleur équilibre entre le patrimoine privé et le capital qui reste dans l’entreprise. Isabelle Verhulst, Head of Wealth Analysis & Planning « Le travail d’analyse et de planning est souvent un déclic », conclut Isabelle Verhulst. « Cela aide l’entrepreneur à réaliser que la structure de son patrimoine n’est pas assez concentrée sur le volet privé. Heureusement, il est encore temps d’effectuer l’un ou l’autre ajustement afin de permettre aux entrepreneurs de pouvoir continuer à profiter pleinement de la vie. » « Les entrepreneurs se demandent si leurs revenus leur permettront de conserver le même niveau de vie dans le futur. » Nele De Cort, Financial Planner chez Belfius Wealth Analysis & Planning Evaluer sa sérénité future « Le plus souvent, les entrepreneurs s’adressent à nous via nos Private Bankers lorsqu’ils commencent à envisager leur pension », explique Nele De Cort, Financial Planner au sein de la division Wealth Analysis & Planning de Belfius. « Ils se demandent si leurs revenus leur permettront à l’avenir de maintenir le même niveau de vie. Les personnes disposant de revenus élevés se posent également la question de savoir ce qu’il adviendra de leurs proches si elles venaient à tomber malades ou à décéder. » Autant de questions qui valent la peine d’être posées. Belfius Wealth Analysis & Planning aide à trouver les réponses adéquates. Des experts analysent en profondeur le cas du client : quelle est sa situation familiale ? Comment le patrimoine est-il structuré ? Quels sont les revenus et dépenses de la famille ? Une photographie du moment « Nous prenons un instantané du patrimoine tel qu’il se présente aujourd’hui. Nous nous intéressons aux dépenses et revenus actuels », poursuit Nele De Cort. « Nous effectuons ensuite une analyse du flux de trésorerie qui prend en compte l’âge de la pension et envisage un état d’invalidité prolongé ainsi qu’un éventuel décès prématuré d’un des partenaires. Ces données nous permettent d’évaluer la taille à atteindre pour le portefeuille patrimonial personnel afin que les clients puissent maintenir en toutes circonstances leur style de vie. » « Je me suis adressée à Nele De Cort et son équipe avec l’un de mes clients », se souvient Veronique Pia, Private Banker chez Belfius. « Celui-ci était un gérant de 55 ans qui se consacrait corps et âme à son entreprise, dans laquelle son épouse travaillait également. Ils ne se préoccupaient alors que de leur entreprise et ne prêtaient que peu d’attention à leur patrimoine privé, qui était en fait vraiment limité. Tout était payé via l’entreprise et leur domicile privé faisait par exemple aussi partie de la société. Lorsque le dernier de leurs trois enfants a quitté le foyer familial, le moment était idéal pour faire le point sur leur patrimoine et la répartition de ce dernier. Après concertation avec le couple, nous avons opté pour un planning financier. » Analyse Lors de l’analyse financière, l’équipe Wealth Analysis & Planning s’est rapidement rendu compte que les revenus à disposition lors du départ en retraite seraient insuffisants pour couvrir les dépenses actuelles de la famille. « Nous avons calculé le capital dont le couple aurait besoin pour maintenir le même style de vie », commente Nele De Cort. « L’analyse du flux de trésorerie en cas de prédécès du gérant nous a par ailleurs révélé que les revenus seraient insuffisants pour maintenir le niveau de vie de son épouse. Dans ce cas de figure, elle n’aurait même pas hérité de liquidités suffisantes pour payer les droits de succession. » Trouver une solution à temps « Notre première recommandation a été d’optimiser la pension complémentaire libre pour indépendant (PCLI), ce qui permet aussi une baisse des charges sociales et une taxation plus avantageuse lors de la distribution. Par le passé, le gérant n’avait pas entièrement versé dans son EIP (engagement individuel de pension) les primes fiscales maximales, nous lui avons donc conseillé de verser en une fois une prime de rattrapage », poursuit Veronique Pia. « Cela a permis de constituer une belle réserve. Et en cas de décès prématuré du gérant, son épouse pourra désormais payer les droits de succession grâce à ce capital. » Sérénité « En prenant les devants, nous avons pu offrir davantage de sérénité à nos clients. Cela a été un réel soulagement pour eux, et particulièrement pour l’épouse du gérant, qui dispose désormais d’une vision claire de la situation financière. Quoi que l’avenir leur réserve, ce couple ne Veronique Pia, Private Banker chez Belfius doit se faire aucun souci financier », conclut Nele De Cort. « S’y prendre à temps c’est déjà à moitié gagner ! » www.belfius.be/private
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE ET SI, EN FAIT, TOUT ALLAIT BIEN DANS CE PAYS ? Il y a un an, le Gouvernement Michel prêtait serment. À l’époque, beaucoup doutaient de sa pérennité. Il est pourtant toujours là et affiche sa détermination. Résolue ? L’opposition a en tout cas modifié son attitude. Finis les coups de poings sur la table, les blocages de séances au Parlement, les références permanentes aux années noires de l’occupation… Waouw, ce calme fait du bien. Place désormais à des arguments de fond sur le budget, les mesures annoncées. De la vraie politique, en somme. L’obsession martelée par le premier Ministre – « jobs, jobs, jobs » – est la meilleure réponse à nombre de problèmes rencontrés par nos concitoyens, notre jeunesse, nos entreprises. La réponse de l’opposition a fusé : un cinglant « taxes, taxes, taxes ». Cette réponse a un double mérite. D’abord elle fait sourire, c’est toujours bon. Mais surtout, elle oppose la dynamique et la stratégie fédérales à celles des Régions, qui reviennent plutôt à miser sur le portefeuille pour soutenir la croissance. Ce débat droite-gauche, certes toujours résumé et manquant de subtilité, a le mérite d’être intelligible. Restons prudents Ne nous amusons toutefois pas trop vite de ceux qui ont simplement estimé que l’attelage Michel n’arriverait pas à bon port aussi aisément qu’annoncé. Dans bon nombre de pays, les sorties de leaders N-VA sur les migrants, la demande d’excuses du Secrétaire d’État Francken à ceux qui avaient critiqué sa politique, la présence d’un vice-premier Ministre à l’anniversaire d’un collaborateur notoire… Bref, tout ça aurait provoqué des tensions internes au gouvernement. Des têtes auraient dû tomber. Pas chez nous, mais ça pourrait changer. Ajoutons à cela les sondages, franchement mauvais pour la N-VA. Les derniers en date promettent aux nationalistes de 6 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Finis les coups de poings sur la table, les blocages de séances au Parlement, les références aux années noires de l’occupation… Place à des arguments de fond sur le budget, les mesures annoncées. De la vraie politique, en somme. perdre 5 sièges au parlement fédéral en cas d’élection. On a vu des partis paniquer pour moins que ça. Au point de faire tomber un gouvernement ? Personne n’y a intérêt. Mais la politique a souvent ses raisons que la raison ignore. À propos du gouvernement fédéral, on s’est un instant demandé s’il avait vraiment raison de lancer la polémique à propos de « sabotages » réalisés par des syndicalistes du rail. Visiblement frustré que la police lui interdise de bloquer les trains de ses collègues non-grévistes, l’un d’eux a expliqué qu’il aurait suffi, pour éviter lesdits sabotages, de les « laisser faire grève, normalement et comme toujours avec piquets ». En entendant ça on s’est dit qu’en fait, tout était dit. Au rayon bruxello-bruxellois, il arrive que de beaux projets soient oubliés ou mis au frigo. L’extension du métro vers le parking C du Heysel, ou celui du métro aérien entre Tour et Taxis et la gare du Nord, l’ont été lors de la confection du dernier budget. Un choix présenté comme « de bon père de famille », vu le coût engendré. On se dit pourtant que beaucoup de pères de familles apprécieraient un métro plus développé à Bruxelles. Pour eux comme pour leurs enfants d’ailleurs. ● | Michel Geyer CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE ET SI MA TEMPÉRATURE TOMBAIT À MOINS DE 36° ? Sans en revenir aux physiocrates, on ne peut s’empêcher de penser que certaines lois de la nature sont dangereusement bafouées. | Jean Blavier Votre serviteur n’aurait jamais imaginé que la Réserve fédérale puisse un jour perturber son homéostasie. Pas directement, mais par contagion : c’est toute la communauté financière qui est en ébullition à cause de la banque centrale américaine. Comme dans le phénomène de capillarité qui fait que lorsqu’on trempe son sucre dans son café, il (le sucre) devient noir – et pas l’inverse. La question se résume donc à ceci : qui domine ? Désolé pour la réponse, c’est la Réserve fédérale. Pauvres b... Non, ceci n’a rien à voir avec Baudelaire. Pauvres b... = pauvres bourses. Au pluriel. Gordon-Shapiro ? Au rayon des accessoires. Les plus-values ? Taxées parce qu’assimilées à de la spéculation (mais pas déductibles quand elles mutent en moins-values). La durée minimum de placement ? 5 à 7 ans autrefois, au moins 10 ans aujourd’hui, sinon le risque est trop élevé. L’analyse graphique ? Pour les geeks. L’analyse fondamentale ? Pour les papys. Le rapport cours/bénéfice ? Aux orties ! La valeur intrinsèque ? Kekseksa ? Le rendement ? Ah, ici, attention : si le rendement est votre motivation pour aller en bourse, c’est que vous êtes tombé sous le charme de la vénéneuse Tina (« There Is No Alternative »). En fait, la Bourse ne réagit plus à ses stimuli naturels, sauf un : le loyer de l’argent. Quand la Réserve fédérale dit qu’elle va remonter ses taux, la bourse baisse – et inversement. À quoi joue-t-on ? Franchement, quel est encore l’attrait du spectacle si le terrain de foot n’est plus qu’un Colisée où la Réserve fédérale joue à César, le pouce levé ou abaissé, avant que s’affrontent d’obèses investisseurs institutionnels, ces « zinzins » qui travaillent à la nanoseconde et qui DOIVENT placer une partie des capitaux énormes qu’ils collectent à travers les contrats d’assurance, les fonds de placement et le « private banking ». On entend parfois certains financiers avouer (dans des moments de lucidité) que la bourse n’a plus rien à voir avec l’économie réelle. Le décor et les rôles ont changé : si, autrefois, les boursicoteurs étaient ces adeptes du sport financier toujours prêts à tirer profit des imperfections du marché, aujourd’hui ils sont coincés entre le marteau et l’enclume, comme des cadres de grosses boîtes, le métier le plus dangereux du monde. Grand corps malade Lorsque la température d’un patient tombe à moins de 36°, c’est aussi inquiétant que lorsqu’elle grimpe au-delà de 38°. C’est une loi de la nature. Sur les marchés financiers, le thermomètre, ce sont les taux d’intérêt. Ils n’ont cessé de baisser. Avec quelques sursauts, certes. Mais le médecin de service, en l’occurrence la Réserve fédérale américaine, accompagnée de son infirmier en chef, la Banque centrale européenne, n’arrête pas de diagnostiquer : « Ça va remonter ». Comme ce n’est manifestement pas le cas, il suffit de dire que « OK, ça ne va sans doute pas remonter tout de suite » pour que la bourse exulte, comme soulagée. Si demain, comme certains le prédisent, la banque centrale américaine devait décider de passer aux taux négatifs, la bourse exploserait. Et après ? Contrairement à ce que croient certains, des taux d’intérêt plancher n’ont rien de naturel. Cela ronge les revenus des rentiers que nous sommes tous à travers nos contrats d’assurance de groupe, nos placements à revenus fixes et nos comptes d’épargne. Imaginez ce qu’il adviendrait si le loyer de l’argent devenait négatif. Vous vous voyez, vous, payer chaque année des taux d’intérêt au lieu d’en toucher ? Nous n’avons vécu jusqu’ici qu’une brève expérience des taux négatifs, avec pour résultat que les institutionnels hurlent dans toutes les langues qu’ils ne peuvent plus payer les taux garantis de nos contrats d’assurance. Nous avons déjà payé, nous allons encore payer si les taux, pardon, si la température du grand corps malade qu’est l’économie mondiale devait descendre à moins de 36°. ● CORNER Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - novembre 2015 7
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THINK TANK POUR OU CONTRE Des tarifs modulables à la SNCB ? La gestion dynamique des tarifs est une pratique de plus en plus répandue dans les compagnies aériennes, les hôtels, à la SNCF, mais aussi dans les parcs d’attractions... Pour ou contre son application à la SNCB ? Les avis divergent. Gaëlle Hoogsteyn Xavier Tackoen, administrateur délégué, Espace Mobilité La gestion dynamique des tarifs émerge dans tous les domaines. Ouvrir le débat à la SNCB est très positif mais, pour l’instant, on parle surtout de faire payer plus cher à l’heure de pointe. Or, selon moi, ce n’est pas la bonne solution : en Belgique, grâce au tiers-payant, la majorité des employés de grosses entreprises ne payent pas leur abonnement de train. Voir les tarifs augmenter ne serait en aucun cas une motivation pour eux, mais un poids financier pour l’entreprise. Je pense que la solution doit plutôt aller dans l’autre sens. Entre 9 et 15 h, les trains sont très peu utilisés. Diminuer l’offre de prix durant cette tranche horaire pourrait avoir un effet d’appel et inciter davantage de gens à utiliser le train et faire augmenter les recettes. Un exemple réussi est celui de Singapour. Les personnes qui arrivent avant 7h45 en semaine voyagent gratuitement et les voyageurs prenant le métro entre 7h45 et 8h se voient offrir une remise sur leur billet. Suite à cette expérience, 8 % des usagers ont changé leur horaire de déplacement. Naturellement, cette démarche n’a pas été sans effet sur l’organisation du travail. C’est pourquoi un programme de consultance a été mis sur pied pour aider les entreprises, et des primes leur ont été offertes pour amorcer la dynamique. À Londres, une campagne de communication a aussi été menée. Les usagers ont été informés de l’heure à laquelle leur station était la plus utilisée. En avançant ou en reculant leur départ de 15 minutes, ils pouvaient gagner beaucoup en confort. Cela a permis de faire sortir 5 % des voyageurs des heures de pointe. La tarification modulaire peut être un outil efficace à condition de s’inscrire dans une politique globale. Seule, elle n’est pas suffisante pour orienter la demande. Aujourd’hui, des modèles de travail plus souples, fondés sur l’autonomie, et la flexibilité des horaires se développent. Il y a une demande importante, principalement chez les jeunes travailleurs. Mais cela peut impliquer des changements dans l’entreprise et c’est pourquoi il faut des programmes d’accompagnement. Jan Vanseveren, porte-parole de TreinTramBus Afin de promouvoir la tarification modulaire, Jo Cornu, CEO de la SNCB, cite souvent l’exemple de la France. Mais la situation en France (de par sa taille) est tout à fait différente de celle de la Belgique. On ne peut pas comparer le TGV Paris-Marseille avec un train Bruxelles-Ostende. En France, le concurrent du train est l’avion. En Belgique, c’est la voiture. Dans l’optique d’une tarification variable, le client pourrait avoir un tarif moins cher s’il réservait à l’avance ou s’il choisissait un train spécifique en heure creuse. Le problème est qu’en fonctionnant ainsi, on perd en flexibilité. Le voyageur peut alors être tenté de prendre plutôt sa voiture qui, elle, est toujours disponible devant la porte de sa maison. On risque de perdre les voyageurs attachés à la flexibilité. Une diminution des tarifs en heure creuse pourrait éventuellement attirer des voyageurs supplémentaires. Le problème est qu’aujourd’hui, quand on parle de tarification variable, c’est plutôt dans le sens d’une augmentation du prix en heure de pointe. Pour ceux qui bénéficient d’un abonnement via leur entreprise, cela ne changera rien. Mais pour tous les travailleurs pour lesquels ce n’est pas le cas et également pour tous les étudiants, cela serait un poids financier en plus et cela créerait encore davantage d’inégalités. Je pense que la SNCB doit plutôt repenser sa tarification en général si elle veut attirer plus de clients. Par exemple, il existait autrefois un tarif réduit pour les petits groupes (maximum 5 personnes). Ce tarif a été supprimé. Dès lors, aujourd’hui, si une famille ou un groupe d’amis veulent passer une journée à la mer ou dans les Ardennes, cela leur revient moins cher de prendre une seule voiture que 5 billets de train. Les tarifs du train en Belgique sont loin d’être les moins chers d’Europe, contrairement à ce que prétend M. Cornu. 8 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Donnez-nous votre avis NISSAN JOUE SUR TOUS LES TERRAINS, DONT CEUX DE L’UEFA CHAMPIONS LEAGUE. JOUEZ LES PROLONGATIONS AVEC NISSAN Désormais, vous bénéfi ciez d’une garantie de 5 ans* sur tous nos utilitaires ! De plus, nos modèles sont équipés des toutes dernières technologies. En route pour 5 ans* au top niveau ! 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Assis, de gauche à droite : Hayate El Aachouche, Jean-Claude Daoust, Bianca Debaets, Céline Fremault, Didier Gosuin et Michel Vanderkam. Colloque diversité : vive le capital humain Dans la foulée du Livre Blanc de la Diversité, paru en septembre, BECI organisait en octobre un colloque sur la diversité dans l’entreprise, en présence de trois ministres régionaux et de nombreux entrepreneurs. Alors, la diversité, qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ça rapporte ? Adrien Dewez «L a diversité, c'est la vie de tous les jours, celle que nous vivons sans la nommer, celle où chaque individu est différent, même au sein d'une famille », commente Hayate El Aachouche, qui a dirigé les travaux du Livre Blanc. Cette phrase résume la beauté de la diversité mais aussi la complexité de la définir. Dans sa publication, BECI s'est concentrée sur quatre grands axes : l’ouverture à la diversité des origines, aux personnes handicapées, à la mixité des âges et, enfin, la diversité des genres (hommes/ femmes, ce qui suppose une approche différente, s’agissant de la moitié de l’humanité). Le handicap comme opportunité Le handicap, par exemple, est souvent perçu comme l’amoindrissement d'un individu, mais est-ce vraiment le cas ? Hayate El Aachouche mentionne cette entreprise qui a engagé une personne sourde. « Ils ont modifié leur façon de mener une réunion en introduisant le 'stylo de la parole'. Seul celui qui a le stylo parle, ce qui permet à la personne sourde de lire sur les lèvres. Au final, tout le monde fait attention à ce qu'il dit, va à l'essentiel et les réunions sont devenues plus courtes et plus efficaces. » Un exemple parmi d'autres où le handicap, plutôt qu’un frein, se révèle une opportunité. L'interdiction de discriminer ne marche pas. Je crois beaucoup plus en la valeur du bon exemple Pour autant, la mise en place d'une politique inclusive ne coule pas de source. Pour Yves Veuillet, Global Disability & Inclusion Leader chez IBM, « une entreprise ne peut se permettre d'engager une personne handicapée que lorsqu'elle a préparé l'infrastructure et les accommodements 10 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 nécessaires à son arrivée. » Le cas échéant, il faut repenser ses habitudes ou apporter quelques modifications aux infrastructures. Céline Fremault, qui compte l'aide aux personnes handicapées parmi ses compétences ministérielles, rappelle « qu'il existe plusieurs primes octroyées par le service Phare. L'une couvre 50 % du coût salarial, une autre 50 % des frais d'adaptation du poste de travail pour maintenir ou engager une personne handicapée. » Et de noter que « seules 300 aides sont octroyées chaque année, ce qui n'est pas énorme ». L'enveloppe budgétaire consacrée à ces primes n'attend donc que les sociétés. Cultures : s’ouvrir à de nouveaux clients La diversité du point de vue culturel a fait émerger des opinions plus contrastées lors du colloque. Un renforcement de la législation n'est pas le bienvenu pour Jean-Claude Daoust : « Il ne faut pas de mesure contre-productive et nous avons vu que l'interdiction de discriminer ne marche pas. Je crois beaucoup plus en la valeur du bon exemple. » Tandis que pour Michel Vanderkam, du Centre pour l'Egalité des Chances, « La loi n'est pas suffisante mais nécessaire en plus de la sensibilisation, l'information et la formation ». THINK TANK Trois questions à Hayate El Aachouche Comment faire de la diversité en entreprise ? « L'impression demeure qu'il faut mettre en place un arsenal de mesures alors qu'il ne faut pas faire plus ; il suffit de faire autrement. Nous préconisons deux choses. D’abord, une formation en management à la diversité afin de comprendre les codes culturels. Un exemple : un Japonais va, dans une présentation, s'excuser avant de commencer. Nos codes culturels vous nous amener à penser qu'il manque de confiance en lui tandis que, de son point de vue, c'est une marque de respect témoigné à l'assemblée. Il faut être en mesure de le comprendre. Ensuite, mener des actions positives avec des ‘role models’. Par exemple, pour un poste de direction ouvert, chercher consciemment à engager une femme. » La diversité apporte-t-elle une plus-value? « Oui, toutes les analyses sur la question démontrent que les sociétés qui accentuent la diversité ont de meilleurs performances, pour autant que la direction des RH ait été formée à la diversité en termes de gestion et de recrutement. Cela apporte de la valeur humaine, un capital savoir plus important, une créativité plus grande… In fine, plus vous avez des collaborateurs qui ressemblent à vos clients, plus vous avez de contrats. » Comment peut-on définir la diversité en quelques mots? « La diversité représente la vie de tous les jours, mais qu'on ne nomme pas. Personne ne ressemble à quelqu'un d'autre, pas même au sein de sa propre famille. Chacun a son sexe, sa culture et sa propre carte mentale. Nous avons retenus quatre axes fondamentaux dans le Livre Blanc ; il y en a bien d’autres encore. » d’État à l'égalité des chances – pointant au passage le nombre de brevets déposés, à la Silicon Valley, par des personnes d’origine étrangère : « Souvenons-nous que Steve Jobs, par exemple, venait d’une famille syrienne ». Le ministre de l'Economie, Didier Gosuin, veut jouer sur les mécanismes d'embauche pour favoriser la mise à l'emploi des Bruxellois. « De facto, les entreprises engageront alors proportionnellement plus de personnes d'ascendance étrangère. Et depuis quelques mois, nous avons été plus loin pour augmenter la mobilité régionale. Des francophones peuvent aujourd'hui être formés et profiter du réseau du VDAB ; un tabou a été levé. » Mixité des âges : innovation et transmission Michel Vanderkam avoue sa surprise lors d'une étude sur la discrimination : « Nous nous attendions à ce que le premier critère soit l'origine alors qu'en fait c'est l'âge qui a occupé la première place. Souvent les ressources humaines ne pensent pas que c'est discriminatoire de refuser un poste à quelqu'un sur base de son âge. Il y a des normalités intériorisées qui, en fait, ne sont pas du droit. » L'entreprise qui mêle jeunes et moins jeunes peut utilement combiner la faculté d'innovation des uns et celle de transmission des autres. Mais une telle politique RH ne s'improvise pas. « Nous travaillons depuis dix ans sur la diversité », explique Katleen Beyens de Sodexo. « La société a évolué, elle est toujours plus diverse et l'entreprise doit la refléter. C'est aussi une nécessité car nous devons répondre à nos clients, qui changent également. (…) Beaucoup de nos employés ont 55 ans et plus. Chaque année, nous leur proposons un rendez-vous personnalisé pour parler de leur avenir dans la société. Nous essayons de trouver une solution sur mesure à chaque fois par des transferts, des adaptations d'horaires », poursuit-elle. Encourager les femmes La parité de genre n'est pas non plus évidente. « Chez Sodexo nous avons 54% de femmes mais, dans la hiérarchie, l'équilibre est difficile à trouver. Il faut parfois encourager certaines femmes pour les convaincre qu'elles peuvent occuper un poste à responsabilités. » Hayate El Aachouche souligne sur ce point les mécanismes d’auto-discrimination chez les femmes. Tous insistent sur l'opportunité que représente la diversité des cultures et des origines au sein d'une entreprise, qui signifie aussi l'ouverture à de nouveaux clients et marchés. La société a évolué, elle est toujours plus diverse et l'entreprise doit la refléter « Aux États-Unis, on a compris que la diversité, la différence, sont des atouts », intervient Bianca Debaets, secrétaire Que ce soit le genre, l'ascendance étrangère, le handicap, l'âge ou d’autres catégories encore (le culte ou la préférence sexuelle n’étaient pas abordés dans le Livre Blanc), la diversité recouvre le spectre de notre vie quotidienne. Et une opportunité pour les entreprises d'élargir l'horizon de leurs employés, augmenter leur capital de connaissances, capter de nouveaux clients et marchés... À condition de mettre en œuvre une réelle politique en la matière ; un défi que la cellule diversité de BECI relève quotidiennement avec les entreprises. « Nous sommes un service d’appui aux RH, un facilitateur pour augmenter la performance économique à travers la dynamique des ressources humaines », souligne Hayate El Aachouche. ● Contacts cellule diversité : Bouchra El Mkhoust, 02 643 78 20 - bem@beci.be Hayate El Aachouche, 02 643 78 34 - he@beci.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 11
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Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Le Fonds de participation Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Voici plus d'un an que le Fonds de participation fédéral, visant à soutenir les indépendants, titulaires de professions libérales, PME et demandeurs d'emploi « starters », a été mis en liquidation et ses compétences transférées aux Régions. Fin définitive en 2022 Depuis juillet 2014, l’activité du Fonds se limite à gérer les crédits et participations décidés avant cette date. Comme le prévoit la loi relative à la 6e réforme de l'Etat, la liquidation définitive interviendra le 1er juillet 2022. En fait, l'unique Fonds de participation s'est mué en trois fonds régionaux qui se sont partagé ses actions (soit un capital de 160 millions d'euros). La septantaine d'équivalents temps pleins a été répartie entre les trois fonds régionaux et le Fonds fédéral en liquidation. La part de Bruxelles Comment sont répartis les montants alloués aux Régions par le Fonds de participation ? La loi spéciale octroie 10 % à la Région bruxelloise, 53 % à la Flandre et 37 % à la Wallonie. Une clé en réalité défavorable à Bruxelles, car elle ne tient pas compte de la proportion plus importante de création d'entreprises dans la capitale. Quoi qu'il en soit, Bruxelles recevra jusqu'en 2022 une enveloppe annuelle de 2,5 millions d'euros, plus un million d'euros annuel pour frais de fonctionnement. Pour la Wallonie, le montant global du transfert s'élève à 74 millions et celui de la Flandre dépasse les 100 millions. Comment Bruxelles gère-t-elle cette nouvelle compétence ? Les missions d'octroi de prêts professionnels et d'accompagnement précédemment réalisées par le Fonds de participation ont été confiées à BruPart, une nouvelle filiale de la Société Régionale d'Investissement de Bruxelles (SRIB), spécifiquement adaptée aux besoins des indépendants et des TPE. En termes de moyens, la SRIB hérite de six fonctionnaires fédéraux et de 3,5 millions annuels, de quoi faire fonctionner BruPart. Pour donner un ordre de grandeur, les financements octroyés par la SRIB aux entreprises en 2014 avoisinaient les 9 millions d'euros. Apparemment, cette régionalisation est une excellente affaire : le système fédéral antérieur s'avérait peu efficace, avec un taux moyen d'échecs d'environ 50 % ; certains dispositifs allant jusqu'à 87 % d'échecs. Ce qu’il en est advenu ? La panoplie de 10 aides a été réduite à 2 formules de prêts bien identifiées, Boost-me et Brufin. Le prêt Boost-me s'adresse aux PME de moins de 4 ans et aux indépendants. Sur les 80 dossiers introduits depuis la régionalisation, 20 ont été acceptés et 30 sont encore à l'étude. 65 % des demandes sont introduites par des demandeurs d'emploi et 25 % par des indépendants. Pour le prêt Brufin (cofinancement), 10 dossiers devraient voir le jour rapidement. Quel bilan ? À Bruxelles, la régionalisation a conduit à un exercice de simplification et d'optimisation du système d'aides au financement. La création de BruPart permet de mieux tenir compte des spécificités de l'économie bruxelloise. Mais il n'y aura plus d'enveloppe fédérale après 2022. Aux Régions de prendre en mains les leviers dont elles disposent. L’avis de BECI • Sur le principe, BECI considère la rationalisation des systèmes d’aide aux entreprises et la recherche d’efficacité comme une bonne chose ; • BECI s’inquiète toutefois des conditions restrictives mises à l’octroi des aides, ce qui risque d’en limiter très fortement l’accès, voire de le fermer pour bon nombre d’entreprises ; • De même, l’effet de levier sera très nettement réduit, dans la mesure où il ne sera plus possible de cumuler les aides fédérales et régionales, ni mêmes les financements BruPart avec ceux de la SRIB ; • BECI s’inquiète également d’un possible glissement des aides destinées à l’autocréation d’emploi vers les starters, au détriment de la première catégorie ; • La valeur ajoutée des aides publiques est d’offrir aux entreprises qui en ont besoin des possibilités de financement que n’offre pas le secteur bancaire ; il ne faudrait pas tarir cette ressource, au risque de voir échouer des projets entrepreneuriaux. réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 12 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 13
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INTERNATIONAL Les services : point fort des exportations bruxelloises Quand on parle d’exportations belges, on songe naturellement aux produits chimiques et pharmaceutiques, aux équipements de transport, aux plastiques, qui sont quelques-uns de nos fleurons – sans oublier les incontournables bières et le chocolat. On pense moins souvent aux services, qui pourtant s’exportent aussi : bureaux d’architecture et d’ingénierie, consultance, services juridiques, traduction… Autant de domaines d’expertise bruxelloise. Vincent Delannoy S i l’on se penche sur les chiffres des exportations belges, la balance régionale paraît bien déséquilibrée. Selon les chiffres de la Banque nationale, sur la période 2008-2012, les exportations bruxelloises, biens et services confondus, ont représenté 14,5 % des exportations totales du Royaume, contre 68,7 % à la Flandre et 16,8 % à la Wallonie. L’image est toutefois tronquée, dans la mesure où ces chiffres sont dominés par les biens, dont la production a largement quitté les villes – c’est particulièrement vrai à Bruxelles, dont l’économie est essentiellement tertiaire. Si l’on se focalise sur les services, cette image change radicalement : la part bruxelloise grimpe à 26,4 %, contre 59 % pour la Flandre et 14,7 % pour la Wallonie. Or, ce sont justement les exportations de services qui connaissent la croissance la plus rapide : toujours sur la même période, pour la Région de Bruxelles-Capitale, elles ont augmenté de 5,8 % en moyenne annuelle, là où les exportations de biens ne progressaient que de 2,2 % – la même tendance s’observant dans toutes les Régions. En revanche, en termes d'exportations nettes (soit le solde entre les exportations et les importations, biens et services confondus), Bruxelles est la seule Région à enregistrer un résultat négatif – qui a même eu tendance à se creuser au cours des vingt dernières années. Balance commerciale La conclusion s'impose naturellement : Bruxelles doit résolument augmenter ses exportations. Comment ? Par où commencer ? Dans quels secteurs ? Selon quelle stratégie ? 1 À ne pas confondre avec les exportations brutes (voir tableau). Là encore, les chiffres restent intéressants. Ils nous apprennent qu’en 2012, la part des services dans les exportations bruxelloises atteignait 47,5 % (contre 22 % pour la Flandre et 24,6 % pour la Wallonie). La moyenne était de 40,1 % pour la période 2003-2007 et 46,5 % pour 2008-2012, indiquant la montée en puissance de l'exportation des services – tout comme leurs importations, soit en dit en passant. Quelles sont les branches d'activités qui ont le plus grand impact pour les exportations nettes1 de services à Bruxelles en 2012 ? Il faut pointer les « transports et entreposage » ainsi que la « production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné ». Quant aux services aux entreprises (activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques), s’ils affichent une croissance de 5,14 % des exportations, ils représentent une croissance plus importante des importations, à hauteur de 9,03 %. La tertiarisation de l'économie Comment ont évolué les échanges de services en Belgique ? Sur la période 1995-2012, on constate une progression de 220 % des importations, passées de 23,7 milliards à 75,8 milliards en valeur. Mais dans le même temps, les exportations ont progressé davantage (+ 227 %), de 25,5 milliards à 83,2 milliards. Au niveau du Royaume, les exportations nettes de services ont ainsi toujours été nettement positives, passant de 1,7 milliard en 1995 à 8,6 milliards en 2010, pour ensuite se tasser à 7,4 milliards en 2012. Sur la période 1996-2010, la progression la plus spectaculaire 14 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 TOPIC Quid des statistiques ? L’entrée officielle des Régions dans l’Institut des Comptes nationaux (ICN) est prévue pour janvier 2016. À ce moment-là, seulement, la production récurrente de statistiques régionales concernant les biens et services pourrait être envisagée. La plus grande implication future des Régions dans l’ICN et la création du nouvel Institut interfédéral de statistique devrait permettre de produire de meilleures données régionales à l’avenir. Selon la méthodologie de calcul adoptée, les résultats obtenus sont sensiblement différents. Ainsi, dans le cas de l'exportation des services, les pourcentages relatifs à Bruxelles baissent de quelques pourcents dans l'édition des comptes régionaux 2015, par rapport à ceux établis en 2014 selon une autre méthodologie (passage du SEC 1995 au SEC 2010). De plus, les flux entre les Régions n'ayant pas été établis, les statistiques publiées ne peuvent refléter cette réalité. À l'heure actuelle, il n’est dès lors pas possible de calculer avec précision les balances commerciales régionales. est celle de la Région de Bruxelles-Capitale, qui passe d'un montant d'exportation nette de ses services de 0,3 à 3,4 milliards, avec ensuite un fléchissement en 2011 et 2012. Notons encore que, toutes Régions confondues, une large part des importations de services est destinée aux dépenses de consommation finale (en l'occurrence, les importations de séjours et voyages à titre privé). Où chercher la croissance ? Luc Coene, l’ex-gouverneur de la BNB, évoquait récemment d'incontestables opportunités pour l'économie belge du côté de l'exportation des services, avec ou sans produits Selon Luc Coene, ex-gouverneur de la BNB, les services liés aux produits exportés offrent un potentiel trop peu exploité par les entreprises belges. fabriqués. Sur la base d'une comparaison avec nos pays voisins (données OCDE), on remarque que la Belgique et ses Régions s'occupent relativement peu, par elles-mêmes, de services liés aux produits exportés, laissant ainsi échapper d'importantes sources de création de valeur ajoutée. Cela s'applique encore davantage à Bruxelles où de grandes entreprises exportatrices ont leur siège. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Là où la valeur ajoutée étrangère générée par les branches de services dans l'exportation industrielle oscille entre 10 et 15 % chez nos voisins directs, elle se monte en Belgique à quasiment 19 %. La marge potentielle de croissance intérieure sur ces services-là est donc, probablement, fort importante. ● Sources : Comptes régionaux. Répartition régionale des importations et exportations belges de biens et services 1995-2012, BNB et instituts régionaux de statistiques (IBSA pour Bruxelles), juillet 2015, 89 pp. Les secteurs exportateurs En 2012, le total des exportations bruxelloises de services vers l'étranger s'élevaient à quelque 21,5 milliards d'euros. Les 10 plus grands secteurs contributeurs étant, dans l'ordre : ❙ Activités juridiques et comptables; activité des sièges sociaux; conseil de gestion ❙ Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite; assurance; activités auxilliaires de services financiers et d'assurance ❙ Commerce de détail ❙ Commerce de gros ❙ Hébergement et restauration ❙ Télécommunications; programmation, conseil et autres activités informatiques; services d'information ❙ Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné ❙ Publicité et études de marché ❙ Activités des organisations associatives; réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques ❙ Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 5500 5200 2100 2000 957 901 720,7 501,5 398 331 en millions d'euros BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 15
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TOPIC Services bruxellois : quels atouts ? INTERNATIONAL Par définition, l'exportation de services requiert un déploiement de ressources humaines plus important que dans le cas des biens : détachement de personnel, ouverture de succursale, connaissance des marchés étrangers, risques divers... Ce qui suppose du conseil, de l'accompagnement et du financement des entreprises candidates à l'exportation. Bruxelles peut-elle faire mieux en la matière et comment ? Tour d’horizon avec la Secrétaire d'État bruxelloise au Commerce extérieur, Cécile Jodogne. Propos recueillis par Vincent Delannoy Bruxelles Métropole : Vous avez identifié l’urbanisme et l’architecture comme secteurs porteurs. Pourquoi ? Cécile Jodogne : Par ma formation et mon expérience professionnelle, il s’agit de l’un de mes domaines d’expertise. C’est indéniable, Bruxelles dispose d’un grand savoir-faire en la matière, que nous présentons lors d’événements à l’étranger comme le Mipim de Cannes. À Tour & Taxis s’est tenu le salon Realty. Certaines missions économiques auxquelles je participe présentent un volet spécialement focalisé sur l’urbanisme et l’architecture. À Milan en octobre, un séminaire portait sur l’architecture et notre délégation a visité des bâtiments milanais exemplaires. La mission princière à Vancouver-Seattle offrait également des opportunités : il s’agit de villes à forte croissance démographique avec un potentiel de création de logement très élevé. Et l’alimentation et l’horeca ? Nous avons à Bruxelles des produits alimentaires de luxe qui se vendent très bien dans les pays émergents et dans le Golfe, comme j’ai d’ailleurs pu le constater lors de la mission princière au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. Nos spécialités culinaires bruxelloises sont également très appréciées au Japon, ce dont j'ai encore fait récemment l'expérience lors de ma récente mission à Nagoya et Tokyo. Bruxelles est une ville de tourisme et de congrès. La régionalisation du tourisme nous permet de travailler davantage encore de concert avec VisitBrussels pour l’attraction d’investissements, d’entreprises internationales, d’ONG, de congrès et d’événements à Bruxelles, ce qui bénéficie directement au secteur horeca de notre Région. Vous évoquez également les sciences de la vie et l’audiovisuel. Bruxelles compte trois hôpitaux universitaires et de nombreuses implantations qui y sont liées. Autour de ceux-ci se sont développés des incubateurs permettant à de nombreuses start-ups de se développer dans le secteur des biotechnologies. Or, dans un tel secteur de pointe, le développement passe très rapidement par l’international. Quant à l’audiovisuel en Belgique, le tax shelter crée des conditions très propices à la production. Par ailleurs, le développement du pôle média à Reyers est un vrai appel aux investissements étrangers dans ce secteur. Cécile Jodogne, en mission économique à Dubaï, au mois de mars dernier. Vous croyez aussi fortement à l’arbitrage… Pour une raison assez simple. Il y a une nouvelle disposition dans le code judiciaire belge, entrée en vigueur le 1er septembre 2013 ; elle crée les conditions idéales pour le développement de Bruxelles comme place d’arbitrage. Une procédure d’arbitrage de litige commercial international qui se déroule à Bruxelles implique des retombées importantes avec des locations de salles, des nuitées d’hôtels, du catering, des demandes de services de dactylo et de traductions, pour des procédures qui durent en général plusieurs jours, voire plusieurs semaines. 16 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Que fait Bruxelles Invest & Export dans le domaine particulier des services ? BIE mène une réflexion pour intégrer de manière plus spécifique la promotion de l'exportation de services dans son plan d'action 2016. Cela dit, BIE souligne toute l'importance des services dans une série de secteurs qu'elle soutient par ses actions et son accompagnement, comme ceux des TIC, de la construction, de la biotechnologie, en plus des secteurs des services proprement dits comme ceux de la consultance, du lobbying, des banques, etc. ● UN MONDE DE PERSPECTIVES S’OUVRE À VOUS. Conclure des affaires au bout du monde comme si c’était au coin de la rue, c’est le rêve de tout entrepreneur. Avec Bruxelles Invest & Export, vous bénéfi ciez de conseils personnalisés, de relais commerciaux sur tous les continents, de l’organisation d’actions de prospection et d’aides fi nancières pour faciliter vos projets d’internationalisation. Découvrez une force d’action unique pour les entreprises bruxelloises sur www.bruxellesinvestexport.be ou appelez le 02 800 40 00.
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Exportation de services : d’autres barrières INTERNATIONAL La majorité des entreprises bruxelloises sont actives dans les services. Exporter une matière grise, par essence non tangible, centrée sur la connaissance et donc l’humain, ce n’est pas comme de la bière ou du chocolat. Internationaliser une ressource « humaine » ne s’improvise pas. Quelques conseils et retours d’expérience. Olivier Fabes B ien sûr, l’exportation des biens et celle des services partagent un certain nombre de règles en matière de droit du commerce international. Et pour nombre d’exportateurs belges, les deux mondes ne sont pas totalement étanches : un fabricant de biens, par exemple des machines-outils, fournira également des services de maintenance et de mise à jour. Il n’empêche que Bruxelles, hautement tertiarisée, compte une bonne part de pure players des services : sociétés de conseil, bureaux d’architectes, cabinets d’avocats, entreprises actives dans le divertissement (cf. notre interview de nWave), n’hésitent pas à chercher des relais de croissance à l’étranger. Souvent, l’internationalisation est d’ailleurs un must vu l’étroitesse du marché belge et/ou la spécificité de leur savoir-faire. Mais « internationaliser » des services n’est pas aussi simple que d’exporter des produits. Les chemins sont moins bien balisés, voire pas du tout. Faire reconnaître localement des compétences intellectuelles ou un savoir-faire, c’est une autre paire de manches que de trouver un revendeur pour des produits. C’est dans cette optique que le service public Brussels Invest & Export (BIE) a publié le Vade-mecum de l’internationalisation des services1 des PME : . On y retrouve quelques conseils à l’usage 4. 1. Loin des yeux, loin du cœur : sans un produit tangible, vous avez intérêt à être fréquemment sur place pour maintenir la réputation de votre entreprise et la crédibilité de votre service. Trouvez les bons partenaires et relais sur place, que ce soit à travers la participation à des salons internationaux et/ou l’intégration à un réseau d’entreprises. Trouver un partenaire valable peut prendre plus d’un an, et il faut ensuite entretenir la relation. 2. Ne sous-estimez pas les barrières légales. Autant les barrières tarifaires et droits de douane sont généralement bien connus pour des produits, autant un certain flou règne en matière de services. L’Inde, par exemple, ne reconnaît pas le diplôme d’ingénieur belge. Il faut souvent passer par un partenaire local pour faire valoir une équivalence. En tant que société de services, votre seul atout, c’est votre personnel. Prenez garde aussi aux obligations légales en matière d’embauche, de détachement et de permis de travail. 3. Soignez votre travail de préparation. BIE préconise une analyse de faisabilité (existe-t-il un marché pour mon service dans ce pays ?) avant même de s’atteler aux premières lignes d’un plan d’internationalisation. Calculez large sur le plan financier, car les frais de voyage, d’assistance juridique ou de personnel sont toujours plus élevés qu’escompté. Prévoyez aussi une bonne marge d’investissement car, vu le caractère abstrait des services, les institutions financières se montrent souvent moins disposées à en financer et en assurer l’exportation. 1 « Le vade-mecum de l’internationalisation des services » peut être téléchargé gratuitement sur www.brusselsinvestexport.be (publications). 18 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 © Thinkstock Dormez comme chez vous, réveillez-vous sur un autre continent. La World Business Class de KLM est un bel exemple de ce que le design hollandais a à off rir en termes de confort, d’intimité et d’espace personnels. Le siège convertible en lit est modulable à l’horizontale jusqu’à 207 centimètres et est muni d’un écran individuel tactile. Ajoutez à cela l’attention particulière que vous porte notre équipage, et plus que jamais, la World Business Class de KLM vous donne le sentiment d’être chez vous. À ceci près : vous vous réveillez à l’autre bout de la terre… www.klm.be
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Les sessions ‘apprendre les uns des autres’ sont une excellente façon d’apprendre à mieux connaître Brussels Airport Company. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Voir le défi lé des avions sous nos yeux toute la journée qu’on pourrait presque les toucher, cela fait rêver. Mais il n’y a pas que les avions qui rendent nos jobs tellement uniques. Notre dynamisme, notre ambition de devenir l’aéroport le plus accueillant d’Europe, l’atmosphère de travail et l’ouverture d’esprit qui laisse place à vos idées : c’est tout cela aussi qui nous distingue. Ferez-vous aussi partie de Brussels Airport Company? En tant qu’exploitant de Brussels Airport, nous nous occupons, avec nos 775 collègues, du développement de l’aéroport. Chaque année, 21,9 millions de passagers et 454.000 tonnes de marchandise transitent chez nous. Brussels Airport relie la capitale de l’Europe à pas moins de 228 destinations. De manière directe et indirecte, environ 60.000 personnes travaillent pour et avec nous, ce qui fait de Brussels Airport le second pôle de croissance économique de Belgique. Vous trouverez un aperçu complet de nos jobs « pas comme les autres » sur www.brusselsairport.be/jobs TOPIC Le témoin : Jean-Didier Boucau (Telelingua) Les derniers lauréats des Brussels Best Exporters : Marc Tombroff, General Manager de Numeca (à gauche), et Jean-Didier Boucau, CEO de Telelingua International. Telelingua remportait l’année dernière le prix de Best Exporter bruxellois, dans la catégorie « services ». Plutôt que de rester paisiblement dans la capitale de l’Europe, carrefour linguistique s’il en est, l’entreprise de traduction et services linguistiques est partie De grandes entreprises qui ont un siège européen en Belgique nous ont ouvert des portes à la conquête du monde, presque naturellement. Aujourd’hui, les plus de 200 salariés de Telelingua sont pour la plupart actifs à l'étranger (une cinquantaine « seulement » à Bruxelles). L’entreprise possède des filiales en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Chine et, depuis quelques mois, en Suisse. 70 % de ses revenus proviennent désormais de l'étranger. La PME emploie notamment 130 traducteurs en Chine, où un contrat de travail salarié est indispensable pour garantir un niveau de qualité. Car pour le reste, Telelingua s'appuie sur un réseau de 2.000 freelances dans le monde. « Notre rayonnement international est d'abord venu de nos clients. De grandes entreprises qui ont un siège européen en Belgique nous ont ouvert des portes. Mais la condition était d'investir dans des filiales locales car, quoi qu'on en pense, un Allemand ou un Français préférera toujours travailler avec un fournisseur 'national' », explique le directeur Jean-Didier Boucau. « Pour le reste, notre métier de services repose sur la qualité des personnes, sur la réactivité et la proximité de nos chefs de projet partout dans le monde. Très souvent, la traduction n'est pas considérée comme stratégique. Nos clients attendent donc un service tout compris qui leur consomme le moins de temps possible. » L'expansion internationale de Telelingua lui a permis d'atteindre une taille critique (17,2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013) pour rivaliser avec les leaders mondiaux, « même si nous sommes au-delà de la 20e position mondiale », souligne Jean-Didier Boucau, comme pour indiquer la marge de progression. Son plus gros défi actuellement est de soutenir cette croissance internationale en réalisant les bonnes embauches. Comment être attractif à l’étranger ? Initiée par ICC Belgium et les chambres de commerce, l’International Business Institute (IBI) propose depuis trois ans à Bruxelles une formation à l’exportation pour dirigeants d’entreprise, essentiellement axée sur l’exportation de biens. Signe de l’importance croissance des entreprises de services dans l’internationalisation du commerce, la nouvelle programmation en préparation pour l’automne 2016 mettra spécifiquement l’accent sur les « bonnes pratiques » en matière d’exportation de services. Le format (jusqu’ici 22 séances le vendredi après-midi) sera également resserré pour attirer un maximum de personnes intéressées et combinera formations théoriques et ateliers pratiques, avec témoignages « d’entrepreneurs pour les entrepreneurs ». « Cette formation aura pour but de combler certaines lacunes en internationalisation des services. Car même s’il y a une base commune avec l’exportation des biens, cette matière requiert des compétences spécifiques », souligne Mathieu Maes, secrétaire général d’ICC Belgium. « Au-delà de leurs différences, les secteurs des services – divertissement, transport, ingénierie, conseil… – partagent un certain nombre de problématiques juridiques liées au droit du travail ou à la propriété intellectuelle. Vu leur focus sur les ressources humaines, les questions de fiscalité sont également centrales. Car dans un contexte de guerre des talents internationale, l’exportateur de services qui veut réussir doit avant tout être un employeur attractif », poursuit Mathieu Maes. Une autre problématique chère à ICC est la lutte contre la corruption. Elle se pose avec encore plus d’acuité pour les services, car la corruption reste une faiblesse humaine… « Pour faire des affaires de manière durable à l’international, il est nécessaire d’avoir une véritable stratégie éthique. » BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 21 BIE, souvent en collaboration avec ses homologues de l’Awex ou le FIT, dispose d’un réseau à forte valeur ajoutée d’attachés et de responsables sectoriels, qui sauront vous accompagner à l’international. N’hésitez pas à frapper à leurs portes pour vous faire guider dans vos premiers pas à l’étranger, leurs services sont gratuits. Les Régions offrent également des subsides, souvent à concurrence de 50 %, pour s’entourer des conseils d’un expert, participer à des foires professionnelles, réaliser des offres pour des marchés publics internationaux ou effectuer des voyages de prospection hors de l’Union Européenne notamment. ●
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INTERNATIONAL Comment nWave a conquis les salles de cinéma du monde entier Fly Me To The Moon, Sammy I et II, Le Manoir Magique… Des titres de films d’animation qui résonnent certainement aux oreilles de vos enfants, comme de millions d’autres dans le monde. Depuis ses modestes bureaux de Forest, nWave a réussi à s’imposer comme le « Disney européen » en creusant le filon du film spécialisé en relief (pour parcs d’attractions) tout en se diversifiant vers le long métrage. Rencontre avec ses cofondateurs Ben Stassen et Caroline Van Iseghem. Olivier Fabes n Wave fait partie de ces « champions » bruxellois méconnus, leader mondial dans le créneau hautement concurrentiel de l’animation 3D. Nullement prophète en son pays, l’entreprise fondée en 1992 par Ben Stassen, Caroline Van Iseghem et Eric Dillens, a progressivement réussi à s’imposer mondialement dans un créneau archi-dominé par les gros studios américains. À peine 2 ou 3 % de ses ventes sont générées dans la mère-patrie. nWave Pictures, activité de distribution de films, et nWave Digital, le studio de production, réalisent ensemble un chiffre d’affaires avoisinant les 20 millions d’euros. Ben Stassen En alignant aujourd’hui des chiffres impressionnants pour une PME de 120 personnes (voir encadré), nWave récolte en fait les fruits de décisions stratégiques qui lui ont permis de bien grandir sans se brûler les ailes. Il y d’abord le leadership technologique, acquis dès l’origine. « Nous sommes en fait nés sur les cendres de Little Big One, société bruxelloise à la pointe de la technologie numérique au début des années 90. Ils étaient plus gros que Pixar à l’époque. Après la faillite, nous avons repris pas mal de ses collaborateurs », retrace Ben Stassen. Films 3D et 4D spécialisés Une des erreurs de Little Big One avait été de rester cantonnée dans la prestation de services technologiques de pointe, sans être propriétaire de ses « produits » et créations. nWave va en tirer les leçons en se lançant directement dans la production. Elle démarrera par la réalisation de petits films époustouflants de 4 minutes pour parcs d’attractions (des rides dans le jargon). 22 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 La Mine du Diable deviendra une référence mondiale sur ce marché de niche. Succès critique et commercial, il sera projeté pendant 17 ans dans une salle spécialisée de l’hôtel Excalibur, à Las Vegas. « Nous avons réalisé 25 ‘rides’ jusqu’en 1996. Contrairement à Georges Lucas, qui travaillait en ‘motion control’ avec de vraies caméras, nous avons fait le choix du pur digital. Un choix judicieux, car cela nous a permis de formater nos films pour divers supports, alors qu’il n’y avait pas de standard à l’époque. Nous n’étions pas liés à une technologie de salle. Et en plus, nous étions propriétaires de nos films. Ce sont les deux facteurs de réussite qui ont fait que nous avons pu rivaliser avec un géant comme Disney Universal », poursuit le chef d’entreprise, par ailleurs producteur, scénariste et réalisateur. nWave se lance ensuite dans la production de films pour les salles iMax, remportant très vite ici aussi un succès WELCOME TO CUSHMAN & WAKEFIELD CUSHMAN & WAKEFIELD AND DTZ. TOGETHER, A NEW FORCE IN GLOBAL REAL ESTATE. Av. des Arts 56 Kunstlaan B-1050 Brussels T +32 2 514 40 00 Chaussée de la Hulpe 166 Terhulpsesteenweg B-1170 Brussels T +32 2 629 02 00 Twitter: @CushWakeBELGIUM cushmanwakefield.com
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Design: www.acg-bxl.be PORT DE BRUXELLES, AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00 TOPIC Un succès en quelques chiffres ● ● ● ● 4 des 9 longs métrages produits par nWave ont fait plus de 10 millions d’entrées. À Berlin, un film iMax made in Belgium a battu des records avec 770.000 entrées en 2 ans. Sammy a dépassé les 100 millions d’euros au box office 120 collaborateurs, dont environ 35 Belges et 30 Français, le reste provenant du monde entier. planétaire, qui durera une bonne dizaine d’années avant le déclin de cette technologie. Par ailleurs, en 2000, nWave décroche une commande pour les 50 ans du parc Efteling, aux Pays-Bas, qui servira de tremplin à une activité de films sur mesure (3D et même 4D, avec effets physiques dans la salle), qui ne cessera de croître et représente aujourd’hui environ 30 % de ses revenus. « Nous sommes entretemps devenus le Disney de la 4D, avec une quarantaine de films en relief en librairie. » Ces films spécialisés, assortis de droits d’exploitation pour plusieurs années et qui tournent dans des parcs d’attractions du monde entier, ont l’énorme avantage de garantir une prédictibilité de revenus et donc une certaine stabilité d’emploi aux quelque 120 collaborateurs. L’entreprise possède des bureaux à Burbank, près d’Hollywood, pour assurer leur commercialisation et travaille aussi avec des agents en Chine et au Japon. nWave vend essentiellement par des contacts directs ou par la présence à une dizaine de grands salons spécialisés par an. Le rendez-vous à ne pas manquer est la grand-messe des parcs d’attractions IAPPA, à Orlando. Avec Studio Canal en long métrage Les 70 % de chiffre d’affaires restants proviennent des longs métrages 3D. Déjà neuf depuis Fly Me To The Moon en 2005. Le plus grand succès à ce jour reste l’histoire de la tortue Sammy, dont le premier épisode a dépassé 100 millions de dollars de recettes au box office. Encouragés par cette réussite, Ben Stassen et son équipe ont voulu persévérer dans la voie du long métrage, mais pas tout seuls face aux mammouths américains. Les « petits Belges » ont convaincu Studio Canal (groupe Vivendi) d’entrer dans le capital de nWave : l’entreprise contrôlée par Vincent Bolloré détient désormais 49 % du leader belge de la 3D. C’est d’ailleurs la seule société de production dans laquelle le groupe français ait pris une participation. Studio Canal assure la commercialisation des longs métrages de nWave partout dans le monde. Le prochain, Robinson Crusoé, sera distribué dans 2.000 salles aux États-Unis, une première alors que les productions belges étaient jusqu’ici réservées aux circuits spécialisés. Alternative à l’hégémonie américaine À en croire le natif d’Aubel (Ben Stassen est le cousin de Philippe, des cidreries Stassen), les productions nWave sont très bien accueillies par les distributeurs locaux, heureux de trouver une alternative de qualité à l’hégémonie des « majors » américaines. L’entreprise belge passe par exemple sans problème la politique de quotas imposée par la Chine. Tous les films de nWave y ont rencontré un joli succès. Tout comme en Russie, en Corée, au Japon, en Australie ou en Amérique du Sud. Ben Stassen a même du mal à dresser une hiérarchie en chiffres de ventes : « Je sais juste que l’Europe est toujours en tête. » L’association avec Studio Canal a été clé pour asseoir la solidité financière de l’entreprise, l’une des rares dans le monde, hors grands studios, à avoir produit neuf longs métrages en une dizaine d’années. « Le tax shelter est également un soutien formidable à notre activité. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle nous restons en Belgique. » Caroline Van Iseghem Caroline Van Iseghem, associée et compagne de Ben Stassen, nous livre son analyse du succès international de nWave : « Le premier facteur de réussite a été de tirer les leçons de la faillite de Little Big One, en exigeant d’avoir les droits sur les créations et d’être ainsi capable de maîtriser la chaîne de valeur. Être propriétaire de nos produits est déterminant, car cela nous permet par exemple de créer des revenus dérivés de nos longs métrages, qu’il s’agisse des films spécialisés pour parcs d’attractions ou des séries sous licence. » La CEO de nWave Digital souligne par ailleurs à quel point l’entreprise a pu combiner ambition et sagesse, en conquérant d’abord des niches de marché puis en s’alliant à Studio Canal, « sans tomber dans la folie des grandeurs. » Grâce au flamand … Les associés ont la politesse de la modestie. Ils « oublient » dès lors un autre facteur déterminant qui est l’ouverture sur le monde et un talent naturel à capter des sentiments universels. Nul doute que les dix ans passés par Ben Stassen aux États-Unis, où il a étudié le cinéma à la prestigieuse USC, ont été un enseignement précieux pour la suite. Et dire que la passion du cinéma lui est venue presque par accident, parce qu’en 1978 il a voulu faire des études universitaires en flamand, à la KUL. Ce n’était pas fréquent pour les Wallons à l’époque. « Je ne maîtrisais pas assez le néerlandais que pour rédiger des dissertations dans le cadre de mes études en sciences sociales et politiques. Du coup, j’allais réaliser des interviews filmées d’experts en tous genres, à Amsterdam ou ailleurs. Et c’est ainsi que j’ai attrapé un virus du cinéma qui ne m’a plus jamais lâché … » ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 25
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TOPIC INTERNATIONAL « Il faut de nouveaux outils d’exportation pour les services » L’exportation de services augmente beaucoup plus vite que celle des biens – surtout pour une ville comme Bruxelles, hautement tertiarisée. Mais leur nature est très différente : on ne gère pas un flux immatériel comme un flux matériel. Comment adapter les outils d’exportation à cette réalité ? Les réponses d’Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI. Emmanuel Robert B ruxelles, avec ses institutions et ses entreprises internationales, offre un terreau fertile au développement de services – et de services propres à s’exporter : cabinets d’avocats, bureaux de consultance, de traduction, de communication, agences de relocation pour expatriés, etc. Mais pas seulement : Bruxelles abrite aussi des développeurs de logiciels, des bureaux d’architectes ou d’ingénieurs, des entreprises logistiques… Comme on le lira par ailleurs dans notre dossier, cette part du commerce international bruxellois est en plein boom. Cependant, la nature immatérielle des services pose des questions spécifiques, auxquelles les dispositifs commerciaux actuels ne répondent qu’imparfaitement. « Il y a principalement deux aspects problématiques », entame Olivier Willocx : « L’identification des flux et la question de confiance. Pour les biens matériels, les choses sont assez simples : c’est le passage en douane qui marque le transfert de propriété et qui ouvre le paiement de la transaction. J’exporte de la bière belge au Japon : mon client m’a versé un acompte ; j’expédie à Yokohama où la marchandise est dédouanée ; le client réceptionne et me paie. Pour les services, c’est plus complexe… Admettons que je sois éditeur informatique et qu’une entreprise nigériane télécharge mon logiciel : où est le transfert de propriété ? Est-ce qu’il y a des droits de douane ? Où faut-il payer la TVA ? C’est très compliqué, surtout pour les PME. » Le propre des flux immatériels, c’est leur caractère insaisissable. « Une partie des exportations de services échappe même au radar », remarque l’administrateur délégué de BECI. « Par exemple au sein d’une multinationale, quand un service rendu par le bureau de New York à ses clients américains est en réalité fourni par le bureau de Bruxelles – ou l’inverse. » Ajoutons-y la vitesse des échanges, et on comprendra que les opérateurs publics ont bien du mal à suivre… 26 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 « L’autre aspect crucial des services, c’est le relationnel », reprend Olivier Willocx. « L’importation de biens, c’est tangible : j’achète une qualité, sur base d’échantillons, dans une quantité définie. C’est mesurable. Confier ses intérêts à un avocat, ou externaliser sa comptabilité en Inde, c’est autre chose… Il n’y a pas de contrepartie matérielle. Pour reprendre l’exemple du logiciel : est-ce que mon client nigérian sera prêt à payer un acompte pour un bien immatériel ? Est-ce que j’ai foi dans les tribunaux locaux pour régler un éventuel litige ? Dans les services, bien plus encore qu’en matière de biens, la relation de confiance est fondamentale. » Anticiper le mouvement « La plupart de nos techniques de vérification et de paiement des marchandises remontent au 18e siècle, voire avant. Au 21e siècle, nous devons créer de nouveaux outils pour faciliter la prestation de services et offrir aux deux parties les meilleures garanties. Pour cela, il faut réfléchir, comme le fait BECI, avec les acteurs concernés, notamment les bancassureurs. » Et sur le marché consommateur ? La tendance est sans doute encore plus marquée, avec « l’uberisation » de l’économie. « Qui est le vrai prestataire ? Qui vend quoi à qui ? », s’interroge Olivier Willocx. La distinction entre biens et services elle-même s’estompe : « Avec l’essor du commerce en ligne et des formules de leasing, les consommateurs font de moins en moins la différence. » « Il faut suivre le mouvement et même l’anticiper », conclut-il. « Ne pas le faire, c’est fragiliser notre économie. Aujourd’hui, l’entreprise n’a plus besoin d’opérer sur un territoire donné pour y faire du profit – ce qui repose des questions de fiscalité et de charges sur le travail. Si on veut rester performants en exportation de services, il faut se donner un cadre qui n’incite ni les entreprises à s’expartier, ni les consommateurs à délocaliser leurs achats. » ● Conseils et gestion Et si vos défis prenaient un nouvel envol ? ETHIAS SERVICES UN PARTENAIRE POUR TOUTES VOS MISSIONS CERTIFIÉ ISAE 3402 Calcul des engagements salariaux, optimisation des coûts de pension, gestion administrative, paiement des retraites du personnel, études juridiques, rapports actuariels, audit du portefeuille d’assurances… Autant de défis quotidiens qu’Ethias Services peut vous aider à relever. Envie d’en savoir plus ? www.ethiasservices.be Ethias Services SA. Numéro d’entreprise 0825.876.113. Contact : Rue des Croisiers 24 – 4000 LIÈGE
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La station photovoltaïque de Monteruga, construite par Belpower en Italie. L'international est-il si loin? INTERNATIONAL Franchir le cap de l'internationalisation d'une entreprise peut faire peur de prime abord : investissements, culture différente, logistique, complexité administrative... Mais les opportunités sont tout aussi nombreuses. Nous avons rencontré plusieurs sociétés bruxelloises qui ont fait le pari de l'étranger, avec succès. Adrien Dewez M arie Martens, fondatrice de Twist Consulting, a travaillé huit ans à Londres. « Et là, on ne se pose pas la question : il faut aller à l'étranger, on se le dit, il y a une mentalité de conquérant. En Belgique, on a vite peur et c'est dommage. » Aller à l'étranger, bien sûr, ouvre la porte à de nouveaux marchés et à la croissance, mais comment cela s'opère-t-il ? Pour de nombreuses entreprises, l'internationalisation démarre avec un projet. Chez Belpower, filiale de Reibel, « nous avions une demande d'un constructeur automobile espagnol d'équiper ses usines en panneaux photovoltaïques », explique Nathalie Geschier, directrice commerciale. « Nous avons ensuite ouvert un bureau permanent en Espagne pour travailler le marché localement. Ça a été la même chose en Italie, deux pays où nous sommes toujours implantés, cela permet de représenter ses produits, d'avoir un nom, une reconnaissance, dans plusieurs pays. » La Sabca, fleuron de notre industrie aéronautique, qui équipe des avions commerciaux, des engins spatiaux et de défense, a ouvert une filiale à Casablanca : ASM Aero. « C'était une volonté d'Airbus », détaille Jean-Marie Lefèvre, le CEO. « Dans un contexte de mondialisation du marché aéronautique, Airbus souhaitait que ses 28 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 partenaires participent à l'effort de globalité. » Outre l'opportunité que représente un nouveau projet, l'internationalisation fait aussi partie d'une stratégie de croissance pour Marie Martens : « On commence à avoir des contacts avec des marchés, on participe à des foires, notamment via l'Awex et BECI ; on opère du siège et, quand les ventes sont conséquentes, on s'installe. D'où l'intérêt des primes régionales pour participer à des salons » (octroyées par le ministère de l'Economie, ndlr). Une bonne préparation Ouvrir une filiale à l'étranger demande une bonne préparation, notamment pour contrôler les risques. « Il y en a plusieurs », poursuit Marie Martens, « notamment de ne pas avoir les rentrées escomptées par rapport aux investissements ; la législation propre au pays ou encore le recrutement des bonnes personnes. » Pour Jean-Marie Lefèvre, il faut « analyser sur place, mesurer les avantages et les difficultés éventuelles, construire un plan d'affaires sur 5 voire 10 ans ; réellement mener une analyse attentive. » Il existe une diversité à Bruxelles, nous sommes déjà à l'international dans notre propre ville. Marie Martens (Twist Consulting) « Pour le Maroc, il y a un éloignement raisonnable ; la logistique demeure gérable et le français est une langue officielle. La structure de coûts, plus faible, compense le surcoût logistique. Nous avions déjà opéré au Maroc avec des partenaires et une partie du personnel que nous © R.A. RESSOURCES HUMAINES
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www.beci.be TOPIC Outre l'innovation, l'internationalisation permet de réduire certains coûts : « Vous pouvez comparer les prix d'achat sur les différents marchés européens », détaille Nathalie Geschier. « Certains composants sont moins chers dans d'autres pays. Quant au marketing, dirigé depuis Bruxelles, il est le même pour toutes les composantes du groupe. » La Sabca : un fleuron technologique belge à l’exportation. employons. De plus, le gouvernement a défini le secteur aéronautique comme axe de développement. Et le Maroc soutient un centre de formation en aéronautique, bien équipé, qui nous permet de disposer d'une main d'œuvre qualifiée sur place qu'il ne faut pas former. » S'implanter au Maroc a demandé d’analyser minutieusement la législation du travail, de prendre des contacts avec le gouvernement, tout comme de prendre en compte « les douanes et une série de contraintes qui ont, par exemple, pris un peu plus de temps que prévu ». Pour Marie Martens, « Il est nécessaire d'avoir un chef de projet, un responsable qui s'en occupe. Il est important aussi de faire appel aux aides gouvernementales et, surtout, d'être curieux et ouvert : prendre le temps de connaître ce nouveau marché, savoir comment y rentrer, analyser ce que font les concurrents et comment ils le font. » La croissance, les coûts, l'innovation S'internationaliser comporte de nombreux avantages dont le plus évident est de participer à la croissance de l'entreprise. Pour Belpower, s'implanter en Espagne et en Italie a permis « de travailler localement le marché ; une nécessite avec le photovoltaïque, où il fait être là où le client se trouve. » Pour la Sabca, répondre aux attentes d'Airbus a permis de signer des contrats avec la défense marocaine, un autre secteur d'activité de l'entreprise outre les avions commerciaux. Mais l'international ne représente pas que de nouveaux clients. « J'ai travaillé dans une société avec des Suédois, des Finlandais, des Hollandais, des Jamaïcains, des Belges... », se souvient Marie Martens. « Au niveau culturel, cela crée un melting pot, une ambiance de travail particulière et rend la société unique pour ses employés. Il se crée une ouverture d'esprit, un respect de traiter les autres cultures. Si on a ça en interne, on peut plus facilement attaquer d'autres marchés. Et ça booste l'innovation. » Un constat que partage Nathalie Geschier. « Nous avons développé notre savoir. Des ingénieurs, des experts des filiales ont mis leurs connaissances dans le groupe. Et vice-versa depuis la Belgique. Nous sommes allés les voir, ils viennent nous rendre visite, cela a créé une grande famille. Comprendre comment fonctionne un pays, culturellement, ouvre l'esprit, entraîne la créativité au sein du personnel, à condition de rester humble dans sa gestion. » Les ressources sont là Pour Marie Martens, « en Belgique, nous sommes forcés d'aller à l'étranger car notre marché est petit. Il faut que les entrepreneurs fassent l'effort de développer Bruxelles comme centre d'affaires, c'est d'ailleurs la deuxième ville de lobbyistes au monde après Washington ! Et il existe une diversité à Bruxelles, nous sommes déjà à l'international dans notre propre ville, les sociétés peuvent l'avoir en interne » et, de là, préparer leur stratégie internationale. Il y a une spécificité belge, un sens du compromis, la volonté de trouver un accord équilibré entre les parties et d'être pragmatique. Sandrine Agie (Interel) Nul n'est prophète en son pays dit l'adage, et la réalité quotidienne, pour évidente qu'elle soit, fait peut-être oublier les avantages qui s'y trouvent. Sandrine Agie, d'Interel, qui conseille les entreprises voulant s'établir en Belgique, rappelle que notre pays est considéré comme un marché-test pour la consommation. « Si une marque s'impose en Belgique, elle a de bonnes chances d’y parvenir aussi dans d'autres pays. Nous avons également un marché sophistiqué, la Belgique est à la pointe dans les services bancaires par exemple. » Et d'insister sur la culture : « Il y a une spécificité belge, un sens du compromis, la volonté de trouver un accord équilibré entre les parties et d'être pragmatique. » Il semble donc exister une culture belge, un marché, une diversité humaine dans la capitale, que les entreprises peuvent assez aisément capter pour développer leur croissance. Il faut oser se lancer, mais à condition d'être bien préparé. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 31 © R.A.
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Les Plaisirs d'hiver sont aujourd’hui le premier événement touristique bruxellois. INTERNATIONAL Le tourisme, vecteur de croissance pour Bruxelles ? Avec près de 7 millions de nuitées par an, Bruxelles se profile de plus en plus comme une capitale incontournable. Pour le tourisme d’affaires, bien sûr, mais aussi et de plus en plus pour le tourisme de loisirs. Rencontre croisée avec deux acteurs-clés de ce marché en pleine expansion : Patrick Bontinck (VisitBrussels) et Denis Delforge (Brussels Expo). Gaëlle Hoogsteyn C entre de décisions et nœud géographique, Bruxelles est d’abord une ville de voyageurs d’affaires. Selon le dernier rapport de l’UAI (Union des Associations Internationales), elle occupe le 1er rang européen et le 2e rang mondial des villes de congrès internationaux : 787 événements recensés en 2014, juste derrière Singapour (850). Pas étonnant, quand on sait qu’elle est le siège de plus de 1.700 associations internationales. Mais notre capitale, bien qu’elle souffre toujours d’une réputation un peu terne, est aussi et de plus en plus une destination de loisirs. Saviez-vous, par exemple, qu’elle compte plus de 100 musées ? La régionalisation de la compétence ouvre à Bruxelles de nouvelles perspectives. Comment encourager le développement du tourisme ? Avec quels acteurs, quels outils ? Entretien croisé avec le directeur général de VisitBrussels, Patrick Bontinck, et le directeur administratif de Brussels Expo, Denis Delforge. Patrick Bontinck, directeur général de VisitBrussels. 32 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Patrick Bontinck : « Des dizaines de milliers d’emplois à créer » Bruxelles Métropole : Les chiffres sont formels, le tourisme à Bruxelles est en constante augmentation. Comment l’expliquez-vous ? Patrick Bontinck : Ces cinq dernières années, le tourisme bruxellois a en effet enregistré un taux de croissance assez important. L’image de Bruxelles change. Depuis plusieurs années, on en fait une vraie promotion et une dynamique s’est créée. Tout le monde commence à croire au potentiel touristique de la ville et de nombreux projets voient le jour : la création du Musée d’Art contemporain et du Beer Temple, l’ouverture du Musée de l’Europe et du Train World, la réouverture du Musée Juif… Les investisseurs étrangers sont de plus en plus nombreux. Il y a vraiment une confiance dans la destination et cela va nous permettre de positionner Bruxelles encore mieux dans le futur. Comment rester sur cette lancée ? Il faut continuer à promouvoir Bruxelles et se créer une véritable image de marque. La concurrence est forte. Dans les villes du nord, Amsterdam et Vienne sont souvent citées comme concurrentes directes. Bruxelles a l’avantage unique d’être la capitale de l’Europe. Il faut capitaliser sur cela. Il y a cinq ans, 70 % de notre tourisme était du tourisme d’affaires. Aujourd’hui, la balance s’équilibre à 50-50. On a donc vraiment un potentiel de développement. On ne changera pas la donne avec un seul nouveau spot touristique, c’est l’ensemble des projets qui créera un flux de nouveaux touristes. TOPIC Quels sont les points forts de Bruxelles ? Avec ses 180 nationalités, Bruxelles est une sorte de nouveau Babel. La ville dispose d’une telle diversité que chacun peut y trouver son bonheur. Nous disposons bien sûr d’un centre Unesco très important, mais nous avons aussi d’autres pôles en émergence. Venir à Bruxelles sans visiter le quartier européen, le Parlamentarium, le Musée d’Histoire de l’Europe, etc. est impensable. Ce qu’il faut découvrir à Bruxelles, au-delà des bâtiments, c’est une ville en perpétuelle mutation, qui se ressent surtout à travers son atmosphère. Que pensez-vous de la régionalisation du tourisme ? J’y suis favorable car elle clarifie la situation. Dorénavant, c’est la Région de Bruxelles-Capitale qui est responsable du tourisme et donc également de la promotion de Bruxelles au niveau international. Bruxelles va enfin pouvoir développer sa propre image et son propre city-marketing, depuis la communication qu’on fait au niveau national jusqu’à celle qu’on fait à l’étranger. Quel est l’impact du tourisme sur l’économie bruxelloise ? La croissance du tourisme est bénéfique à tout le monde. Attention tout de même car, même si la demande augmente, l’offre aussi. Il faut donc accompagner cette croissance. Bruxelles reste une des villes du nord de l’Europe les plus accessibles financièrement. Quand ce n’est pas cher, c’est bon pour le client, mais c’est moins intéressant en termes de rentabilité. Il faut trouver le juste milieu. Notre priorité, à travers la promotion de Bruxelles, est de créer de l’emploi. Notre objectif est d’avoir 10 millions de nuitées en 2020, soit deux fois plus qu’en 2010. Actuellement, le tourisme à Bruxelles c’est 36.000 emplois directs et 15.000 emplois indirects. Si on atteint notre objectif – et j’y crois – c’est plusieurs dizaines de milliers d’emplois qui seront créés et résorberont une partie du chômage. Le secteur hôtelier et celui de l’horeca sont bien sûr concernés, mais aussi ceux des transports, des commerces, de l’agroalimentaire, des services… Est-il possible d’allier tourisme d’affaires et de loisirs ? Je pense que se battre pour augmenter la durée de séjour des hommes d’affaires est vain. Par contre, on doit capitaliser sur cette clientèle business, la séduire et la convaincre de revenir dans un cadre professionnel (organiser son prochain congrès à Bruxelles par exemple) ou privé. LE SALON INTERNATIONAL DE L’INVENTION, DE LA RECHERCHE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Entrée gratuite sur préinscription: www.brussels-innova.com Le rendez-vous international consacré à l’innovation qui réunit inventeurs, universités, entreprises innovantes et chercheurs intéressés de présenter leurs produits en vue d’être commercialisés. 19 > 21 NOV. 2015 www.conceptum.eu
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TOPIC Quelques chiffres* • 27 % des touristes se disent extrêmement satisfaits de leur séjour à Bruxelles et 67 % satisfaits. Denis Delforge : « Vendre Bruxelles d’une seule voix » Bruxelles Métropole : Bruxelles est la 2e ville de congrès au monde. Qu'est-ce qui fait sa force ? Denis Delforge : En tant que capitale de l’Europe, Bruxelles est un centre de décision, et par là même un véritable « business hub ». Ce statut de siège d’associations et d’institutions internationales crée une importante activité de tourisme « MICE » (Meetings, Incentives, Conferences and Events). En 2012, cela représentait 60 % de l’activité touristique à Bruxelles. Plus que maintenir cette position, nous devons être ambitieux. Le potentiel de croissance est important. Car si notre classement UAI est effectivement 2e , d’autres classifications internationales nous classent moins bien. Il faut jouer sur deux tableaux : premièrement développer notre force commerciale à l’international, et deuxièmement investir dans nos infrastructures. Nous devons le faire en parfaite synergie avec toutes les forces vives de la Région, VisitBrussels, mais aussi les attachés économiques qui sont installés à l’étranger par exemple. Que peut-on améliorer ? Le développement d’infrastructures de qualité pour l’accueil de congrès est indispensable si nous voulons rivaliser avec les villes concurrentes dans le monde. Les organisateurs de congrès sont effectivement de plus en plus exigeants. Les autorités bruxelloises l’ont heureusement bien compris et leurs décisions ambitieuses se reflètent dans le projet Neo, dont la construction du centre de congrès est la pierre angulaire. Il s'agit d'une très belle opportunité de développement de fonctions complémentaires et indispensables à nos activités actuelles. Avec la régionalisation du tourisme, les entreprises craignent d'être mises de côté. Qu'en pensez-vous ? Cette polémique est née d’une crainte de certains acteurs de ne plus faire partie des instances dirigeantes de l’Office du Tourisme. Si nous voulons faire du tourisme en général et du tourisme de congrès en particulier une véritable force économique à Bruxelles, il faut un organe fédérateur de tous les acteurs, et Brussels Expo doit certainement en faire partie. Ceci dit, la régionalisation est surtout une grande chance. Cette nouvelle autonomie doit justement nous permettre de vendre Bruxelles 34 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Denis Delforge, directeur administratif de Brussels Expo. • Les touristes viennent surtout pour découvrir notre patrimoine (35 %), des attractions ou évènements saisonniers (19 %) ou pour le « lifestyle » (15 %). • Quant au patrimoine, près d’un visiteur sur cinq s’intéresse en particulier à l’Art Nouveau. • Ce sont les Français, les Anglais, les Espagnols, les Allemands et les Américains qui sont les plus nombreux à visiter Bruxelles. • Sur les huit premiers mois de l’année 2015, plus de 2 millions de visiteurs ont été enregistrés dans les musées bruxellois. *www.visitbrussels.be à l’étranger d’une seule voix, en mettant en avant tous les atouts d’une grande capitale. N’oublions pas que la régionalisation est née de la prise de conscience des enjeux économiques liés au secteur, et pour permettre à Bruxelles de faire des choix ambitieux pour développer son image et son offre touristique. Selon-vous, est-il possible de combiner tourisme d'affaires et de loisirs ? Bien sûr. Ces deux secteurs sont complémentaires, déjà en termes de calendrier. Le tourisme d’affaires se concentre en semaine et hors des vacances scolaires, tandis que le tourisme de loisirs se concentre les weekends et les jours fériés. Ces secteurs sont aussi intimement liés. Un touriste reste un touriste. S’il se rend pour affaires dans une ville, il cherchera également à pouvoir la visiter, y faire du shopping et profiter de la ville. Le choix d’un organisateur de congrès pour une ville ou une autre se base d’abord sur ce que la ville peut offrir en dehors du congrès. La construction d’une ville accueillante, avec un programme culturel varié, est donc indispensable à l’activité de tourisme de congrès. Vous avez évoqué Neo et le futur centre de congrès du Heysel, très attendu. Quid de sa concrétisation ? Actuellement, trois bureaux d’architectes sont en compétition pour dessiner le centre de congrès. Le marché public devrait aboutir au plus tard début 2017 et les travaux commenceront dans la foulée. Le centre doit pouvoir accueillir des manifestations diverses (réunions, congrès, conventions internationales, spectacles, animations), comptant jusqu'à 5.000 participants dans le respect des normes les plus strictes en matière de sécurité, et avec les technologies de communication audio-visuelle et numérique les plus en pointe. Cette nouvelle infrastructure est le prolongement naturel de celles existant à Brussels Expo. L'activité de congrès au Heysel pourra s'appuyer sur nos salles de réunion et nos palais d'exposition. Le Palais 12 peut, par exemple, d'ores et déjà accueillir les réunions plénières de congrès allant jusqu'à 10.000 participants. ● Vous cherchez du personnel qualifié ? Nous formons pour l’emploi Former pour l’emploi, c’est avant tout des résultats : 70 % de mise à l’emploi à l’issue de nos formations qualifiantes (78 % pour les moins de 25 ans). Nos formations sont orientées vers l’apprentissage d’un métier dans les secteurs professionnels prioritaires à Bruxelles. Le calendrier J-30 est un outil de recrutement. Il reprend, par secteur et par formation, le nombre de stagiaires formés et disponibles sur le marché du travail dans les 30 jours, ainsi que les coordonnées d’une personne de contact et de conseil. Notre Cellule Relations Entreprises est chargée des relations avec votre entreprise et répondra à toutes les questions pratiques ou administratives que vous vous posez. Infos : www.bruxellesformation.be (onglet employeurs) 02 371 74 93 relationsentreprises@ bruxellesformation.be
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DHL, bien implanté à Brussels Airport Le grand public associe surtout le nom de DHL à la distribution de colis, oubliant au passage le prestataire de services logistiques DHL Global Forwarding. Ce dernier ne dispose pas d’une flotte propre, contrairement à DHL Express, mais il assure le groupage d’envois de plus de 30 kg, qu’il expédie aux quatre coins du monde par voie aérienne. Une partie voyage en vol cargo, mais 70 % se concentrent dans les soutes des avions de ligne. DHL Global Forwarding est le leader belge du freight forwarding, avec un peu plus de 20 % des envois volumineux à Brussels Airport. Peter Van Dyck L es cargaisons partent aux quatre coins du monde, mais surtout vers l’Asie et l’Amérique. « Certains de nos clients sont très focalisés sur les ÉtatsUnis. Nos services sont présents à chaque destination, mais nous utilisons la flotte de DHL Aviation notamment vers Chicago, Cincinnati ou Atlanta », explique Luc Jacobs, CEO de DHL Global Forwarding. « Nous avons du personnel et des bureaux dans le monde entier, pour fonctionner partout sur le même mode. Nous ne faisons pas appel à des agences ; uniquement à notre propre réseau. » Biotechnologie et sciences de la vie DHL Global Forwarding transporte beaucoup de produits pour le secteur de la chimie, ainsi que des pièces destinées à l’ingénierie, à la production industrielle et au secteur automobile. Quant aux envois qui concernent la biotechnologie et les sciences de la vie (santé humaine et animale, avec entre autres les technologies médicales et les produits pharmaceutiques), ils connaissent un véritable essor. Brussels Airport vient d’ailleurs de se voir remettre une certification IATA qui souligne son rôle important dans les secteurs pharmaceutique et de la biotechnologie. L’International Air Transport Association lui a décerné le titre de « Center of Excellence in Pharmaceutical Handling », une première mondiale pour un aéroport. DHL se profile comme un partenaire important dans ce domaine. « Nous voulons être un leader en ‘life sciences’ », déclare Luc Jacobs. « D’où notre investissement dans un nouveau grand entrepôt, mis en service en 2013. Nous disposons du plus grand département dédié ‘life sciences’ de l’aéroport. Il est entièrement en gestion propre. Nous avons constaté l’ampleur de la demande dans ce secteur 36 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 et y avons répondu. La Belgique est performante dans ce segment en pleine croissance. Nous apprécions donc beaucoup les efforts consentis par l’aéroport parce qu’ils attirent de nouvelles lignes cargo et créent de l’emploi. » « Nos clients ‘life sciences’ posent de hautes exigences de qualité, surtout en ce qui concerne la sécurité. DHL Global Forwarding est dès lors conforme GDP (Good-distribution-practice) et dispose des certifications sécurité et qualité requises pour traiter ces marchandises. Outre les audits officiels obligatoires, les clients viennent fréquemment vérifier par eux-mêmes si nous respectons les règles et atteignons les indicateurs de performance critiques sur le plan de la qualité », explique le CEO. Le nouvel entrepôt tient compte de toutes les prescriptions. Luc Jacobs : « Il évite les fluctuations de température. Les collaborateurs reçoivent des formations qualité. Le scanning des produits doit se faire sans erreur. Et les chauffeurs qui livrent les marchandises doivent suivre les procédures. » Le service « colis vivace » à Brussels Airport Après un long conflit sur les vols de nuit et les nuisances sonores, DHL a déménagé son hub intercontinental de Bruxelles à Leipzig en 2008. L’entreprise a subi une cure d’amaigrissement en Belgique, mais sans commune mesure avec les prévisions catastrophistes d’alors (un abandon complet de Brussels Airport). Il y a quelque temps, DHL Express annonçait la construction d’un nouveau centre de tri pour la distribution internationale de colis à Brucargo. « Cela prouve le potentiel d’expansion du secteur », commente Luc Jacobs. « Quant Prêt pour le nouveau prélèvement kilométrique ? Dès le 1er avril 2016, tous les propriétaires belges et étrangers de poids lourds de plus de 3,5 tonnes devront payer un prélèvement kilométrique en Belgique. De cette manière, tout le monde apporte une contribution équitable pour l’utilisation des routes. Pour utiliser n’importe quelle route belge, ces poids lourds doivent être équipés d’un OBU (On Board Unit). Celui-ci enregistre l’itinéraire emprunté, le nombre de kilomètres parcourus et le montant qui sera facturé. Inscrivez-vous dès maintenant sur Satellic.be et commandez votre OBU !
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TOPIC de gros flux de fret en provenance de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de France, des Pays-Bas et du Luxembourg. Bruxelles est une plateforme logistique en raison des lignes disponibles et de notre productivité. Et puis, la Belgique importe beaucoup. En transport maritime, l’importation dépasse même l’exportation. Et lorsque l’économie redémarrera, nous serons prêts grâce à nos investissements récents en infrastructures. » Luc Jacobs à notre département DHL Parcel, il nous aidera à prendre notre place dans l’e-commerce. Les Belges commandent toujours plus par Internet. L’e-commerce constitue d’ailleurs une des priorités essentielles de la Strategy 2020 du Groupe Deutsche Post DHL. Voilà pourquoi nous disposons de notre propre service colis en Belgique depuis octobre 2014. » Les transports plus volumineux assurés par DHL Global Forwarding connaissent une croissance nettement plus modeste. Luc Jacobs sait qu’il fait face à des défis économiques ; l’exportation n’a pas encore retrouvé des volumes suffisants. « Certains secteurs patinent encore, mais je vois un potentiel de croissance. De plus, notre hub à Brussels Airport ne sert pas qu’aux marchandises belges, mais aussi de toute l’Europe. Nous attirons par exemple Plus vite et mieux Une livraison dans les 24 heures est en principe possible dans la distribution des petits colis. En revanche, un raccourcissement des délais de livraison n’est pas à l’ordre du jour pour les marchandises plus volumineuses. Luc Jacobs : « Tout dépend des attentes du client. Nous prenons bien entendu des engagements quant aux périodes de disponibilité des marchandises dans les aéroports. Il n’est pas toujours possible de livrer dans les 24 heures, ne fût-ce qu’en fonction des formalités douanières et du service choisi par le client. Le délai de livraison dépend aussi de la destination, du vol et du type de produit. Certains produits peuvent être à destination dans les trois jours, d’autres pas. Ces choix et le service souhaité déterminent bien entendu le prix. » Les clients sont exigeants en termes de qualité et de communication proactive. D’éventuels retards doivent donc être signalés rapidement. La clientèle accorde aussi beaucoup d’importance à la fiabilité et au coût de la chaîne 2015 25 & 26 NOVEMBRE 2015 | BRUSSELS EXPO | PALEIS 10 Événement Marketing & Design exclusif pour les emballages et les présentoirs Innovations en matière d’emballages Masterclasses inspirantes Réseautez dans un cadre exclusif UNE ENTRÉE GRATUITE POUR UNE VALEUR DE € 150? REGARDEZ WWW.PACKAGING-INNOVATIONS.BE © R.A. NOUVEAU EN BELGIQUE TOPIC d’approvisionnement. DHL et d’autres prestataires sont donc obligés d’automatiser et d’optimiser la productivité, la communication et la documentation. « Il y a un souhait explicite d’effectuer les procédures douanières plus rapidement et de manière plus correcte, avec moins de paperasses », nous dit Luc Jacobs. « Le secteur tout entier veut contribuer à cette amélioration avec, en fin de course, la suppression totale du papier. Mais nous n’en sommes pas là. Quand on connaît les possibilités du ‘cloud’ et que l’on sait que les données de tous les intervenants – acteurs logistiques, compagnies aériennes, transporteurs, douanes – sont disponibles, il doit être possible à court ou à moyen terme de partager facilement ces informations et de simplifier les processus. Nous contribuons à la réflexion sur une chaîne d’approvisionnement plus sûre, plus simple et plus rapide. » Du travail à volonté, même dans le futur Les prévisions de Luc Jacobs ? « Je pense que Brussels Airport peut rester un acteur important, si la politique le permet. L’aéroport est une source d’emplois dans la région. Notre extension avec un nouvel entrepôt en 2013 et l’attraction de nouveaux flux de trafic en provenance de l’étranger nous ont permis de créer de nouveaux emplois. Le hub complémentaire de DHL Express apportera aussi de l’emploi. Je ne suis donc pas pessimiste, mais notre pays doit veiller à sa stabilité économique et à un climat social serein pour maintenir la productivité et la qualité qui font notre réputation. » DHL se débat actuellement avec une sérieuse pénurie en chefs d’équipe et ouvriers, surtout pour les équipes de nuit. Luc Jacobs : « En dépit du chômage relativement élevé à Bruxelles, il est très difficile de trouver les profils adéquats. Les gens se méfient du travail de nuit, de peur des conséquences sur leur vie sociale. Il faut donc rendre ces emplois nettement plus attractifs – et pas forcément du point de vue financier. Nous pouvons insister sur la Les Belges commandent toujours plus par Internet. L’e-commerce constitue d’ailleurs une des priorités essentielles de la Strategy 2020 du Groupe Deutsche Post DHL. sécurité de ces emplois. Nous venons d’ailleurs de fêter les 30 ans et même les 40 ans de service de certains collaborateurs. Nous accordons de l’importance à la formation et aux stages. Nous travaillons d’ailleurs en collaboration étroite avec des hautes écoles et des universités à ce propos. Nous organisons nous-mêmes les formations des employés et des ouvriers de nos entrepôts, ainsi que de nos chauffeurs. Il y a du travail en suffisance à l’aéroport, croyez-moi ! » ● 25 & 26 NOVEMBRE 2015 | BRUSSELS EXPO | HALL 7 Découvrez Empack, l’unique salon de l’emballage en Belgique! 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TOPIC ENTERPRISE EUROPE NETWORK BECI : une compétence européenne reconnue La Commission européenne l’a confirmé voici quelques mois : BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles est à nouveau partenaire du réseau Enterprise Europe Network pour six ans, jusqu’en 2021. Une reconnaissance de son expertise dans le soutien à l’internationalisation des PME bruxelloises. C réé à l'initiative de la Commission européenne en 2008, Enterprise Europe Network (EEN) a pour vocation de soutenir les PME dans leur politique d’innovation et leur développement international. EEN s’appuie pour cela sur un gigantesque réseau de plus de 600 organisations réparties dans 63 pays : les membres de l’UE, bien sûr, mais aussi des voisins proches comme la Tunisie ou la Turquie, et des destinations beaucoup plus lointaines, des États-Unis jusqu’à la Chine. Le réseau, dans lequel s’inscrit BECI, connecte des chambres de commerce, des universités, des agences de développement… Emmanuel Robert C’est Bruxelles qui a accueilli la « Launch Conference » annuelle du réseau, qui a réuni début juin 800 participants au centre de conférences The Egg. Voici quelques mois, la Commission a lancé un nouveau plan de programmation EEN 2015-2021. Forte de l’expérience acquise et des résultats obtenus, BECI s’est mise sur les rangs et a été reconduite dans son rôle de point de contact pour les entreprises bruxelloises, en consortium avec Impulse.brussels. « Nous assurons le volet développement international ; Impulse celui de l’innovation », précise Jean-Philippe Mergen, directeur EEN chez BECI. « Cette reconduction n’avait rien d’une formalité : nous avons répondu à un appel à proposition et nous avons été évalués en fonction des résultats précédents mais aussi de notre force de proposition pour les années à venir. Ce n’était pas gagné d’avance puisqu’un bon quart des organisations qui participaient au cycle précédent ont été remplacées. » Au service des entreprises « EEN, c’est avant tout un réseau au service des entreprises », souligne Jean-Philippe Mergen. « Un réseau qui les accompagne dans leur développement et leur fournit un service personnalisé en fonction de leur activité et de leurs besoins. Nous sommes en quelque 40 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 sorte le bras opérationnel de l’Europe au service de la croissance des PME. » Concrètement, l’action d’EEN se déploie sur quatre axes : information, marchés publics, financements européens et mise en relation. « L’information sur la réglementation européenne et étrangère, les normes, les certifications, les formalités… est une clé pour accéder aux marchés extérieurs », reprend M. Mergen. « On nous demande par exemple à quelles conditions le marquage CE peut être appliqué sur un produit. L’accès aux appels d’offre européens représente un autre aspect de notre activité et une opportunité pour les entreprises : il en existe, financés par l’UE, dans tous les domaines et tous les ordres de grandeur, à l’échelon local et international. Les PME peuvent y prétendre. Notre rôle est de les aider à cibler les marchés qui les intéressent et à maximiser leurs chances de les obtenir. De même pour les financements européens. » La mise en relation est une autre compétence majeure d’EEN : « Nous aidons les entreprises à trouver des partenaires, des fournisseurs, des distributeurs… L’un des outils à notre disposition est la Partnership Opportunities Database, où les entreprises peuvent enregistrer leur profil et rechercher des profils de sociétés étrangères. Avec plus de 20.000 profils, c’est l’une des plus grandes banques de données commerciales au monde où trouver des partenaires commerciaux ou technologiques. Nous organisons aussi des rencontres, des événements de ‘matchmaking’, pour permettre aux entrepreneurs européens de se rencontrer et de rencontrer leurs homologues du monde entier. L’objectif final est bien sûr de conclure des accords. » ● Enterprise Europe Brussels en chiffres En deux ans (2013-2014), le pôle EEB a répondu à près de 950 questions (de réglementation européenne, normes, accès aux marchés étrangers, fiscalité) et fourni 188 consultations de conseil sur les financements européens. 224 profils de sociétés bruxelloises ont été diffusés via la Partnership Opportunities Database et 1.100 rencontres d’affaires ont été organisées avec des sociétés étrangères. INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE NETWORK De Luxembourg à Las Vegas Développer les contacts internationaux pour trouver des clients, des fournisseurs ou des distributeurs, c’est un enjeu capital pour le développement des PME. Mais, avec peu de temps et des moyens limités, dans un océan d’informations, c’est aussi un défi. Par où commencer ? Où trouver le bon contact ? Les événements interEmmanuel Robert nationaux EEN peuvent vous y aider. «L es occasions de nouer des contacts internationaux ne manquent certes pas », convient Jean-Philippe Mergen, directeur EEN chez BECI : « Foires professionnelles, conférences, missions économiques… Mais le temps d’un patron de PME est strictement compté et les événements de ce genre, même à proximité de la Belgique, peuvent vite se révéler chronophages – mais aussi coûteux –, pour un intérêt parfois très relatif et des résultats aléatoires : comment être sûr que l’on aura des contacts utiles, avec de vraies perspectives de business ? » « Une bonne part du travail d’EEN, c’est justement de répondre à cette question, soit en organisant nous-mêmes des rencontres, soit – le plus souvent – en nous greffant à des événements déjà programmés, par exemple des salons internationaux, pour organiser, en marge de ceux-ci, des rencontres plus ciblées. L’objectif, c’est de donner à l’entreprise qui s’inscrit les meilleures chances de trouver le partenaire idéal. » Comment ? À travers des outils internet ad hoc ; des plateformes web sur lesquelles les participants peuvent s’inscrire, compléter un profil et définir les partenariats souhaités. Sur un événement particulier, il est ainsi possible de connaître la liste des inscrits et d’identifier les contacts intéressants, dans un secteur particulier. Avant le départ, chacun pourra demander des rendez-vous avec les entreprises ciblées, savoir qui l’intéresse, qui s’intéresse à lui et à qui il va pouvoir parler, et ainsi se préparer au mieux. « S’agissant de salons professionnels, on peut s’inscrire comme exposant mais aussi comme visiteur, ce qui accroît d’autant le potentiel de contacts », souligne M. Mergen. « Pour organiser ces ‘matchmakings’, nous travaillons en étroite collaboration avec nos nombreux partenaires internationaux du réseau EEN, avec qui nous sommes en contact permanent. » Du sectoriel au transversal Ainsi, des matchmakings sont régulièrement organisés à l’occasion des salons CeBIT, à Hambourg, ou Anuga, à Cologne. Les Greater Region Business Days, à Luxembourg, sont un autre rendez-vous traditionnel qui réunit des entreprises de la « grande région » : Benelux, France, Allemagne. « Ce sont des événements très différents : le CeBIT dans le domaine technologique, Anuga dans celui de l’alimentation, sont des événements d’envergure mondiale mais d’intérêt EEN est régulièrement présent lors de salons internationaux tels que le CeBIT. sectoriel ; tandis que les Business Days offrent des opportunités de partenariats de proximité. Même s’ils concernent surtout le secteur des services, ils ont un caractère plus transversal. Dans un autre domaine encore, BECI a organisé des matchmakings dans le cadre de la Crowdsourcing Week : une mise en relation, au niveau européen, entre porteurs de projets et partenaires financiers, business angels, venture capitalists, plateformes de crowdfunding… » Autre type d’événement : les « Missions for Growth » organisées sous l’égide de la Commission européenne : des rencontres de haut niveau à caractère à la fois politique et économique, mais aussi des rendez-vous d'affaires préorganisés, avec des sociétés du pays visité et entre sociétés européennes. Une cinquantaine d’entreprises européennes – dont trois bruxelloises – se sont ainsi rendues en juin dernier à Taïwan. En ce mois de novembre, EEN organisera de nouvelles rencontres en marge de Food Matters Live, à Londres. Au calendrier, on notera encore le Consumer Electronics Show, en janvier à Las Vegas, pour lequel EEN collabore avec des collègues américains partenaires du réseau. Plus près de chez nous, Tavola 2016, la biennale de l’alimentation fine, se déroulera en mars à Courtrai. « Les trois entités belges du réseau EEN, Bruxelles, Flandre et Wallonie, travailleront de concert pour y organiser un matchmaking, où nous attendons 150 à 200 participants internationaux », précise encore Jean-Philippe Mergen. Pourquoi pas vous ? ● Info : J.-Ph. Mergen ; Tél : 02 210 01 77 – jpm@beci.be. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 41
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Votre certificat d’origine en quelques clics Epoque révolue, celle où vous deviez attendre indéfiniment avant de recevoir votre certificat d’origine. Grâce à l’application en ligne DigiChambers, votre document vous est délivré… par votre imprimante. Introduisez votre demande sur www.digichambers.be. Dès son approbation, il vous suffit de télécharger le certificat officiel depuis le site sécurisé. Imprimez-le et vous voilà prêt à exporter. Sans soucis. Sans tracas ! Contactez nous par ata@beci.be tél. +32 (0)2 643 78 03 tél. +32 (0)2 643 78 06 www.digichambers.be www.hands.be Certificats d’origine, carnets ATA, légalisation de documents, visas : le BECI Customs Center s’occupe de toutes vos formalités à l’international. BECI Customs Center : un seul point de contact pour vos formalités internationales Vous exportez des produits à l’étranger ? Le Customs Center de BECI est votre allié privilégié. Les membres de son équipe prendront en main la réalisation de toutes les formalités administratives nécessaires, de A à Z. Plus besoin de rechercher les informations ou de prendre des contacts, le Customs Center s’occupe de tout. Rencontre avec Sabine Soetens, responsable du service. Gaëlle Hoogsteyn L a mission du Customs Center est d’aider les entreprises bruxelloises qui souhaitent exporter des produits en leur épargnant toute une série de formalités administratives. « Le gros avantage pour l’entreprise est que tout se fait chez nous. Il n’y a qu’un seul point de contact pour ses certificats d’origine, ses carnets ATA, la légalisation de documents commerciaux (factures, attestations, listes de prix, Health Certificate,…), etc. », commence Sabine Soetens. Un certificat d'origine, pour qui, pour quoi ? La délivrance de certificats d’origine constitue une part très importante du travail du Customs Center. Mais ce fameux certificat, à quoi sert-il ? « Le certificat d'origine est un document qui permet d'attester officiellement l'origine non préférentielle de certains envois de marchandises à l'étranger », explique notre spécialiste. Ils ne sont pas toujours nécessaires. En effet, la Belgique a conclu des accords avec certains pays de référence et peut y exporter ses produits sans autorisation. Lorsque ce n’est pas le cas, des certificats d’origine sont nécessaires. « Ils sont notamment demandés dans le cadre de crédits documentaires dont bénéficient les clients étrangers non membres de l'Union Européenne ou lorsque le pays de destination les réclame lors de l'importation », illustre-t-elle. Avec ce certificat, la Chambre de Commerce garantit que chacune des composantes du produit a bien l’origine mentionnée par l’entreprise. C’est une compétence qui est déléguée aux différentes chambres de commerce par le SPF Économie. « C’est une mission relativement importante car c’est sur le nombre de certificats établis que se basent les statistiques des exportations belges », avance Sabine Soetens. Prospectez plus facilement à l'étranger ! Pour vous faire connaître à l’étranger, vous avez décidé de participer à un salon commercial, à une exposition ou encore à un concours ? Vous souhaitez soumettre des prototypes ou des échantillons à vos clients, hors des frontières ? Vous allez à l’étranger tourner un film ou un reportage ? Dans chacun de ces cas, le Customs Center peut aussi vous aider en vous fournissant un carnet ATA. Afin d’éviter les droits d’importation, les entreprises qui souhaitent exporter temporairement des produits à l’étranger doivent se munir d’un carnet ATA (contraction de « Admission Temporaire » et « Temporary Admission »). Le carnet ATA remplace toutes les cautions séparées par une seule caution, valable à l’international. Par le biais d’un document unique, l’entreprise peut donc voyager pendant un an dans tous les pays hors UE membres de la chaîne ATA. « Ce carnet minimise les contretemps et les formalités administratives liées à la clôture et à la récupération d’une caution pour chaque pays que vous visitez lors d’une importation temporaire. Top 10 des pays pour lesquels des certificats d’origine ont été demandés depuis janvier 2015 aux chambres de commerce belges : 1. Arabie Saoudite 2. Émirats Arabes Unis 3. Russie 4. Chine 5. Inde 6. Turquie 7. Ukraine 8. Égypte 9. Algérie 10. Qatar BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 43
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TOPIC Il permet aussi de réaliser des économies, puisque l’entreprise est exemptée de droits douaniers et des impôts dans les pays de la chaîne ATA. Last but not least, il offre un gain de temps important sur les opérations en douane, ce qui n’est pas négligeable lorsque l’on prospecte dans plusieurs pays », précise Sabine Soetens. Actuellement, 73 pays, dont 44 hors Europe, sont membres de la chaîne ATA. On y retrouve des destinaAu cours de l’année écoulée, la Chambre de Commerce de Bruxelles a émis pas moins de 15.977 certificats d’origine et 272 carnets ATA. tions importantes, telles que les États-Unis, la Chine, l’Inde et la Suisse. Pour demander un carnet ATA, utilisez l'application e-ATA et introduisez votre demande sous forme électronique via le site www.e-ata.eu. Attention : ce système est obligatoire depuis le 1er 2015 ! Ne faites plus la file à l’ambassade Enfin, le Customs Center est aussi partenaire de vos voyages d’affaires. Vous partez prochainement à l’étranger pour une mission économique ? Il est possible que vous ayez besoin d’un passeport ou d’un visa. Si vous n’avez pas le temps (ou l’envie) de courir à la commune ou à l’ambassade, le Customs Center s’en charge pour vous. « Dès que l’entreprise nous a communiqué sa destination, nous nous informons sur les documents nécessaires et les collectons. Les données des entreprises sont traitées en toute confidentialité et notre guichet est ouvert de 8 à 16 heures, soit un créneau horaire bien plus large que celui de la plupart des administrations communales », plaisante Sabine Soetens. Next steps… Les services relatifs aux certificats d’origine et carnets ATA sont bien connus des entreprises bruxelloises. Au cours de l’année écoulée, la Chambre de Commerce de Bruxelles (CCIB) a émis pas moins de 15.977 certificats d’origine et 272 carnets ATA. Cependant, le Customs Center Sabine Soetens, Manager International de BECI 44 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Vos contacts au BECI Customs Center : Elke Teck : 02 643 78 06 - elt@beci.be Evelien Jonckheere : 02 643 78 03 - ej@beci.be Digichambers : vos certificats et légalisations en ligne en 5 minutes ! Le temps du papier est révolu ! Économique, pratique et efficace : vous avez désormais la possibilité de demander vos certificats d’origine par internet, via www.digichambers.be. Plus besoin d’envoyer tous vos documents à la chambre de commerce et d’attendre leur retour par la poste. Vous pouvez introduire votre demande en moins de cinq minutes et recevoir votre certificat d’origine par mail dans les 24 heures. L’utilisation de la plateforme ne cesse d’augmenter : en 2014-2015, 67 % des certificats d’origine ont été délivrés électroniquement. Un beau score pour la CCIB, qui espère un jour atteindre un taux de 100 %. janvier Dans un nombre limité de pays, cependant, il arrive que les certificats électroniques soient refusés, généralement parce que leur cachet ou leur signature n’est pas « physique » et ne contient pas d’encre. Il suffit parfois d’une déclaration standard du SPF Économie envers le pays concerné pour résoudre le problème, mais pas toujours. Le SPF Économie s’est emparé de la question et s’attache, avec la Fédération belge des Chambres de Commerce, à développer la stratégie et les outils nécessaires pour y répondre. Dans cette optique, il est donc important que les entreprises rapportent tous les cas de refus à leur chambre de commerce. Digichambers au Qatar Depuis juillet 2015, les certificats électroniques belges de Digichambers sont acceptés par tous les bureaux de douane qataris. C’est loin d’être anecdotique : le Qatar figure dans les pays du top 10 pour les demandes de certificats d’origine belges. Plus d’infos sur www.digichambers.be. souhaite faire davantage connaître ses services relatifs aux visas. « Par ailleurs, nous recevons également de plus en plus de questions de la part d’entreprises étrangères qui souhaitent exporter leurs produits en Belgique. Nous les conseillons au mieux afin qu’elles puissent importer leurs produits. C’est une compétence que nous souhaitons mettre en avant et un service qui va probablement de plus en plus se développer », conclut Sabine Soetens. ● TOPIC L'e-commerce international : une opportunité Se lancer dans l'e-commerce à l'échelle internationale représente un défi et une opportunité de taille pour les entreprises bruxelloises. Nous avons rencontré Anabelle Kinet, consultante chez cat2lion, qui nous livre quelques éléments clés. Adrien Dewez «L 'e-commerce représentait en Belgique un chiffre d'affaires de 5,6 milliards d'euros en 2014 et ces chiffres sont en progression constante », avance Anabelle Kinet. « À l’échelle européenne, on parle de 4 milliards de colis l'an passé, pour un chiffre d’affaire de 423 milliards d’euros, soit une hausse de plus de 14 % par rapport à 2013. » « Pour définir l'e-commerce, on pense tout d’abord aux phénomènes qu’on appelle tantôt ‘multi-canal’, ‘cross-canal’ ou encore ‘omni-canal’, qui renvoient chacun à une réflexion approfondie des différents canaux de communication qu’utilise une entreprise. Il s'agit de suivre le client, de manière presque physique, à travers tous ses déplacements afin de lui proposer une expérience unique, que ce soit dans ses recherches sur ordinateur, sur son smartphone ou en magasin. » Un second enjeu est la capacité à capturer, traiter et utiliser la masse de données accessibles, entre autres sur les clients, afin de pouvoir recommuniquer vers eux de la manière la plus pertinente possible. « Cette capacité permet d’anticiper leurs désirs et d’affiner l’offre. Mais attention, pratiquer le métier demande des professionnels car la limite est ténue entre une publicité polluante et pertinente. Idem pour les réseaux sociaux, qui ont un potentiel amplificateur énorme mais réclament des ‘community managers’ expérimentés. » Troisième clé de réussite de l'e-commerce : la logistique et la gestion du transport. Il s’agit de livrer les clients où ils le souhaitent, avec rapidité, tout en y mettant les formes et ce, en fonction des habitudes propres à chaque pays : « Certains clients préfèrent être livrés chez eux ou à leur bureau, ou encore dans un point relais, voire à l'étranger. Une étude publiée en France mentionne que, durant ces six derniers mois, 83 % des acheteurs avaient réalisé au moins un achat en ligne livré à domicile ; 66 % ont demandé au moins une fois à être livrés en point relais et 26 % à être livrés en enseigne ». Aussi, les délais de livraison acceptables pour les consommateurs ont tendance à se réduire : « Pour la majorité des produits, le client ne souhaite pas attendre plus d’un ou deux jours, quatre à cinq au maximum. Sans négliger la qualité, comme soigner la présentation du produit. De plus, les contraintes administratives peuvent varier de pays à pays ou par zone géographique. En Europe, par exemple, les sociétés doivent rembourser les clients non satisfaits de leur achat en ligne. » D’autres problématiques encore se posent spécifiquement au commerce électronique, au niveau international : « Les habitudes de paiement qui varient selon les pays, des taux de TVA différents, le multilinguisme des sites web et dans la relation client, les droits de douanes, les réglementations relatives à l’emballage… », cite pêle-mêle Anabelle Kinet. Anabelle Kinet Se lancer dans l'e-commerce à l'international demande donc « beaucoup de travail et la capacité de mobiliser des métiers très différents, mais peut générer une part importante et sans cesse croissante du chiffre d'affaires des entreprises », conclut la consultante. ● Cycle e-commerce international L'e-commerce n'a pas de frontières ! Développez vos compétences en e-business international, au cours de 4 modules de 3 heures, du 17 novembre au 8 décembre, animés par nos e-experts. Un cycle destiné à tous les entrepreneurs, dirigeants et managers (vendeurs et acheteurs professionnels) : 17.11 e-Marketing international : Comment capter des parts de marché à l'étranger ? 24.11 e-Logistique internationale : Comment gérer la chaîne logistique? 01.12 e-Paiements internationaux : Les bonnes pratiques en matière de paiements 08.12 e-Législation internationale : Astuces, pièges, risques juridiques d'un e-business Info : Nastasja Otte - nao@beci ; 02 563 68 54 www.beci.be/activites/formations_seminaires BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 45
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ENTREPRENDRE La parité dans les conseils d’administration : un plus indéniable La question reste sensible : fallait-il imposer des quotas pour promouvoir la présence de femmes dans les conseils d’administration d’entreprises belges ? « Une forme de discrimination », « un manque de profils adaptés aux fonctions », affirmaient certains lors de l’entrée en vigueur de la norme en Belgique, à la mi-2011. D’autant que la norme ne concerne pas toutes les entreprises, mais se focalise sur les sociétés cotées, les entreprises publiques autonomes comme Proximus ou bpost, et la Loterie nationale. YAB R appelons que la loi n’impose pas la parité absolue, mais se limite à une représentation de minimum 30 % d’administrateurs de sexe différent. Les entreprises concernées doivent également se montrer transparentes sur le sujet, en évoquant les « efforts » auxquels elles ont consenti pour atteindre l’objectif dans leurs déclarations de corporate governance. Précisons enfin que, dans les faits, l’obligation n’est pas encore concrète, puisque l’objectif d’un tiers ne doit être atteint que pour 2017 ou 2019, selon la taille de l’entreprise. L’émergence de grands formats Reste que, quatre ans après l’entrée en vigueur du texte, la majorité des administrateurs belges d’entreprises se montrent satisfaits des conséquences engendrées par la norme. C’est du moins ce qui ressort d’une étude de l’Université de Hasselt datant du début de l’année. Et de fait, ces cinq dernières années ont vu l’émergence de quelques solides formats féminins dans le paysage entrepreneurial belge. Il y a évidemment Dominique Leroy, qui a pris la tête de Proximus après de nombreux remous autour de son prédécesseur Didier Bellens. Et le bilan est des plus positifs, sa nomination ayant ramené la paix sociale au sein de l’entreprise, tandis que les rapports Selon une étude de la KUL, les performances financières des entreprises affichant une plus grande parité hommes-femmes seraient généralement meilleures. avec le politique sont nettement apaisés. Parmi les autres grands formats, il convient de noter Martine Durez et Françoise Masai, habituées des CA d’entreprises publiques autonomes comme la Banque Nationale ou bpost. Dans le privé, Françoise Chombar, patronne emblématique du groupe Melexis s’est imposée dans la sphère média flamande comme une voix qui compte, tandis qu’en Région wallonne, Muriel de Lathouwer a pris récemment les rênes du groupe d’audiovisuel EVS. Reste quelques mauvais élèves, comme les entreprises actives dans l’immobilier, dont plus de la moitié ne seraient pas encore en ordre selon des chiffres révélés au début de l’année. Effets visibles sur les performances Et pourtant, la promotion de la diversité semble n’apporter que du bon : selon une étude de la KU Leuven, les performances financières des entreprises affichant une plus grande parité hommes-femmes seraient généralement meilleures que celles des autres entreprises. La validité des chiffres rapportés serait également plus grande, ainsi que l’application des règles de corporate governance, la gestion de la communication interne et la préservation de la réputation de l’entreprise. Toujours selon cette étude, ces observations se vérifient tant au niveau des entreprises de l’indice Bel20 de la Bourse de Bruxelles, qu’au sein de plus petites entreprises cotées. Précisons encore que l’initiative belge, après des années de retard en la matière, a tant porté ses fruits qu’elle aurait attiré l’attention de pays voisins, à l’image de l’Allemagne, qui a elle aussi imposé des quotas de femmes dans les CA d’une centaine d’entreprises cotées à la fin de l’année dernière. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 47
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Cotisations sociales des indépendants : nouveaux calculs et premier bilan Depuis le 1er janvier 2015, le calcul des cotisations sociales des indépendants repose sur les revenus de l'année en cours et non plus ceux de l’année « moins 3 » (2012 pour 2015). Premier bilan de cette réforme, très attendue par les indépendants. Miguel Van Keirsbilck L' idée générale était de « coller » au plus près de la réalité économique de l’indépendant, en établissant ses cotisations sociales, non plus sur les revenus de l’antépénultième année, mais bien sur les revenus de l’année en cours. Ainsi, les revenus 2015 sont ceux qui permettront d’établir les cotisations sociales dues pour l’année 2015 – cela semble logique, mais le système recèle bien des difficultés. En effet, le calcul étant basé sur les revenus professionnels imposables, ces derniers ne seront connus, par définition, qu’au terme de l’exercice et après traitement de la déclaration de ces revenus par l’administration fiscale. Soit 6 à 18 mois après l’année concernée, sauf contestations... Dans la pratique, le nouveau système prévoit que les caisses d’assurances sociales envoient à leurs affiliés une proposition de paiement de cotisations sociales toujours basée sur les revenus de l’année « moins 3 », soit 2012 pour les cotisations 2015. L’indépendant peut librement augmenter ses cotisations provisoires s'il estime que son revenu de l'année sera plus élevé qu'il y a trois ans. Il peut aussi diminuer ses cotisations provisoires, mais il doit alors justifier cette baisse auprès de sa caisse d'assurances sociales, à l'aide « d'éléments objectifs ». La caisse sera alors autorisée à réduire les cotisations, mais seulement en fonction de certains seuils : jusqu'aux cotisations minimum de 729,46 € par trimestre pour un revenu professionnel 2015 inférieur à 12 870,43 € ; jusqu'au double (1.458,92 € par trimestre) pour un revenu inférieur à 25.740,86 €. L’indépendant qui a surestimé la baisse de ses revenus devra payer un supplément ; des majorations seront alors calculées sur le solde impayé au 31 décembre de l’année concernée. S’il a trop augmenté ses cotisations provisoires, le solde lui sera remboursé, mais sans bonification. Assouplir le système D'après les chiffres du premier semestre 2015 communiqués par le Ministre des PME et des Classes moyennes, Willy Borsus, 16.236 indépendants ont obtenu de calculer leurs cotisations provisoires sur une estimation 48 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 de revenus 2015 inférieure à la base 2012. Dans l’autre sens, 13.880 indépendants ont décidé d'adapter immédiatement à la hausse leurs paiements trimestriels. Parallèlement, on observe une très nette baisse des demandes de dispense de versement de cotisations (7.609 demandes au premier semestre 2015, contre 14.377 pour la même période en 2014, soit une diminution de 47 %). Au niveau global, les adaptations des montants de cotisations (réductions pour 14,5 millions d’euros, contre 9,4 millions d’augmentations) n'ont pas fondamentalement déséquilibré les comptes de la sécurité sociale des indépendants – crainte qui avait motivé l’instauration de seuils. Pour les indépendants membres d’IZEO, la réforme du mode de calcul est certainement une avancée positive, mais il faut aller plus loin. Le système comporte aujourd’hui encore trop de rigidités pour ceux qui veulent faire évoluer à la baisse leurs cotisations sociales parce que leurs revenus ont diminué (en raison d’un repos de maternité, de travaux, ou parce qu’il y a eu des changements dans la structure procurant les revenus, comme un passage en société…). En effet, l’obligation de passer sous les seuils de 12.870 ou 25.740 € exclut tous ceux qui connaissent des diminutions de revenus moins importantes (par exemple, de 50.000 € en 2012 à 30.000 € en 2015). Or, ces situations sont fréquentes, et ceux qui les vivent ne comprennent pas pourquoi ils sont empêchés d’abaisser leurs cotisations sans attendre la régularisation. IZEO plaide donc pour la suppression de ces deux seuils, au profit d’une adaptation absolument libre des cotisations sociales en proportion de la diminution de revenus, fondée sur des éléments comptables et objectifs. La loi prévoit que la réforme soit évaluée dans les quatre ans de sa mise en œuvre. Inutile d’attendre, selon nous, pour l’améliorer. ● START-UPS Investir dans une start-up : jusqu’à 45.000 euros d’économie fiscale ! Promu par les ministres fédéraux Willy Borsus (PME) et Alexander de Croo (numérisation), le Plan Start-Up est entré en vigueur au mois de juillet. La mesure-phare en est sans conteste le « tax shelter », adapté aux entreprises débutantes : les start-ups peuvent désormais lever des financements donnant droit à des avantages fiscaux pour les investisseurs privés, pouvant aller jusqu’à 45.000 euros par investissement. Xavier Pace, Tiberghien Lawyers L e tax shelter sert à mobiliser l’épargne privée, qui n’a jamais été aussi importante, pour financer les start-ups qui ont bien souvent du mal à trouver des sources de financement externe. Concrètement, l’investisseur, qui ne peut être qu’une personne privée (et donc pas une société ou une autre personne morale), est incité à investir dans la start-up car il obtiendra en échange une réduction d’impôt sur les revenus assez remarquable. Jugez plutôt : la réduction, qui est accordée en une fois et en principe pour l’année de l’investissement, est égale à 30 % de celui-ci, plafonné à 100.000 euros – et même 45 % en cas d’investissement dans une « micro-start-up ». L’investisseur peut donc réduire sa note fiscale (sur certaines catégories de revenus) jusqu’à 30.000, voire 45.000 euros. Du jamais vu en Belgique ! En fonction de sa situation fiscale personnelle, l’investisseur devra évaluer comment optimaliser l’utilisation du tax shelter. Toutes les start-ups sont-elles concernées ? La notion de start-up est définie de manière très précise. En bref, sont visées les sociétés belges ou européennes (avec établissement stable en Belgique) qui n’ont pas plus de 4 ans (et constituées au plus tôt le 1er janvier 2013) et ne dépassent pas plus d’une des trois limites suivantes : 50 travailleurs occupés en moyenne annuelle (si ce nombre dépasse 100, la société est d’office exclue) ; un chiffre d'affaires annuel de 7,3 millions Pour être considérée comme une « micro start-up » (qui donne droit, comme on l’a vu, à une réduction fiscale majorée à 45 %), la société doit remplir deux de ces trois critères : 10 travailleurs occupés en moyenne annuelle ; 700.000 euros HTVA et un bilan total de 350.000 euros. Il n’y a, a priori, pas de limitation quant au secteur d’activités de la start-up. La loi prévoit toutefois onze cas d’exclusion du bénéfice du tax shelter pour écarter les sociétés qui, pour faire bref, ne sont pas de véritables start-ups prometteuses et actives dans l’économie « réelle ». Sont ainsi notamment exclues les sociétés « immobilières » (en ce compris les sociétés qui mettent des immeubles à la disposition de leur dirigeant ou de ses proches), les sociétés d’investissement, de trésorerie et de financement, ou encore les sociétés de management. Sont également exclues les sociétés, qui au moment de l’investissement, sont cotées en bourse ou en difficultés financières. Enfin, un dirigeant d’entreprise ne peut pas bénéficier du tax shelter pour un investissement dans sa propre start-up. Quels investissements faut-il réaliser ? Il s’agit d’investissements à risque sous la forme d’un apport de cash au capital de la start-up, soit directeBECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 49 d’euros HTVA et un bilan total de 3,65 millions. Si la société fait partie d’un groupe, ces critères s’apprécient sur une base consolidée.
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ENTREPRENDRE Willy Borsus : « Favorable aux investisseurs comme aux PME » Willy Borsus, Ministre fédéral des indépendants et PME, était en juin dernier l’invité d’une session d’information sur le tax shelter, dont il est l’un des instigateurs, organisée conjointement par IZEO et BECI. Nous avons sollicité son commentaire : « L'accès au financement reste, de nos jours, une difficulté pour un grand nombre d'entreprises débutantes. Les mesures prises en matière de tax shelter PME et, plus particulièrement, l'avantage fiscal qui va s'appliquer à ce type d'investissement devraient faciliter l'accès des entrepreneurs qui débutent à des moyens financiers qui ne sont pas toujours faciles à obtenir auprès des banques. Ces moyens financiers sont nécessaires au développement et à la croissance des PME. Ils vont leur permettre de développer leur potentiel d'innovation et de créer des emplois. Une nouvelle génération d'entrepreneurs est en marche et nous devons leur donner les moyens d'aller de l'avant. Par ailleurs, les mesures mises en place par le tax shelter PME sont aussi très favorables pour les investisseurs. Investir dans une société débutante permet en effet d'obtenir un avantage fiscal très intéressant. Cet avantage fiscal bénéficie à différents types d'investissement. Plus particulièrement, il bénéficie aux investisseurs qui prennent une participation dans le capital de la société, qui lui octroient ou qui investissent dans un fonds-starter, lequel investira, à son tour, dans les sociétés. Le tax shelter permet donc de rencontrer des objectifs d'investissement variés avec, comme but premier, de mettre de nouveaux moyens financiers à la disposition de nos PME et par conséquent de créer de l’emploi. Il s'agit d'un instrument qui crée un cadre fiscal très intéressant pour les particuliers qui croient en un projet et qui souhaitent le défendre. » BM ment, soit via une participation dans un fonds starters agréé qui investira lui-même dans des actions ou parts de start-ups. L’investissement direct consiste donc en un apport au capital de la start-up en échange d’actions de celle-ci. Il peut, le cas échéant, être réalisé via une plate-forme de crowdfunding. Quant à l’investissement via un fonds starters agréé, il présente l’avantage de diversifier les risques de perte du capital inhérents à l’investissement dans une entreprise en démarrage. 50 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Une autre mesure du plan Start-Up s’applique également à certains prêts accordés via une plate-forme de crowdfunding. Dans ce cas, les investisseurs bénéficieront d’une exonération du précompte mobilier pour une partie des intérêts. Enfin, si l’on veut bénéficier pleinement du tax shelter, l’investissement ne peut être fait à court terme: la réduction d’impôt doit, en effet, être partiellement remboursée si l’investisseur cède les actions ou parts de la start-up ou du fonds starters pendant les quatre années suivant celle de l’investissement (sauf en cas de mutation par décès). Combien ? La start-up peut récolter des fonds sous tax shelter jusqu’à 250.000 euros au total et au plus tard à l’expiration de sa quatrième année d’existence. L’investisseur peut, de son côté, investir sous tax shelter jusqu’à 100.000 euros par année, dans une ou plusieurs start-ups ou fonds starters. Chaque année successive, l’investisseur peut à nouveau investir jusqu’à 100.000 euros supplémentaires. Utilisation des fonds récoltés Le régime est a priori assez souple concernant l’utilisation par la start-up des fonds récoltés. La seule limite légale est l’interdiction d’utiliser les sommes pour une distribution de dividendes, l’achat d’actions ou l’octroi de prêts pendant les quatre années suivant l’investissement. Cela n’implique pas que la start-up ne peut pas distribuer de dividendes pendant quatre ans, mais uniquement qu’elle ne peut pas y affecter les sommes récoltées. Amélioration attendue Bien qu’adoptée en août dernier, la loi sur le tax shelter s’applique aux investissements effectivement réalisés à partir du 1er juillet 2015. Pour les investissements réalisés via un fonds starters ou une plateforme de crowdfunding, le tax shelter ne sera pleinement opérationnel qu’une fois défini un cadre réglementaire avec l’autorité des marchés financiers (FSMA), lequel est attendu prochainement. Par ailleurs, une loi correctrice serait également attendue d’ici la fin de l’année pour étendre le bénéfice du tax shelter à certains modes de financement via crowdfunding, qui n’ont pas été visés dans la loi initiale. ● Xavier Pace (Tiberghien Lawyers), avocat au barreau de Bruxelles (xavier.pace@tiberghien.com) BECI et IZEO organisent en décembre deux formations « Tax Shelter PME » (en néerlandais le matin, en français l’après-midi) : 2.12 : avocats et professionnels du chiffre 4.12 : entrepreneurs et investisseurs Info et inscription : Laila Nejar – lne@beci.be ; 02 563 68 58 ENTREPRENDRE STARTER Leave the Bags : une solution mains libres ! Avec le service que Jean-François Minsart vient de lancer, plus besoin de se soucier de ses bagages si l’on débarque ou embarque à l’aéroport de Bruxelles-National. Une première étape avant d’étendre son offre à d’autres aéroports et gares, tant en Belgique qu’à l’étranger. Guy Van den Noortgate C onsultant informatique, Jean-François Minsart a été amené dans le cadre de ses activités professionnelles à voyager fréquemment à l’étranger, tant en Europe qu’au-delà. Ses multiples déplacements étaient naturellement effectués avec des bagages. Bagages qu’il devait, n’ayant pas nécessairement eu le temps de passer d’abord par son hôtel, quelquefois amener avec lui, lors de ses rendez-vous, « voire dans certains cas transporter toute la journée », ajoute-t-il. C’est ainsi qu’est né Leave the Bags : un service qui prend en charge les bagages à Bruxelles, d’un point d’arrivée à un point de départ (et inversement), déchargeant de cette corvée le voyageur tant professionnel que touristique. « Toute personne qui a voyagé en a fait l’expérience », explique-t-il. « Nous avons tous été embarrassés un jour ou l’autre avec nos valises, sacs, bagages à main, etc. D’ailleurs, il suffit simplement de se déplacer dans les transports en commun pour constater que c’est souvent loin d’être une promenade de santé, que l’on voyage pour son métier ou en famille. Les solutions de dépôt de bagages et de consignes ne sont souvent pas optimales. J’ai donc réfléchi à une solution pratique et abordable, qui puisse apporter une réponse à ce problème. » Il lance alors les bases de sa start-up au début de cette année, tout en continuant à travailler mi-temps dans la consultance informatique. Participant au BECI Start’Hub Challenge, il se renseigne sur ce qui existe déjà à l’étranger, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Jean-François Minsart s’informe également auprès des professionnels du secteur, qui interviennent à un moment ou l’autre dans la gestion des bagages : des compagnies aériennes aux hôtels, en passant par les taxis et les sociétés ferroviaires. Un spécialiste du secteur, Jean-Cédric Bienfait, le rejoint pour mener à bien le projet. L’activité a été lancée mi-août et le premier client est un Espagnol qui travaille à Bruxelles. Début octobre, Leave the Bags compte déjà une dizaine de clients qui se répartissent pour le moment à parts égales entre business et tourisme. Car, si le service a tout pour séduire les hommes d’affaires, il est également intéressant pour les touristes. Que ce soient les pensionnés qui voyagent de plus en plus, ou les familles qui accumulent les bagages, il est clair que le fait de ne plus se soucier de ses bagages peut séduire. D’autant que les prix proposés sont tout à fait corrects : entre 10 euros pour un bagage à main et 45 euros pour une famille. Dans la pratique, Leave the Bags attend le voyageur à l’aéroport, où il prend en charge les bagages qu’il va transporter jusqu’à un hôtel et que le client pourra retrouver Jean-François Minsart et Jean-Cédric Bienfait. dans sa chambre à son arrivée. La startup a également conclu un partenariat avec Smartflats, qui propose des appartements de classe. Les avantages que procurent les services offerts par Leave the Bags ne concernent pas que le client. « Les hôtels sont également favorables car notre offre leur permet d’organiser plus efficacement la gestion des bagages, tant lors du check-in que du checkout. De plus, nos services sont également susceptibles d’intéresser les compagnies aériennes qui peuvent le proposer à leurs clients et ainsi se différencier sur le marché. » Actuellement, Leave the Bags est active uniquement dans la Région bruxelloise où l’on compte plusieurs millions de nuitées par an – 7 en 2014 – et quelque 200 hôtels. Elle est en pourparlers avec la SNCB (B-Europe) pour les voyages en Thalys, Eurostar, TGV et ICE au départ de la gare du Midi, afin de proposer un service similaire à celui qu’elle fournit déjà à Bruxelles-National. Avant de l’étendre au reste du pays et hors de nos frontières. ● Info : www.leavethebags.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 51
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Regus vient d’inaugurer un réseau « Express » dans trois gares bruxelloises : ici, à la gare du Luxembourg. Coworking : une offre de plus en plus large à Bruxelles Les espaces de coworking se multiplient dans la capitale. En n’étant pas trop restrictif et en incluant les « tiers lieux » qui proposent des tarifs flexibles (à défaut d’une animation spécifique) aux entrepreneurs, travailleurs nomades et indépendants, on en dénombre désormais au moins 20. Petit état des lieux en mettant l’accent sur quelques nouveautés originales. Olivier Fabes F aut-il encore présenter le coworking ? Ce nouveau mode de travail consiste à partager un espace de bureaux en compagnie d’autres professionnels (généralement des indépendants, mais pourquoi pas à terme aussi des salariés qui y voient une alternative pratique ?) et idéalement de tisser des liens entre « coworkers ». Lentement mais sûrement, il gagne du terrain. Une première semaine belge du coworking, du 12 ou 16 octobre dernier, aura d’ailleurs parmi à certains de découvrir le concept. Ses partisans pointent les bénéfices de la formule sur le plan tant du bien-être (cadre convivial où on se sent moins isolé qu’à la maison) que de l’activité professionnelle (des collaborations se créent naturellement). L’offre en tous cas s’est considérablement étendue ces derniers mois à Bruxelles. À l’exception peutêtre du sud (Uccle et Boitsfort) ou du nord-est (Woluwe), la Région est relativement bien maillée en possibilités de coworking. L’avenue Louise apparaît presque comme un « coworking district » avec pas moins de 4 espaces proches les uns des autres. On sait que d’autres projets, un peu partout dans la capitale, sont à l’étude. Reste à voir si la demande suivra … Regus Express Parmi les nouveautés de ces dernières semaines, la mise en fonction du réseau Regus Express dans trois gares bruxelloises – Midi, Luxembourg et Centrale - est sans doute la preuve que le principe même du coworking devient mainstream. Ces centres Regus Express (le premier a été inauguré à Liège Guillemins au début de cette année) sont le résultat d’un partenariat entre le spécialiste belge de la location de bureaux et salles de réunion et la SNCB. A partir de 6 euros pour la première heure ou 12 euros par jour (eau, café et thé inclus), 52 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Les nouveaux espaces de Transforma bxl, à Evere. les travailleurs-voyageurs peuvent utiliser les lieux pour rencontrer leurs clients ou travailler au calme avant de reprendre le train ou rejoindre un rendez-vous. Nous avons testé le Regus Express Bruxelles-Central le lendemain de son ouverture et avons été agréablement surpris par l’accueil, autant que par le côté fonctionnel et cosy de l’endroit (qui donne en face de la galerie Ra© R.A. ENTREPRENDRE venstein). En plus des habituelles petites salles de réunion, espaces privatifs pour travailler au calme, espace téléphone, le centre de Bruxelles-Midi dispose même d’un espace douche (payant) pour les voyageurs internationaux désireux de se rafraîchir avant une réunion. Le wi-fi haute vitesse est un must, tout comme une assistance pour l’impression de documents. L’avenue Louise est en passe de devenir ce qu’on pourrait appeler un « coworking district », à l’exemple des espaces de SilverSquare Louise. Avec cette nouvelle offre de bureaux partagés flexibles, Regus cible a priori une clientèle de passage, typiquement les navetteurs qui veulent rentabiliser leur temps. Mais rien ne dit que certains ne pourraient devenir des habitués après avoir testé la formule. Regus, sans la SNCB cette fois, propose par ailleurs du coworking dans son implantation de l’IT Tower, avenue Louise. Coworking avec style Dans un tout autre genre, et avec l’approche selon laquelle le coworking est non seulement un lieu mais une communauté d’utilisateurs, la jeune entrepreneure Valérie Kinoo a ouvert début octobre Coworking Les Galeries, dans un appartement de style donnant sur la galerie du Roi, au cœur de Bruxelles. Originalité et cadre exclusif garantis, de 30 euros (par jour) à 400 euros (par mois, package total), avec des formules inIL N’Y A PAS QUE NOS FILMS QUI CRÉENT LA SURPRISE. NOS FORMULES-CADEAUX LE FONT AUSSI. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous saviez déjà que vos collaborateurs apprécient toujours un cadeau cinématographique. Mais vous ignoriez peut-être encore que chez Kinepolis Bruxelles, vous pouvez choisir parmi un vaste éventail de formules-cadeaux. Les chèques-cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink, les boîtes-cadeaux en diff érentes versions… un choix d’une diversité surprenante. Regardez sur kinepolisbusiness.com ou appelez Melanie Lisanti ou Alisson Sinéchal au 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 53 CADEAU
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ENTREPRENDRE Les principaux espaces de co-working à Bruxelles Un cadre original et exclusif pour le Coworking Les Galeries. termédiaires. L’espace joliment agrémenté d’œuvres d’art peut accueillir jusqu’à 60 postes de travail. Vu l’implication de sa fondatrice dans le soutien aux femmes entrepreneures, il est logique que les Galeries espère attirer un public féminin, mais sans « sectarisme ». Que les hommes se rassurent donc : ils sont tout-à-fait les bienvenus. L’espace accueille régulièrement des conférences et ateliers. Transforma bxl Valérie Kinoo était déjà active dans le lancement de Transforma bxl, espace de coworking qui avait pris ses quartiers temporairement à Boitsfort dans l’ancien site de Solvay Sport, racheté par Aspria. Le bail est venu à échéance cet été et Transforma bxl a donc dû déménager vers… Evere, dans les anciens bureaux de la firme pharmaceutique Sanofi complètement métamorphosés pour l’occasion. Un nouveau départ donc (et quelques fidèles perdus au passage) pour un espace tourné vers les entrepreneurs « positifs », aussi large ce qualificatif soit-il. Son cofondateur Anis Bedda (jadis à l’origine de feu The Hub, le pionnier du coworking à Bruxelles) veut aussi attirer des salariés intéressés par l’intrapreneuriat. « L’ambition de Transforma bxl est d’être un point de rencontre entre l’ancien et le nouveau monde des entreprises. Nous permettons par exemple à des équipes de venir tester des concepts chez nous, en s’immergeant dans une mentalité start-up. » Bruxelles 1 3 4 Molenbeek-Saint-Jean 5 6 12 Saint-Gilles 16 Co-oking Chaque espace de coworking développe généralement une identité propre, en fonction des profils des membres qui le compose. La personnalité du fondateur-animateur influence également l’ADN de chaque espace. La plupart sont relativement généralistes. Certains ciblent davantage un public spéci17 54 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Forest 18 14 Ixelles 19 20 7 8 11 13 Etterbeek 15 10 9 1. La Lustrerie, rue des Palais 153, B-1030 (www.lalustrerie.be) 2. Tranforma bxl, av. Jules Bordet 13, B-1140 (www.transformabxl.be) 3. LaVallée Creative Spot, rue du Choeur 47, B-1080 (www.creativespot.be) 4. Enclume and Co, quai des Charbonnages 30-34, B-1080 (www.enclumeandco.com) 5. The Flex, Centre Dansaert, rue d'Alost 7-11, B-1000 (www.theflex.be) 6. Coworking Les Galeries, galerie du Roi 30, B-1000 (www.galeriescoworking.be) 7. Co.Station, parvis Sainte-Gudule 5, B-1000 (www.co-station.com) 8. Regus Express Bruxelles Central, carrefour de L'Europe 2, B-1000 (www.regus.be) 9. The Mug, rue Charles Martel 8, B-1000 (www.themug-brussels-coworking.be) 10. SilverSquare Europe, sq. de Meeûs 35, B-1000 (www.silversquare.eu) 11. Multiburo Brussels European district, sq. de Meeûs 38, B-1000 (www.lespotmultiburo.com) 12. Regus Express Bruxelles-Midi, 47B av. Fonsny, B-106 (www.regus.be) 13. Regus Express Bruxelles-Luxembourg, rue du Trèves, B-1050 (www.regus.be) 14. Betacowork, rue des Pères Blancs 4, B-1040 (www.betacowork.com) 15. SeedFactory, av. des Volontaires 19, B-1160 (www.seedfactory.be) 16. Co-oking, rue Henri-Joseph Genesse 34 bte 9, B-1070 (www.co-oking.be) 17. Factory Forty, rue des Anciens Etangs 40, B-1190 (www.factoryforty.be) 18. The Loft Coworking, av. Louise 367, B-1050 (www.coworkingbrussels.com) 19. The Library, rue de l'Aurore 4, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) 20. SilverSquare Louise, av. Louise 523, B-1050 (www.silversquare.eu) fique, comme par exemple La Vallée, espace inauguré ce printemps par SmArt (Société mutualiste pour artistes), dédiée aux artistes et métiers créatifs. 2 Evere Plus surprenant, le nouveau venu Cooking, à Anderlecht, se présente comme « coworking culinaire ». Lancé fin octobre, il met à disposition d’entrepreneurs culinaires un atelier de 280 m², composé de 3 postes de travail indépendants à louer à la demi-journée. Ces « postes de travail », en l’occurrence des cuisines professionnelles, peuvent être réservés en ligne, en semaine comme le week-end. Co-oking propose six formules horaires allant de 20 à 13 euros par heure. Cet espace partagé d’un genre nouveau a été lancé par trois jeunes bruxellois d’horizons divers (accompagnement d’entreprises, cuisines collectives, communication). ● BRUXELLES PIÉTONNIER Accessibilité mode d’emploi Interparking dispose de 24 parkings à Bruxelles dont 7 à l’intérieur du pentagone, aux abords de la zone piétonne étendue. Afi n d’y accéder aisément, nous vous invitons à découvrir le trajet spécifi que recommandé pour chacun via parkingpietonnier.be TOUJOURS PROCHE
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ENTREPRENDRE TRANSITION Matrica : du chardon dans votre sac compostable Un complexe pétrochimique condamné à la fermeture qui rescucite grâce aux chardons ? Ne riez pas. C’est une réalité portée par le chimiste Novamont et par Versalis, filiale du groupe ENI. En Sardaigne, ces deux géants nous donnent à voir le premier exemple d’une longue série de cas concrets incarnant l’économie de transition. Johan Debière E economy, concept développé dans un livre1 n 2013, en marge de notre rapport annuel, l'industriel belge Gunter Pauli nous parlait d'un thème qui lui tient à cœur : celui de la blue qui s'attarde longuement sur la critique d'une économie reposant sur l’exploitation « à sens unique » des ressources naturelles. En lieu et place, Pauli prône le développement d'une économie qui se nourrit du monde autant qu'elle le nourrit. Un peu plus tard, dans la même veine, Pauli évoquait un exemple frappant : celui du rapprochement opéré entre Polimeri Europa, filiale du géant italien ENI (ndlr : rebaptisée depuis Versalis), et le chimiste Novamont. Ensemble, ces deux acteurs de l'économie grise se sont alliés sous la bannière Matrica et ont transformé une usine chimique sarde, condamnée à la fermeture par manque de rentabilité, en un vaste complexe biochimique d'une capacité de production de 350.000 tonnes de produits biosourcés par an. En cinq ans, l'usine qui se repaissait jusque-là de matières premières pétrolières, allait pouvoir tourner entièrement avec des matières d'origine végétale : essentiellement de l'huile de tournesol, mais aussi de l’huile issue de graines de chardon. Au final, l'idée était de produire des ingrédients biosourcés utiles à la fabrication de plastiques, de lubrifiants, de caoutchouc ou encore de produits cosmétiques verts. Tout autour du site de Porto Torres, les responsables de l'entreprise sont très rapidement passés de l’idée aux actes, engageant une collaboration avec le Conseil national de la recherche (CNR), le Conseil pour la recherche dans l’agriculture (CRA) et l'Agence nationale pour les nouvelles technologies, l’énergie et de développement économique durable (ENEA). Etablir une stratégie circulaire Objectif poursuivi ? Établir une stratégie de développement circulaire. « Le projet nous a amenés à mener des études sur les aspects climatologiques et socio-économiques. (...) Le choix du chardon n'est pas anodin. C'est une plante endémique en Sardaigne, qui n'a pas besoin d'eau et pour laquelle nous pouvons trouver différentes formes de valorisation », explique Paolo Sgorbati, in1 Blue economy: 10 years - 10 innovations - 100 millions jobs génieur chez Matrica. Ainsi, les graines sont extraites et pressées pour donner d’une part l'huile destinée au complexe et, d’autre part, alimenter des brebis élevées sur l'île. Tandis que les tiges seront en partie utilisées pour fournir de l’énergie à l'usine et nourrir le bétail. On retrouve là un principe cher à Gunter Pauli de valorisation des coproduits ; un principe d’ailleurs valable dans toutes les productions et à toutes les échelles. Depuis les prémices, les progrès réalisés sont surprenants : de 5 hectares en 2011, Novamont est passé à près de 500 hectares plantés et récoltés par une soixantaine de fermes. Avec un rendement appréciable de 1,74 tonne de graines et 15 tonnes de biomasse (composée des tiges et des feuilles des plants de chardon) à l'hectare. En fin de boucle, grâce à l'huile récoltée, Matrica peut produire à partir de ces ressources végétales deux acides, respectivement utilisés dans la fabrication d’un bioplastique (le Mater-Bi de Novamont) et comme matière première pour plastifiants, lubrifiants, agents de blanchiment et arômes alimentaires… Un pur exercice de style qui aura coûté 500 millions d’euros à Novamont et à Versalis ? Pas sûr. Certes, dans l’état actuel des choses, les emballages biosourcés restent jusqu’à quatre fois plus chers que leurs équivalents pétrochimiques et les débouchés commerciaux limités. Même s’ils sont biodégradables, ce sont des sacs en plastique qui ne peuvent être jetés dans l’environnement. Mais leur compostabilité devrait leur permettre de gagner du terrain dans des usages particuliers, comme la collecte des déchets compostables. Info : www.matrica.it 56 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 © Thinkstock Un service indépendant, personnalisé et gratuit, à destination des ménages et des professionnels bruxellois Infor GazElec est le Centre d’information bruxellois en matière de gaz et d’électricité, à finalité non commerciale. Créé en 2008 à l’initiative du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion asbl, il est financé grâce au soutien de la Région bruxelloise. Infor GazElec offre des conseils et un accompagnement gratuit, tant aux particuliers qu’aux professionnels (petits commerçants, syndics…) sur des questions qu'ils se posent: Quel fournisseur d’énergie choisir ? Quels sont mes droits ? Comment comprendre ma facture ? Infor GazElec travaille sur 3 volets : l’accompagnement l’aide juridique la recherche. Infor GazElec vous aide gratuitement à comparer les prix : Pour une simple comparaison, entre les fournisseurs existants et votre situation actuelle, un formulaire peut être rempli on-line; la simulation vous sera envoyée. Pour une comparaison personnalisée, vous pouvez prendre contact au 02/209.21.90. Contact 02/209 21 90 info@gazelec.info www.inforgazelec.be 51 chaussée de Haecht - sonnette 7 1210 Bruxelles Horaire : Ouvert tous les jours de 09h à 12h30 et de 13h30 à 17h à l’exception du jeudi matin - possibilité de prendre rendez-vous le samedi après-midi CENTRE D'INFORMATION 02/209.21.90 Ce service est offert à l'initiative de la Région de Bruxelles-Capitale Thinkstock
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ENTREPRENDRE BRUSSELS WASTE NETWORK Des événements sans déchets et faibles en carbone, c’est possible Si vous fréquentez les festivals en été, il ne vous aura pas échappé que l’écologie y occupe désormais une place importante : gobelets consignés, tri sélectif... Si ça marche dans les loisirs, pourquoi pas dans le monde des affaires? Ce postulat, c’est celui qu’a décidé de suivre MPI Belgium Chapter (branche belge de l’association internationale des professionnels du meeting). Johan Debière L' organisation d'événements a son petit impact sur l'environnement. Vaisselle jetable, dossiers photocopiés à des centaines d'exemplaires, nourriture souvent commandée en trop grande quantité et gaspillée... Les postes sur lesquels il est possible de jouer sont certes nombreux, mais il ne semble pas toujours aisé d'agir à ce niveau. Si l'exercice est difficile, il n'est toutefois pas impossible. Pour preuve : nos voisins français de Lille Grand Palais se sont inscrits dans cette démarche dès 2008 en portant une attention particulière au tri de tout ce qui filait jusque-là à la décharge ou à l’incinérateur. Chez nous, Brussels Expo a collaboré dès 2010 avec le Brussels Waste Network (BWN) pour mettre en place le tri sélectif dans tous les palais. Cette prise de conscience, s'est produite également chez les professionnels du meeting. « À l'occasion de notre BE Conference annuelle, nous avons voulu savoir quelle importance pouvait avoir la prise en compte de l'impact carbone des événements organisés », explique Pieter Allaert, le Président de MPI Belgique. « Après avoir interrogé les membres présents, les consultants 21 Solutions et Yuzu ont pu établir que ces personnes étaient certes bien conscientes de la nécessité de s’engager dans le développement durable. De l’aveu même des participants, cependant, les actes ne suivent pas… » Respecter l'environnement et réduire ses coûts La réduction du gaspillage alimentaire ressort comme un axe prioritaire de travail pour ce secteur. Pieter Allaerts : « 50 % des personnes interrogées sur cette thématique ont déclaré être conscientes de la nécessité d’y faire quelque chose, et 40 % de ces 50 % ont même témoigné d'un intérêt très réel à apprendre comment procéder pour éviter de gaspiller les plats non consommés. (...) Cette prise en compte sert l'environnement, mais je pense que cela sert aussi les intérêts des participants. En faisant attention à ces éléments, ils respecteront l'environnement, mais ils réduiront aussi leurs coûts. » L’appel à projets du BWN a permis d’octroyer à MPI le soutien de la Région et de Bruxelles Environnement pour travailler ces différents aspects et offrir des solutions. Le projet comprend notamment des accompagnements personnalisés d’entreprises actives dans le secteur. 58 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 C’est ainsi que Delta Lloyd, membre de MPI, bénéficiera d’un travail de fond pour diminuer l’impact environnemental de son événement annuel, en associant à la réflexion tous ses partenaires. « Dans l'ADN de Delta Lloyd » Ces aspects liés à la réduction des déchets sont déjà bien connus de Siviglia Berto. Events & Sponsoring Officer chez Delta Lloyd, Siviglia veille déjà depuis de longues années à réduire l'impact des événements organisés par son employeur. « Cela fait partie de l'ADN de Delta Lloyd de s'occuper de ce genre de choses. (…) En tant qu'Event Manager, au-delà du fait que l'on peut privilégier tout ce qui est produits 'fair trade', on peut faire en sorte que tout ce qui est utilisé sur place soit réutilisable », explique-t-elle. Difficile à gérer ? « Cela dépend en réalité de votre capacité d'organisation et du choix de traiteur. Cela fait quinze ans que je fais cela et dans la plupart des cas, je ne rencontre pas le moindre problème », répond l'Event Manager de Delta Lloyd. Au-delà de la nourriture, de nombreux supports de communication peuvent être réutilisés. « Tout ce qui comporte un logo est par exemple systématiquement récupéré en fin d'événement », souligne encore l'Event Manager de Delta Lloyd Belgique. À côté de cela, et pour revenir sur la thématique de la nourriture, Siviglia Berto Des workshops pour adapter ses pratiques Si c’était vous… Une clause dans vos contrats ? La clause pénale ! Pour donner aux acteurs du marché les armes qui permettront de faire facilement des événements organisées en Région de Bruxelles-Capitale des événements pauvres en carbone, MPI Belgium a décidé de s’associer à 21 Solutions et Yuzu dans le cadre du projet BWN. À travers quatre workshops, les professionnels découvriront comment adapter leurs pratiques pour des événements résolument plus verts. L'occasion, pour les entreprises bruxelloises, d'aller plus loin dans leur démarche de réduction des déchets et de diminution de leur empreinte carbone : 20.11.2015 : L’économie circulaire 01.03.2016 : Goodbye food waste, is that possible? 14.04.2016 : Moins de déchets grâce à une politique d’achats réfléchie 06.2016 : Une communication éco-responsable Plus d’info : Gemmeke de Jongh - gemmeke@gdjconnect.com www.mpi-belgium.be www.21solutions.eu www.brusselswastenetwork.eu proscrit le foie gras, les fruits et les légumes qui ne sont pas de saison. « Proposez-moi des fraises en octobre et ça suffit pour me fâcher », sourit l'Event Manager. Outre le fait d'établir un menu équilibré, fair trade et respectueux des habitudes de chacun, une attention particulière est accordée à la lutte contre le gaspillage alimentaire. « S'il y a des restes de nourriture, je demande que l'on y réfléchisse afin d'optimiser encore le prochain événement », poursuit Siviglia Berto. Malgré certaines contraintes règlementaires, elle a déjà pu procéder à quelques donations, notamment aux Restos du Coeur. ● Madame C. S., co-fondatrice d’une société active dans la livraison de biens, se fournit chez la même entreprise depuis bientôt deux ans. Si cette dernière a toujours livré en temps et en heure, elle accuse depuis quelques mois des retards conséquents dans l’exécution de son obligation de livraison. Madame S. nous consulte alors pour savoir ce qu’il serait possible de faire. Le premier réflexe à avoir dans le cas où un cocontractant montre un retard dans l’exécution de ses obligations, est de prendre contact avec lui afin de lui rappeler ses engagements. Il peut en tout état de cause s’agir d’un oubli exceptionnel. Toutefois, lorsque ce retard d’exécution devient fréquent voire habituel, le deuxième réflexe est de vérifier ce que le contrat prévoit dans une telle hypothèse. En effet, il existe des clauses qui déterminent à l’avance les sanctions à l’encontre du cocontractant qui n’exécuterait pas correctement ses obligations. L’une d’elles est la « clause pénale ». C’est une clause par laquelle les parties s’accordent par avance et forfaitairement sur le montant des dommages et intérêts à allouer à l’une des parties si l’autre ne respecte pas ses engagements. L’intérêt de cette clause est de permettre à la partie « victime » de l’inexécution de ne pas devoir démontrer l’existence d’un dommage suite au manquement, ni le montant de ce dommage. Or, à l’analyse, aucune clause de ce genre ne figurait dans le contrat de Madame S. Dans un tel cas, la partie qui rencontre un problème doit démontrer que le retard d’exécution ou l’inexécution lui cause un dommage, et elle devra prouver la hauteur de ce dommage. Cette double opération peut s’avérer fastidieuse et difficile à mettre en œuvre. À retenir : Dans vos relations avec vos cocontractants, veillez toujours à insérer des clauses vous protégeant en cas de manquement de l’autre partie. La clause pénale peut s’appliquer en cas d’exécution défectueuse d’une obligation, de retard d’exécution d’une obligation de faire ou de payer, ou encore, en cas de résolution du contrat pour inexécution fautive, selon les cas. Attention toutefois que la somme forfaitaire n’ait pas un caractère punitif. En effet, l’objectif d’une telle clause est purement indemnitaire. Le juge pourrait ainsi réduire le montant prévu si celui-ci excède manifestement le préjudice prévisible, c’est-à-dire, celui qui aurait pu être déterminé par les parties à la date de la conclusion du contrat. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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01. X-Cape À un jet de pierre de la France et du Luxembourg, juste en-dessous de l’Ardenne se trouve Florenville, située dans la Gaume, et qui est le port d’attache de X-Cape. Grâce au microclimat local, les températures sont souvent supérieures au reste de la Belgique. Échappez-vous du bureau ! Voilà qui garantit un contraste bienvenu dans cet environnement intact. X-Cape propose à ses clients différentes solutions de qualité – partout en Wallonie et même au-delà des frontières. Ateliers, séminaires et autres événements : vous n’avez qu’à demander, ils préparent tout ! X-Cape compte des clients satisfaits aux quatre coins de l’Europe depuis 14 ans ! Contact : info@x-cape.be www.x-cape.be 02. Auberge de la Ferme L’Auberge de la Ferme, ce sont quatre auberges professionnelles distinctes qui proposent 80 chambres, deux restaurants, un service de traiteur, une cave à vins bien fournie, un bâtiment réservé aux séminaires et un magasin de produits locaux. L’établissement possède aussi une ancienne école abritant trois salles de réunion, souvent utilisées pour des weekends d’entreprise. La diversité des infrastructures et des services mis à votre disposition vous permet d’organiser sans difficulté une retraite d’entreprise où restauration, réunions et logement sont concentrés dans un seul lieu. En un mot comme en cent, l’Auberge de la Ferme possède tout le nécessaire pour garantir un séjour professionnel dans l’Ardenne sans perdre la touche si caractéristique des entreprises familiales. Des infrastructures professionnelles dans un lieu chaleureux et accueillant ! Contact : contact@aubergedelaferme.com www.aubergedelaferme.com Infrastructures : • 4 auberges distinctes • Chambres : 80 • Salles de réunion : 5 • Capacité de réunion de la plus grande salle : 100 ©Jean-Louis-Brocart © X-CAPE - Tanguy Descamps Azur en Ardenne Un endroit calme et propice à la réflexion dans un écrin de verdure et une infrastructure ultramoderne pour vos réunions d’affaires. Azur en Ardenne à Durbuy vous offre tout l’équipement nécessaire, le confort des 54 chambres… et le réconfort d’un espace wellness, bar et restaurant. Les espaces séminaires proposent 4 salles polyvalentes, éclairées à la lumière du jour. Entièrement équipées pour répondre à vos besoins (réunions, conférences, présentation de produits, formations, repas, workshop, visio-conférence, etc.), ces salles peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes. Wifi gratuit et parking aisé et gratuit. L’espace wellness, doté de piscine intérieure, Hydrojet, sauna, Jacuzzi, hammam et espace de relaxation. L’endroit idéal pour vous relaxer après la journée de travail. La terrasse, exposée plein sud, vous offrira l’une des plus belles vues de la province du Luxembourg. Infrastructures : • Chambres : 54 • Salles de réunion : 4 • Capacité de réunion : 250 • Vaste parking gratuit • Wellness & Wifi gratuit Contact : Email : seminaires@azurenardenne.be Téléphone : +32 (0)84 21 94 00 Personne de contact : Guido Wijngaarden Site web : www.azurenardenne.be 04. Un cadre naturel d’exception en terre de Durbuy… 03. Château Jemeppe Le château de Jemeppe se trouve à mi-distance entre Bruxelles et Luxembourg. Ce château du XIIIe siècle possède son propre parc de 60 hectares. Restauré et transformé, il est à présent un espace de vie agréable où travail et détente vont main dans la main. Le château dispose de neuf salles de réunion qui peuvent recevoir entre 6 et 400 personnes. Trois de ces salles se trouvent dans un ancien donjon majestueux. L’atmosphère teinte d’histoire et les panoramas formidables des forêts et des crêtes escarpées du massif ardennais ne manqueront pas de procurer à vos hôtes les souvenirs les plus inoubliables Infrastructure : • Chambres : 77 • Salles de réunion : 9 • Capacité de réunion : de 6 à 400 • Domaine privé de 60 hectares Contact : information@chateaujemeppe.eu www.chateaujemeppe.eu À réunions royales, château royal © ChateauJemeppe-MarcelVanCoile © ChateauJemeppe-MarcelVanCoile ©ChateauJemeppe-TijsBlom ©ChateauJemeppe-TijsBlom
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05. Hostellerie La Claire Fontaine La Claire Fontaine se trouve dans une ancienne tannerie d’où vous pouvez rejoindre la Roche-en-Ardenne à pied. L’auberge possède son propre parc d’un hectare en bord de rivière et est entourée par les arbres qui font la renommée de l’Ardenne. Bref, le décor parfait pour siroter une boisson, parler affaires ou organiser un séminaire. Le personnel est prêt à relever n’importe quel défi et exauce vos souhaits, quels qu’ils soient. Un service personnalisé est garanti. Notre personnel assure l’accueil de vos hôtes et s’occupe d’eux entre les réunions, pendant les pauses café et les activités d’extérieur, culturelles et sportives. Infrastructures : • Chambres : 23 • Salles de réunion : 2 • Capacité de réunion : 120 • Capacité de restauration : 200 Contact : info@clairefontaine.be www.clairefontaine.be 06. Vayamundo Houffalize Vayamundo Houffalize a tout pour vous garantir une réunion réussie! Aucune environnement ne s’inspire plus de la forêt des Ardennes ! Dans la vallée de l'Ourthe, découvrez Vayamundo Houffalize, le centre de réunion entièrement repensé. Notre centre de réunion, récemment rénové, vous propose maintenant 14 salles polyvalentes avec des capacités allant de 10 à 200 personnes. Chaque lieu dispose de ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle, en termes de lumière, de son, de technologie et des TIC afin de faire de votre meeting, un moment parfait. La plupart de ces salles disposent également d'une salle à manger attenante. Idéal pour une pause-café ou une réception. Pour les grandes conférences, nous avons un auditorium de 700 places et quelques stands. En outre, 250 chambres modernes (équipées de Wi-Fi, TV, téléphone et terrasse), trois restaurants et le Dine & Lounge vous attendent. Autant d’éléments qui assureront le succès de votre conférence / séminaire. Profitez de la beauté de la nature et des plaisirs de la randonnée dans les bois après votre séminaire ou entre deux réunions. Optez pour un bain rafraîchissant dans la piscine ou détendez-vous dans notre nouvelle salle de fitness et de bien-être (à partir du printemps 2016). Vayamundo Houffalize est l’endroit rêvé pour une randonnée de détente ou du cyclisme. Vayamundo à Houffalize - Belgique: à 150 km de Bruxelles - 70 km de Liège - 200 km d’Anvers et de Gand - 100 km de Maastricht et 180 km de Eindhoven. Contact : Vayamundo Houffalize Ol Fosse d’Outh 1, 6660 Houffalize Tel.: 0032 (0)78 156 100 Website: www.vayamundo.be, MICE.Houffalize@vayamundo.be Une atmosphère calme et détendue ! COMMUNITY LE CONSEIL RESTO DU MAGAZINE AGENDA Jules & Charles •••• S oyons franc, ce ne sont pas les charmes discrets de la très bourgeoise commune de Woluwe-Saint-Pierre qui nous feraient accourir. Non, jusqu’ici, on s’y rendait pour les grandes occasions à la faveur de deux chapelles gastronomiques – Bon Bon et YuMe – faisant valoir des additions lourdes quoique justifiées. Bonne nouvelle, un récent restaurant, bien plus accessible, mérite également le détour. Son nom ? Jules & Charles, comme les rues Charles Thielemans et Jules de Trooz au coin desquelles cette cantine est située. D’emblée, l’œil est accroché par un décor boisé de rorbu, une sorte de cabane de pêche scandinave, revisité façon magazine de déco. Bardage en bois, verrière chic, plafond brut, lampes industrielles, cuisine ouverte, tableau noir, terrasse urbaine et tabourets Tolix rouge… rien à redire, un amour d’adresse. Aussi joli qu’il soit, ce cadre s’efface devant la qualité de la cuisine pratiquée ici. Celle-ci slalome entre France et Italie, entre le produit brut et la créativité. Une très belle preuve de ce talent est donnée par l’une des entrées, soit le vitello tonnato (€15). On ne serait d’ailleurs pas étonné que cette préparation devienne un « signature dish » du lieu. En cause, un veau tendre, cuit à basse température et souligné par du Salty Fingers, cette plante tropicale croquante et légèrement salée, ainsi que par des feuilles d’huîtres conférant une intelligente touche iodée à l’ensemble. Le plat ? Il est à la hauteur. Une régressive purée au jambon toscan surmontée d’un filet de bar arrosé d’huile vierge aux câpres et tomates confites (€19). Le AGENDA est le magazine des sorties à Bruxelles. Il propose un calendrier pratique, le programme des cinémas et des articles entre autres sur les concerts, expositions, restaurants... Procurez-vous ce magazine trilingue gratuit dans l’un des présentoirs répartis en ville ou recevez-le avec le journal Brussel Deze Week: envoyez votre adresse à abo@bdw.be. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 63 tout pour une harmonie terre-mer de grande subtilité. À cela, on ajoutera un service efficace et aimable, ainsi que des vins bien tapés – la sélection entre 20 et 54 euros est signée Mig’s World Wines. Seul reproche : une salle très bruyante qui fera fuir les amateurs d’intimité et d’ambiances feutrées. ● Info : avenue Charles Thielemans 46, Woluwe-Saint-Pierre 02-779.88.84, www.julesetcharles.com ma > je 12 > 14.00 & 19 > 22.00 ; ve 12 > 14.00 & 19 > 22.30 ; sa 19 > 22.30 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Visite d’une entreprise d’exception, Delen Private Bank, entre chefs d’entreprises. Un moment enrichissant dans une atmosphère détendue. collaboration avec l’ambassade de Pologne, BECI a reçu le 5 octobre une vingtaine de sociétés polonaises du secteur alimentaire, à la recherche de contacts commerciaux en Belgique : charcuterie, spiritueux, mayonnaise, biscuits ou même escargots, les échantillons étaient nombreux… Plus de 70 rendez-vous individuels se sont tenus avec des agents, distributeurs et fabricants belges. Ce 17 septembre, INSEAD, Impulse et BECI invitaient le Ministre Pascal Smet, Brieuc de Meeûs, CEO de la STIB, et Michel Lagasse (C-Tec) pour un large débat sur les enjeux futurs de la mobilité bruxelloise : technologies, mobilité partagée, vélo... et bien-sûr transports publics. 64 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 COMMUNITY Une soirée de networking au plus haut niveau pour nos membres néerlandophones, le 22 septembre dernier dans les bâtiments de Cameleon à Woluwe-Saint-Lambert, en présence du Ministre Vanhengel. BECI s’est vu décerner un Bike Experience Award pour l’engagement vélocipédique de son personnel. Troisième sur la photo, Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire, a reçu le diplôme. Signature d’un mémorandum d’entente (Memorandum of Understanding) entre BECI, représentée par Sabine Soetens, International Development Manager, et de la Fondation arménienne pour le développement (DFA), représentée par son CEO, M. Arman Khachaturyan. En arrière-plan, M. Tatoul Markarian, ambassadeur d’Arménie à Bruxelles. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 65
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COMMUNITY Assemblée Générale BECI Honneur aux médaillés ! À l’occasion de son Assemblée Générale, le 1er octobre dernier, BECI a remis ses traditionnelles médailles à ses membres les plus fidèles. Cette année figurait parmi eux un médaillé d’or : le cabinet Gevers, spécialisé dans le conseil en matière de brevets, marques et modèles, pour cent ans de membership ! Deux autres organisations ont reçu la « petite médaille d’or » pour 50 ans d’affiliation : la Centrale Médico-Dentaire et l’école Lise Loriot. Cent ans de membership BECI pour le cabinet Gevers : Benjamin Gevers reçoit la grande médaille d’or des mains de Thierry Willemarck, président de BECI. L’école Lise Loriot, en la personne de Maïté Lanthin, est récompensée pour 50 ans d’affiliation. Marc Vanhoomissen, administrateur délégué de Veramtex Marly. Filip Verheecke (Group S) ne cache pas sa fierté ! Serge Peeters, administrateur délégué d’Agora. Guy Van de Velde (Partner Deloitte Conseils Fiscaux) reçoit la médaille de bronze. Antoine Vanden Abeele, du bureau d’avocats Taquet. Grande médaille d’or (100 ans d’affiliation) • Gevers Belgium Petite médaille d’or (50 ans d’affiliation) • Centrale Médico-Dentaire • École Lise Loriot Petite médaille d’argent (40 ans d’affiliation) • Macq • Van Cutsem Wittamer Marnef & Partners • EY Belgium Yves Bourdeau, directeur général d’Hydrobru. Alain Lebens, administrateur délégué de Simonis Entreprises. Van Cutsem Wittamer Marnef & Partners, représenté ici par Jean-Pierre Van Cutsem : 40 ans d’affiliation chez BECI. 66 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Petite médaille d’argent remise à Vincent Gueuens, pour le cabinet d’experts EY Belgium. Petite médaille bronze (25 ans d’affiliation) • Deloitte Conseils Fiscaux • Hydrobru • Veramtex Marly • Taquet • Agora • MSF Supply • Eurotaxglass’s Benelux • Dewit Law Office • Conceptum Conferences & Events • Fives North American Combustion Belgium • Simonis Entreprises • Group S - Secrétariat Social IMPRESSION OF A BRIT The Swedish Model There’s been a lot of media talk recently about ‘The Swedish Model’ – the organisational, not the physical, one. It’s the popular conception that managing by consensus is more effective than management by hierarchy. Richard Hill I t is certainly different when you see it in action, as I did on a visit to a Swedish high-tech company in the southern county of Blekinge. I was there in my capacity as a communications consultant to the Dupont corporation – and immediately the difference in the way these two companies were run was, to say the least, very striking. I arrived in this provincial business park of functional single-storey buildings. Having located the right one, I walked into the reception and asked to speak to the managing director. “Down the corridor there,” said a rather reluctant receptionist, pointing the way, “and you’ll find him in the last office on the right”. This response confirmed that I was in Sweden. In France the managing director would have been in an office in the middle of the building and not at the end, while in Germany the door to his or her office would almost certainly have been closed – and, in both cases, the receptionist would have reacted differently. In this case, the door of the end office was wide open. After a tentative knock out of courtesy, I walked in to find a young man in shirtsleeves sitting at a small office desk with a large and handsome dog stretched out at his feet. I was indeed in Sweden… To most other Europeans the Swedes come across as professional and sophisticated business people, yet they have a reluctance to be overtly entrepreneurial. It may seem surprising that it should be a German businesswoman, i.e. someone from a relatively conservative culture, who comments that Swedish managers prefer to stick to proven methods rather than take chances. But management academics make the same point. The explanation is that, while the Swedes have a very high tolerance of ambiguity, they do believe in risk avoidance – which is not the same thing. In other respects the Swedes are as human and personable as anyone else. They even have weaknesses like the rest of us, but manage to keep them within bounds. Perhaps the most baffling thing about them is that they seem to do nothing to excess and are at times almost irritatingly well-balanced. Their attitude is summed up in the word lagom, which implies "not too much, not too little, but just right!" It is often said that creating empathy with a Swede is like trying to empty a ketchup bottle. At first nothing happens, then, all of a sudden, the contents splurt out all over the place (in the case of the Finns you first have to work out how to remove the cap). Having created a very remarkable society for themselves, something that was regarded as the ‘Third Way’ in the days of Capitalism v. Communism (the 'Middle Way' in Norwegian parlance), they now seem to find it either too boring or too expensive. High taxation has engendered a work-to-rule mentality which, encouraged by long holidays and a wealth of leisure pursuits, is now too deep-rooted to eradicate. Among the pursuits are the beautiful girls, which may explain the number of Italian and Greek car mechanics, restaurant owners and waiters in the country. The country is no exception to the rule that the Nordic countries have the youngest managers in Europe and run their businesses democratically, as young managers should. As an example, the CEO of Electrolux took office when he was in his late30s and the company's chief comptroller when he was only 32. Nordic business aptitudes in fact vary dramatically. If one is to believe the old Norwegian saw (it somehow seems right that 'old saws' should be Norwegian), it should be the Finns who design the products, the Swedes who make them, the Danes who sell them and the Norwegians – because, for once, they think anything foreign is better than the home-grown equivalent – who buy them. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 67
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COMMUNITY Lu dans l’E-mag L’Apple Store prêt à temps grâce à Krinkels Avance-t-on vraiment ? Le piétonnier : un beau bébé ? Quels métiers demain ? Récompensez vos travailleurs en net ! Chèque-repas papier : c'est fini Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Au mois d’août, le premier Apple Store belge a ouvert ses portes. L’adresse est prestigieuse : avenue de la Toison d’Or à Bruxelles. Krinkels s’est chargé de redonner tout son lustre au trottoir en face du magasin. Ses collaborateurs n’ont pas ménagé leur peine pour respecter l’échéance fixée : ils ont opéré en deux équipes. Des efforts qui ont été très appréciés, tant par le maître d’ouvrage que par l’équipe d’Apple. Un site web contre la fraude au Moniteur belge Daoust Jobcoaching et son projet « 45+Emploi », une success story ! Face au vieillissement de la population, la mise à l’emploi des seniors est aujourd’hui un enjeu de société. D’autant plus que l’âge est l’un des critères les plus discriminants sur le marché de l’emploi. Préoccupé par cette problématique sociétale, le département Jobcoaching de Daoust a mis en place en 2012 le projet 45+Emploi, en partenariat et avec le soutien d’Actiris. Ce projet accompagne les chercheurs d’emploi de 45 ans et plus inoccupés depuis minimum 2 ans, vers un emploi (salarié ou indépendant) ou une formation. Le coaching proposé aborde le bilan professionnel et personnel, la détermination d’un projet professionnel réaliste ainsi que la méthodologie de recherche d’emploi adaptée au profil et au secteur recherchés par le candidat. Près de 150 candidats ont ainsi été accompagnés en 3 ans, avec un taux de réinsertion moyen de 66 % (emploi et/ou formation) suite à l’accompagnement. Un accompagnement basé sur l’écoute, l’empathie mais aussi la confrontation des candidats par rapport à la réalité du marché du travail. L’expertise de longue date de Daoust en ressources humaines et dans l’accompagnement de chercheurs d’emploi, ainsi que sa connaissance des exigences du marché de l’emploi bruxellois en font un partenaire privilégié pour tout 45+ désireux de retrouver une activité professionnelle ! Info : www.daoust.be 68 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 Cet été, au moins 23 entreprises ont été victimes de fraude lors d’une publication au Moniteur belge. Un criminel bulgare se faisait passer, à faux titre, pour l’administrateur délégué d’une société et se faisait publier au Moniteur. Avec cette publication, il a essayé ensuite d’extorquer de l’argent à la banque. Les dirigeants d’entreprise dupés devaient s’inscrire à nouveau (contre paiement) au Moniteur comme patron de leur propre société ! Cette nouvelle forme d’escroquerie, par laquelle les fraudeurs se déclarent faussement comme administrateurs d’une société, démontre qu’il y a un sérieux problème d’insuffisance de contrôles des publications par les greffes des tribunaux de commerce. Les entreprises n’ont normalement pas connaissance de ces fausses publications parce qu’une entreprise ne reçoit pas d’accusé de réception ou d’enregistrement. La Fédération des Chambres de Commerce belges a développé, en collaboration avec le bureau d’avocats Tack51 et avec l’entreprise IT TRI-S, une application gratuite par laquelle cette fraude peut être désormais automatiquement détectée au plus vite. Un site internet permet aux entreprises de s’enregistrer gratuitement par leur numéro de BCE, nom, adresse et e-mail. Lorsqu’une nouvelle publication se référant à une société paraît au Moniteur belge, les dirigeants de l’entreprise concernée obtiennent immédiatement une notification et peuvent, si nécessaire, le signaler à leur banque, à la police ou aux tribunaux. Une solution simCOMMUNITY NEWS ple pour aider les entreprises et décourager les fraudeurs. « Par ce service gratuit, nous voulons veiller à ce que les entreprises soient mieux armées contre la fraude », explique Wouter Van Gulck, directeur général de la Fédération des Chambres de Commerce belges. « C’est, en outre, un bel exemple de comment le secteur privé peut tendre la main au gouvernement dans le combat contre la fraude. Nous espérons que les entreprises feront dès maintenant un usage massif de cette application ; de sorte que la fraude à travers le ‘Moniteur’ appartienne à court terme au passé. » Info : www.publications-legales.be Empack Bruxelles 2015 : accent sur le pharma et la nutrition Empack Bruxelles, l’unique salon annuel de l’emballage en Belgique, est pour la 14e novembre au palais 7 de Brussels Expo. Empack 2015 lance deux grands thèmes d'emballage, à savoir les produits pharmaceutiques et la nutrition. Les visiteurs pourront rencontrer des exposants spécialisés dans l'emballage sécuritaire et efficace de produits sensibles tels que des plaquettes thermoformées. Ils pourront aussi découvrir une « Pharma Clean Room » : un pavillon fermé dans lequel les exposants pharmaceutiques présenteront leurs nouveautés sur une vingtaine de colonnes. L'industrie de l’emballage pour la nutrition est particulièrement dynamique et exigeante. 75 % des décisions d'achat sont prises en magasin : l'emballage doit donc posséder à la fois des propriétés communicatives et visuelles, des caractéristiques protectrices, être facile d'utilisation et logistiquement efficace. L’emballage alimentaire ne se résume pas à un texte avec une photo : l'alimentation est d'abord une expérience sensorielle. Empack comprendra une zone de démonstration : le Food Pack Square, qui sera une esplanade dynamique et interactive où l’on trouvera des machines innovantes, des emballages personnalisés et sur mesure, mais surtout des dégustations savoureuses. Parallèlement à Empack Bruxelles se déroulera la conférence Packaging Innovations, destinée aux professionnels de l’emballage, propriétaires de marques, responsables marketing et concepteurs à la recherche de nouvelles connaissances et de bonnes idées. Les meilleurs intervenants internationaux proposeront deux jours de conférence sur l’instrument le plus puissant sur le point de vente : l’emballage. Au programme : Evelio Mattos (USA, Break the structural mold: Social media fois à l’agenda ces 25 et 26 worthy packaging innovations) ; Joseph Hotchkiss (USA, The next decade of packaging), Mat Bogust (Nouvelle-Zélande, The power of packaging & the importance of a strong shelf ready presence), Cate Trotter (Grande-Bretagne, Key Retail Trends) et Rowland Heming (Belgique, Breaking the rules on Packaging Design or how to get more return on ROI from packaging and visual communication). Infos : www.empack.be www.packaging-innovations.be One drive for Business dans les Bizz Packs pour indépendants et petites entreprises Proximus vient de signer un contrat avec Microsoft afin d’offrir One drive for Business à ses clients professionnels. Avant fin 2015, tous les clients avec un Bizz Pack comprenant une connexion internet Office&Go et une ligne téléphonique fixe recevront un espace de stockage illimité dans le « cloud », via One drive for Business, sans supplément de prix. Cette solution vient étoffer l’offre professionnelle de Proximus conçue pour répondre aux besoins spécifiques des indépendants et petites entreprises. One drive for business permettra ainsi aux professionnels de stocker BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 69
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COMMUNITY NEWS l’ensemble de leurs documents de manière totalement sécurisée dans le cloud, d’y accéder partout et en toute circonstance, sur tous les appareils. One drive for business permet également aux professionnels de travailler de manière complètement flexible, de collaborer et d’interagir plus efficacement entre collègues ainsi qu’avec leurs clients et fournisseurs. One drive for business vient s’ajouter aux avantages déjà présents dans les Bizz Packs, tels que par exemple, un accès prioritaire au helpdesk 24h/24 et 7j/7, la garantie de réparation le jour même où la possibilité de surfer gratuitement sur tous les appareils mobiles grâce aux wifi hotspots et au réseau 3G/4G en Belgique. Toujours plus d’accidents de stationnement Se garer reste une manœuvre dangereuse, selon une enquête internationale menée par la compagnie d’assurances Allianz : plus de 40 % des recours en responsabilité sont dus à la négligence de conducteurs qui heurtent un véhicule à l’arrêt en manœuvrant pour se garer. Et dans huit cas sur dix, le sinistre se produit lors de la manœuvre de recul. visibilité réduite depuis le véhicule est un autre facteur : pour des raisons de sécurité et de design, la vision (arrière) est souvent moins bonne dans les modèles récents. Allianz suit cependant de près l’évolution de ces dispositifs. Plusieurs applications sont sur le point d’être lancées. « Songeons, par exemple, à l’appel automatique des services de secours en cas d’accident ou à l’intervention plus rapide et plus ciblée en cas de panne, mais aussi aux mesures qui récompensent les conducteurs prudents », précise Joerg Weber. Ricoh rafle cinq récompenses de Buyers Laboratory LLC Ricoh a remporté cinq prix du Buyers Laboratory 2015 Summer Pick Awards. Ces prix, remis deux fois par an par le Buyers Laboratory LLC (BLI, le laboratoire d’essais indépendant dans le domaine des périphériques et des logiciels d’impression) distinguent les produits ayant prouvé leurs performances lors de ses évaluations. En début d’année, Ricoh avait déjà remporté 16 BLI Winter Pick Awards. Cette fois, Ricoh a été distingué dans les catégories Outstanding Personal Printer (pour le Ricoh SP 213Nw), Outstanding Budget/Economy Printer for Small Workgroups (Ricoh SP 3600DN), Outstanding Printer for Mid-Size Workgroups Environmental Awards (Ricoh SP 4510DN), et Outstanding Achievement in Energy Efficiency pour deux modèles (Ricoh MP C6003 et MP C401SR). « Ces dix dernières années, le nombre d’accidents de stationnement a grimpé de plus de 30 % », rapporte Joerg Weber, administrateur et responsable marketing chez Allianz Benelux. « Les véhicules sont de plus en plus grands et longs, tandis que les dimensions standard des places de parking évoluent à peine. Le trafic toujours plus dense fait également augmenter le risque d’accident. » L’enquête révèle aussi que les camionnettes et les SUV sont plus souvent impliqués dans les accidents de stationnement et de manœuvre – et que les conducteurs de plus de 65 ans provoquent trois fois plus d’accidents que les conducteurs de 25 à 64 ans. Les systèmes d’aide au stationnement actuels n’ont donc pas encore engendré une diminution du nombre d’accidents de stationnement. Dans la plupart de ces dispositifs, les flancs du véhicule ne sont pas assez pris en compte. Les conducteurs négligent cet aspect et, par ailleurs, se fient trop au système d’aide et ne réagissent pas de manière adéquate aux imprévus. La 70 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 « Nous sommes extrêmement fiers de recevoir ces récompenses de BLI pour nos appareils A3 et A4, qui soulignent à quel point Ricoh reste à la pointe en matière de développement technologique visant à supporter les innovations sur le lieu de travail, que ce soit à travers notre focalisation sur le développement de modèles efficaces au point de vue énergétique, ou l’amélioration continue de notre gamme de produits destinée à satisfaire les besoins de nos clients », souligne Eric Gryson, CEO de Ricoh Belgium/Luxembourg. COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Active Authors Ltd 2 Frampton Close - SM2 6SU Sutton - United Kingdom del : Mark Montgomery Adélie SPRLU Avenue de France 15 - 1400 Nivelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 82110 - Services administratifs combinés de bureau 88996 - Services sociaux généraux sans hébergement del : Viviane Roelandts Artwing SPRL Chaussée de Waterloo 815 - 1180 Bruxelles del : Anthony Huvenne BIM Production SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 59111 - Production de films cinématographiques 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del : Zouhair Soussan Brussels Drohme Golf Club ASBL Chaussée de La Hulpe 53 - 1180 Bruxelles Code Nace : 93110 - Gestion d'installations sportives del : Pim Bust CFR Consult SPRL Chaussée de Louvain 477 - 1380 Lasne Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del : Frédéric Callens EBC - European Bridge Consulting SPRL Rue Blanche 36 - 1060 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien del : Claudia Lomma Fairs Consult BVBA Maaltekouter 1 - 9051 Gent Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del : Henkjan Prins Heaven New-Saloon PPE Place Masui 18 - 1000 Bruxelles Code Nace : 2042002 - La fabrication de produits de beauté ou de maquillage 47711 - Commerce de détail de vêtements pour dame en magasin spécialisé 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé del : Noella Nahimana Let's Communicate SPRL Avenue J.F. Debecker 77 - 1200 Bruxelles Code Nace : 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment 62010 - Programmation informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques del : Karen Hodgson Media Marketing - Marcom World SA Chaussée de Waterloo 870 - 1180 Bruxelles Code Nace : 18110 - Imprimerie de journaux 63910 - Activités des agences de presse 73110 - Activités des agences de publicité del : Serge De Schryver Mobilii PPE Rue Pont de la Dyle 4 - 1340 Ottigines Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 58290 - Édition d'autres logiciels 62020 - Conseil informatique del : Thierry Carette New Las Vegas (Star Casino) SA Boulevard Anspach 55 - 1000 Brussel Code Nace : 92000 - Organisation de jeux de hasard et d'argent del : Aurore Debaere nWave Digital SA Avenue Van Volxem 297 - 1190 Bruxelles Code Nace : 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del : Caroline Van Iseghem OCS - Office Cleaning Services SPRL Boulevard Louis Mettewie 33 - 1080 Bruxelles Code Nace : 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel del : Alae-Eddine Zerrouk Odisee ASBL collectie BM Montagne aux Herbes Potagères 26 - 1000 Bruxelles Code Nace : 85422 - Enseignement supérieur libre subventionné del : Walter Roossens Rolus Valérie PPE Rue Jean Deschamps 31 - 1850 Grimbergen del : Valérie Rolus SBGE - Société Bruxelloise de Gestion de l'Eau SA Boulevard de l'Impératrice 66 - 1000 Bruxelles Code Nace : 37000 - Collecte et traitement des eaux usées 4291905 - Construction de bassins de décantation et d'autres ouvrages pour l'épuration des eaux usées 4391003 - la mise en place des éléments d'évacuation des eaux de pluie del : Jean-Pol Rosière The Cortex Game Avenue Jean Van Horenbeeck 70 - 1160 Bruxelles del : Nadia Aimé Ubeeqo SPRL avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports de voyageurs par taxis 77110 - Location et location-bail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) 79120 - Activités des voyagistes del : Nadia Andrien INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21 Solutions Agora Allianz Benelux Apple ASM Aero Belpower BNB Bpost Brussels Expo Brussels Waste Network Bruxelles Environnement Bruxelles Invest & Export Cameleon cat2lion Centrale Médico-Dentaire Centre pour l'Egalité des Chances Conceptum Conferences & Events Co-oking Coworking Les Galeries C-Tec Daoust Delen Private Bank Deloitte Conseils Fiscaux Delta Lloyd Dewit Law Office DHL Global Forwarding École Lise Loriot ENI 58-59 66 68-70 68-70 28-31 28-31 14-15 47 32-34 ; 58-59 58-59 58-59 16 ; 18-21 64-65 45 66 10-11 66 52-54 52-54 64-65 68-70 64-65 66 58-59 66 36-38 66 56 Eurotaxglass’s Benelux EVS EY Belgium Fives North American Combustion Fonds de participation Gevers Belgium Group S - Secrétariat Social Hydrobru IBM Impulse INSEAD Institut des Comptes nationaux Interel International Business Institute IZEO Jules & Charles Krinkels KUL Loterie nationale Macq Matrica Melexis Microsoft MPI Belgium Chapter MSF Supply Novamont Numeca nWave 66 47 66 66 13 66 66 66 10-11 64-65 64-65 14-15 28-31 18-21 48 ; 49-50 63 68-70 47 47 66 56 47 68-70 58-59 66 56 18-21 22-25 Polimeri Europa Proximus Proximus Regus Reibel Ricoh Sabca SilverSquare Simonis Entreprises SmArt SNCB SNCF Sodexo STIB Studio Canal Tack51 Taquet Telelingua International Tiberghien Lawyers Transforma bxl TRI-S Twist Consulting Van Cutsem Wittamer Marnef & Partners VDAB Veramtex Marly Versalis VisitBrussels Yuzu 56 47 68-70 52-54 28-31 68-70 28-31 52-54 66 52-54 8 ; 52-54 8 10-11 64-65 22-25 68-70 66 18-21 49-50 52-54 68-70 28-31 66 10-11 66 56 16 ; 32-34 58-59 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 71
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AGENDA VOUS RECRUTEZ ? Vous êtes à la recherche de techniciens spécialisés (électromécaniciens, techniciens ascensoristes, frigoristes, techniciens climatisation, techniciens de maintenance, d'entretien, d'installation, automaticiens, ...), d'ingénieurs ou d'informaticiens (web - & software developers, business analysts, database managers, gestionnaires de réseaux, ...) ? Venez nous rejoindre au «Brussels Job Day Techniciens, Ingénieurs & Informaticiens» le vendredi 20 novembre 2015, à Bruxelles Comme les années précédentes, cette édition sera organisée en collaboration avec AGORIA, ictjob.be et Software in Brussels et en synergie avec le DevDay, visant plus particulièrement le recrutement des développeurs IT. POURQUOI PARTICIPER ? • Plus de 600 candidats potentiels, de tout âge et de toutes qualifications • Des candidats bien préparés grâce au ‘Pre Job Day’ • Des entretiens d'embauche immédiats • Vous concentrez sur une seule journée le travail de plusieurs jours ! LES OBJECTIFS ? • Favoriser la rencontre entre les entreprises et les demandeurs d'emploi • Augmenter la visibilité de vos offres d'emploi auprès de la cible • Dynamiser le marché de l'emploi ! INTÉRESSÉ ? Le prix pour la participation est en fonction du nombre de salariés de votre société. Une ristourne est octroyée aux membres de BECI. INFOS & RÉSERVATION SUR http://jobdays.beci.be ou pc@beci.be ou 02/643.78.05 Une initiative de : Media partners : En collaboration avec : AGENDA Management & RH, Personal improvement Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 18.11.2015 60’ chrono : l’impact du langage non verbal 09.12.2015 60’ chrono : Les 4 façons de faire croître votre entreprise Droit commercial 13.11.2015 Advokaten en juristen: balans van bedrijven en resultatenrekening kunnen lezen en begrijpen** 27.11.2015 Avocats et juristes: les clés pour déchiffrer une comptabilité 02.12.15.2015 Tax shelter - praticiens 04.12.15.2015 Tax shelter – entrepreneurs & investisseurs Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication De décembre à juin 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales… ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 09 et 16.11.2016 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 19.11.2015 De l'enfer au paradis fiscal et de sécurité sociale : les droits d'auteur 23.11.2015 La fausse-indépendance : pièges à éviter et risques 30.11.2015 Actualité de la rupture du contrat de travail 03.12.2015 Saisies et cessions de rémunération : l’employeur entre le marteau et l’enclume ? 10.12.2015 Coûts liés au licenciement en Belgique et à l'étranger : comment les estimer et les optimiser 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 27.11.2015 Des trésors dans vos poubelles 18.12.2015 La dématérialisation et la réduction de votre consommation de papier 08.01.2016 Vos obligations légales en matière d’environnement 29.01.2016 Suivre et contrôler votre gestion environnementale ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 12.11.2015 Management, comment installer un processus de management qui me rend non indispensable dans la gestion de tous les Jours ? 19.11.2015 Comment organiser mon intégration dans ma nouvelle entreprise ? 10.12.2015 Organisation, comment organiser mes différents services en termes de processus, stockage des documents, données Informatiques, processus, pour rendre celle-ci plus efficace. 17.12.2015 Comment mettre en place un projet d’entreprise pour m’assurer que mes nouveaux collaborateurs soient impliqués et motivés. ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 20.11.2015 INCOTERMS® Welke kosten en risico's moet uw bedrijf dekken? - Expert(**) 26.11.2015 Quels outils et supports pour l'internationalisation en dehors de l'Union européenne 17.11.2015 Cycle e-commerce international 17.11.2015 e-Marketing International: Comment capturer des parts de marché à l'étranger ? 24.11.2015 e-Logistique International: Comment gérer la chaîne logistique? 01.12.2015 e-Paiements International : Quelles sont les bonnes pratiques en matière de paiements? 08.12.2015 e-Législation International: Astuces, pièges, risques juridiques d'un e-business? 4-5.01.2016 International B2B Matchmaking event CES 2016 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 12.11.2015 Speed Business Lunch 20.11.2015 Job Days – Ingénieurs, Techniciens & Informaticiens 25.11.2015 Les B.A.-Ba du Networking 4.12.2015 Job Days – Vente, Finance & Administration 17.12.2015 After Work Xmas Edition 18.12.2015 Job Days – Logistique & Transport ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement International 18.11.2015 Matchmaking event - Food Matters Live – Londres BECI - Bruxelles métropole - novembre 2015 73

2015.11 Brussel Metropool


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eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be op pagina 3 WOORD VOORAF De horizon voorbij De internationale handel – thema van dit nummer – is een soort tweede natuur voor Belgische bedrijven. Met haar 30.000 km² en 11 miljoen inwoners voelt onze binnenlandse markt veel te klein aan voor het groeipotentieel van onze ondernemingen. Export is de groeifactor bij uitstek. Dit geldt natuurlijk voor de KMO’s en zelfs voor starters. Wie met een ietwat gespecialiseerd aanbod op de proppen komt, vindt de Belgische markt al gauw te klein. Brussel beschikt gelukkig over aanzienlijke internationale troeven voor zijn ondernemingen: ‘Brussel’ als merk, natuurlijk, maar ook de ligging in het hart van Europa, in een van de dichtstbevolkte gebieden ter wereld, de meertaligheid, de multiculturele dimensie. In een van onze artikelen zegt Marie Martens heel terecht: “In eigen stad zijn we al goed internationaal bezig.” We moeten onze ondernemers helpen deze kans te grijpen. Bijvoorbeeld met een ambitieuze visie voor de Brusselse internationale handel. Thierry Willemarck, voorzitter van BECI In haar politieke regeringsverklaring heeft de nieuwe Brusselse executieve zich ertoe verbonden een “Small Business Act” (met inbegrip van een aanzienlijk internationaal luik) ten gunste van KMO’s goed te keuren. Het project overweegt een versterkte begeleiding voor nieuwkomers in export en de ontwikkeling van een specifiek financieel hulpmiddel. Hier staat voldoende op het spel om een breed debat op gang te brengen met alle Brusselse spelers van de internationale handel, zowel overheid als privé, en dus ook BECI. We moeten allen nauw samenwerken en ieders troeven benutten om onze uitvoerende bedrijven efficiënter te ondersteunen en op lange termijn de groei van onze internationale handel te garanderen. BECI put kracht uit zijn netwerk: dat van de kamers van koophandel, die per definitie internationaal actief zijn en waarvan er vandaag meer dan 10.000 in de wereld bestaan. Het zijn allemaal open vensters op soms zeer moeilijk toegankelijke markten. En dan is er ook Enterprise Europe Network (EEN), een netwerk van 600 organisaties in 63 landen, in rechtstreeks contact met de lokale bedrijven. De Europese Commissie bevestigde onlangs de plaats van BECI in EEN voor de zes komende jaren. Dit getuigt van vertrouwen in onze competentie en erkenning voor het geleverde werk. BECI is een vanzelfsprekende en belangrijke partner voor ondernemingen die internationaal actief zijn. In hun naam willen wij betrokken worden bij elk strategisch denkproces over de Brusselse buitenlandse handel. En wij willen gehoord worden. Elke dag zetten onze ondernemingen hun plaats op het schaakbord van de internationale handel op het spel. Hun inzet verdient een efficiënte steun. Laten we ons samen inspannen om deze bedrijven bij te staan. BECI - Brussel metropool - november 2015 1
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INHOUD Think Tank 6 8 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Vóór of tegen flexibele NMBS tarieven? 10 Colloquium over diversiteit: leve het menselijke kapitaal 13 Fiche Staatshervorming: het Participatiefonds Topic: internationale handel 14 De diensten, sterkste troef van de Brusselse export 16 Interview met Cécile Jodogne 18 Export van diensten: andere belemmeringen 22 Hoe nWave in de ganse wereld de bioscoopzalen veroverde 26 “Nieuwe tools nodig voor de export van diensten” 28 Zich in het buitenland vestigen: is het zo ver weg? 32 Groei in Brussel, dankzij toerisme? 36 DHL, dynamisch in Brussels Airport gevestigd 40 Europa erkent de deskundigheid van BECI 41 EEN: van Luxemburg tot Las Vegas 43 BECI Customs Center 45 Internationale e-commerce is buitenkans Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool November 2015 December Special veiligheid Le mois prochain Mai Topic dossier PME Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Rédaction Media Coordinator Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Dynamiek 47 Pariteit in bestuursraden een ware troef 48 Self-employed corner 49 Tax shelter: investeren in start-ups 51 Starter: Leave the Bags 52 Een steeds breder coworking-aanbod in Brussel 56 Matrica: distels in uw composteerbare zak 58 Afvalloze en koolstofarme evenementen zijn perfect mogelijk 59 Clausule in uw contracten: het strafbeding Community 63 Restotip: Jules & Charles 64 Het BECI nieuws in beeld 67 Impression of a Brit 68 News 71 Toetredingsaanvragen 71 Index 73 Agenda Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Emmanuel Robert - er@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, behandelt al uw rekruteringen van A tot Z. Wanneer een hoogtempel van de Brusselse gastronomie Select Actiris inschakelt voor al zijn aanwervingen, kan de chef-kok zich helemaal toeleggen op zijn eigenlijke bezigheid, zijn haute cuisine. Getuigenis We ontmoeten Matthias Van Eenoo, een Frans-Belgische chef-kok die zijn talenten in de grote Franse sterrenrestaurants heeft kunnen tentoonspreiden en sinds deze zomer met veel flair het prestigieuze restaurant BRUGMANN bestiert. Vertel eens hoe het eerste contact met Actiris is verlopen? Enkele weken vóór de opening van het restaurant BRUGMANN waren we nog op zoek naar zo’n twintig personeelsleden voor de keuken, de zaaldienst en de administratie. Daarom hebben we de hulp van professionele rekruteringsdiensten ingeroepen. Bij Actiris bleken we al snel aan het juiste adres te zijn en we zijn tot nu toe nog steeds zeer tevreden. Hoeveel personen heeft u via Actiris kunnen aanwerven? En voor welke functies? Dankzij Actiris hebben we, in eerste instantie met een ABD en daarna met een AOD, een tiental personen voor de keuken, een tiental personen voor de zaaldienst en iemand voor de administratie kunnen aanwerven. Zo’n twintig personen in totaal dus: Maitre d’hôtel, Rangkelner, Bediende, Kok, Poetsvrouw, Bordenwassers … Waarom heeft u een samenwerkingsovereenkomst met Actiris getekend? We waren zeer tevreden met de eerste rekruteringen en, aangezien de horecasector sowieso een grote turn-over kent, zullen we regelmatig van de diensten van Actiris gebruikmaken. We hebben hierin alle vertrouwen.. Zou u voor uw toekomstige aanwervingen opnieuw een beroep doen op Actiris? Ja, natuurlijk! Dat is ook de reden waarom we deze samenwerkingsovereenkomst voor de lange termijn hebben ondertekend. Wat vindt u van de dienstverlening op maat? Heeft Actiris uw verwachtingen ingelost? De dienstverlening op maat van Actiris is inderdaad zeer efficiënt. We hebben persoonlijke consulenten, mevrouw Lefort en de heer Depaus, met wie we echt een professionele relatie gebaseerd op vertrouwen en wederzijds respect hebben opgebouwd. We stellen het zeer op prijs dat zij bij elk van onze verzoeken echt naar ons luisteren en op de gepaste manier reageren. Zou u Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Absoluut! Werken met Actiris is de meest efficiënte oplossing, omdat een groot deel van de preselecties reeds van tevoren door Actiris wordt uitgevoerd. Brugmannlaan 52-54, 1190 Brussel, www.brugmann.com Wilt u ook eens beroep doen op Select Actiris? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be Of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be
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INTERVIEW Private Banking: het advies van specialisten Financial planning: denk nu al aan later Ondernemers werken keihard om hun zaak op te starten, uit te bouwen en te laten bloeien. Ze bouwen zo een mooi vermogen op. Vaak staan ze echter weinig of niet stil bij een belangrijke vraag: wat na het bedrijf? Om daar voldoende aandacht aan te besteden en vol vertrouwen naar de toekomst te kunnen kijken, is het verstandig om u te laten bijstaan door een expert. Belfius helpt u tijdig de juiste keuzes te maken voor nu, en voor later. “Bedrijfsleiders zijn inderdaad erg actief bezig met het uitbouwen van hun bedrijf”, stelt Isabelle Verhulst, Head of Wealth Analysis & Planning, vast. “Ze zijn zo betrokken bij het runnen van hun onderneming dat ze vergeten dat er straks nog een leven is ná al dat werken. In hun hoofd is op rust gaan, het bedrijf overlaten en de toekomst voorbereiden nog heel ver weg. Maar de klok tikt.” Plan op tijd Het is dan ook belangrijk om op tijd stil te staan bij het leven na het ondernemen. “Rond 55 jaar heeft de gemiddelde ondernemer stabiliteit in zijn persoonlijk leven, en een bedrijf dat er staat”, vervolgt Isabelle Verhulst. “Een ideaal moment om bewust vooruit te kijken en de toekomst te plannen. Als de ondernemer zijn huidige levensstandaard wil aanhouden nadat hij op rust gaat, moet er toch een en ander op tijd geregeld worden.” De lokale Private Banker bij Belfius laat zich daarvoor bijstaan door de experten van Wealth Analysis & Planning. Samen bouwen ze aan een ideaal financieel plan dat zorgt dat de ondernemer en zijn gezin ongestoord hun levensstijl kunnen verderzetten. Klavertje Vier “Wij analyseren in detail hoe het vermogen is gestructureerd”, legt Isabelle Verhulst uit. “We bestuderen ook grondig de kostenstructuur van de levensstijl, een oefening die veel ondernemers zelf niet maken. Maar die kosten blijven natuurlijk, ook als de inkomsten uit het bedrijf straks wegvallen. Vandaar dat de balans tussen roerend en onroerend goed, wat in het bedrijf zit en wat er straks beschikbaar is aan pensioen - de vier velden van het klavertje vier - primordiaal is.” “Belfius Wealth Analysis & Planning helpt ondernemers bij het bereiken van de juiste balans tussen ondernemingskapitaal en privévermogen. Dat zorgt ervoor dat de ondernemer niet alleen nu in zijn levensstandaard kan voorzien, maar ook straks als hij op rust gaat.” Op basis van die analyse wordt een projectie gemaakt naar de toekomst: wat bij pensionering? Bij overlaten van het bedrijf? Bij plots overlijden? Of zelfs bij invaliditeit? Die resultaten leggen de fundering voor een degelijke financiële planning, bijgestuurd en geoptimaliseerd voor later. Vaak resulteert dit in een gezonder evenwicht tussen het privévermogen en het kapitaal dat nog in het bedrijf zit. “Zo’n analyse en planning zijn vaak een eyeopener”, besluit Isabelle Verhulst. “Vaak leert de ondernemer zo dat de opbouw van zijn vermogen te weinig op zijn privé is gefocust. Gelukkig is er dan nog tijd om een en ander bij te stellen, zodat men later voluit van het leven kan blijven genieten.” Isabelle Verhulst, Head of Wealth Analysis & Planning “Ondernemers vragen zich af of hun inkomen hen later in staat zal stellen dezelfde levensstandaard aan te houden.” Nele De Cort, Financial Planner bij Belfius Wealth Analysis & Planning Meten is weten. “Meestal komen ondernemers via onze Private Bankers bij ons terecht wanneer ze beginnen na te denken over hun pensioen”, vertelt Nele De Cort, Financial Planner bij Belfius Wealth Analysis & Planning. “Ze vragen zich af of hun inkomen hen later in staat zal stellen dezelfde levensstandaard aan te houden. Grootverdieners die een gezin hebben, stellen zich ook de vraag wat er met hun geliefden gebeurt als zij zouden ziek vallen of overlijden.” Terechte vragen. Belfius Wealth Analysis & Planning helpt met het zoeken naar adequate antwoorden. De experten analyseren grondig de bestaande situatie: Wat is de gezinssituatie van de klanten? Hoe is het vermogen opgebouwd? Wat zijn de inkomsten en uitgaven van het gezin? Momentopname “We maken een foto van het vermogen vandaag. We bekijken de huidige inkomsten en uitgaven”, aldus Nele De Cort. “Daarnaast maken we een cashflow-analyse op pensioenleeftijd, bij blijvende invaliditeit en bij vooroverlijden van één van de partners. Deze gegevens stellen ons in staat om te bepalen hoe hoog de persoonlijke vermogensportefeuille moet zijn om de huidige levensstijl in alle omstandigheden te kunnen behouden.” “Ik kwam met een van mijn klanten bij Nele De Cort en haar team”, herinnert Veronique Pia, Private Banker bij Belfius Tessenderlo zich. “Een 55-jarige zaakvoerder die heel gedreven zijn onderneming leidt. Zijn echtgenote werkt mee in de vennootschap. Ze waren op dat ogenblik eigenlijk enkel met hun bedrijf bezig en stonden nooit echt stil bij hun privévermogen, dat trouwens erg beperkt was. Alles werd door het bedrijf betaald, en ook de gezinswoning zat in de zaak. Toen ook de jongste zoon apart ging wonen, was de tijd rijp om toch eens stil te staan bij hun vermogen en de verdeling ervan. In samenspraak met het koppel vroegen we een financial planning aan.” Analyse Bij de financiële analyse ontdekte het team Wealth Analysis & Planning al gauw dat de inkomsten bij pensionering onvoldoende groot zouden zijn om de huidige uitgaven van het gezin te dekken. “We hebben het kapitaal berekend dat het koppel nodig zal hebben om vanaf hun pensioenleeftijd hun huidige levensstandaard te kunnen behouden”, aldus Nele De Cort. “In de cashflow-analyse bij vooroverlijden van de zaakvoerder hebben we bovendien ontdekt dat de inkomsten onvoldoende groot zijn om de levensstandaard van zijn vrouw te behouden. Zij zou zelfs onvoldoende liquide middelen erven om de erfbelasting te betalen.” Tijdige oplossingen “Eerst hebben we aangeraden om het VAPZ (Vrij Aanvullend Pensioen voor Zelfstandigen) te optimaliseren. Dit brengt ook een verlaging van de sociale bijdragen en een gunstigere taxatie bij uitkering mee. Aangezien de zaakvoerder in het verleden de voor hem fiscaal maximale premies niet volledig had gestort in zijn IPT (individuele pensioentoezegging) konden we hem aanraden om een éénmalige inhaalpremie te betalen”, vervolgt Veronique Pia. “Zo werd een mooie reserve opgebouwd. Bij eventueel vooroverlijden van de zaakvoerder kan zijn vrouw nu wel met het kapitaal dat ze zal ontvangen de erfbelasting betalen.” Gemoedsrust “Door op tijd actie te ondernemen, konden we onze klanten gemoedsrust brengen. Zeker voor de echtgenote was het een verademing dat ze nu ook een duidelijk beeld heeft van de financiële situatie. Ongeacht welke situatie zich in de toekomst zal voordoen, dit kopVeronique Pia, Private Banker bij Belfius pel hoeft zich financieel geen zorgen te maken”, besluit Nele De Cort. “Op tijd begonnen, is half gewonnen.” www.belfius.be/private
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE MISSCHIEN IS TOCH ALLES IN ORDE IN DIT LANDJE? Een jaar geleden legde de Regering Michel de eed af. Toen twijfelden velen aan haar levensvatbaarheid. Wel, deze regering houdt stand, maar is ze nog even vastberaden als ze beweert? | Michel Geyer De oppositie veranderde in elk geval van houding. Ze slaat niet meer met de vuist op tafel, blokkeert geen zittingen van het Parlement meer en verwijst niet meer constant naar de hachelijke jaren van de nazibezetting. Een beetje rust doet deugd. Er nu is weer plaats voor fundamentele argumenten over het budget en de aangekondigde maatregelen. Plaats voor de ware politieke, in feite. Wanneer de Premier verbeten zijn slagzin ‘jobs, jobs, jobs’ hamert als de beste oplossing voor heel wat problemen van onze medeburgers, jeugd en ondernemingen, antwoordt de oppositie nijdig ‘taksen, taksen, taksen’. Een grappig antwoord. En lachen is gezond. Het illustreert hoe federale overheid en de gewesten verschillen in dynamiek en strategie, met eens te meer een beroep op de portemonnee om de groei te ondersteunen. Dit debat tussen rechts en links is zoals gewoonlijk een tikkeltje summier en niet echt subtiel, maar wel gemakkelijk te verstaan. Voorzichtig! Mensen die hun twijfels hadden over de capaciteit van de regering Michel om het einde van de legislatuur te bereiken, mogen we niet te vlug uitlachen. In heel wat landen zouden uitspraken zoals die van bepaalde N-VA leiders over migranten, de verontschuldigingen van Staatssecretaris Francken aan wie zijn beleid had durven bekritiseren of de aanwezigheid van een vicepremier op de verjaardagfeest van een beruchte collaborateur, in de regering 6 BECI - Brussel metropool - november 2015 Geen vuist meer op tafel, noch geblokkeerde Parlementszittingen of constante verwijzingen naar de hachelijke jaren van de nazibezetting. Er is nu weer plaats voor fundamentele argumenten over het budget en de aangekondigde maatregelen. Plaats voor de ware politieke, in feite. heel wat interne spanningen veroorzaken. Ontslagen hadden kunnen vallen. Bij ons gebeurt dit niet, maar het tij kan keren. Bovendien leveren de opiniepeilingen bijzonder negatieve resultaten voor de N-VA op. Volgens de jongste enquêtes zouden de nationalisten ingeval van verkiezingen vijf zetels in het federale parlement kwijtspelen. Er zijn partijen die voor minder erge zaken in paniek slaan. Rechtvaardigt dit de val van de regering? Daar heeft niemand baat bij. Maar politieke redenen hebben soms niets te maken met redelijkheid ‘as such’. Nu we toch federaal bezig zijn, ontstond de vraag over het nut van een polemiek rond de ‘sabotage’ die sommige spoorwegsyndicalisten hebben gepleegd. Een van die mannen, die blijkbaar moeite had met het politieverbod de treinen van niet stakende collega’s te blokkeren, vertelde dat de sabotage heel eenvoudig had kunnen worden vermeden “als de vakbondsleden de gelegenheid hadden gehad normaal te staken, mét stakingsposten, dus.” Veelzeggend. Een vleugje Brussel nu, met een aantal mooie projecten die in de vergeethoek of in de koelkast belanden. Zo bijvoorbeeld de uitbreiding van de metro tot parking C van de Heizel. Of de bovengrondse metro tussen Tour et Taxis en het station van Brussel Noord. Zij sneuvelden tijdens de voorbereiding van het jongste budget. De beslissing van een ‘goede huisvader’, vanwege de kost. Wedden dat veel huisvaders een beter ontwikkelde metro in Brussel op prijs zouden stellen? Voor zichzelf en voor hun kinderen. ● CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE EN ALS MIJN LICHAAMSTEMPERATUUR ONDER 36° TERUGVALT? Zelfs zonder fysiocratische overtuigingen valt het op dat bepaalde natuurwetten met de voeten worden getreden. | Jean Blavier Wie had ooit gedacht dat de Amerikaanse Federal Reserve onze homeostase zou verstoren? Wel niet rechtstreeks, maar door een besmettingsfenomeen. De ganse financiële gemeenschap staat op zijn kop wegens de Amerikaanse centrale bank. Het suikerklontje waarvan u een hoekje in de koffie dopt, wordt door het optrekkend vocht helemaal zwart. Nooit zal dat klontje omgekeerd de koffie wit maken. Koffie of Federal Reserve: zij domineren. Of u dit nu goed vindt of niet, het maakt niets uit. Arme b... Niets te maken met Baudelaire. Arme b... = arme beurzen. In het meervoud. Het Gordon-Shapiro model mag naar de vergeethoek. Meerwaarden worden nu belast omdat ze met speculatie worden gelijkgesteld (maar zijn in geen geval aftrekbaar als ze in minderwaarden vervallen). De minimumduur van een belegging, vroeger 5 tot 7 jaar, loopt nu op tot minstens 10 jaar. Anders is het te riskant. De grafische analyse? Speelgoed voor geeks. En de fundamentele analyse is goed voor bejaarden. De koers/winst verhouding? Weg ermee! De intrinsieke waarde? Wadesda? Rendement? Wel als rendement uw beursbeleggingen motiveert, dan hebt u te veel naar Tina geluisterd (“There Is No Alternative”). De Beurs reageert in feite niet meer op natuurlijke prikkels, behalve één: de rentetarieven. Wanneer de Federal Reserve een verhoging van de rentes aankondigt, daalt de beurs – en omgekeerd. Waar zijn we mee bezig? Wat nut heeft dit nog als het speelterrein een soort Colosseum wordt waar de Federal Reserve, met de duim omhoog of omlaag, zich een Romeinse keizer waant bij de gevechten van zwaarlijvige institutionele investeerders voor wie elke nanoseconde een verschil maakt en die een deel van de gigantische kapitalen uit verzekeringscontracten, beleggingsfondsen en ‘private banking’ MOETEN investeren. Sommige financiële deskundigen beweren soms, in een moment van helderheid, dat de beurs voortaan los staat van de reele economie. Het decor en de rollen zijn veranderd. Speculanten lagen vroeger op de loer voor onvolkomenheden op de markt, waaruit ze winst konden kloppen. Vandaag zitten ze klem tussen hamer en aambeeld, zoals kaderleden in grote ondernemingen (het gevaarlijkste beroep ter wereld). Ziek De lichaamstemperatuur die onder 36° terugvalt, is al even gevaarlijk als koorts boven de 38°. Dit is een wet van de natuur. Op de financiële markten vervullen de rentevoeten de rol van de thermometer. Nu, de rentes blijven dalen, ondanks enkele vluchtige pieken. De dokter (de Federal Reserve) en zijn hoofdverpleger (de Europese Centrale Bank) prediken geruststellend dat de rentes weer gaan stijgen. En omdat dit blijkbaar niet het geval is, volstaat een commentaar als “OK, we zullen nog even geduldig moeten zijn” om in de beurs opluchting en enthousiasme te veroorzaken. Moest de Amerikaanse centrale bank morgen, zoals sommigen voorspellen, negatieve rentes gaan toepassen, dan ontploft de beurs. En wat daarna? In tegenstelling tot wat sommigen beweren, zijn ellendig lage rentevoeten geen natuurlijk fenomeen. Ze knagen aan de inkomsten van de renteniers die we allen zijn via onze groepsverzekeringen, onze vastrentende beleggingen en onze spaarrekeningen. Wat zou er gebeuren, moesten de rentetarieven nu onder nul zakken? Zou u bereid zijn elk jaar rente te betalen in plaats van ze te innen? Tot nu toe werden we slechts kortstondig geconfronteerd met negatieve rentes. De institutionele spelers brulden onmiddellijk dat ze de gewaarborgde rentes van onze verzekeringscontracten niet meer konden betalen. Wij hebben al betaald en wij gaan nog betalen als de rentes – de lichaamstemperatuur van de zieke wereldeconomie – nu plots onder 36° of 0% zakken. ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Flexibele NMBS tarieven? Hoe langer hoe meer luchtvaartmaatschappijen, hotels, pretparken – en zelfs de SNCF – kiezen voor een dynamisch beleid van hun tarieven. Moet ook de NMBS dit spoor volgen? De meningen lopen uiteen. Xavier Tackoen, gedelegeerd bestuurder, Espace Mobilité Het dynamisch beleid van tarieven is zowat overal in volle opkomst. Dit vraagstuk ook bij de NMBS aankaarten, vind ik op zich bijzonder positief, maar voor het ogenblik is daar vooral sprake van hogere tarieven tijdens de piekuren. Ik ben er echter niet van overtuigd dat dit de goede oplossing is. Dankzij de derdebetalersregeling betalen de meeste werknemers van grote bedrijven in België hun treinabonnement niet. Een verhoging van de tarieven zou voor hen in geen geval motiverend zijn, maar wel een extra financiële last voor de werkgever betekenen. Ik denk dat de oplossing eerder de andere richting moet uitgaan. Tussen 9 en 15 uur rijden de treinen bijna leeg. Een tariefvermindering tijdens deze daluren zou een aanzuigende werking hebben en meer mensen aanzetten de trein te gebruiken, met een verhoging van de inkomsten als gevolg. Een mooi voorbeeld hiervan is Singapore. Mensen die vóór 7u45 de metro nemen, reizen gratis. Tussen 7u45 en 8 uur genieten ze een korting. Dankzij deze test zijn 8% van de reizigers zich op andere tijdstippen gaan verplaatsen. Deze aanpak had natuurlijk een weerslag op de organisatie van het werk. Een consultancyprogramma ging daarom van start om ondernemingen bij te staan. Premies werden aangeboden om deze dynamiek op gang te brengen. Londen pakte de zaak anders aan, met een communicatiecampagne die de reizigers informeerde over het tijdstip waarop hun station de meeste drukte moest verwerken. Door een kwartiertje vroeger of later te vertrekken, konden de reizigers zich veel comfortabeler verplaatsen. Op die manier kon de 5% van de reizigers aan de piekuren ontsnappen. De modulaire tarifering is efficiënt als ze in een globaal beleid kadert. Op haar eentje slaagt ze er niet in de vraag bij te sturen. Vandaag ontwikkelen zich nieuwe werkpatronen die zich soepeler opstellen, rekening houden met autonomie en flexibele werktijden promoten. Daar wordt sterk naar gevraagd, voornamelijk bij jongere arbeidskrachten. Zulke nieuwe modellen veroorzaken ook verschuivingen in de onderneming. Vandaar de behoefte aan begeleidingsprogramma’s. 8 BECI - Brussel metropool - november 2015 Gaëlle Hoogsteyn Jan Vanseveren, woordvoerder van TreinTramBus Jo Cornu, de CEO van de NMBS, citeert vaak het voorbeeld van Frankrijk om de modulaire tarifering te promoten. Al was het maar door de oppervlakte van dit land, kan de situatie in Frankrijk echter niet met de Belgische worden vergeleken. De HST-verbinding tussen Parijs en Marseille heeft niets te maken met de trein tussen Brussel en Oostende. In Frankrijk is het vliegtuig de eerste concurrent van de trein. In België is dit de wagen. In het raam van een flexibele tarifering zou de klant minder moeten betalen als hij op voorhand reserveert of een trein tijdens een daluur kiest. Met deze aanpak gaat echter flexibiliteit verloren. De reiziger kan dan de neiging hebben zich weer met zijn wagen te verplaatsen, want die staat altijd ter beschikking voor de deur. Kortom, op die manier riskeert de NMBS reizigers kwijt te spelen die van flexibiliteit houden. Een vermindering van de tarieven tijdens de daluren zou misschien nieuwe reizigers kunnen aantrekken, maar het probleem vandaag is dat het begrip ‘flexibele tarifering’ eerder wordt opgevat als een prijsverhoging tijdens de piekuren. Voor reizigers van wie het abonnement door de werkgever wordt betaald, verandert dit niets. Maar voor alle arbeidskrachten die zelf hun verplaatsingen betalen – en ook voor alle studenten – zou dit een bijkomende financiële last betekenen, die nog meer ongelijkheid zou veroorzaken. Ik geloof dat de NMBS zijn algemene tarifering moet herzien om nieuwe klanten aan te trekken. In het verleden bestond er bijvoorbeeld een verminderd tarief voor kleine groepjes van maximaal vijf personen. Deze formule werd afgeschaft. Wanneer een gezin of enkele vrienden een dagje aan zee of in de Ardennen willen doorbrengen, is het vandaag goedkoper met een wagen te reizen dan 5 treintickets te betalen. De treintarieven in België zijn helemaal niet de goedkoopste van Europa, in tegenstelling tot wat de heer Cornu beweert. Deel uw mening NISSAN, STERK OP ELK TERREIN. OOK OP DAT VAN DE UEFA CHAMPIONS LEAGUE. NISSAN SPEELT VERLENGINGEN Vanaf nu krijg je immers 5 jaar* garantie! Bovendien zijn al onze modellen uitgerust met de nieuwste technologische snufjes. Op naar 5 jaar* topniveau! Haal een toptransfer binnen bij je Nissan-concessiehouder en ontdek snel het ruimste gamma op de markt in actie op nissan.be Nissan. 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Van links naar rechts, zittend: Hayate El Aachouche, Jean-Claude Daoust, Bianca Debaets, Céline Fremault, Didier Gosuin en Michel Vanderkam. Colloquium over diversiteit: leve het menselijke kapitaal In het perspectief van het in september verschenen Witboek ‘Beter presteren door diversiteit’, organiseerde BECI in oktober een colloquium over diversiteit in de onderneming, in aanwezigheid van drie gewestelijke ministers en talrijke ondernemers. De vraag luidt dus: wat is diversiteit en wat brengt ze op? Adrien Dewez ˝D iversiteit is het alledaagse leven, dat wij meemaken zonder daar een naam hoeven op te plakken. Het is de vaststelling dat elk individu uniek en verschillend is, zelfs binnen zijn gezin”, verklaart Hayate El Aachouche, die de voorbereiding van het Witboek coördineerde. Dit illustreert de schoonheid van diversiteit en tegelijk de moeilijkheid om ze te definiëren. BECI concentreerde zich op vier hoofdthema’s in zijn naslagwerk: openheid voor verscheidenheid van afkomst, mindervalide personen, leeftijd en gender (man of vrouw, wat een andere aanpak vereist, want het gaat hier toch om de helft van de mensheid). Handicap als een kans Handicap wordt bijvoorbeeld vaak ervaren als een verminderde validiteit, maar is dit wel zo? Hayate El Aachouche vermeldt een onderneming die een dove persoon in dienst heeft genomen. “Ze hebben hun manier van vergaderen veranderd en gebruiken nu de zogenaamde ‘sprekerspen’. Wie deze pen in de hand heeft, mag spreken terwijl de dove persoon lipleest. Resultaat: iedereen denk goed na, focust op het belangrijkste en de vergaderingen zijn op die manier korter en efficiënter geworden.” Dit voorbeeld en vele andere tonen aan dat de handicap eerder een kans dan een probleem is. Een discriminatieverbod werkt niet. Ik geloof veel meer in de waarde van het goede voorbeeld Het invoeren van een integratiebeleid blijft echter een uitdaging. De mening van Yves Veuillet, Global Disability & Inclu10 BECI - Brussel metropool - november 2015 sion Leader bij IBM: “Een onderneming kan zich slechts veroorloven een mindervalide persoon aan te werven wanneer eerst de infrastructuur werd aangepast en de maatregelen werden getroffen om die persoon te onthalen.” Desnoods moeten een aantal gewoontes of sommige aspecten van de infrastructuur worden gewijzigd. Céline Fremault, die als minister onder andere bevoegd is voor de hulp aan mindervaliden, herinnert eraan dat “de Franstalige Service Phare meerdere premies voorziet. Een ervan dekt 50% van de loonkost. Een andere dekt 50% van de aanpassingskosten van een werkpost om een gehandicapte persoon in dienst te houden of aan te werven.” Ze stelt ook vast dat “jaarlijks slechts 300 tussenkomsten van dit fonds worden gevraagd, wat op zich niet veel is.” Het budget dat voor deze premies is weggelegd, blijft dus ter beschikking van de ondernemingen. Culturele verscheidenheid en nieuwe klanten Diversiteit op cultureel vlak zorgde voor meer uitgesproken opinies, tijdens het colloquium. Volgens Jean-Claude Daoust is een verstrenging van de wetgeving uit den boze: “Wij wilTHINK TANK Drie vragen aan Hayate El Aachouche Hoe brengen we diversiteit in de onderneming? “De mensen denken nog steeds dat een hele resem maatregelen vereist is. Dat klopt niet. U hoeft niet méér te doen, maar wel anders te werk te gaan. Wij bevelen twee zaken aan. Ten eerste een vorming diversiteitsbeleid om de culturele codes te leren begrijpen. Een voorbeeld: een Japanner zal zich steeds aan het begin van een presentatie verontschuldigen. Volgens onze eigen culturele codes getuigt dit van een gebrek aan zelfvertrouwen. Vanuit zijn standpunt is dit een teken van eerbied voor de toehoorders. Dit moeten wij kunnen begrijpen. Ten tweede zijn wij voorstander van positieve acties met ‘role models’. Voor een open directiefunctie kan bijvoorbeeld opzettelijk worden gezocht naar een vrouwelijke kandidaat.” Zorgt diversiteit voor een meerwaarde? “Jazeker. Alle studies ter zake tonen aan dat ondernemingen die de klemtoon leggen op diversiteit beter scoren, voor zover de HR directie een degelijke opleiding heeft genoten over diversiteit, het beheer ervan en rekrutering. Deze aanpak zorgt voor meer menselijke waarde, een ruimer kapitaal aan kennis, meer creativiteit enz. Hoe meer uw medewerkers op uw klanten lijken, hoe meer contracten u binnenhaalt. Daar komt het op neer.” Hoe kan diversiteit in enkele woorden worden gedefinieerd? “Diversiteit is niets anders dan het alledaagse leven, zonder dat dit een specifieke benaming moet krijgen. Niemand lijkt op iemand anders, zelfs binnen zijn eigen gezin. Iedereen heeft zijn geslacht, cultuur en zijn ingesteldheid. In het Witboek hebben wij vier hoofdthema’s benaderd, maar er bestaan vele andere.” len geen contraproductieve maatregelen. Wij hebben trouwens vastgesteld dat een discriminatieverbod niet werkt. Ik geloof veel meer in de waarde van het goede voorbeeld.” Michel Vanderkam, van het Centrum voor Gelijke Kansen, vindt van zijn kant dat “de wet niet voldoende is, maar wel noodzakelijk, naast sensibilisering, informatie en vorming.” Iedereen beaamt dat de verscheidenheid in culturen en afkomst binnen een onderneming een buitenkans betekent omdat een dergelijke diversiteit het bedrijf ook naar nieuwe klanten en nieuwe markten opent. “De Verenigde Staten hebben ingezien dat diversiteit en verschillen ware troeven zijn”, zegt Staatssecretaris voor Gelijke Kansen Bianca Debaets. Ze wijst hierbij op het hoog aantal octrooien dat in Silicon Valley door mensen van buitenlandse afkomst werd aangevraagd: “Laten we bijvoorbeeld niet vergeten dat Steve Jobs uit een Syrisch gezin afkomstig is.” Minister van Economie Didier Gosuin wil de aanwervingsprocedures wijzigen om de tewerkstelling van Brusselaars te bevorderen. “De ondernemingen zullen dan automatisch een hogere proportie personen van buitenlandse afkomst aanwerven. En sinds een aantal maanden sleutelen we aan een bredere interregionale mobiliteit. Vandaag mogen Franstaligen gebruikmaken van de vormingsdiensten en het netwerk van de VDAB. Dit taboe is dus weggevallen.” Diversiteit in leeftijden: tussen innovatie en overdracht Michel Vanderkam geeft toe dat hij verrast reageerde op een studie over discriminatie: “Wij dachten dat afkomst de belangrijkste factor zou zijn voor discriminerende gedragingen, maar in feite komt leeftijd op de eerste plaats. Vaak beseffen HR-diensten niet dat zij aan discriminatie doen wanneer zij een kandidaat in functie van zijn leeftijd weigeren. Dit wordt als normaal beschouwd, maar in feite is dit tegenstrijdig met de wet.” De onderneming die tegelijk jonge en minder jonge werkkrachten aanwerft, combineert het innovatiepotentieel van de eersten en de overdracht van kennis en ervaring van de anderen. Een dergelijk HR-beleid vereist echter voorbereiding. “Wij werken nu al 10 jaar aan ons diversiteitsbeleid”, vertelt Katleen Beyens, van Sodexo. “De samenleving is veranderd en wint constant aan verscheidenheid. De onderneming moet hiervan een weerspiegeling zijn. Dit is een noodzaak, want wij moeten tevredenheid bieden aan onze klanten, die eveneens veranderen. (…) Veel van onze werknemers zijn 55-plussers. Jaarlijks komen zij naar een geïndividualiseerd gesprek om hun toekomst in de onderneming te bespreken. Wij trachten telkens een oplossing op maat uit te werken, onder andere door transfers en aanpassingen van de werkuren”, aldus mevrouw Beyens. Vrouwen aanmoedigen Een genderevenwicht is niet gemakkelijk te vinden. “Bij Sodexo werken 54% vrouwen, maar in de hiërarchie blijft het moeilijk een evenwicht te bereiken. Sommige vrouwen moeten worden aangemoedigd en overtuigd dat zij een functie met verantwoordelijkheden aankunnen.” Hayate El Aachouche onderstreept hier de zelfdiscriminerende gedragingen die heel wat vrouwen nog steeds vertonen. Gender, afkomst, handicap, leeftijd en verdere categorieën (het Witboek heeft het niet over criteria als godsdienst of seksuele geaardheid) zijn alomtegenwoordig in ons dagelijks leven. Tegelijk betekent diversiteit een buitenkans voor ondernemingen om de uitzichten van hun personeel te verbreden, hun kapitaal aan kennis uit te breiden en nieuwe klanten en markten te benaderen. Dit kan echter slechts als een degelijk diversiteitsbeleid wordt uitgewerkt en toegepast. Aan deze uitdaging werkt de cel Diversiteit van BECI dagelijks met de ondernemingen. “Wij bieden ondersteuning aan de HR-diensten, wij vergemakkelijken de economische prestaties dankzij een andere aanpak van HR”, verklaart Hayate El Aachouche.. ● Advies diversiteit: Bouchra El Mkhoust, 02 643 78 20 - bem@beci.be Hayate El Aachouche, 02 643 78 34 - he@beci.be BECI - Brussel metropool - november 2015 11
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Vincent Delannoy Het federale Participatiefonds, dat steun biedt aan zelfstandigen, vrije beroepen, KMO’s en startende werkzoekenden, werd meer dan een jaar geleden in vereffening gesteld, met overheveling van zijn bevoegdheden naar de Gewesten. Tot in 2022 Sinds juli 2014 beperkt de activiteit van het Fonds zich tot het beheer van kredieten en participaties die nog voor deze datum werden toegekend. Conform de wetteksten van de Zesde Staatshervorming, wordt het Participatiefonds tegen 1 juli 2022 geliquideerd. In feite splitst dat ene Fonds zich in drie gewestelijke entiteiten, die elk een fractie van de aandelen ontvangen (een kapitaal van 160 miljoen euro). Het zeventigtal VTE verspreidt zich nu over de drie gewestelijke fondsen en het federale Fonds dat nu wordt opgeheven. Het aandeel van Brussel Hoe verdelen zich de bedragen die het Participatiefonds aan de Gewesten overdraagt? De bijzondere wet kent 10% toe aan het Brusselse Gewest, 53% aan Vlaanderen en 37% aan Wallonië. Deze verdeelsleutel is ongunstig voor Brussel want hij houdt geen rekening met het proportioneel hoger aandeel van bedrijfscreaties in de hoofdstad. Tot 2022 ontvangt Brussel hoe dan ook een jaarlijkse enveloppe van 2,5 miljoen euro en een jaarlijks extra miljoen voor werkingskosten. Voor Wallonië bedraagt de globale overdracht 74 miljoen. Vlaanderen krijgt meer dan 100 miljoen. Hoe beheert Brussel deze nieuwe bevoegdheid? De toekenning van beroeps- en begeleidingsleningen waar het Participatiefonds voor instond, werd nu toevertrouwd aan BruPart, een nieuw onderdeel van de Gewestelijke Investeringsmaatschappij voor Brussel (GIMB), die zich specifiek toegespitst op de behoeften van zelfstandigen en ZKO. Wat de middelen betreft, krijgt de GIMB zes federale ambtenaren en jaarlijks 3,5 miljoen om BruPart te laten functioneren. Een grootteorde, ter verduidelijking: in 2014 heeft de GIMB ongeveer 9 miljoen euro financiering aan ondernemingen toegekend. Deze regionalisering is blijkbaar een goede zaak, want het vroegere federale systeem werkte verre van optimaal: het gemiddelde percentage mislukkingen bedroeg ongeveer 50% en kon in sommige stelsels tot 87% oplopen. Als gevolg hiervan werd het assortiment van tien bijstandsvormen herleid tot twee duidelijk omschreven leningsformules: Boost-me en Brufin. De Boost-me lening richt zich tot KMO’s die minder dan vier jaar oud zijn, en tot zelfstandigen. Op de 80 sinds de regionalisering ingediende dossiers, werden er 20 aanvaard en wachten er 30 andere op goedkeuring. 65% van de aanvragen worden ingediend door werkzoekenden en 25% door zelfstandigen. Wat betreft de Brufin-lening (cofinanciering), zouden 10 dossiers op vrij korte termijn worden afgerond. De balans In Brussel zorgt de regionalisering voor een vereenvoudiging en een verbetering van het systeem dat financieringshulp verleent. De oprichting van BruPart houdt beter rekening met de eigenheden van de Brusselse economie. Na 2022 zal er echter geen federale enveloppe meer bestaan. De Gewesten zullen dan alle touwtjes in handen moeten nemen. De mening van BECI • Principieel vindt BECI het een goede zaak dat de steun aan ondernemingen wordt gerationaliseerd en dat er naar meer doeltreffendheid wordt gestreefd. • BECI is echter bezorgd om de restrictieve voorwaarden die de toegang tot financiële bijstand voor heel wat ondernemingen aanzienlijk kunnen bemoeilijken, zo niet versperren. • Het hefboomeffect zal grotendeels verdwijnen aangezien het niet meer mogelijk zal zijn federale en gewestelijke hulpmaatregelen te combineren. Ook BruPart financieringen en hulp van de GIMB zullen elkaar uitsluiten. • BECI maakt zich bovendien zorgen over een mogelijke verschuiving van de hulp bestemd voor de zelf-creatie van een baan, naar de starters toe, ten nadele van de eerste categorie. • De toegevoegde waarde van overheidshulp bestaat erin financieringsmogelijkheden te bieden aan ondernemingen die een dergelijke bijstand niet in de banksector vinden. Deze bron mag niet worden drooggelegd, anders geraken talrijke ondernemersprojecten waarschijnlijk nooit van de grond. FICHE 12 BECI - Brussel metropool - november 2015 13
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INTERNATIONAAL De diensten, sterkste troef van de Brusselse export Het concept van Belgische export roept natuurlijk het beeld op van chemische en farmaceutische producten, transportuitrustingen en plastic, waarvoor wij beroemd zijn. Bier en chocolade behoren vanzelfsprekend ook tot deze hitparade. Aan diensten wordt veel minder gedacht. Ten onrechte, trouwens, want ook zij worden op grote schaal geëxporteerd. Denk maar aan het werk van architecten- en engineeringbureaus, consultants, juridische diensten, vertaalbureaus… Allemaal domeinen waar Brussel zich in onderscheidt. Vincent Delannoy E en kijkje naar de cijfers van de Belgische export geeft de indruk van een bijzonder onevenwichtige verdeling tussen de Gewesten. Als we de cijfers van de Nationale Bank moeten geloven, vertegenwoordigde de Brusselse export tussen 2008 en 2012, 14,5% van de totale uitvoer van ons land. Vlaanderen neemt 68,7% voor zijn rekening, en Wallonië 16,8%. Dit beeld weerspiegelt nochtans niet de werkelijkheid, omdat de goederen zich hierin het leeuwendeel toe-eigenen. Iedereen weet dat de productie van goederen de steden grotendeels heeft verlaten. Dit is vooral in Brussel het geval, met als gevolg een overwegend tertiaire economie. De verdeling tussen Gewesten verandert radicaal wanneer de klemtoon op diensten wordt gelegd. Dan stijgt het Brusselse aandeel tot 26,4%, vergeleken met 59% voor Vlaanderen en 14,7% voor Wallonië. De snelste groei is namelijk in de export van diensten te vinden. Tussen 2008 en 2012 steeg de export van diensten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest met gemiddeld 5,8% per jaar. De export van goederen nam tijdens dezelfde periode slechts met 2,2% toe. Een gelijkaardige trend werd in alle drie Gewesten vastgesteld. Op het vlak van netto uitvoer (dus het verschil tussen export en import, goederen en diensten samen) scoort alleen het Brusselse Gewest negatief. Deze tendens versterkte zich bovendien tijdens de afgelopen 20 jaar. Handelsbalans De conclusie is overduidelijk: Brussel moet zijn export drastisch aanzwengelen. Hoe pakken we dit aan? Waar 1 Niet te verwarren met bruto export (zie tabel). beginnen we mee? In welk sectoren en volgens welke strategie? Ook hier leveren de statistieken nuttige aanwijzingen. We vernemen bijvoorbeeld dat het aandeel van diensten in de Brusselse export in het jaar 2012 47,5% bereikte (22% in Vlaanderen en 24,6% in Wallonië). Ook goed om te weten: dit percentage lag in het verleden lager: 40,1% tussen 2003 en 2007, en 46,5% tussen 2008 en 2012. Dit duidt op een gestadige groei van de dienstenexport. Wel dient gezegd dat de diensten import dezelfde trend volgt. Welke waren nu de activiteitensectoren die het zwaarst doorwogen op de netto export1 van diensten in Brussel in 2012? Antwoord: ‘vervoer en opslag’ en ook de ‘productie en distributie van elektriciteit, gas, stoom en airconditioning’. Van hun kant vertonen de diensten aan ondernemingen (juridische, boekhoudkundige en beheeractiviteiten, architectuur, engineering, controle en technische analyses) een toename van 5,14% van de export. De import van dergelijke diensten groeit echter nog sneller: 9,03%. Voornamelijk tertiair Hoe evolueerde de uitwisseling van diensten in België? Tussen 1995 en 2012 steeg de import met 220%, van 23,7 naar 75,8 miljard in waarde. De export groeide in diezelfde tijdspanne nog sterker (+ 227%), namelijk van 25,5 naar 83,2 miljard. Op nationaal niveau is de netto export van diensten altijd duidelijk positief geweest, met een groei van 1,7 miljard in 1995 tot 8,6 miljard in 2010, en daarna een lichte daling tot 7,4 miljard in 2012. 14 BECI - Brussel metropool - november 2015 TOPIC De toekomst van de statistiek De officiële toetreding van de Gewesten tot het Instituut voor Nationale Rekeningen (INR) is in januari 2016 gepland. Pas vanaf dat ogenblik kan een regelmatige productie van gewestelijke statistieken over goederen en diensten in overweging worden genomen. De uitbreiding van de rol van de Gewesten in het INR en de oprichting van een nieuw interfederaal instituut voor statistiek zouden de weg moeten effenen naar betere regionale gegevens, in de toekomst althans. De resultaten schommelen gevoelig naargelang van de gebruikte rekenmethode. Zo bijvoorbeeld in het geval van de export van diensten: de percentages voor Brussel dalen in de regionale rekeningen 2015 met enkele punten ten opzichte van de resultaten van 2014, die volgens een andere methode werden berekend (SEC 1995 vervangen door SEC 2010). Bovendien werden de stromen tussen de Gewesten niet gedefinieerd; de gepubliceerde statistieken geven dus geen correct beeld van de situatie. Daarom is het vandaag niet mogelijk de regionale handelsbalansen nauwkeurig te berekenen. In de periode tussen 1996 en 2010 kende het Brussels Hoofdstedelijk Gewest de sterkste groei, met een netto dienstenexport die van 0,3 tot 3,4 toenam om daarna, in 2011 en 2012, opnieuw licht achteruit te gaan. Ook even melden dat, voor alle Gewesten samen, een flink deel van de invoer van diensten te maken heeft met eindconsumptie (namelijk de import van privéverblijven en –reizen). Waar halen we extra groei? Voormalig BNB gouverneur Luc Coene wees onlangs op mooie uitzichten voor de Belgische economie door Volgens voormalig BNB-gouverneur Luc Coene vertegenwoordigen de met geëxporteerde goederen gepaard gaande diensten een potentieel dat de Belgische bedrijfswereld nog te weinig benut. de export van diensten, al dan niet gepaard met gefabriceerde producten. Vergeleken met onze buurlanden (aan de hand van OESO-gegevens) bieden België en zijn Gewesten spontaan relatief weinig diensten die de geëxporteerde producten aanvullen. Op die manier verliezen we aanzienlijke bronnen van waardecreatie. Dit geldt bijzonder sterk voor Brussel, waar grote uitvoerende bedrijven hun zetel hebben gevestigd. De cijfers spreken boekdelen. In onze buurlanden schommelt de toegevoegde waarde uit dienstensectoren in de industriële export tussen 10 en 15%. In België zitten we bijna aan 19%. De mogelijke binnenlandse groeimarge op zulke diensten is dus wellicht aanzienlijk. ● Bronnen: Regionale rekeningen. Gewestelijke verdeling van de Belgische import en export van goederen en diensten tussen 1995 en 2012, BNB en regionale instituten voor de statistiek (BISA in Brussel), juli 2015, 89 pp. Exportsectoren In 2012 bereikte het totaal van de Brusselse export van diensten naar het buitenland ongeveer 21,5 miljard euro. De 10 grootste bijdragende sectoren waren (in deze volgorde): juridische en boekhoudkundige activiteiten; activiteiten van maatschappelijke zetels; bedrijfsleidingsadvies activiteiten van financiële diensten (met uitzondering van verzekeringen en pensioenfondsen); verzekeringen; activiteiten die financiële en verzekeringsdiensten aanvullen kleinhandel groothandel logies en maaltijden telecommunicatie; programmatie, advies en andere computer-gebonden activiteiten; informatiediensten productie en distributie van elektriciteit, gas, stoom en airconditioning reclame en marktstudies activiteiten van verenigingen; herstelling van computers en van goederen voor privé en huishoudelijk gebruik handel en herstelling van auto's en motoren 957 901 720,7 501,5 398 331 X miljoen euro BECI - Brussel metropool - november 2015 15 5500 5200 2100 2000
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TOPIC De troeven van Brusselse diensten INTERNATIONAL De export van diensten vereist per definitie een bredere inzet van human resources dan de uitvoer van goederen. Denk maar aan het uitzenden van personeel ter plaatse, de opening van lokale vestigingen, de kennis van de buitenlandse markten of de bijkomende risico’s. Ondernemingen die de export van diensten overwegen, hebben dus nood aan advies, begeleiding en financiering. Kan Brussel op dit vlak beter scoren en zo ja, op welke manier? Wij bespraken dit met de Brusselse Staatssecretaris van Buitenlandse Handel Cécile Jodogne. Interview afgenomen door Vincent Delannoy Brussel Metropool: U koos stedenbouwkunde en architectuur als twee groeisectoren. Waarom? Cécile Jodogne: Wegens mijn opleiding en mijn beroeps ervaring. Het zijn domeinen die ik goed ken en bovendien biedt Brussel een aanzienlijke kennis van zaken in deze disciplines. Wij promoten deze knowhow in het buitenland, zoals tijdens het Mipim in Cannes. Tour & Taxis verwelkomde de Realty vakbeurs. Sommige economische missies waar ik aan deelneem, zullen trouwens een speciaal luik aan stedenbouwkunde en architectuur wijden. In oktober vond er in Milaan een seminar rond architectuur plaats en kon onze delegatie een aantal voorbeeldige gebouwen in deze Italiaanse stad bezoeken. Ook de prinselijke missie in Vancouver en Seattle opende uitzichten: deze steden kennen een sterke demografische groei en het potentieel aan woningbouw is er gewoon overweldigend. Hoe zit het met de voedingssector en de Horeca? Brussel biedt een waaier aan luxevoedingsproducten die bijzonder vlot in opkomende landen en in de Golfstaten verkopen. Dit heb ik zelf tijdens de prinselijke missie in Katar en de Verenigde Arabische Emiraten kunnen vaststellen. De Brusselse culinaire specialiteiten vallen ook in Japan bijzonder in de smaak. Dit merkte ik tijdens mijn recente missie in Nagoya en Tokyo. Brussel is een toerisme- en congresstad. Dankzij de regionalisering van het toerisme kunnen we nog nauwer samenwerken met VisitBrussels om investeringen, internationale ondernemingen, NGO’s, congressen en evenementen naar Brussel te lokken, wat de Horecasector van ons Gewest meteen ten goede komt. Cécile Jodogne, tijdens een economische missie in Dubai, in maart U gelooft ook zeer sterk in arbitrage. De reden hiervoor is vrij eenvoudig. Op 1 september 2013 werd in het Belgisch Gerechtelijk Wetboek een nieuwe bepaling van kracht die bijzonder gunstige omstandigheden schept voor de ontwikkeling van Brussel als arbitragecentrum. Stel u voor: een arbitrageprocedure van een internationaal handelsgeschil in Brussel zal positieve gevolgen hebben voor de verhuring van zalen, overnachtingen, catering en type- en vertaaldiensten. Des te meer omdat zulke procedures meestal meerdere dagen of zelfs weken in beslag nemen. 16 BECI - Brussel metropool - november 2015 U verwijst bovendien naar de levenswetenschappen en de audiovisuele sector. In Brussel zijn er drie universitaire klinieken en talrijke vestigingen die hiermee in verbinding staan. In deze omgeving ontstonden bedrijfsincubatoren waarvan heel wat startups dankbaar gebruik hebben gemaakt om zich in de sector van de levenswetenschappen te ontwikkelen. In dergelijke spitstechnologische sectoren overschrijdt de ontwikkeling al gauw de grenzen. En wat betreft de audiovisuele sector in België, moet ik zeggen dat het tax shelter systeem bijzonder gunstige voorwaarden biedt voor de productie. Bovendien betekent de ontwikkeling van een mediacentrum in de Reyerswijk een ware oproep tot buitenlandse investeringen in deze sector. Welke actie onderneemt Brussel Invest & Export op het vlak van diensten? BIE bestudeert de manier om de promotie van de export van diensten specifieker in zijn actieplan 2016 te integreren. Daarnaast onderstreept BIE het belang van diensten in een aantal sectoren dat de organisatie met eigen initiatieven en begeleiding ondersteunt. Ik denk hier onder andere aan ITC, de bouwsector, biotechnologie en zuivere dienstensectoren als consultancy, lobbying, banken enzovoort. ● EEN WERELD VAN NIEUWE PERSPECTIEVEN. Net zo makkelijk zaken doen aan de andere kant van de wereld als in de eigen straat, dat is de droom van elke ondernemer. Brussel Invest & Export biedt u persoonlijk advies, een netwerk van economische en handelsattachés op elk continent, prospectieacties en fi nanciële steun om van uw internationale projecten een succes te maken. Ontdek een unieke bron van energie voor Brusselse bedrijven op www.brusselinvestexport.be of bel 02 800 40 00.
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Export van diensten: andere belemmeringen INTERNATIONAAL De meeste Brusselse ondernemingen verlenen diensten. Kennis en vakkundigheid zijn per definitie onzichtbaar, ontastbaar en mensgericht. Die laten zich niet op dezelfde manier exporteren als bier of chocolade. De internationalisering van ‘breinwerk’ vereist dus wel enige voorbereiding. Enkele tips en ervaringen. Olivier Fabes D e export van goederen en van diensten hebben een aantal internationale handelsregels in gemeen. Voor heel wat Belgische uitvoerders bestaat er trouwens geen waterdichte scheiding tussen beide domeinen. Een producent van goederen (gereedschapswerktuigen bijvoorbeeld) zal ook onderhoudsen updating-diensten aanbieden. Nu is het wel zo dat Brussel en zijn zeer dominante tertiaire sector zich qua diensten door hun aantal pure players onderscheiden: consultancybureaus, architectenkantoren, advocatenkantoren, of ondernemingen in de sector van de vrijetijdsbesteding (zie ons artikel over nWave). Zulke ondernemingen zoeken vaak naar nieuwe groeiperspectieven in het buitenland. Internationalisering is dan de enige manier om de ontwikkeling verder te zetten, wegens de beperkte omvang van de Belgische markt en/of de eigenheid van de aangeboden kennis van zaken. De ‘internationalisering’ van diensten blijft echter een ingewikkelder proces dan de export van goederen. De aanpak is veel minder afgebakend, of zelfs helemaal niet. Intellectuele vaardigheden of een bepaalde kennis van zaken in het buitenland laten erkennen, vereist veel meer inzet dan het sluiten van een overeenkomst met de lokale verdeler van producten. In dit perspectief publiceerde de overheidsdienst Brussels Invest & Export (BIE) een Vademecum voor de internationalisering van diensten1 . Dit bevat een aantal raadgevingen aan KMO’s: 1. Uit het oog, uit het hart: zonder een zichtbaar en tastbaar product hebt u er alle baat bij vaak ter plaatse te gaan om de reputatie van uw onderneming en de geloofwaardigheid van uw dienst hoog te houden. 18 BECI - Brussel metropool - november 2015 2. Onderschat nooit de wettelijke belemmeringen. De tarifaire beperkingen en de douanerechten zijn meestal goed gekend voor producten, maar wat diensten betreft, heerst er veel meer onduidelijkheid. India erkent bijvoorbeeld niet het Belgische ingenieursdiploma. Er moet dus vaak een lokale partner worden ingeroepen om de gelijkwaardigheid van diploma te doen aanvaarden. Als u een dienstverlenend bedrijf runt, zijn uw medewerkers uw enige troef. Wees ook op uw hoede voor wettelijke verplichtingen inzake aanwerving, detachering en arbeidsvergunningen. 3. Bereid u heel zorgvuldig voor. BIE beveelt een haalbaarheidsstudie aan (bestaat er een markt voor mijn dienst in dat land?), nog vóór u de eerste regels van een internationaliseringsplan uitschrijft. Voorzie een ruim financieel plan, want de reiskosten, de juridische bijstand en de personeelskosten lopen altijd sneller op dan u verwacht. Voorzie eveneens een ruime investeringsmarge: wegens het abstract karakter van diensten tonen financiële instellingen zich vaak terughoudend als het erop aankomt de export ervan te financieren en te verzekeren. 4. Vind betrouwbare partners en contacten ter plaatse. Dit kan via een deelname aan internationale beurzen en/of integratie in een bedrijvennetwerk. De zoektocht naar een waardevolle partner kan meer dan een jaar in beslag nemen. En daarna moet u de relatie onderhouden. 1 Het ‘Vademecum voor de internationalisering van diensten’ kan gratis worden gedownload: www.brusselsinvestexport.be (publicaties). © Thinkstock Het enige verschil met thuis, is dat u wakker wordt op een ander continent. De KLM World Business Class, een fraai staaltje Dutch Design dat de perfecte mix van comfort, privacy en ruimte voor uzelf biedt. De ‘full fl at’ stoel is tot 207 centimeter horizontaal verstelbaar en heeft een slim privacyscherm. Tel daarbij de persoonlij ke aandacht van onze bemanning op, en u voelt zich meer dan ooit thuis in KLM’s World Business Class. Het enige verschil met thuis is dat u wakker wordt aan de andere kant van de wereld. www.klm.be
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We krijgen regelmatig de kans om ook andere takken binnen Brussels Airport Company te bezoeken of leren kennen. Zo krijgen we op een snelle en leuke manier inzicht in onze organisatie. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Vliegtuigen die voorbij vliegen of taxiën, bijna letterlijk binnen handbereik, dat blijſt tot de verbeelding spreken. Maar niet alleen luchtvaart maakt de jobs hier zo uniek. Onze dynamiek, de drive om de beste, meest klantvriendelijke luchthaven van Europa te worden, de ruimte voor eigen ideeën en de open werksfeer, daarin zijn we als geen ander. Word jij ook deel van Brussels Airport Company? Als uitbater van Brussels Airport zorgen wij met ruim 750 collega’s voor de ontwikkeling van de luchthaven. Jaarlijks passeren 21,9 miljoen passagiers en 454.000 ton cargo bij ons. Onze luchthaven verbindt Brussel met liefst 228 bestemmingen. Direct en indirect werken er ongeveer 60.000 mensen voor en met ons, wat ons tot de tweede economische groeipool van België maakt. Er is geen job zoals een Brussels Airport Company job. Vind die van jou op www.brusselsairport.be/jobs TOPIC Het getuigenis van Jean-Didier Boucau (Telelingua) De jongste laureaten van de Brussels Best Exporters : Marc Tombroff, General Manager van Numeca (links), en Jean-Didier Boucau, CEO van Telelingua International. Telelingua ontving verleden jaar de Brusselse Best Exporter prijs, in de categorie ‘diensten’. Het taal- en vertaalbureau besliste niet rustig verder te boeren in de hoofdstad van Europa, nochtans een kruispunt van talen, en op een bijna natuurlijke wijze de weGrote ondernemingen met een Europese zetel in België hebben ons hun deuren geopend reld te gaan veroveren. Vandaag werken de meer dan 200 loontrekkenden van Telelingua voornamelijk in het buitenland (‘slechts’ een vijftigtal in Brussel). De onderneming beschikt over dochterorganisaties in Frankrijk, Duitsland, de Verenigde Staten, China en, sinds enkele maanden, ook in Zwitserland. 70% van haar inkomsten komen uit het buitenland. De KMO stelt onder andere 130 vertalers in China tewerk, waar een arbeidsovereenkomst als loontrekkende een vereiste is om het kwaliteitsniveau te garanderen. Voor het overige doet Telelingua een beroep op een netwerk van 2.000 freelancers in de wereld. “Onze internationale uitstraling danken wij eerst en vooral aan onze klanten. Grote ondernemingen met een Europese zetel in België hebben ons hun deuren geopend. De voorwaarde was wel dat er in lokale dochterorganisaties zou worden geïnvesteerd want, hoe dan ook, een Duitser of een Fransman zal altijd de voorkeur geven aan een ‘nationale’ leverancier”, zegt directeur Jean-Didier Boucau. Voor het overige rust ons beroep op de kwaliteit van de medewerkers en op de activiteit en nabijheid van onze projectleiders overal ter wereld. Vaak wordt vertaling niet als strategisch beschouwd. Onze klanten verwachten dus een all-in service die zo weinig mogelijk tijd in beslag neemt.” De internationale uitbreiding van Telelingua stelde het bedrijf in staat een kritische schaal te bereiken (17,2 miljoen euro omzet in 2013) om met de wereldleiders te concurreren, “ook al behoren we niet tot de top 20 in de wereld”, onderstreept Jean-Didier Boucau, die blijkbaar aan verdere groei denkt. Vandaag bestaat de grootste uitdaging erin deze internationale groei vol te houden door de aanwerving van adequate profielen. Hoe zorgt u voor aantrekkingskracht in het buitenland? Op het initiatief van ICC Belgium en de kamers van koophandel biedt het International Business Institute (IBI) al sinds drie jaar in Brussel een opleiding Export voor bedrijfsleiders, wel voornamelijk gericht op de export van goederen. Door het toenemende aandeel van dienstverlenende bedrijven in de internationalisering van de handel, wordt nu gewerkt aan het programma voor de Herfst 2016, dat zich zal toespitsen op goede praktijken bij de export van diensten. Het huidige formaat (tot nu toe 22 sessies op vrijdagnamiddag) zal worden ingekort om zoveel mogelijk belangstellenden aan te trekken. Theoretische opleidingen zullen afwisselen met praktische workshops en getuigenissen ‘van ondernemers voor ondernemers’. Deze vorming is bedoeld om bepaalde tekortkomingen in de internationalisering van diensten weg te werken. Er bestaat natuurlijk een gemeenschappelijke basis met de uitvoer van goederen, maar toch vereist deze materie een specifieke aanpak”, verklaart Mathieu Maes, secretaris-generaal van ICC Belgium. “Ondanks hun verscheidenheid hebben de dienstverlenende sectoren – vrije tijdsbesteding, vervoer, engineering, advies … – een aantal juridische vraagstukken in gemeen in verband met het arbeidsrecht of de intellectuele eigendom. Omdat deze sectoren zich toespitsen op menselijke vaardigheden staan ook de fiscale vraagstukken centraal. In de context van de huidige internationale talentenoorlog moet een uitvoerder van diensten vooral een aantrekkelijke werkgever zijn om succes te oogsten”, stelt Mathieu Maes. Aan de strijd tegen corruptie wijdt ICC eveneens veel energie. In de diensten neemt deze plaag nog een grotere proportie aan want de mens vervalt gemakkelijk in dit misdrijf. “Een zakelijke gedragscode is onontbeerlijk om duurzaam internationaal actief te zijn.” BECI - Brussel metropool - november 2015 21 BIE, dat vaak samenwerkt met het AWEX en FIT, beschikt over een bijzonder degelijk netwerk van attachés en sectorale verantwoordelijken die u internationaal kunnen begeleiden. Ga daar zeker aankloppen als u uw eerste stappen in het buitenland overweegt. Hun diensten zijn gratis. Van hun kant bieden de Gewesten subsidies die soms tot 50% oplopen om het advies van een deskundige in te winnen, deel te nemen aan vakbeurzen, offertes in te dienen bij internationale openbare aanbestedingen of prospectiereizen te ondernemen, onder andere buiten de Europese Unie. ●
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INTERNATIONAAL Hoe nWave in de ganse wereld de bioscoopzalen veroverde Fly Me To The Moon, Sammy I en II, Flits en het Magische Huis … De titels van deze animatiefilms klinken alvast bekend in de oren van uw kinderen en van miljoenen anderen, doorheen de wereld. Vanuit zijn onopvallende kantoren in Vorst slaagde nWave erin zich een reputatie van ‘Europese Disney’ te bouwen dankzij de niche van de gespecialiseerde film in reliëf (voor pretparken), naast de productie van langspeelfilms. Een ontmoeting met medeoprichters Ben Stassen en Caroline Van Iseghem. Olivier Fabes n Wave is één van de miskende Brusselse kampioenen. Weinig mensen weten dat dit bedrijf wereldleider is in de uiterst competitieve sector van de 3D animatie. Het bedrijf dat Ben Stassen, Caroline Van Iseghem en Eric Dillens in 1992 oprichtten, heeft nooit profeet in eigen land willen zijn, maar is er wel in geslaagd zich wereldwijd te doen gelden in een sector waar de grote Amerikaanse studio’s het voor het zeggen hebben. De onderneming verwezenlijkt slechts 2 tot 3% van zijn verkoop in eigen land. nWave Pictures, die instaat voor de filmdistributie, en nWave Digital, de productiestudio, verwezenlijken samen een omzet van om en bij de 20 miljoen euro. Dit zijn indrukwekkende cijfers voor een KMO die 120 personen tewerkstelt (zie kaderverhaal). In feite plukt nWave de vruchten van strategische beslissingen waardoor de onderneming geleidelijk kon groeien zonder zich in de vingers te snijden. Van meet af aan was de technologische voorsprong van de partij. “Wij zijn als een feniks geboren uit de assen van Little Big One, een Brusselse onderneming die in het begin van de jaren 90 aan de spits van de digitale technologie stond. Die waren toen groter dan Pixar zelf. Na het faillissement hebben wij tal van medewerkers van LBO overgenomen”, herinnert zich Ben Stassen. Speciale 3D et 4D films Little Big One beperkte zich tot spitstechnologische diensten, zonder echter eigenaar van zijn ‘producten’ en creaties te zijn. Dat was een van de zware vergissingen waaruit nWave lering trok door zich direct in de productie te lanceren. Het begon met de creatie van kleine ver22 BECI - Brussel metropool - november 2015 Ben Stassen bluffende filmpjes van 4 minuten voor pretparken (de zogenaamde rides in het jargon). Devil’s Mine Ride (La Mine du Diable) werd al gauw een wereldwijde referentie in deze nichemarkt. Dit door de kritiek toegejuicht commercieel succes werd 17 jaar lang in een speciale zaal van het hotel Excalibur, in Las Vegas geprojecteerd. “Tot in 1996 hebben wij 25 dergelijke ‘rides’ geproduceerd. In tegenstelling tot Georges Lucas, die in ‘motion control’ met echte camera’s werkte, kozen wij voor 100% digitaal. Dit bleek een goede keuze, want op die manier konden wij onze films voor verscheidene dragers formatteren, terwijl er in die tijd geen standaard bestond. Wij waren dus niet gebonden aan de technologie van bioscoopzalen. Bovendien waren wij de eigenaars van onze films. Deze twee factoren droegen tot het succes bij, zodat wij konden rivaliseren met een gigant als Disney Universal», vertelt de bedrijfsleider, die tevens als producent, scenarist en regisseur optreedt. WELCOME TO CUSHMAN & WAKEFIELD CUSHMAN & WAKEFIELD AND DTZ. TOGETHER, A NEW FORCE IN GLOBAL REAL ESTATE. Av. des Arts 56 Kunstlaan B-1050 Brussels T +32 2 514 40 00 Chaussée de la Hulpe 166 Terhulpsesteenweg B-1170 Brussels T +32 2 629 02 00 Twitter: @CushWakeBELGIUM cushmanwakefield.com
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Design: www.acg-bxl.be HAVEN VAN BRUSSEL, IN HET HART VAN EUROPA UITGELEZEN LIGGING De Brusselse haven ligt op vijf uur varen van Antwerpen en biedt een uitzonderlijke toegankelijkheid voor binnenschepen en zeeschepen tot 4.500 ton. De haven ligt bovendien midden in een dicht netwerk van snelwegen en spoorwegen. PERFORMANT WERKTUIG In de voorhaven is er een containerterminal operationeel die aansluit op de vier transportmodi: binnenvaart, zeevaart, spoorwegen en autowegen. Behalve de terreinen langsheen de waterweg heeft de Haven van Brussel ook nog 160.000 m2 pakhuizen in het TIR-centrum. TEN DIENSTE VAN BRUSSEL Het havendomein bedient een afzetgebied van twee miljoen inwoners en vertegenwoordigt een belangrijk economisch gewicht: zowat 350 ondernemingen, goed voor 12.000 directe en indirecte jobs, een jaartrafiek over de waterweg van 6,6 miljoen ton. Jaarlijks 625 000 vrachtwagens minder in de stad – Een jaarlijkse besparing van 97 000 ton CO2 www.port.brussels Redersplein, 6 B -1000 Brussel T : +32 (0)2 420 67 00 TOPIC Succes in enkele cijfers ● ● ● ● 4 van de 9 langspeelfilms van nWave overschreden 10 miljoen tickets In Berlijn brak een made in Belgium iMax film alle records met 770.000 tickets in 2 jaar Sammy genereerde meer dan 100 miljoen euro aan de box office 120 medewerkers, onder wie ongeveer 35 Belgen, 30 Fransen en de rest vanuit de ganse wereld. nWave begon nadien aan de productie van films voor iMax zalen, wat opnieuw heel snel uitmondde op een wereldsucces dat een tiental jaren zou duren, tot de achteruitgang van deze technologie. In 2000 ontving nWave een bestelling voor de 50e verjaardag van het pretpark De Efteling, in Nederland. Dit werd het vertrekpunt van de productie van films op maat (3D en zelfs 4D met fysische effecten in de zaal). Deze activiteit groeit sindsdien constant en vertegenwoordigt vandaag ongeveer 30% van de inkomsten. “Ondertussen zijn we uitgegroeid tot de Disney van 4D, met een veertigtal reliëffilms op onze naam.” Zulke speciaalfilms, die gepaard gaan met uitbatingsrechten voor meerdere jaren en doorheen de wereld in pretparken worden vertoond, bieden het enorme voordeel dat ze voorspelbare inkomsten garanderen en de nagenoeg 120 medewerkers van nWave een bepaalde werkzekerheid geven. De onderneming heeft in Burbank, dicht bij Hollywood, kantoren die instaan voor de verkoop van deze films. Ook in China en Japan beschikt nWave over handelsagenten. nWave verkoopt voornamelijk via directe contacten of dankzij zijn deelname aan een tiental grote gespecialiseerde vakbeurzen. De absoluut niet te missen afspraak is IAPPA, het grote pretparkenevent, in Orlando. Langspeelfilms met Studio Canal De overige 70% van de omzet wordt met 3D langspeelfilms verwezenlijkt. Sinds Fly Me To The Moon in 2005 werden er al negen andere geproduceerd. Het grootste succes tot nu toe blijft het verhaal van schildpad Sammy, waarvan de eerste aflevering meer dan 100 miljoen dollar opbracht aan de box office. Dit succes heeft Ben Stassen en zijn team aangezet andere langspeelfilms te produceren, maar dan wel niet als alleenstaander tegenover de Amerikaanse reuzen. De ‘kleine Belgen’ overtuigden Studio Canal (Vivendi groep) toe te treden tot het kapitaal van nWave. Het bedrijf dat onder leiding staat van Vincent Bolloré heeft nu een aandeel van 49% in de Belgische leader van 3D films. Het is trouwens het enige productiehuis waarin de Franse groep een participatie heeft aanvaard. Studio Canal zorgt voor de verkoop van de langspeelfilms van nWave overal ter wereld. Robinson Crusoë, de volgende film, zal in 2000 zalen in de Verenigde Staten worden verdeeld, terwijl Belgische producties zich tot nu toe tot gespecialiseerde circuits beperkten. Een alternatief voor de Amerikaanse overheersing Volgens Ben Stassen (een neef van Philippe, van de Stassen ciderfabriek in Aubel), verwelkomen de lokale distributeurs de producties van nWave, omdat ze op die manier een kwaliteitsvol alternatief vinden voor de overheersing van de Amerikaanse giganten. De Belgische onderneming heeft bijvoorbeeld niet de minste last met de quotapolitiek die China oplegt. Alle films van nWave maakten er een succesvolle carrière. Dit geldt ook voor Rusland, Korea, Japan, Australië en Zuid Amerika. Ben Stassen heeft zelfs een beetje moeite met de exacte rangschikking van de verkoopcijfers: “Ik weet dat Europa nog altijd koploper is.” De toenadering met Studio Canal was een vitale stap om de financiële gezondheid van de onderneming te verstevigen. nWave is namelijk een van de weinige in de wereld die, de grote studio’s uitgezonderd, negen langspeelfilms in 10 jaar tijd hebben geproduceerd. “Ook de tax shelter helpt ons geweldig in onze activiteit. Het is trouwens de voornaamste reden waarom wij in België blijven.” Caroline Van Iseghem Caroline Van Iseghem, die tegelijk vennoot en levenspartner van Ben Stassen is, geeft ons haar kijk op het internationale succes van nWave: “De eerste succesfactor was dat wij hebben geleerd van het faillissement van Little Big One: wij hebben rechten geëist op onze creaties en konden op die manier controle uitoefenen op de waardeketen. De eigendom van onze producten is van doorslaggevend belang, want op die manier kunnen we bijvoorbeeld ook bij-inkomsten genereren vanuit onze langspeelfilms: ik denk bijvoorbeeld aan speciaalfilms voor pretparken of Tv-series die onder licentie worden verdeeld.” De CEO van nWave Digital onderstreept ook de vernuftige combinatie van ambitie en wijsheid waardoor de onderneming eerst nichemarkten heeft veroverd en daarna in zee is gegaan met Studio Canal, “zonder in grootheidswaanzin te vervallen”. Dankzij het Nederlands … De vennoten blijven bescheiden. Daarbij ‘vergeten’ ze een doorslaggevende factor, namelijk de wereldoriëntatie en een spontane aanleg voor universele gevoelens. Ongetwijfeld hebben de 10 jaar die Ben Stassen in de Verenigde Staten heeft doorgebracht, o.a. om daar filmtechniek aan het prestigieuze USC te studeren, hem veel aangeleerd voor het vervolg. In feite is de passie voor film bijna toevallig opgedoken toen hij in 1978 besliste aan een Vlaamse universiteit – de KUL – te gaan studeren. Weinig Walen waagden dit in die tijd. “Mijn kennis van het Nederlands was ontoereikend om verhandelingen te schrijven, toen ik daar sociale en politieke wetenschappen studeerde. Daarom filmde ik een aantal interviews met allerlei deskundigen, in Amsterdam of elders. Op die manier kreeg het filmvirus te pakken. Ik ben daar nooit van genezen.” ● BECI - Brussel metropool - november 2015 25
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TOPIC INTERNATIONAAL “Nieuwe tools nodig voor de export van diensten” De uitvoer van diensten neemt veel sneller toe dan de export van goederen, zeker in een stad als Brussel, waar de tertiaire sector de overhand heeft. De aard van diensten valt ook niet met goederen te vergelijken en hun immateriële stroom vraagt om een specifiek beheer. Hoe kunnen wij de bestaande exporttechnieken aan deze werkelijkheid aanpassen? Zie hier de antwoorden van BECI gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx. Emmanuel Robert B russel en zijn vele internationale instellingen en ondernemingen vormen een vruchtbare voedingsbodem voor de ontwikkeling van allerlei diensten, die bovendien voor export vatbaar zijn. Denk maar aan advocatenkantoren, consultancybedrijven, vertaal- en communicatiebureaus, huisvestingsagentschappen voor expats e.a. Maar daar blijft het niet bij, want in Brussel krioelt het bovendien van de softwareontwikkelaars, architecten- en ingenieursbureaus, logistieke bedrijven, noem maar op. U zult het ook verder in dit dossier kunnen lezen: dit deel van de Brusselse internationale handel ontwikkelt zich pijlsnel. De immateriële aard van diensten roept echter een aantal specifieke vragen op, waar de huidige handelsstelsels slechts ontoereikende oplossingen voor bieden. “Ik stel hoofdzakelijk twee problemen vast”, begint Olivier Willocx: “De identificatie van de stromen en het vertrouwen. In het geval van materiële goederen zijn de zaken vrij duidelijk: de douaneovergang zorgt voor de overdracht van de eigendom, die gepaard gaat met de betaling van de verrichting. Een voorbeeld: ik voer Belgisch bier naar Japan uit. Mijn klant heeft een voorschot betaald. Ik verstuur de goederen naar Yokohama, waar ze worden ingeklaard. De klant ontvangt ze en betaalt mij. Voor diensten wordt dit ingewikkelder. Als ik software ontwikkel en een Nigeriaanse onderneming downloadt mijn pakket, waar gebeurt de eigendomsoverdracht? Worden er douanerechten geheven? Waar dient btw te worden betaald? Allemaal zeer ingewikkeld, vooral voor KMO’s.” Immateriële stromen zijn bijzonder vluchtig. “Een deel van de dienstenexport blijft zelfs onopgemerkt”, stelt de gedelegeerd bestuurder van BECI vast. “Neem nu het voorbeeld van een multinational waarvan het kantoor in New York aan Amerikaanse klanten een dienst verleent die in feite uit het kantoor van Brussel afkomstig is – of omgekeerd.” Voeg daar nog de snelheid van de uitwisselingen aan toe en u begrijpt dat de overheid zoiets nauwelijks kan volgen. 26 BECI - Brussel metropool - november 2015 “Het relationele luik vormt een andere belangrijke dimensie van diensten”, aldus nog Olivier Willocx. “De invoer van goederen is iets concreets: ik koop een bepaalde kwaliteit aan de hand van stalen en bepaal de hoeveelheid. Zoiets kan worden gemeten. Nu, als u de verdediging van uw belangen aan een advocaat toevertrouwt of uw boekhouding aan een Indisch bedrijf uitbesteedt, wordt alles veel waziger. Er is hier geen sprake van een materiële tegenprestatie. Ik haal nog even het voorbeeld van de software aan: is mijn Nigeriaanse klant bereid een voorschot te betalen voor een immaterieel goed? Heb ik vertrouwen in de lokale rechtbanken om een eventueel geschil te beslechten? Veel meer dan bij de export van goederen draait alles rond de vertrouwensrelatie, in het geval van diensten.” Vooruitlopen “De meeste van onze controle- en betalingstechnieken voor goederen dateren uit de 18e eeuw, of zelfs vroeger. In de 21e eeuw moeten we nieuwe hulpmiddelen ontwikkelen om de verlening van diensten te vergemakkelijken en beide partijen de beste waarborgen te bieden. Dit vereist denkwerk. BECI is daar al aan bezig, in samenspraak met de betrokken spelers, onder andere de bank- en verzekeringswereld.” Deze trend is op de consumentenmarkt nog meer uitgesproken, mede door de ‘uberisering’ van de economie. “Wie is nu de echte dienstverlener? Wie verkoopt wat aan wie?”, vraagt Olivier Willocx zich af. Zelfs het onderscheid tussen goederen en diensten is aan het vervagen: “Met de ontwikkeling van online verkoop en leasingformules maakt de consument hoe langer hoe minder een onderscheid.” “We moeten deze trend volgen en er zelfs op vooruitlopen”, besluit hij. “Als we dit niet doen, maken we onze economie kwetsbaarder. Vandaag hoeft een onderneming niet langer binnen een bepaald grondgebied actief te zijn om winst te maken. Dit stelt trouwens vragen op het vlak van de fiscaliteit en de lasten op de arbeid. Als we bij de export van diensten goed willen blijven presteren, hebben wij een raam nodig die noch de bedrijven aanzet naar het buitenland te trekken, noch de consumenten aanmoedigt om ergens anders hun aankopen te doen.” ● Advies en beheer En wat als uw uitdagingen een hoge vlucht nemen ? 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Het zonnecelpanelenpark van Monteruga, in Italië, gebouwd door Belpower Internationaal zo ver weg? INTERNATIONAAL Een onderneming kan de stap naar internationalisering eerst als wat angstwekkend ervaren vanwege de investeringen, de culturele verschillen, de logistiek of de administratieve doolhof. De perspectieven zijn nochtans even talrijk. Wij hebben een aantal Brusselse ondernemingen ontmoet die met succes de stap naar het buitenland hebben gezet. Adrien Dewez M arie Martens, de oprichtster van Twist Consulting, werkte acht jaar in Londen. “Daar stelt de vraag zich gewoon niet. De grenzen overschrijden geldt daar als een evidentie, met een tikkeltje veroveringsdrang. In België stellen de mensen zich spijtig genoeg nogal argwanend op.” Zich tot het buitenland richten, effent de weg naar nieuwe markten en een sterkere groei. Jazeker, maar hoe pakken we dat aan? In vele ondernemingen begint de internationalisering met een project. Zo bijvoorbeeld bij Belpower, een dochteronderneming van Reibel. “Een Spaanse autofabrikant vroeg ons zijn fabrieken met zonnecelpanelen uit te rusten”, vertelt de commerciële directrice Nathalie Geschier. “We hebben nadien een permanent kantoor in Spanje geopend om de lokale markt te bewerken. De zaken verliepen op dezelfde manier in Italië. We zijn nog steeds in beide landen gevestigd. Dat helpt ons onze producten te promoten, naambekendheid te verwerven en in meerdere landen erkend te worden.” Sabca, de uitblinker van onze luchtvaartindustrie die uitrustingen levert voor lijnvliegtuigen, ruimtevoertuigen en defensie, opende een dochterorganisatie in Casablanca: ASM Aero. “Dit werd ons door Airbus opgelegd”, vertelt CEO Jean-Marie Lefèvre. “Wegens de globalisering van de luchtvaartmarkt vroeg Airbus aan zijn partners ook hun steentje bij te dragen tot de internationalisering.” Marie Martens 28 BECI - Brussel metropool - november 2015 ervaart een dergelijk proces niet alleen als een uitdagend nieuw project, maar ook als een groeistrategie: “Alles begint bij contacten met de markten en deelnames aan beurzen, onder andere via het Awex en BECI. Eerst wordt er vanuit de hoofdzetel gewerkt en wanneer de verkoopvolumes het toelaten, opent het bedrijf ook effectief een vestiging in het buitenland. De gewestelijke premies om deel te nemen aan beurzen zijn dus wel bijzonder nuttig.” (nvdr: ze worden door het Ministerie van Economie toegekend.) Een goede voorbereiding De opening van een dochterorganisatie in het buitenland vereist een goede voorbereiding, al was het maar om de risico’s onder controle te houden. “Ik zie meerdere risico’s”, zegt Marie Martens, “Bijvoorbeeld teleurstellende inkomsten t.o.v. de investeringen. Of de lokale wetgeving. Of nog de aanwerving van bekwame personen.” Jean-Marie Lefèvre vindt dat “analyses ter plaatse moeten worden uitgevoerd, de voordelen en de moeilijkheden tegenover elkaar dienen te worden afgewogen en er een behoefte bestaat aan een zakenplan op 5 of zelfs 10 jaar. Hoe dan ook, een zorgvuldige analyse is van groot belang.” Dankzij de bestaande verscheidenheid in Brussel zijn we in eigen stad in feite al internationaal bezig Marie Martens (Twist Consulting) “Voor Marokko bijvoorbeeld blijft de afstand redelijk. De logistiek blijft onder controle en Frans is er een van de officiële voertalen. De minder dure kostenstructuur com© R.T
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www.beci.be TOPIC Naast innovatie draagt de internationalisering ook bij tot de beperking van sommige kosten. “U kunt bijvoorbeeld de aankoopprijzen op verscheidene Europese markten vergelijken”, zegt Nathalie Geschier. “Sommige componenten zijn in andere landen minder duur. Ondertussen blijft het marketingbeleid vanuit Brussel hetzelfde voor alle onderdelen van de groep.” Hulpbronnen binnen handbereik Volgens Marie Martens, Sabca: een Belgische technologische uitblinker, die veel exporteert. penseert de logistieke meerprijs. Wij hadden vroeger al met een aantal partners en een deel van het personeel in Marokko gewerkt. Bovendien beschouwde de lokale regering de luchtvaart als een prioritaire ontwikkelingssector. Marokko ondersteunt trouwens een goed uitgerust opleidingscentrum voor de luchtvaart. Wij beschikken dus ter plaatse over goed opgeleide arbeidskrachten die we zelf niet meer hoeven te vormen.” De vestiging in Marokko vergde een zeer nauwgezette analyse van het arbeidsrecht, contacten met de regering en het incalculeren van de “douanes en een enkele verplichtingen die bijvoorbeeld wat meer tijd in beslag namen dan voorzien”. Marie Martens duidt op “de noodzaak van een projectleider of een verantwoordelijke die dit allemaal in handen neemt. Er moet ook een beroep worden gedaan op de beschikbare regeringshulp. Wees vooral nieuwsgierig en open. Neem de tijd om deze nieuwe markt te ontdekken. Ga na hoe u er binnen geraakt. Analyseer wat de concurrenten doen, en op welke manier ze dit aanpakken.” Groei, kosten en innovatie De internationalisering biedt heel wat voordelen, waaronder de groei van de onderneming. Belpower ervaart zijn vestigingen in Spanje en Italië als “de gelegenheid om de markt lokaal te bewerken, een noodzaak in het geval van zonnecelpanelen, want u moet ter plaatse bij de klant zijn.” En de Sabca kon, door het inwilligen van de verwachtingen van Airbus, contracten tekenen met de Marokkaanse defensie, een andere specialiteit van de onderneming, naast lijnvliegtuigen. En toch beperkt een internationale activiteit zich niet tot nieuwe klanten. “Ik heb in een onderneming samengewerkt met Zweden, Finnen, Nederlanders, Jamaicanen, Belgen e.a.”, herinnert zich Marie Martens. “Dit zorgt voor een culturele melting pot, een heel aparte werksfeer waardoor het bedrijf een unieke dimensie bekleedt voor zijn personeel. Hier ontstaat een open geest en respect voor andere culturen. Als zoiets al intern bestaat, kunt u gemakkelijk andere markten tegemoet. En het geeft ook een prikkel aan de innovatie.” Nathalie Geschier is dezelfde mening toegedaan. “Wij hebben onze kennis ontwikkeld. Ingenieurs en deskundigen van de dochterondernemingen hebben hun kennis aan de groep overgeleverd. En omgekeerd vanuit België. We zijn hen gaan bezoeken en zij komen ook naar hier. Zo ontstaat een grote familie. Inzicht krijgen in de manier waarop een land cultureel functioneert, zorgt voor meer openheid en wakkert de creativiteit aan binnen het personeel, tenminste als het beleid met de nodige nederigheid wordt gevoerd.” “zijn we in België verplicht buiten de grenzen te gaan kijken want onze markt is te klein. De ondernemers moeten zich de moeite getroosten Brussel te ontwikkelen als een zakencentrum. Het is trouwens al de tweede lobbystad ter wereld, na Washington! Dankzij de diversiteit in Brussel zijn we in eigen stad al goed internationaal bezig en bezitten de ondernemingen deze dimensie intern, als ze het willen.” En nu nog de internationale strategie voorbereiden. Er bestaat een Belgische eigenheid, een gevoel voor compromissen, de wil om een evenwichtig akkoord te vinden tussen partijen, en een pragmatische aanpak Sandrine Agie (Interel) Niemand is profeet in eigen land, zegt de volkswijsheid. Van de vanzelfsprekende alledaagse werkelijkheid vergeten we misschien de troeven. Sandrine Agie, van Interel, adviseert ondernemingen die zich in België willen vestigen en herinnert ons eraan dat ons land wordt beschouwd als een testmarkt voor de consumptie. “Als een merk in België doorbreekt, is de kans groot dat ze daar ook in andere landen in slaagt. Bovendien hebben wij een complexe en geëvolueerde markt. België staat bijvoorbeeld aan de spits van de financiële diensten.” Ze legt de klemtoon op de cultuur: “Er bestaat een Belgische eigenheid, een gevoel voor compromissen, de wil om een evenwichtig akkoord te vinden tussen partijen, en een pragmatische aanpak.” Er bestaat dus zoiets als een Belgische cultuur, een markt, een menselijke verscheidenheid in de hoofdstad die de ondernemingen te baat kunnen nemen om sterker te groeien. Het is een kwestie van durven, maar dan wel met een goede voorbereiding. ● BECI - Brussel metropool - november 2015 31 © R.T.
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Winterpret: vandaag het eerste toeristische evenement in Brussel Groei in Brussel, dankzij toerisme? INTERNATIONAAL Nagenoeg 7 miljoen overnachtingen per jaar: genoeg om Brussel steeds meer als een toonaangevende hoofdstad te profileren. Dit geldt uiteraard voor zakentoerisme, maar ook meer en meer voor vrijetijdstoerisme. Wij bespraken dit vraagstuk met twee hoofdfiguren van deze snelgroeiende markt: Patrick Bontinck (VisitBrussels) en Denis Delforge (Brussels Expo). Gaëlle Hoogsteyn A ls beslissingscentrum en geografisch knooppunt is Brussel vooral een door zakenreizigers fel bezochte bestemming. Volgens het jongste verslag van de UIA (Union of International Associations) pronkt Brussel op de eerste plaats in Europa en de tweede plaats wereldwijd van de internationale Congressteden. Hiervan getuigen de 787 in 2014 geregistreerde evenementen, net na Singapore (850). Dit is in se niet verwonderlijk als u beseft dat meer dan 1700 internationale verenigingen hun zetel in Brussel hebben gevestigd. Ondanks haar nog altijd ietwat saaie reputatie wordt onze hoofdstad hoe langer hoe meer als een vrijetijdsbestemming bezocht. Wist u bijvoorbeeld dat Brussel meer dan 100 musea op zijn grondgebied heeft staan? De regionalisering van de bevoegdheid toerisme opent vandaag nieuwe uitzichten. Vragen genoeg: hoe kunnen we de ontwikkeling van het toerisme aanwakkeren? Met wie en met welke hulpmiddelen? Dit werd het thema van parallelle gesprekken met Patrick Bontinck, directeur-generaal van VisitBrussels, en Denis Delforge, administratief directeur van Brussels Expo. Patrick Bontinck, directeur-generaal van VisitBrussels. 32 BECI - Brussel metropool - november 2015 Patrick Bontinck: “Tientallen duizenden banen in het verschiet” Brussel Metropool: De cijfergegevens wijzen duidelijk op een constante uitbreiding van het toerisme in Brussel. Wat zijn hier volgens u de redenen voor? Patrick Bontinck: Het toerisme is tijdens de vijf afgelopen jaar inderdaad vrij sterk gegroeid, in Brussel. Het imago van de stad verandert snel. Al jaren zorgt een efficiënte promotie voor een nieuwe dynamiek. Iedereen begint echt te geloven in het toeristische potentieel van de stad en talrijke projecten versterken de algemene trend. Denk maar aan het nieuwe Museum voor Hedendaagse Kunst, de Beer Temple, de opening van het Museum van Europa en van de Train World, de heropening van het Joods Museum … De buitenlandse investeerders stromen steeds talrijker naar ons toe. Er bestaat nu een waar vertrouwen in Brussel als bestemming, waardoor we de stad in de toekomst nog beter zullen kunnen positioneren. Hoe houden wij dit vol? De promotie van Brussel moeten we resoluut verderzetten en een stevig imagobeleid voeren. Er heerst een harde concurrentie. Amsterdam en Wenen worden in het noorden van Europa vaak als rechtstreekse concurrenten geciteerd. Brussel biedt wel het voordeel de hoofdstad van Europa te zijn, een troef die wij maximaal moeten benutten. Vijf jaar geleden zaten we met 70% zakentoerisme. Vandaag zitten we aan een evenwichtiger 50-50 verhouding. Het potentieel aan ontwikkeling bestaat, maar één reclamespot zal ons niet vooruit helpen. Alleen het geheel TOPIC van de projecten samen zal er in slagen nieuwe toeristen naar onze stad te lokken. Welke zijn de sterkste troeven van Brussel? Brussel is een soort nieuwe Babeltoren, met 180 nationaliteiten. Dankzij onze verbluffende diversiteit vindt iedereen hier wat hij zoekt. Natuurlijk beschikken wij over een zeer belangrijk Unesco-centrum, maar er zijn nog talrijke andere opkomende bezienswaardigheden. Wie komt nu naar Europa zonder de Europese wijk, het Parlamentarium, het Geschiedkundig Museum van Europa enz. te bezoeken? In Brussel zijn er niet alleen gebouwen te ontdekken, maar vooral een stad die voortdurend verandert en die zich door haar zeer aparte sfeer onderscheidt. Uw mening over de regionalisering van het toerisme? Ik ben daar voorstander van, want ze verduidelijkt de situatie. Voortaan is het Brussels Hoofdstedelijk Gewest verantwoordelijk voor toerisme en dus ook voor de promotie van Brussel op internationaal niveau. De stad zal nu eindelijk aan haar eigen imago en haar eigen city marketing kunnen werken, met zowel nationale als internationale communicatiecampagnes. Welke impact heeft het toerisme op de Brusselse economie? Iedereen haalt voordeel uit de ontwikkeling van het toerisme. De vraag stijgt, maar – opgelet! – het aanbod eveneens. Het groeiproces verdient dus een zekere begeleiding. Brussel hoort nog steeds bij de steden van Noord-Europa met de redelijkste prijzen. Wat niet duur is, is aardig meegenomen voor de klant, maar minder rendabel. De gulden middenweg vinden, daar gaat het om. Met de promotie van Brussel beogen wij de creatie van extra werkgelegenheid. Wij mikken dus op 10 miljoen overnachtingen in 2020, tweemaal zoveel als in 2010. De toeristische sector in Brussel stelt rechtstreeks 36.000 mensen tewerk, naast 15.000 indirecte banen. Als wij ons doel bereiken – wat ik geloof, dan creëren wij tientallen duizenden extra banen die een deel van de werkloosheid zullen wegwerken. Dit zal niet alleen een weerslag hebben op de Horeca en de hotelsector, maar ook op het vervoer, de handel, de agrovoeding, de diensten e.a. Is een combinatie tussen zakentoerisme en vrijetijdstoerisme denkbaar? Zich inzetten voor een langere verblijfsduur van zakenlieden is waarschijnlijk verloren moeite. Wel moeten we deze business klanten benaderen, verleiden en overtuigen opnieuw naar Brussel te komen. Voor de organisatie van een volgend congres in het hart van Europa bijvoorbeeld. Of privé. HET INTERNATIONALE SALON VOOR UITVINDINGEN, ONDERZOEK EN NIEUWE TECHNOLOGIEËN Gratis toegang na voorinschrijving: www.brussels-innova.com De internationale afspraak in het teken van innovatie. Bedenkers, universiteiten, onderzoekers 19 > 21 NOV. 2015 opool - no en innoverende bedrijven zullen er hun producten voorstellen met het oog op de verkoop ervan. www.conceptum.eu
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TOPIC Enkele cijfers* • 27% van de toeristen verklaart zich uiterst tevreden met zijn verblijf in Brussel. 67% is tevreden. Denis Delforge: “Eenstemmig Brussel promoten” Brussel Metropool: Brussel is de tweede congresstad ter wereld. Waarom scoort ze zo sterk? Denis Delforge: De hoofdstad is een beslissingscentrum en daarom dus ook een werkelijke ‘business hub’. Haar hoedanigheid van hoofdstad van Europa en zetel van internationale verenigingen en instellingen zorgt voor een aanzienlijke toeristische activiteit van het type ‘MICE’ (Meetings, Incentives, Conferences and Events). In 2012 vertegenwoordigde dit 60% van de toeristische activiteit in Brussel. Belangrijker nog dan volhouden, is de ambitie. Het groeipotentieel blijft aanzienlijk. De tweede plaats die de UIA ons toekent, contrasteert echter met andere internationale rangschikkingen, waar wij minder goede resultaten behalen. We moeten op twee niveaus tegelijk optreden: enerzijds onze internationale commerciële armslag ontwikkelen, en anderzijds in onze infrastructuur investeren. Dit doen we best in een perfecte synergie met alle drijvende krachten van het Gewest, VisitBrussels en bijvoorbeeld ook met al onze economische attachés die in het buitenland zijn gevestigd. Wat kan nog beter? De ontwikkeling van kwaliteitsvolle congresinfrastructuren is noodzakelijk als wij met andere steden in de wereld willen concurreren. Het is nu eenmaal zo dat de organisatoren van congressen steeds veeleisender worden. Dit had de Brusselse overheid gelukkig door. Vandaar de ambitieuze beslissingen rond het Neo project, waar de bouw van een congrescentrum de hoeksteen van vormt. Dit is een heel mooie gelegenheid om aanvullende functies te ontwikkelen die absoluut naast onze huidige activiteiten horen. Met de regionalisering van het toerisme vrezen de ondernemingen ervoor buiten spel te worden gezet. Wat denkt u hiervan? Deze polemiek kwam tot stand omdat sommige spelers bang zijn uit het beleid van de Dienst Toerisme te worden gezet. Als wij wensen dat het toerisme in het algemeen en meer specifiek het congrestoerisme van doorslaggevend economisch belang in Brussel worden, dan bestaat er behoefte aan een orgaan dat alle spelers samenbrengt. En Brussels Expo hoort daar zeker bij. Nu, de regionalisering van het toerisme is vooral een buitenkans. Dankzij deze nieuwe autonomie zijn wij beter in staat Brussel eenstemmig in het buitenland te promoten en de klemtoon te 34 BECI - Brussel metropool - november 2015 Denis Delforge, administratief directeur van Brussels Expo. • Wat toeristen voornamelijk komen ontdekken: ons erfgoed (35%), onze bezienswaardigheden of seizoenevenementen (19%) en onze ‘lifestyle’ (15%). • Op het vlak van erfgoed vertoont bijna één bezoeker op vijf belangstelling voor de Jugendstil. • De Fransen, Britten, Spanjaarden, Duitsers en Amerikanen zijn de ferventste bezoekers van Brussel. • Tijdens de eerste acht maanden van 2015 hebben meer dan 2 miljoen bezoekers zich in Brusselse musea geregistreerd. *www.visitbrussels.be leggen op de troeven van een grote hoofdstad. Laten we niet vergeten dat de regionalisering tot stand kwam dankzij een bewustwording rond de economische uitdagingen eigen aan de sector, en om Brussel in de mogelijkheid te stellen ambitieuze beslissingen te nemen die zijn imago en zijn toeristisch aanbod zullen opkrikken. Denkt u dat zakentoerisme en vrijetijdstoerisme samen kunnen? Vanzelfsprekend. Beide sectoren vullen elkaar aan, al was het maar op de kalender. Zakentoerisme concentreert zich tijdens de week en buiten de schoolvakanties, terwijl vrijetijdstoerisme vooral op weekends en feestdagen focust. De twee sectoren zijn ook nauw met elkaar verbonden. Een toerist is en blijft een toerist. Als hij voor zaken naar een stad reist, zal hij zijn bestemming ook willen bezoeken, er gaan shoppen en ervan willen genieten. De keuze die een congresorganisator voor een of andere stad maakt, heeft eerst en vooral te maken met wat de stad buiten het congres te bieden heeft. De ontwikkeling van een bezoekersvriendelijke stad met een rijk cultureel programma vormt dus een noodzakelijke aanvulling voor congrestoeristen. U vermeldde Neo en het toekomstige congrescentrum aan de Heizel, waar velen naar uitkijken. Hoever staan we met de verwezenlijking? Drie architectenbureaus zijn momenteel tegen elkaar aan het concurreren om het congrescentrum te tekenen. De openbare aanbesteding zou ten laatste begin 2017 moeten worden toegekend. De werkzaamheden zouden kort daarop moeten beginnen. Het centrum moet allerlei evenementen kunnen onthalen (vergaderingen, congressen, internationale conventies, vertoningen en animaties). Andere criteria zijn: tot 5000 deelnemers, de strengste veiligheidsmaatregelen en het neusje van de zalm in audiovisuele en digitale communicatietechnologieën. Deze nieuwe infrastructuur vormt een natuurlijke uitbreiding van de huidige installaties op Brussels Expo. De congressenactiviteit aan de Heizel zal dus gebruik kunnen maken van onze vergaderingszalen en tentoonstellingshallen. Paleis 12 kan bijvoorbeeld nu al voltallige congresvergaderingen tot 10.000 deelnemers ontvangen. ● Op zoek naar geschoold personeel? Wij bieden werkopleidingen Onze werkgerichte opleidingen scoren sterk: 70% tewerkstelling na onze kwalificerende opleidingen (en zelfs 78% voor mensen die nog geen 25 jaar oud zijn). Onze opleidingen zijn volledig afgestemd op het aanleren van een beroep in de prioritaire werkgelegenheidssectoren te Brussel. Gebruik de J-30 kalender als een rekruteringstool. Hij geeft, per sector en per opleiding, het aantal op de arbeidsmarkt geschoolde en binnen de 30 dagen beschikbare stagiairs, evenals de gegevens van een contactpersoon en adviseur. Onze Cel Bedrijfsrelaties staat in voor de contacten met uw onderneming en beantwoordt alle praktische of administratieve vragen die u zich stelt. Informatie: www.bruxellesformation.be (tab ‘werkgevers’) Tel.: 02 371 74 93 relationsentreprises@bruxellesformation.be
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DHL, dynamisch in Brussels Airport gevestigd Bij de naam DHL denkt het grote publiek in de eerste plaats aan de pakjesdienst. Maar naast het overbekende koeriersbedrijf DHL Express is er ook nog de logistieke provider DHL Global Forwarding. Die heeft, in tegenstelling tot DHL Express, geen eigen vloot, groepeert grote zendingen van boven de 30 kilo en stuurt ze via de lucht de wereld rond. Soms gaan die ladingen mee met cargovluchten, maar het leeuwendeel (liefst 70%) wordt in de buik van passagiersvluchten getransporteerd. DHL Global Forwarding is Belgisch marktleider in deze freight forwarding, met iets meer dan 20% marktaandeel in de grote zendingen op Brussels Airport. Peter Van Dyck D e goederen zwermen alle windrichtingen uit, maar de bestemmingen die het bedrijf het meest aandoet, zijn Azië en Amerika. “Een aantal klanten is zeer sterk op Amerika gericht. We hebben op alle bestemmingen diensten, maar gebruiken de vloot van DHL AViation bijvoorbeeld op Chicago, Cincinnati, Atlanta enz.”, legt Luc Jacobs, CEO van DHL Global Forwarding, uit. “Over heel de wereld hebben we eigen kantoren en personeel, zodat we steeds volgens hetzelfde systeem kunnen werken. We doen geen beroep op agenturen; we steunen volledig op ons eigen netwerk.” Biotech en Life Sciences De ladingen bevatten heel vaak producten voor de chemische sector en onderdelen voor engineering & manufacturing en voor de auto-industrie. Maar dé sectoren die DHL Global Forwarding in toenemende mate bedient, zijn de biotech en de life sciences (een sector gericht op de gezondheid van mens en dier, waartoe onder andere de medische technologie en de farma worden gerekend). Onlangs kreeg Brussels Airport een IATA certificatie die zijn belangrijke rol in de farma- en biotechsector onderstreept. De International Air Transport Association heeft Brussels Airport als eerste luchthaven de titel ‘Center of Excellence in Pharmaceutical Handling’ toegekend, een wereldprimeur. DHL profileert zich op dat domein als een belangrijke partner. “We willen toonaangevend zijn in de life sciences”, stelt Luc Jacobs. “We hebben daarvoor geïnvesteerd in een nieuwe grote loods, die we in 2013 in gebruik namen. Wij hebben de grootste dedicated life sciences afdeling van de 36 BECI - Brussel metropool - november 2015 luchthaven, en dit volledig in eigen beheer. We zagen dat er veel vraag was in dat marktsegment en speelden daar bewust op in. België staat sterk in dat segment, dat overigens blijft groeien. We appreciëren enorm de inspanningen die de luchthaven hiervoor doet, want dit trekt ook nieuwe vrachtluchtlijnen aan én het creëert tewerkstelling.” De klanten in de life sciences stellen hele hoge kwaliteitseisen, zeker op het vlak van veiligheid. Om de goederen te mogen behandelen, beschikt DHL Global Forwarding dan ook over de vereiste GDP Compliance (Good-distribution-practice) en de nodige security- en kwaliteitscertificaten. “Naast de officiële audits die daarbij komen kijken, komen ook de klanten zelf geregeld verifiëren of we alle regels wel naleven en de kritieke prestatie-indicatoren in kwaliteit behalen”, vertelt de CEO. Bij de bouw van de nieuwe loods werd rekening gehouden met alle voorschriften. Luc Jacobs: “Zo moeten we in deze loods temperatuurschommelingen vermijden. De medewerkers krijgen ook opleidingen in kwaliteit. Bij het scannen van de producten mogen geen fouten gebeuren. Ook de chauffeurs die goederen komen aanleveren, moeten een aantal uitgetekende procedures volgen.” Pakjesvervoer stevig in Brussels Airport In 2008 verhuisde DHL na een aanslepend conflict over nachtvluchten en geluidshinder zijn intercontinentale hub van Brussel naar Leipzig. Het bedrijf slankte hier toen wel af, maar de realiteit van vandaag steekt toch schril af met de onheilsberichten uit die tijd (er werd gevreesd voor een volledige terugtocht uit Zaventem). DHL Express kondigde een tijdje terug aan voor het internationale pakjesvervoer Bent u klaar voor de nieuwe kilometerheffing? Vanaf 1 april 2016 zullen alle binnen- en buitenlandse eigenaars van vrachtwagens van meer dan 3,5 ton een kilometerheffing betalen in België. Op die manier betaalt iedereen een faire bijdrage voor het weggebruik. Om gebruik te maken van eender welke Belgische weg moeten al deze vrachtwagens uitgerust zijn met een OBU (On Board Unit). Die registreert de gekozen route, de gereden kilometers en het bedrag dat gefactureerd zal worden. Registeer u vandaag nog op Satellic.be en bestel uw OBU!
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TOPIC een groeimarge. Graag wil ik ook benadrukken dat onze hub in Brussels Airport er niet alleen is voor de Belgische goederen, maar ook voor de Europese. We deviëren bijvoorbeeld grote ladingstromen die uit Engeland, Duitsland, Frankrijk, Nederland en Luxemburg komen. Brussel is een logistieke draaischijf dankzij de verschillende beschikbare lijnen en onze productiviteit. Vergeet ook niet dat België veel importeert. In de zeevracht is het aandeel import zelfs groter dan dat van de export. En als straks de economie weer aantrekt, zijn wij daar als bedrijf klaar voor door de recente investeringen in infrastructuur.” Luc Jacobs een nieuw sorteercentrum te bouwen aan de vrachtluchthaven Brucargo. Dit complex zou in 2017 instapklaar zijn. “Een bewijs dat er in dat pakjesvervoer nog een enorme voortgang zit”, weet Luc Jacobs. “Ook met onze DHL Parcel afdeling willen we een belangrijke rol spelen in het e-commerce verhaal. De Belgen zullen in de toekomst steeds meer via het internet bestellen. In de Strategy 2020 van de Deutsche Post DHL Group geldt e-commerce als een van de grootste prioriteiten. Daarom hebben we sinds oktober 2014 een aparte Parcel dienst in België.” In vergelijking met de boom in de pakjesdiensten is de groei in het zwaardere transport van DHL Global Forwarding aanzienlijk kleiner. Luc Jacobs beseft dat hij voor economische uitdagingen staat. De export is nog niet terug op het niveau waar hij moet zijn. “Sommige sectoren hebben het nog altijd moeilijk, maar toch zie ik ook in dit segment nog Kortere tijden, hogere kwaliteit Bij de pakjesdiensten geldt de regel dat leveren binnen de 24 uur mogelijk moet zijn. Bij de grote vrachten is er niet meteen een tendens om de levertijden te verkorten. Luc Jacobs: “Alles hangt af van de verwachtingen van de klant. Uiteraard gaan wij verbintenissen aan over de periode waarbinnen we de goederen ter beschikking stellen in de luchthavens. Binnen de 24 uur leveren, is voor ons niet altijd haalbaar en afhankelijk van de douaneformaliteiten en de door de klant gekozen service. De levertijd hangt voorts af van de bestemming, de vlucht en de productkeuze: sommige producten kunnen binnen de drie dagen ter plaatse zijn, andere niet. Tegenover die keuze en de verlangde service staat natuurlijk ook altijd een prijs.” De klanten zijn, terecht, veeleisend op het vlak van kwaliteit en proactieve communicatieflow; eventuele vertragingen moeten snel gemeld worden. Verder staan ook 2015 25 & 26 NOVEMBER 2015 | BRUSSELS EXPO | PALEIS 10 Het exclusieve marketing en design event voor verpakking en display Innovaties in packaging Inspirerende Masterclasses Netwerken in een exclusieve setting KOMT U IN AANMERKING VOOR GRATIS ENTREE T.W.V. €150? KIJK OP WWW.PACKAGING-INNOVATIONS.BE © R.T. NIEUW IN BELGIE TOPIC de betrouwbaarheid en kostenefficiëntie van de supply chain bovenaan hun verlanglijstje. Dit verplicht DHL en andere actoren om de productiviteit, communicatie en documentatie te automatiseren en optimaliseren. “Er is De Belgen bestellen steeds meer via het internet. In de Strategy 2020 van de Deutsche Post DHL Group geldt e-commerce trouwens als een van de grootste prioriteiten. de uitgesproken wens om de douaneprocedures sneller en correcter te laten verlopen, met minder papierwerk”, zegt Luc Jacobs. “Heel de sector wil aan een verbetering hiervan meewerken. Het ultieme doel is een totaal paperless situatie, maar zo ver zijn we nog niet. Rekening houdend met de mogelijkheden die de cloud biedt en de wetenschap dat de data van alle stakeholders – de logistieke spelers, de vluchtmaatschappijen en vervoerders, de douane – beschikbaar zijn, moet het binnen korte of middellange termijn toch mogelijk zijn om vlot die data te delen en de processen te vereenvoudigen. Wij denken mee na over hoe we de supply chain veiliger, eenvoudiger en sneller kunnen maken.” Werk genoeg, ook in de toekomst Wat ziet Luc Jacobs in de glazen bol? “Ik denk dat Brussels Airport een belangrijke speler kan blijven, als de politiek mee wil. De luchthaven zorgt voor werkgelegenheid in de regio. Door de uitbreiding met de nieuwe loods in 2013 en het aantrekken van nieuwe trafieken uit het buitenland hebben wij hier banen gecreëerd. Ook de bijkomende hub van DHL Express zal extra banen opleveren. Ik zie de toekomst dus niet somber in, maar we moeten als land blijven toekijken op een stabiel economisch en sociaal klimaat en erover waken dat we de hoge productiviteit en kwaliteit waar we voor bekend staan, behouden.” DHL worstelt momenteel met een acuut gebrek aan teamleiders en arbeiders, zeker voor de nachtploegen. Luc Jacobs: “Hoewel de Brusselse regio met een vrij hoge werkloosheid kampt, is het heel moeilijk om de juiste profielen te vinden. Mensen deinzen ervoor terug om ’s nachts te werken, uit vrees voor de gevolgen voor hun sociale leven. We moeten die beroepen dringend aantrekkelijker maken. Niet noodzakelijk financieel. We mogen er gerust de nadruk op leggen dat dit standvastige banen zijn; we hebben net nog jubilarissen gevierd die al 30 en 40 jaar aan boord zijn. Verder zetten we hoog in op opleiding en stages. Daarvoor werken we intens samen met hogescholen en universiteiten. Voor de magazijnbedienden en –arbeiders en voor de chauffeurs organiseren we zelf trainingen. Geloof me, er is werk genoeg op de luchthaven.” ● 25 & 26 NOVEMBER 2015 | BRUSSELS EXPO | HAL 7 Ontdek Empack, de enige verpakkingsbeurs in België! Ontmoet toonaagevende verpakkingsspecialisten Ontdek ontwerpen van de universiteiten Volg doeltreffende presentaties REGISTREER U GRATIS VIA WWW.EMPACK.BE MET CODE 619 waarde €25 BEZOEK GRATIS
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TOPIC ENTERPRISE EUROPE NETWORK Europa erkent de deskundigheid van BECI De Europese Commissie bevestigde enkele maanden geleden dat BECI – Kamer van Koophandel van Brussel voor een nieuwe termijn van zes jaar (tot 2021, dus) partner blijft van het Enterprise Europe Network. Dit geldt als een erkenning van BECIs deskundigheid in de steun aan Brusselse KMO’s die internationale activiteiten wensen te ontwikkelen. D e Europese Commissie riep Enterprise Europe Network (EEN) in 2008 in het leven om KMO’s te ondersteunen in hun innovatiebeleid en hun internationale ontwikkeling. EEN doet hiervoor een beroep op een gigantisch netwerk van meer dan 600 organisaties doorheen 63 landen. Hierbij horen natuurlijk de EU lidstaten, maar ook dichtbij gelegen buren als Tunesië of Turkije en verre landen zoals de Verenigde Staten, China en vele andere. Dit netwerk waar BECI deel van uitmaakt, verbindt kamers van koophandel, universiteiten, ontwikkelingsorganisaties e.d. Emmanuel Robert Brussel ontving de jaarlijkse ‘Launch Conference’ van het netwerk. Begin juni stroomden 800 deelnemers naar het conferentiecentrum The Egg. Een aantal maanden geleden lanceerde de Commissie het nieuwe programmatieplan EEN 2015-2020. BECI maakte dankbaar gebruik van de verworven ervaring en resultaten om zich opnieuw kandidaat te stellen. Onze organisatie kreeg een nieuw mandaat als contactpunt voor de Brusselse ondernemingen, in samenspraak met Impulse. brussels. “Wij zorgen voor de internationale ontwikkeling en Impulse voor de innovatie”, verduidelijkt Jean-Philippe Mergen, EEN directeur bij BECI. “De vernieuwing van ons mandaat was zeker geen formaliteit. Wij beantwoordden een oproep tot het indienen van voorstellen en werden geëvalueerd op onze vroegere verwezenlijkingen en de relevantie van onze voorstellen voor de komende jaren. Die lag echt niet voor de hand. Meer dan een kwart van de organisaties die aan de vorige cyclus deelnamen, werd trouwens vervangen.” Ten dienste van de ondernemingen “EEN staat als netwerk vooral ten dienste van de ondernemingen”, onderstreept Jean-Philippe Mergen. “Het netwerk begeleidt ze in hun ontwikkeling en biedt een geïndividualiseerde service in functie van hun activiteit en hun behoeften. Wij fungeren in feite als een operationele organisatie van Europa, belast met de groei van de KMO’s.” 40 BECI - Brussel metropool - november 2015 EEN is in vier domeinen actief: informatie, openbare aanbestedingen, Europese financieringsmodi en het aanknopen van onderlinge contacten. “Informatie over de Europese en buitenlandse reglementeringen, de normen, de certificeringen, de formaliteiten enz. is van groot belang om buitenlandse markten te benaderen”, aldus de heer Mergen. “Wij krijgen bijvoorbeeld vragen over de gebruikersvoorwaarden van de CE-markering op producten. De toegang tot de Europese aanbestedingen vormt een ander luik van onze activiteit en een kans voor de ondernemingen. De EU financiert aanbestedingen in alle domeinen en van allerlei grootteorde, zowel lokaal als internationaal. Ook KMO’s hebben hier toegang toe. Onze rol bestaat erin ze te helpen aanbestedingen te vinden die zij aankunnen en hun kansen te vergroten. Hetzelfde geldt voor de Europese financieringsformules.” Ook het aanknopen van contacten vormt een belangrijke taak van EEN: “Wij helpen ondernemingen die op zoek zijn naar partners, leveranciers of distributeurs. Hiervoor beschikken wij onder andere over de Partnership Opportunities Database, waar ondernemingen hun profiel kunnen registreren en op zoek gaan naar profielen van buitenlandse ondernemingen. Deze databank bevat meer dan 20.000 profielen en is daarmee een van de grootste commerciële databanken ter wereld om technologische of handelspartners te vinden. Verder organiseren wij ook ontmoetingen, zogenaamde ‘matchmaking events’, om Europese ondernemers in contact te brengen met elkaar en met hun collega’s in de ganse wereld. Met de bedoeling overeenkomsten te sluiten, dat spreekt voor zich.” ● Enterprise Europe Brussels: enkele cijfers In twee jaar tijd (2013-2014) beantwoordde de deelorganisatie EEB nagenoeg 950 vragen (over de Europese reglementering, de normen, de toegang tot buitenlandse markten, de fiscaliteit …) en verleende ze 188 maal advies over de Europese financieringsmiddelen. 224 profielen van Brusselse ondernemingen werden via de Partnership Opportunities Database verspreid en 1.100 zakelijke ontmoetingen werden met buitenlandse ondernemingen georganiseerd. TOPIC ENTERPRISE EUROPE NETWORK Van Luxemburg tot Las Vegas Voor de ontwikkeling van KMO’s zijn internationale contacten van essentieel belang. Nieuwe klanten, leveranciers of distributeurs vinden, daar gaat het om. Op zich een ware uitdaging, want KMO’s moeten het met weinig tijd en middelen stellen om hun weg te banen in een zee van informatie. Waar beginnen ze mee en waar vinden ze nuttige contacten? De internationale Enterprise Europe Network (EEN) evenementen reiken een helpende hand. Emmanuel Robert ˝E r zijn gelegenheden genoeg om internationale contacten te leggen”, geeft Jean-Philippe Mergen, als EEN directeur bij BECI, graag toe. “Denk maar aan de vakbeurzen, conferenties, economische missies e.d. Een KMO-bedrijfsleider, die per definitie zeer weinig tijd heeft, vindt dergelijke evenementen, zelfs niet ver van België, al gauw tijdrovend en duur. En niets garandeert dat zijn deelname iets oplevert. Vandaar de vraag: hoe leg ik nuttige contacten, die werkelijke business uitzichten bieden?” “Een van de hoofdtaken van EEN bestaat er precies in hierop in te spelen. Twee mogelijkheden: we organiseren zelf ontmoetingen óf (in de meeste gevallen) we plannen doelgerichte samenkomsten tijdens reeds geprogrammeerde evenementen (internationale vakbeurzen bijvoorbeeld). Op die manier bieden wij de ingeschreven onderneming de beste kansen om de ideale partner te vinden.” Praktisch gebeurt dit met aangepaste internet tools, zoals webplatforms waarop deelnemers zich kunnen inschrijven, een profiel invullen en het gewenste partnerschap toelichten. De ondernemer krijgt toegang tot de lijst van de ingeschrevenen voor een specifiek evenement en kan op die manier in een bepaalde sector interessante contacten identificeren. Nog voor het begin kan iedereen afspraken vragen met bepaalde ondernemingen, de interessante bedrijven ontdekken, nagaan wie interesse vertoont en met wie hij zal kunnen spreken. Op die manier kan de ondernemer zich optimaal voorbereiden. “In het geval van de vakbeurzen kan de deelnemer zich inschrijven als exposant of als bezoeker, om het potentieel aan contacten nog uit te breiden”, zegt de heer Mergen. “Om zulke ‘matchmakings’ te organiseren, werken wij nauw samen met de talrijke internationale partners met wie wij, binnen het EEN netwerk, constant in relatie zijn.” Van sectoraal naar transvers Dergelijke matchmakings vinden regelmatig plaats tijdens vakbeurzen als het CeBIT in Hamburg, of Anuga in Keulen. Ook het vermelden waard: de Greater Region Business Days in Luxemburg, een klassiek trefpunt voor bedrijven uit de ‘Grote Regio’ gevormd door de Benelux landen, Frankrijk en Duitsland. “Deze evenementen zijn van zeer uiteenlopende aard: CeBIT in de technologische sector, Anuga eerder in de voeding… Ze hebben een wereldwijde uitstraling maar blijven wel sector-gebonden. Anderzijds bevorderen de Business Days eerder lokale partnerschappen. Ze leunen dichter aan bij EEN neemt regelmatig deel aan internationale vakbeurzen als het CeBIT. de dienstensector maar onderscheiden zich toch door hun transverse aanpak. In een ander domein organiseerde BECI matchmakings in het raam van de Crowdsourcing Week. Hier worden, op Europees niveau, relaties aangeknoopt tussen projectdragers en financiële partners, business angels, venture capitalists, crowdfunding platforms e.a.” De ‘Missions for Growth’ zijn nog een ander type evenement. Onder de auspiciën van de Europese Commissie worden zowel politieke als economische ontmoetingen op hoog niveau georganiseerd, naast een aantal vooraf vastgelegde business afspraken met ondernemingen van het bezochte land en tussen Europese bedrijven. Zo vertrok een vijftigtal Europese ondernemingen – waaronder drie Brusselse – in juni naar Taiwan. In november organiseert EEN nieuwe ontmoetingen tijdens Food Matters Live, in Londen. Op de planning staat verder nog de Consumer Electronics Show, in Las Vegas in januari, waarvoor EEN met Amerikaanse partners in het netwerk samenwerkt. Dichter bij ons voorzien wij Tavola 2016, de tweejaarlijkse vakbeurs van de fijne voeding, die in maart in Kortrijk doorgaat. “De drie Belgische entiteiten van het EEN netwerk – Brussel, Vlaanderen en Wallonië – slaan de handen in elkaar om een matchmaking te organiseren waar wij 150 à 200 internationale deelnemers op verwachten”, zegt Jean-Philippe Mergen. Zult u erbij zijn? ● Info: J.-Ph. Mergen; Tel: 02 210 01 77 – jpm@beci.be. BECI - Brussel metropool - november 2015 41
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Uw certificaat van oorsprong in enkele klikken De tijd dat u lang moest wachten op een certificaat van oorsprong is voorbij. Met de online applicatie DigiChambers rolt uw attest zo … uit uw printer. U dient uw aanvraag in via www.digichambers.be en eenmaal goedgekeurd plukt u het officiële document van de beveiligde website. Gewoon nog afdrukken en u bent klaar voor export. Zonder aanschuiven! Contacteer ons via ata@beci.be tel. +32 (0)2 643 78 03 tel. +32 (0)2 643 78 06 www.digichambers.be www.hands.be Certificaten van oorsprong, ATA boekjes, legalisering van documenten, visums: het Customs Center van BECI zorgt voor al uw internationale formaliteiten. INTERNATIONAAL Het BECI Customs Center, een enkel contactpunt voor uw internationale formaliteiten Exporteert u uw producten naar het buitenland? Zo ja, dan is het Customs Center van BECI uw bevoorrechte partner. Dit team staat in voor – letterlijk – alle administratieve formaliteiten die met de uitvoer van goederen gepaard gaan. Verkwist dus geen tijd meer aan het opzoeken van informatie of het leggen van contacten: het Customs Center doet dat allemaal voor u. Wij hadden een gesprek met dienstoverste Sabine Soetens. Gaëlle Hoogsteyn H et Customs Center biedt een niet te onderschatten hulp aan Brusselse ondernemingen die hun producten wensen te exporteren: een brede waaier aan administratieve formaliteiten. “Het grote voordeel voor de onderneming is dat wij hier alles intern doen. De ondernemer beschikt dus over een enkel contactpunt waar hij terecht kan voor certificaten van oorsprong, ATA boekjes, de legalisering van handelsdocumenten (facturen, attesten, prijslijsten, Health Certificates …), enz.”, vertelt Sabine Soetens. Certificaten van oorsprong: voor wie en waarom? Het uitreiken van certificaten van oorsprong vormt een aanzienlijk deel van de activiteit van het Customs Center. Waartoe dient dit certificaat nu eigenlijk? “Dit document is een officieel attest van de niet bevoorrechte oorsprong van bepaalde goederen die naar het buitenland vertrekken”, aldus onze deskundige. Dergelijke certificaten zijn niet altijd vereist omdat België met een aantal referentielanden overeenkomsten heeft gesloten en daardoor producten zonder voorafgaandelijke toestemming naar die landen mag exporteren. In de andere gevallen zijn certificaten van oorsprong wel een noodzaak. “Ze worden bijvoorbeeld gevraagd in het raam van documentaire kredieten die niet-EU buitenlandse klanten genieten – of wanneer het land van bestemming zulke certificaten opvraagt op het ogenblik dat de goederen zijn grens bereiken.” Met dit certificaat garandeert de Kamer van Koophandel dat elke bestanddeel van het product wel degelijk de door de onderneming vermelde oorsprong heeft. De FOD Economie heeft deze bevoegdheid naar de kamers van koophandel overgeheveld. “Onze taak is relatief belangrijk, want het aantal opgestelde certificaten dient ook om de statistieken van de Belgische export te berekenen”, verklaart Sabine Soetens. Prospecteer vlotter in het buitenland! Hebt u beslist deel te nemen aan een handelsbeurs, een tentoonstelling of een wedstrijd om in het buitenland naambekendheid te verwerven? Wenst u aan uw klanten in andere landen prototypes of stalen van uw producten voor te leggen? Bent u van plan in het buitenland een film of een reportage te produceren? In al deze gevallen kan het Customs Center u helpen, namelijk met de aflevering van ATA boekjes. Om invoerrechten te vermijden, moeten ondernemingen die goederen tijdelijk naar het buitenland uitvoeren, een ATA boekje kunnen voorleggen. (‘ATA’ staat voor ‘AdmisDe top 10 van de landen waarvoor certificaten van oorsprong sinds januari 2015 aan de Belgische kamers van koophandel werden aangevraagd: 1. Saudi-Arabië 2. De Verenigde Arabische Emiraten 3. Rusland 4. China 5. India 6. Turkije 7. Oekraïne 8. Egypte 9. Algerije 10. Katar BECI - Brussel metropool - november 2015 43
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TOPIC sion Temporaire/Temporary Admission’). Het ATA boekje vervangt alle afzonderlijke waarborgen door één enkele, die internationaal geldig is. Met dit enige document kan de onderneming dus een jaar lang in alle niet-EU landen reizen die lid zijn van het ATA verbond. “Dit boekje beperkt drastisch het oponthoud en de administratieve formaliteiten die gepaard gaan met het afsluiten en recupereren van een borgsom in elk land dat u bezoekt bij Tijdens het afgelopen jaar heeft de Kamer van Koophandel van Brussel 15.977 certificaten van oorsprong en 272 ATA boekjes uitgereikt. een tijdelijke invoer. U bespaart er ook geld mee, want uw onderneming wordt vrijgesteld van douanerechten en belastingen in landen die de ATA-regeling volgen. Ook niet te verwaarlozen: u wint veel tijd bij douaneverrichtingen, en dat is aardig meegenomen als u in meerdere landen prospecteert”, voegt Sabine Soetens er aan toe. Vandaag maken 73 landen – waarvan 44 buiten Europa – deel uit van het ATA verbond. Hiertoe behoren belangrijke bestemmingen als de Verenigde Staten, China, India en Zwitserland. Om een ATA boekje te verkrijgen, gebruikt u de e-ATA applicatie: dien uw aanvraag onder elektronische vorm in, via de website www.e-ata.eu. Opgelet: sinds 1 januari 2015 is dit systeem verplicht! Niet meer aan de ambassade aanschuiven Het Customs Center is ook de partner van uw zakenreizen. Als u bijvoorbeeld binnenkort met een economische missie naar het buitenland vertrekt, hebt u misschien een paspoort of een visum nodig. Als u noch de tijd, noch zin hebt om naar het gemeentebestuur of de ambassade te stappen, dan kan het Customs Center daar zelf voor instaan. “Zodra de onderneming ons de reisbestemming heeft doorgegeven, informeren we naar de nodige documenten en verzamelen we die. Wij behandelen de gegevens van de ondernemingen in strikte vertrouwelijkheid. Ons loket is tussen 8 en 16 uur toegankelijk, wat veel ruimer is dan in de meeste gemeentebesturen”, knipoogt Sabine Soetens. Sabine Soetens, Manager Internationale Aangelegenheden bij BECI 44 BECI - Brussel metropool - november 2015 Digichambers: online certificaten en legaliseringen in amper 5 minuten tijd! Gedaan met papier! Pak de zaken economisch, praktisch en efficiënt aan en vraag uw certificaten van oorsprong via het internet aan: www.digichambers. be. U hoeft al uw documenten niet meer naar de kamer van koophandel te sturen en te wachten tot ze met de post terugkeren. In minder dan 5 minuten tijd dient u uw aanvraag online in en mag u uw certificaat van oorsprong binnen 24 uur per e-mail verwachten. Het platform wordt steeds intensiever gebruikt. In 2014-2015 werd 67% van de certificaten van oorsprong elektronisch uitgereikt. Dit is een mooi resultaat voor de KHNB, die binnen afzienbare tijd graag 100% zou willen bereiken. In een beperkt aantal landen gebeurt het echter dat elektronische certificaten worden geweigerd, meestal omdat de stempel of de handtekening niet ‘fysisch’ is en geen inkt bevat. Soms volstaat een standaardverklaring van de FOD Economie aan dit betrokken land om het probleem op te lossen. Maar dit werkt niet altijd. De FOD Economie is daaraan aan het sleutelen en tracht, samen met de Federatie van de Belgische Kamers van Koophandel, de nodige strategie en hulpmiddelen te ontwikkelen om hieraan het hoofd te bieden. Het is daarom ook van belang dat de ondernemingen hun kamer van koophandel verwittigen van alle gevallen van documentenweigeringen. Digichambers in Katar Sinds juli 2015 aanvaarden alle douanekantoren van Katar de Belgische elektronische certificaten van Digichambers. Dit is helemaal niet anekdotisch, want Katar behoort tot de top 10 van de landen waarvoor Belgische certificaten van oorsprong worden aangevraagd. Meer informatie vindt u op www.digichambers.be. De volgende stappen … De Brusselse ondernemingen zijn goed op de hoogte van de diensten rond certificaten van oorsprong en ATA boekjes. Tijdens het afgelopen jaar heeft de Kamer van Koophandel van Brussel (KHNB) 15.977 certificaten van oorsprong en 272 ATA boekjes uitgereikt. Nu wenst het Customs Center meer zichtbaarheid te geven aan zijn visumdiensten. “Daarnaast ontvangen wij steeds meer vragen van buitenlandse ondernemingen die hun producten naar België willen exporteren. Wij verlenen advies om de import van hun producten zoveel mogelijk te vergemakkelijken. Wij wensen deze vaardigheid te promoten, want wij verwachten dat deze dienstverlening een flinke ontwikkeling te wachten staat”, besluit Sabine Soetens. ● Uw contactpersonen in het Customs Center van BECI: Elke Teck: 02 643 78 06 - elt@beci.be Evelien Jonckheere: 02 643 78 03 - ej@beci.be TOPIC Internationale e-commerce is buitenkans Voor Brusselse ondernemingen betekent de sprong naar internationale e-commerce tegelijk een uitdaging en een aanzienlijke buitenkans. Wij bespraken dit met Anabelle Kinet. Zij is consulente bij cat2lion en leverde ons enkele sleutelelementen. Adrien Dewez ˝I n 2014 verwezenlijkte e-commerce in België een omzet van 5,6 miljard euro. Dit getal neemt echter constant toe”, stelt Anabelle Kinet. “Op Europees niveau werden er verleden jaar naar verluidt 4 miljard pakjes verdeeld. Goed voor een omzet van 423 miljard euro. En meteen 14% meer dan in 2013.” “E-commerce laat zich om te beginnen definiëren aan de hand van de zogenaamde ‘multi-channel’, ‘cross-channel’ of ‘omni-channel’ technieken, die elk verwijzen naar een diepgaande studie van de verscheidene communicatiekanalen die een onderneming hanteert. De klant wordt op een haast ‘fysieke’ manier in al zijn verplaatsingen gevolgd om hem steeds een unieke beleving voor te schotelen, ongeacht of hij nu op zijn computer, via zijn smartphone of in de winkel zoekt.” De tweede uitdaging bestaat erin de massa toegankelijke data, o.a. over de klanten zelf, succesvol te verkrijgen, te verwerken en te gebruiken. Zo kunt u de communicatie met deze klanten op de meest doeltreffende manier hervatten. “Wie dit kan, is ook in staat verwachtingen te voorspellen en het aanbod te verfijnen. Opgelet: dit is voor ware professionals weggelegd, want de grens tussen nuttige en lastige reclame wordt al gauw overschreden. Dit geldt eveneens voor sociale netwerken: ze kunnen als een geweldige klankkast fungeren, voor zover ervaren ‘community managers’ voor het beheer instaan.” De derde voorwaarde voor een succesvolle e-commerce is logistiek en transportbeheer. De klanten moeten hun bestelling ontvangen waar ze dat wensen, op korte termijn en op een elegante manier, in functie van de gewoontes in elk land. “Sommige klanten verkiezen een levering thuis of op kantoor, soms in een afhaalpunt of zelfs in het buitenland. Een in Frankrijk gepubliceerde studie kwam tot de vaststelling dat 83% van de kopers gedurende de afgelopen zes maanden minstens één online aankoop met levering thuis hadden verricht. 66% vroeg minstens één keer een levering op een afhaalpunt en 26% wenste een levering in de winkelketen.” De leveringstermijnen die consumenten als aanvaardbaar beschouwen, worden steeds korter. “Voor de meeste producten is de klant niet bereid meer dan één of twee dagen te wachten. Vier of vijf zijn een absoluut maximum. De kwaliteit mag echter in geen geval worden verwaarloosd en het product moet op een verzorgde manier worden gepresenteerd. Bovendien kunnen administratieve beperkingen van land tot land of geografisch verschillen. In Europa worden ondernemingen bijvoorbeeld verplicht het ontvangen bedrag terug te betalen als de klant niet met zijn online aankoop tevreden is.” De internationale e-commerce kampt nog met andere problemen: “De betalingsgewoontes wisselen van land tot land. Btw-tarieven verschillen. Er bestaat een nood aan meertaligheid voor websites en klantenrelaties. En dan heb ik het nog niet over douanerechten, specifieke reglementeringen op verpakkingen enz.”, somt Anabelle Kinet op. Anabelle Kinet De sprong naar internationale e-commerce vergt dus “veel werk en de inzet van zeer verscheidene beroepen, maar het kan wel zorgen voor een belangrijk en steeds groeiend aandeel van de omzet van bedrijven”, besluit de consulente. ● Internationale e-commerce cyclus E-commerce kent geen grenzen! Ontwikkel uw vaardigheden in internationale e-business tijdens 4 modules van 3 uur, van 17 november tot 8 december, onder leiding van onze e-deskundigen. De cyclus richt zich tot alle ondernemers, bedrijfsleiders en managers (professionele verkopers en aankopers): 17.11 Internationale e-Marketing: marktaandelen in het buitenland ontwikkelen 24.11 Internationale e-Logistiek: het beheer van de toeleveringsketen 01.12 Internationale e-Betalingen: de goede betalingspraktijken 08.12 Internationale e-Wetgeving: tips, valkuilen, juridische risico’s van e-business Info: Nastasja Otte - nao@beci ; 02 563 68 54 http://www.beci.be/nl/activiteiten/vormingen_en_seminaries/ BECI - Brussel metropool - november 2015 45
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Dynamiek Pariteit in bestuursraden een ware troef Het blijft een gevoelige materie. Waren er nu echt quota’s nodig om de aanwezigheid van vrouwen in de raad van bestuur van Belgische ondernemingen te bevorderen? Toen de norm half 2011 in België van kracht werd, gingen stemmen op om “een vorm van discriminatie” aan te klagen of “een gebrek aan bekwame profielen” te betreuren. Bovendien geldt deze norm niet voor alle ondernemingen: slechts beursgenoteerde bedrijven, autonome overheidsbedrijven als Proximus of bpost en de Nationale Loterij moeten hieraan voldoen. YAB D e wet voorziet geen volledige pariteit, maar eist een minimumaandeel van 30% bestuurders van het andere geslacht. De betrokken ondernemingen moeten zich op dit vlak bovendien transparant opstellen, onder meer door de melding, in hun corporate governance verklaringen, van de geleverde ‘inspanningen’ om de opgelegde doelstelling te bereiken. In de feiten bestaat de verplichting nog niet concreet: het aandeel van één derde bestuurders van het andere geslacht moet slechts tegen 2017 of 2019 worden bereikt, naargelang van de omvang van de onderneming. De opkomst van belangrijke persoonlijkheden Vier jaar na de inwerkingstreding van de norm beoordeelt de meerderheid van de Belgische ondernemingsbestuurders de gevolgen positief. Dit blijkt uit een studie die de Universiteit van Hasselt begin dit jaar verrichtte. Tijdens de afgelopen vijf jaar traden inderdaad een aantal belangrijke vrouwelijke persoonlijkheden op de voorgrond van de Belgische bedrijfswereld. Hier vermelden we natuurlijk Dominique Leroy, die aan de top van Proximus kwam te staan na talrijke strubbelingen met haar voorganger Didier Bellens. De tussentijdse balans Een studie van de KU Leuven komt tot de conclusie dat de financiële resultaten van ondernemingen met een evenwichtiger verdeling tussen mannen en vrouwen meestal beter uitvallen. is bijzonder gunstig: haar benoeming heeft de sociale vrede in de onderneming hersteld en de relaties met de overheid verbeterden aanzienlijk. Andere grote formaten zijn Martine Durez en Françoise Masai, die in de RvB van autonome overheidsbedrijven zetelen als de Nationale Bank of bpost. In de privésector slaagde Françoise Chombar, de bekende topvrouw van de Melexis groep, erin in het Vlaamse medialandschap haar zeg te krijgen. En in het Waalse Gewest nam Muriel de Lathouwer onlangs het roer van de audiovisuele groep EVS over. Sommige sectoren presteren minder goed, onder andere vastgoed waar meer dan de helft van de ondernemingen de norm nog niet naleeft, vernemen wij van cijfers die in het begin van het jaar werden gepubliceerd. Zichtbare impact op de prestaties Daar waar ze wordt toegepast, biedt diversiteit echter niets dan voordelen. In een studie van de KU Leuven staat te lezen dat de financiële resultaten van ondernemingen met een evenwichtiger verdeling tussen mannen en vrouwen meestal beter uitvallen dan in andere ondernemingen. De cijfers in de financiële verslagen zouden accurater zijn. De naleving van de corporate governance regels, het interne communicatiebeleid en het behoud van de reputatie van de onderneming scoren naar verluidt beter. De studie stelt dergelijke prestatieverbeteringen vast bij Bel20-bedrijven en andere aan de beurs van Brussel genoteerde bedrijven van kleinere omvang. Hier dient gezegd dat het Belgische initiatief, na jaren achterstand, zodanig goede resultaten heeft opleverde dat buurlanden er belangstelling voor gingen tonen. Zo bijvoorbeeld Duitsland dat, eind verleden jaar, in een honderdtal beursgenoteerde ondernemingen een quota van vrouwen in de bestuursraden heeft opgelegd. ● BECI - Brussel metropool - november 2015 47
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Dynamiek SELF-EMPLOYED CORNER Sociale bijdragen van zelfstandigen: de nieuwe berekening en een eerste balans Sinds 1 januari 2015 worden de sociale bijdragen van zelfstandigen berekend volgens de inkomsten van het lopende jaar, en niet meer volgens die van drie jaar geleden (2012 voor 2015). Een eerste balans van deze hervorming, waar de zelfstandigen al lang stonden op te wachten. Miguel Van Keirsbilck H et was de bedoeling zo dicht mogelijk bij de economische situatie van de zelfstandige te blijven. Daarom worden de sociale bijdragen niet langer berekend aan de hand van de resultaten van drie jaar geleden, maar op die van het lopende jaar. De inkomsten van 2015 zullen dus dienen om de sociale bijdragen voor ditzelfde jaar te berekenen. Op zich lijkt dit logisch, maar het systeem kampt met heel wat moeilijkheden. Omdat de berekening gebeurt aan de hand van het belastbaar beroepsinkomen, zal dit inkomen per definitie pas na afloop van het boekjaar en na de verwerking van de aangegeven inkomsten door de fiscale administratie, gekend zijn. Dit betekent 6 tot 18 maanden na afloop van het betrokken jaar, voor zover er geen betwistingen optreden. In de praktijk voorziet het nieuwe systeem dat de sociale verzekeringsfondsen aan de leden een voorstel tot betaling van sociale bijdragen sturen die nog steeds rekening houdt met de inkomsten van drie jaar voordien, dus 2012 voor de bijdragen van 2015. De zelfstandige heeft de mogelijkheid deze voorlopige bijdragen te verhogen als hij denkt dat zijn inkomen voor het lopende jaar hoger zal zijn dan drie jaar geleden. Hij mag deze voorlopige bijdragen ook verminderen, maar dan moet hij dat bij zijn sociaal verzekeringsfonds rechtvaardigen aan de hand van ‘objectieve elementen’. Het fonds mag de bijdragen dan inderdaad verminderen, maar wel binnen bepaalde perken: tot de minimumbijdrage van 729,46 € per kwartaal voor een beroepsinkomen van minder dan 12 870,43 €. En tot het dubbele (1.458,92 € per kwartaal) voor een inkomen dat onder 25.740,86 € blijft. De zelfstandige die de daling van zijn inkomsten heeft overschat, zal een supplement moeten betalen. Verhogingen zullen dan worden berekend op het saldo dat op 31 december van het betrokken jaar onbetaald blijft. Indien hij de voorlopige bijlagen overdreven heeft verhoogd, krijgt de zelfstandige het verschil terugbetaald, echter zonder bonificatie. Een versoepeling van het systeem Volgens de cijfers van het eerste semester 2015 die door Minister van KMO’s en Middenstand Willy Borsus werden 48 BECI - Brussel metropool - november 2015 overgemaakt, hebben 16.236 zelfstandigen toestemming gekregen om hun voorlopige bijdragen te berekenen aan de hand van inkomsten die in 2015 lager zouden liggen dan in 2012. Omgekeerd hebben 13.880 zelfstandigen beslist hun trimestriële bijdragen onmiddellijk te verhogen. Tegelijkertijd is het aantal vragen voor vrijstelling van bijdragen zeer aanzienlijk gedaald (7.609 aanvragen tijdens het eerste semester van 2015, vergeleken met 14.377 tijdens dezelfde periode in 2014). Een daling met 47%. Globaal hebben de aanpassingen van de sociale bijdragen (14,5 miljoen € bijdragenverminderingen en 9,4 miljoen bijdragenverhogingen) het evenwicht van de sociale verzekering van zelfstandigen niet fundamenteel verstoord. De angst hiervoor had nochtans aanleiding gegeven tot een aantal drempels en beperkingen. Voor IZEO geldt de hervorming van de berekeningsmethode zeker als een positieve doorbraak, maar verdere stappen blijven nodig. Het systeem werkt nog te stroef voor zelfstandigen die hun sociale bijdragen willen verminderen omdat ook hun inkomsten zijn gedaald (wegens zwangerschapsverlof, werkzaamheden, veranderingen in de inkomstenstructuur...). De verplichting om onder de drempels van 12.870 of 25.740 € aan inkomsten te dalen, sluit alle zelfstandigen uit van wie het inkomen minder spectaculair terugvalt. Zulke situaties zijn echter schering en inslag en de mensen die dit meemaken, begrijpen niet waarom ze hun bijdragen niet mogen verminderen zonder op een regularisatie te wachten. IZEO pleit dus voor de afschaffing van deze twee drempels ten voordele van een volledig vrije aanpassing van de sociale bijdragen in functie van de vermindering van de inkomsten, aan de hand van boekhoudkundige en objectieve elementen. De wet voorziet dat deze hervorming binnen de vier jaar van haar toepassing wordt geëvalueerd. Wij vinden dat er niet zo lang hoeft te worden gewacht om het systeem te verbeteren. ● STARTUPS Tot 45.000 euro fiscale besparing als u in een startup investeert! Het door de federale ministers Willy Borsus (KMO’s) en Alexander de Croo (Digitalisering) gepromote Startup Plan werd in juli van kracht, met als kernmaatregel de ‘tax shelter’. Die werd namelijk aangepast aan beginnende ondernemingen, waardoor startups voortaan financieringen kunnen genieten die hun privé investeerders fiscale voordelen opbrengen tot 45.000 euro per investering. Xavier Pace, Tiberghien Lawyers D e tax shelter is bedoeld om privé spaargeld te mobiliseren. Nog nooit heeft de Belg zoveel gespaard. En tegelijk ervaren startups vaak de grootste moeilijkheden om aan externe financiering te geraken. Concreet: de investeerder (die een privé persoon moet zijn, en dus in geen geval een vennootschap of een rechtspersoon) wordt aangemoedigd in een startup te investeren in ruil voor een merkwaardige verlaging van de belasting op het inkomen. De belastingvermindering wordt in één keer toegekend, in principe tijdens het jaar van de investering. De vermindering staat gelijk met 30% van het geïnvesteerd bedrag, met een plafond van 100.000 euro. Als in een ‘micro startup’ wordt geïnvesteerd, kan de beslatingsvermindering zelfs tot 45% oplopen. Het komt erop neer dat de investeerder op zijn belastingen (bepaalde types inkomsten) tot 30.000 of zelfs 45.000 euro kan uitsparen. Dit is een unicum in België! De investeerder zou dus in functie van zijn eigen fiscale situatie moeten uitmaken hoe hij optimaal gebruik kan maken van de tax shelter. Geldt dit voor alle startups? Het begrip ‘startup’ krijgt een zeer nauwkeurige definitie. Het betreft – samengevat – Belgische en Europese vennootschappen die vast in België zijn gevestigd, niet meer dan vier jaar oud zijn (en ten vroegste op 1 januari 2013 werden opgericht), en die niet meer dan één van de drie volgende limieten overschrijden: een gemiddelde van 50 werknemers op jaarbasis (indien meer dan 100, wordt de vennootschap automatisch uitgesloten), een jaaromzet van 7,3 miljoen euro (zonder btw) en een totale balans van 3,65 miljoen euro. Als de vennootschap van een groep deel uitmaakt, worden deze criteria op een geconsolideerde basis geëvalueerd. Om te worden beschouwd als een ‘micro startup’ (met, zoals gezegd, een korting op de belasting tot 45%), moet de vennootschap aan twee van de volgende drie criteria voldoen: een jaarlijks gemiddelde van 10 tewerkgestelde arbeidskrachten, 700.000 euro excl. btw en een totale balans van 350.000 euro. Er geldt in principe geen beperking op de activiteitssector van de startup. De wet voorziet echter 11 gevallen die geen gebruik mogen maken van de tax shelter omdat zulke vennootschappen samengevat niet kunnen worden beschouwd als werkelijke beloftevolle startups die in de ‘reële’ economie actief zijn. De uitsluiting is van toepassing op ‘vastgoed’-vennootschappen (met inbegrip van vennootschappen die gebouwen ter beschikking stellen van hun bedrijfsleider of zijn gezin), de investerings-, thesaurie- en financieringsvennootschappen, en de beheersmaatschappijen. Ten slotte mogen ook de vennootschappen die op het ogenblik van de investering beursgenoteerd staan of financiële moeilijkheden ondergaan, geen gebruik maken van dit fiscale stelsel. Ook nog vermelden dat een bedrijfsleider de tax shelter niet mag inroepen om in zijn eigen startup te investeren. Over welke investeringen gaat het? Worden hier bedoeld risicodragende investeringen onder de vorm van een cash-inbreng in het kapitaal van de BECI - Brussel metropool - november 2015 49
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Dynamiek Willy Borsus: “In het voordeel van zowel investeerders als KMO’s” Als federale minister van Zelfstandigen en KMO’s was Willy Borsus in juni te gast op een door IZEO en BECI georganiseerde informatiesessie over de tax shelter, waarvan de minister een van de breinen is geweest. Hij leverde ons deze commentaar: “De toegang tot financiering blijft vandaag bijzonder moeilijk voor een groot aantal startende ondernemingen. De maatregelen die werden getroffen op het vlak van KMO tax shelter – en meer bepaald het fiscale voordeel dat met dit type investering gepaard zal gaan – moeten startende ondernemers gemakkelijker toegang verlenen tot financiële middelen die ze slechts moeilijk van de banken kunnen verkrijgen. Zulke financiële middelen zijn vitaal voor de ontwikkeling en de groei van KMO’s. Hiermee kunnen deze ondernemingen hun potentieel aan innovatie ontplooien en werkgelegenheid creëren. Een nieuwe generatie ondernemers is in volle opkomst. Wij moeten hen de middelen geven om vooruit te kunnen. Bovendien zijn de in de KMO tax shelter voorziene maatregelen ook voor investeerders bijzonder gunstig. Een investering in een startende onderneming houdt een zeer aantrekkelijk fiscaal voordeel in. Dit voordeel wordt op verscheidene types investeringen toegepast. Ik denk hier onder andere aan investeerders die een participatie nemen in het kapitaal van een vennootschap, die een lening toekennen of die investeren in een startersfonds dat op zijn beurt in vennootschappen zal investeren. Met de tax shelter kunnen dus verscheidene investeringsdoelstellingen worden bereikt. Het hoofddoel bestaat er echter in, financiële middelen ter beschikking van onze KMO’s te stellen en, als gevolg, voor meer werkgelegenheid te zorgen. Deze maatregel schept een bijzonder aantrekkelijk fiscaal kader voor particulieren die in het project geloven en het willen verdedigen.” BM startup, hetzij rechtstreeks, hetzij via een participatie in een erkend starterfonds dat zelf in aandelen van startups zal investeren. De directe investering bestaat uit een inbreng van kapitaal in de startup, in ruil voor aandelen. Dit kan desgevallend via een crowdfundingplatform gebeuren. De investering via een erkend starterfonds biedt wel het voordeel dat het risico op kapitaalverlies eigen aan een 50 BECI - Brussel metropool - november 2015 investering in een opstartende onderneming, kan worden verspreid. Een andere maatregel van het startupplan is eveneens van toepassing op bepaalde leningen die via een crowdfundingplatform worden toegekend. In dat geval genieten de investeerders van vrijstelling van de roerende voorheffing op een deel van de interest. Om maximaal gebruik te maken van de tax shelter mag de investering niet op korte termijn gebeuren. De belastingvermindering moet inderdaad gedeeltelijk worden terugbetaald als de investeerder zijn aandelen in de startup of in het starterfonds afstaat tijdens de vier jaar na het jaar van de investering (behalve in het geval van een overdracht wegens overlijden). Hoeveel? Een startup mag tot maximaal 250.000 euro aan fondsen onder tax shelter inzamelen – en ten laatste op het einde van zijn vierde jaar van bestaan. Van zijn kant kan de investeerder tot 100.000 euro per jaar onder tax shelter investeren, in een of meerdere startups of starterfondsen. Elk jaar kan de investeerder opnieuw tot 100.000 extra euro investeren. Gebruik van de ingezamelde middelen Het stelsel voorziet redelijk veel soepelheid in het gebruik van de door de startup ingezamelde middelen. De enige wettelijke beperking is het verbod om de middelen te gebruiken voor een verdeling van dividenden, de aankoop van aandelen of het toekennen van leningen tot vier jaar na de investering. Dit betekent echter niet dat de startup vier jaar lang geen dividenden mag uitkeren. Alleen mogen de van investeerders ingezamelde middelen daar niet toe dienen. Verbetering op komst De tax shelter wet werd in augustus gestemd maar is van toepassing op investeringen die vanaf 1 juli 2015 werden verricht. Wat betreft investeringen via een starterfonds of een crowdfundingplatform, zal de tax shelter pas volop in werking treden wanneer een reglementair kader met de autoriteit voor financiële diensten en markten (FSMA) zal worden bepaald. Dit zou op korte termijn moeten gebeuren. Bovendien wordt tegen het einde van het jaar een rechtzettende wet verwacht waardoor het voordeel van de tax shelter zou worden uitgebreid tot bepaalde financieringsmethodes via crowdfunding, die in de oorspronkelijke wet niet waren voorzien. ● Xavier Pace (Tiberghien Lawyers), advocaat bij de balie van Brussel (xavier.pace@tiberghien.com) BECI en IZEO organiseren in december twee ‘KMO Tax Shelter’ opleidingen (‘s morgens in het Nederlands, ‘s namiddags in het Frans): 2.12: advocaten en boekhoudkundige beroepen 4.12: ondernemers en investeerders Informatie en inschrijvingen: Laila Nejar – lne@beci.be ; 02 563 68 58 Dynamiek STARTER Leave the Bags: de handen vrij! Dankzij de diensten die Jean-François Minsart onlangs op touw heeft gezet, hoeft u zich niet langer om uw bagage te bekommeren wanneer u op de luchthaven van Brussel Nationaal aankomt of daaruit vertrekt. Dit is een eerste stap van de dienstverlening, die later wordt uitgebreid naar andere luchthavens en spoorwegstations in België en in het buitenland. Guy Van den Noortgate A ls IT consultant moest Jean-François Minsart vaak naar het buitenland, in Europa maar ook verder. Deze vele verplaatsingen gebeurden natuurlijk telkens met bagage. Hij had niet altijd de mogelijkheid om eerst langs het hotel te lopen om daar zijn koffers achter te laten. Maar al te vaak zat er voor JeanFrançois Minsart niets anders op dan zijn bagage mee te sleuren naar de afspraken. “Soms had ik ze de ganse dag mee.” Zo ontstond het concept ‘Leave the Bags’, een dienstverlening die bagage in Brussel opvangt tussen een aankomst- en vertrekpunt (en omgekeerd) om zowel de zakenreiziger als toerist van deze karwei te ontlasten. “Wie ooit heeft gereisd, weet hoe lastig koffers, zakken en handbagage soms kunnen zijn”, vertelt hij. “Probeer met al deze bagage eens het openbaar vervoer te nemen. Echt geen lachertje, ongeacht of u nu voor uw beroep of met uw gezin reist. De bestaande bagagedepots functioneren vaak niet optimaal. Ik heb dus nagedacht over een praktische en betaalbare oplossing voor dit specifieke probleem.” Zo ontstond begin van dit jaar een nieuwe startup, terwijl de heer Minsart halftijds in IT consultancy verder werkte. In het raam van de BECI Start’Hub Challenge, won hij informatie in over wat al in het buitenland bestaat, onder andere in de Verenigde Staten en Groot-Brittannië. JeanFrançois Minsart ging ook aankloppen bij professionals van de sector die zich nu en dan bezighouden met bagagebeheer: luchtvaartmaatschappijen, hotels, taxi’s en spoorwegen. Om hem te helpen in het uitvoeren van het project kreeg hij de steun van Jean-Cédric Bienfait, een specialist van de sector. De activiteit ging half augustus van start. De eerste klant was een Spanjaard die in Brussel werkt. Begin oktober telde Leave the Bags al een tiental klanten dat evenwichtig was verdeeld tussen business en toerisme. De dienst biedt inderdaad heel wat troeven voor zakenreizigers, maar ook toeristen vinden deze oplossing bijzonder handig. Denk maar aan bejaarden die steeds meer op reis gaan, of gezinnen met hun talloze koffers. Al deze mensen zijn best te vinden voor een oplossing die hen van de bagagekarwei ontlast. Bovendien zijn de tarieven betaalbaar: bijvoorbeeld 10 euro voor een handbagage en 45 euro voor een gezin. Even praktisch: Leave the Bags wacht de reiziger op aan de luchthaven, neemt de bagage in ontvangst en vervoert die naar het hotel. De klant vindt zijn bagage op zijn kamer, wanneer hij in zijn hotel toekomt. De startup sloot Jean-François Minsart en Jean-Cédric Bienfait. ook een partnerschap met Smartflats, die standingappartementen aanbiedt. De voordelen van de door Leave the Bags diensten beperken zich niet tot de klant. “Ook de hotels tonen belangstelling voor ons aanbod omdat ze daarmee het beheer van de bagage bij check-in en check-out vlotter kunnen laten verlopen. Onze diensten zouden ook luchtvaartmaatschappijen kunnen interesseren, want met deze oplossing kunnen ze zich op de markt onderscheiden.” Leave the Bags is momenteel uitsluitend in het Brusselse Gewest actief. Brussel staat voor miljoenen overnachtingen per jaar – 7 miljoen in 2014 – en zowat 200 hotels. Het jonge bedrijf onderhandelt verder met de NMBS (B-Europe) voor de Thalys, Eurostar, TGV en ICE verbindingen vanuit Brussel-Zuid, met de bedoeling ongeveer dezelfde dienstverlening aan te bieden als in Brussel Nationaal. Daarna kan worden gedacht aan uitbreiding in de rest van het land en over de grenzen heen. ● Info: www.leavethebags.com Invest in starters Tip: maak deel uit van de gemeenschap van investeerders die jonge, innoverende ondernemingen in Brussel ondersteunen! • U draagt bij tot de economische ontwikkeling van Brussel. • U brengt verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups Daar moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - november 2015 51
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Regus heeft net een nieuw ‘Express’-netwerk in drie Brusselse stations ingehuldigd. Hier in het station Brussel Luxemburg. Een steeds breder coworking-aanbod in Brussel In de hoofdstad ontstaan steeds meer coworkingsites. Soepel berekend zitten we ten minste aan 20, met inbegrip van de omgevingen die, bij gebrek aan een specifieke vorm van animatie, flexibele tarieven aanbieden aan ondernemers, mobiele arbeidskrachten en zelfstandigen. We leveren hier een kort overzicht en lichten enkele merkwaardige nieuwigheden toe. Olivier Fabes H oeven we het begrip ‘coworking’ nog uit te leggen? Deze nieuwe manier van werken bestaat erin een kantoorruimte te delen met andere professionals (meestal zelfstandigen, maar op termijn zouden dat ook loontrekkenden kunnen zijn die hierin een handig alternatief zien). Hierbij is het idealiter de bedoeling relaties tussen de verscheidene ‘coworkers’ te bevorderen. Traag maar zeker wint het concept terrein. Een eerste Belgische week van de coworking, tussen 12 en 16 oktober, heeft nieuwe mensen met het begrip kennis laten maken. Voorstanders duiden op de voordelen van deze formule op het vlak van het welzijn (een gezellige omgeving waar men zich minder alleen voelt dan thuis) en van de beroepsactiviteit (samenwerkingsverbanden ontstaan spontaan). In elk geval is het aanbod in Brussel tijdens de afgelopen maanden aanzienlijk uitgebreid. Het Zuiden (Ukkel en Bosvoorde) en het Noordoosten (Woluwe) uitgezonderd, is het Gewest redelijk goed voorzien in coworking-omgevingen. De Louizalaan ziet er bijna als een ‘coworking district’ uit, met vier zulke sites dicht bij elkaar. Andere dergelijke projecten zijn zowat overal in de hoofdstad in voorbereiding. Nu nog afwachten of de vraag zal volgen … Regus Express De opening van het Regus Express netwerk in drie Brusselse stations – Zuid, Luxemburg en Centraal – bewijst, naast de andere nieuwigheden van de afgelopen weken, dat het principe van coworking nu echt mainstream wordt. De Regus Express centra (waarvan het eerste begin van dit jaar in Liège Guillemins werd ingehuldigd) resulteert van het partnerschap tussen de Belgische specialist van kantoor- en vergaderzalenverhuur, en de 52 BECI - Brussel metropool - november 2015 De nieuwe ruimtes van Transforma bxl, in Evere. NMBS. Vanaf 6 euro voor het eerste uur of 12 euro per dag (water, koffie en thee inbegrepen) kunnen mobiele reizigers deze ruimtes gebruiken om klanten te ontmoeten of rustig te werken voor ze de trein nemen of naar een afspraak stappen. Wij hebben de Regus Express Brussel-Centraal de dag na de opening getest en werden aangenaam verrast door © R.T. Dynamiek De Louizalaan zou wel eens een ‘coworking district’ kunnen worden, met ruimtes zoals SilverSquare Louise, bijvoorbeeld. het onthaal en door de tegelijk functionele en gezellige omgeving (die uitgeeft op de Ravensteingalerij). Naast de gewoonlijke kleine vergaderzalen, de privé ruimtes om op zijn gemak te werken en de telefoonruimte, voorziet het centrum aan het station Brussel Zuid bovendien een (betalende) doucheruimte voor internationale reizigers die zich voor een vergadering graag zouden opfrissen. Hogesnelheid wifi en begeleiding bij het afdrukken van documenten horen vanzelfsprekend bij de dienstverlening. Met dit nieuwe aanbod aan gedeelde en flexibele bureauruimtes mikt Regus op het eerste gezicht op gelegenheidsklanten: pendelaars die hun tijd maximaal willen benutten. Maar niets belet dat sommige bezoekers trouwe klanten worden wanneer ze de formule hebben uitgetest. Regus (zonder de NMBS) biedt eveneens coworking in de IT Tower, op de Louizalaan. Stijlvolle coworking In een totaal ander register en volgens de definitie van coworking als een plaats maar ook een gemeenschap van gebruikers, opende de jonge onderneemster Valérie Kinoo begin oktober de ‘Coworking Les Galeries’ in een stijlvol appartement met uitzicht op de Koninggalerij, in hartje Brussel. De originaliteit en een exclusieve omgeving zijn gewaarborgd vanaf 30 euro (per dag) NIET ALLEEN ONZE FILMS ZIJN VERRASSEND. ONZE CADEAUFORMULES ZIJN DAT OOK. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Dat uw medewerkers een fi lmcadeau wel op prijs stellen, dat wist u al. Maar dat u bij Kinepolis Brussel kan kiezen uit een brede waaier cadeauformules misschien nog niet. 2D en 3D bioscoopcheques, Food&Drink vouchers, fi lmdoosjes in verschillende uitvoeringen… de keuze is verrassend groot. Kijk maar op kinepolisbusiness.com of bel Melanie Lisanti of Alisson Sinéchal op 02 474 26 30. Meer dan alleen cinema. BECI - Brussel metropool - november 2015 53 CADEAU
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Dynamiek Een originele en exclusieve omgeving voor Coworking Les Galeries. tot 400 euro (per maand, totaalpakket), met een aantal tussenliggende formules. De ruimte is mooi ingericht met kunstwerken en kan tot 60 werkplaatsen aanbieden. Wegens de inzet van de oprichtster voor het vrouwelijke ondernemerschap, spreekt het voor zich dat les Galeries vooral een vrouwelijk publiek wil aantrekken, zonder echter in sektarisme te vervallen. De mannen mogen dus gerust zijn: ook zij zijn welkom. De ruimte onthaalt regelmatig conferenties en workshops. Transforma bxl Valérie Kinoo stond al achter de lancering van Transforma bxl, een coworking-ruimte die eerst in Bosvoorde een tijdelijke intrek had genomen op de voormalige site van Solvay Sport, die nadien door Aspria werd overgenomen. Het huurcontract liep in de zomer ten einde en Transforma bxl verhuisde dus naar … Evere, in de vroegere kantoren van het farmaceutisch bedrijf Sanofi, die trouwens volledig werden gerenoveerd. Dit wordt dus een nieuwe start (met verlies van een paar trouwe klanten), in een werkruimte gericht tot ‘positieve’ ondernemers in de breedste zin. De medeoprichter Anis Bedda (die destijds wijlen The Hub, de pionier van coworking in Brussel, oprichtte) wenst eveneens loontrekkenden met belangstelling voor ‘intranemerschap’ te overtuigen. “Transforma bxl wil een trefpunt zijn tussen de oude en de nieuwe wereld van de ondernemingen. Teams kunnen concepten bij ons komen uittesten en zich tegelijk in een startup mentaliteit onderdompelen.” Brussel 1 3 4 Molenbeek-Sint-Jan 5 6 12 Sint-Gillis 16 17 Vorst Co-oking Elke coworking-ruimte ontwikkelt een eigen identiteit, in functie van de profielen van de leden. De persoonlijkheid van de oprichter en animator heeft ook een invloed. De meesten zijn nogal generalistisch ingesteld. Sommige mikken op een welbepaald 54 BECI - Brussel metropool - november 2015 18 14 Elsene 19 20 7 8 11 13 Etterbeek 15 10 9 De voornaamste coworkingsites in Brussel 1. La Lustrerie, Paleizenstraat 153, B-1030 (www.lalustrerie.be) 2. Tranforma bxl, Jules Bordetlaan 13, B-1140 (www.transformabxl.be) 3. LaVallée Creative Spot, Koorstraat 47, B-1080 (www.creativespot.be) 4. Enclume and Co, Koolmijnenkaai 30-34, B-1080 (www.enclumeandco.com) 5. The Flex, Dansaert Centrum, Aalststraat 7-11, B-1000 (www.theflex.be) 6. Coworking Les Galeries, Koninggalerij 30, B-1000 (www.galeriescoworking.be) 7. Co.Station, Sint-Goedelevoorplein 5, B-1000 (www.co-station.com) 8. Regus Express Brussel Centraal, Kruispunt van Europa 2, B-1000 (www.regus.be) 9. The Mug, Karel Martelstraat 8, B-1000 (www.themug-brussels-coworking.be) 10. SilverSquare Europe, de Meeûssquare 35, B-1000 (www.silversquare.eu) 11. Multiburo Brussels European district, de Meeûssquare 38, B-1000 (www.lespotmultiburo.com) 12. Regus Express Brussel-Zuid, Fonsnylaan 47B, B-1060 (www.regus.be) 13. Regus Express Brussel-Luxemburg, Trierstraat, B-1050 (www.regus.be) 14. Betacowork, Wittepatersstraat 4, B-1040 (www.betacowork.com) 15. SeedFactory, Vrijwilligerslaan 19, B-1160 (www.seedfactory.be) 16. Co-oking, Henri-Joseph Genessestraat 34 busd 9, B-1070 (www.co-oking.be) 17. Factory Forty, Oude Vijversstraat 40, B-1190 (www.factoryforty.be) 18. The Loft Coworking, Louizalaan 367, B-1050 (www.coworkingbrussels.com) 19. The Library, Dageraadstraat 4, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) 20. SilverSquare Louise, Louizalaan 523, B-1050 (www.silversquare.eu) 2 Evere publiek, zoals La Vallée, een ruimte die SmArt (Société mutualiste pour Artistes) in de lente inhuldigde, specifiek voor kunstenaars en creatieve beroepen. Verrassender is de splinternieuwe Co-oking, in Anderlecht, die zich positioneert als ‘culinaire coworking’. De zaak ging eind oktober van start en biedt aan culinaire ondernemers een atelier van 280 m² dat bestaat uit drie afzonderlijke werkposten die per halve dag te huur zijn. De zogenaamde werkposten zijn in feite professionele keukens die online kunnen worden gereserveerd, zowel voor weekdagen als tijdens weekends. Co-oking biedt zes formules die in duur verschillen en tussen 20 en 13 euro per uur kosten. Deze gedeelde ruimte van een nieuw type werd gelanceerd door drie jonge Brusselaars met uiteenlopende parcours (bedrijvenbegeleiding, grootkeukens en communicatie). ● BRUSSEL VOETGANGERSZONE Toegankelijkheid handleiding Interparking beschikt over 24 parkings in Brussel waarvan 7 binnen het pentagon, vlakbij de uitgebreide voetgangerszone. Hoe die makkelijk te bereiken zijn, vindt u via de specifi ek aanbevolen routes voor elkeen van deze parkings op: parkingvoetgangerszone.be OVERAL DICHTBIJ
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Dynamiek OVERGANG Matrica: distels in uw composteerbare zak Stel u voor: een tot sluiting gedoemd petrochemisch complex dat herleeft dankzij … distels. Het is helemaal geen grap, wel een gezamenlijke verwezenlijking van het chemisch bedrijf Novamont en van Versalis, een dochteronderneming van de ENI groep. In Sardinië geven deze twee industriële reuzen ons een eerste voorbeeld in een lange reeks van concrete toepassingen van de overgangseconomie. Johan Debière T licht dit concept toe in een boek1 er aanvulling van ons jaarverslag 2013 kaartte de Belgische industrieman Gunter Pauli een van zijn lievelingsthema’s aan: de blue economy. Hij dat een uitvoerige kritiek levert op een economie die volledig rust op een ‘eenrichtingsontginning’ van de natuurlijke hulpbronnen. Pauli pleit voor een economie die zich enerzijds door de wereld laat voeden maar anderzijds ook diezelfde wereld voedt. Iets later haalt Pauli hier een merkwaardig concreet voorbeeld van aan, namelijk de toenadering tussen Polimeri Europa (vandaag Versalis), een dochteronderneming van de Italiaanse industriereus ENI, en het chemisch bedrijf Novamont. Deze twee spelers van de grijze economie werkten samen onder het vaandel van Matrica. Ze slaagden erin een door gebrek aan rentabiliteit tot sluiting veroordeelde Sardinische chemische fabriek om te bouwen tot een groot biochemisch complex dat jaarlijks tot 350.000 ton producten van biologische afkomst kan produceren. In vijf jaar tijd kon de fabriek, die tot dan op aardolie en derivaten draaide, overschakelen naar volledig plantaardige grondstoffen: voornamelijk zonnebloemolie, maar ook olie uit distelzaden. Hiermee is het de bedoeling bestanddelen van biologische afkomst te produceren, die verder worden gebruikt voor de productie van plastic, smeermiddelen, rubber en biocosmetica. De bedrijfsleiding van de Porto Torres site is zeer snel van concept naar verwezenlijking overgestapt, via een samenwerking met de Nationale Raad voor het Onderzoek (CNR), de Raad voor Onderzoek in de Landbouw (CRA) en het Nationaal Agentschap voor Nieuwe Technologieën, Energie en Duurzame Economische Ontwikkeling (ENEA). Een kringstrategie ontwikkelen Het project had tot doel een strategie voor kringloopontwikkeling uit te stippelen. “In het raam van dit project hebben wij studies moeten verrichten over klimatologische en sociaal-economische aspecten. (...) De keuze van de distel was verre van toevallig. Dit in Sardinië endemisch gewas heeft geen water nodig en kan onder verscheidene vormen worden gevaloriseerd”, vertelt Matrica ingenieur Paolo Sgorbati. De distelzaden worden ingewonnen en 1 Blue economy: 10 years - 10 innovations - 100 millions jobs 56 BECI - Brussel metropool - november 2015 geperst om olie te leveren aan het chemisch complex en anderzijds de op het eiland gefokte schapen te voeden. De stelen dienen gedeeltelijk als energiebron voor de fabriek en als veevoeder. Dit is een toepassing van een principe dat Gunter Pauli sterk promoot: de valorisatie van nevenproducten. Dit principe kan trouwens in alle vormen van productie en op alle schalen worden ingezet. De geboekte vooruitgang is verbluffend: de vijf hectaren van 2011 zijn ondertussen, dankzij Novamont, uitgegroeid tot nagenoeg 500 hectaren die door een zestigtal hoeves worden beheerd. De opbrengst is meer dan bevredigend: 1,74 ton graan et 15 ton biomassa (distelstelen en –blaren) per hectare. Op het einde van de cyclus kan Matrica, dankzij de ingewonnen olie en de plantaardige grondstoffen twee zuren produceren die respectievelijk dienen in de productie van een bioplastic (de Mater-Bi van Novamont) en als grondstof voor weekmakers, smeermiddelen, bleekmiddelen, smaakstoffen enz. Een loutere stijloefening die Novamont en Versalis 500 miljoen euro zal hebben gekost? Misschien niet. Vandaag blijven verpakkingen geproduceerd met biologische bestanddelen tot viermaal duurder dan hun petrochemische tegenhangers en de commerciële afzetmogelijkheden zijn nog steeds beperkt. Zelfs wanneer ze bioafbreekbaar zijn, mogen plasticzakken niet zomaar in de natuur worden achtergelaten. Maar dankzij hun composteerbaarheid zouden ze in specifieke toepassingen marktaandelen kunnen winnen, bijvoorbeeld in de ophaal van composteerbaar afval. ● Informatie: www.matrica.it © Thinkstock Een onafhankelijke, gratis en gepersonaliseerde dienst voor Brusselse gezinnen en professionelen Infor Gas Elek is het niet-commercieel Brussels informatiecentrum voor gas en elektriciteit. Het werd in 2008 opgericht op initiatief van de vzw Collectief Solidariteit tegen Uitsluiting met de financiële steun van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Infor Gas Elek biedt tips en gratis begeleiding aan, zowel aan particulieren als aan professionelen (kleinhandelaars, syndici, ...) i.v.m. de vragen die ze zich stellen: Welke energieleverancier moet ik kiezen? Wat zijn mijn rechten? Hoe kan ik mijn factuur beter begrijpen? Infor Gas Elek is op 3 gebieden actief: begeleiding juridische bijstand onderzoek. InforGazElec helpt u gratis bij het vergelijken van prijzen. Voor een eenvoudige vergelijking tussen de bestaande leveranciers en uw huidige situatie kan u een onlineformulier invullen, waarna u een simulatie ontvangt. Voor een gepersonaliseerde vergelijking kan u contact opnemen via 02/209.21.90. Contactgegevens 02/209 21 90 info@gazelec.info www.inforgazelec.be Haachtsesteenweg 51, bel 7 1210 Brussel Openingsuren: Open alle dagen van 09u tot 12u30 en van 13u30 tot 17u, uitgezonderd donderdagvoormiddag - afspraak mogelijk op zaterdagnamiddag INFO CENTER 02/209.21.90 Deze dienst wordt u aangeboden op initiatief van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Thinkstock
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Dynamiek BRUSSELS WASTE NETWORK Afvalloze en koolstofarme evenementen zijn perfect mogelijk Als u in de zomer festivals bijwoont, zal de zorg voor het milieu u waarschijnlijk niet zijn ontgaan, al was het maar door de bekertjes met statiegeld of de sortering van afval. Indien zoiets mogelijk is in vrijetijdsbesteding, waarom dan ook niet in de zakenwereld? Deze vraag werd de nieuwe aanpak van MPI Belgium Chapter (de Belgische afdeling van de Meeting Professionals International). Johan Debière O ok de organisatie van evenementen heeft een weerslag op het milieu. Denk maar aan het wegwerpeet- en drinkgerei, de honderden gefotokopieerde dossiers, het in overmaat bestelde voedsel dat nadien wordt weggeworpen … Vele aspecten zijn voor verbetering vatbaar, maar effectief optreden blijft soms moeilijk. Wat nog niet betekent dat het onmogelijk is. Dat bewijzen onze Franse buren van Lille Grand Palais, die sinds 2008 voorrang geven aan een milieuvriendelijke aanpak en vooral een zorgvuldige sortering van alles wat vroeger naar de stortplaats of de afvalverbrander vertrok. Bij ons werkt Brussels Expo sinds 2010 met het Brussels Waste Network (BWN) om in alle tentoonstellingspaleizen een selectieve afvalsortering aan te bieden. Bij de Meeting Professionals kwam er eveneens een dergelijke bewustwording tot stand. “Naar aanleiding van onze jaarlijkse BE Conference hebben we willen weten hoe belangrijk het is rekening te houden met de koolstofvoetafdruk van evenementen”, zegt Pieter Allaerts, de voorzitter van MPI België. “De consultants 21 Solutions en Yuzu hebben de aanwezige leden ondervraagd en vastgesteld dat deze mensen zich wel degelijk realiseerden dat ook zij het pad van de duurzame ontwikkeling moesten bewandelen. Maar dezelfde deelnemers gaven toe dat hier in de praktijk weinig van in huis komt.” Minder impact op het milieu en minder kosten In deze sector gaat de prioriteit naar een vermindering van de voedselverspilling. Pieter Allaerts: “50% van de over dit thema bevraagde personen beseft dat er moet worden opgetreden, en 40% van deze 50% was zelfs bereid aan te leren hoe de verspilling van niet verbruikt voedsel kan worden vermeden. (...) Deze bewustwording is goed voor het milieu, maar waarschijnlijk ook voor de belangen van de deelnemers. Een milieuvriendelijke aandacht voor zulke elementen zal ook de kosten drukken.” Dankzij de projectoproep van het BWN kreeg MPI de steun van het Gewest en van Brussel Leefmilieu om zich over deze verscheidene aspecten te buigen en oplossingen uit te werken. Het project voorziet onder andere de geïndividualiseerde begeleiding van ondernemingen die in deze sector actief zijn. Zo zal MPI-lid Delta Lloyd ge58 BECI - Brussel metropool - november 2015 bruik kunnen maken van een diepgaand onderzoek naar de manier om de milieu-impact van zijn jaarlijks evenement te verminderen. Al zijn partners worden bij dit denkproces betrokken. “In de genen van Delta Lloyd” Siviglia Berto is goed op de hoogte van al wat te maken heeft met afvalbeperking. Als Events & Sponsoring Officer bij Delta Lloyd, ziet Siviglia al jaren lang toe op een vermindering van de impact van de evenementen die haar werkgever organiseert. “De zorg voor zulke aspecten zit in de genen van Delta Lloyd gegrift. (…) Als Event Manager kan ik verder gaan dan de voorkeur voor 'fair trade' producten: ik kan er voor zorgen dat al wat ter plaatse wordt gebruikt, ook herbruikbaar is”, licht ze toe. Of dit moeilijk te beheren valt? “Dit hangt in feite af van uw organisatietalent en de keuze van de traiteur. Ik doe dit nu al 15 jaar en meestal ervaar ik niet het minste probleem”, antwoordt de Event Manager van Delta Lloyd. Naast het voedsel kunnen ook talrijke communicatietools worden hergebruikt. “Al wat het logo draagt wordt bijvoorbeeld systematisch op het einde van het evenement teruggewonnen”, aldus nog de Event Manager van Delta Lloyd België. En wat het voedsel betreft, verbiedt Workshops om praktijken te verbeteren Het kan ook ú voorvallen … Een clausule die u best in uw contracten opneemt: het strafbeding! Om de spelers op de markt in staat te stellen de in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest georganiseerde evenementen koolstofarm te maken, besliste MPI Belgium in het raam van het BWN project met 21 Solutions en Yuzu in zee te gaan. Vier workshops geven aan de professionals een aantal richtlijnen om hun evenementen veel milieuvriendelijker te maken. Voor de Brusselse ondernemingen is dit de gelegenheid om nog een stap verder te gaan in de beperking van de afvalstromen en de verkleining van de koolstofvoetafdruk: 20.11.2015: De kringeconomie 01.03.2016: Goodbye food waste, is that possible? 14.04.2016: Minder afval dankzij een doordacht aankoopbeleid 06.2016: Mileuvriendelijker communiceren Meer informatie: Gemmeke de Jongh - gemmeke@gdjconnect.com www.mpi-belgium.be www.21solutions.eu www.brusselswastenetwork.eu Siviglia Berto ganzenlever evenals fruit en groenten buiten het seizoen. “Stel mij in oktober geen aardbeien voor, of ik word kwaad”, glimlacht ze. Een evenwichtig menu aan de hand van fair trade eetwaren en die rekening houdt met de gewoonten van iedereen, volstaat niet: ook de strijd tegen voedselverspilling krijgt veel aandacht. “Als er voedsel overschiet, vraag ik dat wordt nagedacht over de manier om het volgende evenement nog beter te organiseren”, zegt Siviglia Berto. Ondanks een aantal reglementaire beperkingen, is ze er al in geslaagd overgebleven voedsel aan een goed doel te schenken, onder andere de restos du cœur. ● Mevrouw C. S. is medeoprichtster van een bedrijf dat zich specialiseert in de levering van goederen. Sinds bijna twee jaar werkt de onderneming met dezelfde leverancier samen. In het begin rolden de leveringen stipt op tijd binnen, maar sinds enkele maanden lopen die aanzienlijke vertragingen op. De leverancier houdt zich nog nauwelijks aan zijn leveringsplicht. Mevrouw S. raadpleegt ons dus. Ze wil weten wat zij in een dergelijk geval zou kunnen doen. Wanneer een medecontractant met vertraging aan zijn verplichtingen voldoet, doet u er best aan hem eerst en vooral te contacteren om hem aan zijn verbintenissen te herinneren. Het is niet uitgesloten dat het hier om een eenmalige vergetelheid gaat. Als een dergelijke vertraging vaker optreedt of zelfs een gewoonte wordt, controleer dan liefst wat de overeenkomst in een dergelijk geval voorziet. Er bestaan namelijk clausules die op voorhand bepalen welke sancties worden opgelegd wanneer een van de medecontractanten verzuimt aan zijn verplichtingen te voldoen. Het ‘strafbeding’ hoort bij zulke clausules. Hiermee spreken de partijen op voorhand en forfaitair af over het bedrag van de schadeloosstelling en de intresten die aan de ene partij verschuldigd zijn als de andere zijn verbintenissen niet naleeft. Het voordeel van deze clausule: de partij die slachtoffer is van plichtsverzuim door de andere partij hoeft geen bewijs te leveren van het bestaan van de door dit verzuim opgelopen schade, noch van het bedrag van deze schade. Helaas bleek geen enkele gelijkaardige clausule in het contract van Mevrouw S. te staan. In een dergelijk geval moet de partij die een probleem ondergaat, bewijzen dat de laattijdige uitvoering of het gebrek aan uitvoering haar wel degelijk schade heeft berokkend. En ze zal ook de omvang van deze schade moeten bewijzen. Deze dubbele reactie kan bijzonder omslachtig, tijdrovend en ingewikkeld zijn. Zeker doen: Voorzie, in uw relaties met medecontractanten, steeds clausules die u beschermen ingeval de andere partij tekortschiet. Het strafbeding kan worden toegepast wanneer een verplichting slecht wordt nageleefd, ingeval van werk- of betaalverzuim of bij verbreking van de overeenkomst wegens een niet gerechtvaardigd gebrek aan uitvoering. Opgelet: het forfaitaire bedrag mag niet als een strafmaatregel overkomen. Een dergelijke clausule beoogt uitsluitend de schadeloosstelling. Een rechter zou het voorziene bedrag kunnen verminderen als dit overduidelijk de voorspelbare schade overtreft, namelijk de schade die door beide partijen kon worden ingeschat wanneer de overeenkomst werd gesloten. Laila Nejar, juridisch adviseur bij BECI I lne@beci.be ; 02 563 68 58
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01. X-Cape Florenville, in de Gaumeregio, is de thuishaven van X-Cape. Het ligt vlak bij Frankrijk en Luxemburg, iets lager dan de Ardennen. Door het plaatselijke microklimaat zijn de temperaturen hier vaak hoger dan in andere delen van België. Ontsnap uit het kantoor! Dit garandeert een aangename afwisseling in een ongerepte omgeving. X-Cape biedt zijn klanten verschillende kwaliteitsoplossingen aan – overal in Wallonië en zelfs over de grens. Workshops, seminars of andere evenementen: vraag erom en ze zorgen er voor! Al meer dan 14 jaar verwelkomt X-Cape duizenden tevreden klanten uit heel Europa. Contact: info@x-cape.be www.x-cape.be 02. Auberge de la Ferme Auberge de la Ferme heeft 4 afzonderlijke professionele herbergen die samen 80 kamers, 2 restaurants, een traiteurservice, een uitgebreide wijnkelder, een seminargebouw en een shop voor lokale producten aanbieden. Het beschikt eveneens over een oud schoolgebouw met 3 meeting rooms, dat vaak gebruikt wordt voor corporate training weekends. Met zo’n diverse faciliteiten en diensten tot uw beschikking, is het makkelijk om een bedrijfsretraite te organiseren die catering, vergaderen en logeren op één adres combineert. Kortom, Auberge de la Ferme biedt al wat nodig is om een professioneel verblijf in de Ardennen te verzekeren, zonder de persoonlijke touch van een familiebedrijf te verliezen. Professionele faciliteiten op een warme, gastvrije locatie! Contact: contact@aubergedelaferme.com www.aubergedelaferme.com Faciliteiten: • 4 afzonderlijke herbergen • Kamers: 80 • Meeting rooms: 5 • Meetingcapaciteit grootste zaal: 100 ©Jean-Louis-Brocart © X-CAPE - Tanguy Descamps Azur en Ardenne OP ZOEK NAAR EEN BUITENGEWONE, NATUURLIJKE LOCATIE VOOR UW VERGADERING, TEAMBUILDING OF EVENEMENT? Wat mooier dan onze uitgebreide infrastructuur in het hart van de prachtige Ardennen met diverse zalen geheel ingericht voor uw conferenties, bijeenkomsten en/of andere professionele evenementen? Het domein Azur en Ardenne biedt u de oplossing waar u naar zoekt: een vergadercentrum met 4 multifunctionele zalen in Azurblauwe kleuren en een overdaad aan daglicht. De zalen Saphir en Turquoise bevinden zich op het gelijkvloers en de Céleste zaal op de eerste verdieping. Deze drie zalen zijn moduleerbaar en bieden u hoogwaardig audiovisueel materiaal. De ‘Lazuli’-zaal is een multifunctionele zaal en biedt de mogelijkheid tot het organiseren van maaltijden, cocktails en/of feestavonden. Ook voor tentoonstellingen en vele andere evenementen kan u deze zaal gebruiken. Faciliteiten: • Kamers: 54 • Vergaderzalen: 4 • Vergadercapaciteit: 250 • Ruime gratis parkeergelegenheid • Gratis Wellness en Wifi Contact: Email : seminaires@azurenardenne.be Telefoon : +32 (0)84 21 94 00 Contactpersoon : Guido Wijngaarden Website : www.azurenardenne.be 04. Château Jemeppe Op gelijke afstand van Brussel en Luxemburg Stad ligt Château Jemeppe. Dit kasteel stamt uit de 13e eeuw en ligt op een privédomein van 60 hectare. Het werd gerestaureerd en omgebouwd tot een gezellige plek waar werk en ontspanning hand in hand gaan. Het kasteel beschikt over 9 seminarzalen, die 6 tot 400 mensen kunnen ontvangen. Drie hiervan werden ingericht in de majestueuze oude donjon. De historische atmosfeer en de formidabele panorama’s van de wouden en glooiende heuvelruggen van de Ardennen, zullen uw gasten inspireren. Faciliteiten: • Kamers: 77 • Meeting rooms: 9 • Meeting capaciteit: 6 tot 400 • Privédomein van 60 hectare Contact: information@chateaujemeppe.eu www.chateaujemeppe.eu Koninklijke meetings vragen om een kasteel Een buitengewone, natuurlijke lokatie in het land van Durbuy 03. © ChateauJemeppe-MarcelVanCoile © ChateauJemeppe-MarcelVanCoile ©ChateauJemeppe-TijsBlom ©ChateauJemeppe-TijsBlom
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Hostellerie La Claire Fontaine 05. La Claire Fontaine bevindt zich in een vroegere looierij op wandelafstand van la Roche-en-Ardenne. De herberg is gelegen in zijn eigen park van 1 hectare, dat vlak bij de rivier ligt en omgeven is door de bomen waar de Ardennen bekend voor staan. Kortom: het perfecte decor om te genieten van een drankje, over zaken te praten of een seminar te organiseren. Het personeel staat klaar om elke uitdaging aan te gaan, om elk van uw wensen te vervullen en om een gepersonaliseerde service aan te bieden. Zij verzorgen de meet en greet voor u en houden zich met uw gasten bezig tussen de meetings, koffiepauzes en avontuurlijke, culturele en sportieve incentives door. Faciliteiten: • Kamers: 23 • Meeting rooms: 2 • Meeting Capaciteit: 120 • Diner capaciteit : 200 Contact: info@clairefontaine.be www.clairefontaine.be 06. Vayamundo Houffalize Uw compleet vernieuwd Meeting Center in hartje Ardennen Geen omgeving die meer inspireert dan de Ardense bossen. In de vallei van de Ourthe te Houffalize, hartje Ardennen, ligt het compleet vernieuwd meeting center Vayamundo Houffalize. Ons pas gerenoveerd meeting center telt nu 14 vergaderzalen met een capaciteit die varieert van 10 tot 200 personen. Elke zaal is op vlak van licht, geluid, techniek en ICT zo uitgerust dat ze uw meeting perfect ondersteunt. De meeste van deze zalen hebben een aansluitende restauratieruimte, die uitermate geschikt is voor een koffiepauze of receptie. Voor grotere congressen beschikken wij over een auditorium met 700 zitplaatsen en enkele tolkencabines. Daarnaast hebben wij nog 250 moderne slaapkamers (uitgerust met Wi-Fi, TV, telefoon en terras), drie gezellige restaurants en onze Dine & Lounge om u een geslaagd congres/seminar te bezorgen. Geniet na uw meeting of tussen het werken door ook van de prachtige natuur en trek de bossen in voor een ontspannende fiets- of wandeltocht. Ga voor een verfrissende duik in ons zwembad of ontstress in ons nieuwe fitnesszaal en welness centrum (vanaf voorjaar 2016). Vayamundo Houffalize heeft alles in huis voor een geslaagde meeting! Vayamundo in Houffalize – België: 150km van Brussel – 70km van Luik – 200km van Antwerpen – 200km van Gent – 100km van Maastricht – 180km van Eindhoven. Contact: Vayamundo Houffalize Ol Fosse d’Outh 1 • 6660 Houffalize Tel.: 0032 (0)78 156 100 Website: www.vayamundo.be MICE.Houffalize@vayamundo.be Een kalme en ontspannende atmosfeer! COMMUNITY DE RESTAURANTTIP VAN AGENDA MAGAZINE Jules & Charles •••• L aat ons eerlijk zijn, het is niet de discrete charme van het wel erg burgerlijke Sint-Pieters-Woluwe die ons naar hier haalt. Tot hiertoe deden we de gemeente enkel aan voor bijzondere gelegenheden in twee gastronomische tempels – Bon Bon en YuMe. Maar met Jules & Charles, een nieuw restaurant genoemd naar de Charles Thielemanslaan en de Jules de Troozlaan die elkaar hier kruisen, heeft de gemeente er een veel toegankelijkere plek bij, die best een omweg verdient. Het opvallende houten interieur in rorbu-stijl geeft een update van die typische Scandinavische vissershut. Houten wandbekleding, glas-in-loodramen, een ruw plafond, industriële verlichting, een open keuken, een krijtbord, een stedelijk terras en rode Tolix-krukjes… Niets op aan te merken, een pracht van een adres. Maar hoe mooi de inrichting ook mag zijn, ze verbleekt bij de kwaliteit die de keuken te bieden heeft. Een zigzaggen tussen Frankrijk en Italië, en tussen ruwe producten en creativiteit. Een mooi bewijs van dat alles werd geleverd door onze vitello tonnato (€15): zacht kalfsvlees, gegaard op lage temperatuur en mooi benadrukt door Salty Fingers, een knapperige en licht gezouten tropische plant, en oesterblad, dat het geheel een slimme gejodeerde toets verleende. Het hoofdgerecht was ook van niveau. Een tot nostalgie verleidende puree met Toscaanse ham en daarbovenop een baarsfilet overgoten met maagdenolie, kappertjes en gekonfijte tomaten (€19) bood een mooie en subtiele harmonie tussen zee en land. De bediening was efficiënt en vriendelijk, en de selectie AGENDA is het uitmagazine van Brussel. Met een handige kalender, het filmprogramma en artikels over muziek, theater, tentoonstellingen, restaurants en nog veel meer. Neem het gratis drietalige magazine mee uit een van de verdeelpunten in de stad, of ontvang het samen met Brussel Deze Week bij u thuis of op het werk. Mail uw adres naar abo@bdw.be. BECI - Brussel metropool - november 2015 63 wijnen (€20 > €54) van Mig’s World Wines was een schot in de roos. Het enige minpuntje was de rumoerige zaal, die wat intiemere eters wellicht op de vlucht zal jagen. ● Info: Charles Thielemanslaan 46, Sint-Pieters-Woluwe 02-779.88.84 www.julesetcharles.com di > do 12 > 14.00 & 19 > 22.00 ; vr 12 > 14.00 & 19 > 22.30; za 19 > 22.30 Voor meer retauranttips: agendamagazine.be
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COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws Een bezoek van bedrijfsleiders aan Delen Private Bank, een merkwaardige onderneming. Een leerrijke belevenis in een ontspannen sfeer. samenwerking met de ambassade van Polen ontving BECI op 5 oktober een twintigtal Poolse ondernemingen uit de voedingssector die op zoek waren naar commerciële contacten in België. Fijne vleeswaren, sterke dranken, mayonaise, koekjes en zelfs slakken: stalen genoeg! Meer dan 70 individuele afspraken gingen door met Belgische handelsagenten, distributeurs en fabrikanten. Op 17 september ontvingen INSEAD, Impulse en BECI minister Pascal Smet, Brieuc de Meeûs (CEO van de MIVB) en Michel Lagasse (C-Tec) voor een zeer open debat over de toekomstige uitdagingen van de mobiliteit in Brussel: technologieën, gedeelde mobiliteit, fietsen en uiteraard ook het openbaar vervoer. 64 BECI - Brussel metropool - november 2015 COMMUNITY Een netwerkingavond op hoog niveau voor onze Nederlandstalige leden, op 22 september in de gebouwen van Cameleon te Sint-Lambrechts-Woluwe, in aanwezigheid van minister Guy Vanhengel. Aan BECI werd een Bike Experience Award uitgereikt voor het fietsengagement van zijn personeel. Laurie Verheyen, adviseur in de kringeconomie (derde op de foto), ontving het diploma. Ondertekening van een Memorandum of Understanding tussen BECI, vertegenwoordigd door Sabine Soetens (International Development Manager), en de Armeense Stichting voor de Ontwikkeling (DFA), vertegenwoordigd door haar CEO, de heer Arman Khachaturyan. Op de achtergrond, de heer Tatoul Markarian, ambassadeur van Armenië in Brussel. BECI - Brussel metropool - november 2015 65
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COMMUNITY Algemene Vergadering van BECI Alle eer aan de medaillewinnaars! Ter gelegenheid van haar Algemene Vergadering op 1 oktober, reikte BECI de traditionele medailles aan zijn trouwste leden uit. Dit jaar hadden we zelfs een grote gouden medaille voor het kantoor Gevers, gespecialiseerd adviseur in octrooien, merken en modellen. Het kantoor viert 100 jaar lidmaatschap! Twee andere organisaties ontvingen de ‘kleine gouden medaille’ voor 50 jaar lidmaatschap: de Centrale Médico-Dentaire en de school Lise Loriot. 100 jaar BECI lidmaatschap voor het kantoor Gevers: Benjamin Gevers ontvangt de grote gouden medaille van Thierry Willemarck, voorzitter van BECI. Een bijzonder trotse Filip Verheecke (Group S)! De school Lise Loriot, vertegenwoordigd door Maïté Lanthin, wordt beloond voor 50 jaar lidmaatschap. Marc Vanhoomissen, gedelegeerd bestuurder van Veramtex Marly. Antoine Vanden Abeele, van het advocatenkantoor Taquet. De medaillewinnaars van 2015 Serge Peeters, gedelegeerd bestuurder van Agora. Guy Van de Velde (Partner Deloitte Fiscaal Advies) ontvangt de bronzen medaille. Grote gouden medaille (100 jaar lidmaatschap) • Gevers Belgium Kleine gouden medaille (50 jaar lidmaatschap) • Centrale Médico-Dentaire • School Lise Loriot Kleine zilveren medaille (40 jaar lidmaatschap) • Macq • Van Cutsem Wittamer Marnef & Partners • EY Belgium Yves Bourdeau, directeur-generaal van Hydrobru. Alain Lebens, gedelegeerd bestuurder van Simonis Entreprises. Van Cutsem Wittamer Marnef & Partners, hier vertegenwoordigd door Jean-Pierre Van Cutsem: 40 jaar BECI lidmaatschap. 66 BECI - Brussel metropool - november 2015 De kleine zilveren medaille wordt uitgereikt aan Vincent Gueuens, die het deskundigenkantoor EY Belgium vertegenwoordigt. Kleine bronzen medaille (25 jaar lidmaatschap) • Deloitte Fiscaal Advies • Hydrobru • Veramtex Marly • Taquet • Agora • MSF Supply • Eurotaxglass’s Benelux • Dewit Law Office • Conceptum Conferences & Events • Fives North American Combustion Belgium • Simonis Entreprises • Group S - Sociaal Secretariaat IMPRESSION OF A BRIT The Swedish Model There’s been a lot of media talk recently about ‘The Swedish Model’ – the organisational, not the physical, one. It’s the popular conception that managing by consensus is more effective than management by hierarchy. Richard Hill I t is certainly different when you see it in action, as I did on a visit to a Swedish high-tech company in the southern county of Blekinge. I was there in my capacity as a communications consultant to the Dupont corporation – and immediately the difference in the way these two companies were run was, to say the least, very striking. I arrived in this provincial business park of functional single-storey buildings. Having located the right one, I walked into the reception and asked to speak to the managing director. “Down the corridor there,” said a rather reluctant receptionist, pointing the way, “and you’ll find him in the last office on the right”. This response confirmed that I was in Sweden. In France the managing director would have been in an office in the middle of the building and not at the end, while in Germany the door to his or her office would almost certainly have been closed – and, in both cases, the receptionist would have reacted differently. In this case, the door of the end office was wide open. After a tentative knock out of courtesy, I walked in to find a young man in shirtsleeves sitting at a small office desk with a large and handsome dog stretched out at his feet. I was indeed in Sweden… To most other Europeans the Swedes come across as professional and sophisticated business people, yet they have a reluctance to be overtly entrepreneurial. It may seem surprising that it should be a German businesswoman, i.e. someone from a relatively conservative culture, who comments that Swedish managers prefer to stick to proven methods rather than take chances. But management academics make the same point. The explanation is that, while the Swedes have a very high tolerance of ambiguity, they do believe in risk avoidance – which is not the same thing. In other respects the Swedes are as human and personable as anyone else. They even have weaknesses like the rest of us, but manage to keep them within bounds. Perhaps the most baffling thing about them is that they seem to do nothing to excess and are at times almost irritatingly well-balanced. Their attitude is summed up in the word lagom, which implies "not too much, not too little, but just right!" It is often said that creating empathy with a Swede is like trying to empty a ketchup bottle. At first nothing happens, then, all of a sudden, the contents splurt out all over the place (in the case of the Finns you first have to work out how to remove the cap). Having created a very remarkable society for themselves, something that was regarded as the ‘Third Way’ in the days of Capitalism v. Communism (the 'Middle Way' in Norwegian parlance), they now seem to find it either too boring or too expensive. High taxation has engendered a work-to-rule mentality which, encouraged by long holidays and a wealth of leisure pursuits, is now too deep-rooted to eradicate. Among the pursuits are the beautiful girls, which may explain the number of Italian and Greek car mechanics, restaurant owners and waiters in the country. The country is no exception to the rule that the Nordic countries have the youngest managers in Europe and run their businesses democratically, as young managers should. As an example, the CEO of Electrolux took office when he was in his late30s and the company's chief comptroller when he was only 32. Nordic business aptitudes in fact vary dramatically. If one is to believe the old Norwegian saw (it somehow seems right that 'old saws' should be Norwegian), it should be the Finns who design the products, the Swedes who make them, the Danes who sell them and the Norwegians – because, for once, they think anything foreign is better than the home-grown equivalent – who buy them. ● BECI - Brussel metropool - november 2015 67
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COMMUNITY Het staat in de E-mag Apple Store op tijd klaar dankzij Krinkels Gaat het een beetje vooruit? De voetgangerszone: mijn kind, mooi kind? Wat zijn de beroepen van morgen? Beloon uw werknemers met netto! Gedaan met de papieren maaltijdcheque Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag ‘45+Werk’-project van Daoust Jobcoaching wordt success story! De tewerkstelling van oudere werkkrachten geldt vandaag als een maatschappelijke uitdaging, mede vanwege de vergrijzing van de bevolking. Des te meer omdat leeftijd vandaag een van de voornaamste criteria van discriminatie op de arbeidsmarkt vormt. Dit maatschappelijk vraagstuk heeft het departement Jobcoaching van Daoust er in 2012 toe aangezet het ‘45+Werk’ project in partnerschap en met de steun van Actiris van stapel te laten lopen. Dit project begeleidt werkzoekende 45-plussers die minimaal twee jaar werkloos zijn naar een baan (als loontrekkende of zelfstandige) of een vorming. De coaching buigt zich over de situatie op beroeps- en persoonlijk vlak, de uitwerking van een haalbaar beroepsproject en een methodologie om werk te vinden dat overeenstemt met het profiel van de kandidaat en de sector die hem aanspreekt. In drie jaar tijd werden nagenoeg 150 kandidaten op die manier begeleid. Gemiddeld 66% kon zich opnieuw professioneel integreren (een baan en/of een opleiding) dankzij deze begeleiding die de klemtoon legt op luistervaardigheid, empathie maar ook de confrontatie van de kandidaten met de werkelijkheid van de arbeidsmarkt. De zeer lange ervaring van Daoust met Human Resources en de begeleiding van werkzoekenden, en zijn diepgaande kennis van de Brusselse arbeidsmarkt zijn twee troeven waarvan de 45-plusser dankbaar gebruik kan maken om opnieuw professioneel actief te worden! Informatie: www.daoust.be 68 BECI - Brussel metropool - november 2015 In augustus opende de eerste Belgische Apple Store zijn deuren op een prestigieus adres: de Guldenvlieslaan te Brussel. Krinkels werd ingeschakeld om ook aan het voetpad voor de winkel een piekfijn uitzicht te geven. De medewerkers hebben bijzonder hard en in twee shiften doorgewerkt om alles binnen de strakke deadline klaar te krijgen. Inspanningen die zowel door de bouwheer als door het Apple team ten zeerste gewaardeerd werden. En website tegen fraude in het Belgisch Staatsblad Minstens 23 bedrijven werden deze zomer het slachtoffer van fraude via een publicatie in Het Belgisch Staatsblad. Een Bulgaarse misdadiger verklaarde zich in het Staatblad gedelegeerd bestuurder van vennootschappen. Aan de hand van deze publicatie trachtte hij nadien geld van banken af te persen. De bedrogen bedrijfsleiders moesten zich opnieuw (tegen betaling) bij Het Staatsblad als zaakvoerder van hun eigen vennootschap inschrijven! Deze nieuwe vorm van criminaliteit, waarbij fraudeurs zich ten onrechte als bestuurders van een vennootschap voordoen, wijst op een serieus tekort aan controle van de publicaties door de griffie van de handelsrechtbanken. De ondernemingen worden normaliter niet op de hoogte gesteld van deze onrechtmatige publicaties omdat ze geen bewijs van ontvangst of van registrering ontvangen. De Federatie van de Belgische Kamers van Koophandel heeft samen met het advocatenbureau Tack51 en de firma IT TRI-S een kosteloze toepassing ontwikkeld om deze fraude voortaan zeer snel en automatisch op te sporen. Een website laat ondernemingen zich kosteloos registreren via hun KBO-nummer, naam, adres en e-mail. Wanneer een nieuwe publicatie met betrekking tot deze vennootschap in het Belgisch Staatsblad verschijnt, worden de bedrijfsleiders hier onmiddellijk van gewaarschuwd en kunnen ze dit, zo nodig, aan hun COMMUNITY NEWS bank, de politie of de rechtbank laten weten. Het is een eenvoudige oplossing om de onderneming te helpen en fraudeurs te op afstand te houden. “Met deze gratis service willen we ervoor zorgen dat bedrijven zich beter kunnen wapenen tegen fraude”, zegt Wouter van Gulck, directeur-generaal van de federatie van de Belgische Kamers van Koophandel. “Het is daarnaast een mooi voorbeeld van hoe de privésector de overheid de hand kan reiken in het bestrijden van fraude. We hopen dat bedrijven nu massaal gebruik zullen maken van deze toepassing zodat fraude via het Staatsblad binnenkort tot het verleden zal behoren.” Informatie: www.wettelijke-publicaties.be Empack Brussel 2015, met de klemtoon op farma en voeding Empack Brussel , de enige jaarlijkse verpakkingsbeurs in België, staat voor de 14de keer op de kaart, namelijk in paleis 7 van Brussels Expo, op 25 & 26 november 2015. Empack 2015 lanceert twee grote verpakkingsthema’s: farmaceutische producten en voeding. De bezoekers zullen exposanten kunnen ontmoeten die zich specialiseren in veilig en efficiënt verpakken van gevoelige producten, zoals blisterverpakkingen. Op de beursvloer komt er ook een ‘Pharma Clean Room’, een gesloten paviljoen waarin de farmaceutische exposanten hun nieuwigheden in een twintigtal zuilen kunnen uitstallen. De verpakkingsindustrie voor voeding is tegelijk dynamisch en veeleisend. 75% van de aankoopbeslissingen wordt in de winkel genomen. Daarom moet de verpakking uitblinken door haar communicatieve en visuele mogelijkheden, haar beschermende eigenschappen, het gebruiksgemak en de logistieke efficiëntie. Voeding en verpakking beperken zich niet tot een tekst met een foto. Voeding moet eerst en vooral een zintuiglijke beleving zijn. Op Empack komt er dus een demoruimte: de Food Pack Square, een dynamisch plein, met ruimte voor interactie, innovatieve toestellen, verpakkingen op maat en vooral lekkere proevertjes. Naast Empack in Brussel, wordt ook de Packaging Innovations Conference gehouden, die zich richt tot verpakkingsprofessionals, brand owners, senior marketeers en designers die op zoek zijn naar nieuwe kennis en toffe ideeën. Internationale topsprekers brengen samen de tweedaagse Conference over het meest krachtige marketinginstrument op het verkooppunt: de verpakking. Staan op het programma: Evelio Mattos (USA, Break the structural mold: Social media worthy packaging innovations), Joseph Hotchkiss (USA, The next decade of packaging), Mat Bogust (Nieuw-Zeeland, The power of packaging & the importance of a strong shelf ready presence), Cate Trotter (Groot-Brittannië, Key Retail Trends) en Rowland Heming (België, Breaking the rules on Packaging Design or how to get more return on ROI from packaging and visual communication). Informatie: www.empack.be www.packaging-innovations.be One drive for Business in de Bizz Packs voor zelfstandigen en kleine ondernemingen Proximus heeft zopas een contract getekend met Microsoft om OneDrive for Business aan zijn professionele klanten aan te bieden. Nog dit jaar zullen alle klanten die beschikken over een Bizz Pack met een Office&Go-internetaansluiting en een vaste telefoonlijn zonder prijsverhoging onbeperkte opslagruimte in de Cloud krijgen via OneDrive for Business. Deze oplossing zal deel uitmaken van het professionele aanbod van Proximus dat inspeelt op de specifieke behoeften van zelfstandigen en kleine ondernemingen. One Drive for Business laat de gebruikers toe om hun gegevens op een beveiligde manier in de cloud op te slaan en hun gegevens op te halen wanneer ze willen en op eender welk toestel. Met OneDrive for business kunnen gebruikers flexibel werken en beter samenwerken met hun collega’s en met klanten en leveranciers. 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COMMUNITY NEWS OneDrive for Business komt bij de bestaande voordelen van de Bizz Packs, zoals voorkeurstoegang tot de helpdesk de klok rond en alle dagen van de week, gewaarborgde herstelling de dag zelf of de mogelijkheid om gratis op alle mobiele toestellen te surfen, dankzij de wifihotspots en het 3G/4G-netwerk in België. Steeds meer parkeerongevallen Uit een internationaal onderzoek van verzekeringsmaatschappij Allianz blijkt dat parkeren een gevaarlijke actie is. Ruim 40% van alle aansprakelijkheidsclaims is het gevolg van auto’s die een stilstaande auto raken tijdens onzorgvuldig parkeren. In 8 op de 10 parkeerongevallen gebeurt dit bij het achteruit rijden tijdens het manoeuvreren. “De laatste 10 jaar is het aantal parkeerongevallen met meer dan 30% gestegen”, zegt Joerg Weber, bestuurslid verantwoordelijk voor marketing van Allianz Benelux. “Auto’s worden steeds groter en langer, terwijl de standaardafmetingen voor parkeerplaatsen nauwelijks veranderden. De verkeersdrukte neemt steeds meer toe. Ook dat vergroot de kans op ongelukken.” Toch volgt Allianz de evoluties van driver assistancesys temen op de voet. Verschillende toepassingen staan op het punt om door te breken. “Denk maar aan het automatisch verwittigen van hulpdiensten in geval van ongeval of snellere en betere hulp bij panne. Maar daarnaast ook het belonen van chauffeurs die veilig rijden,” aldus Joerg Weber. Ricoh vijf keer bekroond door Buyers Laboratory LLC Ricoh heeft vijf prijzen van de Buyers Laboratory 2015 Summer Pick Awards gewonnen. Deze prijzen worden twee keer per jaar door de Buyers Laboratory LLC (BLI, het zelfstandige testlaboratorium voor printrandapparatuur en –software) aan producten uitgereikt die uitstekende prestaties hebben geleverd tijdens de evaluaties. In het begin van het jaar had Ricoh al 16 BLI Winter Pick Awards in de wacht gesleept. Deze keer blonk Ricoh uit in de categorieën Outstanding Personal Printer (voor de Ricoh SP 213Nw), Outstanding Budget/Economy Printer for Small Workgroups (Ricoh SP 3600DN), Outstanding Printer for Mid-Size Workgroups Environmental Awards (Ricoh SP 4510DN), en Outstanding Achievement in Energy Efficiency voor twee modellen (Ricoh MP C6003 en MP C401SR). “We zijn bijzonder trots op deze BLI-bekroningen voor onze A3 en A4 toestellen. Ze onderstrepen hoe Ricoh een marktleider blijft in het ontwikkelen van technologie om innovatie op de werkplek te ondersteunen, hetzij via onze focus op het ontwikkelen van energiezuinige modellen, hetzij via de continue verbetering van ons productportfolio om te voorzien in de behoeften van de klant,” legt Eric Gryson, CEO RICOH Belgium/Luxembourg, uit. Uit het onderzoek blijkt ook dat bestelwagens en SUV’s relatief vaak betrokken zijn bij parkeer- en manoeuvreerongelukken en dat 65-plussers 3 keer zo veel ongelukken veroorzaken als bestuurders tussen de 25 en 64 jaar. De huidige parkeerhulpsystemen dragen nog te weinig bij aan de vermindering van ongevallen. Deze systemen houden vaak nog geen rekening met de zijkant van auto’s. Daardoor zien bestuurders dit gevaar over het hoofd. Ze vertrouwen bovendien te veel op het parkeerhulpsysteem van hun auto, waardoor zij niet adequaat reageren op onverwachte situaties. Een andere factor die meespeelt, is de beperkte zichtbaarheid vanuit de wagen. Het (achteruit)zicht in moderne wagens is omwille van veiligheids- en designredenen vaak minder goed dan vroeger. 70 BECI - Brussel metropool - november 2015 COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Active Authors ltd 2 Frampton Close - SM2 6SU Sutton - United Kingdom afg.: Mark Montgomery Adélie EBVBA Avenue de France 15 - 1400 Nivelles Nace: 69201 - Accountants en belastingconsulenten 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 88996 - Algemeen welzijnswerk zonder huisvesting afg.: Viviane Roelandts Artwing BVBA Waterloosesteenweg 815 - 1180 Brussel afg.: Anthony Huvenne BIM Production BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 59111 - Productie van bioscoopfilms 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoopen televisiefilms 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg.: Zouhair Soussan Brussels Drohme Golf Club VZW Terhulpensesteenweg 53 - 1180 Brussel Nace: 93110 - Exploitatie van sportaccommodaties afg.: Pim Bust CFR Consult BVBA Chaussée de Louvain 477 - 1380 Lasne Nace: 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg.: Frédéric Callens EBC - European Bridge Consulting BVBA Blanchestraat 36 - 1060 Brussel Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 90031 - Scheppende kunsten, m.u.v. ondersteunende diensten afg.: Claudia Lomma Fairs Consult BVBA Maaltekouter 1 - 9051 Gent Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. afg.: Henkjan Prins Heaven New-Saloon NP Masuiplein 18 - 1000 Brussel Nace: 2042002 - de vervaardiging van schoonheidsmiddelen en producten voor de huidverzorging 47711 - Detailhandel in damesbovenkleding in gespecialiseerde winkels 47750 - Detailhandel in cosmetica en toiletartikelen in gespecialiseerde winkels afg.: Noella Nahimana Let's Communicate BVBA J.F. Debeckerlaan 77 - 1200 Brussel Nace: 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg.: Karen Hodgson Media Marketing - Marcom World NV Waterloose Steenweg 870 - 1180 Brussel Nace: 18110 - Krantendrukkerijen 63910 - Persagentschappen 73110 - Reclamebureaus afg.: Serge De Schryver Mobilii NP Rue Pont de la Dyle 4 - 1340 Ottignies Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 58290 - Overige uitgeverijen van software 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Thierry Carette New Las Vegas (Star Casino) NV Anspachlaan 55 - 1000 Brussel Nace: 92000 - Loterijen en kansspelen afg.: Aurore Debaere nWave Digital NV Van Volxemlaan 297 - 1190 Brussel Nace: 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg.: Caroline Van Iseghem OCS - Office Cleaning Services BVBA Louis Mettewielaan 33 - 1080 Brussel Nace: 81220 - Overige reiniging van gebouwen; industriële reiniging afg.: Alae-Eddine Zerrouk Odisee VZW collectie BM Warmoesberg 26 - 1000 Brussel Nace: 85422 - Vrij gesubsidieerd hoger onderwijs afg.: Walter Roossens Rolus Valérie NP Jean Deschampsstraat 31 - 1850 Grimbergen afg.: Valérie Rolus SBGE - Société Bruxelloise de Gestion de l'Eau NV Keizerinlaan 66 - 1000 Brussel Nace: 37000 – Afvalwaterafvoer 4291905 - Bouw van bezinkbekkens en andere constructies ten behoeve van de waterzuivering 4391003 - het plaatsen van dakgoten en regenafvoerbuizen afg.: JeanPol Rosière The Cortex Game Jean Van Horenbeecklaan 70 - 1160 Brussel afg.: Nadia Aimé Ubeeqo BVBA Louizalaan 523 - 1050 Brussel Nace: 49320 - Exploitatie van taxi's 77110 - Verhuur en lease van personenauto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) 79120 - Reisorganisatoren afg.: Nadia Andrien INDEX VAN BEDRIJVEN EN ORGANISATIES DIE IN DIT NUMMER STAAN 21 Solutions Agora Allianz Benelux Apple ASM Aero Belpower BNB Bpost Brussel Invest & Export Brussel Leefmilieu Brussels Expo Brussels Waste Network Cameleon cat2lion Centrale Médico-Dentaire Centrum voor Gelijke Kansen Conceptum Conferences & Events Co-oking Coworking Les Galeries C-Tec Daoust Delen Private Bank Deloitte Conseils Fiscaux Delta Lloyd Dewit Law Office DHL Global Forwarding École Lise Loriot ENI 58-59 66 68-70 68-70 28-31 28-31 14-15 47 16 ; 18-21 58-59 32-34 ; 58-59 58-59 64-65 45 66 10-11 66 52-54 52-54 64-65 68-70 64-65 66 58-59 66 36-38 66 56 Eurotaxglass’s Benelux EVS EY Belgium Fives North American Combustion Gevers Belgium Group S – Sociaal Secretariaat Hydrobru IBM Impulse INSEAD Institut des Comptes nationaux Interel International Business Institute IZEO Jules & Charles Krinkels KUL Macq Matrica Melexis Microsoft MIVB MPI Belgium Chapter MSF Supply Nationale Loterij NMBS Novamont Numeca 66 47 66 66 66 66 66 10-11 64-65 64-65 14-15 28-31 18-21 48 ; 49-50 63 68-70 47 66 56 47 68-70 64-65 58-59 66 47 8 ; 52-54 56 18-21 nWave Participatiefonds Polimeri Europa Proximus Proximus Regus Reibel Ricoh Sabca SilverSquare Simonis Entreprises SmArt SNCF Sodexo Studio Canal Tack51 Taquet Telelingua International Tiberghien Lawyers Transforma bxl TRI-S Twist Consulting Van Cutsem Wittamer Marnef & Partners VDAB Veramtex Marly Versalis VisitBrussels Yuzu 22-25 13 56 47 68-70 52-54 28-31 68-70 28-31 52-54 66 52-54 8 10-11 22-25 68-70 66 18-21 49-50 52-54 68-70 28-31 66 10-11 66 56 16 ; 32-34 58-59 BECI - Brussel metropool - november 2015 71
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U WERFT AAN? Bent u op zoek naar een gespecialiseerde technicus, een ingenieur of een informaticus (web & software developer, business analyst, DB manager, netwerk beheerder, ...)? Kom en recruteer op de «Brussels Job Day Technici, Ingenieurs & Informatici» op vrijdag 20 november 2015, te Brussel Zoals de vorige jaren zal ook deze editie georganiseerd worden in samenwerking met AGORIA, ictjob.be en Software in Brussels, en in synergie met de DevDay, dat meer bepaald toegespitst is op de recrutering van IT ontwikkelaars. WAAROM DEELNEMEN? • Meer dan 600 kandidaten, met een gevariëerd profiel • Goed voorbereide kandidaten dank zij de ‘Pre Job Day’ • Onmiddellijke recruteringsgesprekken • In 1 dag verzet u het werk waar u anders dagen voor nodig heeft! DOELSTELLINGEN? • De ontmoeting bevorderen tussen de ondernemingen op zoek naar medewerkers en de werkzoekenden • Uw vacatures beter zichtbaar maken bij die doelgroep • De arbeidsmarkt dynamiseren! INTERESSE? Deelnameprijs is afhankelijk van het aantal werknemers binnen uw bedrijf. De leden van BECI genieten een korting. INFO & RESERVATIE OP http://jobdays.beci.be of pc@beci.be of 02/643.78.05 Een initiatief van: Media partners : Media partners: In samenwerking met: AGENDA Management & RH, Personal improvement Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss * Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs * 18.11.2015 60’ chrono: de impact van de lichaamstaal 09.12.2015 60' chrono: 4 manieren om uw onderneming te laten groeien Handelsrecht 13.11.2015 Advokaten en juristen: balans van bedrijven en resultatenrekening kunnen lezen en begrijpen 27.11.2015 Avocats et juristes: les clés pour déchiffrer une comptabilité* 02.12.15.2015 Tax shelter - praticiens 04.12.15.2015 Tax shelter – entrepreneurs & investisseurs Strategie en beheer Transmission Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss * Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs * Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Van december tot juni 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales… * ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 09 en 16.11.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique * 19.11.2015 De l'enfer au paradis fiscal et de sécurité sociale : les droits d'auteur * 23.11.2015 La fausse-indépendance : pièges à éviter et risques * 30.11.2015 Actualité de la rupture du contrat de travail * 12.11.2015 Management, comment installer un processus de management qui me rend non indispensable dans la gestion de tous les Jours ? * 19.11.2015 Comment organiser mon intégration dans ma nouvelle entreprise ? * 10.12.2015 Organisation, comment organiser mes différents services en termes de processus, stockage des documents, données Informatiques, processus, pour rendre celle-ci plus efficace. * 17.12.2015 Comment mettre en place un projet d’entreprise pour m’assurer que mes nouveaux collaborateurs soient impliqués et motivés. * ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 03.12.2015 Saisies et cessions de rémunération : l’employeur entre le marteau et l’enclume ? * 10.12.2015 Coûts liés au licenciement en Belgique et à l'étranger : comment les estimer et les optimiser * 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! * ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit *De voertaal van deze opleiding is Frans maar alle documentatie is ook in het Nederlands beschikbaar. 27.11.2015 Uw afval is goud waard * 18.12.2015 Dematerialisatie en de daling van ons papierverbruik * 08.01.2016 Uw wettelijke verplichtingen op het gebied van milieubeheer* 29.01.2016 Opvolging en controle van uw milieubeleid* ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be International 18.11.2015 Matchmaking event - Food Matters Live – Londen 20.11.2015 INCOTERMS® Welke kosten en risico's moet uw bedrijf dekken? – Expert 26.11.2015 Quels outils et supports pour l'internationalisation en dehors de l'Union européenne ? 17.11.2015 Cycle e-commerce international* 17.11.2015 e-Marketing International: Comment capturer des parts de marché à l'étranger ? 24.11.2015 e-Logistique International: Comment gérer la chaîne logistique? 01.12.2015 e-Paiements International : Quelles sont les bonnes pratiques en matière de paiements? 08.12.2015 e-Législation International: Astuces, pièges, risques juridiques d'un e-business? 4-5.01.2016 International B2B Matchmaking event CES 2016 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant(*) ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 12.11.2015 Speed Business Lunch 20.11.2015 Job Days – Ingénieurs, Techniciens & Informaticiens 25.11.2015 Les B.A.-Ba du Networking 4.12.2015 Job Days – Vente, Finance & Administration ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be *Enkel in het Frans BECI - Brussel metropool - november 2015 73

2015.10 Bruxelles Métropole


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WE FLY. YOU REFUEL. Recharge from your 180° flat-bed seat when you fly Delta One™ to the U.S. For further information please visit Delta.com, call our reservations number 02 620 0183 or contact your local travel agent. EDITO L’entreprise et la ville Ce 20 octobre, Bruxelles rencontre Bruxelles. Entrepreneurs, décideurs et tout ce que Bruxelles compte de forces vives sont invités à nous rejoindre autour d’une thématique d’avenir, pour la ville et pour l’entreprise : celle des smart cities. Les villes intelligentes sont aussi au cœur du supplément joint à ce magazine, que nous avons intitulé Brussels Perspectives plutôt que Rapport annuel. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de rendre compte de nos activités, mais aussi de proposer une source d’inspiration. Nous en avons la ferme conviction : l’heure est aux villes, à l’échelle planétaire. C’est dans les villes que convergent aujourd’hui les hommes, les idées et les moyens de les concrétiser. C’est dans les villes, qui abritent désormais plus de la moitié de l’humanité, que se développent de nouveaux modèles d’affaires disruptifs, de nouvelles solutions pour résoudre nos problèmes de mobilité, de santé, de logement, d’énergie, d’environnement… Et de plus en plus, ces modèles d’affaires, ces solutions, sont fondés sur l’intelligence, la recherche, la récolte et l’exploitation des données. Thierry Willemarck, Président de BECI Dans ce monde qui change, Bruxelles doit prendre sa place. Elle a besoin pour cela d’entrepreneurs, besoin de leur dynamisme, de leur engagement et de leurs idées. Parce qu’ils sont les seuls capables de créer la richesse qui assure le bien-être de la cité – au sens de la communauté citoyenne. En prenant des risques, en s’investissant, en misant sur leurs idées, en croyant dans leurs rêves… Pour que leur goût d’entreprendre puisse s’épanouir, pour encourager leur succès et soutenir leur développement, il leur faut un partenaire solide, à la hauteur des défis du moment. À Bruxelles, ce rôle revient naturellement à BECI. Un acteur capable de parler d’égal à égal avec les partenaires sociaux et les pouvoirs publics, au niveau où se jouent désormais la plupart des enjeux socio-économiques : celui de la Région. Cette Région, nous voulons en faire la plus riche d’Europe ; une Région où le chômage doit redevenir marginal et qui doit s’imposer comme une référence en termes de qualité de vie, de mobilité, de sécurité, d’innovation… Une Région où il fait bon vivre et entreprendre : c’est la vision de Bruxelles en 2025 développée dans notre plan stratégique. Vous en trouverez également l’écho dans notre supplément. Pour relever ce double défi, urbain et régional, pour que notre vision puisse devenir réalité, il faut une représentation patronale forte. C’est la première condition d’un environnement favorable à l’entreprenariat. C’est pourquoi BECI vous remercie du mandat que vous lui confiez. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 6 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & 8 Pour ou contre l’allocation universelle ? 11 Fiche réforme de l’Etat : les maisons de repos 12 KBC Brussels, une banque dans la ville International 14 Marchés publics : répondez à l’appel de l’Europe 17 Carnet ATA : VRT, Instant world news Topic : l’entreprise au 21e siècle 19 La fin du salariat ? Pas vraiment… 22 Le bonheur au travail 26 Paul Dewandre : « Je ne distingue plus travail et vie privée ! » 29 L’innovation naît du dialogue 33 La confrontation, facteur de confiance Focus : enseignement et formation 36 Teach for Belgium 38 Métiers en pénurie, métiers d’avenir ? 40 De retour sur les bancs de l’école 44 « Fédérer, rassembler et connecter les jeunes », grâce au CPME Entreprendre 46 Dix ans de corporate governance en Belgique 47 Grégor Chapelle (Actiris) : « Testez-nous ! » 48 Réussir son Management Buy-Out 49 Starter : Boxify, de l’espace en boîte ! 50 Les nouvelles primes à l'investissement 51 Rupture du contrat de travail : où en sommes-nous ? 52 Les mamans indépendantes, des demi-mamans ? 53 Si c’était vous : la clause de non-concurrence 54 Les prix de l’énergie resteront volatils 55 Abattoir s.a. (se) dessine un avenir radieux à Anderlecht Community 56 L’actualité BECI en photos 61 Conseil resto : Madame Chapeau 62 Impression of a Brit 63 News 64 Agenda 65 Demandes d'admission UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole Octobre 2015 N° 00 Janvier 2015 Au mois de novembre Spécial Le mois prochain Mai dossier PME international Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. Un consu ant spécia sli é dans votre secteur d’acti c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements. lt • • • • • • • Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité il Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité vité él Des conseils pour diminuer vos coûts salariauxi d ini t Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiairesi Un sout en a m s ratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Les employeurs nous font confiance ! Découvrez le témoignage de en page 18 Une s ec oti n de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité Des conse s pour diminuer vos coûts salar aux Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be
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ANNONCE Private Banking: l’avis des spécialistes Vous êtes unique. Votre patrimoine aussi. Et votre banquier ? Un patrimoine : le résultat de longues heures de dur labeur, un soupçon de chance, et les bonnes décisions prises, jour après jour. La constitution d’un patrimoine n’a rien de facile, sa gestion non plus ! Les possibilités et conditions varient sans cesse. Se tenir au courant de tous les nouveaux développements demande des connaissances approfondies ainsi que beaucoup de temps et de persévérance. Quelle est la situation de votre patrimoine immobilier ? Avez-vous déjà songé à votre succession ? Êtes-vous propriétaire d’une collection d’œuvres d’art ? Comment gérer votre patrimoine privé et les capitaux dont dispose votre entreprise ? Pour pouvoir toujours envisager l’avenir avec sérénité, mieux vaut vous faire assister par un expert qui connaît toutes les ficelles du métier. « Pour votre patrimoine, vous voulez un interlocuteur qui soit aussi une personne de confiance, littéralement proche de vous », commente Filip De Nil, Head of Marketing Private Banking & Investments chez Belfius. « C’est la raison pour laquelle Belfius met à disposition via son réseau d’agences plus de 250 Private Bankers spécialisés. Ces derniers vous connaissent et connaissent votre situation privée et professionnelle. Ils sont discrets mais restent toujours à votre disposition. » Un service de qualité supérieure, proche de vous Les Private Bankers disposent d’une expertise établie en matière de gestion de patrimoine, de préparatifs en vue de votre pension et de planification de votre succession. Ils sont au fait des dernières évolutions fiscales et légales… Et tout cela est à votre disposition, près de chez vous. Un esprit d’initiative et une attention aux détails Votre Private Banker est une véritable personne de confiance. Il connaît votre situation familiale sur le bout des doigts, sait se montrer proactif et faire preuve d’initiative au moment de vous conseiller. Il veillera notamment toujours à vous exposer en détail d’éventuelles opportunités d’investissements, la planification de votre pension ou les meilleures options fiscales à envisager. Pour toutes les étapes essentielles de votre vie et de la vie de vos enfants, votre Private Banker (ainsi que les experts qui l’entourent) vous procure aide et conseils. Une personne de confiance « Les histoires d’argent restent un sujet sensible pour de nombreuses personnes », poursuit Filip De Nil. « Il est donc primordial de pouvoir être en contact avec une véritable personne de confiance. Personne n’a envie de devoir sans cesse relater l’histoire de sa vie. Votre Private Banker local est aussi votre personne de contact fixe qui reste à vos côtés pour gérer tous les aspects de vos finances. C’est ce qui nous permet aussi de vous garantir une discrétion maximale. » Pour toutes vos questions, que vous vouliez aborder votre gestion bancaire journalière (même pour une simple demande de carte de banque ou de carte de crédit) ou vos assurances, votre crédit immobilier, une police d’assurance pour votre habitation ou encore la gestion de votre patrimoine, vous pouvez vous tourner vers votre Private Banker. Vous êtes entrepreneur ? Votre Private Banker vous fournit tous les contacts nécessaires avec les spécialistes business de votre région, ce qui ajoute au service local personnalisé une garantie de la meilleure qualité qui soit. Filip de Nil, Head of Marketing Private Banking & Investments. Belfius met à disposition via son réseau d’agences plus de 250 Private Bankers spécialisés. Ces derniers vous connaissent et connaissent votre situation privée et professionnelle. Ils sont discrets mais restent toujours à votre disposition. Wealth Analysis & Planning et Wealth Management Conseils pour l’immobilier et le financement Votre Private Banker local est logiquement votre premier point de contact. Mais une expertise complémentaire s’avère parfois nécessaire pour résoudre des questions très complexes. Et c’est là que nos spécialistes des divisions Wealth Analysis & Planning et Wealth Management entrent en scène. Ensemble, ils assurent la réalisation de vos objectifs personnels en matière de patrimoine et de succession, avec un minimum de charges et un maximum de sérénité. Ces services complémentaires couvrent aussi l’accompagnement pour effectuer une donation, rédiger un testament, choisir un régime matrimonial, fonder une société, vendre votre entreprise ou acheter une seconde résidence ou un immeuble de rapport. « Belfius Private Banking aide les entrepreneurs à trouver le bon équilibre entre capital social et patrimoine privé. Cela permet à l’entrepreneur de pouvoir prévoir son niveau de vie actuel mais aussi futur, lorsque viendra le temps de la retraite », explique Isabelle Verhulst de la division Wealth Analysis & Planning. « Notre équipe de juristes, fiscalistes et économistes analyse votre plan financier ainsi que la planification de votre patrimoine et de votre succession. Au besoin, ils passent également à la loupe les aspects juridiques et fiscaux de la remise ou cession de l’entreprise » « Les experts de la division Wealth Management ont par ailleurs une longue expérience en matière financière, que ce soit pour la remise d’une entreprise, l’achat et la gestion d’un patrimoine immobilier, un projet philanthropique ou des investissements dans des œuvres d’art. » Planning et optimisation pour les entrepreneurs Les chefs d’entreprise et les indépendants savent toute l’importance d’une analyse et d’une optimisation approfondies d’un patrimoine personnel et professionnel. Un plan financier personnel vous donne une vision précise de votre situation financière actuelle en plus de vous permettre d’esquisser une simulation claire de l’avenir. Outre par exemple un aperçu de votre régime de pension, vous bénéficiez également des avantages d’un plan d’action personnalisé. Pour la structuration de votre patrimoine immobilier et la réalisation de vos nouveaux objectifs en la matière, nos experts sont un atout de choix. Ils analysent votre plan sous tous les angles et vous aident à optimiser votre dossier. Ils vous assistent pour trouver le meilleur financement et vous aident à faire le bon choix entre les avantages et les inconvénients d’un achat privé par rapport à une acquisition via une société. Et dès le début, le volet fiscal fait bien entendu partie de l’équation. Remise et rachat d’une entreprise « Pour les chefs d’entreprise, assurer la pérennité de l’entreprise familiale est un souci majeur, tant d’un point de vue personnel que fiscal et juridique », ajoute Isabelle Verhulst. « Ils font face à une multitude de questions : maintien d’un certain niveau de vie, optimisation de leur situation fiscale, traitement équitable des membres de leur famille, mise en place d’une charte familiale. Ceci est un document établi au sein d’une entreprise familiale dans le but de définir par écrit la philosophie de l’entreprise, ses valeurs, ses objectifs, les grands principes de son fonctionnement et sa vision à long terme. Votre Private Banker et l’équipe d’experts qui l’entoure sont en mesure de vous proposer un conseil rationnel, professionnel et neutre afin de passer tous ces écueils sans encombre. » L’équipe de la division Wealth Management vous fournit tout le soutien nécessaire pour les aspects comptables et financiers inhérents à la remise ou la reprise d’une entreprise. Elle vous donne un second point de vue pour l’estimation de votre entreprise, élabore pour vous une formule de crédit pour la reprise, etc. Les experts travaillent dans ce contexte en étroite collaboration avec les autres personnes qui vous entourent (vos conseillers pour votre entreprise, votre comptable, votre notaire, etc.) et ils apportent leur aide tant aux repreneurs qu’aux personnes désireuses de remettre leur entreprise. Un conseil pour un Family Buy Out est également possible. www.belfius.be/private Isabelle Verhulst, Head of Wealth Analysis & Planning La fiabilité comme garantie de satisfaction Belfius Private Banking compte 60 000 clients qui totalisent un patrimoine à gérer de plus de 32 milliards d’euros. Un patrimoine est souvent confié à Belfius Private Banking de génération en génération : les clients du portefeuille Private Banking entretiennent une relation de 23 ans en moyenne avec la banque. Cela constitue la plus belle preuve que des conseils fiables et personnalisés sont le meilleur moyen de pouvoir compter sur des clients satisfaits et fidèles.
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SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE VIEUX PAYS CH. JEUNES PERS. DYNAM. Ce sont les petits-enfants des Pères de l’Europe qui sont à la barre. Et s’ils se secouaient les méninges ? Dans la « netocratie », le spleen économique doit céder la place à l’humain. | Jean Blavier Je me doute que vous êtes comme moi, mon facteur, mon pharmacien et ma belle-sœur : vivre en Europe, c’est vivre dans un État de droit et dans la prospérité. Ce constat posé, est-il vraiment si difficile que ça de comprendre que ça fasse envie ? Que l’Europe apparaisse pour ses voisins où la violence fait rage comme un havre de paix et de stabilité économique ? Churchill fut le premier à rêver des États-Unis d’Europe. Seul un continent unifié pouvait prévenir d’autres conflits, disait-il. Vous avez connu la guerre ? Non ? Moi non plus. Sicco Mansholt tenait un discours plus économique. Il avait connu la famine aux Pays-Bas au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Vous avez connu la famine ? Non ? Moi non plus. Jean Monnet avait quitté l’école à 16 ans. Vous avez quitté l’école à 16 ans ? Non ? Moi non plus. Je crois que nous avons oublié d’où nous venons. Certains médias flamands ont eu la pertinence de rappeler que les Belges qui fuyaient l’avance allemande en 1914 butaient aux Pays-Bas sur des barbelés... électrifiés ! Il y a eu de nombreux morts. L’Europe a connu les affres de la guerre, plus que n’importe quel autre continent. Sa première réaction devrait être la générosité. Et après on verra. Le rapport avec l’actualité économique ? Mais il tombe sous le sens. Que fait-on dans une entreprise quand un événement imprévu surgit ? Réfugiés belges à Paris, 1940. On colmate et on raisonne après. Deuxième argument, venant tout droit celui-là d’Angela Merkel. Elle ne l’a pas dit comme ça, mais c’est tout comme : nous vieillissons, nous bedonnons et la génération montante a été élevée dans le coton. Nous avons besoin de gens dynamiques, vigoureux, prêts à prendre leur revanche sur la vie. Troisième argument : les pays qui réussissent le mieux sont des pays de grande immigration, ÉtatsUnis, Canada, Australie. Il y a 70 ans, nous avons fait la paix avec nos voisins alors que nous nous faisions mutuellement la guerre depuis Romulus Augustule, le dernier empereur romain d’Occident. Et nous ne comprenons pas que fuient ces hommes essoufflés, ces femmes qui baissent les yeux et ces enfants terrorisés ? Nos aînés doivent être rouges de honte, eux qui ont construit avec leurs souffrances le socle sur lequel nous avons établi notre bien-être. 1 Les Netocrates, Alexander Bard et Jan Söderqvist, Editions Leo Scheer, 2008, mais paru en suédois en 2000. 6 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Et si l’on parlait de la déflation, cette variante économique de l’essoufflement mental, le miroir de notre spleen économique ? Ne nous faisons pas d’illusion : la déflation, 1. nous sommes dedans et 2. nous n’en sortirons pas de sitôt. Aussi rageurs soient-ils, les coups de démarreur des banques centrales ne parviennent pas à relancer cette inflation que nous avons tant combattue à la sortie des Trente Glorieuses. Pourquoi ? Parce qu’une ère nouvelle s’ouvre. L’économie top-down, c’était hier. L’économie bottom-up, c’est demain. Les forces vives viennent d’en bas. Elles montent, elles montent et nous voyons émerger une « netocratie », une aristocratie du net, comme l’ont expliqué deux Suédois1 il y a... quinze ans déjà ! Le monde en guerre à nos frontières jette une lumière crue sur cette relance de l’ascenseur social dont nous avons tant besoin. Ça, Angela Merkel l’a bien compris. Et comme vous le savez, à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent. ● Il est temps que les économistes admettent ouvertement – ils le savent depuis longtemps – que la pauvreté et la guerre ne sont que de maléfiques prurits de l’inefficience économique. Il faut faire redémarrer l’ascenseur social à coups de sang neuf et de formations accélérées. Il y a 100.000 emplois disponibles en Belgique. C’est – toutes proportions gardées – le chiffre le plus élevé d’Europe. CORNER SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE MISE AU POINT La crise des migrants a marqué nos journaux. Est-ce pour cela qu’elle a aussi (un peu) marqué nos nuits et nos journées ? Que l’on soit employé, manager, CEO ou même roi du monde, on ne peut que se montrer sensible à la photo d’un enfant retrouvé mort le long d’une plage. L’image de ce garçon de trois ans allongé sur le ventre correspond tant à celle de nos propres enfants. À la différence que pour eux, la pose « pet en l’air » était celle du repos qui permet aux parents de se dire « un jour mon fils/ma fille sera », alors que là… Citoyens-patrons, nous avons tenté de faire quelque chose. À notre propre mesure. Ce que notre mamy appelait « faire son petit possible ». C’était nécessaire, et si – hélas – cela n’a pas suffi à sauver cet enfant et les autres (on insiste), l’initiative de ces patrons qui ont voulu proposer « quelque chose » est à mettre dans le lot de toutes les autres. À défaut d’être déterminante, elle a le mérite d’exister pour certaines victimes. Et ses pères ont le mérite de l’avoir pondue. Le reste n’est pas du ressort des entreprises et de ceux qui les dirigent. Pas plus que les interprétations politiques. Notamment celle qui voudrait que « les patrons veulent des réfugiés pour faire baisser des salaires. » Interprétable, manipulable à souhait, cette analyse partisane ne correspond pas à la réalité. Ni à l’émotion. Encore moins à la force d’action d’un parent (car oui, les patrons ont une vie qui les attend à la maison). Bref, c’est une action et surtout une accusation crapuleuse. D’autant plus qu’elle fut relayée par des faiseurs d’opinions, supposés éduqués et au-dessus de café du commerce. Et pendant ce temps On essaie donc de s’intéresser au reste de l’actualité. Pas forcément facile, et pourtant. Les questions relevées si souvent par les patrons continuent de bousculer l’actualité : le « tax shift » ? Il n’a rien donné, ou si peu. Pourtant, avec la présence massive de forces favorables à l’entreprenariat dans le gouvernement fédéral, on avait des raisons d’y croire. Faites gaffe les gars, un jour on revotera et là, il ne s’agira plus d’accuser les méchantes forces de gauche de vous avoir coincés. Pareil pour l’école. On a dit et redit que c’était important. Très important même. Mais il se fait que les débats de la rentrée, côté francophone, tournent autour d’un certain « cours de rien » | Michel Geyer dont on s’esquinte à nous expliquer que le programme comprendra plic-ploc de la citoyenneté, du vivre ensemble, du bien-être/santé, de la démocratie… Bref un « cours de tout » plutôt que du « rien ». Surtout des choses qu’on est supposé apprendre par ailleurs et dont on voit mal les ultra-réfractaires les intégrer au prétexte qu’il y aurait interro demain. Pendant ce temps, les taxis ont manifesté (hum) contre la création – pardon : l’existence même – d’un concurrent moins cher mais aussi moins régulé ; les agriculteurs ont dénoncé tout ce qui n’allait pas (qui en a retenu quoi ? On ose à peine la question). Après eux, place à une manif nationale… Bref, l’année académique n’a pas commencé sous les meilleurs cieux. Et pourtant, on y croit. Utopisme ? Du tout. Esprit d’entrepreneur. C’est très différent. Là-dessus aussi, on insiste ● CORNER Elections sociales : préparez-vous lors de 2 jours de formation Toute l’info juridique, les best practices et des invités RH et syndicaux ! www.beci.be/activites/formations_seminaires/ les 09/10/15 et 21/01/16 Info : Frédéric Simon Conseiller social BECI fs@beci.be tél. 02-643 78 17 BECI - Brussels Business - janvier 2015 7
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THINK TANK POUR OU CONTRE L’allocation universelle ? L'Allocation Universelle revient sur le devant de la scène après une première émergence dans les années 90. Véritable émancipation de l'individu face au travail ou fausse bonne idée? Deux analyses, deux conclusions. Adrien Dewez Philippe Defeyt, économiste, président du CPAS de Namur On peut remarquer – schématiquement – deux écoles au sein des partisans de l'allocation universelle concernant le montant alloué et, partant, la question du financement. La première préconise un revenu très important, de l'ordre, par exemple, de 1.500 € par mois. La seconde, dont je fais partie, propose un montant allant de 500 à 600 € par mois. Si on considère la seconde option, la dépense s'élèverait à grosso modo 15 % du PIB. Ce qui est conséquent mais pas impayable. La question du financement peut se résoudre par une série de pistes. Nous pouvons y injecter : 1° une grande partie des dépenses de sécurité sociale (hors soins de santé) ; 2° une réduction des dépenses fiscales, notamment relatives aux personnes à charge ; 3° des recettes fiscales nouvelles (par exemple un impôt sur les plus-values) ; 4° on peut aussi imaginer l’octroi d’une partie de l’allocation universelle sous forme de monnaies locales, mais aussi 5° de consommations gratuites (transports en communs, kWh gratuits…). L'objectif d'une allocation inconditionnelle est d'offrir de l'autonomie et une plus grande liberté aux individus. De nombreux opposants annoncent la fin de la sécurité sociale ou de la solidarité mais, et on doit le regretter, les gouvernements successifs n’ont pas attendu ce débat pour détricoter notre sécurité sociale. Aujourd'hui, celle-ci limite certaines formes d’autonomie : il est difficile pour un chômeur de faire certaines activités volontaires. Notre système actuel affaiblit, voire détruit, de nombreux liens interpersonnels. Si nous offrons une plus grande autonomie aux individus, je pense justement que cela va favoriser des comportements et des initiatives solidaires. Je ne suis pas partisan de sacraliser la sécurité sociale ; une invention dans le contexte d'après-guerre, très différent d'aujourd'hui. Ce qu'il faut sacraliser, c'est une protection sociale forte. C'est ce que propose l'allocation universelle tout en poursuivant l’objectif d’autonomie et de liberté. C'est une sorte d'État providence 2.0. Mateo Alaluf, sociologue du travail, professeur émérite de l'ULB Nous pouvons dégager deux types d'arguments sur la question de l'allocation universelle. Le premier est théorique : l'allocation part du principe de l'égalité de chances. Chacun dispose d'un revenu inconditionnel mais, à partir de là, l'individu est entièrement responsable de son destin. Moi, je suis plus attaché au principe de solidarité sur lequel repose la sécurité sociale. L'État assure une série de services collectifs basés sur les droits sociaux ; le risque de l'allocation est le désengagement de l'État dans des politiques sociales. Vient ensuite l'argument du financement. Les partisans de la mesure proposent une allocation de 500 €. Son coût s’élèverait alors à 10 milliards de plus que nos prestations sociales actuelles. Le financement ne pourra se faire qu'au détriment des personnes les plus vulnérables qui, actuellement, peuvent compter sur des prestations sociales allant grosso modo de 500 à 1700 € par mois. Une allocation de 500 € offre certainement un bonus aux personnes qui travaillent, mais ce montant obligera les plus vulnérables à multiplier les petits boulots. En somme, l'allocation universelle créera une « uberification » de l'emploi, elle augmentera la dualité et favorisera la dérégulation du marché du travail. Il faut se rendre compte que, si on propose une allocation universelle plus élevée, il faudra la financer. Or ce financement provient des revenus de l'État, issus des activités productives qui, par définition, sont limitées. Et je ne pense pas que cela favoriserait les projets personnels comme des créations artistiques ou la mise sur pied d'asbl. Aujourd'hui, les gens réalisent déjà ces activités ; donc c'est possible. En outre, nous bénéficions d'une série d'outils très pratiques comme les interruptions de carrière, les congés éducation, les activités multiples des pensionnés... Il existe de nombreux moyens de rendre ces outils plus efficaces tout en conservant le socle de base qu'est la solidarité. L'allocation universelle porte plutôt un autre message: je te file 500 euros et tu tires ton plan ! 8 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Donnez-nous votre avis Les sessions ‘apprendre les uns des autres’ sont une excellente façon d’apprendre à mieux connaître Brussels Airport Company. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Voir le défi lé des avions sous nos yeux toute la journée qu’on pourrait presque les toucher, cela fait rêver. Mais il n’y a pas que les avions qui rendent nos jobs tellement uniques. Notre dynamisme, notre ambition de devenir l’aéroport le plus accueillant d’Europe, l’atmosphère de travail et l’ouverture d’esprit qui laisse place à vos idées : c’est tout cela aussi qui nous distingue. Ferez-vous aussi partie de Brussels Airport Company? En tant qu’exploitant de Brussels Airport, nous nous occupons, avec nos 775 collègues, du développement de l’aéroport. Chaque année, 21,9 millions de passagers et 454.000 tonnes de marchandise transitent chez nous. Brussels Airport relie la capitale de l’Europe à pas moins de 228 destinations. De manière directe et indirecte, environ 60.000 personnes travaillent pour et avec nous, ce qui fait de Brussels Airport le second pôle de croissance économique de Belgique. Vous trouverez un aperçu complet de nos jobs « pas comme les autres » sur www.brusselsairport.be/jobs
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Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Les maisons de repos Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Le principe général du transfert de la compétence « maisons de repos » est celui de la continuité ou du standstill : celui du maintien des agréments et des financements acquis précédemment lorsque la compétence était fédérale. Les deux grands volets de cette compétence concernent, d'une part, les soins et leur financement et, d'autre part, l'hébergement et son financement avec, notamment, le contrôle des tarifs d'hébergement. Le rôle de la Cocom À Bruxelles, les compétences fédérales transférées aux Communautés (allocations familiales, maisons de repos, aide aux personnes, santé mentale, politique de prévention) « atterrissent » à la Commission communautaire commune (Cocom) ; l'idée étant d'éviter la création à Bruxelles d'une politique à deux vitesses selon l'appartenance linguistique. Toutefois, pour les maisons de repos mono-communautaires (flamandes ou francophones), il n'existe aucune obligation de basculer vers la Cocom. Le financement À Bruxelles, la volonté politique est de favoriser leur basculement vers le bi-communautaire. Ce choix impactera les financements futurs et le montant des dotations transférées, selon les mécanismes prévus par la Loi Spéciale de Financement. Sans rentrer dans le détail, le transfert s'opère selon des modalités transitoires, avant d'être figé en fonction de la situation au 31 décembre 2015. D'ici là, en effet, des institutions auront eu la possibilité de migrer vers le bi-communautaire. Apparemment, ce basculement ne concernerait que des institutions francophones : sur les 61 institutions de la Cocof, 50 passeraient sous la tutelle de la Cocom. Ce n'est pas qu'une simple opération administrative puisqu'il en découle une nouvelle exigence : celle d'assurer le bilinguisme externe de l'institution, c'est-à-dire la garantie d'une communication publique dans les deux langues et d'une communication personnelle dans la langue choisie par le patient. Les montants Le budget bruxellois 2015 destiné à financer les soins en maisons de repos et de soins s'élève à 200 millions. La migration d'institutions vers la Cocom devrait augmenter la dotation de celle-ci d'environ 60 millions, pour la porter à 260 millions d'euros. Acteurs et défis à Bruxelles Les soins résidentiels pour personnes âgées y sont en premier lieu assurés par le privé commercial (62 %), suivi par les CPAS (24 %) et le privé sous statut d'asbl. Le vieillissement de la population représente assurément un défi pour les trois Régions, mais dans des proportions différentes : le taux de seniors (+ de 65 ans) est de 13 % à Bruxelles, contre 19 % en Flandre et 17 % en Wallonie. D'ici 2030, cette population va s'accroître de 30.000 personnes à Bruxelles, 400.000 en Flandre et 200.000 en Wallonie. D'ici là, le nombre de places en maison de repos et de soins va substantiellement augmenter même si, en parallèle, on se dirige vers d'autres solutions visant au maintien à domicile. Un autre défi, notamment financier, est celui de la mise aux normes des institutions. Au niveau belge, la catégorie des plus de 65 ans comptera environ 650.000 personnes supplémentaires – elle passera de 17,7 à 22,6 % de la population : c’est dire l'ampleur du défi... réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 11 L’avis de BECI • Il est prévu qu’un nouvel Organisme d’Intérêt Public (OIP) bruxellois, Iriscare, reprenne les compétences de la santé et de l’aide aux personnes, dont les maisons de repos. BECI s’inquiète du fonctionnement et du financement d’un tel organe, alors que les budgets « santé » sont déjà restreints. BECI réclame la mise en place d’une structure et d’une gouvernance efficaces avec maintien d’une gestion paritaire ; • Il y a lieu de s’interroger sur l’efficacité des normes, surtout en termes de qualification du personnel. De manière plus large, une harmonisation des normes entre les entités fédérées est souhaitable ; • Les autorisations déjà accordées pour l’ouverture de nouveaux lits (environ 2.000 à Bruxelles) doivent être respectées ; • Les politiques à venir devront répondre à l’évolution des besoins de la population, compte tenu de la démographie bruxelloise, du vieillissement de la population et de la dépendance. Les investissements dans ce domaine ne doivent pas être sous-estimés. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 11
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THINK TANK KBC Brussels : une banque dans la ville Depuis le 1er janvier, les réseaux bruxellois KBC et CBC ont été regroupés dans une même entité commerciale et sous une nouvelle enseigne : KBC Brussels (« prononcez ‘kébici’ »), qui a installé son QG rue de la Science, en plein quartier européen. Une banque à l’ancrage local affirmé, qui se veut aussi une « boîte à idées » – en particulier pour les entreprises. Emmanuel Robert «K BC Brussels est née d’une double analyse », entame Damien Van Renterghem, CEO de la nouvelle entité. « D’une part, toutes les études indiquent que Bruxelles est à la veille d’une nouvelle poussée de croissance dans son développement économique ; sur le plan politique, la Région est en train de prendre son avenir en mains – et c’est une marque forte, connue à l’international. Bref, le moment est idéal pour positionner une banque à l’identité bruxelloise, qui n’existait pas encore. D’autre part, au niveau du groupe KBC, nous avions sur Bruxelles deux réseaux d’agences, KBC et CBC, qui agissaient en parallèle, voire en concurrents, alors que le groupe n’était pas leader de la place. C’est un business model qui ne fonctionnait pas. » La solution semblait couler de source : unifier les deux enseignes dans une nouvelle entité bruxelloise, KBC Brussels. Une banque qui affirme son ancrage local et sa singularité. « Nous fonctionnons comme une start-up au sein du groupe : une PME modulaire et flexible, avec un ‘support team’ de 25 personnes pour soutenir les 360 collaborateurs de notre réseau – tout en ayant le confort de nous appuyer sur un groupe belge important, avec sa structure, ses services et son réseau international. » L’aspect le plus novateur de KBC Brussels, nous explique son CEO, est sans doute la gouvernance : « Les décisions se prennent de manière collégiale, au plus près du terrain, dans un processus très rapide. On se réunit deux ou trois fois par mois avec nos six directeurs de clusters. C’est inédit, y compris au sein du groupe KBC. » Un engagement bruxellois La banque mise à fond sur l’identité bruxelloise, en recrutant de préférence des collaborateurs qui vivent à Bruxelles, y ont étudié ou y possèdent des attaches. « Nous développons d’ailleurs nos relations avec certaines hautes écoles pour recruter plus facilement de jeunes bacheliers qui veulent s’établir à Bruxelles », précise M. Van Renterghem. KBC Brussels s’est par ailleurs engagée chez BECI et dans les principaux cercles d’affaires bruxellois (Cercle de Lorraine, Cercle gaulois, De Warande, Ste Anne, B19, etc.), sans oublier le sponsoring de quatre clubs de hockey, de Musiq3 et de quelques événements majeurs tels le Jazz Marathon ou les 20 km de Bruxelles. 12 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Damien Van Renterghem, CEO Bruxelles fourmille d’idées et de projets. Il fallait un partenaire financier bruxellois pour les accompagner. « Bruxelles est une ville atypique », reprend Damien Van Renterghem. « Elle possède une identité propre faite d’identités multiples : une population multiculturelle, des institutions et des entreprises internationales, de nombreux expatriés, 19 communes avec leurs quartiers qui sont autant de villages… Nous pensons que cette ville unique mérite une approche unique. C’est pour cela que nous avons créé une entité commerciale autonome, avec son propre comité de direction. C’est un projet qui a beaucoup de sens et qui répond à une véritable attente. En interne, je peux vous dire qu’il a été accueilli par des applaudissements… La réponse de la clientèle est également positive. Du côté du monde économique ou académique, il ne se passe plus un jour sans que nous soyons contactés par un autre acteur bruxellois : Bruxelles fourmille d’idées et de projets. Il fallait un partenaire financier bruxellois pour les accompagner. » « Nous voulons être acteurs de certaines problématiques bruxelloises, comme la mobilité, l’entreprenariat ou le logement », relaie Pierre Wattiez, Sales & Marketing Manager. « C’est dans cette optique que nous avons adhéré, par exemple, au Hub Mobilité de BECI. La mobilité est une vraie difficulté à Bruxelles et nous pensons que nous pouvons contribuer à l’améliorer via nos produits bancaires pour financer un mix de solutions, THINK TANK Pierre Wattiez, Sales & Marketing Manager spécifique. Les expatriés, par exemple, sont près de 140.000 à Bruxelles. Les uns sont des expatriés de courte durée, en mission pour un an ou deux. D’autres viennent s’installer en famille pour une durée plus longue et investissent à Bruxelles. Ils cherchent des solutions de logement, d’enseignement pour les enfants ; ils réclament du conseil et un suivi personnalisé. Cela demande une capacité de travailler à distance et dans plusieurs langues. » Pour chacun de ces segments, KBC Brussels a créé un cluster et désigné un directeur spécialisé. « Segmenter l’activité va permettre de réfléchir à des thèmes et des événements pour rapprocher les gens, animer le réseau, créer des liens et des opportunités. » Nous voulons être acteurs de certaines problématiques bruxelloises, comme la mobilité, l’entreprenariat ou le logement. par exemple en matière de voitures de société, financement d’abonnements de transports publics, de vélos… De même en matière de logement – on sait que l’immobilier est plus cher à Bruxelles et diffère des deux autres Régions – nous avons engagé quatre spécialistes, experts du marché bruxellois, pour aider nos clients dans le montage de dossiers spécifiques. Nous voulons aussi contribuer au développement de l’entreprenariat, très actif à Bruxelles, à travers deux projets. Le premier est une plateforme de crowdfunding, en collaboration avec le groupe KBC ; l’autre est notre incubateur Start It, avec un plateau de 400 m² à disposition des jeunes entreprises et un accompagnement de plus d’un an. » Objectif : le meilleur partenaire financier KBC Brussels ne vise pas la première place à Bruxelles, confie le nouveau CEO. « L’objectif n’est pas d’être le plus grand, mais bien d’être, à court terme, le meilleur partenaire financier de la capitale ; c’est un autre aspect original de notre approche : plus qu’un bancassureur, nous voulons être des concepteurs de solutions. Vis-àvis des PME par exemple, si nous ne pouvons pas financer nous-mêmes la totalité de leurs projets, nous pouvons les conseiller et leur trouver le meilleur montage, qui pourra impliquer du cofinancement, du crowdfunding, des subsides régionaux, etc., loin d’une approche de crédit classique. » KBC Brussels ne manque pas d’ambition : elle veut acquérir 40.000 clients d’ici 2020. Plus spécifiquement, la banque cible six types de clients : profession libérales, indépendants, entreprises, clientèle aisée, navetteurs et expatriés (eurocrates, personnel d’ambassades, personnel de multinationales…). « Chacun d’entre eux réclame une approche différente, une offre commerciale « Un monde de réseaux » « Nous croyons fermement que le monde de demain est un monde de réseaux », reprend Damien Van Renterghem. « La mise en réseau est donc un aspect fondamental de notre mission : non seulement avec des partenaires, mais aussi entre nos clients pour accélérer leur croissance. Je vais vous donner un exemple : je déjeune chaque semaine avec une dizaine d’entrepreneurs pour un échange d’idées ; certains se connaissent déjà, d’autres pas, et il n’est pas rare de voir des accords se conclure entre eux autour de la table, parce qu’ils se découvrent des business complémentaires. » « Notre but ultime », conclut-il, « c’est de faire de nos clients des ambassadeurs. Pour cela, nous ne devons pas seulement les satisfaire ; nous devons les régaler ! » ● Optimiser le réseau Le groupe KBC possédait en Région de Bruxelles-Capitale un double réseau de 39 agences KBC et 9 agences CBC. Désormais réunifié, ce réseau sera progressivement optimisé dans les années à venir. « Nous avons beaucoup de petites agences occupées par deux ou trois collègues qui ne permettent pas d’offrir tout l’éventail de notre expertise, ce qui oblige parfois les clients à prendre plusieurs rendez-vous, dans différentes agences », explique Damien van Renterghem. « Nous allons réduire un peu leur nombre, mais créer des agences plus importantes, avec six ou sept personnes minimum afin de rassembler toutes nos compétences. Les clients trouveront tout le conseil en un seul lieu – et les conditions de travail en seront aussi améliorées pour nos collaborateurs. » « À partir de janvier, ce réseau sera en outre soutenu par un nouveau call center bruxellois, avec une quinzaine de personnes en support des agences, offrant un horaire étendu. » BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 13
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Marchés publics : répondez à l’appel de l’Europe L’Union européenne, à travers ses différentes institutions, est l’un des premiers émetteurs mondiaux d’appels d’offres, dans les domaines les plus variés et dans tous les ordres de grandeur. Quelles opportunités pour les entreprises ? C’est ce qu’examinera un prochain séminaire Enterprise Europe Network le 27 octobre chez BECI. Emmanuel Robert C haque mois, les institutions européennes publient plusieurs centaines d’appels d’offre pour l’achat de biens et services dans les domaines les plus variés (depuis la construction de routes jusqu’à l’achat de vêtements de travail, en passant par les services de livraison ou les études techniques) et dans tous les ordres de grandeur, de moins de 10.000 euros à plusieurs (dizaines de) millions. Il peut s’agir aussi bien de grands marchés d’équipement transnationaux que de marchés très locaux (jusqu’à l’échelon communal), mais financés par les programmes européens. Une manne d’opportunités pour les entreprises : la programmation 2014-2020 prévoit au moins 180 milliards d’euros de marchés publics via les appels d’offre européens. « Ces marchés sont doublement intéressants », estime Stéphane Joiris de Caussin (EU Vox), consultant d’Enterprise Europe Brussels. « D’abord parce que l’Europe est bonne cliente : l’argent est disponible, le marché est sécurisé, le défaut de paiement est exclu. C’est d’autant plus vrai dans certains pays ‘à risques’, où d’autres organes sont absents – car les programmes européens dépassent de très loin les frontières de l’UE. Ensuite, l’étiquette de ‘fournisseur de l’UE’ donne un crédit appréciable. Les standards européens sont élevés en termes de qualité, de transparence et d’éthique : ceux qui sont capables d’y répondre en retirent un avantage concurrentiel. » Cependant, la concurrence est rude : s’il y a beaucoup d’appels, il y a aussi beaucoup de candidats. Et répondre à un appel d’offres européen ne s’improvise pas ; il faut s’y préparer. À cet égard, les entreprises qui ont l’habitude de leurs marchés publics nationaux n’ont pas forcément l’avantage, comme l’explique M. Joiris : « L’Europe n’est pas comparable à un autre donneur d’ordres, même public. On connaît des exemples d’entreprises qui répondent à des appels internationaux et qui ne parviennent pas à répondre à ceux de l’UE. Il faut bien comprendre les bases juridiques ; les cahiers de charges 14 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 sont très détaillés ; les procédures peuvent différer selon les institutions… Souvent, ces marchés exigent aussi une couverture géographique internationale très large. » Stéphane Joiris de Caussin Découvrir et apprendre Les marchés européens ne sont pas inaccessibles pour autant, même aux PME. « Les petites entreprises peuvent s’adosser à des projets. Lorsque l’UE publie les lauréats des contrats-cadres, les PME peuvent encore les solliciter pour fournir une partie des services ; la Commission encourage cette logique de partenariat. De même au niveau géographique : les entreprises lauréates, si elles ne sont pas implantées partout, auront besoin de partenaires. » Mais surtout, il ne faut pas se décourager au premier appel perdu. « Certes, cela demande un investissement de temps et de moyens ; mais, une fois que l’on a compris la méthodologie européenne et qu’on s’y est adapté, on va pouvoir capitaliser sur cette expérience. Certaines entreprises, y compris des PME, en ont même fait un business model. » Pour réussir, il est préférable de se faire accompagner. À cette fin, Enterprise Europe Brussels organisera en octobre un séminaire sur les opportunités des appels d’offre européens, avec la participation de M. Joiris de Caussin. « Notre démarche propose d’optimiser les outils de la Commission européenne à travers le réseau EEN pour bien les comprendre et bien les utiliser. D’une part, nous aidons les entreprises à cibler les appels d’offre qui peuvent les intéresser. D’autre part, nous pouvons les accompagner dans la préparation d’un dossier. Pour ceux qui n’ont jamais soumissionné, c’est l’occasion de découvrir et d’apprendre. Pour ceux qui l’ont déjà fait, c’est la perspective de faire mieux. Dans les deux cas, l’objectif est de développer du business avec l’UE. » ● « Appels d’offre et marchés publics européens : saisissez les opportunités ! », séminaire Enterprise Europe Brussels le 27/10 chez BECI. Info : J.-Ph. Mergen Tél : 02 210 01 77 – jpm@beci.be.
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Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. Offrir à des jeunes bruxellois une première expérience professionnelle tout en bénéficiant de conditions avantageuses Proximus a testé le Stage de Transition en Entreprise (STE), découvrez son expérience positive ! Le principe est simple : une entreprise accueille un jeune de moins de 30 ans pour une période de 3 ou 6 mois et bénéficie d’avantages financiers. L’entreprise assure l’encadrement et le suivi d’un programme pédagogique et, au terme du stage, libre à elle d’embaucher le stagiaire ! Actiris présélectionne des candidats et organise une rencontre entre l’employeur et les futurs stagiaires : une formule avantageuse pour tous. Témoignage Quand le principal fournisseur national en télécommunication collabore avec Select Actiris pour ses recrutements bruxellois. Rencontre avec Dominique Leroy, CEO de Proximus. Proximus a fait appel à Actiris pour recruter des stagiaires, racontez-nous ? Fin 2014, notre entreprise fait face à une affluence de candidatures. Simultanément, le gouvernement bruxellois met en avant cette nouvelle formule de stage; nous avons voulu essayer le STE pour offrir aux jeunes une première expérience de travail chez Proximus. C’est aussi notre rôle de contribuer au développement social de la collectivité dans laquelle nous évoluons. Pour quels types de fonctions avez-vous proposé des stages chez Proximus ? Des fonctions diverses : support administratif, opérateur dispatching, collaborateur comptabilité, gestionnaire de dossier client, magasinier,... A l’issue du stage, une bonne partie de ces jeunes a pu trouver un emploi. Il y a même certains profils à qui nous avons directement proposé un contrat au sein de Proximus. Le stagiaire bénéficiera quant à lui d’une allocation de stage journalière de 26,82 € accordée par l’ONEM. Prévoyez-vous d’accueillir stagiaires prochainement ? Oui, tout à fait d’autres ! Au printemps, nous avons accueilli 20 nouveaux stagiaires, et nous sommes actuellement en plein processus de sélection via Actiris et son service Garantie Jeunes pour une quinzaine de postes pour un démarrage d’ici la fin de l’année. Que diriez-vous de la collaboration avec Actiris? La collaboration avec les consultants d’Actiris est excellente. Spécialistes de terrain, ils ont été à l’écoute de nos besoins et ont très rapidement compris nos attentes en termes de compétences recherchées. La personnalité et la motivation des candidats sont des éléments très importants pour nous : il ne suffisait donc pas de trier des CV et ça, Actiris l’a bien compris ! Dominique Leroy CEO de Proximus Quels sont les avantages financiers de cette mesure pour l’employeur ? Nous payons au stagiaire une indemnité mensuelle de 200 €. Bien sûr, il faut prévoir le coût de l’accompagnement en interne pour l’encadrement du stagiaire mais les avantages sont substantiels. Vous aussi vous souhaitez tester le STE ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be Recommanderiez-vous le STE à un autre employeur? Absolument, c’est une formule bien pensée pour donner sa chance à un jeune. En lui offrant une première expérience de travail, il peut montrer ce qu’il sait faire et acquérir des nouvelles compétences. En plus, Actiris nous a proposé un soutien pour le volet administratif du stage, comme la rédaction du programme pédagogique. L’ENTREPRISE AU 21e SIÈCLE La fin du salariat ? Pas vraiment… Le nombre d’indépendants a tendance à augmenter, à Bruxelles comme dans l’ensemble des régions « riches ». Est-ce pour autant que le salariat est menacé ? Aucune statistique actuelle ne permet de l’affirmer. Olivier Fabes 60 % des métiers qui seront exercés en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. C’est du moins ce que prédit le cabinet américain Wagepoint, spécialisé dans les services en ressources humaines. Le chiffre a circulé dans pas mal de médias à la fin de cet été, et il apporte de l’eau au moulin de ceux qui anticipent un changement radical du monde du travail. Car la plupart de ces nouveaux métiers, dans le sillon des révolutions numériques, pourraient bien être exercés par des indépendants plutôt que par des salariés. Interviewé par le magazine Trends-Tendances en mai dernier, Denis Pennel, auteur1 et directeur général de la Confédération mondiale des agences d'intérim, est convaincu que le salariat a franchi son point culminant. Il y voit trois raisons fondamentales. Primo, la mutation de nos économies, de moins en moins manufacturières : « L'emploi standardisé sous la forme du salariat répondait à un besoin généré à l'époque par les processus de fabrication de produits standardisés de masse. Ce besoin est désormais dépassé et le contrat à durée indéterminée est devenu inadapté à la nouvelle réalité économique », déclarait-il à Trends2 . Deuzio, l’expert estime que les nouvelles technologies, en contribuant à la dématérialisation du travail, ne lient plus un travailleur à un lieu fixe et qu’elles annulent ainsi un autre fondement très « physique » du salariat, qui est d’organiser un travail collectif à un même endroit. Tertio, les garanties de stabilité de carrière longtemps associées au salariat sont en train de s’effriter. La crise économique, depuis 2008, a rappelé à beaucoup de salariés que la garantie d’emploi était toute relative. Dès lors, la tentation de prendre sa carrière en mains, en toute indépendance, est bien réelle. Cette vision d’un glissement d’un nombre croissant de travailleurs du salariat vers le statut d’indépendant est également soutenue par la médiatisation d’entreprises « disruptives » comme Uber ou AirBnB, qui créent de nouvelles catégories de travailleurs. Ou plus près de nous, par la 1 A publié une tribune «Vers la fin du salariat ?» dans l'ouvrage collectif Sociétal 2015, paru chez Eyrolles 2 Trends-Tendances, 14 mai 2015 croissance d’une organisation comme la Smart. À l’origine, cette « Société Mutualiste pour Artistes » avait pour objectif d’améliorer la couverture sociale d’artistes aux missions intermittentes, en facturant en leur nom tout en leur permettant de conserver des allocations de chômage. Désormais, cette sorte de secrétariat social pour « indépendants salariés » cible un public de plus en plus large, composé de journalistes, développeurs web, consultants ou jeunes travailleurs livreurs de repas à domicile. Pas tous des artistes, donc. En attendant de voir comment ces nouvelles catégories de travailleurs seront comptabilisées par les statisticiens, penchons-nous sur la réalité présente. Pour constater que le salariat est très loin d’être moribond. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 19 Denis Pennel, directeur général de la Ciett. Le contrat à durée indéterminée est devenu inadapté à la nouvelle réalité économique. R.A.
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TOPIC « Ne pas créer une classe de sous-travailleurs » Salariat en progression D’après un rapport conjoint publié en mars 2015 par Actiris, Bruxelles Formation et le VDAB, l'évolution de l'emploi salarié entre 2008 et 2012 indique une légère croissance à Bruxelles (+ 0,8 %), de niveau inférieur à ce qui s'observe en périphérie (+ 2,0 %) ou à l'échelle belge (+ 1,4 %). En région bruxelloise, la croissance de l’emploi salarié se situe surtout du côté des services administratifs et de soutien, générateurs d'emplois moins qualifiés (+ 16.700 postes, plus particulièrement dans le nettoyage, notamment dans le cadre des titres-services). D’autres secteurs à qualifications plus élevées voient également leur nombre d'emplois salariés progresser (administration publique, activités spécialisées scientifiques et techniques, immobilier). Fait notable, l’emploi salarié s’est maintenu en dépit de la crise financière, qui a durement frappé le secteur bancaire (- 5.900 emplois en région bruxelloise). Les secteurs de l’action sociale et des TIC ont également reculé de quelques milliers d’emplois. Dans son récent livret L’entreprise, je veux savoir, l’Union wallonne des entreprises (UWE) tordait également le cou à un supposé recul du salariat : entre 2003 et 2013, l’emploi total salarié en Wallonie a progressé à un taux annuel moyen de 1,6 % (hors administrations publiques), alors que, chez les indépendants, la croissance annuelle de l’emploi n’était que de 0,5 %. En dix ans, plus de 100.000 emplois salariés nets ont ainsi été créés en Wallonie. En Flandre, l’écart se réduit entre croissance de l’emploi salarié et « indépendant », mais le premier (1,2 % par an) devance toujours le second (0,8 %). Bruxelles, plus « indépendante » Si l’emploi salarié fait mieux que se maintenir et continue même, pour l’ensemble du pays, de croître plus vite que l’emploi indépendant, ceci ne doit pas occulter une réalité bruxelloise sensiblement différente. En effet, en Région bruxelloise – en plein boom démographique, faut-il le rappeler – l’emploi indépendant est occupé à prendre le salariat de vitesse. Toujours selon le rapport Actiris/Bruxelles Formation/VDAB, l'emploi indépendant a crû de près de 10 % entre 2008 et 2012, contre 4,9 % pour l’ensemble de la Belgique. À l'exception du commerce, dont l'emploi indépendant affiche une tendance structurelle à la baisse (sauf pour le commerce automobile), l'emploi indépendant a crû dans la plupart des secteurs. « En particulier, dans les secteurs dits ‘moins qualifiés’, la progression importante de l'emploi Évolution du nombre d’indépendants assujettis à Bruxelles 2011 A titre principal A titre complémentaire Actifs après la pension TOTAL Source : INASTI 20 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 2012 2013 2015 70.388 74.039 75.150 77.496 13.288 13.777 14.273 14.523 5.691 6.108 6.449 6.753 89.366 93.924 95.872 98.772 Philippe Ledent Entrepreneur multi-facettes, fondateur de Challenge (structure spécialisée dans l’accompagnement d’entrepreneurs débutants) et membre du Conseil Supérieur des Indépendants et des PME, Philippe Ledent est bien placé pour prendre le pouls des indépendants. Et il constate pas mal de signaux positifs : « Un mouvement de rattrapage est en train de s’opérer, aidé par le fait que la protection sociale de l’indépendant se rapproche lentement de celle du salarié, sur le plan de la pension notamment. » De plus en plus de travailleurs optent pour le statut d’indépendant par opportunisme, parce qu’ils ont envie de changer de vie et/ou parce qu’ils veulent travailler en toute autonomie. « Les nouvelles générations qui arrivent sur le marché du travail sont globalement plus attirées par l’entrepreneuriat. Le développement de nouveaux modes de financement, comme le crowdfunding, est également un signal positif. » Par ailleurs, l’ère de la carrière linéaire est révolue. « En Wallonie, 50 % des nouveaux indépendants le sont à titre complémentaire. Un nombre croissant de personnes vont cumuler plusieurs statuts », épingle Philippe Ledent. Salariat et travail indépendant, plutôt que de s’opposer, sont donc peut-être appelés à cohabiter. Par choix… ou par nécessité. Et l’entrepreneur-coach de souligner une autre évolution, plus préoccupante, du travail indépendant. Ce que l’on appelle communément l’entrepreneuriat de nécessité. Ce dernier est de plus en plus présent chez les plus de 50 ans. « Pour certains qui n’ont plus droit au chômage, créer son entreprise est la seule issue. » Tenter sa chance comme indépendant est également souvent la seule possibilité pour les allochtones qui débarquent dans notre pays, singulièrement à Bruxelles. « Le risque, que l’on perçoit aussi à travers la percée de nouvelles plateformes internet, est de créer une nouvelle classe de sous-travailleurs qui, en plus d’être sous-protégés, génèrent une concurrence déloyale. » L’enjeu, pour la vitalité économique d’une région, est de faire en sorte que l’entrepreneuriat de nécessité devienne un entrepreneuriat d’opportunité. « Outre la formation et l’accompagnement à la gestion, un point essentiel consiste à sortir les indépendants de leur isolement et aider ceux qui en ont l’opportunité à réaliser leurs premiers recrutements. » Pour que l’indépendant devienne véritablement un chef d’entreprise. © Kévin Manand TOPIC Trois conditions pour sauver le salariat indépendant dans le secteur de la construction s'explique en partie par les indépendants de nationalité bulgare ou roumaine dont le nombre a crû davantage à Bruxelles que dans les deux autres régions », détaille le rapport. Dans le même ordre d’idée, les statistiques de l’Institut national des assurances sociales des travailleurs indépendants (Inasti) nous apprennent que l’année 2014 a vu l’assujettissement de 2.900 nouveaux travailleurs indépendants – à titre principal, complémentaire, ou après la pension – dans la Région de Bruxelles-Capitale. Ce qui porte le total à 98.772, contre moins de 90.000 en 2011. Les professions libérales (34.803 assujettis à Bruxelles) fournissent une grande partie de cette augmentation, avec plus de 1.300 nouveaux enregistrements sur le seul exercice 2014. Bref, à Bruxelles du moins, il est faux de dire que le salariat recule. En revanche, il est correct d’affirmer que l’emploi indépendant progresse plus vite que lui. « Les statistiques, encore plus récentes, de la Banque Nationale, ne montrent aucun signe que le salariat soit actuellement menacé. Si on se projette plus loin, par contre, on peut effectivement se demander s’il n’y aura pas un plus large glissement de salarié vers indépendant. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certains métiers, comme journaliste, consultant ou ‘digital worker’ », observe Ivan Van de Cloot, économiste en chef du think tank Itinera Institute. « Notre ‘knowledge economy’ favorise une approche orientée projets, qui demande pas mal de flexibilité. Est-ce que le salariat sera de plus en plus incompatible avec cette exigence ? C’est toute la question. » Ivan Van de Cloot (Itinera) Les statistiques ne montrent aucun signe que le salariat est actuellement menacé. Ces dernières années, de nombreuses entreprises, confrontées à la crise économique, ont décidé d’externaliser un certain nombre de tâches. Quitte parfois à faire appel à des ex-salariés devenus consultants indépendants. « Cette tendance favorise évidemment l’augmentation du nombre d’indépendants, mais il s’agit d’un mouvement de balancier. Il se pourrait très bien que d’ici peu, certaines entreprises rapatrient certaines tâches en interne », souligne Ivan Van de Cloot. Retour aux années 50 ? Dans une perspective historique, l’économiste ajoute que si la « renaissance de l’entrepreneuriat », à laquelle on assiste dans les pays de l’OCDE depuis les années 80, devait se La « digitalisation » galopante de nos activités et l’arrivée sur le marché du travail de jeunes en quête de responsabilisation et d’autonomie appellent à un changement de la relation employeur-employé. « Radicalement », selon Anne et Paul Mauhin, consultants en changement auprès d’indépendants et PME, respectivement chez Légal PME et UHDR. « Le nombre croissant d’indépendants est certainement un signal, encourageant, de cette prise de conscience », affirment-ils. Ils mettent en avant trois conditions pour sauver le salariat. 1. Travailler en « mode projet » La flexibilité demandée par un environnement complexe et volatil demande de repenser l’organisation. D’ici quelques années, l’entreprise sera entièrement articulée autour de projets. Sur base des objectifs du moment, le comité exécutif va constituer son équipe en fonction des profils et compétences dont elle a besoin. Ce seront à chaque fois des équipes-choc. Elles auront quelques mois pour atteindre leurs objectifs. Une fois ceux-ci obtenus – ou pas – l’équipe sera diluée. Chacun des participants se retrouvera dans un nouveau projet, la même équipe ou bien une équipe totalement différente. Le défi est de former les dirigeants de demain à penser et agir selon ce « mode projets ». 2. Jeter l’organigramme La structure de demain est à l’image de l’horizon en plein milieu du Pacifique, morne et plat. Plutôt qu’avoir un arbre indiquant des rôles, le CEO et son directeur des ressources humaines travailleront avec un catalogue de compétences, indiquant les forces et le potentiel des profils disponibles dans leur écosystème. 3. Revoir les modes de rémunération À relation nouvelle, facturation nouvelle. Fini le fixe uniquement ou son pendant, le paiement à la performance uniquement, souvent obtenue au détriment du long terme. Une savante combinaison des deux donnera de bien meilleurs résultats. La rémunération de demain aura deux parties : une partie fixe, qui jouera un rôle d’aimant, afin d’attirer les meilleurs éléments, et une partie « performance » pour obtenir l’engagement. Cette dernière comprendra un volet lié à la performance individuelle et un volet lié à la performance globale du projet, pour améliorer la cohésion de groupe. traduire par une amplification de l’emploi indépendant, ce ne serait qu’un juste retour des choses. « Pendant les années 50, presque un tiers des emplois était constitué des entrepreneurs indépendants, contre 16 % aujourd’hui. Selon l’historien Fernand Braudel, ils constituaient même plus de 50 % de la population active avant la révolution industrielle. Il est certain que l’industrialisation a coûté cher à l’entreprenariat indépendant. » D’après une autre source – l’Organisation Internationale du Travail – les travailleurs indépendants représentent désormais 10,4 % de la population au travail, contre 9,2 % en 2004. Une progression certes, mais pas (encore) une révolution. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 21
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Le bonheur au travail L’ENTREPRISE AU 21e SIÈCLE Le « bonheur au travail » est le concept du jour en ressources humaines. Projet de productivité ou ambition philosophique de type utopiste visant l’épanouissement de l’individu ? Qu'importe si les deux sont compatibles ? Mais le bonheur est-il soluble dans le travail ? Le travail perméable au bonheur ? Et quel type de structure en organise-t-elle les conditions de possibilités ? Didier Dekeyser P ris séparément, bonheur et travail sont loin d'avoir épuisé leurs potentiels philosophique et sociologique malgré une littérature pléthorique ; que dire de leur réunion dans le slogan lapidaire que propose le titre de cet article ? Pour d'aucuns, c'est le mariage de passion qu'ils vivent chaque jour, pour d'autres une vie commune fondée sur la nécessité ; d'autres enfin y voient l'union de l'eau et du feu, avec la circonstance aggravante qu'une valeur travail qu'ils ne reconnaissent pas s'impose comme critère premier d'intégration sociale. Droit à la paresse vs droit au travail Combien de chômeurs n'évoquent-ils pas leur droit au travail dans une société hyperactive et d'abondance, qui les laisse pourtant sur le carreau malgré les excès de travail imposés à d'autres ? Leur demande de fond : pouvoir disposer des moyens nécessaires pour s'intégrer économiquement dans une société hyper consommatrice, mais aussi tendre vers une position sociale approchant celles dont les medias nous rabâchent les oreilles – medias eux-mêmes éblouis par les richesses indécentes que d'aucuns possèdent. Et c'est un changement important par rapport à une époque récente où le travail déifié était une valeur en soi : beaucoup ne se croient plus dupes d'un système qui valorise l'effort, mais récompense d’autant plus le succès qu’il est obtenu facilement et par d'autres moyens que le travail. Il est dès lors peu paradoxal d'entendre ceux qui réclament le droit au travail reprendre des arguments avancés par le plus célèbre pourfendeur dudit travail, Paul Lafargue, qui revendiquait quant à lui le droit à la paresse comme condition d’accès au bonheur. 22 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 L’analyse fournie par l’ouvrage de Lafargue (voir encadré) demeure pertinente par bien des côtés ; mais il est particulièrement intéressant, dans le cadre de cet article, de relever qu’elle décrit l’avènement d’une classe parasite située entre l’entrepreneur et le travailleur. Classe de semi-laborieux dont les fonctions inutiles (et coercitives d’une façon ou d’une autre), génèrent les tâches qui les occupent et détournent une énergie considérable. Car, sous la réjouissante impertinence de ton de Lafargue, des constats et des arguments ont paru solides à de modernes capitalistes, plus pragmatiques que dogmatiques et, sans doute, fondamentalement humanistes. Ainsi, les tenants d'une autre organisation du travail, qui vise aussi le bonheur du travailleur, vont fustiger en premier lieu tout ce qui détourne du but premier de la « véritable » entreprise – cette « réunion de personnes autour d'un projet positif » : les fonctions de contrôle, de conseil, de gestion humaine, les contremaîtres et autres chefs de service empilées hiérarchiquement… Tout ceux L’avenir ? Nous nous en occupons tous les jours Dans la Smart Society, des personnes, des autorités et des entreprises travaillent ensemble à améliorer la qualité de la vie. Dans cette société, des réseaux et des données permettent de recourir d’une façon plus intelligente et plus efficace aux ressources disponibles. Avec notre réseau ouvert de fibre optique, nous proposons aux organisations une infrastructure fixe pour l’avenir. Une infrastructure ouverte qui offre la liberté de choisir soi-même ses services et ses fournisseurs. De telle sorte que votre organisation puisse faire le meilleur usage des possibilités infinies de la Smart Society. ENTER THE SMART SOCIETY Vous voulez en savoir plus ? Consultez www.eurofiber.be
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TOPIC qui, finalement, n'ont d'autre relation avec les fonctions vitales de l'entreprise que celle de l'interférence permanente. La dernière chose que ferait une firme recherchant le profit est de dilapider de l'argent pour employer des gens dont elle n'a pas vraiment besoin ; c'est pourtant ce qui se passe. (David Graeber) Bien-être vs burn-out Lorsqu'un sondage rapporte que 35% de travailleurs déclarent utiliser une stratégie construite pour contrevenir aux obstacles internes que leur entreprise met à la bonne exécution de leur boulot, on est dans ce type d'expérience. Et l'on est au seuil d'approuver le constat que le médiatique David Graeber professeur à la London School of Economics pose au fil de ses interviews : les bullshit jobs1 sont les plus paradoxaux des maux que s'infligent les entreprises. Graeber reprend in fine la thématique de Lafargue, en insistant comme lui sur le côté absurde de la situation (« La dernière chose que ferait une firme recherchant le profit est de dilapider de l'argent pour employer des gens dont elle n'a pas vraiment besoin ; c'est pourtant ce qui se passe2 »), mais en soulignant d'un trait plus marqué l'immense déficit de bien-être qui en résulte, comme un gâchis évitable mais pourtant entretenu. « Tant de gens passent leur vie à faire des choses qu'ils savent inutiles […]. Les dégâts moraux et spirituels qu'engendre cette situation sont profonds. » Le management, ce n'est pas faire, c'est laisse faire pour que les choses se fassent d'elle-même. (Jean-François Zobrist ) management, qui préconise a contrario la liberté de tous comme principe de management, prenant ainsi le contrepied d’une approche tayloriste encore trop répandue, où la directive, son respect strict et le contrôle de son application étouffent dans l'œuf toute la richesse potentielle des êtres humains employés. À la clé, un bien-être retrouvé par les membres de l'entreprise et une rentabilité dopée. À cet égard, les statistiques de satisfaction des travailleurs sont éloquentes : si 12 % des salariés se lèvent fringants et partent au front du travail la fleur au fusil, 60 % d'autres se disent « désengagés » et ne s'y rendent que pour y gagner un salaire, tandis que 28 % y vont avec des pieds 1 http://strikemag.org/bullshit-jobs/ 2 Interview donnée au Guardian, 21 mars 2015 3 Stichting Innovatie en Arbeid (http://www.serv.be/stichting) 4 http://www.serv.be/stichting/nieuws/knipperlicht-voor-burn-out 24 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 C'est la démarche appliquée par quelques patrons qui ont investit le champ humain de leur goût d'entreprendre, qui ont observé, écouté, compris les motivations réelles de leurs travailleurs et ont remplacés des relations codifiées contre-productives par des relations vraies, prenant le pari de leur richesses et le risque de leur foisonnement. Et bien leur en a pris quelquefois, comme le montre de plomb, si ce n'est avec horreur, et sont prêts à être contre-productifs voir saboteurs en réaction. Parmi ces masses malheureuses, beaucoup succombent : en Flandre, la Fondation Innovation et Travail3 qui établit tous les trois ans un audit de la qualité et des conditions de travail, révèle qu'un travailleur sur dix est confronté au burn-out. La source en est une charge quantitative et émotionnelle de travail trop élevée, mais d’autres facteurs jouent également un rôle, comme une relation tendue avec un supérieur qui fait encourir deux fois plus de risques de développer ce type de symptômes4 . Bref, ce qui est mis en cause c’est l’environnement bullshit... Face à ce constat statistique, un fond d'humanisme et un certain pragmatisme ont amenés des entrepreneurs à renverser l'acceptation commune de ressources humaines dans le but de valoriser l'humanité de ces précieuses ressources. Dirigisme vs liberté Le maître-mot de l'entrepreneur est sans doute la liberté (d'entreprendre, d'initiative, de décision…), qu'il évoque comme condition fondamentale du succès de ses activités. Dans les faits, au sein de son entreprise, c'est une valeur qu'il n'entend cependant pas voir étendue au-delà des limites de sa gouvernance. Ainsi, le moteur du succès de ses employés ne peut-il paradoxalement pas renvoyer à ce qui fait le sien et sans lequel il n'aurait pas été gagnant. C'est le propos d’Isaac Getz, docteur en psychologie et en TOPIC l'aventure Favi menée par Jean-François Zobrist qui résume sa méthode de management par une formule lapidaire : « Le management, ce n'est pas faire, c'est laisse faire pour que les choses se fassent d'elle-même ». Une bonne innovation, c'est une désobéissance qui réussit. (Michel Munzenhuter) Condition de succès: une foi en l'homme certaine, oser prendre l'initiative d'une démarche complète et non de surface, avoir la patience de la voir mûrir et affronter les réticences d'un environnement conformiste. Le malheur dans le travail Dans Le Droit à la paresse, paru en 1880, Paul Lafargue entend démonétiser la valeur travail, si bien enseignée à un prolétariat misérable que celui-ci en vient à ne plus s'apercevoir qu'elle est la source de tous ses maux, allant même jusqu'à revendiquer un « droit au travail » sans s'apercevoir qu'ils s'agit d'un « droit à la misère » car « Les travailleurs euxmêmes, en coopérant à l'accumulation des capitaux productifs, contribuent à l'événement qui, tôt ou tard, doit les priver d'une partie de leur salaire6 . » L'ouvrage est une réaction émotionnelle aux conditions de travail qui marquent l'avènement de l'industrie, mais aussi une analyse pertinente d'un cycle économique délétère et foncièrement absurde. Le progrès technique, au lieu de libérer du temps libre pour l'homme, met celui-ci en concurrence avec la machine. Il s'ensuit une course à la productivité génératrice de plus de travail. L’augmentation exponentielle de la production « contraint » dès lors la classe possédante à travailler moins encore, en occupant notamment plus de gens à son service personnel (le nombre d'employés de maison devient égal ou supérieur aux forces vives de la nation) et en surconsommant. Mais un prolétariat trop bien endoctriné par la valorisation du travail et ulcéré d'injustice renvoie le mot d'ordre qu'on lui a trop souvent assené : « qui ne travaille pas ne mange pas ! », cri de colère aux accents de révolte que le bourgeois voudra bâillonner en créant quantités « […]de prétoriens, de policiers, de magistrats, de geôliers entretenus dans une improductivité laborieuse » qui participent par ailleurs à la consommation nécessaire de l'excès de biens produits ; celle-ci est encouragée également dans les colonies, sinistre commerce international avant l’heure, où dominera aussi la classe des « petits chefs » : « […] le grand problème de la production capitaliste n'est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces, mais de découvrir des consommateurs, d'exciter leurs appétits et de leur créer des besoins factices » ; « […] les capitaux abondent comme les marchandises. Les financiers ne savent plus où les placer ; ils vont alors chez les nations heureuses qui lézardent au soleil en fumant des cigarettes, poser des chemins de fer, ériger des fabriques et importer la malédiction du travail. » Ce qui interrompra l'absurde spirale ne viendra paradoxalement pas de la classe laborieuse (« le vice du travail est diaboliquement chevillé dans le coeur des ouvriers »), mais d'industriels qui demanderont une limitation de la journée de travail après avoir constaté que cette mesure appliquée en Angleterre menait à une productivité supérieure (lorsque le seuil de fatigue et d'hébétude complète de l'ouvrier n'était pas franchi quotidiennement) et que cela libérait un temps potentiel de consommation. C'est sur base de cette expérience que Lafargue préconisera la mécanisation du travail et la journée de 3 heures ; avant mieux sans doute, à l'exemple divin que cet athée se plaisait à répéter : « Jéhovah, le dieu barbu et rébarbatif, donna à ses adorateurs le suprême exemple de la paresse idéale: après six jours de travail, il se reposa pour l'éternité ! ». Mais, comme le dit Michel Munzenhuter (patron de la société alsacienne SEW Usocome), qui a lui aussi appliqué avec succès cette nouvelle organisation du travail à son entreprise : « Une bonne innovation, c'est une désobéissance qui réussit5 ». ● 5 Extrait sur https://www.youtube.com/watch?v=lGShsSQatN8 6 Texte en ligne disponible sur: https://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1880/00/lafargue_18800000.htm BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 25
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TOPIC L’ENTREPRISE AU 21e SIÈCLE Paul Dewandre : « Je ne fais plus la distinction entre travail et vie privée ! » En adaptant le spectacle « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus », issu de l’ouvrage de John Gray, Paul Dewandre s’est fait un nom. Entrepreneur chevronné qui géra dans une autre vie une compagnie aérienne, cet observateur éclairé de notre société évoque une thématique en vogue dans le monde entrepreneurial : l’articulation entre la vie privée et le travail. David Hainaut I ngénieur de gestion diplômé de l’UCL et titulaire d’une maîtrise en administration des affaires à Columbia, Paul Dewandre a aujourd’hui pris ses aises dans le sud de la France. Ce qui ne l’a pas empêché, cet été à Malmedy, de donner une conférence-débat autour de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Bruxelles Métropole : Selon votre expérience, de quoi se plaignent le plus familles et travailleurs aujourd’hui? Paul Dewandre : Je ne vous apprendrai sans doute pas grand-chose en vous disant que la frontière entre vie professionnelle et familiale devient parfois très floue, avec des heures supplémentaires de plus en plus compliquées à quantifier. L’apparition des nouvelles technologies a perturbé pas mal de ménages et engendré un surplus de stress. Cela rejaillit forcément dans une vie de couple. C’est pourquoi il est important de bien communiquer entre nous pour identifier ces problèmes et bien les saisir. Alors, on pourra envisager l’une ou l’autre solution. Comme… ? La généralisation du télétravail est par exemple une très bonne chose. La flexibilité du temps de travail s’améliore, elle aussi : le temps où l’employé devait tout le temps être présent et actif au bureau pour justifier de sa qualité est révolu. C’est paradoxal, mais cela a été prouvé : une liberté dans les horaires s’avère souvent bénéfique. Et puis, cela peut paraître anodin, mais il ne faut jamais oublier de s’évader. Moi, c’est en faisant du sport que je me suis complètement requinqué, à un moment où je ne savais plus très bien vers où aller professionnellement ! Que peuvent faire les employeurs ? Mettre en place quelques règles, fixer des limites, par exemple ne pas multiplier les réunions trop fréquentes et tardives, oublier un peu les échanges d’e-mails le weekend… Offrir l’un ou l’autre service à ses employés. Et puis là encore et surtout, en parler, sans nécessairement se 26 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 dire qu’on va être intrusif dans la vie des travailleurs. À l’heure actuelle, c’est une nécessité. Mais je pense qu’il y a une prise de conscience générale à ce niveau. Pour garder leurs meilleurs employés, les entreprises savent que le bien-être est de plus en plus recherché. Empêcher un employé d’aller sur les réseaux sociaux pendant la journée est souvent vain ; on doit lui laisser une certaine latitude. Si un climat de confiance est instauré, cela ne pourra être que donnant-donnant. Vous-même, vous vous sentez parfois concerné ? Maintenant, plus du tout ! Avec le temps, j’ai appris à mieux me connaître, à surtout savoir ce que je ne voulais plus. J’ai changé radicalement d’orientation professionnelle en devenant un saltimbanque et en prenant quelques risques indispensables pour bien rebondir. Cela a été salvateur ! Idem pour mon épouse, qui a elle aussi complètement basculé. C’est d’ailleurs, j’y reviens, en communiquant énormément que nous avons réfléchi à ce que nous voulions faire de notre vie. Aujourd’hui, comme nous vivons chacun de nos passions, nous sommes comblés et n’avons même plus le sentiment de travailler. La distinction n’existe plus ! C’est à peine si nous prenons des vacances… Vous pensez que n’importe quel employé peut ainsi changer de voie ? En tout cas, certainement beaucoup plus qu’on ne le pense. Pas mal de travailleurs sont nés pour créer, entreprendre, innover mais n’osent simplement pas se lancer. De peur, parfois, de quitter un environnement d’apparence confortable pour se retrouver seul. Or, il n’y a aucun mal à cela : tout le monde n’est pas fait pour travailler pour un patron et le jeu peut, à terme, franchement en valoir la chandelle. On peut se lancer en solo, trouver son bonheur et gagner beaucoup mieux sa vie que dans une entreprise qui vous emploie – même si l’argent ne doit jamais être la seule motivation. Je l’ai toujours dit, les plus belles aventures restent avant tout humaines ! ● Le plus grand risque en Bourse est d’y aller seul .followjack Investir en Bourse peut être très rentable. Mais ce n’est pas sans risques. C’est un art qui requiert une connaissance et une analyse pointues des marchés mondiaux. Un art que TreeTop Asset Management cultive depuis plus de 25 ans avec une équipe de gestionnaires possédant une grande expertise internationale. Vous l’avez compris, jouer seul à l’apprenti boursier est très risqué. Pour vous guider dans vos investissements, Jacques Berghmans et Hubert d’Ansembourg, cofondateurs de TreeTop Asset Management lancent TreeTop Online. Un outil unique en Belgique qui rend l’expertise TreeTop accessible à tous et qui vous accompagne en Bourse afin de minimiser les risques et maximiser vos rendements potentiels. ACCÉDEZ À LA PERFORMANCE ET À L’EXPERTISE TREETOP SUR treetopam.com L’ART D’INVESTIR Cette publication est un document à finalité promotionnelle et ne constitue en rien un conseil en investissement. TreeTop Asset Management Belgium est agréée en tant que société de Bourse de droit belge.
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Essential for health: Un plan santé essentiel pour les PME Une protection contre les frais élevés d’une hospitalisation ou d’une incapacité de travail fait partie des assurances les plus appréciées en Belgique. Ces avantages qui sont fortement sollicités ont été réunis sous le nom d’essential for health, spécialement conçu pour les PME. Caroline, qui emploie 9 infirmières à domicile, l’a également découvert : essential for health est un complément idéal à tout package salarial compétitif. Elle nous a décrit les risques professionnels que la profession d’infirmière comporte, mais elle n’était pas au courant des avantages d’un plan santé pour sa PME. Ses employées ont cependant indiqué qu’elles apprécient un plan santé tel qu’essential for health en sa qualité de sécurité financière permettant de maintenir leur niveau de vie en cas de maladie. Quelles sont les garanties proposées par essential for health ? Essential for health est composé de 2 volets : d’une part, le volet « protection des revenus » qui prévoit un capital en cas de décès, qui couvre l’incapacité de travail (avec une rente dégressive ou pas, maladies psychologiques comprises ou pas) et qui comprend également une assurance hospitalisation. Cette assurance hospitalisation permet aux assurés le remboursement des frais médicaux et octroie une assistance nationale et internationale tout en laissant aux employeurs le libre choix des franchises et des formules d’assistance. D’autre part, le volet « prévention santé » qui contient un check-up médical annuel composé de 8 tests (entre autres, la glycosurie, le dépistage du cancer de la prostate ou de l’utérus) proposés en fonction de l’âge et du sexe du collaborateur. En outre, grâce à la carte santé personnelle, les collaborateurs des PME peuvent directement entrer en contact avec le call center d’AXA en cas d’accident ou d’hospitalisation. Celui-ci pourra alors immédiatement les aider. Enfin, les PME bénéficient d’une administration simple grâce aux plateformes digitales qui leur sont proposées. Dail healthcare est un site Web sécurisé en ligne offrant les fonctionnalités suivantes dans le cadre de l’assurance hospitalisation : ❙ consulter en temps réel des informations sur le contrat et les couvertures d’assurance ❙ ajouter ou annuler un membre du personnel ou de sa famille, et modifier les données d’un affilié ❙ visualiser et télécharger les avis d’échéance ❙ télécharger l’attestation d’assurabilité De plus, les assurances décès et invalidité ainsi que les déclarations de sinistre des affiliés peuvent notamment être gérées d’une manière unique et efficace via « dail employee benefits ». En d’autres termes, le package « essential for health » offre non seulement divers avantages aux collaborateurs d’une PME, mais simplifient également la vie des employeurs. L’innovation naît du dialogue L’ENTREPRISE AU 21e SIÈCLE Rien n’empêche l’entreprise innovante d’aller puiser l’inspiration dans d’autres secteurs. Même dans le football. À l’instar de grands clubs qui, tels Anderlecht et La Gantoise, prêtent des joueurs, IBM propose à ses collaborateurs de découvrir temporairement d’autres horizons. Peter Van Dyck «U ne entreprise du secteur IT se doit d’être innovante. Sinon elle se met hors-jeu. » Mia Vanstraelen, la directrice RH d’IBM, le clame : l’innovation est une des trois valeurs fondamentales de son entreprise. « L’innovation peut surgir partout, chaque jour. Elle commence par une nouvelle idée qui pourrait servir à d’autres. L’innovation est ancrée dans la culture d’IBM et dans notre boulot. Nous regardons continuellement autour de nous, l’esprit ouvert, en quête d’inspiration. Nous organisons des sessions d’innovation à chaque projet, en impliquant le client. Et avec cette question : ‘Que pouvons-nous faire autrement et pourquoi ?’ » L’entreprise a développé, il y a plus de dix ans déjà, une plateforme de collaboration « sociale » pour faciliter l’innovation ouverte. Le système tourne aujourd’hui sous IBM Connections, une version plus évoluée de la plateforme. Elle ressemble à Facebook : tous les collaborateurs disposent de leur profil, où ils peuvent déposer des idées et des blogs. « Cela se fait dans une ambiance très ouverte », explique Mia Vanstraelen. « Il est même possible de déposer des messages sur le profil de notre CEO américaine Ginni Rometty et il n’est pas rare qu’elle y réponde personnellement. Nos clients accèdent aussi à la plateforme. Nous pouvons ainsi communiquer directement avec eux. » À l’instar de Facebook, IBM Connections propose de grandes et petites communautés dont les collaborateurs peuvent se faire membre. Indépendamment, il est possible de se mettre en quête d’experts spécifiques qui pourront aider le collaborateur dans un projet qui l’occupe. « Il est très facile d’entrer ainsi en contact avec des personnes intéressantes que vous n’auriez jamais rencontrées autrement », déclare la directrice RH. « Il est rare que l’innovation provienne d’une personne unique. Elle surgit habituellement d’un dialogue. » Quitter la zone de confort On comprend mieux la culture d’IBM en expliquant la combinaison chiffrée 1-3-9, véritable concept pour les gens du cru. Le 1 représente l’objectif principal : « to be essential » (on comprendra : chaque collaborateur doit être essentiel à l’expérience du client). Le 3 fait référence aux trois valeurs d’IBM : application, innovation, confiance & responsabilité. Le 9 renvoie aux neuf practices (trois pour chaque valeur). Les trois pratiques relatives à l’innovation sont : « restlessly reinvent our company and ourselves », « dare to create original ideas » et « treasure wild ducks ». IBM a interrogé plus de 300.000 collaborateurs de par le monde pour définir ces pratiques idéales. Et on ne s’est pas privé de lorgner chez les grands voisins tels qu’Apple et Google. Les collaborateurs ont aussi été invités à soumettre des récits qui illustrent les pratiques qu’ils proposaient. En matière d’innovation ouverte, le principe de « treasure wild ducks » (chérir les originaux) invite à jeter un regard positif sur les gens qui s’écartent de la norme. De même, le principe « restlessly reinvent » est fondamental. « Au terme de chaque réunion, nous nous demandons si nous avons pu bousculer le statu quo. Comment et quand sommes-nous sortis de notre zone de confort ? » La question « Et si... ? » Pour que l’innovation ouverte pénètre au plus profond de l’organisation, il faut engager des gens qui présentent la bonne tournure d’esprit. La directrice RH et ses collègues recourent aux principes 1-3-9 pour diriger les interviews de candidats. Selon les practices, on posera par exemple une question de type « Et si... ? » lors d’un entretien, pour évaluer le potentiel d’innovation du candidat. La créativité doit être stimulée en continu et de façons très diverses, explique Mia Vanstraelen. « À mon arrivée, ce matin, l’ordinateur m’a adressé quelques questions interpellantes qui me font réfléchir à ma fonction. Ces BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 29 © IBM
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TOPIC Le jeune talent mérite d’être guidé Ivan De Witte, président de La Gantoise, le soir du titre. Ginni Rometty, CEO d’IBM. petites enquêtes qui cherchent du feed-back nous parviennent environ une fois par mois. Ensuite, il y a les ateliers et jam sessions, de quoi stimuler l’innovation et entretenir le dynamisme. Nous procédons ainsi parce qu’il est facile de se laisser aller à la routine. Nous nous efforçons donc d’approcher notre travail sous un angle nouveau chaque jour. » Un pas de côté Katleen De Stobbeleir, professeur en leadership et gestion du personnel à la Vlerick Business School, a étudié IBM lors de recherches sur l’innovation ouverte. Elle est arrivée à la conclusion que, dans notre pays, un nombre totalement insuffisant de travailleurs sont encouragés à réfléchir par-delà les limites de leur département ou de leur entreprise. Lors de la présentation de son étude, elle a proposé que les entreprises se comparent à des équipes de football professionnelles. IBM entretient en effet des relations rapprochées avec le monde du sport. « Nous collaborons avec le Mentally Fit Institute pour le coaching de nos cadres », explique Mia Vanstraelen. « Le directeur Alain Goudsmet est aussi le coach qui a construit le succès des Red Panthers, l’équipe nationale belge de hockey féminin. Du coup, nos cadres puisent pas mal d’idées dans leurs expériences sportives, en matière de ‘team performance’. » Le professeur De Stobbeleir a contribué très concrètement à la gestion du personnel. Exemple : les grands clubs de football prêtent temporairement certains joueurs pour qu’ils développent leur expérience ailleurs. Et si le monde de l’entreprise adoptait le même principe ? « Eh bien oui », répond Mia Vanstraelen. « Nous avons même un programme qui fait exactement cela. Nos collaborateurs peuvent travailler pendant deux ou trois ans chez un de nos business partners ou chez un client. Ceux qui le font se posent souvent des questions sur leur carrière. Ce sont des éléments extrêmement valables qui, pour une raison ou pour une autre, sentent le besoin de changer d’air. Certains nous reviennent transformés, heureux de savoir comment cela se passe ailleurs. D’autres sont tellement enthousiastes de leur nouvel environnement de travail, 30 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Les clubs de football professionnels et les entreprises ont beaucoup à apprendre les uns des autres, affirme Ivan De Witte. En tant que président de La Gantoise, club champion de Belgique en titre, et CEO de l’agence de ressources humaines Hudson, il est bien placé pour comparer ces deux mondes. La formation des jeunes footballeurs pourrait servir d’exemple, dit-il. « En fait, il faut suivre la même démarche avec les ‘young potentials’ », estime M. De Witte. « On ne leur propose pas seulement des perspectives de carrière, mais aussi un sérieux encadrement, y compris sur le plan psychologique. La grande différence entre le foot et l’entreprise est la pénurie de talents : elle est beaucoup plus marquée dans le monde du football. » Le principe d’un prêt de collaborateurs, comme dans le football, mérite à tout le moins la réflexion, estimet-il. « Si, à un moment donné, il y a par exemple moins de travail dans le secteur de l’alimentation, alors que le secteur pharmaceutique cherche des candidats, de tels prêts temporaires pourraient apporter une solution. Il faudra toutefois bien étudier la question sur le plan juridique : ce ne doit pas être facile à réaliser, avec la législation actuelle. » La Gantoise prête actuellement sept joueurs : essentiellement de jeunes talents, parfois aussi des footballeurs encore sous contrat, mais qui ne correspondent pas à la stratégie de l’entraîneur. En ce qui concerne les jeunes, il s’agit de poursuivre leur développement dans un autre club où ils ont davantage de chances de jouer et de préparer leur avenir. Ivan De Witte : « Cet autre club leur offre un meilleur rythme de matches et développe leur puissance musculaire. Benito Raman illustre, chez nous, l’efficacité d’un tel prêt. Il a eu l’occasion de s’améliorer auprès du Germinal Beerschot et du FC Courtrai, et il en est revenu avec davantage de maturité. » qu’ils souhaitent y rester. D’autres encore décident, au terme de cette expérience, de changer de secteur. Il est vrai que l’informatique génère du stress et évolue très vite. La gestion d’un flux constant de nouveautés est vorace en énergie. Nous voyons très régulièrement des gens qui décident de changer totalement de cap et qui s’en vont par exemple travailler dans un CPAS. Nous comprenons parfaitement. Dans ce domaine aussi, nous devons faire preuve d’ouverture. » ● © IBM “Colors are forever” Imprimez à bas coût et sans souci JUSQU’À 400 CASHBACK* SUR LES MODÈLES SÉLECTIONNÉS * Action valable pour les achats effectués entre le 1er octobre et le 31 décembre 2015 dans les points de vente autorisés. Infos et conditions sur www.brother.be/CashbackCL € Imprimez vos documents professionnels jusqu’à 30 ppm en noir et blanc ou en couleur et réduisez fortement vos coûts grâce à l’utilisation de toners à haut rendement. Imprimer et scanner depuis/vers un appareil mobile n’a jamais été aussi facile. Avec les service packs optionnels, vous pouvez étendre la garantie jusqu’à 5 ans et ainsi utiliser cette imprimante multifonction laser couleur de Brother en toute tranquillité. www.brother.be A partir de € 619 TVA incl.
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G4S : le sens de la sécurité, de la solidarité aussi Les agents de sécurité de G4S sont de plus en plus souvent confrontés à des sans-abri chez les clients où ils sont en poste. La situation de ces déshérités est habituellement inquiétante. Ces gens ont fréquemment besoin d’une aide urgente. G4S a donc signé un protocole avec le Samusocial, l’organisation bruxelloise d’aide aux sans-abri, pour que ces gens ne soient pas purement et simplement refoulés dans la rue. G4S est le plus grand fournisseur au monde de produits, services et solutions de sécurité. Le groupe est actif dans quelque 100 pays et emploie 611.000 personnes au total. L’entreprise opère également dans notre pays depuis plus d’un demi-siècle et y fournit aujourd’hui de l’emploi à quelque 6000 personnes. Les agents de surveillance, convoyeurs de fonds, gardiens, hôtesses et guetteurs arborant le logo G4S font dès lors partie intégrante de notre paysage urbain. Notre entreprise accorde beaucoup d’importance au développement durable. Le concept people, planet and profit n’a rien d’un slogan creux chez G4S : il constitue une des valeurs fondamentales dont chaque membre du personnel se fait l’ambassadeur. Cette responsabilité se retrouve au cœur de nos activités « Securing Your World ». Et elle nous met tous les jours en contact rapproché avec les besoins élémentaires de nombreuses personnes démunies. Ni toit, ni domicile Cette philosophie se concrétise notamment par la collaboration que nous avons entamée à la fin de 2014 avec le Samusocial, une organisation bruxelloise qui s’occupe des sans-abri de notre capitale. Les agents de G4S rencontrent en effet toujours plus de personnes sans toit ni domicile. Nous avons donc défini, avec le Samusocial, un protocole qui définit les réactions à adopter face à de telles situations précaires et les meilleures façons d’aider les sans-abri et de les guider vers des structures d’accueil où ils trouveront de la nourriture et des premiers soins. Chacun de nos agents reçoit une sorte de carte de visite qui mentionne un numéro gratuit pour joindre les structures d’accueil. Ils auront aussi sur eux des feuillets qui mentionnent les principales adresses où les sansabri peuvent se rendre. Des accords ont par ailleurs été conclus quant à la façon d’interagir avec les sans-abri. Désormais, les agents se présentent d’abord par leur prénom et mentionnent ensuite qu’ils sont chargés de la surveillance. Il faut éviter la confrontation dans la communication avec les sans-abri, pour favoriser un dialogue positif et respectueux. Un exemple : les agents ne resteront pas debout durant la conversation, mais se mettront à la hauteur de la personne. Si celle-ci est assise ou accroupie, ils feront de même. Si un sans-abri se révèle particulièrement vulnérable (si il ou elle est malade, s’il s’agit d’une femme seule ou d’une famille avec des enfants), l’agent prendra systématiquement contact avec le numéro d’urgence du Samusocial et restera auprès de la personne jusqu’à l’arrivée des services d’aide. Les sans-abri qui semblent autonomes seront systématiquement invités à demander un hébergement auprès du Samusocial. Si le sans-abri le souhaite, l’agent G4S appellera lui-même l’organisation. Une boîte à chaussures bien remplie La collaboration avec le Samusocial s’est déjà concrétisée lors de la fête de Noël de l’année passée. Une septantaine de collaborateurs G4S se sont installés dans un des locaux de l’organisation pour servir un délicieux dîner à trois services à quelque 150 sans-abri et personnes en difficultés financières. Les convives ont été invités à un dîner de Noël typique. Ils ont pleinement savouré l’ambiance festive, le repas et la compagnie. La sensation d’unité et de solidarité est essentielle, a fortiori lors des fêtes de fin d’année. Ce soir-là, l’opération ‘shoe in the box’ a fait figure de cerise sur le gâteau. Pendant le dîner, chaque convive a reçu une boîte à chaussures bien remplie. G4S avait en effet encouragé ses collaborateurs à remplir une boîte à chaussures de denrées non périssables, de couvertures et de jouets. Tout cela a été emballé pour en faire des cadeaux distribués pendant le repas. Notre apport à la communauté humaine Ce type d’opérations se poursuivra à l’avenir. Avec d’autres dîners de Noël et sans doute de nouvelles initiatives. G4S conçoit aussi son rôle dans la communauté humaine sous la forme d’assistance à celles et ceux qui en ont vraiment besoin. Tous les collaborateurs sont en mesure d’y contribuer. Ce concept d’apport à la communauté humaine est inscrit au plus profond de notre organisation. Pour plus d’informations, merci de contacter G4S au 02/712.59.30 ou à l’adresse sales@g4s.be. La confrontation, facteur de confiance L’ENTREPRISE AU 21e SIÈCLE Un processus de changement axé sur la personne développe la connaissance que nous avons des collègues et de nous-mêmes. Les opposés apprennent ainsi à se compléter plutôt qu’à se torpiller mutuellement. C’est ce dont témoigne ce cas vécu par l’équipe de management du customer service, chez Roche Diagnostics Belgium. Peter Van Dyck L' homme qui, en 2012, a pris les rênes du département customer service de Roche Diagnostics Belgium à Vilvorde, ne savait rien des spécificités de cette activité. Le démarrage a donc été laborieux, tout autant d’ailleurs que les rapports avec le middle management. Le nouveau directeur a donc fait appel à l’agence Intentif, qui se spécialise dans le « leadership d’union ». Axé sur les personnes, le programme de changement d’Intentif s’est étalé sur deux années. Il s’appuyait sur deux principes de base. Tout d’abord un coaching individuel : le directeur, les quatre middle managers et les deux assistants de direction ont chacun passé un test qui a abouti à l’élaboration d’un profil personnel. Le test définissait notamment dans quelle mesure la personne était introvertie ou extravertie, analytique ou entreprenante. Le coach débattait ensuite des atouts et faiblesses constatés avec chaque membre de l’équipe. Le deuxième principe se focalisait sur la collaboration. « Nous avons appris à connaître les sensibilités et points forts de chacun d’entre nous, pour mieux en tenir compte », explique Filip Colpaert, l’actuel directeur du département Customer Service. « Nous avons découvert comment percevoir ce que l’autre peut ressentir. Un esprit analytique a besoin de tout décrypter jusque dans le moindre détail, tandis que l’esprit entreprenant veut prendre d’emblée le taureau par les cornes. Du coup, lors du lancement d’un projet, les uns voient les risques et les autres, les opportunités. L’idéal serait de trouver le bon équilibre entre les deux. Or, si des profils opposés sont susceptibles de s’entraver mutuellement, ils sont aussi capables de se renforcer par complémentarité, pour autant qu’il existe une compréhension réciproque. J’ai ainsi constaté que l’analyse que font les collègues facilite la collaboration. J’ai appris à évaluer les gens et à interpréter leurs comportements ; je sais par conséquent quelles susceptibilités il vaut mieux ne pas égratigner et quels atouts je peux exploiter. Celui qui parvient à adapter ses réactions au processus de réflexion des autres en récolte toujours les fruits. » Nous avons appris à connaître les sensibilités et points forts de chacun d’entre nous, pour mieux en tenir compte. Les incompatibilités mises à nu Le département a décidé ultérieurement d’appliquer aussi le processus d’analyse des profils et de formation aux BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 33
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TOPIC cinq membres de l’équipe de management subalterne, à savoir les coordinateurs ou chefs de groupe, supervisant chacun trois personnes. « Des collaborateurs tentaient parfois de dresser les coordinateurs les uns contre les autres », raconte M. Colpaert. « Après le coaching, cette équipe était parfaitement soudée. Deux des coordinateurs ont été promus à une fonction dirigeante, dans l’intervalle. L’analyse du profil a visiblement constitué une bonne base d’évolution dans leur carrière. » La formation qui fait suite à l’analyse de profil se focalise fortement sur la pratique, nous dit Filip Colpaert. « Si quelque chose vous préoccupe, par exemple un collaborateur qui n’en fait qu’à sa tête, vous en discutez au sein du groupe. Les autres managers peuvent alors vous dire comment ils réagiraient, s’ils étaient à votre place. Voyez-vous, le problème des managers, c’est qu’ils ont souvent une perception bien précise de leurs fonctions et qu’ils s’en servent parfois pour tirer des conclusions à l’avance. Peut-être est-ce précisément cette attitude qui fait qu’un collaborateur n’agit pas comme vous le lui demandez. » Déminage Filip Colpaert admet avoir été dubitatif à l’égard du processus de changement, du moins au début. Des expériences antérieures l’avaient rendu sceptique à l’égard des coaches extérieurs. Le discours de tels conseillers paraissait trop souvent artificiel et difficile à mettre en pratique. Mais ce processus de changement axé sur la personne s’y prenait autrement. M. Colpaert a surtout beaucoup appris sur lui-même, pendant les sessions de groupe. Cet exercice du miroir lui a permis de mieux fonctionner en tant que manager. Il est à présent conscient de ses propres faiblesses et davantage enclin à écouter les autres. « Je suis plutôt extraverti, d’où une certaine tendance à imposer mon opinion. Parfois, lors d’une discussion avec les collègues, ma résolution est pour ainsi dire prise avant même que les autres n’aient pu s’exprimer. J’ai été très interpellé de découvrir que je ne donne pas la moindre chance aux personnes qui ont besoin de plus de temps pour se forger une idée. Aujourd’hui, l’écoute des autres me permet de rectifier mon opinion du départ. Il est incontestable que les résultats s’en ressentent positivement. » Celui qui parvient à adapter ses réactions au processus de réflexion des autres en récolte toujours les fruits. M. Colpaert se dit très satisfait de l’assistance individuelle dont il a bénéficié. Il a beaucoup appris en termes de gestion des conflits. « Les heurts étaient nombreux entre l’ancien directeur et moi-même. Le coaching m’a permis de ne pas transférer ce conflit en plus hauts lieux. En fait, je suis même parvenu à déminer le terrain. Personne 34 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 n’aurait rien gagné à faire exploser la situation. Mais dans pareil cas, il est essentiel de pouvoir faire appel à un coach neutre, en tant que référent. Il m’a appris à réagir de façon rationnelle plutôt qu’émotionnelle. Il est difficile de contrôler les émotions. Elles ont un impact énorme. Mais si vous parvenez à prendre distance de ces émotions, vos décisions seront différentes, meilleures aussi. Cela ne s’apprend pas tout seul ; il faut une formation. Quelqu’un doit vous signaler quand vous vous laissez guider par vos émotions. » Si vous parvenez à prendre distance de vos émotions, vos décisions seront différentes, meilleures aussi. Cela ne s’apprend pas tout seul ; il faut une formation. Conséquence indirecte de cet encadrement, Filip Colpaert est monté d’un niveau et le voilà à présent lui-même directeur du département. « Les middle managers sont tellement impliqués que je suis parfaitement rassuré du bon fonctionnement. Je m’occupe à peine de l’opérationnel. Je reste bien sûr au courant des soucis du quotidien, mais je n’en suis souvent informé que lorsque les middle managers ont déjà trouvé la solution. Leur capacité à travailler de manière autonome est la plus belle preuve du succès de ce processus de changement. » N’isoler personne Tout cela s’articule autour de la confiance. « Il arrive fréquemment qu’au cours d’une réunion, quelqu’un dise oui et pense le contraire », constate le directeur actuel. « Nous avons appris à engager le conflit entre nous. Un collègue propose une idée et vous répondez que vous n’avez jamais rien entendu d’aussi stupide. Ce genre d’attitude est peut-être entrée dans les mœurs aux Pays-Bas, mais pas en Belgique. Nous avons tendance à nous sentir visés personnellement, bien que ce ne soit absolument pas justifié. Si des cadres dirigeants n’ont pas confiance en leurs collègues, ils n’exprimeront pas davantage la confiance vers l’extérieur. Si l’équipe de management n’est pas unie, les autres auront tôt fait de vous isoler. Nous savons aujourd’hui que, si nous avons pris une décision ensemble, tous les collaborateurs recevront le même message. La confiance mutuelle n’a pas seulement renforcé le groupe, mais aussi l’autorité du département auprès de l’organisation dans son ensemble. » La confiance a été stimulée par les éléments personnels que chacun a confiés au groupe au cours du processus de changement. « À chacune de mes déclarations, le coach a demandé franchement à mes collègues en quoi mes paroles les dérangeaient. Quand l’un d’entre eux me répondait du tac au tac, nous savions que nous étions en bonne voie », explique M. Colpaert. « Mais n’oublions pas que la confiance s’instaure graduellement. Une session de deux jours ne suffit pas. » ● Une société intelligente Une mobilité intelligente Des emplois intelligents Pensons Bruxelles pour que la technologie améliore notre qualité de vie Inscriptions & information www.beci.be/events
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FOCUS ENSEIGNEMENT ET FORMATION Teach for Belgium : petit pas pour l’homme, grand bond pour l’équité ! Lorsqu’il découvre l’inégalité extrême entre les élèves issus des différents types d’enseignement en Belgique, Pierre Pirard y voit un défi à relever. N’est-ce pas là l’occasion de mettre son expérience de manager au profit de la société pour défendre un idéal d’enseignement plus humain ? Rencontre avec l’un des pères fondateurs de Teach for Belgium. Gaëlle Hoogsteyn «C ’est vers la quarantaine, quand je me suis rendu compte qu’il me restait moins d’années professionnelles à vivre que celles déjà vécues, que j’ai eu envie de faire autre chose de ma vie, quelque chose d’à la fois plus humain et plus utile pour la société », commence Pierre Pirard. « Après une longue carrière auprès de différentes multinationales, 20 ans d’objectifs chiffrés et de va-et-vient à travers l’Europe, j’ai ressenti le besoin de partager ma connaissance. J’avais déjà eu des expériences avec des groupes de jeunes et c’est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers le secteur de l’enseignement », nous raconte-t-il. Ne disposant pas encore, à l’époque, de l’agrégation, c’est par hasard qu’il parvient à entrer comme enseignant dans une école professionnelle à Molenbeek. C’est là qu’il prend conscience de l’iniquité régnant entre les écoles et que germe l’idée de créer l’asbl Teach for Belgium. « Dans les écoles classiques, 75 % des élèves sont réorientés vers l’enseignement général, contre 30 % d’élèves seulement dans l’enseignement à discrimination positive », déclare-t-il à titre d’exemple. Teach for Belgium : vers un idéal équitable La vision de l’asbl est de permettre la réussite de chaque élève, quelle que soit son origine socio-économique. Teach For Belgium se focalise sur l’amélioration des compétences des enseignants. En effet, « TFB forme de futurs enseignants en leur permettant d’acquérir des outils spécifiques à enseigner dans les écoles en encadrement différencié », explique notre prof-entrepreneur. En septembre 2015, Teach for Belgium comptait déjà 56 enseignants exerçant dans le cadre de cette mission. Ceux-ci sont recrutés en général sur les campus ou via candidatures spontanées. Lorsque les candidats sont sélectionnés, ils sont évalués sur leurs compétences et leur motivation. Une fois qu’ils sont placés, ils sont suivis pendant deux ans par des tuteurs. L’an passé, l’asbl a reçu plus de 600 candidatures, ce qui montre le succès remporté par l’initiative. Elle revendique éga36 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 lement une certaine rapidité d’action propre au secteur privé face à la lenteur administrative du secteur public. Et la nécessité d’urgence, elle, est bien présente. L’agrégation non plus n’a aucune crainte à avoir, car l’asbl n’est pas là pour la concurrencer mais bien pour la compléter ; elle encourage d’ailleurs tous ses membres à la passer dans un souci de professionnalisme. Pierre Pirard Et pour demain ? L’ambition de l’asbl est double : tout d’abord, elle espère que le succès de Teach for Belgium inspirera les pouvoirs publics afin d’intégrer ce genre d’approche dans les standards de formation actuels. Ensuite, elle veut approcher la Flandre en y plaçant ses premiers enseignants à partir de septembre 2016. Teach for Belgium représente finalement une pierre de plus à l’édifice d’un enseignement plus équitable et une liberté de choix pour tous les élèves, acteurs de la société de demain. ● L’iniquité en chiffre D’après les résultats des études PISA, l’iniquité scolaire en Belgique est vraiment inquiétante : • 83 % des enfants des milieux plus aisés sont encore dans l’enseignement général à 15 ans contre 11 % seulement dans les milieux défavorisés. Les enfants de milieux « très pauvres » se trouvent pour ainsi dire exclusivement dans les filières de qualification. • À Bruxelles, on décèle également une différence de 3 années de niveau pédagogique entre les écoles générales et professionnelles. Ce qui veut dire que, par rapport à son camarade issu d’un milieu aisé, l’enfant défavorisé présentera un retard pédagogique affolant de 3 ans. • Parmi les enfants les plus « pauvres », 70 % ne sont pas capables de lire et de comprendre un texte de niveau modéré contre 25 % dans les milieux plus aisés. Et ceci se vérifie également sur le terrain. R.A. Gestion des risques 2015 SÉCURITÉ EFFICACITÉ ORGANISATION MOBILITÉ PARTAGE ETHIAS PREVENTION REPORTER TROPHÉE DECAVI DE LA PRÉVENTION Véritable innovation en gestion des risques, la nouvelle application digitale d’Ethias facilitera le reporting des conseillers prévention en collectivités et entreprises : géolocalisation, multimédia, classification des risques en liaison avec la législation, conseils… Autant d’atouts fonctionnels qui lui ont permis de remporter le premier trophée DECAVI en prévention ! Plus d’infos sur www.ethias.be/preventioncorner Ethias SA, entreprise d’assurances agréée sous le n° 0196 Powered by
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FOCUS ENSEIGNEMENT ET FORMATION Métiers en pénurie : si on parlait plutôt de métiers d’avenir ? Chaque année, l’Observatoire bruxellois de l’Emploi publie une liste des fonctions critiques : des professions pour lesquelles les offres d’emploi sont difficilement satisfaites. La liste 2014 répertorie 32 familles professionnelles se rapportant à 77 fonctions. Stéphane Thys, responsable de l’Observatoire bruxellois de l’Emploi, commente les derniers résultats. Gaëlle Hoogsteyn «L es médias parlent souvent de métiers en pénurie », commence Stéphane Thys, « mais avant de vous commenter les résultats, j’aimerais vous préciser que, chez Actiris, nous parlons plutôt de fonctions critiques, c’est-à-dire les métiers pour lesquels il y a un grand écart entre le nombre d’offres d’emploi et la réserve de main d’œuvre disponible. » Concrètement, cela signifie que les délais de satisfaction pour ces offres sont anormalement longs, ce qui handicape l’entreprise qui recrute. La rencontre entre l’offre et la demande est insatisfaisante, voire inexistante. Poussé à l’extrême, cela peut amener à la disparition de certains métiers, à l’automatisation ou à l’externalisation de certaines tâches. Ces tensions sont multifactorielles. « C’est un enchevêtrement de causes qui crée la pénurie », commente Stéphane Thys. « Il y a bien sûr la dimension de qualification, mais aussi la pénibilité du travail, le niveau de salaire, la disparité entre les exigences des employeurs et le profil des chercheurs d’emploi, etc. C’est pourquoi l’Observatoire bruxellois de l’emploi tente de recontextualiser ces tensions dans l’ensemble des dynamiques sectorielles, en introduisant d’autres dimensions comme, par exemple, l’orientation scolaire. » Autre problème : il y a une grande récurrence dans les fonctions critiques. D’une année à l’autre, ce sont les mêmes métiers qui reviennent : enseignants de tous les niveaux, personnel en matière de soins de santé, métiers de la construction, techniciens, ingénieurs... Agir dès les études L’un des vecteurs principaux pour contrer ce phénomène est la formation professionnelle. Une des réponses mises en œuvre par Actiris est une meilleure information des demandeurs d’emploi vers des formations qui mènent à des métiers en demande. Mais, selon Stéphane Thys, on devrait aller beaucoup plus loin sur ce que l’on sait de l’état actuel du marché de l’emploi afin de mieux orienter les gens et ce, dès les études. « Pour caricaturer, on peut dire qu’on engage aujourd’hui davantage d’informaticiens que de psychologues. Il est donc extrêmement important de revaloriser l’enseignement technique qui, de nos jours, est encore beaucoup trop considéré comme une filière de relégation, dans laquelle on se retrouve par défaut. A contrario, certaines 38 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Le top 3 des métiers structurellement en pénurie : enseignants, personnel soignant et métiers de la construction. filières, comme l’ingénierie, font peur aux étudiants, qui craignent l’échec, alors qu’elles sont extrêmement porteuses. » Outre la formation professionnelle et l’information ciblée pour faciliter l’orientation professionnelle, différentes actions ont été mises en œuvre par Actiris. Citons, par exemple, les screening des chercheurs d’emploi à des fins de réorientation, de valorisation de compétences, la mise en œuvre ou le renforcement de certains dispositifs (stages d’insertion, FPI, PTP, chèque langues...). La problématique du bilinguisme participe également à ces difficultés d’ajustement entre l’offre et la demande en Région de Bruxelles-Capitale. Enfin, la poursuite d’une politique de la diversité est aussi de nature à atténuer ces tensions. Revaloriser certains métiers Certains métiers ont une image totalement dégradée, qu’on peut qualifier de socialement dévalorisée alors que tout le monde leur reconnaît une utilité évidente. Il y a sans aucun doute tout un travail de revalorisation de ces métiers à effectuer, d’autant que derrière certains d’entre eux se cachent des activités tout à fait passionnantes. « Par ailleurs, dans certains métiers techniques (plombier, FOCUS L’avis de Jan de Brabanter, secrétaire général de BECI électromécanicien, électricien industriel…), les jeunes gagneront rapidement plus qu’un universitaire moyen. Face à la difficulté de trouver certains profils, les entreprises sont prêtes à offrir de beaux salaires », assure notre expert. La question de l’image est évidemment très difficile à corriger car elle est inscrite dans les mentalités. C’est un travail de longue haleine. Stéphane Thys pense cependant que c’est possible, notamment avec la collaboration de professionnels de ces secteurs qui pourraient donner une image plus réaliste de leur travail quotidien et replacer les a priori des jeunes dans un contexte plus juste. ● « Métiers en pénurie, fonctions critiques… aucun de ces termes n’est positif. La première chose à faire pour revaloriser ces métiers est d’en parler autrement. Voyons-les plutôt comme de métiers d’avenir. D’autant que c’est la réalité ! Parmi ces derniers, il y a tout une série de métiers intéressants, bien payés, et pour lesquels, surtout, il y a une réelle demande d’emploi. » « Le plus dur - mais aussi le plus important - est de faire évoluer les mentalités. C’est dans cette optique qu’ouvrira prochainement la ' cité des métiers ' (dans les nouveaux bâtiments d’Actiris), où les demandeurs d’emploi pourront venir découvrir toute une série de métiers, notamment ceux dits ' critiques '. Cela leur permettra d’avoir un meilleur aperçu de ces jobs et, espérons-le, de lever leurs a priori. Surtout que certains métiers évoluent fortement. Bruxelles Propreté est un très bel exemple : ceux que l’on appelait autrefois des éboueurs peuvent aujourd’hui évoluer dans leur carrière et devenir conseillers en environnement. » « Au niveau de l’enseignement, il est aussi primordial que les écoles conservent les formations liées à ces métiers. Actuellement, trop de formations disparaissent faute de candidats. » « Le point le plus inquiétant est que cette liste de métiers est statique depuis plus de 10 ans. Cela devient réellement problématique. C’est pourquoi les pouvoirs publics, les écoles, les fédérations, les employeurs, etc. doivent travailler main dans la main à la recherche de solutions. » DÉCOUVREZ NOS FORMATIONS CONTINUES  Management – Stratégie  Gouvernance  Finance  RH – People Management  Marketing – Communication – Vente  Développement Personnel ichec-entreprises.be 02/739 37 41 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 39
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ENSEIGNEMENT ET FORMATION De retour sur les bancs de l'école Par plaisir, par curiosité ou par envie d’évoluer professionnellement, de nombreux adultes reprennent le chemin de l’école. Tant pis s’ils ont l’âge d’être profs ou bien parents. A l’occasion de la rentrée académique, trois « étudiantes » nous font partager leur expérience. Gaëlle Hoogsteyn Virginie Filieux, 35 ans, experte financière et spécialiste des marchés publics au SPF Santé Publique, vient de terminer son master en Sciences Administratives à l’ULB. « Avec mon diplôme de l’enseignement supérieur de type court en comptabilité, je me suis, à un moment donné, retrouvée bloquée dans ma carrière. C’est un gros investissement en temps, il faut donc être bien entouré Si je voulais accéder à un niveau supérieur au sein de la fonction publique, je devais obtenir l’équivalent d’un master et réussir des tests en interne. J’ai donc décidé de suivre un master en Sciences Administratives à l’ULB. Grâce à mes études précédentes et à mon expérience professionnelle, j’ai dû suivre uniquement 4 modules. La première année, j’avais cours le mardi après-midi. J’ai pu bénéficier 40 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 d’une dispense de service, ce qui était un avantage appréciable. Grâce aux crédits d’heures de formation, j’ai aussi reçu des jours de congé pour étudier avant les examens. La deuxième année, c’était deux soirs par semaine. J’ai donc dû trouver des astuces pour combiner travail, vie de famille et études. Parfois, c’était un peu compliqué, car j’ai un enfant et mon mari travaille à horaire décalé. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien de mon entourage, ce qui est primordial pour réussir. Au cours, il y avait naturellement pas mal de ‘jeunes’ sortant tout juste du secondaire, mais c’était en fait assez enrichissant. Je pense qu’ils appréciaient les exemples concrets que des ‘vieux’ comme moi pouvaient donner. On n’aborde pas les études de la même façon à 20 ans qu’à 40. D’autant que, dans mon cas, les frais scolaires étant pris en charge par mon employeur ; j’avais une obligation de réussite. Aux personnes qui aimeraient reprendre des études, je dirais : ne vous lancez pas à l’aveugle car c’est un gros investissement en temps. Réfléchissez bien, organisez-vous, pensez aux gens sur qui vous pourrez compter… Après, la motivation sera votre meilleure alliée. » Marie Deschamps, 30 ans, assistante à la Faculté de Droit de l'UCL, passe actuellement une agrégation. « Diplômée en droit, je suis assistante à l’UCL. Une partie de mon travail consiste à écrire des articles sur le droit international, l’autre à donner des travaux pratiques aux Vous cherchez du personnel qualifié ? Nous formons pour l’emploi dans les secteurs professionnels prioritaires à Bruxelles Le calendrier J-30 est votre outil de recrutement Il reprend par secteur et par formation, le nombre de stagiaires formés et disponibles sur le marché du travail dans les 30 jours ainsi que les coordonnées d’une personne de contact et de conseil. Le J-30 est disponible sur www.bruxellesformation.be (onglet employeurs) ou par Tél. au 02 371 74 93 Notre Cellule Relations Entreprises est chargée des relations avec votre entreprise et répondra à toutes les questions pratiques ou administratives que vous vous posez. Infos : email : relationsentreprises@bruxellesformation.be Tél. : 02 371 74 93 BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi
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Pour en bénéficier, les salariés doivent remplir différentes conditions (type de contrat, ancienneté, type de cours, assiduité, obligation de résultats…). Le nombre de jours de congé-éducation octroyés est calculé individuellement en fonction du type de formation et du régime de travail du collaborateur. L’objectif est de favoriser la formation continue des professionnels afin d’assurer la compétitivité des entreprises FOCUS Nancy Demaude, 30 ans, Event Manager Benelux chez Phillips, a suivi une formation pour devenir coach. « Après mes humanités, j’ai fait une année d’échange estudiantin au Mexique pour apprendre l’espagnol, suivie d’un master en communication à l’Ihecs. Quadrilingue, j’ai toujours très rapidement trouvé du travail dans le marketing et Phillips est aujourd’hui mon 3e employeur. étudiants. C’est cette seconde partie qui me plaît le plus et qui m’a poussée à entamer une agrégation afin de pouvoir donner cours dans le secondaire une fois que mon mandat à l’UCL sera terminé. » Je me donne les moyens d’accéder aux emplois de mon choix « Étant maman et travaillant à temps plein, j’ai étalé ma formation sur deux ans. L’an dernier, j’avais cours tous les lundis de 10h45 à 21h, le samedi et un soir par semaine supplémentaire au 2e parental à 4/5e semestre. J’ai donc pris un congé temps pour pouvoir suivre mes cours et ai dû m’organiser pour mes enfants. Cette année, ma formation consiste essentiellement en stages et je devrai utiliser mes jours de congé légaux pour les effectuer. Reprendre des études a un impact sur la vie de toute la famille, d’autant que cette formation nous impose aussi beaucoup de travaux. Les heures ne sont pas extensibles et tout concilier n’est pas évident. Par ailleurs, l’aspect financier n’est pas à négliger : en plus du minerval et des syllabus, j’ai dû assumer une perte de salaire liée à mon congé parental et occasionnellement des frais de baby-sitter quand mon entourage n’était pas disponible. Malgré tout, je suis ravie de suivre cette formation. Retourner sur les bancs de l’école est vraiment sympa quand on travaille depuis quelques années. On est dans l’écoute, dans l’apprentissage et pas dans la ‘production’ comme lorsqu’on est au boulot. Ce que j’apprends aux cours m’est déjà très utile dans mon travail quotidien. Par ailleurs, je sais que ces études sont un plus pour mon avenir et que je me donne ainsi les moyens d’accéder aux emplois de mon choix. » « J’invite ceux qui aimeraient se réorienter mais qui hésitent, à aller à la rencontre de professionnels du secteur pour voir ce qu’ils font en pratique. Personnellement, c’est en parlant avec des directeurs d’école que j’ai eu le déclic et ai décidé de me lancer. » Chacune de mes expériences s’est déroulée dans une multinationale où j’ai fini par ressentir un certain niveau de dépersonnalisation. Le nombre actuel de burn-outs en est pour moi une des preuves. Ayant envie dans le futur de devenir chef d’équipe, cela m’a beaucoup interpellée. Peut-on travailler dans une grosse boîte tout en restant humain ? Et si oui, quels sont les outils pour y parvenir ? C’est pour cette raison que j’ai décidé de suivre une formation en coaching dans une école privée spécialisée. Concrètement, la formation avait lieu un week-end par mois durant un an et nous étions une trentaine de participants. Au cours de cette année, nous avons parcouru tous les outils de coaching existants (PLV, MBTI, communication assertive, communication non-violente…). Après une présentation théorique, nous devions faire des exercices en groupe. Il y avait beaucoup d’interactivité entre les participants et cela permettait aussi de partager des expériences. Comprendre comment fonctionnent les gens, quels sont les différents types de personnalités, comment interagir dans un groupe… Tout cela m’est aujourd’hui très utile dans le monde du travail. Cette formation a une énorme plus-value en termes de gestion des ressources humaines. Elle m’a aussi appris beaucoup de choses sur moi-même. Comme il n’y avait pas d’examen à proprement parler, c’était naturellement moins stressant qu’une formation classique, mais cela demandait malgré tout un investissement. Un week-end par mois, il faut faire une Beaucoup d’interactivité et de partage d’expériences croix sur son temps libre et nous nous sommes aussi vus plusieurs fois en dehors pour faire des exercices. D’autant que, compte tenu du coût de la formation, que j’ai financée moi-même, je ne pouvais pas me permettre d’abandonner en cours de route. Aujourd’hui, je suis ravie d’avoir suivi ces cours et je m’inscrirai peut-être un jour au 2e qui permet de se lancer comme coach indépendant. » module Selon une étude menée par Références.be, le nombre d’adultes en reprise d’études augmente d’année en année. Ils représenteraient aujourd’hui en moyenne 10 % de la population estudiantine dans les principaux établissements francophones du pays. Par ailleurs, la majorité de ces étudiants vont jusqu’au bout du cursus et leur taux de réussite approcherait les 80 %. ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 43
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FOCUS ENSEIGNEMENT ET FORMATION « Fédérer, rassembler et connecter les jeunes », grâce au CPME Chacun le sait, dans un monde économique en perpétuelle mutation, une attention envers la jeunesse est – plus que jamais – primordiale. C’est notamment dans ce sens qu’au printemps dernier, BECI a reçu dans ses locaux les heureux promus de la Formation Interdisciplinaire en création d’entreprise (CPME). David Hainaut I maginé par l’UCL en 1997, de manière presque pionnière en Europe, le programme CPME, qui s’étend sur deux années, a pour objectif de former des étudiants à la création d’entreprise et, plus largement, de les familiariser avec l’entrepreneuriat et le travail en équipe. D’abord sélectionnés au terme d’un entretien qui suit la remise d’un dossier incluant des critères comme le parcours scolaire, les compétences (extra-)académiques ou les prédispositions naturelles, ces 30 à 40 étudiants – en moyenne – se répartissent de manière équitable entre élèves issus des facultés de gestion, humaines et de médecine. En sus, cette formation jouit d’un rapport qualité/coût particulièrement attractif. Particularité : les élèves ont la possibilité de réaliser leur mémoire en équipe. Les plus hauts postes de direction visés On l’aura compris, l’interdisciplinarité est l’un des atouts du CPME. Piloté Frank Janssen, professeur d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management. 44 et coordonné par Frank Janssen, ex-avocat, chercheur, professeur et entre autres vice-président de l’Association Internationale de Recherche en Entrepreneuriat et PME (Aire PME), celui-ci confirme: « À coup sûr, cette interdisciplinarité est le point fort de la formation. Comme aussi une pédagogie active, réalisable grâce à la présence d’étudiants motivés qui font la différence. Car ces derniers sont formés sur base d’études de cas, de travaux de terrain, de confrontations avec des professionnels, etc. Tout en étant exposés aux bases théoriques de l’entreprenariat.» Une formation solide, qui représente en fait une partie des études universitaires classiques poursuivies pendant cinq ans. Et qui, dans la plupart des cas, les mène vers de hauts postes de direction dans de grandes sociétés, ces étudiants étant suffisamment autonomes voire aptes à développer des projets au sein d’organismes déjà existants. Dans le Top 5 mondial ! La formation CPME ne manque pas de références, y compris internationales. À l’heure actuelle, le programme fait ni plus ni moins partie des dix (!) meilleurs cursus du monde dans le genre, dans un classement dominé par des établissements réputés tels que Rotterdam, FOCUS Babson et le MIT (ces deux derniers aux États-Unis) et Copenhague. La formation de l’UCL se situe quant à elle juste devant Cambridge, Grenoble, Manchester… Loin devant Anvers (40e autant de ressources que vous le souhaitez. Nous sommes là pour fédérer, rassembler et connecter ! » ), deuxième faculté belge au ranking mondial orchestré par le Best Masters Ranking 2014/15 sur… 4000 écoles! Autrement dit, comme l’indique d’ailleurs fièrement la faculté elle-même: « Plus besoin, en 2015, de sortir du royaume pour fréquenter les plus hautes écoles ! » À juste titre. Les nombreux témoignages d’anciens fleurissent et abondent dans ce sens. On épinglera, entre autres : « Le programme CPME a été une source et un catalyseur important de notre réussite actuelle. C’est un laboratoire d’idées et une école d’apprentissage de l’excellence » (Matthieu et Cédric Bovy, promo 2006 et entrés à Harvard dans la foulée) ; « La formation est très concrète et la charge de travail est tout à fait gérable. Comme juriste, j’ai déjà pu mettre en pratique le droit, au milieu d’un groupe soudé. Je n’en garde que de bons souvenirs » (Charles van de Bogaert, Promotion 2009) ; « C’est une expérience humaine unique, où j’ai pu compléter ma formation de psychologie. J’y ai appris à connaître la rentabilité, la comptabilité et l’aspect commercial » (Blandine Barthélémy, Promotion 2010). « Pendant la formation, nous ne sommes pas en compétition pour savoir qui est le meilleur, nous sommes d’abord complémentaires et nous le faisons valoir pour améliorer la qualité de nos travaux. C’est une réelle opportunité à saisir » (Anaïse de Cartier d’Yves, Promotion 2011). Bref, un excellent état d’esprit général ! BECI: aider et booster les étudiants Par ailleurs néo-membre de BECI, la faculté en question, la Louvain School Of Management (LSM), qui jouit de près de 120 années d’expérience, bénéficie de l’appui de plusieurs « entrepreneurs-boosters », rassemblés et coordonnés par Frederik Leloup, directeur Business Development chez BECI, CEO de la société Spirit of Change et président de la Fondation Finnovaregio. « J’ai effectivement réuni six à huit entrepreneurs – selon les réunions – issus d’horizons différents et complémentaires : nous avons des personnalités tant locales qu’internationales, des spécialistes du big data, du webmarketing, de la fiscalité (…) et également un avocat. Cette diversité est capitale pour aider ces jeunes à comprendre les enjeux autour de l’innovation, la diffusion et la distribution de celle-ci. Car c’est la rapidité de distribution qui créé la valeur d’un projet. Dans un premier temps, BECI avait été approchée pour évaluer les étudiants, mais notre rôle n’est pas de les juger. Le nôtre, c’est surtout de valoriser l’interdisciplinarité, booster les étudiants et amplifier toutes leurs initiatives. » En somme, servir de tremplin idéal entre les univers scolaire et professionnel ? « Oui. Car, quoi qu’il fasse, le monde académique n’arrivera jamais à établir cet important travail de connexion. Il restera, et c’est naturel, toujours un peu dans sa tour d’ivoire. Je peux d’autant mieux en témoigner que je suis moi-même professeur ! Notre message est donc : servez-vous de BECI pour venir chercher Parmi quelques exemples notoires, citons-en un en 2013, où quatre cerveaux issus de l’UCL – en agronomie, économie, gestion et psycho – ont eu l’idée de développer un projet de culture du quinoa, une plante issue d’Amérique du Sud, de plus en plus utilisée dans le commerce équitable, pour son rôle joué dans la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté dans le monde. « C’était merveilleusement original, moderne et efficace. Mais voilà, il y avait quelque part un non-sens, puisqu’il leur fallait importer la plante de Bolivie. Nous les avons alors aidés à frapper aux bonnes portes pour repenser un peu les choses, les recadrer. Ils ont alors été accueillis à bras ouverts et ont reçu tous les financements nécessaires pour mieux développer leur projet. » Bruxelles, « un carrefour extraordinaire » Une fois encore, on doit souligner la position géostratégique intéressante de la Belgique, et de Bruxelles en particulier. « On a encore un peu de mal à s’en rendre compte ici, mais on jouit via notre capitale d’un carrefour extraordinaire pour favoriser l’innovation. Les nombreux Qataris, Saoudiens et autres collaborateurs étrangers que nous recevons régulièrement nous le disent tous... Et puis, nous nous trouvons dans une position neutre et plutôt sécurisante. Bref, malgré ce que nous représentons, parfois malgré nous – comme notre fameuse humilité –, nous avons une capacité formidable à nous mettre en relation les uns avec les autres. » Des enjeux primordiaux La dernière promotion en date a vu quatre étudiants du CPME récompensés à la London Business School par un prestigieux challenge international – doté de la coquette somme de 20.000 euros –, dans le cadre d’une finale qui réunissait les vainqueurs nationaux de ce prix. Baptisé « Demetex », leur projet consiste à optimiser l’utilisation de l’azote sur les cultures, via le maniement de drones. Le tout, afin de permettre l’amélioration des rendements des agriculteurs tout en réduisant leur impact sur l’environnement. Moderne et novateur ! Une nouvelle preuve, à l’instar du projet précité, que de plus en plus de jeunes talents songent aujourd’hui à coupler leur réussite professionnelle avec des enjeux en adéquation parfaite avec notre temps. Des mises en valeur dont on ne peut forcément que se réjouir pour l’avenir ! ● Frederik Leloup, directeur Business Development BECI et CEO de la société Spirit of Change. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 45
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ENTREPRENDRE Dix ans de corporate governance en Belgique Il y a dix ans était présenté, sous l’égide du célèbre baron Paul Buysse, qui lui donnera d’ailleurs son nom, un code de « corporate governance » pour les entreprises belges non cotées. Un aide-mémoire pour les entrepreneurs qui fut une première mondiale à l’époque. Depuis, plusieurs pays ont connu des projets similaires. YAB Q ue contient pratiquement ce code ? Une longue liste de recommandations sur les procédures à mettre en œuvre, les structures dirigeantes à privilégier pour améliorer la gouvernance et assurer la transparence au sein des entreprises non cotées. Le code tente en outre de définir au mieux, en fonction du niveau de développement de l’entreprise, le rôle et les droits et devoirs de chacun, faisant notamment la distinction entre ce qui tient de la compétence de l’assemblée générale, du conseil d’administration et du management. Objectif : proposer aux entreprises non cotées des « guidelines » partiellement similaires à ce que la régulation impose formellement aux sociétés cotées dans le but de protéger les investisseurs. Le texte recommande notamment de ne surtout pas hésiter à faire appel à des administrateurs externes, qui peuvent fournir un regard objectif sur l’entreprise, jouent un rôle important en cas de crise ou conflit, et donnent des conseils impartiaux. Le code suggère en outre l’établissement de « caisses de résonnance » à différents niveaux : conseil d’avis pour entourer le management, comités chargés de missions spécifiques comme les procédures de nomination ou la définition des politiques de rémunération. À cet égard, on rappellera que le code suggère des rémunérations forfaitaires et non liées aux performances pour les administrateurs externes. Plus largement, le texte insiste sur l’importance pour l’entreprise de se doter d’un conseil d’administration efficace, prêt à s’appuyer sur des comités pour des questions spécifiques mais qui respecte scrupuleusement son principe de collégialité. De page en page, il égrène une liste de conseils pour améliorer la transparence du fonctionnement de l’entreprise et éviter au maximum les conflits d’intérêts qui pourraient se présenter. Et de recommander, aussi, la signature d’une convention entre les différents actionnaires pour fixer quelques pointsclés tels que les limitations posées à la cessibilité des titres (clauses d’agrément et de préemption), le prix qui - en cas d’exercice du droit de préemption - devra être payé pour les titres, ou le mécanisme et la formule pour définir le prix, les autres modalités selon lesquelles le droit de préemption peut être exercé, par exemple. Sans grande surprise, au vu du type d’entreprises concernées, le code Buysse développe également un chapitre spécifique sur les caractéristiques et les conseils à suivre dans le cas d’entreprises familiales. 46 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Au rang des valeurs, le texte insiste sur l’attention à porter à l’épanouissement du personnel, ou encore l’entretien d’une relation durable et transparente avec les partenaires financiers. Un texte revu et corrigé en 2009 Texte-phare, référence sur le marché belge depuis un moment, le code a toutefois été complété en 2009. Objectif : insister sur la notion, effleurée dans la première mouture, de « responsabilité sociétale des entreprises ». La nouvelle version suggère par exemple de véritablement définir le projet et les valeurs de l’entreprise dans un « mission statement » public. Là aussi, quelques recommandations simples : « connaître l’impact social, économique et environnemental des processus de production ou des services » et « améliorer les prestations » dans ces domaines. Le code Buysse II suggère en outre de se tenir prêt à « apporter une réponse aux autorités et aux autres entreprises qui introduisent des critères de développement durable dans leur politique d’achat ». Une fois de plus, le texte insiste en outre sur l’implication du personnel dans la gestion de l’entreprise, la distinction nette entre administrateurs exécutifs et non-exécutifs, et la mise en place de rémunérations appropriées, qui correspondent à des prestations réelles. Le rôle des actionnaires de l’entreprise est également mis en exergue et il leur est conseillé de concrètement s’engager vis-àvis de la société, en définissant leurs propres objectifs à long terme. ● ENTREPRENDRE Grégor Chapelle (Actiris) : « Testez-nous ! » L’équipe de Select Actiris, c’est une centaine de personnes ayant pour objectif de créer la rencontre idéale entre employeurs et demandeur d’emploi. Pour ce faire, plusieurs outils existent, récemment revus en fonction des besoins des employeurs. Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris, nous les présente. Gaëlle Hoogsteyn T estez-nous », commence Grégor Chapelle. « C’est le message que j’ai envie de faire passer aux entreprises bruxelloises aujourd’hui. Actiris n’a pas toujours eu une image très positive. Beaucoup d’entreprises pensent que nous ne sommes pas assez orientés vers leurs besoins. J’aimerais les convaincre que les choses ont changé. » Depuis deux ans, Actiris a en effet totalement renouvelé et simplifié ses services. Select Actiris, par exemple, permet à une entreprise de confier à l’opérateur la recherche du candidat idéal. « Lorsqu’un employeur nous transmet une offre, nous lui répondons dans les 48 heures. Si nous pensons pouvoir répondre à sa demande, nous nous engageons à lui proposer, endéans les 15 jours, une liste de maximum six candidats ayant le profil recherché et la motivation. » Le temps de traitement – qui était un point à améliorer – a été fortement raccourci. Par ailleurs, chaque employeur a désormais un unique point de contact, une personne qui connaît son dossier, son entreprise, et qui est spécialisée dans le secteur. « Et nous n’envoyons personne que n’ayons vu personnellement lors d’un entretien », précise Grégor Chapelle. Pour l’instant, ce sont essentiellement des grosses entreprises (Primark, Zara, Solvay, la STIB, Proximus, la RTBF…) qui utilisent Select, « mais les PME et les TPE, qui souvent n’ont pas de service de ressources humaines, peuvent naturellement aussi faire appel à nous ». Ce service est entièrement gratuit. La seule chose qu’Actiris demande à l’employeur est de lui donner du feedback, que les candidats aient été retenus ou non. « Ce feedback permet à nos conseillers en recrutement de s’améliorer. Parfois, le client a aussi des attentes trop élevées et nous essayons de voir s’il est possible de les recalibrer ou de proposer des formations. En nous donnant ce feedback, les entreprises aident le service public à s’adapter au marché de l’emploi. » Selon Grégor Chapelle, les entreprises seraient plutôt satisfaites, comme le prouve l’augmentation des chiffres. « En deux ans, le nombre d’offres d’emploi reçues a triplé. En 2012, 5250 offres nous avaient été transmises contre 9102 en 2014. Pour 2015, je pense qu’on va atteindre les 11.000 offres d’emploi. » Le nombre de placements suit, avec un taux moyen de 80 %. Un autre service qui marcherait aussi très bien serait celui des « job datings » dans le cadre desquels Actiris recrute simultanément plusieurs candidats. Un job dating a par exemple été réalisé pour Primark : « Sur les 196 employés qu’ils cherchaient, nous avons trouvé 180 personnes, dont leur directeur des ressources humaines. Idem pour Marks & Spencer où notre job dating a permis de trouver 80 des 120 employés à recruter », illustre-t-il. Un engagement sociétal À côté de ces deux formules, Actiris propose aussi, dans le cadre de la « garantie jeune », des stages de transition en entreprise (STE) pour les jeunes demandeurs d’emploi ayant, maximum, un diplôme du secondaire. Pour 200 euros par mois, une entreprise peut avoir un stagiaire, mais doit, en contrepartie, investir du temps dans la formation de ce dernier. « Offrir un stage, cela nécessite une mobilisation de la part des employeurs et c’est là que le bât blesse parfois. Or, pour casser le cercle vicieux du chômage des jeunes, il faut leur donner la possibilité d’acquérir de l’expérience. Après un STE, 6 jeunes sur 10 finissent par trouver un emploi. J’invite donc les entreprises à s’ouvrir à cette démarche. Plus nous aurons d’offres, plus nous pourrons concrétiser des matchings positifs ». L’an dernier, 661 jeunes ont réalisé un stage et Actiris espère en placer 1.000 cette année. Grégor Chapelle conclut en déclarant que la balle est dans le camp des employeurs. Car un service public qui n’a pas la confiance des employeurs, c’est comme un moteur qui tourne à vide. « Cela prendra du temps, mais Actiris espère retrouver la confiance des employeurs et pouvoir continuer à travailler avec eux à la réduction du chômage à Bruxelles. » ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 47
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Réussir son Management Buy-Out Coup de tonnerre à la rentrée : l’illustre entrepreneur flamand Marc Saverys lance une OPA sur sa propre entreprise, CMB, pour en reprendre le contrôle et lui faire quitter la bourse. Une décision conjointe avec le management que l’on a fréquemment observée ces dernières années avec notamment Duval Moortgat ou encore Systemat, pour ne citer que les cas les plus célèbres, l’opération étant également courante pour les PME. YAB U n « management buy-out » est une opération complexe mais qui présente beaucoup d’avantages et qu’il convient de bien préparer. « Le plus important, c’est de commencer par valoriser l’entreprise », explique Patrick Michielsen du cabinet Merodis, spécialisé dans les fusions et acquisitions, « avec cet atout indéniable qu’en tant qu’insider, l’acheteur dispose d’une visibilité rare et souvent plus exacte sur la valeur et le potentiel de l’entreprise. » Pour franchir cette étape, il reste toutefois conseillé de se faire aider, et différentes techniques classiques existent : le discount cash-flow, qui compare l’entreprise à des acteurs similaires cotés en bourse et applique une décote pour tenir compte, entre autres, du manque de liquidité des titres ou de la dépendance aux fondateurs, ou encore la méthode des multiples sur transactions, qui se base à nouveau sur une comparaison avec des entreprises similaires, cette fois dans le cas de fusions et acquisitions. « C’est par contre plus difficile dans la mesure où il est assez rare de trouver une transaction récente concernant une entreprise véritablement comparable et qu’il faut prendre en compte les tendances du secteur, son évolution probable, etc. » Des ratios spécifiques sont toutefois développés par ce type de conseillers. Reste aussi la méthode « brute », où l’on se base tout simplement sur l’actif net réévalué, soit l’ensemble des actifs détenus par l’entreprise à leur valeur de marché, dont on retranche la dette. Structure et financement Une fois la valeur estimée, vient un point crucial : son financement. « Il s’agit de trouver un partenaire financier, banque ou autre, prêt à suivre le management et capable de négocier habilement les conditions d’accès au cash », ajoute Patrick Michielsen. « Tout en s’assurant que la 48 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 dette contractée pour la transaction, et qui pèsera sur l’entreprise rachetée, ne menace pas la viabilité à court ou moyen terme de la société. » D’un point de vue structurel, il est conseillé (et à peu près systématique) de créer un holding qui deviendra la maison-mère de la société et assumera la dette, remboursée par les dividendes reçus de la filiale. « C’est pertinent d’un point de vue financier mais aussi relationnel : s’il y a plusieurs acheteurs, chacun dispose de parts et de droits de vote spécifiques dans le holding, on établit un pacte d’actionnaires et les règles sont fixées dans le départ », avec cet avantage que cela peut également faciliter une reprise future ou la sortie de l’un des nouveaux actionnaires. Reste que ce type de structure impose aussi de s’assurer que la société rachetée n’est pas trop endettée, qu’elle soit rentable et génère des revenus récurrents suffisamment significatifs, ou encore que les besoins en fonds de roulement soient maîtrisés. Mais est-ce que la proximité de l’acheteur avec la cible du rachat et, surtout, le vendeur, ne fausse pas le jeu ? « Pas forcément. Il y a toujours une charge émotionnelle dans ce genre de transactions et le management buyout est en fait souvent plus simple de ce point de vue-là, dans la mesure où cela permet à des personnes qui ont créé une entreprise de la ‘confier’ à une personne, une équipe dont elles sont persuadées qu’elles en assureront la pérennité », analyse Patrick Michielsen. Une proximité avec l’acheteur qui peut aller (mais rarement), jusqu’à faire légèrement baisser le prix demandé par le vendeur. La situation peut en outre s’avérer très différente si l’actionnariat de l’entreprise à racheter est plus partagé et que les différents propriétaires ont des avis divergents. Comme dans toute transaction, il s’agira dès lors de convaincre, projet solide et bien construit à l’appui. ● ENTREPRENDRE STARTER Boxify : de l’espace en boîte ! Avec Boxify, Ilan Kolinsky entend proposer une solution simple, rapide, efficace et sécurisée, tant pour les entreprises que les particuliers qui se retrouvent confrontés à un manque d’espace pour stocker papiers et objets divers. Mettez-les dans une boîte et confiez-la à Boxify. L e stockage n’est pas une idée neuve. Et c’est bien pourquoi Ilan Kolinsky s’est penché sur la question en se demandant ce qu’il serait possible d’améliorer par rapport à l’offre existante et ce qui correspondrait le mieux à l’évolution de l’habitat dans nos villes où, singulièrement à Bruxelles, la population a tendance à augmenter et l’espace de vie à se réduire. « Il y a, en effet, déjà des solutions qui existent comme les gardemeubles ou des sociétés spécialisées », confirme-t-il. « Mais quand on observe la facture mensuelle, on se rend vite compte qu’il peut y avoir des coûts supplémentaires tels que des frais de dossier ou d’assurance. Et ce genre de petites choses peut rapidement faire grimper le prix. » Pour sa part, Ilan Kolinsky souhaite proposer une solution simple, rapide, efficace et sécurisée sous la forme d’une boîte. Une boîte standard (680 x 430 x 320 mm) d’un volume de 73 litres, pour un poids maximal de 35 kg. Dans un premier temps, la boîte sera en carton pour ensuite être confectionnée en plastique. « C’est une boîte qu’une personne seule peut porter sans problèmes et qui a été pensée pour être facile d’usage. Le client nous contacte et nous venons lui livrer les boîtes dans lesquelles il peut mettre documents, livres, objets, bibelots, etc. Nous appliquons en termes de contenu les mêmes règles que les sociétés de transport de colis qui excluent évidemment les produits dangereux. » Boxify vient ensuite rechercher les boîtes chez le client, qui n’a donc pas besoin de se déplacer pour les amener au dépôt où elles seront stockées. Chaque boîte est scellée devant lui et identifiée par un code. « Ce qui nous différencie, c’est un prix fixe par boîte de 5€ par mois. Nous demandons un minimum de 4 boîtes. Le tarif de départ s’élève donc à 20 € hors TVA par mois », précise Ilan Kolinsky. « Par boîte supplémentaire, il faudra compter 5€. Nous disposons déjà d’un lieu totalement sécurisé pour le stockage. Comme le dépôt est situé à Bruxelles, nous allons d’abord prospecter la Région bruxelloise et sa périphérie mais le prix est le même pour l’ensemble du pays. En dehors de Bruxelles et environs, nous utiliserons les services d’UPS avec laquelle nous avons noué un partenariat. » En fonction de l’intérêt rencontré et du développement de l’entreprise, il est prévu de disposer dans l’avenir d’autres dépôts sur l’ensemble du territoire. Mais dans un premier temps, il s’agira pour notre starter de se faire connaître, en communiquant notamment auprès des sociétés de déménagement. Dès ce mois d’octobre, le site internet sera opérationnel et les services disponibles. « Outre le fait que globalement les habitations, voire les bureaux, se réduisent, nombre de personnes éprouvent des difficultés à se séparer de leurs objets », note le jeune entrepreneur. « Nous leur apportons des solutions. En outre, on voit maintenant apparaître, avec le coaching de vie, des conseillers qui vont vous aider à réorganiser vos espaces, notamment en les désengorgeant. Cette tendance, née aux États-Unis, ne cesse de croître en Europe. » Outre le particulier, Boxify entend également séduire les entreprises qui, même avec la numérisation, accumulent encore pas mal de documents, dont certains doivent être conservés durant une période plus ou moins longue. Autant les stocker dans un endroit où le prix du m² est moindre et, dans la foulée, libérer de l’espace pour d’autres usages. ● Info : www.boxify.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 49 Guy Van den Noortgate
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ENTREPRENDRE Les nouvelles primes à l'investissement, guide pratique La Région de Bruxelles-Capitale a défini une nouvelle zone de développement, effective depuis le 1er Adrien Dewez juin. Les aides aux investissements pour les entreprises y sont augmentées et peuvent représenter un appui non négligeable, particulièrement pour les TPE. Rencontre avec Stéphanie Sauvage, de la direction des Aides aux Entreprises, au Ministère bruxellois de l’Économie. Bruxelles Métropole : Quelle est la délimitation de la nouvelle zone de développement ? Stéphanie Sauvage : La zone couvre quatre communes : Forest, Anderlecht, Bruxelles-ville et Molenbeek. L'ensemble des territoires communaux ne sont pas repris dans la zone, ce sont certains quartiers qui répondent à des critères spécifiques. Les indépendants et les chefs d’entreprise peuvent visualiser si leur implantation se trouve dans la zone de développement sur le site internet www. economie-emploi.brussels, dans la rubrique « Aides & subsides » – « Subsides pour des investissements » – « investissements généraux ». À quelle prime peut prétendre un entrepreneur ? Concrètement, toutes les entreprises de la Région, hormis les grandes entreprises, peuvent bénéficier d'une prime à l'investissement allant, au maximum, de 7,5 % du montant admissible de l’investissement pour la moyenne entreprise, jusqu’à 15 % pour les TPE et PME. Au sein de la zone de développement, ces primes sont majorées : 20 % pour la moyenne entreprise, 27,5 % pour la petite et 30 % pour les TPE. Un plafond a également été prévu qui monte à 350.000 euros par société et par année. Dans la zone, une entreprise de taille moyenne qui décide, par exemple, d'un investissement d’un million d’euros pourra donc recevoir jusqu’à 200.000 euros. Par prime à l'investissement, nous entendons les investissements immobiliers, en matériel et incorporels, soit, dans ce dernier cas, les coûts liés à l'obtention d'un brevet ou d'une marque par exemple. Quelles sont les démarches pour l'obtenir ? Pour recevoir un subside de la Région, une entreprise doit nous signifier qu'elle va réaliser un investissement et remplir un premier formulaire de demande. Nous sommes tenus d'envoyer un accusé de réception dans les quinze jours calendrier. A partir de la date de réception de l'accusé – j'insiste –, l'entreprise dispose de 120 jours calendrier pour réaliser ses investissements et envoyer une demande de subside complète, assortie des factures et notes de frais. Attention : si vous envoyez un dossier 121 jours après l'accusé de réception, nous le refuserons. En cas de décision favorable sur la demande d’aide, le subside est versé à l'entreprise, en une ou plusieurs tranches selon le montant. Dans certains cas, comme la construction d'un bâtiment, nous pouvons donner un accord de principe qui étend à 12 mois la durée pour compléter le dossier. 50 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 La zone de développement, telle que définie par le gouvernement de la région bruxelloise, s’articule autour du canal. Y a-t-il des risques pour l'entrepreneur? Le subside ne peut être perçu qu'après les investissements. C'est là que réside le danger : il ne faut absolument pas qu'une société construise son business plan autour du subside. Qu'un accord de principe de notre part serve dans une négociation, avec une banque par exemple, pour obtenir une ligne de crédit, c'est une bonne chose ; mais compter uniquement sur la prime pour réaliser son projet est une erreur. Elle doit rester un coup de pouce pour investir, une cerise sur le gâteau, non le moteur de la décision dans le chef de l'entrepreneur. L'enveloppe régionale risque-t-elle d'être consommée rapidement ? Pour cette année, nous disposons d'un budget de 10 millions d'euros. Il est parfaitement impossible de prévoir si l'enveloppe sera entièrement consommée et à quelle date. Nous sommes en première ligne: si une entreprise m'appelle demain et me dit qu'elle va réaliser un gros investissement, cela a un effet direct. Cela dépend des années et des projets qui nous sont soumis. Mon équipe et moi-même sommes de toute façon disponibles, par téléphone ou au cours d'un entretien, pour répondre à toutes les questions des entrepreneurs. ● Info : le descriptif complet des aides admissibles, les contacts et dossier de demande de subside se trouvent sur le site www.economie-emploi.brussels, section "Aides et subsides". ENTREPRENDRE Rupture du contrat de travail : où en sommes-nous ? Si, chez nous, la distinction entre le statut d’employé et d’ouvrier est toujours d’actualité via la loi du 3 juillet 1978, le législateur a plus récemment décidé d’harmoniser les règles à travers la loi sur le statut unique, votée le 26 décembre 2013. David Hainaut P our assurer la bonne entente entre un employeur et son travailleur, le contrat de travail reste un élément capital. Un accord dont les règles varient toujours en fonction du statut (employé, ouvrier…), du temps (partiel, temps plein…) et de la durée (CDD, CDI…). traiter à l’avenir moins de dossiers concernant la problématique des licenciements abusifs, pour les ouvriers surtout. « D’abord, le montant alloué en cas de licenciement ‘manifestement déraisonnable’ est ramené de trois à 17 semaines, en fonction des circonstances de la cause. Auparavant, c’était six mois pour les ouvriers. En outre, les employeurs veilleront dorénavant à mieux se réserver les preuves des motifs du licenciement. Pour un travailleur, ce sera plus compliqué d’avoir gain de cause », ajoute-t-il. CDD et clause d’essai: plus de flexibilité Désormais, aussi, un CDD, s’il est conclu au plus tôt le 1er janvier 2014 et seulement pendant la première moitié Près de deux ans après l’entrée en vigueur de la loi sur le statut unique, que peut-on en dire? « De manière générale, on a gagné beaucoup en sécurité juridique », estime Maître Loïc Peltzer, avocat basé à Bruxelles. « Avant, trop de temps et d’énergie pouvaient être perdus simplement pour s’entendre sur la durée du préavis des employés, autour de laquelle il y avait trop de zones d’ombres. Aujourd’hui, étant donné qu’elle est fixée au préalable, on a créé une sécurité juridique allant dans l’intérêt de tous. Cette clarté est par ailleurs primordiale pour toute société étrangère désireuse d’investir en Belgique. » En marge de cette loi, une convention collective prévoit dorénavant qu’à la demande du travailleur, l’employeur est censé fournir les motifs (très) concrets du licenciement. « En pratique, un employeur aura tout intérêt à documenter l’évaluation des prestations des travailleurs. Par sécurité, il devra garder confirmation par écrit de n’importe quel souci de comportement ou d’aptitude afin de pouvoir établir la réalité des motifs en cas de contestation ultérieure.» Faut-il pour autant conseiller à un employeur de motiver spontanément un licenciement ? « C’est à apprécier au cas par cas. L’employeur aura parfois intérêt à le faire afin que le travailleur puisse comprendre immédiatement les raisons qui ont présidé à son départ. Cela permet d’éviter discussions et incompréhensions. Une valeur pédagogique non négligeable, donc. » Et si, côté justice, Maître Peltzer pense qu’il est trop tôt pour tirer de premiers enseignements, il pressent du contrat, peut être rompu comme s’il s’agissait d’un CDI. « De ce côté-là encore, il y a davantage de flexibilité. Et pas forcément au détriment du travailleur qui, s’il est bon, aura l’occasion de passer en CDI. Dans le nouveau système, la clause d’essai, devenue inutile, a été supprimée. Et si quelqu’un ne convient pas au bout de six mois, il coûtera en indemnité ou préavis exactement ce qu’il aurait coûté en période d’essai. » Quant aux difficultés, c’est surtout autour des clauses de préavis conclues avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi qu’elles résident. « Oui, cela nous promet des questions juridiques pointues et pas mal de dossiers autour de la chose. Mais selon moi, ces clauses doivent continuer à s’appliquer après l’entrée en vigueur de la loi sur le statut unique.» ● Informez-vous ce 30 novembre La loi « statut unique » a profondément modifié les règles relatives à la rupture du contrat de travail, tout comme la convention collective du travail n° 109 du 12 février 2014 concernant la motivation du licenciement. Quels sont les nouveautés et les premiers enseignements de la jurisprudence et quelles implications pour vos départements RH ? Outre ces deux sujets d’actualité, d’autres évolutions récentes dans le contentieux de la rupture du contrat de travail seront abordées et analysées durant un après-midi de séminaire BECI. Info et programme complet : www.beci.be/activites/ formations_seminaires/ Frédéric Simon - fs@beci.be – 02-643 78 17 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 51
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Les mamans indépendantes, des demi-mamans ? Le congé de maternité reste aujourd’hui l’un des derniers domaines où la protection sociale des indépendants s’avère très inférieure à celle des salariés. Une injustice contre laquelle s’élève IZEO, le mouvement bruxellois des indépendants, qui a remis une pétition entre les mains de Willy Borsus, Ministre des Classes moyennes et des Indépendants. L es nombreuses différences de protection sociale qui existaient entre les salariés et les indépendants ont été progressivement gommées, grâce aux actions constantes des organisations d’indépendants. Un pas important a été franchi en juillet 2014 lorsque les allocations familiales pour les enfants d’indépendants ont été alignées sur les montants alloués aux enfants de salariés. Si, depuis cette date, un enfant égale un enfant, on ne peut toujours pas affirmer aujourd’hui qu’une maman égale une maman. En effet, des différences importantes subsistent entre les régimes salariés et indépendants en ce qui concerne les droits au repos de maternité et aux indemnités de maternité. Globalement, les mamans indépendantes ont droit à un repos de maternité deux fois plus court et deux fois moins indemnisé que celui des mamans salariées ou fonctionnaires. Un facteur décourageant Ces différences trouvent un écho révélateur dans les statistiques de naissance dans les deux régimes : du côté des salariées, en 2013, il y a eu 78.845 naissances pour 1.849.909 femmes (soit un taux de 4,26 %) ; tandis que, pour 188.343 femmes assujetties au régime des indépendants à titre principal, on a enregistré 5376 naissances, soit un taux de 2,85 %. À droite, une maman salariée ; à gauche, une maman indépendante. À moins que ne soit l’inverse ? L’explication de cette différence est probablement double. Primo, le repos de maternité des indépendantes étant moins bien protégé, certaines indépendantes renoncent à un projet de maternité car elles ne peuvent pas se permettre économiquement un repos trop court et trop faiblement indemnisé. Secundo, de nombreuses indépendantes témoignent qu’elles ont privilégié un début de carrière en tant que salariée, afin de bénéficier de couvertures sociales plus sécurisantes durant leurs années de maternité. Ce n’est qu’une fois les enfants mis au monde qu’elles ont opté pour une carrière comme indépendante. Tableau comparatif – situation actuelle Salariées Durée Indemnité Indemnité moyenne effective Congé d’adoption Cotisations sociales payées ? Crédit-temps et congé parental Congé de paternité ? 52 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 15 semaines 82 % du salaire brut le 1er 71 % à partir du 2e mois 62 € par jour 4 à 6 semaines Non Oui 3 jours (employeur) + 7 jours (mutualité) mois, Indépendantes 3 à 8 semaines 440,50 € par semaine (+ 105 chèques services) 37 € par jour 4 à 6 semaines Oui Non Non Si c’était vous… Dans les deux cas, on peut considérer que la faiblesse relative du repos de maternité pour les indépendantes est un facteur qui décourage l’entrepreneuriat féminin, dont nous avons pourtant fort besoin ! Cette injustice, le mouvement bruxellois des indépendants IZEO a voulu la dénoncer en remettant à Willy Borsus une pétition de plus de 5.000 signatures, demandant que le congé de maternité des mamans indépendantes soit amélioré et aligné sur celui des mamans salariées. « Une discrimination que rien ne justifie » « La différence de traitement entre les mamans indépendantes et les mamans salariées ou fonctionnaires nous apparaît comme une discrimination que rien ne justifie », affirme Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO. « La fatigue, les soins à donner au bébé, le besoin du bébé d’être entouré de la présence de sa maman pendant les premières semaines de sa vie ne vaudraient-ils pas autant pour une maman indépendante que pour une autre maman ? » Précisément, les mamans indépendantes ont droit aujourd’hui à un repos de maternité de 3 à 8 semaines, à comparer avec les 15 semaines prévues en faveur des mamans salariées. IZEO demande que le repos de maternité des mamans indépendantes soit porté à 15 semaines maximum et 8 semaines minimum. En outre, les indemnités allouées aux mamans indépendantes sont en moyenne près de deux fois inférieures à celles des mamans salariées. Le mouvement des indépendants demande que ces indemnités de repos de maternité pour les mamans indépendantes soient sensiblement revalorisées. Enfin, les indépendantes sont les seules travailleuses en Belgique à payer des cotisations sociales pendant leur repos de maternité. C’est la troisième revendication d’IZEO : que les indépendantes soient désormais exonérées de cotisations sociales pour le trimestre de leur accouchement, et ce sans perte de droits en matière de pension. Par ailleurs, le mouvement des indépendants demande que ces trois améliorations s’appliquent aussi au congé d’adoption. « Chaque année, 5.500 indépendantes donnent naissance et bénéficient d’un repos de maternité. Nous avons calculé que les mesures que nous demandons représentent un budget de 17 millions d’euros par an en indemnités et 10 millions d’euros en exonération de cotisations sociales, soit 27 millions d’euros par an. Il nous semble que ce budget est loin d’être excessif pour un enjeu aussi important que le bien-être des mamans indépendantes et de leur bébé. » ● Clause de non-concurrence : quelle durée ? Les contrats que vous signez comportent bien souvent une clause de non-concurrence, par laquelle une partie interdit à l’autre d’exercer une activité similaire dans une certaine zone géographique et durant une période déterminée. La partie qui l’insère entend ainsi protéger son savoir-faire et/ ou sa clientèle. Cette clause se situe toutefois à la limite de la liberté de commerce et d’industrie, principe d’ordre public qui promeut la liberté d’entreprendre, rappelé à l’article II.3 et II.4 du Code de droit économique. Afin de ne pas franchir cette limite, les clauses de non-concurrence ne sont valables que pour autant qu’elles respectent certaines conditions : clause écrite, limitée dans le temps et dans l’espace et ayant trait à l’activité exercée. Par conséquent, il était généralement admis qu’une clause de non-concurrence excessive soit frappée de nullité puisque contraire à l’ordre public. Et bien que seule la clause fût annulée, c’est l’opération économique dans son ensemble qui se voyait mise en péril. En dehors de certains contrats (agence commerciale, contrat de travail), où elle est déterminée par la loi, il demeurait une incertitude quant à la durée de cette clause de non-concurrence. Toutefois, par un arrêt du 23 janvier 2015, la plus haute juridiction du Royaume est venue clarifier la situation. Les faits en cause étaient les suivants : une convention de cession d’entreprise comprenait une clause de non-concurrence qui interdisait au cédant de continuer à exercer ou de développer une activité concurrente pendant une durée de 17 ans. La Cour d’appel de Gand considéra cette durée comme excessive et annula la clause au motif qu’elle contrevenait à la liberté de commerce et d’industrie. Toutefois, le contrat contenait une autre clause selon laquelle les dispositions qui pourraient être illégales ou frappées de nullité resteraient contraignantes pour la partie légalement autorisée. C’est ce qu’on appelle une « clause de modération », montrant clairement l’intention des parties de donner effet aux clauses qui excéderaient les limites légales, par une réduction (de leur durée) au maximum autorisé par la loi. La Cour de cassation a donc pris acte de l’intention des parties et n’a limité la nullité qu’à la partie illicite du contrat (et donc à la durée déraisonnable de la clause). À retenir : Cet arrêt illustre bien l’intérêt de prévoir dans le contrat une clause de modération. En effet, lorsque les parties prévoient expressément une telle clause, le juge appelé à statuer sur une clause de non-concurrence pourra en réduire la durée à un terme raisonnable, tout en maintenant l’effet de non-concurrence décidé de commun accord par les parties. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Une longue période de volatilité des prix de l’énergie est envisageable Le marché européen de l’énergie se trouve en pleine transition énergétique, laquelle désigne le passage des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Ce passage s’accompagne d’une alternance d’énormes pics de prix et de chutes vertigineuses. D’ici à ce que les marchés et les états parviennent à stabiliser cet écart, nous devons nous attendre à une volatilité importante. En Europe, la baisse de l’activité industrielle liée à la crise a entraîné une diminution de la consommation. D’autre part, les États encouragent les mesures visant à réduire la consommation d’énergie tant chez les particuliers que dans les entreprises. L’augmentation de la part des énergies renouvelables en Europe rend difficiles les prévisions en matière de production d’énergie. La production d’énergie renouvelable est en effet tributaire de la force du vent et de l’ensoleillement. Le charbon moins cher À l’encontre de ce qui se passe dans d’autres pays, la Belgique n’encourage pas l’utilisation du charbon pour produire de l’électricité, ce en raison des importantes émissions de CO2 provoquées par l’exploitation de ce Le caractère intermittent des énergies renouvelables peut engendrer une insuffisance de la capacité de production. combustible. La production massive de gaz de schiste aux États-Unis a entraîné un afflux de charbon bon marché en Europe, ce qui rend l’électricité produite à partir du charbon nettement plus abordable. Ce phénomène 54 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Dans un marché où la sécurité de l’approvisionnement est vitale, cette situation est susceptible de provoquer des problèmes de fourniture. Outre l’impact de la loi sur la sortie du nucléaire, une absence de vent et de luminosité pourrait mettre à mal la capacité d’approvisionnement en énergie avec, pour conséquence, une volatilité accrue des prix. ● Plus d’info : electrabel.be/energymarketnews-fr nuit incontestablement à la compétitivité des centrales au gaz en Belgique. Il est d’ailleurs accentué par l’intégration croissante du marché de l’électricité entre les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique, laquelle entraîne une augmentation de la concurrence entre les pays. Les paradoxes du marché de l’électricité Les énergies renouvelables sont intermittentes, d’où la nécessité de posséder d’autres sources d’énergie. Comme la Belgique ne souhaite pas privilégier les centrales au charbon, nous devons nous rabattre sur des centrales au gaz, plus chères. Le rôle de back-up dévolu à ces centrales a pour conséquence qu’elles tournent insuffisamment, ce qui a un impact direct sur leur rentabilité. ENTREPRENDRE TRANSITION Abattoir s.a. (se) dessine un avenir radieux à Anderlecht Le concept des fermes urbaines n'est plus un rêve. C'est une réalité qui est en train de se construire à Anderlecht sur le site des abattoirs, contribuant à faire encore un peu plus de Bruxelles une terre décidément de plus en plus marquée par les projets dits « de transition ». Johan Debière Y -a-t-il une place pour les fermes urbaines au cœur de Bruxelles ? Oui, si l'on en croit la confiance accordée par les responsables du Feder. Ceux-ci ont en effet décidé de délier les cordons de la bourse en octroyant un nouveau subside d'un peu moins de 10 millions d'euros au projet Manufakture Abattoir après avoir accordé une première enveloppe qui a permis de développer un projet de halle alimentaire entre 2007 et 2013. Il s'agit cette fois de permettre la construction d'un nouvel abattoir sur une partie non bâtie du site. Bâtiment qui comprendra, outre l'abattoir proprement dit, un espace d'accueil pour les PME actives dans l'agro-alimentaire, du logement, mais aussi et surtout une ferme urbaine conçue en toiture, qui a nécessité d'adapter toute la structure. Paul Thielemans, chargé de relations publiques au sein de la société Abattoir, explique : « Lorsque le cabinet d’Evelyne Huytebroeck, alors Ministre bruxelloise de l'Environnement, a lancé un appel à projet pour la création d’une ferme urbaine à Bruxelles, nous avons réagi positivement et proposé un concept sur la toiture de notre nouveau bâtiment, avec restaurant. Parmi plusieurs dossiers de candidature, notre projet a été retenu. Nous avons fait réétudier toute la structure au niveau de la stabilité, du poids que pouvait porter ce toit. Et nous avons revu toute la logistique intérieure avec notamment des ascenseurs capables de livrer des marchandises sur le toit. » Un projet en aquaponie Démarré en 2013, le deuxième chantier vient à peine de se terminer. Ne restent à régler que quelques détails et des finitions au niveau logistique pour le toit, qui sera à terme divisé en deux zones : l’une en plein air ; l’autre en aquaponie, dans un bâtiment fermé comprenant des serres et des bassins, associant la culture de fruits, de légumes et d'herbes aromatiques avec l'élevage de poissons. Une spin-off suisse, spécialisée en aquaponie, a déjà fait part de son intérêt par l’intermédiaire d’une société bruxelloise, mais rien n’est encore finalisé. Une « zone d'arrivage » qui donne sa chance à tous Au-delà de la dimension durable de ces projets, les responsables d'Abattoir ont parfaitement conscience du rôle social qu'ils peuvent jouer dans une zone urbaine comme celle d'Anderlecht. « Le pôle donne déjà de l'emploi à environ 700 personnes, si l'on compte les maraîchers et les gens qui vivent autour des marchés », souligne Paul Thielemans. Et le porte-parole d'Abattoir d'ajouter que le site se trouve au beau milieu d'une « zone d'arrivage » : « Beaucoup de gens arrivent ici en provenance de pays pauvres et doivent construire une vie à partir de zéro, ce qui est loin d'être facile. Ici, suffisamment de choses existent qui leur permettent de commencer petit et de démarrer. » À cet égard, Paul Thielemans souligne d'ailleurs que beaucoup de commerçants ont commencé en faisant les marchés, lorsqu'ils étaient jeunes. Certains d'entre eux ont saisi leur chance et sont devenus de grands grossistes en fruits et légumes. Pour ajouter une couche de plus à ce substrat décidément bien fertile développé en toiture, Abattoir ambitionne enfin d'ouvrir un restaurant de qualité où pourraient se sustenter les touristes, les personnes intéressées par le concept de ferme urbaine, voire même un public d'hommes d'affaires à la recherche d'une bonne adresse. « Peut-être pourrons-nous y faire venir un chef étoilé », conclut même Paul Thielemans qui ajoute ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 55
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Green Afterwork Le 25 août, BECI organisait son premier Green After Work, un événement de networking sur une thématique environnementale. Dans le cadre verdoyant du Chalet Robinson, les entreprises et entrepreneurs de Bruxelles ont pu échanger sur différents sujets liés au développement durable. Ce fut aussi et surtout l'occasion de lancer de façon festive et dans la bonne humeur la formation en management environnemental que BECI organise pour la première fois cette année. Un beau succès, à reproduire prochainement ! 56 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Domaine des Hautes Fagnes L’intégration harmonieuse dans un cadre naturel admirable et l’utilisation des produits locaux sont les principales caractéristiques du Domaine des Hautes Fagnes, qui a été rénové entièrement au cours des cinq dernières années : les chambres, la brasserie et le bar attendent les visiteurs ! Les organisateurs de réunions feront leur choix parmi neuf salles de réunion différentes d’une capacité maximale de 130 participants. Le centre de bienêtre est réputé pour la grande qualité de ses soins ! L’équipe spécialisée est un autre atout de ce magnifique complexe. Depuis le printemps dernier, un nouveau chef cuisinier du nom d’Yves Van Dorpe a rejoint l’équipe du Domaine des Hautes Fagnes. Le Domaine des Hautes Fagnes vaut à coup sûr le détour, ne fût-ce que pour ce remaniement radical qui en fait l’une des meilleures adresses de Wallonie. Infrastructures : • Intégration dans la nature • Chambres : 71 • Meeting rooms: 9 • Capacité : 130 • Centre Wellness « Vita Natura » Contact : meeting@dhf.be www.dhf.be 02. Hôtel Husa de La Couronne Vous cherchez à passer une nuit au calme dans un cadre prestigieux ? L’hôtel Husa de la Couronne est exactement ce qu’il vous faut ! Cet établissement se situe en plein centre économique de Liège, à un jet de pierre de la gare TGV flambante neuve de Liège-Guillemins, conçue par le célèbre architecte catalan Santiago Calatrava. La rénovation récente de l’hôtel a permis de mettre à l’honneur un des bâtiments les plus emblématiques de la ville. Dans cet hôtel entièrement remis à neuf, le confort, le style et la fonctionnalité sont de mise. L’hôtel Husa conjugue charme et modernité à la perfection. Des infrastructures professionnelles de pointe répondent aux besoins des voyageurs d’affaires. Infrastructures : • Proximité de la gare de Liège-Guillemins • Au centre de Liège • Chambres : 77 • Capacité de réunion : 30 Contact : info.couronne@husa.es www.hotelhusadelacouronne.be Un lieu de réunion en pleine nature ! 01. Un alliage parfait de charme et de modernité !
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L’HÔTEL VERVIERS**** L’HÔTEL VERVIERS**** (l’un des 7 de Vandervalk Wallonie) est tout proche de Spa et a ouvert ses portes en 2009. L’ancien entrepôt de la gare de l’Ouest de Verviers a été transformé en un hôtel de luxe dont l’architecture remarquable date de 1891. L’hôtel Verviers dispose d’une terrasse ensoleillée, d’une piscine et d’un restaurant baptisé L’Entrepôt, qui propose un menu international riche et varié. Pour l’organisation de séminaires, conférences, événements, mariages ou autres fêtes, l’hôtel Verviers met à disposition neuf salles flexibles pouvant accueillir de 20 à 500 invités. Et des incentives palpitantes sont également possibles sur le circuit de Spa-Francorchamps.Bénéficiez d’une offre irrésistible : break out rooms gratuite/ séminaire all in 2 jours 209€ ou 3 jours 389€ tva incluse ! Réservez avant le 30/11/15 ! Références : ULB/ UCL/ RENAULT/ TIRLEMONT/ ST GOBAIN /AMEX/ JAGUAR/ INST CEE/ERS ACADEMY/ DELHAIZE/ HUSQVARNA BELGIQUE/ FERRERO/ Infrastructures : • Chambres& suite : 100 **** • Salles de réunion : 9 • Capacité de réunion : de 20 à 500 • Places de stationnement : 300 Contact : Michel Pauquet commercial@hotelverviers.be T 0032 479 686 www.hotelverviers.be 04. La Province de Liège, the unexpected destination ! Quelle que soit votre préférence, vous trouverez ici la formule appropriée ! A 20 minutes de Maastricht, une heure d’Aachen et de Bruxelles, la Province de Liège bénéficie d’une situation géographique remarquable. Elle possède, en effet, un réseau de communication performant et une superbe gare TGV dessinée par l’architecte S. Calatrava. Laissez-vous surprendre par son offre multiple et abondante, ses sites spécialisés en activités pour incentives et team-building parmi lesquels Weventure de Stoumont, Adrenaline Events à Coo-Stavelot, The Outsider à Comblain-au-Pont... La Fédération du Tourisme de la Province de Liège met à votre disposition son Convention Bureau, partenaire idéal de vos projets. Entièrement gratuit, ce service vous apporte soutien et professionnalisme, mais aussi un gain de temps considérable. Votre entreprise mise sur des activités inédites ? Vous ne serez pas déçus ! Proposez à vos convives un déjeuner avec les girafes, emmenez-les à la découverte d’un véritable safari africain au Monde Sauvage Safari-Parc de Aywaille, ou optez pour le Kloster Heidberg, un couvent entièrement restauré situé à Eupen… Le site de Blegny-Mine, reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO, témoigne quant à lui de la puissante exploitation charbonnière en Belgique. Enfilez votre veste, ajustez votre casque et descendez, avec la cage de mine, dans les galeries souterraines pour tester la formule « mines gourmandes », combinant visite et produits du terroir. Dans un autre registre, le bateau « Pays de Liège » confèrera à votre événement le charme d’une croisière sur la Meuse. Enfin, pour les plus sportifs, le Standard de Liège vous fixe rendez-vous dans l’Enfer de Sclessin avec pas moins de 1.600 sièges pour tous types d’activités. Contact : CVB Liège Business Land Candice Michot - candice.michot@provincedeliege.be – Tél. +32 (0) 4 237 95 85 http://www.liegetourisme.be/fr/decouvrir/mice.html Un splendide hôtel dans un bâtiment historique ! 03. ®FTPL - Yves GABRIEL ®SPC Province Liege Val d’Arimont Hôtel-Resort *** 05. Le Val d’Arimont se situe non loin du centre de Malmedy, à la lisière du domaine naturel des Hautes Fagnes. Ses salles de réunion entièrement équipées, d’une capacité de 120 personnes, répondront à la perfection à tous vos besoins professionnels. L’hôtel, le restaurant, les cottages et la nature forment un cadre idéal pour vos formations, séances de team building, séminaires et réunions. Le meeting village peut accueillir jusqu’à 144 personnes dans les cottages et les chambres d’hôtel. Les hôtes ont accès à toutes les infrastructures : piscines, terrains de tennis et de squash, tennis de table, minigolf, pétanque, bains turcs, jacuzzi et restaurant à la carte. Infrastructures : • Cottages : 36 • Chambres d’hôtel : 20 • Salles de réunion : 4 • Capacité de réunion : 120 • Capacité de banquet : 120 Contact : info@val-arimont.be www.val-arimont.be 06. Park Inn by Radisson Liege Airport Le Park Inn by Radisson Liege Airport dispose de 100 chambres colorées et bien isolées, munies d’un téléviseur à écran plat, d’un bureau, d’un coffre-fort, de la climatisation, d’un nécessaire à café et à thé et d’une connexion Wifi gratuite. Le RBG Bar & Grill est l’endroit idéal pour tous vos rendez-vous d’affaires ou privés : petit-déjeuner, déjeuner ou dîner. L’hôtel dispose aussi de huit salles de réunion, dont six peuvent être scindées (259 m²). Elles sont toutes éclairées par la lumière du jour et équipées du matériel audiovisuel nécessaire. Pour vos pauses-café et vos cocktails, vous pouvez aussi utiliser deux foyers, dont un donne une vue panoramique sur l’aéroport. Le Park Inn by Radisson Liege Airport est l’endroit idéal pour l’organisation de toutes vos réunions, séminaires, formations, banquets, cocktails, … Infrastructure : • Salle de fitness gratuite • Chambres : 100 • Salles de réunion : 8 Contact : sales.liege@rezidorparkinn.com www.parkinn.be/airporthotel-liege Votre lieu stratégique ! Tout un village de réunion à votre service
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Radisson Blu Balmoral Hotel, Spa Situé à deux minutes des célèbres ‘’ Thermes de Spa ‘’ et du Royal Golf Club des Fagnes, le Radisson Blu Balmoral à Spa est l’endroit parfait pour vous. Choisissez entre les 106 chambres confortables et suites, chacune décorées avec style et disposant de services comme le Wifi gratuit. Dégustez une sélection de plats régionaux et internationaux au restaurant ‘’ Entre Terre & Mer ‘’ ou sirotez un nouveau cocktail au bar ‘’ l’Entre-Temps ‘’ en démarrant une partie de billard. Détendez-vous au Balmoral Wellness Center qui propose piscine, sauna, hammam, 4 cabines de soins ou amusez-vous sur notre terrain de pétanque et notre court de tennis. Avec une capacité de 150 participants, nos 6 salles de séminaires ‘’ Zen ‘’ disposent de la lumière du jour et sont idéales pour l’organisation de réunions à Spa. Collaborez avec l’équipe Meetings & Events qui assurera le bon fonctionnement de chaque évènement et choisissez entre une grande variété de possibilités afin de créer votre package personnalisé. Avez-vous déjà connu la privatisation d’un hôtel pour votre groupe ? Découvrez les avantages de cette expérience ‘’ Balmoral Style ‘’ à partir de 100 participants ! Infrastructure : • 106 chambres dont 21 Suites • 6 salles de réunion avec lumière du jour • Restaurant ‘’ Entre Terre & Mer ‘’ • Wi-Fi & 80 places de parking gratuites Contact : Sales.spa@radissonblu.com https://www.radissonblu.com/en/balmoralhotel-spa 087/79 21 41 40 Avenue Léopold II, 4900 Spa 08. Experience an unforgettable stay at hotel in spa ! Hôtel Ramada Plaza Liège City Center Situé au cœur de la cité Ardente à quelques pas du coeur historique, de la zone commerciale et de la gare, le Ramada Plaza Liège dispose d’une situation idéale. Également très accessible à quelques pas des axes routiers, et de l’aéroport de Liege, l’hôtel comporte 149 chambres 4* ! Liège offre une multitude d'attraits touristiques, culturels et commerciaux toute l'année. Avec un grand choix de musées, spectacles, expositions, concerts et gastronomie et peut facilement se combiner avec un TeamBuilding dans les Ardennes ! Avec un total de 570m² dont une salle pouvant accueillir 240 personnes en théâtre, le Ramada Plaza est le lieu parfait pour vos conférences, incentives, ou encore fête privée. Toutes nos salles bénéficient de lumière du jour et d’un cadre authentique. En effet, notre restaurant et salle de Banquet se situent dans un ancien couvent du XVIIe siècle. Notre Banquet Sales Coordinator se tient à votre entière disposition pour vous encadrer et créer sur mesure la meilleure offre en fonction de votre demande. Infrastructure : • Au centre de Liège • Chambres : 149 • Salles de réunion : 6 • Capacité de réunion : 240 Contact : sales@ramadaplaza-liege.com www.ramadaplaza-liege.com L’hospitalité n’est pas un métier mais une passion ! 07. COMMUNITY LE CONSEIL RESTO DU MAGAZINE AGENDA Madame Chapeau •••• L e stoemp méritait qu’on lui dresse une assiette à la hauteur de ce qu’il représente dans l’imaginaire bruxellois. C’est enfin le cas chez Madame Chapeau. Le stoemp, c’est du patrimoine ! On a tous le souvenir d’une grand-mère qui cuisinait cette préparation à base de légumes de saison et de pommes de terre. Aujourd’hui, cette spécialité est devenue une « curiosité » juste bonne à appâter les touristes du centreville. En lieu et place du délice populaire qu’il devrait être, le stoemp est réduit à une pâtée inexpressive et sans relief. Il était temps que cela change. C’est Gauthier De Baere, chef du Peï & Meï, qui s’en est chargé à la demande du tandem ayant ouvert cette nouvelle enseigne, soit Mike Toch, le manager du chanteur Jali, et Jean-Christophe Wagner de l’ancien bar gay Argane Kafé. La carte se la joue combinatoire. On peut choisir parmi quatre stoemps différents que l’on accompagne d’un « grote stuk » – saucisse, poisson, feta… – et d’une « chef saus » – tartare, jus de veau… Lors de notre visite, on a ouvert les hostilités avec la salade du jour (€8) en entrée, soit un filet de bonite à l’huile, accompagné de haricots princesses bien croquants, d’oignons rouges, d’olives noires et de feuilles de sucrine. Rien à redire, c’est frais et ça réveille les papilles. Ensuite, on a commandé le fameux stoemp en version épinards/ filet de turbot croustillant/sauce tartare. Pour 13 euros, on a droit à un travail d’orfèvre. La composition arrive sur une planche en bois. Au milieu, le poisson, de belle qualité et parfaitement cuit, à la façon d’un fish and chips. Juste à côté, un petit pot en verre fermé par un couvercle sur lequel sont posées des feuilles AGENDA est le magazine des sorties à Bruxelles. Il propose un calendrier pratique, le programme des cinémas et des articles entre autres sur les concerts, expositions, restaurants... Procurez-vous ce magazine trilingue gratuit dans l’un des présentoirs répartis en ville ou recevez-le avec le journal Brussel Deze Week: envoyez votre adresse à abo@bdw.be. BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 61 d’épinards. Un autre petit pot renferme la sauce tartare, indubitablement préparée minute et parsemée de cornichons. L’ensemble, signé par le chef exécutif Cédric Cnudde, est sans la moindre fausse note : purée onctueuse et surtout goût vert prononcé des épinards. Cette belle surprise est également mise en lumière par un cadre contemporain bien senti – chaises Tolix noires, bois clair – et un service adorable. ● Info : 94 rue du Marché au Charbon, Bruxelles 02-514.40.44 ma > dim ; 12 > 1.00 ; cuisine : 12 > 14.15 & 19 > 22.15 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be
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IMPRESSION OF A BRIT The Art of Speaking Double Writing about Adolf Hitler in his book The Europeans, the Italian journalist Luigi Barzini says the Führer’s German opponents “did not take Hitler at his word…. Possibly judging from their own oratory, they thought his insane screaming in public and his outlandish threats were mainly meant for internal consumption.” Richard Hill F ortunately, some of Hitler’s opponents outside Germany thought otherwise and, even if belatedly, started preparing themselves for the worst. Just as well that they did! All too often in history, statesmen and women have failed to correctly identify the audiences chosen by their opponents. This tradition of double-talk is a characteristic of political life. Speaking of the Greco-Turk battle of words over the 1974 discovery of oil deposits in the Aegean sea, historian William H McNeill comments that “each government was playing to the gallery at home…”. The tradition of speaking double is still alive and well today. One contemporary example is Vladimir Putin: he has a habit of saying things that alarm foreign observers who fail to realise that much of what he says is directed at his own electorate (Russian society has a dammed up backlog of frustration and amour-propre which needs to be acknowledged, if only in passing). Incidentally, Putin’s armoury of two-sided weapons includes his skill in setting up situations to his coun62 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 try’s advantage. What he has been up to in eastern Ukraine is in the tradition of tsarist Russia: in 1791, Catherine the Great financed a riot to justify her army crossing the Polish-Lithuanian frontier to support the rioters. We are left with the fact that, in the words of Lewis Carroll’s character Tweedledum: “A word means what I intend it to mean: nothing more, nothing less.” Confusion about the direction of messages uttered by contemporary politicians is still a common factor in public life. Jean-Claude Juncker, President of the European Commission, recently said that the Greek government was speaking double by not telling the truth about its bailout proposals to avoid national bankruptcy. “I am blaming the Greeks”, he said, for telling “things to the Greek public which are not consistent with what I’ve told the Greek prime minister.” British PM David Cameron is also a key exponent of the Art of Speaking Double – to the extent that the apparent direction of his messages often overshadows the content of the messages themselves. Having got his knickers in a terrible twist at the time of the Scottish Referendum, Cameron went on to scramble his words and his audience’s minds on the issue of British attitudes towards Europe. The English, as opposed to the Scots and the other Celts, have always had a reputation with foreigners of not saying what they really think: this is not entirely attributable to what foreigners believe to be an admixture of hypocrisy and genuine duplicity, but to a desire not to shock or offend. The French, as in many other fields of endeavour, are also masters of the art of doublespeak. But there is less likelihood of confusion with Hollande and his likes, as they almost always say what the French public wants to hear. German politicians, on the other hand, are generally so well attuned to and in synch with the mood of their electorates that the problem doesn’t even arise. Even so, we are left with the fact that, in the words of Lewis Carroll’s character Tweedledum: “A word means what I intend it to mean: nothing more, nothing less.” ● COMMUNITY NEWS « Boiler rooms » : services d’investissements illicites L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) met en garde contre les activités de différentes « boiler rooms » qui approchent des consommateurs belges. Il s’agit de Peston & Sons Securities, Jones Shaw Capital Partners, Neuberger and Co. Wealth Management, Arian Financial (cloned firm), Dashan International et Norikura-Global. La FSMA a constaté que plusieurs de ces « boiler rooms » semblent particulièrement viser les gérants et administrateurs de société. Ces sociétés ne disposent pas en Belgique d’un agrément en qualité d’entreprise d’investissement ou d’établissement de crédit. La FSMA déconseille dès lors fortement de donner suite aux offres de services financiers émanant de ces différentes sociétés et d’effectuer tout versement sur un compte communiqué par celles-ci. La fraude de type « boiler room » consiste à contacter des consommateurs, sans y être invité et souvent par téléphone, pour leur proposer d’acheter des actions peu connues ou des produits financiers exotiques. Même si les « boiler rooms » se présentent souvent comme des prestataires de services agréés disposant d’un site web et de formulaires professionnels, il s’agit cependant d’escrocs et les actions ou produits proposés sont fictifs ou sans valeur. En général, le consommateur est attiré au moyen d’un premier investissement, d’un montant limité, qui s’avère très vite rentable. Par la suite, il est demandé au consommateur d’investir chaque fois davantage. Contrairement au premier investissement limité, les nouveaux investissements sont déficitaires et/ou lorsque le consommateur souhaite récupérer son argent, cela s’avère impossible sans versements complémentaires. Dans le cadre de pareilles opérations, les fraudeurs n’hésitent pas à soumettre le consommateur à une très forte pression (d’où l’appellation anglaise de « boiler room »). De manière plus générale, la FSMA recommande aux investisseurs de toujours vérifier l’identité de la société (identité sociale, pays d’établissement, etc.) ; de consulter les mises en garde publiées sur son site web (www.fsma. be) et sur ceux des autorités de contrôle étrangères ou de l’Iosco (https://www.isoco.org) ; de se méfier des appels non-sollicités, des demandes de transferts d’argent et des informations données par ces sociétés. KBC distingue ses premières start-ups bruxelloises Start it @kbc, la plateforme pour startups soutenue par KBC Group, a dévoilé en septembre les 15 lauréats de son premier pitch bruxellois. 28 start-ups, actives dans les domaines de la haute technologie, de la technologie financière, de la vente, du design et des loisirs, avaient introduit leur candidature. Les gagnants ont aussitôt reçu les clés de leur espace de travail collaboratif, situé au cœur du quartier européen de Bruxelles. Ces start-ups bruxelloises font désormais partie du réseau Start it, lancé en 2013, qui compte cinq sites à Anvers, Gand, Hasselt, Louvain, Bruxelles, et abrite déjà 207 start-ups. « Notre premier pitch à Bruxelles a connu un franc succès », se réjouit Katrien Dewijngaert, membre du jury et cofondatrice de Start it @kbc. « Les 18 nationalités représentées au sein des équipes reflètent le caractère international de Bruxelles et seront une source d’enrichissement pour Start it. Cette fertilisation croisée est l’une des forces de notre réseau. » Info : www.startit.be. ESP A CE MEMBRES La Chrysalide cons., partenaire bien-être de votre entreprise Constituée d’une équipe multidisciplinaire autour de Natacha Van Hove, La Chrysalide consulting offre une palette de services intégrés dans le domaine du bien-être au travail. Nous proposons des solutions afin de réduire le stress, d’avoir un impact positif sur l’absentéisme, d’augmenter la vitalité et l’agilité de vos collaborateurs. Nous aidons vos collaborateurs à développer les « compétences-clé du bien-être ». Ils deviennent plus performants grâce à une alimentation plus équilibrée, un corps en mouvement et une capacité à se relaxer plus facilement. Ils apprennent à gérer leurs priorités, ils gagnent en assertivité ou adoptent une attitude plus positive face aux changements. Nous contribuons à faire évoluer les habitudes et les mentalités, afin que votre entreprise réalise ses ambitions grâce à des collaborateurs proactifs et pleins d’énergie. Nous pouvons être l’architecte de votre politique bien-être, tout en restant un acteur de terrain, proche de votre réalité. Notre approche est globale, flexible et pragmatique. Vous pouvez faire appel à nous pour du coaching individuel et e.a. l’accompagnement du burn out ; des ateliers, formations et présentations inspirantes ; du conseil stratégique afin de faire évoluer votre politique bien-être. Nos interventions se situent sur le plan organisationnel et transverse, mais ciblent aussi plus spécifiquement vos managers et chaque collaborateur. La Chrysalide consulting, Natacha Van Hove Mobile : 0032479 61 38 90 natachav@la-chrysalide.eu www.la-chrysalide.eu BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 63
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AGENDA ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Management & RH, Personal improvement Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Droit commercial 08.10.2015 Apprenez à déchiffrer vos contrats commerciaux 09.11.2015 tax Shelter - praticiens 13.11.2015 tax Shelter – entrepreneurs & investisseurs Organisation - Efficacité 14.10.2015 60’ chrono : l’impact du langage non-verbal Stratégie et Gestion Jusqu’en juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’en juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free 22.10.2015 Maîtriser tous les outils de financement des PME Vente, marketing & Communication Jusqu’en juin 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales… ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 09.10.2015 et 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! 15.10.2015 Les recherches juridiques sur internet 30.10.2015 BECI HR Lunch 09.11 et 16.11.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 23.11.2015 La fausse-indépendance : pièges à éviter et risques 30.11.2015 Actualité de la rupture du contrat de travail 64 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 Environnement, urbanisme, mobilité 22.10.2015 Mobilité : dopez la pratique du vélo dans votre entreprise 23.10.2015 Votre entreprise est pleine d’énergie 27.11.2015 Des trésors dans vos poubelles ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversité 06.10.2015 Management Interculturel : Outils pour concilier épanouissement et performance durable 07.10.2015 Colloque Livre Blanc : Diversity means performance ! 13.10.2015 Management interculturel : Approche pratique de la communication interculturelle en entreprise 20.10.2015 Handicap au travail : Outils d’une inclusion optimale du handicap en entreprise 27.10.2015 Outils de recrutement dans la diversité : Aides juridiques et aides à l’emploi 10.11.2015 Votre entreprise a-t-elle la foi? Equilibre entre accommodements raisonnables et intérêt de votre entreprise 24.11.2015 10 clés pour la gestion du genre en entreprise ➜ Bouchra El Mkhoust +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 12.11.2015 Comment installer un processus de management qui me rend non indispensable dans la gestion de tous les jours ? 19.11.2015 Comment organiser mon intégration dans ma nouvelle entreprise ? ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 20.10.2015 Brussels Meets Brussels – Smart Human. Smart City. 05.11.2015 After Work 12.11.2015 Speed Business Lunch 25.11.2015 Les B.A.-Ba du Networking ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 13.10.2015 Exportation de produits à usage civil et militaire : licence et sanctions de l’UE 13.10.2015 Matchmaking event – Anuga 2015 – Cologne 16.10.2015 Matchmaking event – Baltic Fashion & Textile – Vilnius 23.10.2015 Matchmaking event – European Fair for Entrepreneurial Finance – Bruxelles 23.10.2015 Entrepreneurial Finance @Crowdsourcing Week 2015 27.10.2015 Appels d’offre et marchés publics européens : saisissez les opportunités ! 27.10.2015 Matchmaking event – Dual use technologies – Séville 28.10.2015 INCOTERMS® Welke kosten en risico’s moet uw bedrijf dekken ? – Beginner** 05.11.2015 Young Professionals Networking Night 18.11.2015 Matchmaking event - Food Matters Live – Londres ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION AB Legal SCRL Avenue Louise 489 - 1050 Bruxelles Code Nace: 69101 - Activités des avocats del. : Herman Lemaire Air de France Prague - Lobut Christophe PPE Chaussée de Watermael 53 - 1160 Bruxelles Code Nace: 74300 - Traduction et interprétation del. : Christophe Louis Lobut Altinok Hülya PPE Rue Vanderkindere 66 - 1180 Bruxelles del. : Hülya Altinok Artepub SPRL Rue Alphonse Balis 9 - 1150 Bruxelles Code Nace: 73110 - Activités des agences de publicité 73120 - Régie publicitaire de médias 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. : Paul Vankaster Axel De Schampheleire BVBA Mulhouselaan 7 (noord) - 2030 Antwerpen Code Nace: 69101 - Activités des avocats del. : Axel De Schampheleire Be You to Full Rue Wauterbos 80 - 1640 Rhode-Saint-Genèse del. : Antonio da Conceiçao Joaquim, Tamara Ortega Bel Services SPRL Clos des Gaulois 13 - 1340 Ottignies del. : Ignace Mabanza Bread Way Rue du Noyer 121 - 1000 Brussel del. : Franck Satiat Bultot David PPE Rue Ville Basse 49 - 7830 Silly Code Nace: 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : David Bultot Car2go Europe GmBH Fasanweg 15-17 - 70771 Leifelden - Germany del. : Trevor Storey Ceran SA Avenue des Petits Sapins 27 - 4900 Spa Code Nace: 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Alain-Philippe Boulanger Consoleader Belgium SPRL Avenue Maurice 48 - 1050 Bruxelles Code Nace: 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82910 - Activités des agences de recouvrement de factures et des sociétés d'informa del. : Pierre Vieille Credeco SPRL Rue du Feu 55 - 1190 Bruxelles Code Nace: 18120 - Autre imprimerie (labeur) 18130 - Activités de prépresse del. : Philippe Denis Cristal qui Songe SPRL Rue François Roffiaen 42 - 1050 Bruxelles Code Nace: 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62010 - Programmation informatique 6311001 - Traitement en continu ou non de données à l'aide, soit du programme du client, soit d'un programme propre à un del. : Bertrand Suvée Croix-Rouge de Belgique FOND Rue de Stalle 96 - 1180 Bruxelles Code Nace: 88999 - Autres formes d'action sociale sans hébergement n.c.a. del. : Danielle Sondag-Thull Daan Auctions (Belgïe) BVBA Tieblokkenlaan 8 - 2300 Turnhout Code Nace: 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 47787 - Commerce de détail d'objets d'art neufs en magasin spécialisé 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Bairbre Scallan Dacota Consulting SPRL Rue Mont-Lassy 38 - 1380 Ohain Code Nace: 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Xavier Darmstaedter De Santa Rosalia Belgium SPRL Chaussée de Bruxelles 278 - 1300 Wavre Code Nace: 46214 - Commerce de gros d'autres produits agricoles del. : Gérald Enthoven Eurobizz EBVBA Pastoor Tilemansstraat 3 - 3051 Sint-Joris-Weert Code Nace: 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Freddy Nurski Exaus SPRL Place du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace: 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Yvon Marcus Full Clean Partners SPRLU Rue du Trône 147 - 1050 Bruxelles Code Nace: 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del. : Saloua Boudiba G & A De Meuter NV Assesteenweg 117 A - 1740 Ternat Code Nace: 42110 - Construction de routes et d'autoroutes 43110 - Travaux de démolition 43999 - Autres activités de construction spécialisées del. : Sven De Meuter Galerie Félix Frachon PPE Avenue Montjoie 50 - 1180 Bruxelles Code Nace: 46150 - Intermédiaires du commerce en meubles, articles de ménage et quincaillerie 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Félix Frachon Girs Kevin PPR Rue Colonel Bourg 22 - 1030 Bruxelles del. : Kevin Girs Hansenne Thomas PPE Rue des Chardons 41 - 1030 Bruxelles del. : Thomas Hansenne ISPD - The International School of Protocol and Diplomacy Brussels SPRL Rue De Pascale 16 - 1040 Bruxelles del. : Ines Pires ITAASC / IT- AS-A-Service SPRL Avenue Jean XVIII 18 - 1330 Rixensart Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Philippe Cornette Keytrade Bank SA Boulevard du Souverain 100 - 1170 Bruxelles Code Nace: 64190 - Autres intermédiations monétaires 6611001 - Exploitation et la supervision de marchés financiers autrement que par des organismes publics: activités des bourses de valeurs mobilières, bourses d'option et de futures, etc. del. : Marie-Ange Marx Lexitech SA Avenue Tedesco 5 - 1160 Bruxelles Code Nace: 74300 - Traduction et interprétation 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau del. : Geert Vanderhaeghe Miri Mohammad Reza PPE Rue Bonaventure 2 bte1 - 1090 Bruxelles Code Nace: 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Mohammad Reza Miri Motor Village Belgium SA Boulevard des Invalides 210-220 - 1160 Bruxelles Code Nace: 4511101 - Commerce de gros de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 45113 - Commerce de détail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 del. : Alfred Elsen Pierard Event SPRL Rue Dieudonné Lefèvre 65 - 1020 Bruxelles Code Nace: 56210 - Services des traiteurs 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Jean-Claude Pierard Reprobel SCRL Square de Meeus 23 - 1000 Bruxelles Code Nace: 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 96099 - Autres services personnels del. : Benoit Proot Scarfilm SPRL Boulevard Charlemagne 41 - 1000 Bruxelles Code Nace: 59111 - Production de films cinématographiques del. : Gérald Frydman Takheroubt SPRL Rue Van Artevelde 100 - 1000 Bruxelles Code Nace: 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 5229042 - Les activités des courtiers de transport 5310003 - La distribution et la livraison du courrier et des colis del. : Mahfoud Takheroubt Tao Family SA Bd Industriel 16 - 1030 Bruxelles Code Nace: 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Marc Spelmans Therqaj Florjan PPE Nerviersstraat 112 - 1730 Asse del. : Florjan Therqaj Troch Latimer Jean-Pierre et Thamara Avenue René Gobert 14 - 1180 Bruxelles del. : Thamara Troch Latimer Viepage BVBA Avenue Konrad-Adenauer 5 - 1932 Sint-StevensWoluwe Code Nace: 1813013 - Autres activités graphiques. 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en util del. : Bruno Vermeeren BECI - Bruxelles métropole - octobre 2015 65

2015 Brussels Perspectives FR


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c’est simple et gratuit. Recruter avec Select Actiris, c’est un ensemble de services qui simplifient vos recrutements.  Un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité  Une sélection de maximum 6 candidats correspondant au profil souhaité  Des conseils pour diminuer vos coûts salariaux  Un soutien administratif pour recruter des jeunes et des stagiaires Pour profiter gratuitement de nos services, surfez sur www.actiris.be Actiris change l’avenir de votre entreprise www.actiris.be Edito De l’intelligence pour la ville et pour l’humain C’est dans les villes que se joue l’avenir de l’humanité : déjà, les villes abritent plus de la moitié de la population mondiale ; en 2050, ce sera plus des deux tiers. Si l’humanité s’urbanise, c’est parce que les villes sont les moteurs économiques, sociaux et culturels qui entraînent nos sociétés. Mais elles concentrent aussi les plus graves problèmes de surconsommation, de pollution, d’insécurité, de santé publique… Pour offrir un développement harmonieux, profitable à tous, les villes vont devoir surmonter ces obstacles. Mais les villes sont des systèmes d’une extrême complexité, instables et dynamiques, où se produisent d’innombrables interactions, qui représentent un défi permanent pour les gestionnaires, décideurs et planificateurs. Dans ce chaos apparent, les performances des villes ne dépendent plus seulement de leurs infrastructures physiques (connexions routières, ferroviaires, parc immobilier…), ni de leur patrimoine économique ou intellectuel (entreprises, universités), mais, de plus en plus, des relations entre tous ces actifs et de leur mise en réseau – bref, de leur intelligence. Pour relever les défis posés par la croissance démographique et l’urbanisation croissante, les villes doivent devenir des smart cities – c’est-à-dire des cités capables d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour trouver des solutions aux problèmes de leurs populations en matière d’énergie, de ressources, de logement, de mobilité, etc. Le fil conducteur de ces futures solutions, c’est le big data : la disponibilité à grande échelle des données et leur exploitation. On songe ici aux smart grids, aux bâtiments intelligents, à la gestion du trafic en temps réel… Les moyens existent déjà ; des entreprises de pointe les développent. Leur mise en œuvre exige une alliance efficace entre partenaires publics et privés. À cet égard, il est essentiel de faire évoluer la législation pour « libérer » les données – sans préjudice du respect de la vie privée. Ce sont elles qui permettront d’organiser ce « chaos urbain » ; ce sont elles qui alimenteront le développement socio-économique des villes dans les prochaines décennies. Aujourd’hui, les smart cities naissantes s’appellent Songdo en Corée du Sud, Masdar aux Émirats Arabes Unis, Seestadt Aspern en Autriche ; loin de la Belgique… Bruxelles a les ressources nécessaires pour les rejoindre. Elle possède, dans ses universités, ses hautes écoles et ses entreprises, le capital humain nécessaire. L’enjeu est de taille : il ne s’agit pas seulement du bien-être des citadins, mais aussi de l’attractivité économique de la ville et de la création de nombreux emplois. Bruxelles ne doit pas laisser passer sa chance. Olivier Willocx, Administrateur délégué de BECI 1 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI
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Smart Human Smart City Pas de smart city sans smart data Smart Mobility : ce sera au temps où Bruxelles roulera Smart Energy : l’avenir est au stockage Smart Building : l’avenir des bâtiments durables passe-t-il par la ville ? Smart business models : trois orientations pour réussir sa conversion numérique Smart Citizens : les nouvelles technologies servent-elles la démocratie ? 4 6 10 15 18 22 Brussels Perspectives Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Indicateurs La Région de Bruxelles-Capitale en quelques chiffres L’entreprise à Bruxelles : beaucoup d’échecs, plus encore de réussites Baromètre politique : temps variable 24 26 28 Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be Production Graphisme Isabelle André Impression DB Print Traduction : Litteris Photos : Reporters, sauf indication contraire Rapport d’activité BECI 2015 Bruxelles 2025 : plan stratégique BECI BECI en chiffres Enterprise lifecycle : un accompagnement pas à pas Formations : pour en savoir plus La diversité, une force pour l’entreprise La voix de votre entreprise Équipes BECI : vos ressources 2014-2015 : un an d’actualité BECI 32 34 36 38 39 40 41 44 Publicité Max Saey msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Cette publication est également disponible en néerlandais. Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 LEEF MILIE U BRUSSEL 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER RESSOURCES HUMAINES
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smart data Pas de smart city sans smart data Les données sont au cœur des smart cities. Les entreprises l’ont bien compris et investissent massivement dans les big data depuis déjà plusieurs années. Avec comme conséquences une métamorphose du paysage sociétal urbain et une transformation considérable de nos modes de vie. Ces avancées reposent sur la nécessité d’un développement économique solide. Ce dernier pourrait cependant être freiné par la protection des données à caractère personnel. - Julien Ide 8 zetaoctets. Ce nombre gigantissime – qui contient 21 zéros – représente le volume des données échangées à travers le monde en 2015, d’après les analyses d’Internal Data Corporation (IDC). La croissance annuelle du phénomène dépasse les 50 %. À ce rythme-là, le volume des big data sera encore multiplié par un million d’ici l’horizon 2035. Ce marché en croissance exponentielle génère déjà un chiffre d’affaire annuel de 17 milliards de dollars. Mobilité, infrastructures, énergie, distribution, information, éducation, santé, services aux citoyens… Autant de domaines pour lesquels les données foisonnent et seront le carburant de la ville de demain. « Les bienfaits de la collecte Des données omniprésentes… Jean-Marc est parti tôt ce matin de chez lui. Il a pris sa voiture et a mis 35 minutes pour arriver au travail. Pendant son heure de table, il s’est promené pour faire un peu de shopping. Malgré lui et en dépit du caractère anecdotique de son emploi du temps, ce citoyen du futur a généré une grande quantité de données liées à ses déplacements et à ses achats. Cet avenir n’est pas si lointain, comme l’explique Philippe Dubernard, Smart Cities Leader chez IBM : « À l’occasion des événements de Mons 2015, nous avons développé - via un partenariat avec la Région Wallonne et Mobistar - le projet ‘Flux mobile analytique’. Celui-ci se base uniquement sur les téléphones portables. Grâce à ceux-ci, nous pouvons suivre avec précision l’itinéraire de leurs propriétaires. En recevant les données de localisation, les services de police sont à même d’identifier en temps réel les zones qui présentent des pics d’affluence ; ils peuvent ainsi décider de fermer certains accès pour des raisons de sécurité. Mais cette application a également un intérêt économique. On peut détecter le taux d’occupation et de passage des piétons dans différentes zones d’une ville. D’autres données importantes sont aussi collectées : la provenance des personnes, le temps passé dans un BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 4 des données sont bien plus nombreux que les méfaits liés à la protection de la vie privée. » Philippe Dubernard, IBM,Smart Cities Leader. quartier commerçant ou une rue en particulier. Cela permettrait aux commerces de mieux cibler leur clientèle en fonction de leur provenance, tout en adaptant leurs services et leurs horaires d’ouverture en conséquence. » Quant à la protection de la vie privée, Philippe Dubernard est très clair : « L’anonymat des personnes est garanti. Nous ne connaissons ni les noms, ni les numéros de téléphone. Les smartphones portent un identifiant qui est changé régulièrement par des algorithmes et IBM n’est pas propriétaire des données. D’autre part, les bienfaits de la collecte des données sont bien plus nombreux que les méfaits liés à la protection de la vie privée. Par exemple, nous aidons les administrations à centraliser les données ©fotolia ©R.A. L’Europe face à la dualité économie/vie privée D’un côté, il faut donner aux entreprises les moyens d’investir dans les smart data. Mais d’un autre côté, la protection de la vie privée doit être garantie. Deux aspects qui font partie des priorités de l’agenda des instances européennes. « Les inquiétudes des citoyens relatives à la protection de la vie privée constituent un des obstacles majeurs à la collecte de smart data, et donc au développement des smart cities. » Flemming Moos,Osborne Clarke, partner liées à l’attribution des allocations. Cela permet de savoir ce à quoi les citoyens ont réellement droit. C’est fort utile pour garantir une répartition équitable des budgets publics. » … et interconnectées Une grande partie du travail dans l’analyse des données est de pouvoir trouver des corrélations entre différents secteurs, comme le souligne Philippe Dubernard : « Par exemple, des données météo peuvent prédire des inondations. Ces données peuvent alors être intégrées dans le système de gestion de la circulation de la ville et prévoir des déviations. » Philippe Dubernard insiste sur le rôle joué par l’analyse des données dans la régulation et l’anticipation des besoins au sein d’une ville : « Dans un projet à Malte, nous avons travaillé sur la désalinisation de l’eau de mer. Ce genre d’opération requiert beaucoup d’électricité pour le pompage, la filtration et la distribution de l’eau. Le contrôle des données en temps réel a permis de réaliser qu’à certains moments, on utilisait trop d’énergie pour la gestion de l’eau, et qu’il y avait un manque d’électricité pour alimenter les habitations. Grâce aux données collectées, nous avons pu réguler l’utilisation de l’électricité entre les différents besoins. Les données de l’évolution démographique nous ont également permis d’anticiper les besoins en eau et en électricité de la ville, afin d’assurer une distribution aux meilleurs tarifs. » La protection de la vie privée freine-t-elle le business ? Dans ce contexte de dualité économie/vie privée (voir encadré), le bureau d’avocats et de conseil juridique Osborne Clarke (implanté à Bruxelles) est actif depuis plusieurs années dans la législation relative aux smart cities, comme l’explique Flemming Moos, partner chez Osborne Clarke : « Les sociétés font directement appel à nos services afin de mettre en place des stratégies de big data. Nous les conseillons sur la façon de récolter et d’utiliser les données personnelles, tout en respectant la loi. » L’entreprise a publié au début de l’année une vaste étude européenne sur la faisabilité des smart cities en Europe. Flemming Moos nous éclaire à ce sujet : « Les résultats montrent que les inquiétudes des citoyens relatives à la protection de la vie privée constituent un des obstacles majeurs à la collecte de smart data, Premièrement, la Commission Européenne a lancé un gros chantier : la mise en place d’un Marché Unique Numérique. Celui-ci repose sur 3 piliers : • Améliorer l’accès aux biens et services numériques dans toute l’Europe pour les consommateurs et les entreprises ; • Créer un environnement propice et des conditions de concurrence équitables pour le développement des réseaux et services numériques innovants ; • Maximiser le potentiel de croissance de l’économie numérique. Deuxièmement, l’Europe devrait finaliser d’ici la fin de l’année les nouvelles réglementations relatives à la protection des données à caractère personnel. La dernière directive est obsolète, puisqu’elle date de 1995. La version modifiée inclura, entre autres, les points suivants : • Un durcissement de la définition du consentement ; • Le droit à l’oubli : les utilisateurs pourront demander aux entreprises l’effacement de leurs données personnelles ; • Le droit à la portabilité : les utilisateurs auront la possibilité de transférer leurs données personnelles d’une entreprise à une autre. et donc au développement des smart cities. Par ailleurs, selon une enquête du Parlement Européen, seulement 51 % des villes européennes de plus de 100 000 habitants sont actuellement considérées comme des smart cities. La lenteur de ce développement vient d’un manque d’investissement économique, qui lui-même provient d’un défaut de demande de la part des consommateurs potentiels. Il faudrait donc mieux informer les citoyens sur les avantages des smart data. Par exemple, la médecine personnalisée est en plein essor et pourrait trouver des solutions dans le traitement des cancers grâce aux données collectées chez les patients. Une pleine compréhension des bénéfices de la collecte des données à caractère personnel devrait donc idéalement l’emporter sur les inquiétudes relatives à leur protection. » Si la législation s’adapte intelligemment, le business des smart data continuera son irrésistible ascension, sans préjudice pour la protection de la vie privée. n C’est grâce aux données – anonymisées – des téléphones portables qu’IBM a pu « cartographier » les flux de personnes à Mons 2015. 5 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI ©R.A.
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smart mobility Ce sera au temps où Bruxelles roulera Les transports du futur frappent à notre porte. Les voitures autonomes arpenteront la capitale dès 2020. Les premiers métros automatiques s’annoncent pour 2022. La connectivité s’étend et se généralise. Quels que soient les moyens de déplacement que nous utiliserons dans 20 ou 25 ans, il est fort probable que les solutions efficaces de mobilité se développeront sur le chemin de la diversification et de l’interaction.. - Julien Ide A nnée 2035. Auderghem, chaussée de Wavre. Je sors de chez moi. Il est 8h22. Le module Toyota que j’ai commandé hier soir via mes Google glasses est pile à l’heure. La portière glisse. Je m’installe confortablement, côté fenêtre. Et c’est parti pour mon premier trajet de la journée. J’ai fini par m’habituer à ces véhicules sans conducteur. 8h26. Square Montgomery. Je descends au son d’une agréable voix qui me souhaite une bonne journée. Je marche 10 mètres jusqu’à l’escalator de la station d’hypertube qui m’engloutit vers le quai. 8h32. Une capsule s’arrête juste en face de moi. Je m’assieds, boucle ma ceinture. Accélération. J’arriverai au Palais 12 à 8h37. Juste le temps de prendre un café avant d’assister à la conférence sur la législation des voitures volantes. Science-fiction, certes. Et pourtant ce scénario ne fait que rassembler des éléments de technologie déjà existants… Le rêve d’i-car Les voitures autonomes seront bientôt en circulation dans nos villes, à en croire les projets des nombreux constructeurs qui investissent dans cette technologie : Audi, BMW, Ford, General Motors (Opel), Mercedes, Nissan, Toyota, Volvo… Dans le numéro de septembre de Bruxelles Métropole, BECI consacrait un article à la mobilité bruxelloise. Diether Claeys, directeur des ventes pour Toyota Belgique, interrogé à cette occasion, précisait : « En 2020, nous serons en mesure de mettre en circulation à Bruxelles des voitures partiellement autonomes. Ces véhicules seront capables de recevoir des informations sur la disponibilité des places de parking et de se garer sans intervention humaine. L’avantage en mobilité n’est pas négligeable car on sait que la recherche de BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 6 La ville nouvelle de Masdar City, aux Émirats Arabes Unis, comprend un système de transport personnel souterrain (podcars), permettant de se déplacer « à la demande » sans arrêts intermédiaires. « À l’avenir, les voitures seront de moins en moins présentes dans les villes. Leur rôle sera essentiellement d’être le lien entre les centres de distribution et les consommateurs finaux. » André Bouffioux, CEO de Siemens Belgique et Luxembourg ©fotolia ©Foster + Partners stationnement est une source importante d’embouteillages dans les villes. Ensuite, ces smart cars deviendront de plus en plus indépendantes, pour devenir totalement autonomes en 2025. » Des voitures sans conducteur, donc. La Commission européenne s’y prépare, afin d’adapter la législation pour 2020. Les véhicules seront également de moins en moins polluants, avec le développement des moteurs hybrides et l’avènement des voitures « full électriques ». Si, en plus de cela, le partage des voitures se généralise, on peut s’attendre à une diminution du nombre de véhicules sur nos routes. André Bouffioux, CEO de Siemens Belgique et Luxembourg, va encore plus loin : « Les voitures dépensent trop d’énergie pour le nombre de personnes transportées. La diminution de la pollution entraînera un bénéfice économique puisque les coûts des soins de santé seront réduits. À l’avenir, les voitures seront de moins en moins présentes dans les villes. Leur rôle sera essentiellement d’être le lien entre les centres de distribution et les consommateurs finaux. D’une manière générale, les transports deviendront de plus en plus intelligents. Siemens travaille sur des concepts de communication entre véhicules et entre véhicules et infrastructures. Nous travaillons sur un projet pilote entre Vienne et Amsterdam : les véhicules peuvent communiquer entre eux par l’intermédiaire des infrastructures. » Et il y a bien sûr le vieux rêve de la voiture volante, à l’image de la DeLorean version 2015 du Doc Emet Brown dans la trilogie culte Retour vers le futur. Plusieurs modèles d’automobiles ailées ont déjà vu le jour. Mais leur utilisation présente de gros désavantages : les ailes sont très encombrantes et les pistes de décollage et d’atterrissage sont relativement longues, comme pour les avions. La compagnie Terrafugia s’est récemment inspirée des drones pour concevoir la TF-X, entièrement électrique. En mode route, elle ressemble à une voiture traditionnelle. Pour passer en mode aérien, le véhicule déploie deux petites ailes sur les flancs ! Au bout de celles-ci, deux hélices s’ouvrent vers le haut. Le bolide s’élève verticalement, comme un hélicoptère. Les pales s’inclinent pour projeter la machine vers l’avant. A grande vitesse, une troisième hélice, placée à l’arrière, propulse le véhicule, alors que les deux autres se rétractent, la portance étant assurée par les ailes. La compagnie prévoit que le système soit entièrement automatisé, pour un vol prévu entre deux héliports ou aérodromes. L’autonomie prévue est de 800 km, avec une vitesse de pointe de 320 km/h. La « voiture » serait disponible en 2025, pour la modique somme d’1 million d’euros… La smart mobility des villes nouvelles Le concept est né dans les années 70 du siècle dernier. 73 véhicules, tous parfaitement identiques, circulent à Morgantown (États-Unis) et permettent de relier les trois campus de l’université de Virginie-Occidentale. Les modules, de forme cubique, sont chacun équipés d’un moteur électrique et de 4 roues sur pneumatiques. Ils se déplacent sur des voies spéciales qui assurent le guidage, à l’instar de certains funiculaires dans les stations de sports d’hiver. Ils sont en permanence en contact avec un rail pour assurer leur alimentation électrique. Le principe est semblable à celui d’un ascenseur. Dans chaque station, l’utilisateur sélectionne l’arrêt souhaité en appuyant sur un bouton. Plusieurs arrêts sont également possibles, en fonction des destinations respectives des passagers. Ce concept porte le nom de PRT, pour Personal Rapid Transit. Les véhicules sont aussi appelés des podcars (voiture-nacelle). Depuis 2011, Les transports individuels Pour améliorer la mobilité, la réduction de la taille des véhicules est une autre solution. Depuis fin 2014, une trentaine de Toyota i-road sont en partage à Grenoble pour une phase de test. Il s’agit d’un véhicule citadin tout électrique, à mi-chemin entre la moto et la voiture. L’habitacle est entièrement fermé, avec une longueur de 2,30 m et une largeur d’à peine 87 cm. Quatre exemplaires peuvent être garés sur une seule place de parking traditionnelle. Elle est équipée d’une place pour le conducteur et d’une deuxième, à l’arrière, pour un passager. Elle comporte deux roues à l’avant et une seule à l’arrière. La particularité innovante de ce véhicule est sa capacité à se pencher automatiquement dans les virages pour compenser la force centrifuge. Ce mouvement est possible grâce à un capteur gyroscopique qui permet de calculer l’angle d’inclinaison en fonction de la vitesse et de la courbure du virage. Le confort de conduite est unique et ne requiert aucune compétence de motard. L’autonomie est de 50 km et la vitesse de pointe atteint 60 km/h. Dans la catégorie des mini-véhicules déjà en circulation, il y a également la solowheel. Il s’agit d’un simple monocycle électrique. Une roue, entourée de deux supports pour les pieds. C’est tout. Pas de guidon. Pour avancer, l’utilisateur doit simplement se pencher vers l’avant, et peut atteindre 20 km/h. Et pour freiner, c’est l’inverse. Le gros avantage du solowheel est son poids plume : 11 kg. L’autonomie est de 2 h. Une petite poignée surmontant la roue permet de le transporter facilement, à pied ou dans un autre véhicule. Vous pouvez acquérir ce petit joujou pour environ 2000 2. Il existe déjà quelques modèles de monocycles motorisés, comme cet Unimotor. 7 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI ©Toyota
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l’aéroport d’Heathrow à Londres s’est équipé d’un système similaire pour relier le terminal 5 au parking. Une dizaine d’autres projets de PRT sont en cours un peu partout dans le monde. Mais le plus attendu est certainement celui de Masdar City, cette nouvelle ville qui verra le jour en 2020 à Abu Dhabi : un smart transport dans une smart city ! Électrique ou CNG ? On fait le point Des deux « carburants » en pleine croissance, commençons par le – sans doute – plus méconnu, en Belgique en tous cas. Le CNG, ou Compressed Natural Gas, est pourtant très répandu sur certains marchés. En Europe, c’est en Italie que l’on récence le plus de véhicules roulant au CNG : près de 850.000 en circulation ! Il est étonnant que le CNG ait pris tant de temps à se développer : niveau sonore plus faible, particules, NOx et SO2 réduits de plus de 90 %... le gaz naturel compressé est un carburant tout à fait pertinent pour une utilisation urbaine. Et si le prix d’achat est plus élevé (mais partiellement compensé par une prime de la fédération du gaz naturel), le prix de revient à la pompe est jusqu’à 40 % inférieur à l’équivalent essence. Vu la vitesse à laquelle le réseau se développe en Belgique, notamment grâce à la récente joint-venture Enora, il est quasi-certain que le CNG se positionnera à terme comme une alternative crédible. Il existe une trentaine de stations aujourd’hui en Belgique, principalement en Flandre mais aussi autour de la capitale, alors qu’une cinquantaine sont attendues d’ici 2018. Résultat : on comptait 2.000 véhicules CNG en circulation début 2015, en augmentation de 300 % par rapport à fin 2013. Du côté de l’électrique, et malgré une directive européenne imposant à la Belgique d’installer 21.000 bornes d’ici 2020, on n’avance pas comme espéré. En 2014, 1.166 voitures « 100% électriques » ont été immatriculées, soit un bond de 230 % par rapport à 2013, pour un parc total de 2.203 voitures (source Febiac). Bien, mais toujours insuffisant. L’électrique – comme le CNG d’ailleurs – souffre malgré lui du syndrome de « l’œuf ou la poule ». Faute d’investissements dans un réseau de recharge suffisant, il ne faut plus espérer le boom tant attendu. Même si tout le monde s’accorde pour dire que l’électrique est la suite logique, ses parts de marché ne vont que très lentement grignoter celles des carburants classiques. À l’heure actuelle, on ne compte qu’une petite trentaine de stations en Région bruxelloise, hors Zen Car. Vincent Campeol Les déplacements du futur pourraient donc emprunter une nouvelle voie, mais est-ce envisageable dans nos vieilles villes ? André Bouffioux répond à la question : « Il serait tout à fait possible d’implanter des podcars dans une ville comme Bruxelles, mais seulement pour des connexions spécifiques ou certains nouveaux quartiers. Malheureusement, je ne crois pas qu’on puisse généraliser ce type de transport à toute la ville car les coûts d’infrastructures seraient trop élevés. » « Prendre le bus ou le métro deviendra une expérience individuelle et partagée, ce sera un mode de vie à part entière. » Frédéric Devisch, directeur commercial d’Alstom Belgique Du high tech en commun Les transports publics n’échapperont pas non plus à l’automatisation et à la connectivité. Le géant français Alstom, dont le siège belge se trouve face à la gare du Midi, y travaille déjà depuis de nombreuses années. Dans son bureau qui surplombe la ville, Frédéric Devisch, le directeur commercial, se laisse bercer par une vision d’avenir : « Les transports en commun seront de plus en plus automatisés, encore plus efficaces en termes de performance, de consommation d’énergie et de disponibilité. Grâce aux technologies numériques et le confort proposé, les véhicules seront plus qu’un simple moyen de déplacement. Prendre le bus ou le métro deviendra une expérience individuelle et partagée, ce sera un mode de vie à part entière. » D’après M. Devisch, outre les améliorations directes des moyens actuels, les changements seront aussi structurels : « Nous allons vers une convergence des différents types de transport en commun. Il existe déjà des trams-trains. Ces véhicules peuvent circuler à la fois sur les voies de tramway urbaines et sur le réseau ferroviaire. On parle aussi de plus en plus des ‘trams-bus’. Alstom a présenté au dernier salon de l’UITP (Union Internationale des Transports Publics) son tout nouveau SRS (Système de Rechargement Statique). Il permet de recharger électriquement les trams, les bus et les camions sans caténaire. Lors de l’arrêt dans une station, le véhicule se connecte automatiquement à une borne électrique intégrée dans le sol. Celles-ci transmettent l’électricité au véhicule en moins de 20 secondes. Nous développons également avec Volvo un système d‘alimentation par le sol pour des camions hybrides. Deux lignes de contact sont placées à la surface de la route, permettant au véhicule de se recharger pendant qu’il circule sur la voie. » n BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 8 BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Bruxelles Formation c’est : Le service public de la formation professionnelle des Bruxellois francophones. Une équipe de plus de 400 collaborateur(trices) au service des chercheurs d’emploi, des travailleurs et du développement du tissu économique bruxellois. 9 pôles de formation 52 opérateurs d’insertion socioprofessionnelle 14 établissements de promotion sociale 4 organismes de formation des personnes handicapées. 20.000 places de formation par an en 2020 pour les chercheurs d’emploi. 94,6% de nos stagiaires ont le sentiment d’être bien formés. CHIFFRES CLÉS INFORMATION 3.057.962 consultations de fiches de formation sur www.dorifor.be 451.674 consultations du site www.bruxellesformation.be 23.700 appels au call center 31.875 visiteurs à bf.carrefour 3.362 tests passés à bf.tremplin ACCUEIL - CONSEIL ORIENTATION FORMATIONS 15.525 places de formation pour les chercheurs d'emploi formations en entreprise 3.848 2.933 stages et places de formation pour les travailleurs * Enquête Ulysse 2014 - sortants 2012 67,8 % de mise à l’emploi * à l'issue de nos formations qualifiantes RÉSULTATS www.bruxellesformation.be
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smart energy Stockage d’énergie : plus qu’une vague, une lame de fond Un an après la présentation d’un système de stockage de 5 MW « grand comme un gymnase » co-développé par Younicos et le sud-coréen Samsung dans une ville de l’ex-RDA, l’année 2015 a été marquée par la commercialisation d’un système de stockage d’énergie par Tesla et Daimler Benz, cette fois dans le créneau de la mobilité. Et ce n’est visiblement pas fini. - Johan DebiEre S i le développement des énergies renouvelables a constitué le défi du début des années 2000, le challenge des années 2000-2015 – et des prochaines décennies– sera incontestablement celui de la stabilisation et de l’optimisation du réseau, et d’un meilleur équilibre entre l’offre et la demande d’électricité. Face à ces nouvelles donnes, tout indique que la question du stockage de l’énergie deviendra à son tour essentielle. « Avec le fort développement des énergies renouvelables et donc de la production décentralisée, la nécessité de trouver des solutions pour le stockage de l’énergie excédentaire a augmenté », analyse Michaël De Koster, Director Electricity Grids and End-Use chez Laborelec. C’est vrai dans les campagnes. C’est vrai également – même si c’est dans une moindre mesure – dans les milieux urbains comme celui de la Région bruxelloise. La startup berlinoise Younicos a collaboré avec Wemag AG et Samsung pour installer, à Schwerin, la première centrale commerciale de stockage d’énergie en Europe, d’une capacité de 5 MW. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 10 Des systèmes de stockage utiles à Bruxelles À Bruxelles en effet, point d’éoliennes, mais on trouve tout de même de vastes surfaces de panneaux photovoltaïques dont la production n’est pas toujours totalement consommée directement par le propriétaire de l’installation ; lequel pourrait dès lors très certainement tirer profit d’une solution de stockage. Toujours en Région bruxelloise, pour être complet, il convient également d’évoquer la grande concentration de datacenters qui recourent tous à des « Uninterruptable Power Sources » ou UPS. Ces systèmes consistent en des rangées de batteries en ligne qui prennent le relais lorsque, pour une raison ou pour une autre, l’alimentation via le réseau électrique conventionnel ne fonctionne plus. Nous avons d’ailleurs eu la chance de ©fotolia découvrir pour vous l’un de ces dispositifs de back-up énergétique en bénéficiant d’une visite guidée d’un des trois data centers dont la société LCL dispose en Belgique. Des batteries à la queue-leu-leu Situé à Diegem, au nord-est de Bruxelles, ce data center est véritablement gardé comme une base militaire : clôtures électriques, caméras, dispositifs d’identification, nombreux sas de sécurité... Pour y accéder, il faut montrer patte blanche. Normal : LCL prend soin de données critiques appartenant à des banques, à des institutions gouvernementales, à des entreprises. Elle doit donc veiller à une continuité infaillible du fonctionnement des serveurs qui y sont installés, éviter toute intrusion malveillante et pouvoir faire face à tout incident : tempête, inondations et... coupure de courant. Dans cette mesure, le dispositif électrique est impressionnant. Pour pouvoir composer avec les défaillances temporaires du réseau électrique belge – désormais de plus en plus vraisemblables avec l’évolution de notre paysage énergétique –, le datacenter dispose de plusieurs unités de cogénération au mazout, qui peuvent prendre le relais pour assurer l’alimentation électrique en cas de défaillance du distributeur. Une cogénération qui peut tourner à plein régime et qui délivre toute sa puissance en l’espace de quelques secondes. Dans l’intervalle, les serveurs doivent évidemment continuer à tourner. C’est là qu’intervient l’UPS. Ce dispositif de stockage permet d’assurer une transition sans aucune faille, même de l’ordre de la milliseconde, pour l’alimentation du datacenter en électricité. On voit dès lors combien les systèmes de stockage ont leur place dans un environnement urbain comme celui de Bruxelles. Des incentives intelligents au nord du pays « En Flandre, les premiers incentives ont été intégrés dans la structure tarifaire de distribution, encourageant une utilisation locale maximale de l’électricité renouvelable produite localement. En Région wallonne et en Région de BruxellesLa plus grande installation photovoltaïque de Bruxelles se trouve sur les toits du TIR, au Port de Bruxelles : 13.800 m² pour une puissance annuelle de 970 MWh. Capitale, ce signal n’a pas encore été donné. Les incitants censés favoriser l’auto-consommation n’existent pas vraiment », poursuit Michaël De Koster. Un phénomène qui s’explique peut-être – en tous cas en Région de Bruxelles-Capitale – par le fait que le renouvelable n’est pas encore très développé, ce qui limite l’exposition aux surplus de production et nécessite donc moins de recourir à des systèmes de stockage de l’électricité excédentaire. Ceci dit, les choses peuvent évoluer. Selon M. De Koster, le législateur et le régulateur devraient éliminer progressivement les barrières au déploiement de solutions de stockage de l’électricité excédentaire. Bruxelles abrite le centre régional Coreso (dont Elia est actionnaire), qui coordonne les réseaux électriques du centre-ouest européen : Belgique, France, Italie, Grande-Bretagne et une partie de l’Allemagne. Son rôle : partager l’information et améliorer la sécurité du système électrique. Des initiatives commerciales aux Pays-Bas « Fort des évolutions actuelles et à venir et du potentiel énorme du stockage à l’étranger, Laborelec a mis en chantier un programme de tests de solutions de stockage dans un laboratoire spécifiquement dédié aux batteries. Dans un délai de deux à trois ans, ces tests pourraient se transformer en initiatives commerciales et viser l’Europe, mais aussi des zones comme l’Asie-Pacifique ou encore des îles qui sont par nature des endroits très demandeurs de ces solutions de stockage », poursuit le directeur Electricity Grids and EndUse. Pour l’heure, les tests sont menés par Laborelec aux Pays-Bas, chez des utilisateurs professionnels et chez des particuliers. Et Michaël De Koster d’ajouter qu’une incursion en Belgique n’est pas exclue. Tandis que chez nos voisins britanniques, ce sont des solutions de stockage plus particulières encore qui sont expérimentées par Engie (ex-GDF Suez) avec la mise en place de systèmes de stockage, « non plus chez le consommateur final, mais sur le réseau », précise encore Michaël De Koster. Ajoutons à cela qu’en Belgique, Engie examine également l’opportunité de renforcer la capacité des grandes unités de stockage central avec une extension possible de la centrale hydraulique de pompage/ turbinage existante à Coo, voire peut-être une nouvelle installation de pompage/turbinage en pleine mer. 11 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI
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Projets pilotes Plusieurs technologies sont utilisées par Laborelec. Parmi elles, la technologie lithium-ion. « Celle-ci est au point sur le plan technologique, mais elle devrait encore pouvoir bénéficier d’améliorations incrémentielles avec des baisses de prix qui permettront d’atteindre le prix plancher dans une dizaine d’années, un peu comme on a pu le faire avec le photovoltaïque », commente encore Michaël De Koster. D’autres solutions peuvent encore être envisagées. Et d’évoquer par exemple les projets pilotes visant à récupérer des batteries de voitures de cinq ou six ans qui pourraient vivre une seconde vie en étant reconditionnées et réutilisées dans des systèmes de stockage d’électricité, associés à des unités de production décentralisées. Cette dernière solution présente deux gros avantages : elle permet un allongement de la durée de vie fonctionnelle des batteries conventionnelles. Une sorte de répit avant que n’intervienne leur recyclage ; en outre, ce système de stockage de l’électricité est peu coûteux puisqu’il s’agit de batteries qui ne sont plus utilisables dans les voitures et qui n’ont donc plus de valeur marchande, leur capacité de recharge et leur intensité électrique étant devenues trop basses pour un véhicule. Des eaux usées en bioplastique à quelques kilomètres de la Grand-Place Dans le registre des économies circulaires qui peuvent être mises en place en milieu urbain, on évoque souvent la problématique énergétique et assez peu souvent celle des déchets. Ce flux est en effet très souvent considéré comme une « nuisance » qu’il faut emmener très vite à l’extérieur de la ville afin de la gérer dans un endroit où la gêne occasionnée susciterait moins de plaintes des riverains… Chez Aquiris, la station d’épuration de Bruxelles-Nord filiale du groupe international Veolia, on a réussi à faire la preuve qu’une activité de valorisation en boucle pouvait bel et bien se produire à proximité d’une ville, fût-elle peuplée de plus d’un million d’habitants. En octobre 2011, Aquiris a inauguré son unité pilote de transformation de boues d’épuration en bioplastique (PHA ou PolyHydroxyAlkanoates) qui présente des propriétés mécaniques proches du polymère. À l’époque, l’unité de préindustralisation avait mobilisé quelque 500.000 euros et visait la production de plusieurs kilogrammes de plastique par jour. L’idée était alors de faire « tester » ce plastique issu des boues récupérées lors du processus d’épuration en le confiant à l’industrie de l’emballage et à des équipementiers automobiles spécialisés dans la fabrication de pièces moulées pour le secteur automobile. Aujourd’hui, le mouvement se poursuit : nous venons d’apprendre qu’une expérience analogue a été lancée, toujours par Veolia, avec des partenaires hollandais cette fois. En l’occurrence, Brabantse Delta, De Dommel et Wetterskip Fryslân, en collaboration avec SNB et STOWA. Signe que le mouvement circulaire n’est pas un phénomène de mode, mais bien une lame de fond. « Avec le fort développement des énergies renouvelables, la nécessité de trouver des solutions pour le stockage de l’énergie excédentaire a augmenté. » Michaël De Koster, Director Electricity Grids and End-Use, Laborelec. L’avancée d’easyLi en France Pour trouver des acteurs économiques déjà bien actifs dans le domaine du stockage, nul besoin d’aller jusqu’en Chine ou jusqu’en Californie. Depuis 2011, la société easyLi Advanced Battery Systems s’est attachée à la production de systèmes de stockage entièrement « made in France ». Il y a deux ans, son fondateur et CEO François Barsacq nous avait confié son sentiment que la production de telles installations devait se faire sur un plan local, de façon à mieux coller aux attentes spécifiques du marché européen. En créant easyLi, ce centralien brillant avait vu juste. Trois ans plus tard, fin 2014, IFP Énergies Nouvelles décidait d’entrer dans son capital à hauteur de 23 %. Ce partenariat est important, car il permettra à la société d’avancer sur la question du stockage, notamment en milieu urbain, en visant des marchés comme celui de la livraison en véhicules utilitaires électriques ou celui des vélos en libre-service de type Vélib. Et en Belgique ? Et en Belgique, quand ces projets se transformeront-ils en initiatives commerciales? Chez Laborelec, Michaël De Koster indique que les équipes planchent déjà sur des appels d’offre et remplissent des cahiers de charges, signe qu’il n’y a sans doute désormais plus très loin de la coupe aux lèvres... n BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 12 « Je reçois un e-mail dès que ma facture est disponible en ligne et cela simplifi e mon suivi. » Daniel Mercken, Facturation électronique propriétaire d’IDM SPRL IDM SPRL L’e-facture : toutes vos factures en quelques clics Gestion plus effi cace. Réduction des coûts. Respect de l’environnement. L’e-facture n’offre que des avantages : Electrabel en est convaincue. Et notre client IDM SPRL aussi. Pour optimiser le processus de facturation de nos clients business, nous leur proposons l’e-facture. Ils ne reçoivent donc plus de factures papier, mais par e-mail ou via une plate-forme en ligne. Nous proposons deux solutions, assorties d’un niveau d’automatisation et d’intégration différent. • Energy Bill est la solution idéale si vous souhaitez traiter effi cacement un nombre limité de factures par mois. Vos factures sont disponibles au format PDF dans votre Customer Area. Cette centralisation permet un suivi, une consultation et un partage simples. Une nouvelle facture est disponible en ligne ? Nous vous en informons par e-mail. • e-Accounting est un système qui intègre automatiquement d’importants volumes de factures dans votre comptabilité. De quoi réduire considérablement les coûts liés à la réception, la validation, l’archivage et la recherche des factures, surtout si vous utilisez aussi e-Accounting pour vos autres fournisseurs. En outre, l’implémentation est simplifi ée, car nous travaillons avec le format XML standard. IDM SPRL a choisi Energy Bill Daniel Mercken, propriétaire de l’agence immobilière bruxelloise IDM SPRL, a d’abord opté pour l’e-facturation pour des raisons de sécurité. « Pendant un certain temps, j’ai eu des problèmes avec la distribution de mon courrier et des factures ont été égarées. En tant que gestionnaire, recevoir des rappels de paiement et payer des coûts supplémentaires pour des factures jamais reçues n’est jamais très agréable. À présent, je reçois un e-mail dès que des factures sont disponibles et cela simplifi e mon suivi. Un autre avantage : il est plus facile et plus rapide de trier les factures électroniques et de les répartir entre les copropriétaires concernés. » Simple et effi cace Choisissez Energy Bill ou e-Accounting et découvrez par vous-même les avantages de la facturation électronique. • Plus rapide : vous recevez vos factures au format PDF ou dans votre logiciel comptable. Bien plus rapide que la version papier. • Économique : plus votre processus de facturation est automatisé, plus vos coûts sont réduits. • Plus effi cace : les factures sont directement envoyées aux bonnes personnes. De quoi réduire le risque d’erreur. Energy Bill LE SAVIEZ-VOUS ? • Depuis le 1er janvier 2013, les factures électroniques et papier ont la même valeur légale et comptable. • Le traitement totalement automatique d’une facture coûte jusqu’à 70 % moins cher* . • Objectif de l’Union européenne : 50 % de facturation électronique d’ici 2020. • En Belgique, 1 milliard de factures sont envoyées chaque année, soit 5 000 tonnes de papier et 120 000 arbres**. • Les entreprises belges traitent 40 % des factures de manière électronique. Elles accusent encore beaucoup de retard sur les entreprises fi nlandaises ou danoises, où plus de 90 % de la facturation est électronique. * Source : rapport KPMG « Calcul des économies en charges administratives réalisées grâce à l’utilisation de la facturation électronique – 2014 » ** Source : www.efacture.belgium.be Plus d’informations ? Surfez sur www.electrabel.be/bill et sur www.electrabel.be/eAccounting.
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Le promoteur avec une vision de la ville Les trois termes qui décriraient le mieux l’action d’Atenor sur la ville? Densifier, enrichir et harmoniser. Ce sont en tous cas les verbes d’action qui reviennent le plus fréquemment dans le discours de Stéphan Sonneville lorsqu’on l’interroge sur le sujet passionnant de la promotion immobilière en zone urbaine. Un promoteur immobilier peut-il se contenter de maximiser ses profits en occupant sauvagement l’espace urbain? Poser la question à Stéphan Sonneville, c’est assurément s’engager dans une discussion animée qui risque de durer de longues heures. L’homme fort d’Atenor est intarissable sur le rôle important que peut jouer le promoteur immobilier sur ce que l’on appelle la résilience des milieux urbains. Dans l’éditorial du magazine Divercity publié par le groupe, Stéphan Sonneville rappelait encore il y a peu les objectifs désormais attachés à la notion de ville durable: environnement, démographie, mobilité, santé, économie, culture, éducation, urbanisme… Rien que ça! Pour Stéphan Sonneville, les choses se compliquent encore un peu plus lorsqu’on regroupe cet ensemble de bonnes intentions dans un cadre de référence commun aux pays de l’Union européenne. «Ainsi, toutes les attentes qui sont associées à la ville durable (...) se traduisent par de nombreuses propositions, rarement hiérarchiques et parfois contradictoires, qui rendent le concept finalement peu opérationnel». La ville, cet organisme complexe, jamais figé Stéphan Sonneville préfère comparer la ville à un organisme complexe, jamais figé, au sein duquel interagissent une série de systèmes, d’infrastructures, de services qui constituent l’écosystème même de la ville. Ecosystème qu’elle doit gérer au mieux pour développer une politique urbaine efficace. On l’aura compris, ce que Stéphan Sonneville aime avant tout dans les villes, c’est cette extrême complexité, ce mélange des genres et des fonctions qui s’interpénètrent dans une harmonie que rien ne doit venir perturber. C’est d’ailleurs le sens qu’il donne au travail réalisé par Atenor: développer la ville en magnifiant les interactions, en maximisant les échanges, et non pas en imposant des modèles «durables» préfabriqués. Dans ce sens, il ne sert à rien de placer des véhicules électriques à chaque bout de rue. Il faut aller plus en amont, en faisant par exemple en sorte que les travailleurs qui se rendent chaque jour à leur travail puissent habiter à proximité de leur lieu de travail. Ou en leur permettant de pouvoir accéder à leur boulot en empruntant les transports en commun. «Voyez-vous, on peut imaginer des immeubles qui consomment le moins d’énergie possible, on peut imaginer des voitures électriques, mais le mieux est encore de développer des immeubles près des gares. Le mieux, c’est enwww.atenor.be core de développer des logements et des bureaux proches l’un de l’autre parce que cela réduira les déplacements», détaille encore le CEO d’Atenor. L’ADN d’Atenor Ces éléments constituent l’ADN d’Atenor. Ils représentent en quelque sorte les points auxquels le groupe se fixe lorsqu’il développe un projet. Ceux-là mêmes qui permettent à de nouveaux concepts d’émerger progressivement et qui viennent enrichir la ville durable. Stéphane Sonneville pense notamment au concept de la ville intelligente (smart city), au concept de la ville résiliente, frugale, post-carbone ou encore à la ville en transition. Et les habitants dans tout ça? Atenor leur accorde évidemment la plus grande attention, car la ville doit aussi être considérée par le prisme de ses habitants, «ouvrant ainsi la voie vers des pratiques qui se retrouvent en accord avec les principes sociaux, économiques et environnementaux du développement durable». Et le CEO d’Atenor d’évoquer «les formes urbaines que proposent certains éco-quartiers qui, après avoir été des modèles expérimentaux, sont désormais des exemples du possible». Plus dense, plus central et plus performant sur les plans énergétique, social, économique... «Je pense que c’est dans ce sens-là que nous devons développer la ville», résume Stéphan Sonneville. Découvrez le dernier numéro de Divercity sur: http://fr.atenor.be/divercity5.php smart building L’avenir des bâtiments durables passe-t-il par la ville ? L’avenir de la construction durable serait-il urbain? On pourrait bien le croire en voyant les initiatives prises dans les grandes villes par des acteurs majeurs du monde économique, qu’il s’agisse de Siemens, Engie ou – au niveau belge – Cofinimmo ou Atenor Group. - Johan DebiEre I l y a trois ans d’ici, lorsque Siemens a vu aboutir à Londres le chantier du Crystal, après 18 mois de travaux, le groupe n’était pas peu fier de présenter son bâtiment durable. À raison d’ailleurs : en utilisant judicieusement les 35 millions d’euros du budget consacré au projet, Siemens a véritablement fait du Crystal un des bâtiments les plus écologiques, sinon le plus écologique au monde. Autre élément caractéristique du Crystal, du moins dans les premiers mois de son utilisation : il a accueilli la plus grande exposition jamais consacrée au développement urbain durable avec la somme des solutions déjà proposées sur le marché en matière d’infrastructures visant à améliorer la vie quotidienne dans les villes. Développement durable, éco-compatibilité, qualité de vie, sécurité, mobilité... Les thématiques s’inscrivant dans le cadre du développement durable urbain sont nombreuses et toutes suscitent l’attention des plus grands noms de l’économie. Outre Siemens, on pourrait citer des entreprises comme IBM ou Cisco. C’est qu’en plus de représenter un enjeu sociétal de taille, la ville durable constitue aussi un énorme marché avec des perspectives commerciales intéressantes. La ville, nouveau terrain de chasse de la construction durable À ce sujet, Siemens compte d’ailleurs bien tirer profit de la prestance du Crystal pour asseoir son statut de leader dans le domaine de la durabilité urbaine. C’est en effet à partir du Crystal The Crystal : un bâtiment modèle, conçu par Siemens pour explorer l’avenir des villes. 15 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI ©fotolia ©Siemens
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L’éblouissement provoqué par le projet 20/20 Pourtant habitué aux démarches durables et circulaires dans le domaine de l’architecture, Steven Beckers a confié à nos confrères français avoir été particulièrement ébloui par le caractère abouti du 20/20 : « C’est un projet réalisé par Delta Development et dessiné par William McDonough+N3O architectes. Sur cet espace de cinq hectares, qui abrite les sièges de plusieurs entreprises, la logique ‘cradle-to-cradle’ s’applique d’un bout à l’autre de la chaîne, des finitions intérieures à la consommation d’énergie en passant par le potentiel de recyclage des nutriments biologiques (ndlr: avec une gestion attentive des eaux usées et une attention particulière portée aux matériaux biodégradables). » Steven Beckers (Lateral Thinking Factory) : l’un des spécialistes belges du « bâtiment intelligent ». que le secteur Infrastructure & Cities coordonnera l’action de ses City Account Managers, les gestionnaires grands comptes dédiés aux villes. « Dans le monde entier, les municipalités investissent dans l’amélioration de leur approvisionnement en eau, de leurs réseaux électriques, de leurs systèmes de transport et de leurs infrastructures pour la gestion technique des bâtiments. Pour le groupe Siemens à lui seul, cela représente un marché potentiel de près de 300 milliards d’euros », avait d’ailleurs relevé à l’époque Roland Busch, membre du Directoire de Siemens AG et CEO du secteur Infrastructure & Cities. Sur le plan technique, en quoi se distingue un bâtiment durable comme le Crystal d’un bâtiment conventionnel ? La différence se marque avant tout en termes énergétiques. Le Crystal, c’est en effet près de 50 % de réduction de la consommation d’électricité et 6 % de CO2 de moins que des immeubles de bureaux comparables. Carton plein avec BREEAM et LEED Pour y parvenir, Siemens a sorti de son catalogue les meilleures technologies disponibles : systèmes de chauffage et de climatisation alimentés par des énergies renouvelables, panneaux photovoltaïques... Pour le reste, les concepteurs du bâtiment ont veillé aux détails qui, sans être d’une urgence environnementale extrême, témoignent de l’intérêt de Siemens pour une approche intégrée. Ainsi, les eaux de pluie sont recueillies pour assurer l’alimentation en eau du bâtiment. Tout ceci vaudra au Crystal de bénéficier des certifications internationales les plus gratifiantes. Ainsi, le Crystal s’est vu attribuer les mentions Outstanding (correspondant à une note supérieure à 85 %) dans le cadre de la certification BREEAM (BRE Environmental Assessment Method) et Platinum (une note supérieure à 90 %) pour la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). Siemens fait ainsi carton plein, ces deux distinctions étant les plus élevées. Bien que la capitale de la Grande-Bretagne abrite quelques magnifiques exemples d’architecture durable, le destin du monde ne se joue pas seulement à Londres. Interrogé à propos du bâtiment qu’il trouvait le plus abouti à cet égard, par l’excellent magazine trimestriel prospectif Usbek & Rica, l’architecte belge Steven Beckers n’a pas hésité un moment à citer le Park 20/20 de Hoofddorp. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 16 La gestion quotidienne de ce magnifique projet a été confiée à un certain Owen Zacchariasse. D’origine américaine et installé depuis plusieurs années aux Pays-Bas, ce mage de la durabilité et du cradle-to-cradle (C2C) a commencé très tôt son parcours dans l’immobilier, essentiellement sur des projets assez conventionnels, avant de s’installer à Rotterdam où il a décroché un Masters Degree à la Rotterdam School of Management avant de commencer à travailler pour Delta Development Group sur le projet du Park 20/20, dans une logique de strict respect de la philosophie C2C. Depuis, Owen est invité à prendre la parole dans tout événement important abordant la thématique cradle-to-cradle, contribuant d’ailleurs à remplir les salles et à évangéliser les professionnels de la promotion immobilière et de la construction. Sustainability Committee chez Cofinimmo C’est assurément au contact de représentants du rang d’Owen Zacchariasse ou de Steven Beckers que des projets urbains de ce type peuvent naître un peu partout en Europe. Mais en Belgique, et en particulier en Région de Bruxelles-Capitale, des acteurs comme Cofinimmo ou Atenor n’ont pas attendu d’assister aux conférences de ces maîtres à penser pour agir pour la ville de demain. Chez le promoteur bruxellois Cofinimmo, on a également pris très tôt conscience de l’impact important que pouvait avoir une Songdo est un nouveau quartier de la ville d’Incheon, en Corée du Sud, hautement connecté et conçu d’emblée pour la récolte et le traitement des informations urbaines. Projet Delta : une autre façon de concevoir l’hôpital en pleine ville Owen Zachariasse, l’un des auteurs du projet Park 20/20. politique de développement durable. En 2010, afin d’assurer la réalisation de sa politique de développement durable, le Comité de Direction a décidé de créer un « Sustainability Committee ». Ce comité, qui n’a rien de postiche, est chargé d’identifier et d’évaluer en continu tous les éléments susceptibles d’améliorer sa stratégie en matière de développement durable. Au-delà de ce comité, l’ensemble des collaborateurs de Cofinimmo a dans ses objectifs individuels un objectif lié à la stratégie de développement durable et, pour l’année en cours, « un objectif lié aux ambitions d’innovation de l’entreprise », nous apprend le Rapport de développement durable 2014. Ce document intéressant témoigne d’ailleurs des implications concrètes que cette orientation a pu donner à l’entreprise. Neuf enjeux prioritaires y ont notamment été identifiés parmi lesquels les désormais traditionnels efforts de lutte contre les émissions de CO2 et d’optimisation de la mobilité. On y trouve aussi trace d’enjeux plus novateurs comme l’engagement d’une réflexion sur l’esthétique, le respect de l’espace public et de la mixité des quartiers (ndlr : au-delà des prescrits légaux), ainsi que la promotion d’une éthique des affaires. Plus dense, plus central et plus performant chez Atenor Interrogé à propos de sa conception du développement immobilier à Bruxelles, Stéphan Sonneville confesse sans fausse modestie que, là où Atenor a été le plus fort, c’est dans son approche certes beaucoup plus environnementale de la ville, mais aussi et surtout beaucoup plus globale. Lorsque nous l’avons interrogé à ce sujet, le CEO d’Atenor a mis en avant des concepts de densité et de mixité, évoquant au passage la question souvent négligée des nœuds de transports en commun. « Voyez-vous, on peut imaginer des immeubles qui consomment le moins d’énergie possible, on peut imaginer des voitures électriques, mais le mieux est encore de développer des immeubles près des gares, de développer des ensembles de logements et des ensembles de bureaux proches les uns des autres, parce que c’est d’abord de cette manière que l’on réduira les déplacements. » Plus dense, plus central et plus performant sur les plans énergétique et environnemental. Une formule qui résume parfaitement le sens de l’immeuble durable dans la ville. n Bâti sur un ancien aéroport, le lotissement de Seestadt Aspern, à proximité de Vienne, intègre notamment des compteurs électriques intelligents et des équipements domotiques. 17 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI Deux hôpitaux qui déménagent pour s’installer sur un même site en Région bruxelloise, ça n’arrive pas tous les jours. Quand en plus ces deux hôpitaux (ndlr : Cavell et Parc Léopold) profitent de ce déménagement pour s’installer dans un bâtiment qui vise sur une certaine excellence énergétique, environnementale et sociale, ça devient un véritable événement. Cet événement, c’est le Chirec qui est en train de le créer près du boulevard du Triomphe à travers le projet Delta. Mené par Assar, le bureau d’architectes bruxellois bien connu qui s’est déjà illustré dans d’autres projets touchant au secteur de la santé, le projet Delta sera un bâtiment particulièrement économe en énergie. Les simulations réalisées jusqu’ici indiquent que la consommation énergétique du complexe hospitalier sera de 30 % inférieure à celle des bâtiments existants. L’établissement sera pourvu d’une pompe à chaleur géothermique permettant un stockage d’énergie thermique vertical. Elle disposera de capteurs solaires, d’une cogénération et de refroidisseurs hybrides performants. Côté végétalisation, le soin apporté à l’aspect du bâtiment depuis l’extérieur sera particulièrement pris en compte avec des zones végétalisées le long des façades nord et est du bâtiment principal. Réparti sur une surface au sol de quelque 19.000 m² et une superficie totale de plus de 100.000 m², le projet Delta porte également une attention particulière à l’accès en transports en commun, avec une proximité des lignes de métro et une desserte idéale par les bus de la STIB, de De Lijn et des TEC, ainsi que des nœuds autoroutiers importants. Les connexions aux différentes axes de circulation ont d’ailleurs été particulièrement bien prises en considération et ce, dès le choix d’implantation. Le projet s’inscrit par ailleurs dans le cadre d’une réflexion urbanistique plus large qui donne enfin à la ville et à l’hôpital l’occasion de se développer dans une interaction idéale à tous points de vue.
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Smart business models Trois orientations pour réussir sa conversion numérique Quelle entreprise peut encore s’offrir le luxe de snober le numérique ? Quel commerçant peut encore nier l’e-commerce ? Quel entrepreneur peut passer à côté des opportunités des big data ? À moins d’être volontairement sur un business à contre-courant, toute entreprise qui veut durer a intérêt à se pencher sérieusement sur sa « conversion numérique », au risque d’être dévorée par d’autres que la technologie a rendus plus agiles. Quelques conseils à l’intention des PME bruxelloises. - Olivier Fabes C et été, Amazon.com a pour la première fois dépassé Walmart en termes de capitalisation de marché. Chez nous, le géant de l’e-commerce n’a pas tué la Fnac mais elle l’a quand même poussé à revoir profondément son modèle d’affaires. Et dans l’ombre, des centaines de libraires n’ont pas eu la même capacité de résistance. À cette première vague d’e-commerce, enclenchée il y a plus de dix ans, a succédé une nouvelle déferlante d’innovations radicales ou « disruptives », dont les têtes de gondole sont les hyper médiatisés Uber et AirBnB, nouveaux champions de la désintermédiation entre le consommateur et le prestataire, professionnel ou simple « particulier » d’ailleurs. On pourrait y ajouter le français BlaBlaCar dans le secteur du transport ou même Netflix dans le secteur du divertissement. Ces nouveaux venus ont mis à profit les technologies numériques de plus en plus abordables – en particulier l’internet mobile – pour fédérer des millions de consommateurs/utilisateurs. Comme le souligne Cédric Swaelens, consultant en gestion du changement et professeur de gestion de projets à la Haute École Libre de Bruxelles, Uber ou AirBnB ont bien compris que la technologie permet désormais d’aborder des segments de marché qui n’étaient pas rentables auparavant. « La meilleure publicité faite à Uber est venue de l’hostilité des compagnies de taxi traditionnelles, alors qu’au départ, la clientèle visée n’était pas la même. Pour sa part, AirBnB développe aussi une nouvelle forme d’hébergement, complémentaire à l’offre hôtelière classique. La vraie valeur de ces entreprises dites ‘disruptives’, ce n’est pas de proposer une course en voiture ou une nuit d’hébergement, mais bien de créer des communautés entières et de pouvoir ensuite monnayer des montagnes de données, de façon directe ou indirecte. Ce sont en fait d’énormes régies publicitaires. » Manifestation des taximen londoniens contre le service Uber. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 18 ©fotolia L’avenir nous dira si ces « succès » sont durables et si les valorisations de ces « start-up » sont justifiées. Il est probable qu’une intégration va se produire entre « disrupteurs » et « conservateurs ». En tous cas, le mouvement est en marche et de prochaines vagues se préparent déjà dans le secteur de la santé ou de la mobilité, où le partage et la centralisation de millions de données hétéroclites peuvent générer de vraies solutions à de vrais problèmes, moyennant la mise en place des garde-fous nécessaires. Qui aurait pu prévoir il y a cinq ans que l’e-commerce s’imposerait dans un secteur aussi traditionnel et « personnalisé » que le textile ? Aujourd’hui, Zalando est une menace réelle pour nombre de boutiques de vêtements. Que faire ? Nombre d’observateurs n’hésitent pas à parler de 4e révolution industrielle, après la vapeur, le travail à la chaîne et la robotisation. Dans son ouvrage The network always wins1 , l’entrepreneur, orateur et consultant Peter Hinssen – également l’un des Digital Minds for Belgium du Ministre De Croo – laisse peu de chances de survie aux entreprises qui préfèrent s’enfouir la tête dans le sable : « Aujourd’hui, l’agilité est le seul véritable avantage concurrentiel. Une entreprise a beau disposer des meilleurs talents, des stratégies les plus brillantes et d’un top management génial, si elle est trop lente à réagir à un changement dans son environnement – ou à initier ellemême une transformation sur son marché – tous ces atouts ne servent plus à rien. » Selon ce pionnier belge de l’internet, « Pourquoi ne pas commencer par déplacer une partie du budget marketing traditionnel vers le web et les médias sociaux ? » Cédric Swaelens, consultant en gestion du changement EUROPEES CENTRUM VOOR FRUIT EN GROENTEN CENTRE EUROPÉEN DE FRUITS ET LÉGUMES EEN CENTRUM IN HET HART VAN EUROPA waar invoerders-uitvoerders fruit en groenten vanuit de hele wereld aanbieden. UN CENTRE AU CŒUR DE L’EUROPE où importateursexportateurs offrent fruits et légumes débarqués du monde entier. A CENTRE IN THE HEART OF EUROPE where importers-exporters offer a wide variety of fruits and vegetables from all parts of the world. EIN ZENTRUM IM HERZEN EUROPAS wo Einz- und Ausführer Obst und Gemüse aus der ganzen Welt anbieten. Centre Européen de fruits et légumes s.c.r.l. / Europees Centrum voor fruit en groenten c.v.b.a. Secrétariat-placette centrale / Secretariaat-middenpleintje Quai des Usines, 112-154, Werkhuizenkaai Bruxelles-1000-Brussel, Belgique / België Tel. + 32 (2) 242 60 21 Fax + 32 (2) 245 27 27 e-mail : info@cefl-ecfg.be www.cefl-ecfg.be 19 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI ©R.A.
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« Faut que les entreprises bruxelloises se réveillent » Ne tournons pas autour du pot : difficile d’illustrer la « transformation numérique » à Bruxelles par un projet d’envergure qu’on nous envierait à l’étranger. Une opportunité de rattrapage ? La capitale compte certes de belles start-up qui défrichent de nouveaux terrains – SoftKinetic dans la réalité augmentée, eDebex dans la finance, BePark dans la mobilité, ListMinute dans l’économie collaborative, Take Eat Easy et ses coursiers à vélo pour dynamiser la livraison de repas à domicile. Ce ne sont que quelques exemples – mais la Région manque pour l’heure de véritables « locomotives numériques », malgré sa densité élevée de sociétés actives dans les technologies de l’information et la communication (TIC) et le fourmillement d’idées dans des incubateurs comme le BetaGroup ou Co.Station. Objets connectés Sur le terrain très prometteur des objets connectés (ou Internet of Things, IoT), la jeune entreprise Productize, fondée par d’ex-consultants dans des grands groupes, notamment dans le secteur automobile, joue un rôle d’évangélisateur. Elle réalise (ou fait réaliser en Chine) des prototypes d’objets connectés pour divers secteurs, par exemple une « machine à laver connectée » par une grande marque de produits de consommation courante. De gros clients dans le secteur de l’énergie ou de la communication interactive font également appel à ses services de prospective, de même que des start-up belges dans des domaines aussi divers que la logistique via des drones ou les services aux personnes âgées. « Nous faisons pas mal de présentations dans des entreprises bruxelloises. À chaque fois, l’écoute est très attentive. Nous constatons de bons projets de technologie pure, mais souvent il y a une difficulté à intégrer ces innovations dans des modèles de services, avec une vraie stratégie produits à la clé. Il faut intégrer les technologies dans de nouvelles expériences clients. Certaines entreprises, si elles ne se réveillent pas, risquent d’être rayées de la carte », prévient Harold Grondel, cofondateur de Productize. La start-up, installée dans l’écosystème d’innovation Co.Station, à deux pas de la Gare centrale, emploie déjà cinq personnes et travaille à la mise sur pied d’une sorte de « fab lab » privé, où elle pourra prochainement démontrer tout l’océan de possibilités des objets connectés. « La technologie en soi n’est pas disruptive, ce sont les nouveaux modèles de services qu’elle fait émerger qui créent les révolutions. Tous les secteurs vont être impactés par le ‘numérique’. La moindre des choses à faire, c’est de se poser la question de l’impact potentiel de nouveaux entrants. Ensuite, il faut passer à l’action. Les PME auront besoin de nouvelles compétences, qu’elles devront sans doute aller chercher à l’extérieur. Et tester les concepts par du prototypage », poursuit Harold Grondel. Le centre logistique de Zalando à Erfurt, en Allemagne : un exemple des défis que représente l’e-commerce pour le commerce traditionnel. depuis le milieu des années 90, toute entreprise qui veut sur vivre doit raviver son ADN de start-up afin de pouvoir penser et agir comme un réseau. Car « les formes d’organisation traditionnelles – qui datent encore de la période industrielle et sont centrées sur la hiérarchie, la structure, le contrôle et l’efficacité – ne fonctionnent plus à l’ère VUCA (volatility, uncertainty, complexity & ambiguity). » Fort bien, mais par quoi commencer, sans confondre vitesse et précipitation ? Didier Tshidimba et Alain d’Oultremont se penchent quotidiennement sur les révolutions numériques au sein du cabinet bruxellois de Roland Berger Strategy Consultants. Ils ont identifié huit leviers de transformation numérique pour les entreprises, publiques comme privées. Trois d’entre eux leur apparaissent prioritaires et transversaux pour les PME de la Région bruxelloise, actives de façon prépondérante dans le secteur des services. « Les formes d’organisation traditionnelles, centrées sur la hiérarchie, la structure, le contrôle et l’efficacité, ne fonctionnent plus à l’ère VUCA (volatility, uncertainty, complexity & ambiguity). » Peter Hinssen, auteur du livre The network always wins. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 20 Harold Grondel, cofondateur de Productize, société pionnière en matière d’objets connectés. • Penser « multicanal » Tous les chemins mènent au client. Et ces chemins peuvent être multiples et divers. Le défi est de gérer les différents canaux d’interaction avec le client de façon cohérente, en tirant profit des montagnes de données que toute PME peut désormais compiler sur ses clients. On parlait jadis de CRM (Customer relationship management), on parle désormais de big data. L’objectif est le même : mieux connaître son client, à travers son historique. Mais les solutions sont peut-être moins complexes à mettre en œuvre, à l’heure du cloud computing. « Depuis 15 ans, les acteurs de la distribution stockent un volume de données impressionnant sur les clients, à travers les cartes de fidélité. Ils ont tellement d’infos qu’ils ne savent pas quoi en faire et ils ont peur de céder ces données à un tiers », épingle au passage Didier Tshidimba, pour démontrer que quantité n’est pas toujours qualité. ©R.A. Des choses à faire pour la mobilité à Bruxelles S’il y a bien un axe sur lequel la transformation numérique représente une opportunité majeure pour la Région bruxelloise, c’est celui de la mobilité des personnes et des biens. On sait que Bruxelles est l’une des villes les plus embouteillées d’Europe. La marge de progression sur le plan de la logistique urbaine notamment est énorme. « La mobilité sous toutes ses formes est un des ingrédients-clés d’une ‘smart city’, à côté de l’utilisation rationnelle des ressources énergétiques et de l’aménagement d’espaces urbains où il fait bon vivre », soulignent les consultants de Roland Berger. Un autre domaine où les entreprises bruxelloises ont une belle carte à jouer concerne l’aval de la chaîne de production, comprenez le développement d’outils et applications – on parle donc de logiciels plutôt que de matériel – qui améliore la présentation et la consommation de montagnes de données diverses. « En général, les entreprises belges sont meilleures dans les produits semi-finis que finis. L’enjeu pour elles est d’apporter suffisamment de valeur ajoutée que pour rendre leurs produits incontournables, en les intégrant par exemple dans un ensemble construit, en y incorporant des couches logicielles uniques », observent Didier Tshidimba et Alain d’Oultremont. Pour nombre d’acteurs industriels, l’informatique embarquée est l’exemple même de la conversion numérique. Ouvrir les données Pour en revenir à la problématique du transport, l’une des clés pour mettre en place de nouvelles applications qui facilitent la vie de tout le monde est le partage de données « publiques » entre administrations, entreprises publiques et secteur privé. Des entreprises innovantes se heurtent encore trop souvent à des murs, auprès des organismes de transport public notamment. La Région bruxelloise manque encore d’approche structurée en matière d’open data. « Tout le monde se regarde en chiens de faïence », constate-t-on chez Roland Berger. Que ce soit dans le secteur du transport, comme dans celui de la distribution et du commerce. • Individualiser Les clients attendent des services sur mesure. Pour en revenir à Uber, les chauffeurs qui roulent pour cette entreprise peuvent désormais accueillir le client à bord en lui faisant écouter la musique qu’il aime, via son compte Spotify. Bel exemple de service sympa et personnalisé. Pour être clair, la « conversion numérique », ce n’est pas l’informatisation bête et méchante, voire l’automatisation ; c’est plutôt utiliser la technologie pour personnaliser la relation client. La nuance est de taille. Il s’agit justement de rompre avec une tendance lourde au remplacement des hommes par des machines depuis 15 ans. Le meilleur moyen de maintenir un commerce local vivace, face à un Zalando, c’est de miser sur l’excellence du service. • S’équiper des outils numériques pertinents Dans le prolongement du point précédent, les PME de service qui veulent rester à la page du numérique ont intérêt à doter leurs collaborateurs des outils informatiques pertinents pour leur activité. On pense à une tablette pour un vendeur souvent en déplacement, un smartphone pour quelqu’un qui doit encoder des données plus sommaires. Tout équipement qui permet d’augmenter l’expérience client doit être considéré comme un investissement fructueux, accompagné de la formation nécessaire. Au-delà de l’image moderne, la démocratisation des terminaux et des communications mobiles est une opportunité de tester puis de mettre en œuvre des applications qui peuvent rapporter gros, notamment en termes d’efficacité interne. Ce n’est plus de l’ordre du gadget. Cédric Swaelens, qui a travaillé dix ans dans le domaine de la relation client dans les PME, y va d’un autre conseil, très pragmatique : pourquoi ne pas commencer par déplacer une partie du budget marketing traditionnel vers le web et les médias sociaux ? Pourquoi ne pas engager un jeune qui aide la PME à se positionner sur les médias sociaux et à surfer sur cette vague du numérique ? En effet, pourquoi pas ? n Les médias sociaux deviennent un élément incontournable de la relation clients. 1. Paru en anglais en avril chez McGraw Hill. Edition néerlandophone attendue chez Lannoo en septembre. Infos : www.peterhinssen.com 21 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI
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Smart Citizens Les nouvelles technologies servent-elles la démocratie ? L’application des NTIC (les nouvelles technologies de l’information et de la communication) pour de meilleurs services urbains a débouché sur le concept de ville intelligente ou smart city. Mais elles sont également au service d’une meilleure gouvernance censée améliorer la qualité de vie des citoyens. Plus globalement, les NTIC permettent-elles d’améliorer la démocratie dans son fonctionnement ? Nous avons posé la question à l’association de citoyens WeCitizens et au Crisp. Entretien croisé. - Vincent Delannoy En deux mots, comment WeCitizens se définit-elle ? Jean-Paul Pinon, CEO WeCitizens : Pour le dire simplement, nous sommes pour la Belgique le Test-Achats des électeurs, un Wikipédia des acteurs politiques, un observatoire de la gestion publique et un institut d’éducation citoyenne. Ce programme est ambitieux. Nous avons choisi de commencer par nous déployer sur ce premier aspect : fonctionner comme le Test-Achats de l’électeur, ce que nous avons fait à l’occasion des élections régionales, législatives et européennes de l’année 2014, avec notamment notre GPS électoral. Êtes-vous une association de contribuables ? Nous sommes effectivement affiliés à la Taxpayers Association of Europe, mais sans adhérer à la totalité de leurs objectifs. WeCitizens est politiquement neutre. Nous ne disons pas qu’il faut davantage ou moins d’impôts. Notre point commun, c’est notre souci de la bonne gestion publique. Il est vrai qu’en visant l’excellence de la gestion, vous aurez, à service égal, moins d’impôt. Ce qui se passe à l’étranger est une source d’inspiration. En Allemagne, une association de contribuables a regroupé jusqu’à 400.000 membres ; en France l’ordre de grandeur est de 300.000. En Belgique, WeCitizens a démarré à la fin 2012. Vous parlez de GPS électoral. C’est un système d’aide au vote ? Ces derniers temps, ces initiatives ont foisonné et c’est tant mieux. Là où notre GPS électoral est tout à fait unique, c’est qu’il reprend tous les candidats alors que les autres systèmes se cantonnent aux partis, ou éventuellement aux ténors de la BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 22 Jean-Paul Pinon, CEO WeCitizens politique. La veille des élections, vous pensez : je voterais bien pour Madame Dupont. Grâce au GPS, vous avez son CV, ses réalisations, ses opinions, ses priorités politiques. C’est un produit unique. Nous, les citoyens, sommes les actionnaires de la SA Belgique. Pour bien décider, nous avons besoin d’un bon dossier et pas uniquement de coupures de presse. ©fotolia Pensez-vous que le citoyen belge soit mal informé sur ce que font ses mandataires ? Si vous voulez acheter une voiture, vous pouvez récolter les impressions de votre voisin. Mais pour être mieux informé, vous avez intérêt à lire le dossier réalisé par une revue spécialisée. C’est ce qui manque à l’électeur. Êtes-vous, par exemple, sensible au thème du service minimum en cas de grève des services publics ? En faites-vous un critère de choix électoral ? Le GPS électoral vous dirige avec précision vers les candidats qui répondent à tel ou tel critère. Et cela, pour 6.000 candidats. Et pas seulement pour les vedettes de la politique qui passent à la télé. Vous éditez un répertoire politique. Que contient-il ? Il reprend tous les parlementaires de cette législature et de la législature précédente actifs au sein des sept assemblées que compte notre pays. Cette législature totalise 484 parlementaires. À cette liste s’ajoute celle de tous les bourgmestres actuels. Nous ajoutons les partis, les interlocuteurs sociaux, de très nombreux candidats des élections… Ce qui regroupe environ 5.000 acteurs politiques. Ce répertoire, en plus de contenir les informations classiques d’un annuaire, reprend des informations qualitatives qui en font un véritable atlas des opinions politiques, assez fouillé et articulé autour de 76 questions. C’est une sorte de base de données que l’on peut interroger ? En tant qu’utilisateur, vous pouvez lancer une recherche sur la base de 27 critères de sélection. Vous voulez connaître les acteurs politiques de la province de Liège qui considèrent que l’enseignement est l’une de leurs priorités, qui sont membres du parlement wallon, qui sont des femmes, qui appartiennent à tel parti ? Interrogez le répertoire, la réponse sort en une seconde. Nous offrons, gratuitement, un accès assez large à ce répertoire et à son contenu qualitatif. Certaines rubriques, comme le CV, les opinions détaillées, sont accessibles via une petite contribution. En période électorale, cet accès est totalement gratuit, de manière à informer au mieux le citoyen électeur. Vous entendez améliorer le fonctionnement de la démocratie. Par quels moyens concrets ? Incontestablement, il existe une fracture entre le citoyen et le monde politique. Une fracture à combler. Si le citoyen ne s’intéresse pas à la politique, la politique, elle, s’intéressera à lui. Ne fût-ce que par l’impôt qu’il devra payer. Le citoyen doit faire l’effort de s’intéresser à la chose publique, mais il doit aussi retrouver la confiance. Or, cette confiance n’est pas possible s’il n’y a pas une pleine transparence. C’est notre contribution. Pour l’instant, à travers le GPS électoral et le répertoire politique. Mais d’autres projets sont en préparation, notamment en matière de transparence financière dans l’utilisation des moyens publics, des revenus issus de l’exercice de mandats publics. Les mandataires ont déjà l’obligation de déposer la liste de leurs mandats publics. Ça ne va pas assez loin ? Justement, parlons-en. Tous les mandataires ne le font pas. Cumuleo produit des statistiques à ce sujet. En pratique, à ma connaissance, les amendes prévues pour sanctionner le non-respect de cette obligation ne sont pas perçues. Pourtant, l’État pourrait percevoir jusqu’à 27 millions d’euros si la loi était appliquée. n John Pitseys (Crisp) : « Une suspicion croissante pour les mécanismes de démocratie représentative » Les NTIC ont-elles contribué à une plus grande exigence de transparence dans la manière de faire de la politique ? Les NTIC contribuent au renforcement de deux sentiments, apparemment contradictoires, mais pourtant complémentaires. D’une part, la perception que l’information politique est plus disponible qu’avant ; d’autre part, que cette information théoriquement disponible reste en partie inaccessible, et peut être cachée. À propos des NTIC, les risques concernant l’émergence d’une société de traçage et de surveillance sont bien connus. Toutefois, ces nouvelles technologies créent aussi de nouvelles exigences de publicité et d’information. Elles permettent aussi aux citoyens de s’organiser, de réagir, de développer des contre-discours. On assiste à l’apparition de nouveaux médias, de nouvelles formes d’association et de nouveaux modes d’action collective. Les NTIC contribuent-elles à l’émergence d’une démocratie davantage participative et directe ? Les mécanismes de la démocratie représentative font l’objet d’une suspicion croissante. Pourquoi ? D’une part parce qu’ils sont considérés comme moins légitimes : le rapport entre le représentant et le représenté est perçu comme étant de plus en plus dilué. D’autre part parce qu’ils sont considérés comme moins efficaces, car bousculés par d’autres formes de pouvoir : d’autres niveaux de pouvoir, en Europe ou dans le monde, mais aussi d’autres formes de pouvoir comme l’entreprise. Dès le moment où la démocratie conçue comme l’élection de représentants est remise en cause, surgissent forcément des réflexions sur la manière de renouveler l’idéal démocratique en inventant de nouvelles formes de participation. Cette aspiration procède donc d’abord d’une forme de discrédit de la démocratie représentative. En d’autres termes, même sans l’émergence des NTIC, elle se serait manifestée. La simplification de la vie du citoyen, grâce aux NTIC, est-elle une réelle préoccupation des partis politiques ? Ce n’est certainement pas leur préoccupation première, ni même secondaire. Tous les partis ont un petit chapitre consacré au numérique ou à la numérisation. Dans leurs programmes, ce sont des niches. Ces points sont par ailleurs évoqués lors des formations de gouvernement, mais dans un contexte de restrictions budgétaires. La numérisation et les NTIC sont avant tout conçues comme des mesures d’économie. Un parti comme l’Open VLD s’est un peu intéressé à ces questions. Les partis écologistes y accordent également un certain intérêt – je pense par exemple à la question des libertés numériques – parfois assorti d’un point de vue critique. 23 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI
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Indicateurs La Région de Bruxelles-Capitale en quelques chiffres Dressé avec l’aide de l’IBSA (Institut Bruxellois de Satistiques et d’Analyse), voici un bref portrait chiffré de la Région de Bruxelles-Capitale, qui illustre certains des principaux atouts qui la caractérisent mais aussi quelques défis majeurs auxquels elle est confrontée. 1. Démographie • Une population en forte croissance… Au 1er janvier 2015, la Région de Bruxelles-Capitale accueillait 1.175.173 habitants. En l’espace de 15 ans, le nombre de Bruxellois a augmenté de près de 216.000 unités, ce qui correspond à la population d’une ville comme Charleroi. La population bruxelloise continue à croître ces dernières années mais à un rythme un peu moins soutenu. Dans les années à venir, la croissance démographique bruxelloise resterait supérieure à celle du reste du pays. Ainsi, entre 2015 et 2020, la population bruxelloise devrait encore augmenter d’environ 35.000 personnes. Cette situation crée d’énormes défis en matière de logement, de mobilité, d’enseignement, de soins de santé, d’emploi, etc. • … jeune et multiculturelle Par rapport à la Belgique, la population bruxelloise est nettement plus jeune – l’âge moyen y est de 37,4 ans en 2014 – et a tendance à rajeunir encore. Dans les autres régions, au contraire, la population vieillit. Les jeunes sont donc davantage représentés à Bruxelles (22,7 % de la population a moins de 18 ans) alors que la proportion de résidents plus âgés est bien inférieure à ce qui est observé au niveau national (13,3 % des Bruxellois ont 65 ans ou plus). Bruxelles est également une région largement multiculturelle puisque 33,1 % des habitants ont une nationalité étrangère, une part trois fois plus élevée que la moyenne belge. Il s’agit pour la grande majorité d’étrangers venant d’autres pays de l’Union européenne. CROISSANCE ANNUELLE DE LA POPULATION (%) 2. Activité économique • La RBC contribue largement au PIB et à l’emploi en Belgique… Bruxelles joue un rôle essentiel dans l’activité économique en Belgique. Avec un PIB de 71,8 milliards d’euros et 689.000 emplois sur son territoire en 2013, la Région représente respectivement 18,2 % et 15,2 % du total national, alors que les Bruxellois ne constituent que 10,5 % de la population du pays. Ces chiffres reflètent la situation centrale de Bruxelles, tant sur le plan géographique, qu’institutionnel ou économique. En termes de marché du travail, cela se traduit par l’importance du phénomène des navetteurs : à Bruxelles, près d’un emploi sur deux est occupé par un travailleur flamand ou wallon. PARTS RÉGIONALES DANS L’EMPLOI, LE PIB ET LA POPULATION EN 2013 (%) Emplois 15,2 57,9 26,9 PIB 18,2 58,2 23,7 Population 0% 10,4 57,5 10% 20% 30% Région Bruxelles-Capitale 40% 50% 60% Région flamande 70% 32,1 80% 90% Région wallonne Sources : ICN, DGS – calculs IBSA 100% CROISSANCE DU PIB EN VOLUME (%) 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 Région Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne -3,0 -2,0 -1,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 Sources : IBSA, SPF Economie – Direction générale Statistique – Statistics Belgium, BfP 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Région Bruxelles-Capitale Belgique Région flamande Région wallonne Source : HERMREG BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 24 rapport 2015 STRUCTURE D’ACTIVITÉ EN RBC(1) Emploi en 2015 Agriculture Énergie Industries manufacturières Biens intermédiaires Biens d'équipement Biens de consommation Construction Services marchands Transports et communication Commerce et horeca Crédit et assurances Santé et action sociale Autres services marchands Services non-marchands Administration publique et éducation Services domestiques Total (1) Projections - Source : HERMREG (personnes) 95 7 238 19 662 3 598 5 600 10 464 20 910 466 105 45 798 95 802 57 317 70 896 196 292 178 774 172 713 6 060 692 676 en 2015 (%) 0,0 Part dans l’emploi 1,0 2,8 0,5 0,8 1,5 3,0 67,3 6,6 13,8 8,3 10,2 28,3 25,8 24,9 0,9 100,0 Créations nettes d’emplois entre 2015 et 2020 (personnes 11 401 -1 941 -886 32 -1 087 353 25 020 165 2 079 136 5 946 16 694 -1 287 -2 090 804 22 544 VA en 2015 (millions d’euros) 14,1 2 131,6 1 882,8 555,3 576,6 750,8 1 943,4 47 355,9 5 607,6 7 980,4 11 393,0 3 888,7 18 486,2 13 104,9 13 034,0 70,9 66 432,7 Part dans la VA en 2015 (%) 0,0 3,2 2,8 0,8 0,9 1,1 2,9 71,3 8,4 12,0 17,1 5,9 27,8 19,7 19,6 0,1 100,0 Contribution à la croissance de la VA en volume entre 2015 et 2020 (pp par an) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 0,1 0,2 0,4 0,1 0,4 0,1 0,1 0,0 1,3 Après une période prolongée de croissance faible voire négative de l’activité économique, le contexte conjoncturel global devrait progressivement s’améliorer et le PIB bruxellois devrait retrouver une progression plus rapide à moyen terme, toutefois légèrement en dessous de la moyenne nationale. • … grâce notamment à une structure d’activité orientée vers le secteur tertiaire Le secteur tertiaire représente près de 91 % de valeur ajoutée générée en Région bruxelloise et 93 % de l’emploi, soit des parts plus élevées que dans les deux autres régions. Cette offre de services diversifiée répond aux besoins des acteurs localisés au sein de la RBC même (particuliers, entreprises, institutions) mais dépasse largement les frontières des 19 communes. Dans les années à venir, les deux principales branches d’activité contribuant à la croissance de la valeur ajoutée bruxelloise devraient être le secteur financier et des assurances ainsi que les autres services marchands1 . Du côté des créations d’emplois à Bruxelles, on notera également la contribution importante des autres services marchands mais aussi celle du secteur de la santé et de l’action sociale. Entre 2015 et 2020, ces deux branches devraient créer respectivement près de 17.000 et 6.000 emplois en termes nets, soit la quasi-totalité de l’augmentation de l’emploi intérieur bruxellois sur cette période (voir tableau ci-dessus). 3. Marché du travail On dénombre à Bruxelles un peu plus de 783.000 personnes en âge de travailler2 Pour la même année, le taux d’activité atteint 66,6 %, ce qui signifie que parmi les Bruxellois d’âge actif, deux personnes sur trois se présentent effectivement sur le marché du travail, qu’elles aient un emploi ou qu’elles soient au chômage. 1. Cette branche regroupe notamment l’édition, l’audiovisuel, la publicité, les services informatiques, le conseil 2. Définies comme étant les personnes âgées de 15 à 64 ans. 25 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI en 2014, soit 67 % de la population totale. ÉVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE (%) 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 Belgique Région Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne Source : HERMREG Avec 108.000 personnes inscrites comme demandeurs d’emploi en 2015, le taux de chômage en Région bruxelloise atteint 19,4 %, soit près de 8 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale. Ces dernières années, le chômage des jeunes a particulièrement diminué, passant environ de 16.000 personnes en 2010 à 13.400 en 2015. Dans les années à venir, les chiffres du chômage devraient nettement s’améliorer à Bruxelles comme dans le reste du pays. n rapport 2015
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Démographie des entreprises L’entreprise à Bruxelles : beaucoup d’échecs, plus encore de réussites Exercice difficile que celui d’estimer la démographie des entreprises bruxelloises. Il s’agit en effet de sortir des communiqués trimestriels alarmants ou optimistes sur l’évolution du nombre de faillites enregistrées par des entreprises bruxelloises : la vue offerte par ces informations reste partielle et se base sur des indicateurs à utiliser avec prudence. Pour juger du dynamisme du tissu entrepreneurial de la capitale, il faut forcément se pencher, aussi, sur les créations d’entreprises. L es effets de la conjoncture économique sont en effet plus vite ressentis au niveau des créations d’entreprises que dans le décompte des faillites : une brusque détérioration des conditions de marché poussera parfois les candidats entrepreneurs à reporter/annuler leurs projets, avec effet immédiat, là où l’impact d’une crise économique sur la viabilité d’une entreprise est influencé par de très nombreux éléments qui peuvent largement en retarder, voire en annuler les effets. Il convient en outre de bien s’entendre sur le terme faillite : une cessation d’activités n’est pas forcément une faillite et un long délai peut séparer les deux statuts, selon le fonctionnement du tribunal de Commerce. De l’entrepreneur qui raccroche simplement les gants en fin de carrière aux structures créées pour des projets limités dans le temps, en passant par les entreprises familiales qui ne trouvent simplement pas de repreneur, les profils sont très variés. Un solde positif Sans grande surprise, le premier constat à la lecture des chiffres du SPF Economie et de l’Institut Bruxellois de Statistiques et d’Analyse (IBSA), notamment, est simple : le solde entre cessations et créations d’entreprises est positif d’année en année. Sur l’exercice 2014, par exemple, on comptait 2.203 faillites à Bruxelles, contre 11.205 créations d’entreprises, un chiffre en croissance de 3,2 % sur un an. À noter que l’on se fonde ici sur les chiffres du cabinet spécialisé Graydon, lequel tient compte d’un biais majeur qui handicape les chiffres officiels. Sur base des données des autorités, le nombre de créations d’entreprises bruxelloises en 2014 atteint en effet plus de 14.000 unités. En cause : la décision récente de soumettre les avocats, notaires et huissiers de justice à la TVA, qui a fait grimper d’un coup le nombre de structures légales assujetties à la taxe… Précisons encore que le niveau des faillites a enregistré une chute spectaculaire de 17 % entre 2013 et 2014, sachant que l’exercice 2013 affichait le niveau record de 2.652 faillites. On BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 26 reste toutefois à des niveaux presque doublés par rapport au début des années 2000. L’éternel trio « commerce – horeca – construction » Invariablement et depuis de nombreux trimestres, ce sont les secteurs du commerce, de la construction et de l’horeca qui affichent la plus grande dynamique… et la démographie la plus bousculée. Comprenez : ce sont les secteurs de l’économie bruxelloise (et nationale) qui connaissent à la fois le plus grand nombre de créations d’entreprises et les plus hauts taux de faillites. En 2014, ces trois secteurs ont concentré près de 60 % des faillites d’entreprises prononcées dans la capitale, et vu la naissance de plus de 3.000 nouvelles structures légales. Plus intéressant encore, ces trois secteurs affichent des taux de création d’entreprises en croissance entre 2013 et 2014 (voir graphique), signe d’une volonté toujours très forte d’investir, malgré des risques élevés. Et si l’on compare ces taux avec ceux de l’année 2009, qui marque le véritable début de la crise économique héritée du scandale américain des subprimes, le constat est d’autant plus parlant : le taux de création dans le commerce passe ainsi de 5,9 à 10,6, tandis que la construction passe de 12,0 à 16,4. Précisons toutefois que, si ces secteurs affichent la plus haute « intensité économique », ils ne contribuent qu’à des niveaux limités au PIB de la Région, même s’ils sont d’importants pourvoyeurs d’emplois. L’horeca représente ainsi en moyenne près de 2 % du PIB de la Région, contre une moyenne de 3 % pour la construction et de 10 % pour le commerce. Le secteur des services aux entreprises, et notamment les marchés de l’information et de la communication, ainsi que les bureaux de conseil en affaires et gestion, sont également en nette prise de puissance sur la place bruxelloise. Quant au taux de survie à 5 ans de ces entreprises, Bruxelles affiche hélas l’un des plus faibles de Belgique, à 65,41 % contre 69,07 % à l’échelle nationale et 70,25 % en Flandre. rapport 2015 STARTERS PAR PROVINCE Personnes physiques et SPRL en tête Quant aux formes juridiques des sociétés lors de leur création, l’année 2014 a connu une nouvelle croissance des entreprises de personne physique (7.268 en Région bruxelloise l’an dernier) et des SPRL (sociétés privées à responsabilité limitée, qui furent 5.129 en 2014) ; un chiffre forcément gonflé par l’enregistrement obligatoire des avocats au registre de la TVA. Difficile, toutefois, de réellement définir le nombre de nouveaux travailleurs indépendants, certains d’entre eux optant directement pour le statut de SPRL. Les chiffres de l’Institut national des assurances sociales des travailleurs indépendants (INASTI) permettent toutefois d’apprendre que l’année 2014 a vu l’assujettissement de 2.900 nouveaux travailleurs indépendants (à titre principal, complémentaire, ou après la pension) dans la Région de Bruxelles-Capitale. Les professions libérales (34.803 assujettis à Bruxelles) fournissent une grande partie de cette augmentation, avec plus de 1.300 nouveaux enregistrements sur le seul exercice 2014. n NOMBRE DE RADIATIONS 14 18 0 0 233 253 1 3 8 8 940 974 1612 1709 323 274 736 725 608 686 62 53 202 218 1500 1751 608 593 0 3 96 111 69 82 283 178 372 341 0 2 Nombre de radiations en 2013 Nombre de radiations en 2014 0 1 0 1 Activités des ménages en tant qu’employeurs/ activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services Activités extra-territoriales Activité économique inconnue 1 3 0 1 1 0 Nombre d’assujettissements en 2013 Nombre d’assujettissements en 2014 27 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI Commerce/ réparation d’automobiles et de motocycles Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et d’assurance Activités immobilières Activités spécialisées, scientifiques et techniques Activités de services administratifs et de soutien Administration publique Enseignement Santé humaine et action sociale Arts, spectacles et activités récréatives Autres activités de services 1592 1703 309 319 784 825 771 851 110 125 269 306 1988 5689 756 783 12 9 157 269 163 197 250 271 431 393 Agriculture, sylviculture et pêche Industries extractives Industrie manufacturière Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné Production et distribution d’eau/ assainissement, gestion des déchets et dépollution Construction 30 27 3 0 280 344 14 13 13 13 1706 1889 Anvers Bruxelles Flandre orientale Flandre occidentale Brabant flamand Hainaut Liège Limbourg Brabant wallon Namur Luxembourg Autres 0 10 20 Parts relatives des starters par province en 2014 30 40 50 60 70 80 Taux de survie à 5 ans des starters par province en 2014 NOMBRE D’ASSUJETTISSEMENTS rapport 2015
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L’avis des entreprises bruxelloises Baromètre politique : temps variable À intervalles réguliers, BECI sonde l’avis des entrepreneurs bruxellois sur les problématiques socio-économiques de leur région : c’est notre “baromètre politique”. Sa dernière édition, réalisée cet été1 , semble refléter la timide embellie économique : les entrepreneurs veulent investir et embaucher. 1 3,22 Guy Vanhengel (Finances, budget et relations extérieures) 5 3 Céline Fremault (Environnement, énergie et logement) 4 Cécile Jodogne2 (Commerce extérieur) 5 2,53 Rudy Vervoort (Ministre-Président) 5 6 Bianca Debaets3 7 Pascal Smet (Mobilité et travaux publics) 2,39 5 8 2,15 Fadila Laanan (Propreté publique et traitement des déchets) 5 2,47 5 Coopération au développement, égalité des chances) 2,65 5 2,73 5 2 Didier Gosuin (Economie et emploi) 3,15 5 Les cotes des Ministres bruxellois Vaut-il mieux être mal aimé qu’inconnu ? Ceux qui se trouvent dans le premier cas (Rudi Vervoort, Pascal Smet, Fadila Laanan) sont peutêtre mieux lotis que les seconds (Cécile Jodogne et Bianca Debaets, inconnues pour plus de 40 % des sondés). Un an après les élections, notre classement reste identique ; les mieux cotés restent toujours, et dans le même ordre, Guy Vanhengel, Didier Gosuin et Céline Fremault, soit le Ministre des finances, celui de l’économie et sa devancière dans la fonction (passée à l’environnement). Les entrepreneurs semblent avoir d’abord voté pour les mandats qui les concernent…2 Globalement, on retiendra que le degré de confiance dans le gouvernement bruxellois est plutôt faible, la cote de défiance étant plus de deux fois supérieure à la cote de confiance. Par comparaison, à l’échelon fédéral, confiance et méfiance s’équilibrent autour des 40 %. QUEL EST VOTRE DEGRÉ DE CONFIANCE VIS-À-VIS DU GOUVERNEMENT BRUXELLOIS DANS SA GESTION DES PROBLÈMES ACTUELS ? 0,5% 13% 21% 38% 28% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 11% 36% 28% 22% QUEL EST NOTRE DEGRÉ DE CONFIANCE VIS-À-VIS DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DANS LE CADRE DE SA GESTION DES PROBLÈMES ACTUELS ? 3% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 1. Sondage réalisé entre le 26/06 et le 17/07/2015 auprès des cadres et dirigeants d’entreprises bruxellois ; 1.032 réponses. • 2. 45,7 % de «non connue» • 3. 45 % de « non connue » BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 28 rapport 2015 Les acteurs régionaux Parmi les acteurs régionaux, les entrepreneurs bruxellois accordent leurs meilleures notes (dans cet ordre) à Bruxelles Invest & Export, au VDAB et à Bruxelles Formation – du moins si l’on excepte Impulse (ex-ABE), qui trône en tête mais qui est « inconnue » de plus de la moitié des sondés, ce qui est aussi le cas de Citydev (ex-SDRB). Les changements de noms n’ont pas encore été assimilés, sauf pour Actiris (ex-ORBEM), désormais familier. 1. Impulse (ABE/BAO)4 2. Bruxelles Invest & Export 3. VDAB 4. Bruxelles Formation 5. Citydev (ex-SDRB)5 6. SRIB 7. STIB 8. Bruxelles environnement (ex-IBGE) 9. Actiris (ex-ORBEM) 3,8/5 3/5 2,94/5 2,83/5 2,82/5 2,79/5 2,76/5 2,72/5 2,73/5 ENVISAGEZ-VOUS DANS LES 12 MOIS QUI VIENNENT DE RECRUTER OU D’INVESTIR ? 10% 20% 30% 40% 50% 60% 0% mars 2013 4. 53,5 % de «non connu» • 5. 51,5 % de «non connu». novembre 2013 novembre 2014 juin 2015 Les entreprises prêtes à embaucher, si… La question du poids de la fiscalité ressort nettement de notre sondage, avec un lien de causalité extrêmement fort sur l’investissement et la création d’emploi. Près d’un entrepreneur sur deux se dit prêt à investir dans les douze mois (le chiffre le plus haut depuis deux ans) ; 55,74 % se disent même prêts à embaucher « en cas de baisse générale des charges sociales », mesure perçue comme prioritaire à 45,52 %. Le « tax shift » est donc un pas dans la bonne direction – celui d’un choc de compétitivité qui doit permettre d’amplifier le retour de conjoncture, encore timide : le Bureau fédéral du Plan table sur 1,2 % de croissance cette année. QUELLES MESURES PENSEZ-VOUS UTILES À PRENDRE POUR LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE POUVOIR (UNE SEULE PRIORITÉ) 5% 11% 7% 7% 24% 46% Allègement des charges sociales patronales Réduction de l'impôt aux personnes physiques Réduction des taux de taxation sur les bénéfices des sociétés Incitants fiscaux à l'investissement Incitants fiscaux à l'embauche Autres Oui Non Je ne sais pas 29 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI rapport 2015
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Délocaliser ? Non, mais… La majorité des entrepreneurs bruxellois ne songent pas à déménager (58 %, chiffre stable). Ceux qui l’envisagent privilégient la Belgique (26 %, dont un tiers qui resteraient à Bruxelles), mais ils sont tout de même 16 % à vouloir quitter le pays. ENVISAGERIEZ-VOUS DE DÉPLACER À CT OU MT UNE PARTIE DE VOS ACTIVITÉS ? 10 20 30 40 50 60 70 80 0 décembre 2011 mars 2012 mars 2013 novembre 2013 novembre 2014 juin 2015 Oui, dans la RBC Oui, en Wallonie Oui, en Flandre Oui, hors de la Belgique Non Commerce du dimanche : une bonne idée L’ouverture des commerces le dimanche est plébiscitée par nos entrepreneurs, avec 72 % d’avis favorables. Sur cette mesure au moins, il n’y a pas de polémique. QUEL EST VOTRE AVIS SUR L’OUVERTURE DES COMMERCES LE DIMANCHE ? Diversité : l’accompagnement plutôt que la contrainte Pour la troisième fois, nous avons interrogé les entrepreneurs sur leur vision de la diversité – à laquelle nous venons de consacrer un Livre blanc. Les commentaires à cette question semblent indiquer que les entreprises ne considèrent pas la diversité comme une priorité dans un contexte où la rentabilité est toujours problématique ; ce qui signifie aussi qu’elles n’ont pas conscience (ou ne considèrent pas) que la diversité puisse justement représenter une opportunité (en termes de créativité, approche de nouveaux publics, image…). 13% Favorable 15% 72% Neutre Défavorable Certes, un entrepreneur sur quatre déclare que son entreprise n’est « pas intéressée » par la question de la discrimination (ce qui indique peut-être que la diversité ne leur pose pas de problème) mais, quand on additionne les autres pourcentages, on s’aperçoit que les entreprises sont surtout en demande d’information (sur les opportunités, les interdictions, les moyens d’action). Elles souhaitent donc être informées, mais rejettent les solutions imposées : les chartes et les quotas ne recueillent que peu de suffrages. QUELLE SERAIT SELON VOUS LA MEILLEURE MANIÈRE DE LUTTER CONTRE LA DISCRIMINATION (SEXE, ÂGE, ORIGINE...) ? Mieux informer les employeurs sur les opportunités de la diversité 12% La discrimination n'est pas un thème qui nous intéresse Imposer dans les entreprises les chartes diversités Mieux informer les employeurs sur les interdictions Imposer des quotas Mieux informée pour agir dans ce domaine Autre BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 30 5% 6% 8% 10% 24% 35% rapport 2015 Mobilité : LA MOBILITÉ DANS ET AUTOUR DE BRUXELLES S’EST-ELLE AMÉLIORÉE EN 2015 PAR RAPPORT À 2014 ? pas encore au bout du tunnel La mobilité reste largement en tête des préoccupations des entrepreneurs bruxellois, dans tous nos sondages depuis 2011. Ils sont 52 % à l’assigner comme première priorité du gouvernement bruxellois, loin devant la simplification administrative (37 %) et la diminution de la fiscalité régionale et communale (36 %) – trio de tête inchangé depuis quatre ans. Les entrepreneurs sont même plus de 67 % à estimer que la mobilité bruxelloise s’est dégradée depuis l’année dernière. Pour autant, l’idée d’un péage urbain ne fait pas forcément recette mais polarise les opinions : « intéressante » pour 38,5 % de nos sondés, elle est jugée « inacceptable » par 44,8 % d’autres. Le piétonnier du centre-ville est à peine mieux perçu : 40,5 % d’opinions favorables contre 35,2 % défavorables (encore le sondage a-t-il été réalisé avant la rentrée…). n AFIN D’AMÉLIORER LA MOBILITÉ DANS ET EN DEHORS DE BRUXELLES, VOUS CONSIDÉREZ LA CRÉATION D’UN PÉAGE 3% 6% 24% 67% Oui, la situation s'est améliorée Non, la situation est restée stable Non, la situation a empiré Sans avis QUEL EST VOTRE AVIS SUR LE PIÉTONNIER SUR CENTRE-VILLE ? 16% 39% Une idée intéressante Une diée inacceptable Je ne sais pas 45% 35% 41% Favorable Neutre Défavorable 24% QUELS SONT LES 3 THÈMES QUI DOIVENT ÊTRE TRAITÉS EN PRIORITÉ PAR LE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE ET DE L’EMPLOI ? Diminution de la fiscalité régionale et communales Simplification des procédures administratives Mobilité Aide à l'investissement Image de Bruxelles comme centre d'affaires Soutien à l'emploi Promotion des formations qualifiante Conseil aux candidats entrepreneurs Propreté Sécurité Rénovation urbaine Recherche scientifique Autre 0 10 20 30 40 50 60 31 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI Mars 2013 Novembre 2013 Novembre 2014 Juin 2015 rapport 2015
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Assemblée générale de BECI, en octobre 2014. Plan stratégique BECI Bruxelles 2025 : richesse, emploi, excellence BECI a présenté, début 2015, son nouveau plan stratégique à dix ans, qui est aussi le fondement de son mission statement. Avec une vision pour faire de Bruxelles la région la plus riche d’Europe ; une région où il fait bon vivre et travailler, en créant un climat favorable aux affaires et à l’entrepreneuriat. L e dernier exercice complet de plan stratégique remontait pour BECI à 2005 – encore ne concernait-il que sa composante CCIB, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles. C’est dire l’importance que revêt cette nouvelle « feuille de route » – et que souligne Thierry Willemarck, président de BECI : « Le moment était idéal pour dresser un état des lieux et revisiter notre stratégie. D’une part, je pense que nous sommes à l’aube d’importants changements de société, où l’on voit émerger des modèles disruptifs comme Uber ou Airbnb, qui bousculent les business models établis ; d’autre part, nous sommes aussi confrontés à la réforme de l’État belge qui a déplacé son centre de gravité vers les Régions – c’est-à-dire vers une institution qui correspond à notre propre domaine d’action, en tant qu’organisation patronale régionale. Cela signifie que BECI doit s’approprier de nouvelles compétences pour pouvoir dialoguer constructivement avec la Région, dans les domaines où elle-même accroît ses compétences : subsidiation aux entreprises, gestion des allocations familiales, activation des allocations de chômage, etc. Autant de nouveaux leviers qui deviennent aussi notre responsabilité comme partenaire social. » Trois objectifs La vision de BECI tient en trois objectifs majeurs à l’horizon 2025 : faire de la Région bruxelloise la région la plus riche d’Europe en termes de PIB/habitant ; réduire le taux de chômage à moins de 10 % (et celui des jeunes à moins de 15 %, contre aujourd’hui 19 et 23 % respectivement) ; et enfin, faire de Bruxelles une région reconnue pour sa mobilité, sa sécurité, sa fiscalité attractive, la qualité de son environnement et la paix sociale – bref, une région où il fait bon vivre. Réaliste ? « Ambitieux, mais réaliste », répond Thierry Willemarck. « Faire de Bruxelles la région la plus riche d’Europe, cela revient à dépasser Londres et Luxembourg qui nous devancent encore. Le potentiel existe : aujourd’hui, partout dans le monde, on constate que c’est dans les grands centres urbains que la croissance se développe ; c’est là que se créent les nouvelles entreprises ; c’est BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 32 « Pour développer un climat favorable aux affaires, pour développer l’entrepreneuriat, il faut une représentation patronale forte. » Thierry Willemarck, Président de BECI rapport 2015 vers les centres urbains que convergent les nouveaux modèles ; c’est là qu’on voit poindre de nouvelles solutions pour la mobilité, le troisième âge, l’éducation, etc. En même temps, on se rend compte que cet avenir va créer beaucoup de petits jobs de services. Je suis convaincu que le cliché du chômage concentré en centre urbain sera, à long terme, dépassé – et c’est heureux, car c’est une bombe sociale. Lutter contre ce chômage implique bien sûr la formation, mais aussi la promotion de la diversité ; l’ouverture aux travailleurs de toutes origines, aux travailleurs plus âgés, aux personnes handicapées… » Quatre priorités Pour concrétiser cette vision, BECI a défini quatre priorités : développer un climat favorable aux affaires et promouvoir l’entrepreneuriat ; renforcer le pouvoir patronal grâce à la pertinence et à la représentativité de BECI ; responsabiliser les acteurs et organismes publics ; et enfin, s’assurer du respect des principes de subsidiarité et de bonne gouvernance du public. « En fait, la première de ces quatre priorités englobe les autres », poursuit Thierry Willemarck. « Pour développer un climat favorable aux affaires, pour développer l’entrepreneuriat, il faut une représentation patronale forte, il faut des acteurs publics responsables et un partenariat constructif avec les acteurs privés ; c’est un tout. Insister sur la subsidiarité, ce n’est d’ailleurs pas déconsidérer les pouvoirs publics ; c’est surtout promouvoir le goût d’entreprendre, la volonté et la prise de risque. » Pour une gestion participative Dans son Memorandum publié à la veille des élections 2014, BECI avait déjà demandé que les nouvelles compétences, acquises par la réforme de l’État, soient gérées avec pragmatisme, en concertation avec les acteurs économiques. « Chacun voit naturellement les perspectives de la réforme de son point de vue, avec ses propres objectifs et projets », observe M. Willemarck. « On sent bien que les pouvoirs publics sont encore dans une période d’expérimentation dans la mise en œuvre des nouvelles compétences ; notre devoir est d’apporter des arguments pour les convaincre qu’une gestion participative est dans l’intérêt de tous. C’est un processus qui prendra forcément du temps. Privé et public doivent reconnaître qu’il y a des zones de rencontre où il faut se parler, se montrer constructif et parvenir à prendre des décisions ensemble, qui soient bénéficiaires au privé tout en respectant les règles publiques. » Exigeante vis-à-vis des institutions et organismes publics, BECI l’est aussi pour elle-même en renforçant ses propres règles de gouvernance, en particulier dans l’exercice des mandats représentatifs. « Ces nombreux mandats – plusieurs dizaines – sont très importants pour l’ensemble de nos membres, puisqu’ils nous permettent de faire valoir l’avis des entreprises. Nous avons mieux défini le rôle que l’on attend de nos mandataires, qui acceptent de s’intégrer dans un positionnement stratégique cohérent. Nous avons aussi décidé de limiter l’exercice de ces mandats dans le temps et d’assurer une rotation de nos représentants, afin de générer un surcroît de dynamisme et de créativité. Enfin, nous avons renforcé nos règles de reporting et de transparence, pour garantir que ces mandats bénéficient à notre organisation et à nos membres. » Au service de nos membres Promouvoir l’entreprenariat signifie aussi, pour BECI, se tenir aux côtés de ses membres en leur fournissant du conseil, de l’accompagnement, de la formation, en les aidant à développer et entretenir leur réseau de relations, en les soutenant dans leurs exporta33 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI CCIB, UEB, IZEO : trois organisations qui se renforcent mutuellement Depuis quelques mois, les membres de BECI ont vu apparaître un nouveau logo réservé à la CCIB – la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles. Rappelons que BECI est née en 2007 du rapprochement de la CCIB avec l’UEB (Union des Entreprises de Bruxelles), rejointes en 2012 par IZEO, qui défend les intérêts des indépendants, professions libérales et patrons de PME. « Chacune de ces trois entités à son propre rôle à jouer », explique Thierry Willemarck. « L’UEB comme partenaire social et co-gestionnaire public ; IZEO comme défenseur des intérêts des indépendants et dirigeants de PME ; la CCIB comme partenaire social et dans l’accompagnement des entreprises. Les moyens d’action ont été mis en commun là où ils devaient l’être, mais on distingue aussi des projets spécifiques à chaque entité. » « Dans ce contexte, la création d’un nouveau logo pour la CCIB était nécessaire. En termes de marque, BECI est désormais bien connue du politique et de nos membres, mais elle reste une étiquette très bruxelloise. À l’échelle nationale comme internationale, la chambre de commerce garde toute sa pertinence : elle s’inscrit dans un réseau qui est connu et reconnu. Quand une entreprise belge ou étrangère s’installe à Bruxelles et cherche de l’information, elle va voir la chambre de commerce ! » Chacune des entités qui composent BECI garde donc sa propre « marque » – mais les conseils d’administration, la présidence et la direction restent communs : une seule vision, mais des stratégies de déploiement différenciées. tions, mais aussi en jouant le rôle de tiers de confiance et faciliter leurs démarches administratives en Belgique et vers l’étranger. « Nous restons bien sûr focalisés sur ce large éventail de services, que nos membres apprécient et que nous développons en permanence. Ainsi, nous avons récemment lancé un accompagnement à la transmission d’entreprises, qui est une vraie problématique bruxelloise et un enjeu économique. » Tous ces objectifs, BECI s’est engagée à les poursuivre en gérant au mieux les moyens qui sont ceux d’une organisation privée, et qui reposent presque exclusivement sur les cotisations de ses membres. « Ce sont eux qui fondent notre raison d’être et notre légitimé », rappelle Thierry Willemarck. n rapport 2015
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BECI 2014-2015 : BECI en chiffres Les chiffres valent parfois mieux qu’un long discours. Nous en avons choisi quelquesuns, parmi d’autres, qui illustrent différents aspects de l’activité de BECI au cours de l’exercice 2014-2015. 891 La cellule conseil de BECI a fourni 390 prestations de conseil juridique et fiscal (hors entreprises en difficulté) et 501 prestations de conseil juridique social. 97 BECI a été reconduit comme partenaire bruxellois du réseau Enterprise Europe Network (EEN) pour la période 2015-2020. Cofinancé par l’Union Européenne, EEN aide les entreprises à se développer à l’international, avec un réseau de contacts dans 54 pays – bien au-delà des frontières de l’UE. Au cours de l’exercice écoulé, notre pôle Enterprise Europe Brussels a répondu à plus de 200 questions (de règlementation européenne, normes, accès aux marchés étrangers, fiscalité) et fourni 27 consultations de conseil sur les financements européens. 31 profils de sociétés bruxelloises ont été diffusés via la Partnership Opportunities Database et 97 rencontres d’affaires ont été organisées avec des sociétés étrangères. 15209 C’est, en nombre d’exemplaires, le tirage moyen (authentifié) de notre mensuel Bruxelles Métropole/Brussel Metropool, adressé à toutes les entreprises bruxelloises de plus de dix personnes. 938 C’est le nombre de participants aux 42 événements internationaux de BECI : visites de délégations étrangères, rencontres d’ambassadeurs, séminaires… Des activités qui ont aussi généré 129 rendez-vous B2B (hors Export Day, voir par ailleurs). 7 C’est le nombre de mémorandums d’entente (Memorandum of Understanding – MoU) conclus ces 12 derniers mois entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles (CCIB) et ses homologues internationales : Abu Dhabi, Arménie, Doha, Dubaï, Kuala Lumpur, les Seychelles et Téhéran – des accords qui ouvrent à nos membres une porte d’entrée vers ces pays et ces régions. Ces dernières années, la CCIB a signé pas moins d’une cinquantaine de ces MoU, souvent dans des pays où les réseaux conventionnels ne sont pas représentés. 1410 Les activités du Start’Hub (voir par ailleurs, p. 36) ont réuni 1410 participants, dont 1134 lors des Start’hub Nights, 232 aux Start’Hub Apéros et 44 candidats au Start’Hub Challenge. En dehors du Start’Hub, le soutien à la création d’entreprises s’est traduit en 26 séances d’information totalisant 900 participants et 522 consultations comptables. 1400 Plus de 1400 visiteurs se sont pressés, le 7 mai à Brussels Expo, pour prendre part à deux événements organisés en parallèle par BECI et IZEO : l’Export Day (journée de l’export et de l’entrepreneuriat international) et l’e-Day (la journée du web pour les indépendants et les PME). Outre 26 stands, 46 ateliers et une table ronde, ce double événement a permis d’accueillir 60 sessions de coaching et, dans le cadre du Synergy Day , 133 rencontres B2B entre des entreprises de Belgique, du Luxembourg et du Nord de la France. 15977 De juillet 2014 à juin 2015, le BECI Customs Center a délivré 15.977 certificats d’origine (pour l’exportation de certains produits ou vers certains pays, chiffre en hausse de 6,2 %), et 290 carnets ATA (pour l’admission temporaire de certains biens). BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 34 105 BECI a organisé en 20142015 105 activités de formation et séminaires, pour un total de 1989 participants. 1758 Le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd, cofinancé par la Région de Bruxelles-Capitale) est intervenu à 1758 reprises, dont 810 accueils individualisés (ou traitements téléphoniques longs) pour une recommandation stratégique, de gestion ou d’information générale ; 504 consultations juridiques (y compris pro deo juridiques et sociaux) ; 322 consultations financières (y compris pro deo comptables) ; 15 diagnostics approfondis en stratégie et marketing et 107 interventions de soutien psychologique (télé-conseil). 2651 C’est le nombre des participants aux événements « networking » de BECI – dont, entre autres, 109 aux Speed Business Lunches, 129 au Golf Trophy 2015, 188 lors des Welcome Lunches, 259 aux Entrepreneurs Nights, 377 lors des 7 soirées After Work et 763 à notre Garden Party annuelle, record battu ! rapport 2015 Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00
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Prior to Start Up Decline Entreprise lifecycle Un accompagnement pas à pas La vie de l’entreprise n’est pas un long fleuve tranquille : de la création jusqu’à la transmission (à un repreneur ou à la génération suivante), elle passe par différentes phases de développement, de consolidation, et parfois de difficultés à surmonter. Pour mieux accompagner les entreprises tout au long de ce cycle, BECI a lancé cette année deux nouveaux hubs, dédiés respectivement aux starters et aux cédants/ acquéreurs. L ’une des premières missions de BECI est d’informer et de conseiller les entreprises à chaque étape de leur parcours. BECI fournissait déjà du conseil spécialisé aux porteurs de projets, pour leur permettre de lancer leur activité, ainsi qu’une assistance aux entreprises en difficulté dans le cadre du CEd (Centre pour Entreprises en difficulté, cofinancé par la Région de Bruxelles-Capitale). Pour développer cet accompagnement, BECI a récemment lancé, avec des entreprises partenaires, deux « hubs » spécifiquement orientés vers les starters, d’une part, les cédants et repreneurs, d’autre part. Deux approches qui correspondent à deux phases critiques dans le cycle de vie de l’entreprise ; deux moments où un accompagnement pertinent peut vraiment faire la différence entre l’échec et le succès. Les « hubs », ce sont des plateformes animées par BECI, qui rassemblent des partenaires spécialisés autour d’une thématique d’entreprise. Chacun des partenaires y apporte son expertise, dans un esprit de partage et d’échange, au service d’autres entrepreneurs et dans le but de développer des opportunités d’affaires. Start’Hub : le pied à l’étrier Dans le cas du Start’Hub, lancé fin 2014, il s’agit de favoriser la rencontre entre des entrepreneurs aguerris et des porteurs de projets, pré-starters et starters. Cette rencontre prend la forme d’un « challenge » : le défi, pour les candidats, est de venir « pitcher » leur projet devant un panel d’entrepreneurs et d’experts, à la rencontre de futurs partenaires et investisseurs. Autant dire que, pour convaincre un tel auditoire, il faut bâtir un dossier solide. Bref, préparer sa réussite. Pour en arriver là, le Start’Hub leur offre d’abord un programme d’accompagnement collectif, suivi de recommandations individuelles. BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 36 Company creation Company development Company consolidation Growth Adapted Approach to Market Transmission C’était le 9 décembre 2014 sous le chapiteau du cirque Pauwels : la Start’Hub Night. L’un des buts poursuivis est également de briser l’isolement des starters, souvent accaparés par leur projet, en créant une communauté où ils pourront se créer un réseau de contacts. Le Start’Hub est un lieu de rencontre et d’échanges – non seulement entre les starters et les partenaires, mais aussi parmi les starters et parmi les partenaires. Ces échanges avec des entreprises ayant pignon sur rue donnent aussi l’occasion de tester des outils et expérimenter des méthodes de travail. De ce point de vue, les partenaires du hub jouent un rôle important, en apportant au jeune entrepreneur, chacun dans sa spécialité, une expertise professionnelle identique à celle dont bénéficient les sociétés déjà bien établies. Qu’il s’agisse de services bancaires, d’outils de gestion, ou encore de conseil en communication et marketing, les partenaires du challenge proposent des services et/ou des produits qui se complètent, dans un même esprit : des entrepreneurs pour et avec des entrepreneurs. rapport 2015 Le 9 juin dernier, BECI et ses partenaires du Hub Transmission organisaient une table ronde. Lancé en octobre 2014, le Start’Hub a, depuis, multiplié les activités et réuni des dizaines de participants. Certains ont aujourd’hui créé leur entreprise ; d’autres s’apprêtent à le faire. Leurs successeurs se lanceront bientôt, à leur tour, dans le challenge. Transmission : un enjeu économique À l’autre bout du cycle de vie de l’entreprise, le Hub Transmission répond à une problématique majeure, qui est aussi un enjeu socio-économique pour Bruxelles : le vieillissement des chefs d’entreprise (40 % des entrepreneurs belges ont plus de 50 ans) et le taux d’échec élevé des transmissions. Seule une entreprise sur trois se transmet avec succès – et c’est une problématique qui concerne tout particulièrement les PME. Ainsi, on estime à 37.000 environ le nombre d’entreprises susceptibles d’être transmises d’ici à 2025 en Région bruxelloise. Parmi elles, 7.500 risquent de fermer leurs portes dans les deux ans qui suivent la cession, faute de préparation suffisante, et 8.500 devraient disparaître, tout simplement, faute de repreneur. À chaque fois, cela représente une perte d’activité économique et une perte d’emploi. Les difficultés de la transmission sont multiples. Tout d’abord, beaucoup de patrons sont émotionnellement attachés à leur entreprise, qu’ils ont parfois créée ; cet attachement les empêche de prendre le recul nécessaire. Ils négligent de préparer la transmission ou le font trop tard, parfois contraints par un problème de santé. Or, une transmission réussie demande deux à trois ans de préparation. Beaucoup de candidats acquéreurs sont, de leur côté, insuffisamment formés, ou sous-estiment les difficultés d’une reprise. Dès lors, la transmission risque d’échouer à bref délai, alors que l’entreprise disposait pourtant d’un savoir-faire, d’une notoriété, de relations avec des clients, des fournisseurs… Mais le principal problème est sans doute la mise en relation : beaucoup de cédants hésitent à se déclarer, par souci de confidentialité, parce que le dévoilement du projet pourrait avoir des conséquences négatives (perte de clients, départ de collaborateurs…). Du coup, les candidats ne se bousculent pas au portillon... Mettre en relation candidats et repreneurs Là aussi, comme pour les starters, l’organisation d’un hub piloté par BECI est une réponse pertinente. Lancé en janvier 2015, le Hub Transmission offre un accompagnement de qualité, neutre, indépendant, avec la garantie de la confidentialité, pour cédants et pour acquéreurs. Le Hub Transmission associe différents partenaires qui permettent de traiter les multiples aspects de la transmission, tels que le fi nancement, la fiscalité, le juridique, le coaching, la gestion, le commercial, la communication et la gouvernance. Le Hub Transmission propose des consultations individuelles avec des experts en transmission/acquisition dans les différents secteurs de l’entreprise, des formations spécifiques et adaptées, des tables rondes de discussion, un accompagnement préparatoire à la cession, une préparation à l’achat, un support lors de l’acte de cession/achat, un soutien post cession/acquisition, pour assurer le succès de la reprise de l’activité. Le Hub Transmission s’adresse aux entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de 400.000 à 15-20 millions d’euros. Il ne traite pas les commerces et les restaurants, mais offre des alternatives à ceux-ci. Last but not least, il comprend aussi un club d’acquéreurs afin de former ceux-ci, notamment sur le plan de la gestion, et garantir la pérennité de l’entreprise. n Info Start’Hub Fabienne Malaise fm@beci.be Tél. 02 643 78 07 Info Hub Transmission Erick Thiry eth@beci.be Tél. 02 643 78 36 37 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI rapport 2015
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Séance de clôture du cycle de formation « Perspective immobilière et développement urbain ». Formations Pour en savoir plus La connaissance est aujourd’hui, pour les entreprises, un facteur essentiel de production et de rentabilité. Pour mieux soutenir les entreprises dans l’acquisition d’expertise et de compétences, BECI a redéployé son programme de formations : il est désormais plus complet, plus approfondi, plus pragmatique que jamais. L a Chambre de Commerce de Bruxelles organise de longue date des formations à l’attention de ses membres, dans de multiples domaines : stratégie et management, marketing et droit commercial, financements, ressources humaines et législation sociale, comptes et fiscalité… Des formations qui accueillent plus de 2.500 participants par an, données par des spécialistes reconnus et toujours unanimement appréciées. Les besoins des entreprises, toutefois, évoluent constamment. De nouvelles attentes apparaissent, de nouvelles thématiques s’imposent. Pour y répondre, nous avons décidé d’élargir notablement l’offre existante de nos formations, en nous appuyant sur les experts de notre Centre de Connaissance et sur notre réseau. Depuis quelques mois, BECI propose ainsi, au-delà de son programme traditionnel, de nouvelles formations en matière de gestion environnementale, gestion de l’énergie, mobilité, urbanisme, diversité, ou encore marchés publics… : « Le but est de développer les compétences et l’expertise des cadres et des dirigeants d’entreprises, en leur donnant accès à des formations de haut niveau, à des prix abordables pour les PME », indique Brigitte Van der Mensbrugghe, responsable des formations. Moins de théorie, plus de pratique « Il ne s’agit pas seulement de nouvelles thématiques, mais aussi d’une approche renouvelée des formations, moins théorique, davantage orientée vers la pratique et les outils », précise Erick Thiry, Business Relations Intelligence. « L’objectif, c’est que les participants, à la sortie de la formation, puissent immédiatement mettre en pratique les savoirs acquis et en retirent des résultats concrets. » « Pour concevoir ces formations thématiques, nous travaillons en étroite collaboration avec les entreprises », poursuit Erick Thiry. « Nous dialoguons en permanence avec les directeurs de ressources humaines ; ce sont eux qui définissent les besoins ; nous les considérons comme nos partenaires. » BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 38 Les sujets sont davantage approfondis, à travers de véritables cycles composés de modules, qui permettent de combiner des présentations par des experts, des cours et des ateliers inter actifs, mais aussi des visites de terrain, auxquels peuvent encore s’ajouter des webinaires. « Toutes choses qu’il serait impossible d’intégrer dans un séminaire d’une ou deux heures. » Le nombre de participants est limité pour garantir l’interactivité et les échanges. « On se lasse de tout sauf d’apprendre » (Virgile) En corollaire, ces formations donnent lieu à une évaluation sanctionnée par un diplôme, délivré par la Chambre de Commerce – laquelle est soumise à la certification ISO 9001 pour la gestion de la qualité. Les formations elles-mêmes sont évaluées en permanence et de manière systématique. Certaines offrent, en sus, des points recherchés dans l’un ou l’autre secteur (avocats, comptables, professionnels de l’immobilier…) Un premier cycle en « Perspective immobilière et développement urbain », réparti en six modules, a été organisé au mois de mai. Au programme, entre autres : immobilier de bureaux, offre immobilière en regard de l’évolution démographique, logistique et mobilité urbaines, perspectives de l’immobilier touristique et de congrès… « Les premiers retours sont très positifs ; nous avons reçu beaucoup de commentaires enthousiastes », souligne Brigitte Van der Mensbrugghe. Un autre cycle, en management environnemental, a débuté au mois de septembre ; le suivant porte sur la gestion multiculturelle et la diversité en entreprise. Au calendrier figurent aussi des formations plus courtes sur le budget mobilité, la fiscalité et la réglementation immobilières, les marchés publics… n Info : www.beci.be/training rapport 2015 Diversité La diversité, une force pour l’entreprise La société bouge, et l’entreprise bouge avec elle. Métissage, management féminin, vieillissement de la population… : chaque évolution sociétale influence le monde de l’entreprise, se reflète dans son personnel et dans sa clientèle. Cependant, toutes les entreprises n’ont pas encore pleinement intégré la diversité. Le Livre Blanc publié par BECI démontre qu’elles auraient tout intérêt à exploiter son potentiel économique. À Bruxelles, 35 % de la population a plus de 45 ans et la tendance s’amplifie. Près de 66 % des Bruxellois de 18 à 60 ans sont d’origine étrangère. Et si, en Belgique, plus de 10 % de la population de 15 à 64 ans est porteuse d’un handicap ou d’une maladie chronique, on peut raisonnablement penser que la capitale tire ce chiffre vers le haut. Cette réalité démographique ne se reflète cependant pas toujours dans les entreprises bruxelloises, y compris pour les femmes dans les sphères hiérarchiques supérieures. Avec l’aide d’experts, BECI a fait l’analyse de différences significatives sur le marché de l’emploi pour quatre formes principales de discrimination : genre (persistance du « plafond de verre », écarts salariaux hommes/femmes), âge (un tiers des demandeurs d’emploi ont plus de 45 ans), ascendance étrangère (avec un taux d’emploi de 38 à 53 % chez les personnes d’origine étrangère, contre 74 % chez les personnes d’origine belge) et handicap (taux d’emploi de 40,7 % en Belgique pour les personnes handicapées, contre 66,4 % chez les personnes valides). « Pourtant, la diversité augmente la performance », affirme Thierry Willemarck, Président de BECI. Ainsi, les personnes d’ascendance étrangère ont souvent une vision élargie, pluriculturelle, qui apporte créativité et innovation. Les collaborateurs plus âgés possèdent l’expérience et le vécu qui permettent de faire face à de nombreuses situations. Les personnes handicapées ont souvent appris à « compenser » le handicap en développant d’autres facultés et font preuve de résilience. Quant à la mixité hommes/femmes dans les organes de direction, elle dégage de la complémentarité et élargit l’approche des problèmes. Par ailleurs, la diversité de l’entreprise est un miroir de la société : l’intégrer permet de mieux comprendre et de mieux atteindre la clientèle. Toutes les entreprises ne se sont pas encore approprié ces atouts. Pourquoi ? Et comment y remédier ? Promouvoir plutôt qu’interdire À travers son Livre Blanc, BECI a disséqué la genèse de la discrimination et insiste : celle-ci résulte notamment d’une construction sociale qui crée des habitudes et des comportements monolithiques. Des trajectoires sociales « mono-culturelles » peuvent engendrer des pratiques sociales – et donc des pratiques RH - « mono-culturelles », sans qu’il y ait forcément d’intention malveillante. C’est pourquoi certains comportements discriminatoires sont parfois invisibles, y compris pour ceux qui les posent. « L’interdiction de discriminer n’augmente pas la diversité. Au contraire, un mécanisme de contrôle peut, indirectement, renforcer ou créer un préjugé négatif » estiment encore Thierry Willemarck et Jean-Claude Daoust (le Président de la commission sociale de BECI). Pour eux, l’instauration éventuelle de contrôles ciblés pour lutter contre la discrimination sur le marché du travail relève de la « fausse bonne idée ». L’interdiction de la discrimination à l’emploi existe depuis 35 ans (à travers divers textes de loi) et les résultats récents montrent bien qu’elle ne modifie pas les chiffres. Et de rappeler aussi que la discrimination, inscrite dans toute la société, demande une approche globale, notamment à travers l’enseignement qui constitue la machine à discriminer la plus puissante qui soit. Face à cette problématique, BECI a relevé le défi et révélé les nœuds qui existent, à la fois au niveau macrologique (sociétal) et micrologique (individuel) tout en montrant la richesse humaine mais aussi les atouts économiques évidents de la diversité. Le Livre Blanc de la Diversité a été publié au mois de septembre dernier avec notre magazine Bruxelles Métropole. On peut le retrouver sur notre site web. n Info : www.beci.be/livre_blanc_diversite/ 39 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI rapport 2015
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BECI La voix de votre entreprise Faire entendre la voix des entreprises bruxelloises est l’une des missions premières de BECI. Forte de ses nombreux membres, qui représentent bien l’entreprenariat bruxellois dans toute sa variété, BECI a la légitimité nécessaire pour défendre leur point de vue, où et quand il le faut, partout où se définit le cadre socio-économique de leur activité. Olivier Willocx Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 - ow@beci.be Administrateur Délégué 02 643 78 15 - je@beci.be Secrétaire Général Jan De Brabanter Xavier Dehan 02 643 78 39 - jdb@beci.be Secrétaire Général UEB 02 210 01 76 - xd@beci.be Coordinateur Général CCIB Carine Van Lancker 02 643 78 40 - cvl@beci.be Management Assistant C ette mission de représentation, nous l’exerçons notamment en négociant directement avec les autorités bruxelloises et nos partenaires sociaux, au sein du principal organe bruxellois de concertation socio-économique, le Conseil Économique et Social de la Région Bruxelloise (CESRB). De manière plus générale, BECI s’implique activement dans la vie socio-économique de Bruxelles en assumant de nombreux mandats d’administrateur ou de représentant au sein de différentes organisations – une trentaine au total. En matière économique, BECI est notamment présente au sein de Citydev (la Société de développement régional bruxellois), du Port de Bruxelles ou encore d’Impulse (l’Agence bruxelloise pour l’entreprise). Dans le domaine de l’emploi, elle détient des mandats chez Actiris et Bruxelles Formation, entre autres. BECI sélectionne tous ces mandats avec soin et y envoie ses meilleurs représentants. Elle les exerce activement, de manière constructive, en proposant des solutions. Pour étayer ses prises de positions, BECI s’appuie directement sur les avis récoltés auprès de ses membres, à travers nos sondages réguliers mais aussi via nos commissions consultatives (en matière sociale, en matière économique, de mobilité et d’aménagement du territoire, de gouvernance…). Présidées par des personnalités de l’entreprenariat bruxellois, elles réunissent des membres qui possèdent une expertise dans ces matières. Ces avis sont encore enrichis par les experts BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 40 de notre Centre de Connaissance, qui assurent un suivi permanent dans différentes matières relevant des compétences régionales – et dont les analyses sont reconnues pour leur qualité. Nos propositions, nos réactions, nos interventions, nos initiatives ont souvent permis d’influencer l’évolution économique de notre région, dans un sens favorable à l’entreprenariat. Si nous avons pu le faire, c’est d’abord grâce à vous : ensemble, nous sommes plus forts et mieux armés pour défendre les intérêts des entreprises bruxelloises. n rapport 2015 BECI Vos ressources Le soutien à nos membres est au cœur de notre métier : les solutions de BECI offrent à votre entreprise un levier pour accroître ses ressources et ses capacités. En vous appuyant sur nos équipes, nos services et nos réseaux, vous boostez vos propres moyens. B ien accompagnés, bien conseillés, les entrepreneurs augmentent leurs chances de réussite. Toutes les entreprises n’ont cependant pas la possibilité de développer elles-mêmes de l’expertise ou des compétences dans chacun des domaines apparentés à leur activité. Partenaire de ses membres, BECI a développé pour eux un large éventail de services de soutien, articulés autour de trois métiers principaux : CENTRE DE CONNAISSANCE Mobilité • Conseil dans le développement de votre politique de mobilité • Diagnostic, plan de déplacements d’entreprise, budget mobilité, meilleures pratiques… • Info : réglementations, fiscalité, politique régionales, implications pour votre entreprise et mise en relations Vincent Campeol 02 563 68 59 vc@beci.be • L’accompagnement tout au long du cycle de vie de l’entreprise, depuis sa création jusqu’à sa transmission, en phase de croissance ou en difficulté, et dans son développement à l’exportation ; • L’information et la formation, dans tous les domaines qui touchent à l’entreprenariat ; • La mise en relation et en réseau, entre nos membres et avec des clients ou des partenaires potentiels, y compris à l’international VOS EXPERTS Environnement et énergie • Accompagnement de vos projets de développement durable : diagnostic, certification… • Conseil en économies d’énergie et plan de continuité de votre entreprise • Mise en place d’un management environnemental • Info : réglementation et primes environnement et énergie Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be Urbanisme • Accompagnement des projets de rénovation, agrandissement ou déménagement • Détermination des meilleures zones d’implantation • Info : règles d’urbanisme, conditions fiscales, subsides… • Mise en relation avec les pouvoirs publics compétents Économie circulaire • Economie de matières • Prévention et gestion des déchets : diagnostic et solutions Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be • Info : réglementation, obligation de contrat, obligation de tri, sols pollués… • Mise en relation avec des collecteurs Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be Diversité • Développement de votre politique de diversité : diagnostic, aides financières • Aide à l’intégration des personnes handicapées (malvoyantes, sourdes…) • Gestion des différences culturelles • Développement d’une communication interne sur la diversité Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be La traditionnelle « photo de famille » à la sortie de l’Assemblée Générale BECI. 41 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI rapport 2015
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CONSEIL AUX ENTREPRISES VOS CONSEILLERS Manager conseil • Aide à l’expansion économique • Conseil aux entreprises en difficulté • Assistance dans l’établissement d’un plan d’assainissement • Suivi de gestion Conseillère seconde chance • Accompagnement des projets de relance • Workshops d’entrepreneurs post-faillite • Diagnostic des difficultés • Etudes de cas Fabienne Malaise 02 643 78 07 fm@beci.be Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be Conseillère starter • Conseil en financement, crédits, subsides • Assistance dans l’établissement de votre plan financier • Organisation d’ateliers starters • Suivi de gestion Mirella Zaccagnini 02 643 78 46 mz@beci.be Conseiller transmission • Préparation à la transmission de votre entreprise : diagnostic et conseil • Valorisation de votre entreprise • Mise en relation avec des acquéreurs potentiels • Accompagnement dans le processus de transmission Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be Conseiller social • Conseil juridique relatif à la relation de travail : conclusion du contrat de travail et clauses spécifiques, fin du contrat, temps de travail, relations collectives… • Anticipation des risques juridiques • Info en droit social Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be Assistante • Abonnement aux infos faillites • Séminaires en législation sociale Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be Conseillère juridique • Conseil juridique en matière commerciale • Assistance dans l’établissement de contrats : conditions générales de vente, clauses particulières, contrats d’agent commercial, contrats de bail, etc. • Gestion de conflits, médiation • Conseil aux entreprises en difficulté Laila Nejar 02 563 68 58 lne@beci.be U FORMATIONS ET SÉMINAIRES Votre responsable formations • Développement de vos compétences et de votre expertise • Inscription aux formations thématiques BECI (en management, RH, législation sociale, urbanisme, mobilité…) • Organisation de formations thématiques et formations sur mesure pour votre entreprise Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 — bvdm@beci.be U FORMALITÉS Votre guichet d’entreprise • Formalités à la banque Carrefour des entreprises • Inscription de votre n° d’entreprise • Modifications • Radiation Corine Clément 02 643 78 09 desk@beci.be Formalités administratives • Publications au Moniteur Belge • Extraits banque Carrefour des entreprises • Attestations de non-faillite • Activation, modification, radiation TVA Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 - 42 rapport 2015 INTERNATIONAL VOTRE SERVICE EXPORT Manager International • Développement de vos activités internationales • Info : marchés étrangers et règles propres à chaque pays Sabine Soetens 02 643 78 12 sso@beci.be • Missions économiques et réception de délégations étrangères • Réseau de contacts avec les chambres de commerce, partout dans le monde Assistante International Christine Godts 02 643 78 02 cg@beci.be Directeur Europe • Programmes de financement et appels d’offre européens • Mise en relation à l’international à travers le réseau Enterprise Europe Network Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Info : réglementations européennes, certifications nationales et européennes (marquage CE…) Nastasja Otte 02 563 68 54 nao@beci.be Manager douanes • Formalités administratives et douanières • Tous documents d’exportation (certificats d’origine, carnets ATA) Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be U Connexions business • Votre contact BECI • Mise en relation et développement de votre réseau • Identification de partenaires • Identification d’opportunités commerciales • Légalisation de documents (factures, contrats, brevets, etc.) • Facilitation des visas pour vos voyages d’affaires Assistante douanes Evelien Jonckheere 02 643 78 03 ej@beci.be VOTRE RÉSEAU BECI account • Gestion administrative de votre membership BECI • Enregistrement et mise à jour de vos données Christine Barthélemy 02 643 78 45 — cb@beci.be Connexions events Angela Leone 0475 41 27 95 al@beci.be Frederik Leloup 02 643 78 01 fle@beci.be • Inscription aux événements BECI : Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party… • Mise en relation et développement de votre réseau • Location de nos salles Conseillère Europe Catherine Mertens 02 643 78 16 cm@beci.be Wim Desloovere 02 643 78 22 wde@beci.be Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be Sylvia Welleman 02 643 78 05 sw@beci.be Pascale Capitaine 02 643 78 49 pc@beci.be COMMUNICATION VOS RESPONSABLES MÉDIAS Média • Votre source d’information entrepreneuriale • Relais de vos préoccupations à travers nos enquêtes et sondages • Publication de vos communiqués dans notre magazine et sur notre site web Régie publicitaire • Conseil en communication commerciale • Gestion de vos campagnes publicitaires Emmanuel Robert Geneviève Boxus 02 643 78 44 — er@beci.be 02 563 68 51 — gb@beci.be Max Saey 02 563 68 53 — msa@beci.be 43 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI rapport 2015
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2014-2015 : Près de 800 chefs d’entreprise et décideurs bruxellois ont participé à la Garden Party de BECI, en juin dernier dans les jardins d’Axa. Afterwork à l’hôtel Steigenberger Réception chez BECI d’une délégation turque conduite par M. Ibrahim Çaglar, Président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, ici en compagnie de Mme Cécile Jodogne, Secrétaire d’État bruxelloise en charge du Commerce extérieur. BECI était partenaire du 2e Business Mediation Summit, en janvier à la Solvay Brussels School. Lancement du nouveau magazine de BECI, en janvier 2015. Dans la foulée de la mission économique menée en Iran, BECI a reçu en décembre 2014 la visite d’une délégation iranienne. Le symposium Brussels Metropolitan a réuni les Ministres-Présidents des trois Régions. Plus de 1.400 visiteurs se sont pressés, le 7 mai à Brussels Expo, pour prendre part à l’Export Day/e-Day : un double événement organisé par BECI et IZEO. un an d’actualité BECI BECI et Bruxelles Mobilité ont réuni les principaux acteurs de la distribution urbaine à Bruxelles, pour une rencontre avec les entreprises. Conférence-débat sur l’environnement et la gestion des déchets, en présence des Ministres bruxelloises Céline Fremault et Fadila Laanan. Séance d’information pour les inscrits au Job Day Techniciens, Ingénieurs & Informaticiens. Signature d’un mémorandum d’entente avec la Chambre de Commerce d’Abu Dhabi. C’était le 21 mai dernier au Golf Château de La Tournette : la 10e édition du BECI Golf Trophy. L’explorateur polaire Dixie Dansercoer, lors d’une soirée Zinner Circle pour nos membres néerlandophones. Back to School ! Tel était le thème de notre Annual Event 2014, à l’Auditorium GDF Suez. Session d’information sur le « tax shelter », organisée par IZEO et BECI, en présence du Ministre fédéral Willy Borsus. Début juin, le cuisiniste Bulthaup accueillait un CEO Meeting BECI. CEO Meeting à l’Aviation Academy Brussels. © Belga Images

2015.10 Brussel Metropool


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WE FLY. YOU REFUEL. Recharge from your 180° flat-bed seat when you fly Delta One™ to the U.S. For further information please visit Delta.com, call our reservations number 02 620 0183 or contact your local travel agent. WOORD VOORAF Stad en onderneming Brussel ontmoet op 20 oktober … Brussel. De ondernemers, beleidsmensen en alle drijvende krachten van de hoofdstad worden dan uitgenodigd om samen met ons een toekomstgericht thema voor stad en onderneming te bespreken: de smart cities. De intelligente steden komen eveneens aan bod in de bijlage van uw magazine. Het document kreeg de titel Brussels Perspectives eerder dan Jaarverslag. De inhoud beperkt zich namelijk niet tot een overzicht van onze activiteiten: het is de bedoeling dat u er inspiratie uit put. De wereld heeft het tijdperk van de steden ingeluid, daar zijn wij stellig van overtuigd. De mensen, de ideeën en de middelen om ze waar te maken, stromen naar de steden toe. De steden, die voortaan onderdak verlenen aan meer dan de helft van de wereldbevolking, ontwikkelen baanbrekende business modellen en nieuwe oplossingen voor mobiliteit, gezondheidszorg, huisvesting, energie en milieubeleid. Meer en meer doen deze business modellen en oplossingen een beroep op intelligentie, onderzoek en de inzameling en verwerking van data. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Brussel moet in deze snel veranderende wereld zijn plaats innemen. Precies daarom heeft onze stad een grote behoefte aan ondernemers, dynamiek, inzet en ideeën. Deze mensen kunnen als enigen de nodige rijkdom creëren om de welvaart van de stad – als een gemeenschap van burgers – te verzekeren. Dit gaat gepaard met risico’s nemen, investeren, ideeën verwezenlijken en in dromen geloven. Om ondernemerschap te laten bloeien, succes te stimuleren en ontwikkeling te ondersteunen, hebben deze mensen een betrouwbare partner nodig, iemand die de uitdagingen van onze tijd aankan. In Brussel is deze taak voor BECI weggelegd. BECI praat op gelijke voet met de sociale partners en de overheid, op het niveau waar de meeste sociaaleconomische vraagstukken voortaan worden geregeld: het Gewest. Wij willen dat dit Gewest het rijkste van Europa wordt, met marginale werkloosheidscijfers. Het moet een toonbeeld worden van levensstandaard, mobiliteit, veiligheid en innovatie. In ons Gewest moet het aangenaam leven en ondernemen zijn. Dit is althans de visie van Brussel die ons strategisch plan voor 2025 voorziet. Meer hierover in onze bijlage. Om deze tegelijk stedelijke en gewestelijke uitdaging te aanvaarden en onze visie te verwezenlijken, hebben wij een sterke vertegenwoordiging van de werkgevers nodig. Dit is een basisvoorwaarde om een gunstig klimaat te scheppen voor het ondernemerschap. BECI dankt u dus voor het mandaat dat u haar toewijst. BECI - Brussel metropool - oktober 2015 C
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INHOUD Think Tank 6 8 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Vóór of tegen de universele uitkering ? 11 Fiche Staatshervorming: de rustoorden 12 KBC Brussels: een bank in de stad International 14 Openbare aanbestedingen: de lokroep van Europa 17 ATA Carnet: VRT, Instant world news Topic: De onderneming in de 21ste eeuw 19 Einde loonarbeid nog niet in zicht … 22 Geluk op het werk 26 Paul Dewandre: “Ik maak geen onderscheid meer tussen werk en privé!” 29 Innovatie start met een dialoog 33 In conflict gaan vergroot het vertrouwen Focus: Onderwijs en vorming 36 Teach for Belgium 38 Knelpuntberoepen of eerder toekomstberoepen? 40 Terug op de schoolbanken 44 “Jongeren samenbrengen en verbinden”, via de CPME Dynamiek 46 10 jaar corporate governance in België 47 Grégor Chapelle (Actiris): “Test ons uit!” 48 Een succesvol Management Buy-Out 49 Starter: Boxify, ruimte in dozen! 50 De nieuwe investeringspremies 51 Beëindiging van een arbeidsovereenkomst: hoever staan we? 52 Zelfstandige moeders, halve mama’s? 53 Het kan ook u overkomen: de concurrentiebeding 54 Energieprijs: naar een volatiele periode 55 Abattoir n.v. bereidt (zich) een mooie toekomst in Anderlecht voor Community 56 Het BECI nieuws in beeld 61 Restotip: Madame Chapeau 62 Impression of a Brit 63 News 64 Agenda 65 Toetredingsaanvragen November Special Le mois prochain Mai Topic dossier PME International Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Rédaction Media Coordinator Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Emmanuel Robert - er@beci.be CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Oktober 2015 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER eenvoudig en gratis. Rekruteren met Select Actiris, biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be Werkgevers vertrouwen ons! Ontdek de getuigenis van Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be op pagina 18
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MEDEDELING Private Banking: het advies van specialisten U bent uniek. Uw vermogen ook. En uw bankier? Een vermogen: het resultaat van lang en hard werken, een tikkeltje geluk, en het nemen van de juiste beslissingen, elke dag opnieuw. Een vermogen opbouwen is al niet gemakkelijk, maar ook een vermogen beheren is dat niet! De mogelijkheden en beperkingen veranderen constant. Op de hoogte blijven van alle nieuwe ontwikkelingen vergt heel veel kennis, heel wat toewijding en tijd. Hoe zit het met uw vastgoed? Hebt u al nagedacht over uw nalatenschap? Bezit u een kunstcollectie? Hoe moet het met uw privévermogen, en het kapitaal dat nog in uw zaak zit? Om op ieder moment vol vertrouwen naar de toekomst te kunnen kijken, is het beter om u te laten bijstaan door een expert die de knepen van het vak kent. “Als het om uw vermogen gaat, wilt u als gesprekspartner een vertrouwenspersoon die dicht bij u staat. Letterlijk.” zegt Filip De Nil, Head of Marketing Private Banking & Investments bij Belfius: “Bij Belfius zetten we daarom meer dan 250 gespecialiseerde Private Bankers in via onze lokale kantoren. Ze kennen u en uw situatie, zowel professioneel als privé, ja zelfs familiaal. Ze zijn discreet, maar staan altijd voor u klaar.” Hoge kwaliteit, heel dichtbij De lokale beschikbaarheid van specialisten zorgt voor een gemakkelijke toegankelijkheid. De Belfius Private Bankers beschikken bovendien over een doorgedreven kennis op het vlak van zowel vermogensbeheer, het voorbereiden van uw pensioen als het plannen van uw nalatenschap. Ze zijn op de hoogte van de laatste ontwikkelingen in zowel fiscaliteit als juridische materies… en dit vlak bij u in de buurt. Proactief en grondig Als uw échte vertrouwenspersoon die u en uw familiale situatie door en door kent, geeft uw Private Banker u ook proactief advies. Het aangeven van beleggingsopportuniteiten, het plannen van uw pensioen of de beste fiscale optimalisaties worden met u besproken en doorgenomen. Bij alle grote momenten in uw leven, en van uw kinderen, staat uw Private Banker – en de experten die hem ondersteunen - u met raad en daad bij. Eén vertrouwenspersoon “Geldzaken liggen voor veel mensen nog altijd gevoelig”, zegt Filip De Nil: “vandaar dat het zo belangrijk is om contact te hebben met een echte vertrouwenspersoon. Niemand heeft zin om zijn situatie keer op keer te moeten uitleggen. Uw lokale Private Banker is meteen ook uw vaste contactpersoon voor al uw financiële zaken. We garanderen u zo maximale discretie.” Voor al uw wensen, van dagelijkse bankzaken zoals het aanvragen van een bank- of kredietkaart, over verzekeringen, woonkrediet of woonpolis tot het beheer van uw vermogen, kunt u bij uw Private Banker terecht. Voor ondernemers zorgt de Private Banker voor alle nodige contacten met de business specialisten in uw regio. Dat koppelt lokale persoonlijke dienstverlening aan de hoogst mogelijke kwaliteit. Filip de Nil, Head of Marketing Private Banking & Investments. Bij Belfius zetten we meer dan 250 gespecialiseerde Private Bankers in via onze lokale kantoren. Ze kennen u en uw situatie, zowel professioneel als privé, ja zelfs familiaal. Ze zijn discreet, maar staan altijd voor u klaar. Wealth Analysis & Planning en Wealth Management Vastgoedadvies en financiering Uw lokale Private Banker is uw logische eerste aanspreekpunt. Soms is er echter extra expertise vereist om zeer complexe vraagstukken op te lossen. Dan wordt een team van specialisten ingezet, van de afdelingen Wealth Analysis & Planning en Wealth Management. Ze zorgen samen voor de realisatie van uw persoonlijke doelstellingen inzake vermogens- en successieplanning, met een minimum aan belastingen en een maximum aan gemoedsrust. Deze dienstverlening houdt ook de begeleiding in bij het uitvoeren van schenkingen, de opmaak van een testament, de keuze van een huwelijksstelsel, de oprichting van een vennootschap, de verkoop van uw bedrijf, en de aankoop van een tweede verblijf of opbrengsteigendom. “Belfius Private Banking helpt ondernemers met het bereiken van de juiste balans tussen ondernemingskapitaal en privévermogen. Dat zorgt ervoor dat de ondernemer niet alleen nu in zijn levensstandaard kan voorzien, maar ook straks als hij op rust gaat.” stelt Isabelle Verhulst van de afdeling Wealth Analysis & Planning. “Ons team van juristen, fiscalisten en economen analyseert uw financiële planning, uw vermogens- en successieplanning. Zij bestuderen indien gewenst ook de juridische en de fiscale kant van de overdracht of verkoop van het bedrijf. De experten van Wealth Management hebben dan weer een ruime ervaring in de financieringsaspecten van zowel een bedrijfsoverdracht, de aankoop en het beheer van vastgoed, als filantropie, en het beleggen in kunst.” Planning en optimalisatie voor ondernemers Bedrijfsleiders en zelfstandigen weten dat een grondige analyse en optimalisatie van het persoonlijke en professionele vermogen ongelooflijk belangrijk zijn. Een persoonlijk financieel plan geeft u niet alleen een helder inzicht in uw huidige financiële situatie, het schetst bovendien een duidelijke simulatie van de toekomst. Naast een overzicht van bijvoorbeeld uw pensioenvoorzieningen geniet u meteen ook van de voordelen van een persoonlijk actieplan. Bij het structureren van uw vastgoedpatrimonium en bij het realiseren van uw nieuwe vastgoedplannen zijn onze experten een steun. Ze bekijken uw plan vanuit alle mogelijke verschillende invalshoeken en helpen u uw dossier optimaal voor te bereiden. Ze gaan samen met u op zoek naar de beste financiering, en helpen u de keuze te maken tussen de voor- en nadelen van een privé-aankoop ten opzichte van de verwerving via een vennootschap. Het fiscale aspect wordt daarbij nooit uit het oog verloren. Overdracht en overname onderneming “Voor bedrijfsleiders is de opvolging van hun familiebedrijf meestal een grote zorg, zowel op persoonlijk als op fiscaal en juridisch vlak,” weet Isabelle Verhulst: “ Vragen waar ze mee zitten gaan van hoe de levensstandaard te behouden of fiscaal te optimaliseren, tot de kinderen gelijk en fair te behandelen of een familie charter op te stellen. Zo’n charter is een document dat de basisfilosofie van de familie en van de onderneming vastlegt, samen met een aantal gedragsregels die de relatie tussen de familie en het bedrijf regelen. Uw Private Banker en de afdelingen Wealth Analysis & Planning en Wealth Management kunnen u met nuchter, professioneel en neutraal advies helpen om die moeilijke klippen goed te omzeilen.” Het Wealth Management-team geeft u alle nodige advies over de boekhoudkundige en financiële aspecten van een overdracht of overname. Ze brengen een second opinion voor de waardering van uw bedrijf, werken voor u een geschikte kredietformule voor de overname uit, enz. De experten werken hiervoor nauw samen met uw andere betrokken consultants (uw bedrijfsadviseurs, uw accountant, uw notaris … ) en bieden zowel ondersteuning aan overnemers als aan overlaters. Advies bij Family Buy Outs is eveneens mogelijk. Betrouwbaarheid garandeert tevredenheid Belfius Private Banking begeleidt 60 000 klanten, met een beheerd vermogen van meer dan 32 miljard euro. Vaak wordt het vermogen van generatie op generatie aan Belfius Private Banking toevertrouwd, zo komt de bank aan een gemiddelde klantenrelatie van 23 jaar in haar Private Banking porfolio. Meteen het mooiste bewijs dat het geven van betrouwbaar en gepersonaliseerd advies tevreden en loyale klanten maakt. Isabelle Verhulst, Head of Wealth Analysis & Planning www.belfius.be/private
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SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE OUD LAND ZKT JONG & DYNAM. TALENT De kleinkinderen van de grondleggers van Europa staan vandaag aan het roer. Wakker worden, he, mensen! In onze ‘netocratie’ dient economische neerslachtigheid plaats te ruimen voor de menselijke dimensie. | Jean Blavier Wat u, ik, de postbode, de apotheker en mijn schoonzus in gemeen hebben? Wij leven in Europa, in een rechtsstaat en een welvaartstaat. Dit gezegd zijnde, is het dan zo moeilijk te begrijpen dat anderen ons benijden? Het is toch geen wonder dat in door geweld geteisterde landen, Europa wordt gezien als een oord van vrede en economische stabiliteit? Churchill droomde als eerste van de Verenigde Staten van Europa. Alleen een eengemaakt werelddeel kon andere conflicten voorkomen, beweerde hij. Hebt u de oorlog meegemaakt? Nee? Ik ook niet. Sicco Mansholt bekeek de zaken eerder onder een economische invalshoek. Hij had, kort na de Tweede Wereldoorlog, in Nederland aan honger geleden. Hebt u ooit aan honger geleden? Nee? Ik ook niet. Jean Monnet moest op zestienjarige leeftijd de school verlaten. Hebt u de school verlaten toen u 16 was? Nee? Ik ook niet. Wij zijn waarschijnlijk vergeten waar we vandaan komen. Bepaalde Vlaamse media wisten er ons terecht aan te herinneren dat de Belgen die in 1914 voor de Duitse invasie op de vlucht sloegen, in Nederland met elektrisch prikkeldraad werden tegengehouden. Velen sneuvelden. Meer dan elk ander werelddeel onderging Europa de verschrikkingen van talloze oorlogen. Wij zouden dus grootmoedig en vrijgevig moeten reageren. Daarna zien we wel. Het verband met de economische actualiteit is evident. Wat doet een onderneming bij een onverwachte gebeurtenis? Belgische vluchtelingen in Parijs, 1940. Eerst het vuur blussen en daarna nadenken. Het tweede argument (wij citeren Angela Merkel, die hier wel andere bewoordingen voor over had): wij worden een dagje ouder, krijgen een buikje en de opkomende generatie werd in de watten gelegd. We hebben vandaag een grote behoefte aan dynamische en sterke mensen die hun leven weer kordaat in handen willen nemen. Een derde argument: de landen die het best scoren, hebben een massale immigratie gekend. Voorbeelden zijn de Verenigde Staten, Canada en Australië. 70 jaar geleden hebben wij met onze buurlanden vrede gesloten. Het werd hoog tijd, want sinds Romulus Augustulus, de laatste West-Romeinse keizer, voerden wij bijna zonder onderbreking oorlog met elkaar. En vandaag begrijpen wij niet dat uitgeputte mannen, neerkijkende vrouwen en geterroriseerde kinderen op de vlucht slaan! Onze ouderen moeten zich doodschamen, zij die door hun lijdensweg de funderingen van onze welvaart hebben gegraven. 1 Les Netocrates, Alexander Bard en Jan Söderqvist, Éditions Leo Scheer, 2008, maar in 2000 al het Zweeds verschenen. 6 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Laten we het nu even hebben over deflatie, de economische versie van mentale versuffing en een symptoom van onze economische Het wordt ook hoog tijd dat de economisten openlijk toegeven wat ze in feite al lang weten: armoede en oorlog zijn niets anders dan hachelijke neveneffecten van economische inefficiëntie. De sociale lift moet met nieuw bloed en versnelde opleidingen opnieuw in gang worden gebracht. In België zijn er 100.000 vacante betrekkingen. Dit is, proportioneel, het hoogste cijfer in Europa. CORNER neerslachtigheid. We gaan er geen doekjes om winden: we zitten volop in een deflatie en die gaat nog een tijd aanslepen. Hoe verbeten de centrale banken het ook proberen, ze slagen er maar niet in de inflatie weer op gang te brengen die wij nochtans aan het einde van 30 jaar naoorlogse welvaart zo hevig hebben bestreden. Waarom? Omdat nu het tijdperk aanbreekt van de bottom-up economie. Top-down is voltooid verleden tijd. Nu komen de drijvende krachten van onderaan. Ze blijven maar stijgen en doen een ‘netocratie’ ontstaan, een soort aristocratie van het net, die twee Zweden1 15 jaar geleden al aankondigden. De door oorlog geteisterde wereld rond Europa werpt een kil licht op de sociale lift die wij dringend weer in gang moeten brengen. Dat heeft Angela Merkel heel goed begrepen. En zoals u weet, zijn het op den duur toch altijd de Duitsers die winnen. ● SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE RECHTZETTINGEN Onze kranten staan bol van de migrantencrisis. De reden waarom ook onze dagen en nachten niet (volledig) ongedeerd blijven? Het maakt niet uit of u nu bediende, manager, CEO of koning van de wereld bent: de foto van dat dood kleutertje met zijn neus in het zand, ergens langs een strand heeft u waarschijnlijk diep getroffen. Dat driejarig ventje, op zijn buikje met zijn bips omhoog lijkt o toch zo fel op onze eigen kinderen. Maar wanneer zij zo in hun bed liggen te slapen, mogen wij, ouders, dromen: “Ooit wordt mijn zoon/mijn dochter…” Voor het jongetje op het strand was de tijd van dromen voorbij … Als burgers en werkgevers hebben wij iets willen doen, binnen de perken van het mogelijke. Oma noemde dit “een beetje zijn best doen”. Het is een kwestie van noodzaak, al beseffen we dat dit niet heeft volstaan om dit kind en anderen (dient gezegd) te redden. Het initiatief van deze werkgevers die ‘iets’ hebben willen aanbieden, hoort bij de vele andere spontane reacties. Doorslaggevend is het niet, maar voor enkele slachtoffers maakt dit toch een verschil. Een verdienstelijke, kleine, concrete actie. Op de rest hebben de ondernemingen en hun bedrijfsleiders weinig vat. Dit geldt ook voor de politieke interpretaties, zoals deze bewering: “De werkgevers zoeken vluchtelingen om de lonen te doen dalen.” Deze partijpolitieke stelling is voor alle manipulaties en interpretaties vatbaar, maar ze stemt in geen geval overheen met de werkelijkheid, de ontroering en de daadkracht van ouders (want, ja hoor, bedrijfsleiders hebben thuis ook een gezinsleven). Deze bewering is dus niets meer dan een walgelijke beschuldiging, die echter gretig werd opgepikt door een aantal opiniemakers van wie nochtans een zekere wellevendheid kon worden verwacht en de bekwaamheid om iets hoger te mikken dan roddel, geruchten en verzinsels. Ondertussen De rest van het nieuws spreekt ons minder aan. En toch komen nog steeds dezelfde vraagstukken aan bod, waar de werkgevers al zo lang op hameren. De ‘tax shift’? Met een sisser afgelopen, of het scheelt niet veel. We hebben er nochtans heel sterk in willen geloven, want in de federale regering krioelt het van de voorstanders van het ondernemerschap. Oppassen, he, makkers! Vroeg of laat stappen we weer naar de stembus en dan zult u de ‘socialistische | Michel Geyer slechteriken’ toch moeilijk de schuld in de schoenen kunnen schuiven. Idem dito voor het onderwijs, waarvan het belang onophoudelijk wordt onderstreept. Maar ondertussen wordt er aan Franstalige kant vooral gedebatteerd over een zekere ‘cours de rien’ waarvan men ons tracht te overtuigen dat het programma het onder meer zal hebben over burgerschap, samenleven, welzijn en gezondheid, democratie e.a. Dit lijkt veel meer op een cursus ‘alles’ dan ‘niets’. Dit zijn onderwerpen die iedereen wordt verondersteld te integreren, en niet alleen uit angst voor een ondervraging. Ondertussen betoogden de taxi’s tegen de opkomst – of eerder het bestaan – van een goedkopere en ook minder gereguleerde concurrent. De landbouwers zijn in Brussel al hun problemen komen uitschreeuwen. (Mogen we vragen naar het resultaat?) Daarop volgt nog een nationale betoging. Het academisch jaar begint dit jaar niet onder het teken van de sereniteit. En toch blijven we erin geloven! Utopisch denken? Nee hoor, eerder ondernemerschap. Een heel verschil. Ook dit dient gezegd. ● CORNER Sociale verkiezingen: 2 dagen vorming om u hierop voor te bereiden Al wat u moet weten op juridisch vlak en qua optimale werkwijzen, met gastsprekers uit de HR-sector en de vakbondswereld op 09/10/15 en 21/01/16 Informatie: Frédéric Simon Sociaal Adviseur BECI fs@beci.be http://www.beci.be/nl/activiteiten/vormingen_en_seminaries/ tel. 02-643 78 17 BECI - Brussels Business - janvier 2015 7
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN De universele uitkering ? De Universele Uitkering wordt weer actueel na een eerste opkomst in de jaren 90. Is dit de ware emancipatie van het individu ten aanzien van het werk, of een slecht goed idee ? Twee analyses, twee conclusies. Adrien Dewez Philippe Defeyt, economist, voorzitter van het OCMW van Namen We kunnen – schematisch gesproken – twee scholen onderscheiden bij de voorstanders van de universele uitkering, namelijk over het uitgekeerd bedrag, en bijgevolg, over de financieringskwestie. De eerste pleit voor een heel groot inkomen, bijvoorbeeld van 1.500 € per maand. De tweede, waartoe ik behoor, stelt een bedrag voor van 500 tot 600 € per maand. Als we de tweede optie bekijken, dan zou de uitgave neerkomen op grosso modo 15 % van het BBP. Dat is aanzienlijk, maar niet onbetaalbaar. De financieringskwestie kan worden opgelost via een reeks pistes. Hierin kunnen we injecteren: 1° een groot deel van de sociale zekerheidsuitgaven (behalve gezondheidszorg); 2° een vermindering van de fiscale uitgaven, meer bepaald betreffende personen ten laste; 3° nieuwe fiscale inkomsten (bijvoorbeeld een belastingheffing op vermogenswinsten); 4° we kunnen ons ook voorstellen dat er een deel van de universele uitkering wordt toegekend in de vorm van lokale valuta, maar ook 5° gratis consumpties (openbaar vervoer, gratis kWh…). Een onvoorwaardelijke uitkering is bedoeld om autonomie en een grotere vrijheid aan individuen te bieden. Tal van tegenstanders roepen dat dit het einde van de sociale zekerheid of van de solidariteit betekent. En tot onze spijt hebben de opeenvolgende regeringen niet op dit debat gewacht om onze sociale zekerheid uit te hollen. Vandaag beperkt deze een aantal vormen van autonomie: voor een werkloze is het moeilijk om aan bepaalde vrijwillige activiteiten te doen. Ons huidig systeem verzwakt, vernietigt zelfs, tal van interpersoonlijke banden. Als wij meer autonomie aan individuen bieden, dan denk ik juist dat dit solidaire gedragingen en initiatieven zal bevorderen. Voor mij hoeft men de sociale zekerheid niet absoluut als onschendbaar te bestempelen; ze is in de naoorlogse context uitgevonden en die verschilt heel sterk van de hedendaagse. Wat we wel onschendbaar moeten maken, is een sterke sociale bescherming. Dat is wat de universele uitkering biedt, waarbij er naar autonomie en vrijheid wordt gestreefd. Het is een soort van Welvaartstaat 2.0. Mateo Alaluf, arbeidssocioloog, professor emeritus aan de ULB Over de kwestie van de universele uitkering kunnen we twee soorten argumenten aanhalen. Het eerste is theoretisch: de uitkering gaat uit van het principe van de gelijkheid van kansen. Iedereen beschikt over een onvoorwaardelijk inkomen, maar vanaf dan is het individu volledig verantwoordelijk voor zijn levenslot. Ik sta meer achter het solidariteitsprincipe waarop de sociale zekerheid gebaseerd is. De Staat zorgt voor een reeks collectieve diensten gebaseerd op de sociale rechten; het risico van een uitkering is dat de Staat zich ervan kan losmaken in de sociale beleidsvoeringen. Vervolgens is er het argument van de financiering. De voorvechters van de maatregel stellen een uitkering van 500 € voor. De kostprijs ervan zou dan 10 miljard meer bedragen dan onze huidige sociale voorzieningen. De financiering zal enkel kunnen gebeuren ten koste van de meest kwetsbare personen, die momenteel kunnen rekenen op sociale voorzieningen die grosso modo 500 tot 1700 € per maand kunnen bedragen. Een uitkering van 500 € biedt zeker een bonus aan mensen die werken, maar dit bedrag zal de meest kwetsbaren verplichten om nog meer kleine werkjes bij te klussen. Kortom, de universele uitkering zal een “uberificatie” van de werkgelegenheid creëren, tot meer dualiteit leiden en de ontregeling van de arbeidsmarkt in de hand werken. Men moet beseffen dat als er een hogere universele uitkering wordt voorgesteld, dat men die ook moet financieren. Welnu, deze financiering komt van de Staatsinkomsten, afkomstig van productieve activiteiten die per definitie beperkt zijn. En ik denk niet dat dit persoonlijke projecten zoals artistieke creaties of de oprichting van een vzw zou bevorderen. Vandaag realiseren mensen al dergelijke activiteiten; dus het is mogelijk. Bovendien beschikken we over een reeks heel praktische instrumenten zoals loopbaanonderbreking, educatief verlof, tal van activiteiten van gepensioneerden ... Er bestaan zoveel middelen om deze instrumenten doeltreffender te maken en toch de basispijler die de solidariteit tenslotte is, te behouden. De universele uitkering draagt eerder een andere boodschap uit: ik steek je 500 euro toe en trek nu je plan! 8 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Deel uw mening : We krijgen regelmatig de kans om ook andere takken binnen Brussels Airport Company te bezoeken of leren kennen. Zo krijgen we op een snelle en leuke manier inzicht in onze organisatie. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Vliegtuigen die voorbij vliegen of taxiën, bijna letterlijk binnen handbereik, dat blijſt tot de verbeelding spreken. Maar niet alleen luchtvaart maakt de jobs hier zo uniek. Onze dynamiek, de drive om de beste, meest klantvriendelijke luchthaven van Europa te worden, de ruimte voor eigen ideeën en de open werksfeer, daarin zijn we als geen ander. Word jij ook deel van Brussels Airport Company? Als uitbater van Brussels Airport zorgen wij met ruim 750 collega’s voor de ontwikkeling van de luchthaven. Jaarlijks passeren 21,9 miljoen passagiers en 454.000 ton cargo bij ons. Onze luchthaven verbindt Brussel met liefst 228 bestemmingen. Direct en indirect werken er ongeveer 60.000 mensen voor en met ons, wat ons tot de tweede economische groeipool van België maakt. Er is geen job zoals een Brussels Airport Company job. Vind die van jou op www.brusselsairport.be/jobs
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Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be THINK TANK FICHE STAATSHERVORMING De rustoorden De overdrachten van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het kader van de 6de Om u te helpen deze te begrijpen, publiceren we een reeks praktische fiches die u elke maand in ons magazine kunt vinden. Het algemeen principe van de bevoegdhedenoverdracht voor de rustoorden gaat voor continuïteit of standstill: het behoud van de voorheen verworven toezeggingen en financieringen, toen de bevoegdheid nog federaal was. De twee grote luiken van deze bevoegdheid betreffen enerzijds de verzorging en de financiering ervan, en anderzijds de accommodatie (onderdak) en haar financiering met, in het bijzonder, de controle van de accomodatietarieven. De rol van de GGC In Brussel “belanden” de aan de Gemeenschappen overgedragen federale bevoegdheden (gezinsbijslagen, rustoorden, hulp aan personen, geestelijke gezondheidszorg, preventiebeleid) bij de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie (GGC). Het idee hierbij is dat er moet worden vermeden dat er in Brussel, volgens de taalgroep, een beleid met twee snelheden ontstaat. Toch bestaat er voor mono-communautaire (Vlaamse of Franstalige) rustoorden geen enkele verplichting om over te schakelen naar de GGC. De financiering In Brussel is het de politieke wil dat ze bicommunautair zouden worden. Deze keuze zal een impact hebben op de toekomstige financieringen en op het bedrag van de overgedragen dotaties, volgens mechanismen voorzien door de Bijzondere Financieringswet. Zonder in detail te treden, gebeurt de overdracht volgens overgangsmodaliteiten, vooraleer deze worden vastgelegd volgens de situatie op 31 december 2015. Tot dan hebben de instellingen inderdaad de mogelijkheid om naar het bicommunautair stelsel over te stappen. Waarschijnlijk zou deze omwenteling enkel betrekking hebben op de Franstalige instellingen: van de 61 instellingen van de Cocof (Franse Gemeenschapscommissie) zouden er 51 onder het toezicht van de Cocom vallen. En dat is geen simpele administratieve operatie, want hieruit vloeit een nieuwe vereiste voort: het garanderen van de externe tweetaligheid van de instelling, dit wil zeggen de garantie van een publieke communicatie in de twee talen en een persoonlijke communicatie in de door de patiënt gekozen taal. De bedragen De Brusselse begroting 2015 bestemd voor de financiering van de verzorging in rustoorden en de zorgverstrekking, bedraagt 200 miljoen. De migratie van instellingen naar de Cocom zou de dotatie ervan moeten verhogen met ongeveer 60 miljoen, om tot een dotatie van 260 miljoen te komen. Spelers en uitdagingen in Brussel Voor de thuiszorg van bejaarden staan in de eerste plaats de commerciële privédiensten in (62 %), gevolgd door de OCMW’s (24 %) en de privédiensten met een vzw-statuut. De vergrijzing van de bevolking vormt zeker een uitdaging voor de drie Gewesten, maar in verschillende proporties: het seniorenpercentage (65-plussers) bedraagt 13% in Brussel, tegen 19% in Vlaanderen en 17% in Wallonië. Tegen 2030 zal deze bevolkingsgroep in Brussel toegenomen zijn met 30.000 personen, 400.000 in Vlaanderen en 200.000 in Wallonië. Tegen dan zal ook het aantal plaatsen in rustoorden substantieel stijgen, zelfs als men zich daarnaast ook richt op andere oplossingen die streven naar het thuis blijven wonen. Een andere, meer bepaald financiële uitdaging, is de instellingen te laten beantwoorden aan de geldende normen. Op Belgisch niveau zal de bevolkingsgroep van 65-plussers ongeveer 650.000 personen meer tellen – waarbij ze zal evolueren van 17,7 naar 22,6 % van de bevolking: dit om een idee te geven van de omvang van de uitdaging… Staatshervorming, hebben ook tal van gevolgen voor de ondernemingen. Vincent Delannoy FICHE 11 De mening van BECI • Er is voorzien dat een nieuwe Brusselse Instelling van Openbaar Nut (ION), Iriscare, de bevoegdheden overneemt inzake gezondheidszorg en hulp aan personen, waaronder rustoorden. BECI maakt zich zorgen over de werking en de financiering van een dergelijk orgaan, terwijl de gezondheidsbudgetten al zo beperkt zijn. BECI eist de invoering van een efficiënte structuur en governance met het behoud van een paritair beheer. • De efficiëntie van de normen roept vragen op, vooral rond de kwalificatie van het personeel. In ruimere zin is een harmonisering van de normen tussen de federale instanties wenselijk. • De reeds toegekende vergunningen voor het aanbieden van nieuwe bedden (ongeveer 2.000 in Brussel) moeten worden gerespecteerd; • De komende beleidsvoeringen moeten een antwoord bieden op de evolutie van de noden van de bevolking, rekening houdend met de Brusselse demografie, de vergrijzing van de bevolking en de afhankelijkheid. Men mag de investeringen in dit domein in geen geval onderschatten. BECI - Brussel metropool - oktober 2015 11
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THINK TANK KBC Brussels: een bank in de stad Sinds 1 januari vormen de Brusselse netwerken van KBC en CBC één en dezelfde commerciële entiteit onder de nieuwe noemer KBC Brussels (op z’n Engels: “keibici”), met hoofdkwartier in de Wetenschapsstraat, in het hartje van de Europese wijk. Deze bank is sterk lokaal verankerd en wil optreden als een ‘ideeënbus’, voornamelijk naar de ondernemingen toe. Emmanuel Robert " K BC Brussels ontstond uit twee vaststellingen”, vertelt Damien Van Renterghem, de CEO van de splinternieuwe organisatie. “Enerzijds blijkt uit alle studies dat de economische ontwikkeling van Brussel een nieuwe groeifase tegemoet gaat. Op politiek vlak neemt het Gewest zijn toekomst echt in handen – en dat is goed nieuws voor een sterk, internationaal bekend merk. De tijd is dus rijp voor een bank met een uitgesproken Brusselse identiteit, want die bestond tot voor kort nog niet. Anderzijds beschikte de groep KBC over twee kantoornetwerken in Brussel (KBC en CBC). Die werkten parallel. Soms beconcurreerden ze zelfs elkaar, terwijl de groep geen lokale marktleider was. Dit businessmodel bleek al gauw contraproductief.” De oplossing lag echter voor de hand: de twee netwerken zouden samensmelten tot een enkele Brusselse entiteit, onder de naam KBC Brussels, een bank die haar lokale verankering en haar eigenheid in de verf zet. “Wij gedragen ons als een startup binnen de groep. Wij zijn een soort modulaire en soepele KMO waarvan het 25-koppig ‘support team’ de 360 medewerkers van ons netwerk ondersteunt. En tegelijk genieten we het comfort van een belangrijke Belgische groep, met zijn structuur, zijn diensten en zijn internationaal netwerk”. Het meest innovatieve in KBC Brussels zit waarschijnlijk in de vorm van governance, aldus de CEO: “Wij beslissen collegiaal, in nauw contact met het terrein en zeer snel. Twee of driemaal per maand vergaderen we met onze zes clusterdirecteurs. Een totaal nieuwe aanpak, zelfs binnen de KBC groep.” Geëngageerd voor Brussel De bank focust volledig op de Brusselse identiteit en werft bij voorkeur medewerkers aan die in Brussel leven, er hebben gestudeerd of een of andere band met de stad hebben. “Wij zoeken toenadering met bepaalde hogescholen om vlotter jonge bachelors te rekruteren die zich in Brussel wensen te vestigen”, verduidelijkt de heer van Renterghem. KBC Brussels knoopte bovendien relaties aan met BECI en de voornaamste zakelijke kringen in Brussel (Club van Lotharingen, Cercle gaulois, De Warande, Château Sainte-Anne, B19, enz.), naast de sponsoring van vier hockeyclubs, Musiq3 en enkele grootschalige evenementen als de Jazz Marathon of de 20 km van Brussel). “Brussel is als stad vrij uniek”, verklaart Damien Van Renterghem. “Haar identiteit 12 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Damien Van Renterghem, CEO Brussel loopt over van boeiende ideeën en projecten. Er bestond een nood aan een Brusselse financiële partner om dit alles te ondersteunen is een puzzel van de talrijke identiteiten van zijn multiculturele bevolking, de internationale instellingen en ondernemingen, de talloze expats en de 19 gemeenten waarvan elke wijk een dorp vormt. Wij vinden dat deze unieke stad ook een unieke aanpak verdient. Vandaar de oprichting van een autonome commerciële entiteit met eigen directiecomité. Dit bijzonder zinvol project beantwoordt aan ware verwachtingen. Intern werd het initiatief trouwens met applaus verwelkomd. Ook de clientèle reageert positief. Bijna dagelijks benadert een of andere Brusselse speler uit de economische sector of de academische wereld het prille KBC Brussels. En terecht, want Brussel loopt over van boeiende ideeën en projecten. Er bestond een nood aan een Brusselse financiële partner om dit alles te ondersteunen.” “Wij willen actief bijdragen tot de oplossing van bepaalde Brusselse vraagstukken, zoals mobiliteit, ondernemerschap of huisvesting”, stelt Pierre Wattiez, Sales & Marketing Manager. “Dit is bijvoorbeeld de reden waarom wij onze steun verlenen aan de Mobiliteitshub van BECI. Mobiliteit blijft een geweldige uitdaging voor Brussel. Wij menen te kunnen bijdragen tot de verbetering van de situatie. Onze bankproducten zijn er om een mix van THINK TANK langdurig met hun gezin vestigen en investeren in Brussel. Ze zijn op zoek naar oplossingen voor hun huisvesting en het onderwijs van hun kinderen. Zij vragen om geïndividualiseerd advies en een persoonlijke follow-up. Dat betekent dat wij ook op afstand moeten kunnen werken, en in meerdere talen.” Voor elk van deze segmenten heeft KBC Brussels een cluster in het leven geroepen en een deskundige directeur aangesteld. “De segmentering van de activiteit vergemakkelijkt het denkproces over thema’s en evenementen die mensen bij elkaar brengen, het netwerk actief houden en relaties en uitzichten bevorderen.” Pierre Wattiez, Sales & Marketing Manager Wij willen actief bijdragen tot de oplossing van bepaalde Brusselse vraagstukken, zoals mobiliteit, ondernemerschap of huisvesting oplossingen te financieren. Denk maar aan bedrijfswagens, abonnementen voor het openbaar vervoer, fietsen e.d. Idem wat de huisvesting aangaat. Iedereen weet dat vastgoed in Brussel duurder is en sterk verschilt van het immobiliënpark in de andere twee gewesten. Wij hebben dus vier deskundigen van de Brusselse vastgoedmarkt aangeworven om onze klanten te helpen specifieke dossiers voor te bereiden. Verder willen wij bijdragen tot de ontwikkeling van het ondernemerschap, dat in Brussel bijzonder actief is. Dit doen we via twee projecten: ten eerste een crowdfundingplatform, in samenspraak met de KBC groep; en ten tweede onze Start It incubator, die 400 m² ter beschikking stelt van jonge ondernemingen en meer dan een jaar lang begeleiding biedt.” De beste financiële partner worden KBC Brussels mikt niet op leiderschap van de Brusselse markt, aldus de nieuwe CEO. “Wij wensen niet de grootste te zijn, maar wel, op korte termijn, de beste financiele partner in de hoofdstad. Ook dit onderscheidt onze aanpak: naast de bank- en verzekeringsdiensten willen wij vooral oplossingen ontwerpen. Neem nu de KMO’s: als we zelf niet in staat zijn al hun projecten te financieren, kunnen we advies verlenen, de beste formule uitwerken, misschien met cofinanciering, crowdfunding, gewestelijke subsidies enz. Dus heel verschillend van een klassieke kredietverlening.” KBC Brussels stopt zijn ambities niet onder stoelen en banken: 40.000 cliënten tegen 2020. De bank focust specifiek op zes types cliënten: vrije beroepen, zelfstandigen, ondernemingen, vermogende cliënten, pendelaars en expats (EU-personeel, ambassadepersoneel, werknemers van multinationals…). “Elke doelgroep vereist een andere aanpak en een specifiek commercieel aanbod. Neem nu de expats; in Brussel wonen er nagenoeg 140.000. Sommigen zijn hier voor een kortstondige opdracht van een jaar of twee. Anderen komen zich hier “Een wereld van netwerken” “Wij zijn ervan overtuigd dat de wereld van de toekomst intensief gebruik van netwerken zal maken”, meent Damien Van Renterghem. “Het aanleggen van netwerken vormt dus een fundamenteel aspect van onze roeping. Dit beperkt zich in geen geval tot onze partners: ook onze klanten hebben dit nodig om zich sneller te ontwikkelen. Een voorbeeld: elke week zit ik met een tiental ondernemers samen rond een lunch om ideeën uit te wisselen. Sommigen van die mensen kennen elkaar al, anderen niet. En het valt regelmatig voor dat die mensen rond de tafel een overeenkomst sluiten, omdat hun activiteiten elkaar aanvullen.” “Wij willen in feite dat onze klanten ambassadeurs worden”, besluit hij. “Dat kan pas als wij meer doen dan inspelen op hun verwachtingen: we moeten die mensen verwennen!” ● Het netwerk verbeteren De KBC groep beschikte in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest over een dubbel netwerk van 39 KBC- en 9 CBC-kantoren. Ze zijn nu opnieuw samen in een enkel netwerk dat in de komende jaren een geleidelijke verbetering ondergaat. “Wij werken met talrijke kleine kantoren waar de twee of drie aanwezige collega’s niet in staat zijn ons volledig scala aan diensten en vaardigheden aan te bieden. Dit dwingt sommige klanten meerdere afspraken vast te leggen, in verscheidene kantoren”, betreurt Damien van Renterghem. “Wij gaan het aantal bankkantoren lichtjes verminderen, maar de kantoren zelf groter maken, met een personeelsbezetting van minimaal zes of zeven personen, om de volledige waaier van onze deskundigheden aan te bieden. Zo vinden onze klanten al het nodige advies in eenzelfde kantoor. Ook voor onze medewerkers verbeteren op die manier de werkomstandigheden.” “Vanaf januari krijgt dit netwerk bovendien de steun van een nieuwe Brusselse call center, waar een vijftiental personen ondersteuning zal bieden aan de kantoren en ook buiten de normale kantooruren bereikbaar zal blijven.” BECI - Brussel metropool - oktober 2015 13
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Openbare aanbestedingen: de lokroep van Europa De Europese Unie en haar talrijke instellingen behoren tot de grootste uitgevers van aanbestedingen ter wereld. Dit geldt in zowat alle denkbare domeinen en voor de kleinste tot de omvangrijkste budgetten. Welke kansen houden zulke aanbestedingen in voor ondernemingen? Een volgend seminar van Enterprise Europe Network kaart dit thema aan. Afspraak op 27 oktober, bij BECI. Emmanuel Robert E lke maand publiceren de Europese instellingen honderden openbare aanbestedingen voor de aankoop van goederen en diensten in de meest verscheidene domeinen (wegenbouw, aankoop van werkkledij, leveringsdiensten, technische studies …) in alle ordes van grootte, van minder dan 10.000 euro tot meerdere (tientallen) miljoenen. Van alles en nog wat: grote transnationale uitrustingsmarkten evenals zeer lokale opdrachten (soms zelfs tot op gemeentelijk niveau), maar steeds door Europese programma’s gefinancierd. Voor de ondernemingen liggen de kansen te rapen: voor de periode 2014-2020 staat er minstens 180 miljard euro ter beschikking van openbare opdrachten, via Europese aanbestedingen. dures kunnen naargelang van de instelling verschillen. Vaak vereisen deze opdrachten ook een zeer ruime internationale dekking.” Stéphane Joiris de Caussin Een leerrijke ontdekkingstocht Dit betekent nog niet dat de Europese opdrachten ontoegankelijk blijven, zelfs niet voor KMO’s. “Kleine ondernemingen kunnen steun bieden aan grootschalige projecten. Wanneer de EU de lijst van de laureaten van raamcontracten publiceert, kunnen KMO’s deze laureaten benaderen om een deel van de dienstverlening aan te bieden. De Europese Commissie moedigt deze vorm van partnerschap trouwens aan. Dit geldt ook op geografisch vlak: laureaten die als bedrijf niet overal aanwezig zijn, zullen partners nodig hebben.” Laat u vooral niet ontmoedigen door een eerste mislukking. “Het proces vereist natuurlijk een investering in tijd en middelen, maar zodra u de Europese methodologie hebt begrepen en u zich hebt aangepast, kunt u uit deze ervaring voordeel halen. Sommige ondernemingen – ook KMO’s – hebben er zelfs een businessmodel van “Zulke opdrachten bieden twee troeven”, stelt Stéphane Joiris de Caussin (EU Vox), consultant bij Enterprise Europe Brussels. “Ten eerste is Europa een goede klant: het geld is beschikbaar, de markt is beveiligd en wanbetaling is uitgesloten. Dit geldt vooral in bepaalde ‘risico’-landen waar andere organen niet bestaan. De Europese programma’s overschrijden namelijk zeer ruim de grenzen van de EU. Bovendien geniet een ‘EU-leverancier’ extra geloofwaardigheid. Wat betreft kwaliteit, transparantie en ethiek hanteert Europa hoogstaande standaarden. Leveranciers die zulke normen kunnen naleven, genieten een competitief voordeel.” De concurrentie woedt echter in alle hevigheid. Er zijn weliswaar heel veel openbare aanbestedingen, maar nog veel meer kandidaten. Een antwoord op een Europese offerteaanvraag vereist dan ook een diepgaande voorbereiding. Ondernemingen die openbare aanbestedingen op nationaal niveau gewoon zijn, hebben niet noodzakelijk een stap voor, zegt de heer Joiris : “Europa laat zich met geen enkele andere opdrachtgever vergelijken, zelfs niet uit de overheid. Er zijn voorbeelden van ondernemingen die internationale aanbestedingen beantwoorden maar er niet in slagen op die van de EU in te gaan. U moet de juridische basis goed begrijpen. De lastenboeken zijn bijzonder gedetailleerd en de proce14 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 gemaakt.” Het succes hangt grotendeels af van een goede begeleiding. Daarom organiseert Enterprise Europe Brussels in oktober een seminar over de mogelijkheden van Europese aanbestedingen, in aanwezigheid van de heer Joiris de Caussin. “Onze aanpak bestaat erin de hulpmiddelen van de Europese Commissie via het EEN netwerk te optimaliseren, ze goed te begrijpen en ze daarna te benutten. Enerzijds helpen wij de ondernemingen interessante aanbestedingen te selecteren. Anderzijds kunnen wij deze bedrijven bijstaan bij de voorbereiding van een dossier. Dit is voor diegenen die zich nooit hebben ingeschreven de gelegenheid om het parcours te ontdekken en een leerproces te doorstaan. En voor diegenen die het vroeger al hebben geprobeerd, betekent dit een kans om beter te scoren. In beide gevallen is het de bedoeling met de EU zaken te doen.” ● Info: J.-Ph. Mergen Tel: 02 210 01 77 – jpm@beci.be.
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Rekruteren met Select Actiris, Eenvoudig en gra s.ti Onder gunstige voorwaarden jonge Brusselaars een eerste beroepservaring bieden Proximus probeerde de instapstage in de onderneming uit. Ontdek hun positieve ervaring! Het principe is eenvoudig: een onderneming biedt een jongere onder de 30 jaar gedurende 3 of 6 maanden een stageplaats aan en geniet daarvoor een financieel voordeel. De onderneming zorgt voor de omkadering van de jongere en voor een pedagogisch programma en beslist na de stage of ze de stagiair wil aanwerven! Actiris zorgt voor een preselectie van de kandidaten en organiseert een ontmoeting tussen de werkgever en de toekomstige stagiairs: een formule die alleen maar voordelen biedt. Getuigenis Wanneer de grootste nationale telecomleverancier voor Ontmoeting met Dominique Leroy, CEO van Proximus Proximus deed een beroep op Actiris om stagiairs te rekruteren. Hoe verliep dit? Eind 2014 meldden heel wat kandidaten zich bij ons bedrijf aan. Op hetzelfde moment stelde de Brusselse regering deze nieuwe stageformule voor. Wij wilden deze instapstage graag uittesten om deze jongeren een eerste werkervaring bij Proximus te bieden. Het is ook onze rol om bij te dragen tot de maatschappelijke ontwikkeling van de gemeenschap waarin wij leven. Dominique Leroy CEO van Proximus Wat zijn de financiële voordelen van deze maatregel voor de werkgever? Wij betalen de stagiair een maandelijkse vergoeding van 200. Daar moet je uiteraard de kosten van de interne begeleiding voor de omkadering van de stagiair bijrekenen, maar de voordelen zijn niet gering. zijn rekruteringen in Brussel met Select Actiris samenwerkt. Voor welke functies stelde Proximus stageplaatsen open? Voor verschillende functies: administratief medewerker, dispatching operator, boekhoudkundig medewerker, beheerder klantendossiers, magazijnier ... Na de stage heeft een groot deel van deze jongeren werk gevonden. Er waren zelfs bepaalde profielen die meteen een contract bij Proximus kregen aangeboden. De stagiair ontvangt van de RVA een stage-uitkering van 26,82 per gewerkte dag. Bent u van plan om binnenkort nog stagiairs in dienst te nemen? Absoluut! In de lente hebben wij 20 nieuwe stagiairs onthaald en er loopt momenteel samen met Actiris en zijn dienst Youth Guarantee een selectieprocedure voor een vijftiental stageplaatsen die voor het einde van het jaar zullen worden ingevuld. Wat vindt u van de samenwerking met Actiris? De samenwerking met de consulenten van Actiris is uitstekend. Zij zijn specialisten in dit domein en hebben, door te luisteren naar onze behoeften, zeer snel begrepen welke competenties wij van onze kandidaten verwachten. Persoonlijkheid en motivatie zijn voor ons zeer belangrijk. Actiris heeft goed begrepen dat er meer voor nodig is dan een hoop cv’s uitsorteren! Zou u de instapstage in de onderneming aan andere werkgevers aanraden? Zeer zeker! Het is een weldoordachte formule om jongeren een kans te geven. Dankzij een eerste werkervaring kan de jongere tonen wat hij in zijn mars heeft en kan hij nieuwe vaardigheden verwerven. Actiris heeft ons bovendien bijgestaan voor het administratieve aspect van de stage, onder meer voor de uitwerking van het pedagogisch programma. Wilt u de instapstage ook uitproberen? Contacteer ons op het nummer 02 505 79 15 of via werkgevers@actiris.be Of surf naar actiris.be/werkgevers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf: www.actiris.be DE ONDERNEMING IN DE 21ste EEUW Einde loonarbeid nog niet in zicht … Het aantal zelfstandigen neemt lichtjes toe, zowel in Brussel als in alle andere ‘rijke’ gebieden. Of de loonarbeid hierdoor in het gedrang komt? Geen enkele statistiek wijst vandaag in die richting. Olivier Fabes 60 % van de beroepen die in 2030 zullen worden beoefend, bestaat vandaag nog niet, beweert het Amerikaanse in HR diensten gespecialiseerd kantoor Wagepoint. Dit cijfer verscheen in talrijke media rond het einde van de zomer en scheen het standpunt te bevestigen van al wie een drastische wijziging van de arbeidswereld voorspelt. De meeste van deze nieuwe beroepen zouden resulteren van de digitale revolutie en eerder door zelfstandigen dan door loontrekkenden worden beoefend. lueren onze economieën ten nadele van de industrie: “Een gestandaardiseerde werkgelegenheid onder de vorm van loonarbeid beantwoordde in het verleden aan een behoefte die voortvloeide uit de massaproductie van gestandaardiseerde goederen. Deze behoefte is vandaag voorbijgestreefd en de arbeidsovereenkomst van onbepaalde duur stemt niet meer overheen met de nieuwe economische werkelijkheid”, verklaarde hij aan Trends2 . Ten tweede constateert de deskundige dat de nieuwe technologieën bijdragen tot de dematerialisatie van het werk en daarom de werknemer niet meer aan een vaste werkplaats binden. Hiermee verdwijnt een zeer concrete pijler van de loonarbeid: de organisatie van gemeenschappelijk werk op één welbepaalde plek. Ten derde raken de stabiliteitsgaranties die geruime tijd met loonarbeid gepaard gingen, vandaag in verval. Met de economische crisis sinds 2008 ondervonden talrijke loontrekkenden aan den lijve hoe broos de zogenaamde waarborg van tewerkstelling wel kan zijn. De verleiding is dan groot om zijn carrière in eigen handen te nemen, volledig zelfstandig. Denis Pennel, directeur-generaal van de Ciett De arbeidsovereenkomst van onbepaalde duur stemt niet meer overeen met de nieuwe economische werkelijkheid.” Tijdens een interview met het magazine Trends-Tendances in mei, verklaarde Denis Pennel, als schrijver1 en directeur-generaal van de Wereldconfederatie van uitzendkantoren, ervan overtuigd te zijn dat loonarbeid zijn hoogtepunt voorbij is. Hij citeert hier drie redenen voor. Ten eerste evoDit perspectief van een verschuiving van een steeds groter aantal arbeidskrachten van loonarbeid naar een zelfstandigenstatuut wordt nog versterkt door de aanwezigheid in de media van (letterlijk) ‘baanbrekende’ ondernemingen à la Uber of AirBnB, die nieuwe categorieën arbeidskrachten in het leven roepen. Dit gebeurt, dichter bij ons, ook door de uitbreiding van een organisatie als Smart. De ‘Société Mutualiste pour Artistes’ was oorspronkelijk bedoeld om de sociale zekerheid van kunstenaars met intermitterende opdrachten te verbeteren door in hun naam te factureren en hun toe te laten hun werkloosheidsuitkeringen te behouden. Vandaag mikt dit soort sociaal secretariaat voor ‘loontrekkende zelfstandigen’ op een steeds breder publiek van journalisten, webontwikkelaars, consultants of jonge werkkrachten die maaltijden aan huis bezorgen. Een bijzonder brede opvatting van ‘artiesten’, dus. 1 Hij publiceerde de tribune ‘Vers la fin du salariat ?’ in het gemeenschappelijk boekdeel Sociétal 2015, verschenen bij Eyrolles 2 Trends-Tendances, 14 mei 2015 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 19 R.T.
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TOPIC « Geen ‘sub-werknemers’, aub” We zullen later wel zien hoe de statistici deze nieuwe werkkrachten gaan indelen. Laten we in afwachting de huidige werkelijkheid bekijken. Eén zaak staat vast: de loonarbeid is verre van dood. Loonarbeid in lichte groei Volgens een gemeenschappelijk verslag dat Actiris, Bruxelles Formation en de VDAB in maart dit jaar publiceerden, is de loonarbeid tussen 2008 en 2012 in Brussel licht toegenomen (+0,8%), echter minder dan in de rand (+2,0%) of nationaal (+1,4%). In het Brusselse Gewest steeg de loonarbeid vooral in de administratieve en ondersteunende diensten, die lager gekwalificeerde banen aanbieden (+16.700 banen, onder andere in de schoonmaak, met dienstencheques). Merkwaardig genoeg bleef de loonarbeid stabiel ondanks de financiële crisis die de banksector zwaar heeft getroffen (5.900 banen verloren in het Brusselse Gewest). Ook in sectoren als het maatschappelijk werk en ICT verdwenen enkele duizenden beroepen. In zijn onlangs verschenen boekje L’entreprise, je veux savoir, maakte de Union wallonne des Entreprises (UWE) eveneens korte metten met een vermeende achteruitgang van de loonarbeid: tussen 2003 en 2013 nam de totale loontrekkende arbeid in Wallonië met gemiddeld 1,6% per jaar toe (overheidsdiensten niet inbegrepen), terwijl de toename van de werkgelegenheid bij zelfstandigen jaarlijks amper 0,5% bereikte. In 10 jaar tijd ontstonden er in Wallonië meer dan 100.000 loontrekkende betrekkingen. In Vlaanderen verkleint het verschil tussen de groei van loonarbeid en zelfstandigenwerk, maar de eerste behoudt met 1,2% per jaar nog steeds een voorsprong op de tweede (0,8%). Brussel ‘zelfstandiger’ De loonarbeid houdt dus stand en blijft zelfs in gans het land sneller groeien dan het zelfstandigenwerk. Toch liggen de zaken in Brussel er anders voor, onder andere door de pijlsnelle demografische groei. Het zelfstandigenwerk is daar de loonarbeid aan het inhalen. Volgens het gemeenschappelijk verslag van Actiris/Bruxelles Formation/VDAB, steeg het zelfstandigenwerk met nagenoeg 10% tussen 2008 en 2012, tegen 4,9% voor gans België. Met uitzondering van de handel, waar zelfstandige arbeid neigt te dalen (behalve dan in de automobielsector), stellen we een toename vast in de meeste andere sectoren. “Dit is vooral het geval in de ‘lager gekwalificeerde’ sectoren, met de snelle uitbreiding van de zelfstandigenarbeid in de bouwsector, die onder andere te wijten is aan de Bulgaarse of Roemeense zelfstandigen, van Toename van het aantal geregistreerde zelfstandigen in Brussel 2011 In hoofdberoep In bijberoep Na de pensioenleeftijd TOTAAL Bron: RSVZ 2012 2013 2015 70.388 74.039 75.150 77.496 13.288 13.777 14.273 14.523 5.691 6.108 6.449 6.753 89.366 93.924 95.872 98.772 Philippe Ledent Als veelzijdige ondernemer, oprichter van Challenge (een structuur die zich toespitst op de begeleiding van beginnende ondernemers) en lid van de Hoge Raad van Zelfstandigen en KMO’s weet Philippe Ledent heel precies hoe het met zelfstandigen gesteld is. Hij pikt trouwens heel wat positieve signalen op: “Een inhaalmanoeuvre is aan de gang, mede omdat de sociale bescherming van de zelfstandige traag maar zeker die van de loontrekkende benadert, onder andere wat het pensioen betreft.” Hoe langer hoe meer werkkrachten gaan voor het zelfstandigenstatuut uit opportunisme, om anders te gaan leven en/of omdat ze volledig autonoom willen werken. “De nieuwe generaties die de arbeidsmarkt binnenstappen, vertonen algemeen meer belangstelling voor het ondernemerschap. De ontwikkeling van nieuwe financieringsmodi zoals crowdfunding, is ook een positief teken.” Het tijdperk van de lineaire carrière ligt achter de rug. “In Wallonië is 50% van de nieuwe zelfstandigen in bijberoep actief. Steeds meer mensen gaan onder meerdere statuten werken”, stelt Philippe Ledent vast. Loonarbeid en een zelfstandige baan sluiten elkaar niet noodzakelijk uit: ze kunnen ook samen. Het is een kwestie van keuze … of van noodzaak. Onze ondernemer en coach vestigt de aandacht op een andere, eerdere zorgwekkende evolutie van het zelfstandigenwerk: het ondernemerschap uit noodzaak dat zich onder vijftigplussers aan het uitbreiden is. “Sommigen die geen recht meer hebben op werkloosheidsuitkeringen, hebben geen andere keuze dan een eigen zaak op te richten.” Zijn kans wagen als zelfstandige is vaak eveneens de enige uitweg voor de buitenlander die zich in ons land, en meer bepaald in Brussel, komt vestigen. “Hier bestaat het risico, onder andere via de doorbraak van nieuwe internetplatforms, om een nieuwe kaste sub-werknemers te creëren die niet alleen onvoldoende beschermd worden maar bovendien andere mensen op een oneerlijke manier beconcurreren.” Voor de economische vitaliteit van het Gewest bestaat de uitdaging erin dit soort ondernemerschap uit noodzaak om te zetten naar een ondernemerschap van kansen. 20 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 “Naast de opleiding en de begeleiding bij het beheer, is het essentieel zulke zelfstandigen uit hun eenzaamheid te halen en degenen die het aankunnen, te helpen bij hun eerste aanwervingen.” Zo wordt de zelfstandige een ware bedrijfsleider. © Kévin Manand TOPIC Drie voorwaarden om de loonarbeid te redden wie de aantallen in Brussel sneller dan in de andere twee gewesten zijn gestegen”, aldus het verslag. In de statistieken van het Rijksinstituut voor de Sociale Verzekeringen der Zelfstandigen (RSVZ) lezen we dat 2900 nieuwe zelfstandige arbeidskrachten in 2014 in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest aan de sociale verzekeringen werden onderworpen – in hoofdberoep, in bijberoep of na de pensioenleeftijd. De 98.772 Brusselse zelfstandigen van vandaag waren minder dan 90.000 in 2011. De vrije beroepen (34.803 in Brussel) nemen een flink aandeel van deze toename voor hun rekening, met meer dan 1300 nieuwe inschrijvingen in 2014 alleen. Er mag dus niet worden beweerd dat de loonarbeid in Brussel achteruit boert. Wat wel klopt, is dat de zelfstandige arbeid sneller toeneemt. “De nog jongere statistieken van de Nationale Bank vertonen geen enkel teken van bedreiging van de loonarbeid. Op langere termijn kan men zich wel afvragen of er geen verschuiving van loonarbeid naar zelfstandigenwerk zal optreden. Het is trouwens al het geval in bepaalde beroepen als journalist, consultant of ‘digital worker’, merkt Ivan Van de Cloot, chief economist van de think tank Itinera Institute. “Onze ‘knowledge economy’ begunstigt een projectaanpak die veel flexibiliteit vereist. We kunnen ons afvragen of de loonarbeid na verloop van tijd met dit vereiste nog compatibel zal zijn.” De razendsnelle ‘digitalisering’ van onze activiteiten en de aankomst, op de arbeidsmarkt, van jongeren die hunkeren naar verantwoordelijkheid en autonomie vragen naar een verandering van de relatie tussen werkgever en werknemer. “Dit moet radicaal gebeuren”, beweren Anne en Paul Mauhin, beiden change consultants voor zelfstandigen en KMO’s, respectievelijk bij Légal PME en UHDR. “Het stijgend aantal zelfstandigen is zeker een positief teken van deze bewustwording”, verklaren ze. Ze zien drie voorwaarden om de loonarbeid te redden. Ivan Van de Cloot (Itinera). De statistieken vertonen geen enkel teken van bedreiging van de loonarbeid. In de afgelopen jaren hebben veel ondernemingen onder druk van de economische crisis beslist een aantal taken uit te besteden. Soms doen ze een beroep op vroegere loontrekkenden die ondertussen zelfstandige consultants zijn geworden. “Op die manier zorgt u natuurlijk voor een toename van het aantal zelfstandigen, maar het blijft een slingerbeweging. Het is niet uitgesloten dat sommige bedrijven binnen afzienbare tijd een aantal taken weer intern laten uitvoeren”, stelt Ivan Van de Cloot. Terug naar de fifties? De economist voegt er aan toe dat de heropleving van het ondernemerschap in de OESO landen sinds de jaren 80 inderdaad een zekere uitbreiding van het zelfstandigenwerk kan veroorzaken maar dat dit, in een historisch perspec1. In ‘project mode’ werken De flexibiliteit die een complexe en volatiele omgeving vereist, duidt op de noodzaak van een andere organisatie. Binnen enkele jaren zal de onderneming volledig ‘project-based’ functioneren. Aan de hand van de doelstellingen op een bepaald tijdstip zal het uitvoerend comité een team samenstellen in functie van de profielen en de vaardigheden die gevraagd worden. Telkens zal met schok-teams worden gewerkt die enkele maanden de tijd krijgen om de doelstellingen te behalen. Zodra die al dan niet bereikt zijn, wordt het team ontbonden en belandt elk van de deelnemers in een nieuw project, met hetzelfde team of in een totaal andere groep. De uitdaging bestaat erin de leidinggevenden van de toekomst aan te leren in ‘project mode’ na te denken en te werken. 2. Het organogram in de prullenmand De structuur van de toekomst ziet er uit als de horizont in het midden van de Stille Oceaan: volledig vlak. Hier is er geen sprake van een bedreigende vertakking van de opdrachten: de CEO en zijn HR manager werken met een voorraad van vaardigheden en competenties en kiezen de troeven en het potentieel van de beschikbare profielen in hun ecosysteem. 3. Een herziening van de vormen van vergoeding Een nieuwe relatie betekent ook een nieuwe facturatie. Gedaan met het vaste loon en zijn tegenhanger, de betaling volgens prestatie, die vaak op lange termijn nadelig uitdraait. Met een slimme combinatie van beide modi zijn veel betere resultaten te verkrijgen. De bezoldiging van de toekomst zal uit twee delen bestaan: een vast deel dat als een magneet de beste elementen moet aantrekken, en een ‘prestatiedeel’ om engagement uit te lokken. Dit prestatiedeel vergoedt enerzijds de individuele prestatie en anderzijds het globale resultaat van het project, om de samenhang binnen de groep te bevorderen. tief, niet meer dan normaal zou zijn. “In de jaren 50 was bijna een derde van de werkgelegenheid in de handen van zelfstandige ondernemers, vergeleken met 16% vandaag. Volgens de geschiedkundige Fernand Braudel vormden de zelfstandigen meer dan 50% van de actieve bevolking voor de industriële revolutie. De industrialisatie heeft het zelfstandige ondernemerschap zware klappen toegediend, zoveel is zeker.” Volgens een andere bron – de Internationale Arbeidsorganisatie – vertegenwoordigen zelfstandige arbeidskrachten voortaan 10,4% van de werkende bevolking, vergeleken met 9,2% in 2004. Dit is zeker een stijging maar (nog) geen revolutie. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2015 21
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Geluk op het werk DE ONDERNEMING IN DE 21e EEUW ‘Geluk op het werk’ is de jongste hype in human ressources. Wordt hiermee op nog meer productiviteit gemikt of blijft het bij een filosofische utopie die van menselijke ontplooiing droomt? Het maakt niet uit, als beide tegelijk kunnen. De vraag is of geluk er ooit in slaagt het werk binnen te dringen. Is werk compatibel met geluk? En welk type structuur zou zoiets mogelijk maken? Didier Dekeyser O ndanks de overvloedige literatuur zijn we op filosofisch en sociologisch vlak nog niet uitgepraat over de afzonderlijk bestudeerde concepten van geluk en werk. Breng beide concepten samen, zoals in de stoute titel van dit artikel, en we zijn vertrokken. Sommigen beweren dat ze werk en geluk met passie doen samenleven. Anderen trachten beide noodgedwongen te combineren. En nog anderen beschouwen dit als de vergeefse verzoening van water en vuur; erger nog: ze erkennen het concept ‘werk’ niet als een waarde, terwijl werk precies als een vooraanstaand criterium van sociale integratie geldt. Recht op luiheid en recht op werk Werklozen schreeuwen uit dat zij recht hebben op werk in een hyperactieve, door welvaart gedreven samenleving die hen echter in de steek laat terwijl anderen veel te hard werken. Wat werkzoekenden fundamenteel vragen, zijn middelen om zich economisch te integreren in een hyper materialistische samenleving. Ze hunkeren ook naar een sociale status die de media constant voor hun ogen laat fonkelen, zonder te beseffen dat diezelfde media zich zelf laten verblinden door de schandelijke rijkdom van enkelen. Zie hier een belangrijke verschuiving ten opzichte van een vrij recent verleden, toen werk nog voor een absolute waarde doorging. De mensen geloven niet meer in een systeem dat inzet en inspanning valoriseert maar tegelijk succes verheerlijkt dat gemakkelijk en via andere wegen dan het werk werd verkregen. Paradoxaal genoeg gebruiken diegenen die voor hun recht op werk opkomen, de argumenten van de meest beroemde tegenstander van werk: Paul Lafargue, die het recht op luiheid opeiste, voor een gelukkiger leven. De analyse die Lafargue eind van de 19e eeuw hiervan maakte (zie kaderverhaal) blijft in heel wat opzichten relevant. Zeker in het raam van dit artikel dient gezegd dat Lafargue de opkomst beschrijft van een parasitaire klasse tussen de ondernemer en de arbeider. Het gaat hier om een categorie van ‘halfwerkenden’ van wie de nutteloze (en enigszins dwingende) functies taken genereren die hen bezighouden en een aanzienlijke energie verspillen. Onder de guitige onbeschaamdheid van Lafargue wisten moderne, eerder pragmatisch dan dogmatisch ingestelde en waarschijnlijk diep humanistische kapitalisten nochtans een aantal gegronde vaststellingen en argumenten te vinden. De voorstanders van een andere organisatie van het werk, gericht op het geluk van de arbeidskrachten, zullen zich eerst en vooral verzetten tegen al wat afwijkt van de essentiële opzet van een ‘werkelijke’ onderneming (als ‘groepering van personen rond een positief project’), namelijk alle functies die te maken hebben met controle, advies en het beheer van mensen, dus voormannen, opzichters en allerlei andere diensthoofden in de hiërarchische stapel. Kortom, al wie die ten opzichte van de vitale activiteiten van de onderneming, niets anders doet dan continu tussenkomen en tegenwerken. 22 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 De toekomst? Daar zijn wij dagelijks mee bezig In de Smart Society werken mensen, overheden en bedrijven samen aan een betere kwaliteit van leven. Een maatschappij waarin netwerken en data het mogelijk maken om slimmer en efficiënter om te gaan met resources. Met ons open glasvezelnetwerk bieden we organisaties een toekomst vaste infrastructuur. Een open infrastructuur die de vrijheid biedt om zelf diensten en aanbieders te kiezen. Zodat uw organisatie optimaal gebruik kan maken van de onbegrensde mogelijkheden van de Smart Society. ENTER THE SMART SOCIETY Meer weten? Kijk op www.eurofiber.be BECI - Brussel metropool - oktober 2015 23
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TOPIC Welzijn of burn-out Wanneer uit een opiniepeiling blijkt dat 35% van de werknemers verklaart een strategie te hebben ontwikkeld om de hindernissen te omzeilen die de onderneming zelf heeft opgericht om de goede uitvoering van hun werk te belemmeren, dan is dit een treffend voorbeeld van Lafargue’s beweringen. En dit leunt ook heel nauw aan bij de vaststelling die de bekende David Graeber, hoogleraar aan de London School of Economics, meestal in zijn interviews aanhaalt: de bullshit jobs1 zijn de meest paradoxale kwalen die ondernemingen zichzelf opleggen. Graeber neemt in feite de thematiek van Lafargue over, met dezelfde klemtoon op de absurditeit van deze situatie (“Een onderneming die winstgevend tracht te zijn, zal nooit geld verspillen Een onderneming die winstgevend tracht te zijn, zal nooit geld verspillen om mensen tewerk te stellen die ze niet echt nodig heeft; en toch is dit precies wat er gebeurt. (David Graeber) om mensen tewerk te stellen die ze niet echt nodig heeft; en toch is dit precies wat er gebeurt2 ”). Graeber vestigt echter veel meer de aandacht op het gigantische tekort aan welzijn dat hieruit voortvloeit, een soort vermijdbare ellende die toch in stand wordt gehouden. “Enorm veel mensen spenderen hun leven aan zaken waarvan ze weten dat ze nutteloos zijn […]. Dit veroorzaakt diepe morele en spirituele schade.” waaruit blijkt dat een werkkracht op tien met burn-out te kampen heeft. De oorzaak is een overdreven kwantitatieve en emotionele last op het werk, hoewel ook andere factoren een rol spelen, zoals spanningen met een leidinggevende, waardoor het risico om zulke symptomen4 te ontwikkelen, gewoon verdubbelt. Wat hier wordt aangeklaagd, is dus de bullshit omgeving... Tegenover dergelijke statistieken staat de enigszins humanistische en pragmatische aanpak van bepaalde ondernemers die de algemene opvatting van human resources hebben omgedraaid om vooral het menselijke van deze resources te valoriseren. Dirigisme of vrijheid Het basisprincipe van de ondernemer is waarschijnlijk de vrijheid (van onderneming, van initiatief, van beslissing …) die hij aanhaalt als fundamentele voorwaarde voor het welslagen van zijn activiteiten. Maar in de praktijk wenst hij deze waarde in zijn onderneming niet verder te zien strekken dan de grenzen van zijn eigen beleid. Paradoxaal genoeg mag het succes van zijn werknemers niet worden gedreven door het principe waarop de ondernemer zijn eigen succes bouwt. Dit is de stelling van Isaac Getz, doctor in de psychologie en het management, die in de tegenaanval gaat en de vrijheid van iedereen als managementprincipe aanbeveelt. Dit druist in tegen een nog zeer verspreide tayloristische aanpak waar de richtlijn, de strikte naleving ervan en de controle op de toepassing de potentiële rijkdom van de tewerkgestelde mens in de kiem smoort. Getz beoogt nochtans het herstel van het welzijn van de Management is geen kwestie van doen, maar van laten doen want dan gebeuren de zaken vanzelf. (Jean-François Zobrist ) De tevredenheidstatistieken van werkkrachten spreken boekdelen: 12% van de loontrekkenden staat ‘s morgens goed geluimd op en vertrekt tevreden naar het werk; 60% beweert zich niet meer betrokken te voelen en alleen te werken om een loon te trekken; en 28% voelt wrevel of zelfs afschuw voor zijn werk en is bereid contraproductief te werken of zelfs sabotage te plegen. Velen onder deze ongelukkigen houden dit niet vol. In Vlaanderen zorgt de Stichting Innovatie en Arbeid3 voor een driejaarlijkse audit van de kwaliteit en de omstandigheden van het werk, 1 http://strikemag.org/bullshit-jobs/ 2 Interview in The Guardian, 21 maart 2015 3 Stichting Innovatie en Arbeid (http://www.serv.be/stichting) 4 http://www.serv.be/stichting/nieuws/knipperlicht-voor-burn-out 24 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 personeelsleden met, als gevolg, een hogere rentabiliteit. Een paar bedrijfsleiders hebben deze richting gevolgd en hun beleid streng met menselijke aspecten gemixt. Ze hebben de werkelijke motivaties van hun werknemers geanalyseerd, ernaar geluisterd en begrepen, waardoor een aantal gecodificeerde contraproductieve werkrelaties werden vervangen door authentieke relaties die bouwen op de onderliggende rijkdom en enige onvoorspelbaarheid. Soms een zeer wijze beslissing, zoals blijkt uit het Favi avontuur onder leiding van Jean-François Zobrist, die zijn managementmethode in één zin samenvat: “Management is geen kwestie van doen, maar van laten doen want dan gebeuren de zaken vanzelf.” Voorwaarde van het succes: een diepgaand vertrouwen in de mens, durven gaan voor een volledige aanpak (dus niet louter oppervlakkig), voldoende geduld opbrengen om het TOPIC proces te laten rijpen en bereid zijn zich te confronteren met de terughoudendheid van een conformistische omgeving. Michel Munzenhuter (topman van de Elzassische onderneming SEW Usocome), heeft deze nieuwe werkEen goede innovatie is een ongehoorzaamheid die is geslaagd. (Michel Munzenhuter) organisatie met succes in zijn onderneming toegepast en had hierover de volgende commentaar: “Een goede innovatie is een ongehoorzaamheid die is geslaagd5 ”. ● Werk en ongeluk In zijn boek Le Droit à la paresse (Het recht op luiheid) dat in 1880 verscheen, ontkracht Paul Lafargue de geldelijke waarde van arbeid, waarvan een straatarm proletariaat nochtans zodanig overtuigd werd dat het zelf niet meer inzag dat arbeid de oorzaak van al zijn ellende was. Dit proletariaat kwam op voor een ‘recht op arbeid’, zonder te begrijpen dat het eerder een “[…] recht op armoede […]” was, want “De arbeiders dragen zelf bij tot de opeenhoping van productief kapitaal en daarom ook tot het uitlokken van een gebeurtenis die vroeg of laat een deel van hun salaris zal wegkapen6 .” Dit boek reageert emotioneel op de arbeidsomstandigheden bij het begin van de industriële revolutie. Het levert echter ook een relevante analyse van een verderfelijke en totale absurde economische cyclus. De technische vooruitgang maakt geen tijd vrij voor de mens, maar doet concurrentie ontstaan tussen mens en machine. Dit veroorzaakt op zijn beurt een drang naar steeds meer productiviteit, en dus steeds meer werk. De exponentiele groei van de productie ‘dwingt’ de bezittende klasse dan nog minder te werken, steeds meer huishoudelijk personeel aan te werven (het aantal huisbedienden kan dan zelfs het aantal productieve krachten overtreffen) en overdadig te consumeren. Maar het proletariaat, dat diep overtuigd is van de waarde van het werk en verontwaardigd reageert tegen zoveel onrechtvaardigheid, herhaalt wat het zelf zo vaak heeft moeten aanhoren: “wie niet werkt, niet eet!”. De burgerij zal deze opstandige woede-uitbarstingen het zwijgen proberen op te leggen door een heleboel “[…] pretorianen, politiemannen, magistraten en gevangenbewaarders die improductief werken” en bovendien deelnemen aan de nodige consumptie van de in overvloed geproduceerde goederen. Hetzelfde systeem wordt in de koloniën aanbevolen, met als gevolg een vorm van grimmige internationale handel in de greep van een kaste van ‘kleine bazen’: “[…] Het grote probleem van de kapitalistische productie bestaat er niet meer in producenten aan te trekken en steeds meer aan macht te winnen, maar wel consumenten te vinden, ze gretig maken en kunstmatige behoeften doen ontstaan”. “[…] Kapitaal en goederen zijn in overvloed voorhanden. De financiers weten niet meer wat ze ermee moeten beginnen. Ze richten zich dan tot gelukkige landen die van de zon genieten en een sigaretje roken, en ze gaan daar spoorweglijnen leggen, fabrieken oprichten en de vloek van het werk invoeren.” Paradoxaal genoeg wordt deze zinloze spiraal niet door de hardwerkende klasse doorbroken (“[…] De doem van het werk zit verduiveld diep in het hart van de arbeiders geankerd […]”), maar door industriële bedrijfsleiders die een verkorting van de werkdag vragen wanneer ze vaststellen dat een gelijkaardige maatregel in Engeland de productiviteit verbetert (dit is: wanneer de arbeider de drempel van de uitputting en de afstomping niet dagelijks overschrijdt), waardoor ook tijd vrijkomt voor een potentiële consumptie. Aan de hand hiervan pleitte Lafargue voor de mechanisatie van het werk en een werkdag van 3 uur, in afwachting van beter, zoals het voorbeeld dat deze atheïst graag aanhaalde: “Jehova, de baardige en saaie god, gaf aan zijn aanbidders het goddelijkste voorbeeld van de ideale luiheid: na zes dagen werk ging hij voor de eeuwigheid rusten!” 6 Zie https://www.youtube.com/watch?v=lGShsSQatN8 7 Tekst staat online te lezen onder https://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1880/00/lafargue_18800000.htm BECI - Brussel metropool - oktober 2015 25
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TOPIC DE ONDERNEMING VAN DE 21e EEUW Paul Dewandre: “Ik maak geen onderscheid meer tussen werk en privé!” Met zijn adaptatie van de voorstelling “Mannen komen van Mars, vrouwen van Venus », gebaseerd op het boek van John Gray, werd Paul Dewandre beroemd. Deze doorgewinterde ondernemer die ooit nog aan het hoofd stond van een luchtvaartmaatschappij, staat ook bekend als een scherpzinnige waarnemer van onze samenleving. Hij heeft zijn eigen kijk op een thema dat in de bedrijfswereld furore maakt: de combinatie tussen privéleven en werk. David Hainaut P aul Dewandre behaalde een diploma Beheeringenieur aan de UCL en een Master in Business Administration aan de Universiteit van Columbia. Vandaag leeft hij op zijn gemak in het zuiden van Frankrijk. Dit heeft hem echter niet belet tijdens de zomer in Malmedy een voordracht met debat te geven over het evenwicht tussen privé- en beroepsleven. Brussel Metropool: Waar klagen gezinnen en arbeidskrachten het meest over, volgens u? Paul Dewandre: Het is u waarschijnlijk al opgevallen dat de grens tussen beroepsleven en gezinsleven soms bijzonder wazig wordt en dat het hoe langer hoe moeilijker blijkt het totaal aantal overuren bij te houden. De opkomst van nieuwe technologieën heeft heel wat gezinnen grondig verstoord en de stress nog doen toenemen, met alle gevolgen van dien op het echtpaar. Ik vind het dan ook belangrijk hierover efficiënt te communiceren om de problemen te omschrijven en te begrijpen. Pas dan wordt het mogelijk een of andere oplossing uit te werken. Welke oplossingen …? De veralgemening van telewerk is bijvoorbeeld een gezonde evolutie. De flexibiliteit van de werktijden verbetert eveneens. De werknemer die constant op kantoor aanwezig en actief moest zijn om zijn degelijkheid te bewijzen, is voltooid verleden tijd. Paradoxaal genoeg werd aangetoond dat meer vrijheid in de werkuren vaak positieve gevolgen heeft. Bovendien is het van belang dat de mens van tijd tot tijd de dagelijkse sleur kan ontvluchten. Persoonlijk ben ik er met de sport in geslaagd er weer bovenop te geraken toen ik niet meer wist welke richting ik in mijn beroep nog moest volgen! Wat kunnen werkgevers doen? Een paar regels bepalen, grenzen leggen, minder vergaderingen tot laat in de avond plannen, bijvoorbeeld. Of het e-mail verkeer tijdens het weekend even stopzetten, een of andere dienst aan de werknemers aanbieden … En dan vooral het probleem durven bespreken, zonder 26 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 noodzakelijk te vrezen voor een inbreuk op de privacy. Dit debat is vandaag van groot belang en ik geloof dat een algemene bewustwording plaatsvindt. Ondernemingen die hun beste werknemers willen behouden, weten dat de vraag naar welzijn steeds toeneemt. Een werknemer verbieden de sociale netwerken te raadplegen tijdens de werkdag is verloren moeite: hij heeft een zekere vrijheid nodig. Als er een klimaat van vertrouwen heerst, zal dit van beide kanten komen. Ervaart u soms zelf dergelijke situaties? Vandaag helemaal niet meer! Met de tijd heb ik mezelf leren kennen en weet ik voortaan wat ik resoluut weiger. Ik ben radicaal van beroep veranderd. Ik ben een kunstenmaker geworden en heb een aantal risico’s genomen om de nodige veerkracht te vinden. Dit heeft mij gered! Hetzelfde geldt voor mijn echtgenote, die ook totaal van leven is veranderd. Zoals gezegd, hebben wij heel veel gecommuniceerd om na te denken over wat wij in de rest van ons bestaan wilden doen. Vandaag leven we elk volgens onze passies, we zijn daar heel gelukkig mee en we hebben zelfs niet meer de indruk dat we werken. Het onderscheid is verdwenen. En wij hoeven nog nauwelijks vakantie te nemen. Gelooft u dat elke werknemer zo van richting kan veranderen? Waarschijnlijk veel meer dan men algemeen aanneemt. Heel wat arbeidskrachten zijn geboren om te creëren, te ondernemen en te innoveren, maar ze durven er gewoon niet aan te beginnen. Soms schrikken ze ervoor terug een zogezegd comfortabele omgeving te verlaten en er dan nadien alleen voor te staan. En dan? Niet iedereen is ingesteld om voor een baas te werken. Op termijn kan een zelfstandige activiteit echt de moeite lonen. U lanceert zich op uw eentje, vindt dit zalig en verdient vaak veel meer dan bij een werkgever, ook al is geld op zich nooit een voldoende reden. Ik heb steeds beweerd dat de mooiste avonturen vooral door hun menselijke kantjes schitteren! ● Het grootste risico op de beurs ? Op eigen houtje beleggen ! .followjack Op de beurs beleggen kan heel rendabel zijn. Maar het is niet zonder risico. Het is een kunst die een grondige kennis en een doorgedreven analyse van de wereldwijde markten vereist. Een kunst die TreeTop Asset Management al meer dan 25 jaar beoefent via een team van beheerders met een brede internationale expertise. U heeft het door: de beurs op eigen houtje verkennen houdt grote risico’s in. Om u in uw beleggingen te begeleiden, introduceren Jacques Berghmans en Hubert d’Ansembourg, medeoprichters van TreeTop Asset Management, TreeTop Online. Een uniek platform in België dat de expertise van TreeTop toegankelijk maakt voor iedereen en dat u de weg wijst op de beurs om de risico’s te beperken en het rendement te maximaliseren. VOLG DE TREETOP PRESTATIES EN EXPERTISE OP treetopam.com BELEGGEN IS EEN KUNST Deze publicatie is een document dat bestemd is voor promotiedoeleinden en vormt geen beleggingsadvies. TreeTop Asset Management Belgium is een erkende Belgische beursvennootschap.
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Essential for health: essentieel gezondheidsplan voor kmo’s Een bescherming tegen de hoge kosten van een hospitalisatie of arbeidsongeschiktheid maakt deel uit van de meest gewaardeerde verzekeringen in België. Speciaal voor kmo’s werden deze veelgevraagde voordelen gebundeld onder de naam essential for health. Dat essential for health een ideale aanvulling is binnen elk competitief salarispakket, ontdekte ook Caroline, een werkgeefster van 9 thuisverpleegkundigen. Ze vertelde ons welke beroepsrisico’s een job als verpleegkundige met zich meebrengt, maar ze was niet op de hoogte van de voordelen van een gezondheidsplan voor haar kmo. Haar werknemers gaven echter aan dat ze een gezondheidsplan als essential for health zeker waarderen als financiële zekerheid om hun levensstandaard bij ziekte te behouden. Welke dekkingen biedt essential for health? Essential for health bevat 2 luiken: enerzijds is er het deel ‘inkomensbescherming’ dat een kapitaal in geval van overlijden voorziet, de arbeidsongeschiktheid verzekert (voor ongeschiktheid met een rente die al dan niet degressief is, en al dan niet door psychologische ziekten veroorzaakt werd) en een hospitalisatieverzekering omvat. Die hospitalisatieverzekering staat verzekerden bij met vergoedingen van medische kosten en bijstand in binnen- en buitenland en laat werkgevers een vrije keuze op gebied van vrijstellingen en bijstandsformules. Ten tweede is er het deel ‘preventie gezondheid’ dat een jaarlijkse medische check-up omvat waarbinnen 8 tests (waaronder suikertest, opsporing prostaat- of baarmoederhalskanker) worden voorgesteld afhankelijk van de leeftijd en het geslacht van de medewerker. En dankzij de persoonlijke gezondheidskaart staan medewerkers bij een ongeval of hospitalisatie direct in contact met het AXA-call center dat hen onmiddellijk van dienst is Bovendien kunnen verzekeringen eenvoudig beheerd worden dankzij de digitale tools die aangeboden worden. Dail healthcare is een online beveiligde website waarmee het mogelijk is om wat betreft de hospitalisatieverzekering: ❙ in real time de informatie over het contract en verzekeringsdekkingen te consulteren ❙ de aangeslotenen of hun familieleden toe te voegen of te verwijderen en hun gegevens te wijzigen. ❙ de vervaldagberichten te bekijken en te downloaden ❙ … Via de tool ‘dail employee benefits’ kunnen ook de overlijdens- en invaliditeitsverzekeringen en de schadeaangiften op eenzelfde efficiënte manier beheerd worden. Het ‘essential for health’-pakket biedt met andere woorden verschillende voordelen die niet enkel de medewerkers van een kmo ten goede komen, maar ook werkgevers het leven makkelijker maken. Innovatie start met een dialoog DE ONDERNEMING VAN DE 21e EEUW Een innovatief bedrijf kan ook inspiratie rapen in andere sectoren. Waarom zelfs niet in de voetbalwereld? Zoals topclubs als Anderlecht en AA Gent spelers uitlenen, zo biedt IBM medewerkers de kans om tijdelijk elders andere lucht te snuiven. Peter Van Dyck " E en IT-bedrijf moet aan innovatie doen. Anders zet het zichzelf buitenspel. ” Mia Vanstraelen, HR-directeur bij IBM, is duidelijk: voor haar bedrijf is innovatie een van de drie basiswaarden. “Iedereen kan altijd beter. Innovatie kan overal gebeuren en elke dag. Vanaf het moment dat een nieuw idee dat je hebt ook nuttig kan zijn voor anderen, spreek je over innovatie. Vernieuwen zit in de cultuur van IBM, het is deel van onze job. Permanent kijken we om ons heen met een open geest, op zoek naar inspiratie. Voor elk project houden we innovatiesessies met de betrokken klant. ‘Wat kunnen we anders doen en waarom?’, is daarbij de centrale vraag.” Om de zo gekoesterde open innovatie te faciliteren, ontwikkelde het bedrijf meer dan tien jaar geleden een ‘sociaal’ samenwerkingsplatform. Nu werkt het met IBM Connections, een geëvolueerde versie van dat eerste, embryonale platform. Het is vergelijkbaar met een medium als Facebook. Alle medewerkers hebben er een eigen profiel op, waar ze ideeën en blogs kunnen posten. “Dit gebeurt in een heel open sfeer”, vertelt Mia Vanstraelen. “Zelfs op het profiel van onze Amerikaanse CEO Ginni Rometty kun je berichten achterlaten en zeer geregeld reageert ze daar ook persoonlijk op. Onze klanten kunnen ook op het platform, zodat we rechtstreeks met hen kunnen communiceren.” Zoals je op Facebook groepen hebt, zo vind je op IBM Connections ook kleine en grote communities waar de medewerkers lid van kunnen worden. Ook los daarvan, kan je er op zoek gaan naar specifieke experts die input kunnen geven voor een project waar je mee bezig bent. “Je kunt dus heel gemakkelijk via deze weg interessante mensen op het spoor komen die je anders nooit zou ontmoeten”, zegt de HR-directeur. “Voor iemand die wil innoveren, is het belangrijk met andere mensen te praten. Innovatie komt zelden van één enkele persoon. Meestal vertrekt het van een dialoog.” Uit de comfortzone Om inzicht te krijgen in de bedrijfscultuur van IBM is het belangrijk om even de cijfercombinatie 1-3-9 toe te lichten, een begrip voor IBM’ers. De 1 staat voor dat ene hoofddoel: “to be essential” (vrij vertaald: elke medewerker moet essentieel zijn voor de klantervaring). De 3 slaat op de drie waarden van IBM: toewijding, innovatie, vertrouwen & verantwoordelijkheid. De 9 wijst op de negen practices (drie voor elke waarde). Voor innovatie heten de drie praktijken: “restlessly reinvent our company and ourselves”, “dare to create original ideas” en “treasure wild ducks”. Voor het definiëren van deze ideale praktijken of handelingen heeft IBM meer dan 300.000 van zijn wereldwijde werknemers ondervraagd. Er werd daarbij duchtig over de muur gekeken naar andere grote bedrijven zoals Apple en Google. De medewerkers kregen ook de vraag om verhalen te vertellen die de door hen voorgestelde practices illustreerden. Wat open innovatie betreft, is het principe “treasure wild ducks”, dus het koesteren van wilde eenden, zeer richtingaangevend. De boodschap is dat je mensen die anders zijn door een positieve bril moet bekijken. Afwijkende meningen kunnen van goudwaarde zijn. Doorbraakideeën klinken vaak vreemd wanneer we ze voor de eerste keer horen. Ook dat andere principe “restlessly reinvent” is essentieel. “Zo stellen wij na elke vergadering de vraag hoe we de status quo in vraag hebben gesteld. Hoe en wanneer zijn we uit onze comfortzone getreden?”, vertelt Mia Vanstraelen. ‘Wat als’-vraag Als je wil dat open innovatie tot alle vezels van je organisatie doordringt, moet je natuurlijk mensen aan boord halen met de juiste ingesteldheid. Als basis voor de interviews met kandidaten gebruiken de HR-directeur en haar collega’s opnieuw de 1-3-9 principes als richtlijnen. Een van de op de practices gebaseerde adviezen is bijvoorbeeld: stel tijdens BECI - Brussel metropool - oktober 2015 29
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TOPIC Jong talent vraagt begeleiding Ivan De Witte, voorzitter van landskampioen AA Gent. Ginni Rometty, CEO van IBM. een sollicitatiegesprek een ‘wat als’-vraag om te peilen naar het innovatievermogen van de persoon in kwestie. De creativiteit dient constant gestimuleerd te worden, op heel diverse manieren, weet Mia Vanstraelen. “Toen ik deze ochtend inlogde, kreeg ik bijvoorbeeld enkele prikkelende vragen voorgeschoteld, bedoeld om even na te denken over mijn job. Zo’n kleine, naar feedback hengelende enquête krijgen wij ongeveer een keer per maand. Daarnaast zijn er ook geregeld workshops en jamsessies om de innovatie aan te wakkeren. Op die manier houden we er de dynamiek in. We doen dit omdat we beseffen dat we gemakkelijk tot routine verleid worden, terwijl het net onze betrachting is om ons werk elke dag weer anders te benaderen.” Verfrissende zijstap Katleen De Stobbeleir, professor leiderschap en personeelsmanagement aan de Vlerick Business School, bestudeerde onder meer de case van IBM toen ze onderzoek deed naar open innovatie. Ze kwam tot de conclusie dat nog veel te weinig werknemers in ons land aangemoedigd worden om buiten de grenzen van hun afdeling of bedrijf te denken. Bij de presentatie van haar studie stelde ze voor dat bedrijven zich ook eens zouden spiegelen aan professionele voetbalclubs. IBM heeft effectief stevige banden met de sportwereld. “Voor de coaching van onze executives werken wij samen met het Mentally Fit Institute”, legt Mia Vanstraelen uit. “Hun directeur Alain Goudsmet is de coach achter het succes van de Red Panthers, het Belgische nationale vrouwenhockeyteam. Heel wat van hun ideeën over team performance puren zij uit hun ervaringen in de sport.” Een heel concreet ballonnetje dat professor De Stobbeleir opliet, betrof het personeelsbeleid. Grote voetbalclubs lenen tijdelijk spelers uit, zodat ze elders ervaring kunnen opdoen. Misschien een ideetje waar de bedrijfswereld zijn voordeel mee kan doen? Absoluut, meent Mia Vanstraelen. “Daar hebben wij een programma voor lopen. Medewerkers kunnen twee of drie jaar bij een business partner of klant van ons gaan werken. Meestal gaat het om mensen die zich vragen stellen over hun carrière. Het zijn zeer waardevolle krachten, maar om een of andere reden voelen zij de behoefte om eens andere lucht te ademen. 30 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Professionele voetbalclubs en bedrijven kunnen veel van elkaar leren, luidt de overtuiging van Ivan De Witte. Als voorzitter van landskampioen AA Gent én CEO van HR-bedrijf Hudson is hij goed geplaatst om de twee werelden met elkaar te vergelijken. Zo mag de jeugdopleiding in het voetbal volgens hem gerust model staan. “Uiteindelijk moet je op dezelfde manier omgaan met young potentials”, vindt De Witte. “Je biedt hen niet louter loopbaankansen aan. Er komt veel begeleiding, ook op psychologisch vlak, bij kijken. Het grote verschil is natuurlijk de schaarste. Die is in de voetbalwereld nog veel groter.” Het idee om medewerkers uit te lenen, zoals voetballers, lijkt hem zeker iets om over na te denken. “Als er in een bepaalde periode bijvoorbeeld minder werk is in de voedingssector, terwijl de farmaceutische industrie om jobs verlegen zit, dan zouden tijdelijke uitleenbeurten een uitweg kunnen bieden. Ik vrees wel dat we zoiets juridisch goed moeten bestuderen; met de huidige wetgeving is dat niet eenvoudig te realiseren.” AA Gent leent momenteel een zevental spelers uit. Het gaat vooral om jonge talenten, soms ook om voetballers die nog onder contract liggen, maar nu niet in de plannen van de trainer passen. Bij de jongeren is het de bedoeling dat ze zich met het oog op de toekomst bij een andere club, waar ze meer speelkansen hebben, verder ontwikkelen. De Witte: “Bij die andere club kweken ze meer matchritme en spierkracht. Bij ons is Benito Raman een goed voorbeeld van hoe zo’n uitleenbeurt kan renderen. Hij kon bij Germinal Beerschot en KV Kortrijk verder aan zichzelf werken en is als een rijpere speler teruggekeerd.” In contact komen met andere, vaak kleinere processen en teams kan verfrissend zijn. Sommigen komen herboren terug, blij met de knowhow hoe het er elders toegaat. Anderen zijn zo ingenomen door de nieuwe werkomgeving dat ze er willen blijven. En nog anderen beslissen na de ervaring om van sector te veranderen. De IT is een relatief stressvolle en snel evoluerende sector. Steeds weer nieuwe veranderingen trotseren, vraagt heel veel energie. We zien het haast elke dag gebeuren dat iemand besluit om iets totaal anders te gaan doen en bijvoorbeeld bij een OCMW aan de slag gaat. Daar hebben wij alle begrip voor. Ook daarin moeten we ons heel open opstellen.” ● “Colors are forever” TOT 400 CASHBACK* OP DE GESELECTEERDE MODELLEN * Actie geldig voor aankopen verricht vanaf 1 oktober t.e.m. 31 december 2015 bij de erkende verkooppunten. Info en voorwaarden op www.brother.be/CashbackCL € Zorgeloos zuinige afdrukken. Professionele documenten tot 30 ppm in zwart/wit of kleur waarbij door het gebruik van hoogrendementtoners de afdrukkosten sterk worden verminderd. Afdrukken en scannen van en naar een mobiel toestel is eenvoudiger dan ooit. Dankzij de optionele service packs werkt u zorgeloos tot 5 jaar met deze Brother kleurenlaser multifunctional. www.brother.be Reeds beschikbaar vanaf € 619 incl. BTW
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G4S : een hart voor veiligheid, een hart voor mensen De veiligheidsagenten van G4S treffen steeds vaker daklozen aan bij de klanten waar ze voor werken. Dikwijls is hun toestand zorgwekkend en hebben ze dringend hulp nodig. Samen met de Brusselse daklozenorganisatie Samusocial werd een protocol opgesteld om deze mensen niet zomaar terug op straat te moeten zetten. G4S is de grootste leverancier ter wereld van beveiligingsproducten, -diensten en –oplossingen. De groep is in zowat 100 landen actief en stelt alles samen 111.000 mensen tewerk. Al ruim een halve eeuw is het bedrijf ook in ons land actief. Er zijn zijn hier zowat 6.000 mensen aan de slag voor G4S. De bewakingsagenten, waardetransporteurs, bewakers, hostessen en brandwachten met het G4S-logo zijn ook in onze straten een vaste waarde geworden. Maatschappelijk verantwoord ondernemen staat bij het bedrijf hoog in het vaandel geschreven. People, planet and profit is geen hol begrip voor G4S, maar een fundamentele waarde die door elk personeelslid wordt uitgedragen. Deze verantwoordelijkheid zit immers in het hart van wat we doen: “Securing Your World”. Het brengt ons dagelijks in nauw contact met de basisbehoeften van vele mensen. Geen huis en geen thuis Een mooi voorbeeld van deze filosofie is de samenwerking die eind 2014 werd opgestart met Samusocial, een Brusselse organisatie die zich ontfermt over de daklozen in onze hoofdstad. De agenten van G4S kwamen in Brussel immers almaar vaker in contact met mensen die geen huis en thuis meer hadden. Samen met Samusocial werd daarom een protocol opgesteld over hoe er in zulke precaire situaties moet gereageerd worden en wat de beste manieren zijn om de daklozen te helpen en te informeren over opvangmogelijkheden, waar ze kunnen eten of waar ze eerste zorgen kunnen krijgen. Zo krijgt iedere agent een soort naamkaartje waarop het gratis nummer voor opvang staat en hebben ze flyers bij met daarop de belangrijkste adressen waar de daklozen terecht kunnen. Ook over hoe er met daklozen moet omgegaan worden, werden afspraken gemaakt. Agenten stellen zich vanaf nu eerst voor met hun voornaam en vermelden dan pas dat ze van de bewaking zijn. In de communicatie met de dakloze moet confrontatie vermeden worden en is het de bedoeling dat er een positieve, respectvolle dialoog ontstaat. Eén voorbeeld: agenten zullen tijdens het gesprek niet blijven staan, maar op dezelfde hoogte van de persoon in kwestie converseren. Als hij of zij zit of hurkt, zullen ze hetzelfde doen. Als een dakloze bijzonder kwetsbaar lijkt (als hij of zij ziek is, als het om een alleenstaande vrouw gaat of een familie met kinderen), zal de agent steeds contact opnemen met het noodnummer van Samusocial en bij hen blijven wachten tot er hulp is komen opdagen. Daklozen die autonoom lijken, zullen steeds uitgenodigd worden om onderdak te vragen bij Samusocial. Indien de dakloze dat wenst, zal de G4S-agent daarvoor zelf naar de organisatie bellen. Een goed gevulde schoendoos De samenwerking met Samusocial kreeg trouwens al een extra dimensie tijdens de kerstdagen van vorig jaar. In een van de lokalen van de organisatie serveerden een zeventiental G4S-medewerkers toen een heerlijk driegangendiner aan zo’n 150 daklozen en mensen met financiële moeilijkheden. De gasten werden getrakteerd op een typisch kerstdiner. De aanwezigen genoten met volle teugen van de kerstsfeer, het eten én het gezelschap. Want samenhorigheid is onontbeerlijk – zeker tijdens de eindejaarsperiode. Als kers op de taart was er die avond ook nog de “shoe in the box”-actie. Tijdens het diner ontving iedere gast een gevulde schoendoos. G4S had zijn medewerkers immers opgeroepen om een schoendoos te vullen met lang houdbare producten, dekens en speelgoed. Die werden als cadeautjes ingepakt en tijdens het diner uitgedeeld. Iets teruggeven aan de maatschappij Dit soort acties gaan in de toekomst zeker nog een vervolg krijgen. Met weer een kerstdiner en misschien ook op andere manieren. Hulp bieden aan zij die het echt nodig hebben, dat is dan ook hoe G4S haar rol ziet in de samenleving. Het is ook iets waar alle medewerkers mee aan kunnen bouwen. Deze visie van “teruggeven aan de maatschappij” zit immers diepgeworteld in onze organisatie. Voor meer informatie, neem contact op met G4S op 02/712.59.30 of via sales@g4s.be. In conflict gaan vergroot het vertrouwen DE ONDERNEMING IN DE 21e EEUW Met een mensgericht verandertraject leert men zichzelf én zijn collega’s beter kennen. Gevolg: tegenpolen gaan elkaar versterken in plaats van dwarsbomen, zoals de case van het customer service managementteam van Roche Diagnostics Belgium aantoont. Peter Van Dyck H ij was onbekend met het reilen en zeilen van de business, de man die in 2012 aan het hoofd kwam van de afdeling customer service van Roche Diagnostics Belgium in Vilvoorde. De nieuwe directeur kende dan ook een moeizame start. Vooral de relatie met zijn middle management verliep stroef. Om die reden riep hij de hulp in van het bureau Intentif, gespecialiseerd in ‘verbindend leiderschap’. Het mensgerichte veranderprogramma van Intentif, dat twee jaar in beslag nam, rustte op twee pijlers. De eerste was een individuele coaching. De directeur, de vier middenmanagers en de twee managementassistenten legden ieder apart een test af die resulteerde in de opstelling van een persoonlijk profiel. Zo werd onder meer bepaald of iemand introvert dan wel extravert was. Of analytisch dan wel ondernemend. Vertrekkend van dat profiel, besprak de coach met elk lid van het managementteam zijn of haar sterke en zwakke punten. De tweede pijler spitste zich toe op de samenwerking. “We leerden mekaars gevoeligheden en sterktes beter kennen, opdat we daar meer rekening mee zouden houden”, legt Filip Colpaert, momenteel directeur van de customer service afdeling, uit. “We leerden ons inleven in hoe de ander zich voelt. Een analytische geest wil alles tot in detail ontleden, terwijl een ondernemende geest direct de koe bij de hoorns wil vatten. Het gevolg is dat bij de start van een nieuw project de ene de gevaren ziet en de andere de kansen. Het ideaal is een goede balans tussen de twee te vinden. Tegengestelde profielen kunnen elkaar dwarsbomen, maar als er wederzijds begrip is, gaan ze elkaar net versterken. Ik heb gemerkt dat de analyse van je collega’s een betere samenwerking in de hand werkt. Omdat ik We leerden mekaars gevoeligheden en sterktes beter kennen, opdat we daar meer rekening mee zouden houden.” geleerd heb mensen in te schatten en hun gedragingen te interpreteren, weet ik nu aan welke gevoeligheden ik beter niet bruuskeer en op welke van hun sterke punten ik moet inspelen. Als je erin slaagt om je reactie aan te passen aan het denkpatroon van anderen, pluk je daar altijd de vruchten van.” Incompatibiliteiten bloot Op een gegeven moment wilde de afdeling starten met een wachtdienst, die services na de kantooruren zou aanbieden. Dit werd uiteindelijk een helse klus, die liefst drie jaar aansleepte. “Het probleem was dat dit wachtsysteem grondige aanpassingen vroeg aan de werking van de afBECI - Brussel metropool - oktober 2015 33
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TOPIC deling én aan de vergoeding”, verduidelijkt Filip Colpaert. “Dat bij het proces vele partijen betrokken waren, maakte het complex. Ook de vakbonden zaten mee aan tafel. Uit opportuniteitsdrang trok de toenmalige directeur het laken helemaal naar zich toe. Met als resultaat dat het project compleet vastliep.” Dit voorval toonde volgens Colpaert aan dat tijdens een mensgericht verandertraject de incompatibiliteiten vanzelf komen bovendrijven. Als iemand niet in de groep past, wordt dit meteen zonneklaar. Na verloop van tijd kon men niet om de conclusie heen: de toenmalige directeur zou zich nooit volledig in het team kunnen integreren. De ironie wil dus dat de man die het veranderingsproces in gang zette er zélf het slachtoffer van werd. De kapitein moest het schip verlaten. Vastgeroeste beelden In een latere fase besloot de afdeling om ook het vijfkoppige managementteam van een lager niveau – de zogenaamde coördinatoren of groepsleiders, die ieder een drietal medewerkers sturen – een soortgelijk traject met profielanalyse en trainingen te laten volgen. “Vroeger gebeurde het weleens dat medewerkers probeerden de ene coördinator tegen de andere op te zetten”, vertelt Colpaert. “Na de coaching hing dit team evenwel naadloos aan elkaar. Twee van de coördinatoren hebben intussen zelfs een volledig leidinggevende functie opgenomen. Blijkbaar vormde de profielanalyse de perfecte basis om door te groeien.” De training die op de profielanalyse volgt, is heel praktijkgericht, benadrukt Filip Colpaert. “Als je ergens mee zit, bijvoorbeeld een medewerker die niet in het gareel loopt, dan gooi je dat in de groep. Je collega-managers kunnen dan aangeven hoe zij in jouw plaats zouden reageren. Weet je wat vaak het probleem is met managers? Zij staan met een bepaalde perceptie in hun functie en vanuit dat beeld trekken zij soms op voorhand al hun conclusies. Het is misschien net door je zo op te stellen dat een medewerker niet doet wat je van hem vraagt.” Situatie ontmijnd Filip Colpaert bekent: aanvankelijk had hij zijn reserves bij dit verandertraject. Door eerdere ervaringen stond hij nogal sceptisch tegenover externe coaches. Wat zo iemand te vertellen heeft, bleek al te vaak artificieel en niet Als je erin slaagt om je reactie aan te passen aan het denkpatroon van anderen, pluk je daar altijd de vruchten van. meteen in praktijk te brengen. Maar met dit mensgericht traject was het anders. Hij deed vooral véél zelfkennis op tijdens de groepssessies. Dat kijken in de spiegel leidde tot een verbetering van zijn functioneren als manager. Nu hij zich bewust is van zijn eigen valkuilen, is hij meer bereid om naar anderen te luisteren. “Ik ben een redelijk extravert persoon, waardoor ik de neiging kan hebben 34 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 mijn mening op te dringen. Tijdens een bespreking met collega’s staat mijn besluit soms al bijna vast nog vóór de anderen aan het woord zijn geweest. Het was heel confronterend om te ontdekken dat ik mensen die meer tijd nodig hebben om zich een idee te vormen, gewoon geen kans geef. Tegenwoordig ga ik door te luisteren naar de anderen mijn oorspronkelijke mening al bijsturen. Dit leidt ontegensprekelijk tot betere resultaten.” Hij is ook zeer tevreden over de individuele begeleiding die hij genoot. Over conflict management trok hij waardevolle lessen. “Het botste nogal tussen de toenmalige directeur en mezelf. Dankzij de coaching heb ik dat conflict niet laten escaleren, maar ben ik er net in geslaagd het te ontmijnen. Niemand zou er baat bij hebben gehad, mocht ik de boel hebben laten ontploffen. Daarbij is het zeker belangrijk een neutrale begeleider als toetssteen te hebben. De coach leerde me rationeel in plaats emotioneel te reageren. Emoties zijn moeilijk te controleren en hebben een enorme impact. Lukt het je om de emoties los te koppelen, dan ga je andere en betere beslissingen nemen. Zoiets kan je echter niet uit jezelf leren, dat vraagt training. Iemand moet je er attent op maken als je je emoties laat spreken.” Een onrechtstreeks gevolg van de begeleiding is dat Filip Colpaert intussen een niveau is opgeschoven. Hij bekleedt nu zelf de functie van directeur van de afdeling. “De middenmanagers zijn zo sterk bezig dat ik gerust ben in de werking. Met operationele zaken moei ik me nauwelijks. Uiteraard blijf ik op de hoogte van de dagelijkse beslommeringen, maar meestal verneem ik er pas iets over als de middenmanagers ze al opgelost hebben. Dat zij nu autonoom werken, is het mooiste bewijs dat het verandertraject succesvol is geweest.” Niet uit verband te spelen Dé essentie van dit verhaal is vertrouwen. “Het gebeurt al te vaak dat iemand tijdens een vergadering ja zegt, maar nee denkt”, weet het huidige afdelingshoofd. “Wij hebben geleerd met elkaar in conflict te gaan. Nadat een collega een idee geopperd heeft, zeggen dat dit het domste is wat je al gehoord hebt: zoiets is men misschien in Nederland gewend, maar niet in België. Wij nemen zo’n reactie nogal snel persoonlijk, terwijl dat helemaal niet hoeft. Openheid is een absolute voorwaarde om een sfeer van vertrouwen te creëren. Als leidinggevenden geen vertrouwen hebben in elkaar, zullen ze naar de buitenwereld ook geen vertrouwen uitstralen. Als je als managementteam niet aan één zeel trekt, kunnen anderen je makkelijk uit verband spelen. Wij weten nu: als we samen iets beslist hebben, zullen alle medewerkers dezelfde boodschap te horen krijgen. Het onderlinge vertrouwen heeft niet alleen de groep sterker gemaakt, we staan nu als afdeling ook sterker tegenover de grotere organisatie.” Wat het vertrouwen gestimuleerd heeft, is dat iedereen in de loop van het verandertraject persoonlijke dingen heeft toevertrouwd aan de groep. “Als ik bijvoorbeeld een uitspraak deed, vroeg de coach vlakaf aan mijn collega’s wat hen daarbij gestoord heeft. Als zij dan ongezouten een repliek konden geven, wisten we dat we op de goede weg waren”, geeft Colpaert mee. “Pas op, dat vertrouwen groeit gradueel. Je bouwt dat niet in één sessie van twee dagen op.” ● Innovatie ten dienste van de mens Een intelligente maatschappij Een intelligente mobiliteit Intelligente jobs. Een betere levenskwaliteit door technologische innovatie. Info en inschrijving www.beci.be/nl/events
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FOCUS ONDERWIJS EN VORMING Teach for Belgium: een kleine stap voor de mens, een grote sprong naar meer gelijkheid! Toen Pierre Pirard de schrijnende ongelijkheid tussen leerlingen van verschillende onderwijstypes in België ontdekte, nam hij dit als een uitdaging aan en tegelijk als de gelegenheid om zijn managementervaring ter beschikking van de samenleving te stellen, met het oog op een menselijker onderwijs. Wij ontmoetten een van de oprichters van Teach for Belgium. Gaëlle Hoogsteyn “Rond de 40 kwam ik tot het besef dat er mij minder beroepsjaren overbleven dan voorbije jaren. Ik wou toen iets anders doen in mijn leven, iets menselijker en ook nuttiger voor de samenleving”, herinnert zich Pierre Pirard. “Na een lange carrière in verscheidene multinationals, 20 jaar lopen achter cijfermatige doelstellingen en op en afreizen doorheen Europa, had ik er behoefte aan mijn kennis te gaan delen. Ik had vroeger al bijgedragen tot enkele initiatieven met groepen van jongeren. Daarom heb ik me heel spontaan tot de onderwijssector gericht.” Hij was nog geen geaggregeerde toen hij, een beetje toevallig, als leerkracht in een Molenbeekse beroepsschool mocht beginnen. Daar realiseerde hij zich hoeveel ongelijkheid er tussen scholen bestaat en begon hij na te denken over de oprichting van de vzw Teach for Belgium. “In klassieke scholen wordt 75% van de leerlingen naar het algemeen onderwijs georiënteerd. In positieve-discriminatiescholen bereikt dit cijfer slechts 30%”, betreurt hij. Teach for Belgium mikt op gelijkheid De vzw wil elke leerling gelijke succeskansen bieden, ongeacht zijn sociaaleconomische afkomst. Teach For Belgium focust op een verbetering van de vaardigheden van leerkrachten. “TFB vormt toekomstige leerkrachten door het aanleren van specifieke technieken voor het onderwijs met aangepaste omkadering”, vertelt onze leraar-ondernemer. In september 2015 waren er binnen Teach for Belgium al 56 leerkrachten actief voor deze missie. Ze worden meestal op de campussen of via spontane kandidaturen aangeworven. De geselecteerde kandidaten worden volgens hun competentie en motivatie beoordeeld. En wanneer ze tewerkgesteld zijn, krijgen ze twee jaar lang ondersteuning van mentoren. Verleden jaar ontving de vzw meer dan 600 kandidaturen. Dat getuigt van het succes van het initiatief. TFB beklemtoont verder de snelheid van zijn optredens, vergeleken met de administratieve logheid van de overheid. Er moet inderdaad 36 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 zeer dringend worden opgetreden. Ook de aggregatie moet niet voor haar toekomst vrezen, want de vzw profileert zich zeker niet als een concurrent. TFB moedigt zijn leden trouwens aan geaggregeerde te worden om zo professioneel mogelijk te werk te gaan. Pierre Pirard En de toekomst? De vzw streeft twee ambities na: ten eerste hoopt ze dat het succes van Teach for Belgium de overheid zal inspireren om dit type aanpak in de huidige onderwijsnormen te integreren. Ten tweede willen ze ook Vlaanderen benaderen en er vanaf september 2016 haar eerste leerkrachten tewerkstellen. Teach for Belgium levert in feite een extra bijdrage voor meer gelijkheid in het onderwijs en een vrije keuze voor alle leerlingen, want zij nemen morgen onze samenleving in handen. ● De cijfers van de ongelijkheid Volgens de PISA studie kampt het Belgisch onderwijs met een angstwekkende ongelijkheid: • 83% van de kinderen van de hogere sociale klassen zijn op 15-jarige leeftijd nog steeds in het algemene onderwijs. Dit geldt slechts voor 11% van de kinderen uit de minder bedeelde bevolking. En kinderen uit de minst vermogende sociale groepen bevinden zich bijna uitsluitend in kwalificerende studierichtingen. • In Brussel stelt men bovendien een pedagogische hiaat van drie jaar tussen het algemeen onderwijs en het beroepsonderwijs vast. Een kind uit een kansarm milieu vertoont dus een duizelingwekkende pedagogische achterstand van drie jaar ten opzichte van een kind uit een welgestelde sociale klasse. • Van de ‘armste’ kinderen is 70% niet in staat een tekst van middelmatig niveau te lezen en te begrijpen, vergeleken met 25% in vermogende sociale klassen. En dat verschil blijft heel concreet in het dagelijkse leven bestaan. R.A. Risicobeheer 2015 VEILIGHEID EFFICIËNTIE ORGANISATIE MOBILITEIT DELEN ETHIAS PREVENTION REPORTER DECAVI-TROFEE VOOR PREVENTIE Een echte innovatie in risicobeheer! Deze nieuwe digitale applicatie van Ethias zal de rapportering voor preventieadviseurs in collectiviteiten en ondernemingen vergemakkelijken: geolokalisatie, multimedia, risicoclassificatie gekoppeld aan de wetgeving, advies ... Dankzij de vele functionele troeven heeft deze applicatie de eerste DECAVI-trofee voor preventie in de wacht kunnen slepen! Meer informatie op www.ethias.be/preventioncorner Ethias nv, verzekeringsonderneming toegelaten onder het nr. 0196 Powered by
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FOCUS ONDERWIJS Knelpuntberoepen of eerder toekomstberoepen? Elk jaar publiceert het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid een lijst van kritische beroepen: diegene waarvan de vacatures o toch zo moeilijk ingevuld geraken. De lijst van 2014 verdeelt 77 dergelijke functies in 32 beroepscategorieën. Stéphane Thys, die verantwoordelijk is voor het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid, bespreekt de jongste resultaten. Gaëlle Hoogsteyn " D e media hebben het vaak over knelpuntberoepen”, betreurt Stéphane Thys. “Vooraleer we de resultaten bespreken, zou ik toch willen melden dat wij het bij Actiris eerder hebben over ‘kritische functies’, namelijk beroepen waarvoor een groot hiaat bestaat tussen het aantal aangeboden vacatures en de beschikbare reserve aan werkkrachten.” In de praktijk betekent dit dat het abnormaal lang duurt om zulke openstaande betrekkingen in te vullen. Voor de aanwervende onderneming kan dit een pijnlijke ervaring zijn. Vraag en aanbod stemmen te weinig – of helemaal niet – overeen. In extreme gevallen leidt dit tot de verdwijning van bepaalde beroepen, automatisering of de uitbesteding van bepaalde taken. Talrijke factoren zorgen voor zulke spanningen. “Een wirwar van oorzaken zorgt voor het tekort”, aldus Stéphane Thys. “Kwalificatie speelt een rol, maar ook de zwaarte van het werk, het loonniveau, de onverzoenbaarheid tussen de eisen van de werkgevers en de profielen van de werkzoekenden enz. Het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid tracht deze spanningen daarom te herleiden tot de dynamiek eigen aan elke sector door bijvoorbeeld rekening te houden met andere dimensies, zoals de keuze van de studierichting op school.” De constante terugkeer van dezelfde kritische functies vormt een ander probleem. Jaar na jaar verschijnen steeds dezelfde beroepen op de knelpuntlijst : leerkrachten op alle niveaus, de verpleegkundig personeel, de verschillende beroepen van de bouwsector, technici, ingenieurs… Vanaf de schooljaren Een van de beste manieren om dit fenomeen aan te pakken is de beroepsvorming. Zo voorziet Actiris onder andere een betere informatie van de werkzoekenden om ze aan te zetten opleidingen te kiezen voor beroepen waar de vraag aanzienlijk is. Volgens Stéphane Thys zou men echter nog veel verder moeten gaan, aan de hand van wat nu geweten is over de arbeidsmarkt: de mensen verdienen vanaf hun schooljaren veel beter georiënteerd te worden. “Karikaturaal zou men kunnen stellen dat vandaag meer informatici dan psychologen worden aangeworven. Daarom is de herwaardering van het technisch onderwijs van zeer groot belang. Vandaag wordt dit onderwijs nog vaak als tweederangs beschouwd. 38 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 De Top 3 van de beroepen die structurele tekorten vertonen : leerkracht, verplegend personeel, bouwsector… Anderzijds schrikken bepaalde studierichtingen zoals engineering veel studenten af uit vrees voor het falen, terwijl precies deze richtingen enorm veel potentieel bieden.” Naast de beroepsopleidingen en de gerichte informatie om de beroepsoriëntering te vergemakkelijken, voorziet Actiris nog meerdere andere acties, zoals de screening van werkzoekenden om ze te heroriënteren, de valorisatie van competenties, de oprichting of de versterking van bepaalde systemen (integratiestages, individuele beroepsopleiding, doorstromingsprogramma, taalcheques ...). Ook het vraagstuk van de tweetaligheid maakt het in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest soms moeilijk vraag en aanbod op elkaar af te stemmen. Ten slotte dient nog gezegd dat de invoering van een diversiteitsbeleid zeker kan bijdragen tot een vermindering van de spanningen. Bepaalde beroepen herwaarderen Bepaalde beroepen gaan onder een erbarmelijk imago gebukt. Sociaal scoren ze zwak terwijl iedereen inziet hoe nuttig ze wel zijn. Deze beroepen verdienen zeker een flinke herwaarderingsinspanning, des te meer omdat sommige echt boeiend kunnen zijn. “In bepaalde technische FOCUS De mening van BECI secretaris-generaal Jan de Brabanter beroepen (loodgieterij, elektromechanica of industriële elektriciteit) zullen de jongeren al gauw meer verdienen dan de doorsnee universitair. Sommige bedrijven zijn bereid aantrekkelijke lonen uit te betalen om bepaalde profielen te vinden”, zegt onze deskundige. Een imago rechttrekken is natuurlijk bijzonder moeilijk, want die zit diep in de mentaliteiten geworteld. Het wordt dus een proces van lange adem. Stéphane Thys denkt dat het wel mogelijk is, onder andere via een samenwerking met beroepsmensen uit deze sectoren: zij zouden een veel realistischer beeld van het dagelijks werk kunnen leveren en de vooroordelen van jongeren met een accurater context kunnen confronteren. ● “Knelpuntberoepen, kritische functies … Allemaal vrij negatieve bewoordingen. Om deze beroepen te herwaarderen, moeten we er positiever over spreken. We zouden ze moeten beschouwen als toekomstberoepen. En dat zijn ze ook! Het zijn vaak goed betaalde, boeiende functies waarvoor de werkgevers staan te trappelen.” “Het moeilijkste en het belangrijkste blijft de evolutie van de mentaliteiten. Daarom opent binnenkort de ‘Cité des Métiers’ (Beroepencentrum) haar deuren (in het nieuwe gebouw van Actiris). Werkzoekenden zullen er een brede waaier beroepen kunnen ontdekken, waaronder zogenaamde ‘kritische’. Hiermee krijgen deze mensen een duidelijker inzicht in deze activiteiten en zullen hun vooroordelen (hopelijk) verdwijnen. Sommige van deze beroepen ondergaan trouwens een snelle evolutie. Net Brussel is daar een mooi voorbeeld van: de vroegere ‘vuilnismannen’ kunnen vandaag in hun carrière doorgroeien als milieuadviseurs.” “In het onderwijs is het van groot belang dat de scholen de met deze beroepen verbonden opleidingen behouden. Vandaag verdwijnen te veel opleidingen bij gebrek aan kandidaten.” “Het is wel angstwekkend dat deze lijst van beroepen al meer dan 10 jaar lang nauwelijks is veranderd. Dit wordt echt dramatisch. De overheden, scholen, federaties en werkgevers moeten samen op zoek gaan naar oplossingen.” BEDRIJFSLEIDER Hijs uw persoonlijke bescherming op de hoogste mast! Uw onderneming is goed verzekerd. Maar bent u, als bedrijfsleider, even goed beschermd? 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ONDERWIJS Terug op de schoolbanken Heel wat volwassenen keren naar school terug, voor het plezier, uit nieuwsgierigheid of omdat ze in hun beroep willen doorgroeien. Ze hebben nochtans de leeftijd bereikt om zelf leraren of ouders te zijn. Bij het begin van het nieuwe academiejaar leveren drie dergelijke ‘studenten’ hun getuigenis. Gaëlle Hoogsteyn Virginie Filieux is 35. Ze werkt als financieel deskundige en specialiste in openbare aanbestedingen bij de FOD Volksgezondheid. Ze behaalde net een Master in Bestuurswetenschappen aan de ULB. “Mijn diploma van het hoger onderwijs van het korte type in boekhouding heeft mij, op een bepaald tijdstip, U gaat er veel tijd in stoppen. U moet op de familiekring kunnen rekenen. in de evolutie van mijn carrière geremd. Om een hoger niveau in het openbaar ambt te bereiken, moest ik een master of en gelijkgestelde vorming kunnen voorleggen en bovendien intern een aantal examens met succes afleggen. Ik heb dus beslist aan de ULB een Master in Bestuurswetenschappen te volgen. Dankzij mijn vroeger behaald diploma en mijn beroepservaring volstond het dat ik vier 40 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 modules zou volgen. Tijdens het eerste jaar had ik les op dinsdagnamiddag. Ik kreeg dan vrij op het werk – een aanzienlijk voordeel. Dankzij de kredieturen voor vorming kreeg ik bovendien verlofdagen net voor de examens, om te studeren. In het tweede jaar concentreerden de lessen zich tijdens twee avonden in de week. Ik heb dus een aantal oplossingen moeten vinden om werk, gezinsleven en studietijd te combineren. Dat liep niet altijd van een leien dakje, want ik heb een kind en mijn echtgenoot werkt met een verschoven arbeidstijdregeling. Gelukkig kreeg ik hulp van de familiekring. Dit is van vitaal belang om te slagen. ” “Tijdens de lessen waren er natuurlijk veel ‘jongeren’ die het secundair onderwijs net achter de rug hadden. In feite vond ik dit vrij leerrijk. Ik geloof dat ze waardering hadden voor de concrete voorbeelden van ‘senioren’ zoals ik. Op 40-jarige leeftijd studeert men niet meer als op zijn twintigste. Bovendien stond in mijn geval de werkgever voor de studiekosten in; ik was dus verplicht te slagen. Aan degenen die overwegen opnieuw te gaan studeren, zou ik zeggen: denk goed na, want u gaat daar veel tijd in stoppen. Analyseer de situatie grondig, wees georganiseerd en denk aan mensen op wie u zult kunnen rekenen. Daarna hebt u nog gewoon veel motivatie nodig.” De 30-jarige Marie Deschamps werkt als assistente aan de Rechtsfaculteit van de UCL. Zij studeert nu voor geaggregeerde. Op zoek naar geschoold personeel? Wij bieden opleidingen voor de prioritaire beroepssectoren in Brussel Gebruik de J-30 kalender als uw rekruteringstool Hij geeft, per sector en per opleiding, het aantal op de arbeidsmarkt geschoolde en binnen de 30 dagen beschikbare stagiairs, evenals de gegevens van een contactpersoon en adviseur. De J-30 kalender is beschikbaar op www.bruxellesformation.be (tab ‘Werkgevers’) of telefonisch op het nummer 02 371 74 93. Onze Cel Bedrijfsrelaties staat in voor de contacten met uw onderneming en beantwoordt alle praktische of administratieve vragen die u zich stelt. Infos : email : relationsentreprises@bruxellesformation.be Tél. : 02 371 74 93 BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi
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De werknemers moeten dan wel een aantal voorwaarden vervullen (contracttype, anciënniteit, type opleiding, stiptheid, verplicht resultaat …). Het aantal toegekende educatief-verlofdagen wordt geval per geval berekend in functie van het type opleiding en de arbeidsregeling van de medewerker. Het is de bedoeling de permanente vorming van professionals te bevorderen om het concurrentievermogen van de ondernemingen te ondersteunen. “Ik heb een diploma in de rechten en werk als assistente aan de UCL. Een deel van mijn taak bestaat erin artikelen te schrijven over het internationale recht. Voor het overige geef ik practica aan de studenten. Dit tweede gedeelte staat mij het meest aan en me heeft aangezet voor het diploma van geaggregeerde te gaan studeren. Daarmee kan ik het secundair onderwijs lesgeven wanneer mijn mandaat aan de UCL is afgelopen.” Ik gun me de toegang tot de functies die mij aanspreken. “Als jonge moeder met een voltijdse job heb ik de opleiding over twee jaren gespreid. Verleden jaar had ik les elke maandag van 10u45 tot 21u, op zaterdag en, tijdens het tweede semester, ook een avond in de week. Ik moest dus 4/5tijds ouderschapsverlof nemen om de lessen te kunnen volgen en zocht oplossingen voor de kinderen. Dit jaar bestaat de opleiding voornamelijk uit stages, waarvoor ik mijn wettelijke verlofdagen zal moeten gebruiken. Opnieuw gaan studeren heeft een impact op het leven van gans het gezin, zeker wanneer de opleiding ook veel practica oplegt. Tijd kan je niet rekken en alles tezamen beheren is echt geen lachertje. Ook het financiële luik valt niet te verwaarlozen: naast de kost van mijn inschrijving en de syllabi moest ik het met een lager loon stellen door mijn ouderschapsverlof. Daarbij kwamen nog de babysitkosten die ik van tijd moest betalen wanneer niemand in mijn omgeving beschikbaar was.” “Toch ben ik met deze opleiding opgetogen. Terug naar school is echt een fijne ervaring voor wie al enkele jaren professioneel actief is. Hier is er geen sprake van productiviteit, zoals op het werk, wel van luisteren en leren. Wat ik tijdens de lesuren ontdek, blijkt in mijn dagelijks werk al bijzonder nuttig te zijn. Bovendien besef ik dat deze extra opleiding een troef zal betekenen in mijn carrière. Ik gun mij in feite de middelen om toegang te krijgen tot beroepsfuncties die mij echt aanspreken.” “Degenen die zich graag zouden heroriënteren maar nog aarzelen, zou ik aanbevelen professionals van de sector te ontmoeten om inzicht te krijgen in hun dagelijkse activiteit. Ik ben met schooldirecteurs gaan praten. Toen heb ik beslist dat ik het ging wagen.” Nancy Demaude is 30 jaar oud en Event Manager Benelux bij Phillips. Ze volgde een opleiding om coach te worden. “Na mijn secundair onderwijs heb ik in het raam van een uitwisseling van studenten, een jaar doorgebracht in Mexico om er het Spaans te leren. Daarop volgde een Master in Communicatie aan het Ihecs. Als viertalig persoon heb ik altijd zeer snel werk gevonden en Phillips is vandaag mijn derde werkgever. Telkens werd ik in een multinational tewerkgesteld, met als gevolg een zeker gevoel van depersonalisatie. Het aantal burnouts rondom mij spreekt trouwens boekdelen. Ik wilde later teamleider worden, maar begon me toen vragen te stellen. Is het mogelijk tegelijk voor een grote onderneming te werken en een volwaardige mens te blijven? Zo ja, hoe kan ik dit bereiken? Ik heb toen beslist een coaching opleiding in een privé school te volgen.” “De vorming gebeurde een weekend per maand, een jaar lang, met een dertigtal deelnemers. We hebben toen alle bestaande coachingmiddelen leren kennen (PLV, MBTI, assertieve communicatie, geweldloze communicatie …). Na de theoretische uiteenzetting moesten we in groepsverband oefenen. Er bestond veel interactiviteit tussen de deelnemers. We konden dus veel ervaringen uitwisselen. Ik begreep toen hoe mensen functioneren, welke de verschillende personaliteittypes zijn en hoe je je best in een groep gedraagt. Dit vind ik vandaag allemaal zeer nuttig op het werk, en waarschijnlijk nog veel meer wanneer ik een team zal leiden. Deze opleiding biedt een aanzienlijke toegevoegde waarde op het vlak van HR-beleid. Ik heb ook veel over mezelf geleerd.” Veel interactiviteit en uitwisseling van ervaringen “Er waren geen echte examens. Het was dus minder stresserend dan een klassieke opleiding maar vergde toch een zeker engagement. Eén weekend per maand was er dus geen sprake van vrije tijd. Ook buiten de lesuren kwamen we vaak samen om te oefenen. Bovendien heb ik deze vrij dure opleiding zelf gefinancierd; ik kon me dus niet echt veroorloven voor het einde af te haken. Vandaag ben ik zeer tevreden met deze opleiding. Misschien schrijf ik me ooit nog in voor de tweede module, waarmee ik als zelfstandige coach zou kunnen beginnen.“ Uit een studie van References.be vernemen we dat het aantal volwassenen dat opnieuw gaat studeren, jaar na jaar toeneemt. Deze mensen vertegenwoordigen vandaag naar verluidt gemiddeld 10% van de studentenbevolking in de voornaamste Franstalige onderwijsinstellingen van het land. De meerderheid van deze studenten volbrengt de ganse vormingscyclus, met succes in bijna 80% van de gevallen. BECI - Brussel metropool - oktober 2015 43
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FOCUS CPME “Jongeren samenbrengen en verbinden”, via de CPME Iedereen beseft dat in een snel wijzigende economische wereld, het meer dan ooit van vitaal belang is aandacht te besteden aan de jeugd. In dit perspectief verwelkomde BECI in de lente de pas afgestudeerden van de zgn. ‘Formation Interdisciplinaire en Création d’Entreprise’ (CPME). David Hainaut D e UCL ontwikkelde het CPME programma in 1997. Dit pioniersinitiatief in Europa is bedoeld om, in twee jaar tijd, de studenten een grondige opleiding te verschaffen in de oprichting van een onderneming, hen vertrouwd te maken met het ondernemerschap en hen in teamverband te leren werken. De studenten worden geselecteerd tijdens een onderhoud, na het indienen van een dossier. Er wordt rekening gehouden met criteria als het schooltraject, de al dan niet academische vaardigheden of de natuurlijke aanleg. De gemiddeld 30 tot 40 jaarlijks geselecteerde studenten zijn vrij evenwichtig gespreid over de faculteiten Bedrijfskunde, Menswetenschappen en Geneeskunde. Extra troeven zijn de zeer aantrekkelijke kwaliteit/kost-verhouding van deze vorming en de mogelijkheid, voor de studenten, om hun eindwerk in team te verwezenlijken. De hoogste directiefuncties Interdisciplinariteit hoort dus heel Frank Janssen, hoogleraar Ondernemerschap aan de Louvain School of Management. 44 duidelijk bij de voornaamste pluspunten van de CPME. De vorming staat onder de leiding van Frank Janssen, voormalig advocaat, vorser, hoogleraar en onder andere vicevoorzitter van de ‘Association Internationale de Recherche en Entrepreneuriat et PME’ (AIREPME – Internationale Vereniging voor Onderzoek in Ondernemerschap en KMO’s): “Uiteraard is interdisciplinariteit de onderscheidende troef van deze vorming, naast een actieve pedagogische aanpak die mogelijk is dankzij bijzonder gemotiveerde studenten. Zij worden opgeleid aan de hand van casestudies, practica op het terrein, ontmoetingen met professionals e.d. Dit alles samen met een onderdompeling in de theoretische bases van het ondernemerschap.” Deze zeer degelijke opleiding integreert zich in feite in het klassieke universitaire parcours dat de student vijf jaar lang volgt. De meeste studenten worden op die manier spontaan voor de hogere directiefuncties van grote ondernemingen voorbereid. Met hun diploma zijn ze voldoende autonoom en in staat om projecten binnen bestaande organisaties te ontwikkelen. In de wereldtop 5! Het CPME studietraject kan heel wat referenties voorleggen, ook internationaal. Vandaag maakt deze vorFOCUS ming deel uit van de 10 (!) beste dergelijke vormingen ter wereld, in een rangschikking die geleid wordt door befaamde instellingen als Rotterdam, Babson en het MIT (beide in de Verenigde Staten) en Kopenhagen. De door de UCL aangeboden opleiding staat in de rangschikking net voor Cambridge, Grenoble, Manchester… en zeer ver voor Antwerpen (40e), de tweede Belgische faculteit in de wereldranking samengesteld door Best Masters Ranking 2014/15 op een totaal van … 4000 scholen! De faculteit vermeldt het zelf: “U hoeft, in 2015, niet meer naar het buitenland te trekken om de allerbeste hogescholen te vinden!” Dit beamen de talrijke getuigenissen van alumni. Een greep hieruit: “Het CPME programma was het vertrekpunt en tegelijk de sterke drijfveer van het huidige succes in onze carrière. Het fungeert als een laboratorium van ideeën en heeft ons uitmuntendheid aangeleerd” (Matthieu en Cédric Bovy, studiejaar 2006, en daarna in Harvard aangeworven) ; “Deze vorming is zeer praktijkgericht en de werklast blijft zeer beheersbaar. Als jurist heb ik binnen een hechte groep mijn vaardigheden in de rechten kunnen toepassen. Ik hou daar zeer goede herinneringen aan over.” (Charles van de Bogaert, studiejaar 2009) ; “Een unieke menselijke belevenis waar ik mijn opleiding als psycholoog heb kunnen aanvullen. Ik geraakte er vertrouwd met rentabiliteit, boekhouding en commerciële aspecten.” (Blandine Barthélémy, studiejaar 2010). “Tijdens de opleiding beconcurreren we elkaar niet om uit te maken wie de beste is: we vullen elkaar aan om de kwaliteit van ons werk te verhogen. En dat mag geweten worden. Een mooie opportuniteit, in elk geval.” (Anaïse de Cartier d’Yves, studiejaar 2011). De geesteshouding is er dus duidelijk opperbest! BECI helpt de studenten vooruit De betrokken faculteit – de Louvain School of Management (LSM), die nu ook sinds kort lid van BECI is en nagenoeg 120 jaar ervaring kan voorleggen – krijgt de steun van meerdere ‘entrepreneur-boosters’, onder de leiding van Frederik Leloup, directeur Business Development bij BECI, CEO van de firma Spirit of Change en voorzitter van de Stichting Finnovaregio. “Ik heb inderdaad van zes tot acht ondernemers – naargelang van de vergaderingen – uit verschillende en elkaar aanvullende sectoren samengebracht. Die mensen zijn lokaal of internationaal actief, het zijn specialisten in big data, webmarketing of fiscaliteit (…) en er zit ook een advocaat bij. Deze verscheidenheid is van groot belang om de jongeren inzicht te geven in de uitdagingen van innovatie en de verspreiding ervan. De waarde van een project zit namelijk in de snelheid van verspreiding. In een eerste fase werd BECI aangesproken om de studenten te evalueren, maar dat is onze taak niet. Wij zijn er vooral om interdisciplinariteit te promoten, de studenten vooruit te helpen en als klankbord op te treden voor hun initiatieven.” In feite een springplank van het onderwijs naar het beroepsleven? “Inderdaad. Wat hij ook probeert, nooit zal de academische wereld erin slagen zelf voor dit belangrijk relatiewerk in te staan. Hij zal altijd ergens in zijn ivoren toren blijven zitten en dat is enigszins normaal. Ik kan daarover meepraten, want ik ben zelf hoogleraar. Onze boodschap luidt dus: doe een beroep op BECI om zoveel hulpmiddelen op te pikken als u zelf wenst. Wij zijn er om mensen samen te brengen en met elkaar te verbinden!” Laten we tussen een aantal mooie voorbeelden, er eentje uit 2013 vermelden: vier knappe koppen uit de UCL (studierichtingen agronomie, economie, bedrijfskunde en psychologie) kwamen op het idee een project van quinoateelt op touw te zetten. Quinoa is een plant uit Zuid-Amerika die hoe langer hoe meer in fair trade wordt gebruikt in de strijd tegen honger, ondervoeding en armoede in de wereld. “Het project was geweldig origineel, modern en doeltreffend. Maar ergens zat er ook een zekere absurditeit in omdat de plant uit Bolivië moest worden ingevoerd. Wij hebben die jongeren dan geholpen bij een aantal nuttige gesprekspartners te gaan aankloppen om het project hier en daar wat bij te sturen. Ze werden met open armen onthaald en kregen al de nodige financiering om het project beter te ontwikkelen.” Brussel, een ‘fantastisch kruispunt’ Eens te meer dient de uitstekende geografische positionering van België, en meer bepaald Brussel, te worden onderstreept. “Wij hebben hier blijkbaar wat moeite om dit te beseffen: onze hoofdstad is een fantastisch kruispunt om innovatie te stimuleren, onder andere door de toegang tot de kringeconomie. De vele collega’s uit Katar, Saoedi-Arabië en andere landen die wij hier regelmatig ontvangen, bevestigen dit. Wij bevinden ons bovendien in een vrij neutrale en geruststellende positie. Ondanks ons imago en onze beruchte nederigheid, getuigen wij hier van een geweldige aanleg om relaties met anderen aan te knopen.” Essentiële uitdagingen Bij de jongste afgestudeerden werden vier studenten van de CPME door de London Business School tijdens een prestigieuze internationale challenge met een mooie prijs van 20.000 euro bekroond. Dit gebeurde in het raam van een finale tussen de nationale winners van deze prijs. Hun project – ‘Demetex’ – bestaat erin het gebruik van stikstof in de groenteteelt d.m.v. drones te verbeteren. Dit modern en innoverend project bewijst eens te meer dat jonge talenten van vandaag ook het succes van hun carrière aan de essentiële uitdagingen van onze tijd proberen te koppelen. Een dergelijke valorisatie verdient applaus! ● Frederik Leloup, directeur Business Development bij BECI en CEO van de firma Spirit of Change. BECI - Brussel metropool - oktober 2015 45
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Dynamiek 10 jaar corporate governance in België Tien jaar geleden kwam onder leiding van de beroemde baron Paul Buysse, die er trouwens zijn naam aan gaf, een ‘corporate governance’ code voor niet beursgenoteerde Belgische ondernemingen tot stand. Dit vademecum voor ondernemers gold toen als een wereldpremière. Sindsdien hebben meerdere landen gelijkaardige projecten uitgewerkt. YAB D e code bevat een lange lijst aanbevelingen over de toe te passen procedures en de leidinggevende structuren die best worden ingezet om het bestuur te verbeteren en om de transparantie binnen niet-beursgenoteerde ondernemingen te bevorderen. De code tracht in functie van het ontwikkelingsniveau van de onderneming zo duidelijk mogelijk de taak, rechten en plichten van iedereen te bepalen, waarbij onder andere een onderscheid wordt gemaakt tussen de respectievelijke bevoegdheden van de algemene vergadering, de raad van bestuur en het management. Het is hier de bedoeling aan niet-beursgenoteerde ondernemingen ‘guidelines’ voor te leggen die gedeeltelijk gelijk lopen met wat de reglementering formeel oplegt aan ondernemingen die wel op de beurs genoteerd staan, om de investeerders te beschermen. Zo beveelt het document bijvoorbeeld aan zeker niet te aarzelen een beroep te doen op externe bestuurders, die een objectieve kijk op de onderneming hebben, een belangrijke rol spelen in een crisis- of conflictsituatie en onpartijdig advies verlenen. Verder raadt de code aan op verscheidene niveaus een aantal ‘klankborden’ te voorzien: een adviserende raad om het management bij te staan, of taakgebonden comités voor specifieke opdrachten als de benoemingsprocedures of de bepaling van het loonbeleid. In dit opzicht mag worden onderstreept dat de code een forfaitaire bezoldiging voor externe bestuurders aanbeveelt, los van hun prestaties. Het document beklemtoont het belang van een efficiënte raad van bestuur die bereid is de comités in te roepen voor specifieke vraagstukken, en tegelijk het collegialiteitsprincipe strikt naleeft. Bladzijde na bladzijde levert de code een lange lijst raadgevingen om een transparante werking van het bedrijf te bevorderen en belangenconflicten zoveel mogelijk te vermijden. Hij beveelt bovendien aan een conventie tussen de verschillende aandeelhouders te laten ondertekenen om een aantal belangrijke aspecten duidelijk uit te stippelen: onder andere beperkingen op de overdraagbaarheid van aandelen (erkennings- en voorkoopclausules), de prijs die in geval van gebruik van het voorkooprecht voor aandelen zal moeten worden betaald, de formule om de prijs te bepalen, andere modaliteiten van gebruik van het voorkooprecht enz. Vanzelfsprekend wijdt de Buysse code ook een specifiek hoofdstuk aan de eigenheden van familiebedrijven en de aanbevelingen die zij best volgen. De meeste zulke bedrijven staan inderdaad niet beursgenoteerd. 46 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Wat de na te leven waarden betreft, hecht de tekst veel belang aan de ontplooiing van het personeel en het behoud van een langdurige en transparante relatie met de financiële partners. Bijgewerkt in 2009 Deze alom belangrijke tekst die op de Belgische markt als dé referentie geldt, werd in 2009 aangevuld om verder in te gaan op het concept van ‘verantwoord maatschappelijk ondernemen’, dat in de eerste versie van de code slechts oppervlakkig wordt aangekaart. De nieuwe versie stelt bijvoorbeeld voor het project en de waarden van de onderneming in een openbare ‘mis sion statement’ te definiëren. Ook hier volgen een aantal eenvoudige aanbevelingen: “inzicht krijgen in de impact van de productieprocessen of de diensten op de sociale omgeving, de economie en het milieu” en uiteraard “de prestaties verbeteren” in de betrokken domeinen. De Buysse II code adviseert eveneens zich “een antwoord” klaar te houden “ voor de overheden en andere ondernemingen die duurzame-ontwikkelingscriteria in hun aankoopbeleid introduceren”. Nogmaals wijst de tekst op het belang van het engagement van het personeel in het bestuur van de onderneming, op een duidelijk onderscheid tussen uitvoerende en niet-uitvoerende bestuurders en de noodzaak aan aangepaste bezoldigingen die overeenstemmen met de werkelijke prestaties. Ook de rol van de aandeelhouders wordt naar voren geschoven, met het advies zich concreet te engageren voor de vennootschap door hun eigen lange-termijndoelstellingen te bepalen. ● Dynamiek Grégor Chapelle (Actiris): “Test ons uit!” “ T est ons uit”, vraagt Grégor Chapelle van meet af aan. “Dit is de boodschap die ik nu aan de Brusselse ondernemingen zou willen richten. Ik weet dat het imago van Actiris voor verbetering vatbaar is geweest. Veel bedrijven geloven dat wij onvoldoende rekening houden met hun behoeften. Ik wens deze ondernemingen ervan te overtuigen dat dit probleem ondertussen is verholpen.” Actiris heeft in de afgelopen twee jaar zijn dienstenpakket ingrijpend vernieuwd en vereenvoudigd. Dankzij Select Actiris kan een bedrijf de zoektocht naar de ideale kandidaat volledig aan de overheidsdienst toevertrouwen. “De werkgever die ons een vacature meldt, krijgt antwoord binnen de 48 uur. Als wij denken op zijn aanvraag te kunnen ingaan, verbinden wij er ons toe binnen de 14 dagen een lijst van maximaal zes kandidaten met het gewenste profiel en de nodige motivatie voor te leggen.” De duur van de verwerking – iets dat we moesten verbeteren – is ondertussen drastisch ingekort. Bovendien krijgt elke werkgever één enkele contactpersoon toegewezen, iemand die zijn dossier en de onderneming kent en bovendien in de sector gespecialiseerd is. “Wij sturen niemand die wij niet eerst persoonlijk tijdens een gesprek hebben ontmoet”, verklaart Grégor Chapelle. Voor het ogenblik doen voornamelijk grotere ondernemingen (Primark, Zara, Solvay, de MIVB, Proximus, de RTBF …) een beroep op Select, “maar ook KMO’s en ZKO’s, die vaak niet over een eigen HR-afdeling beschikken, kunnen onze diensten inroepen.” De dienstverlening is volledig kosteloos. Het enige dat Actiris in ruil vraagt is de feedback van de werkgever, ongeacht of de kandidaten werden aangeworven. “Met deze feedback kunnen onze rekruteringsadviseurs de dienstverlening verbeteren. Soms koestert de klant te hoge verwachtingen; dan gaan wij na of we die kunnen bijsturen of opleidingen aanbieden. Met hun feedback helpen de ondernemingen de overheidsdienst zich aan de arbeidsmarkt aan te passen.” Volgens Grégor Chapelle zijn de ondernemingen eerder tevreden, zoals uit de stijging van de cijfers blijkt. “In twee jaar tijd is het aantal aangeboden vacatures verdrievoudigd. De 5250 aanbiedingen die wij in 2012 hebben ontvangen, werden er 9102 in 2014. Ik geloof dat wij in 2015 11.000 jobaanbiedingen gaan bereiken.” Het aantal aanwervingen volgt dezelfde trend, met een gemiddelde van 80%. Een andere succesvolle dienst is het systeem van de ‘job datings’ waarmee Actiris simultaan meerdere kandidaten aanwerft. Voor Primark werd bijvoorbeeld een dergelijke job dating georganiseerd: “Van de 196 gezochte werknemers hebben wij er 180 gevonden, onder wie hun nieuwe HR directeur. Hetzelfde gebeurde met Marks & Spencer, waar onze job dating 80 van de 120 aan te werven bedienden heeft gevonden”, vertelt hij. Het Select Actiris team stelt een honderdtal mensen tewerk om een perfecte kennismaking tussen werkgevers en werkzoekenden mogelijk te maken. Meerdere hulpmiddelen bestaan, die trouwens onlangs werden herzien om beter in te spelen op de behoeften van de werkgevers. Algemeen directeur Grégor Chapelle geeft toelichting. Gaëlle Hoogsteyn Maatschappelijk verantwoord Naast deze twee formules biedt Actiris in het raam van de ‘Jongerengarantie’ overgangsstages in ondernemingen voor jongere werkzoekenden met maximaal een diploma van het middelbaar onderwijs. Voor 200 euro per maand kan een bedrijf een stagiair inhuren, maar moet dan wel in ruil tijd vrijmaken voor de opleiding van de kandidaat. “De werkgever die een stage aanbiedt, moet zich mobiliseren, en dat loopt soms niet van een leien dakje. De vicieuze cirkel van de jongerenwerkloosheid kan pas worden doorbroken als de werkzoekenden de gelegenheid krijgen ervaring op te doen. Na een dergelijke stage vinden gemiddeld 6 jongeren op 10 op termijn een baan. Ik roep de bedrijven dus op zich voor deze aanpak in te zetten. Hoe meer aanbiedingen we krijgen, hoe meer positieve matchings wij kunnen verwezenlijken.” Verleden jaar hebben 661 jongeren een overgangsstage gelopen. Actiris hoopt er dit jaar 1000 te kunnen plaatsen. Het is nu de beurt aan de werkgevers, besluit Grégor Chapelle. Een overheidsdienst die het vertrouwen van de werkgevers niet geniet is als een motor die zonder belasting draait. “Wij zullen nog tijd nodig hebben, maar Actiris hoopt het vertrouwen van de werkgevers terug te winnen en met hen te blijven samenwerken aan de bestrijding van de werkloosheid in Brussel.” ● BECI - Brussel metropool - oktober 2015 47
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Een succesvol Management Buy-Out Het donderde, begin september, toen de beroemde Vlaamse ondernemer Marc Saverys een openbaar overnamebod op zijn eigen onderneming CMB lanceerde om de macht weer in handen te nemen en af te zien van de beursnotering. De beslissing werd samen met het management getroffen. In de afgelopen jaren maakten we meerdere dergelijke ingrepen mee, onder andere bij bekende bedrijven als Duvel Moortgat en Systemat. KMO’s passen deze techniek ook regelmatig toe. YAB E en ‘management buy-out’ is een complexe ingreep die echter veel voordelen inhoudt en grondig moet worden voorbereid. “Het is eerst van groot belang de onderneming te valoriseren”, zegt Patrick Michielsen van het kantoor Merodis, dat zich toespitst op in fusies en acquisities. “Bovendien geniet de aankoper, als insider, een ware troef: een verregaand en vaak accurater inzicht in de waarde en het potentieel van de onderneming.” Een dergelijke stap zet u echter best met de nodige bijstand. Hiervoor bestaan diverse klassieke technieken. Bijvoorbeeld de discount cash-flow, die de onderneming vergelijkt met gelijkaardige, beursgenoteerde bedrijven en nadien de waarde enigszins vermindert om onder andere rekening te houden met het gebrek aan liquiditeit van de aandelen of de afhankelijkheid ten opzichte van de oprichters. Een alternatief is de methode van de transaction multiples, die opnieuw een vergelijking instelt met gelijkaardige ondernemingen, maar ditmaal in het geval van fusies en acquisities. “Dit is echter moeilijker omdat recente transacties met werkelijk vergelijkbare ondernemingen zeldzaam zijn en omdat ook rekening moet worden gehouden met de trends in de sector, de waarschijnlijke evolutie enz.” Dergelijke adviseurs ontwikkelen echter specifieke ratio’s. En ten slotte is er nog de ‘ruwe’ methode, die eenvoudigweg rekening houdt met de geherwaardeerde netto-activa, namelijk het geheel van de activa van de onderneming aan hun marktwaarde, na aftrek van de schuld. Structuur en financiering Wanneer de waarde is bepaald, rijst het belangrijke punt van de financiering. “Er moet een financiële partner worden gevonden – al dan niet een bank – die bereid is het management te volgen en in staat is de voorwaarden van toegang tot cash handig te onderhandelen”, aldus Patrick Michielsen. “En er moet verder op worden gewaakt dat de schuld die voortvloeit uit de transactie en die op de over48 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 genomen onderneming zal wegen, de levensvatbaarheid van de vennootschap op korte en middellange termijn niet in het gedrang brengt.” Op structureel vlak is het aangewezen (en bijna automatisch) een holding op te richten die de moederonderneming van de vennootschap wordt en de schuld zal beheren aan de hand van de dividenden die de dochteronderneming uitbetaalt. “Zowel financieel als relationeel houdt dit steek: als er meerdere aankopers zijn, beschikt ieder van hen over specifieke aandelen en stemrechten in de holding. Een pact wordt met de aandeelhouders ondertekend en de regels staan van in het begin duidelijk vast”. Deze aanpak heeft ook als voordeel dat een toekomstige overname of het vertrek van een van de nieuwe aandeelhouders op die manier vlotter verloopt. Dit type structuur vereist wel dat de overgenomen vennootschap niet te zwaar onder de schuld gebukt gaat, dat ze rendabel is, dat ze regelmatig voldoende inkomsten genereert of dat de behoeften aan werkkapitaal onder controle blijven. Vraag is natuurlijk of de nabijheid tussen aankoper, het voorwerp van de overname en vooral de verkoper het ganse systeem niet scheef trekt. “Niet noodzakelijk. Dit type transactie is altijd emotioneel geladen. In dit opzicht is een management buy-out vaak eenvoudiger toe te passen omdat hierdoor de personen die de onderneming hebben opgericht, ze kunnen ‘toevertrouwen’ aan iemand en/of aan een team van wie ze overtuigd zijn dat ze voor duurzaamheid zullen zorgen”, meent Patrick Michielsen. Deze nabijheid met de verkoper kan (in uitzonderlijke gevallen) zelfs leiden tot een lichte daling van de door de verkoper gevraagde prijs. Het kan ook een hele andere kant opgaan als het aandeelhouderschap van de over te nemen onderneming geen consensus bereikt omdat de verschillende eigenaars er uiteenlopende meningen op nahouden. Zoals bij elke transactie zal men die mensen dan moeten overtuigen aan de hand van een stevig en wel gestructureerd project. ● Dynamiek STARTER Boxify: ruimte in dozen! Het Boxify concept van Ilan Kolinsky biedt een eenvoudige, snelle, efficiënte en beveiligde oplossing aan ondernemingen en particulieren die met een gebrek aan ruimte kampen voor de opslag van papier en allerlei voorwerpen. Stop dit alles in een doos en vertrouw het aan Boxify! Guy Van den Noortgate O pslag is zeker geen nieuw concept. Precies daarom onderzocht Ilan Kolinsky hoe hij deze dienst zou kunnen verbeteren ten opzichte van het bestaande aanbod. Hij wilde beter inspelen op de evolutie van de woongelegenheid in onze steden – en dan voornamelijk in Brussel – waar de bevolking toeneemt en de levensruimte tegelijk is gaan krimpen. “Er bestaan inderdaad al oplossingen voor meubelopslag, naast een aantal gespecialiseerde bedrijven”, stelt hij vast. “Maar uit de maandelijkse factuur blijkt al gauw dat extra kosten worden aangerekend onder de vorm van dossierkosten of verzekeringspremies. Met dit soort details gaat de eindprijs snel de hoogte in.” Ilan Kolinsky geeft de voorkeur aan een eenvoudige, snelle, doeltreffende en beveiligde oplossing onder de vorm van een gewone doos. De standaarddoos heeft een afmeting van 680 x 430 x 320 mm en een volume van 73 liter. Het gewicht mag de 35 kg niet overschrijden. In een eerste fase wordt het een kartonnen doos, en later wellicht een plasticversie. “De doos werd ontworpen om probleemloos door een enkele persoon te worden gedragen en ook gebruiksvriendelijk te zijn. De klant contacteert ons en wij komen dozen leveren die hij kan vullen met documenten, boeken, voorwerpen, snuisterijen, noem maar op. Wat de inhoud aangaat, passen we dezelfde regels toe als de collitransportbedrijven, waarbij gevaarlijke producten uiteraard verboden zijn.” Boxify komt de gevulde dozen nadien oppikken bij de klant, die zich dus niet hoeft te verplaatsen naar de opslagplaats waar ze zullen worden opgeborgen. Elke doos wordt in aanwezigheid van de klant verzegeld en krijgt een code toegewezen. “Wij onderscheiden ons door een vaste prijs per doos en per maand: 5 €. Wij vragen een minimum van vier dozen. Dit betekent een starttarief van 20 € per maand, exclusief btw”, vertelt Ilan Kolinsky. “Reken 5 € per extra doos. Wij beschikken nu al over een volledig beveiligde opslagplaats. Die is in Brussel gevestigd en daarom gaan we eerst het Brusselse Gewest en de Rand prospecteren, al blijft de prijs dezelfde voor gans het land, van Oostende tot Aarlen. Buiten Brussel en de Rand doen wij een beroep op de diensten van UPS, met wie wij een partnerschap hebben gesloten.” In functie van de belangstelling op de markt en de ontwikkeling van de onderneming wordt in de toekomst de vestiging van andere opslagplaatsen op het geheel van het Belgische grondgebied gepland. In een eerste fase moet deze startup echter aan bekendheid winnen, onder andere door een goede communicatie met verhuizingsfirma’s. Vanaf oktober zal de website operationeel zijn en start de dienstverlening. “Woningen en zelfs kantoren hebben de neiging kleiner te worden. Anderzijds slagen mensen er slechts met moeite in afscheid te nemen van een aantal voorwerpen”, zegt de jonge ondernemer. “Wij bieden oplossingen. In de coaching sector merken we bovendien de opkomst van nieuwe adviseurs die mensen helpen hun leefruimten te reorganiseren, onder meer door een grondige opruimbeurt. De trend is in de Verenigde Staten ontstaan en nu ook in Europa in volle opkomst.” Boxify richt zich niet uitsluitend tot particulieren, maar wenst ook ondernemingen te overtuigen die, ondanks de digitalisering, nog met een heleboel papieren documenten zitten, waarvan sommige redelijk lang moeten worden bewaard. Vandaar het nut om dit papier op te slaan waar de prijs per vierkante meter lager ligt. Meteen komt ook ruimte vrij voor andere toepassingen. ● Info: www.boxify.be Invest in starters Tip: word lid van een gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen Brussel te ondersteunen! • Zo draagt u bij tot de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor meer verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be BECI - Brussel metropool - oktober 2015 49
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Dynamiek De nieuwe investeringspremies: een handleiding Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest heeft een nieuwe ontwikkelingszone bepaald, met ingang op 1 juni. Binnen dit gebied gelden voortaan hogere investeringspremies. Deze bijkomende steun is zeker niet te verwaarlozen, vooral in het geval van de ZKO’s. Wij bespraken dit met Stéphanie Sauvage, lid van de directie Subsidies voor de Onderneming aan het Brussels Ministerie Economie en Werkgelegenheid. Adrien Dewez Brussel Metropool: Waar lopen de grenzen van deze nieuwe ontwikkelingszone? Stéphanie Sauvage: De zone dekt vier gemeenten, namelijk Vorst, Anderlecht, Brussel-Stad en Molenbeek. In feite behoort niet het ganse grondgebied van deze gemeenten tot de ontwikkelingszone: ze beperkt zich tot wijken die aan bepaalde criteria beantwoorden. Zelfstandigen en bedrijfsleiders kunnen via de website www.economie-werk.brussels nagaan of ze zich in de ontwikkelingszone bevinden. De informatie bevindt zich onder de rubriek ‘Steun en subsidies’ – ‘Subsidies voor investeringen’ – ‘Algemene investeringen’. Op welke premie kan een onderneming recht hebben? Alle ondernemingen van het Gewest – de grote uitgezonderd – hebben concreet recht op een investeringspremie ten belope van maximaal 7,5% van het aanvaardbaar bedrag van de investering voor de middelgrote onderneming, en tot 15% voor de ZKO’s en KMO’s. Binnen de ontwikkelingszone liggen deze premies hoger: 20% voor de middelgrote onderneming, 27,5% voor de kleine onderneming en 30% voor de ZKO. Er werd ook een maximaal bedrag van 350.000 euro per onderneming en per jaar voorzien. Een middelgrote onderneming die binnen de ontwikkelingszone bijvoorbeeld beslist voor 1 miljoen euro te investeren, kan dus een premie genieten die tot 200.000 euro kan oplopen. Deze investeringspremies zijn van toepassing op investeringen in vastgoed, materiaal en immateriële activa zoals het behalen van een brevet of het verkrijgen van een merk, bijvoorbeeld. Welke stappen moeten worden gezet? Om een subsidie van het Gewest te krijgen, moet de onderneming ons laten weten dat zij gaat investeren, en een eerste aanvraagformulier invullen. Wij zijn verplicht binnen de 14 kalenderdagen een ontvangstbewijs te sturen. Vanaf de datum van ontvangst van dit bewijs beschikt de onderneming over – stipt – 120 kalenderdagen om deze investeringen concreet te doen en een volledige subsidieaanvraag in te dienen, met de facturen en onkostennota’s in bijlage. Opgelet: als u een dossier 121 dagen na het ontvangstbewijs stuurt, zullen wij het weigeren. In geval de subsidieaanvraag wordt aanvaard, wordt de subsidie aan de onderneming overgemaakt, in een of meerdere schijven, naargelang van het bedrag. In sommige gevallen zoals de oprichting van een gebouw, kunnen wij een principieel akkoord geven die de duur voor het indienen van het dossier tot 12 maanden verlengt. 50 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 De door de regering van het Brusselse Gewest bepaalde ontwikkelingszone loopt vooral langs het kanaal. Zijn er risico’s voor de ondernemer? De subsidie kan slechts na de investering worden geïnd. Vandaar ook het gevaar van het systeem: de onderneming mag in geen geval haar businessplan rond de subsidie ontwikkelen. Een principieel akkoord van onze kant kan bijvoorbeeld dienen tijdens een onderhandeling met een bank om een kredietlijn te verkrijgen, maar het zou verkeerd zijn uitsluitend op de premie te rekenen om het project uit te voeren. De premie dient als een duwtje in de rug van de investeerder, de kers op de taart, maar mag in geen geval een doorslaggevend element zijn in de beslissing die de ondernemer neemt. Riskeert dit gewestelijk budget snel opgebruikt te geraken? Voor dit jaar beschikken we over een budget van 10 miljoen euro. Wij kunnen onmogelijk voorzien of deze begrotingsenvelop volledig zal worden opgebruikt en tegen wanneer. Wij staan op de frontlijn: als een onderneming mij morgen oproept om een grote investering aan te kondigen, heeft dit een onmiddellijke impact. Dit hangt af van de jaren en van de projecten die ons worden voorgelegd. Mijn team en ikzelf staan ter beschikking, telefonisch of tijdens een afspraak, om alle vragen van de ondernemers te beantwoorden. ● Informatie: de volledige beschrijving van de aanvaardbare subsidies, de contacten en het subsidieaanvraagdossier bevinden zich op de website www. economie-werk.brussels, rubriek "Steun & Subsidies". Dynamiek Beëindiging van een arbeidsovereenkomst: hoever staan we? Bij ons blijft, conform de wet van 3 juli 1978, een onderscheid bestaan tussen het bedienden- en het arbeidersstatuut. Nochtans besliste de wetgever onlangs de regels te harmoniseren met de wet op het eenheidsstatuut, die op 26 december 2013 werd gestemd. David Hainaut H et arbeidscontract blijft een essentieel onderdeel van een goede verstandhouding tussen een werkgever en zijn werknemer. De bepalingen van deze overeenkomst hangen nog steeds af van het statuut van de werknemer (bediende, arbeider …), van de tijdbezetting (deeltijds, voltijds …) en van de duur (contract van bepaalde of onbepaalde duur). beiders. “Om te beginnen wordt het uitgekeerde bedrag in geval van ‘duidelijk onredelijk’ ontslag van drie tot 17 weken teruggebracht, in functie van de omstandigheden. Vroeger was dit voor arbeiders zes maand. Bovendien moeten werkgevers voortaan beter de bewijzen van de ontslagredenen bijhouden. Voor de werknemer wordt het hierdoor moeilijker gelijk te krijgen”, voegt hij eraan toe. De wetgeving rond het eenheidsstatuut werd nu bijna twee jaar geleden van kracht. Hoever staan we vandaag? “Globaal werd op juridisch vlak veel aan zekerheid gewonnen”, vindt Meester Loïc Peltzer, een in Brussel gevestigde advocaat. “Vroeger gingen soms veel tijd en energie verloren in het zoeken naar een consensus over de duur van de opzegperiode van bedienden. Daar bestond nog veel onduidelijkheid rond. Vandaag wordt deze periode op voorhand vastgelegd. Dit zorgt voor een juridische veiligheid die iedereen ten goede komt. Elke buitenlandse onderneming die in België zou willen investeren, eist trouwens deze duidelijkheid.” Naast de wet voorziet een collectieve arbeidsovereenkomst voortaan dat de werkgever, op aanvraag van de werknemer, de (zeer) concrete redenen van een ontslag moet voorleggen. “In de praktijk heeft een werkgever er alle baat bij, de evaluatie van werknemersprestaties te documenteren. Veiligheidshalve moet hij een schriftelijk bewijs van elk gedrags- of aanlegprobleem bijhouden om in geval van een latere betwisting, de werkelijkheid van de redenen voor ontslag te kunnen aantonen.” Moet men nu een werkgever aanbevelen een ontslag spontaan te motiveren? “Dit wordt best geval per geval bekeken. In sommige gevallen geeft de werkgever inderdaad best meteen de uitleg, zodat de werknemer onmiddellijk inziet waarom hij wordt ontslagen. Dit vermijdt discussies en onbegrip. Op zich heeft dit een niet te onderschatten pedagogische waarde.” Op gerechtelijk vlak oordeelt Mr Peltzer dat het nog te vroeg is om de eerste conclusies te trekken. Hij verwacht echter wel minder dossiers van willekeurig ontslag, zeker voor arOvereenkomst van bepaalde duur en proefperiode: meer flexibiliteit Voortaan kan een overeenkomst van bepaalde duur die ten vroegste op 1 januari 2014 werd gesloten, slechts tijdens de eerste helft van de duur op dezelfde manier worden verbroken als een overeenkomst van onbepaalde duur. “Ook hier nam de flexibiliteit toe. Dit is niet noodzakelijk nadelig voor de werknemer, want als hij voldoening geeft, krijgt hij misschien de gelegenheid om over te stappen naar een overeenkomst van onbepaalde duur. In het nieuwe systeem is de proefperiode nutteloos geworden en dus afgeschaft. Als iemand na zes maand geen voldoening geeft, zal de kost van de vergoeding of de opzeg dezelfde zijn als tijdens een proefperiode.” De moeilijkheden concentreren zich vooral rond opzeggingsclausules die vóór de inwerkingtreding van de nieuwe wet werden gesloten. “We gaan inderdaad een aantal ingewikkelde juridische vraagstukken en een flink pak dossiers tegemoet. Volgens mij blijven deze clausules van kracht, ook na de inwerkingtreding van de wet op het eenheidsstatuut.” ● Meer informatie op 30 november De wet rond het eenheidsstatuut heeft de reglementering van de verbreking van een arbeidsovereenkomst diepgaand gewijzigd. Dit geldt eveneens voor de collectieve arbeidsovereenkomst nummer 109 van 12 februari 2014, over de motivering van het ontslag. Wat zijn de nieuwigheden, de eerste conclusies van de jurisprudentie en de gevolgen voor uw HR-afdelingen? Naast deze twee zeer actuele onderwerpen bespreekt en onderzoekt een BECI seminar tijdens een namiddag eveneens andere recente ontwikkelingen in de geschillen rond de verbreking van een arbeidscontract. Informatie en het volledige programma vindt u op: http://www.beci.be/nl/activiteiten/vormingen_en_seminaries/ Frédéric Simon - fs@beci.be – 02-643 78 17 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 51
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Dynamiek SELF-EMPLOYED CORNER Zelfstandige moeders, halve mama’s? Het zwangerschapsverlof is vandaag een van de laatste domeinen waar de sociale bescherming van zelfstandigen veel zwakker scoort dan voor loontrekkenden. IZEO, de Brusselse beweging van zelfstandigen, verzet zich tegen deze onrechtvaardigheid met een petitie die werd afgegeven aan Minister van Middenstand en Zelfstandigen Willy Borsus. D e talrijke verschillen in sociale bescherming tussen de statuten van loontrekkenden en zelfstandigen zijn geleidelijk uitgevlakt, dankzij de aanhoudende acties van organisaties die de belangen van de zelfstandigen verdedigen. Een belangrijke stap in de goede richting werd genomen in juli 2014, met de gelijkstelling van de kinderbijslag voor kinderen van zelfstandigen en van loontrekkenden. Sindsdien is een kind een kind, maar een moeder is nog steeds niet zomaar een moeder. Inderdaad, er bestaan nog steeds belangrijke verschillen tussen zelfstandigen en loontrekkenden, wat betreft het zwangerschapsverlof en de zwangerschapsvergoedingen. In vergelijking met moeders in loondienst of met een ambtenarenstatuut, duurt het zwangerschapsverlof voor zelfstandige vrouwen slechts half zo lang en is het amper half zo goed bezoldigd. Een ontmoedigende factor Deze ongelijkheden hebben een veelzeggende impact op de geboortestatistieken van beide stelsels: aan de kant van de vrouwen in loondienst werden er in 2013 78.845 geboortes geregistreerd voor 1.849.909 vrouwen (4,26%). Onder de 188.343 vrouwen die als zelfstandigen in hoofdberoep actief zijn, werden er nauwelijks 5376 geboortes geregistreerd (2,85%). Vergelijkende tabel – huidige situatie Loontrekkenden Duur Vergoeding Gemiddelde effectieve vergoeding Adoptieverlof Betaling sociale bijdragen 15 weken 82% van het brutosalaris tijdens de 1ste maand en 71% vanaf de 2de maand 62 € per dag 4 tot 6 weken Neen Tijdskrediet en ouderschapsverlof Ja Vaderschapsverlof 52 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 3 dagen (werkgever) + 7 dagen (mutualiteit) Links, een loontrekkende moeder. Rechts, een zelfstandige. Of is het net omgekeerd? Dit verschil heeft waarschijnlijk twee oorzaken. Ten eerste is het zwangerschapsverlof van zelfstandigen minder goed beschermd en zien bepaalde zelfstandige vrouwen van moederschap af omdat ze zich een te kort en te weinig vergoed verlof economisch niet kunnen permitteren. Ten tweede vertellen veel zelfstandige vrouwen dat zij in het begin van hun carrière als loontrekkenden hebben willen werken om betere sociale tegemoetkomingen te verkrijgen in de jaren waarin hun kinderen werden geboren. Pas na de geboortes zijn die vrouwen aan een carrière als zelfstandigen begonnen. Zelfstandigen 3 tot 8 weken 440,50 € per week (+ 105 dienstencheques) 37 € per dag 4 tot 6 weken Ja Neen Neen Het kan ook u overkomen… In beide gevallen kan men er van uitgaan dat de minder gunstige voorwaarden van het zwangerschapsverlof voor zelfstandige vrouwen een belemmerende impact heeft op het vrouwelijke ondernemerschap, dat wij nochtans bijzonder nodig hebben! De Brusselse beweging van zelfstandigen IZEO heeft deze onrechtvaardigheid willen aanklagen door aan Willy Borsus een petitie met meer dan 5000 handtekeningen af te geven. De petitie vroeg dat het zwangerschapsverlof van zelfstandige moeders zou worden verbeterd en gelijkgesteld met het verlof waarop loontrekkende moeders recht hebben. “Een niet te rechtvaardigen discriminatie” “Het verschil in behandeling tussen zelfstandige moeders en moeders in loondienst met een ambtenaarsstatuut beschouwen wij als een niet te rechtvaardigen onrecht”, verklaart IZEO Secretaris-generaal Miguel Van Keirsbilck. “De vermoeidheid, de zorgen voor het kind, de noodzakelijke aanwezigheid van de moeder in de eerste levensweken van het kind… gelden die zaken niet evenzeer voor zelfstandige moeders als voor andere mama’s?” Een zelfstandige moeder heeft vandaag recht op 3 à 8 weken zwangerschapsverlof, vergeleken met 15 weken voor mama’s in loondienst. IZEO vraagt dat het zwangerschapsverlof voor zelfstandige moeders wordt opgetrokken tot maximaal 15 en minimaal 8 weken. Verder liggen de toegekende vergoedingen voor zelfstandige moeders gemiddeld nagenoeg twee maal lager dan voor loontrekkende vrouwen. De beweging van zelfstandigen vraagt dat deze vergoedingen voor het zwangerschapsverlof van zelfstandige moeders sterk verbeterd worden. Ten slotte zijn zelfstandigen de enige werkkrachten in dit land die sociale bijdragen betalen tijdens het zwangerschapsverlof. Vandaar de derde eis van IZEO: een vrijstelling van de sociale bijdragen tijdens het trimester waarin de baby geboren wordt, zonder verlies van rechten op pensioen. De beweging van zelfstandigen eist bovendien dat deze drie maatregelen ook op het adoptieverlof worden toegepast. “Ieder jaar bevallen 5.500 zelfstandige moeders en genieten ze een zwangerschapsverlof. Wij hebben berekend dat de maatregelen die wij op tafel leggen een jaarlijks budget van 17 miljoen euro in vergoedingen vertegenwoordigen en 10 miljoen euro in vrijstelling van sociale bijdragen. Samen goed voor 27 miljoen euro per jaar. Dit lijkt ons een allesbehalve buitensporig bedrag voor een bijzonder belangrijke inzet: het welzijn van zelfstandige moeders en hun baby.” ● Concurrentiebeding: hoelang? De contracten die u ondertekent, voorzien vaak een concurrentiebeding waarmee de ene partij de andere verbiedt een gelijkaardige activiteit binnen een bepaald geografisch gebied en voor een bepaalde duur te beoefenen. De partij die deze clausule inlast, wil op die manier zijn knowhow en/of zijn clientèle beschermen. clausule bevindt Een dergelijke zich echter op het randje van de vrijheid van handel en nijverheid, een principe van openbare orde die de vrijheid van onderneming promoot, conform artikelen II.3 en II. 4 van het Wetboek van Economisch Recht. Om deze grens niet te overschrijden is een concurrentiebeding slechts onder bepaalde voorwaarden geldig: het moet een schriftelijke clausule zijn, ze moet in de tijd en de ruimte beperkt blijven en betrekking hebben op de uitgeoefende activiteit. Daarom wordt algemeen aangenomen dat een overdreven concurrentiebeding nietig is omdat het de openbare orde overtreedt. De nietigverklaring van een dergelijke clausule kan echter de ganse economische overeenkomst in het gedrang brengen. Met uitzondering van bepaalde contracten (verkoopkantoor, arbeidsovereenkomst) waar de wet het gebruik van een concurrentiebeding regelt, bleef er een zekere onduidelijkheid bestaan over de duur van een dergelijk beding. Het hoogste rechtscollege van het Rijk bracht hierin verduidelijking met zijn arrest van 23 januari 2015. De feiten: een overeenkomst van bedrijfsoverdracht bevatte een concurrentiebeding die aan de overdrager verbood 17 jaar lang een concurrerende activiteit uit te oefenen of te ontwikkelen. Het Hof van beroep van Gent oordeelde dat deze duur overdreven was en verklaarde deze clausule nietig omdat ze indruiste tegen de vrijheid van handel en nijverheid. Het contract bevatte echter een andere clausule volgens welke alle bepalingen die onwettig of nietig konden worden verklaard, toch van kracht bleven binnen de perken die de wet toeliet. Deze zogenaamde ‘matigingsclausule’ toonde duidelijk de wil van de partijen om clausules die de wettelijke beperkingen zouden overschrijden, toch in voege te houden door een beperking (van de duur) tot het wettelijk toegestane maximum. Het Hof van cassatie respecteerde dus de intentie van de partijen en beperkte de nietigheid tot het onwettelijke gedeelte van het contract (en dus tot de onredelijke duur van het concurrentiebeding). Goed om te weten Dit arrest toont het nut aan van een matigingsclausule in een contract. Wanneer de partijen uitdrukkelijk een dergelijke clausule voorzien, zal de rechter die zich moet uitspreken over een concurrentiebeding, de duur tot een redelijke lengte kunnen terugschroeven, zonder het akkoord van niet-concurrentie tussen de partijen ongedaan te maken. Laila Nejar, juridisch adviseur bij BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58
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Waarom de energieprijs een volatiele periode tegemoet gaat De Europese energiemarkt zit in een overgangsfase van fossiel naar duurzaam. Dit gaat gepaard met grote prijspieken voor stroom, afgewisseld door diepe dalen. Uiteindelijk zal de markt of de overheid dit wel weer rechttrekken, maar tot dan moeten we rekening houden met een hoge volatiliteit. De Europese industrie krabbelt overeind uit een diepe crisis. Door de afname van de industriële activiteit daalde het energieverbruik. Daarnaast ondersteunt de overheid energiebesparende maatregelen bij zowel particulieren als in het bedrijfsleven. Tegelijkertijd neemt het aandeel aan duurzame energie in Europa toe, waardoor ook de “onvoorspelbaarheid” van de energieproductie toeneemt. Als het hard waait en de zon schijnt,wordt er veel hernieuwbare energie geproduceerd, terwijl er plotse en onverwachte tekorten kunnen ontstaan op donkere, windstille dagen. Steenkool goedkoper In tegenstelling tot in andere landen wordt de productie van elektriciteit uit steenkool ontmoedigd in België, gezien de hoge CO2-uitstoot. De Amerikaanse schalieOnvoorspelbaarheid over de beschikbaarheid van hernieuwbare energie kan zorgen voor een ontoereikende productiecapaciteit. gasrevolutie zorgt echter voor een dump van goedkope steenkool in Europa, waardoor de productie van elektriciteit uit steenkool veel goedkoper wordt. 54 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Dit bezorgt gasgestookte centrales in België een competitief nadeel. Dit wordt nog versterkt door de toenemende integratie van de Nederlandse, Duitse, Luxemburgse en Belgische markten tot één geïntegreerde elektriciteitsmarkt, waardoor de concurrentie tussen landen stijgt. Paradox op de elektriciteitsmarkt Het resultaat is een tegenstrijdigheid: de onregelmatigheid van hernieuwbare energie vereist een productiecapaciteit die deze onvoorspelbaarheid kan opvangen. Aangezien steenkoolcentrales in België niet aangemoedigd worden, dienen wij ons te richten tot duurdere gasgestookte centrales. De back-uprol van deze centrales zorgt er echter voor dat deze te weinig draaien en economisch niet meer rendabel zijn. In een markt waarin de continuïteit van levering van levensbelang is, kan deze situatie voor bevoorradingsproblemen zorgen. Versterkt door de wet op de kernuitstap kan een periode met veel donkere en windstille dagen zorgen voor een ontoereikende productiecapaciteit. Deze leveringsonzekerheid leidt tot een hoge volatiliteit van de energieprijzen. ● Meer info : electrabel.be/energymarketnews Dynamiek OVERGANG Abattoir n.v. bereidt (zich) een mooie toekomst in Anderlecht voor Het concept van stadsboerderij is geen droom meer, wel een werkelijkheid in volle opbouw in Anderlecht, op de site van de slachthuizen. Hiermee komt er in Brussel opnieuw een zogenaamd ‘overgangsproject’ bij, in een hoofdstad die zich hierdoor hoe langer hoe meer onderscheidt. Johan Debière I Is er ruimte voor stadsboerderijen in hartje Brussel? Blijkbaar wel en het EFRO getuigde van verregaand vertrouwen met de beslissing om de financieringskraan weer open te draaien. Het fonds voorziet namelijk een nieuw subsidie van iets minder dan 10 miljoen euro voor het project Manufakture Abattoir. Ook vroeger gaf het EFRO al blijk van gulheid, met een eerste financiële steun voor de oprichting van een voedingshal. Dat was tussen 2007 en 2013. De subsidie die nu wordt uitgekeerd zal bijdragen tot de oprichting van een nieuw slachthuis op een nog onbebouwd deel van de site. Naast de slachtinstallaties zal het gebouw ook ruimte voorzien voor KMO’s van de agrovoedingssector, woongelegenheid en bovenal een stadsboerderij op het dak, waarvoor de ganse structuur moest worden aangepast. Paul Thielemans, PR verantwoordelijke van de firma Abattoir, vertelt hoe het allemaal is gebeurd: “Toen het interne logistiek laten herzien, onder andere met liften die in staat zijn goederen op het dak af te zetten.” Een aquaponics-project De tweede werf ging in 2013 van start en is vandaag nagenoeg klaar. Er moet gewoon nog een paar details worden geregeld. Het dak wacht op de afwerking van de logistiek. Dit dak zal op termijn in twee zones worden ingedeeld: de ene in openlucht en de andere een gesloten gebouw met serres en waterbekkens voor een aquaponics-project dat fruit-, groenten- en kruidenteelt combineert met visteelt. Een Zwitserse in aquaponics gespecialiseerde spin-off heeft via een Brusselse firma al haar belangstelling bekendgemaakt, maar niets is nog beslist. Een ‘onthaalgebied’ dat iedereen een kans gunt Naast de duurzame dimensie van dergelijke projecten weet de directie van Abattoir dat zij een aanzienlijke maatschappelijke rol kan spelen in een stedelijk gebied als Anderlecht. “De site stelt al ongeveer 700 mensen tewerk, als men rekening houdt met de marktkramers en de mensen die rond de markten leven”, stelt Paul Thielemans. De woordvoerder van Abattoir wijst erop dat de site zich middenin een ‘onthaalgebied’ bevindt: “Heel wat mensen komen hier terecht uit arme landen en moeten vanaf nul een nieuw leven opbouwen, op zich een hele uitdaging (…) Hier vinden ze van alles om klein te beginnen en een activiteit te ontwikkelen.” Paul Thielemans vertelt dat veel handelaars in hun jeugd zijn begonnen als marktkramers. Sommigen wisten kansen te vatten en beheren vandaag grootschalige groothandelszaken in fruit en groenten. kabinet van toenmalige Brusselse Minister voor Milieu Evelyne Huytebroeck een projectoproep uitstuurde voor de oprichting van een stadsboerderij in Brussel, reageerde wij positief met een concept dat gebruik zou maken van het dak van ons nieuwe gebouw, naast een restaurant. Ons dossier werd gekozen tussen meerdere andere kandidaturen. Wij hebben toen een nieuwe studie van de structuur gevraagd, om de stabiliteit en de stevigheid aan te passen aan het gewicht van ons boerderijconcept op het dak. We hebben eveneens de ganse De rijke bodem op het dak krijgt er nog een laagje bij met het plan van Abattoir om er eveneens een kwaliteitsvol restaurant te openen voor toeristen, mensen die belangstelling vertonen voor het concept van stadsboerderij of zelfs zakenlieden die altijd op zoek zijn naar een goed adres. “Misschien kunnen we zelfs een beroep doen op een chef-kok met een ster”, zegt Thielemans, die er wel meteen aan toevoegt dat alles zal afhangen van de afwerking van het dubbele project op het dak. ● BECI - Brussel metropool - oktober 2015 55
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COMMUNITY Foto’s van het BECI nieuws Green Afterwork Op 25 augustus organiseerde BECI zijn eerste Green After Work, een networking event met het milieu als thema. In de groene omgeving van het Chalet Robinson konden Brusselse ondernemingen en ondernemers gedachten uitwisselen over verscheidene onderwerpen die te maken hebben met duurzame ontwikkeling. Het werd ook de gelegenheid om in een vlotte sfeer de start te vieren van de opleiding in milieumanagement die BECI dit jaar voor het eerst organiseert. De Green Afterwork kende veel succes en vraagt naar nog! 56 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 Domaine des Hautes Fagnes 01. De totale integratie in de wonderlijke natuur en het gebruik van lokale producten zijn de sleutelprincipes van het " Domaine des Hautes Fagnes ": de kamers, de brasserie, de bar en een nieuwe chef-kok, Yves Van Dorpe, wachten op bezoekers! Om meetings te organiseren kan er gekozen worden uit 9 verschillende vergaderzalen met een capaciteit gaande tot 130 deelnemers. Het wellness centrum is gekend voor de hoge kwaliteit van de behandelingen! Het gespecialiseerd team is een extra troef voor dit mooie complex. Het Domaine des Hautes Fagnes is zeker een bestemming die de moeite waard is, dit alleen al om de totale make-over te bewonderen die het tot één van de betere adressen van Wallonië maakt. Faciliteiten: • Geïntegreerd in de natuur • Kamers: 71 • Meeting rooms: 9 • Meetingcapaciteit: 130 • Wellness Center « Vita Natura » Contact: meeting@dhf.be www.dhf.be 02. Hotel Husa de La Couronne Ben je op zoek naar een hemelse nachtrust in een prestigieuze omgeving? Hotel Husa de la Couronne is precies wat je nodig hebt! Het hotel ligt middenin het businesscentrum van Luik. Het gloednieuwe HST-station Liège-Guillemins – ontworpen door de beroemde Catalaanse architect Santiago Calatrava – ligt vlak naast de deur. De recente renovatie van het hotel zorgde ervoor dat een van de meest emblematische gebouwen van de stad in ere werd hersteld. In het geheel vernieuwde hotel zijn comfort, stijl en functionaliteit de norm. Hotel Husa is een perfecte mix van charme en moderniteit. Trendy businessfaciliteiten zijn beschikbaar om zakenreizigers in hun noden te voorzien. Faciliteiten: • Naast Liège-Guillemins station • In het centrum van Luik • Kamers: 77 • Meetingcapaciteit: 30 Contact: info.couronne@husa.es www.hotelhusadelacouronne.be Een meetinglocatie in het hartje van de natuur! Een perfecte mix van charme en moderniteit!
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HOTEL VERVIERS**** Het HOTEL VERVIERS**** is een van 7 Vandervalkhotels in Wallonië! Het opende de deuren in 2009 en ligt vlakbij Spa. Het vroegere magazijn van het Weststation van Verviers werd op luxueuze wijze omgebouwd, waardoor het hotel kan pronken met merkwaardige architecturale wonderen uit 1891. Hotel Verviers beschikt over een zonnig terras, een zwembad en een restaurant dat l’Entrepôt gedoopt werd, waar een rijk en gevarieerd internationaal menu wordt opgediend. Om seminars, lezingen, evenementen, huwelijken of feesten te organiseren, beschikt Hotel Verviers over negen flexibele zalen met plaats voor 20 tot 500 gasten. Spannende incentives op het circuit van Spa-Francorchamps zijn ook mogelijk. Geniet van een onweerstaanbare aanbieding: gratis break out rooms / all-in seminar 2 dagen € 209 of 3 dagen € 389 inclusief BTW! Reserveer voor 30/11/15! Referenties: ULB/ UCL/ RENAULT/ TIRLEMONT/ ST GOBAIN /AMEX/ JAGUAR/ INST CEE/ERS DELHAIZE/ HUSQVARNA BELGIQUE/ FERRERO… ACADEMY/ Faciliteiten: • Kamers & suite: 100 • Meeting rooms: 9 • Meetingcapaciteit: 20 tot 500 • Parkeerplaatsen: 300 Contact: Michel Pauquet commercial@hotelverviers.be T 0032 479 686 www.hotelverviers.be 04. De Provincie Luik: the unexpected destination! Wat uw wensen ook zijn, hier vindt u de formule die bij u past! De Provincie Luik heeft een uitstekende geografische ligging – 20 minuten van Maastricht, 45 minuten van Aken en 1 uur van Brussel. Dankzij het schitterend HST-station, dat werd ontworpen door de architect S. Calatrava, is Luik gemakkelijk bereikbaar. Laat u verrassen door het veelzijdige en ruime aanbod van sites die zijn gespecialiseerd in incentive- en teambuildingactiviteiten, zoals Weventure de Stoumont, Adrenaline Events in Coo-Stavelot of The Outsider in Comblain-au-Pont ... Wist u dat het Convention Bureau van de Toeristische Federatie Provincie Luik de ideale partner is voor uw projecten? Dit volledig gratis service biedt een professionele ondersteuning en zorgt tevens voor een aanzienlijke tijdwinst. Uw bedrijf is op zoek naar ongewone activiteiten? U zult niet teleurgesteld zijn! Wat dacht u van een lunch met giraffes, of een echte Afrikaanse safari in Safaripark Monde Sauvage in Aywaille? Of kies voor het Kloster Heidberg, een prachtig gerestaureerd klooster in Eupen … De steenkolenmijn Blegny-Mine, erkend werelderfgoed van de UNESCO, getuigt nog van de krachtige steenkoolwinning in België. Doe uw jasje aan, zet een helm op en daal met de mijnlift af naar de ondergrondse mijngangen om de nieuwe formule "Gourmet mijnen" uit te proberen, waarbij een bezoek aan de mijn gecombineerd wordt met het proeven van streekproducten. In een ander register, geeft de boot "Pays de Liège" aan uw evenement dat extra tikje charme van een cruise op de Maas. De sportievelingen worden bij Standard Luik voor diverse activiteiten ontvangen in de Hel van Sclessin, met maar liefst 1600 zitplaatsen. Contact: CVB Liège Business Land Candice Michot - candice.michot@provincedeliege.be Tel. +32 (0) 4 237 95 85 www.liegetourisme.be/nl/ontdekken/mice Een schitterend hotel in een historisch gebouw! 03. ®FTPL - Yves GABRIEL ®SPC Province Liege 05. Val d’Arimont Hôtel-Resort *** Le Val d’Arimont ligt vlakbij het centrum van Malmedy, aan de voet van het natuurdomein de Hoge Venen. Met volledig uitgeruste vergaderzalen die tot 120 man aankunnen, is het perfect geschikt voor al je businessnoden. Hotel, restaurant, chalets en natuur zorgen voor een ideale setting voor trainingen, teambuilding sessies, seminars en meetings. Het meetingdorp kan tot 144 mensen ontvangen in zijn chalets en hotelkamers. Gasten krijgen toegang tot alle faciliteiten: de zwembaden, de tennis- en squashterreinen, tafeltennis, minigolf, petanque, het Turkse stoombad, de jacuzzi en het à la carte restaurant. Faciliteiten: • Chalets: 36 • Hotelkamers: 20 • Meeting rooms: 5 • Meetingcapaciteit: 120 • Eetcapaciteit dinerstijl: 120 Contact: info@val-arimont.be www.val-arimont.be 06. Een heel meetingdorp tot uw dienst! Park Inn by Radisson Liege Airport Het Park Inn by Radisson Liege Airport beschikt over 100 kleurrijke en goed geïsoleerde kamers voorzien van flatscreen TV, bureau, kluis, airconditioning, koffie- en theefaciliteiten en gratis draadloos internet. De RBG Bar & Grill is de ideale plaats voor al uw zakelijke en/of privé afspraken in combinatie met een ontbijt, een lunch of diner. Het hotel beschikt ook over 8 vergaderzalen, waarvan 6 opsplitsbaar (259 m²), alle voorzien van daglicht en het nodige audiovisueel materiaal. Tevens zijn er 2 foyers, waarvan 1 met panoramisch uitzicht op de luchthaven, voor al uw koffiepauzes en cocktails. Het Park Inn by Radisson Liege Airport is de ideale locatie voor de organisatie van al uw vergaderingen, seminars, opleidingen, banketten en cocktails, … Faciliteiten: • Gratis fitness • Kamers: 100 • Meeting rooms: 8 Contact: sales.liege@rezidorparkinn.com www.parkinn.be/airporthotel-liege Met panoramisch uitzicht op de luchthaven!
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Radisson Blu Balmoral Hotel, Spa Gelegen op 2 minuten van de alom bekende thermale bronnen van Spa en de Royal Golf Club des Fagnes is het Radisson Blu Balmoral Hotel in Spa de ideale uitvalsbasis voor gasten. Kies voor 106 luxueuse kamers en suites die alle modern ingericht zijn en hedendaagse faciliteiten bieden zoals gratis draadloos internet. Geniet van een selectie internationale gerechten en plaatselijke specialiteiten in het “Entre Terre & Mer” restaurant en sip van uw cocktail in de bal “L’Entre Temps” die beide in het hotel gelegen zijn. Ontspan in het Balmoral Wellness Center door gebruik te maken van de sauna, het Turks stoombad, het zwembad, de fitness ruimte of een behandeling in één van de vier verzorgingscabines of speel een partij tennis in de tuin van het hotel. Onze 6 “Zen” vergaderruimten zijn een ideale locatie om vergaderingen tot 150 personen te verwelkomen en ze beschikken alle over daglicht. Maak gebruik van ons ervaren Meeting & Events team om ervoor te zorgen dat uw evenement vlot verloopt. U kan kiezen uit verschillende vergaderpaketten om uw vergadering volledig te personaliseren en passend te maken aan uw noden. Heeft u ooit genoten van de exclusiviteit van een etablissement voor uw event? Ontdek de voordelen van deze ervaring ‘’ Balmoral Style ‘’ vanaf 100 deelnemers ! Faciliteiten • Kamers: 106 \ Suites: 21 \ Meeting rooms: 6 & meeting capaciteit : 150 \ Restaurant ‘’ Entre Terre & Mer ‘’ \ Wi-Fi & 80 gratis parking plaatsen Contact : Sales.spa@radissonblu.com https://www.radissonblu.com/en/balmoralhotel-spa 087/79 21 41 40 Avenue Léopold II, 4900 Spa https://www.radissonblu.com/en/balmoralhotel-spa 08. Experience an unforgettable stay at hotel in spa ! Hotel Ramada Plaza Liège City Center Dit centraal gelegen 4-sterren hotel ligt op minder dan 15 minuten loopafstand van het centraal station en de talrijke winkelstraten. Ook ligt het hotel op een paar minuten per wagen van de luchthaven van Luik. Het hotel beschikt over 149 stijlvol en ingerichte kamers en een brede waaier aan vergader faciliteiten. Luik biedt een schat aan toeristische, culturele en commerciële bezienswaardigheden en kan makkelijk gecombineerd worden met teambuilding activiteiten in de stad of de Ardennen. Met een totale vergaderoppervlakte van meer dan 570 m² vormt het hotel de perfecte locatie voor conferenties, incentive en privé- of bedrijfsfeesten met een capaciteit tot 240 personen in theater stijl. Alle vergaderzalen beschikken over rechtstreeks daglicht en hebben een authentieke inrichting. Onze conference & events coördinator begeleidt uw event van A tot Z . Wat catering betreft beschikt het hotel over een breede waaier aan vergaderarrangementen, receptie formules, event formules en werken we uiteraard ook graag uw event op maat uit. Faciliteiten: • In het centrum van Luik • Kamers: 149 • Meeting rooms: 6 • Meetingcapaciteit: 240 Contact : sales@ramadaplaza-liege.com www.ramadaplaza-liege.com Gastvrijheid is geen beroep maar een passie! 07. COMMUNITY DE RESTAURANTTIP VAN AGENDA MAGAZINE Madame Chapeau •••• S toemp is niet minder dan culinair erfgoed! We herinneren ons allemaal wel een grootmoeder die aan het fornuis in de weer was met seizoensgroenten en aardappelen. Vandaag is die specialiteit een rariteit geworden, net goed genoeg om de toeristen in het stadscentrum mee te voederen. De populaire lekkernij die stoemp zou moeten zijn, is verworden tot nietszeggende kost zonder enig reliëf. Gauthier De Baere, de chef van Peï & Meï, brengt daar sinds kort verandering in, op vraag van de tandem achter deze plek: Mike Toch, de manager van zanger Jali, en Jean-Christophe Wagner van de vroegere gaybar Argane Kafé. De menukaart werkt met combinatiemogelijkheden. Er zijn vier verschillende stoemps waaruit je kan kiezen om te eten bij je “grote stuk” worst, vis, feta... en een “chef saus” als tartaar of kalfsjus… Wij openden onze aanval op de salade van de dag (€8): een bonietfilet met olie, vergezeld van prinsessenboontjes, rode ui, zwarte olijven en bindsla. En daar was niets op aan te merken: de salade was vers en schudde de smaakpapillen wakker. Daarna bestelden we de stoemp met spinazie, met tarbotfilet en tartaar. Voor 13 euro kregen we een juweeltje voorgezet. Het gerecht werd geserveerd op een houten plank, met in het midden de vis, van mooie kwaliteit en perfect gebakken, op fish-and-chipswijze. Daar net naast stond een glazen potje afgesloten met een deksel waarop spinazieblaadjes lagen. Een ander potje bevatte de tartaarsaus met stukjes augurk, à la minute bereid. De creatie die chef Cédric Cnudde bereidde vanuit een minikeuken, bevatte geen enkele valse noot: de puree was smeuïg en smaakte uitgesproken naar spinazie. Die mooie verrassing vond in het hedendaagse interieur en een verrukkelijke bediening haar gelijke. ● Info: Kolenmarktstraat 94, Brussel 02-514.40.44 di > zo ; 12 > 1.00 keuken 12 > 14.15 & 19 > 22.15 Voor meer retauranttips: agendamagazine.be AGENDA is het uitmagazine van Brussel. Met een handige kalender, het filmprogramma en artikels over muziek, theater, tentoonstellingen, restaurants en nog veel meer. Neem het gratis drietalige magazine mee uit een van de verdeelpunten in de stad, of ontvang het samen met Brussel Deze Week bij u thuis of op het werk. Mail uw adres naar abo@bdw.be. BECI - Brussel metropool - oktober 2015 61
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IMPRESSION OF A BRIT The Art of Speaking Double Writing about Adolf Hitler in his book The Europeans, the Italian journalist Luigi Barzini says the Führer’s German opponents “did not take Hitler at his word…. Possibly judging from their own oratory, they thought his insane screaming in public and his outlandish threats were mainly meant for internal consumption.” Richard Hill F ortunately, some of Hitler’s opponents outside Germany thought otherwise and, even if belatedly, started preparing themselves for the worst. Just as well that they did! All too often in history, statesmen and women have failed to correctly identify the audiences chosen by their opponents. This tradition of double-talk is a characteristic of political life. Speaking of the Greco-Turk battle of words over the 1974 discovery of oil deposits in the Aegean sea, historian William H McNeill comments that “each government was playing to the gallery at home…”. The tradition of speaking double is still alive and well today. One contemporary example is Vladimir Putin: he has a habit of saying things that alarm foreign observers who fail to realise that much of what he says is directed at his own electorate (Russian society has a dammed up backlog of frustration and amour-propre which needs to be acknowledged, if only in passing). Incidentally, Putin’s armoury of two-sided weapons includes his skill in setting up situations to his coun62 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 try’s advantage. What he has been up to in eastern Ukraine is in the tradition of tsarist Russia: in 1791, Catherine the Great financed a riot to justify her army crossing the Polish-Lithuanian frontier to support the rioters. We are left with the fact that, in the words of Lewis Carroll’s character Tweedledum: “A word means what I intend it to mean: nothing more, nothing less.” Confusion about the direction of messages uttered by contemporary politicians is still a common factor in public life. Jean-Claude Juncker, President of the European Commission, recently said that the Greek government was speaking double by not telling the truth about its bailout proposals to avoid national bankruptcy. “I am blaming the Greeks”, he said, for telling “things to the Greek public which are not consistent with what I’ve told the Greek prime minister.” British PM David Cameron is also a key exponent of the Art of Speaking Double – to the extent that the apparent direction of his messages often overshadows the content of the messages themselves. Having got his knickers in a terrible twist at the time of the Scottish Referendum, Cameron went on to scramble his words and his audience’s minds on the issue of British attitudes towards Europe. The English, as opposed to the Scots and the other Celts, have always had a reputation with foreigners of not saying what they really think: this is not entirely attributable to what foreigners believe to be an admixture of hypocrisy and genuine duplicity, but to a desire not to shock or offend. The French, as in many other fields of endeavour, are also masters of the art of doublespeak. But there is less likelihood of confusion with Hollande and his likes, as they almost always say what the French public wants to hear. German politicians, on the other hand, are generally so well attuned to and in synch with the mood of their electorates that the problem doesn’t even arise. Even so, we are left with the fact that, in the words of Lewis Carroll’s character Tweedledum: “A word means what I intend it to mean: nothing more, nothing less.” ● COMMUNITY NEWS Boiler rooms zijn onwettelijke beleggingsdiensten De Autoriteit voor Financiële Diensten en Markten (FSMA) waarschuwt het publiek voor de activiteiten van verschillende “boiler rooms” die Belgische consumenten benaderen. Het gaat om de vennootschappen Peston & Sons Securities, Jones Shaw Capital Partners, Neuberger and Co. Wealth Management, Arian Financial (cloned firm), Dashan International en Norikura-Global. De FSMA heeft vastgesteld dat deze ‘boiler rooms’ vooral op zaakvoerders en vennootschapsbestuurders azen. Deze vennootschappen hebben in België geen vergunning als beleggingsonderneming of kredietinstelling. De FSMA raadt dan ook ten zeerste aan om niet in te gaan op aanbiedingen van financiële diensten door deze vennootschappen en om geen geld te storten op een rekeningnummer dat zij zouden opgeven. Boiler room is een vorm van fraude waarbij consumenten ongevraagd en vaak telefonisch worden gecontacteerd met een aanbod om weinig gekende aandelen of exotische financiële producten te kopen. Hoewel de boiler room zich voordoet als een erkende dienstverlener met een website en professioneel ogende formulieren, gaat het hier dikwijls om oplichters en zijn de aangeboden aandelen of producten fictief of waardeloos. De consument wordt doorgaans gelokt met een eerste, in bedrag beperkte, investering die dan zeer vlug winstgevend blijkt te zijn. Vervolgens wordt de consument verzocht om steeds meer geld te investeren. In tegenstelling tot de eerste beperkte investering, zijn de nieuwe investeringen verlieslatend en/of als de consument zijn geld terugvordert, blijkt dat niet mogelijk zonder bijkomende stortingen. Daarbij wordt niet geaarzeld om de consument zwaar onder druk te zetten (vandaar de Engelse benaming "boiler room"). De FSMA beveelt de investeerders aan steeds de identiteit van de vennootschap (haar identiteitsgegevens, land van vestiging, enz.) te controleren; de waarschuwingen die gepubliceerd worden op de website van de FSMA (www.fsma. be) en van andere buitenlandse toezichthouders of Iosco (https://www.iosco.org) te raadplegen; op hun hoede te zijn als ze ongevraagd worden gecontacteerd, worden gevraagd om geld over te maken of van deze vennootschappen informatie toegestuurd krijgen. KBC beloont zijn eerste Brusselse starters Het door KBC Group ondersteunde startup platform Start it @kbc heeft in september de 15 laureaten van zijn eerste Brusselse pitch bekendgemaakt. 28 startups die focussen op spitstechnologie, financiële technologie, verkoop, design en vrije tijd, hadden hun kandidatuur ingediend. De winnaars kregen onmiddellijk de sleutels van hun gezamenlijke werkruimte in het hartje van de Brusselse Europese wijk. Deze Brusselse starters maken voortaan deel uit van het in 2013 gelanceerde Start it netwerk, dat vandaag vijf sites (Antwerpen, Gent, Hasselt, Leuven en Brussel) bezit en 207 startups huisvest. “Onze eerste Brusselse pitch werd een waar succes”, verheugt zich jurylid Katrien Dewijngaert, die ook medeoprichtster is van Start it @kbc. “De 18 nationaliteiten die in de teams zijn vertegenwoordigd, weerspiegelen het internationale karakter van Brussel en dragen bij tot een verrijking van Start it. Kruisbestuiving is trouwens een van de troeven van ons netwerk.” Informatie: www.startit.be. LEDEN TREFPUNT La Chrysalide consulting, welzijnspartner voor uw onderneming Dit multidisciplinaire team rond Natacha Van Hove biedt u een palet geïntegreerde diensten aan op het vlak van welzijn op het werk. La Chrysalide consulting stelt oplossingen voor om stress tegen te gaan, een positieve impact te hebben op het absenteïsme, en de vitaliteit en veerkracht van uw medewerkers te verbeteren. Wij helpen uw medewerkers om essentiële vaardigheden te ontwikkelen met het oog op hun welzijn. Ze gaan beter presteren dankzij een meer evenwichtige voeding, meer lichaamsbeweging en het vermogen om zich gemakkelijker te ontspannen. Ze leren hun prioriteiten beheren, worden assertiever en staan positiever tegenover veranderingen. Wij dragen bij tot een mentaliteitsverandering en tot nieuwe gewoonten, zodat uw onderneming haar doelstellingen realiseert dankzij proactieve en energieke medewerkers. Wij kunnen de architect van uw welzijnsbeleid zijn vanuit onze ervaring op het terrein, waardoor we inzicht hebben in uw concrete situatie. Wij opteren voor een totaalaanpak en gaan flexibel en pragmatisch tewerk. U kunt een beroep op ons doen voor individuele coaching en onder meer begeleiding van burnout; inspirerende workshops, opleidingen en presentaties; strategisch advies om uw welzijnsbeleid te doen evolueren. Wij werken vooral op het organisatorische en transversale niveau, maar richten ons ook specifiek op uw managers en elke medewerker. La Chrysalide consulting, Natacha Van Hove Mobiele telefoon: 0032 479 61 38 90 natachav@la-chrysalide.eu www.la-chrysalide.eu BECI - Brussel metropool - oktober 2015 63
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COMMUNITY Milieu, stedenbouw, mobiliteit Management & RH, Personal improvement Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss* Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free* Handelsrecht 08.10.2015 Apprenez à déchiffrer vos contrats commerciaux* 09.11.2015 Tax Shelter - Beoefenaars 13.11.2015 Tax Shelter – ondernemers Organisatie en persoonlijke vaardigheden 14.10.2015 60' chrono: de impact van de lichaamstaal Strategie en beheer Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss* Tot juni 2016 It’s Co-Solutions Time for Free* 22.10.2015 Maîtriser tous les outils de financement des PME* Verkoop, marketing en bedrijfscommunicatie Oct 2015 – juin 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales…* ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 15.10.2015 Les recherches juridiques sur internet* 23.10.2015 BECI HR Lunch 09.11 en 16.11.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique* 23.11.2015 La fausse-indépendance : pièges à éviter et risques* 30.11.2015 Actualité de la rupture du contrat de travail* ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 64 BECI - Brussel metropool - oktober 2015 22.10.2015 Mobiliteit: Meer werknemers op de fiets 23.10.2015 Uw onderneming, een bron van energie* 27.11.2015 Uw afval is goud waard * ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversiteit 06.10.2015 Intercultureel management: hulpmiddelen om groei en duurzame prestaties met elkaar te verenigen 07.10.2015 Colloquium Witboek : Diversity means performance 13.10.2015 Intercultureel management: praktische benadering van interculturele communicatie in bedrijven 20.10.2015 Handicap au travail : Outils d’une inclusion optimale du handicap en entreprise* 27.10.2015 Outils de recrutement dans la diversité : Aides juridiques et aides à l’emploi* 10.11.2015 Votre entreprise a-t-elle la foi? Equilibre entre accommodements raisonnables et intérêt de votre entreprise * 24.11.2015 10 clés pour la gestion du genre en entreprise* ➜ Bouchra El Mkhoust +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Bedrijfsoverdracht 12.11.2015 Comment installer un processus de management qui me rend non indispensable dans la gestion de tous les jours ?* 19.11.2015 Comment organiser mon intégration dans ma nouvelle entreprise ?* ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 20.10.2015 Brussels Meets Brussels – Smart Human. Smart City. 05.11.2015 After Work 12.11.2015 Speed Business Lunch 25.11.2015 De grondbeginselen van communicatie ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be *De voertaal van deze opleiding is Frans maar alle documentatie is ook in het Nederlands beschikbaar. 13.10.2015 Export van producten voor burgerlijke en militaire doeleinden: vergunning en Europese sancties 13.10.2015 Matchmaking event – Anuga 2015 – Keulen 16.10.2015 Matchmaking event – Baltic Fashion & Textile – Vilnius 23.10.2015 Matchmaking event – European Fair for Entrepreneurial Finance – Brussel 23.10.2015 Entrepreneurial Finance @Crowdsourcing Week 2015 27.10.2015 Appels d’offre et marchés publics européens : saisissez les opportunités !* 27.10.2015 Matchmaking event – Dual use technologies – Sevilla 28.10.2015 INCOTERMS® Welke kosten en risico’s moet uw bedrijf dekken ? – Beginner 05.11.2015 Young Professionals Networking Night 18.11.2015 Matchmaking event - Food Matters Live – Londen ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR AB Legal CVBA Louizalaan 489 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Herman Lemaire Air de France Prague - Lobut Christophe NP Watermaalse Steenweg 53 - 1160 Brussel Nace: 74300 - Vertalers en tolken afg. : Christophe Louis Lobut Altinok Hülya NP Vanderkinderestraat 66 - 1180 Brussel afg. : Hülya Altinok Artepub BVBA Alphonse Balisstraat 9 - 1150 Brussel Nace: 73110 - Reclamebureaus 73120 - Mediarepresentatie 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. afg. : Paul Vankaster Axel De Schampheleire BVBA Mulhouselaan 7 (noord) - 2030 Antwerpen Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Axel De Schampheleire Be You to Full Rue Wauterbos 80 - 1640 Rhode-Saint-Genèse afg. : Antonio da Conceiçao Joaquim, Tamara Ortega Bel Services BVBA Clos des Gaulois 13 - 1340 Ottignies afg. : Ignace Mabanza Bread Way Notelaarsstraat 121 - 1000 Brussel afg. : Franck Satiat Bultot David NP Rue Ville Basse 49 - 7830 Silly Nace: 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg. : David Bultot Car2go Europe GmBH Fasanweg 15-17 - 70771 Leifelden - Germany afg.: Trevor Storey Ceran NV Avenue des Petits Sapins 27 - 4900 Spa Nace: 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Alain-Philippe Boulanger Consoleader Belgium BVBA Mauricelaan 48 - 1050 Brussel Nace: 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82910 - Incasso- en kredietbureaus afg. : Pierre Vieille Credeco BVBA Vuurstraat 55 - 1190 Brussel Nace: 18120 - Overige drukkerijen 18130 - Prepress- en premediadiensten afg. : Philippe Denis Cristal qui Songe BVBA François Rioffiaen 42 - 1050 Brussel Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 6311001 - Al dan niet permanent verwerken van gegevens met behulp van een eigen programma of een programma van de klant : - afg. : Bertrand Suvée Croix-Rouge de Belgique STICH Stallestraat 96 - 1180 Brussel Nace: 88999 - Andere vormen van maatschappelijke dienstverlening zonder huisvesting, n.e.g. afg. : Danielle Sondag-Thull Daan Auctions (Belgïe) BVBA Tieblokkenlaan 8 - 2300 Turnhout Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 47787 - Detailhandel in nieuwe kunstvoorwerpen in gespecialiseerde winkels 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet afg. : Bairbre Scallan Dacota Consulting BVBA Rue Mont-Lassy 38 - 1380 Ohain Nace: 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Xavier Darmstaedter De Santa Rosalia Belgium BVBA Chaussée de Bruxelles 278 - 1300 Wavre Nace: 46214 - Groothandel in andere akkerbouwproducten afg. : Gérald Enthoven Eurobizz EBVBA Pastoor Tilemansstraat 3 - 3051 Sint-Joris-Weert Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Freddy Nurski Exaus EBVBA Marsveldplein 5 - 1050 Brussel Nace: 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Yvon Marcus Full Clean Partners EBVBA Troonstraat 147 - 1050 Brussel Nace: 81210 - Algemene reiniging van gebouwen afg. : Saloua Boudiba G & A De Meuter NV Assesteenweg 117 A - 1740 Ternat Nace: 42110 - Bouw van autowegen en andere wegen 43110 – Slopen 43999 - Overige gespecialiseerde bouwwerkzaamheden afg. : Sven De Meuter Galerie Félix Frachon NP Montjoielaan 50 - 1180 Brussel Nace: 46150 - Handelsbemiddeling in meubelen, huishoudelijke artikelen en ijzerwaren 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet afg. : Félix Frachon Girs Kevin NP Kolonel Bourgstraat 22 - 1030 Brussel afg. : Kevin Girs Hansenne Thomas NP Distelsstraat 41 - 1030 Brussel afg. : Thomas Hansenne ISPD - The International School of Protocol and Diplomacy Brussels BVBA De Pascalestraat 16 - 1040 BrusseL afg. : Ines Pires ITAASC / IT- AS-A-Service BVBA Avenue Jean XVIII 18 - 1330 Rixensart Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg. : Philippe Cornette Keytrade Bank NV Vorstlaan 100 - 1170 Brussel Nace: 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen 6611001 - Exploitatie van en het toezicht op financiële beurzen door andere instanties dan de overheid : effectenbeurzen; future- en optiebeurzen, enz. afg. : Marie-Ange Marx Lexitech NV Tedescolaan 5 - 1160 Brussel Nace: 74300 - Vertalers en tolken 82190 - Fotokopiëren, documentvoorbereiding en andere gespecialiseerde ondersteunende activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Geert Vanderhaeghe Miri Mohammad Reza NP Bonaventurestraat 2 - 1090 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg. : Mohammad Reza Miri Motor Village Belgium NV Invalidenlaan 210-220 - 1160 Brussel Nace: 4511101 - Groothandel in nieuwe en gebruikte auto's voor personenvervoer, inclusief die voor bijzondere doeleinden (b.v. ambulances) 45113 - Detailhandel in auto's en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 45310 - Handelsbemiddeling en groothandel in onderdelen afg. : Alfred Elsen Pierard Event NV Dieudonné Lefèvrestraat 65 - 1020 Brussel Nace: 56210 - Catering 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg. : Jean-Claude Pierard Reprobel CVBA de Meeussquare 23 - 1000 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 96099 - Overige persoonlijke diensten afg. : Benoit Proot Scarfilm BVBA Karel de Grotelaan 41 - 1000 Brussel Nace: 59111 - Productie van bioscoopfilms afg. : Gérald Frydman Takheroubt BVBA Van Arteveldestraat 100 - 1000 Brussel Nace: 49410 - Goederenvervoer over de weg, m.u.v. verhuisbedrijven 5229042 - Het bezorgen van expresvracht, enz. 5310003 - De distributie en aflevering van poststukken - afg. : Mahfoud Takheroubt Tao Family NV Industrielaan 16 - 1030 Brussel Nace: 46170 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg. : Marc Spelmans Therqaj Florjan NP Nerviersstraat 112 - 1730 Asse afg. : Florjan Therqaj Troch Latimer Jean-Pierre et Thamara René Gobertlaan 14 - 1180 Brussel afg. : Thamara Troch Latimer Viepage BVBA Konrad Adenauerlaan 5 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Nace: 1813013 - Overige grafische activiteiten n.e.g. 7021001 - Verlenen van advies en praktische hulp aan de bedrijven i.v.m. public relations en communicatie 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg. : Bruno Vermeeren BECI - Brussel metropool - oktober 2015 65

2015 Brussels Perspectives NL


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Smart Human Smart City Geen smart city zonder smart data Smart Mobility: Brusselse toekomstmuziek Smart Energy: energieopslag, de vanzelfsprekende evolutie Smart Building: een stadsgebonden toekomst voor duurzame gebouwen? Smart business models: drie perspectieven voor een geslaagde digitale omschakeling Smart Citizens: bevorderen nieuwe technologieën de democratie? 4 6 10 15 18 22 Brussels Perspectives Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Indicatoren Enkele cijfers over het Brussels Hoofdstedelijk Gewest Ondernemingen in Brussel: veel mislukkingen maar nog meer successen Politieke barometer: wisselvallig 24 26 28 Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be Productie Opmaak Isabelle André Druk DB Print Vertaling : Litteris Foto’s : Reporters, behalve anders aangegeven BECI activiteitenverslag 2015 Brussel 2025: het strategisch plan van BECI BECI in cijfers Enterprise lifecycle: een stapsgewijze begeleiding Opleidingen: om er het fijne van te weten Diversiteit, een troef voor de onderneming De stem van uw onderneming BECI-team: waardevolle steun 2014-2015: een jaar BECI nieuws in foto’s 32 34 36 38 39 40 41 44 Publiciteit Max Saey msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Deze publicatie bestaat ook in het Frans. Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 LEEF MILIE U BRUSSEL 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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smart data Geen smart city zonder smart data Smart cities kunnen niet zonder gegevens. Sommige ondernemingen hadden dit al gauw door en investeren al jaren massaal in big data. Dit proces wijzigt grondig het stedelijk maatschappelijk model en zorgt tevens voor een drastische evolutie van onze levensgewoonten. Zulke doorbraken vloeien voort uit de behoefte aan een sterke economische groei. De vraag naar bescherming van persoonlijke data zou het fenomeen echter gedeeltelijk kunnen afremmen. - Julien Ide 8 zetabytes: dit gigantisch getal – met 21 nullen – benadert het volume gegevens dat in 2015 wereldwijd werd uitgewisseld, volgens het studiewerk van Internal Data Corporation (IDC). Het fenomeen kent een jaarlijkse groei van ruim 50%. Aan dit tempo zal het big data volume tegen 2035 nog 1 miljoen keer groter zijn. De explosieve groei van deze markt genereert vandaag een jaaromzet van 17 miljard dollar. Heel wat domeinen genereren massa’s gegevens die in de toekomst ook de brandstof van onze steden zullen vormen. Denk maar aan mobiliteit, infrastructuren, energie, distributie, informatie, onderwijs, gezondheid en de diensten aan de burgers. Alomtegenwoordige data Peter was al in de vroege ochtend de deur uit. Na een rit van 35 minuten met de wagen was hij op het werk. Tijdens de middagpauze ging hij even wandelen om een paar boodschappen te doen. Niets bijzonders, dus, en toch heeft deze burger van de toekomst op die manier een grote hoeveelheid data gegenereerd die betrekking hebben op zijn aankopen en zijn verplaatsingen. Dit is een voorsmaakje van de nabije toekomst, aldus Philippe Dubernard, Smart Cities Leader bij IBM: “Naar aanleiding van de evenementen rond Mons 2015 hebben wij, in partnerschap met het Waalse Gewest en Mobistar, het project ‘Analytische mobiele stroom’ in het leven geroepen. Het maakt uitsluitend gebruik van gegevens uit GSM’s. Hiermee kunnen wij heel nauwgezet de verplaatsingen van hun eigenaars volgen. Met zulke lokaliseringsgegevens slagen politiediensten erin in real time de zones te bepalen die druk bezocht worden. Aan de hand hiervan kunnen zij beslissen bepaalde toegangen veiligheidshalve te sluiten. Ook op economisch vlak biedt deze applicatie troeven. Zo wordt het bijvoorbeeld mogelijk de bezettingsgraad en de toeloop van voetgangers in verscheidene zones van een stad te bepalen. Andere data worden eveneens vergaard: o.a. waar de mensen vandaan komen, de tijd die ze in een handelswijk of in een welbepaalde straat doorbrengen… Hiermee BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 4 “De nadelen voor de bescherming van het privéleven wegen niet op tegen de talrijke voordelen van data-inzameling.” Philippe Dubernard, IBM, Smart Cities Leader. zouden handelszaken hun clientèle gerichter kunnen benaderen in functie van de herkomst, en de diensten en openingsuren aan deze gegevens aanpassen.” Wat de bescherming van het privéleven betreft, spreekt Philippe Dubernard zeer duidelijke taal: “Anonimiteit wordt gewaarborgd. Wij kennen noch de namen, noch de telefoonnummers. Smartphones bevatten en identificeringscode die softwarematig op bepaalde tijdstippen verandert. IBM is geen eigenaar van de gegevens. Anderzijds wegen de nadelen voor de bescherming van het privéleven niet op tegen de talrijke voordelen van data-inzameling. Zo helpen wij bijvoorbeeld de openbare besturen bij de centralisering van data rond de toekenning van uitkeringen. Op die manier weten de overheidsdiensten waar de burgers werkelijk recht op hebben. Dit ©R.T. Europa tussen economie en privéleven Enerzijds moeten de ondernemingen de middelen krijgen om in smart data te investeren. En anderzijds dient de bescherming van het privéleven te worden gegarandeerd. Beide aspecten staan op de prioriteitenlijst van de Europese instellingen. “De bezorgdheid van burgers om de bescherming van hun privéleven vormt een van de grote hinderpalen bij de inzameling van smart data.” Flemming Moos, Osborne Clarke, partner. is bijzonder nuttig om een billijke verdeling van de overheidsbudgetten te garanderen.” Onderling verbonden Tijdens de analyse van gegevens bestaat een flink deel van het werk erin correlaties te vinden tussen de verscheidene sectoren, zegt Philippe Dubernard: “Met meteorologische gegevens kunnen we bijvoorbeeld overstromingen voorspellen. Als we zulke data overhevelen naar het systeem dat de verkeersstromen in de stad beheert, kunnen eventuele omleggingen worden voorzien.” Philippe Dubernard licht toe hoe belangrijk data-analyse wel is in de regulering en de voorspelling van de behoeften in een stad: “In Malta hebben wij gewerkt aan een project rond de ontzilting van zeewater. Dit proces vereist veel elektriciteit voor het pompen, filteren en verdelen van het water. Dankzij een real time controle op de gegevens kwamen wij tot de conclusie dat op bepaalde tijdstippen te veel elektriciteit werd verbruikt voor het beheer van het water, waardoor een tekort aan elektriciteit ontstond in de woningen. Aan de hand van de ingezamelde gegevens hebben wij het gebruik van de elektriciteit beter tussen de verschillende behoeftes kunnen reguleren. Data van de demografische evolutie hebben ons bovendien geholpen de behoeften aan water en elektriciteit van de stad te voorspellen en op die manier de distributie aan de best mogelijke tarieven te verzekeren.” Belemmert de bescherming van het privéleven de zakelijke activiteiten? In het raam van de tweeledigheid tussen economie en privéleven (zie kaderverhaal), werkt het advocaten- en juridisch-adviesbureau Osborne Clarke (in Brussel) al meerdere jaren aan dossiers die betrekking hebben op de wetgeving rond smart cities. Flemming Moos, partner bij Osborne Clarke: “Ondernemingen doen een beroep op onze diensten om big data strategieën uit te werken. Wij verlenen advies over data-inzameling en het gebruik van persoonlijke gegevens, conform de wet.” Begin van het jaar publiceerde het kantoor een uitgebreide Europese studie over de haalbaarheid van smart cities in Europa. Flemming Moos geeft toelichting: “Uit de resultaten blijkt dat de bezorgdheid van burgers om de bescherming van hun privéleven een van de grote hinderpalen vormt bij de inzameling van smart data, en dus ook bij de ontwikkeling van smart cities. Anderzijds De Europese Commissie heeft dus een aanzienlijk project op gang gebracht, namelijk de ontwikkeling van een Digitale Interne Markt die op drie pijlers zal rusten: • Een betere toegankelijkheid tot de digitale goederen en diensten doorheen Europa, zowel voor de consumenten als voor de ondernemingen; • Een gunstig klimaat ontwikkelen en eerlijke concurrentieregels uitwerken voor de ontwikkeling van innoverende digitale netwerken en diensten; • Het groeipotentieel van de digitale economie maximaal ondersteunen. Daarnaast zou Europa tegen het einde van het jaar nieuwe reglementeringen afwerken aangaande de bescherming van persoonlijke gegevens. De vorige richtlijn is voorbijgestreefd: ze dateert uit 1995. In de gewijzigde versie komen onder andere de volgende aspecten aan bod: • Een strengere definitie van het begrip instemming; • Het recht vergeten te worden: de gebruikers zullen de ondernemingen mogen vragen hun persoonlijke data te wissen; • Het recht op overdracht: de gebruikers zullen de mogelijkheid krijgen hun persoonlijke gegevens van de ene onderneming naar een andere over te dragen. komt een enquête van het Europese Parlement tot de conclusie dat slechts 51% van de Europese steden van meer dan 100.000 inwoners vandaag als smart cities kunnen worden beschouwd. De trage ontwikkeling is het gevolg van een gebrek aan economische investering, dat zelf resulteert uit het feit dat de potentiële consumenten geen vragende partij zijn. Burgers zouden dus beter over de troeven van smart data moeten worden geïnformeerd. Zo kent de geïndividualiseerde geneeskunde bijvoorbeeld een snelle ontwikkeling en zouden nieuwe oplossingen in de behandeling van kankervormen uit de verwerking van patiëntengegevens kunnen ontstaan. Een goed inzicht in de voordelen van de inzameling van persoonlijke gegevens zou idealiter de bezorgdheid om de bescherming ervan moeten overwinnen.” Als de wetgeving op een doordachte manier evolueert, zal de business van de smart data zijn onweerstaanbare opgang verderzetten, zonder de bescherming van het privéleven in het gedrang te brengen. n Dankzij de (anoniem gemaakte) data van GSM’s slaagde IBM erin de mensenstromen tijdens Mons 2015 in kaart te brengen. 5 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI ©R.T.
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smart mobility Brusselse toekomstmuziek De vervoermiddelen van de toekomst komen aangerold. Vanaf 2020 mag de hoofd stad de eerste autonome wagens verwachten, en twee jaar later de eerste automatische metrostellen. De connectiviteit breidt zich uit en dringt overal binnen. Ongeacht de manier waarop we ons binnen 20 of 25 jaar verplaatsen, de doeltreffende mobiliteitsoplossingen zullen hoogstwaarschijnlijk het pad van diversificatie en interactie bewandelen. - Julien Ide O udergem, Waversesteenweg, ergens in 2035. Om 8u22 uur stopt, stipt op tijd, voor mijn huis de Toyota module die ik gisterenavond via mijn Google glasses hebben besteld. De deur glijdt open en ik neem een comfortabele zit aan het raam. Dit wordt mijn eerste rit van de dag. Zulke wagens zonder bestuurder vind ik nu heel normaal. 8u26. Montgomeryplein. Een aangename stem zegt dat ik mag uitstappen en wenst me een prettige dag toe. 10 meter verder stap ik op de roltrap van het hypertubestation, richting het diepgelegen perron. 8h32. Een capsule stopt net voor mij. Ik neem plaats en klik de gordel vast. Een fikse versnelling. Ik zal Paleis 12 om 8u37 bereiken. Zo heb ik nog tijd voor een kopje koffie, net voor het begin van de voordracht over de wetgeving voor vliegende wagens. Allemaal science-fiction, natuurlijk. Maar u moet wel weten dat alle technologische elementen in dit verhaal vandaag al bestaan. Kijk, mama, zonder handen! Binnenkort rijden er autonome voertuigen in onze steden, want heel wat constructeurs investeren in projecten rond deze technologie. Namen zijn Audi, BMW, Ford, General Motors (Opel), Mercedes, Nissan, Toyota, Volvo… In het septembernummer van Brussel Metropool, wijdt BECI een artikel aan de mobiliteit in Brussel. Diether Claeys, verkoopdirecteur bij Toyota België, zei tijdens een interview: “In 2020 zullen wij gedeeltelijk autonome voertuigen in het Brusselse verkeer kunnen brengen. Ze zullen in staat zijn gegevens te ontvangen over de beschikbaarheid van parkeerplaatsen en zonder tussenkomst in een parkeerplaats te manoeuvreren. Dit is een niet te onderschatten troef voor de mobiliteit, want BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 6 De nieuwe stad Masdar City, in de Verenigde Arabische Emiraten, voorziet een ondergronds persoonlijk transportsysteem (met podcars) om zich ‘op aanvraag’ te verplaatsen, zonder tussenhaltes. “In de toekomst zullen er hoe langer hoe minder wagens in de steden rijden. Hun rol zal er voornamelijk in bestaan de afstand tussen de distributiecentra en de consumenten af te leggen.” André Bouffioux, CEO van Siemens België en Luxemburg ©fotolia ©Foster + Partners de zoektocht naar een parkeerplaats veroorzaakt heel wat verkeershinder in de steden. Daarna zullen zulke smart cars steeds zelfstandiger worden om in 2025 volledig autonoom te rijden.” De Europese Commissie bereidt zich voor op de wagens zonder bestuurder om tegen 2020 de wetgeving hierop af te stemmen. Deze voertuigen zullen bovendien hoe langer hoe minder vervuilen dankzij de ontwikkeling van hybride motoren en de opkomst van volledig elektrische wagens. Als bovendien het principe van de gedeelde wagens zich veralgemeent, gaat het aantal wagens op onze wegen waarschijnlijk dalen. Siemens België en Luxemburg CEO André Bouffioux beweert zelfs: “Wagens verbruiken te veel energie, vergeleken met het aantal vervoerde personen. Een daling van de vervuiling zal een positieve economische weerslag hebben, aangezien ook de gezondheidskosten zullen dalen. In de toekomst zullen er hoe langer hoe minder wagens in de steden aanwezig rondrijden. Hun rol zal er voornamelijk in bestaan de afstand tussen de distributiecentra en de consumenten af te leggen. Het vervoer zal ook steeds intelligenter worden. Siemens ontwikkelt momenteel communicatieconcepten tussen de voertuigen onderling en tussen de voertuigen en de infrastructuren. Wij werken aan een pilootproject tussen Wenen en Amsterdam, waarbij de voertuigen, via de infrastructuren, onderling kunnen communiceren.” Sommigen dromen natuurlijk nog altijd van vliegende wagens, zoals de DeLorean versie 2015 van Doc Emet Brown in de beroemde trilogie Back to the Future. Er werden al meerdere modellen van de vliegende wagens gebouwd, maar ze blijven moeilijk te gebruiken omdat de vleugels heel veel plaats in beslag nemen en omdat ze een redelijk lange start- en landingsbaan nodig hebben. De firma Terrafugia zocht onlangs inspiratie bij drones om de volledig elektrische TF-X te ontwerpen. Op de weg lijkt het voertuig op een klassieke wagen. Wanneer het gaat vliegen, verschijnen uit de zijkanten twee kleine vleugels met naar boven gerichte propellers aan de uiteinden! Het tuig stijgt verticaal op, als een helikopter. De propellers kantelen daarna naar voren om snelheid te nemen. Aan hoge snelheid stuwt een derde, achteraan geplaatste propeller het voertuig vooruit. De andere twee propellers klappen dicht omdat de vleugels dan voldoende draagkracht bieden. De firma voorziet een volledig geautomatiseerd systeem voor een vlucht tussen twee helihavens of luchthavens. De autonomie zou 800 km bereiken, en de topsnelheid 320 km/u. Deze ‘wagen’ zou vanaf 2025 tegen een zacht prijsje worden aangeboden: een miljoen euro. De smart mobility van nieuwe steden Het concept ontstond in de jaren 70: in Morgantown (VS) rijden 73 totaal identieke wagens tussen de stad en de drie campussen van de Universiteit van West-Virginia. Deze kubusvormige modules beschikken elk over een elektrische motor en vier met banden uitgeruste wielen. Ze verplaatsen zich op speciaal ingerichte rijstroken die de verplaatsingen aansturen, zoals bepaalde kabelbanen in wintersportoorden. De wagens zijn constant in contact met een rail die voor de elektrische voeding zorgt. Het principe is te vergelijken met een lift. In elk station kiest de gebruiker de gewenste halte door op een knop te duwen. Meerdere haltes zijn mogelijk in functie van de bestemming van elk van de passagiers. Dit concept heet PRT (Personal Rapid Transit). De wagens worden ook podcars genoemd. Sinds 2011 beschikt de Londense luchthaven van Heathrow over een gelijkaardig systeem tussen terminal 5 en de parking. Individueel vervoer De mobiliteit verbetert ook met kleinere voertuigen. Sinds einde 2014 worden een dertigtal Toyota i-road als carsharing-wagens in Grenoble uitgetest. Dit volledig elektrisch stadswagentje, ergens tussen auto en motor, biedt een volledig gesloten cabine, is 2,30 m lang en amper 87 cm breed. Eén parkeerplaats volstaat voor vier zulke wagentjes. Er is een zitplaats vooraan voor de bestuurder en een tweede, achteraan voor een passagier. De wagen heeft twee wielen vooraan en één enkel achteraan. Bijzonder innoverend is de schuine stand die de wagen automatisch in de bochten neemt om de middelpuntvliedende kracht te compenseren. Deze laterale beweging wordt bestuurd door een gyroscopische sensor die de helling berekend in functie van de snelheid en de kromming van de bocht. Het rijcomfort is uniek en vereist geen enkele vaardigheid van motorrijders. De wagen heeft 50 km autonomie en bereikt een topsnelheid van 60 km/u. Ook de ontdekking waard in de categorie van de reeds rijdende minivoertuigen: het solowheel. Het is een zeer eenvoudige elektrische eenwieler. Eén wiel en twee voetsteunen, meer niet. Geen stuur. Om vooruit te gaan, leunt de gebruiker lichtjes naar voren. De snelheid kan 20 km/u bereiken. Om te remmen, leunt de gebruiker achteruit. Het grote voordeel van het solowheel is zijn lichtgewicht: amper 11 kg. Het tuig heeft 2 uur autonomie. Een handvat boven het wiel zorgt voor een goede draagbaarheid, te voet of in een ander voertuig. Dit speelgoed kost ongeveer 2000 euro. Er bestaan al enkele modellen van met een motor aangedreven éénwielers, zoals deze Unimotor. 7 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI ©Toyota
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Een tiental andere PRT projecten zijn zowat overal ter wereld in voorbereiding. Wij kijken vooral uit naar de PRT van Masdar City, een nieuwe stad die in 2020 in Aboe Dhabi uit de grond zal zijn geschoten: verwacht daar maar een smart vervoermiddel in een smart city! De vervoermiddelen van de toekomst zullen dus waarschijnlijk totaal nieuwe wegen inslaan, maar kan zoiets ook in onze oude steden? Het antwoord van André Bouffioux: “Podcars zouden in een stad als Brussel perfect mogelijk zijn, maar dan wel voor specifieke verbindingen of in bepaalde nieuwe wijken. Ik geloof echter niet dat dit type transport in de ganse stad kan worden ontwikkeld, omwille van de overdreven infrastructuurkosten.” Elektrisch of CNG? Een stand van zaken Beide ‘brandstoffen’ ontwikkelen zich traag maar zeker. CNG – Compressed Natural Gas – is, in België althans, het minst bekende. CNG wordt in Europa vooral in Italië gebruikt: meer dan 850.000 rijden daar op gas! De nogal trage ontwikkeling van CNG in ons land is een vreemd verschijnsel, want deze brandstof is perfect aangewezen voor het stedelijk verkeer. De troeven liegen er niet om: een lager geluidsniveau en 90% minder stofdeeltjes, NOx en SO2 ... De aankoopprijs ligt weliswaar iets hoger (maar wordt gedeeltelijk gecompenseerd via een premie van de aardgasfederatie). Aan het station is gas tot 40% goedkoper dan benzine. Gelukkig ontwikkelt het netwerk zich vrij snel in België, onder andere dankzij de recente joint-venture Enora. Op termijn wordt CNG dus hoogstwaarschijnlijk een geloofwaardig alternatief. Vandaag bestaat er een dertigtal gasstations in België, voornamelijk in Vlaanderen en rond de hoofdstad. Tegen 2018 verwachten we een 50-tal stations. Resultaat in het verkeer: begin 2015 reden er 2.000 voertuigen op CNG, een verhoging met 300% vergeleken met eind 2013. Wat elektriciteit betreft, schieten de zaken moeilijk op, ondanks een Europese richtlijn die België verplicht tegen 2020 21.000 elektrische laadpunten te voorzien. In 2014 werden 1.166 ‘100% elektrische’ wagens ingeschreven, een stijging met 230% ten opzichte van 2013, voor een totaal van 2.203 voertuigen (volgens Febiac). Prima, maar nog steeds ontoereikend. Elektriciteit – en CNG ook trouwens – lijdt aan het syndroom van ‘de kip of het ei’. Bij gebrek aan investeringen in een voldoend netwerk van laadpunten, komt er van de fel verwachte pijlsnelle groei niets in huis. Iedereen beaamt dat elektriciteit de logische volgende stap is, maar het marktaandeel ervan zal slechts heel traag de traditionele brandstoffen wegknagen. Vandaag bestaan er in het Brusselse Gewest minder dan 30 laadpunten, buiten Zen Car. Vincent Campeol Openbaar hightech Ook het openbaar vervoer ontsnapt niet aan de automatisering en de connectiviteit. De Franse gigant Alstom, waarvan de Belgische zetel zich rechtover het station Brussel-Zuid bevindt, werkt hier al jaren op. In zijn bureau met uitzicht over de ganse stad schetst commercieel directeur Frédéric Devisch een toekomstvisie: “Het openbaar vervoer zal hoe langer hoe meer automatisch functioneren. De beschikbaarheid en de prestaties zullen hierdoor verbeteren, en het energieverbruik dalen. Dankzij de digitale technologieën en het aangeboden comfort zullen de voertuigen niet louter een vervoermiddel zijn. Een rit met de bus of de metro wordt een individuele en gedeelde ervaring, ja zelfs een soort levenswijze.” “Een rit met de bus of de metro wordt een individuele en gedeelde ervaring, ja zelfs een soort levenswijze.” Frédéric Devisch, commercieel directeur van Alstom België Volgens de heer Devisch zullen we ons niet beperken tot een verbetering van de huidige middelen: ook structureel mogen we veranderingen verwachten. “De verschillende openbare vervoermiddelen zullen naar elkaar toegroeien. Er bestaan al tramtreinen die zowel op de stedelijke tramsporen als op de spoorwegen kunnen rijden. Er is ook hoe langer hoe meer sprake van ‘trambussen’. Tijdens het jongste salon van de UITP (Union Internationale des Transports Publics) presenteerde Alstom zijn splinternieuwe SRS (Système de Rechargement Statique). Hiermee kunnen trams, bussen en vrachtwagens zonder bovenleiding elektrisch laden. Tijdens een halte in een station koppelt het voertuig zich automatisch aan een laadpunt in de grond. In minder dan 20 seconden krijgt het voertuig een nieuwe lading elektriciteit. Wij werken ook samen met Volvo aan een voedingssysteem via de bodem voor hybride vrachtwagens. Twee contactlijnen worden in het wegdek ingebouwd zodat het voertuig kan opladen terwijl het op deze rijstrook rijdt.” n BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 8 BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi Bruxelles Formation is : De overheidsdienst bevoegd voor de beroepsopleiding van Franstalige Brusselaars. Een team van meer dan 400 medewerk(st)ers ten dienste van werkzoekenden, arbeidskrachten en de ontwikkeling van het economisch weefsel in Brussel. 9 opleidingskanalen 52 deskundigen in sociaal-professionele integratie 14 onderwijsinrichtingen voor sociale promotie 4 opleidingsinstellingen voor mindervaliden. 20.000 opleidingsplaatsen per jaar in 2020 voor werkzoekenden. 94,6% van onze stagiairs hebben de indruk een goede opleiding te hebben gevolgd. INFORMATIE 3.057.962 raadplegingen van opleidingsfiches op www.dorifor.be 451.674 bezoeken aan de website www.bruxellesformation.be 23.700 binnenkomende oproepen aan het call-center VEELZEGGENDE CIJFERS OPLEIDINGEN 15.525 ONTHAAL – ADVIES ORIËNTERING 31.875 bezoekers aan bf.carrefour 3.362 afgelegde tests op bf.tremplin opleidingsplaatsen voor werkzoekenden 2.933 stages en opleidingen in bedrijven 3.848 opleidingsplaatsen voor werkkrachten * Ulysse onderzoek 2014 – in 2012 opgeleide werkkrachten RESULTATEN 67,8 % tewerkstelling* na onze kwalificerende opleidingen www.bruxellesformation.be
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smart energy Energieopslag, de vanzelfsprekende evolutie Een jaar geleden presenteerden Younicos en de Zuid-Koreaanse gigant Samsung ergens in een stad van de vroegere DDR een elektriciteitsopslagsysteem van 5 MW, ‘zo groot als een turnzaal’. Dit jaar lanceerden Tesla en Daimler-Benz een energie-opslagsysteem bestemd voor de mobiliteit. Blijkbaar mogen wij ons aan nog heel wat andere nieuwigheden verwachten. - Johan DebiEre H et begin van de jaren 2000 kenmerkte zich vooral door de snelle ontwikkeling van de nu ruim verspreide hernieuwbare energiebronnen. Vandaag en in de komende decennia pakken we een andere uitdaging aan, namelijk de stabilisering en verbetering van het elektriciteitsnetwerk, naast een beter evenwicht tussen energievraag en -aanbod. In deze nieuwe context zal het vraagstuk van energieopslag waarschijnlijk snel van cruciaal belang worden. “Met de ontwikkeling van hernieuwbare energieën en bijgevolg ook de gedecentraliseerde productie, groeit de nood aan opslagoplossingen voor de overtollige energie”, verklaart Michaël De Koster, Director Electricity Grids and End-Use bij Laborelec. Dit is zeker het geval op het platteland, maar ook, mindere mate, in een stedelijk gebied als het Brusselse Gewest. Opslagsystemen ook in Brussel nuttig De Berlijnse startup Younicos werkte samen met Wemag AG en Samsung om in Schwerin de eerste commerciële centrale voor energie-opslag van Europa te installeren. De capaciteit bedraagt 5 MW. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 10 Geen windturbines in Brussel, maar uitgestrekte oppervlakten zonnepanelen zijn er wel te vinden. De eigenaars van de installaties verbruiken niet steeds de volledige productie, zodat een opslagsysteem zeker voordelen zou inhouden. Brussel onderscheidt zich bovendien door een hoge concentratie aan datacenters die systematisch zijn uitgerust met ‘Uninterruptable Power Sources’ (UPS). Deze apparaten bevatten in serie gemonteerde batterijen die de elektrische voeding van het datacenter overnemen zodra het klassieke elektriciteitsnet voor een of andere reden uitvalt. Wij kregen de gelegenheid een dergelijk alternatief voedingssysteem van dichterbij te bekijken tijdens een begeleid bezoek aan één van de datacenters van de firma LCL in België. ©fotolia Een hele reeks batterijen achter elkaar Dit in Diegem, ten noordoosten van Brussel gevestigd datacenter ziet eruit als een versterkt militair domein, met elektrisch prikkeldraad, camera’s, identificatie-apparatuur en een heleboel veiligheidspoorten. U geraakt daar zonder sterke referenties gewoon niet binnen. Normaal, want LCL zorgt voor de kritische data van banken, overheidsinstellingen en ondernemingen. Ze moet er dus voor zorgen dat alle servers constant en zonder de minste onderbreking functioneren. Dit betekent dat elke vorm van kwaadwillige inbraak moet worden vermeden en dat LCL elk incident meteen aanpakt, met inbegrip van storm, overstroming of het uitvallen van de stroomvoorziening. De elektrische uitrusting tegen stroomonderbrekingen mag indrukwekkend worden genoemd. Omdat het risico op stroomdefecten met de evolutie van ons productiepark toeneemt, beschikt het datacenter over meerdere warmtekrachtkoppelingseenheden op stookolie. Die schieten in gang om stroom te leveren zodra een defect op het klassieke elektriciteitsnet zich voordoet. In luttele seconden draait de warmtekrachtkoppeling op volle toeren. Maar ook tijdens die enkele seconden moeten de servers natuurlijk blijven draaien. Dat is werk voor de UPS. Dit energie-opslagsysteem zorgt voor een feilloze overgang, zonder de minste onderbreking – zelfs geen milliseconde – in de elektrische voeding van het datacenter. Energie-opslagsystemen hebben dus werkelijk een rol te spelen in een stedelijke omgeving als Brussel. Slimme incentives in het noorden van het land “In Vlaanderen verschenen de eerste incentives in de distributietarieven om zoveel mogelijk plaatselijk verbruik van de lokaal geproduceerde hernieuwbare elektriciteit aan te moedigen. Het Waalse Gewest en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest hebben tot nu toe nog niets in die richting ondernomen. Er bestaan in die twee gewesten weliswaar geen echte redeDe grootste fotovoltaïsche installatie van Brussel bevindt zich op de daken van het TIR-centrum, in de Haven van Brussel. De oppervlakte van 13.800 m² levert een jaarlijks vermogen van 970 MWh. nen om het lokale verbruik van zelfgeproduceerde elektriciteit te stimuleren”, zegt Michaël De Koster. Dit kan, althans in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, te wijten zijn aan de beperkte ontwikkeling van hernieuwbare energieën, waardoor er ook minder productieoverschot ontstaat en dus minder behoefte aan opslagsystemen voor de overtollige elektriciteit. Volgens de heer de Koster, zouden de wetgever en de regulator geleidelijk de beperkingen op de ingebruikname van opslagoplossingen voor overtollige elektriciteit moeten wegwerken. Commerciële initiatieven in Nederland In Brussel bevindt zich het regionaal centrum Coreso (waar Elia aandeelhouder van is), die instaat voor de coördinatie van de elektrische netwerken van centraal West-Europa, namelijk België, Frankrijk, Italië, Groot-Brittannië en een deel van Duitsland. Het centrum heeft tot taak informatie te delen en de veiligheid van het elektrisch systeem te verbeteren. “Aan de hand van de huidige en toekomstige doorbraken en van het enorme potentieel aan energie-opslag in het buitenland, lanceerde Laborelec een testprogramma voor energie-opslagoplossingen in een specifiek op batterijen afgestemd laboratorium. Binnen twee of drie jaar zouden zulke tests kunnen doorgroeien tot commerciële initiatieven gericht op Europa en gebieden als Pacifisch Azië en eilanden, die per definitie een grote behoefte vertonen aan dergelijke opslagsystemen”, aldus nog de directeur Electricity Grids and End-Use. Voor het ogenblik voert Laborelec deze tests bij professionele gebruikers en particulieren in Nederland uit. Michaël De Koster sluit niet uit dat er ook in België wordt getest. Ondertussen experimenteert Engie (de vroegere GDF-Suez) in Groot-Brittannië met andere energieopslagformules: “In dit geval niet meer bij de eindgebruiker, maar op het netwerk zelf”, vertelt Michaël De Koster. In België bestudeert Engie de mogelijkheid om de capaciteit van de grote centrale stockage-eenheden te versterken, met een mogelijke uitbreiding van de bestaande pomp- en turbinecentrale van Coo en eventueel een nieuwe pomp- en turbine-eenheid in zee. 11 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI
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Pilootprojecten Laborelec doet een beroep op meerdere technologieën, waaronder lithium-ion. “Technologisch is lithium-ion in orde, maar we verwachten nog een aantal extra verbeteringen en prijsdalingen waarmee wij binnen een tiental jaar bodemprijzen kunnen bereiken, zoals trouwens ook met fotovoltaïsche installaties is gebeurd”, zegt Michaël De Koster. Toch blijven ook andere oplossingen mogelijk. Voorbeelden zijn de pilootprojecten die vijf of zes jaar oude autobatterijen renoveren en voorbereiden op een tweede leven in elektriciteitopslagsystemen, gekoppeld aan decentrale productie-eenheden. Deze oplossing biedt twee belangrijke voordelen: ten eerste een verlenging van de functionele levensduur van klassieke batterijen die recycling uitstelt, en ten tweede een goedkoop opslagsysteem omdat de batterijen niet meer voor wagens kunnen worden gebruikt en dus geen handelswaarde meer hebben wegens een te lage laadcapaciteit en stroomsterkte. Afvalwater om bioplastic te maken, op enkele kilometers van de Grote Markt Energie komt bijna systematisch aan bod als het thema kringeconomie wordt aangekaart. Maar afvalstromen komen veel minder ter sprake. Afval staat helaas gelijk met een vorm van hinder die best zo snel mogelijk uit de stad verdwijnt om te worden verwerkt in kalmere oorden waar de buurtbewoners minder van zich laten horen… Aquiris, het Noord-Brusselse waterzuiveringsstation dat deel uitmaakt van de internationale Veolia groep, leverde het bewijs dat een kringproces voor valorisatie wel degelijk in de nabijheid van een stads kan worden ingeplant, ook al leven er meer dan een miljoen mensen vlakbij. In oktober 2011 nam Aquiris een pilooteenheid in gebruik om slib uit het waterzuiveringsstation in bioplastic te converteren (PHA’s of PolyHydroxyAlkanoaten) waarvan de mechanische eigenschappen grotendeels te vergelijken zijn met polymeren. De pre-industriële installatie van toen vertegenwoordigde een investering van 500.000 euro en was bedoeld om meerdere kilo’s plastic per dag te produceren. De verpakkingsindustrie en toeleveranciers van de auto-industrie gespecialiseerd in de productie van in kunststof gegoten onderdelen zijn deze uit waterzuiveringsslib vervaardigde bioplastic gaan testen. De trend zet zich voort. Wij vernamen onlangs dat Veolia een gelijkaardig experiment van stapel laat lopen, ditmaal met Nederlandse partners, namelijk Brabantse Delta, De Dommel en Wetterskip Fryslân, in een samenwerkingsverband met SNB en STOWA. De kringeconomie laat zich duidelijk niet herleiden tot een modeverschijnsel. We hebben hier te maken met een doorslaggevende evolutie. “Met de ontwikkeling van hernieuwbare energieën, groeit de nood aan opslagoplossingen voor de overtollige energie.” Michaël De Koster, Director Electricity Grids and End-Use, Laborelec De doorbraak van easyLi in Frankrijk Om wakkere economische spelers in energieopslag te vinden, hoeft u niet tot in China of Californië te gaan zoeken. Sinds 2011 produceert de firma easyLi Advanced Battery 100% ‘made in France’ opslagsystemen. Twee jaar geleden vertelde stichter en CEO François Barsacq ons dat de productie van zulke eenheden volgens hem lokaal moest gebeuren om specifiek in te spelen op de eigenheden en verwachtingen van de Europese markt. Deze briljante in een van de vermaarde ‘Ecoles Centrales’ opgeleide ingenieur had het bij het rechte eind toen hij easyLi oprichtte. In 2014 besloot IFP Énergies Nouvelles namelijk een aandeel van 23% in het kapitaal te nemen. Dit partnerschap is belangrijk want de onderneming kan op die manier vooruitgang boeken in energieopslag, onder andere in een stedelijke omgeving. Beoogde markten zijn bijvoorbeeld de levering van elektrische bedrijfsvoertuigen of fietsdeelsystemen van het type Vélib. Hoe ver we in België staan Wanneer zetten de Belgische projecten de stap naar commerciële initiatieven? De directeur Electricity Grids and EndUse van Laborelec weet ons te zeggen dat zijn teams nu al op aanbestedingen werken en lastenboeken opstellen. Mogen we daarvan afleiden dat er binnenkort schot in de zaak komt? n BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 12 “Ik krijg een e-mail als mijn factuur online staat en dat stelt me gerust.” Daniel Mercken, E-facturatie eigenaar IDM sprl uw facturen in enkele muisklikken IDM sprl E-facturatie: n Effi ciënter beheer. Kostenbesparend. Milieuvriendelijk. Dat e-facturatie niets dan voordelen heeft, daar is Electrabel van overtuigd. En onze klant IDM sprl ook. Om het facturatieproces van onze businessklanten te helpen optimaliseren, bieden we hen e-facturatie aan. Ze ontvangen hun factuur dan niet langer op papier, maar via e-mail of in een online platform. We hebben twee oplossingen, met een verschillend niveau van automatisatie en integratie. • Energy Bill is de ideale oplossing als u een beperkt aantal facturen per maand effi ciënt wilt verwerken. U vindt uw facturen als pdf-bestanden terug op uw Customer Area. Doordat ze op één plaats gecentraliseerd zijn, kunt ze gemakkelijk opvolgen, raadplegen en delen. Komt er een nieuwe factuur online, dan infor meren wij u per e-mail. • e-Accounting is een systeem dat grote volumes facturen automatisch integreert in uw boekhoudpakket. U ziet uw kosten voor het ontvangen, valideren, archiveren en opzoeken van facturen aanzienlijk verminderen, zeker als u e-Accounting ook voor uw andere leveranciers gebruikt. De implementatie is bovendien eenvoudig, want we werken met het standaard XML-formaat. IDM sprl kiest voor Energy Bill Daniel Mercken, eigenaar van het Brusselse immokantoor IDM sprl, koos voor e f- actura e omwille van de zekerheid “Ik heb een tijdje problemen gehad met ti de postbedeling en zo zijn er een aantal facturen verloren gegaan. Als beheerder is het niet leuk om aanmaningen te krijgen en extra kosten te moe et n betalen voor facturen die men nooit ontvangen hee .ft Nu krijg ik een e-mail als de facturen beschikbaar zijn en dat stelt me gerust. Een bijkomend voordeel is ook dat we de facturen makkelijk kunnen sorteren en doorsturen naar de juiste persoon.” Eenvoudig en effi ciënt Kies voor Energy Bill of e-Accounting en ontdek zelf de voordelen van e-facturatie. • Sneller: u ontvangt uw facturen als pdf of in uw boekhoudsoftware, veel sneller dus dan de papieren variant. • Kostenbesparend: hoe geautomatiseerder uw facturatieproces loopt, hoe groter uw kostenbesparing is. • Effi ciënter: de facturen gaan recht streeks naar de juiste personen en het risico op fouten vermindert. WIST JE DAT • elektronische en papieren facturen sinds 1 januari 2013 dezelfde juridische en boekhoudkundige waarde hebben • een factuur volledig automatisch verwerken tot 70% goedkoper is* • de Europese Unie tegen 2020 50% van de facturatie elektronisch wil zien verlopen • in België jaarlijks 1 miljard facturen verzonden worden, goed voor 5.000 ton papier en 120.000 bomen** • bedrijven in België met 40% e-facturatie nog ver achterliggen op Finse of Deense bedrijven, bij wie meer dan 90% van de facturatie elektronisch verloopt * Bron: Rapport KPMG “Berekening van de besparing op administratieve lasten dankzij het gebruik van elektronische facturatie – 2014” ** Bron: www.efactuur.belgium.be Energy Bill Surf naar www.electrabel.be/bill en www.electrabel.be/eAccounting voor meer details.
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Een projectontwikkelaar met een visie voor de stad Waar Atenor zich specifiek voor inzet? De verdichting, verrijking en harmonisering van de stad. Dit zijn althans de vormen van actie die Stéphan Sonneville het vaakst aanhaalt wanneer hij vragen beantwoordt over een boeiend thema als vastgoedontwikkeling in steden. Mag een vastgoedprojectontwikkelaar zich tevreden stellen met de winst te maximaliseren door een wilde bezetting van de stedelijke ruimte? Stel deze vraag aan Stéphan Sonneville en u bent vertrokken voor een urenlange, levendige discussie. De topman van Atenor hanteert onuitputtelijke argumenten over de sleutelrol van de projectontwikkelaar in de zogenaamde veerkracht van stedelijke omgevingen. In het voorwoord van het magazine Divercity dat de groep publiceert, herhaalde Stéphan Sonneville onlangs de doelstellingen die gepaard gaan met het concept van duurzame stad: milieu, demografie, mobiliteit, gezondheidszorg, economie, cultuur, onderwijs, stedenbouwkunde e.a. Niets minder! Stéphan Sonneville vindt dat de zaken nog ingewikkelder worden wanneer dit geheel aan goede voornemens wordt samengebracht in een gemeenschappelijk referentie kader voor alle landen van de Europese Unie. “Alle verwachtingen die gepaard gaan met het concept van duurzame stad (...) uiten zich in talloze, weinig gestructureerde en soms tegenstrijdige voorstellen, waardoor het concept zelf uiteindelijk nog nauwelijks kan worden toegepast.” De stad als complex en nooit stilstaand systeem Stéphan Sonneville vergelijkt de stad met een complex en steeds veranderend levend wezen waarin een heleboel systemen, infrastructuren en diensten interageren en zodoende het ecosysteem van de stad vormen. Dit ecosysteem verdient het beste beheer om een doeltreffend stedelijk beleid te ontwikkelen. Stéphan Sonneville houdt dus voornamelijk van de extreme complexiteit van steden, een mix van elementen en functies die nauw van elkaar afhangen om een harmonie te vormen die liefst niet wordt verstoord. Daarin zit volgens hem ook de roeping van het werk dat Atenor verricht: de ontwikkeling van de stad door een toename van de interacties en de uitwisselingen, maar zonder kunstmatige ‘duurzaamheidsmodellen’ op te leggen. Daarom is het zinloos elektrische voertuigen in elke straat aan te bieden. Problemen moeten stroomopwaarts worden aangepakt, door er bijvoorbeeld voor te zorgen dat werkkrachten die zich dagelijks naar hun werk verplaatsen, ook in de nabijheid van hun werkplaats aan hun huisvesting geraken. Of ten minste door hun gemakkelijke toegang te geven tot het openbaar vervoer. “Gebouwen die zo weinig mogelijk energie verbruiken, elektrische wagens … Allemaal goed en wel, maar het zou nog www.atenor.be slimmer zijn woonpanden vlakbij stations te bouwen. Woningen en kantoorgebouwen worden best op korte afstand van elkaar opgericht om verplaatsingen te verminderen”, aldus nog de CEO van Atenor. Het DNA van Atenor Al deze elementen vormen het DNA van Atenor, de ankerpunten van de groep tijdens de ontwikkeling van een project. Dankzij deze elementen ontstaan geleidelijk nieuwe concepten ter verrijking van de duurzame stad. Stéphane Sonneville vermeldt hier onder andere het concept van intelligente stad (smart city); hij verwijst naar de veerkrachtige, zuinige, koolstofarme of muterende stad. De inwoners? Ze krijgen bij Atenor de grootste aandacht, want de stad begint bij de bevolking. “Met deze aanpak geven we de voorkeur aan praktijken die overeenstemmen met de sociale, economische en milieuvriendelijke principes die de duurzame ontwikkeling voeden.” De CEO van Atenor citeert de “stedelijke samenlevingsvormen van bepaalde milieuvriendelijke wijken die vroeger experimenteel waren maar vandaag als voorbeelden gelden van wat praktisch haalbaar is”. Dit alles met een hogere densiteit, meer centralisatie en betere prestaties op het energetische, het sociale en het economische vlak… “Ik ben ervan overtuigd dat wij de stad in die richting moeten ontwikkelen”, besluit Stéphan Sonneville. Ontdek het laatste nummer van Divercity op: http://nl.atenor.be/divercity5.php smart building Een stadsgebonden toekomst voor duurzame gebouwen? Wordt de toekomst van duurzame gebouwen een louter stedelijke aangelegenheid? Zo ziet het er in elk geval uit, want voorname economische spelers als Siemens, Engie of de Belgische Cofinimmo en Atenor Group concentreren hun initiatieven in de grote steden. - Johan DebiEre D rie jaar geleden presenteerde een trotse Siemens in Londen het splinternieuwe Crystal gebouw, een prachtig staaltje duurzame bouwkunde dat in 18 maanden tijd werd opgericht. De trots was verdiend, want dankzij een vernuftig gebruik van een budget van 35 miljoen euro, slaagde Siemens erin een van de meest milieuvriendelijke, of zelfs het milieuvriendelijkste gebouw ter wereld uit de grond te laten rijzen. Bovendien organiseerde de Crystal in de maanden na zijn inauguratie de grootste tentoonstelling die ooit werd besteed aan duurzame stedelijke ontwikkeling. Dit werd een uitstalraam van alle beschikbare infrastructuur oplossingen gericht op een verbetering van de levenskwaliteit in de steden. Duurzame stedelijke ontwikkeling omvat heel wat thema’s, waaronder uiteraard duurzame ontwikkeling, maar ook eco-compatibiliteit, leefbaarheid, veiligheid of mobiliteit. Al deze disciplines krijgen bijzonder veel aandacht van de grote namen van de economie: naast Siemens, bijvoorbeeld ook ondernemingen als IBM of Cisco. De duurzame stad vormt natuurlijk een geweldige maatschappelijke uitdaging en bovendien een fantastische markt met heel wat aanlokkelijke commerciële uitzichten. De stad als nieuw speelterrein van duurzame bouw Siemens is resoluut van plan om het prestige van het Crystal gebouw ten volle te benutten om zich duidelijk te positioneThe Crystal: een modern gebouw door Siemens ontworpen in het raam van het onderzoek naar de toekomst van de steden. 15 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI ©fotolia ©Siemens
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De betovering van project 20/20 Steven Beckers heeft nochtans al heel wat meegemaakt op het vlak van duurzaamheid en kringeconomie in de architectuur. Hij vertelde aan onze Franse collega’s dat hij vol bewondering staat voor de zeer gevorderde toepassing van deze principes in het project 20/20: “De verwezenlijking danken we aan Delta Development en het ontwerp aan architectenkantoor William McDonough+N3O. Op de vijf hectaren van dit complex, waar de zetels van meerdere ondernemingen hun intrek hebben genomen, wordt de ‘cradle-to-cradle’ integraal toegepast, met inbegrip van de interne afwerking, het energieverbruik of nog de recycling van biologische voedingsstoffen (nvdr: met een nauwgezet beheer van afvalwater en veel aandacht voor bio-afbreekbare materialen).” Steven Beckers (Lateral Thinking Factory): een van de Belgische specialisten van ‘intelligente gebouwen’. ren als vooraanstaande leader in stedelijke duurzaamheid. Vanuit de Crystal zal de divisie Infrastructure & Cities van Siemens het werk coördineren van zijn City Account Managers, de verantwoordelijken die steden als grote klanten beheren. “ Wereldwijd investeren stadsbesturen in de verbetering van de watervoorziening, het elektriciteitsnet, de transportsystemen en de infrastructuren die instaan voor het technisch beheer van gebouwen. Voor de groep Siemens alleen betekent dit al een potentiële markt van om en bij de 300 miljard euro”, merkte toen Roland Busch, lid van de directie van Siemens AG en CEO van de divisie Infrastructure & Cities. Waarin onderscheidt zich, op technisch vlak, een duurzaam gebouw als de Crystal van een klassiek pand? Het verschil heeft vooral te maken met energie. De Crystal slaagt er namelijk in het elektriciteitsverbruik nagenoeg te halveren en 6% CO2 uit te stoten dan gelijkaardige kantoorgebouwen. minder Dubbele schot in de roos Om dit te bereiken, deed Siemens een beroep op de allerbeste beschikbare technologieën. De verwarming- en airconditioningsystemen gebruiken uitsluitend hernieuwbare energiebronnen en zonnepanelen. Voor het overige hebben de architecten en ingenieurs vooral op details gelet. Die zijn misschien niet van vitaal belang voor het milieu, maar ze getuigen van Siemens’ belangstelling voor een geïntegreerde aanpak. Het regenwater wordt bijvoorbeeld ingewonnen om een deel van het verbruik te dekken. Dankzij de combinatie van deze ingrepen sleept de Crystal de meest eervolle internationale certificaten in de wacht. Zo kreeg het gebouw de vermelding Outstanding (wat overeenstemt met meer dan 85%) na de BREEAM certificatie (BRE Environmental Assessment Method) en Platinum (meer dan 90%) na de LEED certificatie (Leadership in Energy and Environmental Design). Een dubbele schot in de roos, dus, want beide onderscheidingen zijn de hoogste in hun genre. De Britse hoofdstad heeft ondertussen een aantal prachtige voorbeelden van duurzame architectuur op zijn grondgebied staan. Dit betekent nog niet dat alles zich uitsluitend in Londen afspeelt. Tijdens een interview voor het prachtige prospectieve kwartaalblad Usbek & Rica aarzelde de Belgische architect Steven Beckers geen ogenblik om Park 20/20 in Hoofddorp te melden als het gebouw dat hij in dit opzicht het meest geslaagd vindt. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 16 Het dagelijkse beheer van dit prachtige project werd aan een zekere Owen Zaccharias toevertrouwd. De man is van Amerikaanse afkomst en leeft al meerdere jaren in Nederland. Deze goeroe van de duurzaamheid en van het cradle-to-cradle (C2C) principe begon zijn carrière heel vroeg in de vastgoed sector, voornamelijk met eerder klassieke projecten, tot hij zich in Rotterdam ging vestigen en daar een Masters Degree aan de Rotterdam School of Management behaalde. Daarna begon hij voor de Delta Development Group aan het Park 20/20 project te werken, met een strikte naleving van de C2C filosofie. Sindsdien is Owen Zaccharias een zeer gevraagde spreker bij elk belangrijk evenement rond het cradle-to-cradle thema. Met hem lopen de zalen vol en worden professionals van projectontwikkelaars en bouwondernemingen warm gemaakt voor deze nieuwe aanpak. Het Sustainability Committee van Cofinimmo Contacten met mensen van het kaliber van Owen Zaccharias of Steven Beckers bevorderen de vermenigvuldiging van dergelijke stedelijke projecten zowat overal in Europa. In België, en dan meer bepaald in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, hebben spelers als Cofinimmo of Atenor echter niet gewacht op de voordrachten van zulke goeroes om actief de stad van de toekomst te ontwerpen. Songdo is een nieuwe wijk van de stad Incheon, in Zuid-Korea. De wijk is uitermate geconnecteerd en van meet af aan ontworpen voor de inzameling en verwerking van stedelijke data. Het Deltaproject, een ander concept voor een kliniek middenin de stad Owen Zaccharias, een van de auteurs van het Park 20/20 project. De Brusselse projectontwikkelaar Cofinimmo besefte heel vroeg hoe groot de impact van een duurzaam ontwikkelingsbeleid wel kon worden. Om zijn duurzaam ontwikkelingsbeleid gestalte te geven, besliste het directiecomité in 2010 een ‘Sustainability Committee’ in het leven te roepen. Dit comité is zeker geen gadget: het identificeert en evalueert constant alle elementen die kunnen bijdragen tot de duurzame ontwikkelingsstrategie. Ook buiten dit comité bevatten de persoonlijke doelstellingen van alle medewerkers van Cofinimmo specifieke elementen die te maken hebben met duurzame ontwikkeling en, voor het lopende jaar, ‘een doelstelling in verband met de innovatie-ambities van de onderneming’, zo lezen wij in de editie 2014 van het Verslag over duurzame ontwikkeling. Dit boeiend document getuigt trouwens van de concrete gevolgen van deze strategische keuze op de onderneming. Negen prioritaire uitdagingen werden geïdentificeerd, waaronder de klassieke strijd tegen de CO2 uitstoot en de verbetering van de mobiliteit. Ook meer innoverende uitdagingen komen er aan bod: bijvoorbeeld een denkproces over esthetiek, respect voor de openbare ruimte en diversiteit in de woonwijken (nvdr: ruimer dan wat de wet voorschrijft) of nog de promotie van ethiek in het zakendoen. Dichter, centraler en performanter bij Atenor Tijdens een gesprek over zijn opvattingen van vastgoedontwikkeling in Brussel verklaarde Stéphan Sonneville heel oprecht dat Atenor vooral scoorde in een milieuvriendelijkere aanpak van de stad die ook en vooral veel globaler werd bekeken. De CEO van Atenor onderstreepte de concepten van dichtheid en diversiteit, naast het vaak vergeten vraagstuk van de knooppunten van het openbaar vervoer. “U kunt natuurlijk gebouwen uitdenken die bijzonder weinig energie verbruiken, of elektrische wagens. Maar het zou nog intelligenter zijn zulke gebouwen in de nabijheid van stations te bouwen, of woonwijken en kantoorwijken naast elkaar te ontwikkelen. Het is vooral op die manier dat we het aantal verplaatsingen kunnen indijken.” Steden moeten dus dichter, centraler en performanter worden ontworpen wat betreft energie en milieu. Met een dergelijke formule heeft een duurzaam gebouw in de stad een reden van bestaan. n Seestadt Aspern, in de buurt van Wenen, verkavelde de site van een vroegere luchthaven. Deze nieuwe wijk maakt onder andere gebruik van intelligente elektriciteitsmeters en domotica-apparatuur. 17 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI Het gebeurt niet vaak dat twee klinieken naar een en dezelfde site in het Brusselse Gewest verhuizen. Beide klinieken (namelijk Cavell en Leopoldspark) maken bovendien van de gelegenheid gebruik om hun intrek te nemen in een gebouw dat hoge ambities koestert op energetisch, milieu en sociaal vlak. Kortom, dit wordt een evenement. Chirec bouwt dit nieuwe complex langs de Triomflaan, waar het Deltaproject uit de grond rijst. Het ganse gebeuren staat onder leiding van het Brussels architectenbureau Assar, dat al vermaardheid verwierf met andere projecten voor de gezondheidssector. Het gebouw van het Deltaproject zal bijzonder spaarzaam met energie omgaan. Tot nu toe voorzien de simulaties dat het energieverbruik van het ganse complex 30% lager zal liggen dan in de bestaande gebouwen. De instelling wordt voorzien van een geothermische warmtepomp die een verticale opslag van thermische energie mogelijk maakt. Verder zal de kliniek beschikken over zonnepanelen, warmtekrachtkoppeling en bijzonder efficiënte hybride koelingssystemen. Qua beplanting wordt veel zorg gedragen aan het externe uitzicht van het gebouw, met beplante zones op de noord- en oostgevels van het centrale gebouw. Het Deltaproject dekt ongeveer 19.000 m² grondoppervlakte en biedt een totale oppervlakte van meer dan 100.000 m². Ook de toegankelijkheid via het openbaar vervoer kreeg extra aandacht, met de nabijheid van metrolijnen en een prima bediening door de bussen van de MIVB, De Lijn en TEC. Toegangen tot autosnelwegen liggen vlakbij. De aansluitingen op een aantal grote invalswegen en een aantal grote lanen werden van meet af aan, onder andere bij de keuze van de site, aandachtig in overweging genomen. Het project kadert in de context van een ruimer stedelijk denkproces waarmee stad en kliniek zich via een ideale interactie optimaal kunnen ontwikkelen.
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Smart business models Drie perspectieven voor een geslaagde digitale omschakeling Welke onderneming kan zich nog veroorloven de digitale technologieën te negeren? Welke handelaar kan nog doen alsof e-commerce niet bestaat? Welke ondernemer mag de mogelijkheden van big data links laten liggen? Tenzij u opzettelijk tegen de stroom in wil varen, hebt u er alle baat bij de digitale omschakeling au sérieux te nemen als u er morgen nog wil bij zijn, zonder door een of andere technologisch vlottere concurrent in de gracht te worden geduwd. Hier leest u enkele tips voor Brusselse KMO’s. - Olivier Fabes T ijdens de zomer slaagde Amazon.com er voor de eerste keer in Walmart op het vlak van marktkapitalisatie voorbij te schieten. Bij ons heeft deze e-commercegigant Fnac niet ter dood veroordeeld maar toch gedwongen zijn businessmodel grondig te herzien. Ondertussen konden honderden boekhandels de strijd niet meer aan en zijn discreet verdwenen. De eerste e-commercegolf van ruim 10 jaar geleden wordt nu gevolgd door een tweede vloed van radicale of (letterlijk) baanbrekende innovaties, met aan als boegbeeld mediavedetten als Uber en AirBnB, allebei kampioenen in het uitschakelen van tussenpersonen tussen consument en – beroeps of privé – dienstverlener. Andere dergelijke zwaargewichten zijn de Franse BlaBlaCar in de transportsector of Netflix in entertainment. Deze nieuwkomers maken gebruik van de steeds goedkopere digitale technologieën – vooral mobiel internet – om miljoenen consumenten of gebruikers te verleiden. Een betoging van Londense taxichauffeurs tegen de Uber dienst. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 18 Cédric Swaelens, consultant in change management en hoogleraar projectbeheer aan de Haute Ecole Libre de Bruxelles, stelt vast dat Uber en AirBnB vooral hebben begrepen dat je met technologie voortaan marktsegmenten kunt benaderen die vroeger niet rendabel waren. “De beste reclame voor Uber was de vijandige houding van de klassieke taximaatschappijen. Nochtans mikte Uber aanvankelijk niet op dezelfde clientèle. Wat AirBnB betreft, die ontwikkelt een nieuwe vorm van accommodatie die het klassieke hotelaanbod aanvult. De echte waarde van zulke zogenaamde ‘baanbrekende’ ondernemingen zit niet in een traject met een wagen of een overnachting, maar in de oprichting van grote gemeenschappen en de mogelijkheid om daarna, direct of indirect, massa’s gegevens te verzilveren. In feite functioneren zulke ondernemingen als gigantische reclameregies.” We zullen pas in de toekomst weten of dergelijke successtory’s duurzaam zijn en of de waardebepalingen van deze ‘startups’ al dan niet gegrond zijn. Hoogstwaarschijnlijk gaan we naar een integratie van de baanbrekers en de eerder conservatieve bedrijven. De ©fotolia trend is ondertussen goed op gang en de volgende golven zullen de sectoren van de gezondheidszorg en van de mobiliteit treffen, twee domeinen waar de verdeling en de centralisatie van gigantische volumes vreemdsoortige gegevens kunnen leiden tot echte oplossingen voor echte problemen, voor zover het speelterrein duidelijk wordt afgebakend. Wie had, vijf jaar geleden, kunnen voorspellen dat e-commerce een traditionele en ‘geïndividualiseerde’ sector als textiel in zijn greep zou nemen? Vandaag vormt Zalando een ware dreiging voor heel wat kledingszaken. Wat doen we nu? Voor veel waarnemers hebben we nu te maken de vierde industriële revolutie, na de stoommachine, het werk aan de lopende band en de robotisering. In zijn boek The network always wins1 , gunt ondernemer, spreker en consultant Peter Hinssen – die eveneens een van de Digital Minds for Belgium van Minister De Croo is – weinig overlevingskansen aan bedrijven die de ogen voor de realiteit liever sluiten: “Vandaag is lenigheid het enige concurrentievoordeel dat overschiet. Een onderneming mag dan nog de beste talenten, de meest vernuftige strategieën en een geniaal topmanagement in huis hebben, als ze te traag reageert op een verschuiving in haar omgeving – of zelf te traag haar markt transformeert, zijn al die troeven nutteloos.” Volgens deze Belgische internetpionier moet elke onderneming die sinds de jaren 90 wil overleven, constant zijn DNA van vroegere startup wakker schudden om als een netwerk te kunnen denken en optreden. “De klassieke organisatievormen uit het industriële tijdperk die “Waarom zouden we niet beginnen met een verschuiving van een deel van het klassieke marketingbudget naar het web en de sociale media?” Cédric Swaelens, consultant in change management EUROPEES CENTRUM VOOR FRUIT EN GROENTEN CENTRE EUROPÉEN DE FRUITS ET LÉGUMES EEN CENTRUM IN HET HART VAN EUROPA waar invoerders-uitvoerders fruit en groenten vanuit de hele wereld aanbieden. UN CENTRE AU CŒUR DE L’EUROPE où importateursexportateurs offrent fruits et légumes débarqués du monde entier. A CENTRE IN THE HEART OF EUROPE where importers-exporters offer a wide variety of fruits and vegetables from all parts of the world. EIN ZENTRUM IM HERZEN EUROPAS wo Einz- und Ausführer Obst und Gemüse aus der ganzen Welt anbieten. Centre Européen de fruits et légumes s.c.r.l. / Europees Centrum voor fruit en groenten c.v.b.a. Secrétariat-placette centrale / Secretariaat-middenpleintje Quai des Usines, 112-154, Werkhuizenkaai Bruxelles-1000-Brussel, Belgique / België Tel. + 32 (2) 242 60 21 Fax + 32 (2) 245 27 27 e-mail : info@cefl-ecfg.be www.cefl-ecfg.be 19 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI ©R.T.
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Brusselse bedrijven: wakker worden! Laten we eerlijk toegeven dat de ‘digitale omschakeling’ in Brussel niet meteen aanleiding gaf tot een grootschalig project dat men in het buitenland zou benijden. Hoe kunnen wij deze achterstand inhalen? Onze hoofdstad is de trotse thuishaven van een aantal mooie starters die nieuwe domeinen ontginnen. Denk maar aan SoftKinetic in de toegevoegde realiteit, eDebex in financiën, BePark in de mobiliteit, ListMinute in de samenwerkende economie, Take Eat Easy en zijn fietsende bodes om de thuislevering van maaltijden te vergemakkelijken. Dit zijn slechts enkele voorbeelden, maar het Gewest lijdt momenteel aan een tekort aan werkelijke ‘digitale drijvende krachten’, ondanks de sterke aanwezigheid van ondernemingen in de sector van de informatie- en communicatietechnologieën (ICT) en de overvloed aan ideeën in incubatoren als BetaGroup of Co.Station. Aangesloten voorwerpen In de veelbelovende sector van de aangesloten voorwerpen (Internet of Things, IoT), treedt de door voormalige consultants van grote groepen (o.a. in de automobielsector) opgerichte jonge onderneming Productize als een predikant op. Ze verwezenlijkt (of laat in China verwezenlijken) prototypes van aangesloten voorwerpen voor allerlei sectoren, bijvoorbeeld een ‘aangesloten wasmachine’ door een vooraanstaand merk van courante verbruiksproducten. Grote klanten uit de energiesector of de interactieve communicatie en zelfs Belgische starters in domeinen als logistiek met drones of de diensten aan bejaarden, doen eveneens een beroep op haar toekomstkundige diensten. “Wij organiseren heel wat voordrachten in Brusselse ondernemingen en krijgen steeds heel veel aandacht. Er bestaan goede louter technologische projecten, maar vaak geraken zulke innovaties moeilijk geïntegreerd in dienstenmodellen met een degelijke productstrategie. De technologieën moeten plaatsvinden in de nieuwe klantenbelevingen. Als ze nu niet wakker schieten, riskeren sommige ondernemingen van de kaart te worden geveegd”, waarschuwt Harold Grondel, medeoprichter van Productize. Deze starter die in de innovatie-incubator Co.Station vlakbij het Centraal Station is gevestigd, stelt al vijf mensen tewerk en ontwikkelt een soort privé ‘fab lab’ waar hij binnenkort de eindeloze mogelijkheden van aangesloten voorwerpen zal kunnen demonstreren. “Technologie is op zich niet baanbrekend. De nieuwe hieruit vloeiende dienstenmodellen echter wel, want zij ontketenen revoluties. Alle sectoren zullen de impact van de digitale technologie ondergaan. Het minste dat we moeten doen, is ons dan afvragen wat de mogelijke impact van nieuwkomers zou kunnen zijn. En daarna moeten we tot actie overgaan. De KMO’s zullen nieuwe bekwaamheden nodig hebben, die ze wellicht buitenshuis zullen moeten gaan halen. En verder moeten concepten door prototypes worden uitgetest” aldus nog Harold Grondel. Het logistiek centrum van Zalando in Erfurt, in Duitsland: een voorbeeld van de uitdagingen die e-commerce aan de klassieke handel oplegt. de klemtoon leggen op hiërarchie, structuur, controle en doeltreffendheid, doen het niet meer in het VUCA tijdperk (volatility, uncertainty, complexity & ambiguity).” Allemaal goed en wel, maar waar beginnen we mee om snelheid niet met overhaasting te verwarren? Didier Tshidimba en Alain d’Oultremont buigen zich dagelijks over digitale revoluties in het Brusselse kantoor van Roland Berger Strategy Consultants. Zij onderscheiden acht factoren voor een digitale omschakeling in zowel overheids- als privéondernemingen. Drie daarvan beschouwen ze als prioritair en transvers voor KMO’s van het Brusselse Gewest, die voornamelijk in de dienstensector actief zijn. “De klassieke organisatievormen die de klemtoon leggen op hiërarchie, structuur, controle en doeltreffendheid, doen het niet meer in het VUCA tijdperk (volatility, uncertainty, complexity & ambiguity).” Peter Hinssen, auteur van The network always wins • ‘Multikanaal’ denken Alle wegen leiden naar de klant. Deze wegen kunnen talrijk en divers zijn. De uitdaging bestaat erin de diverse interactiekanalen met de klant op een samenhangende manier te beheren en voordeel te halen uit de massa’s gegevens die elke KMO voortaan over zijn klanten kan verzamelen. Vroeger had men het over CRM (Customer Relationship Management), nu over big data. Het streefdoel is hetzelfde gebleven: de klant beter leren kennen, aan de hand van zijn historiek. Gelukkig zijn de oplossingen dankzij cloud computing, misschien minder moeilijk op gang te brengen. BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 20 Harold Grondel, mede-oprichter van Productize, een pionier in aangesloten voorwerpen. “Al 15 jaar lang bouwen de grote spelers van de distributie, via de getrouwheidkaarten, een gigantisch volume gegevens over hun klanten op. Ze hebben zoveel gegevens dat ze niet meer weten wat ze ermee moeten beginnen en ze schrikken ervoor terug deze data aan derden af te staan”, betreurt Didier Tshidimba, om aan te duiden dat kwantiteit niet altijd met kwaliteit gepaard gaat. Nuttig voor de mobiliteit in Brussel De digitale omschakeling zou in het Brusselse Gewest wonderen kunnen verrichten voor de mobiliteit van personen en goederen. Iedereen weet ondertussen dat Brussel met één van de zwaarste verkeersoverlasten van Europa opgescheept zit. De stedelijke logistiek kan enorm worden verbeterd. “De verscheidene vormen van mobiliteit zijn basisbestandelen van een ‘smart city’, naast een rationeel gebruik van energiebronnen en een doordachte ruimtelijke ordening die bijdraagt tot de levenskwaliteit”, verklaren de consultants van Roland Berger. Een ander domein waar Brusselse ondernemingen hun zeg kunnen hebben, is de ontwikkeling van (software) tools en applicaties voor een betere presentatie en gebruik van massa’s uiteenlopende gegevens, bij producten die van de productieketen rollen. “Meestal zijn Belgische ondernemingen performanter in halffabricaten dan in afgewerkte producten. De uitdaging bestaat erin voldoende extra waarde toe te voegen om de producten onvervangbaar te maken, door ze bijvoorbeeld in een geheel te integreren en er softwarediensten aan toe te voegen”, stellen Didier Tshidimba en Alain d’Oultremont voor. Voor heel wat industriële spelers getuigt de aan de producten geïntegreerde informatica van het succes van hun digitale omschakeling. De toegankelijkheid van gegevens In de transportsector kunnen nieuwe applicaties die ieders leven vergemakkelijken, er pas komen als ‘publieke’ gegevens eindelijk tussen administraties, overheidsbedrijven en de privésector worden gedeeld. Maar al te vaak lopen innoverende bedrijven tegen een muur, onder meer bij openbare vervoermaatschappijen. In het Brusselse Gewest heerst nog steeds een gebrek aan gestructureerde aanpak op het vlak van open data. “Iedereen beloert iedereen wantrouwend”, betreurt het bureau Roland Berger. Dit geldt in de transportsector, maar ook in distributie en handel. • Individualiseren Klanten willen maatwerk in diensten. In het geval van Uber, kunnen de chauffeurs de klant voortaan verwelkomen met de muziek waarvan hij houdt, via zijn Spotify account. Tof en geïndividualiseerd. De digitale omschakeling heeft dus niets te maken met een domme en brutale indringing van computers en automatisering in alle aspecten van ons leven, wél met het gebruik van technologie om de relatie met de klant individualiseren. Dit maakt een hemelsbreed verschil en doorbreekt een zware trend die nu al 15 jaar lang mensen door machines tracht te vervangen. De beste manier om lokaal de handel levendig te houden tegen een dreiging à la Zalando, bestaat erin de klemtoon op de dienstverlening te leggen. • Nuttige digitale tools Volgens dezelfde logica als het vorige punt, hebben dienstverlenende KMO’s die in de digitale wereld up-to-date willen blijven, er alle belang bij hun medewerkers de computertools te geven die zij in hun taak kunnen gebruiken. Dit kan een tablet zijn voor een verkoper die vaak op de baan is, of een smartphone voor iemand die eenvoudiger gegevens moet inbrengen. Elke uitrusting die de klantenbeleving verbetert, mag als een gezonde investering worden beschouwd, voor zover de nodige vorming wordt verschaft, natuurlijk. Dit zorgt niet alleen voor een modern imago: de veralgemening van terminals en mobiele communicatiemiddelen biedt de kans om toepassingen uit te testen en in gebruik te nemen die heel wat voordelen bieden, onder andere door een verbetering van de interne doeltreffendheid. Dit heeft dus niets meer te maken met gadgets. Cédric Swaelens werkte 10 jaar lang in klantenrelaties voor KMO’s. Vandaar deze zeer praktijkgerichte raad: waarom zouden we niet beginnen met een verschuiving van een deel van het klassieke marketingbudget naar het web en de sociale media? Het bedrijf zou ook een jonge werknemer kunnen aanwerven om de KMO op de sociale media te positioneren en dankbaar gebruik te maken van de digitale omschakeling. Welja, waarom niet? n De sociale media zijn niet langer weg te denken van de klantenrelatie. 1. In april in het Engels verschenen bij McGraw Hill. Een Nederlandse vertaling wordt in september bij Lannoo verwacht. Informatie: www.peterhinssen.com 21 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI
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Smart Citizens Bevorderen nieuwe technologieën de democratie? De toepassing van de NICT (de nieuwe informatie- en communicatietechnologieën) voor de verbetering van stedelijke diensten heeft geleid tot het concept van intelligente stad of smart city. Deze technologieën worden eveneens ingezet om de burgers een efficiënter beleid en een betere levenskwaliteit te bieden. De vraag is nu of de NICT ook de werking van de democratie ten goede komen. Wij stelden deze vraag aan de burgersvereniging WeCitizens en aan de Crisp. Twee invalshoeken. - Vincent Delannoy Hoe zou u WeCitizens in het kort definiëren? Jean-Paul Pinon, CEO van WeCitizens: Ik zou eenvoudigweg kunnen stellen dat wij in België de Test-Aankoop van de kiezers zijn, een soort Wikipedia van de politieke spelers, een observatorium van het openbaar beleid en een school waar burgerschap wordt aangeleerd. We hebben beslist ons in het begin op onze eerste missie te focussen: onze rol als Test-Aankoop van de kiezer. Dit deden wij bijvoorbeeld tijdens de regionale, de parlements- en de Europese verkiezingen van 2014, met onder andere onze verkiezings-GPS. Bent u een vereniging van belastingplichtigen? Wij zijn inderdaad aangesloten bij de Taxpayers Association of Europe, maar we staan niet achter al hun doelstellingen. WeCitizens is politiek neutraal. Wij spreken ons niet uit over de nood aan meer of minder belastingen. Waar we wel op dezelfde golflengte zitten, is onze zorg voor een gezonder openbaar beheer. Nu, het nastreven van voortreffelijkheid in het bestuur van de overheid zou, bij een gelijk niveau van diensten, de belastingen verminderen. In Duitsland slaagde een vereniging van belastingplichtigen erin 400.000 leden te werven. In Frankrijk zit men rond de 300.000. WeCitizens is in België eind 2012 van start gegaan. U hebt het over een verkiezings-GPS. Is dit een vorm van hulp aan de kiezer? In de afgelopen maanden hebben we een heleboel gelijkaardige initiatieven gemerkt, zoveel te beter. Wat ons verkiezings-GPS echter uniek maakt, is dat hij met alle kandidaten rekening houdt, terwijl andere systemen zich tot partijen beperken of hooguit tot een aantal vooraanstaande politici. Als u net vóór de verkiezingen BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 22 Jean-Paul Pinon, CEO WeCitizens overweegt voor een of andere kandidaat te stemmen, dan vindt u dankzij de GPS niet alleen zijn of haar CV, maar ook zijn of haar verwezenlijkingen, opinies en al wat hij of zij als politieke prioriteiten beschouwt. Geen enkel ander product laat zoiets toe. Wij, als burgers, zijn de aandeelhouders van de NV België. Om terechte beslissingen te nemen, hebben wij een degelijk dossier nodig, niet alleen persknipsels. ©fotolia Denkt u dat de Belgische burger slecht geïnformeerd is over de actie van politieke mandatarissen? Als u een wagen wenst te kopen, kunt u de buurman natuurlijk vragen naar zijn indrukken. Maar als u grondige informatie wenst, lees dan een dossier in een vakblad. Dit is precies wat de kiezer niet ter beschikking heeft. Hebt u bijvoorbeeld belangstelling voor het thema van de minimale dienstverlening in geval van staking van overheidsdiensten? De verkiezings-GPS leidt u heel nauwkeurig naar de kandidaten die aan bepaalde criteria beantwoorden. En dat doet hij op een totaal van 6.000 kandidaten, zonder zich te beperken tot een paar politieke vedetten die regelmatig op TV komen. U publiceert een soort politiek repertorium. Wat staat daar in te lezen? Het bevat alle parlementsleden van deze legislatuur en van de vorige die actief zijn of waren in de zeven vergaderingen die ons land rijk is. In de huidige legislatuur hebben wij 484 parlementsleden. De lijst wordt verder nog aangevuld met de huidige burgemeesters. Wij vermelden bovendien de partijen, de sociale partners en de bijzonder talrijke kandidaten van de verkiezingen. In totaal zowat 5.000 politieke spelers. Het repertorium bevat niet alleen de klassieke gegevens van een gids, maar ook kwalitatieve informatie waardoor het werkelijk een atlas is van de politieke opinies. Het is een redelijk diepgaande bron van informatie die rond 76 vragen wordt gestructureerd. Een soort databank die kan worden geraadpleegd, dus? Als gebruiker kunt u aan de hand van 27 selectiecriteria een zoekopdracht lanceren. Wenst u bijvoorbeeld de politieke spelers te kennen die in de provincie Luik onderwijs als een prioriteit beschouwen, lid zijn van het Waalse parlement, vrouw zijn en die tot een bepaalde partij behoren? Raadpleeg het repertorium en een seconde later krijgt u het antwoord. Wij bieden gratis een vrij uitgebreide toegang tot het repertorium en zijn inhoud. Sommige rubrieken, zoals de CV’s of het detail van de opinies zijn toegankelijk mits betaling van een kleine bijdrage. In verkiezingstijd is de toegang volledig gratis, om de burger en kiezer optimaal te informeren. U streeft naar een betere werking van de democratie. Welke concrete middelen zet u daarvoor in? Er bestaat ontegensprekelijk een diepe kloof tussen de burger en de politiek. Deze kloof moet worden gedicht, want als de burger geen interesse toont voor de politiek, in omgekeerde richting bestaat deze belangstelling wel, al was het maar voor de inning van de belastingen. De burger moet zich inspannen om weer op de hoogte te zijn van het openbaar beleid en hij moet opnieuw vertrouwen kunnen hebben. Van dit vertrouwen komt echter niets in huis zonder volledige transparantie. Dit is precies onze bijdrage. In dit stadium doen we dit via de verkiezings-GPS en het politiek repertorium, maar andere projecten zijn in voorbereiding, onder andere wat betreft de financiële transparantie rond het gebruik van overheidsgelden en de inkomsten die openbare mandaten opbrengen. De mandatarissen zijn nu al verplicht de lijst van hun openbare mandaten bekend te maken. Gaat deze maatregel niet ver genoeg? Laten we het er even over hebben. Niet alle mandatarissen leven deze verplichting na. Cumuleo produceert hierover statistieken. Bij mijn weten worden de boetes wegens niet naleving van deze verplichting in de praktijk niet geïnd. De Staat zou nochtans tot 27 miljoen euro in de schatkist kunnen storten als de wet werd toegepast. n John Pitseys (Crisp): “Hoe langer hoe meer argwaan jegens de werking van de representatieve democratie” Hebben de NICT bijgedragen tot hogere transparantie-eisen in de manier waarop aan politiek wordt gedaan? De NICT versterken twee gevoelens die op het eerste gezicht tegenstrijdig zijn maar die elkaar in feite aanvullen: enerzijds de indruk dat de politieke informatie toegankelijker is dan vroeger; en anderzijds de overtuiging dat deze theoretisch beschikbare informatie in de praktijk gedeeltelijk ontoegankelijk of zelfs verborgen blijft. Wij weten dat de NICT onze samenleving het gevaar doen lopen binnenkort aan ingrijpende tracering en bewaking te worden onderworpen. En toch gaan deze nieuwe technologieen ook gepaard met extra eisen qua bekendmaking en informatie. Dankzij de NICT kunnen de burgers organiseren, reageren en een eigen standpunt ontwikkelen. Vandaag ontstaan nieuwe media, nieuwe vormen van verenigingen en nieuwe methoden voor gemeenschappelijke actie. Dragen de NICT dan bij tot de opkomst van een meer participatieve en directe democratie? De werking van de representatieve democratie wekt hoe langer hoe meer argwaan en wantrouwen. Enerzijds omdat de rechtmatigheid ervan in twijfel wordt getrokken: de band tussen de vertegenwoordiger en de vertegenwoordigden komt bijzonder dun over. Anderzijds wordt deze vorm van werking als weinig efficiënt beschouwd omdat andere machtsvormen het geheel verstoren: machts niveaus op Europese of wereldschaal, maar bijvoorbeeld ook de bedrijfswereld. Zodra de democratie die steunt op de verkiezing van vertegenwoordigers in vraag wordt gesteld, rijst automatisch een denkproces over de manier om het democratisch ideaal te vernieuwen, via nieuw uit te vinden participatievormen. Deze verzuchting komt er vooral omdat de representatieve democratie in opspraak werd gebracht. Zonder de NICT zou dit dus ook zijn gebeurd. Willen de politieke partijen, dankzij de NICT, werkelijk aandacht besteden aan een vereenvoudiging van het leven van de burgers? Dit is zeker prioriteitenlijst hiervan waarschijnlijk weinig niet hun hoofdzorg en ook verder in de valt te bespeuren. Alle partijen wijden wel een hoofdstukje aan digitale technologieën of digitalisering, maar dit zijn niches in hun programma’s. Deze onderwerpen komen aan bod tijdens de regeringsvormingen, maar dan meestal om bezuinigingen te voorzien. De Open VLD heeft zich wat over deze vraagstukken gebogen. Ook de groene partijen hebben belangstelling (bijvoorbeeld wat betreft de digitale vrijheden) en uiten zich hier soms kritisch over. 23 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI
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Indicatoren Enkele cijfers over het Brussels Hoofdstedelijk Gewest Met de hulp van BISA (het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse) schetsen wij hier een summier portret van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest aan de hand van cijfergegevens die zowel de voornaamste troeven van de hoofdstad toelichten als de grote uitdagingen waarmee ze wordt geconfronteerd. 1. Demografie • Een snel toenemende bevolking … Op 1 januari 2015 woonden er in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 1.175.173 mensen. Het aantal Brusselaars is in 15 jaar tijd met nagenoeg 216.000 gestegen, wat overeenstemt met de bevolking van een stad als Charleroi. De Brusselse bevolking blijft uitbreiden, maar minder snel dan een aantal jaren voordien. Ook in de komende jaren zou de demografische groei in Brussel hoger blijven dan in de rest van het land. Zo zou de Brusselse bevolking tussen 2015 en 2020 nog met ongeveer 35.000 personen toenemen. Vanzelfsprekend zorgt deze situatie voor een aantal kolossale hoofdbrekers in domeinen als huisvesting, mobiliteit, onderwijs, gezondheidszorg, werkgelegenheid enz. • … jong en multicultureel De Brusselse bevolking is gevoelig jonger dan de rest van België. De gemiddelde leeftijd van de Brusselaar bedroeg 37,4 jaar in 2014 – en hij blijft verder verjongen. In de andere gewesten vergrijst de bevolking. De jongeren zijn dus sterker in Brussel vertegenwoordigd (22,7% van de bevolking is minder dan 18 jaar oud) en het aandeel van de senioren ligt er aanzienlijk lager dan op nationaal niveau (13,3% van de Brusselaars zijn 65-plussers). Verder is Brussel ook sterk multicultureel: 33,1% van zijn inwoners hebben een buitenlandse nationaliteit. Deze proportie ligt drie keer hoger dan het Belgische gemiddelde. De overgrote meerderheid van deze buitenlanders zijn van de Europese Unie afkomstig. JAARLIJSE BEVOLKINGSGROEI (%) 2. Economische activiteit • Het BHG draagt aanzienlijk bij tot het BBP en de werkgelegenheid in België … Brussel speelt een sleutelrol in de economische activiteit van ons land. Met zijn BBP van 71,8 miljard euro en 689.000 banen op zijn grondgebied in 2013, neemt het Gewest respectievelijk 18,2% en 15,2% van het nationale totaal voor zijn rekening, terwijl de Brusselaars slechts 10,5% van de bevolking van ons land vertegenwoordigen. Deze gegevens zijn representatief voor de centrale ligging van Brussel, niet alleen op geografisch vlak, maar ook wat betreft de instellingen en de economie. Op de arbeidsmarkt uit zich dit door de dagelijkse vloed van penGEWESTELIJK AANDEEL IN DE WERKGELEGENHEID, HET BBP EN DE BEVOLKING IN 2013 (%) Jobs 15,2 57,9 26,9 BBP 18,2 58,2 23,7 Bevolking 0% 10,4 57,5 10% 20% 30% Brussels Hoofdstedelijk Gewest 40% 50% 60% Vlaamse Gewest 70% 32,1 80% 90% Waalse Gewest Bronnen: INR, ADS – BISA berekeningen 100% GROEI VAN HET BBP - VOLUME (%) 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaamse Gewest Waalse Gewest -3,0 -2,0 -1,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 Bronnen: BISA, FOD Economie – Algemene Directie Statistiek – Statistics Belgium, FPB 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 België Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaamse Gewest Waalse Gewest Bron : HERMREG BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 24 jaarverslag 2015 STRUCTUUR VAN DE ACTIVITEITEN IN HET BHG(1) Tewerkstelling in 2015 (personen) Landbouw Energie Be- en verwerkende industrieën Halffabricaten Uitrustingsgoederen Consumptiegoederen Bouw Verhandelbare diensten Vervoer en communicatie Handel en Horeca Krediet en verzekeringen Gezondheid en sociale actie Andere verhandelbare diensten Niet verhandelbare diensten Openbare administratie en onderwijs Huishoudelijke diensten Totaal (1) Vooruitzichten - Bron: HERMREG 95 7 238 19 662 3 598 5 600 10 464 20 910 466 105 45 798 95 802 57 317 70 896 196 292 178 774 172 713 6 060 692 676 Aandeel werkgelegenheid in 2015 (%) 0,0 1,0 2,8 0,5 0,8 1,5 3,0 67,3 6,6 13,8 8,3 10,2 28,3 25,8 24,9 0,9 100,0 Nettocreatie van banen tussen 2015 en 2020 (personen) 11 401 -1 941 -886 32 -1 087 353 25 020 165 2 079 136 5 946 16 694 -1 287 -2 090 804 22 544 TW in 2015 (miljoenen euro) 14,1 2 131,6 1 882,8 555,3 576,6 750,8 1 943,4 47 355,9 5 607,6 7 980,4 11 393,0 3 888,7 18 486,2 13 104,9 13 034,0 70,9 66 432,7 Aandeel TW in 2015 (%) 0,0 3,2 2,8 0,8 0,9 1,1 2,9 71,3 8,4 12,0 17,1 5,9 27,8 19,7 19,6 0,1 100,0 Bijdrage tot groei van de TW in volume tussen 2015 en 2020 (pp per jaar) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 0,1 0,2 0,4 0,1 0,4 0,1 0,1 0,0 1,3 delaars. In Brussel bezetten de Vlaamse en Waalse arbeidskrachten bijna één baan op twee. Na een vrij lange periode van zwakke of zelfs negatieve economische groei, zou de algemene conjunctuur een geleidelijke verbetering moeten kennen. Het Brussels BBP zou op middellange termijn sneller moeten toenemen maar toch licht onder het nationale gemiddelde blijven. • … onder andere dankzij activiteiten die voornamelijk op de tertiaire sector zijn gericht De tertiaire sector vertegenwoordigt bijna 91% van de toegevoegde waarde die in het Brusselse Gewest wordt geproduceerd, en 93% van de werkgelegenheid. Beide cijfers liggen hoger dan in de andere twee gewesten. Dit zeer divers aanbod aan diensten beantwoordt aan de behoeften van de spelers binnen het BHG zelf (particulieren, ondernemingen en instellingen) maar overschrijdt ruim de grenzen van de 19 gemeenten. In de komende jaren zal de groei van de Brusselse toegevoegde waarde vooral te danken zijn aan de financiële sector, de verzekeringssector en de andere verhandelbare diensten1 . Deze andere diensten leveren, samen met de gezondheidszorg en de sociale diensten, ook een aanzienlijke bijdrage tot de creatie van nieuwe banen in Brussel. Tussen 2015 en 2020 zouden deze sectoren respectievelijk voor nagenoeg 17.000 en 6.000 netto nieuwe banen moeten instaan, wat bijna overeenstemt met de volledige toename van de tewerkstelling in Brussel gedurende deze periode. 3. Arbeidsmarkt In Brussel telde de arbeidsgeschikte bevolking in 2014 iets meer dan 783.000 mensen2 , 67% van de totale bevolking, dus. In datzelfde jaar waren 66,6% (twee derde) van deze arbeids1. Hiermee bedoelen we onder andere de uitgeverijen, de audiovisuele sector, de reclame, de computerdiensten, advies en consultancy, de administratieve of ondersteunende diensten, vastgoed en de boekhoudkundige, juridische, wetenschappelijke en technische diensten. • 2. Mensen met een leeftijd tussen 15 en 64 jaar. 25 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI EVOLUTIE VAN DE WERKLOOSHEID (%) 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 België Brussels Hoofdstedelijk Gewest Vlaamse Gewest Waalse Gewest Bron: HERMREG geschikte mensen effectief op de arbeidsmarkt, met een baan of als werkzoekende. 108.000 personen staan in 2015 als werkzoekenden geregistreerd. Daarmee bereikt de werkloosheid in het Brusselse Gewest 19,4%, bijna acht punt meer dan het nationale gemiddelde. De werkloosheid van jongeren is tijdens de afgelopen jaren sterk verminderd, van ongeveer 16.000 personen in 2010 naar 13.400 in 2015. In de komende jaren zouden de werkloosheidscijfers zowel in Brussel als in de rest van het land gevoelig moeten verbeteren. n jaarverslag 2015
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Demografie van de bedrijfswereld Ondernemingen in Brussel: veel mislukkingen maar nog meer successen Inzicht krijgen in de demografie van de Brusselse ondernemingen is echt geen lachertje. Laten we hier afstand nemen van de alarmerende of optimistische communiqués die elk kwartaal de ronde doen over de evolutie van het aantal faillissementen in de Brusselse bedrijfswereld. Zulke documenten leveren geen volledig overzicht en hanteren indicatoren die slechts met de nodige waakzaamheid mogen worden gebruikt. Om te polsen naar de dynamiek van het ondernemingsweefsel in de hoofdstad moeten we natuurlijk ook de oprichting van nieuwe bedrijven in aanmerking nemen. D e impact van de economische situatie valt sneller op bij de creatie van nieuwe ondernemingen dan in de statistieken van de faillietverklaringen. Een plotse verslechtering van de marktsituatie zet kandidaat ondernemers soms aan hun projecten uit te stellen of zelfs op te geven. De gevolgen laten dus niet op zich wachten. Bij een bestaand bedrijf hangt de impact van een economische crisis af van een hele resem factoren die de gevolgen ervan kunnen uitstellen of zelfs tegenwerken. Laten we daarom het concept ‘faillissement’ duidelijk definiëren. Een stopzetting van activiteiten betekent niet noodzakelijk een faillissement. Er kan trouwens veel tijd tussen beide situaties verlopen, in functie van de snelheid waarmee de handelsrechtbank het dossier behandelt. Er bestaat dus een grote verscheidenheid aan situaties tussen de ondernemer die er op het einde van zijn carrière gewoon mee stopt, tijdelijke structuren die voor kortstondige projecten worden opgezet, of nog familiebedrijven die gewoon geen overnemer vinden. Positief saldo Een kijkje in de cijfers van de FOD Economie en van het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse (BISA) leert ons – zonder verrassing – dat het saldo tussen stopzettingen en oprichtingen van ondernemingen jaar na jaar positief blijft. In 2014 gingen er in Brussel bijvoorbeeld 2.203 bedrijven failliet, maar ontstonden er 11.205 nieuwe ondernemingen, 3,2% beter dan het jaar voordien. Wel even vermelden dat we hier gebruik maken van de cijfers van Graydon, een studiebureau dat rekening houdt met een belangrijke factor die de officiële cijfers scheef trekt. Als we de gegevens van de overheid mogen geloven, zouden er in 2014 namelijk meer dan 14.000 bedrijven in Brussel zijn opgericht. Uitleg voor dit verschil: de advocaten, notarissen en gerechtsdeurwaarders werden onlangs aan de btw onderworpen, met als gevolg een flinke stijging van het aantal wettelijke structuren met een btw-nummer. Ook dient hier gezegd dat het aantal faillissementen tussen 2013 en 2014 met 17% spectaculair is gedaald. Weliswaar ging 2013 BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 26 gebukt onder een recordaantal faillissementen: 2.652. Ondanks de daling in 2014, liggen de cijfers toch nog bijna dubbel zo hoog als in het begin van de jaren 2000. Handel, Horeca en Bouw: de eeuwige driehoek Traditiegetrouw vertonen de sectoren van handel, bouw en Horeca al ettelijke kwartalen lang de sterkste dynamiek en tegelijk de wildste demografie. Dit betekent dat deze sectoren van de Brusselse (en de Belgische) economie zich tegelijk onderscheiden door de grootste aantallen bedrijfsoprichtingen en de hoogste percentages faillissementen. In 2014 namen deze drie sectoren 60% van de faillietverklaringen in de hoofdstad voor hun rekening en stonden ze aan de wieg van meer dan 3.000 nieuwe wettelijke structuren. Opvallender nog is de groei van het percentage bedrijfsoprichtingen in deze drie sectoren tussen 2013 en 2014 (zie grafiek). Deze toename getuigt van een steeds zeer sterke wil tot investeren, ondanks de hoge risico’s. Een vergelijking met de percentages van het jaar 2009 (het begin van de economische crisis als gevolg van het subprimes schandaal in de VS) levert nog merkwaardiger resultaten: in de handel is het percentage van bedrijfsoprichtingen sindsdien van 5,9 naar 10,6 gestegen; in de bouwsector, van 12,0 naar 16,4. Ondanks deze topscores in ‘economische intensiteit’ en de ruime werkgelegenheid die hiermee gepaard gaat, dragen deze drie sectoren slechts in geringe mate bij tot het BBP van het Gewest. De Horeca vertegenwoordigt gemiddeld ongeveer 2% van het gewestelijk BBP. Verder noteren we 3% voor de bouwsector en 10% voor de handel. We merken bovendien dat de sector van de dienstverlening aan ondernemingen – onder meer informatie, communicatie en business & management consultancykantoren – in het Brusselse Gewest sterk doorbreekt. Nu, wat betreft de overlevingskansen op vijf jaar van deze ondernemingen, scoort Brussel zwak vergeleken met de rest van het land: 65,41%, tegen 69,07% nationaal en 70,25% in Vlaanderen. jaarverslag 2015 STARTERS PER PROVINCIE Natuurlijke personen en BVBA op kop Laten we even kijken naar de rechtsvorm van de vennootschappen tijdens hun oprichting. In 2014 zagen we een nieuwe stijging van het aantal eenmanszaken (als natuurlijk persoon): 7.268 in het Brusselse Gewest. Ook het aantal bvba’s (besloten vennootschappen met beperkte aansprakelijkheid) nam in 2014 toe: 5.129 eenheden, waarbij we wel moeten signaleren dat dit cijfer eenmalig werd aangedikt door de verplichte registratie van advocaten bij de btw. Omdat sommigen meteen als bvba beginnen, blijft het moeilijk uit te maken hoeveel nieuwe zelfstandigen een activiteit hebben gelanceerd. De cijfers van het Rijksinstituut voor de Sociale Verzekeringen der Zelfstandigen (RSVZ) maken gewag van 2.900 nieuwe inschrijvingen als zelfstandige werkkracht (in hoofdberoep, bijberoep of na de pensioenleeftijd) in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. De vrije beroepen (34.803 ingeschrevenen in Brussel) nemen een flink deel van deze toename voor hun rekening (1.300 nieuwe inschrijvingen, alleen in 2014). n Antwerpen Brussel Oost-Vlaanderen West-Vlaanderen Vlaams-Brabant Henegouwen Luik Limburg Waals-Brabant Namen Luxemburg Andere 0 10 20 30 40 50 60 70 Betrekkelijk aandeel van starters, per provincie, in 2014 Overlevingspercentage van starters na 5 jaar, per provincie, in 2014 80 AANTAL SCHRAPPINGEN AANTAL ONDERWERPINGEN 14 18 0 0 233 253 1 3 8 8 940 974 1612 1709 323 274 736 725 608 686 62 53 202 218 1500 1751 608 593 0 3 96 111 69 82 283 178 372 341 0 2 Aantal schrappingen in 2013 Aantal schrappingen in 2014 0 1 0 1 Huishoudens als werkgever; niet-gedifferentieerde productie van goederen en diensten door huishoudens voor eigen gebruik Extraterritoriale organisaties en lichamen Onbekend 1 3 0 1 1 0 Aantal onderwerpingen in 2013 Aantal onderwerpingen in 2014 27 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI Financiële activiteiten en verzekeringen Exploitatie van en handel in onroerend goed Vrije beroepen en wetenschappelijke en technische activiteiten Administratieve en ondersteunende diensten Openbaar bestuur Onderwijs Menselijke gezondheidszorg en Maatschappelijke dienstverlening Kunst, amusement en recreatie Andere dienstverlenende activiteiten 756 783 12 9 157 269 163 197 250 271 431 393 110 125 269 306 1988 5689 Landbouw, bosbouw en visserij Winning van delfstoffen Verwerkende nijverheid Productie en distributie van elektriciteit, gas, stoom en gekoelde lucht Productie en distributie van water; afvalen afvalwaterbeheer en sanering Bouwnijverheid Groot- en detailhandel Vervoer en opslag Verschaffen van accommodatie en maaltijden Informatie en communicatie 30 27 3 0 280 344 14 13 13 13 1706 1889 1592 1703 309 319 784 825 771 851 jaarverslag 2015
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De mening van de Brusselse ondernemingen Politieke barometer: wisselvallig Op regelmatige tijdstippen polst BECI naar de mening van de Brusselse ondernemers over sociaaleconomische vraagstukken in hun Gewest. Het resultaat leest u in onze ‘politieke barometer’, waarvan de jongste editie, deze zomer , het lichte economische herstel enigszins weerspiegelt. De ondernemers zijn opnieuw bereid te investeren en aan te werven. 1 3,22 Guy Vanhengel (financiën, begroting en externe relaties) 2 Didier Gosuin 3 Céline Fremault (milieu, energie en huisvesting) 4 Cécile Jodogne2 (buitenlandse handel) 5 2,53 Rudy Vervoort (Minister-President) 5 7 Pascal Smet (mobiliteit en openbare werkzaamheden) 2,39 5 8 2,15 Fadila Laanan (openbare netheid en afvalbeleid) 5 6 Bianca Debaets3 (ontwikkelingssamenwerking, gelijke kansen) 2,47 5 2,65 5 2,73 5 (economie en werkgelegenheid) 3,15 5 5 De scores van de Brusselse ministers Liever onbemind dan onbekend? Misschien mogen de onbeminden (Rudi Vervoort, Pascal Smet, Fadila Laanan) zich gelukkiger achten dan de onbekenden (Cécile Jodogne en Bianca Debaets, van wie meer dan 40% van de respondenten nooit hebben gehoord). De rangschikking blijft, een jaar na de verkiezingen, onveranderd en nog steeds in dezelfde volgorde: Guy Vanhengel, Didier Gosuin en Céline Fremault, namelijk de Minister van Financiën, de Minister van Economie en zijn voorgangster (die nu Milieuzaken beheert). Ondernemers stemmen blijkbaar voor de mandaten die hen aanbelangen…2 Globaal blijft het vertrouwen in de Brusselse regering nogal aan de zwakke kant. De cijfers van het wantrouwen zijn in feite dubbel zo hoog als die van het vertrouwen. Ter vergelijking scoren vertrouwen en wantrouwen op federaal niveau evenwichtig rond 40%. WAT IS UW GRAAD VAN VERTROUWEN IN HET VERMOGEN VAN DE BRUSSELSE REGERING OM DE HUIDIGE PROBLEMEN OP TE LOSSEN? 0,5% 13% 21% 38% 28% Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 11% 36% 28% 22% WAT IS UW GRAAD VAN VERTROUWEN IN DE BRUSSELSE REGERING VOOR HAAR AANPAK VAN DE HUIDIGE PROBLEMEN? 3% Totaal vertrouwen Licht vertrouwen Neutraal Weinig vertrouwen Geen vertrouwen 1. Deze opiniepeiling polste tussen 26/06 en 17/07/2015 naar de meningen van Brusselse kaderleden en bedrijfsleiders; 1.032 antwoorden. • 2. ‘Onbekend’ voor 45,7% van de respondenten • 3. ‘Onbekend’ voor 45% van de respondenten BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 28 jaarverslag 2015 De regionale spelers Onder de regionale spelers gaan de door de Brusselse ondernemers beste toegekende scores (in deze volgorde) naar Brussel Invest & Export, de VDAB en Bruxelles Formation. Uitzonderingen zijn Impulse (ex-BAO), de koploper die echter ‘onbekend’ is voor meer dan de helft van de respondenten, en Citydev (ex-GOMB), die in hetzelfde geval verkeert. De naamsveranderingen zijn blijkbaar nog niet doorgedrongen, behalve dan voor Actiris (ex-ORBEM). 1. Impulse (BAO/ABE)4 2. Brussel Invest & Export 3. VDAB 4. Bruxelles Formation 5. Citydev (ex-GOMB)5 6. GIMB 7. MIVB 8. Leefmilieu Brussel (ex-BIM) 9. Actiris (ex-ORBEM) 3,8/5 3/5 2,94/5 2,83/5 2,82/5 2,79/5 2,76/5 2,72/5 2,73/5 BENT U VAN PLAN IN DE KOMENDE 12 MAANDEN TE INVESTEREN EN/OF AAN TE WERVEN? 10% 20% 30% 40% 50% 60% 0% maart 2013 november 2013 4. ‘Onbekend’ voor 53,5% van de respondenten • 5. ‘Onbekend’ voor 51,5% van de respondenten november 2014 juni 2015 Aanwerven: misschien … De druk van de fiscaliteit komt in de resultaten van onze opiniepeiling duidelijk aan bod. De cijfers beklemtonen de zeer zware impact van de belastingdruk op investeringen en het scheppen van banen. Nagenoeg een ondernemer op twee beweert bereid te zijn in de komende 12 maanden te investeren (de hoogste score sinds twee jaar). 55,74% verklaart zelfs te willen aanwerven “als de sociale lasten globaal dalen”. 45,52% beschouwt dit als een dringende maatregel. De ‘tax shift’ zet dus een stap in de goede richting: een concurrentieschok die een nog sputterend economisch herstel moet dynamiseren. Het federaal Planbureau voorziet voor dit jaar 1,2% groei. WELKE MAATREGELEN MOETEN ER VOLGENS U OP DE VERSCHILLENDE MACHTSNIVEAUS WORDEN GETROFFEN? KIES EEN PRIORITEIT. 5% 11% 7% 7% 24% 46% Verlichting van sociale werkgeverslasten Verlaging van de belasting op natuurlijke personen Verlaging van de belasting op bedrijfswinsten Belastingvoordelen bij investeringen Belastingvoordelen bij aanwervingen Andere Ja Neen Ik weet het niet 29 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI jaarverslag 2015
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Delokaliseren? Net niet … De meeste Brusselse ondernemers zijn niet van plan te verhuizen (58%, stabiel). Diegenen die er wel aan denken, blijven liever in België (26%, van wie een derde bovendien in Brussel zou blijven). 16% denkt er toch aan naar het buitenland te trekken. OVERWEEGT U OM OP KORTE OF MT EEN GEDEELTE VAN UW ACTIVITEITEN TE VERHUIZEN OF TE DELOCALISEREN? 10 20 30 40 50 60 70 80 0 december 2011 maart 2012 maart 2013 november 2013 november 2014 juni 2015 Ja, in het Brusselse Gewest Ja, naar Wallonië Ja, naar Vlaanderen Ja, buiten België Neen Winkels open op zondag: een goed idee 72% van onze ondernemers staan achter een opening van de handelszaken op zondag. Hierover bestaat er tenminste geen discussie. WAT VINDT U VAN DE OPENING VAN HANDELSZAKEN OP ZONDAG? Diversiteit: eerder een begeleiding dan een verplichting Voor de derde keer bevroegen we de ondernemers over hun kijk op diversiteit, een thema waaraan wij een Witboek hebben gewijd. Uit de verkregen commentaar blijkt dat de ondernemingen diversiteit niet als een prioriteit beschouwen terwijl ze zich vooral zorgen maken om de rentabiliteit. We kunnen daaruit afleiden dat ze niet beseffen (of niet oordelen) dat diversiteit precies een buitenkans betekent (o.a. wat betreft de creativiteit, de benadering van nieuwe doelgroepen, het imagobeleid e.d.). 13% Positief 15% 72% Neutraal Negatief Eén ondernemer op vier verklaart dat zijn onderneming ‘geen belangstelling’ heeft voor diversiteit (wat ook kan betekenen dat hij er geen probleem mee heeft). Als we echter de andere percentages optellen, stellen we vast dat de ondernemingen vooral naar informatie vragen (over de kansen, de verbodsbepalingen en de actiemiddelen). Ze hebben dus behoefte aan informatie maar verwerpen opgelegde oplossingen. Charters en quota’s scoren namelijk zwak. WELKE ZOU VOLGENS U DE BESTE MANIER ZIJN OM DISCRIMINATIE TE BESTRIJDEN (GESLACHT, LEEFTIJD, SOCIALE AFKOMST, ENZ.)? De werkgevers beter informeren over de troeven van diversiteit 12% Wij hebben geen belangstelling voor diversiteit Een 'diversiteitscharter' aan de bedrijven opleggen Werkgevers beter inlichten over verboden praktijken Quota's opleggen Onze onderneming hecht belang aan dit vraagstuk en zou graag beter worden ingelicht om maatregelen te treffen Andere BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 30 5% 6% 8% 10% 24% 35% jaarverslag 2015 Mobilité: nog geen oplossing in zicht Mobiliteit blijft van veruit de grootste bezorgdheid van de Brusselse ondernemers. Dit blijkt uit onze opiniepeilingen sinds 2011. 52% van de respondenten beschouwen dit als de topprioriteit van de Brusselse regering, ruim voor de administratieve vereenvoudiging (37%) en de vermindering van de gewestelijke en gemeentelijke fiscaliteit (36%). Dit trio staat al vier jaar lang op het podium van de bezorgdheden. Meer dan 67% van de ondernemers zijn bovendien de mening toegedaan dat de Brusselse mobiliteit sinds verleden jaar nog is verslechterd. IS DE MOBILITEIT IN EN ROND BRUSSEL IN 2015 T.O.V. 2014 VERBETERD? 3% 6% 24% 67% Het concept van een stadstol krijgt echter geen unaniem ontvangst. De meningen gaan twee kanten uit: 38,5% van de respondenten vinden de stadstol een ‘interessant’ idee, terwijl 44,8% anderen dit idee precies ‘onaanvaardbaar’ achten. De voetgangerszone in het stadscentrum wordt ook maar lauw onthaald: 40,5% gunstige meningen, 35,2% ongunstige (waarbij dient gezegd dat de peiling vóór de schoolhervatting plaatsvond). n OM DE MOBILITEIT BINNEN EN ROND BRUSSEL TE VERBETEREN, VINDT U DE INVOERING VAN EEN STADSTOL OF VAN EEN KILOMETERHEFFING... Ja, de situatie is verbeterd Neen, de situatie is onveranderd Neen, de situatie is verergerd Geen mening UW MENING OVER DE VOETGANGERSZONE IN HET STADSCENTRUM? 16% 39% Een interessant idee Niet aanvaardbaar Ik weet het niet 45% 35% 41% Gunstig Neutraal Ongunstig 24% WELKE 3 THEMA’S MOET DE BRUSSELSE REGERING PRIORITAIR BEHANDELEN OM DE ONTWIKKELING VAN ECO. EN TEWERKSTELLING TE VERZEKEREN? Verlaging van de regionale en gemeentelijke fiscaliteit Vereenvoudiging van de administratieve procedures Mobiliteit Promotie van kwalificerende opleidingen Imago van Brussel als zakelijk centrum Steun aan de tewerkstelling Hulp bij investeringen Advies aan kandidaat-ondernemers Netheid Veiligheid Stadsvernieuwing Wetenschappelijk onderzoek Andere 0 10 20 30 40 50 60 31 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI Maart 2013 November 2013 November 2014 Juni 2015 jaarverslag 2015
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De algemene vergadering van BECI, in oktober 2014. Het strategisch plan van BECI Brussel 2025: welvaart, werkgelegenheid en uitmuntendheid Begin 2015 stelde BECI zijn nieuw tienjarig strategisch plan voor, waarvan de mission statement is afgeleid. De visie wil van Brussel de rijkste regio van Europa maken, een plek waar het gezellig leven en werken is omdat zakenleven en ondernemerschap er de nodige steun genieten. D e vorige versie van BECIs strategisch plan dateert uit 2005 en beperkt zich tot de KHNB, de Kamer voor Handel en Nijverheid van Brussel. Vandaar het belang van de nieuwe ‘roadmap’. Dit beaamt BECI voorzitter Thierry Willemarck: “De tijd was rijp voor een stand van zaken en een herziening van onze strategie. Des te meer omdat we waarschijnlijk aan de vooravond staan van belangrijke maatschappelijke verschuivingen, met de opkomst van totaal nieuwe modellen à la Uber en Airbnb, die de gevestigde business modellen op de helling zetten. Anderzijds heeft de Staatshervorming het zwaartepunt van het beleid naar de Gewesten verplaatst, namelijk naar een deelstaat die overeenstemt met het actiedomein van onze regionale werkgeversorganisatie. BECI dient daarom nieuwe vaardigheden te ontwikkelen om op een constructieve manier de dialoog te voeren met het Gewest, meer bepaald in domeinen waar dit Gewest zelf zijn bevoegdheden uitbreidt: denk maar aan de subsidiëring van ondernemingen, het beheer van de gezinsuitkeringen, de activatie van werkloosheidsuitkeringen enz. Als sociale partner moeten wij voortaan ook in zulke domeinen onze verantwoordelijkheid opnemen.” Drie doelstellingen De visie van BECI streeft tegen 2025 drie grote doelstellingen na: 1) het Brusselse Gewest het rijkste van Europa maken wat betreft het BBP per inwoner; 2) de werkloosheid tot onder de 10% terugdringen (en onder de 15% voor de jongeren), vergeleken met respectievelijk 19 en 27% vandaag; en 3) er voor zorgen dat Brussel wordt erkend voor zijn mobiliteit, zijn veiligheid, zijn aantrekkelijke fiscaliteit, de kwaliteit van het milieu en de sociale vrede – kortom, een gewest waar het echt aangenaam leven is. Of dit realistisch is? “Ambitieus, maar realistisch”, antwoordt Thierry Willemarck. “Als Brussel de rijkste regio van Europa wil worden, moet ze Londen en Luxemburg voorbijschieten. Het potentieel bestaat want overal ter wereld ziet men dat de groei zich BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 32 “Om een gunstig klimaat te ontwikkelen voor het zakenleven en ondernemerschap aan te moedigen, moeten de werkgevers sterk vertegenwoordigd zijn.“ Thierry Willemarck, voorzitter van BECI. jaarverslag 2015 in de grote steden concentreert. Dáár ontstaan nieuwe ondernemingen, ontwikkelen zich nieuwe modellen en verschijnen nieuwe oplossingen voor mobiliteit, de derde leeftijd, het onderwijs enz. Tegelijk zal deze toekomst een heleboel kleine jobs in de dienstensector in het leven roepen. Ik ben ervan overtuigd dat het cliché van de in stadscentra geconcentreerde werkloosheid op lange termijn zal verdwijnen. Gelukkig maar, want dit bedreigt werkelijk de samenleving. Werkloosheid kunnen we bestrijden met opleiding en vorming, maar ook door diversiteit te promoten. De arbeidsmarkt moet verder opengaan voor werkkrachten van alle afkomst, oudere werknemers en mindervaliden …” Vier prioriteiten Om deze visie gestalte te geven, definieerde BECI vier prioriteiten: 1) een gunstig klimaat bevorderen voor het zakenleven en het ondernemerschap; 2) de armslag van de werkgevers vergroten dankzij het gewicht en de representativiteit van BECI; 3) verantwoordelijkheidsbesef bijbrengen aan overheidsorganen en -spelers; en 4) ervoor zorgen dat de principes van subsidiariteit en goed beleid in de overheidssector worden nageleefd. “De eerste van deze vier prioriteiten omvat in feite de drie andere”, zegt Thierry Willemarck. “Om een gunstig klimaat te ontwikkelen voor het zakenleven en ondernemerschap aan te moedigen, moeten de werkgevers sterk vertegenwoordigd zijn, hebben we overheidsdiensten nodig die met verantwoordelijkheidszin tewerk gaan en moet een constructief partnerschap ontstaan met de privé spelers. Dit alles vormt een geheel. En wanneer ik de subsidiariteit onderstreep, is dit in geen geval om de overheid te kleineren, wél om ondernemerschap, wilskracht en het nemen van risico’s aan te moedigen.” Participatief beheer In zijn net voor de verkiezingen van 2014 verschenen Memorandum, vroeg BECI dat de nieuwe, door de Staatshervorming verkregen bevoegdheden, pragmatisch en in overleg met de economische spelers zouden worden beheerd. “Iedereen heeft natuurlijk zijn interpretatie van de hervorming, in functie van de eigen doelstellingen en projecten”, geeft Thierry Willemarck toe. “Wij voelen heel duidelijk dat de overheid bij de uitoefening van de nieuwe bevoegdheden nog volop de testfase doorloopt. Wij moeten hun dus de argumenten voorleggen die aantonen dat participatief beheer ons aller belang is. Dit proces vergt tijd. Privé en overheid moeten beide aanvaarden dat er trefpunten zijn waar ze moeten leren met elkaar te spreken, zich constructief op te stellen en samen te beslissen, ten voordele van de privésector, maar conform de regels van de overheid.” BECI stelt hoge eisen aan overheidsinstellingen en -organen maar legt ook voor zichzelf de lat bijzonder hoog, met strengere beleidsregels, onder andere wat betreft de uitoefening van representatieve mandaten. “Deze talrijke mandaten – tientallen, in feite – zijn bijzonder belangrijk voor al onze leden omdat ze de spreekbuis zijn van de bedrijven. De rol van onze mandatarissen werd duidelijker omschreven en kadert in een samenhangende strategische positionering. We hebben verder beslist de uitoefening van deze mandaten in de tijd te beperken en door een snellere aflossing van onze vertegenwoordigers, dynamischer en creatiever te werk te gaan. Verder hebben wij de regels op het vlak van reporting en transparantie verstrengt, om ervoor te zorgen dat zulke mandaten daadwerkelijk een meerwaarde betekenen voor onze organisatie en onze leden.” KHNB, VOB en IZEO: drie organisaties die elkaar aanvullen Sinds enkele maanden merken de leden van BECI een nieuw aan de KHNB (de Kamer voor Handel en Nijverheid van Brussel) voorbehouden logo. BECI ontstond in 2007 door de toenadering van de KHNB en het VOB (het Verbond van Ondernemingen te Brussel). Het duo werd in 2012 een trio door de toevoeging van IZEO, die opkomt voor de belangen van zelfstandigen, vrije beroepen en KMO-leiders. “Elk van de drie speelt zijn eigen rol”, licht Thierry Willemarck toe: “… het VOB als sociale partner en openbare medebeheerder; IZEO als verdediger van de belangen van zelfstandigen en KMO-leiders en de KHNB als sociale partner en begeleider van ondernemingen. Waar nodig werden de actiemiddelen gedeeld, maar elke eenheid beheert ook haar eigen projecten.” “In dit opzicht was de creatie van een nieuw logo voor de KHNB een noodzaak. BECI geldt voortaan als een welgekend merk in de politieke wereld en bij onze leden, maar het behoudt een zeer Brusselse eigenheid. De Kamer voor Handel en Nijverheid treedt echter op nationaal en internationaal niveau op. Ze past in een bekend en erkend netwerk. Wanneer een Belgische of buitenlandse onderneming zich in Brussel vestigt, begint ze met een bezoekje aan de Kamer!” Elk van de onderdelen van BECI behoudt dus zijn eigen ‘merk’. De raad van bestuur, het voorzitterschap en de directie zijn gemeenschappelijk. Er bestaat één visie, maar de concrete strategieën kunnen verschillen. Ten dienste van onze leden De promotie van het ondernemerschap betekent voor BECI eveneens bijstand aan de leden onder de vorm van advies, begeleiding, vorming, de ontwikkeling en het onderhoud van een relatienetwerk, steun aan de export, de rol van vertrouwenspersoon en hulp bij administratieve stappen in België en in het buitenland. “Wij blijven natuurlijk focussen op deze door onze leden bijzonder gewaardeerde brede waaier aan diensten, die wij constant aanvullen. Zo lanceerde wij onlangs een begeleidingsdienst bij de overdracht van ondernemingen. Dit vraagstuk vormt in Brussel een waar probleem en een economische uitdaging.” BECI heeft zich verbonden al deze doelstellingen na te streven door een optimaal beleid van de middelen van een privé-organisatie, die bijna volledig afhangen van de bijdragen van de leden. “Zij zijn onze reden van bestaan en onze legitimiteit”, aldus Thierry Willemarck. n 33 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI jaarverslag 2015
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BECI 2014-2015: de cijfers van BECI Cijfers zeggen soms meer dan een lange uiteenzetting. Wij hebben er enkele geselecteerd tussen vele andere. Ze zijn bijzonder representatief voor de veelzijdige activiteit van BECI tijdens het boekjaar 2014-2015. 891 De adviescel van BECI verleende 390 maal juridisch en fiscaal advies (bedrijven in moeilijkheden uitgezonderd) en 501 maal juridisch advies op sociaal vlak. 97 BECI werd herkozen als de Brusselse partner van het Enterprise Europe Network (EEN) voor de periode 2015-2020. EEN wordt mede door de Europese Unie gefinancierd en helpt ondernemingen zich internationaal te ontwikkelen dankzij een netwerk van contacten in 54 landen, ver buiten de grenzen van de EU. Tijdens het afgelopen jaar heeft onze cel Enterprise Europe Brussels meer dan 200 vragen beantwoord (over de Europese reglementering, de normen, toegang tot buitenlandse markten, fiscaliteit …) en 27 maal advies verleend over Europese financieringsmogelijkheden. De cel verspreidde 31 profielen van Brusselse ondernemingen via de Partnership Opportunities Database en organiseerde 97 zakelijke ontmoetingen met buitenlandse ondernemingen. 15209 De gemiddelde (gecontroleerde) oplage in aantal exemplaren van ons maandblad Brussel Metropool/Bruxelles Métropole, dat wij naar alle Brusselse ondernemingen van meer dan 10 personen versturen. 938 Dit is het aantal deelnemers aan de 42 internationale evenementen van BECI: bezoeken van buitenlandse afvaardigingen, ontmoetingen met ambassadeurs, seminars enz. Deze activiteiten hebben ook aanleiding gegeven tot 129 B2B afspraken (Export Day uitgezonderd; zie ook info hierover). 7 Dit is het aantal Memorandums of Understanding – MoU – die tijdens de afgelopen 12 maand werden gesloten tussen de Kamer voor Handel en Nijverheid van Brussel (KHNB) en haar internationale tegenhangers in Aboe Dhabi, Armenië, Doha, Dubai, Kuala Lumpur, de Seychelles en Teheran. Met deze overeenkomsten gaan voor onze leden de deuren open naar deze landen en gebieden. In de afgelopen jaren heeft de KHNB een vijftigtal dergelijke MoU’s ondertekend, vaak in landen waar klassieke netwerken niet zijn vertegenwoordigd. 1410 De activiteiten van de Start’Hub (zie ook blz. 36) bekoorden 1410 deelnemers, van wie 1134 tijdens de Start’hub Nights, 232 op de Start’Hub Apero’s en 44 kandidaten voor de Start’Hub Challenge. Naast de Start’Hub werd ook steun verleend aan de creatie van ondernemingen via 26 informatiesessies die 900 deelnemers bijwoonden, en 522 boekhoudkundige raadplegingen. 1400 Meer dan 1400 bezoekers kwamen op 7 mei op Brussels Expo opdagen om deel te nemen aan twee evenementen die gelijktijdig door BECI en IZEO werden georganiseerd: de Export Day (dag van de export en van het internationale ondernemerschap) en de e-Day (de dag van het web voor zelfstandigen en KMO’s). Naast de 26 stands, 46 workshops en het rondetafelgesprek, was er tijdens dit dubbele evenement ook plaats voor 60 coaching sessies en, in het raam van de Synergy Day, 133 B2B ontmoetingen tussen ondernemingen uit België, Luxemburg en het noorden van Frankrijk. 15977 Tussen juli 2014 en juni 2015 reikte het BECI Customs Center 15.977 certificaten van oorsprong uit (voor de export van bepaalde producten of naar bepaalde landen; een stijging met 6,2%), en 290 ATA boekjes (voor de tijdelijke uitvoer van bepaalde goederen). BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 34 105 BECI organiseerde in 2014-2015 105 vormings - initiatieven en seminars, die 1989 deelnemers zagen opdagen. 1758 Het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden (COm, mede door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest gefinancierd) is 1758 maal opgetreden: 810 geïndividualiseerde gesprekken (of langdurige telefonische besprekingen) voor advies op het vlak van strategie, beheer of algemene informatie; 504 juridische raadplegingen (met inbegrip van juridische en sociale pro deo’s); 322 financiële raadplegingen (met inbegrip van boekhoudkundige pro deo’s); 15 diepgaande diagnoses in strategie en marketing en 107 tussenkomsten voor psychologische ondersteuning (tele-advies). 2651 Dit is het aantal deelnemers aan de ‘netwerking’-evenementen van BECI: onder meer 109 voor de Speed Business Lunches, 129 voor de Golf Trophy 2015, 188 tijdens de Welcome Lunches, 259 voor de Entrepreneurs Nights, 377 tijdens de zeven After Work avonden en 763 op onze jaarlijkse Garden Party (record gebroken!). jaarverslag 2015 Design: www.acg-bxl.be BRUSSEL, HAVENSTAD IN HET HART VAN EUROPA UITGELEZEN LIGGING De Brusselse haven ligt op vijf uur varen van Antwerpen en biedt een uitzonderlijke toegankelijkheid voor binnenschepen en zeeschepen tot 4.500 ton. De haven ligt bovendien midden in een dicht netwerk van snelwegen en spoorwegen. PERFORMANT WERKTUIG In de voorhaven is er een containerterminal operationeel die aansluit op de vier transportmodi: binnenvaart, zeevaart, spoorwegen en autowegen. Behalve de terreinen langsheen de waterweg heeft de Haven van Brussel ook nog 160.000 m2 pakhuizen in het TIR-centrum. TEN DIENSTE VAN BRUSSEL Het havendomein bedient een afzetgebied van twee miljoen inwoners en vertegenwoordigt een belangrijk economisch gewicht: zowat 350 ondernemingen, goed voor 12.000 directe en indirecte jobs, een jaartrafiek over de waterweg van 6,6 miljoen ton. Jaarlijks 625 000 vrachtwagens minder in de stad – Een jaarlijkse besparing van 97 000 ton CO2 www.port.brussels Redersplein, 6 B -1000 Brussel T : +32 (0)2 420 67 00
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Prior to Start Up Decline Entreprise lifecycle Een stapsgewijze begeleiding Het leven van een onderneming verloopt nooit zonder hindernissen. Tussen de oprichting en de overdracht (aan een overnemer of aan de volgende generatie) doorstaat het bedrijf verschillende fases van ontwikkeling, consolidatie en soms ook moeilijkheden. Om de bedrijven beter doorheen hun levenscyclus te begeleiden, lanceerde BECI dit jaar twee nieuwe hubs, respectievelijk voor starters en voor overdragers/overnemers. E en van de voornaamste missies van BECI bestaat erin de ondernemingen te informeren en te adviseren bij elke stap van het parcours. BECI verleende al speciaal advies aan initiatiefnemers van projecten, naast assistentie aan bedrijven die in moeilijkheden verkeren (via het COm, het Centrum voor Ondernemingen in moeilijkheden, met de financiële steun van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest). Om deze nieuwe vormen van begeleiding op gang te brengen, creëerden BECI en twee partnerbedrijven onlangs twee ‘hubs’: één specifiek voor starters en de andere voor overdragers/ overnemers. Beide initiatieven mikken op kritieke fasen in het leven van een onderneming, waar een gerichte begeleiding echt het verschil kan maken tussen mislukking en succes. De ‘hubs’ zijn in feite platforms die BECI samen met gespecialiseerde partners rond een bepaalde bedrijfsthematiek opzet. Elke partner biedt zijn specifieke deskundigheid. De vaardigheden worden gedeeld en uitgewisseld ten dienste van andere ondernemers en om andere zakelijke uitzichten te ontwikkelen. Start’Hub: in het zadel tillen De eind 2014 opgerichte Start’Hub tracht ontmoetingen te bevorderen tussen ervaren ondernemers en projectdragers, pre-starters en starters. Deze contacten gebeuren onder de vorm van een ‘challenge’: de kandidaten komen hun project voor een panel van ondernemers en deskundigen ‘pitchen’, op zoek naar toekomstige partners en investeerders. Om een dergelijk publiek te overtuigen, is een goed onderbouwd dossier zeker geen overbodige luxe. Succes vereist voorbereiding. Daartoe draagt de Start’Hub zijn steentje bij, met een gemeenschappelijk begeleidingsprogramma, aangevuld met individuele aanbevelingen. Het is verder ook de bedoeling de eenzaamheid van de starters te doorbreken. Vaak focussen ze uitsluitend op hun project, BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 36 Company creation Company development Company consolidation Growth Adapted Approach to Market Transmission De Start’Hub Night, op 9 december 2014, in de tent van Circus Pauwels terwijl ze ook een netwerk van contacten nodig hebben. De Start’Hub is de plaats waar ze mensen kunnen ontmoeten en ideeën uitwisselen, niet alleen tussen starters en partners, maar ook tussen starters onderling, en zelfs tussen partners. Dankzij deze contacten met gevestigde bedrijven kunnen starters hulpmiddelen uittesten en werkmethodes uitproberen. Hier spelen de partners van de hub een belangrijke rol: ieder in hun vak bieden ze aan de jonge onderneming een deskundigheid eigen aan gevestigde bedrijven. Dit gaat alle kanten uit: bankdiensten, beheertools, advies in communicatie en marketing … Telkens bieden de partners van de challenge een aantal diensten en/of producten die elkaar aanvullen, steeds volgens dezelfde logica: ondernemers voor en met andere ondernemers. Sinds de aftrap in oktober 2014 organiseerde de Start’Hub ettelijke activiteiten voor tientallen deelnemers. Ondertussen hebben sommige hun eigen onderneming opgericht. Bij andere jaarverslag 2015 Op 9 juni organiseerden BECI en zijn partners van de Transmission Hub een rondetafelgesprek. schieten de voorbereidingen goed op. En weldra zal een nieuwe reeks opkomende ondernemers de uitdaging aangaan. Overdracht van groot economisch belang Laten we nu een kijkje nemen aan het andere eind van de levenscyclus van de onderneming. Daar beantwoordt de Transmission Hub een cruciaal vraagstuk dat ook voor Brussel een aanzienlijke sociaaleconomische uitdaging betekent: de vergrijzing van onze bedrijfsleiders (meer dan 40% van de Belgische ondernemers zijn vijftigplussers), samen met een hoog percentage aan mislukte bedrijfsoverdrachten. Slechts één onderneming op drie wordt met succes overgenomen. Dit probleem treft vooral KMO’s. In het Brusselse Gewest zouden er naar verluidt ongeveer 37.000 bedrijven tussen nu en 2025 voor een overdracht vatbaar zijn. Hiervan riskeren 7.500, bij gebrek aan voldoende voorbereiding, hun deuren binnen de twee jaar na de overdracht definitief te sluiten. 8.500 zullen gewoon verdwijnen omdat geen overnemer is komen opdagen. Telkens gebeurt dit ten nadele van de economische activiteit en de werkgelegenheid. Heel wat moeilijkheden kunnen een overdracht dwarsbomen. Om te beginnen zijn veel bedrijfsleiders gevoelsmatig aan hun onderneming gehecht, soms omdat zij ze zelf hebben opgericht. Door deze emotionele band slagen ze er niet in voldoende afstand te nemen. Ze verzuimen de voorbereiding van de overdracht of beginnen er te laat aan, soms noodged wongen, door gezondheidsproblemen. Het succes van een overdracht vereist echter twee à drie jaar voorbereiding. Wat betreft de kandidaat-overnemers, ook zij zijn vaak onvoldoende voorbereid of ze onderschatten de moeilijkheden eigen aan een overname. De overdracht riskeert dus op korte termijn schipbreuk te lijden, ondanks de deskundigheid, de faam en de uitstekende relaties met klanten en leveranciers die het bedrijf kon voorleggen. De oorzaak van het probleem ligt waarschijnlijk bij het aanknopen van relaties. Heel wat overdragers schrikken ervoor terug hun plannen bekend te maken. Ze verkiezen vertrouwelijkheid, omdat de bekendmaking van hun project negatieve gevolgen zou kunnen hebben (verlies van klanten, vertrek van medewerkers enz.). Logischerwijs komen er dan ook niet veel kandidaat-overnemers opdagen. Contacten leggen tussen kandidaten en overnemers Zoals voor de starters beantwoordt deze door BECI bestuurde hub aan een noodzaak. De Transmission Hub ontstond in januari 2015 en biedt een kwaliteitsvolle, neutrale, onafhankelijke en vertrouwelijke begeleiding aan overdragers en overnemers. De Transmission Hub betrekt verscheidene partners bij het initiatief om de talrijke aspecten van een bedrijfsoverdracht te behandelen. Denk maar aan financiering, fiscaliteit, juridische aspecten, coaching, beheer, commerciële aangelegenheden, communicatie en bestuur. Kandidaten kunnen bij de Transmission Hub terecht voor geïndividualiseerd advies van deskundigen in overdrachten en overnames in verschillende bedrijfssectoren, specifieke en aangepaste opleidingen, rondetafelgesprekken, een begeleiding ter voorbereiding van de overdracht, de voorbereiding van de aankoop en bijstand tijdens de voorbereiding en ondertekening van de overdracht/ overnameakte. Dit alles om een succesvolle hervatting van de activiteit te verzekeren. De Transmission Hub richt zich tot ondernemingen met een omzet tussen 400.000 en 15-20 miljoen euro. Hij is niet bestemd voor handelszaken en restaurants, maar biedt hiervoor wel alternatieven. Ten slotte voorziet de Hub een club van overnemers, om deze mensen grondig op te leiden, onder andere op het vlak van beheer, en zodoende de toekomst van de onderneming te verzekeren. n Informatie over de Start’Hub Fabienne Malaise fm@beci.be Tel. 02 643 78 07 Informatie over de Transmission Hub Erick Thiry eth@beci.be Tel. 02 643 78 36 37 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI jaarverslag 2015
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Slotsessie van de vormingscyclus «Vastgoeduitzichten en stadsontwikkeling» Opleidingen Om er het fijne van te weten Kennis heeft vandaag een rechtstreekse impact op productie en rentabiliteit. BECI wil de ondernemingen daarom nog beter bijstaan bij de verwerving van deskundigheid en vaardigheden. De Kamer heeft daarom haar vormingsprogramma herzien. Het aanbod is vollediger dan ooit en onderscheidt zich door zijn diepgaande en pragmatische aanpak. D e Kamer van Koophandel van Brussel organiseert al geruime tijd opleidingen voor haar leden. De domeinen zijn bijzonder divers: strategie en management, marketing en handelsrecht, financiering, human resources en sociale wetgeving, boekhoudkunde, fiscaliteit e.a. Deze opleidingen verwelkomen meer dan 2500 deelnemers per jaar, worden door erkende specialisten geanimeerd en genieten unanieme waardering. De behoeften van de ondernemingen veranderen echter constant. Nieuwe verwachtingen duiken op zodat nieuwe thema’s moeten worden aangekaart. Wij hebben dus beslist het huidige aanbod gevoelig uit te breiden, met de steun van de deskundigen in ons Kenniscentrum en ons netwerk. Precies daarom organiseert BECI sinds enkele maanden, naast het klassieke programma, een aantal nieuwe vormingscycli in domeinen als milieubeheer, energiebeheer, mobiliteit, stedenbouwkunde, diversiteit of bijvoorbeeld ook openbare aanbestedingen. “De vaardigheden en de deskundigheid van kaderleden en bedrijfsleiders verder ontwikkelen, daar gaat het om. Dit doen we met hoogstaande opleidingen die dankzij hun schappelijke prijs voor alle KMO’s toegankelijk blijven”, vertelt Brigitte Van der Mensbrugghe, die de opleidingen organiseert. Minder theorie en meer praktijk “Naast de nieuwe thema’s, frissen we ook de algemene aanpak van de opleidingen op. De klemtoon verschuift van theorie naar praktijk en concrete tools”, verklaart Erick Thiry, die belast is met Business Relations Intelligence. “Wij wensen dat de deelnemers bij afloop van de opleiding de verworven kennis onmiddellijk kunnen toepassen en er concrete resultaten uithalen.” “Deze thematische vormingen werden in nauwe samenwerking met ondernemingen ontwikkeld”, aldus nog Erick Thiry. “Wij onderhouden een constante dialoog met human resources managers, want zij bepalen de behoeften. Wij beschouwen hen als onze partners.” De onderwerpen worden ook meer in detail besproken. Dit gebeurt BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 38 via vormingscycli die uit meerdere modules bestaan. De formule laat toe meerdere invalshoeken te combineren: uiteenzettingen door deskundigen, cursussen en interactieve workshops, bezoeken op het terrein en eventueel ook nog webinars. “Dit zou in een seminar van een uur of twee natuurlijk niet kunnen.” Het aantal deelnemers wordt beperkt om de interactiviteit en de uitwisseling van standpunten steeds te vrijwaren. “Met de tijd worden we alles moe, behalve het leren” (Vergilius) Op het einde van de opleiding ondergaat de deelnemer een evaluatie en ontvangt hij een diploma uitgereikt door de Kamer van Koophandel, conform het ISO 9001 kwaliteitsbeheer waarvoor de Kamer gecertificeerd is. Ook de opleidingen zelf worden constant en systematisch geëvalueerd. Sommige bieden zelfs opleidingspunten die in bepaalde sectoren vrij begeerd zijn (advocaten, boekhouders, vastgoedspecialisten…). Een eerste vormingscyclus rond het thema ‘Perspective immobilière et développement urbain’ (vastgoeduitzichten en stadsontwikkeling), wordt sinds de maand mei georganiseerd en over zes modules verspreid. Op het programma staan onder andere: kantoorvastgoed, het aanbod aan vastgoed in het raam van de demografische groei, logistiek en mobiliteit in de stad, uitzichten voor het vastgoed in sectoren als toerisme en congressen enz. “De eerste feedback is bijzonder positief. Wij ontvingen heel wat enthousiaste commentaar”, zegt een trotse Brigitte Van der Mensbrugghe. Een cyclus in milieubeheer ging in de maand september van start. De volgende zal het hebben over het beheer van multiculturalisme en diversiteit binnen de onderneming. BECI plant eveneens kortere opleidingen over het mobiliteitsbudget, fiscaliteit en de reglementering van vastgoed, openbare aanbestedingen e.d. n Info : www.beci.be/training jaarverslag 2015 Diversiteit Diversiteit, een troef voor de onderneming Onze samenleving verandert; het bedrijfsleven volgt de trend. Rassenvermenging, management door vrouwen en vergrijzing van de bevolking zijn enkele van de maatschappelijke verschuivingen waarvan de weerslag zich op de bedrijfswereld, het personeel en de clientèle laat voelen. Niet alle ondernemingen hebben het begrip diversiteit volop geïntegreerd. Het Witboek van BECI rond dit thema bewijst nochtans dat achterblijvers er alle baat zouden bij hebben het economisch potentieel van diversiteit te benutten. 35 % van de Brusselse bevolking is ouder dan 45 jaar en het vergrijzingsproces zet zich voort. Nagenoeg 66% van de Brusselaars tussen 18 en 60 jaar is van buitenlandse afkomst. In België lijdt 10% van de bevolking tussen 15 en 64 jaar aan een vorm van handicap of een chronische ziekte, maar dit percentage ligt in de hoofdstad wellicht hoger. Deze demografische gegevens vinden we echter niet systematisch terug in de Brusselse ondernemingen. En dit geldt ook voor vrouwen in topfuncties. Met de hulp van deskundigen analyseerde BECI noemenswaardige verschillen tussen samenleving en arbeidsmarkt voor de vier voornaamste vormen van discriminatie. Dat zijn het geslacht (het voortbestaan van het zgn. ‘glazen plafond’, de loonverschillen tussen man en vrouw), de leeftijd (een derde van de werkzoekenden is ouder dan 45 jaar), de buitenlandse afkomst (38 tot 53% tewerkstelling bij personen van buitenlandse afkomst, vergeleken met 74% bij mensen van Belgische afkomst) en de handicap (in België hebben 40,7% van de mensen met een handicap een baan, vergeleken met 66,4% van de valide personen). “Diversiteit bevordert echter de prestaties”, verklaart BECI Voorzitter Thierry Willemarck. Zo onderscheiden mensen van buitenlandse afkomst zich vaak door een bredere kijk op zaken en een multiculturele aanpak die gelijk staat met creativiteit en innovatie. De inbreng van oudere medewerkers is de ervaring en de wijsheid waarmee ze heel wat delicate situaties kunnen ontwarren. Mindervalide personen hebben meestal geleerd hun handicap te omzeilen door de ontwikkeling van andere vermogens en een flink herstellingsvermogen. En wat betreft gelijke kansen voor mannen en vrouwen op directieniveaus, zij zorgen voor complementariteit en een bredere aanpak van de problemen. Bovendien getuigt diversiteit in de onderneming van compatibiliteit met de verscheidenheid van onze samenleving. Integreer diversiteit in het bedrijf en u zult de klanten beter begrijpen en gemakkelijker bereiken. Niet alle ondernemingen maken gebruik van zulke troeven. Waarom? En hoe kunnen wij dit verhelpen? Eerder aanmoedigen dan verbieden In zijn Witboek ontleedt BECI de discriminatie. De conclusies zijn overduidelijk: discriminatie vloeit voort uit een maatschappelijke structuur die verstijfde gewoonten en gedragspatronen creëert. ‘Monoculturele’ maatschappelijke regels hebben de neiging ‘monoculturele’ sociale – en dus ook HR – praktijken te bevorderen. Daar gaat niet noodzakelijk kwaadwillige opzet mee gepaard. Daarom zijn sommige discriminerende gedragingen onopvallend, zelfs voor hun daders. “Een discriminatieverbod zal de diversiteit echter niet stimuleren. In feite kan een controlemechanisme op indirecte wijze een negatief vooroordeel versterken of zelfs doen ontstaan”, stellen Thierry Willemarck en Jean-Claude Daoust (de voorzitter van de sociale commissie van BECI). Zij beweren dat gerichte controles tegen discriminatie op de arbeidsmarkt er ten onrechte als een goed idee uitzien. Sinds 35 jaar geldt er in verscheidene wetsteksten een verbod op discriminatie bij het aanwerven van arbeidskrachten. Uit de recente resultaten blijkt echter dat deze regelgeving geen impact heeft op de cijfers. Beide voorzitters herinneren eraan dat discriminatie alle geledingen van de samenleving op de loer ligt. Vandaar de nood aan een globale aanpak, onder meer via het onderwijs, dat jammer genoeg het krachtigste discriminatiesysteem van onze maatschappij blijft. BECI gaat de uitdaging aan en levert een overzicht van alle knelpunten, zowel macrosociologisch (de ganse samenleving) als microsociologisch (individueel). Het initiatief onderstreept ook de menselijke rijkdom en de opvallende economische troeven van diversiteit. Het ‘Witboek over Diversiteit’ verscheen in september verleden jaar, samen met ons magazine Brussel Metropool. Het document kan ook op onze website worden gelezen. n Info: www.beci.be/nl/witboek_over_diversiteit/ 39 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI jaarverslag 2015
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BECI De stem van uw onderneming Bij de hoofdtaken van BECI hoort zijn rol als spreekbuis van de ondernemingen. Dankzij zijn talrijke leden, die de verscheidenheid van het Brusselse ondernemerschap weerspiegelen, treedt BECI als rechtmatige verdediger van hun standpunt op, in alle omstandigheden die de sociaaleconomische omgeving kunnen beïnvloeden. Olivier Willocx Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 - ow@beci.be Gedelegeerd bestuurder 02 643 78 15 - je@beci.be Secretaris-generaal Jan De Brabanter Xavier Dehan 02 643 78 39 - jdb@beci.be Secretaris-generaal VOB 02 210 01 76 - xd@beci.be Algemeen coördinator KHNB Carine Van Lancker 02 643 78 40 - cvl@beci.be Management Assistant O nze vertegenwoordigingsopdracht oefenen wij onder meer uit tijdens rechtstreekse onderhandelingen met de Brusselse overheden en onze sociale partners, binnen het voornaamste Brusselse sociaaleconomische overlegorgaan, de Economische en Sociale Raad voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (ESRBHG). BECI engageert zich ook actief in het sociaaleconomisch leven van Brussel via talrijke bestuurders- of vertegenwoordigersmandaten in een dertigtal organen. Op het economisch vlak zetelt BECI o.a. in de raad van bestuur van Citydev (de Gewestelijke Ontwikkelingsmaatschappij voor Brussel), de Haven van Brussel en Impulse (het Brusselse agentschap voor de onderneming). Wat de werkgelegenheid betreft, oefent BECI o.a. mandaten uit bij Actiris en Bruxelles Formation. Al deze mandaten worden zorgvuldig geselecteerd en aan de bekwaamste vertegenwoordigers toevertrouwd. BECI oefent deze opdrachten op een actieve en constructieve manier uit, door oplossingen aan te bieden. BECI staaft zijn standpunten op de meningen die via regelmatige opiniepeilingen van de leden worden verkregen, en op het werk van zijn adviescommissies (sociale aangelegen heden, economie, mobiliteit en ruimtelijke ordening, governance enz.). Deze commissies staan onder het voorzitterschap van vooraanstaande Brusselse ondernemers en verenigen leden die in deze materies een ware deskundigheid kunnen voorleggen. Hun standpunten worden verder aangevuld BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 40 door de deskundigen van ons Kenniscentrum. Zij volgen de verscheidene tot de gewestelijke bevoegdheden behorende materies op de voet op en leggen analyses voor waarvan de kwaliteit unaniem wordt erkend. Onze voorstellen, reacties, tussenkomsten en initiatieven zijn er vaak in geslaagd het economische proces in ons Gewest ten gunste van het ondernemerschap te beïnvloeden. Dit succes danken wij eerst en vooral aan u: samen staan we sterker om de belangen van de Brusselse ondernemingen te verdedigen. n jaarverslag 2015 BECI Waardevolle steun Onze corebusiness? Onze leden ondersteunen. De oplossingen van BECI zorgen in uw onderneming voor een hefboomeffect die mogelijkheden en capaciteiten boosten. Met onze teams, onze diensten en onze netwerken krijgt u extra armslag. G oede begeleiding en nuttig advies effenen uw weg naar het succes. Niet alle ondernemingen slagen erin intern al de deskundigheid en bekwaamheden te ontwikkelen die ze nochtans nodig hebben in elk domein waar hun activiteiten mee te maken hebben. BECI treedt op als partner van zijn leden en ontwikkelde voor hen een breed scala ondersteuningsdiensten verdeeld over drie activiteiten: KENNISCENTRUM Mobiliteit • Advies bij de ontwikkeling van uw mobiliteitsbeleid • Diagnose, bedrijfsvervoerplan, mobiliteitsbudget, beste praktijken … • Informatie: reglementeringen, fiscaliteit, gewestelijk beleid, gevolgen voor uw onderneming en contactneming Vincent Campeol 02 563 68 59 vc@beci.be • De begeleiding tijdens de volledige levenscyclus van de onderneming, van de oprichting tot en met de overdracht, tijdens de groeifase, gedurende moeilijke periodes en bij de ontwikkeling van exportactiviteiten; • Informatie en opleidingen, in alle domeinen van het ondernemerschap; • Contactneming en de ontwikkeling van netwerken tussen onze leden en met potentiële klanten of partners, ook internationaal. UW DESKUNDIGEN Milieu en energie • Begeleiding van uw duurzame ontwikkelingsprojecten: diagnose, certificering … • Advies in energiebesparingen en continuïteitplan voor uw onderneming • Invoering van een milieubeleid • Informatie: reglementering, milieu- en energiepremies Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be Stedenbouwkunde • Begeleiding van renovatie-, uitbreidingsen verhuizingsprojecten • Bepaling van de beste vestigingszones • Informatie: stedenbouwkundige reglementeringen, fiscaliteit, subsidies … • Contacten met de bevoegde overheidsdiensten Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be Kringeconomie • Zuiniger omgaan met materiaal • Afvalpreventie en -beheer: diagnose en oplossingen • Informatie: reglementering, verplicht contract, sorteerverplichting, bodemvervuiling … • Contacten met afvalophalers Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be Diversiteit • Ontwikkeling van uw diversiteitsbeleid: diagnose, financiële steunmaatregelen • Bijstand bij de integratie van gehandicapte personen (slechtzienden, slechthorenden …) • Beheer van de culturele verschillen • Ontwikkeling van een intern communicatiebeleid rond diversiteit Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be De klassieke groepsfoto na de Algemene Vergadering van BECI. 41 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI jaarverslag 2015
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ADVIESCENTRUM UW ADVISEURS Manager adviesdiensten • Hulp bij economische expansie • Advies aan ondernemingen in moeilijkheden • Bijstand bij de ontwikkeling van een saneringsplan • Opvolging van het beheer Fabienne Malaise 02 643 78 07 fm@beci.be Adviseur tweede kans • Begeleiding van herstelprojecten • Workshops voor ondernemers na een faillissement • Diagnose van de moeilijkheden • Case studies Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be Adviseur starters • Advies in financiering, kredietverlening, subsidies • Bijstand bij opmaak van een financieel plan • Organisatie van workshops voor starters • Opvolging van het beheer Mirella Zaccagnini 02 643 78 46 mz@beci.be Adviseur overdracht • Voorbereiding van de overdracht van uw onderneming: diagnose en advies • Valorisatie van uw onderneming • Contacten met potentiële overnemers • Begeleiding bij het overdrachtsproces Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be Adviseur sociale zaken • Juridisch advies bij de arbeidsrelatie: ondertekening van een arbeidsovereenkomst en specifieke voorwaarden, einde van het contract, werktijden, collectieve arbeidsbetrekkingen … • Voorbereiding op juridische risico’s • Informatie en sociaal recht Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be Assistente • Abonnement op het faillissementsnieuws • Seminars over de sociale wetgeving Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be Juridisch adviseur • Juridisch advies over commerciële aangelegenheden • Bijstand bij het opstellen van contracten: algemene verkoopvoorwaarden, bijzondere clausules, handelsagentcontracten, huurovereenkomsten enz. • Beheer van geschillen, bemiddeling • Advies aan ondernemingen in moeilijkheden Laila Nejar 02 563 68 58 lne@beci.be U OPLEIDINGEN EN SEMINARS Uw verantwoordelijke voor de opleidingen • Ontwikkeling van uw vaardigheden en deskundigheid • Inschrijvingen voor de BECI thema-opleidingen (management, HR, sociale wetgeving, stedenbouwkunde, mobiliteit …) • Organisatie van thema-opleidingen en opleidingen op maat voor uw onderneming Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 — bvdm@beci.be U FORMALITEITEN Uw ondernemingsloket • Formaliteiten aan de Kruispuntbank van Ondernemingen • Inschrijving van uw ondernemingsnummer • Wijzigingen • Intrekking Corine Clément 02 643 78 09 desk@beci.be Administratieve formaliteiten • Publicatie in het Belgisch Staatsblad • Uittreksels van de Kruispuntbank van Ondernemingen • Attesten van niet-faillissement • Activering, wijziging en schrapping bij de btw Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be BECI | ACTIVITEITENVERSLAG 2015 - 42 jaarverslag 2015 INTERNATIONAAL UW EXPORT DIENST Manager International • Ontwikkeling van uw internationale activiteiten • Informatie: buitenlandse markten, reglementen eigen aan elk land Sabine Soetens 02 643 78 12 sso@beci.be • Economische missies en ontvangst van buitenlandse afvaardigingen • Netwerk van contacten met kamers van koophandel overal ter wereld Assistente International Christine Godts 02 643 78 02 cg@beci.be Directeur Europa • Financieringsprojecten en Europese aanbestedingen • Internationale contacten via het netwerk van Enterprise Europe Network Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Informatie: Europese reglementeringen, nationale en Europese certificeringen (CE-markering …) Nastasja Otte 02 563 68 54 nao@beci.be Manager douanes • Administratieve en douaneformaliteiten • Alle exportdocumenten (certificaten van oorsprong, ATA boekjes) Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be U Uw contacten voor het zakenleven • Uw contact bij BECI • Contactnemingen en ontwikkeling van uw netwerk • Identificatie van partners • Identificatie van commerciële uitzichten • Legalisering van documenten (facturen, contracten, octrooien enz.) • Snellere visums voor uw zakenreizen Assistente douanes Evelien Jonckheere 02 643 78 03 ej@beci.be UW NETWERK Uw BECI account • Administratief beheer van uw BECI lidmaatschap • Registrering en updating van uw gegevens Christine Barthélemy 02 643 78 45 — cb@beci.be Uw contacten voor evenementen Angela Leone 0475 41 27 95 al@beci.be Frederik Leloup 02 643 78 01 fle@beci.be • Inschrijving voor BECI evenementen: Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party … • Contactneming en ontwikkeling van uw netwerk • Verhuring van onze zalen Adviseur Europa Catherine Mertens 02 643 78 16 cm@beci.be Wim Desloovere 02 643 78 22 wde@beci.be Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be Sylvia Welleman 02 643 78 05 sw@beci.be Pascale Capitaine 02 643 78 49 pc@beci.be COMMUNICATIE UW MEDIAVERANTWOORDELIJKEN Media • Uw informatiebron als ondernemer • Het doorgeefluik van uw bezorgdheden, via onze enquêtes en opiniepeilingen • Publicatie van uw communiqués in ons magazine en op onze website Uw reclameregie • Advies in commerciële communicatie • Beheer van uw reclamecampagnes Emmanuel Robert Geneviève Boxus 02 643 78 44 — er@beci.be 02 563 68 51 — gb@beci.be Max Saey 02 563 68 53 — msa@beci.be 43 - ACTIVITEITENVERSLAG 2015 | BECI jaarverslag 2015
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2014-2015: een jaar Bijna 800 Brusselse bedrijfsleiders en beslissingsnemers namen deel aan de Garden Party van BECI, tijdens de maand juni, in de tuinen van AXA. After Work in het Steigenberger hotel. BECI ontvangt een Turkse delegatie geleid door de heer Ibrahim Çaglar, Voorzitter van de Kamer van Koophandel van Istanboel, hier naast mevrouw Cécile Jodogne, Brusselse Staatssecretaris belast met Buitenlandse Handel. BECI was partner van de 2de Business Mediation Summit, in januari aan de Solvay Brussels School. Lancering van het nieuwe magazine van BECI, in januari 2015. In het raam van de economische missie in Iran ontving BECI in december 2014 het bezoek van een Iraanse afvaardiging. Het symposium van Brussels Metropolitan bracht de Minister-Presidenten van de drie Gewesten bijeen. Meer dan 1.400 bezoekers kwamen op 7 mei op Brussels Expo opdagen om deel te nemen aan Export Day en e-Day, twee evenementen die BECI en IZEO organiseerden. BECI nieuws in foto’s BECI en Brussel Mobiliteit organiseerden een samenkomst van de grote spelers van de stedelijke distributie in Brussel, voor een ontmoeting met de bedrijfswereld. Een voordracht en debat over milieu en afvalbeleid, in aanwezigheid van de Brusselse ministers Céline Fremault en Fadila Laanan. Informatiesessie voor de mensen die zich hadden ingeschreven voor de Job Day Technici, Ingenieurs & Informatici. Ondertekening van een Memorandum of Understanding met de Kamer van Koophandel van Aboe Dhabi. 21 mei, Golf Château de La Tournette: de 10e van de BECI Golf Trophy. editie Poolreiziger Dixie Dansercoer, tijdens een avond van de Zinner Circle, voor onze Nederlandstalige leden. Back to School ! het thema van ons Annual Event 2014, in het auditorium van GDF Suez. Informatiesessie over de ‘tax shelter’, door IZEO en BECI, in aanwezigheid van federale Minister Willy Borsus. Begin juni verwelkomde keukeninrichter Bulthaup een CEO Meeting van BECI. Een CEO meeting aan de Aviation Academy Brussels. © Belga Images

2015.09 Bruxelles Métropole


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WAKE UP ON THE RIGHT SIDE OF THE PLANE. Wake up refreshed in our forward-facing, flat-bed seats with direct aisle access available in our Delta One™ cabin on all nonstop flights to the USA. For further information please visit delta.com, call our reservations number 02 620 0183 or contact your local travel agent. EDITO Les entreprises y croient ! La rentrée sera-t-elle synonyme de reprise économique ? Pour la première fois depuis longtemps (on est tenté d’écrire « des années »), il est permis d’espérer. Le retour de la croissance se confirme : le Bureau fédéral du Plan table désormais sur 1,2 % cette année. À Bruxelles, le taux de chômage, en baisse depuis plusieurs mois, est repassé sous la barre des 20 % – et sous la barre des 25 % chez les jeunes. Les signaux sont encore discrets, mais ils sont encourageants. Les entrepreneurs retrouvent eux aussi la confiance ; la dernière édition de notre « baromètre politique », qui a permis de sonder l’avis d’un millier d’entre eux cet été, le confirme : ils sont prêts à investir et à recruter. Pour embaucher, ils demandent toutefois un allègement des charges patronales : avec un score de 45 %, c’est la première mesure qu’ils réclament aux différents niveaux de pouvoir de notre pays. Voilà qui tombe bien : le gouvernement vient de trouver un accord sur le fameux « tax shift », qui devrait enfin permettre d’abaisser les charges sur le travail (55 % selon le dernier rapport de l’OCDE !) – c’est un leadership que la Belgique risque de perdre, mais on ne s’en plaindra pas… Thierry Willemarck, Président de BECI Or, en cas de baisse des charges, plus de la moitié des entrepreneurs bruxellois déclarent qu’ils veulent engager ! Certes, l’emploi ne se décrète pas, mais les conditions semblent réunies pour amplifier au maximum les effets positifs d’un glissement fiscal. Nous détaillerons davantage les résultats de ce sondage le mois prochain, dans une édition spéciale Brussels Perspectives, mais nous en retenons encore deux traits. D’abord, pour rester dans le domaine de l’emploi, nous avons interrogé les entrepreneurs sur leur vision de la diversité. Force est de le constater : certains d’entre eux se sentent peu concernés. Ils sont un quart à déclarer que le thème « ne les intéresse pas », ce que l’on peut interpréter de deux manières. Soit la diversité leur est naturelle et ne pose aucun problème dans leur entreprise ; soit ils estiment que les priorités sont ailleurs et ils n’y voient pas d’opportunité. Or, c’en est une : l’intégration de collaborateurs d’ascendance étrangère, de personnes qui présentent un handicap ou de collaborateurs plus âgés peut enrichir les compétences et ouvrir les horizons de l’entreprise. En fait, quand on examine l’ensemble des réponses, on s’aperçoit que les entreprises sont surtout en demande d’information sur la diversité. C’est précisément l’objet du Livre blanc que nous publions avec ce numéro, fruit d’un long travail de consultation, d’investigation et de réflexion. Enfin, là où les patrons bruxellois ne voient toujours pas le bout du tunnel, c’est en matière de mobilité. Sondage après sondage, depuis bientôt cinq ans, elle reste la première inquiétude des entrepreneurs et la priorité absolue qu’ils assignent au gouvernement bruxellois (à plus de 51 %, loin devant la simplification administrative et la baisse de la fiscalité régionale et communale). Pire : ils sont plus de 67 % à estimer que la mobilité à Bruxelles a empiré depuis l’année dernière – avec ou sans piétonnier. Que faire ? Un péage urbain ? L’idée divise et polarise : « intéressante » pour 38 % de nos sondés, elle est « inacceptable » pour 44 % d’autres. Voilà qui mérite un vrai débat. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil CHAMBRE DE COMMERCE & 6 Pour ou contre la boîte noire dans l’horeca ? 9 Bruxelles Métropole, mensuel n° 1 des patrons bruxellois 13 Fiche réforme de l’Etat : les baux d’habitation 14 Le shopping du dimanche, enfin une réalité ! 17 The Shift : de la RSE « philanthropique » à un « moteur d’innovation » International 21 Rencontre avec Denis Robert, Ambassadeur du Canada 24 Financements européens : c’est aussi pour les PME ! 25 Euromed Invest Academy : la Méditerranée à Bruxelles 26 Jordanie-Liban : « Des marchés étonnants » Topic mobilité & logistique 29 Les nouvelles technologies vont faire bouger Bruxelles 33 Jacqueline Galant : « Le moment est venu d’oser le changement » 36 Thalys, croissance à très grande vitesse 40 Et si… Brussels Airport fermait ? 42 CityDepot : flux de marchandises et développement durable 44 Travaux : le meilleur reste à venir 48 BECI Mobility Toolbox : votre boîte à outils mobilité 51 Piétonnier : en avant, marche ! Entreprendre 52 MCA Recycling : quand l'environnement pilote la croissance 54 Management environnemental : tout profit pour l’entreprise 55 Le M-Village, fédérateur de talents 56 Journée Découverte Entreprises : à la rencontre du public 58 Starter : Lunetier Ludovic 59 Seule une entreprise sur trois se transmet avec succès 60 PME : distribuez vos dividendes à 15 % 61 Tax shift : ce qu’en pensent les indépendants Community 62 L’actualité BECI en photos 71 Conseil resto : Cécila 72 Impression of a Brit 73 News 78 Demandes d'admission 81 Agenda UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 9 Sept N° 00 Janvier 2015 embre 2015 Au mois d'octobre L'entreprise au 21e Le mois prochain Mai siècle dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Infographie Fabio Bartali Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE ON VA VOIR CE QU’ON VA VOIR ! L’été s’achève, la rentrée ouvre un paquet de « suites de » dans les dossiers entamés en grande pompe. Et dont on va vraiment pouvoir évaluer l’évolution. Il l’a dit, il l’a fait. Le gouvernement fédéral nous a pondu son « tax shift ». Rien de moins que LA mesure emblématique de la bande à Michel. L’histoire fut finalement bouclée durant les vacances, c’est à dire en catimini. De quoi limiter l’idée qu’il s’agit en fait d’un « tax pschiit » ? Baisser des cotisations patronales est toujours bien vu par les créateurs d’emplois. Mais la mesure eût pu être annoncée lors de n’importe quel conclave budgétaire. Pareil pour les autres du paquet. L’important est ailleurs : l’efficacité de la mesure se jugera, comme le reste, sur le long terme. Et quand bien même elle serait diablement efficace, elle n’en restera qu’une mesure parmi d’autres. Dans la tête du grand public, la fiche de paie compte autant que les déclarations parfois tapageuses dont sont capables les politiques. Et ce gouvernement en a – hélas – un peu le secret : Jacqueline Galant et les chiffres, Charles Michel estimant n’avoir rien à voir avec la NVA (avant les élections, on s’entend), Jan Jambon et le drapeau belge dans son bureau, Théo Francken et les migrants… ‘Tention mesdames et messieurs les Ministres, l’électeur a parfois de la mémoire. À bien y penser, cette remarque vaut autant pour les Ministres que pour l’opposition. Laurette Onkelinx aura certainement du mal à se défaire de son image de passionaria tapant du poing sur son banc à la Chambre. Pareil pour Benoît Lutgen et ses comparaisons courantes et, disons…, rapides entre | Michel Geyer revu lorsque, passés les beaux jours et les fiestas estivales, les automobilistes, les entreprises et ceux qui y travaillent, les riverains (oui, eux aussi) n’en pourront plus des embarras ? Peu probable. L’argument développé par la ville pour avancer seule et en vitesse a le mérite d’être légitime : en Belgique, quand on attend que la concertation fasse son œuvre, les gros dossiers urbanistiques prennent l’eau. Voyez le RER, pour n’en citer qu’un. Reste qu’à la fin de l’été on sent comme une odeur gênante, celle de la crasse et des plaintes, qui commencent à se faire entendre. C’est aussi cela le drame de l’énergie en politique. Quand on avance seul, on assume seul les reproches légitimes. aujourd’hui et les années 40 (« nuts », « collabos » ou plus récemment « négationniste »). Magasins ouverts On verra aussi sous peu ce que donne vraiment le piétonnier bruxellois. Inaugurée en grande pompes juste avant les premiers départs en vacances, l’artère pédestre n’a pas manqué de provoquer un fameux paquet de bouchons alentour dès le lundi suivant. Et même au-delà. D’autres embarras suivront. Qu’importe, Yvan le Terrible voulait avancer, créer le plus grand piétonnier d’Europe. C’est fait, et ça correspond à la promesse de dynamisation. Ce piétonnier sera-t-il agrandi si une autre ville décide de faire encore mieux que Bruxelles ? Et surtout, sera-t-il Ah oui, avant de conclure. On sourit (quand même) de voir que l’ami Grégor Chapelle, big boss d’Actiris, a omis rentrer son annuelle déclaration de mandats et de patrimoine – une déclaration qui doit servir à éviter les conflits d’intérêts et favoriser la transparence. L’obligation incombe donc à tout ce que le pays compte de mandataires publics (un paquet de monde, vous l’imaginez). Chapelle le reconnaît lui-même : cet oubli est un comble vu l’intérêt qu’il jure porter à la transparence en politique. Ou bien serait-ce plutôt un acte manqué ? L’ambitieux jeune homme doit sans doute faire plus « vieille école » s’il veut que son parti lui fasse vraiment confiance et lui offre un défi à sa mesure d’ici quelques années. ● CORNER 4 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND Trois mois ! Si, les vacances chez nous, ça fait bel et bien trois mois. Dès la mi-juin, on baisse de régime et ça ne redémarre vraiment qu’à partir de la mi-septembre. | Jean Blavier Vous ne me croyez pas, vous qui avez eu droit en tout et pour tout à 10 jours de Méditerranée moyennant deux fois 24 heures de trajet suffocant au tarif exorbitant des péages français ? J’admets. J’admets aussi qu’il y a des exceptions, par exemple les exams de juin et les inévitables secondes sess. Ou les indépendants. Mais regardez autour de vous : qui lance un projet l’été ? Bof, on le fera à la rentrée ! OK, mais à la rentrée il faut faire vite, de peur de buter sur le congé de la Touss… pardon, d’automne. Et là aussi il faut faire vite, le père Noël s’annonce chaque année un peu plus tôt, précédé de son avant-garde, les multiples Saints-Nicolas. On prend du retard ? Oups, c’est la glissade des vacances d’hiver. On a juste le temps de se remettre sur ses patins qu’arrive le congé de Carna… pardon, le congé de détente à Avoriaz. À nouveau deux fois 24 heures de trajet, gelant cette fois, mais toujours au tarif exorbitant des péages français. Six semaines de travail et voilà les vacances de printemps. On traîne un peu et on arrive… en juin. Faites le compte, au total, ça fait six mois de travail. Et comme le fisc nous prend six mois aussi, on travaille pour rien. Nous sommes trop bons. Heureusement, il y a l’actu pour nous rappeler que collectivement (je ne me permettrais pas…) nous sommes encore plus naïfs que bons. Au début de l’été, la Grèce a squatté la manchette des médias avec cet épisode inédit que même le plus roué des politiques ne peut expliquer. 1. « Non à l’austérité imposée par l’Europe », dit le gouvernement Tsipras. 2. « Non », renchérit le peuple via un référendum plus rapide que les trains de la SNCB. 3. « Oui », en déduit le gouvernement Tsipras. Vous avez compris ? En fait, rien de ce qui se passe en Grèce n’est compréhensible. Sauf ceci, que l’on commence à lire entre les lignes : la Grèce n’est pas le Japon, dont la dette publique est de 200 % de son PIB. Donc elle va sombrer. Donc on va la renflouer. C’est-àdire annuler une partie de sa dette. On parie ? Après la Grèce, la Chine. Là, c’est un autre morceau. L’usine du monde s’essouffle. Elle produit trop cher. Elle est victime de son succès, comme le Japon et les tigres d’Asie in illo tempore. Son modèle a fait des émules, elle a enfanté de cupides concurrents comme les exportateurs de textile du sous-continent indien qui font travailler femmes et enfants dans de branlants édifices où l’on n’oserait loger le plus désespéré des migrants, ce qui permet à leurs clients occidentaux de se nipper à bas prix sans le moindre millimètre cube de culpabilité. Du coup, que fait la Chine ? Elle dévalue. Trois fois en trois jours. Du jamais vu. Une fois, d’accord. Sans prévenir, toujours d’accord. Mais trois fois en disant chaque fois que cette fois c’est un fait unique, c’est du truandisme monétaire pour contrer un autre truandisme, celui de la production au prix le plus écrasé qui soit. On a déjà les taux d’intérêt négatifs, un jour on aura les coûts de fabrication négatifs. On parie ? Je ne vous apprends rien en vous disant que cet été on a vu affluer sur les plages de bien dérangeants visiteurs : les réfugiés, alias les migrants. Mais pourquoi faut-il que ce soient toujours les Allemands qui mettent les points sur les i ? Angela Merkel est (à la connaissance de votre modeste serviteur) la seule à avoir dit, clair et net, que l’immigration est le premier sujet dont vont devoir parler les dirigeants européens dans les mois à venir. Ce qu’elle n’a pas dit, c’est que ces arrivages sans fin de migrants ne sont dus qu’à une chose : en face, ce sont des brutes. Auxquelles se sont associés des mafieux. Et il sera probablement impossible pour nous, Européens, de gérer cet afflux sans remonter à la source. Donc d’affronter ces brutes. On parie ? ● Elections sociales : préparez-vous lors de 2 jours de formation Toute l’info juridique, les best practices et des invités RH et syndicaux ! www.beci.be/activites/formations_seminaires/ les 09/10/15 et 21/01/16 Info : Frédéric Simon Conseiller social BECI fs@beci.be tél. 02-643 78 17 BECI - Brussels Business - janvier 2015 5 CORNER
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THINK TANK POUR OU CONTRE La boîte noire dans l’horeca ? D’ici fin décembre, les restaurants belges devront tous être équipés d’une caisse enregistreuse à module fiscal – la « boîte noire », qui doit limiter les possibilités de fraude. Deux avis nuancés : c’est « oui mais » pour Roland Debuyst, tandis qu’Yvan Roque souhaite la suspension. Adrien Dewez Roland Debuyst, Administrateur de la Belgian Restaurants Association (B.R.A.) La B.R.A. n’a jamais été demandeuse d'un outil aussi draconien, mais ce serait un combat d'arrière-garde que de demander la suppression d'un système approuvé par trois gouvernements successifs. La « black box » a pour vocation d'éliminer le travail en noir et la concurrence déloyale, qui sont des objectifs auxquels nous souscrivons. Nous voulons aussi valoriser nos entreprises sur la base de bilans transparents. Mais les dés ne doivent pas être pipés ; un restaurant qui joue le jeu doit pouvoir survivre. En l'état, nous craignons que le système n'élimine les moyennes structures, ne laissant subsister que les très petites et celles de taille industrielle. Le risque existe que certains restaurants, pris à la gorge, s'enfoncent plus encore dans une économie souterraine. Nous négocions depuis deux ans avec les Ministres de tutelle (six en tout !). Nous avons déjà obtenu des avancées, dont un changement du régime du travail étudiant, un meilleur système d'heures supplémentaires, voire les « flexi-jobs ». En outre, les restaurants peuvent bénéficier d'une réduction de charges ONSS pour leurs cinq premiers travailleurs, à condition que le personnel utilise la black box pour pointer (ce à quoi nous sommes opposés, car elle ne doit pas être utilisée comme un mouchard social). Nous demandons des mesures incitatives plutôt que coercitives, qui assurent la viabilité économique des restaurants – pour rappel, pas moins de 40.000 établissements en Belgique. Nous demandons donc que, parallèlement à la black box, le gouvernement diminue les cotisations patronales – un pas important est annoncé dans le cadre du « tax shift », mais il faut vérifier que la diminution de 33 à 25 % s’applique effectivement aux bas salaires – ainsi qu'une baisse de la TVA de 12 à 6 % pour la nourriture et les boissons non alcoolisées. Nous souhaitons aussi un pacte avec l'administration : fini les contrôles durant les heures de service en prenant la clientèle en otage. Et enfin, permettre aux particuliers de déduire fiscalement des dépenses au restaurant. Nous avons proposé un montant de 20 % de l’addition avec un maximum de 100 euros par mois qui encouragera l'activité économique. Yvan Roque, Président de la fédération horeca de Bruxelles Si la boîte noire part d'une bonne intention, elle risque de plonger l'horeca dans de graves problèmes si un nouveau système économique et social n'est pas mis en place pour assurer la viabilité des établissements. En tant que Bruxelles Horeca, nous sommes naturellement demandeurs d'assainir le secteur. Le gouvernement souhaite davantage de contrôle de celui-ci. Bon, nous ne sommes pas contre le système de caisse enregistreuse en tant que système de contrôle, mais il doit être assorti d'une réelle réflexion, notamment sur le coût du travail et le prix que le client est disposé à payer dans un établissement. Nous avons investi pour réaliser des études avec des universités et les résultats sont sans équivoque : les mesures compensatoires ne sont pas suffisantes pour assurer la viabilité de l’horeca. Et il y a un réel risque que ces mesures soient attaquées par l'Europe, notamment en vertu d'inégalité avec d'autres secteurs. On ne peut pas demander à des gens qui prennent des risques, investissent, recrutent du personnel, de payer autant en charges. C'est un véritable problème, elles sont devenues impayables dans ce pays. Et les restaurateurs font face à de sérieuses difficultés en cas de maladie ou dans le recrutement de personnes compétentes. Sans compter qu'il n'y a plus de période d'essai. Il faut que le secteur soit en phase avec la société d'aujourd'hui. Nous, nous demandons au gouvernement de suspendre la mesure car nous ne savons pas où nous allons. Nous avons d'ailleurs introduit un recours en annulation. L'horeca est un grand pourvoyeur d'emploi, notamment dans des profils de jeunes peu qualifiés. Et le secteur joue un grand rôle dans l'attrait touristique du pays et de la capitale. Il faut un véritable débat sur le coût du travail. C'est un nouveau système qu'il faut créer, doté d'une visée nouvelle, qui permette à l'horeca d'être viable, de continuer à engager du personnel et de proposer un travail de qualité. De plus en plus de personnes recherchent d'avantage de flexibilité vis-à-vis de leur boulot ; ça peut être un bon point de départ dans l'élaboration de ce nouveau système. 6 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Donnez-nous votre avis Laissez d’autres entrepreneurs se mêler de vos affaires. Entreprendre est dans vos gènes. Vous soutenir est dans les nôtres. Nos banquiers sont toujours prêts à échanger des idées sur vos projets actuels et futurs. Le partage d’expériences entre entrepreneurs fait également naître des idées nouvelles et vous apporte un autre regard sur votre activité. Rencontrez d’autres entrepreneurs et inspirez-vous mutuellement. Découvrez “Les Entreprenants” sur ing.be/lesentreprenants Action gratuite organisée par ING Belgique, sans obligation d’acquérir un produit ou service ING. Inscription à l’action valable du 24/08/2015 au 06/10/2015 inclus. Action réservée aux personnes exerçant une activité professionnelle. Une seule participation valable par personne et nombre de participants sélectionnés par ING limité. La participation à l’action implique l’adhésion au règlement de la présente action disponible sur ing.be/lesentreprenants. ING Belgique S.A. – Banque – Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA : BE 0403.200.393 – BIC : BBRUBEBB – IBAN : BE45 3109 1560 2789. Éditeur responsable : Inge Ampe – Cours Saint-Michel 60, B-1040 Bruxelles.
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THINK TANK Bruxelles Métropole : le choix des cadres et dirigeants bruxellois Une étude indépendante vient de le confirmer : notre revue s’impose comme le mensuel n° 1 des cadres et dirigeants travaillant à Bruxelles. Des résultats qui nous encouragent à améliorer encore notre magazine. Emmanuel Robert, rédacteur en chef Bien connue des professionnels des médias, l’étude Cadres & Dirigeants (Executive Survey) est organisée tous les trois ans depuis 1981 afin de cerner l’utilisation des médias par les dirigeants d’entreprises belges : presse écrite et audiovisuelle, mais aussi internet et médias sociaux. Gage d’indépendance, elle est financée par l’ensemble de la presse belge (et non par un éditeur en particulier) : Rossel (Le Soir, La Nouvelle Gazette…), Mediahuis (De Standaard, Het Nieuwsblad…), De Persgroep (Het Laatste Nieuws, De Morgen, De Tijd, L’Echo…), IPM (La Libre, La Dernière Heure…), Roularta Media Group (Knack, Le Vif-L’Express, Trends-Tendances…), ainsi que par les chambres de commerce, dont BECI. Sa réalisation est confiée à l’institut TNS – une référence en la matière. La dernière édition de l’étude a été menée de février à décembre 2014 sur un échantillon représentatif de 1.250 cadres supérieurs choisis avec soin : des personnes en charge d’au moins cinq collaborateurs, dans des entreprises de dix personnes au moins, et responsables d’un budget minimum de 25.000 euros. Des décideurs, appartenant à la direction de l’entreprise (top management : 51 % des sondés) ou placés à la tête d’un département (39 %). Leurs compétences vont de la gestion des ressources humaines au marketing, en passant par les questions juridiques, les achats, les formations, l’informatique, etc. Bruxelles Métropole s’impose comme le mensuel n° 1 des cadres et dirigeants travaillant à Bruxelles. À chaque média ses atouts Les résultats de l’étude confirment une tendance lourde : la coexistence des médias. Contrairement à ce que l’on serait tenté de croire, internet et les médias sociaux ne remplacent pas les médias traditionnels – pas plus que la télévision n’a jadis remplacé la radio, qui n’a pas remplacé les journaux – mais ils viennent les compléter. Chacun de ces médias a son moment privilégié : la radio est par excellence le média du matin (77 % des parts d’audience entre 6 et 9 h) et la télévision celui du soir (84 % des parts après 20 h) ; les journaux sont consultés en matinée et en soirée, mais nettement moins l’après-midi. Internet, mais aussi les magazines, sont consultés tout au long de la journée. De même, chaque média a sa propre utilité : les journaux, la radio et la télévision permettent de suivre l’actualité à trace chaude ; internet et les magazines sont des sources de référence pour le suivi des marchés, la veille concurrentielle, l’information sur les biens et services… Certes, le web est passé en tête des médias utilisés par les dirigeants (90 % des répondants), mais les magazines conservent la 2e place (à plus de 75 %). Ces mêmes L'enquête a précédé la refonte de notre magazine, présenté sous sa nouvelle identité le 6 janvier dernier. magazines sont d’ailleurs perçus comme une source d’information de qualité, « utiles à très utiles » pour 78 % des cadres et dirigeants. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 9
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THINK TANK Utilisation professionnelle des médias : 100 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0 Journaux Magazines Le magazine reste la 2e TV Radio Websites source d’information professionnelle, derrière internet mais devant les journaux. Chambres de commerce en tête Quitte à faire preuve d’immodestie, remarquons que les magazines des chambres de commerce – dont Bruxelles Métropole – tirent particulièrement bien leur épingle du jeu : en couverture nationale (c’est-à-dire en additionnant les revues des différentes chambres de commerce), ils obtiennent tout simplement le meilleur taux de pénétration de toute la presse écrite, devant tous les journaux et magazines du pays ! Mais, est-il bien pertinent de totaliser ces différents titres ? Oui, dans la mesure où la couverture géographique des chambres de commerce se compare à la couverture nationale d’autres éditeurs (par exemple, Trends est totalisé avec Trends-Tendances et L’Écho avec De Tijd). À l’échelon régional – qui est sa vraie mesure –, notre magazine fait aussi référence : Bruxelles Métropole/Brussel Metropool pointe à la 3e place des médias imprimés Utilité professionnelle des médias : 100 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0 Journaux Magazines TV Radio Websites UAles Très uAles Bruxelles Métropole/ Brussel Metropool est le premier mensuel des cadres et dirigeants travaillant à Bruxelles, avec un taux de couverture de 20,2 %. deuxième semestre 2014, c’est-à-dire juste avant la réforme de notre magazine, alors qu’il s’appelait encore Entreprendre/Dynamiek et paraissait dans son ancienne maquette. Ces résultats confirment que nous avions raison de croire encore dans notre support « papier » et d’y investir, au service des entreprises bruxelloises. Les magazines sont perçus comme professionnellement « utiles à très utiles » par 78 % des cadres et dirigeants, particulièrement pour le suivi du marché (51 %). 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Ces mêmes résultats nous confortent dans notre volonté d’améliorer en permanence la qualité de notre magazine – qui peut fièrement se comparer à n’importe quelle autre revue du paysage médiatique belge. Un magazine fait par des professionnels (journalistes, photographes, graphistes…), pour des professionnels : les cadres et dirigeants d’entreprises bruxelloises. Merci à nos lecteurs de nous faire confiance ! ● consultés par les chefs d’entreprises bruxellois, juste derrière le quotidien Le Soir et les hebdos Trends/Trends-Tendances. Bruxelles Métropole/Brussel Metropool s’impose même comme le mensuel n° 1 des cadres et dirigeants travaillant à Bruxelles, avec un taux de couverture de 20,2 % – en d’autres mots : un dirigeant sur cinq. Couverture nationale – Top 10 Chambres de commerce Knack + Le Vif Trends + Tendances De Tijd + L'Echo Manager De Standaard Het Laatste Nieuws Het Nieuwsblad Humo Le Soir 0 5 10 15 20 25 30 35 Ensemble, les magazines des chambres de commerce couvrent 34,5 % des cadres et dirigeants belges – plus que n’importe quel autre média imprimé national. Encore faut-il rappeler que cette étude a été réalisée au Couverture à Bruxelles : Le Soir Trends + Tendances BECI Le Vif/L'Express Trends Style - - Trends/ Tendances Style La Libre Belgique Vif WE Knack Knack WE De Morgen De Standaard De Tijd Voka + Voka Tribune La Dernière Heure/ Les Sports L'Echo 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 Bruxelles/Flandre/Wallonie Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. organise des Jobdatings pour vos recrutements. A vez-vous déjà pensé à organiser un Jobdating pour vos recrutements ? Le principe est simple : l’employeur confie ses offres d’emploi à Actiris qui présélectionne des candidats et organise le Jobdating dans ses locaux ou ceux de l’employeur. Le jour du Jobdating, l’employeur présente son entreprise et les postes vacants. Ensuite, il organise un entretien individuel avec chaque candidat intéressé. En une journée le tour est joué ! Témoignage Cela fait déjà quelques années que le géant suédois de la mode (132.000 personnes dans plus de 59 pays) collabore avec Select Actiris pour ses recrutements bruxellois. Rencontre avec Nathalie Herman, Responsable régionale RH (Bruxelles-Hainaut) : Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? C’est une consultante employeurs qui m’a contactée et m’a proposé l’organisation d’un jobdating. J’avais justement des besoins en recrutement pour des postes de Sales Advisor (collaborateur de vente), je me suis dit : pourquoi ne pas essayer ? Nathalie Herman Responsable régionale RH (Bruxelles-Hainaut) Combien d’engagements le jobdating vous a-t-il permis de réaliser ? Lors de la dernière séance, sur 40 personnes présentées, nous en avons engagé 16. Vous aussi vous souhaitez tester le jobdating ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be Combien de temps entre l’idée de mettre en place un jobdating et la réalisation concrète? Cela a été très vite, moins d’un mois entre le premier contact avec la consultante et l’organisation du jobdating. Select Actiris a fait un boulot extraordinaire ! Le jobdating m’a permis de trouver les candidats que nous recherchions en un temps record. Est-ce que vous feriez encore appel à Select Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui, absolument ! Que diriez-vous du travail de présélection, Select Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Tout à fait, j’ai rencontré moi-même les conseillers en recrutement pour bien expliquer quelles étaient nos attentes et nos besoins pour leur permettre de faire leur travail de présélection en ayant connaissance de nos critères. Après le jobdating, nous avons fait un debreifing avec les conseillers pour leur dire pourquoi nous n’avions pas retenu certains candidats. Ce type d’exercice permet d’améliorer la connaissance mutuelle et d’améliorer les éditions ultérieures. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Select Actiris pour ses recrutements ? Absolument ! La formule est idéale si l’on doit recruter plusieurs candidats, elle permet de rencontrer un maximum de personnes en une journée, de présenter l’entreprise et d’avoir des entretiens individuels. Actiris prend en charge toute l’organisation ce qui est un énorme gain de temps pour nous, et en plus c’est gratuit.
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VOUS IMPLANTEZ VOTRE ENTREPRISE DANS LA ZONE DE DÉVELOPPEMENT ? La Région de Bruxelles-Capitale vous propose jusqu’à 30% d’aide à l’investissement ! Pour plus de renseignements sur cette zone qui s’étend sur une partie des communes de Forest, Anderlecht, Molenbeek et Bruxelles-ville, surfez sur www.bruxelles-economie-emploi.be/ investissements-generaux THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Les baux d’habitation Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Avec la 6e réforme de l'État, les compétences relatives aux baux d’habitation, commerciaux et à ferme sont transférées aux Régions. La réglementation existante reste d’application jusqu’à ce qu'une Région décide de modifications. Le droit commun en la matière, quant à lui, reste de compétence fédérale. Progrès ou pas ? Pour ses partisans, cette régionalisation permet une meilleure homogénéité des compétences. Avant la réforme, en effet, les Régions avaient déjà des compétences en matière de logement : elles pouvaient édicter des normes de sécurité, de salubrité ou d’habitabilité des logements ou réglementer la location de logements sociaux. Toutefois, la réglementation de la relation contractuelle entre bailleur et locataire restait de compétence fédérale. Pour ses détracteurs, cette régionalisation complexifie inutilement le système, en induisant des disparités régionales. Le cas de Bruxelles Certes, chaque Région a des caractéristiques propres. En matière de logement, Bruxelles se distingue par une proportion très élevée de locataires (de l'ordre de 60 % contre 30 % dans les autres Régions), avec des prix nettement plus élevés qu’ailleurs. En termes de politique de logement, la Région doit se montrer capable de stimuler les propriétaires à investir dans des logements à loyer abordable. En plus d'être une ville internationale, Bruxelles est une ville jeune qui accueille plus de 86.000 étudiants. Compte tenu de sa population croissante, elle est aussi confrontée, chaque année, à une demande de 7.000 nouveaux logements. Comment Bruxelles va-t-elle utiliser cette compétence ? La déclaration de politique régionale 2014-2019 nous apprend que « le Gouvernement accueillera la nouvelle compétence sur la loi sur les baux de résidence principale en veillant à améliorer les droits des bailleurs et des locataires, à assurer un meilleur fonctionnement du marché locatif, encourager la mise en location de logements respectueux des normes », mais encore qu'il s'agira d'établir « une liste claire des travaux qui incombent aux propriétaires d'une part et aux locataires d'autre part ». Selon la Ministre régionale compétente, Céline Fremault, il faut aussi traiter d'autres questions telles que l'enregistrement et la résiliation des baux de courte durée, le renforcement de la protection du sous-locataire, le bail de rénovation, etc. Elle entend poursuivre l'étude de ces questions, avant de présenter un projet d'ordonnance courant 2016. Et le saut d'index des loyers ? Qui est compétent pour décider ou non d'un saut d'index des loyers ? Les Ministres wallon (Paul Furlan) et flamand (Liesbeth Homans) estiment que la régionalisation des baux leur permet d’en décider. D'autres estiment que le fédéral, compétent pour le contrôle des prix, peut décider ou non d'une telle mesure : le droit commun de l'indexation, applicable à tous les contrats, y compris des baux de résidence principale, est fixé par le Code civil. Quoi qu'il en soit, s'il revient aux Régions d'en décider, il semble bien qu'il n'y aura pas d'indexation des loyers en Wallonie ni à Bruxelles, contrairement à la Flandre. À moins que le fédéral entende s'emparer de cette question. L’avis de BECI • BECI estime nécessaire d’harmoniser l’arsenal réglementaire bruxellois (Code du Logement, RRU, Ordonnance PEB…) et de « nettoyer » les dispositions ineffectives ou obsolètes ; • Le transfert de compétence offre une opportunité d’innovations au bénéfice tant des locataires que des propriétaires : contrat de bail type, baux « étudiants », allocation loyers, grille indicative des loyers (non contraignante)… ; • Les adaptations devront faire l’objet d’un consensus entre associations de locataires et de propriétaires, éventuellement via une Commission paritaire locative ; • BECI souligne cependant la nécessité de conserver une législation harmonieuse et compatible avec celle des deux autres Régions, au risque de créer des disparités juridiques dommageables ; • BECI rappelle l’importance d’une gestion efficace des logements publics et d’une meilleure connaissance du marché du logement par la collecte et l’exploitation systématique des données (via l’enregistrement du bail notamment). réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 13
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THINK TANK Faire du Shopping le dimanche ? Enfin une réalité ! Inauguré le 24 mai dernier, le concept « I Shop On Sunday », l’ouverture dominicale des magasins du centre-ville bruxellois, a déjà fait ses preuves. Il était jusqu’alors illusoire de vouloir faire une « virée shopping » dans le centre le dimanche – au grand dam des touristes, habitués à l’ouverture dominicale dans beaucoup d’autres capitales. Entretien avec Marion Lemesre, échevine bruxelloise des Affaires économiques, à l'initiative du projet. Propos recueillis par Gaëlle Hoogsteyn En quoi l’ouverture dominicale des magasins est-elle bénéfique pour la ville de Bruxelles ? Pensez à Maastricht ou au Luxembourg et même, plus proche encore, à Anvers ou à Bruges ! Par rapport aux autres villes européennes, Bruxelles était à la traîne. Le fait d’ouvrir les portes de ses commerces le dimanche lui permet de se repositionner comme destination shopping sur la carte du tourisme européen et de rayonner à nouveau en tant que pôle marchand international. Il était important de recentraliser le cœur historique de notre belle capitale et d’attirer à nouveau les citoyens dans « l’intra-muros » afin de leur faire connaître toute la richesse de l’offre commerciale, dans sa diversité, au fil de ses quartiers. City2 et les magasins de la rue Neuve ont par exemple répondu avec enthousiasme, décidant de tenter l’expérience en ouvrant, dans un premier temps, tous les premiers dimanches du mois. Vu le succès de ces premiers dimanches, certains songent déjà à augmenter le rythme. Pour les enseignes comme pour les travailleurs, cela reste du volontariat. Marion Lemesre : « Le Pentagone, c'est l’image internationale de notre région et de notre pays. » Certains syndicats protestent toutefois. Y-a-t-il une raison d’y voir un danger pour les travailleurs ? Le jour de l’inauguration, un syndicat contestataire a en effet réagi assez fermement ; faisant fermer de force des enseignes sous préLa création du piétonnier dans le Pentagone est-elle une coïncidence ? Aura-t-il un impact ? Tout comme le piétonnier, l’initiative « I Shop On Sunday » s’inscrit dans le cadre du renforcement économique du centre-ville de Bruxelles. Dans une même optique, l’ouverture des commerces le dimanche donne un atout supplémentaire à la zone touristique du centre, constamment soumise aux pressions commerciales issues de la périphérie. Le Pentagone, c'est l’image internationale de notre région et de notre pays. Une démarche politique cohérente en faveur de son développement est indispensable à tous les niveaux de responsabilité. Comment les commerçants ont-ils pris cette décision ? Les présidents des associations de commerçants ainsi que les représentants des grandes enseignes commerciales ont été consultés tout au long de l'élaboration du dossier. La majorité était clairement demandeuse, ce qui nous a permis à la fois de compter sur l'enthousiasme de certains quartiers riches en commerces indépendants, comme Dansaert ou le quartier Saint-Jacques, et de disposer de « locomotives », indispensables au bon déroulement de sa mise en place. 14 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 texte que le dimanche doit être une journée réservée à la famille. Je pense qu’il faut sortir des clichés et du conservatisme car les travailleurs, eux, ont très bien compris les avantages qu’ils avaient à y gagner. Les sursalaires, la création d'emplois et – de façon complémentaire – le travail estudiantin sont autant de conséquences positives de ce nouvel axe d'activités commerciales. L’un des objectifs est d’attirer plus de clients, notamment ceux de la périphérie bruxelloise. Comment saurez-vous si l’objectif est atteint ? L’un des enjeux est en effet d’attirer un public qui a désappris le chemin de la capitale. Les détracteurs du projet estimaient que cela ne ferait que reporter les achats d’une clientèle identique vers un 7e jour. Or le constat est déjà là : il s'agit bien d'une nouvelle clientèle, essentiellement touristique et venue de la périphérie bruxelloise. Par cette initiative, nous tenons compte de l'évolution des habitudes d'achat des gens ainsi que de la concurrence de l'achat en ligne en leurs disant : « Quittez votre écran ce dimanche et venez faire une balade shopping au cœur de votre capitale ! » « I Shop on Sunday » est une attitude urbaine et moderne qui participe à la vitalité économique du centre de Bruxelles. ● R.A.
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Une société intelligente Une mobilité intelligente Des emplois intelligents Pensons Bruxelles pour que la technologie améliore notre qualité de vie Inscriptions & information www.beci.be/events THINK TANK RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE The Shift, pour passer d’une RSE « philanthropique » à un « moteur d’innovation » Depuis mars, Kauri et Business & Society ont uni leurs destins dans The Shift et donné lieu à une nouvelle référence nationale sur le plan de la sensibilisation à la responsabilité sociétale des entreprises. Avec quelle mission ? Et comment la RSE survit-elle à la crise économique ? Propos recueillis par Olivier Fabes The Shift et sa petite équipe de cinq collaborateurs fixes s’est installée à l’Espace Jacqmotte, rue Haute, siège aussi de la Banque Triodos. Au cœur des Marolles, dans un quartier très « mixte » - à la fois populaire, trendy et dynamique - qui colle assez bien à ses valeurs d’engagement sociétal. En plus, c’est plus ou moins à mi-chemin des anciens bureaux de Business & Society, dans le très « patronal » immeuble de la FEB, et de Kauri, près de la gare du Midi. Une troisième organisation dédiée à la RSE, à savoir le chapitre belge de UN Global Compact, y a également établi son secrétariat général, en attendant une alliance plus formelle. Autant dire que c’est une sorte de « réseau des réseaux » en matière de RSE et plus largement de développement durable qu’animent Sabine Denis (ex-directrice de Business & Society) et David Leyssens (ex-directeur de Kauri). Interview croisée. Pourquoi ce mariage ? L’amour ou la raison ? Sabine Denis : Disons que nous nous fréquentions déjà depuis un petit temps, mais que nous avons voulu aller un pas plus loin en scellant notre union. Nous voulons tout simplement avoir plus d’impact en rapprochant des réseaux complémentaires : Kauri était plutôt axée PME et pouvoirs publics, alors que Business & Society rassemblait surtout des grandes entreprises. David Leyssens : Nous avons tous les deux une quinzaine d’années d’expérience. Nous avons estimé que le moment était venu de franchir une nouvelle étape pour aller plus en profondeur, pour faire entrer la RSE dans la stratégie des organisations. La fusion n’est donc pas économique… S.D. : Pas dans le sens où elle aurait été justifiée par des coupes sombres dans nos propres budgets, non. Par contre, le fait pour les entreprises d’être sollicitées par un seul réseau va représenter des gains de temps autant que d’argent pour nos membres. The Shift, parce qu’on constate un glissement… ? S.D. : L’idée est surtout de « shift gear », passer à la vitesse supérieure. C’est aussi le « shift lock » du clavier qui permet de passer de la minuscule à la majuscule. Nous voulons inscrire la RSE en majuscules dans les priorités des entreprises. Sabine Denis Le profil des personnes en charge de la RSE a changé : il s’agit moins de " juniors " un peu déconnectés du business, mais de personnes impliquées dans le ‘business development’, la stratégie ou la R&D. Néanmoins, la RSE aujourd’hui n’est plus vraiment ce qu’elle était avant 2008, non ? S.D. : Tout à fait. Il y a déjà eu trois grandes étapes dans l’approche RSE. Le premier réflexe était de considérer que c’était une sorte de philanthropie. Et puis, les entreprises se sont dit que c’était un moyen de réfléchir sur leur propre gestion, en améliorant la diversité du personnel, en misant sur la transparence, en augmentant l’efficacité énergétique. Mais sans nécessairement remettre en question l’essence même de ce qu’elles font. La troisième étape, où nous sommes maintenant, est la prise de conscience que les entreprises doivent se remettre au service de la société. C’est le concept de « shared value » porté par Michael Porter et auquel j’ai également consacré un livre1 . Valeurs économique et sociétale sont étroitement liées. Cette « valeur partagée » BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 17 R.A.
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THINK TANK naît de partenariats entre des acteurs, petits et grands, publics et privés, qui se fréquentent peu. Au niveau mondial, les premiers objectifs de la RSE, liés aux objectifs du Millénaire, étaient fort orientés vers l’équilibre nord-sud, le Tiers Monde. En septembre, les Nations Unies vont affirmer la dimension économique dans de nouveaux objectifs de développement durable qui serviront de trame mondiale. D.L. : Aujourd’hui, la RSE concerne le développement de nouveaux modèles business, innovants, durables et qui apportent de la valeur à la société. Dans le contexte « La RSE, ce n’est pas pour la PME », entend-on souvent… D.L. : Longtemps, la RSE a été abordée sous l’angle de la compliance, la mise en conformité avec des standards ISO, des objectifs de diversité, etc. Les PME n’en avaient pas besoin. Désormais, l’accent est mis sur la RSE comme moteur d’innovation à long terme, ce qui parle davantage aux PME, notamment les entreprises familiales, qui ont la durabilité dans leur ADN. Vu le contexte économique qui reste très difficile, on pourrait craindre que la RSE passe au second plan. Est-ce le cas ? S.D. : Nous percevons plutôt des signaux positifs. D’abord, il y a un soutien de plus en plus large à l’entrepreneuriat social. Ensuite, le profil des personnes en charge de la RSE a changé : il s’agit moins de « juniors » un peu déconnectés du business, mais de personnes impliquées dans le ‘business development’, la stratégie ou la R&D. Ce n’est pas encore le cas partout, mais cela évolue … David Leyssens D.L. : … Et puis le nombre de nos membres ne cesse de s’agrandir. Nous sommes à 335 affiliés. De plus en plus d’entreprises se rendent compte que la collaboration est incontournable pour faire face aux défis sociétaux. Aujourd’hui, la RSE concerne le développement de nouveaux modèles business, innovants, durables et qui apportent de la valeur à la société. de l’économie circulaire, par exemple. Pour construire ces nouveaux modèles, de grandes entreprises s’allient à des start-up. Proximus planche par exemple avec divers acteurs sur un projet-pilote de « bus de travail/kantoorbus » connecté qui permettrait de travailler sur le chemin du travail en dépit des embouteillages. Quelle est votre action, concrètement ? S.D. : Nous sommes un réseau. Notre mission première est de mettre des acteurs de différents horizons ensemble pour qu’ils réalisent des choses. Nous remettons chaque année un Prix du partenariat durable et proposons une vingtaine d’activités à nos membres. Nous ne faisons pas de consultance sur mesure. Nous ne sommes pas non plus un groupe de pression, même si nous nous efforçons de faciliter certains projets en partant de la réalité du terrain. Nous avons par exemple aidé à la concrétisation du projet et du site web Experience@Work, qui favorise l’échange d’employés seniors entre différents employeurs, notamment Proximus, Axa et KBC. Le but est de valoriser ainsi les compétences des plus de 50 ans. Notre mission est de faciliter l’émergence de telles pratiques innovantes, qui ont du sens. 18 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Des exemples de PME à la pointe de la RSE en Région bruxelloise ? D.L. : Je vais sans doute en oublier, mais je pense par exemple à NNOF (Nearly New Office Facilities) et leurs services de récupération de matériel de bureau, à BeFre et ses sacs réutilisables ou à BeeoDiversity et son travail pour protéger les abeilles et la biodiversité. La Région bruxelloise a lancé récemment un plan pour stimuler l’économie circulaire, dont il sera intéressant de mesurer les effets à moyen terme. Dans des secteurs plus traditionnels, l’entreprise familiale MCA Recycling a fait un travail remarquable autour de la valorisation des déchets. Une récente étude de l’agence de notation extra-financière Vigéo auprès de 2.500 entreprises cotées dans le monde a estimé le coût du manquement à la RSE à 95 milliards d’euros, sous forme de sanctions diverses (condamnations judiciaires, sanctions administratives…). Sans même parler des retombées en termes d’image. La facture d’une absence de RSE peut vite grimper … S.D. : De grandes entreprises, comme Puma il y a trois ans, qui ont pris la peine de calculer le coût total de leurs consommations d’énergie et de matières premières, ont pu réaliser des gains économiques et environnementaux. Mais au-delà de savoir ce que la RSE pourra générer comme économies, il faut surtout se demander actuellement ce qu’elle peut générer comme nouveaux revenus. ● 1 Value² Entreprendre pour la société : profit pour un bien-être durable, Sabine Denis, publié chez Borgerhoff & Lambergts R.A. Gestion des risques 2015 SÉCURITÉ EFFICACITÉ ORGANISATION MOBILITÉ PARTAGE ETHIAS PREVENTION REPORTER TROPHÉE DECAVI DE LA PRÉVENTION Véritable innovation en gestion des risques, la nouvelle application digitale d’Ethias facilitera le reporting des conseillers prévention en collectivités et entreprises : géolocalisation, multimédia, classification des risques en liaison avec la législation, conseils… Autant d’atouts fonctionnels qui lui ont permis de remporter le premier trophée DECAVI en prévention ! Plus d’infos sur www.ethias.be/preventioncorner Ethias SA, entreprise d’assurances agréée sous le n° 0196 Powered by
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UN MONDE DE PERSPECTIVES S’OUVRE À VOUS. Conclure des affaires au bout du monde comme si c’était au coin de la rue, c’est le rêve de tout entrepreneur. Avec Bruxelles Invest & Export, vous bénéfi ciez de conseils personnalisés, de relais commerciaux sur tous les continents, de l’organisation d’actions de prospection et d’aides fi nancières pour faciliter vos projets d’internationalisation. Découvrez une force d’action unique pour les entreprises bruxelloises sur www.bruxellesinvestexport.be ou appelez le 02 800 40 00. Ottawa, capitale fédérale du Canada. DENIS ROBERT, AMBASSADEUR DU CANADA « Vos entreprises perçoivent bien le potentiel du marché canadien » Le 9 juin dernier, M. Denis Robert, Ambassadeur du Canada en Belgique, était l’invité d’un déjeuner-causerie chez BECI. Il y a abordé l’accord commercial global Canada-UE (CETA). Bruxelles Métropole lui a demandé comment il percevait la collaboration avec le monde des affaires belge. Richard Hill Bruxelles Métropole : Pourriez-vous, en quelques mots, nous livrer la teneur de l’accord CETA ? Denis Robert : Notre premier ministre, Stephen Harper, le président Van Rompuy et le président Barroso ont annoncé officiellement, le 26 septembre 2014, la clôture des négociations préliminaires à l’accord commercial global entre le Canada et l’UE, mieux connu sous le nom de CETA. C’est un moment historique pour le Canada, la Belgique et l’UE, car nos relations évoluent considérablement. Le CETA ouvrira des nouveaux marchés importants à nos exportateurs et procurera de nouveaux emplois hautement qualifiés à nos travailleurs, tout en raffermissant les liens entre les deux pays. La conclusion des pourparlers du CETA constitue aussi une étape décisive dans le développement d’une structure commerciale pour le 21e siècle. Le CETA prend en compte l’ensemble des facteurs qui régissent le commerce dans l’économie mondiale, à savoir la libéralisation des échanges de biens et de services, une protection complète et équilibrée de la propriété intellectuelle, l’accès aux marchés publics à tous les niveaux de gouvernement , la collaboration en matière de réglementations et de normes, l’encadrement du développement durable et bien d’autres choses encore. L’accord commercial consacre des chapitres au développement durable, à l’emploi et à l’environnement. C’est une première ! Nous pensons donc que le CETA sera un puissant générateur de perspectives, d’emploi et de prospérité tant au Canada qu’en Belgique, par le renforcement du commerce et des investissements. Les grands avantages du CETA nous incitent à mettre l’accord en œuvre dans les plus brefs délais. Il faut que les entreprises et les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique bénéficient sans tarder de l’intensification du commerce, des opportunités et des nouveaux emplois. Estimez-vous que la proposition répond aux attentes des entreprises belges ? Il y a longtemps que le Canada et la Belgique entretiennent des relations commerciales soutenues. Entre 2003 et 2013, les exportations du Canada vers la Belgique ont connu un taux de croissance annuelle moyen de 3,1 %, soit environ 1 % de plus que les exportations mondiales du Canada. La Belgique, petit pays, est pourtant un grand partenaire. Au sein des 28 États membres de l’UE, la Belgique est le 6e 5e plus grand marché d’exportation. Le CETA supprimera les droits de douane sur quasi toutes les exportations de la Belgique vers le Canada. Ceci concerne entre autres les produits du secteur automobile, la chimie, les plastiques et les cosmétiques. En matière d’agriculture, la Belgique verra la disparition des droits de douane sur des produits essentiels tels que le chocolat, les produits dérivés du cacao et la confiserie. La Belgique accédera plus facilement au marché canadien du fromage. Le CETA permet au Canada d’augmenter de 16.000 tonnes par an le quota d’importation de fromages européens, sans oublier 1.700 tonnes de fromage de qualité industrielle. Par ailleurs, les marchés publics canadiens, estimés à 177 milliards de dollars, ne manqueront pas d’intéresser les entreprises belges, plus particulièrement grâce aux perspectives qui se dessinent au niveau sous-fédéral. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 21 plus grand investisseur au Canada et le
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INTERNATIONAL Les engagements de marchés publics du Canada au sein du CETA sont les plus ambitieux jamais proposés à l’UE par un pays non européen. Dans quels domaines a-t-on le plus investi entre les deux pays ? Les entreprises belges ont beaucoup investi dans des secteurs tels que l’informatique, la chimie, les denrées alimentaires et les boissons, les procédés de fabrication avancée, l’aéronautique et la construction. Les volumes d’investissement direct de la Belgique au Canada se chiffraient à 5,7 milliards de dollars canadiens en 2014, ce qui positionnait la Belgique à la 11e Canada et à la 6e place des investisseurs mondiaux au place des investisseurs européens. Nous pensons donc que le CETA sera un puissant générateur de perspectives, d’emploi et de prospérité tant au Canada qu’en Belgique. Les Canadiens ont eux aussi investi en Belgique, de l’ordre de 1,12 milliards de dollars canadiens à la fin 2014. La Belgique se classe 10e en termes d’investissements canadiens directs dans l’UE. Il y a environ 50 filiales d’entreprises belges au Canada (notamment Agfa, Asco, Barco, Bekaert, Sonaca et Umicore) et environ le même nombre de filiales canadiennes en Belgique (entre autres Bombardier, CGI, Iko, McCain Foods et SNC Lavalin). Les fonds de pension canadiens investissent également en Belgique. Qu’est-ce qui différencie, selon vous, les entreprises belges ? Au moment de mon accréditation auprès de la Belgique, j’ai découvert combien les entreprises belges s’intéressaient à une collaboration avec leurs homologues canadiennes. Vos entreprises perçoivent bien le potentiel existant ou à développer du marché canadien en Amérique du Nord. Cela s’applique autant à vos exportateurs qu’aux partenaires d’une joint-venture et aux détenteurs d’une filiale chez nous. Je vois aussi des similitudes dans l’approche des affaires, dans nos deux pays. Chez vous comme chez nous, il faut gérer et décider en tenant compte d’une économie très ouverte, donc en mettant l’accent sur le commerce et l’extension des marchés. Et puis, les Canadiens comme les Belges sont très conscients de la concurrence au sein des grands marchés limitrophes. Que conseilleriez-vous pour faciliter les relations commerciales entre les deux pays ? La ratification et la mise en œuvre du CETA facilitera les choses. Je conseillerais aux entreprises belges de ne pas tarder à explorer les possibilités qui se présenteront au Canada grâce au CETA, tous secteurs confondus. Ne laissez pas vos concurrents découvrir avant vous les avantages stratégiques que procurera le CETA. Et quelle 22 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Denis Robert, Ambassadeur du Canada en Belgique que soit la taille de l’entreprise, concentrez-vous sur le réseautage pour glaner de précieuses informations et renforcer les relations importantes. Après tout, les affaires ne se limitent pas à des transactions. Il est donc bon de prendre contact avec une chambre de commerce bilatérale. Nous sommes par exemple à Bruxelles avec la CanCham Belux. Comme d’autres groupements, cette chambre organise des événements qui permettent d’instaurer et d’exploiter des contacts dans de multiples secteurs, dont l’économie numérique, l’e-health et le secteur cinématographique. Sans oublier la mission économique au Canada, qui aura lieu en automne (du 24 au 31 octobre), sous la conduite de Son Altesse Royale la princesse Astrid. Elle constituera, pour les participants, une manière très directe d’accroître les relations commerciales. Auriez-vous d’autres commentaires sur les relations entre la Belgique et le Canada ? Outre des évidences telles que les différences de superficie entre nos deux pays et les hivers plus cléments en Belgique, je vois surtout beaucoup de points communs. La Belgique et le Canada sont deux pays officiellement multilingues, dotés d’un système politique fédéral qui délègue des pouvoirs étendus aux provinces et territoires (au Canada) ou aux régions et communautés (en Belgique). Les relations culturelles entre le Canada et la Belgique ont gagné en intensité et en diversité, ces 30 dernières années. La Belgique accueille régulièrement des artistes canadiens francophones et anglophones dans les domaines du théâtre, de la musique, du cinéma, de la littérature, des arts plastiques et de la danse. De très nombreux événements culturels font chaque année la part belle à des artistes ou des groupes, notamment dans les arts contemporains, les nouvelles technologies et les nouveaux médias. Et n’oublions pas que le rôle important qu’ont joué les militaires canadiens dans la libération de la Belgique au cours des deux Guerres Mondiales a tissé des liens historiques étroits entre nos pays et nos peuples. ● Économisez 44% * * Économie moyenne réalisée sur le montant de la dernière facture de toutes les 111 PME ayant demandé une offre BASE entre le 07/01 et le 30/06/2015 et ayant soumis à BASE la dernière facture de leur opérateur. sur votre budget télécom mobile ET TRAVAILLEZ À TOUT MOMENT AVEC WORD, POWERPOINT ET EXCEL VIA OFFICE 365. Appelez sans tarder le 0486/19 1940 pour un rendez-vous ou surfez sur www.base.be/business
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Financements européens : c’est aussi pour les PME ! Le financement des PME est un défi majeur pour l’Union Européenne. Divers instruments existent et les budgets alloués ne cessent d’augmenter ; encore faut-il que les moyens disponibles parviennent à ceux qui en ont besoin. C’était l’objet d’un récent séminaire Enterprise Europe Network. Emmanuel Robert L es statistiques de la BCE le démontrent : alors que les PME représentent la majeure partie de l’activité économique et de l’emploi, elles éprouvent de plus en plus de difficultés à se financer sur le marché bancaire. De l’argent, pourtant, il y en a – dans les programmes européens. « On peut même dire qu’il n’y en a jamais eu autant », confirme Rudy Aernoudt, directeur de cabinet d’Henri Malosse, président du Comité Économique et Social Européen. « Le problème, c’est la transmission. » Le problème, c’est aussi l’information : beaucoup de PME ignorent quels sont les moyens mis à leur disposition ; pour beaucoup d’autres, ces moyens paraissent inaccessibles : procédures trop complexes, conditions trop strictes… Le séminaire EEN a permis d’approfondir le sujet et de contredire certaines idées reçues. Comme l’explique M. Aernoudt, trois institutions européennes sont susceptibles d’aider les entreprises à se financer : la Banque Européenne d’Investissements (BEI), le Fonds Européen d’Investissement (FEI) et la Commission européenne. « Est-ce que je peux aller à la BEI et demander un prêt ? Oui ! », répond Rudy Aernoudt. « Des entreprises comme l’UCB, Solvay ou Bekaert y ont déjà eu recours, mais les prêts de la BEI concernent des projets d’au moins 15 à 20 millions d’euros ; sans doute trop pour une PME. » Toutefois, la BEI accorde aussi des prêts globaux aux banques, qui peuvent agir comme guichets et qui bénéficient, à ce titre, de prêts bon marché et à long terme. Vérifiez si votre banque fait partie de ce réseau : les intermédiaires financiers sont recensés sur le site www.access2finance.eu. Le FEI fournit quant à lui du capital-risque et des garanties – pas en direct, mais via une série d’intermédiaires financiers, que l’on retrouve sur ce même site web. La Commission, enfin, a développé une série d’instruments financiers, en mettant l’accent sur les PME. En particulier, le programme COSME est spécifiquement destiné à soutenir leur compétitivité, avec un budget de 1,4 milliards d’euros en capital-risque et garanties de prêt. « Mais ce qui est encore plus important, c’est l’effet de levier », souligne Monica Salgado Fernandez (Commission européenne - DG Growth). « Les financements européens et les garanties incitent d’autres investisseurs à s’engager ; au total, cela permet de lever des fonds beaucoup plus importants. » À ces programmes s’ajoutent encore EaSI (Employment and Social Innovation), Creative Europe (facilités de ga24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Rudy Aernoudt : « De l’argent pour les PME, il y en a. Le problème, c’est la transmission. » rantie), Erasmus+ (collaborations entreprises/enseignement), CEF (Connecting Europe Facility) et les différents fonds structurels d’investissement – sans même compter le nouveau « Plan Juncker » de 315 milliards d’euros. « Au total », résume Mme Salgado Fernandez, « l’objectif de la Commission est d’offrir un accès au financement à 330.000 PME qui, sans les différents instruments, ne l’obtiendraient pas. » Sur le terrain Après la théorie, la pratique : Stéphane Joiris de Caussin (EU Vox) et Steven Vyvey (PEAT Europe) sont venus témoigner de leur expérience dans l’accompagnement des entreprises. On en retiendra non seulement l’importance d’identifier les bons instruments et de bien préparer ses dossiers, mais aussi d’assurer un bon suivi. Comme le remarque Stéphane Joiris, « La Commission fait preuve de souplesse ; il est souvent possible de renégocier certains termes, mais il faut que cette renégociation soit documentée. Au moment de l’évaluation, il faut pouvoir reconstituer le dossier, même si le chef de projet a changé. Sans trace, il n’y a pas d’accord… » Les financements européens sont-ils à la portée des PME ? Oui, et la volonté de l’UE est d’abaisser encore le seuil d’accès ; mais il est indispensable de s’informer et il est sans doute utile de se faire accompagner. ● Info : J.-Ph. Mergen – BECI/Enterprise Europe Brussels – Tél : 02 210 01 77 – jpm@beci.be www.access2finance.eu http://een.ec.europa.eu R.A. INTERNATIONAL La Méditerranée à Bruxelles EUROMED INVEST ACADEMY La Chambre de commerce de Bruxelles accueillait au mois de juin l’Euromed Invest Academy : un séminaire de trois jours qui a réuni une soixantaine de participants d’organisations professionnelles, pour mieux connaître l’Union Européenne et ses programmes économiques en Méditerranée. Emmanuel Robert B erceau des civilisations, bassin d’échanges commerciaux au carrefour de trois continents, la Méditerranée a toujours été un lieu de rencontre des peuples d’Europe, d’Afrique du Nord et du ProcheOrient. Elle est aujourd’hui au cœur du partenariat Euromed : une alliance conclue en 1995, rebaptisée Union pour la Méditerranée, qui réunit les 28 États membres de prospérité et la sécurité par le dialogue et la coopération entre partenaires. Parmi les quatre domaines d’action prioritaire, outre les aspects politique, culturel et migratoire, l’économie tient une place essentielle. L’ouverture des marchés et les réformes économiques doivent permettre d’encourager les investissements et d’accroître les échanges et la richesse sur les deux rives de la Méditerranée. C’est dans ce cadre que s’inscrit Euromed Invest : un programme européen visant à soutenir le développement des PME dans la zone euro-méditerranéenne, à travers le réseau des organisations entrepreneuriales, chambres de commerce internationales, fédérations, associations Sabine Soetens, (BECI), et Emmanuel Noutary, délégué général d'Anima Investment Network, la plateforme de développement économique de la Méditerranée. loppement sont également à la hausse. Un premier appel à propositions a été lancé l’année dernière par Euromed Invest ; il a déjà permis de sélectionner et soutenir une quarantaine de projets. Organisée en étroite coopération avec EuroChambres, l’Euromed Invest Academy a rassemblé une soixantaine de participants du réseau, venus de 18 pays. Ils se sont réunis pendant trois jours à Bruxelles afin de partager leurs expériences et enrichir leur connaissance de l'Union Européenne et de ses instruments pour soutenir les PME et les investissements dans les pays méditerranéens. De hauts représentants de la Commission et du Parlement Européen ont échangé avec les participants autour de multiples thèmes tels que les opportunités de financement dans l'UE, les politiques euet autres organisations d’entreprises. Euromed Invest veut susciter l’intérêt des PME pour le marché euro-méditerranéen et accompagner le développement de leurs activités dans la région, en leur apportant de l’expertise, une assistance technique et un accès au financement. Même si les réalités locales peuvent être très variables et même si la situation troublée de certains pays impose la prudence, l’intérêt économique est très réel. La plupart des pays du sud méditerranéen sont en plein développement et présentent depuis plusieurs années des taux de croissance supérieurs à la moyenne européenne : l’Algérie a connu une croissance de 4,1 % en 2014, l’Egypte 2,2 %, la Jordanie 3,1 %, le Maroc 2,6 %, la Turquie 2,9 %1 Dans ces pays, la plupart des autres indicateurs de déve... 1 Chiffres de la Banque mondiale BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 25 ropéennes de voisinage, l’accessibilité au marché et les normes et législations en Méditerranée. ● Info : Sabine Soetens, International Development Manager BECI 02 643 78 12 — sso@beci.be R.A. R.A.
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INTERNATIONAL Jordanie - Liban : « Des marchés étonnants » Même s’ils sont situés autour d’une zone internationale complexe, la Jordanie et le Liban jouissent d’un nombre incalculable d’atouts. L’occasion était donc belle d’organiser une mission dans ces deux pays (via Bruxelles Invest & Export, l’AWEX et la chambre de Commerce Belgique Luxembourg-Pays Arabes). L’attachée économique et commerciale pour ces pays, Mme Nada Abdul-Rahim, nous en dit un peu plus. Propos recueillis par David Hainaut Vu le climat régnant dans la région, pourquoi avoir opté pour cette période? Nada Abdul-Rahim : Car selon la Banque mondiale elle-même, l’économie de ces deux pays fait plus que s’adapter aux retombées a priori négatives de la crise en Syrie : le taux de croissance prévu en 2015 est de 3,8 % en Jordanie, pour 2,5 % au Liban. C’est logique, car ces marchés, bien que relativement modestes, sont des sources d’opportunités étonnantes ! C’est donc le moment de découvrir leur potentiel sous-évalué et leur légendaire résilience. Le Liban, outre une plate-forme régionale, reste une vitrine de l’Occident en Orient, tant vers des marchés régionaux que vers des marchés plus complexes, africains notamment. Les Libanais francophones se distinguent grâce à leur dynamisme, leurs réseaux d’affaires et à une diaspora très active. Quant à la Jordanie, peut-être moins connue encore des exportateurs belges, elle réserve aussi quelques surprises : une situation géographique enviable, une stabilité reconnue et la présence d’une large communauté d’hommes d’affaires irakiens sur le territoire. Idéal pour constituer une base de contacts ! Enfin, de nombreux projets d’infrastructure y sont envisagés. Pour nous aider à ouvrir ces portes, on pourra compter sur la présence probable de Cécile Jodogne, Secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur. Nada Abdul-Rahim L’exode des Syriens vers ces pays, et donc de leurs économies respectives, a-t-il un impact en ce moment ? Pour fuir une guerre qui a débuté il y a quatre ans, plus d’1,3 million de Syriens - près du tiers de la population libanaise ! - ont trouvé refuge au Liban, et 628.000 autres en Jordanie. Cet exode a lourdement affecté l’économie, les services publics et les structures sociales. En acceptant des salaires minimums, les réfugiés ont pesé sur le marché du travail, tout en faisant grimper le chômage. Néanmoins, l'impact de la crise syrienne sur ces deux économies n'est pas que négatif. Une étude du PNUD a prouvé que les aides humanitaires accordées aux réfugiés ont joué un effet multiplicateur sur la demande, et même permis de dégager une croissance supplémentaire (1,3 % au Liban). L’effet sur l’économie a donc été en partie compensé. 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Actuellement, où en sont les échanges commerciaux entre la Belgique d’une part, la Jordanie et le Liban de l’autre ? La balance commerciale de la Belgique avec ces marchés a toujours été excédentaire. Le volume d’échanges n’a donc pas été affecté par la crise régionale. Il est même en hausse continue depuis 2010, attestant de la vigueur de nos relations. En comparaison avec les autres pays exportateurs européens de notre taille, la Belgique se positionne bien. Nos exportations vers le Liban se sont même élevées à 377 millions d’euros en 2013 (+ 22,6 %) et 380 en 2014 (+ 0,9 %), notamment en ce qui concerne les produits chimiques, les pierres précieuses et les produits minéraux. Quant à la Jordanie, nos exportations y ont atteint 195 millions d’euros en 2013 (+5,8 %) et 324 en 2014 (+ 65,8 %). Il s’agit là surtout de produits chimiques, minéraux, ainsi que d’appareils et machines. Y-a-t-il des secteurs favorisés dans cette mission ? Et pensez-vous que nos entreprises puissent satisfaire les besoins de ces deux pays ? Cette mission est ouverte à tous les secteurs, et particulièrement ceux qui offrent des opportunités de coopération étrangère et de transfert de savoir-faire. Bien sûr, les secteurs d’infrastructures nécessaires à la croissance économique, comme l’énergie, l’eau, l’environnement, les télécommunications et les transports sont très demandeurs. Mais les secteurs traditionnellement importateurs, tels que la construction, l’art de vivre, les projets touristiques, les sciences de la vie, les TIC, l’agroalimentaire, la mode et les services financiers restent également porteurs. À mes yeux, l’offre bruxelloise est largement en mesure de satisfaire à ces demandes. ● Info : www.invest-export.irisnet.be/fr/jordanie-liban-me-10-2015 R.A. Accident du travail ? Voyez votre sécurité et celle de votre personnel sous le bon angle ! Votre boîte de prévention gratuite ? www.sécuritéautravail.be Il n’est pas toujours facile d’identifier une situation à risque sur le lieu de travail. Chaque accident du travail que vous évitez est un gain… économique, mais aussi humain ! Prenez rendez-vous avec le conseiller de votre région via www.sécuritéautravail.be. Il vous fera découvrir les atouts de notre assurance Accidents du Travail et la manière dont vous pouvez diminuer votre prime grâce aux ristournes. Demandez-lui une off re ! Vous recevrez une boîte de prévention gratuite conçue par nos experts. Elle se compose notamment d’une trousse de premiers secours et de conseils pratiques pour promouvoir le travail en sécurité au sein de votre entreprise ! www.federale.be Les ristournes évoluent avec le temps en fonction des résultats de l’entreprise et de la conjoncture économique. Elles ne sont pas garanties pour l’avenir. Les règles relatives à l’octroi des ristournes sont définies dans les statuts de la Caisse Commune d’Assurance contre les Accidents du Travail. Les statuts peuvent être consultés sur www.federale.be. L’assureur qui partage ses bénéfi ces avec vous.
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L’avenir se branche ici. La voiture électrique est à nos portes. Prêt à embarquer ? Dans ce cas, vous ferez bientôt le ‘plein d’électricité’. Facilement et en toute sécurité avec les bornes de chargement d’Electrabel. Grâce à notre offre de bornes, vous pouvez facilement suivre la consommation de votre fl otte automobile. Aussi bien les recharges effectuées au sein de l’entreprise que celles réalisées chez vos collaborateurs. Nos bornes sont compatibles avec toutes les voitures 100% électriques et hybrides rechargeables. Ça vous branche ? Venez découvrir nos solutions sur www.electrabel.be/ev ou contactez-nous via sustainablemobility@electrabel.com een partenariat avec la nature MOBILITÉ & LOGISTIQUE Les nouvelles technologies vont faire bouger Bruxelles Actuellement, Bruxelles est environ 30 % plus engorgée que les autres villes européennes de taille comparable. Alors que les automobilistes rongent leur frein, l’offre de transports en commun reste insuffisante. Face à un RER qui se fait attendre et un piétonnier controversé, la situation semble critique. Mais les solutions pourraient provenir des nouvelles technologies, mises à profit par les entreprises actives dans le secteur de la mobilité. Julien Ide Dans son Livre blanc de la Mobilité, publié en septembre 2013, BECI partait du constat suivant : le plan Iris II ne dispose pas d’une chronologie réaliste et manque de coordination et de cohérence. Le Livre blanc estimait le coût des embouteillages dans la capitale à plus de 500 millions d’euros par an. Le temps annuel moyen perdu par automobiliste dépasse les 80 heures… Un défi de taille, qui ne semble pas freiner les initiatives des entreprises implantées à Bruxelles. En mars dernier, IBM a publié son rapport préliminaire du Smarter Cities Challenge pour Bruxelles. Celui-ci a été présenté aux différents intervenants de la Région de Bruxelles-Capitale. Il contient des recommandations dont le but est d’améliorer la mobilité des citoyens et navetteurs bruxellois. Elles s’articulent autour de 4 thèmes : les données publiques, l’infrastructure, l’expérience et la mobilité, l’exécution et la gouvernance. Dans son analyse, IBM met en avant l’utilisation des nouvelles technologies et la récolte des données. Capteurs sur la ville Le géant informatique a d’ailleurs travaillé avec la ville de Lyon pour mettre en place l’application mobile Optimod’Lyon, disponible depuis le mois de mai dernier. Philippe Dubernard, Smart Cities Leader chez IBM, nous éclaire sur ce projet : « C’est le preAndré Bouffioux (Siemens) mier GPS urbain multimodal en temps réel et prédictif. Il fournit des informations géolocalisées sur l’ensemble de l’offre de mobilité (vélo partagé, voiture particulière, voiture partagée, taxis, transports en commun…) ou des places de stationnement, le tout réactualisé en temps réel en fonction des chantiers, des événements climatiques et des informations routières. Les données sont récoltées grâce à des capteurs fixes ou directement envoyées par les utilisateurs. » Mais qu’en est-il chez nous ? Thierry Willemarck, CEO de Touring, par ailleurs Président de BECI, répond à la question : « Touring a pu développer à Anvers et Turnhout des projets de gestion pour l’espace de parking public. Des capteurs sont placés sur les trottoirs et envoient les données de disponibilité de parking aux utilisateurs. Mais ce genre d’initiative est beaucoup plus difficile à mettre en place à Bruxelles car le pouvoir décisionnel est très éclaté. Il faudrait, comme à Vienne, une structure unique et centralisée qui puisse gérer toutes la mobilité à Bruxelles, et même les communications avec les villes avoisinantes. » La capture des données fait également partie des priorités de Siemens, comme l’explique André Bouffioux, CEO pour la Belgique et le Luxembourg : « À Bruxelles, nous avons mis en place une centrale de feux de signaBECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 29 R.A.
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TOPIC lisation permettant une gestion intelligente du trafic. Des capteurs envoient des informations en temps réel à la centrale. En fonction des données reçues, celle-ci commande les feux afin de fluidifier la circulation, en tenant compte des routes fermées ou des accidents. Mais il faudrait un plan de mobilité sur au moins 10 à 15 ans pour assurer une continuité. Avec des possibilités d’évolution tous les 4 à 5 ans, puisque les conditions peuvent changer rapidement. Bruxelles a besoin d’une vision à long terme, indépendante de la législature. C’est le cas à Berlin, où nous avons collaboré avec la ville sur un plan complet de mobilité. » plus indépendantes, pour devenir totalement autonomes en 2025. » Thierry Willemarck (Touring) La voiture connectée L’utilisation de la voiture restera incontournable à Bruxelles, à moyen terme du moins. Pour réduire l’engorgement des villes, les entreprises misent sur les nouvelles technologies. Premièrement, les offres de voitures partagées se multiplient : Cambio et Zencar permettent de réserver des véhicules en ligne. Cette solution devrait séduire durablement le portefeuille des conducteurs, sachant qu’une voiture n’est utilisée en moyenne que 15 % du temps. Le bénéfice est également écologique puisque ces services utilisent de plus en plus des sources d’énergie non polluantes. Une généralisation de ce partage devrait améliorer les conditions de circulation, car cela devrait également encourager et faciliter le covoiturage. Le secteur a de l’avenir. Diether Claeys, directeur des ventes aux sociétés chez Toyota, en est convaincu : « Nous avons implanté un parc de 2000 Yaris hybrides partagées au Québec. Une application permet de réserver un véhicule, que l’on fait démarrer à l’aide de son smartphone. Un projet similaire sera développé à Bruxelles très prochainement. La voiture est en train de changer progressivement de statut. C’est de moins en moins une propriété et de plus en plus un service partagé. » L’autre grande attente en termes de smart mobility concerne les véhicules autonomes. La perspective annoncée par Diether Claeys est de bon augure : « En 2020, nous serons en mesure de mettre en circulation à Bruxelles des voitures partiellement autonomes. Ces véhicules seront capables de recevoir des informations sur la disponibilité des places de parking et de se garer sans intervention humaine. L’avantage en mobilité n’est pas négligeable car on sait que la recherche de stationnement est une source importante d’embouteillages dans les villes. Ensuite, ces smart cars deviendront de plus en 30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Des transports trop communs Les transports en commun à Bruxelles sont relativement développés, certes. Mais l’offre reste malgré tout insuffisante. Selon Thierry Willemarck, le problème est avant tout d’ordre démographique : « Certaines communes sont très peuplées ; et d’autres beaucoup moins. Cela rend la situation difficilement rentable pour les sociétés de transports en commun. Il faudrait dès lors rendre la ville plus attrayante pour inciter les gens à revenir y habiter. La ville doit être propre et sécurisée. Il faudrait également autoriser des constructions où la densité de population peut croître. » Thierry Willemarck souligne que le problème est également d’ordre institutionnel : « La STIB a récemment proposé d’accroître sa capacité de trams. Il fallait pour cela déplacer un parking au niveau de la chaussée de Vleurgat en sous-sol. La société de transports proposait même d’investir pour les travaux de parking. Mais le plan d’occupation des sols ne prévoit pas qu’il y ait des parkings souterrains dans cette zone. La Région bruxelloise a donc refusé la proposition de la STIB, qui voulait investir dans le projet ! Cette décision a été arrêtée sans aucune réflexion pragmatique. » Le métro bruxellois continue sa lente progression : en 2018 commencera la construction d’une nouvelle ligne reliant la gare du nord à Bordet, en passant par les communes d’Evere et de Schaerbeek. La STIB a également le projet d’automatiser les lignes 1 et 5 d’ici 2023, doublant ainsi la capacité. Le constructeur français Alstom, implanté à Bruxelles, fait partie des candidats potentiels, avec plus de 20 ans d’expérience dans la livraison de métros automatiques. Frédéric Devisch, directeur commercial d’Alstom Belgique, nous éclaire sur cette technologie : « L’automatisation de nos métros permet d’augmenter la fréquence tout en améliorant la sécurité. En contrôlant les courbes d’accélération et de freinage, notre système optimise le confort des voyageurs tout en réduisant la consommation d’énergie. Grâce à de nombreux ‘smart meters’, l’état des équipements est envoyé en temps réel au centre de maintenance, ce qui permet d’anticiper et éviter les pannes en intervenant quand et où il le faut. » Frédéric Devisch (Alstom) La technologie est entre nos mains et des solutions existent. L’avenir de la mobilité à Bruxelles dépend des partenariats qui pourront être mis en place entre les pouvoirs publics et les entreprises. À suivre… ● Bruxelles Bruxelles compte 296 kmde voiries (Source: Ville de Bruxelles) 329.214 travaillent à Bruxelles N Z La STIB dessert 40 km 140 km de lignes de métro et de lignes de tram en Région Bruxelles-Capitale (Source: Ville de Bruxelles) navetteurs 364,6 16,6 millions km/h (Source: IBSA, 2013) 160.6671.224 de trajets par an en transports publics (Source: STIB, 2014) taxis sillonnent la Région de Bruxelles-Capitale TAXI voyageurs utilisent chaque jour les gares de la liaison Nord-Midi 2.154 74%< 250 m STOP arrêts (Source: STIB, 2014) (Source: IBSA, 2013) des habitants de la Région habitent à moins de 250 m d'un arrêt de bus (Source: IBSA, 2013) (Source: IBSA, 2013) La vitesse moyenne d'un bus en semaine en Région de Bruxelles-Capitale est de (Source: IBSA, 2013)
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Bruxelles Environnement : pour une mobilité durable L’amélioration de la mobilité est essentielle pour maintenir l’attrait économique de la Région de Bruxelles–Capitale mais aussi pour y préserver un environnement sain et une bonne qualité de vie. Dans ce contexte, le vélo fait partie des modes de déplacement que la Région encourage, entre autres via deux obligations légales gérées et suivies par Bruxelles Environnement : le plan de déplacements d’entreprise et le permis d’environnement. ■ Bruxelles Environnement met son personnel en selle ! Dans le cadre du déménagement de Bruxelles Environnement sur le site central de Tour&Taxis, une politique vélo dynamique, portant sur plusieurs axes, a été mise sur pied pour le personnel : ◗ Installation d’un parking vélo de grande taille (210 places), confortable et sécurisé, ainsi que de douches et de vestiaires ; ◗ Mise à disposition d’un grand nombre de vélos (pliants, électriques, classiques, vélo cargo), tant pour promouvoir les déplacements domiciletravail que les déplacements de service ; ◗ Prime vélo, combinable avec l’abonnement de transports publics ; ◗ Des actions de sensibilisation, avec une semaine dédiée au vélo au mois de mai. photo A. Ghys ■ Le plan de déplacements d’entreprise (PDE) : un certain nombre d’emplacements vélos à prévoir Tout organisme, public ou privé, qui emploie plus de 100 travailleurs sur un même site en Région de Bruxelles-Capitale doit élaborer, tous les 3 ans, un PDE. Ce plan comprend à la fois une partie « diagnostic » et une partie « plan d’actions ». Cette dernière reprend plusieurs mesures qui doivent être obligatoirement mises en œuvre ; entre autre celle de disposer d’un parking vélo, répondant à certains critères (éclairage, sécurité,…). En résumé, le nombre d’emplacements vélo ne peut être inférieur : ◗ au nombre de cyclistes (travailleurs et visiteurs) présents sur le site, augmenté de 20% ; ◗ à 1/5ème des emplacements pour voitures, loués ou en propriété. ■ Des impositions de parking vélo dans le permis d’environnement Le permis d’environnement impose, dans la plupart des cas, la présence d’un parking vélos. Plus précisément, il indique un nombre minimum d’emplacements vélos et un certain nombre de critères d’installation à respecter en termes de de confort (proximité, visibilité, facilité à l’usage,…) et de sécurité (pouvoir attacher le cadre du vélo). Cette politique vélo a du succès puisqu’environ 30% du personnel arrive aujourd’hui à vélo sur le site. Pour les visiteurs, des améliorations seront apportées dès la fin du chantier de l’allée centrale menant au bâtiment. Bruxelles Environnement organise également le « Bike Project » (www.thebikeproject.be), qui accompagne chaque année plusieurs entreprises soumises à PDE à instaurer en leur sein une politique vélo dynamique. Par ailleurs, s’il vous faut des conseils pour la conception de votre parking vélo, retrouvez toute l’information utile sur http://guidebatimentdurable. bruxellesenvironnement.be. TOPIC « Le moment est venu d’oser le changement » MOBILITÉ & LOGISTIQUE Cet été, Jacqueline Galant, Ministre de la Mobilité, a présenté sa vision stratégique pour le rail. Le contexte est difficile : avec une dette de plus de 4 milliards d’euros et une ouverture à la concurrence attendue pour 2019, la pérennité du secteur ferroviaire belge est à risque. Pour la Ministre, les initiatives d’amélioration entreprises par le passé ne suffisent pas. Au cœur de son plan : le client séduit par une offre et des services performants. Propos recueillis par Gaëlle Hoogsteyn Aéroport : un équilibre à trouver Bruxelles Métropole : L’aéroport est un pôle emploi important, avec 20.000 emplois directs et 40.000 indirects. L’État souhaite-t-il continuer à attirer les investissements vers ce pôle ? Jacqueline Galant : Oui, le soutien à l’emploi est l’un des axes principaux du gouvernement. Nous soutenons l’activité économique de l’aéroport, mais il est indispensable de trouver un équilibre entre son développement et les nuisances qu’il engendre. Ce sera un équilibre très subtil et délicat à trouver. Cet aéroport est un héritage du passé : il est proche de la ville et donc facilement accessible. C’est une grande force, mais cela apporte son lot de contraintes. Évidemment je comprends les riverains, mais je souhaite aussi prendre en compte les personnes qui travaillent et tiennent à cet aéroport. Sa Avoir un aéroport proche de la ville et facilement accessible a des inconvénients, mais c’est aussi une grande force. disparition serait une catastrophe pour eux comme pour le pays tout entier. Je travaille donc à un plan avec des mesures structurelles et la mise en place d’une autorité indépendante pour stabiliser la situation et donner un cadre clair à toutes les parties concernées. Il faut accepter que cela demande du temps ; les changements incessants de ces dernières années prouvent que c’est complexe. Ce débat sur les nuisances sonores n’est-il pas exagéré ? 24 millions passagers ont été transportés en 2014, soit le même niveau qu’en 2000, mais avec 30 % de mouvements en moins… Ce dossier comporte aussi des aspects psychologiques. Mais il y a des nuisances, on ne peut pas le nier. J’ai été moi-même les constater dans certains communes. Maintenant, le fait que ce sujet soit sans cesse au cœur du débat entraîne une tension inutile car contre-productive. Je rencontre tous les représentants des associations de riverains et les bourgmestres concernés. Cela démontre qu’il n’y a pas qu’une seule vérité dans ce dossier et que chacun a sa propre lecture. Certains parlent de « spécialiser les aéroports ». Serait-ce tenable pour les compagnies ? L’une des grandes difficultés est qu’en Belgique, il n’y a jamais eu de politique interportuaire, ce à quoi je vais m’atteler. Les aéroports sont une compétence régionale ; en tant que Ministre fédérale, je souhaite réunir les ministres régionaux pour avoir une réflexion nationale à ce sujet. Naturellement, il n’est pas question de laisser faire tout et n’importe quoi. La libéralisation du rail se profile à l’horizon Alors que la santé financière de la SNCB est en berne, comment réagir avant l’arrivée de concurrents ? En termes de marché, les propositions de la Commission européenne visent à ouvrir à la concurrence le transport de voyageurs dès 2019. Ce sera très certainement sur la table des deux prochaines présidences européennes du Luxembourg puis des Pays-Bas. Cette ouverture présente des défis qu’il va falloir relever. Il n’est pas question que cela mette à mal le service public qui doit rester de qualité. Par contre, nous avons cinq ans devant nous pour mettre de l’ordre au sein des chemins de fer et devenir plus performants. Les efforts que nos sociétés devront réaliser ces prochaines années BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 33
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TOPIC sont des opportunités pour devenir aussi efficientes que d’autres grands acteurs ferroviaires européens. Il ne faut pas se focaliser sur la libéralisation comme un démon destructeur du service public, mais le voir comme un défi à relever pour que le service public fonctionne correctement. Pourquoi ne pas moduler les tarifs en fonction de la demande ? Lisser, en quelque sorte, la demande pour des trains plus rentables ? Je souhaite permettre à la SNCB d’avoir une politique commerciale plus moderne, qui place le client au cœur des préoccupations. Avant tout, il faut simplifier ! Quand on pense qu’aujourd’hui le règlement tarifaire de la SNCB compte 200 pages, il est évident que la politique tarifaire doit être revue et s’appuyer sur quelques formules transparentes, attractives et lisibles par les clients. Il faut rentrer dans l’ère du numérique, le billet « papier » doit diminuer, l’achat en ligne sous toutes Nous avons cinq ans devant nous pour mettre de l’ordre au sein des chemins de fer et devenir plus performants. ses formes doit se développer. Innover dans les offres, faciliter les canaux d’achat et moduler l’offre sont des axes-clés pour satisfaire le client, en attirer de nouveaux et surtout les convaincre que le train est plus qu’une alternative : un vrai choix. Il est démontré que le prix des billets de la SNCB est inférieur (d’environ 45 %) à celui de bon nombre de pays voisins. Ce n’est pas sans incidence sur les recettes commerciales. Mais adapter les prix ne peut s’envisager qu’avec un haut niveau de qualité du service. De nombreuses plaintes sont liées à la ponctualité des trains. Nous nous sommes, à ce niveau, fixé un objectif ponctualité de 90 %. Aujourd’hui, seule la SNCB est habilitée à vendre ses tickets ; n’est-ce pas démodé ? Pourquoi ne pas pouvoir réserver un ticket, commander par SMS ou sur une application ? Cela fait en effet partie d’une politique commerciale plus moderne. Et le développement du numérique en est une clé. L’intermodalité est inscrite dans l’accord du gouvernement. Le travail entre Fédéral et Régions doit faciliter la mise en place de solutions en vue d’atteindre cet objectif. À l’avenir, il faudra tendre vers l’utilisation d’une seule et même carte pour l’ensemble des transports en commun. Le client est également demandeur de cette simplification. Nous envisageons aussi d’étendre nos points de vente (librairie, poste…). Une structure vieillissante N’y a-t-il pas du travail sur l’efficacité interne de la SNCB ? Comparativement aux voisins, la SNCB emploie trop de monde. On parle de 30 % d’économies possibles. Dans les cinq ans à venir, nous allons connaître des vagues de départs liées à la pyramide des âges. C’est donc 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 le bon moment pour travailler en profondeur les structures internes, simplifier l’organisation, revoir les processus, développer une communication interne efficace. Nous souhaitons aussi renouveler la motivation et la fierté des cheminots en créant une Académie du rail qui visera à assurer le transfert du « savoir de la main ». Tout cela est primordial pour attirer les nouvelles générations qui ont d’autres attentes vis-à-vis du monde du travail. Quels sont les plans d’investissement à Bruxelles ? Les investissements en infrastructures ont-ils toujours la priorité ? Chaque investissement doit s’inscrire au cœur même d’une vision globale de la mobilité en utilisant rigoureusement l’argent public. Dans notre nouvelle optique, tant Infrabel que la SNCB doivent être « orientés client ». Cela signifie que les travaux ne sont pas une fin en soi. Ils doivent être examinés dans un rapport coût-bénéfice et offrir une plus-value pour le client. Plus question par exemple d’investir dans des gares pharaoniques au détriment de petites gares fonctionnelles et propres. Actuellement, les infrastructures existantes sont sous-utilisées. La densité du trafic de trains par jour comparée aux pays voisins est relativement basse. Nous souhaitons pouvoir proposer 160.000 places assises aux voyageurs d’ici 2030. ● Et le RER (S) dans tout ça ? Le RER (« S ») sera lancé en décembre. Quels sont les objectifs, les chiffres attendus ? Nous préférons parler d’offre « suburbaine » plutôt que de RER. Quand on dit RER, les citoyens pensent au RER parisien. En ce qui concerne les chiffres, il est un peu tôt pour en parler, mais il est certain que le lancement de l’offre ferroviaire suburbaine dans la zone Bruxelles présentera de nombreux avantages : par exemple de nouvelles relations suburbaines passant par le tunnel Schuman, l’ouverture de la gare multimodale de Schuman, l’ouverture de la nouvelle gare du Germoir et la réouverture de la gare de Tour & Taxis. Quelles sont les prochaines étapes pour un RER 100 % finalisé ? Nous espérons qu’une extension à 90 % de l’offre ferroviaire suburbaine dans la zone Bruxelles sera réalisée au plus tard pour décembre 2017. Cela permettra une amplitude plus large des heures de pointe, une circulation le week-end et la mise en service de la gare Arcades. Par la suite, nous examinerons les futurs besoins d’infrastructures autour de Bruxelles. L’accès d’un train à grande vitesse à l’aéroport est aussi une piste de développement en cours d’étude. Nous recevons régulièrement l’opportunité d’apprendre à connaître les autres départements de Brussels Airport Company. Ceci nous donne une bonne vue d’ensemble sur l’organisation. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Voir le défi lé des avions sous nos yeux toute la journée qu’on pourrait presque les toucher, cela fait rêver. Mais il n’y a pas que les avions qui rendent nos jobs tellement uniques. Notre dynamisme, notre ambition de devenir l’aéroport le plus accueillant d’Europe, l’atmosphère de travail et l’ouverture d’esprit qui laisse place à vos idées : c’est tout cela aussi qui nous distingue. Ferez-vous aussi partie de Brussels Airport Company ? En tant qu’exploitant de Brussels Airport, nous nous occupons, avec nos 775 collègues, du développement de l’aéroport. Chaque année, 21,9 millions de passagers et 454.000 tonnes de marchandise transitent chez nous. Brussels Airport relie la capitale de l’Europe à pas moins de 228 destinations. De manière directe et indirecte, environ 60.000 personnes travaillent pour et avec nous, ce qui fait de Brussels Airport le second pôle de croissance économique de Belgique. Vous trouverez un aperçu complet de nos jobs « pas comme les autres » sur www.brusselsairport.be/jobs
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Thalys, croissance à très grande vitesse MOBILITÉ & LOGISTIQUE En 1996, le premier Thalys lancé à travers les frontières entendait relier Paris et Amsterdam, en passant par Bruxelles ; aujourd'hui, notre ville est devenue le point central d'où rayonnent les rames de ce train qui, après avoir déjà transporté plus de 120 millions de passagers, demeure une référence mondiale. La culture de l'innovation et de l'excellence qui a fait le succès de la marque demeure aujourd'hui encore le moteur de sa croissance. Agnès Ogier, nouvelle CEO du groupe et issue du sérail, n'est pas étrangère aux performances passées de l'entreprise. C'est dans son QG bruxellois que cette dynamique femme d'affaires nous a reçus. Propos recueillis par Didier Dekeyser Bruxelles Métropole : Nous avons plaisir à vous renvoyer le slogan de Thalys, « Bienvenue chez nous », car nous vous rencontrons à Bruxelles qui semble être devenu le siège principal de Thalys, ce qui marque tout de même une évolution depuis le lancement en 1996 d'une ligne dont l'ambition était de relier Paris à Amsterdam. Agnès Ogier : En effet, Bruxelles est devenue le hub d'où s'organise notre déploiement vers trois autres pays. Cela tient bien sûr à la centralité européenne de votre ville et à sa génétique métropolitaine. L'emplacement est un carrefour idéal pour rayonner et pour desservir rapidement des villes extrêmement fréquentées par les milieux d'affaires mais aussi dans un but de loisirs, notamment ceux que peuvent organiser des touristes venus parfois de très loin et souhaitant visiter aisément les principaux lieux d’Europe, ce que permet Thalys. C’est sans doute cette facilité qui fait que 20 % de notre clientèle provient de l'extérieur de l'Europe, touristes et hommes d'affaires confondus. Quel sont vos concurrents dans une Europe où l'offre de transport se diversifie et se multiplie ? AO : Notre rayonnement en distance peut vous faire deviner que notre concurrent premier est la voiture. D'autant plus que nous desservons des pays où la voiture de fonction est très répandue. La voiture semble offrir une alternative 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Agnès Ogier à coût moindre mais Thalys, avec un prix moyen du billet à 140 €, est en réalité extrêmement compétitif ; lorsque l'on prend en compte ne serait-ce qu'un coût minimal de voiturage au km, par exemple celui qui est remboursé par les employeurs pour un trajet en véhicule propre, soit environ 50 cents du kilomètre, un simple calcul montre un rapport du simple au double sur le trajet Bruxelles-Paris. Le covoiturage avec partage des frais de transport se répand également mais, là aussi, la comparaison des coûts est en notre faveur puisque nous avons une offre calquée sur ce phénomène. Notons au passage que le covoiturage se répand chez des gens qui Bruxelles est un carrefour idéal pour rayonner et pour desservir rapidement des villes extrêmement fréquentées par les milieux d'affaires, mais aussi dans un but de loisirs. possèdent des voitures de fonction, ce qui, légalement parlant, est assez limite... Mais il faut de plus considérer le facteur temps sous son angle « utile », dès lors que l'on évoque le cas de nos clients R.A. Let the cars for your team be the cars of their dreams. La nouvelle CLA Shooting Brake, désormais disponible en version 180d. Passez du rêve à la réalité. Réservez votre essai sur www.mynextmercedes.be/fleet 3,7 - 6,9 L/100 KM • 98 - 162 G CO2 /KM Informations environnementales AR 19/3/2004 : www.mercedes-benz.be - Donnons priorité à la sécurité. A Daimler Brand
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TOPIC les plus réguliers, c'est à dire les employés voyageant pour une entreprise : non seulement le trajet est effectué bien plus rapidement mais, de plus, ce temps est utilisé pour le travail. C’est ce facteur « temps utile » que nous nous employons à mettre en avant et c’est d’ailleurs pour cela que nos voyageurs peuvent voyager connectés, ce qui est encore aujourd’hui un service assez rare en transport. Bref, pour une entreprise, faire voyager son personnel par Thalys est un choix évident. Ceci dit, ramenons cette concurrence de la voiture à sa juste échelle : cela ne représente que quelques pourcents mais, comme nous sommes dans un modèle économique à coûts fixes, je ne puis les négliger. Les bus se multiplient aussi. Et le marché ferroviaire devient de plus en plus ouvert aux autres grands acteurs européens comme Deutsche Bahn, Eurostar... AO : Les bus qui font une navette Paris-Bruxelles gèrent une clientèle d'un profil différent. Et les temps de trajet sont incomparables. De plus, nous n'avons, ni en France ni en Belgique, une culture de bus comme c'est le cas en Espagne Belgique et la France : nous sommes aujourd’hui autonomes budgétairement, ce qui nous permet de piloter seuls l'évolution de notre produit et son développement. Quel développement envisagez-vous ? Doubler par un service Thalys l'autre grand succès ferroviaire de ces dernières années à savoir Eurostar ? Concurrencer la Deutsche Bahn sur ses terres dès lors qu'elle n'est plus actionnaire de Thalys ? AO : Il y a d’autres stratégies de développement que la tentative de conquêtes de business voisins ; il y a l'optimisation des lignes existantes, l'extension d’autres, l'augmentation du nombre de trajets ou de rames en service, les coopérations avec d'autres opérateurs, etc. Nous avons ainsi conclu des partenariats tout à fait intéressants et inédits avec des compagnies aériennes comme Air France, KLM, Brussels Airlines, Jet Airways et Hainan Airlines pour acheminer leurs passagers vers les lieux de départ de leurs destinations internationales. Nous proposons aussi le billet unique pour aller d’Amsterdam et Cologne à Londres, via Bruxelles et l'Eurostar. Nous n'avons aucune intention de doubler un service Eurostar ; nous en voyons d'autant moins l'intérêt que le « métier » du tunnel est très spécifique, compliqué techniquement et cher. Quant à Deutsche Bahn ou une autre compagnie nationale, ce n'est tout simplement pas notre vocation de les concurrencer sur leur marché. En Allemagne, sur notre ligne vers Essen, des passagers Thalys peuvent monter à bord à Düsseldorf ou Duisburg mais nous ne vendons pas le trajet Düsseldorf-Duisburg. Agnès Ogier aux côtés de Jo Cornu, patron de la SNCB, pour la signature des accords qui transforment Thalys en entreprise ferroviaire. par exemple. L'Allemagne n'en a pas non plus, mais il est vrai que le bus est en essor dans ce pays. Nous suivons cette évolution mais a priori elle ne nous inquiète pas, pour toutes ces raisons. Pour les autres opérateurs, il y a déjà eu beaucoup de rumeurs mais ce sont des projets de grande ampleur qui doivent être planifiés. À ce jour, nous ne sommes pas menacés et... nous ne menaçons personne! Qu’est ce qui a fait le succès de Thalys ? AO : Au-delà de la performance technique du train, une série de choix stratégiques pertinents ont marqué notre histoire. Notre ancrage bruxellois en est un ; la personnalité de notre marque est le résultat d'autres car il y a une façon de voyager Thalys ou, plutôt, une façon d'utiliser le train spécifique à Thalys qui rend les voyages confortables, aisés, abordables aussi (24 % de nos ventes de billets sont à prix réduits) ; un choix d'être innovants, que ce soit dans nos offres de vente ou dans notre volonté de simplifier les processus à charge du client. Nous avons ainsi été pionniers dans le ticketless et nous proposons, je crois, la plus grande souplesse du secteur quant à l'échange de billets. Sans parler de notre offre wifi, etc. Bref, une véritable culture de l'excellence que beaucoup de firmes privées pourraient nous envier. C'est d’ailleurs dans cette optique de performance que nous sommes devenus tout récemment entreprise ferroviaire à part entière pour la 38 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Votre core business, c'est la vitesse ; or si le trajet Paris-Bruxelles est vraiment très rapide, Bruxelles-Rotterdam-Schiphol-Amsterdam est plus poussif… AO : 1 h 10 pour se rendre à Rotterdam, 1 h 32 pour aller à Schiphol et 1 h 50 pour arriver à Amsterdam, ce n'est pas si mal ! Sur cette ligne, 40 % des passagers viennent de Rotterdam et 60 % d'Amsterdam : devrions-nous supprimer une de ces étapes pour aller plus vite ? Autre exemple de performance assez remarquable : Bruxelles-Marseille en 5 h. Imbattable, non ? Jusqu'à quel laps de temps le train à grande vitesse est-il choix évident ? AO : Avec un temps de trajet de 2 h, un train à grande vitesse captera 90 % de la clientèle. 3 h de trajet sont un maximum pour concurrencer l'aérien. Mais c’est une considération en partie « psychologique » car, dans les faits, si le trajet en avion Nous sommes aujourd’hui autonomes budgétairement, ce qui nous permet de piloter seuls l'évolution de notre produit et son développement. est bien plus rapide, il faut ajouter à cette seule durée du voyage les heures passées préalablement à l’aéroport et le trajet de l'aéroport en question vers la ville concernée. De TOPIC là, le fait que nos offres saisonnières ont beaucoup de succès. Pour un Bruxelles-Marseille, par exemple, le voyageur considérera le fait de partir le matin, sans se presser aux petites heures, et d’arriver en début d’après-midi au cœur de la ville. C’est un choix fondé sur des critères simplifiés mais pertinents et qui élimine les mauvais calculs de timing. D’autant plus pertinents que cela permet souvent d’éviter des frais de parking et de taxi, inévitables compléments d’un voyage en avion. Vous êtes l’auteure de ce Paris-Marseille, projet industriel d’envergure et succès retentissant. Parcourir une grande distance en train à grande vitesse a donc de l’attrait : pourquoi ne pas multiplier les lignes entre grandes villes ? Un Bruxelles-Barcelone aurait du sens. AO : Le modèle Paris-Marseille n’est pas pour autant reproductible vers n’importe quelle autre ville; il s’agissait d’une région de destination qui captait déjà 35 % des voyages réalisés en France. Hors saison et sur d’autres grandes villes, nous concurrencerions sans doute plus difficilement l'avion sur des distances plus grandes et proportionnellement moins alimentées par notre marché national. Il faut savoir aussi qu'en tant qu'entreprise ferroviaire autonome, notre vulnérabilité augmente à mesure que nous nous éloignons de nos bases. Par ailleurs, et parce que, comme vous le dites, notre core business intègre la vitesse, il faut que nous soyons capables de conserver notre vitesse moyenne, ce qui est plus difficile sur de longues distances vu la plus grande probabilité d'aléas potentiels. Enfin, un Thalys requiert une infrastructure particulière et donc des investissements importants. Comme beaucoup de vos compatriotes (mais sans doute pour des raisons moins fiscales…) vous apprenez à connaître Bruxelles. Un point remarquable ? AO : Je suis curieuse de comprendre ce que l’on entend par « compromis à la belge » : j’ai l’intuition que cela pourra m’être d’une certaine utilité dans les affaires… ● CHEZ KINEPOLIS BRUXELLES, VOUS POUVEZ LOUER D’IMMENSES SALLES. MAIS AUSSI DE TRÈS PETITES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous pensez sans doute qu’à Kinepolis, les salles de projection sont vastes et confortables. Vous avez raison. Mais nous avons aussi des espaces événementiels pour petits groupes. Jetez un coup d’œil sur kinepolisbusiness.com ou contactez Alisson Sinéchal et Melanie Lisanti au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma.
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MOBILITÉ & LOGISTIQUE Et si… Brussels Airport fermait ? Quelles seraient les conséquences, pour la ville de Bruxelles, d’une fermeture ou d’un déménagement de l’aéroport ? Nous avons invité des experts en économie, tourisme et politique européenne à réfléchir à la question. Peter Van Dyck F ranchement, nous avons été les premiers à envisager un article sur une hypothétique disparition de Brussels Airport. Et, coïncidence, la réalité nous a rattrapés quelques jours après l’élaboration du concept, lorsqu’une douzaine de comités d’action ont subitement exigé qu’un déménagement potentiel de l’aéroport fasse l’objet d’une étude. Outre un élargissement des activités de Charleroi et Liège, ces comités évoquent des sites alternatifs tels que Veltem, Beauvechain, Chièvres ou Eksaarde (en Flandre orientale)1 . « La fermeture de Brussels Airport serait une catastrophe absolue et ne me semble donc pas très réaliste », estime Alain Deneef, l’intendant de Brussels Metropolitan. « Sans doute existe-t-il d’autres sites envisageables mais notre pays ne parviendrait probablement pas à trouver les moyens financiers nécessaires à un déménagement de l’aéroport national. » L’imbroglio juridique M. Deneef admet que plusieurs facteurs menacent Brussels Airport. Les compagnies aériennes étrangères ne comprennent pas toujours les normes environnementales biscornues qui régissent les nuisances sonores. La Région de Bruxelles-Capitale inflige des amendes aux compagnies qui enfreignent ses normes de bruit, même lorsque la législation fédérale en la matière est respectée. À terme, l’imbroglio juridique pourrait inciter certaines compagnies aériennes à s’envoler vers d’autres aéroports, hors Belgique. Des restrictions légales sur le transport de fret réduiraient, elles aussi, les activités de Brussels Airport. Ce serait une fameuse tuile pour le développement de Bruxelles en tant 1 Selon le Livre blanc de l’initiative citoyenne Cœur de l’Europe, toutefois contesté par de nombreux experts. 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Alain Deneef (Brussels Metropolitan) que métropole économique, représentée par Brussels Metropolitan. « Les retombées seraient surtout désastreuses pour l’emploi », affirme Alain Deneef, « alors que 10.000 emplois supplémentaires pourraient être créés à l’aéroport dans la décennie à venir. » Bernés, les travailleurs peu qualifiés Dans l’éventualité où des aéroports essentiellement étrangers s’accapareraient les activités cargo de Brussels Airport, on pourrait oublier l’ambition de l’aéroport national d’employer davantage de Bruxellois. « Les chômeurs de Bruxelles seraient les premiers à profiter d’une expansion de Brussels Airport dans les 15 ans à venir », déclare Alain Deneef. « Pareil développement générerait de nombreux emplois pour des personnes peu qualifiées. Je trouverais totalement irresponsable de gâcher pareille opportunité. » Les comités d’action s’insurgent surtout contre les vols de nuit (et notamment l’activité cargo). Si cette activité est mise en péril, toute la logistique bruxelloise sera frappée en plein cœur, prévient M. Deneef. « Un pourcentage croissant de fret voyage dans les soutes des avions de ligne. C’est ce que l’on appelle le ‘belly freight’. Les compagnies aériennes ont besoin de ces cargaisons à bord de leurs vols de ligne pour préserver la rentabilité. Or, une activité cargo digne de ce nom est indispensable pour continuer à attirer le belly freight. Une limitation du transport de marchandises aurait tôt fait de convaincre les clients logistiques d’aller voir ailleurs. Ils veulent garder le choix entre les deux modes ; un choix qu’ils font en fonction des marchandises à transporter. Ils visent l’optimisation. » R.A. TOPIC Hendrik Vos (Université de Gand) En attendant le tunnel ferroviaire De nombreuses entreprises et institutions internationales ont un siège bruxellois. Voilà pourquoi tant d’expatriés – et notamment des eurocrates – vivent à Bruxelles. « La proximité de l’aéroport constitue de ce point de vue un atout considérable pour notre capitale », affirme M. Deneef. « D’autant plus que d’ici deux ans, le tunnel ferroviaire Watermael-Schuman-Josaphat devrait être achevé. Il établira une liaison directe et rapide par train entre le Quartier européen et Brussels Airport. La durée du trajet devrait être considérablement raccourcie et ne pas dépasser huit minutes. C’est un atout unique qu’aucune ville d’Europe ne peut offrir. Une fermeture de l’aéroport annihilerait définitivement cette superbe opportunité. » Brussels Airport est essentiel au rayonnement européen et international de la Région bruxelloise, ajoute M. Deneef. Il souligne par ailleurs que Strasbourg, l’autre siège des parlementaires européens, est beaucoup plus difficile d’accès. « Avec tout le respect qu’on lui doit, Strasbourg ne dispose que d’un aéroport de second rang, qui n’est pas desservi par les grandes compagnies aériennes. Alors, supprimer Brussels Airport reviendrait à gâcher définitivement la perspective d’un transfert vers Bruxelles du reste des institutions européennes. » Des eurocrates agacés L’UE n’est pas prête à renier Strasbourg, pense pour sa part Hendrik Vos, professeur de politique européenne à l’Université de Gand. Il admet toutefois que la complexité du système des deux sièges, propre au parlement européen, suscite régulièrement des critiques et que certains ne cachent pas leur agacement face aux difficultés d’accès à Strasbourg. « En revanche, la mobilité à Bruxelles et dans sa périphérie commence aussi à irriter pas mal de monde. Les gens que des réunions appellent régulièrement à Bruxelles se trouvent fréquemment coincés dans les embouteillages. Alors, imaginons la fermeture de Brussels Airport qui ferait de Charleroi l’aéroport le plus proche : le trajet en voiture vers Bruxelles pourrait prendre 2 h 30 en raison des encombrements du trafic. Cela pousserait l’exaspération à son paroxysme. » Le professeur Hendrik Vos ne pense pas que la position de Bruxelles en Europe risque d’être mise en question à brève échéance. « Mais il va de soi que les dirigeants européens préfèrent un aéroport à proximité de Bruxelles. Charleroi serait déjà trop éloigné pour eux. Pensez un instant à la fréquence des visites de hautes personnalités, aux innombrables sommets européens à Bruxelles – ceux de l’Union européenne, bien sûr, mais aussi que tiennent d’autres organisations. Les concertations entre responsables politiques se complètent de multiples réunions de groupes de travail entre fonctionnaires pour analyser en détail la législation et les données chiffrées de l’Europe. De telles négociations de plusieurs jours font débarquer à Brussels Airport une foule de personnes en provenance de diverses villes européennes. Une diminution de l’accessibilité de Bruxelles provoquerait dès lors de très sérieux embarras. » Rodolphe Van Weyenbergh (Brussels Hotels Association). L’impact sur les nuitées Un aéroport accessible est en outre vital pour le tourisme, déclare Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire général de la Brussels Hotels Association. Ce représentant du secteur hôtelier souligne l’interdépendance de l’hôtellerie et de l’aviation : « L’une ne peut se développer sans l’autre. » Les données récentes le confirment : 34,1 % des visiteurs se rendent en avion à Bruxelles (la moyenne pour les villes flamandes est de 23,2 %). Seule l’auto fait mieux, avec 41 %. Depuis que Vueling a inauguré de nouvelles liaisons et que Ryanair s’est installé à Brussels Airport en février 2014, notamment avec des vols vers l’Espagne, l’Italie et le Portugal, le nombre de nuitées d’Espagnols et d’Italiens a augmenté de 14 % et celui des Portugais de 23 %. Ce qui compte pour le tourisme, davantage que la localisation ou la distance, ce sont surtout de bonnes liaisons, principalement en transport en commun, entre les divers pôles d’activité de Bruxelles et l’aéroport. M. Van Weyenbergh estime que, de ce point de vue, la liaison ferroviaire tant attendue entre Charleroi-Sud et Bruxelles apporterait de nouvelles perspectives. « Cette liaison a un impact direct sur le nombre de voyageurs qui se rendent à Bruxelles, pour les loisirs ou pour affaires. » Une fermeture de Brussels Airport risque de mettre Bruxelles hors-jeu, avec un impact considérable sur l’emploi dans le tourisme. Ce secteur emploie actuellement 35.000 personnes, sans oublier quelque 15.000 emplois indirects. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 41 R.A.
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TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE CityDepot : flux de marchandises et développement durable Bonne nouvelle pour Bruxelles : CityDepot et bpost unissent leurs forces pour stimuler de nouvelles initiatives de distribution intelligente, respectueuses de l’environnement en milieu urbain. Peter Van Dyck C ityDepot gère le centre de distribution urbain bruxellois dans le cadre du projet LaMiLo (Last Mile Logistics), ce qui explique sa croissance des quatre dernières années. Depuis les débuts de l’entreprise, à Hasselt, le succès a été au rendez-vous et, avec lui, l’ambition d’instaurer ce système de distribution urbaine dans d’autres villes belges. Il y a un an, les besoins de financement d’un plan d’affaires aussi ambitieux ont incité CityDepot à chercher un partenaire. La perspective d’une collaboration a séduit bpost. « Nous ne pouvions pas rêver d’un meilleur partenaire », confie Marc Schepers, le fondateur de CityDepot. « Nos atouts sont complémentaires et la participation de bpost dans notre capital accroît notre puissance financière et opérationnelle. » Bpost, de son côté, avait lancé il y a un an City Logistics : un projet pilote novateur destiné à optimiser la distribution urbaine dans la métropole anversoise. « De notre côté, nous misons depuis longtemps sur la différenciation dans notre offre de services », reprend M. Schepers. « Une vision que bpost a immédiatement adoptée. Le projet anversois se focalisait par exemple sur le ‘last mile’, là où nous avons démontré que cette méthode peut également se combiner avec le ‘first mile’ : lors d’une livraison, il est possible de prendre en charge d’éventuels retours à l’expéditeur, voire des déchets. Par ailleurs, l’excellence opérationnelle atteinte par City Logistics constitue un atout apprécié. » CityDepot a progressé pas à pas depuis quatre ans. Il est temps à présent de passer à la vitesse supérieure. « Et nous devons travailler à plus grande échelle pour que le système reste viable. Nous avons l’ambition d’être présents dans toutes les grandes villes belges dans un délai d’un an et demi. » Le concept de communauté La fusion avec bpost ouvre aussi des perspectives aux projets en cours. C’est notamment le cas du projet LaMiLo. Au terme de la phase expérimentale, il a fait un grand pas en avant en déménageant du centre TIR, avenue du Port, vers l’ancien bâtiment Pavan le long de l’avenue de Vilvorde. « Nous y bénéficions de bâtiments, d’une infrastructure et d’une informatique beaucoup mieux adaptés, ce qui a permis au projet de gagner sérieusement en ampleur », déclare M. Schepers. Limité à 1.000 m² dans le centre TIR, propriété du Port de Bruxelles, le projet dispose de 5.000 m² dans le nouveau bâtiment. « Cela nous donne tout le potentiel pour 42 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 développer de puissants flux de marchandises dans le nord de Bruxelles. Nous cherchons à terme un second site au sud de la ville, de préférence à proximité du canal afin d’instaurer une liaison nord-sud par voie navigable. Par ailleurs, nous souhaitons développer rapidement une sorte de mini-hub dans le centre-ville. Le piétonnier y complique les livraisons, d’où la nécessité d’un site de transbordement en périphérie de la zone piétonne, d’où nous pourrions faire partir de petits véhicules. » Par ailleurs, CityDepot vient d’engager un collaborateur chargé de nouer le dialogue avec les détaillants bruxellois. « Ces contacts n’ont rien d’une démarche commerciale classique », explique M. Schepers. « Il s’agit plutôt de ‘community building’ : une communauté grâce à laquelle les détaillants pourraient se grouper pour nous commander certains services, à des tarifs préférentiels. » CityDepot propose déjà aux commerçants des services tels que l’expédition de colis postaux, la gestion de l’e-commerce et le comfort delivery (où CityDepot fait fonction de centre de réception qui peut livrer à la demande). « L’objectif est qu’à terme, de plus en plus de commerçants externalisent la gestion de leurs stocks. Nous sommes très attentifs aux besoins de tous les intervenants : détaillants, mais aussi PME et pouvoirs publics. Ceci conduit à de nouvelles initiatives actuellement en développement mais qui gagneront en visibilité d’ici la fin de l’année. Je pense notamment à la récupération de déchets, à l’urban mining ou à des services de réparation. Si nous parvenons à capter et à combiner tous ces flux, nous contribuerons de manière proactive au développement durable de la ville. » ● R.A. Et si on optait pour un parc automobile électrique ? La durabilité est le cheval de bataille du fournisseur d’énergie Eneco. D’où son ardeur à défendre l’e-mobilité. De l’enthousiasme, il en faut, car Eneco réalise parfaitement qu’une mobilité 100 % électrique n’est pas évidente à tous points de vue. Pourtant, les atouts sont légion. C’est ce que confirme Johan Derden, marketing manager business chez Eneco : « Les véhicules électriques utilisent l’énergie de manière très efficace. Celle-ci provient de diverses sources, dont l’éolien, la biomasse ou le gaz. Ces véhicules sont aussi plus respectueux de l’environnement en matière d’émissions de matières nocives. Ils sont donc particulièrement recommandés pour les transports en milieu urbain. » Leur coût effraye pourtant pas mal d’entreprises. Les véhicules électriques restent très onéreux à l’achat. Johan Derden le reconnaît, mais en y apportant des nuances. Il voudrait que l’on prenne en compte le total cost of ownership, l’ensemble des coûts d’exploitation, donc. « Ces coûts sont nettement moindres qu’avec des véhicules qui utilisent des carburants fossiles. On ne s’en rend pas suffisamment compte. Le prix d’achat est plus élevé, c’est vrai, mais en matière de maintenance et de consommation, le véhicule électrique revient nettement moins cher. D’autant plus qu’il existe pour ces véhicules des programmes de leasing particulièrement intéressants. » Rattraper le retard Il faudra pas mal d’améliorations encore pour que les véhicules électriques effectuent leur grande percée. Le prix d’achat élevé n’est pas le seul obstacle à surmonter. L’autonomie réduite et le coût des batteries empêchent, à ce stade, une utilisation à grande échelle. La batterie au lithium n’est pas encore tout à fait au point. Et puis, il y a la pénurie actuelle en bornes de recharge, surtout dans la perspective des 650.000 véhicules électriques attendus d’ici 2020. « Dans ce domaine, la Belgique est en retard sur ses voisins », admet Johan Derden. Notre pays compte aujourd’hui environ 800 bornes de recharge. Eneco s’est donné pour mission de les multiplier. Il utilise son programme e-drive pour convaincre les shoppings centres et les entreprises de s’équiper d’une borne. À ceux qui n’ont pas besoin de cet équipement, Eneco propose le passeport de recharge qui garantit une mobilité neutre en CO2 et une électricité 100 % verte telle que celle des éoliennes. Ce passeport donne accès à toutes les bornes de recharge publiques du Benelux et à une assistance non-stop prodiguée par le help desk d’Eneco. Le passeport fait l’objet d’un abonnement. Quant aux recharges, Eneco les facture a posteriori. Avantage fiscal Rien n’est plus convaincant à l’égard du monde des entreprises que de prêcher d’exemple. Eneco a donc décidé au début 2014 de passer à un parc de véhicules hybrides. « Notre parc automobile, qui compte une septantaine de véhicules, se renouvelle depuis lors par des véhicules hybrides », explique Carl Michel, le directeur des ressources humaines. « La conversion est évidemment progressive, puisqu’une série de contrats de leasing plus anciens sont encore en cours. Du côté du personnel, l’enthousiasme est au rendez-vous. Il va de soi que la plupart de ceux qui se retrouvent dans les valeurs-clés d’Eneco se laissent facilement convaincre par les atouts de la technologie hybride et de l’e-mobilité. » La décision que prend Eneco n’est pas seulement positive pour l’environnement : les atouts financiers sont également au rendez-vous. Dans notre pays, la fiscalité des véhicules de société dépend en effet des émissions de CO2, qui sont précisément très faibles dans le cas des voitures hybrides. « De tels véhicules sont donc très intéressants d’un point de vue fiscal pour l’employeur », poursuit Carl Michel. « Et il en va de même pour le personnel, dont l’imposition de l’avantage en nature dépend également des émissions de CO2. » Eneco prétend que la voiture électrique pourrait être rendue plus attractive encore. Le fournisseur d’énergie appelle donc les pouvoirs publics à prévoir un incitant de plus – par exemple une diminution de la fiscalité – à l’achat d’une voiture électrique. Plus d’informations : eneco.be/business/fr/e-drive
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TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE Travaux : le meilleur reste à venir La mobilité dans notre petite Région où se réunit chaque jour presque toute la Belgique qui travaille, c’est le chaos, on ne vous l’apprend pas. Mais de grands projets sont étudiés pour remédier à la piètre qualité de vie que tout cela induit pour ses habitants, parfois même pour améliorer les déplacements ! Bien sûr, cela se traduira à coup sûr et dans un premier temps par davantage de problèmes ; bon sang ne peut mentir ! Didier Dekeyser J’adore la marche À tout seigneur tout honneur : le piétonnier. Nul besoin de dire duquel il s’agit tant il est devenu célèbre par les récriminations qu’on lui adresse. Il est vrai qu’on n’a pas lésiné sur la surface dédiée - ce sera un des plus larges d’Europe - tandis qu’on a été avare sur le pré-aménagement des lieux et très faiblard dans l’anticipation des nuisances. Vingt millions d’euros sont prévus pour une transformation tant en surface qu’en souterrain qui débutera en 2016 et devrait se terminer en 2018. Budget et délais optimistes, dignes Piétonnier 2015 : impétrants (gaz, électricité…) 2016 : début du réaménagement proprement dit, effectué par tronçon 2017 : les trois stations de métro impactées par le piétonnier seront rénovées 2018 : fin en apothéose avec l’inauguration d’un palais de la bière belge! J’aime le tram Le tram, jadis jugé démodé, encombrant et cher par rapport au bus, poursuit son revival. En tête d’affiche, le fameux 71, suivi du projet de tram 9 et du tram Tour et Taxis. Pour certains fonctionnaires déplacés de la gare du Nord à Tour et Taxis, et qui ont frémi à l’idée d’un trajet non encadré dans la périlleuse jungle urbaine, tout ceci est une bonne nouvelle. Pour les travailleurs qui n’ont pas d’autre choix que la voiture pour venir à Bruxelles, ce sera moins évident, connaissant l’ampleur et la lenteur des chantiers STIB. Mais soyons juste : à long terme, c’est la perspective d’un réseau bruxellois moins saturé et de nouvelles connexions entre des pôles aujourd’hui étrangement isolés de notre petite ville. Tram 71, on enlève le bas Le bus 71 est saturé (1.000 personnes par heure et dans chaque sens) et un tram de plus grande capacité le remplacera avantageusement, dixit la STIB ; il s’agit en effet du gigantesque tram 3000 qui peut transporter jusqu’à 2160 passagers à l’heure. Pratique : comme il fait 32 mètres de long, on pourra passer du H&M au Blokker sans quitter l’arrêt… 44 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 d’une annonce pré-électorale. L’Impact mobilité est négligeable au dire de la Ville de Bruxelles, même si on tourne en tous sens dans les rues adjacentes (bouffées de gasoil gratuites sur les terrasses de Saint Géry). L’auteur du projet en prendra certainement plein la poire lors de la rentrée car on lui imputera évidemment les plus gros blocages et l’on blâmera du même coup l’utilité d’un projet que toute ville contemporaine se doit de porter. Hélas, le tram rompra net une des liaisons les plus rares de la Région, à savoir celle qui permet de joindre haut et bas de la ville. Mais la STIB voit plus largement et ce n’est rien moins que la liaison Bockstael-Delta qui est envisagée, soit un axe superbe, sur papier du moins, passant par Tour et Taxis, la Porte de Namur, la Place Flagey, l’ULB et arrivant enfin à Delta, où doit être construit un hôpital. Bien sûr, l’usager devra monter et descendre quelquefois de différents véhicules, car un beau tracé et son vécu quotidien ne coïncident pas toujours. © SumProject – Bgroup Greisch Pour vos investissements en Bourse, ne suivez pas Pierre ou Paul. Mais plutôt Jacques sur TreeTop Online .followjack ‘’Malgré les crises, le monde est en phase de progrès fantastique. L’important est de voir à long terme et d’identifier les sociétés porteuses sur un plan mondial.’’– Voilà la conviction de Jacques Berghmans cofondateur avec Hubert d’Ansembourg de TreeTop Asset Management. Une vision qui, depuis plus de 25 ans, leur a permis de tirer parti de la performance des marchés boursiers. Aujourd’hui, ils lancent une nouvelle plateforme en ligne. Un outil unique en Belgique destiné à rendre cette expertise accessible à tous de manière simple et performante. Désormais, pour investir en Bourse, vous savez qui suivre. ACCÉDEZ À LA PERFORMANCE ET À L’EXPERTISE TREETOP SUR treetopam.com L’ART D’INVESTIR Cette publication est un document à finalité promotionnelle et ne constitue en rien un conseil en investissement. TreeTop Asset Management Belgium est agréée en tant que société de Bourse de droit belge.
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TOPIC Le tram 71 sera un très gros chantier et nul n’y échappera, bien que l’on n’en connaisse pas encore tous les contours: quid de la piétonisation de la zone commerciale de la chaussée d’Ixelles, qui semble inévitable vu le gabarit du tram ? Quid du pont Fraiteur à reconstruire ? Etc. Les projets sur papier ont ces particularités d’être toujours séduisants et incomplets. Tour et Taxis, on enlève la passerelle Notons qu’une bonne jonction Nord-Sud ne pourrait faire l’impasse sur la réalisation tant attendue d’un tram passant par Tour et Taxis, pôle en plein développement. Le projet existe, soit une ligne de 3 km reliant la place Bockstael à la Gare du Nord en passant par le site, et qui comprend la construction d’une passerelle sur le canal pour joindre la gare du Nord au site. Passerelle dont on parle depuis 15 ans, et dont on reparle aujourd’hui pour dire que, finalement, elle sera sans doute sans tram... Cherchons l’erreur. Quoi qu’il en soit, ce sera cher (on parle de 41 millions d’euros pour les seuls trois petits kilomètres) et la réalisation fastidieuse pour les usagers de Bruxelles. Mais soyons positif : s’il est un lieu de Bruxelles qui manque de transport en commun, c’est bien « T&T », qui devient un véritable quartier et qui, aujourd’hui, n’est desservi correctement que par la voiture. Tram 9 : en route pour l’UZ Le tram 9 reliera Simonis au plateau du Heysel en desservant Jette et l'est de Ganshoren, offrant accès au cœur Jamais sans ma voiture Viaduc Reyers, place Meiser, E40, pôle média… C’est une vaste zone qui est concernée par l’ambition de la Région de redessiner la portion d’E40 sur son territoire et qui comprend, notamment, le réaménagement complet de la sortie de l’autoroute, celui de la place Meiser, la destruction du viaduc Reyers, la création d’un pôle média avec avenue dédiée et la réhabilitation des rues adjacentes en quartier d’habitat. Il suffit de zapper le pont C’est sans doute la nécessaire destruction du viaduc qui a précipité les choses. Mieux vaut tard que jamais pour ce vestige d’une époque où, pour satisfaire un frénétique désir de voiture, on n’hésitait pas à faire passer une simili-autoroute à hauteur de votre chambre à coucher. Un beau boulevard urbain devrait le remplacer et rendre ainsi à cet élégant Tram 9 1re phase des travaux : la liaison Simonis -avenue de l'Arbre Ballon; prolongement vers le Heysel en un second temps. Dans l’immédiat, le menu est le suivant : • zone 1 : carrefour entre avenue Arbre Ballon/ Chaussée Romaine et avenue de l’Exposition universelle jusqu'à l'ancienne Barrière • zone 2 : place Reine Astrid : parking souterrain et réaménagement • zone 3 : Ancienne Barrière jusqu'à l'avenue de Jette • zone 4: avenue de Jette jusqu'à l'avenue de Laeken commercial de Jette (place du Miroir), à de nombreuses écoles, à la Cité modèle, à l'hôpital UZ-VUB et au Heysel. Le projet est décrié par pas mal de monde mais soutenu par le bourgmestre de Jette, heureusement plus visionnaire que ses Champignaciens, mais qui demande toutefois le respect des délais des travaux, échaudé qu’il fut par la lenteur des chantiers de l’avenue Woeste. Il est vrai que la seule création, prévue dans le chantier, d’un parking de 200 emplacements sous la place du Miroir, point focal de la commune, lui apportera sa piqure régulière de stress. quartier de Schaerbeek le lustre qu’il n’avait pas entièrement perdu. Les travaux en cours obligent déjà à une déviation du flux de voiture – déviation originale qui vous expédie aux confins de la Région pour vous faire faire un demi-tour qui vous ramène à 100 mètres de votre point de départ – relativement fluide mais qui n’attendra que la rentrée et quelques gouttes de pluie pour crisper sérieusement les navetteurs. I love Meiser Le gros morceau, ce sera sans conteste le réaménagement de la place Meiser. Là aussi, c’est un dinosaure de l’ère du « tout à la voiture » qui aura vécu. La Région vient en effet – et enfin : on en parle depuis... 1974 ! – de se décider pour une refonte totale de ce lieu emblématique de notre ville, avec percement d’un tunnel double, tram et voitures, qui 46 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 R.A. Cité des Médias devrait libérer la place de son rodéo automobile, permettre au quartier de respirer et aux automobilistes et stibistes de gagner chaque jour de précieuses minutes. Les opposant au projet rapportent un coût estimé à 250 millions d’euros et une logique de maintien du flux de trafic contraire à l’objectif de plan Iris (qui était de le réduire de 20 % d’ici 2018). Quoi qu’il en soit, pour 250 millions, il faudra que les entrepreneurs remuent beaucoup de terre, ce qui laisse augurer d’un chantier de grande ampleur qui aura d’abord un impact négatif sur la circulation. D’autant que le projet Meiser concerne à vrai dire un peu plus que la place elle-même et le viaduc voué à la destruction: les voieries avoisinantes, une partie du Boulevard Wahis et l’entrée du Boulevard Léopold III seront de la partie, ce qui compliquera les possibles délestages de trafic. Une vie de route Entrer dans Bruxelles par l’E40 a un certain charme : de larges bandes qui permettent de slalomer avant de se décider pour tel ou tel tunnel, un espace large comme un boulevard soviétique, une large vue sur le ciel, etc. Ce sera bientôt fini. Dans une Région aussi petite que la nôtre, chaque m2 commence à compter. Et les rues avoisinant l'autoroute sont pleines d’électeurs qui ne se satisfont plus d’habiter sur des doublons de bretelles entourés de bureaux vides. Un rétrécissement de l’E40 est donc prévu, avec correction de la qualité d’environnement pour les quartiers adjacents et tentative de regroupement des bureaux vers la cité des médias. Curieux nom lorsque l’on sait que rien n’est moins fixé à un lieu que les médias aujourd’hui, mais c’est vendeur et cela reflète l’implantation historique de nos chaines de TV nationales. Le « pôle de développement Reyers » s’étend entre la E40, la chaussée de Louvain et la rue Colonel Bourg. L’ambition, c’est de redessiner et redéployer tout un quartier avec équipements, parc, PME et, surtout, logements. L’urgence derrière l’ambition, c’était de contrecarrer les projets de la RTBF et de la VRT de déguerpir, en laissant à la commune deux monstrueux chancres en devenir (les deux sites, sous-exploités, cumulent 189.000 m2 alors que 95.000 m2 suffiraient). D'autres projets qui affecteront la mobilité • Voieries : rétrécissement du boulevard Général Jacques (deux voies par sens et piste cyclable), fin prévue en 2017 ; Belliard: rénovation des conduites de gaz et des trottoirs, démolition d’un pâté de maisons, fin le 30 septembre ; avenue d'Auderghem : travaux par tronçon réduisant les 4 bandes à 2 jusqu’au 15 novembre ; etc.1 Quel que soit l’enjeu, le projet est colossal avec son potentiel constructible de 450.000 m² qui seront répartis entre logement (55 %), commerces (10 %), équipements et implantation d‘activité économique (35 %) ; il est donc probable que des travaux à cet endroit stratégique pour la mobilité seront sources de perturbations tout aussi colossales… • Métro Nord : de 2018 à 2022 sauf retard… Sachant que l’ouverture du projet était initialement De Lijn prévoit de déployer trois lignes de « sneltrams » vers et autour de Bruxelles, à l’horizon 2020. 1 http://www.auderghem.be/sites/default/files/content-files/Calendrier_Travaux/travaux_fr.pdf BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 47 prévue deux ans plus tôt. • Projet de reconstruire la station de pré-métro Lemonnier sous la place de la Constitution, et construction du tunnel Constitution qui permettra de mettre en souterrain le tram sous l’avenue de Fonsny : timing métro Nord ? • Allongement de la ligne de tram 94 vers Roodebeek, travaux de 2015 à 2018. • Schumann-aéroport : liaison en moins de 10 minutes d’ici fin 2015 via le tunnel Schumann-Josaphat. • RER, REB, offre suburbaine : peu importe le flacon… • Gare du Midi : réaménagement des terminaux Thalys et Eurostar et projet de réaménagement du bâtiment principal (avec façade Jean Nouvel ? plus rien n’est sûr) • Pistes cyclables à Bruxelles : 80 km prévus ; travaux (ou peinture sur le sol ?) de 2016 à 2018. • Projet De Lijn/Brabantnet : 2016-2020 © De Lijn © Buur-Stratec
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TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE BECI Mobility Toolbox : votre boîte à outils mobilité En septembre 2013, BECI publiait le Livre blanc de la Mobilité : 50 idées pour faire bouger Bruxelles. Diffusé à près de 16.000 exemplaires, il est né d’une initiative du Hub Mobilité de BECI et a été renforcé par la contribution de nombreux membres et fédérations sectorielles. Son objectif ? Définir la vision des entreprises bruxelloises en matière de mobilité. Vincent Campeol, conseiller mobilité BECI L e Livre blanc aura eu un large écho. Les entreprises bruxelloises ont ainsi fait entendre leur voix, sur un sujet auparavant réservé à quelques politiques et une poignée d’experts en logistique, flux ou géomatique... sans que les considérations économiques n’aient toujours été prises en compte. De la théorie à la pratique, il n’y a pourtant qu’un (grand) pas. Le travail sur le terrain perdurera de nombreuses années encore et sortir un Livre blanc 2.0 n’aurait finalement eu que peu d’intérêt, la situation d’aujourd’hui n’étant guère différente d’il y a deux ans... Sauf dans les entreprises ? Bruxelles semble toujours aussi engorgée, mais les entreprises se muent elles-mêmes, de plus en plus, en expertes pour ne plus perdre d’argent inutilement dans les bouchons : les fleet managers, facility managers ou DRH des plus grandes boîtes portent dorénavant la casquette de mobility manager. Télétravail, new ways of working, mobilité partagée ou plans cafétéria sont des tendances déjà bien engagées. Les cadres juridiques ne sont pourtant pas des plus incitants, mais qu’à cela ne tienne, la nature n’aime pas le vide, les entreprises non plus. Si les grandes entreprises trouvent les ressources pour s’adapter et développer leur expertise, il n’en va pas de même pour les plus petites, toujours plus nombreuses en Région de Bruxelles-Capitale (+ 20 % en dix ans). Difficile pour une entreprise de 5, 10 ou même 20 personnes de développer une stratégie de mobilité, d’adopter un plan de télétravail ou de s’y retrouver parmi tous ces produits ou services en mobilité qui éclosent chaque jour sur un marché en pleine mutation... C’est là que la Mobility Toolbox entre en jeu. Concrètement ? La Mobility Toolbox rassemblera un éventail de fiches pratiques et commerciales pour DRH ou tout RH souhaitant revoir la stratégie de mobilité de ses employés et des marchandises : obligations légales, solutions, services et produits existants sur le marché, conseils et meilleures pratiques. En d’autres termes, la Toolbox sera le syllabus évolutif des entreprises bruxelloises pour développer leur politique de mobilité. La boîte à outils s’organisera autour de plusieurs thématiques facilement identifiables : transport public, partage, new ways of working, parking, deux-roues, voiture, livraisons, etc. Ses sections renfermeront des fiches généralistes. Exemple : le coworking, c’est quoi ? Des fiches légales. L’obligation de Plan de Déplacement d’Entreprise, 48 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 pourquoi ? Et des fiches produits et services qui présenteront les différentes solutions sur le marché pour une mobilité plus efficiente. Exemple : la gestion du tiers payant par la STIB, comment ça fonctionne ? La Mobility Toolbox paraîtra fin 2015. D’abord publiée sur papier, elle sera rapidement déclinée en ligne dans une version plus dynamique. Vous êtes DRH ou RH en charge de la mobilité de vos employés et souhaitez être tenu au courant de l’évolution du projet ? Nous vous invitons à nous contacter pour tout renseignement complémentaire. Vous êtes fournisseur de services susceptibles d’optimiser la mobilité des travailleurs bruxellois, et vous souhaitez être présent dans la toolbox ? Pas de problème, le document est évolutif et c’est avec grand plaisir que nous continuerons à l’alimenter ! Keep in touch. ● Info : Vincent Campeol, Conseiller Mobilité BECI, vc@beci.be – 02 536 68 59 Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00
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But : rendre la ville plus attrayante et favoriser le shopping – malgré les inquiétudes exprimées par les commerçants. Mais si la véritable plus-value du piétonnier était ailleurs, en termes de santé publique ? Gaëlle Hoogsteyn U n piétonnier dans le cœur d’une capitale, c’est chouette. Les habitants comme les touristes apprécient de se balader en toute liberté, sans devoir faire attention aux voitures. Les enfants courent, les adultes flânent… il y a comme un air de vacances dans l’atmosphère. À l’image d’Ottawa, qui réalisa en 2013 un plan de circulation piétonnier, la création du centre pédestre doit rendre Bruxelles plus attrayante, sûre et conviviale. L’ambition du projet ? Transformer Bruxelles en une ville piétonne, dotée d’un domaine pédestre dynamique et fonctionnel qui encouragera les résidents à marcher 365 jours par an, favorisant les rencontres et l’insertion sociale – sans oublier le shopping urbain. En bref, une ville où il fait bon vivre. Et si ce piétonnier avait d’autres avantages, notamment en termes de santé ? Un kilomètre à pied, ça use, ça use… Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la sédentarité est aujourd’hui le quatrième facteur de risque de mortalité mondiale. Elle serait en constante augmentation avec des conséquences majeures pour la santé générale. « La sédentarité entraîne des maladies, comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète et le cancer, qui seraient la cause de plus de la moitié des décès mondiaux (6 décès sur 10) », explique Philippe Van de Borne, chef du service de cardiologie à l’hôpital Erasme et professeur à l’Université Libre de Bruxelles. Toujours d’après l’OMS, 5 % de la mortalité mondiale serait imputable à la surcharge pondérale et à l’obésité. « C’est pourquoi l’exercice physique est indispensable à un bon équilibre de vie », poursuit notre expert. Les bienfaits de la marche ne sont plus à mettre en cause. Si vous prétextez ne pas avoir le temps de faire du sport, rien ne vous empêche de descendre un arrêt de métro ou de bus plus tôt ou d’aller faire quelques courses à pied. « L’OMS préconise, pour les adultes de 18 à 64 ans, au moins 150 minutes d'activité d'endurance d'intensité modérée par semaine, ce qui correspond à une cadence d’environ 100 pas/minute », illustre Philippe Van de Borne. Dans la lutte contre l’obésité et les maladies cardio-vasculaires, il est recommandé d’augmenter progressivement cette durée pour atteindre 300 minutes par semaine. « Un adulte en bonne santé effectuerait entre 7.000 et 13.000 pas par jour tandis que ce chiffre serait inférieur à 5.000 chez les personnes inactives, qui parcourent ainsi moins de 4 km par jour. Quand on sait que, selon le Conseil Supérieur de la Santé, 14 % de la population belge est obèse et que 54 % des hommes et 40 % des femmes sont en surpoids, les effets de la marche ne sont pas à sous-estimer. » 30 minutes d’activité physique modérée permettent d’ailleurs de brûler au moins 1000 Kcal par semaine. « Mais n’en profitez pas pour succomber à la tentation des gaufres et glaces proposées à l’intérieur du piétonnier, sous peine de devoir rajouter quelques pas supplémentaires à votre quota ! » Pas envie de compter vos pas ? Pour une évaluation efficace de votre quota, téléchargez une application gratuite qui mesure le nombre de pas effectués sur la journée. Runtastic, par exemple, permet aussi de partager son score sur les réseaux sociaux, ce qui encouragerait l’activité physique. Pour les moins connectés, le podomètre classique coûte environ 20 € dans un magasin de sport. À vos podomètres, prêts ? Partez ! ● Respirez à fond ! Moins de voitures, c’est moins de bruit, mais surtout une qualité de l’air améliorée. Tout comme observé lors des dimanches sans voiture, les émissions de CO2 ont fortement diminué dans le centreville. Détail non négligeable lorsqu’on sait que la Belgique se situe dans le top 5 des plus grosses empreintes écologiques. Grâce à l’aménagement de parkings hors de la ville, d’une modification des parcours STIB et à l’intégration du piétonnier, du réseau cyclable et des transports publics, la marche et les deux-roues deviendront une solution de rechange viable à l’automobile. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 51
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ENTREPRENDRE TRANSITION MCA Recycling : quand l'environnement pilote la croissance Encore peu connue des entreprises bruxelloises, flamandes et wallonnes, MCA Recycling est une belle petite PME active dans la gestion des déchets, notamment de bureau. Depuis plus de quinze ans, elle assure la collecte, le tri et la valorisation des déchets des entreprises et des collectivités. Johan Debière Y -a-t-il une place pour une PME dans le domaine de la collecte et de la gestion des déchets à côté de groupes internationaux tels que SITA, Van Gansewinkel ou autres Shanks ? Nous avons interrogé Jérôme Pickard, manager de MCA Recycling et fils du fondateur de cette belle PME bruxelloise : « En arrivant il y a six ans, j'ai constaté que l'entreprise manquait un peu de structure, à l'instar de toutes les entreprises qui viennent de se lancer. » Avec son expérience de consultant acquise chez Deloitte, Jérôme Pickard avait souvent entendu parler des solutions de certification. Il connaissait précisément les avantages structurants de ce genre de démarche. Il s'est alors demandé si MCA pouvait emprunter cette voie. « Je me suis adressé à Marcel Van Meesche de 21 Solutions. C'est véritablement lui qui m'a convaincu de m'engager dans ISO 14001 et dans EMAS », se souvient Jérôme Pickard. Ce système de management environnemental a permis à MCA Recycling d'écrire sur papier tout ce qui était conservé ou connu de manière non formalisée. En outre, l'engagement a permis aux clients et aux partenaires de la PME bruxelloise de bénéficier de plusieurs avantages comme la conformité totale de MCA Recycling avec son permis d’environnement délivré par Bruxelles Environnement, ainsi qu’une traçabilité de tous les déchets collectés par MCA Recycling. L'occasion de réduire ses consommations Une certification et un enregistrement EMAS ne sont pas « donnés ». Dans tous les sens du terme, cela coûte cher en temps et en argent. Jérôme Pickard : « Cela nécessite de passer par un consultant qui prépare le dossier. Dans notre cas, cela a représenté un temps plein pendant un an. Ensuite, il faut se faire auditer et réaliser les investissements qui sont prescrits par l'enregistrement EMAS. Nous occupons un bâtiment du début du 20e siècle que nous avons dû transformer et isoler de manière à nous aligner sur le prescrit ISO et EMAS. » À l'arrivée, Jérôme Pickard ne regrette nullement ce choix. En effet, l'enregistrement EMAS est pour MCA Recycling l'occasion de réduire ses consommations de gaz et d'électricité, mais aussi la consommation et les émissions de CO2 liée aux véhicules, ainsi que d'optimiser la fraction qui peut être orientée vers 52 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 des filières de recyclage plutôt que d'être envoyées vers l'incinérateur. Au bout du compte, chez MCA Recycling, 75 % des déchets collectés sont recyclés pour 25 % de déchets seulement qui sont envoyés à l'incinération - tandis que chez certains concurrents, c’est la proportion inverse. « Je resignerais des deux mains » S'il devait le refaire, Jérôme Pickard resignerait à deux mains. « La seule chose que je changerais peut-être, c'est le laps de temps. Quand on part de rien, il est sans doute plus raisonnable de se donner deux ans pour réaliser une certification ISO 14001 et/ou un enregistrement EMAS. Ou de passer préalablement par le label des entreprises éco-dynamiques proposé par Bruxelles-Environnement. » Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, MCA Recycling entame la troisième année de sa certification et de son enregistrement EMAS. Et les choses sont beaucoup plus faciles à gérer. En outre, cela permet aujourd'hui à l'entreprise de remporter des contrats comme celui de Bruxelles Environnement. « Pour les marchés publics décrochés, les décisionnaires accordent de plus en plus d'importance aux entreprises qui font des efforts. Avant, c'était juste une question de prix. Mais aujourd'hui, les critères sont pondérés », souligne le manager de MCA Recycling. Et d'évoquer l'exemple de la Communauté française qui a décidé de sélectionner son fournisseur en accordant 65% des points au critère « prix», 25% des points à la qualité du service et 10% au simple fait d'être certifié... ● Info : www.mca-recycling.com R.A. www.beci.be
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ENTREPRENDRE Management environnemental : tout profit pour l’entreprise Deux tiers des entreprises bruxelloises ont déjà intégré l’environnement dans leur stratégie de développement et un tiers d’entre elles le considèrent même comme une opportunité. Pourquoi ? Minimiser l’impact environnemental, ce n’est pas seulement faire preuve de responsabilité sociale, c’est surtout réduire les risques, faire des économies, voire dégager de nouvelles sources de profit. Laura Rebreanu et Laurie Verheyen, BECI E n 2006 déjà, une enquête européenne auprès de 500 entreprises dotées d’un SME (Système de Management Environnemental) montrait que, dans plus de 80 % des cas, la mise en place de celui-ci s’avérait rentable. Plus de 60 % des entreprises évaluaient même le retour sur investissement à moins de 12 mois. À Bruxelles, selon un sondage mené par BECI en juin dernier, près de 70 % des entreprises affirment que la dimension environnementale fait partie de leur stratégie de développement. Parmi celles-ci, 45 % indiquent d’ailleurs que ces questions sont traitées au niveau de la direction. Paradoxe : alors que plus de la moitié des entreprises estiment que leur propre gestion de l’environnement est « bonne à excellente » (Parmi celles-ci, 39 % à la juger « améliorable »), elles sont aussi 70 % à estimer que les autres entreprises bruxelloises tiennent « peu ou très peu compte » des aspects environnementaux dans leurs activités… Les entreprises écoresponsables seraient-elles les seules à avoir répondu ? Alors que plus de la moitié des répondants affirment connaître la législation environnementale, moins de 20 % disent avoir fait appel à des subsides ou primes à caractère « vert ». Ces résultats montrent que, si la « conscience environnementale » est bien réelle, les entreprises bruxelloises manquent encore d’outils ; elles ont besoin d’être mieux formées et informées sur de nombreux aspects liés à l’environnement. En fait, la plupart des entreprises semblent sous-estimer leur impact environnemental (ainsi que son coût en termes de surconsommation d’énergie et de ressources, non-conformité environnementale, image de marque, etc.). Tout l’intérêt d’un SME (éventuellement sanctionné d’un label) est justement de leur offrir les outils pour prendre en compte de façon systématique l'impact de leurs activités sur l'environnement, l’évaluer et le réduire. Outre des bénéfices environnementaux évidents, sa mise en œuvre peut être financièrement intéressante, notamment en termes d’économie de ressources et d’énergie. Certes, l’instauration d’un SME représente des contraintes administratives, voire financières. Sans les minimiser, il faut tout de même observer que les systèmes actuels de ges54 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 tion environnementale ne sont plus réservés aux grandes entreprises industrielles, mais qu’il existe des solutions plus souples, plus légères, adaptées aux PME et pertinentes pour tous les secteurs d’activités. (voir aussi notre article Transition, p. 52). Les raisons pour se lancer dans un tel processus sont diverses. Certains le font pour répondre à une demande spécifique d’un fournisseur ou pour accéder à un marché particulier. D’autres pour rationaliser la gestion de l’entreprise en contrôlant l’ensemble des externalités, maîtriser les coûts et les risques. Dans tous les cas, c’est le vecteur d’une image positive, qui permet souvent de renforcer les relations avec différents partenaires. ● Devenez expert en management environnemental Pour aider les entreprises dans leur gestion environnementale quotidienne, BECI lance un cycle de formation à destination des professionnels, certifiée par la Chambre de Commerce de Bruxelles. Transformez vos contraintes environnementales en opportunités grâce à 12 modules et 5 webinaires : • De septembre 2015 à juin 2016 • Adressés à toute entreprise privée et organisme public désirant lancer une démarche environnementale structurée et performante • Formation unique dynamique, interactive et modulable • Intervention d’experts et visites de terrain • Mise à disposition d’outils pratiques • Échange d’expérience et réseautage Info et programme complet : green@beci.be • www.beci.be/training Laurie Verheyen – 02 210 01 75 Laura Rebreanu – 02 643 78 26 AVEC LE SOUTIEN DE MET DE STEUN VAN bruxelles environnement leefmilieu brussel .brussels R.A. R.A. Le M-Village, fédérateur de talents P aradoxal. À une époque où l’on entend souvent parler d’individualisme, de plus en plus d’entreprises n’hésitent plus à œuvrer de concert, en créant des synergies utiles – voire indispensables – à leur essor. Le succès rencontré par le centre M-Brussels Village, depuis une petite dizaine d’années à peine, n’en est qu’une illustration parmi d’autres. Un lieu idéal pour la création Situé à Schaerbeek dans un splendide bâtiment Art Déco daté de 1937 et qui abritait autrefois les employés de la RTT (l’ancêtre de Proximus), le centre M-Brussels Village est aujourd’hui un lieu déjà incontournable, principalement dans le secteur des TIC (technologies de l’information et de la communication). Plusieurs centaines d’entreprises ont su profiter de cet endroit vaste de 5.300 m² où l’on trouve, outre des espaces de bureaux, de coworking et de réunions, des lieux de rencontre et de détente. Car, bien sûr, tout a été imaginé pour favoriser bien-être, confort et communication entre « locataires ». Le package de services offerts par le centre incluent l’accueil, les charges, la connexion internet, le courrier et la téléphonie. Rien ne manque ! Une reconnaissance internationale Parmi quelques exemples notables de start-ups ayant su utiliser le centre M-Brussels Village à bon escient, on épinglera deux belles épopées. D’abord celle du studio créatif 87 seconds et ensuite, celle de la société Semetis. En un an, le premier a développé une série de modes d’emplois pour les télécommandes Daikin (leader des appareils de chauffage, de climatisation et de ventilation), en les convertissant en manuels vidéo. Quant à la seconde, elle est devenue en très peu de temps un leader sur le marché de l’optimisation de campagnes puEn un peu plus de dix ans, le M-Village, ce lieu rassemblant de jeunes entreprises bruxelloises, a su se forger une réputation bien au-delà de nos frontières. David Hainaut blicitaires numériques, suscitant des convoitises mondiales – dont une prise de participation majoritaire par Omnium Media Group – et une reconnaissance virtuelle loin d’être anodine (via Facebook et Google notamment). La révolution aux portes de Bruxelles Aujourd’hui, dans une rotation de postes qui reste forcément permanente, 140 personnes représentant une soixantaine d’entreprises occupent les lieux. Comme la société Assisto, qui vient de lancer une nouvelle application permettant d’effectuer une déclaration d’accident via votre téléphone portable, ou encore BePark (nouvelles solutions de parking) et Inbetween Agency (innovations dans le marketing commercial). Car oui, la révolution est bel et bien aux portes de notre capitale ! Et comme l’a déclaré Etienne Noël, président de cette société anonyme fondée sur un alliage entre privé et public : « C’est sans conteste le projet économique le plus ambitieux porté par la commune de Schaerbeek », celle-ci étant impliquée depuis l’origine du projet, à l’instar, aujourd’hui et entre autres, de BECI et de Citydev (la société de développement pour la Région de Bruxelles-Capitale), dans le cadre d’un programme européen nommé Objectif 2. Autre preuve de son impact. Bref, dans cet environnement créatif adéquat pour élargir n’importe quel réseau d’entreprenariat, on peut raisonnablement imaginer voir naître de nombreux projets dans les années à venir. Au sein d’un lieu symbolique, chargé d’histoire et qui, utilisé à des fins en adéquation avec son temps, a pleinement réussi sa reconversion. Une fierté bruxelloise ! ● Info : www.mvillage.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 55
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ENTREPRENDRE JOURNÉE DÉCOUVERTE ENTREPRISES Rapprocher le public de l’entreprise Depuis 1994, la tradition se répète et chaque 1er week-end d’octobre, la Journée Découverte Entreprises (JDE) s’organise. De la petite PME à la multinationale, toutes les sociétés peuvent prendre part à cet événement annuel ! Tous les secteurs sont concernés, de l’agro-alimentaire aux soins de santé et à la manufacture. Partenaire de la prochaine édition qui se déroulera le dimanche 4 octobre, BECI est convaincue des avantages de cette initiative, pour les entreprises participantes comme pour les visiteurs. Gaëlle Hoogsteyn L a JDE est le plus grand événement grand public d’un jour en Belgique. Lors de cette journée, des centaines d’entreprises belges ouvrent leurs portes et mettent en lumière leur travail quotidien. L’objectif ? Réaliser une belle opération de communication, améliorer son image et sa notoriété, développer du chiffre d’affaires et recruter. « Cette année, nous attendons 350 entreprises. Nous les soutenons par une grande campagne de communication et les aidons à pousser la visite jusqu’à une « Cette année, nous voulons mettre les jeunes à l’honneur en mettant sur pied le projet ‘Backstage’ », explique Adeline Jouret, Project and Communication Manager chez JDE. « Lorsqu’ils cherchent un premier travail, les jeunes entendent toujours la même rengaine : ‘manque d'expérience’ ! La JDE est aussi une belle opportunité pour ceux qui souhaitent se réorienter : nous avons de multiples contacts avec le monde des entreprises et leur proposons dès lors d’ouvrir leurs portes à un stagiaire, dès le mois de juin, pour 15 jours de mise en situation professionnelle » ajoute-t-elle. Intéressé par un « Backstage» ? Les premières offres sont déjà disponibles sur le site www.jde.be ! Portes ouvertes chez Infrabel lors de la JDE. véritable expérience. Le public sera littéralement plongé dans les facettes du métier », explique Madeleine Dembour, l’attachée de presse de l’évènement. « Le thème de cette 22e édition est ‘Inventons l’avenir’. Chacune de ces entreprises est en effet actrice de l’avenir du pays. Une grande importance sera également accordée aux innovations de rupture, ces biens et services innovants qui viennent bousculer le marché », précise-t-elle. Place aux jeunes La JDE, c’est une occasion idéale pour se faire connaître, notamment pour les petites « starters » qui ont peu de moyens marketing pour faire parler d’elles. C’est pourquoi la JDE a carrément lancé, depuis l’année passée, un tarif spécial pour les jeunes entreprises (85 % sur le prix de participation). 56 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Une aura positive Lors de cette journée, les entreprises peuvent valoriser leur savoir-faire, leurs qualités ainsi que leur professionnalisme. « Plusieurs centaines de milliers de visiteurs découvriront avec intérêt votre activité. La Journée Découverte Entreprises renforce ainsi votre image et donne à votre entreprise une aura de crédibilité », assure Madeleine Dembour. Vous êtes convaincu ? Pour cette année, il est malheureusement déjà trop tard, mais les inscriptions pour 2016 sont déjà ouvertes ! Et pourquoi ne pas planifier une petite sortie familiale par la même occasion ? On vous donne dès à présent rendez-vous afin de découvrir les coulisses fascinantes de métiers plus inattendus les uns que les autres. Découvrez ainsi le monde du chocolat et du safran, les coulisses des réseaux ferroviaires et tant d’autres choses encore que vous n’imaginez même pas. ● La JDE propose également à ses participants une action spéciale « école ». Cette action leur permettra d’accueillir les écoles primaires et secondaires en semaine pour une visite de classe ou une initiation aux métiers d’avenir par petits groupes. « 16 entreprises sont déjà volontaires et l’information sera diffusée dans les écoles dès la rentrée » nous annonce Olivier Remels, secrétaire général à la Fondation pour l’Enseignement. Crédit : Infrabel Faire reprendre ses huiles usagées par un collecteur agréé, ça roule ! Une seule goutte d’huile usagée peut polluer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez l’obligation de faire reprendre vos huiles usagées par un collecteur agréé. Encore faut-il y satisfaire de manière adéquate. En effet : les seules procédures de collecte qui permettent de recycler vos huiles en respectant l’environnement, sont celles de l’OWD, du BEL et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler vos huiles à d’autres déchets, car cela complique sérieusement le recyclage. La collecte de vos huiles usagées est également avantageuse pour votre portefeuille. Les petites quantités collectées vous donnent en effet droit, sous certaines conditions, à des compensations forfaitaires. Et ça, c’est toujours bon pour lubrifier les affaires ! D’ABORD LUBRIFIER, PUIS RECYCLER Vous trouverez les collecteurs homologués par Valorlub sur www.valorlub.be Valorlub est une initiative du secteur privé avec le soutien des trois régions.
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ENTREPRENDRE STARTER Lunetier Ludovic : des lunettes sur mesure L e lunetier, c’est un fabricant de lunettes. Et ce terme aurait disparu de notre vocabulaire s’il ne restait dans notre vieille Europe quelques artisans perpétuant un savoir-faire ancestral. C’est parmi les anciens lunetiers qui maîtrisent encore l’ensemble du processus de fabrication que Ludovic Elens a appris le métier. On en trouve encore dans le Jura, plus précisément à Morez où subsistent les derniers irréductibles confrontés à la fabrication « made in China » qui monopolise le marché mondial. « Ce sont des meilleurs ouvriers de France, maintenant pensionnés, réunis au sein d’une asbl, qui dispensent les cours afin de transmettre leurs connaissances et secrets », précise-t-il. Opticien-optométriste de formation, Ludovic Elens a travaillé aussi bien dans des chaînes d’opticiens que chez un opticien bruxellois renommé, Hoet Optique. Ces expériences fort différentes lui ont permis d’appréhender la profession et surtout ont forgé chez lui la conviction que l’on pouvait proposer des lunettes sur mesure à des clients disposant d’un pouvoir d’achat. « Je vise également des personnalités qui ont une présence médiatique et/ou sociale importante ainsi que les personnes pour lesquelles les tailles standard ne conviennent pas. Que ce soit la taille du nez ou la longueur des branches, un tas de paramètres entrent en compte. Il existe une demande et donc un marché. » C’est en mai dernier qu’il a achevé sa formation et qu’il est revenu en Belgique avec un savoir-faire unique. À sa connaissance, il se profile aujourd’hui comme le seul fabricant-lunetier artisanal du pays. Mais en pratique, que propose-t-il ? « Dans un premier temps, le client pourra choisir en fonction de ses demandes et besoins entre six modèles dessinés par moi-même – il va de soi que le choix n’est pas limitatif. Les montures seront ensuite réalisées soit en acétate de cellulose (coton), soit en corne de buffle provenant d’Inde, du Vietnam et de Madagascar. La corne offre l’avantage de la durée. On peut conserver sa paire de lunettes 50 ans sans problèmes ; il suffit de l’entretenir une fois par an avec de la cire d’abeille. » 58 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Fabricant-lunetier artisanal, Ludovic Elens entend proposer à ses clients les montures qu’ils souhaitent et qui répondent à leurs envies, dans sa boutique qu’il ouvre en cette rentrée à Bruxelles. Guy Van den Noortgate Bientôt une boutique au Sablon Ludovic Elens compte déjà une dizaine de clients. Un nombre qu’il entend bien accroître avec l’ouverture de sa boutique au Sablon, dans le courant du mois de septembre. Fort de son expérience en magasin acquise dans ses jobs précédents, Ludovic Elens a totalement pensé l’aménagement de sa boutique afin qu’elle colle parfaitement à l’image qu’il souhaite donner. Elle comprend trois étages : la cave où s’implantera l’atelier de fabrication, le rez-de-chaussée où s’étendra la surface commerciale et le premier, qui aura pour fonction d’être le salon d’essayage des lunettes, dans une ambiance cosy. Sur un marché où il y a finalement beaucoup d’opticiens, que ce soit des maisons indépendantes ou des réseaux, sans oublier l’internet, le concept de fabrication sur mesure développé par Ludovic Elens, qui bénéficie de l’accompagnement mis sur pied dans le cadre du BECI Start’Hub Challenge, se différencie nettement. Une différenciation qui devrait lui permettre à terme de séduire une clientèle privilégiant la qualité, en acceptant que celle-ci ait un prix, qui n’est finalement que la traduction du travail fourni par l’artisan. Et puis, comme faisait dire Michel Audiard dans les Tontons Flingueurs à un comédien qui parlait de son Beretta : « Le prix s’oublie, la qualité reste ». ● Infos : www.lunetierludovic.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be R.A. ENTREPRENDRE ENTREPRENDRE Seule une entreprise sur trois se transmet avec succès ! Avec le papy-boom, héritage du baby-boom, le nombre d’entreprises à transmettre ne cesse d’augmenter. Rien qu’à Bruxelles, ce ne sont pas moins de 37.000 entreprises qui vont devoir trouver un repreneur dans les 10 ans. Afin de les aider, BECI a mis sur pied au début de cette année un Hub Transmission. Guy Van den Noortgate C' est une problématique qui revient régulièrement à la une : la transmission des entreprises. Mais, il semble que l’on ait beau taper sur le clou, nombre de chefs d’entreprises, pour diverses raisons, ne se préoccupent pas de cette question pourtant essentielle pour la pérennité de leur société. C’est même plutôt le contraire et plutôt inquiétant lorsqu’on se penche sur les données. Ainsi, 65 % des entrepreneurs qui envisagent la cession de leur entreprise dans les 3 à 5 ans n’ont encore entamé aucune démarche : deux entrepreneurs sur trois ! Comme le souligne Erick Thiry, coordinateur du Hub Transmission, « beaucoup de chefs d’entreprises éprouvent une énorme difficulté à appréhender ce moment et donc à l’anticiper. De même, il n’est pas facile pour eux de se projeter après la cession. Que faire ensuite ? Résultat, on constate trop souvent qu’ils sont amenés à passer le relais dans de très mauvaises conditions, ce qui a pour impact un prix de vente très inférieur aux espérances, voire l’impossibilité de vendre ! Dans ce cas c’est la catastrophe, car cela ruine les projets familiaux de pension. » C’est notamment pour éviter ce genre de « catastrophe » que BECI a décidé de mettre sur pied une initiative du secteur privé, qui a pour vocation d’accompagner, aider, conseiller et former les chefs d’entreprise durant toute la période de préparation indispensable à la transmission et post-transmission de l’entreprise. « Il est important que les chefs d’entreprises prennent conscience que la transmission se prépare », poursuit Erick Thiry. « C’est un acte de management au même titre que le lancement d’une nouvelle activité, la préparation à l’exportation, l’ouverture d’une succursale, l’investissement dans un outil de production, etc., mais il n’est pas perçu comme tel. » Accompagner la transmission Cela peut sembler une lapalissade, mais on vend mieux une entreprise en bonne santé avec un potentiel de développement qu’une société malade. Or, il apparaît qu’un grand nombre d’entreprises qui seront amenées à être transmises dans la prochaine décennie ne sont absolument pas prêtes à être transmises Dans ce cas, la vente est assurément vouée à l’échec. Ainsi, parmi les 37.000 entreprises susceptibles d’être transmises d’ici à 2025 en Région bruxelloise, 7.500 fermeront leurs portes dans les deux ans qui suivent leur cession, suite à une mauvaise préparation, et 8.500 ne seront pas cédées et disparaîtront tout simplement, faute de trouver un repreneur. Le 9 juin dernier, BECI et ses partenaires du Hub Transmission ont organisé une première Table ronde. BECI a créé un environnement confidentiel, indispensable pour ce type de dossiers : le Hub Transmission associe différents partenaires qui permettent de traiter les multiples aspects concernant la transmission tels que le financement, la fiscalité, le juridique, le coaching, la gestion, le commercial, la communication et la gouvernance. Le Hub Transmission propose des consultations individuelles avec des experts en transmission/acquisition dans les différents secteurs de l’entreprise, des formations spécifiques et adaptées, des tables rondes de discussion, un accompagnement préparatoire à la cession, une préparation à l’achat, un support lors de l’acte de cession/achat, un soutien post cession/acquisition, pour assurer du succès de la reprise de l’activité. Le Hub Transmission s’adresse aux entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires variant entre 400.000 et 15-20 millions d’euros. Il ne traite pas les commerces et les restaurants, mais offre des alternatives à ceux-ci. Last but not least, il a également mis sur pied un club d’acquéreurs afin de former, notamment sur le plan de la gestion, ces derniers à reprendre avec succès l’entreprise et ainsi la pérenniser et la développer. Un grand panel de discussion réservé aux chefs d’entreprises ainsi qu’aux acquéreurs potentiels est organisé le 24 septembre à 16h. ● Info : Erick Thiry; transmission@beci.be; 02 643 78 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 59
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ENTREPRENDRE PME : distribuez vos dividendes à 15 % Jusqu’il y a quelques années, certaines PME pouvaient distribuer leur dividende en retenant un précompte mobilier de 15 % (au lieu de 21 %, puis de 25 %). Ce taux réduit a été supprimé pour des raisons budgétaires. Le législateur a cependant (ré)introduit, entretemps, deux mesures permettant de bénéficier d’un taux de précompte mobilier à 15 %. La première mesure implique une augmentation des capitaux propres par un apport de cash ; la seconde implique que tout ou partie des bénéfices taxés soient affectés à une réserve de liquidation. Ces deux mesures s’adressent uniquement aux PME : les sociétés qui ne dépassent pas au moins deux des critères prévus par le Code des sociétés (i.e. pieds de bilan 3.650.000 € HTVA, C.A. 7.300.000 € HTVA et nombre de travailleurs en moyenne annuelle 50). Elles sont intéressantes pour les PME en cours d’activité qui, selon des estimations actuelles, ne seront pas cédées ou liquidées dans les 3 à 5 ans. Pour les augmentations de capital par apport en cash, les actions nouvellement émises donnent droit à un précompte mobilier réduit à 20 % pour les distributions qui ont lieu au plus tôt à partir du 2e exercice comptable qui suit l’apport (par ex. si l’apport intervient le 1er décembre 2015 et que l’exercice comptable est clos exercice au 31 décembre, sur les bénéfices de l’exercice clos au plus tôt le 31 décembre 2017). À partir du 3e (clos au 31 décembre 2017 dans notre exemple), ce taux passe à 15 %. Pour la constitution d’une réserve de liquidation, il faudra attendre un peu plus longtemps. Les distributions prélevées sur la réserve de liquidation intervenant dans les 5 ans de la constitution, sont précomptées à 15 %. Ensuite, le taux passe à 5 % et à 0 % en cas de liquidation. Qu’est-ce qui est le plus avantageux ? La première mesure implique que l’actionnaire apporte le cash nécessaire à l’augmentation de capital. Si les capitaux libérés avant cette opération sont faibles (par ex., le minimum de 18.550 €), l’augmentation de capital peut se faire à un coût limité. Attention : seuls les dividendes provenant du capital augmenté bénéficient du taux à 15 %. Cela signifie que, si on double le capital par apport en cash, les dividendes distribués après le délai d’attente seront pour moitié précomptés à 25 % et pour moitié à 15 %. Par ailleurs, il faut compter les frais liés à l’augmentation de capital (frais de notaire et de publication). Quant à la seconde mesure, l’affectation de tout ou partie du bénéfice à une réserve de liquidation implique le paie60 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 ment d’une cotisation spéciale de 10 % (il s’agit d’une base minimale). Cet impôt est dû au moment de la réception de l’avertissement-extrait de rôle. Ensuite, le précompte mobilier (complémentaire) est prélevé au moment de la distribution de dividendes, portant la charge fiscale totale sur le dividende à 25, 15 ou 10 %. Et si ma société n’est plus une PME ? Pour ce qui est de la 1re mesure, le taux à 15 % est définitivement acquis à partir du 4e mesure, la seule chose qui exercice comptable qui suit l’apport, même si la société n’est plus une PME après cette période. Pour la 2e Emilie Delsaux importe est que la société soit considérée comme une PME pour l’exercice au cours duquel la réserve de liquidation est constituée. Et en cas de liquidation dans les 5 ans ? Dans le 1er cas, vos gains de liquidation seront précomptés à 20 ou 15 % (selon le moment où la liquidation intervient). Dans le 2e cas, le taux est de 0 %. Attention : la décision de liquidation ne peut avoir été prise avant ou concomitamment à la constitution de la réserve de liquidation ; le fisc pourrait alors refuser le taux de 0 %. Que choisir ? À la fin du délai d’attente, le taux de précompte est, dans les deux cas, de 15 %. Il n’est cependant applicable que pour une partie des dividendes dans le 1er cas, tandis qu’il est applicable à tous les dividendes prélevés sur la réserve de liquidation. Par ailleurs, dans tous les cas où on envisage de liquider la société à un moment donné, il est plus intéressant de constituer une réserve de liquidation plutôt que d’apporter du cash dans le capital. De nombreux autres paramètres entrent en jeu. La meilleure décision sera prise après avoir consulté un expert en la matière. Emilie Delsaux Tax Manager – Deloitte Tél. + 32 2 800 29 71 • Mobile + 32 470 20 45 93 edelsaux@deloitte.com ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Tax shift : ce qu’en pensent les indépendants ! Le 23 juillet dernier, le gouvernement Michel annonçait être parvenu à un accord que d’aucuns jugeaient improbable : le virage fiscal tant attendu est amorcé ! Mais qu’en pensent les indépendants ? Interview du secrétaire général d’IZEO, mouvement des indépendants et dirigeants de TPE à Bruxelles. Miguel Van Keirsbilck : Notre première appréciation est bien sûr favorable à ce train de mesures qui devraient d’une part alléger les charges sociales sur le travail, revendication centrale des organisations d’indépendants, et d’autre part augmenter le pouvoir d’achat des petits et moyens salaires, ce qui ne peut être que bénéfique pour nos commerçants, artisans, restaurants et PME. On sait cependant que le diable est dans les détails, et que les mesures d’application de ce tax shift restent à ce stade largement incertaines. Quelle est l’évaluation d’IZEO par rapport aux axes principaux de ce tax shift ? MVK : La mesure la plus impressionnante est la réduction des charges patronales à l’ONSS de 33 à 25 %. Voilà qui soulagera grandement les employeurs. On ne peut qu’applaudir le principe de ce glissement d’une parafiscalité sur le travail vers d’autres sources de financement de la sécurité sociale. Pour un salaire brut de 3.000 € par mois, ceci entraînera une réduction de 3.300 € par an. Une PME de 15 travailleurs pourra donc, à budget constant, engager un 16e travailleur. Deux inquiétudes cependant. La première est budgétaire : le Gouvernement annonce dégager 7,2 milliards d'euros à l'horizon 2018 ; grosso modo 50 % pour la compétitivité de nos entreprises et 50 % pour le pouvoir d'achat. Or, les cotisations patronales à l’ONSS représentent environ 30 milliards d’euros sur base annuelle. Une diminution linéaire de 33 à 25 % suppose à elle seule un budget de 7 milliards… L’effet retour escompté en emplois suffira-t-il à financer toute la politique « pouvoir d’achat » ? La seconde inquiétude concerne le ‘scope’ de cette mesure : s’appliquera-t-elle aussi effectivement aux bas salaires, dont les cotisations patronales sont déjà inférieures à 25 % ? Sinon, c’est un coup dans l’eau pour l’emploi : on sait que les réductions de cotisations sur les bas salaires entraînent le plus de création d’emplois. Si oui, ce qu’IZEO demande, il faut alors appliquer une réduction effective de 8 points par rapport aux taux effectifs actuels ! C’est loin d’être un détail ! La seconde mesure essentielle est l’augmentation du salaire net de 100 € par mois pour les petits et moyens salaires. Pour IZEO, c’est une mesure qui relancera la consommation et donc l’emploi. Cependant, la technique pour y arriver pose des questions cruciales. Le gouvernement parle de trois pistes : augmenter la quotité exemptée d’impôts (7.700 € hors suppléments enfants aujourd’hui), et/ou supprimer la tranche de 30 % dans barèmes fiscaux à l’IPP (c génère au mieux 184 € de minution d’impôts), et/ou menter le « bonus à l’empl (diminution des cotisations ciales travailleur de 13,07 La réponse sera sans dout panachage, mais IZEO l’attention du gouvernement 3e mesure exclut de fact dépendants de cette augment de revenus nets, ce qui évidemment injuste et inefficace ! La médaille a-t-elle un revers ? MVK : Quant à l’autre versant de ce tax shift, celui du financement alternatif, on sait qu’il sera composé pour une part de plus d’efficience dans le fonctionnement de l’Etat – bravo – et pour l’autre part d’une série de modifications de recettes fiscales : augmentation des accises sur le diesel, le tabac, l’alcool, retour du taux de TVA à 21 % sur l’électricité, augmentation du précompte mobilier de 25 à 27 %. « Cette dernière augmentation ne s'appliquera pas aux PME », a tenu à préciser Didier Reynders. Voilà qui nous rassure. Nous posons simplement la question : par quel mécanisme cette exemption pour les PME sera-t-elle garantie ? Wait and see ? MVK : Non, pour IZEO, ce sera « Watch and Inspire » ! Un budget complémentaire de 430 millions d’euros sera spécifiquement consacré, sur trois ans, aux indépendants et PME. L’affectation de ces moyens sera décidée par le ministre des Classes moyennes, Willy Borsus, en concertation avec les organisations représentatives des indépendants et des PME. Dans ce contexte, IZEO déposera et défendra un ensemble de mesures visant à alléger les charges des indépendants. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 61
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COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le 16 juin, les CEO de différentes sociétés se sont donné rendezvous dans les airs pour prendre le petitdéjeuner avec le chef Yves Mattagne aux fourneaux. Début juin, le cuisiniste Bulthaup accueillait un CEO Meeting des membres BECI. Lunch causerie avec le Ministre bruxellois de l’Économie Didier Gosuin, le 20 mai dernier. Métro nord, tram 9, tram 71… : les développements du transport public bruxellois étaient au cœur d’une séance d’information, le 26 juin chez BECI, en présence du Ministre Pascal Smet et de Brieuc de Meeûs, CEO de la STIB. After Work BECI, le 4 juin au Thon Hotel Bristol Stéphanie. BECI organisait le 9 juin sa 3e Start’Hub Night, à l’Auditorium Marnix d’ING. Thème de la soirée : l’e-Gestion. 66 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 by Radisson BLU Royal Hotel, Brussels La belgitude au cœur de bruxelles La belgitude Le Radisson Blu Royal Hotel fait peau neuve et investi plus de 7 millions d’euros dans la rénovation de ses chambres et de ses 18 salles de réunion ! Les nouvelles chambres « Urban Style » se distinguent par un design épuré et actuel orné de détails en cuir très élégants. Ces nouvelles chambres se montrent uniques et audacieuses en exposant dans chacune d’elle un art iconique reflétant une atmosphère chic et moderne. La Belgitude est à l’honneur et se reflète dans la nouvelle décoration des espaces Meetings & Events à travers des touches ludiques qui font référence à la Belgique: La fameuse Grand Place, patrimoine mondiale de l’Unesco, est représentée de manière grandiose dans le Foyer qui surplombe l’époustouflante verrière. Pour déjeuner, diner ou savourer une bière Belge dans un cadre élégant et sophistiqué. On se croirait sur la Grand Place qui se trouve à 5 min. à pied de l’hôtel!! Les plafonds des salles de réunion évoquent les ciels bleus qui caractérisent les tableaux de Magritte, tandis que les murs sont décorés par Fornassetti, fameux designer qui comme Magritte partage le goût pour le surréalisme. Le Radisson Blu Royal Hotel est situé à deux pas du Théâtre de la Monnaie, un monument Bruxellois qui joue un rôle important dans cet esprit de Belgitude, puisqu’il a été le témoin du déclenchement de la Révolution de 1830. C’est donc pour rappeler le monde théâtral présent dans le quartier que le jeu de lumières des nouveaux espaces de réunion a été créé dans un style cabaret. Les produits belges mis a l’honneur Réputé depuis toujours pour la qualité du Food & Drink, Le Radisson Blu Royal Hotel met à présent les produits Belges en avant, de manière chic et authentique, à travers une palette de Belgian Tapas & Bar. Tandis que la formule Belgian Bar proposée à la demande, permet de découvrir le Biercée Gin 100% Belge ou le Rufus, un vin effervescent belge de la région de Mons. Le Pain à la Grecque, les Cuberdons et les Pralines font parties des nombreuses gourmandises Belges servies lors des pauses café tenues durant les réunions organisées à l’hôtel. Experience meetings - concept pour un event reussi Experience Meetings, un concept Meetings & Events lancé par la marque Radisson BLU, regroupe un concentré d’essentiels pour tous types d’évènements : 1 Brain Food : une approche de la cuisine novatrice mise au point par des chefs et des nutritionnistes pour optimiser la capacité de concentration des participants, dont les six principes de base sont : n Une cuisine saine et savoureuse faite avec des aliments frais et locaux n Des ingrédients purs, transformés le moins possible n Poissons, céréales complètes, fruits et légumes de saison n Moins de viande, et jamais plus de 10% de teneur en matières grasse n Des sucres naturels, et jamais plus de 10% de sucre rajouté 2 Brain Box : réfléchir autrement.Une salle-atelier conçue pour libérer la créativité des participants et optimiser leur efficacité, avec des accessoires originaux qui contribuent à faire émerger des idées. 3 WIFI gratuit & illimité: partout et pour tous !
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Golf Château de la Tournette Au sud de Bruxelles, entre Ittre et Nivelles, l'un des plus beaux et prestigieux clubs de golf de Belgique offre à ses Membres et invités deux parcours 18 trous renommés, un parcours 9 trous pour débutants et un somptueux Clubhouse. L’impressionnant Château est également apprécié pour l’organisation d’événements de qualité, offrant des salles d’un style exceptionnel, une terrasse à couper le souffle, un excellent restaurant, ainsi qu’un personnel qualifié pour vous accueillir et vous assister. Réunion, Formation ou Conférence | Dîner ou Cocktail | Lancement de Produit | Réception de Société ou Privée | Team-building Initiation de Golf | Compétition de Golf Green up your event at Golf Château de la Tournette ! INFRASTRUCTURES • À quelques minutes du ring de Bruxelles • 8 salles (5/150 pers.) avec vue sur le golf, • Écran plat et wifi • Restauration de qualité avec salles privatives • Académie de Golf avec des Pros multilingues • Parking gratuit (300) • Forfaits attractifs INFO & RESERVATIONS Contactez notre Meeting & Event Coordinator au 067-894 279 ou par e-mail events@tournette.com Visualisez toutes les infrastructures sur www.tournette.com. Congres Hotel Mons Le Congrès Hotel Mons est situé à côté du nouveau Centre de Congrès et du Lotto Mons expo, proche de la sortie 24 de l'autoroute E19 et en face de la nouvelle gare de Mons. 02. Il dispose de 9 salles de réunions et d'événements, pouvant accueillir de 10 à 400 personnes, modulables et avec toute l'infrastructure nécessaire (air conditionné, beamer, toile de projection, micro sans fil, système audio, wifi gratuit...). Salles de réunions et formules coffee break et lunch sont proposés sous forme de package entreprise. Découvrez aussi le quai 5, le restaurant de cuisine Belgo-Française. Un espace Lounge bar vous accueille à tout moment de la journée et un bar d'appoint est disponible à chaque étage. Nous vous offrons gratuitement la salle et sa configuration pour vos fêtes de fins d’année, avant ou après votre diner d’entreprise (minimum 25 pers.). Réservez sous le code «fêtes patronales». Nous faisons venir gratuitement Saint-Nicolas pour les familles de vos collaborateurs lors d’un diner d’entreprise (du 01 au 20/12/2015). Réservez sous le code «saint-nicolas entreprise». L'infrastructure idéale pour l'organisation de vos meetings, À partir de 15 personnes sous formule meeting, la salle vous est offerte gratuitement ! incentives ou fêtes d'entreprise. INFRASTRUCTURES : • Chambres: 126 • facilités : Parking privé gratuit, terrasses plein sud, Bar 24h/24 et 7/7 jours, Restaurant 7/7 jours, accès et chambres PMR, wifi gratuit, air conditionné. • Salles de réunion : 9 • Capacité de réunion maximale : 500 • Places de stationnement : 300 CONTACT info@hotelmons.eu www.hotelmons.eu Tel.: +32 65 390 207 Fax. : +32 65 352 118 01. Votre ‘hole-in-one’ pour des évènements de qualité! 03. Hôtel de la Source Votre hôtel 4* à Spa-Francorchamps Au cœur des Ardennes et des Hautes Fagnes, facile d’accès et à 3 km de l'autoroute, l'hôtel de la Source constitue un environnement idéal pour l’organisation de séminaire, incentive, team building ou fête de personnel. Notre équipe Meetings & Events vous aidera dans la mise en place de votre réunion sur mesure et vous proposera multiples formules de forfaits. 9 salles modulables pouvant accueillir de 5 à 400 personnes selon le type d’évènement bénéficient toutes de la lumière du jour et d’une connexion wifi à haut débit. Entièrement équipées des dernières technologies sans fil et climatisées, elles offrent 550 m² d’espace conçu pour tous types de réunions, présentations, conférences, congrès et workshop. Une gamme complète d’activités Incentives & Team buildings est disponible. Cet hôtel 4 étoiles dispose de 90 chambres et suites disposant d’une vue imprenable sur la nature et le circuit. L’Hôtel de la Source, c’est aussi un superbe espace détente: partie Technogym avec dernières technologies cardio-training, sauna finlandais, douches chromatiques, massages (moyennant supplément). Un vaste parking gratuit intérieur et extérieur, un restaurant et un bar tendance sont également à votre disposition. 04. Logez en compagnie de légendes! INFRASTRUCTURES : • Proximité du circuit de Spa-Francorchamps • Chambres: 90 • Salles de réunion: 9 • Capacité de réunion: 400 CONTACT : contact@hotel-de-la-source.com www.hotel-de-la-source.com MICX Mons International Congress Xperience Organisez vos événements dans un véritable chef d’œuvre d’architecture, doublé d’un bâtiment durable répondant aux normes les plus strictes. Travaillez avec l’aide de spécialistes à tous les niveaux et avec toutes les dernières technologies. Comme nos cabines de traduction dans les auditoires et notre installation audiovisuelle performante. Conçu par l’architecte new-yorkais Libeskind, le MICX conjugue parfaitement les fonctions de meeting center, pour des congrès et tout autre événement, à destination du grand public ou pour des organisations privées. Un centre de congrès exceptionnel au cœur de Mons INFRASTRUCTURES : • 11.810 m² de superficie • 3 auditoires • 3 espaces de réception de 400 m² à 800m² • 20 salles • Parking intérieur et extérieur • De 10 à 1000 personnes • Service traiteur • Wi-Fi gratuit CONTACT : micx@artexis.com • www.micx.be © Ingrid Otto
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« Meeting in Nature » 05. Naxhelet Golf Club Situé sur le plateau dominant les vallées de la Mehaigne et de la Meuse, entre Liège et Namur, le Naxhelet Golf Club est doté de 27 trous dessinés par le célèbre architecte anglais Martin Hawtree: 18 trous forment le parcours et 9 trous sont dédiés au Pitch & Putt. La Naxhelet Golf Academy propose des initiations et des Team Buildings en plus de former les futurs golfeurs. Le Château Ferme de Naxhelet a été transformé en un superbe Clubhouse doté d’une brasserie et d’un restaurant de cuisine française ouverts à tous 7/7j. Avec ses 35 chambres, l’Hôtel 4 étoiles offre une vue imprenable sur le parcours ou sur le petit village de Moha et allie confort, calme et bien-être grâce au wellness. Trois salles de séminaires accueillent tous les événements de 15 à 200 personnes et offrent le must en matière de technologies, d’accueil et de gastronomie. Tout au long de sa conception, puis de sa construction et maintenant de son entretien, le Naxhelet Golf Club a prêté une attention particulière aux aspects sociaux et environnementaux. Ceci a permis de donner un caractère responsable et durable à l’ensemble du projet. 06. WEVENTURES Weventures propose la INFRASTRUCTURES : • Chambres : 35 • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion : 200 • Autres facilités : Wellness, Golf CONTACT : meetings@naxhelet.be www.naxhelet.be création d’évènements sur mesure toujours innovants mêlant l’aventure et la cohésion d’équipe. Partenaire idéal pour l’organisation de votre séminaire, team building ou tout autre événement de société qui respectera VOS souhaits et ce sans compromis. De multiples valeurs sont mises en évidence lors des activités de management. Qu’il s’agisse d’activités culturelles, sportives, ludiques ou créatives, le concept de team building renforce les liens et favorise la cohésion d’équipe afin de créer un environnement favorable au travail. Weventures, votre spécialiste Belge de l’évènement sur mesure. Vous avez des idées ? Une envie particulière? Nous la réalisons! Tout est possible! Un large choix d’activités indoor et outdoor répondra à vos attentes les plus pointues et les plus folles. Toutes vos idées et envies sont les bienvenues ! La flexibilité est notre maître-mot, elle sera votre meilleur garant pour un évènement pleinement réussi ! ACTIVITÉS : • Teambuilding : Course de caisses à savon, Jeux Ford Boyard, Marche d’orientation, Rallye des cafés, Challenges sportifs, Track day, fabrication de son bateau par équipe, shooting academy, highland games, tour de Belgique en walking dinner, roadtrip à bord des anciennes voitures 2CV,… Autant de challenges possibles que vous avez d’idées ! • Workshops amusants Divers ateliers comme le cinéma, le chocolat, les cocktails, la bièrologie, le djembé, le tir au clays, le teamcooking, la maîtrise automobile, … • Family Days à thèmes pour rassembler vos employés ainsi que leurs familles • Activités outdoor : Parcours de corde, rafting, escalade, paintball, skydive, équitation, tir à l’arc… • Meetings : Réunions insolites dans une bulle, en airstream, roadtrip, animations diverses, caricaturiste… • Catering : Multiples formules selon vos goûts • Hébergement : Hôtels, chalets, maisons de groupe, châteaux au gré de vos envies CONTACT : arne@weventures.be • www.weventures.be Le conseiL resto du magazine agenda cécila ••• Mélanie Englebin est une jeune chef qui a de grandes ambitions. On le voit tout de suite à la discipline presque militaire avec laquelle elle mène chaque service depuis la cuisine ouverte de son restaurant. Le Cécila est ouvert depuis l’été dernier seulement, mais en quelques mois, Englebin a conquis avec ses plats modernistes le cœur de ses clients, qui se rendent pour l’occasion au milieu des restaurants touristiques. Celui qui veut y aller fera bien de réserver assez tôt. Le Cécila n’a pas de carte : chaque jour, la chef propose un menu avec une entrée et un plat principal (24 euro). Celui qui se sent d’humeur aventureuse peut opter pour une alternative : un menu surprise de trois services (44) où Englebin reçoit carte blanche. Remarque importante : celui qui espère un lunch rapide et efficace en sera pour ses frais. On cuisine ici le midi avec autant de soin qu’en soirée. C’est un point négatif pour l’employé de bureau pressé mais une bénédiction pour celui qui a le temps. Ou alors, allez-y le soir : vous paierez 49 euros pour trois services et 67 euros pour cinq. Nous avons reçu en entrée un tartare de maigre servi avec de la menthe fraîche, des fèves de soja et une espuma d’huître, artistiquement présenté sur une assiette oblongue avec un vrai souci de la couleur et du détail. Raffiné et délicieux, avec une touche saline supplémentaire grâce à l’espuma. Le plat principal était lui aussi de toute beauté : un filet de lieu noir cuit à basse température et servi avec une brandade, du persil et une espuma de cardamome sur un lit d’oignons AGENDA est le magazine des sorties à Bruxelles. Il propose un calendrier pratique, le programme des cinémas et des articles entre autres sur les concerts, expositions, restaurants... Procurez-vous ce magazine trilingue gratuit dans l’un des présentoirs répartis en ville ou recevez-le avec le journal Brussel Deze Week: envoyez votre adresse à abo@bdw.be confits et d’épinards. Ce plat aussi nous a lui beaucoup plu avec sa combinaison de goûts bien pensée et il constituait un régal pour les yeux. Notre seul reproche est que la portion était assez limitée, même pour un lunch, mais nous avons compensé cela en accompagnant le repas avec un peu plus de pain. Et pour ce prixlà, on ne peut certainement pas se plaindre ! karolien merchiers Info rue des Chapeliers, Bruxelles, 02-503.44.74, www.restaurantcecila.com fermé sa (midi), di & lu Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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From left to right : David Lloyd George, Vittorio Orlando, Georges Clemenceau and Woodrow Wilson. IMPRESSION OF A BRIT “The Greeks are getting too much” History does not repeat itself. It stutters. Here is a record, faithfully transcribed by Harold Nicolson (HN), of high-level negotiations in the aftermath of the First World War (1914-1918). The other protagonists in this remarkably laid-back discussion are David Lloyd George, British Prime Minister (LlG), A J Balfour, British Foreign Minister (AJB), Georges Clemenceau, French Prime Minister (GC), Woodrow Wilson, President of the United States (PW), Vittorio Orlando, Italian Prime Minister (VO) and Giorgio Sonnino, Italian Foreign Minister (GS). Richard Hill "M ay 13, Tuesday [1919] - Go round to the Rue Nitot. We first go up to AJB's flat and then down to Lloyd George's flat. Barnes, the Labour minister attached to our delegation, is there. He is interested in the Adriatic for some odd reason. We then move into the dining room. I spread out my big map on the dinner table and they all gather round. “We are still discussing when the flabby Orlando and the sturdy Sonnino are shown into the dining room. They all sit round the map. The appearance of a pie about to be distributed is thus enhanced. LlG shows them what he suggests. They ask for Scala Nova as well. 'Oh, no!' says LlG, 'You can't have that – it's full of Greeks!' He goes on to point out that there are further Greeks at Makri, and a whole wedge of them along the coast toward Alexandretta. 'Oh, no,' I whisper to him, 'there are not many Greeks there'. 'But yes,' he answers, 'don't you see it's coloured green?' I then realise that he mistakes my map for an ethnological map, and thinks the green means Greeks instead of valleys, and the brown means Turks instead of 72 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 mountains. LlG takes this correction with great good humour. He is as quick as a kingfisher. Meanwhile Orlando and Sonnino chatter to themselves in it is not clear whether in return they will abandon Fiume and Rhodes. We get out the League Covenant regarding Mandates. We observe that this article provides for ‘the consent and wishes of the people concerned’. They find that phrase very amusing. Orlando's white cheeks wobble with laughter and his puffy eyes fill with tears of mirth. We agree to put it all down on paper. I leave with Balfour... ... The door opens. A heavily furnished study with my huge map on the carpet. Bending over it (bubble, bubble, toil and trouble) are Clemenceau, LlG and PW. They have pulled up armchairs and crouch low over the map. LlG says – genial always – 'Now, Nicolson, listen with all your ears.' He then proceeds to expound the agreement which they have reached. I make certain minor suggestions. I also point out that they are cutting the Baghdad Railway. This is brushed aside. PW says, ‘And what about the islands?’ ‘They are,’ I answer firmly, ‘Greek islands, Mr. President.’ ‘Then they should go to Greece?’ HN: ‘Rather!’ PW: ‘Rather!’ Anyhow I am told to go off and draft resolutions at once. Clemenceau says nothing during all of this. He sits at the edge of his chair and leans his two blue-gloved hands down upon the map. More than ever does he look like a gorilla of yellow ivory. I dash back to the Astoria and dictate resolutions. They work out as follows: (1) Turkey to be driven out of Europe and Armenia. (2) Greece to have the Smyrna-Aivali Zone and a mandate over most of the Vilayet of Aidin. (3) Italy to get a mandate over South Asia Minor from Marmarice to Mersina, plus Konia. (4) France to get the rest. It is immoral and impracticable. But I obey my orders. The Greeks are getting too much." Just a month earlier, at the Paris Peace Conference, David Lloyd George had called for “the restoration of Belgium, Serbia and Montenegro”, the three countries occupied by the Central Powers in WWI ● COMMUNITY Lu dans l’E-mag marché de l’emploi et développement des compétences des travailleurs et des chercheurs d’emploi. Au-delà du site labellisé, c’est une stratégie nationale qui est entreprise au jour le jour par chaque JobCenter et chaque département Daoust. Dans le futur, l’entreprise prévoit de continuer à mener des actions concrètes en termes de chauffage, d'électricité, de mobilité, de tri des déchets, de choix de fournitures et de sensibilisation de ses fournisseurs. ESP A CE MEMBRE Diversité : où en êtes-vous ? Mobilité : où va-t-on ? Des avantages pour les petits Elections sociales : erreurs à ne pas commettre Déjà un an… A vendre ? Des petits trous, toujours des petits trous Un nouveau regard sur votre stratégie Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag NEWS Daoust obtient le label entreprise écodynamique La société de ressources humaines Daoust a obtenu le label entreprise écodynamique pour son siège social à Bruxelles : une reconnaissance officielle en Région de Bruxelles-Capitale pour les entreprises qui mettent en place une gestion environnementale en interne. Via son programme Daoust Green lancé en 2012, l’entreprise s’est lancé de nombreux défis environnementaux et mène différentes actions en termes de mobilité, de consommation énergétique et de gestion des déchets. Efforts récompensés, puisque le jury du label a d’emblée octroyé 2 étoiles à la société Daoust. En quelques chiffres : Daoust a réduit de 16 % les émissions de CO² /km de sa flotte de voitures ; le bâtiment labellisé présente une performance électrique deux fois meilleure que la moyenne des bâtiments de même catégorie ; enfin, la consommation de chauffage de Daoust est 3,5 fois inférieure au ratio moyen en Région bruxelloise pour le même type de bureaux. Depuis 2012, Daoust a renforcé ses engagements en matière de responsabilité sociétale. La mise en place d’un management environnemental est l’un des axes de cette politique, à côté des autres préoccupations sociétales en lien direct avec ses activités principales : ressources humaines, Le site www.entreprisedirect.be publie des annonces d’entreprises / commerces / franchises / professions libérales à vendre ou à la recherche d’associés (actifs ou passifs). L’annonceur présente son entreprise en la décrivant d’une façon aussi détaillée qu’il le souhaite, y ajoute des photos et d’autres fichiers encore. Les internautes-visiteurs qui cherchent à reprendre une entreprise, à s’associer ou à investir pourront dialoguer avec l'annonceur directement, confidentiellement et gratuitement via le site sans intermédiaires ni commissions. Le site est gratuit pour les internautes-visiteurs et payant pour les annonceurs. www.entreprisedirect.be EntrepriseDirect ESP A CE MEMBRE Settle & Connect : une plateforme inédite pour expats Bright Expats se compose de cinq femmes ayant toutes été expats, cherchant constamment à améliorer leurs services aux expats afin de leur permettre de profiter pleinement de leur expatriation. Settle & Connect (www.settleandconnect.com) est une plateforme d'information qualitative, rassemblant conseils d’experts et des informations pratiques pour répondre aux questions que se posent les expats à chaque phase de leur transition : la prise de décision, le départ, et l’installation. Un déménagement, combiné avec l’étranger et un nouveau défi professionnel, peut être une cause de stress immense. Dès aujourd'hui, les expatriés et les RH qui les emploient bénéficient, via Settle & Connect, d’un large éventail de réponses aux questions fréquemment posées, d’un accès à une assistance personnalisée, et de l'opportunité de retirer le meilleur de l’expérience de l’expatriation. Infos : Bright Expats, Avenue de Broqueville 40, 1200 Brussels www.brightexpats.com • www.settleandconnect.com Eléonore van Rijckevorsel • eleonore@brightexpats.com, 0493 19 30 32 BrightExpats BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 73 Entreprise direct, site d’annonces d’entreprises à vendre et de recherches d’associés
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Si c’était vous… NEWS Exercer une activité au-delà de son objet social : que risque-t-on ? Monsieur J. S. gère depuis neuf ans une SPRL de consulting en management, mais il souhaiterait aujourd’hui exercer une activité toute autre. Prévoyant, il se rend compte que l’objet social de sa SPRL, tel qu’il est rédigé, ne lui permet pas d’exercer cette nouvelle activité. Monsieur S. décide alors de nous consulter. Toute société commerciale doit, pour exister, comprendre un objet social,c’est-à-dire l’activité que les associés vont exercer ensemble. Il doit donc être libellé de manière suffisamment précise, mais il faut également éviter de s’enfermer dans un carcan trop restrictif pour ne pas devoir procéder à des changements d’objet social en cas d’élargissement des activités. Toutefois, si comme Monsieur S. vous désirez vous lancer dans une activité différente mais que vous n’avez pas encore procédé au changement d’objet social, il y a lieu de garder à l’esprit les points suivants : en cas de dépassement de l’objet social, la société reste liée par les actes accomplis par les gérants – sauf à prouver que les tiers savaient que ces actes étaient exercés au-delà de l’objet social ou qu’ils ne pouvaient l’ignorer. De ce fait, les actes ainsi posés ne seront pas nuls, mais les personnes qui ont engagé la société pourraient être déclarées responsables des conséquences d’un tel dépassement. Faites également attention à vos factures ! Déduire la TVA de vos factures est une opération habituelle. Toutefois, s’il s’agit d’une facture relative à une activité non prévue par l’objet social, vous risquez de devoir rembourser ces montants et de payer une amende. À retenir : Lorsque vous décidez d’exercer une nouvelle activité, non prévue dans votre objet social, veillez à procéder à son changement au plus vite. C’est une opération quelque peu coûteuse – puisqu’une telle modification doit se faire devant notaire1, et qu’il faudra publier la décision au Moniteur belge1 épargner bon nombre de tracas ultérieurs2 - mais qui pourrait vous . Pensez aussi à vous renseigner auprès de votre guichet d’entreprise et à avertir votre contrôle TVA le cas échéant. Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58 Greenbizz : une réalisation d’Architectes Associés Dans notre numéro de juin, nous consacrions un article au nouvel incubateur « vert » Greenbizz, à proximité de Tour & Taxis. Précisons que le bâtiment de Greenbizz a été réalisé par le bureau Architectes Associés. ESP A CE MEMBRE Roadrunner Express Brussels Rapidité, Endurance, Bienséance. L’alliance entre mobilité, économies financières et diminution du taux de pollution. Bruxelles évolue, faites évoluer vos habitudes en même temps ! Une évolution selon vos habitudes. Une qualité de service pour d’offres, de documents, passeports, vos appels vos légalisations traductions, billets d’avion, visas, disques durs, tournées fixes ou variables. Basant notre expertise sur les caractéristiques demandées par les grandes entreprises de courrier express, nous avons créé des applications faciles à utiliser et sans cesse en développement, que nous mettons à la disposition de votre entreprise. Ces solutions vous permettront : de réduire le temps de livraison, d’augmenter votre temps de travail, d’améliorer la satisfaction de vos clients et de participer à une meilleure mobilité sur notre capitale. Tel: 02.613.75.90 Website:www.expressbrussel.com Email:contact@expressbrussel.com 1 Sauf si vous êtes en SNC, SCS ou SCRI, sociétés à responsabilité illimitée dont la modification des statuts ne nécessite pas de passer devant notaire. 2 Tarif au 1er mars 2015 : 153,79 EUR. B. Maindiaux avec le soutien de Visitez 4 OCTOBRE DE 10 À 17 H DECOUVERTE JOURNEE ENTREPRISES Thème 2015 Inventons l’avenir ! Le dimanche 4 octobre, quelques 350 entreprises aux quatre coins du pays vous ouvriront à nouveau leurs portes. Vous découvrirez comment ces entreprises s’adaptent aux changements dans le monde qui les entoure. Non seulement en lançant de nouveaux produits et services, mais également en perfectionnant leurs structures internes. Bref, ces entreprises inventent tout en se réinventant elles-mêmes ! Venez jeter un coup d’œil dans ces entreprises innovatrices le dimanche 4 octobre de 10h à 17h ! Vous trouverez tous les participants sur www.jde.be. À la recherche d’un (nouvel) emploi ? Ne ratez pas cette occasion de réinventer votre avenir ! Téléchargez l’appli JDE dès maintenant! www.jde.be union wallonne des entreprises
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COMMUNITY NEWS Les vainqueurs du 7e MIC Boostcamp La finale du 7e MIC Boostcamp, organisé par le Microsoft Your Brussels Business and Social Partner www.beci.be Yves Berquin (au centre), lauréat du Grand Prix Boostcamp. customized services advice seminars networking Les autres prix sont revenus à Pierre Moens (Boostcamp Prize de la Région de Bruxelles-Capitale, pour son projet Buddy, qui permet de suivre votre chien à la trace grâce à un « collier connecté »), Julie Cruyt (Boostcamp Audience Award pour son projet Space FiT ; une application qui gère vos exercices physiques au quotidien), Vianney Veyrat (Grand Prix Acceleration Program pour son projet Ouat! ; une application web qui permet la configuration intuitive de process de production complexes dans le domaine pharmaceutique), Vincent Wautelet (Prix Acceleration Program de la RBC pour FeasyMotion ; une spin-off de la VUB et de l’ULB oeuvrant à la réhabilitation de personnes paralysées, par l’utilisation de jeux avec caméra 3D) et enfin Jonathan Rubinstein (Acceleration Program Audience Award pour son projet Cocoon ; une application géo-localisée qui propose de rapprocher les gens en fonction de leurs intérêts). trainings events Le Grand Prix Boostcamp (doté d’un Innoviris Prize de 3.000 €) a été remporté par Yves Berquin pour son projet Make It Real : une application destinée à aider les développeurs d’équipements médicaux à structurer leur documentation et ainsi obtenir les certifications nécessaires (ISO et FDA). Innovation Center Brussels, a révélé le 16 juin dernier les noms de ses gagnants. Le MIC Boostcamp est un programme de coaching de 4 mois conçu pour les néo-entrepreneurs, afin de les aider à concrétiser leurs idées. Depuis l’année dernière, il est doublé, pour les startups les plus avancées, d’un Acceleration Program en partenariat avec les clusters bruxellois Lifetech et Sotware, Impulse.brussels et Microsoft. Our partners make it possible. COMMUNITY NEWS La fonction d’assistant a-t-elle encore un bel avenir devant elle ? Secretary Plus, filiale d’USG People spécialisée la sélection, l’outsourcing et la formation d’assistants multilingues, a publié un livre blanc : « La profession d’assistant : toujours aussi indispensable ? », basé sur une enquête auprès de plus de 1.600 managers et assistants. Avec l’innovation technologique, de nombreuses tâches ont été automatisées. À côté de cela, bon nombre d’activités sont exercées différemment du fait de l’arrivée sur le marché de nouveaux outils et applications. Mais où en sont les assistants dans ce monde professionnel où la seule constante, c’est le changement ? L’enquête confirme : la fonction a de l’avenir mais est de plus en plus complexe. Selon 78 % des assistants et 82 % des managers, le plus grand effet de la technologie sur la fonction d’assistant / collaborateur Office est qu’elle offre d’excellentes perspectives d’avenir, aussi bien en termes de gain de temps que de diversification des tâches. Concernant la crainte pour l’avenir de la fonction et la sécurité d’emploi, seuls 17 % des assistants et 13 % des managers pensent que la technologie peut avoir un effet négatif. Quant aux principales compétences épinglées par les sondés, elles sont, dans l’ordre : la maîtrise des outils numériques et nouvelles applications, la capacité à filtrer de grandes quantités d’informations et la connaissances des langues. Pour en savoir plus : https://www.secretary-plus.be/fr/ evenements/livreblanc. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le jeudi 1er octobre 2015 à 16 h. Ordre du jour : ● Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2014 ● Rapport du Conseil d'Administration ● Rapport du Commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l'exercice 2014-2015 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2015-2016 ● Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur ● Nomination du Conseil d’Administration ● Allocution du Président ● Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le jeudi 1er octobre 2015 à 16 h 30. Ordre du jour : ● Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2014 ● Rapport du Conseil d'Administration ● Rapport du Commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l'exercice 2014-2015 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2015-2016 ● Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur ● Nominations statutaires ● Nomination du Commissaire Réviseur ● Allocution du Président Thierry Willemarck Président BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 77
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION 4K Belux SPRL Avenue joseph Jean Gossiaux 10 - 1160 Bruxelles Code Nace : 1812001 - Impression de magazines, autres périodiques, livres , etc. sur des presses typograph., offset, héliogravure, flexograph., sérigraph. etc, imprimantes électron., app. de reproduction, app.de gaufrage1813013 - autres activités graphiques. 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Chloé Blieck ABdressage - Balu Audrey PPE Avenue De Fré 156 - 1180 Bruxelles del. : Audrey Blau AG Insurance SA Boulevard Emile Jacqmain 53 - 1000 Bruxelles Code Nace : 65112 - Activités des entreprises d'assurances multibranches à prédominance vie del. : Antonio Cano AG Insurance (rue du Pont Neuf 17 ) SA Rue du Pont Neuf 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 65122 - Activités des entreprises d'assurances multibranches à prédominance non-vie del. : Antonio Cano Ag Insurance - Botanique SA Boulevard du Jardin Botanique 20 - 1000 Bruxelles Code Nace : 65122 - Activités des entreprises d'assurances multibranches à prédominance non-vie del. : Antonio Cano Agence Etre SPRL Drève de Linkebeek 59 - 1640 Rhode Saint Genèse Code Nace : 7022001 - Conseils et assistance aux entreprises et aux services publics en matière de planification, d'organisation, de recherche du rendement, de contrôle, d'information du gestion, etc. del. : Dominique Poilpre AIB - AGO Jobs & HR NV Wolverstraat 23 - 8500 Kortrijk Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Eline Vanneste Alter and Go SPRL Rue Haute 39 - 1380 Lasne Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Philippe Herbiet Alternet - Comstrat SA Quai d'Aa 6 - 1070 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques del. : Dominique Lambert Aya Asian Food SPRL Rue Ropsy Chaudron 24 - 1070 Bruxelles Code Nace : 4631901 - Commerce de gros de fruits et de légumes frais et en l'état, y compris les pommes de terre 4721001 - Le commerce de détail de fruits et légumes frais, y compris les pommes de terre 47810 - Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés del. : Zoubeir Zerrrouki Belgosweet BVBA Rue des Saules 52 - 1380 Lasne Code Nace : 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Guy Desseaux Bodet SA Zoning Nord Avenue Pasteur 19 - 1300 Wavre Code Nace : 46480 - Commerce de gros d'articles d'horlogerie et de bijouterie 46693 - Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d'installation 4777001 - Le commerce de détail de montres et autres articles d'horlogerie del. : Laurent Vandebotermet Brussels Basketball ASBL Rue Paul Janson 20 - 1020 Bruxelles Code Nace : 93123 - Activiteiten van overige balsportclubs - Activités de clubs d'autres sports de ballon del. : Serge Crèvecoeur Building Management SA avenue de la Couronne 380 - 1050 Bruxelles Code Nace : 71122 - Activités des géomètres 71209 - Autres activités de contrôle et analyses techniques 81100 -Activités combinées de soutien lié aux bâtiments del. : Jean-François Puissant Baeyens Bureau Van Dijk Electronic Publishing SA Avenue Louise 250 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 6311001 - Traitement en continu ou non de données à l'aide, soit du programme du client, soit d'un programme propre à un constructeur: service de saisie de données, traitement complet de données del. : Christophe Van de Walle Capture Création SPRL Avenue Princesse Elisabeth 20 - 1030 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 59111 - Production de films cinématographiques 73110 - Activités des agences de publicité del. : Patrick Bombaert CDS Location SA Digue du Canal 8 - 1070 Bruxelles Code Nace : 7729301 - La location de vaisselle, couverts, verrerie, appareils électroménagers, etc. 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 9319901 - Promotion et organisation d'événements sportifs tant pour compte propre que pour le compte de tiers del. : Vincent Vandergoten CityDepot NV Scheepvaartkaai 5 - 3500 Hasselt Code Nace : 52290 - Autres services auxiliaires des transports del. : Marc Schepers 78 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Ergonomic SPRL Rue de Ransbeek 230 - 1120 Bruxelles Code Nace : 4321102 - l'installation de systèmes d'alimentation de secours (groupes électrogènes) 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62010 - Programmation informatique del. : Charles Crespinet Clusteo SA Avenue Maurice 1 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques del. : Emmanuel de Vinck Cross-The-Bridge ASBL Avenue Huart-Hamoir 48 - 1030 Bruxelles del. : Olivier Brissaud Cruz Consulting / Cruz André PPE Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles del. : André Cruz Digitweaks - Dmee Team SPRL Avenue Eugène Plasky 201 - 1030 Bruxelles Code Nace : 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 62010 - Programmation informatique 90012 - Réalisation de spectacles par des ensembles artistiques del. : Gaëtan Krop Dotremont Lawyers & Negociators BVBA Avenue Louise 65 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Carl Dotremont DRP - Droit de Rouler et de Parquer ASBL Rue Armand de Roo 15 - 1030 Bruxelles del. : Jacques Deliege Dynamik HR SPRL Rue de Genval 12 - 1301 Bierges Code Nace : 6920102 - Activités de conseil et de représentation (autre que la représentation juridique), pour le compte de clients, devant l'administration fiscale 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Bérangère Bernard Edouard Moreels BVBA Waggebrug 8 - 9881 Bellem Code Nace : 13929 - Fabrication d'autres articles textiles confectionnés, sauf habillement 18200 - Reproduction d'enregistrements 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Edouard Moreels El Aisati Ahmed PPE Rue Emile Delva 136 - 1020 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d'installations informatiques del. : Ahmed El Aisati Emasphere SA Rue Victor Libbert 36H - 6900 Marche Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Didier Vankeerberghen COMMUNITY Euromi-Group SPRL Avenue des Vaillants 9 - 1200 Bruxelles Code Nace : 46213 - Commerce de gros d'huiles et de graisses brutes d'origine végétale ou animale 46389 - Commerce de gros d'autres produits alimentaires n.c.a. 46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques del. : Raphael Makondika Facar Export SPRL Rue Heyvaert 40 - 1080 Bruxelles Code Nace : 4511101 - Commerce de gros de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 4511301 - Commerce de détail de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 45310 - Intermédiaires du commerce et commerce de gros d'équipements de véhicules automobiles del. : Fadia Farhat Finessebrands SCRL Avenue Eugene Plaskyl 40 - 1030 Bruxelles Code Nace : 5920302 - l'édition de produits combinant livres et moyens audiovisuels. 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias 74103 - Activités de design graphique del. : Stijn Van Belle Fotozaza - André Isabelle PPE Avenue de la Bourse 14 - 1300 Limal Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Isabelle André Fresh Lane SPRL Chaussée de Waterloo 225 - 1060 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire 97000 - Activités des ménages en tant qu'employeurs de personnel domestique del. : Magdalena Osmolska Fulgor Immo SA Rue de Livourne 45 - 1050 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 68100 -Activités des marchands de biens immobiliers - 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau del. : Daniel Petre Gentiane Steen PPE Rue Van Eyck 50 - 1000 Bruxelles Code Nace : 47890 - Autres commerces de détail sur éventaires et marchés 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 5811001 - l'édition de livres, de livres scolaires, de brochures, etc. del. : Bernadette Hernalsteen GetSmily SA Rue Louis de Geer 6 - 1348 Louvain-La-Neuve del. : David Hachez – David Frenay GFINE - Gestion, Finance & Informatique SPRL Avenue Général Baron Empain 29 - 1150 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Robert Francq 79 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Hayasei SARL Quai Duperré 40 - 17000 La Rochelle - France del. : Mohamed Zahhar Horecon NV Albert I Laan 104 - 8670 Oostduinkerke Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 66300 - Gestion de fonds 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del. : Aurélie Beghin Instruments Engineering Company SPRL Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Larry Kalala M'Bay Integrate-IT - 2 the Point- Internet Solutions Company SPRL Avenue des Etangs 96 - 1780 Wemmel Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Yves Roman Inter Beton SA Chaussée de La Hulpe 185 - 1170 Bruxelles Code Nace : 23630 - Fabrication de béton prêt à l'emploi 23640 - Fabrication de mortiers et de bétons secs 23690 - Fabrication d'autres ouvrages en béton, en ciment ou en plâtre del. : Thierry de Bonnet Isabelle Leclercq Design SPRL Avenue des Eglantiers 4B - 1180 Bruxelles Code Nace : 4615001 - Intermédiaires du commerce en meubles, articles de ménage et quincaillerie 71112 - Activités d'architecture d'intérieur 74104 - Décoration d'intérieur del. : Isabelle Leclercq Kokcinelo ASBL Rue de la Sabilière 14 - 1160 Bruxelles del. : Alan Keepen La Chrysalide Consulting SPRL Parvis Sainte-Alix 51 - 1150 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7022003 - Les activités d'audit général 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Natacha Van Hove La Pergola SA Avenue Houba de Strooper 783 - 1020 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 5610101 - Restauration de type traditionnel 56301 - Cafés et bars del. : Romuald Dethye Lacolhine SPRL Rue François Gay 160 - 1150 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique - 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : François de Lhoneux Le Petit Nuage PPE Rue Belliard 192 - 1040 Bruxelles Code Nace : 47810 - Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés del. : Yoan Argence Leyton Belgium SA avenue Lloyd George 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Jean-François Le Foll Marilyne Communication SPRL Boulevard Lambermont 131A - 1030 Bruxelles Code Nace : 1814001 - Pliage, assemblage, agrafage, reliure, collage, massicotage, dorage de feuillets imprimés à insérer dans des livres, brochures, périodiques, catalogues, etc. 74103 - Activités de design graphique del. : Orlando Bordignon MCM & Partners CVA Zandstraat 10 - 8300 Knokke-Heist Code Nace : 6420011 - Le placement en actions 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Beatrice Moës Montea Comm. VA Industrielaan 27 - 9320 Erembodegem Code Nace : 41102 - Promotion immobilière non résidentielle 6499905 - Les financements d'import/export 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Jo De Wolf Moreaux Vincent PPE Avenue des Hortensias 35 - 1300 Limal Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Vincent Moreaux NanoMegas SPRL Boulevard Edmond Machtens 79 - 1080 Bruxelles Code Nace : 2611003 - La fabrication de circuits imprimés 2651002 - Fabrication de microscopes autres qu'optiques et de diffractographes 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. : Laurent Fortune Natixis Bank SETR Avenue Louise 120 - 1050 Bruxelles Code Nace : 64999 - Autres activités des services financiers 6499905 - Les financements d'import/export 66110 - Administration de marchés financiers del. : Laurence May Nestlé Waters Marketing & Distribution SETR Rue de Birmingham 221 - 1070 Bruxelles Code Nace : 3530002 - Production et la distribution d'eau froide ou de glace pour le refroidissement 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Emmanuel Gruffat NewB SC Rue Botanique 75 - 1210 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Dirk Coeckelbergh BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 79
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Ogilvy Group Belgium SA Cantersteen 47 - 1000 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Ann Maes Olivier Delcros PPE Höllstrasse 15 - 77694 Kehl - Germany del. : Olivier Delcros Osborne Clarke SCRL Avenue Marnix 23 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Thierry Viérin Oserix SA Rue de Jumet 83 - 6041 Gosselies Code Nace : 4614006 - Intermédiaires du commerce en machines et équipements utilisés dans le secteur de services 7120901 - Essais et analyses portant sur composition, caractéristiques physiques, performances, conformité à des textes réglementaires et à des normes ou à un cahier des chges de matériaux, pdts, install., etc. del. : Philippe Tessely Peeping Tom ASBL Rue des Etangs Noirs 97 - 1080 Bruxelles Code Nace : 90012 - Réalisation de spectacles par des ensembles artistiques del. : Quentin Legrand PickMeUp BVBA Londenstraat 60 - 2000 Antwerpen Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 58290 - Édition d'autres logiciels 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Olivier de Clercq Pixxan SPRL Rue Georges Huygens 28 A - 1160 Bruxelles Code Nace : 18200 - Reproduction d'enregistrements 61900 - Autres activités de télécommunication 77292 - Location et location-bail de téléviseurs et d'autres appareils audiovisuels del. : Nicolas Borlee Production SA Place Favresse 47 - 1310 La Hulpe Code Nace : 74300 - Traduction et interprétation del. : Jérôme Legris Putmans Amélie - Racin Communications PPE Rue de Termonde 168 - 1083 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7311004 - La conception de films publicitaires 85592 - Formation professionnelle del. : Amélie Putmans Reeleda SPRL Rue Jacques Jordaens 22 - 1000 Bruxelles Code Nace : 3212101 - Travail du diamant, y compris le diamant de qualité industrielle: scier, tailler, polir, etc. 4676101 - Le commerce de gros de diamants bruts et de diamants façonnés del. : Diowo Shomba Rever Cible SPRL Avenue Brugmann 183 - 1190 Bruxelles del. : Abdel Hamid Maher Sultan 80 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 Samskara Transmission PPE Avenue Huart Hamoir 138 - 1030 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Hélène Feuillat Sayin Nazife-Burcu PPE Rue Charles Meert 76 - 1030 Bruxelles del. : Nazife-Burcu Sayin Size Communication SA Lion Office Center Chaussée de Nivelles 81 - 83 - 1420 Braine-l'Alleud Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Bruno van Marsenille Space Builders & Designers Obour Building Salah Salem 2 - Cairo - Egypt del. : Salma Shamseldin Start People Uccle SA Chaussée de La Hulpe 1 - 1180 Bruxelles Code Nace : 78200 -Activités des agences de travail temporaire del. : Aurélie t'Kint de Roodenbeke Stratos SPRL Rue Jacques Rayé 20 - 1030 Bruxelles del. : Daniel Galle Stravigo SPRL Valerius de Saedeleerlaan 1 - 9830 Sint-MartensLatem Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Evelyne Schöller TAG bxl SPRL Rue des Renards 1A - 1000 Bruxelles Code Nace : 47787 - Commerce de détail d'objets d'art neufs en magasin spécialisé 4779101 - Le commerce de détail d'antiquités et objets d'art anciens del. : Johanna Suo Tensy - Syrbain Cellier PPE Boulevard de la Cambre 42 - 1050 Bruxelles del. : Syrbain Cellier The Bridge SPRL Avenue Reine Astrid 237 - 1950 Kraainem Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers 81100 - Activités combinées de soutien lié aux bâtiments del. : Anne Cipolla The Good Chocolate Company SPRL Avenue de la Toison d'Or - 24 - 1050 Bruxelles Code Nace : 4617001 - Intermédiaires du commerce en denrées alimentaires et en tabac 46370 - Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d'épices 47242 - Commerce de détail de chocolat et de confiserie en magasin spécialisé del. : Jennifer Moriconi The Liberty Company BVBA Avenue Gloires Nationales 6 - 1081 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 73110 - Activités des agences de publicité 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Jolanda Van Beek U-Drive SCRI Axisparc Fond Cattelain 2 - 1435 Mont-SaintGuibert del. : Jean-Claude Franck Upscale Distribution Avenue de Saturne 2A 1180 Bruxelles del. : Pierrick Vin V'Ro TV - Rocha Veronica PPE Rue des Passereaux 2 - 1480 Tubize del. : Veronica Rocha Wibee SPRL Rue de la Boisette 13 - 1340 Ottignies Louvainla-Neuve Code Nace : 77110 - Location et location-bail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Pierre Oldenhove WJT International BVBA Victor Govaerslaan 11 - 2170 Antwerpen Code Nace : 52100 -Entreposage et stockage, y compris frigorifique 52290 Autres services auxiliaires des transports 5229031 - Activités des commissionnaires de transport qui concluent pour compte propre des contrats de transport de marchandises mais font effectuer le transport par des tiers del. : Wissam Charwani Xperthis Group SA Rue d'Arlon 53 1040 Bruxelles Code Nace : 46510 Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62010 Programmation informatique 62030 Gestion d'installations informatiques del. : Melchior Wathelet Ypsilonn SCRL Rue Morel 4 - 7500 Tournai Code Nace : 88101 Activités des aides familiales à domicile, sauf soins à domicile del. : Fanny L'erario AGENDA Environnement, urbanisme, mobilité Stratégie et gestion 16.09.15 60’ chrono : La sécurité informatique vous concerne aussi 23.09.2015 Big Data, Big Challenge : comment le Big Data peut améliorer votre quotidien et vous offrir de nouvelles opportunités Management & RH, Personal improvement 22.09.15 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes ou l’Elevator Picth 30.09.15 Intelligence émotionnelle ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 05.10.2015 Dispenses de versement de précompte professionnel et inspections : points d’attention et sécurisation 06.10.2015 Comment faire face à un besoin urgent en compétences spécialisées et temporaires ? 09.10.2015 et 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! 15.10.2015 Les recherches juridiques sur internet 30.10.2015 BECI HR Lunch 09.11 et 16.11.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique 23.11.2015 La fausse-indépendance : pièges à éviter et risques 30.11.2015 Actualité de la rupture du contrat de travail ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be ** En néerlandais uniquement 10 et 11.09.2015 Les fondamentaux du management environnemental 17.09.2015 Stop au gaspi 25.09.2015 Redessinez votre politique mobilité 22.10.2015 Mobilité : dopez la pratique du vélo dans votre entreprise 23.10.2015 Votre entreprise est pleine d’énergie 27.11.2015 Des trésors dans vos poubelles ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be Diversité Du 01.10 au 27.10.2015 Diversity Management 10.11.2015 Place du culte en entreprise ➜ Bouchra El Mkhoust +32 2 643 78 20 - bem@beci.be 29.09.2015 Matchmaking event – EU-Asean days Expo 2015 – Milan 1.10.2015 Rencontres d’affaires avec une délégation marocaine de la Chambre de Commerce Belgo-marocaine 5.10.2015 Rencontres d’affaires avec une délégation polonaise – Secteur alimentaire 13.10.2015 Exportation de produits à usage civil et militaire : licence et sanctions de l’Union européenne 13.10.2015 Matchmaking event – Anuga 2015 – Cologne 16.10.2015 Matchmaking event – Baltic Fashion & Textile – Vilnius 23.10.2015 Matchmaking event – European Fair for Entrepreneurial Finance - Bruxelles 27.10.2015 Appels d’offre et marchés publics européens : saisissez les opportunités ! 27.10.2015 Matchmaking event – Dual use technologies – Séville 18.11.2015 Matchmaking event - Food Matters Live - Londres 16.09.2015 Infrastructure Club for Africa – Expériences et nouveaux développements de Brussels Airlines en Afrique 16.09.2015 Matchmaking event – For Arch – construction – Prague 22.09.2015 Matchmaking event – Polagra Food – Poznan 22.09.2015 Les six techniques de négociations B to B utilisées dans le monde 24.09.2015 Entretiens individuels avec les attachés douaniers des pays BRICS 28.09.2015 Matchmaking event – EU Food Tourism event Expo 2015 – Milan ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 10.09.2015 Afterwork 14.09.2015 CEO Meeting – Banque Delen 15.09.2015 Speed Business Lunch 22.09.2015 Zinner Circle** 20.10.2015 Brussels Meets Brussels – Smart Human. Smart City. 05.11.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2015 81

2015.09 Brussel Metropool


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INHOUD Think Tank 4 6 9 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Vóór of tegen de black box in de Horeca? Brussel Metropool: 1ste tijdschrift van de Brusselse bedrijfsleiders 13 Fiche Staatshervorming: residentiële huurovereenkomsten 14 Op zondag gaan winkelen nu eindelijk mogelijk! 17 The Shift, van ‘filantropische’ MVO naar een drijvende kracht voor innovatie Internationaal 21 Interview met Denis Robert, Canadese ambassadeur 24 Europese financiering ook voor KMO’s! 25 Euromed Invest Academy : de Middellandse Zee in Brussel 26 De verrassende markten van Jordanië en Libanon Topic mobiliteit & logistiek 29 Nieuwe technologieën om Brussel weer vlot te krijgen 33 Jacqueline Galant: “De tijd is rijp om verandering aan te durven” 36 Thalys, de hogesnelheidsgroei 40 Wat als Brussels Airport zou moeten sluiten? 42 CityDepot: goederenstromen optimaliseren 44 Werken: het beste moet nog komen 48 BECI Mobility Toolbox: gereedschap voor uw mobiliteit 51 Verkeersvrij Brussel: stappen maar! Dynamiek 52 MCA Recycling: het milieu als drijvende kracht van de groei 54 Milieubeheer: 100% winst voor de onderneming 55 M-Village concentreert talent 56 Open Bedrijvendag: kennismaking burger en bedrijf 58 Brillenmaker Ludovic: uw bril op maat 59 Succesvolle overdracht: slechts één onderneming op drie! 60 KMO’s: dividenduitkering tegen 15% 61 Tax shift: wat de zelfstandigen er van vinden Community 62 Het BECI nieuws in beeld 71 Restotip: Cécila 72 Impression of a Brit 73 News 78 Toetredingsaanvragen 81 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 9 september 2015 Volgende maand: de onderneming van de 21e Le mois prochain Mai dossier PME eeuw Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Rédaction Media Coordinator Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Infografiek Fabio Bartali Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Emmanuel Robert - er@beci.be 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE WE ZULLEN ZIEN WAT HET WORDT! De zomer is bijna om en het najaar opent een pakket “voortgangen” van de met veel vertoon gestarte dossiers. De evolutie ervan zullen we daadwerkelijk kunnen beoordelen. | Michel Geyer Zo gezegd, zo gedaan. De regering heeft haar “tax shift”-ei gelegd. Niet minder dan dat: DE emblematische maatregel van de kliek van Michel. Uiteindelijk werd de hele zaak afgerond in de vakantie, m.a.w. is alle stilte. Kwestie van het idee te beperken dat het in feite om een “tax pshiit” gaat? Een sociale lastenverlaging is altijd graag gezien bij scheppers van werkgelegenheid. Maar men had de maatregel kunnen aankondigen tijdens eender welk begrotingsconclaaf. Idem dito voor de rest van het pakket. Het belang zit elders: of de maatregel doeltreffend is, net zoals de rest, zal de toekomst op lange termijn uitwijzen. En zelfs als ze duivels doeltreffend zou zijn, dan nog blijft ze een maatregel tussen de andere. In het hoofd van het grote publiek telt de loonfiche evenveel als de verklaringen die politici soms met veel tamtam kunnen afleggen. En – jammer maar helaas – kent deze regering er zo’n beetje de kneepjes van: Jacqueline Galant en de cijfers, Charles Michel die vindt dat hij niks te maken heeft met de N-VA (vóór de verkiezingen, welteverstaan), Jan Jambon met de Belgische vlag in zijn bureau, Theo Francken en de migranten… Opgelet, dames en heren Ministers, soms heeft de kiezer een geheugen. Nu we erover nadenken: deze opmerking geldt evenzeer voor de Ministers als voor de oppositie. Laurette Onkelinx zal zeker last hebben om zich te ontdoen van haar imago van “Pasionária” die met de vuist op haar bank van de Kamer slaat. Hetzelfde geldt voor Benoît Lutgen en zijn, laten we zeggen… snelle vergelijkingen tussen vandaag en de jaren 40 (“nuts”, “collabos” of recenter nog “negationisten”). Winkels met vrije toegang We zullen ook heel snel zien wat de Brusselse voetgangerszone echt betekent. Deze verkeersvrije ader werd net voor de start van de vakantie met veel misbaar ingehuldigd, maar dat belette niet dat ze de volgende maandag al een pak files veroorzaakte in de omgeving. En zelfs nog verder. Er zullen nog andere ongemakken volgen. Hoe dan ook, Yvan de Verschrikkelijke wilde vooruit en de grootste voetgangerszone van Europa creëren. Da’s nu gebeurd en ze stemt overeen met de dynamiekbelofte. Wordt deze voetgangerszone nog uitgebreid zodra een andere stad beslist dit nog beter te doen dan Brussel? En vooral, wordt deze zone herzien zodra de zomerdagen en -feesten voorbij zijn, en zodra blijkt dat de automobilisten, de ondernemingen en degenen die er werken, de buurtbewoners (ja, zij ook), genoeg hebben van al die last? De kans is klein. Het door de stad gehanteerde argument om alleen en snel stappen te zetten, kan inderdaad legitiem zijn: als men in België moet wachten op de resultaten van overleg, dan beginnen stedenbouwkundige dossiers te zinken. Kijk maar naar het GEN, om er één te noemen. Rest nog dat we aan het einde van de zomer de hinderlijke geur van een smeerboel ruiken en van klachten die de kop opsteken. Ook dat is het drama van de energie in de politiek. Wie alleen stappen zet, zal ook alleen de legitieme verwijten krijgen. Oh ja, vooraleer we afsluiten… We glimlachen (toch wel) als we zien dat onze vriend Grégor Chapelle, big boss van Actiris, verzuimd heeft zijn jaarlijkse aangifte van mandaten en erfgoed in te dienen – een aangifte die moet dienen om belangenconflicten te vermijden en transparantie te bevorderen. De verplichting geldt dus voor alle overheidsmandatarissen die het land telt (een massa volk, dus). Chapelle geeft het zelf toe: deze vergetelheid is het toppunt, precies omdat hij beweert dat transparantie in de politiek zo belangrijk is. Of zou het eerder een Freudiaanse verspreking zijn? Ongetwijfeld moet de ambitieuze jongeman meer volgens de “oude school” handelen als hij wil dat zijn partij hem echt vertrouwt en hem binnen enkele jaren een uitdaging op maat biedt. ● CORNER 4 BECI - Brussel metropool - september 2015 SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE DE GOEIE, DE SLECHTE EN DE LELIJKE Drie maanden! Ja hoor, bij ons duurt de vakantie drie maanden. Vanaf half juni daalt het toerental gevoelig en vóór half september moet u geen schot in de zaak verwachten. | Jean Blavier U gelooft me niet, want u had hooguit recht op 10 dagen aan de Middellandse Zee, tussen twee snikhete reizen die 24 uur aansleepten langs de peperdure Franse tolwegen. Ik begrijp uw onbegrip. Ik geef toe dat er uitzonderingen zijn. De examens in juni en de onvermijdelijke tweede zit, bijvoorbeeld. Of de zelfstandigen. Maar kijk even rond: wie lanceert nu een project in de zomer? Och, da’s iets voor september! Ja, maar dan heel snel, want we zitten meteen aan Allerheilig… oeps, nee, ik bedoel de Herfstvakantie. En daarna moet het nog steeds even snel, want de Kerstman komt eraan en, vóór hem, een hele resem bezoekjes van Sinterklaas. Vertraging? Oei, dan glijden we meteen uit naar de wintervakantie. We hebben de ijsschaatsen nog aan de voeten dat we al aan Carnaval, ik bedoel de Krokusvakantie zitten, met ontspanning in Avoriaz: tweemaal 24 uur op de baan, deze keer in de kou, maar nog steeds langs de peperdure Franse tolwegen. Zes weken werken en het is al Lentevakantie. Daarna nog wat prutsen en juni komt eraan. In totaal zullen we zes maanden hebben gewerkt. En aangezien de fiscus ook zes maanden van ons jaarlijks inkomen wegsnoept, werken we voor niks. Wij zijn echt te vrijgevig! Gelukkig wijst het nieuws ons erop dat wij – collectief, welteverstaan – bovendien uitermate naïef zijn. Begin van de zomer stonden de media bol van het Griekse vraagstuk en met dit onwaarschijnlijk gebeuren dat zelfs de gewiekste politicus onmogelijk kan uitleggen. 1. “Neen aan de bezuinigingen die Europa oplegt”, zegt de Tsipras-regering. 2. “Neen”, bevestigt het Griekse volk in een referendum. 3. “Ja”, besluit de Tsipras-regering. Snapt u er iets van? De gebeurtenissen in Griekenland zijn niet voor het verstand vatbaar. Behalve als u tussen de regels begint te lezen: Griekenland laat zich niet vergelijken met Japan waarvan de staatsschuld tot 200% van het BBP oploopt. Griekenland is dus aan het zinken. We gaan het land er dan maar bovenop helpen en een deel van de schuld kwijtschelden. Wedden? Na Griekenland was het de beurt aan China. Dat is een ander paar mouwen. De fabriek van onze wereld kan het niet meer aan. De productie wordt te duur. Het land is het slachtoffer van zijn eigen succes, zoals vroeger ook Japan en een paar andere Aziatische tijgers. Het Chinese model werd gekopieerd, onder andere door hebzuchtige concurrenten als de textieluitvoerders van het Indische subcontinent, die er niet voor terugschrikken vrouwen en kinderen te doen werken in bouwvallige panden waarin wij zelfs de wanhopigste migranten geen onderdak zouden durven geven. Maar de westerse consument kan zich op die manier wel goedkope kleding aanschaffen, zonder het minste schuldgevoel. En wat doet China plots? Het land devalueert zijn munteenheid, drie keer in drie dagen tijd. Onvoorstelbaar. Één keer, zelfs zonder te verwittigen, tot daar toe. Maar drie keer achtereenvolgens, en telkens beweren dat het om een eenmalige ingreep gaat, dat noemen wij monetaire gewelddadigheid om op te treden tegen een andere vorm van geweld: de productie aan absolute bodemprijzen. We zitten al met negatieve intrestvoeten. Krijgen we binnenkort ook negatieve productiekosten? Wedden? U weet ondertussen dat de stranden van Zuid-Europa massa’s ongewenste bezoekers zagen toestromen: vluchtelingen of migranten. Waarom zijn het altijd de Duitsers die duidelijke taal spreken? Angela Merkel is (naar mijn bescheiden mening) de enige die klaar en duidelijk heeft verklaard dat migratie in de komende maanden het voornaamste gespreksthema van de Europese leiders wordt. Wat ze echter niet zei, is dat deze eindeloze stromen van migranten slechts één oorzaak hebben: de boeven aan de overkant. Die trouwens met de maffia samenwerken. Wij Europeanen zullen deze stromen waarschijnlijk onmogelijk kunnen beheren zonder aan de bron van probleem op te treden. De boeven bestrijden, daar gaat het om. Wedden? ● Sociale verkiezingen: 2 dagen vorming om u hierop voor te bereiden Al wat u moet weten op juridisch vlak en qua optimale werkwijzen, met gastsprekers uit de HR-sector en de vakbondswereld op 09/10/15 en 21/01/16 Informatie: Frédéric Simon Sociaal Adviseur BECI fs@beci.be http://www.beci.be/nl/activiteiten/vormingen_en_seminaries/ tel. 02-643 78 17 BECI - Brussels Business - janvier 2015 5 CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN… De black box in de Horeca? Tegen eind december zullen de kasregisters van alle Belgische restaurants uitgerust moeten zijn met een fiscale module – de zgn. ‘black box’ – die fraude moet bestrijden. Hierover twee genuanceerde meningen: “Ja, maar…”, zegt Yves Mattagne, terwijl Roland Debuyst voor de schorsing van de maatregel pleit. Adrien Dewez Roland Debuyst, bestuurder van de Belgian Restaurants Association (BRA) De BRA is nooit voorstander geweest van zulk een drastisch systeem, maar nu vragen om de afschaffing van een maatregel die door drie achtereenvolgende regeringen werd goedgekeurd, zou verloren moeite zijn. De ‘black box’ is bedoeld om zwartwerk en oneerlijke concurrentie tegen te werken. Dit vinden wij positief. Bovendien willen wij onze ondernemingen herwaarderen aan de hand van een transparante balans. Maar het systeem moet billijk blijven; een restaurant die de regels naleeft, moet kunnen overleven. Vandaag vrezen we dat het systeem de middelgrote structuren de grond zal inboren en dat alleen de zeer kleine en de industriële eenheden zullen overschieten. Bepaalde restaurants zullen zich waarschijnlijk gewurgd voelen en riskeren daardoor nog meer in een ondergrondse economie te verzeilen. Wij onderhandelen nu al twee jaar met de toezichthoudende ministers (zes in totaal!). Wij hebben al vooruitgang geboekt, onder meer een verandering van het stelsel voor jobstudenten, een betere regeling van overuren en zelfs de ‘flexi-jobs’. Bovendien kunnen restaurants voor hun eerste vijf werknemers een verlaging van de RSZ-lasten genieten, voor zover het personeel de black box ook als prikklok gebruikt (wat wij niet aanvaarden, want de ‘black box’ mag niet dienen als een verklikker voor de sociale zekerheid). Om de economische leefbaarheid van restaurants te verzekeren, vragen wij aanmoedigende maatregelen, geen afstraffingen. Het gaat hier om de overleving van 40.000 zaken in België. Wij vragen dus dat de regering, naast de ‘black box’, de werkgeverslasten vermindert. Een belangrijke stap zou naar verluidt in die richting worden gezet in het raam van de ‘tax shift’. Toch dient nagegaan of de vermindering van 33 naar 25% ook wordt toegepast op de lagere lonen – naast een daling van de btw van 12 naar 6% op voedsel en niet-alcoholische dranken. Verder willen wij een overeenkomst met de administratie afsluiten: geen controles meer tijdens de diensturen, waarbij de klanten in gijzeling worden genomen. Ten slotte wensen wij dat ook particulieren restaurantkosten fiscaal zouden mogen aftrekken. Wij dachten aan 20% van de rekening, met een maximum van 100 euro per maand, om de activiteit in deze sector te ondersteunen. Yvan Roque, voorzitter van de Horecafederatie van Brussel De ‘black box’ is misschien goed bedoeld, maar ze riskeert de Horecasector zware schade aan te richten als geen nieuw economisch en sociaal systeem wordt uitgedacht om de leefbaarheid van de Horacazaken te verzekeren. De Brusselse Horecafederatie is natuurlijk voorstander van een sanering. De regering wenst een strengere controle. OK, wij zijn niet gekant tegen het principe van een kasregister met een controlemodule, voor zover dit gepaard gaat met een eerlijk denkproces, o.a. over de arbeidskost en de prijs die de klant bereid is in een zaak te betalen. Wij hebben geïnvesteerd in studies waar universiteiten bij werden betrokken. De resultaten zijn overduidelijk: de compenserende maatregelen zijn ontoereikend om de leefbaarheid van de Horeca te verzekeren. Het zou dus best kunnen dat Europa zulke maatregelen aanklaagt, onder meer wegens ongelijke behandeling ten opzichte van andere sectoren. Aan mensen die risico’s nemen, investeren en personeel aanwerven, kunt u niet vragen dergelijke lasten te betalen. Dit is ondertussen een schrijnend probleem. De geëiste bedragen zijn in ons land gewoon onbetaalbaar geworden. Bovendien gaan restaurateurs de grootste moeilijkheden tegemoet in geval van ziekte of bij de aanwerving van vaardig personeel. Ondertussen is ook de proefperiode afgeschaft. Wij vragen dat onze sector in overeenstemming met de huidige samenleving zou kunnen functioneren. Wij vragen dat de regering deze maatregel schorst, want niemand weet waar we naartoe gaan. We hebben trouwens een beroep tot nietigverklaring ingediend. Laten we niet vergeten dat de Horeca veel werkgelegenheid biedt, onder andere aan laaggekwalificeerde jongeren. De sector speelt bovendien een belangrijke rol in de toeristische aantrekkingskracht van het land en van de hoofdstad. De kost van de arbeid verdient op zijn minst een diepgaand debat. Wij hebben een nieuw systeem nodig, met een nieuwe visie om de Horeca opnieuw leefbaar te maken, om personeel te blijven aanwerven en om kwalitatief werk te leveren. Hoe langer hoe meer mensen vragen meer flexibiliteit in hun baan. Dit zou een goed startpunt vormen voor de ontwikkeling van een nieuw systeem. 6 BECI - Brussel metropool - september 2015 Uw mening, graag Laat andere ondernemers zich met uw zaak bemoeien. Ondernemen zit in uw genen. Ondersteunen in die van ons. Onze bankiers staan dan ook altijd klaar om ideeën uit te wisselen over uw huidige en toekomstige projecten. Ook van andere ondernemers kunt u veel leren. Want van ervaringen delen krijgt u frissere ideeën en een andere kijk op uw zaak. Ontmoet andere ondernemers en inspireer elkaar. Doe mee aan ‘De Doordenkers’ op ing.be/dedoordenkers Gratis actie georganiseerd door ING België, zonder verplichting tot aankoop van een ING-product of –dienst. Inschrijving voor de actie geldig van 24/08/2015 tot en met 06/10/2015. Actie voorbehouden voor personen die een beroepsactiviteit uitoefenen. Een enkele deelname geldig per persoon. Het aantal door ING geselecteerde deelnemers is beperkt. Deelname aan de actie impliceert dat u akkoord gaat met het reglement dat beschikbaar is op ing.be/dedoordenkers. ING België nv – Bank – Vennootschapszetel: Marnixlaan 24, B-1000 Brussel – RPR Brussel – Btw: BE 0403.200.393 – BIC: BBRUBEBB – IBAN: BE45 3109 1560 2789. Verantwoordelijke uitgever: Inge Ampe – Sint-Michielswarande 60, B-1040 Brussel.
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THINK TANK Brusselse kaderleden en bedrijfsleiders gaan voor Brussel Metropool Een onafhankelijke studie bevestigde onlangs dat ons magazine het meest gelezen maandblad van de in Brussel werkende kaderleden en bedrijfsleiders is. Zulke resultaten moedigen ons aan om ons tijdschrift nog te verbeteren. Emmanuel Robert, hoofdredacteur De studie Kaderleden en Bedrijfsleiders (Executive Survey) geldt als een begrip in de mediaberoepen. Ze wordt sinds 1981 om de drie jaar georganiseerd om een duidelijk beeld te schetsen van het mediagebruik door topmensen van Belgische ondernemingen. Onder media verstaan we niet alleen de geschreven en audiovisuele pers, maar ook internet en de sociale media. De onafhankelijkheid van de studie wordt verzekerd dankzij financiering door de ganse Belgische pers (en dus niet door een bepaalde uitgever). Dat zijn de groepen Rossel (Le Soir, La Nouvelle Gazette…), Mediahuis (De Standaard, Het Nieuwsblad…), De Persgroep (Het Laatste Nieuws, De Morgen, De Tijd, L’Echo…), IPM (La Libre, La Dernière Heure…), Roularta Media Group (Knack, Le Vif-L’Express, Trends-Tendances…) en de kamers van koophandel, waaronder BECI. De uitvoering wordt aan het beroemde TNS instituut toevertrouwd. De jongste editie van de studie dekt de periode tussen februari en december 2014 en analyseert een representatief monster van 1.250 zorgvuldig geselecteerde hogere kaderleden, namelijk mensen die ten minste aan vijf medewerkers leidinggeven en instaan voor een budget van minimaal 25.000 €, in ondernemingen die minstens 10 personen tewerkstellen. Het gaat dus om decision makers die tot de directie behoren (top management: 51% van de bevraagden) of aan het hoofd staan van een dienst (39%). Hun bevoegdheden zijn divers: HR, marketing, juridisch advies, inkoop, opleidingen, ICT enz. Brussel Metropool is het meest gelezen maandblad van de kaderleden en bedrijfsleiders die in Brussel werken. Elk medium heeft zijn troeven De studie bevestigt een algemene trend, namelijk het naast elkaar bestaan van verscheidene media. Alle vooroordelen ten spijt vervangen internet en de sociale media in geen geval de klassieke media. De televisie heeft de radio trouwens ook niet verdrongen, en de radio de kranten niet. Al die media vullen elkaar aan. In feite heeft elk medium zijn tijdstip in de loop van de dag: de radio vooral ‘s morgens (77% luisterdichtheid tussen 6 en 9 uur, ’s ochtends) en de televisie eerder ’s avonds (84% kijkdichtheid na 20 uur). Kranten worden voornamelijk in de voormiddag en in de avond gelezen, echter veel minder in de namiddag. Wat internet en de magazines betreft, die worden doorheen de dag geraadpleegd. De enquête ging de herschikking van ons magazine vooraf. De nieuwe vormgeving van ons tijdschrift werd op 6 januari voorgesteld. Elk medium heeft ook zijn specifiek nut: in de kranten en op radio en tv krijgt u het nieuws heet van de naald; internet en magazines gelden eerder als referentiemateriaal om markten en concurrenten in de gaten te houden en om informatie te verkrijgen over goederen en diensten. Toegegeven, het web is het medium dat bedrijfsleiders het meest gebruiken (90% van de respondenten), maar magazines blijven op een eervolle tweede plaats (meer dan 75%). 78% van de kaderleden en bedrijfsleiders beschouwen magazines trouwens als een ‘nuttige tot zeer nuttige’ informatiebron. BECI - Brussel metropool - september 2015 9
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THINK TANK Het beroepsmatig gebruik van de media: 100 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0 Journaux Magazines Kranten TV Radio Websites Het magazine blijft de tweede grootste informatiebron voor professionals, ná het internet maar vóór de kranten. Kamers van koophandel op kop In alle bescheidenheid stellen we vast dat de magazines die door kamers van koophandel worden uitgegeven – en dus ook Brussel Metropool – flinke resultaten oogsten. Wat hun nationaal bereik betreft (alle tijdschriften van de kamers van koophandel samen), vertonen ze eenvoudigweg de beste penetratiegraad van de ganse geschreven pers en laten ze alle kranten en magazines van dit land achter zich! Of we al deze publicaties mogen samenbrengen? Welja, want het geografische bereik van de kamers van koophandel is best te vergelijken met het nationale bereik van andere uitgevers (zo worden de oplages van Trends en Trends-Tendances en die van L’Écho en De Tijd bij elkaar gerekend). Ook op regionale schaal scoort ons magazine: Brussel Metropool/Bruxelles Métropole pronkt op de derde plaats van de gedrukte media die Brusselse bedrijfsleiHet nut van de media in het beroepsleven: 100 10 20 30 40 50 60 70 80 90 0 Journaux Magazines Kranten TV Radio Websites 78% van de kaderleden en bedrijfsleiders beschouwen magazines als ‘nuttig tot zeer nuttig’ in hun beroep, en dan voornamelijk om op de hoogte te blijven van wat er op de markt omgaat (51%). 10 BECI - Brussel metropool - september 2015 Nuttig Zeer nuttig UAles Très uAles ders lezen, net na het dagblad Le Soir en de weekbladen Trends/Trends-Tendances. Brussel Metropool/Bruxelles Métropole is zelfs het meest gelezen maandblad van de kaderleden en bedrijfsleiders die in Brussel werken, met een bereik van 20,2%. Eén bedrijfsleider op vijf, dus. Hier dient wel gezegd dat deze studie in de loop van de tweede semester 2014 werd verricht, net voor de gronNationaal bereik – Top 10 Chambres de commerce Knack + Le Vif Trends + Tendances De Tijd + L'Echo Manager De Standaard Het Laatste Nieuws Het Nieuwsblad Humo Le Soir 0 5 10 15 20 25 30 35 Samen bereiken de magazines van de kamers van koophandel 34,5% van de Belgische kaderleden en bedrijfsleiders, meer dan elk ander gedrukt medium met een nationale spreiding. Bereik in Brussel Le Soir Trends + Tendances BECI Le Vif/L'Express Trends Style - - Trends/ Tendances Style La Libre Belgique Vif WE Knack Knack WE De Morgen De Standaard De Tijd Voka + Voka Tribune La Dernière Heure/ Les Sports L'Echo 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 Kamers van koophandel Brussel/Vlaanderen/Wallonië Brussel Metropool/Bruxelles Métropole is het eerste maandblad van kaderleden en bedrijfsleiders die in Brussel werken, met een bereik van 20,2%. dige herziening van ons magazine, dat toen nog onder de naam Dynamiek/Entreprendre en met de toenmalige lay-out verscheen. De resultaten bevestigen in elk geval dat wij terecht voor een papieren medium hebben gekozen en erin hebben geïnvesteerd, ten dienste van de Brusselse bedrijfswereld. Uit deze resultaten putten we de wil om de kwaliteit van ons tijdschrift continu op te krikken. Onze publicatie doorstaat de vergelijking met elk ander Belgisch magazine. Ons maandblad wordt dóór professionals (journalisten, fotografen, grafici…) vóór andere professionals samengesteld, namelijk de kaderleden en bedrijfsleiders van Brusselse ondernemingen. Wij danken onze lezers voor het vertrouwen! ● Rekruteren met Eenvoudig en gratis. Select Actiris, organiseert Jobdatings voor uw aanwervingen. W ist u dat Actiris jobdatings voor Brusselse werkgevers organiseert? Het principe is eenvoudig: de werkgever vertrouwt zijn werkaanbiedingen aan Actiris toe. Actiris selecteert kandidaten en organiseert de jobdating in zijn lokalen of op locatie bij de werkgever. Op de dag van de jobdating stelt de werkgever zijn onderneming en de vacatures voor. Daarna organiseert hij een individueel gesprek met elke geïnteresseerde kandidaat. Op één dag wordt alles klaargespeeld! Getuigenis Sinds enkele maanden werkt de Zweedse kledinggigant (132.000 werknemers in meer dan 59 landen) samen met Select Actiris voor de aanwervingen in Brussel. Wij hadden een ontmoeting met Nathalie Herman, regionale HRM-verantwoordelijke (BrusselHenegouwen). Hoe is het eerste contact met Select Actiris is verlopen? Een werkgeversconsulent heeft contact met mij opgenomen en heeft me voorgesteld om een jobdating te organiseren. Ik wilde net sales advisors (verkoopsmedewerkers) aanwerven en dacht: “Waarom niet?” Hoeveel tijd zat er tussen het idee om een jobdating op te zetten en de concrete uitwerking? Het ging allemaal erg snel, er verliep minder dan een maand tussen het telefoongesprek met de consulent en de organisatie van de jobdating. Select Actiris heeft uitstekend werk verricht. De jobdating heeft ervoor gezorgd dat ik in een recordtijd de geschikte kandidaten vond. Zou u voor uw toekomstige aanwervingen een beroep doen op Select Actiris? Ja, heel zeker! Hoe vond u het selectiewerk? Stond Select Actiris open voor uw verwachtingen? Absoluut. Ik had een ontmoeting met de rekruteringsconsulenten, zodat ik goed kon uitleggen wat onze verwachtingen en behoeften waren. Zo konden ze rekening houden met onze criteria bij de selectie. Na de jobdating hebben we een debriefing met de consulenten gehad om uit te leggen waarom we bepaalde kandidaten niet hebben geselecteerd. Op die manier willen we elkaar beter leren kennen en toekomstige edities verbeteren. Nathalie Herman regionale HRM-verantwoordelijke (Brussel-Henegouwen) Hoeveel aanwervingen heeft u gedaan naar aanleiding van de jobdating? Bij de meest recente rekrutering hebben we 16 personen aangeworven. Er waren 40 personen die zich hadden aangemeld. Zou u Select Actiris aanbevelen aan een andere werkgever die personeel wenst te rekruteren? Ja. Het is de ideale formule als je meerdere kandidaten wil aanwerven. Je kan heel wat mensen op één dag ontmoeten, de onderneming voorstellen en individuele gesprekken voeren. 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THINK TANK Op zondag gaan winkelen nu eindelijk mogelijk! Het concept ‘I Shop On Sunday’ liep op 24 mei van stapel. Ondertussen heeft de zondagse opening van de winkels in hartje Brussel haar degelijkheid al bewezen. Voordien was het gewoon ondenkbaar op zondag in het centrum van de stad te gaan winkelen. De toeristen die dat in vele andere hoofdsteden wél konden doen, hadden met de sluiting van de Brusselse winkels, eerlijk gezegd, wat moeite. Wij bespraken dit met Marion Lemesre, de Brusselse schepen van economische zaken, die het project op gang bracht. Interview door Gaëlle Hoogsteyn Waarom is de opening van de winkels op zondag een gunstig gegeven voor de stad Brussel? Denk maar aan Maastricht, Luxemburg of dichterbij, zelfs Antwerpen of Brugge! Brussel hinkte in Europa gewoon achterop. Met de handelszaken die nu ook op zondag open gaan, positioneert de stad zich als een bestemming voor toeristen die graag winkelen. Onze reputatie als internationaal handelscentrum vaart er wel bij. Het historisch centrum van onze mooie hoofdstad verdiende een bijgestuurd imago. Ook de inwoners moesten de verscheidenheid en de rijkdom van het commerciële aanbod in de verschillende wijken van het centrum opnieuw ontdekken. ring zorgden. City2 en de winkels van de Nieuwstraat reageerden bijvoorbeeld bijzonder positief en beslisten de formule aanvankelijk uit testen door een opening van de zaken op de eerste zondag van de maand. Gezien het succes wordt er al gedacht aan een hogere frequentie. Nu, zowel voor de winkels als voor hun personeel gebeurt dit op vrijwillige basis. Marion Lemesre: “De Vijfhoek is het internationale beeld van ons gewest en ons land.” Bepaalde vakbonden stribbelen tegen. Bestaat er een gevaar voor de werknemers? Op de dag van de inhuldiging verzette een vakbond zich inderdaad op een vrij hevige manier door bepaalde zaken te dwingen hun deuIs het louter toevallig dat de aanleg van de verkeersvrije zone binnen de Vijfhoek ongeveer op hetzelfde tijdstip wordt uitgetest? Zal dit een invloed hebben? De verkeersvrije zone en het initiatief “I Shop On Sunday” hebben allebei te maken met een economische heropleving van het Brussels stadscentrum. De opening van de handelszaken op zondag geeft een extra troef aan de toeristische zone in het centrum, die constant gebukt gaat onder de commerciële druk uit de rand. De Vijfhoek is het internationale beeld van ons gewest en ons land. Wij hebben dus op alle beheerniveaus een samenhangend politiek beleid nodig om de ontwikkeling van het centrum te bevorderen. Hoe zijn de handelaars tot een dergelijke beslissing gekomen? De voorzitters van handelaarsverenigingen evenals de vertegenwoordigers van grote winkelketens werden doorheen de voorbereiding van dit dossier geraadpleegd. De meerderheid was vragende partij. We konden daarom rekenen op het enthousiasme van bepaalde wijken met veel zelfstandige winkels zoals Dansaert en Sint-Jacobus, en op de hulp van een aantal drijvende krachten die voor een goede uitvoe14 BECI - Brussel metropool - september 2015 ren te sluiten. De zondag moet voor het gezinsleven voorbehouden blijven, vonden de syndicalisten. Ik geloof eerder dat we zulke clichés en conservatisme moeten overschrijden. De werknemers hebben namelijk heel goed begrepen welke voordelen ze hieruit kunnen halen. Een extra inkomen, nieuwe banen en – aanvullend – studentenwerk zijn enkele van de positieve gevolgen van deze nieuwe commerciële aanpak. Het was onder andere de bedoeling meer klanten aan te trekken, ook uit de Brusselse rand. Hoe kunt u nagaan of dit doel werd bereikt? Wij wilden inderdaad mensen aantrekken die hadden afgeleerd hun boodschappen nog in het centrum van de stad te doen. De tegenstanders van het project beweerden dat de aankopen van de bestaande clientèle gewoon naar een extra zevende dag zouden verschuiven. Wij stellen echter nu al vast dat wij wel degelijk met nieuwe klanten te maken hebben, voornamelijk toeristen en mensen uit de Brusselse rand. Met dit initiatief houden wij rekening met de veranderende koopgewoonten van het publiek en met de concurrentie van e-commerce. Onze boodschap luidt: “Vergeet uw PCscherm op zondag en kom in het hart van onze hoofdstad kuieren en winkelen!” “I Shop on Sunday” is een stedelijk en modern gedrag dat bijdraagt tot de economische vitaliteit van het centrum van Brussel. ● R.T.
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Innovatie ten dienste van de mens Een intelligente maatschappij Een intelligente mobiliteit Intelligente jobs. Een betere levenskwaliteit door technologische innovatie. Info en inschrijving www.beci.be/nl/events THINK TANK MAATSCHAPPELIJK VERANTWOORD ONDERNEMEN The Shift zet de stap van ‘filantropische’ MVO naar een drijvende kracht voor innovatie Begin maart zegden Kauri en Business & Society elkaar ja en riepen ze ‘The Shift’ in het leven. Welke taak is weggelegd voor deze nieuwe naam in de sensibilisering voor maatschappelijk verantwoord ondernemen? En hoe overleeft MVO de economische crisis? Interview door Olivier Fabes The Shift en de vijf vaste medewerkers van zijn team namen hun intrek in de Espace Jacqmotte, Hoogstraat, waar ook de Bank Triodos zijn zetel heeft. Dit ligt in het hartje van de Marollen, een bijzonder gemengde buurt, volks, trendy en dynamisch, die redelijk goed aanleunt bij de MVO waarden. Het pand ligt ergens tussen de vroegere kantoren van Business & Society, in het zeer ‘patronale’ gebouw van het VBO, en die van Kauri, dichtbij Brussel-Zuid. Een derde organisatie, die zich ook op MVO toespitst, namelijk het Belgische kapittel van UN Global Compact, vestigde eveneens haar secretariaat-generaal in de Espace Jacqmotte, in afwachting van een meer formele alliantie. Kortom, Sabine Denis (ex-directrice van Business & Society) en David Leyssens (ex-directeur van Kauri) hebben er een soort ‘netwerk van MVO- en duurzame-ontwikkelingsnetwerken’ opgericht. We hebben hen allebei geïnterviewd. Waarom dit huwelijk? Liefde of verstand? Sabine Denis: Och, we waren al enige tijd met elkaar in contact, maar wij wilden een stap verder. Vandaar de toenadering. Wij willen gewoon meer impact hebben door het samenvoegen van elkaar aanvullende netwerken: Kauri was vooral gericht op KMO’s en overheidsdiensten, terwijl Business & Society eerder op grotere ondernemingen focuste. David Leyssens: Wij hebben allebei een vijftiental jaar ervaring. De tijd was dus rijp voor een nieuwe stap waardoor we meer diepgaand gaan werken, om MVO in de strategie van organisaties te integreren. Deze fusie gebeurt dus niet om economische redenen … S.D.: Ze was in elk geval niet veroorzaakt door drastische besnoeiingen in onze eigen budgetten. Anderzijds zal de benadering van ondernemingen door één enkel netwerk onze leden alvast tijdswinst en besparingen opleveren. Waarom ‘The Shift’? Een verschuiving? S.D.: We bedoelen hiermee vooral een ‘shift gear’, naar een hogere versnelling schakelen. Of de ‘shift lock’ van het toetsenbord, om in hoofdletters te schrijven. Wij willen MVO in grote, duidelijke letters aan de prioriteiten van ondernemingen toevoegen Sabine Denis Het profiel van de mensen die met MVO zijn belast, verandert: wij hebben minder te maken met ‘juniors’, en vaker met mensen die diep betrokken zijn bij ‘business development’, strategie of R&D Het MVO van vandaag is sinds 2008 flink geëvolueerd, nietwaar? S.D.: Zeker en vast. In de MVO benadering zijn er tot nu toe drie grote stappen geweest. In het begin werd het beschouwd als een vorm van filantropie. Daarna zijn ondernemingen gaan beseffen dat het ook een middel was om over hun eigen beleid na te denken, via een grotere diversiteit binnen het personeel, meer transparantie en betere energieprestaties. Toch werd in dit stadium niet noodzakelijk de aard zelf van de activiteiten in vraag gesteld. Vandaar de huidige derde stap en de bewustwording dat ondernemingen opnieuw ten dienste van de samenleving moeten staan. Dit is het concept van ‘shared value’ waar Michael Porter achterstaat en waar ik een boek over schreef . De economische en maatschappelijke waarden zijn nauw met elkaar verbonden. Een dergelijke ‘gedeelde waarde’ ontstaat uit partnerschappen tussen verscheidene speBECI - Brussel metropool - september 2015 17 R.T.
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THINK TANK lers, groot en klein, overheid en privé, die vandaag weinig onderlinge contacten leggen. Op wereldschaal waren de eerste MVO doelstellingen sterk gericht op het evenwicht tussen Noord en Zuid en de Derde Wereld. In dit opzicht waren ze nauw gebonden aan de doelstellingen van het Millennium. In september zullen de Verenigde Naties hiervan ook de economische dimensie erkennen, via nieuwe duurzame-ontwikkelingsdoelstellingen die wereldwijd zullen worden toegepast. D.L.: Vandaag gaat het met MVO om de ontwikkeling van nieuwe, innoverende en duurzame businessmodellen die 50-plussers te valoriseren. Onze missie bestaat erin de opkomst van zulke innoverende en zinvolle praktijken te bevorderen. “MVO, niks voor KMO”, beweren sommigen … D.L.: Geruime tijd werd MVO bekeken als een vorm van ‘compliance’, conformiteit dus met ISO standaarden, de doelstellingen van diversiteit e.d. Daar hadden de KMO’s geen behoefte aan. Voortaan ligt de klemtoon eerder op MVO als drijvende kracht van innovatie op lange termijn. Dit spreekt KMO’s sterker aan, en dan vooral familiebedrijven waar duurzaamheid in de genen gegrift staat. De economische context blijft stroef; raakt MVO daardoor niet in het gedrang? Is dit al het geval? S.D.: Wij vangen eerder positieve signalen op. Maatschappelijk ondernemen geniet een steeds bredere steun. Ook het profiel van de mensen die met MVO zijn belast, verandert: wij hebben minder te maken met ‘juniors’ die weinig voeling hebben voor de business, en vaker met mensen die diep betrokken zijn bij ‘business development’, strategie of R&D. Het is nog niet overal het geval, maar de zaken evolueren in die richting. David Leyssens Vandaag gaat het met MVO om de ontwikkeling van nieuwe, innoverende en duurzame businessmodellen die een meerwaarde leveren aan de samenleving een meerwaarde leveren aan de samenleving. Dit kan bijvoorbeeld in het raam van de kringeconomie. Om zulke nieuwe modellen te ontwikkelen, gaan grote ondernemingen samenwerken met starters. Zo werkt Proximus samen met verscheidene spelers aan een pilootproject rond een met het internet verbonden ‘Kantoorbus/Bus de travail’, waar professionals op weg naar hun werk al zouden kunnen werken, ondanks de verkeershinder. Hoe gaan jullie concreet tewerk? S.D.: Wij zijn vooral een netwerk. Onze hoofdtaak bestaat erin spelers uit verschillende sectoren samen te brengen om zaken te verwezenlijken. Jaarlijks overhandigen wij een Prijs van het Duurzame Partnerschap en bieden wij een twintigtal activiteiten aan onze leden. Wij leveren geen consultancy op maat en fungeren evenmin als een belangengroep. Wél trachten wij bepaalde projecten te vergemakkelijken vanuit de werkelijkheid op het terrein. Zo hebben we bijvoorbeeld bijgedragen tot de verwezenlijking van het Experience@Work project en dito website, die de uitwisseling van senior werknemers tussen verscheidene werkgevers – o.a. Proximus, Axa en KBC – vergemakkelijkt. Hier is het de bedoeling de vaardigheden van 18 BECI - Brussel metropool - september 2015 D.L.: … Ondertussen neemt het aantal leden steeds toe. Het zijn er vandaag 335. Hoe langer hoe meer ondernemingen beseffen dat samenwerking vitaal is om maatschappelijke uitdagingen het hoofd te bieden. Hebt u voorbeelden van KMO’s die in het Brusselse Gewest echt aan de spits van MVO staan? D.L.: Ik kan ze allemaal niet vermelden, maar ik denk bijvoorbeeld aan NNOF (Nearly New Office Facilities) die kantoormateriaal recupereert, aan BeFre en zijn herbruikbare zakken of nog aan BeeoDiversity, die zich inzet voor bijen en biodiversiteit. Onlangs lanceerde het Brusselse Gewest een plan om de kringeconomie te bevorderen; wij zijn benieuwd naar de gevolgen op middellange termijn. In eerder klassieke sectoren levert het familiebedrijf MCA Recycling prachtig werk in de valorisatie van afval. Een recente studie die het extra financiële ratingbureau Vigéo op 2.500 beursgenoteerde bedrijven voerde, schat de kost van de nietnaleving van MVO beginselen op 95 miljard euro (onder de vorm van gerechtelijke veroordelingen, administratieve sancties enz.). En dan hebben we het nog niet over de negatieve gevolgen voor het imago. De factuur van een gebrekkig MVO kan dus hoog oplopen. S.D.: Grote ondernemingen – o.a. Puma, drie jaar geleden – hebben zich de moeite getroost de totale kost van hun energie- en grondstoffenverbruik te berekenen en zijn er op die manier in geslaagd zowel economisch als qua milieubeleid beter te scoren. Nagaan wat we met MVO kunnen uitsparen is één zaak, maar vandaag vragen we ons misschien beter af welke nieuwe inkomsten we op die manier kunnen genereren. ● 1 Value² Entreprendre pour la société : profit pour un bien-être durable, Sabine Denis, uitgegeven door Borgerhoff & Lambergts R.T. Risicobeheer 2015 VEILIGHEID EFFICIËNTIE ORGANISATIE MOBILITEIT DELEN ETHIAS PREVENTION REPORTER DECAVI-TROFEE VOOR PREVENTIE Een echte innovatie in risicobeheer! Deze nieuwe digitale applicatie van Ethias zal de rapportering voor preventieadviseurs in collectiviteiten en ondernemingen vergemakkelijken: geolokalisatie, multimedia, risicoclassificatie gekoppeld aan de wetgeving, advies ... Dankzij de vele functionele troeven heeft deze applicatie de eerste DECAVI-trofee voor preventie in de wacht kunnen slepen! Meer informatie op www.ethias.be/preventioncorner Ethias nv, verzekeringsonderneming toegelaten onder het nr. 0196 Powered by
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INTERNATIONAAL openbare aanbestedingen in het raam van CETA zijn de meest ambitieuze die de EU ooit van een niet Europees land voorgelegd kreeg In welke domeinen hebben beide landen wederzijds het meest geïnvesteerd? Belgische ondernemingen hebben in Canada vooral geïnvesteerd in informatica, chemie, voeding en drank, hoogtechnologische productiemethoden, luchtvaart en bouwkunde. De directe investeringen van België in Canada bedroegen in 2014 5,7 miljard Canadese dollar, waarmee België wereldwijd op de elfde plaats van de buitenlandse directe investeerders in Canada staat, en op de zesde plaats van de Europese landen. CETA zou Canada en België moeten helpen meer uitzichten, tewerkstelling en welvaart te scheppen.” Ook Canada heeft in België geïnvesteerd, ter hoogte van 1,12 miljard Canadese dollar, eind 2014. België staat op de tiende plaats van de directe investeringen van Canada in de EU. Er zijn zowat 50 dochterondernemingen van Belgische bedrijven in Canada (met namen als Agfa, Asco, Barco, Bekaert, Sonaca en Umicore) en ongeveer hetzelfde aantal filialen van Canadese ondernemingen in België (o.a. Bombardier, CGI, Iko, McCain Foods en SNC Lavalin). Ook Canadese pensioenfondsen investeren in België. Wat vindt u het meest typerend voor de Belgische bedrijfswereld? Toen ik werd aangesteld als ambassadeur in België, stelde ik vast dat de lokale bedrijfswereld bijzonder openstaat voor een samenwerking met Canadese ondernemingen. Belgen begrijpen het bestaande of nieuw te ontginnen potentieel van de Canadese markt in Noord-Amerika. Dit geldt niet alleen voor uitvoerders, maar eveneens voor deelnemers aan een joint venture en firma’s die een eigen filiaal in Canada hebben. Ik heb ook de indruk dat Belgische captains of industry in hun aanpak veel gemeen hebben met hun Canadese collega’s. In beide landen houdt het bedrijfsbeheer rekening met een bijzonder open economie waar de klemtoon moet worden gelegd op handel en de uitbreiding van de markten. Beide landen zijn ook bijzonder bewust van de concurrentie die in de buurmarkten op de loer ligt. Wat zou u aanbevelen om de handelsrelaties tussen beide landen verder te verbeteren? De bekrachtiging en de toepassing van CETA zullen deze relaties al ingrijpend verbeteren. Ik zou Belgische ondernemingen aanbevelen zo vroeg mogelijk op ontdekkingstocht te trekken naar de nieuwe uitzichten die CETA in Canada zal bieden, in alle sectoren trouwens. Laat uw concurrenten niet de tijd om strategische prospecten weg te snoepen. En zowel grote als kleine on22 BECI - Brussel metropool - september 2015 Denis Robert, Canadese ambassadeur in België dernemingen zou ik aanraden constant te focussen op netwerking om nieuwe waardevolle informatie te vergaren, uiteraard, maar ook om belangrijke relaties aan te knopen en te versterken (want zakendoen is nu eenmaal meer dan de verrichting van transacties). Een goede manier van werken, is lid te worden van de bilaterale kamer van koophandel. Hier in Brussel heet die CanCham Belux. Zoals andere groeperingen organiseert die evenementen waar contacten kunnen worden gelegd en gebruikt in vele domeinen, waaronder de digitale economie, e-health en de filmindustrie. Vergeet ook niet de Koninklijke Economische Missie die in de herfst naar Canada trekt (van 24 tot 31 oktober), onder leiding van haar Koninklijke Hoogheid prinses Astrid. Dit wordt voor de deelnemers een schitterende manier om rechtstreekse handelsbetrekkingen te versterken. Hebt u andere bedenkingen bij de BelgischCanadese handelsrelaties? Naast gemeenplaatsen als het verschil in uitgestrektheid of de veel zachtere winters in België, valt mij vooral op dat wij heel veel in gemeen hebben. België en Canada zijn twee officieel meertalige landen met een federaal politiek stelsel, waarbij aanzienlijke bevoegdheden worden toegekend aan provincies en grondgebieden (in Canada) en aan Gewesten en Gemeenschappen (in België). De culturele betrekkingen tussen onze twee landen zijn over de afgelopen 30 jaar gevoelig versterkt en gediversifieerd. België onthaalt vaak Franstalige en Engelstalige Canadese kunstenaars en artiesten die uitblinken in disciplines als toneel, muziek, literatuur, plastische kunsten en dans. Talrijke culturele evenementen worden jaarlijks georganiseerd rond artiesten en groepen in domeinen als hedendaagse kunst, nieuwe technologieen en nieuwe media. Laten we ook niet vergeten dat Canadese soldaten een belangrijke rol hebben gespeeld in de bevrijding van België, zowel in de Eerste als tijdens de Tweede Wereldoorlog, wat de historische banden tussen onze landen en burgers heeft aangescherpt. ● Bespaar 44% * * Gemiddelde besparing op het bedrag van de laatste factuur van alle 111 kmo’s die een offerte van BASE business hebben aangevraagd tussen 07/01 en 30/06/2015 en die de laatste factuur van hun operator aan BASE voorgelegd hebben. op uw mobiel telecombudget EN GA OVERAL AAN DE SLAG MET WORD, POWERPOINT EN EXCEL VIA OFFICE 365. Bel nu 0486/19 1940 voor een afspraak of ga naar www.base.be/business
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INTERNATIONAAL Europese financiering ook voor KMO’s! ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS De financiering van KMO’s blijft voor de Europese Unie een netelige uitdaging. Meerdere hulpmiddelen bestaan en de toegekende budgetten stijgen gestaag. De vraag is echter hoe het beschikbare geld terechtkomt bij de ondernemingen die het nodig hebben. Het onderwerp kwam onlangs tijdens een seminar van Enterprise Europe Network aan bod. Emmanuel Robert U it de statistieken van de ECB blijkt dat de KMO’s het leeuwendeel van de economische activiteit en de tewerkstelling voor hun rekening nemen, maar dat ze hoe langer hoe moeilijker via de banken aan financiering geraken. Geld is er nochtans genoeg, maar dan wel in de Europese programma’s. Volgens Rudy Aernoudt, kabinetschef van voorzitter van het Europees Economisch en Sociaal Comité Henri Malosse, “mogen we zelfs stellen dat er nooit zoveel geld voorhanden is geweest. Het schoentje wringt echter bij de transmissie aan de begunstigden”. Informatie vormt een ander probleem want heel wat KMO’s hebben gewoon geen weet van de beschikbare middelen. Voor andere bedrijven lijken deze middelen ontoegankelijk wegens de overdreven complexe procedures, de te strenge voorwaarden enz. Het EEN seminar heeft zich over deze vraagstukken gebogen en een aantal vooroordelen de grond ingeboord. Drie Europese instellingen kunnen ondernemingen helpen financieren, zegt de heer Aernoudt: de Europese investeringsbank (EIB), het Europees Investeringsfonds (EIF) en de Europese Commissie. “Kan ik naar de EIB stappen om een lening aan te vragen? Zeker!”, stelt Rudy Aernoudt. “Ondernemingen als UCB, Solvay of Bekaert doen hier al een beroep op, maar de leningen van de EIB betreffen projecten van minstens 15 à 20 miljoen euro, wat meestal te veel is voor een KMO.” De EIB leent echter ook aan banken die dan als loketten kunnen fungeren en op die manier goedkope lange-termijnleningen verkrijgen. Ga even na of uw bank van dit netwerk deel uitmaakt; de financiële tussenpersonen vindt u op www. access2finance.eu. Van zijn kant levert het EIF risicokapitaal en garanties. Wel niet rechtstreeks maar via een aantal financiële tussenpersonen die u op dezelfde website vindt. Ten slotte ontwikkelde ook de Commissie, vooral voor de KMO’s, een aantal financiële tools. Denk maar aan het COSME programma ter ondersteuning van het concurrentievermogen, met een budget van 1,4 miljard euro onder vorm van risicokapitaal en leninggaranties. “Belangrijker nog is het hefboomeffect”, beweert Monica Salgado Fernandez (Europese Commissie - DG Growth). “De Europese financieringen en garanties stimuleren andere investeerders; op die manier kan veel meer kapitaal worden aangetrokken.” Naast deze programma’s bestaan ook nog EaSI (Employment and Social Innovation), Creative Europe (garantiefa24 BECI - Brussel metropool - september 2015 Rudy Aernoudt: “Geld is er genoeg. Het schoentje wringt echter bij de transmissie aan de begunstigden”. ciliteiten), Erasmus+ (partnerschappen tussen bedrijven en onderwijs), CEF (Connecting Europe Facility), verscheidene structurele investeringsfondsen en zelfs het splinternieuwe ‘Juncker Plan” van 315 miljard euro. “De Commissie wil dus 330.000 KMO’s toegang verschaffen tot financiering, wat zonder al deze hulpmiddelen niet mogelijk zou zijn”, besluit mevrouw Salgado Fernandez. Concreet Tot daar de theorie. Over de praktijk en hun ervaring met dergelijke vormen van bedrijfsondersteuning getuigden Stéphane Joiris de Caussin (EU Vox) en Steven Vyvey (PEAT Europe). Hieruit blijkt hoe belangrijk het wel is de goede financieringsmiddelen te identificeren, de dossiers grondig voor te bereiden en voor een nauwgezette follow-up te zorgen. Stéphane Joiris: “De Commissie stelt zich soepel op en vaak kan over bepaalde voorwaarden worden onderhandeld, tenminste als de nodige documenten worden voorgelegd. Tijdens de evaluatie moet het dossier opnieuw kunnen worden samengesteld, zelfs als een andere projectleider nu aan het roer staat. Zonder bewijsmateriaal is geen overeenkomst mogelijk.” Liggen de Europese financieringsmiddelen binnen bereik van KMO’s? Ja, en de EU is zelfs van plan de drempels verder te verlagen. Maar u moet zich wel grondig informeren en liefst laten begeleiden. ● Informatie: J.-Ph. Mergen – BECI/Enterprise Europe Brussels – Tel: 02 210 01 77 – jpm@beci.be www.access2finance.eu http://een.ec.europa.eu R.T. INTERNATIONAAL De Middellandse Zee in Brussel EUROMED INVEST ACADEMY De Kamer van koophandel van Brussel ontving in juni de Euromed Invest Academy. Dit driedaags seminar gaf een zestigtal deelnemers van beroepsorganisaties een beter inzicht in de Europese Unie en haar economische programma’s voor de gebieden rond de Middellandse Zee. Emmanuel Robert D e Middellandse Zee zag het ontstaan van beschavingen. Ze bracht, onder andere dankzij de handelsstromen tussen drie werelddelen, de volkeren uit Europa, Noord-Afrika en het Nabije Oosten met elkaar in contact. Vandaag vormt dit gebied het hart van het Euromed partnerschap, een in 1995 ondertekende alliantie die nu de naam Unie voor het Middellandse Zeegebied draagt. Leden zijn de 28 EU-staten en 15 partners langs de Middellandse Zee (Albanië, Algerije, Bosnië-Herzegovina, Egypte, Israël, Jordanië, Libanon, Mauritanië, Monaco, Montenegro, Marokko, Palestina, Syrië, Tunesië en Turkije). De alliantie wil vrede, welvaart en veiligheid bevorderen door dialoog en samenwerking tussen partners. Voorrang wordt gegeven aan politiek, cultuur, migratiebeleid en – zeer belangrijk – economie. De openstelling van de markten en de economische hervormingen moeten investeringen in de hand werken, de handel bevorderen en de welvaart aan beide kanten van de Middellandse Zee verbeteren. Sabine Soetens (BECI) en Emmanuel Noutary, afgevaardigde-generaal van Anima Investment Network, het economische ontwikkelingsplatform voor de Middellandse Zee. dere jaren lang het Europese gemiddelde overschrijden. In 2014 kende Algerije een groei van 4,1%, Egypte 2,2%, Jordanië 3,1%, Marokko 2,6% en Turkije 2,9%1 ... In deze landen stijgen de meeste ontwikkelingsindicatoren. Euromed Invest lanceerde verleden jaar al een eerste oproep tot voorstellen. Een veertigtal projecten werd geselecteerd en kreeg de nodige steun. In nauwe samenwerking met EuroChambres slaagde de Euromed Invest Academy erin een 60-tal deelnemers aan dit netwerk samen te brengen. Deze mensen vertegenwoordigden 18 landen en ontmoetten elkaar drie dagen lang in Brussel om ervaringen uit te wisselen, hun kennis van de Europese Unie aan te vullen en een beter inzicht te krijgen in de instrumenten waarmee de EU de KMO’s en investeringen in het Middellandse Zeegebied ondersteunt. Dit is precies wat Euromed Invest beoogt, namelijk een Europees programma ter ondersteuning van KMO’s in Europa en in het Middellandse Zeegebied, dankzij een netwerk van ondernemersorganisaties, internationale kamers van koophandel, federaties, verenigingen en andere beroepsorganisaties. Euromed Invest tracht in de KMO-wereld belangstelling te wekken voor de markt die bestaat uit Europa uitgebreid tot het ganse Middellandse Zeegebied. Dit gebeurt door het aanbod van expertise, technische bijstand en toegang tot financiering. De economische uitzichten zijn aanzienlijk, ondanks de grote verscheidenheid aan lokale situaties en de onrust die in bepaalde landen tot voorzichtigheid aanzet. De meeste landen ten zuiden van de Middellandse Zee kennen een snelle ontwikkeling, met groeicijfers die al meer1 Gegevens van de Wereldbank BECI - Brussel metropool - september 2015 25 Hoge vertegenwoordigers van de Commissie en van het Europese Parlement spraken met de deelnemers over verscheidene thema’s zoals de financieringsmogelijkheden in de Europese Unie, het Europese nabuurschapsbeleid, de toegang tot de markt en de normen en wetgevingen in het Middellandse Zeegebied. ● Info: Sabine Soetens International Development Manager BECI 02 643 78 12 — sso@beci.be R.T. R.T.
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INTERNATIONAAL De verrassende markten van Jordanië en Libanon Ondanks de nabijheid van een verstoorde internationale zone kunnen Jordanië en Libanon een aanzienlijk aantal troeven voorleggen. Dit was dus de gelegenheid om een handelsmissie in beide landen te organiseren (dankzij Brussels Invest & Export, het AWEX en de Kamer van koophandel België-Luxemburg-Arabische landen). De economische en handelsattaché voor deze landen is mevrouw Nada Abdul-Rahim, die ons hier meer over vertelt. Interview afgenomen door David Hainaut Waarom organiseert u dit nu, ondanks de strubbelingen de regio? Nada Abdul-Rahim: Volgens de Wereldbank heeft de economie van deze twee landen zich niet alleen aan de op het eerste gezicht negatieve gevolgen van de crisis in Syrië aangepast: ze vaart er ergens ook goed bij, met een voorspelde groei van 3,8% in Jordanië en 2,5% in Libanon voor 2015. Dit is niet meer dan logisch, want deze relatief kleine markten bieden verrassende uitzichten! Het wordt dus tijd om hun onderschat potentieel en hun legendarisch herstellingsvermogen te ontdekken. Libanon is niet alleen een regionaal platform, maar ook een vitrine van het Westen in het Oosten, naar de regionale markten toe en ook naar meer complexe markten, onder andere in Afrika. De Franstalige Libanezen onderscheiden zich door hun dynamisme, hun zakelijke netwerken en een bijzonder actieve diaspora. Jordanië is minder bekend bij Belgische uitvoerders, maar houdt ook enkele verrassingen in petto, namelijk een bijzonder aantrekkelijke geografische ligging, een erkende stabiliteit en de aanwezigheid op zijn grondgebied van een omvangrijke gemeenschap van Iraakse zakenlieden. Dit is ideaal om contacten te leggen. Bovendien zijn heel wat infrastructuurprojecten in voorbereiding. Om ons te helpen deze deuren te openen, zullen we waarschijnlijk kunnen rekenen op de aanwezigheid van mevrouw Cécile Jodogne, Staatssecretaris belast met buitenlandse Handel. Nada Abdul-Rahim Heeft de massavlucht van Syriërs naar deze landen en hun economieën momenteel een impact? De oorlog die vier jaar geleden is losgebarsten, joeg naar Libanon meer dan 1,3 miljoen Syriërs (bijna een derde van de lokale bevolking). 628.000 vluchtelingen trokken naar Jordanië. Een dergelijke exodus weegt zwaar op de economie, de overheidsdiensten en de sociale structuren. De vluchtelingen aanvaarden de laagste lonen en verstoren daardoor de arbeidsmarkt, met een stijging van de werkloosheid als gevolg. En toch is de impact van de Syrische crisis op beide economieën niet alleen negatief. Een studie van de UNDP bewijst dat de humanitaire hulp die aan de vluchtelingen werd toegekend een vermenigvuldigend effect heeft gehad op de vraag en op die manier voor extra groei heeft gezorgd 26 BECI - Brussel metropool - september 2015 (1,3% in Libanon). De impact op de economie werd dus gedeeltelijk gecompenseerd. Hoe ver staan vandaag de handelsrelaties tussen België enerzijds en Jordanië en Libanon anderzijds? De handelsbalans van België met deze markten heeft steeds een overschot vertoond. Het volume heeft dus niet geleden onder de regionale crisis. Sinds 2010 stijgt dit volume gestaag. Dit spreekt boekdelen over de gezondheid van onze handelsrelaties. Vergeleken met andere uitvoerende Europese landen van dezelfde omvang positioneert België zich zeer goed. Onze export naar Libanon bereikte zelfs 377 miljoen euro in 2013 (+ 22,6%) en 380 in 2014 (+ 0,9%), onder andere voor chemische producten, edelstenen en minerale producten. In Jordanië bereikte onze export 195 miljoen euro in 2013 (+ 5,8%) en 324 in 2014 (+ 65,8%). Hier gaat het vooral om chemische producten, mineralen, toestellen en machines. Krijgen bepaalde sectoren voorrang tijdens deze missie? En denkt u dat onze ondernemingen aan de behoeften van deze twee landen kunnen voldoen? De missie staat open voor alle sectoren, meer bepaald diegene die uitzichten voor buitenlandse samenwerking en overdracht van deskundigheid bieden. Vanzelfsprekend zijn de sectoren die instaan voor de infrastructuren die economische groei mogelijk maken (energie, water, milieubeheer, telecommunicatie en transport) de grote vragende partijen. Maar er bestaan ook heel wat mogelijkheden in sectoren die gewoonlijk veel invoeren: de bouwsector, lifestyle, toeristische projecten, levenswetenschappen, ICT, agrovoeding, mode en financiële diensten. Ik geloof dat het Brusselse aanbod meer dan voldoende te bieden heeft om zulke behoeften te beantwoorden. ● Info: www.invest-export.irisnet.be/nl/jordanie-liban-me-10-2015 R.T. Arbeidsongeval ? Zie uw veiligheid en die van uw personeel in het juiste perspectief ! Uw gratis PreventieBox ? www.veiligophetwerk.be Een onveilige werksituatie is niet altijd even makkelijk herkenbaar. Elk arbeidsongeval dat u vermijdt, is pure winst. Economisch, en menselijk ! Neem een afspraak met de adviseur uit uw streek via www.veiligophetwerk.be. Zo ontdekt u de troeven van onze verzekering Arbeidsongevallen en u verneemt hoe u uw premie kan verminderen met onze restorno’s. Bij een off erte krijgt u uw gratis PreventieBox, samengesteld door onze experts, met o.a. een EHBO-doos en handige tips om het veilig werken binnen uw bedrijf te promoten ! www.federale.be De restorno’s evolueren met de tijd in functie van de resultaten van de onderneming en de economische conjunctuur. Ze zijn niet gewaarborgd in de toekomst. De regels inzake de toekenning van de restorno’s zijn vastgesteld in de statuten van de Gemeenschappelijke Kas voor Verzekering tegen Arbeidsongevallen. De statuten kunnen geraadpleegd worden op www.federale.be. De verzekeraar die zijn winst met u deelt.
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Electrabel, Groep ENGIE, ziet enorm groeipotentieel Naar 15.000 elektrische wagens in de Brusselse metropool Binnen vijf jaar kunnen er 15.000 elektrische wagens rondrijden in de Brusselse metropool. Dat zal een drastische verbetering van de luchtkwaliteit betekenen. Op dit ogenblik zijn er slechts 2.600 elektrische wagens op de Belgische wegen. ENGIE - de nieuwe groepsnaam van GDF SUEZ met energiepoot Electrabel - is overtuigd van het groeipotentieel en timmert aan de weg. De ambitie van ENGIE is om de leider te zijn in de transitie in Europa naar een duurzaam energiemodel. Daarin is mobiliteit essentieel. Een gesprek met Griet Heyvaert, Head of Public Affairs, en Didier Léchaudé, Head of Sales Business. Wat doen jullie bij Electrabel hier concreet rond? G. Heyvaert: “In eigen huis werken we aan een geïntegreerde aanpak rond duurzame mobiliteit. Verplaatsingen worden zo vaak mogelijk vermeden, onder meer door gebruik van videoconferentie of open offices. Daarnaast bevorderen we het gebruik van openbaar vervoer of fiets. De toegang tot het openbaar vervoer is een belangrijk criterium bij de selectie van onze sites. We promoten groenere mobiliteitsoplossingen indien er toch verplaatsingen nodig zijn. We werken sinds 2010 met een groen mobiliteitsbudget waarbij de werknemer kan kiezen uit een portfolio van energiezuinige voertuigen. Hoe minder de bedrijfswagen verbruikt, hoe meer budget. Dit budget geldt ook voor alternatieve modi, zoals trein, metro, fiets. Sinds 2014 kunnen werknemers ook kiezen voor een elektrisch voertuig als bedrijfswagen. We maakten de ommezwaai: in 2010 kwam nog 75% van de mensen met de wagen naar het werk en 25% met het openbaar vervoer. In 2015 is de verhouding omgedraaid.” Wat zijn de troeven van elektrische wagens? G. Heyvaert: “Voertuigen op elektriciteit zijn zeer milieuvriendelijk en maken amper geluid. Vandaag hebben de meeste elektrische auto’s een autonomie van 150 km, met Tesla als uitzondering die tot 450 km ver kan zonder bijladen. Dat is vaak voldoende: 80% van de particuliere chauffeurs legt dagelijks niet meer dan 50 km af. We promoten ook het gebruik van voertuigen op aardgas. Hun actieradius is ruimer en ze zijn ook aantrekkelijk qua energieverbruik en milieuprestaties. Bovendien is de aankoopprijs van dit soort voertuigenvergelijkbaar met die van een klassiek Griet Heyvaert, Head of Public Affairs Didier Léchaudé, Head of Sales Business voertuig, terwijl de prijs van de brandstof ongeveer 25% lager ligt. Voor elektrische voertuigen ligt de aankoopprijs nu nog hoger, maar het prijsverschil slinkt voortdurend.” Welke zijn de voorwaarden voor de ontwikkeling van elektrische wagens? G. Heyvaert: “De belangrijkste voorwaarden zijn voldoende keuze in aanbod van wagens, voldoende beschikbaarheid van laadoplossingen en een aanvaardbare totale investerings- en gebruikskost. Deze voorwaarden zijn vandaag in België aanwezig voor bedrijven zodat de markt eindelijk kan groeien. De keuze aan voertuigen is sterk toegenomen. De gebruikskost is interessant, voornamelijk voor bedrijfswagens, omwille van relatief lage brandstofkosten en fiscale voordelen: 120% fiscaal aftrekbaar voor elektrische voertuigen en 75% voor de elektriciteit als brandstof. Tenslotte zijn er steeds meer toegankelijke laadpunten. Maar vergeet niet: 90% van het opladen gebeurt thuis of op het werk, slechts 10% op (semi-)publieke plaatsen.” D. Léchaudé: “Electrabel biedt voor het laden een complete oplossing aan. We analyseren de noden van de klant en bieden een innovatieve laadinfrastructuur aan i.s.m. zusterbedrijf Cofely. Electrabel installeerde ook aan haar hoofdzetel naast het Noordstation in Brussel een snellaadpunt waar men 80% van de batterij kan opladen in 30 minuten. Al meer dan 30 taxi’s gebruiken het frequent. Dit laadpunt is beschikbaar voor alle elektrische rijders en laadde sinds de start in juli 2014 al meer dan 8.000 auto’s op, goed voor bijna 800.000 km CO2 vrije kilometers. Om de ontwikkeling van elektrische voertuigen nog meer te versnellen, zijn er extra fiscale incentives nodig.” Wat is nodig voor wagens op aardgas? D. Léchaudé: “De voornaamste voorwaarden om de CNG-markt te stimuleren zijn een voldoende keuze in het aanbod van wagens, beschikbaarheid van de laadinfrastructuur en een stabiel regelgevend kader. Vandaag zijn er 25 CNG-stations in België, wat te weinig is voor de 1.500 CNG-voertuigen die rond rijden. Er is een marktpotentieel van ongeveer 125.000 voertuigen tegen 2025.” “In 2014 richtten we samen met G&V Energy Group en ELSA (IDETA) het bedrijf ENORA op met als doel aardgastankstations te ontwikkelen, te bouwen en uit te baten in België. Op dit ogenblik baat Electrabel drie CNG-stations uit en voorziet ze een tiental andere stations in België van aardgas. Recent openden we 2 nieuwe stations (Aalst en Doornik). Binnenkort volgen nog 2 nieuwe in Zellik en Nijvel.” MOBILITEIT EN LOGISTIEK Nieuwe technologieën om Brussel weer vlot te krijgen Vandaag kampt Brussel met ongeveer 30% meer verkeersoverlast dan andere Europese steden van dezelfde omvang. Autobestuurders zijn het wachten beu en het aanbod aan openbaar vervoer blijft ontoereikend. De situatie lijkt hopeloos, met een GEN waarop we al decennia zitten te wachten en een betwiste verkeersvrije zone in het stadscentrum. Misschien komen de oplossingen uiteindelijk via de nieuwe technologieën die ondernemingen uit de mobiliteitssector nu inzetten. Julien Ide In zijn in juni 2013 verschenen Witboek van de mobiliteit kwam BECI tot het besluit dat het Iris II plan geen realistisch tijdschema voorlegt en bovendien een gebrek aan coördinatie en samenhang vertoont. Het Witboek raamde de jaarlijkse kost van de hoofdstedelijke verkeersoverlast op meer dan 500 miljoen euro. De doorsnee autobestuurder verspilt jaarlijks meer dan 80 uur in de files. Deze steile uitdaging ontmoedigt gelukkig niet de initiatieven van Brusselse ondernemingen. In maart publiceerde IBM zijn voorafgaand verslag van de Smarter Cities Challenge voor Brussel. Het document werd aan de verschillende stakeholders van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voorgelegd. Het bevat aanbevelingen om de mobiliteit van burgers en pendelaars te verbeteren. De raadgevingen dekken 4 thema’s: openbare gegevens, infrastructuur, ervaring en mobiliteit, uitvoering en governance. In zijn analyse beklemtoont IBM het beroep op nieuwe technologieën en de inzameling van gegevens. Sensoren in de stad De computergigant werkte namelijk samen met de stad Lyon aan de lancering van de sinds de maand mei beschikbare mobiele app Optimod’Lyon. Philippe Dubernard, Smart Cities Leader bij IBM, licht het project toe: “Dit is de eerste multimodale real time stedelijke GPS die bovendien met een André Bouffioux (Siemens) voorspellingsfunctie is uitgerust. Hij levert geogelokaliseerde informatie over het volledige mobiliteitsaanbod (gedeelde fiets, privéwagen, gedeelde wagen, taxi, openbaar vervoer …) of over de parkeergelegenheid, en dit alles met real time updates die rekening houden met de werven, de weersvoorspellingen en de verkeersinformatie. De gegevens worden via vaste sensoren vergaard. Ook de input van de gebruikers wordt geëxploiteerd.” Wat is bij ons de stand van zaken? Het antwoord van Thierry Willemarck, CEO van Touring en bovendien Voorzitter van BECI: “Touring ontwikkelde voor Antwerpen en Turnhout projecten die de openbare parkeergelegenheid beheren. Sensoren worden in de trottoirs ingebouwd om de weggebruikers te informeren over beschikbare parkeerplaatsen. Dergelijke initiatieven zijn in Brussel veel moeilijker toe te passen wegens de versplintering van de beslissingsniveaus. Het zou vlotter verlopen met een unieke en gecentraliseerde structuur zoals in Wenen. Daarmee zouden we de ganse mobiliteit in Brussel kunnen beheren, evenals de verbindingen met de nabijgelegen steden.” De opname van gegevens hoort eveneens bij de prioriteiten van Siemens, aldus André Bouffioux, CEO voor België en Luxemburg: “In Brussel hebben we een centraal besturingssysteem voor verkeerslichten geïnstalleerd. Dat beheert het verkeer op een intelBECI - Brussel metropool - september 2015 29 R.A.
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TOPIC ligente manier. Sensoren sturen real time gegevens naar de centrale. In functie daarvan stelt het systeem de verkeerslichten in werking om het verkeer vlotter te maken, rekening houdend met versperde wegen of eventuele ongevallen. Wij hebben echter een mobiliteitsplan op ten minste 10 of 15 jaar nodig om de continuïteit te verzekeren. En dan liefst met aanpassingsmogelijkheden om de vier à vijf jaar, aangezien de verkeersomstandigheden heel snel kunnen veranderen. Brussel heeft een langetermijnvisie nodig, los van de lopende legislatuur. Dit is bijvoorbeeld het geval in Berlijn, waar wij met de stad hebben samengewerkt om een volledig mobiliteitsplan te ontwikkelen.” Met de wagen op internet De wagen blijft, ten minste op middellange termijn, een noodzaak in Brussel. Bedrijven gaan nu voor nieuwe technologieën om de verkeersoverlast in de steden in te dijken. Het aanbod aan de gedeelde wagens breidt uit: met Cambio en Zencar kunt u voertuigen online reserveren. Deze oplossing zou de portemonnee van autobestuurders moeten bekoren, zeker als men weet dat een wagen gemiddeld slechts 15% van de tijd wordt gebruikt. Ook voor het milieu is dit een positief initiatief, want deze diensten doen hoe langer hoe meer een beroep op niet vervuilende energiebronnen. Een veralgemening van het autodelen zou het verkeer moeten vergemakkelijken, mede omdat de formule ook carpooling aanmoedigt en bevordert. De sector gaat een mooie toekomst tegemoet, weet Diether Claeys, directeur van de verkoop aan bedrijven bij Toyota: “In Québec hebben wij een park van 2000 gedeelde Toyota Yaris wagens ingeplant. Dankzij een app kunt u een wagen reserveren, die u daarna met uw smartphone start. Zeer binnenkort wordt een gelijkaardig project in Brussel ontwikkeld. De wagen ondergaat een geleidelijke statusverandering. Hij wordt langer hoe minder als een eigendom beschouwd, en steeds meer als een gedeelde dienst.” Een andere grote verwachting op het vlak van smart mobility betreft autonome voertuigen. Diether Claeys is optimistisch: “In 2020 zullen wij gedeeltelijk autonome voertuigen in het Brusselse verkeer kunnen brengen. Ze zullen in staat zijn gegevens te ontvangen over de beschikbaarheid van parkeerplaatsen en zonder tussenkomst in een parkeerplaats te manoeuvreren. Dit is een niet te onderschatten troef voor de mobiliteit, want de zoektocht naar een parkeerplaats veroorzaakt heel wat verkeershinder in de steden. Daarna zullen zulke smart cars steeds zelfstandiger worden om in 2025 volledig autonoom te rijden.” 30 BECI - Brussel metropool - september 2015 Thierry Willemarck (Touring) Openbaar vervoer geen openbaring Het openbaar vervoer in Brussel is relatief ontwikkeld, maar het aanbod blijft ontoereikend. Thierry Willemarck beschouwt dit vooral als een demografisch probleem: “Bepaalde gemeenten zijn heel dicht bevolkt, andere veel minder. De maatschappijen die instaan voor het openbaar vervoer hebben het daardoor moeilijk om hun diensten rendabel te maken. De stad zou in feite aantrekkelijker moeten worden om mensen aan te zetten er opnieuw te komen wonen. De stad moet net zijn, en goed beveiligd. Bouwvergunningen zouden moeten worden uitgereikt in de buurten waar de dichtheid van de bevolking nog kan toenemen.” Thierry Willemarck wijst ook op een institutioneel probleem: “Onlangs stelde de MIVB voor de capaciteit van trams te verhogen. Dit vereiste wel de vervanging van een parking op de Vleurgatsesteenweg door ondergrondse parkeergelegenheid. De MIVB was bereid zelf in deze werkzaamheden te investeren. Het plan voor ruimtelijke ordening voorzag echter geen mogelijkheid voor ondergrondse parkings in deze wijk. Daarom heeft het Brusselse Gewest het aanbod van de MIVB afgeketst. Deze beslissing werd dus zonder enig pragmatisch inzicht genomen.” De Brusselse metro blijft zich traag uitbreiden. In 2018 begint de bouw van een nieuwe lijn tussen het Noordstation en Bordet, langs de gemeenten Evere en Schaarbeek. Verder is de MIVB van plan de lijnen 1 en 5 tegen 2023 volledig automatisch te laten functioneren, waardoor de capaciteit zou verdubbelen. De Franse constructeur Alstom, die ook in Brussel is gevestigd, hoort bij de potentiële kandidaten en kan meer dan 20 jaar ervaring voorleggen in de levering van automatische metrostellen. Frédéric Devisch, commercieel directeur van Alstom België, geeft uitleg over deze technologie: “Met de automatisering van onze metrolijnen kunnen we tegelijk de frequentie en de veiligheid verhogen. De controle op versnelling en vertraging verbetert het comfort van de reizigers en reduceert het energieverbruik. Dankzij talrijke ‘smart meters’, wordt het onderhoudscentrum in real time op de hoogte gehouden van de staat van het rollend materieel. Eventuele defecten kunnen op die manier worden voorspeld om via gerichte technische interventies pechsituaties te vermijden.” Wij beschikken over de technologie en de oplossingen bestaan. De toekomst van de mobiliteit in Brussel hangt af van toekomstige partnerschappen tussen overheidsdiensten en ondernemingen. Wij houden dit in de gaten. Frédéric Devisch (Alstom) ● Brussel straten en wegen De stad Brussel telt 296 km (Bron: Stad Brussel) 329.214 werken in Brussel N Z De MIVB bedient Er liggen 40 km 140 km tramlijnen in het Hoofdstedelijk Gewest (Bron: BISA, 2013) pendelaars 364,6 16,6 miljoen km/h (Bron: BISA, 2013) 160.6671.224 Ritten met het openbaar vervoer per jaar (Bron: MIVB, 2014) taxi's bedienen het Hoofdstedelijk Gewest TAXI reizigers gebruiken dagelijks de stations van de Noord-Zuidverbinding 2.154 74%< 250 m STOP haltes (Bron: MIVB, 2014) (Bron: BISA, 2013) (Bron: BISA, 2013) van de inwoners van het Gewest woont op minder dan 250 m van een bushalte (Bron: BISA, 2013) De gemiddelde snelheid van een bus op een weekdag in het Hoofdstedelijk Gewest is metrolijn en (Bron: BISA, 2013)
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Leefmilieu Brussel: voor een duurzame mobiliteit De verbetering van de mobiliteit is van essentieel belang om de economische aantrekkingskracht van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest te behouden, maar ook om er een gezonde leefomgeving van te maken en een goede levenskwaliteit te vrijwaren. In deze context is de fiets een van de vervoermiddelen die het Gewest aanmoedigt, o.a. via twee wettelijke verplichtingen die door Leefmilieu Brussel worden beheerd en gevolgd: het bedrijfsvervoerplan en de milieuvergunning. ■ Leefmilieu Brussel helpt zijn personeelsleden in het zadel! In het kader van de verhuizing van Leefmilieu Brussel naar de centrale site van Thurn & Taxis werd een dynamisch fietsbeleid, gebaseerd op meerdere pijlers, voor de personeelsleden opgesteld: ◗ Installatie van een grote, comfortabele en beveiligde fietsparking (210 plaatsen), en ook douches en kleedkamers. ◗ Terbeschikkingstelling van een groot aantal fietsen (vouwfietsen, elektrische fietsen, transportfietsen), zowel om verplaatsingen voor het woon-werkverkeer als dienstverplaatsingen te bevorderen. ◗ Fietspremie, te combineren met het abonnement voor het openbaar vervoer. Foto A. Ghys ■ Het bedrijfsvervoerplan (BVP): voorzien in een bepaald aantal parkeerplaatsen voor fietsen Elke overheids- of privéorganisatie die meer dan 100 werknemers op eenzelfde site in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest tewerkstelt, moet om de 3 jaar een BVP opstellen. Dat plan omvat zowel een deel "diagnose" als een deel "actieplan". Dat laatste bevat meerdere maatregelen die moeten worden uitgevoerd, o.a. beschikken over een fietsparking, en die aan bepaalde criteria moeten beantwoorden (verlichting, veiligheid, ...). Kortom, het aantal parkeerplaatsen voor fietsen mag niet minder zijn dan: ◗ het aantal fietsers (werknemers en bezoekers) die op de site aanwezig zijn, vermeerderd met 20%; ◗ een vijfde van de parkeerplaatsen voor wagens, gehuurd of in eigendom. ■ De verplichtingen van een fietsparking in de milieuvergunning De milieuvergunning legt meestal de aanwezigheid van een fietsparking op. De vergunning beschrijft meer bepaald een minimumaantal parkeerplaatsen voor fietsen en een bepaald aantal installatiecriteria die moeten worden nageleefd in termen van comfort (nabijheid, zichtbaarheid, gebruiksgemak, ...) en veiligheid (het fietskader kunnen vastmaken). ◗ Sensibiliseringsacties met een “Week van de fiets” in mei. Dit fietsbeleid is succesvol want momenteel komt ongeveer 30% van de personeelsleden met de fiets naar de site. Voor de bezoekers zullen verbeteringen worden aangebracht vanaf het einde van de werken aan het centrale pad dat naar het gebouw leidt. Leefmilieu Brussel organiseert het "Bike Project" (www.thebikeproject.be) dat elk jaar meerdere ondernemingen begeleidt die aan het BVP onderworpen zijn om een dynamisch fietsbeleid op te stellen. Indien u trouwens raad nodig hebt voor het ontwerp van uw fietsparking, kan u terecht op de website http://gidsduurzamegebouwen.leefmilieubrussel. be/nl TOPIC “De tijd is rijp om verandering aan te durven” MOBILITEIT EN LOGISTIEK Tijdens de zomer stelde Minister van Mobiliteit Jacqueline Galant haar strategische visie voor de spoorwegen voor. De omstandigheden zijn verre van ideaal: een schuld van meer dan vier miljard euro en de openstelling van de markt voor de concurrentie zetten de toekomst van de Belgische spoorwegsector op de helling. De minister oordeelt dat de verbeteringen die in het verleden werden uitgevoerd, vandaag niet meer volstaan. Met haar plan beoogt ze een aanbod en diensten die de klant écht overtuigen. Propos recueillis par Gaëlle Hoogsteyn De luchthaven op zoek naar een nieuw evenwicht BECI: De luchthaven is van groot belang voor de werkgelegenheid. Hij zorgt namelijk voor 20.000 banen en daarnaast 40.000 indirecte jobs. Is de Staat van plan investeringen te blijven aantrekken? Jacqueline Galant: Jazeker. De steun aan de werkgelegenheid is een van de prioriteiten van de regering. Wij ondersteunen de economische activiteit van de luchthaven, maar beseffen dat een evenwicht moet worden gevonden tussen ontwikkeling en veroorzaakte hinder. Dit evenwicht zal heel moeilijk te bereiken zijn. De luchthaven is namelijk een erfenis van het verleden. Hij ligt vlakbij de stad en is dus gemakkelijk toegankelijk. Met deze grote troef gaan echter ook een aantal nadelen gepaard. Ik begrijp de wrevel van de omwonenden, maar ik wil ook rekening houden met de Een gemakkelijk te bereiken luchthaven vlakbij de stad zorgt natuurlijk voor hinder, maar het is ook een grote troef mensen die in de luchthaven werken en er veel belang aan hechten. De verdwijning van de luchthaven zou voor hen en voor gans het land rampzalig zijn. Ik werk dus aan een plan die, naast structurele maatregelen, de oprichting van een onafhankelijk orgaan voorziet om de situatie te stabiliseren en een duidelijk kader te schetsen voor alle betrokkenen. Dit vergt echter tijd. Tijdens de afgelopen jaren toonden de constante veranderingen aan hoe complex dit vraagstuk wel is. Wordt er aan het probleem van de geluidshinder niet te zwaar getild? In 2014 verwerkte de luchthaven 24 miljoen passagiers (even veel als in het jaar 2000), maar dan wel met 30% minder vluchten. Dit dossier vertoont ook psychologische kantjes, maar de geluidshinder kan in geen geval worden ontkend. Ik ben het probleem zelf in bepaalde gemeenten gaan vaststellen. Nu is het wel zo dat de constante focus op dit vraagstuk voor heel wat onnodige en contraproductieve spanningen zorgt. Ik ontmoet alle afgevaardigden van omwonersverenigingen en de betrokken burgemeesters. Hieruit blijkt hoe veelzijdig de waarheid wel is. Iedereen heeft zijn eigen interpretatie. Sommigen zouden de luchthavens willen specialiseren. Zou dit voor de luchtvaartmaatschappijen haalbaar zijn? Een van de grote struikelblokken in België is het uitblijven van een tussenhavenlijk beleid. Ik ga daar trouwens werk van maken. Luchthavens zijn een gewestelijke bevoegdheid. Daarom wens ik als federale minister de betrokken gewestelijke ministers samen te brengen om nationaal over dit vraagstuk na te denken. Er kan natuurlijk geen sprake zijn van initiatieven zonder bezinning of overleg. De liberalisering van het spoor in het verschiet Hoe kunnen we ons voorbereiden op toekomstige concurrenten, nu de NMBS financieel zwak scoort? De voorstellen van de Europese Commissie willen het vervoer van personen vanaf 2019 voor de concurrentie openstellen. Dit dossier komt hoogstwaarschijnlijk op de werktafel van de twee komende Europese voorzitterschappen: Luxemburg en daarna Nederland. Met deze openstelling gaan uitdagingen gepaard. De overheidsdienst en de kwaliteit mogen hier in geen geval onder lijden. Wij hebben nu vijf jaar de tijd om orde te brengen in de spoorwegen en de prestaties te verbeteren. De inspanningen die onze maatschappijen in de komende jaren zullen moeten leveren, zijn ook de gelegenheid om de efficiëntie van de grote Europese BECI - Brussel metropool - september 2015 33
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TOPIC spelers van de spoorwegsector te evenaren. Laten we de liberalisering niet gelijk stellen met de aftakeling van de overheidsdienst: het is eerder een uitdaging om deze overheidsdienst opnieuw correct te laten functioneren. Waarom worden de tarieven niet op de vraag afgestemd? Het komt erop neer de vraag enigszins te uniformiseren om de treinen rendabeler te maken. Ik wens de NMBS te helpen haar commercieel beleid te moderniseren, met de klant als topprioriteit. Het geheel is dringend aan vereenvoudiging toe! Het tarievenreglement vult 200 bladzijden, stel u voor! Hoog tijd dus voor een herziening aan de hand van enkele transparante, aantrekkelijke en voor de klant begrijpelijke tariefformules. Hoog tijd ook voor digitalisering, minder papieren vervoerbewijzen en de ontwikkeling van de online ticketverkoop. Innoverende aanbiedingen, vlottere verkoopkanalen en modulering van het aanbod bevorderen de klantentevredenheid. Ze trekken nieuwe klanten aan en positioneren de trein niet meer als Wij hebben vijf jaar de tijd om in de spoorwegen orde op zaken te stellen en de prestaties te verbeteren. een alternatief, maar als een bewuste keuze. Het is ondertussen bewezen dat de NMBS tarieven (ongeveer 45%) lager liggen dan in een aantal buurlanden. Dit heeft zijn weerslag op de commerciële inkomsten. Een aanpassing van de prijzen is echter ondenkbaar zonder een verhoging van de servicekwaliteit. Heel wat klachten hebben te maken met het gebrek aan stiptheid van de treinen. Wat dit betreft, beogen we een stiptheid van 90%. Vandaag heeft alleen de NMBS het recht tickets te verkopen. Is dit niet voorbijgestreefd? Waarom is het niet mogelijk een rit te reserveren, per sms te bestellen of via een app te kopen? Dit bedoelen we met een modernere commerciële aanpak. Digitalisering maakt daar integraal deel van uit. De intermodaliteit staat in het regeringsakkoord. De samenwerking tussen federale overheid en gewesten moet de uitwerking van dergelijke oplossingen bevorderen. Wij mikken voor de toekomst op één en dezelfde kaart voor alle vormen van openbaar vervoer. Ook de klant is vragende partij. Vereenvoudiging, daar gaat het om. En wij overwegen eveneens een uitbreiding van het aantal verkooppunten (krantenwinkels, postkantoren enz.). Een verouderende structuur Kan er niet worden gesleuteld aan de interne doeltreffendheid van de NMBS? Vergeleken met de buurlanden, werkt de NMBS met overtollig personeel. Er zou tot 30% kunnen worden bespaard. In de komende vijf jaar verwachten we meerdere afslankingen omdat mensen met pensioen gaan. Dit is dus de gelegenheid om interne structuren diepgaand te herzien, de or34 BECI - Brussel metropool - september 2015 ganisatie te vereenvoudigen, processen te verbeteren en de interne communicatie efficiënter te maken. Wij wensen ook de motivatie en de trots van het spoorwegpersoneel te stimuleren door de oprichting van een Academie van de Spoorwegen, gericht op de overdracht van manuele vaardigheden. Dit alles is van essentieel belang om jonge generaties aan te trekken, die ten opzichte van de arbeidswereld totaal andere verwachtingen koesteren. Wat zijn de investeringsplannen in Brussel? Blijven de investeringen in infrastructuur een prioriteit? Elke investering moet kaderen in een globale visie van de mobiliteit en zeer nauwgezet gebruikmaken van staatsgelden. Onze nieuwe aanpak verplicht zowel Infrabel als de NMBS ‘klantgericht’ te gaan werken. Werkzaamheden zijn dus geen doel op zich: de kosten-batenverhouding moet worden doorgelicht om de klant een meerwaarde te bieden. Er kan bijvoorbeeld geen sprake meer zijn van investeringen in faraonische stations, ten nadele van kleine, handige en nette stationsgebouwen. De bestaande infrastructuren worden vandaag te weinig gebruikt. Vergeleken met de buurlanden, ligt de dagelijkse verkeersdichtheid in België nogal aan de lage kant. Tegen 2030 willen wij de reizigers 160.000 zitplaatsen aanbieden. ● En hoe zit het met het GEN (S)? Het GEN (S) wordt in december in dienst genomen. Wat zijn de doelstellingen en de verwachte cijfers? Wij spreken liever over de ‘voorstedelijke’ dienstverlening. Met de term ‘GEN’ denken de mensen eerder aan de Parijse RER. Voor cijfers is het te vroeg maar het staat nu al vast dat de voorstedelijke spoorwegdiensten rond Brussel heel wat troeven bieden. Denk maar aan de nieuwe voorstedelijke verbindingen langs de Schumantunnel, de opening van het multimodale Schumanstation, de opening van het nieuwe Mouterijstation en de heropening van de Thurn & Taxisstation. Wat zijn de volgende stappen naar een volledig afgewerkt GEN-netwerk? Wij hopen dat een uitbreiding tot 90% van het voorstedelijk spoorwegaanbod in de zone Brussel ten laatste tegen december 2017 klaar zal zijn. Dit zal een spreiding van de piekuren mogelijk maken, evenals weekend-verkeer en de indienstneming van station Arcaden. Daarna zullen we de toekomstige behoeften aan infrastructuur rond Brussel bestuderen. Wij overwegen bijvoorbeeld het doortrekken van een hogesnelheidstrein tot aan de luchthaven. We krijgen regelmatig de kans om ook andere takken binnen Brussels Airport Company te bezoeken of leren kennen. Zo krijgen we op een snelle en leuke manier inzicht in onze organisatie. Naïma, Senior Business Controller Unlike any other job Vliegtuigen die voorbij vliegen of taxiën, bijna letterlijk binnen handbereik, dat blijſt tot de verbeelding spreken. Maar niet alleen luchtvaart maakt de jobs hier zo uniek. Onze dynamiek, de drive om de beste, meest klantvriendelijke luchthaven van Europa te worden, de ruimte voor eigen ideeën en de open werksfeer, daarin zijn we als geen ander. Word jij ook deel van Brussels Airport Company? Als uitbater van Brussels Airport zorgen wij met ruim 750 collega’s voor de ontwikkeling van de luchthaven. Jaarlijks passeren 21,9 miljoen passagiers en 454.000 ton cargo bij ons. Onze luchthaven verbindt Brussel met liefst 228 bestemmingen. Direct en indirect werken er ongeveer 60.000 mensen voor en met ons, wat ons tot de tweede economische groeipool van België maakt. Er is geen job zoals een Brussels Airport Company job. Vind die van jou op www.brusselsairport.be/jobs
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Thalys, de hogesnelheidsgroei MOBILITEIT EN LOGISTIEK De Thalys begon in 1996 zijn grensoverschrijdende ritten tussen Parijs en Amsterdam, via Brussel. Vandaag is onze stad het spil geworden van waaruit deze trein naar verschillende bestemmingen schiet. Met de 120 miljoen passagiers die hij ondertussen heeft vervoerd, geldt de Thalys wereldwijd als een referentie. De drang naar innovatie en uitmuntendheid waaraan het merk zijn succes dankt, blijft vandaag de drijvende kracht van de groei. Agnès Ogier, de nieuwe van de kring afkomstige CEO van de groep, heeft zelf bijgedragen tot de vroegere prestaties van de onderneming. Deze dynamische zakenvrouw ontvangt ons in haar Brussels hoofdkwartier. Interview afgenomen door Didier Dekeyser Brussel Metropool: De verleiding is te groot; de Thalys slagzin ‘Van harte welkom’ richten we vandaag aan u. Wij ontmoeten u namelijk in Brussel, blijkbaar voortaan de hoofdzetel van Thalys, wat toch wel een flinke evolutie betekent sinds de lancering van een treinverbinding tussen Parijs en Amsterdam, in 1996. Agnès Ogier: Brussel is vandaag inderdaad de hub geworden van waaruit wij ons naar drie andere landen ontplooien. Dit heeft natuurlijk te maken met de centrale Europese ligging van uw stad en haar metropolitane eigenheid. De stad vormt een ideaal kruispunt voor snelle verbindingen met steden die druk door zakenlieden worden bezocht of die toeristen aanlokken. Sommige van deze toeristen komen soms van heel ver en wensen op een vlotte manier de voornaamste oorden in Europa te bezoeken, wat met Thalys perfect mogelijk is. Aan dit gemak danken wij waarschijnlijk de 20% van onze klanten – toeristen en zakenlieden – die van buiten Europa afkomstig zijn. Welke zijn uw concurrenten in ons Europa, waar het vervoeraanbod volop aan diversificatie en uitbreiding toe is? AO: Rekening houdend met de afstanden van onze verbindingen hebt u waarschijnlijk al door dat de wagen onze voornaamste concurrent is. Des te meer omdat wij aanwe1 TickUp, carsharing met Thalys naar Parijs, aan een vaste prijs van 29 € per persoon. 36 BECI - Brussel metropool - september 2015 zig zijn in landen met heel veel bedrijfswagens. Op het eerste gezicht biedt de wagen een goedkoper alternatief, maar met een gemiddelde ticketprijs van 140 euro hanteert Thalys uiterst scherpe tarieven. Neem nu een minimale wagenkost per kilometer – bv. de 0,50 euro per kilometer die een werkgever terugbetaalt voor een verplaatsing met de privé wagen – dan nog toont een eenvoudige berekening dat dit het dubbel zo duur is als een Thalys rit tussen Brussel en Parijs. En in het geval van carsharing met verdeling van de kosten blijft ons aanbod gunstiger dankzij een formule die dit fenomeen nabootst1 . Toch Agnès Ogier even melden dat carsharing zich ook uitBrussel vormt een ideaal kruispunt voor snelle verbindingen met steden die druk door zakenlieden worden bezocht of die toeristen aanlokken. breidt bij mensen die over een bedrijfswagen beschikken. Op het randje van de wettelijkheid, vinden wij… We moeten ook rekening houden met de tijdsfactor en de tijdsbesteding, zeker bij onze trouwste klanten: mensen R.T. Let the cars for your team be the cars of their dreams. De nieuwe CLA Shooting Brake, nu ook beschikbaar in 180d-versie. Maak de droom nu waar. Reserveer uw testrit op www.mynextmercedes.be/fleet 3,7 - 6,9 L/100 KM • 98 - 162 G CO2 /KM Milieu-informatie KB 19/3/2004: www.mercedes-benz.be - Geef voorrang aan veiligheid. A Daimler Brand
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TOPIC die voor hun werkgever reizen. In dat geval wordt de reistijd zoveel mogelijk ingekort en bovendien productief gebruikt voor het werk. Wij beklemtonen deze ‘productieve reistijd’ en de aangeboden internetverbinding, een dienst die nog zeldzaam blijft in personenvervoer. Voor een onderneming is het dus vanzelfsprekend dat de medewerkers best met Thalys reizen. Eerlijkheidswijze moet ik de concurrentie met de wagen tot haar ware proportie herleiden: nauwelijks enkele percenten. Omdat wij in een economisch model met vaste kosten zitten, mag ik die echter niet verwaarlozen. Ondertussen ontstaan er hoe langer hoe meer internationale buslijnen en gaat de spoorwegmarkt open voor andere grote Europese spelers zoals Deutsche Bahn, Eurostar... AO: De bussen die tussen Parijs en Brussel op en af rijden, richten zich tot een ander type clientèle. Ook de duur van de rit is gewoon niet te vergelijken. Ik voeg eraan toe dat wij noch in Frankrijk, noch in België een ‘bus’-cultuur hebben, zoals spoorwegbedrijf in België en Frankrijk geworden. Budgettair zijn wij voortaan zelfstandig. Dit geeft ons de vrije teugel om de evolutie en de ontwikkeling van ons product te sturen. Aan welke ontwikkeling denkt u? Overweegt u een Thalys dienst om met Eurostar, het andere grote spoorwegsucces van de jongste jaren, te concurreren? Voorziet u in Duitsland te wedijveren met Deutsche Bahn, die nu geen aandeelhouder van Thalys meer is? AO: Er bestaan andere ontwikkelingsstrategieën dan pogingen om marktaandelen bij de collega’s weg te kapen. Denk maar aan de verbetering van de bestaande verbindingen, de uitbreiding van andere, de verhoging van het aantal ritten of treinstellen, samenwerking met andere operatoren enz. Zo hebben wij een aantal originele en interessante partnerships gesloten met luchtvaartmaatschappijen als Air France, KLM, Brussels Airlines, Jet Airways en Hainan Airlines om hun passagiers naar de vertrekpunten van hun internationale bestemmingen te brengen. Bovendien bieden wij een formule met een enkel ticket om van Amsterdam of Keulen, via Brussel en de Eurostar, naar Londen te reizen. Wij zijn helemaal niet van plan om met de Eurostar dienst te concurreren. Dit heeft niet het minste nut. Treinen in tunnels laten rijden is een specialiteit apart. Het is technisch ingewikkeld en de uitbating ervan is duur. Het is evenmin onze roeping om met Deutsche Bahn of een andere nationale spoorwegmaatschappij in haar eigen land te gaan concurreren. Thalys reizigers kunnen in Düsseldorf of in Duisburg op onze treinen richting Essen stappen, maar de rit Düsseldorf-Duisburg verkopen wij niet. Agnès Ogier en Jo Cornu, CEO van NMBS, na de ondertekening van het akkoord voor de transformatie van Thalys tot een spoorwegonderneming. in Spanje bijvoorbeeld. Ook in Duitsland is dit niet het geval, hoewel we daar een zekere ontwikkeling van de busdiensten vaststellen. Wij houden deze evolutie in de gaten maar zijn hierom, voor al deze redenen, niet bezorgd. Wat de andere operatoren betreft, ja, vele geruchten doen de ronde, maar het gaat om grootschalige projecten die degelijk moeten worden gepland. Tot nu toe voelen we ons niet bedreigd. En ook wij bedreigen niemand! Waaraan heeft Thalys zijn succes te danken? AO: De technologische prestaties van de trein en een aantal zeer terechte strategische keuzes. Eén daarvan is onze verankering in Brussel. Andere hebben geleid tot de eigenheid van ons merk: met Thalys reizen is een begrip op zich. Er bestaat nu eenmaal een specifieke manier van treinreizen die eigen is aan Thalys, met comfortabele, gemakkelijke en betaalbare diensten (24% van onze tickets genieten een voorkeurtarief). Wij hebben voor innovatie gekozen, onder andere in onze aanbiedingen en in de wil om het proces voor de klant zo eenvoudig mogelijk te maken. Wij waren de pioniers in ticketless reizen en getuigen, geloof ik, van de grootste soepelheid bij het inruilen van tickets. En dan is er ook nog ons wifi aanbod. Uitmuntendheid maakt deel uit van onze cultuur en ik veronderstel dat heel wat bedrijven ons hierom benijden. Door onze drang naar prestatie zijn wij onlangs een volwaardig 38 BECI - Brussel metropool - september 2015 Snelheid is uw corebusiness. De rit tussen Brussel en Parijs is inderdaad zeer snel. Dit is minder het geval voor de verbinding Brussel-Rotterdam-Schiphol-Amsterdam … AO: 1u10 om Rotterdam te bereiken, 1u32 voor Schiphol en 1u50 voor Amsterdam. Niets om van te blozen! Op deze verbinding zijn 40% van de passagiers afkomstig van Rotterdam en 60% van Amsterdam. Moeten wij één van deze haltes afschaffen om sneller te rijden? Een ander voorbeeld is de Brussel-Marseille verbinding in 5 uur. Een niet te kloppen merkwaardige prestatie! Tot welke reisduur is de keuze van de hogesnelheidstrein vanzelfsprekend? AO: Bij een reisduur van 2 uur zal de hogesnelheidstrein 90% van de reizigers aantrekken. Drie uur is een maximum om met Budgettair zijn wij voortaan zelfstandig. Dit geeft ons de vrije teugel om de evolutie en de ontwikkeling van ons product te sturen. de luchtvaart te concurreren. Dit is echter gedeeltelijk een psychologische beschouwing: het vliegtuig is natuurlijk veel sneller, maar aan de reisduur moet u de tijd toevoegen die u TOPIC vooraf in de luchthaven doorbrengt, en de verplaatsingen van en naar de beide luchthavens. Vandaar het succes van onze seizoengebonden aanbiedingen. Voor een reis van Brussel naar Marseille zal de reiziger op zijn gemak in de vroege ochtend kunnen vertrekken om in het begin van de namiddag al het stadscentrum van zijn bestemming te bereiken. Het is een keuze aan de hand van een paar vereenvoudigde maar terechte criteria, waarmee ook timing problemen kunnen worden vermeden. De reiziger vermijdt ook de parking- en taxikosten die meestal met een vlucht gepaard gaan. U stond aan de wieg van deze Parijs-Marseille verbinding, een grootschalig industrieel project en bovendien een overweldigend succes. Grote afstanden met een hogesnelheidstrein afleggen, overtuigt dus heel wat klanten. Waarom zou dat ook niet tussen andere grote steden kunnen? Brussel-Barcelona, bijvoorbeeld. AO: Het Parijs-Marseille model kan niet worden gereproduceerd met om het even welke andere stad. Marseille en zijn streek vertegenwoordigen al 35% van de reizen in Frankrijk. Tijdens het laagseizoen zouden we waarschijnlijk moeilijker kunnen concurreren met het vliegtuig op langere afstanden en naar steden die op onze nationale markt minder reizigers vertegenwoordigen. Omdat we een autonome spoorwegmaatschappij zijn, neemt onze kwetsbaarheid toe naarmate wij ons van onze thuisbasis verwijderen. U zegt dat snelheid onze corebusiness is; dat klopt maar wij moeten in staat zijn de gemiddelde snelheid te handhaven, wat moeilijk is op lange afstanden door een hoger risico aan incidenten. En ten slotte vereist een Thalys-trein een specifieke infrastructuur en dus ook belangrijke investeringen. Zoals velen van uw landgenoten (maar dan waarschijnlijk niet om fiscale redenen), leert u Brussel kennen. Werd hier door iets bijzonders getroffen? AO : Ik zou graag begrijpen wat wordt bedoeld met ‘Belgisch compromis’. Ik vraag me trouwens af of dit niet nuttig zou kunnen zijn in mijn zakelijke activiteiten… ● BIJ KINEPOLIS BRUSSEL KUNT U HEEL GROTE ZALEN HUREN. MAAR OOK HEEL KLEINE. NOG IETS DAT U MISSCHIEN NIET WIST OVER ONS. Bij Kinepolis denkt u wellicht aan grote, comfortabele fi lmzalen. Terecht. Maar ook voor kleine groepen hebben we de perfecte eventruimte. Check maar op kinepolisbusiness.com of bel Alisson Sinéchal en Melanie Lisanti op 02 474 26 30 Meer dan alleen cinema.
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MOBILITEIT & LOGISTIEK Wat als Brussels Airport zou moeten sluiten? Stel dat het scenario – een sluiting of verhuizing van Brussels Airport – werkelijkheid zou worden? Welke gevolgen zou dit dan hebben voor de stad Brussel? We vroegen experts in economie, toerisme en Europese politiek om deze denkoefening te maken. Peter Van Dyck H eel eerlijk: het idee om een artikel aan de hypothetische vraag ‘wat als Brussels Airport zou verdwijnen?’ op te hangen, was er eerst. Amper enkele dagen nadat we het concept op punt stelden, haalde de werkelijkheid ons in en kwamen twaalf actiecomités naar buiten met hun eis om een onderzoek naar de mogelijke verhuizing van de luchthaven te starten. De alternatieven die ze naast een grotere rol voor Charleroi en Luik aanreiken, zijn Veltem, Beauvechain, Chièvres en Eksaarde (Oost-Vlaanderen)1 . “Het scenario van de sluiting van Brussels Airport zou niet minder dan een absolute ramp zijn, het lijkt me ook niet meteen realistisch”, oordeelt Alain Deneef, intendant van Brussels Metropolitan. “Er zijn misschien wel alternatieve locaties, maar ik geloof nooit dat ons land de nodige financiële middelen voor een verhuizing van de nationale luchthaven zal vinden.” Alain Deneef (Brussels Metropolitan) Dit zou zeer slecht nieuws zijn voor de ontwikkeling van Brussel als economische metropool waar Brussels Metropolitan voor staat. “In de eerste plaats voor de tewerkstelling zou dit enorme gevolgen hebben”, zegt Alain Deneef. “En dit terwijl we de komende 10 jaar 10.000 extra banen op de luchthaven kunnen gecreëerd worden.” Laaggeschoolden de dupe Mocht het zover komen dat andere, vooral buitenlandse luchthavens Brussels Airport cargo-activiteiten afsnoepen, dan zou dit een dikke streep zijn door de ambitie van de nationale Juridisch kluwen Alain Deneef ziet wel een aantal bedreigingen voor Brussels Airport. Zo zijn er de ingewikkelde milieunormen voor geluidshinder die niet altijd begrepen worden door de buitenlandse luchtvaartmaatschappijen. Zo beboet het Brussels Hoofdstedelijk Gewest maatschappijen voor het overschrijden van de eigen geluidsnormen, ook als deze maatschappijen de federale wetgeving respecteren. De vrees bestaat dat het ondoorzichtige juridische kluwen op termijn luchtvaartmaatschappijen zal doen uitwijken naar andere luchthavens, buiten België. Een ander gevaar voor een vermindering van de activiteiten op Brussels Airport is een wettelijke beperking op het vrachtverkeer. 40 BECI - Brussel metropool - september 2015 luchthaven om meer Brusselaars aan de slag te krijgen. “Van de groei die Brussels Airport de komende 15 jaar zou kunnen realiseren, zouden vooral de werklozen in Brussel profiteren”, stelt Alain Deneef. “Er zouden immers heel wat jobs voor laaggeschoolden bijkomen. Deze opportuniteit laten liggen, zou ik totaal onverantwoord vinden.” Wat de actiegroepen vooral betwisten, zijn de nachtvluchten (en daarbij de cargo-activiteit). Komt de cargo-activiteit onder druk te staan, dan raakt dit ook de logistiek van Brussel in het hart, weet Deneef. “Een stijgend percentage van de vracht wordt in de buik van passagiersvliegtuigen getransporteerd, de zogeheten belly freight. Luchtvaartmaatschappijen hebben de vracht aan boord van hun passagierstoestellen nodig om rendabel te blijven. Je hebt een volwaardige cargo-activiteit nodig om ook de belly freight te blijven aantrekken. Bij een inperking van de cargo zullen logistieke klanten niet aarzelen om andere oorden op te zoeken. Ze willen de keuze tussen de twee modi behouden, want die keuze maken ze in functie van wat zij te vervoeren hebben. Optimaliseren is hun doel.” 1 Volgens het Witboek van het burgerinitiatief Coeur de l’Europe. Talrijke deskundigen betwisten echter deze gegevens. R.T. TOPIC de file. Stel, heel hypothetisch dat men Brussels Airport sluit en Charleroi de dichtstbijzijnde luchthaven wordt, dan zou het traject per auto naar Brussel - door het dichtslibben van het verkeer - weleens twee uur en een half kunnen duren. Dat zou het ongenoegen enkel vergroten.” Hendrik Vos (Universiteit Gent) Wachten op spoortunnel Heel wat internationale bedrijven en instellingen hebben een zetel in Brussel. Als gevolg wonen hier heel wat expats. Denk maar aan de eurocraten. “In dat licht is de nabijheid van de luchthaven een zeer grote troef voor onze hoofdstad”, meent Deneef. “Zeker als we weten dat binnen twee jaar de spoortunnel Watermaal-Schuman-Josaphat voltooid zal zijn. Die zal voor een snelle rechtstreekse treinverbinding tussen de Europese wijk en Brussels Airport zorgen. De duur van die verplaatsing zal drastisch inkorten, tot acht minuten. Dit is uniek; geen enkele stad in Europa kan dit aanbieden. Met een sluiting van de luchthaven zouden we die gouden kans opgeven.” Brussels Airport is belangrijk voor de Europese en internationale uitstraling van het Brusselse Gewest, onderstreept Deneef. Hij benadrukt bovendien dat Straatsburg, waar de Europese parlementsleden ook zetelen, een pak moeilijker bereikbaar is. “Met alle respect, maar Straatsburg heeft slechts een tweederangs luchthaven, die niet bediend wordt door de grote luchtvaartmaatschappijen. Als we met Brussels Airport een stap terug zetten, verprutsen we definitief de kans om op termijn de rest van de Europese instellingen naar Brussel over te hevelen.” Professor Hendrik Vos ziet het niet snel gebeuren dat de positie van Brussel in Europa ter discussie wordt gesteld. “Maar uiteraard hebben de Europese leiders het liefst een luchthaven dicht bij Brussel; Charleroi zullen ze al te ver afgelegen vinden. Denk aan de regelmaat waarmee hoge gasten op bezoek komen, aan de talrijke internationale topvergaderingen in Brussel, niet alleen van de Europese Unie, maar ook van andere organisaties. Naast het overleg tussen politici heb je ook nog de veelvuldige werkgroepvergaderingen onder ambtenaren, waar men zich heel gedetailleerd over de Europese wetgeving en cijfers buigt. Voor zulke meerdaagse onderhandelingen vliegen toch altijd een hoop mensen vanuit verschillende Europese steden in. Als Brussel dan plots minder goed bereikbaar zou worden, gaat dit heel wat ongemak veroorzaken.” Rodolphe Van Weyenbergh (Brussels Hotels Association) Geïrriteerde eurocraten De EU zal nog niet zo snel Straatsburg laten vallen, denkt professor Europese politiek Hendrik Vos van de Universiteit Gent. Wél geeft hij toe dat er geregeld kritiek is op de complexiteit van twee Europese parlementszetels en dat vooral de slechte toegankelijkheid van Straatsburg sommigen een doorn in het oog is. “Overigens begint de mobiliteit in en rond Brussel ook hier en daar op de zenuwen te werken. Mensen die regelmatig in Brussel komen vergaderen, staan vaak in Effect op overnachtingen Een goed ontsloten luchthaven is ook onmisbaar voor het toerisme, stelt Rodolphe Van Weyenbergh, secretaris-generaal van de Brussels Hotels Association. Als vertegenwoordiger van de hotelsector wijst hij erop dat het hotelwezen en de luchtvaart van elkaar afhankelijk zijn. “Het ene kan zich niet zonder het andere ontwikkelen.” Recente cijfers bevestigen dit. Liefst 34,1% van de bezoekers reist met het vliegtuig naar Brussel (ter vergelijking: het gemiddelde voor de Vlaamse steden is 23,2%). De auto is het enige vervoermiddel dat beter doet, met 41%. Sinds Vueling nieuwe routes opende en Ryanair in februari 2014 naar Zaventem kwam, met vluchten naar onder meer Spanje, Italië en Portugal, stegen de overnachtingen van Spanjaarden en Italianen ieder met 14% en die van de Portugezen zelfs met 23%. Voor het toerisme zijn, meer dan de locatie en de afstand, vooral goede verbindingen, voornamelijk met het openbaar vervoer tussen de verschillende activiteitenpolen van Brussel en de luchthaven, van belang. In dit opzicht zou de langverwachte treinverbinding tussen Charleroi-Zuid en Brussel perspectieven openen, meent Van Weyenbergh. “Deze verbinding heeft een directe invloed op het aantal reizigers dat Brussel aandoet, en dit zowel voor vrijetijdsbesteding als voor zakenreizen.” Als Brussels Airport zou gesloten worden, riskeert Brussel als bestemming buitenspel gezet te worden. Dit zou een serieuze impact hebben op de tewerkstelling in de toeristische sector: momenteel 35.000 directe jobs en 15.000 indirecte. ● BECI - Brussel metropool - september 2015 41 R.T.
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TOPIC MOBILITEIT & LOGISTIEK CityDepot: Goederenstromen optimaliseren voor een duurzamere stad CityDepot en bpost bundelen hun krachten. Dat is goed nieuws voor Brussel. Dit betekent immers dat de nieuwe initiatieven rond slimme en milieubewuste stadsdistributie een versnelling hoger kunnen schakelen. Peter Van Dyck H et is een opmerkelijke groei die CityDepot, beheerder van het Brusselse stedelijk distributiecentrum binnen het LaMiLo-project (afkorting van Last Mile Logistics), de voorbije vier jaar kende. Oorspronkelijk gestart in Hasselt, boekte het bedrijf al vrij snel succes, wat de honger aanscherpte om zijn systeem van stadsdistributie ook in andere steden te implementeren. Dit maakte dat CityDepot voor de verdere financiering van zijn ambitieuze businessplan een jaar geleden begon uit te kijken naar een mogelijke partner. Bpost bood zich spontaan aan voor een samenwerking. “Bpost is voor ons echt de gedroomde partner”, zegt oprichter Marc Schepers. “We zijn complementair en door de participatie vergroot onze financiële en operationele slagkracht.” Bpost had een jaar geleden met City Logistics al een vernieuwend en financieel sterk pilootproject rond stadsdistributie in Antwerpen opgezet. Een zeer interessante case, al was de benadering minder breed dan die van CityDepot. “Wij zetten inderdaad al heel lang in op de differentiatie van het servicepakket”, bevestigt Schepers. “Bpost heeft meteen die visie omarmd. In Antwerpen concentreerde men zich op de last mile, maar wij hebben aangetoond dat je dit ook kan combineren met de first mile. Zo kan je bij levering ineens retourzendingen terug meenemen of in één moeite het afval oppikken. Anderzijds is de operationele verfijning die City Logistics realiseerde een welgekomen verrijking voor ons. ” De voorbije vier jaar evolueerde CityDepot stapsgewijs. De tijd is rijp om een tandje bij te steken. “We hebben ook een grotere schaal nodig om het systeem leefbaar te houden”, zegt Marc Schepers. “Het is onze ambitie om binnen anderhalf jaar in elke grote stad van ons land aanwezig te zijn.” Community-gedachte Uiteraard biedt de samensmelting ook perspectieven voor de projecten die nu al lopen. In Brussel ging het LaMiLo-project bijna een jaar geleden van start. Na een experimentele fase kon het onlangs een grote stap voorwaarts zetten met de verhuizing van het TIR-centrum aan de Havenlaan naar het voormalige Pavan-gebouw aan de Vilvoordelaan. Schepers: “Daar beschikken we over betere faciliteiten, infrastructuur en IT. Het project kreeg zo een behoorlijke upgrade.” Kreeg het project in het TIR-centrum, dat eigendom is van de Haven van Brussel, slechts 1000 m² toegewezen, in het nieuwe gebouw beheert men 5000 m². “Dat geeft ons voldoende potentieel om ruime goederenstromen in het 42 BECI - Brussel metropool - september 2015 noorden van Brussel te ontwikkelen. Op termijn zoeken we nog een locatie in het zuiden van de stad, liefst met een link naar het water, zodat we vanuit het Pavan-gebouw een Noord-Zuid verbinding langs het water tot stand kunnen brengen. Op kortere termijn willen we ook nog een mini-hub in het stadscentrum in gebruik nemen. Door de verkeersvrije zone wordt het iets gecompliceerder om daar op tijd te leveren. Vandaar de nood aan een kleine overslaglocatie in de rand van deze zone, van waaruit kleine voertuigen kunnen uitrijden.” Enige tijd geleden werd in Brussel een extra medewerker aangeworven die de dialoog moet aangaan met de kleinhandel in de stad. “Hij voert die gesprekken niet vanuit de traditionele sales attitude”, vertelt Marc Schepers. “Het is ons eerder om community building te doen. De community-gedachte houdt ook in dat retailers gezamenlijk bepaalde diensten bij ons zouden kunnen aankopen, tegen een lager tarief.” Services die CityDepot nu al aanbiedt aan winkeliers zijn onder meer de verzending van postpakketten, het beheer van de e-commerce en comfort delivery (waarbij CityDepot fungeert als ontvangstpunt dat op oproep kan aanleveren). “Het uiteindelijke doel is dat steeds meer handelaars hun voorraad extern laten beheren. We luisteren zeer goed naar de behoeften van de stakeholders. Dat zijn niet enkel de retailers, maar ook de KMO’s en overheden. Dit leidt tot nieuwe initiatieven die nu nog in ontwikkeling zijn, maar tegen het einde van het jaar steeds meer in beeld zullen komen, zoals het terugnemen van afval, urban mining en hersteldiensten. Door al die stromen te capteren en te combineren, werken we proactief aan een duurzamere stad.” ● R.T. Switchen naar een elektrisch wagenpark Duurzaamheid. Daar is het energieleverancier Eneco om te doen en reden waarom het met veel overtuiging de e-mobiliteit ondersteunt. Die inspanning getroost Eneco zich graag, in het besef dat volledig elektrisch rijden niet bepaald evident is. De troeven zijn nochtans legio. Johan Derden, marketing manager business van Eneco somt ze op. “Elektrische wagens gaan zeer efficiënt om met hun energie, die afkomstig is van meerdere bronnen, zoals wind, biomassa en gas. Daarnaast zijn ze, ook als je kijkt naar de uitstoot van schadelijke stoffen, milieuvriendelijker dan andere voertuigen. Dit maakt elektrische wagens bijzonder geschikt voor vervoer in stedelijke gebieden.” Behoorlijk wat bedrijven deinzen terug voor het kostenplatje. Elektrische voertuigen zijn nog altijd zeer prijzig in aanschaf. Johan Derden erkent dit, maar wil graag toch even nuanceren. Hij vraagt om de total cost of ownership, het totaalplaatje dus, niet uit het oog te verliezen. “Die blijkt bij elektrische wagens een pak minder duur dan bij wagens die rijden op fossiele brandstoffen. Dat beseft men niet zo goed. De aankoopprijs ligt aanvankelijk misschien nog hoger, maar op het vlak van onderhoud en verbruik valt de elektrische wagen een stuk goedkoper uit. Zeker omdat er voor die wagen zeer interessante leasingprogramma’s bestaan.” Inhaalbeweging nodig Om de elektrische voertuigen een grote algemene doorbraak te gunnen, moeten er nog aardig wat verbeteringen gerealiseerd worden. Naast de relatieve hoge aankoopprijs zijn er nog andere hinderpalen. Zo staan de beperkte actieradius en de vrij dure batterijen een grootschalig gebruik nog in de weg en staat de lithiumbatterij nog niet volledig op punt. Bovendien voldoet het huidige aantal laadpunten niet, zeker als je weet dat tegen 2020 liefst 650.000 elektrische voertuigen verwacht worden. “Daarin lopen we in België achterop in vergelijking met onze buurlanden”, geeft Johan Derden toe. Momenteel telt België zo’n 800 laadpunten. Eneco heeft van de verhoging van het aantal laadpunten daarom een missie gemaakt. Met e-drive probeert de energieleverancier shoppingcenters en bedrijven te overtuigen een laadpunt te voorzien. Voor wie geen behoefte heeft aan een laadpunt lanceerde het de Eneco laadpas, die garandeert dat men CO2-neutraal kan rijden en dat de elektriciteit die men laadt voor 100 procent afkomstig is van groene energiebronnen zoals windmolens. Met die laadpas kan men terecht op alle openbare laadpunten in de Benelux en geniet men van non-stop ondersteuning door de Eneco helpdesk. Voor de pas betaalt men abonnementskosten. De oplaadbeurten worden postpaid aangerekend door Eneco. Fiscaal voordelig Om de overredingskracht tegenover de bedrijfswereld nog te verhogen, besloot Eneco zelf het goede voorbeeld te geven. Begin 2014 maakte het de switch naar een wagenpark van hybride voertuigen. “Ons wagenpark, dat bestaat uit een 70-tal voertuigen, is sindsdien vernieuwd met hybride wagens”, vertelt HR-manager Carl Michel. “Uiteraard gebeurt dit gefaseerd, aangezien er nog bestaande leasingovereenkomsten waren die nog een tijdje doorliepen. Ons personeel reageerde alvast enthousiast. De meeste mensen die zich bij de kernwaarden van Eneco aansluiten, kunnen zich heel goed vinden in het hele verhaal rond hybride rijden en e-mobiliteit.” Niet alleen het milieu vaart wel bij deze beslissing van Eneco, ook financieel heeft de omschakeling interessante gevolgen. De fiscaliteit van de bedrijfswagens is in ons land immers gelinkt aan de CO2-uitstoot, die bij hybride wagens erg laag ligt. “Voor een werkgever zijn dergelijke wagens fiscaal bijgevolg heel erg interessant”, zegt Carl Michel. “Ook voor de werknemers zijn ze voordelig, gezien ze belast worden op ‘voordeel in natura’ volgens diezelfde CO2-uitstoot.” Elektrisch rijden zou overigens fiscaal nog aanlokkelijker gemaakt kunnen worden, meent Eneco. De energieleverancier roept de overheid dan ook op om een extra stimulans in het leven te roepen door bijvoorbeeld belastingvermindering toe te kennen bij de aankoop van een elektrische personenwagen. Meer informatie: eneco.be/business/nl/e-drive
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TOPIC MOBILITEIT & LOGISTIEK Werken: het beste moet nog komen Iedereen kent de ware chaos van de mobiliteit in ons klein Gewest, waar dagelijks bijna heel werkend België neerstrijkt. Maar er worden grote plannen gesmeed ter verbetering van de erbarmelijke levenskwaliteit die de inwoners moeten trotseren, ja zelfs om de verplaatsingen vlotter te maken! Natuurlijk zal dit in een eerste fase gegarandeerd voor nog meer problemen zorgen. Tja, voor wat hoort wat! Didier Dekeyser Ik ga liever te voet Laten we met een vedette beginnen: de voetgangerszone. We hoeven ze niet meer voor te stellen, zo beroemd is ze geworden door de verwijten die men haar naar het hoofd slingert. Het is waar dat men niet zuinig is geweest met de haar toegewezen oppervlakte – ze wordt één van de grootste van Europa – terwijl men gierig is geweest met de voorbereiding van de aanleg en maar heel zwakjes heeft geanticipeerd op alle hinder. Twintig miljoen euro heeft men voorzien voor bovengrondse en ondergrondse veranderingswerken die Voetgangerszone 2015: nutsleidingen (gas, elektriciteit…) 2016: begin van de eigenlijke heraanleg, uitgevoerd per sectie 2017: de drie metrostations in de voetgangerszone worden gerenoveerd 2018: einde met grote finale: de inhuldiging van het Belgisch bierpaleis! ! Ik hou van de tram De tram die men vroeger in vergelijking met de bus achterhaald, hinderlijk en duur vond, zet zijn revival voort. Bovenaan de affiche staat de fameuze 71, gevolgd door het project van tram 9 en van de Tour & Taxis tram. Voor ambtenaren die van het Noordstation naar Tour & Taxis zijn overgeplaatst en die koude rillingen krijgen bij de gedachte aan een niet-omkaderd traject in de gevaarlijke stadsjungle, is dit alles goed nieuws. Voor werknemers die verplicht met de wagen naar Brussel komen, wordt het minder evident, wetende hoe omvangrijk en hoe traag de werven van de MIVB zijn. Maar laten we eerlijk zijn: op lange termijn hebben we het vooruitzicht van een minder verzadigd Brussels wegennet en nieuwe verbindingen tussen de vandaag eigenaardig genoeg geisoleerde polen van ons stadje. Tram 71, weg met de benedenstad Bus 71 zit vol (1.000 personen per uur en in elke richting) en een tram met een grotere capaciteit zal de bus beter vervangen, dixit de MIVB. Het gaat hier inderdaad om de gigantische tram 3000 die tot 2160 passagiers per uur kan vervoeren. Praktisch: omdat hij 32 meter lang is, kan men vlot 44 BECI - Brussel metropool - september 2015 in 2016 starten en in 2018 moeten eindigen. Optimistisch budget en termijnen, een pre-electorale uitspraak waardig. Volgens de Stad Brussel is de impact op de mobiliteit verwaarloosbaar, ook al rijdt men rondjes in de aanpalende straten (gratis dieselwolken op de terrassen van Sint-Goriks). Begin september zal de auteur van het project de volle laag krijgen, want men zal hem de schuld geven voor de grootste opstoppingen en hem meteen ook aansprakelijk stellen voor het nut van een project dat elke zichzelf respecterende moderne stad moet dragen. van de H&M naar de Blokker, zonder de halte te verlaten… Jammer genoeg zal de tram één van de zeldzaamste verbindingen van het Gewest onderbreken, namelijk de verbinding waarmee je de beneden- en de bovenstad kunt bereiken. Maar de MIVB ziet verder dan dat en het is niet minder dan de Bockstael-Delta verbinding die men op het oog heeft. Dit is een schitterende as, tenminste op papier, die rijdt langs Tour & Taxis, de Naamsepoort, het Flageyplein en de ULB om aan Delta te arriveren, waar men een ziekenhuis zal bouwen. Natuurlijk zal de gebruiker een paar keer in © SumProject – Bgroup Greisch Op de beurs beleggen? Volg dan beter niet Jan, Piet of Paul. Vertrouw eerder op Jacques van TreeTop Online .followjack “Ondanks alle crisissen zit de wereld in een fase van geweldige vooruitgang. Een visie op lange termijn hebben en de bedrijven vinden die wereldwijd mooie perspectieven bieden: dat is belangrijk.’’– Dit is de overtuiging van Jacques Berghmans, die samen met Hubert d’Ansembourg TreeTop Asset Management oprichtte. Een visie die er al meer dan 25 jaar voor zorgt dat ze voordeel halen uit de prestaties van de beursmarkten. Vandaag starten ze met een nieuw online platform. Een unieke tool in België waarmee ze hun expertise op een eenvoudige maar performante manier ter beschikking stellen van iedereen. Beleggen op de beurs? Voortaan weet u op wie u het best vertrouwt. VOLG DE TREETOP PRESTATIES EN EXPERTISE OP treetopam.com BELEGGEN IS EEN KUNST Deze publicatie is een document dat bestemd is voor promotiedoeleinden en vormt geen beleggingsadvies. TreeTop Asset Management Belgium is een erkende Belgische beursvennootschap.
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TOPIC en uit verschillende voertuigen moeten stappen, want een mooie route en de dagelijkse beleving ervan stemmen niet altijd overeen. Tram 71 wordt een enorme werf en niemand zal eraan ontsnappen, hoewel we nog niet alle omtrekken ervan kennen: hoe zit het met het verkeersvrij maken van de handelszone van de Elsensesteenweg, die met het oog op de trambedding onvermijdelijk lijkt? En wat met de heropbouw van de Fraiteurbrug? Enzovoort. Het bijzondere aan plannen op papier is dat ze altijd verleidelijk en onvolledig zijn. Tour & Taxis, weg met de voetgangersbrug Bij de langverwachte realisatie van een tram die Tour & Taxis, een pool in volle ontwikkeling aandoet, mag men geenszins een goede Noord-Zuid verbinding uit het oog verliezen. Het plan bestaat: een lijn van 3 km die het Bockstaelplein via de site verbindt met het Noordstation en die de bouw omvat van een voetgangersbrug over het kanaal om het Noordstation vanuit de site bereikbaar te maken. Over die voetgangersbrug praat men al 15 jaar en vandaag heeft men het er opnieuw over, om maar te zeggen dat ze er uiteindelijk ongetwijfeld zonder tram zal komen… Zoek de fout. Hoe dan ook wordt het een dure operatie (men spreekt van 41 miljoen euro voor deze luttele drie kilometertjes) en wordt de realisatie vervelend voor de Brusselse weggebruikers. Maar laten we positief blijven: als er een plaats in Brussel is waar er te weinig openbaar vervoer is, dan is het zeker “T&T”, dat een volwaardige wijk wordt die vandaag enkel met de auto correct bereikbaar is. Nooit zonder mijn auto Reyersviaduct, Meiserplein, E40, Mediapool… Het Gewest heeft de ambitie om een grote zone, namelijk het stuk van de E40 dat op zijn grondgebied loopt, te hertekenen. Het project bestaat uit de volledige heraanleg van de uitrit van de autosnelweg en van het Meiserplein, de afbraak van het Reyersviaduct, de creatie van een Mediapool met een eigen laan en de herwaardering van de zijstraten tot woonwijk. Even de brug wegzappen… Ongetwijfeld heeft de noodzakelijke afbraak van de brug de gang van zaken versneld. Beter laat dan nooit voor dit bouwwerk uit een tijd van autogekte waarin men niet aarzelde om een halve autosnelweg ter hoogte van je slaapkamer te bouwen. Ter vervanging zou er een mooie stadsboulevard komen en zou deze elegante Schaarbeekse wijk in haar oude, gelukkig nog niet helemaal verloren luister worden hersteld. Tram 9 1ste fase van de werken: de verbinding Simonis – Dikke Beuklaan; verlenging naar de Heizel in een tweede fase. Op dit moment ziet het menu er zo uit: • zone 1 : kruispunt tussen Dikke Beuklaan/ Romeinse Steenweg en Wereldtentoonstellingslaan tot aan Oude Afspanning • zone 2 : Koningin Astridplein: ondergrondse parking en heraanleg • zone 3 : Oude Afspanning tot aan de Jettelaan • zone 4: Jettelaan tot aan de Lakenlaan Tram 9: op weg naar het UZ Tram 9 zal Simonis verbinden met de Heizel en hierbij Jette en het oosten van Ganshoren aandoen. Op die manier biedt tram 9 toegang tot het commercieel hart van Jette (Spiegelplein), tal van scholen, de Modelwijk, het UZ-VUB-ziekenhuis en de Heizel. Het project wordt door heel wat mensen afgebroken. Toch krijgt het steun van de burgemeester van Jette die gelukkig meer visie heeft dan zijn inboorlingen, maar die toch vraagt om de termijnen van de werken te respecteren, zodanig werd hij afgeschrikt door de trage werven van de Woestelaan. Reken maar dat de enige in de werf voorziene creatie, namelijk de aanleg van een ondergrondse parking met 200 plaatsen onder het Spiegelplein, het brandpunt van de gemeente, hem nog regelmatig stress zal bezorgen. De huidige werken verplichten al een omlegging van de wagenstroom – een originele omlegging die je wegvoert naar de grenzen van het Gewest, je vervolgens rechtsomkeert doet maken om ten slotte te belanden op 100 m afstand van je vertrekpunt. De omlegging is relatief vlot maar begin september en enkele regendruppels zullen al volstaan om de pendelaars te ergeren. I love Meiser De grote brok wordt ongetwijfeld de heraanleg van het Meiserplein. Ook daar moet men een dinosauriër uit de “alles voor de auto” tijd onder handen nemen. Het Gewest heeft inderdaad – en eindelijk, want er is al sinds… 1974 sprake van! – beslist om een totaal nieuwe look te geven aan dit emblematisch plein van onze stad. Er wordt een dubbele 46 BECI - Brussel metropool - september 2015 R.T. Het Mediapark tunnel voor tram en auto gegraven die het plein zal verlossen van haar autorodeo. Zodoende kan de wijk weer ademen en kunnen automobilisten en MIVB-ers elke dag kostbare minuten winnen. Tegenstanders van het project wijzen op de kostprijs van zowat 250 miljoen euro en de logica die de verkeersstroom behoudt, in tegenstelling tot het doel van het irisplan (20% minder verkeersstroom tegen 2018). Hoe dan ook, voor 250 miljoen zullen de aannemers veel aarde moeten bewegen, dus we mogen ons alvast verwachten aan een enorme werf die eerst een negatieve impact op het verkeer zal hebben. Zeker omdat het Meiserproject in feite een beetje meer omvat dan het plein zelf en het voor afbraak bestemde viaduct: naburige wegen, een deel van de Wahislaan en het begin van de Leopold III-laan worden ook in dit project opgenomen, wat de alternatieve verkeersroutes nog ingewikkelder maakt. Het leven op de weg Brussel binnenrijden via de E40 heeft zo zijn charmes: brede rijstroken waarop men kan slalommen vooraleer men beslist welke tunnel men zal nemen, een ruimte zo breed als een sovjetlaan, een open zicht op de hemel, enz. Binnenkort is dit verleden tijd. In een klein Gewest als het onze begint elke m2 te tellen. En de straten in de buurt van de autosnelweg tellen heel wat kiezers die niet meer willen wonen tussen lege kantoorgebouwen in straten die veel weg hebben van opritten van autosnelwegen. Er is dus een inkrimping van de E40 voorzien, met een fikse correctie van de milieukwaliteit voor de naburige wijken en een poging om de kantoren samen te brengen in het mediapark. Andere projecten die de mobiliteit zullen beïnvloeden: • Wegen: versmallen van de Generaal Jacqueslaan (twee wegstroken per richting en een fietspad), einde voorzien in 2017; Belliard: renovatie van de gasleidingen en de voetpaden, afbraak van een huizenblok, einde op 30 september; Oudergemlaan: werken per rijstrook waarbij de 4 rijstroken tot 2 worden herleid, tot 15 november; enz. Rare naam als we weten dat de media vandaag nooit echt aan een plaats zijn gelinkt. Maar ja, de naam doet verkopen en hij herinnert aan de historische vestiging van onze nationale tv-zenders. De “ontwikkelingspool Reyers” strekt zich uit tussen de E40, de Leuvensesteenweg en de Kolonel Bourgstraat. Hier heeft men de ambitie om een hele wijk te hertekenen en te herschikken met voorzieningen, park, KMO’s en vooral woningen. De urgentie achter deze ambitie is dat men wilde ingaan tegen de plannen van de RTBF en de VRT om te vertrekken en de gemeente op te zadelen met twee monsterlijke stadskankers in wording (de twee onvoldoende geëxploiteerde sites tellen samen 189.000 m2 terwijl 95.000 m2 zou volstaan). Ongeacht de inzet gaat het hier om een kolossaal project met een bouwpotentieel van 450.000 m² dat men zal verdelen tussen woningen (55%), handelszaken (10%), voorzieningen en vestigingen van economische activiteiten (35%); het is dus heel waarschijnlijk dat werken op deze strategische plaats tot al even kolossale verstoringen zullen leiden… • Metro Noord: van 2018 tot 2022 zonder vertraging… Wetende dat het startschot van het project aanvankelijk twee jaar eerder was voorzien. • Plan voor de reconstructie van het premetrostation Lemonnier onder het Grondwetplein en aanleg van de Grondwettunnel die zal toelaten om de tram ondergronds onder de Fonsnylaan te laten De Lijn voorziet de uitbouw van drie “sneltram” lijnen naar en rond Brussel tegen 2020. 1 http://www.auderghem.be/nl/wegenwerken BECI - Brussel metropool - september 2015 47 rijden: timing metro Noord? • Verlenging van tramlijn 8 naar Rodebeek, werken van 2015 tot 2018. • Schuman-luchthaven: via de Schuman-Josaphat-tunnel een verbinding van minder dan 10 minuten tegen einde 2015. • GEN, BEN, aanbod voorsteden: de naam heeft geen belang… • Zuidstation: heraanleg terminals van Thalys en Eurostar en heraanlegproject van het hoofdgebouw (met Jean Nouvel-gevel? Niets is nog zeker) • Fietspaden in Brussel: 80 km voorzien; werken (of verf op de weg?) van 2016 tot 2018. • Project De Lijn/Brabantnet: 2016-2020. © De Lijn © Buur-Stratec
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TOPIC MOBILITEIT & LOGISTIEK BECI Mobility Toolbox: gereedschap voor uw mobiliteit In september 2013 publiceerde BECI zijn Witboek over mobiliteit met daarin 50 ideeën om Brussel tot verandering aan te sporen. Nagenoeg 16.000 exemplaren van het boek gingen van de hand. Dit initiatief van de Hub Mobiliteit bij BECI kreeg de steun en de bijdragen van talrijke leden en sectorale federaties. Het Witboek was bedoeld om de visie die Brusselse ondernemingen van de mobiliteit nastreven, te verduidelijken. Vincent Campeol O p het Witboek kwam heel wat respons. Brusselse ondernemingen uitten hun mening over een onderwerp dat voordien voorbehouden bleek voor een aantal politici en een paar deskundigen in logistiek, verkeersstromen of geomatica… die meestal geen rekening hielden met economische criteria. Tussen theorie en praktijk hoeft slechts een stap te worden gezet, maar dan wel een grote. Op het terrein zal het werk nog heel wat jaren doorgaan. En ondertussen heeft het waarschijnlijk weinig nut een versie 2.0 van het witboek te publiceren, want de toestand vandaag verschilt nauwelijks van twee jaar geleden. Behalve dan in ondernemingen? De verkeersoverlast in Brussel is weinig of niet verminderd, maar de bedrijven passen zich aan en ontwikkelen expertise om niet langer geld in de files te verspillen. De fleet managers, facility managers of HRM’s van grotere organisaties spelen nu ook vaak mobility manager. Telewerk, new ways of working, gedeelde mobiliteit en cafetariaplans horen ondertussen bij de ingeburgerde trends. Het juridische kader is niet bepaald aanmoedigend, maar het maakt niet uit: de natuur heeft een hekel aan leegte. Bedrijven ook. Grotere ondernemingen vinden middelen om zich aan te passen en hun deskundigheid te ontwikkelen. Dit geldt echter niet voor de kleinere bedrijven, die het Brussels Hoofdstedelijk Gewest steeds talrijker worden (+20% in 10 jaar tijd). Voor een zaak die vijf, tien of zelfs twintig mensen tewerkstelt, loopt de ontwikkeling van een mobiliteitsstrategie niet van een leien dakje. Ook telewerk invoeren of wegwijs geraken tussen al de mobiliteitsproducten of -diensten die dagelijks op een snel veranderende markt verschijnen, is zeker geen lachertje. Hoog tijd dus om naar de Mobility Toolbox te grijpen. Praktisch De Mobility Toolbox voorziet een reeks praktische en commerciële fiches voor de HRM of HR-medewerker die de mobiliteitsstrategie van de personeelsleden en van de goederen wil verbeteren. De Toolbox informeert over wettelijke verplichtingen, oplossingen, de op de markt bestaande producten en diensten, advies en goede praktijken. De Toolbox wordt dus een constant bijgewerkte syllabus voor Brusselse ondernemingen die hun mobiliteitsbeleid willen ontwikkelen. Verscheidene duidelijk omschreven thema’s komen hierin aan bod: het openbaar vervoer, gedeeld vervoer, de new ways of working, parkeergelegenheid, tweewielers, wa48 BECI - Brussel metropool - september 2015 gen, leveringen enz. Elk hoofdstuk bevat algemene fiches (bv: wat is coworking?). Daarnaast zijn er ook fiches over de wetgeving (bv: waarom is een bedrijfsvervoerplan verplicht?). En fiches over producten en diensten die op de markt worden aangeboden voor een vlottere mobiliteit (bv: hoe werkt de derdebetalersregeling van de MIVB?). Eind 2015 verschijnt de Mobility Toolbox, eerst in een papieren versie en snel daarop een online versie die ook dynamischer zal zijn. Als u HRM of HR-medewerker bent, belast bent met de mobiliteit van de werknemers en op de hoogte wil blijven van de evolutie van het project, dan kunt u ons zeker voor aanvullende informatie contacteren. Als u echter diensten aanbiedt die de mobiliteit van Brusselse arbeidskrachten kunnen verbeteren en u wenst in de Toolbox opgenomen te worden, dan kan dit best want het document wordt continu bijgestuurd en aangevuld en wij zullen met veel genoegen uw informatie integreren. Keep in touch. ● Informatie: Vincent Campeol, Mobiliteitsadviseur bij BECI, vc@beci.be – 02 536 68 59 Design: www.acg-bxl.be BRUSSEL, HAVENSTAD IN HET HART VAN EUROPA UITGELEZEN LIGGING De Brusselse haven ligt op vijf uur varen van Antwerpen en biedt een uitzonderlijke toegankelijkheid voor binnenschepen en zeeschepen tot 4.500 ton. De haven ligt bovendien midden in een dicht netwerk van snelwegen en spoorwegen. PERFORMANT WERKTUIG In de voorhaven is er een containerterminal operationeel die aansluit op de vier transportmodi: binnenvaart, zeevaart, spoorwegen en autowegen. Behalve de terreinen langsheen de waterweg heeft de Haven van Brussel ook nog 160.000 m2 pakhuizen in het TIR-centrum. TEN DIENSTE VAN BRUSSEL Het havendomein bedient een afzetgebied van twee miljoen inwoners en vertegenwoordigt een belangrijk economisch gewicht: zowat 350 ondernemingen, goed voor 12.000 directe en indirecte jobs, een jaartrafiek over de waterweg van 6,6 miljoen ton. Jaarlijks 625 000 vrachtwagens minder in de stad – Een jaarlijkse besparing van 97 000 ton CO2 www.port.brussels Redersplein, 6 B -1000 Brussel T : +32 (0)2 420 67 00
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Misschien heeft de echte meerwaarde van de verkeersvrije zone per slot van rekening meer te maken met gezondheid… Gaëlle Hoogsteyn E en tof initiatief, zo’n verkeersvrije zone in het hartje van de hoofdstad. De inwoners en de toeristen waarderen het vrijheidsgevoel van een wandeling zonder op het verkeer te moeten letten. Kinderen lopen rond terwijl hun ouders zorgeloos kuieren. Dit heeft veel weg van een vakantiesfeer. Zoals in de stad Ottawa, die in 2013 een voetgangersverkeersplan invoerde, is het verkeersvrije centrum van Brussel bedoeld om de stad aantrekkelijker, veiliger en gezelliger te maken. Het project wil Brussel verkeersvrij maken met een dynamische en praktisch ingerichte voetgangerszone die de inwoners moet aanzetten om elke dag van het jaar op stap te gaan. Dit bevordert ontmoetingen en sociale integratie. Ook de handelaars zouden er wel bij varen. Het moet dus een stad worden waar het aangenaam leven is. Maar misschien biedt deze verkeersvrije zone ook nog andere voordelen, onder andere op het vlak van de volksgezondheid. Stap na stap… Volgens de Wereldgezondheidsorganisatie (WGO) vormt het gebrek aan lichaamsbeweging in de wereld de vierde risicofactor voor mortaliteit. Het sedentarisme neemt constant toe, met ernstige gevolgen voor de volksgezondheid. “Het gebrek aan lichaamsbeweging veroorzaakt cardiovasculaire aandoeningen, diabetes en kanker die samen op wereldschaal meer dan de helft van de sterftecijfers voor hun rekening nemen (6 op 10)”, vertelt Philippe Van de Borne, hoofd van de dienst cardiologie aan het Erasmusziekenhuis en hoogleraar aan de Université Libre de Bruxelles (ULB). Verder wijt de WGO 5% van de wereldwijde sterftecijfers aan overgewicht en obesitas. “De lichamelijke activiteit is dus van groot belang voor een evenwichtig leven”, aldus onze deskundige. De voordelen van wandelen zijn ontegensprekelijk. En als u beweert geen tijd hebben om aan sport te doen, toch belet niemand u een halte vroeger van de metro of de bus te stappen of uw boodschappen te voet te doen. “Aan volwassenen tussen 18 en 64 jaar beveelt de WGO minstens 150 minuten gematigde uithoudingsactiviteiten per week aan. ‘Gematigd’ betekent ongeveer 100 stappen per minuut”, zegt Philippe Van de Borne. In de strijd tegen zwaarlijvigheid en cardiovasculaire aandoeningen is het zelfs aanbevolen deze duur geleidelijk tot 300 minuten per week op te voeren. “Een gezonde volwassenen zou zo tussen 7.000 en 13.000 stappen per dag bereiken, terwijl dit cijfer onder de 5000 blijft bij sedentaire mensen die minder dan 4 km per dag afleggen. De weldaden van wandelen zijn zeker niet te onderschatten als men beseft dat – volgens de Hoge Gezondheidsraad – 14% van de Belgische bevolking zwaarlijvig is en 54% van de mannen en 40% van de vrouwen aan overgewicht lijden.” Met 30 minuten gematigde lichamelijke activiteit verwerkt u ten minste 1000 Kcal per week. “Maar laat u dan niet verleiden door de wafels en het roomijs die zowat overal in de verkeersvrije zone worden aangeboden. Anders mag u gerust een aantal bijkomende stappen aan uw dagelijks quotum toevoegen!” Technologische hulpjes Geen zin om stappen te tellen? Voor een nauwkeurige evaluatie kunt u bijvoorbeeld een kosteloze app downloaden die berekent hoeveel stappen u per dag zet. Een voorbeeld is Runtastic waarmee u bovendien uw score via sociale netwerken kunt delen, een goede manier om u aan te zetten tot nog meer lichamelijke beweging. Minder technologisch ingestelde wandelaars kunnen zich ook een klassieke podometer aanschaffen. Die kost ongeveer 20 euro in de sportzaak. Trek nu maar uw wandelschoenen aan! ● Diep ademen! Minder wagens betekent ook minder lawaai en vooral een betere luchtkwaliteit. Zoals het ook al het geval is tijdens autoloze zondagen, is de CO2 uitstoot in het stadscentrum flink gedaald. Dit is zeker niet te verwaarlozen als men weet dat België zich in de top vijf van de zwaarste ecologische voetafdrukken bevindt. Dankzij de aanleg van parkeergelegenheid buiten de stad, een wijziging van een aantal MIVB routes en de integratie van de verkeersvrije zone met de fietspaden en het openbaar vervoer, worden wandelen en tweewielers binnenkort een leefbaar alternatief voor de wagen. BECI - Brussel metropool - september 2015 51
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Dynamiek TRANSITION MCA Recycling: het milieu als drijvende kracht van de groei MCA Recycling is nog weinig bekend bij de Brusselse, Vlaamse en Waalse ondernemingen. Ruim 15 jaar is deze kleine KMO nochtans actief in de ophaal, de sortering en de valorisatie van afval uit ondernemingen, kantoren en gemeenschappen. Johan Debière B estaat er naast grote internationale groepen als SITA, Van Gansewinkel of Shanks nog een plaatsje voor een KMO op de markt van de ophaal en het beheer van afval? Wij stelden de vraag aan Jérôme Pickard, manager van MCA Recycling en zoon van de oprichter van deze mooie Brusselse KMO: “Toen ik hier zes jaar geleden toekwam, viel het mij op dat het bedrijf een zeker gebrek aan structuur vertoonde, zoals vele jonge bedrijven, trouwens.” Zijn vroegere ervaring als consultant bij Deloitte had Jérôme Pickard enigszins met certificatieoplossingen vertrouwd gemaakt. Hij wist heel nauwkeurig hoe een dergelijk proces structuren kon verduidelijken en vroeg zich af of MCA Recycling deze weg niet moest inslaan. “Ik heb hierover Marcel Van Meesche van 21 Solutions gecontacteerd. Hij overtuigde me werkelijk van het nut van ISO 14001 en EMAS”, herinnert zich Jérôme Pickard. Met dit milieubeheersysteem kon MCA Recycling al wat op een weinig gestructureerde manier was gekend of werd bijgehouden, nauwgezet neerpennen. Ook voor de klanten en partners van de Brusselse KMO hield dit voordelen in: onder meer de perfecte naleving van de door Leefmilieu Brussel aan MCA Recycling uitgereikte milieuvergunning, en de traceerbaarheid van al het door haar opgehaald afval. De gelegenheid om het verbruik te verminderen Een EMAS certificatie en registrering zijn niet bepaald goedkoop. Ze vergen tijd en geld. Dit beaamt Jérôme Pickard: “Om het dossier voor te bereiden, hebben wij een consultant moeten inhuren. In ons geval werd dit een voltijdse opdracht, een jaar lang. Nadien was de tijd rijp voor een audit en voor de door de EMAS registrering voorgeschreven investeringen. Wij zijn namelijk gevestigd in een gebouw van de prille 20e eeuw, dat wij volgens de voorschriften van EMAS en ISO hebben moeten ombouwen en isoleren.” Vandaag kijkt Jérôme Pickard zonder spijt op de toen genomen beslissingen terug. Dankzij de EMAS registrering heeft MCA Recycling het verbruik van gas en elektriciteit verminderd, de CO2 uitstoot van de wagens teruggeschroefd en bovendien een veel aanzienlijker deel van het afval voor recycling vatbaar gemaakt. Vandaag slaagt MCA Recycling er inderdaad in 75% van het opgehaald af52 BECI - Brussel metropool - september 2015 val te laten recyclen en slechts 25% naar de afvalverbrandingsovens te sturen. Bij sommige concurrenten is deze verhouding net omgekeerd. “Ik zou dit zonder aarzelen opnieuw doen” Moest hij vandaag voor dezelfde beslissing staan, dan zou Jérôme Pickard precies hetzelfde doen. “Het enige dat ik misschien anders zou aanpakken, is de tijdspanne. Voor een bedrijf dat nergens van vertrekt, is twee jaar waarschijnlijk een redelijker termijn voor het behalen van een ISO 14001 certificatie en/of een EMAS registrering. Een interessant alternatief was waarschijnlijk het behalen van het label ‘Ecodynamische Onderneming’ van Leefmilieu Brussel.” Ondertussen begint MCA Recycling aan het derde jaar van zijn certificatie en zijn EMAS registrering. Het beheer van het werk verloopt nu veel vlotter en de onderneming heeft voortaan de mogelijkheid contracten als die van Leefmilieu Brussel los te krijgen. “Bij openbare aanbestedingen hechten beslissers hoe langer hoe meer aandacht aan ondernemingen die inspanningen leveren. Vroeger was het louter een kwestie van prijs. Nu worden verscheidene criteria afgewogen”, zegt de manager van MCA Recycling. Hij haalt het voorbeeld aan van de Franse Gemeenschap die bij de keuze van haar leverancier 65% van de punten liet afhangen van de prijs, 25% van de kwaliteit van de dienstverlening en 10% van een eventuele certificatie. ● Informatie: www.mca-recycling.com R.T. MOBILITY MANAGEMENT TRAINING Mobility Manager, een functie van de toekomst voor de bedrijven van morgen 6 OPLEIDINGSDAGEN Dag 1 De sleutel tot een succesvol BVP Dag 2 Projectbeheer - Voorafgaande analyse van uw mobiliteitsplan Dag 3 De verschillende maatregelen - Deel 1: de “actieve modi”, het openbaar vervoer, de New Ways of Working Dag 4 De verschillende maatregelen - Deel 2: de auto… anders Dag 5 Communicatie en sensibilisatie - Intermodaal bezoek Dag 6 In de praktijk: “Aan het werk!” Brussel Mobiliteit 02/204.18.48 - www.brusselmobiliteit.be Leefmilieu Brussel 02/563.41.61 - www.leefmilieubrussel.be Traject Mobility Management sla@traject.be - 09/242.32.80 - www.traject.be De verplaatsingen die werknemers en bezoekers genereren is een onontkoombaar thema geworden binnen elke onderneming, zowel in de publieke als in de privé sector. Economisch concurrentie, het welzijn van uw personeel alsook het milieuaspect inherent verbonden aan milieuvervuiling en klimaatverandering verplichten bedrijven een innovatief beheer van de verplaatsingen van hun werknemers en bezoekers te ontwikkelen. De mobiliteitsmanager biedt hulp binnen het bedrijf voor het uitwerken van een echte strategie rond mobiliteit en verzekert een goede opvolging en evaluatie ervan. De opleiding “Mobility Manager“ is een zeer praktische opleiding die realistische en positieve oplossingen biedt ter bevordering van een duurzame mobiliteit binnen uw bedrijf. De sprekers zijn experts in het mobiliteitsbeheer en geven het woord aan belanghebbenden uit de openbare, de particuliere en de non-profit sector. De opleiding richt zich tot iedereen die geïnteresseerd is in mobiliteit en die zijn kennis hieromtrent wil uitbreiden om deze vervolgens te kunnen toepassen in een actieve, transversale functie binnen het eigen bedrijf. We focussen ons vooral op de verantwoordelijken voor het opstellen van een bedrijfsvervoerplan (BVP). • Mobility Manager • Fleet Manager • Facility Manager • Corporate Social Responsability Manager (CSR) • Human Resources Manager (HR) • Compensation & Benefits Manager • Preventie- en veiligheidsadviseur PRAKTISCHE INFORMATIE UURROOSTER - 6 opleidingsdagen verdeeld over 4 maanden, telkens op vrijdagen van 9u tot 17u. - NL opleiding: 09/10, 23/10, 13/11, 27/11, 11/12 - 2015 en 08/01 - 2016 - FR opleiding : 26/02, 11/03, 25/03, 15/04, 29/04 en 27/05 – 2016 PLAATS Gewestelijke Overheidsdienst Brussel - Brussel Mobiliteit Communicationcentrum Noord (boven het Noordstation) Vooruitgangsstraat 80 - 1030 Brussel PRIJS • 250 EUR voor bedrijven > 200 werknemers • 125 EUR voor bedrijven < 200 werknemers, openbare instellingen, gemeenten en vzw’s
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Dynamiek Milieubeheer: 100% winst voor de onderneming In nagenoeg 70% van de Brusselse ondernemingen maakt het milieu deel uit van de ontwikkelingsstrategie. Een derde van de bedrijven beschouwt dit zelfs als een buitenkans. Een geringer impact op het milieu getuigt niet alleen van maatschappelijke verantwoordelijkheid: het is ook een manier om risico’s te verminderen, geld te besparen en zelfs nieuwe inkomsten aan te boren. Laura Rebreanu en Laurie Verheyen, BECI R eeds in 2006 bleek uit een Europese studie bij 500 ondernemingen met een MBS (Milieubeheersysteem) dat dit in meer dan 80% van de gevallen een rendabele zet was geweest. Meer dan 60% van de betrokken bedrijven verwachtte zelfs een ROI binnen de 12 maanden. In Brussel vernam BECI in juni via een opiniepeiling dat nagenoeg 70% van de ondernemingen beweren dat milieuaangelegenheden deel uitmaken van hun ontwikkelingsstrategie. Meer dan 40% zeggen dat zulke vraagstukken op directieniveau worden behandeld. En nu even paradoxaal: meer dan de helft van de ondernemingen beoordeelt dat hun eigen milieubeleid ‘goed tot uitstekend’ is (40% denkt dat het nog kan worden verbeterd), maar grappig genoeg betreuren 70% dat de andere Brusselse ondernemingen ‘weinig of heel weinig rekening houden’ met het milieu in hun activiteiten. Zouden dan alleen milieuvriendelijke ondernemingen aan de opiniepeiling hebben deelgenomen? Meer dan de helft van de respondenten beweert de milieuwetgeving te kennen, maar minder dan 20% verklaart een beroep te hebben gedaan op ‘groene’ subsidies of premies. Uit deze resultaten blijkt dat het ‘milieubewustzijn’ er wel degelijk is, maar dat de Brusselse bedrijven nog over te weinig hulpmiddelen beschikken. Ze moeten beter worden opgeleid en geïnformeerd over de talrijke aspecten die bij een milieubeleid komen kijken. Blijkbaar onderschatten de meeste ondernemingen hun impact op het milieu (en de kosten ervan onder de vorm van een overdreven verbruik van energie en grondstoffen, de niet-naleving van de milieureglementering, schade aan het imago enz.). Het voordeel van een MBS (al dan niet met een label) zit precies in de hulpmiddelen waarmee de impact van de activiteiten op het milieu systematisch wordt onderzocht, geëvalueerd en beperkt. De voordelen voor het milieu spreken voor zich, maar ook de financiële troeven zijn niet te negeren: er wordt namelijk bespaard op grondstoffen en energie. De installatie van een MBS gaat met administratieve en soms financiële verplichtingen gepaard. Hou er rekening mee maar vergeet niet dat de huidige milieubeheersystemen niet langer voorbehouden zijn aan grote industriële ondernemingen: vandaag bestaan er lichtere en soepelere 54 BECI - Brussel metropool - september 2015 oplossingen voor KMO’s uit alle sectoren (zie ook het artikel Transitie op p. 52). Het proces kan voor verscheidene redenen worden gestart. Sommige ondernemingen doen het om in te gaan op een specifieke vereiste van een leverancier of om een bepaalde markt te benaderen. Andere willen het bedrijfsbeheer rationaliseren door een betere controle op de externe aspecten of door een beperking van de kosten en de risico’s. Ongeacht de formule, het imago vaart er wel bij en vaak worden de relaties met de verscheidene partners hierdoor versterkt. ● Word deskundige in milieubeheer Om ondernemingen te helpen in hun dagelijks milieubeheer, organiseert BECI een door de Kamer van Koophandel van Brussel gecertificeerde vormingscyclus voor professionals. Verander uw milieuverplichtingen in nieuwe kansen dankzij 12 modules en 5 webinars: • Van september 2015 tot juni 2016 • Richt zich tot elk privébedrijf of overheidsorgaan dat een gestructureerd en efficiënt milieubeleid wil voeren • Uniek: een dynamische, interactieve en moduleerbare vorming • Met tussenkomsten van deskundigen en terreinbezoeken • Praktische hulpmiddelen worden ter beschikking gesteld • Uitwisseling van ervaring en netwerking Informatie en volledig programma: green@beci.be • www.beci.be/training Laurie Verheyen – 02 210 01 75 Laura Rebreanu – 02 643 78 26 AVEC LE SOUTIEN DE MET DE STEUN VAN bruxelles environnement leefmilieu brussel .brussels R.A. R.A. M-Village concentreert talent H oe paradoxaal ook, in ons tijdperk van individualisme gaan hoe langer hoe meer ondernemingen samenwerken om synergieën te ontwikkelen die voor hun eigen groei van groot of zelfs vitaal belang zijn. Hiervan getuigt onder andere het succes van M-Brussels Village, een centrum dat een tiental jaren geleden werd opgericht. Ideaal voor creatievelingen M-Brussels Village is gevestigd in Schaarbeek, in een prachtig in 1937 opgericht Art Deco pand waar destijds nog RTT (nu Proximus) bedienden hun intrek hadden genomen. Vandaag geldt M-Brussels Village als ‘the place to be’, voornamelijk in de ICT-sector (informatie- en communicatietechnologieën). Honderden bedrijven hebben dankbaar gebruik kunnen maken van de 5300 m² die M-Brussels Village verdeelt in kantoorruimten, coworking- en vergaderzalen, ontmoetingsruimten en ontspanningsvoorzieningen. Alles werd namelijk ontworpen om welzijn, comfort en communicatie tussen de ‘huurders’ te bevorderen. Het dienstenpakket dat het centrum aanbiedt, voorziet onthaal, lasten, internetaansluiting, post en telefoon. Vollediger kan niet! Internationale erkend Heel wat start-ups konden de troeven van M-Brussels Village ten volle benutten. Daarvan getuigen bijvoorbeeld de successtory’s van de ontwerpstudio 87 seconds en de firma Semetis. In een jaar tijd ontwierp de studio een aantal handleidingen in videoformaat voor Daikin afstandsbedieningen (Daikin is een leader in verwarming, airconditioning en ventilatie). De tweede onderneming maakte in een mum van tijd faam met de optimalisatie van digitale reclamecampagnes, trok wereldwijd een begerige aandacht (o.a. een meerderheidsdeelneIn iets meer dan 10 jaar tijd slaagde het jonge-bedrijvencentrum M-Village erin tot ver buiten onze landsgrenzen faam te genieten. David Hainaut ming door Omnium Media Group) en een niet te onderschatten virtuele erkenning (onder meer via Facebook en Google). De revolutie komt eraan Ondanks het constante komen en gaan van huurders, bezetten vandaag 140 mensen van een zestigtal ondernemingen het gebouw. Voorbeelden zijn de firma Assisto, die net een nieuwe app ontwikkelde om een aanrijdingsformulier op smartphone in te vullen, het bedrijf BePark (nieuwe parkeeroplossingen) en Inbetween Agency (innovaties in commerciële marketing). De revolutie komt eraan, zoveel is duidelijk! Volgens Etienne Noël, voorzitter van de naamloze vennootschap die op een samenwerking tussen de particuliere en de overheidssector rust: “Dit is zeker en vast het meest ambitieuze economische project dat de gemeente Schaarbeek ooit heeft gesteund.” Schaarbeek is namelijk sinds het begin bij het project betrokken, naast onder andere BECI en Citydev (de ontwikkelingsmaatschappij van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest), in het raam van het Europees programma Doelstelling 2. Ook dit bewijst de impact van het geheel. Hoe dan ook, in deze creatieve omgeving die om het even welk ondernemersnetwerk kan uitbreiden, zullen in de komende jaren wellicht talrijke andere projecten in het leven worden geroepen. Dit alles gebeurt in een symbolisch en historisch pand dat nu perfect werd afgestemd op de noden van onze tijd en waarvan de succesvolle reconversie met de nodige trots mag worden toegejuicht! ● Informatie: www.mvillage.be BECI - Brussel metropool - september 2015 55
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Dynamiek OPEN BEDRIJVENDAG Kennismaking burger en bedrijf De traditie loopt sinds 1994: de eerste weekend van oktober is het Open Bedrijvendag (OBD). Elke onderneming, kleine KMO of multinational, kan aan dit jaarlijks evenement deelnemen. Alle sectoren zijn welkom, van agrovoeding tot gezondheidszorg of industriele productie. BECI wordt partner van de volgende editie op zondag 4 oktober en weet dat dit initiatief zowel voor de deelnemende ondernemingen als voor de bezoekers heel wat voordelen inhoudt. Gaëlle Hoogsteyn O BD is het grootschaligste eendaagse evenement voor het grote publiek in België. Honderden Belgische bedrijven zetten hun deuren wijd open om hun dagelijkse activiteiten bekend te maken. De bedoeling? Een mooi communicatie-initiatief om imago en bekendheid op te krikken, uiteraard, maar ook een manier om de omzet te verbeteren en/of nieuwe medewerkers aan te werven. “Wij verwachten dit jaar 350 bedrijven, die wij ondersteunen met een grootse communicatiecampagne en met advies een speciaal tarief voor jonge ondernemingen (70% korting op de deelname). “Vooral jonge ondernemingen hebben behoefte aan naambekendheid, maar ze beschikken over geringe middelen om hun zichtbaarheid te verzorgen. OBD geeft hen dus een duwtje in de rug met dit bijzonder voordelig tarief”, zegt Mathias Lievens. “Starters zijn de ondernemingen en de werkgevers van morgen. Zij verdienen dus al onze steun.” Opendeurdag bij Infrabel tijdens OBD. om de bezoekers een ware beleving te bieden. Het publiek moet werkelijk in alle aspecten van het beroep worden ondergedompeld”, zegt Mathias Lievens, een van de projectverantwoordelijken. “Thema van deze 22e editie wordt: ‘Goed Gevonden’. Met deze metafoor bedoelen wij dat we de toekomst dagelijks uitvinden. Een enquête uit 2014 heeft trouwens aangetoond dat 60% van de ondernemingen in Vlaanderen hun producten- of dienstenaanbod verleden jaar met ten minste één innovatie hebben aangevuld. Verder gaat veel aandacht naar baanbrekende innovaties, namelijk goederen en diensten die de markt wakker schudden.” Nieuwkomers voor het voetlicht OBD is ook voor starters met een beperkt marketingbudget de gelegenheid om bekendheid te verwerven en de aandacht te trekken. Daarom ontwikkelde OBD verleden jaar 56 BECI - Brussel metropool - september 2015 Een positief imago Deze dag is voor de ondernemingen de gelegenheid bij uitstek om hun kennis van zaken, troeven en professionalisme in de kijker te zetten. “Honderdduizenden bezoekers zullen met veel belangstelling uw activiteit komen ontdekken. De Open Bedrijvendag versterkt uw imago en de geloofwaardigheid van uw onderneming”, verzekert Mathias Lievens. Bent u overtuigd? Voor dit jaar is het helaas te laat, maar de inschrijvingen voor 2016 lopen al! En waarom zou u geen gezinsuitstapje organiseren naar een van de ‘open’ ondernemingen van ons land? Ga een kijkje nemen achter de schermen van verbluffende en verrassende beroepen. Ontdek de wereld van chocolade of saffraan, de activiteiten van het spoorwegnet en zoveel andere zaken waarvan u het bestaan zelfs niet vermoedt. ● OBD nodigt scholen uit en voorziet bovendien een speciale actie om leerkrachten aan te zetten dit initiatief op school te bespreken. Voor leerlingen van het lager onderwijs bestaat een gratis gezelschapsspel om kennis te maken met de verschillende beroepen. Tijdens het spel nemen de leerlingen foto’s die ze daarna naar OBD sturen. De beste foto’s worden met een cadeau beloond. Dezelfde formule dient voor het middelbaar onderwijs, maar daar moeten de leerlingen een film over OBD realiseren. De winnaars mogen een aantal lesuren over de Belgische economie bijwonen, met als leraar de Minister van Economie Philippe Muyters in eigen persoon. Meer informatie op www.openbedrijvendag.be. Crédit : Infrabel Laat uw gebruikte smeerolie ophalen door een geregistreerd inzamelaar en alles loopt gesmeerd. Eén druppel gebruikte olie kan maar liefst 1000 liter water vervuilen. Mede daarom bent u als professionele oliegebruiker verplicht uw gebruikte olie te laten ophalen door een geregistreerd inzamelaar. Let er evenwel op dat dit correct gebeurt. Immers: alleen als uw olie volgens de door OVAM, het BEL of OWD voorgeschreven procedure is opgehaald, kan deze op een milieuvriendelijke manier worden gerecycleerd. Meng uw olie bijvoorbeeld niet met andere afvalstoffen, want dat maakt recyclage een heel stuk moeilijker. Uw gebruikte olie laten ophalen is ook goed voor uw portemonnee. Voor kleine hoeveelheden hebt u namelijk onder bepaalde voorwaarden recht op een forfaitaire vergoeding. Zo lopen de zaken pas echt gesmeerd … EERST SMEREN, DAN RECYCLEREN De gehomologeerde Valorlub inzamelaars vindt u op www.valorlub.be Valorlub is een initiatief van het bedrijfsleven met de steun van de drie gewesten.
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Dynamiek STARTER Brillenmaker Ludovic: uw bril op maat E en brillenmaker vervaardigt brilmonturen. Het beroep zou waarschijnlijk uit onze woordenschat zijn verdwenen zonder de wil van enkele bejaarde ambachtslieden om in oud Europa hun voorouderlijke kennis en vaardigheden levendig te houden. Bij deze oude brillenmakers, die nog steeds het volledige fabricageproces onder de knie hebben, heeft Ludovic Elens het beroep aangeleerd. In het Juragebied, en meer bepaald in het stadje Morez, leven de laatste onverzettelijken tegen het monopolie van de ‘made in China’ producten die de wereldmarkt overrompelen. “Het zijn de beste ambachtslieden van Frankrijk, nu allemaal met pensioen, maar verenigd in een vzw die cursussen organiseert om de kennis, de geheimen en de vaardigheden aan de volgende generaties door te geven”, vertelt Elens. Ludovic Elens genoot een opleiding als opticien-optometrist en werkte zowel voor opticienketens als bij de beroemde Brusselse opticien Hoet Optiek. Dankzij deze zeer uiteenlopende ervaringen ontwikkelde hij een diepgaand begrip van het beroep en vooral de overtuiging dat hij brilmonturen op maat kon aanbieden aan klanten met een zekere koopkracht. “Ik richt me ook tot personaliteiten die in de media of op sociaal vlak sterk aanwezig zijn, evenals tot mensen die niet geholpen zijn met de standaardmaten van brilmonturen. Een heleboel parameters komen aan bod: denk maar aan de maten van de neus of de lengte van de brilpoten. De vraag bestaat. De markt dus ook.” Eind mei was Ludovic Elens klaar met zijn opleiding en keerde hij met een unieke vakkennis terug naar België. Bij zijn weten is hij de enige ambachtelijke brillenmaker in ons land. Wat hij concreet te bieden heeft? “In een eerste fase kiest de klant in functie van zijn verwachtingen en behoeften tussen zes modellen die ik zelf heb ontworpen. Natuurlijk beperkt de keuze in geen geval tot deze collectie. Het brilmontuur wordt daarna in cellulose-acetaat (katoen) vervaardigd, maar het kan ook in buffelhoorn uit Indië, Vietnam of Madagaskar. Het voordeel van hoorn is de levensduur. Een bril in hoorn gaat zonder moeite 50 jaar mee. Het volstaat dat u hem één keer per jaar met bijenwas onderhoudt.” 58 BECI - Brussel metropool - september 2015 Als ambachtelijke brillenmaker plant Ludovic Elens voor zijn klanten brilmonturen te ontwerpen die echt aan hun verlangens beantwoorden. Afspraak in de boetiek die hij in september in Brussel opent. Guy Van den Noortgate Binnenkort een boetiek op het Zavelplein Ludovic Elens heeft al een tiental klanten. Het aantal zou moeten toenemen na de opening van zijn boetiek aan de Brusselse Zavel, in de loop van de maand september. De brillenmaker maakte dankbaar gebruik van zijn ervaring bij zijn vroegere werkgevers om de inrichting van de boetiek volledig aan te passen aan het gewenste imago. Drie verdiepingen: in de kelder komt het atelier; op de benedenverdieping de handelszaak en op de eerste verdieping een salon waar de brilmonturen in een gezellige sfeer kunnen worden gepast. Het concept van fabricage op maat dat Ludovic Elens met de steun van de BECI Start’Hub Challenge heeft ontwikkeld, onderscheidt zich duidelijk op een markt waar talrijke opticiens (zelfstandigen, ketens of zelfs internet) met elkaar concurreren. De manier waarop Ludovic Elens zich hiervan onderscheidt, zou op termijn een clientèle moeten aantrekken die voorrang geeft aan kwaliteit en aanvaart dat hier een zekere prijs mee gepaard gaat. Die prijs is gewoon representatief van het werk van de ambachtelijke brillenmaker. “De prijs vergeet je, maar de kwaliteit blijft”, zei een van de personages van ‘Les Tontons Flingueurs’ van zijn Beretta-pistool, in een dialoog van Michel Audiard. ● Informatie: www.lunetierludovic.be Invest in starters Zeker doen: word lid van de gemeenschap van investeerders om jonge innoverende ondernemingen in Brussel te ondersteunen! • U neemt deel aan de economische ontwikkeling van Brussel. • U zorgt voor verscheidenheid in uw investeringen. • U geniet fiscale voordelen dankzij de ‘tax shelter’ voor startups. Hier moet u zijn: starters@beci.be R.T. Dynamiek DYNAMIEK Succesvolle overdracht: slechts één onderneming op drie! Met de vergrijzing van de bevolking, een gevolg van de babyboom, stijgt ook het aantal over te dragen ondernemingen gestaag. In Brussel zullen 37.000 ondernemingen binnen de komende 10 jaar een overnemer moeten vinden. Om dit proces te vergemakkelijken, richte BECI begin dit jaar de Transmission Hub op. Guy Van den Noortgate D e overdracht van ondernemingen komt regelmatig aan bod in de media. Hoezeer men op het belang van dit vraagstuk blijft aandringen, blijken heel wat bedrijfsleiders, om diverse redenen, nauwelijks wakker te liggen van het zijden draadje waar de overleving van hun vennootschap van afhangt. Dit gebrek aan belangstelling is eerder angstwekkend. Uit de beschikbare gegevens vernemen we dat 65% van de ondernemers die binnen een tijdspanne van drie à vijf jaar de overdracht van hun onderneming overwegen, nog niet de minste stap hebben gezet! Dit geldt dus voor twee ondernemers op drie! Erick Thiry, de coördinator van de Transmission Hub, licht deze situatie toe: “Heel wat bedrijfsleiders hebben het bijzonder moeilijk om een overdracht in overweging te nemen en er zich dus op voor te bereiden. Ze kunnen zich ook heel moeilijk inbeelden wat hun leven na de overdracht zou kunnen zijn. Wat zouden ze daarna nog kunnen doen? Als gevolg stelt men helaas steeds vaker vast dat ze de fakkel in bijzonder nadelige omstandigheden moeten doorgeven: de verkoopprijs ligt aanzienlijk lager dan de verwachtingen of, erger nog, het bedrijf geraakt gewoon niet verkocht! Een dergelijke rampzalige situatie vernietigt definitief alle familieplannen voor een degelijk pensioen.” Precies om zulke ‘rampen’ te vermijden, besliste BECI dit dossier kordaat aan te pakken en vanuit de privésector een initiatief op gang te brengen die bedrijfsleiders tijdens de ganse voorbereidingsperiode die de overdracht van de onderneming voorafgaat – en ook daarna, begeleidt, helpt, adviseert et opleidt. “Bedrijfsleiders moeten absoluut gaan beseffen dat een overdracht een grondige voorbereiding verdient”, aldus Erick Thiry. “Een overdracht is een managementinitiatief dat even vitaal is als de lancering van een nieuwe activiteit, de voorbereiding op export, de opening van een verkooppunt, een investering in productiemachines enz. Alleen schijnt dit besef nog niet te zijn doorgedrongen.” De overdracht begeleiden Het lijkt een waarheid als een koe: een gezonde onderneming met een flink groeipotentieel is gemakkelijker te verkopen dan een sputterend bedrijf. En toch ziet het er naar uit dat een flink deel van de ondernemingen die tussen nu en 10 jaar aan een overdracht toe zijn, de nodige voorwaarden absoluut niet vervullen. Dit betekent dat verkooppogingen met een sisser zullen aflopen. Op de 37.000 ondernemingen die, in het Brusselse Gewest, tegen 2025 een overdracht moeten overwegen, zullen 7.500 wegens een slechte voorOp 9 juni organiseerde BECI en de partners van de Transmission Hub een eerste rondetafelgesprek. bereiding binnen de twee jaar na de overdracht hun deuren sluiten. En 8.500 andere zullen de overdracht niet halen en bij gebrek aan een overnemer, gewoon verdwijnen. BECI heeft een voor dit type dossier noodzakelijke vertrouwelijke omgeving gecreëerd. De Transmission Hub combineert verscheidene partners die de even verscheidene aspecten van de overdracht kunnen behandelen: denk maar aan financiering, fiscaliteit, juridische aangelegenheden, coaching, beheer, commerciële aspecten, communicatie en governance. De Transmission Hub biedt individuele gesprekken met deskundigen in overdrachten en overnames in verschillende bedrijfssectoren, naast specifieke en aangepaste opleidingen, rondetafelgesprekken, een begeleiding bij de voorbereiding van de overdracht, een voorbereiding op de acquisitie, bijstand bij de overdacht/overname-akte en steun na de overdracht/overname, om een succesvolle hervatting van de activiteit te verzekeren. De Transmission Hub richt zich tot bedrijven met een omzet tussen 400.000 en 15-20 miljoen euro. Hij biedt geen hulp aan handelszaken en restaurants, maar voorziet wel alternatieven. En ten slotte heeft de Hub een club van overnemers gesticht om die mensen, onder andere op het vlak van beheer, te helpen een onderneming succesvol in handen te nemen en de toekomst en de groei te verzekeren. Op 24 september om 16 uur wordt voor bedrijfsleiders en mogelijke overnemers een grootschalig panelgesprek georganiseerd. ● Informatie: Erick Thiryt ransmission@beci.be • 02 643 78 36 BECI - Brussel metropool - september 2015 59
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Dynamiek KMO’s: dividenduitkering tegen 15% Tot voor enkele jaren konden bepaalde KMO’s dividenden uitkeren mits ze een roerende voorheffing afhielden van slechts 15% (in plaats van 21% en later 25%). Begrotingsperikelen deden het gunsttarief verdwijnen. Toch heeft de wetgever ondertussen twee maatregelen (her)ingevoerd die het mogelijk maken om een roerende voorheffing van 15% te betalen. De eerste maatregel betreft een kapitaalverhoging door cashinbreng, de tweede houdt in dat de belaste winst volledig of gedeeltelijk moet worden aangewend voor een liquidatiereserve. Beide maatregelen zijn uitsluitend voorbehouden voor KMO’s, dat wil zeggen bedrijven die minstens twee van de criteria opgelegd door het Wetboek van Vennootschappen niet overschrijden (balanstotaal van € 3.650.000 excl. btw, omzet van € 7.300.000 excl. btw en jaarlijks gemiddeld aantal werknemers van 50). Ze zijn interessant voor KMO’s in bedrijf die volgens de huidige ramingen niet binnen 3 tot 5 jaar worden overgelaten of vereffend. Bij de kapitaalverhogingen door cashinbreng geven de nieuw uitgegeven aandelen recht op een verlaagde roerende voorheffing van 20% voor uitkeringen die ten vroegste plaatsvinden vanaf het 2e boekjaar dat volgt op de inbreng (vindt de inbreng bijvoorbeeld plaats op 1 december 2015 en eindigt het boekjaar op 31 december, dan geldt de maatregel ten vroegste voor de winst van het boekjaar dat eindigt op 31 december 2017). Vanaf het 3e boekjaar (afgesloten op 31 december 2017 in ons voorbeeld) bedraagt het tarief nog slechts 15%. Voor het aanleggen van de liquidatiereserve is nog iets meer geduld vereist. Er geldt een voorheffing van 15% voor de uitkeringen die van de liquidatiereserve worden afgehouden en die plaatsvinden binnen 5 jaar na de vorming ervan. Vervolgens zakt het tarief naar 5% en 0% bij de liquidatie. Welk scenario is het voordeligste? De eerste maatregel veronderstelt dat de aandeelhouder cash het bedrag inbrengt dat vereist is voor de kapitaalverhoging. Als er vóór deze operatie maar weinig volgestort kapitaal was (bijv. slechts het minimum van € 18.550), dan is een kapitaalverhoging tegen beperkte kosten mogelijk. Maar opgelet: het verlaagde tarief van 15% geldt alleen voor dividenden die van het verhoogde kapitaal afkomstig zijn. Concreet betekent dit dat bij een verdubbeling van het kapitaal door cashinbreng op de ene helft van de uitgekeerde dividenden na de wachttijd een voorheffing van 25% verschuldigd is en op de andere helft 15%. Vergeet ook niet dat een kapitaalverhoging kosten met zich meebrengt (notaris- en publicatiekosten). 60 BECI - Brussel metropool - september 2015 De tweede maatregel bepaalt dat bij een volledige of gedeeltelijke toekenning van de winst aan de liquidatiereserve een speciale bijdrage van 10% moet worden betaald (dit is het minimumtarief). Deze belasting is verschuldigd bij ontvangst van het aanslagbiljet. Vervolgens wordt de (aanvullende) roerende voorheffing ingehouden bij de dividenduitkering, waardoor de totale belastingdruk op het dividend 25, 15 of 10% bedraagt. Emilie Delsaux Wat als mijn bedrijf geen KMO meer is? Voor de eerste maatregel geldt dat het tarief van 15% definitief verworven is vanaf het 4e boekjaar volgend op de inbreng, zelfs als het bedrijf na deze periode geen KMO meer is. Voor de 2e maatregel is het voldoende dat het bedrijf als KMO wordt beschouwd voor het boekjaar waarin de liquidatiereserve wordt aangelegd. En wat bij een vereffening binnen 5 jaar? In het 1e geval bedraagt de voorheffing op uw liquidatie-inkomsten 20 of 15% (afhankelijk van het moment waarop de liquidatie plaatsvindt). In het tweede geval bedraagt het tarief 0%. Let op: de beslissing om te vereffenen mag niet vóór of tegelijk met het aanleggen van de liquidatiereserve worden genomen, want dan zou de fiscus het tarief van 0% kunnen weigeren. Wat is de beste keuze? Aan het einde van de wachttijd geldt er in beide gevallen een roerende voorheffing van 15%. Maar in het 1e geval is dat gunsttarief slechts van toepassing op een gedeelte van de dividenden, terwijl het geldt voor alle dividenden die van de liquidatiereserve worden afgenomen. Trouwens, als men de liquidatie van het bedrijf op een bepaald ogenblik overweegt, is het altijd interessanter om een liquidatiereserve aan te leggen dan cash in het kapitaal in te brengen. Ook talrijke andere parameters beïnvloeden de uiteindelijke beslissing, zodat het altijd beter is om vooraf een expert ter zake te raadplegen. Emilie Delsaux Tax Manager – Deloitte Tel. + 32 2 800 29 71 • Mobile + 32 470 20 45 93 edelsaux@deloitte.com Dynamiek SELF-EMPLOYED CORNER Tax shift: wat de zelfstandigen ervan vinden Op 23 juli kondigde de regering Michel een akkoord aan waarin weinigen durfden geloven: de lang verwachte fiscal shift is eindelijk in gang geschoten! Wat de zelfstandigen daarvan denken, vroegen we aan de secretaris-generaal van IZEO, de beweging van zelfstandigen en ZKO-leiders in Brussel. Miguel Van Keirsbilck: Onze eerste reactie is natuurlijk gunstig. Deze maatregelen zullen de sociale lasten op het werk verlichten – en daar vragen de zelfstandigenorganisaties al jaren naar. Anderzijds stijgt binnenkort de koopkracht van de kleine en middelgrote lonen en dat is goed nieuws voor onze handelaars, ambachtslieden, restaurants en KMO’s. Maar het venijn zit hem vaak in de kleine details; de toepassingsmodi van deze tax shift blijven in dit stadium nog bijzonder onduidelijk. Hoe evalueert IZEO de grote krachtlijnen van deze tax shift? MVK: De meest opvallende maatregel betreft de verlaging van 33 naar 25% van de werkgeversbijdragen aan het RSZ. Een flinke opluchting voor de werkgevers. Wij zijn opgetogen met deze verschuiving van een belasting op het werk naar andere bronnen van financiering van de sociale zekerheid. In het geval van een brutosalaris van 3.000 euro per maand, verkrijgen we een lastenvermindering van 3.300 euro per jaar. Een KMO met 15 werknemers kan dus een zestiende aanwerven zonder het budget op te drijven. Wij zijn echter om twee zaken bezorgd. De eerste betreft het budget. De regering beweert dat ze tegen 2018 7,2 miljard euro zal vrijmaken, waarvan ongeveer 50% ten gunste van de concurrentiekracht van onze ondernemingen, en 50% voor de koopkracht. Nu, de werkgeversbijdragen aan het RSZ bedragen jaarlijks ongeveer 30 miljard euro. Een lineaire vermindering van 33 naar 25% betekent op zich een budget van 7 miljard. Vandaar de vraag: zal het voorspelde effect op de tewerkstelling voldoende zijn om het koopkrachtbeleid volledig te financieren? Onze tweede bezorgdheid betreft de ‘scope’ van deze maatregel: wordt ze ook toegepast op de lage lonen, waarvan de werkgeversbijdragen al onder de 25% liggen? Zo niet, wordt het een schot in het water voor de werkgelegenheid, want het zijn de verminderingen van de werkgeversbijdragen op de lagere lonen die de creatie van nieuwe banen het meest stimuleren. Is dit wel het geval – wat IZEO ook vraagt – dan moeten de huidige percentages met acht punten naar beneden! Dit is zeker geen detail! Een tweede essentiële maatregel is de verhoging van het nettoloon met 100 euro per maand voor de kleine en middelgrote lonen. IZEO denkt dat deze maatregel de consumptie en dus ook de tewerkstelling zal opkrikken. Wij stellen ons echter vragen over de manier om dit te bereiken. De regering heeft het over drie aanpakken: een verhoging van de belastingvrije som (vandaag 7.700 euro zonder de extra’s voor kinder en/of de afschaffing van de inkomensschrijf in de belas schalen van de personenbelasting (wat maximaal 184 eur lastingvermindering opbr en/of een verhoging van ‘werkbonus’ (een vermindering van 13,07% van de sociale op een werknemer). De uit lijke formule wordt waarschijnlijk een mix, maar IZEO maakt ring erop attent dat de der regel de zelfstandigen de uitsluit van een verhoging de netto inkomsten, wat natuurlijk onrechtvaardig en inefficiënt zou zijn! Is er een keerzijde aan deze medaille? MVK: De keerzijde van deze tax shift – de alternatieve financiering, dus – moet komen van extra efficiency in de werking van de staatsorganen – applaus – en een aantal wijzigingen ter hoogte van de fiscale inkomsten, met een verhoging van de accijnzen op diesel, tabak en alcohol, de terugkeer van 21% btw op elektriciteit en een verhoging van de onroerende voorheffing van 25 naar 27%. “Dit laatste zal niet op KMO’s worden toegepast”, voegde Didier Reynders er aan toe. Dat horen we graag. Maar we vragen ons wel af op welke manier deze vrijstelling voor de KMO’s zal worden gewaarborgd. Miguel Van Keirsbilck, secretaris-generaal van IZEO. Wait and see? MVK: Nee, voor IZEO wordt het “Watch and Inspire”! Een extra budget van 430 miljoen euro zal over drie jaar specifiek voor de zelfstandigen en de KMO’s worden uitgetrokken. Over het gebruik van deze middelen beslist Minister van de Middenstand Willy Borsus, in overleg met de organisaties die de zelfstandigen en de KMO’s vertegenwoordigen. IZEO zal een aantal maatregelen voorleggen en verdedigen om de lasten van de zelfstandigen te verlichten. BECI - Brussel metropool - september 2015 61
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COMMUNITY Het BECI nieuws in beeld Op 16 juni spraken de CEO’s van verscheidene firma’s af hoog in de lucht, voor een ontbijt dat chef Yves Mattagne voor hen voorbereidde. Begin juni ontving keukeninrichter Bulthaup een CEO Meeting van BECI-leden. Een gesprekslunch met de Brusselse Minister van Economie Didier Gosuin, op 20 mei. Metro Noord, tram 9, tram 71 …: de uitbreiding van het Brusselse openbaar vervoer kwam ter sprake tijdens een informatiesessie op 26 juni bij BECI, in aanwezigheid van Minister Pascal Smet en MIVB CEO Brieuc de Meeûs. After Work BECI, op 4 juni, in het Thon Hotel Bristol Stefanie. BECI organiseerde op 9 juni zijn derde Start’Hub Night, in het Marnix Auditorium van ING, met als thema van de avond het e-Beheer. 66 BECI - Brussel metropool - september 2015 by Radisson BLU Royal Hotel, Brussels Belgitude De ‘belgitude’ in het hart van Brussel! Het Radisson Blu Royal hotel heeft zich in een nieuw kleedje gewikkeld en heeft meer dan 7 miljoen euro geïnvesteerd in zijn kamers en vergaderzalen. La Belgitude is het hoogtepunt van onze renovaties! Enkele prachtige ludieke accenten in de decoratie van de zalen weerspiegelen onze Belgische cultuur. De welbekende Grote Markt, wereld erfgoed van UNESCO, wordt op een prachtige manier weergegeven in onze Foyer door een luifel met een fotoafdruk die straalt in deze open ruimte. Onze gasten kunnen genieten van hun lunch, diner of een Belgisch biertje in een gesophisticeerd en elegant kader. We hebben de indruk op de Grote Markt te zijn, die zich op enkel 5 minuten wandelen van het hotel bevindt! Het plafond van elke zaal is bekleed met een afdruk van het welbekende schilderij van Margritte. Deze wolkenhemels karakteriseren het prachtige werk van Margritte en Fornassetti. Fornassetti is een hedendaagse designer die net als Margritte een dromige verbeelding heeft en dit weergeeft in zijn werk. Twee kunstenaars die samen smelten in de typische surrealistische geest van iedere Belg. Het Radisson Blu Royal hotel is gesitueerd op wandelafstand van het theater ‘De Munt’. Aangezien dit befaamd monument getuige is geweest van de uitbreking van de Revolutie in 1830, speelt deze een grote rol in onze ‘Belgitude’ geest. Het lichtspel in onze nieuwe zalen weerspiegelt deze theaterwereld in een stijlvolle cabaret stijl. Belgian products in the spotlight Gerenomeerd sinds de opening van het hotel is de kwaliteit van het eten en drinken. Het Radisson Blu Royal Hotel presenteert als eerste keuze onze Belgische producten, op een gastronomische en authentieke wijze, via een Belgisch Tapas & Bar assortiment. Naast deze fantastische Belgische formule, heeft u ook de mogelijkheid om de Belgische ‘Biercée Gin 100%’ of de ‘Rufus’ te ontdekken, een Belgische schuimwijn afkomstig uit Bergen. Grieks brood is één van de Belgische zoetigheden die tijdens koffiepauzes wordt geserveerd. Daarnaast presenteren we ook onze Gentse cuberdons en de verrukkelijke Belgische pralines die deel uitmaken van onze overheerlijke dessertplateaus tijdens de talrijke bankets die we organiseren. Experience meetings – concept voor een geslaagd evenement Experience meetings, een uniek concept gelanceerd door en voor de Radisson Blu hotels die zich concentreert op enkele essentiële elementen om er voor te zorgen dat ieder evenement geslaagd is. 1 Brain Food: n Een gezonde en smaakvolle keuken met verse en lokale producten n Pure ingrediënten n Vis, granen, fruit en seizoengroenten n Minder vlees, en nooit meer dan 10% vetrijke vleessoorten n Natuurlijke suikers, en nooit meer dan 10% toegevoegde suikers 2 Brain Box: anders denken Een zaal/atelier toegewijd enkel aan het motiveren van de vrije en creatieve geest van iedere deelnemer. 3 WIFI gratis & onbeperkt: voor alle deelnemers, met inbegrip van de mensen die in het hotel verblijven.
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Golf Château de la Tournette Ten zuiden van Brussel, tussen Itter en Nijvel, biedt een van de mooiste en meest prestigieuze golfclubs van België haar leden en gasten twee geroemde 18 holes banen, een 9 holes baan voor beginners en een prachtig Clubhouse. Het indrukwekkende Château is ook een gewaardeerde locatie voor kwalitatieve evenementen, met stijlvolle zalen, een adembenemend terras, een uitstekend restaurant en professionele staff om u te verwelkomen en te assisteren. Vergadering, Training of Conferentie | Diner of Cocktail | Productlancering | Bedrijfs of Privé Receptie | Team-building Golfinitiatie | Golfwedstrijd Green up your event at Golf Château de la Tournette! INFRASTRUCTUUR • Enkele minuten van de Brusselse ring • 8 zalen (5/150 pers.) met zicht op golf, • Flat-screen en wifi • Kwaliteitsrestaurant met privé zalen • Golf Academy met meertalige Pros • 300 gratis parkeerplaatsen Bekijk alle faciliteiten op www.tournette.com Congres Hotel Mons Naast het nieuwe congrescentrum MICX en de Lotto Mons Expo, over het station van Mons, op wandelafstand van het centrum en vlakbij afrit 24 van de autosnelweg E19. 02. Congres Hotel Mons stelt 9 vergader- en feestzalen te uwer beschikking die van 10 tot wel 400 personen kunnen ontvangen. Deze zalen zijn allemaal volledig modulair en volledig uitgerust met de nodige infrastructuur (air conditioning, beamer, scherm, draadloze microfoon, onafhankelijk audiosysteem, gratis wifi, etc.) De ideale infrastructuur voor de organisatie van uw vergaderingen, incentives en bedrijfsfeesten. Elke zaal beschikt over zijn eigen bar en wij bieden speciale coffee break en lunch formules aan voor wie dit wenst. Quai 5 is het restaurant dat bij Congres Hotel Mons hoort en heeft een Belgisch-Franse kaart met een internationale toets. De brasserie/bar is de hele dag geopend van 7u00 tot 23u00. Het splinternieuwe Congres Hotel Mons heeft nu al een hele goede reputatie dankzij zijn kwalitieve infrastructuur en zijn vriendelijk en proactief personneel. Wij bieden de zaal gratis aan voor de organisatie van uw eindejaarsfeesten, voor of na uw bedrijfsdiner. (Minimum 25 pers.) Reserveer met de code: «fêtes patronales». Wij laten Sinterklaas gratis komen voor de familie van uw medewerkers tijdens een bedrijfsdiner, (01/12/2015 tot 20/12/2015). Reserveer met de code: «saint-nicolas entreprise». Vanaf 15 personen met een ‘meeting’ formule is de zaalhuur aangeboden! CONTACT FACILITEITEN: • Kamers: 126 • Meeting rooms: 9 • Maximale meetingcapaciteit: 500 • Parkeerplaatsen:300 info@hotelmons.eu www.hotelmons.eu Tel.: +32 65 390 207 Fax. : +32 65 352 118 INFO & RESERVERINGEN Bel onze Meeting & Event Coordinator op 067-894 279 of e-mail events@tournette.com Uw ‘hole-in-one’ voor kwalitatieve evenementen! 01. 03. Hôtel de la Source: Uw 4* Hotel in Spa-Francorchamps De vergaderzalen zijn volledig moduleerbaar en uitgerust met de laatste technologie en bieden 550m² ruimte aan die speciaal op vergaderingen, voorstellingen, seminars en conferenties voorzien zijn. Door zijn geografische ligging is Hotel de la Source uniek, een top venue voor het organizeren van uw seminars, incentives en evenementen. Het is uitgerust met de laatste snufjes in telecommunicatie en internettechnologie en heeft 9 vergaderzalen die volledig moduleerbaar zijn (550 m², 5 tot 400 personen). Gelegen in het hart van de Belgische Ardennen, 4-sterren hotel, met uitzicht op de beroemde bocht “de La Source” van het circuit Spa-Francorchamps. De architectuur en het design interieur combineren prachtig met de luxe en het comfort van de 90 kamers en suites. Het Wellness Center heet u welkom met een cardio fitness ruimte, Finse sauna verwarmd tot 88 ° C, twee aromatische douches en een volledige reeks ontspannende massages door onze gekwalificeerde medewerkers. In een modern en geraffineerd kader met een restaurant en een terras, biedt onze chef-kok, een keuken waar de kwaliteit van producten zorgvuldig wordt geselecteerd. Ontdek ook de sfeer van onze trendy bar. 04. Kom vergaderen waar nooit iemand voor u vergaderd heeft! FACILITEITEN: • Naast het circuit van Spa-Francorchamps • Kamers: 90 • Meeting rooms: 9 • Meetingcapaciteit: 400 p CONTACT: contact@hotel-de-la-source.com www.hotel-de-la-source.com MICX Mons International Congress Xperience Organiseer uw evenementen in een prachtig staaltje architectuur – een duurzaam gebouw dat aan de strengste normen beantwoordt. Werk met specialisten op elk niveau en met de allernieuwste technologie. Neem nu onze tolkcabines in de auditoria en onze efficiente audiovisuele installatie. MICX is een architecturaal meesterwerk van de New Yorkse architect Daniel Libeskind. Het combineert perfect alle functies van een meetingcenter voor congressen en alle andere evenementen, voor een groot publiek of voor privéorganisaties. De ideale locatie voor congressen en events in hartje Bergen FACILITEITEN: • 11.810 m² totale oppervlakte • 3 auditoria • 3 receptieruimtes van 400 m² tot 800 m² • 20 vergaderzalen • Parking binnen en buiten • Van 10 tot 1000 personen • Traiteurdienst • Gratis Wi-Fi CONTACT: micx@artexis.com • www.micx.be © Ingrid Otto
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« Meeting in Nature » 05. Naxhelet Golf Club Gelegen op een plateau dat uitkijkt over de valleien van de Mehaigne en de Maas, beschikt de Naxhelet Golf Club over 27 holes die werden uitgetekend door de internationaal bekende Engelse architect Martin Hawtree. Het parcours wordt gevormd door 18 holes en er is een pitch and putt van 9 holes. De Naxhelet Golf Academy biedt initiaties en teambuildings aan, naast vormingen voor toekomstige golfers. De kasteelhoeve van Naxhelet werd omgevormd tot een prachtig clubhouse met een brasserie en een restaurant dat 7 dagen op 7 voor iedereen open staat. Daarnaast is er een viersterrenhotel met 35 kamers. Men heeft er een prachtig uitzicht op het parcours of op het dorpje Moha en verbindt comfort, rust en welbehagen dankzij het wellnesscentrum. Drie seminarzalen maken het mogelijk om evenementen te organiseren voor 15 tot 200 personen en bieden het beste op vlak van technologie, ontvangst en gastronomie. Bij het ontwerpen, bouwen en onderhouden besteedt de Naxhelet Golf Club een bijzondere aandacht aan sociale en milieuvriendelijke aspecten. Dit geeft het hele project een verantwoordelijk en duurzaam karakter. 06. Weventures Weventures creëert evenementen op maat, altijd vooruitstrevend met een combinatie van adventure en teambuilding. Een ideale partner voor het organiseren van uw seminars, teambuildings of elk ander bedrijfsevenement dat u wenst en dit zonder compromissen. Weventures, uw Belgische specialist voor evenementen op maat. Hebt u een idee? Een voorkeur? Wij realiseren het ! Alles is mogelijk ! Tijdens de activiteiten wordt vooral gelet op de toegevoegde waarde. Of dit tijdens een culturele, sportieve, ludieke of creative activiteit is, het concept zal het contact tussen de deelnemers versterken en bevordert de team spirit om een ideale werksituatie te creëren. Er is een groot aanbod aan activiteiten zowel in als outdoor waarbij uw verwachtingen centraal staan. Al uw ideeën zijn altijd welkom ! Flexibiliteit is ons motto en is onze beste garantie voor een geslaagd evenement ! ACTIVITEITEN: • Teambuilding: zeepkisten race, Fort Boyard, oriëntatiewandeling, kroegentocht, sportieve challenges, track day, shooting, highland games, walking diner, roadtrip aan boord van 2CV, boten bouwen per team. Net zoveel uitdagingen als u ideeën heeft! • Workshops: verschillende ateliers zoals chocolade, cocktails, film, beerology, djembé, kleiduif schieten, teamcooking, car control,… • Family Days: met verschillende thema’s om uw personeel en familie samen te brengen. • Outdoor activiteiten: high rope, raften, klimmen, paintball, skydive, paardrijden, boogschieten,... • Meetings: in een opblaasbal, airstream, roadtrip, zalen met meerdere animaties mogelijk zoals bijvoorbeeld een striptekenaar... • Catering: meerdere formules mogelijk nagelang u smaak. • Overnachtingen: hotels, vakantiewoningen, kastelen, hutten, naargelang van uw voorkeur. CONTACT: arne@weventures.be • www.weventures.be FACILITEITEN: • Wellness, Golf • Kamers: 35 • Meeting rooms: 3 • Meetingcapaciteit: 200 • Andere facilititen: Wellness - Golf CONTACT: meetings@naxhelet.be www.naxhelet.be De restauranttip van aGenDa MaGaZine cécila ••• Mélanie Englebin is een jonge chef met grote ambities. Dat zie je meteen aan de bijna militaire discipline waarmee ze elke shift vanuit de open keuken in haar restaurant tot een goed einde brengt. Restaurant Cécila bestaat nog maar sinds vorige zomer, maar op enkele maanden tijd wist Englebin met haar modernistische gerechten de harten te veroveren van haar klanten, die zich voor de gelegenheid graag tussen de toeristische restaurants begeven. Wie er wil gaan eten, kan maar best op voorhand reserveren. Een kaart heeft Cécila niet: iedere dag presenteert Englebin een menu met een voor- en hoofdgerecht (24 euro). Wie in een avontuurlijke bui verkeert, kan opteren voor een alternatief: een surprisedriegangenmenu (44 euro) waarbij de chef carte blanche krijgt. Een belangrijke kanttekening: voor een snelle, efficiënte lunch ben je hier niet aan het juiste adres. Hier wordt ’s middags met evenveel zorg gekookt als ’s avonds. Dat is een minpunt voor de gehaaste kantoorbediende, maar een zegen voor wie de tijd kan opbrengen. Of u kunt ’s avonds gaan, dan betaalt u 49 euro voor drie gangen, of 67 euro voor vijf gangen. Wij kregen als voorgerecht een tartaar van ombervis voorgeschoteld met verse munt, sojabonen en een espuma van oester, kunstig gepresenteerd op een langwerpig bordje met veel oog voor kleur en detail. Zeer verfijnd en lekker, met een extra zilte toets dankzij de espuma. Ook het hoofdgerecht was een heus plaatje: we kregen een filet van zwarte koolvis, gegaard op lage temperatuur, geserveerd met een branAGENDA is het uitmagazine van Brussel. Met een handige kalender, het filmprogramma en artikels over muziek, theater, tentoonstellingen, restaurants en nog veel meer. Neem het gratis drietalige magazine mee uit een van de verdeelpunten in de stad, of ontvang het samen met Brussel Deze Week bij u thuis of op het werk. Mail uw adres naar abo@bdw.be. dade, peterselie en espuma van kardemom, op een bedje van gekonfijte ajuinen en spinazie. Ook dit gerecht kon ons ten zeerste bekoren met zijn weldoordachte smakencombinatie, en was eveneens een streling voor het oog. Onze enige bedenking was dat de portie vrij beperkt was, zelfs voor een lunch, maar dit compenseerden we door er wat meer brood bij te eten. En voor deze prijs kun je zeker niet klagen! karolien merchiers Info Hoedenmakersstraat 16 , Brussel 02-503.44.74, www.restaurantcecila.com gesloten za (lunch), zo & ma Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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From left to right : David Lloyd George, Vittorio Orlando, Georges Clemenceau and Woodrow Wilson. IMPRESSION OF A BRIT “The Greeks are getting too much” History does not repeat itself. It stutters. Here is a record, faithfully transcribed by Harold Nicolson (HN), of high-level negotiations in the aftermath of the First World War (1914-1918). The other protagonists in this remarkably laid-back discussion are David Lloyd George, British Prime Minister (LlG), A J Balfour, British Foreign Minister (AJB), Georges Clemenceau, French Prime Minister (GC), Woodrow Wilson, President of the United States (PW), Vittorio Orlando, Italian Prime Minister (VO) and Giorgio Sonnino, Italian Foreign Minister (GS). Richard Hill "M ay 13, Tuesday [1919] - Go round to the Rue Nitot. We first go up to AJB's flat and then down to Lloyd George's flat. Barnes, the Labour minister attached to our delegation, is there. He is interested in the Adriatic for some odd reason. We then move into the dining room. I spread out my big map on the dinner table and they all gather round. “We are still discussing when the flabby Orlando and the sturdy Sonnino are shown into the dining room. They all sit round the map. The appearance of a pie about to be distributed is thus enhanced. LlG shows them what he suggests. They ask for Scala Nova as well. 'Oh, no!' says LlG, 'You can't have that – it's full of Greeks!' He goes on to point out that there are further Greeks at Makri, and a whole wedge of them along the coast toward Alexandretta. 'Oh, no,' I whisper to him, 'there are not many Greeks there'. 'But yes,' he answers, 'don't you see it's coloured green?' I then realise that he mistakes my map for an ethnological map, and thinks the green means Greeks instead of valleys, and the brown means Turks instead of 72 BECI - Brussel metropool - september 2015 mountains. LlG takes this correction with great good humour. He is as quick as a kingfisher. Meanwhile Orlando and Sonnino chatter to themselves in it is not clear whether in return they will abandon Fiume and Rhodes. We get out the League Covenant regarding Mandates. We observe that this article provides for ‘the consent and wishes of the people concerned’. They find that phrase very amusing. Orlando's white cheeks wobble with laughter and his puffy eyes fill with tears of mirth. We agree to put it all down on paper. I leave with Balfour... ... The door opens. A heavily furnished study with my huge map on the carpet. Bending over it (bubble, bubble, toil and trouble) are Clemenceau, LlG and PW. They have pulled up armchairs and crouch low over the map. LlG says – genial always – 'Now, Nicolson, listen with all your ears.' He then proceeds to expound the agreement which they have reached. I make certain minor suggestions. I also point out that they are cutting the Baghdad Railway. This is brushed aside. PW says, ‘And what about the islands?’ ‘They are,’ I answer firmly, ‘Greek islands, Mr. President.’ ‘Then they should go to Greece?’ HN: ‘Rather!’ PW: ‘Rather!’ Anyhow I am told to go off and draft resolutions at once. Clemenceau says nothing during all of this. He sits at the edge of his chair and leans his two blue-gloved hands down upon the map. More than ever does he look like a gorilla of yellow ivory. I dash back to the Astoria and dictate resolutions. They work out as follows: (1) Turkey to be driven out of Europe and Armenia. (2) Greece to have the Smyrna-Aivali Zone and a mandate over most of the Vilayet of Aidin. (3) Italy to get a mandate over South Asia Minor from Marmarice to Mersina, plus Konia. (4) France to get the rest. It is immoral and impracticable. But I obey my orders. The Greeks are getting too much." Just a month earlier, at the Paris Peace Conference, David Lloyd George had called for “the restoration of Belgium, Serbia and Montenegro”, the three countries occupied by the Central Powers in WWI ● COMMUNITY Deze keer is BECI te gast in het eco-vriendelijk gebouw van Cameleon in Woluwe. Het staat in de E-mag Na een introductie door de voorzitter zal de heer Augustin de strategie van Cameleon toelichten. BECI hoopt u op de avond te mogen verwelkomen met een mix van inhoud, een kwalitatief walking dinner en intense networking. Meer informatie en inschrijvingen op www.beci.be. LEDEN TREFPUNT Diversiteit: en u? Mobiliteit: welke richting? Voordelen voor de kleintjes Sociale verkiezingen: fouten die u zeker moet vermijden Een jaar later… Te koop? Putten, overal putten Een nieuwe kijk op uw beleid Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag NEWS Zinner Circle op 22 september Na de succesvolle Zinner met Dixie Dansercoer in het voorjaar heeft BECI het genoegen u aan te kondigen dat de volgende editie doorgaat op dinsdag 22 september vanaf 18u. Iedereen is welkom maar het principe van de Zinner Circle is 'hier spreekt men Nederlands'. Settle & Connect: een nieuwe platform voor Expats Bright Expats bestaat uit 5 vrouwen die allemaal het Expat leven hebben gekend en voortdurend hun diensten willen verbeteren om Expats volop van hun ervaring te laten genieten. Settle & Connect (www.settleandconnect.com) is een kwalitatief informatieplatform, waar ervaringsdeskundigen concrete informatie en adviezen leveren als antwoord op de vragen die Expats zich stellen bij de drie belangrijkste fasen van de transitie: het nemen van de beslissing, het vertrekken en het thuis voelen. Verhuizen is een van de meest stresserende momenten in het leven. Voeg er een nieuw land en een nieuwe professionele uitdaging aan toe en de stress is overal aanwezig. Vanaf vandaag krijgen Expats en HR via Settle & Connect een breed scala aan antwoorden op veel gestelde vragen, toegang tot gepersonaliseerde assistentie, en de kans om het meeste uit de Expat ervaring te halen. Info : Bright Expats, Avenue de Broqueville 40, 1200 Brussels www.brightexpats.com • www.settleandconnect.com Eléonore van Rijckevorsel • eleonore@brightexpats.com 0493 19 30 32 BrightExpats BECI - Brussel metropool - september 2015 73
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En als u het was… NEWS Een activiteit buiten het maatschappelijk doel uitoefenen: wat zijn de risico’s? De heer J. S. staat al negen jaar aan het hoofd van een bvba die aan management consulting doet. Vandaag zou hij echter een totaal andere activiteit willen uitoefenen. Hij is voorzichtig en stelt vast dat de bewoording van het maatschappelijk doel van zijn bvba hem belet een nieuwe activiteit uit te oefenen. Om te bestaan moet elke handelsvennootschap een maatschappelijk doel bezitten. Dit is de activiteit die de vennoten samen gaan uitoefenen. Het maatschappelijk doel moet op een voldoende duidelijke manier worden verwoord. De beschrijving vermijdt echter best te restrictieve bewoordingen die de activiteiten onnodig zouden beperken, met het risico dat het maatschappelijk doel moet worden gewijzigd in geval van uitbreiding van deze activiteiten. Als u echter, zoals de heer S., een andere activiteit op gang wil brengen maar u het maatschappelijk doel nog niet hebt laten wijzigen, dan houdt u best rekening met de volgende aspecten: Als wordt afgeweken van het maatschappelijk doel, blijft de vennootschap aansprakelijk voor de handelingen van de zaakvoerders, voor zover kan worden bewezen dat derden ervan geïnformeerd waren dat deze handelingen buiten het maatschappelijk doel werden verricht – of ervan op de hoogte moesten zijn. Daarom zullen de verrichte handelingen niet als nietig worden beschouwd, maar kunnen de mensen die de vennootschap hierbij hebben betrokken, aansprakelijk worden gesteld voor de gevolgen van een dergelijke overschrijding. Let ook op uw facturen! Het is normaal dat u de btw van uw facturen aftrekt, maar wees voorzichtig: als de factuur betrekking heeft op een activiteit die niet in het maatschappelijk doel vermeld staat, loopt u het risico om de bedragen te moeten terugstorten en hoogstwaarschijnlijk ook een boete te betalen. Niet vergeten: Als u beslist een nieuwe activiteit te gaan uitoefenen die buiten uw maatschappelijk doel valt, zorg dan zo snel mogelijk voor een aanpassing. Deze ingreep kost geld want ze vereist de tussenkomst van een notaris1 en een publicatie van de beslissing in het Belgisch Staatsblad2 Greenbizz: een verwezenlijking van de Architectes Associés In ons nummer van juni schreven we een artikel over de nieuwe ‘groene’ incubator Greenbizz, in de buurt van Tour & Taxis. Laten we hierbij vermelden dat het Greenbizz gebouw werd verwezenlijkt door het bureau Architectes Associés. Daoust behaalt het label ‘Ecodynamische onderneming’ Het Human Resources bedrijf Daoust heeft het label ‘Ecodynamische onderneming’ verkregen voor zijn sociale zetel in Brussel. Dit is een officiële erkenning in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voor Brusselse ondernemingen die intern een milieubeheer invoeren. Via haar Daoust Green programma, gelanceerd in 2012, heeft de onderneming vele ecologische uitdagingen gelanceerd en leidt ze verschillende acties rond mobiliteit, energiebeheer en afvalbeheer. Deze inspanningen worden nu beloond: het jurypanel heeft aan Daoust 2 sterren uitgereikt. Enkele cijfers: Daoust verminderde met 16% de CO² -uitstoot per km van haar wagenpark. Het elektrische verbruik van het gecertificeerde gebouw ligt tweemaal lager dan het gemiddelde gebouw uit dezelfde categorie. Het verbruik van verwarming ligt bij Daoust 3,5 lager dan de gemiddelde ratio in het Brusselse Gewest voor een gelijkaardig type kantoren. . Maar later kunt u daar heel wat ellende mee uitsparen. Richt u zeker tot het Ondernemingsloket voor meer informatie en verwittig zo nodig de btw-controle. Laila Nejar, juridisch adviseur bij BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58 1 Behalve als uw vennootschap een V.O.F., een Comm. V of een CVOA is. Bij deze vennootschappen met onbeperkte aansprakelijkheid vereist een wijziging van de statuten geen tussenkomst van een notaris. 2 Tarief op 1 maart 2015: 153,79 EUR. Sinds 2012 heeft Daoust haar klassement versterkt inzake maatschappelijke verantwoordelijkheid. De oprichting van een milieuzorgsysteem is een van de ankers van deze politiek, naast andere maatschappelijke bekommernissen die direct in lijn liggen met haar hoofdactiviteiten: human resources, de arbeidsmarkt en de ontwikkeling van de competenties van de werknemers en de werkzoekenden. Bovenop het behalen van het label voor de hoofdzetel trekt Daoust deze strategie door over het hele land, in elk JobCenter en in elk Daoust departement. In de toekomst voorziet Daoust om verder maatregelen te nemen in termen van verwarming, elektriciteit, mobiliteit, afvalsortering, keuze in benodigdheden en sensibilisering van haar leveranciers. B. Maindiaux met de steun van Bezoek 4 OKTOBER VAN 10 TOT 17 U Thema 2015 Goed gevonden! Op zondag 4 oktober gooien meer dan 350 bedrijven in heel België opnieuw hun deuren voor je open. Je verneemt er hoe zij inspelen op de snel veranderende wereld om ons heen. Ze lanceren nieuwe producten en diensten, én werken aan hun eigen interne structuren. Kortom, uitvinders die zichzelf continu heruitvinden! Kom een kijkje nemen bij deze vernieuwende bedrijven op zondag 4 oktober van 10u tot 17u! Alle deelnemers vind je op www.openbedrijvendag.be. Ben je op zoek naar een (nieuwe) job of een stageplaats? Kom dan zeker ook even je licht opsteken! Download nu de Open Bedrijvendag app! www.openbedrijvendag.be union wallonne des entreprises
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COMMUNITY NEWS De winnaars van de 7de MIC Boostcamp Your Brussels Business and Social Partner www.beci.be Yves Berquin (in het midden), laureaat van de Grote Boostcamp Prijs. customized services advice seminars networking trainings events De Grote Boostcamp Prijs (aangevuld met een smakelijke Innoviris Prize van 3.000 €) ging naar Yves Berquin voor zijn project Make It Real. Deze applicatie helpt ontwikkelaars van medische apparatuur hun documentatie te structureren en zodoende de nodige certificeringen te verkrijgen (ISO en FDA). De andere prijzen gingen naar Pierre Moens (Boostcamp Prize van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, voor zijn project Buddy, waarmee u de verplaatsingen van uw hond heel nauwkeurig kunt volgen dankzij een op internet aangesloten halsband), Julie Cruyt (Boostcamp Audience Award voor haar project Space FiT, een applicatie om uw dagelijkse lichamelijke oefeningen te beheren), Vianney Veyrat (Grote Prijs Acceleration Program voor zijn project Ouat!, een webapplicatie voor een intuïtieve configuratie van complexe productieprocessen in de farmaceutische sector), Vincent Wautelet (Acceleration Program Prijs van het BHG voor FeasyMotion, een spinoff van de VUB en de ULB die zich inzet voor de rehabilitatie van verlamde personen via spelen met een 3D camera), en ten slotte Jonathan Rubinstein (Acceleration Program Audience Award voor zijn project Cocoon, een geogelokaliseerde applicatie die mensen met elkaar in contact brengt in functie van hun interesses). De finale van de zevende MIC Boostcamp, een project van het Microsoft Innovation Center Brussels, leverde op 16 juni de namen van de winnaars. De MIC Boostcamp is 4 maanden durend coaching programma om jonge ondernemers te helpen hun ideeën gestalte te geven. Sinds verleden jaar wordt het evenement, voor de meest gevorderde starters althans, aangevuld met een Acceleration Program in partnerschap met de Brusselse clusters Lifetech en Sofware, Impulse.brussels en Microsoft. Our partners make it possible. COMMUNITY NEWS Is er nog een toekomst voor het assistantberoep? Secretary Plus, een dochteronderneming van USG People die zich toespitst op de selectie, outsourcing en opleiding van meertalige assistants, publiceerde een witboek: “Het assistantberoep: nog steeds de hoeksteen van de organisatie?”. De publicatie baseert zich op een enquête bij meer dan 1.600 managers en assistants. ven binnen deze professionele context waar verandering de enige constante is? De enquête bevestigt dat het beroep een toekomst heeft, maar wel complexer wordt. 78% van de assistants en 82% van de managers denken dat de technologie de functie boeiende toekomstperspectieven biedt. Zowel qua tijdswinst als qua verscheidenheid van het takenpakket. Het assistantberoep: nog steeds de hoeksteen van de organisatie? WHITE PAPER Slechts 17% van de assistants en 13% van de managers zijn van mening dat de technologie een negatieve impact zou kunnen hebben op de jobzekerheid en het voortbestaan van de functie. De respondenten schuiven de volgende top 3 competenties naar voor: kennis van digitale tools en nieuwe applicaties, capaciteit om aanzienlijke hoeveelheden informatie te verwerken en ten slotte talenkennis . Door de technologische ontwikkelingen werden steeds meer activiteiten geautomatiseerd. Bovendien worden dankzij nieuwe tools en applicaties heel wat taken efficienter uitgevoerd. Zullen assistants zich kunnen handhaMeer weten: https://www.secretary-plus.be/acties/ whitepaper. ALGEMENE VERGADERING ALGEMENE VERGADERING BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500 op donderdag 1 oktober 2015 om 16.00 uur. Agenda ● Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 1 oktober 2014 ● Verslag van de Raad van Bestuur ● Verslag van de Commissarisrevisor ● Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2014-2015 ● Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2015-2016 ● Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor ● Benoeming van de Raad van Bestuur ● Toespraak van de Voorzitter ● Uitreiking van de Medaille van BECI Thierry Willemarck Voorzitter BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500 op donderdag 1 oktober 2015 om 16.30 uur. Agenda ● Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 1 oktober 2014 ● Verslag van de Raad van Bestuur ● Verslag van de Commissarisrevisor ● Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2014-2015 ● Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2015-2016 ● Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor ● Statutaire benoemingen ● Benoeming van de Commissarisrevisor ● Toespraak van de Voorzitter Thierry Willemarck Voorzitter BECI - Brussel metropool - september 2015 77
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR 4K Belux BVBA Joseph Jean Gossiauxlaan 10 - 1160 Brussel Nace: 1812001 - Drukken van tijdschriften, andere periodieken, boeken, enz. d.m.v. offset, fotogravure, flexografie, zeefdruk, duplicators, computerprinters, printinstallaties, foto- of thermokopieerapparaten, enz. 1813013 - Overige grafische activiteiten n.e.g. 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment afg. : Chloé Blieck ABdressage Balu Audrey NP De Frélaan 156 - 1180 Brussel afg. : Audrey Blau AG Insurance NV Emile Jacqmainlaan 53 - 1000 Brussel Nace: 65112 - Activiteiten van gemengde verzekeringsondernemingen, overwegend leven afg. : Antonio Cano AG Insurance NV Nieuwbrug 17 - 1000 Brussel Nace : 65122 - Activiteiten van gemengde verzekeringsondernemingen, overwegend niet-leven afg. : Antonio Cano Ag Insurance NV Kruidtuinlaan 20 - 1000 Brussel Nace : 65122 - Activiteiten van gemengde verzekeringsondernemingen, overwegend niet-leven afg. : Antonio Cano Agence Etre BVBA Drève de Linkebeek 59 - 1640 Rhode Saint Genèse Nace : 7022001 - Verlenen van adviezen en hulp aan het bedrijfsleven en de overheid op het gebied van planning, organisatie, efficiëntie en toezicht, het verschaffen van informatie aan de bedrijfsleiding, enz. afg. : Dominique Poilpre AIB - AGO Jobs & HR NV Wolverstraat 23 - 8500 Kortrijk Nace : 78200 - Uitzendbureaus afg. : Eline Vanneste Alter and Go BVBA Rue Haute 39 - 1380 Lasne Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85592 - Beroepsopleiding afg. : Philippe Herbiet Alternet - Comstrat NV Aakaai 6 - 1070 Brussel Nace : 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Dominique Lambert Aya Asian Food BVBA Ropsy Chaudronstraat 24 - 1070 Brussel Nace : 4631901 - Groothandel in verse en niet-verwerkte groenten en fruit, inclusief aardappelen 4721001 - De kleinhandel in verse groenten (inclusief aardappelen) en fruit 47810 - Markt- en straathandel in voedings- en genotmiddelen afg. : Zoubeir Zerrrouki Belgosweet BVBA Rue des Saules 52 - 1380 Brussel Nace : 10820 - Vervaardiging van cacao, chocolade en suikerwerk 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige advies78 BECI - Brussel metropool - september 2015 bureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Guy Desseaux Bodet NV Zoning Nord Avenue Pasteur 19 - 1300 Wavre Nace: 46480 - Groothandel in uurwerken en sieraden 46693 - Groothandel in elektrisch materiaal, inclusief installatiemateriaal 4777001 - De kleinhandel in uurwerken en horloges afg. : Laurent Vandebotermet Brussels Basketball VZW Paul Jansonstraat 20 - 1020 Brussel Nace : 93123 - Activiteiten van overige balsportclubs - afg. : Serge Crèvecoeur Building Management NV Kroonlaan 380 - 1050 Brussel Nace : 71122 - Landmeters 71209 Cross-The-Bridge VZW Huart-Hamoirlaan 48 - 1030 Brussel afg. : Olivier Brissaud Cruz Consulting / Cruz André NP Louizalaan 523 - 1050 Brussel afg. : André Cruz Digitweaks - Dmee Team BVBA Eugène Plaskylaan 201 - 1030 Brussel Nace : 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilm 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 90012 - Beoefening van uitvoerende kunsten door artistieke ensembles afg. : Gaëtan Krop Dotremont Lawyers & Negociators BVBA Louizalaan 65 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Carl Dotremont - Overige technische testen en toetsen 81100 - Diverse ondersteunende activiteiten ten behoeve van voorzieningen afg. : Jean-François Puissant Baeyens Bureau Van Dijk Electronic Publishing NV Louizalaan 250 - 1050 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 6311001 - Al dan niet permanent verwerken van gegevens met behulp van een eigen programma of een programma van de klant : - invoeren van gegevens - volledige verwerking van gegevens afg.: Christophe Van de Walle Capture Création BVBA Prinses Elisabethlaan 20 - 1030 Brussel Nace : 18130 - Prepress- en premediadiensten 59111 - Productie van bioscoopfilms 73110 - Reclamebureaus afg. : Patrick Bombaert CDS Location NV Vaartdijk 8 - 1070 Brussel Nace : 7729301 - De verhuur van vaat- en glaswerk, keuken- en tafelgerei, elektrische huishoudapparaten 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 9319901 - Promotie en organisatie van sportevenementen, als zelfstandige activiteit of voor rekening van derden afg. : Vincent Vandergoten CityDepot NV Scheepvaartkaai 5 bus B - 3500 Hasselt Nace: 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten afg. : Marc Schepers Clusteo NV Mauricelaan 1 - 1050 Brussel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg. : Emmanuel de Vinck Ergonomic BVBA Ransbeekstraat 230 - 1120 Brussel Nace : 4321102 - onderneming voor de installatie van hulpvoedingssystemen (generatoraggregaten) 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg. : Charles Crespinet DRP - Droit de Rouler et de Parquer VZW Armand de Roostraat 15 - 1030 Brussel afg. : Jacques Deliege Dynamik HR BVBA Rue de Genval 12 - 1301 Bierges Nace : 6920102 - Verlenen van adviezen en vertegenwoordigen (m.u.v. de wettelijke vertegenwoordiging) van clienten voor belastingsautoriteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Bérangère Bernard Edouard Moreels BVBA Waggebrug 8 - 9881 Bellem Nace : 13929 - Vervaardiging van overige geconfectioneerde artikelen van textiel, m.u.v. kleding 18200 - Reproductie van opgenomen media 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Edouard Moreels El Aisati Ahmed NP Emile Delvastraat 136 bus 1 - 1020 Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg. : Ahmed El Aisati Emasphere NV Rue Victor Libbert 36H - 6900 Marche Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg. : Didier Vankeerberghen COMMUNITY Euromi-Group BVBA Dapperenlaan 9 - 1200 Brussel Nace : 46213 - Groothandel in ruwe plantaardige en dierlijke oliën en vetten 46389 - Groothandel in andere voedingsmiddelen, n.e.g. 46460 - Groothandel in farmaceutische producten afg. : Raphael Makondika Facar Export BVBA Heyvaertstraat 40 - 1080 Brussel Nace : 4511101 - Groothandel in nieuwe en gebruikte auto's voor personenvervoer, inclusief die voor bijzondere doeleinden (b.v. ambulances) 4511301 - Kleinhandel in nieuwe en gebruikte auto's voor personenvervoer, inclusief die voor bijzondere doeleinden (b.v. ambulances) 45310 - Handelsbemiddeling en groothandel in onderdelen en accessoires van motorvoertuigen afg. : Fadia Farhat Finessebrands CVBA Eugene Plaskylaan 40 - 1030 Brussel Nace : 5920302 - de uitgeverijen van boeken in combinatie met audiovisuele hulpmiddelen. 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media 74103 - Activiteiten van grafische designers afg. : Stijn Van Belle Fotozaza - André Isabelle NP Avenue de la Bourse 14 - 1300 Limal Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen afg. : Isabelle André Fresh Lane BVBA Waterloosesteenweg 225 - 1060 Brussel Nace : 78200 - Uitzendbureaus 97000 - Huishoudens als werkgever van huishoudelijk personeel afg. : Magdalena Osmolska Fulgor Immo NV Livornostraat 45 - 1050 Brussel Nace : 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 68100 - Handel in eigen onroerend goed 82190 - Fotokopiëren, documentvoorbereiding en andere gespecialiseerde ondersteunende activiteiten ten behoeve van kantoren afg. : Daniel Petre Gentiane Steen NP Van Eyckstraat 50 bus 13 - 1000 Brussel Nace : 47890 - Markt- en straathandel in andere artikelen 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 5811001 - de uitgeverijen van boeken, schoolboeken, brochures, enz. afg. : Bernadette Hernalsteen GetSmily NV Rue Louis de Geer 6 - 1348 Louvain-La-Neuve afg.: David Hachez- David Frenay GFINE - Gestion, Finance & Informatique BVBA Generaal Baron Empainlaan 29 - 1150 Brussel Nace : 63910 - Persagentschappen 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven afg. : Robert Francq Hayasei NVBA Quai Duperré 40 - 17000 La Rochelle - France afg.: Mohamed Zahhar Horecon NV Albert I Laan 104 - 8670 Oostduinkerke Nace: 64200 - Holdings 66300 - Vermogensbeheer 68100 - Handel in eigen onroerend goed - afg. : Aurélie Beghin Instruments Engineering Company BVBA Louizalaan 367 - 1050 Brussel Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg. : Larry Kalala M'Bay Integrate-IT - 2 the Point- Internet Solutions Company BVB Vijverslaan 96 - 1780 Wemmel Nace : 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg. : Yves Roman Inter Beton NV Terhulpensesteenweg 185 - 1170 Brussel Nace : 23630 - Vervaardiging van stortklare beton 23640 - Vervaardiging van mortel 23690 - Vervaardiging van andere artikelen van beton, gips en cement afg. : Thierry de Bonnet Isabelle Leclercq Design BVBA Wilderoselaarslaan 4B - 1180 Brussel Nace : 4615001 - handelsbemiddeling in meubels, huishoudelijke artikelen en ijzerwaren 71112 – Interieurarchitecten 74104 - Activiteiten van interieurdecorateurs - afg. : Isabelle Leclercq Kokcinelo VZW Zandbakstraat 14 - 1160 Brussel afg. : Alan Keepen La Chrysalide Consulting BVBA Parvis Sainte-Alix 51 - 1150 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 7022003 - Algemene audit-activiteiten - 78100 - Arbeidsbemiddeling afg. : Natacha Van Hove La Pergola NV Houba de Strooperlaan 783 - 1020 Brussel Nace: 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening 5610101 - restaurant van het traditionele type 56301 - Cafés en bars afg. : Romuald Dethye Lacolhine BVBA François Gaystraat 160 - 1150 Brussel Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten - 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : François de Lhoneux Le Petit Nuage NP Belliardstraat 192 - 1040 Brussel Nace : 47810 - Markt- en straathandel in voedings- en genotmiddelen afg. : Yoan Argence Leyton Belgium NV Lloyd Georgelaan 7 - 1000 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Jean-François Le Foll Marilyne Communication BVBA Lambermontlaan 131A - 1030 Brussel Nace : 1814001 - Vouwen, vergaren, naaien, garenloos binden, lijmen, snijden, brocheren en goudstempelen van bedrukte vellen voor boeken, brochures, tijdschriften, catalogi, enz. 74103 - Activiteiten van grafische designers afg. : Orlando Bordignon MCM & Partners CVA Zandstraat 10 - 8300 Knokke-Heist Nace : 6420011 - Managementsactiviteiten van holdings : het tussenkomen in het dagelijks bestuur 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Beatrice Moës Montea Comm. VA Ninovesteenweg 198 - 9320 Erembodegem Nace: 41102 - Ontwikkeling van niet-residentiële bouwprojecten 6499905 - Financiële instellingen, n.e.g. 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen afg. : Jo De Wolf Moreaux Vincent NP Avenue des Hortentias 35 - 1300 Limal Nace : 69201 - Accountants en belastingconsulenten 69202 - Boekhouders en boekhouders-fiscalisten afg. : Vincent Moreaux NanoMegas BVBA Edmond Machtenslaan 79 - 1080 Brussel Nace: 2611003 - de vervaardiging van elektronisch geintegreerde schakelingen en micro-assemblages 2651002 - Vervaardiging van niet-optische microscopen en diffractieapparaten 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied afg. : Laurent Fortune Natixis Bank SETR Louizalaan 120 - 1050 1050 Brussel Nace : 64999 - Overige financiële dienstverlening 6499905 - financiële instellingen, n.e.g. 66110 - Beheer van financiële markten afg. : Laurence May Nestlé Waters Marketing & Distribution SETR Birminghamstraat 221 - 1070 Brussel Nace : 3530002 - Productie en distributie van gekoeld water en ijs, voor koeldoeleinden 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg. : Emmanuel Gruffat NewB CV Kruidtuinstraat 75 - 1210 Brussel Nace : 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Dirk Coeckelbergh BECI - Brussel metropool - september 2015 79
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Ogilvy Group Belgium NV Kantersteen 47 - 1000 Brussel Nace : 73110 - Reclamebureaus afg. : Ann Maes Olivier Delcros NP Höllstrasse 15 - 77694 Kehl - Germany afg. : Olivier Delcros Osborne Clarke CVBA Marnixlaan 23 - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Thierry Viérin Oserix NV Rue de Jumet 83 - 6041 Gosselies Nace : 4614006 - Handelsbemiddeling in machines en uitrusting voor de dienstverlenende sector 7120901 - Testen en analyseren van materialen, producten, installaties, enz. in verband met hun samenstelling, fysische eigenschappen, prestaties en overeenstemming met vooropgestelde normen of met lastenkohier afg. : Philippe Tessely Peeping Tom VZW Zwarte Vijversstraat 97 - 1080 Brussel Nace : 90012 - Beoefening van uitvoerende kunsten door artistieke ensembles afg. : Quentin Legrand PickMeUp BVBA Londenstraat 60 - 2000 Antwerpen Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 58290 - Overige uitgeverijen van software 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg. : Olivier de Clercq Pixxan BVBA Georges Huygensstraat 28 A - 1160 Brussel Nace : 18200 - Reproductie van opgenomen media 61900 - Overige telecommunicatie 77292 - Verhuur en lease van televisietoestellen en andere audio- en videoapparatuur afg. : Nicolas Borlee Production NV Place Favresse 47 - 1310 La Hulpe Nace : 74300 - Vertalers en tolken afg. : Jérôme Legris Putmans Amélie - Racin Communications Dendermondsestraat 168 - 1083 Bruxelles Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 7311004 - Het ontwerpen van publicitaire films 85592 - Beroepsopleiding afg. : Amélie Putmans Reeleda BVBA Jakob Jordaensstraat 22 - 1000 Brussel Nace : 3212101 - Bewerking van diamant (inclusief industriediamant) : zagen, slijpen, polijsten, afkoken, enz. 4676101 - De groothandel in ruwe en bewerkte diamant afg. : Diowo Shomba Rever Cible BVBA Brugmannlaan 183 - 1190 Brussel afg. : Abdel Hamid Maher Sultan Samskara Transmission NP Huart Hamoirlaan 138 - 1030 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations 80 BECI - Brussel metropool - september 2015 en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Hélène Feuillat Sayin Nazife-Burcu NP Charles Meertstraat 76 - 1030 Brussel afg. : Nazife-Burcu Sayin Size Communication NV Lion Office Center Chaussée de Nivelles 81-83 - 1420 Braine-l'Alleud Nace : 73110 - Reclamebureaus 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg. : Bruno van Marsenille Space Builders & Designers Obour Building Salah Salem 2 - Cairo - Egypt afg. : Salma Shamseldin Start People Uccle NV Terhulpensesteenweg 1 - 1180 Brussel Nace : 78200 - Uitzendbureaus afg. : Aurélie t'Kint de Roodenbeke Stratos BVBA Jacques Rayéstraat 20 - 1030 Brussel afg. : Daniel Galle Stravigo BVBA Valerius de Saedeleerlaan 1 - 9830 Sint-Martens-Latem Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering - afg. : Evelyne Schöller TAG bxl BVBA Vossenstraat 1A - 1000 Brussel Nace : 47787 - Detailhandel in nieuwe kunstvoorwerpen in gespecialiseerde winkels 4779101 - De kleinhandel in antiek en oude kunstvoorwerpen afg. : Johanna Suo Tensy - Syrbain Cellier NP Terkamerenlaan 42 - 1050 Brussel afg. : Syrbain Cellier The Bridge BVBA Koningin Astridlaan 237 bus 1 - 1950 Kraainem Nace : 68311 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 68312 - Schatten en evalueren van onroerend goed voor een vast bedrag of op contractbasis 81100 - Diverse ondersteunende activiteiten ten behoeve van voorzieningen afg. : Anne Cipolla The Good Chocolate Company BVBA Gulden Vlieslaan 24 - 1050 Brussel Nace : 4617001 - Handelsbemiddeling in voedings- en genotmiddelen 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen 47242 - Detailhandel in chocolade en suikerwerk in gespecialiseerde winkels afg. : Jennifer Moriconi The Liberty Company BVBA Landsroemlaan 6 - 1081 Brussel Nace : 64200 - Holdings 73110 - Reclamebureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg. : Jolanda Van Beek U-Drive CVOA Axisparc Fond Cattelain 2 - 1435 Mont-Saint-Guibert afg. : Jean-Claude Franck Upscale Distribution Saturnelaan 2 A - 1180 Brussel afg. : Pierrick Vin V'Ro TV - Rocha Veronica NP Rue des Passereaux 2 - 1480 Tubize afg. : Veronica Rocha Wibee BVBA Rue de la Boisette 13 - 1340 Ottignies Louvain-la-Neuve Nace : 77110 - Verhuur en lease van personenauto's en lichte bestelwagens (< 3,5 ton) afg. : Pierre Oldenhove WJT International BVBA Victor Govaerslaan 11 - 2170 Antwerpen Nace : 52100 - Opslag in koelpakhuizen en overige opslag 52290 - Overige vervoerondersteunende activiteiten 5229031 - Activiteiten van vervoercommissionairs die contracten voor het vervoer van goederen afsluiten in eigen naam maar het vervoer zelf door derden laten uitvoeren afg. : Wissam Charwani Xperthis Group NV Aarlenstraat 53 - 1040 Brussel Nace : 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62030 - Beheer van computerfaciliteiten afg. : Melchior Wathelet Ypsilonn CVBA Rue Morel 4 - 7500 Tournai Nace : 88101 - Activiteiten van gezins- en bejaardenzorg aan huis, m.u.v. (thuis)verpleging afg. : Fanny L'erario AGENDA 25.09.2015 Een nieuwe aanpak van uw mobiliteitsbeleid * Strategie en beheer 16.09.15 60’ chrono : La sécurité informatique vous concerne aussi * 23.09.2015 Big Data, Big Challenge : comment le Big Data peut améliorer votre quotidien et vous offrir de nouvelles opportunités * Management & RH, Personal improvement 22.09.15 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes ou l’Elevator Pitch * 30.09.15 Intelligence émotionnelle * ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 02.10.2015 en 14.01.2016 Sociale verkiezingen: potloden slijpen! 05.10.2015 Dispenses de versement de précompte professionnel et inspections : points d’attention et sécurisation * 06.10.2015 Comment faire face à un besoin urgent en compétences spécialisées et temporaires ? * 15.10.2015 Les recherches juridiques sur internet * 23.10.2015 BECI HR Lunch 09.11 en 16.11.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique * ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 10 en 11.09.2015 Les fondamentaux du management environnemental * 17.09.2015 Stop au gaspi * 16.09.2015 Infrastructure Club for Africa – Ervaringen en nieuwe ontwikkelingen van Brussels Airlines in Afrika 16.09.2015 Matchmaking event – For Arch – Bouw – Praag 22.09.2015 Matchmaking event – Polagra Food – Poznan 22.09.2015 De zes onderhandelingstechnieken gebruikt in de wereld 24.09.2015 Individuele ontmoetingen met de douaneattachés van de ‘BRICS’-landen 28.09.2015 Matchmaking event – EU Food Tourism event Expo 2015 – Milaan 29.09.2015 Matchmaking event – EU-Asean days Expo 2015 – Milaan 1.10.2015 Rencontres d’affaires avec une délégation marocaine de la Chambre de Commerce Belgo-marocaine * 22.10.2015 Mobiliteit: Meer werknemers op de fiets 23.10.2015 Uw onderneming, een bron van energie* ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be Diversiteit Van 0.10 tot 27.10.2015 Diversity Management 10.11.2015 Heeft uw bedrijf geloof? Evenwicht tussen redelijke accommodaties en belang van uw bedrijf 24.11.2015 10 regels voor het soort van geslacht in bedrijfsmanagement ➜ Bouchra El Mkhoust +32 2 643 78 20 - bem@beci.be 5.10.2015 Zaken ontmoetingen met een Poolse delegatie – Voedingssector 13.10.2015 Exportation de produits à usage civil et militaire : licence et sanctions de l’Union européenne * 13.10.2015 Matchmaking event – Anuga 2015 – Keulen 16.10.2015 Matchmaking event – Baltic Fashion & Textile – Vilnius 23.10.2015 Matchmaking event – European Fair for Entrepreneurial Finance - Brussel 27.10.2015 Appels d’offre et marchés publics européens : saisissez les opportunités ! * 27.10.2015 Matchmaking event – Dual use technologies – Sevilla 18.11.2015 Matchmaking event - Food Matters Live - Londen ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 10.09.2015 Afterwork 14.09.2015 CEO Meeting – Delen Private Bank 15.09.2015 Speed Business Lunch 22.09.2015 Zinner Circle 20.10.2015 Brussels Meets Brussels – Smart Human. Smart City. 05.11.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be *De voertaal van deze opleiding is Frans maar alle documentatie is ook in het Nederlands beschikbaar. BECI - Brussel metropool - september 2015 81

2015.09 livre-blanc-diversite-web


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BECI | livre blanc diversité Avant-propos La diversité est souvent invoquée par les pouvoirs publics pour qu’elle se concrétise, se réalise, se développe. À ce sujet, la dernière déclaration de politique régionale proposait des mesures pour la favoriser, en intégrant comme groupe cible les personnes issues des quartiers socio-économiquement défavorisés. Mais cette approche politique explique en ellemême pourquoi la diversité ne se développe pas suffisamment : une carte mentale différente. En effet, la culture économique n’est pas la culture politique. Chacune a ses valeurs, ses normes, son alphabet qui demande une approche spécifique. La culture d’entreprise est orientée vers la recherche de performance économique ; c’est une valeur forte qui crée aujourd’hui deux tiers des emplois à Bruxelles. Aussi, pour développer la diversité, il faut la comprendre. Sortir de sa carte mentale pour approcher celle de l’autre qui va immanquablement élargir la nôtre. Les entreprises qui ont approché la diversité en ont trouvé la valeur ajouté, à la fois humaine et économique. Car les chiffres de ces entreprises le montrent : mixer les équipes, tant en termes de genre que d’âge, de culture, de handicap… booste les chiffres d’affaires. Chaque forme de diversité apporte sa propre spécificité, différente mais complémentaire et, en soi, elle devient une richesse tant sur le plan humain qu’économique. Les jeunes apportent l’innovation, les plus âgés l’expérience ; les personnes d’ascendance étrangère apportent de la créativité, de par une carte mentale bi-culturelle ; les équipes managériales mixtes en termes de genre se complètent par leur approche différente mais complémentaire des situations ; les personnes en situation de handicap ont parfois développé des atouts que n’ont pas les personnes sans handicap. De plus, avoir des équipes qui représentent sa clientèle permet aussi de mieux la comprendre et donc de mieux l’approcher. Le potentiel économique en devient meilleur. La diversité, pour autant qu’elle soit bien managée, est donc facteur de réussite. Certaines entreprises sont avant-gardistes à ce sujet. Les suivrons-nous ? Thierry Willemarck Président de BECI 1
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Le Livre blanc de la Diversité : Diversity Means Performance EDITEUR RESPONSABLE Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 BRUXELLES COMITÉ DE RÉDACTION Olivier Willocx, Jan De Brabanter, Xavier Dehan, Hayate El Aachouche, Bouchra El Mkhoust. En collaboration avec : Souad Razzouk, La Magie des Cultures asbl. Commission Diversité BECI PRODUCTION Media Coordinator : Emmanuel Robert – er@beci.be Graphisme : Isabelle André Impression : DB Group Traduction : Data Translation Photos : Reporters, sauf indication contraire Septembre 2015 Cette publication est également disponible en néerlandais. Nos remerciements vont tout particulièrement aux administrateurs de BECI, premiers lecteurs attentifs du Livre blanc ainsi qu’aux secteurs professionnels qui ont pu contribuer par leurs apports critiques à cette étude. 4.3. Discrimination et ascendance étrangère 4.3.1. L’ascendance sur le marché de l’emploi 4.3.2. Les mesures publiques 4.3.3. Interview : Jean-Claude Daoust (société Daoust) 4.4. Discrimination et handicap 4.4.1. Le handicap sur le marché de l’emploi 4.4.2. Les mesures publiques 4.4.3. Interview: Andrea Leponce (societe Exki) 23 24 27 28 31 31 32 33 I. Introduction II. Méthodologie III. L’emploi en région bruxelloise IV. La discrimination sur le marché de l’emploi 4.1. Discrimination et genre 4.1.1. Le genre sur le marché de l’emploi 4.1.2. Les mesures publiques 4.1.3. Interview : Els Overbergh (société Microsoft) 4.2. Discrimination et âge 4.2.1. L’âge sur le marché de l’emploi 4.2.2. Les mesures publiques 4.2.3. Interview : Katleen Beyens (societe Sodexo) 8 9 10 12 12 13 15 16 19 20 21 22 Table des matières 2 BECI | livre blanc diversité V. L’enseignement : socle de l’inégalité 34 VI. Les entreprises : entre questionnements et ajustements VII. Déconstruire la discrimination pour constuire la diversité 7.1. Genèse 7.2. Les atouts de la diversité 7.3. Les bonnes pratiques VIII. La diversité dans le monde 8.1. La mise en place d’une législation spécifique 8.2. Les clauses sociales dans les contrats publics 8.3. Les interventions ciblées 8.4. Les emplois subsidiés 8.5. Les autres facteurs de réussite 8.6. Quelles mises en pratique pour bruxelles ? IX. Recommandations 9.1. La diversité par tous 9.2. Enseignement & qualifications 9.3. Formations & actions positives 9.4. Mesures emploi 9.5. Mobilité professionnelle inter-régionale X. Conclusion générale XI. Références 36 38 38 40 41 44 44 46 47 48 49 49 50 50 51 51 51 52 53 56 3
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Executive summary La diversité sur le marché de l’emploi concerne tous les groupes de la population en âge de travailler qui ne sont pas proportionnellement représentés sur le marché du travail 1 et/ ou qui ne sont pas proportionnellement représentés à tous les échelons de l’entreprise. Bien que de nombreuses caractéristiques soient concernées par la diversité, ce Livre blanc se concentre sur quatre axes principaux : le genre, l’âge, l’ascendance étrangère et le handicap. Depuis des décennies, de nombreuses études publiques et académiques ont souligné des différences significatives sur le marché de l’emploi. Ces différences ont imposé la diversité parmi les priorités des pouvoirs publics. Pour la déployer, des initiatives directes et indirectes ont été prises. Toutes les aides à l’emploi, actuelles et généralistes, sont des mesures indirectes, visant à promouvoir la diversité sur le marché de l’emploi. Mais les charges sur le travail continuent d’être lourdes pour les entreprises et, en soi, elles constituent un frein au déploiement de l’emploi en général et donc de la diversité. Par ailleurs, en amont, d’autres paramètres institutionnels freinent son développement. Il s’agit notamment des institutions publiques créatrices d’inégalité, à savoir l’enseignement qui, de par son organisation, ses ressources, ses politiques, produit des taux d’échec scolaires massifs. Aujourd’hui, près de la moitié des demandeurs d’emploi en RBC (46 %) ne disposent pas d’un diplôme de l’enseignement supérieur : un quart (25 %) des demandeurs d’emploi n’ont pas terminé le cycle de l’enseignement secondaire et 20% ont comme plus haut diplôme celui du secondaire supérieur. Les chiffres montrent que l’hémorragie ne s’arrête pas. Aujourd’hui, près de 50 % des jeunes demandeurs d’emploi inoccupés n’ont pas, non plus, terminé leur cycle de Cette réalité est en tension avec le marché de l’emploi bruxellois où près de 60 % des emplois (56,1 %)3 diplôme de l’enseignement supérieur ou universitaire. exigent un Dans les deux autres Régions, le marché de l’emploi manifeste plus de besoins en qualification basse et intermédiaire. Les besoins en diplômés de l’enseignement supérieur ou universitaire n’est « que » de 38,5 % en Région Flamande et 37,8% en Région Wallonne.4 C’est pourquoi Beci recommande, outre les différentes solutions développées dans cette publication, d’également développer la mobilité interrégionale des travailleurs. Car aujourd’hui, on voit qu’il y a une forte mobilité vers Bruxelles (plus de la moitié des emplois bruxellois sont occupés par des non bruxellois) mais c’est moins proportionnel dans l’autre sens. Outre ces paramètres institutionnels, les analyses développées ci-après montrent que la diversité est source de performance économique. Elle développe les chiffres d’affaires : une étude menée en France montre que 31 % des entreprises se sont engagées en diversité pour améliorer leur performance économique.5 l’enseignement secondaire : 49,6 % sont faiblement qualifiés chez les moins de 25 ans et 26,7 % chez les 25-29 ans2 . I. Constats 1. Le genre Les données en matière de genre montrent des différences non pas en termes d’accès à l’emploi mais surtout en terme d’évolution professionnelle. Les postes à responsabilité continuent d’être globalement portés par les hommes et les causes sont multiples : des habitudes de recrutement stéréotypées, des femmes qui avancent à reculons vers des postes à responsabilité… 1. Décret du Conseil Flamand du 8 mai 2002 relatif à la participation proportionnelle sur le marché de l’emploi 2. Observatoire Bruxellois de l’emploi.2013. Jeunes dans la précarité. La position des jeunes adultes vis-à-vis du marché de l’emploi en RBC. Bruxelles. p.11 3. Observatoire Bruxelloise de l’emploi.Mars 2015. Focus : Quelles perspectives d’emploi pour les hautement qualifiés à Bruxelles ? 4. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2012. Bruxelles.p.15 5. INERGIE. Bilan diversité 2014. Site web sur INTERNET. < http://www.inergie.com/bilan-diversite-2014>. Dernière consultation : le 05-03-2014. 6. Ibidem. p.12 4 BECI | livre blanc diversité CONSTATS • Un plafond de verre qui résiste, • Un écart salarial entre 10 et 22 %, • Cumuler d’autres caractéristiques (l’ascendance, l’âge, le handicap,…) augmente les difficultés. 2. L’âge Les données montrent que les probabilités de sortir de l’emploi diminuent avec l’âge.6 Les jeunes rencontrent des difficultés de par leur manque de qualifications ou d’expérience mais les personnes à partir de 45 ans rencontrent des difficultés structurelles indépendamment de leurs niveaux de qualifications ou d’études. A Bruxelles, près d’un tiers des inscrits chez Actiris (30 %) ont plus de 45 ans. CONSTATS • A partir de 45 ans, des difficultés structurelles d’accès à l’emploi, • Des charges financières lourdes pour les entreprises pour les publics plus âgés, • Sur les dix dernières années, le nombre de demandeurs d’emploi âgés de + de 50 ans a triplé. 3. L’ascendance étrangère Depuis plus de 20 ans, les chercheurs ont étudié les différences significatives sur le marché de l’emploi entre les personnes d’origine étrangère et les personnes d’origine belge. Les dernières études des pouvoirs publics ont re-confirmé des différences significatives CONSTATS • A Bruxelles : 25,5 % des Bruxellois de 18 à 60 ans sont d’origine belge et 65,9 % d’origine étrangère (soit de nationalité étrangère, soit nés avec une nationalité étrangère, soit dont un des parents est né avec une nationalité étrangère). • Taux d’emploi : - 74 % chez les personnes d’origine belge, - Entre 38 et 53 % chez les personnes d’origine étrangère. • Symptômes de discrimination sur le marché de l’emploi - Ethnostratification horizontale : des différences dans l’accès à l’emploi, - Ethnostratification verticale : des différences dans l’évolution professionnelle. 4. Le handicap Les personnes porteuses d’un handicap peuvent l’être de naissance ou le devenir en cours de vie (maladie dégénérative, accident de la route…). Ce sont la méconnaissance des différentes formes de handicap et les a priori (manque de rentabilité, surcroit de travail…) qui freinent leur accès à l’emploi. II. Déconstruire la discrimination pour construire la diversité 2.1. Genèse Pour comprendre la discrimination, il y a lieu de distinguer les facteurs exogènes et les facteurs endogènes. Les causes exogènes : Elles sont de deux sortes : • Les facteurs institutionnels qui participent au manque de diversité (l’enseignement…) • Les facteurs sociaux qui construisent les stéréotypes, les préjugés et les schémas psychologiques dans l’ensemble de la société. Ces derniers se développent et se maintiennent notamment à travers des mécanismes sociaux de valorisation et dévalorisation : - La valorisation masculine du pouvoir, la féminisation et la masculinisation des métiers… - Pour l’âge, il s’agit aussi de l’inversement des rôles « naturels » dans le sens où les individus, de par le cycle de vie, ont été habitués à avoir des personnes plus âgées qui les guident (parents, professeurs…). Dans la vie professionnelle, il arrive souvent que les personnes plus jeunes soient hiérarchiquement au-dessus des personnes plus matures. L’inconfort s’installe des deux côté, entraînant des difficultés d’engagement ou des licenciements plus nombreux. - La valorisation sociale des différences culturelles est trop souvent absente dans les canaux de communication, y compris médiatiques. L’adage « L’arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt entière qui pousse » est particulièrement vrai en ce qui concerne les personnes d’ascendance étrangère. Et les arbres qui tombent nourrissent de manière disproportionnée les préjugés envers ces personnes. - De même, en ce qui concerne le handicap, la Belgique CONSTATS • En Belgique, le taux d’emploi des personnes sans handicap est de 66,4 % contre 40,7 % chez les personnes avec un handicap. • Dans 80 % des cas, le handicap survient dans le courant de la vie. • 41 % : le nombre de personnes handicapées belges inactives qui s’estiment aptes à travailler. 5
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est encore dans une approche trop souvent médicalisée, comme l’ont souligné les Nations Unies dans leur dernier rapport d’octobre 2014. Cette approche, qui ne se justifie pas toujours, participe à créer un stéréotype de « care » envers ces personnes. Or, ces personnes sont tout autant capables de se mouvoir dans la vie, y compris professionnelle. Elles se sont même, en général, sur-adaptées au monde. Les causes endogènes : Les causes endogènes sont l’inscription au niveau individuel de ces facteurs sociaux qui deviennent des « habitus », « extraordinairement ordinaires », qui sont : « un ensemble de dispositions durables, acquises, qui consiste en catégories d’appréciation et de jugement et engendre des pratiques sociales ajustées aux positions sociales. Acquis au cours de la prime éducation et des premières expériences sociales, il reflète aussi la trajectoire et les expériences ultérieures : l’habitus résulte d’une incorporation progressive des structures sociales. C’est ce qui explique que, placés dans des conditions similaires, les agents aient la même vision du monde… »7 Les habitus s’exercent « comme par magie, en dehors de toute contrainte physique ; mais cette magie n’opère qu’en s’appuyant sur des dispositions déposées, tels des ressorts, au plus profond des corps.»8 Aussi, pour réussir la diversité, il y a lieu de travailler dans tous les champs humains (social, politique, économique, médiatique…) pour dépasser les stéréotypes et pas uniquement sur le marché de l’emploi. Car les habitus peuvent se transformer, et ce par les mêmes voies que leurs inscriptions : l’inculcation et l’incorporation. Le travail d’inculcation peut se faire par la voie pédagogique que ce soit à travers le parcours scolaire ou le parcours professionnel (à travers des séminaires, des formations,…) qui vont déconstruire les schèmes de perception, d’appréciation et d’action. Le véhiculement des préjugés et stéréotypes négatifs par les médias, qui participent à la construction d’habitus, doit également être profondément pensée. C’est également par l’incorporation que les « habitus » se construisent, c’est par l’incorporation qu’ils peuvent se déconstruire. Aussi, une incorporation de la diversité dans la structure même des entreprises, avec un accompagnement adéquat, contribue à construire des habitus positifs en diversité. Cela peut se faire notamment à travers des « actions positives » au niveau des ressources humaines dont différents exemples ont été développés dans cette publication. 2.2. Les atouts de la diversité Si la diversité est une question d’égalité et d’éthique, elle est aussi une réponse économique. Car les entreprises engagées en diversité ont compris le potentiel économique et ont pu découvrir que la diversité améliore leurs performances économiques. Ces performances économiques sont dues à plusieurs méthodes : 2.2.1. Le développement des ressources humaines Développer la diversité au sein des ressources humaines, c’est disposer d’une multitude de talents qui vont amplifier les résultats, car chaque forme de diversité apporte sa particularité qui bonifie l’ensemble. En ayant du personnel aux potentiels différents, les entreprises sortent notamment des schèmes de « pensée unique » et monolithique qui rigidifient le développement de l’entreprise. • Le genre Les études qui démontrent la corrélation entre des équipes managériales féminisées et des bilans financiers bonifiés ne se comptent plus. Citons notamment celle de la banque Credit Suisse : « Les entreprises comptant + de 15 % de femmes à la direction générale ont dégagé un retour sur fonds propres moyens de 14,7 % contre seulement 9,7 % pour les compagnies en comptant moins de 10 %. »9 Ces performances sont notamment dues au fait que l’entreprise bénéficie d’atouts managériaux différents mais complémentaires en termes de genre. • L’âge : Investir dans l’âge, c’est disposer d’un capital savoir bonifiant pour l’entreprise. En effet, un collaborateur âgé possède ce que les diplômes n’apportent pas : l’expérience. Elle donne un capital de ressources pour développer des projets : un travailleur âgé en a déjà beaucoup développé ou en a vu beaucoup se développer. Il sait, d’expérience, ce qui marche ou moins bien. Il a par ailleurs assisté à une multitude de situations à résoudre et trouvera donc rapidement des solutions à des problèmes de terrain. L’entreprise bénéficie ainsi d’un gain de temps considérable. Il a été constaté qu’il faut en moyenne 14 mois à un senior pour transmettre tout son savoir à un jeune. Ce sont 14 mois de « capital savoir » dont l’entreprise bénéficie en engageant un senior. De plus, il a été démontré que les collaborateurs seniors ont une meilleure résistance au stress: leur vécu les rend moins émotifs en cas de difficultés. Ce qui est particulièrement intéressant lorsqu’on sait que la résistance au stress influe sur la rapidité d’exécution mais aussi sur l’absentéisme. • L’ascendance étrangère Les personnes d’ascendance étrangère ont généralement des schèmes de pensée bi-culturels. Une carte mentale élargie qui apporte créativité et innovation à l’entreprise. De plus, disposer d’un personnel qui parle d’autres langues que les langues nationales permet, en cas de besoin, de mieux accueillir et servir la clientèle. Le dernier Taalbarometer montre le top 8 des langues parlées à Bruxelles, par ordre d’importance : français, anglais, néerlandais, arabe, espagnol, allemand, italien et turc. Disposer de collaborateurs qui parlent d’autres langues, en plus des langues nationales, c’est pouvoir offrir des interactions de qualité à la clientèle surtout parmi les personnes matures qui n’ont pas suivi les cursus scolaires en Belgique. • Le handicap Contrairement à ce qui est véhiculé par les stéréotypes, les personnes en situation de handicap, moyennant les adaptations nécessaires, ont une performance égale à une personne sans handicap. Ces personnes ont, par ailleurs, développé d’autres qualités (selon la forme du handicap) que les personnes sans handicap n’ont pas. Elles sont, par exemple, plus souvent conscientes des problèmes de sécurité au travail et ont une faculté de prévention très développée. 6 BECI | livre blanc diversité certaines organisations (PME notamment) ne peuvent se permettre ce coût. Et d’autre part, certaines entreprises ont des collaborateurs seniors dont les talents ne sont pas totalement exploités. Cette plate-forme réunit les entreprises demandeuses de talents seniors et les entreprises les comptant parmi leurs effectifs. Les collaborateurs seniors de ces dernières, peuvent, s’ils le souhaitent, avoir des missions externes auprès d’autres entreprises. 2.2.2. Mieux toucher la clientèle Avoir des collaborateurs qui ressemblent à la clientèle (en termes de genre, d’âges, de culture…) permet de mieux la comprendre et donc de mieux répondre à ses besoins. A Bruxelles, la clientèle est composée comme telle : - 35 % de la population a plus de 45 ans - 65,9 % de la population bruxelloise de 18 à 60 ans est d’origine étrangère (soit de nationalité étrangère, soit né avec une nationalité étrangère soit dont un des parents est né avec une nationalité étrangère). - En Belgique, plus de 10 % de la population entre 15 et 64 ans est porteuse d’un handicap ou d’une maladie chronique. La clientèle est la principale source économique. Aussi disposer de tous les talents en interne permet d’être en adéquation avec le potentiel bruxellois. 2.2.3. Éliminer le risque réputationnel Il ressort des études que la discrimination n’est pas forcément visible ni intentionnelle puisqu’elle est construite, pour une part, à partir d’habitus : des schèmes de perception, d’appréciation et d’action, socialement construits chez chaque individu, et qui « dirigent » les comportements de recrutement. Or, en cas de plainte pour discrimination, les coûts directs et indirects peuvent être conséquents car la charge de la preuve est aujourd’hui, selon la loi, du côté de l’employeur qui doit prouver la non-discrimination. Les coûts sont à la fois ceux liés au procès, aux dédommagements éventuels mais également ceux liés à une réputation négative qui peuvent être durables et conséquents. Le risque réputationnel est donc important et nécessite des actions de prévention ciblées. 2.3. Quelques bonnes pratiques Diversité et genre : programme d’assertivité Dans beaucoup d’entreprises, le personnel féminin bénéficie de programmes d’assertivité. Ces programmes, outre leurs effets positifs en termes de comportements et de communication, ont également un impact sur l’auto-discrimination du personnel féminin. En effet, il est communément admis que les femmes développent des comportements d’auto-discrimination par rapport aux fonctions à responsabilité. Ces programmes d’assertivité amènent les femmes à se positionner différemment et donc à être vues différemment. Par ce fait, un changement naturel et subtil se passe à l’intérieur de l’entreprise, qui mène les femmes vers des postes à responsabilité. Diversité et âge : experience@work Il s’agit d’une plate-forme où les collaborateurs seniors sont, en partie, employés à l’extérieur de l’entreprise. L’expertise des collaborateurs seniors est connue. Pourtant, III. Conclusion Les entreprises ayant développé la diversité en ont découvert la richesse humaine et économique. Et pour que la diversité puisse se développer entièrement, il y lieu d’agir dans tous les champs en étant particulièrement attentif à plusieurs axes : - L’enseignement et l’emploi des langues - Les formations RH en diversité - La mobilité inter-régionale des travailleurs - Les charges sur le travail - L’appropriation de la diversité par chaque ministre dans ses matières. Nul doute que cette appropriation globale sera une réussite pour tous : les entreprises, les demandeurs d’emploi, les travailleurs et les pouvoirs publics. Un contrat de services est ensuite conclu dont la durée est variable : mission courte, moyenne ou à durée indéterminée… Le bénéficie est pour tout le monde : les seniors se ressourcent au soir de leur carrière, les petites organisations bénéficient d’un capital savoir à un coût abordable... Diversité et ascendance étrangère : le management interculturel Si, de manière générale, la diversité nécessite d’être bien managée pour être réussie, c’est particulièrement vrai dans le cadre de la gestion interculturelle. Les entreprises ayant développé le management interculturel ont formé leurs cadres dans ce sens. Ils disposent ainsi de différentes clefs de lecture des comportements culturels et, par ces clefs, créent une homéostasie porteuse de performance. Car les comportements sont socialement construits et sont issus de normes, de valeurs et de croyances différentes ; de même que leurs interprétations. C’est pourquoi peuvent naître des malentendus ou des incompréhensions qui peuvent être dépassés en ayant les outils nécessaires. Diversité et handicap : un stylo pour parler Les aménagements raisonnables sont nombreux et ont différentes formes : matériaux, humains… Un aménagement humain, pour une bonne collaboration avec un collaborateur malentendant, est l’instauration d’un stylo levé lors des réunions. Un seul stylo est d’application lors de ces réunions et ne parle que celui qui l’a. Cela permet au collaborateur malentendant de voir qui parle et de pouvoir lire sur les lèvres. Outre un meilleur échange pendant les réunions, le système amène naturellement des temps de réunion plus courts car l’ensemble des personnes vont à l’essentiel de ce qu’ils doivent exprimer. Le résultat bonifiant est un gain de temps pour tous. 7. Anne-Catherine Wagner, « Habitus », Sociologie [En ligne], Les 100 mots de la sociologie, mis en ligne le 01 mars 2012, consulté le 15 juillet 2014. URL : http://sociologie.revues.org/1200 8 Ibidem. • 9.LAUWERS, Michel. Les femmes managers rapportent toujours plus gros. L’Echo. Samedi 10 janvier 2015 7
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I. Introduction Le choix d’un Livre blanc de la Diversité est l’aboutissement d’un long processus de réflexion. Le but étant de développer la diversité sur le marché de l’emploi, à l’instar de son développement démographique, de manière naturelle et positive en sortant des positions caricaturales à tous les niveaux. Les pouvoirs publics, les entreprises, les chercheurs d’emploi, étaient demandeurs d’un processus visant à développer des outils positifs, respectueux et adaptés à la fois aux entreprises et aux demandeurs d’emploi. Le défi n’était pas simple : plusieurs difficultés se sont invitées tout au long du processus. La première était de saisir une réalité difficilement appréhendable dans sa globalité. Entre ses définitions juridiques, sa réalité sociologique, sa réalité démographique et géographique, sa réalité humaine… il a fallu trouver la sève commune et un cadre concret. Les premières consultations avec les entreprises et des experts de la diversité ont permis de dégager des premières pistes. Le Livre blanc devait pouvoir montrer les difficultés les plus importantes avec des pistes d’action concrètes et réalisables à la fois par les acteurs économiques et politiques. Aussi, bien que les discriminations puissent couvrir des réalités beaucoup plus nombreuses que celles développées dans ce Livre blanc, les acteurs ont défini le cadre qui permettrait de saisir les pans principaux de la discrimination, à savoir ceux qui posaient les difficultés les plus profondes sur le marché de l’emploi. Sur cette base, quatre formes de diversité ont été retenues : • Le genre • L’âge • L’ascendance étrangère • Le handicap La deuxième difficulté était d’éviter l’effet stigmatisant que peut avoir l’intention de saisir une altérité (de genre, d’ascendance, de handicap…) sans enfermer les publics concernés dans cette altérité et participer, indirectement, à une stigmatisation négative. Tout au long du processus, cette donnée a pesé dans les différents pans de construction. La troisième difficulté était de sortir des processus de pensée positive et de proposer des outils de diversité réels, pragmatiques et équilibrés, tant sur le plan humain qu’économique ou politique. Ce défi fut relevé au fur et à mesure du processus de construction du Livre blanc et des consultations avec les secteurs, les entreprises et les acteurs de la diversité. La quatrième difficulté était de proposer un projet collectif et de trouver un équilibre et des pistes qui tiennent compte des différentes positions entre les entreprises, les demandeurs d’emploi et les pouvoirs publics. Ce défi fut également relevé au fur et à mesure du processus. Ce processus de construction a donc demandé plusieurs étapes et a entraîné un processus de collaboration multiple et très large. Bien que les quatre profils discriminés soient présentés séparément, ces caractéristiques peuvent évidemment être portées simultanément par les personnes. Le genre notamment, qui concerne la moitié des personnes sur le marché du travail, doit être pensé avec les autres caractéristiques. Ce Livre blanc a donc demandé plusieurs démarches mais qui ont permis d’aboutir à une architecture pertinente, à la fois sur le plan économique et politique. Loin d’être exhaustif, il illustre néanmoins les grandes difficultés, en amont et aval, en matière de diversité et propose des pistes de lecture et d’actions adaptées. 8 II. Méthodologie Fort de ces étapes, le Livre blanc se développe en plusieurs strates. Un premier volet dresse une cartographie claire de la discrimination en rassemblant les dernières données empiriques de la discrimination. Les données quantitatives concernant les différences significatives sont présentées tout au long de cette structure. Cette cartographie a été la base d’un premier constat soumis aux acteurs économiques. Un deuxième volet concerne l’aspect qualitatif et explore la genèse des différences sur le marché de l’emploi. • Les aspects institutionnels qui participent directement ou indirectement à la discrimination • Les causes sociales • Les difficultés pour les entreprises • Les causes des comportements discriminatoires Un troisième volet nourrit le Livre blanc par les données issues des consultations avec les secteurs et les entreprises. Leurs expériences de terrain sont une source riche de pertinences. Deux formes de consultations ont été retenues : • Une enquête anonyme a réuni un échantillon de près de 430 entreprises. L’échantillon représentatif se découpe, selon la taille des entreprises, de la manière suivante : • 100 employés ou plus • 50 à 99 employés • 10 à 49 employés • Moins de 10 employés 22,14 % 9,09 % 29,84 % 38,93 % • La deuxième forme de consultations s’est déroulée autour de tables rondes et de Commissions Diversité réunissant à la fois les secteurs, les entreprises et des experts en diversité. Un échantillon de près de 430 entreprises Des Tables rondes et des Commissions 10 secteurs De par ces consultations, les acteurs économiques ont pu largement peser dans l’élaboration et la construction des outils proposés. Les pratiques élaborées dans d’autres pays du monde, en matière de diversité, sont également présentées même si elles ne sont pas exhaustives des pratiques au niveau international. Une réflexion autour de ces outils internationaux et leur faisabilité nationale est également mis en perspective. Enfin, chaque forme de diversité est illustrée par une interview ou une pratique positive en diversité. L’ensemble de ce processus donne lieu à ce Livre blanc qui se veut être un plan architectural visant à construire la diversité. 9
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III. L’emploi en région bruxelloise La Région Bruxelloise connaît un paradoxe assez spécifique. En effet, bien que son PIB soit parmi les plus élevés d’Europe, cette richesse ne profite pas suffisamment aux bruxellois. Cette dichotomie est due notamment à une forte présence de navetteurs venant travailler à Bruxelles, qui dopent la Région mais ne reflètent pas la situation socio-économique de sa population. Par ailleurs, l’emploi intérieur progresse peu. En cinq ans, l’emploi salarié n’a augmenté que de 0,9 % (+5.000 postes).1 Cette lente progression est également en dichotomie au regard de la croissance démographique, qui apporte naturellement de nombreux nouveaux entrants sur le marché de l’emploi.2 3.1. La démographie bruxelloise La Région de Bruxelles-Capitale connaît depuis le tournant du siècle dernier une croissance remarquable de sa population. Sur dix ans, elle a augmenté de 16,4 %3 1.163.486 habitants (au 1er janvier 2014).4 pour atteindre Ces chiffres sont à mettre en perspective avec la différence entre les naissances et les décès, ainsi qu’avec les mouvements migratoires internes (la différence entre les entrées et sorties résidentielles au sein du territoire Régional).5 L’augmentation démographique est assez significative d’un point de vue national ; en Flandre, elle n’est que de 6,4 % et de 5,8 % en Région wallonne.6 Par ailleurs, sa jeunesse pourra aussi trouver des perspectives d’emploi en Flandre et en Wallonie, étant donné que les données y prévoient davantage de départs de personnes âgées du marché de l’emploi que de jeunes y entrant.7 La répartition hommes/femmes est relativement équilibrée. La population bruxelloise est également caractérisée par sa grande diversité puisque les indicateurs montrent que 25,5% de la population bruxelloise de 18 à 60 ans est d’origine belge et 65,9% est d’origine étrangère. 3.2. Un marché du travail exigeant Le marché de travail bruxellois présente plusieurs caractéristiques qui le mettent en tension. Il représente plus de 700.000 postes de travail dont 632.739 postes de salarié soit 16,5% de l’emploi salarié national.8 Ces postes de travail appartiennent majoritairement (92,7 %) au secteur des services.9 Plus de la moitié des emplois bruxellois sont occupés par des non-Bruxellois et près de 60 % des emplois (56,1 %)10 un diplôme de l’enseignement supérieur ou universitaire. exigent Dans les deux autres Régions, le marché de l’emploi manifeste plus de besoins en qualification basse et intermédiaire. Les besoins en diplômés de l’enseignement supérieur ou universitaire n’est « que » de 38,5 % en Région Flamande et 37,8 % en Région wallonne.11 Par ailleurs, la population bruxelloise est également en tension par rapport au marché de l’emploi bruxellois. En effet, bien qu’elle connaisse un taux supérieur de diplômés de l’enseignement supérieur (comparativement aux deux autres régions : 34,9 %), elle est également marquée par une proportion importante de personnes faiblement qualifiées.12 Aujourd’hui, un quart (25 %) des demandeurs d’emploi ne disposent que du diplôme secondaire inférieur et 20 % ont comme plus haut diplôme celui du secondaire supérieur. Ce qui veut dire que près de la moitié des demandeurs d’emplois en RBC (46 %) ne disposent pas d’un diplôme de l’enseignement supérieur.13 1. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2013. Bruxelles. p.13 • 2. Ibidem. • 3. Ibidem. • 4. SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie. Site Web sur INTERNET. http://bestat.economie.fgov.be/BeStat/BeStatMultidimensionalAnalysis?loadDefaultId=1310>. • 5. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2013. Bruxelles.p.39 • 6. Ibidem. 10 BECI | livre blanc diversité Graphique 1 : Emploi intérieur et population active occupée en Région bruxelloise (arrondi 1000) (2012) 14 Cela créé sans surprise, un taux d’activité plus élevé chez les personnes hautement qualifiées (83,3 %) et le moins élevé chez les personnes faiblement qualifiées (46,5 %). 3.3. Répartition de l’emploi par Tableau 1: Evolution du nombre d’emplois salariés par secteur en Région Bruxelloise (2008-2012)16 2008 2012 Variation 2008-2012 V.A. % Industries extractives et manufacturières Energie secteur en Région bruxelloise15 L’emploi bruxellois relève majoritairement du secteur privé puisqu’un peu plus des deux tiers des postes de travail s’y concentrent. Par ailleurs, sa position de capitale (régionale, belge et européenne) contribue à accroître les postes dans l’administration publique. Il s’agit du bassin d’emplois le plus concentré avec 110.665 postes. Le deuxième secteur concentrant le plus d’emplois en Région bruxelloise est le commerce avec plus de 62.000 postes. Pour les deux autres Brabant, il est même le premier secteur d’emplois. Suivent les secteurs des activités financières et d’assurance ainsi que de la santé humaine et de l’action sociale. Construction Commerce Transports et entreposage Horeca Information et communication Finance et assurances Activités immobilières Activités spécialisées, scientifiques et techniques Services administratifs et de soutien Administration publique Enseignement Santé humaine et action sociale Arts, spectacles et activités récréatives Divers Total 23.832 7.870 19.018 66.740 29.448 25.813 34.940 66.359 3.751 35.469 42.406 20.795 8.406 16.405 62.033 27.930 26.307 31.621 60.468 5.643 36.216 59.102 107.777 110.665 56.368 68.087 9.002 24.613 62.328 63.616 8.845 26.123 621.483 626.503 -3.037 536 -2.613 -4.707 -1.518 504 -3.319 -5.891 1.892 747 16.696 2.888 5.960 -4.471 -157 1.510 5.020 -12,7 6,8 -13,7 -7,1 -5,2 2,0 -9,5 -8,9 50,4 2,1 39,4 2,7 10,6 -6,6 -1,7 6,1 0,8 Source: ONSS, calculs Observatoire bruxellois de l’Emploi 7. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p.27 • 8. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2012. Bruxelles.p.16. • 9. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Sociale. 2014. Répartition de l’emploi par secteur. Site web sur internet. < http://www.emploi.belgique.be/moduleDefault.aspx?id=21166#AutoAncher1>. Dernière consultation : 14-06-2014 • 10. Observatoire Bruxelloise de l’emploi.Mars 2015. Focus : Quelles perspectives d’emploi pour les hautement qualifiés à Bruxelles ?. p.1. • 11. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2012. Bruxelles.p.15 • 12. Ibidem. • 13. Obssevatoire bruxellois de l’emploi. Statistiques sur le marché du travail bruxellois. Population active inoccupée.Voir : http://www.actiris.be/marchemp/tabid/211/language/fr-BE/Statistiques-sur-le-marche-du-travail-bruxellois.aspx • 14. Ibidem. • 15. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2012. Bruxelles. • 16. Observatoire bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2013. Bruxelles.p.18 11
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IV. La discrimination sur le marché de l’emploi La discrimination est un comportement construit sur base d’une altérité, subjectivement perçue, et qui aboutit à un traitement différentiel notamment sur le marché de l’emploi. La perception de l’altérité en soi n’est pas négative, elle est même très naturelle puisque celle-ci est présente partout et tout le temps, y compris parmi les personnes du même sexe, d’une même culture, du même âge, d’une même famille,… C’est la manière de percevoir cette altérité, de façon négative ou positive, qui peut être problématique. Si les préjugés et les stéréotypes négatifs dominent dans la perception, le comportement qui suit sera naturellement négatif. Cette perception, et son prolongement comportemental, sera étudiée et analysée plus largement dans sa genèse au cours de ce rapport. Dans un premier temps, seront mis en perspective les différentes formes de discrimination ainsi que leur rapport au marché du travail. Les législations actuelles interdisent la discrimination sur base des critères suivants : la nationalité, la prétendue race, la couleur de peau, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique, l’orientation sexuelle, l’état civil, la naissance, la fortune, l’âge, la conviction religieuse ou philosophique, l’état de santé actuel ou futur, le handicap, la conviction politique, la caractéristique physique ou génétique ou l’origine sociale. La discrimination peut donc prendre différentes formes. Dans le cadre de ce livre blanc, nous nous concentrerons principalement sur les quatre formes les plus courantes en termes de discriminations à savoir l‘ascendance, le genre, l’âge, le handicap. Bien que chaque type de discrimination soit traité de manière monolithique dans ce projet, il est bien sûr évident que les caractéristiques discriminantes se cumulent. Par exemple, la discrimination des femmes s’aggravent lorsqu’elles cumulent d’autres caractéristiques comme l’âge, l’ascendance ou le handicap. 4.1. Discrimination et genre La question de l’égalité en matière de genre est une question que se sont appropriée depuis longtemps les pouvoirs publics. C’est une question globale dont le champ déborde le champ professionnel et qui irradie à travers tous les pans de la vie humaine : social, familial, politique, culturel,… Tous ces champs s’imprègnent les uns des autres et exercent une influence les uns les autres. Un effet positif ou négatif dans l’un de ces champs aura de facto un effet sur les autres (un enfant, une promotion,…) A cet égard, il y a lieu d’interroger les inégalités sous l’angle des constructions sociales et des choix individuels. Car aujourd’hui, plusieurs questions imprègnent la question de l’égalité en matière de genre : • Les différences salariales • L’accès aux fonctions hiérarchiques supérieures • La question de la conciliation vie privée / vie professionnelle,… Si la question des différences salariales et celles de l’accès aux positions hiérarchiques supérieures est une question qui s’insère uniquement dans le champ professionnel, celle de la conciliation vie privée/vie professionnelle la déborde. Cette question interroge la construction sociale du rôle des femmes et des hommes ainsi que la reproduction de ces rôles. Elle mène également à la question de la construction sociale du pouvoir et des responsabilités tant dans le champ professionnel que dans le champ social et familiale. Dans le cadre familial, on voit notamment que, même avec toutes les structures aidantes actuelles et les mesures étatiques (congé parental, structures d’accueil pour enfants, télé travail, flexibilité d’horaires,...), il y a encore une reproduction 12 BECI | livre blanc diversité Tableau 2 : Répartition des emplois salariés selon le sexe et la Région (2006 – 2011) 2 Région bruxelloise 2011 Hommes Femmes Total 319.857 312.882 632.739 Variation 06-11 -0,6 8,8 3,8 Région flamande 2011 1.146.828 1.036.335 2.183.163 Variation 06-11 0,7 9,4 4,6 Région wallonne 2011 519.097 500.670 1.019.767 Variation 06-11 1,4 11,4 6,0 2011 1.985.782 1.849.887 3.835.669 Belgique Variation 06-11 0,7 9,8 4,9 Source: ONSS, calculs Observatoire bruxellois de l’Emploi sociale des rôles familiaux. Les données montrent notamment l’insuffisance du partage des charges familiales au carrefour entre constructions sociales et choix individuels. Cela mène à des demandes spécifiques émanant plus souvent des femmes (que des hommes) et qui construisent une absence plus grande des femmes sur le marché de l’emploi : congé parental, aménagement d’horaires, recours au temps-partiel,… Ces demandes, légitimes, ont un impact significatif sur les carrières : impact salarial direct, impact sur les pensions, évolution de carrière,… et posent également la question de l’indépendance économique des femmes, que l’Europe, dans sa stratégie 2020, a mis en priorité. Ainsi, l’ensemble des actions, privées ou publiques, entreprises en matière de genre doivent pouvoir être réfléchies afin de ne plus « coller » les politiques de conciliation vie privée – vie professionnelle uniquement aux politiques pour femmes mais d’essayer de coller ces politiques de conciliation aux deux sexes, notamment par des mécanismes incitatifs… 4.1.1. Le genre sur le marche de l’emploi L’analyse du marché de l’emploi selon le genre montre que les femmes sont plus en retrait du marché du travail par rapport aux hommes. Leur taux d’activité à Bruxelles est de 58,3 % contre 72,5 % pour les hommes.1 Par contre, les chiffres indiquent qu’une fois qu’elles sont sur le marché de l’emploi, elles occupent à proportion égale le marché de l’emploi salarial. Les données sur la Région Bruxelloise indiquent (voir tableau 2): > LE PLAFOND DE VERRE La première difficulté à laquelle sont confrontées les femmes sur le marché de l’emploi est une sous-représentation dans les fonctions hiérarchiques supérieures. A cet effet, nous avons sondé les entreprises concernant la répartition des fonctions entre les hommes les femmes. Les données montrent que plus de 43 % des entreprises respectent un équilibre de genre au niveau des postes hiérarchiques supérieurs et plus de 44 % ne l’ont pas encore atteint. Nous avons également interrogé les entreprises sur leurs difficultés à trouver des femmes dans leur Conseil d’Administration : 24 % ont confirmé ces difficultés et 47 % ne l’ont pas confirmé. Près de 30 % des entreprises ne sont pas positionnées. Graphique 2 : Mon entreprise a des difficultés à trouver des femmes pour siéger au CA 0% Vrai Faux Je ne sais pas 10% 20% 30% 40% La frilosité à l’égalité de genre gagnerait pourtant à être éradiquée car, au-delà de la question d’équité, de nombreuses études ont montré la corrélation entre la présence de femmes dans les équipes de direction et la performance économique.3 Une récente étude de la banque Crédit Suisse confirme cette analyse. « Les entreprises comptant + de 15 % de femmes à la direction générale ont dégagé un retour sur fonds propres moyen de 14,7 % contre seulement 9,7 % pour les compagnies en comptant moins de 10 %. »4 Les fonds propres s’en trouvent également améliorés par la présence de femmes dans les conseils d’administration. Ils sont également meilleurs chez les groupes dirigés par une femme CEO. En 2013, le retour sur fonds propres était de 15,2 % pour ces groupes et de 11,9 % pour les groupes dirigés par un homme CEO5 . Tableau 3 : Mon entreprise respecte-t-elle un équilibre homme-femme ? Oui Aux postes moins qualifiés Aux postes plus qualifiés Aux postes décisionnels 46,62 % 53,85 % 43,82 % Non, les hommes sont très majoritaires 28,67 % 26,57 % 44,76 % Non, les femmes sont très majoritaires 24,71 % 19,58 % 11,42 % % des répondants 100 % 100 % 100 % 1. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2012. Bruxelles. p.12• 2. Ibidem. p.18 • 3. LAUFER Jacqueline & PAOLETTI Marion, « Spéculations sur les performances économiques des femmes », Travail, genre et sociétés 1/ 2010 (n° 23), Site Web sur INTERNET. < www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2010-1-page-167.htm.>. Dernière consultation 05-06-2014. • 4. LAUWERS, Michel. Les femmes managers rapportent toujours plus gros. L’Echo. Samedi 10 janvier 2015 • 5. Ibidem. 13
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Tableau 4 : Ecart salarial sur base des salaires horaires et annuels bruts moyens (2007 – 2011)9 2007 Écart salarial en salaires horaires Écart salarial en salaires annuels 12% 24% 2008 11% 23% 2009 11% 23% 2010 10% 2011 10% 23% 22% Source: Bureau fédéral du Plan et DGSIE, Enquête sur la Structure et la Répartition des Salaires Les performances vont dans le même sens en ce qui concerne la cotation des actions. Celles-ci cotaient 2,62 fois leur valeur comptable chez les sociétés à forte direction féminine (+ de 15 %) et 1,97 fois chez les autres6 . Les entreprises sont donc gagnantes. Mais la question du genre doit être pensée sous différents angles : est-elle à renvoyer aux hommes uniquement ? Pierre Bourdieu interroge ce fait et nous relate : «… les femmes elles-mêmes appliquent, à toute réalité, et, en particulier, aux relations de pouvoir dans lesquelles elles sont prises, des schèmes de pensée qui sont le produit de l’incorporation de ces relations de pouvoir… »7 Les femmes s’enferment donc pour une part dans les schémas établis et incorporent une sorte de « norme » en ce qui concerne les postes à responsabilité et plus particulièrement en ce qui concerne leur masculinisation. Leurs propres comportements dans les entreprises attestent bien de cette incorporation. Elles ne sont moins souvent pro-actives en ce qui concerne les postes à responsabilité contrairement aux hommes qui y vont naturellement. Elles demandent souvent à réfléchir lorsqu’on leur propose des postes à responsabilités… Sans minimiser la structure propre de l’entreprise, qui peut, dans certains cas, être dans une vision masculine concernant les fonctions de direction et être un frein à la promotion des femmes, il y a eu tout de même lieu de juxtaposer clairement la question de l’auto-discrimination chez les femmes. Auto-discrimination qui est notamment due à une intégration des stéréotypes et des préjugés à leur égard et qui les maintient dans des positions hiérarchiques inférieures. Aussi, favoriser une meilleure mixité du genre dans les postes à responsabilité demande à travailler sur deux plans : • Au niveau de l’entreprise même en changeant la vision, notamment du management, et en menant des actions positives. • Au niveau du personnel féminin pour sortir de leurs propres préjugés à leur égard. Mais ces données doivent être mises en perspective avec l’incorporation des pratiques institutionnelles d’inégalité au niveau de la société entière. Aussi, explorer la genèse de l’inégalité entre les hommes et les femmes est en soi intéressant ; elle n’est pas simple mais elle demande à ce que les femmes explorent leur relation au pouvoir et que les hommes explorent leur perception des femmes au pouvoir. > ECART SALARIAL L’autre inégalité qui est encore visible sur le marché de l’emploi est l’inégalité salariale. 14 BECI | livre blanc diversité Graphique 3 : Répartition des bénéficiaires d’une pension selon les montants perçus et selon le sexe (montants mensuels en euros) (2008)10 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Femmes Hommes Calculé par heure, l’écart salarial entre les hommes et les femmes, tous secteurs confondus, est en moyenne de 10 %. Il passe à 22 % lorsqu’il est calculé sur une base annuelle. Cette différence reflète la répartition inégale des femmes sur le marché du travail qui ont recours bien plus souvent que les hommes aux temps partiels. Cela est dû à la fois à la répartition inégale des charges familiales, mais est également à celle de certains métiers notamment la distribution ou le nettoyage (voir tableau 4).8 Soulignons également l’absence de mixité dans les métiers, qui demeurent très sexués. Les femmes renforcent principalement des métiers déjà très féminisés. > FEMMES ET PENSIONS Les femmes ont plus souvent recours au temps partiel que les hommes, avec les avantages et les inconvénients que cela apporte. Les inconvénients étant principalement d’ordre professionnel : évolution de carrière, impact salarial, calcul de la pension,… Ainsi, les chiffres concernant les pensions des femmes montrent des différences significatives par rapport à celles des hommes. Dans les catégories de pensions inférieures, les femmes dominent largement, et dans les catégories de pensions supérieures, ce sont les hommes qui dominent largement (voir graphique 3). Aussi, le fait qu’elles soient en retrait par rapport au marché du travail, qu’elles sont moins payées que les hommes, qu’elles évoluent moins dans les catégories hiérarchiques supérieures et qu’elles aient plus souvent recours au temps partiel, va inévitablement avoir des répercussions dans le calcul de leur pension. 4.1.2. Les mesures publiques Plusieurs législations sont apparues afin de permettre un meilleur équilibre sur le marché de l’emploi, notamment : • la loi sur l’égalité de traitement entre hommes et femmes (2007) : elle interdit et sanctionne la discrimination sur base du sexe. • La loi du 22 avril 2012 (en vigueur au 7/09/2012) impose désormais de nouvelles obligations en matière salariale. Pour les entreprises de plus de 50 travailleurs, l’employeur a l’obligation de rentrer tous les deux ans une analyse montrant que la politique de rémunération est neutre sur le plan du genre. Il revient au Conseil d’Entreprise ou au CPPT (Comité pour la prévention et la protection au travail) de déterminer s’il y a lieu de faire un plan d’action. En cas de non-respect de ces dispositions, des sanctions sont prévues par le législateur : amendes pénales ou administratives. • La loi du 28 juillet 2011 : elle vise à garantir la présence de femmes dans les conseils d’administration des entreprises publiques autonomes, des entreprises cotées et de la Loterie Nationale. Des démarches doivent être prises afin de garantir dès 2018 le respect des dispositions prévues par la loi. 6. Ibidem.• 7. BOURDIEU, Pierre, La domination masculine, Paris, Editons du Seuil, 2002. p. 54 • 8. Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes. 2014. L’écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique. Rapport 2014. Bruxelles. p.6 • 9. Ibidem. p.7 • 10. Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes. 2011. Femmes et Hommes en Belgique : Statistiques et indicateurs de genre. Bruxelles. p.71 15 0,01 - 249 250 - 499 500 - 749 750 - 999 1.000 - 1.249 1.250 - 1.499 1.500 - 1.749 1.750 - 1.999 2.000 - 2.249 2.250 - 2.749 2.500 - 2.749 2.750 - 2.999 3.000 et plus
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INTERVIEW D’ELS OVERBERGH 4.1.3. Interview société Microsoft : Els Overbergh LES FEMMES AU CRÉNEAU Un nombre croissant d’entreprises veillent à la diversité de leur personnel quant à l’origine, à l’âge et au sexe, et s’assurent que leurs travailleurs reflètent fidèlement la société. Microsoft Belgique, dont le siège est situé à Zaventem, consent également tous les efforts nécessaires sur ce plan, explique sa directrice des Ressources humaines Els Overbergh : « Une entreprise est capable de mettre en place un grand nombre d’actions positives à cet égard. » Propos recueillis par Frédéric Petitjean La politique des Ressources humaines de Microsoft Belgique, employant quelque 375 personnes, est sous la responsabilité d’Els Overbergh depuis octobre 2012. Cette économiste occupe depuis une dizaine d’années diverses fonctions dans les départements marketing, ventes et RH. Auparavant, elle a travaillé au sein de l’entreprise pharmaceutique Abbott Vascular et pour le géant brassicole ABInbev. Au fil des ans, Els Overbergh confie qu’elle a remarqué chez ses différents employeurs un intérêt croissant envers la diversité. Comment Microsoft gère-t-elle la diversité ? Quelle est sa place dans la politique du personnel ? « Microsoft est à l’origine une entreprise américaine, ce qui signifie donc que la diversité fait partie de ses priorités. Cette valeur est également promue par la société mère dans toutes ses implantations à travers le monde, y compris ici en Belgique. Créer un effectif du personnel diversifié revêt dès lors une importance capitale pour nous. » « Au sein de notre entreprise, la politique en matière de diversité est actuellement principalement axée sur le ‘sexe’. En d’autres termes, nous tentons de compter dans notre effectif un nombre suffisant de collègues féminins. » Els Overbergh, HR Director Microsoft Belgium & Luxemburg fréquemment remarqué qu’une femme reste davantage confrontée au dilemme famille/enfant ou carrière, ce qui peut représenter une sorte de barrière «naturelle» à la réussite professionnelle. Mais les entreprises disposent de nombreux moyens pour leur offrir une solution, et fort heureusement Microsoft en fait partie. » Comment procède-t-elle ? « Par exemple à travers ce que nous appelons le ‘New World of Work’ ou ‘la nouvelle manière de travailler’. Cette méthode permet d’organiser son travail et son agenda de manière extrêmement flexible et en toute liberté. Je suis en mesure, dans une certaine limite, de fixer moi-même mes heures et de travailler aisément depuis mon domicile. Je commence par exemple par conduire mes enfants à l’école le matin et puis je me rends au travail. Ou si, en cas de journée pédagogique imprévue ou dans d’autres circonstances, je ne parviens pas à trouver le moyen de faire garder mon enfant, je peux travailler facilement de chez moi ou depuis un autre endroit. Tant que les objectifs sont atteints, ce qui reste bien entendu la condition essentielle, Microsoft fait preuve d’une grande souplesse à ce sujet. » « L’autre façon dont votre employeur peut vous aider est très simple : accepter que la personne et le travailleur traversent des phases différentes dans leur vie. Par exemple, la mère d’un enfant de quelques mois n’a pas envie de partir en voyage d’affaires plusieurs semaines à l’étranger. À ce moment, sa carrière est plutôt secondaire, sans pour autant entraîner des conséquences sur ses ambitions à plus long terme. Elles peuvent rester intactes à cent pour cent, vous savez. » J’imagine que cette approche constitue aussi pour vous le moyen idéal d’attirer les jeunes travailleurs dans votre entreprise, un aspect clé dans la guerre des talents qui fait rage actuellement. Le domaine de l’informatique a en effet la réputation d’être un univers exclusivement masculin, est-ce le cas ? « Oui, c’est un peu cliché mais comme la plupart des clichés, il dissimule une grande part de vérité, bien sûr (rires). Le changement auquel nous aimerions assister sur ce plan reste en effet lent à se concrétiser. Un petit coup d’accélérateur ne ferait pas de tort. Évidemment, le problème apparaît dès le choix des études : les orientations scientifiques plus ‘dures’ telles que les maths, la chimie, l’informatique attirent encore trop peu de filles. La Belgique est à la traîne dans ce domaine par rapport à beaucoup d’autres pays. » Avez-vous déjà été personnellement confrontée au célèbre plafond de verre ? « Hmmm (elle réfléchit) ... Non cas. Je ne l’ai jamais ressenti ou éprouvé chez mes employeurs précédents. J’ai toutefois « Oh, absolument, et elle est aussi une bonne raison de rester. La culture et la flexibilité d’une organisation sont deux éléments fondamentaux lorsque la question de quitter une entreprise ou d’y rester se pose. Le salaire n’est pas le seul facteur décisif. » De quelles manières Microsoft fait-elle la part belle à la diversité ? « Eh bien, nous avons notamment fixé des objectifs sur le nombre de femmes que nous souhaiterions compter au sein de notre personnel. Lorsque nous cherchons à engager une personne, par exemple, nous nous assurons qu’un nombre suffisant de femmes ont été retenues avant d’inviter les candidats à passer un entretien. Le rapport hommes/femmes dans notre équipe de direction doit lui aussi être équilibré. Nous sommes sur la bonne voie, même si j’admets qu’il reste encore pas mal de pain sur la planche. » 16 BECI | livre blanc diversité La diversité : la pierre d’achoppement de nombreux acteurs du secteur IT Microsoft n’est pas la seule entreprise à tenter de stimuler la diversité dans ses rangs. La plupart des entreprises informatiques dans le monde s’y intéressent. Chez Google, le géant américain de l’internet, la diversité sexuelle et ethnique est abominable. Ce constat n’est pas dressé par l’un ou l’autre groupe de pression mais par l’entreprise elle-même dans un rapport publié en mai de l’année dernière. Parmi les près de 50.000 personnes employées par Google dans le monde, pas moins de 70 % sont de sexe masculin. Près de 61 % sont blancs, 30 % sont d’origine asiatique, 3 % sont hispaniques et 2 % sont noirs. Le problème est encore plus important si l’on regarde les emplois dans le domaine de la technologie pure où 83 % des postes sont occupés par des hommes et 60 % par des blancs. Les noirs représentent à peine 1 % des personnes occupant ce type de fonction. Avec seulement 2 %, les hispaniques sont eux aussi sous-représentés. À titre de comparaison : selon le département américain des statistiques du travail, les noirs et les hispaniques composent en moyenne 12 et 16 % respectivement des effectifs aux États-Unis. Les femmes représentent quant à elles 47 %. Le problème : l’enseignement Google désigne l’enseignement comme principal responsable de ces problèmes. Aux États-Unis, à peine 18 % des diplômes de bachelier en informatique sont décrochés par une femme. Ce nombre est même inférieur à 10 % en ce qui concerne les noirs et les hispaniques. 5 % seulement tentent ensuite de décrocher un master. Google a déjà donné 40 millions de dollars à des organisations actives sur le plan de la diversité afin de contribuer à réduire ces écarts. L’entreprise déclare également collaborer avec des hautes écoles et des universités noires afin de stimuler les étudiants à postuler au sein de Google. La situation n’est pas beaucoup plus réjouissante chez son concurrent Apple. En août de l’année dernière, le PDG Tim Cook a déclaré que, même si Apple ne diffère pas profondément des autres entreprises de la Silicon Valley, il n’est pas satisfait de son niveau de diversité. Selon une enquête interne, 55 % des travailleurs américains de l’entreprise à la pomme sont blancs. Apple emploie par ailleurs 15 % d’Asiatiques, 11 % d’hispaniques et 7 % de noirs. Le pourcentage de travailleurs masculins et féminins est respectivement de 70 et 30 %. Une diversité importante = plus de bénéfices Prenons un dernier exemple : Facebook. Dans cette entreprise également, les hommes blancs sont surreprésentés : 69 % de l’ensemble des employés de Facebook sont de sexe masculin et 57 % sont blancs. Un peu plus d’un employé sur trois est d’origine asiatique et seulement 2 % sont noirs. Facebook a également fait part de sa volonté d’accroître la diversité au sein de son personnel, surtout en raison de ses activités dans le monde entier et parce qu’une étude a révélé que des équipes composées de personnes d’origines ethniques différentes parviennent à résoudre plus efficacement des problèmes complexes. D’autres études indiquent que les entreprises caractérisées par une plus grande diversité sont plus créatives et engrangent des bénéfices plus élevés. Facebook en semble consciente elle aussi et s’est donc lancée dans un partenariat avec des organisations dont les activités sont destinées à promouvoir le secteur ICT parmi les groupes de population sous-représentés. L’année dernière, le réseau social a même mis sur pied une strategic diversity team spéciale dont la tâche est d’adapter à court terme les procédures de sélection. Facebook estime que ses actions portent déjà leurs fruits et les derniers chiffres révèlent une amélioration par rapport à l’année dernière. 17
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Le personnel féminin de Microsoft se soutient-il mutuellement ? Ou l’encouragez-vous particulièrement ? « Nous tentons effectivement de permettre aux femmes d’interagir dans le cadre d’un système de réseautage. Nous prévoyons pour cela des moments spécifiques durant lesquels elles peuvent se rencontrer et apprendre à se connaître. On entend parfois que les femmes sont généralement moins efficaces que les hommes en matière de réseautage, pour la simple raison que la plupart du temps elles doivent aussi gérer leur ménage. Je généralise probablement, mais tout de même : de nombreuses femmes n’ont tout simplement pas de temps à consacrer au réseautage. » L’âge des travailleurs fait-il également l’objet d’une attention particulière au sein de votre entreprise ? « Microsoft n’est pas une jeune entreprise, quatre générations s’y côtoient donc. Et chaque génération poursuit naturellement ses propres objectifs et a ses habitudes bien particulières. Les managers sont formés à ce sujet, oui. Par exemple, une personne de la génération Y émettra des idées singulièrement différentes sur le travail, la carrière et l’épanouissement personnel qu’une autre appartenant à la génération des babyboomers. » Et en ce qui concerne les origines ? Qu’en est-il des travailleurs d’origine étrangère par exemple ? « Cet aspect revêt une moindre importance car dans le domaine informatique, ce sont surtout les compétences de la personne qui entrent en compte. Inutile de vous expliquer que notre secteur est confronté à une pénurie de profils techniques spécialisés : nous nous intéressons surtout aux aptitudes d’une personne, ses origines ne jouent aucun rôle sur ce plan. Donc pour l’instant, en matière de diversité, nous nous concentrons véritablement sur le sexe. » La politique de diversité a-t-elle déjà donné des résultats positifs ? « Du côté des chiffres, il est évidemment difficile d’établir un rapport entre nos bénéfices ou notre chiffre d’affaires et le nombre de femmes que nous employons. Tous ensemble, nous nous efforçons bien entendu de garantir le fonctionnement optimal de notre activité, tant les hommes que les femmes. » « Je remarque toutefois que les équipes au sein desquelles le rapport hommes/femmes est équilibré sont animées par une autre dynamique, une dynamique positive. Il apparaît très vite qu’une équipe composée de personnes issues de milieux différents est une richesse. Les hommes et les femmes n’ont pas le même caractère, ils ont des forces et des faiblesses différentes qui s’équilibrent parfaitement dans ces équipes. Et au final, tout le monde profite de cet apprentissage mutuel permanent. » Avez-vous dû surmonter des obstacles pour mettre cette politique en œuvre ? « Je n’emploierais pas le terme d’obstacle, un peu exagéré, mais certains hommes se sont en effet dit : et nous ? Ils ont pensé : allons-nous être relégués à l’arrière-plan ? Il est alors important de prendre le temps nécessaire d’expliquer la politique au personnel et que l’objectif n’est évidemment pas de favoriser ou de désavantager un sexe, mais que nous cherchons l’équilibre. Nous ne cessons jamais de sensibiliser notre personnel à ce sujet. » Même si tel n’est pas votre objectif principal, cette politique est également bénéfique pour votre image. « Oh oui, bien entendu. Microsoft est une entreprise très innovante et moderne et ce genre de politique lui correspond parfaitement. Je pense que nous pouvons en être fiers. Nous avons remporté plusieurs prix du meilleur employeur, certainement en partie grâce à nos efforts dans ce domaine. » Recevez-vous également des réactions de la part de vos clients ou fournisseurs ? « Je dois avouer que ce type de feed-back est plutôt rare. En revanche, nous partageons régulièrement nos meilleures pratiques avec le département des ressources humaines d’autres entreprises. Par exemple, j’ai récemment entendu le directeur du personnel de De Lijn. Cette entreprise est bien entendu plus grande et ses activités tout à fait différentes des nôtres, mais on remarque qu’elle s’intéresse également à cette question. La diversité est un thème qui anime le monde de l’entreprise et je crois que tel sera de plus en plus le cas à l’avenir. » En effet, comment la politique en matière de diversité évoluera-t-elle selon vous chez Microsoft dans les prochaines années ? « Eh bien, je pense que nous devrons nous remettre sans cesse en question et que nous devrons toujours être en mesure de répondre à cette interrogation : de quelle manière pouvons-nous refléter du mieux possible la société dans laquelle nous vivons tout en fournissant un service optimal à nos clients ? À travers des formations, des rencontres, des discours de notre direction, etc. Le management doit aussi veiller à prendre en compte les talents de chacun et à s’occuper de tous les membres de son personnel. Mais il doit être formé dans ce domaine également et sensibilisé à la question. Nous allons continuer à interroger régulièrement les travailleurs à ce sujet. » Avez-vous déjà remporté des prix grâce à votre politique en matière de diversité ? « Oui, nous avons notamment remporté à plusieurs reprises le prix Great Place To Work. Il s’agit d’une récompense internationale dans le cadre de laquelle l’employeur est évalué par ses travailleurs. La diversité n’est bien entendu pas la seule variable prise en compte mais nous savons que nous obtenons toujours de bons résultats dans la catégorie ‘traitement égal des hommes et des femmes’. » Pour conclure : comment évitez-vous qu’une politique en matière de diversité ne se transforme en discrimination positive ? Ou ne faut-il justement pas l’éviter ? « Oh, je pense qu’il est nécessaire de maintenir un équilibre. Si cette politique est perçue comme un obstacle, il convient impérativement de faire en sorte que tel ne soit plus le cas. Je ne dis pas qu’il ne faut pas parfois donner un coup de pouce à la politique mais, en fin de compte, une chose reste importante : permettre à la bonne personne d’occuper la bonne fonction, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. » 18 BECI | livre blanc diversité 4.2. Discrimination et âge Le vieillissement de la population fait partie du paysage conjoncturel belge. Ce phénomène a des répercussions sociales et économiques qu’il importe donc de prendre en compte. Employer des travailleurs plus âgés, en luttant contre les discriminations à leur égard, comporte un certain nombre d’avantages pour l’entreprise. La diversité au niveau des âges des travailleurs permet les échanges de savoirs, de compétences, de savoir-faire ou encore d’expérience, qui s’avèrent des plus bénéfiques pour l’entreprise. Les aînés peuvent aussi participer à la formation et à la maturité professionnelle des plus jeunes. Les travailleurs ne sont pas mis en concurrence sur base de leur âge mais travaillent ensemble pour plus d’efficacité. Incorporer cette diversité d’âges dans l’entreprise peut augmenter les performances globales de l’entreprise. Par ailleurs, la diversité au sein de l’entreprise permet l’aménagement d’horaires qui soient plus adaptés aux travailleurs en fonction de leur âge et de leurs préoccupations quotidiennes. (Exemple : engager des travailleurs plus âgés pour permettre aux travailleurs qui ont des jeunes enfants d’adapter leur horaire aux besoins de l’organisation familiale.) Bien que l’expérience professionnelle soit plutôt un atout sur le marché de l’emploi, l’âge peut souvent constituer un filtre lors de l’embauche des travailleurs. Pourquoi ? Le coût salarial plus élevé des travailleurs plus âgés constitue le principal frein à l’embauche de ceux-ci ou au maintien en fonction de ceux-ci passés un certain âge et un certain nombre d’années d’ancienneté. Graphique 4: D’une manière générale, mon entreprise perçoit certaines difficultés dans la capacité des personnes plus âgées à s’adapter au changement 0% Vrai, précisez Faux Je ne sais pas 10% 20% 30% 40% 50% 60% Par ailleurs, il existe de nombreux stéréotypes et préjugés au sujet des travailleurs ayant atteint un certain âge. Ceuxci sont considérés comme moins flexibles, moins productifs, plus fragiles physiquement, comme ayant plus de soucis de santé ou encore comme étant moins aptes à s’adapter aux changements et aux nouvelles technologies, que les travailleurs plus jeunes. Ces stéréotypes et préjugés fonctionnent de manière invisible puisqu’ils agissent déjà au moment de la sélection des candidats et de leur invitation (ou non) aux entretiens d’embauche. BECI, dans son enquête, a interrogé les entreprises et leur a demandé si elles percevaient des difficultés dans la capacité des personnes plus âgées à s’adapter au changement. Plus de 60 % des entreprises ne confirment pas ces difficultés mais 23 % les affirment. Près de 15 % ne se positionnent pas (voir graphique 4). 19
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Le baromètre de la diversité a évalué le désavantage de l’âge en matière de recrutement. Il indique : « Pour le candidat âgé, la probabilité de subir un désavantage discriminatoire, c’est-à-dire de ne pas être invité à cet entretien alors que le candidat plus jeune reçoit l’invitation, est de 7 à 8 points de pourcentage plus élevée. En revanche, ce candidat âgé a 4 points de pourcentage de moins de chances de bénéficier d’un avantage discriminatoire, autrement dit d’être le seul à être invité. »11 Par ailleurs, certains aspects, dus aux constructions sociales naturelles, peuvent également freiner l’embauche ou accélérer les licenciements des personnes ayant plus de maturité professionnelle. La population active des 25-49 étant plus souvent sur le marché de l’emploi et donc évoluant au niveau hiérarchique, peut se trouver confronter à un cycle de vie nouveau. La vie humaine naturelle est élaborée telle que, depuis la prime enfance, les personnes sont habituées (au sens « habitus »12 ) à être sous l’autorité de personnes plus âgées (parents, enseignants, éducateurs,...) Dans la vie professionnelle, ce cycle, de par l’évolution des jeunes au niveau hiérarchique, peut s’en trouver renversé. Les personnes plus jeunes occupent des fonctions d’autorité envers les personnes plus âgées. Cela peut mener à un inconfort tant pour les personnes jeunes que pour les personnes matures. L’inconfort, de par cette position inhabituelle, peut freiner les engagements ou accélérer les licenciements En outre, la discrimination envers les travailleurs âgés peut se dérouler non seulement au moment de l’embauche mais peut aussi s’exercer au quotidien sur le lieu de travail, via des différences de traitement ou des attitudes négatives. 4.2.1. L’âge sur le marché de l’emploi Les données fournies par les services publics révèlent des taux d’occupation professionnelle inférieurs, à la moyenne chez les personnes expérimentés. Sur les dix dernières années, les observations montrent une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans. « Leur nombre a plus que triplé en Région bruxelloise sur cette période alors que leur taux de chômage est passé de 10% en 2002 à près de 20% en 2012. »13 > TAUX D’EMPLOI Leur taux d’emploi montre les difficultés : en 5 ans (entre 2007 et 2012), leur taux d’emploi n’a augmenté que de 4 %. 14 Tableau 5 : Le taux d’emploi selon le sexe et la classe d’âge en RBC (2012)15 De 45 à 49 ans De 50 à 54 ans De 55 à 59 ans De 60 à 64 ans Total Hommes 67,9 74,2 62,5 36,5 59,4 Femmes 61,4 56,5 45,7 20,7 48,6 Total 64,8 65,3 53,8 28,1 54,0 Source: SPF Economie - DGSIE (EFT), calculs Observatoire de bruxellois de l’Emploi 11. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2012. Baromètre de la Diversité : Emploi. Bruxelles. p. 49 • 12. Cf. chapitre déconstruire la discrimination pour construire la diversité • 13. Observatoire bruxellois de l’emploi. 2014. Focus : Aperçu de la situation des travailleurs « seniors » sur le marché de l’emploi bruxellois. Bruxelles. p.1 • 14. Ibidem. p.2 • 15. Ibidem. • 16. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p.196 • 17.Observatoire bruxellois de l’emploi. 2014. Focus : Aperçu de la situation des travailleurs « seniors » sur le marché de l’emploi bruxellois. Bruxelles. p.3 • 18. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p.196 Graphique 5 : Taux de chômage BIT selon la classe d’âge et la région (2012)17 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 45-49 ans 50-54 ans Région bruxelloise Région flamande 55-59 ans 60-64 ans Région wallonne Belgique Source: SPF Economie - DGSIE (EFT), calculs Observatoire de bruxellois de l’Emploi Ce faible pourcentage est aussi dû au fait que le faible flux de personnes entrant dans la catégorie « actifs occupés » se combine avec un flux élevé de personnes sortant de cette catégorie (pré-pension, maladies, etc...) > TAUX DE CHÔMAGE En 2013, près d’un tiers des inscrits chez Actiris soit 30% avaient plus de 45 ans. Bruxelles connaît donc le plus haut taux de chômage des 45-60 ans avec une moyenne de 17,5 %. Par ailleurs, les données du monitoring socio-économique confirment également ces difficultés. Pour plus de 80 % des + de 45 ans, il s’agit d’un obstacle épais puisqu’ils connaissent globalement un chômage de longue durée.16 Nous pouvons également souligner un phénomène de « double difficulté » pour les personnes d’origine étrangère parmi cette catégorie d’âge (graphique ci-contre). 20 BECI | livre blanc diversité Graphique 6 : Chômage de longue durée (plus d’un an) chez les chômeurs du 4e 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% Total n 30 n 30-44 n 45+ n Total Belgique 46,5% 64,0% 83,2% 66,3% Belge 42,6% 62,8% 82,2% 64,2% UE-14 47,4% 65,1% 83,5% 66,1% UE-12 43,7% 61,7% 83,0% 65,3% Candidat UE 51,6% 66,2% 85,2% 64,6% Autre Européen 46,5% 59,9% 74,1% 60,0% Maghrébin Autre Africain 55,5% 58,2% 85,6% 67,6% 46,0% 61,7% 74,4% 60,6% Sud/Centre Américain 45,4% 59,9% 76,9% 60,3% Asiatique 45,4% 57% 76,6% 60,1% Source: Datawarehouse marché du travail et protection sociale, BCSS. Calculs et traitement: SPF ETCS trimestre de 2008, par origine et classe d’âge18 4.2.2. Les mesures publiques A. LA LEGISLATION En vertu de la législation, l’employeur qui commet un acte de discrimination envers un travailleur sur base de son âge (que ce soit lors de l’embauche ou une fois celui-ci en fonction) s’expose à une sanction légale. Si la loi anti-discrimination prévoit l’égalité de traitement des travailleurs indépendamment de leur âge, celle-ci n’empêche pas ce type de discriminations d’exister. Cette loi autorise, dans certains cas, les entreprises à procéder à une distinction des travailleurs sur base de leur âge, mais cette distinction doit être justifiée objectivement et raisonnablement. Toutefois, la discrimination s’exerce le plus souvent via des mécanismes invisibles, ce qui rend difficile toute mesure objective de ce phénomène. B. LES MESURES INCITATIVES Les instruments politiques ont déjà été créés afin d’augmenter la participation professionnelle des personnes plus âgées. Il s’agit notamment : • Plan ACTIVA : Celui-ci présente des avantages pour les employeurs comme la réduction ou l’exonération des cotisations patronales de sécurité sociale et l’activation de l’allocation de chômage ou de l’intégration sociale que l’employeur peut déduire du salaire net à payer. • Complément de reprise du travail pour les chômeurs de 55 ans ou plus. Ce complément de reprise du travail est une indemnité à charge de l’ONEM qui vient s’ajouter au salaire. La demande de complément de reprise du travail doit être introduite auprès de l’organisme de paiement. • Réduction des cotisations sociales pour le groupe cible des travailleurs âgés de 54 ans ou plus (ONSS et secrétariat social) L’ensemble des mesures des aides à l’emploi sont très nombreuses et elles gagneraient à s’améliorer en lisibilité. Par ailleurs, toutes ces mesures devraient être régulièrement évaluées par les pouvoirs publics afin d’analyser leur faisabilité avec la réalité du marché de l’emploi. La question de la méconnaissance et de la maîtrise des outils d’aides doit également être avancée. 21
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INTERVIEW DE KATLEEN BEYENS – HUMAN RESOURCES MANAGER – SODEXO 4.2.3. Interview de Sodexo : Mme Katleen Beyens Quelle est votre fonction au sein de l’entreprise ? « Human Resources Manager. » Si vous deviez parler de la diversité dans votre entreprise, que diriez-vous ? « Sodexo considère chaque collaborateur comme une personne unique sans distinction d’âge, de sexe, de formation, de milieu socio-économique, de race, d’origine ethnique, de langue, de nationalité, de religion, d’orientation sexuelle, de capacités physiques et mentales, etc. La diversité fait partie intégrante de la culture de notre entreprise et constitue un axe stratégique de Sodexo. Nous travaillons, par exemple, sur l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux, sur le bien-être des travailleurs plus âgés, sur l’intégration des personnes handicapées, sur la collaboration entre les travailleurs de différentes générations, sur l’égalité des chances pour tous. Sodexo a l’ambition d’aider ses collaborateurs dans leur évolution au sein de l’entreprise et de les encourager à suivre le rythme de la croissance de Sodexo, et ce tant pour les hommes que pour les femmes. Sodexo souhaite garder ses travailleurs de plus de 55 ans le plus longtemps possible en activité et veiller à leur motivation. » Quelles mesures ayant trait à la diversité avezvous mises en place ? Quel public avez-vous ciblé ? (femmes, handicap, origine étrangère, âge, etc.) « Seniors : des entretiens de carrière individuels, des séances d’information annuelles, une brochure 55+, un dépistage des ‘métiers lourds’, etc. Intergénérations : réseau ‘Young Sodexo’, formation I-gen, développement d’un programme de parrainage pour l’intégration des nouveaux collaborateurs, etc. Femmes : réseau Women@Sodexo, refonte des offres d’emploi (les rendre plus ‘favorables aux femmes’), mentorat, gestion active des talents, flexibilité lorsque cela est possible, brochure pour les femmes enceintes, etc. Handicap : création de places de stage, élaboration d’une séance de sensibilisation, etc. » Avez-vous vu des effets positifs ? Si oui, lesquels ? « Oui. Une évolution positive des KPI relatifs au sexe, aux seniors, aux personnes atteintes d’un handicap, etc. Nous sommes convaincus que notre culture axée sur la diversité et l’intégration mobilise la richesse de chacun de nos travailleurs et contribue à leur développement personnel et à la croissance de notre entreprise. Il s’agit là d’un véritable avantage concurrentiel. Notre enquête de dévouement bisannuelle nous indique également une évolution positive de la satisfaction envers notre politique et nos plans d’action en matière de diversité.» Avez-vous rencontré des obstacles ou des difficultés ? Si oui, lesquels ? « Lorsque nous avons lancé notre politique en matière de diversité en 2007, nous étions ‘pionniers’. Nous avons depuis lors réussi à ancrer la diversité et l’intégration dans notre stratégie, dans notre politique et dans nos plans d’action stratégiques. » Kathleen Beyens, Human Resources Manager Sodexo Comment faire adhérer vos collaborateurs, en général, à vos actions dans le domaine de la diversité (le personnel mais aussi ceux qui tirent profit de ces actions) ? « Chez Sodexo, nous responsabilisons tous nos collaborateurs, y compris la direction et l’ensemble du management, à travers des séances de sensibilisation à la diversité et à l’intégration. Tous les nouveaux collaborateurs sont eux aussi invités à suivre cette séance. De cette manière nous créons un véritable réseau d’ambassadeurs de la diversité et de l’intégration car le succès de la mise en œuvre de notre stratégie incombe à chacun et chacune d’entre nous. Nous disposons d’un groupe d’experts composé de collaborateurs de chaque niveau, âge, sexe, etc. Nous avons créé un réseau interne appelé ‘women@sodexo’ et ‘young sodexo’. » Prévoyez-vous de mener d’autres actions à l’avenir ? « Oui, notre politique et nos plans d’action en matière de diversité sont établis sur plusieurs années et font l’objet d’un suivi et d’adaptations permanents. » Que pensent vos clients/fournisseurs de la diversité chez Sodexo ? « Ils se montrent très positifs à ce sujet. On nous demande souvent d’expliquer notre approche et nos résultats et d’optimiser notre partenariat avec notre client/fournisseur. » Avez-vous reçu des certifications, des prix ou des labels pour vos actions ? « Oui : Le Label Égalité Diversité (2007 – 2010) ; Le Label Diversité Bruxelles (2011 – 2013) ; L’Active Ageing Award Belgique et Europe (2012) ; Le prix Cap 48 (2014). » 22 BECI | livre blanc diversité 4.3. Discrimination et ascendance étrangère La question de la diversité sous l’angle de l’origine se pose particulièrement en Belgique, d’une part pour des raisons historiques et, de facto, pour des raisons démographiques. En effet, il y a 50 ans, la Belgique signait des conventions bilatérales avec le Maroc et la Turquie pour importer de la main d’œuvre vers la Belgique. Depuis, la Belgique a connu une immigration élargie, qui a conduit à un paysage démographique très diversifié. Aujourd’hui, ¼ de la population en Belgique entre 18 à 60 ans est d’origine étrangère et à Bruxelles, c’est 65 % de la population qui est d’origine étrangère19 . Le monitoring socio-économique précise : « 60,2% de la population de 18 à 60 ans est d’origine belge c’est-à-dire qu’ils sont de nationalité belge, nés belges de parents nés belges. 25,3% est d’origine étrangère c’est-à-dire qu’ils sont soit de nationalité étrangère soit qu’ils sont nés avec une nationalité étrangère ou encore qu’un de leurs parents est né avec une nationalité étrangère. Et 14,5% est d’origine non déterminée principalement parce qu’il n’est pas possible d’identifier nationalité ou le pays de naissance des parents. »20 la Les trois groupes d’ascendance étrangère les plus représentés sont : « les personnes originaires de l’UE-14 (33,3 %), les personnes originaires du Maghreb (26,8 %) et les personnes originaires d’un autre pays africains (9,5 %). »22 Graphique 7 : Répartition de la population de 18 à 60 ans selon l’origine21 Population de 18 à 60 ans Origine belge 3.774.490 (60,2%) Origine étrangère 1.584.174 (23,3%) UE-14 774.146 (12,3%) UE-12 103.833 (1,7%) Candidat UE 123.666 (2,0%) Autre Européen 83.993 (1,3%) Maghrébin 251.083 (4,0%) Autre Africain 108.388 (1,7%) Nord Américain 12.588 (0,2%) Sud/Centre Américain 27.296 (0,4%) Asiatique 98.139 (1,6%) Océanien 1.042 (0,02%) 19. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p.17. • 20. Les catégories « origine » utilisées par le monitoring sont : UE-14 : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Royaume-Uni, Danemark, Grèce, Espagne, Portugal, Finlande, Suède et Autriche. UE-12 : République tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie. Candidats UE : Macédoine, Turquie, Croatie. Autres pays européens : Albanie, Andorre, Islande, Lichtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Suisse, Russie, Saint-Siège, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, etc. Maghreb : Algérie, Libye, Maroc, Tunisie et Mauritanie. Autres pays africains : Burundi, Cameroun, Afrique du Sud, Congo, Sénégal, Rwanda, etc. Amérique du Nord : Canada, Etats-Unis d’Amérique. Amérique Centrale et du Sud : Cuba, Guatemala, Mexique, Nicaragua, Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela, etc. Asie : Chine, Japon, Thaïlande, Malaisie, Inde, Indonésie, Arabie Saoudite, Iran, Irak, Israël, etc. Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande, Samoa, etc. • 21. Ibidem. p. 25 • 22. Ibidem. p. 27 Belge né belge parent non déterminé Reste 397.985 (6,3%) 6.269.742 Origine non déterminée 911.078 (14,5%) Belge né belge un 507.568 parent né belge l’autre non déterminé (8,1%) 5.525 (0,8%) 23
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Graphique 8 : Répartition des personnes d’origine étrangère par origine et par région.23 4.3.1. L’ascendance sur le marche de l’emploi De très nombreuses études ont été entreprises concernant la discrimination, à la fois par les institutions publiques et par les Centres de recherches universitaires. La question de la discrimination des personnes issues de l’immigration s’est vue établie pour la première fois en Belgique en 1997 par une étude réalisée par le Bureau International du Travail (BIT). L’étude, nationale, pointait à l’époque un taux de discrimination à Bruxelles de l’ordre de 34,1 %.24 De nombreuses études ont ensuite été entreprises, notamment par les acteurs académiques, et ont toutes confirmé ces tendances, à savoir un traitement différentiel des personnes d’ascendance étrangère par rapport aux personnes d’ascendance nationale. La perception des personnes d’origine étrangère, comme population homogène, est la première fausse perception qu’il y a lieu de déconstruire. Il n’y rien de plus diversifié que des personnes d’ascendance étrangère. Derrière cette nomination se cache une diversité de cultures, de philosophies et de cultes intenses. En ce qui concerne la culture et/ou le culte d’origine, ces populations se les ont appropriés de manière très diverse : certaines complètement, d’autres pas du tout, d’autres en partie,… Ainsi des personnes peuvent avoir une même origine religieuse (mais pas la même origine culturelle) et vivre leur spiritualité différemment ou au contraire ne pas la vivre du tout ou de manière laïque. Il y a lieu donc d’être prudent et ouvert à la diversité dans la diversité en ce qui concerne l’ascendance. Il est, par ailleurs, difficilement aisé de déterminer quels aspects pèsent le plus dans les discriminations: les aspects culturels ou cultuels ou s’ils sont perçus subjectivement de manière globale derrière l’ascendance. Dans le cadre des processus de recrutement, ces deux aspects peuvent constituer un obstacle de manière monolithique ou combinée. Les données mesurées par les institutions publiques ne permettent pas de mesurer de manière objective si certains paramètres pèsent plus que d’autres ; les stéréotypes et préjugés sont nombreux et souvent catégorisants. Mais la discrimination sur base de l’ascendance étrangère a pu clairement être mesurée. Les dernières mesures publiques ont été établies par le monitoring socio-économique ainsi que par le Baromètre de la Diversité. Ce dernier a ainsi mesuré le « degré » de discrimination selon l’origine et indique : « Un candidat d’origine étrangère a 6,6 points de pourcentage de chances en plus de subir un désavantage discriminatoire. »25 Par ailleurs, « près de 10% des responsables RH interrogés affirment que l’origine du candidat exerce une influence sur la sélection finale et 5% indiquent que la couleur de peau intervient également. Et ce, même après l’invitation à un premier entretien d’embauche. » 26 Le baromètre montre également que 45 % des responsables en Ressources Humaines révèlent que les signes religieux ont un impact dans la sélection finale notamment le voile et 8 % affirment que les candidats issus d’une minorité ethnique doivent davantage prouver leur valeur lors du recrutement. A. L’EMPLOI SELON L’ORIGINE27 Les données établies par le monitoring socio-économique confirment les études antérieures établissant la discrimination sur base de l’origine. Les chiffres montrent des différences significatives dans le taux d’emploi : « Le taux d’emploi des personnes d’origine belge (74%) est supérieur au taux d’emploi observé pour les personnes d’origine étrangères.»28 23. Ibidem. p.28 • 24. REA, Andréa et al. Février 2009. « Les jeunesses bruxelloises : inégalité sociale et diversité culturelle », Brussels Studies. Site web sur INTERNET. <http://www.brusselsstudies.be/medias/publications/ FR_79_EGB9.pdf>. • 25. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme.2012. Baromètre de la Diversité : Emploi. Bruxelles. Bruxelles. p.73 • 26. Ibidem. 27. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p. 53 • 28. Ibidem. p.63 • 29. Ibidem. • 30. Ibidem. p.65 24 BECI | livre blanc diversité Graphique 9 : Taux d’emploi des 18 à 60 ans selon l’origine 30 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 74,2% 66,0% 53,4% 52,4% 43,3% 38,1% 42,9% 46,3% 43,9% 39,7% Source: Datawarehouse marché du travail et protection sociale, BCSS. Calculs et traitement: SPF ETCS Le tableau ci-dessus montre les différences significatives par groupe d’ascendance. Les tendances indiquent également une double difficulté lorsque les personnes cumulent les caractéristiques discriminantes. Il s’agit notamment des femmes dont l’ascendance est étrangère. Le monitoring souligne : « Les taux d’emploi les plus faibles sont observés pour les femmes originaires d’un pays candidat à l’UE et les femmes d’origine maghrébine (respectivement 29,2 % et 31,5%). Les données semblent indiquer que les femmes d’origine étrangère font face à une double discrimination : le fait d’être une femme et le fait d’être d’origine étrangère. »29 L’enquête de BECI auprès des entreprises, qui a interrogé les entreprises sur le pourcentage de leur personnel d’origine étrangère, a montré des tendances significatives. Aux postes moins qualifiés, les données montrent que 27 % des entreprises n’ont aucune personne d’origine étrangère et que 17 % d’entre elles en ont plus de 50 %. Le manque de diversité de personnes d’origine belge est également présent chez 6 % des entreprises. On peut voir également que 36 % des entreprises ont du personnel issu de la diversité aux postes plus qualifiés. Lorsqu’on croise les chiffres, on peut voir que 13,5 % des entreprises n’ont aucune personne d’origine étrangère dans leur personnel (tout niveau confondu), ce qui veut dire que 86,5 % des entreprises ont du personnel issus de la diversité. Les données indiquent également que pour 38 % d’entre elles, le personnel d’origine étrangère se situe entre 0 et 20 % (tout poste confondu). L’ethnostratification verticale (le fait de retrouver des personnes d’origine étrangère globalement dans les niveaux hiérarchiques inférieurs) est présente chez 22 % des entreprises ayant du personnel diversifié. L’ethnostratification horizontale du marché du travail (c’est à dire une sur-représentation dans certains secteurs et une sous-représentation dans d’autres) n’a pas été quantifiée par notre enquête mais a souvent été soulignée par des études contemporaines. Nous avons également sondé les entreprises sur leur préférence en termes de recrutement : Près de 20 % des entreprises ont répondu « vrai », plus de 12% ne se sont pas positionnées et 67% d’entre elles ont répondu par la négative. Graphique 10 : À compétences égales, mon entreprise préfère engager des personnes belges plutôt qu’étrangères ou d’origine étrangère 0% Vrai Faux Je ne sais pas 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Tableau 6 : Mon personnel est composé de personnes ayant une ascendance étrangère à hauteur de : Aucun Aux postes moins qualifiés Aux postes plus qualifiés Aux postes décisionnels 27,74 % 24,48 % 51,28 % 36,13 % 23,08 % 22,61 % 23,78 % 12,59 % 17,25 % 12,35 % 8,16 % Moins de 20 % De 20% à 50 % Plus de 50 % Plus de 90 % % Total 26,11 % 6,29 % 3,26 % 4,9 % 100 100 100 25 Total Belgique Belge UE-14 UE-12 Candidat UE Autre Européen Maghrébin Autre Africain Sud/Centre Américain Asiatique
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B. CHÔMAGE ET ORIGINE Les données concernant les taux de chômage montrent également des différences significatives. A Bruxelles, les tendances indiquent des taux plus élevés de chômage chez les personnes d’ascendance étrangère. Les personnes les plus touchées sont les personnes originaires d’un pays candidat à l’UE31 avec 31,1 % et les personnes d’origine maghrébine avec 31 %. Dans ces deux groupes, deux autres faits sont à souligner : • le taux de chômage des femmes est largement supérieur à celui des hommes. • les catégories d’âge supérieures connaissent un taux de chômage supérieur aux autres groupes. Ainsi, les données établies montrent que le fait de cumuler les caractéristiques discriminantes, femme et d’origine étrangère ou âge supérieur et origine étrangère, était doublement, voire triplement discriminant. Les personnes cumulant ces caractéristiques sont donc confrontées à des murs doublement voire triplement épais, tant sur le plan horizontal (accès à l’emploi) que vertical (accès aux positions hiérarchiques supérieures). Aussi, d’un point de vue vertical, le plafond de verre, qui est déjà en soi un obstacle majeur pour les femmes ou pour les personnes d’origine étrangère, s’épaissit doublement voir triplement selon les caractéristiques cumulées. C. SALAIRE ET ORIGINE Des différences, sur le plan salarial, sont souvent pointées par les chercheurs. Les données suivantes montrent que les personnes d’origine étrangères sont majoritairement dans les tranches des bas salaires (sauf pour les personnes issues de l’Amérique du Nord et d’Océanie). La dualisation est particulièrement importante chez les personnes originaires d’un pays candidat à l’UE33 Une part de ces différences significatives est notamment due aux secteurs, à l’âge, l’ancienneté, et d’autre part au plafond de verre bloquant l’évolution professionnelle des personnes d’ascendance étrangère mais également des femmes. Soulignons par ailleurs que, pour toutes les catégories d’âge, les deux groupes connaissant les plus hauts taux de chômage, à savoir le groupe des « candidats à l’UE » et le groupe des « Maghrébins » sont les deux groupes comprenant les personnes originaires des pays avec qui la Belgique a établi des conventions bilatérales il y a 50 ans (le Maroc et la Turquie). Les conventions, à l’époque, étaient destinées à promouvoir l’immigration vers la Belgique afin d’augmenter la main d’œuvre en Belgique. avec + 26,4 % de représentation dans les bas salaires par rapport à la moyenne et – 20,9 % de représentation dans les salaires élevés.34 Graphique 11 : Taux de chômage des 18 à 60 ans par classe d’âge selon l’origine32 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Belge n 18,19 n 20-29 n 30-54 n 55-60 8,2% 7,7% 5,2% 7,8% UE-14 13,7% 15,6% 11,8% 14,9% UE-12 8,5% 7,5% 7,6% 14,5% Candidat UE 16,8% 24,2% 23,5% 37,5% Autre Européen 14,6% 18,6% 15,5% 19,3% Maghrébin 18,0% 28,3% 24,7% 32,0% Autre Africain 11,1% 19,0% 17,7% 22,9% Sud/Centre Américain 15,4% 14,0% 13,0% 21,7% Asiatique 7,7% 10,1% 10,8% 13,8% Source: Datawarehouse marché du travail et protection sociale, BCSS. Calculs et traitement: SPF ETCS 31. Candidats UE : Macédoine, Turquie, Croatie • 32. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p. 179 • 33. Candidats UE : Macédoine, Turquie, Croatie • 34. Ibidem. p.138 26 BECI | livre blanc diversité Graphique 12 : Répartition des salariés par niveau de salaire et origine 35 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Bas salaires Salaires moyens Salaires élevés Source: Datawarehouse marché du travail et protection sociale, BCSS. Calculs et traitement: SPF ETCS 4.3.2. Les mesures publiques A. LA LEGISLATION En Belgique, deux lois interdisent la discrimination. • la loi anti-racisme de 1981 et modifiée en 2007 : elle interdit et sanctionne la discrimination dans les relations de travail sur base de la nationalité, d’une prétendue race, de la couleur de peau, de l’ascendance ou de l’origine nationale ou ethnique. • la loi anti-discrimination (2007) : elle fait référence à la discrimination dans les relations de travail sur base de l’âge, l’orientation sexuelle, l’état civil, la naissance, la fortune, la conviction philosophique ou religieuse, la conviction politique, la langue, l’état de santé actuel ou futur, un handicap, une caractéristique physique ou génétique ou l’origine sociale. Sont visés par ces législations la discrimination directe, la discrimination indirecte ou l’injonction de discriminer. La charge de la preuve (de non-discrimination) en cas de plainte incombe à l’employeur. Des sanctions pénales ont été instaurées par le législateur en cas de discrimination. B. LES MESURES INCITATIVES Les politiques publiques en matière de discrimination sont des politiques globalement utilisées dans d’autres pays à savoir des mesures « affirmative actions ». Ces politiques se définissent de la manière suivante : « Par les politiques d’affirmative action, nous entendons un ensemble assez large de politiques publiques dont l’objectif est d’inverser des tendances lourdes qui se traduisent par le maintien de certains groupes minoritaires dans une position désavantageuse, notamment en matière d’accès à l’emploi.36 » Elles désignent globalement les mesures de discrimination positive et représentent à Bruxelles notamment les aides salariales, les plans diversité,… > Charte, plan diversite et label Ces politiques ont été apportées, en Région Bruxelloise, par quatre ordonnances (du 4 septembre 2008) qui encadrent les politiques de diversité de tous les acteurs du secteur privé, public et associatif à l’exception des CPAS. Elles proposent trois actions : la signature d’une Charte Diversité, la construction d’un Plan Diversité et un label (« offert » aux entreprises ayant réussi leur plan diversité). Comme pour la Région Flamande, ces ordonnances imposent une obligation de plan diversité pour le secteur public et des subsides pour le secteur privé ayant établi un plan diversité. Elles ont instituées des groupes cibles afin d’engager les recruteurs dans des actions de « discrimination positive ». Il s’agit : des travailleurs de nationalité étrangère, des jeunes travailleurs, des travailleurs expérimentés, des travailleurs handicapés, des travailleurs infraqualifiés, traversées par des données en matière de genre. Cette législation a été une mesure forte, mais elle a restreint le public touché par la discrimination. La modification intervenue dans l’arrêté du 7 mai 2009 (secteur privé) a fait remplacer la catégorie « travailleurs d’origine étrangère » au profit des « travailleurs de nationalité étrangère » tandis que celle des travailleurs infra-scolarisés a été ajoutée.37 « Mais il est permis de douter que le groupe des ‘infra scolarisés’ constitue un ‘équivalent fonctionnel’ suffisant, car l’on constate que même lorsqu’elles sont dotées de hautes qualifications, les personnes d’origine étrangère - quoique de nationalité belge - demeurent largement victimes de discrimination.38 » Ce changement a également été relevé par le Conseil d’Etat dans son avis du 7 avril 2009 en soulignant que la nouvelle définition est plus restrictive que ne le permet l’ordonnance du 4 septembre 2008 et devait être dûment justifiée au regard des principes constitutionnels d’égalité et de nondiscrimination.39 35. Ibidem. p.141 • 36. ADAM, Ilke, « Immigrés et minorités ethniques sur le marché de l’emploi. Les politiques publiques en question ? », dans Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique Francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 2006, p.188. • 37. RINGELHEIM, Julie & VAN DER PLANCKE, Véronique, Plans de diversité dans l’entreprise : action positive ou communication positive ? Le cas de la Région de Bruxelles-Capitale in Ch. Bayart, S. Sottiaux et S. Van Drooghenbroeck (dirs), Actualités du droit de la lutte contre la discrimination, La Charte/die keure, Bruges, 2010, 309-352. • 38. Ibidem. • 39. Ibidem. 27 Belge UE-14 UE-12 Candidat UE Autre Européen Maghrébin Autre Africain Sud/Centre Américain Asiatique Nord Américain Océanien
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INTERVIEW DE JEAN-CLAUDE DAOUST > Mesures incitatives Deux mesures d’aide salariale existent pour aider les recruteurs : • Les mesures généralistes • Les mesures ciblées Les aides généralistes visent des publics connaissant structurellement des taux de chômage importants. Mais elles ont l’inconvénient d’être très nombreuses et agissent sur différents plans (activation, réductions ONSS, groupes cibles,…). Dans le cadre des nouvelles régionalisations des politiques de l’emploi, une simplification des politiques d’aides à l’emploi serait une plus-value à la fois pour les employeurs mais également pour les demandeurs d’emplois. Toutes les aides généralistes peuvent être utilisées pour le recrutement de profils discriminés sur le marché de l’emploi. Certaines d’entre elles visent d’ailleurs indirectement ces profils. Par ailleurs, il existe des mesures plus ciblées pour les publics d’origine étrangère mais elles demeurent peu connues et aucune évaluation de ces mesures sur le marché de l’emploi n’a été établie. Il s’agit notamment de la mesure de réduction de cotisations pour le groupe cible « jeunes travailleurs ». Elle est destinée, notamment mais pas uniquement, aux jeunes d’origine étrangère ou aux jeunes ayant un handicap et ne possédant pas de diplôme de l’enseignement secondaire. Elle donne droit à une réduction de cotisations entre 3 et 4 ans selon le profil. Elle peut être cumulée, dans certains cas, avec la mesure Activa Start où une partie du salaire net est prise en charge par l’Onem pendant maximum 6 mois. Elle est également destinée, mais pas uniquement, aux profils présentés ci- dessus. De plus, dans le cadre de l’obligation, pour les entreprises d’au moins 50 travailleurs, d’engager minimum 3% des jeunes de moins 26 ans (sous la convention de premier emploi), les jeunes d’origine étrangère ou les jeunes avec un handicap comptent double dans ce pourcentage. Jusqu’à présent, aucune mesure de ce genre n’a été instituée pour les personnes d’origine étrangère bachelières ou universitaires. Jean-Claude Daoust, administrateur délégué de Daoust. 4.3.3. Interview de la societe Daoust : M. Jean-Claude Daoust40 CHAQUE PERSONNE DOIT AVOIR LES MÊMES CHANCES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL Depuis sa création, Daoust a toujours accordé une importance primordiale à l’accueil et à la diversité. Pour cette société, les valeurs humaines et sociétales, autant que la qualité de ses services, sont essentielles. Son objectif : que ses employés soient le reflet de la société moderne avec sa richesse et sa diversité. JeanClaude Daoust, administrateur délégué, nous en dit un peu plus. Propos recueillis par Gaëlle Hoogsteyn 28 BECI | livre blanc diversité Quelle est votre fonction au sein de votre entreprise ? « Je suis administrateur délégué de Daoust, une entreprise familiale fondée par mon père il y a 60 ans. En interne, Daoust emploie 250 personnes. Notre métier de base est le placement d’intérimaires, mais au fil du temps nous avons élargi notre gamme de services à d’autres aspects des ressources humaines. Ainsi, nous proposons aussi des prestations en titres-services (nous avons environ 3.500 aides ménagères au travail), de l’outplacement, de l’aide à la sélection du personnel et du job coaching. Nous essayons, sur le marché du travail, d’accompagner toutes les personnes, des plus jeunes aux plus âgées, sans aucune discrimination quant aux origines, à la religion, etc. » Quelle est la philosophie de Daoust en termes de diversité ? « L’intérim a toujours été un métier très intégrateur de personnes de toutes origines. Mais la diversité, ce n’est pas que les personnes étrangères qui cherchent un emploi, c’est aussi une égalité hommes/femmes, jeunes/vieux,… Nous nous efforçons de respecter les principes de neutralité et de non-discrimination sous toutes ses formes, par rapport à des critères tels que le sexe, l’âge, le pays d’origine, la race, la couleur de peau, l’origine sociale, l’orientation sexuelle, le handicap et la conviction religieuse ou philosophique. Nous sommes en effet convaincus que : • Chaque personne a droit aux mêmes chances sur le marché du travail lors de la recherche d’un emploi, quelles que soient sa provenance, ses caractéristiques ou ses particularités. • La mise en commun et la combinaison de différents types de personnalités et visions, dans le respect des valeurs de chacun et le non-jugement, sont enrichissantes pour tous. • Une gestion proactive de la diversité impliquant la direction et l’ensemble des collaborateurs a une influence positive sur les prestations fournies par l’entreprise ainsi que sur son image. » Quelles actions en diversité avez-vous menées ? « Dans notre métier, nous avons toujours pris des engagements de qualité par rapport à notre clientèle, c’est-à-dire que nous cherchons la personne qui convient le mieux pour le travail demandé. Lors du recrutement, afin de garantir l’égalité des chances pour tous, nous travaillons avec un test de sélection non discriminatoire et exclusivement axé sur l’évaluation des compétences et des qualifications. Mais cette action n’était pas ‘cadrée’, tout était un peu informel. Suite à l’actualité et à divers scandales relayés dans la presse, nous avons décidé de formaliser notre politique. Nous avons donc établi une charte sur la diversité qui a été signée par tous nos employés, s’engageant ainsi à la respecter. Nous avons aussi mis en place une cellule chargée de veiller à la diversité en interne. Cette cellule, composée de 5 personnes (la directrice des ressources humaines, une consultante de terrain, une recruteuse interne, un délégué syndical et la responsable de notre département Responsabilité sociale), se réunit une fois par mois pour examiner la problématique en interne. Quel est le profil moyen du personnel ? Quelle est la pyramide des âges ? Y a-t-il eu des plaintes ? Des désaccords ? Que peut-on faire pour y remédier ? Quand on a une plainte pour discrimination déposée par un intérimaire ou une employée titres-services, cette cellule s’occupe 40. Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes. Bonnes pratiques. Voir : http://www.iefh-action.be/ aussi d’investiguer, de voir ce qu’il en est et des mesures à prendre. S’il y a réellement eu discrimination, nous tentons de convaincre le client que cette pratique n’est ni dans son intérêt, ni dans notre politique d’entreprise. Mais avec le temps, cela arrive de plus en plus rarement. Daoust est aussi certifiée ISO et nous disposons d’un département Responsabilité sociale qui est en relation avec les départements Responsabilité sociale de nos clients et fournisseurs. » Avez-vous constaté des effets positifs ? Si oui, lesquels ? « Oui, sans aucun doute. Une première preuve concrète est la diminution du nombre de plaintes pour discrimination. En 2014, nous avons reçu une plainte sur les 25.000 personnes mises au travail. Du côté de la clientèle, nous ressentons aussi de plus en plus la disparition de réflexes discriminatoires à l’embauche. Je suis d’ailleurs heureux de constater que cette tendance n’est pas limitée à notre entreprise, mais s’étend au monde du travail en général. De par l’évolution des générations, les recruteurs sont aujourd’hui des jeunes qui ont toujours côtoyé des personnes de toutes origines, qui ont étudié avec elles et qui sont beaucoup plus ouverts qu’on ne pouvait l’être il y a 20 ou 30 ans. Aujourd’hui, c’est la discrimination qui choque ! » Rencontrez-vous des obstacles, des difficultés ? Si oui, lesquels ? « Anciennement, nous étions parfois confrontés à des clients qui ne voulaient pas d’intérimaires de couleur ou étrangers, ou des entreprises qui voulaient spécifiquement des hommes et pas de femmes. Mais comme je l’ai dit, cela s’estompe de plus en plus. Nous arrivons à faire comprendre aux clients qu’il faut regarder les compétences du candidat, pas son sexe, sa couleur de peau ou son âge. Il faut toujours chercher le meilleur candidat en fonction du poste à pourvoir. L’expérience leur prouve que notre optique est la bonne et ces demandes discriminatoires ont fondu comme neige au soleil. Je pense à une entreprise en particulier, cliente chez nous depuis 20 ans, qui, à l’époque, avait vraiment un politique d’embauche discriminatoire. Aujourd’hui, cette même société compte trois personnes d’origine étrangère dans son comité de direction. Je pense qu’il y a eu des caps, des actions, qui ont fait réfléchir les entreprises, comme le ‘Manifeste contre la discrimination’ publié en 2007 par la FEB dont j’étais président à l’époque. Ce manifeste mettait notamment à l’honneur des entreprises exemplaires en la matière, comme Colruyt, et les bénéfices qu’elles en tiraient. Montrer des exemples positifs engendre un effet d’entraînement. Avoir dans son personnel des gens qui ne se ressemblent pas mais qui sont complémentaires ne peut être que profitable à la société. Cela crée de la valeur ajoutée pour l’entreprise. Si tout le monde se ressemblait, il y aurait une grande perte de richesse.» Comment votre personnel, en général, s’approprie-t-il vos actions en diversité ? « Je pense que notre personnel est fier de travailler dans une société où la diversité est si importante. Même si signer une charte peut sembler simple de prime abord, ce n’est pas qu’un morceau de papier. Nos employés sont fiers de porter des valeurs positives. Dans nos job centers, si un employé était confronté à la demande discriminatoire d’un client, je 29
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INTERVIEW DE JEAN-CLAUDE DAOUST pense qu’il réagirait très négativement et tenterait de faire entendre raison au client. Par ailleurs, lors d’entretiens d’embauche, les valeurs de Daoust sont souvent citées comme un atout. Récemment, nous avons rencontré plusieurs personnes qui travaillaient dans d’autres sociétés d’interim, plus centrées sur le commercial, et qui souhaitaient venir travailler chez nous pour nos valeurs, quitte à gagner moins. » Envisagez-vous d’autres actions à l’avenir ? « Nous allons continuer à renforcer nos différentes actions. Il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. On peut toujours faire mieux et il faut rester vigilant. Par nature, l’homme préfère ce qui lui ressemble, ce qu’il connaît. Nous allons donc également poursuivre notre travail de sensibilisation vis-à-vis des clients. » Quel regard portent vos clients/fournisseurs sur la diversité de votre entreprise ? « Nos clients sont des entreprises ou des familles à la recherche de personnes pour combler des besoins bien précis. Le marché du travail est ainsi fait qu’à Bruxelles et en Wallonie le taux de chômage est très important. Mais à côté de cela, il y a aussi toute une série de métiers en pénurie pour lesquels il est difficile de trouver de bons candidats. En ne discriminant à aucun stade du processus de recrutement, on ouvre un champ de possibilités bien plus large et on a donc plus de chance de trouver la personne qui correspond parfaitement à l’attente du client. Tant que les résultats sont positifs, ils ne peuvent que s’en estimer heureux. Nous n’avons jamais mené d’enquête sur ce sujet de façon directe, mais nous avons des clients qui ont eux-mêmes une charte de diversité et qui nous demandent d’y adhérer. Cela prouve que l’égalité des chances pour tous est aussi au cœur de leurs préoccupations. Cela consolide encore nos relations avec ces sociétés clientes. Nos fournisseurs de leur côté ne font pas de commentaires.» Avez-vous obtenu des prix pour vos actions ? « En 2008, nous avons reçu le label ‘Cluster Diversiteit Plan’, pour chacune de nos 13 agences en Flandre. Ce label certifie que notre recrutement interne est non discriminatoire, ainsi que nos relations avec nos intérimaires, et que nous gérons aussi les relations entre les intérimaires de façon égale. En 2013, nous avons reçu, pour la Région de Bruxelles, le ‘Label pour la Diversité’. En Wallonie, il n’existe actuellement aucun système de labélisation, probablement parce que la problématique est moins présente qu’à Bruxelles ou dans les grandes villes flamandes. Nous avons aussi été nominés trois années de suite pour le HR Excellence Award pour notre programme de diversité. » Pensez-vous que les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour éviter la discrimination ? « Sans aucun doute. Une première chose est de dispenser un enseignement de qualité à tous. Je suis toujours effaré par les scores des études PISA. Il n’est pas normal que des jeunes ayant fréquenté l’école jusqu’à 18 ans ne sachent ni lire ni écrire correctement. L’accompagnement en milieu scolaire n’est clairement pas le même pour tous. Or, tout l’avenir professionnel passe par là. Par ailleurs, les pouvoirs publics devraient aussi donner l’exemple en engageant eux-mêmes des personnes de toute origine, religion ou couleur. Or, c’est précisément dans les institutions publiques qu’on en trouve le moins. Si la société belge souhaite intégrer les personnes d’autres origines, cela ne doit pas être réservé aux entreprises. L’exemple doit venir d’en haut. » Comment voyez-vous l’avenir de la diversité en Belgique ? « L’évolution de ces dernières années me permet d’oser être positif. Je trouve que, de manière générale, la discrimination raciale a nettement diminué. Mais mener une politique antidiscriminatoire ne se limite pas aux personnes étrangères. Il faut aussi veiller à l’équilibre des âges, donner plus de place aux femmes dans les comités de direction ou les fonctions à hautes responsabilités, aménager ses bâtiments pour les personnes à mobilité réduite… il y a encore beaucoup de choses à mettre en œuvre pour arriver à une égalité des chances totale. » Le projet BOOST En dehors de ses activités chez Daoust, Jean-Claude Daoust travaille aussi, en collaboration avec la Fondation Roi Baudouin, à un projet appelé « BOOST ». Ce projet vise des jeunes ayant du talent et qui risquent de sous-utiliser leur potentiel si aucune aide ne leur est apportée. L’objectif de BOOST est de renforcer les compétences de ces jeunes talents afin qu’ils progressent de manière significative dans leur développement scolaire et personnel. L’ambition de BOOST est que ces jeunes, en fonction de leurs talents et de leurs intérêts, accèdent à des études supérieures ou qualifiantes et les réussissent. BOOST a pour ambition de soutenir dans la Région de Bruxelles-Capitale des jeunes filles ou garçons issus de familles défavorisées. Le soutien apporté à chaque jeune s’étale sur 4 ans et comporte : • la participation à des séminaires et à des activités de développement personnel autour de différents thèmes : l’orientation scolaire, l’expression orale et écrite, les métiers et professions, les études supérieures, les codes sociaux ; • un ordinateur portable ; • une bourse de 500 euros/an ; • un soutien scolaire personnalisé, en cas de besoin. 30 livre blanc diversité 4.4. Discrimination et handicap Le terme « handicap » fait référence à bien des réalités et très différentes puisque diverses causes peuvent être à l’origine d’une diminution des capacités d’un individu : handicap physique, psychique, sensoriel, maladies chroniques, déficience mentale, séquelles physiques ou mentaux liés à un accident, etc... Le centre pour l’égalité des chances insiste pour une prise en compte du handicap dans ses dimensions plus globales et sociales. Est ainsi considéré comme un handicap, tout élément empêchant un individu de participer pleinement à la vie en société. La discrimination sur base du handicap est connue. Les personnes porteuses d’un handicap et le mentionnant dans leur curriculum vitae ont 4 points de pourcentage de probabilité en plus de subir un désavantage discriminatoire par rapport à une personne sans handicap.41 Par ailleurs, 70 % des responsables RH disent que l’état de santé du candidat a un impact dans le processus de recrutement.42 Le screening de l’enquête de BECI a montré que près de 29 % des entreprises ont du personnel présentant un handicap et 71 % d’entre elles n’en ont aucun. Nous avons également demandé aux entreprises si elles disposaient des ressources nécessaires pour adapter les infrastructures à l’accueil de personnes handicapées : 45 % des entreprises ont répondu par l’affirmative, 40 % ont répondu par la négative et 15 % ne sont pas positionnés. 4.4.1. Le handicap sur le marché de l’emploi Eurostat, Office statistique de l’Union Européenne, a récemment pris le pouls dans l’Union Européenne concernant le taux d’emploi des personnes avec un handicap. En 2011, dans l’UE 28, tandis que le taux d’emploi des personnes sans handicap (de 15 à 64 ans) était de 66,9 %, celui des personnes avec un handicap était de 47,3 %. La Belgique est en dessous de la moyenne européenne. Le taux d’emploi des personnes sans handicap est de 66,4 % chez nous, celui des personnes avec un handicap est de 40,7 %. La Suède (66,2 %) et le Luxembourg (62,5 %) sont les pays ayant le mieux réussi leur politique d’emploi à l’égard des personnes porteuses d’un handicap. La Hongrie (23,7 %) et l’Irlande (29,8 %) sont parmi les plus mauvais élèves d’Europe. En termes d’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie, les chiffres sont également mauvais. Le taux de participation à ces cycles est de 6,9 % pour les personnes handicapées contre 9,8 % pour les personnes sans handicap. D’autres chiffres sont également intéressants à mettre en perspective : • 1 famille sur 4 est touchée par le handicap en Europe. • Dans 80 % des cas, le handicap survient dans le courant de la vie. • 15 % : le nombre des personnes en situation de handicap et en âge de travailler en Belgique. • 41 % : le nombre de personnes handicapées belges inactives qui s’estiment aptes à travailler. • 91% : le taux d’entreprises belges satisfaites de leurs collaborateurs handicapés. Graphique 13 : Accès à l’emploi, la formation continue et l’inclusion sociale dans l’UE28, par état de handicap (%)45 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Taux d’emploi (15-64 ans) Personnes handicapées Personnes non-handicapées Taux de participation à la formation tout au long de la vie (25-64 ans) Taux de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (16 ans et plus) 41. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2012. Baromètre de la Diversité : Emploi. Bruxelles. p. 91 • 42. Ibidem. • 43. Commission Européenne - Eurostat : Communiqué de presse 2/12/2014 (184/2014) : Situation des personnes handicapées dans l’UE : Moins d’1 adulte handicapé sur 2 avait un emploi dans l’UE28 en 2011. Voir : http://europa.eu/rapid/press-release_STAT-14-2283_fr.htm • 44. Beci. Juin 2015.. La compétence au-delà du handicap. Bruxelles Metropole.n°5. p.44 • 45. Ibidem. 31
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De plus, la Belgique a signé la Convention relative aux droits des personnes handicapées le 30 mars 2007 avec une entrée en vigueur au niveau national le 1er août 2009. Les Nations Unies ont remis leur rapport d’observation à la Belgique en Octobre 2014. Plusieurs manquements sont soulignés qui rejoignent les observations d’Eurostat. Les Nations Unies regrettent que la représentation des personnes avec un handicap soit avancée comme des personnes avec une déficience et non comme des citoyens qui participent pleinement à la société. Le rapport regrette également que la focalisation en termes d’accessibilité soit faite sur les personnes avec un handicap physique et que ne soit pas pris suffisamment en compte l’accessibilité en termes auditifs, visuels, intellectuels et psychociaux. L’accès à l’emploi a, sans surprise, été jugé comme insuffisant, ainsi que l’absence d’enseignement inclusif. La représentation médiatique a également été jugée comme problématique par les Nations Unies. Globalement, la Belgique a donc encore beaucoup d’efforts à faire en termes de représentations et d’actions concernant le handicap. 4.4.2. Les mesures publiques A. LA LEGISLATION La loi nationale anti-discrimination de 2007 sur base du handicap n’a pas limité la notion d’handicap. Elle ne l’a pas enfermée dans un statut ou une reconnaissance officielle. Elle n’est pas uniquement liée aux personnes en relation avec les institutions publiques pour personnes souffrant d’un handicap. Par contre, la Cour de Justice des Communautés Européennes, dans son arrêt Chacon Navas46 jurisprudence. de 2006, a fait Elle a considéré que la notion de « handicap », au sens de la directive européenne, doit être entendue comme « une limitation, résultant notamment d’atteintes physiques, mentales ou psychiques et entravant la participation de la personne concernée à la vie professionnelle ». La Cour insiste sur le fait que « pour qu’une limitation relève de la notion de ‘handicap’, il doit être probable qu’elle soit de longue durée ».47 La longue durée établie pour le handicap va ainsi, de facto, se différencier de « l’état de santé » défaillant qui est lui de courte ou moyenne durée. En matière de handicap, l’absence « d’aménagements raisonnables » peut constituer une discrimination sur le plan légal. Cela peut représenter un coût pour l’employeur, même si des interventions financières sont prévues par la Cocof (en termes d’accompagnement ou de développement d’infrastructures). En 2004, un Plan Diversité a été lancé dans tous les services publics fédéraux et les organismes d’intérêt public. Il vise une participation accrue dans la fonction publique fédérale des personnes d’origine étrangère, des femmes et des personnes handicapées. Le Service Public Personnel et Organisation (P&O) est chargé du suivi de ce plan. Il a créé une Cellule Diversité qui propose et développe des initiatives afin de promouvoir l’emploi des personnes handicapées et la mise en place d’aménagements raisonnables. Un réseau de responsables s’est créé dans tous les services publics fédéraux. L’Arrêté Royal du 5 mars 2007 organise le recrutement des personnes handicapées dans la fonction publique administrative fédérale. Celles-ci sont soumises Il instaure une liste spécifique (mais non obligatoire) composée de personnes handicapées. aux mêmes épreuves de sélection que les personnes sans handicap. Elles peuvent néanmoins bénéficier d’adaptations raisonnables en fonction de leur handicap, et ceci pour leur permettre de passer les épreuves sur un pied d’égalité avec les autres candidats. L’Arrêté Royal prévoit que les services publics fédéraux devront mettre au travail des personnes handicapées à concurrence de 3% de leur effectif à partir de 2010. Une commission est chargée de veiller au respect de cette nouvelle législation. 32 DISCRIMINATION ET HANDICAP BECI | livre blanc diversité B. Les mesures incitatives Les personnes porteuses d’un handicap sont en général considérées comme moins productives, moins autonomes et moins efficaces que les personnes valides. Tout cela représente un certain désavantage aux yeux des employeurs. Ces préjugés peuvent avoir des répercussions sur la sélection des travailleurs, que ce soit lors de leur invitation (ou non) aux entretiens d’embauche ou lorsque l’employeur procède au choix final. Afin de pallier aux difficultés des Ressources Humaines, les pouvoirs publics ont prévu différentes mesures notamment : • Au niveau fédéral, une intervention financière dans le salaire et les charges sociales de personnes handicapées est prévue dans la convention collective de travail n°26 concernant le niveau de rémunération des personnes handicapées occupées dans un emploi normal. Cette convention dispose qu’un employeur peut obtenir une subvention salariale allant jusqu’à 50% maximum de la rémunération conventionnelle minimale fixée par la commission paritaire ou, à défaut, par l’usage pour compenser la différence de rendement d’un travailleur handicapé. Le paiement de cette intervention est effectué par les institutions régionales et communautaires d’intégration. • Au niveau de la région Bruxelles-Capitale, une intervention financière de la Cocof peut être perçue par l’employeur en ce qui concerne l’adaptation du poste de travail. L’intervention est accordée à l’employeur et couvre les frais réellement exposés pour l’adaptation du poste de travail en fonction du handicap. Si l’adaptation consiste en l’achat d’un matériel spécialisé, l’intervention ne couvre que la différence entre le coût de ce type de matériel et celui du matériel standard. • Toujours au niveau de la région Bruxelles-Capitale, l’employeur peut percevoir une « prime d’insertion ». Celle-ci est accordée à l’employeur en vue de compenser la moindre productivité présentée par certains travailleurs du fait de leur handicap. Cette prime consiste en un remboursement d’une partie, ne pouvant excéder 65%, de la rémunération à charge de l’entreprise. Elle est fixée pour un an et peut être prolongée en fonction de la persistance de la perte de rendement.48 46. Affaire C-13/05 ChacónNavas, Cour de Justice des Communautés européennes • 47. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2009. Discriminations des personnes avec un handicap. Bruxelles. p.4 • 48. SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale. 2005. Clés pour les aménagements raisonnables au profit des personnes handicapées au travail. s.L. 4.4.3. Interview Exki : Mme Andrea Leponce Quelle est votre fonction au sein de votre entreprise ? « Talent Manager, responsable de la politique de développement et formation des personnes. » Si vous deviez raconter l’histoire de votre entreprise sur la diversité, que diriez-vous ? « Au lancement d’Exki en 2001, il n’était pas question de diversité. Le concept n’existait pas à cette époque. La seule idée que nous avions en tête était de recruter du personnel varié. En 2004, Nous avons reçu le CV d’une personne sourde… C’était une première… nous n’étions pas vraiment préparés. Mais comme nous cherchions à engager quelqu’un en production, nous avons voulu tenter l’expérience. De fil en aiguille, la diversité s’est installée naturellement et perdure car elle s’inscrit dans quelque chose de plus vaste à savoir le développement durable. Si je respecte l’environnement et je suis sensible aux enjeux du commerce équitable, je respecte aussi les personnes. La diversité a alors tout son sens et est vécue comme un enrichissement humain. » Quelles actions en diversité avez-vous menées ? Vers quels publics ? (femmes, handicap, origine étrangère, âge,…) « Etrangement, nous menons peu d’actions. Les cadres montrent l’exemple en recrutant des personnes variées. Tant que la diversité est présente, il n’y a rien à pousser. Nous ne voulons pas de quotas. D’autre formes de diversités sont possibles ; nous apprenons à nos managers, qu’une équipe gagnante est une équipe constituée de forces différentes (les analytiques, les empathiques, les gens centrés sur l’action, les bons commerçants…). » 33 Avez-vous constaté des effets positifs ? « • Les personnes sourdes ont certains sens beaucoup plus développés que les entendants. En général, les sourds détecteront plus vite un vol dans un restaurant. • La plupart des sourds savent lire sur les lèvres mais il faut veiller à bien se placer et ne pas tourner le dos. Se faire comprendre et adapter son rythme à l’autre apporte une valeur ajoutée de solidarité dans une équipe. » Rencontrez-vous des obstacles, des difficultés ? Si oui, lesquels ? « Pas vraiment. Je n’en connais pas. » Comment votre personnel, en général, s’approprie-t-il vos actions en diversité (tant le personnel en général que ceux qui bénéficient de vos actions) ? « Comme il n’y a pas d’action, je ne peux vraiment répondre à cette question. Je peux simplement vous dire que les équipes vivent cela très positivement et naturellement. » Envisagez-vous d’autres actions à l’avenir ? « Nous sommes en réflexion au sujet de : quelles adaptations faudra-t-il prévoir pour le personnel vieillissant ? » Quel regard porte vos clients/fournisseurs sur la diversité de votre entreprise ? « Ils sont comme nous, je pense qu’ils doivent se dire : cela fait partie du style d’Exki. » Avez-vous obtenu des certifications, labels, Awards ou autres pour vos actions ? « En 2007 : Charte de la diversité signée – Région Bruxelles Capitale ; En 2008 : Prix Cap48 de l’Entreprise citoyenne dans la catégorie Emploi PME ; En 2010 : Prix de l’Entreprise de l’année. »
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V. L’ enseignement : socle de l’inégalité Les différentes étapes relevées précédemment ont pu donner un aperçu de la discrimination sur le marché de l’emploi. Mais afin de dresser une cartographie plus complète, il y a lieu de relever, en amont, les mécanismes de discrimination produit par les institutions publiques. Notre enseignement, notamment, est inéquitable et produit chaque jour, massivement, de l’inégalité de par sa construction institutionnelle. Il connaît depuis des décennies trois problèmes structurels majeurs : • Un taux d’échec annuel (donc de redoublement) important. En 2011, il était de 18 % à Bruxelles1 . • Un taux élevé de sortie des jeunes de l’enseignement secondaire sans diplôme. Aujourd’hui, un quart (25 %) des demandeurs d’emploi ne disposent que du diplôme de secondaire inférieur et 20 % ont comme plus haut diplôme celui du secondaire supérieur. Ce qui veut dire que près de la moitié des demandeurs d’emplois en RBC (46 %) ne disposent pas d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Si on prend les chiffres au niveau des jeunes, on voit que l’hémorragie ne s’arrête pas : aujourd’hui, près de 49,6 % des jeunes demandeurs d’emploi inoccupés (moins de 25 ans) ne disposent que du diplôme de secondaire inférieur ; c’est également le cas pour 26,7 % des 25-29 ans. À cela, s’ajoute le phénomène des jeunes ayant fait des études faiblement qualifiées à l’étranger, non reconnues en Belgique (7,3 % chez les moins de 25 ans et 12,1 % chez les 25-29 ans).2 • Par ailleurs, comme le soulignent les chiffres de l’OCDE, même quand la réussite est présente, les élèves de l’enseignement francophone présentent des performances globalement en-dessous de la moyenne des 64 pays de l’OCDE. La dernière étude PISA de 2012 confirme ces tendances. Ce qui n’est pas le cas de la Flandre, qui se situe en meilleure position, au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE. L’enseignement francophone est donc une usine à production d’inégalités. Il ne joue pas son rôle d’ascenseur social et ne le fera pas tant que les pouvoirs publics ne prennent pas des dispositions structurelles pour transformer profondément l’enseignement et faire de celui-ci un moteur d’ascension sociale. Par ailleurs, Bruxelles est caractérisée par sa dualisation spatiale entre quartiers défavorisés et quartiers favorisés. Cette ségrégation socio-spatiale est reproduite par l’enseignement qui se divise globalement entre écoles populaires et écoles élitistes. Le décret inscriptions a voulu « limiter » cette réalité mais il passe, pour une part, à côté de sa fonction puisqu’il privilégie la proximité géographique. Un enseignement déficitaire n’est pas seulement catastrophique pour les jeunes sur le plan individuel, il l’est aussi pour l’ensemble de la société qui ne bénéficie pas de l’ensemble des talents en présence, qui pourraient porter Bruxelles vers l’excellence dans tous les domaines (scientifique, économique, politique…). L’inégalité sur le marché de l’emploi est donc d’abord le produit d’une construction sociale structurelle, qui se reproduit de manière permanente. Ce constat est également souligné par les entreprises. Près de 50 % des entreprises ont affirmé percevoir certaines lacunes dans la qualification des jeunes diplômés. Les entreprises insistent également sur le manque de connaissance du néerlandais, outil indispensable sur le marché de l’emploi bruxellois. Néanmoins, la thèse du déficit de qualifications ne peut expliquer entièrement la discrimination puisqu’elle touche autant les personnes diplômées qu’infra-qualifiées. Le tableau ci-contre (graphique 15) indique: « Les chômeurs peu qualifiés d’origine étrangère sont moins souvent chômeurs de longue durée. Les différences sont les plus importantes pour les chômeurs de longue durée peu qualifiés ayant pour origine un autre pays d’Europe (15 points de pourcentage), d’Afrique hors Maghreb (16 points de pourcentage), d’Amérique Centrale ou du Sud (15,1 points de pourcentage) et d’Asie (15,1 points de pourcentage). Pour les chômeurs hautement qualifiés, c’est le contraire. On constate une proportion plus élevée de chômeurs de longue durée originaires de l’UE-12 (7,6 points de pourcentage), du Maghreb (5,9 points de pourcentage), d’Afrique hors Maghreb (8,4 points de pourcentage), d’Amérique Centrale ou du Sud (4,8 points de pourcentage) et d’Asie (2,9 points de pourcentage). »3 Pourtant, il est possible d’améliorer notre enseignement facilement sans devoir passer des moyens budgétaires déraisonnables. Le bureau McKinsey s’est spécialisé dans les recherches sur l’enseignement et a pu ainsi établir les clés du succès des systèmes Graphique 14 : De manière générale, percevez-vous certaines lacunes dans la qualification des jeunes diplômés ? 0% Vrai, précisez Faux Je ne sais pas 10% 20% 30% 40% 50% 34 BECI | livre blanc diversité scolaires les plus performants.5 Ces systèmes, les plus performants au monde, se regroupent autour de 4 axes : > INCITER DES PERSONNES DE QUALITÉ À DEVENIR ET À RESTER ENSEIGNANTS Les recherches réalisées par le bureau McKinsey ont démontré que la qualité des enseignants est un facteur clé de réussite ; ceci explique, bien plus que la taille des classes, les différences de niveau entre élèves. Les qualités essentielles sont : la maîtrise des compétences dans les matières enseignées, la motivation à enseigner, les compétences de communication et d’intelligence émotionnelle, l’aptitude à la résolution de problèmes, la capacité et la volonté de se remettre en question tout au long de la carrière, l’ouverture au travail en équipe… Enseigner est donc un métier important et exigeant. La valorisation doit pouvoir suivre ces exigences. Les systèmes les plus performants recrutent les futurs enseignants parmi les meilleurs élèves de l’enseignement et proposent des salaires adaptés, en adéquation avec ceux des autres diplômés. > AMÉLIORER DE MANIÈRE CONTINUE LES PRATIQUES PÉDAGOGIQUES DANS LES SALLES DE CLASSES Un enseignement de qualité est la somme des pratiques de chaque enseignant. Pour doter l’ensemble des enseignants des outils de performance individuelle, les établissements ont développé les démarches suivantes : • Le renforcement des compétences pratiques lors de la formation des enseignants ; • Le développement systématique du tutorat pour les nouveaux enseignants dans chaque établissement ; • Le développement d’une culture structurelle de travail en équipe au sein de chaque établissement. Préparations collectives, réflexions communes, mentorat… sont des facteurs de réussite ; • Le partage des bonnes pratiques entre enseignants, écoles et groupes d’écoles ; • Le financement de la recherche sur l’innovation pédagogique. > METTRE EN PLACE DES ÉQUIPES DE DIRECTION DE QUALITÉ Les directions exercent un rôle central dans les facteurs de réussite des élèves. Des directions de qualité peuvent contribuer à améliorer de 10 à 20 % les résultats des élèves.6 La sélection et la formation des directions d’écoles est rigoureuse dans les meilleurs systèmes scolaires du monde. Trois missions claires sont assignées à ces directions performantes : • Veiller à l’amélioration des pratiques pédagogiques des enseignants ; • Instaurer une collaboration continue entre collègues, entre les parents et les acteurs pédagogiques… ; • Veiller à un environnement de travail de qualité pour les enseignants et les élèves. > VISER LA RÉUSSITE DE CHAQUE ÉLÈVE POUR AUGMENTER LA RÉUSSITE GLOBALE DU SYSTÈME L’accès, pour chaque enfant, à un enseignement de qualité. Les systèmes les plus efficaces, après avoir fixé des objectifs de performance, interviennent à deux niveaux pour le succès de chaque élève : au niveau des écoles et au niveau des élèves. • Au niveau des écoles, plusieurs moyens sont développés : des rapports de performance sont établis pour renforcer la sensibilisation des responsables (directions et pouvoirs organisateurs) ; un financement différencié pour les écoles qui accueillent des élèves issus de milieux défavorisés ; le remplacement ou renforcement d’équipes de direction défaillantes. • Au niveau des élèves : des interventions individuelles rapides par des enseignants spécialisés. L’ensemble de ces programmes présente des résultats positifs et placent les pays qui les ont développé parmi les plus performants. Les études indiquent qu’une amélioration significative peut être obtenue en seulement 6 ans en suivant ces programmes, quel que soit le point de départ d’un système scolaire. Graphique 15 : Ecart de chômage de longue durée (plus d’un an) chez les chômeurs du 4e trimestre 2008 par rapport aux Belges d’origine, par origine et niveau d’éducation (en points de pourcentage)4 10 -10 -5 0 5 -15 -20 UE-14 n Primaire n Secondaire n Supérieur -1,2 1,6 1,9 UE-12 -5,9 2,0 7,6 Candidat UE -4,2 -1,5 1,5 Autre Européen -15,0 -1,8 2,6 Maghrébin -1,5 2,9 5,9 Autre Africain -21 -2,1 8,4 1. Enseignons.be asbl. 2013. Le Taux d’échec varie selon le basin scolaire. Site web sur internet. Voir: <http://www.enseignons.be/actualites/2013/08/07/echec-scolaire-bassin • 2. Sud/Centre Américain -15,1 -2,2 4,8 Asiatique -15,1 -1,2 2,9 Source: Datawarehouse marché du travail et protection sociale, BCSS. Calculs et traitement: SPF ETCS Observatoire Bruxellois de l’emploi.2013. Jeunes dans la précarité. La position des jeunes adultes vis-à-vis du marché de l’emploi en RBC. Bruxelles. p.11. • 3. Service Public Fédéral : Emploi, Travail et Concertation Social & Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le Racisme. 2013. Monitoring socio-économique. Bruxelles. p. 200 • 4. Ibidem. • 5. McKinsey&Company. 2007. « Les clés du succès des systèmes scolaires les plus performants ». Bruxelles • 6. Waters, Tim, “School leadership that works”, 2003 ; Robinson, Viviane, “School leadership and student outcome”,2007 35
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VI. Les entreprises : entre questionnements et ajustements La diversité dessine une trame inscrite dans un tissu plus large : celui des ressources humaines, dont le cadre est notamment déterminé par des mesures politiques. À cet égard, les charges patronales sur le travail, en Belgique, ne favorisent pas la création d’un tissu qui soit souple et large en termes de diversité. Cette situation défavorable construit, en matière de recrutement, des comportements spécifiques : par exemple, des employeurs qui, en raison des coûts, préfèrent recruter des profils multitâches plutôt que plusieurs profils. La décision du nouveau gouvernement de ramener ces charges à 25 % constitue un bon pas en avant pour le déploiement des ressources humaines. C’est sur cette base que les entreprises invitent la diversité à travers leur personnel et, de plus, s’y engagent à différents degrés. L’inscription de cette diversité au sein des entreprises se fait de quatre manières différentes selon le profil des entreprises. La première forme perçue par les chercheurs en matière de diversité est une négation de la discrimination1 , perçue comme inexistante dans la pratique ou ne concernant pas les entreprises. C’est une position qui n’est pas souvent perçue par les recruteurs et qui n’ouvre pas vers des perspectives de diversité. La deuxième forme rencontrée dans les entreprises est une inscription naturelle de la diversité au sein des équipes. Ce profil d’entreprises ne fait pas nécessairement appel aux outils de la diversité (plan, charte…) ou à des actions spécifiques (formations, management de la diversité, consultant en diversité…). Une troisième forme de diversité se rencontre de manière plus « inopinée » : l’entreprise, dans sa gestion des ressources humaines, se trouve confrontée à des demandes particulières, des comportements sociaux spécifiques… et s’interroge fortement sur la légitimité de ces demandes. Dans ce cadre, les entreprises sont plutôt dans des attitudes réactives. Les actions des entreprises vont plutôt viser à « rencontrer des problèmes concrets qui se posent dans l’organisation, à réduire les dysfonctionnements liés à une main d’œuvre de plus en plus hétérogène, à supprimer les tensions ressenties par cette hétérogénéité. »2 Dans ces actions réactives, les entreprises peuvent se retrouver démunies face à des questions concrètes ; elles cherchent le pouls entre liberté individuelle et la bonne continuité des services, tant en interne qu’à l’égard des clients et services extérieurs. En matière de handicap, la notion « d’aménagement raisonnable » a été inscrite dans les textes juridiques et apporte un certain confort sur le plan légal. 36 BECI | livre blanc diversité Sur le plan culturel ou cultuel, où on parle plutôt « d’accommodements raisonnables » ; leur inscription au sein des entreprises relève souvent d’une gestion informelle.3 Mais en cas de difficultés, qui peuvent parfois être résolues simplement avec un médiateur culturel, l’orientation parfois prise est de faire appel à l’arsenal juridique dont il semble communément admis qu’il ne peut résoudre, à lui seul, les questions de la diversité même si son cadre est nécessaire. Par ailleurs, une autre difficulté pour les entreprises est la « diversité dans la diversité », à savoir la multiplicité de cette diversité au sein d’une même culture ou d’un même culte ou en matière de genre, de handicap et d’âge… Avoir des collaborateurs d’origine étrangère implique une gestion de la diversité très différente selon les personnes qui sont parfois croyantes – mais pas nécessairement – ou croyantes mais laïques. Et lorsque les collaborateurs affichent leur croyance spirituelle, il y a une pluralité dans la manière de la vivre au quotidien selon la branche du culte (exemple de l’islam : sunnisme, chiisme, soufisme…) ou le parcours pédagogique spirituel. Les entreprises se trouvent donc face à des demandes ou des comportements très différents au nom d’une même foi, sans pouvoir trancher sur leur légitimité, à la fois sur le plan religieux ou juridique. Des questions sociales larges s’invitent donc dans les entreprises avec toutes les difficultés et les ajustements que cela peut représenter. Ces questions interrogent à la fois les recruteurs et les travailleurs sur la question de la norme. Cette interrogation est en soi positive en matière de diversité. « La diversité n’existe que par rapport à une norme consciente ou inconsciente. Il s’agit donc d’identifier la norme, de la questionner et de la transformer. »4 Dans un quatrième cas de figure, il arrive heureusement que la diversité s’invite aussi de manière très positive. Certaines entreprises s’inscrivent alors dans une vraie dynamique et mettent en place des stratégies d’action positives. Ces actions visent « à mobiliser l’organisation autour d’objectifs sociaux (responsabilité sociale et lutte contre les discriminations), mais aussi à créer de la valeur ajouté interne et externe autour de cette diversité : mieux rencontrer les besoins des usagers et de la clientèle, faire face à une pénurie de main d’œuvre, introduire plus de mixité et de diversité dans certains métiers et dans certains fonctions, susciter plus de créativité et d’innovation, par exemple ».5 Les entreprises dotées de ces profils sont non seulement convaincues par la diversité mais la considèrent comme une plus-value forte. Elles vont aussi se faire accompagner pour la diversité et vont notamment faire appel à des consultants en diversité ou s’inscrivent, de manière structurelle, dans un management de la diversité. Ainsi, le regard et l’approche des entreprises en diversité sont très variés. Cette diversité d’appropriation se trouve en relation avec des questionnements, des tensions et des ajustements spécifiques. C’est pourquoi l’accompagnement des entreprises, à cet égard, doit nécessairement être ajusté à chacune d’elles. 1. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le racisme & Business et Society Belgium. 2006. L’entreprise et la diversité : quelles mises en pratique ? Bruxelles.p.11. 2. Ibidem. 3. ADAM Ilke & REA andréa. 2010. La diversité culturelle sur le lieu de travail : pratiques d’aménagements raisonnables. Bruxelles 4. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le racisme & Business et Society Belgium. 2006. L’entreprise et la diversité : quelles mises en pratique ? Bruxelles 5. Ibidem. 37
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VII. Déconstruire la discrimination pour constuire la diversité 7.1. Génèse L’inégalité et l’iniquité sont donc structurellement inscrites dans notre société et ces iniquités se multiplient proportionnellement aux caractéristiques que portent les personnes. Mais derrière les mécanismes discriminatoires, il y a différents mécanismes de construction. Si on enferme souvent les mécanismes de discrimination dans un sexisme « simplement » sexiste ou dans un racisme « simplement » raciste, ils ne sont pas exhaustifs de la discrimination, même si une part des comportements discriminatoires s’inscrit clairement dans ces mécanismes. L’autre versant des discriminations est à lire sous l’angle des constructions sociales : «…il faut prendre acte et rendre compte de la construction sociale des structures cognitives qui organisent les actes de construction du monde et de ses pouvoirs. »1 Les comportements humains sont le prolongement de dispositions internes, des « habitus » qui sont « un ensemble de dispositions durables, acquises, qui consiste en catégories d’appréciation et de jugement et engendre des pratiques sociales ajustées aux positions sociales. Acquis au cours de la prime éducation et des premières expériences sociales, il reflète aussi la trajectoire et les expériences ultérieures : l’habitus résulte d’une incorporation progressive des structures sociales. C’est ce qui explique que, placés dans des conditions similaires, les agents aient la même vision du monde… »2 Ainsi, toute interaction humaine, y compris professionnelle, s’établit au départ d’habitus qui sont des schèmes de percep38 tion, d’appréciation et d’action inscrits dans le corps des agents en interaction.3 Les actes d’organisation des ressources humaines n’échappent pas aux habitus. C’est pourquoi les comportements discriminatoires sont parfois silencieux, ils sont même, pour une part, inaudibles dans l’interaction discriminante et peuvent rester invisibles à ceux même qui les posent. Ils s’exercent « comme par magie, en dehors de toute contrainte physique ; mais cette magie n’opère qu’en s’appuyant sur des dispositions déposées, tels des ressorts, au plus profond des corps.» 4 Ainsi, même si les comportements discriminatoires s’inscrivent tous de la même façon, il y a lieu d’en faire une lecture chirurgicale quant à leur genèse. Ce sont les habitus qui vont construire les comportements de recrutement sur le marché de l’emploi. Ils vont, notamment, faire privilégier, inconsciemment, les hommes aux fonctions supérieures. Les recruteurs vont également avoir des réserves, sans le percevoir, à engager quelqu’un dont ils seront le supérieur, parce que le futur employé est plus âgé qu’eux. Des dispositions individuelles vont également faciliter le recrutement de personnes dont la culture est commune. Ainsi des trajectoires sociales « mono-culturelles » peuvent engendrer des pratiques sociales – et des pratiques RH - « mono-culturelles ». Ces trajectoires vont également faire privilégier, lors du recrutement, des personnes qui partagent les mêmes disponibilités au BECI | livre blanc diversité niveau des sens physiques, sensoriels et psychiques. Lorsqu’on interroge d’ailleurs les entreprises sur les trois principaux freins qu’elles rencontrent en termes de diversité, elles soulignent plusieurs éléments et notamment les habitus : • Le manque de qualifications (compétences). • Les habitus (manque d’information, incertitudes, habitudes GRH,…) • Les problèmes d’infrastructures Et derrière les habitudes, il y a ce dont on n’a pas l’habitude. L’adage « l’inconnu fait peur » est vrai, y compris en matière de ressources humaines. Ces peurs sont nombreuses et variées, individuelles et universelles, et méritent d’être approchées pour mieux les dépasser. Il y a lieu également de tenir compte de l’autre volet de la discrimination, qui participe directement aux processus, à savoir l’auto-discrimination. Si cette dernière se construit également à partir des préjugés et des stéréotypes, elle doit être prise en compte par les publics concernés (femmes, personnes d’origine étrangère, les personnes avec un handicap,…) pour pouvoir se dégager, notamment avec des coaches, de cette position et se déployer pleinement sur le marché de l’emploi. Car les recherches ont ainsi pu démontrer que ces publics vont avoir des comportements d’auto-discrimination et par ricochet d’auto-exclusion. En ce qui concerne l’égalité de genres, les données montrent notamment des comportements d’auto-exclusion des femmes pour les fonctions supérieures à des degrés divers: certaines n’y pensent pas du tout, d’autres s’y avancent mais à reculons,… Il en va de même pour les personnes d’origine étrangère qui vont parfois ne plus être dans une recherche active d’emploi ou postuler uniquement à des fonctions en-dessous de leurs qualifications. Ces personnes vont également avoir , des comportements d’auto-discrimination, identiques à ceux des femmes, pour les fonctions hiérarchiques supérieures. Et lorsque les deux caractéristiques se cumulent, l’auto-discrimination peut être plus forte… En termes d’handicap et d’âge également, la manière dont la personne porte et vit son handicap ou son âge va jouer un rôle sur le marché de l’emploi. Ainsi, les habitus vont faire discriminer mais également auto-discriminer. Mais les habitus peuvent se transformer et ce par les mêmes voies que leurs inscriptions : l’inculcation et l’incorporation.5 Le travail d’inculcation peut se faire par la voie pédagogique, que ce soit à travers le parcours scolaire ou dans le parcours professionnel (à travers des séminaires, des formations,…) qui vont déconstruire les schèmes de perception, d’appréciation et d’actions. La véhiculation des préjugés et stéréotypes négatifs par les médias, qui participent à la construction d’habitus, doit également être profondément pensée. C’est également par l’incorporation que les « habitus » se construisent, et c’est par l’incorporation qu’elles peuvent se déconstruire. Aussi une incorporation de la diversité dans la structure même des entreprises, avec un accompagnement adéquat, contribuera à construire des habitus positifs en diversité. Cela devra notamment passer par une gestion des ressources humaines traversée par des « actions positives ». Ces actions ont été développées par un certain nombre d’entreprises et constituent le catalogue des bonnes pratiques cicontre. Graphique 16 : Selon moi, les freins au développement d’une politique de diversité plus ambitieuse dans mon entreprise sont : (Trois réponses possibles) 0% Infrastructures : bâtiment et bureaux inadaptés Compétences : résultats aux tests à l’embauche GRH : habitudes de recrutement Incertitude : peur de l’inconnu, inconfort, appréhensions Manque d’information Syndicats réfractaires Autres ? Précisez 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 1. BOURDIEU, Pierre, La domination masculine, Paris, Editons du Seuil, 2002. p. 62 • 2. Anne-Catherine Wagner, « Habitus », Sociologie [En ligne], Les 100 mots de la sociologie, mis en ligne le 01 mars 2012, Voir : http:// sociologie.revues.org/1200 • 3. BOURDIEU, Pierre, La domination masculine, Normandie, Editons du Seuil, 2002. p. 59 • 4. Ibidem. 39
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7.2. Les atouts de la diversité Si la diversité est une question d’égalité et d’éthique, elle est aussi une réponse économique. L’enquête de BECI a révélé que plus de 30 % des entreprises envisagent d’augmenter la diversité dans leur entreprise à court ou moyen-terme et 67 % ne l’envisagent pas. Pourtant, celles engagées en diversité ont compris le potentiel économique et ont pu découvrir que la diversité améliore leurs performances économiques. Ces performances économiques sont dues à plusieurs méthodes : > LE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES Développer la diversité au sein des ressources humaines, c’est disposer d’une multitude de talents qui vont amplifier les résultats car chaque forme de diversité apporte sa particularité qui bonifie l’ensemble. En ayant du personnel aux potentiels différents, les entreprises sortent notamment des schèmes de « pensée unique » et monolithique qui rigidifient le développement de l’entreprise. • Le genre Les études qui démontrent la corrélation entre des équipes managériales féminisées et des bilans financiers bonifiés ne se comptent plus. Citons notamment celle de la banque Crédit Suisse : « Les entreprises comptant + de 15 % de femmes à la direction générale ont dégagé un retour sur fonds propres moyen de 14,7 % contre seulement 9,7 % pour les compagnies en comptant moins de 10 %. »6 Ces performances sont notamment dues au fait que l’entreprise bénéficie d’atouts managériaux différents mais complémentaires en termes de genre. En effet, la vision, l’approche des situations, la mise en pratique des projets sont généralement différents mais ampliatifs de par leur complémentarité. • L’âge Investir dans l’âge, c’est disposer d’un capital savoir bonifiant pour l’entreprise. En effet, un collaborateur âgé possède ce que les diplômes n’apportent pas : l’expérience. Elle donne un capital de ressources pour développer des projets : un travailleur âgé en a déjà beaucoup développé ou en a vu beaucoup se développer. Il sait, d’expérience, ce qui marche ou moins bien. Il a par ailleurs assisté à une multitude de situations à résoudre et trouvera donc rapidement des solutions à des problèmes de terrain. Il a été constaté qu’il faut en moyenne 14 mois à un senior pour transmettre tout son savoir à un jeune. Ce sont 14 mois de capital savoir dont l’entreprise bénéficie en engageant un senior.7 Par ailleurs, il a été démontré que les collaborateurs seniors ont une meilleure résistance au stress: leur vécu les rend moins émotifs en cas de difficultés. Ce qui est particulièrement intéressant lorsqu’on sait que la résistance au stress influe sur la rapidité d’exécution mais aussi sur l’absentéisme. • L’ascendance étrangère Les personnes d’ascendance étrangère ont généralement des schèmes de pensée bi-culturels. Une carte mentale élargie qui apporte créativité et innovation à l’entreprise. De plus, disposer d’un personnel qui parle d’autres langues que les langues nationales permet, en cas de besoins, de mieux accueillir et servir la clientèle. Le dernier Taalbarometer montre le top 8 des langues parlées à Bruxelles, par ordre d’importance : français, anglais, néerlandais, arabe, espagnol, allemand, italien et turc. Les Diables Rouges, qui figurent aujourd’hui dans le top 5 mondial, apparaissent comme le reflet (gagnant) d’une société multiculturelle. Disposer de collaborateurs qui parlent d’autres langues, en plus des langues nationales, c’est pouvoir accueillir toutes les clientèles et répondre à leurs besoins. • Le handicap Contrairement à ce qui est véhiculé par les stéréotypes, les personnes en situation de handicap, moyennant les adaptations nécessaires, ont une performance égale à une personne sans handicap. Ces personnes sont par ailleurs plus souvent conscientes des problèmes de sécurité au travail et ont une faculté de prévention très développée. Par ailleurs, travailler avec des collaborateurs en situation de handicap permet de mieux comprendre et anticiper les besoins de la clientèle également en situation de handicap. > MIEUX TOUCHER LA CLIENTELE “We understand the business case: in the marketplace, the face of our 75 million consumers is changing and we must resemble it; we need to understand the market and design the relevant products or services, fitting with the needs of our clients and consumers.” (Jean-Michel Monnot, Managing Diversity, Sodexo). Avoir des collaborateurs qui ressemblent à la clientèle (en termes de genre, d’âges, de cultures,…) permet de mieux la comprendre et donc de mieux cerner leurs besoins pour y répondre. A Bruxelles, la clientèle est composée comme telle : • 35 % de la population a plus de 45 ans • 65,9 % de la population bruxelloise de 18 à 60 ans est d’origine étrangère (soit de nationalité étrangère, soit né avec une nationalité étrangère soit dont un des parents est né avec une nationalité étrangère). • En Belgique, plus de 10 % de la population entre 15 et 64 ans est porteuse d’un handicap ou d’une maladie chronique. L’ensemble de cette population constitue la clientèle des entreprises bruxelloises, et donc une source de développement économique pour autant que les entreprises aient les équipes pour mieux comprendre et toucher cette clientèle. 40 BECI | livre blanc diversité > DES FORMATIONS EN DIVERSITE Les formations en diversité ont grandement montré leur efficacité que ce soit en matière de genre, d’âge, de culture, de handicap,… Elles permettent de mieux comprendre et voir les mécanismes inconscients de discrimination et donc de les dépasser. Il existe différentes déclinaisons selon les besoins et le degré de diversité que l’entreprise veut atteindre : • Manager de la diversité • Handicap et entreprises • Gestion réussie de la diversité • Recrutement neutre • Management interculturel • La diversité : les premiers pas • … Des séances de sensibilisation et/ou de formation (selon la taille de l’entreprise) à l’égard du personnel ont également montré leur pertinence. Elles permettent aussi une meilleure adéquation entre les différentes équipes issues de la diversité pour unifier les équipes autour d’un projet collectif : le projet de l’entreprise. > ELIMINER LE RISQUE REPUTATIONNEL Il ressort des études que la discrimination n’est pas forcément visible ni intentionnelle puisqu’elle est construite, pour une part, à partir d’habitus : des schèmes de perception, d’appréciation et d’action, socialement construits chez chaque individu, et qui « dirigent » les comportements de recrutement. Or, en cas de plainte pour discrimination, les coûts directs et indirects peuvent être conséquents car la charge de la preuve est aujourd’hui, selon la loi, du côté de l’employeur qui doit prouver la non-discrimination. Les coûts sont à la fois ceux liés au procès, aux dédommagements éventuels mais également ceux liés à une réputation négative qui peuvent être durables et conséquents. Le risque réputationnel est donc important et nécessite des actions de prévention ciblées. 7.3. Les bonnes pratiques Les pratiques ci-dessous ont été mises en place par des entreprises. Loin d’être exhaustives, elles sont néanmoins des pratiques inspirantes pour les entreprises qui désirent initier, développer ou compléter les actions en diversité en leur sein. Les entreprises avancent souvent en commençant par une seule forme de diversité mais il est communément admis qu’une solidarité naturelle s’installe peu à peu avec d’autres formes diversités. 7.3.1. Toute diversité confondue > EDIV « EDIV » est un outil public d’apprentissage en ligne (e-learnig) qui offre différents atouts : • Formation en ligne gratuite sur les lois anti-discrimination • 120 cas concrets, avis juridiques et conseils aux managers • Un forum pour échanger questions et bonnes pratiques L’ensemble des outils est disponible sur : www.ediv.be 5. Ibidem. • 6. LAUWERS, Michel. Les femmes managers rapportent toujours plus gros. L’Echo. Samedi 10 janvier 2015 • 7. Goodwill Management : Diversité du capital humain et performance économique de l’entreprise. Voir : http://www.goodwill-management.com/nos-publications.html > LES ENTRETIENS D’EMBAUCHE MIXTES Les recruteurs font passer les entretiens d’embauche à deux, ou bien le candidat est vu par deux personnes différentes dans un intervalle différent. Les recruteurs peuvent percevoir des choses différentes et faire une lecture différente de ce qui est perçu du candidat. Les points de vue se complètent et s’objectivent naturellement. La composante existe également pour l’évolution vers des postes à responsabilité. Les actions et les choix sont faits par deux personnes de sexe différent qui permettent une vision différente mais complémentaire. > LA MIXITE DES GROUPES Outre la sélection et le recrutement, la diversité devient une réussite lorsqu’elle est mixée en termes de genres, d’âge, de cultures, de handicap,… C’est le mélange des équipes qui fait que les équipes s’enrichissent mutuellement. Chaque personne apporte sa complémentarité et sa plus-value à l’équipe, qui déploie ainsi une plus grande performance. Les jeunes profitent du capital savoir et de l’expérience des plus âgés ; les jeunes apportent innovation. Les cartes mentales en termes de genre, de cultures,… se complètent et s’enrichissent mutuellement au sein des équipes. Chacun bonifie l’ensemble par sa particularité. > UN (AUTO)-DIAGNOSTIC INTERNE Le simple fait d’avoir réalisé un diagnostic interne, tant à l’horizontale qu’à la verticale, permet d’avoir une vision de ses collaborateurs et d’être attentif à la diversité dans ses équipes. Ce diagnostic, remis aux recruteurs, donne une perspective qui fait que les ressources humaines donnent plus de place à la diversité et construisent à l’intérieur de l’entreprise d’autres pratiques. > LES ENTRETIENS DE SORTIE Les entretiens de sortie sont effectués lorsqu’une personne quitte l’entreprise pour un autre emploi ou qu’elle prend sa (pré) pension. Ils sont particulièrement intéressants car ils permettent d’avoir un retour des aménagements à prendre en considération en matière de gestion RH et du développement de l’entreprise. Ils permettent également d’avoir un retour pertinent des personnes issues de la diversité et des améliorations à faire pour mieux l’intégrer. 41
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> LES OFFRES D’EMPLOI Il arrive aussi que les entreprises mettent dans leur offre d’emploi quelques mots concernant la diversité. Il s’agit souvent d’une phrase qui invite tous les publics à postuler quel que soit l’âge, le genre, la culture, le handicap,… > RESEAU DIVERSITE INTERNE Les grosses et les petites entreprises mettent en œuvre la diversité de manière différente. Les grosses entreprises développent souvent des réseaux internes de responsable en diversité : Diversity Manager. Un réseau est ainsi créé au sein des entreprises qui se réunit régulièrement pour : • Partager les expériences positives comme négatives • Travailler ensemble sur les points d’amélioration • Trouver des actions innovantes • … > LE VOLONTARIAT D’ENTREPRISE : DES SALARIES POUR LES FUTURS SALARIES Il s’agit d’une pratique où des salariés mettent quelques heures par mois de leur temps à disposition de demandeurs d’emplois. Outre le fait que le demandeur d’emploi bénéfice de conseils et d’un coaching d’un salarié, il le met en confrontation direct avec la vie de l’entreprise, sa réalité, sa culture, ses besoins, ses exigences,… Par ailleurs, le demandeur d’emploi (qu’il soit en situation de handicap, plus âgé, d’origine étrangère,…) bénéficie d’un réseau social (élément positif dans la recherche d’emploi) auquel il ne bénéficie plus de par son retrait socio-professionnel souvent long. 7.3.2. Diversité genre > LES « ROLE MODELS » Une autre méthode qui fonctionne naturellement est d’avoir des « role models » dans les sphères hiérarchiques supérieures notamment en matière de genre. Les données montrent que, même en n’ayant pas de politique pro-active, le simple fait de placer une personnalité féminine à un poste de direction amène une féminisation évolutive dans les promotions au sein de l’entreprise. Le fait d’avoir des personnes qui nous ressemblent amène une identification naturelle du bas vers le haut mais également du haut vers le bas. Les équipes se modifient peu à peu positivement et facilement en matière de diversité. > PROGRAMME D’ASSERTIVITE Dans beaucoup d’entreprises, le personnel féminin bénéficie de programmes d’assertivité. Ces programmes, outre leurs effets positifs en termes de comportements et de communication, ont également un impact sur l’auto-discrimination du personnel féminin. En effet, il est communément admis que les femmes développent des comportements d’auto-discrimination par rapport aux fonctions à responsabilité. Ces programmes d’assertivité amènent les femmes à se positionner différemment et donc à être vues différemment. De ce fait, un changement naturel et subtil se passe à l’intérieur à l’entreprise qui mène les femmes vers des postes à responsabilité. > PRATIQUE SALARIALE NEUTRE Les entreprises ayant avancé dans cette démarche ont commencé par effectuer un screening des rémunérations pour mesurer les éventuels écarts salariaux en matière de genre. Les entreprises s’étant penchées sur cette action ont adopté un canevas basé sur des indicateurs objectifs en termes de rémunération (diplôme, années d’expériences, ancienneté,…) Cette action permet, par ailleurs, de se mettre en adéquation avec la législation actuelle, qui impose désormais aux entreprises de plus de 50 travailleurs, de rentrer tous les deux ans une analyse montrant que la politique de rémunération est neutre sur le plan du genre. > TELETRAVAIL Le télétravail et une flexibilité des horaires permettent non seulement une meilleure adéquation entre vie priviée et vie professionnelle, mais elles permettent aussi au personnel féminin, de rester, sur le marché de l’emploi sans devoir choisir entre une vie professionnelle ou une vie privée. Les femmes, qui portent plus souvent les charges familiales, peuvent ainsi rester plus longtemps dans leur vie professionnelle et évoluer vers les échelons supérieurs. 7.3.3. Diversité âge > EXPERIENCE@WORK Il s’agit d’une plate-forme où les collaborateurs seniors sont en partie employés à l’extérieur de l’entreprise. L’expertise des collaborateurs seniors est connue ; pourtant certaines organisations (PME notamment) ne peuvent s’en permettre le coût. Et d’autre part, certaines entreprises ont des collaborateurs seniors dont les talents ne sont pas totalement exploités. 42 BECI | livre blanc diversité Cette plate-forme réunit les entreprises demandeuses de talents seniors et les entreprises les ayant. Les collaborateurs seniors de ces dernières, peuvent, s’ils le souhaitent avoir des missions externes auprès d’autres entreprises. Un contrat de services est ensuite conclu dont la durée est variable : mission courte, moyenne ou à durée indéterminée… Le bénéficie est pour tout le monde : les seniors se ressourcent au soir de leur carrière, les petites organisations bénéficient d’un capital savoir à un coût abordable,... > MENTORAT Le mentorat est particulièrement utilisé concernant la diversité de genre et/ou d’âge. En termes de genre, les entreprises développent des actions où les cadres dirigeants suivent des femmes, chaque année, pour les initier aux fonctions dirigeantes. Les femmes apprennent ainsi le métier et les dirigeants peuvent percevoir les différents talents en développement pour les futurs postes à responsabilité. Il existe également sa composante en termes d’âge. La procédure est identique : les équipes fonctionnent en binôme. Les plus âgés transmettent leur savoir, leur sagesse professionnelle et les plus jeunes apportent innovation et nouvelles idées à l’équipe. 7.3.4. Diversité et origine étrangère > LE MANAGEMENT INTERCULTUREL Si, de manière générale, la diversité nécessite d’être bien managée pour être réussie, c’est particulièrement vrai dans le cadre de la gestion interculturelle. Les entreprises ayant développé le management interculturel ont formé leur cadre dans ce sens. Ils disposent ainsi de différentes clefs de lecture des comportements culturels et, par ces clefs, créer une homéostasie porteuse de performance. Car les comportements sont socialement construits et sont issus de normes, de valeurs et de croyances ; de même que leurs interprétations. C’est pourquoi, peuvent naître des malentendus ou des incompréhensions qui peuvent être dépassés en ayant les outils nécessaires. > OUVERTURE PLUS LARGE DES JOBS ETUDIANTS ET DES STAGES Les entreprises qui se sont engagées dans cette démarche ont fait une double démarche : ouverture des jobs étudiants au-delà des enfants du personnel et ouverture à un public issu de la diversité. Les avantages sont à la fois pour les jobistes et pour les entreprises. Il est, en effet, démontré que les jobs étudiants améliorent de façon significative l’accès à l’emploi. 8 Ils sont donc, avec les stages, une bonne porte d’entrée sur le marché de l’emploi à la fois pour les futurs travailleurs et pour les entreprises. Celles-ci en tirent également une source de recrutement futur avec des jeunes qui ont appris à connaître l’entreprise, ses besoins, ses exigences, sa culture,… > LA FORMATION DES TRAVAILLEURS PEU QUALIFIES A L’INTERCULTURALITE Beaucoup de jeunes connaissent un chômage de longue durée et, étant donné la dualisation socio-spatiale de Bruxelles, connaissent un retrait social important. Aussi, certaines entreprises ont développé des programmes à l’égard des nouveaux engagés visant à s’approprier les codes et usages sociaux communs. Ces programmes permettent également au public issu de la diversité de mieux lier ses schèmes bi-culturels. Il y a également, à travers ces programmes, une sensibilisation à la culture d’entreprise qui a sa propre culture tout comme chaque secteur professionnel a sa propre culture (la culture médicale, la culture syndicale, la culture politique,…) Ces outils donnent ainsi aux travailleurs des clefs de lecture pour participer au mieux à leur nouvelle fonction. En cas de difficultés, peuvent également intervenir des médiateurs culturels dans les processus de gestion de ressources humaines. 7.3.5. Diversité handicap > UN INTRANET D’APPRENTISSAGE Le temps manque souvent en interne pour former et accompagner l’ensemble du personnel à l’interaction avec des collaborateurs en situation de handicap (malvoyant, malentendant,..). Des entreprises ont recours à un guide pratique à usage interne qui permet aux collaborateurs de saisir la politique de diversité de l’entreprise mais également de recevoir directement les outils pour l’interaction avec les personnes en situation de handicap. Exemple : interagir avec une personne malentendante (souvent en lecture labiale) ; ne pas mettre sa main devant la bouche, ne pas finir ses phrases en tournant le dos,… > L’ONGLET “ ADAPTATION(S) NECESSAIRE(S) ” En matière d’handicap, les entreprises accompagnent leur offre d’emploi d’une invitation à signaler les éventuelles adaptations nécessaires à la sélection et à la mise à l’emploi du candidat en situation de handicap. Cela permet tant au candidat qu’au recruteur de se concentrer sur les qualifications et les exigences du poste vacant. Par ailleurs, les candidats se sentent ainsi pleinement accueillis, ce qui permet de diminuer les éventuels risques d’auto-discrimination. > UN STYLO POUR PARLER Les aménagements raisonnables sont nombreux et ont différentes formes : matériaux, humains,… Un aménagement humain, pour une bonne collaboration avec un collaborateur malentendant, est l’instauration d’un stylo levé lors des réunions. Un seul stylo est d’application lors de ces réunions et ne parle que celui qui l’a. Cela permet, au collaborateur malentendant, de voir qui parle et de pouvoir lire sur les lèvres. Outre un meilleur échange pendant les réunions, le système amène naturellement des temps de réunion plus courts car l’ensemble des personnes vont à l’essentiel de ce qu’ils doivent exprimer. Le résultat bonifiant est un gain de temps pour tous. 8. Voir le rapport sur « Le travail des étudiants » du Conseil économique et social (RF), 2007. Voir : http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2007/2007_25_%20laurent_berail.pdf 43
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VIII. La diversité dans le monde Cinq pays font figure d’exemple dans le monde en matière de diversité à savoir les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la Suède, les Etats-Unis et le Canada.1 Différentes mesures d’action positive sont menées dans ces cinq pays sous forme de quatre types d’interventions principales. Il y a d’abord un processus de mise en place d’une législation spécifique obligeant les employeurs à faire des analyses de leur effectif et de leurs processus de travail, de manière à entreprendre des actions permettant de remédier aux éventuels problèmes relevés. Les clauses sociales dans les contrats publics sont ensuite envisagées comme des pratiques effectives et efficaces pour lutter contre la discrimination sur le marché de l’emploi. Le troisième type de pratiques répertoriées concerne le développement d’actions publiques ayant pour but d’augmenter la participation sur le marché de l’emploi des groupes discriminés, en recourant à des interventions ciblées. Enfin, les emplois subsidiés sont une autre forme d’action positive mise en place par les différents pays concernés par cette étude. 8.1. La mise en place d’une législation spécifique Malgré leur contexte socio-historique spécifique, les cinq pays concernés par cette étude comparative ont tous procédé à la mise en place d’une législation obligeant les employeurs à faire des analyses de leur effectif ainsi que de leurs modes de fonctionnement de manière à repérer les éventuelles pratiques discriminatoires et à entreprendre des actions permettant d’y remédier. Il s’agit du Civil Rights Act de 1964 pour les Etats-Unis, de la loi sur l’équité en matière d’emploi datant de 1986 et 1995 au Canada, du Wet stimulering arbeidsdeelname minderheden (SAMEN) de 1997 au Pays-Bas, de l’Equality Act de 2010 pour la Grande-Bretagne et enfin de la loi sur les discriminations de 2008 en Suède. Seuls les employeurs du secteur public sont concernés par ces législations pour le Canada et la Grande-Bretagne. En ce qui concerne les États-Unis, les Pays-Bas et la Suède, tout employeur, tous secteurs confondus, est concerné par ces obligations à partir d’un certain nombre d’employés. La loi sur l’équité en matière d’emploi (1986, 1995) au Canada vise à redresser les inégalités sociales sur le marché de l’emploi de manière proactive. Cette loi oblige les employeurs à développer des actions de manière à réaliser l’équité en matière d’emploi, en déterminant et en éliminant les obstacles à la carrière des membres des groupes discriminés, et à réaliser des plans d’équité. Ces derniers comprennent des objectifs qualitatifs (recrutement, avancement, formation, ...) et quantitatifs (en cas de sous-représentation) qui doivent être pensés à court et à long terme. La préoccupation principale est de permettre l’augmentation des membres des groupes concernés. Un calendrier doit être élaboré comprenant la mise en œuvre des mesures, ainsi que des règles et usages. Les employeurs doivent procéder 1. Crosby, A., « Etude comparative sur les modèles de politique publique relatifs à la notion « d’action positive » en matière de politique de discrimination et de diversité sur le marché de l’emploi », GERME ULB, 2013. 44 BECI | livre blanc diversité à l’analyse de leur effectif (recueil d’informations permettant de mesurer la sous-représentation de certains groupes) ainsi que de leurs modes de fonctionnement de manière à identifier les éventuels obstacles à la carrière des groupes désignés. Les analyses et plans d’action élaborés constituent des dossiers que les employeurs doivent conserver. Ils font aussi l’objet de rapports, lesquels doivent être complets et véridiques et soumis au Conseil privé de la Reine pour le Canada. Une amende pécuniaire est prévue pour les employeurs qui ne respecteraient pas cette obligation, sauf dans le cas d’une excuse légitime. L’Equality Act en vigueur en Grande-Bretagne depuis 2010 établit l’obligation intitulée public sector equality duty pour toute autorité publique de prendre en compte l’élimination de toute discrimination et de promouvoir l’égalité des chances et la bonne entente entre les personnes issues des groupes désignés et celles qui ne le sont pas. Il incombe à toute autorité publique de publier, une fois par an, les informations concernant les personnes avec une caractéristique considérée comme protégée (globalement les mêmes que chez nous) et concernée par les politiques et pratiques en vigueur en matière de lutte contre les discriminations. Elles doivent, en outre, élaborer et publier des objectifs à atteindre, lesquels doivent être précis et mesurables. C’est l’Equality and Human Rights Commission qui est l’instance compétente pour superviser ces obligations. En cas de soupçon de non-respect de l’equality duty, la commission peut entrer en dialogue avec l’autorité publique concernée pour que celle-ci prenne les mesures nécessaires. Elle peut aussi lui adresser un avis de conformité. Un délai est alors accordé à l’autorité pour qu’elle se conforme aux obligations. Si la situation reste inchangée au terme de ce délai, la Commission a le pouvoir de renvoyer l’affaire en justice. Aux États-Unis, le Civil Rights Acts (1964) impose à toutes les agences fédérales, aux syndicats et aux agences pour l’emploi (indépendamment de leur nombre d’employés) ainsi qu’à toutes les entreprises privées, aux États ou aux agences de gouvernement local (employant au minimum 15 personnes) d’établir des employment records, soit des rapports sur leurs effectifs. Si ces entreprises emploient au moins 100 personnes, elles ont pour obligation de soumettre ces rapports annuellement à l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC), sous la forme d’un formulaire standardisé (« EEO-1 »). Des sanctions pécuniaires ou pénales peuvent suivre en cas de mauvais rapportage. Cet organisme a aussi pour objectif de veiller au respect du principe de non-discrimination en vérifiant de manière indépendante toutes les allégations de discriminations. Si la commission évalue comme plausible le cas étudié, elle est compétente pour entamer une procédure judiciaire. La Wet stimulering arbeidsdeelname minderheden des Pays-Bas avait instauré en 1997 jusqu’en 2004 un cadre législatif qui obligeait toutes les entreprises publiques ou privées comptant au moins 35 employés à conserver un registre de leurs effectifs (les noms, les initiales, le pays de naissance, le pays de naissance des parents, la fonction dans l’entreprise, le type de contrat). L’employé a cependant le droit de refuser d’y être enregistré. L’employeur doit élaborer des rapports annuels comprenant une série d’informations et de mesures sur ses effectifs, ainsi que les mesures déjà prises et celles étant prévues pour permettre d’augmenter la participation des minorités. Des objectifs quantitatifs doivent aussi apparaître dans ces rapports, lesquels doivent être soumis aux bureaux régionaux pour l’emploi. En cas de non-respect de cette loi ou en cas de non-conformité des rapports, une investigation de l’Inspection du travail peut potentiellement avoir lieu. Le taux de soumission des rapports était relativement élevé (70 % dans les dernières années où la loi était en vigueur) étant donné l’absence de réelles sanctions. Cette loi a pris fin le 1er janvier 2004. En Suède, la loi sur les discriminations (2008) impose aux employeurs de travailler en se fixant des objectifs respectant les obligations et les modalités énoncées dans cette loi. Ils doivent prendre des mesures actives pour atteindre l’égalité et lutter contre les discriminations. Si l’égalité est un principe à appliquer dans le cadre du recrutement, il s’agit aussi du principe à mettre en œuvre dans la distribution des sexes dans les différents emplois et catégories d’employés. La formation ou d’autres mesures appropriées doivent ainsi être développées pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. Si cette égalité n’est pas atteinte, l’employeur se doit d’y remédier en attirant le genre sous-représenté. Le fonctionnement de l’entreprise, les pratiques ainsi que les différences salariales entre hommes et femmes doivent être examinés et analysés par l’employeur tous les trois ans, de manière à pouvoir y remédier. David Blunkett, ex-Ministre (aveugle) de l’Intérieur puis du Travail dans les gouvernements de Tony Blair, en Grande-Bretagne. 45
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Les entreprises employant plus de 25 personnes ont l’obligation d’élaborer un rapport reprenant les résultats de ces analyses et d’établir un plan pour l’égalité de salaire entre les sexes, comprenant une estimation du temps et des coûts nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Ce plan doit être soumis à l’Ombudsman. S’il doit en première instance œuvrer pour la soumission volontaire des entreprises aux obligations qui leurs incombent, il peut aussi leur enjoindre une sanction financière. 8.2. Les clauses sociales dans les contrats publics Cette pratique a été mise en place dans plusieurs pays avec des variations importantes selon les contextes. Ces clauses sociales imposent aux entreprises privées qui veulent contracter avec une autorité publique de se conformer à des conditions antidiscriminatoires ou de promotion de la diversité. Cette clause doit être respectée, soit avant de soumissionner un contrat pour pouvoir être éligible, soit une fois sélectionné, soit dès la signature du contrat. De nombreuses variations existent entre les différents pays étudiés en ce qui concerne la mise en œuvre de ces clauses sociales dans les contrats publics. Cette obligation varie notamment en fonction du nombre d’employés ou encore du chiffre d’affaire traité avec les autorités publiques. « Walk a Mile in her Shoes » : manifestation organisée en mai 2015 à Toronto en faveur de l’égalité des genres Les soumissionnaires du contrat sont soumis à une autorité qui juge de la conformité de celui-ci. Ils doivent, en outre, prouver leur volonté de réaliser des actions en matière de lutte contre les discriminations en élaborant des plans d’action ou des analyses de leur effectif. Malgré certaines variations en fonction des contextes nationaux envisagés, ce type d’intervention a eu des effets positifs en matière de diversité. Aux États-Unis, l’Office of Federal Contract Compliance Programs (OFCCP) s’adresse aux entreprises privées qui emploient au minimum 50 personnes et qui détiennent 50.000 $ de contrats avec le gouvernement fédéral. Ces dernières sont obligées d’élaborer un Affirmative action program. Ce programme consiste à identifier et à analyser les potentiels problèmes liés à la participation des femmes et des minorités aux effectifs de l’entreprise et de proposer des moyens permettant d’y remédier. Des examens de conformité sont menés par l’OFCCP dans les entreprises et celles-ci peuvent se voir rayées de la liste des contractants fédéraux en cas de non-conformité. Des rapports standardisés, les EEO-1 (cf. supra) doivent être remplis par ces entreprises et des sanctions pécuniaires ou pénales peuvent éventuellement suivre. Le Programme de contrats fédéraux oblige toute entreprise canadienne employant au minimum 100 personnes, et voulant signer un contrat avec le gouvernement fédéral ou une offre à commande de 200.000 $ ou plus, à œuvrer pour l’équité en matière d’emploi selon les modalités précisées par la loi. Si elles veulent être éligibles, les entreprises doivent avant toute chose signer une attestation d’engagement, véritable contrat juridique obligeant celle-ci à se conformer aux exigences du programme de contrats fédéraux. Ursula Burns, CEO de Xerox : un exemple de réussite pour les femmes comme pour les minorités. Ces entreprises sont soumises à un examen de conformité au terme duquel elles risquent éventuellement de perdre leur droit à soumissionner ou de se voir attribuer de futurs contrats gouvernementaux ou offres à commandes de plus de 25.000 $. Ce programme ne couvre qu’une petite part du marché de l’emploi canadien car de nombreuses entreprises privées tombent sous l’autorité des juridictions provinciales. 46 BECI | livre blanc diversité Les clauses sociales dans les contrats publics en Grande-Bretagne existent depuis plus de 30 ans au niveau des autorités locales. Les soumissionnaires sélectionnés devaient démontrer être en règle avec la législation sur l’égalité, mais l’impact de cette mesure ne fut mesuré que du point de vue de la conformité à la loi et non sur l’emploi des minorités. Un projet pilote fut néanmoins lancé en 2006 au niveau national, au département du travail et des pensions (DWP). Ce projet pilote comprenait deux versants. Les entreprises retenues dans le cadre d’un contrat avec ce département devaient produire plusieurs plans : un plan d’égalité, un plan sur le harcèlement, un plan de formation à la diversité et enfin un plan de diversité des fournisseurs. Le second versant du projet exige des entreprises qu’elles produisent des données sur leur effectif de manière à exposer le nombre des membres du personnel issu d’une minorité ethnique, le nombre de femmes et de personnes avec un handicap. 8.3. Les interventions ciblées Ce type d’intervention fait référence aux actions publiques réalisées dans le but d’augmenter la participation de groupes ciblés sur le marché de l’emploi ou dans un secteur précis de celui-ci. Différents acteurs interviennent dans ce type de mesure comme le bureau de l’emploi qui se charge de mettre en lien les chercheurs d’emploi avec les employeurs, des particuliers qui s’attachent à relier les chercheurs d’emploi au bureau de l’emploi et au marché de l’emploi en leurs proposant les informations et les éventuelles formations nécessaires, ou encore des employeurs du secteur privé ou des PME. Il s’agit dans la majorité des cas, excepté pour la Suède, de programmes temporaires. Ces derniers peuvent éventuellement être reconduits et travaillent en se fixant des objectifs chiffrés, voire des quotas à atteindre pour les groupes ciblés. Le fait de tenir des objectifs quantitatifs permet aux acteurs des différents projets de s’évaluer, d’observer leur progression ou de modifier leur pratique de manière à pouvoir les atteindre. Il s’agit ainsi d’un outil positif pour mesurer la réalisation de leurs objectifs de base. Cette mesure s’inscrit en adéquation avec le cadre légal qui prévoit que ce type d’action soit de nature temporaire. Si l’idée derrière ces programmes est de favoriser l’intégration durable des publics ciblés sur le marché du travail, force est de constater que ces interventions ne débouchent pas toujours sur la stabilité souhaitée. Les facteurs clés de ce type d’actions ciblées sont l’organisation, la communication et l’existence d’un point central de référence. Les groupes ciblés ainsi que les objectifs poursuivis doivent être clairs, précis et connus par tous les acteurs en présence. La convention PME établie en avril 2000 aux Pays-Bas est une intervention ciblée des plus exemplaires en la matière. La MKB-Nederland, soit l’organisation des PME des PaysBas, le bureau de l’emploi, la ministre des Affaires Sociale et de l’Emploi et le ministre pour la Politique des Grandes Villes et de l’Intégration ont ainsi établi une convention, la MKB-Convenant et la Minderhedenconvenant, dont l’objectif est d’accroître le nombre d’employés issus des minorités au Aux Pays-Bas, la MKB-Convenant avait pour objectif d’accroître le nombre d’employés issus des minorités au sein des PME. 47
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sein des PME et de réduire leur taux de chômage. L’objectif chiffré établi visait l’embauche de 60.000 personnes issues des minorités ethniques avant la fin du mois de décembre 2002. Une campagne de publicité massive fut organisée (brochures, newsletters, tours d’appels téléphonique, ...) auprès des entreprises de manière à les informer des objectifs de ce programme. Une centrale téléphonique fut ouverte par le bureau de l’emploi à destination des employeurs afin que ceux-ci puissent signaler des vacances et être informés endéans un délai de 72 h de la présence de candidats disponibles pour le poste vacant. Les résultats de cette convention furent plus qu’encourageants. En Grande-Bretagne, l’Ethnic Minority Outreach programme (EMO) fut mis en place en 2002 par le département du travail et des pensions (DWP) pour guider les chômeurs vers le marché de l’emploi. Ce programme fut reconduit jusqu’en septembre 2006. L’EMO s’adressait spécifiquement aux personnes issues des minorités ethniques de manière à favoriser leur insertion sur le marché de l’emploi, soit en leur trouvant du travail, soit en les rapprochant de ce marché. Trois types de services furent mis en place dans les secteurs volontaires et communautaires. Il s’agit de la mise en place d’un processus de sensibilisation dans les communautés ethniques, de sensibilisation des employeurs et enfin de formation dans le cadre d’actions positives. Si ce programme en est resté à sa forme pilote, il a néanmoins rencontré un certain succès en ce qui concerne la réalisation de ses objectifs de base (13.000 personnes ont trouvé un emploi grâce à ce programme et de nombreuses personnes se sont rapprochées du marché de l’emploi grâce aux formations reçues). Précisons cependant, que l’EMO a rencontré quelques difficultés au cours de sa mise en application. De nombreux soucis de communication entre les différents acteurs du projet créèrent des frustrations et ralentirent ainsi son bon fonctionnement (manque d’habitude de soumissionnaires à travailler avec le service de l’emploi, manque d’information des employés de ce service, problèmes administratifs et bureaucratiques entre les différentes sections du service de l’emploi et du DWP, rémunération des contractants en fonction des résultats obtenus et manque de clarté quant à la définition de ces résultats,...). En 1995, la Suède a lancé un projet de loi visant l’égalité des sexes au sein des universités en créant 31 places de professeurs devant être remplies de préférence par des femmes. C’est ce que l’on a appelé les professorats « Tham ». Les universités concernées devaient mettre en place une série d’actions positives de manière à privilégier un équilibre entre les sexes (un poste devait être rempli par un candidat du sexe sous-représenté à condition qu’il remplisse les conditions nécessaires et cela, même si un candidat du sexe opposé était mieux qualifié). Des plans de répartition et de remplissage des nouvelles places entre les universités devaient être élaborés par cellesci en collaboration avec les différents conseils nationaux de recherche scientifique. Les facultés et domaines scientifiques employant un taux relativement bas de femmes se voyaient attribuer la priorité. En ce qui concerne les coûts relatifs à la rémunération de ces nouveaux postes, ceux-ci furent répartis entre le gouvernement, les conseils de recherche et l’université concernée. Visite du couple princier suédois à l’école pour migrants de Tensta, près de Stockholm. 8.4. Les emplois subsidiés Ce type d’intervention suppose que le salaire d’un employé soit pris partiellement ou entièrement à charge par une autre personne que l’employeur, en général par l’Etat. Si ces emplois ne visent en général pas forcément un groupe cible, il n’en reste pas moins qu’ils sont une offre de travail privilégiée pour les jeunes et pour les personnes issues des minorités ethniques. Ces emplois sont de nature temporaire et doivent servir de tremplin vers une insertion plus durable sur le marché du travail, grâce à l’expérience professionnelle ainsi acquise par les personnes ciblées. En Suède, les step-in jobs et les new start jobs sont des exemples de ce type d’emplois subsidiés. Les step-in jobs s’adressent spécifiquement aux nouveaux immigrés et proposent un travail en combinaison avec des cours de suédois. Les employés doivent, pour pouvoir prétendre aux subsides, entrer dans les critères spécifiques (être un nouvel arrivant), mais l’employeur doit aussi soumettre le dossier aux autorités qui décident de l’octroi ou non du subside sur base d’un test. Sont concernées par les new start jobs, les jeunes, les étrangers, les personnes âgées et les personnes présentant un handicap, étant au chômage depuis plus de 12 mois. Dans le cadre de ce type d’emplois, les subsides sont un droit pour l’employeur qui les reçoit automatiquement sans devoir soumettre de dossier. Aux Pays-Bas, ce sont la Wetinschakelingwerkzoekenden (WIW), soit la loi sur l’insertion des chercheurs d’emploi et le Besluit in- en doorstroombanen (ID-besluit), soit l’arrêté sur les emplois d’insertion et de promotion. Ces mesures accordent 48 BECI | livre blanc diversité de l’emploi, aucune mesure d’action positive ne peut être élaborée. Les mesures prises lorsque les autorités sont partagées entre l’obligation d’intervenir et le respect de leur électorat sont souvent trop vagues que pour permettre de réels progrès en la matière. L’ambiguïté apparaît alors dans la manière de définir un désavantage, les personnes concernées par ce désavantage ou encore l’égalité et les mesures à prendre. Les différentes mesures d’actions positives risquent alors d’être handicapées par ce type d’ambiguïté. Andrew Crosby reprend la thèse énoncée par d’autres sociologues avant lui, en expliquant le principe de la « chaise musicale ». Selon ce principe, les personnes issues des minorités ethniques et sous-représentées sur le marché de l’emploi, qui ont gravi les échelons de l’entreprise pour occuper un poste à responsabilité auront plus de facilité à recruter des personnes issues du même groupe. 8.6. Quelles mises en pratique pour bruxelles ? Toutes les mesures citées ci-dessus s’inscrivent dans un pays qui a une culture et une législation propres. La Belgique, et Bruxelles plus particulièrement, ont déjà pu se doter d’un certain nombre d’outils proches de ceux utilisés dans d’autres pays pour promouvoir la diversité, même si certains peuvent être améliorés. La mise en place des législations (à l’instar d’autres pays du monde), à la fois fédérales et bruxelloises, permet aujourd’hui un cadre strict d’interdiction de la discrimination. aux communes des subsides leurs permettant de financer une partie du salaire auprès d’un employeur ayant engagé un chercheur d’emploi de longue durée. D’après ces textes législatifs, ces emplois sont de nature temporaire et doivent permettre au chercheur d’emploi de réintégrer le marché du travail en progressant vers un contrat à durée indéterminée et non-subsidié. Les minorités ethniques sont surreprésentées dans ce type d’emploi, et cela même s’il elles ne sont pas spécifiquement visées par ces mesures. Ce type d’emploi subsidié a rencontré un succès considérable auprès de ces populations. 8.5. Les autres facteurs de réussite Outres les différents types d’intervention présentés, une série de facteurs est à prendre en considération dans la mise en œuvre de ces mesures, lesquels influence fortement les actions menées en termes de lutte contre les discriminations sur le marché de l’emploi. La croissance économique est avancée comme un facteur déterminant en ce qui concerne les taux de participation des personnes issues des minorités ethniques au marché de l’emploi. La volonté politique et l’engagement sont un second facteur à prendre en considération dans l’étude des actions menées dans les différents pays. Sans volonté politique allant dans le sens d’une lutte contre les discriminations sur le marché Par ailleurs, de nombreux outils d’aide sont mis à la disposition des administrations publiques et du secteur privé pour améliorer la diversité dans leur secteur. Il s’agit notamment de toutes les mesures généralistes d’aide à l’emploi. Ces mesures d’emplois subsidiés ont prouvé leur efficacité au niveau international. Il y a lieu néanmoins d’améliorer certains paramètres pour qu’ils trouvent leur efficacité. En effet, les entreprises, à côté des réductions structurelles des charges, peuvent faire appel aux réductions des cotisations patronales ainsi que des mesures d’activation des allocations de chômage. Elles renvoient à de nombreux profils, à des âges différents, des diplômes différents… Par ailleurs, certaines mesures sont cumulables et d’autres pas. Ces mesures gagneraient à être harmonisées et simplifiées afin de permettre une lisibilité et une simplification directe pour les recruteurs. Les interventions ciblées, également facteur de succès, dans d’autres pays, sont mises en application sous une autre forme par BECI, notamment par la promotion de la diversité lors des Jobs Days. Des mesures actives, également vecteurs de succès, sont mises en place par BECI ; notamment des mesures de formation, la mise à disposition de consultants en diversité, des rencontres inter- entreprises, des campagnes et des articles de sensibilisation,… Mais pour développer la diversité, BECI conseille de mettre en application les recommandations ci-après. 49
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IX. Recommandations La diversité sur le marché de l’emploi pourra être réussie si elle est portée par l’ensemble des acteurs publics et privés et ce dans tous les champs de la vie humaine, à savoir politique, médiatique, culturel, associatif, économique, académique,… Ce n’est que par l’appropriation de tous, en agissant aussi bien en amont qu’en aval, que les chiffres de la discrimination pourront commencer à diminuer. Plusieurs champs méritent une attention profonde. 9.1. La diversite par tous L’erreur qui est faite en matière d’égalité des chances et de diversité est de mener des actions politiques uniquement dans le champ professionnel. Or, le marché de l’emploi n’est pas un champ qui fonctionne et se régit dans un espace solitaire et fermé. Le champ professionnel est un membre du corps social fonctionnant en interaction avec tous les autres champs : politique, culturel, associatif, familial, pédagogique, médiatique,... Il est, de facto, le reflet de la société toute entière. Aussi, les stéréotypes, les préjugés, les « habitus » sont universellement sociaux et sont inscrits partout et tout le temps. Les actions menées, pour faire réussir la diversité, doivent s’inscrire dans la société toute entière. Les symptômes de cette inscription globale de la discrimination dans toute la société sont nombreux. Lorsque des clients émettent des réserves voire des oppositions à être servis ou 50 à être en contact avec certains profils de personnes, le problème ne se situe pas d’un seul côté de la barrière et le chantier déborde le marché de l’emploi. C’est pourquoi BECI recommande, à l’instar de la politique flamande, de mener une politique inclusive et coordonnée d’égalité des chances où chaque ministre l’inclut dans ses matières. Un ministre d’égalité des chances coordonnant les actions de chaque ministre et initiant différentes initiatives (affirmative actions…) Soulignons également que les législations anti-discrimination, bien que nécessaires, dans le sens où elles imposent un cadre strict, s’avèrent peu efficaces en pratique en termes de changement. « Si la discrimination est perçue comme un phénomène collectif pouvant prendre la forme d’une pratique institutionnalisée, la lutte contre la discrimination par sanction s’avère peu efficace ou insuffisante. Dès lors que les discriminations apparaissent comme un phénomène structurel, ancré dans les mentalités, une politique de sensibilisation et une politique ‘d’actions positives’ sont des options pour éradique le problème. 1 » Par ailleurs, vouloir tout solutionner par l’appareil judiciaire n’est pas nécessairement pertinent. A la fois, parce que cela fige et rigidifie, et de facto enferme à la fois les employeurs mais également les publics touchés par la discrimination. Il y a donc lieu de travailler sur tous les plans afin d’atteindre une pleine maturité sociale en matière d’égalité des chances et de promouvoir la diversité à tous les niveaux de la société. BECI | livre blanc diversité 9.2. Enseignement & qualifications Il faudra agir profondément au niveau de l’enseignement francophone. Il est aujourd’hui une usine structurellement discriminante. Les chiffres mentionnés en termes d’échec scolaire sont les mêmes depuis des décennies ; seul un nouveau système capable d’agir au niveau structurel pourra faire basculer les chiffres positivement. La Belgique francophone pourra se calquer notamment sur d’autres pays du monde qui ont incorporé les changements dans leur enseignement, avec aujourd’hui des taux de réussite majoritaires chez leurs élèves. La dernière étude de Mc Kinsey a démontré qu’il était possible de renverser les chiffres, en seulement 6 ans, en mettant l’accent sur 4 volets : • Inciter des personnes de qualité à devenir et à rester enseignants. • Améliorer de manière continue les pratiques pédagogiques dans les salles de classes • La mise en place d’équipes de direction de qualité • Viser la réussite de chaque élève D’autres actions, plus ciblées, devront compléter ces changements institutionnels. Il faudra notamment : • Ouvrir plus largement l’enseignement classique aux enfants porteurs d’un handicap pour incorporer la diversité dans sa « naturalité » et non plus comme une marginalité. Actuellement, seuls 2069 enfants porteurs d’un handicap sont intégrés dans l’enseignement ordinaire via le décret Intégration. La Belgique se trouve à ce sujet en porte-à-faux avec la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées ratifiée en 2006. Cela devra passer également par l’amélioration des structures corporelles et humaines d’accueil. • Former les équipes pédagogiques (professeurs, directions d’école) à la diversité. • Améliorer le bilinguisme des demandeurs d’emploi. 9.3. Formations & actions positives • Formations en diversité : aujourd’hui, étant donné l’évolution de la société et sa démographie, les ressources humaines doivent disposer de tous les outils en adéquation avec sa réalité sociale. Aussi, chaque responsable de ressources humaines, devrait suivre régulièrement des formations en diversité afin de pouvoir sortir des réflexes inconscients et disposer de tous les talents. • Les actions positives : les exemples d’actions positives (méthodes d’incorporation développant la diversité) développés dans ce livre blanc sont nombreux mais non exhaustives. La cellule diversité de BECI peut également conseiller aux entreprises d’autres actions spécifiques sur mesure à chaque entreprise. 9.4. Mesures emploi > DIMINUTION DES CHARGES Les charges sur l’emploi sont particulièrement lourdes pour les entreprises, en soi elles constituent, de manière générale, un frein indirect au recrutement. Lors de l’enquête diversité, BECI a interrogé les entreprises en leur demandant de choisir deux mesures qu’elles jugent nécessaires afin de promouvoir la diversité. Elles ont principalement plébiscité l’accompagnement pédagogique, la consultance et les incitants fiscaux comme outils positifs. Ces diminutions de charges, particulièrement pour les travailleurs âgés, devront s’intégrer harmonieusement avec la 6e réforme de l’état qui régionalise les politiques d’activation des allocations de chômage et les politiques de réduction des cotisations ONSS. > SIMPLIFICATION ET HARMONISATION : Dans le cadre de la régionalisation des politiques de l’emploi, Beci recommande également une simplification et une harmonisation des aides financières octroyés aux entreprises en ce qui concerne les mesures d’activation et de réduction ONSS. Graphique 17 : Je pense que de nouvelles mesures de soutien sont nécessaires pour inciter à la diversité en entreprise : (Deux réponses possibles.) 0% Pédagogie (prévention; formation…) Consultance (en diversité, Change management…) Incitants fiscaux Non Autres ? Précisez 10% 20% 30% 40% 51
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Elles sont aujourd’hui très nombreuses et ne permettent pas une lecture directement lisible pour les entreprises. > MODIFIER LA LEGISLATION Calquer la législation bruxelloise sur la législation flamande en modifiant au niveau législatif le groupe cible « travailleurs de nationalité étrangère » par « travailleurs d’ascendance étrangère » institué par l’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale relatif aux plans de diversité et au label de diversité du 7 mai 2009. Cette modification devrait répondre plus adéquatement à la sociologie bruxelloise et à la réalité des profils des personnes discriminées. Actuellement, cette législation passe, pour une part, à côté de son objet de par cette restriction. D’autres paramètres peuvent cibler positivement les personnes d’origine étrangère en évitant l’effet stigmatisant. Il s’agit notamment de faire référence à « la langue maternelle » des personnes d’origine étrangères. Cette donnée est aisément insérable à la fois dans un cv ou un appel de fonction. Ainsi, les appels de fonctions pourraient concerner les personnes qui ont, outre une des deux langues nationales, une autre langue maternelle. > ELIMINER LES PIEGES A L’EMPLOI Les personnes porteuses d’un handicap perdent leur allocation de handicap une fois qu’elles retrouvent un emploi. Si elles veulent retrouver leurs allocations, elles doivent repasser par toutes les procédures de reconnaissance qui sont non seulement longues mais lourdes, administrativement et humainement. BECI recommande de simplement suspendre le bénéfice de ces allocations durant la mise à l’emploi et de les réaccorder automatiquement lors de la perte d’un emploi ou d’allocations de chômage. BECI recommande également de raccourcir les délais d’attente de décision pour les personnes en situation de handicap, à la fois concernant l’octroi des allocations pour handicap mais également concernant les aides à l’emploi. En effet, l’octroi des aides à l’emploi aux employeurs arrive souvent très tard après l’engagement, ce qui freine énormément les entreprises. Le problème se pose d’autant plus pour des engagements à court terme. Par ailleurs, à l’instar d’autres pièges à l’emploi, la différence n’est parfois pas très élevée entre les allocations de handicap (et les aides parallèles) et un salaire professionnel. > AUTRES • Tracer des trajectoires d’insertion socioprofessionnelle et de formations correspondant aux profils recherchés sur le marché de l’emploi. • Pour les fonctions critiques, qui ne nécessitent pas de qualification de l’enseignement supérieur, construire des trajectoires d’insertion socioprofessionnelle et de formations plus directs. • Améliorer notamment l’information à ce sujet auprès des demandeurs d’emploi. En effet, des études tendent à démontrer que les discriminations semblent s’atténuer dans les fonctions critiques, qu’elles demandent de hautes qualifications ou pas. • Promouvoir l’apprentissage des langues, notamment par la gratuité, jusqu’au bilinguisme pour les demandeurs d’emplois. • Intégrer la diversité dans les programmes de cours des Hautes Ecoles et Universitaires pour les orientations concernées : ressources humaines, management,… • Mieux faire connaître aux demandeurs d’emploi les services de sélection et recrutement privés (intérims,…). • Evaluer de manière objective les tests de sélection. Certains pourraient contenir des références culturelles de nature mono-culturelle et des personnes ayant des schèmes de perception ou de pensée bi-culturels pourraient être « indirectement » sanctionnées par les réponses qu’elles donnent. « La discrimination peut découler des tests de sélection euxmêmes qui peuvent contenir des éléments culturels (non liés à l’évaluation des compétences et des qualifications) propres à disqualifier les personnes de nationalité ou d’origine étrangère. » 2 Une étude objective portant sur les tests de sélection serait pertinente sur le marché de l’emploi. 9.5. MOBILITE PROFESSIONNELLE INTER-REGIONALE Améliorer la mobilité professionnelle des demandeurs d’emploi serait à la fois positif pour les demandeurs d’emploi et les employeurs. En effet, le taux de jeunes sans diplôme de l’enseignement secondaire est important en Région bruxelloise, qui propose insuffisamment d’offres d’emplois pour les personnes infraqualifiées. Par contre, les deux autres régions offrent davantage d’emplois à qualification basse et intermédiaire. Les besoins en diplômés de l’enseignement supérieur ou universitaire n’est « que » de 38,5 % en Région Flamande et 37,8% en Région Wallonne.3 Aussi, améliorer la mobilité professionnelle interrégionale peut être positif pour tout le monde. Cette mobilité concerne plusieurs axes : • Favoriser également la coordination interrégionale en matière de formation-emploi afin de développer des axes de formation pertinents menant à un emploi dans les deux autres régions également. • Favoriser la concertation structurelle des organismes publics régionaux de mise à l’emploi (Actiris, VDAB, Forem) avec les organismes de formations, d’OISP, … • Développement des transports inter-régionaux : de par la régionalisation de la mobilité et des transports publics, BECI recommande de lever les obstacles politiques afin que les secteurs privés puissent organiser la mobilité des travailleurs. La première zone de facilité doit impérativement aller vers la périphérie étant donné que la zone économique de Bruxelles dépasse largement la Région. Les employeurs et les chercheurs d’emploi pourraient ainsi mieux rencontrer leurs objectifs mutuels. 1. ADAM, Ilke, « Immigrés et minorités ethniques sur le marché de l’emploi. Les politiques publiques en question ? », dans Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique Francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 2006, p.185 • 2. Centre pour l’Egalité des Chances et la lutte contre le racisme & Business et Society Belgium. 2006. L’entreprise et la diversité : quelles mises en pratique ? Bruxelles. p.20 • 3. Observatoire Bruxellois de l’emploi. 2014. Le marché de l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale : Etat des lieux 2012. Bruxelles. 52 Présentation du Livre blanc de la Diversité, le 17 juin dernier au siège d’AG Insurance. De gauche à droite : Hayate El Aachouche (BECI), Thierry Willemarck (Président de BECI), Antonio Cano (CEO d’AG Insurance), Kathleen Beyens (Human Resources Manager Sodexo) et Jean-Claude Daoust (administrateur délégué de Daoust). X. Conclusion générale La discrimination est présente partout dans tous les aspects de la sphère humaine. Elle est « extraordinairement ordinaire »1 et indirects. Parmi les causes qui participent indirectement au manque de diversité, citons notamment notre enseignement qui est en soi une usine discriminante. Outre le fait qu’il produit chaque année des taux d’échec massifs, il est profondément inégal, dans le sens où il se partage dichotomiquement entre écoles porteuses de réussite et écoles porteuses d’échec. Cela conduit, sans surprise, à un taux d’élèves important qui sortent chaque année sans diplôme du secondaire avec comme résultat un quart des demandeurs d’emploi qui n’ont pas de diplôme du secondaire supérieur. Quant au niveau global de notre enseignement, il se trouve en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. Cette réalité des demandeurs d’emploi vient se mettre en tension avec la réalité des besoins du marché de l’emploi, où près de 60 % (56 %) nécessitent un diplôme de l’enseignement supérieur. De plus, le manque de connaissances du néerlandais constitue un frein important sur le marché de l’emploi bruxellois. Par ailleurs, la diversité repose sur un socle globalement défavorable aux entreprises, à savoir des charges élevées sur le travail. Ceci va quantitativement limiter le développement des ressources humaines. Ces éléments sont donc à prendre en compte dans toute mesure visant à favoriser la diversité sur le marché de l’emploi. Cette diversité peut encore être largement développée sur le marché du travail comme en attestent les dernières mesures et sa genèse est due à la fois à des facteurs directs établies par les institutions publiques et académiques. Elles confirment les études précédentes en matière de discriminations, à savoir des difficultés d’accès à l’emploi et d’évolution professionnelle pour certains publics de personnes. Le monitoring socio-économique a l’avantage d’avoir mesuré très précisément cette discrimination d’un point de vue macro, tant au niveau national que régional. Il a ainsi montré que le taux d’emploi des personnes d’origine belge (74,2 %) est largement supérieur au taux d’emploi des personnes d’origine étrangère (qui reste entre 38 et 53 % selon le groupe d’origine). Des taux de chômage supérieurs et de plus longue durée des personnes d’origine étrangère, par rapport aux personnes d’origine nationale, montrent également des symptômes de discrimination. Cette discrimination est particulièrement interpellante pour les groupes comprenant les personnes d’ascendance turque ou d’ascendance marocaine qui connaissent, aujourd’hui, les plus haut taux de chômage et ce quel que soit l’âge. Elle interroge particulièrement quand on sait que c’est avec le Maroc et la Turquie que la Belgique a établi des conventions bilatérales il y a 50 ans pour un besoin de main d’œuvre. En ce qui concerne l’âge, il apparaît que le coût pour les employeurs pour des personnes de plus de 45 ans est particulièrement important. Des mesures de réduction patronales plus importantes pour les personnes de plus de 45 ans pourraient faire évoluer positivement les chiffres. Cette discrimination peut ainsi être plus facilement levée, par ces incitants financiers, contrairement aux autres profils de discrimination où les préjugés, les stéréotypes, les a priori dominent plus fortement. 53
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La discrimination en matière de genre montre toujours des différences significatives sur le plan salarial mais également une sous-représentation dans les positions hiérarchiques supérieures. Les données établies par le monitoring ont également permis de montrer que le fait de cumuler des caractéristiques discriminantes était en soi doublement difficile sur le marché de l’emploi. Cela rend les murs doublement épais, tant sur le plan horizontal (accès à l’emploi) que vertical (accès aux positions hiérarchiques supérieures). Ainsi, en matière de genre, le plafond de verre s’épaissit doublement voire triplement lorsque les femmes cumulent d’autres caractéristiques : origine étrangère, âge, handicap,… Dans cette perspective, il y a lieu donc d’être particulièrement attentif aux actions politiques et privées menées en matière de genre. Pour tous les autres profils, le fait de cumuler les caractéristiques discriminantes peut également compliquer sérieusement les choses sur le marché du travail: âge et handicap, âge et origine étrangère,…et ce, pour les deux sexes. Un cumul qu’il faut également prendre en considération dans les actions menées. Mais la genèse de ces discriminations est multiple et ne se situe pas, comme nous l’avions démontré, uniquement dans un racisme pur et dur ou dans une sorte de « machisme » simplement « machiste ». Loin de là. Elle se situe au carrefour de causes exogènes et de causes endogènes. Les causes exogènes se situent comme nous l’avons vu à la fois autour de productions étatiques (enseignement,…) mais elle est également inscrite partout dans la société. Elle est présente dans tout le paysage social à travers des mécanismes de valorisation sociale et de dévalorisation (médiatique, politique, social, associatif,…) qui construisent ces discriminations. Elles deviennent endogènes et s’inscrivent à l’intérieur de tout être humain qui reproduit à travers des « habitus » - des dispositions acquises qui construisent des catégories de perception, appréciation et actions - et qui « dirigent » les comportements de sélection, recrutement et gestion des ressources humaines. De manière globale, les différences significatives, en termes de genre, d’ascendance, de handicap, d’âge, ne pourront être effacées que par deux méthodes : inculcation et incorporation. Les méthodes d’inculcation font notamment référence aux formations en diversité, aux sensibilisations,.. Les méthodes d’incorporation sont des actions positives dont nous avons cité plusieurs exemples dans ce livre. Ces actions sont multiples, tant sur le plan horizontal que vertical, et peuvent s’inspirer notamment des pratiques développés par les entreprises et présentées dans ce livre blanc. Car le pari peut être gagnant ! Les entreprises sont nombreuses à témoigner des facteurs de réussite et de succès économiques par l’incorporation de la diversité en leur sein. Lorsqu’on interroge les entreprises sur les raisons qui leur ont fait développer la diversité, 52 % révèlent qu’elles se sont engagées pour améliorer la gestion de leur ressources humaines et 31 % pour améliorer leur performance économique.2 Citons notamment l’exemple de cet hôtel en Suède qui a vu le nombre de ses nuitées exploser de par les accommodements multiples qu’il a mis en place pour les non-voyants, les malentendants, les personnes à mobilité réduite,… Ainsi, cet hôtel, en intégrant un personnel avec un handicap, a pu développer sa créativité économique et devenir un lieu privilégié pour les personnes porteuses d’un handicap. Les études sont également nombreuses à avoir montré la performance économique augmentée dans les entreprises ayant des femmes dans leur top management. Probablement parce qu’allier les schèmes différents mais complémentaires en termes de genre, dans les fonctions supérieures, contribue à une vraie complémentarité et développe les performances globales de l’entreprise. De même, avoir du personnel multi-culturel apporte de nombreuses richesses à la fois humaines et économiques. Les entreprises ayant réalisé cette diversité rapportent notamment que cela leur permet de mieux comprendre et donc de mieux rencontrer les besoins de leur clientèle. Ces équipes diversifiées contribuent également à augmenter la créativité générale de l’entreprise et ainsi sa performance globale. Aussi, la diversité est un ADN où se déploient de multiples chromosomes : peurs, incompréhensions, tensions, indifférences, stéréotypes, habitus mais également ressources, richesses, potentialités, créativités, performances, … Mais c’est l’appropriation de la diversité, par tous les acteurs (politiques, économiques, associatifs, médiatiques,…) et la mise à distance des a priori qui pourra faire de celle-ci une réussite et une richesse sur tous les plans : humain, politique et économique. 1. bourdieu • 2. INERGIE. Bilan diversité 2014. Site web sur INTERNET. < http://www.inergie.com/bilan-diversite-2014>. 54 XI. Références • ADAM, Ilke. 2006 « Immigrés et minorités ethniques sur le marché de l’emploi. Les politiques publiques en question ? », dans Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique Francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia. • ADAM, Ilke. 2006. « Les immigrés et leurs descendants sur le marché de l’emploi. 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2015.09 witboek-diversiteit-web


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BECI | witboek over diversiteit Voorwoord De overheid heeft het vaak over diversiteit: ze moet een concrete vorm aannemen, worden waargemaakt, zich ontwikkelen. In dat kader werden in de meest recente regionale politieke verklaring maatregelen voorgesteld om diversiteit te bevorderen door de doelgroep van personen uit sociaaleconomisch achtergestelde wijken te integreren. Die politieke benadering verklaart op zich al waarom diversiteit zich niet voldoende ontwikkelt: een verschillende mentale voorstelling. De economische cultuur en de politieke cultuur zijn immers twee verschillende zaken. Ze hebben beide hun eigen waarden, normen en tekens, die een specifieke aanpak vragen. De bedrijfscultuur is een zoektocht naar betere economische prestaties; het is een sterke waarde die momenteel voor twee derde van de tewerkstelling in Brussel zorgt. Verder moeten we weten wat diversiteit inhoudt om ze te kunnen ontwikkelen. Daarvoor moeten we onze mentale voorstelling loslaten en ons openstellen voor die van de andere - zo kan ze de onze ongetwijfeld verbreden. Bedrijven die diversiteit hebben omarmd, hebben gemerkt dat ze een meerwaarde betekent, zowel op menselijk als op financieel vlak. De cijfers van die bedrijven spreken voor zich: teams samenstellen met mensen van beide geslachten, verschillende leeftijd en cultuur, al dan niet met een handicap ... geeft de omzet een boost. Elke vorm van diversiteit brengt zijn specificiteit met zich mee, die verschillend maar complementair is, en zo wordt diversiteit een menselijke en economische rijkdom. Jongeren komen met innoverende ideeën, ouderen dragen ervaring bij; personen van vreemde afkomst hebben een biculturele mentale voorstelling, wat hen creatief maakt; in gemengde managementteams vullen mannen en vrouwen elkaar aan met hun verschillende, maar complementaire aanpak van situaties; personen met een handicap hebben soms vaardigheden ontwikkeld die personen zonder handicap niet bezitten. Als een bedrijf teams heeft die zijn klantenbestand weerspiegelen, begrijpt het zijn klanten bovendien beter en is het bijgevolg beter in staat om hen te benaderen. Dat verhoogt het economische potentieel. Als diversiteit goed beheerd wordt, vormt het een succesfactor. Bepaalde bedrijven zijn echte voorlopers op dat vlak. Volgen we hun voorbeeld? Thierry Willemarck Voorzitter van BECI 1
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Witboek over Diversiteit: Diversity Means Performance VERANTWOORDELIJKE UITGEVER Olivier Willocx ow@beci.be Louizalaan 500 1050 BRUSSEL REDACTIECOMITE Olivier Willocx, Jan De Brabanter, Xavier Dehan, Hayate El Aachouche, Bouchra El Mkhoust. In samenwerking met: Souad Razzouk, La Magie des Cultures asbl. Commissie Diversiteit BECI PRODUCTIE Mediacoördinator: Emmanuel Robert – er@beci.be Grafische vormgeving: Isabelle André Druk: DB Group Nederlandse versie: Data Translation Foto’s: Reporters, behalve indien anders vermeld September 2015 Deze publicatie bestaat ook in het Frans. Wij bedanken in het bijzonder de bestuurders van BECI, aandachtige eerste lezers van het Witboek, en ook de beroepssectoren die met hun kritische opmerkingen een bijdrage leverden aan deze studie. I. Inleiding II. Methodologie III. Tewerkstelling in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest IV. Discriminatie op de arbeidsmarkt 4.1. Discriminatie en geslacht 4.1.1. Geslacht op de arbeidsmarkt 4.1.2. Overheidsmaatregelen 4.1.3. Interview met het bedrijf Microsoft: Els Overbergh 4.2. Discriminatie en leeftijd 4.2.1. Leeftijd op de arbeidsmarkt 4.2.2. Overheidsmaatregelen 4.2.3. Interview met het bedrijf Sodexo: Katleen Beyens 4.3. Discriminatie en vreemde afkomst 4.3.1. Afkomst op de arbeidsmarkt 4.3.2. Overheidsmaatregelen 4.3.3. Interview met het bedrijf Daoust: Jean-Claude Daoust 4.4. Discriminatie en handicap 4.4.1. Handicaps op de arbeidsmarkt 4.4.2. Overheidsmaatregelen 4.4.3. Interview Exki: Mevr. Andrea Leponce 8 9 10 12 12 13 15 16 19 20 21 22 23 24 27 28 31 31 32 33 Inhoudstafel 2 BECI | witboek over diversiteit V. Het onderwijs: de basis van ongelijkheid VI. De bedrijven: tussen vraagstellingen en aanpassingen VII. Discriminatie afbouwen om diversiteit op te bouwen 7.1. Oorsprong 7.2. De troeven van diversiteit 7.3. Goede praktijken VIII. Diversiteit elders ter wereld 8.1. Voorzien in specifieke wetten 8.2. Sociale clausules in overheidscontracten 8.3. Gerichte acties 8.4. Gesubsidieerde arbeidsplaatsen 8.5. Andere succesfactoren 8.6. Welke toepassingen in Brussel? IX. Aanbevelingen 9.1. Diversiteit, een zaak van iedereen 9.2. Onderwijs en kwalificaties 9.3. Opleidingen en positieve discriminatie 9.4. Tewerkstellingsmaatregelen 9.5. Interregionale professionele mobiliteit X. Algemene conclusie XI. Referenties 34 36 38 38 40 41 44 44 46 47 48 49 49 50 50 51 51 51 52 53 56 3
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Executive summary Op de arbeidsmarkt heeft diversiteit betrekking op alle groepen van de beroepsbevolking die niet op een evenredige wijze vertegenwoordigd zijn op de arbeidsmarkt1 en/of die niet op een evenredige wijze vertegenwoordigd zijn op alle niveaus van de onderneming. Hoewel diversiteit betrekking heeft op vele kenmerken, concentreert dit witboek zich op vier belangrijke punten: geslacht, leeftijd, vreemde afkomst en handicap. Al decennialang worden de grote verschillen op de arbeidsmarkt benadrukt in tal van studies die uitgaan van de overheid en van de academische wereld. Door deze verschillen is diversiteit uitgegroeid tot een van de prioriteiten van de overheid. Er werden directe en indirecte initiatieven genomen om de diversiteit te ontplooien. Alle actuele en algemene tewerkstellingsmaatregelen zijn indirecte maatregelen om diversiteit op de arbeidsmarkt te bevorderen. Voor de bedrijven blijven de lasten op arbeid echter zwaar wegen. Ze vormen dan ook een struikelblok voor de ontplooiing van de werkgelegenheid in het algemeen en zo de diversiteit. Verder remmen ook andere institutionele parameters de ontwikkeling ervan af. Het betreft meer bepaald openbare instellingen die ongelijkheid bewerkstelligen, zoals het onderwijs, dat via zijn organisatie, middelen en beleid verantwoordelijk is voor een enorm groot aantal vroegtijdige schoolverlaters. Vandaag heeft bijna de helft van de werkzoekenden in het BHG (46%) geen diploma hoger onderwijs op zak: ¼ (25%) van de werkzoekenden heeft de cyclus van het secundair onderwijs niet afgerond en voor 20% is een diploma secundair onderwijs het hoogste diploma. De cijfers tonen aan dat de aderlating blijft duren. Momenteel heeft bijna 50% van de jonge werkzoekenden de cyclus van het secundair onderwijs niet afgerond: 49,6% in de categorie jonger dan 25 is laaggeschoold en 26,7% in de categorie 2529 jaar.2 I. Vaststellingen 1. Geslacht De gegevens in verband met geslacht tonen verschillen aan die niet zozeer op het vlak van toegang tot arbeid liggen, maar vooral op het vlak van professionele ontwikkeling. Het zijn nog steeds meestal mannen die verantwoordelijke functies waarnemen en daar bestaan diverse redenen voor: stereotiepe aanwervingsgewoontes, vrouwen die aarzelen om door te groeien naar verantwoordelijke functies enz. 1. Decreet van de Vlaamse Raad van 8 mei 2002 houdende evenredige participatie op de arbeidsmarkt 2. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2013. Precariteit bij jongeren. De positie van jongvolwassenen op de Brusselse arbeidsmarkt. Brussel. p. 11 3. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. Maart 2015. Focus: Welke tewerkstellingsperspectieven hebben hooggeschoolden in Brussel? 4. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2012. Brussel. p. 15 5. INERGIE. Bilan diversité 2014. Website op INTERNET. < http://www.inergie.com/bilan-diversite-2014>. Laatst geraadpleegd op: 05.03.2014. 6. Ibidem. p. 12 4 Deze situatie creëert een spanningsveld op de Brusselse arbeidsmarkt, waar voor bijna 60% van de arbeidsplaatsen (56,1%)3 een diploma hoger of universitair onderwijs vereist is. In de twee andere gewesten is er meer vraag naar werknemers met een lage en gemiddelde opleidingsgraad. De vraag naar diploma’s hoger of universitair onderwijs bedraagt ‘slechts’ 38,5% in het Vlaamse Gewest en 37,8% in het Waalse Gewest.4 Daarom beveelt BECI aan om, afgezien van de diverse oplossingen die worden uitgewerkt in deze publicatie, ook de interregionale mobiliteit van de werknemers te bevorderen. Want vandaag zien we de mobiliteit in de richting van Brussel sterk toenemen (meer dan de helft van de Brusselse arbeidsplaatsen wordt ingenomen door niet-Brusselaars), maar dat is minder evenredig in de andere richting. Afgezien van deze institutionele parameters tonen de hier uitgewerkte analyses aan dat diversiteit een bron van economische prestatie is. Diversiteit doet de omzet stijgen: een studie uitgevoerd in Frankrijk toont aan dat 31% van de bedrijven zich toegelegd heeft op diversiteit om hun economische prestaties te verbeteren.5 BECI | witboek over diversiteit VASTSTELLINGEN • Het glazen plafond houdt stand, • Een loonkloof van 10 tot 22%, • Combinatie met andere kenmerken (afkomst, leeftijd, handicap enz.) vergroot de moeilijkheden. 2. Leeftijd Uit de gegevens blijkt dat de kans op uitstroom naar werk afneemt met de leeftijd. Jongeren hebben het moeilijk omdat ze niet genoeg kwalificaties of ervaring hebben, maar personen van 45 jaar of ouder krijgen af te rekenen met structurele moeilijkheden, ongeacht hun kwalificatie- of opleidingsniveau. In Brussel is bijna een derde van de personen die ingeschreven zijn bij Actiris (30%) ouder dan 45 jaar. VASTSTELLINGEN • Vanaf 45 jaar structurele moeilijkheden in verband met toegang tot arbeid, • Zware financiële lasten voor de bedrijven voor oudere personen, • De afgelopen tien jaar verdrievoudiging van het aantal werkzoekenden ouder dan 50 3. Vreemde afkomst Al ruim twintig jaar lang bestuderen onderzoekers de significante verschillen op de arbeidsmarkt tussen personen van vreemde afkomst en personen van Belgische afkomst. De meest recente studies in opdracht van de overheid bevestigen opnieuw significante verschillen. VASTSTELLINGEN • In Brussel is 25,5% van de Brusselse bevolking tussen 18 en 60 jaar van Belgische afkomst en 65,9% van vreemde afkomst (hetzij met vreemde nationaliteit, hetzij geboren met een vreemde nationaliteit, hetzij met één ouder die geboren is met een vreemde nationaliteit). • Werkgelegenheidsgraad: - 74% bij personen van Belgische afkomst, - Tussen 38 en 53% bij personen van vreemde afkomst. • Symptomen van discriminatie op de arbeidsmarkt - Horizontale etnostratificatie: verschillen op het vlak van toegang tot arbeid, - Verticale etnostratificatie: verschillen op het vlak van professionele ontwikkeling. VASTSTELLINGEN • De werkgelegenheidsgraad van personen zonder handicap bedraagt in België 66,4% die van personen met een handicap 40,7%. • In 80% van de gevallen ontstaat de handicap in de loop van het leven. • 41%: zoveel werkloze personen met een handicap in België acht zich in staat om te werken. II. Discriminatie afbouwen om diversiteit op te bouwen 2.1. Ontstaan Om discriminatie te doorgronden, moeten we een onderscheid maken tussen de exogene en de endogene factoren. De exogene oorzaken: Er zijn twee soorten: • De institutionele factoren die het gebrek aan diversiteit in de hand werken (onderwijs …) • De sociale factoren die aanleiding geven tot stereotypen, vooroordelen en psychologische patronen in de volledige samenleving. Deze factoren ontstaan en handhaven zich aan de hand van sociale mechanismen van waardering en ontwaarding: - De mannelijke waardering van macht, de vervrouwelijking en vermannelijking van de beroepen … - Voor de leeftijd speelt ook de omkering van de “natuurlijke” rollen mee, in die zin dat individuen, doorheen de levenscyclus, gewend zijn geraakt om geleid te worden door oudere personen (ouders, leerkrachten …). In het beroepsleven gebeurt het vaak dat jongeren op hiërarchisch vlak boven oudere personen staan. Het ongemak neemt aan beide kanten toe en leidt tot meer moeilijkheden bij aanwerving of ontslag. - De maatschappelijke waardering van de culturele verschillen ontbreekt te vaak in de communicatiekanalen, ook in de media. Het spreekwoord “Een vallende boom maakt meer lawaai dan een groeiend bos” is vooral waar voor personen van vreemde afkomst. En de vallende bomen werken de vooroordelen tegenover deze personen op onevenredige wijze in de hand. 4. Handicap Personen met een handicap kunnen daarmee geboren zijn of die later gekregen hebben (degeneratieve aandoening, verkeersongeval enz.). Onwetendheid over de verschillende vormen van handicaps en vooroordelen (lagere rentabiliteit, extra werk enz.) vormen een struikelblok voor hun toegang tot arbeid. 5
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- Ook voor personen met een handicap kiest België nog te vaak voor een gemedicaliseerde benadering, zoals de Verenigde Naties benadrukken in hun verslag van oktober 2014. Deze benadering, die niet altijd gerechtvaardigd is, doet het stereotype van “care” tegenover deze personen toenemen. En toch zijn deze personen net zo goed in staat om een rol te spelen in het leven, ook in het beroepsleven, en ze zijn in het algemeen zelfs enorm afgestemd op de wereld. De endogene oorzaken: De endogene oorzaken zijn de verpersoonlijking van deze maatschappelijke factoren die uitgroeien tot “habitus”, “buitengewoon gewoon”, dit is: “een geheel van duurzame, verworven instellingen, dat be staat uit categorieën van waardering en beoordeling en leidt tot sociale praktijken aangepast aan de maatschappelijke posities. Habitus wordt verworven in een zeer vroeg opvoedingsstadium en via de eerste sociale ervaringen en weerspiegelt ook de eerder afgelegde weg en eerdere ervaringen: habitus is het resultaat van een progressieve inbedding van sociale structuren. Dat verklaart waarom personen die zich in vergelijkbare omstandigheden bevinden er dezelfde wereldbeschouwing op na houden ...” 7 Het geschiedt “als bij wonder, zonder enige fysieke belemmering; maar dat wonder is slechts mogelijk dankzij een instelling die diep weggestopt aanwezig is en plots als een veer opspringt”. 8 Om diversiteit mogelijk te maken, moeten we dus alle menselijke niveaus (sociaal, politiek, economisch, media …) aanspreken om de stereotypes uit de weg te ruimen, en niet alleen op de arbeidsmarkt. Maar habitus kan veranderen, op dezelfde manier als die waarop hij ontstaan is: door inprenting en inbedding. Inbedding kan verlopen via de pedagogische weg, zowel via school als via werk (door seminars, opleidingen enz.), die de schema’s van perceptie, appreciatie en actie zullen afbreken. We moeten ook ernstig nadenken over de verspreiding van negatieve vooroordelen en stereotypes door de media, die mee de habitus creëren. ‘Habitus’ ontstaat ook door inbedding en het is ook mogelijk dit door inbedding te doen verdwijnen. Diversiteit de be drijfsstructuur binnenloodsen, in combinatie met een geschikte begeleiding, zal ook bijdragen tot de opbouw van positieve habitus voor diversiteit. Dit kan gebeuren aan de hand van “positieve acties” op het niveau van de human resources. In deze publicatie worden hier diverse voorbeelden van uitgewerkt. 2.2. Troeven van diversiteit Diversiteit is een kwestie van gelijkheid en ethiek, maar het is ook een economisch antwoord. Want de bedrijven die zich inzetten voor diversiteit weten welk economisch potentieel dit kan opleveren en hebben zelf kunnen ontdekken dat diversiteit hun economische prestaties verbetert. Deze economische prestaties zijn te danken aan diverse methodes 2.2.1. Ontwikkeling van de human resources Diversiteit ontwikkelen binnen de human resources levert het bedrijf een schat aan talent op dat de resultaten zal versterken, want elke vorm van diversiteit heeft zijn eigen kenmerken die het geheel ten goede komen. Een bedrijf dat beschikt over personeel met een uiteenlopend potentieel kijkt verder dan het onwrikbare ‘eenheidsdenken’ dat de ontwikkeling van het bedrijf in de weg staat. • Geslacht De studies die het verband bewijzen tussen managementteams die openstaan voor vrouwen en betere financiële resultaten, zijn niet meer te tellen. Als voorbeeld halen we de bank Crédit Suisse aan: “Bedrijven met meer dan 15% vrouwen in de algemene directie genereren een gemiddelde rentabiliteit eigen vermogen van 14,7%, tegenover slechts 9,7% voor bedrijven met minder dan 10% vrouwen in de algemene directie.” Die prestaties zijn meer bepaald te wijten aan andere, maar elkaar aanvullende bestuurlijke vaardigheden in termen van geslacht, die goed zijn voor het bedrijf.9 • Leeftijd Een bedrijf dat investeert in leeftijd bezit een kostbaar kenniskapitaal. Een oudere werknemer beschikt immers over iets wat een diploma niet kan geven: ervaring. Die vormt een kapitaal aan middelen om projecten te ontwikkelen: een oudere werknemer heeft er al veel ontwikkeld of er veel zien ontwikkelen. Hij weet uit ervaring wat werkt of wat niet. Bovendien heeft hij al talloze situaties moeten oplossen en vindt hij dus snel oplossingen voor problemen op het terrein. Zo zal het bedrijf heel wat tijd uitsparen. Er is vastgesteld dat het ongeveer veertien maanden duurt voor een oudere werknemer al zijn kennis heeft kunnen overdragen op een jongere. Een bedrijf dat een oudere werknemer in dienst neemt, haalt dus veertien maanden “kenniskapitaal” in huis. Verder is ook aangetoond dat oudere werknemers beter kunnen omgaan met stress: als er zich moeilijkheden voordoen, reageren ze dankzij hun ervaring minder emotioneel. Dat is bijzonder interessant, want stressbestendigheid heeft niet alleen een invloed op de snelheid waarmee een taak wordt uitgevoerd, maar ook op absenteïsme. • Vreemde afkomst Personen van vreemde afkomst hebben meestal biculturele denkschema’s. Die bredere mentale kaart brengt creativiteit en innovatie in het bedrijf. Bovendien maakt personeel dat andere talen dan de landstalen spreekt het mogelijk om eventueel de klanten beter te ontvangen en te helpen. De meest recente ‘taalbarometer’ vermeldt de top 8 van de talen die in Brussel worden gesproken, in dalende volgorde volgens belang: Frans, Engels, Nederlands, Arabisch, Spaans, Duits, Italiaans en Turks. Met personeel dat andere talen dan de landstalen spreekt, is het mogelijk elk type van klant te ontvangen en kwalitatief aan zijn behoeften te voldoen. Dat geldt zeker voor oudere mensen die niet naar school zijn geweest in België. • Handicap In tegenstelling tot wat stereotiepe beelden laten geloven, presteren mensen met een handicap, mits de nodige aanpassingen, even goed als mensen zonder handicap. Deze mensen hebben bovendien andere vaardigheden 6 BECI | witboek over diversiteit aangeleerd (naargelang de aard van de handicap) die mensen zonder handicap niet hebben. Zo hebben ze bijvoorbeeld vaker oog voor veiligheid op de werkplek en kunnen ze zeer goed preventief optreden. 2.2.2. Klanten beter bereiken Een bedrijf met medewerkers die op de klanten lijken (op het vlak van geslacht, leeftijd, cultuur …) zal die klanten beter begrijpen en dus beter kunnen inspelen op hun behoeften. In Brussel ziet de clientèle er als volgt uit: - 35% van de bevolking is ouder dan 45 jaar - 65,9% van de Brusselse bevolking tussen 18 en 60 jaar is van vreemde afkomst (hetzij met vreemde nationaliteit, hetzij geboren met een vreemde nationaliteit, hetzij met één ouder die geboren is met een vreemde nationaliteit) - In België heeft meer dan 10% van de bevolking tussen 15 en 64 jaar een handicap of een chronische ziekte De clientèle is de voornaamste bron van inkomsten. Dus een bedrijf dat intern over alle talenten beschikt, is afgestemd op het Brusselse potentieel. 2.2.3. Het risico op reputatieschade uitsluiten Uit studies blijkt dat discriminatie niet altijd zichtbaar of bewust verloopt, omdat ze gedeeltelijk berust op habitus: schema’s van perceptie, appreciatie en actie die sociaal zijn opgebouwd bij elk individu en die het aanwerfgedrag ‘sturen’. Bij een klacht wegens discriminatie kunnen de directe en indirecte kosten echter fors oplopen, want de wet legt de bewijslast nu bij de werkgever, die moet bewijzen dat hij niet gediscrimineerd heeft. De kosten behelzen de gerechtskosten en eventuele schadevergoeding, maar ook de kosten die voortvloeien uit een slechte reputatie en die aanzienlijk kunnen zijn en lang kunnen aanhouden. Reputatieschade is dus een belangrijk gegeven en vereist gerichte, preventieve acties. 2.3. Enkele goede praktijken Diversiteit en geslacht: assertiviteitsprogramma In vele bedrijven kunnen vrouwen aanspraak maken op een assertiviteitsprogramma. Dergelijke programma’s hebben niet alleen een positief effect op gedrag en communicatie, maar hebben ook een uitwerking op de zelfdiscriminatie van vrouwelijke medewerkers. Het is immers algemeen bekend dat vrouwen zelfdiscriminatie toepassen in verband met verantwoordelijke functies. Dankzij die assertiviteitsprogramma’s gaan vrouwen zich anders positioneren en worden ze ook anders gepercipieerd. Daardoor voltrekt zich een natuurlijke en subtiele verandering in het bedrijf en stromen vrouwen door naar verantwoordelijke functies. Diversiteit en leeftijd: experience@work Dit is een platform waarmee oudere werknemers gedeeltelijk tewerkgesteld worden buiten het bedrijf. De expertise van oudere werknemers is algemeen bekend. Toch kunnen bepaalde organisaties (vooral kmo’s) zich die kosten niet veroorloven. Anderzijds hebben bepaalde bedrijven oudere medewerkers in dienst van wie de talenten niet ten volle worden benut. Dit platform brengt bedrijven die op zoek zijn naar ouder talent in contact met bedrijven die dat talent in huis hebben. De oudere werknemers van deze laatste bedrijven kunnen, als ze dat willen, externe opdrachten vervullen voor andere bedrijven. Dan wordt er een dienstencontract opgesteld waarvan de duur varieert: het kan gaan om een korte of middellange opdracht of een opdracht voor onbepaalde duur. Iedereen wordt er beter van: oudere werknemers herbronnen zich aan het einde van hun loopbaan en kleine bedrijven profiteren van een kenniskapitaal tegen een betaalbare prijs. Diversiteit en vreemde afkomst: intercultureel management Algemeen geldt dat een goed diversiteitsbeleid nodig is om te kunnen slagen, en dat is zeker waar voor intercultureel management. Bedrijven waar intercultureel management een feit is, hebben hun leidinggevenden in die zin opgeleid. Bijgevolg beschikken ze over de nodige kennis om cultureel bepaald gedrag te lezen en dankzij die kennis kunnen ze een homeostase creëren die leidt tot goede prestaties. Gedrag is immers sociaal bepaald en steunt op verschillende normen, waarden en overtuigingen, net zoals de interpretatie ervan. Zo kunnen misverstanden of onbegrip ontstaan, maar dat valt te verhelpen met inzet van de nodige tools. Diversiteit en handicap: een balpen om te spreken De redelijke aanpassingen zijn talrijk en divers: van materiële aard, van menselijke aard enz. Een menselijke aanpassing voor een goede samenwerking met een slechthorende medewerker is bijvoorbeeld een balpen die in de lucht wordt gestoken tijdens vergaderingen. Er is maar één balpen voorhanden tijdens dergelijke vergaderingen en alleen wie de balpen vastheeft, mag spreken. Zo kan de slechthorende medewerker zien wie aan het woord is en volgen via liplezen. Behalve een betere communicatie tijdens de vergaderingen, levert dit systeem natuurlijk ook kortere vergaderingen op, want iedereen beperkt zich tot de essentie. Het voordeel is tijdswinst voor iedereen. III. Besluit Bedrijven die openstaan voor diversiteit hebben ontdekt welke menselijke en economische voordelen dit oplevert. En om diversiteit volledig tot ontwikkeling te laten komen, moeten we ingrijpen op alle niveaus met specifieke aandacht voor diverse pijlers: - Onderwijs & taalgebruik - HR: Opleidingen diversiteit - Interregionale mobiliteit van de werknemers - Lasten op arbeid - Inzet voor diversiteit door elke minister binnen zijn of haar bevoegdheden. Deze algemene inzet zal wellicht iedereen ten goede komen: bedrijven, werkzoekenden, werknemers en overheden. 7. Anne-Catherine Wagner, “Habitus”, Sociologie [Online], Les 100 mots de la sociologie, online geplaatst op 1 maart 2012, geraadpleegd op 15 juli 2014. URL: http://sociologie.revues.org/1200 8. Ibidem. • 9. LAUWERS, Michel. Les femmes managers rapportent toujours plus gros. L’Echo. Zaterdag 10 januari 2015 7
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I. Inleiding De keuze voor een Witboek diversiteit vormt het sluitstuk van een lang denkproces. Het doel is om naar analogie met de demografische evolutie diversiteit op de arbeidsmarkt uit te bouwen op een natuurlijke en positieve manier en daarbij af te stappen van karikaturale standpunten op elk niveau. De overheid, de bedrijven en de werkzoekenden waren vragende partij voor een proces om positieve en respectvolle hulpmiddelen te ontwikkelen die aangepast zijn aan zowel de bedrijven als de werkzoekenden. Dat was geen sinecure: het proces ging gepaard met verschillende moeilijkheden. De eerste moeilijkheid bestond erin greep te krijgen op een in zijn geheel moeilijk vatbare realiteit. In het kluwen van de juridische definities, de sociologische, de demografische, de geografische en de menselijke realiteit moest er een raakvlak en een concreet kader worden gevonden. Het eerste overleg tussen bedrijven en diversiteitexperts gaf de eerste richting aan. Het Witboek zou de grootste moeilijkheden moeten aantonen en concrete, zowel voor de economische als de politieke partijen haalbare acties moeten aanreiken. Hoewel achter discriminatie een veel bredere realiteit kan schuilgaan dan beschreven in dit Witboek, hebben de betrokken partijen ook het kader vastgelegd dat het mogelijk moet maken de belangrijkste elementen van discriminatie aan te pakken, namelijk die welke de ergste problemen op de arbeidsmarkt veroorzaken. Op basis daarvan zijn vier vormen van diversiteit bepaald: • geslacht • leeftijd • vreemde afkomst • handicap De tweede moeilijkheid bestond erin het stigmatiserende effect te vermijden dat kan voortvloeien uit de bedoeling om een vorm van anders-zijn (geslacht, afkomst, handicap enz.) te vatten, zonder de betrokkenen vast te pinnen op dit anderszijn en indirect bij te dragen aan een negatieve stigmatisering. Dit gegeven heeft gedurende het hele proces meegespeeld in de verschillende onderdelen. De derde moeilijkheid bestond erin om processen met een positieve gedachtestroom op gang te brengen en reële, pragmatische en evenwichtige hulpmiddelen voor diversiteit voor te stellen, zowel op menselijk als op economisch en politiek vlak. Deze uitdaging werd aangegaan naarmate het ontwikkelingsproces van het Witboek en het overleg tussen de sectoren, de bedrijven en de betrokken partijen bij diversiteit vorderde. De vierde moeilijkheid bestond erin een gezamenlijk project op te stellen en een evenwicht en richtingen te vinden die rekening houden met de verschillende verhoudingen tussen de bedrijven, de werkzoekenden en de overheid. Ook deze uitdaging werd aangegaan naarmate het proces vorderde. Het ontwikkelingsproces verliep dus in verschillende stappen en bracht een veelzijdig en bijzonder breed samenwerkingsproces met zich mee. De vier gediscrimineerde profielen worden weliswaar apart voorgesteld, maar uiteraard kunnen deze kenmerken ook tegelijk van toepassing zijn op personen. In het bijzonder de factor geslacht, die betrekking heeft op de helft van de personen op de arbeidsmarkt, moet samen met de andere kenmerken worden bekeken. Voor dit Witboek waren dus verschillende stappen nodig, maar die hebben zowel op economisch als op politiek vlak geleid tot een pertinente structuur. Hoewel het zeker niet volledig is, belicht het toch de grote moeilijkheden waarmee diversiteit algemeen te maken heeft en bevat het aangepaste voorstellen voor beschouwing en acties. 8 II. Methodologie Vertrekkend van deze stappen ontplooit het Witboek zich in verschillende lagen. Aan de hand van de meest recente empirische gegevens over discriminatie wordt dit fenomeen in een eerste luik duidelijk in kaart gebracht. Kwantitatieve gegevens over significante verschillen lopen als een rode draad doorheen de volledige structuur. Deze schets diende als basis voor een eerste vaststelling die werd voorgelegd aan de betrokken economische partijen. Een tweede luik gaat over het kwalitatieve aspect en onderzoekt het ontstaan van de verschillen op de arbeidsmarkt. • De institutionele aspecten die direct of indirect bijdragen aan discriminatie • De sociale oorzaken • De moeilijkheden voor de bedrijven • De oorzaken van discriminerend gedrag Een derde luik van het Witboek bevat gegevens die afkomstig zijn van het overleg met de sectoren en de bedrijven. Hun ervaringen op het terrein vormen een rijke bron aan relevante data. Er werden twee vormen van bevraging gebruikt: • Een anonieme enquête leverde een steekproef van bijna 430 bedrijven op. De representatieve steekproef is volgens de grootte van de bedrijven als volgt opgesplitst: • 100 werknemers of meer • 50 tot 99 werknemers • 10 tot 49 werknemers • Minder dan 10 werknemers 22,14% 9,09% 29,84% 38,93% • De tweede vorm van bevraging gebeurde via rondetafels en Commissies Diversiteit waarin de sectoren, de bedrijven en experts op het vlak van diversiteit vertegen woordigd waren. Een staal van nagenoeg 430 ondernemingen 10 sectoren Rondetafelgesprekken en Commissies Door deze bevragingen hebben de betrokken economische partijen een grote invloed kunnen uitoefenen bij het opstellen en het uitwerken van de voorgestelde hulpmiddelen. De praktijken die op het vlak van diversiteit zijn uitgewerkt in andere landen in de wereld worden ook voorgesteld, hoewel ze geen volledig beeld geven van de praktijken op internationaal niveau. Ook een beschouwing van deze internationale hulpmiddelen en hun nationale haalbaarheid wordt besproken. Ten slotte wordt elke vorm van diversiteit geïllustreerd aan de hand van een interview of een positieve actie in verband met diversiteit. Het volledige proces ligt aan de basis van dit Witboek, dat een bouwplan wil vormen voor diversiteit. 9
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III. Tewerkstelling in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest wordt geconfronteerd met een nogal specifieke paradox. Hoewel het bbp er tot de hoogste van Europa behoort, profiteren de Brusselaars niet voldoende van deze rijkdom. Die tweedeling is voornamelijk te wijten aan het grote aantal pendelaars dat in Brussel komt werken en het gewest een stimulans geeft, maar niet representatief is voor de socio-economische situatie van de bevolking. Bovendien stijgt de interne tewerkstelling weinig. Op vijf jaar tijd is de loonarbeid slechts met 0,9% (+ 5 000 arbeidsplaatsen) toegenomen.10 Die trage vooruitgang vormt ook een tweedeling met de demografische groei, die uiteraard talrijke nieuwkomers op de arbeidsmarkt brengt.11 3.1. De Brusselse bevolking Sinds het begin van deze eeuw is de bevolking in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest spectaculair toegenomen; op tien jaar tijd is de bevolking gestegen met 16,4%12 1 163 486 inwoners (op 1 januari 2014).13 en momenteel zijn er We moeten deze cijfers over bevolkingsgroei samen bekijken met het verschil tussen het aantal geboortes en sterfgevallen en ook met de interne migratiestromen (het verschil tussen de residentiële in- en uitstroom op het gewestelijke grondgebied).14 De bevolkingsgroei is in nationaal opzicht vrij significant; in Vlaanderen bedraagt de groei slechts 6,4% en in Wallonië 5,8%. 15 Bovendien heeft de Brusselse jeugd ook kans op werk in Vlaanderen en Wallonië, want volgens de gegevens zullen er daar meer ouderen de arbeidsmarkt verlaten dan dat er jongeren toetreden. Meer dan de helft van de Brusselse arbeidsplaatsen wordt ingenomen door niet-Brusselaars en voor bijna 60% van de arbeidsplaatsen in Brussel (56,1%)19 universitair onderwijs vereist. is een diploma hoger of In de twee andere gewesten is er meer vraag naar werknemers met een lage en gemiddelde opleidingsgraad. De vraag naar diploma’s hoger of universitair onderwijs bedraagt ‘slechts’ 38,5% in het Vlaamse Gewest en 37,8% in het Waalse Gewest.20 Verder bestaat er ook een spanningsveld tussen de Brusselse bevolking en de Brusselse arbeidsmarkt. Hoewel er meer mensen met een diploma hoger onderwijs zijn (34,9%) (in vergelijking met de twee andere gewesten), is er ook een groot aandeel laagopgeleiden.21 De verhouding mannen/vrouwen is relatief in evenwicht. Een ander kenmerk van de Brusselse bevolking is de grote diversiteit: volgens de cijfers is in Brussel 25,5% van de bevolking tussen 18 en 60 jaar van Belgische afkomst en 65,9% van vreemde afkomst.16 3.2. Een veeleisende arbeidsmarkt De arbeidsmarkt in Brussel vertoont verschillende kenmerken die spanning veroorzaken. Er zijn meer dan 700 000 arbeidsplaatsen, waarvan 632 739 bezoldigd, goed voor 16,5% van de nationale loontrekkende tewerkstelling.17 Het gaat in hoofdzaak (92,7%) om arbeidsplaatsen in de dienstensector.18 Momenteel heeft een vierde (25%) van de werkzoekenden slechts een diploma lager middelbaar onderwijs en 20% heeft als hoogste diploma dat van hoger middelbaar onderwijs. 10. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2013. Brussel. p. 13 • 11. Ibidem. • 12. Ibidem.• 13. FOD Economie, KMO, Middenstand en Energie. Website op INTERNET. <http://bestat.economie.fgov.be/BeStat/BeStatMultidimensionalAnalysis?loadDefaultId=1310 • 14. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2013. Brussel. • 15. Ibidem. • 16. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 27 • 17. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2012. Brussel.p.16. 10 BECI | witboek over diversiteit Grafiek 1: Interne tewerkstelling en werkende beroepsbevolking in het Brussels Gewest (afronding 1 000) (2012)23 Met andere woorden: ongeveer de helft van de werkzoekenden in het BHG (46%) bezit geen diploma hoger onderwijs.22 Het zal dan ook niet verbazen dat de werkgelegenheidsgraad hoger ligt bij hoogopgeleiden (83,3%) en lager bij laagopgeleiden (46,5%). 3.3. Verdeling van de werkgelegenheid per sector in het Brussels Gewest De werkgelegenheid in Brussel concentreert zich voornamelijk in de private sector, die goed is voor iets meer dan 2/3 van de arbeidsplaatsen. Bovendien draagt zijn positie als (regionale, Belgische en Europese) hoofdstad bij tot meer tewerkstelling bij de overheid. Die vormt met 110 665 arbeidsplaatsen de grootste arbeidspool. De tweede sector met de hoogste arbeidsconcentratie in het Brussels Gewest is de handel, met meer dan 62 000 arbeidsplaatsen. In Vlaams- en Waals-Brabant is het zelfs de grootste arbeidssector. De financiële en verzekeringsactiviteiten en de menselijke gezondheidszorg en maatschappelijke dienstverlening komen op de derde plaats van dominante sectoren voor werkgelegenheid in het Brussels Gewest. Winning van delfstoffen en verwerkende nijverheid Energie Bouwnijverheid Handel Vervoer en opslag Horeca Informatie en communicatie Financiën en verzekeringen Vastgoedsector Gespecialiseerde, wetenschappelijke en technische activiteiten Administratieve en ondersteunende diensten Overheidsdiensten Onderwijs Gezondheidszorg en maatschappelijke dienstverlening Kunst, amusement en recreatie Varia Totaal Tabel 1: Evolutie van het aantal bezoldigde arbeidsplaatsen per sector in het Brussels Gewest (2008-2012)25 2008 2012 23.832 7.870 19.018 66.740 29.448 25.813 34.940 66.359 3.751 35.469 42.406 20.795 8.406 16.405 62.033 27.930 26.307 31.621 60.468 5.643 36.216 59.102 107.777 110.665 56.368 68.087 9.002 24.613 62.328 63.616 8.845 26.123 621.483 626.503 Variatie 2008-2012 a.w. % -3.037 536 -2.613 -4.707 -1.518 504 -3.319 -5.891 1.892 747 16.696 2.888 5.960 -4.471 -157 1.510 5.020 -12,7 6,8 -13,7 -7,1 -5,2 2,0 -9,5 -8,9 50,4 2,1 39,4 2,7 10,6 -6,6 -1,7 6,1 0,8 Bron: RSZ, berekeningen van het Brussels Observatorium voor Werkgelegenheid 18. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg. 2014. Werkgelegenheid volgens sectoren. Website op internet. <http://www.werk.belgie.be/moduleDefault.aspx?id=21166>. Laatst geraadpleegd op: 14-06-2014 • 19. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid.Maart 2015. Focus: Welke tewerkstellingsperspectieven hebben hooggeschoolden in Brussel?. p.1. • 20. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2012. Brussel. p. 15 • 21. Ibidem. • 22. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. Statistieken van de Brusselse arbeidsmarkt. Werkzoekende beroepsbevolking.Zie:http://www.actiris.be/marchemp/tabid/211/language/nl-BE/Statistieken-van-de-Brusselse-arbeidsmarkt.aspx • 23. Ibidem. • 24. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2012. Brussel. 11
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IV. Discriminatie op de arbeidsmarkt Discriminatie is gedrag dat gebaseerd is op een subjectieve perceptie van anders-zijn en dat zich uit in een ongelijke behandeling, met name op de arbeidsmarkt. De perceptie van het anders-zijn is op zich niet negatief en is zelfs volkomen normaal, aangezien ze altijd en overal aanwezig is, ook bij mensen van hetzelfde geslacht, met dezelfde cultuur, met dezelfde leeftijd, die tot hetzelfde gezin behoren enz. Het is de manier waarop iemand tegen dit anders-zijn aankijkt − negatief of positief − die een probleem kan vormen. Als negatieve vooroordelen en stereotypes de hoofdtoon voeren in de perceptie, dan zal daar uiteraard negatief gedrag uit voortvloeien. De oorsprong van die perceptie, en het daaruit volgende gedrag, zal in dit rapport uitvoeriger worden bestudeerd en geanalyseerd. In eerste instantie zullen we de verschillende vormen van discriminatie en hun verband met de arbeidsmarkt belichten. De huidige wetgeving verbiedt discriminatie op basis van de volgende criteria: nationaliteit, zogenaamd ras, huidskleur, afstamming, land van herkomst of etnische origine, seksuele geaardheid, burgerlijke staat, geboorte, vermogen, leeftijd, geloof of levensbeschouwing, huidige of toekomstige gezondheidstoestand, handicap, politieke overtuiging, fysieke of genetische eigenschap en sociale afkomst. Discriminatie kan dus verschillende vormen aannemen. In het kader van dit Witboek concentreren we ons hoofdzakelijk op de vier vaakst voorkomende vormen van discriminatie, namelijk geslacht, leeftijd en handicap. Hoewel we in dit project elke soort discriminatie afzonderlijk behandelen, kunnen verschillende discriminerende kenmerken natuurlijk ook samen voorkomen. Zo neemt de discriminatie van vrouwen ernstigere vormen aan als daar nog andere kenmerken bij komen zoals leeftijd, afkomst of handicap. 4.1. Discriminatie en geslacht Gendergelijkheid is een kwestie waar de overheid al lang mee bezig is. Het is een algemene kwestie die ruimer is dan het professionele kader en doorheen het hele leven van een mens loopt: op sociaal, familiaal, politiek, cultureel vlak enz. Al die gebieden beïnvloeden elkaar onderling. Een positief of negatief effect in een bepaald gebied zal de facto een effect hebben op de andere gebieden (een kind, een promotie enz.). Daarom is het nodig de ongelijkheden te benaderen vanuit het standpunt van sociale constructies en individuele keuzes. Vandaag de dag hebben verschillende kwesties een invloed op die van de gendergelijkheid: • de loonverschillen • de toegang tot hiërarchisch hogere functies • de combinatie werk en privéleven enz. Terwijl de loonverschillen en de toegang tot hiërarchisch hogere functies kwesties zijn die enkel betrekking hebben op het professionele niveau, is de kwestie van de combinatie werk en privéleven breder. Die kwestie stelt vragen bij de sociale constructie van het rollenpatroon van vrouwen en mannen en bij de reproductie van dat rollenpatroon. Ze brengt ons ook bij de sociale constructie van macht en verantwoordelijkheid op professioneel én op sociaal en familiaal vlak. Op familiaal vlak zien we dat, ondanks alle ondersteunende structuren die momenteel voorhanden zijn en ondanks overheidsmaatregelen (ouderschapsverlof, kinderopvang, telewerken, glijdende werkuren enz.), er toch nog steeds een sociale reproductie van de gezinspatronen is. 12 BECI | witboek over diversiteit Tableau 2: Verdeling van de bezoldigde werkgelegenheid volgens geslacht en gewest (2006 – 2011) 27 Brussels Gewest 2011 Mannen Vrouwen Totaal 319.857 312.882 632.739 Variatie 06-11 -0,6 8,8 3,8 Vlaams Gewest 2011 1.146.828 1.036.335 2.183.163 Variatie 06-11 0,7 9,4 4,6 Waals Gewest 2011 519.097 500.670 1.019.767 Variatie 06-11 1,4 11,4 6,0 2011 1.985.782 1.849.887 3.835.669 België Variatie 06-11 0,7 9,8 4,9 Bron: RSZ, berekeningen van het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid Uit de gegevens blijkt meer bepaald een onvoldoende verdeling van de gezinstaken op het snijvlak van sociale constructies en individuele keuzes. Dat leidt tot specifieke verzoeken die vaker van vrouwen (dan van mannen) uitgaan en die een grotere afwezigheid van vrouwen op de arbeidsmarkt veroorzaken: ouderschapsverlof, aanpassing van het werkrooster, parttime werken enz. Die − terechte − verzoeken hebben een grote invloed op de carrières: directe impact op het loon, impact op het pensioen, het carrièreverloop enz. Dat brengt ons ook bij de economische onafhankelijkheid van vrouwen, waarvan Europa in zijn Europa 2020-strategie een prioriteit maakt. Zo moet er worden nagedacht over het geheel aan private en openbare acties in verband met geslacht, zodat het beleid inzake evenwicht tussen werk en privéleven niet enkel beperkt blijft tot het beleid in verband met vrouwen, maar dat er geprobeerd wordt dit beleid toe te passen op de twee geslachten, meer bepaald via stimulerende maatregelen. 4.1.1. Geslacht op de arbeidsmarkt De analyse van de arbeidsmarkt volgens geslacht toont aan dat vrouwen meer achterblijven op de arbeidsmarkt dan mannen. Hun werkgelegenheidsgraad in Brussel bedraagt 58,3%, tegenover 72,5% voor mannen.26 De cijfers tonen niettemin aan dat zodra ze op de arbeidsmarkt zijn, ze een evenredig deel van de bezoldigde arbeidsmarkt innemen. De gegevens over het Brussels Gewest geven het aan (zie tabel 2): > HET GLAZEN PLAFOND Voor vrouwen bestaat er ook een ander gebrek aan evenwicht op de arbeidsmarkt, namelijk een ondervertegenwoordiging in hiërarchisch hogere functies. We bevroegen de bedrijven in verband met de verdeling van de functies tussen mannen en vrouwen. Het zou nochtans voordelen opleveren om de terughoudendheid in verband met gendergelijkheid te laten varen, want de kwestie van gelijkheid daargelaten, blijkt uit talrijke studies dat er een verband bestaat tussen de aanwezigheid van vrouwen in de directie en economische prestaties.28 Een recente studie van de bank Crédit Suisse bevestigt die analyse. “Bedrijven met meer dan 15% vrouwen in de algemene directie genereren een gemiddelde rentabiliteit eigen vermogen van 14,7%, tegenover slechts 9,7% voor bedrijven met minder dan 10% vrouwen in de algemene directie.” 29 Het eigen vermogen gaat er ook op vooruit als er vrouwen in de raad van beheer zitten. Het is ook beter in groepen met een vrouwelijke CEO; in 2013 bedroeg de rentabiliteit eigen vermogen 15,2% in dergelijke groepen en 11,9% in groepen met een mannelijke CEO.30 Tabel 3: Leeft mijn bedrijf een evenwicht tussen mannen en vrouwen na? Ja In de laagst gekwalificeerde functies In de hoogst gekwalificeerde functies In managementfuncties 46,62% 53,85% 43,82% Nee, de mannen zijn sterk in de meerderheid 28,67% 26,57% 44,76% Nee, de vrouwen zijn sterk in de meerderheid 24,71% 19,58% 11,42% % respondenten 100% 100% 100% 26. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2012. Brussel. p.12 • 27. Ibidem. p. 18 • 28. LAUFER Jacqueline & PAOLETTI Marion, “Spéculations sur les performances économiques des femmes”, Travail, genre et sociétés 1/ 2010 (nr. 23), website op internet. <www.cairn.info/revue-travail-genre-en-societes-2010-1-page-167.htm>. Laatst geraadpleegd op: 05-06-2014. • 29. LAUWERS, Michel. Les femmes managers rapportent toujours plus gros. L’Echo. Zaterdag 10 januari 2015. • 30. Ibidem. De resultaten tonen aan dat meer dan 43% van de bedrijven voor de hiërarchisch hogere functies een evenwicht tussen de geslachten naleeft en dat bij 44% dat nog niet gebeurt. We vroegen de bedrijven ook naar hun moeilijkheden om vrouwen te vinden voor hun raad van beheer: 24% bevestigde die moeilijkheden en 47% bevestigde ze niet. Bijna 30 % van de bedrijven sprak zich niet uit. Grafiek 2: Mijn bedrijf ervaart moeilijkheden om vrouwen te vinden voor de raad van beheer. 0% Waar Niet waar Ik weet het niet 10% 20% 30% 40% 13
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Tabel 4: Loonkloof op basis van gemiddelde bruto-uurlonen en brutojaarlonen (2007 – 2011)34 2007 Loonkloof uurlonen Loonkloof jaarlonen 12% 24% 2008 11% 23% 2009 11% 23% 2010 10% 2011 10% 23% 22% Bron: Federaal Planbureau en ADS, Enquête naar de structuur en de verdeling van de lonen Ook de prestaties voor wat de notering van de aandelen betreft volgen dezelfde trend. In bedrijven met veel vrouwen in de directie (meer dan 15%) stonden die op 2,62 keer hun boekwaarde, tegenover 1,97 keer bij de andere bedrijven.31 De bedrijven varen er dus wel bij. De genderkwestie moet echter vanuit verschillende hoeken bekeken worden: zijn alleen mannen verantwoordelijk? Pierre Bourdieu onderzoekt dit en stelt vast: “... vrouwen zelf passen in elke situatie, en in het bijzonder in de machtsrelaties waarin ze zich bevinden, denkschema’s toe die het resultaat zijn van de inbedding van die machtsrelaties ...” 32 Voor een deel sluiten vrouwen zichzelf dus op in de bestaande schema’s en hanteren bepaalde ‘normen’ in verband met verantwoordelijke functies en meer bepaald met de vermannelijking ervan. Hun eigen houding in het bedrijf illustreert dat bijzonder goed. Ze stellen zich minder vaak proactief op in verband met verantwoordelijke functies, in tegenstelling tot mannen, die dat heel natuurlijk doen. Als ze een verantwoordelijke functie aangeboden krijgen, vragen ze vaak bedenktijd. Zonder de specifieke structuur van het bedrijf, dat er soms een uitgesproken mannelijke visie op nahoudt in verband met directiefuncties en promotie van vrouwen kan afremmen, te willen minimaliseren, moeten we toch duidelijk rekening houden met de zelfdiscriminatie van vrouwen. Die zelfdiscriminatie is meer bepaald te wijten aan een inbedding van stereotypes denkbeelden en vooroordelen tegenover vrouwen, waardoor ze in hiërarchisch lagere functies blijven hangen. Om voor verantwoordelijke functies tot een evenwichtigere vertegenwoordiging van beide geslachten te komen, moet er op twee niveaus worden gewerkt: • op het niveau van het bedrijf zelf, door de visie - met name die van het management - te veranderen, en positieve discriminatie toe te passen; • op het niveau van het vrouwelijke personeel, om hen te doen afstappen van hun vooroordelen ten opzichte van zichzelf. Ook met de inbedding van institutionele uitingen van onge - lijkheid in de hele maatschappij moet hierbij rekening worden gehouden. Bovendien is het interessant om de oorsprong van de ongelijkheid tussen vrouwen en mannen op zich te achterhalen; dat is niet eenvoudig, maar vrouwen moeten daarvoor hun relatie tot macht onderzoeken en mannen hun perceptie van vrouwen in machtsposities. 14 BECI | witboek over diversiteit Grafiek 3: Verdeling van het aantal pensioengerechtigden volgens het pensioenbedrag en volgens geslacht (maandbedragen in euro) (2008)35 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Vrouwen Mannen > LOONKLOOF De loonkloof is een andere zichtbare ongelijkheid op de arbeidsmarkt. Op uurbasis bedraagt de loonkloof tussen mannen en vrouwen, voor alle sectoren door elkaar, gemiddeld 10%. Op jaarbasis wordt dat 22%. Dat verschil geeft de ongelijke verdeling van vrouwen op de arbeidsmarkt weer. Zij werken immers veel vaker parttime dan mannen. Dat is enerzijds te wijten aan de ongelijke verdeling van de gezinstaken, maar anderzijds ook aan bepaalde jobs, meer bepaald in de distributie- of schoonmaaksector.33 We vestigen ook de aandacht op de afwezigheid van gemengdheid in de beroepen: die blijven zeer geslachtsgebonden en vrouwen zijn vooral actief in beroepen die al sterk vrouwelijk zijn. > VROUWEN EN PENSIOEN Vrouwen werken vaker parttime dan mannen, met de vooren nadelen die daarbij horen. De nadelen zijn vooral van professionele aard: carrièreverloop, impact op het loon, berekening van het pensioen enz. Bijgevolg vertonen de cijfers over de pensioenen van vrouwen significante verschillen met die van mannen. In de lagere pensioencategorieën zijn vrouwen sterk in de meerderheid en in de hogere pensioencategorieën zijn mannen sterk in de meerderheid. Ook het feit dat ze meer achterblijven op de arbeidsmarkt, slechter betaald worden dan mannen, minder doorstromen naar hiërarchisch hogere categorieën en vaker parttime werken, beïnvloedt onvermijdelijk de berekening van hun pensioen. 4.1.2. Overheidsmaatregelen Er zijn verschillende wetten in het leven geroepen om een beter evenwicht op de arbeidsmarkt te creëren: • De wet op de gelijke behandeling van mannen en vrouwen (2007) verbiedt en bestraft discriminatie op grond van geslacht. • De wet van 22 april 2012 (van kracht op 7/09/2012) legt vanaf dan nieuwe verplichtingen op in verband met loon. In bedrijven met meer dan 50 werknemers is de werkgever verplicht om de twee jaar een analyse door te geven die bewijst dat het loonbeleid genderneutraal is. De ondernemingsraad of het CPBW (comité voor preventie en bescherming op het werk) moet vervolgens beslissen of er een actieplan moet komen. De wetgever voorziet in sancties als deze bepalingen niet worden nageleefd: geldboetes of administratieve boetes. • De wet van 28 juli 2011 is bedoeld om de aanwezigheid van vrouwen te garanderen in de raden van beheer van autonome overheidsbedrijven, beursgenoteerde bedrijven en de Nationale Loterij. Er moeten stappen worden ondernomen om vanaf 2018 het naleven van deze wettelijke bepalingen te garanderen. 31. Ibidem. • 32. BOURDIEU, Pierre, La domination masculine, Parijs, Editons du Seuil, 2002. p. 54 • 33. Instituut voor de gelijkheid van vrouwen en mannen. 2014. De loonkloof tussen vrouwen en mannen in België. Rapport 2014. Brussel. p. 6. • 34. Ibidem. p. 7 • 35. Instituut voor de gelijkheid van vrouwen en mannen. 2011. Vrouwen en mannen in België: Genderstatistieken en genderindicatoren. Brussel. p. 71 15 0,01 - 249 250 - 499 500 - 749 750 - 999 1.000 - 1.249 1.250 - 1.499 1.500 - 1.749 1.750 - 1.999 2.000 - 2.249 2.250 - 2.749 2.500 - 2.749 2.750 - 2.999 3.000 en meer
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INTERVIEW VAN ELS OVERBERGH 4.1.3. Interview met het bedrijf Microsoft: Els Overbergh DE VROUWEN HELPEN HUN MANNETJE TE STAAN Meer en meer bedrijven letten er op dat hun personeelsbestand divers is naar geslacht, afkomst en leeftijd van de werknemers en dat deze een correcte weerspiegeling vormt van de maatschappij. Ook Microsoft België, met hoofdkwartier in Zaventem, doet daarvoor de nodige inspanningen, zegt HR-directeur Els Overbergh. “Als bedrijf kan je daar heel veel positieve actie in ondernemen.” Interview door Frédéric Petitjean Sinds oktober 2012 is het Human Resources-beleid bij Microsoft België, waar zo’n 375 mensen werken, de verantwoordelijkheid van Els Overbergh. Deze economiste is al zo’n tien jaar actief in allerlei Marketing, sales en HR- functies, voorheen ook bij het farmabedrijf Abbott Vascular en bij biergigant ABInbev. In al die tijd heeft ze het belang van diversiteit bij haar diverse werkgevers alleen maar zien groeien, zegt ze. Op welke manier gaat Microsoft met diversiteit om? Welke plaats krijgt het in het personeelsbeleid? “Microsoft is van oorsprong een Amerikaans bedrijf en dat betekent dat diversiteit sowieso al zeer hoog op de agenda staat. Dat wordt ook zo door het moederbedrijf actief gepromoot bij de verschillende vestigingen wereldwijd, dus ook hier in België. Een divers personeelsbestand creëren is voor ons bedrijf dus echt wel belangrijk.” “Bij ons is het diversiteitsbeleid momenteel vooral toegespitst op “gender”. We proberen er, met andere woorden, voor te zorgen dat we zeker ook genoeg vrouwelijke collega’s onder onze personeels leden tellen.” ICT heeft inderdaad de naam een absolute mannenwereld te zijn, klopt dat ook? “Ja, dat is een beetje cliché, maar zoals veel clichés schuilt er ook wel heel wat waarheid in, natuurlijk (lacht). De verandering die we daar zouden willen zien, gebeuren inderdaad nogal redelijk traag, dat zou gerust een stuk sneller mogen. Het probleem begint natuurlijk al bij de instroom: meer ‘harde’, wetenschappelijke richtingen als wiskunde, chemie, informatica trekken in de scholen nog altijd veel te weinig meisjes aan. In vergelijking met veel andere landen doet België het op dat vlak trouwens ook niet zo bijster goed.” Bent u zelf al geconfronteerd geweest met het beruchte glazen plafond? “Hmmm (denkt even na)…nee, eigenlijk niet, ik kan dat niet zeggen, nee. Bij geen enkele van mijn vorige werkgevers heb ik zoiets ondervonden of aangevoeld op een bepaald moment. Wat ik vaak wel en ook zelf gemerkt heb is dat je als vrouw toch nog altijd meer geconfronteerd wordt met de keuze gezin/kinderen of werk. Waardoor dat een soort “natuurlijke” barrière kan worden voor je carrière. Maar bedrijven kunnen daar zelf heel veel aan verhelpen en gelukkig is Microsoft een van de bedrijven die dat ook doen.” Hoe dan wel? “Bijvoorbeeld door wat wij de “New World of Work” noemen, of “het nieuwe werken”. Dat betekent dat je heel flexibel en heel vrij bent om je eigen agenda samen te stellen en je werk te regelen. Ik kan binnen bepaalde grenzen zelf mijn uren bepalen en ik kan heel gemakkelijk van thuis uit werken. Ik breng bijvoorbeeld ’s ochtends eerst mijn kinderen naar de school en dan pas vertrek ik naar het werk. Of als er bijvoorbeeld eens een onverwachte pedagogische studiedag is en je vindt niet meteen opvang of er zijn andere onverwachte omstandigheden,dan kan je toch makkelijker van thuis of een andere locatie werken. Zo lang je je doelstellingen maar haalt, want dat blijft natuurlijk het belang rijkste criterium, wordt daar bij Microsoft heel soepel mee omgegaan.” Els Overbergh, HR Director Microsoft Belgium & Luxemburg Ik kan me inbeelden dat zulk een aanpak ook een goede reden is voor jonge werknemers om specifiek voor jullie te kiezen als werkgever. Niet onbelangrijk in de huidige “war for talent” die er woedt. “Oh, absoluut, en het is zeker ook een reden om te blijven. Mensen besteden aan de cultuur en flexibiliteit van een organisatie veel aandacht bij hun keuze om te blijven of te vertrekken – niet enkel loon telt. Op welke manieren leeft diversiteit nog bij Microsoft? “Wel, we hebben onder meer streefcijfers over het aantal vrouwen dat we graag op de werkvloer zouden willen. Bij een vacature bijvoorbeeld gaan we echt wel controleren of er voldoende dames op de “shortlist” zitten voor we de kandidaten gaan uitnodigen voor een gesprek. Ook ons management moet bijvoorbeeld voldoende representatief zijn naar de man/vrouw verhouding toe, en we zijn op de goede weg al moet ik meteen toegeven dat er daar nog wel wat werk aan de winkel is.” “Een tweede manier waarop je werkgever je kan helpen, is heel simpel: door gewoon te aanvaarden dat je als mens en werknemer verschillende fases in je leven doormaakt. En dat je bijvoorbeeld als jonge moeder met een baby van enkele maanden oud geen zin hebt om lange buitenlandse zakenreizen te maken en dat je carrière op dat moment eventjes op de tweede plaats komt. Zonder dat dat evenwel iets hoeft te betekenen voor je ambities op wat langere termijn. Die kunnen nog altijd perfect intact zijn, hoor.” 16 BECI | witboek over diversiteit Veel IT-spelers worstelen met diversiteit Niet alleen Microsoft probeert de diversiteit binnen zijn rangen te stimuleren. In zowat alle grote IT-bedrijven ter wereld is het een aandachtspunt. De diversiteit naar geslacht en etniciteit bij de Amerikaanse internetreus Google is barslecht. Dat zegt niet een of andere drukkingsgroep, maar het bedrijf zelf in een rapport dat het in mei vorig jaar vrijgaf. Van de ongeveer 50.000 werknemers wereldwijd in het bedrijf is liefst 70% een man. Ongeveer 61% is blank, 30% is van Aziatische afkomst, 3% is Hispanic en 2% is zwart. Als je alleen naar de pure technologiejobs kijkt, wordt het probleem nog scherper gesteld, daar is 83% mannelijk en 60% blank. Zwarten zijn goed voor nauwelijks 1% van dit soort functies. Met 2% doen ook Hispanics het niet goed. Ter vergelijking: volgens het US Department of Labor Statistics, maken zwarten en Hispanics in de V.S. gemiddeld 12% en 16% van het personeelsbestand uit. Vrouwen zijn goed voor 47%. Het probleem: onderwijs Google wijst vooral naar het onderwijs als de grote oorzaak voor dit soort problemen. Nauwelijks 18% van de bachelordiploma’s in computerwetenschappen gaat in de Verenigde Staten naar een vrouw. Voor zwarten en Hispanics is dat minder dan 10%. Maar 5% stroomt verder door naar een mastersdiploma. Google heeft verschillende diversiteitsorganisaties 40 miljoen dollar gegeven om de kloof te helpen dichten. Het bedrijf zegt ook met zwarte hogescholen en universiteiten samen te werken om meer studenten voor een job bij het bedrijf klaar te stomen. Bij rivaal Apple is de situatie al niet veel beter. In augustus vorig jaar liet CEO Tim Cook weten dat, hoewel Apple niet zo geweldig veel afwijkt van de rest van Silicon Valley, hij ontevreden is over de diversiteit in zijn bedrijf. Volgens een intern onderzoek is 55% van de Amerikaanse werknemers van Apple blank. Verder heeft de iPhone-maker onder anderen 15% Aziaten, 11% Hispanics en 7% zwarten in dienst. De verhouding tussen mannelijke en vrouwelijke werknemers is 70 tegen 30%. Grote diversiteit = meer winst Laatste voorbeeld: Facebook. Ook hier zijn het weer blanke mannen die oververtegenwoordigd zijn op de werkvloer. 69% van alle Facebook-werknemers is een man, 57% procent is blank. Net iets meer dan één op de drie is van Aziatische afkomst. Slechts 2% is zwart. Ook Facebook zegt dat het diversiteit onder zijn personeel wil vergroten. Dit vooral omdat het bedrijf wereldwijd actief is en uit onderzoek blijkt dat teams met mensen van een verschillende etniciteit beter zijn in het oplossen van complexe vraagstukken. Andere studies wijzen er dan weer op dat bedrijven met een grote diversiteit creatiever zijn en meer winst maken. Facebook zelf lijkt dat ook te beseffen en is daarom een samenwerking aangegaan met organisaties die ICT onder ondervertegenwoordigde bevolkingsgroepen wil stimuleren. Vorig jaar heeft het sociale netwerk zelfs een speciaal strategic diversity team opgericht. Die moet er op korte termijn voor zorgen dat de selectieprocedures worden aangepast. Volgens Facebook werpt dat nu al zijn vruchten af en is er in de recentste cijfers al een verbetering ten opzichte van vorig jaar te zien. 17
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Hebben de dames bij Microsoft steun aan mekaar? Of stimuleert u dat bijzonder? “We proberen toch proactief om de vrouwen onderling onder mekaar te laten netwerken, ja. We voorzien daar echt wel specifieke momenten voor, dat ze mekaar kunnen ontmoeten en mekaar kunnen leren kennen. Men zegt wel eens dat vrouwen meestal slechtere netwerkers zijn dan mannen, maar heel vaak komt dat gewoon omdat we naast het werk ook nog eens het huishouden moeten bestieren. Ik ben nu misschien wat aan het veralgemenen, maar toch: veel vrouwen hebben meestal gewoonweg geen tijd om te netwerken.” Is er bij jullie ook een speciale aandacht naar wat betreft de leeftijd van de werknemers? “Microsoft bestaat toch al een hele tijd, dus ondertussen lopen hier al vier generaties door mekaar. En het is natuurlijk wel zo dat elke generatie zijn eigen gewoontes en zijn eigen doelstellingen heeft. Voor de managers worden daar inderdaad wel trainingen rond gegeven, ja. Iemand die bijvoorbeeld tot Generation Y behoort zal er vaak immers heel andere ideeën op nahouden op over werk, carrière en zelfontplooiing dan iemand die tot de generatie van de babyboomers behoort.” En naar afkomst toe? Wat allochtone werknemers betreft bijvoorbeeld? “Dat speelt eigenlijk toch wel wat minder, omdat in ICT het vooral om de skills draait die iemand bezit. Er is in onze branche een schaarste aan sterke technische profielen, dat hoef ik u niet te vertellen: We kijken vooral naar wat mensen kunnen en je herkomst of het land waar je vandaan komt, speelt daarbij geen rol. Dus de echte focus bij ons qua diversiteit is momenteel toch wel gender/geslacht.” Zien jullie al positieve resultaten voor wat betreft het diversiteitsbeleid? “Wat betreft onze cijfers is het verband tussen de winst of omzet die we maken en het aantal vrouwen dat we tewerkstellen natuurlijk niet zo eenvoudig te maken. We proberen natuurlijk met z’n allen zo goed mogelijk onze business te laten draaien, zowel de mannen als de vrouwen.” “Wat ik wel merk, is dat teams waarin een goed evenwicht is tussen mannen en vrouwen, dat daar een andere…dynamiek heerst, een goede dynamiek. Je voelt snel aan dat teams waarin veel mensen met verschillende achtergronden zitten, dat dat een rijkdom is. Mannen en vrouwen hebben nu eenmaal verschillende karakters en sterktes en zwaktes en in die teams worden die goed in evenwicht gehouden. En daar profiteert uiteindelijk iedereen van – mensen leren continue van elkaar” Waren er ook obstakels die jullie moesten overwinnen om dit beleid in te voeren? “Een echt obstakel is misschien een groot woord, maar sommige mannen vroegen zich toch wel een beetje af: what about us? Zo van: worden wij nu op de tweede plaats gezet of zo? En dan is het natuurlijk zaak dat je je politiek zo goed mogelijk gaat uitleggen bij je mensen en dat je gaat vertellen dat het ab-so-luut niet de bedoeling is om één geslacht te bevoor- of nadelen, maar dat het een en-en-verhaal kan zijn. Dat sensibiliseren is trouwens iets wat we voortdurend doen.” Niet dat jullie het daar alleen om doen, maar dit is waarschijnlijk ook wel een goede zaak voor jullie imago. “Oh ja, absoluut. Microsoft is ook echt wel een heel innovatief en modern bedrijf en dit soort zaken kadert daar perfect in. We mogen daar gerust fier op zijn, denk ik. We hebben al verschillende keren awards gewonnen voor beste werkgever en dit soort zaken helpt daar ook zeker bij.” Krijgen jullie ook reacties van klanten of leveranciers? “Dat soort feedback is eerder beperkt, moet ik toegeven. Maar wat bijvoorbeeld wel courant gebeurt is dat we onze best practices delen met de HR-afdelingen van andere bedrijven. Ik heb bijvoorbeeld laatst de personeelsdirecteur van De Lijn horen spreken. Dat is natuurlijk een heel ander soort bedrijf dan wij en ook eentje dat veel groter is, maar je merkt toch dat ze er daar ook mee bezig zijn. Nee, ’t is echt wel een onderwerp dat leeft in de zakenwereld en ik vermoed dat dat in de toekomst alleen maar zal toenemen.” Ja, hoe ziet u dit in de toekomst evolueren bij Microsoft? “Wel, ik denk dat wij onszelf in de toekomst steeds in vraag zullen moeten blijven stellen. En dat we steeds met een antwoord zullen moeten komen op de vraag: hoe kunnen we zo goed mogelijk de maatschappij waarin we leven, weerspiegelen en tegelijkertijd zo goed mogelijk onze klanten helpen. Dat moeten we doen met trainingen, netwerkmomenten, speeches van ons management,…noem maar op. Dat management moet er ook op letten dat de talenten van iedereen aan bod komen en dat zij voor iedereen moeten zorgen. Ook daar moeten ze in getraind worden en moeten ze alert voor gemaakt worden. En de werknemers zelf gaan we daar op regelmatige tijdstippen over blijven bevragen.” Hebben jullie al prijzen of awards gewonnen rond jullie diversiteitsbeleid? “Ja hoor, we hebben bijvoorbeeld al verschillende malen de Great Place To Work-award gewonnen. Dat is een internationale prijs waarbij de werknemers zelf hun werkgever beoordelen. Dat gaat natuurlijk over veel meer dan enkel maar diversiteit, maar we weten dat we op het onderdeel “gelijkwaardige behandeling van mannen en vrouwen” toch altijd goed scoren.” Om af te sluiten: hoe vermijden jullie dat een diversiteitsbeleid omslaat in positieve discriminatie? Of moet dat nu juist niet vermeden worden? “Goh, ik vind dat het toch wel nodig is om een evenwicht te bewaren, hoor. Als het wordt gezien als een obstakel, dan is het belangrijk om dat obstakel uit de weg te ruimen. Ik zeg niet dat het soms niet nodig is om een het beleid een duwtje in de rug te geven, maar at the end of the day telt nog altijd een ding: de beste persoon moet op de beste plaats zitten, ongeacht of het een man of een vrouw is.” 18 BECI | witboek over diversiteit 4.2. Discriminatie en leeftijd Grafiek 4: Mijn bedrijf merkt algemeen gezien op dat oudere personen zich moeilijker kunnen aanpassen aan veranderingen De vergrijzing van de bevolking maakt deel uit van de Belgische conjunctuur. Dit fenomeen heeft een weerslag op de maatschappij waarmee we dus rekening moeten houden. 0% Bedrijven hebben er voordeel bij om oudere werknemers tewerk te stellen en discriminatie tegen hen te bestrijden. Diversiteit wat de leeftijd van werknemers betreft, maakt de uitwisseling van kennis, vaardigheden, knowhow en ook ervaring mogelijk, en daar vaart een bedrijf wel bij. De ouderen kunnen ook bijdragen aan de opleiding en de professionele evolutie van de jongeren. De werknemers worden niet tegen elkaar uitgespeeld op basis van hun leeftijd, maar werken samen om zo de efficiëntie te verbeteren. Een dergelijke leeftijdsdiversiteit in de onderneming invoeren, kan de algemene bedrijfsprestaties verhogen. Verder is het dankzij diversiteit in het bedrijf mogelijk de werktijden beter af te stemmen op de leeftijd en de dagelijkse beslommeringen van de werknemers. (Voorbeeld: o udere werknemers in dienst nemen om werknemers met jonge kinderen de kans te geven hun werktijden aan te passen aan de organisatie binnen het gezin.) Hoewel professionele ervaring veeleer een troef is op de arbeidsmarkt, vormt leeftijd vaak een struikelblok bij het aanwerven van werknemers. Waarom? De hogere loonkosten voor oudere werknemers vormen de grootste hinderpaal om hen aan te nemen of om hen na een bepaalde leeftijd of met een bepaald aantal jaren anciënniteit nog in dienst te houden. Bovendien bestaan er talrijke stereotypes en vooroordeWaar; verduidelijk Niet waar Ik weet het niet 10% 20% 30% 40% 50% 60% len over werknemers van een bepaalde leeftijd. Ze zouden minder flexibel, minder productief en fysiek minder sterk zijn, meer gezondheidsproblemen hebben of ook minder in staat zijn om zich aan te passen aan veranderingen en nieuwe technologieën dan jongere werknemers. Die stereotypes en vooroordelen zijn een sluipend gif, want ze zijn al aanwezig tijdens de selectie van de kandidaten en hun uitnodiging (of niet) voor een sollicitatiegesprek. In zijn enquête vroeg BECI de bedrijven of ze vonden dat oudere personen zich moeilijker kunnen aanpassen aan veranderingen. Meer dan 60% van de bedrijven ontkent die moeilijkheid, maar 23% bevestigt ze wel. Bijna 15% spreekt zich niet uit. De diversiteitsbarometer heeft de leeftijdshandicap bij sollicitaties geanalyseerd. Daaruit blijkt het volgende: “De oudere kandidaat heeft 7 à 8 procentpunt meer kans op een discriminatienadeel. In dat geval wordt de oudere 19
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kandidaat niet uitgenodigd voor het sollicitatiegesprek, maar de jongere kandidaat wel. Bovendien heeft de oudere kandidaat 4 procentpunt minder kans op een discriminatievoordeel. In dat geval wordt hij wel uitgenodigd, maar de jongere tegenkandidaat niet.”36 Verder kunnen ook bepaalde aspecten, die te maken hebben met natuurlijke maatschappelijke constructies, de aanwerving belemmeren of het ontslag versnellen van personen met meer werkervaring. Omdat de actieve bevolking tussen 25 en 49 jaar het sterkst vertegenwoordigd is op de arbeidsmarkt en dus sneller opklimt op de hiërarchische ladder, kan deze groep geconfronteerd worden met een nieuwe levenscyclus. Het leven van de mens is zo ingericht dat we het vanaf onze kindertijd als normaal sociaal gedrag (‘habitus’37 ) beschouwen om onder het gezag van een ouder iemand te staan (ouders, leraars, opvoeders enz.). In het professionele leven kan deze cyclus als gevolg van de hiërarchische evolutie van jongeren op zijn kop worden gezet. Jongere mensen hebben een gezaghebbende functie ten opzichte van ouderen, wat zowel de jongere als de oudere werknemer als vervelend kan ervaren. De wrevel die deze ongewone confrontatie opwekt, kan ontslagen versnellen of aanwervingen belemmeren. Bovendien kan discriminatie van oudere werknemers niet alleen optreden tijdens de sollicitatie, maar ook dagelijks op de werkplek via een ongelijke behandeling of een negatieve houding. 4.2.1. Leeftijd op de arbeidsmarkt Uit de gegevens van de overheid blijkt dat ervaren personen een lager dan gemiddelde werkgelegenheidsgraad hebben. De gegevens van de afgelopen tien jaar tonen een stijging aan van het aantal werkzoekenden ouder dan 50. “In deze periode is hun aantal in het Brussels Gewest meer dan verdrievoudigd terwijl hun werkloosheidsgraad van 10% in 2002 naar bijna 20% in 2012 is gegaan.” 38 > WERKGELEGENHEIDSGRAAD Hun werkgelegenheidsgraad is problematisch: op 5 jaar tijd (tussen 2007 en 2012) is hun werkgelegenheidsgraad met slechts 4% toegenomen.39 Dit lage percentage is ook te wijten aan de combinatie van de lage instroom van nieuwkomers in de categorie ‘werkende beroepsbevolking’ en de hoge uitstroom in deze categorie (vervroegd pensioen, ziekte enz.). > WERKLOOSHEIDSGRAAD In 2013 bestond bijna een derde van de ingeschreven werkzoekenden bij Actiris (30%) uit 45-plussers. Daarmee heeft Brussel de hoogste werkloosheidsgraad bij personen tussen 45 en 60 jaar met een gemiddelde van 17,5%. Verder geeft de socio-economische monitoring ook de moeilijkheden van oudere personen weer. Voor meer dan 80% van de 45-plussers vormt dit een groot obstakel, want zij zijn meestal langdurig werkloos.41 Tabel 5: Werkgelegenheidsgraad volgens geslacht en leeftijdscategorie in het BHG (2012)40 Van 45 tot 49 jaar Van 50 tot 54 jaar Van 55 tot 59 jaar Van 60 tot 64 jaar Totaal Mannen 67,9 74,2 62,5 36,5 59,4 Vrouwen 61,4 56,5 45,7 20,7 48,6 Totaal 64,8 65,3 53,8 28,1 54,0 Bron: FOD Economie - ADS, berekeningen van het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid 36. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2012. Diversiteitsbarometer: Werk. Brussel. p. 49 • 37. Cfr. hoofdstuk ‘Discriminatie afbouwen om diversiteit op te bouwen’ • 38. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. Focus: De situatie van oudere werknemers op de Brusselse arbeidsmarkt. Brussel. p. 1 • 39. Ibidem. p. 2 • 40. Ibidem. • 41. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 196 • 42. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. Focus: De situatie van oudere werknemers op de Brusselse arbeidsmarkt. Brussel. p. 3 • 43. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 196 We kunnen ook wijzen op een fenomeen van ‘dubbele moeilijkheid’ voor personen van vreemde afkomst in deze leeftijdscategorie (grafiek hieronder). Grafiek 5: IAB-werkloosheidsgraad volgens leeftijdscategorie en gewest (2012)42 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 45-49 jaar 50-54 jaar Brussels Gewest Vlaams Gewest 55-59 jaar Waals Gewest België Bron: FOD Economie - ADS, berekeningen van het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid 60-64 jaar 20 BECI | witboek over diversiteit Grafiek 6: Aandeel langdurige werkloosheid (meer dan één jaar) bij werklozen in het 4e kwartaal van 2008, naar origine en leeftijdscategorie43 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% Totaal België n 30 n 30-44 n 45+ n Totaal 46,5% 64,0% 83,2% 66,3% Belg 42,6% 62,8% 82,2% 64,2% UE-14 47,4% 65,1% 83,5% 66,1% UE-12 Kandidaat UE 43,7% 61,7% 83,0% 65,3% 51,6% 66,2% 85,2% 64,6% Andere Europeanen 46,5% 59,9% 74,1% 60,0% Maghrebijnen 55,5% 58,2% 85,6% 67,6% Andere Afrikanen 46,0% 61,7% 74,4% 60,6% Zuid/ Centraal Amerikanen 45,4% 59,9% 76,9% 60,3% 45,4% 57% 76,6% 60,1% Bron: Datawarehouse Arbeidsmarkt en sociale beschreming. K.S.Z. Berekeningen: FOD WASO Azialen 4.2.2. Overheidsmaatregelen A. WETGEVING Krachtens de wet kan een werkgever die een werknemer discrimineert op basis van zijn leeftijd (zowel tijdens de sollicitatieprocedure als wanneer hij aangeworven is) een wettelijke sanctie oplopen. Hoewel de antidiscriminatiewet voorziet in de gelijke behandeling van werknemers, ongeacht hun leeftijd, komt dit soort discriminatie toch voor. In sommige gevallen staat die wet bedrijven toe onderscheid te maken tussen werknemers op basis van hun leeftijd, maar daar moet een objectieve en redelijke rechtvaardiging voor zijn. Discriminatie verloopt echter meestal onzichtbaar, zodat het moeilijk is dit fenomeen objectief in kaart te brengen. B. STIMULERINGSMAATREGELEN Er zijn al politieke hulpmiddelen in het leven geroepen om de arbeidsparticipatie van oudere personen te verhogen. Het betreft met name: Ook de onwetendheid en kennis in verband met de steunmaatregelen zouden moeten worden besproken. • Het Activaplan: dit plan verleent werkgevers voordelen zoals de verlaging of vrijstelling van werkgeversbijdragen voor de sociale zekerheid en de activering van de werkloosheidsuitkering of de maatschappelijke integratie die de werkgever mag aftrekken van het te betalen nettoloon. • Een werkhervattingstoeslag voor werklozen van 55 jaar en ouder. Deze werkhervattingstoeslag is een vergoeding ten laste van de RVA die bovenop het loon komt. De aanvraag voor een werkhervattingstoeslag moet worden ingediend bij de uitbetalingsinstelling. • Verlaging van de sociale bijdragen voor de doelgroep van werknemers van 54 jaar of ouder (RVA en sociaal secretariaat). Het geheel aan tewerkstellingsmaatregelen is zeer uitgebreid en het zou beter zijn ze wat duidelijker te maken. Bovendien zou de overheid al deze maatregelen regelmatig moeten evalueren om na te gaan of ze nog beantwoorden aan de realiteit van de arbeidsmarkt. 21
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INTERVIEW VAN KATLEEN BEYENS 4.2.3. Interview met het bedrijf Sodexo: Katleen Beyens Wat is uw functie in uw bedrijf? “Human Resources Manager“ Als je een verhaal van uw bedrijf over Diversiteit zou vertellen, wat zou je dan zeggen? “Sodexo beschouwt elke medewerker als een uniek persoon, ongeacht leeftijd, geslacht, opleiding, socio-economische achtergrond, ras, etnische oorsprong, taal, nationaliteit, geloofs overtuiging, seksuele geaardheid, fysische en mentale mogelijkheden, … Diversiteit zit verankerd in Sodexo’s bedrijfsfilosofie en is een strategische as van ons bedrijf. Zo werken we aan de gelijkheid tussen man en vrouw op alle niveaus, het welzijn van de oudere werknemers, de integratie van personen met een beperking, de samenwerking tussen werknemers van verschillende generaties, gelijke kansen voor iedereen. Sodexo heeft de ambitie om haar medewerkers te helpen bij hun evolutie binnen Sodexo en hen aan te moedigen om mee te groeien met onze onderneming, en dit voor zowel vrouwen als mannen. Sodexo wenst 55 -plussers zo lang mogelijk aan het werk te houden en zorgt ervoor dat ze gemotiveerd blijven.“ Welke acties in verband met Diversiteit hebt u verricht? Naar welk publiek toe? (Vrouwen, handicap, buitenlandse afkomst, leeftijd, ...) “Seniors: individuele loopbaangesprekken, jaarlijkse informatiesessies, brochure 55+, screening “zware functies”, … Intergenerations: netwerk ‘Young Sodexo’, opleiding I-gen, ontwikkelen van ‘buddy program’ bij medewerkers, … integratie nieuwe Vrouwen: netwerk Women@Sodexo, werkaanbiedingen herwerken (meer “vrouwvriendelijk”), mentoring, actief talent management, flexibiliteit waar mogelijk, brochure zwangere vrouwen, … Handicap: voorzien van stageplaatsen, ontwikkelen van sensibileringssessie, …“ Hebt u positieve effecten gezien? Indien ja, welke? “Ja. Positieve evolutie KPI voor gender, seniors, personen met een handicap, … Wij zijn ervan overtuigd dat onze cultuur van Diversiteit & Inclusie de rijkdom elk van onze medewerk(st)ers vooropstelt en helpt zowel bij hun persoonlijke ontwikkeling als bij de ontwikkeling en groei van ons bedrijf. En dit is een echt competitief voordeel. Via onze tweejaarlijkse toewijdingsenquête, zien we ook dat er een positieve evolutie is qua tevredenheid omtrent ons diversiteitsbeleid en –actieplannen. Hebt u obstakels of moeilijkheden ondervonden? Indien ja, welke? “Bij de opstart van ons diversiteitsbeleid in 2007 waren we ‘ pionier’. Ondertussen zijn we erin geslaagd om diversiteit & inclusie te verankeren in onze strategie, ons beleid en strategische actieplannen.“ Kathleen Beyens, Human Resources Manager Sodexo Hoe eigenen uw medewerkers, in het algemeen, uw acties in verband met de diversiteit (zowel het personeel in het algemeen alsook degenen die profiteren van uw acties)? “Bij Sodexo worden al onze medewerkers geresponsabiliseerd, inclusief de directie en het volledige management, via sensibiliseringssessies voor Diversiteit & Inclusie. Ook elke nieuwe medewerker wordt uitgenodigd om deze sensibiliseringssessie te volgen. Zo hebben we een echt netwerk van ambassadeurs van diversiteit & inclusie, want het succes van de realisatie van onze strategie is de verantwoordelijkheid van iedereen. We hebben een stuurgroep diversiteit die samengesteld is uit medewerkers van alle niveaus, leeftijden, geslacht, … We hebben een intern netwerk ‘women@sodexo’ en ‘young sodexo’.“ Voorziet u in de toekomst andere acties? “Ja, ons diversiteitsbeleid en –actieplannen worden opgesteld over meerdere jaren en voortdurend opgevolgd en bijgestuurd.“ Wat is de mening van uw klanten / leveranciers over uw bedrijfsdiversiteit? “Zeer positief. We worden vaak gevraagd om toelichting te geven bij onze aanpak en resultaten en samen met onze klant / leverancier onze samenwerking te optimaliseren“ Hebt u certificaties, labels of Awards verkregen voor jouw acties? “Ja: Label Gelijkheid Diversiteit (2007 – 2010) ; Brussels Label Diversiteit (2011 – 2013) ; Active Ageing Award België én Europa (2012) ; Cap 48 (2014).“ 22 BECI | witboek over diversiteit 4.3. Discriminatie en vreemde afkomst In België is diversiteit vanuit het standpunt van de afkomst bijzonder relevant, enerzijds wegens historische redenen en de facto wegens demografische redenen. Vijftig jaar geleden ging België immers bilaterale overeenkomsten aan met Marokko en Turkije om werkkrachten naar België te halen. Sindsdien vond er een uitgebreidere immigratie naar België plaats, wat geleid heeft tot een bijzonder gediversifieerd demografisch landschap.Vandaag bestaat ¼ van de bevolking tussen 18 en 60 jaar in België uit personen van vreemde afkomst en in Brussel is 65% van de bevolking van vreemde afkomst.44 De socio-economische monitoring vermeldt: “60,2% van de bevolking tussen 18 en 60 jaar is van Belgische origine, dit betekent dat ze de Belgische nationaliteit bezitten, als Belg zijn geboren uit ouders die als Belg zijn geboren. 25,3% is van buitenlandse origine, dit wil zeggen dat ze hetzij een buitenlandse nationaliteit bezitten, hetzij geboren zijn met een buitenlandse nationaliteit, of dat één van hun ouders geboren is met een buitenlandse nationaliteit.14,5% ten slotte is van onbekende afkomst omdat het niet mogelijk is om de nationaliteit of het geboorteland van de ouders te achterhalen.” 45 De drie sterkst vertegenwoordigde groepen van vreemde afkomst zijn: “personen afkomstig uit de EU-14 (33,3%), personen afkomstig uit de Maghreb (26,8%) en personen afkomstig van een ander Afrikaans land (9,5%)”.47 Grafiek 7: Verdeling van de bevolking tussen 18 en 60 jaar volgens origine46 Bevolking van 18 tot 60 jaar Belgische origine 3.774.490 (60,2%) Vreemde origine 1.584.174 (23,3%) UE-14 774.146 (12,3%) UE-12 103.833 (1,7%) Kandidat UE 123.666 (2,0%) Andere Europeanen 83.993 (1,3%) Maghrebijnen Belg geboren als Belg, ouder 251.083 (4,0%) Andere Afrikanen 108.388 (1,7%) Noord Amerikanen 12.588 (0,2%) Zuid/Centraal Amerikanen 27.296 (0,4%) Aziaten 98.139 (1,6%) Oceaniërs 1.042 (0,02%) 44. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 17. • 45. De monitoring gebruikt de volgende categorieën voor ‘origine’: EU-14: Frankrijk, Duitsland, Italië, Nederland, Luxemburg, Ierland, Verenigd Koninkrijk, Denemarken, Griekenland, Spanje, Portugal, Finland, Zweden en Oostenrijk. EU-12: Tsjechische Republiek, Estland, Cyprus, Letland, Litouwen, Hongarije, Malta, Polen, Slovenië, Slovakije, Bulgarije en Roemenië. Kandidaat-EU: Macedonië, Turkije, Kroatië. Andere Europanen: Albanië, Andorra, IJsland, Liechtenstein, Monaco, Noorwegen, San-Marino, Zwitserland, Rusland, Heilige Stoel, Wit-Rusland, Oekraïne, Moldavië, Bosnië en Herzegovina, Servië enz. Maghreb: Algerije, Libië, Marokko, Tunesië en Mauritanië. Andere Afrikaanse landen: Burundi, Kameroen, Zuid-Afrika, Congo, Senegal, Rwanda enz. Noord-Amerika: Canada, Verenigde Staten. Centraal- en Zuid-Amerika: Cuba, Guatemala, Mexico, Nicaragua, Argentinië, Bolivia, Brazilië, Chili, Colombia, Ecuador, Peru, Venezuela enz. Azië: China, Japan, Thailand, Maleisië, India, Indonesië, Saoedi-Arabië, Iran, Irak, Israël enz. Oceanië: Australië, Nieuw-Zeeland, Samoa enz. • 46. Ibidem. p. 25. • 47. Ibidem. p. 27 onbepaald Andere 397.985 (6,3%) 6.269.742 Onbepaalde origine 911.078 (14,5%) Belg geboren als Belg één van de ouders Belg geboren de andere onbepaald 507.568 (8,1%) 5.525 (0,8%) 23
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Grafiek 8: Verdeling van de personen van vreemde origine volgens origine en gewest.48 4.3.1. Afkomst op de arbeidsmarkt den ze subjectief beschouwd als een geheel dat samenhangt met de afkomst. Zowel de overheid als universitaire onderzoekscentra hebben al talloze studies gevoerd naar discriminatie. Het vraagstuk van de discriminatie van personen met een migratieachtergrond werd in België voor het eerst behandeld in 1997, in een studie van het Internationaal Arbeidsbureau (IAB). Die nationale studie maakte destijds gewag van een discriminatiegraad in Brussel van ongeveer 34,1%.49 Daarna volgden nog talrijke studies, met name door academici, en die bevestigden allemaal die trend, namelijk een ongelijke behandeling van personen van vreemde afkomst ten opzichte van personen van Belgische afkomst. De perceptie dat personen van vreemde afkomst een homogene bevolkingsgroep vormen, is de eerste misvatting die moet worden rechtgezet. Personen van vreemde afkomst zijn immers bijzonder gediversifieerd. Achter die benaming gaat een diversiteit aan culturen, levens opvattingen en geloofsbelevingen schuil. Die bevolkingsgroepen gaan heel verschillend om met de cultuur en/of de religie van hun afkomst: sommigen nemen ze volledig aan, anderen helemaal niet, nog anderen slechts gedeeltelijk ... Mensen kunnen dus dezelfde religieuze achtergrond delen (maar niet dezelfde culturele achtergrond) en hun spiritualiteit toch anders of helemaal niet beleven, of er neutraal tegenover staan. Afkomst moet dus met de nodige omzichtigheid benaderd worden en met openheid tegenover diversiteit binnen de diversiteit. Het is overigens geen sinecure om te bepalen welke aspecten het zwaarste doorwegen bij discriminatie: de aspecten die te maken hebben met cultuur of met religie, of misschien worBij sollicitaties kunnen die twee aspecten apart of in combinatie een obstakel vormen. Aan de hand van de peilingen die de overheid heeft uitgevoerd, is het niet mogelijk om objectief na te gaan of bepaalde parameters zwaarder doorwegen dan andere; er zijn talrijke stereotypes en vooroordelen en ze stoppen mensen vaak in hokjes. Het was echter wel mogelijk om discriminatie op basis van vreemde afkomst te meten. De laatste overheidspeilingen gebeurden via de socio-economische monitoring en via de Diversiteitsbarometer. Die laatste heeft de ‘discriminatiegraad’ volgens origine gemeten en stelt: “Een kandidaat van vreemde origine heeft 6,6 procentpunt meer kans op een discriminatienadeel.”50 En ook nog: “Bijna 10% van het bevraagde HR-personeel zegt dat de origine van de kandidaat invloed heeft op de uiteindelijke selectiebeslissing. 5% geeft aan dat ook huidskleur meespeelt. Ook na de uitnodiging voor een eerste sollicitatiegesprek speelt origine of huidskleur dus een rol.” 51 De barometer vermeldt ook dat 45% van het HR-personeel aangeeft dat religieuze uiterlijkheden een impact hebben op de uiteindelijke selectiebeslissing. 8% geeft aan dat kandidaten die behoren tot een etnische minderheid zich meer zullen moeten bewijzen tijdens een sollicitatie. A. TEWERKSTELLING VOLGENS AFKOMST52 De gegevens van de socio-economische monitoring bevestigen de eerdere studies die discriminatie bekijken op basis van afkomst. Uit de cijfers blijken significante verschillen in werkgelegenheidsgraad: “De werkgelegenheidsgraad van personen van Belgische afkomst (74%) is hoger dan de werkgelegenheidsgraad van mensen van buitenlandse afkomst.”53 48. Ibidem. p. 28 • 49. REA, Andréa et al. Februari 2009. “Brusselse jongeren: sociale ongelijkheid en culturele diversiteit”, Brussels Studies. Website op INTERNET. <http://www.brusselsstudies.be/medias/publications/ FR_79_EGB9.pdf>. • 50. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2012. Diversiteitsbarometer: Werk. Brussel. Brussel. p. 73 • 51. Ibidem. • 52. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 53 • 53. Ibidem. p. 63• 54. Ibidem. • 55. Ibidem. p. 65. 24 BECI | witboek over diversiteit Grafiek 9: Werkgelegenheidsgraad van personen van 18 tot 60 jaar volgens origine55 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 74,2% 66,0% 53,4% 52,4% 43,3% 38,1% 42,9% 46,3% 43,9% 39,7% Bron: Datawarehouse Arbeidsmarkt en sociale bescherming. K.S.Z. Berekeningen: FOD WASO. De tabel hierboven illustreert de significante verschillen per afkomstgroep. De trends wijzen ook op een dubbele moeilijkheid wanneer iemand verschillende discriminerende kenmerken heeft. Dat is met name het geval voor vrouwen van vreemde afkomst. De monitoring benadrukt: “De laagste werkgelegenheidsgraden worden waargenomen voor vrouwen met een origine uit kandidaat-lidstaten en de vrouwen met een origine uit de Maghreb (respectievelijk 29,2% en 31,5%). De gegevens lijken aan te geven dat vrouwen van buitenlandse origine worden geconfronteerd met een ‘dubbele discriminatie’: het feit vrouw te zijn en van buitenlandse afkomst.” 54 De enquête die BECI bij de bedrijven uitvoerde en die peilde naar het percentage van hun werknemers van vreemde afkomst toonde significante trends aan. Uit de gegevens blijkt dat voor de laagst gekwalificeerde functies 27% van de bedrijven geen enkele persoon van vreemde afkomst in dienst heeft en 17% van de bedrijven meer dan 50%. Bij 6% van de bedrijven ontbreekt ook diversiteit bij personen van Belgische afkomst. We zien eveneens dat 36% van de bedrijven werknemers met diversiteitskenmerken tewerkstelt in de hoogst gekwalificeerde functies. Als we de cijfers combineren, blijkt dat 13,5% van de bedrijven geen enkele werknemer van vreemde afkomst heeft (alle niveaus door elkaar), wat wil zeggen dat 86,5% van de bedrijven personeel met diversiteitskenmerken heeft. Uit de gegevens leren we ook nog dat 38% van de bedrijven tussen 0 en 20% werknemers van vreemde afkomst tewerkstelt (alle arbeidsplaatsen door elkaar). Er is sprake van verticale etnostratificatie (aanwezigheid van personen van vreemde afkomst op alle lagere hiërarchische niveaus) bij 22% van de bedrijven met gediversifieerd personeel. Horizontale etnostratificatie van de arbeidsmarkt − een oververtegenwoordiging in bepaalde sectoren en een ondervertegenwoordiging in andere − werd in onze enquête niet gekwantificeerd, maar is wel al vaak onderstreept in andere recente studies. We hebben de bedrijven ook gevraagd naar hun voorkeur in verband met aanwervingen: Bijna 20% van de bedrijven antwoordde positief, meer dan 12 % sprak zich niet uit en 67% antwoordde negatief. Grafiek 10: “Als de kandidaten evenwaardig zijn, neemt mijn bedrijf liever Belgen aan dan buitenlanders of personen van vreemde afkomst.” 0% Waar Niet waar Ik weet het niet 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Tabel 6: Aandeel personen van vreemde afkomst in mijn personeelsbestand: Geen In de laagst gekwalificeerde functies In de hoogst gekwalificeerde functies In managementfuncties 27,74% 24,48% 51,28% 36,13% 23,08% Minder dan 20% Tussen 20% en 50% Meer dan 50% Meer dan 90% 26,11% 22,61% 23,78% 12,59% 17,25% 12,35% 8,16% 6,29% 3,26% 4,9% Totaal% 100 100 100 25 Totaal België Belg UE-14 UE-12 Kandidaat UE Andere Europeanen Maghrebijnen Andere Afrikanen Zuid/Centraal Amerikanen Aziaten
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B. WERKLOOSHEID EN AFKOMST De gegevens over de werkloosheidsgraad wijzen eveneens op significante verschillen. In Brussel wijzen de trends op een hogere werkloosheidsgraad bij personen van vreemde afkomst. Personen uit een kandidaat-lidstaat56 en personen afkomstig uit de Maghreblanden zijn met respectievelijk 31,1% en 31% het zwaarste getroffen. Voor die twee groepen moeten ook twee andere feiten benadrukt worden: • De werkloosheidsgraad ligt bij vrouwen aanzienlijk hoger dan bij mannen. • Voor de hoogste leeftijdscategorieën ligt de werkloosheidsgraad hoger dan voor de andere groepen. De gegevens tonen eveneens aan dat wie verschillende discriminerende kenmerken vertoont, zoals vrouw en van vreemde afkomst of oudere leeftijd en van vreemde afkomst, dubbel of zelfs driedubbel gediscrimineerd wordt. Personen die verschillende discriminerende kenmerken tegelijk vertonen, krijgen dus te maken met twee of zelfs drie keer zo dikke muren, zowel horizontaal (toegang tot arbeid) als verticaal (toegang tot hiërarchisch hogere functies). Vanuit verticaal standpunt vormt het glazen plafond op zich al een groot probleem voor vrouwen of personen van vreemde afkomst, maar naargelang de combinatie van kenmerken wordt dit nog twee tot drie keer dikker. Grafiek 11: Werkloosheidsgraad van 18- tot 60-jarigen per leeftijdsklasse en volgens origine57 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Belg n 18,19 n 20-29 n 30-54 n 55-60 8,2% 7,7% 5,2% 7,8% UE-14 13,7% 15,6% 11,8% 14,9% UE-12 8,5% 7,5% 7,6% 14,5% Kandidaat UE 16,8% 24,2% 23,5% 37,5% Andere Europeanen 14,6% 18,6% 15,5% 19,3% Maghrebijnen 18,0% 28,3% 24,7% 32,0% Andere Afrikanen 11,1% 19,0% 17,7% 22,9% Zuid/Centraal Amerikanen 15,4% 14,0% 13,0% 21,7% Aziaten 7,7% 10,1% 10,8% 13,8% Bron: Datawarehouse Arbeidsmarkt en sociale bescherming. K.S.Z. Berekeningen. FOD WASO. C. LOON EN AFKOMST Onderzoekers wijzen vaak op loonverschillen. De volgende gegevens tonen aan dat personen van vreemde afkomst vooral terug te vinden zijn in de lagere looncategorieën (behalve personen afkomstig uit Noord-Amerika en Oceanië). Die tweedeling is bijzonder groot bij de personen die afkomstig zijn uit een kandidaat-lidstaat met + 26,4% vertegenwoordiging in de lagere looncategorieën ten opzichte van het gemiddelde en – 20,9% vertegenwoordiging in de hogere looncategorieën.59 Deze significante verschillen zijn enerzijds te wijten aan de sectoren, de leeftijd en de anciënniteit en anderzijds aan het glazen plafond dat personen van vreemde afkomst − net als vrouwen − tegenhoudt in hun professionele ontwikkeling. Die overeenkomsten dienden destijds om de migratie naar België te stimuleren en werkkrachten naar België te halen. We willen overigens benadrukken dat voor alle leeftijdscategorieën de personen uit de twee groepen met de hoogste werkloosheidsgraad, namelijk de groep ‘kandidaatlidstaten’58 en de groep ‘personen uit de Maghreb’, afkomstig zijn uit landen waarmee België vijftig jaar geleden bilaterale overeenkomsten gesloten heeft (Marokko en Turkije). 56. Kandidaat-lidstaten: Macedonië, Turkije, Kroatië • 57. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 179 • 58. Kandidaat-lidstaten: Macedonië, Turkije, Kroatië • 59. Ibidem. p. 138 26 BECI | witboek over diversiteit Grafiek 12: Opsplitsing van de lonen per loonniveau en origine 60 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Lage lonen Midden lonen Hoge lonen Bron: Datawarehouse Arbeidsmarkt en sociale bescherming. K.S.Z. Berekeningen: FOD WASO. 4.3.2. Overheidsmaatregelen A. WETGEVING In België zijn er twee wetten die discriminatie verbieden. • De antiracismewet van 1981, gewijzigd in 2007: deze wet verbiedt en bestraft discriminatie bij arbeidsbetrekkingen op grond van nationaliteit, een zogenaamd ras, huidskleur, afkomst of nationale of etnische afstamming. • De antidiscriminatiewet (2007): deze wet verwijst naar discriminatie bij arbeidsbetrekkingen op grond van leeftijd, seksuele geaardheid, burgerlijke staat, geboorte, vermogen, geloof of levensbeschouwing, politieke overtuiging, taal, huidige of toekomstige gezondheidstoestand, een handicap, een fysieke of genetische eigenschap of sociale afkomst. Deze wetten hebben betrekking op directe discriminatie, indirecte discriminatie of aanzetten tot discriminatie. Bij een klacht ligt de bewijslast (de non-discriminatie) bij de werkgever. De wetgever heeft voorzien in strafrechtelijke sancties bij discriminatie. B. STIMULERINGSMAATREGELEN Het overheidsbeleid inzake discriminatie bestaat uit maatregelen die algemeen toegepast worden in andere landen, namelijk ‘affirmative actions’. Dit beleid wordt als volgt gedefinieerd: Onder ‘affirmative action’-beleid verstaan we een vrij uitgebreid geheel aan overheidsmaatregelen om bepaalde sterke trends om te keren. Het gaat dan om trends die ertoe leiden dat bepaalde minderheidsgroepen in een nadelige positie worden gehouden, meer bepaald in verband met toegang tot arbeid.61 Het gaat algemeen over maatregelen van positieve discriminatie, en in Brussel zijn dat in het bijzonder loonsubsidies, diversiteitsplannen enz. > Handvest, diversiteitsplan en label In het Brussels Gewest is dit beleid ingevoerd via vier ordonnanties (van 4 september 2008) die het diversiteitsbeleid omkaderen voor alle betrokken partijen in de privé-, overheids- en verenigingssector, behalve de OCMW’s. Ze stellen drie acties voor: de ondertekening van een Handvest Diversiteit, de opstelling van een diversiteitsplan en de oprichting van een label (‘toegekend’ aan bedrijven die met succes een diversiteitsplan hebben geïmplementeerd). Net zoals in het Vlaamse Gewest leggen die ordonnanties een diversiteitsplan op aan de openbare sector en voorzien ze in subsidies voor de privésector als een diversiteitsplan is geïmplementeerd. Ze hebben doelgroepen ingevoerd om hr-consultants aan te zetten tot ‘positieve discriminatie’. Het betreft werknemers met een vreemde nationaliteit, jeugdige werknemers, ervaren werknemers, werknemers met een handicap en laaggeschoolde werknemers, met ook verdere aandacht voor gendergelijkheid. Deze wetgeving vormde een ingrijpende maatregel, maar beperkte de groep die slachtoffer is van discriminatie. Na de wijziging die is aangebracht in het besluit van 7 mei 2009 (privésector) is de categorie ‘werknemers van vreemde afkomst’ vervangen door ‘werknemers van vreemde nationaliteit’ en is het begrip ‘laaggeschoolde werknemer’ toegevoegd.62 Niettemin is het legitiem om te betwijfelen dat de groep ‘laaggeschoolden’ een voldoende ‘functioneel equivalent’ vormt, want we stellen vast dat zelfs hooggekwalificeerde personen van vreemde afkomst − hoewel ze de Belgische nationaliteit bezitten − vaak gediscrimineerd worden.63 De Raad van State maakte in zijn advies van 7 april 2009 ook een opmerking over deze wijziging. Hij benadrukte dat de nieuwe definitie beperkender is dan wat de ordonnantie van 4 september 2008 bepaalt en dat ze grondig moest worden gemotiveerd in verband met de constitutionele principes van gelijkheid en non-discriminatie. 64 60. Ibidem. p. 141 • 61. ADAM, Ilke. “Immigrés en minorités ethniques sur le marché de l’emploi. Les politiques publiques en question?”, in Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique Francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 2006, p. 188. • 62. RINGELHEIM, Julie & VAN DER PLANCKE, Véronique, Plans de diversité dans l’entreprise: action positive ou communication positive? Le cas de la Région de Bruxelles-Capitale in Ch. Bayart, S. Sottiaux en S. Van Drooghenbroeck (dirs), Actualités du droit de la lutte contre la discrimination, La Charte/die keure, Brugge, 2010, 309-352. • 63. Ibidem. • 64. Ibidem. 27 Belg EU-14 EU-12 Kandidaat EU Andere Europeanen Maghrebijnen Andere Afrikanen Zuid/Centraal Amerikanen Aziaten Noord Amerikanen Oceaniërs
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INTERVIEW VAN JEAN-CLAUDE DAOUST > Stimuleringsmaatregelen Er bestaan twee soorten maatregelen voor loonsubsidie om rekruteerders te helpen: • algemene maatregelen • gerichte maatregelen De algemene maatregelen zijn bedoeld voor groepen die structureel geconfronteerd worden met een hoge werkloosheidsgraad. Het nadeel is dat ze heel talrijk zijn en dat ze op verschillende niveaus inwerken (activering, verlaging RSZ, doelgroepen enz.). In het kader van de nieuwe regionalisering van het werkgelegenheidsbeleid zou een vereenvoudiging van de steunmaatregelen voor werkgelegenheid een meerwaarde betekenen, zowel voor de werkgevers als voor de werkzoekenden. Alle algemene maatregelen kunnen dienen om personen aan te werven met een profiel dat gediscrimineerd wordt op de arbeidsmarkt. Sommige van die maatregelen richten zich trouwens indirect op die profielen. Verder bestaan er ook meer gerichte maatregelen voor personen van vreemde afkomst, maar die zijn nog steeds weinig bekend en er is geen evaluatie van die maatregelen op de arbeidsmarkt beschikbaar. Het betreft meer bepaald de maatregel voor bijdragevermindering voor de doelgroep ‘jonge werknemers’. Die is vooral, maar niet uitsluitend, bedoeld voor jongeren van vreemde afkomst of jongeren met een handicap zonder diploma secundair onderwijs. Hij geeft recht op een bijdra gevermindering gedurende drie tot vier jaar, afhankelijk van het profiel. In bepaalde gevallen is de combinatie met de Activa Start-maatregel toegestaan, waarbij de RVA gedurende maximaal zes maanden een deel van het nettoloon op zich neemt. Ook die maatregel is vooral, maar niet uitsluitend, bedoeld voor de hierboven vermelde profielen. In verband met de verplichting van bedrijven met ten minste 50 werknemers om minimaal 3% jongeren onder 26 jaar in dienst te nemen (in het kader van de startbaanovereenkomst), tellen jongeren van vreemde afkomst of jongeren met een handicap bovendien dubbel. Tot nog toe is er nog geen vergelijkbare maatregel getroffen voor personen van vreemde afkomst met een bachelordiploma of een universitair diploma. Jean-Claude Daoust, gedelegeerd bestuurder van Daoust. 4.3.3. Interview met het bedrijf Daoust: Jean-Claude Daoust 65 “IEDEREEN MOET DEZELFDE KANSEN KRIJGEN OP DE ARBEIDSMARKT” Al van bij de oprichting hecht Daoust bijzonder veel belang aan verwelkoming en diversiteit. Dit bedrijf draagt de menselijke en maatschappelijke waarden, naast de kwaliteit van zijn diensten, hoog in het vaandel. Doelstelling: een personeelsbestand dat een afspiegeling vormt van de moderne maatschappij met haar rijkdom en diversiteit. Jean-Claude Daoust, gedelegeerd bestuurder, geeft wat meer uitleg. Interview door Gaëlle Hoogsteyn 28 BECI | witboek over diversiteit Wat is uw functie binnen uw bedrijf? “Ik ben gedelegeerd bestuurder van Daoust, een familiebedrijf dat mijn vader 60 jaar geleden heeft opgericht. Daoust telt 250 interne werknemers. Onze kernactiviteit is het leveren van uitzendkrachten, maar in de loop der jaren hebben we ons dienstenaanbod uitgebreid naar andere aspecten van human resources. We bieden bijvoorbeeld ook diensten met dienstencheques (er zijn ongeveer 3 500 huishoudhulpen aan de slag voor ons), outplacement, hulp bij personeelselectie en jobcoaching aan. We proberen op de arbeidsmarkt iedereen te begeleiden, van de jongsten tot de oudsten, zonder te discrimineren op afkomst, geloof enz.“ Wat is de filosofie van Daoust op het vlak van diversiteit? “Bij uitzendwerk is altijd al veel integratie van mensen van elke mogelijke afkomst komen kijken. Maar diversiteit is meer dan enkel mensen van vreemde afkomst die werk zoeken, het gaat ook over de gelijkheid tussen mannen en vrouwen, jongeren en ouderen enz. We leveren inspanningen om de principes van neutraliteit en non-discriminatie in al hun vormen toe te passen op criteria zoals geslacht, leeftijd, land van afkomst, ras, huidskleur, sociale afkomst, seksuele geaardheid, handicap en geloof of levensbeschouwing. We zijn er immers van overtuigd dat: • iedereen die werk zoekt recht heeft op dezelfde kansen op de arbeidsmarkt, ongeacht zijn afkomst, kenmerken of bijzonderheden; • het samenbrengen van personen met verschillende persoonlijkheden en visies, met respect voor ieders waarden en zonder te oordelen, verrijkend is voor iedereen; • een proactief beheer van diversiteit waarbij zowel de directie als alle medewerkers betrokken worden, een positieve invloed heeft op de prestaties en het imago van het bedrijf.“ Welke acties hebt u ondernomen op het vlak van diversiteit? “In ons vak zijn we altijd een kwaliteitsverbintenis aangegaan met onze klanten: we gaan steeds op zoek naar de best geschikte persoon voor een bepaald werk. Om iedereen gelijke kansen te garanderen, hanteren we tijdens de selectieprocedure een niet-discriminerende selectietest die enkel gericht is op de evaluatie van vaardigheden en kwalificaties. Maar die actie was niet echt ‘geregeld’, alles verliep nogal informeel. Door de recente gebeurtenissen en de verschillende schandalen in de pers, hebben we besloten om ons beleid te formaliseren. Daarom hebben we een diversiteitshandvest opgesteld. Al onze medewerkers hebben het ondertekend en verbinden zich ertoe het na te leven. We hebben ook een cel opgericht die moet waken over de diversiteit binnen ons bedrijf. Die cel telt vijf mensen (de directrice van de human resources, een externe consultant, een interne uitzendconsulente, een vakbondsafgevaardigde en het hoofd van onze afdeling Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen), die één keer per maand samenkomen om de problematiek intern te bespreken. Wat is het gemiddelde profiel van het personeel? Hoe ziet de leeftijdspiramide eruit? Waren er klachten? Meningsverschillen? Hoe kunBotst u op hindernissen, moeilijkheden? Zo ja, welke? “Vroeger kregen we soms te maken met klanten die geen uitzendkrachten met een donkere huidskleur of van vreemde afkomst wilden, of met bedrijven die specifiek een man en geen vrouw vroegen. Maar zoals ik net al zei, dooft dat stilaan uit. We slagen erin onze klanten te laten inzien dat de vaardigheden van de kandidaat belangrijk zijn, niet zijn geslacht, huidskleur of leeftijd. We willen altijd de beste kandidaat voor de vacature vinden. Uit ervaring weten onze klanten dat onze aanpak de goede is, en die discriminerende verzoeken zijn verdwenen als sneeuw voor de zon. Ik denk in het bijzonder aan een bepaald bedrijf dat al twintig jaar klant is bij ons en er destijds echt een discriminerend aanwervingsbeleid op na hield. Nu zitten er bij datzelfde bedrijf drie mensen van vreemde afkomst in het directiecomité. Ik denk dat er mijlpalen en acties geweest zijn die de bedrijven aan het denken hebben gezet, zoals het manifest tegen discriminatie dat in 2007 gepubliceerd werd door het VBO, waarvan ik toen voorzitter was. Dat manifest belichtte op dat vlak voorbeeldige bedrijven, zoals Colruyt, en de voordelen die hun houding hen opleverde. Positieve voorbeelden werken aanstekelijk. Een personeelsbestand dat bestaat uit personen die verschillend zijn maar elkaar aanvullen, kan het bedrijf enkel ten goede komen. Dat creëert toegevoegde waarde voor de onderneming. Als iedereen op elkaar zou lijken, zou er veel rijkdom verloren gaan.“ Hoe gaan uw werknemers meestal om met uw diversiteitsacties? “Ik denk dat onze werknemers er trots op zijn te werken in een bedrijf dat zo veel belang hecht aan diversiteit. Een handvest ondertekenen mag dan op het eerste gezicht eennen we dat aanpakken? Wanneer een uitzendkracht of een dienstenchequewerknemer een klacht wegens discriminatie indient, onderzoekt deze cel de klacht, gaat ze na of de klacht klopt en welke maatregelen er moeten volgen. Als er inderdaad sprake is van discriminatie proberen we de klant ervan te overtuigen dat die houding niet in zijn voordeel is en ook niet strookt met ons bedrijfsbeleid. Maar ondertussen gebeurt dat steeds minder vaak. Daoust is ook ISO-gecertificeerd en we hebben een afdeling Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen, die overlegt met de afdelingen Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen van onze klanten en leveranciers.“ Hebt u positieve effecten vastgesteld? Zo ja, welke? “Ja, ongetwijfeld. Een eerste concreet bewijs is de daling van het aantal klachten wegens discriminatie. In 2014 kregen we één klacht op de 25 000 personen die we aan het werk zetten. We merken ook dat onze klanten steeds minder discriminerende reflexen vertonen bij aanwerving. Ik ben overigens blij dat die trend niet alleen in ons bedrijf merkbaar is, maar ook algemeen op de werkvloer. Door de generatie-evolutie zijn de hr-consultants van vandaag jonge mensen die altijd mensen van verschillende afkomst hebben gekend, met hen gestudeerd hebben en die veel opener zijn dan mensen twintig of dertig jaar geleden. Nu is discriminatie net choquerend!“ 65. Instituut voor de gelijkheid van vrouwen en mannen. Goede praktijken. Zie: http://www.iefh-action.be/ 29
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INTERVIEW DE JEAN-CLAUDE DAOUST voudig lijken, maar het is meer dan een vodje papier. Onze werknemers dragen met trots die positieve waarden uit. Als een werknemer in een van onze jobcenters een discriminerend verzoek van een klant zou krijgen, denk ik dat hij heel afwijzend zou reageren en zou proberen de klant op andere gedachten te brengen. Bovendien worden de waarden van Daoust tijdens sollicitatiegesprekken vaak als troef vernoemd. Onlangs hebben we verschillende personen ontmoet die voor andere, meer commerciële uitzendkantoren werkten, en die bij ons wilden komen werken wegens onze waarden, zelfs als ze minder zouden verdienen.“ Plant u nog andere acties in de toekomst? “We gaan onze verschillende acties verder blijven uitwerken. We mogen niet op onze lauweren rusten. Het kan altijd nog beter en we moeten waakzaam blijven. De mens verkiest van nature wat vertrouwd is, wat hij kent. We blijven onze klanten dan ook verder bewust maken van de problematiek.“ Hoe reageren uw klanten/leveranciers op de diversiteit in uw onderneming? “Onze klanten zijn bedrijven of gezinnen die op zoek zijn naar personen die aan een specifieke behoefte kunnen voldoen. Op de arbeidsmarkt in Brussel en in Wallonië is de werkloosheidsgraad heel hoog. Maar anderzijds bestaat er ook een hele reeks knelpuntberoepen waarvoor maar moeilijk goede kandidaten te vinden zijn. Door in geen enkele stap van de selectieprocedure te discrimineren, komt een veel breder scala aan mogelijkheden vrij en vergroot dus de kans om iemand te vinden die perfect beantwoordt aan de wensen van de klant. Zolang de resultaten positief zijn, kunnen ze alleen maar tevreden zijn. We hebben hier nooit een directe enquête naar uitgevoerd, maar we hebben klanten die zelf een diversiteitshandvest hebben en ons vragen dat na te leven. Dat bewijst dat ook zij gelijke kansen voor iedereen ter harte nemen. Zo verstevigt onze klantenrelatie met die bedrijven nog verder. Van onze leveranciers krijgen we geen opmerkingen.“ Hebt u prijzen gekregen voor uw acties? “In 2008 hebben we het label ‘Clusterdiversiteitsplan’ gekregen voor elk van onze dertien kantoren in Vlaanderen. Dat label bevestigt dat ons interne selectiebeleid en de relaties met onze uitzendkrachten niet-discriminerend zijn en dat we ook de uitzendkrachten onderling gelijk behandelen. In 2013 kregen we voor het Brussels Gewest het ‘Label Diversiteit’. In Wallonië bestaat er momenteel geen enkel labelsysteem, waarschijnlijk omdat het probleem er zich minder voordoet dan in Brussel of in de grote Vlaamse steden. Voor ons diversiteitsplan zijn we ook al drie jaar op rij genomineerd voor de HR Excellence Award.“ Is er volgens u een rol voor de overheid weggelegd om discriminatie te voorkomen? “Ongetwijfeld. Eerst en vooral moet er kwalitatief onderwijs komen voor iedereen. Ik schrik telkens van de scores in de PISA-studies. Het is niet normaal dat jongeren die tot hun achttiende naar school zijn geweest niet correct kunnen lezen en schrijven. De begeleiding op school is duidelijk niet voor iedereen gelijk. Maar iemands professionele toekomst hangt er wel van af. Verder zou de overheid ook het goede voorbeeld moeten geven en zelf personen van allerlei afkomst, geloof of huidskleur in dienst moeten nemen. Maar precies in de openbare diensten zijn die het schaarst. Als de Belgische maatschappij mensen van vreemde afkomst wil integreren, dan mag dat niet beperkt blijven tot de bedrijven. Het voorbeeld moet van bovenaf komen.“ Hoe ziet u de toekomst van de diversiteit in België? “De evolutie van de afgelopen jaren stemt me positief. Ik vind dat rassendiscriminatie over het algemeen sterk afgenomen is. Maar een antidiscriminerend beleid voeren, blijft niet beperkt tot personen van vreemde afkomst. We moeten ook aandacht hebben voor het evenwicht tussen leeftijden, meer vrouwen in directiecomités of in functies met veel verantwoordelijkheid krijgen, gebouwen aanpassen aan personen met verminderde mobiliteit ... Er is nog veel werk aan de winkel voor de gelijkheid van kansen echt een feit is.“ Het BOOST-project Naast zijn activiteiten bij Daoust werkt Jean-Claude Daoust, in samenwerking met de Koning Boudewijnstichting, ook aan het zogenaamde ‘BOOST’-project. Dat project richt zich op talentvolle jongeren die zonder steun riskeren hun potentieel niet volledig te benutten. BOOST heeft tot doel de vaardigheden van die jonge talenten te versterken zodat ze zich ten volle kunnen ontwikkelen op school en op persoonlijk vlak. BOOST wil dat die jongeren, naargelang van hun talenten en hun interesses, doorstromen naar hogere studies of een beroepsopleiding en die tot een goed einde brengen. Het is de bedoeling om met BOOST in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest meisjes of jongens uit financieel kwetsbare gezinnen te ondersteunen. De steun die elke jongere krijgt, wordt gespreid over vier jaar en omvat: • deelname aan workshops en activiteiten die de persoonlijke ontwikkeling bevorderen, in het kader van verschillende thema’s: studiekeuze, mondelinge en schriftelijke vaardigheden, beroepen en ambachten, hogere studies, sociale regels • een laptop • een beurs van 500 euro/jaar • indien nodig individuele schoolondersteuning 30 witboek over diversiteit 4.4. Discriminatie en handicap De term ‘handicap’ dekt een brede lading, want een beperking kan velerlei oorzaken hebben: een fysieke, psychische of zintuiglijke handicap, een chronische ziekte, een verstandelijke handicap, fysieke of mentale schade als gevolg van een ongeval enz. Het Centrum voor gelijkheid van kansen dringt aan op een brede en sociale benadering van ‘handicap’. Dan wordt elk element dat een individu belet volledig deel te nemen aan het maatschappelijke leven beschouwd als een handicap. Discriminatie op basis van een handicap is bekend. Personen met een handicap die dit vermelden in hun curriculum vitae lopen 4 procentpunt meer kans op een discriminatienadeel dan een persoon zonder handicap.66 Overigens zegt 70% van het hr-personeel dat de gezondheidstoestand van de kandidaat meespeelt tijdens de selectieprocedure.67 Uit de screening van de BECI-enquête blijkt dat bijna 29% van de bedrijven personeel met een handicap in dienst heeft en 71% niet. We vroegen de bedrijven ook of ze over de nodige middelen beschikken om hun infrastructuur aan te passen aan personen met een handicap: 45% van de bedrijven antwoordde bevestigend, 40% ontkennend en 15% sprak zich niet uit. 4.4.1. Handicaps op de arbeidsmarkt Eurostat, het bureau voor de statistiek van de Europese Unie, peilde onlangs in de Europese Unie naar de werkgelegenheidsgraad van personen met een handicap. Terwijl in 2011 in de EU28 de werkgelegenheidsgraad van personen zonder handicap (van 15 tot 64 jaar) 66,9% bedroeg, was dat voor personen met een handicap 47,3%. België zit onder het Europese gemiddelde. De werkgelegenheidsgraad van personen zonder handicap bedraagt bij ons 66,4%, die van personen met een handicap 40,7%. Zweden (66,2%) en Luxemburg (62,5%) zijn de landen waar het arbeidsbeleid voor personen met een handicap het beste werkt. Hongarije (23,7%) en Ierland (29,8%) behoren tot de slechtste leerlingen van de Europese klas. Ook voor toegang tot onderwijs en levenslang leren zijn de cijfers slecht. De participatiegraad voor die cyclussen bedraagt 6,9% voor personen met een handicap, tegenover 9,8% voor personen zonder handicap.68 Nog enkele interessante cijfers69 : • 1 Europees gezin op 4 heeft te maken met een handicap. • In 80% van de gevallen treedt handicap later op in het leven. • 15%: het percentage mensen in België met een handicap en met een werkgerechtigde leeftijd. • 41%: het aantal inactieve Belgische personen met een handicap dat zichzelf in staat acht om te werken. • 91%: het aantal Belgische bedrijven dat tevreden is met hun gehandicapte werknemers. Grafiek 13: Toegang tot werk, levenslang leren en sociale integratie in de EU28, volgens handicaptoestand (%)70 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Tewerkstellingsgraad (15-64 jaar) Toegang tot levenslange vorming (25-64 jaar) Gehandicapte personen Niet-gehandicapte personen Risico op armoede of sociale uitsluiting (16 jaar en meer) 66. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2012. Diversiteitsbarometer: Werk. Brussel. p. 91• 67. Ibidem • 68. Europese Commissie - Eurostat: Persbericht 2/12/2014 (184/2014): Situation des personnes handicapées dans l’UE: Moins d’1 adulte handicapé sur 2 avait un emploi dans l’UE28 en 2011 (Situatie van personen met een handicap in de EU: Minder dan één op twee volwassenen met een handicap in de EU28 had werk in 2011). Zie: http://europa.eu/rapid/press-release_STAT-14-2283_fr.htm • 69. BECI. Juni 2015. Bekwaamheid sterker dan handicap. Brussel Metropool.nr.5. p.44 • 70. Europese Commissie - Eurostat: Persbericht 2/12/2014 (184/2014): Situation des personnes handicapées dans l’UE: Moins d’1 adulte handicapé sur 2 avait un emploi dans l’UE28 en 2011 (Situatie van personen met een handicap in de EU: Minder dan één op twee volwassenen met een handicap in de EU28 had werk in 2011). Zie: http://europa.eu/rapid/press-release_STAT-14-2283_fr.htm. 31
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Bovendien ondertekende België op 30 maart 2007 het verdrag inzake de rechten van personen met een handicap, dat op nationaal niveau in werking trad op 1 augustus 2009. De Verenigde Naties overhandigden België in oktober 2014 hun waarnemingsrapport. Daarin werd gewezen op verschillende overtredingen die overeenstemmen met de waarnemingen van Eurostat. De Verenigde Naties betreuren dat personen met een handicap worden voorgesteld als personen met een gebrek en niet als burgers die ten volle deelnemen aan het maatschappelijke leven. Ze betreuren in hun rapport ook dat in verband met toegankelijkheid de nadruk vooral ligt op personen met een fysieke handicap en dat er niet genoeg aandacht gaat naar toegankelijkheid op auditief, visueel, intellectueel en psychosociaal vlak. Het zal niemand verbazen dat België voor de toegang tot werk een onvoldoende krijgt, net als voor de aanwezigheid van inclusief onderwijs. De Verenigde Naties vonden ook dat de voorstelling in de media problematisch is. Algemeen gesproken moet België dus nog veel inspanningen Voor een handicap kan het ontbreken van ‘redelijke aanpassingen’ wettelijk gezien als discriminatie gelden. Dat kan een kost meebrengen voor de werkgever, ook al voorziet de COCOF (Franse Gemeenschapscommissie) een financiële tegemoetkoming (in termen van begeleiding of ontwikkeling van infrastructuur), en kan de toegang tot de arbeidsmarkt voor werknemers met een handicap belemmeren. In 2004 is in alle federale overheidsdiensten en instellingen van openbaar nut een diversiteitsplan ingevoerd. Dat beoogt een verhoogde participatie van personen van vreemde afkomst, vrouwen en personen met een handicap bij de federale overheid. De FOD Personeel en Organisatie (P&O) is belast met de follow-up van dit plan. De dienst heeft een cel Diversiteit opgericht die initiatieven voorstelt en uitwerkt om de tewerkstelling van personen met een handicap en het aanbrengen van redelijke aanpassingen te bevorderen. Er is een netwerk van verantwoordelijken opgericht in alle federale overheidsdiensten. Het Koninklijk Besluit van 5 maart 2007 regelt de aanwerving van personen met een handicap bij het federaal administratief openbaar ambt. Het stelt een bijzondere (maar niet bindende) lijst van personen met een handicap op. Die moeten dezelfde selectieproeven ondergaan als personen zonder handicap. Ze kunnen naargelang van hun handicap echter wel gebruik maken van redelijke aanpassingen die hen in staat stellen de proeven in dezelfde omstandigheden af te leggen als leveren op het vlak van voorstellingen en acties in verband met handicaps. 4.4.2. Overheidsmaatregelen A. WETGEVING De nationale antidiscriminatiewet van 2007 op grond van een handicap heeft het begrip ‘handicap’ niet beperkt. Ze heeft het begrip niet ingesloten in een statuut of een officiële erkenning. Het begrip heeft niet enkel betrekking op de personen die in contact staan met de openbare instellingen voor personen met een handicap. Het Hof van Justitie van de Europese Unie daarentegen heeft met zijn arrest Chacón Navas uit 2006 een gezaghebbende uitspraak gedaan. Het Hof oordeelde dat het begrip ‘handicap’, in de zin van de Europese richtlijn, dient te worden opgevat als “een beperking die met name het gevolg is van lichamelijke, geestelijke of psychische aandoeningen en die de deelneming van de betrokkene aan het beroepsleven belemmert”. Het Hof benadrukt: “Een beperking kan dus slechts als een ‘handicap’ worden opgevat indien het waarschijnlijk is dat zij van lange duur is”. De lange duur die bepaald is voor de handicap differentieert hem de facto van de zwakke ‘gezondheidstoestand’ die van korte of middellange duur is. 32 DISCRIMINATIE EN HANDICAP BECI | witboek over diversiteit de andere kandidaten. Het Koninklijk Besluit bepaalt dat vanaf 2010 in de federale overheidsdiensten personen met een handicap 3% van het personeelsbestand moeten uitmaken. Een commissie moet toezien op de naleving van die nieuwe wetgeving. B. Stimuleringsmaatregelen Personen met een handicap worden gewoonlijk als minder productief, minder autonoom en minder efficiënt beschouwd dan valide personen. Al die zaken vormen in de ogen van werkgevers een zeker nadeel. Die vooroordelen kunnen een invloed hebben op de selectie van werknemers, zowel bij de uitnodiging (of niet) voor een sollicitatiegesprek als bij de uiteindelijke keuze van de werkgever. Om de moeilijkheden van de human resources te overbruggen, heeft de overheid verschillende maatregelen in het leven geroepen, meer bepaald: • Op federaal niveau voorziet de collectieve arbeidsovereenkomst nr. 26 betreffende het bezoldigingspeil van de mindervaliden die in een normaal arbeidsregime zijn tewerkgesteld in een financiële bijdrage aan het loon en de sociale lasten van personen met een handicap. Die overeenkomst bepaalt dat, om het verschil in rendement van een werknemer met een handicap te compenseren, een werkgever een loonsubsidie kan krijgen van maximaal 50% van het minimumregelingsloon dat is vastgesteld door het paritair comité, of bij ontstentenis daarvan door het gebruik. De regionale en communautaire integratiediensten betalen deze tegemoetkoming uit. • Op het niveau van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest kan de werkgever voor de aanpassing van de arbeidsplaats een financiële tegemoetkoming van de COCOF krijgen. De werkgever ontvangt de tegemoetkoming die de reële kosten voor de aanpassing van de arbeidsplaats met het oog op de handicap dekt. Als de aanpassing bestaat uit de aankoop van gespecialiseerd materiaal, dekt de tegemoetkoming enkel het verschil tussen de kostprijs van dit soort materiaal en het standaardmateriaal. • De werkgever kan in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest ook nog een ‘integratiepremie’ krijgen. De werkgever ontvangt die om de lagere productiviteit van sommige werknemers als gevolg van hun handicap te compenseren. De premie bestaat uit de terugbetaling van een deel − maximaal 65% − van het loon dat ten laste valt van het bedrijf. De looptijd bedraagt één jaar en is verlengbaar als het rendementsverlies blijft bestaan.73 71. Zaak C-13/05 Chacón Navas, Hof van Justitie van de Europese Unie • 72. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2009. Discriminatie van personen met een handicap. Brussel. p. 4. • 73. FOD Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg. 2005. Wegwijs in de redelijke aanpassingen ten behoeve van personen met een handicap op het werk. s.l. 4.4.3. Interview Exki: Mevr. Andrea Leponce Wat is uw functie binnen uw bedrijf? “Talent Manager, verantwoordelijke voor het beleid inzake ontplooiing en opleiding van mensen.“ Als u het verhaal van uw bedrijf in verband met diversiteit zou moeten vertellen, wat zou u dan zeggen? “Bij de lancering van EXKi in 2001 sprak er niemand over diversiteit. Het concept bestond toen nog niet. Het enige wat wij wilden doen, was divers personeel aanwerven. In 2004 ontvingen we het cv van een dove persoon ... Dat was nieuw voor ons ... we waren er niet echt op voorbereid. Maar omdat we iemand zochten voor de productie, wilden we het wel proberen. Gaandeweg werd diversiteit vanzelf iets blijvends, want het past binnen een groter geheel, namelijk duurzame ontwikkeling. Als ik respect heb voor het milieu en belang hecht aan eerlijke handel, dan heb ik ook respect voor mensen. Diversiteit krijgt dan zin en wordt ervaren als een menselijke verrijking.“ Welke acties hebt u ondernomen op het vlak van diversiteit? Voor welke doelgroepen (vrouwen, handicap, vreemde afkomst, leeftijd enz.)? “Vreemd genoeg voeren we weinig acties. De stafleden geven het goede voorbeeld door diverse personen aan te werven. Zolang er diversiteit is, moeten we niets pushen. We willen geen quota halen. Er zijn andere vormen van diversiteit mogelijk. We leggen onze managers uit dat een winnend team er een is met uiteenlopende sterktes (analytische denkers, empathische personen, doeners, commerciële types enz.).“ Hebt u positieve effecten vastgesteld? “• Bij doven zijn bepaalde andere zintuigen veel beter ontwikkeld dan bij horenden. Meestal zal een dove persoon veel sneller een diefstal in een restaurant opmerken. 33 • De meeste doven kunnen liplezen, maar dan moet de gesprekspartner zich goed positioneren en zijn rug niet naar de dove persoon draaien. Je verstaanbaar maken en je ritme aanpassen aan de andere creëert een toegevoegde waarde van solidariteit binnen een team.“ Botst u op hindernissen, moeilijkheden? Zo ja, welke? “Niet echt. Ik kan er geen bedenken.“ Hoe gaan uw werknemers meestal om met uw diversiteitsacties (zowel het personeel in het algemeen als diegenen die voordeel halen uit uw acties)? “Aangezien we geen acties voeren, kan ik daar moeilijk op antwoorden. Ik kan alleen zeggen dat de teams daar heel positief en natuurlijk mee omgaan.“ Plant u nog andere acties in de toekomst? “We denken na over welke aanpassingen we moeten doorvoeren voor ouder wordende werknemers.“ Hoe reageren uw klanten/leveranciers op de diversiteit in uw onderneming? “Ze lijken op ons, ik denk dat ze zeggen dat het bij de stijl van Exki hoort.“ Hebt u certificaten, labels, awards of andere onderscheidingen gekregen voor uw acties? “In 2007: ondertekening van het diversiteitshandvest – Brussels Hoofdstedelijk Gewest In 2008: prijs CAP48 voor Maatschappelijk betrokken onderneming in de categorie Werk kmo. In 2010: prijs voor Franstalige onderneming van het jaar“
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V. Het onderwijs: de basis van ongelijkheid De verschillende elementen die eerder zijn aangehaald, geven een beeld van de discriminatie op de arbeidsmarkt. Om echter een vollediger beeld te schetsen, is het nodig eerst de discriminatiemechanismen die uitgaan van openbare instellingen te belichten. Ons onderwijs in het bijzonder werkt ongelijkheid in de hand en bezondigt zich uit hoofde van zijn institutionele opbouw elke dag massaal aan ongelijkheid. Al decennialang is er sprake van drie belangrijke structurele problemen: • Elk jaar een hoog percentage mislukkingen op school, dus elk jaar een groot aantal zittenblijvers. In 2011 bedroeg dit in Brussel 18%.74 • Een hoog percentage jongeren dat het secundair onderwijs verlaat zonder diploma. Momenteel heeft ¼ (25%) van de werkzoekenden enkel een diploma lager middelbaar onderwijs en 20% heeft als hoogste diploma dat van hoger middelbaar onderwijs . Met andere woorden: ongeveer de helft van de werkzoekenden in het BHG (46%) bezit geen diploma hoger onderwijs. Uit de cijfers voor de jongeren blijkt dat de aderlating blijft duren: momenteel heeft bijna 49,6% van de jonge werkzoekenden (jonger dan 25) enkel een diploma lager secundair onderwijs op zak. Dezelfde situatie treffen we aan bij 26,7% van de jongeren in de categorie 25-29 jaar. Daar komen nog de jongeren bij die in het buitenland laaggekwalificeerd onderwijs hebben doorlopen dat niet erkend wordt in België (7,3% in de categorie jonger dan 25 en 12,1% in de categorie 25-29 jaar).75 • De OESO-cijfers bevestigen bovendien dat leerlingen uit het Franstalige onderwijs, zelfs als ze geslaagd zijn, algemeen lager scoren dan het gemiddelde in de 64 OESO-landen. De meest recente PISA-studie uit 2012 bevestigt die trend. Dat is niet het geval in Vlaanderen, dat beter scoort: hoger dan het gemiddelde in de OESO-landen. Het Franstalige onderwijs is dus een fabriek die ongelijkheid produceert. Het vervult zijn functie van sociale hefboom niet en zal dat ook niet doen zolang de overheid geen structurele maatregelen doorvoert om het onderwijs grondig te hervormen en er een sociale hefboom van te maken. Daarnaast wordt Brussel gekenmerkt door een ruimtelijke tweedeling in achtergestelde wijken en bevoorrechte wijken. Die socio-spatiale scheiding vinden we ook terug in het onderwijs, dat algemeen onder te verdelen valt in volkse scholen en elitaire scholen. Het ‘inschrijvingsdecreet’ is een poging om deze realiteit ‘in Grafiek 14: Stelt u algemeen gezien bepaalde lacunes vast in de opleiding van jonge afgestudeerden? 0% Waar; verduidelijk Niet waar Ik weet het niet te perken’, maar schiet zijn doel gedeeltelijk voorbij omdat het de geografische nabijheid bevoordeelt. Een falend onderwijssysteem is niet alleen een ramp voor individuele jongeren, maar ook voor de hele maatschappij, die niet naar behoren kan profiteren van alle talenten die Brussel op alle vlakken (wetenschap, economie, politiek enz.) tot een centrum van uitmuntendheid zouden kunnen verheffen. De ongelijkheid op de arbeidsmarkt is dus eerst en vooral het resultaat van een structurele sociale constructie die zich voortdurend herhaalt. Deze vaststelling, lacunes in de opleiding van jonge afgestudeerden, wordt ook benadrukt door de bedrijven. Bijna 50% van de bedrijven bevestigt dat ze bepaalde lacunes vaststellen in de opleiding van jonge afgestudeerden. Bedrijven wijzen ook op de gebrekkige kennis van het Nederlands, dat onmisbaar is op de Brusselse arbeidsmarkt. Toch kan de stelling van het tekort aan opleiding de discriminatie niet volledig verklaren, aangezien zowel mensen met een diploma als laaggeschoolden getroffen worden. Uit de tabel hieronder kunnen we het volgende afleiden: “De laaggeschoolde werklozen met een vreemde origine zijn minder vaak langdurig werkloos. Vooral bij de categorieën ‘andere Europeanen’ (15 procentpunten), ‘andere Afrikanen’ (16 procentpunten), ‘Zuid- en Centraal-Amerikanen’ (15,1 procentpunten) en ‘Aziaten’ (15,1 procentpunten) is het verschil het grootst. Bij hooggeschoolden zien we het omgekeerde. Daar zien we een hoger aandeel langdurig werklozen met origine uit EU-12 (7,6 procentpunten), uit Maghreb (5,9 procentpunten), uit andere Afrikaanse landen (8,4 procentpunten), uit Zuid- en Centraal-Amerika (4,8 procentpunten) en uit Azië (2,9 procentpunten).” 76 Nochtans valt ons onderwijs gemakkelijk te verbeteren, zonder er onredelijk veel budget voor uit te trekken. Het adviesbureau McKinsey is gespecialiseerd in onderzoek naar onderwijs en heeft de sleutel tot het succes van de best presterende onderwijssystemen kunnen achterhalen.78 10% 20% 30% 40% 50% 34 BECI | witboek over diversiteit Die systemen, die de best presterende ter wereld zijn, steunen op vier pijlers: > BEKWAME PERSONEN MOTIVEREN OM LERAAR TE WORDEN EN TE BLIJVEN Via zijn onderzoek heeft het adviesbureau McKinsey kunnen aantonen dat de kwaliteit van het onderwijzend personeel een sleutelfactor tot succes is; die verklaart, veel beter dan de grootte van de klassen, het niveauverschil tussen leerlingen. De meest essentiële kwaliteiten zijn: een goede kennis van het onderwezen onderwerp, motivatie om te onderwijzen, communicatievaardigheden en emotionele intelligentie, probleemoplossend denkvermogen, het vermogen en de wil tot zelfkritiek gedurende de hele carrière, bereidheid tot teamwerk enz. Onderwijzen is dus een belangrijk en veeleisend beroep. Die vereisten moeten naar waarde worden geschat. De best presterende systemen zoeken hun toekomstige leraren onder de beste studenten en bieden hen een aangepast loon aan dat in de lijn ligt van het loon van andere afgestudeerden. > VOORTDUREND DE PEDAGOGISCHE PRAKTIJKEN IN DE KLASLOKALEN VERBETEREN Kwaliteitsvol onderwijs is de som van alle onderrichtpraktijken. Om het lerarenkorps hulpmiddelen aan te reiken om individueel te kunnen presteren, hebben de onderwijsinstellingen de volgende stappen ontwikkeld: • Werken aan de praktische vaardigheden tijdens de lerarenopleiding. • In elke onderwijsinstelling systematisch een mentorsysteem voor nieuwe leerkrachten invoeren. • In elke onderwijsinstelling een structurele cultuur van teamwerk invoeren. Voorbereidingen in groep, brainstorming en mentorschap enz. zijn stuk voor stuk succesfactoren. • Goede praktijken uitwisselen tussen leerkrachten, scholen en scholengroepen. • Geld uittrekken voor onderzoek naar pedagogische innovatie. > KWALITEITSVOLLE DIRECTIETEAMS INVOEREN De directie speelt een centrale rol in de factoren die de slaagkans van de leerlingen bepalen en een kwaliteitsvol directieteam kan helpen om de resultaten van de leerlingen met 10 tot 20% te verbeteren.79 In de beste onderwijssystemen ter wereld verloopt de selectie en vorming van de schooldirectie heel zorgvuldig. Een succesvolle directie heeft drie duidelijke missies voor ogen: • Erop toezien dat de pedagogische praktijken van de leraren verbeteren • Een voortdurende samenwerking tussen collega’s, tussen de ouders en de opvoeders enz. • Zorgen voor een kwalitatieve werkomgeving voor de leraren en de leerlingen > STREVEN NAAR HET SUCCES VAN ELKE LEERLING OM HET ALGEMENE SUCCES VAN HET SYSTEEM TE VERHOGEN Elk kind moet toegang krijgen tot kwaliteitsonderwijs. De best presterende systemen bepalen eerst hun prestatiedoelen en treden dan op twee niveaus op om elke leerling te helpen slagen: ofwel op schoolniveau, ofwel op leerlingniveau. • Op schoolniveau worden er verschillende middelen ontwikkeld: er worden prestatierapporten opgesteld om het bewustzijn van de leidinggevenden (directie en inrichtende macht) aan te wakkeren, gedifferentieerde financiering van scholen met leerlingen uit een kansarm milieu en versterking of vervanging van een slecht functionerend directieteam. • Op leerlingniveau: snelle, individuele tussenkomst door gespecialiseerde leraren. Al die programma’s samen leiden tot positieve resultaten en de landen die ze toepassen, behoren tot de best presterende. Uit studies blijkt dat het toepassen van die programma’s, ongeacht de beginsituatie van een onderwijssysteem, in amper zes jaar tijd een significante verbetering oplevert. Grafiek 15: Kloof langdurige werkloosheid (meer dan één jaar) bij werklozen in het 4e kwartaal van 2008 ten opzichte van personen van Belgische origine naar origine en opleidingsniveau (in procentpunten)77 10 -10 -5 0 5 -15 -20 EU-14 n Lager n Secundair n Hoger -1,2 1,6 1,9 EU-12 -5,9 2,0 7,6 Kandidaat EU -4,2 -1,5 1,5 Andere Europeanen -15,0 -1,8 2,6 Maghrebijnen -1,5 2,9 5,9 Andere Afrikanen -21 -2,1 8,4 Zuid/Centraal Amerikanen -15,1 -2,2 4,8 Aziaten -15,1 -1,2 2,9 Bron: Datawarehouse Arbeidsmarkt en sociale bescherming, K.S.Z. Berekeningen: FOD WASO. 74. Enseignons.be asbl. 2013. Le Taux d’échec varie selon le basin scolaire. Website op internet. <http://www.enseignons.be/actualites/2013/08/07/echec-scolaire-bassin>. • 75. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2013. Precariteit bij jongeren. De positie van jongvolwassenen op de Brusselse arbeidsmarkt. Brussel. p. 11 • 76. Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg & Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2013. Socio-economische monitoring. Brussel. p. 200 • 77. Ibidem. • 78. McKinsey & Company. 2007. “Les clés du succès des systèmes scolaires les plus performants”. Brussel. • 79. Waters, Tim, “School leadership that works”, 2003; Robinson, Viviane, “School leadership and student outcome”, 2007. 35
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VI. De bedrijven: tussen vraagstellingen en aanpassingen Diversiteit vormt een schakel in een groter weefsel: de human resources. Met name politieke maatregelen dragen bij tot de constructie van dit weefsel. Een zwakke schakel die de uitbreiding van diversiteit belemmert, zijn de lasten op arbeid voor werkgevers in België. Het gevolg daarvan is een specifiek gedrag bij aanwervingen, bijvoorbeeld werkgevers die om de kosten te drukken liever allround werknemers in dienst nemen dan verschillende personen voor telkens een specifieke taak. De beslissing van de nieuwe regering om die kosten te verlagen naar 25% is bijgevolg een stap in de goede richting voor de ontplooiing van de human resources. Op die basis werken bedrijven via hun personeel aan diversiteit en verbinden ze zich bovendien daartoe, op verschillende niveaus. De integratie van diversiteit in de bedrijven kan vier verschillende vormen aannemen, afhankelijk van het profiel van het bedrijf. De eerste vorm in verband met diversiteit die onderzoekers waarnemen, is ontkenning van discriminatie80 , waarbij ervan wordt uitgegaan dat die niet bestaat in de praktijk of dat het bedrijf geen betrokken partij is. Dat is een standpunt dat rekruteerders niet vaak tegenkomen en dat geen perspectieven inhoudt voor diversiteit. De tweede vorm van diversiteit in de bedrijven is de natuurlijke implementatie van diversiteit in de teams. Dat type bedrijf maakt niet noodzakelijk gebruik van de hulpmiddelen voor diversiteit (plan, handvest enz.) of van specifieke acties (opleidingen, diversiteitsmanagement, diversiteitsconsultant enz.). Diversiteit kan zich ook ‘onverwacht’ aandienen: het bedrijf krijgt bij het humanresourcesmanagement te maken met onder andere specifieke vragen of specifiek sociaal gedrag en vraagt zich sterk af of die vragen terecht zijn. In een dergelijke situatie reageren bedrijven meestal reactief. De acties van de bedrijven richten zich vooral op “concrete problemen in de organisatie, in een poging om disfunctionering als gevolg van een steeds heterogener samengesteld personeel te beperken en om spanningen ingevolge deze heterogeniteit weg te nemen”.81 Bij die reactieve acties kunnen bedrijven zich machteloos voelen tegenover concrete vragen; ze zoeken een evenwicht tussen individuele vrijheid en de goede werking van het bedrijf, zowel intern als ten opzichte van de klanten en externe diensten. Voor handicaps is het begrip ‘redelijke aanpassing’ opgenomen in juridische teksten, wat wettelijk een zeker houvast biedt. In verband met cultuur of religie spreken we ook van ‘redelijke 36 BECI | witboek over diversiteit aanpassingen’, maar die worden in bedrijven vaak informeel ingevoerd.82 Als er zich echter moeilijkheden voordoen, die soms gewoon op te lossen zijn via een cultureel bemiddelaar, kiest het bedrijf soms toch voor de juridische weg. Iedereen is het er niettemin over eens dat een wettelijk kader nodig is, maar niet volstaat om kwesties rond diversiteit op te lossen. Verder worstelen de bedrijven ook met diversiteit binnen diversiteit, dat wil zeggen de vele gezichten van diversiteit binnen eenzelfde cultuur of religie, of ook op het vlak van handicaps, leeftijd enz. Werknemers van vreemde afkomst tewerkstellen, vraagt een diversiteitsmanagement dat heel erg verschilt naargelang de personen, die gelovig kunnen zijn maar dat niet noodzakelijk zijn, of die gelovig zijn maar niet praktiserend. En als medewerkers met hun geloof naar buiten komen, zijn er veel verschillende manieren om die spiritualiteit dagelijks te beleven, afhankelijk van de geloofsstroming (voor de islam: soennisme, sjiisme, soefisme enz.) of het religieuze leerpad. De bedrijven worden dus geconfronteerd met zeer uiteenlopende vragen of houdingen in de naam van eenzelfde geloof, zonder dat ze in staat zijn te oordelen of die religieus of juridisch gegrond zijn. Er dienen zich dus brede sociale vraagstukken aan in de bedrijven, met alle moeilijkheden en aanpassingen die dat kan veroorzaken. Die vragen doen zowel de rekruteerders als de werknemers nadenken over wat de norm is. Dat is op zich positief op het vlak van diversiteit. “Diversiteit bestaat slechts in verhouding tot een al dan niet bewust gehanteerde norm. Het komt er dus op aan om de norm te herkennen, te bevragen en te veranderen.” 83 Gelukkig vindt diversiteit soms ook op een zeer positieve manier ingang. In sommige bedrijven ontstaat dan een echte diversiteitsdynamiek en komen er strategieën voor positieve discriminatie. Die acties “mobiliseren de organisatie voor sociale doelstellingen (maatschappelijke verantwoorde lijkheid en bestrijding van discriminatie) maar creëren tegelijk interne en externe toegevoegde waarde rondom deze diversiteit, zoals bijvoorbeeld beter beantwoorden aan behoeften van gebruikers en klanten, tegemoetkomen aan het tekort aan arbeidskrachten, een meer gemengd karakter en een grotere diversiteit introduceren voor bepaalde banen en in bepaalde functies, bevorderen van creativiteit en innovatie”.84 Dergelijke bedrijven zijn niet alleen overtuigd van diversiteit, maar beschouwen die ook als een sterke troef. Ze laten zich ook begeleiden voor diversiteit en doen met name een beroep op diversiteitsconsultants of voeren op structurele wijze diversiteitsmanagement in. Bedrijven hebben bijgevolg zeer uiteenlopende houdingen en aanpakken in verband met diversiteit. Die diversiteit in het zich toe-eigenen hangt samen met specifieke vragen die bedrijven zich stellen, spanningen en aanpassingen. Daarom moet de begeleiding absoluut op maat van het bedrijf gebeuren. 80. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding & Business & Society Belgium. 2006. Onderneming & diversiteit: hoe staat het in de praktijk?, Brussel. p.11. 81. Ibidem. 82. ADAM Ilke & REA Andréa. 2010. La diversité culturelle sur le lieu de travail: pratiques d’aménagements raisonnables. Brussel. 83. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding & Business & Society Belgium. 2006. Onderneming & diversiteit: hoe staat het in de praktijk? Brussel. 84. Ibidem. 37
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VII. Discriminatie afbouwen om diversiteit op te bouwen 7.1. Oorsprong Ongelijkheid en onrechtvaardigheid zijn dus structureel verankerd in onze maatschappij en die onrechtvaardigheden nemen recht evenredig toe met de kenmerken die personen dragen. Maar achter de discriminerende mechanismen gaan verschillende constructiemechanismen schuil. Hoewel we discriminerende mechanismen vaak toeschrijven aan seksisme dat ‘gewoon’ seksistisch is of aan racisme dat ‘gewoon’ racistisch is, dekken ze niet de hele lading van discriminatie, ook al past een aantal discriminerende gedragingen duidelijk binnen deze mechanismen. De keerzijde van discriminatie moeten we bekijken vanuit het standpunt van sociale constructies: “... het is nodig nota te nemen en zich bewust te worden van de sociale constructie van de cognitieve structuren die de handelingen ter opbouw van de wereld en haar machtsverhoudingen regelen”.85 Het menselijke gedrag is het verlengstuk van de interne inge steldheid, van de ‘habitus’, “een geheel van duurzame, verworven bepalingen, dat bestaat uit categorieën van appreciatie en oordeel en dat sociale praktijken met zich meebrengt die aangepast zijn aan de sociale positie. Habitus wordt verworven in een zeer vroeg opvoedingsstadium en via de eerste sociale ervaringen en weerspiegelt ook de eerder afgelegde weg en eerdere ervaringen: habitus is het resultaat van een progressieve inbedding van sociale structuren. Dat verklaart waarom personen die zich in vergelijkbare omstandigheden bevinden er dezelfde wereldbeschouwing op na houden ...” 86 38 Bijgevolg ontstaat elke menselijke interactie, ook op professioneel vlak, vanuit habitus: schema’s van perceptie, appreciatie en actie die zijn ingebed in het eigene van de personen die met elkaar in interactie treden.87 De organisatie van human resources ontkomt niet aan de invloed van habitus. Daarom gebeurt discriminerend gedrag soms stilzwijgend, is het zelfs gedeeltelijk onhoorbaar in de discriminerende interactie en merkt de persoon die dit gedrag vertoont het zelf niet op. Het geschiedt “als bij wonder, zonder enige fysieke belemmering; maar dat wonder is slechts mogelijk dankzij een instelling die diep weggestopt aanwezig is en plots als een veer op springt”.88 Hoewel discriminerend gedrag zich altijd op dezelfde manier uit, dient de oorsprong ervan met chirurgische precisie te worden achterhaald. Het is de habitus die het gedrag bepaalt bij aanwervingen op de arbeidsmarkt. Hij zorgt ervoor dat voor hogere functies de voorkeur onbewust naar mannen uitgaat. Zonder het te beseffen zullen rekruteerders die werknemers in dienst nemen die onder hun gezag zullen staan ook aarzelen iemand te kiezen die ouder is dan zijzelf. Persoonlijke instellingen zullen ook de keuze voor iemand met dezelfde culturele achtergrond in de hand werken. Een ‘monocultureel’ levenspad kan ‘monocultureel’ sociaal gedrag − en hr-praktijken − als gevolg hebben. BECI | witboek over diversiteit Door dat levenspad zal bij sollicitaties ook de voorkeur uitgaan naar mensen die over dezelfde fysieke, zintuiglijke en psychische capaciteiten beschikken. Als we de bedrijven vragen naar de drie belangrijkste factoren die een belemmering vormen voor diversiteit, halen ze trouwens verschillende elementen aan, en in het bijzonder de habitus: • het tekort aan kwalificaties (competenties) • de habitus (gebrek aan informatie, onzekerheden, hrm-gewoontes enz.) • infrastructuurproblemen En achter onze gewoontes zit dat wat we niet gewoon zijn. Wat vreemd is, is beangstigend, en dat geldt ook voor human resources. Die angst kan talrijke en gevarieerde, individuele en universele vormen aannemen en we moeten er de confrontatie mee aangaan om ze te kunnen overwinnen. We mogen ook zelfdiscriminatie niet vergeten: het andere luik van discriminatie, dat rechtstreeks bijdraagt aan het proces. Ook zelfdiscriminatie is gebaseerd op vooroordelen en stereotypes en de betrokken personen (vrouwen, personen van vreemde afkomst, personen met een handicap enz.) moeten zich er bewust van worden om zich, in het bijzonder met de hulp van een coach, te bevrijden uit die positie en zich ten volle te ontplooien op de arbeidsmarkt. In studies is immers aangetoond dat die groepen zelfdiscriminerend gedrag vertonen en zo van de weeromstuit zelfuitsluiting bewerkstelligen. In verband met de gelijkheid tussen vrouwen en mannen tonen gegevens meer bepaald aan dat vrouwen zichzelf op verschillende manieren uitsluiten van hogere functies: door er helemaal niet aan te denken, of door het wel te proberen maar dan aarzelend enz. Dat geldt ook voor personen van vreemde afkomst die soms niet meer actief op zoek gaan naar werk of enkel solliciteren op functies onder hun niveau. Die personen passen dezelfde zelfdiscriminatie toe als vrouwen in verband met hogere functies. En als de twee kenmerken tegelijk voorkomen, kan de zelfdiscriminatie nog grotere proporties aannemen … Ook voor handicaps en leeftijd speelt de manier waarop de persoon daar zelf mee omgaat mee op de arbeidsmarkt. Habitus zet dus aan tot discriminatie van anderen, maar ook tot zelfdiscriminatie. Maar habitus kan veranderen, op dezelfde manier als die waarop hij ontstaan is: door inprenting en inbedding.89 Inbedding kan verlopen via de pedagogische weg, zowel via school als via werk (door seminaries, opleidingen enz.), die de schema’s van perceptie, appreciatie en actie zullen afbreken. We moeten ook ernstig nadenken over de verspreiding van negatieve vooroordelen en stereotypes door de media, die mee de habitus creëren. ‘Habitus’ ontstaat onder andere door inbedding en het is ook mogelijk hem door inbedding te doen verdwijnen. Diversiteit de bedrijfsstructuur binnenloodsen, in combinatie met een geschikte begeleiding, zal ook bijdragen tot de opbouw van positieve habitus voor diversiteit. Daar is in het bijzonder humanresourcesmanagement met ‘positieve discriminatie’ voor nodig. Een aantal bedrijven heeft die acties ontwikkeld en die vormen de lijst van goede praktijken hiernaast. Grafiek 16: Volgens mij staan de volgende elementen de ontwikkeling van een ambitieuzer diversiteitsbeleid in mijn bedrijf in de weg: (drie antwoorden mogelijk) 0% Infrastructuur: niet aangepaste gebouwen en kantoren Vaardigheden: resultaten bij de rekruteringstests HRM: gewoonten bij aanwerving Onzekerheid: angst voor het onbekende, ongerustheid, vrees Gebrek aan informatie Weigerachtige vakbonden Andere? Verduidelijk 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 85. BOURDIEU, Pierre. La domination masculine, Parijs, Editons du Seuil, 2002. p. 62 • 86. Anne-Catherine Wagner, “Habitus”, Sociologie [Online], Les 100 mots de la sociologie, online geplaatst op 01 maart 2012. Zie: http://sociologie.revues.org/1200 • 87. BOURDIEU, Pierre, La domination masculine, Normandië, Editons du Seuil, 2002. p. 59 • 88. Ibidem. • Ibidem. 39
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7.2. De troeven van diversiteit Diversiteit is een zaak van gelijkheid en ethiek, maar ze heeft ook een economisch facet. Uit de enquête van BECI blijkt dat meer dan 30% van de bedrijven van plan is om op korte of op middellange termijn de diversiteit in hun bedrijf te verhogen, 67% niet. Nochtans zien bedrijven die diversiteit omarmd hebben maar al te goed het economische potentieel en ontdekten ze dat diversiteit hun economische prestaties ten goede komt. Die economische prestaties vloeien voort uit verschillende methodes: > ONTWIKKELING VAN DE HUMAN RESOURCES Diversiteit ontwikkelen binnen de human resources levert het bedrijf een schat aan talent op dat de resultaten zal versterken, want elke vorm van diversiteit heeft zijn eigen kenmerken die het geheel ten goede komen. Een bedrijf dat beschikt over personeel met een uiteenlopend potentieel kijkt verder dan het onwrikbare ‘eenheidsdenken’ dat de ontwikkeling van het bedrijf in de weg staat. • Geslacht De studies die het verband bewijzen tussen managementteams die openstaan voor vrouwen en betere financiële resultaten, zijn niet meer te tellen. Als voorbeeld halen we de bank Credit Suisse aan: “Bedrijven met meer dan 15% vrouwen in de algemene directie genereren een gemiddelde rentabiliteit eigen vermogen van 14,7%, tegenover slechts 9,7% voor bedrijven met minder dan 10% vrouwen in de algemene directie.” 90 Die prestaties zijn meer bepaald te wijten aan andere, maar elkaar aanvullende bestuurlijke vaardigheden in termen van geslacht. De visie en aanpak van situaties en de uitvoerig van projecten verschillen meestal, maar vullen elkaar aan. • Leeftijd Een bedrijf dat investeert in leeftijd bezit een kostbaar kenniskapitaal. Een oudere werknemer beschikt immers over iets wat een diploma niet kan geven: ervaring. Die vormt een kapitaal aan middelen om projecten te ontwikkelen: een oudere werknemer heeft er al veel ontwikkeld of er veel zien ontwikkelen. Hij weet uit ervaring wat werkt of wat niet. Bovendien heeft hij al talloze situaties moeten oplossen en vindt hij dus snel oplossingen voor problemen op het terrein. Er is vastgesteld dat het ongeveer veertien maanden duurt voor een oudere werknemer al zijn kennis heeft kunnen overdragen op een jongere. Een bedrijf dat een oudere werknemer in dienst neemt, haalt dus veertien maanden “kenniskapitaal” in huis.91 Verder is ook aangetoond dat oudere werknemers beter kunnen omgaan met stress: als er zich moeilijkheden voordoen, reageren ze dankzij hun ervaring minder emotioneel. Dat is bijzonder interessant, want stressbestendigheid heeft niet alleen een invloed op de snelheid waarmee een taak wordt uitgevoerd, maar ook op absenteïsme. • Vreemde afkomst Personen van vreemde afkomst hebben meestal biculturele denkschema’s. Die bredere mentale kaart brengt creativiteit en innovatie in het bedrijf. Bovendien maakt personeel dat andere talen dan de landstalen spreekt het mogelijk om eventueel de klanten beter te ontvangen en te helpen. De meest recente ‘taalbarometer’ vermeldt De Rode Duivels, vandaag in de Top 5 van ‘s werelds best voetbalteams, getuigen van de troeven van een multiculturele samenleving de top 8 van de talen die in Brussel worden gesproken, in dalende volgorde volgens belang: Frans, Engels, Nederlands, Arabisch, Spaans, Duits, Italiaans en Turks. Met personeel dat andere talen dan de landstalen spreekt, is het mogelijk elk type van klant te ontvangen en aan zijn behoeften te voldoen. • Handicap In tegenstelling tot wat stereotiepe beelden laten geloven, presteren mensen met een handicap, mits de nodige aanpassingen, even goed als mensen zonder handicap. Deze mensen hebben bovendien vaker oog voor veiligheid op de werkplek en kunnen ze zeer goed preventief optreden. Werken met medewerkers met een handicap helpt verder ook om de behoeften van klanten met een handicap beter te begrijpen en erop te anticiperen. > KLANTEN BETER BEGRIJPEN “We understand the business case: in the marketplace, the face of our 75 million consumers is changing and we must resemble it; we need to understand the market and design the relevant products or services, fitting with the needs of our clients and consumers.” Jean-Michel Monnot, Managing Diversity, Sodexo Een bedrijf met medewerkers die op de klanten lijken (op het vlak van geslacht, leeftijd, cultuur …) zal die klanten beter begrijpen en dus beter kunnen inspelen op hun behoeften. In Brussel ziet de clientèle er als volgt uit: • 35% van de bevolking is ouder dan 45 jaar • 65,9% van de Brusselse bevolking tussen 18 en 60 jaar is van vreemde afkomst (hetzij met vreemde nationaliteit, hetzij geboren met een vreemde nationaliteit, hetzij met één ouder die geboren is met een vreemde nationaliteit) • In België heeft meer dan 10% van de bevolking tussen 15 en 64 jaar een handicap of een chronische ziekte Het geheel van deze bevolking is de clientèle van de Brusselse bedrijven en vormt dus een bron van economische ontwikkeling, op voorwaarde dat de bedrijven over teams beschikken die in staat zijn deze klanten beter te begrijpen en te bereiken. 40 BECI | witboek over diversiteit • Een forum om vragen en goede praktijken uit te wisselen Alle tools zijn beschikbaar op: www.ediv.be > OPLEIDINGEN IN VERBAND MET DIVERSITEIT Opleidingen in verband met diversiteit hebben hun nut al genoegzaam bewezen, onder andere op het vlak van geslacht, leeftijd, cultuur en handicap. Ze helpen de onbewuste mechanismen van discriminatie beter te begrijpen en te zien, waardoor ze gemakkelijker te ver mijden zijn. Er bestaan verschillende modules naar gelang van de behoeften en de diversiteitsgraad die een bedrijf wil bereiken: • Diversiteitsmanager • Handicap en bedrijf • Geslaagd diversiteitsbeheer • Neutrale recrutering • Intercultureel management • Diversiteit: de eerste stappen • … Ook sessies over bewustmaking en/of opleiding (afhankelijk van de grootte van het bedrijf) voor de werknemers hebben al hun nut bewezen. Ze helpen ook om de verschillende teams met diversiteitskenmerken beter op elkaar af te stemmen en zo de teams samen te brengen rond een collectief project: het bedrijfsproject. > HET RISICO OP REPUTATIESCHADE UITSLUITEN Uit studies blijkt dat discriminatie niet altijd zichtbaar of bewust verloopt, omdat ze gedeeltelijk berust op habitus: schema’s van perceptie, appreciatie en actie die sociaal zijn opgebouwd bij elk individu en die het aanwerfgedrag ‘sturen’. Bij een klacht wegens discriminatie kunnen de directe en indirecte kosten echter fors oplopen, want de wet legt de bewijslast nu bij de werkgever, die moet bewijzen dat hij niet gediscrimineerd heeft. De kosten behelzen de gerechtskosten en eventuele schadevergoeding, maar ook de kosten die voortvloeien uit een slechte reputatie en die aanzienlijk kunnen zijn en lang kunnen aanhouden. Reputatieschade is dus een belangrijk gegeven en vereist gerichte, preventieve acties. 7.3. Goede praktijken Hierna volgen praktijken die bedrijven hebben toegepast. Hoewel de opsomming niet volledig is, vermeldt ze toch inspirerende praktijken voor bedrijven die diversiteit willen i ntroduceren, ontwikkelen of vervolmaken. Bedrijven beginnen vaak met één bepaalde vorm van diversiteit, maar meestal volgt dan stilaan een natuurlijke solidariteit met andere vormen van diversiteit. 7.3.1. Alle vormen van diversiteit door elkaar > EDIV ‘EDIV’ is een tool voor onlineopleiding (e-learning) met tal van voordelen: • Gratis onlineopleiding over antidiscriminatiewetgeving • 120 concrete gevallen, juridisch advies en raadgevingen voor managers > GEMENGDE SOLLICITATIEGESPREKKEN Hr-medewerkers nemen met twee de sollicitatiegesprekken waar, ofwel ontmoeten twee verschillende personen de kandidaat op een verschillend moment. De hr-medewerkers kunnen elk andere aspecten opmerken en een andere indruk krijgen van de kandidaat. De standpunten vullen elkaar aan en leveren vanzelf een objectief beeld op. Dat element speelt ook mee voor de doorstroom naar functies met verantwoordelijkheid. Twee personen van een verschillend geslacht voeren de acties en keuzes uit, wat een andere, maar complementaire visie oplevert. > GEMENGDE GROEPEN Behalve bij selectie en rekrutering is er sprake van een geslaagde diversiteit als de teams gemengd zijn op het vlak van geslacht, leeftijd, cultuur, handicap, enz. Dat maakt dat de verschillende teams elkaar verrijken. Elk individu brengt zijn complementariteit en zijn meerwaarde in de groep, die daardoor beter gaat presteren. De jongeren profiteren van het kenniskapitaal en de ervaring van de ouderen; de jongeren zorgen voor innovatie. De mentale kaarten op het vlak van geslacht, cultuur enz. vullen elkaar aan en bewerkstelligen een verrijking bij de teams onderling. Elk individu laat het geheel profiteren van zijn particulariteit. > EEN INTERNE (ZELF)DIAGNOSE Alleen al door intern een horizontale en verticale diagnose uit te voeren, wordt het mogelijk een visie op de medewerkers te krijgen en oog te hebben voor de diversiteit in de teams. De hr-medewerkers ontvangen deze diagnose, die een perspectief opent waarmee de human resources diversiteit een belangrijkere plaats kunnen geven in het bedrijf en andere praktijken kunnen invoeren. > GESPREKKEN BIJ HET VERLATEN VAN HET BEDRIJF Het gesprek bij het verlaten van het bedrijf vindt plaats als iemand ergens anders gaat werken of met (pre)pensioen gaat. Dat soort gesprek is bijzonder interessant, want er kan 90. LAUWERS, Michel. Les femmes managers rapportent toujours plus gros. L’Echo. Zaterdag 10 januari 2015 • 91. Goodwill Management: Diversité du capital humain et performance économique de l’entreprise. http://www.goodwill-management.com/nos-publications.html Zie: 41
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feedback over de door te voeren aanpassingen op het vlak van hr-beheer en van de ontwikkeling van het bedrijf naar boven komen. Mensen met diversiteitskenmerken kunnen tijdens dat gesprek ook relevante feedback geven over de aanpassingen die nodig zijn voor een betere integratie. > VACATURES Soms vermelden bedrijven iets over diversiteit in hun vacatures. Vaak is dat een zin waarin iedereen wordt uitgenodigd om te solliciteren, ongeacht leeftijd, geslacht, cultuur, handicap, enz. > INTERN DIVERSITEITSNETWERK Grote en kleine bedrijven passen diversiteit anders toe. Grote bedrijven creëren vaak interne netwerken voor een leidinggevende inzake diversiteit: de diversity manager. Zo ontstaat er een netwerk in het bedrijf dat regelmatig samenkomt om: • Positieve en negatieve ervaringen uit te wisselen • Te werken aan de punten die voor verbetering vatbaar zijn • Innoverende acties te vinden • ... > VRIJWILLIGERSWERK IN BEDRIJVEN: WERKNEMERS VOOR TOEKOMSTIGE WERKNEMERS Hierbij bieden werknemers per maand enkele uren van hun tijd aan werkzoekenden aan. Behalve dat een werkzoekende raad en begeleiding krijgt van een werknemer, maakt hij ook rechtstreeks kennis met het bedrijfsleven, zijn realiteit, zijn cultuur, zijn noden en vereisten, enz. Bovendien kan de werkzoekende (iemand met een handicap, een oudere persoon of iemand van vreemde afkomst) gebruik maken van een sociaal netwerk (een positief element in zijn zoektocht naar werk) dat hij door zijn vaak lange afwezigheid op de arbeidsmarkt was kwijtgeraakt. 7.3.2. Diversiteit en geslacht > ROLMODELLEN Een andere methode die spontaan werkt, is de aanwezigheid van in het bijzonder vrouwelijke rolmodellen in hiërarchisch hogere functies. Uit gegevens blijkt dat een vrouw in een managementfunctie, zelfs al wordt er geen proactief beleid gevoerd, een vervrouwelijking van de promotie in het bedrijf veroorzaakt. We vereenzelvigen ons automatisch met mensen die op ons lijken, van beneden naar boven, maar ook van boven naar beneden. Stilaan is er op het vlak van diversiteit een positieve en vlotte evolutie merkbaar in de teams. > ASSERTIVITEITSPROGRAMMA In vele bedrijven kunnen vrouwen aanspraak maken op een assertiviteitsprogramma. Dergelijke programma’s hebben niet alleen een positief effect op gedrag en communicatie, maar hebben ook een uitwerking op de autodiscriminatie van vrouwelijke medewerkers. Het is immers algemeen bekend dat vrouwen autodiscriminatie toepassen in verband met verantwoordelijke functies. Dankzij die assertiviteitsprogramma’s gaan vrouwen zich anders positioneren en worden ze ook anders gepercipieerd. Daardoor voltrekt zich een natuurlijke en subtiele verandering in het bedrijf en stromen vrouwen door naar verantwoordelijke functies. > NEUTRAAL BEZOLDIGINGSBELEID Bedrijven die daar al ver in staan, zijn begonnen met een screening van de bezoldigingen om een eventuele loonkloof tussen de geslachten te meten. Bedrijven waar dat gebeurd is, hebben een kader gecreëerd op basis van objectieve bezoldigingscriteria (diploma, aantal jaren ervaring, anciënniteit, enz.). Zo kunnen ze zich overigens ook aanpassen aan de huidige wetgeving die vanaf nu bedrijven met meer dan vijftig werknemers verplicht om de twee jaar een analyse voor te leggen waaruit blijkt dat ze een genderneutraal bezoldigingsbeleid voeren. > TELEWERKEN Telewerken en glijdende werkuren zorgen niet alleen voor meer evenwicht tussen werk en privé, maar geven vrouwelijke werknemers bovendien de kans om te blijven werken en niet te hoeven kiezen tussen werk en privé. Vrouwen, die meestal ook zorgen voor het gezin, kunnen zo langer professioneel actief blijven en doorstromen naar hogere functies. 7.3.3. DIVERSITEIT EN LEEFTIJD > EXPERIENCE@WORK Dit is een platform waarmee oudere werknemers gedeeltelijk tewerkgesteld worden buiten het bedrijf. De expertise van oudere werknemers is algemeen bekend. Toch kunnen bepaalde organisaties (vooral kmo’s) zich die kosten niet veroorloven. Anderzijds hebben bepaalde bedrijven oudere medewerkers in dienst van wie de talenten niet ten volle worden benut. 42 BECI | witboek over diversiteit Dit platform brengt bedrijven die op zoek zijn naar ouder talent in contact met bedrijven die dat talent in huis hebben. De oudere werknemers van deze laatste bedrijven kunnen, als ze dat willen, externe opdrachten vervullen voor andere bedrijven. Dan wordt er een dienstencontract opgesteld waarvan de duur varieert: het kan gaan om een korte of middellange opdracht of een opdracht voor onbepaalde duur. Iedereen wordt er beter van: oudere werknemers herbronnen zich aan het einde van hun loopbaan en kleine bedrijven profiteren van een kenniskapitaal tegen een betaalbare prijs. > MENTORAAT Mentoraat wordt vaak toegepast bij diversiteit op het vlak van geslacht en/of leeftijd. Wat geslacht betreft, werken bedrijven acties uit waarbij het management elk jaar vrouwen volgt om hen te initiëren in verantwoordelijke functies. Zo leren de vrouwen het vak en het management krijgt zicht op de zich ontwikkelende talenten met het oog op toekomstige verantwoordelijke functies. Dit systeem bestaat ook voor leeftijd. De procedure is dezelfde: de teams vormen een tandem. De ouderen geven hun kennis en professionele ervaring door en de jongeren voeden het team met innoverende en nieuwe ideeën. 7.3.4. Diversiteit en vreemde afkomst > INTERCULTUREEL MANAGEMENT Algemeen geldt dat een goed diversiteitsbeleid nodig is om te kunnen slagen, en dat is zeker waar voor intercultureel beheer. Bedrijven waar intercultureel management een feit is, hebben hun leidinggevenden in die zin opgeleid. Bijgevolg beschikken ze over de nodige kennis om cultureel bepaald gedrag te lezen en dankzij die kennis een homeostase te creëren die leidt tot prestaties. Gedrag is immers sociaal bepaald en steunt op normen, waarden en overtuigingen, net zoals de interpretatie ervan. Zo kunnen er misverstanden of onbegrip ontstaan, maar dat valt te verhelpen met inzet van de nodige middelen. > RUIMERE TOEGANKELIJKHEID TOT STUDENTENJOBS EN STAGES Bedrijven die daar werk van hebben gemaakt, gebruikten een tweeledige aanpak: ook jongeren van wie de ouders geen werknemer van het bedrijf zijn en personen met diversiteitskenmerken kunnen een studentenjob komen uitoefenen. Dat is een win-winsituatie voor de jobstudenten en voor het bedrijf. Het is immers bewezen dat een studentenjob de toegang tot de arbeidsmarkt beduidend bevordert. 92 Samen met stages openen studentenjobs dus de deur naar de arbeidsmarkt, zowel voor de toekomstige werknemers als voor de bedrijven. Die krijgen immers toegang tot een pool van kandidaten, met jongeren die het bedrijf, zijn behoeften en zijn cultuur kennen. > LAAGGESCHOOLDE WERKNEMERS VERTROUWD MAKEN MET INTERCULTURALITEIT Veel jongeren zijn langdurig werkloos en kennen een sterke sociale achterstand als gevolg van de socio-spatiale tweedeling in Brussel. Bepaalde bedrijven hebben bijgevolg programma’s ontwikkeld om nieuwe werknemers in staat te stellen zich de algemene sociale regels en gebruiken toe te eigenen. Die programma’s kunnen mensen met diversiteitskenmerken ook helpen om hun biculturele schema’s beter met elkaar te verbinden. Daarnaast maken die programma’s werknemers bewust van 92. Zie rapport « Le travail des étudiants » van de Conseil économique et social (RF), 2007. Voir: http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2007/2007_25_%20laurent_berail.pdf de bedrijfscultuur, die voor elk bedrijf uniek is, net zoals elke bedrijfstak zijn eigen cultuur heeft (de cultuur van de medische sector, de vakbonden, de politiek enz.). Zo krijgen werknemers hulpmiddelen aangereikt om zo goed mogelijk hun nieuwe functie uit te oefenen. Als er moeilijkheden opduiken bij de hr-procedures is het mogelijk een beroep te doen op culturele bemiddelaars 7.3.5. Diversiteit en handicap > OPLEIDING VIA INTRANET Intern ontbreekt vaak de tijd om alle personeelsleden een opleiding te geven en te begeleiden in verband met omgang met medewerkers met een handicap (slechtzienden, slechthorenden enz.). Bedrijven kunnen een praktische handleiding voor intern gebruik raadplegen waardoor medewerkers enerzijds inzicht krijgen in het diversiteitsbeleid van het bedrijf en anderzijds meteen de middelen aangereikt krijgen voor omgang met mensen met een handicap. Voorbeeld: contact met een slechthorende (vaak via liplezen): geen hand voor de mond houden, de persoon niet de rug toekeren aan het einde van een zin, enz. > LUIK ‘VEREISTE AANPASSING(EN)’ Wat handicap betreft, vragen bedrijven in hun vacatures om te vermelden welke aanpassingen eventueel nodig zijn bij de sollicitatie en het in dienst nemen van een kandidaat met een handicap. Zo kunnen zowel de kandidaat als de hr-medewerker zich concentreren op de vereiste kwalificaties en vaardigheden voor de vacante functie. Op die manier voelen kandidaten zich ook meteen welkom, waardoor het risico op zelfdiscriminatie afneemt. > EEN BALPEN OM TE SPREKEN De redelijke aanpassingen zijn talrijk en divers: van materiële aard, van menselijke aard enz. Een menselijke aanpassing voor een goede samenwerking met een slechthorende medewerker is bijvoorbeeld een balpen die in de lucht wordt gestoken tijdens vergaderingen. Er is maar één balpen voorhanden tijdens dergelijke vergaderingen en alleen wie de balpen vastheeft, mag spreken. Zo kan de slechthorende medewerker zien wie aan het woord is en volgen via liplezen. Behalve een betere communicatie tijdens de vergaderingen, levert dit systeem natuurlijk ook kortere vergaderingen op, want iedereen beperkt zich tot de essentie. Het voordeel is tijdswinst voor iedereen. 43
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VIII. Diversiteit elders ter wereld Er zijn vijf landen die op wereldvlak een voortrekkersrol vervullen op het gebied van diversiteit, namelijk Nederland, Groot-Brittannië, Zweden, de Verenigde Staten en Canada.93 In die vijf landen worden verschillende maatregelen voor positieve discriminatie toegepast, en daarvoor worden vier verschillende hoofdmethodes gebruikt. Eerst wordt er voorzien in specifieke wetten die de werkgevers verplichten hun personeelsbestand en hun arbeidsprocessen door te lichten, zodat ze acties kunnen ondernemen om eventuele problemen op te lossen. Vervolgens worden de sociale clausules in overheidscontracten bekeken als effectieve en efficiënte middelen om discriminatie op de arbeidsmarkt tegen te gaan. De derde praktijk betreft de ontwikkeling van overheidsacties om via gerichte interventies de participatiegraad op de arbeidsmarkt van gediscrimineerde groepen te verhogen. Ten slotte zijn gesubsidieerde arbeidsplaatsen nog een andere vorm van positieve discriminatie die de verschillende landen uit de studie toepassen. 8.1. Voorzien in specifieke wetten Ondanks hun specifieke en 1995 in Canada, de Wet stimulering arbeidsdeelname minderheden (SAMEN) van 1997 in Nederland, de Equality Act van 2010 in Groot-Brittannië en ten slotte de Diskrimineringslag van 2008 in Zweden. In Canada en Groot-Brittannië geldt de wetgeving enkel voor werkgevers uit de openbare sector. In de Verenigde Staten, Nederland en Zweden gelden de verplichtingen vanaf een bepaald aantal werknemers voor elke werkgever, in om het even welke sector. Met de Employment Equity Act (1986, 1995) wil Canada de sociale ongelijkheden op de arbeidsmarkt proactief aanpakken. Die wet verplicht werkgevers ertoe om acties voor gelijkheid in verband met tewerkstelling op te zetten door obstakels voor de carrière van personen uit gediscrimineerde groepen op te sporen en weg te nemen, en om plannen voor gelijkheid op te stellen. Die plannen omvatten kwalitatieve doelen (aanwerving, promotie, opleiding enz.) en kwantitatieve doelen (als bepaalde groepen ondervertegen woordigd zijn) die voor korte en lange termijn moeten worden uitgewerkt. sociaal-historische context hebben de vijf landen uit de studie allemaal voorzien in wetten die de werkgevers verplichten hun personeelsbestand en hun manier van functioneren door te lichten om eventuele discriminerende praktijken op het spoor te komen en aan te pakken. Het betreft de Civil Rights Act van 1964 in de Verenigde Staten, de Employment Equity Act van 1986 Het hoofddoel is het aantal personeelsleden uit de betrokken groepen doen stijgen. Er moet een kalender worden opgesteld in verband met de toepassing van de maatregelen, de regels en de praktijken. De werkgevers moeten hun personeelsbestand doorlichten (informatie verzamelen om ondervertegenwoordiging van bepaalde groepen na te gaan) alsook hun manier van functioneren, om eventuele obstakels voor de carrière van de betreffende groepen op het spoor 93. Crosby, A., “Etude comparative sur les modèles de politique publique relatifs à la notion “d’action positive” en matière de politique de discrimination et de diversité sur le marché de l’emploi”, GERME ULB, 2013. 44 BECI | witboek over diversiteit te komen. De analyses en opgestelde actieplannen vormen samen dossiers die de werkgevers moeten bewa ren. Ze vormen ook het voorwerp van rapporten die volledig en juist moeten zijn en voorgelegd dienen te worden aan the Queen’s Privy Council for Canada. Werkgevers die zonder geldig excuus die verplichting niet nakomen, riskeren een geldboete. De Equality Act die in Groot-Brittannië van kracht is sinds 2010 omschrijft de zogenaamde public sector equality duty die alle overheidsinstellingen verplicht elke vorm van discriminatie te weren en gelijkheid van kansen en een goede verstandhouding tussen de personen uit de betreffende groepen en de anderen te bevorderen. Elke overheidsinstelling moet één keer per jaar informatie publiceren over de personen met een kenmerk dat als beschermd beschouwd wordt (grotendeels dezelfde als bij ons) en die het voorwerp uitmaken van het huidige beleid en de huidige praktijken ter bestrijding van discriminatie. Bovendien moeten ze hun doelstellingen − die nauwkeurig en meetbaar moeten zijn − uitwerken en publiceren. De Equality and Human Rights Commission is de bevoegde instantie die toeziet op die verplichtingen. Als ze vermoedt dat de equality duty niet wordt nageleefd, kan de commissie dat bespreken met de betreffende overheidsinstelling zodat die laatste de nodige maatregelen kan treffen. Ze kan ook een officiële waarschuwing uitvaardigen. Dan krijgt de overheidsinstelling een bepaalde termijn om haar verplichtingen na te komen. Als na het verstrijken van die termijn de situatie ongewijzigd is gebleven, kan de Commissie de zaak doorverwijzen naar het gerecht. In de Verenigde Staten legt de Civil Rights Acts (1964) alle federale agentschappen, vakbonden en arbeidsbureaus (ongeacht het aantal werknemers) en ook alle privébe drijven, de staten en de plaatselijke overheidsagentschappen (met minimaal 15 werknemers) de verplichting op om employment records bij te houden. Dat zijn rapporten over hun personeelsbestand. Als die bedrijven minimaal 100 personen tewerkstellen, zijn ze verplicht om die rapporten jaarlijks over te maken aan de Equal Employment Opportunity Commission (EEOC), in de vorm van een standaardformulier (‘EEO-1’). Ondeugdelijke rapporten kunnen leiden tot geldboetes of strafrechtelijke sancties. Daarnaast moet die commissie waken over de naleving van het non-discriminatiebeginsel door op onafhankelijke wijze elke beschuldiging van discriminatie te onderzoeken. Als de commissie oordeelt dat de onderzochte zaak aannemelijk lijkt, kan ze een juridische procedure inzetten. De Wet stimulering arbeidsdeelname minderheden voorzag in Nederland van 1997 tot 2004 in een wettelijk kader dat alle openbare en privébedrijven met minstens 35 werknemers verplichtte een personeelsregister bij te houden (met de namen, de initialen, het geboorteland, het geboorteland van de ouders, de functie in het bedrijf en het soort contract). De werknemer kon echter weigeren erin opgenomen te worden. De werkgever moest jaarrapporten opstellen die een reeks gegevens en maatregelen in verband met zijn personeelsbestand vermeldden alsook de reeds genomen en de geplande maatregelen om de arbeidsparticipatie van minderheden te verhogen. Die rapporten moesten ook kwantitatieve doelstellingen vermelden en moesten worden overhandigd aan de plaatselijke arbeidsbureaus. Als de wet niet werd nageleefd of de rapporten niet conform waren, kon de arbeidsinspectie 45 David Blunkett, de voormalige (blinde) Minister van Binnenlandse Zaken en daarna van Werkgelegenheid in de regeringen van Tony Blair, in Groot-Brittannië eventueel een onderzoek instellen. Het percentage ingediende rapporten lag vrij hoog (70% gedurende de laatste jaren dat de wet van kracht was), gezien het feit dat er niet echt sancties volgden. De wet werd afgeschaft op 1 januari 2004. In Zweden verplicht de Diskrimineringslag (2008) de werkgevers te werken volgens doelstellingen die stroken met de verplichtingen en bepalingen van die wet. Ze moeten actieve maatregelen nemen om gelijkheid te verkrijgen en discriminatie tegen te gaan. Gelijkheid is een principe dat moet worden gehanteerd bij sollicitaties, maar is eveneens het principe dat moet worden toegepast op de verdeling van de geslachten over de verschillende functies en werknemerscategorieën. Er moeten opleidingen of andere geschikte maatregelen worden ontwikkeld om de gelijkheid tussen vrouwen en mannen te bevorderen. Als er geen gelijkheid bereikt wordt, moet de werkgever dat verhelpen door personen uit de ondervertegenwoordigde groep aan te trekken. De werkgever moet de werking van het bedrijf, de praktijken en de loon kloof tussen mannen en vrouwen om de drie jaar onderzoeken en analyseren, zodat hij kan bijsturen. Bedrijven met meer dan 25 werknemers zijn verplicht om een rapport op te stellen met de resultaten van die analyses alsook een plan om tot gelijk loon voor vrouwen en mannen te komen, met een raming van de nodige tijd en financiële
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middelen om de vastgelegde doelstellingen te halen. Dat plan moet worden voorgelegd aan de Ombudsman. Het is in de eerste plaats de bedoeling dat de bedrijven hun verplichtingen spontaan nakomen, maar een financiële sanctie is mogelijk. 8.2. Sociale clausules in overheidscontracten Deze praktijk is in verschillende landen ingevoerd, met grote verschillen afhankelijk van de context. De sociale clausules verplichten privébedrijven die een overeenkomst met de overheid willen aangaan, om voorwaarden tegen discriminatie of voor diversiteit na te leven. Die clausule moet vervuld zijn, hetzij vooraleer het bedrijf zich kandidaat stelt door in te schrijven op een aanbesteding, hetzij op het ogenblik dat het bedrijf geselecteerd is, hetzij bij ondertekening van het contract. Tussen de bestudeerde landen zijn er onderling veel verschillen in verband met de uitvoering van die sociale clausules in overheidscontracten. Deze verplichting verschilt in het bijzonder afhankelijk van het aantal werknemers of de omzet waarover met de overheidsinstelling werd onderhandeld. «Walk a Mile in her Shoes»: een initiatief dat in mei 2015 in Toronto voor de gelijkheid tussen vrouw en man opkwam De inschrijvers op de aanbesteding zijn onderworpen aan een autoriteit die oordeelt over hun conformiteit. Ze moeten bovendien aan de hand van actieplannen of analyses van hun personeelsbestand bewijzen dat ze acties tegen discriminatie willen voeren. Ondanks bepaalde verschillen die te maken hebben met de specifieke nationale context, heeft dit soort projecten een positief effect gehad op het gebied van diversiteit. In de Verenigde Staten richt het Office of Federal Contract Compliance Programs (OFCCP) zich tot privébedrijven met minimaal 50 werknemers die voor $ 50 000 aan contracten met de federale overheid hebben lopen. Ze zijn verplicht een affirmative action program op te stellen. Dat programma houdt in dat het bedrijf mogelijke problemen met de participatie van vrouwen en minderheden in het personeelsbestand van het bedrijf identificeert en oplossingen voorstelt. Het OFCCP voert conformiteitsonderzoeken uit in de bedrijven en die kunnen van de lijst van federale contractanten worden geschrapt als ze niet conform zijn. De bedrijven moeten standaardrapporten, de ‘EEO-1’ (cfr. hierboven), invullen en er kunnen eventueel geldboetes of strafrechtelijke sancties volgen. Het Federal Contractors Program verplicht elk Canadees bedrijf met minimaal 100 werknemers dat een contract met de federale overheid wil aangaan of een offerte wil voorleggen van $ 200 000 of meer, om zich in te zetten voor gelijkheid in verband met arbeid volgens de wettelijke bepalingen. Als ze in aanmerking willen komen, moeten bedrijven eerst en vooral een Certificate of Commitment ondertekenen. Dat is een contract met juridische waarde waarmee het bedrijf zich ertoe verbindt de verplichtingen van het Federal Contractors Program na te leven. Deze bedrijven worden onderworpen aan een conformiteitsonderzoek, waarbij ze hun recht om in te schrijven op een aanbesteding of de kans op toekomstige overheidscontracten of offertes voor bestellingen van meer dan $ 25 000 kunnen kwijtraken. Dit programma beslaat slechts een klein deel van de Canadese arbeidsmarkt, want vele privébedrijven vallen onder het gezag van provinciale rechtsgebieden. Ursula Burns, CEO van Xerox: een voorbeeld voor vrouwen en voor minderheden 46 BECI | witboek over diversiteit In Groot-Brittannië bestaan sociale clausules in overheidscontracten al meer dan dertig jaar op het lokale overheidsniveau. De geselecteerde inschrijvers moesten bewijzen dat ze de wetgeving in verband met gelijkheid naleefden, maar het effect van die maatregel werd enkel gemeten op basis van conformiteit met de wet en niet op basis van tewerkstelling van minderheden. In 2006 is dan op nationaal niveau een proefproject gelanceerd bij het Department for Work and Pensions (DWP). Dat proefproject was tweeledig. Enerzijds moesten de bedrijven die geselecteerd waren voor een contract met dit ministerie verschillende plannen voorleggen: een plan voor gelijkheid, een plan tegen pesten, een plan voor opleidingen over diversiteit en ten slotte een diversiteitsplan van de leveranciers. Anderzijds moesten ze gegevens over hun personeelsbestand verschaffen om het aantal personeelsleden van een etnische minderheid, het aantal vrouwen en het aantal personen met een handicap aan te tonen. 8.3. Gerichte acties Dit soort acties verwijst naar overheidsacties om de participatie van doelgroepen op de algemene arbeidsmarkt of in een specifieke sector te verhogen. Verschillende actoren spelen een rol bij dit soort maatregelen, zoals het arbeidsbureau, dat de schakel vormt tussen werkzoekenden en werkgevers, particulieren die zich erop toeleggen om werkzoekenden in contact te brengen met het arbeidsbureau en met de arbeidsmarkt door hen informatie en eventueel de nodige opleidingen te geven, en ook werkgevers uit de privésector of kmo’s. Behalve voor Zweden gaat het meestal om tijdelijke programma’s. Die kunnen eventueel verlengd worden en werken met cijfermatige doelstellingen of zelfs quota die de doelgroepen moeten halen. Aan de hand van die cijfermatige doelstellingen kunnen de actoren van de verschillende projecten zichzelf evalueren, hun vooruitgang volgen of hun methodes wijzigen om de doelstellingen te halen. Het is dus een positief hulpmiddel om na te gaan in hoeverre hun basisdoelstellingen bereikt zijn. Die maatregel strookt met het wettelijke kader dat stelt dat dergelijke acties tijdelijk moeten zijn. Het idee achter die programma’s is de duurzame integratie van de doelgroepen op de arbeidsmarkt te bevorderen, maar we stellen helaas vast dat die acties niet altijd de beoogde stabiliteit creëren. De sleutelfactoren voor dit soort gerichte acties zijn organisatie, communicatie en een centraal referentiepunt. De doelgroepen en de beoogde doelstellingen moeten zowel duidelijk als welomschreven zijn en bekend bij alle betrokkenen. Het MKB-convenant dat in april 2000 in Nederland het licht zag, is een schoolvoorbeeld van een gerichte actie voor deze problematiek. De MKB-Nederland (de vereniging van Nederlandse kmo’s), het arbeidsbureau, de minister van Sociale Zaken en Werkgelegenheid en de minister voor Grotestedenen Integratiebeleid hebben twee overeenkomsten opgesteld, het ‘MKB-Convenant’ en het ‘Minderhedenconvenant’, met als doel in de kmo’s het aantal werknemers uit minderheidsgroepen te verhogen en de werkloosheidsgraad in die groepen te verlagen. In Nederland mikte het MKB-Convenant op een verhoging, in de kmo’s, van het aantal werknemers uit minderheidsgroepen. 47
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De cijfermatige doelstelling streefde naar de aanwerving van 60 000 personen uit etnische minderheidsgroepen vóór het einde van december 2002. Er werd een massale publiciteitscampagne opgezet (brochures, nieuwsbrieven, telefonische oproepen enz.) naar de bedrijven toe om hen te informeren over de doelstellingen van het programma. Het arbeidsbureau opende een telefooncentrale voor de werkgevers waar ze vacatures konden doorgeven en binnen 72 uur te horen kregen of er kandidaten waren voor de beschikbare arbeidsplaats. De resultaten van het convenant waren meer dan bemoedigend. In Groot-Brittannië voerde het Department for Work and Pensions (DWP) in 2002 het Ethnic Minority Outreach programme (EMO) in om werklozen te begeleiden naar de arbeidsmarkt. Het programma werd verlengd tot september 2006. Het EMO richtte zich specifiek op personen uit etnische minderheidsgroepen om hun integratie op de arbeidsmarkt te bevorderen door hen ofwel werk te bezorgen, ofwel dichter bij de arbeidsmarkt te brengen. Er werden drie soorten diensten ingevoerd in de vrijwilligerssector en de communautaire sector. Het betrof een proces van bewustmaking in de etnische gemeenschappen, bewustmaking van de werkgevers en ten slotte opleiding in het kader van positieve discriminatie. Het is bij een proefproject gebleven, maar het programma kende toch een zeker succes op het vlak van het behalen van de basisdoelstellingen (via het programma vonden 13 000 personen werk en talrijke personen zijn dichter bij de arbeidsmarkt gekomen dankzij de opleiding die ze kregen). We moeten niettemin vermelden dat er bij de uitvoering van het EMO een aantal moeilijkheden opdoken. Er waren nogal wat communicatiestoornissen tussen de verschillende actoren van het project, waardoor er frustraties ontstonden en de goede werking van het programma vertraging opliep (de inschrijvers waren niet gewend om met de arbeidsdienst te werken, de werknemers van de dienst kregen niet genoeg informatie, er waren administratieve en bureaucratische problemen tussen de verschillende afdelingen van de arbeidsdienst en het DWP, de contractanten werden betaald volgens de behaalde resultaten en die resultaten waren niet duidelijk genoeg omschreven enz.). In 1995 lanceerde Zweden een wetsvoorstel voor gendergelijkheid in de universiteiten: er werden 31 arbeidsplaatsen voor hoogleraren gecreëerd die bij voorkeur naar vrouwen moesten gaan. Dat fenomeen kreeg de naam ‘Thamhoogleraarschap’ mee. De betrokken universiteiten moesten een reeks maatregelen voor positieve discriminatie doorvoeren om een evenwicht tussen vrouwen en mannen te bevorderen (een arbeidsplaats moest worden toegewezen aan een kandidaat van het ondervertegenwoordigde geslacht, op voorwaarde dat die kandidaat voldeed aan de gestelde vereisten, zelfs als een kandidaat van het andere geslacht beter gekwalificeerd was). De universiteiten moesten plannen voor de onderlinge verdeling en invulling van de nieuwe arbeidsplaatsen opstellen, in samenwerking met de verschillende nationale raden voor wetenschappelijk onderzoek. De wetenschapsfaculteiten en wetenschappelijke domeinen waar het aantal vrouwen relatief laag lag, kregen prioriteit. De loonkosten voor die nieuwe arbeidsplaatsen werden verdeeld over de overheid, de onderzoeksraden en de betreffende universiteit. Bezoek van het prinselijk echtpaar aan de school voor migranten van Tensta, in de omgeving van Stockholm 8.4. Gesubsidieerde arbeidsplaatsen Dit soort steun houdt in dat iemand anders dan de werkgever, meestal de staat, geheel of gedeeltelijk het loon van de werknemer betaalt. Die arbeidsplaatsen zijn meestal niet specifiek voor een bepaalde doelgroep bedoeld, maar vormen toch vooral een jobaanbod voor jongeren en personen die behoren tot etnische minderheden. Het gaat om tijdelijk werk dat dankzij de werkervaring die de personen uit de doelgroep zo kunnen opdoen, moet dienen als springplank voor een meer duurzame integratie op de arbeidsmarkt. In Zweden zijn de step-in jobs en de new start jobs voorbeelden van dergelijke gesubsidieerde arbeidsplaatsen. De step-in jobs richten zich specifiek op nieuwe migranten omdat ze zo werk kunnen combineren met Zweedse lessen. Om recht te hebben op de subsidies moeten de werknemers voldoen aan specifieke criteria, namelijk een nieuwkomer zijn, maar de werkgever moet het dossier ook voorleggen aan de overheid, die op basis van een test beslist de subsidie al dan niet toe te kennen. Tot de doelgroep voor de new start jobs behoren jongeren, buitenlanders, ouderen en personen met een handicap, die allemaal langer dan twaalf maanden werkloos zijn. Dit soort tewerkstelling geeft de werkgever recht op subsidies die hij automatisch ontvangt, zonder een dossier in te dienen. Nederland heeft de Wet inschakeling werkzoekenden (WIW) en het Besluit in- en doorstroombanen (ID-besluit). Die maatregelen verlenen gemeenten subsidies waarmee ze een deel 48 BECI | witboek over diversiteit Als de beleidvoerders verdeeld zijn tussen de verplichting om actie te ondernemen en het respect voor hun kiezers, dan zijn de genomen maatregelen vaak te vaag om de zaak echt vooruit te helpen. De ambiguïteit is dan merkbaar in de definitie van benadeling, de personen die slachtoffer zijn van die benadeling of in de definitie van gelijkheid en de te nemen maatregelen. De kans bestaat dat de verschillende maatregelen voor positieve discriminatie nadeel ondervinden van dat soort ambiguïteit. Andrew Crosby herneemt de stelling die andere sociologen voor hem ook al verkondigden door het principe van de ‘ stoelendans’ uit te leggen. Dat principe stelt dat personen die behoren tot etnische minderheden en ondervertegenwoordigd zijn op de arbeidsmarkt, als ze erin geslaagd zijn binnen het bedrijf op te klimmen tot een verantwoordelijke functie, gemakkelijker mensen uit dezelfde groep zullen aannemen. 8.6. Welke toepassingen in Brussel? Alle hierboven vermelde maatregelen worden toegepast in landen die hun eigen cultuur en wetgeving hebben. België, en in het bijzonder Brussel, beschikt al over een reeks hulpmiddelen die lijken op die waarmee andere landen diversiteit proberen te bevorderen. Een aantal daarvan zijn echter voor verbetering vatbaar. Dankzij de uitgevaardigde wetten (naar het voorbeeld van andere landen in de wereld) op federaal niveau en in Brussel bestaat er nu een strikt kader dat discriminatie verbiedt. Overigens beschikken de overheidsdiensten en de privésector nu over talrijke hulpmiddelen om diversiteit in hun sector te verbeteren. van de loonkosten kunnen financieren van een werkgever die een langdurige werkloze in dienst heeft genomen. De wetteksten bepalen dat het gaat om tijdelijk werk dat de werkzoekende de kans moet bieden om opnieuw in te stromen in de arbeidsmarkt en door te stromen naar een niet-gesubsidieerde baan met een contract van onbepaalde duur. Etnische minderheden zijn oververtegenwoordigd in dit soort tewerkstelling, ook al vormen zij niet de specifieke doelgroep van die maatregelen. Dergelijke gesubsidieerde arbeid was enorm succesvol bij deze bevolkingsgroepen. 8.5. Andere succesfactoren Naast de verschillende soorten voorgestelde steun moeten we bij het uitvoeren van die maatregelen ook rekening houden met een reeks factoren die de gevoerde acties tegen discriminatie op de arbeidsmarkt sterk beïnvloeden. De economische groei wordt naar voren geschoven als een bepalende factor voor de participatiegraad op de arbeidsmarkt van personen die behoren tot etnische minderheden. Politieke wil en politiek engagement zijn een tweede factor om rekening mee te houden bij onderzoek naar de acties die in de verschillende landen zijn gevoerd. Zonder de politieke wil om discriminatie op de arbeidsmarkt te bestrijden, is geen enkele maatregel voor positieve discriminatie mogelijk. Het gaat dan meer bepaald om alle algemene steunmaatregelen in verband met werkgelegenheid. Die maatregelen voor gesubsidieerde arbeidsplaatsen hebben op internationaal niveau hun deugdelijkheid bewezen. Bepaalde parameters vereisen niettemin aanpassing om doeltreffend te kunnen zijn. Bedrijven kunnen niet alleen een beroep doen op structurele lastenverlagingen, maar ook op verlagingen van de werkgeversbijdragen en op maatregelen voor activering van de werkloosheidsuitkeringen. Die zijn toepasbaar op talrijke profielen, verschillende leeftijdscategorieën, uiteenlopende diploma’s enz. Bovendien is het mogelijk bepaalde maatregelen te combineren, andere dan weer niet. Het zou goed zijn die maatregelen te harmoniseren en te vereenvoudigen om ze meteen duidelijker en eenvoudiger te maken voor de rekruteerders. BECI past de gerichte acties, die in andere landen ook een succesfactor bleken, in een andere vorm toe, namelijk via de promotie van diversiteit tijdens de Job Days. Verder biedt BECI actieve maatregelen − alweer een succesfactor − aan, zoals opleidingen, ter beschikking stellen van consultants inzake diversiteit, ontmoetingen tussen bedrijven, campagnes en artikelen om mensen bewust te maken van de problematiek enz. Om diversiteit te ontwikkelen, raadt BECI echter aan de aanbevelingen hieronder toe te passen. 49
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IX. Aanbevelingen Diversiteit op de arbeidsmarkt kan een succes zijn en is mogelijk als alle openbare en private actoren zich ervoor inzetten op alle gebieden van het menselijke leven, namelijk in de politiek, de media, de cultuur, het verenigingsleven, de economie, de academische wereld enz. Enkel als diversiteit een zaak van iedereen wordt, van hoog tot laag, kan discriminatie stilaan afnemen. Verschillende domeinen verdienen extra aandacht. 9.1. Diversiteit, een zaak van iedereen Het is een vergissing geweest om de politieke acties voor gelijkheid van kansen en diversiteit te beperken tot de professionele wereld. De arbeidsmarkt is immers geen domein dat volledig solitair en afgesloten van de rest functioneert en geregeld wordt. Het domein van de arbeid behoort tot het sociale weefsel en functioneert in interactie met alle andere domeinen: de politiek, de cultuur, het verenigingsleven, het gezin, opleiding en vorming, de media enz. Het weerspiegelt de facto de hele maatschappij. Stereotypes, vooroordelen en ‘habitus’ zijn stuk voor stuk universele maatschappelijke uitingen die altijd en overal aanwezig zijn. Om diversiteit tot een succes te maken, moeten de gevoerde acties aansluiten bij de maatschappij in haar geheel. De symptomen van de algemene inbedding van discriminatie in de hele maatschappij zijn talrijk. Als klanten weigerachtig of ronduit negatief staan tegenover bediening door of 50 contact met bepaalde profielen van personen, dan ligt het probleem niet enkel bij één kant en moet meer dan alleen maar de arbeidsmarkt aangepakt worden. Daarom raadt BECI aan om net als in Vlaanderen een inclusief en gecoördineerd gelijkekansenbeleid te voeren dat elke minister in zijn bevoegdheden opneemt. Een minister van Gelijke Kansen die de acties van alle ministers coördineert en verschillende initiatieven invoert (affirmative actions enz.). We wijzen er ook op dat de antidiscriminatiewetten weliswaar nodig zijn omdat ze een strikt kader creëren, maar dat ze om veranderingen teweeg te brengen niet echt doeltreffend en praktisch zijn. Als discriminatie wordt ervaren als een collectief fenomeen dat de vorm kan aannemen van een geïnstitutionaliseerde praktijk, blijkt de bestrijding van discriminatie door middel van sancties weinig efficiënt en ontoereikend. Zodra discriminatie de kop opsteekt als een structureel fenomeen dat verankerd zit in de mentaliteit van personen, vormen een bewustmakingsbeleid en een beleid van ‘positieve discriminatie’ opties om het probleem uit te roeien.94 Bovendien is het niet altijd haalbaar om alles te proberen op te lossen via juridische weg. Enerzijds zorgt dat voor verstarring en verlamming en anderzijds brengt dat de werkgevers, maar ook de slachtoffers van discriminatie, in een impasse. Er is dus op alle gebieden werk aan de winkel om op het vlak van gelijkheid van kansen tot volledige maatschappelijke maturiteit te komen en diversiteit te bevorderen op alle niveaus van de maatschappij. BECI | witboek over diversiteit 9.2. Onderwijs en kwalificaties 9.3. Opleidingen en positieve discriminatie Het Franstalige onderwijs dient grondig te worden aangepakt. In zijn huidige vorm produceert het structureel discriminatie. De vermelde cijfers over mislukkingen op school blijven al decennialang ongewijzigd; alleen een nieuw systeem dat kan inwerken op structureel niveau zal in staat zijn om de cijfers in positieve zin om te buigen. Franstalig België zou inspiratie kunnen putten bij andere landen in de wereld die hun onderwijs hebben hervormd, waardoor het slaagpercentage nu fel verbeterd is. De meest recente studie van McKinsey toont aan dat het mogelijk is de cijfers om te buigen in amper zes jaar tijd, door de nadruk te leggen op vier luiken: • bekwame personen motiveren om leraar te worden en te blijven; • voortdurend de pedagogische praktijken in de klaslokalen verbeteren; • kwaliteitsvolle directieteams invoeren; • streven naar het succes van elke leerling. Andere, meer gerichte acties moeten die institutionele hervormingen aanvullen. Het is met name nodig om: • Het klassieke onderwijs meer open te stellen voor kinderen met een handicap om diversiteit als iets ‘natuurlijks’ en niet meer als een randfenomeen te integreren. Momenteel zitten slechts 2 069 kinderen met een handicap in het gewone onderwijs via het Integratiedecreet. België overtreedt daarmee het VN-verdrag inzake de rechten van personen met een handicap, dat werd bekrachtigd in 2006. Hiertoe moet ook de toegankelijkheid van de menselijke en materiële structuren verbeteren. • De pedagogische teams (leraars, schooldirectie) op te leiden in verband met diversiteit. • Zorgen voor een betere tweetaligheid bij de werkzoekenden. • Opleidingen in verband met diversiteit: als gevolg van de wijzigende maatschappij en demografie moeten human resources over alle mogelijke middelen beschikken die afgestemd zijn op de sociale realiteit. • Iedereen die instaat voor human resources moet regelmatig opleidingen in verband met diversiteit volgen om niet terug te vallen in onbewuste reflexen en alle talenten te benutten. • Positieve discriminatie: voorbeelden van positieve discriminatie (aanwervingsmethodes die diversiteit bevorderen) die in dit witboek zijn ontwikkeld zijn talrijk, maar niet exhaustief. De cel diversiteit van BECI kan bedrijven ook andere specifieke maatregelen op maat van het bedrijf aanraden. 9.4. Tewerkstellingsmaatregelen > LASTENVERLAGING Voor de bedrijven wegen de lasten op arbeid zwaar. Ze vormen dan ook in het algemeen een indirect struikelblok voor aanwervingen. Voor de enquête over diversiteit vroeg BECI aan de bedrijven om twee maatregelen uit te kiezen die ze nodig achten om diversiteit te bevorderen. De keuze viel voornamelijk op pedagogische begeleiding, consultancy en fiscale stimuleringsmaatregelen als positieve hulpmiddelen. Die lastenverlaging, vooral voor oudere werknemers, moet op harmonische wijze worden geïntegreerd in de zesde staathervorming, die het beleid inzake activering van de werkloosheidsuitkeringen en inzake verlaging van de RSZbijdragen regionaliseert. > VEREENVOUDIGING EN HARMONISATIE In het kader van de regionalisering van het werkgelegenheidsbeleid raadt BECI aan om ook de financiële steunmaatregelen aan bedrijven betreffende activeringsmaatregelen en verlaging van de RSZ-bijdragen te vereenvoudigen en te harmoniseren. Grafiek 17: Ik vind dat er nieuwe steunmaatregelen moeten komen om diversiteit in het bedrijf te bevorderen: (twee antwoorden mogelijk) 0% Pedagogie (preventie; vorming ...) Consultancy (in diversiteit, change management ...) Belastingvoordelen Neen Andere? Verduidelijk 10% 20% 30% 40% 51
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Die zijn momenteel zeer uitgebreid en moeilijk begrijpbaar voor de bedrijven. > DE WETGEVING AANPASSEN De Vlaamse wetgeving als voorbeeld nemen voor de Brusselse door op wetgevend niveau de doelgroep ‘werknemers van vreemde nationaliteit’ te vervangen door ‘werknemers van vreemde afkomst’ bepaald door het besluit van 7 mei 2009 van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering betreffende de diversiteitsplannen en het diversiteitslabel. Die aanpassing zou beter moeten aansluiten bij de Brusselse sociologische realiteit en aan het daadwerkelijke profiel van de gediscrimineerde personen. Momenteel schiet die wetgeving gedeeltelijk haar doel voorbij als gevolg van de beperking in de wetgeving. Andere parameters kunnen zich op een positieve manier op personen van vreemde afkomst richten, zonder te stigmatiseren. Het betreft in het bijzonder de verwijzing naar de ‘moedertaal’ van personen van vreemde afkomst. Dat gegeven is gemakkelijk in te voegen in een cv of een vacature. Zo zouden vacatures mensen kunnen aanspreken die behalve een van de twee landstalen ook nog een andere taal − hun moedertaal − beheersen. > DE WERKLOOSHEIDSVALLEN WEGWERKEN Personen met een handicap verliezen hun recht op een uitkering als ze werk vinden. Als ze opnieuw een uitkering willen krijgen, moeten ze nog een keer alle erkenningsprocedures doorlopen. Die vragen niet alleen veel tijd, maar zijn op zowel administratief als menselijk vlak zwaar. BECI raadt aan om eenvoudigweg het recht op de uitkering op te schorten zolang de persoon aan het werk is en het automatisch opnieuw toe te kennen als de persoon zijn werk of zijn werkloosheidsuitkering verliest. BECI raadt ook aan om voor personen met een handicap de wachttijden voor enerzijds de toekenning van een uitkering en anderzijds tewerkstellingsmaatregelen te verkorten. Het toekennen van tewerkstellingsmaatregelen aan de werkgever vindt immers vaak zeer lang na de aanwerving plaats, wat een enorme hinderpaal is voor de bedrijven, vooral voor contracten van korte duur. Overigens is, net als bij andere werkloosheidsvallen, het verschil tussen een uitkering voor een persoon met een handicap (en parallelle tegemoetkomingen) en een loon soms niet heel groot. > ANDERE • Socioprofessionele integratietrajecten uitstippelen en opleidingen aanbieden die afgestemd zijn op de gezochte profielen op de arbeidsmarkt. • Meer directe socioprofessionele integratietrajecten en opleidingen aanbieden voor knelpuntberoepen, waarvoor geen hogere opleiding vereist is. In het bijzonder de werkzoekenden hier beter over inlichten. Uit studies blijkt immers dat discriminatie afneemt in knelpuntberoepen, ongeacht of er al dan niet een hogere opleiding voor nodig is. • Werkzoekenden stimuleren om talen te leren tot ze tweetalig zijn, in het bijzonder door gratis cursussen aan te bieden. • Diversiteit integreren in het lessenpakket van de hogescholen en universiteiten voor bepaalde richtingen: human resources, management enz. • De werkzoekenden beter informeren over privédiensten voor werving en selectie (interim enz.). • Selectieproeven objectief beoordelen. Een aantal zouden monoculturele culturele referenties kunnen bevatten, wat personen met biculturele denkpatronen of percepties ‘indirect’ zou kunnen benadelen als gevolg van hun antwoorden. “Discriminatie kan voortvloeien uit de selectieproeven zelf. Deze kunnen cultuurgebonden elementen bevatten (die niets te maken hebben met de beoordeling van vakbekwaamheid en vaardigheden), waardoor personen met een vreemde etnische of nationale afkomst automatisch worden uitgesloten.” 95 Een objectieve studie over de selectieproeven zou nuttig zijn op de arbeidsmarkt. 9.5. Interregionale professionele mobiliteit De professionele mobiliteit van werkzoekenden verhogen zou zowel de werkzoekenden als de werkgevers ten goede komen. In het Brussels Gewest ligt het percentage jongeren zonder diploma secondair onderwijs immers hoog en zijn er niet voldoende arbeidsplaatsen voor laaggeschoolden. In de twee andere gewesten zijn er echter meer arbeidsplaatsen voor mensen met een lage en gemiddelde scholingsgraad. De vraag naar diploma’s hoger of universitair onderwijs bedraagt ‘slechts’ 38,5% in het Vlaamse Gewest en 37,8% in het Waalse Gewest.96 De interregionale professionele mobiliteit verhogen kan bijgevolg interessant zijn voor iedereen. Die mobiliteit betreft verschillende hoofdlijnen: • Ook de interregionale coördinatie inzake opleiding/werkgelegenheid stimuleren om doeltreffende opleidingen te ontwikkelen die ook tot werk in de twee andere gewesten kunnen leiden. • Het structurele overleg tussen de overheidsinstellingen voor arbeidsvoorziening van de verschillende regio’s (Actiris, VDAB, Forem) en de opleidingscentra, OISP-centra enz. stimuleren. • Interregionaal transport uitbouwen: wegens de regionalisering van mobiliteit en openbaar vervoer raadt BECI aan de politieke hindernissen uit de weg te ruimen zodat de privésector zelf het transport van de werknemers kan regelen. De voornaamste faciliteitenzone moet absoluut in de richting van de rand gaan omdat het Brusselse economische gebied de grenzen van het gewest ruim overschrijdt. Werkgevers en werkzoekenden zouden dan gemakkelijker hun gezamenlijke doelen kunnen bereiken. 94. ADAM, Ilke, “Immigrés et minorités ethniques sur le marché de l’emploi. Les politiques publiques en question?”, in Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique Francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 2006, p. 185 • 95. Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding & Business & Society Belgium. 2006. Onderneming & diversiteit: hoe staat het in de praktijk? Brussel. p. 20 ; • 96. Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. 2014. De arbeidsmarkt in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest: Situatie 2012. Brussel. 52 Presentatie van het Witboek voor Diversiteit, op 17 juni, op de zetel van AG Insurance. Van links naar rechts: Hayate El Aachouche (BECI), Thierry Willemarck (Voorzitter van BECI), Antonio Cano (CEO van AG Insurance), Kathleen Beyens (Human Resources Manager Sodexo) en Jean-Claude Daoust (gedelegeerd bestuurder van Daoust) X. Algemene conclusie Discriminatie is overal, in alle aspecten van de menselijke activiteit. Ze is «buitengewoon gewoon»97 oorsprong in zowel directe als indirecte factoren. en vindt haar Als een van de oorzaken die indirect bijdragen aan het ontbreken van diversiteit, kunnen we meer bepaald ons onderwijs aanhalen, dat op zich een echte ‘fabriek’ van discriminatie is. Niet alleen zijn er elk jaar velen niet geslaagd, maar het onderwijs is ook bijzonder ongelijk: er is immers een tweedeling tussen scholen die naar succes leiden en scholen die naar mislukking leiden. Het zal dan ook niet verbazen dat elk jaar een groot aantal leerlingen het onderwijs verlaat zonder diploma secundair onderwijs, wat resulteert in ¼ van de werkzoekenden die geen diploma hoger secundair onderwijs heeft. Verder ligt het algemene niveau van ons onderwijs onder het gemiddelde van dat van de andere OESO-landen. Die realiteit van de werkzoekenden creëert een spanningsveld met de realiteit van de behoeften van de arbeidsmarkt, waar in bijna 60% (56%) van de gevallen een diploma hoger onderwijs vereist is. Bovendien vormt de gebrekkige kennis van het Nederlands een groot nadeel op de Brusselse arbeidsmarkt. Verder is de basis voor diversiteit vrij ongunstig voor de bedrijven: zware lasten op arbeid. Dat vormt een kwantitatieve beperking voor de uitbouw van de human resources. Met die elementen moeten we dus rekening houden in verband met maatregelen om diversiteit op de arbeidsmarkt te bevorderen. De diversiteit op de arbeidsmarkt kan nog veel verder worden uitgebouwd. Dat blijkt ook uit de meest recente metingen van de overheid en academische instellingen, die gegevens uit eerdere studies over discriminatie bevestigen, namelijk de moeilijkheden in verband met toegang tot werk en professionele ontwikkeling bij bepaalde groepen. De socio-economische monitoring biedt het voordeel die discriminatie zeer nauwkeurig te meten, zowel op macroniveau als op nationaal en regionaal niveau. Zo blijkt de werkgelegenheidsgraad van personen van Belgische afkomst (74,2%) beduidend hoger te liggen dan de werkgelegenheidsgraad van personen van vreemde afkomst (die afhankelijk van de afkomst blijft hangen tussen 38 en 53%). De hogere werkloosheidsgraad en -duur van personen van vreemde afkomst ten opzichte van die van personen van Belgische afkomst wijzen ook op discriminatie. De werkloosheid is bijzonder verontrustend voor groepen van Turkse of Marokkaanse afkomst, die momenteel in alle leeftijdscategorieën kampen met de hoogste werkloosheidsgraad. We moeten ons daarbij des te meer vragen stellen omdat België vijftig jaar geleden precies met Marokko en Turkije bilaterale overeenkomsten is aangegaan om werkkrachten naar hier te halen. In verband met leeftijd blijken de loonkosten voor 45- plussers bijzonder zwaar te zijn voor de werkgevers. Door maatregelen voor een grotere verlaging van de werkgeversbijdragen voor 45-plussers zouden de cijfers de goede richting kunnen uitgaan. 53
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Dit soort discriminatie valt dus eenvoudiger op te lossen, via financiële stimulansen, in tegenstelling tot andere soorten discriminatie waarbij vooroordelen, stereotypes en a priori’s dieper geworteld zijn. Discriminatie op basis van geslacht uit zich nog altijd in significante loonverschillen, maar ook in een ondervertegenwoordiging in hiërarchisch hogere functies. Uit de gegevens van de monitoring konden we ook afleiden dat iemand die verschillende discriminerende kenmerken vertoont, het extra moeilijk krijgt op de arbeidsmarkt. De muren worden dan namelijk dubbel zo dik, zowel horizontaal (toegang tot arbeid) als verticaal (toegang tot hiërarchisch hogere functies). Op het vlak van geslacht wordt het glazen plafond nog twee tot drie keer dikker voor vrouwen die een combinatie met andere kenmerken vertonen: vreemde afkomst, leeftijd, handicap enz. Met het oog daarop moeten we dus extra aandacht besteden aan de politieke en private acties rond geslacht. Voor de andere profielen kan de combinatie van discriminerende kenmerken de zaken ook ernstig bemoeilijken op de arbeidsmarkt: leeftijd en handicap, leeftijd en vreemde afkomst enz. , en dat geldt voor beide geslachten Met die combinatie moet ook rekening worden gehouden tijdens de gevoerde acties. Er zijn echter meerdere oorzaken voor deze discriminatie, en het gaat niet alleen om zuiver racisme of een soort basaal machismo. Hoegenaamd niet. De oorzaak ligt op de kruising tussen het exogene en het endogene. We hebben kunnen vaststellen dat de exogene oorzaken voortvloeien uit de staat (onderwijs enz.), maar ook uit de maatschappij. Ze zijn terug te vinden in het hele sociale landschap via mechanismen van sociale valorisatie en devalorisatie (in de media, de politiek, op sociaal vlak, in het verenigings leven, enz.) die discriminatie voortbrengen. Ze worden endogeen en zitten in elke mens geworteld, die ze uit via ‘habitus’ - schema’s van perceptie, appreciatie en actie die sociaal zijn opgebouwd en die het gedrag in verband met selectie, aanwerving en humanresourcesmanagement ‘sturen’. Algemeen gezien zullen significante verschillen inzake ge slacht, afkomst, handicap en leeftijd enkel verdwijnen dankzij twee methodes: inprenting en integratie. Inprentingsmethodes verlopen bijvoorbeeld via opleidingen over diversiteit en bewustmaking. Integratiemethodes zijn vormen van positieve discriminatie, waarvan we verschillende voorbeelden genoemd hebben in dit Witboek. Die acties zijn heel verscheiden, gebeuren zowel horizontaal als verticaal en kunnen gebaseerd zijn op praktijken die bedrijven hebben ontwikkeld en die in dit Witboek aan bod kwamen. Want dat kan lukken! Er zijn immers vele voorbeelden van bedrijven die precies dankzij de integratie van diversiteit economisch succesvol zijn. Als we bedrijven vragen naar de redenen waarom ze diversiteit hebben ontwikkeld, blijkt dat 52% er zich op toelegde om zijn humanresourcesmanagement te verbeteren en 31% om economisch succesvoller te worden.98 We halen hier in het bijzonder het voorbeeld aan van een bepaald Zweeds hotel waar het aantal overnachtingen explosief toenam als gevolg van de vele aanpassingen die het had doorgevoerd voor onder andere blinden, slechthorenden en personen met beperkte mobiliteit. Door personen met een handicap in dienst te nemen, kon dat hotel zijn economische creativiteit ontplooien en werd het het favoriete hotel van personen met een handicap. Talrijke studies bewijzen ook dat bedrijven met vrouwen in het topmanagement economisch beter presteren. Dat komt waarschijnlijk omdat de combinatie van de verschillende maar elkaar aanvullende denk- en handelswijzen van mannen en vrouwen in hogere functies bijdraagt tot een echte complementariteit en de algemene prestaties van het bedrijf verhoogt. Ook multicultureel personeel vormt een bron van menselijke én economische rijkdom. Bedrijven die dergelijke diversiteit hebben gerealiseerd, stellen namelijk dat ze de behoeften van hun klanten beter begrijpen en er dus ook beter op kunnen inspelen. De algemene creativiteit van het bedrijf en de algemene prestaties gaan er eveneens op vooruit dankzij gediversifieerde teams. Het DNA van diversiteit bevat vele chromosomen: angst, onbegrip, spanningen, onverschilligheid, stereotypes, habitus, maar ook hulpmiddelen, rijkdom, kansen, creativiteit, prestaties enz. Maar alleen als alle actoren (uit de politiek, de economie, het verenigingsleven, de media enz.) zich achter de maatregelen en de hulpmiddelen voor diversiteit scharen en de a priori’s vergeten, kan dat uitmonden in succes en rijkdom op elk vlak: menselijk, politiek en economisch. 97. Bourdieu • 98. INERGIE. Bilan diversité 2014. Website op INTERNET. <http://www.inergie.com/bilan-diversite-2014>. 54 XI. Referenties • ADAM, Ilke. 2006. “Immigrés et minorités ethniques sur le marché de l’emploi. Les politiques publiques en question?”, in Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique Francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia. • ADAM, Ilke. 2006. “Les immigrés et leurs descendants sur le marché de l’emploi. Qu’en savons-nous en Belgique francophone (1989-2004)?” , in Marco MARTINIELLO et al. (dir), Immigration et intégration en Belgique francophone. Etat des savoirs. Louvain-la-Neuve, BruylantAcademia. • BECI. Juni 2015. Bekwaamheid sterker dan handicap. Brussel Metropool nr 5. • BOURDIEU, Pierre. 2002. La domination masculine, Parijs, Editions du Seuil. • Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding & Business & Society Belgium. 2006. Onderneming en diversiteit: hoe staat het in de praktijk? Brussel. • Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding. 2009. Discriminatie van personen met een handicap. 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SOMMAIRE Think Tank 4 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil 6 Pour ou contre les mystery callers ? 8 Quel rôle pour le port à Bruxelles ? 10 Fiche réforme de l’Etat : le congé-éducation payé International 13 Faire du business au Japon : suivez le guide 14 Dix conseils pour booster votre site web à l'exportation Topic Green 17 Et le développement durable, on s’en fiche ? 18 Vincent Callebaut, l’architecte belge qui veut sauver la ville 20 Des business models durables – et qui marchent ! 25 Entreprises écodynamiques : les champions verts 28 Céline Fremault : « Une production alimentaire durable à Bruxelles, c’est possible ! » 32 Brussels Waste Network : des idées à ne pas jeter 34 Greenbizz : un incubateur vert à Bruxelles 35 Bâtiment exemplaire, un label de qualité 36 Dans la peau d’un Sustainable Development Manager 38 Pourquoi l’énergie va rester chère Entreprendre 40 Élections sociales, union contre nature ? 42 Starter : MyBricoDesk 43 Exaris : du travail pour les jeunes infra-qualifiés 44 Diversicom, la compétence au-delà du handicap 46 Cession d’entreprise : aligner les intérêts du vendeur et de l’acheteur 47 E-Day Brussels : table ronde sur l’e-commerce Community 51 News 54 L’actualité BECI en photos 57 Impression of a Brit 58 Demandes d'admission 59 Agenda 60 Conseil resto de septembre Mobilité & Logistique Le mois prochain Mai Au mois dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 6 Juin 2015 N° 00 Janvier 2015 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER RESSOURCES HUMAINES
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SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE LE MONSTRE DU LOCH NESS EXISTE Nous l’avons rencontré pour vous au SPF Finances, dans les administrations régionales, provinciales et communales. | Jean Blavier Vrai ? Vrai de vrai ? Oui. Le monstre du Loch Ness existe bel et bien, sauf que ce n’est pas dans les eaux noires du célèbre lac d’Ecosse que son ombre apparaît aux amateurs de whisky, mais chez nous, dans les tréfonds tout aussi sombres de notre fiscalité. Je veux parler du revenu cadastral. Il y a combien de temps qu’on en parle ? Nicolas Sarkozy répondrait : « Eh bien, je vais vous le dire : 1975 ». Quarante ans. Avant, ce revenu en était un comme tant d’autres et il était péréquaté tous les cinq ans. Un beau jour, le ministre des Finances de l’époque – ce devait être feu Willy De Clercq – a raté la marche et aucun de ses successeurs n’a plus osé emprunter cet escalier-là, dangereux sur le plan électoral, tandis que l’administration faisait savoir avec une insistance croissante qu’elle n’était plus en mesure de procéder à ladite péréquation. Pince-moi, je rêve. Un ministre, pardon, une succession de ministres des Finances qui refusent d’augmenter un impôt sur un revenu impossible à délocaliser et une administration qui abonde dans leur sens, is it in Belgium ? Difficile à croire. Encore plus difficile à croire : quarante ans après, comme si on avait farfouillé dans le grenier, on va péréquater les revenus cadastraux. Ou trouver quelque chose d’équivalent dans le cadre du fameux tax shift dont tout le monde sait qu’il ressemblera étrangement à un tax lift. Mais ce ne sera sans doute pas le plus étonnant. Notamment en Wallonie. 4 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Ô Lasne ! L’année à peine a fini sa carrière Et près des flots chéris qu’elle devait revoir Regarde ! Je viens seul m’asseoir... (Lamartine) Cette paisible Wallonie où, se vantait il y a peu de temps encore André Antoine, à l’époque ministre des Finances et du Budget, il n’est pas nécessaire d’abaisser les droits d’enregistrement sur les biens immobiliers puisque le taux appliqué sur la moitié des transactions est de 6 %. Pourquoi ramener ce taux de 12,5 à 10 % comme en Flandre, alors qu’il est déjà à 6 % dans un cas sur deux ? C’est arithmétiquement imparable. Mais, si un Wallon sur deux ne paie que 6 % de droits d’enregistrement, c’est parce qu’en Wallonie, un revenu cadastral sur deux est inférieur à 745 euros. Si le gouvernement fédéral décide de péréquater, crac boum hue, les droits d’enregistrement vont chauffer. Et si dans la foulée le gouvernement régional, les provinces et les communes décident de profiter de l’aubaine pour péréquater elles aussi leurs additionnels, ça va devenir bouillant. Pas étonnant que votre serviteur ait recueilli les confessions de quelques citoyens de Lasne : il est peut-être temps d’émigrer... en Flandre. Puisqu’on parle d’immigration – c’est la même chose dans l’autre sens –, le citoyen responsable et bien informé n’aura pas manqué de lire attentivement les études européennes sur les aspects positifs de cette variante méditerranéenne de la transhumance. Alors qu’il ne se passe pas de semaine sans qu’un rafiot bondé comme un tonneau de harengs ne chavire au large de Lampedusa, on entend trop souvent au Café du commerce « On ne peut pas accepter toute la misère du monde », « Qu’ils rentrent chez eux », « Il faut les empêcher de partir. Et s’ils sont partis, qu’on les ramène... » Stop ! Et si on réfléchissait un peu ? Ce n’est pas, hélas, au niveau belge que l’on réfléchit à ce genre de chose, mais au niveau européen. Votre serviteur n’a pas l’intention de convaincre qui que ce soit, il est bien trop hésitant lui aussi. Mais ces familles qui dérivent, ces enfants noyés, outre que leurs cupides passeurs méritent une raclée impitoyable, ne doivent-ils pas nous inciter à penser : et si ces immigrés, qui sont prêts à prendre les jobs que les Européens ne veulent plus, étaient une aubaine pour relever notre démographie déficiente et payer nos pensions ? Cela s’appelle de la contrition imparfaite. ● CORNER SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE DICTIONNAIRE DES NOUVEAUTÉS Le saviez-vous ? Les mots « anthropocène » et « écopastoralisme » viennent de faire leur entrée au dictionnaire. On se gausse annuellement de ces petites nouveautés qui résonnent comme une colère du capitaine Haddock. | Michel Geyer D’autres mots plus connus se sont simplement vu ajouter un bout de définition. C’est par exemple le cas de « responsable », qui n’est plus seulement lié à celui qui « pèse les conséquences de ses actes ». À présent, il définit aussi celui qui « respecte les valeurs de développement durable ». Du pur politique donc. Voilà qui nous a donné l’envie de rédiger notre propre contribution. Au cas où les héritiers de ces Messieurs Larousse et Robert nous liraient… A comme « ambition » : Ce à quoi carburent tous les politiques. Et c’est très sain. Ambition pour leur parti, pour leur région et leur commune (ne jamais oublier sa première assise électorale). Et pour euxmêmes ? Surtout pas. Ils sont « à la disposition de leur parti et de son président ». NB : cette dernière phrase sonne plus juste quand elle est prononcée avec un léger sourire carnassier (avec un c, comme dans « crédible »). A – encore – comme « argent ». La pire des choses. Car avant d’être le nerf de la guerre, l’argent est le métal du deuxième. C’est à dire de celui qui est poliment prié de voir passer le premier sous son nez. Qu’il s’agisse d’une élection, d’une nomination ou d’une sortie médiatique, en politique cela rime surtout avec déception, voire humiliation. Abnégation ? Aussi, mais quand celle-ci ne débouche sur rien (et deuxième, c’est rien), cela rime surtout avec frustration. B comme « budget » : Il paraît que celui de la Région bruxelloise est impossible à boucler. Parce que le fédéral conteste les montants qui lui sont dus, dans le cadre de la loi spéciale de financement. On en parlait déjà il y a un mois. Eh bien figurez-vous que ça n’est toujours pas réglé. Et le mois prochain ? Affaire à suivre ! E comme « échec » : Un peu comme ambition. Tout le monde y a droit mais personne ne peut le reconnaître. Ça fait mauvais genre. Formulation suggérée : « avoir voulu lancer le débat », ou « avoir été mal compris mais ne pas vouloir insister ». G comme « gueulante » : Mot vulgaire et inapproprié, utilisé par les observateurs pour décrire une réunion qui tourne mal. À la sortie de celle-ci, il est plutôt recommandé aux intéressés d’évoquer une « franche discussion ». Il y en a dans tous les partis, tous les gouvernements. Mais jamais face aux caméras. I comme « information » : Ensemble des éléments donnés pour noyer un élément g ênant (si pas clair, voir par ailleurs « désinformation »). R comme « retraite » : Pour le coup, ne reprochons rien à nos dirigeants. Souvent peu pressés de laisser la place aux jeunes, ils n’hésitent pas à imposer la même règle à l’ensemble des travailleurs : travailler plus pour éviter de perdre gros. Attaque facile à propos de la nécessaire réforme des pensions ? Sans doute, mais la beauté n’est pas toujours dans l’effort. S comme « sondages » : Toujours à prendre avec des pincettes. Surtout les derniers. En gros : s’ils sont bons, on y croit et on remercie l’électeur de sa confiance, les ministres de leur travail, la standardiste et même son chien. Si on n’a pas de ministre, le président fera l’affaire. Et si les prévisions sont mauvaises ? On dit qu’on n’y croit pas, que le seul sondage qui compte c’est l’élection. V comme… « visite » : Face émergée du lobbying favorable à nos entreprises. Il paraît que la visite de Charles Michel au Japon servira à rééquilibrer nos relations avec ce pays. Tant mieux. Mais sincèrement, voir le premier ministre serrer la main d’un robot et vendre des frites suffisait à notre bonheur. ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE Les mystery calls ? Des appels mystère aux entreprises pour dépister la discrimination : une fausse bonne idée ? L’initiative de Kris Peeters fait débat. Deux rencontres, deux points de vue. Gaëlle Hoogsteyn Patrick Charlier, Directeur Adjoint du Centre pour l’égalité des chances Nous sommes convaincus que les mystery calls sont un outil nécessaire. Leur but est d’apporter la démonstration qu’il y a discrimination – ou pas. Actuellement, cela concerne principalement l’emploi, mais cela pourrait par exemple être étendu au domaine du logement. Naturellement, ces appels mystères doivent être juridiquement encadrés. Le reproche qu’on leur fait, c’est qu’ils sont comme une forme de provocation à commettre un délit. Dans certaines situations controversées, il est arrivé que le mystery caller pousse lui-même à la discrimination, par exemple en se présentant comme un candidat musulman et en demandant d’emblée un horaire adapté pendant le ramadan. L’entreprise testée ne peut en aucun cas être poussée à la discrimination par ce type de question. Mais si l’on mettait en place un système offrant toutes les garanties d’objectivité, la question de leur bien-fondé ne se poserait plus. L’encadrement pourrait, par exemple, prévoir de ne recourir aux mystery calls que si des plaintes ont déjà été déposées. Cela ne pourrait pas se faire de façon systématique. Par la suite, des mystery calls pourraient servir à vérifier si des mesures anti-discrimination ont bien été prises par un employeur qui s’y est engagé. Il faut mettre en place une méthodologie. Autre avantage de ces mystery calls : ils peuvent être mis en place pour une entreprise ou pour un secteur. En France, par exemple, la chaîne de supermarchés Casino a volontairement mis en place des mystery calls dans le cadre de sa politique de diversité. Cette opération a permis de détecter certains problèmes qui ont pu être corrigés. Casino a ainsi réussi à sensibiliser les responsables des différents sites à travers tout le pays. Ce fut très positif pour leur image. Les mystery calls ne sont au final rien d’autre que des radars qui placés pour inciter les automobilistes à réduire leur vitesse et leur rappeler la loi. Bart Buysse, Directeur Général de la FEB La discrimination est inadmissible. Mais, selon nous, le recours aux mystery calls n’est pas une solution. Des mystery calls ont été réalisés dans le secteur des titres-services et de l’intérim. Nous trouvons cela particulièrement contre-productif car il s’agit de deux secteurs « tremplins » pour l’insertion. Surtout par téléphone, c’est particulièrement réducteur. Pour lutter contre la discrimination, il faut se concentrer sur les causes du problème, et pas sur les symptômes. Ici, on a juste pointé du doigt les entreprises qui n’étaient pas ouvertes à la diversité, sans apporter aucune solution. Premièrement, lorsque l’on rencontre des chercheurs d’emploi étrangers, on se rend souvent compte qu’il y un manque de formation, une méconnaissance des langues, des difficultés de mobilité… C’est d’abord à ce niveau que les pouvoirs publics devraient investir. Deuxièmement, recourir aux mystery calls est injuste. Il y a de la discrimination dans tous les domaines, pas seulement dans celui de l’emploi. Les mesures proposées ne visent que les employeurs privés mais, du côté des pouvoirs publics aussi, il y a de la discrimination. L’exemple ne devrait-il pas venir d’en haut ? Troisièmement, il faut sensibiliser. Il faut convaincre de la plus-value de la diversité et non l’imposer. Différents moyens existent : mener des campagnes pour sensibiliser les entreprises, créer des workshops pour les responsables des ressources humaines... Le plus grand défi est de changer l’image que certains ont des allochtones, mais changer les mentalités est un travail à long terme. Il faut miser sur la concertation avec les pouvoirs publics et politiques, les fédérations professionnelles, les partenaires sociaux, les entreprises, la presse… Aujourd’hui, on ne parle que de quotas, de sanctions et cela mène à une polarisation. Nous souhaitons que les mesures lancées soient positives et non coercitives. Nous sommes convaincus que ce que les entreprises cherchent chez leurs employés, ce sont les compétences, le talent. Or, celui-ci est universel ! 6 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Donnez-nous votre avis c’est simple et gratuit. 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Quel rôle pour le port à Bruxelles ? Bruxelles dispose d’un port de mer, directement relié à celui d’Anvers – un atout économique non négligeable, générateur d’activité et d’emploi. Pour autant, son potentiel est-il exploité de manière optimale ? À l'heure où le redéploiement de la zone du canal retient toute l'attention du gouvernement bruxellois, la question mérite d’être posée. Didier Dekeyser et Emmanuel Robert O n ne peut nier l’intérêt d’une voie navigable et d’un port de mer pour une ville comme Bruxelles. C’est tout à la fois un outil logistique pour les entreprises, une « voie douce » propice au développement durable, un vecteur d’activité et un pourvoyeur d’emplois. Mais le Port est aussi gourmand en espaces, dans une ville en plein boom démographique où la demande est grande : logement, équipements collectifs, entreprises… Plusieurs questions méritent d’être posées : Quel est aujourd’hui l’impact réel du Port pour l’économie bruxelloise et quel est son potentiel de croissance ? Combien d’emplois peut-il offrir et de quelle qualité ? Le Port jouet-il pleinement son rôle de facilitateur de transport par la voie d'eau ? Son activité spécifiquement portuaire peutelle croître sans augmenter nécessairement sa surface d'exploitation ? Voie d’eau, voie douce Le Bureau du Plan prévoit une croissance de 64 % du transport de marchandises en Belgique d’ici 2030. Compte tenu de la congestion du trafic à Bruxelles, la voie d’eau pourrait apporter une partie de la réponse à cette demande, et ce de façon plus écologique que le transport routier. À titre d'exemple, la seule navette hebdomadaire de conteneurs en provenance d'Anvers permet d’éviter, selon les chiffres mêmes du Port, 50.000 trajets de camions. Globalement, toujours selon le Port, le transport par voie d'eau dans la Région nous épargne le passage de 618.000 camions par an et 100.000 tonnes de CO2 . Toutefois, ces chiffres doivent être relativisés : Bruxelles n’est pas forcément la destination finale des marchandises qui y sont transbordées ; une bonne part y arrivent ou en repartent… par camion, en provenance ou à destination d’autres régions. Une situation due en partie à la politique de subsides bruxelloise : en octroyant aux 8 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 affréteurs un subside pour chaque conteneur transbordé sur le territoire de la Région, qu’il soit vide ou plein, en transit ou non, on génère du trafic routier à Bruxelles plutôt que de le réduire. Une étude détaillée de ces flux aurait sans doute de l’intérêt. Par ailleurs, il n’est pas sûr que le trafic fluvial soit appelé à croître : la rupture de charge pèse défavorablement sur ses coûts ; le volume de marchandises transitant par le Port de Bruxelles est d’ailleurs resté stable au cours des dix dernières années. Et pour autant qu’il puisse augmenter, faudra-t-il pour cela investir ? Relever la hauteur des ponts (voir encadré) ? Mobiliser de nouveaux terrains, comme pour la future plateforme « Ro-Ro » (Roll-On, Roll-Off), destinée au transport de voitures d’occasion vers Anvers et qui devrait occuper 2,5 hectares ? En l’occurrence, ce projet doit aussi permettre de réaffecter le quartier Heyvaert et de fixer des emplois à Bruxelles. Quels emplois ? En 2008, date du dernier relevé, le Port revendiquait près de 6.000 emplois directs et plus de 7.000 emplois indirects – des chiffres toutefois remis en cause par l’Observatoire bruxellois de l’Emploi. « Une bonne part des activités localisées au Port de Bruxelles ne sont pas strictement liées à la voie d’eau », commente Jan De Brabanter, Secrétaire Général UEB. « Les chiffres d’emplois directs ou indirects revendiqués par le Port sont basés sur la zone portuaire définie par le PRAS ; mais une bonne part des entreprises implantées dans cette zone pour des raisons historiques ou par effet d’aubaine n’ont, en fait, rien à voir ou très peu avec les activités portuaires. » Au-delà de ces chiffres, la réalité du Port, c’est aujourd’hui celle d’une vaste zone industrielle où se côtoient des activités variées. Certes, on peut se réjouir de voir ces activités implantées à Bruxelles et offrir de l’emploi parfois THINK TANK De la hauteur des ponts Faut-il relever la hauteur des ponts sur le canal, en-deçà de l’avant-port bruxellois, pour permettre le passage de plus gros porte-conteneurs ? La question a été soulevée fort à propos (surtout en Flandre) à la veille des dernières élections. Elle peut se résumer comme ceci : sous des ponts à 5,25 m, on peut faire passer des bateaux chargés de deux conteneurs superposés ; à 7 m, la charge passe à trois conteneurs – une augmentation des gabarits encouragée par l’Union européenne. D’Anvers à l’avant-port de Bruxelles, pas de problème : le canal est aux normes VIb (jusqu’à 9.000 t !) – c’est d’ailleurs ce qui fait de Bruxelles un « port de mer », label peu courant pour une ville continentale. L’avant-port, où se trouve le terminal à conteneurs, est ainsi relié non seulement à Anvers, mais aussi à Zeebrugge et Rotterdam. En amont, direction Charleroi, on passe en classe IV (1350 t). Pour augmenter ce gabarit, il faudrait rehausser les ponts, mais à Bruxelles, ils sont pour la plupart inférieurs à 7 m – il y en a même quatre qui sont inférieurs à 5,25 m. Hélas, il n’y a pas que les ponts ! À partir de Bruxelles, le terrain s’élève… Les écluses de Molenbeek et d’Anderlecht limitent de facto le trafic ; plus loin, le canal est encore jalonné de cinq autres écluses (quatre sur la portion flamande, une en Wallonie), du plan incliné de Ronquières et de l’ascenseur à bateaux de Strépy. Sans compter de nombreux ponts inférieurs à 7 m… « Modifier tous ces ouvrages nécessiterait des travaux (et des investissements) considérables, que les perspectives de transport par voie d’eau ne justifient pas à cette heure », estime Lise Nakhlé, Conseillère BECI en urbanisme. « La Région flamande prévoit certes d’étudier l’augmentation des gabarits vers la classe V – jusqu’à 3.000 t – à l’horizon 2020-2030, pour le tronçon qui la concerne ; mais quelques kilomètres en amont, Ronquières apparaît comme une barrière infranchissable. Même avec des ponts à 7 m, les gros bateaux n’iraient guère plus loin que Tubize… » « À Bruxelles, relever les ponts à 7 m n’aurait pas de sens. Il faudrait opter pour des ponts levants ou très inclinés, qui augmenteraient l’effet ‘barrière’ du canal – quid de leur franchissement par les trams ? Et quel impact pour la qualité paysagère ? Par contre, il serait sans doute utile d’envisager le rehaussement des quatre derniers ponts inférieurs à 5,25 m. » Le pont de Cureghem : l’un des quatre derniers ponts bruxellois inférieurs à 5,25 m. peu qualifié, mais on doit tout de même se demander si leur nature et leur intensité de main d’œuvre justifie leur emprise, à cet endroit, sur le territoire urbain. Et demain ? Une étude en cours, pour le compte du Port et de la Région, compare de nombreux ports urbains européens et tire quelques conclusions qui peuvent s'appliquer, a minima, au Port de Bruxelles. Elle relève que, dans ces ports, « de nouveaux métiers de la logistique se développent, principalement en lien avec la logistique urbaine et le report multimodal », décrit comme un facteur de compétitivité, qui permet aux ports urbains d’étendre leur zone d’activités au-delà du domaine portuaire proprement dit. « Quant à la logistique urbaine, elle répond en partie à la problématique de la mobilité et met à disposition d’entreprises des espaces de stockage. Des projets liés à cette thématique émergent dans de nombreux ports mais ne produisent pas toujours de réels effets de levier (...). » L’étude observe que – comme à Bruxelles – les nouvelles activités développées dans ces zones ne sont pas nécessairement liées à la voie d’eau : on voit ainsi émerger des « pôles thématiques », qui toutefois « semblent davantage se développer pour des raisons d’opportunité et de disponibilités d’espace à réaffecter que suite à une réflexion économique. (…) Les fonctions de logement et de loisirs émergent dans tous les noyaux urbains et coexistent plus ou moins bien avec les autres fonctions. L’activité purement industrielle tend, elle, à être déplacée dans les zones moins densément urbanisées. » Les auteurs appellent à mener une réflexion sur les grappes industrielles et souligne encore que les évolutions du cadre réglementaire peuvent accélérer l’évolution des activités dans les zones portuaires, « notamment en qui concerne le transport ». Dans la zone du canal comme ailleurs, le dynamisme économique et démographique dont Bruxelles fait preuve pousse à s’interroger sur la cohabitation des fonctions dans la ville, l’allocation des moyens et l’occupation des espaces. À cet égard, la Région bruxelloise ne pourra pas faire l’économie d’une réflexion en profondeur sur son port. Des pistes existent pour en faire l’outil moderne dont les entreprises bruxelloises ont besoin. Elles doivent être explorées. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 9
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THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Le congé-éducation payé Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Comment ça marche ? Le dispositif actuel permet à des travailleurs du secteur privé de bénéficier de congés pour suivre des formations reconnues ou agréées. Le travailleur reste employé par son entreprise et continue à toucher son salaire. Jusqu’à présent, l’employeur était remboursé a posteriori par le SPF Emploi. Avec la 6e réforme de l'État, des aspects importants du congé-éducation payé (CEP) sont passés du fédéral vers les Régions et Communautés, en même temps que d'autres compétences liées à l'emploi. Qu'est-ce qui est transféré ? Le transfert du CEP concerne tant la réglementation que le contrôle et l'inspection, la reconnaissance des congés, les formations prises en considération, le nombre d'heures et les remboursements. Selon leur nature, les formations ressortissent aux Régions ou aux Communautés. Par contre, les aspects liés au droit du travail et à la concertation sociale restent dans le giron fédéral. Le cas bruxellois En 2011-2012, 13.518 travailleurs domiciliés à Bruxelles ont bénéficié de la mesure, tandis que 1.402 employeurs bruxellois ont demandé un remboursement, le tout pour un budget de 16.896.000 €. Pour 2015, Bruxelles a inscrit 18.749.000 € à son budget. En tant que Région bilingue, Bruxelles est confrontée à tous les cas de figure : ainsi, un travailleur attaché à une communauté linguistique peut souhaiter suivre une formation dans l'autre langue nationale. Sera donc concernée une compétence communautaire flamande ou française, ou régionale (flamande, bruxelloise ou wallonne). Qui se chargera à Bruxelles du dispositif CEP ? Le Service public régional Bruxelles Économie et Emploi pour l'ensemble des aspects transférés : commission d'agrément, contrôle des formations, gestion des demandes de remboursement, etc. Pour l’année scolaire 2013-2014, ces dernières doivent être introduites avant le 30 juin. Où va-t-on ? Pour l’employeur, la régionalisation va inévitablement compliquer le système, puisque les demandes devront être introduites en fonction du siège d’exploitation (et non du siège social). Dans sa note de politique générale, le Ministre bruxellois de l'Emploi, Didier Gosuin, indiquait : « Le premier soin du gouvernement (…) sera donc de s'accorder avec les autres entités fédérées avec la volonté d'éviter de pénaliser les travailleurs bruxellois suivant des formations pointues organisées dans les autres Régions et de pénaliser les entreprises bruxelloises soucieuses d'assurer la formation continue de leurs travailleurs d'où qu'ils viennent. » Dans cette même note, le Ministre précisait : « Le principal moyen pour maîtriser les coûts est de davantage concentrer le champ des formations agréées sur des formations réellement utiles pour les travailleurs et les employeurs bruxellois ». Pour l'heure ne sont prévues à Bruxelles que des mesures de stabilisation du dispositif. Entretemps, tout se déroule selon les modalités antérieures. Le Ministre annonce que « toute modification sera soumise à l'avis des partenaires sociaux. À moyen et long termes, nous analyserons (…) les opportunités de l'adapter aux besoins spécifiques de la Région bruxelloise ». 10 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 • Les partenaires sociaux doivent rester associés à toute réflexion sur le CEP ; • Un lien doit être établi entre les formations reconnues et l’activité de l’entreprise, ce qui est aussi la clé de la maîtrise budgétaire ; • Les budgets du CEP doivent rester exclusivement consacrés à la formation des travailleurs ; • BECI estime que la clé de répartition actuelle, entre promotion sociale, formation sectorielle et syndicale, ne doit pas être modifiée ; • Aucune commission d’agrément n’a encore été mise en place à Bruxelles, ce qui pourrait compromettre l’agrément de certaines formations nouvelles. BECI réclame son installation au plus vite ; • Des accords interrégionaux et intercommunautaires sont impératifs pour garantir la cohérence du système. réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 9 L’avis de BECI Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be
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INTERNATIONAL EXPORT DAY BRUSSELS Dix conseils pratiques pour booster votre site web à l'exportation Vous souhaitez ouvrir votre site web à l'international et booster vos ventes ? Stéphane Bouchez, CEO et fondateur de l'agence de marketing Stratenet, a proposé lors de l'Export Day dix conseils et outils pratiques. «L a réalité de l'entrepreneur est en général fort différente de la réalité du web. Et souvent, un projet web – à l'exportation ou non – est mal analysé au départ », lance d'emblée Stéphane Bouchez, CEO et fondateur de Stratenet. « Or quelques conseils et outils permettraient à l'entrepreneur de valider son idée, puis de la tester. Avec comme point de départ cette question primordiale : comment comptez-vous gagner de l'argent? Trop souvent encore, l'entrepreneur confond les moyens et les objectifs business. » D'où ces dix conseils pratiques. 1. 2. 3. 4. 5. Parlez de votre idée autour de vous, afin de la confronter à la réalité. Et ne vous retranchez pas derrière la confidentialité, la crainte de voir votre idée (géniale ?) être copiée. « Pourquoi pas même mener une petite enquête sur Facebook ? », ose Bouchez. Évaluez la demande pour votre produit ou service. Et Bouchez de conseiller pour ce faire l'outil Keyword Planner de Google qui permettra de comprendre le comportement des (futurs) consommateurs, un élément d'autant plus important à l'exportation que les habitudes peuvent différer d'un pays à l'autre. Évaluez la taille de votre marché par pays. Ici également, Bouchez suggère d'utiliser l'outil Google Global Market Finder qui permet de faire une rapide étude de marché dans la langue du pays que vous ciblez. Identifiez vos concurrents et leur notoriété. À nouveau, le CEO de Stratenet conseille de recourir à l'outil Google Trends qui offre différents graphiques sur le type de concurrence que vous pourriez rencontrer par pays. Sachez qui sont vos clients. Grâce à l'outil Consumer Barometer de Google par exemple, il est aisé de comprendre comment les gens utilisent l'internet dans le monde et quels sont les comportements d'achats locaux. À cet égard, Bouchez insiste sur la nécessité de prendre en compte l'internet mobile, puisqu'un nombre croissant de clients se connectent via leur tablette ou smartphone, d'où la nécessité de prévoir un site mobile friendly et réactif. À ce stade, Bouchez a proposé différents outils permettant de (re)modeler un projet et une campagne marketing, ainsi que de vérifier la faisabilité d'un tel projet. Ce qui permettra, si le potentiel est avéré, de passer aux étapes suivantes. 14 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 6. 7. 8. 9. 10. Testez et validez votre idée face à la réalité. Pour ce faire, il suffit de créer un nom de domaine et de prévoir un hébergement (possible à partir de 1,99 €/mois), de créer ensuite une landing page (pour inciter le prospect/client à l'achat), puis d'y greffer une campagne Adwords pour améliorer la visibilité du site. À ce niveau, Bouchez propose l'outil Unbounce de création d'une landing page avec possibilité de test A/B pour optimiser la proposition. Mesurez et analysez le résultat de vos actions. Car la formule magique du commerce en ligne est simple : trafic X taux de conversion X prix du panier = chiffre d'affaires ! Une fois ces métriques enregistrées, le dosage idéal pourra être adapté. Ici également, Google offre un outil performant avec Google Analytics, indispensable à tout site de vente en ligne. Planifiez votre business plan et évaluez la proposition de valeur de votre activité (notamment à l'étranger). Car toute ouverture sur l'exportation doit se traduire par de la création de valeur pour l'entreprise. Investissez. « Faites développer votre site web sur base d'un cahier des charges solide et en fonction de vos besoins actuels et non futurs », recommande encore Bouchez. « Ne gaspillez pas votre temps et votre argent ! » Car il est possible de se construire un site de qualité pour 5.000 € (par exemple avec Shopify). Exécutez enfin les cinq phases du performance marketing : stratégie (de vente), acquisition (de visiteurs), conversion (en acheteurs), rétention (fidélisation) et mesure du succès. Au final, un bon site web (à l'exportation) tient en un objectif : augmenter toujours le nombre de visiteurs. ● Marc Husquinet Conseils et gestion Et si vos défis prenaient un nouvel envol ? ETHIAS SERVICES UN PARTENAIRE POUR TOUTES VOS MISSIONS CERTIFIÉ ISAE 3402 Calcul des engagements salariaux, optimisation des coûts de pension, gestion administrative, paiement des retraites du personnel, études juridiques, rapports actuariels, audit du portefeuille d’assurances… Autant de défis quotidiens qu’Ethias Services peut vous aider à relever. Envie d’en savoir plus ? www.ethiasservices.be Ethias Services SA. Numéro d’entreprise 0825.876.113. Contact : Rue des Croisiers 24 – 4000 LIÈGE Services
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Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00 GREEN Et le développement durable, on s’en fiche ? Où se situe le développement durable sur le radar des entreprises ? Voici une dizaine d’années, pour beaucoup d’entre elles, la durabilité représentait surtout des contraintes réglementaires – donc des coûts –, d'éventuels subsides aux investissements et parfois un argument commercial. Très peu en faisaient un élément cardinal de leur stratégie. La question environnementale – climatique, surtout – s’est davantage imposée à partir de 2007 avec le 4e rapport du GIEC et le film Une vérité qui dérange d’Al Gore. Deux documents-chocs pour le grand public, conjointement récompensés d’un Prix Nobel de la Paix. Dès lors, plus question de rester dans l’expectative : le développement durable a grimpé quelques échelons dans les priorités des entreprises, qui ont été plus nombreuses à installer des systèmes de gestion environnementale et à publier des rapports de durabilité. On pouvait craindre que ce bel élan soit brisé par le krach de l’automne 2008 et par la récession qui a suivi. En situation de crise aiguë, les entreprises atteintes dans leur rentabilité risquaient de se replier vers des objectifs à court terme et de repousser la durabilité à plus tard… En fait, les résultats d’enquêtes internationales indiquent le contraire : les CEO du monde entier interrogés par McKinsey dans son Global Survey montrent, d’année en année, un souci croissant de la durabilité. En 2010, ils étaient 34 % à la placer parmi leurs trois premières priorités. L’année dernière, ils étaient 49 % – dont 13 % pour qui c’est désormais la première priorité stratégique. De même, selon le Global CEO Survey de PwC, 46 % des CEO interrogés en 2014 voyaient la raréfaction des ressources et le changement climatique comme une tendance majeure qui va transformer leur activité – dans le domaine de l’énergie, ils étaient même 76 %. Enfin, selon une étude récente du réseau PRI (Principles for Responsible Investment), soutenu par les Nations-Unies, 88 % des investisseurs voient dans la durabilité l’opportunité d’un avantage compétitif et 78 % la perçoivent comme un facteur de différenciation – mais ils sont aussi 91 % à estimer que la durabilité devrait être mieux intégrée dans le dialogue investisseurs-entreprises. Les entreprises en sont de plus en plus conscientes : la limitation des ressources disponibles en eau, en énergie ou en matières premières, dans un monde en croissance, signifie la rareté et donc l’accroissement des coûts. Les épisodes météo extrêmes (tempêtes, inondations…), liés au changement climatique, entraînent quant à eux des risques de ruptures d’approvisionnement et de production. Les entreprises ont identifié ces risques comme un facteur de transformation. Au-delà des instruments de mesure d’empreinte environnementale ou des politiques de responsabilité d’entreprise que certaines ont déjà mis en place, elles ont besoin de nouvelles approches et de nouveaux outils pour améliorer leur résilience face au changement. C’est exactement le propos du projet ResilieNtWEB, dont BECI est partenaire et dont vous trouverez la brochure en supplément à ce numéro. Plus qu’un simple argument de marketing, plus ou moins fondé, la durabilité devient pour les entreprises une priorité stratégique, qui doit trouver son ancrage dans les processus de mesure des performances, de gestion et de décision. Certaines en ont fait leur business model – comme vous le lirez dans notre dossier. Nous vous le proposons comme une source d’inspiration.. ● Laura Rebreanu, Coordinatrice développement durable BECI
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TOPIC GREEN Vincent Callebaut, l’architecte belge qui veut sauver la ville Après un parcours académique plutôt remarqué et un début de carrière qui l’a vu couronné de nombreux prix, cet architecte d’origine louviéroise a posé ses valises à Paris d'où il nous a expliqué sa conception des bâtiments urbains et du rôle qu'ils peuvent jouer dans l’alimentation de ses habitants. Rencontre avec un idéaliste qui a... la tête bien sur les épaules. Johan Debière Comment expliquer que vos idées et vos plans sur la ville de demain se concrétisent dans les pays d'Asie du sud-est ou au Moyen-Orient, mais pas encore en Europe ? Je pense que les pays émergents ont plus de besoins et en même temps plus de potentiel économique pour développer ce type de projets. Au contraire, j'ai souvent vu dans la réaction des promoteurs immobiliers européens une forme de tiédeur. Chez eux, ce sont les raisonnements à court terme qui prévalent pour voir si cela vaut la peine d'investir ou pas dans des projets comme ceux que je défends. Ceci dit, je ne désespère pas. Depuis quelques années, les thèmes de la construction verticale et de la végétalisation des bâtiments en ville montent en force en France, mais aussi en Allemagne, au Luxembourg, ainsi qu’en Belgique... Les promoteurs européens restent-ils tous sourds ou indifférents aux projets que vous développez ? Non, heureusement... Depuis un an, les choses sont en train de bouger. Le programme Paris Smart City 2050 a par exemple sensibilisé pas mal d'acteurs aux défis importants que devront relever les villes de demain, y compris au plan alimentaire. Paris Smart City 2050 est une commande directe de la Ville de Paris, qui a été sélectionnée sur candidature et non par concours, pour sensibiliser la population au principe de la construction verticale. Il s'agit par ailleurs de montrer que des alternatives existent, à la fois pour préserver le bâti existant, répondre à crise du logement et développer une architecture résiliente par rapport à la problématique climatique. On ne peut plus se voiler la face : dans les prochaines décennies, l'augmentation des températures, les épisodes de fortes pluies, les vents violents etc., seront devenus des réalités. Quel est votre concept pour une ville comme Paris ? On dit la ville lumière assez réticente à l'idée de voir des tours sur son territoire... En réalité, le concept porteur de mon propos, c'est celui de la solidarité énergétique. C’est le fait de dire qu'à Paris comme dans toutes les autres villes européennes à forte charge patrimoniale, avec des couches de population de plus en plus riches, on veut construire des bâtiments métaboliques. J'entends par là des bâtiments innovants 18 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Utopiques, les projets de Vincent Callebaut ? La tour végétalisée Tao Zhu Garden est actuellement en cours de construction à Taiwan qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Et qui redistribuent l'énergie non consommée aux bâtiments historiques. À Paris, je pense notamment aux grands bâtiments haussmanniens qui sont protégés, que l'on ne peut isoler et qui souffrent de fortes déperditions énergétiques. Avec nos projets, c'est le smart grid, le réseau électrique intelligent, qui va procéder à la redistribution de l'énergie autoproduite non consommée, à travers une sorte de Facebook de l'énergie, où chaque copropriété prendra sa place sur l'échiquier de la décentralisation énergétique. La même logique prévaudra pour la production de fruits et légumes que l'on pourra cultiver sur des espaces spécialement destinés à cet effet sur nos immeubles, avec le développement de techniques comme la culture hydroponique. Pensez-vous pouvoir nourrir la population d'une ville à partir des fruits et légumes produits sur les immeubles de ce type? Il faut être pragmatique. Une ville qui nourrirait 100 % de la population avec une production exclusivement urbaine de fruits et légumes n'est pas imaginable. Personnellement, je suis plutôt sur une logique qui tenterait de trouver un équilibre entre une agriculture permettant de développer à la fois des biofuels de 3e génération (ndlr : où seule la partie non comestible est exploitée pour la production de carburants) et des cultures © Vincent Callebaut Architectures TOPIC vivrières. J'ajouterais qu'à Singapour, entre 10 et 20 % de la population peut d'ores et déjà être nourrie à partir des productions issues des fermes verticales. Ce type de développement est intéressant car il permet d'économiser le territoire, de réduire fortement la consommation d'eau, de développer des cultures sans pesticides. Je vois tout cela comme des cercles vertueux. Plus près de chez nous, ces réalisations ne tiennent-elles pas du fantasme? Le co-développement de fermes étagées, accolées à des immeubles de bureaux, a au contraire beaucoup de sens dans les villes d'Europe. S'il y a production de fruits et de légumes, il y a automatiquement beaucoup de déchets. Qui dit déchets fermentescibles, dit biométhanisation, électricité et chaleur. On pourrait très bien avoir des tours jumelles qui bénéficient de tous ces bénéfices dans les deux sens : l'unité de biométhanisation installée sur les fermes étagées enverrait de l'électricité vers les bureaux. Et la chaleur récupérée dans les bureaux pourrait être acheminée vers les serres. Au bout du compte, en réintroduisant de l'intelligence dans la ville, on peut réduire de 50 % la consommation énergétique globale. C'est précisément ce que nous avons proposé à Paris sur le projet « Pont Aval », avec une tour de logements et une tour occupée par des bureaux. Comment voyez-vous l'équilibre entre ville/ campagne concernant la production alimentaire ? On pourrait partir d'un postulat à 50/50 entre ville et campagne. Car, je dois bien avouer que viser le 100 % de production en ville n'est évidemment pas possible. Comment pourrions-nous faire pousser des champs de blé à la verticale ? Ce dont je suis sûr en revanche, c'est qu’un certain pourcentage des Parisiens deviendront producteurs de leurs fruits et de leurs légumes dans leur propre jardin. Et quant à la transformation des légumes, de la viande, des laitages ? Celle-ci peut-elle aussi se produire en milieu urbain ? Tout à fait. J'ai traité cet aspect dans le cadre de Dragonfly, le projet que j'ai développé à New-York. Il s'agit d'une tour en forme d'ailes de libellule dans laquelle nous avons intégré la production de fruits et légumes, mais où nous avons aussi réservé une place de choix aux fermes urbaines, à l'élevage de poulets et même de vaches. C'est avec ce genre de projets de R&D que l'on avance, les portes grandes ouvertes. D'ici 2050, ce genre de projet pourra devenir réalité. Et c'est dans ce genre de bâtiment que l'on pourra transformer tout ce qu'on produit, directement là où on va le consommer. ● Info : http://vincent.callebaut.org Vincent Callebaut à travers quelques projets emblématiques Parmi les projets du jeune architecte, Dragonfly est sans conteste un des plus impressionnants. Dessiné en 2009 par Vincent Callebaut et ses collaborateurs, ce projet autosuffisant sur le plan énergétique s’est également donné pour objectif (théorique) de nourrir ses 50.000 habitants et plus 100.000 personnes situées aux alentours. Localisé à New-York sur Roosevelt Island, le projet se déployait globalement sur une surface de quelque 350.000 m² pour une hauteur totale de 700 m (antenne comprise...). Pourvue de 132 étages, la tour a surtout surpris par l’incorporation de... 28 champs agricoles. À Paris, c’est plus récemment que Vincent Callebaut s’est illustré en déposant pas moins de huit projets dans le cadre du concours Paris 2050, tous plus étonnants les uns que les autres. Ce sont surtout les Bamboo Nest Towers qui lui ont à nouveau donné l’occasion de prouver qu’il avait résolument la main verte. Ce projet incorpore en effet des tours maraîchères thermodynamiques enrobées par un maillage en bambou de jardins potagers. Et à Bruxelles ? Notre capitale n’abrite encore rien qui soit signé de notre architecte « exilé » à Paris, à l'exception d'un intéressant projet de remise à l’air libre de la Senne et de la transformation de la zone du canal en une sorte de Manhattan, qui n’a cependant jamais vu le jour. « J'ai quitté Bruxelles en 2000. D’une part parce que j’avais envie de voyager. D’autre part parce que Bruxelles était à l’époque un peu figée sur le plan architectural, avec certains bureaux d’architectes qui tenaient notre capitale par le collier », confie Vincent Callebaut. L’eau a-t-elle, depuis, suffisamment coulé sous les ponts ? BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 19 © Vincent Callebaut Architectures
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TOPIC Des business model durables – et qui marchent ! GREEN Des entreprises qui ont tourné le dos à leur modèle conventionnel pour se réorienter vers un business model résolument inscrit dans la veine durable, cela devient de plus en plus fréquent. À l'étranger, mais aussi en Belgique et en particulier à Bruxelles, où ce sont les entreprises de petite taille ou de taille moyenne qui montrent parfois le plus de dynamisme à cet égard. Johan Debière D oit-on y voir un effet de la crise ? Ou une conséquence de la nécessité de mieux respecter nos ressources ? Peutêtre un peu des deux ? En tout état de cause, un rapide tour de la planète business permet de comprendre assez rapidement que les lignes sont en train de bouger dans le monde des affaires. Fini le temps où l'on se contentait du modèle « produire-jeter ». Aujourd'hui, de plus en plus souvent, il cède la place à des formules situées aux antipodes – et pas moins florissantes. cible est également faite auprès des acteurs du secteur de l’horeca, mais le Project Manager de Sita reconnaît que l’espace limité et la petite taille des acteurs rendent souvent cette démarche plus compliquée dans la réalisation. Matériaux et technologies durables Et en Région de Bruxelles-Capitale, trouve-t-on des exemples de ces belles inversions de paradigme ? On pourrait Yves Decelle, Project Manager Sita On privilégie désormais l'économie des ressources et l’économie de la fonctionnalité, en lieu et place de la vente pure et simple d’un bien. Parmi les entreprises aux avant-postes de ce changement de paradigme, on trouve évidemment le traitement de déchets, à l’exemple de Sita. « Les villes sont de plus en plus peuplées et produisent de plus en plus de déchets. Du papier, du carton, du plastique ou même des déchets organiques », énumère Yves Decelle, Project Manager : différents flux que Sita s’attache à valoriser au mieux. Le jeu en vaut la chandelle Un exemple ? Yves Decelle reprend : « En France, Sita collabore avec le producteur de câbles Nexans pour la récupération de cuivre ». Voilà comment on exploite, parmi les déchets urbains, une ressource par ailleurs devenue rare. La tâche est loin d’être simple, dans la mesure où les câbles sont enrobés d’isolants qu’il faut pré-traiter avant que n’intervienne le recyclage proprement dit, mais le jeu en vaut la chandelle. Pour la collecte de déchets organiques, c’est visiblement auprès des collectivités ou de grandes institutions que ce système fonctionne le mieux. « Nous collectons des déchets fermentescibles auprès du marché matinal Mabru, ainsi qu’auprès du Centre européen de fruits et légumes. Et nous acheminons le tout vers des centres de compostage et de biométhanisation qui produisent du compost de qualité et du biogaz. » Malgré le succès de ce type de collecte, Yves Decelle reste prudent. Cette offre de collecte de déchets fermentes20 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Pourquoi acheter en Chine ou aux États-Unis les terres rares que l’on pourrait extraire de nos déchets ? parler d'Umicore, dont le siège mondial – excusez du peu – se trouve à la rue du Marais, en plein cœur de Bruxelles. Bien sûr, à cet endroit, on ne trouve aucune activité de production. C'est néanmoins là qu'a été prise la fameuse décision de tourner le dos à un business model classique pour un nouveau modèle, qui fait pénétrer le groupe de plainpied dans l'univers de l'économie circulaire. Marc Grynberg, CEO du groupe, explique : « Nous avons tenu à nous distancer de l'entreprise que nous étions dans le passé, une société qui était alors considérée comme un pollueur. » Progressivement, le groupe a tourné le dos à ses activités dans le cuivre et le zinc pour se concentrer sur des activités plus « positives » sur le plan de la durabilité. Comme chacun le sait, le scope du groupe s'est alors concentré sur les matériaux nécessaires à la fabrication de pots catalytiques, de batteries lithium-ion et de technologies photovoltaïques. Le groupe s'est également profilé comme un spécialiste de l'urban mining, discipline consistant à récupérer le maximum de vieux GSM ou de vieux laptops. Faire reprendre ses huiles usagées par un collecteur agréé, ça roule ! Une seule goutte d’huile usagée peut polluer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez l’obligation de faire reprendre vos huiles usagées par un collecteur agréé. Encore faut-il y satisfaire de manière adéquate. En effet : les seules procédures de collecte qui permettent de recycler vos huiles en respectant l’environnement, sont celles de l’OWD, du BEL et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler vos huiles à d’autres déchets, car cela complique sérieusement le recyclage. La collecte de vos huiles usagées est également avantageuse pour votre portefeuille. Les petites quantités collectées vous donnent en effet droit, sous certaines conditions, à des compensations forfaitaires. Et ça, c’est toujours bon pour lubrifier les affaires ! D’ABORD LUBRIFIER, PUIS RECYCLER Vous trouverez les collecteurs homologués par Valorlub sur www.valorlub.be Valorlub est une initiative du secteur privé avec le soutien des trois régions.
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TOPIC Des investisseurs parfois allergiques au changement « Nous avions un certain nombre de compétences que nous avons accumulées au fil des ans dans les domaines des sciences des matériaux, de la chimie, de la métallurgie etc. Et nous avons décidé de nous appuyer sur ces connaissances pour exploiter une série d'opportunités de marché », explique Marc Grynberg. Un choix stratégique opéré il y a quelques années et que le groupe ne regrette visiblement pas, tant la demande croissante pour les métaux rares et pour les technologies pauvres en émissions de CO2 a progressé au cours des derniers mois. Pourtant, comme chez Sita, les choses étaient loin d'être évidentes. De l’aveu même du management d’Umicore, l’évolution n’a pas toujours été de tout repos. À ceux qui auraient envie de marcher dans les traces du groupe, Marc Grynberg donne d’ailleurs le conseil suivant: « Vous ne pouvez pas engager un contingent de scientifiques et d'ingénieurs et leur demander de changer le profil du groupe en une seule nuit. » Pour Marc Grynberg, les évolutions de ce type sont lentes, elles interviennent graduellement et nécessitent des efforts consentis sur le long terme. Un autre élément doit également être pris en ligne de compte lorsqu’on opère de tels changements de paradigme : c’est celui des investisseurs. À leur sujet, le CEO d’Umicore rappelle qu’au départ, ils ne se montraient guère chauds… « Nombreux sont ceux qui ont témoigné leur scepticisme », confie-t-il. Recyclage de terres rares chez Solvay Malgré sa taille, l’entreprise belge Solvay a elle aussi prouvé sa capacité à remettre en question ses vieux modèles. Ainsi, il y a pile un an, Solvay a consenti un investissement de plus de quinze millions d’euros pour recycler les terres rares issues de la « mine urbaine», inaugurant deux unités de recyclage dans l’Hexagone. Grâce au développement d’un procédé pour récupérer les terres rares contenues dans les équipements en fin de vie tels que les lampes à économie d’énergie, les batteries ou les aimants, le groupe a désormais la possibilité d’économiser la ressource, en se concentrant dans un premier temps sur les lampes économiques, dont la filière de collecte existait déjà. Ces lampes sont riches en six terres rares différentes – le lanthane, le cérium, le terbium, l'yttrium, l'europium et le gadolinium – qu’il ne faudra plus acheter au prix fort en Chine (premier producteur mondial), en Inde (deuxième réservoir mondial potentiel) ou aux États-Unis. À cet élément pécuniaire s’en ajoute un autre, de taille : le respect de D'Ieteren propose un service de voitures partagées à travers la société OTA keys. l’environnement et de la ressource. À quoi bon exploiter des gisements naturels s’il suffit de récupérer les terres rares dans nos déchets ? Renault et D’Ieteren en exemples Dans un tout autre registre – celui de la mobilité – il faut évoquer deux exemples frappants : celui du groupe Renault, qui a été le premier à comprendre que l’idée de posséder une voiture n’avait peut-être autant l’attrait qu’auparavant. Et celui de D’Ieteren, qui a mis en place une palette de solutions pour faire avancer la mobilité en même temps que son chiffre d’affaires, en proposant une série de solutions alternatives. Marc Grynberg, CEO d’Umicore Chez le constructeur au losange, on a développé une belle gamme de véhicules électriques. Et pour contenter les conducteurs qui ne peuvent se réduire à l’autonomie forcément limitée des batteries électriques, le constructeur français propose des solutions de location de véhicules thermiques à des tarifs préférentiels, pour effectuer les trajets plus longs. Même rupture sur le plan commercial, avec des plans qui proposent précisément des offres de location des batteries plutôt que leur achat. On retrouve le même caractère disruptif chez D’Ieteren, où l’on a développé, voici quatre ans, un service MyMove qui reposait alors sur le principe d’une voiture partagée par une communauté de conducteurs. D’Ieteren a ainsi testé auprès de six partenaires répartis au sein de la Région bruxelloise (Cofinimmo, Home Invest, Groupe Trevi, les Ateliers des Tanneurs, la Ville de Bruxelles et IBM) un système télématique embarqué. Le système en question, aujourd’hui devenu une source de revenus complémentaires pour le groupe sous le nom Keyzee, est proposé à travers la société OTA keys, joint-venture entre D’Ieteren et Continental. Ici encore, un sérieux mieux pour les affaires et pour l’environnement. ● 22 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 R.A. Eneco s’investit dans la mobilité durable, avec e-drive La voiture électrique contribuera à dessiner l’avenir du secteur automobile. Telle est la conviction de Joost Kaesemans (FEBIAC, la fédération belge de l’automobile et du cycle). La conduite électrique reste modeste aujourd’hui, mais elle connaît une croissance indéniable au sein du Benelux et dans toute l’Europe. D’autres technologies feront leur apparition – notamment l’hydrogène – tandis que l’essence et le diesel se maintiendront encore un temps. Toujours est-il qu’il n’est plus possible aujourd’hui d’ignorer les motorisations sans émissions. La généralisation de la conduite électrique est une question de responsabilité partagée. Il faut bien entendu davantage de modèles sur le marché, mais cela ne dispense pas les pouvoirs publics de stimuler cette technologie. Les incitants ne doivent pas se limiter à une fiscalité avantageuse : pensons aussi à des avantages dans la circulation quotidienne, notamment le stationnement gratuit, l’accessibilité des bandes de bus aux véhicules électriques et l’installation de bornes de recharge en nombre suffisant. Avantages financiers Les entreprises sont de plus en plus attentives à la mobilité durable, ce qui n’a rien d’étonnant. Michel Davidts d’Eneco explique ce que la conduite électrique peut signifier pour une entreprise. Pourquoi une entreprise devrait-elle adopter des véhicules électriques ? Les voitures électriques gèrent l’énergie avec beaucoup d’efficacité. L’électricité provient de diverses sources – éoliennes, panneaux photovoltaïques, biomasse et centrales au gaz – et réduit de ce fait notre dépendance à l’égard du pétrole. En réalité, les entreprises s’intéressent tout autant au coût d’exploitation, le total cost of ownership. Il est particulièrement avantageux avec les véhicules électriques en raison des faibles coûts d’énergie et de maintenance et de l’écofiscalité. Les véhicules électriques se révèlent également particulièrement respectueux de l’environnement grâce à des émissions réduites de CO2 , NOX, SOX et de particules fines. Bref, ces véhicules sont particulièrement indiqués en milieu urbain. Soyons objectifs : certains aspects restent à améliorer... Les véhicules électriques restent onéreux. Et pour se généraliser, il faudra que leur autonomie augmente et que le coût des batteries diminue. Indemnités automatiques Il y a aussi le problème des bornes de recharge. Il y en a 800 en Belgique actuellement. Eneco envisage-t-elle de remédier à cette situation ? Eneco propose les solutions énergétiques e-drive. Nous nous occupons de l’installation intégrale de bornes de recharge dans les entreprises, chez les particuliers et dans Plus d’informations : eneco.be/business/fr/e-drive les services publics. Ce processus comprend une inspection préalable, pour que le client connaisse la situation, puis l’installation elle-même et enfin, la certification par un organisme agréé. Par ailleurs, Eneco a mis en place un système entièrement automatique qui indemnise le propriétaire de la borne de recharge en fonction du courant prélevé. Les sociétés de leasing apprécient notre démarche dans la mesure où nous leur ôtons tout souci et nous leur garantissons un paiement correct. Nous avons également conclu des accords de roaming avec tous les grands prestataires du Benelux. La carte de recharge Eneco permet ainsi à nos clients de refaire le plein d’énergie à la plupart des bornes. La voiture électrique ne percera vraiment que lorsque les pouvoirs publics y auront apporté leur contribution, comme le disait déjà Joost Kaesemans de la Febiac. S’agira-t-il d’incitants fiscaux ? Ils ont certainement une influence, bien qu’aucune déductibilité fiscale ne soit plus prévue pour l’exercice 2014. Signalons tout de même que la taxe de roulage et la taxe de mise en circulation sont minimes. Nous invitons donc les pouvoirs publics à encourager les véhicules électriques, comme cela se fait aux Pays-Bas, où l’on compte déjà 17.000 voitures de ce type. Et si nous devions tous passer en masse à la voiture électrique, cela aurait-il une influence sur notre production d’électricité ? Non. Sauf que la voiture électrique contribuera à équilibrer le réseau de distribution. À l’instar des panneaux photovoltaïques capables d’injecter du courant dans le réseau, la voiture électrique peut servir de réserve et, le cas échéant, procurer de l’électricité au réseau.
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© R. Schrobiltgen/Bruxelles Environnement Champions écodynamiques : les lauréats « 3 étoiles » en 2015. Les champions verts GREEN Elles ont placé le développement durable au cœur de leur stratégie et mis en œuvre des actions pour réduire leur empreinte écologique. 32 sociétés sont aujourd’hui labellisées « écodynamiques » 3 étoiles par l’IBGE. Mais qu’est-ce qui motive leur démarche ? Nous sommes allés à la rencontre de quatre d’entre elles. Gaëlle Hoogsteyn S' engager dans le développement durable et demander le label écodynamique n’est pas une décision qui se prend du jour au lendemain. Dans la plupart des cas, la démarche de labellisation s’inscrit dans un programme de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). « Diminuer notre empreinte écologique répond à un objectif stratégique. Il s’agit d’un besoin réel pour nos clients et pour nous, c’est la raison pour laquelle Altran a créé un département RSE pour gérer tous ces projets », explique Caroline Ernoult, Communication Manager chez Altran Benelux. Trois axes prioritaires Chaque entreprise concentre ses efforts sur des aspects différents, en fonction de son activité et de ses spécificités. Mais un fil rouge peut malgré tout être dégagé. Dans chacune des entreprises, trois piliers sont traités : Serge Deck (Silken Berlaymont Brussels) 1. L’énergie : « Les analyses environnementales de nos hôtels ont révélé que la consommation d’énergie était un aspect significatif de nos activités. Nous y avons donc consacré une attention toute particulière. Entre 2011 et 2014, nous avons déjà fait de beaux « Le respect de l'environnement est une composante essentielle des missions de notre entreprise », confirme Serge Deck, du Silken Berlaymont Brussels. « Notre hôtel s’engage à garantir une gestion responsable d'un point de vue écologique et à limiter l’impact de nos activités sur l’environnement. » Olivier Meulemans, Director of Sales & Marketing des Martin’s Hotels, partage son point de vue : « Nous avons mis en place un projet global qui englobe 4 volets stratégiques et complémentaires : les clients, le staff, les actions humanitaires et équitables et la planète. Inédit dans le secteur hôtelier belge, notre projet se résume en une phrase devenue slogan : Tomorrow Needs Today. Notre choix s’est porté sur un plan d’actions conforme aux normes EMAS et ISO14001 pour leur crédibilité et leur efficacité reconnue. » progrès. Des objectifs plus ambitieux ont donc été fixés pour 2018. Afin de les atteindre, Martin’s Hotels a planifié différents investissements dont le remplacement de certains châssis et menuiseries, un changement hydraulique sur les circuits de chauffage, des isolations diverses, etc. », explique Olivier Meulemans. Serge Deck abonde : « Nous contrôlons la consommation d’eau et d’énergie de notre établissement afin d’améliorer continuellement nos réglages, nos infrastructures et nos équipements. Nous assurons ainsi une gestion de l’énergie plus économe tout en garantissant un niveau de confort optimal à nos résidents. » 2. La gestion des déchets : « Pour la gestion de ses déchets, Mobistar a fait réaliser un audit. Nous tentons de réduire au maximum l’utilisation de papier, en interne bien sûr, mais aussi vis-à-vis de nos clients en les incitant à opter pour une facturation électronique. Nous travaillons aussi beaucoup sur le recyclage des GSM et encourageons nos clients à rapporter leurs anciens BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 25 © R. Schrobiltgen/Bruxelles Environnement
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TOPIC téléphones au magasin. Chaque année, nous participons aussi à la Semaine de Réduction des Déchets », déclare Sabine Desmette, Corporate Social Responsibility Manager chez Mobistar. Et Serge Deck de confirmer : « Grâce à des systèmes de gestion et de contrôle efficaces, nous nous attelons à réduire toujours plus notre production de déchets et à recycler le maximum de ceux-ci. » Même son de cloche aux Martin’s Hotel où 60% des produits d’entretien sont rechargeables, éco-labellisés ou en doses concentrées ce qui réduit le volume de déchets. Olivier Meulemans (Martin’s Hotels) 3. La mobilité : « La mobilité est notre poste d’émission de CO2 Quel Return ? Si l’objectif premier est bien sûr écologique, entrer dans une logique de diminution de l’empreinte environnementale a aussi des avantages pour l’entreprise, notamment en termes de réduction des coûts énergétiques. Ainsi, chez Altran, la consommation d’électricité a diminué de 6 % entre 2012 et 2013. Martin’s Hotels, de son côté, a réduit sa consommation en électricité de 15,73 % entre 2011 et 2014 et celle d’eau de 16,45 %. Les économies en termes de papier ne sont pas négligeables non plus : 30 % de moins entre 2010 et 2013 chez Altran. Au-delà des économies financières, c’est surtout une reconnaissance officielle encourageante pour les entreprises et positive pour leur image. « S’inscrire dans cette démarche d’obtention du label était un acte volontaire. Cela traduit le souci de Mobistar de travailler dans le respect de l’environnement, mais aussi de s’améliorer en permanence. Cela nous a permis d’être évalués sur ce qu’on avait réalisé, mais aussi de voir les points sur lesquels nous pouvions faire mieux. Nous l’avons vu comme une réelle opportunité d’apprentissage. Notre challenge aujourd’hui est de garder ces trois étoiles », assure Sabine Desmette. « Obtenir le label Entreprise Ecodynamique était important pour nous. C’est une reconnaissance officielle en Région de Bruxelles-Capitale qui récompense le dynamisme environnemental et les progrès en matière, notamment, de gestion et prévention des déchets, d’utilisation rationnelle de l’énergie, de gestion de la mobilité des travailleurs... Nous sommes fiers de l’avoir reçu et comptons bien poursuivre sur cette lancée », conclut Olivier Meulemans. 26 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 ont été mises en œuvre, comme la participation à la Semaine Européenne de la Mobilité. Autre exemple : plus nos employés choisissent des voitures polluantes, moins ils ont droit à des options », déclare Sabine Desmette. « Altran a mis sur pied un plan de mobilité pour inciter les employés à la mobilité douce et des leviers pour diminuer la consommation (prise en compte de l’éco-score dans le choix des véhicules, utilisation de voitures hybrides, obtention de jours de congé en contrepartie du choix d’une voiture moins énergivore, etc.). Nous avons le plus important. Pour le réduire, différentes actions notamment créé ‘Smart-Move’, un projet de mobilité alternative pour les employés qui a gagné le prix éco-booster aux Prix belges de l’énergie et de l’environnement », illustre Caroline Ernoult. Bien choisir ses fournisseurs Le choix de fournisseurs et de partenaires qui partagent leurs valeurs est également une constante au sein des différentes sociétés que nous avons rencontrées. Martin’s Hotels, par exemple, travaille avec une blanchisserie éco-labellisée et l’entièreté du linge (draps, serviettes, linge de restaurant) est loué ou labellisé « éco-fairtrade ». 50 % des achats alimentaires sont des achats de proximité. Mobistar, de son côté, achète depuis 2008 de l’énergie verte uniquement. Objectif Carbone Zéro Devenir neutre en CO2 est aussi un objectif de plus en plus deviennent fréquent dans les entreprises. En effet, une fois un certain niveau de réduction atteint, les émissions de CO2 incompressibles. Pour les compenser, de plus en plus de sociétés financent des projets verts dans des régions moins favorisées du monde. Ainsi, depuis 2010, Mobistar a établi un partenariat avec l’entreprise CO2logic: « La première étape a été de réaliser un bilan énergétique puis de mettre en œuvre des actions pour les réduire, explique Sabine Desmette. En 2014, nous nous sommes rendu compte que nous ne pourrions plus compresser davantage nos émissions de CO2 . Mobistar a alors décidé de les compenser via le financement d’un projet vert en Ouganda. Nous sommes aujourd’hui neutres en CO2 . » Impliquer le personnel Autre point commun : l’envie de fédérer le personnel autour des projets verts. D’après Caroline Ernoult, « suite à l’introduction d’une série de voitures hybrides ainsi que du programme Smart-Move, nous avons remarqué une augmentation de l’implication des employés. Nous menons aussi plusieurs actions annuelles, comme une collecte de jouets à l’occasion de la Saint-Nicolas, pour lesquelles notre personnel se mobilise. Lors des 20 km de Bruxelles de 2014, l’équipe Altran a couru au nom d’Handicap International. L’argent collecté a permis de financer des programmes de réadaptation physique. Nos employés savent qu’Altran se soucie du bien-être de ses employés et de l’environnement et ils s’impliquent de plus en plus dans les actions et R.A. TOPIC les programmes liés à la RSE. Chaque nouvel employé reçoit d’ailleurs une formation en développement durable. » Il en est de même au Silken Berlaymont Brussels où le personnel et les étudiants en gestion hôtelière sont formés au respect de l’environnement. « Tous les membres de notre personnel assument leurs fonctions en accord avec les procédures et la politique environnementale en vigueur au sein de notre établissement », confirme Serge Deck. Sabine Desmette (Mobistar) Et Olivier Meulemans de poursuivre : « Le personnel étant le moteur de l’activité de notre groupe, celui-ci participe au quotidien à la diminution de l’impact des activités sur l’environnement avec des gestes simples qui constituent de bonnes pratiques. Ces bonnes pratiques ont été transcrites sur des cartes d’identité environnementales remises individuellement à chaque collaborateur. Une communication avec le personnel sur les différentes thématiques de l’environnement est également assurée notamment lors de l’engagement du personnel, des quick check mensuels et des audits internes annuels ainsi que via un affichage ciblé, une boîte à idées et une adresse e-mail permettant de contacter le Comité restreint pour toute question ou suggestion en matière environnementale. » Chèques-Cadeaux. Altran, de son côté, a développé plusieurs solutions pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs de développement durable (accompagnement pour maximiser les performances environnementales, santé et sécurité au travail, responsabilité sociétale des entreprises…). ● Et du côté des clients… Mais les collaborateurs ne sont pas les seuls à être sollicités. De plus en plus d’entreprises essayent aussi de conscientiser leur clientèle. Ainsi, Martin’s Hotels propose à ses clients de réduire l’impact environnemental de leur séjour à l’hôtel via cinq actes simples (par exemple, demander un léger rafraîchissement de la chambre au lieu d’un nettoyage complet ou le non-remplacement quotidien des serviettes de bain). En posant ces actes simples, le client est récompensé par des Eco-Bons qu’il pourra échanger en Prévention et gestion des déchets d’emballages VOS EMBALLAGES, VOUS EN ÊTES RESPONSABLE Emballez-vous des produits? Importez-vous des produits emballés? Mettez-vous des emballages de service sur le marché? Dans ce cas, vous êtes probablement responsable d’emballages, avec des obligations légales à respecter pour les emballages que vous mettez sur le marché belge. Vous devez notamment recycler 80% de tous les emballages que vous avez mis sur le marché belge. Vous pouvez faire éventuellement appel à un organisme agréé à cet effet. Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter la Commission interrégionale de l’Emballage, qui est l’administration compétente à ce sujet. Av. des Arts 10-11 - 1210 Bruxelles • Tél.: +32 (0)2 209 03 60 • Fax: +32 (0)2 209 03 98 • info@ivcie.be • www.ivcie.be R.A.
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TOPIC GREEN Céline Fremault : « Une production alimentaire durable à Bruxelles, c’est possible ! » Ministre bruxelloise chargée du Logement, de la Qualité de Vie, de l’Environnement et de l'Énergie, Céline Fremault nous a expliqué ses projets quant au déploiement d’une production agricole durable en Région de Bruxelles-Capitale. Johan Debière Vous avez affirmé à plusieurs reprises votre conviction que l'agriculture avait sa place sur le territoire de Bruxelles-Capitale. À quels types d'exploitation agricoles songez-vous ? Céline Fremault : À tous les types de projets d’agriculture urbaine, qu’il s’agisse de cultures hors-sol et en pleine terre, de cultures déployées sur les toitures, dans les caves... Il existe une très grande variété d’agricultures urbaines et je pense que chacune a sa place à Bruxelles. Tous les types de productions seraient envisagées, en recourant à différents types d’acteurs, qu’ils soient professionnels ou pas. Sur ce dernier point, je pense par exemple au développement des potagers collectifs de quartier. Disposez-vous d'un cadastre des parcelles susceptibles d'être exploitées ? La cellule agriculture du SPRB (Service public régional de Bruxelles) est en train d’étudier le potentiel des surfaces disponibles sur le territoire de la Région bruxelloise afin d’y développer ces projets. Comment comptez-vous inciter les entreprises bruxelloises à exploiter les surfaces en toitures ou les mettre à disposition des agriculteurs urbains, comme à Montréal ou Chicago ? Cette réflexion fait partie de la stratégie « vers un système alimentaire plus durable », qui sera présentée au Gouvernement pour la fin de cette année 2015. En termes économiques, l’agriculture urbaine permet la stimulation de l’économie locale à travers la création de nouvelles entreprises, et donc la création de nouveaux emplois, que ce soit à travers la production ou la transformation de produits alimentaires locaux. Des projets d’agriculture urbaine peuvent également faire partie du business plan d’une entreprise afin d’augmenter le bien-être de ses travailleurs et de stimuler la créativité au sein de celle-ci. Vous avez évoqué la future stratégie régionale en la matière. Pouvez-vous nous en dire plus ? La stratégie régionale pour un système alimentaire plus durable abordera tant les questions d’évolution de la demande, pour une alimentation locale et saine des Bruxellois, que l’évolution de l’offre des produits et services locaux à Bruxelles, en travaillant sur les secteurs de la transformation, la distribution, l’horeca et finalement la production et l’agriculture en ville. Le double portefeuille 28 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Céline Fremault était en octobre dernier chez BECI pour une rencontre avec les entrepreneurs bruxellois. « environnement-agriculture » que j’ai à gérer permettra de travailler sur l’ensemble des systèmes alimentaires, de la production à la consommation. Dans quelle mesure le grand public pourrait-il être associé au développement de cette activité ? À travers les projets d’agriculture urbaine « non-professionnels » tels que les potagers individuels et collectifs, via les circuits courts qui seront mis en place pour une vente directe aux consommateurs bruxellois des produits agricoles de la Région... Votre objectif est d'orienter préférentiellement cette agriculture urbaine vers une consommation locale. Disposez-vous déjà de canaux de distribution ? La question des canaux de distribution est également prévue dans la future stratégie régionale. Toutefois, certains canaux de distribution existent déjà aujourd’hui. C’est par exemple le cas pour la vente directe via les Groupe d’Achats Solidaires de l’Agriculture Paysanne (GASAP). Il s’agit dès lors de les développer en lien avec la production agricole à Bruxelles. Vous pensez promouvoir les productions régionales par l'instauration d'un label, mais ne risque-t-il pas de rester anecdotique? Les sondages montrent que les Bruxellois (et les Belges en général) aiment les produits locaux : le succès des streekproducten en Flandre et des produits Agriculture de Wallonie le montrent bien. Ma volonté de créer un label Made in Brussels n’est donc pas quelque chose d’anecdotique, mais cadre dans une logique économique, TOPIC afin de stimuler l’économie locale et les circuits courts. Le développement de ce label sera fait en concertation avec tous les secteurs et acteurs concernés. Une étude de faisabilité est d’ailleurs actuellement en cours. Vous associez la lutte contre le gaspillage alimentaire à la production agricole localisée à Bruxelles. Quels sont les projets identifiés ou activables pour lutter contre ce gaspillage? La problématique du gaspillage alimentaire doit être abordée dans son ensemble. Chaque étape de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation, doit faire l’objet d’une analyse afin d’identifier les « moments » de gaspillage. La lutte contre le gaspillage alimentaire sera une thématique prioritaire et transversale dans les années à venir et ce, notamment à travers son inscription dans la stratégie régionale. De quel budget global disposez-vous pour mener votre politique à bien, et dans quel délai ? Le budget alloué en matière d’alimentation durable fera l’objet de discussions en 2016. Même si je m’engage dans cette thématique pour cette législature, il est essentiel de mobiliser une vision à long terme, en se demandant par exemple comment nous pouvons imaginer notre système alimentaire à l’horizon 2035. Pensez-vous pouvoir bénéficier d'aides européennes pour ces projets ? Oui, tout comme d’autres sources de financement, nous pourrions envisager des projets/financement européens. Je pense notamment à LIFE, Horizon2020, au Feder... ● Agriculture urbaine : plus qu’une mode L' agriculture urbaine est bien plus qu’une nouvelle tendance ou un effet de mode. Malgré la quasi-absence d’activités agricoles dans les villes d’Europe, l’agriculture urbaine représente aujourd’hui plus d’un quart (!) de la production agricole mondiale. Hong Kong, par exemple, consacre 6 % de sa superficie à l’agriculture urbaine, et la production satisfait une bonne partie de la demande locale (2 % de la demande en légumes, 27 % de fleurs fraîches et 60 % de la volaille). Plus près de chez nous, certaines études estiment que l’agriculture urbaine pourrait générer jusqu’à 2 .900 emplois à Bruxelles. bâti urbain, particulièrement sur les aspects architecturaux. Sur les aspects « agriculture / écologie », le centre de conseil en agriculture urbaine de Gembloux Agro-Bio Tech (ULg) se profile de plus en plus comme un acteur incontournable. Il a contribué au développement de plusieurs projets bruxellois, tels que Kessels 20 (immeuble de logements, Batex 2009) et le quartier durable Tivoli. Au-delà de l’économie locale et du potentiel d’emplois, des projets d’agriculture peuvent aussi accroître la valeur des projets immobiliers en améliorant l’esthétique des bâtiments, le cadre de vie des occupants et les performances environnementales des immeubles « végétalisés ». Ce dernier aspect est d’ailleurs pris en compte dans les certifications de bâtiments tel que Batex (label bruxellois pour les bâtiments exemplaires) et BREEAM, le standard international de référence en termes de construction durable. L’agriculture en ville peut également renforcer le tissu social, en créant des espaces de rencontre, de formation et de reconnexion à la nature. Améliorer l’environnement local et la biodiversité, c’est aussi améliorer le cadre et donc la qualité de vie des habitants. Un exemple de culture urbaine en toiture, à Long Island (New York). Cependant, la production agricole durable au cœur d’une ville n’est pas simple et demande des compétences pointues en architecture, agronomie, écologie, économie, etc. Cette expertise commence à se développer en Belgique aussi. Ainsi, Bruxelles Environnement a mené une étude poussée sur les fermes intégrées au BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 29 Cette production agricole ultra-locale ne pourra évidemment pas assurer l’auto-suffisance alimentaire des grandes villes. Toutefois, elle peut avoir de nombreux autres bénéfices économiques, sociaux et environnementaux pour tous les acteurs de la ville – simples citoyens ou entreprises. ● Laura Rebreanu
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Dans les différentes étapes de votre activité, Bruxelles Environnement Bruxelles Environnement au service des professionnels Le tissu économique de la Région de Bruxelles-Capitale est constitué de plus de 20 000 entreprises, dont un grand nombre de PME, et de plus de 70 000 indépendants. Bruxelles Environnement agit pour préserver notre environnement et la qualité de vie des habitants, tout en stimulant l’économie et l’emploi. Dans ce cadre, nous soutenons également le développement de nouvelles filières et de nouveaux métiers. ◗ vous informe sur la réglementation ◗ vous aide à obtenir votre permis d’environnement ◗ vous accompagne dans vos démarches pour respecter vos obligations ◗ contrôle le respect des obligations légales pour assurer une concurrence saine ◗ soutient le développement de nouvelles filières économiques dans le bâtiment, l’eau, les déchets ◗ met à votre disposition des outils d’information et de formation aux meilleures pratiques ◗ vous accompagne pour obtenir un label d’entreprise écodynamique qui récompense votre engagement environnemental. Accompagnement de votre activité : Délivrance et suivi des autorisations Pour préserver l’environnement et gérer les éventuelles nuisances de votre activité, Bruxelles Environnement traite vos demandes de permis d’environnement et délivre des autorisations adaptées à la situation de votre entreprise. Avant le lancement de votre nouvelle activité, le permis d’environnement délivré par Bruxelles Environnement vous éclaire sur les obligations légales liées à votre projet. A l’aide de guides pratiques pour les exploitants, Bruxelles Environnement vous explique dans le détail ce qui figure dans votre permis d’environnement. Ces guides ainsi que les informations relatives aux procédures à suivre sont disponibles sur : www.environnement.brussels/le-permisdenvironnement. Par exemple : Pour vous accompagner dans les procédures de permis d’environnement soumis au COBRACE en matière de stationnement, Bruxelles Environnement propose une feuille de calcul automatique des emplacements autorisés (et de l’éventuelle charge environnementale). Une carte des zones d’accessibilité en transports en commun est également à votre disposition : www.environnement.brussels/cobrace En terme de gestion de la pollution de l’air due aux déplacements, toute entreprise bruxelloise qui occupe plus de 100 travailleurs sur un même site est soumise à l’obligation de Plan de Déplacements d’Entreprise (PDE). L’objectif du PDE est double : réduire l’impact sur l’environnement du trafic généré par votre entreprise et améliorer la mobilité à Bruxelles. Pour vous aider à répondre à cette obligation, Bruxelles Environnement, en collaboration avec Bruxelles Mobilité, propose différentes formations et différents outils. Pour en être tenu informé régulièrement : www.environnement. brussels/pde/enews. Les activités économiques qui sont soumises aux permis d’environnement ainsi qu’à toutes les règlementations internationales, européennes et régionales en matière d’environnement et d’énergie sont également surveillées par Bruxelles Environnement. C’est le rôle de l’Inspectorat. L’objectif est avant tout que les entreprises s’adaptent au mieux aux exigences de la réglementation, si possible grâce à une bonne information en amont et à une bonne collaboration. Parmi les chantiers suivis par l’Inspectorat : désamiantage, suivi des plaintes, contrôle de l’application de la réglementation PEB (performance énergétique des bâtiments ,… Bruxelles Environnement est l’appellation publique de l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement (IBGE), l’administration bruxelloise de l’environnement et de l’énergie. Dans tous les actes administratifs et juridiques, c’est l’appellation légale « IBGE » qui est utilisée Photo : © Xavier Claes Accompagnement des professionnels du bâtiment durable et accompagnement PEB Vous êtes concepteur, maître d’ouvrage, gestionnaire ou entrepreneur … et actif en Région de Bruxelles-Capitale ? Vous voulez rendre vos projets plus durables ? Et être prêt pour demain ? Bruxelles Environnement vous offre des outils et services professionnels, pour tous vos projets de construction ou de rénovation durable. ■ Formations et Séminaires Bâtiment Durable Dispensés par des spécialistes, les formations et séminaires vous donnent accès aux bases théoriques, aux informations techniques, à l’actualité réglementaire, mais aussi à des illustrations via des exemples pratiques ou des visites : www.environnement.brussels/formationsbatidurable. ■ Facilitateur Bâtiment Durable Ce helpdesk technique répond gratuitement à vos questions et vous donne des conseils personnalisés, parfois même sur site ; il répond aussi à vos questions sur la réglementation PEB (travaux, certificat et chauffage): 0800/85.775 ou www.environnement.brussels/facilitateur. ■ Guide Bâtiment Durable Ce guide en ligne vous aide à concevoir et mettre en œuvre vos projets durables de manière ambitieuse : www.environnement.brussels/guidebatimentdurable. ■ Portail Construction Durable Né de l’initiative de Bruxelles Environnement et du Service Public de Wallonie, en partenariat avec le CSTC et la Confédération Construction, ce site portail centralise toute l’information relative à la construction durable : www.portailconstructiondurable.be. Retrouvez tous nos outils, services et infos sur www.environnement.brussels/prosdubatiment. Pour aller plus loin : Abonnez-vous au Bruxelles Environnement News ! Ce magazine trimestriel, ainsi que la lettre d’information électronique mensuelle qui le complète, vous tiendront informés des évolutions légales et administratives qui concernent votre entreprise. Bâtiment de Bruxelles Environnement - photo : © Yvan Glavie - architectes: Cepezed/Samyn&Partners autre logo PROFESSIONNELS        L’économie circulaire pour tisser des liens vertueux Petit lexique de l’économie circulaire                        Tabler sur l’usage plutôt que sur la possession.                                                                                                                      
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TOPIC GREEN Brussels Waste Network : des idées à ne pas jeter Brussels Waste Network sensibilise, aide et conseille les entreprises bruxelloises dans la gestion d'une problématique déchets qui prend de plus en plus d'importance. Elle les invite aussi à participer à des projets pilotes qu'elle soutient d'une aide financière et méthodologique. Le dernier appel à projets a couronné des idées particulièrement ambitieuses et innovantes. Didier Dekeyser D eux millions de tonnes : c'est le poids de la montagne de déchets que nos entreprises bruxelloises produisent chaque année ! Si l'intérêt de certains entrepreneurs pour la préservation de l'environnement n'est pas éveillé par ce chiffre, leur intérêt financier pourrait l'être. En effet, face à l'augmentation du volume des déchets, difficilement soutenable pour les opérateurs publics responsables de la collecte, du stockage et du traitement de ces déchets, la Région impose déjà des obligations de contrat et de tri pour les entreprises. Qu'en sera-t-il demain ? Nul doute que le principe du « pollueur-payeur » s'imposera de plus en plus aux entreprises qui n'auront pris aucune initiative en cette matière, facture à la clef. L'innovation en ce domaine est, en effet, appelée à jouer un rôle important, chaque activité spécifique pouvant être pionnière dans le contexte du jour, en rupture nette avec l'insouciance qui a prévalu durant des décennies. C'est cette innovation que soutient BECI via son département Brussels Waste Network qui a récemment clos son 3e appel à projets. 3e appel à projets Brussels Waste Network a déjà un beau palmarès à faire valoir, avec 13 projets menés en 4 ans qui ont permis à 140 entreprises de la Région d’être accompagnées dans leurs initiatives. Laurie Verheyen, responsable du BWN, nous présente le résultat du 3e sont produits ainsi que la manière la plus appropriée de les traiter, en conformité avec la réglementation. L'outil permettra à la fois de sensibiliser la profession à une bonne gestion de ses déchets spécifiques, souvent très polluants, et de rendre accessible la législation assez complexe qui réglemente leur pratique. » « Autre projet ambitieux, celui de R3dacto qui entend récupérer diverses sortes de déchets en plastique courants, comme les bouteilles d'eau, pour les recycler en filaments de matière servant aux imprimantes 3D. Le projet propose une solution intéressante pour le recyclage d'emballages et, au-delà, rencontre divers objectifs chers à la Région, comme la relocalisation d'une activité sur notre territoire et le développement d'une filière technologique d'avenir. » « D'autres projets retenus ont à première vue moins d'éclat mais proposent des solutions qui auront un impact significatif, comme celui de la S.A. Abattoirs d'Anderlecht qui veut rendre son marché beaucoup plus propre en proposant notamment de réduire puis d'interdire les sacs en plastique jetables sur son périmètre. L’objectif est d'étendre cette bonne pratique à l'ensemble des marchés de la Région en développant des outils pratiques, objectif atteignable dès lors qu'il est soutenu par un acteur aussi important de notre paysage économique. » appel à projets : « Nous avions porté notre attention sur des projets innovants dans trois secteurs prioritaires pour la Région : les garages, l’événementiel et le service aux entreprises. Nous avons reçu et évalué 12 dossiers de qualité et 6 lauréats ont été désignés. » « Parmi ces projets, retenons l'initiative de Federauto qui va créer un outil 3D de visualisation interactive d’un garage, permettant aux professionnels du secteur d'étudier des points précis de leur atelier et d'y découvrir les déchets qui y Laurie Verheyen, responsable Brussels Waste Network. 32 Une enveloppe de 105.000 euros était disponible pour cette 3e édition de l’appel à projets BWN. Vu leur ampleur et leur portée, plusieurs projets seront soutenus à concurrence du plafond maximum de 25.000 euros. Un bon cru ! ● Info : www.brusselswastenetwork.eu Contact : Laurie Verheyen – Conseiller Déchets - lv@beci.be – 02 210 01 75. SOYEZ PRÊTS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN Des formations et outils adaptés aux professionnels du bâtiment actifs en Région de Bruxelles-Capitale FORMATIONS BÂTIMENT DURABLE • Passif et (très) basse énergie // 7 j • Outils de diagnostic pour la rénovation // 2 j • Rénovation partielle et par phase // 2 j • Systèmes d’énergies renouvelables (SER) : conception et régulation // 2 j • Chauffage et eau chaude sanitaire : conception et régulation // 4 j • Ventilation : conception et régulation // 2 j • Eclairage : conception et régulation // 2 j • Réemploi de matériaux et d’éléments de construction // 1,5 j • Gestion de l’énergie (responsable énergie) // 3 j • Aides et freins pour les rénovations performantes // 1,5 j • La PEB en 2015 : comment l’appliquer ? // 1 j 100€/JOUR · SEPT › DÉC 2015 WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS/ FORMATIONSBATIDURABLE © Architecte : Conix Architects · Photo : Yvan Glavie FACILITATEUR BÂTIMENT DURABLE Un helpdesk d’experts gratuit pour vos projets en Région de Bruxelles-Capitale 0800 85 775 facilitateur@environnement.irisnet.be GUIDE BÂTIMENT DURABLE Outil d’aide à la conception www.environnement.brussels/ guidebatimentdurable
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Un nouveau bâtiment remarquable au voisinage de Tour & Taxis. Greenbizz : un incubateur vert à Bruxelles GREEN Un vent frais souffle-t-il sur Bruxelles? Cela en a toutes les apparences avec l'ouverture imminente de l'incubateur Greenbizz à proximité de Tour & Taxis. Didier Dekeyser N os acteurs institutionnels semblent avoir pris la mesure des concepts nouveaux qui animent le discours économique actuel et en ont retenu ce qui pouvait être profitable à notre Région en mutation. Économie circulaire et durabilité promettent de beaux jours à certaines configurations socio-démographiques et économiques dont Bruxelles semble l'archétype : pourquoi ne pas tenter de prendre le train en marche ? Par l’effet de choix politiques appuyés sur une expertise reconnue, Bruxelles a déjà acquis une spécialisation en construction passive. Le superbe bâtiment de l'IBGE à Tour & Taxis en est l'emblème. Il était donc judicieux d'installer à proximité immédiate le nouvel incubateur d'entreprises Greenbizz, dédié à l'économie verte. Les deux grands acteurs de ce partenariat public-privé nous confirment la pertinence du projet. « Travailler à Bruxelles et y vivre est rationnel », affirme Benjamin Cadranel, administrateur général citydev.brussels . « Dans les faits, le coût du logement et la difficulté d'employer certaines compétences poussent à l'exode ; en témoigne le solde migratoire négatif de la Région. Parmi les près de 400.000 navetteurs qui entrent dans Bruxelles chaque jour, il y a beaucoup d'ex-Bruxellois qui auraient probablement préféré ne pas dilapider leur temps à s'agglutiner dans nos embouteillages… Problème consécutif pour la ville : ces expatriés n'y paient plus leurs impôts. Le développement du quartier multifonctionnel Tivoli (crèches, parc, 450 logements moyens et sociaux, commerces, voiries nouvelles, etc.) est donc un choix pertinent de la Région. L'insertion du projet Greenbizz le complète parfaitement, étant entendu qu'il procurera à terme 200 emplois que nous espérons voir occuper par des gens qui habiteront ce quartier. » « À côté des fonds européens Feder qui ont permis de financer le bâtiment, plusieurs acteurs bruxellois se sont impliqués dans le projet Greenbizz et aideront à son succès : 34 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Impulse, l'IBGE, le CSTC (centre scientifique et technique de la construction), Innoviris, la SRIB… Là aussi, la Région, à travers sa volonté de créer des synergies plus fortes entre ses institutions, montre son pragmatisme. Autant de gages de succès pour l'incubateur et le quartier. » « On ne peut mieux faire » Gilles Vanden Burre, directeur de Greenbizz, abonde : « Le projet est très complet et toutes les chances de réussite sont données aux entreprises qui s'y installeront à partir de septembre 2015. Il y a d'abord le fait qu'une multiplicité d'acteurs de qualité y participent. Grosso modo, cet épaulement se décline en trois axes : le coaching pour la création d'entreprises avec Impulse ; le coaching et le partage de connaissances proposés par Innoviris et le CSTC qui s'installera sur le site ; et enfin le pôle financement assuré par la SRIB. À la base, bien sûr, il y a tout le travail de citydev.brussels sous l'autorité de laquelle s'érige le quartier. Bref, sur ce plan, on ne peut mieux faire. » « Ensuite, nous proposerons 19 ateliers de production de surfaces diverses allant de 125 à 500 m2 , ce qui devient difficile à trouver à Bruxelles. Atout supplémentaire : leur localisation est excellente car elles disposeront d'un environnement économique riche, de solutions logistiques variées et multiples (dont un port !) et de facilités quant à la mobilité (transports publics, proximité de la gare du Nord, etc.). » « Notre cible est double : d'une part, les entreprises qui ont déjà quelques années d'existence ou qui disposent de fonds propres suffisants et auxquelles seront proposé les ateliers ; d'autre part, les start-up avec une offre de 36 modules d’incubation ‘all inclusive’. L'idée est qu'une start-up se développe puis occupe un jour une de nos surfaces de production. Dans l'ensemble, le projet a été bien pensé afin d'assurer le succès et la pérennité de Greenbizz mais aussi du quartier environnant dont il doit être le moteur. » ● Info : www.greenbizz.be © B.Maindiaux TOPIC Bâtiment exemplaire, un label de qualité GREEN À Bruxelles, les « bâtiments exemplaires » offrent de nouvelles perspectives dans le secteur de la construction. Bâti en 2013, le siège de la société Elia fait partie des immeubles dits « améliorés ». David Hainaut D ans un monde changeant dont, progressivement, chacun mesure l’importance de mieux le préserver, de nombreuses initiatives louables voient le jour. La mise en place en 2007 d’un label « bâtiments exemplaires », octroyé à tout immeuble atteignant un haut niveau de performance, tant environnementale et qu’énergétique, en est une belle illustration. Actuellement, la Région de Bruxelles-Capitale mène diverses actions en vue d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments, tout en mettant en valeur des techniques de rénovation et de construction durables. De quoi contribuer à pas mal d’avancées. On rappellera qu’en moins d’une décennie, la consommation énergétique par habitant a baissé de 16 % à Bruxelles. Un pas encourageant, lorsqu’on sait que le secteur est responsable de 75 % de la consommation d’énergie et 70 % des émissions de CO2 . La reconnaissance d’un « bâtiment exemplaire » se juge à travers quatre axes principaux. Le premier est celui de la plus haute performance énergétique réalisée, qui vise à limiter la demande en énergie classique (chauffage, éclairage, ventilation…) et à mettre en avant les énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire…). Le deuxième vise à minimiser l’impact environnemental : comment utiliser les ressources (eau, matériaux, techniques de construction…) le plus efficacement ? Le troisième évalue la qualité architecturale, tant sur les plans esthétique et pratique, que sur celui de la qualité de vie – et même quant à son accessibilité générale. Enfin, un quatrième axe est celui, plus épineux sur papier, de la reproductibilité et de la rentabilité des solutions envisagées : jusqu’où une labellisation « bâtiment exemplaire » peut-elle permettre la création de projets similaires dans les environs ? Le bâtiment d’Elia Achevé fin 2013 par Arcadis et Architectes Associés, le Monnoyer, véritable modèle du genre, est le nom commun du nouvel immeuble d’Elia, la société gestionnaire du réseau belge à haute tension. D’une surface de 10 000 mètres carrés, il abrite 350 employés travaillant dans l’administratif et avec les technologies. Dynamique, l’immeuble est assez représentatif de l’évolution actuelle du secteur : l’ancien site de 3 ha, autrefois pollué et recouvert d’une dalle étanche, a laissé place à une architecture cadrant idéalement avec son époque, qui offre de nombreuses solutions énergétiques. L’ensemble est parfaitement ancré dans son environnement économique, social et urbain. Et bien sûr humain, puisque le Formé en V, à front de canal, le bâtiment profite au maximum de la lumière naturelle. bâtiment, modulable à souhait, sans piliers ni cloisons, offre la possibilité d’agencer les bureaux selon la nature du travail : il n’y a pas exemple pas de place attitrée pour les employés. « En fait, la question du bien-être du personnel reste primordiale », explique Michel Nederlandt, Manager Methods & Support chez Elia. « Nous veillons à une maximisation de l’espace. Nous nous préparons par là au monde du travail de demain. Au sein de ce bâtiment écologique, l’homme, avec son ordinateur, est l’unique véritable source de chaleur. » Par ailleurs, le Monnoyer jouit d’un espace de stockage, d’un parking couvert de panneaux photovoltaïques et d’un aménagement spécifique, incluant un bassin de traitement de l’eau. Sa situation géographique est idéale : au Nord, il est en relation directe avec le canal et le Port de Bruxelles, tout en profitant, au Sud, de la lumière et du paysage de la ville. Puis, l’axe Est/Sud permet de relier le site industriel existant et le paysage de la Senne. Formé en V, le bâtiment profite aussi d’une lumière naturelle. « Chaque échelon a été pensé pour aborder l’avenir au mieux », ajoute Michel Nederlandt. 350 000 m² d’ici 2017 Né quelques années après le site d’Aéropolis (7500 m² en 2010), qui fut le premier projet passif belge de grande taille, le projet d’Elia a par exemple précédé le nouveau siège de Bruxelles-Environnement (16 000 m²), à Tour & Taxis. Alors que la Région bruxelloise ne comptait aucun bâtiment passif en 2007, la superficie des « bâtiments exemplaires » atteindra 350 000 m² d’ici 2017. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 35 © Renaud Callebaut/Architectes Associés
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TOPIC GREEN Dans la peau d’un Sustainable Development Manager À Bruxelles, ils seraient environ 900. En quelques années, les Sustainable Development Manager (SDM) se sont peu à peu fait une place dans les entreprises. Mais qui sont-ils et que font-ils ? Petit tour d’horizon. Gaëlle Hoogsteyn «S ouvent, l’histoire commence avec une personne passionnée et concernée par l’environnement. Cette personne arrive avec des solutions pratico-pratiques. Elle met le pied dans la porte et finit par convaincre la direction qu’il y a un réel intérêt », explique Marcel Van Meesche. Directeur de 21 Solutions, il propose aujourd’hui, en collaboration avec BECI et Bruxelles Environnement, une formation spécialement conçue pour les SDM. « Après plus de 10 ans d’accompagnement en éco-gestion dans les entreprises, nous avons constaté que les sociétés étaient très demandeuses de ce type de compétences. » Enfin, il est de plus en plus demandé aux entreprises de publier des informations sur les questions de durabilité. « C’est une autre grande partie de mon travail. Je dois veiller à ce que notre rapport répond bien aux attentes de nos parties prenantes. Pour cela, j’assure notre alignement avec des standards internationaux comme le Global Reporting Initiative » ajoute-t-elle. Marcel Van Meesche, directeur de 21 Solutions Ses missions La mission principale du SDM est d’élaborer la politique de développement durable de l'entreprise. Pour ce faire, il identifie les axes stratégiques et les orientations sur lesquels le groupe souhaite affirmer son engagement. Leila Jmili, Corporate Sustainability Project Manager chez Solvay, précise : « Chez Solvay, on travaille avec une équipe centrale, en collaboration avec un réseau interne mondial de plus de 200 personnes et nos propres experts en hygiène, santé et environnement. Notre approche Solvay Way est basée sur un référentiel précis comportant 49 pratiques d’amélioration continue. » Une fois les principaux objectifs identifiés, le SDM décline un plan d’action en accord avec la stratégie globale. Une fois ce plan validé par la direction, le SDM, en collaboration avec ses collègues, en assure le suivi. C’est également à lui que revient la charge de diffuser le plan de développement durable auprès des différents acteurs de l'entreprise, favoriser l'échange de bonnes pratiques, sensibiliser les collaborateurs, etc. Leila Jmili : « Nous recherchons l’implication de l’ensemble de nos employés pour satisfaire nos engagements. Par exemple, 150 collaborateurs du site de Solvay Campus ont été impliqués dans la démarche Solvay Way. » Leila Jmili, Corporate Sustainability Project Manager chez Solvay. Comment devient-on SDM ? Pour Leila Jmili, il s’agit vraiment d’une passion qui la suit depuis ses études. Dans d’autres cas, c’est une personne interne à l’entreprise qui postule pour le job. « Il existe de nombreuses formations qualifiantes qui mènent au métier de conseiller en environnement et de SDM. Nous constatons auprès de nos membres que les professionnels de l’environnement traitent de plus en plus des matières économiques et sociales en plus des matières environnementales au sein des entreprises », explique Denis Vasilov de l’Abece. « Notre formation est ouverte à tous, ayant une formation de base ou non », précise Marcel Van Meesche. « Elle se veut pratique, axée sur les toutes les activités de l’entreprise ayant des impacts environnementaux : énergie, mobilité, alimentation, déchets, mais aussi monitoring, construction d’indicateurs, etc. … Nous apprenons aux futurs SDM à travailler sur base des législations, du comportement humain, des procédures de travail. » Quels liens avec la direction ? Pour se distinguer dans son domaine, le SDM doit bien sûr faire preuve de créativité et d’innovation, tout en restant réaliste. « C’est là que ses rapports avec la direction entrent en jeu », avance Marcel Van Meesche. « Plus le SDM est soutenu par la direction, plus il pourra mener des projets à bien, changer des procédures, débloquer des budgets, communiquer vers l’extérieur, etc. » ● 36 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 R.A. R.A.
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L’énergie va rester chère GREEN Le pétrole est au plus bas, la demande de gaz est en baisse, les prix du charbon s’effondrent… Et pourtant, la facture d’énergie est au plus haut – et elle risque bien d’y rester ! Pourquoi ? Laura Rebreanu et Emmanuel Robert C' est Philippe Van Troeye, le patron d’Electrabel, qui le déclarait récemment dans les colonnes de Trends-Tendances : « Le prix de marché de l’électricité n’a jamais été aussi bas, en recul de 40 % par rapport à 2007. Mais pour le client, il n’a vraisemblablement jamais été aussi élevé depuis des années. » Derrière ce paradoxe apparent se cache une multitude de facteurs dont la combinaison est particulièrement complexe à démêler. Si on se focalise uniquement sur les prix des combustibles, la situation actuelle paraît en effet incompréhensible : le pétrole, qui culminait à 145 dollars le baril à la veille du krach de 2008, et qui restait tout de même aux alentours des 100 dollars ces dernières années, cotait le mois dernier à 50 dollars. Le prix du charbon est en baisse constante depuis plusieurs années, et aucune reprise à la hausse n’est prévue à court ou moyen terme. L’essor du gaz de schiste aux États-Unis, une réglementation environnementale de plus en plus stricte au niveau mondial (y compris en Chine et aux États-Unis), ainsi qu’un ralentissement de l’économie chinoise ont entraîné une baisse de la demande et un surplus de production qui ne semble pas près de se résorber. La demande de gaz naturel, quant à elle, a chuté d’environ 11 % en un an dans l’ensemble des pays européens. Bref, l’énergie paraît abondante et bon marché… Transport et distribution Mais alors, qu’est-ce qui cloche ? Depuis les années 2000, les politiques européennes ont libéralisé les marchés du gaz et de l'électricité. Toutefois, seule une partie des activités a été ouverte à la concurrence : la production et la fourniture (qui représentent, en gros, 40 % de la facture du consommateur belge). Le transport et la distribution, par contre, restent strictement encadrés et pèsent ensemble près de 50 % de cette même facture. Ils relèvent respectivement d’Elia (pour le transport) et Sibelga (pour la distribution à Bruxelles). Le reste (12 % de la facture environ), ce sont les taxes et prélèvements, ainsi que des charges liées à l’obligation de service public. 38 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Ajoutons-y les différentiels de taux de change et l’inertie des contrats d’approvisionnement à long terme : on comprendra que les convulsions des prix, sur le marché, peuvent se traduire de manière très inattendue dans la facture. Et le prix du CO2 ? Pour encourager le développement des énergies renouvelables – et surtout pour décourager les énergies fossiles – des accords internationaux entre différents groupes de pays ont limité, par voie réglementaire, les émissions de CO2 . Celles-ci ont été soumises à des quotas tandis que, parallèlement, était organisé un marché d’échange pour attribuer un « prix » à la tonne de CO2 . Le contingentement des émissions devait mécaniquement faire augmenter ce prix, donc peser sur les énergies fossiles, les rendre moins attractives, et permettre aux énergies renouvelables de les concurrencer. Aujourd’hui, la tonne de CO2 « coûte » environ 7 € sur les marchés européens, mais ce facteur reste relativement faible. Pour qu’il augmente, il faudrait que la révision du système européen d’échange de quotas soit efficace et qu’un accord international contraignant sur le changement climatique soit conclu en décembre 2015, lors de la conférence de Paris sur le climat. En attendant les réformes et un éventuel accord, le prix du CO2 restera faible et n’incitera certainement pas les producteurs à passer à des technologies moins polluantes. Le marché de l’électricité décodé TOPIC L'électricité fait l'objet d'un marché spécialisé, où elle est vendue et achetée avant même d'être produite, transportée et livrée. En Belgique, il est supervisé par la CREG (autorité de régulation fédérale). Différents types de transactions coexistent : en bourse (Belpex pour la Belgique), entre partenaires directs (producteur et fournisseur) ou encore via les transactions d'importation et exportation. Il existe trois marchés spécifiques: ◗ Forward Market ou « marché à long terme » : l'électricité y est négociée jusqu'à trois ans avant livraison. Ce marché draine la majorité des achats, ce qui explique en partie le décalage observé entre les prix des combustibles et la facture finale. ◗ Day Ahead Market (DAM, veille de la livraison physique) : il permet aux opérateurs d'optimiser le « mix énergétique » en fonction des prévisions de la demande. Le DAM permet aussi d’optimiser le parc de production au niveau de toute la zone CWE (Central West Europe), pour autant qu'il y ait assez de capacité d'interconnexion disponible, et favorise la convergence des prix entre pays limitrophes. ◗ Continuous Intraday Market (CIM, marché du jour de livraison) : l'électricité y est négociée jusqu'à cinq minutes avant la livraison physique. Il permet d’ajuster l’offre à la demande et de répondre à tout imprévu (technique, météorologique, autre), préservant ainsi l’équilibre du réseau. Les réseaux de transmission (GRT) et de distribution (GRD) doivent toujours rester en équilibre. Les surcharges éventuelles (déséquilibres demande/ offre) peuvent avoir des conséquences lourdes, allant jusqu’au black-out. Pour faire face au risque de pénurie, Elia, le GRT belge, peut acquérir des capacités de réserves – moyennant des frais de réservation. Mais il doit aussi payer des frais d'activation au moment où il utilise réellement ces réserves. Des centrales qui ferment Par ailleurs, la faiblesse actuelle des prix des combustibles a des effets pervers : elle pèse sur la rentabilité des centrales, qui ferment partout en Europe. Les capacités de production sont en recul, ce qui accroît la dépendance énergétique de l’Europe et les risques de délestage. Autre paradoxe : alors que l’Europe veut réduire ses émissions de CO2 , les fermetures touchent surtout les centrales au gaz ou gaz-vapeur, qui sont les moins émettrices mais les moins rentables, voire même les centrales à biomasse. Ainsi, Electrabel et son partenaire AvH n’excluent pas la fermeture de Max Green, à Gand. Conséquence : le charbon, moins cher, reprend des parts de marché. Max Green, ancienne centrale au charbon convertie à la biomasse en 2011, risque bien de fermer faute de rentabilité. Les politiques de sortie du nucléaire dans plusieurs pays – dont surtout l’Allemagne – entraînent le même effet : les émissions de CO2 augmentent... En Belgique aussi, où le « mix énergétique » est caractérisé par une forte présence du nucléaire (46 % de la production domestique), les autorités ont choisi la voie de la sortie en programmant les arrêts de Doel 1 et 2. Problème : l’arrêt temporaire de Doel 4 d’abord, puis la découverte de défauts dus à l’hydrogène à Doel 3 et Tihange 2, ont encore réduit la production. Dans une situation aussi tendue, à capacité réduite, le moindre élément prend des proportions démesurées : l’arrêt de Tihange 3 pour un entretien programmé, fin mars, a provoqué une envolée des prix en Belgique, alors même que, dans les pays voisins, les prix baissaient en suivant la courbe du pétrole ! Prévisions à la hausse Mauvaise nouvelle pour le consommateur : aucun élément ne permet d’espérer une baisse de la facture à court ou moyen terme, au contraire. La faiblesse actuelle des prix du pétrole ne devrait pas durer, d’autant que la situation économique s’améliore, entraînant une reprise de la demande : les analystes le voient remonter à près de 70 dollars d’ici la fin de l’année. Sur le marché du gaz, la douceur de l’hiver 2015 en Europe a modéré la demande, mais l’incertitude prévaut. Les relations politiques conflictuelles avec l’État russe font peser une menace latente sur les réserves stratégiques européennes – il faut donc espérer que l’hiver 2016 soit clément, à son tour… Au niveau belge, enfin, rappelons que la réduction de la TVA à 6 % est temporaire. À moins d’une décision en sens contraire, elle devrait repasser à 21 % en mars 2016. Par ailleurs, les intercommunales – dont celles du secteur énergétique – vont désormais être imposées. Plusieurs gestionnaires des réseaux de gaz et d’électricité ont déjà fait savoir qu’ils répercuteraient cette charge fiscale dans leurs tarifs. Pour diminuer les coûts énergétiques, il serait nécessaire d’agir à plusieurs niveaux : assurer la sécurité d’approvisionnement (quitte à revoir la politique nucléaire), investir dans l’infrastructure, investir dans les énergies renouvelables et les technologies qui s’y rapportent et, last but not least, se pencher sur les coûts de réseau et aux charges qui y sont liés. ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 39 © AvH
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ENTREPRENDRE Élections sociales, union contre nature ? « C' est la formule qui introduit mes cours à l’Ichec entreprise », entame Alain Lancelot, Principal Consultant et mentor auprès de Partena Professional. « Elle traduit l’union contre nature de l’entreprise, contrainte à l’exigence de rentabilité, et des organisations syndicales chargées de veiller aux intérêts des salariés, mais qui ont aussi leurs propres intérêts idéologiques et financiers. Tenue d’organiser des élections sociales, l’entreprise se trouve dans la position de l’officier d’état civil célébrant son propre mariage avec les syndicats – et contraint à payer la célébration ! » Pour les entreprises qui doivent organiser ces élections, la période qui va s’ouvrir à la fin de l’année s’annonce intense, mobilisatrice de moyens financiers et humains. Il faudra s’informer des dispositions juridiques, s’équiper d’un logiciel d’organisation, gérer le processus électoral lui-même, répondre aux organisations syndicales qui interpelleront le comité d’organisation, délivrer les documents à afficher et à transmettre au SPF Emploi, Travail et Concertation sociale… « L’entreprise organisatrice n’a pas droit à l’erreur », poursuit M. Lancelot. « La procédure est complexe et la moindre faute peut donner lieu à une action en justice. » Sans aller jusque-là, la bonne tenue des élections sociales conditionnera dans une large mesure les rapports à venir avec les organisations syndicales. « Or, les chausse-trappes ne manquent pas. » À tout le moins, la période requiert de clarifier bien des choses : « Un certain nombre de concepts doivent être précisés pour rendre simplement l’élection possible – concepts mis en œuvre au travers de règles de droit qui ne sont pas aisément transposables du Code à l’entreprise. Il s’agit principalement de la notion même d’entreprise, de fonctions de direction et de cadres qui seront au cœur de la période préélectorale, à partir de décembre 2015. » Qu’est-ce que l’entreprise ? Commençons par déterminer le périmètre de l’élection : c’est la communauté économique et sociale qui réunit les activités de l’entreprise ou des entreprises liées, et les collaborateurs qui contribuent à ces activités. On la dénomme « unité technique d’exploitation » (UTE). « L’entreprise ne correspond pas obligatoirement à l’entité juridique. Une entité juridique peut parfois contenir plusieurs UTE, ou plusieurs entités juridiques peuvent être réunies en une seule UTE. » La direction, ensuite : « Il s’agit des personnes qui constitueront le banc patronal pour représenter l’employeur. 40 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 Alain Lancelot À ce titre, ils ne pourront être ni électeurs, ni candidats. On comprend que les entreprises puissent être tentées de ranger la moitié de leur personnel dans cette catégorie pour les élections – et seulement pour elles ! C’est pourquoi la loi a circonscrit de manière restrictive qui peut être considéré comme membre de la direction : les gestionnaires de l’entreprise et leurs collaborateurs adjoints les plus directs », explique Alain Lancelot. La définition des cadres est beaucoup plus floue, lorsqu’il s’agit de constituer leur représentation dans le cadre d’un Conseil d’entreprise. Ici, on parle simplement de fonctions « supérieures » (mais inférieures à celles de la direction). « D’expérience, je peux vous garantir que la détermination est délicate et dangereuse, car il y a fort à parier que des travailleurs qui se pensent cadres, parce qu’assez souples sur les heures de travail, vont réagir quand ils réaliseront qu’aux yeux de leur direction, ils ne sont qu’employés ! » Un piège parmi d’autres, à éviter… ● Affûtez vos crayons ! Pour vous assister dans la préparation du processus électoral, BECI et Partena Professional vous proposent deux journées de séminaire, les 9 octobre 2015 et 21 janvier 2016. Ces journées, principalement animées par Alain Lancelot (Partena), Jean-Philippe Cordier et Sébastien Roger (du cabinet d’avocats Younity), accueilleront aussi des invités RH et syndicaux. Bloquez déjà vos agendas ! Info : Frédéric Simon, tél. +32 2 643 78 17 – fs@beci.be. Alain Lancelot compte trente ans d’expertise dans l’organisation d’élections sociales – et il sera encore à l’œuvre dans quelques mois, pour les élections 2016. Mais, pour lui, l’exercice tient toujours du « mariage entre la carpe et le lapin ». Bruxelles Formation recherche des formateurs freelances dans différents secteurs Consultez nos publications sur les marchés publics: www.bruxellesformation.be (onglet marchés publics)
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ENTREPRENDRE STARTER My Brico Desk : un nouvel espace de bricolage Nos villes, et singulièrement Bruxelles, voient ces dernières années leur population croître et les espaces se réduire. Nombreux sont les Bruxellois qui ont optimisé l’aménagement de leur habitation et ne disposent plus nécessairement d’un grenier ou d’une cave. Parallèlement, le bricolage et plus largement le do-ityourself continuent à se développer. C’est au départ de ces constats que Baudouin Vannoorbeeck a imaginé un tout nouvel espace consacré au bricolage, qu’il a pour l’instant baptisé « My Brico Desk ». Guy Van den Noortgate idée consiste à proposer à tout un chacun un «L' espace de travail comprenant plusieurs ateliers », explique-t-il. « Il y aurait ainsi un atelier menuiserie, un atelier mécanique auto et un atelier mécanique moto/vélo. Si l’on prend l’atelier menuiserie, par exemple, on disposera de trois plans de travail équipés de tout l’outillage de base (visseuse, perceuse, clés Allen, etc.), ainsi que d’outils plus spécifiques comme un établi avec une scie circulaire ou une table destinée à la peinture. De plus, on aura également à disposition toutes les diverses fournitures indispensables au bricoleur (vis, écrous, clous, etc.). Tous ces outils étant évidemment des outils professionnels. » Baudouin Vannoorbeeck Dans une autre partie de l’entrepôt, Baudouin Vannoorbeeck entend également développer un atelier spécifiquement dédié aux voitures. Il ne s’agit pas ici d’effectuer de grandes réparations mais bien des petites interventions telles que le changement d’essuie-glace ou de pneus. Idem pour l’atelier moto/vélo. « En fait, l’objectif vise à offrir aux personnes qui ne disposent pas chez elles d’un espace suffisant – un lieu couvert où elles pourront travailler sur leur véhicule sans être soumises aux aléas climatiques. Ces petits travaux pourront être réalisés dans un environnement propre et conçu à cet usage et évitera ainsi aux clients de le faire dans la rue comme c’est souvent le cas. » Avec l’aide d’un expert Pour l’instant, Baudouin Vannoorbeeck et son associé sont en quête d’un bâtiment où ils pourront installer leurs divers ateliers. Géographiquement, ils privilégient des endroits avec une population importante, qui habite des logements disposant de peu d’espaces. Pour les divers ateliers, ils ont également imaginé un système 42 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 de transport qui permettra au client potentiel de ramener chez lui la table ou la bibliothèque qu’il aura réalisées à l’atelier. « De la même manière, nous pouvons également nous charger de commander et d’amener les différents éléments dont il a besoin pour la réalisation de son meuble à l’atelier, ou encore des pièces de rechange pour son véhicule », précise-t-il. « Ainsi dès que le client arrive, il peut se mettre au travail sans perdre une minute. » Dans le bâtiment qui comprendra les divers ateliers, il est prévu qu’un « expert » soit présent, en l’occurrence une personne qui dispose de connaissances professionnelles en matière de menuiserie et de mécanique afin de conseiller les clients et veiller à ce qu’ils utilisent correctement les équipements mis à leur disposition. Il va de soi que My Brico Desk est amené à être ouvert sept jours sur sept. « Nous évaluerons avec le client le temps dont il a besoin en atelier pour effectuer ses travaux. Ce temps sera facturé à l’heure, à la demi-journée ou à la journée. Il est difficile pour le moment de donner un tarif précis car cela dépend vraiment du type de travail. » Aujourd’hui actif dans la coordination logistique d’événements, Baudouin Vannoorbeeck aborde ce défi de manière très professionnelle. Dans le cadre du BECI Start'Hub Challenge, il a pu déjà structurer différents aspects de son projet tels que, entre autres, la communication ou la recherche de financements. À terme, si l’idée prend à Bruxelles, il envisage de la reproduire dans d’autres villes du pays, notamment à Liège et Anvers. Il suffit juste de trouver le premier lieu. ● Plus d’infos : vannoorbeeckb@gmail.com. R.A. ENTREPRENDRE Exaris : du travail pour les jeunes infra-qualifiés Exaris est une société d’intérim social unique en son genre. Son objectif : la mise au travail des jeunes chercheurs d'emploi bruxellois moins qualifiés, en utilisant l'intérim comme tremplin. Rencontre avec Marie-Cécile Jacques, directrice. Gaëlle Hoogsteyn L a majorité des chômeurs bruxellois sont des jeunes infra-qualifiés (sans CESS et parfois même sans le CEB). En 2006, face à ce constat, un appel à projets était lancé par le Ministre Benoît Cerexhe. Un an plus tard, le projet Exaris, initié par Daoust, P&V et Actiris, voyait le jour. En tant que SARL à finalité sociale, Exaris Interim est l'interlocuteur privilégié entre le demandeur d'emploi infra-qualifié et l'employeur. Depuis sa création, elle a mis au travail plus de 2.300 personnes. En plus de la directrice, l’équipe compte aujourd’hui trois personnes : deux jobcoaches et une coordinatrice. Qu’est-ce que l’intérim social ? Marie-Cécile Jacques : L'intérim social se différencie de l'intérim classique par son action de jobcoaching, avant, pendant et après la mission. Lorsqu’un intérimaire fait appel à nous, il est coaché, encadré, conseillé par un consultant et un jobcoach. En fonction du candidat, le jobcoaching pourra comprendre la rédaction d'un CV, la préparation et la simulation d'entretien, le relooking, le savoir-être, etc. Un lien de confiance se crée, permettant une connaissance approfondie du profil du candidat et améliorant l'adéquation entre l'offre et la demande. Quel est le profil de vos candidats ? Cela peut être des jeunes qui ont décroché très tôt de l’école, mais nous avons aussi beaucoup de primo-arrivants qui ne savent ni lire ni écrire, ni en français ni en néerlandais et qui, parfois, les parlent à peine. Nous regroupons aussi entre 60 et 70 nationalités. Comment touchez-vous votre public-cible ? Nous avons tissé un réseau de partenariats avec, notamment, Actiris, les CPAS, des missions locales, des organismes de formation… Beaucoup de jeunes passent aussi spontanément la porte. Nous sensibilisons mille personnes par an et actuellement, nous gérons une quarantaine d’intérimaires au travail chaque jour. Comment trouvez-vous les employeurs potentiels ? C’est l’une des tâches les plus difficiles. Toutes les entreprises ne sont pas prêtes à travailler avec ce type de jeunes. Notre mission est d’identifier des entreprises qui, par leur démarche de responsabilité sociétale, sont sensibles à l'intégration et au recrutement de personnes de qualité mais ayant peu ou pas d'expérience professionnelle. L’employeur doit avoir la fibre sociale car, avec ce public-cible, il n’est pas rare de devoir donner une seconde, voire une troisième Marie-Cécile Jacques, Lilou Alexandre, Christophe Lekien et Virginie Dumont de Chassart. chance. Nous travaillons surtout avec des PME et des petits commerces actifs dans la restauration et la distribution, mais nous avons aussi des partenariats de longue durée avec Quick, Exki, GB Express, Dandoy, Proxy Delhaize, Guapa et Novela. Un suivi est-il assuré pendant la mission ? Oui et c’est l’une de nos forces. La veille d’une mission, on vérifie avec le jeune s’il a repéré l’itinéraire, ce qu’il va porter… Si possible, nous l’accompagnons pour le présenter à l’équipe. Ensuite, si le jeune rencontre des difficultés d’insertion, de stabilité… on peut intervenir. Si certaines choses dysfonctionnent, nous essayons aussi d’intervenir. Durant toute la mission, nous restons donc en contact avec l’intérimaire et l’employeur. Parfois, l’employeur a du mal à formuler ses remarques et préfère passer par nous. Cela le rassure d’avoir notre jobcoach comme intermédiaire. Que se passe-t-il quand la mission touche à sa fin ? Notre objectif est qu'au terme de la plupart des missions d'intérim, le travailleur puisse signer un contrat auprès de l'entreprise partenaire. Si ce n’est pas le cas, nous l’aidons à trouver une autre mission. D’après une étude de l’Observatoire pour l’emploi, suite à une mission via Exaris, 75 % des intérimaires ont trouvé un emploi fixe dans l’année. ● Info : www.exaris.be BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 43 R.A.
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ENTREPRENDRE La compétence au-delà du handicap Lancée en 2014 par des amis engagés depuis plus de 20 ans dans l’accompagnement de jeunes handicapés, ou eux-mêmes porteurs d’un handicap, DiversiCom est une association unique en son genre. Sa mission : promouvoir la diversité au travail et faciliter la mise à l’emploi des personnes handicapées sur base de leurs compétences. Rencontre. Gaëlle Hoogsteyn L' idée germait depuis quelques mois dans la tête de Marie-Laure Jonet, la fondatrice. En 2014, alors responsable communication à la Commission européenne et mère de trois enfants, elle décide de prendre une pause carrière pour lancer son projet avec quelques amis convaincus : « En Belgique, handicap et emploi ne font pas bon ménage. Depuis l’âge de 17 ans, je suis bénévole active dans l’accompagnement de personnes handicapées. Approchant les 40, j’ai voulu joindre cette expertise de terrain et les acquis professionnels de quinze années en entreprise pour relever ce défi de taille. » Snoy, qui a rapidement rejoint DiversiCom en tant que co-gérante. « Cela génère des préjugés tels que perte de rentabilité, manque de performance, absentéisme… et inquiète l’employeur potentiel. » Par ailleurs, les politiques d’emploi et handicap réparties sur différents niveaux de compétences compliquent les choses. Les quotas, enfin, ne sont appliqués que dans le secteur public, qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs. Le secteur privé, lui, reste libre de mener une politique RH ouverte au handicap... ou non. Afin de lever ces freins, DiversiCom organise des formations à destination des entreprises. « Nous constatons une vraie volonté d’en savoir plus pour faire mieux. Communiquer sur les aides existantes et les facteurs de succès de la diversité au travail, c’est encourager d’autres à y croire. C’est contribuer à l’évolution des comportements face au handicap, dans l’entreprise et au-delà. C’est responsabiliser l’entreprise et le travailleur handicapé en tant que porte-parole de leur réussite commune », commente Marie-Laure Jonet. L’équipe DiversiCom, de gauche à droite : Eléonore Snoy (co-gérante), Elisabeth Doulcet (responsable projets) et Marie-Laure Jonet (fondatrice). En effet, si le handicap concerne 15 % de la population belge en âge de travailler, leur taux d’emploi dépasse péniblement les 35 %, contre une moyenne de 50 % dans l’Union européenne. Or, la force de travail des personnes handicapées est avérée dans de nombreux cas et les employeurs se disent le plus souvent satisfaits de ces collaborateurs. Les bénéfices de leur intégration professionnelle sont reconnus. Pour le travailleur handicapé, c’est jouer un rôle socio-économique, avoir une vie relationnelle et gagner en autonomie financière. Pour l’entreprise, c’est renforcer sa diversité, bénéficier des compétences spécifiques développées au-delà du handicap, créer un esprit d’équipe et d’exemplarité, bénéficier d’une potentielle diminution de charges salariales grâce aux primes à l’emploi. Pour la société, c’est être plus inclusive tout en allégeant les charges sociales. L’impact économique de la mise à l’emploi d’une personne en situation de handicap constitue une économie moyenne de 20.000 euros par an. Craintes et préjugés Mais qu’est-ce qui freine alors les entreprises ? « Il y a une grande méconnaissance du handicap », explique Eléonore 44 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 DiversiCom : un double point d’entrée L’équipe DiversiCom se compose aujourd’hui de trois jeunes femmes qui allient expérience en entreprise et connaissance du handicap. L’une d’elles est d’ailleurs personnellement concernée, atteinte d’une maladie invalidante survenue au cours de sa carrière. DiversiCom travaille avec les chercheurs d’emploi handicapés en leur proposant un jobcoaching gratuit. Celui-ci comprend un bilan des compétences et des aspirations, une analyse des besoins (formations, mobilité, aménagement matériel et immatériel, mentor), la préparation du CV et de l’entretien d’embauche, la recherche ciblée d’offres d’emploi… « Chaque cas est unique, c’est pourquoi nous adoptons une apR.A. ENTREPRENDRE Les compétences d’abord ! Chez DiversiCom, la philosophie est de faire engager une personne pour sa compétence et non par générosité. Marie-Laure Jonet : « On part toujours de la compétence recherchée – que ce soit des diplômes universitaires ou une efficacité à toute épreuve pour monter des meubles Ikea, peu importe – et de la personnalité. Les personnes handicapées ont souvent des personnalités très fortes. Leur handicap les a forcées à sur-développer certaines aptitudes qui peuvent devenir des valeurs ajoutées en entreprise ». proche personnalisée et cherchons les réponses spécifiques aux besoins de la personne », précise Marie-Laure Jonet. Six mois après son lancement, l’association accompagne déjà 40 candidats. « Pour faire connaître nos services, nous collaborons avec les bureaux d’aide aux étudiants handicapés des universités et avec des associations qui interviennent sur d’autres aspects de la vie, comme le logement, le transport, les loisirs... Enfin, le bouche-à-oreille fonctionne très bien », ajoute Eléonore Snoy. L’association propose aussi ses services aux entreprises qui souhaitent favoriser la diversité et ouvrir leurs postes à des candidats handicapés. « Bien souvent, les entreprises ont envie de s’engager dans cette voie, mais elles ne savent pas comment s’y prendre », reprend Marie-Laure Jonet. Le rôle de l’association est alors de les conseiller aux différentes étapes du recrutement. Cela va du plan d’action et de la présentation de candidats aux aménagements (durée de contrat, horaires, mentoring, matériel adapté…), à l’analyse des risques, en passant par la demande de primes à l’emploi et la sensibilisation en interne. « À ce stade, nous avons formé 22 employeurs, créé 16 ‘matchings’ ayant donné lieu à un projet professionnel et élaboré des plans d’action pluriannuels pour deux entreprises. » Préparer les futurs collègues est primordial. Il n’est pas toujours facile de savoir comment réagir face au handicap, d’autant que celui-ci peut prendre beaucoup de visages différents. On pense naturellement à la chaise roulante, mais le handicap est le plus souvent invisible (surdité, autisme, maladie invalidante…). Une personne autiste, par exemple, peut être très directe dans ses propos car elle ne dispose pas du « filtre social » généralement attendu. Rien ne servirait de s’en formaliser. Parler la main devant la bouche empêche la personne sourde de lire sur les lèvres ; bouger la chaise roulante d’une personne à mobilité réduite sans son accord peut être mal reçu. « Nous constatons aussi que responsabiliser les collègues a un impact positif sur le ‘team spirit’. Tout le monde relativise un peu ses bobos et ses soucis. Il y a un esprit beaucoup plus solidaire, une envie de se recentrer sur l’humain et sa part de fragilité », témoigne Eleonore Snoy. Le candidat doit pouvoir présenter son handicap de façon honnête et réaliste, avec ses limites. Mais surtout, il doit mettre en avant les qualités et compétences qu’il possède : « Nous suivons des personnes non voyantes qui ont développé une oreille et une mémoire incroyables, cumulant les diplômes et parlant jusqu’à six langues. Nous avons créé la rencontre entre un jeune diplômé de l’École d’Hôtellerie de Lausanne, qui a récemment perdu la vue, et le patron d’une start-up de location d’appartements incluant un service d’hôtellerie. Autre exemple, un jeune autiste peu qualifié a une compétence unique : il connaît le réseau de la STIB par cœur ainsi que son historique et ses horaires ! Son rêve était d’y tenter un stage. Nous espérons l’obtenir grâce à l’accueil favorable de la STIB. Beaucoup d’autres attendent de trouver leur place. C’est passionnant de les y aider ! » De façon plus générale, toute personne qui surmonte un handicap est mentalement formatée à la recherche de solutions. Elle ne se laisse pas décourager et a une très grande capacité d’adaptation. Engager une personne handicapée permet parfois de trouver la perle rare… Next steps « Il y a six mois, nous n’imaginions pas que le projet serait à un tel point porté, tant par les candidats que l’on suit que par les entreprises qui nous font confiance. Sans parler de nos précieux premiers partenaires publics et privés, sans qui DiversiCom n’aurait pu voir le jour ! Pour pérenniser le projet, les défis, notamment financiers, sont encore nombreux. Mais les portes s’ouvrent et nous avons très envie d’y croire », concluent les deux femmes. ● Info : www.diversicom.be. Quelques chiffres : • 1 famille sur 4 est touchée par le handicap en Europe. • Dans 80 % des cas, le handicap survient dans le courant de la vie. • 15 % : le nombre des personnes en situation de handicap et en âge de travailler en Belgique. • 35 % : le taux d’emploi des personnes handicapées travaillant en Belgique. • 41 % : le nombre de personnes handicapées belges inactives qui s’estiment aptes à travailler. • 91 % : le taux d’entreprises belges satisfaites de leurs collaborateurs handicapés. BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 45
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ENTREPRENDRE Cession d’entreprise : aligner les intérêts du vendeur et de l’acheteur La faiblesse des taux d’intérêts - couplée à une reprise (bien que faible encore) de l’économie - rend la période actuelle propice à la cession/reprise d’entreprise. Que ce soit du côté du vendeur ou de l’acheteur, on ne peut que conseiller à ceux-ci de bien s’entourer pour mener à bien cette transaction et éviter toute mauvaise surprise. La matière est, en effet, complexe et les intérêts respectifs du vendeur et de l’acheteur sont, sur certains points, opposés. Cession de fonds de commerce versus cession d’actions Le vendeur a intérêt à céder les actions de son entreprise. En règle générale, les plus-values sur actions ne sont, en effet, pas taxées. L’acheteur est, quant à lui, plutôt intéressé à rependre le fonds de commerce qu’il logera dans une société existante ou à constituer. De cette façon, le fonds de commerce pourra être amorti sur base du prix payé au vendeur, et non sur base de sa valeur historique, ce qui réduira la base imposable de sa société sans aucune sortie de cash. De plus, en achetant le fonds de commerce, on n’achète qu’un actif alors qu’en achetant des actions c’est à la fois l’actif et le passif (en ce compris le passif latent) d’une société qu’on achète. En cas de cession du fonds de commerce, le vendeur est cependant imposé lourdement. Si le fonds de commerce est logé dans sa société, la plus-value réalisée est soumise à l’impôt des sociétés et le vendeur subit le précompte mobilier de 25 % (en règle) lors de la liquidation de sa société. Si le fonds de commerce est détenu par le vendeur personne physique (cas rare dans ce type de transaction), la plus-value est taxée à 16,5 % ou 33 % (plus additionnels communaux et uniquement si le vendeur cesse définitivement son activité). Le prix demandé par le vendeur s’en fera certainement ressentir… Le problème du prix et du financement Souvent, dans les cessions de PME, c’est le prix qui est un frein à l’investissement. Les banques ne prêtent que très rarement plus de 70 à 75 % du prix de cession. Il n’est pas toujours évident pour le repreneur de financer les 25 à 30 % restants. Acheter des actions plutôt qu’un fonds de commerce permet de réduire l’ardoise. Mais, même dans ce cas, le repreneur ne sera pas toujours en mesure de financer ces 25 à 30 %. La cession d’entreprise via un mécanisme d’OBO (entendez Owner Buy-Out) peut être une solution dans ce cas. Ce mécanisme permet au vendeur à la fois de dégager du cash (la holding lui rachète une 46 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 part de ses actions) et de rester actionnaire (pour un temps) de la société qu’il cède en partie. La mise de l’acheteur pour racheter les actions cédées par le vendeur via la holding est, dans ce cas, nettement moins importante. Le pouvoir décisionnel des vendeur et acheteur dans la nouvelle structure (et donc indirectement sur la société cible) se règle facilement dans une convention d’actionnaires. Cette structure de reprise est, par ailleurs, de nature à rassurer les banques quant à la qualité du projet de reprise. Emilie Delsaux La plus-value dégagée par le vendeur à l’occasion de la cession de ses actions ne devrait pas être taxée. Cependant, il faudra veiller à la manière dont l’opération est effectivement structurée, notamment si le vendeur ne cède qu’une part minoritaire de ses actions et reste actif dans la gestion de la société cible ; le fisc pourrait, en effet, être tenté de considérer l’opération comme taxable (au taux de 33 %, au titre de revenus divers). Un dernier conseil ? Nous ne pouvons que rappeler l’importance de s’entourer de conseillers sérieux. Une cession d’entreprise heureuse est une cession qui n’apporte pas de mauvaises surprises. C’est le rôle des conseillers financier et fiscal de s’assurer que chaque détail ait fait l’objet d’une analyse pertinente. A cet égard, nous attirons l’attention du lecteur sur le nouveau projet de la Chambre de commerce de Bruxelles : le HUB Transmission. Son objectif est de permettre aux vendeurs comme aux acheteurs de trouver l’encadrement nécessaire à leur projet. ● Emilie Delsaux Tax Manager – Deloitte Tél. + 32 2 800 29 71 Mobile + 32 470 20 45 93 edelsaux@deloitte.com R.A. ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER E-Day : table ronde sur l'e-commerce En prélude au 2e e-Day (journée du web pour indépendants et PME, organisé parallèlement à l’Export Day), IZEO proposait une table ronde réunissant, autour d’Olivier Kahn, quatre entrepreneurs de l’e-commerce et un expert. Pour aborder cinq aspects du web : humain, stratégie, logistique, commercial et financier. Marc Husquinet A utour de la table : Olivier Brisac, fondateur de KillMyBill, un comparateur d'offres en énergie, télécoms et banques ; Laurence Nazé, créatrice de Didoodam.com qui vend des pantoufles sur internet ; Jérôme Gobbesso, instigateur de la pharmacie en ligne NewPharma ; Olivier Riesen, patron de Kadolog.be, qui propose des listes de mariage, naissances et anniversaires ; et Alain Ejzyn, professeur à l'ICHEC et expert en e-commerce1 . Pour la plupart des intervenants, créer leur entreprise était une évidence, que ce soit pour des raisons personnelles ou de parcours professionnel. Même si cela nécessite de bien s'entourer en termes de compétences, mais aussi « pour partager les bons et mauvais moments », dixit Jérôme Gobbesso. « Il faut avoir des idées, être visionnaire », note Olivier Riesen, qui ajoute que la technologie est un levier et qu'il faut être à l'écoute de son évolution. Autres mots clés: la confiance et la communication. Pour Olivier Brisac, « L’e-commerce permet d'aborder des marchés très segmentés et de s'ouvrir aisément à l'international », même s'il faut surmonter « les problèmes de logistique et de crainte du consommateur. » Beaucoup d'entrepreneurs avouent ne pas avoir fait d'étude de marché préalable, ni établi de business plan, mais être partis de leurs propres besoins, avec des moyens limités. Sauf pour Jérôme Gobbesso qui a étudié le profil des clients. « Car, dans le pharma, il importe de rassurer les acheteurs. » Et Alain Ejzyn d'ajouter : « Tout produit peut se vendre sur l'internet, sauf bien sûr s'il existe des restrictions légales. » Reste que, toujours selon Jérôme Gobbesso, « les compétences sont totalement différentes entre un magasin physique et une e-boutique. » Et les intervenants d'insister : il est désormais indispensable d'adapter son site aux appareils mobiles (qui représentent jusqu'à 40 % des achats). « Il est important de bien comprendre le client et ses attentes », note Alain Ejzyn. « Nous sommes partis d'un modèle ‘lean’ », ajoutent Olivier Brisac et Olivier Riesen. Tous les entrepreneurs s'accordent à dire qu'il est possible de commencer avec peu de moyen, à condition d'être agile. Sauf Jérôme Gobbesso pour qui la logistique est un élément capital (pas moins de 30.000 produits au catalogue, dont 9.000 en stock). « Nous avons tout développé d'une page blanche », insiste-t-il, précisant que la logistique, la gestion des stocks 1 Retrouvez ce débat en streaming sur www.eday-brussels.be. BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 47 et le customer support se font en interne (35 personnes). Les intervenants ajoutent qu'il faut être flexible, exhaustif sur le web (le concurrent n'est qu'à un clic de souris) et offrir une réponse rapide aux demandes des consommateurs. « Six Belges sur dix achètent désormais sur internet », précise Alain Ejzyn, sachant qu'il n'existe pas de profil type d'e-acheteur. Pour tous les entrepreneurs, le service est une priorité. Certains se différencient encore par une approche pédagogique (Olivier Brisac et son comparateur en ligne), par la fidélisation des acheteurs (Laurence Nazé, qui tient également un blog), par un dialogue direct avec l'internaute (susciter la réaction et répondre aux demandes, voire aux attentes) ou par des produits à plus forte marge. « Il faut rassurer à tous les niveaux et être très transparent », insiste encore Alain Ejzyn. De même, il importe de toujours améliorer sa plate-forme. « Il faut aimer l’aventure » « Le coût de départ de l'infrastructure est très faible », précisent encore Olivier Riesen et Olivier Brisac : quelques dizaines de milliers d'euros. Mais l'investissement – indispensable – en marketing (notamment chez Google) est plus conséquent. Seule exception, le site Pharma.be où Jérôme Gobbesso investit « 300.000 à 500.000 € par an en informatique ». Et Alain Ejzyn d'enchaîner : « Il n'y a pas de réponse universelle sur le coût et les sources de financement d'un site web. » « Il faut aimer l'aventure et maîtriser les risques », concluent en chœur les intervenants. ●
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Convention Bureau Ardenne Meetings & Incentives 01. Meet in green : vous êtes amenés à organiser un colloque, un séminaire résidentiel, une formation … L’Ardenne compte une grande diversité de lieux et d’hébergements de toute catégorie qui satisferont vos besoins. Gîte d’affaires, hôtel charmant, complexe d’hébergement, châteaux… tous avec un point commun un cadre verdoyant et paisible propice à la réflexion. Team in green : vous cherchez des idées innovantes, originales pour renforcer l’esprit de vos équipes… Notre jardin grandeur nature offre un cadre de ressourcement et d’innombrables possibilités d’activités sportives, fun et parfois inédites… Events in green : soirée de gala, fête du personnel …, nos fermes et châteaux rénovés offrent un cadre magique et luxueux. Quant aux foires et événements de grande envergure, ils trouveront infrastructure adaptée dans nos 2 centres de foires et de congrès implantés dans un cadre verdoyant. Besoin de conseils avisés et gratuits : contactez notre Convention Bureau Ardenne Meetings ou visitez notre TOUT nouveau site www.ardenne-meetings.be Contact : info@ardenne-meetings.be www.ardenne-meetings.be 02. Brandsport Brandsport possède près de 30 ans d’expérience dans l’organisation d’activités de team-building. Le choix vous est laissé entre diverses formules : formation en management, pistes de corde en forêt ou La Roche Team Adventures. Une nouvelle formule à cheval est attendue dans un proche avenir. Selon la philosophie de Brandsport, il n’existe pas de meilleur moyen de souder une équipe ou d’améliorer sa performance que de lui faire vivre des expériences fortes en extérieur. La coopération sert à se faire mutuellement confiance, à remettre son sort aveuglément entre les mains de nos partenaires. Mener et être mené nous permet de mieux connaître nos collègues. Ces expériences, les poussées d’adrénaline et la mise en compétition entre les équipes incitent tous les participants à livrer le meilleur d’eux-mêmes. Contact : info@brandsport.be www.brandsport.be Gagner en confiance en se jetant dans l’aventure ! Mise au vert en Luxembourg belge ! 03. Le Garde-Chasse – Wildtrails Le Garde-Chasse est un centre de séminaire chaleureux et luxueux, situé sur les rives de l’Ourthe à Jupille, près de La Roche-en-Ardenne. La demeure dispose de plusieurs salles de réunions spacieuses, d’un agréable salon avec feu ouvert, d’une cave à vin transformée en bar lounge, d’une magnifique cuisine et d’une terrasse offrant une vue imprenable sur la vallée ! Au GardeChasse vous bénéficiez toujours de l’exclusivité totale du bâtiment. Vous profitez en outre d’un encadrement professionnel pour vos réunions et services annexes tels que le catering, l’organisation d’activités… Si vous le désirez, nous nous chargeons d’élaborer avec vous un programme d'activités variées : teambuilding original, support pour des activités outdoor, downhill Quadbike (exclusif en Belgique), teamcooking ou barbecue dans un endroit étonnant... et bien d’autres choses encore selon votre demande. Contact : info@wildtrails.be www.legardechasse.be 04. Une liste de références pour chaque lettre de l’alphabet ! Château des Thermes Le Château des Thermes est un endroit hors du commun dans un cadre reposant qui allie bien-être et plaisirs gastronomiques. Profitez des bienfaits des sources d’eau thermale dans un décor somptueux consacré à l’harmonie et la détente. Toutes les salles de réunion sont modulables et éclairées par la lumière du jour. Chaque salle est climatisée et s’ouvre sur une terrasse extérieure. Toutes les pièces sont munies d’un écran, d’un tableau à feuilles volantes, d’une connexion Wifi et d’un téléphone. Sur demande, un projecteur, un pupitre, des microphones et d’autres accessoires peuvent être fournis. Un centre professionnel équipé d’infrastructures de bureau et de secrétariat est également disponible. Cet hôtel quatre étoiles compte 47 chambres et suites chaleureuses et confortables. Infrastructures : • Chambres : 47 • Salles de réunion : 4 • Capacité de réunion : de 12 à 120 • Excellent centre de bien-être Contact : info@chateaudesthermes.be http://www.chateaudesthermes.be T. +32 (0) 4 / 367 80 67 - F +32 (0) 4 / 367 80 69 La magie d’un cadre hors du commun ! ©Chateau des Thermes
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Les lacs de l’Eau d’Heure 05. Le site des lacs de l’Eau d’Heure se prête à merveille aux incentives, team building, aux journées en famille et aux événements. Parcours de survie, tyrolienne audessus du lac et saut à l’élastique, tour en bus amphibie ou en segway, initiation à la voile, kayak, ski nautique, saut en parachute, balade en vélo, vols en hélicoptère… Les lacs de l’Eau d’Heure forment un superbe domaine centré sur l’eau, qui dispose d’un vaste parking et d’un auditoire où divers événements peuvent être organisés. On peut aussi s’y restaurer et y passer la nuit dans un cadre naturel, toute l’année durant. 2015 est l’année des nouveautés aux lacs de l’Eau d’heure : • Bike Park, aquagolf et Parc aquatique relooké, • Nouveau toboggan garanti unique en Belgique, • Nouveau Centre Wellness et de balnéothérapie, • Tour en bus amphibie, en segway ou en Croco express, • Le Spray Park : nouvel espace extérieur de 500m² avec jardins, terrasse, transats et bar. Découvrez les plus grandes infrastructures nautiques de Belgique et étonnez vos clients et vos collaborateurs avec cet endroit original ! Contact : reservation@lleh.be www.lacsdeleaudheure.be 06. Découvrez le Point Centre, l’image du Hainaut du 21è siècle ! Au cœur de l’Aéropole de Gosselies, à 2 pas d’un important nœud autoroutier et de l’aéroport de Charleroi, nous mettons à votre disposition des salles de réunion modernes, un parking de 220 places et une équipe professionnelle à votre écoute tout au long de votre événement. N’hésitez pas, contactez-nous, vous ne pouvez être qu’heureusement surpris de votre découverte ! N’oubliez pas d’utiliser votre code cadeau : BECI2015 lors de votre prochaine réservation. Infrastructure : • Auditorium : 180 places. • Salles de réunion : de 2 à 85 places. • Un hall de réception lumineux pouvant accueillir 180 personnes. • Au printemps 2016, une terrasse fleurie. • Parking ; proximité des autoroutes, de l’aéroport et de la gare de Charleroi – Sud. Contact : Info@biopole.be www.pointcentre.be T. +32 (0) 71 / 378.658 Un souffle de modernité pour vos réunions Optez pour un team building aventureux au cœur de 1800 ha de lacs, de nature et de sports! © Igretec © WBT-DavidSamyn © goodluz - Fotolia.com COMMUNITY Lu dans l’E-mag CityDepot, créée en 2011 par Marc Schepers, a été la première à lancer un système de distribution urbaine à Hasselt tout d’abord, puis également à Bruxelles. Les marchandises sont regroupées dans des dépôts aux abords de la ville et de là partent ensuite en direction du centre-ville des moyens de transport plus petits et plus respectueux de l’environnement. CityDepot livre actuellement par an 70.000 paquets et 15.000 palettes à approximativement 2.000 clients. Vivement dimanche ! Une entreprise, ça se transmet L’export. Et vous ? Les entreprises bruxelloises paient plus rapidement e-commerce : comment faire ? Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag NEWS Bpost et CityDepot unissent leurs forces Bpost et CityDepot ont décidé d’unir leurs forces, leurs expériences et leur présence géographique pour assumer, ensemble, un rôle de leaders sur le marché de la distribution urbaine et étendre leurs services vers d’autres villes en Belgique. En 2014, bpost a lancé un service comparable à Anvers : City Logistics. Des transporteurs routiers, qui doivent livrer des marchandises à différents endroits du centre et au port, les déchargent dans un dépôt de bpost. Pour l’heure, City Logistics assure quotidiennement 100 expéditions vers le centre-ville pour le compte de 5 transporteurs. ESP A CE MEMBRE l'optimisation des relations propriétaires-locataires Créé à l'initiative d'un entrepreneur bruxellois confronté depuis de nombreuses années à la problématique inhérente aux relations contractuelles conflictuelles entre les propriétaires et les locataires de biens immobiliers, le club Securenting a vu le jour cette année. Securenting est un site internet inédit regroupant des propriétaires et locataires et offrant à ces derniers des solutions permettant de maximiser et d'optimiser leurs relations contractuelles. Securenting offre aux membres propriétaires, inscrits sur son site, la possibilité d'accroître leurs chances d'entrer en relation avec des locataires dignes de confiance. Par ce biais, les propriétaires pourront désormais louer leur bien en toute tranquillité. Securenting offre aux locataires membres de son site la possibilité de prouver leur crédibilité, leur sérieux vis-à-vis d'un futur propriétaire. Ce gage de sérieux est renforcé par le système de commentaires que les propriétaires peuvent laisser au sujet de leurs locataires. Securenting, Marc Schepers Ensemble, elles ont créé une nouvelle entité : CityDepot SA. Bpost en devient le principal actionnaire et augmentera encore ses parts dans les années à venir. C’est Marc Schepers, fondateur de CityDepot, qui prend la direction de la nouvelle entité. Celle-ci reprend les activités et les quelque 25 collaborateurs des actuelles sociétés CityDepot et City Logistics. L’objectif pour CityDepot SA, actuellement active à Bruxelles, Anvers et Hasselt, est de proposer progressivement ses services dans d’autres grandes ou moyennes villes du pays. Securenting offre à ses membres la possibilité de communiquer entre eux, via une adresse mail dédiée. Ce système facilite considérablement la communication entre les membres pour toutes les questions ou problèmes relatifs à l'immeuble loué. La société place ses membres au centre de son activité en vue de réaliser son objectif premier qui est d'assurer une relation propriétaire-locataire paisible, saine et durable. Infos : www.securenting.com • info@securenting.com Avenue Montjoie, 58 • 1180 Uccle BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 51
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COMMUNITY NEWS Participez à la Journée Découverte Entreprises ! BECI sera associée à la Journée Découverte Entreprises, qui se déroulera le 4 octobre prochain. La JDE – le plus grand événement tous publics d’un jour en Belgique – permet chaque année à des centaines d’organisations d’ouvrir leurs portes au grand public et leur donne l’occasion de mettre en lumière leur travail quotidien. La JDE représente pour elles une belle opération de communication interne et externe qui leur permet d’atteindre des objectifs significatifs en termes d’image et de notoriété, de motivation du personnel, de recrutement, de développement de relations d’affaire et plus encore. Les visiteurs y trouvent eux l’occasion de découvrir comment leurs produits favoris sont fabriqués, comment les entreprises fonctionnent, où leurs voisins travaillent... C’est aussi, pour les clients potentiels, l’occasion de poser toutes leurs questions, de tester, de goûter, voire de participer à l’élaboration du produit, ce qui renforce la motivation d’achat. Et si certains visiteurs n’ont pas besoin d’un produit ou d’un service dans l’immédiat, ils reviendront vers vous lorsque ce besoin se présentera ; en effet, ils se souviendront bien plus facilement de votre nom après avoir visité l’entreprise et échangé avec vous ! Envie de participer ? En échange du prix de participation (établi selon le nombre d’employés dans l’entreprise), l’entreprise profite à la fois d’un suivi personnalisé et de conseils en communication, d’un package complet de matériel de promotion et d’une vaste campagne média. Plus d’info : www.jde.be, tél. 069 66 15 04 ou info@jde.be . Attention, les inscriptions seront bientôt clôturées ! ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le jeudi 1er octobre 2015 à 16 h. Ordre du jour : ● Approbation du procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2014 ● Rapport du Conseil d'Administration ● Rapport du commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l'exercice 2014-2015 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2015-2016 ● Décharge aux administrateurs et commissaire réviseur ● Nomination du Conseil d’Administration ● Allocution du Président ● Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président 52 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le jeudi 1er octobre 2015 à 16 h 30. Ordre du jour : ● Approbation du procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2014 ● Rapport du Conseil d'Administration ● Rapport du commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l'exercice 2014-2015 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2015-2016 ● Décharge aux administrateurs et commissaire réviseur ● Nominations statutaires ● Nomination du commissaire réviseur ● Allocution du Président Thierry Willemarck Président LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Venez découvrir le golf dans l’un des plus beaux Clubs du pays, situé près du ring au sud de Bruxelles: APRES-MIDI DECOUVERTE tous les dimanches ! Programme (2h15): • 14h45 Accueil des participants • 15h00 INITIATION DE GOLF • 16h30 Boisson et infos: comment débuter le golf? € 5,- p.p. – nombre de places limité – Tenue correcte exigée (pas de jeans). Inscrivez-vous ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nivelles
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COMMUNITY Plus de 1.400 visiteurs se sont pressés, le 7 mai à Brussels Expo, pour prendre part à deux événements organisés en parallèle par BECI et IZEO : l’Export Day (journée de l’export et de l’entrepreneuriat international) et l’e-Day (la journée du web pour les indépendants et les PME). Outre 26 stands, 46 ateliers et une table ronde, le double événement a permis d’accueillir 60 sessions de coaching et, dans le cadre du Synergy Day , 133 rencontres B2B entre des entreprises de Belgique, du Luxembourg et du Nord de la France. La journée s’est clôturée par une conférence en présence de Willy Borsus (Ministre fédéral des indépendants et PME) et Cécile Jodogne (Secrétaire d’État bruxelloise au commerce extérieur). 54 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 COMMUNITY L’actualité BECI en photos En collaboration avec Febetra, l’UPTR et TLV, BECI a réuni les organisations patronales et le secteur du transport et de la logistique pour écouter une large présentation du projet de prélèvement kilométrique poids-lourds par Viapass, le fournisseur de service. L’occasion d’un échange de points de vue et d’une prise de position commune. À l’occasion de sa réception annuelle, le 8 avril, le personnel de BECI a pu visiter les coulisses de l’Atomium. D’Ieteren et Interparking, membres du Hub Mobilité BECI, poursuivent leur action de promotion de la voiture électrique et plug-in hybride : BECI a pris livraison d’une VW Golf GTE et d’une Audi A3 e-tron, toutes deux équipées du système de partage Keyzee. Envie d’essayer ? Envoyez un mail à vc@beci.be. Le 29 avril dernier, BECI et Traject formaient 15 entreprises à la mobilité partagée, le temps d’une matinée. After Work BECI, le 2 avril dernier au Thon Hotel Bristol Stéphanie. Chaque printemps, la Bike Experience propose aux Bruxellois, pendant deux semaines, de rejoindre leur travail à vélo. Ci-contre une partie de l’équipe cycliste BECI : de gauche à droite, Geneviève Boxus, Emmanuel Robert et Laurie Verheyen. BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 55
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IMPRESSION OF A BRIT Exotic escapism It’s not surprising that the best way to describe a longing for something one doesn’t have is a German word: Sehnsucht. According to Wikipedia, it is “difficult to translate adequately and describes a deep emotional state.” Its meaning is somewhat similar to the Portuguese word saudade, but without as much emotional content. Richard Hill T he Sehnsucht factor suggests the unarticulated conviction that life in Germany is less than ideal, what Gregor von Rezzori, the author of An Ermine in Czernopol, called “a restless delusion welling from a melancholy deep within.” It may have something to do with the weather, but I think it’s more likely to be a reaction to the dullness of German everyday life. You have to go some way back to explain the intensity of the Sehnsucht factor and the closely associated cult of romanticism. As in other national cultures, nature plays an important role. Germans have an almost mystical relationship with their environment of hills and forests, and these certainly helped shape the German psyche. A study made in the 1980s by the military surveyors of the Bundeswehr found that the average horizon across 80 per cent of what was then West Germany was only one kilometre, because of all those hills and trees… Romanticism was an important element of German cultural life in the 18th and 19th centuries, thanks to the Brothers Grimm, Schiller, Goethe, Tieck, Novalis and others less famous. The impulse took an upward tack in the early-20th century with short-lived and ultimately unsuccessful forays into sub-Saharan Africa, and the arrival of exotic animals in German zoos and circuses. The trend was reflected in the works of contemporary German expressionist artists. Today, German TV throws more light on this romantic instinct. There’s rarely a weekend that goes unadorned with a dramatisation of a fairy story (from Grimm or a source somewhere deep in Mitteleuropa). Sunday morning programmes also frequently feature overblown outdoor lets-have-fun events where the good cheer and the clapping seem to be slightly forced, even if the weather is good (most often it’s not). Drama programmes are often set in significantly escapist surroundings and sunny climes – most often the eastern Mediterrean, if not African safari country, or cooler but romantic settings like the Irish coastline, Scottish moors or Cornish villages, all involving elitist things like thoroughbred horses, Range Rovers and manor houses. Uniforms have always appealed to the German psyche but these days, for reasons difficult to fathom for a foreigner, German TV viewers are most excited by police officers in green or blue (depending on the state) and medical personnel and pharmacists in white. Maybe the daily late-afternoon/ early-evening bombardment of advertising spots promoting a wide range of cures for a wide range of ailments has something to do with this. The ultimate TV environment is a cruise-ship scenario where the programme-makers have the econ omic advantage of being able to blend a German cast into an appropriately exotic setting. In all these scenarios, which are invariably upmarket and elitist (to add to the exoticism), everybody including even a few token natives speaks fluent German. The only exceptions are the horses. In short, German TV viewers seem to associate with the over-privileged even when their own status falls far short. For them, the exotic has irresistible charms. Maybe this compelling taste for exoticism is best explained by Paolo Ciucani, an Italian who renovates vacation homes for Germans in Tuscany: “We almost feel sorry for the Germans. They are so wealthy yet so unhappy. Maybe they come here to try and learn how to enjoy life. But they end up going back to the same miserable place, so they never really change.” ● BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 57
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COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Abouzeid Shipping SA Avenue de la Croix du Sud 27 - 1410 Waterloo Code Nace : 29201 - Fabrication de carrosseries de véhicules automobiles 45113 - D Commerce de détail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 50200 - ransports maritimes et côtiers de fret del. : Dany Abouzeid ADS Group SA Drève Soetkin 59 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Jean-Luc Watteau Ambassade d'Israël en Belgique et au Luxembourg AMB Avenue de l'Observatoire 40 - 1180 Bruxelles Code Nace : 99000 - Activités des organisations et organismes extraterritoriaux del. : Gal Mor Aq Rate SPRL Chaussée de Waterloo 255 - 1060 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Laurent Moreau Art'Emi SPRL Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 32123 - Fabrication d'articles de joaillerie et de bijouterie 32130 - Fabrication d'articles de bijouterie de fantaisie et d'articles similaires 46480 - Commerce de gros d'articles d'horlogerie et de bijouterie del. : Artemi Vasilakis Arvia Avenue Victor Rousseau 100 - 1190 Bruxelles: del. : Frédéric Toussaint Aymax SPRL Rue des Palais 320 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Grégory Deslondes Balkan Investing SPRL Chaussée d'Ixelles 202 - 1050 Bruxelles del. : Azelio Fulmini BC Interactive (be-connect) SA Boulevard de la Woluwe 46 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Olivier de Decker BCCN - Belgium Cellular Communication Network SPRL Avenue de l'Emeraude 41 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46900 - Commerce de gros non spécialisé del. : Ali Syed Brain Power Corporation SPRL Avenue de Janvier 11 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Marius Naum Brussels by Water ASBL Quai des Péniches 2 - 1000 Bruxelles Code Nace : 50300 - Transports fluviaux de passagers del. : David Kuborn Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union Rue du Luxembourg,19 - 1000 Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des organisations patronales et économiques del. : Héctor Benítez López 58 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 CNCD - 11.11.11 ASBL Quai du Commerce 9 - 1000 Bruxelles Code Nace : 88999 - Autres formes d'action sociale sans hébergement n.c.a. 94995 - Associations pour la coopération au développement del. : Arnaud Zacharie Cocktail 15 SPRL Rue d'Alost 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 1811001 - l'Impression de journaux, y compris les journaux publicitaires. 1813001 - Composition, par exemple de textes et d'images, sur film, sur papier photographique ou papier normal 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour del. : Gisèle Omanyondo Tshale Digital Advice Group SPRL Chaussée de Vleurgat 206 - 1000 Bruxelles Code Nace : 1813012 - Préparation de données digitales : l'enrichissement, la sélection, la liaison de données digitales stockées dans des appareils de traitement électronique de données 62020 - Conseil informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en commu del. : Sacha Waedeman Dimitrios Koukasis - Sportyverse.com Place Jourdan 35 - 1040 Bruxelles del. : Koukasis Dimitrios EIG - Gold Investment Group SA Avenue des Croix du Feu 241 - 1020 Bruxelles del. : Guylain De Decker Equal-Partners SCRL Place Eugène Flagey 18 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Eric Gillet Freeman & Greenwood SCRL Village Partenaire Rue Fernand Bernier 15 - 1060 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 70210 -Conseil en relations publiques et en communication del. : Dan Azria G.T. Management & Consulting SPRL Chaussée d'Alsemberg 842 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4110211 - Promotion immobilière de: centres commerciaux et industriels, hôtels, zones d'activités et marchés, ports de plaisance, stations de sports d'hiver, etc. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affair del. : Tim Govaert Inexsa SPRL Chaussée de Waterloo 880 - 1000 Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Annick Declercq-Kloppert Irabel SPRL Chemin de la Maison du Roi 32 - 1380 Lasnes Code Nace : 96011 - Activités des blanchisseries industrielles 96012 - Activités des blanchisseries et des salons-lavoirs pour particuliers del. : Hossein Akhlaghi Key to Belgium - Stetco SPRL Rue des Liniers 48 - 1300 Wavre Code Nace : 64200 - Holdings - Activités des sociétés holding 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Alexis Cloquet Life Mate SPRL Rue des Pères Blancs 4 - 1040 Bruxelles del. : Ivan Boole Louis De Waele (Les Entreprises) SA Avenue Jean Dubrucq 175 - 1080 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels del. : Alain Lebens Nimva BVBA Nijverheidstraat 15 - 9620 Zottegem del. : Geert De Vleeschouwer One Day Driver SPRL Rue de l'industrie 20 - 1400 Nivelles Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Françoise Zonemberg Papery Avenue Winston Churchill 59 - 1180 Bruxelles del. : Stefania Di Paolo PG Invest SA Rue Defacqz 126 - 1060 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques del. : Gérard Nys Ponti Coffee SPRL Rue des Marlières 3 - 1476 Houtain-le-Val Code Nace : 4619001 -Intermédiaires non spécialisés du commerce 46370 - Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d'épices 7739904 - la location et la location-bail d'autres machines et matériels à usage scientifique, commercial et industriel, y compris les machines automatiques de vente de produits, sans opérateu del. : Dimitri Povolotsky Pro Unity SA Avenue Roger Vandendriesche 18 - 1150 Bruxelles del. : David Muyldermans r'Art Gallery - Store & Gallery Rue Edith Cavell 210 - 1180 Bruxelles del. : Alba Pregja Réservoir A Architectes SPRL Rue du Commerce 1 - 6000 Charleroi Code Nace : 71113 - Activités d'architecture d'urbanisme, de paysage et de jardin del. : Julien Dailly Stile di Vita SPRL Rue Willems 45 - 1210 Bruxelles Code Nace : 4329901 - l'Installation de systèmes d'éclairage et de signalisation pour chaussées, voie 4333101 - Pose dans des bâtiments ou d'autres projets de construction: revêtements muraux ou carrelages en céramique, en béton ou en pierre de taille; revêtements de sols et de murs en granit, etc. del. : Antonino Cascato Suami Kevin PPE Avenue de Saturne 17 - 1180 Bruxelles del. : Kevin Suami Thelis SA Rue de la Gare de Naninne 55 - 5100 Namur Code Nace : 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 33200 - Installation de machines et d'équipements industriels 62010 - Programmation informatique del. : Romain Gijsens Time4Society VZW Jef Denijnplein 14 - 2800 Mechelen Code Nace : 94999 - Autres associations n.c.a. del. : Nathalie Bekx ToB1 Office Services PPE Blijde Inkomstlaan 10 - 1560 Hoeilaart del. : Sophie Rans COMMUNITY Van den Brulle François PPE Rue François Vervloet 33 - 1180 Bruxelles del. : François Van den Brulle VHM consult SPRL Rue de Chebais 30 - 1370 Jodoigne Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4741001 - Le commerce de détail d'ordinateurs et de logiciels non personnalisés 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Philippe Moris Vivaldi software BVBA Engelse Wandeling 2 K02V - 8500 Kortrijk Code Nace : 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Sibren Missiaen VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises SCRL West Point Park 't Hofveld 6 C3 - 1702 Groot-Bijgaarden Code Nace : 69203 - Activités des réviseurs d'entreprises del. : André Geeroms World Trade Centre Winnipeg Inc Boulevard Provencher 219, 3rd floor - R2H 0G4 Winnipeg, Manitoba - CANADA del. : Virginie De Visscher Zabala - Innovation consulting Soc. Rue Belliard 20 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Ainhoa Zabala AGENDA Management & RH, Personal improvement 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise 19.06.201 Excel : Tips ands Tricks Fiscalité et Finances Jusqu’au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) : La gestion, j’adore 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Droit commercial Août à décembre 2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Septembre 2015 à février 2016 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 09.06.2015 Les nouvelles obligations des employeurs en matière d'égalité salariale hommes/femmes 12.06.2015 BECI HR Lunch 02 et 03.07.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 15.06.2015 Perspectives de l'immobilier touristique et de congrès 22.06.2015 Quelles tendances pour l'immobilier à Bruxelles en 2025 ? Jusqu’à juin 2016 Cycle management environnemental 15.06.2015 Votre facture énergétique décryptée, économies à la clé 18.06.2015 Stop au gaspi ! Prévenir et gérer les excédents alimentaires 24.06.2015 Cycle Management Environnemental – La mobilité en entreprise 26.06.2015 Tram 71, Tram 9, Métro Nord... Pascal Smet et Brieuc de Meeûs vous disent tout ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be Diversité 21, 22, 23.09.2015 Management de la Diversité ➜ Bouchra El Mkhoust +32 2 643 78 20 - bem@beci.be 09.06.2015 Business breakfast avec M. Denis Robert, Ambassadeur du Canada 10.06.2015 Accueil d’une délégation d’hommes d’affaires marocains 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour la compétitivité des PME bruxelloises ? 17-18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Le marché Halal : des opportunités pour vous ! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 08.06.2015 CEO Meeting 17.06.2015 Entrepreneurs Night 25.06.2015 Garden Party 30.06.2015 Speed Business Lunch 09.07.2015 Afterwork 10.09.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 59
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COMMUNITY Le conseiL resto du magazine agenda racines ••• Bientôt, il ne servira plus à rien d’aller en Italie, du moins en matière de gastronomie. Bien sûr, on force le trait, ce que l’on veut dire par là, c’est qu’avec le temps, les enseignes transalpines qui s’ouvrent en cascade à Bruxelles restituent cette mosaique inimitable de régions au plus proche de sa réalité. Dernier coup de cœur en date : Racines. Cette adresse nous ouvre à une dimension supplémentaire du pays de Dante. On le sait, le défi aujourd’hui n’est plus de trouver les bons produits : puntarelle, fromage stracciatella et autre pain carasau sont proposés dans de nombreux endroits. Racines l’a bien compris en initiant le convive bruxellois à… la parole. La parole et le dialogue sont des axes forts de l’identité italienne. Le lieu s’ouvre sur une belle épicerie aux rayonnages bien garnis, entre pâtes et anchois. Le décor qui s’étire en « L » fait place à une belle cuisine ouverte, une scène où se produisent des musiciens ainsi que quelques tables. Le soir, moment où nous l’avons visité, le lieu prend la configuration d’un bar à vins. Dès l’entrée, les deux propriétaires engagent la conversation : Ugo s’occupe de la cuisine, tandis que Francesco est sommelier. Pour faire son choix, il ne propose pas de carte mais ouvre grand les oreilles pour comprendre vos attentes. Pour y répondre, cet hôte prévenant passe en revue les terroirs de son pays et vous fait goûter jusqu’à l’approbation. Il en ressort, par exemple, un Coldaia 2011 (44 euro), soit un pinot noir toscan aux contours veloutés. Pour accompagner les vins, le mur du fond fait place à quelques suggestions, façon tapas, écrites à la craie : crespelle fiorentine alla caprese (10 euro), soit AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub 60 BECI - Bruxelles métropole - juin 2015 une crêpe fourrée à la ricotta ; cartoccio di palamita (14 euro), à savoir de la bonite préparée en papillote saupoudrée d’herbes. En dessert, la torta caprese (8 euro) est un modèle du genre, panachant fruits secs et chocolat d’une belle manière. Testé après seulement quelques jours d’ouverture, Racines est certes perfectible mais également riche de très belles promesses. michele verlinden Info 353, chaussée d’Ixelles, Ixelles, 02-642.95.90, www.racinesbruxelles.com, Shop: ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 8.30 > 22.00, Restaurant: ma/lu/Mo > vr/ve/Fr 12 > 14.30 & 18.30 > 21.30, zo/di/Su 11 > 15.30 (brunch) Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele ONI SH SUNDAYS Dorénavant, les boutiques du centre-ville ouvrent pour vous le dimanche ! www.ishoponsundays.brussels

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INHOUD Think Tank 4 6 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Vóór of tegen mystery calls? 8 Welke rol moet de haven in Brussel spelen? 10 Fiche Staatshervorming: het betaald educatief verlof Internationaal 13 Zakendoen in Japan: volg de gids aub 14 10 praktische tips om uw export website te boosten Topic Green 17 En wat doen we met duurzame ontwikkeling? 18 Vincent Callebaut, de Belgische architect die de stad wil redden 20 Duurzame… en efficiënte business modellen! 25 Ecodynamische ondernemingen: groene kampioenen 28 Céline Fremault: “Een duurzame voedselproductie in Brussel is wel degelijk mogelijk!” 32 Brussels Waste Network: zeker geen wegwerpideeën! 34 Greenbizz: een groene incubator in Brussel 35 Voorbeeldig gebouw, een kwaliteitslabel 36 Focus op de sustainable development manager 38 Energie zal duur blijven Dynamiek 40 Sociale verkiezingen, een ongezonde alliantie? 42 Starter: MyBricoDesk 43 Exaris: werk voor laaggekwalificeerde jongeren 44 Diversicom: bekwaamheid sterker dan handicap 46 Bedrijfsoverdracht: de belangen van koper en verkoper op elkaar afstemmen 47 E-Day Brussels: een rondetafel over e-commerce Community 51 News 54 Het BECI nieuws in beeld 57 Impression of a Brit 58 Toetredingsaanvragen 59 Agenda 60 Restotip Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 6 juni 2015 September: Mobiliteit & Logistiek dossier PME Le mois prochain Mai Topic Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Fotos Reporters, behalve anders aangegeven Abonnementen Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex. Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE HET MONSTER VAN LOCH NESS BESTAAT WEL DEGELIJK We hebben het ontmoet bij de FOD Financiën en in de gewestelijke, provinciale en gemeentelijke administraties. | Jean Blavier Echt waar? Wel ja, het monster van Loch Ness bestaat, al is het dan niet boven het duistere water van het Schotse meer dat Whiskydrinkers zijn schim hebben waargenomen. Nee, hoor, het dier leeft in de even abyssale afgronden van onze fiscaliteit. Ik heb het hier over het kadastraal inkomen. Sinds hoelang is hiervan sprake? Nicolas Sarkozy zou antwoorden: “Eh bien, je vais vous le dire : mil neuf cent soixante-quinze ». Veertig jaar, dus. Voordien was dit een inkomen zoals vele andere en het werd om de vijf jaar geperequateerd. Tot wanneer de Minister van Financiën van toen – wijlen Willy De Clercq, waarschijnlijk – hier over uitgleed en geen enkele van zijn opvolgers nog deze electoraal bijzonder gladde weg wou bewandelen. Ondertussen liet de administratie steeds luider weten dat zij niet meer in staat was de perequatie door te voeren. Ben ik goed wakker? Een minister, nee, zelfs een hele resem ministers van Financiën die weigeren een belasting op een onmogelijk te verplaatsen inkomen te verhogen, en een administratie die hen gelijk geeft! Is it in Belgium ? Dat valt moeilijk te geloven. Nog moeilijker te geloven: 40 jaar later zijn sommigen blijkbaar in de zolder gaan rommelen en zou het kadastraal inkomen nu toch worden geperequateerd. En als het niet lukt, vindt men iets gelijkaardigs uit, in het raam van de tax shift waarvan ondertussen iedereen heeft gesnapt dat het eerder om een tax lift zal gaan. Een nog sterker verhaal? Ja hoor, in Wallonië. 4 BECI - Brussel metropool - juni 2015 O Lasne! Het jaar is schier ten einde En kijk, over het beminde water waar het naar verlangde Kom ik vandaag alleen uitkijken... (Alphonse de Lamartine) In ons rustige Wallonië vertelde onlangs André Antoine, toen Minister van Financiën en Begroting, dat het niet nodig was de registratierechten op onroerend goed te verlagen, aangezien slechts 6% werd aangerekend op de helft van de transacties. Waarom zou men dit percentage van 12,5 naar 10% terugbrengen zoals in Vlaanderen, terwijl het een keer op twee tot 6% beperkt blijft? Een rekenkundig onweerlegbaar argument. Eén Waal op twee betaalt slechts 6% registratierechten omdat in de helft van de gevallen het kadastraal inkomen lager dan 745 euro ligt. Als de federale regering beslist een perequatie door te voeren, schieten de registratierechten de hoogte in. En als de gewestelijke regering, de provincies en de gemeenten hiervan dankbaar gebruik maken om ook hun opcentiemen te perequateren, zal het hier stuiven. Enkele inwoners van Lasne hebben mij al toevertrouwd dat het misschien tijd wordt om naar… Vlaanderen uit te wijken. Van immigratie gesproken – het zelfde in omgekeerde richting –, de welingelichte burger zal zeker de Europese studies over de mediterrane variante van dit fenomeen hebben doorgenomen. Er gaat geen week voorbij of een of ander overvolle boot kapseist voor de kust van Lampedusa. Van Jan-metde-pet krijgen we dan commentaar in de zin van “We kunnen hier toch niet al de ellende van de wereld binnenlaten”, “Dat ze allemaal naar huis terugkeren”, “We moeten ze beletten hun land te ontvluchten. En als ze al onderweg zijn, moeten wij ze terugbrengen…” Stop! Even nadenken. Het is niet op Belgisch niveau dat er over zulke zaken wordt beraadslaagd, wel Europees. Ik wil niemand van wat dan ook overtuigen, want ik ben zelf radeloos. Maar denk aan de gezinnen in hun afdrijvende bootjes, aan de verdronken kinderen en aan de hebzuchtige mensensmokkelaars die een genadeloze straf verdienen. Misschien moeten wij beseffen dat deze migranten bereid zijn jobs te aanvaarden waar wij Europeanen niet meer van willen. Misschien zijn die mensen een kans om onze ontoereikende demografie recht te trekken en, op termijn, ons pensioenstelsel te financieren? Een onvolmaakt berouw, geef ik toe. ● CORNER SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE NIEUW IN HET WOORDENBOEK Wist u dat de woorden ‘apenstaartgeneratie’ en ‘rommelbank’ sinds kort in het woordenboek staan? Jaarlijks wordt er gegrinnikt om deze nieuwigheden die iets weg hebben van de scheldwoorden van kapitein Haddock. | Michel Geyer Van andere, al bestaande woorden werd de definitie gewoon wat aangevuld. Neem nu het woord ‘verantwoordelijke’: het betekent niet meer alleen ‘aansprakelijke persoon’, maar verwijst bijvoorbeeld ook naar iemand die de ‘waarden van duurzame ontwikkeling naleeft’. Een louter politiek tintje, in feite. Wij hadden dus zin om onze eigen bijdrage aan het woordenboek te leveren. Wie weet of de erfgenamen van de heer van Dale ons lezen? A als in ‘ambitie’: de brandstof van alle politici. Een zeer gezond iets: ambitie voor de Partij, voor het Gewest en voor de Gemeente (belangrijk: die staat het dichtst bij de kiezer). En ambitie voor zichzelf? In geen geval! Politici staan ‘ter beschikking van hun Partij en zijn Voorzitter.” NB: dat zinnetje klinkt oprechter met een lichte grijns (met een ‘g’, zoals in ‘geloofwaardig’). B als in “begroting’: naar verluidt is het onmogelijk die van het Brusselse Gewest rond te krijgen omdat de federale overheid niet akkoord gaat met de haar verschuldigde bedragen, in het raam van de speciale financieringswet. Wij hadden het er al verleden maand over. En ondertussen is de zaak nog niet geregeld. Misschien volgende maand … Wordt vervolgd! B als in ‘bezoek’: het zichtbare topje van de lobby die voor onze ondernemingen opkomt. Naar verluidt dient het bezoek van Charles Michel in Japan voornamelijk om onze relaties met dit land weer in evenwicht te brengen. Zoveel te beter. Maar eerlijk gezegd, onze eerste minister die een handje schudt met een robot of frieten verkoopt, vervult ons al met geluk. G als in ‘geld’. Een onding. De zenuw van de oorlog en typisch iets voor verliezers (van verkiezingen, van een benoeming of van een uitlating in de media). In de politiek gaat geld vaak gepaard met ontgoocheling of vernedering. Of het iets met onbaatzuchtigheid heeft te maken? Dat kan ook, maar als die op niets uitmondt, betekent het vooral frustratie. I als in ‘informatie’: geheel van gegevens bedoeld om een storend element te verdoezelen (zie ook ‘misinformatie’). J als in ‘joelen’: brullen of uitvaren (tegen), o.a. wanneer een vergadering verkeerd afloopt. Bij het verlaten van de vergaderzaal is het echter aangewezen te verwijzen naar een ‘openhartige discussie’. Gebeurt in alle partijen en alle regeringen, maar nooit in aanwezigheid van een camera. M als in ‘mislukking’: ergens vergelijkbaar met ambitie. Iedereen heeft het recht zich te vergissen maar niemand mag het toegeven. Dat past niet. Alternatieve formuleringen: ‘het debat op gang hebben willen brengen’ of ‘verkeerd begrepen zijn geweest en niet willen aandringen’. O als in ‘opiniepeilingen’: vereisen altijd veel voorzichtigheid, vooral als ze pas werden gepubliceerd. Als de resultaten goed zijn, wordt de opiniepeiling als geloofwaardig beschouwd en wordt de kiezer bedankt voor zijn vertrouwen, de minister voor zijn werk en in feite om het even wie. Bij gebrek aan een minister, gaat de dank naar de voorzitter. In geval van minder positieve voorspellingen, worden ze niet als geloofwaardig beschouwd en verklaren de critici dat de enige degelijke opiniepeiling in feite de verkiezing zelf is. P als in ‘pensioen’: hier kunnen we onze beleidsmensen niets verwijten. Ze zijn meestal niet gehaast hun plaats aan jongeren over te laten en hebben derhalve de neiging om dezelfde regel op alle werkkrachten toe te passen: meer werken om zware verliezen te vermijden. Is dit een gemakkelijke aanklacht van een nochtans noodzakelijke hervorming van het pensioenstelsel? Wellicht, maar o toch zo verleidelijk! ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - janvier 2015 5 CORNER
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN… Mystery calls? Een bedrijf opbellen en zich als werkzoekende voordoen om discriminatie op te sporen: echt een goed idee? Over het initiatief van Kris Peeters ontstond heel wat discussie. Ontmoetingen met twee uiteenlopende standpunten. Gaëlle Hoogsteyn Patrick Charlier, Adjunct Directeur van het Centrum voor gelijke kansen Wij zijn overtuigd van de noodzaak van mystery calls. Zij dienen om uit te maken of er al dan niet discriminatie bestaat. Voor het ogenblik beperkt het systeem zich voornamelijk tot werkgelegenheid, maar het zou bijvoorbeeld kunnen worden uitgebreid tot de sector van de huisvesting. Vanzelfsprekend dienen zulke mystery calls volgens een degelijk juridisch kader te geschieden. Er wordt vaak verweten dat zij provocerend aanzetten tot misdrijf. In sommige betwiste situaties gebeurde het inderdaad dat de mystery caller zelf discriminatie probeerde uit te lokken, bijvoorbeeld door zich te voordoen als een moslim kandidaat die meteen aangepaste werkuren tijdens de ramadan vroeg. In geen geval mag de gecontroleerde onderneming door zulke vragen worden aangemoedigd tot discriminatie. Met de invoering van een systeem dat de objectiviteit 100% garandeert, zou de gegrondheid van de vragen niet meer in twijfel kunnen worden getrokken. Het juridisch kader zou bijvoorbeeld voorzien dat mystery calls alleen kunnen wanneer er al klachten werden ingediend, en dus in geen geval systematisch. Nadien zouden de mystery calls kunnen dienen om na te gaan of een werkgever die zich ertoe heeft verbonden, wel degelijk antidiscriminatiemaatregelen heeft genomen. Kortom, hier moet een methodologie worden uitgewerkt. Een ander voordeel van deze mystery calls is dat ze kunnen worden ingezet voor een onderneming of een sector. Zo organiseerde de Franse supermarktketen Casino opzettelijk een aantal mystery calls in het raam van haar diversiteitsbeleid. Hiermee konden enkele problemen worden opgespoord en rechtgetrokken. Casino slaagde erin de verantwoordelijken van verscheidene sites doorheen het land voor dit vraagstuk te sensibiliseren. Uiteindelijk was dit zeer positief voor de reputatie. Mystery calls zijn ten slotte niets anders dan radars die de weggebruikers eraan herinneren hun snelheid te verminderen en de wet na te leven. Discriminatie is zeker onaanvaardbaar maar wij denken dat mystery calls geen oplossing brengen. De techniek werd gebruikt in de sector van de dienstencheques en de uitzendarbeid. Wij vinden dit bijzonder contraproductief, want beide sectoren fungeren als springplanken voor integratie. Zeker het gebruik van de telefoon werkt beperkend. De strijd tegen discriminatie vereist dat men de oorzaken van het probleem aanpakt, niet de symptomen. Tot nu toe werd een beschuldigende vinger uitgestoken naar ondernemingen die niet voor diversiteit openstonden, maar van een oplossing was er geen sprake. Ten eerste stellen we tijdens contacten met buitenlandse werkzoekenden vaak tekorten vast: een gebrek aan opleiding, geen kennis van talen, problemen met mobiliteit enz. Het is eerst en vooral op dit niveau dat de overheid zou moeten investeren. Ten tweede zijn mystery calls een oneerlijke praktijk. Er bestaat discriminatie in alle domeinen, niet alleen op de arbeidsmarkt. De voorgestelde maatregelen mikken op privé werkgevers en vergeten dat ook overheidsdiensten discrimineren. Zou het voorbeeld niet van hogerhand moeten komen? Ten derde is er behoefte aan sensibilisering. De meerwaarde van diversiteit moet overtuigend worden toegelicht, niet opgelegd. Daarvoor bestaan verschillende middelen: sensibiliseringscampagnes in de bedrijfswereld, workshops voor HR verantwoordelijken e.d. De grote uitdaging bestaat erin de perceptie die sommige mensen hebben van allochtonen te veranderen, maar mentaliteiten wijzigen is werk van lange adem. Dit moet gebeuren in overleg met de overheden, de politieke wereld, de beroepsfederaties, de sociale partners, de ondernemingen, de pers enz. Vandaag is er slechts sprake van quota’s en sancties. Dit veroorzaakt een polarisatie. Wij wensen positieve maatregelen, geen dwang. Wij zijn ervan overtuigd dat de bedrijven vooral competenties en talent zoeken bij hun werknemers. En dat zijn universele waarden! 6 BECI - Brussel metropool - juni 2015 Geef ons uw mening Bart Buysse, Directeur-Generaal van het VBO Rekruteren met Select Actiris, eenvoudig en gratis. biedt diensten aan die uw aanwerving vereenvoudigen. • Een consultant gespecialiseerd in uw activiteitensector • Een selectie van maximum 6 kandidaten die aan het gewenste profiel voldoen • Tips om uw loonkosten te optimaliseren • Administratieve ondersteuning bij het aanwerven van jongeren en stagiairs Om gratis gebruik te maken van onze diensten, surf naar www.actiris.be De consultant van Select Actiris heeft me geholpen om snel en efficiënt medewerkers te rekruteren voor mijn nieuw restaurant. Jerome Vandermeulen - Burger Master Manhattn’s burgers Actiris verandert de toekomst van uw bedrijf www.actiris.be
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Welke rol moet de haven in Brussel spelen? Brussel heeft een zeehaven die rechtstreeks verbonden is met deze van Antwerpen – een niet te verwaarlozen economische troef die activiteiten en werkgelegenheid creëert. Maar wordt haar potentieel wel optimaal benut? Nu de herschikking van het kanaalgebied alle aandacht van de Brusselse regering krijgt, verdient ook deze vraagstelling aandacht. Didier Dekeyser en Emmanuel Robert H et valt niet te ontkennen dat een bevaarbare waterweg en een zeehaven belangrijk zijn voor een stad als Brussel. Deze vormen immers tegelijkertijd een logistiek instrument voor ondernemingen, een “zachte invalsweg” die duurzame ontwikkeling bevordert, een vector voor de activiteit en een bron van werkgelegenheid. Maar de Haven eist ook kostbare ruimten op. En dat in een stad in volle bevolkingsexplosie, waar de vraag groot is: huisvesting, collectieve installaties, ondernemingen… Vandaar deze logische vragen: welke reële impact heeft de Haven vandaag op de Brusselse economie en wat is haar groeipotentieel? Hoeveel banen kan de haven bieden en van welk kwaliteitsniveau? Speelt de Haven haar rol echt volop als transportfacilitator via de waterweg? Kan haar specifieke havenactiviteit groeien zonder daarom de exploitatieoppervlakte uit te breiden? Waterweg, zachte weg Het Planbureau voorziet tegen 2030 een groei van 64% van het goederenvervoer in België. Rekening houdend met de verkeersoverlast in en rond Brussel, zou de waterweg een gedeeltelijk antwoord op deze vraag kunnen bieden, en dan wel op een milieuvriendelijkere manier dan het wegvervoer. Om een voorbeeld te geven: dankzij de enige wekelijkse pendelvaart met containers afkomstig van Antwerpen, kan men volgens de eigen cijfers van de Haven, 50.000 vrachtwagenritten vermijden. Nog steeds volgens de Haven, worden we dankzij het vervoer via waterwegen in het Gewest globaal gezien gevrijwaard van de doortocht van 618.000 vrachtwagens per jaar en 100.000 ton CO2 . Desondanks moeten we deze cijfers relativeren: Brussel is daarom niet de eindbestemming van de goederen die er worden overgeladen; een groot deel arriveert of vertrekt weer… per vrachtwagen, afkomstig uit of bestemd voor andere regio’s. Een situatie die deels te wijten is aan het Brusselse 8 BECI - Brussel metropool - juni 2015 subsidiebeleid: door aan bevrachters een subsidie toe te kennen voor elke lege of volle container, in transit of niet, die op het grondgebied van het Gewest wordt overgeladen, wordt er meer in plaats van minder vrachtverkeer in Brussel gecreeerd. Een gedetailleerde studie van deze verkeersstromen zou dus zeker nuttig zijn. Bovendien is het niet zeker dat het scheepvaartverkeer nog zou groeien: de splitsing van ladingen weegt ongunstig door op de kosten ervan. Trouwens, het goederenvolume in transit via de Haven van Brussel, is de laatste tien jaar stabiel gebleven. En voor zover het zou toenemen, moet men er dan nog voor investeren? De bruggen verhogen (zie kader)? Nieuwe terreinen in gebruik nemen, zoals voor het toekomstige “RoRo” (Roll-On, Roll-Off) platform, bestemd voor het vervoer van tweedehandswagens naar Antwerpen en dat 2,5 hectaren in beslag zou nemen? In dat geval moet het project ook toelaten een nieuwe bestemming aan de Heyvaert wijk te geven en banen in Brussel vast te leggen. Welke banen? In 2008, datum van het laatste overzicht, maakte de Haven aanspraak op bijna 6.000 rechtstreekse banen en meer dan 7.000 onrechtstreekse banen – cijfers die echter in twijfel worden getrokken door het Brussels Observatorium voor de Werkgelegenheid. “Een groot deel van de activiteiten in de Haven van Brussel is niet strikt gekoppeld aan de waterweg,” luidt het commentaar van Jan De Brabanter, Algemeen Secretaris van het VOB. “De door de Haven bekendgemaakte cijfers van de rechtstreekse of de onrechtstreekse banen zijn gebaseerd op de door het GBBP (Gewestelijk Bodembestemmingsplan) gedefinieerde havenzone. Maar een groot deel van de ondernemingen die er gevestigd zijn om historische redenen of door het buitenkanseffect, hebben in feite niets of heel weinig te maken met de havenactiviteiten.” Naast deze cijfers vormt de Haven vandaag in werkelijkheid een uitgestrekte industriezone waar verschillende activiteiten De hoogte van de bruggen Moeten de bruggen over het kanaal worden verTHINK TANK hoogd aan de kant van de Brusselse voorhaven, om de doorgang voor grotere containerschepen mogelijk te maken? Op de vooravond van de laatste verkiezingen kwam deze kwestie zeer terecht aan bod (vooral in Vlaanderen). Ze kan als volgt worden samengevat: onder bruggen op een hoogte van 5,25 m kunnen schepen met twee op elkaar gestapelde containers doorvaren; op 7 m kunnen drie op elkaar gestapelde containers onder de brug doorvaren – een groter laadvolume dat door de Europese Unie wordt aangemoedigd. Van Antwerpen tot de voorhaven van Brussel is er geen probleem: het kanaal beantwoordt aan de VIb normen (tot 9.000 t !) – dat is ook de reden waarom Brussel een “zeehaven” is, een niet zo courant label voor een stad op het vasteland. De voorhaven waar de containerterminal gevestigd is, is zo niet alleen verbonden met Antwerpen, maar ook met Zeebrugge en Rotterdam. Stroomopwaarts richting Charleroi, wordt er overgegaan naar klasse IV (1350 t). Om dit laadvolume te verhogen, zou men de bruggen moeten verhogen, maar in Brussel zijn de meeste bruggen lager dan 7 m – er zijn er zelfs vier die lager zijn dan 5,25 m! Jammer genoeg zijn de bruggen niet de enige spelbrekers! Vanaf Brussel stijgt het grondniveau… De sluizen van Molenbeek en Anderlecht beperken de facto het verkeer; verderop wordt het kanaal afgebakend door nog eens vijf sluizen (vier op het Vlaamse deel, één in Wallonië), door het hellend vlak van Ronquières en de scheepslift van Strépy. En dan hebben we de vele bruggen lager dan 7 m niet meegerekend… “De aanpassing van al deze bouwwerken zou aanzienlijke werken (en investeringen) vereisen die de perspectieven voor het scheepvaartvervoer op dit moment niet rechtvaardigen,” zegt Lise Nakhlé, BECI adviseur stedenbouw. “Het Vlaamse Gewest voorziet voor de strook in zijn grondgebied inderdaad een studie voor de verhoging van het laadvermogen naar klasse V – tot 3.000 t – tegen 2020-2030. Maar enkele kilometers verderop duikt Ronquières op als een onmogelijk te nemen hindernis. Zelfs met bruggen op 7 m zouden grote schepen amper verder dan Tubeke geraken…” “In Brussel zou het geen zin hebben de bruggen naar 7 m te verhogen. Men zou moeten kiezen voor hefbruggen of sterk gebogen bruggen, die het “barrière-effect” van het kanaal zouden versterken. En hoe moeten de trams over deze bruggen rijden? Welke impact heeft dit op de kwaliteit van het landschap? Anderzijds zou het ongetwijfeld nuttig zijn om de verhoging te overwegen van de laatste vier bruggen lager dan 5,25 m.” De brug van Kuregem: één van de laatste vier Brusselse bruggen die lager zijn dan 5,25 m. naast elkaar bestaan. Natuurlijk mag men blij zijn dat deze activiteiten in Brussel gevestigd zijn en soms laaggeschoolde banen bieden. Toch moet men zich afvragen of de aard en de arbeidsintensiteit van deze banen rechtvaardigen dat ze zoveel vat hebben op het stedelijk grondgebied. En morgen? Er loopt een onderzoek voor rekening van de Haven en het Gewest, dat tal van Europese stadshavens vergelijkt en enkele conclusies trekt die minimaal van toepassing kunnen zijn op de Haven van Brussel. Hieruit blijkt dat “nieuwe logistieke beroepen zich in deze havens ontwikkelen, voornamelijk gekoppeld aan de stadslogistiek en de multimodale verwerking.” Ze worden omschreven als een factor van concurrentievermogen, die stadshavens in staat stelt om hun activiteitenzone uit te breiden buiten het eigenlijke havendomein. “De stadslogistiek biedt deels een antwoord voor de mobiliteitsproblematiek en ze stelt opslagruimten ter beschikking voor ondernemingen. In tal van havens duiken er projecten op in verband met deze thematiek, maar ze zorgen niet altijd voor reële hefboomeffecten (...).” De studie stelt vast dat – net zoals in Brussel – de in deze zones nieuw ontwikkelde activiteiten niet noodzakelijk aan de waterweg gekoppeld zijn: zo zien we “themapolen” opduiken die “zich toch lijken te ontwikkelen om opportune redenen en wegens de beschikbaarheid van te herbestemmen ruimten. Ze zouden minder door economische overwegingen zijn ingegeven. (…) De functies huisvesting en recreatie duiken op in alle stadskernen en ze co-existeren min of meer met de andere functies. De zuiver industriële activiteit zelf lijkt te worden verplaatst naar minder dichtbevolkte stadsgebieden.” De auteurs van de studie roepen op om na te denken over de industriële trossen en ze benadrukken ook nog dat de evoluties van het reglementaire kader de evolutie van de activiteiten in havengebieden, “meer bepaald betreffende het vervoer”, nog kunnen versnellen. In het kanaalgebied, zoals elders, doet het economische en demografische dynamisme van Brussel vragen rijzen over de cohabitatie van functies in de stad, de toewijzing van middelen en het innemen van ruimte. In dit verband mag het Brussels Gewest zeker niet nalaten diep na te denken over zijn haven. Er bestaan bepaalde denkpistes om van de haven het modern instrument te maken dat de Brusselse ondernemingen nodig hebben. Men moet ze verkennen. ● BECI - Brussel metropool - juni 2015 9
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THINK TANK FICHE STAATSHERVORMING Het betaald educatief verlof De overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het raam van de zesde Staatshervorming heeft ook talrijke gevolgen voor de ondernemingen. Om u daar een beter inzicht in te geven, publiceren wij elke maand in uw magazine een reeks praktische fiches. Vincent Delannoy Hoe dit in zijn werking gaat? Dankzij het huidige stelsel kunnen werknemers van de privésector verlof krijgen om erkende opleidingen te volgen. De werkkracht blijft door zijn onderneming tewerkgesteld en behoudt zijn salaris. Tot nu toe vergoedde de FOD Werkgelegenheid de werkgever hiervoor pas naderhand. Met de zesde Staatshervorming vertrokken belangrijke delen van het betaald educatief verlof (BEV) van de federale overheid naar de Gewesten en Gemeenschappen, samen met andere bevoegdheden die met werkgelegenheid te maken hebben. Wat wordt overgeheveld? De overdracht van het BEV betreft de reglementering, controle en inspectie, de erkenning van de verlofperiodes, de gekozen opleidingen, het aantal uren en de terugbetalingen. Naargelang van hun specificiteit vallen de opleidingen onder de bevoegdheid van de Gewesten of de Gemeenschappen. Al wat echter te maken heeft met arbeidsrecht en sociaal overleg blijft een federale aangelegenheid. Het geval van Brussel In 2011-2012 maakten 13.518 in Brussel woonachtige werkkrachten gebruik van deze maatregel. Anderzijds vroegen 1.402 Brusselse werkgevers een terugbetaling, voor een totaal budget van 16.896.000 €. Voor 2015 voorziet Brussel een budget van 18.749.000 €. Als tweetalig Gewest heeft Brussel met allerlei situaties te maken. Een werknemer die tot een taalgemeenschap behoort, kan bijvoorbeeld een opleiding in de andere landstaal volgen. Dit betekent dat de gemeenschappelijke bevoegdheid die aangesproken wordt, Vlaams, Franstalig of regionaal (Vlaams, Brussels of Waals) is. Wie zal in Brussel het BEV stelsel in werking houden? De Gewestelijke Overheidsdienst Brussel Economie en Werkgelegenheid staat in voor alle overgedragen deelaspecten: de erkenningscommissie, de controle op de opleidingen, het beheer van de terugbetalingsaanvragen enz. Voor het schooljaar 2013-2014 moeten zulke aanvragen vóór 30 juni worden ingediend. Waar gaan we naartoe? De regionalisering zal het systeem onvermijdelijk ingewikkelder maken, aangezien de aanvragen zullen moeten worden ingediend in functie van de uitbatingszetel (en dus niet de maatschappelijke zetel). In zijn algemene beleidsnota schreef de Brusselse Minister van Werk Didier Gosuin: “De regering zal eerst (…) een overeenkomst moeten bereiken met de andere deelstaten om de afstraffing te vermijden van Brusselse werkkrachten die specifieke opleidingen in andere gewesten wensen te volgen, en van Brusselse ondernemingen die de voortgezette vorming van hun werkkrachten willen garanderen, ongeacht waar deze mensen vandaan komen.” De Minister bekommert zich bovendien over de beheersing van het budget: “De beste manier om de kosten onder controle te houden bestaat erin het gamma erkende opleidingen te beperken tot vormingen die voor de Brusselse werknemers en werkgevers echt nuttig zijn.” Voor het ogenblik voorziet Brussel slechts maatregelen om het stelsel stabiel te houden. En ondertussen verloopt alles volgens de vroegere richtlijnen. De Minister kondigt aan dat “elke wijziging aan de sociale partners ter beoordeling zal worden voorgelegd. Op middellange en lange termijn zullen wij (…) nagaan of het stelsel aan de eigenheden van het Brusselse Gewest dient te worden aangepast.” 10 BECI - Brussel metropool - juni 2015 FICHE 9 De mening van BECI • De sociale partners moeten bij elk denkproces over het BEV betrokken blijven; • Er moet een band worden gelegd tussen de voortgezette vormingen en de activiteit van de onderneming, wat trouwens ook de controle op het budget zal vergemakkelijken; • De BEV budgetten moeten uitsluitend dienen voor de opleiding van werkkrachten; • BECI vindt dat de huidige verdeelsleutel tussen sociale promotie, sectorale en syndicale opleiding niet gewijzigd moet worden; • In Brussel werd nog geen enkele erkenningscommissie samengesteld, waardoor de erkenning van bepaalde nieuwe opleidingen in het gedrang zou kunnen komen. BECI vraagt dat deze commissies er snel komen; • De samenhang van het systeem vergt interregionale en intercommunautaire afspraken. Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be
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H oeveel Europese ondernemingen ondergingen een ware ‘cultuurschok’ tijdens onderhandelingen met Japanse partners? De mentaliteitsverschillen tussen het Oosten en het Westen veroorzaken heel wat misverstanden, die de handelsrelatie soms op de klippen doen lopen. Dit kan nochtans worden vermeden, beweerde oprichter van Japan Consulting Office Olivier van Beneden aan de deelnemers van een EEN seminar. Hij illustreerde zijn betoog met voorbeelden en praktische oefeningen. Deze activiteit kwam tot stand in overleg met het EU-Japan centrum voor industriële samenwerking, het lokale contact van EEN. “Talrijke Westerlingen benaderen Japan vanuit hun eigen standpunt. Ook ik heb ooit deze vergissing begaan”, geeft de heer van Beneden toe. Hij heeft namelijk in het Land van de Rijzende Zon geleefd en gewerkt. “U hebt de historische en geografische achtergrond nodig om de Japanse mentaliteit te begrijpen”, vertelt hij. “Japan is een eiland waar een aparte cultuur zich afzonderlijk is gaan ontwikkelen. Het land heeft nooit invasies gekend, weigerde geruime tijd uitwisselingen met de buitenwereld en onderging daarom ook weinig invloeden. Dit dichtbevolkt gebied kampt bovendien met vrij brutale natuurfenomenen: denk maar aan de vulkaanuitbarstingen, de aardbevingen en de vloedgolven. Daaruit ontstonden een vrij autarkische mentaliteit, een strenge sociale discipline, een uitgesproken identiteit en een fatalistische ingesteldheid gemengd met doorzettingsvermogen.” Vier sleutelbegrippen Olivier van Beneden bespreekt de vier sleutelbegrippen waar de ganse Japanse cultuur op steunt, namelijk de groep, de hiërarchie, de harmonie en de vorm. Het individu bestaat door de groepen waartoe hij behoort: de universiteit, de onderneming, de sportclub enzovoort. Deze sterke band zorgt ervoor dat het gedrag van de groep aan het individu wordt opgelegd. Japan is trouwens een sterk gestructureerde samenleving waar leeftijd, plaats in de hiërarchie en de status van senior of junior veel zwaarder doorwegen dan in het Westen. Japanners hechten veel belang aan harmonie. Precies daarom wordt de openbare confrontatie van meningen vermeden. De Japanner kan ook twee uiteenlopende opinies uiten: de ene persoonlijk in de privékring, en de andere collectief, uit getrouwheid aan de groep en om de harmonie te vrijwaren. En ten slotte ook nog het formalisme: Japanners hechten veel meer belang aan de vorm dan Europeanen. Respect voor de vorm is minstens even belangrijk als het eindresultaat. Dit geldt trouwens ook voor de werkprocedures. Daar waar Europeanen resultaatgericht werken, focussen Japanners meer op het ‘proces’. Vandaar onder andere hun aanleg voor planning en organisatie. Met wat inzicht in zulke fundamentele beginselen vermijdt u heel wat tegenslag. Nu weet u bijvoorbeeld waarom een project nooit tijdens een vergadering ter sprake komt: het zou de harmonie van de groep in het gedrang kunnen brengen en het is in elk geval ondenkbaar een sempai (senior) openlijk tegen te spreken. Daarom kan het ook gebeuren dat een collega die in privé uw standpunt deelt, u niet noodzakelijk tijdens een openbaar gesprek zal verdedigen. En nu begrijpt u ook waarom een Japanse leverancier de vraag van een klant nooit vlakaf weigert – en waarom de relaties tussen klant en leverancier veel trouwer zijn dan in Europa. Het seminar werd met een rollenspel afgerond. De heer van Beneden speelde daarbij de rol van een Japanse klant. Een deelnemer moest hem dan uitleggen waarom zijn voorraad aan Belgische chocolade met vertraging zou worden geleverd. Uit het gesprek bleek dat de taal een struikelblok blijft. Verder onderstreepte dit het belang van een passende ‘tone of voice’, van de uitleg van de context aan de klant, en van een voorstel van oplossing. En dan nog deze laatste tip: “Laat u niet afschrikken door periodes van stilte tijdens een telefoongesprek. Dit is normaal: uw gesprekspartner gunt zich wat bedenktijd voordat hij antwoordt.” ● Verdere informatie: www.eu-japan.eu www.eubusinessinjapan.eu www.een-japan.eu www.japanconsultingoffice.com BECI - Brussel metropool - juni 2015 13 Emmanuel Robert
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INTERNATIONAAL EXPORT DAY BRUSSELS 10 praktische tips om uw export website te boosten Bent u van plan uw website internationaal te laten renderen en uw verkoop een flinke duw in de rug te geven? Als CEO en oprichter van het marketingbureau Stratenet gaf Stéphane Bouchez, tijdens de Export Day, 10 praktische tips en hulpmiddelen. Marc Husquinet «D e werkelijkheid van de ondernemer verschilt meestal grondig van wat er op het web omgaat. Webprojects – al dan niet voor export bedoeld – lijden daarom vaak, van meet af aan, aan een gebrek aan degelijke analyse”. Daarmee valt Stéphane Bouchez, CEO en oprichter van Stratenet, meteen met de deur in huis. “Nochtans zou de ondernemer met enkele tips en hulpmiddelen zijn concept kunnen valideren en daarna uittesten. Vertrekpunt daarbij is deze belangrijke vraag: hoe bent u van plan geld te winnen? Maar al te vaak maakt de ondernemer geen onderscheid tussen middelen en doelstellingen in zijn business.” Vandaar deze 10 praktische tips. 1. Bespreek uw concept in uw omgeving, om het met de werkelijkheid te confronteren. Verschuil u niet achter vertrouwelijkheid of de vrees dat uw (schitterend?) idee zou worden afgesnoept. “U zou zelfs een kleine enquête op Facebook kunnen voeren”, stelt Bouchez. Schat de vraag naar uw product of dienst. Bouchez adviseert de tool Keyword Planner van Google om 2. inzicht te krijgen in het koopgedrag van de (toekomstige) consumenten. Voor export is dit bijzonder belangrijk, aangezien gedragingen sterk van land tot land kunnen verschillen. Schat de omvang van de markt voor elk land. Hier verwijst Bouchez naar de tool Google Global Market 3. Finder, waarmee u een snelle marktstudie kunt uitvoeren in de taal van het land dat u wenst te benaderen. Ken uw concurrenten en hun reputatie. Opnieuw adviseert de CEO van Stratenet een beroep te doen 4. op een Google tool, namelijk Google Trends die verschillende grafieken biedt over het type concurrentie dat u in elk land kunt tegenkomen. Ken uw klanten. Met de Consumer Barometer van Google kunt u bijvoorbeeld op een eenvoudige manier te weten komen hoe de mensen internet in de wereld 5. gebruiken en welke de lokale aankoopgedragingen zijn. Bouchez onderstreept hier het belang van mobiel internet, daar steeds meer klanten via een tablet of smartphone surfen. Uw website moet dus mobile friendly en reactief zijn. Bouchez biedt verschillende hulpmiddelen om een project en een marketingcampagne te ontwikkelen of bij te sturen en om de haalbaarheid van het project na te gaan. Indien het antwoord positief is, kunt u naar de volgende stappen overgaan. 14 BECI - Brussel metropool - juni 2015 6. Test en valideer uw concept met de werkelijkheid. Creëer daarom een domeinnaam, voorzie de hosting (dat kan al vanaf € 1,99 per maand), ontwerp vervolgens een landing page (om de prospect of klant aan te zetten tot aankoop) en voeg daar een Adwords campagne aan toe om de zichtbaarheid van de website te vergroten. Hier adviseert Bouchez het gebruik van de tool Unbounce om een landing page aan te maken met de mogelijkheid van een A/B test om het aanbod te verbeteren. Meet en analyseer het resultaat van uw acties. De toverformule van e-commerce is trouwens eenvoudig: 7. traffic X conversion rate X prijs van het aankoopmandje = omzet! Zodra deze parameters geregistreerd staan, kan de beste mix worden bijgestuurd. Nogmaals biedt Google een krachtig tool met Google Analytics, van essentieel belang voor elke online verkoopsite. Plan uw business plan en schat de waarde van uw activiteit (onder andere in het buitenland). Als u aan 8. export begint, moet dit namelijk waarde creëren voor uw onderneming. Investeer. “Laat uw website ontwikkelen aan de hand van een degelijk lastenboek en van de huidige be9. hoeften (niet de toekomstige)”, adviseert Bouchez. “Verspil uw tijd en geld niet!” Een kwaliteitsvolle website kan voor € 5000 worden ontworpen (bijvoorbeeld met Shopify). Voer de vijf stappen van de performance marketing uit: (verkoop)strategie, acquisitie (van bezoekers), 10. conversie (tot kopers), retentie (loyaliteit) en meting van het succes. Per slot van rekening streeft een goede (export) website slechts één doelstelling na: het aantal bezoekers steeds laten toenemen. Advies en beheer En wat als uw uitdagingen een hoge vlucht nemen ? ETHIAS SERVICES EEN PARTNER VOOR AL UW OPDRACHTEN MET CERTIFICAAT ISAE 3402 Berekening van loonverplichtingen, optimalisering van pensioenkosten, administratief beheer, betaling van pensioenen voor personeelsleden, juridische studies, actuariële verslagen, audit van de verzekeringsportefeuille... Tal van dagdagelijkse uitdagingen die Ethias Services voor u kan aannemen ! Meer hierover weten ? www.ethiasservices.be Ethias Services NV. Ondernemingsnummer 0825.876.113. Contact : Prins-Bisschopssingel 73 – 3500 HASSELT Services
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Design: www.acg-bxl.be BRUSSEL, HAVENSTAD IN HET HART VAN EUROPA UITGELEZEN LIGGING De Brusselse haven ligt op vijf uur varen van Antwerpen en biedt een uitzonderlijke toegankelijkheid voor binnenschepen en zeeschepen tot 4.500 ton. De haven ligt bovendien midden in een dicht netwerk van snelwegen en spoorwegen. PERFORMANT WERKTUIG In de voorhaven is er een containerterminal operationeel die aansluit op de vier transportmodi: binnenvaart, zeevaart, spoorwegen en autowegen. Behalve de terreinen langsheen de waterweg heeft de Haven van Brussel ook nog 160.000 m2 pakhuizen in het TIR-centrum. TEN DIENSTE VAN BRUSSEL Het havendomein bedient een afzetgebied van twee miljoen inwoners en vertegenwoordigt een belangrijk economisch gewicht: zowat 350 ondernemingen, goed voor 12.000 directe en indirecte jobs, een jaartrafiek over de waterweg van 6,6 miljoen ton. Jaarlijks 625 000 vrachtwagens minder in de stad – Een jaarlijkse besparing van 97 000 ton CO2 www.port.brussels Redersplein, 6 B -1000 Brussel T : +32 (0)2 420 67 00 GREEN En wat doen we met duurzame ontwikkeling? Welke plaats neemt duurzame ontwikkeling in op het schaakbord van de ondernemingen? Een tiental jaar geleden betekende duurzaamheid voor heel wat bedrijven vooral reglementaire verplichtingen (en dus kosten), soms een of andere subsidie bij investeringen en af en toe een commercieel argument. Hoe dan ook, het concept vormde maar uitzonderlijk een belangrijk gegeven in de strategie. Het vraagstuk van het milieu – en dan vooral het klimaat – kwam veel meer ter sprake vanaf 2007, na het vierde evaluatieverslag van het IPCC en de film An Inconvenient Truth van Al Gore. Beide documenten veroorzaakten een schok in het grote publiek en werden samen met de Nobelprijs voor de Vrede beloond. Er was vanaf toen geen sprake meer van een afwachtende houding: duurzame ontwikkeling steeg in de prioriteitenlijst van de ondernemingen, die ook een milieubeleid gingen ontwikkelen en duurzaamheidsverslagen begonnen te publiceren. De vrees bestond dat deze dynamiek de crash van de herfst 2008 en de daaropvolgende recessie niet zou overleven. In crisistijd hebben de getroffen ondernemingen wel eens de neiging op kortstondige doelstellingen te focussen en duurzaamheid op de lange baan te schuiven … De resultaten van internationale enquêtes bewezen echter het tegenovergestelde: in de Global Survey van McKinsey vertonen CEO’s uit de hele wereld een door de jaren heen steeds groeiende zorg voor duurzaamheid. In 2010 hoorde duurzaamheid bij de top drie prioriteiten van 34% van de CEO’s. Verleden jaar steeg dit tot 49%. En in 13% van de gevallen pronkt duurzaamheid voortaan op de eerste plaats van de strategische prioriteiten. In de Global CEO Survey van PwC beschouwt 46% van de in 2014 ondervraagde CEO’s de inkrimping van de grondstoffen en de klimaatverandering als een diepgaande trend die hun activiteit zal wijzigen. In de energiesector waren zelfs 76% van de ondervraagden deze mening toegedaan. Volgens een recente studie van het PRI netwerk (Principles for Responsible Investment), dat door de Verenigde Naties wordt ondersteund, beschouwt 88% van de investeerders duurzaamheid als een mogelijkheid om een concurrentievoordeel te ontwikkelen, en 78% zien hierin een manier om zich te differentiëren. 91% vindt wel dat duurzaamheid beter in de dialoog tussen investeerders en ondernemingen zou moeten worden geïntegreerd. De ondernemingen beseffen hoe langer hoe meer dat de beperking van de voorraden (water, energie en grondstoffen) in een steeds groeiende wereld, ook gepaard zal gaan met schaarste en hogere kosten. Extreme weersomstandigheden (zoals stormen, overstromingen enz.) die aan de klimaatverandering te wijten zijn, betekenen anderzijds risico’s voor de bevoorrading en de productie. De ondernemingen hebben zulke gevaren omgezet tot veranderingsfactoren. Naast de bestaande technieken om de ecologische voetafdruk te meten en het maatschappelijk verantwoord ondernemingsbeleid dat sommige al hebben ingevoerd, bestaat de behoefte aan nieuwe methodes en hulpmiddelen om de veerkracht van bedrijven tegenover veranderingen te verbeteren. Dit is precies de opzet van het project ResilieNtWEB, waarbij BECI als partner optreedt en waarvan u de brochure in bijlage vindt. Duurzaamheid is niet langer een min of meer gerechtvaardigd marketing argument: vandaag is ze voor de ondernemingen uitgegroeid tot een strategische prioriteit, met een rechtstreekse weerslag op de meting van prestaties, het beleid en het beslissingsproces. Sommige bedrijven hebben van duurzaamheid een business model gemaakt – dit leest u in ons dossier. Food for thought. ● Laura Rebreanu, Coördinatrice duurzame ontwikkeling bij BECI
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TOPIC GREEN Vincent Callebaut, de Belgische architect die de stad kan redden Na een opmerkelijk academisch parcours en een met tal van prijzen bekroond carrièredebuut, heeft deze architect uit La Louvière zich in Parijs gevestigd. Van daaruit heeft hij ons uitleg gegeven over zijn concept van stedelijke gebouwen en de rol die ze in de voeding van hun bewoners kunnen spelen. Gesprek met een idealist die… met beide voeten op de grond staat. Johan Debière Hoe verklaart u dat uw ideeën en plannen voor de stad van morgen concrete vorm krijgen in landen in Zuid-Oost-Azië en in het Midden-Oosten, maar nog niet in Europa? Ik denk dat de opkomende landen meer behoeften en tegelijk ook meer economisch potentieel hebben om dit projecttype te ontwikkelen. In Europa daarentegen krijg ik maar lauwe reacties van de Europese vastgoedpromotoren. Ze redeneren op korte termijn om te zien of het al dan niet de moeite loont om te investeren in projecten waar ik achter sta. Toch geef ik de moed niet op. Sinds enkele jaren winnen de thema’s van de verticale bouw en de vergroening van gebouwen in de stad fors terrein in Frankrijk, Duitsland, Luxemburg en ook in België… Blijven de Europese promotoren dan allemaal doof of onverschillig voor de projecten die u ontwikkelt? Gelukkig niet... Sinds een jaar komt daar verandering in. Het Paris Smart City 2050 programma bijvoorbeeld, heeft al heel wat spelers gesensibiliseerd voor de grote uitdagingen die de steden van morgen zullen moeten aangaan, ook op het vlak van de voeding. Paris Smart City 2050 is een rechtstreekse bestelling van de Stad Parijs, die op basis van kandidaturen en niet volgens een wedstrijd werd geselecteerd om de bevolking te sensibiliseren voor het verticale bouwprincipe. Bovendien moet men laten zien dat er alternatieven bestaan, tegelijk om de bestaande gebouwen te bewaren, een antwoord op de huisvestingscrisis te geven en een architectuur te ontwikkelen die beter opgewassen is tegen de klimaatproblematiek. We moeten het onder ogen zien: in de komende decennia zullen temperatuurstijgingen, zware regenperiodes, hevige winden, enz. een realiteit geworden zijn. Wat is uw concept voor een stad zoals Parijs? Men zegt dat de lichtstad liever geen torens op haar grondgebied ziet bouwen… In werkelijkheid steunt het dragend concept van mijn betoog op energiesolidariteit. In feite komt het er op neer dat men in Parijs, net zoals in andere Europese steden, met een groot erfgoed en almaar rijker wordende bevolkingsgroepen, metabolische gebouwen wil oprichten. Hiermee bedoel ik innoverende gebouwen die meer energie produceren dan ze verbruiken. Ge18 BECI - Brussel metropool - juni 2015 Zijn de projecten van Vincent Callebaut utopieën? In Taiwan is de groentoren Tao Zhu Garden momenteel in aanbouw. bouwen die dan de niet-verbruikte energie doorgeven aan historische gebouwen. In Parijs denk ik dan aan de beschermde grote Haussmanngebouwen die men niet kan isoleren en die zware energieverliezen lijden. Met onze projecten zal het intelligente elektriciteitsnet, de zogenaamde smart grid, de niet-verbruikte zelf geproduceerde energie herverdelen via een soort Facebook van de energie, waar elke mede-eigendom haar plaats zal innemen op het schaakbord van de energiedecentralisatie. Dezelfde logica zal ook gelden voor de productie van fruit en groenten die men zal kunnen telen in zones in onze gebouwen die daarvoor speciaal bestemd zijn, met de ontwikkeling van technieken zoals de hydrocultuur. Denkt u de bevolking van een stad te kunnen voeden met groenten en fruit geteeld op dergelijke gebouwen? We moeten pragmatisch zijn. Een stad die 100% van de bevolking zou voeden met een uitsluitend stedelijke productie van groenten en fruit, is niet haalbaar. Zelf denk ik eerder volgens een logica die zou streven naar het vinden van een evenwicht tussen een landbouw die tegelijk het ontwikkelen van biofuels van de 3de generatie toelaat (nvdr.: waar enkel het niet eetbare gedeelte voor de productie van brandstoffen wordt benut) en de teelt van voedingsgewassen. Ik zou er nog aan toevoeVincent Callebaut Architectures TOPIC gen dat men in Singapore nu al 10 tot 20% van de bevolking kan voeden met producties van verticale hoeves, de zgn. teelttorens. Dit ontwikkelingstype is interessant, want het laat toe om grondgebied te besparen, de waterconsumptie fors te verminderen en teelten zonder pesticiden te ontwikkelen. Volgens mij zijn al deze zaken positieve spiralen. Zijn deze realisaties in onze streken dan niet eerder fantasieën? Integendeel! De mede-ontwikkeling van hoeves met verdiepingen gekoppeld aan kantoorgebouwen, is juist heel zinvol in Europese steden. Als er groenten en fruit worden geproduceerd, dan is er automatisch ook veel afval. Wie fermenteerbaar afval zegt, zegt biomethanisering, elektriciteit en warmte. We kunnen dus vanzelf tweelingtorens hebben die in de twee richtingen kunnen profiteren van alle troeven: de op de teelttoren geïnstalleerde biomethaniseringseenheid zou dan elektriciteit leveren voor de kantorentoren. En de in de kantoren gerecupereerde warmte zou men dan naar de serres leiden. Uiteindelijk zou men door intelligentie weer in de stad te brengen, het globale energieverbruik met 50 % kunnen verminderen. Dat is precies wat we aan Parijs hebben voorgesteld voor het “Pont Aval” project, met een woningentoren en een kantorentoren. Hoe zou u voor de productie van voedingsgewassen het evenwicht creëren tussen de stad en het platteland? We zouden kunnen vertrekken vanuit een veronderstelde verhouding van 50/50 tussen de stad en het platteland. Want ik moet toegeven dat het streven naar 100 % productie in de stad uiteraard onmogelijk is. Hoe zouden we daar tarwevelden verticaal moeten telen? Waar ik anderzijds wel zeker van ben, is dat een bepaald percentage Parijzenaren zelf hun groenten en fruit in hun eigen tuin zullen produceren. En de verwerking van groenten, vlees, zuivelproducten? Kan dat ook in een stedelijk milieu gebeuren? Absoluut! Ik heb dit aspect behandeld in het kader van Dragonfly, het project dat ik in New York heb ontwikkeld. In deze toren in de vorm van de vleugels van een libel, hebben we de productie van groenten en fruit geintegreerd en ook een bevoorrechte plaats gegeven aan stadsboerderijen, de kweek van kippen en zelfs koeien. Met dergelijke O&O projecten kunnen we ongedwongen grote stappen vooruit zetten. Tegen 2050 zou een dergelijk project een realiteit kunnen worden. En het is in een dergelijk gebouw dat men alles wat men produceert, direct daar zal kunnen omzetten waar men het zal consumeren. ● Info: http://vincent.callebaut.org Vincent Callebaut aan de hand van enkele boegbeeldprojecten Van de projecten van deze jonge architect is Dragonfly zonder twijfel het meest indrukwekkende. Het in 2009 door Vincent Callebaut en zijn medewerkers getekende project is zelfvoorzienend inzake energie. Meer nog, het heeft ook als streefdoel (in theorie) het voeden van zijn 50.000 bewoners en meer dan 100.000 personen in de omgeving. Het project dat in New York op Roosevelt Island gesitueerd is, zou zich over een oppervlakte van zowat 350.000 m² uitstrekken tot op een hoogte van 700 m (antenne inbegrepen). Met zijn 132 verdiepingen heeft deze toren vooral verrast door de integratie van… 28 landbouwvelden.. In Parijs heeft Vincent Callebaut onlangs nog in het kader van Paris 2050 van zich laten spreken, met zijn indiening van acht projecten, het ene al verbluffender dan het andere. Vooral met de Bamboo Nest Towers heeft hij opnieuw de kans gekregen om te bewijzen dat hij resoluut groene vingers heeft. Dit project omvat namelijk thermodynamische tuinbouwtorens bekleed met een bamboe netwerk waarin moestuinen zijn aangelegd. En in Brussel? In onze hoofdstad is er nog niets te vinden van de hand van onze naar Parijs “verbannen” architect. Behalve dan een interessant project voor het openleggen van de Zenne en het omvormen van het kanaalgebied tot een soort van Manhattan, maar het is nooit gerealiseerd. “Ik ben in 2000 uit Brussel vertrokken. Enerzijds omdat ik wilde reizen. Anderzijds omdat Brussel in die tijd op architecturaal gebied een beetje verstard was, met architectenbureaus die onze hoofdstad in een wurggreep hielden,” vertrouwt Vincent Callebaut ons toe. Is er ondertussen genoeg water naar de zee gevloeid? BECI - Brussel metropool - juni 2015 19 Vincent Callebaut Architectures
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TOPIC Duurzame… en efficiënte business modellen! GREEN Bedrijven keren het klassieke model steeds vaker de rug toe, ten voordele van een duurzaam business model. Dit is niet alleen in het buitenland het geval, maar ook in België en in Brussel in het bijzonder, waar de kleine of middelgrote ondernemingen in dit verband het vaakst dynamisch zijn. Johan Debière M oeten we hierin een uitwerking van de crisis zien? Of is het een gevolg van de nood aan respect voor onze natuurlijke hulpbronnen? Misschien een beetje van beide? Een korte blik op het bedrijfsleven toont al snel dat er in de zakenwereld ook heel wat beweegt. De dagen van ‘produceren om weg te werpen’ zijn voorbij. Steeds vaker maakt dit model vandaag plaats voor tegenovergestelde – en niet minder succesvolle – modellen. Yves Decelle, Project Manager Sita De economie legt nu des te meer de nadruk op de hulpbronnen en de functionaliteit, en niet langer op de pure verkoop van een goed. Ondernemingen in de voorhoede van dit veranderend paradigma omvatten onder meer afvalbehandelingsbedrijven zoals Sita. "Steden zijn in toenemende mate bevolkt en produceren steeds meer afval. Papier, karton, plastic of zelfs organisch afval," beschrijft Yves Decelle, Project Manager: verschillende afvalstromen die Sita zo goed mogelijk wil benutten. Meer dan de moeite waard Yves Decelle vervolgt met een voorbeeld: "In Frankrijk werkt SITA voor het hergebruik van koper samen met kabelproducent Nexans." Dit is hoe het stadsafval gebruikt wordt, om een schaars geworden grondstof terug te winnen. De taak is verre van eenvoudig, omdat de kabels bedekt zijn met isolatie die vooraf behandeld moet worden, nog voor de recyclage zelf. Het is de inspanning echter meer dan waard. Voor de inzameling van organisch afval is de verschuiving het efficiëntst bij gemeenschappen of grote instellingen. "We verzamelen vergistbaar afval op de vroegmarkt voor groenten en fruit Mabru en bij het Europees Centrum voor fruit en groenten. En we vervoeren dit alles naar compost- en biomethaancentra die kwaliteitsvolle compost en biogas produceren." Ondanks het succes van dit soort inzameling blijft Yves Decelle voorzichtig. Deze inzameling van vergistbaar afval gebeurt ook in de Horeca, maar Sita’s Project Manager erkent dat de beperkte ruimte en kleinere spelers de praktische uitwerking vaak bemoeilijken. 20 BECI - Brussel metropool - juni 2015 Duurzame materialen en technologieën Zijn er in het Brussels Gewest voorbeelden van zulke verschuivingen te vinden? Umicore, met zijn hoofdzetel in de Broekstraat, midden in het stadscentrum, is het vermelden waard. Natuurlijk vindt er op deze plek geen enkele productieactiviteit plaats. Toch werd hier de beslissing genomen om het klassieke business model te verlaten voor een nieuw model dat de groep volledig onderdompelt in het universum van de kringeconomie. Marc Grynberg, CEO van de groep, legt uit: "We wilden afstand nemen van het bedrijf dat we in het verleden waren, een bedrijf dat toen als een vervuiler werd beschouwd.” De groep keerde geleidelijk haar koper- en zinkactiviteiten de rug toe en concentreerde zich op activiteiten die ‘positiever’ bleken op het vlak van duurzaamheid. Zoals iedereen weet, richtte de scope van de groep zich daarna op de productie van grondstoffen voor katalysatoren, lithium-ionbatterijen en fotovoltaïsche technologie. De groep profileerde zich ook als specialist in urban mining, namelijk de inzameling van zoveel mogelijk oude gsm’s en laptops. Verandering ligt soms moeilijk bij investeerders "We beschikten over een aantal vaardigheden die we doorheen de jaren hebben opgebouwd op het gebied van materiaalkennis, scheikunde, metallurgie enz. We hebben besloten om op deze kennis voort te bouwen om Waarom zeldzame aardmetalen in China of de VS kopen wanneer we ze uit ons afval kunnen recupereren? Laat uw gebruikte smeerolie ophalen door een geregistreerd inzamelaar en alles loopt gesmeerd. Eén druppel gebruikte olie kan maar liefst 1000 liter water vervuilen. Mede daarom bent u als professionele oliegebruiker verplicht uw gebruikte olie te laten ophalen door een geregistreerd inzamelaar. Let er evenwel op dat dit correct gebeurt. Immers: alleen als uw olie volgens de door OVAM, het BEL of OWD voorgeschreven procedure is opgehaald, kan deze op een milieuvriendelijke manier worden gerecycleerd. Meng uw olie bijvoorbeeld niet met andere afvalstoffen, want dat maakt recyclage een heel stuk moeilijker. Uw gebruikte olie laten ophalen is ook goed voor uw portemonnee. Voor kleine hoeveelheden hebt u namelijk onder bepaalde voorwaarden recht op een forfaitaire vergoeding. Zo lopen de zaken pas echt gesmeerd … EERST SMEREN, DAN RECYCLEREN De gehomologeerde Valorlub inzamelaars vindt u op www.valorlub.be Valorlub is een initiatief van het bedrijfsleven met de steun van de drie gewesten.
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TOPIC een aantal kansen te grijpen," verklaart Marc Grynberg, CEO van Umicore. Een strategische keuze die het bedrijf enkele jaren terug maakte en waarvan het sindsdien geenszins spijt heeft, zoals de afgelopen maanden blijkt uit de toenemende vraag naar zeldzame metalen en CO2-arme technologieën. Net als bij Sita liep niet alles van een leien dakje. De directie van Umicore geeft toe dat de veranderende koers niet altijd eenvoudig verliep. Voor degenen die graag in de voetsporen van de groep zouden treden, heeft Marc Grynberg de volgende raad: "Je kunt geen ploeg wetenschappers en ingenieurs aanwerven en hen vragen het profiel van de groep van de ene dag op de andere te veranderen." Voor Marc Grynberg gebeurt deze ontwikkeling traag en geleidelijk en vereist ze inspanningen op de lange termijn. Ook moet er met een ander belangrijk element rekening worden gehouden bij de planning van dergelijke grote verschuivingen: de investeerders. De CEO van Umicore herinnert zich hoe weinig enthousiasme zij aanvankelijk aan de dag legden… “Velen onder hen toonden zich erg sceptisch” zegt hij. Recyclage van zeldzame aardmetalen bij Solvay Ondanks zijn omvang heeft het Belgische bedrijf Solvay ook bewezen dat het de oude modellen in vraag kon stellen. Zo stemde het exact een jaar geleden in met een investering van meer dan vijftien miljoen euro voor de recyclage van zeldzame aardmetalen uit de 'stadsmijnen’, en bouwde het twee recyclage-entiteiten in Frankrijk. D'Ieteren biedt een car sharing service via de firma OTA Keys. Renault en D’Ieteren als voorbeeld In een heel andere sector, namelijk die van de mobiliteit, zijn twee andere voorbeelden het vernoemen waard: de Renault-groep, die als eerste begreep dat een auto bezitten misschien niet meer even aantrekkelijk was als voorheen. En D'Ieteren, dat een reeks oplossingen implementeerde om, behalve zijn zakencijfer, ook de mobiliteit te bevorderen door een reeks alternatieven aan te bieden. Marc Grynberg, CEO van Umicore Dankzij de ontwikkeling van een proces voor de terugwinning van zeldzame aardmetalen in afgedankte apparatuur zoals spaarlampen, batterijen of magneten, beschikt de groep nu over de mogelijkheid om spaarzaam om te gaan met hulpbronnen. De aandacht gaat in de eerste plaats naar spaarlampen, omdat de inzamelingsketen hiervoor al bestond. Deze lampen bevatten zes verschillende zeldzame aardmetalen - lanthaan, cerium, terbium, yttrium, europium en gadolinium. Die moet het bedrijf niet langer tegen hoge prijzen aankopen in China (grootste producent ter wereld), India (tweede potentiële wereldwijde reservoir) of de Verenigde Staten. Behalve dit financiële aspect zijn ook het respect voor het milieu en de hulpbronnen enorm belangrijk. Waarom de natuurlijke afzettingen gebruiken wanneer we de zeldzame aardmetalen eenvoudigweg uit ons afval kunnen recupereren? De fabrikant met het ruitvormige logo heeft een mooi aanbod elektrische voertuigen ontwikkeld. En voor de chauffeurs die geen genoegen kunnen nemen met de beperkte autonomie die elektrische batterijen bieden, stelt de Franse constructeur voor langere afstanden oplossingen voor zoals de huur van thermische voertuigen, tegen voorkeurtarieven. Ook commercieel valt er een nieuw geluid te horen, zoals de verhuur van batterijen in plaats van de aankoop ervan. Dezelfde nieuwe dynamiek is te vinden bij D'Ieteren, dat vier jaar geleden de dienst ‘MyMove’ ontwikkelde, gebaseerd op het principe van autodelen. Zo testte D'Ieteren samen met zes partners verspreid over het Brussels Gewest (Cofinimmo, Home Invest, Trevi Group, Ateliers des Tanneurs, de Stad Brussel en IBM) een ingebouwd telematicasysteem. Het systeem in kwestie is voor de groep – onder de naam Keyzee – ondertussen uitgegroeid tot een bron van extra inkomsten. Het is beschikbaar via het bedrijf OTA keys, een joint venture tussen D'Ieteren en Continental. Opnieuw een duw in de rug voor de zaken en voor het milieu. ● 22 BECI - Brussel metropool - juni 2015 R.A. Eneco zet in op duurzame mobiliteit met e-drive Elektrisch rijden zal mee de toekomst van de autosector bepalen. Daar is Joost Kaesemans (FEBIAC, Belgische federatie van de auto- en tweewielerindustrie) absoluut van overtuigd. Vandaag mag het elektrische rijden nog beperkt zijn, het gaat onmiskenbaar in stijgende lijn in de Benelux en bij uitbreiding in heel Europa. Jazeker, er zullen verschillende technologieën opduiken – van waterstof tot brandstof – en ook benzine en diesel zullen nog een tijd blijven bestaan, maar naast emissieloos rijden kijken, is haast onmogelijk geworden. Elektrisch rijden populairder maken, is een gedeelde verantwoordelijkheid. Er moeten uiteraard méér modellen op de markt komen, maar de overheid moet ook een stimulerende rol op zich nemen. We denken niet alleen aan een interessante fiscaliteit, maar ook aan voordelen voor het dagelijkse verkeer, zoals gratis parkeren, de mogelijkheid voor elektrische voertuigen om gebruik te maken van busbanen en het voorzien van voldoende laadpunten. Gunstig kostenplaatje Het hoeft niet te verwonderen dat bedrijven steeds meer aandacht besteden aan duurzame mobiliteit. Daarom legt Michel Davidts van Eneco graag uit wat elektrisch rijden voor een bedrijf kan betekenen. Waarom zou een bedrijf eigenlijk moeten overschakelen op elektrische wagens? Elektrische auto’s gaan zeer efficiënt om met energie. Elektriciteit komt van verschillende bronnen, zoals windmolens, zonnepanelen, biomassa en gascentrales, en vermindert bijgevolg onze afhankelijkheid van petroleum. Bedrijven zijn evenwel vooral geïnteresseerd in het kostenplaatje, de total cost of ownership. Die is bij elektrische wagens net interessant, onder andere omwille van de lagere energie- en onderhoudskosten en de ecofiscaliteit. Daarnaast zijn elektrische wagens ook zeer gunstig voor het milieu, door de lagere uitstoot van CO2, NOX, SOX en fijn stof. Ze zijn met andere woorden zeer geschikt voor stedelijke omgevingen. Maar, als we eerlijk zijn, zijn er wél nog een aantal verbeterpunten? Elektrische wagens zijn vandaag nog prijzig. En alvorens we willen overschakelen op een grootschalige uitrol, moet de actieradius nog vergroten en de kostprijs van de batterijen dalen. Automatische vergoeding Er is ook de problematiek van de laadpunten. In België hebben we er vandaag 800. Heeft Eneco plannen om daar wat aan te doen? Met e-drive biedt Eneco energieoplossingen. We verzorgen de installatie van laadpunten bij bedrijven, particulieren en overheden van A tot Z. Het installatieproces bestaat uit een voorafgaandelijke schouwing, zodat de klant steeds weet waar hij aan toe is, de installatie zelf en de keuring door een erkend organisme. Daarnaast zorgt Eneco er via een volautomatisch proces voor dat de laadpunteigenaar tijdig vergoed wordt voor de afgenomen stroom. Leasebedrijven appreciëren onze aanpak omdat we hen alle zorgen ontnemen en een correcte betaling garanderen. Voorts sloten we roaming overeenkomsten met alle belangrijke aanbieders in de Benelux, zodat onze klanten met de Eneco-laadpas op de meeste locaties kunnen opladen. Om naar een echte doorbraak te gaan van het elektrisch rijden, zal – zoals Joost Kaesemans van Febiac al eerder aangaf - ook de overheid haar duit in het zakje moeten doen. Bijvoorbeeld met fiscale stimuli? Die spelen zeker een rol. Voor het aanslagjaar 2014 is er geen belastingaftrek meer voorzien. Daarnaast zijn de verkeersbelasting en de indienststellingstaks minimaal. Dit is dan ook een warme oproep aan de overheden om elektrisch vervoer te stimuleren zoals in Nederland, waar vandaag al 17.000 elektrische wagens rondrijden. Stel dat we massaal overschakelen op elektrisch rijden, zal dit een invloed hebben op onze elektriciteitsproductie? Nee. Wél zal de elektrische wagen bijdragen tot de balancering op het net. Omdat net als bij zonnepanelen, waar de stroom kan geïnjecteerd worden in het net, de elektrische wagen kan dienen als buffer en in geval van nood elektriciteit naar het net kan brengen. Meer informatie: eneco.be/business/nl/e-drive BECI - Brussel metropool - juni 2015 23
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R. Schrobiltgen/Bruxelles Environnement Ecodynamische kampioenen: de ‘3-sterren’-laureaten van 2015 Groene kampioenen GREEN 32 bedrijven hebben duurzame ontwikkeling in hun strategie geïntegreerd en toegepast via initiatieven waarmee ze hun ecologische voetafdruk drastisch verminderen. Deze firma’s kregen van het BIM een 3-sterren ‘ecodynamisch’ label. Wij wilden weten waarom de laureaten deze weg zijn ingeslagen. Wij hebben er vier ontmoet. Gaëlle Hoogsteyn N iemand beslist van de ene dag op de andere zich voor duurzame ontwikkeling te engageren en een ecodynamisch label te verkrijgen. Vaak heeft een dergelijk label-proces met Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen (MVO) te maken. “De vermindering van onze ecologische voetafdruk is van strategische aard. Zowel voor onze klanten als voor onszelf is dit ondertussen tot een werkelijke behoefte uitgegroeid. Daarom heeft Altran een eigen MVO afdeling opgericht, met de bedoeling zulke projecten te beheren”, aldus Caroline Ernoult, Communication Manager bij Altran Benelux. Drie prioriteiten Elke onderneming focust op verschillende zaken, naargelang van haar activiteiten en eigenheden. Toch vindt men in elk hiervan de drie zelfde prioriteiten terug: Serge Deck (Silken Berlaymont Brussels) 1. Energie: “Milieustudies toonden aan dat het verbruik van energie in onze hotels kenmerkend was voor onze activiteiten. Wij hebben hier dus extra aandacht aan besteed. En tussen 2011 en 2014 slaagden we erin op dit vlak serieuze vooruitgang te boeken. Daarom scherpen “Respect voor het milieu behoort tot de missies van onze onderneming”, verklaart Serge Deck, van het hotel Silken Berlaymont Brussels. “Ons hotel verbindt er zich toe op een verantwoorde manier met het milieu om te gaan en de impact van onze activiteiten op de omgeving zoveel mogelijk te beperken.” Olivier Meulemans, Director of Sales & Marketing van Martin’s Hotels, is dezelfde mening toegedaan: “Wij hebben een globaal project uitgewerkt dat vier strategische en elkaar aanvullende luiken omvat: de klanten, de staf, humanitaire en faire initiatieven, en zorg om de Aarde. Dit initiatief is een unicum in de Belgische hotelsector en vatten we samen in een slagzin: Tomorrow Needs Today. Wij hebben gekozen voor een actieplan conform de EMAS en ISO14001 normen, wegens hun geloofwaardigheid en erkende doeltreffendheid.” we voor 2018 onze doelstellingen verder aan. Martin’s Hotels plant nieuwe investeringen, o.a. de vervanging van bepaalde vensterramen en ander schrijnwerk, de hydraulische verbetering van de verwarmingscircuits, allerlei isolatiewerk enz.”, licht Olivier Meulemans toe. Serge Deck vertelt ongeveer hetzelfde verhaal: “Wij controleren het verbruik van water en energie om de afstelling en de kenmerken van onze infrastructuur en uitrusting constant te verbeteren. Op die manier gaan we zuiniger om met energie, zonder aan het comfort van onze gasten te raken.” 2. Afvalbeheer: “Mobistar vroeg om een audit om zijn afvalbeheer te optimaliseren. Wij trachten zoveel mogelijk het gebruik van papier te beperken, zowel intern als met onze klanten, die wij trouwens aansporen om voorkeur te geven aan elektronische facturatie. Wij zijn ook actief bezig met de recycling van gsm’s en zetten onze klanten aan om hun oude telefoons naar de winkel terug te brengen. Verder nemen wij elk jaar deel aan de Week BECI - Brussel metropool - juni 2015 25 R. Schrobiltgen/Bruxelles Environnement
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TOPIC van de Afvalvermindering”, zegt Sabine Desmette, Corporate Social Responsibility Manager bij Mobistar. Serge Deck heeft het over een gelijkaardige aanpak: “Met de hulp van doeltreffende beheeren controlesystemen trachten wij onze productie van afval steeds te verminderen en zoveel mogelijk te recyclen.” Dit geldt ook in de Martin’s Hotels, waar 60% van de onderhoudsproducten kunnen worden aangevuld, een eco-label dragen of onder vorm van concentraat worden gebruikt om het afvalvolume te verminderen. 3. Mobiliteit: “Onze CO2 Olivier Meulemans (Martin’s Hotels) uitstoot is grotendeels aan mobiliteit te wijten. Wij hebben verscheidene initiatieven op touw gezet om deze uitstoot in te dijken. Voorbeelden zijn onze Een Return-onInvestment? Naast de voordelen voor het milieu houden inspanningen ter verkleining van de ecologische voetafdruk ook troeven in voor de onderneming zelf, onder andere wat betreft de beperking van de energiekosten. Zo verminderde bij Altran het verbruik van elektriciteit met 6% tussen 2012 en 2013. Bij Martin’s Hotels daalde dit verbruik met 15,73% tussen 2011 en 2014, terwijl het verbruik van water 16,45% achteruitging. Ook wat papier betreft, konden niet te onderschatten besparingen worden verwezenlijkt: 30% minder papier tussen 2010 en 2013 bij Altran. Naast de financiële besparingen genieten deze bedrijven een aanmoedigende officiële erkenning die bijzonder positief is voor hun imago. “Het nastreven van het label getuigt van de wil van Mobistar om tegelijk het milieu te beschermen en zijn eigen activiteiten voortdurend te verbeteren. Op die manier konden wij worden geëvalueerd op onze verwezenlijkingen, maar ook op wat nog beter kon. Wij beleven dit als een waar leerproces. Onze uitdaging bestaat er vandaag in deze drie sterren te behouden”, zegt Sabine Desmette. “Wij hechtten veel belang aan het verkrijgen van het label Ecodynamische Onderneming. Dit geldt als een officiële erkenning vanwege het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Het beloont onze inzet voor het milieu en de vooruitgang die we boeken op het vlak van beheer en preventie van afval, rationeel energiegebruik, beheer van de mobiliteit van onze werknemers enz. Wij zijn trots op deze erkenning en zijn duidelijk van plan onze inspanningen verder te zetten”, besluit Olivier Meulemans. 26 BECI - Brussel metropool - juni 2015 deelname aan de Europese Week van de Mobiliteit of deze richtlijn in onze car policy: hoe meer de door onze werknemers gekozen wagens vervuilen, hoe minder opties zij mogen kiezen”, vertelt Sabine Desmette. “Altran heeft een mobiliteitsplan uitgewerkt om de personeelsleden aan te sporen milieuvriendelijke mobiliteitsalternatieven te kiezen en om het verbruik te verminderen (rekening houden met de eco-score in de keuze van voertuigen, aanbevelen van hybride wagens, toekennen van extra verlofdagen in ruil voor de keuze van een zuinige wagen enz.). Bovendien hebben wij ‘Smart-Move’ in het leven geroepen, een tot de werknemers gericht alternatieve-mobiliteitsproject dat bij de uitreiking van de Belgische Prijzen voor Energie en Milieu, de eco-booster prijs in de wacht sleepte”, zegt een trotse Caroline Ernoult. Doordachte keuze van de leveranciers De verscheidene ondernemingen die we hebben ontmoet, hebben in gemeen dat ze leveranciers en partners kiezen die op dezelfde golflengte zitten. Zo werkt Martin’s Hotels bijvoorbeeld met een wasserij die een milieulabel heeft ontvangen, en wordt het geheel van het linnengoed (lakens, handdoeken, restaurantlinnen) gehuurd of uitsluitend met een ‘eco fair trade’ label gekocht. 50% van de inkoop van voedingswaren gebeurt bij lokale leveranciers. En van Mobistar mag worden vermeld dat het sinds 2008 uitsluitend groene energie aankoopt. Koolstofneutraal Een neutrale CO2 balans hoort eveneens bij de steeds vaker nagestreefde doelstellingen van ondernemingen. De CO2 uitstoot kan slechts tot een bepaald punt worden beperkt. Om de rest te compenseren, financieren hoe langer hoe meer ondernemingen milieuvriendelijke projecten in ontwikkelingslanden. Mobistar ondertekende in 2010 een partnerschap met het bedrijf CO2Logic: “Tijdens een eerste fase hebben wij een energiebalans opgemaakt en daarna een aantal acties ondernomen om het verbruik te verminderen”, aldus Sabine Desmette. “Maar in 2014 kwamen wij tot de conclusie dat wij onze CO2 uitstoot niet verder konden terugschroeven. Mobistar besliste toen deze uitstoot te compenseren via de financiering van een groen project in Oeganda. Vandaag functioneren wij koolstofneutraal.” Het personeel erbij betrekken Een andere gemene deler is de wil om het personeel bij milieuvriendelijke projecten te betrekken. Daarvan getuigt Caroline Ernoult: “Na de introductie van een aantal hybride wagens en het Smart-Move programma hebben wij de betrokkenheid van de werknemers zien stijgen. Wij voeren ook jaarlijks een aantal acties, zoals de inzameling van speelgoed ter gelegenheid van Sinterklaas, waarvoor ons personeel zich extra inzet. Tijdens de 20 km van Brussel in 2014 liep het Altran-team onder de kleuren van Handicap International. Met het ingezamelde geld konden wij revalidatieprogramma’s financieren. Onze werknemers weten R.T. TOPIC dat Altran zorg draagt voor het welzijn van het personeel en voor de bescherming van het milieu. Ze engageren zich daarom hoe langer hoe meer voor de initiatieven en programma’s die met MVO te maken hebben. Elke nieuwe werknemer geniet trouwens een opleiding duurzame ontwikkeling.” Dit geldt eveneens in het hotel Silken Berlaymont Brussels, waar het personeel en de studenten Hotelmanagement aanleren hoe ze het best het milieu beschermen. “Al onze personeelsleden beoefenen hun functie in overeenstemming met de procedures en het milieubeleid die in onze organisatie van kracht zijn”, bevestigt Serge Deck. en een e-mail adres om het Beperkt Comité te contacteren met vragen of suggesties rond het thema milieubeleid.” Sabine Desmette (Mobistar) Ook de klant doet mee … Niet alleen de medewerkers worden hierbij betrokken. Hoe langer hoe meer ondernemingen proberen ook hun clientèle voor milieuzaken te sensibiliseren. Martin’s Hotels stelt zijn klanten bijvoorbeeld voor de milieu-impact van hun verblijf in het hotel door vijf eenvoudige handelingen te beperken (voorbeelden: een oppervlakkige opruiOlivier Meulemans verklaart van zijn kant: “Omdat het personeel de drijvende kracht is van onze groep draagt het dagelijks bij tot een vermindering van de impact op het milieu dankzij een aantal eenvoudige handelingen die deel uitmaken van de goede praktijken. Deze praktijken werden neergeschreven op milieu-identiteitskaarten die aan elke afzonderlijke medewerker werden afgegeven. Bovendien communiceren wij met het personeel over de verschillende milieuthema’s, onder andere bij de aanwerving van nieuw personeel, tijdens de maandelijkse quick checks en jaarlijkse interne audits, via gerichte affichage, een ideeënbus ming van de kamer i.p.v. een grondige reiniging of het niet dagelijks vervangen van het badlinnen). De klant wordt voor deze eenvoudige ingrepen beloond met Eco-Bons, die hij tegen geschenkcheques kan inruilen. Altran heeft van zijn kant meerdere oplossingen ontwikkeld om zijn klanten te helpen hun eigen duurzame-ontwikkelingsdoelstellingen te bereiken (begeleiding bij de verbetering van de milieuprestaties, veiligheid en gezondheid op het werk, maatschappelijke verantwoordelijkheid van ondernemingen enz.). ● Preventie en beheer van verpakkingsafval UW VERPAKKINGEN - UW VERANTWOORDELIJKHEID Verpakt u producten? Importeert u verpakte producten? Brengt u service verpakkingen op de markt? Dan bent u waarschijnlijk verpakkings verantwoordelijke en hebt u wettelijke verplichtingen voor de verpakkingen die u op de Belgische markt brengt. U moet onder meer 80% van alle verpakkingen die u op de markt hebt gebracht recycleren. U kunt hiervoor eventueel beroep doen op een erkend organisme. Voor meer informatie, contacteer de bevoegde overheidsdienst, de Interregionale Verpakkingscommissie. Kunstlaan 10-11 - 1210 Brussel • Tel.: +32 (0)2 209 03 60 • Fax: +32 (0)2 209 03 98 • info@ivcie.be • www.ivcie.be R.T.
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TOPIC GREEN Céline Fremault: “Een duurzame voedselproductie in Brussel is wel degelijk mogelijk!” Céline Fremault is de Brusselse minister belast met Huisvesting, Levenskwaliteit, Leefmilieu en Energie. Zij legt ons haar plannen uit rond de uitwerking van een duurzame landbouw in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Johan Debière U heeft herhaaldelijk verklaard dat landbouw voor u zijn plaats had op het Brusselse grondgebied. Wat heeft u daarbij in gedachte? Céline Fremault: Ik denk hierbij aan alle soorten stedelijke landbouwprojecten, gewassen die al dan niet in volle grond of op daken, in kelders ... worden geteeld. Stadslandbouw neemt vele verschillende vormen aan en ik ben ervan overtuigd dat ze allemaal hun plaats hebben in Brussel. We overwegen verschillende productiemethodes met verscheidene spelers, al dan niet professioneel. Hierbij denk ik bijvoorbeeld aan gemeenschappelijke moestuinen. Beschikt u over een kadaster voor de percelen die mogelijk benut kunnen worden? De cel landbouw van de GOB (Gewestelijke Overheidsdienst Brussel) onderzoekt momenteel welke percelen beschikbaar zijn op het grondgebied van het Brussels Gewest om er projecten te ontwikkelen. Hoe voorziet u om de Brusselse ondernemingen aan te moedigen de oppervlakte en daken te benutten of ze ter beschikking te stellen voor stadslandbouwers, zoals in Montréal of Chicago? Deze denkoefening maakt deel uit van de strategie “naar een duurzamer voedselmodel” die tegen eind 2015 aan de regering wordt voorgesteld. In economische termen stimuleert stadslandbouw de lokale economie door nieuwe ondernemingen te bevorderen, en dus nieuwe banen te scheppen, of door de productie of de omvorming van lokale voedselproducten. Om het welzijn en de creativiteit van de werknemer te verhogen kunnen stadslandbouwprojecten ook deel uitmaken van het businessplan van een bedrijf. U vernoemde de toekomstige gewestelijke strategie op dit gebied. Kunt u ons hier meer over vertellen? De gewestelijke strategie voor een duurzamer voedselsysteem zal zowel aandacht besteden aan de veranderende vraag naar lokale en gezonde voeding voor de Brusselaars, als aan de evolutie van het aanbod lokale producten en diensten in Brussel. Daarbij wordt gewerkt op de sectoren van de bewerking, de distributie, de horeca en de productie en landbouw in de stad. Dat ik bevoegd ben voor zowel milieu als landbouw biedt me de kans te werken rond alle voedselsystemen, van productie tot consumptie. 28 BECI - Brussel metropool - juni 2015 U wil deze stadslandbouw het liefst koppelen aan lokale consumptie. Beschikt u al over distributiekanalen? De distributiekanalen zijn ook voorzien in de toekomstige gewestelijke strategie. Er bestaan vandaag echter al enkele dergelijke kanalen. Dit is bijvoorbeeld het geval voor de rechtstreekse verkoop via de Solidaire Aankoopgroepen voor Solidaire Landbouw (SAGAL). Het komt er nu op aan deze, samen met de landbouwproductie in Brussel, te ontwikkelen. De gewestelijke productie wenst u met de invoering van een label te promoten, maar zal dit wel volstaan? Steekproeven tonen aan dat Brusselaars (en Belgen in het algemeen) lokale producten op prijs stellen: het succes van streekproducten in Vlaanderen en de producten “Agriculture de Wallonie” toont dit ook aan. Mijn wens voor de invoering van een label Made in Brussels is dus geen detail maar kadert in een economische logica, om de lokale economie en de korte ketens te bevorderen. De ontwikkeling van dit label zal gebeuren in overleg met alle sectoren en belanghebbenden. Een haalbaarheidsstudie wordt ook uitgevoerd. U brengt de strijd tegen voedselverspilling in verband met de landbouwproductie in Brussel. Céline Fremault was in oktober vorig jaar te gast bij BECI voor een ontmoeting met Brusselse ondernemers. Hoe kan het grote publiek betrokken worden bij de ontwikkeling van deze activiteit? Via ‘niet-professionele’ stadslandbouwprojecten zoals individuele en gemeenschappelijke moestuinen, via korte ketens voor de rechtstreekse verkoop van gewestelijke landbouwproducten aan Brusselse consumenten... TOPIC Welke projecten kunt u (potentieel) uitvoeren in de strijd tegen deze voedselverspilling? Het probleem van de voedselverspilling moet als één geheel worden aangepakt. We moeten elke stap in de voedselketen, van de productie tot de consumptie, analyseren om de ‘verspillingsmomenten’ te identificeren. De strijd tegen de voedselverspilling is de volgende jaren een prioriteit en een transversaal thema en werd daarom in de gewestelijke strategie opgenomen. Over welk budget beschikt u voor dit beleid, en tegen wanneer wil u dit uitvoeren? Het budget voor duurzame voeding wordt in 2016 besproken. Hoewel ik me tijdens deze legislatuur voor dit Stadslandbouw: meer dan een rage S tadslandbouw is meer dan een nieuwe trend of een modeverschijnsel. Hoewel landbouwactiviteiten in Europese steden vrijwel volledig ontbreken, vertegenwoordigt stadslandbouw vandaag meer dan een kwart (!) van de wereldwijde landbouwproductie. Zo besteedt Hong Kong bijvoorbeeld 6% van zijn oppervlakte aan stadslandbouw en de productie dekt een groot deel van de lokale behoefte (2% van de vraag naar groenten, 27% voor verse bloemen en 60% voor het pluimvee). Dichter bij huis schatten sommige studies dat stadslandbouw tot 2.900 arbeidsplaatsen kan scheppen in Brussel. thema inzet, moeten we absoluut een langetermijnvisie ontwikkelen, door zich bijvoorbeeld af te vragen hoe we ons voedselsysteem tegen 2035 kunnen inbeelden. Denkt u voor deze projecten Europese fondsen te kunnen verkrijgen? Ja, net als andere financieringsbronnen kunnen we ook Europese projecten/financiering overwegen. Daarbij denk ik aan LIFE, Horizon2020, EFRO... ● (ULg) zich steeds meer als een belangrijke speler. Het centrum droeg bij tot de ontwikkeling van verschillende Brusselse projecten, zoals Kessels 20 (woningbouw, Batex 2009) en de duurzame Tivoliwijk. Afgezien van de lokale economie en de potentiële werkgelegenheid kunnen landbouwprojecten ook de waarde van onroerend goed verhogen: ze verbeteren de esthetiek van de gebouwen, de leefomgeving van de bewoners en de milieuprestaties van ‘begroeide’ gebouwen. Dit laatste aspect is trouwens opgenomen in de certificeringen voor gebouwen zoals Batex (Brussels label voor voorbeeldige gebouwen) en BREEAM, de internationale referentie op het vlak van duurzaam bouwen. Stadslandbouw kan het sociaal weefsel ook versterken door ruimte te voorzien voor ontmoetingen en trainingen en biedt de mogelijkheid opnieuw met de natuur in contact te komen. Een betere lokale omgeving en biodiversiteit betekent ook betere voorzieningen en een toegenomen levenskwaliteit voor de bewoners. Deze ultralokale landbouwproductie maakt grote steden natuurlijk niet zelfvoorzienend op het vlak van voedsel. Wel leidt ze tot vele andere economische, sociale en ecologische voordelen voor alle stadsactoren – burgers en ondernemingen. ● Laura Rebreanu Een voorbeeld van stedelijke dakgewassen op Long Island (New York). Duurzame landbouwproductie midden in de stad is echter niet vanzelfsprekend en vereist gespecialiseerde vaardigheden inzake architectuur, agronomie, ecologie, economie, enz. Deze expertise ontwikkelt zich stilaan in België. Zo voerde Leefmilieu Brussel een uitgebreide studie uit over boerderijen die geïntegreerd worden in stadsbouw, in het bijzonder rond het bouwkundige aspect. Wat ‘landbouw/ecologie’ betreft, profileert het centrum voor stedelijke landbouw van Gembloers Agro-Bio Tech BECI - Brussel metropool - juni 2015 29
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Tijdens de verschillende fases van uw activiteit zal Leefmilieu Brussel Leefmilieu Brussel ten dienste van de professionals Het economische weefsel van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest bestaat uit meer dan 20.000 bedrijven, waaronder een groot aantal kmo’s en meer dan 70.000 zelfstandigen. Het is de taak van Leefmilieu Brussel om ons leefmilieu en de levenskwaliteit van de inwoners te beschermen en tezelfdertijd de economie en de werkgelegenheid te stimuleren. In deze context ondersteunen wij ook de ontwikkeling van nieuwe circuits en beroepen. ◗ u informeren over de reglementering ◗ u helpen om uw milieuvergunning te verkrijgen ◗ u begeleiden bij de stappen die u onderneemt om uw verplichtingen na te komen ◗ het naleven van de wettelijke verplichtingen controleren om een gezonde concurrentie te verzekeren ◗ de ontwikkeling ondersteunen van nieuwe economische circuits in de bouw-, water- en afvalsector ◗ u informatie- en opleidingstools voor best practices ter beschikking stellen ◗ u begeleiden om het label “ecodynamische onderneming” te behalen dat uw engagement voor het leefmilieu beloont. Begeleiding van uw activiteit: afleveren en follow-up van vergunningen Om het leefmilieu te beschermen en eventuele hinder van uw activiteit te beheren, behandelt Leefmilieu Brussel uw milieuvergunningsaanvragen en levert het vergunningen af die aangepast zijn aan de situatie van uw onderneming. De milieuvergunning die door Leefmilieu Brussel werd afgeleverd, informeert u vóór de lancering van uw nieuwe activiteit over de wettelijke verplichtingen die aan uw project verbonden zijn. Met de hulp van praktische gidsen voor de uitbaters legt Leefmilieu Brussel u in detail uit wat er in uw milieuvergunning staat. Die gidsen en de informatie over de te volgen procedures zijn beschikbaar via www.leefmilieu.brussels/demilieuvergunning. Bijvoorbeeld : Om u te begeleiden bij de milieuvergunningsprocedures die aan het BWLKE onderworpen zijn op het gebied van parkeren stelt Leefmilieu Brussel een automatisch rekenblad van toegestane parkeerplaatsen (en de eventuele milieuhinder) voor. Ook een kaart met zones die met het openbaar ervoer toegankelijk zijn, staat ter beschikking: www.leefmilieubrussels/bwlke. Op het vlak van het beheer van de luchtvervuiling als gevolg van het verkeer moet elke Brusselse onderneming die meer dan 100 werknemers op eenzelfde site tewerkstelt een bedrijfsvervoerplan (BVP) opstellen. Het BVP heeft een dubbele doelstelling: de milieu-impact van het verkeer die door uw onderneming wordt veroorzaakt, verminderen en de mobiliteit in Brussel verbeteren. Om u te helpen aan deze verplichting te voldoen, biedt LB in samenwerking met Brussel Mobiliteit verschillende opleidingen en tools aan. Om op de hoogte te blijven: www.leefmilieubrussels/bvp/enews. Leefmilieu Brussel houdt toezicht op de economische activiteiten die onderworpen zijn aan milieuvergunningen en aan alle internationale, Europese en gewestelijke reglementeringen voor leefmilieu en energie. Dat is de taak van de Inspectie. Het is vooral de bedoeling dat de bedrijven zich aanpassen aan de eisen van de reglementering, indien mogelijk dankzij goede informatie in een vroeg stadium en een goede samenwerking. De Inspectie staat in voor de follow-up van asbestverwijdering, de follow-up van klachten, de controle op de toepassing van de EPB-reglementering (energieprestatie van gebouwen), ... Leefmilieu Brussel is de publieke benaming van het Brussels Instituut voor Milieubeheer (BIM), de Brusselse milieu- en energieadministratie. In administratieve en juridische akten wordt de wettelijke benaming "BIM" gebruikt. Foto : Arnaud Ghys Begeleiding van professionals uit de sector van duurzaam bouwen en EPB-begeleiding Bent u ontwerper, bouwheer, beheerder of ondernemer ... en actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest? Wilt u uw projecten duurzamer maken en klaar zijn voor de toekomst? Dan biedt Leefmilieu Brussel u professionele tools en diensten aan voor al uw duurzame bouw- en renovatieprojecten. ■ Opleidingen en seminars duurzame gebouwen De opleidingen en seminars worden gegeven door experts en geven u toegang tot de theoretische basis, technische informatie, reglementaire updates, maar ook tot illustraties via praktijkvoorbeelden en bezoeken: www.leefmilieu.brussels/opleidingendubo. ■ Facilitator Duurzame Gebouwen Deze technische helpdesk beantwoordt gratis uw vragen en geeft u gepersonaliseerd advies, soms zelfs ter plaatse. Hij beantwoordt ook uw vragen over de EPB-reglementering (werkzaamheden, certificaat en verwarming): www.leefmilieubrussel. facilitator of 0800/85.775. ■ Gids Duurzaam Bouwen Deze online gids helpt u uw duurzame projecten op een ambitieuze manier te ontwerpen en uit te voeren: www.leefmilieu.brussels/gidsduurzamegebouwen. ■ Portaal Duurzaam bouwen Deze portaalsite is ontstaan op initiatief van Leefmilieu Brussel en de Waalse overheidsdienst, in partnerschap met het WTCB en de Confederatie Bouw, en centraliseert alle informatie over duurzaam bouwen: www.portaalduurzaambouwen.be. U vindt al onze tools, diensten en info op : www.leefmilieu.brussels/bouwprofessionals. Ga nog verder en abonneer u op Leefmilieu Brussel News! Dat driemaandelijkse magazine en de maandelijkse aanvullende elektronische informatie houden u op de hoogte van de wettelijke en administratieve ontwikkelingen die van belang zijn voor uw onderneming. Gebouw van Leefmilieu Brussel - foto: Yvan Glavie – architecten: Cepezed/Samyn&Partners autre logo PROFESSIONALS        Circulaire economie: geen verlies zorgt voor winst Beknopt lexicon van de circulaire economie                                        Inzetten op het gebruik, niet op het bezit.                                                                                                                        
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TOPIC GREEN Brussels Waste Network: zeker geen wegwerpideeën! Het Brussels Waste Network sensibiliseert, helpt en adviseert Brusselse ondernemingen bij het beheer van hun afvalstromen, die trouwens voor steeds meer problemen zorgen. De organisatie tracht de bedrijven bovendien warm te maken voor pilootprojecten die zij financieel en methodologisch ondersteunt. De jongste projectoproep beloonde bijzonder ambitieuze en innoverende concepten. Didier Dekeyser B russelse bedrijven produceren jaarlijks een afvalberg van 2.000.000 ton! Als dit gegeven niet volstaat om de belangstelling van bepaalde ondernemers voor milieubescherming te wekken, dan zal een financiële prikkel misschien wel helpen. Door de toename van de afvalstromen waarvan de bevoegde overheidsdiensten nog nauwelijks de inzameling, stockage en verwerking aankunnen, heeft het Gewest de bedrijfswereld al verplicht zijn afval te sorteren en een contract aan te gaan. Wat mogen we in de toekomst verwachten? Hoogstwaarschijnlijk zal het beginsel ‘vervuiler = betaler’ steeds zwaarder doorwegen op bedrijven die qua afvalbeheer geen enkel initiatief zullen hebben genomen. Mét factuur. Hier zal innovatie een vooraanstaande rol spelen. Elke specifieke activiteit kan in de huidige context trouwens als pionier optreden, na tientallen jaren slordige zorgeloosheid. BECI en zijn afdeling Brussels Waste Network willen precies innovatie ondersteunen. Vandaar de derde projectoproep. 3de projectoproep Brussels Waste Network heeft al heel wat verwezenlijkingen op zijn naam staan: in vier jaar tijd zorgden 13 projecten ervoor dat 140 bedrijven van het Gewest steun bij hun initiatieven kregen. BWN verantwoordelijke Laurie Verheyen levert ons het resultaat van de derde projectoproep: “Onze aandacht ging naar innoverende projecten in drie voor het Gewest belangrijke sectoren: garagisten, organisatoren van evenementen en B2B dienstverleners. Wij hebben 12 dossiers ontvangen en onderzocht, en hieruit zes laureaten gekozen.” “Onder deze projecten citeren we graag het initiatief van Federauto die een 3D tool gaat ontwikkelen om een garage interactief te visualiseren. Hiermee kunnen professionals van de sector bepaalde aspecten van hun werkplaats bestuderen en de daar geproduceerde afval identificeren, samen met de beste manier om deze stoffen, conform de reglementering, te verwerken. Deze tool sensibiliseert het beroep voor een goed beheer van zijn specifiek en vaak bijzonder vervuilend afval, en geeft inzicht in de nogal ingewikkelde wetgeving ter zake.” “Een ander ambitieus project krijgen we van R3dacto, die verscheidene soorten zeer verspreide plastic afval (waterflessen, onder andere) wil recyclen tot kunststofdraden voor 3D printers. Het project biedt een aantrekkelijke oplossing voor de recycling van verpakkingen en beantwoordt verder aan bepaalde doelstellingen die het Gewest nauw aan het hart liggen, zoals de terugkeer van een activiteit naar ons grondgebied en de ontwikkeling van een toekomstgerichte technologie.” “Andere weerhouden projecten zijn op het eerste gezicht minder spectaculair maar brengen wel oplossingen die een aanzienlijke impact zullen hebben. Hierbij denken wij bijvoorbeeld aan het project van de N.V. Abattoirs d'Anderlecht die zijn markt veel schoner wil maken door het gebruik van wegwerp plastic zakken eerst te beperken en daarna op haar volledige oppervlakte volledig te verbieden. Het is de bedoeling deze goede praktijk nadien naar alle markten van het Gewest uit te breiden door middel van praktische hulpmiddelen. Dit doel is haalbaar omdat het de steun krijgt van een belangrijke speler van onze economie.” Een budget van 105.000 euro werd voor de derde editie van de BWN projectoproep uitgetrokken. Wegens hun omvang en impact zullen meerdere projecten de maximumsteun van 25.000 euro genieten. Dit wordt een goed jaar! ● Info: www.brusselswastenetwork.eu Contact: Laurie Verheyen – Adviseur Afvalverwerking – lv@beci.be – 02 210 01 75.. Laurie Verheyen, verantwoordelijke van Brussels Waste Network. 32 BECI - Brussel metropool - juni 2015 R.A. OM STERK TE STAAN OP DE MARKT VAN MORGEN Opleidingen en diensten op maat van de bouwprofessional actief in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest OPLEIDINGEN DUURZAME GEBOUWEN • Passief en (zeer) lage energie // 7 d • Diagnosetools voor renovatie // 2 d • Gedeeltelijke en gefaseerde renovatie // 2 d • Hernieuwbare energiesystemen (HER) : ontwerp en afstelling // 2 d • Verwarming en sanitair warm water: ontwerp en afstelling // 4 d • Ventilatie : ontwerp en afstelling // 4 d • Verlichting : ontwerp en afstelling // 2 d • Hergebruik van materialen en bouwelementen // 1,5 d • Energiebeheer (energieverantwoordelijke) // 3 d • Stimuli en hinderpalen voor doeltreffende renovaties // 1,5 d • Hoe de EPB in 2015 toepassen ? // 1 d 100€/DAG · SEPT › DEC 2015 WWW.LEEFMILIEU.BRUSSELS/ OPLEIDINGENDUBO © Architect : Conix Architects · Foto : Yvan Glavie FACILITATOR DUURZAME GEBOUWEN Een gratis helpdesk met experten voor uw projecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest 0800 85 775 facilitator@leefmilieu.irisnet.be GIDS DUURZAME GEBOUWEN Ontwerphulp voor de professional www.leefmilieu.brussels/ gidsduurzamegebouwen
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Een nieuw merkwaardig gebouw in de buurt van Tour & Taxis. Greenbizz: een groene incubator in Brussel GREEN Het ziet ernaar uit dat een frisse wind over Brussel waait met de naderende opening van de Greenbizz incubator, vlakbij Tour & Taxis. Didier Dekeyser O nze institutionele spelers hebben blijkbaar ingezien dat nieuwe concepten de boventoon voeren in het huidige economische debat. Ze hebben duidelijk gesnapt wat ons sterk veranderend Gewest vandaag nodig heeft. Met de kringeconomie en het duurzaamheidprincipe gaan een aantal typisch Brusselse sociaaldemografische en economische configuraties mooie dagen tegemoet. Reden te meer om op deze rijdende trein te springen. Brussel specialiseerde zich al in passiefbouw dankzij een combinatie van uitdrukkelijke politieke keuzes en een erkende kennis van zaken. Het prachtige BIM gebouw op Tour & Taxis is daar een schitterend voorbeeld van. Het was dan ook aangewezen de nieuwe aan groene economie gewijde bedrijfsincubator Greenbizz daar vlakbij op te richten. De twee hoofdspelers van dit partnerschap tussen overheid en privé bevestigen de toegevoegde waarde van het project. “In Brussel werken én leven is een rationele oplossing”, verklaart citydev.brussels1 algemeen bestuurder Benjamin Cadranel. “In de praktijk dwingen de huisvestingskosten en de moeilijkheid om bepaalde vaardigheden op de arbeidsmarkt te verzilveren, een aantal mensen ertoe de hoofdstad te verlaten. Dit leidt tot de huidige negatieve netto migratiecijfers van het Gewest. Onder de nagenoeg 400.000 pendelaars die Brussel dagelijks binnenrijden, bevindt zich een groot aantal vroegere Brusselaars die hun tijd waarschijnlijk liever niet in de files hadden verkwist. Gevolg voor de stad: deze ‘geëxpatrieerden’ betalen hun belastingen voortaan ergens anders. De ontwikkeling van de polyvalente Tivoli wijk (met haar crèches, park, 450 middenklasse- en sociale woningen, handelszaken, nieuwe wegen enz.) is voor het Gewest dus een vernuftige keuze. De toevoeging van het Greenbizz project vult dit perfect aan omdat het op termijn 200 banen zal opleveren waarvan wij hopen dat zij door mensen uit deze wijk zullen worden ingevuld.” “Naast de Europese EFRO fondsen waarmee het gebouw kon worden gefinancierd, leveren meerdere Brusselse spelers hun bijdrage aan het Greenbizz project en zijn succes. Dat zijn Impulse, het BIM, het WTCB (het Wetenschappelijk 1 NB: Citydev is sinds 2011 een drie-sterren ecodynamische onderneming ! 34 BECI - Brussel metropool - juni 2015 en Technisch Centrum voor het Bouwbedrijf), Innoviris, de GIMB… Ook hier getuigt het Gewest van een pragmatische aanpak door de bevordering van sterke synergieën tussen zijn instellingen. Al deze factoren vergroten de succeskansen van de incubator en de wijk.” “Moeilijk beter” Greenbizz directeur Gilles Vanden Burre beaamt dit standpunt: “Dit project is bijzonder volledig en biedt de ondernemingen die er zich vanaf september 2015 zullen vestigen, alle kansen tot succes. Eerst en vooral leveren talrijke bekwame spelers hun bijdrage. De ondersteuning die ze bieden, is van drieërlei aard: ten eerste, coaching bij de oprichting van ondernemingen, met Impulse; ten tweede coaching en de verdeling van kennis, aangeboden door Innoviris en het WTCB dat zich op de site zal vestigen; en ten derde de financiering, waar de GIMB voor zal instaan. Dit alles steunt natuurlijk op al het door citydev.brussels geleverde werk, het orgaan dat op de bouw van de wijk toeziet. Kortom, het kan moeilijk beter.” “Daarna zullen wij 19 werkplaatsen ter beschikking stellen, met oppervlaktes tussen 125 en 500 m2 , wat in Brussel moeilijk te vinden wordt. Een bijkomende troef is de schitterende ligging, midden in een welvarende economische omgeving, allerlei logistieke mogelijkheden (onder meer de haven!) en een vlotte mobiliteit (openbaar vervoer, nabijheid van het station Brussel Noord enz.).” “Wij mikken op twee doelgroepen: enerzijds ondernemingen die al enkele jaren bestaan of die over voldoende eigen middelen beschikken en waaraan we de werkplaatsen gaan aanbieden; anderzijds startups, die hier 36 ‘all inclusive’ incubatormodules zullen vinden. Het is de bedoeling dat een startup die zich ontwikkelt vroeg of laat een van onze werkplaatsen gaat huren. Het ganse project is doordacht om het succes en de duurzaamheid te verzekeren. Van Greenbizz uiteraard, maar ook van de omliggende wijk, waarvan het de drijvende kracht moet worden.” ● Info: www.greenbizz.be © B.Maindiaux TOPIC ‘Voorbeeldig gebouw’ als kwaliteitslabel GREEN In Brussel bieden de ‘voorbeeldige gebouwen’ nieuwe uitzichten voor de bouwsector. De in 2013 opgerichte nieuwe zetel van de firma Elia hoort bij de zogenaamde ‘verbeterde’ gebouwen. David Hainaut E r ontstaan heel wat lovenswaardige initiatieven in onze sterk veranderende wereld, waarvan de bescherming traag maar zeker vanzelfsprekend wordt. Een mooi voorbeeld hiervan is het in 2007 gecreëerd label ‘voorbeeldig gebouw’, dat wordt uitgereikt aan elk pand dat hoge ecologische en energetische prestaties voorlegt. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest voert momenteel allerlei initiatieven om de energetische prestaties van gebouwen te verbeteren en tegelijk duurzame renovatieen bouwtechnieken te promoten. Dit heeft al meerdere doorbraken mogelijk gemaakt. Zo is het energieverbruik per inwoner in Brussel in 10 jaar tijd bijvoorbeeld met 16% gedaald. Dit is een aanmoedigende stap vooruit, zeker als men beseft dat de bouwsector 75% van al onze energie verbruikt en 70% van de CO2 uitstoot veroorzaakt. Vier grote criteria bepalen de erkenning als ‘voorbeeldig gebouw’. Ten eerste, de best mogelijke energieprestaties, met de bedoeling het verbruik van klassieke energie (voor verwarming, verlichting, ventilatie enz.) zoveel mogelijk te beperken en voorrang te geven aan hernieuwbare energie (zonnepanelen, zonneboilers …). Ten tweede, een minimale impact op het milieu dankzij een efficiënt gebruik van hulpbronnen (water, materialen, bouwtechnieken…). Ten derde, de kwaliteit van de architectuur: de esthetiek, het gebruiksgemak, de levenskwaliteit en zelfs de algemene toegankelijkheid. En ten vierde, het nogal netelige criterium van de reproduceerbaarheid en de rentabiliteit van de aangewende oplossingen, met deze vraag: in welke mate kan het label ‘voorbeeldig gebouw’ de oprichting van gelijkaardige projecten in de omgeving vergemakkelijken? Het gebouw van Elia Het gebouw Monnoyer werd eind 2013 door Arcadis en Architectes Associés afgewerkt. Dit voorbeeldig gebouw bij uitstek is ondertussen de hoofdzetel van Elia, de beheerder van het Belgische hoogspanningsnet. Het gebouw biedt 10.000 m², voor 350 werknemers met administratieve en technologische taken. Het dynamische gebouw is kenmerkend voor de nieuwe trend in de sector: de 3 ha van het oude, zwaar vervuilde en met beton bedekte industrieterrein hebben nu plaats geruimd voor een typisch eigentijdse architectuur die talrijke energieoplossingen toepast. Het geheel past perfect in zijn economische, sociale en stedelijke omgeving. Ook de menselijke factor werd niet vergeten: het gebouw is Het V-vormige gebouw langs het kanaal geniet maximaal van het daglicht. volledig modulair en het bevat noch pijlers, noch scheidingswanden, zodat de kantoren volgens de aard van de activiteit kunnen worden ingericht. De werknemers hebben bijvoorbeeld geen vaste plaats. “Het welzijn van het personeel is van essentieel belang”, zegt Michel Nederlandt, Manager Methods & Support bij Elia. “Wij trachten zoveel mogelijk ruimte vrij te maken en bereiden op die manier de werkomgeving van de toekomst. In dit milieuvriendelijk gebouw zijn de mens en zijn computer de enige werkelijke warmtebronnen.” Het Monnoyer gebouw beschikt verder over een opslagplaats, een met zonnepanelen bedekte parking en een specifieke inrichting met eigen waterzuiveringsstation. De ligging is ideaal: aan de noordkant ligt het kanaal en de Haven van Brussel. Vanuit het zuiden komt het daglicht en het uitzicht op de stad. De zuidoost as verbindt het industrieterrein en het landschap van de Zenne. Het V-vormige gebouw geniet bovendien maximaal van het daglicht. “Elk aspect werd grondig bestudeerd om de toekomst tegemoet te gaan”, besluit Michel Nederlandt. 350 000 m² tegen 2017 Opgericht enkele jaren na de site van Aeropolis (7500 m² in 2010 en de eerste grootschalige passiefbouw in België), is het Elia project ondertussen al niet meer de jongste verwezenlijking in deze sector. De nieuwe zetel van Leefmilieu Brussel (16 000 m²) op de site van Tour & Taxis is nog recenter. In 2007 bestond er in het Brusselse Gewest nog geen enkel passiefgebouw. 10 jaar later, in 2017, zullen de zogenaamde ‘voorbeeldige gebouwen’ 350 000 m² bruikbare oppervlakte bieden. ● BECI - Brussel metropool - juni 2015 35 Renaud Callebaut/Architectes Associés
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TOPIC Focus op de sustainable development manager GREEN “V Naar verluidt zouden er in Brussel ongeveer 900 werkzaam zijn. In amper enkele jaren tijd zijn de sustainable development managers (SDM) erin geslaagd een volwaardige rol in de bedrijfswereld te spelen. Wie zijn die mensen en wat doen ze? Gaëlle Hoogsteyn aak begint het met één persoon die zich echt boeit voor milieu-aangelegenheden en concrete, praktische oplossingen voorlegt. Op den duur overtuigt ze de directie van de feitelijke voordelen”, licht Marcel Van Meesche toe. Als directeur van 21 Solutions organiseert hij vandaag in samenwerking met BECI en Leefmilieu Brussel een specifieke opleiding voor SDMs. “Wij begeleiden nu al meer dan 10 jaar lang ondernemingen bij hun milieubeheer en stellen vast dat daar een grote vraag bestaat naar dergelijke vaardigheden.” Missies van de SDM De SDM heeft als voornaamste taak het duurzame-ontwikkelingsbeleid van zijn werkgever te definiëren. Hij bepaalt dus de strategische richtlijnen en opties waarop de groep zijn engagement gaat hard maken. Dit beaamt Leila Jmili, Corporate Sustainability Project Manager bij Solvay: “Wij functioneren met een centraal team, in samenwerking met een wereldwijd intern netwerk van meer dan 200 collega’s en onze eigen deskundigen in hygiëne, gezondheid en milieu. De Solvay Way aanpak steunt op een welomschreven lijst van 49 praktijken gericht op continue verbetering.” Leila Jmili, Corporate Sustainability Project Manager bij Solvay. Er wordt zulke bedrijven hoe langer hoe meer gevraagd informatie te publiceren over duurzaamheidsaangelegenheden. “Dit is een ander belangrijk luik van mijn taak. Ik moet er voor zorgen dat ons verslag duidelijk beantwoordt aan de verwachtingen van de stakeholders. Daarom stem ik onze activiteiten af op internationale normen als de Global Reporting Initiative”, voegt ze er aan toe. Marcel Van Meesche, directeur van 21 Solutions Hoe wordt men SDM? Leila Jmili kreeg de smaak te pakken tijdens haar studiejaren. In andere gevallen is het iemand binnen het bedrijf die voor deze job solliciteert. “Er bestaan heel wat kwalificerende opleidingen om milieuadviseur of SDM te worden. Bij onze leden stellen wij vast dat milieu professionals nu ook hoe langer hoe meer economische en sociale aspecten in het milieubeleid van ondernemingen opnemen”, vertelt Denis Vasilov van Abece. “De opleiding die wij verstrekken is voor iedereen toegankelijk, ongeacht een eventuele basisvorming”, verklaart Marcel Van Meesche. “Onze opleiding is praktijkgericht en houdt rekening met alle activiteiten die binnen een onderneming een imZodra de voornaamste doelstellingen duidelijk zijn, ontwikkelt de SDM een actieplan dat rekening houdt met de globale strategie. Wanneer de directie het plan goedkeurt, zorgt de SDM samen met de collega’s voor de follow-up. Hij is bovendien belast met de verspreiding van het duurzame-ontwikkelingsplan naar de verschillende spelers van het bedrijf toe, met de bedoeling de uitwisseling van goede praktijken te bevorderen, de medewerkers te sensibiliseren enz. Leila Jmili: “Wij trachten al onze werknemers hierbij te betrekken om onze verbintenissen na te leven. Zo werden er bijvoorbeeld 150 medewerkers van de Solvay Campus site bij de Solvay Way aanpak betrokken.” pact op het milieu hebben, namelijk energie, mobiliteit, voeding, afval maar ook praktijken als monitoring, de ontwikkeling van indicatoren enz. Wij leren de toekomstige SDMs rekening te houden met de wetgeving, het menselijke gedrag, werkprocedures e.d.” Relatie met de directie Om uit te blinken, moet de SDM natuurlijk creativiteit en innovatie aan de dag leggen, maar dan liefst met beide voeten op de grond. “De relatie met de directie is hier belangrijk”, aldus Marcel Van Meesche. “Hoe meer steun de SDM van de directie krijgt, hoe beter hij projecten zal kunnen uitvoeren, procedures verbeteren, budgetten verkrijgen, met de buitenwereld communiceren enz.” ● 36 BECI - Brussel metropool - juni 2015 R.T. R.T.
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Energie zal duur blijven GREEN De petroleumprijs staat op zijn laagst, de vraag naar gas daalt, de steenkoolprijzen storten in… Toch is de energiefactuur vandaag duurder dan ooit – en ze riskeert zo duur te blijven! Waarom? Laura Rebreanu en Emmanuel Robert H Het was Philippe Van Troeye, CEO van Electrabel, die dit onlangs nog verklaarde in Trends-Tendances: “De marktprijs van elektriciteit is de laatste jaren spectaculair gezakt, met een daling van 40 % in vergelijking met 2007. Maar voor de klant is de rekening blijkbaar sinds jaren nog nooit zo hoog geweest.” Achter deze schijnbare paradox schuilt een hele resem factoren waarvan de combinatie uiterst moeilijk te ontwarren is. Als we enkel naar de brandstofprijzen kijken, dan lijkt de situatie inderdaad onbegrijpelijk: de petroleum die op de vooravond van de beurskrach van 2008 nog 145 dollar per vat kostte en dat de laatste jaren toch rond de 100 dollar per vat bleef hangen, noteerde vorige maand een prijs van 50 dollar. De steenkoolprijs kent al jaren een voortdurende daling en op korte termijn is er geen enkele prijsstijging in zicht. De opkomst van schaliegas in de Verenigde Staten, een wereldwijd almaar strengere milieureglementering (ook in China en in de VS), gecombineerd met een vertraging van de Chinese economie, hebben samen geleid tot een verminderde vraag en overproductie. En blijkbaar is er geen verbetering van deze situatie op komst. In alle Europese landen nam de vraag naar aardgas in 1 jaar tijd een duik van ongeveer 11%. Kortom, energie lijkt in overvloed voorradig en goedkoop te zijn… Transport en distributie Maar waar loopt het dan mis? Sinds de jaren 2000 hebben de Europese beleidsvoeringen de gas- en elektriciteitsmarkten geliberaliseerd. Maar slechts één deel van de activiteiten werd voor mededinging opengesteld: de productie en de levering (die grosso modo 40 % van de factuur van de Belgische verbruiker vertegenwoordigen). Transport (lees: transmissie) en distributie daarentegen, blijven streng omkaderd en wegen samen voor bijna 50 % door op dezelfde factuur. Respectievelijk zijn deze kosten toe te rekenen aan Elia (voor de transmissie) en aan Sibelga (voor de distributie in Brussel). De rest (ongeveer 12 % van de factuur) bestaat uit taksen 38 BECI - Brussel metropool - juni 2015 en heffingen, evenals kosten in verband met de openbare dienstverplichtingen. Voeg hierbij nog de wisselkoersverschillen en de traagheid van de leveringscontracten op lange termijn, en we begrijpen meteen waarom de stuiptrekkingen van de prijzen op de markt, op een totaal onverwachte manier op onze factuur tot uiting komen. En de prijs van CO2 ? Om de ontwikkeling van hernieuwbare energiebronnen aan te moedigen – en vooral om het gebruik van fossiele energiebronnen te ontmoedigen – hebben internationale akkoorden tussen verschillende landengroepen via een reglementering de uitstoot van CO2 beperkt. Deze akkoorden werden onderworpen aan quota’s, terwijl er daarnaast een wisselmarkt werd georganiseerd om een “prijs” per ton CO2 toe te kennen. De contingentering van de uitstoot moest deze prijs mechanisch doen stijgen en dus doorwegen op fossiele energiebronnen, ze zo minder aantrekkelijk maken en de hernieuwbare energiebronnen in staat stellen ermee te concurreren. Vandaag “kost” een ton CO2 ongeveer € 7 op de Europese markten, maar deze factor blijft relatief zwak. Om hem sterker te maken, zou het Europese systeem voor de uitwisseling van quota’s efficiënt moeten werken en zou men in december 2015 tijdens de klimaatconferentie in Parijs, een bindend internationaal akkoord over de klimaatverandering moeten sluiten. In afwachting van de hervormingen en een eventueel akkoord zal de CO2 –prijs laag blijven en de producenten zeker niet aansporen om over te stappen naar minder vervuilende technologieën. De elektriciteitsmarkt ontTOPIC cijferd De elektriciteitsmarkt is een gespecialiseerde markt, waar elektriciteit wordt verkocht en gekocht nog voordat ze wordt geproduceerd, getransporteerd en geleverd. In België heeft de CREG (bevoegde federale regulator) toezicht op deze markt. Er co-existeren verschillende transactietypes: op de beurs (Belpex voor België), tussen rechtstreekse partners (producent en leverancier) of ook via import- en exporttransacties. ◗ Forward Market of “markt op lange termijn”: hier wordt over de elektriciteit onderhandeld tot drie jaar vóór de leveringstermijn. Deze markt omvat het merendeel van de aankopen. Dit verklaart deels de wanverhouding tussen de brandstofprijzen en de eindfactuur. ◗ Day Ahead Market (DAM, markt van de dag voorafgaand aan de dag van de fysieke levering): ze laat de operatoren toe om de “elektriciteitmix” te optimaliseren volgens de vooruitzichten van de vraag. De DAM laat ook toe om het productiepark in heel de CWE-zone (Central West Europe) te optimaliseren, voor zover er voldoende interconnectiecapaciteit beschikbaar is, en ze bevordert tevens de convergentie van de prijzen tussen omliggende landen. ◗ Continuous Intraday Market (CIM, markt van de leveringsdag): hier wordt over elektriciteit onderhandeld tot vijf minuten vóór de fysieke levering. Deze markt laat toe het aanbod bij te sturen volgens de vraag en te reageren op elke onverwachte situatie (technisch, klimatologisch, andere), om zodoende het evenwicht van het netwerk te bewaren. De transmissienetten (TNB = transmissienetbeheerder) en de distributienetten (DNB = distributienetbeheerder) moeten permanent in evenwicht blijven. Eventuele overlast (onevenwicht vraag/aanbod) kan zware gevolgen hebben, zelfs een black-out. Om zich tegen het risico van schaarste te wapenen, kan Elia, de Belgische TNB, reservecapaciteiten verwerven mits betaling van reservatiekosten. Bovendien moet de TNB ook nog activeringskosten betalen op het moment dat hij deze reserves daadwerkelijk gebruikt. Centrales sluiten hun deuren Bovendien heeft de huidige zwakte van de brandstofprijzen averechtse effecten: ze weegt op de rentabiliteit van de centrales, die overal in Europa sluiten. De productiecapaciteiten minderen, waardoor de energie-afhankelijkheid van Europa en de afschakelingsrisico’s toenemen. Andere paradox: terwijl Europa zijn CO2 -uitstoot wil beperken, worden vooral de centrales die werken op gas of gas-stoom (die het minst uitstoten maar ook het minst rendabel zijn), en zelfs centrales op biomassa gesloten. Zo komt het dat Electrabel en haar partner AvH niet uitsluiten dat Max Green in Gent wordt stilgezet. Gevolg: het goedkopere steenkool neemt marktaandelen terug. Het afbouwbeleid van kernenergie in meerdere landen – vooral Duitsland – leidt tot hetzelfde effect: de CO2 –uitstoot neemt toe… BECI - Brussel metropool - juni 2015 39 Max Green, een vroegere steenkoolcentrale die sinds 2011 op biomassa werkt, riskeert gesloten te worden omdat ze niet genoeg rendeert. Ook in België, waar de “energiemix” wordt gekenmerkt door een grote aanwezigheid van kernenergie (46 % van de binnenlandse productie), hebben de autoriteiten voor de uitstap gekozen, door de stopzetting van Doel 1 en 2 te plannen. Probleem: de tijdelijke stopzetting van Doel 4, met daarna de ontdekking van gebreken in Doel 3 en Tihange 2, hebben de productie nog meer verminderd. In een zodanig gespannen situatie met een verminderde capaciteit, neemt het minste element buitengewone proporties aan. Toen einde maart van dit jaar Tihange 3 voor een gepland onderhoud werd stopgezet, schoten in België de prijzen pijlsnel de hoogte in, terwijl in de buurlanden de prijzen daalden volgens de petroleumcurve! Stijgingen in het vooruitzicht Slecht nieuws voor de consument: geen enkel element geeft ons hoop op een daling van de factuur op korte termijn. Integendeel. De zwakte van de petroleumprijzen zou niet blijven duren, vooral omdat de economische situatie verbetert, en er weer meer vraag zou komen. Analisten zien de petroleumprijs tegen het einde van het jaar weer stijgen naar 70 dollar. Op de gasmarkt heeft de zachte winter van 2015 de vraag getemperd, maar de onzekerheid blijft duren. De politieke conflictsituaties met de Russische regering doen een latente dreiging wegen op de Europese strategische reserves – we moeten dus ook in 2016 hopen op een zachte winter… Op Belgisch niveau ten slotte, herinneren we eraan dat de btw-vermindering naar 6 % maar tijdelijk is. Tenzij men anders beslist, zou de btw vanaf maart 2016 weer 21 % bedragen. Bovendien zullen de intercommunales – dus die van de energiesector – vanaf nu belastingen moeten betalen. Meerdere netwerkbeheerders van gas en elektriciteit hebben al laten weten dat ze deze fiscale last wel in hun tarieven zullen doorrekenen. Voor een vermindering van de energiekosten zal men op meerdere niveaus moeten ingrijpen: de bevoorrading veilig stellen (als het moet, zelfs met een herziening van het kernenergiebeleid), investeren in de infrastructuur, investeren in hernieuwbare energieën en technologieën die ermee te maken hebben, en - last but not least – nadenken over de netwerkkosten en de lasten die eraan verbonden zijn. ● Max Green ; crédit : AvH
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Dynamiek Sociale verkiezingen, een ongezonde alliantie? Alain Lancelot heeft 30 jaar ervaring met de organisatie van sociale verkiezingen. Binnen enkele maanden mag hij voor de verkiezingen van 2016 opnieuw aan de slag. En toch vindt hij dat het hier om een onnatuurlijke situatie gaat: “een huwelijk van een rund en een haas”. «M et deze formule begin ik mijn betoog, wanneer ik aan Ichec Entreprise doceer”, verklapt Alain Lancelot, Principal Consultant en mentor bij Partena Professional. “Dit illustreert de tegennatuurlijke alliantie van enerzijds de onderneming die gedwongen wordt rentabiliteit na te streven, en anderzijds de vakbondsorganisaties die voor de belangen van de loontrekkenden opkomen, jazeker, maar ook hun eigen ideologische en financiële belangen verdedigen. Het bedrijf wordt verplicht sociale verkiezingen te organiseren en bevindt zich zowat in de functie van de ambtenaar van de burgerlijke stand die zijn eigen huwelijk met de vakbonden voltrekt en bovendien de ceremonie moet betalen!” Ondernemingen die zulke verkiezingen moeten organiseren, gaan tegen het einde van het jaar een roerige periode tegemoet die vele financiële en menselijke middelen zal opeisen. Er moet informatie worden ingewonnen over juridische bepalingen; een organisatiesoftware moet worden aangekocht; het ganse verkiezingsproces moet worden beheerd; er moet worden geantwoord aan de vakbondsorganisaties die het organisatiecomité zullen aanspreken; documenten moeten worden uitgedeeld om aan te plakken en om door te sturen naar de FOD Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg... “De organiserende onderneming mag zich geen enkele vergissing permitteren”, aldus de heer Lancelot. “De procedure is ingewikkeld en de minste fout kan aanleiding geven tot gerechtelijke actie.” Ook al loopt het niet zo’n vaart, het goede verloop van de sociale verkiezingen zal grotendeels de toekomstige relaties met de vakbondsorganisaties bepalen. “En valkuilen zijn er genoeg!”» Deze periode vereist alleszins de verduidelijking van bepaalde zaken: “Een aantal concepten moet worden toegelicht om de verkiezing gewoon mogelijk te maken. Deze concepten worden toegepast via rechtsregels die zich niet gemakkelijk van het Wetboek naar de onderneming laten overplanten. Het gaat voornamelijk over de begrippen onderneming, directie- en kaderfuncties, die voor de verkiezingen ruim aan bod zullen komen vanaf december 2015.” Wat is een onderneming? Laten we eerst het actieveld van de verkiezing afbakenen: het bedrijf is een economische en sociale gemeenschap die de activiteiten van de onderneming of van de betrokken ondernemingen én de medewerkers die tot deze activiteiten bijdragen, samenbrengt. Zoiets wordt een ‘technische bedrijfseenheid’ (TBE) genoemd. “De onderneming is niet noodzakelijk gelijk aan de juridische entiteit. Zo kan een juridische entiteit meerdere TBE’s bevatten of kunnen meerdere juridische entiteiten onder eenzelfde TBE worden samengebracht.” 40 BECI - Brussel metropool - juni 2015 Alain Lancelot En dan, de directie: “Het gaat om de personen die de werkgever vertegenwoordigen. Ze zijn daarom noch kiezer, noch kandidaat. Daarom kunnen bepaalde ondernemingen geneigd zijn de helft van hun personeel in deze categorie onder te brengen, maar dan wel alleen voor de verkiezingen! Daarom heeft de wet restrictief bepaald wie als directielid kan worden beschouwd: uitsluitend de beheerders van de onderneming en hun rechtstreekse adjuncten”, licht Alain Lancelot toe. De bepaling van het begrip ‘kaderlid’ is veel onduidelijker wanneer hun vertegenwoordiging in het raam van een Ondernemingsraad moet worden samengesteld. Hier is er gewoon sprake van ‘hogere’ functies (maar wel lager dan die van de directie). “Uit ervaring kan ik garanderen dat de bepaling ervan gevoelig en gevaarlijk is. Werkkrachten die zichzelf kaderlid achten omdat ze soepel omgaan met hun werkuren, zullen wellicht reageren wanneer ze beseffen dat zij voor de directie slechts bedienden zijn!” Nog zo een valkuil die best vermeden wordt! ● Potloden slijpen! Om u te begeleiden in de voorbereiding van het verkiezingsproces, organiseren BECI en Partena Professional twee seminardagen, respectievelijk op 9 oktober 2015 en op 21 januari 2016. Animators zijn voornamelijk Alain Lancelot (Partena), Jean-Philippe Cordier en Sébastien Roger (van het advocatenkantoor Younity). Ze zullen zowel HR- als vakbondsmensen verwelkomen. Noteer dit meteen in uw agenda! Info: Frédéric Simon, tel. +32 2 643 78 17 – fs@beci.be. Bruxelles Formation zoekt freelance lesgevers in verscheidene sectoren Raadpleeg onze publicaties over overheidsopdrachten: www.bruxellesformation.be (tabblad ‘marchés publics’)
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Dynamiek STARTER My Brico Desk: een nieuwe dimensie voor doe-het-zelvers Door de bevolkingsgroei in onze steden, en dan voornamelijk in Brussel, is de beschikbare ruimte gaan krimpen. Heel wat Brusselaars hebben de inrichting van hun woning verbeterd, maar beschikken hierdoor soms niet meer over een zolder of een kelder. Ondertussen volgt knutselen – of mooier gezegd do-it-yourself – een stijgende trend. Baudouin Vannoorbeeck is van deze vaststellingen vertrokken om een totaal nieuwe ruimte specifiek voor DIY-activiteiten te ontwerpen. Het concept heet voorlopig ‘My Brico Desk’. “ I edereen toegang geven tot een werkruimte die verscheidene werkplaatsen omvat, daar komt het op neer”, vertelt hij. “Ik voorzie een afdeling schrijnwerkerij, een voor automechaniek en een derde voor fietsen en motoren. De schrijnwerkerij zal bijvoorbeeld over drie werktafels beschikken, telkens met al de basisuitrusting (een schroefboormachine, een boormachine, Allen-sleutels enz.) en meer specifiek gereedschap zoals een werkbank met een cirkelzaag of een tafel voor schilderwerk. Diverse noodzakelijke benodigdheden zullen de doe-het-zelver worden aangeboden: schroeven, bouten en moeren, nagels enz.). Vanzelfsprekend gaat het hier uitsluitend om professioneel materiaal.” In een ander gedeelte van de opslagplaats voorziet Baudouin Vannoorbeeck een specifieke werkplaats voor automechaniek. Het zal daar niet de bedoeling zijn grote herstellingen uit te voeren, maar wel kleine reparaties zoals de vervanging van de ruitenwissers of van banden. Hetzelfde zal gelden voor de motor/fietsenwerkplaats. “Ik wens mensen die thuis niet over voldoende ruimte beschikken, een gedekte plaats te bieden waar ze aan hun voertuig kunnen werken zonder zich aan de weersomstandigheden bloot te stellen. Al deze kleine werkzaamheden zullen in een nette omgeving kunnen plaatsvinden. De klanten zullen dus niet meer op straat moeten knutselen, zoals nu vaak het geval is.” De hulp van een deskundige Voor het ogenblik zijn Baudouin Vannoorbeeck en zijn vennoot op zoek naar een gebouw waar ze hun werkplaatsen zullen kunnen installeren. Ze geven de voorkeur aan dichtbevolkte wijken waar de woningen weinig ruimte bieden. Beide ondernemers hebben ook aan een 42 BECI - Brussel metropool - juni 2015 vervoerssysteem gedacht waarmee de klant de ter plaatse gebouwde tafel of boekenkast naar huis kan brengen. “Bovendien kunnen wij ook zorgen voor de bestelling van de verschillende onderdelen die de klant nodig heeft voor de verwezenlijking van een meubel in onze werkplaats, of van wisselstukken voor zijn voertuig. Op die manier kan de klant meteen aan het werk, zonder tijd te verliezen.” Baudouin Vannoorbeeck In het gebouw van de werkplaatsen zal ook een ‘deskundige’ aanwezig zijn: iemand met vakkennis in schrijnwerkerij en mechanica om de klanten te adviseren en ervoor te zorgen dat zij het ter beschikking gestelde gereedschap correct gebruiken. Natuurlijk zal My Brico Desk zeven dagen op zeven open zijn. “Wij zullen met de klant evalueren hoe lang hij in de werkplaats aanwezig zal zijn. Wij factureren de tijd per uur, per halve dag of per volle dag. In dit stadium is het moeilijk een tarief voor te leggen, want het hangt volledig af van het type werk.” Baudouin Vannoorbeeck werkt vandaag in de logistieke coördinatie van evenementen. Zijn toekomstige uitdaging neemt hij met veel professionalisme aan. Hij heeft, in het raam van de BECI Start'Hub Challenge, al meerdere aspecten van zijn project kunnen structureren, onder andere de communicatie en de zoektocht naar financiering. Als het concept op termijn in Brussel succes oogst, overweegt Vannoorbeeck gelijkaardige werkplaatsen in andere steden van het land te openen, onder andere in Luik en Antwerpen. Het volstaat een eerste vestiging te vinden. ● Meer info: vannoorbeeckb@gmail.com. R.T. Dynamiek Exaris: werk voor laaggekwalificeerde jongeren Exaris is een vrij uniek sociaal uitzendkantoor. Zijn missie is de tewerkstelling van jonge laaggekwalificeerde Brusselse werkzoekenden. De uitzendopdracht wordt hier als een springplank ingezet. Wij hadden een gesprek met directrice Marie-Cécile Jacques. Gaëlle Hoogsteyn H et merendeel van de Brusselse werklozen bestaat uit laaggekwalificeerde jongeren (zonder diploma van het hoger secundair onderwijs en soms zelfs niet van het lager onderwijs). Om op te komen tegen deze situatie lanceerde de toenmalige Minister Benoît Cerexhe in 2006 een projectoproep. Een jaar later ging onder de impuls van Daoust, P&V en Actiris het project Exaris van start. Deze BVBA met sociaal oogmerk treedt op als bevoorrechte gesprekspartner tussen de laaggeschoolde werkzoekende en de werkgever. Sinds de oprichting slaagde het kantoor erin werk te vinden voor meer dan 2300 mensen. Naast de directrice telt het team vandaag drie personen: twee job coaches en een coördinatrice. Wat zijn sociale uitzendopdrachten? Marie-Cécile Jacques: Deze vorm van interim werk onderscheidt zich van klassieke uitzendopdrachten door de tussenkomst van job coaching vóór, tijdens en nà de opdracht. De uitzendkracht die op ons een beroep doet, krijgt van een consultant en een job coach de nodige coaching, begeleiding en advies. Naargelang van de kandidaat bestaat job coaching uit de redactie van een CV, de voorbereiding en simulatie van een aanwervingsgesprek, relooking, gedragstips e.d. Op die manier ontstaat een vertrouwensrelatie die de weg effent naar een diepgaande kennis van het profiel van de kandidaat – en zodoende ook vraag en aanbod beter op elkaar afstemt. Welk profiel vertonen uw kandidaten? Voor een deel jongeren die heel vroeg van school hebben afgehaakt, maar ook talrijke nieuwkomers die lezen noch schrijven, zeker niet in het Frans of het Nederlands, die ze trouwens nauwelijks spreken. Dat zijn mensen van 60 tot 70 verschillende nationaliteiten. Hoe bereikt u uw doelgroep? Wij zijn partnerschappen aangegaan met onder anderen Actiris, de OCMWs, vormingsinstanties enz. Ook heel wat jongeren komen bij ons spontaan aankloppen. Wij sensibiliseren ongeveer 1000 mensen per jaar en beheren vandaag dagelijks een veertigtal actieve uitzendkrachten. Hoe vindt u werkgevers? Dit is een van onze moeilijkste taken. Niet alle bedrijven zijn bereid zulke jongeren aan te werven. Onze missie bestaat erin ondernemingen te identificeren die door hun MVO-beleid openstaan voor integratie en voor de aanwerving van waardevolle werknemers die echter weinig of geen beroeps ervaring kunnen voorleggen. De werkgever moet Het Exaris team, van links naar rechts: MarieCécile Jacques, Lilou Alexandre, Christophe Lekien en Virginie Dumont de Chassart. sociaal ingesteld zijn want met deze doelgroep moet u wel eens een tweede of zelfs een derde kans bieden. Wij werken voornamelijk met KMO’s en kleine handelszaken in voeding en distributie. Wij zijn ook lange-termijnpartnerschappen aangegaan met Quick, Exki, GB Express, Dandoy, Proxy Delhaize, Guapa en Novela. Is er een follow-up tijdens de opdracht? Ja, en dit is trouwens een van onze troeven. De dag voor hij bij een werkgever begint, controleren wij met de jonge werkkracht of hij de weg kent, welke kleding hij zal dragen e.d. In de mate van het mogelijke zijn wij op de eerste dag ook ter plaatse aanwezig om hem aan het team voor te stellen. Als die persoon nadien integratie- of stabiliteitsproblemen ervaart, kunnen wij tussenkomen. Dat trachten wij ook te doen als andere zaken mislopen. Gedurende de ganse opdracht blijven wij in contact met de uitzendkracht en zijn werkgever. Soms heeft de werkgever het moeilijk om zijn commentaar te formuleren en richt hij zich liever tot ons. Het is wel geruststellend de job coach als tussenpersoon te kunnen contacteren. En wanneer de opdracht ten einde loopt? Onze doelstelling is dat op het einde van de meeste uitzendopdrachten, de werkkracht de gelegenheid krijgt een contract met het partnerbedrijf te ondertekenen. Is dat niet het geval, dan helpen wij die persoon een andere opdracht te vinden. Volgens een studie van het Observatorium van de Werkgelegenheid zouden 75% van de uitzendkrachten, na een missie via Exaris, binnen het jaar een vaste baan hebben gevonden. ● Info: www.exaris.be BECI - Brussel metropool - juni 2015 43 R.T.
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Dynamiek Bekwaamheid sterker dan handicap DiversiCom werd in 2014 opgericht door vrienden die al meer dan 20 jaar actief waren op het vlak van begeleiding van jongeren met een handicap, of die zelf een handicap hebben. Deze vereniging is enig in haar soort. Haar missie: de diversiteit op de werkplek bevorderen en de werkgelegenheid voor gehandicapten op basis van hun bekwaamheid vergemakkelijken. Een gesprek. Gaëlle Hoogsteyn D e idee rijpte al enkele maanden in het hoofd van Marie-Laure Jonet, de oprichtster. Als toenmalige verantwoordelijke communicatie voor de Europese Commissie en moeder van drie besloot ze in 2014 een loopbaanonderbreking te nemen om haar project samen met enkele overtuigde vrienden te starten: "In België gaan handicap en werkgelegenheid niet goed samen. Ik ben al sinds mijn zeventiende actief als vrijwilliger in de ondersteuning van mensen met een handicap. Toen ik de veertig naderde, wenste ik deze praktische kennis op het terrein te laten aansluiten bij de vijftien jaar professionele ervaring in het bedrijfsleven om deze uitdaging aan te gaan." vervoegde. "Dit leidt tot vooroordelen dat de aanwerving zal leiden tot winstverlies, mindere prestaties, werkverzuim ... die de potentiële werkgever ongerust maken." Bovendien bemoeilijkt de versnipperde verdeling van het werkgelegenheidsbeleid en het beleid rond mensen met een handicap de zaken. Quota worden uiteindelijk alleen in de overheidssector toegepast, en die is niet in staat om haar doelstellingen te bereiken. De privésector blijft zelf vrij om een HR-beleid te voeren dat al dan niet open staat voor mensen met een handicap. Om deze hindernissen weg te werken, organiseert DiversiCom specifieke vormingen voor bedrijven. "De wens is er echt om meer te weten en dan ook beter op te treden. Communiceren rond bestaande hulpmiddelen en succesfactoren van diversiteit op de werkplek moedigt anderen aan. Dit draagt bij tot een veranderende houding ten opzichte van mensen met een handicap, binnen het bedrijf en daarbuiten. Het maakt het bedrijf en de werknemer met een handicap verantwoordelijk voor hun gemeenschappelijk succes,” legt Marie-Laure Jonet uit. DiversiCom, van links naar rechts: Eléonore Snoy (co-manager), Elisabeth Doulcet (projectverantwoordelijke) en Marie-Laure Jonet (stichtster). Hoewel 15% van de Belgische bevolking op beroepsactieve leeftijd een handicap heeft, bedraagt de tewerkstellingsgraad amper 35%, tegen gemiddeld 50% in de Europese Unie. Mensen met een handicap hebben hun professionele bekwaamheid echter al herhaaldelijk bewezen en werkgevers tonen zich het vaakst tevreden over deze medewerkers. De voordelen van hun integratie zijn bekend. Voor de gehandicapte werknemer draait het om de socio-economische rol, een sociaal leven en financiële onafhankelijkheid. Voor het bedrijf gaat het om meer diversiteit en team spirit, de voorbeeldfunctie en genieten van een mogelijke daling van de arbeidskosten als gevolg van werkgelegenheidspremies. De samenleving wordt inclusiever en draagt lagere sociale lasten. De economische impact van de effectieve tewerkstelling van een persoon met een handicap betekent een gemiddelde besparing van € 20.000 per jaar. Angsten en vooroordelen Wat houdt het bedrijfsleven dan tegen? "Er heerst veel onwetendheid over mensen met een handicap,” zegt Eléonore Snoy, die al snel DiversiCom als co-manager 44 BECI - Brussel metropool - juni 2015 DiversiCom: twee toegangspunten DiversiCom bestaat vandaag uit drie jonge vrouwen die hun ervaring in het bedrijfsleven combineren met hun kennis rond mensen met een handicap. Een van hen is ook persoonlijk betrokken: ze lijdt aan een invaliderende ziekte die tijdens haar carrière optrad. DiversiCom werkt met gehandicapte werkzoekenden door hen gratis job coaching aan te bieden. Dit omvat een evaluatie van de vaardigheden en ambities, een analyse van de behoeften (opleidingen, mobiliteit, materiële en immateriële voorzieningen, mentor), het opstellen van cv's en voorbereiding op sollicitatiegesprekken, gerichte zoekt ocht naar werk... "Elk geval is uniek, en daarom kiezen we voor een persoonlijke R.T. Dynamiek altijd vanuit de gevraagde vaardigheid – of het nu gaat om universitaire diploma’s of het praktische talent om Ikeameubels te monteren, wat dan ook – en persoonlijkheid. Mensen met een handicap beschikken vaak over een zeer sterke persoonlijkheid. Door hun handicap hebben ze bepaalde vaardigheden, die voor het bedrijfsleven een toegevoegde waarde kunnen betekenen, ‘overontwikkeld’.” De kandidaat moet zijn handicap eerlijk en realistisch voorstellen, met zijn beperkingen. Nog belangrijker is echter dat hij zijn kwaliteiten en vaardigheden benadrukt: aanpak en zoeken we naar een oplossing voor specifieke behoeften,” verklaart Marie-Laure Jonet. Zes maanden na de lancering begeleidt de vereniging al 40 kandidaten. "Om onze diensten te promoten, werken we samen met de afdeling voor gehandicapte studenten van de universiteiten en met organisaties die betrokken zijn bij onder meer huisvesting, vervoer, recreatie ... Zo is mond-tot-mondreclame erg efficiënt,” verklaart Eléonore Snoy. De vereniging werkt ook samen met bedrijven die kiezen voor meer diversiteit en jobs willen aanbieden aan gehandicapte kandidaten. “Vaak is dit de wens van bedrijven, maar ze weten niet hoe ze eraan moeten beginnen,” vervolgt Marie-Laure Jonet. De rol van de vereniging bestaat er vervolgens in hen bij te staan tijdens de aanwervingen. Dit betreft zowel het actieplan, de presentatie van de kandidaten en de voorzieningen (contractduur, uurroosters, coaching, geschikte apparatuur ...) tot de risicoanalyse, de premieaanvragen voor werkgelegenheid en de interne bewustmaking. “Tot op vandaag hebben we 22 werkgevers getraind en 16 professionele 'matchings' mogelijk gemaakt en voor twee bedrijven meerjarige actieplannen ontwikkeld.” De toekomstige collega’s voorbereiden is van het grootste belang. Hoe reageer je het best op een handicap? Bovendien kan dit veel verschillende vormen aannemen. Natuurlijk denken we hierbij aan de rolstoel, maar de handicap is vaak onzichtbaar (doofheid, autisme, slopende ziekte ...). Een persoon met autisme kan bijvoorbeeld heel directe opmerkingen maken omdat ze niet over de algemeen verwachte ‘sociale filter’ beschikt. Dit moet je echter overwinnen. Praten met de hand over de mond voorkomt dat een dove kan liplezen; de rolstoel van een gehandicapte persoon zonder zijn toestemming verplaatsen kan slecht worden ontvangen. Eléonore Snoy: “We ondervinden ook dat collega’s hier zelf verantwoordelijk voor maken een positief effect heeft op de 'ploeggeest'. Iedereen relativeert enigszins zijn problemen. De sfeer is solidair, de mens en zijn kwetsbaarheid staan meer centraal.” Bekwaamheid eerst! DiversiCom hanteert de filosofie dat een persoon aangeworven moet worden omwille van zijn bekwaamheid en niet uit vrijgevigheid. Marie-Laure Jonet: “We vertrekken “We begeleiden blinden die een ongelooflijk gehoor en geheugen hebben ontvouwd, diploma’s verzamelen en tot zes talen spreken. We regelden de ontmoeting tussen een jonge afgestudeerde van de hotelschool van Lausanne, die onlangs zijn gezichtsvermogen verloor, en de baas van een startend bedrijf van huurappartementen met hotelservice. Een ander voorbeeld is een jonge ongeschoolde autist die over de unieke vaardigheid beschikt dat hij het MIVB-net, -geschiedenis en -uurroosters door en door kent! Zijn droom is om er stage te lopen. We hopen dit mogelijk te maken dankzij de positieve houding van de MIVB. Vele anderen wachten op een plaats. Hen hierbij helpen is boeiend!” Algemener gesteld is elke persoon die een handicap overwint mentaal oplossingsgericht. Ze laat zich niet afschrikken en beschikt over een groot aanpassingsvermogen. Iemand met een handicap aanwerven betekent soms geluk hebben… De volgende stappen "We hadden ons zes maanden geleden niet kunnen voorstellen dat het project in deze mate steun zou krijgen, zowel van de kandidaten die we begeleiden als van de bedrijven die ons vertrouwen. En dan hebben we het nog niet over de kostbare eerste publieke en private partners, zonder wie DiversiCom nooit het daglicht had gezien! Talrijke uitdagingen, met name financiële, staan een duurzame toekomst nog in de weg. Maar de deuren gaan open en we geloven er ten volle in,” concluderen de twee vrouwen. ● Meer informatie: www.diversicom.be. Enkele cijfers: • 1 Europees gezin op 4 heeft te maken met een handicap. • In 80% van de gevallen treedt handicap later op in het leven. • 15%: het aantal mensen met een handicap en met een werkgerechtigde leeftijd. • 35%: de arbeidsparticipatie van personen met een handicap in België. • 41%: het aantal inactieve Belgische personen met een handicap dat zichzelf in staat acht om te werken. • 91%: het aantal Belgische bedrijven dat tevreden is met hun gehandicapte werknemers. BECI - Brussel metropool - juni 2015 45
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Dynamiek Bedrijfsoverdracht: de belangen van koper en verkoper op elkaar afstemmen De bijzonder lage rentevoeten en het – weliswaar trage – herstel van de economie zijn gunstig voor de overdrachten/overnames van ondernemingen. Wij raden zowel koper als verkoper aan zich door deskundigen te laten omringen. Zo kan de overdracht succesvol verlopen en worden minder aangename verrassingen vermeden. Het gaat hier immers om een ingewikkelde materie. Bovendien zijn de respectieve belangen van koper en verkoper in sommige opzichten tegenstrijdig. Overdracht van activa versus overdracht van aandelen De verkoper heeft er alle baat bij de aandelen van zijn onderneming over te dragen. Meestal worden meerwaarden op aandelen immers niet belast. De koper wenst van zijn kant liever de handelszaak over te nemen om die in een bestaande of nog op te richten vennootschap te integreren. Op die manier kan de handelszaak op basis van de aan de verkoper betaalde prijs worden afgeschreven en niet op basis van haar historische waarde, waardoor de belastbare grondslag van de vennootschap zonder enige uitgave van liquide middelen kan worden verminderd. De aankoop van een handelszaak beperkt zich bovendien tot het kopen van activa; wie echter aandelen aankoopt, koopt tegelijk de activa en passiva (met inbegrip van mogelijke latenties) van een vennootschap. De verkoper die de handelszaak overlaat, wordt echter zwaar belast. Als de handelszaak deel uitmaakt van zijn vennootschap, zal de verwezenlijkte meerwaarde aan de vennootschapsbelasting worden onderworpen en betaalt de verkoper ook nog eens een roerende voorheffing van 25% bij de invereffeningstelling van de maatschappij. Als de handelszaak eigendom is van de verkoper als natuurlijke persoon (eerder uitzonderlijk bij dit type transacties), wordt de meerwaarde belast aan 16,5 of 33% (te verhogen met de gemeentebelasting en dit alleen indien de verkoper zijn activiteit definitief stopzet). De door de verkoper gevraagde prijs wordt hierdoor wellicht de hoogte ingedreven… Problemen met prijs en financiering Bij de overdracht van KMO’s vormt de prijs vaak een struikelblok voor investeerders. Banken financieren zelden meer dan 70 tot 75% van de overdrachtsprijs. Voor de overnemer is het soms moeilijk de overige 25 tot 30% zelf op te hoesten. De overname van aandelen eerder dan van de handelszaak komt minder duur uit. Maar zelfs dan is de overnemer niet altijd in staat om die 25 tot 30% te financieren. In dergelijk geval is de overdracht van het bedrijf via een OBO mechanisme (Owner Buy-Out) soms de oplossing. Met dit systeem kan de verkoper tegelijk cash vrijmaken (de holding koopt een deel van zijn aandelen over) en (voorlopig althans) aan46 BECI - Brussel metropool - juni 2015 Emilie Delsaux deelhouder blijven van de vennootschap die hij gedeeltelijk overlaat. Op die manier moet de koper veel minder geld neertellen om de door de verkoper via de holding overgelaten aandelen aan te kopen. De beslissingsbevoegdheid van zowel verkoper als koper in de nieuwe structuur (en dus indirect in de beoogde vennootschap) kan gemakkelijk via een overeenkomst tussen aandeelhouders worden geregeld. Deze vorm van overname heeft bovendien het voordeel dat ze de banken geruststelt over de kwaliteit van het overnameproject. De meerwaarde voor de verkoper die zijn aandelen overlaat, zal niet worden belast. Er zal echter moeten worden gelet op de manier waarop deze verrichting effectief wordt aangepakt, onder andere als de verkoper slechts een minderheid van zijn aandelen overlaat en in het beheer van de vennootschap actief blijft. De fiscus zou dan geneigd kunnen zijn deze transactie als belastbaar te beschouwen, met name als diverse inkomsten aan een tarief van 33%. Een laatste advies Nogmaals onderstrepen we hoe belangrijk het wel is zich door betrouwbare raadgevers te laten begeleiden. Een succesvolle bedrijfsoverdracht mag geen onaangename verrassingen tot gevolg hebben. De taak van de financiële en fiscale adviseurs bestaat erin elk detail van het overnameproject grondig te analyseren. Wij vestigen trouwens uw aandacht op het nieuwe project van de Kamer van Koophandel van Brussel dat volledig in het teken staat van bedrijfsoverdrachten: de HUB Transmissions. De missie bestaat erin zowel verkopers als kopers de nodige bijstand bij het overnameproject aan te bieden. ● Emilie Delsaux Tax Manager – Deloitte Tel. + 32 2 800 29 71 Mobile + 32 470 20 45 93 edelsaux@deloitte.com R.T. Dynamiek SELF-EMPLOYED CORNER E-Day: een rondetafel over e-commerce Ter inleiding van de tweede e-Day (de Webdag voor zelfstandigen en KMO’s, die naast de Export Day werd georganiseerd), hield IZEO een rondetafel waarbij Olivier Kahn vier e-commerce ondernemers en een deskundige ontving. Vijf aspecten van het web kwamen aan bod: de menselijke dimensie, de strategie, de logistiek, de commerciële aspecten en het financiële luik. Marc Husquinet R ond de tafel zaten Olivier Brisac, de oprichter van KillMyBill, een oplossing om aanbiedingen te vergelijken in domeinen als energie, telecommunicatie en banken; Laurence Nazé, die Didoodam.com in het leven heeft geroepen om via het internet pantoffels te verkopen; Jérôme Gobbesso, die de online apotheek NewPharma heeft gecreëerd; Olivier Riesen, bedrijfsleider van Kadolog.be, die op het internet huwelijks-, geboorte- en verjaardagenlijsten aanbiedt; en ICHEC hoogleraar Alain Ejzyn, die ook een deskundige in e-commerce is1 . Voor de meeste van deze gasten was de oprichting van een eigen bedrijf een evidentie voor persoonlijke redenen of wegens het verloop van hun carrière. Dit vereist dat men zich door bekwame mensen laat omgeven, maar het was ook “om de prettige en minder prettige momenten te delen”, aldus Jérôme Gobbesso. “Je moet ideeën hebben, de zaken als een visionair aanpakken”, verklaart Olivier Riesen, die eraan toevoegt dat technologie voor een hefboomeffect zorgt en dat je dus best de evolutie ervan op de voet volgt. Andere sleutelbegrippen waren vertrouwen en communicatie. Olivier Brisac vindt dat “je met e-commerce zeer gesegmenteerde markten kunt benaderen en ook de activiteiten vlot internationaal kunt uitbreiden”, ook al moet je daarbij “de logistieke problemen en het argwaan van de consument uit de weg kunnen ruimen.” Veel ondernemers geven toe dat zij geen marktstudie op voorhand hebben verricht en ook geen businessplan hebben uitgewerkt: ze zijn vertrokken van hun eigen behoeften, met beperkte middelen. Alleen Jérôme Gobbesso heeft het profiel van zijn klanten bestudeerd. “In de farmaceutische sector moeten de kopers gerustgesteld worden.” Alain Ejzyn voegt eraan toe dat: “om het even welk product op het internet mag worden verkocht zolang er geen wettelijke beperkingen bestaan”. Jérôme Gobbesso vermeldt wel dat “een fysieke winkel en een e-shop totaal verschillende vaardigheden vereisen.” Iedereen is het eens dat de website vandaag moet worden aangepast aan mobiele toestellen (want die staan in voor 40% van de aankopen). “Het is van groot belang de klant en zijn verwachtingen goed te begrijpen”, zegt Alain Ejzyn. “Wij zijn van een ‘lean’ model vertrokken”, voegen Olivier Brisac en Olivier Riesen er aan toe. Alle ondernemers zijn het er mee eens dat het mogelijk is met weinig middelen te beginnen, voor zover men zich soepeler opstelt. Voor Jérôme Gobbesso is logistiek echter van kapitaal belang (wegens een catalogus van meer dan 30.000 producten, waarvan 9.000 in voorraad). “Wij hebben 1 Dit debat kunt u in streaming volgen op www.eday-brussels.be. BECI - Brussel metropool - juni 2015 47 alles vanaf nul ontwikkeld”, vertelt hij. Alle deelnemers aan het debat dringen aan op flexibiliteit en volledigheid op het web (want de concurrent is slechts met een paar muisklikken bereikbaar). De verwachtingen van de consument moeten dus snel worden ingewilligd. “Voortaan kopen zes Belgen op tien ook via het internet”, verklaart Alain Ejzyn, hoewel er geen typisch e-koper profiel bestaat. Hoe dan ook, voor alle ondernemers is service een prioriteit. Sommigen onderscheiden zich bovendien door hun pedagogische aanpak (Olivier Brisac en zijn online vergelijkingstool), door een loyaliteitsprogramma (Laurence Nazé, die ook een blog runt), door een rechtstreekse dialoog met de surfer (de reactie uitlokken en de vragen of verwachtingen beantwoorden) of met producten met een ruimere winstmarge. “Op alle niveaus moet de klant worden gerustgesteld en op transparantie kunnen rekenen”, aldus nog Alain Ejzyn. En het platform dient constant te worden verbeterd. Van avontuur houden “De kost om de infrastructuur op te starten is zeer gering”, beweren Olivier Riesen en Olivier Brisac. De nodige investering in marketing (onder andere bij Google) weegt wel zwaarder door. Enige uitzondering hierop: de website Pharma.be, waarin Jérôme Gobbesso “jaarlijks 300.000 tot 500.000 € in informatica investeert.” Alain Ejzyn beweert trouwens dat er “geen algemeen antwoord bestaat voor de kost en de financieringsbronnen van een website.” “U moet van avontuur houden en risico’s beheersen”, zeggen alle deelnemers. ●
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Convention Bureau Ardenne Meetings & Incentives 01. Meet in green: Op zoek naar een plek voor uw symposium, vergadering, personeelsopleiding … in de Ardennen vindt u een gevarieerd aanbod van locaties en accommodaties die hiervoor geschikt zijn. Van zakengite, charmant hotel, vergadercentrum tot kasteel … allemaal hebben ze één ding gemeen: een groene en rustige omgeving die inspirerend werkt. Team in green: Op zoek naar originele, innovatieve ideeën om de teamspirit te versterken … Onze regio is een levensgrote tuin met ontelbare mogelijkheden voor sport, fun en onvergetelijke activiteiten. Events in green: Gala-avond, personeelsfeest, … onze omgebouwde boerderijen en kastelen zorgen voor een magisch en luxueus kader. Wat betreft vakbeurzen en mega-events, de aangepaste infrastructuur vindt u in onze twee congrescentra, midden in het groen. Hulp nodig? Contacteer ons voor gratis vakkundig advies en bezoek onze NIEUWE website www.ardenne-meetings.be Contact: info@ardenne-meetings.be www.ardenne-meetings.be 02. Brandsport Brandsport heeft bijna 30 jaar ervaring als organisator van teambuilding activiteiten. Je kan er kiezen uit verschillende formules: management training, touwavonturen in het bos en La Roche Team Adventures. Een nieuwe formule met paarden wordt verwacht in de nabije toekomst. De filosofie van Brandsport zegt dat er geen betere manier is om een team aan elkaar te binden of om hun performance te verbeteren dan topervaringen in de buitenlucht. Door samen te werken verzeker je elkaars veiligheid, leg je je lot blind in de handen van je partners en door te leiden en geleid te worden, leer je je collega’s te vertrouwen en kennen. Deze ervaringen, gecombineerd met de competitie tussen de teams en de adrenalinerush, leidt iedereen tot buitengewone prestaties. Contact: info@brandsport.be www.brandsport.be Avontuurlijk aan vertrouwen winnen! Meet in Green in Belgisch Luxemburg! 03. Garde-Chasse van Wildtrails Le Garde-Chasse is een sfeervol en luxueus seminarcentrum, gelegen te Jupille, nabij La Roche-en-Ardenne aan de oevers van de Ourthe. Het huis telt meerdere ruime vergaderzalen en break-out rooms, een sfeervol salon met open haard, een lounge-wijnkelder en een prachtige keuken en terras met adembenemend zicht op de vallei! In Le Garde-Chasse beschikt u steeds over de volledige exclusiviteit van de locatie. U geniet bovendien een volledig meeting support & full hotel service. Op aanvraag verzorgen we ook: een originele teambuilding, support van outdoor oefeningen, een teamcooking of een barbecue op een verrassende locatie, … of tal van andere mogelijkheden, dit alles in overleg met u! Contact: info@wildtrails.be www.wildtrails.be 04. Een referentielijst voor elke letter van het alfabet! Château des Thermes Château des Thermes is een buitengewone locatie in een rustgevende omgeving en combineert welzijn met gastronomisch genot. Geniet van de voordelen van de warmwaterbronnen te midden van een prachtig decor, gericht op harmonie en ontspanning. Alle meeting rooms zijn aanpasbaar en worden verlicht door natuurlijk daglicht. Elke zaal heeft een buitenterras en airconditioning. Alle kamers hebben een scherm, flip-charts, WiFi internet en telefoonaansluiting. Op verzoek kunnen een projector, een spreekstoel, microfoons en andere benodigdheden voorzien worden, en een business centrum met kantoor- en secretariaatfaciliteiten is eveneens beschikbaar. Dit nieuwe viersterrenhotel biedt plaats aan 47 warme, comfortabele kamers en suites. Faciliteiten: • Kamers: 47 • Meeting rooms: 4 • Meetingcapaciteit: 12 tot 120 • Uitstekend wellness centrum. Contact: info@chateaudesthermes.be http://www.chateaudesthermes.be Magie in een buitengewone setting! ©Chateau des Thermes
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De Meren van l’Eau d’Heure 05. De site van de Meren van l’Eau d’Heure is de perfecte plek voor incentives, teambuilding, familiedagen en evenementen. Survival parcours, een death ride boven het meer en bungeejumping, een ritje met de amfibiebus of de segway, inleiding tot zeilen, kajakken, waterskiën, parachutespringen, fietstochten, helikoptervluchten, ... De Meren van l’Eau d’Heure bieden je een prachtig domein rondom het water, een grote parking en een auditorium waar diverse evenementen georganiseerd kunnen worden. U kan hier ook eten en overnachten in een groen kader en dit het hele jaar door. Ontdek de grootste nautische infrastructuur van België en verras klanten en medewerkers met deze originele locatie! 2015 is het jaar van de nieuwigheden op de site van de Meren van l’Eau d’Heure: • Volledig vernieuwd tropisch park, • Nieuwe glijbaan, uniek in België, • Nieuw wellness- en balneotherapiecenter, • Het Spray Park: nieuwe outdoor ruimte op een oppervlakte van 500 m² met tuinen, terras, ligzetels en bar. Contact: reservation@lleh.be www.lacsdeleaudheure.be 06. Ontdek het Point Centre, het beeld van Henegouwen van de 21e Kies voor een avontuurlijke teambuilding in hartje Henegouwen! eeuw ! In het hart van de Aeropole van Gosselies, vlakbij een belangrijk knooppunt van snelwegen en van de luchthaven van Charleroi “Brussels South Airport”, bieden wij u moderne vergaderzalen, een ruime parking met 220 plaatsen en professionele medewerkers die gedurende het hele evenement tot uw dienst staan. Aarzel niet en contacteer ons, u zal aangenaam verrast zijn! Vergeet niet om uw cadeaucode “BECI2015” te gebruiken bij uw boeking. Infrastructuur: • Auditorium: 180 plaatsen. • Vergaderzalen: van 2 tot en met 85 plaatsen. • Een receptiehal voor 180 personen. • Tegen de lente van 2016, een fleurig terras. • Parking, gemakkelijke toegang via autostrade, nabij de luchthaven en het station van Charleroi Zuid. Contact: Info@biopole.be www.pointcentre.be T. +32 (0) 71 / 378.658 Vergaderingen in het licht van de moderniteit © Igretec © WBT-DavidSamyn © goodluz - Fotolia.com COMMUNITY Het staat in de E-mag Het in 2011 door Marc Schepers opgerichte CityDepot was het eerste bedrijf dat een stedelijk distributiesysteem ontwikkelde, eerst in Hasselt en daarna eveneens in Brussel. De goederen worden in opslagplaatsen aan de rand van de stad gelost en vertrekken daaruit richting stadscentrum met kleinere en milieuvriendelijkere vervoermiddelen. CityDepot levert jaarlijks 70.000 colli en 15.000 paletten aan zowat 2.000 klanten. Leve de zondag! Een onderneming overdragen? Volkomen normaal! Exporteert u ook? De Brusselse ondernemingen betalen meer op tijd e-commerce: hoe beginnen? Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag NEWS Bpost en CityDepot slaan de handen in elkaar Bpost en CityDepot hebben besloten hun troeven, ervaringen en geografische spreiding te verenigen om samen als leaders van de stedelijke distributie op te treden en hun diensten ook in andere Belgische steden te gaan aanbieden. LEDEN TREFPUNT verhuurder-huurder relaties Securenting.com: optimalisatie van Securenting ontstond dit jaar op initiatief van een Brusselse ondernemer die al jarenlang geconfronteerd werd met contractuele conflicten tussen eigenaars en huurders van vastgoed. Securenting.com is een volkomen nieuwe site die eigenaars en huurders samenbrengt en oplossingen biedt voor betere contractuele relaties. In 2014 lanceerde bpost een gelijkaardige dienst in Antwerpen, onder de naam City Logistics. Wegvervoerders die goederen op verscheidene plaatsen van het stadscentrum en de haven moeten leveren, lossen in feite in een opslagplaats van bpost. Vandaag organiseert City Logistics dagelijks 100 verplaatsingen naar het stadscentrum, voor rekening van 5 transporteurs. Marc Schepers Samen hebben ze de nieuwe entiteit CityDepot NV opgericht, met bpost als hoofdaandeelhouder die in de komende jaren nog aan belang zal winnen. Marc Schepers, oprichter van CityDepot, neemt het roer van de nieuwe organisatie die de activiteiten en de zowat 25 medewerkers van de huidige vennootschappen CityDepot en City Logistics overneemt. CityDepot NV is momenteel actief in Brussel, Antwerpen en Hasselt en wil zijn diensten geleidelijk ook in andere grote en middelgrote steden van het land aanbieden. Securenting helpt eigenaars contacten te leggen met betrouwbare huurders. Een kwestie van gemoedsrust. Securenting helpt de huurders hun geloofwaardigheid en ernst te bewijzen aan de toekomstige verhuurder. De ernst kan ook worden bewezen door de opmerkingen die eigenaars over hun huurders kunnen achterlaten. Securenting helpt zijn leden onderling te communiceren via een toegekend e-mailadres. Dit systeem vergemakkelijkt aanzienlijk de communicatie rond vragen of problemen met betrekking tot het gehuurde vastgoed. Het bedrijf focust op zijn leden om zijn hoofddoel te bereiken, namelijk een vredige, gezonde en duurzame relatie tussen verhuurder en huurder. Info : www.securenting.com • info@securenting.com Montjoielaan 58 • 1180 Ukkel BECI - Brussel metropool - juni 2015 51
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COMMUNITY NEWS Neem deel aan de Open Bedrijvendag! BECI is betrokken bij de Open Bedrijvendag van 4 oktober. De OBD, meteen ook het grootste eendaags evenement voor het grote publiek in België, helpt honderden organisaties hun deuren voor iedereen te openen en hun dagelijks werk bekend te maken. De OBD is dus voor die ondernemingen een schitterende interne en externe communicatieactie. Ideaal om hun imago en bekendheid gevoelig op te krikken, het personeel te motiveren, nieuwe mensen aan te werven, zakenrelaties te ontwikkelen enz. Voor de bezoekers is dit de gelegenheid om na te gaan hoe hun lievelingsproducten worden geproduceerd, hoe bedrijven functioneren of waar hun buren werken. Potentiële klanten kunnen bovendien vragen stellen, producten testen of proeven of misschien zelfs deelnemen aan het fabricageproces, wat de koopmotivatie nog zal doen toenemen. De bezoekers die het product of de dienst niet meteen nodig hebben, zullen wellicht terugkomen wanneer de behoefte zich wel voordoet. Ze zullen zich namelijk de naam veel beter herinneren na een bedrijfsbezoek en het gesprek met het personeel! Zin om deel te nemen? In ruil voor de deelnameprijs (vastgelegd in functie van het aantal bedienden in de onderneming) geniet het bedrijf een geïndividualiseerde follow-up, advies in communicatie, een volledig pakket promotiemateriaal en een uitgebreide mediacampagne. Meer informatie: www.openbedrijvendag.be of neem contact met ons op via 09 266 05 50 of info@openbedrijvendag.be. Opgelet: de inschrijvingen lopen binnenkort ten einde! ALGEMENE VERGADERING ALGEMENE VERGADERING BECI - Kamer van Koophandel Brussel vzw Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI - Kamer van Koophandel Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500 op donderdag 1 oktober 2015 om 16.00 uur. Agenda ● Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 1 oktober 2014 ● Verslag van de Raad van Bestuur ● Verslag van de Commissarisrevisor ● Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2014-2015 ● Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2015-2016 ● Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor ● Benoeming van de Raad van Bestuur ● Toespraak van de Voorzitter ● Uitreiking van de Medaille van BECI Thierry Willemarck Voorzitter 52 BECI - Brussel metropool - juni 2015 BECI - Verbond van Ondernemingen te Brussel Onze leden worden uitgenodigd tot het bijwonen van de gewone algemene vergadering van BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel die zal plaatsvinden in de vergaderzalen van de Louizalaan 500 op donderdag 1 oktober 2015 om 16.30 uur. Agenda ● Goedkeuring van de notulen van de Gewone Algemene Vergadering van 1 oktober 2014 ● Verslag van de Raad van Bestuur ● Verslag van de Commissarisrevisor ● Goedkeuring van de rekeningen van het boekjaar 2014-2015 ● Goedkeuring van de ontwerpbegroting en vaststelling van het bedrag van het lidmaatschapsgeld voor het boekjaar 2015-2016 ● Kwijting aan de Bestuurders en Commissarisrevisor ● Statutaire benoemingen ● Benoeming van de Commissarisrevisor ● Toespraak van de Voorzitter Thierry Willemarck Voorzitter LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Ontdek de golfsport in één van de mooiste Clubs van het land, gelegen dichtbij de ring ten zuiden van Brussel: GOLF ONTDEKKINGSNAMIDDAG elke zondag ! Programma (2u15): • 14u45 Onthaal van de deelnemers • 15u00 GOLF INITIATIE • 16u30 Drankje en informatie: hoe te beginnen met golf? € 5,- p.p. – beperkt aantal plaatsen – correcte kledij vereist (geen jeans). Schrijf u snel in ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nijvel
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COMMUNITY Meer dan 1400 bezoekers stroomden op 7 mei naar Brussels Expo toe om deel te nemen aan twee parallelle evenementen, georganiseerd door BECI en IZEO: de Export Day (dag van de export en van het internationale ondernemerschap) en de e-Day (de Webdag voor zelfstandigen en KMO’s). Naast de 26 stands, 46 workshops en een rondetafel vonden tijdens dit dubbele evenement 60 coachingsessies plaats en, in het raam van de Synergy Day, 133 B2B ontmoetingen tussen ondernemingen uit België, Luxemburg en het Noorden van Frankrijk. De dag werd afgerond met een conferentie in aanwezigheid van Willy Borsus (Federaal Minister van Zelfstandigen en KMO’s) en Cécile Jodogne (Brusselse Staatssecretaris van Buitenlandse Handel). 54 BECI - Brussel metropool - juni 2015 COMMUNITY Het BECI nieuws in beelden In samenspraak met Febetra, UPTR en TLV, bracht BECI de werkgeversorganisaties en de sector van transport en logistiek samen voor een uitvoerige uiteenzetting over het project van kilometerheffing voor vrachtwagens door dienstverlener Viapass. Dit was de gelegenheid om meningen uit te wisselen en een gemeenschappelijk standpunt in te nemen. Tijdens de jaarlijkse receptie op 8 april kon het personeel van BECI ontdekken wat zich achter de schermen van het Atomium afspeelt. Als leden van de Mobiliteitshub van BECI gaan D’Ieteren en Interparking verder met een promotie van het elektrische voertuig en de plugin hybride wagens. BECI nam een VW Golf GTE en een Audi A3 e-tron in ontvangst. Beide zijn uitgerust met het car-sharingsysteem Keyzee. Zin in een testrit? Stuur een mail naar vc@beci.be. In de voormiddag van 29 april leidden BECI en Traject 15 ondernemingen op in gedeelde mobiliteit. After Work van BECI, op 2 april, in de Thon Hotel Bristol Stefanie. Elke lente biedt de Bike Experience Brusselaars de mogelijkheid om twee weken lang naar hun werk te fietsen. Hier ziet u een deel van het BECI fietsteam. Van links naar rechts: Geneviève Boxus, Emmanuel Robert en Laurie Verheyen. BECI - Brussel metropool - juni 2015 55
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IMPRESSION OF A BRIT Exotic escapism It’s not surprising that the best way to describe a longing for something one doesn’t have is a German word: Sehnsucht. According to Wikipedia, it is “difficult to translate adequately and describes a deep emotional state.” Its meaning is somewhat similar to the Portuguese word saudade, but without as much emotional content. Richard Hill T he Sehnsucht factor suggests the unarticulated conviction that life in Germany is less than ideal, what Gregor von Rezzori, the author of An Ermine in Czernopol, called “a restless delusion welling from a melancholy deep within.” It may have something to do with the weather, but I think it’s more likely to be a reaction to the dullness of German everyday life. You have to go some way back to explain the intensity of the Sehnsucht factor and the closely associated cult of romanticism. As in other national cultures, nature plays an important role. Germans have an almost mystical relationship with their environment of hills and forests, and these certainly helped shape the German psyche. A study made in the 1980s by the military surveyors of the Bundeswehr found that the average horizon across 80 per cent of what was then West Germany was only one kilometre, because of all those hills and trees… Romanticism was an important element of German cultural life in the 18th and 19th centuries, thanks to the Brothers Grimm, Schiller, Goethe, Tieck, Novalis and others less famous. The impulse took an upward tack in the early-20th century with short-lived and ultimately unsuccessful forays into sub-Saharan Africa, and the arrival of exotic animals in German zoos and circuses. The trend was reflected in the works of contemporary German expressionist artists. Today, German TV throws more light on this romantic instinct. There’s rarely a weekend that goes unadorned with a dramatisation of a fairy story (from Grimm or a source somewhere deep in Mitteleuropa). Sunday morning programmes also frequently feature overblown outdoor lets-have-fun events where the good cheer and the clapping seem to be slightly forced, even if the weather is good (most often it’s not). Drama programmes are often set in significantly escapist surroundings and sunny climes – most often the eastern Mediterrean, if not African safari country, or cooler but romantic settings like the Irish coastline, Scottish moors or Cornish villages, all involving elitist things like thoroughbred horses, Range Rovers and manor houses. Uniforms have always appealed to the German psyche but these days, for reasons difficult to fathom for a foreigner, German TV viewers are most excited by police officers in green or blue (depending on the state) and medical personnel and pharmacists in white. Maybe the daily late-afternoon/ early-evening bombardment of advertising spots promoting a wide range of cures for a wide range of ailments has something to do with this. The ultimate TV environment is a cruise-ship scenario where the programme-makers have the econ omic advantage of being able to blend a German cast into an appropriately exotic setting. In all these scenarios, which are invariably upmarket and elitist (to add to the exoticism), everybody including even a few token natives speaks fluent German. The only exceptions are the horses. In short, German TV viewers seem to associate with the over-privileged even when their own status falls far short. For them, the exotic has irresistible charms. Maybe this compelling taste for exoticism is best explained by Paolo Ciucani, an Italian who renovates vacation homes for Germans in Tuscany: “We almost feel sorry for the Germans. They are so wealthy yet so unhappy. Maybe they come here to try and learn how to enjoy life. But they end up going back to the same miserable place, so they never really change.” ● BECI - Brussel metropool - juni 2015 57
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR Abouzeid Shipping NV Avenue de la Croix du Sud 27 - 1410 Waterloo Nace: 29201 - Vervaardiging van carrosserieën voor motorvoertuigen 45113 - Detailhandel in auto's en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) 50200 - Goederenvervoer over zee- en kustwateren afg.: Dany Abouzeid ADS Group NV Soetkindreef 59 - 1070 Brussel Nace: 46341 - Groothandel in wijnen en geestrijke dranken 46349 - Groothandel in dranken, algemeen assortiment afg.: Jean-Luc Watteau Ambassade d'Israël en Belgique et au Luxembourg AMB Sterrewachtlaan 40 - 1180 Brussel Nace: 99000 - Extraterritoriale organisaties en lichamen afg.: Gal Mor Aq Rate BVBA Waterloosesteenweg 255 - 1060 Brussel Nace: 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Laurent Moreau Art'Emi BVBA Louizalaan 367 - 1050 Brussel Nace: 32123 - Vervaardiging van sieraden 32130 - Vervaardiging van imitatiesieraden en dergelijke artikelen 46480 - Groothandel in uurwerken en sieraden afg.: Artemi Vasilakis Arvia Victor Rousseaulaan 100 - 1190 Brussel afg.: Frédéric Toussaint Aymax BVBA Paleizenstraat 320 - 1000 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Grégory Deslondes Balkan Investing BVBA Elsense Steenweg 202 - 1050 Brussel afg.: Azelio Fulmini BC Interactive (be-connect) NV Woluwelaan 46 - 1200 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Olivier de Decker BCCN - Belgium Cellular Communication Network BVBA Freeman & Greenwood CVBA Smaragdlaan 41 - 1030 Brussel Nace: 46900 - Niet-gespecialiseerde groothandel afg.: Ali Syed Brain Power Corporation BVBA Januarilaan 11 - 1200 Brussel Nace: 62020 - Com58 BECI - Brussel metropool - juni 2015 Village Partenaire Fernand Bernierstraat 15 - 1060 Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Dan Azria puterconsultancy-activiteiten 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Marius Naum Brussels by Water VZW Akenkaai 2 - 1000 Brussel Nace : 50300 - Personenvervoer over binnenwateren afg.: David Kuborn Inexsa BVBA Chamber of Commerce of Spain - Delegation to the European Union Luxembourgstraat19 - 1000 Brussel Nace: 94110 - Bedrijfs- en werkgeversorganisaties afg.: Héctor Benítez López CNCD - 11.11.11 VZW Handelskaai 9 - 1000 Brussel Nace: 88999 - Andere vormen van maatschappelijke dienstverlening zonder huisvesting, n.e.g. 94995 - Verenigingen op het vlak van ontwikkelingssamenwerking afg.: Arnaud Zacharie Cocktail 15 BVBA Aalststraat 7 - 1000 Brussel Nace: 1811001 - De drukkerijen van kranten, inclusief reclamebladen 1813001 - Zetten van tekst en beeld op film, fotografisch of normaal papier 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg.: Gisèle Omanyondo Tshale Digital Advice Group BVBA Vleurgatstraat 206 - 1000 Brussel Nace: 1813012 - Bewerking van digitale gegevens : verrijking, selectie en koppeling van digitale gegevens op gegevensdragers 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Sacha Waedeman Dimitrios Koukasis - Sportyverse.com Jourdanplein 35 - 1040 Brussel afg.: Koukasis Dimitrios EIG - Gold Investment Group NV Vuurkruisenlaan 241 - 1020 Brussel afg.: Guylain De Decker Equal-Partners CVBA Eugene Flagey plein 18 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Eric Gillet Louis De Waele (Les Entreprises) NV Jean Dubrucqlaan 175 - 1080 Brussel Nace : 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen afg.: Alain Lebens Nimva BVBA Nijverheidstraat 15 - 9620 Zottegem afg.: Geert De Vleeschouwer One Day Driver BVBA Rue de l'Industrie, 20 - 1400 Nivelles Nace: 49390 - Overig personenvervoer te land, n.e.g. afg.: Françoise Zonemberg Papery Winston Churchilllaan 59 - 1180 Brussel afg.: Stefania Di Paolo PG Invest NV Defacqzstraat 126 - 1060 Brussel Nace: 46180 - Handelsbemiddeling gespecialiseerd in andere goederen afg.: Gérard Nys Ponti Coffee Rue des Marlières 3 - 1476 Houtain-le-Val Nace: 4619001 - Niet gespecialiseerde handelsbemidWaterloosesteenweg 880 - 1000 Brussel Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling afg.: Annick Declercq -Kloppert Irabel BVBA Chemin de la Maison du Roi 32 - 1380 Lasne Nace: 96011 - Activiteiten van industriële wasserijen 96012 - Activiteiten van wasserettes en wassalons ten behoeve van particulieren afg.: Hossein Akhlaghi Key to Belgium - Stetco BVBA Rue des Liniers 48 - 1300 Wavre Nace: 64200 - Holdings 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfs afg.: Alexis Cloquet Life Mate BVBA Witte Patersstraat 4 - 1040 Brussel afg.: Ivan Boole G.T. Management & Consulting BVBA Alsembergsteenweg 842 - 1180 Brussel Nace: 4110211 - Projectontwikkeling voor de bouw of de aanleg van : commerciële, en industriële centra, hotels, industriezones en markten, jachthavens, wintersportcentra, enz. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Over afg.: Tim Govaert COMMUNITY deling 46370 - Groothandel in koffie, thee, cacao en specerijen 7739904 - Verhuur en operationele leasing zonder bedieningspersoneel van overige apparatuur voor wetenschappelijke, commerciële en industrieële doeleinden, inclusief verkoopautomaten. afg.: Dimitri Povolotsky Pro Unity NV Roger Vandendrieschelaan 18 - 1150 Brussel afg.: David Muyldermans r'Art Gallery - Store & Gallery Edith Cavellstraat 210 - 1180 Brussel afg.: Alba Pregja Réservoir A Architectes BVBA Rue du Commerce 1 - 6000 Charleroi Nace: 71113 - Stedebouwkundige en tuin- en landschapsarchitecten afg.: Julien Dailly Stile di Vita BVBA Willemsstraat 45 - 1210 Brussel Nace: 4329901 - De installatie van verlichtings- en signaleringssystemen voor wegen en spoorweg - 4333101 - Aanbrengen in gebouwen en andere bouww. van : vloer-of wandtegels van keramische stoffen, beton of gehouwen steen, vloerbedekking en wandbekleAGENDA 02 et 03.07.2015 Négociation avec les syndicats : atelier pratique * Management & RH, Personal improvement 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise * 19.06.201 Excel : Tips and Tricks * Fiscaliteit en financien 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources * Handelsrecht Augustus tot december 2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent September 2015 tot februari 2016 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles* ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 19.06.2015 BECI HR Lunch * Enkel in het Frans ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 15.06.2015 Perspectives de l'immobilier touristique et de congrès* 22.06.2015 Quelles tendances pour l'immobilier à Bruxelles en 2025 ?* Tot juni 2016 Cycle management environnemental* 15.06.2015 Hoe laat u uw energiefactuur naar beneden? 18.06.2015 Stop met verspilling! Preventie en beheer van voedseloverschotten 24.06.2015 Cycle Management Environnemental : la mobilité en entreprise* 26.06.2015 Tram 71, Pascal Smet, Minister van Mobiliteit, en Brieuc de Meeûs geven de volledige uitleg ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be 10.06.201 Marokkaanse delegatie 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour la compétitivité des PME bruxelloises ? * 17 - 18.06.2015 Greater Region Business Days à Luxembourg 24.06.2015 Halal opportuniteiten voor uw producten & diensten! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Diversiteit 21, 22, 23.09.2015 Diversity Management ➜ Bouchra El Mkhoust +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Van den Brulle François NP François Vervloetstraat 33 - 1180 Brussel afg.: François Van den Brulle VHM consult BVBA Rue de Chebais 30 - 1370 Jodoigne Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 4741001 -De kleinding van terrazzo marmer, graniet of lei, enz. afg.: Antonino Cascato Suami Kevin NP Saturnelaan 17 - 1180 Brussel afg.: Kevin Suami Thelis NV Rue de la Gare de Naninne 55 - 5100 Namur Nace: 26200 - Vervaardiging van computers en randapparatuur 33200 - Installatie van industriële machines, toestellen en werktuigen 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's afg.: Romain Gijsens Time4Society VZW Jef Denijnplein 14 - 2800 Mechelen Nace: 94999 - Overige verenigingen, n.e.g. afg.: Nathalie Bekx ToB1 Office Services NP Blijde Inkomstlaan 10 - 1560 Hoeilaart afg.: Sophie Rans Vivaldi software BVBA Engelse Wandeling 2 K02V - 8500 Kortrijk Nace: 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Sibren Missiaen VRC Bedrijfsrevisoren / Réviseurs d'Entreprises CVBA West Point Park 't Hofveld 6 C 3 - 1702 Groot-Bijgaarden Nace : 69203 - Bedrijfsrevisoren afg.: André Geeroms World Trade Centre Winnipeg 219, Provencher Blvd. 3rd floor - R2H 0G4 Winnipeg, Manitoba - CANADA afg.: Virginie De Visscher Zabala - Innovation consulting Belliardstraat 20 - 1040 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 72190 - Overig speur- en ontwikkelingswerk op natuurwetenschappelijk gebied 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Ainhoa Zabala handel in computers en standaardprogrammatuur 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet afg.: Philippe Moris 17.06.2015 Entrepreneurs Night ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be BECI - Brussel metropool - juni 2015 59
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COMMUNITY De restauranttip van aGenDa MaGaZine racines ••• Binnenkort hoef je helemaal niet meer de overtocht naar Italië te maken, tenminste niet voor de gastronomie. We overdrijven natuurlijk, maar de resem Brusselse eetplekken die vertrekken vanuit de keuken aan de andere kant van de Alpen benadert stilaan die typische, onnavolgbare mozaïek aan Italiaanse regio’s. Onze meest recente coup de cœur, Racines, moet u dringend ontdekken. Het adres brengt ons in contact met weer een andere dimensie van het land van Dante. We weten intussen dat de uitdaging er vandaag niet langer in bestaat om goede producten te vinden. Racines heeft dat begrepen en offreert de Brusselse eter een extra in de vorm van… woorden. Het spreken, de dialoog zijn een sterk deel van de Italiaanse identiteit. Racines opent op een kruidenierszaak met goed gevulde rekken. Het interieur, in een L-vorm, biedt ruimte aan een mooie open keuken, een podium en enkele tafels. ’s Avonds – het moment waarop wij de plek bezochten – transformeert Racines in een wijnbar. Van bij het voorgerecht gaan de twee eigenaars het gesprek aan: Ugo in de keuken, sommelier Francesco in de zaal. Die laatste reikt u geen kaart aan om uw keuze te maken, maar spitst de oren om uw verwachtingen te doorgronden. Als antwoord laat deze attente gastheer de regio’s van zijn land, die zijn smaakpapillen blind kennen, de revue passeren en laat hij u proeven tot u volmondig instemt. Zo tovert hij bijvoorbeeld een Coldaia 2011 (44 euro) tevoorschijn, een fluweelzachte Toscaanse pinot noir. Voor bij de wijn doet de achterwand AGENDA is het uitmagazine van Brussel dat elke week door meer dan 150.000 mensen gelezen wordt. Ze krijgen het volledige overzicht van wat er te beleven valt in de stad: muziek, expo, resto, cinema, en nog veel meer. Met een advertentie in AGENDA bereikt u de actieve Nederlandstalige, Franstalige en Engelstalige Brusselaar. Meer informatie vindt u op www.agendamagazine.be/adverteren 60 BECI - Brussel metropool - juni 2015 enkele suggesties in de vorm van tapas: crespelle fiorentine alla caprese (10 euro) of pannenkoek gevuld met ricotta; cartoccio di palamita (14 euro) of een boniet bereid in een papillot met kruiden. Het dessert, een torta caprese (8 euro), vermengt mooi noten en chocolade. Wij onderwierpen Racines al een paar dagen na de opening aan een test en zeker, er kan nog het een en ander worden bijgesteld, maar de toekomst oogt bijzonder mooi. michel verlinden Info Elsensesteenweg 353, Elsene 02-642.95.90, www.racinesbruxelles.com, Shop: ma > vr 8.30 > 22.00, Restaurant: ma > vr 12 > 14.30 & 18.30 > 21.30, zo 11 > 15.30 (brunch) Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele ONI SH SUNDAYS vanaf Nu zijn de winkels van het stadscentrum open voor u op zondag ! www.ishoponsundays.brussels

Brussel Metropool - maart 2015


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Advies en beheer En wat als uw uitdagingen een hoge vlucht nemen ? ETHIAS SERVICES EEN PARTNER VOOR AL UW OPDRACHTEN MET CERTIFICAAT ISAE 3402 Berekening van loonverplichtingen, optimalisering van pensioenkosten, administratief beheer, betaling van pensioenen voor personeelsleden, juridische studies, actuariële verslagen, audit van de verzekeringsportefeuille... Tal van dagdagelijkse uitdagingen die Ethias Services voor u kan aannemen ! Meer hierover weten ? www.ethiasservices.be Ethias Services NV. Ondernemingsnummer 0825.876.113. Contact : Prins-Bisschopssingel 73 – 3500 HASSELT Services WOORD VOORAF Hoe zit het nu? Een jaar geleden, aan de vooravond van verkiezingen die sommigen als een politieke Dag des Oordeels beleefden, stelde BECI haar Memorandum voor: een ideeënbus van het Brussels ondernemerschap met de inbreng van onze leden samengesteld voor ’s lands toekomstig bestuur. Een jaar later zijn de politieke meerderheden gevonden en maken de regeringen werk van hun werk. Hoe staan wij daar tegenover? En werd er naar ons geluisterd? Hoofdzaak eerst: de arbeidskosten en de belastingdruk. Uit gegevens van Eurostat blijkt dat ons land op Denemarken na de hoogste loonkosten per uur van Europa aanrekent. Zweden en Luxemburg komen er iets goedkoper af. Ook qua belastingdruk belandt België in de top-3 van de OESO-ranglijst. Dit is uiteraard onhoudbaar. De eerste federale maatregelen in dat verband gaan wel de goede richting in, toch moeten de hervormingen van de fiscaliteit en de arbeidsmarkt doorgevoerd worden. Steeds in onderlinge samenwerking, dat wel, maar ook zonder de realiteit uit het oog te verliezen. Tweede heikel punt voor het bedrijfsleven: het vinden van gekwalificeerd personeel met de hulp van onderwijs en vorming. De Franse Gemeenschap kwam met een “Pacte d’Excellence” op de proppen, een onderwijspact waarvan de effecten pas voelbaar zullen zijn in… 2016. Intussen verlaat één op de vijf Brusselse jongeren de schoolbanken zonder diploma. Wachten geblazen, dus! Gelukkig kunnen we steunen op de Vlaamse Gemeenschap, die vandaag 25% van het Brussels onderwijs voor haar rekening neemt. Gelukkig investeren de bedrijven. Zo gaat de “Fondation pour l’Enseignement” (Stichting voor het Onderwijs) tientallen docenten van het technisch- en beroepsonderwijs uitnodigen om hands-on ervaring op te doen. Ook niet onbelangrijk, het “Alliance for YOUth” initiatief waarbij Nestlé zich inzet voor 2600 jongerenbanen en stageplaatsen en waar ook een aantal van onze leden aan meewerken. Dichter bij huis zijn wij al jaren vragende partij voor een consequent mobiliteitsbeleid. Dikke pech, want het Reyersviaduct mag op instorten staan, we blijven met z’n allen in de files aanschuiven (als we Agoria mogen geloven, zijn hun aantal in drie jaar tijd met 25% gestegen). Brussel is één grote werf, het GEN-netwerk komt op een zijspoor terecht (elk uur voortaan slechts één rechtstreekste trein tussen Brussel en Halle!), er komt geen beweging in het parkeren en autodelen geraakt maar niet van de grond. Wel wordt gefluisterd dat het verkeer in het centrum er op vooruitgaat. Is er dan toch een sprankje hoop in afwachting van de voetgangerszone? Ook wat het Brussels bestuur betreft, krijgen we meer van hetzelfde. We hadden gehoopt dat de bevoegdheden van de Staatshervorming pragmatisch en onderling verdeeld zouden worden. Wederom dikke pech! De regering houdt toerisme voortaan voor zichzelf en haar “bondgenoten” en sluit de economische spelers gewoon buiten… Geen medezeggenschap, wel het afbreken van een efficiënt hulpmiddel (ook al zijn de overnachtingen in Brussel in vier jaar tijd met 40% gestegen) zonder inspraak van de hotelsector. Zeg nu eens, zoiets loopt toch gegarandeerd fout? Evengoed zijn de beloften voor een transparanter beleid van de Haven van Brussel niet ingelost. Vandaar ook onze vrijwillige uittreding bij de raad van bestuur. Laten we toch positief afsluiten: als er voor de grootstedelijke Gemeenschap (uit)eindelijk een gezonde belangstelling is, is dat vooral te danken aan Brussels Metropolitan. Bedrijven hebben voorstellen gedaan en afspraken gemaakt. Het wekt de indruk dat zij de zaken in handen nemen en niet onze verkozenen, maar die laatsten lijken dan ook niet te beseffen dat er dringend een andere weg moet worden ingeslagen. Daarom blijven we dit en alle andere aangesneden onderwerpen voor u op de voet volgen. Thierry Willemarck Voorzitter van BECI BECI - Brussel metropool- maart 2015 1
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INHOUD Think Tank 4 6 8 CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Symposium: concept van metropool vindt stilaan ingang Fiche Staatshervorming: energie 10 Vóór of tegen een autovrij stadscentrum? 11 Els Ampe: “Wij blijven bereid de mobiliteit bij te sturen” International 12 Québec: 1,2 miljoen km2 ontwikkelingspotentieel 15 Erasmus+, paspoort voor een baan Topic Sales: verkopen! 16 Detailhandel: aanbod om erosie tegen te werken 20 Territoriale marketing: Brussel, een merk dat waarde inhoudt 22 Reputatie Management: eerlijkheid wordt beloond 24 Platformen voor lokale e-commerce 26 E-commerce: met de juiste content klanten binden 29 De do’s and don’ts van e-mailing Dynamiek 30 Stress op het werk niet onvermijdelijk 32 Nestlé lanceert de Alliance for YOUth 34 Bemiddeling reikt verder dan conflict 38 Starter: Moonpeel 39 Overdracht van bedrijven: de Owner Buy Out 40 Self-employed corner Community 42 News 44 Het BECI nieuws in beeld 49 Restotip: Colonel 50 Impression of a Brit 51 Toetredingsaanvragen 52 Agenda Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 3 maart 2015 Volgende maand: De onderneming financieren Le mois prochain Mai dossier PME Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Rédaction Media Coordinator Productie Design Isabelle André Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Fotos Reporters, behalve anders aangegeven Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen en reservaties Henri Van de Putte – T +32 2 643 78 01 F +32 2 640 93 28 – hva@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 Emmanuel Robert - er@beci.be 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Digital Accountant Efficiënt. Pro-actief. Op maat. Real time. Getallen inboeken en aangiftes maken, dit is belangrijk, maar basic. U wil de tijd tussen registratie, analyse en beslissing zo kort mogelijk houden? Naast een up-to-date en online overzicht van uw financiële situatie, geeft de Deloitte Digital Accountant u scherpe inzichten en krachtige begeleiding om uw bedrijf op de voet te volgen én te managen. Kwaliteit, snelheid en betrouwbaarheid binnen handbereik. www.digitalaccountant.be Accountancy • Tax & Legal • Business Control & IT • M&A & Finance Stefan Limpens, Berkenlaan 8a, 1831 Diegem, Tel. + 32 2 800 25 00 Kantoren in Antwerpen, Brugge, Brussel (Jette), Charleroi, Diegem, Gent, Hasselt, Kortrijk, Leuven, Luik, Roeselare © For information, contact Deloitte Accountancy
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SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE IT’S GEOPOLITICS, STUPID! ‘Leaks’, Guldenvliesschouwburg en olievaten Waarvan praten twee economisten die elkaar ontmoeten? Economie? Nee, toch niet, alhoewel … In feite spreekt nu iedereen van economie. Sinds onheuglijke tijden hebben geldzaken de mens kopzorgen, angsten en soms dromen bezorgd. Maar vandaag wordt veel meer over economie dan over poen gebabbeld. Dit geldt zowel voor de betere tv zender als voor sensatiebladen. In dit opzicht vlogen in januari en februari alle records aan diggelen. Neem nu de leaks. Na de Wiki, de Lux en de Swiss, mogen we er waarschijnlijk andere verwachten. Volgens Edwy Plenel, voorzitter van Mediapart, loopt de grootschalige belastingontduiking tot duizenden miljard euro op, evenveel als het BBP van de Verenigde Staten en Japan samen. Al even indrukwekkend als de hoogte van de Everest, maar dan wel met het verschil dat er apparatuur bestaat om de berg te meten en dat er een aantal waaghalzen ter plaatse zijn gaan controleren of het wel klopte. Wat de grote belastingontduiking aangaat, heeft echter nog niemand de moed kunnen opbrengen om de zaak lokaal te gaan uitpluizen. Veel te gevaarlijk is dat. Waarschijnlijk hebben we niet zo zeer te vrezen van rijke mannequins of tennisspelers, maar gaan neuzen in de zaken van sommige staatshoofden, smokkelaars en de Cosa Nostra is een efficiënte vorm van zelfmoord. Zelfs de stoutsten grabbelen hier terug. Ik wil niet lastig doen, maar als iemand mij kan uitleggen waarom de petroleumprijzen in zes maanden tijd 4 BECI - Brussel metropool - maart 2015 met 50% zijn gedaald terwijl noch het aanbod, noch de vraag gevoelig fluctueerden, dan sta ik open voor een snelle upgrade van wat ik dacht te weten over economie. Zeker als ik een befaamd deskundige als Etienne de Callataÿ (Bank Degroof) hoor zeggen dat “de prijs van het olievat voor dezelfde redenen even goed had kunnen stijgen”. Voor dezelfde redenen? Welke redenen, dan? It’s geopolitics, stupid! Velen onder ons zijn natuurlijk met het fenomeen opgetogen. Stel u voor: diesel aan 1,115 € de liter. Da’s super tanken! In feite is dit ook al in 2009 voorgevallen, maar misschien zijn we dat ondertussen vergeten. Toen stond het olievat op 40 dollar (45 dollar vandaag, en de dollar stijgt ten opzichte van de euro). Zes jaar geleden hadden de voorspellers nochtans aangekondigd dat het vat 150 dollar – bijna vier keer zoveel – zou bereiken. Later is de prijs inderdaad bijna verdriedubbeld. Hoe kan een redelijk mens een fatsoenlijk businessplan uitwerken, geloofwaardige verwachtingen voorleggen of een coherent budget berekenen, wanneer de olieprijzen zulke bokkensprongen maken? We moeten daar nochtans mee leven. Globalisering, heet dat. Tax shift ? De jongste klucht op het programma van de Guldenvliesschouwburg zou wel eens Tax Shift kunnen heten. Of we daar echt gaan mee lachen, is een andere vraag. Het is de bedoeling de fiscale druk op de arbeid te verminderen en te“De prijs van het olievat had voor dezelfde redenen even goed kunnen stijgen.” gelijk de btw naar omhoog te trekken, aangezien niemand het zou aandurven het kapitaal te belasten, dat trouwens heel snel spoorloos zou verdwijnen, met of zonder leaks. Minder belasting op het werk en hogere btw-tarieven, tja, da’s tegelijk geven en terugnemen. Wij lijden blijkbaar aan geheugenverlies en getuigen allemaal van veel naïviteit. Waarom gaan we de fiscale druk op arbeid verminderen? Wel, omdat die veel te zwaar doorweegt op de portemonnee van de burger, dat spreekt toch voor zich? Helaas niet. Het enige voordeel van een dergelijke maatregel is het behoud van de concurrentiekracht van de ondernemingen; de bruto kost van de arbeid zou hierdoor verminderen, inderdaad, maar in geen geval het netto-inkomen. Dat betekent dat wij geen euro meer gaan verdienen, zodat we ook onze boodschappen duurder gaan betalen wegens de verhoging van de btw. Grappig, nietwaar? Allez, betalen maar! ● CORNER | Jean Blavier SPEAKER’S TE LAAT IS TE LAAT HET POLITIEKE GEDOE Soms laten we een gelegenheid voorbijschieten en daarna is het te laat. Dit geldt ook in de politieke wereld. Bij het begin van dit jaar kreeg het Brusselse Gewest de coördinatiebevoegdheid voor preventie en veiligheid. Officieel zonder vertraging, maar in feite beslisten onze beleidsmensen pas na de terroristische moordaanslagen in Parijs om concreet tegen radicalisme op te treden. Nogal laat, nietwaar? Voor de jongere die door tien andere leerlingen met een ijzeren staaf werd afgeranseld bij het verlaten van de Da Vinci school in Anderlecht is het in elk geval te laat. Waarom dit geweld? Een duister verhaal van een petitie tegen een leerkracht die te openlijk Charlie Hebdo en de vrijheid van meningsuiting zou hebben verdedigd. Een andere leraar zou hierbij gemoeid zijn – of toch niet? Hij verdedigde zich in de pers met een aanklacht tegen de ‘intellectuele dictatuur van het laïcisme en het sionisme’. Allemaal zeer erge feiten, maar het is te laat voor enige duidelijkheid. Het inspectieverslag lekte in de pers nog voor moeder-minister Milquet het kon inkijken. Normaliter had zij dit document eerst moeten ontvangen, al was het maar om later maar ingrijpend op te treden. Nu is het te laat. Ook voor PS topman Elio Di Rupo is het te laat. Hij beweert dat “zijn hart bloedt” wanneer hij denkt aan de werklozen die nu geen recht meer hebben op uitkeringen. De eersten van die werklozen zijn zich onlangs bij de OCMW van hun gemeente gaan aanmelden. Vandaar. Waarschijnlijk zou Elio Di Rupo graag in de tijd willen teruggaan, toen het allemaal gebeurde. Hij was eerste minister wanneer werd beslist de integratietoelagen in de tijd te beperken wegens een ontegensprekelijke economische noodzaak en de even ontegensprekelijke misbruiken van sommigen. De besprekingen hierrond zouden hem waarschijnlijk het geheugen opfrissen. Maar nu is het voltooid verleden tijd en ook te laat. “Te laat” dacht waarschijnlijk Rudi Vervoort toen hij tijdens een interview de anti terreur maatregelen van de federale regering vergeleek met ingrepen van het Vichy-regime tegen de Joden. Met dit kleine, waarschijnlijk onbenullig bedoelde zinnetje haalde hij zich een week lang woede en kritiek op de hals. Dat is wel spijtig, want de intrekking van de nationaliteit verdient minstens een debat. Deze onhandige uiting keerde zich tegen de spreker. Een stortvloed van verbolgen scheldwoorden overrompelde de voornaamste boodschap van de Brusselse Minister-President, die tijdens dit interview ongeveer verklaarde dat de Gemeenschappen slechts een stap in een proces zijn en dat de Gewesten op | Michel Geyer termijn zullen zegevieren. Kortom, Brussel heeft de plicht meer bevoegdheden (en dus meer middelen) dan vandaag te eisen Een stortvloed van verbolgen scheldwoorden overrompelde de voornaamste boodschap van de Brusselse MinisterPresident, die verklaarde dat de Gemeenschappen slechts een stap in een proces zijn en dat de Gewesten op termijn zullen zegevieren. en te verkrijgen. Ook dit is een belangrijk debat. Maar we zullen er nog even mee wachten. Hopelijk niet tot wanneer het te laat is. ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - janvier 2015 5 CORNER
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BRUSSELS METROPOLITAN Concept van metropool vindt stilaan ingang H Het plan voor een regio-overschrijdende samenwerking om het potentieel van de et is algemeen geweten dat regionale aangelegenheden gevoelig liggen in België. In 2008, bij de oprichting van Brussels Metropolitan, leek de gedachte van ‘grensoverschrijdende samenwerking om gemeenschappelijke problemen aan te pakken’ meer dan ooit een ver-van-mijn-bedshow. Maar tijden veranderen… De ‘metropolitane gemeenschap’ heeft inmiddels ingang gevonden in de wetgeving. Op 10 februari 2015 slaagde het symposium Brussels Metropolitan erin vicepremier Didier Reynders en de ministers-presidenten van de drie Gewesten samen te brengen. Deze drie leiders samen op een foto, dat is eerder uitzonderlijk. Bovendien waren ze niet alleen gekomen om te luisteren, ze antwoordden ook op de voorstellen van de ondernemers. Vier concrete voorstellen Welke? De voorstellen werden uitgewerkt door vier stuurgroepen, opgericht door Brussels Metropolitan en begeleid door CEO’s. Eerste denkpiste: War for Time. De werkgroep onder leiding van Arnaud Feist (Brussels Airport) en Axel Miller (D’Ieteren) boog zich over de thema’s logistiek en mobiliteit, met als speerpunt: de kilometerheffing. Het plan blijft voor politieke beroering zorgen, maar de meningen lijken minder ver uiteen te liggen dan enkele maanden terug, zeker nu er een pilootproject loopt. Minister-president Paul Magnette is het meest terughoudend omdat de landelijke gebieden, waar weinig openbaar vervoer is, volgens hem geïsoleerd zullen raken. “Het zal niet meer voor deze legislatuur zijn”, waarschuwt hij. Rudi Vervoort “kan zich er in vinden voor de GEN-zone, in zoverre er een performant en kwaliteitsvol openbaar vervoer is.” Geert Bourgeois verklaart dat hij “persoonlijk voorstander is”, maar pleit eerst voor de realisatie van 6 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Brusselse metropool uit te bouwen – een voor België baanbrekende gedachte - lijkt eindelijk interesse te wekken en is ook tot de politieke, tot op heden terughoudende, kringen doorgedrongen. het Brabantnet, en is tevreden met de aansluitingen van de Brusselse metro op het netwerk van De Lijn. De werkgroep War for Talent, aangestuurd door Gilles Ledure (CEO bij Flagey), bestudeerde de internationale aantrekkingskracht van de metropool. Ze pleit voor de oprichting van een ‘kamer van creativiteit’ dat de creatieve activiteit kan samenbrengen en de digitale overgang kan begeleiden. De reacties zijn eerder ontwijkend: Geert Bourgeois benadrukt de aanwezigheid van competente Vlaamse instellingen in Brussel: de Vlaamse Participatiemaatschappij en Flanders DC, die rond creativiteit en innovatie werken. Aan de Waalse kant noemt Paul Magnette de Creative Hubs en Wallonie-Bruxelles International. Hij verwijst ook naar de bestaande partnerships met Brussel “en zelfs met Vlaanderen”, bijvoorbeeld op het vlak van mode en architectuur. Rudi Vervoort hoopt “dat het toekomstmodel er een zal zijn van samenwerking.” ‘Durf te denken in termen van een Groot-Brussel’ Werkgelegenheid stond centraal in de werkgroep War for Jobs, onder leiding van Jean-Paul van Avermaet (G4S). Het voorstel? Een tewerkstellingscharter gebaseerd op het engagement van werkgevers om “werkzoekenden een kans te geven”, via een stage van minstens zes maanden; en een basic skills test die moet peilen naar de vaardigheden en attitudes van de kandidaten om ze desgevallend bij te spijkeren. Zijn de drie gewesten bereid om mee te doen? Vlaanderen misschien… Iedereen is het erover eens dat er een actieplan moet komen om het vroegtijdig schoolverlaten in te dijken. Geert Bourgeois legt hier de link met de integratieproblematiek en is hevig voorstander van de Vlaamse inburgeringsmaatTHINK TANK regel. Rudi Vervoort roept op tot overleg tussen de twee gemeenschappen om het opleidingsniveau op te krikken. Paul Magnette verwijst naar de lancering van het ‘Pacte d’Excellence’ voor het onderwijs. Hij wijst op de overeenkomst tussen het voorstel van de werkgroep en het engagement van de Waalse regering: elke jongere een eerste werkervaring bezorgen via een arbeidsovereenkomst van 12 maanden. Binnen de werkgroep War for Space onder leiding van Gaëtan Hannecart (Matexi) werd gedebatteerd over ruimtelijke ordening en stedenbouw. Zijn de drie gewesten bereid om de ruimtelijke ontwikkeling samen aan te pakken? Dat is ongetwijfeld veel gevraagd; misschien kunnen we alvast de gegevens delen (een waarnemingscentrum oprichten) als basis van een toekomstige gemeenschappelijke visie? “Voor mij geen bezwaar”, zegt Geert Bourgeois, maar dan “met naleving van de territoriale bevoegdheden”. Rudi Vervoort vraagt om rekening te houden met de regionale gevoeligheden. Paul Magnette reageert eerder lauwtjes op het voorstel. Hij vindt “een gemeenschappelijke visie op ruimtelijke ontwikkeling” noodzakelijk. “We leven in een Europa van ‘diffuse steden’. In Frankrijk werkt men aan de organisatie van ‘Grand Paris’. In België zou ‘Groot-Brussel’ al de helft van het grondgebied beslaan. We moeten erover durven nadenken.” Waarom schrijven we geen internationale wedstrijd uit? Een ding is duidelijk: er is nog een lange weg af te leggen om de standpunten en vooral de politieke neuzen in dezelfde richting te krijgen. Maar de ideeën zijn er en hoewel ze nog niet akkoord gaan, blijken de partijen op zijn minst bereid tot dialoog. Berlijn als voorbeeld voor Brussel? Vóór dit panelgesprek had Volker Löwe, hoofd van de Berlijnse deelstaatvertegenwoordiging bij de EU, een interessante parallel getrokken tussen de metropoolprojecten in zijn stad en Brussel. Didier Reynders: “Brussel is ons enige internationale merk.” Feit is dat er heel wat overeenkomsten zijn tussen deze twee hoofdsteden: allebei administratief centrum, met een sterke bevolkingsgroei, maar ook veel werkloosheid; twee steden die vandaag sterk beïnvloed worden door immigratie. Last but not least, beide hoofdstedelijke regio’s zijn enclaves in een aangrenzende regio: Brussel in Vlaanderen, Berlijn in Brandenburg. Terwijl de metropolitane gedachte in Brussel nog in de schemerzone sluimert, krijgt ze in Berlijn al vorm. De stad profileert zich nu samen met haar omringende BECI - Brussel metropool - maart 2015 7 Drie ministers-presidenten tegenover het publiek. deelstaat als Berlijn/Brandenburg. Dat was nochtans geen evidentie. Volgens Volker Löwe is de toenadering ontstaan uit een nederlaag, namelijk het verworpen referendum uit 1996 over de fusie van de twee deelstaten. In plaats van een project aan de bevolking op te dringen, hebben de beleidsmakers geopteerd voor een pragmatisch stappenplan door bepaalde zaken te delen: transport, onderwijsstructuren enz. Vandaag werken Berlijn en Brandenburg nauw samen op economisch vlak. De twee deelstaten delen een stand op meer dan 50 internationale beurzen, reiken een gezamenlijk toeristisch aanbod aan en voeren een biregionaal beleid, met name inzake innovatie. De twee entiteiten hebben zelfs hun ministeries voor ruimtelijke ordening samengebracht. Volker Löwe geeft toe dat er nog belangrijke uitdagingen zijn: een nieuw referendum op korte termijn is geen optie, de Berlijnse begroting raakt niet uit het slop, de geldstromen tussen de twee deelstaten blijven een heikel punt (waar hebben we dat nog gehoord?). En dan is er de nieuwe, broodnodige luchthaven. Het project is ontstaan uit een gezamenlijk initiatief, maar de opening wordt tot onbepaalde datum uitgesteld … En dat doet ons dan weer denken aan ons GEN. ‘Onze motor’ ‘Stap voor stap’, de methode die Alain Deneef, de intendant van Brussels Metropolitan, voorstaat, heeft Berlijn geen windeieren gelegd. Hoewel de metrolitane gedachte de bevolking niet kon bekoren, was de politieke wil wel aanwezig. Een bron van inspiratie voor Brussel? De welvaart van heel België staat hiermee op het spel. Didier Reynders wees er nogmaals op dat Brussel – “ons enige internationale merk” - de motor is voor België. Als deze motor op volle kracht kan draaien, zal iedereen er baat bij hebben.
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THINK TANK FICHE STAATSHERVORMING Energie De overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het raam van de zesde Staatshervorming heeft ook voor de ondernemingen meerdere gevolgen. Om u te helpen dit vraagstuk beter te begrijpen, publiceren wij een reeks praktische fiches die u elke maand in uw magazine zult kunnen lezen. Vincent Delannoy Waar gaat het om? De kost van energie is de som van meerdere elementen, namelijk productie, transport, distributie, belastingen en heffingen (gemeentelijk, gewestelijk en federaal). Met de zesde Staatshervorming wordt de bepaling van de distributietarieven voor gas en elektriciteit een gewestelijke aangelegenheid. In het Brusselse Gewest vertegenwoordigde de distributiekost in 2014 ongeveer 31% van de globale factuur voor elektriciteit, en 26% voor gas. Waar gaat het om? Vroeger legden de verschillende beheerders van distributienetwerken hun tarifaire voorstellen aan de CREG, de nationale regulator, voor. Voortaan zijn de gewestelijke regulatoren hiertoe bevoegd. Dat zijn de CWaPE voor Wallonië, de VREG voor Vlaanderen, en Brugel voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, waar Sibelga als enige distributienetwerkbeheerder optreedt. Distributiekosten In Brussel verdelen de distributiekosten (31% van de factuur, dus) zich in 24% voor de taken van de netwerkbeheerder (elektriciteitsnet, tellers, verbruiksgegevens…), 3,5% bijdrage voor de gemeentewegen (elektrische leidingen) en 3,5% voor verplichte overheidsdiensten (verlichting van het gemeentelijk wegennet, bescherming van de zwakke weggebruikers). Voor gas (26% van de factuur) verschilt de verdeling lichtjes: 23% voor de taken van de netwerkbeheerder, 1,7% bijdrage voor het wegennet en 1,3% voor de verplichte overheidsdiensten (gegevens van Sibelga). De samenstelling van de jaarlijkse factuur kan echter gevoelig schommelen in functie van het type verbruik, de analyse- en berekeningsmethode, en de presentatie. Aan de hand van het begrip ‘gemiddelde Brusselse klant’, laat regulator Brugel het aandeel van de elektriciteitsdistributie schommelen tussen 38,8% voor een residentiële klant en 45% voor een professionele afnemer. Wat gas betreft, staat het aandeel van distributie vast op 26% voor beide categorieën van klanten. Tussen de verscheidene netwerkbeheerders bestaan er soms aanzienlijke tariefverschillen, die onder meer te wijten zijn aan topografie, de omvang van de verplichte gewestelijke overheidsdiensten enz. Op technisch vlak zorgt de regionalisering voor een betere overeenstemming tussen de tarieven en de gewestelijke situaties. De vraag is echter wat dit beheersysteem zal kosten en wat de gevolgen op lange termijn worden. Hoe gebruikt Brussel deze nieuwe bevoegdheid? Het Gewest doet een beroep op de regionale regulator Brugel. Deze kondigde trouwens een verlaging van de distributietarieven aan, ter hoogte van 2,5% van het globale factuurbedrag in 2015. Daarna zouden de tarieven opnieuw stijgen tot in 2019, maar de distributiekosten zouden het niveau van 2014 niet overschrijden. De tarieven staan op de website van de regulator: www.brugel.be. Daar vinden de consumenten de vergelijkingstool ‘Brusim’ waarmee ze bij leveranciers aan de hand van hun verbruiksgegevens offertes kunnen aanvragen. 8 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Het standpunt van BECI • BECI onderstreept het belang van transparantie in de bepaling van energieprijzen en de noodzaak om supplementen, bijdragen en tarieven voor ondernemingen te verminderen. • BECI steunt de initiatieven van het Gewest voor een zuiniger en rationeler gebruik van energie en voor de bescherming van de consument. BECI vindt het bovendien van essentieel belang dat ook de ondernemingen zulke maatregelen genieten. • De toegang tot premies en steunmaatregelen die besparingen mogelijk maken, moet worden behouden en zelfs uitgebreid. De impact van sommige wettelijke bepalingen op de ondernemingen moet regelmatig worden onderzocht en desnoods aangepast. • BECI herinnert eraan dat energieprijzen niet hoger zouden mogen liggen dan in de buurlanden. Vandaar de noodzaak om een energienorm in te voeren die de concurrentiekracht van onze ondernemingen beschermt. FICHE 6 “Ik krijg een e-mail als mijn factuur online staat en dat stelt me gerust.” Daniel Mercken E-facturatie Factuur De e-factuur: handig, efficiënt en milieuvriendelijk Electrabel doet mee Elektronische facturatie is een snelle, flexibele en efficiënte manier om uw facturen te beheren. Tijd om uw facturatieproces te optimaliseren? Wist u dat sinds 1 januari 2013 elektronische facturen legaal gelijkgesteld zijn aan hun papieren equivalent? Uw bedrijf kan voortaan op elektronische manier facturen opmaken, versturen, ontvangen en bijhouden. De voordelen hiervan zijn legio: efficiënter beheer, minder druk- en papierkosten, minder portkosten,… Het ‘vergroenen’ van de facturatiecyclus door over te schakelen op e-facturen heeft duidelijk een positief effect op het milieu en op de bedrijfskosten. Bedrijven hebben hier dan ook een belangrijke rol te spelen. Volgens Agoria, wordt momenteel al 20% van de facturen in ons land elektronisch verstuurd. In Finland en Denemarken verloopt zelfs al meer dan 90% van de facturatie via elektronische weg. Een te volgen voorbeeld. Kostenbesparend Via e-facturatie bespaart u op administratieve kosten. Volgens Forrester Research kost het handmatig verwerken van een binnenkomende factuur zo’n 22 euro. Hoe meer de verwerking geautomatiseerd wordt, hoe groter de kostenbesparing zal zijn. Voor het milieu In ons land worden jaarlijks 1 miljard facturen verzonden. Dat komt overeen met zo’n 5 000 ton geprint papier en 120 000 gebruikte bomen. En dan houden we nog geen rekening met de enveloppen, of met het feit dat grote bedrijven soms tot maar liefst 6 kopieën van facturen bijhouden! Om haar dienstverlening te optimaliseren stelt Electrabel sinds begin dit jaar e-facturatie voor aan haar businessklanten. Uw officiële facturen vindt u dan terug in Energy Bill, een online toepassing op uw Customer Area. Telkens nieuwe facturen beschikbaar zijn, informeren wij u per e-mail. Eenvoudig en efficiënt beheer van facturen Naast een rechtstreekse kostenbesparing en een positief effect op het milieu heeft werken met e-facturen nog andere voordelen: Eenvoud en efficiëntie: u kunt uw facturen gemakkelijk opvolgen omdat ze gecentraliseerd zijn op een plaats. Bovendien hoeft u geen papieren facturen meer te archiveren en/of in te scannen en kunt u ze ook niet verliezen. Snelheid: uw factuur wordt onmiddellijk naar de juiste persoon of personen gestuurd. Zij worden per e-mail ingelicht zodra nieuwe facturen beschikbaar zijn. Grotere flexibiliteit: u kunt uw facturen gemakkelijk delen en ze zijn ook altijd en overal te raadplegen. Bovendien blijven uw facturen 36 maanden online beschikbaar via Energy Bill. • Om elektronische facturatie te stimuleren heeft de federale overheid een site gelanceerd: www.efactuur.belgium.be • Doel van de Europese Unie: 50% elektronische facturatie tegen 2020. Bronnen: 400 miljoen facturen naar particulieren/ 1 miljard facturen per jaar: www.efactuur.belgium.be Forrester research: www.zdnet.be/pcmagazine/149505/e-facturatie-hoe-zit-dat-precies Agoria: artikel “Twintig procent facturatie Belgische bedrijven gebeurt elektronisch”, 8 oktober 2013 online Daniel Mercken, eigenaar van het Brusselse immokantoor IDM sprl, koos voor e-facturatie omwille van de zekerheid. “Ik heb een tijdje problemen gehad met de postbedeling en zo zijn er een aantal facturen verloren gegaan. Als beheerder is het niet leuk om aanmaningen te krijgen en extra kosten te moeten betalen voor facturen die men nooit ontvangen heeft. Nu krijg ik een e-mail als de facturen beschikbaar zijn en dat stelt me gerust. Een bijkomend voordeel is ook dat we de facturen makkelijk kunnen sorteren en doorsturen naar de juiste persoon.” MEER WETEN Wilt u meer weten over de voordelen van e-facturatie? Surf naar www.electrabel.be/kmobill of contacteer ons KMO-team.
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Een autovrij stadscentrum? Het Brussels stadsbestuur gaat van het De Brouckèreplein tot aan de Beurs een autovrije zone installeren. Terwijl in Brussel de plaatselijke handelaars tot de grootste tegenstanders behoren, zijn de winkeliers van de Antwerpse Meir, die samen met een aantal aanpalende straten al jaren de auto’s weert, erg tevreden met de verkeersvrije situatie. Peter Van Dyck Linda Cloots, winkelstraatmanager vzw Beleef Antwerpen Toen men in 1992 besloot de Meir in Antwerpen autovrij te maken, botste dit ook op veel tegenstand. Als argumenten voerde men aan dat de leveranciers het erg moeilijk kregen en dat shoppers en personeel er niet mee opgezet waren dat ze niet meer voor de deur van de winkel konden parkeren. De uiteindelijke regeling die auto’s tussen 19u ’s avonds en 11u ’s morgens wél toelaat, bleek een afdoend antwoord op de bezorgdheden. Op de stille momenten leveren, bleek zelfs veel beter te werken. Uiteraard moet het stadsbestuur goed nadenken hoe het de mensen die toch tot aan de rand van de stad met de auto rijden, tegemoet kan komen. Er moeten voldoende ondergrondse parkeerplaatsen zijn, men moet shuttlediensten voorzien en het openbaar vervoer optimaliseren… Er moet met andere woorden een totaalpakket op tafel komen. Onafhankelijke tellingen hebben aangetoond dat de Meir gemiddeld op 280.000 passanten per week kan rekenen. Niet alleen trekken we nu veel meer volk, het blijft ook langer hangen. Logisch, want het is zoveel aangenamer winkelen nu. Mensen kunnen op hun gemak rondlopen en gelijk wanneer de straat oversteken. Als kinderen die aan de hand lopen even loslaten, hoeft dat geen drama te zijn. Er zijn geen ongelukken meer genoteerd sinds de straat autovrij is. Bij ons was het dus een succesverhaal. Mocht de omzet niet gestegen zijn, dan hadden we al lang opnieuw bij het stadsbestuur aangeklopt. Een evaluatieproces is nodig. Het is zeker niet zo dat alles vanaf dag één in zijn plooi valt. Het heeft zo’n drie jaar geduurd voor je kon spreken van een consolidatie. Zeker 99 procent van de handelaars wil nu niet meer terug naar de vroegere situatie. Op termijn komt er zelfs nog een verkeersvrije aansluiting op de De Keyserlei bij en ik denk dat uiteindelijk ook andere Antwerpse winkelstraten als de Schuttershofstraat en Hopland ons voorbeeld zullen volgen, omdat het verkeer er hopeloos dichtslibt. In Gent is men nog véél verder gegaan in de autoluwe keuzes en kijk hoe fel die stad nu bloeit! De Meir, in Antwerpen. Alain Berlinblau, voorzitter handelaarsvereniging Brussel-centrum Het autovrij maken van een van de twee assen van het inkomende autoverkeer zal, ondanks alle eventuele compensaties, de commerciële activiteit in het stadscentrum ernstig in gevaar brengen. Op zich hebben wij geen probleem met een voetgangerszone; ons principe is dat de toegang tot de stadskern voor de auto’s gevrijwaard moet blijven. Studies hebben aangetoond dat 65 procent van de klanten, en dan vooral de meer vermogenden, zijn aankopen met de auto doet. Heel wat mensen uit Waterloo, Sint-Genesius-Rode en Ukkel-Zuid worden niet optimaal bediend door het openbaar vervoer. Vanuit Ukkel-Zuid bijvoorbeeld duurt een tramrit naar het centrum anderhalf uur. Tel bij de lange wachttijden ook nog de onveiligheid en het gebrek aan comfort op de overvolle trams en bussen. Geen wonder dat dit clientèle verkiest om een winkelcentrum buiten de stadskern te bezoeken. Winkelwandelstraten voorzien: volledig akkoord. Maar een laan, die als toegangsweg fungeert, autovrij maken, zoiets doet men in geen enkele metropool. Het is alsof je van de Boulevard Saint Germain of de ChampsÉlysées in Parijs of van Fifth Avenue in New York een voetgangerszone zou maken! Door de wagens uit een stadscentrum te weren, knijp je het dood. Klanten zoeken dan hun toevlucht tot winkelcentra buiten het centrum, zoals Westland Shopping, omdat deze veel toegankelijker zijn. Goede voorbeelden in Bergen zijn de Grand-Rue en de Rue de la Chaussée: alle handelszaken staan er te koop of te huur, omdat winkelcentrum Les Grands Prés de klanten heeft afgesnoept. Hetzelfde scenario speelde zich af in Charleroi, in Saint-Nicolas in Luik, in Lyon en in Montpellier in Frankrijk. Nee, dit plan dreigt het imago van het stadscentrum te schaden. Het is een utopie en een depreciatie van de handel, en dit enkel omwille van een filosofische oorlog tegen de wagen. 10 BECI - Bruxelles mmetropool - maart 2015 Deel uw mening : THINK TANK AUTOVRIJ CENTRUM Els Ampe: «Wij blijven bereid de mobiliteit bij te sturen» Bij het afronden van deze editie vernamen wij dat drie verenigingen bij de Raad van State een beroep hebben ingediend tegen de voorziene autovrije zone in het centrum. Dit gebeurde enkele dagen na onderstaand interview van Els Ampe (Open Vld), schepen van Mobiliteit en Openbare Werken. Peter Van Dyck H et autovrij maken van het Beursplein en omgeving zal in twee fases verlopen. De eerste start eind juni-begin juli, wanneer de verkeerssituatie gewijzigd zal worden. Dit betekent concreet dat vanaf dan de auto’s niet meer de verkeersvrije zone in kunnen en dat omliggende straten van rijrichting veranderen. “Die eerste fase is voorzien om iedereen de tijd te geven om zich aan de nieuwe situatie aan te passen”, legt schepen Els Ampe uit. “Mocht blijken dat sommige ingrepen niet echt werken, dan heeft men nog de kans om aanpassingen door te voeren vóór de grote werken beginnen. Die eigenlijke heraanleg en verfraaiing, de tweede fase, is pas voor 2016.” De schepen kent de bezorgdheden van de handelaars. De vlotte toelevering van goederen is gegarandeerd door de regeling dat auto’s en vrachtwagens tot elf uur ’s ochtends de verkeersvrije zone in mogen. De vraag naar meer parkeerplaatsen werd eveneens ingelost met de geplande bouw van vier nieuwe ondergrondse parkings ter hoogte van de Nieuwe Graanmarkt, het IJzerplein, het Rouppeplein en het Vossenplein (nvdr: precies daartegen werd in beroep gegaan). Andere grote besogne is de optimalisering van het openbaar vervoer. “We hebben samen met de MIVB de buslijnen herzien”, zegt schepen Ampe hierover. “De situatie van het openbaar vervoer zal zeker niet verslechteren, integendeel. De lijn 86 bijvoorbeeld, die van Molenbeek komt, gaat rondom de verkeersvrije zone cirkelen. Dat is zowel voor de inwoners van Molenbeek als die van het centrum interessant.” Dat de verbindingen met de grote perifere lanen ver van ideaal zijn, beseft de schepen. “Zelf kunnen wij als stad daar helaas geen actie voor ondernemen; dat is een bevoegdheid van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Het grote probleem van de slechte verbindingen vanuit Neder-Over-Heembeek, Sint-Agatha Berchem, Ukkel of Elsene naar het stadscentrum wordt helaas niet opgelost door ons circulatieplan. Enkel nieuwe metrolijnen kunnen hierin soelaas brengen. De stad moedigt het Gewest dan ook aan om deze te ontplooien.” Klankbordgroep De stad reikt de handelaars van Brussel-centrum de hand tijdens de transitieperiode. Els Ampe: “Op de wijziging van de verkeerssituatie volgt een testfase van acht maanden. Gedurende deze periode zullen een aantal plaatselijke ondernemers en handelaars en ook federaties als BECI uitgenodigd worden om in de klankbordgroep te zetelen. Uiteraard kunnen we het grote plan niet overhoop gooien, maar aanpassingen om tegemoet te komen aan gerezen verzuchtingen blijven zeker mogelijk.” Els Ampe. Acht maanden later zal men een telling uitvoeren om te onderzoeken hoe het verkeer zich gedraagt. Met het oog op de heraanleg van de autovrije zone is het goed na te gaan of er bijvoorbeeld niet te veel transitverkeer blijft. Daarnaast zal er ook een economische analyse zijn. Els Ampe’s collega-schepen van economie Marion Lemesre komt binnenkort naar buiten met een economisch plan voor de Vijfhoek en ook zij zal daarvoor het nodige overleg organiseren. Els Ampe heeft eerder al eens de ambitie uitgesproken om van Brussel op termijn de winkelhoofdstad van Europa te maken. Aan de non-believers zegt ze: “Het is door de vele plannen voor shoppingcenters in de rand dat de urgentie om iets te doen in het centrum zeer groot werd. Wij proberen de voordelen van de rand te combineren met die van het centrum. In de stadskern hebben we heel wat culturele instellingen, bezienswaardigheden en gezellige horecazaken als troef. De niet optimale bereikbaarheid en het tekort aan parkeerplaatsen, problemen waar die shoppingcenters niet mee kampen, willen wij net oplossen met een grote verkeersvrije zone. Net als in Woluwe Shopping, Neo op de Heizel of Uplace kan de klant voortaan zijn wagen ondergronds kwijt om vervolgens zonder druk verkeer te shoppen.” ● BECI - Brussel metropool - maart 2015 11
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Bossen en meren (hier het stuwmeer van Manicouagan), bodemschatten, immense gebieden: het noorden van Québec moet nog worden veroverd! INTERNATIONAAL Québec: 1,2 miljoen km2 ontwikkelingspotentieel Philippe Couillard, Eerste Minister van Québec, vereerde ons met een bezoek. Hij kwam onder meer de ontwikkelingsprojecten van de ‘Belle Province’ (50 maal de oppervlakte van België!) toelichten. De man en zijn team zijn de briljante dragers van de grootse ambities die grootschalige uitzichten voor onze ondernemingen inhouden. Didier Dekeyser D e regering van Québec bestaat uit mensen die het potentieel van hun grondgebied perfect inzien. Toch stellen ze zich resoluut pragmatisch op. Ze zijn vandaag voorstander van gematigd beheer en duurzame ontwikkeling. De projecten die de regering Couillard voorstelt, werden in overleg met alle spelers ontwikkeld. Hun realistische aanpak blijkt uit de twee duidelijke actielijnen, namelijk het ‘Plan Nord’ en de ‘Stratégie Maritime’. Beide plannen hebben de omvang van het grondgebied; ze zijn dus letterlijk gigantisch. Van dit kaliber zijn ook de zakelijke uitzichten voor buitenlandse bedrijven. Plan Nord Het ‘Plan Nord’ is bedoeld om op een coherente manier 72% van de oppervlakte van Québec te ontwikkelen, namelijk de immense gebieden ten noorden van de 49e breedtecirkel. Québec beschikt over aanzienlijke natuurlijke hulpbronnen, waarvan een flink deel beschikbaar blijft ondanks de reeds grootschalige mijnbouw (nikkel, kobalt, goud, diamant enz.). Het Plan Nord beschrijft zijn grondgebied in functie van de bestaande bodemschatten: 25% van deze hulpbronnen werden in dit stadium geïdentificeerd en vertegenwoordigen al een bijzonder indrukwekkend ontginningspotentieel, onder andere wat betreft de zogenaamde zeldzame aardmetalen. Bosbouw blijft een van de sterkste troeven van Canada. Ook daar zijn de perspectieven bijzonder aantrekkelijk: Québec beschikt namelijk over 2% van ‘s werelds beboste oppervlakte. Het noorden van Québec biedt in dit stadium 200.000 km² commerciële bosgebieden, die echter slechts 53% van de exploiteerbare bossen vertegenwoordigen. Québec maakt natuurlijk dankbaar gebruik van zijn talloze meren en rivieren om hydro-elektriciteit te produceren – waarvan het de vierde grootste producent ter wereld is. 1,5 miljoen meren en rivieren werden geïdentificeerd; vele andere moeten nog worden ontdekt. De ontwikkelingsperspectieven zijn dus overweldigend. De verschillende 12 BECI - Brussel metropool - maart 2015 energiebronnen die Canada zelf exploiteert garanderen lage en stabiele prijzen en een grote bevoorradingszekerheid voor de bedrijven die er zich vestigen. Naast de ontwikkeling van industrie zullen natuurlijk ook vele andere sectoren (waaronder logistiek, onderzoek en innovatie, bouw, energie enz.) aan dit grootschalig project kunnen bijdragen. Stratégie Maritime De ‘Stratégie Maritime’ wil het beste maken van de eersterangs troeven van Québec, door een uitbreiding van de havencapaciteiten en een verdere toename van de nu al verbluffende logistieke dienstverlening. Meer dan 20% van de containers die jaarlijks in Québec worden geladen of gelost komen van of vertrekken naar de haven van Antwerpen. Dit aandeel zal nog groeien zodra het vrijhandelsakkoord tussen Canada en de Europese Unie van kracht wordt. Omdat Antwerpen een van de voornaamste Europese havens is die goederen naar de Oostkust van de Verenigde Staten en Canada verscheept, namen onze vrienden in Québec de wijze beslissing om de contacten met onze grote haven te versterken. Deze relaties zijn ondertussen al op een eerste partnerschap uitgemond. Van onze kant moeten we er rekening mee houden dat de 3.200 km-lange Saint Lawrence River een directe toegang tot het hart van Noord-Amerika biedt, en dan nog via de kortste weg, en dat Québec uitblinkt in logistiek en met een uitmuntend netwerk van autosnelwegen is uitgerust (5 grensovergangen met de VS). De Belle Province beschikt daarnaast over drie spoorwegnetwerken en drie internationale luchthavens. Verder moeten we rekening houden met de verbreding van het kanaal van Panama die nu aan de gang is en waardoor de handelsstromen van en naar de havens langs de Oostkust zullen toenemen. Bovendien wordt de Noord-West doorgang tussen de Atlantische en de Stille Oceaan hoe langer hoe meer bevaren waardoor de stromen naar Québec zullen toenemen en bijgevolg ook het aandeel van zijn havens in de wereldhandel. ● Label Ecodynamische onderneming : laureaten 2015 en vooruitzichten Het label “Ecodynamische onderneming“ is een officiële erkenning van het goede milieubeheer van ondernemingen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Het initiatief helpt u om uw milieumanagement te verbeteren, te besparen en uw imago te versterken. 15 jaar nadat het werd gecreëerd, trekt het label “Ecodynamische onderneming“ nog altijd ondernemingen aan. Elk jaar stijgt het aantal nieuwe gelabelde kandidaten en hernieuwingen. Op 9 maart 2015 vindt de proclamatie plaats van de ondernemingen die in 2015 gelabeld werden met 1, 2 of 3 sterren. Ze worden ook gehuldigd, in aanwezigheid van minister Céline Fremault, in het nieuwe passiefgebouw van Leefmilieu Brussel. Dit jaar ontvangen 70 organisaties (tegenover 64 vorig jaar) een (hernieuwing van het) label “Ecodynamische onderneming“ voor hun inspanningen inzake milieumanagement de jongste 12 maanden. Onder hen zijn er 11 (tegenover 7 in 2014) die het hoogste niveau van 3 sterren kregen toegekend. Bovenop de viering van het 15-jarige bestaan van het label zal de plechtigheid in 2015 voor de gelabelden ook de gelegenheid vormen om te weten te komen hoe ze nog verder kunnen gaan door de innovaties in hun onderneming op te drijven via het ResilieNtWEB-initiatief. Het ResilieNtWEB-programma dat door 6 Europese partners werd ontwikkeld, helpt kmo’s om een doeltreffende economische strategie te bepalen door een beroep te doen op eco-innovaties. De aanpak is vernieuwend in die zin dat hij zich op de activiteit zelf van de onderneming richt, dus de producten en diensten die ze op de markt brengt. In Brussel wordt het project gedragen door Leefmilieu Brussel, in een partnerschap met BECI en in onderaanneming met de steun van Greenloop. Het programma zal in juni 2015 aflopen. Een slotbrochure met voorbeelden uit de praktijk en concrete resultaten zal op dat moment beschikbaar zijn. Ze zal in het juninummer van dit magazine zitten (Brussel Metropool). Meer info over het label Ecodynamische onderneming : ◗ http://www.leefmilieu.brussels/ themas/duurzame-stad/labelecodynamischeonderneming Meer info over het ResilieNtWEB-project : ◗ www.resilientweb.eu. Contactpersonen bij Leefmilieu Brussel: ◗ Etienne Aulotte, eaulotte@environnement.irisnet.be ◗ Hélène Dekker hdekker@environnement.irisnet.be
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Belgische Energie2015 U bent Een instelling Een burger Particulier of in beroepsverband Een bedrijf Industrieel, landbouw-, diensten-, bouw-, handelsof vervoersector,... Een stad of gemeente Bestuur, school, universiteit, ziekenhuis, vzw, jeugdcentrum,... en Milieuprijs De eerste Prijs voor de actieve en innovatieve spelers op het gebied van milieu en energie P R E M I U M P A R T N E R Neem gratis deel aan de prijs, laat uw know-how, uw realisaties, inspanning en/of bijdrage aan de gemeenschap van morgen kennen... Grote bedrijven en instellingen, leiders op het gebied van energie en milieu, zullen op 3 juni 2015 de 8 prestigieuze Awards uitreiken tijdens een even prestigieus “media event”. Stuur uw dossier ten laatste op 1 april 2015 Informatie en inschrijvingen : Nathalie Nicosia · +32 (0)4 221 58 68 www.eeaward.be Référence Média TUINMAGAZINE INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Erasmus+, paspoort voor een baan Het Europese programma Erasmus+ is bedoeld om samenwerkingsverbanden tussen bedrijfswereld, onderwijs en vorming tot stand te brengen. Bedrijven die via die weg buitenlandse stagiairs onthalen, ontdekken tegelijk een internationale dimensie. D e economische crisis heeft de werkloosheidscijfers van jongeren overal in Europa de hoogte ingejaagd. In augustus 2014 kampte Brussel volgens Actiris met 28,6% jongerenwerkloosheid, gevoelig meer dan het Europese gemiddelde van 22,1% (Eurostat gegevens). Alle studies tonen aan dat een kwalificatiecertificaat de tewerkstellingskansen vergroot. En toch verlieten 17,8% van de Brusselse jongeren tussen 18 en 24 jaar in 2013 vroegtijdig de school, tegen 11,2 % voor gans België, volgens de studie Forces de travail. Het Erasmus+ programma (2014-2020) is bedoeld om lerende jongeren een officiële erkenning te geven van bekwaamheden die ze in het buitenland hebben verworven, waardoor deze werkzoekenden op de arbeidsmarkt betere kansen krijgen. Het programma richt zich tegelijk tot jongeren die een basisopleiding volgen, en tot stagiairs die in het buitenland nieuwe vaardigheden kunnen aanleren en bovendien een hele resem persoonlijke en niet technische skills kunnen ontwikkelen, die vaak doorslaggevend zijn tijdens de zoektocht naar een baan. Voordelen voor de ondernemingen De samenwerkingsverbanden tussen de bedrijfswereld en de sectoren onderwijs en vorming liggen aan de grondslag van deze Europese strategie die meerdere synergieën aanmoedigt. • Bedrijfsstages Dankzij Erasmus+ kunnen ondernemingen Europese stagiairs onthalen, voordeel halen uit nieuwe competenties en werkmethodes, nieuwe marktuitzichten ontdekken of de stap zetten naar een Europese internationale dimensie (wij verwijzen naar de campagne We mean business: http://we-mean-business.europa.eu). • Mobiliteit voor het personeel De ondernemingen krijgen ook de gelegenheid om leraren en verstrekkers van beroepsvormingen als waarnemers te onthalen, of om hun eigen personeel aan een seminar te laten deelnemen. Op termijn moeten dergelijke activiteiten de uitwisseling van goede praktijken bevorderen en het onderwijs aanpassen aan de verwachtingen van de arbeidswereld. • Partnerschappen tussen bedrijfswereld en onderwijs Deze richten zich tot ondernemingen die met organisaties en schoolinstellingen willen samenwerken op het vlak van onderwijs, vorming of jeugd om zodoende oplossingen uit te werken voor het beruchte tekort aan competenties. Zo worden de ondernemingen de drijvende kracht van de verandering en kunnen ze zelf werken aan oplossingen voor de problemen eigen aan hun sector. Meerdere types partnerschapsprojecten kunnen worden overwogen: 1. Strategische partnerschappen: ze ontwikkelen cursussen en leertrajecten die op de praktijk steunen, ze bevorderen de dialoog tussen onderwijs en onderneming, en ze brengen samenwerkingsverbanden tot stand waardoor onderwijs en tewerkstelling beter op elkaar afgestemd geraken. 2. Kennisallianties (gecentraliseerde actie): het gaat hier om allianties tussen instellingen van het hoger onderwijs en ondernemingen, ook hier om de hiaat tussen hoger onderwijs en arbeidsmarkt proberen te dempen. 3. Sectorale allianties voor competenties (gecentraliseerde actie): dit betreft Europese samenwerkingsprojecten in het domein van de beroepsopleiding om in te spelen op de behoeften aan competenties op Europees niveau, via een sectorale aanpak, met de uiteindelijke bedoeling het concurrentievermogen en de aanwervingskansen te vergroten. Meer informatie? Over de gedecentraliseerde acties in de Fédération Wallonie-Bruxelles: www.erasmusplus-fr.be. Over de gecentraliseerde acties gevoerd door het uitvoerende agentschap van de Europese Commissie: http://eacea.ec.europa.eu. ● BECI - Brussel metropool - maart 2015 15
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Detailhandel: aanbod om erosie tegen te werken SALES In Brussel boert de kleine handelszaak blijkbaar achteruit. Schijn of werkelijkheid? De boekhoudkundige statistieken van de sector zijn niet slecht, maar het aantal handelszaken en de verscheidenheid aan gemeenschapsgerichte functies die ze vervullen, volgen wel degelijk een neerwaartse trend. Didier Dekeyser E en stand van zaken opmaken van de Brusselse detailhandel is een hele opdracht. De sector is namelijk bijzonder breed. Hij omvat de verkoop van goederen (onder meer voedingswaren) en van diensten (waaronder de Horeca). Hij dekt de handelsketens, de grootdistributie, de franchisenemers, de coöperatieven, de alleenstaande buurtwinkels, de markten, e-commerce e.d. Sommige handelskernen vervallen snel (de Louizagalerij bijvoorbeeld), terwijl andere in de lift zitten (de Brabantstraat). aantal zelfstandigen achteruitgaat, wat voor de buurtwinkels waarschijnlijk een negatieve trend inhoudt. Een flink deel van de tewerkstelling en van de omzet is in de sector aan grote ondernemingen en meer specifiek de grootdistributie te danken. De ingrijpende kwalitatieve verschuivingen in het commerciële aanbod gebeuren vooral in minder belangrijke subsectoren: vandaar de uiteenlopende conclusies tussen enerzijds de vaststellingen op het terrein bij de buurthandelaars, en anderzijds de globale evoluties in de sector. De grootdistributie voert een harde concurrentie tegen de lokale handel en vergroot zijn aandeel in heel wat gespecialiseerde sectoren (hierboven: Media Markt). De achteruitgang van de sector sinds 1950 neemt dramatische proporties aan. De trend zet zich volgens het Overzicht van de Handel voort, maar wel iets trager. Uit de cijfers van het Gewest over tewerkstelling en toegevoegde waarde – en uit de omzetgegevens van de BTW – blijkt echter dat deze sector tijdens de afgelopen jaren in het BHG vrij gezond was en de crisis zonder al te veel kleerscheuren heeft doorstaan. Wat de werkgelegenheid betreft, stijgt het aantal loontrekkende arbeidscontracten, terwijl het 16 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Enkele oorzaken van het verval • De algemene grootdistributie. Ze blijft het assortiment aangeboden producten in verschillende formaten uitbreiden om betere marges te verkrijgen, die in voedingswaren trouwens ontoereikend zijn. Daarom gaat de grootdistributie rechtstreeks concurreren met speciaalzaken (bijvoorbeeld informatica) en boekt ze vooruitgang in talrijke andere, meer klassieke sectoren als kleding, parfumerie, do-it-yourself, sport, speelgoed, boekhandel enz. Ze opent bovendien kleinere verkooppunten, speelt met het prijzenbeleid en beschikt over marktbenaderingstechnieken en marketingmiddelen die voor kleine handelaars buiten bereik blijven. • De herstructurering van de aan de consumenten aangeboden diensten, onder meer in de banken, waar het werk aan het loket nu bijna volledig door de klant zelf moet worden verricht. • Franchising, die zowel in het aanbod van de goederen als van diensten uitbreiding kent en al 6% van de detailhandel in ons land inpalmt. • E-commerce, die inspeelt op tijdwinst, een uitgebreid aanbod en soms zeer aantrekkelijke prijzen – naast de Uiteenlopende meningen over e-commerce, gehoord op de Guldenvlieslaan: Jacques L.: “Ik koop niet online omdat een dergeTOPIC lijk gedrag bijdraagt tot de verdwijning van de lokale handel die bepaalde wijken precies aantrekkelijk maakt. De sociale rol van levendige stadswijken wordt te vaak verwaarloosd. E-commerce prijzen zijn vaak voordelig, dat geef ik toe, maar op termijn zullen die worden bijgestuurd, namelijk na de verdwijning van de buurtwinkels. Ik betreur trouwens de aangekondigde sluiting van mijn lievelingsboekhandel in de Louizagalerij. De concurrentie van Fnac heeft hiertoe bijgedragen maar ook Amazon zit hier voor iets tussen. Hierdoor verliezen we het contact met een team bekwame raadgevers, evenals een aangename sfeer die bijdraagt tot het plezier dat ik ervaar bij het lezen van een boek. Ik betaal graag wat meer om dit alles rondom mij te hebben.” Abdel B.: “Ik ben 100% voorstander van e-commerce. De prijzen zijn goed, het advies is beter dan de aanbevelingen van verkopers die voorraad moeten afzetten. En ik heb niet de indruk bedot te worden, wat onder andere wél het geval is wanneer ik 10 € moet betalen voor de vervanging van mijn uurwerkbatterijtje dat ik voor 40 cent op het web kan kopen. Probeer in een winkel maar eens een artikel terug te brengen dat na opening niet functioneert: in het beste geval krijgt u een waardebon; in het slechtste vertrekt het ding voor herstelling en begint een lang verhaal. Online kopen is ook veel eenvoudiger. Als u een fotocopier in een winkel koopt, moet u er om te beginnen met de wagen naartoe. U moet een verkoper vinden, die dan laat blijken hoezeer uw vraag hem verveelt (vraag hem zeker geen technisch advies, want dan zit hij zeker 10 minuten lang op het web naar een antwoord te vissen). Daarna moet u betalen, de doos gaan afhalen, nog ergens anders een factuur verkrijgen en daarna met de zware doos door al het volk uw weg banen naar de betalende parking. Allemaal verloren tijd, nutteloze kosten en een slechte service. Waarom zou ik dan niet online kopen?” Laurie, bediende in een boekhandel: “Er zijn mensen die hier binnenstappen, dankzij ons boeken ontdekken die ze niet kenden, erin beginnen te bladeren en ze soms ook beschadigen, en dan weer buiten stappen om de boeken op het internet te kopen. Sommigen zeggen het vlakaf. Of ze nemen een foto van een boek om de volledige referenties te hebben. Ze beseffen niet dat zij zich in een omgeving bevinden die voor de zaak duur uitvalt en voor onze verkoop dient. Nog anderen vergelijken de prijzen rechtstreeks op hun smartphone en vinden soms onovertroffen kraakprijzen die wij onmogelijk kunnen bieden.” Het succes van de lokale handel steunt vandaag op een persoonlijke relatie met de klant, differentiatie, kwaliteit van het aanbod, dienstverlening en advies. moeilijke toegankelijkheid van heel wat handelszaken in de hoofdstad. • Veranderingen in de reglementering; dit is onder andere het geval in de Horeca, de night-shops of de fax- en telefoonwinkels. • De dalende koopkracht van de consument (uit een studie van de OIVO blijkt dat nagenoeg één consument op drie (32%) een ernstige materiële deprivatie ondergaat. Vooral Brusselaars zijn getroffen. 12% van de ondervraagden geven toe geen wasmachine en 10% geen televisie te kunnen kopen. • De concurrentie van nabij gelegen steden die toegankelijke en diverse handelskernen aanbieden (de Esplanade in Louvain-la-Neuve krijgt ook bezoek van Brusselaars). • De veranderende inkoopgewoonten van de consument. Een origineel productaanbod Arnaud Texier, die verantwoordelijk is voor het Gewestelijk Handelsagentschap Atrium belast met de ontwikkeling van de handel in Brussel, zei hierover onlangs: “(…) Er bestaan nog te weinig handelszaken die beantwoorden aan de verwachtingen van de hedendaagse klant.” Op zich nog geen ramp, maar een verandering van benadering is wel gewenst. Niet iedereen stelt inkopen om budgettaire redenen uit. Vandaag koopt de consument op een andere manier, andere producten en in een ander kader. ‘Duurzame, ‘ethische’ en ‘bio’-producten kennen een grote bloei en kunnen gemakkelijker in verband worden gebracht met een kleine handelszaak dan met een warenhuis of online winkelen. Van de handelaar in de buurt wordt verder verwacht dat hij met een origineel productaanbod op de proppen komt, iets dat verschilt van wat men in grotere structuren kan vinden. Ook het dienstaanbod moet beter zijn, de winkelruimte dient kwalitatief en aantrekkelijk te ogen en de handelaar moet van professionalisme getuigen. Het is helaas niet altijd het geval… Volgens Atrium verantwoordelijke Arnaud Texier beantwoorden te weinig handelszaken aan de verwachtingen van de huidige consument. BECI - Brussel metropool - maart 2015 17 R.T.
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TOPIC E-commerce, de grote schuldige en tegelijk de oplossing? Amazon en consorten hebben heel wat zaken zware schade berokkend. Dit geldt onder andere voor de kleine boekhandelaar die zich onmogelijk de opslag van een gigantisch assortiment en een discountprijzenbeleid kan veroorloven. E-commerce is echter in alle domeinen actief en zijn invloed neemt toe. Het is daarom verontrustend dat heel wat handelszaken zelfs nog niet over een virtueel uitstalraam beschikken terwijl bepaalde reuzen op het internet nu ook de levering van verse producten overwegen (dit is een van de redenen waarom leveringen met drones een snelle ontwikkeling doorstaan). Bestaat er een toekomst voor kleine handelszaken in Brussel? Het antwoord van IZEO secretaris-generaal Miguel Van Keirsbilck: “Ik hanteer liever de term ‘zelfstandige handelszaak’ dan ‘kleine handelaar’. In het Brusselse Online kopen: een gemakkelijke en goedkope oplossing voor vele consumenten… Een online aanwezigheid volstaat niet als ze niet rendabel is. Geen winkel, weinig personeel, soms helemaal geen voorraad: het is bijna te mooi om waar te zijn. Van waarheid gesproken: in e-commerce gaat die gepaard met het moeizame beheer van een website die constant moet worden bijgewerkt, rekening houdend met de noodzaak om toegankelijk te zijn via tabletten, pc’s en smartphones die allemaal een eigen besturingssysteem hebben. Daarbij komt nog de organisatie van de – vaak dure – leveringen, de naleving van een heleboel reglementeringen (onder andere het recht van de klant goederen terug te sturen), en dit alles op een vrij kleine Belgische markt waar een aantal internationale spelers al het leeuwendeel hebben weggekaapt. Eenvoudig is het dus niet. Het aantal faillissementen van webshops neemt trouwens toe. In de praktijk is e-commerce een ander en … een tweede beroep. Ook niet te onderschatten: de impact van de veralgemening van breedbandinternet, 4G en mobiele forfaits op het koopgedrag van de consument: ze gaan deze toegang tot de markt zeker stimuleren. Alle handelszaken zouden zich daarvan bewust moeten worden, en zich aanpassen. Een virtueel uitstalraam is een eerste stap en een alternatief voor de verkoop in de fysieke winkel. Een voorbeeld daarvan is de beroemde huishoudapparatenketen van Brusselse oorsprong die zijn virtueel uitstalraam geleidelijk heeft aangevuld met meningen van consumenten over de producten, de visualisering van de stocks, de mogelijkheid om rechtstreeks te bestellen en de goederen snel te komen afhalen en ten slotte de levering op de volgende dag (dus sneller dan Amazon voor Belgische klanten). Dit alles gaat nog altijd gepaard met de 1. Om een tag te verkrijgen: www.izeo.be Gewest zijn er ongeveer 24.000 handelszaken. Volgens de ramingen is ongeveer één op twee zelfstandig. Dat zijn de winkels die onze wijken aantrekkelijk maken en een persoonlijkheid geven. De overgrote meerderheid van de consumenten is aan het bestaan van zulke winkels gehecht en zou ze in geen geval willen zien verdwijnen. Nochtans liggen heel wat gevaren op de loer: de bikkelharde concurrentie van grote ketens en internationale franchisingsystemen, het toenemend volume aan inkopen op internet of nog de problemen rond mobiliteit en parkeergelegenheid in onze steden. In deze omstandigheden is het vandaag zeker moeilijker een zelfstandige zaak rendabel te maken dan tien of twintig jaar geleden. Er bestaan nochtans mooie succesuitzichten! De succesvolle handelaars van de toekomst zullen meerdere aspecten combineren. Ze zullen zich onderscheiden door de kwaliteit van de producten, van de service, van het advies en van de persoonlijke relatie. Verder zullen ze voorrang geven aan een geïntegreerde ‘multi-channel’ aanpak (een goede zichtbaarheid op het web, ‘web-to-store’, verkoop zowel online als in de winkel en uitbouw van een coherente beleving voor de consument, met behoud van de menselijke en lokale relatie). Ze zullen het aanbod constant hernieuwen en natuurlijk een proactieve en geïndividualiseerde communicatie met de klanten onderhouden.”» NB: IZEO helpt handelaars op het internet zichtbaar te zijn, onder andere dankzij vorming en begeleiding, maar ook via een interactieve tag met een link naar een mini website dat ook met mobiele toestellen compatibel is1 . service van een buurtwinkel, met onder andere advies en terugname of inruil van goederen, rechtstreeks in de winkel. E-commerce zou alle handelaars moeten interesseren, met inbegrip van diegenen die daarvan de concurrentiële troef nog niet inzien of die oordelen dat het type goederen of diensten die ze aanbieden niet compatibel is met online verkoop. Een grote Franse stad heeft bijvoorbeeld een digitale conciërgedienst ontwikkeld waar, via internet, producten van handelaars in de stad kunnen worden besteld en nadien om het even wanneer kunnen worden afgehaald. Het systeem is ontwikkeld voor producten en diensten die op het eerste gezicht moeilijk op het web kunnen worden verkocht: stomerij, schoenmakerij, verse producten enzovoort. ● 18 BECI - Brussel metropool - maart 2015 U CREËERT EEN ACTIVITEIT MET EEN COMMERCIEEL DOEL ... • U moet een examen afleggen om uw ondernemersvaardigheden te bewijzen? • U hebt een niet-Europese nationaliteit en hebt daarom een beroepskaart nodig? Contacteer dan uw gewestelijke bestuur. Meer info op www.brussel-economie-werk.be.
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Brussels Airlines is een mooi voorbeeld van een onderneming die voor een ‘territoriaal merk’ heeft gekozen. SALES Brussel, een merk dat waarde inhoudt Buiten Europa hebben mensen meestal geen flauw idee van waar België voor staat, maar de naam ‘Brussel’ klinkt in vele oren bekend. Het concept ‘Brussel’ bestaat dus wel degelijk met een min of meer duidelijke inhoud in het collectieve bewustzijn. Vandaar het nut om er een duidelijk identificeerbaar merk van te maken. Pascal Sac, van de ATO, werd belast met de ontwikkeling van deze aanpak, die logischerwijze met een vorm van marketing gepaard zal gaan. Didier Dekeyser Wat moeten we begrijpen onder ‘territoriale marketing’ en ‘territoriaal merk’? Territoriale marketing is een jonge wetenschap die nog in volle ontwikkeling is en waarvoor geen ‘academische’ begripsomschrijving bestaat. In eenvoudige termen beschrijf ik territoriale marketing als een methode en een hulpmiddel ter ondersteuning van het project van een grondgebied, met de bedoeling waarde te creëren ten gunste van de inwoners. Het heeft allemaal te maken met aantrekkelijkheid. Joël Gayet, een van de ontwikkelaars van deze discipline in Frankrijk – waar ze trouwens verder staat dan hier – definieert territoriale marketing als ‘een geheel van technieken waarmee de aantrekkingskracht van het grondgebied kan worden gebouwd en ontwikkeld. De aantrekkingskracht staat gelijk met de uitstraling, de promotie van het aanbod en de bekwaamheid om, op een bepaald tijdstip of permanent, personen en kapitaal aan te lokken.’ Deze methode moet er dus in slagen zowel overheidsdiensten als privé spelers rond een territoriaal project samen te brengen en aan de uitvoering te laten samenwerken. Vanzelfsprekend dient dit proces aan de eigenheden, behoeften en ambities van elk grondgebied te worden aangepast. Niets belet dat goede ideeën van buiten uit inspirerend werken, maar met de ‘toolbox’ van territoriale marketing moet doordacht worden omgegaan. Het ‘territoriale merk’ is één van deze ‘tools’, en bovendien momenteel zeer in trek. Hierdoor kan men zich rond gemeenschappelijke waarden verenigen, zich onderscheiden, zich laten op…merken en een ambitie of een belofte uitstralen om, per slot van rekening, zijn eigen aantrekkingsvermo20 BECI - Brussel metropool - maart 2015 gen te versterken. Een paar Franse voorbeelden: Auvergne Nouveau Monde, Aveyron vivre vrai… Hoe ontwikkelt zich een strategie om een grondgebied aantrekkelijk te maken? De ‘cut & paste’ techniek is meestal niet toepasbaar, want het wordt maatwerk of zelfs een vorm van ‘haute couture’. Gewoonlijk wordt gestart met een diagnose van de aantrekkingskracht van het grondgebied ten opzichte van zijn concurrenten: hetzelfde proces als bij een onderneming, met een lijst van troeven en zwakheden, opportuniteiten en bedreigingen. Hierbij wordt vaak de identiteit van het grondgebied geschetst. Daarna wordt aan project en ambitie gesleuteld. De doelgroepen worden gedefinieerd (zoals een bedrijf dat zijn markt segmenteert) en ten slotte gaan concrete acties van start om de doelgroepen te bereiken, de doelstellingen na te streven en de ambitie concrete gestalte te geven. Zulke concrete acties vormen natuurlijk de meest zichtbare facetten van de ganse opzet, met een territoriaal merk, grootse culturele of sportieve evenementen, symbolische gebouwen e.d. Dit is echter slechts een tipje van de ijsberg, want stroomopwaarts wordt enorm veel onzichtbare werk verzet in prospectie, strategie, mobilisering van overheidsen privéspelers (in de Elzas werden nagenoeg 5000 mensen bij de diagnose betrokken), ontwikkeling en/of uitwerking van het aanbod (bijvoorbeeld door de bouw en/of de verbetering van infrastructuren), relaties met gebruikers enz. Ondernemingen weten heel goed hoeveel tijd en doorzettingsvermogen nodig zijn om een merk te vestigen. Pascal Sac werkte eerst als journalist rond typisch Brusselse informatie en werd nadien ministeriële woordvoerder bij de Franse Gemeenschap en de Federale Overheid. Sinds 2011 specialiseert hij zich in strategisch communicatie-advies en territoriale marketing in zijn functie van opdrachthouder bij het Agentschap voor Territoriale Ontwikkeling (ATO) en als zelfstandige consulent. Binnen het ATO werkt hij onder andere aan de heropwaardering van het grondgebied rond het kanaal, in het raam van een programma dat steun krijgt van het EFRO. TOPIC Kunnen bedrijven zich bij zulke strategieën aansluiten? Hebt u voorbeelden van succesvolle initiatieven in die zin? Elk geval is verschillend. De manier waarop de projecten worden geleid, hangt grotendeels af van de betrokkenheid van de bedrijfswereld. Soms zijn de ondernemingen niet meer dan partners bij het initiatief van de overheid. In andere gevallen, zoals met Hamburg Marketing, treden ze op als aandeelhouders van de holding die het ganse gebeuren aanstuurt. Ook in financiering zit enorm veel variatie: in het begin is het meestal een overheidsaangelegenheid, hoewel de city marketing campagne die in 2008 in Berlijn van start ging van meet af aan samen met de bedrijfswereld werd gefinancierd. Dezelfde verscheidenheid vinden we terug in de manier waarop het merk wordt gepromoot: 147 bedrijven hebben zich aangesloten bij het merk ‘Alsace’, dat in 2012 werd gelanceerd, maar het merk OnlyLyon, dat in 2007 tot stand kwam, geniet vandaag de steun van meer dan 15.000 ambassadeurs, onder wie talrijke gewone burgers, en zorgt voor een ‘premiumisatie’ van de deelnemende ondernemingen. Ook het Zwitserse kanton Wallis startte in het begin van de jaren 2000 een gelijkaardig initiatief met de ontwikkeling van een territoriaal merk en het kwaliteitslabel Valais Excellence, dat strenge criteria oplegt en tot nu toe aan amper 150 bedrijven werd uitgereikt. Sommige grondgebieden gaan met ondernemingen samenwerken om ‘afgeleide producten’ te ontwikkelen, bijvoorbeeld om de kwaliteit van toeristische souvenirs te verbeteren. In 2011 kwam het mineraalwater ‘Valais les Alpes-Source’ op de markt, met het logo van het territoriale merk Valais. Welke toegevoegde waarde voor de bedrijven? Ik haal hier een aantal voorbeelden aan die veel ouder zijn dan de territoriale marketing zoals we hem nu kennen: horlogemakers vermelden Zwitserland op hun uurwerken; parfumeurs schrijven Parijs op hun verpakkingen en dichter bij ons volgen de Belgische chocolatiers dezelfde logica. Ze hebben al geruime tijd het nut ingezien van een combinatie tussen hun imago en een grondgebied dat bepaalde betekenissen en waarden (betrouwbaarheid, luxe, kwaliteit …) symboliseert, want daar zit toegevoegde waarde en, bijgevolg, een concurrentievoordeel. In omgekeerde richting weten wij ook dat voor sommige landen, de vermelding ‘Made in …’ gelijk staat met lage prijzen, maar ook twijfelachtige kwaliteit en weinig respect voor maatschappelijke waarden en milieu. Naast de louter financiële aspecten trachten bepaalde grondgebieden via territoriale marketing ondernemingen te overtuigen zich bij de territoriale merken aan te sluiten. Dit vergemakkelijkt voor deze bedrijven namelijk de rekrutering van talenten, de band tussen de medewerkers, de herwaardering, de promotie van de kennis van zaken, de integratie van een gemeenschappelijke dynamiek, het delen van waarden en de toegang tot een moderner imago. Het is moeilijk een duidelijk zicht te krijgen over de gevolgen. Hoe dan ook, hoe langer hoe meer grondgebieden gaan voor dergelijke initiatieven aan de hand van een strategie, een segmentering, de identificatie van doelgroepen enz., eerder dan een louter promotioneel communicatiebeleid. Welke strategie voert het Brusselse Gewest vandaag? Worden onze ondernemingen aangespoord hiertoe bij te dragen? Het Brusselse Gewest koos uitdrukkelijk voor een verdere ontwikkeling van de faam van Brussel. Wij hebben hier te maken met city branding, die zich uit via het merk ‘be.brussels’ en een aantal contextuele varianten (eentje hiervan staat op het internetportaal: ‘be thuis, be.brussels’). Het Gewest heeft het concept eerst in zijn eigen publicaties en daarna in de namen van besturen en gewestelijke organen toegepast (ato.brussels, citydev.brussels, enz.). Deze branding veroorzaakte verder de wijziging van het iris-symbool van het Gewest. Het gewestelijk Parlement heeft trouwens onlangs de nieuwe versie als officiële embleem aanvaard. Bovendien ontwikkelde het Gewest de extensie ‘.brussels’ om zijn merk via URL’s en e-mailadressen te verspreiden. In die zin heeft het Gewest de Brusselse ondernemingen aangeboden ook aan dit initiatief deel te nemen, onder andere via de website http://be.brussels.be/mijndomein. U zult vaststellen dat een aantal ondernemingen de stap heeft gezet. ● BECI - Brussel metropool - maart 2015 21 R.T.
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TOPIC Eerlijkheid wordt beloond SALES De communicatiebudgetten slonken door de crisis, maar bedrijven die niet tegen een muur willen lopen, investeren toch best in reputatie- of stakeholdersmanagement, zo verkondigen de communicatiebureaus. “Bedrijven met een goede reputatie verkopen meer.” D oor de crisis zijn de budgetten voor communicatie onder druk komen te staan. In bepaalde subsegmenten, zoals de reclame, werd serieus gesnoeid. “Om die reden hebben wij van dag één, toen we zes jaar geleden uit de startblokken schoten, ingezet op stakeholdersmanagement”, vertelt Joris Bulteel, medeoprichter van communicatieadviesbureau Whyte Corporate Affairs. “In plaats van de massamedia te bestoken met commerciële boodschappen, kiezen wij voor een gedifferentieerde, doelgerichte aanpak. Wij beginnen steeds met een onderzoek naar hoe de verschillende types stakeholders naar je bedrijf kijken. Op basis daarvan stellen wij een communicatiemix ‘à la tête du client’ samen.” Peter Van Dyck leggen uitstekende financiële resultaten voor. Het omgekeerde geldt ook: als er problemen zijn, is dit vaak terug te brengen tot de communicatie en het reputatiemanagement. Kijk naar hoe diep Belgacom zat vóór het aantreden van de nieuwe CEO Dominique Leroy en hoe het zich daarna herpakt heeft.” Joris Bulteel (Whyte Corporate Affairs) Blabla Als communicatie een strategische rol speelt, moet je als communicatiebureau de taal van de CEO spreken, vindt Ann Maes, managing director van Ogilvy Group Belgium. “Anders riskeren de budgetten eerder Volgens Bulteel maken we een shift door. Anno 2015 heeft communicatie haar plaats aan de directietafel. “Reputatiebewaking is tegelijk een doel en een middel om andere doelstellingen te bereiken”, onderstreept hij. “We hebben wel nog wat evangelisatiewerk voor de boeg om ondernemers van dat strategische belang te overtuigen, maar de CEO’s die de ‘déclic’ al gemaakt hebben, zien ons als een ‘must have’ in plaats van een ‘nice to have’. “ Chief Reputation Officer Thierry Bouckaert, CEO van het bureau akkanto, ziet een positieve evolutie. “Tien jaar geleden werd communicatie zelden in het directiecomité vertegenwoordigd. Vandaag verandert dit, zeker bij grote bedrijven. In de Angelsaksische landen zijn de Chief Reputation Officers al lang niet meer weg te denken. Wij volgen, met enige achterstand.” Voor Thierry Bouckaert is de link tussen de reputatie en de resultaten van een bedrijf onweerlegbaar. De academici van het Reputation Institute, met wie akkanto nauw samenwerkt, bevestigen dit. Bouckaert: “Bedrijven met een goede reputatie verkopen meer, rekruteren makkelijker, onderhouden betere contacten met de overheid, kunnen op goodwill van de stakeholders rekenen en 22 BECI - Brussel metropool - maart 2015 klein blijven”, waarschuwt ze. Ann Maes gelooft dat het geheel van het reputatiemanagement groter is dan de som der delen. Drie onderdelen telt ze. Eén: een heldere identiteit. Twee: een tastbaar bewijs. Drie: een relevante, juiste interactie. Als een van die drie sputtert, dan functioneert het geheel niet optimaal. “Als ontvanger kan je je moeilijk een idee vormen over de communicatie van een bedrijf als je zijn identiteit niet begrijpt. Je moet als onderneming uitleggen wie je bent en waar je voor staat. In het tweede onderdeel, het waarachtige bewijs, gaat men geregeld faliekant uit de bocht. Vele merken komen met de boodschap: ‘Wij willen uw leven beter maken’. Reflex van de ontvanger: ‘Dat is makkelijk gezegd; toon me maar eens het bewijs’. Hij wil dat het bedrijf iets doet in plaats van blabla te verkopen. Zo heeft KBC lang uitgepakt met de slogan ‘wij zijn een bank van hier, wij staan dicht bij u’. Een aantal jaren geleden is ze daarmee gestopt en begon ze concrete acties aan haar campagnes te koppelen, gericht aan specifieke doelgroepen zoals gepensioneerden of zelfstandigen. Dit heeft de reputatie van KBC serieus versterkt. Het facet van de slimme interactie sluit hierbij aan. Om een relatie op te bouwen met verschillende groepen stakeholders is het aan merken om in functie van een bepaalde groep te vertellen wat voor hem specifiek relevant is. In principe steeds hetzelfde verhaal, maar afhankelijk van de ontvanger, met een andere kleur van strik rond.” R.T. TOPIC Wie dit volgens Ann Maes goed onder de knie heeft, is Electrabel. “Dat bedrijf heeft de voorbije jaren wat klanten verloren aan de concurrentie, maar zijn reputatie is overeind gebleven. Het is niet de goedkoopste leverancier, maar de perceptie is dat het best te vertrouwen is. Electrabel verstrekt informatie op maat. In zijn mailings stelt het zich zeer discreet op. Die zijn extreem aangestuurd door data. Het bedrijf weet zeer goed welke knop het voor welke klant moet indrukken.” Ann Maes (Ogilvy Group) Iedereen pressiegroep Het juist benaderen van stakeholders (stakeholders management) kan volgens Joris Bulteel cruciaal zijn in lobbydossiers. “Bijvoorbeeld in aanvragen van bouwvergunningen zitten wij mee in de cockpit. Wij werken intensief samen met een klant uit de retail die nieuwe vestigingen in Vlaanderen wil openen. In die sector werkt zoiets steevast veel weerstand op. Elk expansiedossier begeleiden wij van A tot Z. Wij benaderen alle stakeholders: de publieke opinie, de media, de politiek… Het succes van zo’n dossier staat of valt met de manier waarop je de communicatie beheert.” “Ook in de voedingssector is een draagvlak bij de stakeholders van kapitaal belang. Omdat die sector gelinkt is aan hot items, zoals voedselschaarste, obesitas en het milieu, is een goede dialoog noodzakelijk. Zeker omwille van de sociale media. Iedereen kan tegenwoordig de rol van journalist of pressiegroep op zich nemen.” Gelijke wapens Wie toch vasthoudt aan het klassieke communicatierecept riskeert volgens Bulteel op termijn tegen een muur te lopen. “In onze snel veranderende wereld komt het er op aan je business en je belangen veilig te stellen. Je moet de interactie met de stakeholders opzoeken en op communicatief vlak met gelijke of zelfs betere wapens strijden. Dat levert je een competitief voordeel op.” Heel wat grote bedrijven zijn mee in deze logica gestapt, maar ook KMO’s kunnen er profijt uit halen, gelooft Bulteel. “Grote, internationale bedrijven hebben de middelen om een aantal mensen op het stakeholders management te zetten. Anderzijds zijn kleinere bedrijven misschien flexibeler om aan de verwachtingen van de stakeholders te beantwoorden. Er zijn voorbeelden genoeg van start-ups die aan de hand van slim stakeholders management met succes een nieuwe business in de markt zetten.” Toon je zwakte Een grote fout in de ogen van Ann Maes van Ogilvy is het waanidee dat je enkel de positieve kanten aan de consument mag laten zien. “Als je enkel het succesverhaal presenteert en nooit eens je twijfels deelt, dan krijgt de ontvanger argwaan. Schoenen Torfs is een bedrijf dat het lef heeft om zijn zwaktes te tonen. Het bedrijf zet al jaren intensief in op gelukkige werknemers, omdat het gelooft dat zij de winkels beter doen draaien. Toch kwam het een tijd geleden aanzetten met het verhaal van medewerkers die Vele merken komen met de boodschap: ‘Wij willen uw leven beter maken’. Reflex van de ontvanger: ‘Dat is makkelijk gezegd; toon me maar eens het bewijs’. slachtoffer worden van een burn-out. Het personeelsbeleid was met andere woorden nog niet goed genoeg. Zo’n eerlijke reflectie weekt sympathie los. Tegen bedrijven die niet durven met negatieve berichten naar buiten te komen, uit vrees afgeslacht te worden, zeg ik altijd: ‘Als je het doet en je plaatst er keiharde actie tegenover, zal je daarvoor beloond worden’.” Thierry Bouckaert (akkanto) Ook Thierry Bouckaert hamert op eerlijkheid en transparantie. Reputatie steunt volgens hem op drie pijlers: de externe communicatie, wat je doet (je diensten en producten) en wat de buitenwereld over je zegt. In het ganse begeleidingsproces, van analyse tot communicatieplan, waakt akkanto over deze driehoek. Alle facetten moeten kloppen om doelgericht te kunnen communiceren. “Eerlijk zijn is beter dan niets zeggen”, oordeelt Thierry Bouckaert. “Het draait om consistentie. Colruyt heeft dit goed begrepen. Het heeft al vier jaar op een rij als beste gescoord in onze reputatiebarometer. Colruyt communiceert niet overdreven veel, maar doet het wel op een coherente manier. Wat grote baas Jef Colruyt vertelt, zie je ook weerspiegeld in de winkels. Die ogen misschien niet zo mooi, maar de klanten weten dat bepaalde keuzes in de inrichting aan energiebesparing zijn te wijten. Het publiek begrijpt de groene bedrijfsfilosofie volkomen.” ● BECI - Brussel metropool - maart 2015 23 R.T. R.A.
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TOPIC Innoverende platformen voor lokale handel E-COMMERCE Maak van een bedreiging een opportuniteit. Dit is in essentie het aanbod van Nearshop en Teasio, twee Waalse start-ups die ieder op hun manier lokale e-commerce willen bevorderen. Het is dus blijkbaar mogelijk zijn mannetje te staan naast Amazon en de websites van grote winkelketens. Olivier Fabes D e toestand in Brussel kan niet worden vergeleken met sommige provinciesteden waar de handel in de stadskern gewoon uitsterft. Soms delven volledige handelswijken het onderspit onder de druk van shoppingcenters en de toenemende concurrentie van machtige verkooporganisaties op het internet. De Belgische consument heeft namelijk de neiging zeer specifieke artikelen eerst online te gaan opzoeken, in plaats van meteen naar de buurtwinkel te stappen. De zgn. ‘online wereldwinkel’ bestaat wel degelijk, naast een andere trend, voornamelijk in de grote steden: herboren belangstelling voor de buurthandelaars omwille van een bewustwording op sociaal (relaties aanknopen), economisch (het lokale economische weefsel beschermen), en ecologisch vlak (korte, minder vervuilende bevoorradingsketens). ‘Buurt’ e-commerce staat nog in zijn kinderschoenen maar zou beide werelden kunnen verzoenen en zelfstandige handelszaken nieuw leven kunnen inblazen. “Eendracht maakt macht”, ook online De in 2012 in Hannuit opgerichte Nearshop verricht met zijn ‘buurt e-commerce’ concept echt pionierswerk. Het principe is eenvoudig: ‘Eendracht maakt macht’, toegepast op (kleine) handelaars. Het startende bedrijf begon met enkele tientallen handelaars samen te brengen op Nearshop.be, een online verkoopplatform dat fungeert als die een aantal functies zoals betaling en levering mutualiseert”, vertelt oprichter Vincent Bultot. “Maar deze mensen zijn eerst en vooral zelfstandigen en ze willen dus elk hun eigen boetiek hebben.” Delen is dus OK, maar binnen bepaalde grenzen. Daarom kwam Nearshop vrij snel met een aanbod van geïndividualiseerde webwinkels op de proppen (vanaf € 60 per maand), ter aanvulling van het basisaanbod. Op die manier beschikt de handelaar over een website onder eigen naam. Voorbeeld hiervan is de ‘hardcore/hardstyle’ kledingboetiek www.nar6sik.com. Bergen, Hannuit en Malmedy In 2014 zette Nearshop de mutualiseringslogica een stap verder door rechtstreeks op de steden en handelsverenigingen te mikken. De stad Bergen (www.shoppingmons. be), Hannuit (www.4280.be) en Malmedy (www.malmedyshopping.com) gaan voor de NearShop oplossing om hun lokale handel op te krikken. In het geval van Malmedy, betaalt elke handelszaak jaarlijks een bijdrage van 250 euro om haar activiteit voor te stellen en om in de search engines van Google opgenomen te worden. De zaken die online willen verkopen betalen een maandelijkse bijdrage van 29 of 59 euro, een vrij schappelijk budget om hun eerste stappen in e-commerce te zetten. Het Belgische project Nearshop is een Europese pionier van de lokale e-commerce. een handelsgalerij waar iedereen zijn winkel heeft. De formule werd goed onthaald en kreeg meteen veel aandacht van de media. Toch moest het concept al gauw worden bijgestuurd: “De handelaars erkennen de voordelen van een betaalbare oplossing (nvdr: vanaf 29 euro per maand), 24 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Vincent Bultot geeft toe dat het tijd vergt om de formule bekend te maken. Promotie mag zich in geen geval tot een ‘one shot’ beperken; het is iets van lange adem. Vandaar het nut om een beroep te doen op een politieke speler die de stad wil promoten. In dit stadium draait de site van Hannuit het best, met verkoopvolumes tussen 2000 en 4000 euro per maand. “In totaal zijn er 750 handelaars ingeschreven voor de verschillende kanalen die we aanbieden. 75 van hen verkopen werkelijk en een twintigtal verkoopt zelfs zeer goed”, vertelt hij. Een interessant detail hierbij is dat in 2014 nagenoeg 40% van het verkeer naar de NearShop webshops uit mobiele terminals kwam (tegen nauwelijks 12% in 2012). En Brussel daarbij? Amper vijf Brusselse handelaars staan op Nearshop. “Nochtans valt ons concept perfect te rijmen met de grote stad, want het zoekproces kan onder meer per postcode worden verfijnd. In Brussel hebben we het voornamelijk R.T. E-commerce en lekker eten Ook in de restaurantsector doorstaat e-commerce een hele evolutie. Geruime tijd leek het of Resto.be de enige oplossing kon zijn voor restaurateurs die een minimale online aanwezigheid wensten zonder daarom in een eigen website te investeren. In enkele weken tijd is het aanbod zich gevoelig gaan ontwikkelen, voornamelijk voor de verkopers van meeneemgerechten. De in 2012 opgerichte Brusselse start-up Take Eat Easy leverde pionierswerk door tientallen restaurants met een ‘take away’ dienst op zijn platform samen te brengen. Ze werd hierin onlangs ingehaald door de Nederlandse Pizza.be, die met een grootschalige affichecampagne in de straten, meeneempizza’s, Indische en Chinese gerechten en sushi’s ging promoten. Nog een andere invalshoek: de Brabantse start-up ChefMinute.com biedt de opbouw van een dynamische website die in functie van de dagschotel wordt bijgewerkt. Prijs vanaf 49 euro per maand. TOPIC verkoopkanaal. In de praktijk zal de handelaar of het ambachtslid volgens een zelf bepaald tempo (één of meerdere keren per week) zijn (toekomstige) klanten uitnodigen op een ‘videoverkoopsessie’, namelijk een presentatie van de voornaamste producten op een bepaalde datum en uur. De e-handelaar communiceert visueel en direct via zijn webcam met de ingeschreven personen, die schriftelijke vragen kunnen stellen via een chat-systeem. Als die personen overtuigd zijn, kunnen ze het product rechtstreeks aankopen met een eenvoudige klik op de betrokken productfiche, naast de videopresentatie. De video wordt opgenomen en kan nadien via de sociale media worden verspreid. moeilijk om een gesprekspartner te vinden, de persoon die over de bevoegdheid en het budget beschikt en die bovendien het initiatief mag nemen.” Vincent Bultot betreurt de versplintering van de bevoegdheden tussen gewestelijke en gemeentelijke structuren en de talrijke verenigingen van handelaars, die zich soms tot één straat beperken. Hij brengt een ander fundamenteel probleem onder de aandacht: “E-commerce beperkt zich in geen geval tot het oprichten van een webshop. Handelaars moeten eerst worden opgeleid, om te weten of er voor hun producten wel degelijk een online markt bestaat. Zo was er het geval van een handelaar die olijfolie wilde verkopen. Nu, wegens de geringe vraag voor dergelijke producten online, kan hij hooguit hopen één fles per maand te verkopen.” En dan werd nog niet gesproken van de logistieke kost (de levering, dus), die van essentieel belang is om de levensvatbaarheid van online verkoop te bepalen. “We zouden het Franse voorbeeld moeten volgen: in dat land worden opleidingscheques aangeboden om handelaars een degelijke vorming rond e-commerce te verzekeren.” Teasio vindt ‘visioverkoop’ uit Een andere Waalse uitvinding: Teasio, dat in de omgeving van Marche-en-Famenne ontstond, wil e-commerce opleiding geven aan handelaars en ambachtslieden die tot nu toe vonden dat zulks “niks voor mij” is. In tegenstelling tot de talrijke softwarepakketten die op een geautomatiseerde manier webshops in elkaar toveren en die beloven dat enkele muisklikjes volstaan voor een operationele webshop, gebruikt Teasio videoconferencing als voornaamste Teasio: een Waalse toepassing die een beroep doet op ‘videoverkoop’. “Dit nieuwe verkoopkanaal is bijzonder aangewezen voor handelaars die iets te zeggen hebben over hun kennis van zaken en een verhaal te vertellen hebben”, aldus stichter Christophe Fruytier, die er in enkele maanden tijd in is geslaagd een vijftiental handelaars te overtuigen. “Ons concept is vandaag gevalideerd. De feedback is bijzonder positief en de handelaars bevestigen dat deze onmiddellijke vorm van advies echt het verschil maakt.” Christophe Fruytier gelooft dat zijn model zowel op het platteland als in een stedelijke omgeving kan functioneren. “Men zou kunnen denken dat de hoge dichtheid aan handelszaken in een stad de verplaatsingen van mensen vergemakkelijkt. Wegens de mobiliteitsproblemen is dit echter niet steeds het geval.” Teasio heeft vandaag een volgeling in Brussel: ‘Les Casse-Pieds’, een schoenwinkel voor kinderen in Elsene. Typisch een activiteit waar advies aan bod komt. De applicatie kost tussen 29 euro per maand voor een basiswebshop (+4% commissie bij elke transactie) en 129 euro per maand voor de onbeperkte formule (zonder commissie) en met de mogelijkheid van een rechtstreekse communicatie met de klant. Teasio biedt de handelaar een kleine opleiding (via het videokanaal, natuurlijk) en een aantal tips & tricks (over belichting, de houding voor de camera enz.). De oplossing biedt eveneens een beveiligd betaalschema (Stripe of Paymill) dat de handelaar ongeveer 3% per transactie kost. Zowel Nearshop als Teasio wensen Europa te veroveren zodra ze in België hun eerste successen hebben geboekt. ● BECI - Brussel metropool - maart 2015 25 R.T.
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TOPIC SALES E-commerce : Met de juiste content klanten binden Wie online klanten wil verleiden tot aankopen, moet inzicht verwerven in hun psychologie. “Op die manier kun je ook veel nauwkeuriger voorspellen wanneer ze toe zijn aan een volgende transactie.” Z e heten Science Rockstars en zo zien ze er ook uit. Ietwat stoer en cool ogende nerds die sinds 2012, vanuit hun hoofdkwartier in Barneveld, naar eigen zeggen een ‘high end sofware boutique’ runnen. Dit jonge geweld levert beïnvloedingsstrategieën aan bedrijven die online actief zijn. Zoals iedereen weet, hebben corporate websites een enorm bereik, maar is het economische effect in verhouding gering. Dat komt omdat webshops wel verkoopsalgoritmen bezitten die iets vertellen over je koopgedrag in het verleden, maar niet zo spontaan kunnen inspelen op wat je doet en zegt als een winkelier van vlees en bloed in een fysieke shop dat kan. Science Rockstars brengen, zo beloven ze toch, de oplossing. Onder hen bevindt zich onderzoeker Maurits Kaptein, die als auteur van het boek Digitale Verleiding al enige bekendheid verwierf. Op basis van zijn research ontwikkelde het jonge bedrijf beïnvloedingsalgoritmen die de websitebezoeker een willekeurige verkoopstrategie voorleggen. Bijvoorbeeld: “dit product is een bestseller”. Reageert de surfer positief op deze boodschap en klikt hij door, dan weten de algoritmen: deze persoon is gevoelig voor dit argument. Is een verleidingsvorm niet effectief, dan stellen de algoritmen een andere voor. Door systematisch de verschillende tactieken uit te proberen en te registeren hoe de bezoeker hierop reageert, komt een verleidingsprofiel van hem tot stand dat bij een volgend bezoek optimaal ingezet kan worden. Off- dichter bij online De rockende wetenschappers leverden de beïnvloedingssoftware PersuasionAPI in Nederland al aan webshops van onder meer Fatboy, ING, Marlies Dekkers en Rituals. Laat ons die laatste als case nemen. Rituals produceert luxueuze verzorgingsproducten en heeft ook in België zo’n 35 eigen winkels, waarvan één in City 2. Het merk klopte bij Science Rockstars aan omdat het de conversieratio’s (het percentage websitebezoekers dat overgaat tot een aankoop) wou opkrikken. Aan de hand van PersuasionAPI ging men na welke content voor elke individuele bezoeker het best werkte. Door de marketingboodschappen te personaliseren, gingen de conversieratio’s met 13,5% de hoogte in. Na 12 weken had PersuasionAPI ongeveer 190.000 verleidingsprofielen opgebouwd. Op termijn wil Rituals-CEO Raymond Cloosterman dat e-commerce 20% van zijn business vertegenwoordigt. Hij is een aanhanger van de omnichannel-gedachte. “In Nederland en België hebben we nu ook een app ontwikkeld. Daar zit een scanner in, waarmee je de barcode kan lezen van je Rituals product dat bijna op is. Zo kan je automatisch een nieuw arti26 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Peter Van Dyck Maurits Kaptein, mede-oprichter van Science Rockstars. kel bestellen. De app leid je ook naar de dichtstbijzijnde winkel. Zo breng je off- en online dichter bij elkaar.” Relevante content Ook de Nederlandse retailgroep Macintosh (o.a. schoenmerk Brantano), mikt op een symbiose van off- en online. Om succesvol te vervellen tot een cross channel retailer haalde het onlangs de Belgische e-commerce pionier Kurt Staelens binnen als nieuwe CEO. Hij geeft toe dat e-CRM, het klantrelatiebeheer op het internet, het bedrijf inzicht moet bezorgen in het interactie- en transactiegedrag van de klant, zodat het offen online doelgericht met de consument kan communiceren. “Hoe relevanter de content, hoe groter deze conversieratio’s, hoe goedkoper de digitale marketingcampagnes en hoe meer klantenbinding”, stelt Staelens. In het verleden werkte Macintosh met externe bureaus à la Science Rockstars voor het gebruik van de Google Keyword Tool. Nu doet de groep alles zelf. “E-CRM behoort tot de core business van een cross channel retailer”, meent hij. “Het is zo’n noodzaak geworden om de vereiste kennis te bezitten dat sterke profielen binnenhalen onze voorkeur geniet.” Winkelvoorraad ontsluiten De cross channel aanpak van Macintosh heeft vier speerpunten. “De eerste stap is: vanuit onze cross channel positie de R.T. Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be
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TOPIC Wie is Kurt Staelens? • Geboren in Brugge • Studeerde aan de KU Leuven (handelsingenieur) en aan de Kellogg School of Management in Chicago (MBA) • Startte in 1997 vanuit zijn huis in Grimbergen de internetboekenwinkel Proxis • Bekleedde 23 jaar lang diverse consultant- en managementfuncties bij achtereenvolgens AC Nielsen, KPMG, McKinsey, Telenet, Brussels Airport Company, Neckermann en Belgacom • Sinds de zomer van 2014 CEO van de Macintosh Retail Group, vanuit het hoofdkantoor in Maastricht in Nederland Ter vergelijking: bol.com zat onder de vleugels van Bertelsmann, een aandeelhouder die wél bereid was tien jaar verder Kurt Staelens volledige voorraad in ons duizendtal winkelpunten realtime te ontsluiten”, legt Kurt Staelens uit. “Op dit moment werken nog heel wat retailers met een centraal magazijn, maar als je de stock in de winkels zelf kan openstellen, creëer je veel meer mogelijkheden om de klant het juiste product te bezorgen.” De tweede cross channel pijler, ‘click and deliver’, sluit daarbij aan. De dichtheid van het winkelnetwerk van Macintosh biedt de kans om de levertijd spectaculair te verkorten. Staelens: “Met onze densiteit ontsnappen we aan de gebruikelijke termijn van één of twee werkdagen, als de artikelen via de sorteercentra van de post moeten passeren. Vanuit de plaatselijke winkels van Brantano kunnen wij veel sneller de consumenten uit de omgeving bedienen. Als je erin slaagt je voorraad te ontsluiten, dan wordt elk winkelpunt een klein warenhuis.” Voetpaspoort Derde pijler: ‘click and collect’. “Bij Brantano in België bestelt ongeveer 85% online, maar haalt de producten bij een goed gelegen filiaal op. Dit systeem willen we nog verbeteren. We werken er nu aan om deze ‘click and collect’ binnen drie uur te kunnen aanbieden. Op die manier kunnen we ons onderscheiden van de Zalando’s, die vanuit Mönchengladbach toch een tweetal werkdagen nodig hebben om te leveren.” Het laatste cross channel luik is 3D-scanning. “Omdat schoenmaten van merk tot merk kunnen verschillen, willen we overschakelen op de voetmaat”, vertelt Staelens. “Daartoe laten we je voet inscannen in een reëel winkelpunt. Wij kunnen vervolgens op zoek gaan naar de ideale schoen voor jouw voet. De zogenaamde voetpaspoorten worden de basis van alle transacties en laten ons toe om informatie op maat te bieden via de digitale media, mailcampagnes en Google Keyword Tool.” Snelle inhaalrace Vermits Kurt Staelens aan de wieg stond van de e-commerce in België en nu in Nederland actief is, is hij goed geplaatst om de landen met elkaar te vergelijken. Nederland staat al veel verder. “Begin 2014 gebeurde 14% van de schoenenverkoop in Nederland online of via cross channel media, in België was dit slechts 8%. Na de dotcom-crisis in 2000 kregen de Belgische spelers geen financiële dekking meer om verder te groeien. 28 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Na de dotcom-crisis kregen de Belgische spelers geen financiële dekking meer. Daardoor werd onze markt door buitenlandse spelers overspoeld. te kijken. Die strategische visie ontbeerden we in België. Daardoor werd onze markt door buitenlandse spelers overspoeld.” We liggen achter op de rest, maar de inhaalrace gaat hard. Heel wat retailers nemen een cross channel gedaante aan. “Ze hebben nog heel wat werk voor de boeg, maar de omslag komt eraan”, gelooft Staelens. “In Nederland zijn wij met MacIntosh Retail Group nu de nummer twee met een online marktaandeel van 7,5%, al is de afstand met de 21% van nummer één Zalando nog zeer groot. Ons marktaandeel groeit wél forser, wat ons de hoop geeft dat we met veel minder marketinginvesteringen een steviger cross channel positie tegemoet gaan.” De juiste timing Van de professionalisering in de Angelsaksische landen kunnen we nog heel wat leren. Kurt Staelens verwijst naar het platform shuttle.com, waar de klant zelf de timeslot van zijn levering bepaalt. “Je krijgt er de mogelijkheid om uit tussenpartijen te kiezen voor de ideale leveringsoptie. Dat gaat nog verder dan een same day delivery, je kan zelfs het precieze uur van levering vooropstellen en vervolgens uit een vijftal spelers die ene kiezen die op de meest kostenefficiënte manier de transactie kan bewerkstelligen.” Eindconclusie: wie met de grote jongens online wil meespelen, is verplicht inzicht te verwerven in de psychologie van de klant. Staelens: “Als je het interactie- en transactiegedrag samenlegt, dan ga je beter begrijpen hoe de klant redeneert. Op die manier kun je veel nauwkeuriger voorspellen wanneer de klant klaar is voor een volgende aankoop. Stel dat wij met onze 3D-scan zien dat een kind nu een maat 33 nodig heeft. In één moeite weten we wanneer het aan een nieuw schoentje toe is. Is de voorspelling dat binnen vijf maanden een potentiële nieuwe transactie kan volgen, dan komt het erop aan op het juiste moment de ouders een mail te sturen, wil je een vis aan de haak slaan.” ● R.T. TOPIC De do’s and don’ts van e-mailing SALES De commerciële e-mail is een bijzonder handig en vooral goedkoop middel om een nieuw product te promoten, een promotiecampagne aan te kondigen of klanten wakker te schudden. Wie beseft dat 95% van de Belgische gezinnen over een internetverbinding beschikt, begrijpt waarom e-mail zo’n snel en efficiënt middel is om een bepaalde doelgroep te bereiken. Het gebruik van e-mailings door ondernemingen steeg trouwens tussen 2009 en 2013 met 20%. Dit betekent nog niet dat alles kan en mag. Gaëlle Hoogsteyn Wat de wet voorziet Uitgaande van de Europese bepalingen ter zake en de strikte nationale reglementering op persoonlijke gegevens, beschermt de Belgische wetgeving de burger tegen elke inbreuk op de privacy, ongeacht het gebruikte kanaal. Zo dient de commerciële e-mailing een op de opt-in gebaseerde inschrijvingsprocedure na te leven om berichten aan eventuele prospects te richten. Het systeem voorziet dat commerciële berichten alleen mogen worden gestuurd naar personen die op voorhand hun goedkeuring daartoe hebben gegeven. De afzender moet deze toestemming desnoods kunnen bewijzen. De wet bepaalt weliswaar twee uitzonderingen: bestaande klanten en rechtspersonen. 1. Een persoon die vroeger al een product of dienst bij een onderneming heeft gekocht, mag door het bedrijf per e-mail opnieuw worden gecontacteerd. De afzender moet echter de e-mail gegevens van de klant rechtstreeks in het raam van de verkoop hebben verkregen en dient de wettelijke en reglementaire bepalingen ter bescherming van het privéleven na te leven. De klant heeft op ieder ogenblik het recht zich kosteloos en op een eenvoudige manier tegen het gebruik van zijn gegevens te verzetten. 2. Rechtspersonen kunnen het doelwit worden van ongewenste commerciële berichten. Volgens de regels mogen echter geen specifieke personen wordt benaderd, maar moeten de berichten worden gericht aan elektronische adressen van het type info@…, contact@…, klantendienst@… enz. Gegevens inzamelen Ondernemingen vragen zich soms af hoe ze een eerste contact kunnen leggen, want een e-mailing campagne die zich tot bestaande klanten beperkt, is niet bepaald nuttig. De wet verbiedt namelijk zogenaamde ‘wilde’ methoden als: • het gebruik van softwarepakketten die zorgen voor de inschrijving aan een maximum aantal distributielijsten om zodoende de elektronische adressen van de leden te onderscheppen; • de automatische inzameling van elektronische adressen in openbare ruimtes van internet (o.a. jaarboeken of search engines, persoonlijke web pages …); • oneerlijke praktijken (zoals nepwedstrijden, aanbiedingen van gratis webspace …). Het is natuurlijk mogelijk een website te openen waar mensen die e-mail reclame aanvaarden, zich vrijwillig zouden inschrijven. Een alternatief bestaat erin mensen op te bellen om hun toestemming te vragen. Last but not least, e-mail reclame moet uitdrukkelijk als zodanig herkenbaar zijn door de consument. Concreet betekent dit dat de onderneming duidelijk in het onderwerpveld moet vermelden dat het om een commerciële e-mail gaat (bijvoorbeeld door het gebruik van termen als ‘reclame, promotie, speciale aanbieding’ enz.). Boetes! Na het regelmatig ontvangen van commerciële berichten kan het gebeuren dat een klant dergelijke e-mails gaat weigeren. Dan is de onderneming ertoe verplicht deze persoon te bevestigen dat zijn aanvraag wel degelijk in acht werd genomen. Het is best hiermee niet lichtvaardig om te gaan. De niet naleving van deze reglementering kan aanleiding geven tot boetes tot 50.000 €. Spammers, wees op uw hoede! ● Wist u dat… het begrip ‘elektronische post’ in de Belgische wetgeving zeer ruim wordt gedefinieerd? Worden als elektronische post beschouwd: e-mails, uiteraard, maar ook sms’en en mms’en. Maar er is meer: volgens de wetteksten zouden ook de in GSM voicemail of op antwoordapparaten van vaste telefoonlijnen ingesproken berichten als elektronische post worden beschouwd! BECI - Brussel metropool - maart 2015 29
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Stress op het werk niet onvermijdelijk Burn-outs treffen in België één werker op tien. Het verschijnsel is recent. Toch bestaan er al oplossingen. David Hainaut M inder dan 10 jaar geleden, wist nagenoeg niemand wat ‘burn-out’ betekende, of dan zeer vaag. Vandaag worden er diepgaande studies aan gewijd. Het begrip verschijnt zelfs sinds september verleden jaar in de Belgische wetgeving (zie kaderverhaal). Zeker geen toeval in een context waar communicatiemiddelen ons overweldigen en de arbeidsmarkt tegelijk comvijf jaar constateerden 83% van de bedrijven met meer dan 500 werknemers een toename van het aantal burn-outgevallen. ‘Slechts’ 52% van de kleine ondernemingen wordt hiermee geconfronteerd. Werkgevers lieten dit natuurlijk niet onopgemerkt voorbijgaan. Wel ja, meestal nemen ze hun verantwoordelijkheden op (in 95% van de gevallen). In dit geval richten ze een beschuldigende vinger naar de toenemende druk op het werk. Zij staan namelijk op de frontlijn, want een onderneming is slechts levensvatbaar als ze op een efficiënt (en dus gezond) personeel kan rekenen. De burn-out is bovendien een dure en zure grap: de werknemer die deze pathologie ontwikkelt, is gemiddeld 96 dagen (nagenoeg vijf maand!) afwezig. Voor de werkgever vertegenwoordigt dit een kost van ongeveer 20.000 euro per zieke collega. Dit bedrag zou bovendien exponentieel kunnen stijgen, Volgens de specialisten zijn de nieuwe communicatiemiddelen (internet en mobiele telefoon, waardoor de werknemer permanent bereikbaar wordt) een van de oorzaken van burn-out. plexer en onzekerder is dan ooit. Aan fatalisme hebben wij echter geen boodschap, want voor elk probleem bestaat een oplossing. De ontkenning van het fenomeen ruimt nu de plaats voor een algemene bewustwording, want zowel werknemers als werkgevers lijden aan deze kwaal. Eén arbeidskracht op tien Woedebuien, hoofdpijn, slapeloosheid, hartkloppingen en concentratieproblemen: de waarschuwingssignalen van een opkomende burn-out. Securex leverde eind januari de resultaten van een studie die tussen 2005 en 2014 in België werd gevoerd: twee arbeidskrachten op drie kampen met overmatige stress op hun werk. Eén op vier klaagt hier openlijk over en één op tien zou al een burn-out hebben ondergaan, waarbij dient gezegd dat voornamelijk minder gekwalificeerde werknemers in grote ondernemingen hierdoor worden getroffen. Tijdens de afgelopen 30 BECI - Brussel metropool - maart 2015 De wet De wetgeving erkent de burn-out officieel sinds 1 september 2014. Dit betekent dat het begrip voor de eerste keer in de Belgische wetsteksten verschijnt, met als gevolg een verandering van procedure naar de werknemer toe. De werkkracht die aan een burnout lijdt, heeft voortaan het recht een aanvraag tot individuele psychosociale steun in te dienen. Voordien konden uitsluitend klachten wegens pesterij in overweging worden genomen. De aanpak is bovendien collectief, want als meerdere werknemers door het probleem getroffen zijn, zal de werknemer de nodige maatregelen moeten voorzien om dit risico weg te werken, via een procedure die de anonimiteit van de klager totaal garandeert. Volgens Securex heeft deze nieuwe reglementering ervoor gezorgd dat heel wat bedrijven op het matje werden geroepen. DYNAMIEK mocht de regering beslissen de tweede maand van een lange afwezigheid ten laste van de werkgever te leggen. Meer maatwerk als oplossing Bijna één werkgever op twee geeft toe dat de moderne communicatiekanalen een van de voornaamste redenen van burn-out zijn. Dit is een evidentie: de werknemer moet een steeds toenemende stroom van informatie verwerken in een wereld die hoe langer hoe sneller draait. Bovendien moet de werkkracht ook buiten zijn werkuren gemakkelijk te bereiken blijven. Dit veroorzaakt extra morele en fysieke druk. Ondertussen zijn ook de verplaatsingen tussen woon- en werkplaats veel stresserender en stroever dan vroeger geworden. De ondernemingen pleiten dus voor werk dat beter overeenstemt met de vaardigheden en de interesses van de werknemers. Een soort maatwerk, dus. “Langer werken, met een betere motivatie en een goede gezondheid moet mogelijk zijn. Daarom dienen wij te focussen op omkadering, opleiding en begeleiding. Ook de werkomgeving moet soepeler. Zo ontstaan kwaliteitsvolle banen die voldoende doorgroei-uitzichten bieden”, aldus Philippe Melis, die als arbeidsmarktdeskundige bij Tempo-Team actief is. Dit orgaan voerde, als een van de voornaamste HR-dienstverleners in uitzendarbeid, zijn eigen enquête op een representatief staal van bijna 2500 werkgevers en arbeidskrachten. “Niet onderschatten, niet overdrijven” Tempo-Team concludeerde dat werkkrachten vooral op zoek zijn naar stabiliteit: ze hechten meer belang aan de financiële gezondheid van het werkgevende bedrijf dan aan hun eigen salaris. Wat een mentaliteitsverschuiving! Iets minder dan 40% van de ondervraagde Belgische arbeidskrachten verklaart zich zelfs bereid zijn baan en carrière aan de evoluties binnen de arbeidsmarkt aan te passen. Mensen vragen langer te werken, gaat natuurlijk gepaard met extra inspanningen. “Werkgevers moeten investeren in een soepeler werkomgeving en een betere begeleiding van de carrières. En de werknemers moeten zich aanpassen door meer beschikbaarheid te bieden en zelf het initiatief te nemen op het vlak van heroriëntering, waardoor ze blijk zouden geven van meer soepelheid en een beter beheer van hun carrièreproject”, vindt Philippe Melis. David Ducheyne, manager bij Securex, beaamt dit standpunt: “Laten we vertrekken van de troeven, de behoeften en de werkelijke ambities van de medewerkers. We moeten hun tewerkstellingsbaarheid duurzaam verbeteren en hun energie beter inzetten. Een baan die dynamiek oplevert, die zinvol is en voldoende keuzes biedt, effent de weg naar een duurzame toekomst, meer inzet en hogere prestaties. De toepassing van dergelijke principes en maatwerk zal heel wat gevallen van burn-out kunnen vermijden.” De statistieken tonen een duidelijke toename van de gevallen van burn-out, maar toch dient gezegd dat negen werknemers op tien hierdoor niet getroffen zijn. “Niet onderschatten en ook niet overdrijven, maar het probleem kordaat aanpakken, dat is de boodschap”, aldus David Ducheyne. Op zijn website biedt Securex zowel aan werkgever als aan werknemer meerdere oplossingen om stress en burn-out te bestrijden. Hierbij wordt een beroep gedaan op al dan niet combineerbare modules, waar onder andere sprake is van een kwalitatieve audit (met individuele gesprekken voor de medewerkers), een kwantitatieve audit (interne enquêtes), de uitwerking van actieplannen (met vast te leggen doelstellingen), sensibilisering (aan de hand van brochures en infosessies) en een medisch onderzoek (arts, psycholoog, opleiding). Securex biedt een constante opvolging, ongeacht de gekozen modules. Basisregels Natuurlijk is het van belang dat men zich essentiële vragen stelt: “Ben ik nog voor deze functie geschikt?”, “Ben ik op mijn bedrijf niet uitgekeken?” “Vallen mijn verwachtingen nog te rijmen met die van mijn werkgevers?” Allemaal goed en wel, maar werknemers moeten ook enkele eenvoudige en elementaire regels naleven: voldoende rusten, tijd voorzien voor ontspanning, een gezond leven leiden, stress binnen de perken houden… Dit zijn aspecten waarmee enthousiaste en nauwgezette werkkrachten rekening houden, omdat ze veel belang aan het werk hechten. Kortom, oplossingen zijn er genoeg. Ze moeten nu wordt toegepast opdat iedereen, zowel werkgever als werknemer, het leven optimistisch leert aan te pakken, zonder burnout! ● Een definitie van burn-out De Angelsaksische benaming die psychiater Herbert Freudenberg in 1980 aan een nieuw ziektebeeld gaf, mengt meerdere begrippen: zich verbranden, wegkwijnen, in rook opgaan… Symptomen zijn een verregaande staat van vermoeidheid en uitputting bij mensen die zich meestal dynamisch opstellen en die plots depressief worden en hun motivatie kwijtspelen. De burn-out kan het gevolg zijn van een constante angst, een overdreven plichtsbesef of een dalend gevoel van eigenwaarde. Het fenomeen treft ook mensen met een sterk ego die er niet in slagen hun werkoverlast aan anderen te delegeren. Andere symptomen zijn lichtgeraaktheid, regelmatige hoofdpijn, constante vermoeidheid vanaf de prille ochtend, de indruk niet meer gezien of erkend te worden en de neiging om steeds meer te werken met hoe langer hoe minder resultaat. 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WERKGELEGENHEID De vicieuze cirkel van jongerenwerkloosheid en gebrek aan ervaring Nestlé en een aantal partnerbedrijven lanceren de Alliance for YOUth om jongeren van minder dan 30 jaar dan toch aan een carrière te laten beginnen. Jean Blavier M eer dan 25% werkloze jongeren in ons land. Bijna 30% in Brussel en zelfs 40% in sommige gemeenten en wijken. “Hier werd collectief gefaald; en het onderwijs heeft gefaald omdat het niet aansluit bij de context van grote steden.” Dit zei Charles Picqué, tijdens een van zijn afscheidsinterviews. En toen hij iets vroeger nog tie woedt nog steeds in alle hevigheid. Vandaar het belang van het initiatief dat de Belgisch Luxemburgse dochteronderneming van de Zwitserse gigant Nestlé heeft genomen Vrijwillige ondernemingen: De ondertekenaars van de Alliance for YOUth in België: Nestlé, Adecco, Axa, EY, IBA, IBM, Securex en Sodexo. Minister-President was, vergeleek hij sommige Brusselse buurten met tijdbommen. Gelukkig zijn die nog niet ontploft of hebben ze weinig schade aangericht. Maar daarmee is het probleem niet opgelost. Iedereen is het echter over twee punten eens: enerzijds moet de verantwoordelijkheid voor economie, werkgelegenheid en vorming worden gecoördineerd – dat is gebeurd aangezien Didier Gosuin deze drie ministeriële taken voor zijn rekening heeft genomen. En anderzijds moet de privésector zijn bijdrage leveren. Ten minste 2600 werk- en stagemogelijkheden Hoe kunnen we dit waarmaken, zeker op een dergelijke schaal? Het klopt niet dat de privésector niets doet. Sommige bedrijven werven niet gekwalificeerde jongeren aan. Jongeren die werkloos zijn bij gebrek aan kwalificatie en omdat ze afstammen van migranten. Wel ja, de discrimina32 BECI - Brussel metropool - maart 2015 een pilootproject De Alliance for YOUth is niet het enige initiatief van ondernemers voor een betere kwalificatie van jongeren. Sinds 2013 nemen 18 Brusselse partners (ondernemingen, scholen en verenigingen) deel aan een vrijwilligersprogramma, met de steun van BECI en Business & Society. Samen organiseren ze workshops en stages, en identificeren ze competenties die ze nadien valoriseren. Meer dan 600 jongeren en 100 vrijwilligers hebben hier vandaag al toe bijgedragen. Catherine Vandepopeliere (D’Ieteren) getuigt van het succes: “In 2010 hebben we vrijwilligerschap gekozen en het succes liet niet op zich wachten. Met dit programma delen wij expertise en kennis.” Isabelle Vernier en Robert Heneine, beide leerkrachten aan het Institut Notre-Dame van Anderlecht: “Wij nemen nu al drie jaar deel, en het heeft niets dan voordelen. Onze leerlingen worden in het hart van de ondernemingen onthaald en daar gevaloriseerd. Wij zijn ervan overtuigd dat zulke impulsen voor iedereen positief zijn!” Infos: Xavier Dehan, xd@beci.be De kaderverhalen werden door de redactie geschreven. R.T. R.T. Dixit DYNAMIEK Alexander von Maillot, CEO Nestlé Belgilux: «We hebben niet alleen een economische maar ook een maatschappelijke verantwoordelijkheid in de brede zin van het woord. Men moet de toekomst voorbereiden, de toekomst van onze jongeren, van onszelf en van onze maatschappij. Daarom heeft Nestlé besloten om met Europese ondernemingen een beweging op te starten onder de naam Alliance for YOUth. Daarnaast zijn we ervan overtuigd dat een werkelijke samenwerking tussen publiek en privé moet worden opgezet om tot efficiënte oplossingen te komen.” Jacques Platieau, CEO IBM Benelux: “We zijn altijd op zoek naar jong talent dat ons zal helpen innovatieve oplossingen te ontwikkelen voor onze klanten en met de meest actuele technologieën. Wij bieden de volgende generatie de kans om te leren en vaardigheden van morgen te ontwikkelen door middel van coaching, mentoring en via onze stageprogramma’s.” Patrick De Maeseneire, CEO Adecco: “Zonder een eerste werkervaring is het zeer moeilijk voor jongeren om een job te vinden. Wij zien een essentiële rol voor de Alliance for YOUth, die ons de kans geeft om middelen te ontwikkelen en te delen zoals didactisch materiaal, cursussen, professionele ervaringen maar ook advies in carrièreplanning. Dit alles met als doel een programma te ontwikkelen om jongeren voor te bereiden op de arbeidsmarkt.” Frank Koster, CEO Axa Belgium: “Axa ervaart de evolutie van jongerenwerkloosheid van dichtbij, niet enkel binnen de groep, maar ook over heel België. Rekening houdende met digitale transformatie die verzekeringsbedrijven doormaken, moeten we ons proactief voorbereiden op de toekomst door jongeren aan te werven.” Michel Croisé, CEO Sodexo Benelux: “Diversiteit en inclusie zijn een integraal deel van ons bedrijfs-DNA. Bij Sodexo integreren wij jongeren volledig in onze structuren. Zij zijn de sleutel tot een sociale harmonie - zonder hen hebben wij geen stevige basis om te groeien.” in samenspraak met een aantal grote namen uit de bedrijfswereld – IBM, Adecco, Axa, Sodexo... om beter op te vallen: de hand uitreiken aan Actiris, de Brusselse dienst voor arbeidsbemiddeling, waarvan de toezichthoudende minister niemand anders is dan ... Didier Gosuin. De cirkel is rond: de privésector en de overheidsdiensten verenigen zich binnen een ‘Alliance for YOUth’ om, in 2015 en 2016, minimaal 2600 werk- en stagemogelijkheden aan jongeren van minder dan 30 jaar aan te bieden. Dit engagement is formeel (onder de vorm van een door iedereen ondertekend contract) en tegelijk openbaar. De pers besteedde trouwens ruime aandacht aan het evenement. Alexandre von Maillot (Nestlé) Hoe de zaken zich nu concreet gaan afspelen? Volgens Alexander von Maillot, CEO van Nestlé Belgilux, hebben we op de achtergrond enerzijds de Youth Guarantee van de Europese Commissie (die jongeren van minder dan 25 jaar binnen de vier maand na de afloop van hun studies een baan, een opleiding, een stage of continue vorming wil aanbieden), en anderzijds de European Alliance for Apprenticeships (die de leerprogramma’s wil moderniseren en de beschikbare financieringsmiddelen efficiënter wil inzetten). Nestlé heeft deze Europese Alliantie namens de huidige1 en toekomstige partners van de Alliance for YOUth geratificeerd, “wat hun automatische toetreding garandeert.” De voet tussen de deur De achtergrond van … deze achtergrond is in feite een studie verricht door een firma die zich in marketingenquêtes specialiseert: meer dan één jongere op twee vindt geen werk wegens zijn gebrek aan beroepservaring. Het komt erop neer dat het onmogelijk is een voet tussen de deur te krijgen wanneer men laag gekwalificeerd is en/of geen talen kent. Het bewijs uit het ongerijmde komt van een verantwoordelijke van human resources bij Axa: “Als u een actuaris kent of een expert in data mining, geef mij zijn gsm nummer en ik werf hem onmiddellijk aan.” Hier is er duidelijk geen probleem om de voet tussen de deur te krijgen. Voor de jonge Milou, eentalig Frans en houder van een baccalaureaat in biotechnologie, zien de zaken er minder rooskleurig uit: “Ik slaag er maar zelden een stap verder te zetten dan de sollicitatiebrief. En wanneer ik een afspraak verkrijg, komt daar niets van in huis, hoewel ik de indruk had dat alles vlot verlopen is.” Met de Alliance for YOUth kunnen deze jongeren een eerste beroepservaring tegemoet. Dit geldt voor het grondgebied van Brussel-Hoofdstad, maar het initiatief wordt later tot de andere gewesten uitgebreid. Volgens Nestlé Belgilux CEO Alexander von Maillot “zal Nestlé zijn zakenpartners binnen deze alliantie mobiliseren, evenals andere ondernemingen die vastberaden willen bijdragen tot de tewerkstelling van jongeren.” Gaat een belletje rinkelen? Vanzelfsprekend: deze Alliance for YOUth is een concreet voorbeeld van toegepast Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen (MVO). Dit initiatief verdient zeker in de gaten te worden gehouden. En dat geldt voor iedereen, aangezien de Europese Commissie ons zou kunnen vragen: “Wel, hoe ver staat België hierin?” ● 1. Adecco, Axa, EY, IBA, IBM, Nestlé, Securex en Sodexo in België, 200 ondernemingen en 20.000 tewerkstellingsmogelijkheden in Europa. BECI - Brussel metropool - maart 2015 33 R.T.
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BUSINESS MEDIATION SUMMIT Bemiddeling reikt verder dan conflict Een geschil aan het gerecht voorleggen, dat doe je niet zomaar. De procedure kan aanslepen en veel geld kosten. Bovendien kan, ongeacht de uitkomst, een juridisch geschil met een klant of een leverancier schade berokkenen aan de reputatie van de onderneming en aan de andere relaties. Bemiddeling tracht al deze gevaren te omzeilen met een alternatieve oplossing die steeds meer belangstelling wekt, zoals blijkt uit de tweede Business Mediation Summit. Emmanuel Robert B edrijfsleiders, juristen, advocaten, boekhouders, fiscalisten, bemiddelaars … Op 29 januari waren ze 178 in de aula’s van de Solvay Brussels School. Ze kwamen er de tweede editie van de Business Mediation Summit bijwonen en bewezen zo de toenemende belangstelling voor alternatieve methoden om geschillen bij te leggen. Terecht, trouwens, want bemiddeling bespaart in de meeste gevallen veel tijd en geld. Ze kost twee à drie keer minder dan een gerechtelijke procedure en is soms in enkele uren rond, terwijl een gerechtelijke uitspraak vaak lange maanden of zelfs meerdere jaren in beslag kan nemen. Met bemiddeling wordt het geschil ook niet openbaar bekendgemaakt. Ze zoekt naar een compromis en probeert de breuk van een zakenrelatie te vermijden. De relatie in stand houden Pierre Schaubroeck, de nieuwe voorzitter van bMediation, opende deze tweede top, die specifiek was gericht op twee sectoren waar bemiddeling haar degelijkheid al heeft bewezen, namelijk distributie en de bouwsector. In distributie primeert het behoud van de vertrouwensrelatie, want de aanwezige spelers kunnen serieus verschillen in omvang en onderhandelings34 BECI - Brussel metropool - maart 2015 macht. In de bouwsector heeft men vooral behoefte aan snelle, technische, pragmatische – kortom, constructieve – oplossingen. Vandaar het succes van bemiddeling. Volgens Comeos gedelegeerd bestuurder Dominique Michel bestaan er ten minste drie redenen om een beroep te doen op een bemiddelaar. Eerst en vooral vertrouwelijkheid (discretie is een grote deugd voor een handelaar). Ten tweede het behoud van een lange-termijnrelatie, ondanks het geschil, want niemand wenst een klant of een leverancier te verliezen. En ten derde de bescherming van het imago, want een openlijk beroep op het gerecht kan negatieve gevolgen hebben, ongeacht of men nu gelijk of ongelijk heeft. In sommige gevallen blijft de tussenkomst van het gerecht een noodzaak. Dominique Michel citeert twee voorbeelden: wanneer er over een principieel standpunt moet worden beslist en bij uiteenlopende interpretaties van een clausule in een contract. Pierre Schaubroeck, voorzitter van bMediation. De gedelegeerd bestuurder van Comeos beschreef verder het collectieve bemiddelingssysteem dat eigen Studio Dann Studio Dann DYNAMIEK is aan de Belgische distributiesector: hierbij kan een van de spelers in het geheel (bijvoorbeeld een landbouwer die tot een conflict is gekomen met een klant) een beroep doen op overleg waarbij ook de andere schakels van de keten worden betrokken. Op die manier krijgt men een algemeen overzicht van het vraagstuk. “Het systeem werd in 2009 in het leven geroepen, na de melkcrisis. De buurlanden beschouwen dit als een model en komen op bezoek om de werking ervan te ontdekken.” “Geen standaardkeuze” Ook in de bouwsector ontstaan heel vaak geschillen. De verantwoordelijkheden worden op een complexe manier gedeeld tussen opdrachtgevers, architecten, ondernemers e.a. “Veelal zijn de schulden gespreid, wat de weg effent naar alternatieve methoden om de geschillen bij te leggen”, aldus gedelegeerd bestuurder van de Confederatie Bouw Robert de Müelenaere. De bouwsector doet al geruime tijd een beroep op bemiddeling via de Verzoeningscommissie, die voornamelijk bij technische geschillen met particulieren optreedt. Robert de Müelenaere verheugt zich om de doeltreffendheid hiervan: “In 70 tot 80% van de voorgelegde gevallen bereikt de Commissie een oplossing. Ze dankt deze hoge cijfers aan haar geloofwaardigheid en haar bekwaamheid. De geloofwaardigheid steunt op de paritaire samenstelling, die tegelijk representatief is voor het beroep en voor de consumenten, wat objectiviteit garandeert. En de bekwaamheid steunt voornamelijk op technische deskundigheid.” De heer de Müelenaere betreurt echter dat het Hoog Comité voor Toezicht, dat instond voor verzoening met de overheid, nu omwille van de regionalisering verdwijnt. Op gewestelijk niveau werd dit comité helaas niet op een afdoende manier vervangen. Voorzitter van het Instituut voor bedrijfsjuristen Hugues Delescaille rondde de voltallige zitting af en onderstreepte het belang van een vredige oplossing van conflicten, hierbij verwijzend naar het recente tragische nieuws. “In een democratie is het van vitaal belang dat de burger op het gerecht kan rekenen om geschillen geweldloos op te lossen.” Bemiddeling kan een alternatief zijn voor Justitie in de mate dat ze een geschil kan ombuigen tot een overeenkomst, wat nog niet betekent dat deze vorm van verzoening het gerecht uitsluit. Bemiddeling mag evenmin een standaardkeuze worden tegenover de overbelaste Justitie die bovendien met een gebrek aan middelen kampt. “Het gerecht moet efficiënt zijn omdat bemiddeling niet alle problemen oplost. De openbare Justitie wordt dus niet opzij geschoven. En ook andere vormen van geschillenregelingen zijn welkom, wegens de complementariteit.” De deelnemers konden bemiddelingsdemonstraties bijwonen, zoals hier voor de bouwsector De rol van de deskundige Het dagprogramma voorzag verder themaworkshops en bemiddelingsdemonstraties. Wij volgden een panelgesprek over bemiddeling in de bouwsector, met advocate en erkende bemiddelaarster Helena De Backer in de rol van de moderator. Het gesprek verdiepte bepaalde specifieke vraagstukken. Dominique Michel, gedelegeerd bestuurder van Comeos. Een van de grootste struikelblokken in de bouwsector ligt aan de rol van de deskundige. Dit vermeldde burgerlijk ingenieur en bemiddelaar Didier De Buyst: “Wanneer de deskundige zijn verslag heeft opgemaakt, is hij automatisch partijdig omdat hij zijn standpunt heeft bekendgemaakt. Van zijn kant kan de bemiddelaar zaken horen die de deskundige niet mag horen.” In de bouwsector is het wel noodzakelijk dat de bemiddelaar ook de technische vaardigheden onder de knie heeft. Baudouin van Lierde stelde, als hoofdadviseur van de Confederatie Bouw, de voorwaarden voor een betere ontwikkeling van de bemiddeling, namelijk een schappelijke prijs en een beperkte duur, om te vermijden dat bemiddeling zou worden ingeroepen om tijd te winnen, zoals het soms het geval is bij gerechtelijke procedures. “Een normale bemiddeling zou niet langer dan 8 uur moeten duren om na te gaan of een overeenkomst binnen handbereik ligt of echt onmogelijk is.” Hij achtte het bovendien belangrijk dat bemiddeling door een vzw zou worden georganiseerd. Omgaan met het gevoelsmatige Het panel onderstreepte de eigenheden van bemiddeling ten opzichte van Justitie, onder andere wat betreft de ecologische aanpak waarmee de bemiddelaar vaak zijn interventie begint en die deel uitmaakt van zijn opleiding. “Mensen die een beroep doen op een bemiddelaar zijn soms emotioneel zeer zwaar geraakt”, merkte Ariane Hecht, de Voorzitster van de Raad van de Orde der Architecten voor Brussel en Waals-Brabant. “De bemiddelaar is de eerste facilitator. Hij moet eerst het emotionele luik aanpakken”, BECI - Brussel metropool - maart 2015 35 Studio Dann Studio Dann
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DYNAMIEK Advocaat en erkend bemiddelaar Philippe Van Roost coördineert van zijn kant een permanentie op woensdagochtend in de lokalen van dezelfde rechtbank om de partijen en hun advocaten in te lichten. De deelnemers tot het ‘Mediation Meet Judges’ panel, van links naar rechts: Philippe Van Roost, Sylvie Frankignoul, Vincent Tilman (Principal Advisor bMediation), Anne-Marie Witters en Mélanie Germain. beaamde advocaat en erkende bemiddelaar Michaël Warson. Dit ging in dezelfde richting dan de uitspraak van Hugues Delescaille, iets vroeger in de voormiddag: “Wanneer de partijen zich vastklampen aan hun houding omdat ze vrezen voor gezichts- of gezagsverlies, kan bemiddeling een oplossing bieden.” Didier De Buyst meldde een andere reden van het succes van bemiddeling: “In tegenstelling tot het gerecht, probeert de bemiddeling niet achter de waarheid te komen”, want dit gaat gepaard met schuld, rechten, winnaars en verliezers. Bemiddeling is eerder een positieve aanpak die het geschil overschrijdt om verzoening mogelijk te maken. Rechters tegenover bemiddeling Tegen het einde van de dag kwamen de deelnemers aan de top weer tijdens een voltallige sessie bijeen om kennis te maken met het werk van beRobert de Müelenaere, gedelegeerd bestuurder van de Confederatie Bouw. paalde rechters die bemiddeling binnen de rechtbanken promoten. Zo vertelde Sylvie Frankignoul, die rechter is bij de Franstalige handelsrechtbank van Brussel, hoe ze de dossiers selecteert die volgens haar voor bemiddeling vatbaar zijn en hoe ze de partijen aanmoedigt om deze oplossing te proberen. Georganiseerd door: In samenwerking met: Het aantal bemiddelingen na deze inspanningen blijft gering. Mélanie Germain, raadgeefster bij het Bemiddelingsen Arbitragecentrum van Parijs, presenteerde echter de resultaten van het Hof van Beroep van Pau, die bijzonder aanmoedigend zijn. Anne-Marie Witters, rechter bij de Nederlandstalige handelsrechtbank van Brussel, vertelde dat de rechters hoe langer hoe meer bemiddeling aanbevelen, wat aanleiding heeft gegeven tot de oprichting van de De nieuwe ondertekenaars van het bMediation handvest. Vereniging van Rechters voor Bemiddeling (Gemme), waar zij Secretaris van de Belgische sectie is. De dag werd afgerond met een receptie. Meer dan 40 advocatenkantoren ondertekenden het bMediation handvest, waarmee ze zich verbinden om klanten te informeren en op zoek te gaan naar een minnelijke schikking om, indien mogelijk, een gerechtelijke procedure te vermijden. Op het einde van deze top hadden de rechters, advocaten en ondernemers geen bemiddelaar nodig om eensgezind te zijn over het nut van deze constructieve aanpak van conflicten. ● Hugues Delescaille, voorzitter van het Instituut van Bedrijfsjuristen. Orde van Vlaamse Balies 36 BECI - Brussel metropool - maart 2015 Studio Dann Studio Dann Studio Dann Studio Dann
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DYNAMIEK STARTER Moonpeel: het nieuwe online platform voor artiesten Sinds september 2014 biedt Moonpeel zowel aan gevestigde artiesten als de amateurs onder hen de nodige tools om hun talent, werken en diensten op de bühne te brengen. Ideaal voor de creatieve samenwerking en om waar dan ook ter wereld hun ding te doen. Guy Van den Noortgate M oonpeel kwam er na het besef dat een artiest het vaak moeilijk heeft om zich te profileren, zichzelf te promoten of met andere artiesten samen te werken. Christophe Lerminiaux heeft dit als artiest aan den lijve mogen ondervinden, maar hij is lang geen unicum onder zijn soortgenoten. “Mijn broer volgde acteer-, film- en toneellessen”, vertelt Gaëtan Lerminiaux. “We hebben de koppen bij elkaar gestoken om dit probleem aan te pakken. Uiteindelijk kwam het tot een project, een platform speciaal voor artiesten ontwikkeld.” Anno 2013 werd Moonpeel Ltd dan uit de Londense grond gestampt. Een jaartje later kreeg het bedrijf er een agentschap bij in Barcelona, tevens woonplaats van Christophe. Artiesten begeleiden in hun loopbaanbeheer De site, die in september online ging, is momenteel beschikbaar in drie talen (Frans, Spaans en Engels). Zowel qua taalaanbod als inhoud zijn er uitbreidingen voorzien. “We streven ernaar om artiesten te begeleiden in het optimaliseren van hun carrièrebeheer, dit door middel van een brede waaier aan services, onder andere een online multimedia-CV maker, een snelle en eenvoudige zoekmachine voor gezamenlijke kunstprojecten, toegang tot een kosmopoliete gemeenschap van artiesten, professionals (talentjagers, impresario’s) en fans, enz.”, vertelt Gaëtan. Moonpeel gaat uit van een tiental verschillende kunstvormen, gaande van grafische kunst, podiumkunsten, film en televisie, tot dans, tekenkunst, literatuur, fashion, muziek, schilderkunst, fotografie, radio en beeldhouwkunst. Voorlopig is Moonpeel enkel in bèta-versie beschikbaar. Toch biedt de site een aantrekkelijk en gestructureerd platform waar voor ieder wat wils is. Moonpeel wil een alternatief zijn voor de bestaande sociale media, zijnde Facebook, Twitter en LinkedIn. “Moonpeel is vanaf het begin en in samenwerking met artiesten voor hen op maat gemaakt”, weet Gaëtan. “Het is een reclamevrije omgeving die de gegevens van haar gebruikers niet doorverkoopt. Artiesten blijven dus volledig eigenaar van hun gegevens en ook van hun werken. Naast de mogelijkheid om fans te vinden en te raadplegen, kunnen artiesten hun creaties indelen per kunst en/of genre (zijnde video, afbeelding, geluid, tekst, evenement en cursus).” Gaëtan Lerminiaux Moonpeel moet het voorlopig louter met mond-tot-mondreclame stellen. De website is open voor gebruikers in België, Frankrijk, Spanje, Groot-Brittannië, de VS en Canada. “Op termijn zal de site voor internationale beschikbaarheid geoptimaliseerd worden door het in meerdere talen aan te bieden”, verklapt Gaëtan. En die beschikbaarheid kunnen zowel artiesten als fans gebruiken. Bezoek www.moonpeel.com voor meer informatie. ● Fans, artiesten, impresario’s en talentjagers: voor elk wat wils Je kunt vier soorten accounts aanmaken op Moonpeel. Het fan-account is gratis en reeds voor iedereen toegankelijk, ook de niet-fans. Specifieke accounts voor individuele artiesten of artiestenteams horen ook bij de mogelijkheden en zijn, afhankelijk van de gekozen tools en services, gratis of betalend, met voorlopig enkel de keuze uit een “premium” account. De nieuwsgierigen onder de artiesten kunnen zich alvast registreren en gratis voor korte tijd de proef op de som nemen. Het derde en vierde type account richten zich tot impresario’s en talentjagers, maar zijn momenteel nog niet functioneel. Nieuwsgierigen kunnen alvast wel via de website een accountverzoek indienen. 38 BECI - Brussel metropool - maart 2015 R.T. DYNAMIEK BEDRIJFSOVERDRACHT De Owner Buy Out als oplossing voor de zoektocht naar een overnemer Een recente trend in overnames van familiale ondernemingen is de toenemende populariteit van de Owner Buy Out (OBO)-structuur. Hierbij verkopen de aandeelhouders hun onderneming aan een nieuw opgerichte holding, waarin ze participeren samen met de koper. Deze holding financiert zich met kapitaal, bankleningen en achtergestelde leningen, waardoor een OBO eigenlijk een variant is van een Leveraged Buy Out (LBO). O nafhankelijk van de transactiestructuur, dienen er in iedere overname een aantal stappen te worden doorlopen. Dit proces neemt al snel enige tijd in beslag, tot gemakkelijk 1 jaar. Vergetelheden in één van de fases, kunnen u later zuur opbreken. Vandaar dat een gecoördineerde aanpak een absolute noodzaak is. Een geslaagde verkoop van uw onderneming begint bij de voorbereiding. Enkele jaren voor de transactie, moet de organisatie worden geanalyseerd en geoptimaliseerd. Verder dient men in te zetten op maximalisatie van de aandeelhouderswaarde. Om een idee te krijgen van te verwachten prijs, wordt vervolgens een waardering gemaakt. Het is belangrijk om als verkoper een realistische waarde in gedachten te houden, zo is de kans op een succesvolle verkoop heel wat groter. Als adviseurs gaan we op zoek naar mogelijke overnemers, die we vervolgens contacteren met een anoniem profiel of teaser van de onderneming. Indien er interesse is, wordt de ondertekening van een geheimhoudingsovereenkomst gevraagd. Pas dan wordt de identiteit van het bedrijf vrijgegeven, aangevuld met een informatiememorandum dat meer concrete gegevens bevat (financiële resultaten, analyse van de concurrentie enz.), zonder bedrijfsgevoelige informatie prijs te geven. Op basis van de biedingen die dan binnenkomen, kan de verkoper een partij uitkiezen om mee te onderhandelen. In de intentieovereenkomst die daaruit volgt, zal meestal een indicatie van de prijs, de transactiestructuur en een stappenplan voor het verder verloop van het overnametraject worden opgenomen. De transactievoorwaarden kunnen in een latere fase nog wijzigen, afhankelijk van de uitkomst van de due diligence. Hierbij zal het bedrijf o.a. financieel, fiscaal, sociaal en juridisch tegen het licht worden gehouden. Vervolgens zal er samen met de koper en uw adviseurs naar een consensus worden gezocht voor de bijkomende modaliteiten. Eenmaal deze onderhandelingen succesvol worden afgerond, wordt de verkoopovereenkomst ondertekend. Daarna volgt de betaling en de daadwerkelijke overdracht van de aandelen, handelsfonds of eenmanszaak. Doorheen en na het overnametraject zal de verkoper zijn beslissing communiceren naar stakeholders, zoals werknemers, kaderleden, klanten... Verder zullen nog openstaande punten uit de due diligence verholpen worden. Waarom kan een OBO interessant zijn? Voor de koper, biedt een OBO het voordeel om met een minimum aan eigen middelen een target van een aanzienlijke omvang te verwerven. In één van onze recentste OBO-transacties voorzag de koper in eigen inbreng van slechts 5,5% van het totale overnamebedrag. Dit was mogelijk dankzij de herinvestering van de verkoper voor 4,5% van de transactiewaarde in eigen middelen en voor 40% via een vendor loan aan de holding. Dankzij de hechte band tussen beide partijen in de OBO-structuur en het achtergestelde karakter van de vendor loan, was de bank bereid om de resterende 50% van het overnamebedrag te financieren. De toenemende populariteit kan dus ook verklaard worden vanuit de optiek van de banken. De criteria van financiële instellingen voor overnamefinanciering zijn duidelijk veranderd in de afgelopen jaren. Ze eisen nu meer eigen inbreng, eventueel aangevuld door achtergestelde leningen. Bovendien hechten ze een groot belang aan een goede band tussen koper en verkoper. Vandaar dat de extra eigen inbreng van de verkoper bij een OBO, de kans op de toekenning van het overnamekrediet sterk verhoogt. Via een OBO, zal de verkoper erin slagen om, zelfs in economisch zware tijden, al voor een deel de vruchten van het verleden te plukken. Bovendien blijft de ondernemer profiteren van de toekomstige winsten van de onderneming. Door stelselmatig uit te stappen, valt de verkoper ook niet in zogenaamd zwart gat en kan hij zijn “kind” geleidelijk los laten. Odon de Giey Deloitte Fiduciaire M&A & Finance Tel/Direct + 32 2 263 06 80 | Mobile +32 479 22 22 75 odegiey@deloitte.com ● Odon de Giey BECI - Brussel metropool - maart 2015 39 R.A.
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SELF-EMPLOYED CORNER Uw bijdrage aan de golfclub: aftrekbaar? Zijn de bijdragen van golfende zelfstandigen of bedrijfsleiders aan hun golfclub als beroepskosten aftrekbaar? Ook wanneer beweerd wordt dat het gaat om een sportieve activiteit die netwerking en zakenrelaties bevordert? Pierre-François Coppens, accountant en belastingdeskundige. V oor een bedrijf of een zelfstandige brengen bijdragen aan de golfclub die als onkosten worden opgenomen zowel een risico van niet-aftrekbaarheid met zich mee als van (gedeeltelijke) belasting op voordelen in natura voor het clublid. In principe wordt het lidmaatschapsgeld dat de belastingplichtige aan zijn golfclub betaalt als een privé-uitgave beschouwd. Het is dus niet als beroepskost aftrekbaar. Toch aanvaardt de rechter er de (veelal gedeeltelijke) aftrek van als de golfer duidelijk kan bewijzen dat hij dankzij zijn lidmaatschap zakelijke contacten kan leggen die bovendien een gunstig effect hebben op zijn inkomsten. De Gentse rechtbank van eerste aanleg wijst in dat verband op het feit dat een golfclub in principe een recreatieve vereniging is en geen beroepsorganisatie. Het lidmaatschapsgeld van een dergelijke vereniging kan dan ook alleen maar als beroepskost aangenomen worden wanneer de belastingplichtige aantoont dat zijn lidmaatschap bijdraagt tot het verkrijgen of behouden van belastbare inkomsten. Er is met andere woorden vereist dat lid zijn van een dergelijke club klanten oplevert die men zonder lidmaatschap niet zou hebben. Als antwoord op parlementaire vraag nr. 59 van de heer Denis Ducarme d.d. 23 september 2010, verklaarde de minister van Financiën dat “(…) het slechts indien de belastingplichtige ten genoege van rechte kan aantonen dat de bijdragen die hij betaalt voor het lidmaatschap van een golfclub, in zijn specifiek geval, toch in een bepaalde mate verband houden met zijn beroep en gedaan zijn om zijn belastbare beroepsinkomsten te verkrijgen of te behouden, dat hij die bijdragen in diezelfde mate als beroepskosten kan aftrekken.” Uit voorzorg kan men de golfliefhebber die een dergelijke bijdrage wil aftrekken dus alleen maar aanraden om dit gedeeltelijk te doen met een daarbij bijbehorend bewijs van 40 BECI - Brussel metropool - maart 2015 zakenrelaties. Het gaat hier in eerste instantie om een ontspanningssport, geen verplichting. Ook niet onbelangrijk, het arrest van het Hof van Beroep te Brussel d.d. 19 februari 2004, dat als volgt luidt: “Het percentage van een particuliere bijdrage aan een golfclub kan nooit nul procent bedragen, tenzij de loontrekkende kan hardmaken dat hij een grondige hekel heeft aan die sport en hij die slechts beoefent om zijn klanten tevreden te stellen.” Kortom: lidmaatschapsgeld van golfclubs is aftrekbaar als je maar kan aantonen dat je liever minigolf speelt! ● Uittreksel uit de Fiscale brief www.coppensfiscaliste.be Zakengolf en netwerking “De Amerikaanse zakenman praat de hele ochtend op zijn kantoor over golf en zaken doen doet hij de rest van de dag op de golfbaan”. Deze grap van Jerry Lewis is niet zonder basis of reden. Ze sluit aan bij de opvatting van beleidsadviseur Robert Hoopes dat “golf en zakendoen steevast hand in hand gaan”. Golfen, da’s genieten in de open lucht en je tijd nuttig besteden aan het leggen van contacten. Een golfballetje of honderd slaan is dé manier om te babbelen en uw zakenpartners beter te leren kennen, inclusief de manier waarop zij omgaan met stress et hun teamgenoten of tegenstanders. Weinig andere activiteiten maken het mogelijk om dergelijke relaties op te bouwen. Golf is een beschaafde ontspanningsport voor zowel jong en oud, zowel beginnende als ervaren spelers. Geen toeval dat golfbanen er de voorbije jaren een groeiend aantal netwerkevents bij hebben gekregen... E.R. Initiatie? Wedstrijd? Schrijf in op www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green!
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COMMUNITY NEWS Het staat in de E-mag Een boek voor 40 jaar stedenbouwkundige ontwikkeling In 2014 vierde de Gewestelijke Ontwikkelingsmaatschappij voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest haar 40-jarig bestaan en verjongde tegelijk haar imago met de nieuwe naam citydev.brussels. Bij deze mijlpaal werd teruggeblikt op een toch wel indrukwekkend verleden, dat werd gebundeld in een jubileumboek met een Engelstalige titel: 40 Years Of Urban Development. • Beperking van de werkloosheidsuitkeringen: een straf of een intelligente maatregel? • Wagens en vervuiling • + grondstoffen, – afval • Uw onderneming overdragen • Vertrouwelijkheidsovereenkomst: checklist Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Lampiris lanceert project rond mobiele thermografie Recente studies wijzen uit dat meer dan een miljoen Belgische woningen slecht geïsoleerd is. Over een periode van tien jaar betekenen de energieverliezen die daaruit voortvloeien een financieel verlies van meer dan 1,5 miljard euro en een CO2-uitstoot van ongeveer zes miljoen ton! Om hier tegen op te treden is Lampiris met een proefproject gestart rond mobiele thermografie in bepaalde wijken van Luik en Hasselt om de bevolking bewust te maken van de problematische energieprestaties van woningen. Concreet gaat het om een wagen uitgerust met thermische camera’s die in december rondreed in de straten van Luik en Hasselt om de energieverliezen van zo’n 5000 woningen te meten. Daaruit werden ‘thermogrammen’ verkregen die warmteverlies, koudebruggen, vochtige zones en eventuele andere aandachtspunten blootleggen. Deze thermogrammen zullen binnenkort beschikbaar zijn voor de bewoners, desnoods met enkele basistips. Het project rond mobiele thermografie is een primeur in België en zal binnenkort ook in andere steden worden ingezet. Lampiris lanceert tegelijk een ‘intercity challenge’, waarin de bevolking wordt aangemoedigd online te stemmen om de Thermo Car naar hun wijk te brengen. Meer info op www.thermo-car.be. Dit boek schetst de evolutie van de projecten en de opdrachten van citydev.brussels op de maat van de sociale, economische, demografische, politieke, stedenbouwkundige en milieutransformatie die de stadsagglomeratie deed uitgroeien tot een volwaardig gewest. Dit jubileumboek, geïllustreerd met foto’s van Marie-Françoise Plissart, schetst de hoofdlijnen van het optreden van citydev.brussels in een dynamische presentatie van 35 realisaties van economische ontwikkeling, stadsvernieuwing en gemengde ontwikkelingen. Het boek, dat binnenkijkt in plaatsen die niet voor het publiek toegankelijk zijn, vult elk project aan met een technische fiche en uitgebreide cijferdata. Info: www.citydev.be LEDENNIEUWS Deze ruimte staat ook voor u open! Lid van BECI? Wenst u uw activiteit in de kijker te zetten of een of ander nieuws bekend te maken? Stuur ons een communiqué! Meer info bij er@beci.be. 42 BECI - Brussel metropool - maart 2015 © M.F. Plissart COMMUNITY NEWS Murapack innoveert met een afwerende vuilniszak Belgische KMO’s kunnen zich innoverend opstellen, zelfs met een weinig prestigieus product als een vuilniszak. Het familiebedrijf Murapack, dat zich specialiseert in plastic zakken, lanceert nu een afwerende vuilniszak. De Reacty Bag is gemaakt uit gerecycled polyethyleen en gebruikt de eigenschappen van natuurlijke etherische oliën om katten, honden en andere dieren die vuilniszakken openscheuren en de inhoud ervan op de openbare weg verspreiden, af te weren. Volgens Murapack commercieel directeur Alain De Paepe bestaan hier heel wat toepassingen voor: “Deze zak zal niet alleen particulieren, maar ook de instellingen, de klinieken, de Horeca … heel wat diensten bewijzen. In ontwikkelingslanden zou de Reacty Bag zelfs preventief kunnen bijdragen tot de hygiëne, omdat hij ook de vliegen als ziektevectoren op afstand houdt. En dit alles zonder chemie en zonder voor de mens schadelijk te zijn. De zak is in België ontwikkeld en ook hier geproduceerd. Hij onderging tests in reële omstandigheden bij dierenartsen, in samenwerking met Amsger Group en de firma Doucy. Hij werd onlangs officieel op de Wex tijdens het Salon des Mandataires voorgesteld. ACT* sleept de communicatie van Fost Plus in de wacht Het bureau ACT* won de wedstrijd voor de uitwerking van de lokale communicatie van Fost Plus (het agentschap dat de sortering en recycling van verpakkingsafval financiert), in nauwe samenwerking met de Waalse intercommunales en met Net Brussel. Hoewel het sorteren van afval al goed is ingeburgerd, is er nog steeds een aantal fouten dat het recyclingproces bemoeilijkt. Het is dan ook de bedoeling dat het bureau over deze steeds terugkerende problemen communiceert om het sorteren van PMD-afval nog te verbeteren. Verder zal ACT* ook een ander blijvend probleem aanpakken: de netheid rond glascontainers. Van de kalender voor de selectieve afvalophalingen tot de sorteerkit, over de scholen, de sociale netwerken en de radio zal geen enkel contactpunt worden verwaarloosd. De campagne werd in nauwe samenwerking met de intercommunales uitgewerkt en zal terreinacties, videopresentaties en een website omvatten en rond twee krachtlijnen worden opgebouwd. Eerst zal het een kwestie zijn van “juist mikken” en vervolgens van “bijsturen”. Dit wordt een hele uitdaging voor het bureau, dat onlangs dankzij een fusie met Cleverwoord versterking kreeg. AL EENS GEDACHT AAN KINEPOLIS BRUSSEL… … voor business events die indruk maken? Organiseer uw business event in een professionele setting en toon uw presentaties op groot scherm. Kinepolis Business staat voor hoogtechnologische beeld- en geluidskwaliteit, een brede waaier comfortabele bioscoopzalen voor 60 tot 745 gasten, catering op maat en een professionele service. In elk van onze 11 Belgische bioscopen is Kinepolis Business uw partner voor business events die indruk maken. WHEREBUSINESSMEETSPLEASURE VoV or meer innfo: Alissson Sinéchal / Meellanie Lisanti - b2bbbbrusssel@@kinepollis.ccom - 002 4744 26 330 Bezoek onze websitte: wwww.kinepolissbusinness..com
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Eersteklas infrastructuur in een eersteklas atmosfeer! 01. Meet in Spa Meet in Spa” brengt de belangrijkste partners en MICE locaties van de regio Spa-Francorchamps samen, wat uw volgende evenement tot een succes zal maken.Deze vriendelijke en gastvrije regio, gevestigd in het hart van de Ardennen, gaf zijn naam aan een merk van mineraalwater en geniet een wereldwijde reputatie als bestemming voor welzijn. Vol met evenementen en met de inventieve en innovatieve functies van het legendarische Formule 1-circuit, is het dan ook niet verwonderlijk dat Spa een populaire bestemming is voor groepen en organisatoren van evenementen die weelderige natuur willen combineren met een eersteklas infrastructuur en originele activiteiten. Contact : +32 (0)471/86 45 83 www.meetinspa.be info@meetinspa.be 02. Euro Space Center Organiseer je bedrijfsevenementen in de buitengewone omgeving van het Euro Space Center in Transinne en ervaar hoe het voelt om op de maan te wandelen. In het hart van de Ardennen heb je de mogelijkheid om een incentive, teambuilding sessie, familiedag, receptie of seminar te organiseren op een site die uniek is in Europa. Ontdek wat echte astronauten ervaren: simuleer een ruimtevlucht aan boord van de Space Shuttle of probeer de astronautentraining uit. Verschillende evenementen kunnen hier makkelijk georganiseerd worden, voor 8 tot 600 mensen. Geef je event een extra dimensie! Faciliteiten: • Verschillende originele evenementhallen • Capaciteit: 8 tot 600 • Incentives rond ruimtevaart en astronauten • Buitenactiviteiten mogelijk Contact : catherine.vuidar@eurospacecenter.be www.eurospacecenter.be Meetings van een andere wereld! ©EuroSpaceCenter - L. Van Steense © WBT-J.P.Remy © WBT-JosephJeanmart © SergeBrison © Jean-Louis_Wertz Ibis Styles hotel & meeting center Hotel Ibis Styles Louvain-la-Neuve is een volledig uitgerust en modern meeting centrum. Omgeven door een park van 6 hectare biedt het ruime mogelijkheden voor meetings, conventies, conferenties of teambuilding sessies. Het hotel beschikt over 17 vergaderzalen van 2 tot 200 personen en een parking voor 200 wagens. Het net gerenoveerde restaurant biedt een ontspannende plek om te genieten van een businessmaaltijd of een banket. De resto-bar La Découverte en elk van de 77 kamers werden in moderne stijl gerenoveerd. Het hotel ligt op nog geen 30 minuten van Brussel en op nog geen 20 van Brussels Airport. Het Hergé Museum, het stadscentrum en het treinstation liggen elk op wandelafstand. Faciliteiten: • 20 minuten van Brussels Airport • Omgeven door een park van 6 hectare • Kamers: 77 • Capaciteit restaurant : 350 • Maximale meetingcapaciteit: 210 Contact : mice@accor.com www.a-club.com www.accorhotels.com 04. Vergaderen omgeven door een zee van groen! Pass Ontdek Pass, een bijzondere en wonderlijk diverse plek in al zijn aspecten, waar oud en nieuw, verleden, heden en toekomst loepzuiver met elkaar verenigd worden. De gebouwen van deze enorme site maken deel uit van het industriële patrimonium en worden nu gebruikt voor tentoonstellingen rond wetenschap, technologie en maatschappij: een fascinerende omgeving waar ook zakenreizigers hun voordeel mee kunnen doen. Pass is zonder twijfel de ideale setting om je evenement die speciale touch mee te geven, of het nu een seminar, een cocktailfeestje, een conferentie of een beurs is. Het Beeldenpaleis is de kers op de taart van het hele complex en laat toe een film te projecteren op de binnenvlakken van een kubus. Faciliteiten: • Historische industriële gebouwen • 2,500 m2 meetingruimte • Interessante tentoonstellingen ter plekke • Ultramoderne visuele technologie Contact : event@pass.be www.pass.be Meng verleden, heden en toekomst op een veelzijdige museumsite! 03.
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05. Business-Etape kies uit meer dan vijftig meetinglocaties! Zoek je efficiëntie, communicatie, cohesie en coöperatie? Huur dan een Business-Etape villa voor je team! Business-Etape laat je kiezen uit meer dan 50 villa’s die allemaal gegarandeerd van de best mogelijke kwaliteit zijn. Soms is privacy datgene waar je het meest naar verlangt tijdens je meeting of incentive. Business-Etape kan je voorzien van private en stille locaties waar je ongestoord evenementen kan organiseren. Met zoveel sites verspreid over heel Wallonië, is het bijna onmogelijk om niet te vinden wat je wil. Moderne villa’s, authentieke boerderijen, kastelen of rasechte wellness centra: de keuze is aan jou! Contact : info@business-etape.com www.business-etape.com 06. Crowne Plaza Liège Het Crowne Plaza Luik is de versmelting van twee gebouwen die werden geklasseerd als Uitzonderlijk Erfgoed van Wallonië. Het is één van de best gereputeerde hotels in België, dankzij het geraffineerde decor, de vele vergader- en receptieruimtes, het wellness centre, de bars en terrassen, de verfijnde bistro en het gastronomische restaurant (met de befaamde chef, Samuel Blanc, die een Michelin-ster verdiende)… de kwaliteit van de service en het uitzonderlijke comfort. Het Crowne Plaza Luik «Les Comtes de Méan» is bijzonder geschikt voor een zakelijk cliënteel, en draagt exclusiviteit hoog in het vaandel, maar steeds met de warme gastvrijheid die zo typerend is voor Luik, de Vurige Stede. Infrastructuur: • Kamers: 126 • Vergaderruimtes: 12 • Geschikt voor vergaderingen : van 2 tot 300 p • Restaurant : tot 190 p • Recepties : tot 450 p Contact : Muriel Defosse T : +32 (0)4 267 67 46 mdefosse@crowneplazaliege.be www.crowneplazaliege.be Inspiring meetings start with inspiring places COMMUNITY De restauranttip van aGenDa MaGaZine colonel ••• Het Amerikaanse steakhouseconcept is in Europa lang gemonopoliseerd geweest door goedkope restaurantketens die er een massamarktimago aan hebben gegeven. In het huidige tijdperk van de food mania, is het maar normaal dat het steakhouse zich ook wat hoogstaander gaat profileren. En dat is precies wat Colonel, een adres dat onlangs opende in de Jean Stasstraat, doet. De plek is indrukwekkend: in de eerste plaats door het industriële decor, met zijn ruwe plafond, metalen roosters en naakte bakstenen. Over de lengte van de zaal zit een open keuken met een magnifieke Josper-oven. Binnenkomen doe je aan een slagerstoonbank, die wat breekt met het stijlvolle uitzicht van het pand, dat nu al zijn publiek heeft gevonden. Aan die toog, versierd met slingers gedroogde worsten, kom je je côte à l’os uitkiezen. De knipoog naar een slagerij werkt uitstekend: je krijgt het water in de mond van het uitgestalde vlees en tezelfdertijd kun je je eigen stuk uitkiezen. Wij opteerden voor een entrecote van 300 gram Black Angus US (30,20 euro). Opgediend als tagliata, als fijne, gelijkmatige sneetjes, was het een van de beste stukken vlees die we al hebben gegeten: mals en boterig. Bijzonder aangenaam was ook het feit dat het personeel ons nauwkeurig op de hoogte bracht van de duur van de bereiding, én de kwaliteit van wat naast het vlees werd geserveerd: gekruide vleesjus, gemengde salade, een purée aveyronnaise (op basis van aardappelpuree en kaas), en nieuwe aardappelen met roze look. Een meesterlijke zet van de eigenaars was het inhuren van een echte chef, Benjamin AGENDA is het uitmagazine van Brussel dat elke week door meer dan 150.000 mensen gelezen wordt. Ze krijgen het volledige overzicht van wat er te beleven valt in de stad: muziek, expo, resto, cinema, en nog veel meer. Met een advertentie in AGENDA bereikt u de actieve Nederlandstalige, Franstalige en Engelstalige Brusselaar. Meer informatie vindt u op www.agendamagazine.be/adverteren BECI - Brussel metropool - maart 2015 49 Laborie (van Bowery). De vraag die zich dan stelt: waarom geen vier sterren? Dat is helaas een kwestie van details: een kaart die Les Pierres Sèches van Yves Cuilleron 2011 aanprijst, maar een fles uit 2012 bovenhaalt; een œuf cocotte dat we graag loperig hadden gehad in plaats van als omelet; en, ten slotte, de ‘Sorbet Colonel’, die teleurstellend slap en aangelengd werd geserveerd. Maar die enkele teleurstellingen maken ons niet minder enthousiast over de plek: hier keren we snel terug! Michel verlinden Info Jean Stasstraat 24, Sint-Gillis, 02538.57.36, www.colonelbrussels.com, di > za 12 > 14.30 & 19 > 23.00 Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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What’s in a name ? Ask the former Dutch cycling champion Joop “sweet milk” Zoetemelk. What’s in a name ? IMPRESSION OF A BRIT A study of European names is an object-lesson in the different cultural interpretations of identity. We all started off with a first name but, with the passing of the centuries, the powers-that-be felt something more was needed, since so many people sharing the same name led to some confusion. Richard Hill M ore often than not, the new aristocracy took its surname from the descriptive name of the lands it acquired (or didn’t, as in the case of John Lackland, not to be confused with Jacques Santer). The habit then extended, often for more practical reasons, to many of Europe’s com moners. Names, as Robert Bartlett states in his book The Making of Europe, are “tokens of identity”. The naming solution took many forms. In some places you find lots of people who derive their family names from their places of origin: this particularly applies to countries like Spain, Italy and Belgium, where the spirit of localism still runs riot. Many cultures worked from the first name. A tradition emerged in Visigothic Spain of modifying first names to give surnames, by adding an ez to the father’s name indicating ‘descendant of’, e.g. Gonzalo = Gonzalez, Alvaro = Alvarez, Domingo = Dominguez, Rodrigo = Rodriguez, etc. This didn’t necessarily resolve the basic problem, since a lot of people still ended up with the same combinations of first and family names… Not surprisingly, most cultures adopted the patronymic system: e.g. Petersen (Danish), Andersson (Swedish), Johnson (English), Christopoulos (Greek), Ivanovitch (Russia), etc, with all the 50 BECI - Brussel metropool - maart 2015 suffixes indicating ‘son’ in the relevant language, as does the prefix ‘Mac’ in Celtic regions. By contrast, Turkish surnames often describe the attributes of a forbear: Ekmekçioglu (“son of a breadseller”), Kilimçioglu (“son of a carpetmaker”) or even Salakoglu (“son of an idiot”). In Iceland, a sensibly feminist society, the girls acquire their own incontrovertible identity: a son whose father is called Helge will be named Helgason, but the daughter is Helgadottir. Even Spain carries historic identities forward as in the name of Hidalgo (= hijo de algo = son of somebody, which is more complimentary than it may sound). Some Spanish and many Nordic and old English surnames, like my own, are based on topographical features. The descendants of Swedish artisans delight in poetic names like Granqvist (‘spruce twig’), Blomkvist (‘flower stalk’), Lindgren (‘linden branch’), Lindström (‘linden stream’), Boklund (‘beech grove’) and Hägglund (‘bird-cherry grove’). All of these were adopted in the 17th century when people were encouraged to abandon the patronymic system (Andersson, etc.) because of the confusion it caused. In the Polish lands of the Austrian Empire, government officials often gave descriptive names like ‘appletree’, ‘rosetree’ and ‘willowtree’ to their Jewish subjects. One of these officials was the writer ETA Hoffmann, the inspiration of Offenbach’s Tales, who would even resort to inventions like Affengesicht (apeface) and Wiesel (weasel) if he had had a bad lunch or was in a bad mood…. Something similar happened when Napoleon and his administrators occupied the Netherlands in the early-1800s. No respecters of authority, and thinking that the Corsican wouldn’t be around for long, a lot of solid Dutch burgers chose silly names like Suikerbuik (sugar belly), Naaktgeboren (born naked), Zeldenthuis (rarely at home) and Nooitgedacht (never thought of it). Some of them came to regret having done so later. Of course, names are no guarantee of identity when passing through language zones. My personal realisation of this came when talking over the phone to a French Antilles au pair. Finding myself unable to explain my name to her, I resorted to spelling it out phonetically à la française: ash-i-deuze-elles. She had a phonographic memory: when I called back later, she recognised my voice immediately and greeted me with a cheerful “Bonjour Monsieur Achille Dezelles!” Which reminds me of the great Florentine painter Fra Angelico who transmogrified in the columns of a British magazine to Frau Angelika… ● TOETREDINGSAANVRAGEN VOORGELEGD AAN DE RAAD VAN BESTUUR Alpha Company NV Paepsemlaan 10A - 1070 Brussel Nace: 46431 - Groothandel in elektrische huishoudelijke apparaten en audio- en videoapparatuur 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan 61200 - Draadloze telecommunicatie afg.: Laurent Grietens Atelier van Wassenhove Stalingradlaan 13 - 1000 Brussel Nace: 71111 - Bouwarchitecten afg.: Guillaume Van Wassenhove Aviad House Faluintjesstraat 28 - 9310 Meldert afg.: Marie-Curie Makutu-Pithakov Belgacom NV Koning Albertlaan II 27B - 1030 Brussel Nace: 42220 - Bouw van civieltechnische werken voor elektriciteit en telecommunicatie 61200 - Draadloze telecommunicatie afg.: Dirk Lybaert Canon Belgium NV Berkenlaan 3 - 1831 Diegem Nace: 26200 - Vervaardiging van computers en randapparatuur 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer afg.: Mike De Witte Chaput Olivier NP Edinburgstraat 26 - 1050 Brussel afg.: Olivier Chaput Colliers International Belgium NV Charles Schallerlaan 54 - 1160 Brussel Nace: 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven 7111103 - Toezien op de bouwwerkzaamheden (ruwbouw, installatie, afwerking, enz.) 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Pierre-Gilles Solvit Detry Delphine NP Itterbeekse Laan 217 - 1070 Brussel Nace: 4646001 - De groothandel in medisch-chirurgisch materieel en tandheelkundige instrumenten 4774001 - De kleinhandel in medische en orthopedische artikelen 74102 - Activiteiten van industriële designers afg.: Delphine Detry Elens Ludovic - Lunetier Ludovic NP Baron d’Huartlaan 151 - 1950 Kraainem afg.: Ludovic Elens Favier Maxime NP Henri Wafelaertsstraat 27 - 1060 Brussel afg.: Maxime Favier Garage Louis NV Leuvensesteenweg 381-383 - 1030 Brussel Nace: 45113 - Detailhandel in auto’s en lichte bestelwagens (= 3,5 ton) afg.: Kurt Devisscher HLB Sefico CVBA Vorstlaan 191 - 1160 Brussel Nace: 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg.: Christian Van Praet ING Belgium (HQ) NV Marnixlaan 24 - 1000 Brussel Nace: 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen afg.: Emmanuel Verhoosel Inocrea BVBA Broekstraat 118 - 1070 Brussel Nace: 4532001 - Kleinhandel in onderdelen en accessoires van auto’s inclusief de kleinhandel in tweedehands onderdelen 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 46520 - Groothandel in elektronische en telecommunicatieapparatuur en delen daarvan afg.: Carlos Tores Itgenius - Grami Wannes NP Koloniënstraat 11 - 1000 Brussel Nace: 47910 - Detailhandel via postorderbedrijven of via internet 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 63120 - Webportalen afg.: Wannes Grami Knops Gil NP Lambermontlaan 304 - 1030 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Gil Knops Lafata Ltd Clevedon Road 12 - TW12HU London - England afg.: Gaia de Marinis LCM - Language-Communication -Management BVBA Emile Bouilliotstraat 48 - 1050 Bruxelles Nace: 7810001 - Zoeken, selecteren, verwijzen en plaatsen van personeel t.b.v. latere werkgever of werkzoeker: formulering van taakomschrijvingen; op geschiktheid testen van sollicitanten; natrekken van referenties afg.: Anne-Marie Ballaux Leys David - Sidley Austin NP Montoyerstraat 51 - 1000 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: David Leys Lorenz International Lawyers CVBA Regentlaan 37/40 - 1000 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Bertold Theeuwes Manetco GCV Tombergstraat 229 - 1200 Brussel Nace: 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Tanguy Van Regemorter Moulin Jean-François Rommelaerelaan 65 - 1020 Brussel Nace: 18130 - Prepress- en premediadiensten 1813011 - Gereedmaken en vervaardigen van bladen voor overheadprojectie (retroprojectie), tekeningen, layouts, dummies, enz. 1813013 - Overige grafische activiteiten n.e.g. afg.: Jean-François Moulin Patronale Life NV Belliardstraat 3 - 1040 Brussel Nace: 64910 - Financiële lease 65111 - Rechtstreekse verzekeringsverrichtingen leven afg.: Filip Moeykens Satic NV Rietschoorvelden 20 - 2170 Merksem Nace: 2361001 - Vervaardiging van artikelen van voorgestort beton voor gebruik in de bouw: dakpannen, tegels, bouwstenen, holle welfsels, betonklinkers, platen, buizen, palen, enz. 46731 - Groothandel in bouwmaterialen, algemeen assortiment 4673204 - De groothandel in schrijn- en timmerwerk van hout voor de bouwnijverheid afg.: Daniël Talpe Sodestrim NV Belgradostraat 15 - 1190 Brussel Nace: 47784 - Detailhandel in drogisterijartikelen en onderhoudsproducten in gespecialiseerde winkels afg.: Emmanuel Bricmaan Trajectoire Communication BVBA Emile Clausstraat 31 - 1050 Brussel Nace: 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Patrick Nicaise Val-Foure & Cie BVBA Klipveldstraat 35 - 1180 Brussel Nace: 47810 - Markt- en straathandel in voedings- en genotmiddelen 47820 - Markt- en straathandel in textiel, kleding en schoeisel 4789001 - De overige markt- en straathandel afg.: Abdoula Ibourk Wonder & Wonder BVBA Grand’Route 83 - 1435 Corbais Nace: 1813013 - overige grafische activiteiten n.e.g. 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilm 73110 - Reclamebureaus afg.: Alexandre Guenet Zhana Elona - Zhana & Co Finances NP Modelwijk 8 - 1020 Brussel Nace: 66220 - Verzekeringsagenten en -makelaars afg.: Elona Zhana BECI - Brussel metropool - maart 2015 51
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AGENDA ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Management & RH, Personal improvement 21.04.2015 Leader et Manager, comment combiner * 22.04.2015 60’ chrono : Les conditions d’une association gagnante * 23.04.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol !* 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration * 19.05.2015 Communiquer avec impact * Sales en marketing 26.03.2015 Openbare aanbestedingen: een groot aantal onverwachte business opportuniteiten Handelsrecht 25.03 tot 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt Fiscaliteit en financien 11.03.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash* 22.04.2015 60’ chrono : Les conditions d’une association gagnante* 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta* (4 modules) 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée* 13.05.2015 La gestion en très pratique* 27.05.2015 La calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services* Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? 52 BECI - Brussel metropool - maart 2015 10.03.2015 Forum over de opportuniteiten – Ethiopië 12.03.2015 Internationale betalingen 19.03.2015 Certifier ses produits aux USA : mode d’emploi * Sociale wetgeving 16.03.15 Evaluez les risques sociaux de votre entreprise! * 24.03.15 Le régime de chômage avec complément d’entreprise (RCC) dans le cadre et en dehors des restructurations * 30.03.15 Licenciement pour motif grave : état des lieux * 02.04.15 Du nouveau en ce qui concerne l’examen médical de reprise du travail * 07.05.15 Les vacances annuelles des employés * ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 24.03.2015 Acheter ou louer sa surface de bureau ? Aspects pratique, juridique et fiscal * 26.03.2015 Energiemarkt 03.04.2015 Le permis d ’urbanisme en Région bruxelloise: quelles nouveautés? * 21.04 tot 22.06.2015 Cycle prospective immobilière et développement urbain : gagnez en expertise, identifiez les bonnes stratégies d’investissement * April 2015 Delen! Carpooling, carsharing, corporate carsharing, gedeelde fietsen… April 2015 Een analyse van uw energiefactuur April 2015 Creativity Call for Brussels – projectoproep Urban Food 2025 Mei 2015 tot juni 2016 Cycle management environnemental * ➜ Erick Thiry 32 2 643 78 36 – eth@beci.be 20.03.2015 Uw exportformaliteiten 26.03.2015 BTW: import/export van goederen en diensten 07.05.2015 Export Day Export Day, op 7 mei aan de Heizel Wil je op de hoogte blijven van de laatste nieuwe trends in Export? Welke markten zullen binnen enkele jaren “hot” zijn? Kom dan zeker naar de “Export Day” op 7 mei 2015! Een ganse dag vol workshops, coaching sessies, ronde tafels, B2B afspraken en interactieve chatsessies rond alles wat met Export en Internationaal Ondernemen te maken heeft. • Hoe kan ik best de buitenlandse markt benaderen? • Waar vind ik financiering? • Juridische aspecten, marketing,… • Speciale aandacht voor China, Frankrijk en Brazilië • Extra focus op E-commerce • … ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 20.03.2015 Job Day Toerism, Hotels, Congressen & Events 25.03.2015 Entrepreneurs night 01.04.2015 Speed Business Lunch 02.04.2015 Afterwork 03.04.2015 Leads Generator Program 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork 17.06.2015 Entrepreneurs Night 25.06.2015 Garden Party ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be * Alleen in het Frans MOBILITY MANAGEMENT TRAINING Mobility Manager, een functie van de toekomst voor de bedrijven van morgen 6 OPLEIDINGSDAGEN Dag 1 De sleutel tot een succesvol BVP Dag 2 Projectbeheer - Voorafgaande analyse van uw mobiliteitsplan Dag 3 De verschillende maatregelen Deel 1: de "actieve modi" het openbaar vervoer, de New Ways of Working Dag 4 De verschillende maatregelen Deel 2: de auto… anders Dag 5 Communicatie en sensibilisatie Intermodaal bezoek Dag 6 In de praktijk: "Aan het werk" Brussel Mobiliteit 02/204.18.48 - www.brusselmobiliteit.be Leefmilieu Brussel 02/563.41.61 - www.leefmilieubrussel.be Traject Mobility Management sla@traject.be - 09/242.32.80 - www.traject.be De verplaatsingen die werknemers en bezoekers genereren is een onontkoombaar thema geworden binnen elke onderneming, zowel in de publieke als in de privé sector. Economisch concurrentie, het welzijn van uw personeel alsook het milieuaspect inherent verbonden aan milieuvervuiling en klimaatverandering verplichten bedrijven een innovatief beheer van de verplaatsingen van hun werknemers en bezoekers te ontwikkelen. De mobiliteitsmanager biedt hulp binnen het bedrijf voor het uitwerken van een echte strategie rond mobiliteit en verzekert een goede opvolging en evaluatie ervan. De opleiding "Mobility Manager" is een zeer praktische opleiding die realistische en positieve oplossingen biedt ter bevordering van een duurzame mobiliteit binnen uw bedrijf. De sprekers zijn experts in het mobiliteitsbeheer en geven het woord aan belanghebbenden uit de openbare, de particuliere en de non-profi t sector. De opleiding richt zich tot iedereen die geïnteresseerd is in mobiliteit en die zijn kennis hieromtrent wil uitbreiden om deze vervolgens te kunnen toepassen in een actieve, transversale functie binnen het eigen bedrijf. We focussen ons vooral op de verantwoordelijken voor het opstellen van een bedrijfsvervoerplan (BVP). • Mobility Manager • Fleet Manager • Facility Manager • Corporate Social Responsability Manager (CSR) • Human Resources Manager (HR) • Compensation & Benefi ts Manager • Preventie- en veiligheidsadviseur PRAKTISCHE INFORMATIE UURROOSTER • 6 opleidingsdagen verdeeld over 4 maanden, telkens op vrijdagenvan 9u tot 17u. • NL opleiding: 09/10, 23/10, 13/11, 27/11, 11/12 - 2015 en 08/01 - 2016 • FR opleiding: 27/02, 13/03, 27/03, 24/04, 08/05 en 05/06 - 2015 PLAATS Gewestelijke Overheidsdienst Brussel - Brussel Mobiliteit Communicationcentrum Noord (boven het Noordstation) Vooruitgangsstraat 80, 1030 Brussel PRIJS • 250 EUR voor bedrijven > 200werknemers • 125 EUR voor bedrijven < 200 werknemers, openbare instellingen, gemeenten en vzw’s

Bruxelles Métropole - mai 2015


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>> La nouvelle smart forfour Le plaisir smart pour quatre. La nouvelle smart forfour associe l’ADN smart à une fonctionnalité inédite. Avec son diamètre de braquage court, ses dimensions compactes et sa faible consommation, cette quatre places se faufi le dans le trafi c de manière sobre et effi cace. Grâce à son look irrésistible et à son intérieur confortable, elle apporte une solide dose de fun à vos semaines chargées et à vos week-ends de détente. Découvrez la smart forfour et ses conditions de fi nancement intéressantes dans votre smart center ou sur smart.com smart fortwo: 4,2 - 4,7 L/100 KM • 97 - 108 G CO2 Informations environnementales AR 19/03/2004 : www.smart.com - Donnons priorité à la sécurité. /KM EDITO Et pour quelques 200 millions de plus… Voici un an, le 12 mai 2014, était lancé à Bruxelles le premier appel à projets soutenu par le Fonds Européen de Développement Régional (Feder). Au programme, rien que de bonnes idées : innovation, entrepreneuriat, économie circulaire, utilisation rationnelle des ressources, lutte contre la dualisation sociale. Le tout doté de 200 millions d’euros. De quoi stimuler le paysage économique bruxellois jusqu’en 2020. BECI n’a pas été en reste : nous avons apporté notre soutien à une vingtaine de dossiers, en tant que pilote ou partenaire financier pour dix d’entre eux, et partenaire non financier d’une dizaine d’autres. Des collaborations lancées avec le secteur public, aussi bien qu’avec le secteur associatif et professionnel. Parmi tous ces projets, nous retenons plus particulièrement l’extension à toutes les entreprises du bénéfice des outils développés par ResilieNtWEB durant près de trois ans, ainsi que le support aux entreprises en difficulté, y compris pour relancer les faillis, leur offrir une seconde chance. Thierry Willemarck, Président de BECI Pour la première fois, BECI a très largement participé à cet appel à projets et est fière de la contribution de ses collaborateurs, des cellules conseil aux entreprises, développement international (avec un très beau projet favorisant l’inclusion des populations d’origine étrangère dans le tissu économique bruxellois – Ummagora) ainsi que du centre de connaissances, qui pourraient ainsi renforcer encore leur expertise au service des entreprises et de l’emploi à Bruxelles. L’appel a été clôturé le 25 juillet dernier – il y a plus de neuf mois. Et alors, me demanderez-vous ? Eh bien, rien, ou presque… Le programme, annoncé sur six ans, a déjà pris un tel retard qu’il risque bien de perdre ses premiers mois. Sauf peut-être pour certains porteurs de projets, dont BECI ne fait pas partie, qui savent déjà – avant même la proclamation des lauréats – que leur projet est retenu. Des vents favorables nous indiquent que le public pourrait bien emporter la palme, alors même qu’il s’agit de relance économique selon les termes européens. Un exemple ? Prenons l’innovation, axe où seuls des dossiers issus du public et des universités seraient actuellement retenus. Oh ! Loin de nous toute mauvaise pensée quant aux bénéficiaires ou à la pertinence de leurs projets. Mais il faudra tout de même nous expliquer comment ils comptent faire pour mobiliser les 150 entreprises prévues par le programme opérationnel, autrement que via des sessions d’information ! De là à penser qu’un programme de stimulation économique pourrait bien accoucher d’un refinancement des acteurs publics… Mais nous ne voulons pas médire… On ne demande qu’à être détrompé. BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil L’économie du partage ? C’est de l’économie ! 10 Fiche réforme de l’Etat : l’accès à la profession 11 Pour ou contre la participation aux marchés publics ? 12 Kristiaan Borret : construire Bruxelles International 16 Small Business Act européen : les priorités des PME 17 Cuba, si ! Topic : silver economy 18 La Belgique vieillit : la bonne et la mauvaise nouvelle 20 Quel avenir pour les soins résidentiels à Bruxelles ? 21 Silver Economy, Golden Age? 24 Le senior, force active 26 Mieux vieillir au travail 28 Experience@Work : se ressourcer au soir de la carrière 32 50s@Work pour retrouver la confiance Entreprendre 34 Starter : Drone TechniXX 36 Entr’apprendre: des profs en entreprise 37 Chèques-services : la Région bruxelloise à la manœuvre 38 Self-employed corner 40 Nouveau souffle pour le Fonds Prince Albert Community Membre de 41 Impression of a Brit 42 Conseil resto : le Mangeoire 45 L’actualité BECI en photos 46 Agenda 50 News 52 Demandes d'admission BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 5 Mai 2015 N° 00 Janvier 2015 Le mois prochain Gr Mai een 2015 dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE FAMILLE, JE VOUS AIME Souhaitons bon vent à Melchior Wathelet. L’ex-ténor cdH a trébuché sur la capitale, son plan de survol lui est retombé derrière la nuque et a décapité une carrière pourtant patiemment construite. Dommage, car le personnage avait objectivement des qualités prometteuses dans le milieu : pédagogie, connaissance de ses dossiers et une sympathie qui fait toujours plaisir, bien qu’on s’en méfie (après tout, c’est un politique ; s’il est gentil, ça sent l’arnaque !). | Michel Geyer La manière dont « Kinou » – c’est son surnom – a été lâché et même lynché par ses camarades, Joëlle Milquet en tête lorsqu’elle évoqua « l’erreur de Melchior Wathelet dont nous n’étions en rien responsable et certainement pas moi » (sic), a de quoi faire réfléchir les dynasties politiques. On pense ici aux Maingain, Ducarme, Moureaux, ou récemment à la famille Uyttendaele-Onkelinx dont l’un des éléments est devenu député régional aux dernières élections. La politique est tellement cruelle qu’offrir à son rejeton un siège de député peut en fait s’avérer un cadeau vilainement empoisonné. « En politique on n’a que des ennemis et des adversaires… et les adversaires sont dans les autres partis », paraît-il. Visiblement c’est vrai. Quand on pense qu’à l’époque, Henri Simonet avait confié son fils Jacques à Louis Michel en lui disant « prends soin du petit »... Une consigne que ce dernier a au moins su appliquer jusqu’au bout à son propre fils, Charles. Mais hélas avec le temps, ces choses-là se perdent. Les bons comptes font les bons amis Cette péripétie de carrière n’a heureusement pas gêné la gestion de Bruxelles. Gestion qui fut, c’est désormais une constante, évoquée lors du traditionnel comité de concertation Régions-fédéral. Un rendez-vous à ne jamais manquer. Souvenez-vous, la dernière fois « Onze Rudi 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 La politique, c’est comme l’entreprise ou le spectacle : une grande famille : ) », allias Vervoort, avait dû s’y expliquer de comparatifs historiques douteux entre le gouvernement fédéral actuel et celui qui représentait l’occupant nazi. La volée de bois vert n’a pas tardé. Cette fois ce fut l’inverse : c’est la région qui a tancé le fédéral. Pour la manière dont il avait calculé ce qui lui revenait en fonction de la loi de financement. « Moins 12 % du budget annoncé », éructait Bruxelles. « Tout est conforme à la loi de financement », rétorquaient les comptables fédéraux. Guy Vanhenghel, le Ministre du Budget dont le parti siège à la région et au fédéral a dû avaler son sandwich de travers. Flairant le piège, il a évité autant que possible tout ce qui ressemblait à un journaliste. Tant qu’on en est à imaginer les réactions des uns et des autres, on se dit que Jacqueline Galant, elle, a dû trouver tout cela bien normal, que Pascal Smet avait certainement une proposition novatrice pour « tout gérer », que Bianca Debaets avait dans sa besace un communiqué de presse prêt à envoyer et que Fadila Laanan pensait à proposer un nouveau sac poubelle pour jeter tout ce qui déplaisait aux uns et aux autres. La scène prête à sourire. Sauf si l’on revient à l’essentiel : la répartition du fruit de l’impôt entre entités d’un même État. Alors, elle démontre l’immaturité de notre sphère politique. Et son incapacité à faire fonctionner efficacement un système fédéral qu’elle a elle-même voulu et façonné. Quant à l’entrepreneur, il ne peut que se désoler d’imaginer qu’une telle cacophonie budgétaire et managériale serait tout simplement interdite dans son entreprise. ● CORNER SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE LE LOUP EST DANS LA BERGERIE La crise ronge, mutile, tue. Avec la complicité parfois de ceux qui devraient la combattre. | Jean Blavier Depuis l’an passé, 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale (9 millions de morts, c’est pour ça sans doute qu’il faut des majuscules), en attendant le mois prochain le 200e anniversaire de la bataille de Waterloo (12.000 morts, une paille), en passant par le 70e anniversaire de la libération des camps (mieux vaut ne pas avancer de chiffres) et le 100e - quelle est la différence d’ailleurs ? Qui va commémorer le souvenir de toutes ces vies détruites depuis 2008 ? Je vous le demande parce que je sais que nous tous, vous comme moi, nous ne pouvons que répondre : personne. Le loup est dans la bergerie, et tant que ce n’est pas à nos jarrets qu’il s’attaque, on fait comme si. anniversaire de la bataille des Dardanelles (100.000 morts), les funèbres jubilés se bousculent, mais il en est un bien plus insidieux dont personne ne parle : combien de victimes de la crise économique depuis 2008 ? Combien de pères de famille mis au rancart et combien de jeunes, même diplômés, qui rament pour trouver un premier job digne de ce nom ? Combien de ménages brisés parce qu’ils n’arrivent plus à payer leur prêt hypothécaire (45.000 victimes) ou leurs ouvertures de crédit (200.000 victimes) ? Vous allez dire : « la guerre, les camps, c’est pas pareil ! » Si. Le matin du jour où j’ai rédigé ces lignes, on annonçait à la radio que 400 réfugiés en provenance d’Afrique s’étaient noyés 48 h plus tôt quand leur embarcation a chaviré en Méditerranée. A votre avis, s’ils tentaient de gagner la côte italienne, c’était pour faire du bronzing ? La crise économique ronge les cerveaux, mutile les avenirs, quand elle ne tue pas en silence ou dans l’indifférence générale Sont-ils devenus fous ? On est en droit de se poser deux questions essentielles, qui ont un lien avec ce qui précède évidemment. La première : les dirigeants de multinationales sont-ils devenus fous ? Ou pire, faut-il être fou pour devenir le dirigeant d’une de ces boîtes meurtrières ? Je sais, j’exagère, mais il y a un mois à peine, un ami quinquagénaire dont on peut dire sans flagornerie qu’il avait créé de la valeur et des emplois dans notre pays pour le compte d’un groupe financier mondial, s’est fait remercier, et tous ses employés avec lui, parce que « le marché belge n’est plus assez intéressant ». Il coûte ? Non, il n’est plus « assez » intéressant. Deuxième question : que fait la police ? Il ne se passe pas un mois sans que nos autorités fédéralo-régionalo-communautaires ne clament haut et fort que les diplomates, aujourd’hui, sont d’abord les occupants des avant-postes de notre économie. Qu’attend-on pour leur demander d’organiser un guet-apens, question d’envoyer un ministre – il n’en manque pas – enguirlander un bon coup ces E.T. qui rentrent chez eux le soir et répondent « OK » à madame qui s’enquiert du déroulement de la journée alors qu’ils ont plongé des dizaines de familles dans la mouise ? Quand on s’attaque ainsi à l’économie d’un pays, on ne mérite qu’une chose : être déclaré persona non grata. Voilà un briefing de voyage de presse qui attirerait du monde : rendez-vous à la gare du Midi à 8 h, engueulade publique de Monsieur Untel à 11 h à l’ambassade de Belgique, lunch décontractant, retour à Bruxelles dans l’après-midi. Embargo minuit, question que tout soit dans la presse – avec photo – dès le lendemain matin. Puisque les victimes économiques n’intéressent pas grand monde, pourquoi ne pas célébrer au moins les héros au quotidien que sont ces patrons d’entreprises mini, midi ou maxi, qui créent de la valeur et de l’emploi contre vents et marées et osent – pas en paroles, mais en actes – faire vivre l’éthique des affaires ? Eux au moins gardent bien la bergerie, ne jouent pas au loup et savent, comme disait ma grand-mère, « qu’il y a des choses qui ne se font pas ». Sire, sans vouloir vous commander, ces gens-là mériteraient tous d’être reçus au Palais. ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5
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THINK TANK L’économie du partage ? C’est de l’économie ! Airbnb, Uber, Vayable, Peerby, ListMinut… L’économie dite « du partage », basée sur l’échange entre particuliers et organisée sur internet, se développe à grande vitesse. Mais attention : quand le partage génère un revenu, il devient un business – et le business suppose certaines règles. Emmanuel Robert P lutôt que d’acheter une friteuse, si j’empruntais celle de mon voisin ? Et si je conduisais mon voisin à la gare ? Cela lui éviterait de commander un taxi. Et si je louais le chalet ardennais de ma collègue ? Ça ferait des vacances pas chères ! En échange, je pourrais lui proposer de tailler ses haies… Les échanges de menus services entre particuliers, ça ne date pas d’hier. A priori, ça n’a que des avantages : on économise des ressources (c’est bon pour la planète), on démocratise des services, on tisse du lien social (c’est bon pour les gens)… Ce qui est nouveau, c’est que la révolution internet a démesurément élargi le cercle : aux voisins, amis, collègues, sont venus s’ajouter tous les parfaits inconnus qui habitent à l’autre bout de la ville, du pays ou du monde et qui peuvent me fournir ce que je cherche. Une multitude de plateformes sont apparues, permettant la rencontre d’une demande et d’une offre informelles, démultipliant les contacts et les échanges : Airbnb pour loger chez l’habitant, Uber pour se déplacer, Vayable pour trouver un guide touristique, Peerby pour l’emprunt d’objets, ListMinut pour des prestations de services, etc. Le web a fait émerger un nouveau modèle d’échange : l’économie du partage – ou économie collaborative. 6 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Quand le partage devient business Qui dit partage dit gratuité. Or, la plupart de ces plateformes ont substitué à la gratuité un modèle rémunéré qui va au-delà de la simple participation aux frais : quand vous montez dans une voiture Uber, le prix qui vous est demandé ne correspond pas seulement à votre part du plein d’essence ; il comprend aussi la rémunération du chauffeur, qui est venu vous chercher là où vous le souhaitiez pour vous conduire où vous le voulez. Clairement, on n’est plus dans le covoiturage mais dans le transport rémunéré des personnes. Au passage, l’opérateur de la plateforme prélève son juste pourcentage pour financer la solution qui permet cet échange. L’économie du partage est devenue un business – il suffit, pour s’en convaincre, d’examiner la valorisation d’Uber ou d’Airbnb, qui se comptent aujourd’hui en (dizaines de) milliards de dollars. Concurrence ? Oui, mais… On peut se réjouir de voir émerger des modèles innovants : ils génèrent de l’activité économique ; ils créent de nouveaux services et permettent à beaucoup de gens d’arrondir leurs revenus. S’ils réussissent, c’est aussi parce qu’ils répondent Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be
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THINK TANK Pour un « plan taxis » cohérent à une attente et qu’ils le font parfois mieux que d’autres acteurs déjà installés : quel entrepreneur acceptera de se déplacer pour des petites retouches de peinture ? Où trouver un taxi pour une course de 2 ou 3 km seulement ? C’est une concurrence ? Oui, et une saine concurrence puisqu’elle oblige les prestataires existants à se remettre en question et améliorer leur niveau de service – voyez certaine compagnie de taxi qui a développé sa propre application mobile. Cependant… Cependant, dès lors qu’il s’agit d’un business qui génère des revenus, il y a quelques règles à observer : c’est la protection du consommateur, le respect des réglementations, le paiement des taxes… Et c’est là que le bât blesse. Quand un particulier en héberge un autre, doit-il aménager une sortie de secours, comme dans un hôtel ? Le chauffeur Uber doit-il payer une assurance pour le transport de personnes, comme un taxi ? Sous quel statut travaillent-ils ? Y a-t-il un lien de subordination avec la plateforme internet, constitutif d’un contrat de travail ? Sont-ils indépendants ? À titre principal ou complémentaire ? Déclarent-ils leurs revenus ? Doivent-ils payer des charges sociales, payer la TVA ? Et qui va contrôler tout ça ? Participatif, mais pas solidaire Dans les faits, il y a peu de contrôle, peu de limites posées aux dérives possibles. Peu ou pas de garanties pour le consommateur. Peu ou pas de transparence financière – et d’autant moins de contributions fiscales. Dans les faits, cette économie du partage, aux atours participatifs et solidaires, s’apparente souvent à de l’économie sauvage. On a réinventé l’économie de subsistance, avec des mini-jobs, et l’économie parallèle – où le travail au noir passe par internet. Bienvenue dans l’économie du partage : les réglementations, la solidarité par l’impôt, c’est pour les autres. Les autres, ce sont les hôteliers, taximen, peintres, plombiers, électriciens, aides ménagères, d’autres encore demain…, soumis à des règles, à des impôts, à des contrôles et confrontés à une forme de concurrence déloyale. Certes, le consommateur s’y retrouve : il est content de payer moins cher. Mais il n’est pas forcément conscient de payer, en fait, le prix du dumping. Pour prendre un autre exemple : je pourrais très bien faire du pain le week-end et le vendre à mes voisins. Tout le monde serait content : j’aurais un revenu d’appoint, mes voisins auraient du pain frais pour pas cher. Sûr que l’Afsca n’y verrait aucun inconvénient, pas plus que les boulangers, ni le fisc. N’est-ce pas ? Encadrer plutôt qu’interdire Il serait pourtant vain de vouloir s’opposer à l’économie du partage. Parce que, comme nous l’avons dit, elle répond à une demande réelle et aux nouvelles habitudes de consommation mobile. Elle s’imposera donc, quoi qu’il arrive. 8 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 D’un côté, des taxis qui bénéficient d’un monopole mais souffrent d’un déficit de réputation (on refuse parfois les petites courses, les paiements par cartes de crédit…). De l’autre, un nouvel acteur (et même plusieurs, il n’y a pas qu’Uber), avec une offre innovante (on peut suivre les flux, coter le chauffeur…), mais qui échappe de fait à toute réglementation pour une activité professionnelle – et qui continue à opérer dans l’illégalité à Bruxelles, en dépit de condamnations. Entre ces deux-là, un conflit qui tourne par moment au coup de poing. Un bel exemple d’« économie du partage » dévoyée. Le « plan taxis » proposé par Pascal Smet devrait y mettre de l’ordre mais, force est de le constater, dans son état actuel, il n’apporte guère de solution. Le plan propose certes une distinction selon le caractère « principal » ou « complémentaire » de l’activité, mais sans imposer de règles cohérentes qui permettraient la cohabitation. Telle qu’elle a été pensée, l’ouverture du marché ne peut en tous cas bénéficier aux taxis, aussi longtemps qu’ils seront soumis à un quota de licences et à des tarifs réglementés. Une réforme du transport des personnes permettrait cependant de moderniser le secteur, stimuler la concurrence et la différenciation des services. Pour cela, il faut une base légale cohérente, assurant des conditions de concurrence équitables (same level playing field) : un cadre et un marché uniques (mêmes normes de sécurité, mêmes règles fiscales), un déplafonnement des licences, une libéralisation des tarifs, l’identification des véhicules et l’assimilation d’Uber aux centrales de taxis… La réussite de cette réforme est sans doute un test pour l’économie collaborative à Bruxelles. Mais il y a sans doute des questions à se poser : si les nouveaux modèles, affranchis des règles, rencontrent un tel succès, n’est-ce pas le signe que ces règles sont devenues trop lourdes, trop contraignantes – y compris pour les acteurs existants ? Et si les règles existantes s’avèrent inapplicables à de nouveaux modèles, ne faut-il pas en inventer d’autres ? Plutôt que d’interdire, il est urgent d’encadrer – pour que le « business du partage » se développe dans des conditions de concurrence équitables. De ce point de vue, on ne peut pas dire que Bruxelles soit à l’avant-garde. Pour une capitale européenne, il y a pourtant un exemple à donner, dans un domaine en plein boom. ● GRANDE ACTION #PARTAGEONSLAROUTE Touring lance un appel à tous les Belges en distribuant 1 million de duo stickers à apposer sur nos rétroviseurs. Pour mieux partager la route et ne jamais perdre de vue la présence des deux-roues. “Moi aussi, je participe” Eddy Merckx “Dans le temps, tout le monde me regardait. Il faut dire que j’étais souvent devant … Maintenant c’est plus pareil. Mais je peux toujours arriver derrière vous. Alors surveillez un peu votre angle mort …” Même les champions ont besoin d’être vus. Retrouvez le témoignage d’Eddy Merckx sur www.ensemblepartageonslaroute.be À VOUS DE JOUER ! 1. Apposez vos autocollants sur vos rétroviseurs. 2. Inscrivez-vous sur www.ensemblepartageonslaroute.be 3. Gagnez ce Tricity-scooter extraordinaire signé Yamaha (valeur € 4.390) un vélo Eddy Merckx AMX (valeur € 1.099) ou l’un de nos 100 autres prix. #PARTAGEONSLAROUTE Avec l’aimable soutien de :
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THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT L’accès à la profession Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. La 6e réforme de l'État a confié l’accès à la profession aux Régions. En réalité, la compétence était déjà en partie défédéralisée par une autre voie : il suffit de penser à l'accès aux fonctions d'enseignement, aux postes de fonctionnaires communaux ou régionaux ou encore au secteur des taxis. Qu'en est-il actuellement ? Certaines professions ne peuvent être exercées qu'à certaines conditions d'accès et d'établissement (prouver ses connaissances de gestion de base si l'on est gérant ou administrateur d'une nouvelle PME ; démontrer ses compétences professionnelles pour certaines activités d'indépendant ; respecter certaines règles pour les professions libérales et intellectuelles). Cette réglementation d'origine fédérale reste d'application, jusqu'à ce qu'une Région décide de modifications ou de nouvelles règles. C'est ce qui était prévu par la 6e réforme de l'État, de même que l'établissement d'une liste de professions dont l'accès resterait fédéral. Entretemps, les trois Régions ont décidé d'un régime de reconnaissance réciproque en la matière. Afin de garantir un maximum de cohérence dans l'interprétation de la législation en vigueur, elles organisent le partage de leurs avis. Leurs administrations respectives se réunissent régulièrement pour assurer une bonne exécution du système actuel. Qu’en dit le Ministre bruxellois de l'Emploi, Didier Gosuin ? « Régionaliser l'accès à la profession, vu la mobilité des entreprises, n'est pas la meilleure des idées. (…) L’intérêt de Bruxelles, aujourd'hui, c'est de garder la plus grande harmonisation. (…) En fait, nous avons repris les attributions et avons convenu entre Régions de nous donner le temps de réfléchir, pour ne pas nous lancer dans des initiatives isolées. » En pratique La procédure d'accès continue à passer essentiellement par un guichet d'entreprise, qui vérifie si les conditions de capacités entrepreneuriales sont rencontrées. En Région bruxelloise, en cas de doute, les guichets adressent une demande d'avis à l'administration Bruxelles Économie et Emploi. Selon le Ministre Gosuin, il n'y a aucune raison d'estimer que la procédure devrait être plus chère ou plus longue. Quant à l'obligation d'inscription des entreprises à la Banque Carrefour, elle reste de compétence fédérale. Toute personne peut également participer aux examens du Jury central donnant accès à la profession. Signalons que les moyens transférés pour l'exercice de la nouvelle compétence sont dérisoires : 4.000 € pour la Région bruxelloise, plus les droits d'inscription (35 € par examen) au Jury central. Et demain ? À moyen terme, il faudra voir quelle direction prendront les autres Régions. Y aura-t-il des accords en vue de s'accorder sur des politiques futures ? Par exemple, la nécessité d'adapter les exigences en matière de connaissance de base de la gestion d'entreprise fait débat. Dans l'immédiat, le Ministre bruxellois annonce que des ordonnances ont été déposées « pour anticiper un vide juridique éventuel. » C'est d'ailleurs le cas, précise-t-il, pour toutes les ordonnances concernant les transferts en matière économique. 10 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 L’avis de BECI • L'accès à la profession est pertinent car il offre une première garantie au client et réduit pour celui-ci la tentation de se tourner vers l'économie informelle. Le système actuel mérite donc d’être maintenu, mais il faut néanmoins en évaluer régulièrement les critères à l'aune des évolutions technologiques et managériales. • Obtenir cet accès ne constitue pas une barrière, mais plutôt un stimulant pour les professionnels concernés. Il s'agit également d'un obstacle à la concurrence déloyale et au dumping social. • La régionalisation risque cependant de créer des différences irréconciliables entre professionnels selon la région du siège social. Au contraire, c’est au niveau européen qu’une harmonisation serait bienvenue. réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 8 THINK TANK POUR OU CONTRE La participation aux marchés publics ? Les marchés publics représentent chaque année, en Belgique, une trentaine de milliards d’euros. Pour garantir que l’argent de la collectivité soit bien utilisé, ces marchés sont soumis à des procédures rigoureuses, qui doivent assurer une compétition équitable et la sélection objective des meilleures offres. Pour autant, les entreprises ne s’y retrouvent pas toujours. Gaëlle Hoogsteyn Yves Cabuy, Département des Pouvoirs Locaux, Ministère RBC Actuellement, la commande publique représente environ 17 % du PIB Belge. Des pans de l’économie de notre pays, comme la voierie et la construction, en dépendent. Dans le secteur des services, de plus en plus de tâches autrefois effectuées en interne s’externalisent. Pour les entreprises, les opportunités sont nombreuses. Dans le secteur de la construction, par exemple, beaucoup de sociétés réalisent près de 80 % de leur chiffre d’affaires grâce aux marchés publics. D’ailleurs, lorsqu’une offre publique est lancée, les candidats sont toujours nombreux. Par ailleurs, en tant que co-contractant public, l’entreprise a la garantie d’être toujours payée. S’il est vrai que les pouvoirs publics ont la réputation de payer tardivement, force est de constater que la situation s’est nettement améliorée. Il y a peu, une nouvelle directive révisant en profondeur les règles de paiement a été mise en place. Il y a plus de contraintes en cas de paiements tardifs et les intérêts de retard sont bien plus rentables qu’un compte d’épargne. Bien sûr, les contrats publics sont très différents des contrats de vente classiques. Leur côté unilatéral peut sembler contraignant. Mais s’il est vrai que le pouvoir adjudicateur a le droit de modifier unilatéralement le contrat, même en cours d’exécution, il ne peut le faire que dans certaines limites : l’objet du marché doit rester inchangé, la valeur de la modification doit être limitée à 15 % et une juste compensation doit être accordée au prestataire. Si l’entreprise est habituée à traiter ce genre de contrats et qu’elle a bien préparé et budgétisé son offre, tout se passe sans encombre. Pour les sociétés qui se lancent pour la première fois, il est important de bien se renseigner sur l’environnement contractuel des marchés publics. Les grandes organisations patronales ont des services de conseil auxquels il ne faut pas hésiter à faire appel. Virginie Dor, Avocate En soi, les principes de transparence et d’objectivité des marchés publics sont plutôt bons. Le gros problème est que les procédures, tant en termes d’attribution que d’exécution, sont très lourdes. Premièrement, au niveau des pouvoirs publics mêmes, lancer une offre publique n’est pas simple. Ils sont les premiers à rencontrer des difficultés pour organiser la procédure correctement. Dès lors, cela crée aussi des difficultés pour les entreprises. De plus, l’attribution prend énormément de temps. Rien que les délais de publication sont très longs. Il faut ensuite procéder à l’analyse des offres, la rédaction des rapports d’attribution, la procédure de notification… Le choix de l’entreprise qui effectuera le travail peut durer jusque six mois, voire un an. Et une fois qu’on a fait une offre, pas question de revenir sur son engagement si entre-temps le carnet de commandes est rempli ! Du côté des entreprises, le fait que les contrats soient unilatéraux est assez contraignant. En effet, c’est le pouvoir adjudicateur qui rédige un cahier des charges auquel l’entreprise doit adhérer. Elle n’a pas son mot à dire, ne peut négocier aucune clause. De plus, le pouvoir adjudicateur a le droit, en cours d’exécution, de modifier unilatéralement le marché. Même s’il y a des désaccords, l’entrepreneur est obligé d’aller au bout du projet. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont la réputation d’être de mauvais payeurs. Même si l’entreprise a la certitude d’être payée, elle ne sait pas quand. Mais selon moi, ceci est inhérent au fonctionnement général des pouvoirs publics et non des marchés publics en particulier. Une solution serait d’aller vers une professionnalisation de la demande publique. C’est-à-dire que tant les pouvoirs publics que les entreprises devraient se spécialiser dans cette matière. Dans de nombreuses entreprises, c’est d’ailleurs déjà le cas. Pour une entreprise qui n’a jamais répondu à une offre publique, il est nécessaire de bien se renseigner avant de se lancer. Cela peut se faire auprès de fédérations comme Agoria ou la Confédération de la Construction, mais aussi auprès d’avocats ou de chambres de commerce. Donnez-nous votre avis BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 11
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Kristiaan Borret : construire Bruxelles janvier. Bruxelles Métropole a rencontré l’homme qui doit améliorer la qualité Notre capitale s’est adjoint les services d’un nouveau maître-architecte depuis le 1er architecturale et l’environnement de vie de notre ville. « Bruxelles est une ville ébréchée, mais c’est ce qui la rend intéressante », dit-il. Frédéric Petitjean L e nom de Kristiaan Borret ne vous sera pas inconnu si vous vous intéressez de près ou de loin à l’urbanisme et l’architecture. Borret a été maître architecte de la ville d’Anvers de 2006 à 2014. La collaboration difficile avec les autorités locales a cependant mis un terme précoce à sa mission. L’homme est revenu à Bruxelles, où il était d’ailleurs domicilié, et est redevenu maître-architecte, mais cette fois, de la capitale. Que pensez-vous de vos nouvelles attributions ? Que du bien ! Je n’ai débuté officiellement que le 1er janvier. C’est donc encore un peu la lune de miel et je suis très satisfait jusqu’à présent. Je perçois beaucoup de bonne volonté, notamment du côté des partis politiques tant francophones que néerlandophones et je suis optimiste. Bruxelles a résolument l’ambition de se rénover de manière réfléchie. Cela figure même dans l’accord de gouvernement, ce qui est remarquable. Puisque la volonté est présente, passons aux actes. En quoi consiste la fonction du maître-architecte ? Je dois veiller au bon agencement du territoire urbain. Je m’implique autant dans les projets urbanistiques que dans des questions purement architecturales, même dans des projets privés. J’encourage et conseille donc systématiquement toutes les parties prenantes, en vue d’une gestion optimale de l’espace. Je m’occupe de l’organisation de concours d’architecture. Et puis, il y a tout le travail informel en coulisses : je rencontre des concepteurs, des fonctionnaires et des maîtres d’ouvrage pour essayer de les mettre d’accord. Personne ne dira bien sûr que la qualité est sans importance, mais entre ce que l’on dit et ce que l’on fait, le fossé est parfois bien profond ! 12 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Êtes-vous le bienvenu chez les maîtres d’ouvrage et les promoteurs ? Ils ont souvent peur que mon intervention ne retarde leur projet et en augmente le coût. Nous avons pu démontrer à Anvers que l’intervention précoce du maître-architecte peut faire gagner du temps, au contraire. Mais il faut se rencontrer le plus tôt possible, de préférence au tout début du projet. Si la demande de permis de bâtir est déjà prête et qu’on la modifie, on s’enlise évidemment dans des procédures pénibles. Vous vivez à Bruxelles depuis 20 ans. Quelles transformations y avez-vous constatées ? Je ne participe pas à la sinistrose ambiante concernant Bruxelles. Je m’y refuse et préfère un optimisme dynamique. La qualité de vie a augmenté et je constate beaucoup d’évolutions positives. Bruxelles dispose de suffisamment de capital intellectuel pour faire mieux encore. C’est souvent la cohérence de vision qui fait défaut. Bien des intervenants faisaient de leur mieux, mais il manquait un fil conducteur. Je constate aujourd’hui un sentiment d’urgence et un souci collectif de qualité. Et si nous comparions Anvers et Bruxelles ? Ouille ! Bruxelles est une ville relativement complexe. À Anvers, il y a un patron : le bourgmestre. Ici, en revanche, on traite avec 19 communes et une Région, ce qui complique la gestion. Bruxelles suit sa propre logique, que je trouve d’ailleurs fascinante. Les services administratifs de la ville d’Anvers assurent une gestion qualitative du territoire. À Bruxelles, quelques retouches ne seraient pas superflues. Mais bon, la capitale est deux fois plus grande et le défi en proportion. Quels sont les grands défis qui vous attendent à Bruxelles dans les années à venir ? La démographie et la dimension internationale. À propos de cette dernière, il faudra trouver un bon équilibre Let the cars for your team be the cars of their dreams. La nouvelle CLA Shooting Brake. Passez du rêve à la réalité. Réservez votre essai sur www.mynextmercedes.be/fleet 3,9 - 7,1 L/100 KM • 101 - 165 G CO2 /KM Informations environnementales AR 19/3/2004 : www.mercedes-benz.be - Donnons priorité à la sécurité. A Daimler Brand
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La diversité : une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Appropriez-vous la diversité, qu’elle ressorte de • L’ascendance étrangère • L’équilibre hommes/femmes • L’équilibre junior/senior • L’équilibre linguistique • Le handicap • L’orientation sexuelle • … Vous souhaitez • Établir un diagnostic en diversité dans votre entreprise ? • Connaître les aides fi nancières ? • Booster les femmes aux fonctions managériales ? • Intégrer une personne malvoyante ou sourde dans vos équipes ? • Gérer des divergents culturels ? • Développer une communication interne pour l’ensemble de vos collaborateurs ? • Mettre en place des formations internes pour vos équipes managériales ou vos collaborateurs ? Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Bouchra El Mkhoust -02/643.78.20 (bem@beci.be) THINK TANK entre la vocation internationale de Bruxelles et la qualité urbaine locale telle que nous la souhaitons. Cela implique entre autres de définir comment éviter que l’UE s’installe dans la ville comme elle l’a fait jadis. Heureusement, de nombreux Européens sont devenus dans l’intervalle des Bruxellois qui s’intéressent à ‘leur’ ville autrement qu’à un simple lieu de travail. Et la démographie ? La population va augmenter dans les années à venir et il s’agira de loger tous ces gens. Il reste à savoir si cela doit absolument se faire à l’intérieur de la ville. La densification doit-elle se limiter aux limites administratives de Bruxelles ou peut-elle se concevoir aussi dans les communes périphériques ? Celles-ci font de facto déjà partie de la ville et elles en dépendent. Je pense donc qu’il faudra se poser ce genre de questions, à l’avenir. La Zone du Canal figure parmi les projets les plus visibles qui vous occupent actuellement. Quels sont les objectifs ? La Zone du Canal constitue une grande friche industrielle où l’on pourrait loger beaucoup de monde. Il faut pourtant penser à y installer aussi des entreprises, moyennes et petites, faute de quoi on rejette l’emploi local hors de la ville. Le Plan Canal s’efforce donc de densifier, de construire des logements et de maintenir les entreprises. Je ne parle pas de ces ateliers branchés où l’on développe des apps ou qui font de l’impression en trois dimensions. Non, je veux y voir un plombier, une menuiserie, une parqueterie... Bref, le genre d’activités dont la ville aura toujours besoin et qu’il ne faut pas exiler dans l’une ou l’autre zone PME en périphérie. Et puis, bien des jeunes qui ont été formés à ces métiers habitent en ville. Les petites entreprises sont nécessaires. Il faut de l’espace à la fois pour le logement, le travail et les loisirs. Ces diverses fonctions doivent s’imbriquer les unes dans les autres et notre défi dans la Zone du Canal consiste à les réunir. Tour & Taxis figure aussi à votre agenda. Oui, avec une problématique assez similaire et un dossier qui s’éternise. Il est vraiment temps de passer à l’action. L’accumulation des retards provoque immanquablement une perte de qualité. La dynamique s’étiole et on commence à tolérer des compromis pour faire avancer les choses. Une démarche à éviter à tout prix. On parle aussi de plusieurs projets de centres commerciaux. Qu’en pensez-vous ? Je ne suis guère enthousiaste. J’aime la ville et je trouve que c’est aussi là qu’il faut aller faire ses courses, plutôt que dans un shopping center démesuré. Les autorités font d’ailleurs preuve d’incohérence : d’une part, elles veulent rénover et oxygéner le centre-ville et d’autre part, elles approuvent ce genre de projets. J’ai aussi des doutes quant à la pertinence du concept de ‘shopping-expérience’. Voilà près de 10 ans qu’on essaie de nous faire croire que c’est particulièrement innovant. Est-ce toujours cela que les gens attendent ? Bruxelles a résolument l’ambition de se rénover de manière réfléchie. Puisque la volonté est présente, passons aux actes. Mais soit, s’il faut y passer, autant construire un shopping center plus ou moins relié à la ville plutôt qu’au milieu de nulle part. J’ai donc un peu plus de sympathie pour Neo que pour Uplace. Neo offre des possibilités d’accès plus réalistes pour les transports en commun. Bruxelles a subi quelques déconvenues urbanistiques majeures dans les années 60 et 70. Les cicatrices en sont toujours visibles. La ville va-t-elle en guérir un jour ? Cela demandera du temps et pas mal de travail à consentir dans les meilleurs délais. La rénovation urbaine de Bruxelles semble systématiquement faire appel à de petites techniques de guérilla, depuis quelques années. Nous sommes à un tournant et il faut passer à la vitesse supérieure, mais sans orgueil. Après tout, la ville est ce qu’elle est. Nous voulons tous une cité sûre, vivable et bien ordonnée. Pourtant, lorsque nous nous rendons en Italie ou à Istanbul, nous nous disons charmés par cette forme de chaos qui y règne. Je veux dire par là que si tout est trop ordonné, la ville perd de son intérêt. Bruxelles est une ville quelque peu ébréchée, mais c’est ce qui la rend passionnante. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 15
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Small Business Act : les priorités des PME En septembre dernier, la Commission européenne lançait une vaste consultation des entrepreneurs sur les priorités de la politique de soutien aux PME. Les résultats confirment, dans les grandes lignes, les options du « Small Business Act ». Emmanuel Robert Q uand l’Union européenne s’est dotée d’un « Small Business Act » (SBA), en 2008, l’objectif était de soutenir le développement des PME, vues comme les maillons essentiels du tissu économique européen. Six ans plus tard, la Commission a voulu faire évaluer le SBA par les principaux intéressés : les entrepreneurs. La consultation lancée en septembre – et relayée par Enterprise Europe Network – a récolté un vrai succès de participation, avec 1.800 réponses, soit bien plus que lors des consultations précédentes (dont 63 % provenant d’entreprises, pour la plupart de moins de 10 personnes, 14 % d’organisations professionnelles représentant elles-mêmes plusieurs millions d’entreprises, 13 % de citoyens et 10 % d’autres répondants, parmi lesquels des pouvoirs publics). On se félicitera aussi de la forte participation belge : 15 % des réponses (contre 7 % pour un pays comme l’Allemagne !), ce qui rend les résultats d’autant plus pertinents pour notre pays. Simplification administrative avant tout Le sondage confirme à la fois les attentes élevées des PME et les principales options développées dans le SBA. Les quatre piliers originels du SBA sont ainsi plébiscités par les entrepreneurs : réduction de la charge administrative, accès au financement, accès aux marchés et internationalisation, soutien à l’entreprenariat et à l’innovation. C’est la simplification administrative qui apparaît comme la première des priorités pour les PME (jusqu’à 97 % des participants l’estiment « utile à très importante »). Les mesures les plus attendues concernent l’identification des obstacles à la croissance des PME dans les législations nationales (77 % de « très utile »), la simplification des procédures fiscales pour les starters (75 %, et même 82 % pour les répondants bruxellois) et l’organisation d’une campagne européenne afin de réduire les formalités administratives (70 %). En matière de financement, les PME souhaitent un renforcement des mesures existantes, en particulier dans la mobilisation des fonds COSME (le programme de l’UE pour la compétitivité des entreprises). Nuance : les pouvoirs publics privilégient quant à eux le renforcement du marché des capitaux… Les entrepreneurs se montrent également intéressés par la suppression des obstacles au financement alternatif (financement hybride, crowdfunding, etc.) L’accès au marché pour les PME comprend deux aspects : d’une part le marché intérieur de l’UE ; d’autre part l’international. La nécessité d’un soutien au développement 16 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 international des PME fait consensus ; elle passe par le renforcement du dialogue avec les principaux partenaires commerciaux de l’UE (48 % de « très important »). Par ailleurs, les participants soutiennent la modernisation d’Enterprise Europe Network, en développant notamment la coopération locale avec les stakeholders (organisations regroupant des PME). Parmi les nouvelles mesures de soutien à l’entreprenariat, la plus appréciée (55 % de « très utile ») concerne l'intégration de l'entrepreneuriat dans les programmes de l'enseignement secondaire, devant l’élargissement du programme Erasmus pour jeunes entrepreneurs (43 %). Une attention particulière a également été réservée à la transmission d’entreprises – avec une mesure-phare : la création de plans d’action et de guichets nationaux uniques sur les transferts d’entreprises : une mesure « importante à très importante » pour 83 % des répondants bruxellois. Un cinquième pilier : la formation Les répondants ont également validé la proposition d’un cinquième pilier pour le SBA : celui de la formation des entrepreneurs et du personnel, pour faire face à une certaine pénurie de compétences. Au niveau bruxellois, les trois mesures proposées à cet égard ont récolté des scores élevés : l’amélioration de l'image des métiers techniques et de l’artisanat (54 % de « très important »), la formation professionnelle en alternance (53 %) et des programmes de formation pour les travailleurs qualifiés (43 %). Informations : J.-Ph. Mergen – BECI/Enterprise Europe Brussels – Tél : 02 210 01 77 – E-mail : jpm@beci.be. ● INTERNATIONAL Cuba, si ! Plus de 50 ans d'embargo n'ont pas eu raison de Cuba. Lorsqu’il sera levé, le développement de l’île sera lancé et s’ancrera probablement au marché américain, voisin commercial naturel. Mais il y a des places à prendre : M. Dias de Sousa, Attaché Économique et Commercial de Bruxelles Invest & Export1 , nous en dit un mot. L'embargo sur Cuba n'est pas encore levé : le processus est-il suffisamment avancé pour justifier qu'une entreprise explore déjà ce marché ? Il y a déjà toute une série de mesures pratiques qui précèdent cette levée, comme la réouverture d'une ambassade américaine, l'assouplissement des limites de transferts de fonds, etc., sans compter les annonces claires des présidents Obama et Castro. L'embargo en lui-même est assimilé à une loi et son abrogation doit encore recevoir l'approbation du Congrès américain mais les intérêts commerciaux prévaudront certainement. Du côté de Cuba, les choses évoluent rapidement depuis l'adoption par le parti des « lignes directrices pour un nouveau modèle économique et social » qui appellent clairement les capitaux étrangers. Il y a deux monnaies légales à Cuba, qui ont toutes deux un taux de change double, le domestique et le bancaire : est-ce un obstacle ? La loi sur les investissements étrangers facilite-t-elle les choses ? Les transactions se font en dollars ou en euros et le « problème » de la double monnaie est, en ce sens, local, pas international. Il faut avoir à l'esprit qu'à Cuba, les affaires se font encore avec l'État et que votre interlocuteur est, in fine, l'autorité cubaine elle-même : vous ne vous adressez pas au secteur privé local auquel vous ne pouvez pas vendre directement mais à l'intermédiaire étatique qui, lui, s'adresse au local. Mais cette situation n'empêche en rien de faire des affaires : la loi relative aux investissements étrangers a été actualisée en 2014. En effet, les autorités cubaines ont parfaitement intégré qu'à ce stade, seuls des investissements de l'extérieur pourront initier la modernisation du pays. Cette loi est un cadre structurant qui simplifie les relations commerciales potentielles. Elle propose aussi un ensemble de mesures d'attractivité comme des conditions fiscales avantageuses et des zones d'implantation privilégiées. Ainsi, la zone de développement du Mariel offre une exemption de taxes pendant 10 ans, la possibilité d'implanter des entreprises à capitaux 100 % étrangers et donc non soumises au quota de 50 % de participation de l'État cubain traditionnellement en vigueur, etc. 1 M. De Sousa représente les trois régions de Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg à Cuba M. Dias de Sousa Quels secteurs pourraient être concernés ? Les opportunités que l'on peut rencontrer à Cuba sont-elles différentes de celles que l'on peut rencontrer dans tous les pays en voie de développement ? Tous les secteurs sont ouverts, hormis l'armée et l'éducation. Pourquoi Cuba plutôt qu'un autre pays ? Simplement parce qu’ il y a 50 ans de développement économique/ industriel à rattraper mais dans un pays qui fonctionne déjà bien. En effet, avant l'embargo, Cuba était active, voire prospère, dans de nombreux domaines. De là le fait qu'il y a des secteurs où les progrès peuvent être rapides car les Cubains ont conservé une expertise non négligeable dans certaines matières - voyez leur excellence en soins de santé. Dans ce cas de figure par exemple, le fait d'essayer de rencontrer leurs besoins en infrastructures médicales peut constituer un projet entrepreneurial pertinent. Les attachés commerciaux de Bruxelles Invest & Export sont connus pour leur efficacité ; quel beau succès avez-vous à votre actif ? Toute modestie mise à part, il est exact que notre expertise est appréciée. Par exemple, nous avons récemment aidé un acteur belge mondialement connu du secteur du dragage à remporter un très gros marché. Cela souligne d'ailleurs notre particularité, qui est d'aider aussi bien les TPE que les grandes entreprises. Notre bureau commercial est implanté à Cuba depuis 2001 et nous avons développé un réseau de relations étendu ; c'est un des facteurs qui devraient inciter nos entreprises à explorer ce marché avant qu'il ne se tourne trop rapidement vers son marché limitrophe : les États-Unis d’Amérique. Une occasion en or leur est donnée par une présence dans le Pavillon belge de la Foire multisectorielle de la Havane qui aura lieu en novembre prochain ! Info : www.invest-export.irisnet.be/fr/cuba-fihav-2015 ● Didier Dekeyser BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 17 R.A. R.A.
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SILVER ECONOMY Bruxelles et la Belgique vieillissent : la bonne et la mauvaise nouvelle Depuis des décennies, les démographes évoquent l’« hiver démographique » et la dénatalité qui touchent l’Europe. D’où la modification de la pyramide des âges, qui oblige à repenser le système de sécurité sociale. En effet, le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie entraînent une explosion des dépenses publiques. Chaque année, une part croissante de PIB sert à financer ce vieillissement. Mais il y a aussi une bonne nouvelle : ce phénomène est une opportunité pour la Silver Economy. Vincent Delannoy E n termes de finances publiques, le vieillissement d’une population entraîne un coût dont l’évidence n’est plus à démontrer (soins médicaux, charge des pensions, diminution du taux d’activité, etc.). Il n’en va pas de même au niveau sectoriel, bien au contraire. Quantités de biens et services peuvent émerger, répondre à de nouveaux besoins et même s’exporter. Comment ne pas penser, par exemple, au franc succès des téléphones mobiles adaptés aux seniors ? Cette « économie des seniors », liée à l’accroissement du nombre des « cheveux argentés », concerne tous les biens et services non-médicaux qui leur sont destinés. D’innombrables secteurs sont susceptibles d’être concernés : loisirs, tourisme, transport, alimentation, sécurité, aide à domicile, santé, logement, habitat collectif, assurance, assistance, robotique, téléphonie, internet, sport… Les cibles de la silver economy sont par définition les seniors. Ces derniers sont classiquement répartis en trois segments : les seniors actifs (encore au travail ou juste à la retraite), les seniors fragiles (septuagénaires ou octogénaires) ou les seniors dépendants. Une population qui croît numériquement et qui, généralement, possède un pouvoir d’achat nettement supérieur aux catégories plus jeunes. Ce « marché » global concerne 900 millions de personnes dans le monde actuellement, pour 2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans d’ici 2050. Quelles sont les activités qui dominent le marché de la silver economy ? D’après une récente enquête française, la moitié des acteurs développent des activités dans le Source données démographiques : IBSA domaine de l’accompagnement de la personne, un tiers sont actifs dans le marché de la prévention de la dépendance, un tiers également développent des services pour les aidants (ce qui nous fait plus de trois tiers, mais un même acteur peut évidemment être actif dans plusieurs domaines à la fois). Parmi les autres domaines d’activité, citons encore la nutrition, la sécurité, les loisirs, le mobilier, la distribution, la robotique, les ressources humaines, les finances, l’aménagement, l’habillement et les chaussures, les conseils... Environ 20 % des acteurs développent des activités dans la téléassistance, la santé et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Un Belge sur cinq Sur le plan démographique, qu’en est-il exactement pour Bruxelles et la Belgique ? Par rapport à la Flandre (19 %) et à la Wallonie (17 %), Bruxelles (13 %) compte proportionnellement moins de seniors (+ de 65 ans), mais affiche un taux de personnes très âgées (+ de 85 ans) identique à celui des autres Régions, aux alentours de 2 %. Mais attention, d’ici 2030, le chiffre total de la population des plus de 65 ans va croître notablement : de 155.000 à plus de 180.000 à Bruxelles, de plus de 1,24 million à plus de 1,65 million en Flandre, de 630.000 à 840.000 personnes en Wallonie. Globalement, d’ici 15 ans, la catégorie des plus de 65 ans comptera environ 600.000 personnes supplémentaires – pour le dire autrement, elle passera de 17,7 à 22,6 % de la population : un marché non négligeable pour la silver economy en Belgique. ● 18 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Gestion des risques 2015 SÉCURITÉ EFFICACITÉ ORGANISATION MOBILITÉ PARTAGE ETHIAS PREVENTION REPORTER TROPHÉE DECAVI DE LA PRÉVENTION Véritable innovation en gestion des risques, la nouvelle application digitale d’Ethias facilitera le reporting des conseillers prévention en collectivités et entreprises : géolocalisation, multimédia, classification des risques en liaison avec la législation, conseils… Autant d’atouts fonctionnels qui lui ont permis de remporter le premier trophée DECAVI en prévention ! Plus d’infos sur www.ethias.be/preventioncorner Ethias SA, entreprise d’assurances agréée sous le n° 0196 Powered by
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TOPIC Quel avenir pour les soins résidentiels ? SILVER ECONOMY Dans les années à venir, les maisons de repos et de soins à Bruxelles seront-elles en mesure d'accueillir toutes les demandes ? Et ce, à un tarif abordable ? Les politiques s'accordent, à l'heure actuelle, à privilégier les solutions de soins à domicile, le passage en institution devenant une étape à n'envisager qu'en dernier recours. En parallèle, la tendance est au remplacement des places en maison de repos pour personnes âgées (incapacités mineures) par des places en maison de repos et de soins (incapacités lourdes). Vincent Delannoy C ommençons par quelques chiffres. En Région bruxelloise, on dénombre quelque 15.000 « lits », dans une proportion d’un tiers de lits MRS (maisons de repos et de soins) et de deux tiers MR (maison de repos). Par rapport à la population totale, le taux de couverture en Région bruxelloise est nettement supérieur à celui des deux autres Régions. Sur 100 personnes de plus de 80 ans, il y a 30 lits à Bruxelles, 26 en Wallonie et 20 en Flandre. En revanche, là où la Flandre et la Wallonie développent une offre de lits en court séjour ainsi que des places de soins de jour, l'offre bruxelloise reste très limitée. Qui sont les acteurs des soins résidentiels à Bruxelles ? Viennent en tête le privé commercial (62 %), suivi par les CPAS (24 %) et le privé sous statut d'asbl, une répartition qui n'a quasiment pas changé au cours de ces 20 dernières années. Une particularité bruxelloise est la présence plus importante de résidents de moins de 65 ans (presque 8 %). Par contre, les soins à domicile sont le moins développés à Bruxelles : par comparaison, les plus de 65 ans les utilisent deux fois plus en Flandre. Sur la période 2010-2030, c'est à Bruxelles que l'augmentation de la demande de soins résidentiels sera la moins importante, de l'ordre de 15 %, contre 35 % en Wallonie et presque 60 % en Flandre. Cela ne signifie évidemment pas que Bruxelles ne sera pas affectée par les conséquences du vieillissement de la génération du baby-boom. Cellesci devraient se faire davantage sentir à l’horizon 2025. Actuellement, le thème du nombre de places en soins résidentiels à Bruxelles (et donc de son financement) est intimement lié à la 6e réforme de l’État qui prévoit un transfert de dotations, avec un système transitoire, permettant le basculement d’une institution relevant du secteur mono communautaire (Cocof pour les francophones, VGC pour les néerlandophones), vers le secteur bicommunautaire, la Cocom. Au terme d’une période transitoire qui s’achève au 31 décembre 2017, la gestion du financement des soins en maison de repos sera entièrement aux mains des entités fédérées. Source données démographiques sur les soins résidentiels à Bruxelles : Karel Van den Bosch, Bureau du Plan. Concernant le budget 2015 pour le financement des soins en MRS, la Cocom reçoit 200 millions d’euros. Environ 80 % de ce montant finance le forfait de soins qui couvre les soins en maison de repos et donc le personnel infirmier, soignant, kiné. À cela s’ajoute un budget évalué à 59 millions servant à financer le basculement d’institutions vers la Cocom. Parmi ces 200 millions, 11 millions vont être absorbés par la création de 1.300 lits supplémentaires (car la clé de répartition de la dotation ne tenait pas compte des lits futurs). Parmi les coûts à supporter, il faudra aussi tenir compte de la mise aux normes des MR et MRS. Pour les institutions qui dépendent des CPAS, une récente étude indique que les dépenses d’exploitation relatives aux MR et MRS atteignent 143 euros par habitant en moyenne, et les recettes 121 euros par habitant, le différentiel représentant un solde à financer. À noter que, face au vieillissement annoncé, de nouvelles formules d’habitat, innovantes, voient le jour pour répondre à des besoins nouveaux : les maisons communautaires, les maisons Abbeyfield, les formules intergénérationnelles... Bien entendu, le développement des soins à domicile et des prises en charge pour des courts séjours à Bruxelles doit aussi permettre, à terme, de « désengorger » les places en MR et MRS. C’est, en tout cas, la tendance qui se dessine. ● 20 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Silver Economy, Golden Age? SILVER ECONOMY Nous vivons plus vieux et plus longtemps en étant vieux. La pyramide des âges de nombreux pays riches n'en est même plus une tant les seniors se bousculent au portillon de la longévité1 , tandis qu'une natalité anémique resserre la base de ce qu'on devrait Didier Dekeyser L e marché ciblé par de nombreux produits et services demeure celui du jeune adulte et les seniors sont le plus souvent ignorés. Pourtant, ils constituent un segment de marché consommateur, qui dispose d'un pouvoir d'achat important et de temps libre. Les trop rares approches marketing dédiées concernent essentiellement des produits et services spécifiques, comme s'il n'était pas opportun d'intéresser les seniors aux objets « normaux ». Communiquer vers deux cibles différentes sur un même marché pour un même produit est sans doute difficile, mais les seniors ont le tort de n'être ni « sexy » ni « trendy »… Le senior consommateur : une cible négligée Guy-Marc Beaude CEO de Wise Management2 , souligne l'intérêt, voire l'urgence de prêter attention au potentiel important de ce que l'on appelle communément la silver economy : « Le vieillissement de la population en Europe est un phénomène occulté et souvent perçu, en partie à raison, comme un problème. C'est pourtant un fantastique gisement de croissance encore inexploité. Lorsque je suis amené à parler du vieillissement de la population dans le monde et de son impact sur l’économie et notre modèle social, j’ai droit à un silence poli dans le meilleur des cas, à des commentaires comme ‘Parler des plus âgés c’est ringard’ ou ‘ça ne fait pas vendre’ dans les autres cas. Or, les faits sont là. Considérons d'abord que nous entrerons un jour dans cette catégorie : pour quelle raison deviendrait-on soudain consommateur passif et inintéressant ? Ensuite, les dernières données sur le vieillissement indiquent que, dans les pays de l’OCDE, la durée de vie s’accroît de 1 http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/WorldPopulationAgeing2013.pdf 2 www.wisemanagement.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 21 3 mois chaque année et que les 50 ans et plus représentent la part de la population qui grandit le plus vite. Or, c'est elle qui concentre une majorité des leviers en termes de croissance économique ! Enfin, le ratio de dépendance (voir l’interview de Chris Peck, pages suivantes) augmente dans notre pays comme partout dans le monde et cette croissance est plus rapide que prévu. Elle est surtout plus rapide que la croissance des moyens pour y faire face, en termes de vision politique d'une part, d'opportunités de parts de marché pour les entreprises d'autre part. » « Cette méconnaissance des faits nous maintient, à l'égard de cette population, dans une approche dépassée et négative alors quelle devrait être proactive et positive. Si nous nous en tenons à l'aspect économique, nous sommes face à un gisement de création de richesses et d’emplois extraordinaire. Remarquons, en effet, que les seniors sont majoritairement propriétaires, qu'ils sont fidèles aux produits et aux marques, qu'ils représentent 80 % de l'épargne et connaissent rarement des problèmes financiers. Citons quelques données brutes : ils achètent 50 % des voitures neuves ; ils écoutent et regardent radio et télévision 4 h par jour en moyenne ; ils concentrent près de 65 % des dépenses de restaurant, de loisirs et de voyages ; ils sont responsables de 78 % d’achat de soins de beauté ; etc. Pas mal pour une catégorie sous-estimée par les entreprises ! » « Les seniors sont multiples en termes de segmentation de marché, puisque vous trouvez dans les seniors les baby boomers de 50 à 59 ans, les ‘libérés’ jusqu’à appeler aujourd'hui la « tour des âges ». Challenge redoutable pour nos sociétés mais opportunités pour les entreprises… et pour les seniors.
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TOPIC 70 ans, les ‘paisibles’ jusqu’à 80 ans et enfin les ‘grands aînés’ ; soit autant de cibles différentes en terme de produits, de services, d’attentes. Ils vont devenir prescripteurs et décideurs du fait de leur nombre et de leur pouvoir d’achat, attendant des marques et des entreprises des produits et services dédiés. Les seniors, disposant de plus de temps en bonne santé et privilégiant le maintien à domicile à 80 %, vont être à la base de nouveaux types d’emplois à domicile, de développement de nouvelles technologies (domotique, numérique, etc.), de nouveaux services dans le commerce de détail, etc. L’Union européenne, consciente de cette mutation, va investir en milliards pour accompagner cette vague : les entreprises qui décideront de la prendre en compte en tireront les bénéfices. » Consommateur spécifique, approche spécifique La Fédération de l'Industrie Alimentaire (FEVIA3 ) a mesuré l'ampleur du phénomène. Parmi ses membres, Naredi, qui représente l’industrie des compléments alimentaires en Belgique, est particulièrement attentive au marché des seniors. Hugo de Smet, son porte-parole, nous explique que la qualité « belge » est déjà un facteur de succès dans l'abord de cette cible. « Ce marché est en effet, particulièrement intéressant – il est déjà étendu et croît – et a des besoins spécifiques que l'on peut donc rencontrer avec des produits spécifiques. C'est le cas de nos compléments alimentaires. Il est réellement difficile aujourd'hui de s'alimenter sainement ou, du moins, cela demande beaucoup d'efforts. Notre fédération préconise pourtant et en premier lieu de faire cet effort, mais nous proposons ensuite de compléter notre alimentation, celle des seniors en particulier, grâce à des compléments. Même si ce marché est appelé à croître de 6 % par an, nous sommes à la traîne sur ce plan par rapport à d'autres pays, comme les USA par exemple. Le frein principal tient à notre approche de la santé, plus curative que préventive. Les coûts plus élevés à court terme pour la sécurité sociale ne sont pas mis en balance avec les bénéfices substantiels à long terme. Soulignons le fait qu'en Belgique, la réglementation très stricte et les contrôles de qualité sérieux et performants sont un gage de confiance et un atout pour valoriser nos produits. » Si tous les secteurs sont concernés, la finance est évidemment à mettre en exergue car nos seniors sont détenteurs d'épargne. Là aussi, peu d'approche dédiée : les banques se contentant souvent de faire valoir une relation client personnalisée pour englober ce marché. Le procédé est commode mais ne permet pas de rencontrer vraiment les attentes de ces clients, qui demandent le plus souvent conseil à leur entourage pour appréhender un domaine où l'offre de service est foisonnante et dont la complexité n'est pas souvent démêlée par les banquiers. Certaines banques, pourtant, ont perçu la nécessité de proposer différemment des possibilités d'investissement, à l'image de ce que fait la KBC avec son plan dépendance qui mixe une assurance vie de la Branche 21 et une assurance dépendance complémentaire. L'approche est intelligente et appropriée en ce qu'elle propose un concept facile à comprendre et d'utilité évidente pour les seniors, alors que cela recouvre un investissement relativement complexe dans le détail Les seniors achètent 50 % des voitures neuves ; ils concentrent près de 65 % des dépenses de restaurant, de loisirs et de voyages ; ils sont responsables de 78 % d’achat de soins de beauté… (versement d'un capital dans une assurance qui octroie un taux d'intérêt garanti qui permet à son tour la constitution d'une réserve finançant une assurance dépendance complémentaire). La pédagogie de la démarche est également judicieuse en ce qu'elle décrit explicitement tous les cas de figures auxquels les seniors sont attentifs, sans crainte des mots qu'ils recouvrent. ● 3 fevia.be 22 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00
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TOPIC Le senior, force active SILVER ECONOMY Dans une société vieillissante, les seniors apparaîtront de plus en plus comme une ressource, tandis que l’âge de la pension apparaîtra de moins en moins comme une limite absolue. C’est ce qu’a bien compris la société américaine YourEncore, qui met en relation des retraités avec des entreprises à la recherche de leur expertise. Didier Dekeyser L e vieillissement spectaculaire de la population est peu anticipé. Or, le phénomène laissé à l'errance aura des conséquences importantes sur notre organisation sociale. Dans la plupart des pays industrialisés, le « ratio de dépendance »1 qui mesure le rapport entre l'effectif de la population qui dépend des autres et celui qui devrait les prendre en charge passe déjà et allègrement la barre des 50 % ; peu après 2030, ce taux pour la Belgique passera à 70 % (voir encadré, page suivante). En d'autres termes, un actif devra pourvoir à la subsistance de trois personnes (un actif réel ou en puissance, car les chômeurs en âge de travailler y sont inclus). Or, il est évident que les gains de productivité sur le travail ne progresseront pas avec la même ampleur dans l’intervalle. Dans ce contexte, la césure qui marque chez nous l'âge la pension semble de plus en plus inadaptée, une législation archaïque contraignant de fait les seniors à l'inactivité forcée. Ce cadre n'est pas aussi restrictif dans tous les pays, ni pour ceux qui possèdent des compétences particulières. Aux États-Unis, la firme YourEncore2 joue à fond sur le potentiel de cette nouvelle donne démographique, avec un succès remarquable et remarqué. L'entreprise a développé des activités de consultance en recrutant des experts retraités de haut niveau. Chris Peck, Expert Development de YourEncore nous en touche un mot. Quelle est la raison principale qui pousse vos consultants à rejoindre votre entreprise : l'argent, le désir de continuer à jouer un rôle dans la société, celui de transmettre leurs connaissances? Chris Peck: Il faut d'abord remarquer que le concept de la retraite a singulièrement évolué cette dernière décennie. Plutôt qu'une interruption d'activités, l'âge de la retraite signifie aujourd'hui un changement de rythme et de direction. Pour beaucoup, cela se traduit par travailler autant qu'autrefois mais exclusivement dans les matières qu'ils apprécient vraiment. Pour répondre à votre question de façon synthétique, je dirais que ces gens choisissent de travailler pour avoir un « impact », même si leurs motivations sont multiples et variées. Nos experts ont accumulés une vie de connaissance qui est valorisable, non seulement auprès d'autres entreprises mais aussi du personnel de ces entreprises. Pour la majorité de nos collaborateurs, il s'agit de transmettre des connaissances et des savoir-faire de 1 emploi.belgique.be 2 yourencore.com 24 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Chris Peck premier ordre, afin que cette richesse ne soit pas perdue. Il s'agit aussi de rester à jour dans leur pratique et de demeurer en lien avec des gens de leur domaine, qui partagent leurs intérêts. Nos experts accordent en effet, une grande importance à leurs relations professionnelles et veulent rester engagés dans le monde du travail au niveau supérieur qui est le leur. Par ailleurs, d'aucuns veulent faire face aux coûts croissants de la vie, notamment des soins de santé. Bref, les motivations de ces travailleurs hautement qualifiés sont multiples et mêlent le plaisir de participer à des projets, le désir d'exploiter leur expertise et la recherche d'un revenu supplémentaire. Quelle plus-value spécifique vos experts « retraités » apportent-ils aux entreprises qui les emploient et aux employés en place ? YourEncore a été fondée sur le principe que l'expérience est un ingrédient-clé du succès, qu'il s'agisse de cuire un cake ou d'essayer de trouver un remède au cancer ! Elle permet aux gens impliqués dans une entreprise et un projet de progresser beaucoup plus rapidement. Des travailleurs qui ont plus de 20 ans d'expériences et des connaissances accumulées savent comment appréhender un problème et R.A. TOPIC Évolution et projection du taux de dépendance 2000 2013 Taux de dépendance global (1) REGION FLAMANDE REGION WALLONNE BELGIQUE Taux de dépendance des âgés (2) REGION FLAMANDE REGION WALLONNE BELGIQUE 51,0 54,7 DONT COMMUNAUTE GERMANOPHONE 53,0 REGION DE BRUXELLES-CAPITALE 52,9 52,4 25,3 26,0 DONT COMMUNAUTE GERMANOPHONE 24,2 REGION DE BRUXELLES-CAPITALE 25,6 25,5 savent déjà ce qui marche et ce qui ne marche pas. De plus, ils possèdent déjà une discipline et une méthode de travail, ce qui les rend immédiatement opérationnels et nécessite beaucoup moins de guidance managériale : des années d'expérience leur ont appris à s'adapter aux différents style de mangement et à former rapidement et facilement des relations de travail positives. Par rapport aux autres travailleurs, leur vitesse de réaction et leur sérénité pour aborder une tâche – ils sont dégagés du stress de faire progresser leur carrière – profite beaucoup aux équipes en place. Ils sont aussi une mine de connaissances dans leur domaine spécifique, ce qui leur 53,8 52,9 51,4 48,8 53,0 28,9 25,9 27,4 19,9 27,0 2020 58,9 56,9 56,3 50,0 57,3 32,6 29,4 31,4 19,9 30,2 2030 68,3 64,4 69,1 53,2 65,3 41,0 36,1 41,6 22,7 37,3 2040 73,8 69,0 74,9 56,5 70,2 46,5 40,7 47,9 26,4 42,3 2050 75,6 69,9 73,9 59,0 71,9 47,9 41,6 47,0 28,8 43,6 2060 76,1 71,7 75,6 60,4 72,8 48,3 43,2 48,0 30,0 44,5 Source : Direction générale Statistique - Statistics Belgium « Perspectives de la population 2013-2060 » permet de guider les autres et de leur enseigner des choses extrêmement précieuses dans le bon accomplissement d'un projet. Ils forment les générations futures en Recherche et développement et les futurs business leaders. Quelques-uns de vos succès? Grâce à l'excellence de notre sélection et de nos experts, nous comptons parmi nos clients 21 des 25 plus grandes entreprises en biotechnologies et 5 des 9 plus grandes entreprises dans le domaine de l'alimentation. 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Mieux vieillir au travail SILVER ECONOMY Recul de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans, suppression des préretraites, plan d’emploi pour les « 45 + » : aujourd’hui, le travail des seniors s’impose au cœur des préoccupations, tant du politique que des entreprises. Deux experts nous livrent quelques pistes pour une fin de carrière harmonieuse. Gaëlle Hoogsteyn N otre dictionnaire définit les seniors comme des personnes de plus de 50 ans. L’Union européenne, de son côté, considère que l’on est senior à partir de 45 ans. Quel que soit l’âge retenu, à partir de 45 ans, l’opinion communément admise est qu’un salarié devient moins compétitif et par conséquent moins « employable ». Pourtant, si l’on considère l’allongement de la durée des études ainsi que le recul de l’âge de la retraite, recruter et maintenir à l’emploi des salariés de plus de 45 ans est une nécessité démographique et économique. Vincent Vandenberghe (UCL). Investir dans la formation continue L’idée est la même pour la formation continue : patrons et employés en tirent tous deux des bénéfices. « Pour l’entreprise, le défi est d’identifier les atouts et les freins des salariés seniors, tout en anticipant les besoins de l’entreprise en emplois et compétences », déclare Jan de Brabanter, Secrétaire Général de BECI-UEB. « Le travailleur, de son côté, doit prendre en compte l’allongement de sa carrière, analyser ses compétences, ses Vincent Vandenberghe, professeur à l’UCL et chercheur à l’IRES, commente : « On ne peut pas relever l’âge légal de la pension sans prendre de mesures. Ce serait dire aux travailleurs ‘c’est comme ça, un point c’est tout’. Il n’y a rien d’harmonieux là-dedans. Dès lors, il faut des aménagements. Mais ceux-ci doivent être favorables aux travailleurs ET aux entreprises. » Améliorer l’ergonomie « Les mesures touchant à l’ergonomie sont clairement un point sur lequel les intérêts des deux parties sont pris en compte », illustre Vincent Vandenberghe. Un travail sur l’ergonomie a bien sûr un coût pour l’employeur, mais ce dernier peut être vite rentabilisé grâce à une augmentation de la productivité. Du côté du travailleur, à partir d’un certain âge, il peut être difficile de rester debout, de porter des charges lourdes ou encore de travailler devant un écran toute la journée. « Si l’on veut que l’employé ait envie de continuer à travailler, il faut que ses conditions de travail soient supportables », ajoute-t-il. Dès lors, il convient de cibler les risques d’usure professionnelle des salariés seniors et d’aménager les postes de travail afin de réduire la pénibilité. 26 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 On ne peut pas relever l’âge légal de la pension sans prendre de mesures. Mais les aménagements doivent être favorables aux travailleurs ET aux entreprises. atouts, ses contraintes et ses motivations, et surtout identifier des moyens et leviers d’action. » Pour faire le point sur son expérience et ses aspirations, pour évaluer ses compétences et redynamiser sa carrière, il existe de nombreux outils (bilan à mi-carrière, bilan des compétences…), qui cependant restent aujourd’hui trop peu exploités. Ainsi, d’après le Baromètre Retraite, 63 % des salariés de plus de 45 ans aimeraient que leur employeur leur propose un bilan individuel. Développer le tutorat Autre piste à creuser : le développement du tutorat. « Un collaborateur senior est riche d’une expérience irremplaçable et souvent prêt à transmettre ses savoirs aux jeunes générations et à faire valoir ses nombreux atouts pour le R.A. TOPIC développement de son entreprise, dont il est, le plus souvent, un des plus ardents défenseurs », assure Jan de Brabanter. Les salariés expérimentés ont un rôle essentiel à jouer dans la transmission de la mémoire, des valeurs, des savoir-faire opérationnels et des savoir-être au sein de l’entreprise. « Mieux que tout autre salarié, les seniors peuvent ainsi faciliter Il faut réfléchir à une diversification des fonctions dans l’entreprise. La question est de savoir où placer le travailleur senior pour qu’il soit le plus heureux et le plus productif. l’intégration des plus jeunes, former du personnel qualifié, une main-d’œuvre compétente qui pourra prendre le relais et assurer la pérennité de l’entreprise », ajoute-t-il. Une réduction du temps de travail Quand on touche aux aménagements du temps de travail, le professeur Vandenberghe est plus frileux. Selon lui, des mesures visant à faciliter le télétravail ou les temps partiels sont surtout intéressantes pour les travailleurs. « Je crains que de telles mesures rendent les seniors encore moins attractifs aux yeux des employeurs. Leur handicap est d’être potentiellement moins productifs que les jeunes, mais parallèlement mieux rémunérés. Jouer avec la variable temps de travail risque d’augmenter encore leur coût salarial et de les rendre moins intéressants », commente-t-il. Par ailleurs, les temps partiels s’accompagnent généralement d’une diminution des responsabilités, ce qui peut être frustrant pour le travailleur. « Cependant, dans des métiers plus physiques (bâtiment, grande distribution, entretien, horeca), cela peut être envisageable», nuance Jan de Brabanter. Accompagner les mobilités internes et externes Pour Vincent Vandenberghe, une piste actuellement sous-exploitée en Belgique est la mobilité interne… et surtout externe. Si, à partir d’un certain âge, un collaborateur est « rétrogradé » vers une fonction moins prenante, moins physique ou moins stratégique et que cela s’accompagne d’une diminution de salaire, les risques de frustration sont importants. « Je ne suis pas convaincu que ces changements soient vivables pour le travailleur au sein de sa firme historique. Le regard des collègues, le ressenti à l’égard de sa hiérarchie ou de son employeur… Ne vaut-il pas mieux recommencer dans une nouvelle entreprise ? Dans certains pays, notamment les pays nordiques ou le Japon, c’est déjà très fréquent. Et ces réorientations de carrières sont fortement encadrées ; le travailleur n’est pas livré à lui-même », explique-t-il. Le prolongement des carrières devra peut-être se faire via des changements assez radicaux. C’est l’exemple typique de Jan De Brebanter (BECI) l’ingénieur qui a travaillé 30 ans dans une grosse entreprise et qui devient ensuite enseignant. À côté de cela, de nombreux quinquagénaires choisissent la consultance pour répondre à une demande des entreprises qui, de plus en plus, externalisent certaines missions. « C’est généralement vécu par les intéressés comme acceptable, mais il est clair que financièrement c’est moins confortable », commente le professeur Vandenberghe. Jan de Brabanter ajoute : « Il faut réfléchir à une diversification des fonctions dans l’entreprise. La question est de savoir où placer le travailleur senior pour qu’il soit le plus heureux et le plus productif. Il faut aussi lever chez les travailleurs la peur du changement. » ● Lever les barrières à l’emploi Les seniors en recherche d’emploi, fragilisés par la crise, rencontrent de plus en plus de difficultés à signer un contrat de travail. Certaines entreprises estiment leur salaire a priori élevé, d’autres craignent de recruter plus compétent que le futur supérieur, ou encore que les seniors n’aient pas ou plus les compétences nécessaires. « On a affaire à une population dont la mobilisation et les compétences sont déclinantes, mais dont le coût est très élevé compte tenu de leur ancienneté. Les seniors sont souvent au sommet des grilles salariales alors qu’ils sont moins performants », explique Vincent Vandenberghe. Pourtant rien n’est perdu. En Suède par exemple, 70 % des 55-64 ans sont actifs. Le senior doit vendre sa maturité et son expertise. Il apporte un savoir-faire, la connaissance d’un métier, d’une clientèle, d’un process de fabrication, du management de projet… Sa force réside dans son vécu qui le rend opérationnel. Le senior qui accepte des missions d’intérim, de management de transition, des CDD…, enrichit son cursus et donne une image active aux recruteurs. Le problème est aussi politique, comme l’explique Jan de Brabanter : « Actuellement, tous les moyens financiers vont à la mise à l’emploi des jeunes sous-qualifiés. Comment dès lors encourager les entreprises à maintenir un certain équilibre dans la pyramide des âges ? Nous sommes demandeurs de voir diminuer le nombre de groupes-cibles qui bénéficient de réductions de cotisations sociales à l’engagement. Les entreprises doivent bénéficier d’incitants de la part des pouvoirs publics pour l’engagement de seniors. Par ailleurs, Actiris doit aussi accompagner les prépensionnés qui ont le devoir de se rendre disponibles sur le marché de l’emploi. » BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 27
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Objectif : permettre aux travailleurs âgés de mieux gérer leur fin de carrière. SILVER ECONOMY Se ressourcer au soir de la carrière « Nous devrons tous travailler plus longtemps. » Voilà un mantra répété si souvent ces derniers temps que les entreprises commencent à y réfléchir sérieusement. Chez Axa, Proximus et KBC, le concept a pris la forme d’Experience@Work, qui tâche d’employer les collaborateurs seniors à l’extérieur. Peter Van Dyck L a KBC a organisé, à la fin 2012, une réunion stratégique sur le prolongement de la carrière. Conclusion : mieux vaut se préparer soi-même aux grands défis démographiques et aux mutations du monde du travail, que d’attendre des dispositions imposées par les autorités. Ainsi est né le plan Minerva. Il offre cinq alternatives de carrière aux travailleurs plus âgés. Piste 1 : poursuivre la carrière actuelle. Piste 2 : travailler moins. Piste 3 : effectuer du travail moins astreignant. Piste 4 : combiner une réduction de travail et un travail moins astreignant. Piste 5 : accepter des missions extérieures. Un contrat... psychologique Chaque collaborateur de 55 ans et plus est invité à se pencher sur sa carrière. « Je souhaite que chacun réfléchisse à son activité, au travers de quatre questions », explique Herman Verhoelst, responsable des services RH personnalisés à la KBC. « 1re et vie privée vous satisfait-il ?’ 3e question : ‘Transgressez-vous constamment vos limites ou sentez-vous que vous avez encore de la réserve ?’ Et dernière question : ‘Combien de temps pensez-vous encore pouvoir travailler ?’ Les réponses à cette introspection devront ensuite être traduites en une des cinq possibilités du plan Minerva. » Le collaborateur KBC senior s’entretient avec son supérieur hiérarchique pour définir l’alternative qui lui convient le mieux. Ils concrétisent ce choix par un ‘deal’. « J’approuve totalement le professeur américain Denise Rousseau lorsqu’elle dit que l’employé et l’employeur 28 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 doivent conclure un contrat psychologique », déclare Herman Verhoelst. « Les accords doivent comporter un engagement réciproque. » Réaliser un rêve Herman Verhoelst arrive à quelques constats étonnants : « Nombreux sont nos collaborateurs impliqués dans des activités de bénévolat ou autres, par lesquelles ils sollicitent des compétences parfois négligées dans leurs attributions à la KBC. D’autres collaborateurs me font comprendre qu’il leur plairait d’exercer d’autres fonctions dans leur profession, sans pour autant renoncer à des acquis tels que leur droit à la pension ou leur ancienneté. J’ai rencontré des personnes qui ont commencé chez nous, il y a 35 ans, comme collaborateurs commerciaux, faute de pouvoir travailler dans le secteur social. Elles étaient enthousiastes à l’idée de réaliser leur rêve initial à la fin de leur carrière. » question : ‘votre activité actuelle correspond-elle à vos compétences et à ce que vous aimez faire ?’. 2e question : ‘Le rapport entre travail C’est lors du développement du plan Minerva que M. Verhoelst fait la connaissance de HazelHeartwood, un bureau de consultance qui entend valoriser l’expérience des senior managers. La philosophie de HazelHeartwood correspond peut-être à la piste 5 du plan Minerva : des missions externes pour les employés âgés qui le souhaitaient. M. Verhoelst a donc demandé à HazelHeartwood si leur concept de transfert de connaissances était susceptible d’être élargi. Le besoin en expertise des PME Le rapprochement a donné le jour à Experience@Work, une plate-forme où certaines organisations publient leurs postes à pourvoir, et d’autres, les collaborateurs qu’elles peuvent mettre à disposition. De nombreuses LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Venez découvrir le golf dans l’un des plus beaux Clubs du pays, situé près du ring au sud de Bruxelles: APRES-MIDI DECOUVERTE tous les dimanches ! Programme (2h15): • 14h45 Accueil des participants • 15h00 INITIATION DE GOLF • 16h30 Boisson et infos: comment débuter le golf? € 5,- p.p. – nombre de places limité – Tenue correcte exigée (pas de jeans). Inscrivez-vous ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nivelles
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Initiation ? Compétition ? Inscription sur www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green! TOPIC PME belges ne peuvent pas se permettre des experts en raison du coût. D’autre part, on trouve de grandes entreprises qui emploient de nombreux seniors dont les compétences sont insuffisamment mises à profit. La plateforme Experience@Work permet aux seniors de mettre leur expérience considérable à la disposition de petites organisations. Proximus développait depuis 2010 des solutions pour les carrières prolongées, via le projet Mature Workforce, ce qui l’a incité à se rallier à l’initiative Experience@Work, tout comme Axa, d’ailleurs. Le personnel d’Axa présente une pyramide des âges de 48 ans en moyenne, ce qui est plutôt élevé, même dans le secteur financier. « Nous avons enquêté auprès de nos collaborateurs de 55 ans et plus pour savoir comment ils souhaitent gérer la fin de leur carrière. Et nous avons organisé des ateliers avec nos collaborateurs de 45 ans et plus pour savoir ce qui leur donnerait l’énergie de travailler plus longtemps », explique François Peeraer, HR Program Manager chez Axa. « Nous avons vite découvert qu’il n’y a pas de réponses simples. La démarche de HazelHeartwood correspond en revanche à une des nombreuses pistes, à savoir les 30 % de seniors qui sont ouverts à de nouvelles évolutions et de nouveaux défis. » Corriger le tir, constamment Les responsables de la mobilité interne (Spoc : single point of contact) des divers partenaires se réunissent régulièrement pour retoucher le concept Experience@ Work. François Peeraer : « Nous tâchons par exemple d’instaurer un transfert aisé et uniforme de collaborateurs intéressés et motivés vers des missions auprès d’autres entreprises de notre plate-forme. » Les partenaires viennent de fonder la SCRL Experience@ Work. Inge Janssens, de Proximus, en est la directrice. Elle travaille avec la banque de données qui regroupe les collaborateurs-candidats et les postes à pourvoir. « En cas de correspondance entre une offre et une demande, nous pouvons conclure un contrat de services. Il peut s’agir de projets limités dans le temps, mais tout autant de fonctions à durée indéterminée. Il est parfaitement possible de travailler à l’extérieur jusqu’à l’âge de la pension. » Fierté Proximus et Axa disposent d’un certain nombre de collaborateurs dans le ‘pool de mobilité’, mais ne sont pas encore parvenus à concrétiser des échanges. A la KBC, en revanche, 16 personnes travaillent déjà selon ce système et ont été engagées dans une perspective de social responsibility en tant que conseillers PME dans diverses organisations telles que l’Unizo, Broeders van Liefde et Leuven Klimaat Neutraal. Herman Verhoelst est agréablement surpris. « Quand je constate qu’un collaborateur de la direction est aujourd’hui responsable financier auprès du Don Bosco Onderwijscentrum et qu’un ex-directeur d’agence travaille aujourd’hui au centre d’accueil De Schakel, je suis très fier que ces personnes assument aujourd’hui un rôle social totalement différent. » De gauche à droite : Guido De Grefte (HazelHeartwood), François Peeraer (Axa), Inge Janssens (Proximus) et Herman Verhoelst (KBC). La KBC organise pour ces pionniers un ‘jour de retour’ pour leur permettre, pendant un quart d’heure, d’expliquer leurs nouvelles activités aux collègues. « Ce quart d’heure se transforme vite en trois quarts d’heure, chez certains ». M. Verhoelst s’en amuse : « Leur enthousiasme fait plaisir à voir. Et pourtant, tous ont répété qu’ils se sentaient toujours membres à part entière de la KBC. » Win-win Besoin d’adaptabilité ou de coaching ? M. Verhoelst : « Le Spoc les guide. Tout n’est pas forcément clair dès le début, mais rien d’insurmontable. » La KBC, Proximus et Axa considèrent Experience@Work comme un véritable win-win. Les seniors se ressourcent au soir de leur carrière, sans risquer l’insécurité. Le maintien de leur motivation est aussi profitable à leurs employeurs. Quant aux petites organisations, elles bénéficient de ce savoir-faire à un coût abordable. Cela devrait plaire aux pouvoirs publics. Un signal aux autorités Inge Janssens veut travailler à plus grande échelle : « Plus nous avons de profils sur la plate-forme, mieux nous répondons aux attentes des PME. Nous travaillons donc à la notoriété de notre initiative dans le monde de l’entreprise. Au départ, nous avions peur des réticences, mais aujourd’hui, je perçois un intérêt tant du côté des entreprises qui mettent des compétences à disposition que du côté des organisations qui en ont besoin. Lorsque je présente Experience@Work au cours de conférences, des gens intéressés m’abordent systématiquement durant la pause. » L’extension du principe nécessitera malheureusement de nombreux aménagements du cadre légal, selon Herman Verhoelst : « Notre législation sociale n’est pas adaptée aux carrières souples. Elle date du temps où les gens ne travaillaient que pour un seul employeur. On commence à comprendre petit à petit qu’il n’est pas souhaitable pour chacun de faire la même chose tout au long de sa carrière. Il faut de la technologie de haut vol pour régler les statuts d’Experience@Work. La concrétisation d’un échange demande des efforts considérables. D’où notre signal aux autorités : si vous voulez que les gens travaillent plus longtemps, instaurez un cadre légal qui facilite ce principe. » ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 31 R.A.
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TOPIC 50s@Work pour retrouver la confiance SILVER ECONOMY Sur notre marché du travail, il n’est pas facile de rebondir après un licenciement quand l’expérience, au-delà de 50 ans, voire même déjà 45 ans, devient une tare plus qu’un atout. Partant de son vécu personnel et à travers l’action de l’asbl 50s@Work, Jean-Luc Louis veut faire changer les choses. Olivier Fabes I l y a 7 ans, Jean-Luc Louis annonçait à son employeur, l’assureur-crédit Euler Hermes, qu’il souhaitait mettre fin à 30 ans de carrière en tant que directeur général de la filiale belge. Sans animosité aucune, mais pour changer de vie professionnelle et de vie tout court. « Je voulais sortir d’une certaine routine, prendre encore des risques. » l’économie bruxelloise Céline Fremault, l’asbl a réuni 35 personnes pour un premier projet pilote de cross coaching : 4 équipes de 7 à 8 personnes ont été formées pour plancher, pendant 6 mois, sur un projet d’entreprise ou de recherche. « L’objectif est de remettre les gens au travail, pas nécessairement d’en faire des entrepreneurs. Mais l’entrepreneuriat est un excellent moyen de se reprendre en mains, de se réhabituer à la vie de l’entreprise, avec une certaine discipline et un ‘dress code’. La plupart de ces personnes, d’horizons très divers et en moyenne en décrochage depuis 3 à 4 ans, n’avaient même pas une carte de visite. » Trois projets portaient sur la création d’une entreprise : une galerie d’art contemporain, une plateforme e-commerce de matériel de génie civil et une agence de recrutement spécialisée dans les plus de 45 ans. Le projet de recherche portait sur des entreprises bruxelloises qui ont mis en place des solutions de mobilité créative. Jean-Luc Louis À 60 ans, ce « jeune entrepreneur » exerce toujours une activité dans la consultance crédit à l’étranger, mais il a ajouté d’autres cordes à son arc, joignant l’utile à l’agréable : il effectue notamment des missions de conseil dans le secteur touristique pour les régions d’Ombrie et Vénétie. Il est également actif dans diverses associations professionnelles bruxelloises et administrateur d’eDebex, jeune entreprise spécialisée dans le rachat de créances en ligne, dont nous vous parlions le mois dernier. Parallèlement, Jean-Luc Louis consacre pas mal de son temps, de son expérience et de son énergie à favoriser le retour à l’emploi des plus de 45 ans. Un groupe qui risque trop souvent la marginalisation : « Beaucoup ont tendance à baisser les bras, à s’installer devant leur télé plutôt qu’à se reconstruire un carnet d’adresses », explique Jean-Luc Louis. À travers l’asbl 50s@Work in Brussels, il se bat pour changer les choses : « Ces personnes en décrochage ont surtout un besoin de se revaloriser, de regagner une image sociale vis-à-vis des autres et en premier lieu de leur famille et de leurs enfants. » Un projet pilote concluant L’an dernier, moyennant beaucoup de bonne volonté et une petite aide de 12.500 euros via l’ex-Ministre de 32 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Jusqu’à octobre dernier, les participants se sont réunis au moins une fois par semaine pour faire avancer leurs projets. Ils ont également défini eux-mêmes des sujets, qui ont fait l’objet de séminaires sur mesure. « Comment se positionner sur LinkedIn », par exemple. À ce stade, aucun projet n’a encore débouché sur la constitution d’une entreprise, mais certains en sont très proches. Chacun d’eux a donné lieu à un rapport détaillé et à un plan d’affaires, avec une trace tangible du travail réalisé pouvant être intégrée à un CV. Car le résultat le plus encourageant est que 13 des 35 participants ont déjà retrouvé du travail, pendant le stage même. « L’un des participants à l’étude sur la mobilité a été engagé par le biais du responsable logistique qu’il avait interviewé pour l’enquête. Ces 13 départs ont été célébrés dignement », se félicite Jean-Luc Louis. L’asbl 50s@Work a introduit une demande de subside auprès du cabinet Gosuin, ainsi qu’auprès d’Actiris. Elle espère trouver ainsi des moyens financiers (autour de 35.000 euros) qui lui permettraient de lancer une deuxième édition élargie à une quarantaine de personnes et engager une personne à mi-temps pour pérenniser l’organisation. « Notre initiative est assez unique sur un sujet qui n’est pas très porteur en Wallonie et à Bruxelles, où c’est surtout le chômage des jeunes qui mobilise l’attention. » ● R.A. chefs d’entreprise qui ne craignent pas d’aller en prison Le travail pénitentiaire, plus efficace qu’on ne le pense. Tant pour les entreprises que pour les détenus. Le travail pénitentiaire paie. Chaque jour en Belgique, plus de 30 ateliers pénitentiaires mettent une force de travail flexible et motivée à votre service. Montage, reliure, emballage, confection... ? Vous beneficiez un travail de qualité à un prix attrayant. Et les détenus ? Le travail leur donne l’opportunité de prendre leurs responsabilités et d’indemniser les victimes. Ils acquièrent une discipline de vie et une expérience professionnelle qui faciliteront leur réinsertion le moment venu. Tout le monde y gagne ! Et si vous alliez faire un tour en prison ? Rendez-vous sur www.cellmade.be Régie du Travail Pénitentiaire 33
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ENTREPRENDRE STARTER Drone TechniXX : une idée dans l’air ! Si le concept des drones, appelés également RPAS (Remotely Piloted Aircraft Systems), est relativement ancien – les premières tentatives d’engins volants sans pilote coïncidant avec les débuts de l’aviation –, leur popularité et leur développement sont plus récents. Du moins en ce qui concerne les applications civiles. Ce qui explique que les autorités n’aient pas encore fixé un cadre légal qui puisse permettre l’exploitation commerciale de ces petites machines volantes bourrées de technologies et dont seule, semble-t-il, l’imagination peut limiter les potentialités Guy Van den Noortgate. D e l’imagination et des idées, Pierre Desmets n’en est pas dépourvu. Après avoir passé 25 ans dans le marketing et la vente, il décide donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle. « En septembre dernier, j’ai découvert un reportage à la télévision française sur les gens qui changent de vie après 50 ans. Et parmi celles-ci, il y a avait une personne qui avait créé une société de drones pour réaliser des prises de vue aériennes », confie-t-il. L’idée percole. Il se renseigne sur le sujet et réalise ainsi qu’il existe également un marché en Belgique pour ce type d’activité. « Afin de vérifier des hypothèses, j’explore activement différents secteurs d’activité en rencontrant les intervenants représentatifs de ces secteurs. Dans un premier temps, mon objectif est de pouvoir développer les compétences clés et mettre en place les outils nécessaires qui contribueront à la création d’un volume d’affaires récurrent », poursuit-il. « En d’autres termes, il s’agit de pouvoir délivrer un service à forte valeur ajoutée aux professionnels intéressés. Les applications sont multiples et faire le bon choix est essentiel. Les modèles de drones sont très différents ainsi que le matériel de prise de vue. En creusant un peu le domaine, on se rend très vite compte qu’il ne suffit pas de voler et filmer. C’est un métier à part entière en pleine évolution, et les professionnels reconnus seront ceux qui auront investi dans tous les sens du terme pour réussir. » Un potentiel prometteur Mais dans la pratique, comment fonctionne le drone qu’il entend utiliser ? « Le drone est constitué de plusieurs bras, dont chacun peut être muni d’un ou deux rotors », explique-t-il. « En dessous se trouve une nacelle sur laquelle est fixée la caméra qui, en fonction du type de nacelle, est plus ou moins bien stabilisée. Nous utiliserons un matériel de prise de vue professionnel qui fournit des images haute définition. Le pilotage de l’ensemble caméra/nacelle se fait indépendamment du pilotage du drone, donc deux télécommandes sont nécessaires. En conséquence, il faut être deux en mission : le pilote et le cadreur. Le drone fonctionne grâce à des batteries dont l’autonomie peut aller jusqu’à 20 minutes environ. » 34 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Pierre Desmets Pierre Desmets a suivi une formation dans une école de pilotage et, à l’instar de ses condisciples, il attend maintenant que l’arrêté royal qui a été rédigé entre en vigueur. La procédure est en cours. Le délai relativement long s’explique par le fait qu’il y a de nombreuses parties prenantes au dossier. Mais il n’a pas attendu que l’arrêté passe pour se préparer afin de pouvoir investir avec deux associés dans ce projet d’imagerie par drone civil et de créer une société baptisée Drone TechniXX. Participant au BECI Start’Hub Challenge, Pierre Desmets continue à se préparer en attendant que le cadre législatif soit fixé pour se lancer activement sur le terrain. Le potentiel des drones dans les secteurs qu’il vise est assez prometteur. Ils permettent aux clients de réaliser de substantielles économies en évitant de devoir utiliser d’autres moyens plus onéreux en matériel, gourmands en temps ou nécessitant la présence d’hommes dans des environnements parfois difficiles d’accès et/ou dangereux. « Aujourd’hui, pour réaliser des photos de bâtiments afin de mesurer leur état de dégradation, par exemple, il faut selon les cas de recourir à des nacelles, des grues, des échafaudages ou des spécialistes en travaux en hauteur. Avec un drone, on peut selon les circonstances agir plus rapidement et à un coût plus compétitif », conclut-il. Plus d’infos: www.dronetechnixx.be ● R.A. Mobilité : Simplifiez-vous le parking 1. Assurez votre sécurité Afin d’éviter de tourner pendant des heures pour trouver une place de stationnement en rue, au risque de gaspiller de l’essence, de vous garer au mauvais endroit ou de recevoir un PV, ayez le réflexe Pcard+ et offrez-vous l’accès aux nombreux Interparking, faciles d’accès et sécurisés. La « Pcard+ », pour stationner en toute tranquillité Il y a ceux qui tournent pendant des heures pour trouver une place de stationnement en ville, et ceux qui se rendent directement, l’esprit tranquille, dans un parking sécurisé. En Belgique, ce marché est géré, entre autres, par la société Interparking avec 71 implantations totalisant plus de 40.000 places de stationnement. 2. Gagnez du temps Le grand avantage de la PCard+, c’est qu’il vous suffit de la scanner à l’entrée des Interparking: cela vous évite de prendre un ticket et de devoir passer par une borne de paiement avant de reprendre votre véhicule. 3. Évitez les tracas administratifs Avec la Pcard+, la redevance de parking est prélevée directement via votre carte de crédit dans le cas d’une utilisation privée. Dans le cas d’une utilisation professionnelle, une facture mensuelle est envoyée à l’entreprise avec l’ensemble des cartes reprises au contrat et le détail de toutes les transactions effectuées, ce qui facilite la récupération de la TVA. Vous pouvez également suivre vos consommations en ligne. En 50 ans, Interparking s’est hissée parmi les trois plus grandes sociétés du genre en Europe et est désormais présente dans neuf pays. Un succès qui s’explique notamment par ses abonnements avantageux et son produit phare, la « Pcard+ », lancée il y a près de dix ans. Elle s’adresse tant aux professionnels qu’aux utilisateurs privés et vous facilite la vie. Avec la « Pcard+ », vous pouvez vous rendre en toute confiance 7j/7 et 24h/24 dans tous les parkings du réseau, aussi bien en Belgique qu’en Allemagne et en France. La Pcard+ vous permet de profiter aussi bien de votre parking habituel (via un forfait mensuel = abonnement) que des autres Interparking (tarification selon consommation). Un accès au réseau de la STIB et au réseau de carwash « Fleetwash » ( www.fleet-wash.com ) complètent les fonctionnalités de la carte. Mais il y a d’autres avantages à la Pcard+ : ses utilisateurs se voient accorder des promotions comme une remise de 10% sur les tarifs de certains Interparking (Bruxelles, Gand, Anvers, Bruges, etc…) et à Brussels Airport. De nombreux parkings proposent aussi un tarif soirée plafonné à 5€ à Bruxelles et à Anvers, 4€ à Namur et à Gand. Pour faciliter la vie des détenteurs de la Pcard+, Interparking a développé une application pour mobile, qui vous indiquera où trouver votre parking et le nombre d’emplacements disponibles. Rue de l’Evêque 1, 1000 Bruxelles 02/549.54.10 (service commercial) ■ pcard@servicepark.com www.interparking.be ■ www.pcard.be « Facilitez-vous la vie »
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ENTREPRENDRE Entr’apprendre : des profs en entreprise Près de soixante professeurs et chefs d’atelier participent jusqu’à fin mai 2015 à un projet-pilote de stages en entreprises. Lancés par la Fondation pour l’enseignement, avec le soutien de Joëlle Milquet, Ministre de l’Education, ces stages visent à leur permettre de mieux cerner les réalités de l’entreprise et ses attentes en matière de formation scolaire M ardi 17 mars 2015. Douze professeurs du secondaire déambulent dans le centre technique de la STIB, à Haren. Emmenés par un chef d’atelier, ils examinent de près les essieux de trams, amortisseurs d’autobus et autres systèmes de freinage qui sont remis à neuf ici, échangeant entre eux sur la qualité des réparations ou sur le matériel utilisé. « Je viens ici en tant que professeur principal des 7e professionnelles », explique l’un d’eux, Jean-Philippe Favart, de l’Institut technique Saint-Luc de Mons. « J’ai travaillé aux TEC avant d’entrer dans l’enseignement, il y a 15 ans. C’est donc une reprise de contact avec le monde de l’entreprise. Pour voir ce qui a changé. Et la différence est grande ! Notamment en matière d’automatisation. C’est en tout cas très intéressant et, dans un premier temps, je me réjouis de pourvoir expliquer à mes élèves ce que j’ai vu ici. » « Ceci est une première étape », commente d’emblée François Constant, technical school & knowledge manager de la STIB. « En accueillant les stages Entr’apprendre, notre objectif est clair : augmenter les compétences des jeunes diplômés que nous engageons. Mais ça, c’est du long terme. Aujourd’hui, je constate un réel intérêt de la part des professeurs. » Cette semaine-là, D’Ieteren, la STIB et les Ateliers de la Meuse étaient les premières entreprises à accueillir des profs en stage. Depuis lors, une soixantaine de stagiaires, issus de 17 écoles, ont pu se confronter aux attentes des autres participants à ce projet-pilote: Sonaca, Heidelberg Cement, Carmeuse, Jtekt et Techspace Aero. Comprendre la réalité de l’entreprise La Fondation pour l’enseignement a été créée en juin 2013, sous les auspices, entre-autres, de BECI. Avec ce projet-pilote, elle est au cœur de la mission qu’elle s’est assignée : faciliter le rapprochement entre l’école et l’entreprise, pour favoriser la mise en adéquation de l’enseignement prodigué dans les filières qualifiantes avec les réalités et les attentes des entreprises, tant en matière de savoir-faire (compétence) que de savoir-être (comportement en entreprise). « Entr'apprendre utilise le bras de levier du professeur, qui va répercuter vers ses collègues et ses élèves ce qu’il a appris dans l’entreprise », explique Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’enseignement. Pour mener ce projet à bien, la Fondation travaille avec les instituts de formation continue de l’enseignement franco36 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Vincent Galuszka phone (réseaux et inter-réseaux), qui ont intégré les stages dans leurs catalogues de formations. Elle anime également le comité d’accompagnement qui suit la mise en place du projet et qui prépare son extension à d’autres écoles, d’autres secteurs et d’autres entreprises. Dès à présent, les premiers retours positifs exprimés par les stagiaires, les enseignants et les entreprises incitent les partenaires à prolonger ce projet, pour lequel un appel est lancé aux entreprises bruxelloises et wallonnes en vue du programme 2016. Plus d'info : www.fondation-enseignement.be. ● Appel : recherche entreprises d’accueil pour stages enseignants • Qui ? Les entreprises de tous secteurs. • Quoi ? Accueillir les stagiaires enseignants/ chefs d’ateliers/formateurs Cefa de l’enseignement obligatoire (3e degré Technique et Professionnel et enseignement en alternance) par petits groupes, en deux phases: l’observation (une journée) et l’immersion (deux à trois jours). • Quand ? Dès le mois de janvier 2016. • Comment ? Programme à établir en partenariat avec le comité d’accompagnement, dès septembre 2015. Pour faire connaître votre intérêt : or@fondation-enseignement.be. R.A. ENTREPRENDRE Chèques-services : la Région bruxelloise à la manœuvre La formation des travailleurs du système des chèques-services reçoit une attention particulière, en fonction de la diversité et du manque de qualification fréquent des travailleurs en Région de Bruxelles-Capitale. On sera aussi heureux d’apprendre que la régionalisation des compétences en matière de chèques-services ne devrait pas provoquer de bouleversements majeurs. Peter Van Dyck L e Fonds de formation des chèques-services est opérationnel depuis 2007 et remplit un double rôle : d’une part, il reconnaît les formations dispensées aux travailleurs des chèques-services et, d’autre part, il traite les demandes de remboursement des entreprises qui fonctionnent avec ces chèques (chacune de ces entreprises se voit d’ailleurs attribuer annuellement un budget de formation). En ce qui concerne la première mission, les entreprises peuvent s’informer quant aux formations proposées actuellement. « Elles peuvent consulter un catalogue d’environ 500 formations externes », explique Eric Maes, attaché à la Région bruxelloise. « La qualité des formations a toute son importance quand on sait que les travailleurs du système des chèques-services sont d’ordinaire peu qualifiés. Les formations existantes proposent entre autres les techniques de nettoyage, l’ergonomie ou l’organisation efficace du travail. 75 % des travailleurs du secteur de chèques-services sont d’origine étrangère, à Bruxelles. Il est donc logique que le Fonds de formation prévoie également des cours de langue. » Les entreprises de chèques-services ont aussi la faculté de proposer à l’approbation de Bruxelles Économie et Emploi (BEE) une formation non reprise dans la liste. « Tout ce qui a trait aux missions des travailleurs des chèques-services est susceptible d’entrer en ligne de compte », reprend Eric Maes. « En revanche, on n’approuvera pas – et on ne remboursera pas – les formations qui concernent l’accueil et l’organisation interne du travail dans une entreprise de chèques-services. » Pas de changements fondamentaux La 6e réforme de l’État a régionalisé les compétences en matière de chèques-services mais, à ce stade, cela ne change pas grand-chose pour la Région bruxelloise. Il est vrai qu’on envisage d’utiliser à partir du 1er janvier 2016 un autre critère d’attribution dans la définition du budget des entreprises de chèques-services, à savoir la succursale dont dépend le travailleur plutôt que le numéro d’agrément de l’entreprise, qui correspond habituellement au siège social. Le 1er janvier 2016 verra aussi l’apparition d’une société émettrice de chèques bruxelloise, désignée par adjudication publique. « Peu de choses changeront à court terme en termes de gestion », estime Eric Maes. « Nous suivrons dans les grandes lignes les voies empruntées par nos prédécesseurs fédéraux. » « Peu de choses changeront à court terme en termes de gestion », estime Eric Maes. Concertation entre Régions Les entreprises de chèques-services n’ont donc pas de raison de s’inquiéter, mais du côté des entreprises qui recourent à ces services, on craint des modifications de prix et de la déductibilité fiscale. Il est pourtant trop tôt pour s’exprimer à ce sujet. Eric Maes : « Garantir la continuité du système constitue pour moi la priorité absolue. Quand on connaît la complexité du mécanisme sous-jacent, on comprend que la mission sera déjà suffisamment ardue pour une petite région telle que Bruxelles. » Tout dépend de ce que feront les Régions wallonne et flamande. La Flandre a déjà supprimé la règle des 60 % (l’obligation pour une entreprise de chèques-services d’effectuer au moins 60 % des recrutements parmi les chercheurs d’emploi indemnisés et les bénéficiaires du revenu d’intégration). Bruxelles devra peut-être envisager une mesure similaire à terme. Quoi qu’il en soit, les Régions se concertent régulièrement au cours de réunions interrégionales. « Bruxelles y joue un rôle moteur », confie Eric Maes. « Nous venons de négocier un protocole d’accord. Il nous semble essentiel que le critère ‘domicile de l’utilisateur’ y figure pour le remboursement des chèques-services. Cela permet de corriger une situation asymétrique : la grande disparité entre le nombre de chèques-services achetés et ceux qui sont remboursés dans notre Région. » Ce protocole devra aboutir à un accord de collaboration plus étendu. Une chose est sûre : malgré la régionalisation, aucune Région ne pourra jouer cavalier seul. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 37 R.A.
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER L’e-réputation, risque n° 1 des dirigeants d’entreprise Que vous soyez dirigeant de TPE, PME ou grande entreprise, votre e-réputation est aujourd’hui le risque n°1 dans le développement de votre business selon Deloitte1 . Avec l’émergence du web 2.0 et l’explosion des réseaux sociaux, vous ne pouvez plus échapper à la Toile. Vos actions, vos écrits, vos paroles… passés, présents ou futurs… comme ceux d’autres personnes à votre propos peuvent être retenus contre vous ! Et les conséquences peuvent être néfastes, pour vous comme pour votre entreprise, voire aussi vos proches… A ctuellement, seuls 15 % des dirigeants se préoccupent de leur réputation sur les réseaux sociaux alors qu’ils sont 58 % à estimer le sujet important. La réputation d’un dirigeant repose sur son comportement en ligne, sur ce qu’il publie, sur ce qu’il dit, mais également sur ce que les autres disent de lui, parfois à son insu. Il faut savoir que tout propos, toute image ou encore tout comportement peut se retrouver un jour ou l’autre sur la Toile et être repris sur un média social. Et la Toile, véritable caisse de résonance de la médisance, peut massacrer une réputation. L’e-réputation, c’est ce qu’on en fait Plus que jamais, un dirigeant doit faire attention à son image. Il est l’ambassadeur de son entreprise. Aux yeux de l’opinion, il est investi d’une responsabilité. En conséquence, il doit faire attention à ses photos, à ses écrits, à ses paroles et à ses actes. Le dirigeant est également l’incarnation de l’entreprise. Mais que les dirigeants ne se méprennent pas ! Ils ne doivent pas pour autant vivre cachés car Google a horreur du vide. L’ère du « vivons cachés, vivons heureux » est désormais bien révolue. L’e-réputation peut être subie Le web 2.0 a révolutionné les usages de l’internet. Hier passif, l’internaute, quel qu’il soit (salarié, syndicaliste, consommateur, client, fournisseur, partenaire, actionnaire, journaliste, concurrent, ONG, militant…), est aujourd’hui actif sur la Toile. Il publie des commentaires, donne ses impressions sur un dirigeant… Et ses supports de propagation de l’information sont multiples : blogs, forums, réseaux sociaux, plateformes communautaires… Nous sommes entrés dans l’ère de la liberté d’expression sans limite, d’où la recrudescence d’information non maîtrisée et non vérifiée… jusqu’à la diffamation. L’atteinte à la réputation peut donc arriver de partout et sans prévenir. Et quand le mal est fait, il est très difficile d’y remédier car Google garde tout en mémoire. L’e-réputation se construit et se surveille Pour éviter d’être une cible facile, le dirigeant doit être présent sur internet et les réseaux sociaux. Au motif qu’ils n’ont pas le temps, trop de dirigeants se désintéressent de leur image numérique. « En tant que dirigeant forcément plus ou moins exposé, il est impossible de se cacher » prévient Cédric Manara2 , avant d’ajouter : « nos vies sont de plus en plus gravées dans l’espace numérique avec des contenus exponentiels, sans cesse indexés par les moteurs de recherche. La question qui prévaut désormais en termes de réputation est où et comment la foudre peut tomber ! ». D’où l’intérêt de bâtir et de surveiller son e-réputation, en mettant en place une veille, en anticipant les risques d’atteinte à la réputation, et en utilisant le tableau de bord e-réputation (www.reputationvip.com). Deloitte observe que les risques de réputation des dirigeants ne sont abordés en comité de direction que dans 15% des entreprises. Un chiffre qui, une fois de plus, démontre le peu d’intérêt des dirigeants pour leur réputation. Voir aussi le blog e-reputation de ReputationVIP : www.reputationvip.com. Pour protéger les dirigeants d’entreprise de toute atteinte à leur e-reputation, IZEO a intégré dans son package « IZEO pour CEO et dirigeants d’entreprise » une garantie juridique e-reputation. Plus d’info sur www.izeo.be. ● Sources : 1 Enquête « Exploring Stratégic Risk » menée par Forbes Insight pour le compte de Deloite, auprès de 300 dirigeants du monde entier : http://www.deloitte.com/assets/Dcom-France/Local%20Assets/Documents/publications/1311%20Exploring%20Strategic%20Risk/Exploring_strategic_risk_nov2013.pdf 2 Présentation de Cédric Manara à l’EDHEC : http://fr.slideshare.net/cedricm/dirigeants-comment-gerer-sa-reputation-en-ligne 38 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Ces 16 et 17 MARS, BRUXELLES FORMATION a accueilli, sur son site de bf.logistique, le village métier de SKILLSBELGIUM et l'épreuve nationale chauffeur poids-lourd. Ces 2 journées ont permis à des écoles de venir découvrir les métiers de la logistique et du transport. Le 17 mars, la Directrice générale de Bruxelles Formation, Olivia P'tito, a accueilli une dizaine d'employeurs lors d'un lunch contacts aux côtés des partenaires, le Fonds sectoriel Logistique et Transport, le Forem et le CDR IrisTL. Ce lunch était parrainé par Olivier Willocx, Administrateur délégué de Beci. Le calendrier J-30 est un outil de recrutement. Il reprend par secteur et par formation, le nombre de stagiaires formés et disponibles sur le marché du travail dans les 30 jours ainsi que les coordonnées d’une personne de contact et de conseil. Information – Contact Cellule Relations entreprises : Tél. : 02 371 74 93 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be
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ENTREPRENDRE Nouveau souffle pour le Fonds Prince Albert C' David Hainaut est un fait. Dans le contexte économique mondial actuel, pour de nombreuses entreprises, il est souvent vital d’affirmer sa présence à l’étranger. Grand bourlingueur à l’époque où il n’était alors que le Prince de Liège, Albert n’a fait qu’anticiper l’actualité en créant, à l’occasion de son 50e anniversaire, un fonds portant son nom, justifiant quelque part son activité dans le commerce extérieur. C’était il y a une trentaine d’années, et l’objectif avoué était de soutenir et former au mieux de jeunes entrepreneurs envoyés à l’étranger. « Parce que ces jeunes sont une force : ils perçoivent le monde autrement et font face différemment aux situations », a toujours précisé l’organe, à juste titre. ger enrichissante, tout en leur permettant de découvrir un pays et, surtout, de voir leur perspectives dopées lors du retour au pays. Les domaines plébiscités vont de l’architecture à la psychologie, en passant bien sûr, par le secteur économique. Ces douze mois de stage incluent un mois de formation au siège belge de l’entreprise. Au terme de l’aventure, le candidat reçoit un diplôme accordant le titre de Lauréat du Fonds Prince Albert. Un label qui ne se refuse pas ! Passage à l’ère 2.0 Ce fonds, en fait institué par la Fédération des Entreprises de Belgique et la Fondation Roi Baudouin, a pu être mis en place grâce à une dotation de capital de ce dernier. Il agit de manière autonome, fonctionnant avec son propre comité de gestion. Et se situe actuellement à un tournant : « Outre, bien sûr, la passation de pouvoir entre Albert II et sa fille Astrid », précise Anne-Catherine Chevalier, qui œuvre pour le Fonds, « Un nouveau président et un nouveau Conseil d’administration (au sein duquel notre Administrateur Délégué Olivier Willocx, ndlr) viennent d’être désignés à l’occasion de nos 30 ans. Nous envisageons d’axer notre philosophie davantage encore sur l’entrepreneuriat, renforcer notre jury de sélection, tout en lançant une nouvelle charte graphique, essentielle à l’ère 2.0. » Le Fonds, qui sélectionne ses candidats de manière scrupuleuse via un jury indépendant, recherche en permanence des stagiaires. On précisera que ceux-ci reçoivent une bourse faisant office de salaire et que ce sont les entreprises qui prennent à leur charge les frais de déplacement et de logement, tout en versant au Fonds une indemnité couvrant les frais de fonctionnement. Chris Burggraeve, nouveau président du Fonds Prince Albert. Pour de jeunes entrepreneurs motivés Depuis 1984, ce sont ainsi 362 jeunes Belges de moins de 30 ans issus de 175 entreprises – parmi les plus actives, on épinglera Barco, Umicore, Bekaert, Solvay et UCB – qui ont pu mener, un an durant, un projet en dehors de l’Europe. Des éléments pour la plupart à haut potentiel, tout juste issus de leur cursus scolaire, voire à l’aube d’une carrière souvent internationale. Avec un point commun pour tous : la motivation ! Sans surprise, la Chine (78 projets) reste statistiquement le pays le plus attractif pour eux, devant les États-Unis (68), le Brésil (24), l’Inde (20) et Singapour (17). Une opération fructueuse, puisque ce trip d’un an leur offre non seulement une expérience à l’étran40 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Des candidats encore mieux ciblés Et pour la première fois, le président du Fonds, Chris Burggraeve, est un alumnus, à savoir un ancien lauréat du fonds (c’était en 1989). Une aubaine, évidemment. « L’occasion est idéale pour dresser un bilan, voir ce qui a fonctionné et ce que nous pouvons améliorer », dit-il. « Car en 30 ans, les choses ont bien évolué. Voyager à l’étranger n’est plus marginal, au contraire, ce qui nivelle par le haut la qualité de nos postulants et renforce notre crédibilité. Puis, le numérique devrait nous permettre d’encore mieux cibler entreprises et candidats, et par là, de renforcer leurs liens. » Voilà qui conforte tant l’utilité que la pertinence de ce Fonds qui, on l’aura compris, a encore de très belles années devant lui. Voir : http://www.princealbertfund.be. Informations générales : 02/500 45 55 Informations spécifiques : Anne-Catherine Chevalier 02/549 61 85. ● Imaginé en 1984 mais encore mal connu de certains entrepreneurs, ce Fonds permettant d’accompagner de jeunes Belges à l’étranger compte sur son nouveau président pour insuffler un regain de dynamisme. © Emmanuel Crooÿ IMPRESSION OF A BRIT Europe’s cases of mistaken identity History suggests that it may be easier to create an identity for others than to find one for oneself. This is an extension of the ‘Us and Them’ syndrome, where the ‘Them’ are dumped all together in a separate and communal basket. No doubt this goes back to unrecorded prehistory, but it’s unrecorded… Richard Hill T he Greeks called all foreigners barbaros, simply because they couldn’t decipher their babbling. Isocrates the Classical philosopher was magnanimous in his assertion that “we consider Greeks those who partake in our culture”. This sense of cultural superiority clearly helped the cultures concerned to lump all their neighbours into a single disparaging basket. In the early Middle Ages, people of the Islamic faith were indiscriminately called Saracens or Moors. And the Arabs at the time of the Crusades got their own back by calling all westerners Franks. From the viewpoint of ‘Westerners’, all people east of the Oder were for a long time just called Slavs (a word that mutated to ‘slave’, although some etymologists think it was the other way round). According to the historian Norman Davies, about the same time, the peoples of Spain defined the Catalans as Franks while, due to the previous existence of a Visigothic kingdom centred on Toulouse, the Catalans referred to the people of southern France as Goths. From the viewpoint of ‘Easterners’, all settlers who moved from the West to fill the vacuum left by the departing Turks were classed as Swabians, even though many of them hailed from elsewhere, notably Flanders. In the meantime, the Ottoman Turks responded by indiscriminately calling all inhabitants of the Balkans Greeks, while the West responded by referring to all the good folk manning the fortresses on the borderlands of Transylvania as Saxons, when many of them came from elsewhere, including Flanders and, to a lesser extent, the Moselle and Wallonia. Rather more mysteriously, throughout Europe, people ranged east of others living further to the west tend to use words beginning with ‘Wa’ or ‘We’ to describe their generally romanised neighbours. Examples include the Wallachians (Vlachs from the Slav root Volokh) in the Balkans, Welsch in German for anybody to the southwest, Walliser to describe the inhabitants of the south-western canton of Switzerland (the Valais, to most people) and Walloons in Belgium. Not, however, the Welsh who were anything but romanised. There is even a community in the French Vosges mountains speaking a Romance dialect and known as the Welche, i.e. ‘those who do not speak German’. Maybe all these cases of mistaken identity were, in reality, forgivable. Europe’s history before the emergence of the nation states was essentially one of migration and assimilation, so that fragile embryonic identities were easily absorbed and transformed into what came later. The process of creating a nation often meant running roughshod over individual identities and papering over the ethnic cracks. The inhabitants of Hungary – supposedly as ethnically distinct a body of people as the Finns or, almost, the Basques – are not just Magyars. According to a study undertaken jointly by a Budapest research institute and a German university, the country’s citizens include more than one Magyar strain, as well as Armenians, Ruthenians, Croats, Gypsies – and the Swabians again (a splinter group of this ubiquitous race settled in the southern part of the country). At least most Hungarian nationalists have some claim to a relatively distinct identity. Pity their poor neighbours, the Ukranians, who are still looking for such an identity, having been a subject nation to, first, the Lithuan ians, then the Poles and, last of all, the Soviets… No wonder they need a bit of encouragement from the West! ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 41
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COMMUNITY LE CONSEIL RESTO DU MAGAZINE AGENDA LE MANGEOIRE •••• On le sait, le bar à vins est un genre qui a le vent en poupe. En revanche, ce que beaucoup n’ont pas encore compris, c’est que l’on attend de ces nouveaux endroits qu’ils fassent la différence. C’est-à-dire ? Que l’enseigne cache de véritables « sourceurs », de vrais passionnés de saveurs qui dénichent des produits d’exception. Avec Le Mangeoire, vous allez être servis. Venus de Paris, Camille et Jérémy ont été nourris au bon grain. D’origine italienne, Camille possède un extraordinaire réseau pour les salaisons de Toscane et du Piémont. Jérémy, lui, a le goût de la cuisine. Tout cela donne quoi ? Un petit endroit, un peu froid certes en raison d’un anodin carrelage, mais que l’enthousiasme des propriétaires transforme rapidement en Q.G. bouillant. Un comptoir bardé de bois où lézardent des charcuteries et des fromages venus de petits producteurs, quelques tables, un coin épicerie faisant la part belle à une dizaine de vins nature, des pâtes, des anchois… voilà en gros, ce qui constitue le décor de ce lieu auquel on souhaite une longue vie. Y prendre l’apéro est un grand moment de bonheur que l’on initie avec une bouteille de « Bulle du Facteur » (28 euros), pétillant naturel, idéal pour un apéro festif, dont le goût rappelle la pomme et la poire. On accompagne ce 100% chenin d’une perle inédite à Bruxelles : des huîtres de chez David Hervé. Tout particulièrement, La Boudeuse, une variété charnue à la croissance interrompue. Ensuite, AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub 42 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 on voit rouge à la faveur d’un flacon de Syrah de chez Hervé Souhaut (38 euros). Épicé sans lourdeur, ce vin fait un malheur sur une planche de charcuterie (12 euros) – saucisson toscan affiné au vin blanc, bresaola, mortadelle… On ne part pas sans avoir goûté une dernière tuerie : le foie gras mi-cuit de Jérémy, le « fait maison » étant, avec le sourcing, l’autre grande spécialité du lieu… MICHEL VERLINDEN Info 34 rue du Congrès, Bruxelles, 02-223.00.02, lu > ve, 2e & 4e sa du mois 8.30 > 21.00 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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AGENDA Droit commercial Management & RH, Personal improvement 11.05.2015 Que puis-je faire pour prévenir le burnout de mes collaborateurs ? 19.05.2015 Communiquer avec impact 02.06.2015 Intelligence émotionnelle 05.06.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise 19.06.2015 Excel : Tips ands Tricks Fiscalité et Finances Jusqu’au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) : La gestion, j’adore 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Vente, marketing et communication Jusqu’au 03.06.2015 Cycle : du chiffre et des lettres 20.05.2015 Formulation subtile 21.05.2015 Associez la force du Storytelling avec la puissance de Prezi 27.05.2015 LinkedIn : comment l’utiliser 03.06.2015 Formulation tonique 08.06.2015 Vendre avec LinkedIn 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 46 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Août à décembre 2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Septembre 2015 à février 2016 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 08.05.2015 Les vacances annuelles des employés 12.05.2015 Elections sociales 2016 : venez découvrir la possibilité du vote électronique ! 19.05.2015 La mise du travailleur à la disposition d'utilisateurs : un procédé fréquent en pratique et non dépourvu de risques 29.05.2015 L'occupation d'étudiants en 2015 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 02.06.2015 Les plans bonus en assurance-groupe 09.06.2015 Les nouvelles obligations des employeurs en matière d'égalité salariale entre les hommes et les femmes 12.06.2015 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 20.05.2015 Special Realty Logistique urbaine et mobilité utilitaire : l’impact du transport de marchandise sur les autres fonctions 04.06.2015 Besoins en équipements (sportifs, scolaires, culturels), potentiels de développement 15.06.2015 Perspectives de l'immobilier touristique et de congrès 22.06.2015 Quelles tendances pour l'immobilier à Bruxelles en 2025 ? 07.05.2015 Votre facture énergétique décryptée Jusqu’à juin 2016 Cycle management environnemental 15.06.2015 Les économies d’énergie : comment diminuer votre facture ? ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be 07.05.2015 Export Day 07.05.2015 Synergy Day 03-05.06.2015 Mission for Growth – Taiwan 21.05.2015 Financement européen pour la coopération et les investissements internationaux en Amérique Latine 04.06.2015 Meet with Spanish agrofood producers 09.06.2015 Business breakfast avec Monsieur Denis Robert, Ambassadeur du Canada 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour soutenir la compétitivité des PME bruxelloises ? 17-18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Le marché Halal : des opportunités pour vous ! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 07.05.2015 e-Day 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement La Province du Brabant Wallon : verte, authentique et si proche ! 01. Le Brabant wallon se décline dans une palette d’activités pour vous faire vivre l’expérience unique d’un séjour d’affaires à 20 km de Bruxelles. De l’accrobranche pour les uns, une visite au Musée Hergé ou un détour par la Fondation Folon pour les autres… Mais aussi la découverte d’une Abbaye majestueuse à Villers-la-Ville et d’un champ de Bataille célèbre à Waterloo. Le Brabant wallon invite au ressourcement dans ses nombreux parcs verdoyants et ses parcours de golf reconnus. Vous aurez l’embarras du choix pour trouver un hébergement de qualité, d’hôtels de standings en chambres d’hôtes authentiques il y en a pour tous les goûts. Petit plus, les produits gourmands sont nombreux en Brabant wallon : des tartes salées et sucrées, du chocolat, des bières artisanales et bien d’autres spécialités brabançonnes à découvrir sans modération. Contact : info@destinationbw.be www.destinationbw.be Faire des affaires dans un jardin plein de vie ! 02. Le Domaine des Grottes de Han-sur-Lesse Depuis plus de deux siècles, les touristes des quatre coins du monde viennent admirer les grottes de Han-sur-Lesse. Le Domaine se prête aussi à l’organisation d’événements. La Salle d’Armes, située dans les grottes, à plus d’une centaine de mètres sous terre, conférera une touche particulièrement originale à vos conférences, vos banquets ou vos cocktails. Le Tivoli, l’ancien terminus du tram, situé dans la Réserve Naturelle d'Animaux Sauvages, permet également d’organiser un buffet rustique ou une réunion. Le Domaine des Grottes de Han-sur-Lesse vous offre un large éventail d’incentives : nuitée avec les ours dans la Cabane du Trappeur, expériences de survie, parcours avec cordes, initiation à la spéléologie et visites guidées personnalisées dans ce célèbre univers souterrain. Infrastructures : • Plusieurs salles de réunion originales • Événements possibles y compris dans les grottes • Capacité : de 10 à 3 000 personnes • Large choix d’activités d’incentives • Restaurants de grande capacité Contact : events@grotte-de-han.be www.grotte-de-han.be Pour une réunion inoubliable ! © WBT-DidierBrancart © www.erikverdonck.be
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Spa-Francorchamps Business Circuit Experience 03. Pourquoi organiser un congrès, un séminaire ou une foire sur le circuit de SpaFrancorchamps, si ce n’est pour l’ambiance particulière qui se dégage de ce parcours unique de Formule 1 ? Vous y découvrirez la région la plus belle et la plus naturelle de Belgique. Vos hôtes ressentiront une poussée d’adrénaline en négociant le fameux virage du Raidillon aux côtés d’un pilote professionnel. Faites-leur découvrir l’animation des paddocks en compagnie d’un guide polyglotte. De nombreuses activités teambuilding sont disponibles sur et autour du Circuit. Laissez-vous inspirez, avec votre équipe, par l’ambiance mythique de Spa-Francorchamps ! Infrastructures : • 24 salles polyvalentes jusqu’à 600m² • Capacité de restauration : 450 • Capacité de réception : 600 • Incentives sur le circuit Contact : Thomas.dooms@spa-francorchamps.be www.spa-francorchamps.be 04. Placez votre organisation en pole position ! Dolce La Hulpe Brussels Dolce La Hulpe Brussels est logé au cœur de la forêt de Soignes, le poumon vert de Bruxelles, à moins de quinze kilomètres de la capitale et de son aéroport international. Cet hôtel quatre étoiles fera de votre réunion une expérience exceptionnelle. L’espace de réunion, qui s’étend sur plus de 4500 m², est muni d’un équipement audiovisuel de pointe et desservi par une équipe dévouée et professionnelle. Dolce La Hulpe Brussels s’inspire d’un concept moderne et intelligent et propose une cuisine saine et créative. Le centre de fitness et de bien-être ainsi que le luxueux spa Cinq Mondes vous permettront de recharger vos batteries ou de vous ressourcer. Quel que soit l’objet de votre séjour, Dolce La Hulpe Brussels en règlera tous les aspects de manière à ce que vous ayez suffisamment d’énergie pour vous consacrer pleinement à vos activités professionnelles. Nouveau : The Academy by Dolce La Hulpe Brussels : un nouvel espace composé d’un auditorium et de salons privés pour accueillir les formations et séminaires et ce, en pleine nature, au cœur de la forêt de Soignes. Infrastructures : • 15 km de Bruxelles • Chambres : 264 • Espace de réunion : 4 500 m² • Capacité de l’auditorium 1 : 500 • Capacité de l’auditorium 2 : 150 • Espace d’exposition : 750 m² Contact : info@dolcelahulpe.com www.dolcelahulpe.com Un cadre d’exception pour vos réunions ! © DLHB Canopee Auditorium - Marco pastori © DLHB Aerial view - Guy de Viron Dream Hotel Mons Adapté aux besoins des entreprises, le Dream accueille régulièrement des réunions d’entreprise, comité de direction, conférences de presse, séminaires, formations et fêtes patronales. Avec une superficie de plus de 180 m², le forum est un espace modulable composé de 3 salles de séminaire entièrement équipée pour toute projection sonore et visuelle qui peuvent accueillir jusqu’à 80 personnes en disposition « théâtre » ou 45 personnes en disposition « u ». Bien pensés, ces espaces modulables et qui peuvent être totalement indépendants, accueillent aisément de 120 à 160 personnes. Toutes les salles sont équipées de rétro projecteurs, écrans géants, micros, sonorisation à partir de clé USB ou autre support, flipboard à disposition et wifi gratuit. L’équipe expérimentée du Dream Hotel Mons saura vous guider au mieux pour mener à bien vos projets et leurs organisations, quel que soit la langue : français, néerlandais, anglais, italien, espagnol, grecque et arabe. Infrastructures : • Chambres : 57 chambres de charme • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion : 80 Contact : http://www.dream-mons.be info@dream-mons.be 06. Quand le charme et l’authenticité rencontre la modernité ! Le Val de Poix Au cœur de l’Ardenne, dans les environs de Saint-Hubert, se trouve le Val de Poix, la base de départ toute trouvée pour les amoureux de la nature. La grande forêt de Saint- Hubert est un cadre d’une beauté époustouflante où chacun trouvera une paix totale. Outre sa situation idyllique, Le Val de Poix est aussi réputé pour son service personnalisé, ses infrastructures pour les enfants, sa cuisine locale délicieuse et son atmosphère typiquement ardennaise. Grâce à son environnement naturel qui rafraîchit le corps et l’âme, cet hôtel est aussi idéal pour les réunions et les incentives. Visitez Le Val de Poix et découvrez les charmes de l’Ardenne ! Infrastructures : • Chambres : 42 • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion : 50 Contact : info@hotelvaldepoix.com www.levaldepoix.com Un lieu idéal pour les amoureux de la nature 05. © Hotel Le Val De Poix - Jacques Bourdon © Dream Hotel - Gil De Angelis © Hotel Le Val De Poix - Jacques Bourdon © Dream Hotel - Gil De Angelis
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COMMUNITY NEWS IZEO entre au Conseil Économique et Social bruxellois En octobre 2012, une poignée d’indépendants et de dirigeants de PME bruxellois donnaient naissance à l’asbl IZEO, le mouvement des indépendants, dont l’acronyme (Indépendants Zelfstandigen Entrepreneurs Ondernemers) résume parfaitement l’ambition : défendre et représenter les indépendants et les dirigeants de PME, à Bruxelles et dans sa zone de rayonnement économique. BECI et Partena, acteurs majeurs des services aux entreprises et de la représentation patronale à Bruxelles, se sont naturellement portés partenaires fondateurs du nouveau mouvement des indépendants. Cette stratégie de BECI fut couronnée de succès : en deux ans, IZEO a connu une croissance importante, tant en nombre de membres qu’en présence dans le paysage socio-économique et dans la presse, de telle sorte qu’IZEO remplit aujourd’hui les critères pour être agréée comme organisation interprofessionnelle de représentation des indépendants et des PME en Région de Bruxelles Capitale. Concrètement, IZEO siègera désormais au Conseil Economique et Social de la Région de Bruxelles-Capitale, et y défendra ardemment les intérêts des indépendants (commerçants, artisans, professions libérales et intellectuelles) et des dirigeants de TPE. IZEO rendra compte régulièrement dans ces pages et sur son site www.izeo.be de ses combats et de ses victoires. Lu dans l’E-mag Et le bien-être de notre économie ? « On se lasse de tout, sauf d'apprendre » Où sont les femmes ? Label écodynamique : lancez-vous ! Incoterms Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag ESP A CE MEMBRE fbServices, la chasse aux frais inutiles Partenariat entre Brussels Airlines et eCab Brussels Airlines et les Taxis Verts s’associent afin de proposer à leurs clients une réduction de 15 euros pour leur trajet en taxi entre la Région de Bruxelles-Capitale et Brussels Airport. Les passagers Brussels Airlines peuvent bénéficier de cette réduction en s’enregistrant pour leur vol en ligne et en commandant leur taxi à l’aide de l’application mobile des Taxis Verts, eCab. L’application eCab pour téléphones mobiles et tablettes - gratuite et disponible sur les stores Apple et Google - dispose d’une interface particulièrement facile d’utilisation, qui permet de suivre en direct l’arrivée de son taxi, d’évaluer son chauffeur et de choisir son mode de paiement. Grâce à la géolocalisation, l’utilisateur n’a plus besoin de connaître l’adresse exacte pour être pris en charge. L’action se poursuivra tout le printemps jusqu’à fin juin. 50 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Forte d’une véritable expertise dans la rationalisation des coûts et des frais généraux, Brigitte Fils, Managing Director de fbServices, a développé une offre de services qui vise à améliorer durablement les résultats de l’entreprise. Son crédo : optimisation, contrôle et réduction des coûts de fonctionnement. Où faire des économies ? fbServices passe systématiquement au crible les frais, tels que les assurances, déchets, téléphonie, électricité/gaz, contrats de maintenance/location, photocopieuses, secrétariat social, TR, vêtements de travail... Les postes impactants sont renégociés auprès des fournisseurs en vue d’optimiser la situation. La gestion des contrats Au moyen d’une surveillance systématique, fbServices renégocie et résilie les contrats peu avantageux au profit de formules mieux adaptées. Le coaching des collaborateurs fbServices propose également un service de dynamisation des équipes face à la rationalisation des coûts et des processus. fbServices initie les bonnes pratiques et veille à leur implémentation durable. Et pour les entreprises qui se lancent : Starter Négo Pour les starters, fbServices effectue une recherche comparative des meilleures offres et fournisseurs afin de proposer un choix durable et judicieux. Envie de faire des économies ? fbServices • Brigitte Fils 0495/240.120 • brigitte.fils@fbservices.be • www.fbservices.be COMMUNITY Mobilité bruxelloises : les recommandations d’IBM IBM a présenté au mois de mars le rapport préliminaire du Smarter Cities Challenge à la direction et aux différents intervenants de la Région de Bruxelles-Capitale. Une équipe de six cadres internationaux d’IBM a évalué la situation de la mobilité à Bruxelles et présenté 10 recommandations qui, à terme, pourraient améliorer la mobilité des citoyens et navetteurs bruxellois. Ces recommandations, concentrées sur la mobilité du citoyen, se déclinent en quatre thèmes : les données publiques (encourager la collecte de données en temps réel par les citoyens) ; l'infrastructure (allocation dynamique des voies de circulation pendant les heures de pointe, analyse des données de performance en temps réel et statiques, rapprochement entre transports publics, vélo et auto partagée, utilisation des technologies intelligentes…) ; l'expérience de la mobilité (communication bidirectionnelle avec les citoyens grâce aux médias sociaux, billetterie et paiement intégrés via les technologies mobiles, planificateur de voyage multimodal et interactif en temps réel, publication d’informations en temps réel à travers les divers modes de transport…) ; l'exécution et la gouvernance (une alliance du transport réunissant STIB, De Lijn, TEC, SNCB, mais aussi la publication régulière d’indicateurs de performance, et enfin une négociation avec le gouvernement fédéral visant à modifier le traitement de l'impôt sur le revenu et de la TVA pour les voitures de société). Le Smarter Cities Challenge est un programme compétitif de subventions qui finance le déploiement des meilleurs experts d’IBM auprès de municipalités et régions à travers le monde, pour les aider à résoudre les problèmes allant de l'emploi, la santé, les finances, la sécurité publique, la nourriture et le transport, au logement, les services sociaux, l'énergie, l'éducation et la durabilité. chef d’entreprise Hissez plus haut votre protection personnelle! Votre entreprise est bien assurée. Mais vous, en votre qualité personnelle de dirigeant d’entreprise, êtes-vous bien protégé ? Afin de vous apporter une protection active contre quatre risques majeurs, IZEO a développé un package spécifique pour les dirigeants d’entreprise regroupant : une protection de votre e-reputation, une protection juridique en cas de poursuites pénales, une protection fiscale et un bilan de santé préventif annuel. Pour découvrir l’ensemble de vos avantages et devenir membre pour seulement 149 € par an, visitez notre site internet. IZEO offre aussi des packages pour les starters et les indépendants à 99 € par an, et pour les professions libérales à 119 € par an. www.izeo.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 51
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COMMUNITY VOORGELEGD AAN DE RAAD VAN BESTUUR 20ème Siècle SPRL Avenue Pierre et Marie Curie 30 - 1050 Bruxelles Code Nace : 4759101 - Le commerce de détail de meubles 4759201 - Le commerce de détail d'appareils d'éclairage 47791 - Commerce de détail d'antiquités en magasin del. : Emmanuelle Einhorn Arabel - Al Manar Radio Belgique SA Rue de la Loi 28 - 1040 Bruxelles Code Nace : 59114 - Production de programmes pour la télévision 60100 - Diffusion de programmes radio del. : Lassaad Ben Yaghlane Banque Delen SA Avenue de Tervueren 72 - 1040 Bruxelles Code Nace : 64190 - Autres intermédiations monétaires 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite del. : Jean-François Masset Beautiful Bride Chaussée de Huy 30 - 1300 Wavre del. : Kindja Muongo Le Tour du Monde Cecoforma SA Rue de la Loi 42 - 1040 Brussel Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del. : Stéphane Hallet Excellence SPRL Clos Joseph Hanse 7 - 1170 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Georges Ziant Fasano SPRL Square Hoedemaekers 20 - 1140 Bruxelles Code Nace : 46492 - Commerce de gros de fournitures scolaires et de bureau 46696 - Commerce de gros d'instruments de mesure, de contrôle et de navigation del. : Nathalie Gilis Gerkens Toma PPE Allée du Cloître 43 - 1000 Bruxelles del. : Toma Gerkens GET - General Engineering & Technology NV Antwerpsesteenweg 107 - 2390 Malle Code Nace : 18200 - Reproduction d'enregistrements 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment del. : Yves Lahaut Rue Jonniaux 11 - 1040 Bruxelles del. : Benoît Jordana Mendi (Volle Gas) SPRL Rue Sans Souci 83 - 1050 Bruxelles Code Nace : 5610101 - Restauration de type traditionnel del. : Lavdim Kelmendi Mercuri Urval NV Hippokrateslaan 16 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Nathalie Mazy Mont-de Piété - Berg van Barmhartigheid EUP Rue Saint-Ghislain 21-23 - 1000 Bruxelles Code Nace : 84119 - Autre administration publique générale del. : Etienne Lambert My Brico Desk - Baudouin Vaanoorbeeck SPRL Avenue De Fré 219 - 1180 Bruxelles del. : Baudouin Van Noorbeeck Nerea Belgium SPRL Boulevard du Souverain 191 - 1160 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Marina Coenraets 52 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Ufund SPRL Avenue Louise 235 - 1050 Bruxelles Code Nace : 59111 - Production de films cinématographiques 59112 - Production de films pour la télévision 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision del. : Yves Popieul Westinser - West International Services SPRL Chaussée d'Alsemberg 270 - 1190 Bruxelles Code Nace : 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Brigitte Marquilly UC belgium BVBA Culliganlaan 1 - 1831 Diegem Code Nace : 9329901 - l'Exploitation d'écoles de danse et les activités des professeurs de danse del. : Peter Veekmans Ines Wouters - Legisquadra SPRL Avenue Louise 50 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Ines Wouters Isolde transit international SARL Boulevard de Marseille Lot 880 - Abidjan - Côte d'Ivoir del. : Kouadio Kouame Jean Piquemal Consultant PPE Avenue Coghen 162 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Jean Piquemal Kube Real Services - KubeKonsult SPRL Avenue du Centenaire 55 - 1400 Nivelles Code Nace : 6622001 - Agents et courtiers d'assurances 6831101 - Agences immobilières et intermédiaires en achat, vente et location de biens immobiliers del. : Pierre Goffin Tiberghien SCIV SPRL Avenue du Port 86C - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Alain Van Geel Traiteur Van Eeckhout-Vanedem SA Drève Sainte-Anne 78 - 1020 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services des traiteurs del. : Guillaume van Eeckhout Twice Entertainment NV Westlaan 159 - 8800 Roeselare Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de maind'œuvre 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 9004202 - Gestion et exploitation de centres polyvalents, principalement destinés à des activités dans le domaine de l'art dramatique del. : Peter Huyghe Nerinckx Véronique - Neirinckx Consult PPE Avenue de l'Etoile Polaire 3 - 1410 Waterloo del. : Véronique Nerinckx Takeeateasy.be SA Rue d'Alost 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d'information n.c.a. 79909 - Autres services de réservation 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Adrien Roose Nouvelles formations 2015-2016 Centre de connaissances BECI Cycle de formation : Management environnemental 12 modules de formation brassant l’ensemble des aspects que toute entreprise se doit de maîtriser pour faire des contraintes environnementales une multitude d’opportunités opérationnelles et commerciales. Comment gagner en s’adaptant au changement ? Atouts ◗ Formation exclusive misant sur l’interactivité, la mise en pratique et le dynamisme ◗ 12 modules de formation et 6 wébinaires répartis sur 1 an ◗ Interventions d’entreprises externes exemplaires et visites d’entreprises ◗ Flexibilité : modules à la carte ou programme complet ◗ Inscription non nominative au sein de l’entreprise ◗ Invitation exclusive au salon de clôture des Bureaux Eco-Responsables ◗ Mise à disposition d’outils pratiques de qualité Pour qui ? ◗ Responsables environnementaux et RSE ◗ Facility managers et responsables de l’économat ◗ Conseillers en prévention et sécurité ◗ Les organismes (entreprises ou autorités publiques) intéressés de mettre en place un système de management environnemental (SME), ou un agenda 21 local ◗ Organismes (entreprises ou autorités publiques) possédant déjà une démarche environnementale en interne à redynamiser ◗ Entreprises labellisées ou candidates au Label Entreprise Ecodynamique Les premiers modules Module 1 + 2 Module de base du management environnemental : 2 jours pour comprendre les enjeux et le passage à l'action vers une entreprise plus responsable. Module obligatoire pour la suite de la formation. Module 3 Module 4 Module 5 Module 6 Module 7 La mobilité en entreprise : B.A. BA de la gestion et de l'action. Mon entreprise est pleine d'énergie – faire des économies, actions innovantes, mettre en place un système de gestion efficace (y compris l’ISO50001), plan d’urgence. Des euros dans mes poubelles : la gestion et prévention des déchets en entreprise, y compris l’éco-design ; économie circulaire – est-ce pour moi ? … La dématérialisation et la réduction de la consommation de papier : comment, avec quelles limites et quels avantages pour mon entreprise ? Les obligations légales en matière d'environnement (permis d’environnement/mixte, ordonnance sols, audit énergétique, PDE,…) La formation est dispensée en français Le nombre de participants sera limité à 20 par séance pour garantir l’interactivité et les échanges. Quand ? Jusqu'en juin 2016, 12 modules de formation (demi-journée à une journée) + 5 wébinaires Intéressé ? Contactez Laura Rebreanu – Coordinateur Développement Durable – lr@beci.be Juin (à confirmer) Septembre Octobre Novembre Décembre 4 – 5 juin

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>> De nieuwe smart forfour smart plezier voor vier. De nieuwe smart forfour verenigt het iconische smart-DNA met een opzienbarende functionaliteit. Met zijn kleine draaicirkel, compacte afmetingen en laag verbruik loodst deze unieke vierzitter je steeds zuinig en effi ciënt door de verkeersdrukte. Zijn grote dosis fun, knappe looks en comfortabel interieur bieden alle luxe voor actieve werkweken en ontspannende weekends. Ontdek de smart forfour en zijn aantrekkelijke fi nancieringsvoorwaarden bij je smart center of op smart.com smart fortwo: 4,2 - 4,7 L/100 KM • 97 - 108 G CO2 Milieu-informatie KB 19/03/2004: www.smart.com - Geef voorrang aan veiligheid. /KM WOORD VOORAF Amper 200 miljoen meer … Een jaar geleden, op 12 mei 2014 om precies te zijn, liep de eerste projectoproep ondersteund door het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling (EFRO) van stapel. Op het programma krioelde het van de schitterende ideeën: het ging daar om innovatie, ondernemerschap, kringeconomie, doordacht gebruik van hulpbronnen of bijvoorbeeld ook de strijd tegen de sociale kloof. 200 miljoen euro om het geheel te financieren. Hiermee zou het Brussels economisch landschap tot 2020 een flinke duw in de rug krijgen. BECI bleef niet bij de pakken zitten. Wij brachten onze steun aan een twintigtal dossiers – als piloot of financiële partner van een tiental, en als niet financiële partner voor de andere helft. Samenwerkingsverbanden kwamen tot stand met de overheid, de verenigingssector en de beroepen. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECI Tussen al die projecten zat ook de uitbreiding tot alle ondernemingen van de troeven die de ResilieNtWEB hulpmiddelen te bieden hebben, bijna drie jaar lang, evenals de steun aan ondernemingen in moeilijkheden, met inbegrip van failliet verklaarde ondernemers, die op die manier een nieuwe kans krijgen. Voor de eerste keer is BECI in zeer ruime mate op deze projectoproep ingegaan. We zijn dan ook bijzonder trots op de bijdragen van onze medewerkers, onze ondernemingsadviseurs, onze deskundigen in internationale ontwikkeling (met een schitterend project voor de integratie van bevolkingsgroepen van uitheemse afkomst in het Brussels economisch weefsel – Ummagora), en van ons kenniscentrum. Op die manier kunnen ze allen hun deskundigheid ten dienste van de bedrijven en de werkgelegenheid in Brussel aanvullen. De projectoproep liep tot 25 juni 2014, meer dan negen maanden geleden, dus. En nu? Wel, niets meer, of toch bijna … Het programma, dat zes jaar moest duren, heeft zodanig veel vertraging opgelopen dat de eerste maanden wellicht al verloren zijn. Behalve dan misschien voor bepaalde projectdragers (waar BECI niet bij hoort) die nu al weten, nog vóór de bekendmaking van de laureaten, dat hun project werd weerhouden. Via-via vernemen wij dat de overheid hier wel bij zou varen, terwijl men op Europees niveau op een economisch herstel mikte. Een voorbeeld? Innovatie: hiervoor zouden alleen dossiers uit de overheid en de universiteiten bij de selectie horen. Wij betwijfelen in geen geval de bekwaamheid van de begunstigden of de waarde van hun projecten. Maar leg ons alstublieft uit op welke manier ze de 150 ondernemingen die in het activiteitenplan voorzien zijn, gaan mobiliseren. Dat kan toch niet alleen via informatiesessies? Moeten we hiervan afleiden dat een programma van economisch herstel in feite zal dienen voor een herfinanciering van overheidsdiensten? Wij willen geen kwaad spreken, maar stellen gewoon de vraag. Graag het bewijs dat wij ons vergissen ... BECI - Brussel metropool - mei 2015 1
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INHOUD Think Tank 4 6 CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Deeleconomie is ook economie! 10 Fiche Staatshervorming: toegang tot het beroep 11 Vóór of tegen : deelnemen aan openbare aanbestedingen 12 Kristiaan Borret: Bouwen aan Brussel International 16 Europese Small Business Act: prioriteiten volgens de KMO’s 17 Cuba, si ! Topic : silver economy 18 Brussel en België grijzer, maar wel rooskleurig 20 Welke toekomst voor de residentiële ouderenzorg? 21 Silver Economy, Golden Age? 24 Senioren, een actieve kracht 26 Ouder worden op het werk: het kan beter 28 Experience@Work: herbronnen in de herfst van je carrière 32 50s@Work voor herwonnen vertrouwen Dynamiek 34 Starter: Drone TechniXX 36 Entr’apprendre: leraren stappen naar bedrijven 37 Dienstencheques: het Brusselse Gewest aan het stuur 38 Self-employed corner 40 Prins Albert Fonds krijgt nieuw leven ingeblazen Community 41 Impression of a Brit 42 Restotip: Mangeoire 45 Het BECI nieuws in beeld 46 Agenda 50 News 52 Toetredingsaanvragen Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 5 mei 2015 Le mois prochain Mai Green 2015 dossier PME Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – ow@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Rédaction Media Coordinator Productie Design Isabelle André Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Foto's Reporters, behalve anders aangegeven Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Publiciteit Brussel metropool/Bruxelles métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage 15.000 ex. per nummer Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen en reservaties Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 Volgende maand: Emmanuel Robert - er@beci.be 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE LIEVE FAMILIELEDEN Wij wensen Melchior Wathelet het allerbeste. Deze voormalige hoofdfiguur van de cdH struikelde over onze hoofdstad. Het Brusselse vluchtenplan viel hem als een bijl op de nek en onthoofde een nochtans geduldig opgebouwde politieke carrière. Dit vinden wij spijtig, want deze man vertoonde een veelbelovend profiel. Hij was pedagogisch ingesteld, kende zijn dossiers en kwam sympathiek over (hetgeen ook verdacht kan zijn, want een vriendelijke politicus wordt vaak als oneerlijk en schijnheilig aangezien). | Michel Geyer De manier waarop ‘Kinou’ – zijn bijnaam – door zijn vriendjes aan zijn lot werd overgelaten en zelfs gelyncht, zou een aantal politieke families tot nadenken moeten stemmen. Niemand is de uitspraak van Joëlle Milquet vergeten: “de vergissing van Melchior Wathelet, waarvoor wij in geen geval verantwoordelijk waren, en zeker ik niet” (sic). Wij denken hier aan de gezinnen Maingain, Ducarme, Moureaux of onlangs nog de familie Uyttendaele­Onkelinx waarvan één van de leden na de jongste verkiezingen gewestelijk volksvertegenwoordiger is geworden. Politiek is zodanig gruwelijk dat een zetel van volksvertegenwoordiger voor zoon of dochter al gauw een gifbeker wordt. “In de politiek heb je alleen vijanden en tegenstanders. De tegenstanders bevinden zich in de andere partijen”, zo wordt gezegd. Blijkbaar terecht. Lang geleden vertrouwde Henri Simonet zijn zoon Jacques aan Louis Michel, met de vraag “zorg goed voor de kleine”. Dat deed Louis Michel in elk geval tot het uiterste voor zijn eigen zoon Charles. Maar ook deze tradities gaan met de tijd teloor. Korte rekening, lange vriendschap De gebroken carrière van Wathelet heeft het beheer van Brussel gelukkig niet verstoord. Van beheer gesproken: het is voortaan een traditie dat dit aan bod komt tijdens het overlegcomité tussen gewesten en federale staat. Een niet te missen happening! Weet u nog? Verleden keer moest 4 BECI - Brussel metropool - mei 2015 CORNER De politiek is als de bedrijfswereld of de showbusiness: een grote familie : ) ‘onze Rudi’, alias Vervoort, wat uitleg geven over zijn dubieuze historische vergelijkingen tussen de huidige federale regering en het nazibewind van destijds. Het heeft daar nogal gestoven. Het stuift soms ook in de andere richting, wanneer het gewest de federale overheid op de vingers tikt, bijvoorbeeld voor de manier waarop de Staat berekent waar het gewest volgens de financieringswet recht op heeft. “12% minder dan het aangekondigde budget”, riep Brussel, verontwaardigd. “Allemaal volgens het boekje van de financieringswet”, antwoordden de federale boekhouders met een spierwit communiezieltje. Bij Minister van Budget Guy Vanhengel, van wie de partij zowel op gewestelijk als op federaal niveau zetelt, schoot dit waarschijnlijk in het verkeerde keelgat. Hij vreesde voor een valstrik en vermeed voorzichtig al wie eventueel een journalist had kunnen zijn. Hoe de rest van dat wereldje toen reageerde? Jacqueline Galant vond dit allemaal wellicht heel normaal. Pascal Smet had zeker een vernieuwend voorstel in petto om ‘alles onder controle te hebben’. Bianca Debaets had in haar handtas waarschijnlijk een of ander perscommuniqué dat meteen de deur uitkon. En misschien heeft Fadila Laanan aan een nieuwe vuilniszak gedacht om al het minder plezante weg te werpen. Lachwekkend? Niet echt als je even denkt aan de verdeling van de belastinginkomsten tussen de verschillende deelstaten van een zelfde land. Hieruit blijkt hoe immatuur onze politieke wereld wel is. En zijn onbekwaamheid om het federale systeem, dat hij zelf gewild en ontwikkeld heeft, fatsoenlijk te doen werken. De ondernemer? Hij kan machteloos vaststellen dat een dergelijk budgettair wanbeheer en gebrek aan management in zijn eigen onderneming gewoon ondenkbaar zou zijn. ● SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE DE WOLF PAST OP DE SCHAPEN De crisis knaagt, verminkt en doodt, soms met de medeplichtigheid van diegenen die ze zouden moeten bestrijden. | Jean Blavier Akelige jubilea volgen zich sinds verleden jaar aan een snel tempo op. Een eeuw geleden begon de Eerste Wereldoorlog, met zijn 9 miljoen dodelijke slachtoffers (vandaar waarschijnlijk de hoofdletters). Volgende maand vieren we de 200e verjaardag van de Slag bij Waterloo en zijn – amper – 12.000 doden). Wij huldigden ook de 70e verjaardag van de Slag om verjaardag van de bevrijding van de concentratiekampen (liever geen statistieken) en de 100e de Dardanellen (100.000 gesneuvelden). Maar over een andere ramp wordt geen woord gerept: hoeveel slachtoffers vielen er sinds de economische crisis van 2008? Van hoeveel huisvaders werd de carrière gebroken en hoeveel jongeren, al dan niet met een diploma, zwoegen zich te pletter om toch maar een eerste degelijke baan te vinden? Hoeveel huishoudens liepen op de klippen omdat ze hun hypothecaire lening niet meer konden betalen? (45.000 slachtoffers). Hoeveel kunnen hun kredietlijnen niet meer aan? (200.000 slachtoffers) Misschien oppert u dat “dit niet met de oorlog en de kampen kan worden vergeleken”. Toch wel. Net voor het schrijven van dit artikel hoorde ik op de radio dat 400 vluchtelingen uit Afrika 48 uur vroeger waren verdronken toen hun boot in de Middellandse Zee kapseisde. Denkt u soms dat ze de Italiaanse kust probeerden te bereiken om te komen zonnebaden? De economische crisis knaagt hersenen kapot. Ze verminkt toekomstuitzichten. En soms doodt ze heimelijk of midden de algemene onverschilligheid, wat op hetzelfde neerkomt. Wie zal ooit hulde brengen aan al deze mensen van wie het leven sinds 2008 werd gebroken? Ik stel u de vraag omdat ik weet dat u en ik het antwoord heel duidelijk kennen: niemand. De wolf past op de schapen en zolang hij niet in onze eigen kuiten bijt, veinzen wij van niets op de hoogte te zijn. Zijn die nu stapelgek geworden? Er rijzen twee fundamentele vragen. Ten eerste: zijn de topmensen van multinationals gek geworden? Erger nog: moet men gek zijn om aan het hoofd te staan van zulke moordende ondernemingen? Overdrijf ik? Een maand geleden werd een van mijn vrienden, een 50-plusser van wie eerlijk mag worden gezegd dat hij zowel toegevoegde waarde als tewerkstelling voor ons land had gecreëerd voor rekening van een wereldwijde bankgroep, met zijn ganse team ontslagen. Reden hiervoor: “de Belgische markt is niet meer voldoende aantrekkelijk.” Of die markt een ‘last’ of een ‘kost’ was geworden? Nee, hoor, gewoon niet meer ‘voldoende’ aantrekkelijk. Tweede vraag: wat doet de politie? Er gaat geen maand voorbij zonder dat onze federale/ regionale/communautaire overheden luidkeels verklaren dat de diplomaten vandaag op de frontlijn van onze economie staan. Waarom wordt hen niet gevraagd een hinderlaag te organiseren om een minister te sturen – we hebben er meer dan genoeg – die topmensen van multinationals eens serieus gaat afbekken? U weet wel, de mannen die ‘s avonds tegen mevrouw vertellen dat de dag goed is verlopen terwijl ze tientallen gezinnen de ellende hebben ingestuurd. Wanneer men op die manier de economie van een land aantast, verdient men niet beter dan als persona non grata te worden verklaard. Een persreisbriefing die waarschijnlijk heel wat volk zou aantrekken: afspraak in Brussel-Zuid om 8 uur, publieke uitkaffering van de heer Zus of zo om 11 uur aan de Belgische ambassade, ontspannende lunch, terug naar Brussel in de namiddag. Embargo om middernacht, zodat alles met foto de volgende dag in de pers staat. Aangezien er toch zo weinig belangstelling bestaat voor de slachtoffers van de economie, waarom huldigen wij dan niet de alledaagse helden die aan het hoofd staan van een kleine, middelgrote of grote onderneming, die waarde en tewerkstelling creëren ondanks alle tegenspoed en die – in daden, niet in woorden – gestalte geven aan ethiek in business? Zulke mensen dragen zorg voor de gemeenschap, gedragen zich niet als wolven en weten, zoals mijn grootmoeder zei, “dat je sommige zaken nu eenmaal niet doet”. Sire, als ik even mag voorstellen: deze mensen verdienen op het Paleis te worden ontboden. ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - janvier 2015 5 CORNER
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THINK TANK Deeleconomie is ook economie! Airbnb, Uber, Vayable, Peerby, ListMinut … De zogenaamde ‘deeleconomie’ berust op uitwisselingen tussen particulieren, organiseert zich via het internet en doostaat een pijlsnelle ontwikkeling. Opgelet: wanneer een dergelijke verdeling of uitwisseling inkomsten genereert, geldt die als een vorm van business, waarbij bepaalde regels dienen te worden nageleefd. Emmanuel Robert W aarom zou ik een friteuse kopen, als ik die van de buurman kan gebruiken? Enne … ik zou die buurman bijvoorbeeld naar het station kunnen brengen; dan hoeft hij geen taxi te bestellen. Ik zou ook het Ardense vakantiehuisje van mijn collega kunnen huren, om goedkoop met vakantie te gaan. In ruil kan ik zijn heggen komen snoeien … De uitwisseling van allerlei diensten tussen particulieren is verre van nieuw. Op het eerste gezicht biedt dit alleen voordelen: er worden minder grondstoffen gedolven (goed voor onze planeet), bepaalde diensten worden toegankelijker en ook de sociale dimensie vaart er wel bij (goed voor de mensen). Wél nieuw is de uitbreiding die de internetrevolutie hieraan heeft gegeven: naast de buren, vrienden en collega’s hebben we nu ook te maken met volstrekt onbekenden die ergens aan de andere kant van de stad, het land of de wereld wonen en die toevallig precies wat ik zoek, aanbieden. Zo ontstonden talloze platformen waardoor informele vraag en aanbod elkaar vinden en tegelijk contacten en uitwisselingen een hoge vlucht nemen. Voorbeelden zijn Airbnb om bij gewone mensen te overnachten, Uber voor de verplaatsingen, Vayable om een toeristische gids te vinden, Peerby om voorwerpen te ontlenen, ListMinut voor dienstverlening van allerlei aard enz. Met het web ontstaat een nieuw uitwisselingsmodel: de deeleconomie of samenwerkingseconomie. 6 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Wanneer delen de business toer opgaat Delen en uitwisselen gebeuren normaal gratis. De meeste van deze webplatforms zagen echter van kosteloosheid af en voerden een betalend systeem in dat verder reikt dan een gewone deelname in de kosten. Wanneer u in een Uber wagen stapt, dekt de gevraagde prijs meer dan uw bijdrage tot de brandstofkosten: u betaalt ook de chauffeur die u is komen oppikken en u naar uw bestemming heeft gebracht. Dit heeft dus niets meer te maken met car sharing, wel met betalend vervoer van personen. De operator van het webplatform voorziet bovendien een commissie voor de financiering van de oplossing die deze ‘uitwisseling’ mogelijk maakt. De deeleconomie is ondertussen tot een volwaardige business uitgegroeid. Het beste bewijs hiervan zijn de beurswaarden van Uber of Airbnb: die lopen in de (tientallen) miljarden dollars op. Een nieuwe vorm van concurrentie? De opkomst van innoverende modellen is op zich goed nieuws, want ze zorgen voor extra economische activiteit, nieuwe diensten en extra inkomsten voor heel wat mensen. Het succes is te danken aan de manier waarop ze op bepaalde verwachtingen inspelen. De aangeboden oplossingen slaan soms beter aan dan die van bestaande spelers. Welke ondernemer zal zich bijvoorbeeld willen verplaatsen voor een piepklein schilBij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be
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THINK TANK Voor een samenhangend ‘taxiplan’ Aan de ene kant, de taxideropdrachtje? En waar vindt u een taxi voor een afstand van 2 of 3 km? Gaat het hier om concurrentie? Wel ja, en een gezonde bovendien, want ze dwingt de bestaande dienstverleners hun eigen serviceniveau in vraag te stellen en te verbeteren. Zo heeft een taximaatschappij onlangs haar eigen mobiele applicatie ontwikkeld. Vragen hierbij … Een aantal regels dienen te worden nageleefd zodra een activiteit inkomsten genereert. Het gaat hier om de bescherming van de consument, de naleving van de reglementering, de betaling van belastingen enz. Precies hier wringt het schoentje. Moet een particulier die overnachtingen aanbiedt ook een nooduitgang voorzien, zoals in een hotel? Moet de Uber chauffeur het vervoer van personen laten verzekeren, zoals dat voor taxi’s het geval is? Onder welk statuut werken die mensen? Bestaat er een band van ondergeschiktheid ten aanzien van het internetplatform, wat gelijk staat met een arbeidsovereenkomst? Zijn deze mensen zelfstandig? In hoofd- of in bijberoep? Geven ze hun inkomsten aan? Moeten ze sociale lasten betalen? Zijn ze btw-plichtig? En wie gaat dat allemaal controleren? Delen betekent nog niet solidair zijn In de praktijk bestaat er weinig controle. Mogelijk misbruik wordt nauwelijks bestreden en voor de consument gelden er weinig of geen waarborgen. De financiële transparantie blijft nagenoeg onbestaand, wat trouwens ook het geval is voor de fiscale bijdragen. De deeleconomie, die zich vaak participatief en solidair voordoet, heeft helaas veel weg van een wilde vorm van economie. Het gaat hier om overleving, mini-jobs, kortom een parallelle economie waar zwartwerk via het internet wordt beheerd. De deeleconomie omzeilt reglementeringen en de op belastingen uitgebouwde solidariteit. Daar moeten anderen dan maar voor opdraaien. De anderen? Hotelhouders, taxichauffeurs, schilders, loodgieters, elektriciens, huishoudhulpen en binnenkort waarschijnlijk nog andere mensen die regels moeten naleven, belastingen betalen, controles ondergaan en nu dus met een vorm van oneerlijke concurrentie te kampen krijgen. De consument is natuurlijk opgetogen, want hij betaalt minder. Maar beseft hij dat hij in feite de prijs van een dumping betaalt? Een ander voorbeeld: ik zou tijdens het weekend brood kunnen bakken en dit aan de buren verkopen. Daar zou iedereen mee tevreden zijn: ikzelf met dit extra inkomen, en de buren met goedkoop vers brood. En daar zouden de FAVV, de bakkers en de fiscus zeker geen graten in zien, nietwaar? Eerder begeleiden dan verbieden Zich verzetten tegen de deeleconomie is verloren moeite. Ze beantwoordt namelijk aan reële verwachtingen en aan de nieuwe gedragingen die met mobiele consumptie gepaard gaan. Wat we ook doen, deze vorm van economie zal doorbreken. Misschien stellen we ons best een aantal vragen: als deze nieuwe modellen, buiten de klassieke regels, zoveel succes oogsten, betekent dit dan niet dat de regelgeving te 8 BECI - Brussel metropool - mei 2015 ’s met hun monopolie en hun soms dubieuze reputatie (weigering van kleine afstanden, niet aanvaarden van kredietkaarten enz.). Aan de andere kant, een nieuwe speler (zelfs meerdere, want Uber is niet de enige), met een innoverend aanbod (mogelijkheid om de stromen te volgen, de chauffeur te evalueren enz.), maar die aan elke vorm van reglementering van een beroepsactiviteit ontsnapt en die daarom in Brussel, ondanks de veroordelingen, illegaal blijft functioneren. Tussen deze twee sectoren woedt een conflict dat soms met de vuisten wordt uitgevochten. Zie hier een mooi voorbeeld van ontaarde ‘deeleconomie’. Het door Pascal Smet voorgesteld ‘taxiplan’ was bedoeld om orde op zaken te zetten, maar in dit stadium biedt het niet echt een oplossing. Het plan maakt een onderscheid tussen ‘hoofdberoep’ en ‘bijberoep’, maar legt geen samenhangende regels op waardoor beide systemen naast elkaar zouden voortbestaan. Het opentrekken van de markt zoals het nu wordt opgevat, houdt geen voordelen in voor de taxi’s zolang deze worden onderworpen aan een beperkt aantal licenties en gereglementeerde tarieven. Een hervorming van het personenvervoer zou nochtans de sector moderniseren, de concurrentie aanzwengelen en de verschillende diensten beter onderscheiden. Dit vereist wel een samenhangende wettelijke basis die voor een billijke concurrentie zorgt (same level playing field). Daarmee bedoelen we één enkel wettelijk kader, één markt (met dezelfde veiligheidsnormen en fiscale regels voor iedereen), geen beperking meer van het aantal licenties, de liberalisering van de tarieven, het identificeren van de voertuigen en de integratie van Uber onder de taximaatschappijen. Het welslagen van deze hervorming geldt waarschijnlijk als een test voor de samenwerkingseconomie in Brussel. zwaar en te belastend is geworden, ook voor de huidige spelers? En als de bestaande regels niet op de nieuwe modellen kunnen worden toegepast, moeten we dan geen nieuwe regels ontwerpen? Verbieden is nutteloos. Dan maar begeleiden, en zo snel mogelijk trouwens, opdat de business rond de deeleconomie zich volgens eerlijke concurrentieregels zou ontwikkelen. Op dit vlak is Brussel zeker geen pionier. Spijtig, want de hoofdstad van Europa zou een voorbeeld moeten zijn in een domein dat een snelle evolutie tegemoet gaat. ● GROOTSE ACTIE #SAMENDELENWEDEWEG Oproep aan alle Belgen! Touring verdeelt 1 miljoen duostickers voor op je zijspiegels. Zo blijven ook tweewielers in je gedachten plakken. Kleef je mee? “Ik doe ook mee” Eddy Merckx “Vroeger zag iedereen me rijden. Ik reed dan ook dikwijls op kop. Vandaag is dat anders. Maar pas op: ik kan nog altijd opduiken in je dode hoek. Hou hem dus goed in de gaten …” Ook kampioenen willen gezien worden. Bekijk het verhaal van Eddy Merckx op www. samendelenwedeweg.be NU IS HET AAN JOU! 1. Kleef je stickers op je zijspiegels 2. Schrijf je in op www.samendelenwedeweg.be 3. Wie weet win jij deze toffe Yamaha Tricity-scooter (waarde € 4.390), een Eddy Merckx AMX racefiets (waarde €1.099) of 1 van de 100 andere prijzen. #SAMENDELENWEDEWEG Met de sympathieke steun van :
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THINK TANK FICHE STAATSHERVORMING Toegang tot het beroep De overheveling van federale bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het kader van de Zesde Staatshervorming heeft ook voor bedrijven grote gevolgen. Om u wegwijs te maken, publiceren wij maandelijks een factsheet in dit blad. Vincent Delannoy Met de zesde staatshervorming werd de toegang tot het beroep als bevoegdheid naar de gewesten overgeheveld. In feite werd deze materie gedeeltelijk al via een andere weg gedefederaliseerd: denk maar aan de toegang tot beroepen in het onderwijs, de functies van gemeentelijke of gewestelijke ambtenaren of nog de taxisector. Hoe ver staan we vandaag? De uitoefening van bepaalde beroepen vereist dat aan sommige toegangs- en vestigingsvoorwaarden wordt voldaan. Voorbeelden: het bewijs leveren van zijn basiskennis beheerstechnieken wanneer men als zaakvoerder of bestuurder van een nieuwe KMO optreedt; bepaalde vakbekwaamheden kunnen bewijzen voor sommige beroepen die onder zelfstandigestatuut worden beoefend; regels naleven in vrije en intellectuele beroepen… Deze oorspronkelijk federale reglementering blijft van toepassing tot wanneer een gewest beslist wijzigingen of nieuwe regels in te voeren. Dit staat in de zesde Staatshervorming, samen met een lijst van beroepen waarvan de toegangsvoorwaarden een federale bevoegdheid blijven. Ondertussen zijn de drie gewesten het eens geworden over een stelsel van wederzijdse erkenning in dit domein. Om de geldende wetgeving zo coherent mogelijk te blijven interpreteren, confronteren de gewesten hun meningen. De respectievelijke besturen komen regelmatig bijeen om een goede toepassing van het huidige systeem te verzekeren. Wat zegt Didier Gosuin, de huidige Brusselse Minister van Werk, hierover? “Rekening houdend met de mobiliteit van de ondernemingen, vind ik een regionalisering van de toegang tot het beroep geen schitterend idee. (…) Brussel heeft er alle baat bij een zo breed mogelijke harmonisering in stand te houden. (…) In feite hebben wij de bevoegdheden overgenomen en tussen gewesten afgesproken dat wij ons wat bedenktijd gunnen, om te vermijden dat wij eenzijdig met bepaalde initiatieven van start zouden gaan.” Praktisch De toegangsprocedure verloopt meestal nog steeds via een ondernemingsloket, dat nagaat of de nodige bekwaamheden voor ondernemerschap wel aanwezig zijn. Bij twijfel richten de loketten in het Brusselse Gewest zich voor advies tot het bestuur Brussel Economie en Werkgelegenheid. Volgens Minister Gosuin bestaat er geen enkele reden waarom de procedure duurder of langer zou zijn. En wat betreft de verplichte inschrijving van ondernemingen bij de Kruispuntbank: die blijft een federale bevoegdheid. Iedereen staat vrij deel te nemen aan de examens van de Centrale Examencommissie om toegang tot een beroep te krijgen. Wel dient vermeld dat de overgehevelde middelen voor de uitoefening van deze nieuwe bevoegdheid, belachelijk klein zijn: 4.000 € voor het Brusselse Gewest, aangevuld door de inschrijvingsgelden (35 € per examen). Wat staat ons morgen te wachten? Op middellange termijn moeten we te weten komen welke richting de andere gewesten zullen inslaan. Komen er afspraken om in de toekomst een eensgezind politiek beleid te voeren? Er heerst bijvoorbeeld wat discussie rond een mogelijke aanpassing van het verplichte niveau bedrijfsbeheer. Ondertussen kondigt de Brusselse minister aan dat ordonnanties werden voorgelegd “om een eventuele juridische leemte te voorkomen”. Dit is trouwens het geval, zegt hij, voor alle ordonnanties in verband met economische transfers. 10 BECI - Brussel metropool - mei 2015 De mening van BECI • De toegang tot het beroep is nuttig omdat het voor de klant een eerste waarborg vormt en hem afraadt bij de informele economie te gaan aankloppen. Het huidige systeem dient dus te worden behouden, maar er moet regelmatig worden onderzocht of de criteria nog overeenstemmen met de evoluties op technologisch en management vlak. • Toegang krijgen is niet echt een drempel, maar eerder een stimulans voor de betrokken professionals. Het verhindert wel oneerlijke concurrentie en sociale dumping. • De regionalisering riskeert onverzoenbare verschillen tussen professionals teweeg te brengen in functie van het gewest waar de maatschappelijke zetel is gevestigd. Een harmonisering zou welkom zijn, en dan nog liefst op Europees niveau. FICHE 8 THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Deelnemen aan openbare aanbestedingen Jaar in, jaar uit betekenen openbare aanbestedingen in België ongeveer 30 miljard euro. Om te garanderen dat het geld van de gemeenschap goed wordt aangewend, volgen deze aanbestedingen zeer strikte procedures. Zij moeten een billijke concurrentie en de objectieve keuze van de beste offertes garanderen. Of de ondernemingen hiermee opgetogen zijn, is een andere vraag. Gaëlle Hoogsteyn Yves Cabuy, Afdeling Plaatselijke Besturen, Ministerie van het BHG Vandaag vertegenwoordigen overheidsbestellingen ongeveer 17% van het Belgische BBP. Sectoren van de Belgische economie als de bouwsector en wegenbouw leven in ruime mate van zulke aanbestedingen. Ook voor de dienstensector treden er verschuivingen op, want steeds meer taken die de overheid vroeger intern uitvoerde, worden nu uitbesteed. Voor de bedrijfswereld bestaan er dus talrijke afzetmogelijkheden. In de bouw danken heel wat bedrijven nagenoeg 80% van hun omzet aan openbare aanbestedingen. Er komen trouwens talrijke kandidaten bij de bekendmaking van een openbare offerteaanvraag opdagen. Als medecontractant geniet de onderneming de waarborg dat ze betaald wordt. Overheidsdiensten staan wel bekend voor hun neiging laattijdig te betalen, maar deze toestand is wel gevoelig verbeterd. Onlangs kwam er een nieuwe richtlijn tot stand die de betaalregels grondig herziet, met nieuwe lasten ingeval van laattijdige betalingen. Bovendien zijn verwijlintresten veel rendabeler dan een spaarrekening. Dit neemt niet weg dat overheidscontracten grote verschillen vertonen met klassieke verkoopovereenkomsten. Hun eenzijdige dimensie kan dwingend overkomen. De aanbestedende macht heeft inderdaad het recht eenzijdig het contract te wijzigen, zelfs als het al in uitvoering is. Maar dit recht heeft ook zijn beperkingen: het voorwerp van de overeenkomst moet onveranderd blijven, de waarde van de verandering moet zich beperken tot 15% en de leverancier of dienstverlener heeft recht op een billijke compensatie. Alles verloopt vlot als de onderneming de uitvoering van zulke contracten gewoon is en wanneer ze haar offerte goed voorbereid en gebudgetteerd heeft. Bedrijven die zich echter voor de eerste keer op dit terrein wagen, hebben er alle baat bij uitvoerige informatie in te winnen over de contractuele eigenheden van openbare aanbestedingen. De grote werkgeversorganisaties beschikken trouwens over raadgevers: contacteer ze! Virginie Dor, Advokate Op zich zijn de beginselen van transparantie en objectiviteit van de openbare aanbestedingen positieve zaken. Het grote probleem zit echter in de procedures, zowel bij de toekenning als tijdens de uitvoering: die zijn bijzonder log. Om te beginnen is het op gang brengen van een openbare aanbesteding ook binnen de overheidsdiensten een hele karwei. Zij zijn de eerste die moeilijkheden ervaren om de procedure correct te organiseren. Natuurlijk zorgt dit ook voor moeilijkheden in de bedrijven. Daarna zal de toewijzing enorm tijdrovend zijn. Het begint al met ellenlange termijnen voor de bekendmaking. Daarna volgen de analyse van de offertes, de redactie van de toewijzingsverslagen, de bekendmakingsprocedure enz. De keuze van de onderneming die de opdracht zal uitvoeren, kan tot zes maanden in beslag nemen, soms een jaar. En het bedrijf dat een offerte heeft ingediend, kan onmogelijk achteruit, zelfs als het orderportefeuille ondertussen vol zit. De ondernemingen ervaren de eenzijdige dimensie van zulke contracten als een vorm van dwang. De aanbestedende macht stelt namelijk een lastenboek op waar de onderneming niet mag van afwijken. Het bedrijf heeft gewoon niets te zeggen en mag over geen enkele clausule onderhandelen. Bovendien heeft de aanbestedende macht, ook tijdens de uitvoering, het recht de overeenkomst eenzijdig te wijzigen. Ook als er meningsverschillen optreden, is de ondernemer verplicht het project volledig uit te voeren. Hierbij komt nog dat de overheidsdiensten de reputatie hebben wanbetalers te zijn. De onderneming heeft natuurlijk de waarborg betaald te worden, maar wanneer dit zal gebeuren, weet niemand. Volgens mij is dit typisch voor de werking van overheidsdiensten, en niet specifiek voor openbare aanbestedingen. Een professionalisering van de vragen van de overheid zou een oplossing bieden. Ik bedoel hiermee dat zowel de overheidsdiensten als ondernemingen zich in deze materie zouden moeten specialiseren. In heel wat bedrijven is dit trouwens al het geval. Maar voor een onderneming die voordien nooit op een openbare aanbesteding is ingegaan, is het absoluut noodzakelijk voldoende informatie in te winnen om hiermee te beginnen. Nuttige informatiebronnen zijn Agoria, de Confederatie Bouw en ook advocatenkantoren en kamers van koophandel. Geef ons uw mening BECI - Brussel metropool - mei 2015 11
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Kristiaan Borret: Bouwen aan Brussel Sinds 1 januari van dit jaar heeft Brussel een nieuwe “Bouwmeester”: Kristiaan Borret. Brussel Metropool sprak met de man die de architecturale kwaliteit van Brussel een zetje moet geven en de leefbaarheid van de stad moet verbeteren. “Brussel is een stad met een hoek af, maar dat maakt haar net zo interessant”. Frédéric Petitjean W ie een beetje interesse heeft in stadsplanning of architectuur, zal de naam Kristiaan Borret allicht niet vreemd in de oren klinken. Van 2006 tot 2014 was hij immers de Bouwmeester van de stad Antwerpen. Een moeizame samenwerking met de politieke leiding van de Scheldestad zorgde er echter voor dat hij die taak eerder dan verwacht moest stopzetten. Borret trok daarop terug naar Brussel, waar hij ook al die tijd woonde en nam de job van Bouwmeester gewoon weer op, maar dan in de hoofdstad. Hoe bevalt uw nieuwe werkplaats u? Prima, hoor (lacht). Ik ben officieel nog maar sinds 1 januari begonnen, dus het zijn nog een beetje de wittebroodsweken, maar tot nog toe bevalt het mij uitstekend. Ik voel heel veel goede wil, zeker ook bij de politieke partijen, zowel de Nederlandstalige als de Franstalige en dat stemt mij hoopvol, natuurlijk. Brussel heeft absoluut ambitie om de stadsvernieuwing op een goede, doordachte manier aan te pakken, het staats zelfs in het regeerakkoord, wat uniek is. De wil om te veranderen is er, nu is het moment om dat in daden om te zetten. Voor wie er zich niets bij kan voorstellen: wat doet een Bouwmeester? Het is mijn taak om te waken over de ruimtelijke kwaliteit van de stad. Ik ben zowel betrokken bij stedenbouwkundige projecten als pure architecturale vraagstukken, eventueel ook als dat privéprojecten zijn. In al die dossiers zal ik dus de betrokkenen aanmoedigen tot en adviseren over een zo goed mogelijke ruimtelijke aanpak. Een belangrijk aspect is bijvoorbeeld het organiseren van architectuurwedstrijden. Daarnaast doe ik ook veel informeel werk achter de schermen. Ik spreek met ontwerpers, ambtenaren en bouwheren en probeer de neuzen zo veel mogelijk in dezelfde richting te zetten. Er is natuurlijk niemand die zal zeggen dat hij kwaliteit niet belangrijk vindt, maar tussen woorden en daden gaapt vaak nog een groot gat (lacht). 12 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Zien de opdrachtgevers en de projectontwikkelaars u graag komen? Een vrees is vaak dat door mijn tussenkomst de uitvoering van het project langer zal duren en dat de kostprijs zal stijgen. Ik denk dat we in Antwerpen hebben bewezen dat door het vroeg inschakelen van de Bouwmeester je juist tijd kan besparen. Het is dan wel belangrijk om zo snel mogelijk aan tafel te gaan zitten, liefst in het prille begin van het gehele ontwerptraject. Als de bouwaanvraag bij manier van spreken al klaar is en je gaat dan nog dingen aanpassen, dan verzand je snel in logge procedures natuurlijk. U woont al twintig jaar in Brussel, hoe is de stad op al die tijd veranderd? Ik doe niet mee aan een soort mismoedigheid over Brussel. Ik leg me dat opzettelijk op en wil een optimistische dynamiek uitstralen. De leefbaarheid is zeker toegenomen en ik zie veel positieve zaken. Er is in Brussel zeker genoeg intellectuele bagage om het nog beter te doen, alleen ontbrak er vaak een coherente visie. Veel mensen en diensten deden hun best, maar er was niet één groot verhaal waar iedereen zich kon achter scharen. Nu is er een sense of urgency om dat wel te doen, een collectief verlangen naar kwaliteit. Vergelijkt u Antwerpen eens met Brussel. Goh, Brussel is natuurlijk een behoorlijke complexe stad. In Antwerpen was er één baas, de burgemeester, in Brussel heb je te maken met negentien gemeenten en een Gewest. Brussel is dus minder beheersbaar, de stad volgt zowat zijn eigen logica, wat ik overigens ook fascinerend vind (lacht). De stadsdiensten van Antwerpen waren ook al een soort goed geoliede machine als het op kwalitatieve ruimtelijke ordening aankwam, in Brussel moet men daar nog een beetje aan werken. Nu goed, Brussel is ook dubbel zo groot, dus dat maakt de uitdaging zeker niet minder. Let the cars for your team be the cars of their dreams. De nieuwe CLA Shooting Brake. Maak de droom nu waar. Reserveer uw testrit op www.mynextmercedes.be/fleet 3,9 - 7,1 L/100 KM • 101 - 165 G CO2 /KM Milieu-informatie KB 19/3/2004: www.mercedes-benz.be - Geef voorrang aan veiligheid. A Daimler Brand
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Diversiteit: de kracht achter uw onderneming! De samenleving verandert, en uw onderneming verandert mee. Om voorop te kunnen blijven in de uithoudingsrace van optimale prestaties, moet u uw werknemers de nodige impuls geven waardoor ze zich goed, aanvaard en gehoord voelen! Wist u dat ... managementteams die bestaan uit mannen en vrouwen voor hogere omzetcijfers zorgen? teams met een gemengde culturele achtergrond de interne creativiteit, en zo ook de prestaties, verhogen? de samenwerking tussen jong en oud in uw teams, wijsheid en innovatie samenbrengt? Gebruik de hulpmiddelen waarover u beschikt! BECI staat klaar om u te helpen bij iedere stap van de aanwerving, zowel voor, tijdens als na het proces. Haal alle voordelen uit diversiteit, zij het op het vlak van • vreemde afkomst • het evenwicht mannen/vrouwen • het evenwicht jong/oud • taal • handicaps • seksuele geaardheid • … U wilt • Een diversiteitsonderzoek uitvoeren in uw onderneming? • Meer informatie over de fi nanciële steun? • Meer vrouwen in managementfuncties? • Een slechtziende of dove persoon integreren in uw team? • Kunnen omgaan met culturele verschillen? • Een interne communicatie ontwikkelen voor al uw werknemers? • Interne opleidingen organiseren voor uw managementteams of werknemers? Doe een beroep op de Cel Diversiteit van BECI – Onze adviseurs luisteren naar uw behoeften en staan ten dienste van uw onderneming. Contact : Bouchra El Mkhoust -02 643 78 20 (bem@beci.be) THINK TANK Wat zijn de grote uitdagingen waar Brussel mee te maken gaat krijgen de komende jaren? De demografie en het internationale karakter van de stad. Om met dat laatste te beginnen: we zullen een balans moeten vinden tussen de internationale roeping van Brussel en de lokale, stedelijke kwaliteit die we willen. Dat zal dus onder meer gaan over hoe we kunnen vermijden dat de EU zich in de stad gaat inplanten zoals dat vroeger ging. Een goede zaak daarbij is dat veel betrokkenen ondertussen ook Brusselse burgers zijn geworden en dus geïnteresseerd zijn in Brussel als “hun” stad en niet alleen als een plek waar ze gaan werken en waar ze voor de rest niks mee te maken hebben. rand. Er zijn ook zeer veel jongeren die in de stad zelf wonen die voor deze jobs opgeleid zijn. Een goede stad heeft bedrijfjes nodig, er moet plaats zijn voor zowel wonen, als werken als ontspanning. Al die functies moeten verweven worden. En onze uitdaging in de Kanaalzone is dus om al die elementen samen te brengen. Tour & Taxis is nog zo’n site die op uw agenda staat. Juist, daar zitten we met ongeveer dezelfde problematiek en dat dossier gaat ook al heel lang mee. Ik denk dat het nu echt wel tijd is om daar in actie te schieten. Als je te lang wacht, krijg je immers onvermijdelijk kwaliteitsverlies. De dynamiek gaat verloren, men begint compromissen te sluiten om het vooruit te laten gaan…dat moeten we absoluut vermijden. Brussel heeft absoluut ambitie om de stadsvernieuwing op een goede, doordachte manier aan te pakken. De wil om te veranderen is er, nu is het moment om dat in daden om te zetten. En de demografie? Wel, de bevolking zal de komende jaren zonder twijfel aangroeien en die mensen moeten gehuisvest worden. Je kan je afvragen: moet dat absoluut allemaal binnen de stad gebeuren? Moet de verdichting zich beperken tot de stadsgrenzen of kan dat ook in de buitenwijken gebeuren? Dat soort gemeenten maken de facto al deel uit van de stad, ze hangen er ook van af. We zullen ons die vraag dus moeten stellen, denk ik. De Kanaalzone is een van de meest in het oog springende projecten waar u mee bezig bent. Wat is daar de bedoeling? De Kanaalzone is een grote brownfield waar je heel veel mensen zou kunnen huisvesten. Alleen moet je dan natuurlijk ook zorgen dat je ook plaats maakt voor bedrijven en bedrijfjes, want anders jaag je alle lokale tewerkstelling weg, buiten de stad. Met Plan Canal proberen we dus zowel te verdichten en woningen te bouwen als bedrijven te behouden. En met bedrijven bedoel ik dus niet van die hippe ateliers waar men apps maakt of aan 3D-printing doet. Nee, ik wil daar een loodgieter zien, een schrijnwerkerij, een parketlegger… dat zijn het soort jobs dat de stad altijd nodig zal hebben en die we dus niet moeten verbannen naar KMO-zones in de Tegelijk vliegen ook de plannen voor shopping-centra ons om de oren. Een goede zaak? Ik ben daar geen groot voorstander van, nee. Ik houd van de stad, dus ik vind dat je beter in de stad kan gaan winkelen, dan in zo’n groot shopping center. De overheid spreekt hiermee zichzelf ook tegen: aan de ene kant willen ze de kernstad vernieuwen en zuurstof geven, aan de andere kant keuren ze dit soort projecten goed. Ik heb ook mijn twijfels over het ganse concept van “shopping als beleving”. Men maakt nu ons al bijna tien jaar wijs dat het zo vernieuwend is. Zitten mensen daar nog steeds op te wachten? Nu goed, als je ’t dan toch doet, kan je beter een shopping center bouwen dat toch nog min of meer verbonden is met de stad, dan ergens in de middle of nowhere. Wat dat betreft, zie ik Neo iets meer zitten dan Uplace. Daar zijn dan toch meer en realistischere mogelijkheden om de site te ontsluiten met openbaar vervoer.” Brussel heeft in de jaren zestig en zeventig een paar flinke urbanistische opdoffers gekregen. De gevolgen daarvan zijn nog altijd zichtbaar. Komt het nog goed met de stad? Dat zal tijd kosten en we zullen daaraan moeten werken en we zullen dat ook zo snel mogelijk doen. Brussel heeft zijn stadsvernieuwing de laatste jaren altijd met kleine, “guerrilla-achtige” technieken aangepakt. Nu zitten we op een scharniermoment, waarop we een versnelling hoger willen schakelen, maar je moet ook geen overmoed krijgen. Dat gezegd zijnde: een stad is wat het is. We willen allemaal een veilige, leefbare en goed geordende stad, maar als we dan in Italië of in Istanbul komen, vinden we dat net charmant (lacht). Ik bedoel maar: als het allemaal té netjes is, is er ook niet veel meer aan. Brussel is een beetje een stad met een hoek af, maar dat maakt haar net zo interessant. ● BECI - Brussel metropool - mei 2015 15
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Small Business Act: prioriteiten volgens de KMO’s In september organiseerde de Europese Commissie een grootschalige raadpleging over prioriteiten in het KMO-steunbeleid. De resultaten bevestigen grosso modo de uitgangspunten van de ‘Small Business Act’. D e Europese Unie ontwikkelde in 2008 een ‘Small Business Act’ (SBA) bedoeld om de ontwikkeling van KMO’s als essentiële schakels van het Europese economische weefsel te ondersteunen. Zes jaar later besliste de Commissie de SBA door de voornaamste belanghebbenden – de ondernemers, dus – te laten beoordelen. De in september gestarte raadpleging – door Enterprise Europe Network overgenomen – haalde recordcijfers, met 1800 antwoorden, veel meer dan tijdens vroegere raadplegingen. De antwoorden verdelen zich als volgt: 63% ondernemingen (meestal met minder dan 10 personeelsleden), 14% beroepsorganisaties die zelf ettelijke miljoenen ondernemingen vertegenwoordigen, 13% burgers en 10% andere deelnemers, onder meer overheidsdiensten. De deelname lag in België bijzonder hoog, met 15% antwoorden (vergeleken met 7% in een land als Duitsland). De resultaten zijn voor ons land dus bijzonder representatief. Smeken naar administratieve vereenvoudiging De opiniepeiling bevestigt zowel de hoge verwachtingen van KMO’s als de fundamentele uitgangspunten die in de SBA worden uitgestippeld. De ondernemers staan massaal achter de vier pijlers van de SBA: een verlichting van de administratieve last, toegang tot financiering, toegang tot de markten en internationalisering, en ten slotte ondersteuning van ondernemerschap en innovatie. De KMO’s beschouwen administratieve vereenvoudiging als de absolute prioriteit (97% van de deelnemers achten dit ‘nuttig’ tot ‘zeer belangrijk’). De meest verwachte maatregelen hebben betrekking tot het bepalen van al wat in de nationale wetgevingen de groei van KMO’s kan belemmeren (77% ‘zeer nuttig’), de vereenvoudiging van fiscale procedures voor starters (75% en zelfs 82% van de Brusselse deelnemers) en de opzet van een Europese campagne om de administratieve formaliteiten te verminderen (70%). Wat financiering aangaat, wensen de KMO’s een versterking van de huidige maatregelen, meer bepaald bij de inzet van de COSME fondsen (het EU programma ter ondersteuning van de concurrentiekracht aan ondernemingen). Hier dient wel worden gezegd dat de overheid eerder de voorkeur geeft aan de versterking van de kapitaalmarkt… De ondernemers hebben verder belangstelling voor de afschaffing van alle hinderpalen op de weg naar alternatieve financiering (gemengde financiering, crowdfunding, enz.) Emmanuel Robert Het luik markttoegang voor KMO’s dekt twee vraagstukken: enerzijds de interne EU markt en anderzijds de internationale markten buiten de EU. Iedereen is het eens over de noodzakelijke steun aan de internationale ontwikkeling van KMO’s. Dit moet gebeuren door een betere dialoog met de voornaamste handelspartners in de EU (48% ‘zeer belangrijk’). Verder pleiten de deelnemers voor de modernisering van Enterprise Europe Network, onder andere door de ontwikkeling van lokale samenwerkingsverbanden met de stakeholders (organisaties die KMO’s verenigen). De meest gewaardeerde steunmaatregel aan het ondernemerschap (55% ‘zeer nuttig’) betreft de opname van ondernemerschap in de programma’s van het middelbaar onderwijs. Dit scoort beter dan de uitbreiding van het Erasmusprogramma voor jonge ondernemers (43%). Verder ging veel aandacht naar bedrijfsoverdrachten, namelijk met een vurig gewenste maatregel: de oprichting van actieplannen en unieke nationale loketten voor bedrijfsoverdrachten (‘belangrijk’ tot ‘zeer belangrijk’ voor 83% van de Brusselse respondenten). Vorming, de vijfde pijler De deelnemers ondersteunden een voorgestelde vijfde SBA pijler: de opleiding van ondernemers en personeel om het hoofd te bieden aan een zekere schaarste aan vaardigheden. In Brussel scoorden de drie voorgestelde maatregelen vrij hoog: verbetering van het imago van technische en ambachtelijke beroepen (54% ‘zeer belangrijk’), alternerende beroepsopleiding (53%) en vormingsprogramma’s voor gekwalificeerde arbeidskrachten (43%). Informatie: J.-Ph. Mergen – BECI/Enterprise Europe Brussels – Tel.: 02 210 01 77 – E-mail : jpm@beci.be. ● 16 BECI - Brussel metropool - mei 2015 INTERNATIONAAL Cuba, si ! Meer dan een halve eeuw embargo hebben Cuba niet klein gekregen. En wanneer dit embargo zal worden opgeheven, begint het eiland aan zijn ontwikkeling en klampt het zich waarschijnlijk aan de Amerikaanse markt vast. De naburige VS zijn trouwens de meest voor de hand liggende commerciële partner. Toch bestaan er ook voor ons uitzichten: de heer Dias de Sousa, Economisch en Handelsattaché van Brussels Invest & Export1 , vertelt er ons meer over. Het embargo op Cuba is nog steeds van kracht. Is het opheffingsproces voldoende gevorderd om een bedrijf aan te zetten deze markt te verkennen? Een hele resem praktische maatregelen gaan de opheffing vooraf. Ik denk aan de heropening van een Amerikaanse ambassade, de versoepeling van de beperkingen op transfers van fondsen e.d. En dan zijn er nog de duidelijke verklaringen van de presidenten Obama en Castro. Het embargo heeft kracht van wet en zijn afschaffing moet nog eerst door het Amerikaanse Congres worden goedgekeurd. Het is echter nagenoeg zeker dat de commerciële belangen de doorslag zullen geven. Ook in Cuba zelf verandert de situatie snel sinds de partij de ‘richtlijnen voor een nieuw economisch en sociaal model’ heeft goedgekeurd. Die richtlijnen trachten duidelijk buitenlands kapitaal aan te lokken. Didier Dekeyser pen aan het klassieke aandeel van 50% van de Cubaanse Staat. Welke sectoren zouden in aanmerDe heer Dias de Sousa king komen? Verschillen de uitzichten in Cuba van wat men in andere ontwikkelingslanden kan tegenkomen? Alle sectoren staan open, behalve het leger en het onderwijs. En waarom Cuba eerder dan een ander land? Gewoon omdat er 50 jaar economische en industriële achterstand moet worden ingehaald, maar dan wel in een land dat redelijk goed functioneert. Vóór het embargo was Cuba namelijk actief en soms In Cuba bestaan er twee wettelijke valuta, elk met een dubbele wisselkoers: de binnenlandse en de bankkoers. Vormt dit een hindernis? Bevordert de wet over buitenlandse investeringen een doorbraak? Verrichtingen gebeuren in dollars of euro’s. Daarom is het ‘probleem’ van de dubbele valuta eerder van lokale dan van internationale aard. Vergeet niet dat zakenvoeren in Cuba nog steeds met de Staat gebeurt. Per slot van rekening is uw gesprekspartner de Cubaanse overheid zelf. U kunt zich niet tot de lokale privésector richten en u kunt hem niets rechtstreeks verkopen. De Staat is de tussenpersoon die op zijn beurt de lokale privésector aanspreekt. Deze situatie belet echter helemaal niet het zakendoen. De wet over buitenlandse investeringen werd in 2014 bijgestuurd. De Cubaanse overheid heeft namelijk zeer goed ingezien dat alleen investeringen vanuit het buitenland het moderniseringsproces van het land op gang kunnen brengen. Deze wetgeving vormt een kader dat potentiële handelsrelaties structureert en vereenvoudigt. Ze bevat bovendien een aantal maatregelen dat het land aantrekkelijker moet maken: voordelige fiscale voorwaarden of bevoorrechte vestigingsgebieden bijvoorbeeld. Het ontwikkelingsgebied Mariel biedt bijvoorbeeld 10 jaar vrijstelling van belasting en de mogelijkheid om bedrijven te vestigen waarvan het kapitaal 100% van buitenlandse afkomst is en die dus niet worden onderwor1 De heer De Sousa vertegenwoordigde de drie Belgische gewesten en het Groothertogdom Luxemburg in Cuba. welvarend in heel wat domeinen. In een aantal sectoren kan een inhaalmaneuver dus heel snel verlopen. De Cubanen hebben in sommige activiteiten een niet te onderschatten deskundigheid behouden. Dit geldt onder andere in de gezondheidszorg. In dit specifieke domein kunnen goede ondernemers misschien inspelen op de behoeften aan medische infrastructuur. De handelsattachés van Brussels Invest & Export staan bekend voor hun doeltreffendheid. Een voorbeeld van uw successen, misschien? In alle bescheidenheid moet ik wel toegeven dat onze deskundigheid wordt gewaardeerd. Onlangs zijn we erin geslaagd een grote Belgische naam uit de baggersector te helpen een grootschalig contract binnen te halen. Dit is typisch voor ons: wij helpen zowel de ZKO’s als de grootste ondernemingen. Ons bureau is sinds 2001 in Cuba gevestigd, waar wij een uitgebreid relatienetwerk hebben ontwikkeld. Dit is een van de factoren die onze bedrijven zouden moeten aanzetten deze markt te verkennen nog voor zij zich snel tot haar naburige afzetmarkt richt, namelijk de Verenigde Staten. Een gelegenheid bij uitstek is een aanwezigheid op het Belgische paviljoen van de multisectorale beurs van La Havanna, in november dit jaar! Info: www.invest-export.irisnet.be/nl/cuba-fihav-2015 ● BECI - Brussel metropool - mei 2015 17 R.T.
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Brussel en België grijzer, maar wel rooskleurig SILVER ECONOMY Al tientallen jaren waarschuwen demografen voor de gevolgen van de Europese “demografische winter” en geboorteafname. De bevolkingspiramide is zodanig van structuur veranderd, dat er grondig moet worden nagedacht over een nieuw sociale zekerheidsstelsel. De vergrijzing en toenemende levensverwachting zetten de overheidsuitgaven dan ook aanzienlijk onder druk: elk jaar eisen de vergrijzingskosten een alsmaar groter deel van het BBP op. Gelukkig is de Silver Economy big business. Vincent Delannoy D e budgettaire impact van de vergrijzing qua zorgkosten, pensioenlasten, lagere participatiegraad, enz., valt niet meer tegen te spreken. De economische sector is anders wel gediend met de grijze druk: business opportunities en marktkansen alom. Denk bijvoorbeeld aan de senioren-gsm, een waar succesverhaal. De “zilveren economie” is dan ook volledig afgestemd op de niet-medische behoeften van de “grijze haren”. Van ondernemerskansen gesproken: in sectoren zoals vrije tijd, toerisme, transport, voeding, veiligheid, thuis- en gezondheidzorg, huisvesting, sociale woningbouw, verzekeringen, mantelzorg, robotica, telefonie, ICT en sport zijn er gouden zaken te doen. De senioreneconomie is per definitie afgestemd op senioren (of wat dacht u?). Deze vallen meestal in drie categorieën, zijnde actieve senioren (werkende of pas gepensioneerde senioren), kwetsbare senioren (70- en 80-plussers) en zorgbehoevende senioren. Alle drie gaan er op aantal én koopkracht vooruit ten opzichte van jongere groepen. Wereldwijd vertegenwoordigt deze “markt” 900 miljoen 60 plussers, waarvan er in 2050 twee miljard zullen zijn. Wat zijn zo de voornaamste seniorenmarktactiviteiten? Uit een recente Franse studie blijkt dat de helft van de marktspelers zich vooral op het gebied van ondersteuning ontplooit. Een derde is actief in afhankelijkheidspreventie en nog eens 33% is actief in het bieden van diensten ter ondersteuning van mantelzorgers (wat meer dan 3/3 oplevert, maar eenzelfde speler kan op meerdere gebieden een actieve rol vervullen). Overige activiteiten richten zich op voeding, veiligheid, vrije tijd, meubelen, distributie, robotica, human resources, financiën, huisinrichting, kleding, schoeisel en advies… Tot slot zet ongeveer 20% van de marktspelers zich in voor telezorg, gezondheidszorg en ICT. Een Belg op vijf Rest het aandeel ouderen in België en Brussel. Met 13% telt Brussel in vergelijking met Vlaanderen (19%) en Wallonië (17%) naar verhouding minder senioren boven de 65. Wel telt Brussel evenveel hoogbejaarden (85+, 2%) als de andere Gewesten. Vanaf 2030 zal het aandeel 65-plussers aanzienlijk stijgen, van 155.000 naar ruim 180.000 in Brussel, van meer dan 1,24 miljoen naar meer dan 1,65 miljoen in Vlaanderen en van 630.000 naar 840.000 in Wallonië. De categorie 65-plussers zal er in 15 jaar ongeveer 600.000 ouderen bijkrijgen, omgerekend een verschuiving van 17,7% naar 22,6%. Met andere woorden: een groeimarkt voor de Belgische silver economy… ● Bron demografische kerncijfers: BISA 18 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Risicobeheer 2015 VEILIGHEID EFFICIËNTIE ORGANISATIE MOBILITEIT DELEN ETHIAS PREVENTION REPORTER DECAVI-TROFEE VOOR PREVENTIE Een echte innovatie in risicobeheer! Deze nieuwe digitale applicatie van Ethias zal de rapportering voor preventieadviseurs in collectiviteiten en ondernemingen vergemakkelijken: geolokalisatie, multimedia, risicoclassificatie gekoppeld aan de wetgeving, advies ... Dankzij de vele functionele troeven heeft deze applicatie de eerste DECAVI-trofee voor preventie in de wacht kunnen slepen! Meer informatie op www.ethias.be/preventioncorner Ethias nv, verzekeringsonderneming toegelaten onder het nr. 0196 Powered by
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TOPIC SILVER ECONOMY Welke toekomst voor de residentiële ouderenzorg? Zullen de Brusselse woonzorgcentra gelijke tred kunnen houden met de stijgende opnamevraag en tegelijk hun aanbod betaalbaar houden? Thuiszorg krijgt op dit moment beleidsmatig de voorrang, vermits de opname in een zorginstelling enkel in laatste instantie wordt geadviseerd. Trendmatig is er een duidelijke vervanging van plaatsen voor ouderen in rustoorden voor bejaarden (semivalide ouderen) door plaatsen in rust- en verzorgingstehuizen (zwaar zorgbehoevende ouderen). Vincent Delannoy A llereerst: wat zeggen de cijfers? Het Brussels Gewest telt ongeveer 15.000 “bedden”. 25% hiervan bestaat uit RVT-bedden (rust- en verzorgingstehuizen), 75% uit ROB-bedden (rustoorden voor bejaarden). Vergeleken met het Belgische bevolkingsaandeel, stijgt de dekkingsgraad in het Brussels Gewest duidelijk boven die van de andere twee Gewesten. Per 100 hoogbejaarden (80+), zijn er in Brussel 30, in Wallonië 26 en in Vlaanderen 20 bedden beschikbaar. Daar waar Vlaanderen en Wallonië bedden voor kortverblijf alsook dagverzorging aanbieden, blijft het Brussels aanbod zeer beperkt. Wie zijn de grootste spelers in dit verhaal? In eerste instantie de private woonzorg (62%), gevolgd door het OCMW (24%) en de private instellingen met vzw-statuut, een marktverdeling die in de afgelopen 20 jaar bijna onveranderd is gebleven. Kenmerkend voor Brussel is het groter aantal bewoners onder de 65 jaar (goed voor bijna 8% van de bevolking). Wel komt thuiszorg in Brussel veel minder aan bod. Ter vergelijking: in Vlaanderen doen de 65-plussers tweemaal zo vaak beroep op thuiszorg. Verwacht wordt dat de vraag naar residentiële zorg in Brussel tussen 2010 en 2030 op 15% zal uitkomen, tegen 35% in Wallonië en nagenoeg 60% in Vlaanderen. Immuun voor de vergrijzing is Brussel echter niet, want na 2025 zullen de gevolgen ervan zich steeds harder laten voelen. Het huidig debat rond (en dus ook de financiering van) het aantal residentiële zorgplaatsen in Brussel kan niet los worden gezien van de Zesde Staatshervorming. Die voorziet in een overheveling van bevoegdheden via een overgangsmechanisme, met het oog op het overstappen van de huidige mono communautaire instellingen (de COCOF bij de Franstaligen, de VGC bij de Nederlandstaligen) op de gemeenschappelijke GGC-instelling. Na afloop van de tot 31 december 2017 lopende overgangsperiode, zal de financiering van de zorgkosten dan ook geheel in handen van de deelstaten zijn. Uit de begroting 2015 voor RVT-financiering valt 200 miljoen dotatie de GGC ten deel. Ongeveer 80% hiervan wordt aan de financiering van het RVT-zorgpakket besteed, d.w.z. de aan verpleging-, verpleger-, verzorging- en fysiotherapie verbonden kosten. Daar komt een op 59 miljoen geraamde begroting bij ter dekking van het instellingsgewijs overgaan op de GGC. Van die 200 miljoen euro zullen 11 miljoen verder uitgaan naar het bezorgen van 1.300 extra bedden (vermits de dotatieverdeelsleutel geen rekening hield met de stijgende vraag naar bedden). Qua kosten zal men eveneens rekening moeten houden met het aanscherpen van de ROB- en RVT normen. Uit recent onderzoek blijkt dat de exploitatiekosten en ontvangsten van ROB’s en RVT’s respectievelijk gemiddeld 143 en 121 euro per inwoner bedragen voor instellingen die van het OCMW afhangen. Het verschil wijst hier op een financieringstekort. Pluspunt is wel: de aangekondigde vergrijzing zal plaats ruimen voor moderne, innovatieve woonformules die inspelen op nieuwe behoeften aan o.m. gemeenschapshuizen, Abbeyfieldhuizen en intergenerationeel wonen. Uiteraard moet de verdere uitbouw van thuiszorg en kortverblijf in Brussel op termijn ook meer ROB- en RVT-plaatsen vrijmaken – een trend die reeds ingezet werd. ● Bron demografische kerncijfers voor residentiële ouderenzorg in Brussel: Karel Van den Bosch, Planbureau 20 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Silver Economy, Golden Age? SILVER ECONOMY We worden steeds ouder en leven langer als ‘bejaarde’. De leeftijdspiramide ziet er in vele rijke landen al geruime tijd heel anders uit, aangezien de senioren om het langst leven1 . Daarnaast verschrompelt het slappe geboortecijfer de basis van wat we vandaag eerder de ‘leeftijdstoren’ zouden moeten noemen. Een enorme uitdaging voor onze samenleving, maar des te meer kansen voor bedrijven ... en senioren. Didier Dekeyser D e doelgroep blijft voor veel producten en diensten de jonge volwassenen, waarbij ouderen vaak vergeten worden. Toch vormen ze een segment van de consumentenmarkt dat over een grote koopkracht en veel vrije tijd beschikt. De zeldzame marketingpogingen hebben voornamelijk betrekking op specifieke producten en diensten, alsof het niet interessant zou zijn om senioren warm te maken voor ‘normale’ goederen. Op eenzelfde markt rond eenzelfde product naar twee doelgroepen communiceren, is ongetwijfeld moeilijk, maar senioren hebben het nadeel noch ‘sexy’ noch ‘trendy’ te zijn... De seniorconsument: een verwaarloosd doelpubliek Guy-Marc Beaude, CEO van Wise Management2 , benadrukt hoe belangrijk en zelfs dringend het is om aandacht te besteden aan het aanzienlijke potentieel van wat ook wel de silver economy wordt genoemd: “De vergrijzing van de bevolking in Europa is een verborgen fenomeen, dat vaak – deels terecht – als een probleem wordt beschouwd. Toch biedt het een groot onbenut groeipotentieel. Wanneer ik het heb over de vergrijzing van de wereldbevolking en de impact daarvan op de economie en op ons sociaal model, valt er in het beste geval een beleefde stilte, of krijg ik opmerkingen als ‘Over ouderen praten is saai’ of ‘Daar verkoop je niets mee’. De feiten liegen er echter niet om. Bedenk dat wij op een dag deel uit zullen maken van deze categorie: waarom zouden we ineens een passieve en oninteressante consument worden? De meest recente gegevens over ouder worden geven bovendien aan dat de levensverwachting 1 http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/WorldPopulationAgeing2013.pdf 2 www.wisemanagement.be BECI - Brussel metropool - mei 2015 21 in de OESO-landen met drie maanden per jaar stijgt en dat de 50-plussers de snelst groeiende groep uitmaken. En het is net deze groep die in termen van economische groei de grootste hefboom voorstelt! Ten slotte stijgt de afhankelijkheidsratio (zie het interview met Chris Peck, p. 24-25) in ons land en over de hele wereld, en bovendien sneller dan verwacht. De groei is vooral sneller dan de middelen om ermee om te gaan, enerzijds vanuit politiek oogpunt en anderzijds vanuit het perspectief van het marktaandeel voor bedrijven.” “Deze gebrekkige kennis van de feiten over deze doelgroep voedt een verouderde en negatieve benadering die eerder proactief en positief zou moeten zijn. Wanneer we het economische aspect bekijken, zien we een uitzonderlijke bron van welvaart- en jobcreatie. Merk daarbij inderdaad op dat senioren meestal eigenaar en merk- en producttrouw zijn, 80% van het spaargeld vertegenwoordigen en zelden financiële problemen kennen. Enkele ruwe cijfers: ze kopen 50% van de nieuwe auto's; ze luisteren en kijken dagelijks gemiddeld 4 uur radio en televisie; ze zijn goed voor bijna 65% van de restaurant-, entertainment- en reisuitgaven; kopen 78% van de schoonheidsbehandelingen; enz. Niet slecht voor een doelgroep die bedrijven onderschatten!” "Senioren vormen een bonte groep in termen van marktsegmentatie: het gaat zowel om de babyboomers van 50 tot 59 jaar, de ‘vrijgevochtenen’ tot 70 jaar, de 'vreedzamen' tot 80 jaar en tot slot de ‘ouderen'; zij vertegenwoordigen verschillende doelgroepen in termen van producten, diensten en verwachtingen. Zij worden
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TOPIC de beïnvloeders en beslissers van morgen vanwege hun aantal en hun koopkracht. Zij verwachten toegewijde producten en diensten van merken en bedrijven. 80 % van de senioren in goede gezondheid en die over tijd beschikken, wensen thuis te blijven. Zij zullen dus aan de basis staan van nieuwe types thuisbanen, ontwikkeling van nieuwe technologieën (domotica, digitaal e.d.), nieuwe retaildiensten, enz. De Europese Unie is zich bewust van deze verandering, en voorziet miljarden investeringen om deze golf te ondersteunen: bedrijven die besluiten om hiermee rekening te houden, zullen er de vruchten van plukken.” Een specifieke aanpak voor een specifieke consument De Federatie Voedingsindustrie (FEVIA3 ) heeft de omvang van het fenomeen gemeten. Een van haar leden, Naredi, die de industrie van de voedselsupplementen in België vertegenwoordigt, hecht bijzonder veel aandacht aan de seniorenmarkt. Woordvoerder Hugo de Smet legt uit dat de ‘Belgische’ kwaliteit op zich al een succesfactor is in de benadering van deze doelgroep. “Deze markt is inderdaad bijzonder interessant – ze is nu al groot en groeit – en heeft specifieke behoeften die om bijzondere producten vragen. Dit is het geval voor onze voedingssupplementen. Het is vandaag echt moeilijk om gezond te eten, of het vergt op zijn minst veel inspanningen. Onze federatie raadt in de eerste plaats aan om deze inspanning toch te leveren, en stelt dan voor om onze voeding, en die van senioren in het bijzonder, met supplementen aan te vullen. Hoewel deze markt naar verwachting met 6% per jaar zal groeien, hinken we op dit gebied achterop in vergelijking met andere landen, zoals de Verenigde Staten bijvoorbeeld. Onze meer curatieve dan preventieve benadering van gezondheid vormt daarbij het belangrijkste obstakel. De hogere kosten voor de sociale zekerheid op de korte termijn wegen niet op tegen de aanzienlijke voordelen op de lange termijn. Merk op dat de strenge regelgeving en de ernstige en efficiënte kwaliteitscontrole in België een garantie en troef vormen om onze producten te promoten.” Hoewel alle sectoren betrokken zijn, is dat des te meer het geval voor de financiële sector, aangezien onze senioren over spaargeld beschikken. Ook hier is er weinig sprake van een specifieke aanpak: banken bieden vaak enkel een gepersonaliseerde klantenrelatie aan. Dat is handig, maar voldoet niet echt aan de verwachtingen van klanten die meestal hun omgeving om advies vragen rond een thema met een overvloedig aanbod aan diensten en waarvan de bankiers de complexiteit niet altijd ontrafelen. Sommige banken hebben echter begrepen dat ze verschillende investeringsmogelijkheden dienden aan te bieden, naar het beeld van wat de KBC doet met zijn afhankelijkheidsplan, dat een mengDe senioren kopen 50% van de nieuwe auto's; ze zijn goed voor bijna 65% van de restaurant-, entertainment- en reisuitgaven; kopen 78% van de schoonheidsbehandelingen; enz vorm is van een levensverzekering tak 21 en een aanvullende zorgverzekering. Deze intelligente en passende aanpak biedt een gemakkelijk te begrijpen en duidelijk voordelig concept voor senioren, terwijl het een relatief complexe investering betreft (storting van kapitaal in een verzekering met gewaarborgde rentevoet, die op zijn beurt een reserve vormt voor de financiering van een aanvullende zorgverzekering). De wijze pedagogie van dit product ligt in het feit dat het expliciet alle scenario's beschrijft waarvoor ouderen attent zijn, zonder een blad voor de mond te nemen. ● 3 fevia.be 22 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Design: www.acg-bxl.be BRUSSEL, HAVENSTAD IN HET HART VAN EUROPA UITGELEZEN LIGGING De Brusselse haven ligt op vijf uur varen van Antwerpen en biedt een uitzonderlijke toegankelijkheid voor binnenschepen en zeeschepen tot 4.500 ton. De haven ligt bovendien midden in een dicht netwerk van snelwegen en spoorwegen. PERFORMANT WERKTUIG In de voorhaven is er een containerterminal operationeel die aansluit op de vier transportmodi: binnenvaart, zeevaart, spoorwegen en autowegen. Behalve de terreinen langsheen de waterweg heeft de Haven van Brussel ook nog 160.000 m2 pakhuizen in het TIR-centrum. TEN DIENSTE VAN BRUSSEL Het havendomein bedient een afzetgebied van twee miljoen inwoners en vertegenwoordigt een belangrijk economisch gewicht: zowat 350 ondernemingen, goed voor 12.000 directe en indirecte jobs, een jaartrafiek over de waterweg van 6,6 miljoen ton. Jaarlijks 625 000 vrachtwagens minder in de stad – Een jaarlijkse besparing van 97 000 ton CO2 www.port.brussels Redersplein, 6 B -1000 Brussel T : +32 (0)2 420 67 00
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TOPIC Senioren, een actieve kracht SILVER ECONOMY In een vergrijzende samenleving worden senioren steeds vaker beschouwd als een bron van kennis, terwijl de pensioenleeftijd alsmaar minder een absolute grens voorstelt. Dat heeft het Amerikaanse bedrijf YourEncore, dat gepensioneerden verbindt met bedrijven die op zoek zijn naar expertise, goed begrepen. Didier Dekeyser D e dramatische vergrijzing is relatief weinig voorbereid. Toch zal dit verwaarloosde fenomeen belangrijke gevolgen hebben op onze maatschappelijke structuur. In de meeste industrielanden ligt de ‘afhankelijkheidsratio’1 , die de verhouding tussen de bevolking die afhankelijk is van anderen en zij die voor deze groep moeten instaan, al ruim boven de grens van 50%. Kort na 2030 zal dit cijfer nog stijgen tot 70% (zie kader). Dat betekent concreet dat één actieve persoon drie niet actieve mensen zal moeten onderhouden (de werkloze beroepsbevolking wordt als actief beschouwd). Het is nu echter al duidelijk dat de productiviteit tijdens deze periode niet in dezelfde mate zal toenemen. Onze pensioenleeftijd lijkt dan ook steeds minder realistisch, terwijl een archaïsche wetgeving de senioren ertoe dwingt inactief te blijven. Dit kader is niet in alle landen even beperkt of enkel voorbehouden voor zij die over bijzondere kennis beschikken. In de VS zet de firma YourEncore2 volop in op de kansen die deze demografische ontwikkeling biedt. Met succes. Het bedrijf heeft gepensioneerde experts van hoog niveau aangeworven en kan zo consultancydiensten aanbieden. Chris Peck, Expert Ontwikkeling van YourEncore, vertelt ons meer. Wat is de voornaamste motivatie van uw consultants om voor uw bedrijf te werken: het geld, de wil om nog een maatschappelijke rol te vervullen of de wens om hun kennis door te geven? Chris Peck: We moeten eerst benadrukken dat het concept van het pensioen de laatste tien jaar sterk is veranderd. Het is vandaag niet langer synoniem voor een onderbreking, maar eerder een verandering van tempo en van richting. Voor velen betekent het evenveel werken als voorheen, maar dan wel alleen voor wat ze echt waarderen. Om kort op uw vraag te antwoorden, zou ik zeggen dat deze mensen willen werken om een ‘verschil’ te maken, ook al zijn hun beweegredenen talrijk en divers. Onze experts hebben levenslang kennis opgebouwd. Die is niet alleen voor andere bedrijven van grote waarde, maar ook voor het personeel van deze bedrijven. Voor de meerderheid van onze medewerkers draait het om kennisoverdracht, om ervoor te zorgen dat hun knowhow niet verloren gaat. Daarnaast wensen ze ook hun praktische kunde bij te werken en in contact te blijven met mensen met dezelfde interesses uit hun sector. Onze experts hechten inderdaad veel belang aan hun professionele relaties en wensen op een hoog niveau mee te 1 werk.belgie.be 2 yourencore.com 24 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Chris Peck blijven spelen. Bovendien willen sommigen het hoofd bieden aan de toenemende kosten van hun levensonderhoud, met inbegrip van de gezondheidszorg. Kortom: deze hoogopgeleide werknemers zijn om verschillende redenen gemotiveerd, gaande van het genoegen om aan projecten deel te nemen, tot de wens om hun expertise te gebruiken en de zoektocht naar een bijkomende bron van inkomsten. Welke specifieke meerwaarde hebben uw ‘gepensioneerde’ experts voor de bedrijven die hen aanwerven en voor hun werknemers? YourEncore steunt op het principe dat de ervaring een sleutelelement is tot succes, of het nu gaat om het bakken van een cake of om een geneesmiddel tegen kanker te vinden! Dankzij ervaring maken mensen die in een bedrijf of rond een project werken veel sneller vooruitgang. Werknemers met meer dan 20 jaar ervaring en opgebouwde kennis weten hoe ze een probleem moeten benaderen en voelen maar al te goed aan wat wel of niet werkt. Daarnaast beschikken ze al over een zekere discipline en een werkmethode en zijn dus onmiddellijk operationeel met veel minder begeleiding: hun jarenlange ervaring heeft hun geleerd zich aan te passen aan verschillende managementstijlen en om snel positieve werkrelaties uit te bouwen. R.T. TOPIC Evolutie en voorspelling van de afhankelijkheidsgraad 2000 2013 Algemene afhankelijkheidsgraad (1) VLAAMSE GEWEST WAALSE GEWEST WAARONDER DE DUITSTALIGE GEMEENSCHAP BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK GEWEST BELGIE WAALSE GEWEST WAARONDER DE DUITSTALIGE GEMEENSCHAP BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK GEWEST BELGIE 51,0 54,7 53,0 52,9 52,4 Afhankelijkheidsgraad van ouderen (2) VLAAMSE GEWEST 25,3 26,0 24,2 25,6 25,5 In vergelijking met andere werknemers biedt hun reactiesnelheid en rust wanneer ze aan een taak beginnen (ze hebben zich bevrijd van de stress om een carrière uit te bouwen) veel voordelen voor hun ploeg. Ze zijn ook een schat aan kennis op hun eigen gebied, waardoor ze anderen kunnen begeleiden en hen erg waardevolle zaken kunnen bijbrengen om hun project tot een goed einde te brengen. Zij vormen de toekomstige generaties in onderzoek en ontwikkeling en de volgende zakelijke leiders. 53,8 52,9 51,4 48,8 53,0 28,9 25,9 27,4 19,9 27,0 2020 58,9 56,9 56,3 50,0 57,3 32,6 29,4 31,4 19,9 30,2 2030 68,3 64,4 69,1 53,2 65,3 41,0 36,1 41,6 22,7 37,3 2040 73,8 69,0 74,9 56,5 70,2 46,5 40,7 47,9 26,4 42,3 2050 75,6 69,9 73,9 59,0 71,9 47,9 41,6 47,0 28,8 43,6 2060 76,1 71,7 75,6 60,4 72,8 48,3 43,2 48,0 30,0 44,5 Bron: Statistieken van de Federale Overheidsdienst Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg Kunt u ons enkele successen opsommen? Dankzij onze uitstekende selectie en onze experts kunnen we vandaag 21 van de 25 grootste bedrijven in de biotechnologie tot onze klant rekenen, en 5 van de 9 grootste voedingsbedrijven. Procter & Gamble en Eli Lilly zijn bijvoorbeeld klanten die we mogen vernoemen. Daar mogen we trots op zijn. ● BEDRIJFSLEIDER Hijs uw persoonlijke bescherming op de hoogste mast! Uw onderneming is goed verzekerd. Maar bent u, als bedrijfsleider, even goed beschermd? Om u actief voor vier aanzienlijke risico’s te behoeden, ontwikkelde IZEO een voor bedrijfsleiders specifiek pakket dat bestaat uit: de bescherming van uw e-reputatie, juridische bijstand bij strafrechtelijke vervolgingen, een fiscale bescherming en een jaarlijks preventief gezondheidsonderzoek. Bezoek onze website, ontdek er al onze voordelen en word lid voor amper 149€ per jaar. IZEO biedt ook packages voor starters en zelfstandigen (99€ per jaar), evenals voor vrije beroepen (119€ per jaar). www.izeo.be
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Ouder worden op het werk: het kan beter SILVER ECONOMY De verschuiving van de pensioenleeftijd naar 67 jaar en het tewerkstellingsplan voor 45-plussers getuigen van de aandacht die politieke en bedrijfskringen aan de tewerkstelling van senioren besteden. Twee deskundigen stippelen denkpistes uit voor een harmonieuze afloop van de carrière. Gaëlle Hoogsteyn O ns woordenboek definieert senioren als mensen die meer dan 50 jaar oud zijn. Voor de Europese Unie geldt dit begrip echter al vanaf 45 jaar. Hoe dan ook, er wordt algemeen beweerd dat een werknemer vanaf 45 jaar zich minder competitief opstelt en precies daarom moeilijker werk vindt. Wie rekening houdt met de verlenging van de studiejaren en het uitstel van de pensioenleeftijd ziet echter in dat de aanwerving en het behoud van de tewerkstelling van 45-plussers op demografisch en economisch vlak een noodzaak zijn. UCL professor en IRES vorser Vincent Vandenberghe verklaart dat “een verhoging van de pensioenleeftijd met een aantal maatregelen gepaard moet gaan. Werknemers kunnen niet voor een voldongen feit worden geplaatst, want dan is de harmonie zoek. Er moeten dus modaliteiten worden uitgewerkt die tegelijk voor werknemer en onderneming gunstige gevolgen hebben.” Een betere ergonomie “Maatregelen die de ergonomie verbeteren, spelen duidelijk in het voordeel van beide partijen”, aldus Vincent Vandenberghe. De ergonomie ‘fine-tunen’ betekent natuurlijk een kost voor de werkgever, maar kan door een verhoging van de productiviteit snel worden gerentabiliseerd. Voor een werknemer wordt het vanaf een zekere leeftijd soms moeilijk de ganse dag recht te staan, zware lasten te dragen of voor een computerscherm te zitten. “De werkomstandigheden moeten aanvaardbaar blijven als men de werknemer operationeel wil houden”, zegt de professor. Factoren die bij oudere werknemers het risico op vermoeidheid vergroten, dienen dus duidelijk in kaart te worden gebracht. En werkposten verdienen te worden aangepast om de zwaarte van bepaalde taken te verminderen. Investeren in continue opleiding Hetzelfde principe geldt voor voortgezette vorming, want zowel werkgever als werknemer vaart er wel bij. “Voor de 26 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Vincent Vandenberghe (UCL) onderneming bestaat de uitdaging erin zowel de troeven als de beperkingen van oudere werknemers te identificeren en tegelijk de behoeften van het bedrijf op het vlak van werkgelegenheid en vaardigheden te voorspellen”, verklaart VOB Secretaris-Generaal Jan de Brabanter. “Van zijn kant moet de werknemer rekening houden met de verlenging van zijn carrière, inzicht krijgen in zijn vaardigheden, troeven, beperkingen en moEen verhoging van de pensioenleeftijd moet met een aantal maatregelen gepaard gaan. Er moeten modaliteiten worden uitgewerkt die tegelijk voor werknemer en onderneming gunstige gevolgen hebben tivaties, en vooral bepalen hoe hij de touwtjes in handen kan nemen.” Er bestaan heel wat hulpmiddelen om de balans op te maken van ervaring, verzuchtingen en bekwaamheden, en om een carrière nieuw leven in te blazen (een balans rond het midden van de loopbaan, een overzicht van de vaardigheden enz.), maar ze worden vandaag nog te weinig gebruikt. Volgens de Pensioneringsbarometer wenst 63% van de 45+ loontrekkenden een individuele balans van de werkgever. Mentorschap Een uitbreiding van het mentorschap is zeker de overweging waard. “Een senior medewerker beschikt over een onschatbare R.T. TOPIC ervaring, is vaak bereid zijn kennis van zaken aan de jongere generaties door te geven en zijn vele troeven in te zetten voor de ontwikkeling van het bedrijf, waarvan hij trouwens meestal een van de vurigste voorstanders is”, verzekert Jan de Brabanter. Er is voor ervaren loontrekkenden een taak weggelegd in de overdracht van de geschiedenis, de waarden, de operationele knowhow en de gedragscode binnen de onderneming. “Beter dan Er moet aan een diversifiëring van de functies worden nagedacht binnen het bedrijf. De vraag is: welke taak krijgt de oudere werknemer om zo gelukkig en productief mogelijk te zijn? wie ook kunnen senioren de integratie van jongeren bevorderen, gekwalificeerd personeel opleiden en ervoor zorgen dat vakkundige jonge medewerkers het roer overnemen en het voortbestaan van de onderneming verzekeren.” Kortere werktijden Wat betreft de organisatie van de arbeidstijd reageert prof. Vandenberghe voorzichtiger. Hij vindt dat maatregelen die telewerk of deeltijds werk bevorderen vooral voor de werknemers voordelig zijn. “Ik vrees ervoor dat oudere werknemers door zulke maatregelen nog aan aantrekkelijkheid zullen inboeten bij hun werkgevers. Hun handicap bestaat erin dat zij potentieel minder productief zijn dan jongeren en tegelijk beter worden betaald. Als nu wordt ingespeeld op de arbeidstijd, bestaat het gevaar dat hun loonkost nog stijgt en die mensen nog minder ‘interessant’ worden voor de onderneming.” Bovendien gaat deeltijds werk meestal gepaard met een vermindering van de verantwoordelijkheden, wat de werkkracht als frustrerend kan ervaren. “In meer lichamelijke beroepen (bouwsector, grootdistributie, onderhoud, Horeca), is dit echter voor overweging vatbaar”, geeft Jan de Brabanter toe. Een begeleiding van interne en externe mobiliteit Vincent Vandenberghe meent dat er in België te weinig gebruik wordt gemaakt van interne en vooral externe mobiliteit. Indien een medewerker vanaf een zekere leeftijd ‘in graad wordt teruggezet’, een minder zware taak krijgt – minder lichamelijk of van geringer strategisch belang – en indien een loonvermindering hiermee gepaard gaat, is het gevaar voor frustratie bijzonder groot. “Ik ben er niet van overtuigd dat zulke veranderingen aanvaardbaar zijn voor de werknemer binnen zijn bedrijf. De beoordeling van de collega’s, de gevoelens tegenover de hiërarchie of de werkgever … Dit weegt zwaar door. Is het dan niet beter in een ander bedrijf een nieuwe start te nemen? In sommige landen van Noord-Europa en in Japan wordt deze formule al op grote schaal toegepast. Zulke heroriënteringen van loopbanen genieten een zorgvuldige begeleiding; de werknemer wordt in geen geval aan zijn lot overgelaten”, aldus Vandenberghe. De verlenging van loopbanen zal misschien vrij grondige veranderingen teweegbrengen. Een typisch voorbeeld is de ingenieur Jan De Brabanter (BECI) die 30 jaar lang in een grote onderneming heeft gewerkt en daarna leraar wordt. Anderzijds schakelen talrijke 50-plussers naar consultancy over om in te spelen op de vraag van ondernemingen die hoe langer hoe meer taken uitbesteden. “De belanghebbenden aanvaardden dit meestal als een redelijk alternatief, al is het op financieel vlak natuurlijk minder geruststellend”, vindt prof. Vandenberghe. Jan de Brabanter voegt eraan toe dat “er aan een diversifiëring van de functies binnen het bedrijf moet worden nagedacht. De vraag is: welke taak krijgt de oudere werknemer om zo gelukkig en productief mogelijk te zijn? Verder moet er ook worden gewerkt aan de angst voor verandering, bij de werknemers zelf.” ● Tewerkstellingsdrempels wegwerken Werkzoekende senioren hebben het, in crisistijd, steeds moeilijker om een arbeidscontract getekend te krijgen. Sommige ondernemingen vinden hun loon meteen te hoog. Andere vrezen ervoor dat zij een element gaan aanwerven dat competenter is dan zijn toekomstige overste. Verder bestaat de angst dat de oudere werknemer de nodige vaardigheden niet of niet meer bezit. “We hebben hier te maken met arbeidskrachten van wie de motivatie en de bekwaamheden een dalende trend volgen, maar dan wel met een hoog loonniveau wegens hun anciënniteit. Senioren staan vaak bovenaan de loonroosters, hoewel ze minder presteren”, vertelt Vincent Vandenberghe. Er is echter geen sprake van een minderwaarde. In Zweden zijn bijvoorbeeld 70% van de arbeidskrachten tussen 55 en 64 nog steeds actief. De oudere werknemer moet zijn eigen maturiteit en kennis van zaken als verkoopargument hanteren. Hij biedt knowhow, een grondige kennis van het beroep en van de clientèle, ervaring met een productieproces, met projectmanagement enz. Zijn troeven zitten in de ervaring die hem op operationeel houdt. De oudere werkkracht die uitzendopdrachten, interim management en contracten van bepaalde duur aanvaardt, vult zijn loopbaan aan en komt bij aanwervers bijzonder actief over. Volgens Jan de Brabanter heeft dit vraagstuk ook een politiek tintje: “Vandaag worden alle financiële middelen gefocust op de tewerkstelling van laaggekwalificeerde jongeren. Hoe kunnen op die manier bedrijven worden aangezet een zeker evenwicht te houden in de leeftijdspiramide? Wij vragen een vermindering van het aantal groepen dat bij aanwerving een korting op de sociale bijdragen geniet. De overheid moet bedrijven financieel aanmoedigen senioren aan te werven. Actiris is trouwens verplicht begeleiding te bieden aan bruggepensioneerden die op de arbeidsmarkt beschikbaar moeten blijven.” BECI - Brussel metropool - mei 2015 27
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Het doel: oudere werkkrachten helpen het einde van hun carrière beter te beheren. SILVER ECONOMY Herbronnen in de herfst van je carrière “We zullen allemaal langer moeten werken.” Die mantra heeft zich de voorbije jaren zo vaak herhaald dat het bedrijven tot denken aanzet. AXA, Proximus en KBC inspireerde het tot Experience@Work, waarbij ze oudere medewerkers extern inzetten. Peter Van Dyck E Eind 2012 kwam het thema langer werken op een strategische meeting bij KBC op tafel. Het bedrijf concludeerde dat het zich beter zelf voorbereidde op de grote demografische en arbeidsorganisatorische uitdagingen dan te wachten tot de overheid maatregelen oplegde. Dit leidde tot het Minervaplan, waarbij de oudere werknemers uit vijf loopbaanpaden kunnen kiezen. Track 1: je loopbaan verderzetten zoals ze nu is. Track 2: minder gaan werken. Track 3: lichter werk gaan doen. Track 4: een combinatie van minder en lichter werk. Track 5: externe opdrachten aannemen. Psychologisch contract Iedere 55-plusser krijgt de stimulans om op eigen initiatief aan introspectie te doen over zijn loopbaan. “Ik wil dat ze bewust stil staan bij wat ze doen, door middel van vier vragen”, vertelt Herman Verhoelst, hoofd gepersonaliseerde HR-services van KBC. “De eerste vraag luidt: ‘Sluit je huidige job goed aan bij je competenties en wat je graag doet?’. Tweede vraag: ‘Is de work/life balance oké?’. Derde: ‘Ga je constant in het rood of heb je het gevoel dat je nog reserve hebt?’. Laatste vraag: ‘Hoe lang denk je nog te kunnen werken?’. De antwoorden die deze zelfreflectie oplevert, dienen ze vervolgens te vertalen naar één van de vijf keuzemogelijkheden van ons Minervaplan.” De oudere KBC-medewerker heeft een gesprek met zijn leidinggevende om te bekijken welke track het beste bij hem past. Samen concretiseren ze de gemaakte keuze in een deal. “Ik ga akkoord met de stelling van de Amerikaanse professor Denise Rousseau dat werknemer en werkgever een psychologisch contract dienen af te sluiten”, stelt Herman Verhoelst. “Afspraken moeten een wederzijds engagement inhouden.” 28 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Droom waarmaken Herman Verhoelst deed enkele opmerkelijke vaststellingen. “Dat heel wat van onze medewerkers met vrijwilligerswerk of andere nevenactiviteiten bezig waren en daarvoor capaciteiten aanspraken die ze niet altijd in hun job bij KBC kwijt konden. Ook ontving ik geregeld signalen van werknemers dat ze op professioneel vlak best nog wel eens andere dingen wilden doen, maar zonder hun verworvenheden zoals pensioenrechten en anciënniteit te laten vallen. Er waren mensen bij die 35 jaar geleden commercieel medewerker werden bij ons omdat ze toen moeilijk aan de slag konden in de sociale sector. De gedachte dat ze op het einde van hun loopbaan alsnog hun initiële droom zouden kunnen waarmaken enthousiasmeerde hen.” In dezelfde periode waarin hij het Minervaplan ontwikkelde, leerde Verhoelst HazelHeartwood kennen, een consultancybedrijf dat de ervaring van senior managers wil valoriseren. Misschien was de filosofie van HazelHeartwood wel het antwoord op Track 5 van het Minervaplan: oudere werknemers die dat wensen extern inzetten? Verhoelst vroeg HazelHeartwood of hun concept van kennisoverdracht voor uitbreiding vatbaar was. Expertisenood bij KMO’s Zo groeide het idee voor Experience@Work, een platform waar de ene organisatie zijn vacatures kan plaatsen en de andere zijn medewerkers ter beschikking kan stellen. België is rijk aan KMO’s die geen expertise kunnen binnenhalen wegens te duur. Aan de andere kant van het spectrum heb je grote bedrijven met een pak 55-plussers die tot nog toe te weinig geactiveerd werden. Via Experience@Work zouden de seniors hun aanzienlijke LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Ontdek de golfsport in één van de mooiste Clubs van het land, gelegen dichtbij de ring ten zuiden van Brussel: GOLF ONTDEKKINGSNAMIDDAG elke zondag ! Programma (2u15): • 14u45 Onthaal van de deelnemers • 15u00 GOLF INITIATIE • 16u30 Drankje en informatie: hoe te beginnen met golf? € 5,- p.p. – beperkt aantal plaatsen – correcte kledij vereist (geen jeans). Schrijf u snel in ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nijvel
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Initiatie? Wedstrijd? Schrijf in op www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green! TOPIC bagage ten dienste van kleine organisaties kunnen stellen. Proximus werkte sinds 2010 met het project Mature Workforce aan oplossingen voor langer werken en stapte daarom snel mee aan boord. Ook AXA verbond zich aan Experience@Work. Het personeelsbestand van dat bedrijf heeft een leeftijdspiramide van gemiddeld 48 jaar, wat zelfs binnen de financiële sector vrij oud is. “Via een enquête peilden we bij onze 55-plussers hoe zij hun eindeloopbaan wensen te managen. Verder vroegen we via workshops aan onze 45-plussers wat hen de energie geeft om langer te werken”, vertelt François Peeraer, HR-program manager bij AXA. “We leerden snel dat er geen eenduidige antwoorden zijn. Het gedachtengoed van HazelHeartwood bleek wél een antwoord op één van de vele pistes, meer bepaald die van de 30 procent van 55-plussers die openstaat voor verdere ontwikkeling en nieuwe uitdagingen.” Constant bijschaven De interne mobiliteitsverantwoordelijken (SPOC’s: single point of contact) van alle partners komen geregeld samen om het concept van Experience@Work bij te schaven. François Peeraer: “Waar we nu bijvoorbeeld naar streven, is de vlotte en uniforme doorstroming van geïnteresseerde en gemotiveerde medewerkers naar jobopportuniteiten bij andere bedrijven van ons uitwisselingsplatform.” Onlangs richtten de partners de CVBA Experience@Work op. Inge Janssens, in dienst bij Proximus, werd tot directeur aangesteld. Zij gaat aan de slag met de database van de medewerkers die zich kandidaat hebben gesteld enerzijds en de binnengelopen vacatures anderzijds. “Zie ik een match, dan kunnen we een dienstenovereenkomst afsluiten”, legt ze uit. “Het kan om tijdelijke projecten gaan, maar evengoed kunnen mensen voor onbepaalde duur aangesteld worden. Tot aan je pensionering extern aan de slag blijven, is perfect mogelijk.” Trots op switches Proximus en AXA hebben een aantal medewerkers in de mobiliteitspool, maar voorlopig geen concrete cases. KBC heeft wél al 16 mensen die volgens dit systeem werken en in de geest van social responsibility ingeschakeld zijn bij uiteenlopende organisaties als de KMO-adviesraden van Unizo, Broeders van Liefde en Leuven Klimaat Neutraal. Herman Verhoelst is blij verrast door sommige switches. “Als ik zie dat bijvoorbeeld een beleidsmedewerker financieel verantwoordelijke is geworden bij het Don Bosco Onderwijscentrum en een ex-kantoordirecteur nu bij opvangcentrum De Schakel werkt, dan ben ik trots dat deze mensen een totaal andere maatschappelijke rol op zich nemen.” KBC organiseerde voor de pioniers al een ‘terugkeerdag’, waarop ze ieder een kwartier kregen toegewezen om hun collega’s uit te leggen waar ze mee bezig zijn. “Dat kwartier werd bij velen al snel drie kwartier”, lacht Verhoelst. “Het enthousiasme droop van de medewerkers af. Van links naar rechts: Guido De Grefte (HazelHeartwood), François Peeraer (Axa), Inge Janssens (Proximus) en Herman Verhoelst (KBC). Tegelijk onderstreepten ze allen dat ze zich nog altijd een KBC’er in hart en nieren voelen.” Win-win Geven ze aan dat het een serieuze aanpassing is? Vragen ze om coaching? Verhoelst: “De SPOC begeleidt hen doorheen het hele traject. Onze ervaring is dat er in de beginfase weleens onduidelijkheden kunnen zijn, maar onoverkomelijk zijn die nooit.” KBC, Proximus en AXA zijn eensluidend: Experience@ Work is een win-winsituatie voor alle partijen. De oudere medewerkers krijgen de kans om zich in de herfst van hun loopbaan te herbronnen, zonder zich in de onzekerheid te storten. Dat de werknemers goed gemotiveerd blijven, is ook goed voor hun werkgevers. En de kleine organisaties, die genieten van extra expertise tegen een redelijke prijs. Ook de overheid kan enkel tevreden zijn. Signaal aan de overheid Waar Inge Janssens nu op wil inzetten, is schaalvergroting. “Hoe meer profielen op het platform, hoe meer we kunnen beantwoorden aan de behoeften van de KMO’s. Daarom werken we nu aan de bekendheid van ons initiatief in de bedrijfswereld. Oorspronkelijk hadden we wel wat schrik: zal men hier wel mee in willen stappen? Toch voel ik wederzijdse belangstelling, zowel bij de potentiele gevende bedrijven als bij de mogelijke ontvangende organisaties. Als ik op conferenties Experience@Work ga voorstellen, klampen mij tijdens de pauze toch altijd geinteresseerde mensen aan.” Pijnpunt bij de schaalvergroting is, volgens Herman Verhoelst, dat nog hard aan het wettelijke kader gesleuteld zal moeten worden. “Onze sociale wetgeving is niet op maat van flexibele loopbanen gemaakt. Integendeel, ze dateert nog van de tijd dat iemand aan één werkgever gebonden was. Het besef groeit nu toch stilaan dat je hele carrière hetzelfde blijven doen, niet voor iedereen goed is. Om de statuten voor Experience@Work in orde te krijgen, is spitstechnologie vereist. Het kost ons enorm veel inspanning om een case te realiseren. Daarom willen we aan de overheid een duidelijk signaal geven: als je wil dat mensen langer werken, creëer dan een kader waarin dit vlotter kan.” ● BECI - Brussel metropool - mei 2015 31
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TOPIC 50s@Work voor herwonnen vertrouwen SILVER ECONOMY Het is op onze arbeidsmarkt niet gemakkelijk om na een ontslag weer recht te veren, vooral wanneer de ervaring na 50 jaar of soms al 45 jaar uitgroeit tot een handicap eerder dan een troef. Jean-Luc Louis wil daar vanuit zijn persoonlijke ervaring en via de vereniging 50s@Work verandering in brengen. Olivier Fabes Z even jaar geleden kondigde Jean-Luc Louis zijn werkgever, de kredietverzekeraar Euler Hermes, aan dat hij een punt wenste te zetten achter zijn dertigjarige carrière als algemeen directeur van de Belgische dochteronderneming. Zonder enige afkeer, maar met als doel van carrière en leven te veranderen. “Ik wou weg uit de routine, om opnieuw risico’s te nemen.” 35 mensen voor een eerste cross coaching pilootproject: vier teams van zeven tot acht mensen werden opgeleid om zes maanden lang een bedrijfs- of onderzoeksproject uit te werken. “Het doel is om mensen opnieuw aan het werk te krijgen, niet per se om er ondernemers van te maken. Het ondernemerschap is echter een geweldige manier om de zaken weer in handen te nemen, opnieuw te wennen aan het bedrijfsleven, met inbegrip van wat discipline en een 'dress code'. De meeste van deze mensen, met verschillende achtergronden en die gemiddeld drie tot vier jaar hadden afgehaakt, beschikten niet eens over een visitekaartje.” Drie projecten hebben betrekking op de oprichting van een bedrijf: een galerij voor moderne kunst, een e-commerce platform voor civieltechnische apparatuur en een aanwervingskantoor voor 45-plussers. Het onderzoek richtte zich op Brusselse bedrijven die creatieve mobiliteitsoplossingen hebben geïmplementeerd. Jean-Luc Louis Deze ‘jonge ondernemer’ van zestig is nog steeds actief rond kredietadvies in het buitenland, maar voegde ook andere pijlen aan zijn boog toe. Hij koppelde het nuttige aan het aangename en verleent nu ook advies aan de toeristische sectoren van de regio’s Umbrië en Venetië. Hij is eveneens actief in diverse Brusselse beroepsverenigingen en bestuurder van Edebex, een jong bedrijf dat gespecialiseerd is in de overname van online schuldvorderingen, waarover we het vorige maand hadden. Daarnaast besteedt Jean-Luc Louis veel van zijn tijd, ervaring en energie om de terugkeer naar werk voor 45-plussers te bevorderen. Een groep die maar al te vaak gemarginaliseerd dreigt te worden: “Velen hebben de neiging op te geven, voor hun televisietoestel te zitten in plaats van nieuwe contacten op te zoeken,” zegt JeanLuc Louis. Hij wil daar via de vzw 50s@Work iets aan doen: “Personen die afhaken hebben vooral behoefte aan herwonnen zelfwaarde, aan een nieuw sociaal imago ten opzichte van anderen en dan vooral ten opzichte van hun familie en kinderen.” Een succesvol pilootproject Vorig jaar verenigde de vzw dankzij veel goede wil, en een duwtje in de rug van € 12.500 van voormalige Brusselse minister van Economie Céline Fremault, 32 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Tot oktober vorig jaar kwamen de deelnemers minstens eenmaal per week samen voor hun projecten. Ze bepaalden ook zelf de onderwerpen, die het voorwerp werden van op maat gemaakte seminars. “Hoe zich op LinkedIn voor te stellen,” bijvoorbeeld. Op dit moment heeft er nog geen project geleid tot de oprichting van een vennootschap, maar enkele komen erg dichtbij. Elk project resulteerde in een gedetailleerd rapport en een businessplan met een tastbaar spoor van het werk dat deel kan uitmaken van een cv. Het meest bemoedigende resultaat is dan ook dat 13 van de 35 deelnemers al opnieuw, tijdens de stage, werk hebben gevonden. “Een van de deelnemers aan de mobiliteitsstudie werd aangenomen via de manager logistiek die hij voor de enquête had geïnterviewd. Deze 13 nieuwe carrières werden waardig gevierd”, zegt Jean-Luc Louis. De vereniging 50s@Work heeft bij het kabinet Gosuin evenals bij Actiris een subsidieaanvraag ingediend. Ze hoopt zo de nodige financiële middelen (ongeveer € 35.000) bij elkaar te brengen om met een tweede groep van veertig mensen aan de slag te gaan en deeltijds iemand aan te werven als ondersteuning van de organisatie. “Ons initiatief is vrij uniek in Wallonië en Brussel, waar vooral de jeugdwerkloosheid de aandacht trekt.” ● R.T. bedrijfsleiders die niet bang zijn om naar de gevangenis te gaan Gevangenisarbeid werkt efficiënter dan u denkt. Zowel voor uw onderneming als voor de gedetineerden. Gevangenisarbeid loont. In de meer dan 30 penitentiaire ateliers in België staan dagelijks flexibele en gemotiveerde krachten voor u klaar. Montage, boekbinden, packaging, confectie of ander werk? U krijgt kwaliteit tegen een aantrekkelijke prijs. En de gedetineerden? Werken geeft hen de kans om hun verantwoordelijkheid te nemen en de slachtoffers te vergoeden. Ze verwerven levensdiscipline en beroepservaring, en vinden later makkelijker hun plaats in de maatschappij. Iedereen wint dus big time! Waarom zou u dan niet naar de gevangenis gaan? Afspraak op www.cellmade.be Regie van de Gevangenisarbeid 33
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Dynamiek STARTER Drone TechniXX: in de wolken van een idee! Het droneconcept, dat ook RPAS (Remotely Piloted Aircraft Systems) wordt genoemd, is relatief oud: de eerste pogingen van vliegende objecten zonder piloot dateren uit de beginjaren van de luchtvaart. Toch zijn de populariteit en de ontwikkeling van drones een veel recenter verschijnsel. Tenminste, als het om burgertoepassingen gaat. Dat verklaart meteen ook waarom overheden nog geen wettelijk kader hebben vastgelegd voor de commerciële exploitatie van deze vliegende machientjes boordenvol technologieën, waarvan enkel – zo lijkt het toch – de verbeeldingskracht de grenzen van de mogelijkheden bepaalt. E n precies aan verbeeldingskracht en ideeën heeft Pierre Desmets geen gebrek. Na een loopbaan van 25 jaar in de marketing en de verkoop, beslist hij een nieuwe draai aan zijn beroepsleven te geven. “In september van vorig jaar heb ik op de Franse televisie een reportage gezien over mensen die na hun vijftigste hun leven veranderen. Eén van die mensen was iemand die een bedrijf met drones had opgericht, om luchtbeelden te maken,” vertelt hij. Het idee slaat meteen in. Hij zoekt informatie over dit onderwerp en hij beseft direct dat er voor een dergelijke activiteit ook in België een markt bestaat. “Om alle mogelijkheden af te wegen, ga ik actief op verkenning in verschillende activiteitensectoren, waarbij ik gesprekken heb met representatieve marktdeelnemers van deze sectoren. In een eerste fase is het mijn bedoeling om sleutelvaardigheden te ontwikkelen en de noodzakelijke instrumenten operationeel te maken die mij zullen helpen om een terugkerende omzet te realiseren,” gaat hij verder. “Met andere woorden, het komt er op aan om aan geïnteresseerde professionals een service met een sterke toegevoegde waarde te bieden. Er zijn tal van toepassingen mogelijk en het is essentieel om de juiste keuze te maken. Er bestaan heel verschillende dronemodellen en hetzelfde geldt voor al het opnamematerieel. Door een beetje in dit domein te graven, besef je al gauw dat het lang niet volstaat dat je vliegt en filmt. Het is een volwaardig beroep in volle evolutie en je wordt enkel als vakman erkend als je om te slagen daadwerkelijk hebt geïnvesteerd in alle betekenissen van het woord.” Een beloftevol potentieel Maar hoe zit het in de praktijk? Hoe werkt de drone die hij wil gebruiken? “De drone bestaat uit meerdere armen en elke arm kan met één of twee rotors worden uitgerust,” legt hij uit. “Onderaan zit een gondel waarop een camera is bevestigd die al naargelang het gondeltype min of meer is gestabiliseerd. Wij zullen professioneel opnamematerieel gebruiken dat HD-beelden zal leveren. De besturing van het camera/gondel geheel werkt apart van de besturing van de drone. Er zijn dus twee afstandsbedieningen nodig. Bijgevolg moet je met zijn tweeën de opdracht uitvoeren: de piloot en de cameraman. De drone werkt op batterijen die tot ongeveer 20 min autonome werking kunnen bieden.” 34 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Pierre Desmets Pierre Desmets volgde een vorming in een pilotenschool en net zoals zijn medestudenten wacht hij nu op het van kracht worden van het opgesteld koninklijk besluit. De procedure loopt. De relatief lange termijn heeft te maken met het feit dat er heel wat belanghebbenden bij het dossier betrokken zijn. Maar hij heeft niet gewacht totdat het besluit wordt ingevoerd. Hij bereidt zich nu al bezig voor. Samen met twee vennoten heeft hij geïnvesteerd in dit project om met een burgerdrone beelden te maken en om een bedrijf op te richten onder de naam Drone TechniXX. Door deel te nemen aan de BECI Start’Hub Challenge, zet Desmets de voorbereiding voort in afwachting dat het wettelijk kader eindelijk wordt vastgelegd, waarna hij zich meteen actief op het terrein wil lanceren. Het potentieel van drones in de sectoren waarop hij mikt, is redelijk beloftevol. Drones bieden aan klanten aanzienlijke besparingen omdat ze vermijden dat ze ander, duurder materieel moeten inzetten dat tijdrovend is of waarbij mensen moeten aanwezig zijn in soms moeilijk toegankelijke en/of gevaarlijke omgevingen. “Tegenwoordig heb je voor het fotograferen van gebouwen, bijvoorbeeld om hun beschadigingsgraad te meten, al naargelang het geval gondels, kranen, steigers of gespecialiseerde hoogtewerkers nodig. Met een drone kun je volgens de omstandigheden sneller werken aan een veel interessantere prijs,” zo besluit hij. Meer info: www.dronetechnixx.be ● Guy Van den Noortgate R.T. Mobiliteit: maak uzelf het parkeren gemakkelijk 1. Blijf veilig In plaats van urenlang te zoeken naar een parkeerplaats op straat met alle nadelen en risico’s van dien, zoals het verspillen van brandstof, het parkeren op een ongure plaats of het oplopen van een parkeerboete, trakteer uzelf op een Pcard+ en geef uzelf toegang tot de vele gemakkelijk bereikbare, veilige Interparkings. De “Pcard+”: parkeren in alle gemoedsrust Er zijn mensen die uren rondjes rijden om een parkeerplaatsje in de stad te vinden, en anderen die zich rechtsteeks met gerust gemoed naar een beveiligde parking begeven. In België wordt dit marktsegment beheerd door onder meer Interparking, dat met 71 vestigingen in totaal meer dan 40.000 parkeerplaatsen biedt. 2. Bespaar tijd Het grote voordeel van de PCard+ is dat u deze alleen maar even hoeft te scannen wanneer u een Interparking binnenrijdt: u hoeft dus geen kaartje te trekken en ook niet langs de betaalautomaat te gaan, wanneer u later uw auto weer ophaalt. Maar er zijn nog meer voordelen verbonden aan de Pcard+: Gebruikers kunnen genieten van speciale aanbiedingen, zoals een 10% korting op de tarieven van bepaalde Interparkings (Brussel, Gent, Antwerpen, Brugge, enz.) en op Brussels Airport. Een groot aantal parkings biedt tevens een gemaximeerd avondtarief van 5 € in Brussel, € 3 in Gent en € 5 in Antwerpen. 3. Vermijd administratieve rompslomp Met de Pcard+ wordt het parkeertarief bij particulier gebruik direct via uw credit card geïnd. Bij beroepsmatig gebruik wordt een factuur naar de onderneming verzonden, zodat de btw kan worden teruggevorderd. Daarnaast kunt u het gebruik online bijhouden. Om het leven gemakkelijker te maken voor houders van de Pcard+, heeft Interparking een app voor smartphones ontwikkeld, die u kan vertellen waar u een parking kunt vinden en hoeveel vrije plaatsen beschikbaar zijn. In 50 jaar is Interparking uitgegroeid tot een van de drie grootste ondernemingen in zijn soort in Europa, met thans aanwezigheid in negen landen. Dit succes is vooral te danken aan de voordelige abonnementen en de “Pcard+”, het vlaggenschip onder onze producten, die bijna tien jaar geleden is gelanceerd. De kaart, die zich zowel tot de bedrijfschauffeur als de particulier richt, maakt u het leven een stuk gemakkelijker. Met de “Pcard+” kunt u vol vertrouwen elke dag de klok rond terecht bij alle parkings van het netwerk, zowel in België als in Duitsland en Frankrijk. Met de Pcard+ kunt u profiteren van zowel uw gebruikelijke parking (tegen een maandelijkse vergoeding) als andere Interparkings (tarieven naar gebruik). Toegang tot het MIVB-net en het gehele carwashnetwerk van Fleetwash complementeert de functionaliteit van de kaart. Bisschopsstraat 1 , 1000 Brussel 02/549.54.10 (klantendienst) ■ pcard@servicepark.com www.interparking.be ■ www.pcard.be “Maak u het leven gemakkelijk”
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Dynamiek Entr’apprendre: leraren stappen naar bedrijven Nagenoeg 60 leraren en werkplaatsoversten nemen tot eind mei 2015 deel aan een pilootproject rond stages in ondernemingen. Deze stages worden georganiseerd door de Fondation pour l’Enseignement, met de steun van Minister van Onderwijs Joëlle Milquet. Het initiatief moet de deelnemers helpen een duidelijker kijk te krijgen op de werkelijkheid binnen ondernemingen en de verwachtingen die de bedrijfswereld op het vlak van schoolopleidingen koestert. D insdag 17 maart 2015: twaalf leraren van het middelbaar onderwijs wandelen in het technisch centrum van de MIVB, in Haren. Onder leiding van een werkplaatshoofd bekijken ze assen van trams, autobus-schokdempers en remsystemen die hier een nieuwe jeugd krijgen. De bezoekers bespreken onderling de kwaliteit van reparaties of de gebruikte apparatuur. “Ik kom hier als hoofdleraar van het zevende jaar beroepsonderwijs”, vertelt Jean-Philippe Favart, van het Institut Technique Saint-Luc in Bergen. “Ik werkte 15 jaar geleden bij de TEC en ben nadien naar het onderwijs overgestapt. Ik neem dus opnieuw contact met de bedrijfswereld, om te zien wat ondertussen veranderd is. En dat is heel wat! Er wordt nu veel meer geautomatiseerd. Ik vind dit in elk geval bijzonder boeiend en ik verheug me dit alles aan mijn leerlingen te mogen uitleggen.” “Dit is een eerste stap”, vindt François Constant, Technical School & Knowledge Manager bij de MIVB. “Wij onthalen de Entr’apprendre stages omdat wij de vaardigheden van jonge afgestudeerden die wij aanwerven, willen uitbreiden. Maar dit is een lange-termijnvisie. Vandaag stel ik bij de leraren veel belangstelling vast.” Die week waren D’Ieteren, de MIVB en de Ateliers de la Meuse de eerste ondernemingen die leraren onthaalden voor een stage. Sindsdien hebben een zestigtal stagiairs uit 17 scholen kennis kunnen maken met de verwachtingen van de andere deelnemers aan dit pilootproject: Sonaca, Heidelberg Cement, Carmeuse, JTEKT en Techspace Aero. Inzicht krijgen in de werkelijkheid op de werkvloer De Fondation pour l’Enseignement werd in juni 2013, onder andere door toedoen van BECI, opgericht. Met dit pilootproject vervult de stichting de kern van haar opdracht: zorgen voor een toenadering tussen scholen en ondernemingen om het kwalificerende onderwijs beter af te stemmen op de werkelijkheid en de verwachtingen van bedrijven, zowel op het gebied van kennis van zaken (bekwaamheden), als wat betreft het gedrag. 36 BECI - Brussel metropool - mei 2015 “Entr'apprendre gebruikt de leraar als hefboom, want die gaat zijn collega’s en leerlingen informeren over wat hij zelf in het bedrijf heeft geleerd”, aldus Olivier Remels, secretaris-generaal van de Fondation pour l’Enseignement. Om het project tot een goed einde te brengen, werkt de stichting samen met instituten voor voortgezette vorming van het Franstalig onderwijs (binnen eenzelfde onderwijsnet en tussen verschillende netten) die zulke stages in hun opleidingscatalogi hebben opgenomen. De stichting runt bovendien het begeleidingscomité dat de uitvoering van het project opvolgt en de uitbreiding naar andere scholen, sectoren en bedrijven voorbereidt. De eerste positieve feedback van stagiairs, leraren en ondernemingen zet de partners aan het project verder te zetten. Hierbij hoort uiteraard een oproep tot Brusselse en Waalse ondernemingen, voor het programma van 2016. Meer info: www.fondation-enseignement.be. ● Oproep: onthaalbedrijven gezocht voor stages van leraren • Wie? Ondernemingen uit alle sectoren. • Wat? Het onthaal van kleine groepjes stagiairs (leerkrachten / werkplaatsoversten / Cefa opleiders van het verplichte onderwijs (3de graad technisch en beroepsonderwijs en alternerend onderwijs). Dit verloopt in twee stappen: observatie (één dag) en beroepsinleving (twee tot drie dagen). • Wanneer? Vanaf januari 2016. • Hoe? Programma moet vanaf september 2015 in overleg met het begeleidingscomité worden vastgelegd. Om uw belangstelling te melden: or@fondation-enseignement.be. R.T. Dynamiek Dienstencheques: het Brusselse Gewest neemt trekkende rol op Met het diverse en vaak laaggeschoolde personeelsbestand in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vormt de opleiding van dienstenchequewerknemers een belangrijk aandachtspunt. Ook interessant: de regionalisering van de bevoegdheden voor dienstencheques hoeft geen aardschokken te veroorzaken. Peter Van Dyck H Het Opleidingsfonds dienstencheques, sinds 2007 operationeel, heeft een dubbele rol. De eerste taak van het opleidingsfonds is de erkenning van opleidingen voor dienstenchequewerknemers, de tweede de behandeling van de terugbetalingsaanvragen van de dienstencheque-ondernemingen (jaarlijks krijgt elk dienstenchequebedrijf een opleidingsbudget toegekend). In verband met die eerste kernopdracht kan het voor bedrijven interessant zijn om na te gaan welke opleidingen nu al aangeboden worden. “Daarvoor kunnen ze de catalogus van circa 500 externe opleidingen checken”, zegt Eric Maes, attaché bij de Gewestelijke Overheidsdienst Brussel. “Goede opleidingen zijn belangrijk, zeker als je weet dat dienstencheque-werknemers doorgaans vrij laag geschoold zijn. In de bestaande opleidingen komen onder meer poetstechnieken, ergonomie en de efficiënte werkorganisatie aan bod. In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is bovendien 75 procent van de dienstenchequewerknemers van buitenlandse origine. Logisch dus dat ook taallessen binnen het Opleidingsfonds passen.” De dienstenchequebedrijven kunnen ook zelf een vorming die nog niet op de lijst staat ter goedkeuring aan Brussel Economie en Werkgelegenheid (BEW) voorleggen. “Alles wat met de taken van de dienstencheque-werknemer te maken heeft, kan in aanmerking komen”, verduidelijkt Eric Maes. “Wat men niet goedkeurt en bijgevolg ook niet terugbetaalt, zijn opleidingen die betrekking hebben op het onthaal en de interne arbeidsorganisatie van een dienstenchequebedrijf.” Geen fundamentele veranderingen Door de zesde Staatshervorming zijn de bevoegdheden voor de dienstencheques geregionaliseerd. Momenteel verandert dit weinig of niets voor het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Er wordt wel nagedacht om vanaf 1 januari 2016 een ander aanhechtingscriterium te hanteren voor het bepalen van het budget van de dienstencheque-ondernemingen, met name de vestigingseenheid waaraan de werknemer gelinkt is in plaats van naar het erkenningsnummer van het dienstencheque-bedrijf, wat vaak samenvalt met diens maatschappelijke zetel. Op 1 januari 2016 zal er ook een Brusselse, via een openbare aanbesteding aangeduide uitgiftemaatschappij komen. “Beleidsmatig zal op korte termijn niet zoveel veranderen”, vermoedt Eric Maes. “In grote lijnen zullen we het pad van onze federale voorgangers verder bewandelen. Aan de fundamenten van het huidige systeem zal niet getornd worden.” “Beleidsmatig zal op korte termijn niet zoveel veranderen”, vermoedt Eric Maes. Overleg tussen de gewesten Bij de dienstenchequebedrijven is er dus geen reden tot ongerustheid. Bij de bedrijven die de diensten afnemen, leeft een beetje de vrees dat er aan de prijs en de aftrekbaarheid van de dienstencheques zal geraakt worden. Het is wat vroeg om daarover uitspraken te doen. Eric Maes: “De continuïteit van het systeem waarborgen, lijkt me de absolute prioriteit. En vermits daar een fors mechanisme achter schuilt, zal die opdracht voor een klein gewest als Brussel al zwaar genoeg zijn.” Een en ander hangt af van wat de Waalse en Vlaamse tegenhangers zullen doen. Vlaanderen heeft al de 60-procentregel afgeschaft (de verplichting voor dienstencheque-ondernemingen om bij aanwervingen minstens 60 procent te rekruteren bij uitkeringsgerechtigde werkzoekenden en/ of leefloners); wellicht zal Brussel zich op termijn ook over zo’n maatregel moeten buigen. De gewesten plegen geregeld overleg via interregionale vergaderingen. “Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest neemt daar een trekkende rol op”, vertelt Eric Maes. “Recent is er een protocolakkoord onderhandeld. Cruciaal voor ons was dat voor de terugbetaling van de dienstencheques daarin het criterium ‘woonplaats van gebruiker’ werd vastgelegd. Dit om een scheve situatie recht te zetten, namelijk de grote incongruentie tussen het aantal aangekochte en het aantal terugbetaalde dienstencheques in ons gewest.” Later moet dit protocolakkoord uitmonden in een ruimer samenwerkingsakkoord. Het mag duidelijk zijn: ondanks de regionalisering van de materie, zal geen enkel gewest solo slim spelen. ● BECI - Brussel metropool - mei 2015 37 R.T.
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Dynamiek SELF-EMPLOYED CORNER De e-reputatie, voornaamste risico van bedrijfsleiders Het maakt niet uit of u een ZKO, een KMO of een groot bedrijf leidt, want volgens Deloitte1 vormt uw e-reputatie tegenwoordig risico nr. 1 in de ontwikkeling van uw business. Met de opkomst van web 2.0 en de explosie van de sociale netwerken, is er geen ontsnappen meer aan het Net. Alles wat u doet, schrijft, zegt… in het verleden, vandaag of morgen… of wat anderen over u zeggen, kan tegen u worden gebruikt! En de gevolgen kunnen nefast zijn, zowel voor u als voor uw bedrijf, en zelfs voor uw naasten… M omenteel houden slechts 15% van de bedrijfsleiders zich bezig met hun reputatie op sociale netwerken, terwijl toch 58% van hen vinden dat het onderwerp belangrijk is. De e-reputatie van een bedrijfsleider is gebaseerd op zijn online gedrag, op wat hij publiceert, maar ook op wat anderen over hem zeggen, ook zonder zijn medeweten. Belangrijk om weten, is dat elke uitspraak, elk beeld of elk gedrag op de ene of de andere dag op het Net kan belanden en door een sociaal netwerk kan worden overgenomen. En omdat het Net een waar klankbord voor roddels is, kan dit een reputatie totaal vernielen. Een e-reputatie is wat u ervan maakt Meer dan ooit moet een bedrijfsleider op zijn imago letten. Hij is de ambassadeur van zijn bedrijf. In de ogen van de algemene opinie draagt hij een verantwoordelijkheid. Bijgevolg moet hij heel aandachtig omgaan met zijn foto’s, met wat hij schrijft, zegt, doet. Een bedrijfsleider is ook de verpersoonlijking van het bedrijf. Maar bedrijfsleiders mogen dit vooral niet verkeerd verstaan! Ze hoeven daarom nog geen verborgen leven te leiden, want Google heeft een hekel aan leegte. In elk geval is het tijdperk van “verborgen leven, gelukkig leven” voorgoed voorbij. Een e-reputatie kunt u draaglijk maken Het web 2.0 heeft voor een ware revolutie gezorgd in het internetgebruik. Eender welke gisteren nog passieve surfer (werknemer, vakbondslid, consument, klant, leverancier, partner, aandeelhouder, journalist, concurrent, NGO, militant…) is vandaag actief op het Net. Hij post zijn opmerkingen, geeft zijn indrukken over een bedrijfsleider… En voor de verspreiding van de informatie heeft hij tal van dragers ter beschikking: blogs, forums, sociale netwerken, community platforms… We zijn beland in het tijdperk van de vrije meningsuiting zonder grenzen. Vandaar de opleving van niet-gecontroleerde en niet-geverifieerde informatie… tot en met laster. Een reputatie kan dus overal en onaangekondigd worden aangetast. En zodra het kwaad is geschied, is het heel moeilijk om er iets tegen te doen, want Google bewaart alles in zijn geheugen. Een e-reputatie wordt opgebouwd en in de gaten gehouden Om te vermijden dat hij een gemakkelijk doelwit wordt, moet de bedrijfsleider op het internet en in de sociale media aanwezig zijn. Met het excuus dat ze er geen tijd voor hebben, hebben teveel bedrijfsleiders geen belangstelling voor hun digitaal imago. “Als bedrijfsleider is men willens nillens en min of meer blootgesteld en kan men zich onmogelijk verstoppen,” waarschuwt Cédric Manara2 , en hij voegt hieraan toe: ”Ons leven wordt meer en meer in de numerieke ruimte gegraveerd met exponentiële inhouden die voortdurend door zoekmachines worden geïndexeerd. De vraag die tegenwoordig over reputaties rijst, is waar en wanneer de bliksem kan inslaan!” Daarom is het zo belangrijk dat men zijn e-reputatie zelf opbouwt en bewaakt, door een waakfunctie in te stellen, door te anticiperen op de aantastingsrisico’s van de reputatie, en door het e-reputation dashboard (www.reputationvip.com) te gebruiken. Deloitte stelt vast dat de reputatierisico’s van bedrijfsleiders slechts in 15% van de bedrijven in de directiecomités worden besproken. Een cijfer dat eens te meer aantoont hoe weinig belang bedrijfsleiders aan hun reputatie hechten. Zie ook de e-reputation blog van ReputationVIP : www.reputationvip.com. Om bedrijfsleiders tegen eender welke aantasting van hun e-reputatie te beschermen, heeft IZEO in zijn “IZEO voor CEO’s en bedrijfsleiders” pakket een juridische e-reputatie garantie geïntegreerd. Meer info op www.izeo.be. ● Bronnen : 1 Enquête “Exploring Strategic Risk” door Forbes Insight voor rekening van Deloitte gevoerd bij 300 bedrijfsleiders wereldwijd: http://www.deloitte.com/assets/Dcom-France/Local%20Assets/Documents/publications/1311%20Exploring%20Strategic%20Risk/Exploring_strategic_risk_nov2013.pdf. 2 Presentatie van Cédric Manara in EDHEC : http://fr.slideshare.net/cedricm/dirigeants-comment-gerer-sa-reputation-en-ligne. 38 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Op 16 en 17 MAART onthaalde BRUXELLES FORMATION op zijn site bf.logistique het SKILLSBELGIUM beroepsdorp en de nationale proef voor vrachtwagenchauffeurs. Tijdens deze 2 dagen konden scholen de logistiek- en transportberoepen komen ontdekken. Op 17 maart ontving Olivia P'tito, Algemeen Directrice van Bruxelles Formation, een tiental werkgevers tijdens een contactenlunch met als disgenoten partners, het Sociaal Fonds Transport en Logistiek, Forem en de BRC IrisTL. Peter van deze lunch was Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder van BECI. De D-30 kalender is een aanwervingstool. Hij bevat per sector en per vorming het aantal gevormde stagiairs die binnen de 30 dagen op de arbeidsmarkt beschikbaar zijn, samen met de gegevens van een contact- en adviespersoon. Informatie – Contact Cel Relaties ondernemingen: Tel. : 02 371 74 93 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be
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Dynamiek Prins Albert Fonds krijgt nieuw leven ingeblazen Het Fonds ontstond in 1984. Dertig jaar later blijft het bij sommige ondernemers weinig bekend. De nieuwe voorzitter heeft als taak een nieuwe impuls te geven aan dit initiatief dat jonge Belgen in het buitenland begeleidt. David Hainaut W egens de economische situatie op wereldschaal is het vandaag voor talrijke ondernemingen van vitaal belang hun aanwezigheid in het buitenland te versterken. Toen hij nog Prins van Luik was, stond Prins Albert gekend voor zijn vele reizen. Hij getuigde van vooruitzicht toen hij, ter gelegenheid van zijn 50e verjaardag, onder zijn naam een fonds oprichtte dat ergens resulteerde van zijn eigen activiteit in de buitenlandse handel. Dit gebeurde een dertigtal jaar geleden met de bedoeling jonge naar het buitenland gestuurde ondernemers optimaal te ondersteunen en op te leiden. “Deze jongeren zijn voor ons een troef: ze hebben een andere perceptie van de wereld en een eigen manier om met bepaalde situaties om te gaan”, verklaarde het Fonds. (20) en Singapore (17). Een dergelijke buitenlandse opdracht geldt als een bijzonder waardevolle stap aan het begin van een loopbaan: één jaar lang ontwikkelen deze jongeren een leerrijke ervaring in het buitenland, ze leren het land kennen en bij hun terugkeer gaan heel wat deuren open. De domeinen zijn bijzonder divers, gaande van architectuur tot psychologie en, natuurlijk, het ganse economische luik. Op het einde van het avontuur ontvangt de kandidaat het diploma van Laureaat van het Prins Albert Fonds. Een zeer begeerde onderscheiding. Fonds 2.0 Het fonds werd in het leven geroepen door het Verbond van Belgische Ondernemingen en de Koning Boudewijnstichting, die voor het nodige kapitaal zorgde. Het voert een autonoom beleid dat door een eigen stuurcomité wordt uitgestippeld. Het orgaan staat vandaag op een keerpunt: “Naast de machtsoverdracht tussen Albert II en zijn dochter Astrid, werd ook een nieuwe raad van bestuur samengesteld” (waarin onze gedelegeerd bestuurder Olivier Willocx zetelt, nvdr), vertelt Anne-Catherine Chevalier, die voor het Fonds werkt. “Dit ter gelegenheid van ons dertigjarig bestaan, dus. Wij zijn van plan onze filosofie nog meer op ondernemerschap af te stemmen, onze selectiejury te versterken en een nieuw stijlboek afgestemd op het 2.0 tijdperk in gebruik te nemen.” Het Fonds selecteert kandidaten op een bijzonder nauwgezette manier met behulp van een onafhankelijke jury en is verder steeds op zoek naar stagiairs. Dezen ontvangen een beurs die als loon geldt, terwijl de ondernemingen de reis- en logieskosten voor hun rekening nemen en tegelijk een bijdrage aan het Fonds storten om de werkingskosten te dekken. Chris Burggraeve, nieuwe voorzitter van het Prins Albert Fonds. Bestemd voor jonge, gedreven ondernemers Sinds 1984 hebben 362 jonge Belgen een jaar lang een project buiten Europa mogen beheren. Ze werden gestuurd door 175 bedrijven, waaronder Barco, Umicore, Bekaert, Solvay en UCB zeker tot de meest actieve behoren. De meeste van deze jongeren waren bijzonder beloftevolle elementen die net hun diploma hadden binnengehaald of die aan een meestal internationale carrière begonnen. Gedrevenheid is hun gemeenschappelijke troef. Niet verrassend geven zij de voorkeur aan China (78 projecten), gevolgd door de Verenigde Staten (68), Brazilië (24), India 40 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Nog beter geselecteerde kandidaten Voor de eerste keer is de voorzitter van het Fonds – Chris Burggraeve – een alumnus, een vroegere laureaat van het Fonds dus (namelijk in 1989). Dit is natuurlijk een buitenkansje. “Voor ons is dit de gelegenheid bij uitstek om de balans op te maken, en om na te gaan wat goed functioneert en wat we kunnen verbeteren. In 30 jaar tijd is heel wat veranderd. Reizen naar het buitenland is vandaag eerder de regel dan de uitzondering. Zoveel te beter, want dit verbetert nog de kwaliteit van onze kandidaten en versterkt de onderlinge banden”, zegt hij. Het nut en de meerwaarde van het Fonds zijn vandaag duidelijker dan ooit. Het orgaan gaat een mooie toekomst tegemoet. Praktisch: http://www.princealbertfund.be. Algemene informatie: 02/500 45 55 Specifieke informatie: Anne-Catherine Chevalier 02/549 61 85. ● © Emmanuel Crooÿ R.T. IMPRESSION OF A BRIT Europe’s cases of mistaken identity History suggests that it may be easier to create an identity for others than to find one for oneself. This is an extension of the ‘Us and Them’ syndrome, where the ‘Them’ are dumped all together in a separate and communal basket. No doubt this goes back to unrecorded prehistory, but it’s unrecorded… Richard Hill T he Greeks called all foreigners barbaros, simply because they couldn’t decipher their babbling. Isocrates the Classical philosopher was magnanimous in his assertion that “we consider Greeks those who partake in our culture”. This sense of cultural superiority clearly helped the cultures concerned to lump all their neighbours into a single disparaging basket. In the early Middle Ages, people of the Islamic faith were indiscriminately called Saracens or Moors. And the Arabs at the time of the Crusades got their own back by calling all westerners Franks. From the viewpoint of ‘Westerners’, all people east of the Oder were for a long time just called Slavs (a word that mutated to ‘slave’, although some etymologists think it was the other way round). According to the historian Norman Davies, about the same time, the peoples of Spain defined the Catalans as Franks while, due to the previous existence of a Visigothic kingdom centred on Toulouse, the Catalans referred to the people of southern France as Goths. From the viewpoint of ‘Easterners’, all settlers who moved from the West to fill the vacuum left by the departing Turks were classed as Swabians, even though many of them hailed from elsewhere, notably Flanders. In the meantime, the Ottoman Turks responded by indiscriminately calling all inhabitants of the Balkans Greeks, while the West responded by referring to all the good folk manning the fortresses on the borderlands of Transylvania as Saxons, when many of them came from elsewhere, including Flanders and, to a lesser extent, the Moselle and Wallonia. Rather more mysteriously, throughout Europe, people ranged east of others living further to the west tend to use words beginning with ‘Wa’ or ‘We’ to describe their generally romanised neighbours. Examples include the Wallachians (Vlachs from the Slav root Volokh) in the Balkans, Welsch in German for anybody to the southwest, Walliser to describe the inhabitants of the south-western canton of Switzerland (the Valais, to most people) and Walloons in Belgium. Not, however, the Welsh who were anything but romanised. There is even a community in the French Vosges mountains speaking a Romance dialect and known as the Welche, i.e. ‘those who do not speak German’. Maybe all these cases of mistaken identity were, in reality, forgivable. Europe’s history before the emergence of the nation states was essentially one of migration and assimilation, so that fragile embryonic identities were easily absorbed and transformed into what came later. The process of creating a nation often meant running roughshod over individual identities and papering over the ethnic cracks. The inhabitants of Hungary – supposedly as ethnically distinct a body of people as the Finns or, almost, the Basques – are not just Magyars. According to a study undertaken jointly by a Budapest research institute and a German university, the country’s citizens include more than one Magyar strain, as well as Armenians, Ruthenians, Croats, Gypsies – and the Swabians again (a splinter group of this ubiquitous race settled in the southern part of the country). At least most Hungarian nationalists have some claim to a relatively distinct identity. Pity their poor neighbours, the Ukranians, who are still looking for such an identity, having been a subject nation to, first, the Lithuan ians, then the Poles and, last of all, the Soviets… No wonder they need a bit of encouragement from the West! ● BECI - Brussel metropool - mei 2015 41
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COMMUNITY DE RESTAURANTTIP VAN AGENDA MAGAZINE LE MANGEOIRE •••• Het is duidelijk dat wijnbars dezer dagen de wind in de zeilen hebben. Maar wat vele daarvan nog niet begrepen hebben, is dat er van nieuwe plekken wordt verwacht dat ze iets bijzonders aanreiken, dat de plek een stel ware ontdekkingsreizigers onderdak biedt, gepassioneerde fijnproevers die uitzonderlijke producten opsporen. Le Mangeoire bedient u op dat vlak op uw wenken. Parijzenaars Camille en Jérémy kennen hun smaken. Camille, van Italiaanse komaf, beschikt over een uitzonderlijk netwerk voor pekelwaren uit Toscane en Piëmont. Jérémy op zijn beurt houdt zich onledig in de keuken. Dat alles samen resulteert in een kleine plek, die eerst wat koud aandoet door de wat saaie tegels, maar door het enthousiasme van de eigenaars snel opwarmt. Een met hout beklede toonbank met charcuterie en kazen van kleine producenten, enkele tafels, een kruideniershoek met in het aanbod een tiental natuurwijnen, pasta’s, ansjovis… maken grofweg het decor uit van deze plaats die we een lang leven toewensen. Er een aperitief nemen is een moment van puur geluk, dat we inzetten met een fles La Bulle du Facteur (28 euro), een natuurlijk parelende chenin die naar appel en peer hint. Daarbij kregen we een parel voorgezet die we in Brussel nog niet tegenkwamen: Boudeuseoesters van David Hervé, een kleine, vlezige variëteit. Daarop volgde een fles syrah van Hervé Souhaut (38 AGENDA is het uitmagazine van Brussel dat elke week door meer dan 150.000 mensen gelezen wordt. Ze krijgen het volledige overzicht van wat er te beleven valt in de stad: muziek, expo, resto, cinema, en nog veel meer. Met een advertentie in AGENDA bereikt u de actieve Nederlandstalige, Franstalige en Engelstalige Brusselaar. Meer informatie vindt u op www.agendamagazine.be/adverteren 42 BECI - Brussel metropool - mei 2015 euro), een rode wijn, gekruid maar niet zwaar, die sensationeel dialogeerde met een bord charcuterie (12 euro) – Toscaanse worst, verfijnd met witte wijn, bresaola, mortadella… We vertrokken pas na een laatste lekkernij: halfgebakken foie gras van Jérémy, die duidelijk maakt dat het huisgemaakte aspect, naast een neus voor producten, ook een specialiteit van het huis is. MICHEL VERLINDEN Info Congresstraat 34, Brussel, 02-223.00.02, ma > vr, 2e & 4e za van de maand 8.30 > 21.00, Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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AGENDA Management & RH, Personal improvement 11.05.2015 Que puis-je faire pour prévenir le burnout de mes collaborateurs ? * 19.05.2015 Communiquer avec impact * 02.06.2015 Intelligence émotionnelle * 05.06.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! * 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch * 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise * 19.06.2015 Excel : Tips ands Tricks * Handelsrecht Augustus tot december 2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent September 2015 tot februari 2016 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles* Fiscaliteit en financiën Tot 10.06.2015 Cycle gestion et compta* (4 modules) : La gestion, j’adore* 13.05.2015 La gestion en très pratique * 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services * 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger * 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources * Verkoop, marketing en communicatie Tot 03.06.2015 Cycle : du chiffre et des lettres * 20.05.2015 Formulation subtile * 27.05.2015 LinkedIn : comment l’utiliser * 03.06.2015 Formulation tonique * 46 BECI - Brussel metropool - mei 2015 08.06.2015 Vendre avec LinkedIn * 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch * Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 08.05.2015 Les vacances annuelles des employés * 19.05.2015 La mise du travailleur à la disposition d'utilisateurs : un procédé fréquent en pratique et non dépourvu de risques * 26.05.2015 Sociale verkiezingen 2016: ontdek de mogelijkheid van elektronisch stemmen ! 29.05.2015 L'occupation d'étudiants en 2015 * 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger * 02.06.2015 Les plans bonus en assurance-groupe * 09.06.2015 Les nouvelles obligations des employeurs en matière d'égalité salariale entre les hommes et les femmes * 12.06.2015 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 20.05.2015 Special Realty Logistique urbaine et mobilité utilitaire : l’impact du transport de marchandise sur les autres fonctions * 04.06.2015 Besoins en équipements (sportifs, scolaires, culturels), potentiels de développement * 15.06.2015 Perspectives de l'immobilier touristique et de congrès * 07.05.2015 e-Day 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be * Enkel in het Frans 22.06.2015 Quelles tendances pour l'immobilier à Bruxelles en 2025 ? * 07.05.2015 Een analyse van uw energiefactuur Jusqu’à juin 2016 Cycle management environnemental * 15.06.2015 Energiebesparingen: hoe haalt u uw energiefactuur naar beneden? ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be 07.05.2015 Export Day 07.05.2015 Synergy Day 03-05.06.2015 Mission for Growth – Taiwan 21.05.2015 Financement européen pour la coopération et les investissements internationaux en Amérique Latine * 04.06.2015 Meet with Spanish agrofood producers 09.06.2015 Business breakfast met de Heer Denis Robert, Ambassador van Canada 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour soutenir la compétitivité des PME bruxelloises ? * 17-18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Halal opportuniteiten voor uw producten & diensten! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Provincie Waals-Brabant: groen, authentiek en zo dichtbij! 01. Waals-Brabant organiseert een waaier aan activiteiten om u tijdens een zakenreis op 20 km van Brussel een unieke ervaring te bieden. Sommigen geven de voorkeur aan boomklimmen, anderen aan het Hergé Museum of een omweg langs de Stichting Folon … Of ze gaan de statige en indrukwekkende abdij van Villers-la-Ville bezoeken of het beroemde slagveld in Waterloo. Waals-Brabant nodigt u uit voor een herbronning in een van de talrijke weelderig groene parken en erkende golfterreinen. Voor een kwaliteitsvol logies is er keuze in overvloed. Van standingrijke hotels tot authentieke gastenkamers: u vindt beslist een formule naar uw smaak. En nog een pluspunt zijn de talrijke heerlijke gerechten voor fijnproevers in Waals-Brabant: zoete en hartige taarten, chocolade, artisanale bieren en veel andere Brabantse specialiteiten om te ontdekken en volop van te genieten. Contact: Beleef Waals-Brabant info@beleefwaalsbrabant Zaken doen in een levendige tuin! 02. Het Domein van de Grotten van Han Al meer dan twee eeuwen komen toeristen van over de hele wereld zich vergapen aan de grotten van Han-sur-Lesse. Je kan op het domein echter ook evenementen organiseren. De Wapenzaal in de grotten, meer dan honderd meter onder het aardoppervlak, kan een heel originele touch aan je conferenties, banketten of cocktailfeestjes geven. In de Tivoli, de vroegere tramterminus in het midden van het natuurreservaat, kan je een rustiek buffet of vergadering organiseren. Het Domein van de Grotten van Han-sur-Lesse biedt je een ruime keuze aan incentive activiteiten: een nacht met de beren in de pelsjagershut, survivalervaringen, een touwenparcours, een speleologie initiatie en gepersonaliseerde gidstochten door deze beroemde ondergrondse wereld. Faciliteiten: • Meerdere originele evenementenhallen • Events mogelijk in de grotten zelf • Capaciteit: 10 tot 3000 personen • Ruime keuze aan incentives • Restaurants met grote capaciteit Contact: events@grotte-de-han.be www.grotte-de-han.be Voor een onontbeerlijke meeting! © WBT-DidierBrancart © www.erikverdonck.be
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Spa-Francorchamps Business Circuit Experience 03. Waarom zou je een congres, seminar of beurs organiseren op het circuit van Spa-Francorchamps, als het niet is voor de speciale sfeer die rond dit unieke Formule 1 parcours hangt. Je kan hier de mooiste en natuurlijkste regio van België ontdekken, maar je kan je gasten ook een gevoel van adrenaline schenken als ze door de beroemde Raidillon bocht scheuren naast een professionele piloot. Laat hen de bedrijvigheid in de backstageruimtes ontdekken met een meertalige gids. Teambuilding activiteiten beschikbaar op en rond het Circuit. Laat de mythische atmosfeer van Spa-Francorchamps jou en je team inspireren! Faciliteiten: • Meerdere zalen • Diner capaciteit : 450 • Receptie capaciteit: 600 • Incentives op het circuit Contact: thomas.dooms@spa-francorchamps.be www.spa-francorchamps.be 04. Plaats je organisatie in Pole Position! Dolce La Hulpe Brussels Dolce La Hulpe Brussels ligt in een vredige groene long – in het hart van het Zoniënwoud – op nog geen vijftien km van Brussel en zijn internationale luchthaven. Dit viersterrenhotel zorgt voor een superieure meetingervaring. De meer dan 4.500 m2 beschikbare vergaderruimte is uitgerust met geavanceerde audiovisuele technologie en een toegewijde en professionele ploeg. Dolce La Hulpe Brussel is modern en intelligent ontworpen en beschikt over een creatieve en gezonde keuken. Het fitness en wellness centrum en het luxueuze Cinq Mondes Spa bieden je de kans om de batterijen weer op te laden of om te herbronnen. Wat je doel ook is, Dolce La Hulpe Brussels zal elk aspect van je verblijf zo regelen dat je meer dan genoeg energie overhebt om op volle kracht aan het werk te blijven. Nieuw: The Academy by Dolce La Hulpe Brussels: een nieuwe ruimte die bestaat uit een autitorium en privés ruimtes om opleidingen en vergaderingen te houden, en wel in het midden van de natuur, in het hart van het Zoniënwoud. Faciliteiten: • 15 km van Brussel • Kamers: 264 • Totale meetingruimte: 4.500 m2 • Capaciteit Auditorium 1: 500 • Capaciteit Auditorium 2: 150 • Tentoonstelling ruimte : 750 m2 Contact: info@dolcelahulpe.com www.dolcelahulpe.com Een superieure vergaderervaring! © DLHB Canopee Auditorium - Marco pastori © DLHB Aerial view - Guy de Viron Dream Hotel Mons Het Dream hotel is afgestemd op de noden van bedrijven en er vinden regelmatig bedrijfsvergaderingen, directiecomités, persconferenties, seminars, opleidingen en bedrijfsfeesten plaats. Het forum met een oppervlakte van meer dan 180 m² is een moduleerbare ruimte bestaande uit drie seminarzalen. Ze zijn volledig uitgerust voor audiovisuele voorstellingen en bieden plaats aan maximum 80 personen in theateropstelling of 45 personen in U-vorm. Deze goed doordachte moduleerbare ruimtes kunnen onafhankelijk van elkaar worden gebruikt en bieden gemakkelijk plaats aan 120 tot 160 personen. Alle zalen zijn uitgerust met beamers, grote schermen, micro’s, afspeelmogelijkheden geluid via USB-stick of andere drager, flipboard en gratis wifi. Het ervaren team van het Dream Hotel zorgt voor een professionele begeleiding om uw projecten en de organisatie ervan tot een goed einde te brengen ongeacht in welke taal: Frans, Nederlands, Engels, Italiaans, Spaans, Grieks en Arabisch. Voorzieningen: • Kamers: 57 gezellige kamers • Vergaderzalen: 3 • Vergadercapaciteit: 80 Contact: http://www.dream-mons.be info@dream-mons.be 06. 05. Waar authentieke charme en moderne inrichting elkaar ontmoeten! Le Val de Poix In hartje Ardennen, in de buurt van Saint-Hubert, ligt Le Val de Poix: de perfecte uitvalsbasis voor natuurliefhebbers. Zo is het grote bos van Saint-Hubert een adembenemend mooi kader waar je helemaal tot rust kan komen. Naast de idyllische ligging, staat Le Val de Poix ook bekend om zijn persoonlijke service, kindvriendelijkheid, overheerlijke keuken met lokale producten en de typisch Ardense sfeer. Met zijn natuurlijke omgeving als verfrissende inspiratiebron is dit hotel ook ideaal voor meetings en incentives. Verblijf in Le Val de Poix en ontdek de charmes van de Ardennen! Faciliteiten: • Kamers: 42 • Meeting rooms: 3 • Meeting capaciteit: 50 Contact: info@hotelvaldepoix.com www.levaldepoix.com De perfecte uitvalsbasis voor natuurliefhebbers! © Hotel Le Val De Poix - Jacques Bourdon © Dream Hotel - Gil De Angelis © Hotel Le Val De Poix - Jacques Bourdon © Dream Hotel - Gil De Angelis
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COMMUNITY NEWS IZEO doet zijn intrede in de Brusselse Economische en Sociale Raad In oktober 2012 richtten enkele Brusselse zelfstandigen en KMO bedrijfsleiders de vzw IZEO, de beweging van zelfstandigen, op. IZEO staat voor ‘Indépendants Zelfstandigen Entrepreneurs Ondernemers’ en hiermee is de missie meteen duidelijk: de verdediging en de vertegenwoordiging van zelfstandigen en KMO bedrijfsleiders in Brussel en in het economisch gebied rond de hoofdstad. BECI en Partena, twee grote spelers van de diensten aan ondernemingen en de vertegenwoordiging van werkgevers in Brussel, werden de vanzelfsprekende stichtende partners van deze nieuwe beweging van zelfstandigen. De aanpak van BECI kende een waar succes: in amper twee jaar tijd is IZEO aanzienlijk gegroeid, zowel wat betreft het aantal leden als door zijn aanwezigheid in het sociaal economisch landschap en de pers. Vandaag beantwoordt IZEO aan alle criteria om te worden erkend als een interprofessionele organisatie die de zelfstandigen en de KMO in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest vertegenwoordigt. Concreet betekent dit onder andere dat IZEO voortaan in de Economische en Sociale Raad van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest zal zetelen om er met klem en enthousiasme de belangen van de zelfstandigen (handelaars, ambachtslieden, vrije en intellectuele beroepen) en van de bedrijfsleiders van ZKO te verdedigen. IZEO rapporteert regelmatig in deze bladzijden en op zijn website www.izeo.be over zijn strijd en successen. Het staat in de E-mag En het welzijn van onze economie? Waar zijn de vrouwen gebleven? “Alles wordt men beu, behalve leren” Het ecodynamisch label: ook voor u! Incoterms Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag Ricoh Belgium neemt het postbeheer over van AXA in België Partnerschap tussen Brussels Airlines en eCab Brussels Airlines en Taxis Verts gaan samenwerken om hun klanten een korting van 15 euro op hun taxirit tussen het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en Brussels Airport te bieden. De klanten van Brussels Airlines kunnen deze korting genieten door zich online in te checken en een taxi te bestellen via de eCab app van Taxis Verts. eCab is een applicatie voor mobiele telefoons en tabletten. De app is gratis en beschikbaar in de Apple Store en de Google Play Store. Ze heeft een heel gebruiksvriendelijke user interface die toelaat om de aankomst van de taxi live te volgen, om de chauffeur een score te geven en om de betaalmethode te kiezen. Dankzij geolocalisatie is het niet meer nodig om het exacte adres waar u opgepikt wil worden, te kennen. De actie geldt de hele lente, tot eind juni. 50 BECI - Brussel metropool - mei 2015 Ricoh Belgium, specialist in document management en outsourcing, werd geselecteerd om de drukwerkactiviteiten en het postbeheer van AXA in België integraal over te nemen. Eric Gryson, CEO RICOH Belgium/Luxembourg, legt uit: “Voor ons is AXA België een belangrijke nieuwe klant, die ons in staat zal stellen om onze positie in het outsourcen van document management (scannen en printen) te versterken. We voorzien een sterke groei van onze activiteiten in de komende jaren en we zijn ervan overtuigd dat dit een toegevoegde waarde zal bieden aan al onze klanten. Dat maakt ons een speler op het gebied van outsourcing waar je niet omheen kunt.” Samen met Speos, een dochteronderneming van bpost en marktleider in de outsourcing van transactionele documenten, bood Ricoh een innovatieve en concurrentiële oplossing aan die voldoet aan de huidige en toekomstige verwachtingen van de verzekeringsgigant. “Deze overeenkomst voorziet in een business model waarmee we zullen kunnen omgaan met de daling van de postvolumes in het kader van de digitaliseringsstrategie van AXA, terwijl we tegelijk carrièremogelijkheden bieden aan de overgedragen AXA medewerkers,” aldus Virginie Babinet en Thomas Schelenz, Executive sponsor AXA België en AXA Technology Services. Deze samenwerking tussen Ricoh Belgium/Speos en AXA wordt aangegaan voor een periode van minimaal zeven jaar. De mailroom- en printroommedewerkers van AXA in België zullen dus onder leiding van Ricoh Belgium komen te staan. Die zal geen enkele weerslag hebben op de werkgelegenheid. COMMUNITY Mobiliteit in Brussel: de aanbevelingen van IBM IBM stelde in maart het voorlopige rapport van de Brussels Smarter Cities Challenge voor aan het bestuur en de stakeholders inzake mobiliteit van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Een team van zes internationale IBM kaderleden evalueert daarin de situatie in Brussel en presenteert tien aanbevelingen die, gespreid in de tijd, de mobiliteit van de inwoners en pendelaars verbeteren. De adviezen vertrekken vanuit de mobiliteit van de burger en bundelen zich rond vier thema’s: open data (aanmoedigen van een real time inzameling van data door de burgers), infrastructuur (dynamische toewijzing van rijvakken tijdens de spitsuren, real-time en statische analyse van de prestaties, betere aansluiting van fiets, autodelen en openbaar vervoer, gebruik van intelligente technologieën…), mobiliteitsbeleving (tweerichtingscommunicatie met de burgers via de sociale media, geïntegreerde ticketverkoop en betaling dankzij mobiele technologieën, real time plannen van multimodale en interactieve verplaatsingen, verspreiding van informatie in real time via de verschillende transportmodi…), en uitvoering en beheer (een alliantie tussen de transportmaatschappijen MIVB, De Lijn, TEC en NMBS evenals de regelmatige verschijning van prestatie-indicatoren, en ten slotte een onderhandeling met de federale regering om een wijziging van de verwerking van de inkomstenbelasting en de btw op bedrijfswagens te verkrijgen). De Smarter Cities Challenge is een aantrekkelijk subsidiëringsprogramma waarbij een stad of regio gratis een beroep kan doen op de expertise van IBM om problemen in tal van domeinen aan te pakken, gaande van werk, gezondheid, financiën, publieke veiligheid, voeding en mobiliteit tot huisvesting, sociale dienstverlening, energie, onderwijs en duurzaamheid. BECI - Brussel metropool - mei 2015 51
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COMMUNITY TOETREDINGSAANVRAGEN DOOR VOORLEGGING AAN DE RAAD VAN BESTUUR 20ème Siècle BVBA Pierre en Marie Curielaan 30 - 1050 Brussel Nace : 4759101 - de kleinhandel in meubels 4759201 - de kleinhandel in verlichtingsartikelen 47791 - Detailhandel in antiquiteiten in winkels afg. : Emmanuelle Einhorn Arabel - Al Manar Radio Belgique NV Wetstraat 28 - 1040 Brussel Nace : 59114 - Productie van televisieprogramma's 60100 - Uitzenden van radioprogramma's afg. : Lassaad Ben Yaghlane Banque Delen NV Tervurenlaan 72 - 1040 Brussel Nace : 64190 - Overige geldscheppende financiële instellingen 66199 - Overige ondersteunende activiteiten in verband met financiële diensten, exclusief verzekeringen en pensioenfondsen, n.e.g. afg. : JeanFrançois Masset Beautiful Bride Chaussée de Huy 30 - 1300 Wavre afg. : Kindja Muongo Cecoforma NV Wetstraat 42 - 1040 Brussel Nace : 85592 – Beroepsopleiding afg. : Stéphane Hallet Excellence BVBA Joseph Hanse Hof 7 - 1170 Brussel Nace :70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg. : Georges Ziant Fasano BVBA Hoedemaekers square 20 - 1140 Brussel Nace : 46492 - Groothandel in kantoor- en schoolbenodigdheden 46696 - Groothandel in meet-, controle- en navigatieinstrumenten afg. : Nathalie Gilis Gerkens Toma NP Kloosterdreef 43 - 1000 Brussel afg. : Toma Gerkens GET - General Engineering & Technology NV Antwerpsesteenweg 107 - 2390 Malle Nace : 18200 - Reproductie van opgenomen media 26200 - Vervaardiging van computers en randapparatuur 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen afg. : Yves Lahaut 52 BECI - Brussel metropool - mei 2015 My Brico Desk - Baudouin Vaanoorbeeck BVBA De Frélaan 219 - 1180 Brussel afg. : Baudouin Van Noorbeeck Nerea Belgium BVBA Vorstlaan 191 - 1160 Brussel Nace : 58290 - Overige uitgeverijen van software 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten afg. : Marina Coenraets Nerinckx Véronique - Neirinckx Consult NP Avenue du Centenaire 55 - 1400 Nivelles Nace : 6622001 - Verzekeringsmakelaars en -agenten 6831101 - Bemiddeling bij de aankoop, verkoop en verhuur van onroerend goed afg. : Pierre Goffin Le Tour du Monde Jonniauxstraat 11 - 1040 Brussel afg. : Benoît Jordana Mendi (Volle Gas) BVBA Sans Soucistraat 83 - 1050 Brussel Nace : 5610101 - Restaurant van het traditionele type afg. : Lavdim Kelmendi Mercuri Urval NV Hippokrateslaan 16 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg. : Nathalie Mazy Mont-de Piété - Berg van Barmhartigheid ION Sint-Gisleinsstraat 21-23 - 1000 Brussel Nace : 84119 - Overig algemeen overheidsbestuur afg. : Etienne Lambert Culliganlaan 1 - 1831 Diegem Nace : 9329901 - De exploitatie van dansscholen en de activiteiten van dansleraren afg. : Peter Veekmans Ufund BVBA Louizalaan 235 - 1050 Brussel Nace : 59111 - Productie van bioscoopfilms 59112 - Productie van televisiefilms 59113 - Productie van films, m.u.v. bioscoop- en televisiefilms afg. : Yves Popieul Westinser - West International Services BVBA Alsembergsesteenweg 270 - 1190 Brussel Nace : 7311001 - Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg. : Brigitte Marquilly Twice Entertainment NV Westlaan 159 - 8800 Roeselare Nace : 78100 - Arbeidsbemiddeling 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 9004202 - Beheer en exploitatie van multifunctionele centra en evenementenhallen, overwegend ten behoeve van de scheppende en uitvoerende kunst afg. : Peter Huyghe UC Belgium BVBA Traiteur Van Eeckhout-Vanedem NV Sint-Annadreef 78 - 1020 Brussel Nace : 56210 - Catering afg. : Guillaume van Eeckhout Ines Wouters - Legisquadra BVBA Louizalaan 50 - 1050 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten - afg. : Ines Wouters Jean Piquemal Consultant NP Coghenlaan 162 - 1180 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. 85599 - Overige vormen van onderwijs afg. : Jean Piquemal Kube Real Services - KubeKonsult BVBA Avenue de l'Etoile Polaire 3 - 1410 Waterloo afg. : Véronique Nerinckx Takeeateasy.be NV Aalststraat 7 - 1000 Brussel Nace : 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 79909 - Overige reserveringsactiviteiten 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg. : Adrien Roose Tiberghien BV CVBA Havenlaan 86C - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg. : Alain Van Geel Nieuwe opleidingen 2015-2016 Kenniscentrum van BECI Vormingscyclus: Milieubeheer 12 opleidingsmodules over alle aspecten die elke onderneming moet beheersen om de milieuverplichtingen om te zetten in een waaier van operationele en commerciële opportuniteiten. Hoe win ik door me aan de verandering aan te passen? Troeven ◗ Een exclusieve vorming die een beroep doet op interactiviteit, praktijk en dynamisme ◗ 12 opleidingsmodules en 6 webinars over één jaar ◗ Voordrachten van externe voorbeeldige ondernemingen; bedrijfsbezoeken ◗ Flexibiliteit: selectie van modules of volledig programma ◗ Inschrijving van de onderneming, zonder naam van deelnemer ◗ Exclusieve uitnodiging op Ekoburo, het ‘Salon du Bureau éco-responsable’ ◗ Beschikbaarheid van kwaliteitsvolle praktische tools Tot wie het zich richt ◗ Milieu- en MVO-verantwoordelijken ◗ Facility managers en verantwoordelijken economaat ◗ Preventie- en veiligheidsadviseurs ◗ Organisaties (ondernemingen of overheidsdiensten) die een milieubeheersysteem (MBS) of een lokale Agenda 21 overwegen ◗ Organisaties (ondernemingen of overheidsdiensten) waarvan het interne milieubeleid aan een nieuwe dynamiek toe is ◗ Ondernemingen met het label Ecodynamische Onderneming, of die het label trachten te verkrijgen De eerste modules Module 1 + 2 Basismodule milieumanagement: 2 dagen om te begrijpen wat belangrijk is en hoe in te grijpen om een milieuvriendelijkere onderneming te worden. Mobiliteit binnen de onderneming: beheer en ingrepen Mijn onderneming is vol energie : energiebesparingen, innovatieve oplossingen, energiebeheersystemen (met inbegrip van ISO50001), noodplan voor een mogelijke stroomuitval Module 5 Module 6 Geld in de vuilnisbak: beheer en preventie van bedrijfsafval, met inbegrip van ecologisch design; circulaire economie - is het voor mij? Dematerialisatie en verminderen van het papierverbruik: hoe, wat zijn de grenzen en wat zijn de voordelen voor mijn onderneming? Module 7 Wettelijke milieuverplichtingen (milieuvergunning / vergunning voor een gemengd project, bodemordonnantie, energieaudit, bedrijfsvervoerplan,…) Deze opleiding wordt in het Frans georganiseerd. Het aantal deelnemers is beperkt tot 20 per sessie om een goede interactiviteit en vlotte gedachtewisselingen mogelijk te maken. Wanneer? Tot juni 2016, 12 opleidingsmodules (van een halve of een volle dag) + 5 webinars Belangstelling? Contacteer Laura Rebreanu – Coördinator Duurzame Ontwikkeling – lr@beci.be 4 – 5 juni Module 3 Module 4 Juni (datum te bevestigen) September Oktober November December

Bruxelles Métropole - avril 2015


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Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be EDITO La bonne gouvernance, ça nous concerne Jamais la Région bruxelloise n’a été aussi forte qu’en 2015. Pour ceux qui rentreraient d’un long exil, coupés du reste du monde, rappelons que la 6e réforme de l’État a résolument déplacé le centre de gravité belge vers les entités fédérées. Bruxelles en ressort avec un budget augmenté de 40 % et la gestion de matières aussi fondamentales que l’activation des allocations de chômage, les titres-services, les allocations familiales, l’accès à la profession ou encore le Fonds de Participation… Bref, Bruxelles est plus que jamais maîtresse de son destin. Que faire de ces possibilités ? D’évidence, on ne gère pas une Région-Capitale aux compétences étendues, avec 4 milliards d’euros de budget, de la même manière qu’on gérait hier une sorte de « super-commune ». Il faudra – c’était l’une des revendications de notre Mémorandum – rationaliser la gouvernance bruxelloise et la rendre plus efficace. Pour exercer toutes ces nouvelles compétences, il faudra aussi travailler, au niveau régional, en concertation avec les partenaires sociaux. BECI, légitimée par un nombre de membres important et diversifié, s’impose comme interlocuteur naturel à la table bruxelloise. Elle s’affirme aussi comme l’organisation patronale incontournable pour les 35.000 entreprises actives en Région bruxelloise – plus de 100.000 avec les indépendants et les professions libérales. Pour exercer ce rôle, BECI s’est mise en ordre de bataille. Approuvé récemment par le conseil d’administration, son plan stratégique 2025 établit un nouveau mission statement ambitieux, avec quelques priorités évidentes : développer un climat favorable aux affaires, promouvoir l’entrepreneuriat, renforcer notre pertinence, nous doter de règles de gouvernance pour toutes nos décisions… Nos missions : représenter les entreprises, être un partenaire fiable dans la gestion mixte de la chose publique, produire de la connaissance, développer des projets. Et bien sûr, au plus proche des entreprises, les conseiller, les former, les accompagner… Ces objectifs, BECI s’engage à les poursuivre en gérant au mieux les moyens qui sont ceux d’une organisation privée, et qui reposent presque exclusivement sur les cotisations de nos membres. Nous les remercions ici de leur confiance. La bonne gouvernance que nous exigeons pour nous-mêmes, nous l’attendons aussi de l’ensemble des institutions et organismes publics. Or de ce côté, Bruxelles donne malheureusement l’impression de progresser à reculons ! BECI a réclamé une approche intégrée des matières transférées à Bruxelles et une gestion paritaire et transparente des OIP (organismes d’intérêt publics). À l’inverse, le gouvernement bruxellois semble privilégier l’« entre soi » politique – loin des regards critiques. Que ce soit en matière d’aménagement du territoire, de tourisme, voire, demain peut-être, de développement économique et d’emploi, cette façon d’agir va à l’encontre des principes de bonne gouvernance. Face aux multiples défis que va connaître la Région, il faut se ressaisir et ouvrir son jeu auprès des partenaires sociaux. C’est ensemble que nous pourrons résoudre les enjeux du boom démographique, du vieillissement de la population, de la qualité de l’enseignement et de la création d’emploi et de bien-être. Pas chacun dans son coin ! Thierry Willemarck, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil Fiche réforme de l’Etat : la loi de financement 8 Margaret Heffernan : l’art de vivre et d’entreprendre 10 Pour ou contre les subsides aux entreprises ? International 12 Cap à l’Est avec Enterprise Europe Brussels 14 Chine : comment gérer les différences culturelles 15 La Turquie : un marché de proximité Topic : financer l’entreprise 16 Le crédit bancaire n’a plus le monopole 20 Votre facture rachetée par une autre PME, en ligne 22 Crowdfunding : l’exemple du Brussels Beer Project 24 Osez le recouvrement ! 26 Quels outils régionaux pour les PME ? Entreprendre 28 Belmed, en ligne vers une résolution non judiciaire des litiges 29 Formation : vendre, ça ne s’improvise pas ! 30 BECI labellisée Entreprise Ecodynamique 33 Alimentation durable : place aux idées 34 Self-employed corner 37 Starter : Allo Nounou 38 Polar Offsites ou comment optimiser votre capital humain Community 39 L’actualité BECI en photos 45 Conseil resto : Rouge Tomate 46 News 51 Impression of a Brit 52 BECI-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 1er 53 BECI-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 1er 55 Demandes d'admission 56 Agenda UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 4 A Janvier 2015 N° 00 vril 2015 Silver Economy dossier PME Le mois prochain Mai Editeur responsable Olivier Willocx - owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT octobre octobre 2 ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Entreprendre ’ n attend pas. Vos crédits non plus. Recevez une réponse à votre demande de crédit dans les 48 heures. En tant qu’entrepreneur, vous avez de nombreux projets. Et parce que vous avez besoin de temps pour les réaliser, vous ne pouvez pas en perdre à attendre un financement. Chez ING, nos banquiers cherchent avec vous la solution qui convient à votre projet et vous donnent une réponse à votre demande de crédit dans les 48 heures. Parce que si entreprendre est dans vos gênes, vous soutenir doit être dans les nôtres. ing.be/business Offre valable pour une demande d’un prêt à tempérament ou une ouverture de crédit à but professionnel. Les conditions générales du crédit sont disponibles dans toutes les agences d’ING. Votre demande de crédit professionnel et l’acceptation éventuelle d’ING Belgique par téléphone ou via businesscredit.be n’impliquent aucun engagement de votre part, ni de la part d’ING Belgique, tant que vous n’avez pas signé de contrat de crédit dans votre agence ING (sous réserve d’acceptation préalable de votre dossier par ING Belgique). Dans 80% des cas, le demandeur de crédit reçoit une réponse à sa demande de crédit dans les 48h à partir du moment où la banque dispose de tous les documents nécessaires. ING Belgique SA – Banque/Prêteur – Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA BE 0403.200.393 - BIC : BBRUBEBB – IBAN : BE45 3109 1560 2789 – Courtier en assurances, inscrit à la FSMA sous le numéro de code 12381A. Editeur responsable : Inge Ampe – Cours Saint-Michel 60, B-1040 Bruxelles.
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SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE TOUS LES JOURNALISTES NE CARBURENT PAS AU NÉGATIF De la guerre de la presse à la bonne santé du marché du logement en passant par le MI6 des ressources humaines. | Jean Blavier Connaissez-vous l’Ecofin Club ? Non ? Cet aréopage n’a pas d’autre prétention que de réunir des gens intéressants et intéressés par le sujet économique et financier à l’ordre du jour. Je ne vous en dis pas plus, le site www.ecofinclub.be vous informera bien mieux que je ne puis le faire puisque, comme vous le savez, la guerre de l’information entre le papier et l’électronique a été gagnée par la seconde, donc perdue par le premier. est gratuite depuis qu’internet suinte du moindre laptop à 500 euros. L’électronique a gagné ? Oui. En fait non. Attention à votre portefeuille. Les banquiers ont fait le coup avant la presse : on vous propose un produit ou un service gratis pro deo, vous découvrez, vous mordez à l’hameçon, vous ne pouvez plus vous en passer et... crac, ça devient payant. Dans la presse, on appelle ça le pay wall : vous avez droit gratuitement à vingt articles du New York Times par mois, sur votre PC et même sur votre téléphone pour épater les copains. Vous voulez un vingtet-unième ? Faut payer, coco. Il n’y a que les zozos qui croient que le crédit à 0 % est gratuit alors que, comme chacun devrait le savoir, emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent. Les ressources humaines s’épuisent Perdue ? Pas forcément. Vous connaissez l’histoire : Hitler avait promis aux Allemands que s’ils gagnaient la guerre ils rouleraient tous en Volkswagen. Ils l’ont perdue et ils roulent tous en Mercedes. Contre toute attente, il semble qu’un équilibre s’installe progressivement entre papier et électronique. Le problème, à la base, c’est que le papier est payant depuis Théophraste Renaudot et que l’électronique 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Je voudrais vous parler d’une institution financière dont nous tairons le nom puisqu’il est question ici de ressources humaines, cette activité dont les professionnels ont au moins un point commun avec les agents secrets : ils sont muets comme la tombe mais ils savent tout. Surtout ce que tout le monde rêve de savoir. Combien gagne le chef, par exemple. Un voyant rouge brille avec insistance sur le tableau de bord de l’institution en question : 6 % de son personnel est en congé de maladie de longue durée. Hélas, il y a toujours des accidents de santé aussi tragiques qu’injustes. Mais rien n’indique que leur taux ait sensiblement progressé. Par contre, ce qui semble bien avoir progressé, ce sont les burn-outs, les dépressions, les types qui tournent en rond et que la force centrifuge finit par rendre fous. Quel est ce monde dont les agents secrets, nom de code « HR Managers », ont pour mission de suivre la lente combustion interne de leurs semblables ? Lors d’un colloque organisé il y a quelque temps par une association soutenant les jeunes entrepreneurs, un participant vert comme l’herbe du printemps a timidement osé : « M’sieur, c’est pas dangereux de se lancer comme indépendant par les temps qui courent ? » Réponse de l’expert : « Mon jeune ami, je crois que ce qui est le plus dangereux en ce moment, c’est le poste de cadre dans une grande entreprise ». C'est le FMI qui vous le dit Ainsi donc, le marché belge du logement va bien ? Oui, malgré que The Economist, le FMI, la Banque nationale et tous les savants barbichus de la planète aient estimé sa surévaluation à 20, 30, voire 50 %. Il est équilibré, et c’est le FMI qui le dit. Après avoir dit le contraire. S’il y en a un qui ne s’est jamais départi de l’idée qu’il y avait un équilibre sur ce marché, c’est bien Eric Verlinden, le patron du groupe Trevi. Il avait intérêt à ne pas dire du mal de ce qu’il a en vitrine ? Bien sûr. Mais aujourd’hui, il pousse le chic jusqu’à ne pas faire état de sa clairvoyante constance. Chapeau. Je peux bien pourun compliment de temps en temps, non ? Ne fût-ce que pour démentir l’adage que tous les journalistes carburent au négatif. ● CORNER SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE À CHACUN SON JOB ! Le saviez-vous ? La liste des métiers en pénurie est consultable très facilement sur le web. On y voit comment 27 fonctions sont particulièrement complexes à pourvoir, région par région. À Bruxelles, par exemple on pleure – c’est un classique – pour trouver un ouvrier qualifié, un chef de rayon ou, plus neuf, un gestionnaire de l’information sur internet. Oui m’sieur, il n’y a pas que les métiers manuels que l’on rechigne à exercer chez nous. | Michel Geyer Proposons donc, sans méchanceté aucune (quoique), à quelques-uns de nos élus de se recycler. Et du coup de libérer leurs places respectives, afin d’alimenter le trop souffrant cycle de l’emploi. Vendeur : Pascal Smet. Après avoir plus ou moins réussi à vendre la Région bruxelloise au gouvernement flamand pendant cinq ans, il tente aujourd’hui de vendre Uber & Co aux chauffeurs taxis et le chantier du viaduc Reyers à tout le monde. Pour l’instant ça rame. Mais le gaillard ne se décourage pas, ce qui est une qualité importante dans le métier. Chef de rayon : la fonction siérait à Rudi Vervoort. Mais on ne résiste pas à l’envie de la proposer aussi à Joëlle Milquet. Après tout, être « chef » c’est son truc. C’est d’ailleurs ainsi que l’appellent ses collaborateurs et même – selon les mauvaises langues – ses collègues de gouvernement. Installateur sanitaire : ah, que les années Dehaene sont loin. Et avec elles le mignon patronyme de « plombier ». Collons celui-là à Charles Michel. Après tout, au départ, son gouvernement était supposé se briser sur les premiers cailloux communautaires. Cela viendra sans doute mais, à ce stade, pas de trop grosse fuite et tout le monde est servi en jus. Voilà qui démontre un certain talent, d’endurance au moins. Puéricultrice : Olivier Chastel. Le Président du MR fut quelquefois, ces derniers temps, amené à taper sur les doigts d’éminents membres de son parti (Armand De Decker, Serge Kubla…), coupables d’avoir enfreint les règles légales ou l’élémentaire bon sens. Ah ! les enfants, on les aime mais on ne peut décidément pas les laisser seuls deux minutes… Boucher : Didier Gosuin, parce que la réforme des ACS lancée par le Ministre de l’emploi ressemblera à un solide coup de coupe dans le gras. Voilà pour notre dose mensuelle de fiel. De petits tacles qui ne doivent pas faire oublier le travail des intéressés et le respect qu’il forge à qui se donne la peine d’y regarder de près : technicité des dossiers, dureté des rapports de force, importance des enjeux… On n’ira pas jusqu’à dire que ça nous fait pardonner à Laurette Onkelinx son auto-proclamation à la tête du tourisme bruxellois. Ou que cela efface notre sourire face aux grands écarts que doit faire Vincent De Wolf, lequel est parfois bourgmestre, parfois député d’opposiOn n’ira pas jusqu’à dire que ça nous fait pardonner à Laurette Onkelinx son autoproclamation à la tête du tourisme bruxellois. tion, parfois soutien loyal de la majorité fédérale... Après tout, tout cela fait partie du jeu politique. Un jeu cruel, aux règles pas toujours nettes. Mais tellement passionnant. Rendez-vous dans un mois ! ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5
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THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT La loi de financement Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Principe de responsabilisation L’un des aspects de la réforme, avec la nouvelle Loi Spéciale de Financement (LSF), consiste en l’autonomie fiscale accrue des Régions via l’impôt des personnes physiques (IPP). Globalement, la logique de redistribution de l’État fédéral diminue au profit d’une logique de responsabilisation via des ressources propres. Ce principe de responsabilisation des Régions n’est pas neuf. Ainsi, depuis 1989, les dotations étaient déjà redistribuées par le fédéral aux Régions selon le principe du « juste retour », tenant compte de la contribution à l’IPP, avec certains correctifs. Dans ce cas, les revenus de la Région étaient déjà fonction des revenus de ses habitants. Ce principe de responsabilité est amplifié : l’entité réalisant des efforts est récompensée. Les Régions et l’IPP Avec la nouvelle LSP, la dotation IPP au sens strict des Régions (10,7 milliards en 2014), est remplacée par des recettes d’additionnels à l’IPP. La symbolique est importante : pour une partie de l’impôt, la dotation du fédéral est remplacée par un impôt propre. En 2015, les recettes d’additionnels à l’IPP pour les trois Régions sont estimées à 11,75 milliards. Comment seront-elles perçues ? En levant, sur l’impôt fédéral, des additionnels régionaux par tranche d’impôt, et ce, en respectant la progressivité. En bout de course, l’avantage fiscal par contribuable ne peut dépasser 1.000 euros par an. Le volume des dotations Pour les compétences « emploi » transférées, l’État fédéral accorde une dotation à chacune des trois Régions. Pour 2015, leur ensemble devrait se chiffrer à 2,64 milliards. À noter que, dans le calcul de répartition, intervient la prise en compte des recettes IPP maintenues au niveau fédéral. Plus les habitants d’une Région génèrent des recettes fiscales, plus le fédéral reversera des recettes à cette Région, via la dotation. Même principe pour la dotation « dépenses fiscales » (une enveloppe globale estimée pour 2015 à 1,83 milliard) et pour la dotation « autres compétences régionalisées » (évaluée pour 2015 à 896 millions d’euros). Mais ces estimations ne présagent encore en rien de la manière dont les nouvelles compétences vont être exercées. Dans les 10 ans à venir Comment le budget de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) va-t-il évoluer dans les 10 ans qui suivront la 6e des Cahiers économiques de Bruxelles, la réforme améliore les perspectives budgétaires de la RBC et de l’État fédéral, contrairement aux autres entités fédérées. En RBC, les recettes supplémentaires dépasseront chaque année les dépenses supplémentaires, ce qui affectera favorablement le solde primaire. Toutefois, la réalisation ou non de ces prévisions dépendra de la manière dont les nouvelles compétences seront exercées - spécialement en matière d’emploi, qui aura inévitablement un impact plus important sur les recettes futures de la Région. Pour le traduire plus directement : à taux de chômage élevé, moindre financement. Avec un taux d’emploi à Bruxelles d’à peine 55 %, on comprend l’urgence de ce chantier. 6 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 réforme de l’État ? À situation inchangée, selon les prévisions réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy L’avis de BECI • BECI soutient pleinement le principe de responsabilisation financière des Régions, qui va de pair avec l’exercice de nouvelles compétences. • En tant que « moteur économique belge » (700.000 emplois, 20 % du PIB national), Bruxelles bénéficie trop peu de sa propre richesse. Le faible taux d’emploi des Bruxellois est le principal nœud de ce problème, qui grève le financement de la Région. • Améliorer le taux d’emploi passe d’abord par l’enseignement – compétence des Communautés. BECI plaide pour une meilleure prise en compte des priorités régionales dans l’enseignement, particulièrement en ce qui concerne l’apprentissage des langues. • Pour améliorer le rendement de l’IPP, il faut aussi attirer et maintenir à Bruxelles les contribuables à revenus moyens et élevés, notamment en leur offrant un environnement de qualité : cadre de vie, infrastructures, mobilité… • Enfin, Bruxelles doit rechercher les possibilités de rationaliser sa propre organisation, en particulier dans l’articulation des compétences régionales et communales. FICHE 7 RESSOURCES HUMAINES
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INTERVIEW L’art de vivre selon Margaret Heffernan Margaret Heffernan est une femme multiple : auteure, conférencière, chef d’entreprise, productrice de télévision, épouse et mère de deux enfants. Elle était récemment de passage à Bruxelles malgré un agenda chargé. Bruxelles Métropole s’est entretenu avec elle de sa vision de l’art de vivre… et d’entreprendre ! Compte rendu. Richard Hill BM : Vous avez écrit deux livres, The Naked Truth (« La Vérité Nue1 ») et Women on Top (« Femmes au Sommet »), sur l’approche féminine de l’entreprenariat et de la gestion d’entreprise. Quelle serait votre recommandation essentielle aux candidates entrepreneures : « Faites-le comme le ferait un homme », ou juste « Faites-le » ? M.H. : La seule étude sérieuse sur la différence entre hommes et femmes dans la conduite d’une entreprise est américaine. Elle suggère que les entreprises dirigées par des femmes réussissent mieux et créent plus d’emplois que celles dirigées par des hommes. Peutêtre est-ce parce que, dans les ménages américains, les femmes décident de 85 % des dépenses. Elles sont donc « dans le marché » et ont appris à repérer les carences. Il me semble aussi que les femmes se passionnent généralement plus que les hommes pour l’entreprise et qu’elles ont plus d’endurance. En outre, elles respectent la culture des entreprises qu’elles dirigent ; elles organisent et elles improvisent tout à la fois. Qui distingueriez-vous comme modèles toutes catégories pour les femmes entrepreneurs ? Deux noms en particulier : Eileen Fischer, la créatrice d’une entreprise de prêt-à-porter qui connaît un succès retentissant aux États-Unis, et Hilary Devey, la fondatrice du plus grand réseau de distribution de fret sur palettes au Royaume-Uni. Quelles sont les phases de votre impressionnante carrière qui ont le plus contribué à votre 8 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 succès comme entrepreneure : la BBC, l’écriture, vos fonctions de direction ou le processus d’entreprenariat lui-même ? Toutes. Je ne l’ai pas compris à l’époque, mais je sais repérer les gens créatifs et les laisser jouer de leur créativité. J’ai commencé à l’entrevoir en travaillant avec des dramaturges, auteurs et acteurs à la BBC. Depuis, j’utilise cette aptitude dans mon travail avec des ingénieurs et des experts en marketing dans l’industrie électronique. Je pose des niveaux d’exigence élevés mais, en même temps, j’apporte mon total soutien. Votre troisième livre, Wilful Blindness (« La Cécité Volontaire »), traite de l’incapacité humaine à accepter ou à faire front à la réalité. Selon vous, quels sont les facteurs qui contribuent à ce syndrome de « cécité volontaire » ? Avant tout, la tendance des responsables, hommes et femmes, à constituer des équipes de gens qui leur ressemblent. Nous sommes naturellement attirés par ceux qui pensent comme nous parce que nous nous sentons à l’aise avec eux. Cela fausse cependant notre perception de la réalité. En raison de nos limites cognitives, des signaux nous échappent dans le feu de l’action. L’une des plus grandes tromperies de ces dernières est l’insistance des « gourous » du management à nous rendre « multitâches ». Nous ne sommes tout simplement pas faits pour ça ! De plus, la recherche américaine montre que 85 % des gens n’osent pas exprimer leur désaccord. Si tel est le cas, il ne faut pas s’étonner que les responsables avancent à l’aveugle. 1. Les ouvrages de Margaret Heffernan n’ont été traduits ni en français ni en néerlandais ; les traductions des titres sont mentionnées à fins indicatives, ndlr. © Befocus/Full Circle Bio express Née au Texas, Margaret Heffernan a passé une partie de son enfance aux Pays-Bas avant d’étudier à Cambridge. Elle vit aujourd’hui dans la campagne anglaise, aux environs de Bath. THINK TANK Sa carrière professionnelle a débuté à la BBC, où elle a produit de nombreux documentaires pour la radio et pour la télévision – dont une série primée, sur l’histoire des femmes au 12e siècle. Elle contribua ensuite au développement de plusieurs entreprises dans le domaine d’internet et du multimédia, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Conférencière renommée dans le monde anglo-saxon, elle est surtout connue du public comme auteure de plusieurs livres sur le management, le leadership, la gestion des talents et la place des femmes dans l’entreprise – des livres fondés sur sa propre expérience. L’un de ces ouvrages, Wilful Blindness, a figuré parmi les finalistes du Best Business Book award Financial Times/Goldman Sachs. Il a également été sélectionné l’année dernière par le Financial Times comme « l’un des meilleurs livres ‘business’ de la décennie ». Son dernier ouvrage, A Bigger Prize, aborde les dangers de notre culture de compétition et les dommages qu’elle peut causer à notre société, depuis le monde des affaires jusqu’à la vie familiale : fraudes, scandales, estompement des normes éthiques, stress, burnouts… Comment faire autrement ? Margaret Heffernan a interrogé des personnalités de multiples horizons (scientifiques, musiciens, athlètes, entrepreneurs, cadres et dirigeants…) et trouvé de nombreux exemples d’individus ou d’organisations qui ont mis en œuvre des modes de travail créatifs et concurrence vous dicter votre conduite. Les géants pharmaceutiques illustrent le danger du « suivisme ». Ils scrutent constamment leurs concurrents. Du coup, ils n’ont pas produit un seul nouvel antibiotique performant en dix ans ! collaboratifs. Des méthodes qui, plutôt que d’opposer les personnes, créent un environne ment favorable au suc cès et au bien-être. Dans votre dernier livre, A Bigger Prize (« Un Meilleur Prix »), vous dites qu’il faut suivre sa propre voie plutôt que de se préoccuper de la concurrence. Ne doit-on pourtant pas être au minimum au courant du contexte dans lequel on envisage de lancer une initiative ? Oui, bien entendu, il vaut mieux savoir ce qui se passe dans le camp d’en face, mais ne laissez pas la Vous êtes l’auteure de quatre livres et d’un cinquième en préparation (Beyond Measure – « Outre-Mesure » – annoncé pour le mois de mai). Que préférez-vous dans ce rôle de « pourvoyeuse de contenu » : la recherche, la conception ou la publication ? Franchement, j’apprécie tous ces aspects, mais ce qui reste le plus passionnant pour moi, c’est l’écriture. En fait, je n’ai encore jamais commencé à écrire un livre en sachant où il allait me mener. C’est toujours une découverte progressive. Il est à la fois intéressant et amusant de discuter d’idées pendant la phase de conception, mais j’adore la phase d’écriture et tout ce qui suit : la présentation au public, l’explication et la défense de mes idées… Vous avez vécu au sein de trois cultures différentes : américaine, britannique et hollandaise. Pensez-vous qu’elles ont, chacune à leur façon, forgé votre caractère ? Sans aucun doute. Elles m’ont appris à regarder la vie sous trois perspectives différentes au moins. En fait, il m’a fallu du temps pour passer de la langue et de la culture du Texas à celles des Pays-Bas. Mais une fois que vous avez intégré ces perspectives, vous découvrez que « l’art de vivre » en devient plus agréable encore. Dans mon cas, elles ont encouragé ma manie de poser des questions, tant à moi-même qu’aux autres ! Vous apprenez à vous demander « qu’est-ce qui m’échappe ? » Le fait de voir la vie à travers différentes lentilles vous aide à mieux vivre… ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 9 © Befocus/Full Circle
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THINK TANK POUR OU CONTRE Les subsides aux entreprises ? Le Ministre bruxellois de l’Économie, Didier Gosuin, veut réformer les instruments régionaux d’aide économique. Sa ligne de conduite : « s’assurer que chaque euro dépensé le soit à bon escient ». Au fait, les entreprises ont-elles vraiment besoin de subsides ? Alain Boribon, consultant, Subsi-Conseils Dans un monde parfait, où le cadre légal et fiscal favoriserait l’entreprise, les subsides ne devraient pas exister. Aucun entrepreneur ne souhaite baser son business model là-dessus ! Mais le monde n’est pas parfait et les subsides ont donc leur utilité, surtout pour les PME et surtout dans certains domaines. Je pense notamment à l’innovation et à la R&D : c’est important, parce que les banques ne financent pas la R&D, qui est au cœur de la création de valeur. L’activité de Subsi-Conseil consiste à aider les entreprises à avoir accès aux subsides existants. En cinq ans, nous avons aidé plus de 800 d’entre elles, dont de nombreux commerces horeca. Parmi elles, je pense que deux seulement ont fait faillite, ce qui est extraordinairement peu et certainement lié à la subsidiation. Les aides permettent donc de créer et de pérenniser des emplois. Ensuite, notamment dans l’horeca, les subsides permettent de convaincre des entreprises de mettre « au clair » des activités qui étaient jusqu’alors souterraines. C’est positif et cela renforce l’économie bruxelloise. Enfin, c’est un levier politique, dans le sens où les entreprises ont souvent le sentiment d’être mal aimées des pouvoirs publics et que cela permet de montrer qu’on les aide. Il y a encore cinq ans, on ressentait cette volonté d’aider les entreprises. Aujourd’hui, malheureusement, elles ont plutôt l’impression d’avoir des bâtons dans les roues : des dossiers qui pourraient être financés ne le sont pas pour une seule pièce manquante, qu’on ne se donne pas la peine de demander – avec des conséquences parfois catastrophiques pour l’entreprise. En cas de refus, beaucoup d’entrepreneurs se découragent ; très peu prennent alors la peine de réintroduire un dossier. On comprend les contraintes budgétaires, et on ne demande pas une augmentation des subsides, mais il faudrait écouter davantage le terrain. Il y a un vrai problème d’accompagnement. Pourtant, il ne manque que très peu de choses pour être proactif et bienveillant. Au final, c’est de la plus-value et de l’emploi pour Bruxelles. Floriane de Kerchove, directrice d’Agoria Bruxelles Nous ne sommes pas opposés par principe à toute forme de subside, mais nous pensons que, dans une large mesure, il serait à la fois plus efficace et plus simple d’alléger la fiscalité sur les entreprises. Beaucoup de subsides présentent un effet d’aubaine : ils financent des investissements que l’entreprise aurait de toute façon consentis ; en d’autres mots, ils n’ont pas d’effet de levier pour l’activité économique. Par ailleurs, ils ne s’adressent qu’aux PME. Les grandes entreprises ne peuvent pas en bénéficier comme c’est le cas en Flandre et en Wallonie (pour des investissements stratégiques). Enfin, ils sont assez lourds à gérer et fortement conditionnés : il faut élaborer un dossier ; les délais d’octroi peuvent être longs ; il y a des justificatifs à fournir ensuite… Agir sur la fiscalité, à hauteur équivalente, serait beaucoup plus simple pour les entrepreneurs comme pour les pouvoirs publics. Il y a d’ailleurs un vrai déséquilibre à corriger, qui est défavorable à Bruxelles : la fiscalité des communes bruxelloises est en effet deux fois plus lourde que celle des communes voisines des deux Brabant – et cela explique en partie que certaines entreprises quittent Bruxelles pour la périphérie. À cet égard, les subsides n’ont probablement qu’un effet très limité : quand une entreprise choisit son lieu d’implantation, la fiscalité est un critère beaucoup plus important que les aides éventuelles qu’elle pourrait obtenir… Cependant, nous estimons que les subsides doivent être maintenus, voire développés, dans deux domaines. C’est d’une part l’innovation, parce qu’elle est liée à la prise de risque, qu’elle est le moteur de la croissance future et qu’il s’agit d’un enjeu stratégique au niveau bruxellois, au niveau belge et européen. D’autre part et pour des raisons similaires, ce sont les projets stratégiques liés à la formation. Là, il y a un véritable effet de levier qui justifie les aides. 10 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Donnez-nous votre avis : Initiation ? Compétition ? Inscription sur www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green!
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INTERNATIONAL Cap à l’Est ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Du côté du soleil levant, six républiques de l’ex-URSS entretiennent depuis quelques années un partenariat avec l’Union européenne. Vous êtes déjà actif dans ces pays ou vous envisagez de le devenir ? Les programmes de l’UE peuvent vous aider à financer vos projets. Enterprise Europe Brussels (EEB) leur a récemment consacré un séminaire. Emmanuel Robert A rménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie, Ukraine : six pays, aux confins orientaux de l’UE, qui représentent ensemble un territoire de 75 millions d’habitants pour un PIB d’environ 320 milliards d’euros. Des pays dont les difficultés actuelles (retard économique, manque d’infrastructures…) sont autant d’opportunités de développement et qui présentent tous, à moyen terme, des perspectives de croissance supérieures à la moyenne européenne. D’autres programmes européens offrent d’importantes possibilités de financement dans les pays de l’Est. C’est le cas d’Horizon 2020 pour la recherche et le développement, doté de 80 milliards d’euros pour la période 2014-2020 et dont un pan entier est consacré aux pays voisins de l’UE. Comme le souligne Stéphane Joiris de Caussin, directeur d’EU Vox, Horizon 2020 ne se limite pas à la recherche fondamentale ou appliquée. Le programme peut également financer le lancement de nouveaux produits ou services, les études, la collecte d’information sur les marchés… Autre programme européen, Connecting Europe Facility (CEF) est destiné à l’interconnexion des infrastructures entre les pays européens et avec leurs voisins : énergie, transport, télécommunications… Enfin, on peut également évoquer le programme Erasmus+ pour l’éducation et la jeunesse, dont un volet est également consacré aux échanges internationaux. Dans le cadre de sa politique de voisinage, l’Union européenne a conclu avec eux, en 2009, le Partenariat oriental, souligne Anita Ryczan, représentante de la Commission européenne lors du séminaire. Objectif : soutenir leur développement économique, social et politique, au profit de la paix et de la prospérité partagées – bref, la concrétisation du soft power européen via le financement, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, de multiples programmes de coopération : réformes administratives, développement rural, éducation, justice, etc. Les entreprises tiennent évidemment une place importante dans ce vaste projet, que ce soit dans le cadre de marchés publics auxquels elles peuvent prétendre, ou via le financement de dossiers éligibles, notamment en matière de recherche & développement, d’énergie, de transports, d’éducation ou de formation… Matin Hasanov, consultant spécialisé, a présenté les possibilités des programmes EuropAid (instruments d’aide extérieure de l’UE). EuropAid publie régulièrement des appels d’offre pour les marchés de services, fournitures et travaux, ainsi que des appels à proposition – ces derniers s’appliquant aux projets « non lucratifs » qui, dans une certaine mesure, peuvent aussi concerner les entreprises. 12 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Pour les PME aussi Dans quelle mesure les PME peuvent-elles bénéficier de ces aides ? Les réponses sont multiples. Dans le souci de favoriser le développement des PME, l’UE s’est efforcée d’abaisser le seuil d’accès à ses programmes. Les appels d’offre ne concernent pas forcément de grands projets et nombre d’entre eux sont à la portée des PME. Ces mêmes PME peuvent aussi être concernées de manière indirecte, comme partenaires d’entreprises plus grandes. Enfin, comme le soulignait Elvina Garayeva, consultante de JWA Funding, venue présenter les programmes des institutions financières, il existe aussi beaucoup de possibilités de financement au niveau local, via les banques soutenues par la BEI. Les difficultés de terrain ne doivent pas être sous-estimées – sans même parler du conflit armé en Ukraine, qui a momentanément gelé les programmes dans ce pays – mais, si l’on veut s’implanter et se développer à l’Est, c’est probablement maintenant qu’il faut le faire. ● Vos prochains rendez-vous B2B Enterprise Europe Network : 17 et 18.06.2015 Greater Region Business Days - Luxembourg 3 au 5.06.2015 Mission for Growth - Taiwan Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be, 02 210 01 77 R.A. 07 05 2015 HEY S E L PALA IS 1 0 www.exportday.be • Marketing • Logistique • Interculturel • E-Commerce • Financement UE • Canaux de vente • Incoterms • Loi internationale • Focus sur les pays : Afrique, Brésil, Chine, France UNE JOURNÉE REGR OUPANT : • 16 ateliers & conférences • des sessions de coaching personnalisées • des rendez-vous B2B (Synergy Day) • des exposants • des moments de networking 2015 Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale 2015
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Chine : comment gérer les différences culturelles Pourquoi éprouvez-vous certaines difficultés avec vos partenaires chinois ? Parce que ceux-ci raisonnent et agissent en fonction d’une culture et selon des codes qui vous échappent. Jialin Zhang, consultante spécialisée, nous donne quelques conseils utiles avant de commercer avec les Chinois et ainsi éviter de sévères déconvenues préjudiciables au business entre les deux parties. Guy Van den Noortgate V oilà déjà 35 ans, la Chine entamait sous la houlette de Deng Xiaoping une série de réformes économiques qui, en l’espace de trois décennies, allaient faire de l’Empire du Milieu un acteur de premier plan de l’économie mondiale. On pourrait croire qu’aujourd’hui les entrepreneurs qui travaillent avec les Chinois sont bien conscients des différences culturelles existant entre l’Europe et la Chine, et évitent ainsi malentendus et impairs dans leurs relations commerciales. Il semble bien que ce ne soit pas le cas. Que du contraire, à en croire Jialin Zhang, Chinoise établie depuis plus de dix ans en Belgique, où elle a fondé le bureau China Expansion Consulting. Priorité aux relations et au réseau « D’abord, il convient de bien appréhender la différence qui existe entre un esprit chinois et un esprit occidental », explique-t-elle. « Le premier a une vision globale, entière, d’un sujet, et manque de perfectionnisme, alors que le second a une vision analytique centrée sur les détails. En termes d’écoute, les Occidentaux sont attentifs à ce qui est exprimé, au contenu, alors que pour les Chinois, c’est la manière qui dont sont exprimées les choses qui importe. Le langage corporel est primordial. Enfin, l’Occidental avance étape par étape sur base d’un agenda alors que le Chinois a une approche multitâches sans planning strict. Ainsi, il n’est pas rare qu’un Chinois annule au dernier moment un rendez-vous prévu de longue date au grand dam de son interlocuteur.» Si le networking est chez nous une manière parmi d’autres de rencontres et d’échanges, c’est selon Jialin Zhang, 14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 « l’essence même de la culture chinoise. Si vous ne maîtrisez pas ce point, vous ne pourrez pas réaliser correctement des affaires avec des partenaires chinois ». Voici quelques conseils prodigués par la consultante pour éviter les impairs : • Les contacts se font sur base de recommandations. Ne cherchez pas à contacter directement un interlocuteur sans avoir été mis en relation au préalable ; • La communication est orale. Le téléphone sera toujours plus apprécié que les mails. N’hésitez pas à vous rendre en Chine ; • Investissez et prolongez vos relations par des déjeuners ou dîners afin d’établir un climat de confiance ; • La confiance est difficile à gagner mais quand elle règne, les opportunités se développent. C’est pourquoi, plus qu’ailleurs, le business en Chine est avant tout une affaire de personnes. Ne pas perdre la face « La communication en Chine est un art », assène Jialin Zhang, qui indique que les difficultés avec un fournisseur chinois peuvent rapidement survenir et qu’il convient de ne pas blâmer votre fournisseur afin de lui éviter de perdre la face. C’est d’autant plus compliqué et délicat que « par respect, un fournisseur ne vous dira jamais qu’il n’a pas compris », note-t-elle. Avouez que ce n’est pas simple, même quand on est averti. « Dans le même temps, les fournisseurs chinois sont extrêmement flexibles et ils se couperont en quatre pour trouver une solution. Pour travailler avec les Chinois, il faut avoir un esprit ouvert et accepter les différences qui existent », conclut-elle. ● R.A. INTERNATIONAL La Turquie : un marché de proximité La Turquie a connu un ralentissement de sa croissance ces derniers temps mais ce grand pays n'en affiche pas moins une progression de PIB assez exceptionnelle et demeure un lieu où les opportunités d'affaires sont nombreuses et, surtout, réalisables. M. Sabih Akay, actuel responsable du bureau économique et commercial de Bruxelles Invest & Export à Istanbul, nous en parle. Propos recueillis par Didier Dekeyser Une mission économique aura lieu du 26 au 30 mai ; quel est l'intérêt d'y participer ? Sabih Akay : La prochaine mission ciblera Istanbul et Bursa, extraordinaires hubs d'activités économiques qui assurent à eux seuls près de 80 % de la productivité du pays ! Cela signifie que notre mission amènera les entrepreneurs bruxellois au cœur du miracle économique turc ! C’est une opportunité à ne pas rater, d'autant que nous serons accompagnés par Mme Jodogne, Secrétaire d'Etat bruxelloise en charge du commerce extérieur, et que nous rencontrerons trois personnalités politiques de premier plan, à savoir les maires d'Istanbul, de Bursa et de Beyoglu (qui, à eux trois, sont à la tête de près de 20 millions d'habitants !), ce qui facilitera grandement la conclusion d'éventuels accords. Par ailleurs, notre séminaire de préparation des entrepreneurs avant mission leur permettra de prendre connaissance des codes de conduite commerciaux appropriés. Bref, les atouts sont dans notre jeu et pour qui s’intéresse au développement de son entreprise, c’est l’occasion idéale : les inscriptions sont ouvertes ! (www.invest-export.irisnet.be/web/export/-/ turquie-mission-economique-26-30-mai-2015). Mais on pourrait citer aussi la pétrochimie, l’agro-alimentaire, l’industrie du bois, la construction de machines, etc. Le pays étant encore en développement accéléré et ayant de grandes ambitions internationales, des travaux d’infrastructure impressionnants sont en projet ou en cours et, là aussi, malgré le développement qualitatif de l’expertise turque en certains domaines, il y a beaucoup de possibilités d’affaires pour nos entreprises qui ont un know-how reconnu dans ce genre de travaux. Pour ne citer que deux « chantiers », il faut évoquer la construction du troisième pont sur le Bosphore, projet pharaonique qui requiert des savoir-faire hors du commun en génie civil, ou la construction du troisième aéroport d’Istanbul à laquelle est affecté un budget de cinq milliards de dollars ! Et autour de cela graviteront bien évidemment tous les travaux annexes à ce genre de projet, comme l’informatique, la signalisation, l’éclairage, la sécurité, etc. Le pays est-il ouvert à l’accueil de nos entreprises, notamment lorsqu’il s’agit de marchés publics comme l’aéroport ? Bien sûr ; mais comme souvent en matière de marchés publics, il est conseillé de s’allier avec une entreprise locale. Nous pouvons assister les entreprises pour trouver le bon partenaire. Le droit turc est-il adapté à nos usages commerciaux ? Oui, assez bien, car le droit turc présente beaucoup de similitudes avec les systèmes de droits appliqués en Europe dont il est dérivé. Dans le contrat d’affaire, il vaut mieux prévenir en se référant à des lois internationales ; il faut être attentif aux méthodes de résolution d’éventuels conflits, etc. Mais il ne s’agit là que de règles de bon sens qui doivent s’appliquer dès lors que l’on commerce à l’extérieur de ses frontières. Le 1er août 2015, Mme Mortier succèdera à M. Akay comme attaché économique et commercial de Bruxelles Invest & Export à Istanbul. La participation de secteurs particuliers estelle souhaitée ? Quels besoins de l'économie turque nos entreprises pourraient-elles satisfaire ? La mission est multisectorielle car cela correspond à la grande diversité d’industries que comptent les zones que nous visiterons. Il y a évidemment des secteurs proéminents, comme à Bursa où l’industrie automobile est extrêmement forte avec la présence des plus grands constructeurs et de tous les sous-traitants qui œuvrent en synergie avec eux ; ou encore le textile, domaine dans lequel la Turquie excelle. Y-a-t-il des restrictions aux échanges avec la Turquie ? Le pays a conclu avec l’Union européenne un accord d’union douanière qui autorise les échanges sans restrictions douanières, quotas, préférences. Cet accord performant explique pourquoi de si nombreuses entreprises du monde entier ont fait de la Turquie leur principale source d’approvisionnement et de production. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 15 R.A.
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Le crédit bancaire n’a plus le monopole FINANCER L’ENTREPRISE Par contrainte – les banques prêtent de plus en plus difficilement – mais aussi par opportunité – l’internet amène de nouvelles façons participatives de consommer mais aussi d’investir –, nombre de PME débutantes ou confirmées explorent de nouveaux modes de financement. Le crowdfunding a le vent en poupe, tout comme le business angeling. U ne vaste étude au niveau européen publiée en février1 par la Judge Business School de l’Université de Cambridge, en collaboration avec le consultant EY, l’a confirmé : les formes de financement alternatives, en ligne, pour les entreprises ont la cote. Pas seulement le crowdfunding sous ses différentes formes, qui monopolise l’attention médiatique, mais aussi les prêts entre particuliers (P2P lending), encore peu connus en Europe continentale. La frilosité des banques depuis la crise financière, mais aussi l’apparition de nouveaux canaux internet qui facilitent la mise en relation entre ceux qui ont l’argent et ceux qui en ont besoin, sont propices au développement de nouveaux modes pour lever des fonds. 7 milliards en 2015 Basé sur le sondage de 255 plateformes de crowdfunding ou d’intermédiation en ligne en Europe, notamment auprès de CrowdIn et Look&Fin en Belgique, l’étude de Cambridge indique que la « finance alternative » a grandi de 144 % en 2014, pour atteindre près de 3 milliards d’euros. La Grande-Bretagne se taille la part du lion : le poids de ce marché est estimé à plus de 600 millions d’euros, avec une croissance moyenne de 115 % sur ces trois dernières années. La Belgique est pour l’instant en queue de peloton (voir graphique page suivante), même si un mouvement de rattrapage semble amorcé. À un tel rythme de croissance, le marché européen de la finance alternative en ligne devrait atteindre 7 milliards d’euros en 2015 (plus de 1,3 milliard sans la Grande-Bretagne). C’est le prêt P2P à des fins de consommation personnelle qui est de loin la première forme de financement Olivier Fabes alternative, en termes de volumes. Pour ce qui est du financement à des fins professionnelles, c’est le crowdfunding basé sur la récompense (généralement, l’investisseur reçoit des produits en avant-première, des éditions spéciales, etc.) qui occupe le haut du pavé, suivi du prêt de particulier à particulier et le crowdfunding basé sur une prise de participation. Les auteurs de l’étude pointent qu’avec le temps, ces nouveaux modes de financement en ligne deviennent de moins en moins « alternatifs », en ce sens que des investisseurs institutionnels et les banques par exemple s’y intéressent de plus en plus. Complémentarité Une évolution qu’Olivier de Duve, cofondateur de MyMicroInvest, la principale plateforme de crowdfunding en Belgique, constate également : « Plus que concurrents, nous sommes en fait très complémentaires avec les modes de financement traditionnels. Il arrive de plus en plus que les banques conditionnent un crédit à une PME si celleci renforce ses fonds propres. Et elles suggèrent ellesmêmes de procéder à un crowdfunding. A l’inverse, les jeunes entreprises qui ont déjà réalisé un crowdfunding ont plus de crédibilité pour aller frapper à la porte des banques. » Ce n’est pas pour rien que MyMicroInvest a signé des partenariats avec BNP Paribas Fortis et Keytrade Bank ces derniers mois. La plateforme de crowdfunding belge a réalisé 16 opérations de financement participatif sur l’ensemble du pays en 2014, pour un total de 3,3 millions d’euros. Soit une 1. Moving Mainstream. The European Alternative Finance Benchmarking Report, Robert Wardrop, Bryan Zhang, Raghavendra Rau and Mia Gray, février 2015, disponible en ligne sur www.jbs.cam.uk.co. 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 VOUS CRÉEZ UNE ACTIVITÉ À FINALITÉ COMMERCIALE… • Vous devez passer un examen pour prouver vos capacités entrepreneuriales ? • De nationalité non-européenne, vous avez besoin d’une carte professionnelle ? Adressez-vous à votre administration régionale. Plus d’informations sur www.bruxelles-economie-emploi.be.
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TOPIC « Nous sommes étonnés de la diversité de profils des entreprises qui réussissent de belles levées de fond sur notre plateforme. C’est très difficile d’épingler un secteur de prédilection. Ce sont plutôt des sociétés de produits, mais il y a aussi de beaux succès dans les services. La seule constante, c’est le côté émotionnel. Chaque entreprise a une histoire qui parle aux investisseurs », explique Olivier de Duve. Des financements à la carte Impulse, l’agence publique bruxelloise dédiée au soutien à l’entrepreneuriat, a fait le total des financements obtenus en 2014 par les jeunes entreprises à potentiel qu’elle a accompagnées. Des 46 dossiers concernant directement une recherche de fonds, il ressort que le crédit ne pèse plus que 50 % dans le « mix de financements » des jeunes entreprises. Le volume de la finance alternative en ligne par habitant en Europe augmentation de 65%. Elle est surtout spécialisée dans les prises de participation (par opposition à un Look&Fin plutôt actif dans le crédit), mais s’intéresse également aux prêts (formules dites « mezzanine »), avec une prédilection pour l’immobilier. Elle a ainsi déjà cofinancé la rénovation d’un hôtel à Bruxelles, le Neufchâtel. Ce n’est pas la seule entreprise bruxelloise à avoir fait appel aux services de MyMicroInvest ; on peut également citer Domobios (solution anti-acariens), Sacriana.com (vins en ligne) ou Belgibeer. Les différentes sources de financements obtenus se répartissent comme suit : 50 % sous forme de crédits (essentiellement bancaires), 14 % sous forme de subsides de R&D (entre autres via Innoviris) et 36 % sous forme de capital (prises de participations, investissements à risque). L’époque où un entrepreneur allait simplement voir son banquier pour amorcer la pompe semble donc bien révolue. « Comme chaque projet est différent, chaque mix de financement l'est également. Il y a quelques années, les banques osaient encore sortir du cadre strict de leur gestion de risque pour soutenir des entrepreneurs. Ça coûte cher le crowdfunding ? : Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Que coûte une campagne de financement par la foule ? Chaque plateforme a bien sûr ses spécificités et tarifs. Fer de lance du crowdfunding en Belgique, MyMicroInvest demande autour de 4.000 euros de frais juridiques pour l’organisation d’une campagne non régulée (inférieure à 100.000 euros) et 12.000 euros pour une campagne régulée (incluant la réalisation d’un prospectus FSMA). Cela peut paraître cher pour une starter, par rapport à une levée de fonds avec des business angels, mais il ne faut pas oublier qu’une campagne de crowdfunding n’est pas qu’une opération financière. C’est aussi et peut-être surtout une opération marketing qui vise à accroître votre visibilité et acquérir du feedback de vos clients (potentiels). « Et pour les PME, le coût d’une opération de crowdfunding sera inférieur à celui d’une opération de marché relativement lourde, qui implique des frais d’avocats », souligne Olivier de Duve. Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel La plateforme se rémunère en fait sur l’investisseur, en prélevant au total 12 % (2 % chaque année) sur les 6 ans de la prise de participation au capital. 18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 © University of Cambridge and EY 2015-03-05 Le business angel est tendance Le business angeling, à savoir le fait pour des investisseurs privés, souvent ex-entrepreneurs, de consacrer non seulement de l’argent mais aussi un peu de temps pour soutenir de jeunes entreprises, ne date pas d’hier. BeAngels, le principal réseau en Belgique, existe depuis 15 ans et est l’un des plus influents en Europe, mais il ne s’est jamais aussi bien porté. 2014 a même été une année record avec 20 dossiers financés, pour environ 3,3 millions d’euros. Ceuxci portent à 240 le total d’entreprises financées en 15 ans. La mise moyenne par investisseur est de 50.000 euros. Par rapport au crowdfunding, une démarche de business angeling demande pas mal de préparation pour l’entreprise concernée (pour présenter un business plan susceptible de convaincre les investisseurs), mais ne coûte pas très cher (500 euros avant de « pitcher ») et permet d’acquérir des compétences externes souvent déterminantes. En échange, l’entrepreneur doit faire preuve de transparence et être ouvert à la critique. Depuis la crise financière, le financement bancaire est devenu beaucoup plus difficile d’accès pour les entrepreneurs, qui n’ont dès lors pas d’autres choix que d’explorer des voies alternatives », expliquait récemment au Soir Rodolphe d'Udekem, expert en financement chez impulse. brussels. ● Olivier de Duve (MyMicroInvest) : « Nous sommes étonnés de la diversité de profils des entreprises qui réussissent de belles levées de fond sur notre plateforme. C’est très difficile d’épingler un secteur de prédilection. » Le « winwinlening » gagne du terrain en Flandre Chaque année, la mesure fiscale « winwinlening » convainc un nombre croissant de personnes d’investir dans des PME en Flandre. Son principe est très simple : quiconque investit à hauteur de maximum 50.000 euros dans une entreprise peut récupérer du fisc 2,5 % du montant investi. De son côté, la PME ou start-up (moins de 250 personnes et/ou moins de 50 millions de chiffre d’affaires) peut obtenir des prêts sous cette forme pour un maximum de 200.000 euros par an. La mesure vise surtout la famille, les amis ou les connaissances qui veulent apporter un coup de pouce financier à des entrepreneurs qu’ils connaissent, de près ou de loin. Le crédit a une durée standard de 8 ans, mais peut être remboursé anticipativement. Le taux d’intérêt ne peut pas être supérieur au taux d’intérêt légal, qui était de 2,75 % en 2014, et ne peut pas non plus être inférieur à la moitié de ce taux de référence. La mesure, introduite en 2006, est bien sûr soumise à un certain nombre de conditions, détaillées sur le site de la Participatiemaatschappij Vlaanderen, qui coordonne les dossiers : www.pmv. eu. Chaque investissement doit être signalé un moyen d’un formulaire en ligne. De jeunes entrepreneurs ont même créé une plateforme en ligne www.winwinnaar.be, pour mettre en relation entreprises en manque de cash et investisseurs potentiels. Sans être le raz de marée que d’aucuns espéraient peut-être, le ‘winwinlening’ progresse d’année en année. Pour 2014, quelque 1.945 prêts ont été enregistrés pour un montant total de 53,5 millions, contre 1.669 dossiers en 2013 pour un volume de 46,5 millions – soit tout de même plus de 15% d’augmentation. Le montant moyen du crédit « win-win » est de 27.500 euros. La mesure bénéficie à des entreprises de tous secteurs, avec une BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 19 prédominance toutefois du commerce (19,27%), des professions libérales et des métiers scientifiques et techniques (15,48%), puis de la construction (10,85%). La mesure a été utilisée majoritairement par des entreprises débutantes (starters de moins de 5 ans) : 1.073 prêts sur le total de 1.945. On sait à bonne source que le « winwinlening » suscite pas mal d’intérêt en Wallonie et à Bruxelles. Les discussions vont bon train, comme on dit … Avec cette mesure, la Flandre a ellemême voulu rester compétitive face à ses voisins néerlandais, qui stimulent encore plus nettement l’investissement à risque au moyen de mesures dites « Tante Agathe ». ● O.F. R.A.
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TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Votre facture rachetée par une autre PME, en ligne La start-up bruxelloise edebex fait œuvre pionnière en Belgique avec sa plateforme d’achat-vente de créances commerciales en ligne, entre entreprises. Une formule qui a déjà fait ses preuves aux États-Unis. Son fondateur Xavier Corman nous explique pourquoi edebex est bien partie pour générer un volume de transactions pour 20 millions d’euros cette année. Olivier Fabes «V endez vos factures ouvertes et recevez l’argent en moins de 72 h » : la promesse d’edebex est on ne peut plus claire. Cette plateforme internet, sorte d’eBay de la créance commerciale, met en relation, d’un côté, des start-up ou des PME en forte croissance, des entreprises en procédure de réorganisation judiciaire ou tout simplement confrontées à une dépense exceptionnelle, et de l’autre des PME, des sociétés de management ou de services qui ont trop de trésorerie et veulent éviter de payer trop d’impôts ou tout simplement faire fructifier leur cash. Réellement opérationnelle depuis septembre 2014, après un an de tests, la plateforme a déjà vu transiter pour 2 millions de transactions rien qu’en octobre et novembre. Et les chiffres vont croissant. « Nous comptons plus de 200 utilisateurs, dont entre 25 et 30 acheteurs, pour la plupart très fidèles », explique Xavier Corman. Parce qu’edebex semble répondre à un besoin criant : « Nous donnons en fait une tournure moderne à une pratique, la lettre de change, qui existe depuis la Renaissance. Il y a encore quelques années, les banques jouaient encore ce rôle en faisant de l’avance sur facture, mais ce service a maintenant largement disparu. Les banques et un certain nombre d’acteurs spécialisés proposent encore du ‘factoring’ (ou affacturage en français) mais pour de gros volumes de factures et avec un certain nombre de contraintes, notamment de dépôt de garanties. » Xavier Corman se garde toutefois bien de jeter la pierre aux banques : « Vu les faibles marges sur les taux d’intérêt, elles ne peuvent plus se permettre de prendre des risques. Pour les crédits avec un profil de risque élevé, elles exigent de solides garanties personnelles. Ce qui stimule effectivement de nouveaux modes de financement, que ce soit via une plateforme comme la nôtre ou le crowdfunding. Nous coûtons au final sans doute plus cher qu’un crédit bancaire, mais l’entrepreneur ne doit pas hypothéquer sa maison. Et l’investisseur sait où va son argent. Une autre évolution, permise également par le crowdfunding, c’est que les nouveaux entrepreneurs acceptent de compter parmi leurs investisseurs des gens qu’ils ne connaissent pas. » 20 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Xavier Corman, fondateur d’edebex. Toutes les créances vendues sur edebex sont couvertes par une assurance en cas de défaut de paiement. La plateforme assure le suivi des dossiers, les rappels, etc., et passe le relais à l’assureur-crédit Euler Hermes le cas échéant. « Nous avons vraiment très peu de dossiers de contentieux », observe Xavier Corman. 2,75 % de frais de service Le vendeur doit s’acquitter de 25 euros de coût forfaitaire de mise en vente, puis de frais de service à hauteur de 2,75 % une fois la créance vendue, auxquels s’ajoutera le discount accordé au prêteur. « Pour ce prix, l’entreprise peut continuer à faire son business. » L’acheteur est rémunéré à raison d’un taux de 0,75 % par avance de 30 jours, ce qui fait un taux d’intérêt compris entre 6 et 9 % sur un an ; bien mieux qu’un compte en banque donc. « Les banque nous regardent avec curiosité. Nous considérons que nous sommes complémentaires. Certains banquiers, qui n’ont plus de pouvoir de décision, n’hésitent pas à nous envoyer des clients », explique Xavier Corman. Installée à l’incubateur Icab (près de la VUB), edebex emploie six personnes à temps plein plus un réseau d’indépendants. Mi-février, elle a décroché un subside de 240.000 euros auprès d’Innoviris. ● Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00
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Olivier de Brauwere, cofondateur de Brussels Beer Project (à droite, en compagnie de son associé Sébastien Morvan) : « Il faut que la volonté d’impliquer le public soit dans votre ADN. » FINANCER L’ENTREPRISE Brussels Beer Project aura bientôt sa propre brasserie Pionnier du crowdfunding en Belgique, comme source de financement mais aussi et surtout comme moteur de co-création, Brussels Beer Project se prépare à inaugurer sa propre brasserie, après avoir déjà lancé trois bières (dont la Delta) et quelques éditions limitées. La « foule » ouvre également la porte des banques, comme le confie son cofondateur, le bien-nommé Olivier de Brauwere. Olivier Fabes U ne bonne année et demie après avoir essuyé les plâtres du crowdfunding en Belgique, Brussels Beer Project est occupée à comparer les propositions de crédit de trois banques. Sans enthousiasme, car les garanties exigées sont élevées, mais au moins les portes s’ouvrent à l’entreprise cofondée par le Bruxellois Olivier de Brauwere et le Breton Sébastien Morvan. Ils devraient pouvoir produire leurs bières dans leur propre micro-brasserie sur 500 m², rue Dansaert. Objectif : 200 brassins par an, soit 600.000 bouteilles. « Les banques n’ont pas dit explicitement que le crowdfunding les rassure, mais on sent bien que cela renforce notre crédibilité », déclare Olivier de Brauwere, qui s’est lancé dans ce projet brassicole après avoir travaillé pour des multinationales, notamment Procter&Gamble. Son associé a quant à lui travaillé dans la microfinance. Mi-février, ils ont bouclé avec succès leur deuxième opération de crowdfunding « par récompense » : chaque « investisseur », en échange d’une mise de 160 euros, recevra 12 bières par an, à vie. 1.110 crowdfunders y ont participé, pour un montant de plus de 120.000 euros. Brussels Beer Project avait déjà levé plus de 50.000 euros en 2013, toujours sur une plateforme web qu’elle a créée elle-même. La « communauté » de crowdfunders sert également de caisse de résonance à la jeune entreprise, qui s’est inscrite dans une démarche de co-création. Sa bière la plus connue, la Delta, est par exemple le résultat d’un vote entre quatre prototypes. 22 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 La « foule » est souvent source d’idées innovantes ou de concepts originaux. Voici peu, Brussels Beer Project dévoilait la Babylone, une bière brassée à partir de pain frais recyclé, fruit d’une collaboration avec Coduco, Delhaize et l’atelier Groot Eiland. Les leçons Avec le recul, Olivier de Brauwere retire quelques conseils de sa double opération de crowdfunding, du moins pour ce type d’opération basée sur la « récompense » (contrairement à une prise de participation) : « Il faut venir avec un concept original et novateur. Notre idée de ‘bière à vie’ nous a valu de jolies retombées médiatiques. Le crowdfunding se généralise et juste distribuer des ‘goodies’ ne suffit plus pour attirer l’attention des investisseurs. Il faut que l’échange reste simple mais génère une vraie valeur pour les personnes, du moins si on souhaite aller au-delà de la famille et des amis. » Le crowdfunding peut amplifier une démarche marketing, mais ne suffit pas à assurer une visibilité. « Il faut se montrer par ailleurs, à des événements, faire parler de soi… Et il faut surtout que la volonté d’impliquer le public soit dans votre ADN. Nous répondons à une trentaine de mails par jour. Cela prend du temps mais cela crée aussi de la valeur ajoutée. » ●
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TOPIC Osez le recouvrement ! FINANCER L’ENTREPRISE Bien des dirigeants ne prennent pas en charge leurs impayés suffisamment tôt et ne s’en préoccupent qu’au moment où ils rencontrent des difficultés de trésorerie. Pourtant, bien gérés, les soucis de ce genre ne devraient pas influencer la santé financière de l’entreprise. Vous ne savez pas comment faire ? Vous n’en avez pas le temps ? Les sociétés de recouvrement sont peut-être une solution pour vous. Gaëlle Hoogsteyn D ans de nombreuses entreprises, la gestion des débiteurs constitue un aspect sous-estimé du business : l'intérêt pour le paiement des factures dans les délais est souvent subordonné à la préoccupation de gagner de nouveaux clients. Bien des dirigeants ne prennent pas en charge leurs impayés suffisamment tôt et attendent de se trouver face à des difficultés de trésorerie pour s’en préoccuper. Jean-Marie Conter, Président de l’Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés : « Tous nos comptables le disent : les impayés sont de plus en plus nombreux. Les délais de paiement s'allongent jusqu’à devenir une sorte de ‘crédit fournisseur’ utilisé par les entreprises pour pallier leurs problèmes de trésorerie. » Dans un contexte économique difficile, la société de recouvrement de créances peut être considérée comme un véritable partenaire capable, de par ses compétences, d’intervenir à tous les stades de la relation clients. Les études réalisées auprès des sociétés de recouvrement Conseil : avant de vous engager dans une relation contractuelle avec une entreprise de recouvrement, vérifiez son positionnement par rapport au respect des obligations légales. Le recouvrement de créances par un tiers est en effet une activité très réglementée. Le législateur a mis en place un ensemble de décrets et d’articles qui encadrent strictement cette profession et déterminent les obligations des différentes parties. Vous pouvez également choisir une société membre de l'Association Belge des Sociétés de Recouvrement (ABR) qui regroupe 15 des quelque 80 bureaux de recouvrement actifs en Belgique. « Tous les membres sont des professionnels du secteur, sélectionnés en fonction de la confiance qu'ils inspirent au quotidien au travers de la qualité de leur travail. Ils répondent à des exigences strictes en termes de structure, de liquidités et de solvabilité, et observent un code de conduite strict », assure Etienne van der Vaeren. En 2010, les 12 sociétés membres de l’ABRBVI ont retourné 176 millions d’euros à leurs clients. 24 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 annoncent ainsi près de 80 % de réussite. « La force d’une société de recouvrement est de recréer du dialogue là où il n’y en avait plus », déclare Etienne van der Vaeren, Président de l’Association Belge des Sociétés de Recouvrement. Par ailleurs, l’appel à un professionnel du recouvrement ne se fait jamais à perte : le service est financé par la créance recouvrée, la majorité des sociétés de recouvrement ne facturant qu’après encaissement du débiteur. Jean-Marie Conter : Les impayés sont de plus en plus nombreux. Les délais de paiement s'allongent jusqu’à devenir une sorte de ‘crédit fournisseur’. Externaliser son recouvrement permet de consolider la stratégie de gestion des impayés. Le simple fait de passer par une société spécialisée est efficace en soi : votre débiteur constate qu’il a affaire à un nouvel interlocuteur et qu’il s’agit d’un professionnel du recouvrement. Cela a forcément un impact psychologique. Même phénomène quand il reçoit des lettres à en-tête de ce cabinet… Jean-Marie Conter est plus nuancé : « Actuellement, la crise est telle que de nombreux particuliers et entreprises sont dans des situations financières dramatiques. Certains indépendants ne sont plus en ordre ni de cotisations sociales, ni de TVA. Alors, ce n’est pas une lettre d’une société de recouvrement qui va leur faire peur. » Est-ce utile pour ma petite société ? Il est des a priori qui ont la vie dure. Beaucoup d’entrepreneurs pensent que seules les grandes entreprises peuvent recourir à la sous-traitance du recouvrement Pourtant, et surtout dans le cas d'une PME, sous-traiter des services non centraux peut s'avérer avantageux. « En effet, dans une petite société, il est bien souvent difficile de mobiliser des collaborateurs sur le recouvrement alors que la recherche du chiffre d’affaires est la priorité. En choisissant la sous-traitance, elle peut se concentrer sur ses activités de base. L'outsourcing crée aussi la posR.A. Les principaux avantages d'une sous-traitance : • L’entreprise peut se concentrer sur son métier de base. • Les liquidités et le fonds de roulement augmentent. • Les créances dues font l'objet d'un suivi correct, intensif, rapide et professionnel en vue d'un recouvrement optimal. • Dans tous les cas, les relations commerciales avec les clients sont respectées. • Les frais d'exploitation deviennent mieux gérables grâce aux économies d'échelle côté fournisseur. • On peut faire appel à des spécialistes sans devoir effectivement les engager. • Les entreprises de recouvrement sont contrôlées strictement par le SPF Économie. Martine 't Jampens : sibilité de tirer parti de connaissances professionnelles qui, parfois, manquent à l'entreprise », précise Etienne van der Vaeren. Une étape après l’autre Les sociétés de recouvrement de créances interviennent à différents stades mais, très souvent, les créanciers préfèrent tenter d’abord eux-mêmes une approche à l’amiable. Ce n’est en général que lorsque celle-ci a échoué que les dirigeants font appel à une société de recouvrement. « Le fait de retarder le recours à des spécialistes répond à la volonté de conserver en interne la relation commerciale par rapport au client. Mais, plus tôt ils interviennent, plus la gestion des créances sera efficace. C’est pourquoi nous avons créé un service de pré-recouvrement qui s’occupe du dossier dès l’émission de la facture. Nous travaillons aussi sur la prévention en prodiguant, par exemple, des conseils sur la manière de rédiger de bonnes conditions générales de vente », précise Martine 't Jampens, directrice générale de Contentia. « Plus la personne est endettée, plus il sera difficile de récupérer la créance », confirme Jean-Marie Conter. A défaut, l’entreprise de recouvrement doit être saisie dès que le délai de règlement arrive à expiration. Il est souhaitable pour tous les acteurs que la procédure ne dépasse pas la première phase, celle du recouvrement à l’amiable. Le cabinet de recouvrement opère à ce moment-là par relances téléphoniques, envoi de courriers, puis d’une lettre de mise en demeure si les premières tentatives ne sont pas concluantes. « Nous cherchons à récupérer les sommes dues de manière progressive, afin Etienne van der Vaeren : La force d’une société de recouvrement est de recréer du dialogue là où il n’y en avait plus. Nous travaillons aussi sur la prévention en prodiguant, par exemple, des conseils sur la manière de rédiger de bonnes conditions générales de vente. s’avérer nécessaire pour mener à bien certaines actions. Au final, ce sera un juge qui statuera sur les mesures à prendre. Comment choisir un prestataire ? Les acteurs de ce marché sont nombreux et il est préférable de faire un choix en étudiant préalablement avec attention le contexte de votre projet. Les paramètres à prendre impérativement en compte sont, d’une part, votre profil d’entreprise et vos besoins en termes de gestion de postes clients, et d’autre part, les capacités de la société de recouvrement à répondre à vos exigences. Outre des pratiques locales spécifiques, les entreprises ont des modes de gestion propres à leur domaine d’activité. « Un garagiste n’applique pas les mêmes standards de gestion qu’une entreprise industrielle ou un prestataire de services informatiques. Pour répondre efficacement aux particularités des différents domaines d’activité, des prestataires de recouvrement se sont spécialisés par secteurs », explique Etienne van der Vaeren. Cette spécialisation porte notamment sur les règles de gestion en vigueur dans la profession en question, la gestion de la relation clients et des procédures de relance, les spécificités financières et juridiques. Il est également important que l’entreprise à laquelle vous allez confier la gestion de vos créances vous apporte la preuve de son efficacité (procédures, modes d’intervention, traçabilité des échanges, etc.) et de sa performance (quantitative et qualitative). « Chez Contentia, nous mettons à la disposition de nos clients des outils numériques leur permettant de suivre l’état d’avancement de leurs dossiers. Cet accompagnement personnalisé, proposé aux PME et aux grands groupes, permet d’établir une relation de confiance durable », conclut Martine 't Jampens. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 25 TOPIC de ménager autant que possible la relation commerciale entre l’entreprise créancière et son débiteur », atteste Martine 't Jampens. « Mieux vaut un bon arrangement qu’un mauvais procès », confirme Etienne van der Vaeren. Si la procédure à l’amiable échoue, la phase suivante est le recouvrement par voie judiciaire. L’intervention d’un autre type de professionnels (avocat ou huissier) peut alors R.A. R.A.
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Quels outils régionaux pour les PME ? FINANCER L’ENTREPRISE Le SPF Finances a questionné 6.640 PME pour en savoir plus sur leur financement, notamment leur accès au crédit bancaire. Il apparaît plus difficile à obtenir qu'autrefois, surtout pour les entreprises débutantes. Mais il ne suffit pas de demander un crédit auprès d'une banque ; encore faut-il pouvoir présenter un projet structuré, rencontrer plusieurs organismes prêteurs, explorer la piste des financements alternatifs, etc. À cet effet, la Région bruxelloise propose l'assistance experte d'un organisme dédié, Impulse. Son CEO Bruno Wattenbergh nous répond. Didier Dekeyser BM : Comment et où se financer quand on est une start-up, une TPE ou une PME bruxelloise ? Bruno Wattenbergh : D’abord traditionnellement avec de bons vieux fonds propres, votre propre argent : c’est la base qui va permettre d’aller chercher des sources complémentaires de financement. On parle habituellement des 3F, les friends, family and fools. « On ne prête qu’aux riches » reste un adage pour les entrepreneurs d’aujourd’hui. Ensuite, traditionnellement, l’entrepreneur va recourir aux banques et, oui, elles prêtent encore aux entrepreneurs aujourd’hui, même si elles demandent plus de fonds propres et plus de garanties. Enfin, ne perdons pas de vue que le meilleur financement, surtout pour une startup, c’est le client ; ce sont les acomptes payés (et donc les négociations sur les commandes), c'est convaincre le client de préfinancer une part maximale des coûts, etc. —ce qui, bien sûr, n’est pas toujours possible. Notons aussi que la manière de « fabriquer » un business plan de startup ou de PME a totalement changé en dix ans : auparavant, on rédigeait un business plan avec beaucoup de fantaisies invérifiables et tout le monde trouvait cela normal ! Aujourd’hui, la règle est de formuler clairement de grandes hypothèses avant de rédiger le business plan et de mener des tests les plus proches possibles de la réalité pour valider ces hypothèses. Si l’on part du principe que le méta-objectif du plan d’affaire, c’est de diminuer le risque, je préfère une série de tests confirmant les grandes hypothèses sur lesquelles repose la viabilité du projet plutôt que 40 pages et 20 tableaux Excel rédigés exclusivement devant un ordinateur. L’entrepreneuriat est un sport de contact ! 26 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 L'agence Impulse propose-t-elle une aide à la constitution de dossiers pour obtenir des aides ou des crédits ? Oui. Nous avons deux experts financiers extraordinaires, en ce sens qu’ils sont non seulement des spécialistes du financement et du business plan, mais qu’ils voient beaucoup de projets, qu’ils challengent les entrepreneurs sur la stratégie de l’entreprise, sur son business model, etc., avant de chercher avec l’entrepreneur —et de trouver — le meilleur mix de financement. Pour vous donner une idée, en 2014, ils ont aidé 250 entreprises dans différents domaines, dont la recherche active de financement, avec à la clé près de 10 millions d’euros levés en capital, aides à l’innovation et dette, répartis entre 50 entreprises, de nombreux autres dossiers étant encore en cours. Nos analystes identifient également bien sûr toutes les aides publiques disponibles. Quid des financements alternatifs, dont le crowdfunding par exemple ? Où en est-on chez nous ? Qu'est-ce qui marche bien ailleurs et qui demeure sous-développé chez nous ? En pratique, Il y a aujourd’hui une véritable gamme d’outils de financement, même si l’entrepreneur n’est pas au courant. De là notre rôle, et celui de BECI, de pouvoir, sur la base d’un projet précis, identifier rapidement les solutions les mieux adaptées. Nous orientons des projets vers différents modèles de crowdfunding, mais ce type de financement n’est pas adapté à tous les projets ni à tous les types d’entrepreneurs. Il y a de nombreuses offres de financement alternatif ; certaines ont déjà disparu, mais c’est un phénomène schumpétérien logique… Financement des entreTOPIC prises : quelques tendances L'étude sur le financement des PME de 20141 méthodologiquement apporte une tendance, comparative d'une situation précédente apparentée. Il faut cependant souligner que seuls 900 formulaires valides ont constitué cette enquête. Nous en relevons quelques points remarquables : • Forte utilisation du crédit de caisse : 16 % pour les PME de plus de 10 salariés, 29 % pour les microentreprises et 40 % pour les entreprises débutantes (NB : les intérêts élevés du crédit de caisse – qui vont même encore souvent jusqu’à 10 % pour les nouveaux contrats – sont considérés par les entrepreneurs comme étant d'un niveau intolérablement élevé à un moment où les taux d’intérêts sont historiquement bas) ; • Les entrepreneurs ont un manque total de connaissance au sujet de la notation que la banque leur attribue (72 % l’ignorent) ; • Dans la relation avec une banque, un bon comptable ou expert-comptable joue un rôle important ; or, assez peu d’entreprises ont recours à ce médiateur naturel ; • 40 % des entreprises n’ont déposé la demande de crédit qu’auprès d’une seule banque (52 % pour les microentreprises) ; • Seules 0,1 % des PME belges a fait appel au crowdfunding, qui a donc encore un gros retard à combler par rapport aux pays anglo-saxons et aux Pays-Bas ; • L’étude montre que les prêts du Fonds de Participation étaient très courus par les entreprises débutantes et recommande donc que les trois fonds régionaux qui le remplacent reçoivent la capacité d’action nécessaire. Beaucoup d'aides, beaucoup de « distributeurs » en RBC : rationalisation en vue ? Du côté public, la première grande rationalisation, c’est la régionalisation du Fonds de Participation, qui a vu les produits devenir moins attrayants pour les entreprises bruxelloises. Il y a un véritable enjeu à voir la Région convenablement financer l’ex-SRIB (finance.brussels) pour que l’on dispose de fonds propres publics qui puissent jouer le rôle de tremplin, ceci afin d’obtenir d’autres investisseurs et du financement bancaire classique. Une remarque qui vaut également pour Brustart. Que va nous apporter de plus ou de moins le processus de régionalisation des compétences ? Quel avenir pour les aides à l’expansion économique, les aides à la R&D ou au commerce extérieur ? Comme je le disais, le Fonds de Participation fonctionnait bien, il était contrôlé étroitement par les représentants des 1. http://economie.fgov.be/fr/modules/publications/analyses_etudes/etude_sur_le_financement_des_pme_2014.jsp classes moyennes, il travaillait à stimuler l’entrepreneuriat, en échange de l’acceptation d’un certain niveau de pertes. Il était aussi étroitement à l’écoute des besoins des entrepreneurs. Dans un contexte de financement moins large, la nouvelle filiale Brupart n’a pas pu accoucher de produits aussi attractifs que ceux du Fonds de Participation. Il est clair qu’une des priorités, c’est de donner à Brupart et à Brustart les moyens qu’ils méritent et de leur permettre de prendre des risques. À titre personnel, je préfère donner du capital avec l’espoir qu’il soit remboursé plutôt que des aides à l’investissement qui, souvent, créent la conviction d'un réel effet d’aubaine, car je crois que cet investissement aurait malgré tout eu lieu. D’une manière plus générale, toutes ces aides doivent être réorganisées globalement pour les rendre beaucoup plus souples, pour permettre à la Ministre de l’Économie, de l’Exportation et de la Recherche d’adapter chaque année, sans devoir légiférer, les types d’aide, les montants, les critères… de manière à ne pas risquer d’être en retard par rapport aux besoins des entreprises. Bruno Wattenbergh (Impulse) : « L’entrepreneuriat est un sport de contact ! » Enfin, il faudrait que toutes ces aides puissent être évaluées régulièrement avec des KPI (Key Performance Indicators) simples. Il y a certaines aides très intensives, mais connues seulement de quelques entrepreneurs. Si tous ceux qui y ont droit les sollicitaient, les budgets seraient épuisés en deux mois, ce qui revient à se poser des questions plus philosophiques sur le principe même de ces aides publiques, sans oublier que nous sommes dans un contexte de concurrence régionale ! ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 27 R.A.
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ENTREPRENDRE MÉDIATION Belmed, en ligne vers une résolution non judiciaire des litiges Impliqué dans un litige commercial ? Peut-être souhaitez-vous le régler à l’amiable. Mais à qui donc vous adresser ? Jetez donc un coup d’œil à Belmed, la plate-forme en ligne du gouvernement fédéral : elle propose une résolution alternative des différends. Stef Gyssels C’ est au SPF Économie, PME, Classes moyennes et Énergie que l’on doit la plate-forme Belmed. Cet outil en ligne s’adresse aux consommateurs et entreprises qui cherchent des solutions à l’amiable plutôt qu’un dépôt de plainte ou un procès. La plupart des conflits qui opposent entreprises et consommateurs ou des entreprises entre elles se règlent en effet plus vite et à meilleur compte à l’amiable qu’avec la « méthode dure ». Et puis, la conciliation préserve les bonnes relations. On ne peut pas en dire autant quand le tribunal intervient. La Belgique a encore du pain sur la planche en matière de résolution alternative des litiges. Belmed offre deux formes d’assistance aux consommateurs et entreprises. D’une part, une information détaillée sur les raisons et modalités d’un règlement non judiciaire des litiges. D’autre part, un relevé de partenaires à qui s’adresser pour entamer le règlement d’un conflit. Le SPF Économie, PME, Classes moyennes et Énergie espère ainsi convaincre les entreprises et les consommateurs de l’opportunité d’un règlement à l’amiable, en remplacement des procédés plus agressifs de dépôt de plaintes et procès. « La diffusion d’informations utiles vise surtout à abaisser les seuils, pour que tout le monde puisse recourir aux méthodes alternatives de règlement de litiges », explique Pascale Godin, conseillère auprès du département de règlement alternatif des litiges du SPF Économie. Un succès encore modeste Ce service fédéral privilégie intentionnellement sa fonction de guide plutôt que de procéder lui-même au recrutement et/ou à la formation de médiateurs. « Nous préférons jouer un rôle d’information, en toute neutralité. Vingt-six partenaires sont actuellement disponibles. Ils peuvent, via la plateforme Belmed, être mis en contact avec des consommateurs et entreprises en quête d’une instance de règlement non judiciaire de conflits », dit 28 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Pascale Godin. Le département a donc constitué une liste de partenaires (médiateurs, conciliateurs, arbitres et ombudsmans). « Il s’agissait au départ de tiers avec lesquels nous entretenions des contacts. Nous avons ensuite cherché d’autres partenaires potentiels, notamment via le SPF Justice, qui doit agréer ces médiateurs. D’éventuels nouveaux venus ont bien sûr la possibilité de poser leur candidature. » La plateforme Belmed est active depuis 2011. Elle accueille en moyenne plus de 6500 visiteurs par mois. « Il ne nous est pas possible de savoir quel pourcentage d’entre eux trouve effectivement un partenaire via notre plate-forme. Mais nous devinons qu’une bonne part des visiteurs a consulté nos pages dans ce but », estime Pascale Godin. « Nous avons en revanche des chiffres concrets pour le second objectif : près de 1000 demandes de règlement extra-judiciaire de litiges ont été introduites dans l’intervalle. » Le succès reste modeste mais devrait s’accroître. C’est du moins l’avis de Pascale Godin : « Compte tenu des directives européennes relatives à l’ADR (Alternative Dispute Resolution, ndlr), la Belgique a encore du pain sur la planche en matière de résolution alternative des litiges, sans recours aux tribunaux. Notre plate-forme peut y contribuer. Nous nous efforçons donc d’augmenter la notoriété de la plate-forme Belmed. » ● R.A. ENTREPRENDRE FORMATION Devenir un bon vendeur, ça ne s’improvise pas ! E-commerce, nouveaux modes de consommation… Le secteur du commerce (60.000 emplois en Région bruxelloise) est en pleine mutation et sans cesse à la recherche de nouvelles compétences. Or, le métier de vendeur semble tellement banal qu’il n’existait jusqu’à présent aucune formation spécifique en Communauté française. Lacune désormais comblée. Les explications de Bénédicte Burton, Directrice générale adjointe à l’EPFC. Propos recueillis par Gaëlle Hoogsteyn D’où est venue l’idée de créer ce baccalauréat en vente ? Bénédicte Burton : Elle est venue directement du terrain. BECI, qui est l’un de nos pouvoirs organisateurs, nous a signalé une demande pressante de ses membres de créer une formation qualifiante en vente. Ce besoin était aussi ressenti chez Comeos, porte-parole du commerce et des services en Belgique. Nous nous sommes donc penchés ensemble sur le sujet et avons rapidement constaté qu’en Belgique, il n’existait aucune formation spécialement dédiée à la vente. Les cours liés à ce sujet se résumaient souvent à un chapitre dans un syllabus de marketing et n’étaient explorés que de manière éphémère et théorique dans les écoles de gestion. Créer une formation dédiée à la vente était donc une évidence. Ce secteur est-il tellement porteur ? B.B. : En Région bruxelloise, il représente près de 60.000 emplois. La vente est par ailleurs l’un des axes prioritaires du New Deal. C’est un métier pointé par les secteurs de l’emploi bruxellois comme étant à développer. Il offre des débouchés nombreux et variés tels que chef de produit, responsable de la promotion des ventes, attaché commercial, chef d’une équipe de vente… Avec ce baccalauréat, nous sommes donc en phase avec les attentes du marché. A qui ce nouveau bac est-il destiné ? B.B. : Aussi bien aux vendeurs de grands magasins qu’aux délégués commerciaux spécialisés dans un secteur. Son caractère à la fois généraliste et spécifique permet de s’adapter aux différentes attentes des étudiants. Quel est le programme ? B.B. : Nous voulons donner aux étudiants des compétences générales qu’ils pourront appliquer dans leur secteur. Notre objectif est de professionnaliser la fonction de vendeur. Cette formation leur permettra de développer des compétences dans des domaines tels que la prospection et la planification commerciale, la gestion d’un réseau et d’une équipe de vente, les techniques de négociation liées à la vente ou la gestion d’un portefeuille de clients. À côté des cours théoriques, une partie pratique est aussi prévue avec pas moins de 360 heures (soit 9 semaines) de stages en entreprise. Comment est organisée la formation ? B.B. : Les cours sont organisés en horaire décalé à raison de deux soirs par semaine et le samedi matin. La durée totale est de minimum trois ans. Comme nous sommes dans un environnement modulaire, les étudiants ont la possibilité d’étaler les modules sur une période plus longue. De plus, dans l’enseignement de promotion sociale, il est possible, pour les personnes déjà engagées dans la vie professionnelle, de faire valoir leurs acquis afin d’être dispensées de certains cours. Une rentrée a eu lieu en février, quels sont les premiers résultats ? B.B. : Le bac a déjà suscité un certain intérêt auprès des étudiants et des entreprises, mais nous n’en sommes qu’au début. Il faudra attendre trois à cinq ans pour évaluer correctement cette filière, en termes de notoriété mais aussi en termes d’engagements des diplômés, dont les premiers ne sortiront qu’en 2018. ● Plus d’infos : Le programme complet est disponible sur le site www.epfc.eu et l’EPFC sera présente aux différents salons d’orientation comme celui du SIEP. Par ailleurs, le personnel de l’école se tient à la disposition des étudiants potentiels pour répondre à leurs questions durant les heures d’ouverture. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 29
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ENTREPRENDRE BECI labellisée Entreprise Ecodynamique Ce 9 mars se déroulait la cérémonie de remise des trophées Entreprise Ecodynamique, le label environnemental bruxellois. BECI, habituellement membre du jury, était cette fois parmi les entreprises lauréates, avec la fierté d’avoir obtenu d’emblée deux étoiles ! L e label Entreprise Ecodynamique récompense depuis 15 ans déjà ans les entreprises bruxelloises qui mettent en œuvre des actions concrètes afin de contrôler et réduire leurs impacts environnementaux. En septembre 2000, 17 entreprises obtenaient leurs premières étoiles. Aujourd’hui 193 sites d’entreprises sont labellisés, ce qui illustre l’intérêt grandissant pour les systèmes d’éco-management, de plus en plus perçus comme faisant partie intégrante de la gestion d’entreprise. Les avantages du label bruxellois sont nombreux : il est gratuit, ouvert à tous les secteurs d’activité, et les candidats bénéficient de cinq demi-journées d’accompagnement par un bureau de consultance agréé pour les aider à démarrer et structurer le processus. Progressif, il leur permet d’avancer à leur propre rythme. Il peut également être vu comme la première étape pour obtenir une certification environnementale internationale, telle qu’EMAS et ISO14001. BECI a été partenaire de cette belle histoire depuis ses débuts, en tant que membre du jury. En 2013, nous avons décidé de sauter le pas et de nous porter candidats. Parce que nous estimons que nous devons non seulement encourager nos membres à mettre en place une démarche environnementale, mais que nous devions d’abord et surtout donner l’exemple. La démarche, entamée dans le cadre du projet ResilieNtWEB, dont nous sommes partenaires et dont les outils se sont avérés d’une grande aide dans la mise en place du label, nous a permis d’obtenir l’an dernier nos deux étoiles ! Qu’est-ce qui fait le succès d’une telle démarche ? En premier lieu, le soutien de la direction et de l’ensemble du personnel. La motivation de toute l’équipe et son implication sont essentielles pour la réussite d’un tel projet. L’accompagnement offert par Bruxelles Environnement s’est également avéré d’une grande utilité ; nos consultants nous ont aidé à bien structurer la démarche, ont répondu à toutes nos questions et nous ont conseillé et soutenu activement à chaque étape, nous aidant à prendre du recul lorsque nécessaire. Enfin, il faut communiquer sans cesse envers l’ensemble des collaborateurs et du management, les sensibiliser à la démarche et les encourager à y participer de bon cœur. De nouveaux outils pour nos membres Que nous a apporté ce processus de labellisation ? Enormément de choses : une gestion améliorée et donc plus saine ; une équipe unie autour d’un projet commun ; une 30 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Laura Rebreanu, BECI De gauche à droite : Laurie Verheyen (BECI), Céline Fremault et Laura Rebreanu (BECI). grande expérience pratique en matière de management environnemental et une excellente maîtrise de différents outils qui s’y rapportent, y compris ResilieNtWEB. Grâce à cette démarche, nous sommes en train de tester de nouveaux services pour nos membres, notamment un diagnostic « développement durable » et une consultation gratuite pour les entreprises renouvelant leur label. Nous sommes également en train de développer une formation en management environnemental pour les entreprises, sur base de la formation Bureaux Ecoresponsables pour laquelle nous collaborons avec 21 Solutions. Enfin, nous sommes en train d’intégrer les outils de ResilieNtWEB dans nos services d’accompagnement des entreprises. Vu le succès de ces outils, également testés par d’autres entreprises bruxelloises, le Label Entreprise Ecodynamique réfléchit à la meilleure façon de les intégrer dans la démarche globale, afin de faciliter le travail des entreprises candidates ou labellisées. A titre d’essai, les lauréats trois étoiles 2015 bénéficieront de quatre journées d’accompagnement gratuit, dont deux journées d’accompagnement individuel. Une magnifique façon de récompenser les efforts accomplis pour atteindre un haut niveau de gestion environnementale – et d’aller encore plus loin ! ● Bien éclairer et moins consommer : primes énergie et soutien aux entreprises en Région bruxelloise Réduire la consommation d’énergie et prévenir les gaspillages énergétiques constituent un objectif majeur de la Région de Bruxelles-Capitale. A titre d’exemple, selon les retours de terrain d'UCM, l’éclairage représente en moyenne entre 40 et 70% des consommations électriques globales pour les commerces de détail à Bruxelles qui ne possèdent pas de groupe de froid, et ce tout secteur d’activité confondu. Le potentiel de diminution des consommations électriques des commerces bruxellois est de 50% (cela peut grimper jusqu’à 68% pour certains commerces), soit un potentiel de diminution de moitié de leur facture électrique. Parmi les nombreuses primes énergie proposées aux entreprises par la Région, la prime A1 pour l’audit éclairage et la prime E4 pour le relighting soutiennent l’effort vers un éclairage plus efficace et moins énergivore. Ces deux primes sont cumulables et permettent d’optimiser tant la visibilité que les gains énergétiques et la croissance de votre entreprise ou commerce. Pour plus d’information, consultez les pages primes énergie de Bruxelles Environnement, www.environnement.brussels/thematiques/ energie/les-primes-energie-en-2015 ◗ Primes A, Etudes et audits ◗ Primes E, Investissements énergétiquement performants Par ailleurs, pour aider les commerces, PME et TPE à économiser de l’énergie, l'UCM et UNIZO offrent un accompagnement personnalisé par un conseiller énergie. Ils peuvent vous aider, entre autres, à faire le bon choix d’audit, de relighting, de mode de financement. Grâce au soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, via Bruxelles Environnement, cet accompagnement est tout à fait gratuit. Envie de voir ce qu'un éclairage performant peut vous apporter ? Visitez le site internet et contactez les conseillers énergie pour Bruxelles : ◗ www.ucm.be/Environnement/Pages-libres/ Cellule-Energie-Bruxelles ou. ◗ www.unizo.be/energiecoach Thinkstock
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CREATIVITY FOR BRUSSELS PRESENTS WHAT’S YOUR DREAM FOR URBAN FOOD IN 2025 ? Do you have a project in mind and are you looking for a platform to launch your idea? Go for it! SUBMIT YOUR PROJECT ON WWW.CREATIVITY.BRUSSELS Alimentation durable : place aux idées Que mangeront les Bruxellois dans dix ans – et qui les nourrira ? Pour encourager la filière de l’alimentation durable, le Creativity Call for Brussels lance un appel à projets avec le soutien de nombreux partenaires, dont BECI. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement pour transformer leur idée en business. Laura Rebreanu, BECI B ien manger, manger sain, manger durable : l’alimentation est à la fois un sujet d’actualité et une préoccupation quotidienne. Mais aussi un secteur vital pour l’économie bruxelloise, avec plus de 4.000 emplois et un chiffre d’affaires global de 1,7 milliards d’euros en 2012. Toutefois, le secteur agro-alimentaire est aussi responsable de 17 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau belge et un quart de l’impact environnemental des Bruxellois est lié à l’alimentation. Dès lors, comment offrir une alimentation saine, accessible au plus grand nombre, tout en réduisant son empreinte ? Comment développer l’offre locale et une agriculture urbaine de qualité pour répondre aux aspirations des citadins ? Enfin, comment redynamiser ce secteur, parmi les plus importants pour la Région, et encourager les candidats entrepreneurs à s’y intéresser ? Appel à projets Il n’existe pas de réponse unique – ni magique – à ces questions, mais les initiatives, privées ou publiques, se multiplient. Ainsi, le gouvernement a inscrit l’alimentation durable parmi les priorités de cette législature, et c’est une thématique importante pour la Ministre de l’Environnement Céline Fremault. C’est dans cette même ligne que s’inscrit le Creativity Call for Brussels, qui vient de lancer un appel à projets sur le thème Brussels Urban Food 2025. Il s’agit d’imaginer comment Bruxelles produira, transformera et transportera de la nourriture – et donc mangera – d’ici dix ans. Cet appel à projets, soutenu par de nombreux partenaires dont BECI, espère susciter la participation la plus large possible, tant des entreprises que des étudiants, des citoyens et des associations. Les projets, à soumettre avant le 31 mai, peuvent être de simples idées, sans qu’il y ait nécessairement un business plan derrière. Toutefois, il est essentiel que ces idées soient techniquement et économiquement faisables. Il est également important que les projets restent cohérents avec la stratégie de la Région en matière d’alimentation durable. La pluridisciplinarité est un autre atout, qui peut augmenter vos chances de figurer parmi les lauréats (au nombre maximum de 30). Les trois finalistes participeront à divers événements sur la thématique de l’alimentation à Bruxelles, mais aussi dans le cadre de l’exposition universelle Milan 2015, où sera proclamé le gagnant final. Les lauréats et finalistes profiteront d’une visibilité importante, mais ce n’est pas tout. Le but du Creativity Call est non seulement de stimuler l’imagination des Bruxellois, mais aussi de faire naître des start-ups et créer des emplois ! Les lauréats pourront donc bénéficier d’un accompagnement professionnel afin de développer un business plan solide et participer à une campagne de crowdfunding – soutien offert par BECI, Greentech.brussels et MyMicroInvest, partenaires de cette action. BECI est en effet convaincue de l’intérêt d’une telle initiative, qui stimule l’innovation et l’esprit entrepreneurial. C’est justement ce dont a besoin le secteur alimentaire bruxellois pour se développer et garder son ancrage local, comme l’a montré une récente étude de Fevia, la Fédération de l’industrie alimentaire. Si les projets originaux se sont multipliés dans la Région – fermes urbaines (Choux de Bruxelles, Abattoirs), cultures de champignons (PermaFungi, le Champignon de Bruxelles), élevage d’insectes (LittleFood), etc. – ils restent peu nombreux par rapport à d’autres villes, telles Berlin ou New York. Il faut donc dynamiser le mouvement – et permettre aux rêveurs d’aujourd’hui de devenir les entrepreneurs de demain ! Info : www.creativity.brussels ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 33
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ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER E-commerce : nos forces, nos faiblesses et nos opportunités ! Les consommateurs et les entreprises belges achètent de plus en plus sur internet. Mais, trois fois sur quatre, c’est un e-shop étranger qui rafle la mise. Et pourtant, le nombre de commerces belges présents en ligne est supérieur à la moyenne européenne. Où est le twist ? Analyse d’IZEO, et des pistes pour reprendre notre destin en mains. Miguel Van Keirsbilck, IZEO E n guise d’entrée en matière, quelques chiffres sur les comportements des Belges face à internet. Notre pays compte 6 371 000 utilisateurs d’internet, qui passent en moyenne 22h40 par mois à surfer. 84 % d’entre eux consultent un e-shop au moins une fois par mois. 74 % ont fait au moins un achat en ligne en 2014 (ce qui signifie qu’au total 6 Belges sur 10 achètent en ligne !). Ils y dépensent en moyenne 1.932 € par an, dont 30 % en tourisme, mais avec une croissance importante pour les vêtements et chaussures, ainsi que pour l’alimentation. De plus en plus souvent, ils surfent à partir d’un appareil mobile, tablette ou smartphone. Même quand ils n’achètent pas en ligne, ce sont les recherches sur internet qui les amènent vers les magasins. Bref, il y a une demande importante et en croissance. Faut-il s’en réjouir ? La question ne se pose pas en ces termes. Il faut par contre en prendre toute la mesure et s’adapter à ces nouveaux canaux de vente, qui concernent non seulement les biens de consommation, mais aussi, de plus en plus, les services et l’e-business. Revers de la médaille : les performances des entreprises et commerçants belges restent trop faibles par rapport à ce potentiel de vente. 75 % de ce chiffre d’affaires s’envole vers l’étranger ; les Pays-Bas, l’Allemagne et la France s’emparant des plus grosses part du gâteau. Dans le top 10 des e-shops vendant en Belgique, on cherche les pavillons belges derrière les Amazon, Zalando, 3Suisses, Coolblue et autres Bol.com… Seules 12.000 entreprise en Belgique vendent via internet (pour 140.000 en France…). Et si on considère le nombre d’e-boutiques véritables, on tombe à 3 % des commerçants seulement. Les entreprises et commerçants belges passent à côté des opportunités de l’e-commerce et de l’e-business. Il est urgent pour elles de rattraper ce retard. La bonne nouvelle, c’est qu’il est plus facile et moins coûteux, avec les outils d’aujourd’hui, de se doter d’une infrastructure de vente en ligne. De même, les technologies les plus récentes permettent aux commerçants d’attirer des acheteurs vers leur site ou vers leur commerce physique, localement ou à une échelle plus grande. Les marchés extérieurs, à l’exportation, s’offrent aussi à moindre coût aux entreprises et commerçants qui sauront, quasi à armes égales avec les géants du secteur, utiliser les outils du web pour tester leur offre sur de nouveaux marchés. Rendez-vous au 2e e-Day Brussels IZEO aide les indépendants et PME à relever ce défi. L’an passé, le premier e-Day Brussels, la journée du web pour indépendants et PME, fut un succès retentissant. Le 7 mai prochain, il connaîtra sa seconde édition. Cette journée offrira à tous nos visiteurs plus de 25 conférences et formations, la rencontre avec des exposants, et des possibilités de conseil personnalisé avec des experts. Chacun en sortira avec une feuille de route claire et réaliste ! Convaincus que les liens sont étroits entre l’e-commerce (ou l’e-business) et l’exportation, nous avons voulu organiser cette journée e-Day Brussels en même temps que l’Export Day de BECI. Une seule date, un même lieu (Brussels Expo Heysel Palais 10), deux événements ! Tous deux gratuits pour les membres de BECI et d’IZEO, moyennant un pré-enregistrement sur www.izeo.be. L’inspirateur de cet article, M. Damien Jacob (www.retis.be) sera d’ailleurs l'un de nos key speakers lors de l’e-Day. Rendez-vous le 7 mai à la seconde édition de l’e-Day Brussels ! ● Sources : E-Commerce : les bonnes pratiques pour réussir, Damien Jacob, edipro ; AWT – Etude des usages des TIC par les PME et citoyens (2013) ; COMEOS – Etude e-Commerce en Belgique (2013 et 2014) ; Fédération BeCommerce (2014 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 • ParticiPez à des conférences • recevez des conseils personnalisés • rencontrez des professionnels du secteur > inscription obligatoire sur www.eday-brussels.be un concept de : avec le soutien de : région de Bruxelles-capitale Partenaires : ET-Consulting
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ENTREPRENDRE STARTER Allo Nounou : un coup de fil, une solution Société de service spécialisée dans la garde d’enfants, Allo Nounou met en contact les parents avec des baby-sitters et nounous confirmées. Actuellement essentiellement active à Bruxelles et en Wallonie, elle va prochainement étendre ses activités en Flandre. À l’initiative d’Allo Nounou, on retrouve Yannis Bakhouche. Étudiant en médecine à l’ULB, il est déjà à la base, il y a trois ans, de la création d’une épicerie sociale à destination des étudiants, implantée sur le campus du Solbosch. Depuis, le concept a essaimé et récemment une nouvelle épicerie solidaire a ouvert à Louvain-la-Neuve sur le site de l’UCL. Sensibilisé aux aspects sociaux, Yannis constate que nombre d’étudiants sont à la recherche de jobs, notamment dans le baby-sitting. « Il y a pas mal d’annonces sur les valves où des étudiants proposent leurs services », explique-t-il. « C’est ainsi que m’est venue l’idée de mettre ces étudiants en relation avec des parents à la recherche d’une personne pour garder leur(s) enfant(s). Une mise en relation qui serait effectuée par le biais d’une plateforme web. » C’est ainsi qu’il crée Allo Nounou en compagnie de son frère Sofiane, en charge de l’IT, et d’Abdelilah El Mahsini, juriste, « qui apporte toute son expertise pour la rédaction des contrats », précise Yannis Bakhouche. Car Allo Nounou se veut davantage qu’une simple plateforme d’échange entre d’un côté des parents et, de l’autre, des baby-sitters. Le starter ambitionne de se positionner comme un intermédiaire professionnel et fiable sur un marché où il n’y a guère d’offre structurée. « Jusqu’à présent, c’était essentiellement le bouche-à-oreille ou les amis qui permettaient de trouver une nounou. Sur internet, c’est beaucoup plus difficile, d’autant qu’il faut établir une relation de confiance. » Allo Nounou entend proposer des baby-sitters et nounous présentant une expérience et des compétences certifiées. Ainsi, le starter est en contact avec une haute école qui forme des puéricultrices. « Nous contrôlons leur CV et vérifions leurs compétences », poursuit Yannis Bakhouche. « De plus, nous veillons à ce qu’elles soient disponibles et proches. Il faut savoir que les missions demandées ne sont pas ponctuelles mais s'inscrivent en règle générale dans la durée, de quelques semaines à plusieurs mois. Nous garantissons donc aux parents un remplacement rapide si la personne a un empêchement. Toutes les prestations sont assurées. C’est indispensable pour bâtir une relation de confiance. » Guy Van den Noortgate Yannis Bakhouche Trois types de prestations sont proposées, qui peuvent se combiner : la garde d’enfants, l’accompagnement, comme par exemple une sortie d’école, et les cours particuliers. Des prestations qui peuvent être ponctuelles, de courte ou de longue durée. Lancé en novembre dernier, le site www.allonounou.be totalise déjà plusieurs centaines d’heures prestées, sans publicité si ce n’est le bouche à oreille, et les participations aux événements et salons dédiés à la petite enfance comme Baby Days en octobre ou plus récemment Babyboom. Actuellement, le site s’adresse avant tout aux particuliers mais une offre est en préparation avec la société Exploradis pour la confection de chèques Allo Nounou que les entreprises pourront donner à leur personnel. Seulement accessible en français pour le moment, le site va bientôt être décliné en néerlandais afin d’avoir une couverture nationale. Afin de développer cette nouvelle plateforme avec, dans le viseur, des perspectives d’expansion à l’international, Allo Nounou est en train de procéder à une levée de fonds. Des fonds qui lui permettront déjà de consolider sa position de premier réseau social du babysitting en Belgique. Un objectif qui passera par une politique de communication indispensable pour accroître sa notoriété auprès des parents, pour qui Allo Nounou sera alors simplement « Un coup de fil, une solution instantanée ». Info : www.allonounou.be ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 37 R.A.
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ENTREPRENDRE Polar Offsites ou comment optimiser votre capital humain Voilà trente ans que le célèbre explorateur belge Dixie Dansercoer multiplie les expéditions vers les pôles. Aventurier dans l’âme, il a fondé avec sa femme Julie, en 1999, l’entreprise Polar Circles. Aujourd’hui, il met son expertise au service de toute entreprise désireuse d’optimiser son capital humain. C'est là toute l'essence de « Polar Offsites », un programme offert aux cadres en partenariat avec le spécialiste logistique Nordic. Peter Van Dyck L a connaissance du terrain est un atout pour les entreprises. Pour autant, les expéditions polaires de longue haleine ne sont pas envisageables pour chacune d’entre elles. Voilà pourquoi le programme Polar Offsites – en partenariat avec le spécialiste logistique Nordic – offre des solutions sur mesure. « Chaque entreprise qui défend un projet fait valoir son identité propre. Autrement dit, aucune entreprise ne se ressemble », explique Dixie Dansercoer. « En revanche, la valorisation du capital humain est un point incontournable pour tout cadre. Une entreprise dynamique est une entreprise à dimension humaine. Valoriser le capital humain au sein de l’entreprise, c’est un gage de succès. » Exit le smartphone À l’heure où il importe de rapprocher les points de vue et de faire cohabiter les générations et les genres au travail, l’importance du team building se fait pressante. C'est dire combien la cohésion de l’équipe est un but à atteindre, mais qui n'empêche pas d'autres objectifs – optimisation de la communication interne, valorisation des cadres… – auxquels Polar Offsites réserve aussi un programme adapté. Polar Offsites préconise un retour à l’essentiel. « Exit le smartphone, la secrétaire et les paperasses : la créativité d'abord. S'aérer l'esprit, c’est permettre à l’entreprise qui a perdu le nord à force de réunions de se recentrer sur son activité de base. » Le programme Polar Offsites s’inscrit dans une optique d’« optimisation de l’énergie humaine », au départ d’un simple échange de vues au cours duquel Dixie et Julie partagent des récits captivants, ou le rôle de Julie dans la gestion du back-office. Histoire d’offrir un autre regard sur les expéditions polaires et « de surprendre, ce qui est très important pour la suite. » Second temps fort du programme : un atelier auquel les cadres sont amenés à participer. Loin des regards mais, surtout, au beau milieu de paysages source d’inspiration : Norvège, Suède, Finlande, Islande ou encore l’archipel du Svalbard. « C’est le moment de se remuer les méninges et l’occasion de faire du réseautage, mais aussi de partir en rando de neige, en pleine nature. 38 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Là aussi, l’esprit créatif peut librement s’exprimer. Quoi de mieux pour retrouver votre compétitivité optimale ? » Pas de solutions toutes faites Dixie Dansercoer raconte la success story de Nike. Beaucoup d’efforts ont dû être déployés pour accompagner l’entreprise dans son parcours innovant, qu’il s’agisse de la construction d’un nouveau centre de distribution dont il fallait justifier le casse-tête technico-budgétaire, du besoin d’une philosophie verte et durable ou encore des divergences entre les cadres et les autres salariés, qu’il a fallu dépasser. Le changement s’imposait. « Nous n’apportons pas de solutions toutes faites », souligne M. Dansercoer. « À chaque entreprise de trouver sa voie. Nous ne faisons que les accompagner dans leur évolution. » Nike a mis le cap sur la Finlande. « Loin du cadre habituel des bureaux et des conférences, les idées venaient toutes seules. Résultat : Nike peut désormais se targuer d’avoir un deuxième centre de distribution à son actif. » Polar Offsites propose également aux entreprises de lancer un concours interne de valorisation du capital humain. L’heureux gagnant aura l’occasion de vivre une mini-expédition au Svalbard, en Islande ou au Groenland, organisée par M. Dansercoer, et de partager son expérience sur la blogosphère. Info : www.polaroffsites.com ; www.polarexperience.com ; www.polarcircles.com. ● COMMUNITY L’actualité BECI en photos L’explorateur polaire Dixie Dansercoer (voir article ci-contre) était, le 24 février dernier, l’orateur d’une soirée Zinner Circle organisée pour nos membres néerlandophones. Il est venu leur raconter sa récente expédition en kite sur la calotte glaciaire du Groenland – record du monde à la clé. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 39
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COMMUNITY Début mars, le business center L42 et son promoteur Stéphan Uhoda accueillaient un CEO Meeting de BECI. Inauguré en mai 2014, le L42 (42 rue de la Loi) offre 1.500 m² d’espaces de travail et de vie. Au programme de la soirée, un débat consacré à la vocation de la rue de la Loi comme axe de développement économique. Enterprise Europe Brussels a organisé un séminaire sur les opportunités de développement dans les pays de l’Est européen, du Belarus au Caucase, et sur les programmes de soutien de l’UE dans la région. Voir aussi notre article en page 12. 40 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 COMMUNITY 1,6 milliards de musulmans dans le monde prêtent attention aux règles halal – lesquelles ne concernent pas que la nourriture, mais de très nombreux produits et services. Autant de bonnes raisons de s’intéresser au marché halal et à sa certification, auxquels BECI consacrait ce séminaire. Depuis janvier, le Hub Mobilité de BECI, en collaboration avec D’Ieteren et Interparking, met une voiture électrique à disposition des membres de BECI qui souhaitent l’essayer. Info et réservations : vc@beci.be. BECI participait, début février, à une rencontre entre diplomates et entrepreneurs organisée au Palais d’Egmont, en collaboration avec la FEB, le Voka et l’UWE. Didier Reynders, Ministre des Affaires Étrangères, et Pieter De Crem, Secrétaire d’État au Commerce Extérieur, ont notamment pris la parole. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 41
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Brabant Wallon Convention Bureau 01. Le Brabant Wallon Convention Bureau (BWCB) se plie en quatre pour assurer le succès de vos réunions et événements. Il vous ouvre un large réseau de plusde 40 prestataires et services professionnels dans la province. Découvrez des lieux aussi célèbres que surprenants : l’abbaye de Villers, des châteaux, de nombreux terrains de golf ainsi qu’un centre de congrès gigantesque à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve toute proche et le champ de bataille de Waterloo. N’oubliez pas : 2015 est l’année du Bicentenaire de la célèbre bataille ! Toutes les infos et programme des spectacles de commémoration cidessous… La région dispose d’une vingtaine d’hôtels d’affaires d’une capacité cumulée de plus de 2 000 lits et équipés d’infrastructures de réunion de haute qualité. Contact : info@bwcb.be www.bwcb.be Le Brabant wallon : Faire des affaires dans un jardin plein de vie ! 02. The Good Time Company Le concept le plus innovant de l'année : une chasse au trésor interactive, guidée par tablette tactile. Les lieux se transforment en terrain de jeu : les équipes s'orientent grâce à une tablette munie d'un GPS et réalisent des défis et énigmes disséminés un peu partout sur le territoire choisi. Cette chasse au trésor du 21° siècle se décline en 3 formules: à pied, en vélo électrique (idéal si votre entreprise s’implique dans le développement durable) et au volant de la mythique 2cv ! Avec près de 75 parcours disponibles en Wallonie et à Bruxelles, The Good Time Company est le partenaire idéal pour réussir vos évènements d'entreprise. Offrez à vos collaborateurs cette expérience originale, fédératrice et accessible à tous. Contact : Conny +32 (0)470 598 298 info@thegoodtimecompany.com www.thegoodtimecompany.com Le teambuilding le plus hilarant de l'année © Culturespaces ®l+®cine -® A. Kouprianoff © BEST WESTERN PLUS Hotel & Aparthotel Casteau Resort Mons - Didier De Weerdt. Casteau Resort Hotel 03. À proximité de la route menant vers la belle ville de Mons se trouve le Best Western Casteau Resort Hotel, qui compte 58 chambres et 32 superbes appartements. La facilité d’accès de cet hôtel, son parking gratuit et son ambiance conviviale en font un excellent choix pour l’organisation de réunions, de séminaires ou de formations dans un cadre sans fioritures où votre budget est respecté. Les trois salles de réunion flexibles, toutes éclairées par la lumière du jour, accueillent jusqu’à 300 participants et sont équipées de l’équipement dernier cri. Ajoutez-y une cuisine de qualité, un bar charmant et un excellent centre de fitness avec sauna et jacuzzi ainsi qu’un personnel prévenant, et vous obtiendrez la formule gagnante de votre prochaine réunion ! Infrastructures : • Chambres : 58 • Appartements : 32 • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion maximale : 300 • Places de stationnement : 150 Contact : management@casteauresort.be www.casteauresort.be 04. Castel de Pont-à-Lesse Un lieu unique tout en charme et en authenticité. Son confort, sa cuisine et sa localisation, au coeur d’une vallée jalonnée de forts et de châteaux, vous feront sortir du temps. Installé dans une maison de maître construite en 1810, cet hôtel offre des vues magnifiques sur la Lesse et son domaine de 25 hectares. Il dispose de 14 salles de réunion dont 9 polyvalentes, pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes. Le restaurant – l’Orangerie – possède une paroi vitrée panoramique d’où le regard peut se perdre sur les cimes. Votre séminaire en formule « tout compris » est adapté à la carte. La destination idéale pour un break régénérant. Infrastructures : • Chambres : 91 • 14 salles de réunion dont 9 polyvalentes • Capacité de réunion : 300 • Nouveau restaurant Caveau pour 20 personnes max. – menus raffinés à 4 plats Contact : sales@casteldepontalesse.be www.casteldepontalesse.be La destination idéale pour un break régénérant Rencontrez-vous dans la capitale culturelle de l’Europe ! ©Casteau - Michel Chevalier
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05. Corsendonk Sol Cress Quoi de plus naturel et revigorant que l’air frais de la forêt ardennaise pour stimuler la réflexion et la concentration… À un jet de pierre de la ville de Spa, réputée dans le monde entier pour ses thermes et ses sources d’eau, le Corsendonk Sol Cress est l’endroit idéal pour organiser votre prochain séminaire. Le domaine est équipé de 110 chambres et de neuf salles de réunion modernes et fonctionnelles, éclairées par la lumière du jour et capables d’accueillir jusqu’à 300 personnes. Les salles sont aménagées selon vos désirs et munies de matériel didactique moderne et d’une connexion Wifi. Infrastructures : • Chambres : 110 • Salles de réunion : 9 • Capacité de réunion : de 10 à 300 • Cadre verdoyant Contact : info.solcress@corsendonksolcress.com www.corsendonkclubs.com 06. Votre événement dans un écrin de verdure ! Floreal La Roche-en-Ardenne Le domaine du Floreal La Roche-en-Ardenne est situé dans un domaine de quatre hectares, au cœur des grandes forêts d’Ardenne. C’est au milieu de cette nature intacte, sur les rives de l’Ourthe, que se dresse un impressionnant château de 76 chambres. Le Floréal dispose d’un centre de séminaires de huit salles éclairées par la lumière naturelle pouvant accueillir de 10 à 170 p. Ce magnifique domaine propose bon nombre d’activités gratuites en extérieur comme minigolf, pétanque, tennis, terrain multisports, une piscine (juillet et août). Les pistes de bowling, billards et les soirées dansantes sont autant de moments de plaisir à l’état pur. Floreal La Roche-en-Ardenne propose à ses hôtes une combinaison parfaite : détente, sport, loisirs, visites culturelles et cuisine raffinée composée de mets du terroir. Infrastructures : • Bâtiment historique imposant • Parc de quatre hectares • Chambres : 76 • Appartements : 38 • Salles de réunion : 8 • Capacité de réunion : 10 à 170 Contact : Christel BULTOT, avenue de Villez 6 6980 La Roche-en-Ardenne sales.laroche@florealgroup.be • www.businesslaroche.be asbl Joie & vacances, tourisme pour tous Floréal La Roche, votre destination qualité ! © OPT-J.P.Remy ©OPT-J.P.Remy Copyright Vauban COMMUNITY Le conseiL resto du magazine agenda rouge tomate •••• Il y a dix ans, nous avons écrit pour la première fois sur le resto Rouge Tomate, alors tout nouveau, et depuis, c’est devenu une valeur sûre. Mais c’est aujourd’hui, alors qu’Alex Joseph porte le titre de Young Chef 2015, que son succès explose vraiment. Le thon saisi aux petits légumes au wok des premières années a fait place à une cuisine raffinée qui assemble les ingrédients avec un soin millimétré pour composer une œuvre d’art admirable visuellement mais qui offre aussi de fabuleuses sensations gustatives. Chaque feuille, chaque goutte et chaque miette ont une fonction dans l’assiette et ne sont pas seulement là pour faire joli. C’est une cuisine très réfléchie, sans pour autant manquer d’audace ou de spontanéité. Les prix ont un peu augmenté (environ 25 euros pour une entrée et de 30 à 35 pour un plat principal), mais ce qui est préparé ici et le service enthousiaste le valent certainement. On vous met l’eau à la bouche ? Alors on vous propose une entrée composée de morceaux de poulpe à la galicienne, avec du chorizo ibérique, des piquillos, des tomates confites et de l’encre de seiche. Une variante ludique sur un vieux thème, très joliment complétée de nouvelles saveurs. Notre plat principal était un bar de ligne couvert d’une fine couche de chapelure, avec des cèpes, des tranches de jambon de Bayonne, des figues, des châtaignes et des herbes sauvages fraîches : une merveilleuse création parfaitement exécutée. Impossible de décrire cela en une demi-page, vous devez aller le goûter vous-même. Et quelle carte de desserts ! Enfin AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 45 un chef qui ose y aller à fond ! Pas de crème brûlée ou de tiramisu ici, mais un parfait aux clémentines avec des brisures de meringue, du chocolat blanc, un nuage de menthe et des raisins blancs. Ou le plus délicieux des mi-cuits au chocolat que vous ayez jamais goûté, avec une ganache de potiron, du caramel, de la glace au spéculoos et des raisins imbibés de rhum. Nous avons officiellement un nouveau resto préféré. karolien merchiers Info 190, avenue Louise, Ixelles, 02-647.70.44, www.rougetomate.be lu > ve 12 > 14.30 & 19 > 22.30, sa 19 > 22.30 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Sales Academy, la première école de formation pratique de la vente en Belgique ! En partenariat avec ICHEC-Entreprises, un jeune entrepreneur, Thibaut Deckers, a fondé la Sales Academy, la première école en Belgique qui consacre toute son attention et son expertise à la formation pratique de la vente. Elle encadre et s’adresse aux vendeurs juniors, aux vendeurs avec de l’expérience et aux managers vente ou futurs managers vente avec des formations sur mesure pour chaque groupe cible. Les formations de la Sales Academy s’articulent en 3 modules « Starter », « Advanced » et « Management» pour répondre aux différents besoins des participants en fonction de leur niveau professionnel et de leur évolution dans le secteur commercial. La Sales Academy rassemble les meilleurs formateurs dans le domaine de la vente, chacun spécialisé dans un registre bien précis. Les modules sont limités à 15 personnes pour une meilleure qualité de formation et d’interactivité. Des formations intra-entreprises adaptées à vos produits ou services sont également prévues sur demande. Inscriptions : www.thesalesacademy.be. Contact : Thibaut Deckers, Directeur Sales Academy, thibaut@thesalesacademy.be" Une bourse et un stage en Grèce La Chambre de Commerce Belgo-Hellénique a remis sa Bourse d'Etudes et de Voyage à M. Nguyen Quoc Phi Quan, de la Solvay Business School of Economics and Management de l'Université libre de Bruxelles. De gauche à droite : M. Sacaroglou, Nguyen Quoc Phi Quan aux côtés de ses parents, M. Chalastanis et M. Akritidis. Depuis 2008, ce prix est offert à un étudiant belge méritant, pour lui permettre d’effectuer un stage au sein d’une société commerciale grecque et de découvrir la Grèce. Cette année, M. Nguyen Quoc Quan Phi effectuera un stage dans la société Coco-Mat. Lu dans l’E-mag La remise du prix a eu lieu à l'ambassade de Grèce en Belgique, en présence de M. l'ambassadeur Chalastanis, de l'ambassadeur de Belgique à Athènes, M. van den Reeck, du Président de la Chambre de Commerce Belgo-Hellénique M. Akritidis, du Vice-Doyen de l’ULB Michel Verstraeten et du Général Jef Van den put, chef de la maison militaire du Roi. Le prix a été remis par M. Sacaroglou, Vice-Président de la Chambre de Commerce Belgo-Hellénique et initiateur de ce projet. La « marque Bruxelles » : une précision Gouvernance, gouvernance, vous avez dit gouvernance ? Immobilier : perte de temps, perte de revenus Les marchés publics, pour les PME aussi Rencontre entre jeunes et entreprises Motiver les troupes Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag 46 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Dans notre dernier numéro, nous avons publié une interview de Pascal Sac, chargé de mission en stratégie de communication et marketing territorial à l’Agence de Développement Territorial (voir : Bruxelles, une marque valorisable et à valoriser). M. Sac nous demande de préciser que, s’il participe effectivement à des initiatives de marketing territorial portant sur certains quartiers bruxellois (territoire du canal, Mediapark Reyers...) et s'il s'est spécialisé dans ce domaine, il n’est pas en charge de la marque « be.brussels » adoptée par le gouvernement bruxellois, comme l’article pouvait le laisser croire. COMMUNITY ESP A CE MEMBRE Teach for Belgium à la recherche de compétences Un studio de tournage vidéo broadcast gratuit à Bruxelles ! Orange Clignotant a désormais installé ses bureaux et ses tout nouveaux studios de tournage et de montage à la rue du Drapeau, derrière la Maison Erasme à Anderlecht. Créée en 2013, L’asbl Teach for Belgium s’est donné pour but de lutter contre les inégalités scolaires en formant un nouveau type d’enseignants : de jeunes diplômés à orientation scientifique, mathématique ou linguistique, qui ne se destinaient pas spécialement à la carrière enseignante et pour qui elle tente d’obtenir un poste de plein exercice dans les écoles à encadrement différencié (D+), pendant au moins deux ans. Parmi ses fondateurs figure Pierre Pirard (en photo), ex-homme d’affaires devenu enseignant et auteur du best-seller « Vous n’êtes pas des élèves de merde ». Les participants au programme sont sélectionnés en fonction de critères alliant ouverture d'esprit, connaissance de soi, persévérance ou respect. Tout au long de leur parcours, les enseignants sont suivis et formés par des tuteurs, des mentors, des formateurs afin d'optimiser autant leurs pratiques enseignantes que leur développement personnel et professionnel. Après deux années d'accompagnement, les enseignants décident de l'avenir qu'ils désirent donner à leur carrière. Dans l'enseignement ou ailleurs : certains d'entre eux prendront peut-être la décision de changer de voie et de rejoindre le secteur privé ou associatif, où les compétences qu'ils auront acquises pourront les servir. Les 21 premiers enseignants sélectionnés par Teach For Belgium sont à l’œuvre depuis septembre 2014. Plus d’info : teachforbelgium.org. Un espace de tournage de plus de 100m² tout équipé broadcast, de plain-pied et avec cyclo y est à disposition : éclairage, prise de son, prompteur, retour sur moniteurs géants… prêt à tourner et gratuitement mis à disposition de ses clients - de même que le Nespresso et les boissons. Cerise sur le gâteau, Orange Clignotant y organise une navette gratuite (sur rendez-vous) avec la gare de BruxellesMidi, à moins de 10 minutes, pour ses clients plus éloignés et étrangers. Cette offre unique fait partie de l’offre de productions audiovisuelles ultra professionnelle de l’Agence qui fête cette année ses 10 ans d’activité avec, à son actif, quelques 1.500 productions. A (re)découvrir sur son site web ayant fait peauneuve pour l’occasion : www.orangeclignotant.be Plus d’information sur le studio : http://www.orangeclignotant.be/studio-green-key.html Carrefour Belgium va ouvrir le supermarché du futur Carrefour Belgium vient d’annoncer l’ouverture, cette année encore, en Belgique, de « l’hypermarché du futur ». Ce projet ambitieux, auquel travaillent plus de 500 experts, repose sur huit piliers : une expérience magasin hyper moderne pour le client ; une approche numérique ; le plus grand choix de produits ; des services innovants ; des infrastructures souples, susceptibles de s’adapter à tous les publics et tous les environnements ; le plaisir d’une simplicité contemporaine ; des prix bas et des promos compétitives ; et enfin, une approche durable. Cet hypermarché du futur doit ouvrir à l’automne. Son emplacement exact sera communiqué ultérieurement. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 47
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COMMUNITY Altran acquiert Nspyre, leader néerlandais de la R&D Altran, leader mondial du conseil en innovation et ingénierie avancée, a annoncé l’acquisition de 100 % de Nspyre, leader et spécialiste néerlandais des services en R&D et hautes technologies. Avec 680 experts en développement logiciel et ingénierie mécanique, Nspyre accompagne dans leur démarche de création de valeur les principaux acteurs de secteurs aussi divers que les hautes technologies, les infrastructures, l’automobile, l’industrie et l’énergie. Nspyre est née en 2008 de la fusion des divisions automatisation industrielle des sociétés Ordina et Atos Origin. L’entreprise s’est hissée aux premiers rangs de l’innovation, de la R&D, des systèmes métiers critiques et complexes et de l’ingénierie aux Pays-Bas. Fort de ses onze centres de compétences, Nspyre jouit d’une solide expertise couvrant l’intégralité de la chaîne de développement, du conseil et de la gestion de projet à l’ingénierie, en passant par les phases de test et d’implémentation. L’entreprise gère un portefeuille important de grands comptes et a réalisé un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros en 2014. « Après l’acquisition de Tass en 2014, l’intégration de Nspyre, en ligne avec les objectifs stratégiques du Groupe, vient renforcer la position d’Altran sur les solutions ‘Intelligent Systems’ et ‘Lifecycle Experience’. Avec désormais 1 800 collaborateurs au Benelux (dont 1 000 aux PaysBas), Altran devient numéro un du conseil en innovation et hautes technologies dans la région », a déclaré Pascal Laffineur, directeur général d’Altran Benelux, a déclaré au sujet de l’acquisition. VLM Airlines ouvre 4 nouvelles routes à partir de Liège Dès le 1er France, ainsi que Venise et Bologne en Italie. VLM Airlines effectuera ces vols avec un avion de 50 places, idéal pour ce type de destinations. « Avec ces nouvelles lignes régulières, notre offre vise à la fois les touristes et les voyageurs d’affaires. Ces nouvelles destinations ne sont pas uniquement attractives pour les touristes mais elles représentent également d’importants pôles économiques dans leurs régions respectives », déclare Arthur White, directeur général de VLM Airlines. Luc Partoune, Directeur Général de Liège Airport, ajoute : « Le sud de la France et le nord de l’Italie sont des destinations particulièrement demandées par notre clientèle. Beaucoup de Belges, d’Allemands et de Néerlandais disposent d’une seconde résidence, ont de la famille ou tout simplement leurs habitudes de vacances en Provence et Côte d'Azur, en Vénétie, en Toscane ou sur la Côte Adriatique. Nous sommes convaincus que ce n'est que le début d'une collaboration fructueuse. » EF : 50 ans d’apprentissage des langues Fondée en 1965 par un jeune Suédois, Bertil Hult, EF (Europeiska Ferieskolan, qui signifie « école européenne de vacances ») est aujourd’hui devenue la plus grande société privée d’enseignement linguistique, avec plus de 500 bureaux et écoles dans 53 pays, employant quelque 40 500 salariés, professeurs et accompagnateurs. mai, la compagnie VLM Airlines lancera trente-six vols par semaine au départ de Liège Airport vers quatre nouvelles destinations : Nice et Avignon en Rebaptisée EF Education First, l’entreprise, implantée en Belgique depuis 1993, a déjà immergé 15 millions de personnes dans l’apprentissage linguistique. Pour ses 50 ans, elle a lancé le premier test d’anglais normalisé et gratuit au monde : l’EF Standard English Test (Efset), en étroite collaboration avec des équipes de la Harvard Graduate School of Education et de l’University of Cambridge. Des millions de personnes dans le monde entier doivent aujourd’hui pouvoir démontrer leur maîtrise de l'anglais pour avancer dans leur carrière, à l'université ou encore personnellement. Les tests traditionnels sont coûteux et souvent, les candidats doivent voyager loin de chez eux, voire dans d'autres pays, pour les passer. Disponible en ligne, l'Efset permet désormais aux apprenants d'accéder gratuitement à un test d'anglais normalisé de haute qualité. L'introduction de l'Efset concerne environ deux milliards d'apprenants de la langue anglaise dans le monde entier. C’est également un outil précieux pour les écoles, les sociétés et les gouvernements. Info : www.ef.com.fr 48 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Pascal Smet : « Un coup de pouce aux cyclistes moins expérimentés » Pascal Smet, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Mobilité et des Travaux publics. « Pour que les cyclistes aient la place qu’ils méritent à Bruxelles, nous devons passer à la vitesse supérieure. Le vélo est le moyen le plus rapide et le plus effi cace pour se déplacer en ville. En plus, c’est agréable et bon pour la santé ! Bike Experience permet de mettre plus de gens en selle. Les Coachs sont là pour donner un coup de pouce aux cyclistes moins expérimentés qui désirent se rendre au travail à vélo. » Participez à Bike Experience ! Vous aimeriez apprendre à vous déplacer à vélo dans la circulation bruxelloise en toute fl uidité ? Vous êtes capable de rouler à vélo ? Devenez Biker. Chaque année au printemps, Bike Experience revient . Objectif : inciter les Bruxellois à se déplacer à vélo. Avec Bike Experience, vous êtes mis en duo avec un cycliste quotidien – votre Coach - et formé à la circulation urbaine dans une ambiance conviviale. Du 27 avril au 8 mai, vous effectuez votre trajet domicile – travail à vélo. Durant les trois premiers jours, un Coach vous accompagne et vous donne de bons conseils. be biker be coach DÉCOUVREZ LA LIBERTÉ DU VÉLO 27/04 > 08/05 INSCRIPTION 21 /03 > 21/04 Vous ne possédez pas de vélo ? Bike Experience vous en prête un. Inscrivez-vous sur www.bikeexperience.be jusqu’au 21 avril. « Aller au boulot à vélo, c’est chouette et ça réveille le matin ! » Lionel D. « Merci beaucoup, je n’osais pas prendre le vélo alors que j’adore ça parce que j’avais peur de circuler dans Bruxelles, grâce à vous, je vais maintenant à mon boulot à vélo :-) La formation était vraiment pédagogique et m’a mis en confi ance et ma Coach est pleine de bon conseils... » Margot C. 1 COACH 3 JOURS
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LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Venez découvrir le golf dans l’un des plus beaux Clubs du pays, situé près du ring au sud de Bruxelles: APRES-MIDI DECOUVERTE tous les dimanches ! Programme (2h15): • 14h45 Accueil des participants • 15h00 INITIATION DE GOLF • 16h30 Boisson et infos: comment débuter le golf? € 5,- p.p. – nombre de places limité – Tenue correcte exigée (pas de jeans). Inscrivez-vous ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nivelles COMMUNITY IMPRESSION OF A BRIT Fattypuffs and Thinifers, Ghegs and Tosks When I arrived in Brussels half-a-century ago, one of the first indications of intra-community tensions was a sign in French on a shop door in the periphery: “no entry for beggars, hawkers and French-speakers” (“accès interdit aux mendiants, colporteurs et francophones”). I thought this was a bit harsh, particularly since the francophones were left to the end… Richard Hill B ut this reminded me of André Maurois, the French author, who wrote a book ostensibly for children but with a cryptic message for adults. Entitled Patapoufs et Filifers (Fattypuffs and Thinifers in the English edition), it described an underground world divided between two incompatible nations, one pleasure-loving and pacific (the Patapoufs/ Fattypuffs), the other nervous and irritable (the Filifers/Thinifers). At the time it was published (the early 1930s), adult readers could have been forgiven for thinking that the Patapoufs/Fattypuffs were a thinly disguised version of the French nation, while the Filifers/Thinifers were the Germans. But, to quote Maurois in person, “the minds of different generations are as impenetrable one by the other as are the monads of Leibniz.” Which J P Hartley expressed much more elegantly with the words: “The past is a foreign country: they do things differently there.” So the French/German interpretation of the book has failed to stand the test of time. The Germans are the pleasure- and peace-loving people these days, making the French look positively warlike by comparison (all of which is part of the ‘Us & Them’ makeup of the human mind). A much more intriguing interpretation these days is the idea that Maurois might have been thinking of Albania. After all, this is a nation divided into competing tribes, the Ghegs to the north and the Tosks to the south, divided by the Shkumbin River (yes indeed!). A very neat, almost fictional, arrangement you might say. Moreover, genetic divisions between the two tribes were reinforced by religious and political alignments which kept them apart during the long period of Ottoman rule (15th20th centuries). The Tosk-inhabited south of the country was incorporated into the Ottoman Empire, while the northern and viscerally tribal Ghegs kept their independence both of the Ottomans and of one another. Most people know little about Albania these days except that its leader, prior to the collapse of communism, spent most of his national budget building reinforced concrete pillboxes that were never used for defence but only, since then, as holiday homes and fast food outlets. Now despite its recently chequered record as an ally of communist China, Albania can take credit for a number of important contributions to the European past. The original inhabitants of this small country were the Illyrians, along with the Basques one of the most distinguished and distinguishable elements in this continent’s early history. Over the intervening centuries, Albanians succeeded in colonising much of the west coast of Greece, penetrating into the Peloponnese in the south and even to Thrace in the northeast. A friend of mine, who perhaps significantly is a Greek national from the island of Crete, insists that the Greeks on the west side of the country are essentially Albanians and those on the east side are Slavs… But back to Andre Maurois : isn’t it reasonable to think that he was writing about Albania? Yet, the odd thing is that he was living in Canada when he wrote the book. So maybe, after all he was thinking of the French and the British? Since we’re on the subject of Albania, here is an ethnic joke which involves Albanians (and inevitably Greeks): An Albanian knocks at the door of a Greek farmhouse after a long and tiring journey across the mountains and asks for food. “Sorry,” says the Greek, “we've nothing ready. Would you mind eating yesterday's food?” “Happily!” says the Albanian, his eyes widening in anticipation. “Then come back tomorrow,” says the Greek. The Greek, it seems, is an Albanian in disguise. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 51
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COMMUNITY BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 1ER OCTOBRE 2014 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : MM. Alexandre Cleven, Michel de Bièvre et Christian Sanders, Vice-Présidents, M. Pierre Konings, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de juin et de septembre 2014. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2013 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2013 a été publié dans nos revues Entreprendre et Dynamiek d’avril 2014. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de septembre 2014. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2013-2014 52 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles ont été distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément à l’article 48 al. 2 des statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de BECI-CCIB, huit jours avant la date de l’assemblée générale. Le Trésorier, M. Pierre Konings, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. Le Président tient à remercier vivement M. Pierre Konings pour son implication et le travail qu’il a accompli en tant que Trésorier et demande de l’applaudir. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par BDO Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2014 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-CCIB. L’assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2013-2014 à l’unanimité 4. Projet de budget pour l’exercice 2014-2015 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2014-2015 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2014-2015, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité. CATEGORIE ENTREPRISE OCCUPANT A C D E Personne physique Entreprise de moins de 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2,5 % (voir tableau). Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’assemblée de sa confiance. 6. Election du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que 14 membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit de : Thierry Conrads, JeanClaude Daoust, Denis Delforge, Alain Flausch, Michel Govaerts, Bernard Gustin, Jean-Pierre Jaucot, Pierre Konings, Pierre Marcolini, Ine Mariën, Frédéric Rouvez, Sam Van de Kerckhof, Baudouin Velge, Philippe Zone. Deux membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de Renaud Martin et Karel Lowette. Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement PROPOSITION 2014-2015 HTVA 205 € 578 € 935 € 2.604 € COMMUNITY constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : Retour d’année sabbatique : Jean-Paul Bissen, Patrick Bontinck, Sophie Leclercq, José Zurstrassen. Nouvelles candidatures : Peter Loyens (Krinkels), Yilmaz Ozcan (MTK+ Bearing Factory), Anne Tilleux (Nauta Dutilh), Mehmet Turkoz (Cricket & Co), Philippe Van de Brande (SITA), Marc Van Thournout (Logistica). Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’Administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2014-2015 : 1. Agie Sandrine 2. Ataya Georges 3. Azaoum Rachid 4. Battaille Laurence 5. Bissen Jean-Paul 6. Bontinck Patrick 7. Borremans Brigitte 8. Cleven Alexandre 9. De Beir Theo 10. De Bièvre Michel 11. Deflem Luc 12. Delens Jean-Jacques 13. Delescaille Hugues 14. De Swaef Johan 15. Evenepoel Joëlle 16. Henry Catherine 17. Jespers Francis 18. Leclercq Sophie 19. Lhomme Philippe 20. Loncour Frédéric 21. Loyens Peter 22. Maelschalck Martine 23. Maes Ann son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Nomination du Commissaire Réviseur 24. Mechbal Mohamed 25. Nifle Olivier 26. Ouriaghli Sadik 27. Ozcan Yilmaz 28. Querton Vincent 29. Sanders Christian 30. Stadsbader Barbara 31. Tilleux Anne 32. Turkoz Mehmet 33. Van de Brande Philippe 34. Vandenbosch Jean-Claude 35. Van Perlstein Philippe 36. Van Thournout Marc 37. Van Weyenbergh Rodolphe 38. Wachtelaer Philemon 39. Wibo Jean-Charles 40. Willemarck Thierry 41. Willocx Olivier 42. Zurstrassen José L’assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2014-2015. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’administration ainsi constitué de désigner en L’Assemblée Générale nomme à l’unanimité E&Y, Réviseurs d’entreprise, représenté par M. Eric Van Hoof, comme commissaire réviseur. Le budget est de 7.000 € HTVA par an, indexé. Le mandat de commissaire est valable pour une durée de 3 ans. 8. Allocution du Président Le Président aborde quelques points marquants de l’année écoulée. 9. Attribution de la médaille de BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 75, 50, 40 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l’assemblée générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16h45. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué BECI-Union des Entreprises de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 1ER OCTOBRE 2014 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h45 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : MM. Alexandre Cleven, Michel de Bièvre et Christian Sanders, Vice-Présidents, M. Pierre Konings, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de juin et de septembre 2014. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 53
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COMMUNITY 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2013 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2013 a été publié dans nos revues Entreprendre et Dynamiek d’avril 2014. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de septembre 2014. L’assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2013-2014 A. Présentation des comptes Le Trésorier, M. Pierre Konings, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par BDO Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2014 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2013-2014 à l’unanimité. Le Président tient à remercier vivement M. Pierre Konings pour son implication et le travail qu’il a accompli en tant que Trésorier et demande de l’applaudir. 4. Projet de budget pour l’exercice 2014-2015 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 20142015 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2014-2015, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2,5 %. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires A la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’assemblée de sa confiance. 54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 6. Election du Conseil d’Administration Le Président informe l’assemblée que les personnes suivantes ont démissionné ou n’ont pas introduit leur candidature au terme de 6 ans : Marc Descheemaeker, Laurent Levaux, Johan Logist, Karel Lowette, Philippe Meysman, Jean-Mary Muls, Paul Soete, Jan Van den Bossche. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Denis Delforge (Parc des Expositions), Jean-Claude Daoust (Daoust), Pierre Hajjar (Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules neufs et d’occasion), Marc Lambotte (Agoria), en remplacement de Paul Soete, Didier Léchaudé (Electrabel), Peter Loyens (Krinkels), Dominique Michel (Comeos), Christophe Petit (Federgon) en remplacement de Philippe Meysman, Frédéric Rouvez (Exki). Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2014-2015 sera donc composé comme suit : Baude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broeckx, Stephan Broze, Bernard Brusselaers, Bart Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cols, Bernard Cracco, Roland Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo De Bie, Anya de Bièvre, Michel De Muylder, Jean-Antoine Deflem, Luc de Halloy de Waulsort, Philippe Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Demez, Luc Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fautré, Serge Fabecq, Pierre Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambotte, Marc Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Lefèvre, Jean-Marie Lemonnier, François Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Michel, Dominique Miller, Jean-Pierre Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck van Innis, Emmanuel Van Kan, Thierry Vanderroost, Chris Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier Zygas, Diane L’assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2014-2015. 7. Allocution du Président Le Président passe en revue quelques points marquants de l’année écoulée. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 17H15. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué COMMUNITY DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION Brixam SPRL Accountancy & Tax Sergeant BVBA Isabellastraat 83 – 1703 Schepdaal Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Francis Sergeant All Call Services SA Kipdorpvest 40-42 - 2000 Antwerpen Code Nace : 6311001 - Traitement en continu ou non de données à l'aide, soit du programme du client, soit d'un programme propre à un constructeur: service de saisie de données, traitement complet de données 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Daniel Van Ursel Allyum SA Waterloo Office Batiment B Drève Richelle 161 – 1410 Waterloo Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Raphaël Abou Alpesc Productions PPE Avenue Jan Stobbaerts 28 – 1030 Bruxelles Code Nace : 90023 - Services spécialisés du son, de l'image et de l'éclairage 90029 - Autres activités de soutien au spectacle vivant 90032 - Activités de soutien à la création artistique del. : Mathieu Blanchart Alpheo SPRL Rue du Prince Royal 17 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Damien Van Miegroet AMS Belgium SPRL Rue des Coteaux 130 – 1030 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Chakib Zouhri Antoneag Mariana PPE Avenue du Prince d'Orange 33A – 1180 Bruxelles del. : Mariana Antoneag Antwerps Sportpaleis SA Avenue Victor Rousseau 208 – 1190 Bruxelles Code Nace : 90041 - Gestion de salles de théâtre, de concerts et similaires del. : Chris Bergs Auchapt Cyril PPE Rue Montoyer 17 – 1000 Bruxelles del. : Cyril Auchapt Axxicom - Axxi@home NV Noorderplaats 7 – 2000 Antwerpen Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de main-d'œuvre 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Claudine Decorte AZ Consult SPRL Rue des Comédiens 22 – 1000 Bruxelles Code Nace : 82200 - Activités des centres d'appels del. : Avida Nouali B. Concept BVBA Leuvensesteenweg 323 – 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace : 43320 - Travaux de menuiserie del. : Bernard Hofmans Ijzerstraat 47 – 1560 Hoeilaart Code Nace : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Réginald Nobels Cail Fanny PPE Rue François Delcoigne 55 – 1081 Bruxelles del. : Fanny Cail Cellmade Région Bruxelles-Brabant Wallon-Hainaut Et P. Rue de Clabecq 100 – 1460 Ittre Code Nace : 84232 - Etablissements pénitentiaires del. : Nikolas Hanciaux De Wolf Victoria - Les Marquisettes PPE Rue André Hennebicq 43 – 1060 Bruxelles Code Nace : 1813002 - Reproduction : production de formes typographiques, reproduction offset et plaques d'impression, reproduction et cylindres d'héliogravure 1813013 - Autres activités graphiques. 74103 - Activités de design graphique del. : Victoria De Wolf Degouis Pierre PPE Avenue Louise 391 – 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Pierre Degouis Eldos InSight SPRL Avenue Louise 65 – 1050 Bruxelles del. : Arnaud D'Hubert Euromill Invest SA Duarrefstraat 8 - Weiswanpach – 9990 Luxembourg del. : Loic Raes Hamon Thermal Europe SA Axisparc A Rue Emile Francqui 2 -1435 MontSaint-Guibert Code Nace : 2511001 - Fabrication de cadres métalliques ou d'ossatures pour la construction 38213 - Traitement et élimination des déchets non dangereux, sauf boues et déchets liquides 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Stephan Ghys HSP - Haumont, Scholasse & Partners SCRL Chemin de Stocquoy 1 – 1300 Wavre Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Isabelle Ekierman IME - Factory Forty SA Rue des Anciens Etangs 40 – 1190 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : David Sdika IntelOffices BVBA Lozenberg 9C – 1930 Zaventem Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Ernst-Jan Luten Kolinsky Ilan PPE Dachelenbergstraat 117 – 1650 Beersel del. : Ilan Kolinsky La Cuisine de Flore SPRL Rue du Berger 45 – 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 5610201 - Vente au comptoir ou par téléphone, fax, internet d'aliments et de boissons : établissements de restauration rapide (snackbars, sandwiches-bars, etc.) 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Flore Pincemin Louvain School of Management ASBL Place des Doyens, 1 – 1348 Louvain-la-Neuve del. : Michel De Wolf MIB Publishing - Made in Belgium SPRL Rue Eugène Toussaint 3 – 1083 Bruxelles Code Nace : 58140 - Édition de revues et de périodiques del. : Laurent van der Straten Ortegat- Wine consult Avenue Ernestine 14 – 1050 Bruxelles del. : Philippe Ortegat Quinz CVBA Medialaan 28 B – 1800 Vilvoorde Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Vincent Vincent Van Obberghen Tackoen Catherine PPE Sleutelplantstraat 24 – 1700 Dilbeek Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Catherine Tackoen The Marketing Network SPRL Avenue Winston Churchill 51 – 1180 Bruxelles Code Nace : 5811001 - Edition de livres, de livres scolaires, de brochures, etc. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Kris Sierens Transenter BV Keizersgracht 62 – 1015CS Amsterdam - Nederlands del. : Paul Walentynowicz Visionality SPRL Rue du Baty 98 – 1428 Lillois-Witterzee Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Christiane Steegmans Vivaldi's Interim (Antwerpen) NV Frankrijklei 150 – 2000 Antwerpen Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Bruxelles) SA Place De Brouckere 48 – 1000 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Etterbeek) SA Avenue de Tervueren 44 – 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Jette) SA Rue Léopold I 456 – 1090 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand X-perience Tice BVBA Emiel Clauslaan 95D – 9800 Deinze Code Nace : 79120 - Activités des voyagistes 79901 - Services d'information touristique 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. : Olivier Van de Vijver YMCM - Yves Massaux Contrats Management SPRL Avenue Roger Hainaut 2 – 1160 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del. : Yves Massaux BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 55
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AGENDA 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Management & RH, Personal improvement 21.04.2015 Leader et Manager, comment combiner 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 23.04.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 24.04.2015 Best practices exchange – Faut-il un management au féminin ? 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 06.05.2015 60’ chrono : Tableaux de bord au service des décideurs et dirigeants d’entreprise : la business intelligence en action. Un cas concret 19.05.2015 Communiquer avec impact 02.06.2015 Intelligence émotionnelle 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise Fiscalité et Finances 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) : La gestion, j’adore 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 56 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 07.05.2015 Les vacances annuelles des employés 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 12.06.2015 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 21.04 au 22.06.2015 Cycle prospective immobilière et développement urbain : gagnez en expertise, identifiez les bonnes stratégies d’investissement 29.04.2015 Partagez ! Covoiturage, carsharing, corporate carsharing, vélo partagé… 07.05.2015 Votre facture énergétique décryptée Mai 2015 à juin 2016 Cycle management environnemental 15.06.2015 Les économies d’énergie : comment diminuer votre facture 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork 17.06.2015 Entrepreneurs Night 25.06.2015 Garden Party 30.06.2015 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement TIC 22.04.2015 Vendre avec LinkedIn Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 07.05.2015 Synergy Day 07.05.2015 Export Day 03 au 05.06.2015 Mission for Growth – Taiwan 21.05.2015 Financement européen pour la coopération et les investissements internationaux en Amérique Latine 09.06.2015 Business breakfast avec M. Denis Robert, Ambassadeur du Canada 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour soutenir la compétitivité des PME bruxelloises ? 17 et 18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Le marché halal : des opportunités pour vous ! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be Nouvelles formations 2015-2016 Centre de connaissances BECI En collaboration avec Cycle de formation : Prospective immobilière et développement urbain Atouts ◗ Formation exclusive – max. 20 participants ◗ Présentations par des experts, des académiques et des professionnels (5-6 intervenants/jours) ◗ Cours interactifs et sur site : visites de chantiers ou de réalisations novatrices ◗ Analyse des évolutions récentes et prospectives long terme ◗ Analyse de business plan et des visions stratégiques d’opérateurs bruxellois ◗ Flexibilité : modules à la carte ou programme complet ◗ Formation valorisable dans le cadre d’une certification auprès de RICS (CPD) et de l’IPI Tarifs Programme complet : Membre BECI & IZEO : 2.030 € HTVA (2456 € TVAC) Non membre : 2.900 € HTVA (3.509 € TVAC) Par module individuel : Membre BECI & IZEO : 413 € HTVA (499 € TVAC) Non membre : 590 € HTVA (713.90 € TVAC) Réduction de 10 % si inscription au moins 20 jours avant la date du module. TVA offerte pour les structures publiques. Cette formation peut faire l’objet d’un subside à la formation, à hauteur de 50% du montant investi sous réserve de certaines conditions. Programme 21/04 L’immobilier de bureaux : l’avenir des opérations de tailles moyennes 05/05 L’offre immobilière en regard de l’évolution démographique et de la structure des ménages 20/05 *Spécial Realty* Logistique urbaine et mobilité utilitaire : l’impact du transport de marchandise sur les autres fonctions 04/06 Besoins en équipements (sportifs, scolaires, culturels), potentiels de développement 15/06 Perspectives de l’immobilier touristique et de congrès 22/06 Conclusion : Quelles tendances pour l’immobilier à Bruxelles en 2025 ? Le nombre de participants sera limité à 20 par séance pour garantir l’interactivité et les échanges. La formation est dispensée en français Quand ? D’avril à juin 2015, 5 modules, de 9h à 17h/ 1 module 17h30 - 22h Intéressé ? Contactez Lise Nakhlé – Conseillère Aménagement du Territoire - lna@beci.be Pourquoi ? ◗ Renforcez votre connaissance du marché immobilier, au regard de ses développements actuels et futurs ◗ Développez votre vision stratégique du secteur ◗ Maîtrisez les outils indispensables pour établir une prospective Pour qui ? ◗ Professionnels de l’immobilier ◗ Urbanistes et architectes ◗ Secteur de la construction ◗ Décideurs ◗ Entreprises publiques

Brussel Metropool - april 2015


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Bij Merak zijn uw gegevens in goede handen. Merak is de internationale specialist in dataopslag en -archivering. Elke dag helpen wij lokale en globale bedrijven om hun cruciale gegevens op de veiligste en meest rendabele manier te bewaren. Onze geautomatiseerde systemen garanderen de perfecte bewaaromstandigheden. En onze gestandaardiseerde verpakkingen met barcode garanderen 100% anonimiteit. Bovendien zijn onze Merak-koeriers 24 uur op 24, 7 dagen op 7 beschikbaar. Zo verzekeren we ook in noodsituaties een maximale beschikbaarheid van uw gegevens. www.merak.be WOORD VOORAF Betrokken bij het gezonde beleid Nooit beschikte het Brusselse Gewest over zoveel bevoegdheden als vandaag. Wie nu van een lange afwezigheid terugkomt en niet op de hoogte is van de recente verschuivingen, moet weten dat de zesde Staatshervorming de beleidsaangelegenheden aan de deelstaten heeft overgedragen. Voor Brussel betekent dit 40% toename van zijn budget en de bevoegdheid over fundamentele zaken zoals de activering van werkloosheidsuitkeringen, dienstencheques, kinderbijslag, de toegang tot bepaalde beroepen of bijvoorbeeld ook het Participatiefonds. Meer dan ooit heeft Brussel zijn eigen lot in handen. Wat we hiermee kunnen beginnen? Het Brusselse Gewest met uitgebreide bevoegdheden en vier miljard budget (vijf miljard in 2025) zal zich natuurlijk niet tevreden stellen met de manier waarop tot voor kort de ‘super-gemeente’ werd bestuurd. Zoals wij het trouwens ook al in ons Memorandum hadden verklaard, dient het Brusselse beleid te worden gerationaliseerd en efficiënter gemaakt. Verder zal er op regionaal vlak in overleg met de sociale partners moeten worden gewerkt om de nieuwe bevoegdheden uit te oefenen. Namens zijn talrijke en zeer diverse leden geldt BECI als een vanzelfsprekende gesprekspartner aan de Brusselse onderhandelingstafel. BECI is bovendien dé vertegenwoordiger bij uitstek van de 35.000 bedrijven die het Brusselse Gewest rijk is (meer dan 100.000 als we er de zelfstandigen en de vrije beroepen bij rekenen). BECI heeft zich grondig voorbereid op de uitoefening van deze functie. Zijn onlangs door de Raad van Bestuur goedgekeurd strategisch plan 2025 bevat een ambitieuze nieuwe mission statement rond enkele topprioriteiten: een gunstig klimaat bevorderen voor de zakenwereld, ondernemerschap promoten, onze geloofwaardigheid verder opkrikken en duidelijke beleidsregels uitstippelen voor al onze beslissingen… Wij hebben als taak de ondernemingen te vertegenwoordigen, een betrouwbare partner te zijn in het gemengde beleid van het Gewest, kennis te produceren en projecten te ontwikkelen. En natuurlijk moeten wij de ondernemingen bijstaan, ondersteunen, opleiden en adviseren. BECI verbindt er zich toe deze doelstellingen na te streven met een optimaal beleid van de middelen die eigen zijn aan een privé organisatie en die bijna uitsluitend bestaan uit het lidmaatschapsgeld van zijn leden. Wij danken deze leden trouwens voor hun vertrouwen. Het goede beleid dat wij onszelf opleggen, verwachten wij eveneens van alle overheidsinstellingen en -organen. Helaas hebben wij de indruk dat Brussel op dit vlak eerder achteruit dan vooruit boert! BECI vraagt een geïntegreerde aanpak van de aan Brussel overgehevelde materies en een paritair en transparant beheer van de ION (instellingen van openbaar nut). Blijkbaar geeft de Brusselse regering echter de voorkeur aan een ‘politiek onderonsje’, om zich tegen kritische pottenkijkers te hoeden. Het maakt niet uit of het nu om ruimtelijke ordening gaat, toerisme of morgen misschien zelfs de economische ontwikkeling en de werkgelegenheid: een dergelijke handelswijze druist in tegen de beginselen van gezond beleid. Het Gewest gaat talrijke uitdagingen tegemoet. Reden temeer om bij te sturen en open kaart te spelen met de sociale partners. Oplossingen voor dossiers zoals de demografische groei, de vergrijzing van de bevolking, de kwaliteit van het onderwijs, mobiliteit of de creatie van tewerkstelling en welvaart komen er pas als we er samen aan werken. Niet ieder voor zich. Thierry Willemarck, Voorzitter van BECII BECI - Brussel metropool - april 2015 1
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INHOUD Think Tank 4 6 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Fiche Staatshervorming: de financieringswet 8 Margaret Heffernan over levensstijl en entrepreneurschap 10 Vóór of tegen subsidies aan ondernemingen? International 12 Enterprise Europe Brussels : oost west, oost best 14 China: hoe overkomt u de culturele verschillen? 15 Turkije, een nabijgelegen markt Topic : de onderneming financieren 16 Geen monopolie meer voor het bankkrediet 20 Uw factuur online door een andere KMO overgenomen 22 Crowdfunding: het voorbeeld van Brussels Beer Project 24 Durf invorderen! 26 KMO’s: regionale steunmaatregelen Dynamiek 28 Belmed, online wegwijzer naar bemiddeling 29 Beroepsvorming: een goede verkoper word je niet zomaar! 30 BECI krijgt het label Ecodynamische Onderneming 33 Duurzaam eten: ideeën welkom 34 Self-employed corner 37 Starter: Allo Nounou 38 Polar Offsite: méér halen uit het menselijk potentieel Community 39 Het BECI nieuws in beeld 45 Restotip: Rouge Tomate 46 News 51 Impression of a Brit 52 BECI-KHNB : Notulen Algemene Vergadering van 1 oktober 53 BECI-VOB : Notulen Algemene Vergadering van 1 oktober 55 Toetredingsaanvragen 56 Agenda 2 Le mois prochain Mai Volgende maand: Silver Economy dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Design Isabelle André Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Fotos Reporters, behalve anders aangegeven Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Publicité Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Publiciteit Brussel Metropool/Bruxelles Métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage per nummer: 15.500 ex Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen, reservaties & Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 4 april 2015 Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Ondernemen kan niet wachten, uw kredieten ook niet. Krijg binnen de 48 uur een antwoord op uw kredietaanvraag. Als ondernemer heeft u heel wat plannen, het zit in uw genen. En omdat u meer plannen dan tijd heeft, is lang wachten op financiële steun geen optie. De bankiers van ING denken met u mee, stellen kredietoplossingen voor die beantwoorden aan uw behoeften en antwoorden binnen de 48u op uw kredietaanvraag. Want de partner zijn van uw business, dat zit dan weer in onze genen. ing.be/business Aanbod geldig voor een aanvraag voor een lening op afbetaling of kredietopening voor professionele doeleinden. De algemene voorwaarden van het krediet zijn verkrijgbaar in alle ING-kantoren. Uw aanvraag voor een professioneel krediet en de eventuele aanvaarding door ING België per telefoon of via businesscredit.be verbinden noch uzelf, noch ING België zolang u geen kredietcontract hebt ondertekend in uw ING-kantoor (onder voorbehoud van de voorafgaande aanvaarding van uw dossier door ING België). In 80% van de gevallen ontvangt de aanvrager een antwoord op zijn fi nancieringsaanvraag binnen de 48 uur vanaf het moment dat de bank over alle nodige documenten beschikt. ING België nv – Bank/Kredietgever – Vennootschapszetel: Marnixlaan 24, B-1000 Brussel – RPR Brussel – BTW BE 0403.200.393 – BIC: BBRUBEBB – IBAN: BE45 3109 1560 2789 – Verzekeringsmakelaar ingeschreven bij de FSMA onder het nummer 12381A. Verantwoordelijk uitgever: Inge Ampe – Sint-Michielswarande 60, B-1040 Brussel.
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SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE NIET ALLE JOURNALISTEN ZIJN ZWARTKIJKERS Op het programma: de tweestrijd tussen papier en scherm, de gezondheid van de vastgoedmarkt en de James Bonds van de HR-wereld. | Jean Blavier De Ecofin Club, zegt u dat iets? Big shots onder elkaar die zich over de economische en financiële vraagstukken van deze tijd buigen. Meer daarover hoef ik u eigenlijk niet te vertellen: via www.ecofinclub.be komt u verzekerd beter aan uw trekken. Want, zoals u weet, heeft papier de strijd met het scherm verloren. Want papier is passé. Toch? vorm kosteloos en via Internet al op de goedkoopste laptop gemakkelijk verkrijgbaar is. Match point voor digitaal? Ja. Wat zeg ik: nee. Geldklopperij is nooit ver weg, ziet u. De banken waren er de eerste bij: u krijgt een product gratis en voor niets aangeboden, probeert het uit, hapt toe, kunt er niet meer zonder leven en voor u het weet moet u dokken. In de krantenwereld is de pay wall of betaalmuur doorgaans de norm: de New York Times biedt u twintig gratis artikelen per maand aan die u rechtstreeks op uw computer of smartphone kunt lezen. Wilt u er eenentwintig van maken? Dan knalt u tegen de betaalmuur. U moet dan ook behoorlijk dom zijn als u denkt dat gratis krediet echt gratis is. Geld lenen kost immers ook geld. Niet per se. U herinnert zich ongetwijfeld deze oude grap: Hitler beloofde elke Duitser een Volkswagen als hij de oorlog zou winnen; hij verloor de oorlog en nu rijdt elke Duitser met een Mercedes. Tegen alle verwachtingen in lijkt het tot een evenwicht te zijn gekomen tussen papier en scherm. Probleem: voor gedrukt materiaal moet u al sinds het tijdperk van Renaudot1 betalen terwijl materiaal in digitale 1 Grondlegger van de Franse pers. De human resources raken op Er moet ook wat gezegd worden over een financiële instelling waarvan ik de naam niet zal noemen. Het gaat tenslotte over human resources, professionals die ten minste één ding gemeen hebben met geheim agenten: zo stil als een muis, maar van alles op de hoogte. Hoeveel de baas verdient, om maar iets te noemen. Iets dat iedere werknemer zich stiekem afvraagt. Een rood lichtje knippert onophoudelijk op het dashboard van deze instelling. De reden hiervoor? Zes procent van haar personeel is langdurig ziek. Dat gezondheidsklachten nu eenmaal bij het leven horen, wisten we allang. Maar niet het aantal klachten is toegenomen, wel het aantal mensen dat, tot doldraaiens toe, met burn­outs, depressie en vastgelopen carrières kampt. Welkom in de wrede wereld van de geheim agenten, alias “HR managers”. Hun missie: toezicht houden op het langzaam opbranden van de werkkracht. Op een workshop ter ondersteuning van jonge ondernemers, vroeg onlangs een nog nat achter de oren deelnemer: “Maar meneer, waag ik me dan niet in het hol van de leeuw door vandaag als zelfstandige te starten?” Waarop de spreker prompt antwoorde: “Jongeman, u bent pas in het hol van de leeuw als u in een groot bedrijf als manager werkt.” Het IMF heeft altijd gelijk Het gaat dus goed met de Belgische vastgoedmarkt? Toch wel, ondanks het feit dat hij 20%, 30%, jawel, zelfs tot 50% ondergewaardeerd werd door The Economist, het IMF, de Nationale Bank én ’s werelds bebaarde deskundigen. Nee, de woningmarkt is stabiel. Dat zegt nu het IMF zelf, na eerst het tegenovergestelde te hebben bevonden. Als er dan toch één is die consequent positief bleef over de Belgische vastgoedsector, dan is het wel Eric Verlinden, CEO van de Trevi Group. Natuurlijk zal hij zijn eigen ruiten niet ingooien, maar tegenwoordig is onze waarzegger minder standvastig. Daar neem ik m’n pet voor af. Ik mag toch af en toe eens een complimentje geven, niet? Al is het maar om te bewijzen dat niet alle journalisten zwartkijkers zijn. ● CORNER 4 BECI - Brussel metropool - april 2015 SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE IEDER ZIJN BEROEP! Leuk weetje: online vindt u zonder moeite een lijst van de knelpuntberoepen. Lees: een overzicht van de 27 beroepen die op gewestelijk niveau maar niet ingevuld raken. Zo is het in Brussel – van oudsher – janken en zeuren om geschoolde arbeiders, afdelingsmanagers of, sinds kort, internetinformatiemanagers. Jawel, dames en heren: het is niet enkel over de ambachtelijke beroepen dat men bij ons kieskeurig doet. | Michel Geyer Daarom stellen wij voor, als gein zonder (met) venijn, om een aantal van de postjes te herschikken. We maken dan weer wat jobs vrij als oplossing voor de dalende tewerkstellingsconjunctuur. Verkoper: Pascal Smet. Na er min of meer in geslaagd te zijn om het Brussels Gewest vijf jaar lang aan de Vlaamse regering te verkopen, probeert de man nu om Uber & Co aan de taxichauffeurs en de afbraak van het Reyersviaduct aan Jan met de pet te slijten. Dit verloopt uiteraard niet zonder slag of stoot. Onze man laat zich echter niet ontmoedigen, en dat is als verkoper toch wel kunnen. Afdelingschef: iets voor Rudi Vervoort, maar de verleiding om ook Joëlle Milquet voor de functie te benoemen is lastig te weerstaan. Ze kan immers als geen ander de “grote chef” uithangen. Dit is trouwens haar koosnaampje – onder medewerkers, maar als we roddels mogen geloven, ook onder haar collega’s in de regering. Loodgieter: het zal je maar overkomen: heimwee naar Dehaene, alias “De Loodgieter”. Charles Michel is trouwens ook geen slechte pijpfitter. Zijn regering dreigde immers kopje onder te gaan in de woelige communautaire wateren. De regering zal sowieso verzuipen, maar voorlopig houden de federale dam en discourszucht nog stand. Van talent (lees: uithoudingsvermogen) gesproken. Dat Laurette Onkelinx zichzelf tot het hoofd van het Brussels toerismeagentschap heeft benoemd, is evenwel niet vergeven. Kinderverzorger: Olivier Chastel. De voorzitter van de MR heeft aan zijn meest vooraanstaande partijleden (o.a. Armand De Decker en Serge Kubla) een corrigerende tik uitgedeeld wegens inbreuk op de wet en/of het gezond verstand. Kinderen toch. Ó zo schattig, maar niet altijd even gevat… Slager: Didier Gosuin. Omdat zijn hervorming van de Geco-regeling ons een rib uit het lijf zal kosten. Dat was het dan voor onze maandelijkse dosis gal. Een tikje hier en daar, zonder afbreuk te doen op de toch respectabele inspanningen van de betrokkenen, vooral als je kijkt naar de technische dossiers, problematische machtsevenwichten en vele uitdagingen waarmee ze geconfronteerd worden. Dat Laurette Onkelinx zichzelf tot het hoofd van het Brussels toerismeagentschap heeft benoemd, is evenwel niet vergeven. Met de hopeloze spagaat van Vincent De Wolf, tegelijk burgemeester, oppositielid en trouwe supporter van de federale meerderheid, krijgen onze lachspieren wel een goeie beurt. Toch knap dat politieke spel. Wreed is het, met op de koop toe vaak onduidelijke regels. Wel spannend. Tot volgende maand, dus! ● Amper 45 min. om uw onderneming op te richten Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - janvier 2015 5 CORNER
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THINK TANK FICHE STAATSHERVORMING De financieringswet De overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten in het raam van de zesde Staatshervorming heeft ook voor de ondernemingen meerdere gevolgen. Om u te helpen dit vraagstuk beter te begrijpen, publiceren wij een reeks praktische fiches die u elke maand in uw magazine kunt lezen. Vincent Delannoy Responsabilisering De nieuwe Bijzondere Financieringswet (BFW) focust als onderdeel van deze hervorming op de fiscale autonomie van de Gewesten via de personenbelasting (PB). Samenvattend: de federale herverdeling maakt nu plaats voor regionale responsabilisering via eigen middelen. De responsabilisering van de Gewesten is geen nieuws. Sinds 1989 worden dotaties via de federale regering doorgestort naar de Gewesten op basis van het principe van de evenredige compensatie en de regionale PB opbrengsten. De inkomsten die de Gewesten mogen innen, worden bepaald door de inkomens van hun inwoners. Dit responsabiliseringsprincipe wordt nu opgedreven: voortaan worden de deelstaten beloond voor hun prestaties. Gewestelijke personenbelasting De nieuwe BFW vervangt de gewestelijke PB-dotatie (goed voor 10,7 miljard euro in 2014) door een opcentiemenmodel. Een sterk symbool is dat, want de federale PB-dotatie wordt deels vervangen door drie gewestelijke PB’s waarvan in 2015 de opcentiemenopbrengst naar schatting 11,75 miljard euro zal bedragen. Rekening houdend met de progressieve tarieven, zullen de bedragen per belastingschijf geïnd worden via de op federale PB opgelegde gewestelijke opcentiemen. Uiteindelijk zal het fiscaal voordeel per belastingplichtige maximaal tot 1.000 euro per jaar oplopen. Aantal dotaties Voor de overheveling van bevoegdheden inzake werkgelegenheid, voorziet de federale staat een dotatie voor de drie Gewesten a rato van 2,64 miljard euro. Belangrijk om te weten is dat de op federaal niveau behouden PB-opbrengsten meegerekend worden in de herverdeling. Hoe meer belastinginkomsten per Gewest, hoe meer opbrengsten de staat doorstort naar de Gewesten via de federale dotatie. Hetzelfde geldt voor de dotaties inzake fiscale uitgaven (geschat op 1,83 miljard euro voor 2015) en de overige geregionaliseerde bevoegdheden (voor 2015 geschat op 896 miljard euro). Deze bedragen zijn echter geen indicatie van de manier waarop de gesplitste bevoegdheden ingevuld zullen worden. Over 10 jaar Hoe zal de begroting van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (BHG) er 10 jaar na de Zesde Staatshervorming uitzien? Bij een ongewijzigde situatie, verwacht het Brussels Economic Review dat, behalve voor de overige deelstaten, de hervorming een gunstig effect zal hebben op de begrotingsvooruitzichten van zowel het BHG als de federale regering. In het BHG zullen de inkomsten jaarlijks de extra uitgaven overtreffen. Dit zal een positieve impact hebben op het primair saldo. Of die verwachtingen ingelost zullen worden zal afhangen van hoe de nieuwe bevoegdheden ingevuld zullen worden, vooral qua werkgelegenheid. Sowieso zal werkgelegenheid een grotere impact hebben op de toekomstige gewestelijke inkomsten. Anders gezegd: geld minder bij stijgende werkloosheid. Met een werkgelegenheidsgraad van amper 55% in Brussel is er dan ook ‘werk’ aan de winkel. 6 BECI - Brussel metropool - april 2015 Het standpunt van BECI • BECI staat volledig achter de gewestelijke financiële responsabilisering, die in het teken staat van nieuwe bevoegdheden. • Ondanks 700.000 arbeidsplaatsen goed voor 20% van het nationale BBP, ziet Brussel als “economische motor van België” te weinig van al die welvaart. Oorzaak daarvan is grotendeels de lage werkgelegenheid die de financiering van de hoofdstad onder druk zet. • Stimuleren van de werkgelegenheid begint met onderwijs, een bevoegdheid van de Gemeenschappen. Daarom pleit BECI ervoor om beter rekening te houden met de regionale belangen in verband met onderwijs, vooral het leren van talen. • Om de opbrengst van de PB op te krikken, is het noodzakelijk om belastingbetalers met midden- en hoge inkomens aan te trekken en in Brussel te behouden, onder meer door hen een geschikte leef- en woonomgeving te bieden met mobiliteitsmogelijkheden, enz. • Tot slot moet Brussel zijn bestuur rationaliseren met het oog op meer samenhang tussen regionale en gemeentelijke bevoegdheden. FICHE 7
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INTERVIEW Margaret Heffernan over levensstijl… Margaret Heffernan valt op door haar veelzijdigheid: ze is tegelijk schrijfster, voordrachthoudster, chief executive, TV producer, onderneemster, echtgenote en moeder van twee kinderen. Onlangs onderbrak ze haar drukke agenda om in België even op adem te komen. Brussel Metropool ontmoette haar voor een gesprek rond haar opvattingen en standpunten over het leven. Een verslag. Richard Hill BM : U hebt over de vrouwelijke aanpak van ondernemerschap en business management twee boeken geschreven, namelijk ‘The Naked Truth’ en ‘Women on Top’. Wat is uw advies aan vrouwelijke ondernemers in spe: ondernemen zoals mannen dat doen, of doe het, gewoon? M.H. : Het enige degelijke vergelijkende studiewerk over de manier waarop mannen en vrouwen een zaak beheren, werd in de VS verricht. Daaruit blijkt dat ondernemingen die door vrouwen worden gerund, succesrijker zijn en meer banen creëren dan zaken die onder mannelijke supervisie staan. Misschien is dit te danken aan het feit dat vrouwen voor 85% van de aankoopbeslissingen in Amerikaanse gezinnen instaan. Precies door deze aanwezigheid ‘op de markt’, leren vrouwen de werkelijke behoeften nauwgezet te bepalen! Ik heb ook de indruk dat vrouwen doorgaans meer passie vertonen voor hun zaak dan mannen. En ze hebben meestal ook een beter incasseringsvermogen. Ze respecteren de culturen van de ondernemingen die ze beheren; ze spelen dirigent en durven improviseren. Een paar namen van vrouwen die u echt als voorbeeldige onderneemsters beschouwt? Ik denk voornamelijk aan twee mensen: Eileen Fischer, de oprichtster van een bijzonder succesvolle confectiekledingzaak in de VS, en Hilary Devey, die in het Verenigd Koninkrijk ’s lands grootste distributienetwerk op paletten heeft ontwikkeld. Welke aspecten van uw zeer diverse carrière hebben het meest bijgedragen tot uw succes als onderneemster: de BBC, de boeken die u schreef, 8 BECI - Brussel metropool - april 2015 uw functies als CEO of het ondernemerschap op zichzelf? Allemaal. Hoewel ik het in het verleden niet besefte, moet ik toegeven dat ik erin slaag creatieve mensen te ontdekken en dat ik hen nadien ‘hun ding’ laat doen. Ik heb dit aangeleerd toen ik omging met toneelschrijvers, auteurs en artiesten bij BBC TV. Sindsdien heb ik hetzelfde toegepast met software engineers en marketing specialisten in de computersector. Ik probeer hoge eisen te stellen maar bied tegelijk een volle ondersteuning. In uw derde boek, ‘Wilful Blindness’, hebt u het over de neiging van mensen om de werkelijkheid te weigeren en eraan te willen ontsnappen. Welke zijn volgens u de voornaamste redenen van dit ‘wilful blindness’ syndroom? De voornaamste oorzaak is overduidelijk de neiging van managers – zowel mannen als vrouwen, trouwens – om teams te creëren die op henzelf lijken. Wij voelen ons spontaan aangetrokken door mensen met dezelfde mentaliteit, omdat dit comfortabel aanvoelt. Nu, deze mensen hebben ook ongeveer dezelfde tekortkomingen. Resultaat: wij krijgen geen duidelijke kijk op de werkelijkheid. Omdat we mensen zijn, kampen wij met cognitieve beperkingen. Sommige zaken ontgaan ons in de opwinding van de actie. Een van de ergste vormen van bedrog is de klemtoon die sommige management goeroes nu op ‘multitasking’ leggen. De mens kan dit gewoon weg niet aan! Uit Amerikaanse studies vernemen we verder dat 85% van de mensen zwijgen wanneer iets verkeerd loopt. Het is daarom niet te verwonderen dat het management ‘blind’ is. © Befocus/Full Circle Een korte biografie THINK TANK Margaret Heffernan werd in Texas geboren, bracht een deel van haar kinderjaren in Nederland door en ging nadien in Cambridge studeren. Ze leeft vandaag op het Engelse platteland, in de omgeving van Bath. Ze begon haar carrière aan de BBC, waar ze voor radio en televisie heel wat documentaires produceerde, waaronder een historische reeks over vrouwen in de 12e eeuw, waarmee ze een onderscheiding in de wacht sleepte. Later droeg ze actief bij tot de ontwikkeling van meerdere ondernemingen in de internet en multimedia sectoren, zowel in Groot-Brittannië als in de Verenigde Staten. Deze in de Angelsaksische wereld beroemde voordrachtgeefster staat vooral bekend als auteur van meerdere boeken over management, leadership, talentenbeheer en de rol van vrouwen in de onderneming. Al deze boeken steunen op haar eigen ervaring. Eén hiervan, Wilful Blindness, behoorde tot de finalisten van de Best Business Book award Financial Times/Goldman Sachs. Verleden jaar selecteerde ook de Financial Times dit werk als ‘een van de beste businessboeken van de jongste 10 jaar’. In zijn jongste boek, A Bigger Prize, bespreekt Heffernan de gevaren van onze concurrentiecultuur en de schade die onze samenleving daardoor kan ondervinden, zowel in het zakenleven als in de gezinskring. Het gaat hier om fraude, schandalen, het wegkwijnen van ethiek, stress, burn-out … Bestaan er alternatieven? Margaret Heffernan stelde de vraag aan vooraanstaande figuren uit de meest uiteenlopende domeinen (wetenschapslieden, musici, atleten, ondernemers, kaderleden en beleidsmensen). Ze ontdekte op die manier talrijke voorbeelden van mensen en organisaties die creatieve en samenwerkende werkpatronen hebben ontwikkeld. Zulke methodes jagen mensen niet langer tegen elkaar op; de voorrang gaat naar een omge ving die welslagen en welzijn bevordert. In uw jongste boek, ‘A Bigger Prize’, onderstreept u hoe belangrijk het is ‘zijn eigen ding te doen’, eerder dan zich zorgen te maken over de concurrentie. Vindt u het dan niet belangrijk ten minste bewust te zijn de context waarin de ondernemer een initiatief overweegt te ontwikkelen? Natuurlijk is het veiliger te weten waar de concurrentie mee bezig is. Wat ik bedoel, is dat de concurrentie uw eigen koers niet mag bepalen. De reuzen van de farmaceutische sector zijn een mooi voorbeeld van de gevaren van een volgzame houding. Deze bedrijven kijken constant naar wat de concurrenten doen, met als gevolg dat zij in de afgelopen 10 jaar geen enkel succesvol nieuw antibioticum op de markt hebben gebracht! U hebt vier boeken geschreven en het vijfde is in de maak (‘Beyond Measure’ verschijnt in mei). Wat is het boeiendste in uw hoedanigheid van ‘content provider’: het zoekwerk, het schrijfwerk of de verspreiding? Ik doe die allemaal graag, maar het grootste genoegen ervaar ik tijdens het samenstellen van alle vergaarde gegevens. In feite heb ik tot nu toe nog nooit een boek geschreven waarvan ik de uitkomst op voorhand wist. Het is een leerproces doorheen het ganse project. Het is zeker aangewezen en zelfs aangenaam om tijdens de planningsfase gedachten uit te wisselen, maar ik hou vooral van het schrijven zelf en wat erna komt: voordrachten, het toelichten en verdedigen van mijn standpunten enz. U hebt in drie zeer verschillende culturen geleefd: de Amerikaanse, de Britse en de Nederlandse. Hebt u de indruk dat zij alle drie op hun eigen manier tot uw persoonlijkheid hebben bijgedragen? Zeker en vast. Ik leerde hierdoor het leven onder drie verschillende invalshoeken te bekijken. Ik heb tijd nodig gehad om de overstap te maken tussen de taal en cultuur van Texas en die van Nederland. Maar zodra ik die verschillende invalshoeken had geïntegreerd, kwam ik tot de vaststelling dat mijn levensstijl heel wat aangenamer was geworden. In mijn geval prikkelde dit mijn neiging om steeds vragen te stellen, zowel aan mezelf als aan andere mensen! Ik leerde me af te vragen “waar heb ik behoefte aan?” De diverse invalshoeken die ik heb, helpen mij bij het beheer van het leven, op zich een ware business! ● BECI - Brussel metropool - april 2015 9 © Befocus/Full Circle
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Subsidies aan ondernemingen De Brusselse Minister van Economie Didier Gosuin streeft naar een hervorming (lees: een rationalisering) van de gewestelijke economische steunmiddelen. Hij wil dat “elke uitgegeven euro op een weldoordachte wijze wordt gespendeerd”. Maar hebben de ondernemingen wel echt behoefte aan subsidies? Alain Boribon, consultant, Subsi-Conseils In een perfecte wereld waar zowel het wettelijke als het fiscale stelsel voor de onderneming bevorderlijk zouden zijn, zouden subsidies overbodig zijn. Geen enkele ondernemer wenst zijn business model trouwens in functie van steunmaatregelen te ontwikkelen! Ondertussen hebben wij gemerkt dat de wereld niet perfect is en dat subsidies wel degelijk een reden van bestaan hebben, zeker voor KMO’s en dan vooral in bepaalde domeinen zoals innovatie en onderzoek en ontwikkeling. Daar is steun van groot belang want banken financieren nu eenmaal geen R&D, die nochtans aan de bron ligt van waardecreatie. Subsi-Conseil helpt ondernemingen toegang te krijgen tot de bestaande vormen van subsidiëring. In vijf jaar bestaan hebben wij meer dan 800 bedrijven – waaronder heel wat Horecazaken – hierbij geholpen. Slechts twee hiervan gingen failliet, meen ik me te herinneren. Dit is ongelooflijk weinig en heeft zeker te maken met subsidiëring. Steunmaatregelen leveren dus een bijdrage tot de creatie en het behoud van werkgelegenheid. In de Horeca helpen subsidies bovendien bepaalde verborgen activiteiten aan het daglicht te brengen. Daar vaart de Brusselse economie wel bij. En op politiek vlak zorgt dit voor een hefboomeffect. De ondernemingen hebben vaak de indruk met de overheid in onmin te leven; subsidies bewijzen dus dat de overheid ook helpt. Vijf jaar geleden was de wil om ondernemingen te steunen nog voelbaar. Vandaag hebben ze echter het gevoel dat ze roet in het eten krijgen: dossiers die voor financiering vatbaar zijn, lopen op de klippen bij gebrek aan één document dat niemand zich de moeite getroost om aan te vragen. De gevolgen voor de onderneming zijn soms catastrofaal. Bij weigering laten veel ondernemers de moed zakken. Slechts weinigen onder hen trachten dan een nieuwe aanvraag in te dienen. Wij begrijpen de budgettaire beperkingen en wij vragen geen toename van de subsidies, maar er dient beter te worden geluisterd naar wat zich op het terrein afspeelt. De begeleiding loopt stroef. Nochtans is niet veel nodig om proactief en welwillend op te treden. Per slot van rekening zou dat een meerwaarde en meer werkgelegenheid voor Brussel betekenen. Floriane de Kerchove, directrice van Agoria Brussel Wij zijn niet principieel gekant tegen subsidiëring, maar wij geloven dat een verlichting van de fiscale druk op ondernemingen veel efficiënter en eenvoudiger zou zijn. Heel wat subsidies worden ervaren als een buitenkansje om investeringen te financieren die anders toch zouden zijn gebeurd. Subsidies hebben dus geen hefboomeffect op de economische activiteit. Bovendien richten ze zich uitsluitend tot KMO’s. Grotere ondernemingen hebben hier geen recht op (in tegenstelling tot Vlaanderen en Wallonië waar subsidies voor strategische investeringen wel mogelijk zijn). En ten slotte gaan subsidies met een log beheer en strenge voorwaarden gepaard: er moet een dossier worden opgesteld, de toekenningstermijnen kunnen bijzonder lang zijn, er moeten bewijsstukken worden ingeleverd, noem maar op. De fiscale druk verminderen met een bedrag gelijk aan de huidige subsidiëring zou zowel voor ondernemer als voor overheid veel eenvoudiger uitvallen. Er dient trouwens een voor Brussel nadelig onevenwicht te worden rechtgetrokken: de fiscale lasten wegen in de Brusselse gemeenten twee keer zwaarder door dan in de omliggende Vlaams- en Waals-Brabantse gemeenten. Dit is een van de redenen waarom sommige bedrijven van Brussel naar de Rand verhuizen. In dit opzicht blijft de impact van subsidies waarschijnlijk zeer beperkt: bij de keuze van een vestigingsplaats voor een onderneming geldt fiscaliteit als een veel belangrijker criterium dan eventueel verkrijgbare steunmaatregelen. Wij vinden echter dat subsidies in twee domeinen moeten worden behouden en zelfs ontwikkeld. Enerzijds in innovatie, want ze gaat gepaard met risico’s, ze drijft onze toekomstige groei aan en ze bekleedt op Brussels, Belgisch en Europees niveau een strategische dimensie. Anderzijds in strategische projecten rond vorming, voor dezelfde redenen. Hier treedt een hefboomeffect op, wat zulke steunmaatregelen rechtvaardigt. 10 BECI - Brussel metropool - april 2015 Uw standpunt, graag Initiatie? Wedstrijd? Schrijf in op www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green!
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INTERNATIONAL Oost west, oost best ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Zes voormalige Sovjetrepublieken aan de Europese oostrand onderhouden al enkele jaren bilaterale betrekkingen met de EU. Is uw bedrijf reeds actief in deze landen of bent u van plan om uw activiteit daar te vestigen? Europa helpt u aan het nodige kapitaal. De verschillende EU financieringsprogramma’s kwamen tijdens een workshop van Enterprise Europe Brussels aan bod. Emmanuel Robert A rmenië, Azerbeidzjan, Wit-Rusland, Georgië, Moldavië, Oekraïne: deze zes landen aan de oostelijke grenzen van de EU zijn samen goed voor een gebied van 75 miljoen mensen en een BBP van ongeveer 320 miljard euro. Ondanks hun economische achterstand en gebrek aan infrastructuur, bieden deze landen volop ontwikkelingsmogelijkheden in combinatie met middellange groeivooruitzichten boven die van het communautaire gemiddelde. innovatie rekenen op een budget van 80 miljard euro voor 2014 2020. Een aanzienlijk deel daarvan wordt aan de EU-grenzende landen besteed. Stéphane Joiris de Caussin, CEO van EU Vox, voegde daar als derde spreker wel aan toe dat Horizon 2020 zich niet tot het financieren van fundamenteel of toegepast onderzoek beperkt. Het programma biedt ook financiële steun voor product- en dienstenontwikkeling, opleiding, verzameling van marktinformatie, enz. Via het Connecting Europe Facility-programma (CEF) wil Europa dan weer de vervoers-, energie- en digitale verbindingen tussen de lidstaten en met hun buren bevorderen. Ten slotte is er het Erasmus+-programma voor onderwijs en jeugd waarvan één pijler op internationale uitwisselingen gericht is. En KMO’s dan? Commissievertegenwoordigster Anita Ryzcan mocht de spits van de workshop afbijten. Het Oostelijk Partnerschap, meent ze, werd in 2009 als onderdeel van het EU Nabuurschapsbeleid in het leven geroepen met het oog op stimulering van de economische, sociale en politieke inspanningen als instrument voor de gedeelde vrede en welvaart. Anders gezegd: de Europese “soft power” in volle glorie, met in dit geval enkele miljarden euro’s aan subsidies voor samenwerkingsprogramma’s op het gebied van administratieve hervormingen, plattelandsontwikkeling, onderwijs, justitie, enz. Bedrijven hebben hier uiteraard een belangrijk aandeel in, zowel qua toegang tot overheidsopdrachten als financiering van O&O-, energie-, vervoers-, onderwijs- of vormingsprojecten. Consultant Matin Hasavov volgde Ryzcan op met een presentatie van de EuropeAid programma’s (externe EU-hulpprogramma’s). EuropeAid schrijft regelmatig aanbestedingen uit voor het uitvoeren van diensten, leveringen en werken. Daarnaast roept EuropeAid op tot het indienen van “non-profit” projectvoorstellen waar ook bedrijven enigszins bij betrokken kunnen worden. Bij EuropeAid houden de financieringsfaciliteiten niet op. Zo kan het Horizon 2020 programma voor onderzoek en 12 BECI - Brussel metropool - april 2015 Op welke manier kunnen KMO’s deze steunmaatregelen aanwenden? Meerdere antwoorden mogelijk. Om KMO-ontwikkeling te stimuleren, legde Europa de nadruk op een bredere toegang tot zijn subsidieprogramma’s. Het toepassingsgebied van openbare aanbestedingen werd grotendeels verruimd tot KMO’s en ook kleinere projecten krijgen een kans. KMO’s kunnen onrechtstreeks aan een project meewerken, bijvoorbeeld als partners van grotere bedrijven. Elvina Garayeva, consultant bij JWA Funding, kwam de programma’s van de Europese financiële instellingen voorstellen en vertelede daarbij dat ook op lokaal niveau heel wat financieringsmogelijkheden bestaan, via de door Europese Investeringsbank gesteunde banken. De huidige situatie in Oost-Europa mag zeker niet onderschat worden. Momenteel liggen de EU programma’s tijdelijk stil wegens het conflict in Oekraïne. Toch is waarschijnlijk nu de tijd rijp om zich in de Zuidelijke Kaukasus als bedrijf te vestigen en te ontwikkelen. ● Uw volgende EEB B2B-afspraak: Op 17 en 18.06.2015 Greater Region Business Days Luxembourg Van 3 t.e.m. 5.06.2015 Mission for Growth Taiwan Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be, 02 210 01 77 R.T. 07 05 2015 H E IZ E L PALEIS 10 www.exportday.be • Marketing • Logistiek • Intercultureel • E-Commerce • EU financiering • Verkoopskanalen • Incoterms • Internationale wetgeving • Landen in de kijker: Afrika, Braz ilië, China, Frankrijk OP DEZE DAG: • 16 ateliers & conferenties • gepersonaliseerde coaching sessies • B2B afspraken (Synergy Day) • exposanten • netwerk momenten 2015 Brussels Hoofdstedelijk Gewest Brussels Hoofdstedelijk Gewest 2015
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China: hoe overkomt u de culturele verschillen? Waarom ondervindt u bepaalde moeilijkheden met uw Chinese partners? Gewoon omdat zij redeneren en te werk gaan volgens een cultuur en gedragscodes die ons vreemd zijn. Als consulente ter zake geeft Jialin Zhang ons een aantal nuttige tips nog vóór wij met Chinezen handelsrelaties proberen aan te knopen. Het is de bedoeling op die manier serieuze tegenslag te vermijden, die trouwens voor beide partijen nadelig zou uitvallen. Guy Van den Noortgate 35 jaar geleden begon China onder toezicht van Deng Xiaoping aan een reeks economische hervormingen waardoor het Rijk van het Midden zich drie decennia later tot een van de hoofdspelers van de wereldeconomie ontpopte. Op het eerste gezicht zouden ondernemers die met China samenwerken, bewust moeten zijn van de culturele verschillen tussen Europa en China. Ze zouden zodoende in staat zijn misverstanden en blunders in hun zakelijke relaties te vermijden. Dit schijnt echter niet het geval te zijn. Integendeel zelfs, beweert Jialin Zhang, een Chinese dame die sinds 10 jaar in België verblijft en hier het bureau China Expansion Consulting heeft opgericht. Relaties en netwerk krijgen voorrang “Laten we eerst een duidelijk onderscheid maken tussen de Chinese en de westerse ingesteldheid”, zegt ze. “De Chinees onderscheidt zich door zijn globale en holistische kijk op een onderwerp, echter zonder perfectionisme. De westerling gaat analytisch tewerk en focust op details. Westerlingen luisteren naar wat wordt gezegd, naar de inhoud dus, terwijl Chinezen vooral belang hechten aan de manier waarop zaken worden uitgedrukt, de lichaamstaal. De westerling vordert stap voor stap aan de hand van een duidelijke agenda terwijl de Chinees steeds getuigt van een multitasking aanpak, zonder duidelijke planning. Het valt daarom regelmatig voor dat een Chinees een lang geplande afspraak op het laatste nippertje afzegt, tot grote ergernis van zijn gesprekspartner.” Voor ons is netwerking slechts één manier om ontmoetingen en contacten te bevorderen, maar volgens Jialin Zhang 14 BECI - Brussel metropool - april 2015 “draait de ganse Chinese cultuur rond deze spil. Als u niet in netwerking uitblinkt, zult u niet in staat zijn met Chinese partners correcte handelsrelaties aan te knopen en in stand te houden.” Ziehier, enkele tips van de consulente om blunders te vermijden: • Contacten resulteren van aanbevelingen. Probeer in geen geval een Chinese gesprekspartner rechtstreeks te contacteren als u niet op voorhand werd geïntroduceerd. • Communicatie gebeurt mondeling. De telefoon krijgt steeds de voorkeur op e-mails. Aarzel niet om naar China te reizen. • Investeer en onderhoud uw relaties dankzij lunches en diners waarmee u een sfeer van vertrouwen opwekt. • Het vertrouwen winnen is niet gemakkelijk maar zodra u daarin bent geslaagd, ontstaan er nieuwe opportuniteiten. Dit is de reden waarom business in China vooral te maken heeft met persoonlijke relaties. Vermijd gezichtsverlies “In China is communicatie een kunst”, meent Jialin Zhang. Moeilijkheden met een Chinese leverancier kunnen heel snel opduiken, en dan mag u zijn houding niet afkeuren, om te vermijden dat hij gezichtsverlies lijdt. Dit is bijzonder moeilijk, want “uit respect zal een leverancier u nooit zeggen dat hij u niet heeft begrepen”, voegt ze eraan toe. Echt niet vanzelfsprekend, zelfs wanneer men hier van op de hoogte is. “Anderzijds zijn Chinese leveranciers bijzonder soepel en ze zullen het onmogelijke doen om een oplossing te vinden. Om met Chinezen samen te werken, moet u van openheid van geest getuigen en aanvaarden dat verschillen bestaan”, besluit ze. ● R.T. INTERNATIONAL Turkije, een nabijgelegen markt Onlangs vertraagde de economische groei van Turkije enigszins. Dit neemt niet weg dat dit grote land een vrij indrukwekkende stijging van het BBP kan voorleggen en heel wat zakelijke uitzichten biedt, met het niet te verwaarlozen voordeel dat de meeste hiervan ook concreet haalbaar zijn. Dit hebben wij besproken met de heer Sabih Akay, die vandaag aan het hoofd staat van het economisch en handelsbureau van Brussels Invest & Export in Istanboel. Interview afgenomen door Didier Dekeyser Van 26 tot 30 mei vertrekt een economische missie naar Turkije. Waarom deelnemen? Sabih Akay: De volgende missie focust op Istanboel en Bursa. Dit zijn geweldige economische centra die met zijn tweeen instaan voor nagenoeg 80% van de Turkse productiviteit! Onze missie brengt de Brusselse ondernemers dus in het hart van het Turkse economische wonder! Een niet te missen gelegenheid. Wij worden bovendien begeleid door mevrouw Jodogne, de Brusselse Staatssecretaris voor Buitenlandse Handel en wij ontmoeten ter plaatse drie vooraanstaande politieke figuren, namelijk de burgemeesters van Istanboel, Bursa en Beyoglu (met z’n drieën vertegenwoordigen ze nagenoeg 20 miljoen inwoners!). Dit alles zal het afsluiten van mogelijke overeenkomsten aanzienlijk vergemakkelijken. Voor het vertrek organiseren wij een seminar om de Brusselse ondernemers op de reis voor te bereiden en de toepasselijke commerciële gedragscodes aan te leren. Wij hebben dus alle troeven in hand. Het is een geweldige gelegenheid voor al wie zijn onderneming verder willen ontwikkelen. Inschrijven kan nu al! (http://www.invest-export.irisnet.be/ nl/-/turquie-mission-economique-26-30-mai-2015). Of petrochemie, agrovoeding, houtindustrie, machinebouw, noem maar op. Omdat het land nog een fase van snelle groei doorstaat en grootste internationale ambities koestert, zijn grootschalige infrastructuurprojecten in uitvoering of gepland. Dit opent eens te meer uitgebreide zakelijke mogelijkheden voor Belgische ondernemingen, die vermaard zijn voor hun kennis van zaken in dit type werkzaamheden. Twee voorbeelden van omvangrijke bouwprojecten: de derde brug over de Bosporus wordt een mammoetproject dat geweldige vaardigheden vraagt op het vlak van burgerlijke bouwkunde. En ten tweede, de bouw van de derde luchthaven van Istanboel, waarvoor een budget van 5 miljard dollar is weggelegd! In beide gevallen gaat dit natuurlijk gepaard met talrijke bijkomende opdrachten in sectoren zoals informatica, signalering, verlichting, veiligheid e.d. Van welke openheid getuigt het land ten aanzien van onze ondernemingen, onder andere wanneer het om openbare aanbestedingen zoals de luchthaven gaat? Die openheid bestaat, maar zoals vaak bij openbare aanbestedingen, is het aangewezen een partnerschap met de lokale onderneming aan te gaan. Wij kunnen ondernemingen helpen de goede partner te vinden. Op 1 augustus 2015 neemt mevrouw Mortier het roer over van de heer Akay als economisch en handelsattaché van Brussels Invest & Export in Istanboel. Is de deelname van specifieke sectoren gewenst? Welke behoeften heeft de Turkse economie waarvoor onze ondernemingen een oplossing zouden kunnen bieden? De missie is voornamelijk multisectoraal want de zones die wij gaan bezoeken vertonen een grote verscheidenheid aan activiteiten en industrieën. Sommige sectoren zijn natuurlijk bijzonder sterk vertegenwoordigd; in Bursa is de automobiel industrie bijvoorbeeld zeer uitgebreid dankzij de aanwezigheid van de grootste constructeurs en alle onderaannemers die met hen in synergie werken. Laten we ook de textielsector vermelden, waar Turkije in uitblinkt. Is de Turkse wetgeving compatibel met de manier waarop wij handel drijven? In vrij ruime mate, want het Turkse recht vertoont heel wat gelijkenissen met de rechterlijke systemen in Europa, waarvan het trouwens is afgeleid. In een zakelijke overeenkomst is het wel aangewezen bepaalde voorzorgen te nemen door naar de internationale wetgeving te refereren. Ook moet worden gelet op de manier waarop eventuele geschillen worden bijgelegd. Het gaat hier echter om principes van gezond verstand die van toepassing zijn bij elke vorm van grensoverschrijdende handel. Bestaan er beperkingen wat betreft uitwisselingen met Turkije? Het land heeft met de Europese unie een douane-unieovereenkomst gesloten voor onbeperkt handelsverkeer. Er bestaan dus geen douanebeperkingen, quota’s of voorkeuren. Dankzij deze bijzonder efficiënte overeenkomst kunnen talrijke bedrijven uit de ganse wereld een beroep doen op Turkije als hun voornaamste bevoorradings- of productiebron. ● BECI - Brussel metropool - april 2015 15
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Geen monopolie meer voor het bankkrediet DE ONDERNEMING FINANCIEREN Noodgedwongen (omdat de banken steeds moeilijker krediet toekennen), maar ook wegens de nieuwe mogelijkheden (het internet biedt nieuwe participatieve formules om te consumeren en te investeren), overwegen heel wat startende of gevestigde KMO’s de nieuwe financieringsmethoden. Crowdfunding en business angeling zijn in volle opkomst. I n februari1 publiceerde de Judge Business School van de University of Cambridge in samenwerking met consultant EY een uitvoerige Europese studie waaruit blijkt dat alternatieve online financieringsmodi in de bedrijfswereld bijzonder in trek zijn. Dit geldt niet alleen voor de verschillende vormen van crowdfunding, die heel veel media-aandacht op zich vestigen: ook leningen tussen particulieren (P2P lending), die op het Europese vasteland nog weinig verspreid zijn, verdienen de belangstelling. De terughoudendheid van de banken sinds de financiële crisis en de opkomst van nieuwe internetkanalen die het aanknopen van relaties vergemakkelijken tussen diegenen die het geld bezitten en de anderen die het nodig hebben, bevorderen de ontwikkeling van nieuwe formules om kapitaal aan te trekken. 7 miljard in 2015 De studie van Cambridge onderzocht 255 online crowdfunding of bemiddelingsplatforms in Europa, waaronder de Belgische CrowdIn en Look&Fin. Hieruit blijkt dat ‘alternatieve financiering’ in 2014 met 144% is gegroeid en nagenoeg 3 miljard euro bereikte. Hiervan neemt Groot-Brittannië het leeuwendeel op zich: de markt wordt daar op meer dan 600 miljoen euro geraamd, met een gemiddelde groei van 115% tijdens de afgelopen drie jaar. België hinkt momenteel achterop (zie grafiek, volgende pagina), maar begint blijkbaar een inhaalmaneuver. Als het groeiritme wordt behouden, bereikt de Europese markt van de online alternatieve financiering in 2015 7 miljard euro (meer dan 1,3 miljard zonder Groot-Brittannië). Olivier Fabes Wat de volumes aangaat, pronkt de P2P lening voor persoonlijke consumptiedoeleinden duidelijk op de eerste plaats van de alternatieve financieringsvormen. Voor beroepsmatige financiering komt de eer toe aan crowdfunding gekoppeld aan beloning (de investeerder krijgt meestal producten in avant-première, speciale edities, enz.). Op de tweede en derde plaats volgen dan de lening tussen particulieren en crowdfunding met verwerving van aandelen. De auteurs van de studie stellen vast dat deze nieuwe online financieringsmethodes met de tijd hoe langer hoe minder ‘alternatief’ worden omdat ook institutionele investeerders en banken hier bijvoorbeeld belangstelling gaan voor vertonen. Vullen elkaar aan Olivier de Duve, medeoprichter van MyMicroInvest, het voornaamste crowdfunding platform in België, merkte deze evolutie ook op: “Echte concurrenten van de banksector zijn wij niet. In feite vullen wij de traditionele financieringsmodi perfect aan. Zo valt het hoe langer hoe meer voor dat banken de kredietverlening aan een KMO laten afhangen van een versterking van de eigen middelen van het bedrijf. De banken suggereren zelf een beroep op crowdfunding! En jonge bedrijven die al van crowdfunding gebruik hebben gemaakt, komen geloofwaardiger over wanneer ze voor krediet bij een bank gaan aankloppen.” Precies om die redenen heeft MyMicroInvest onlangs al partnerschapsovereenkomsten met BNP Paribas Fortis en Keytrade Bank getekend. 1. Moving Mainstream. The European Alternative Finance Benchmarking Report, Robert Wardrop, Bryan Zhang, Raghavendra Rau and Mia Gray, februari 2015. Ook online beschikbaar op www.jbs.cam.uk.co. 16 BECI - Brussel metropool - april 2015 U CREËERT EEN ACTIVITEIT MET EEN COMMERCIEEL DOEL ... • U moet een examen afleggen om uw ondernemersvaardigheden te bewijzen? • U hebt een niet-Europese nationaliteit en hebt daarom een beroepskaart nodig? Contacteer dan uw gewestelijke bestuur. Meer info op www.brussel-economie-werk.be.
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TOPIC Brusselse ondernemingen doen een beroep op de diensten van MyMicroInvest; zo bijvoorbeeld Domobios (huismijtbestrijding), Sacriana.com (online wijnverkoop) of Belgibeer. “Wij verwonderen ons aan de verscheidenheid van bedrijven die erin slagen op ons platform kapitaal aan te trekken. Het is niet echt sector gebonden. De meeste van die ondernemingen verkopen producten, maar ook in de dienstensector werden mooie successen geoogst. De enige rode draad is de emotionele dimensie. Elke onderneming heeft een verhaal dat de investeerders aanspreekt”, vertelt Olivier de Duve. Het volume aan online alternatieve financiering per inwoner in Europa Het Belgische crowdfunding platform heeft in 2014 over gans het land 16 participatieve financieringen mogelijk gemaakt, voor een totaal van 3,3 miljoen euro. Dit betekent een stijging van 65%. Het specialiseert zich voornamelijk in het verwerven van aandelen (in tegenstelling tot Look&Fin, dat zich vooral op krediet toespitst). Nochtans vertoont MyMicroInvest ook interesse in leningen (de zogenaamde ‘mezzanine’ formules), met een voorkeur voor vastgoed. Het platform droeg bijvoorbeeld bij tot de financiering van de renovatie van hotel Neufchâtel, in Brussel. Ook andere Financiering op maat Impulse, het Brusselse overheidsagentschap dat ondernemerschap ondersteunt, maakte de som van alle financieringen die de gesteunde beloftevolle jonge ondernemingen in 2014 hebben verkregen. Uit de 46 dossiers die rechtstreeks betrekking hebben op het verwerven van fondsen, blijkt dat krediet nog amper 50% van de ‘financieringsmix’ van jonge ondernemingen vertegenwoordigt. De uiteenlopende verkregen financieringsbronnen verdelen zich als volgt: 50% (voornamelijk bank)krediet, 14% subsidiëring van onderzoek en ontwikkeling (o.a. door Innoviris) en 36% als kapitaal (verwerving van aandelen, risicodragende investeringen). De ondernemer die gewoon naar zijn bankier stapte om zijn zaak op gang te brengen, behoort dus wel degelijk tot de voltooid verleden tijd. “Elk project heeft zijn eigenheden. Elke financieringsmix dus ook. Enkele Hoe duur is Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ crowdfunding? Wat kost een financieringscampagne door de menigte? Elk platform heeft zo zijn eigenheden en hanteert eigen tarieven. Koploper van de Belgische crowdfunding MyMicroInvest vraagt ongeveer 4.000 euro aan juridische kosten voor de organisatie van een niet gereguleerde campagne (minder dan 100.000 euro) en 12.000 euro voor een gereguleerde campagne (met inbegrip van de aanmaak van een FSMA folder). Op het eerste gezicht veel geld voor een start-up, zeker vergeleken met een kapitaalinzameling via business angels, maar laten we niet vergeten dat een crowdfunding campagne meer is dan een loutere financiële verrichting. Het gaat hier ook en vooral om een marketingactie die bedoeld is om uw zichtbaarheid te vergroten en Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel feedback van uw (potentiële) klanten te verkrijgen. “Voor KMO’s zal de kost van een crowdfunding in elk geval lager liggen dan een relatief zware marktbenadering waar erelonen van advocaten mee gepaard gaan”, onderstreept Olivier de Duve. Het platform wordt in feite door de investeerder betaald, d.m.v. een totale heffing van 12% (2% per jaar) gedurende de zes jaar van de deelname in het kapitaal. 18 BECI - Brussel metropool - april 2015 (© University of Cambridge and EY 2015-03-05). Trendy business angels Business angeling is echt niet nieuw. Hierbij gaan privé investeerders, die vaak vroeger zelf ondernemers waren, geld maar ook tijd investeren om jonge ondernemingen te ondersteunen. BeAngels is hun voornaamste netwerk in België. Het bestaat nu 15 jaar en behoort tot de meest invloedrijke in Europa. Nog nooit was de organisatie zo gezond als nu. 2014 werd zelfs een recordjaar, met 20 gefinancierde dossiers, voor een totale waarde van ongeveer 3,3 miljoen euro. In 15 jaar tijd werden op die manier 240 ondernemingen gefinancierd. De investeerders brengen elk gemiddeld 50.000 euro in. Vergeleken met crowdfunding vereist business angeling heel wat voorbereidend werk van de betrokken onderneming (om een overtuigend businessplan te ontwikkelen), maar duur is het niet (500 euro voor een ‘pitch’). Met dit proces worden bovendien vaak doorslaggevende externe vaardigheden verworven. In ruil moet de ondernemer zich transparant opstellen en voor kritiek openstaan. Olivier de Duve (MyMicroInvest): “Wij verwonderen ons aan de jaren geleden durfden de banken zich nog buiten de strenge normen van hun risicobeleid te wagen om ondernemers te ondersteunen. Sinds de financiële crisis is financiering door een bank voor ondernemers echter veel moeilijker te verkrijgen. Ze zijn dus verplicht zich tot alternatieve oplossingen te wenden”, vertelde onlangs impulse.brussels financieringsdeskundige Rodolphe d'Udekem aan de krant Le Soir. ● verscheidenheid van bedrijven die erin slagen op ons platform kapitaal aan te trekken. Het is niet echt sector gebonden.» De ‘winwinlening’ wint terrein in Vlaanderen Jaar in, jaar uit overtuigt de ‘winwinlening’ als fiscale maatregel steeds meer mensen om in Vlaamse KMO’s te gaan investeren. Het systeem werkt heel eenvoudig: om het even wie maximaal 50.000 euro in een onderneming investeert, kan 2,5% van het geïnvesteerde bedrag van de fiscus terugwinnen. Van zijn kant kan de KMO of starter (minder dan 250 personeelsleden en/ of minder dan 50 miljoen omzet) onder deze vorm leningen aangaan voor een maximum van 200.000 euro per jaar. De maatregel aast natuurlijk vooral op familieleden, vrienden en kennissen die een financieel duwtje in de rug willen geven aan ondernemers die ze enigszins kennen. Deze kredietvorm heeft een standaardduur van acht jaar, weliswaar met de mogelijkheid van een vroegtijdige terugbetaling. De intrestvoet mag niet hoger liggen dan de wettelijke intrestvoet (2,75% in 2014), maar ook niet lager liggen dan de helft van deze waarde. Deze in 2006 gelanceerde maatregel wordt natuurlijk aan een aantal voorwaarden onderworpen, die u op de website van de met dossiercoördinatie belaste Participatiemaatschappij Vlaanderen terugvindt: www.pmv.eu. Elke investering moet via een online formulier worden bekendgemaakt. Jonge ondernemers hebben zelfs het online platform www.winwinnaar.be in het leven geroepen om cash-behoevende bedrijven en potentiële investeerders met elkaar in contact te brengen. De maatregel kende niet het overweldigend succes dat sommigen hadden aangekondigd. Toch boekt de ‘winwinlening’ jaarlijks vooruitgang. Zo werden er in 2014, 1945 leningen geregistreerd voor een totaal bedrag van 53,5 miljoen. Het jaar voordien waren dit slechts 1.669 dossiers, voor een totaalbedrag van 46,5 miljoen. Dit betekent toch wel 15% toename in een jaar tijd. Het gemiddelde bedrag van de winwinlening schommelt rond 27.500 euro. De maatregel ondersteunt bedrijven uit allerlei sectoren, echter met een overwicht van handelszaken (19,27%), vrije beroepen en wetenschappelijke en/of technische beroepen (15,48%), en de bouw (10,85%). Vooral beginnende bedrijven (starters die minder dan vijf jaar oud zijn) hebben hierop een beroep gedaan: ze vertegenwoordigen 1073 leningen op een totaal van 1945. Wij vernemen uit goede bron dat de ‘winwinlening’ ook in Wallonië en in Brussel heel wat belangstelling opwekt. Discussies zijn dus aan de gang. Met deze maatregelen wou Vlaanderen zelf zijn concurrentievermogen verdedigen ten opzichte van Nederland, waar risicodragende investeringen nog verder worden bevorderd door de zogenaamde ‘Tante Agatha’ formules. ● O.F. BECI - Brussel metropool - april 2015 19 R.T.
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TOPIC DE ONDERNEMING FINANCIEREN Uw factuur online door een andere KMO overgenomen De Brusselse starter edebex levert echt pionierswerk in België met een online aankoop/verkoopplatform van handelsvorderingen tussen bedrijven. De formule heeft in de Verenigde Staten haar degelijkheid al bewezen. Oprichter Xavier Corman vertelt ons waarom edebex goed op weg is om dit jaar 20 miljoen euro aan transactievolume te verwerken. Olivier Fabes “V erkoop uw openstaande facturen en ontvang het geld in minder dan 72 uur”, luidt de belofte van edebex. Duidelijker kan het niet. Dit internetplatform is een soort eBay van de handelsvordering. Het vergemakkelijkt een toenadering tussen enerzijds startende bedrijven, sterk groeiende KMO’s en ondernemingen die een gerechtelijke reorganisatieprocedure ondergaan of die gewoonweg een uitzonderlijke uitgave moeten voorzien, en anderzijds KMO’s, beheervennootschappen of dienstverleners die over te veel liquide middelen beschikken, hierop te zware belastingen willen vermijden of gewoon cash willen laten opbrengen. Na een jaar testlopen werd het platform in september 2014 werkelijk operationeel. In oktober en november verwerkte het voor 2 miljoen euro aan transacties. De cijfers blijven stijgen. “Wij hebben nu meer dan 200 gebruikers, onder wie 25 à 30 inkopers, die meestal zeer trouw zijn”, vertelt Xavier Corman. edebex speelt in op een belangrijke behoefte: “Wij geven in feite een moderne wending aan de wisselbrief, die sinds de Renaissance bestaat. Een paar jaar geleden speelden de banken nog die rol: ze gaven toen voorschotten op facturen. Deze dienst is echter bijna volledig verdwenen. Wat banken en een aantal andere spelers nog aanbieden is ‘factoring’, maar dit beperkt zich tot grote facturatievolumes en gaat gepaard met een aantal voorwaarden, waaronder dekkingsverplichtingen.” Xavier Corman maakt de banken echter geen verwijt: “Wegens de beperkte marges op de intrestvoeten kunnen ze zich geen risico’s meer veroorloven. Voor krediet dat een hoog risico draagt, vereisen ze dus stevige persoonlijke waarborgen. Dit gegeven zwengelt natuurlijk nieuwe financieringsmodi aan: platformen zoals het onze, of crowdfunding. Uiteindelijk kosten wij waarschijnlijk meer dan bankkrediet, maar de ondernemer moet zijn huis niet met een hypotheek belasten. Van zijn kant weet de investeerder waar zijn geld naartoe gaat. Een andere nieuwigheid, die ook met crowdfunding bestaat, is dat nieuwe ondernemers nu ook onbekende mensen als investeerders aanvaarden.” Alle op edebex verkochte vorderingen worden tegen wanbetaling verzekerd. Het platform staat in voor de opvolging van de 20 BECI - Brussel metropool - april 2015 edebex oprichter Xavier Corman dossiers, de rappelbrieven enz. Zo nodig wordt het dossier doorgegeven aan kredietverzekeraar Euler Hermes. “Wij hebben echt heel weinig geschillendossiers”, stelt Xavier Corman vast. 2,75% servicekost De verkoper betaalt een forfaitair bedrag van 25 euro voor de verkoop van de factuur, 2,75% servicekost wanneer de vordering is verkocht en een discount die aan de lener wordt toegekend. “Aan dit tarief kan de onderneming haar business verderzetten.” De aankoper wordt bezoldigd ter hoogte van 0,75% per voorschot van 30 dagen, wat gelijk staat met een interestvoet tussen 6 en 9% per jaar. Veel beter dan een bankrekening, dus. “De banken observeren ons met veel nieuwsgierigheid. Wij gaan er vanuit dat wij elkaar aanvullen. Sommige bankiers, die voortaan geen beslissingsmacht meer hebben, verwijzen gewoon klanten naar ons door”, aldus Xavier Corman. edebex is gevestigd in de Icab bedrijvenincubator (nabij de VUB), stelt zes personen voltijds tewerk en doet een beroep op een netwerk van zelfstandigen. In februari verkreeg het jonge bedrijf een subsidie van 240.000 euro van Innoviris. ● Design: www.acg-bxl.be BRUSSEL, HAVENSTAD IN HET HART VAN EUROPA UITGELEZEN LIGGING De Brusselse haven ligt op vijf uur varen van Antwerpen en biedt een uitzonderlijke toegankelijkheid voor binnenschepen en zeeschepen tot 4.500 ton. De haven ligt bovendien midden in een dicht netwerk van snelwegen en spoorwegen. PERFORMANT WERKTUIG In de voorhaven is er een containerterminal operationeel die aansluit op de vier transportmodi: binnenvaart, zeevaart, spoorwegen en autowegen. Behalve de terreinen langsheen de waterweg heeft de Haven van Brussel ook nog 160.000 m2 pakhuizen in het TIR-centrum. TEN DIENSTE VAN BRUSSEL Het havendomein bedient een afzetgebied van twee miljoen inwoners en vertegenwoordigt een belangrijk economisch gewicht: zowat 350 ondernemingen, goed voor 12.000 directe en indirecte jobs, een jaartrafiek over de waterweg van 6,6 miljoen ton. Jaarlijks 625 000 vrachtwagens minder in de stad – Een jaarlijkse besparing van 97 000 ton CO2 www.port.brussels Redersplein, 6 B -1000 Brussel T : +32 (0)2 420 67 00
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Olivier de Brauwere, medeoprichter van het Brussels Beer Project (rechts, met zijn bedrijfspartner Sébastien Morvan): “De wil om het publiek erbij te betrekken moet in onze genen gegrift staan.” DE ONDERNEMING FINANCIEREN Brussels Beer Project beschikt binnenkort over eigen brouwerij Brussels Beer Project hoorde in België bij de pioniers van crowdfunding als bron van financiering maar ook en vooral als drijvende kracht van co-creatie. De jonge onderneming huldigt binnenkort zijn eigen brouwerij in, maar ondertussen heeft ze al drie bieren (waaronder de Delta) en een aantal beperkte producties op de markt gebracht. De ‘menigte’ opende blijkbaar ook bankdeuren: dit vertrouwde ons de wel genoemde medeoprichter Olivier de Brauwere. Olivier Fabes I ets meer dan anderhalf jaar na het sputterende begin van crowdfunding in België, vergelijkt het Brussels Beer Project de kredietaanbiedingen van drie banken. Met weinig enthousiasme, weliswaar, want de geëiste waarborgen wegen zwaar door. Maar nu gaan de bankdeuren ten minste open voor het bedrijf dat samen door Brusselaar Olivier de Brauwere en Breton Sébastien Morvan werd gesticht. Ze zouden weldra hun biersoorten in een eigen microbrouwerij van 500 m² in de Antoine Dansaertstraat moeten kunnen produceren. Ze beogen 200 brouwsels per jaar, wat gelijk staat met 600.000 flessen. “De banken geven niet openlijk toe dat crowdfunding ze geruststelt, maar het is duidelijk dat onze geloofwaardigheid hierdoor toeneemt”, verklaart Olivier de Brauwere, die zich in dit brouwerijproject lanceerde na een paar jobs bij multinationals, waaronder Procter&Gamble. Zijn bedrijfspartner heeft een achtergrond in microfinanciering. In februari rondden ze hun tweede crowdfunding-actie ‘met beloning’ succesvol af: elke ‘investeerder’ ontvangt in ruil voor 160 euro inbreng levenslang 12 bieren par jaar. 1.110 crowdfunders hebben hieraan deelgenomen, samen goed voor meer dan 120.000 euro. Brussels Beer Project had in 2013 al 50.000 euro vergaard. Telkens werd gebruik gemaakt van een webplatform dat in huis werd ontwikkeld. De ‘gemeenschap’ crowdfunders dient ook als klankkast voor het jonge bedrijf dat resoluut een co-creatie-aanpak verkiest. Delta, zijn best bekend bier, 22 BECI - Brussel metropool - april 2015 was bijvoorbeeld het resultaat van een stemming tussen vier prototypes. De ‘menigte’ is vaak een bron van innoverende ideeën en frisse concepten. Zo presenteerde Brussels Beer Project onlangs de Babylone, een bier dat uit gerecycled vers brood wordt gebrouwen, in samenspraak met Coduco, Delhaize en het atelier Groot Eiland. Leerrijk Olivier de Brauwere heeft uit zijn dubbele crowdfunding-actie heel wat geleerd. Vandaar enkele tips, tenminste wat betreft de formule met ‘beloning’ (in tegenstelling tot de verwerving van aandelen): “Het concept moet vernieuwend en origineel zijn. De formule van ‘levenslang bier’ bezorgde ons heel wat aandacht van de media. Crowdfunding breidt zich uit en de verdeling van ‘goodies’ volstaat echter niet meer om de aandacht van investeerders te lokken. De ruilactie moet eenvoudig blijven maar tegelijk een echte waarde aanbieden, zeker als men verder wil gaan dan de familie of de vriendenkring.” Crowdfunding kan een marketingactie versterken maar volstaat niet om zichtbaarheid te geven. “We moeten ons tonen, evenementen bijwonen, gesprekken voeden. De wil om het publiek erbij te betrekken moet in onze genen gegrift staan. Wij beantwoorden een dertigtal mails per dag. Dit is natuurlijk tijdrovend maar genereert ook toegevoegde waarde.” ● DE MEDEWERKER (M/V) DIE U ZOEKT, WORDT MOMENTEEL BIJ ONS OPGELEID
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TOPIC Durf invorderen! DE ONDERNEMING FINANCIEREN Heel wat bedrijfsleiders bekommeren zich niet vroeg genoeg om hun onbetaalde facturen en buigen zich hierover pas wanneer de cashflow uitdroogt. Een goed beheer zou echter vermijden dat dergelijke moeilijkheden de financiële gezondheid van de onderneming in het gedrang brengen. Weet u niet hoe u dit aanpakt? Hebt u hier geen tijd voor? Misschien klopt u best bij een incassobureau aan. Gaëlle Hoogsteyn D e debiteurenadministratie wordt in vele bedrijven onderschat, want de zoektocht naar nieuwe klanten krijgt voorrang op de tijdige betaling van de uitgebrachte facturen. Te veel bedrijfsleiders volgen de onbetaalde facturen te laat op en wachten tot cashflow problemen zich voordoen om te reageren. Voorzitter van het Beroepsinstituut van erkende Boekhouders en Fiscalisten (BIBF) Jean-Marie Conter: “Al onze boekhouders zijn het erover eens: onbetaalde facturen stapelen zich op. De betalingstermijnen lopen uit en evolueren naar een soort ‘leverancierskrediet’ dat ondernemingen gebruiken om aan hun eigen cashflow problemen het hoofd te bieden.” In een stroeve economische situatie ontwikkelt een incassobureau zich tot een ware partner die door de aangeboden diensten op elk niveau van de klantenrelatie kan tussenkomen. Studies die over dergelijke Tip: Vóór u een contract tekent met een incassobureau, controleert u best de positionering van het bureau ten aanzien van de naleving van de wettelijke verplichtingen. De invordering van achterstallige betalingen door een derde is namelijk aan een uitvoerige reglementering onderworpen. De wetgever heeft een aantal decreten en bepalingen ingevoerd om dit beroep heel streng te omkaderen en de verplichtingen van alle betrokken partijen duidelijk te bepalen. U kunt ook een beroep doen op een van de leden van de Belgische Vereniging van Incasso-ondernemingen (BVI), waar 15 van de ongeveer 80 in België actieve incassobureaus bij aangesloten zijn. “Alle leden zijn echte professionals die werden gekozen in functie van het vertrouwen die ze dagelijks door de kwaliteit van hun werk inboezemen. Ze beantwoorden aan strikte vereisten op het vlak van structuur, cashflow en solvabiliteit. Ze leven een streng gedragscode na”, verzekert Etienne van der Vaeren. In 2010 hebben de toenmalige 12 aangesloten leden van de BVI samen 176 miljoen euro aan hun klanten teruggestort. 24 BECI - Brussel metropool - april 2015 invorderingsdiensten werden verricht, maken gewag van succes in 80% van de gevallen. “Het incassobureau slaagt erin de dialoog weer op gang te brengen wanneer er geen communicatie meer bestaat”, zegt voorzitter van de Belgische Vereniging van Incasso-ondernemingen (BVI) Etienne van der Vaeren. Het beroep op een incassospecialist is trouwens nooit verlieslatend: de dienst wordt gefinancierd door de ingevorderde schuld. De meeste incassobureaus factureren trouwens slechts nadat de debiteur heeft betaald. De uitbesteding van de invorderingen verstevigt het beheer van de onbetaalde facturen. Het beroep op een Jean-Marie Conter: “De betalingstermijnen lopen uit en evolueren naar een soort ‘leverancierskrediet’.” gespecialiseerde dienstverlener is op zich al doeltreffend omdat de debiteur vaststelt dat hij met iemand anders te maken heeft, namelijk een specialist van de invordering van achterstallige betalingen. Dit zorgt voor een psychologische impact. Het briefhoofd van een dergelijk bureau heeft hetzelfde effect. Jean-Marie Conter nuanceert echter deze bewering: “Wegens de crisis bevinden zich talrijke particulieren en ondernemingen in hachelijke financiële situaties. Sommige zelfstandigen hebben achterstand opgelopen in de betaling van hun sociale bijdragen en btw. In zulke gevallen schrikt de brief van een incassobureau hen niet meer af.” Is dit nuttig voor mijn kleine onderneming? Er bestaan nog veel vooroordelen. Sommige ondernemers zijn ervan overtuigd dat alleen grote bedrijven het incassobeleid kunnen uitbesteden. Nochtans valt vooral in het geval van KMO’s de uitbesteding van niet-centrale diensten voordelig uit. “In een kleine onderneming is het vaak moeilijk om medewerkers voor de invordering van achterstallige betalingen in te zetten, terwijl de zoektocht naar extra omzet voorrang geniet. Dankzij R.T. TOPIC De voornaamste troeven van uitbesteding: • Het bedrijf focust op zijn corebusiness. • De cashflow en het bedrijfskapitaal nemen toe. • De verschuldigde bedragen worden op een correcte, intensieve, snelle en professionele manier opgevolgd om optimaal te worden ingevorderd. • In alle gevallen worden de commerciële relaties met klanten gevrijwaard. • Bedrijfskosten laten zich, dankzij de schaalvoordelen aan de kant van de leverancier, beter beheren. • Een beroep op specialisten, zonder zulke profielen te moeten aanwerven. • Incasso-ondernemingen staan toezicht van de FOD Economie. uitbesteding kan het bedrijf zich op zijn corebusiness focussen. Deze vorm van outsourcing geeft ook toegang tot professionele vaardigheden die in het bedrijf zelf soms niet aanwezig zijn”, zegt Etienne van der Vaeren. Stap na stap Incasso-ondernemingen treden op verschillende momenten op, maar crediteuren beginnen meestal zelf met een minnelijke benadering. Als die nutteloos blijkt, wordt een incassobureau erbij geroepen. “Het uitgestelde beroep op specialisten getuigt van de wil om de commerciële relatie met de klant intern te vrijwaren. De debiteurenadministratie wint nochtans aan efficiency wanneer het incassobureau vroegtijdig optreedt. In dit opzicht hebben wij een ‘pre-invorderingsdienst’ in het leven geroepen om het dossier vanaf het uitsturen van de factuur op te volgen. Wij werken ook preventief, bijvoorbeeld met een aantal aanbevelingen bij het opstellen van efficiënte algemene verkoopsvoorwaarden”, verklaart Martine 't Jampens, algemeen directeur van Contentia. “Hoe meer schulden de persoon heeft, hoe moeilijker het wordt het verschuldigde bedrag in te vorderen”, bevestigt Jean-Marie Conter. In feite moet het incassobureau worden gecontacteerd zodra de betalingstermijn verstreken is. Het is voor alle spelers wenselijk dat de procedure niet verder geraakt dan de eerste fase: de minnelijke invordering. In dit stadium beperkt het incassobureau zich tot telefoontjes en het versturen van brieven. Als dit niet helpt, volgt een ingebrekestelling. “Wij trachten de verschuldigde bedragen geleidelijk in te vorderen om de Etienne van der Vaeren: “Het incassobureau slaagt erin de dialoog weer op gang te brengen wanneer er geen communicatie meer bestaat.” Martine 't Jampens: “Wij werken ook preventief, bijvoorbeeld met een aantal aanbevelingen bij het opstellen van efficiënte algemene verkoopsvoorwaarden.” tussenkomst van andere professionals (advocaat of gerechtsdeurwaarder) soms onvermijdelijk om resultaten te boeken. En uiteindelijk zal een rechter zich moeten uitspreken over de te treffen maatregelen. Hoe kiest u een incassopartner? Er zijn heel wat aanbieders op deze markt. Analyseer dus aandachtig de eigenheden van uw project voor u een keuze maakt. Parameters waarmee u absoluut rekening moet houden zijn enerzijds het profiel van uw onderneming en uw behoeften op het vlak van klantenbeheer, en anderzijds de bekwaamheid van het incassobureau om uw verwachtingen in te willigen. Naast de lokale specifieke praktijken hebben de ondernemingen ook eigen beheermethoden die van de sector afhangen. “Een garagehouder hanteert niet dezelfde beheerstandaarden als een fabriek of een IT-dienstverlener. Incasso-ondernemingen hebben zich sectoraal gespecialiseerd om op de eigenheden van de verschillende sectoren in te spelen”, licht Etienne van der Vaeren toe. Deze specialisering heeft onder andere betrekking op de beheerregels eigen aan de sector, het beheer van de klantenrelaties, de specifieke invorderingsprocedures en de financiële en juridische eigenheden. Verder is het van belang dat de onderneming waaraan u het beheer van uw vorderingen toevertrouwt, het bewijs levert van haar doeltreffendheid (procedures, aangewende methodes, traceerbaarheid van de informatie-uitwisselingen enz.) én prestaties (zowel kwantitatief als kwalitatief). “Bij Contentia krijgen de klanten toegang tot digitale tools waarmee ze de stand van zaken van elk dossier kunnen opvolgen. Dankzij deze geïndividualiseerde begeleiding van zowel KMO’s als grotere ondernemingen bouwen wij aan een duurzame vertrouwensrelatie”, besluit Martine 't Jampens. ● BECI - Brussel metropool - april 2015 25 onder streng commerciële relatie tussen crediteur en debiteur zo weinig mogelijk te schaden”, aldus Martine 't Jampens. “Liever een vlotte regeling dan een pijnlijke rechtszaak”, beaamt Etienne van der Vaeren. Mocht de minnelijke procedure niet baten, dan wordt naar een rechterlijke invordering overgestapt. In zulke gevallen is de R.T. R.T.
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KMO’s: regionale steunmaatregelen FINANCIERING VAN ONDERNEMINGEN De FOD Financiën heeft 6.640 KMO’s gepolst naar hun toegang tot (bank)financiering. Uit de enquête blijkt dat vooral starters moeilijk aan hun financiële trekken komen. Bij kredietaanvragen houdt het overigens niet op: ondernemingen hebben nood aan een gestructureerd businessplan en moeten toegang kunnen krijgen tot alle mogelijke kredietinstellingen en alternatieve financieringswijzen. Om hiervan werk te maken, heeft het Brussels Hoofdstedelijk Gewest de hulp van een gespecialiseerd agentschap, Impulse, ingeroepen. CEO Bruno Wattenbergh werd door BM aan de tand gevoeld. Didier Dekeyse BM: Hoe en waar kunnen Brusselse starters, ZKO’s en KMO’s financiering verkrijgen? Bruno Wattenbergh: In eerste instantie en traditiegetrouw door in eigen portemonnee te tasten. Dat grondkapitaal heb je als ondernemer nodig als je aan extra financiering wil komen. Daarvoor ga je langs bij de drie F’en in je kring, zijnde “Friends” (vrienden), “Family” (familie) en “Fools” (dwazen). “Men leent slechts aan de rijken” is nu eenmaal het gebruikelijke motto bij ondernemers. Eveneens traditie is bij de bank aan de deur kloppen. Banken lenen wel aan KMO’s, alleen vragen ze nu meer zekerheden en een hogere eigen inbreng. Dé manier om een (startend) bedrijf van de grond te krijgen zit hem uiteindelijk in de dialoog met de klant. Voorschotten op bestellingen binnenhalen wordt kinderspel als je met je klanten optimaal onderhandelt. Idem voor voorfinanciering van je kosten, op voorwaarde dat je dit overtuigend aan de klant overbrengt. Uiteraard is dit niet altijd even gemakkelijk. Daarnaast moet er aandacht worden besteedt aan het “uitwerken” van een ondernemingsplan. Dat begrip heeft voor starters en KMO’s een nieuwe betekenis gekregen. Waar tien jaar geleden een flashy maar ondoorzichtig businessplan de algemeen geaccepteerde norm was, is het opmaken van een businessplan anno 2015 een zaak van hypotheseformulering- en toetsing aan de realiteit, met risicovermindering als achterliggend doel. Ik verkies dan ook steevast een empirisch onderbouwd – te weten: duurzaam – project boven een op de computer getokkeld plan van 40 pagina’s en 20 Excel tabellen. Ondernemen is tenslotte bewegen! 26 BECI - Brussel metropool - april 2015 Kunnen ondernemers ook terecht bij Impulse voor begeleiding bij het aanvragen van subsidies of leningen? Jazeker. Ons team bestaat o.a. uit twee financieel adviseurs die zich onderscheiden in het geven van advies en het opmaken van businessplannen. Met de opgedane kennis van talloze projecten, moedigen ze ondernemers aan om hun bedrijfsmodel en strategische planning verder te ontwikkelen alvorens met hen de optimale financieringsmix te bepalen én te behalen. Ter illustratie: in 2014 hebben ze 250 verschillende bedrijven uit diverse sectoren vooruitgeholpen op het gebied van o.a. actieve financieringsverwerving. Uiteindelijk werd er tien miljoen euro aan vers kapitaal, innovatiesubsidies en schuldhulpverlening opgehaald en verdeeld onder 50 bedrijven. Momenteel begeleiden ze tal van andere projecten. Daarnaast identificeren onze deskundigen ook alle beschikbare vormen van overheidssteun. Wordt er nog gekeken naar alternatieve financieringsmogelijkheden, bijv. crowdfunding? Wat heeft dat bij ons tot nu toe opgeleverd? Wat zijn onze troeven en tekorten? Aan alternatieve financieringsmiddelen geen gebrek. Wel worden ondernemers in het ongewisse gelaten. Vandaar ons voornemen en dat van BECI, om aan de hand van specifieke projecten steeds de beste oplossingen te vinden. Met crowdfunding en varianten wordt bij ons steeds rekening gehouden. Crowdfunding is echter niet voor elk type project of ondernemer weggelegd. Intussen is ook het ruim aanbod Financiering van ondernemingen: enkele trends Uit de studie over KMO-financiering van 20141 valt een aantal trends af te leiden die vergelijkingen vertonen met de methodologisch verwante resultaten van eerdere bevindingen. Let wel, voor deze studie werden enquêteformulieren verzonden waarvan slechts 900 bruikbaar waren. Enkele opvallende trends op een rij: • Veelvoudig gebruik van kaskrediet: 16% voor KMO’s met meer dan 10 werknemers, 29% voor ZKO’s, 40% voor starters (NB: ondernemers zijn niet te spreken over hoge rentetarieven – die bij nieuwe contracten vaak tot 10% oplopen – terwijl rentevoeten overal historisch laag staan); • 72% van ondernemingen geeft aan niet op de hoogte te zijn van eigen bankrating; • Weinig ondernemingen doen een beroep op een boekhouder/accountant ondanks hun belangrijke rol in relatiebemiddeling met banken; • 40% van ondernemingen en 52% van ZKO’s hebben slechts bij één bank een kredietaanvraag ingediend; • Slechts 0,1% van de Belgische KMO’s heeft een beroep gedaan op crowdfunding: een inhaalslag is nodig t.o.v. Nederland en de Angelsaksische landen; • De studie toont aan dat leningen van het Participatiefonds zeer in de smaak vielen bij starters en raadt dus capaciteitsopbouw van de drie vervangende regionale fondsen aan. aan alternatieve financieringsmiddelen versnipperd, maar dergelijke creatieve destructie is dan weer onvermijdelijk als we Schumpeter mogen geloven... Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is er een van veel subsidies en “subsidieverdelers”. Wordt het stilaan tijd om te rationaliseren? In de publieke sector wordt alvast een eerste grote rationalisatie bereikt met de regionalisering van het Participatiefonds en, als gevolg, een minder aantrekkelijk productenaanbod voor de Brusselse bedrijven. De grootste uitdaging blijft weliswaar de financiering van het voormalig G.I.M.B. (nu finance.brussels) door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. De nadruk moet in eerste instantie op subsidiëring door eigen regering liggen opdat nieuwe investeerders en traditionele financiering via de bank ook hun rol opnemen. Dit geldt trouwens ook voor Brustart. Wat halen we finaal uit de regionalisering van de bevoegdheden? Hoe zien expansiesteun, O&O steun, ontwikkelingshulp, de steun aan de buitenlandse handel er straks uit? Zoals ik eerder zei, er valt op de inspanningen van het Participatiefonds niets aan te merken. Het werd door vertegenwoordigers van de middenstand streng gecontroleerd en slaagde er toch in om het ondernemerschap te stimuleren, 1. http://economie.fgov.be/nl/modules/publications/analyses_studies/etude_sur_le_financement_des_pme_2014.jsp TOPIC als is het dan met enig verlies. Het sloot goed aan bij de behoeften van de ondernemers, maar dochteronderneming Brupart, die het met minder moet doen, kan haar producten niet zo aantrekkelijk maken als die van de moederinstelling. De aandacht moet dus duidelijk uitgaan naar Brupart en Brustart. Met de nodige financiële middelen kunnen ze terug risico’s aangaan. Mocht ik er mijn zegje over hebben, dan zou ik in plaats van investeringshulp voor kapitaalinjectie met terugbetaling opteren. Steun aan investeringen brengt in veel gevallen een buitenkanseffect met zich mee, in die zin dat bedrijven vaak ook zonder steun investeren. Daarom pleit ik ervoor om deze hulpmaatregelen te rationaliseren met het oog op meer flexibiliteit. Zo kan onze minister van Economie, Buitenlandse Handel en Wetenschappelijk Onderzoek ieder jaar de verschillende hulptypes, bedragen en criteria correct afstemmen zonder dat daarvoor nieuwe wetten nodig zijn. Zoniet verliest ze de behoeften van de bedrijfswereld mogelijk uit het oog. Bruno Wattenbergh (Impulse): “Ondernemen is bewegen!” Tot slot zou het geen slecht idee zijn om deze hulpmaatregelen regelmatig te evalueren door middel van eenvoudige KPI’s (Key Performance Indicators). Er bestaat zoiets als intensieve overheidssteun, maar slechts een beperkt aantal ondernemers weet hiervan. Mocht iedere ondernemer die in aanmerking komt voor overheidssteun het ook effectief krijgen, dan zouden de beschikbare middelen al na twee maanden opgebruikt zijn. Met andere woorden: je kunt niet anders dan jezelf principiële vragen stellen bij die overheidssteun, om nog maar te zwijgen over de concurrentie tussen de Gewesten! ● BECI - Brussel metropool - april 2015 27 R.T.
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Dynamiek BEMIDDELING Belmed, online wegwijzer naar buitengerechtelijke geschillenregeling Bent u verwikkeld in een commercieel geschil? Hoopt u dit in der minne te kunnen regelen? Maar hebt u geen idee tot wie u zich het beste kan richten? Dan kunt u terecht bij Belmed, het online platform van de federale overheid voor alternatieve geschillenoplossing. Stef Gyssels B elmed is een platform dat door de FOD Economie, KMO, Middenstand en Energie werd opgericht als online hulpmiddel voor consumenten en bedrijven die op zoek zijn naar manieren om een minnelijke schikking te bereiken in plaats van een klacht in te dienen of een proces aan te spannen. Bij de meeste conflicten tussen bedrijven en consumenten of bedrijven onderling is een minnelijke schikking immers sneller en goedkoper dan 'de harde aanpak'. Bovendien kunnen goede relaties gehandhaafd worden, wat kan niet gezegd worden bij een regeling via rechtbank. België heeft nog wel wat werk aan de winkel wat betreft het aanbieden van alternatieven voor het oplossen van geschillen buiten de rechtbank. Belmed biedt de consumenten en bedrijven hulp op twee manieren. Enerzijds biedt het platform uitgebreide informatie over het hoe en waarom van buitengerechtelijke geschillenregeling. Anderzijds biedt het een overzicht van partners waar ze terecht kunnen om een geschillenregeling te starten. De FOD Economie, KMO, Middenstand en Energie hoopt op deze manier bedrijven en consumenten te overtuigen dat minnelijke schikkingen meestal te verkiezen zijn boven de hardere aanpak, via klachten en rechtszaken. "Door nuttige informatie ter beschikking te stellen, willen we de obstakels zo klein mogelijk maken zodat iedereen de weg naar alternatieve geschillenregeling kan vinden", aldus Pascale Godin, adviseur bij de afdeling alternatieve geschillenoplossing van de FOD Economie. Verwijzende rol De overheidsdienst heeft bewust gekozen voor een verwijzingsfunctie in plaats van zelf bemiddelaars aan te werven en/of op te leiden. "We verkiezen om hier een neutrale en informerende rol te spelen. Er zijn momenteel 26 partners beschikbaar, die via het platform Belmed kunnen gelinkt worden aan consumenten en bedrijven op zoek zijn naar een buitengerechtelijke geschillenre28 BECI - Brussel metropool - april 2015 gelingsinstantie", licht Pascale Godin toe. Hiervoor heeft de afdeling alternatieve geschillenoplossing een lijst samengesteld van partners (bemiddelaars, verzoeners, arbiters, ombudsmen). "We zijn vertrokken van de derden waar we zelf contact mee hadden, en nadien op zoek gegaan naar andere potentiële partners, onder meer via de FOD Justitie, die deze bemiddelaars moet erkennen. Als er nieuwen bijkomen, mogen ze zich uiteraard altijd kandidaat stellen." Het Belmed-platform werd gelanceerd in 2011, en krijgt gemiddeld meer dan 6.500 bezoekers per maand over de vloer. "Hoeveel daarvan daadwerkelijk via ons platform de weg naar een partner hebben gevonden, kunnen we uiteraard niet weten. Maar we mogen er van uitgaan dat een redelijk percentage om die reden onze pagina's heeft bezocht", zegt Pascale Godin. "Over de andere doelstelling hebben we wel concrete cijfers: bijna duizend aanvragen voor buitengerechtelijke geschillenregeling werden intussen al ingediend." Een bescheiden succes dus, maar het mag best wat meer zijn, vindt ook Pascale Godin: "Zeker met het oog op de Europese richtlijnen rond ADR (Alternative Dispute Resolution, nvdr) heeft België nog wel wat werk aan de winkel wat betreft het aanbieden van alternatieven voor het oplossen van geschillen buiten de rechtbank. Ons platform kan hierin een rol spelen, dus willen we actief inzetten op meer bekendheid voor Belmed." ● R.T. Dynamiek BEROEPSVORMING Een goede verkoper word je niet zomaar! Met zijn 60.000 werknemers in het Brussels Gewest, actief in vakgebieden gaande van e-commerce tot nieuwe consumptiepatronen, is de handelssector steeds in beweging en steeds op zoek naar nieuw talent. Het beroep van verkoper heeft echter zijn saaie kantjes. In die mate zelfs dat de Franse Gemeenschap het tot nu toe zonder enige cursus verkoop moest stellen. Moest, wat er is een nieuwe loot aan de opleidingsstam. Bénédicte Burton, adjunct-directeur-generaal bij het EPFC, geeft uitleg. Tekst en interview door Gaëlle Hoogsteyn Wie kwam op het idee om een bacheloropleiding verkoop in het leven te roepen? Bénédicte Burton: De vraag naar een volwaardige beroepsopleiding verkoop kwam er vanuit de bedrijfswereld zelf. BECI, die als een van onze inrichtende machten optreedt, kwam op dringend verzoek van haar leden met de vraag om een kwalificerende bacheloropleiding tot stand te brengen. Ook bij Comeos, die de handel en diensten in België vertegenwoordigt, werd dit als noodzakelijk aangevoeld. Onderling zijn wij hierop in gegaan en al snel stelden wij vast dat er in België geen specifieke opleiding tot verkoper was. Vakken beperkten zich vaak tot een hoofdstuk hier en daar in één of andere marketingsyllabus. Idem in onze managementscholen: alleen oppervlakkige, theoretische weetjes kwamen aan bod. De boodschap was dus duidelijk: er moest een opleiding komen die zich op verkoop zou toespitsen. Verkopen is dus een groeimarkt? B.B.: In het Brussels Hoofdstedelijk Gewest alleen al vertegenwoordigt de handelssector 60.000 werknemers. Handel is bovendien een zwaartepunt van de Brusselse New Deal en verkoper biedt als snel groeiend beroep volop werkgelegenheid, kansen én een gevarieerd jobaanbod: product manager, sales promotion manager, handelsattaché, sales manager, enz. Deze opleiding is dus volledig afgestemd op de behoeften van de markt. Voor wie is de opleiding eigenlijk bedoeld? B.B.: Zowel voor de toekomstige warenhuisverkopers als commercieel afgevaardigden in een welbepaalde sector. De opleiding zelf bestaat uit algemene en specifieke vakken die aansluiten op de verwachtingen van de studenten. Hoe ziet het leerplan eruit? B.B.: We willen studenten de algemene vaardigheden aanreiken die ze later kunnen toepassen in hun vakgebied. Concreet willen wij het beroep verkoper professionaliseren. Studenten krijgen vaardigheden mee op het gebied van business development- en planning, netwerk- en sales team beheer alsook onderhandeltechnieken met het oog op de verkoop of het beheer van klantenportefeuilles. Naast de theoretische verdieping is er ook ruimte voor 360 uur (hetzij 9 weken) praktische toepassing in de vorm van een stage. Hoe is de opleiding ingericht? B.B.: Het is een minstens driejarige opleiding van twee avonden per week en één morgencursus op zaterdag, telkens in verschoven uurrooster en verspreid over verschillende modules zodanig dat studenten hun eigen studieduur kunnen bepalen. Cursisten volwassenonderwijs die reeds tewerkgesteld zijn, kunnen via hun opgedane vaardigheden ook van bepaalde cursussen vrijgesteld worden. In februari ging het nieuwe academiejaar in. Tevreden? B.B.: De kop is eraf: studenten en bedrijven tonen interesse, maar het is nog te vroeg om daarover al uitspraken te doen. Het zal dan ook minstens drie tot vijf jaar duren vooraleer er effectief iets gezegd kan worden over de opleiding, zowel qua impact als tewerkstelling van onze afgestudeerden, waarvan de eersten pas in 2018 worden verwacht. ● Meer weten Surf voor het volledig leerplan naar www.epfc.eu. Het EPFC zal op verschillende jobbeurzen aanwezig zijn, waaronder die van het SIEP. Het schoolpersoneel stelt zich verder beschikbaar om vragen van potentiële studenten tijdens de kantooruren te beantwoorden. BECI - Brussel metropool - april 2015 29
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Dynamiek BECI krijgt het label Ecodynamische Onderneming Op 9 maart werden tijdens een plechtigheid de prijzen van de ‘Ecodynamische Onderneming’ uitgereikt. Bij de toekenning van dit Brusselse milieulabel fungeert BECI meestal als jurylid, maar deze keer hoorde de organisatie zelf bij de laureaten en sleepte meteen met verdiende trots twee sterren in de wacht! Laura Rebreanu, BECI H et label Ecodynamische Onderneming onderscheidt al 15 jaar lang Brusselse bedrijven die concrete stappen zetten om hun impact op het milieu te beheersen en te beperken. In september 2000 verkregen 17 ondernemingen hun eerste sterren. Vandaag pronken 193 bedrijfssites met het begeerde label. Dit getuigt van de toenemende belangstelling voor ecomanagement systemen, die hoe langer hoe meer als een onlosmakelijk deel van bedrijfsbeheer worden beschouwd. Het Brusselse label biedt heel wat voordelen. Het is niet alleen gratis en voor alle sectoren toegankelijk: de kandidaten genieten bovendien vijf halve begeleidingsdagen onder leiding van een erkend consultancybureau. De bedoeling is hierbij het proces te helpen opstarten en structureren. Alles verloopt geleidelijk aan, zodat de ondernemer op eigen tempo vooruit geraakt. De begeleiding geldt eveneens als een eerste stap naar het verkrijgen van een internationale milieucertificatie als EMAS of ISO14001. Als jurylid leverde BECI sinds het prille begin zijn bijdrage aan dit mooie verhaal. In 2013 beslisten wij de stap te zetten en ons op onze beurt kandidaat te stellen. Wij vonden namelijk dat wij ons niet mochten beperken tot het aanmoedigen van onze leden om een milieubewuste aanpak te ontwikkelen: wij moesten eerst en vooral zelf het voorbeeld geven. Zo behielden wij verleden jaar twee sterren, met een initiatief in het raam van het ResilieNtWEB project, waarvan wij partners zijn en waarvan de hulpmiddelen bijzonder nuttig bleken bij het verkrijgen van het label. Waaraan dit initiatief zijn succes te danken heeft? Vooreerst aan de steun van de directie en van gans het personeel. De motivatie en de inzet van het voltallige team waren trouwens van vitaal belang om een dergelijk project tot een goed einde te brengen. Verder bleek de begeleiding die wij van Leefmilieu Brussel mochten ontvangen, bijzonder nuttig: wij konden een beroep doen op consultants om onze aanpak te structureren, antwoorden te krijgen op onze vragen, bij elke stap advies en steun te genieten en, wanneer nodig, wat afstand te nemen. Laten we ten slotte nog melden dat wij een continue communicatiestroom naar de medewerkers en het management toe hebben onderhouden om ze voor ons initiatief warm te maken en hen aan te moedigen hier met goede wil aan deel te nemen. Nieuwe hulpmiddelen voor onze leden Wat heeft het behalen van het label ons aangeleerd? In feite, heel veel: een beter en dus gezonder beheer, een 30 BECI - Brussel metropool - april 2015 Van links naar rechts: Laurie Verheyen (BECI), Céline Fremault en Laura Rebreanu (BECI). team dat volledig achter het gemeenschappelijk project staat, veel praktijkervaring op het vlak van milieubeheer en een vlotte omgang met de verscheidene hulpmiddelen die hiermee gepaard gaan, met inbegrip van ResilieNtWEB. Dankzij dit initiatief testen wij voor onze leden nieuwe diensten uit. Daarbij horen bijvoorbeeld een diagnose rond ‘duurzame ontwikkeling’ en een gratis raadpleging voor ondernemingen die het label willen hernieuwen. Bovendien ontwikkelen wij momenteel een opleiding milieubeleid voor ondernemingen, aan de hand van de opleiding Milieuvriendelijke Kantoren waarvoor we met 21 Solutions samenwerken. En ten slotte werken wij nu aan de integratie van de ResilieNtWEB tools in de begeleidingsdiensten die wij aan ondernemingen aanbieden. Wegens het succes van deze hulpmiddelen, die ook door andere Brusselse ondernemingen werden uitgetest, overweegt het Label Ecodynamische Onderneming nu de beste manier om die in het globale proces te integreren, met de bedoeling de zaken gemakkelijker te maken, zowel voor bedrijven die zich kandidaat stellen als voor diegene die het label al hebben verkregen. Om dit uit te testen genieten de drie-sterren-kandidaten van 2015 gratis vier begeleidingsdagen, waarvan twee individueel. Een mooie beloning voor al de geleverde inspanningen om een hoog niveau van milieubeleid te bereiken – en om het proces verder te zetten! ● Goed verlichten en minder verbruiken: energiepremies en ondersteuning van ondernemingen in het Brusselse Gewest Het energieverbruik verminderen en energieverspilling voorkomen zijn belangrijke doelstellingen van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Uit terreinonderzoek door UCM blijkt dat verlichting gemiddeld tussen 40 en 70% van het totale elektriciteitsverbruik van de kleinhandelszaken in Brussel die geen koudegroep bezitten vertegenwoordigt, ongeacht de activiteitensector. Het besparingspotentieel van het elektriciteitsverbruik van de Brusselse handelszaken bedraagt 50% (dit kan oplopen tot 68% voor sommige handelszaken). Dit betekent dus dat ze hun elektriciteitsfactuur met de helft kunnen verminderen. Van de talrijke energiepremies die het Gewest aan ondernemingen voorstelt, ondersteunen de premie A1 voor verlichtingsaudits en de premie E4 voor relighting de inspanningen voor een efficiëntere en minder energievretende verlichting. Deze twee premies kunnen worden gecumuleerd en laten toe om zowel de zichtbaarheid als de energiewinst en de groei van uw onderneming of handelszaak te optimaliseren. Voor meer informatie kan u terecht op de pagina’s over de energiepremies van Leefmilieu Brussel: ◗ www.leefmilieu.brussels/themas/energie/ energiepremies-2015 ◗ Premies A, Studies en audits ◗ Premies E, Energie-efficiënte investeringen Om de handelszaken, kmo’s en zko’s te helpen energie te besparen, bieden UCM en UNIZO een gepersonaliseerde begeleiding door een energieadviseur aan. Zij kunnen u helpen om o.a. de juiste keuze van audit, relighting of financieringswijze te maken. Dankzij de steun van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest via Leefmilieu Brussel is deze begeleiding helemaal gratis. Wil u graag weten wat een performante verlichting voor u kan betekenen ? Bezoek de website en neem contact op met de energieadviseurs voor Brussel : ◗ www.ucm.be/Environnement/Pages-libres/ Cellule-Energie-Bruxelles of ◗ www.unizo.be/energiecoach. Thinkstock
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CREATIVITY FOR BRUSSELS PRESENTS WHAT’S YOUR DREAM FOR URBAN FOOD IN 2025 ? Do you have a project in mind and are you looking for a platform to launch your idea? Go for it! SUBMIT YOUR PROJECT ON WWW.CREATIVITY.BRUSSELS Duurzaam eten: ideeën welkom Wat zal de Brusselaar over tien jaar eten? En: wie zal hem voeden? Om duurzame voeding in Brussel te promoten, heeft de vzw Creativity Call For Brussels, met partnersteun van o.m. BECI, een projectoproep gelanceerd. Wie het beste idee uit zijn mouw weet te schudden, mag rekenen op professionele begeleiding bij het concretiseren van zijn project. Laura Rebreanu, BECI G oed eten, gezond eten, duurzaam eten: voeding is dagelijkse kost en een dagelijkse zorg. Het is ook een beslissende sector van de Brusselse economie, goed voor 4.000 arbeidsplaatsen met een totale omzet van 1,7 miljard euro in 2012. Keerzijde van de medaille: de voedingsindustrie neemt 17% van alle uitgestoten broeikasgassen in België voor haar rekening en een kwart van de milieu-impact van een Brussels gezin wordt toegeschreven aan zijn voedingsconsumptie. Vraag is dan: hoe kun je een gezond dieet aanreiken dat voor iedereen toegankelijk is en tegelijkertijd je voetafdruk verkleinen? En ook: hoe kun je het lokaal voedingsaanbod en de stadslandbouw toespitsen op de reële behoeften van de burgers? En tot slot: hoe kun je de voedingssector als gewestelijke economische motor doen heropleven en onder de aandacht van potentiële ondernemers brengen? Projectoproep Een magische oplossing is er niet. Een eenduidig antwoord evenmin. Wel neemt het aantal privé- en openbare initiatieven in Brussel toe. Zo behoort duurzame voeding nu tot een beleidsprioriteit die minister van Leefmilieu Céline Fremault nauw aan het hart ligt. In diezelfde lijn heeft Creativity Call For Brussels een projectoproep in het leven geblazen rond het thema: Brussels Urban Food 2025. Bedoeling is om een toekomstbeeld te schetsen van de stad en hoe ze over tien jaar met het produceren, verwerken, vervoeren – en dus eten – van voedsel zal omgaan. Met deze projectoproep hoopt BECI als één van de vele partnerorganisaties zo veel mogelijk ondernemingen en ook studenten, burgers en verenigingen te mobiliseren. Indienen van projecten kan tot 31 mei. Het hoeft geen ingewikkeld concept te zijn, het kan zelfs zonder businessplan. Wel moet het project technisch en economisch haalbaar zijn en aansluiten bij het gewestelijk plan voor duurzame voeding. Een multidisciplinaire aanpak is ook mooi meegenomen en verhoogt de kans om bij de (in totaal 30) winnaars te eindigen. De drie finalisten zullen deelnemen aan diverse evenementen rond het thema voeding in Brussel en worden getrakteerd op een reisje naar de Expo 2015 in Milaan waar tevens de uiteindelijke winnaar bekend zal worden gemaakt. Zowel de 30 winnaars als de 3 finalisten zullen op flinke zichtbaarheid kunnen rekenen, maar het houdt hierbij niet op. Creativity Call is niet alleen bedoeld om de creatieve geest van de Brusselaar te prikkelen, maar ook om startups uit de grond te stampen en extra banen te scheppen! Met de nodige coaching zullen de verschillende talenten tot een gedegen businessplan komen om vervolgens deel te nemen aan een crowdfunding-campagne met steun van BECI, Greentech.brussels en MyMicroInvest, alle drie partners van deze actie. Zelf heeft BECI volop vertrouwen in de meerwaarde van dit innovatie- en ondernemerschapsbevorderend initiatief. Dit is precies wat de Brusselse voedingssector nodig heeft om door te groeien als lokaal verankerde industrie. Dat blijkt inmiddels ook uit recent onderzoek van voedingsindustriefederatie FEVIA. De afgelopen jaren heeft het Brussels Gewest er veel innovatieve projecten bijgekregen, gaande van stedelijke landbouw (Choux de Bruxelles, Abattoirs) tot champignons- (PermaFungi, le Champignon de Bruxelles) en insectenkwekerijen (Little Food). Toch ligt Brussel nog ver achter op andere steden zoals Berlijn en New York. Zouden we dit soort initiatieven dus niet beter op een breder publiek richten? De bedenkers van vandaag zijn immers de ondernemers van morgen! Meer weten? Surf naar www.creativity.brussels ● BECI - Brussel metropool - april 2015 33
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Dynamiek SELF-EMPLOYED CORNER E-commerce: onze troeven, zwakheden en kansen De Belgische consumenten en ondernemingen kopen hoe langer hoe meer op internet. Maar drie keer op vier gaat een buitenlandse webshop met de bestelling lopen. Nochtans overtreft het aantal online actieve handelszaken in ons land het Europese gemiddelde. Waar wringt het schoentje? Een studie van IZEO en een aantal tips om deze situatie recht te trekken. Miguel Van Keirsbilck, IZEO L aten we beginnen met enkele cijfers over het gedrag van de Belgen op internet. 6.371.000 van onze medeburgers maken hier gebruik van. De doorsnee surfer brengt maandelijks gemiddeld 22u40 op het Web door. 84% van de gebruikers bezoekt minstens eenmaal per maand een e-shop. 74% heeft verleden jaar ten minste één online aankoop gedaan (waaruit wij mogen afleiden dat zes Belgen op tien ook online kopen). Gemiddeld geven zij via dit kanaal jaarlijks 1.932 € uit. Toerisme neemt 30% van dit bedrag voor zijn rekening, maar het aandeel van kleding, schoenen en voeding stijgt gevoelig. Gebruikers surfen ook hoe langer meer via een mobiel toestel, een tablet of een smartphone. Ook wanneer ze niet online kopen, zoeken ze eerst op internet wat ze zich later in de winkel gaan aanschaffen. Er is dus veel vraag, en ze neemt nog toe. Of dit goed nieuws is? Misschien, maar we moeten ons vooral de omvang van het fenomeen realiseren en ons aan deze nieuwe verkoopkanalen aanpassen. Het gaat hier niet alleen om consumptiegoederen, maar ook meer en meer om diensten en e-business. Keerzijde van de medaille: de Belgische ondernemingen en handelaars scoren ten opzichte van dit omzetpotentieel te zwak. 75% van de online aankopen richt zich tot het buitenland, en dan voornamelijk Nederland, Duitsland en Frankrijk. Waar blijven de Belgische e-shops in de top 10 van de online winkels die in België verkopen, naast buitenlandse namen als Amazon, Zalando, 3Suisses, Coolblue of Bol.com? In België verkopen 12.000 ondernemingen via internet (140.000 in Frankrijk …). En wat betreft de webshops, daar vinden we amper 3% handelaars. Kortom, de Belgische ondernemingen en handelaars maken onvoldoende gebruik van de kansen van e-commerce en e-business. Deze achterstand moet dringend worden ingehaald. Gelukkig is het vandaag gemakkelijker en minder duur om zich een online verkoopinfrastructuur aan te schaffen. Met de jongste technologieën kunnen handelaars kopers naar hun website of hun fysieke winkel lokken, zowel lokaal als op een bredere schaal. Ook de toegang tot buitenlandse markten en export wordt nu betaalbaar. Onze ondernemingen kunnen nu bijna op voet van gelijkheid tegen de giganten op de markt concurreren. En met webtools krijgen ze de kans om hun aanbod op nieuwe markten uit de testen. Afspraak op de 2e e-Day Brussels IZEO staat zelfstandigen en KMO’s bij deze uitdaging ter zijde. Verleden jaar kende de eerste e-Day Brussels, de webdag voor zelfstandigen en KMO’s, een overweldigend succes. De tweede editie mag u op 7 mei verwachten. De bezoeker krijgt er toegang tot meer dan 25 voordrachten en opleidingen, ontmoetingen met exposanten en het geïndividualiseerd advies van deskundigen. Iedereen ontvangt er een duidelijke en realistische road map. We zijn overtuigd van de nauwe band tussen e-commerce (of e-business) en export. Wij hebben dus beslist de e-Day Brussels op dezelfde dag en plaats als de Export Day van BECI te laten doorgaan. U geniet twee evenementen tegelijk op Brussels Expo, Heizelpaleis nr. 10! Ze zijn allebei gratis voor de BECI- en IZEO-leden die zich op voorhand inschrijven op www.izeo.be . Damien Jacob (www.retis.be), die dit artikel heeft bezield, wordt tijdens de e-Day één van onze key speakers. Wij geven u dus afspraak op 7 mei voor de tweede editie van de e-Day Brussels! ● Bronnen: E-Commerce : les bonnes pratiques pour réussir, Damien Jacob, edipro ; AWT – Etude des usages des TIC par les PME et citoyens (2013) ; COMEOS – E-Commercestudie in België (2013 en 2014); Federatie BeCommerce (2014) 34 BECI - Brussel metropool - april 2015 • NEEM dEEl aaN conferenties • GENiEt persoonlijk advies • ONtMOEt professionals uit dE sEctOr > Verplicht inschrijVen op www.eday-brussels.be Een concept van: Met de steun van: Brussels Hoofdstedelijk Gewest Partners: ET-Consulting
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Dynamiek STARTER Met Allo Nounou is de oppas slechts één telefoontje verwijderd Allo Nounou, een servicebedrijf gespecialiseerd in kinderopvang, helpt ouders in contact te brengen met ervaren babysitters en kinderoppassen. Momenteel is het bedrijf vooral in Brussel en Wallonië actief, maar het breidt zich binnenkort in Vlaanderen uit. A llo Nounou is het geesteskind van Yannis Bakhouche. Als student geneeskunde aan de ULB heeft hij drie jaar geleden een sociale kruidenierszaak op de campus Solbosch geopend, speciaal voor studenten. Het concept kreeg al gauw navolging in Louvain-La-Neuve, op de campus van de UCL, waar nu ook een sociale buurtwinkel prijkt. Als sociaal bewust student, wijst Bakhouche erop dat zijn medestudenten massaal op zoek zijn naar werk, vooral in de kinderopvang. “Op de ad valvas vind je tegenwoordig een heleboel advertenties van studenten die hun diensten aanbieden”, meent hij. “Zo ben ik uiteindelijk op het idee gekomen om studenten via een web platform in verbinding te brengen met ouders die op zoek zijn naar een babysitter.” Allo Nounou werd geboren. Bakhouche startte het bedrijf op met zijn broer en computerexpert Sofiane en advocaat Abdelilah El Mahsini, die “bijzonder behulpzaam is inzake contractbeheer”, aldus Bakhouche. Maar Allo Nounou wil meer dan alleen een uitwisselingsplatform zijn voor ouders en babysitters. De start-up wil zich als professionele en betrouwbare tussenpersoon positioneren op een markt met een ongestructureerd aanbod. “Tot voor kort ging een oppas vinden vooral via mondtot-mond aanbevelingen of je eigen vriendenkring. Via het Internet is dat heel andere koek, omdat je eerst een vertrouwensrelatie moet opbouwen.” Het serviceaanbod van Allo Nounou focust zich op ervaren babysitters en kinderoppassen met kennis van zaken. Het bedrijf onderhoudt dan ook nauwe contacten met een hogeschool die kinderverzorgsters traint. “We beoordelen hun CV alsook hun vaardigheden”, vertelt Bakhouche. “Daarnaast zorgen we ervoor dat ze steeds beschikbaar en in de buurt zijn. Op onze service wordt vaak niet één, maar meerdere keren een beroep gedaan en dit over een periode van enkele weken tot enkele maanden. Op die manier garanderen we de ouders het snel vervangen van babysitters die bij verhindering niet inzetbaar zijn. Dienstverlening is in ieder geval verzekerd. Dit is van essentieel belang bij het opbouwen van een vertrouwensrelatie.” Drie combineerbare diensten worden aangeboden, namelijk kinderopvang, naschoolse begeleiding en privélessen, hetzij op een eenmalige, korte- of langetermijnbasis. De site www.allonounou.be werd in november vorig jaar gelanceerd en heeft alvast honderden uren gepresteerde diensten op de teller. De site is geheel reclamevrij, met uitzondering van mond-tot-mondreclame, en neemt deel aan babybeurzen zoals Baby Days en Babyboom. De website richt zich in de eerste plaats tot particulieren, maar er wordt volop onderhandeld met bedrijf Exploradis om Allo Nounou-chèques aan te maken voor bedrijfspersoneel. De site is momenteel enkel in het Frans beschikbaar, maar er komt binnenkort een Nederlandse versie met het oog op meer zichtbaarheid. Voor de verdere uitbouw van zijn nieuwe platform, ook in het buitenland, steunt Allo Nounou op fondsenwerving. Met dit kapitaal zal het bedrijf zijn leiderspositie als sociaal babysittingsnetwerk in België kunnen consolideren. Om die ambitie waar te maken zal Allo Nounou zijn communicatiebeleid moeten afstemmen op naamsbekendheid onder ouders. Zo zal iedere ouder binnenkort misschien “De telefoon opnemen voor een instant-oplossing.” Meer weten? www.allonounou.be ● Guy Van den Noortgate BECI - Brussel metropool - april 2015 37
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Dynamiek Polar Offsite: méér halen uit het menselijk potentieel Geboren avonturier Dixie Dansercoer onderneemt al ruim 30 jaar Noordpoolexpedities. Via zijn firma Polar Circles, opgericht samen met echtgenote Julie Brown, deelt hij al sinds 1999 de onderweg opgeraapte levenslessen. Het nieuwe programma Polar Offsites biedt oplossingen voor gelijk welk bedrijf. Klein of groot. Peter Van Dyck D De op het ijs opgebouwde expertise is goed toepasbaar op verschillende aspecten van het ondernemen. Soms trekt Dixie Dansercoer met zakenmensen naar de Noordpool, maar zo een veeleisende expeditie is uiteraard niet voor elk bedrijf weggelegd. Samen met de logistieke specialist Nordic riep hij daarom Polar Offsites in het leven: programma’s die op maat van iedereen samengesteld kunnen worden. “Ieder bedrijf heeft zijn eigen agenda, zijn eigen identiteit. Geen twee firma’s zijn dezelfde”, weet Dansercoer. “Maar wat ze gemeen hebben, is dat ze nog veel meer uit hun menselijk potentieel kunnen halen. Er is zoveel energie aanwezig op een bedrijf. Als je die doet vrijkomen, kun je heel wat problemen oplossen.” Smartphone blijft thuis Waar men precies op focust, kan dus verschillen van bedrijf tot bedrijf. Teambuilding is natuurlijk de meest voor de hand liggende doelstelling. Dansercoer ziet zelf een toenemend belang van diversiteit (hoe de verschillende seksen of generaties op de werkvloer beter laten samenwerken). Maar evengoed kan er een programma uitgedokterd worden om de interne communicatie bij te spijkeren of de managers op te waarderen. De basisfilosofie is evenwel steeds dezelfde: back to basics. “Het komt erop aan dat je de smartphone, de assistente en alle dossiers achterlaat, zodat er ruimte vrijkomt voor de creativiteit”, legt Dansercoer uit. “Je roept die drukke mensen even een halt toe. Je wijst hen op hun core business, want die verliezen ze weleens uit het oog omdat ze verzuipen in de meetings.” Polar Offsites biedt een menu aan met focus op het creeren van ‘duurzame menselijke energie’. Het startpunt is een zogenaamde keynote. “We vertellen straffe, inspirerende verhalen, maar ik weid ook graag uit over de rol die mijn echtgenote Julie in de expedities vervult. Zij runt de backoffice. Als we tonen wat er achter de schermen gebeurt, kijken mensen verrast op. Zoiets demystifieert, en dat is goed.” Wat later volgt een tweede moment van inspiratie, een workshop. Liefst op verplaatsing: Noorwegen, Zweden, Finland, IJsland of Spitsbergen. “Mensen steken daar de koppen bij elkaar en doen aan netwerking, maar het is ook de bedoeling dat we ons laten inspireren door de gletsjers en de eindeloze sneeuwvlakten. Een sneeuwschoenenwandeling ‘in the middle of nowhere’ opent de deuren van de creativiteit: onmisbaar in de competitieve bedrijfswereld.” 38 BECI - Brussel metropool - april 2015 Geen hardcore consultants Dixie Dansercoer haalt het voorbeeld van Nike aan. Toen het traject met de sportschoengigant begon te lopen, had het bedrijf heel wat te tackelen: er was de geplande bouw van een nieuw mega-verdeelcentrum, waarvoor budgettaire en architecturale kwesties uitgeklaard moesten worden opdat het licht voor de nodige investeringen op groen zou springen. Tevens was er nood aan een groen en duurzaam verhaal en er gaapte een gat tussen de visie van de leidinggevenden en die van de mensen op de werkvloer. Change management was dus de sleutel. “Ik wil duidelijk stellen dat wij absoluut geen hardcore consultants zijn”, benadrukt Dansercoer. “De bedrijven moeten de nieuwe weg uiteindelijk zelf inslaan. Wij faciliteren enkel.” De salesploeg van Nike trok uiteindelijk naar Finland. Weggerukt van de bureaus, kwam er heel wat los. “Je komt op die manier tot een heel ander verhaal dan als je tussen de bedrijven door vergadert. Gevolg: het team heeft er ondertussen een tweede volledig duurzaam verdeelcentrum bij.” Doorheen de opwaardering van het menselijk potentieel met Polar Offsites kunnen bedrijven ook een interne wedstrijd lanceren, waarvan de winnaars mee kunnen op een heuse mini-expeditie onder leiding van Dixie Dansercoer in Spitsbergen, IJsland of Groenland. Vervolgens kunnen zij via een blog hun ervaringen delen. Meer info: www.polaroffsites.com ; www.polarexperience.com ; www.polarcircles.com. ● COMMUNITY BECI: Fotomomenten Poolreiziger Dixie Dansercoer (zie artikel) was op 24 februari gastspreker op de ZINNER Circle netwerkavond voor onze Nederlandstalige leden. Daar deed hij het verhaal van zijn kite-expeditie rond de Groenlandse ijskap en hoe hij een wereldrecord vestigde. BECI - Brussel metropool - april 2015 39
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Het Waals-Brabants Conventiebureau 01. Het Waals-Brabants Conventiebureau (BWCB) zet alles op alles om van je volgende meeting een succes te maken. Men houdt er rekening met al je specifieke noden en helpt je zoeken naar locaties en partners. Ontdek een breed gamma aan beroemde en verrassende plekken in de regio: de abdij van Villers, de kastelen, de talrijke golfterreinen en het gigantische congrescentrum in de nabijgelegen UCL en het slagveld van Waterloo. 2015 is de tweehonderdste verjaardag van de slag van Waterloo. Aarzel niet ons te contacteren indien u hierover meer informative wenst ! De regio beschikt over een selectie van meer dan 20 zakenhotels met een gecumuleerde capaciteit van meer dan 2000 bedden en met vergaderinfrastructuur van hoge kwaliteit. Contact: info@bwcb.be www.bwcb.be Waals-Brabant : vruchtbare grond voor vruchtbare meetings! 02. The Good Time Company Het meest innovatieve concept van het jaar: een interactieve schattenjacht, met hulp van touchscreen tablets. Uw omgeving verandert zich in spelgebied: de teams oriënteren zich met behulp van tablets uitgerust met GPS en gaan uitdagingen en raadsels aan verspreid over het gekozen gebied. Deze 21ste eeuwse speurtocht komt in 3 formules: te voet, per elektrische fiets (ideaal als uw bedrijf betrokken is bij duurzame ontwikkeling) en achter het stuur van de legendarische 2PK! Met ongeveer 75 tochten beschikbaar in Wallonië en Brussel, is The Good Time Company de perfecte partner voor uw succesvolle, zakelijke evenementen. Bied uw medewerkers deze voor iedereen toegankelijke, verenigende en originele ervaring aan. Contact: Conny +32 (0)470 598 298 info@thegoodtimecompany.com www.thegoodtimecompany.com De meest hilarische teambuilding van het jaar © Culturespaces ®l+®cine -® A. Kouprianoff © BEST WESTERN PLUS Hotel & Aparthotel Casteau Resort Mons - Didier De Weerdt. Casteau Resort Hotel 03. Vlakbij de weg die naar het mooie Bergen leidt ligt het Best Western Casteau Resort Hotel, met 58 kamers en 32 prachtige appartementen. Makkelijke toegang, uitgebreide gratis parkeermogelijkheden en de gezellige sfeer maken van dit hotel een uitstekende keuze voor meetings, seminars of trainingen, in een no-nonsense omgeving waar je budget gerespecteerd wordt. De 3 flexibele meeting rooms, allemaal met natuurlijk daglicht, kunnen gebruikt worden voor vergaderingen tot 300 deelnemers en zijn uitgerust met de laatste snufjes. Voeg daar een goede keuken, een leuke bar, een uitstekend fitnesscentrum met sauna en jacuzzi en een vriendelijke bediening aan toe en je krijgt een winnend recept voor je volgende meeting! Faciliteiten: • Kamers: 58 • Appartementen: 32 • Meeting rooms: 3 • Maximale meetingcapaciteit: 300 • Parkeerplaatsen: 150 Contact: management@casteauresort.be www.casteauresort.be 04. Castel de Pont-à-Lesse De charme en de authenticiteit die deze unieke plek oproept zal je in even hoge sferen brengen als het comfort, de keuken en de locatie in het hart van een met forten en kastelen bezaaide vallei. Dit hotel is gehuisvest in een herenhuis dat dateert uit 1810 en biedt prachtige uitzichten over de Lesse en een eigen park van 25 hectare. Het hotel beschikt over 14 meeting rooms. 9 daarvan zijn multifunctioneel en kunnen tot meer dan 300 mensen herbergen. Het Orangerie restaurant heeft een panoramische glazen wand voor rustgevende blikken over de boomtoppen. Je all inclusive seminarie kan aangepast worden naar wens. Goed voor een geweldige business break! Faciliteiten: • Kamers: 91 • Meeting rooms: 14, waarvan 9 multifunctioneel • Meetingcapaciteit: 300 • Nieuw Caveau restaurant voor 20 mensen max, met geraffineerd 4-gangenmenu's Contact: sales@casteldepontalesse.be www.casteldepontalesse.be Goed voor een geweldige business break! Kom samen in Europa’s culturele hoofdstad! ©Casteau - Michel Chevalier
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05. Corsendonk Sol Cress Wat is er meer natuurlijk en verkwikkend dan de zuivere boslucht van de Ardennen om uw gedachten en concentratie te optimaliseren… Gelegen op een steenworp van de stad Spa, wereldbekend om zijn thermen en waterbronnen, is het Corsendonk Sol Cress de ideale plaats om uw volgend seminar te organiseren. Het Domein is functioneel en modern uitgerust met 110 kamers en 9 vergaderzalen, met daglicht, voor een totale capaciteit tot 300 personen. De zalen worden opgesteld volgens uw wensen en zijn voorzien van modern didactisch materiaal en wifi-connectie. Faciliteiten: • Kamers: 110 • Meeting rooms: 9 • Meetingcapaciteit: 10 tot 300 • Omgeven door groen Contact: info.solcress@corsendonksolcress.com www.corsendonkclubs.com 06. Je evenement te midden van het groen! Floréal La Roche-en-Ardenne Het domein van Le Floréal La Roche-en-Ardenne ligt in een domein van vier hectare, in het hart van de Ardense bossen. Te midden van deze ongerepte natuur, aan de oever van de Ourthe, staat het indrukwekkende kasteel met 76 kamers. Le Floréal beschikt over een seminarcentrum met acht zalen die genieten van natuurlijke lichtinval en ruimte bieden aan 10 tot 170 personen. Dit prachtige domein biedt tal van gratis buitenactiviteiten zoals minigolf, petanque, tennis, omnisportterrein, zwembad ( juli en augustus). De bowlingbanen, biljarttafels en dansavonden zorgen voor puur plezier. Le Floréal La Roche-en-Ardenne biedt zijn gasten de perfecte combinatie van ontspanning, sport, vrije tijd, culturele bezoeken en een verfijnde keuken met streekgerechten. Infrastructuur: • Indrukwekkend historisch gebouw • Park van 4 hectare • Kamers: 76 • Appartementen: 38 • Vergaderzalen: 8 • Vergadercapaciteit: 10 tot 170 personen Floréal La Roche, uw kwaliteitsbestemming! Contact: Christel BULTOT Avenue de Villez 6 • 6980 La Roche-en-Ardenne sales.laroche@florealgroup.be • www.businesslaroche.be asbl Joie & vacances, tourisme pour tous © OPT-J.P.Remy ©OPT-J.P.Remy Copyright Vauban COMMUNITY De restauranttip van aGenDa MaGaZine rouge tomate •••• Tien jaar geleden berichtten we voor het eerst over het toen nog prille Rouge Tomate, en intussen is het restaurant uitgegroeid tot een vaste waarde. Maar nu chef Alex Joseph sinds kort de titel van Young Chef 2015 mag voeren, ontploft zijn succes pas echt. Dat hij zijn titel niet heeft gestolen, bewees hij in een schitterende maaltijd waar menig topkok jaloers op mag zijn. De kort gebakken tonijn met gewokte groenten van de beginjaren heeft nu plaats geruimd voor een verfijnde keuken die ingrediënten nauwkeurig samenbrengt tot een kunstwerkje waar je niet alleen eerst een kwartier naar wilt kijken, maar dat ook fantastisch smaakt. Elk blaadje, druppeltje en kruimeltje heeft een functie op het bord. Dit is een zeer weldoordachte keuken, die toch niet inboet aan spontaniteit en lef. De prijzen liggen iets hoger dan vroeger (ongeveer 25 euro voor een voorgerecht en 30-35 euro voor een hoofdgerecht), maar zowel de keuken als de zeer vlotte bediening rechtvaardigen dat. Zullen we u even laten watertanden? Dan raden we u een voorgerecht aan met stukjes inktvis gebakken op Galicische wijze met Iberische chorizo, piquillos, gekonfijte tomaten en inktvisinkt. Een speelse variant op een oud thema. Ons hoofdgerecht was een zeebaars bedekt met een flinterdunne broodkorst, met eekhoorntjesbrood, sneetjes Bayonneham, vijgen, kastanjes en verse wilde kruiden. Ditmaal geen variant, maar een fantastische creatie die tot in de perfectie werd uitgevoerd. En dan de AGENDA is het uitmagazine van Brussel dat elke week door meer dan 150.000 mensen gelezen wordt. Ze krijgen het volledige overzicht van wat er te beleven valt in de stad: muziek, expo, resto, cinema, en nog veel meer. Met een advertentie in AGENDA bereikt u de actieve Nederlandstalige, Franstalige en Engelstalige Brusselaar. Meer informatie vindt u op www.agendamagazine.be/adverteren BECI - Brussel metropool - april 2015 45 dessertkaart! Eindelijk nog eens een chef die nagerechten durft te maken. Geen crème brûlée of tiramisu hier, maar wel een parfait met clementines, meringue, witte chocolade, een wolkje munt en witte druiven. Of de beste mi-cuit van chocolade die u ooit hebt geproefd, met een ganache van pompoen met karamel, speculaasijs en rozijnen in rum. Wij hebben bij deze officieel een nieuw favoriet restaurant. karolien merchiers Info Louizalaan 190, Elsene, 02-647.70.44, www.rougetomate.be, ma > vr 12 > 14.30 & 19 > 22.30, za 19 > 22.30 Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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COMMUNITY NEWS LEDENNIEUWS Sales Academy, de eerste school die een praktijk praktijkopleiding sales aanbiedt in België In samenwerking met ICHEC-Enterprises richt Thibaut Deckers, een jonge ondernemer, ‘The Sales Academy’ op. Dit is de eerste Belgische academie die al haar aandacht en expertise besteedt aan de praktijkopleiding ‘verkoop’. Ze richt zich tot junior verkopers, ervaren verkopers, sales managers of toekomstige sales managers met, voor elke doelgroep, een op maat gemaakte opleiding. De opleidingen van de Sales Academy worden in drie modules aangeboden: "Starter", "Advanced" en "Management" om zo aan de verschillende behoeften van de deelnemers te voldoen, afhankelijk van hun professioneel niveau en de trends van de commerciële sector. De Sales Academy brengt de beste opleiders op het gebied van sales samen. Alle verkoopdomeinen worden vertegenwoordigd. De modules beperken zich tot 15 personen om een betere onderwijskwaliteit en interactiviteit te vrijwaren. Intra-company training op maat van uw product of dienst is tevens op aanvraag beschikbaar. Registratie: www.thesalesacademy.be Contact: thibaut@thesalesacademy.be Een studiebeurs en een stage in Griekenland De Belgisch-Griekse Kamer van Koophandel heeft zijn Reis- en Studiebeurs uitgereikt aan de heer Nguyen Quoc Phi Quan, van de Solvay Business School of Economics and Management aan de Université libre de Bruxelles. Van links naar rechts: de heer Sacaroglou, de heer Nguyen Quoc Phi Quan naast zijn ouders, de heer Chalastanis en de heer Akritidis. Het staat in de E-mag Sinds 2008 wordt deze prijs uitgereikt aan een verdienstelijke Belgische student om hem toe te laten een stage in een Grieks handelsbedrijf te lopen en Griekenland te ontdekken. Dit jaar zal de heer Nguyen Quoc Quan Phi een stage in de firma Coco-Mat verrichten. De prijsuitreiking gebeurde aan de Griekse ambassade in België, in aanwezigheid van de ambassadeur, de heer Chalastanis, van de ambassadeur van België in Athene, de heer van den Reeck, van de voorzitter van de Belgisch-Griekse Kamer van Koophandel, de heer Akritidis, van de vicedecaan van de ULB, de heer Michel Verstraeten, en van Generaal Jef Van den Put, Hoofd van het Militair Huis van de Koning. De prijs werd uitgereikt door de heer Sacaroglou, Vicevoorzitter van de Belgisch-Griekse Kamer van Koophandel en initiatiefnemer van dit project. Het merk ‘Brussel”: een rechtzetting Goed bestuur? Had iemand het over goed bestuur? Vastgoed: tijd is geld Openbare aanbestedingen, ook voor KMO's Ontmoetingen tussen jongeren en ondernemingen De troepen aanmoedigen Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag 46 BECI - Brussel metropool - april 2015 In ons vorig nummer publiceerde wij een interview van Pascal Sac, opdrachthouder communicatiestrategie en territoriale marketing bij het Agentschap voor Territoriale Ontwikkeling (zie: Brussel, een valoriseerbare en te valoriseren merk). De heer Sac vraagt ons te verduidelijken dat hij effectief meewerkt aan territoriale marketinginitiatieven voor bepaalde Brusselse wijken (Kanaalzone, Mediapark Reyers ...) en zich in dit domein specialiseerde, maar dat hij niet instaat voor het beheer van het door de Brusselse regering gekozen merk ‘be.brussels’ », in tegenstelling tot wat het artikel laat vermoeden. COMMUNITY LEDENNIEUWS Een gratis opnamestudio voor video broadcasts in Brussel! Orange Clignotant heeft zijn kantoren en gloednieuwe opname- en montagestudio's ondergebracht in de Vaandelstraat, achter het Erasmushuis in Anderlecht. Your Brussels Business and Social Partner www.beci.be U vindt er een opnameruimte van meer dan 100 m² die volledig uitgerust is voor video broadcasts, rechtstreeks op de vloer en met cyclorama: verlichting, geluidsopname, prompter, grote monitors ... Alles staat klaar om te worden gebruikt en wordt gratis ter beschikking gesteld van de klanten, net als de Nespresso® en andere dranken. customized services advice seminars networking Als kers op de taart organiseert Orange Clignotant ook een gratis pendeldienst (op afspraak) van en naar het station Brussel-Zuid, op minder dan 10 minuten rijden, voor klanten die van ver komen. trainings events Deze unieke aanbieding maakt deel uit van het uiterst professionele aanbod voor audiovisuele producties van ons agentschap, dat dit jaar zijn 10de verjaardag viert en zo'n 1.500 producties op de teller heeft staan. U komt er meer over te weten op onze website, die voor de gelegenheid in een nieuw kleedje werd gestoken: www.orangeclignotant.be Meer informatie over de studio: http://www.orangeclignotant.be/studio-green-key.html Orange Clignotant bvba, Vaandelstraat 45 1070 Brussel info@orangeclignotant.be – tel. 32 2 377 12 68 Carrefour België opent dit jaar de hypermarkt van de toekomst! Our partners make it possible. Carrefour Belgium opent nog dit jaar de Hypermarkt van de toekomst. Dit ambitieuze project, waar meer dan 500 experten aan meewerken, steunt op 8 pijlers: een hypermoderne winkelervaring voor de klant; een digitale aanpak; de ruimste keuze aan producten; innoverende diensten; een soepele opstelling zodat ze zich aan elk publiek en omgeving kan aanpassen; het plezier van hedendaagse eenvoud; lage prijzen en scherpe promoties; en een duurzame aanpak. De Hypermarkt van de toekomst zal in het najaar van 2015 de deuren openen. De ligging wordt later meegedeeld. BECI - Brussel metropool - april 2015 47
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COMMUNITY Altran neemt Nspyre over, de toonaangevende Nederlandse R&D dienstverlener Altran, wereldwijde leider op het gebied van innovatie en hightech engineeringadvies, heeft de volledige overname aangekondigd van Nspyre, de toonaangevende Nederlandse dienstverlener op het gebied van R&D en hightech technologie. Met 680 medewerkers die gespecialiseerd zijn in softwareontwikkeling en mechanical engineering, voegt Nspyre waarde toe aan de belangrijkste spelers in de hightech, traffic & infrastructuur, automotive, industry en energy & utilities markt. Nspyre is in 2008 ontstaan uit de fusie van de technische automatiseringsafdelingen van Ordina en Atos Origin. Het bedrijf heeft in Nederland een toonaangevende positie weten te bemachtigen op het gebied van innovatie, R&D en complexe en bedrijfskritische systemen. Nspyre biedt een brede set van competenties met elf gespecialiseerde technologie units die het gehele ontwikkelingsproces omvatten, van advisering en projectmanagement tot ontwikkeling, engineering, testing en implementatie. Het bedrijf beschikt over een breed klantportfolio bestaande uit vooraanstaande marktpartijen en genereerde in 2014 € 64 miljoen aan inkomsten. “In navolging van de integratie van TASS in 2014, ligt de overname van Nspyre op één lijn met de strategische doelstellingen van de Groep en zal het de oplossingen van Altran voor Intelligent Systems en Lifecycle Experience versterken. Altran Benelux beschikt nu over een Benelux team van maar liefst 1800 innovatiemakers, van wie 1000 in Nederland. Hierdoor is Altran het toonaangevende adviesbureau voor innovatie en hightech in deze regio”, verklaarde Chief Executive Officer Altran Benelux, Pascal Laffineur over deze overname. VLM Airlines start 4 nieuwe lijnvluchten vanuit Luik Vanaf 1 mei lanceert VLM Airlines wekelijks 36 vluchten vanuit Liège Airport naar vier nieuwe bestemmingen: Nice en Avignon in Frankrijk, en Venetië en Bologna in Italië. VLM Airlines gebruikt hiervoor vliegtuigen met 50 zitplaatsen, die speciaal aangewezen zijn voor dit type vluchten. "Met deze nieuwe lijnvluchten bedienen wij zowel toeristen als zakenreizigers. Alle vier bestemmingen zijn zowel grote toeristische aantrekkingspolen als belangrijke zakencentra in hun respectieve regio’s," aldus Arthur White, CEO van VLM Airlines "Het zuiden van Frankrijk en het noorden van Italië zijn erg in trek. Veel Belgen, Nederlanders en Duitsers hebben een tweede verblijf in de Provence, de Azurenkust, Venetië, Toscane of de Adriatische Kust, hebben daar familie of gaan daar gewoon graag op vakantie. Wij zijn ervan overtuigd dat dit slechts het begin van een vruchtbare samenwerking is," aldus Luc Partoune, CEO van Liège Airport. EF: 50 jaar taalonderwijs EF (Europeiska Ferieskolan - Europese vakantieschool) werd in 1965 door de jonge Zweed Bertil Hult opgericht. Vandaag is EF uitgegroeid tot de grootste privé onderneming voor taalonderwijs, met een totaal van 500 kantoren en scholen in 53 landen en 40.500 personeelsleden, leraren en begeleiders. EF staat vandaag voor ‘Education First’. De onderneming, die sinds 1993 ook in België aanwezig is, heeft al aan 15 miljoen mensen taalonderwijs verstrekt. Voor haar 50e verjaardag heeft ze de eerste genormaliseerde en kosteloze test van de kennis van het Engels gelanceerd, de zogenaamde EF Standard English Test (Efset). Dit gebeurde in nauwe samenwerking met specialisten van de Harvard Graduate School of Education en van de University of Cambridge. In de ganse wereld moeten miljoenen mensen het bewijs afleveren van hun kennis van het Engels om aan de universiteit, op persoonlijk vlak en/of in hun carrière door te groeien. Klassieke tests zijn vaak duur en verplichten de kandidaten soms tot verre verplaatsingen, zelfs in het buitenland. Efset is online beschikbaar en geeft studenten gratis toegang tot een hoogkwalitatieve genormaliseerde test van hun Engels. De lancering van Efset is goed nieuws voor 2 miljard studenten Engels in de ganse wereld. Ook voor scholen, ondernemingen en regeringen is dit een waardevol hulpmiddel. Info: http://www.ef.be/nl/ 48 BECI - Brussel metropool - april 2015 Pascal Smet : “Geven de minder ervaren bikers een duwtje in de rug” “ Om van Brussel een echte fi etsstad te maken, moeten we nog een versnelling hoger schakelen. Fietsen is de snelste en meest effi ciënte manier om zich te verplaatsen in de stad. Het is fi jn en gezond! Bike Experience maakt het mogelijk om meer mensen op de fi ets te krijgen. De coaches geven de minder ervaren bikers het duwtje in de rug dat ze soms nodig hebben om met de fi ets naar het werk te gaan. ” Doe mee met Bike Experience! Wil je graag vlot leren fi etsen in het Brussels verkeer? Kan je al fi etsen? Doe dan mee als Biker! Elke lente is Bike Experience van de partij. Het doel? Meer Brusselaars op de fi ets krijgen! Bike Experience koppelt je met een doorwinterd fi etser – jouw Coach – en zorgt voor een opleiding ‘fi etsen in het stadsverkeer’. Van 27 april tot 6 mei ga je dan de uitdaging aan om twee weken naar het werk te fi etsen. Jouw Coach helpt je de eerste drie dagen met goede raad onderweg. be biker be coach ONTDEK DE VRIJHEID VAN DE FIETS 27/04 > 08/05 INSCHRIJVING 21 /03 > 21/04 Heb je geen fi ets? Bike Experience leent je er één. Schrijf in op www.bikeexperience.be voor 21 april. “ Ik ondervond dat fi etsen in Brussel lang niet zo gevaarlijk is als ik dacht, als je enkele basisregels in acht neemt ” Nathalie D. “ Dankzij de raad van mijn Coach was ik gemotiveerd genoeg om elke dag op mijn eentje naar het werk te fi etsen. Mijn vriend is uiteindelijk ook beginnen meefi etsen, dus mijn coach heeft meteen voor twee frequente fi etsers gezorgd. ” Daphné J. Pascal Smet, Minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Mobiliteit en Openbare Werken 1 3 COACH DAGEN
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LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Ontdek de golfsport in één van de mooiste Clubs van het land, gelegen dichtbij de ring ten zuiden van Brussel: GOLF ONTDEKKINGSNAMIDDAG elke zondag ! Programma (2u15): • 14u45 Onthaal van de deelnemers • 15u00 GOLF INITIATIE • 16u30 Drankje en informatie: hoe te beginnen met golf? € 5,- p.p. – beperkt aantal plaatsen – correcte kledij vereist (geen jeans). Schrijf u snel in ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nijvel COMMUNITY IMPRESSION OF A BRIT Fattypuffs and Thinifers, Ghegs and Tosks When I arrived in Brussels half-a-century ago, one of the first indications of intra-community tensions was a sign in French on a shop door in the periphery: “no entry for beggars, hawkers and French-speakers” (“accès interdit aux mendiants, colporteurs et francophones”). I thought this was a bit harsh, particularly since the francophones were left to the end… Richard Hill B ut this reminded me of André Maurois, the French author, who wrote a book ostensibly for children but with a cryptic message for adults. Entitled Patapoufs et Filifers (Fattypuffs and Thinifers in the English edition), it described an underground world divided between two incompatible nations, one pleasure-loving and pacific (the Patapoufs/ Fattypuffs), the other nervous and irritable (the Filifers/Thinifers). At the time it was published (the early 1930s), adult readers could have been forgiven for thinking that the Patapoufs/Fattypuffs were a thinly disguised version of the French nation, while the Filifers/Thinifers were the Germans. But, to quote Maurois in person, “the minds of different generations are as impenetrable one by the other as are the monads of Leibniz.” Which J P Hartley expressed much more elegantly with the words: “The past is a foreign country: they do things differently there.” So the French/German interpretation of the book has failed to stand the test of time. The Germans are the pleasure- and peace-loving people these days, making the French look positively warlike by comparison (all of which is part of the ‘Us & Them’ makeup of the human mind). A much more intriguing interpretation these days is the idea that Maurois might have been thinking of Albania. After all, this is a nation divided into competing tribes, the Ghegs to the north and the Tosks to the south, divided by the Shkumbin River (yes indeed!). A very neat, almost fictional, arrangement you might say. Moreover, genetic divisions between the two tribes were reinforced by religious and political alignments which kept them apart during the long period of Ottoman rule (15th20th centuries). The Tosk-inhabited south of the country was incorporated into the Ottoman Empire, while the northern and viscerally tribal Ghegs kept their independence both of the Ottomans and of one another. Most people know little about Albania these days except that its leader, prior to the collapse of communism, spent most of his national budget building reinforced concrete pillboxes that were never used for defence but only, since then, as holiday homes and fast food outlets. Now despite its recently chequered record as an ally of communist China, Albania can take credit for a number of important contributions to the European past. The original inhabitants of this small country were the Illyrians, along with the Basques one of the most distinguished and distinguishable elements in this continent’s early history. Over the intervening centuries, Albanians succeeded in colonising much of the west coast of Greece, penetrating into the Peloponnese in the south and even to Thrace in the northeast. A friend of mine, who perhaps significantly is a Greek national from the island of Crete, insists that the Greeks on the west side of the country are essentially Albanians and those on the east side are Slavs… But back to Andre Maurois : isn’t it reasonable to think that he was writing about Albania? Yet, the odd thing is that he was living in Canada when he wrote the book. So maybe, after all he was thinking of the French and the British? Since we’re on the subject of Albania, here is an ethnic joke which involves Albanians (and inevitably Greeks): An Albanian knocks at the door of a Greek farmhouse after a long and tiring journey across the mountains and asks for food. “Sorry,” says the Greek, “we've nothing ready. Would you mind eating yesterday's food?” “Happily!” says the Albanian, his eyes widening in anticipation. “Then come back tomorrow,” says the Greek. The Greek, it seems, is an Albanian in disguise. ● BECI - Brussel metropool - april 2015 51
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COMMUNITY BECI - Kamer van Koophandel Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 1 OKTOBER 2014 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: de heren Alexandre Cleven, Michel De Bièvre en Christian Sanders, Ondervoorzitters, dhr. Pierre Konings, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en Mevr Joelle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Entreprendre” en “Dynamiek” van juni en september 2014. Deze magazines werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 2 oktober 2013 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 2 oktober 2013 zijn verschenen in onze magazines “Entreprendre” en “Dynamiek” van april 2014. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines “Entreprendre” en “Dynamiek” van september 2014. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2013-2014 A. Voorstelling van de jaarrekeningen De jaarrekeningen en het begrotings52 BECI - Brussel metropool - april 2015 CATEGORIE ONDERNEMING A C D E Natuurlijke persoon Onderneming die gewoonlijk niet meer dan 19 werknemers tewerkstelt van 20 tot 49 werknemers van 50 tot 99 werknemers BEDRAG 2014-2015 EXCL BTW 205 € 578 € 935 € 2.604 € ontwerp van BECI - Kamer voor Handel en Nijverheid van Brussel werden uitgedeeld bij het binnenkomen van de vergaderzaal. Bovendien werd, conform artikel 48 al. 2 van de statuten, het detail van de jaarrekeningen en van de begroting ter beschikking gesteld van de leden op de zetel van BECI-KHNB, acht dagen vóór de algemene vergadering. Dhr. Pierre Konings, Penningmeester, leest de resultaten van het afgelopen boekjaar voor en becommentarieert ze. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door BDO bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2014 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BECI-KHNB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2013-2014 eenparig goed. De Voorzitter houdt eraan dhr. Pierre Konings te danken voor zijn inzet en het geleverde werk als Penningmeester. Hij vraagt om hem te applaudisseren. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2014-2015 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2014-2015. De heer Olivier Willocx leest het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2014-2015. Deze begroting wordt unaniem goedgekeurd. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2014-2015 met 2,5% te indexeren. Wat de beroepsverenigingen betreft, wordt hun bijdrage, zoals vorige jaren, berekend in functie van het aantal aangesloten leden. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de verschillende bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De statuten voorzien dat 14 leden van de Raad van bestuur een sabbatjaar moeten inlassen. Het gaat om: Thierry Conrads, Jean-Claude Daoust, Denis Delforge, Alain Flausch, Michel Govaerts, Bernard Gustin, Jean-Pierre Jaucot, Pierre Konings, Pierre Marcolini, Ine Mariën, Frédéric Rouvez, Sam Van de Kerckhof, Baudouin Velge, Philippe Zone. 2 leden van de Raad van bestuur verlaten ons. Het gaat om Renaud Martin en Karel Lowette. De voorzitter houdt eraan te vermelden hoezeer wij hun samenwerking op prijs hebben gesteld en wil hen bedanken voor hun actieve en constructieve bijdrage aan onze werkzaamheden. COMMUNITY Hij stelt de algemene vergadering voor om hen een warm applaus te geven. Tot slot leest de voorzitter de namen voor van de personen die een geldige kandidatuur hebben ingediend voor de vorming van een nieuwe Raad van bestuur: Terug uit sabbatjaar: Jean-Paul Bissen, Patrick Bontinck, Sophie Leclercq, José Zurstrassen. Nieuwe kandidaturen: Peter Loyens (Krinkels), Yilmaz Ozcan (MTK+ Bearing Factory), Anne Tilleux (Nauta Dutilh), Mehmet Turkoz (Cricket & Co), Philippe Van de Brande (SITA), Marc Van Thournout (Logistica). Aangezien er evenveel kandidaten als te begeven mandaten zijn, moet er niet worden gestemd. De Raad van bestuur voor het boekjaar 2014-2015 zal dus als volgt zijn samengesteld: 1. Agie Sandrine 2. Ataya Georges 3. Azaoum Rachid 4. Battaille Laurence 5. Bissen Jean-Paul 6. Bontinck Patrick 7. Borremans Brigitte 8. Cleven Alexandre 9. De Beir Theo 10. De Bièvre Michel 11. Deflem Luc 12. Delens Jean-Jacques 13. Delescaille Hugues 14. De Swaef Johan 15. Evenepoel Joëlle 16. Henry Catherine 17. Jespers Francis 18. Leclercq Sophie 19. Lhomme Philippe 20. Loncour Frédéric 21. Loyens Peter 22. Maelschalck Martine 23. Maes Ann penningmeester en tot de benoeming van de leden van het Uitvoerend comité. 7. Benoeming van de Commissarisrevisor 24. Mechbal Mohamed 25. Nifle Olivier 26. Ouriaghli Sadik 27. Ozcan Yilmaz 28. Querton Vincent 29. Sanders Christian 30. Stadsbader Barbara 31. Tilleux Anne 32. Turkoz Mehmet 33. Van de Brande Philippe 34. Vandenbosch Jean-Claude 35. Van Perlstein Philippe 36. Van Thournout Marc 37. Van Weyenbergh Rodolphe 38. Wachtelaer Philemon 39. Wibo Jean-Charles 40. Willemarck Thierry 41. Willocx Olivier 42. Zurstrassen José De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2014-2015 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. Conform de statuten zijn de mandaten die de algemene vergadering toekent één jaar geldig. De aldus samengestelde Raad van bestuur zal overgaan tot het aanstellen van een voorzitter, drie ondervoorzitters, een De Algemene vergadering beslist unaniem om het mandaat van Commissarisrevisor toe te vertrouwen aan E&Y Bedrijfsrevisoren, vertegenwoordigd door Eric Van Hoof. Het budget bedraagt per jaar 7000€ excl BTW, geïndexeerd. Deze benoeming geldt voor een termijn van 3 jaar. 8. Toespraak van de voorzitter De Voorzitter verwijst naar enkele markante gebeurtenissen van het voorbije jaar. 9. Toekenning van de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel De voorzitter overhandigt de medaille van BECI - Kamer van Koophandel Brussel aan ondernemingen die al gedurende respectievelijk 75, 50, 40 en 25 jaar lid zijn. In naam van de Raad van bestuur feliciteert en dankt hij de leden die deze onderscheiding krijgen. Hij vraagt de algemene vergadering om hen een warm applaus te geven. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 16.45 uur. Thierry Willemarck, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder BECI – Verbond van Ondernemingen te Brussel NOTULEN VAN DE ALGEMENE VERGADERING VAN 1 OKTOBER 2014 Samenstelling van het bureau van de Vergadering De zitting wordt om 16.45 uur geopend door de Voorzitter, dhr. Thierry Willemarck, die de vergadering leidt. De leden die de aanwezigheidslijst nog niet zouden hebben ondertekend, worden verzocht om deze statutaire formaliteit te vervullen. Enkele leden hebben zich verontschuldigd. Hun brieven werden opgenomen in het dossier van de zitting. Zetelen naast de Voorzitter: de heren Alexandre Cleven, Michel De Bièvre en Christian Sanders, Ondervoorzitters, dhr. Pierre Konings, Penningmeester, dhr. Olivier Willocx, Gedelegeerd bestuurder en mevr. Joëlle Evenepoel, Bestuurder Secretaris Generaal. mevr. Joëlle Evenepoel wordt aangewezen als secretaris van de zitting. Statutaire voorschriften De datum en de agenda van de Algemene vergadering werden vastgelegd overeenkomstig de statuten. De oproeping en de agenda verschenen in onze magazines “Entreprendre” en “Dynamiek” van juni en september 2014. Deze magazines BECI - Brussel metropool - april 2015 53
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COMMUNITY werden aan elk lid afzonderlijk per post bezorgd. 1. Goedkeuring van de notulen van de gewone Algemene vergadering van 2 oktober 2013 De notulen van de gewone Algemene vergadering van 2 oktober 2013 zijn verschenen in onze magazines “Entreprendre” en “Dynamiek” van april 2014. Deze notulen worden unaniem goedgekeurd. 2. Verslag van de Raad van bestuur Het jaarverslag werd integraal opgenomen in onze magazines “Entreprendre” en “Dynamiek” van september 2014. De vergadering keurt dit verslag eenparig goed. 3. Goedkeuring van de jaarrekeningen voor het boekjaar 2013-2014 A. Voorstelling van de jaarrekeningen Dhr. Pierre Konings, Penningmeester, leest de resultaten van het afgelopen boekjaar voor en becommentarieert ze. B. Verslag van de Commissarisrevisor Het verslag opgesteld door BDO bedrijfsrevisoren concludeert zonder voorbehoud dat de balans op 30 juni 2014 een getrouw beeld weergeeft van het vermogen, van de financiële toestand en van de resultaten van BECI-VOB. De algemene vergadering keurt de rekeningen voor het boekjaar 2013-2014 eenparig goed. De Voorzitter houdt eraan dhr. Pierre Konings te danken voor zijn inzet en het geleverde werk als Penningmeester. Hij vraagt om hem te applaudisseren. 4. Begrotingsontwerp voor het boekjaar 2014-2015 en bepaling van de bijdrage voor het boekjaar 2014-2015. De heer Pierre Konings leest het begrotingsontwerp voor dat de Raad van bestuur heeft opgesteld en dat is gebaseerd op de meest objectieve vooruitzichten wat betreft de inkomsten en de uitgaven voor het boekjaar 2014-2015. De Raad van bestuur stelt voor om de bijdragen voor het boekjaar 2014-2015 met 2,5% te indexeren. De algemene vergadering keurt het begrotingsontwerp en de indexering van de bijdragen unaniem goed. 5. Kwijting aan de bestuurders en de commissarissen Op vraag van de Voorzitter stemt de algemene vergadering unaniem in om kwijting te verlenen aan de leden van de 54 BECI - Brussel metropool - april 2015 Raad van bestuur en de Commissarisrevisor. De Voorzitter dankt de vergadering voor haar vertrouwen. 6. Verkiezing van de Raad van bestuur De Voorzitter informeert de algemene vergadering dat volgende personen ontslag hebben genomen of hun kandidatuur niet na de termijn van 6 jaar hebben ingediend: Marc Descheemaeker, Laurent Levaux, Johan Logist, Karel Lowette, Philippe Meysman, Jean-Mary Muls, Paul Soete, Jan Van den Bossche. Hij deelt volgende kandidaturen mee: Denis Delforge (Tentoonstellingspark), Jean-Claude Daoust (Daoust), Pierre Hajjar (BFEV), Marc Lambotte (Agoria, ter vervanging van Paul Soete), Didier Léchaudé (Electrabel), Peter Loyens (Krinkels), Dominique Michel (Comeos), Christophe Petit (Federgon ter vervanging van Philippe Meysman), Frédéric Rouvez (EXKI). De Raad van bestuur voor het boekjaar 2014-2015 zal dus als volgt zijn samengesteld: Baude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broeckx, Stephan Broze, Bernard Brusselaers, Bart Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cols, Bernard Cracco, Roland Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo De Bie, Anya de Bièvre, Michel De Muylder, Jean-Antoine Deflem, Luc de Halloy de Waulsort, Philippe Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Demez, Luc Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fautré, Serge Fabecq, Pierre Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambotte, Marc Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Lefèvre, Jean-Marie Lemonnier, François Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Michel, Dominique Miller, Jean-Pierre Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck van Innis, Emmanuel Van Kan , Thierry Vanderroost, Chris Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier Zygas, Diane De kandidaturen en de samenstelling van de Raad van bestuur voor het boekjaar 2014-2015 worden door de algemene vergadering unaniem goedgekeurd. 7. Toespraak van de Voorzitter De Voorzitter verwijst in zijn toespraak naar enkele markante feiten van het voorbije jaar. De voorzitter dankt de vergadering en sluit de zitting om 17.15 uur. Thierry Willemarck, Voorzitter Olivier Willocx, Gedelegeerd Bestuurder 54 COMMUNITY VOORGELEGD AAN DE RAAD VAN BESTUUR Accountancy & Tax Sergeant BVBA Isabellastraat 83 - 1703 Schepdaal Nace: 69201 - Accountants en belastingconsulenten afg.: Francis Sergeant All Call Services NV Kipdorpvest 40-42 - 2000 Antwerpen Nace: 6311001 - Al dan niet permanent verwerken van gegevens met behulp van een eigen programma of een programma van de klant: - invoeren van gegevens - volledige verwerking van gegevens 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Daniel Van Ursel Allyum NV Waterloo Office Batiment B Drève Richelle 161 - 1410 Waterloo Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 7021001 - Verlenen van advies en praktische hulp aan de bedrijven i.v.m. public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Raphaël Abou Alpesc Productions NP Jan Stobbaertslaan 28 - 1030 Brussel Nace: 90023 - Gespecialiseerde beeld-, verlichtingsen geluidstechnieken 90029 - Overige ondersteunende activiteiten voor de uitvoerende kunsten 90032 - Ondersteunende activiteiten voor scheppende kunsten afg.: Mathieu Blanchart Alpheo BVBA Koninklijke-Prinsstraat 17 - 1050 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Damien Van Miegroet AMS Belgium BVBA Wijnheuvelenstraat 130 - 1030 Brussel Nace: 41201 - Algemene bouw van residentiële gebouwen 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters - afg.: Chakib Zouhri Antoneag Mariana NP Prins van Oranjelaan 33A - 1180 Brussel afg.: Mariana Antoneag Antwerps Sportpaleis NV Victor Rousseaulaan 208 - 1190 Brussel Nace: 90041 - Exploitatie van schouwburgen, concertzalen en dergelijke afg.: Chris Bergs Auchapt Cyril NP Montoyerstraat 17 - 1000 Brussel afg.: Cyril Auchapt Axxicom - Axxi@home NV Noorderplaats 7 - 2000 Antwerpen Nace: 78100 - Arbeidsbemiddeling 78200 - Uitzendbureaus afg.: Claudine Decorte AZ Consult BVBA Komediantenstraat 22 - 1000 Brussel Nace: 82200 - Callcenters afg.: Avida Nouali B. Concept BVBA Leuvensesteenweg 323 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Nace: 43320 - Schrijnwerk afg.: Bernard Hofmans Brixam BVBA IJzerstraat 47 - 1560 Hoeilaart Nace: 6920101 - Invullen van aangifteformulieren voor de loon- en inkomstenbelasting voor particulieren en bedrijven afg.: Réginald Nobels Cail Fanny NP François Delcoignestraat 55 - 1081 Brussel afg.: Fanny Cail Cellmade Région Bruxelles-Brabant Wallon-Hainaut Et P. Rue de Clabecq 100 - 1460 Ittre Nace: 84232 - Strafinrichtingen afg.: Nikolas Hanciaux De Wolf Victoria - Les Marquisettes NP André Hennebicqstraat 43 - 1060 Brussel Nace: 1813002 - Reproductie: productie van boekdrukvormen, offsetproductie- en offsetdrukplaten, diepdrukreproducties en diepdrukcilinders 1813013 - overige grafische activiteiten n.e.g. 74103 - Activiteiten van grafische designers afg.: Victoria De Wolf Degouis Pierre NP Louizalaan 391 - 1050 Brussel Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Pierre Degouis Eldos InSight BVBA Louizalaan 65 - 1050 Brussel afg.: Arnaud D'Hubert Euromill Invest NV Rue Duareff 8 - 9990 Weiswanpach – Luxembourg afg.: Loic Raes Hamon Thermal Europe NV Axisparc A Rue Emile Francqui 2 - 1435 MontSaint-Guibert Nace: 2511001 - Vervaardiging van metalen constructiewerken of gebinten voor de bouw 38213 - Behandeling en verwijdering van ongevaarlijk afval, m.u.v. slib en vloeibare afvalstoffen 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Stephan Ghys HSP - Haumont, Scholasse & Partners CVBA Chemin de Stocquoy 1 - 1300 Wavre Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Isabelle Ekierman IME - Factory Forty NV Oude Vijversstraat 40 - 1190 Brussel Nace: 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: David Sdika IntelOffices BVBA Lozenberg 9C - 1930 Zaventem Nace: 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: ErnstJan Luten Kolinsky Ilan NP Dachelenbergstraat 117 - 1650 Beersel afg.: Ilan Kolinsky La Cuisine de Flore BVBA Herdersstraat 45 - 1050 Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 5610201 - Verkoop aan de toog of via telefoon, fax, internet van eetwaren en dranken: snelbuffetten (snackbars, sandwichbars, enz) 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Flore Pincemin Louvain School of Management VZW Place des Doyens, 1 - 1348 Louvain-la-Neuve afg.: Michel De Wolf MIB Publishing - Made in Belgium BVBA Eugène Toussaintstraat 3 - 1083 Brussel Nace: 58140 - Uitgeverijen van tijdschriften afg.: Laurent van der Straten Ortegat- Wine consult Ernestinelaan 14 - 1050 Brussel afg.: Philippe Ortegat Quinz CVBA Medialaan 28 B - 1800 Vilvoorde Nace: 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Vincent Vincent Van Obberghen Tackoen Catherine NP Sleutelplantstraat 24 - 1700 Dilbeek Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 85599 - Overige vormen van onderwijs afg.: Catherine Tackoen The Marketing Network BVBA Winston Churchilllaan 51 - 1180 Brussel Nace: 5811001 - Uitgeverijen van boeken, schoolboeken, brochures, enz. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82300 - Organisatie van congressen en beurzen afg.: Kris Sierens Transenter BV Keizersgracht 62 - 1015CS Amsterdam - Nederlands afg.: Paul Walentynowicz Visionality BVBA Rue du Baty 98 - 1428 Lillois-Witterzee Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen afg.: Christiane Steegmans Vivaldi's Interim (Antwerpen) NV Frankrijklei 150 - 2000 Antwerpen Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Bruxelles) NV De Brouckereplein 48 - 1000 Brussel Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Etterbeek) NV Tervurenlaan 44 - 1040 Brussel Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Jette) NV Leopold I straat 456 - 1090 Brussel Nace: 78200 - Uitzendbureaus afg.: Katia Zigrand X-perience Tice BVBA Emiel Clauslaan 95D - 9800 Deinze Nace: 79120 - Reisorganisatoren 79901 - Toeristische informatiediensten 93299 - Overige recreatie- en ontspanningsactiviteiten, n.e.g. afg.: Olivier Van de Vijver YMCM - Yves Massaux Contrats Management BVBA Roger Hainautlaan 2 - 1160 Brussel Nace: 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 74909 - Overige gespecialiseerde wetenschappelijke en technische activiteiten afg.: Yves Massaux BECI - Brussel metropool - april 2015 55
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AGENDA Management & RH, Personal improvement 21.04.2015 Leader et Manager, comment combiner * 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante * 23.04.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! * 24.04.2015 Best practices exchange – Faut-il un management au féminin ? * 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps * 06.05.2015 60’ chrono : Tableaux de bord au service des décideurs et dirigeants d’entreprise : la business intelligence en action. Un cas concret * 19.05.2015 Communiquer avec impact * 02.06.2015 Intelligence émotionnelle * 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch * 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise * Handelsrecht Augustus tot december 2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent September 2015 tot februari 2016 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles* Fiscaliteit en financien 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante * 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) : La gestion, j’adore * 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée * 13.05.2015 La gestion en très pratique * 56 BECI - Brussel metropool - april 2015 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services * 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger * 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources * TIC 22.04.2015 Vendre avec LinkedIn * Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Sociale wetgeving 07.05.2015 Les vacances annuelles des employés * 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger * 19.06.2015 BECI HR Lunch * ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 03.04.2015 Creativity Call for Brussels – projectoproep Urban Food 2025 21.04 tot 22.06.2015 Cycle prospective immobilière et développement urbain : gagnez en expertise, identifiez les bonnes stratégies d’investissement* 29.04.2015 Delen! Carpooling, carsharing, corporate carsharing, gedeelde fietsen… 07.05.2015 Een analyse van uw energiefactuur Mei 2015 tot juni 2016 Cycle management environnemental* 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork 17.06.2015 Entrepreneurs Night 25.06.2015 Garden Party 30.06.2015 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be * Enkel in het Frans 15.06.2015 Energiebesparingen: hoe haalt u uw energiefactuur naar beneden? ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be 07.05.2015 Synergy Day 07.05.2015 Export Day 03 au 05.06.2015 Mission for Growth – Taiwan 21.05.2015 Financement européen pour la coopération et les investissements internationaux en Amérique Latine * 09.06.2015 Business breakfast met de Heer Denis Robert, Ambassadeur van Canada 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour soutenir la compétitivité des PME bruxelloises ? * 17 en18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Halal opportuniteiten voor uw producten & diensten! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Nieuwe opleidingen 2015-2016 Kenniscentrum van BECI Vormingscyclus: Toekomstverwachtingen in vastgoed en stedelijke ontwikkeling Troeven ◗ Exclusieve opleiding – max. 20 deelnemers ◗ Presentaties door deskundigen, academici en professionals (5-6 voordrachten per dag) ◗ Interactieve cursussen en praktijk op het terrein: bezoek van werven of bijzonder vernieuwende verwezenlijkingen ◗ Analyse van de recente ontwikkelingen en toekomstverwachtingen op lange termijn ◗ Analyse van het business plan en de strategische visies van Brusselse spelers ◗ Flexibiliteit: vrije selectie van modules of volledig programma ◗ Opleiding die kan bijdragen tot een certificering door RICS (CPD) en het BIV Tarieven Volledig programma: BECI & IZEO lid: 2.030 € exclusief btw (2.456 € btwi) Niet-lid: 2.900 € exclusief btw (3.509 € btwi) Per afzonderlijke module: BECI & IZEO lid: 413 € exclusief btw (499 € btwi) Niet-lid: 590 € exclusief btw (713.90 € btwi) 10% korting bij inschrijving minstens 20 dagen voor de aanvang van de module. Btw niet aangerekend aan overheidsorganen. Deze opleiding kan onder bepaalde voorwaarde ter hoogte van 50% van het geïnvesteerd bedrag door een vormingssubsidie worden gefinancierd. Programma 21/04 Kantoorvastgoed: de toekomst van middelgrote projecten 05/05 Het immobiliënaanbod ten opzichte van de demografische groei en de gezinsstructuren 20/05 *Realty Special*: stedelijke logistiek en mobiliteit van de goederen: de impact van vrachtvervoer op de andere functies 04/06 De behoeften aan uitrustingen (sport-, school- en culturele infrastructuren), ontwikkelingspotentieel 15/06 Uitzichten voor toeristisch en congressenvastgoed 22/06 Besluit: welke trends voor de vastgoedsector in Brussel in 2025? Het aantal deelnemers is beperkt tot 20 per sessie om een goede interactiviteit en vlotte gedachtewisselingen mogelijk te maken. Deze opleiding wordt in het Frans georganiseerd. Wanneer? Van april tot juni 2015, 5 modules, van 9 tot 17 uur / 1 module van 17u30 tot 22u Belangstelling? Contacteer Lise Nakhlé – Raadgeefster Ruimtelijke Ordening lna@beci.be Waarom? ◗ Breid uw kennis van de vastgoedmarkt uit, in het perspectief van de huidige en toekomstige ontwikkelingen ◗ Verbeter uw strategische visie van de sector ◗ Beheers de nodige hulpmiddelen om toekomstverwachtingen uit te werken Tot wie het zich richt ◗ Vastgoedprofessionals ◗ Stedenbouwkundigen en architecten ◗ De bouwsector ◗ Beleidsmensen ◗ Openbare ondernemingen

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Conseils et gestion Et si vos défis prenaient un nouvel envol ? ETHIAS SERVICES UN PARTENAIRE POUR TOUTES VOS MISSIONS CERTIFIÉ ISAE 3402 Calcul des engagements salariaux, optimisation des coûts de pension, gestion administrative, paiement des retraites du personnel, études juridiques, rapports actuariels, audit du portefeuille d’assurances… Autant de défis quotidiens qu’Ethias Services peut vous aider à relever. Envie d’en savoir plus ? www.ethiasservices.be Ethias Services SA. Numéro d’entreprise 0825.876.113. Contact : Rue des Croisiers 24 – 4000 LIÈGE Services EDITO Où en sommes-nous ? Voici un an, à la veille d’élections que certains présentaient comme l’équivalent politique du Jugement Dernier, BECI publiait son Mémorandum : les recommandations des entreprises bruxelloises à l’attention des futurs gouvernants, fruit d’une large consultation de nos membres. Un an plus tard, les majorités sont en place et les gouvernements ont commencé à mettre en oeuvre leurs programmes. Qu’est-il advenu de notre vote ? Que sont devenues nos revendications ? Première urgence : le coût du travail et la pression fiscale. Selon Eurostat, la Belgique se situe au 2e rang européen en termes de coût horaire de la main d’oeuvre – juste derrière le Danemark, mais devant la Suède ou le Luxembourg – tandis que l’OCDE nous classe dans le Top 3 européen de la pression fiscale. C’est intenable. Les premières initiatives du gouvernement fédéral vont certes dans le bon sens ; il faut poursuivre les réformes du marché du travail et de la fiscalité. Dans un esprit de concertation, certes, mais avec réalisme. Autre préoccupation des entrepreneurs : le recrutement de collaborateurs qualifiés, qui passe par l’enseignement et la formation. La Communauté française a lancé son « Pacte d’Excellence », dont les premiers effets sont attendus pour… la mi-2016. Pendant ce temps, un jeune Bruxellois sur cinq quitte l'enseignement obligatoire sans diplôme. Patience ! Heureusement que l’on peut compter sur la Communauté flamande, qui représente désormais 25 % de l’offre scolaire bruxelloise. Heureusement, aussi, que les entreprises s’investissent : la Fondation pour l’Enseignement va inviter des dizaines de professeurs des écoles techniques et professionnelles sur le terrain. Sans oublier l’Alliance for YOUth lancée par Nestlé – à laquelle participent plusieurs de nos membres – pour offrir aux jeunes 2600 opportunités d’emploi et de stage. Revenons à Bruxelles, où nous réclamons depuis de longues années un effort conséquent en faveur de la mobilité. Mais, le viaduc Reyers peut bien s’écrouler, nous restons coincés dans les embouteillages (qui ont crû de 25 % en trois ans, selon Agoria)... Les chantiers se multiplient sans délais, le RER fait machine arrière – plus qu’un seul train direct par heure sur la ligne 26 ! –, le stationnement est au point mort, le car-sharing ne décolle pas, ... Enfin, il paraît que la circulation s’améliore au centre-ville. Lueur d’espoir, en attendant le piétonnier ? Quant à la gouvernance bruxelloise… Nous espérions que les nouvelles compétences, acquises par la réforme de l’État, soient gérées avec pragmatisme, en associant toutes les parties prenantes. Hélas ! Le gouvernement s’apprête à gérer le tourisme « entre amis », à l’exclusion des acteurs économiques… On veut casser un outil paritaire qui marchait (les nuitées ont augmenté de 40 % en quatre ans), pour travailler sans les hôteliers. C’est une recette pour l’échec ! De même, les promesses qui avaient été faites pour une gestion plus transparente du Port de Bruxelles ne sont pas tenues – raison pour laquelle nous avons préféré nous retirer du conseil d’administration. Pour conclure sur une note positive : si la Communauté métropolitaine semble enfin susciter un intérêt plus que poli, c’est grâce à l’action de Brussels Metropolitan. Les entreprises ont ouvert des pistes, elles ont offert des solutions. Mais, si elles peuvent donner l’impression de gouverner à la place des élus, c’est que ceux-ci ne semblent pas conscients de l’urgence d’avancer. Sur ce chapitre comme sur tous les autres, nous resterons attentifs. Thierry Willemarck Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 6 8 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l’actualité économique et politique d’un autre œil Symposium : l’idée métropolitaine fait son chemin Fiche réforme de l’Etat : l’énergie 10 Pour ou contre un centre-ville sans voitures ? 11 Els Ampe : « Nous restons ouverts à des ajustements de mobilité » International 12 Québec : 1,2 millions de km2 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 3 Janvier 2015 N° 00 Mars 2015 Le mois prochain Financer Le mois prochain Mai dossier PME l’entreprise promis au développement 15 Erasmus+ : un passeport pour l’emploi Topic Sales : comment vendre ? 16 Commerce de détail : enrayer l’érosion par l’offre 20 Marketing territorial : Bruxelles, une marque à valoriser 22 Reputation Management : l’honnêteté récompensée 24 Des plateformes pour l’e-commerce local 26 E-commerce : le contenu qui fidélise le client 29 E-mailing : les do’s and don’ts Entreprendre 30 Stress au travail : pas de fatalité 32 Nestlé lance l’Alliance for YOUth 34 La médiation : au-delà du conflit 38 Starter : Moonpeel 39 Transmission d’entreprise : l’Owner Buy Out 40 Self-employed corner Community 42 News 44 L’actualité BECI en photos 49 Conseil resto : Colonel 50 Impression of a Brit 51 Demandes d’admission 52 Agenda Editeur responsable Olivier Willocx - owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Digital Accountant Efficace. Proactif. Sur mesure. En temps réel. Introduire des chiffres, remplir des déclarations, c’est important, mais ce n’est pas tout. Votre PME a besoin de plus. Outre une situation financière à jour, Deloitte Digital Accountant vous apporte des indications précises et les outils adéquats pour piloter et gérer précisément votre activité. Qualité, vitesse et fiabilité à portée de main. www.digitalaccountant.be Expertise-comptable • Tax & Legal • Business Control & IT • M&A & Finance Stefan Limpens, Berkenlaan 8a, 1831 Diegem, Tél. + 32 2 800 25 00 Bureaux à Annvers, Bruges, Bruxelles (Jette), Charleroi, Diegem, Gand, Hasselt, Courtrai, Louvain, Liège, Roulers © For information, contact Deloitte Accountancy
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SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE IT’S GEOPOLITICS, STUPID! De la mode des « leaks » au Théâtre de la Toison d’or en passant par le prix du baril. | Jean Blavier On a coutume de dire : de quoi parlent deux économistes lorsqu’ils se rencontrent ? D’économie pardi ! En fait, ce n’est pas vrai. Enfin si... Sauf que tout le monde qui rencontre tout le monde ne fait plus que parler d’économie. Les questions d’argent ont toujours été au centre des préoccupations, des envolées comme des angoisses, de l’âme humaine, et ce de tout temps. Mais aujourd’hui, c’est l’économie qui a pris le dessus. Au journal de France 2 comme dans la presse popu. Et sur ce plan, janvier et février ont atteint un sommet. Les leaks se sont multipliés. Après les Wiki, voici les Lux et les Swiss, en attendant que la pandémie s’étende puisque, s’il faut en croire Edwy Plenel, le premier apôtre de Mediapart, la grande évasion fiscale se compte en milliers de milliards d’euros. Autant que le PIB cumulé des États-Unis et du Japon. Très très impressionnant, comme la hauteur de l’Everest, sauf que celle-là, on a des instruments pour la mesurer et qu’il y a même des illuminés qui ont été vérifier si c’était vrai. Pour la grande évasion fiscale par contre, personne n’a encore tenté l’exercice de vérification in situ : trop risqué. Ce ne sont pas les mannequins ou les joueurs de tennis qui sont dangereux, mais se mettre à dos certains chefs d’État, les trafiquants à grande échelle et la Cosa Nostra, c’est prendre un billet aller pour l’au-delà. On comprend que les plus téméraires hésitent. Je ne voudrais pas faire de mauvais esprit, mais si quelqu’un parmi vous parvient à expliquer pourquoi le prix du pétrole a baissé de 50 % en six mois alors que ni l’offre, ni la demande n’ont (quasi) bougé, je suis preneur d’une remise à niveau économique accélérée. Surtout quand on entend un expert réputé comme Etienne de Callataÿ (Banque Degroof) dire que « pour les mêmes raisons, le prix du baril aurait tout aussi bien pu monter ». Pour les mêmes raisons ? Quelles mêmes raisons ? It’s geopolitics, stupid! Le comble est que nous sommes nombreux à célébrer l’événement : wouaw, faire le plein de diesel à 1,115 € le litre, c’est... super ! Certes, mais c’était déjà le cas en 2009. Aurions-nous des trous de mémoire ? Le baril, à l’époque, était à 40 dollars (il est à 45 dollars à l’heure où j’écris ces lignes et, depuis, le dollar est devenu plus cher) avec, circonstance aggravante, le chœur antique des prévisionnistes qui l’avait annoncé quelques mois auparavant à 150 dollars, plus de trois fois plus. Par la suite, de fait, il a quasiment triplé de prix. Comment voulez-vous que quelqu’un de raisonnable fasse un plan d’affaires, établisse des perspectives ou un budget sur la base d’une matière première dont le prix se livre à de tels sauts d’antilope ? C’est pourtant notre lot à tous, mondialisation oblige. Tax shift ? La dernière pièce comique du Théâtre de la Toison d'Or pourrait s’appeler Tax Shift. Hélas, il n’est pas sûr que nous CORNER « Pour les mêmes raisons, le prix du baril aurait tout aussi bien pu monter. » riions (orthographe garantie) de bon cœur. Cette opération qui vise à réduire la pression fiscale sur le travail va probablement aller de pair avec une hausse de la TVA vu que personne ne se risquerait à taxer le capital, lequel aurait tôt fait de s’évanouir, leaks ou pas. Réduire la pression fiscale sur le travail et augmenter la TVA, c’est donner d’une main ce qu’on compte bien reprendre de l’autre. Non seulement nous avons des trous de mémoire, mais nous sommes collectivement d’une naïveté désolante. Pourquoi réduire la fiscalité sur le travail ? Parce qu’elle pèse trop lourd sur le portefeuille de M. Toutlemonde, eût répondu la Palice. Eh bien, pour une fois, il aurait eu tort. En fait, le seul intérêt de la mesure est la sauvegarde de la compétitivité des entreprises, donc l’allégement du coût brut du travail, pas de son revenu net. Bref, on ne va pas toucher un rond de plus mais on va payer son caddy plus cher au supermarché grâce à la hausse de la TVA. Drôle, non ? Allez, à vos porte-monnaie ! ● 4 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE APRÈS L’HEURE, C’EST PLUS L’HEURE Il faut parfois savoir reconnaître qu’on a laissé passer l’occasion, qu’il est trop tard pour bien faire. Cela vaut aussi pour le monde politique. Concrètement, c’est depuis le début de cette année que la Région bruxelloise a reçu la compétence de coordination en matière de prévention et de sécurité. Formellement, on ne peut donc pas parler de « retard », si ce n’est qu’à bien y regarder il a fallu attendre que des attentats soient perpétrés à Paris pour que des initiatives soient réellement prises chez nous en matière de lutte contre le radicalisme. Bien tard donc. À ce sujet, il est trop tard pour le jeune tabassé à la barre de fer par dix congénères à la sortie de l’école Da Vinci d’Anderlecht. Motif du passage à tabac ? Une sombre histoire de pétition contre un enseignant qui aurait trop défendu Charlie Hebdo et la liberté d’expression. Un autre enseignant aurait été mêlé à l’affaire. Ou pas. Dans une carte blanche ce dernier se défend (on s’accroche) en évoquant la « dictature intellectuelle » de « milieux laïcistes et sionistes ». Tout cela est grave, très grave même. Mais il est trop tard pour y voir clair. D’ailleurs, le rapport d’inspection a fuité dans la presse avant même d’arriver chez la Ministre-maman Milquet. Elle aurait légitimement voulu (dû) le recevoir avant tout le monde. Pour prendre des mesures, même postérieures mais radicales. Mais tant pis, maintenant il est trop tard. Trop tard aussi pour le patron du PS Elio Di Rupo. À ceux qui ne l’auraient pas entendu, on rappelle que « (son) coeur saigne » quand il pense aux chômeurs exclus des allocations. Les premiers ont été se présenter au CPAS de leurs communes récemment, voilà pourquoi on en parle. Sans doute Elio Di Rupo aimerait-il revenir en arrière, à l’époque des faits. Il doit bien s’en souvenir vu qu’il était Premier Ministre lorsque ladite décision de limiter dans le temps les allocations d’insertion a été prise, au nom d’une incontestable raison économique, et d’un aussi incontestable abus de certains. Assister à la discussion lui rafraîchirait sans doute la mémoire. Mais tout ça c’était avant, et là il est trop tard. « Trop tard » a enfin dû se dire Rudi Vervoort lorsqu’au détour d’une interview, il a comparé les mesures antiterroristes du gouvernement fédéral à celles pondues par le gouvernement de Vichy contre les Juifs. Une petite phrase, sans doute glissée à la marge et qui lui aura valu une semaine de foudres et de critiques. Dommage car, sur le fond, un retrait de nationalité mérite au moins un débat. Mal amenée, la critique a fini par se retourner contre celui qui la formulait. La volée d’« ignoble », « infâme » et autres qualificatifs envoyés au Numéro Un | Michel Geyer bruxellois a – et c’est aussi dommage – mis de côté la vraie déclaration forte de cette interview. Celle qui affirmait que les Communautés ne sont qu’une étape, La volée de qualificatifs envoyés au Numéro Un bruxellois a mis de côté la vraie déclaration forte de cette interview. Celle qui affirmait que les Communautés ne sont qu’une étape, que le régionalisme triomphera. que le régionalisme triomphera (on simplifie). En gros, que Bruxelles a pour vocation de réclamer et d’obtenir plus de compétences et donc de moyens qu’elle n’en a aujourd’hui. Un débat lui aussi important. Mais il attendra. Pas trop tard, on l’espère… ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet
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BRUSSELS METROPOLITAN L’idée métropolitaine fait son chemin Collaborer au-delà des frontières régionales pour exprimer tout le potentiel de la métropole bruxelloise : l’idée – révolutionnaire en Belgique – semble enfin éveiller l’intérêt, y compris celui d’un monde politique jusqu’alors réticent. O n sait, en Belgique, quelles sont les susceptibilités régionales. Alors, imaginer des collaborations par-delà les frontières, pour gérer ensemble des problématiques communes… : c’est dire combien l’idée métropolitaine pouvait paraître utopique en 2008, à la fondation de Brussels Metropolitan. Mais les mentalités évoluent. La « Communauté métropolitaine » est désormais inscrite dans la loi. Et le 10 février dernier, le symposium Brussels Metropolitan a réuni un Vice-Premier Ministre (Didier Reynders) et les Ministres-Présidents des trois Régions. Que ces trois derniers figurent ensemble sur la photo n’est pas fréquent. Qu’ils soient non seulement venus écouter, mais aussi répondre aux propositions des entrepreneurs, peut être vu comme une avancée. Quatre propositions concrètes Quelles propositions ? Celles développées par quatre groupes de travail mis sur pied par Brussels Metropolitan et animés par des CEO. Premier axe de réflexion : War for Time. Le groupe de travail, animé par Arnaud Feist (Brussels Airport) et Axel Miller (D’Ieteren), s’est penché sur la logistique et la mobilité, avec une proposition-phare : la redevance kilométrique. L’idée reste politiquement sensible, mais les avis paraissent déjà moins éloignés qu’il y a quelques mois – d’autant qu’une expérience pilote est en cours. Des trois Ministres-Présidents, Paul Magnette est le plus réticent, évoquant l’isolement des zones rurales, mal desservies en transports publics. « Ce ne sera pas sous cette législature », prévient-il. Rudi Vervoort « peut l’imaginer dans la zone RER, pour autant qu’il y ait une offre de transport performante et de qualité. » Geert Bourgeois s’y déclare même « personnellement favorable », mais insiste d’abord sur le déploiement du réseau Brabantnet – et se félicite des connexions du métro bruxellois avec De Lijn. 6 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 Le groupe War for Talent, sous la conduite de Gilles Ledure (CEO de Flagey), a étudié l’attractivité internationale de la zone métropolitaine. Il recommande la mise en œuvre d’une « chambre de la créativité », capable de fédérer les industries créatives et d’accompagner le basculement numérique. Les réponses sont évasives : Geert Bourgeois souligne l’existence de structures flamandes compétentes à Bruxelles – la société flamande de participation et Flanders DC pour la créativité et l’innovation. Côté wallon, Paul Magnette cite les Creative Hubs et Wallonie-Bruxelles International. Il rappelle aussi les collaborations déjà installées avec Bruxelles « et même la Flandre », par exemple dans les domaines de la mode ou de l’architecture. Rudi Vervoort, quant à lui, se contente d’« espérer que le modèle de demain sera collaboratif. » « Oser penser le Grand Bruxelles » L’emploi était au cœur des travaux du groupe War for Jobs, animé par Jean-Paul van Avermaet (G4S). Sa proposition ? Une Charte pour l’Emploi, fondée d’une part sur l’engagement des employeurs à « donner une chance aux demandeurs », avec un stage d’au moins six mois pour chacun ; d’autre part sur un basic skills test, afin de situer les aptitudes et les attitudes des candidats – pour leur permettre de se mettre à niveau. Les trois Régions sont-elles prêtes à y souscrire ? La Flandre, peut-être… Tout le monde s’accorde en tous cas sur la nécessité d’agir en aval, dans l’enseignement, pour réduire le décrochage scolaire. Geert Bourgeois le met en relation avec la problématique de l’intégration et recommande vivement le remède flamand : l’« inburgering » (« intégration civique »). Rudi Vervoort en appelle à la concertation entre les deux Communautés pour hausser le niveau de la formation, tandis que Paul Magnette rappelle le lancement du « Pacte d’Excellence » pour l’enseignement. Il met en relation la Charte proposée et THINK TANK l’engagement du gouvernement wallon : offrir à chaque jeune une première expérience professionnelle, sous forme d’un contrat de travail de 12 mois. Gaëtan Hannecart (Matexi) dirigeait quant à lui les travaux du groupe War for Space, centrés sur l’aménagement du territoire et l’urbanisme. Les trois Régions sont-elles prêtes à œuvrer ensemble au développement territorial ? C’est sans doute beaucoup demander ; pourrait-on du moins commencer par mettre en commun les données (en fait : créer un observatoire), fondement d’une future vision commune ? « Pas d’objection » pour Geert Bourgeois, mais « dans le respect des compétences territoriales ». Prudent, Rudi Vervoort admet la nécessité de tenir compte des sensibilités régionales. Quant à Paul Magnette, il estime la proposition bien tiède... Lui estime indispensable « une vision commune du développement territorial ». « Nous sommes dans l’Europe des villes diffuses. En France, on est en train d’organiser le Grand Paris. Chez nous, le Grand Bruxelles couvrirait sans doute la moitié du pays. Il faut oser le penser. » En lançant, pourquoi pas, un concours international ? On le voit : il reste beaucoup de chemin à parcourir pour rapprocher les points de vue et surtout fédérer les volontés politiques. Mais les idées sont là et, si l’on n’est pas encore d’accord, on semble du moins prêt à discuter. Berlin, exemple pour Bruxelles ? Avant ce panel, Volker Löwe, directeur de la représentation du Land de Berlin auprès de l’Union européenne, avait dressé un parallèle intéressant entre les projets métropolitains de sa ville et de Bruxelles. Didier Reynders : « Bruxelles est notre seule marque internationale. » Il est vrai que les points communs ne manquent pas entre les deux capitales : deux centres administratifs, deux villes qui connaissent une forte croissance démographique mais aussi un taux de chômage élevé, deux villes dont l’identité est aujourd’hui fortement influencée par l’immigration. Last but not least, deux villes-régions enclavées chacune dans une région voisine : Bruxelles en Flandre, Berlin dans le Brandebourg. Mais, tandis qu’à Bruxelles l’idée métropolitaine semble encore dans les limbes, elle prend forme à Berlin, qui se profile désormais avec sa voisine sous l’identité commune de Berlin/Brandebourg. Ce n’était pourtant pas une évidence. Le rapprochement, explique Volker Löwe, est d’abord né d’un échec : celui du référendum organisé en 1996 sur la fusion des deux Länder – rejetée par la population. La réaction politique, plutôt que d’imposer Trois Ministres-Présidents face au public. un projet « venu d’en haut », a été de procéder par étapes et de manière pragmatique, par la mise en commun de certains outils, là où c’était utile : dans les transports, dans certaines structures d’enseignement, etc. Aujourd’hui, Berlin et le Brandebourg entretiennent une collaboration économique étroite : les deux Länder se présentent ensemble sur plus de 50 foires internationales, proposent une offre touristique commune, mènent des politiques bi-régionales, notamment en matière d’innovation. Les deux entités ont été jusqu’à fusionner leurs ministères de l’aménagement territorial. Volker Löwe ne cache pas que les défis restent importants : un nouveau référendum ne semble pas envisageable à court terme ; le budget berlinois reste grevé par la dette ; les échanges financiers entre les deux Länder restent une pomme de discorde (tiens donc ?) ; et puis, il y a le nouvel aéroport développé conjointement, dont Berlin a cruellement besoin mais dont l’ouverture est indéfiniment reportée – voilà qui rappelle un peu notre RER… « Notre moteur d’entraînement » La méthode des « petits pas », chère à l’intendant de Brussels Metropolitan, Alain Deneef, a donc fait ses preuves à Berlin. Mais, faute d’adhésion populaire, l’idée métropolitaine y reposait du moins sur une volonté politique. Peut-elle inspirer Bruxelles ? En vérité, il y va de la prospérité de toute la Belgique. Comme l’a rappelé Didier Reynders, Bruxelles – « notre seule marque internationale » - fonctionne pour la Belgique comme un moteur d’entraînement. Le faire tourner à plein régime sera profitable à tous. 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THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Énergie De quoi s’agit-il ? Le coût de l’énergie se compose de divers éléments : production, transport, distribution, taxes et redevances (communales, régionales et fédérales)... La 6e réforme de l’État a régionalisé la fixation des tarifs pour la distribution du gaz et de l’électricité. En Région bruxelloise, le coût de distribution représentait en 2014 quelque 31 % de la facture totale d’électricité – 26 % pour celle de gaz. Les acteurs Précédemment, les différents gestionnaires du réseau de distribution soumettaient au régulateur national, la CREG, leurs propositions tarifaires. Désormais, ce sont les régulateurs régionaux qui sont compétents : CWaPE pour la Wallonie, VREG pour la Flandre et Brugel pour la Région de Bruxelles-Capitale, où Sibelga est le seul gestionnaire de réseau de distribution. Les coûts de distribution À Bruxelles, les coûts de distribution (rappel : 31 % de la facture), se répartissent en 24 % pour les missions du gestionnaire de réseau (réseau d’électricité, compteurs, données de consommation…), 3,5 % pour la redevance de voirie communale (pour les câbles électriques) et 3,5 % pour des obligations de service public (éclairage public des voiries communales, protection des usagers faibles). Pour le gaz (26 % de la facture), la répartition diffère quelque peu : 23 % pour les missions du gestionnaire de réseau, 1,7 % de redevance de voirie et 1,3 % pour les obligations de service public (chiffres Sibelga). Toutefois, la décomposition de la facture annuelle peut varier sensiblement selon le type de consommation, de méthode d’analyse et de calcul, de présentation. Ainsi, en se basant sur la notion de « client médian bruxellois », le régulateur Brugel fait varier la part de la distribution pour l’électricité de 38,8 % (client résidentiel) à 45 % (client professionnel). Pour le gaz, la part de la distribution est chiffrée quant à elle à 26 %, pour le client résidentiel comme professionnel. D’un gestionnaire de réseau à l’autre s’observent des disparités tarifaires parfois importantes, dues notamment à la topographie, à l’ampleur des obligations régionales de service public, etc. Sur le plan technique, la régionalisation permet un meilleur affinage des tarifs selon les situations régionales. Reste la question du coût de gestion de ce système et de ses effets à long terme… Comment Bruxelles utilise-t-elle cette nouvelle compétence ? Par le biais du régulateur régional, Brugel. Ce dernier a annoncé une baisse des tarifs de distribution avec un impact sur la facture globale de l’ordre de 2,5 % en 2015, avec ensuite une remontée du tarif jusqu’en 2019, mais à un niveau de coût de distribution qui ne devrait pas dépasser celui de 2014. Les tarifs sont publiés sur le site web du régulateur, www.brugel.be, où un comparateur « Brusim » permet aux consommateurs d’obtenir des offres de fournisseurs en fonction de leurs données de consommation. 8 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 • BECI souligne la nécessité d’assurer la transparence dans l’établissement des prix de l’énergie et de diminuer les surcharges, redevances et tarifs pour les entreprises. • BECI soutient les différentes mesures de la Région visant les économies et l’utilisation rationnelle de l’énergie, ainsi que de protection des consommateurs, et rappelle qu’il est vital que celles-ci couvrent également les entreprises. • En particulier, il est important de maintenir et amplifier l’accès aux primes et aides pour la mise en œuvre de mesures d’économie. Il faut aussi évaluer régulièrement l’impact sur les entreprises de certaines dispositions légales, et adapter celles-ci en conséquence. • BECI rappelle enfin que les prix de l’énergie ne devraient pas être supérieurs à ceux pratiqués dans les pays voisins. C’est pourquoi nous estimons nécessaire d’instaurer une norme énergétique pour préserver la compétitivité de nos entreprises. FICHE 6 Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Pour Vincent Delannoy L’avis de BECI vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. “Je reçois un e-mail dès que des factures sont disponibles et cela simplifie mon suivi.” Daniel Mercken Facturation électronique Facture L’e-facture : pratique, efficace et durable A la fois plus rapide, plus simple et plus efficace, la facturation électronique permet aussi une gestion optimale de vos factures. L’occasion d’envisager votre processus de facturation sous un nouvel angle ? Le saviez-vous ? Depuis le 1er janvier 2013, les factures électroniques et papier ont la même valeur légale. Votre entreprise peut dès lors créer, envoyer, recevoir et conserver électroniquement ses factures. Avec de nombreux avantages à la clé : une gestion simplifiée, une diminution de la consommation de papier, des coûts d’impression, des frais de port, etc. C’est aussi une solution plus durable. Car rendre le cycle de facturation plus ‘vert’, a un impact positif sur l’environnement et sur les coûts de l’entreprise. Actuellement et selon Agoria, seules 20% des factures émises dans notre pays sont envoyées par voie électronique, contre 90% en Finlande et au Danemark. Un exemple à suivre pour les entreprises belges. Une gestion plus avantageuse Avec l’e-facturation, vous économisez des frais administratifs. Selon Forrester Research, le coût de la gestion manuelle d’une facture entrante est de 22 euros. Plus le processus est automatisé, plus vous faites des économies. Un geste pour l’environnement En Belgique, environ un milliard de factures sont envoyées ou reçues chaque année. Ce qui correspond à environ 5 000 tonnes de papier imprimé et 120 000 arbres coupés. Et ce chiffre ne tient ni compte du poste ‘enveloppes’ ni du fait que certaines grandes entreprises archivent jusqu’à 6 copies de leurs factures ! Electrabel s’engage Afin d’améliorer constamment la qualité de son service clients, Electrabel propose une solution de e-facturation conçue pour ses clients Business. Vos factures officielles sont mises à votre disposition dans l’Energy Bill sur votre Customer Area. Un e-mail de notification est envoyé à chaque nouvelle facture. Vos avantages Outre un coût réduit et un impact positif sur l’environnement l’e-facture présente également d’autres avantages : Simplicité et efficacité : vos factures sont centralisées à un endroit, permettant un meilleur suivi. Plus besoin d’archiver et/ou de scanner vos factures papier et moins de risques de pertes de documents. Rapidité : votre facture est envoyée à la (aux) bonne(s) personne(s). Un e-mail de notification leur est envoyé dès que de nouvelles factures sont disponibles. Flexibilité : vous pouvez partager facilement vos factures et elles sont toujours consultables. Via l’Energy Bill, vos factures restent disponibles en ligne pendant 36 mois. • Le Gouvernement fédéral a lancé un site pour encourager la facturation électronique : www.efacture.belgium.be • Objectif de l’Union européenne : 50% de facturation électronique d’ici 2020. Sources: 400 millions de factures vers les particuliers/ 1 milliard de factures par an : www.efacture.belgium.be Forrester research : “manually-processed invoices cost, on average, $30 per invoice” Agoria : article du 8 octobre 2013 “20 % des factures des entreprises belges sont électroniques” Si Daniel Mercken, propriétaire de l’agence immobilière bruxelloise IDM, a opté pour l’e-facturation, c’est au départ pour des raisons de sécurité. “Pendant un certain temps, j’ai eu des problèmes avec la distribution de mon courrier et des factures ont été égarées. En tant que gestionnaire, recevoir des rappels de paiement et payer des coûts supplémentaires pour des factures jamais reçues, n’est jamais très agréable. A présent, je reçois un e-mail dès que des factures sont disponibles et cela simplifie mon suivi. Un autre avantage : il est plus facile et plus rapide de trier les factures électroniques et de les répartir entre les copropriétaires concernés.” PLUS D’INFO Vous voulez en savoir plus sur les avantages de la facturation électronique ? Surfez sur www.electrabel.be/billpme ou contactez l’équipe PME. en ligne
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THINK TANK POUR OU CONTRE Pour ou contre un centre-ville sans voitures ? Les autorités de Bruxelles-Ville entendent créer une zone piétonne entre les places de la Bourse et De Brouckère. Un projet qui fâche les commerçants bruxellois, mais qui fait la joie de leurs homologues d’Anvers. Sans voitures qui envahissent leur boulevard, les boutiquiers du Meir sont heureux en affaires. Peter Van Dyck Linda Cloots, responsable de magasin Asbl « Beleef Antwerpen » En 1992, la reconversion du Meir anversois en zone piétonne ne s’est pas déroulée sans accrochages. Outre les difficultés d’accès des livreurs, les clients et le personnel magasin manifestaient ouvertement leur mécontentement face à l’interdiction de se garer devant les vitrines. Finalement, les autorités ont accepté la circulation automobile entre 19 heures et 11 heures, facilitant par la même occasion la livraison des marchandises. Il est évident que l’administration communale doit réfléchir à la façon d’aborder le problème des automobilistes qui rejoignent la ville jusqu’à la périphérie. Il faut prévoir un certain nombre de parkings souterrains, offrir des services de navette et optimiser le transport des voyageurs. Autrement dit, une solution à multiples facettes s’impose. Des études indépendantes ont montré que, chaque semaine, le Meir accueille en moyenne 280 000 lèche-vitrines. La rue commerçante attire désormais une clientèle beaucoup plus importante, qui s’attarde volontiers. Et pour cause : l’artère offre une « expérience shopping » d’autant plus agréable que les gens peuvent y marcher à leur aise et même traverser la rue sans regarder. Les enfants peuvent lâcher la main de papa ou maman sans danger, donc sans stress pour les parents. Depuis que la rue est sans voitures, on n’a plus signalé d’accidents. Le piétonnier du Meir est donc une véritable success-story. Idem au niveau des recettes, sinon les autorités communales auraient eu de nos nouvelles. Une évaluation est nécessaire. Évidemment, le projet n’a pas réussi du jour au lendemain. Il a fallu trois ans pour consolider l’activité commerciale du Meir, mais aujourd’hui, aucun commerçant ne regrette la fin du trafic dans la rue. À terme, on devrait même créer une jonction piétonne avec l’avenue De Keyser. D’autres rues commerçantes telles que la Schuttershofstraat et Hopland, toujours plus engorgées par des embouteillages, ne manqueront pas de suivre l’exemple. Les Gantois, eux, ont même poussé le bouchon plus loin encore, les zones à circulation restreinte contribuant désormais au dynamisme de leur ville. Le Meir, à Anvers Alain Berlinblau, président du Groupement des commerçants du centre-ville (Bruxelles) Piétonniser un des deux axes de pénétration menant au centre-ville, c’est nuire gravement aux commerces. Nous n’avons aucun problème avec la création d’une zone piétonne, mais notre principe est le suivant : l’accès au centre-ville doit toujours être possible en voiture. En effet, des études ont montré que 65 % des clients, surtout les plus riches, se déplacent en voiture pour faire leur shopping dans le centre-ville. Les lignes de Waterloo, Rhode-Saint-Genèse et Uccle Sud ne sont pas desservies de manière optimale. Depuis Uccle Sud, le tram met une heure et demie à atteindre le centre-ville… Quand on voit à quel point les temps d’attente sont longs, sans oublier le sentiment d’insécurité des voyageurs et le manque cruel de confort lorsque les trams et les bus sont bondés, il n’est pas étonnant que ces gens préfèrent courir les magasins en dehors du centre-ville. Les rues commerciales piétonnes, on est pour, mais piétonniser un boulevard qui sert d’accès au centre ville, jamais ! C’est impensable à l’échelle d’une métropole. Ce serait comme reconvertir le boulevard Saint-Germain, les Champs-Élysées ou Fifth Avenue en zones pour piétons ! Détourner les voitures du centre-ville, c’est l’étouffer. C’est forcer les clients à se rendre dans les centres commerciaux situés en dehors du centre-ville et beaucoup plus accessibles, comme le Westland Shopping. À Mons, par exemple, le centre commercial des Grands Prés a arraché des clients aux magasins de la Grand-Rue et de la Rue de la Chaussée, qui sont aujourd’hui à vendre ou à louer. Idem à Charleroi et à Saint-Nicolas (Liège), à Lyon et à Montpellier en France. Je dis non. Ce projet de piétonnier risque de nuire à l’image de notre centre-ville. C’est une utopie, l’expression d’un mépris du commerce sur fond de guerre idéologique contre la voiture. 10 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 Donnez-nous votre avis : THINK TANK PIÉTONNIER Els Ampe : « Nous restons ouverts à des ajustements de mobilité » Au moment de boucler cette édition, nous apprenions le recours, introduit au Conseil d’État par trois associations, contre le projet de piétonnier au centre-ville. Quelques jours à peine après cette interview accordée par Els Ampe (Open VLD), l’échevine bruxelloise de la Mobilité et des Travaux publics. Peter Van Dyck L a piétonisation de la place de la Bourse est envisagée en deux phases ; la première entre la fin juin et le début juillet, après modification de la circulation. Concrètement, la nouvelle zone piétonne sera interdite aux voitures et le sens de circulation des rues alentour, modifié. « Cette première phase donne à chacun le temps de s’adapter aux changements du sens de circulation », explique Els Ampe. « En cas d’effets indésirables, la circulation pourra être adaptée en amont de la deuxième phase. Prévue en 2016, celle-ci prévoit des travaux de réaménagement et d’embellissement du centre-ville. » L’échevine connaît bien les inquiétudes des commerçants, notamment quant aux livraisons, qui seront tolérées sur le tronçon jusqu’à 11 h. L’appel à davantage de parkings souterrains a aussi été entendu et se concrétisera sous la forme de quatre parc-autos qui seront construits à proximité du Nouveau Marché aux Grains, de la Place de l’Yser, de la Place Rouppe et de la Place du Jeu de Balle (ndlr : c’est précisément l’objet du recours). À cela s’ajoute l’optimisation des transports publics : « La Ville et la STIB ont œuvré de concert pour adapter les itinéraires des bus. C’est positif pour les transports publics. Le bus 86, par exemple, fera la boucle autour de la zone piétonne : une aubaine tant pour les habitants de Molenbeek que ceux du centre ville. » Pour autant, Els Ampe est consciente que les liaisons entre Bruxelles et la 2e couronne sont loin d’être irréprochables. « Malheureusement, cela ne relève pas de notre compétence, mais de celle de la Région de Bruxelles-Capitale. Notre plan de circulation n’apporte aucune solution au problème de la liaison périphérie/ville entre Neder-Over-Heembeek, Berchem-Sainte-Agathe, Uccle et Ixelles, et la Ville de Bruxelles. Seule la construction de nouvelles lignes de métro peut y remédier, d’où notre soutien à la Région à ce niveau. » Groupe de résonance La Ville affirme qu’elle travaillera main dans la main avec les commerçants pendant la transition qui suivra. « La nouvelle situation de mobilité fera l’objet d’une phase test de huit mois pendant laquelle des entrepreneurs et des commerçants du centre seront invités aux côtés de représentants du patronat bruxellois (BECI) à siéger au sein d’un groupe de résonance. Le but n’est évidemment pas de tout chambarder, mais nous restons ouverts à des ajustements de mobilité pour répondre aux besoins des riverains. » Els Ampe. Huit mois plus tard, la Ville procédera à un comptage des voitures afin d’évaluer la nouvelle situation routière. Compte tenu du réaménagement final, il importera de limiter le trafic de transit. Une analyse de l’activité économique suivra ainsi qu’un nouveau projet économique pour le Pentagone, qui sera porté par l’échevine des Affaires économiques de Bruxelles, Marion Lemesre. Le projet sera dévoilé très prochainement et soumis à concertation. Mme Ampe n’a jamais caché son ambition de faire de Bruxelles la capitale européenne du shopping. À ses détracteurs, elle répond : « Force est d’engager aujourd’hui le nécessaire rapprochement entre le centre et la périphérie, avec ses nombreux centres commerciaux. Il s’agit, pour nous, d’allier les atouts de la périphérie à ceux de la ville. Celle-ci fait de ses lieux culturels, centres d’intérêt, cafés et restaurants sa carte maîtresse. Hélas, elle souffre d’un manque d’accessibilité et de parkings, contrairement aux centres commerciaux en périphérie. Nous pouvons combler ces manques en aménageant une vaste zone piétonne dans le centre-ville. Le client pourra garer sa voiture dans un parking souterrain, à l’image du Woluwe Shopping Center et des méga-centres Néo (Heysel) et Uplace, pour courir les magasins sans devoir louvoyer entre les autos. » ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 11
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Forêts, lacs (ici : le réservoir de Manicouagan), ressources minières, grands espaces : le nord du Québec reste à conquérir ! INTERNATIONAL Québec : 1,2 millions de km2 promis au développement Le Premier Ministre québécois Philippe Couillard nous a fait l’honneur d’une visite pour présenter les projets de développement de sa « Belle Province » (50 fois plus grande que la Belgique !) : de grandes ambitions portées par un homme et une équipe brillants, des opportunités certaines et de grande envergure pour nos entreprises. Didier Dekeyser L e gouvernement québécois est mené par des hommes conscients du potentiel de leur territoire, mais aussi résolument pragmatiques, qui privilégient aujourd’hui une approche mesurée de son développement et inscrite dans une perspective durable. Les projets portés par le gouvernement de M. Couillard, élaborés en concertation avec les intervenants et parties prenantes, témoignent de ce réalisme en ce qu’ils se partagent en deux axes d’action clairs, le Plan Nord et la Stratégie Maritime. Les deux projets demeurent malgré tout à l’échelle du territoire, c’est à dire gigantesques, à l’image des potentialités d’affaires que pourront y trouver les entreprises étrangères. Plan Nord Le Plan Nord vise à développer de façon cohérente pas moins de 72 % de la superficie du Québec, soit les immenses régions situées au nord du 49e parallèle. Le Québec regorge de ressources naturelles dont une grande part demeure disponible, bien que la Province soit déjà un acteur minier majeur (nickel, cobalt, or, diamants, etc.). Le territoire concerné par le Plan Nord est exploré en termes de ressources minières : 25 % de ces ressources sont identifiées à ce jour et représentent déjà un potentiel d’exploitation très impressionnant, notamment en « terres rares ». L’industrie forestière reste un des points forts du Canada mais, là aussi, les perspectives demeurent alléchantes : le Québec possède en effet 2 % de toutes les forêts mondiales et si le Nord québécois compte déjà 200.000 km² de forêts commerciales, il ne s’agit que de 53 % de ses forêts exploitables. Pays de lacs et de rivières, le Québec ne pouvait que se convertir à l’hydroélectricité dont il est 4e producteur mondial. Avec 1,5 millions de lacs et rivières répertoriés (il en reste à découvrir !), la marge de développement reste immense. Notons que les diverses formes d’énergie produites par le Canada lui-même confèrent aux industries 12 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 qui s’y implantent une garantie de prix bas et stables ainsi qu’une grande sécurité d’approvisionnement. Conjointement au développement de l’industrie, de nombreux autres secteurs (logistique, recherche et innovation, construction, énergie, etc.) trouveront une place naturelle dans ce projet. Stratégie Maritime La Stratégie Maritime vise à optimiser les atouts de premier plan que propose déjà le Québec en renforçant la capacité de ses ports et en augmentant des performances logistiques déjà exceptionnelles. Chaque année, plus d’un conteneur sur cinq manutentionnés à Québec a pour origine ou destination le port d’Anvers, proportion appelée à croître lors de l’entrée vigueur de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Anvers étant l’un des premiers ports d’Europe à acheminer vers la côte Est des États-Unis et du Canada, nos amis québécois ont opportunément multiplié les contacts avec cet acteur majeur et ils ont déjà inscrits leurs relations dans le cadre d’un premier partenariat. De notre part, nous devons considérer sérieusement le fait que le fleuve SaintLaurent (3.200 km !) offre un accès unique et direct au cœur de l’Amérique du Nord par le chemin le plus court, d’autant que les Québécois sont experts en logistique et proposent un réseau autoroutier de grande qualité (5 postes frontaliers avec les USA), 3 réseaux ferroviaires et 3 aéroports internationaux. Il faut aussi tenir compte de l’élargissement en cours du canal de Panama, qui fera croître les flux commerciaux des ports de la côte Est et, enfin, de l’utilisation de plus en plus fréquente du passage Nord-Ouest qui relie l’Atlantique au Pacifique – et qui augmentera les flux vers le Québec et l’importance de ses ports dans le commerce mondial. ● Label Entreprise écodynamique : lauréats 2015 et perspectives Le label « Entreprise écodynamique » est une reconnaissance officielle de la bonne gestion environnementale des entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa démarche vous aide à améliorer votre gestion environnementale, à faire des économies et à renforcer votre image de marque. 15 ans après sa création, le Label « Entreprise écodynamique » attire toujours les entreprises. Chaque année, le nombre de candidats, nouveaux labellisés et renouvellements, augmente constamment. Ce 9 mars 2015, les labellisés 2015 à une, deux ou trois étoiles, seront proclamés et mis à l’honneur lors d’une cérémonie officielle, qui se tiendra dans le nouveau bâtiment passif de Bruxelles Environnement, en présence de la Ministre Céline Fremault. Cette année, ce sont 70 organismes (contre 64 l’an dernier) qui recevront ou renouvelleront leur label « Entreprise Écodynamique » pour leurs efforts en management environnemental. Parmi eux, 11 (contre 7 en 2014) se verront attribuer le niveau le plus élevé, à 3 étoiles. En plus de la célébration des 15 ans du label, la cérémonie 2015 sera l’occasion pour les labellisés de découvrir comment aller encore plus loin en poussant les innovations au sein de leur entreprise via la démarche ResilieNtWEB. Développé par six partenaires européens, le programme ResilieNtWEB aide les PME à définir une stratégique économique gagnante en faisant appel aux éco-innovations. L’approche est innovante dans la mesure où elle vise l’activité même de l’entreprise soit les produits et les services qu’elle met sur le marché. A Bruxelles, le projet est porté par Bruxelles Environnement, en partenariat avec BECI et avec l’aide en sous-traitance de Greenloop. Le programme arrivera à son terme en juin 2015; une brochure finale présentant des cas pratiques et des résultats concrets sera disponible à ce moment-là; elle sera encartée dans le numéro de juin de ce magazine (Bruxelles métropole). Plus d’infos sur le label Entreprise écodynamique : ◗ http://www.environnement.brussels/ thematiques/ville-durable/le-labelentreprise-ecodynamique Plus d’infos sur le projet ResilieNtWEB : ◗ www.resilientweb.eu. Contact à Bruxelles Environnement: ◗ Etienne Aulotte, eaulotte@environnement.irisnet.be ◗ Hélène Dekker hdekker@environnement.irisnet.be
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2015 Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes Un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles Une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... Une ville ou une commune Une institution administration, école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... P R E M I E R PARTENAIRE Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoir-faire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 3 juin 2015. Envoyez vos dossiers pour le 1er Information et inscription : Nathalie Nicosia · +32 (0)4 221 58 68 avril 2015 www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Erasmus+ : un passeport pour l’emploi Erasmus+ est un programme européen conçu pour développer les collaborations entre l’entreprise et le monde de l’enseignement et de la formation. Une occasion pour les entreprises, en accueillant des stagiaires d’autres pays, de s’ouvrir à une expérience internationale. L a crise économique a mis en évidence le taux de chômage des jeunes, qui atteint des niveaux élevés partout en Europe. À Bruxelles, il était en août 2014 de 28,6 % selon Actiris – taux nettement supérieur à la moyenne européenne qui avoisinait les 22,1 % (chiffres Eurostat). À l’heure où toutes les études démontrent qu’une certification de qualification augmente l’employabilité du demandeur, le taux d’abandon scolaire précoce des jeunes Bruxellois s’avère lui aussi très élevé : 17,8 % pour les 18 à 24 ans en 2013 à Bruxelles, selon l’étude Forces de travail, contre 11,2 % pour l’ensemble de la Belgique. Pensé pour offrir aux apprenants une reconnaissance officielle des compétences obtenues à l’étranger, le programme Erasmus+ (2014-2020) peut aider les demandeurs d’emploi à s’insérer dans le marché du travail. Il s’adresse à la fois aux jeunes en formation initiale et aux stagiaires de la formation professionnelle, qui peuvent acquérir des compétences nouvelles à l’étranger et développer une kyrielle de compétences personnelles non techniques, souvent déterminantes au moment de rechercher un emploi. Quel intérêt pour les entreprises ? Les collaborations entre les acteurs de l’entreprise et ceux de la formation sont au cœur de cette stratégie européenne qui encourage plusieurs types de synergies. • Stages en entreprise Grâce à Erasmus+, les entreprises peuvent accueillir des stagiaires européens et bénéficier ainsi de nouvelles compétences et de nouvelles méthodes de travail, s’ouvrir à d’autres perspectives de marché ou encore amorcer une dimension européenne et internationale (voir la campagne We mean business : http://we-mean-business.europa.eu). • Mobilité pour le personnel Les entreprises peuvent aussi accueillir en stage d’observation des enseignants/formateurs, ou encore permettre à certains membres de leur personnel de participer par exemple à un séminaire. À terme, ce type d’activités permettra d’échanger des bonnes pratiques et d’adapter l’enseignement aux exigences du monde du travail. • Partenariats entre le monde de l’entreprise et celui de l’éducation Ils concernent les entreprises souhaitant coopérer avec des organisations ou des établissements dans le domaine de l’éducation, de la formation ou de la jeunesse afin de combler le fameux déficit des compétences. BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 15 Ainsi, les entreprises sont au cœur de la dynamique de changement et peuvent aborder certaines problématiques propres à leur secteur. Plusieurs types de projets de partenariat sont possibles : 1. Partenariats stratégiques : Ils permettent de développer des cursus et des parcours basés sur l’apprentissage par le travail, de développer le dialogue enseignement-entreprise, de créer des outils de collaboration pour une meilleure adéquation entre éducation et emploi, etc. 2. Alliances de la connaissance (action centralisée) : Il s’agit d’alliances entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises afin de combler le fossé entre les mondes de l’enseignement supérieur et du travail. 3. Alliances sectorielles pour les compétences (action centralisée) : Ce sont des projets européens de coopération dans le secteur de la formation professionnelle, qui visent à répondre aux besoins en compétences au niveau européen à travers une approche sectorielle, ceci afin d’améliorer la compétitivité et l’employabilité. Plus d’information ? Pour les actions décentralisées en Fédération Wallonie-Bruxelles : www.erasmusplus-fr.be. Pour les actions centralisées, gérées par l’agence exécutive de la Commission européenne : http://eacea.ec.europa.eu. ●
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Commerce de détail : enrayer l’érosion par l’offre SALES L’impression d’un déclin du « petit commerce » à Bruxelles est-elle fondée ? Les statistiques comptables ne sont pas si mauvaises pour le secteur, mais le nombre des commerces – et surtout les fonctions de proximité qu’ils peuvent assurer – sont bel et bien en baisse. Didier Dekeyser P as facile de se faire une idée de l’état du commerce de détail bruxellois, car le secteur est appréhendé très largement : il regroupe à la fois des ventes de biens (dont l’alimentation) et de services (dont l’horeca) ; il recouvre les « enseignes », la grande distribution, les franchises, les coopératives, le commerce isolé de proximité immédiate, les marchés, l’e-commerce, etc. Par ailleurs, certaines cellules commerciales s’étiolent de façon très marquée tandis que d’autres progressent discrètement, comme l’illustrent par exemple le déclin de la Galerie Louise et l’avènement de la rue de Brabant. La décroissance du secteur est impressionnante si l’on l’analyse depuis 1950 et elle se poursuit, selon la dernière étude de l’Observatoire du Commerce, avec toutefois un ralentissement de la tendance. De manière globale, cependant, l’analyse des chiffres de l’emploi et de la valeur ajoutée, issus de la comptabilité régionale, ainsi que celle du chiffre d’affaires, issu de la TVA, montre que la branche se porte bien en RBC ces dernières années et qu’elle a relativement bien résisté face à la crise. En termes d’emploi, on observe une croissance des contrats salariés et une érosion de l’emploi indépendant, ce qui indique probablement une dynamique négative pour le commerce de proximité. Une grande part de l’emploi et du chiffre d’affaires dans la branche proviennent en effet des grandes entreprises, en particulier de la grande distribution. Si l’offre commerciale a connu des transformations qualitativement importantes, elles se produisent donc dans des sous-branches, qui ne sont pas les plus importantes au total : voilà qui explique les perceptions différentes entre les observations sur le terrain, auprès des commerçants de proximité, et les évolutions globales de la branche. 16 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 La grande distribution fait forte concurrence au commerce local et progresse dans de nombreux secteurs spécialisés (ci-dessus : Media Markt). Quelques causes de déclin • La grande distribution généraliste, qui continue d’élargir la palette des produits offerts dans ses différents formats, afin d’accroître ses marges bénéficiaires trop faibles dans l’alimentation. Elle concurrence les commerces spécialisés (produits informatiques, par exemple) et progresse dans de nombreux autres secteurs plus communs comme l’habillement, la parfumerie, le bricolage, le sport, les jouets, la librairie, etc. Elle multiplie les plus petites surfaces, elle joue sur les prix et elle possède un know-how d’attaque de marché et des moyens marketing que des petits commerçants ne peuvent mobiliser ; • La restructuration des services offerts aux consommateurs, par exemple dans les banques où le travail de guichet a été presque complétement transféré au client lui-même ; • La franchise, qui progresse à la fois dans l’offre de biens et de services et représente déjà 6 % du commerce de détail dans notre pays ; E-commerce, avis TOPIC contrastés glanés avenue de la Toison d’Or : Jacques L. : « Je n’achète pas en ligne car la logique d’un tel comportement, c’est la disparition du commerce local qui fait tout l’attrait de certains quartiers. On néglige trop le rôle social que jouent ces centres animés dans la ville. Il est vrai que les prix peuvent séduire, mais je pense qu’à terme il y aura correction, c’est-à-dire quand la plupart des commerces locaux auront disparu. Je déplore d’ailleurs la fermeture programmée de mon magasin préféré, une grande librairie de la Galerie Louise : si la concurrence de la Fnac y est pour quelque chose, Amazon n’y est certainement pas étrangère. Nous perdrons là le contact avec une équipe de conseillers compétents et une ambiance agréable qui participait à mon plaisir de lire un ouvrage. Je préfère payer un peu plus et avoir tout ça autour de moi. » Abdel B. : « Je suis pour à 100 % : j’ai de bons prix, des avis qui valent mieux que tous les conseils que peuvent me donner des vendeurs qui doivent écouler leurs stocks, et je n’ai pas cette impression que quelquefois on se paie ma tête, comme lorsqu’on me demande 10 € pour remplacer la pile de ma montre que je trouve à 40 cents sur le web. Essayez aussi, dans un magasin, de retourner un article qui ne marche pas après ouverture : au mieux vous aurez un bon d’achat, au pire ils l’envoient en réparation et c’est une saga qui commence. Acheter en ligne, c’est aussi beaucoup plus simple : si vous achetez une photocopieuse dans ce magasin-ci par exemple, il faut venir en voiture, trouver un vendeur - qui a l’air très ennuyé de vous servir (ne surtout pas lui demander un avis technique, il va passer 10 minutes sur… le web pour trouver la réponse) -, aller payer, aller à l’enlèvement de marchandises, aller chercher sa facture puis retraverser la foule pour rejoindre votre parking payant. Du temps perdu, des frais inutiles et un mauvais service : comment voulez-vous que je ne choisisse pas le web ? » Laurie, employée dans une librairie : « Il y a des gens qui rentrent chez nous, découvrent grâce à nous des livres qu’ils ne connaissent pas, les feuillettent, les abîment parfois, puis vont les acheter sur le web ; certains le disent même carrément ou en font une photo pour la référence, sans se rendre compte qu’ils sont dans un environnement qui coûte cher et qui est dédié à nos ventes. D’autres comparent directement les prix sur leur smartphone et trouvent parfois des prix imbattables, sans doute cassés, contre lesquels on ne peut rien. » Relation personnalisée, différenciation, qualité de l’offre, service, conseils… : tels sont aujourd’hui les clés de la réussite pour le commerce local. • Le commerce électronique, qui se fait fort de proposer un gain de temps, une offre étendue et des prix parfois très compétitifs – sans oublier l’accès difficile à de nombreux commerces de la capitale ; • Les changements de réglementation, comme c’est le cas pour l’horeca, les night-shops, les commerces de fax-téléphonie ; • La baisse du pouvoir d’achat du consommateur (une étude du Crioc de 2011 révèle que près d’un consommateur sur trois (32 %) subit une importante privation matérielle. Les plus touchés sont les Bruxellois. 12 % des sondés indiquent ne pas pouvoir acheter un lavelinge et 10 % une télévision...) ; • La concurrence de villes proches qui proposent des noyaux commerciaux accessibles et diversifiés (l’Esplanade à Louvain-la-Neuve attire ainsi des Bruxellois) ; • Les changements d’habitude des consommateurs. Une offre différenciée Arnaud Texier, responsable d’Atrium, Agence régionale du commerce chargé de stimuler le développement du commerce à Bruxelles nous disait récemment : « (…) Il existe encore trop peu de commerces qui répondent aux attentes du client d’aujourd’hui. » Pas de fatalité donc, mais un changement d’approche souhaitable. De fait, les gens ne reportent pas tous leurs achats pour raisons budgétaires et le consommateur d’aujourd’hui achète autrement, d’autres choses, dans un autre cadre. Ainsi, les produits « durables », « éthiques » ou « bio » ont le vent en poupe et sont plus aisément identifiables à un petit commerce qu’à une grande surface ou un achat web. Par ailleurs, on attend du commerçant local qu’il propose une offre-produit originale, c’est à dire différente de ce qu’on trouve dans de plus larges structures, une offre-service supérieure à ce que peuvent offrir de plus grandes entités, un espace public de qualité et attrayant, ainsi qu’un professionnalisme marqué. Ce qui n’est pas toujours le cas... Selon Arnaud Texier, responsable d’Atrium, trop peu de commerces répondent aux attentes du client d’aujourd’hui. BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 17 R.A.
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TOPIC Le petit commerce a-t-il un avenir à Bruxelles ? L’e-commerce, cause de tous les maux et solution ? Amazon et Cie ont taillé des croupières à de nombreux commerces, ne serait-ce qu’aux libraires de quartier qui ne peuvent soutenir le stockage d’un assortiment démesuré et des prix parfois cassés. Tous les domaines sont cependant impactés par l’e-commerce, dont la marge d’action progresse. Aussi, on peut s’inquiéter de constater que beaucoup de commerces ne disposent même pas encore d’une simple vitrine virtuelle, surtout lorsque l’on sait que les géants du net envisagent même la livraison de produits frais – l’une des raisons invoquées pour le développement de livraisons par drone. Acheter en ligne : une solution qui paraît facile et bon marché à beaucoup de consommateurs… Mais le tout n’est pas d’être en ligne, il faut aussi en dégager une rentabilité : pas de magasin, peu de personnel, parfois pas de stock, c’est le rêve éveillé. La réalité de l’e-commerce, c’est une gestion laborieuse d’un site à tenir à jour (en tenant compte de la nécessité d’être présent sur tablettes, PC, smartphones, qui utilisent de plus des systèmes d’exploitations différents), des livraisons – souvent chères – à organiser, des réglementations diverses à respecter (notamment la redoutable réglementation du droit de renvoi des marchandises), le tout pour un marché belge assez petit et déjà très investi par des acteurs internationaux. Pas si simple donc (d’ailleurs, le nombre de boutiques web en faillite croît). Car en pratique, il s’agit d’un autre et… deuxième métier. Si ces difficultés ne sont pas à négliger, il ne faut pas non plus sous-estimer l’impact sur le comportement d’achat des consommateurs qu’aura la généralisation de l’internet haut débit, de la 4G et des forfaits mobiles qui vont doper cette voie d’accès au marché. Tous les commerces devraient donc prendre la mesure de cette évolution et s’adapter en conséquence. Une vitrine virtuelle est un premier pas et une solution alternative à la seule vente dans l’espace physique. À l’exemple de cette célèbre enseigne d’électro-ménager d’origine bruxelloise, qui a progressivement complété sa vitrine virtuelle par des avis de consommateurs sur ses produits, par une visualisation de ses stocks, puis par une possibilité de commande directe et d’enlèvement rapide et, enfin, par une offre de 1. Pour obtenir un tag : www.izeo.be Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire général d’IZEO : « Je préfère parler de commerce indépendant que de petit commerce. Il y a environ 24.000 commerces en Région bruxelloise. Parmi ceux-ci, on estime qu’un sur deux est une entité indépendante. Ce sont eux qui apportent à nos quartiers leur attractivité et leur véritable personnalité. L’immense majorité des consommateurs sont très attachés à leur existence et ne voudraient à aucun prix les voir disparaître. Et pourtant, plusieurs dangers les menacent : une concurrence très rude des grandes chaînes et des franchises internationales, la part de plus en plus importante des achats sur internet, les difficultés de mobilité et de parking dans nos villes… Dans ce contexte, il est certainement plus difficile aujourd’hui qu’il y a 10 ou 20 ans de faire prospérer un magasin indépendant. Néanmoins, de belles possibilités de réussite voient le jour ! Les commerçants qui réussiront demain sont ceux qui parviendront à allier une différenciation par la qualité des produits, du service, des conseils et une relation personnalisée ; une approche « multi-canaux » intégrée (visibilité performante sur le web, ‘web-to-store’, vente en ligne ou en magasin, le tout formant pour le consommateur une expérience harmonieuse qui préserve le lien humain et local) ; un renouvellement permanent de l’offre et, bien entendu, une communication proactive personnalisée avec leurs clients. » NB : IZEO aide les commerçants à être visibles sur internet, notamment en les formant et en les accompagnant, mais aussi en leur offrant un tag interactif, renvoyant vers leur mini-site adapté aux appareils mobiles1 . livraison le lendemain (donc plus rapide qu’Amazon pour les clients belges). Tout cela en offrant toujours le service d’un magasin de proximité comme par exemple le conseil, le retour et l’échange marchandise directement en magasin. L’e-commerce peut (ou devrait) concerner tous les commerçants, même ceux qui n’en voient pas encore le profit concurrentiel ou qui estiment que le type de biens ou services qu’ils proposent ne s’y prêtent pas. Ainsi, une grande ville française a mis en place une « conciergerie numérique », qui permet de commander sur internet des produits proposés par les commerçants de la ville, puis d’aller les retirer à n’importe quelle heure dans cette conciergerie. Le système est conçu pour ce qu’on ne verrait pas a priori faire l’objet de transactions sur le web : pressing, cordonnerie, produits frais, etc. ● 18 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 VOUS CRÉEZ UNE ACTIVITÉ À FINALITÉ COMMERCIALE… • Vous devez passer un examen pour prouver vos capacités entrepreneuriales ? • De nationalité non-européenne, vous avez besoin d’une carte professionnelle ? Adressez-vous à votre administration régionale. Plus d’informations sur www.bruxelles-economie-emploi.be.
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Brussels Airlines offre l’exemple d’une entreprise qui a choisi la « marque territoriale ». SALES Bruxelles, une marque valorisable et à valoriser Hors Europe, on ignore généralement tout de ce que recouvre le mot Belgique mais le nom de Bruxelles a déjà tinté à beaucoup d’oreilles. Il y a, de fait, un concept «Bruxelles» plus ou moins précis qui hante les esprits ; l’intérêt d’en faire une marque identifiable est donc particulièrement pertinent. Pascal Sac de l’ADT a été chargé de cette approche qui passera logiquement par un traitement marketing approprié. Didier Dekeyser Que sont les outils « marketing territorial » et « marque de territoire » ? Comme il s’agit d’une discipline jeune, en pleine évolution, il n’y a pas de définition « académique » du marketing territorial. Je dirais, pour faire simple, qu’il s’agit d’une méthode et d’un outil mis au service d’un projet de territoire destiné à créer de la valeur au profit de ses habitants. Tout tourne autour de la notion d’attractivité : Joël Gayet, un des pères fondateurs de la discipline en France, où elle est plus développée, définit le marketing territorial comme « l’ensemble des techniques qui permettent de construire et de développer l’attractivité d’un territoire c’est-à-dire sa capacité à rayonner et à promouvoir son offre et à attirer sur place, d’une manière ponctuelle ou permanente, des personnes et des capitaux. » Il s’agit donc d’une méthode qui permet de fédérer des acteurs publics et privés autour d’un projet de territoire et de les mettre en mouvement pour le réaliser. Méthode qui doit être adaptée aux réalités, aux besoins et aux ambitions de chaque territoire. Rien n’empêche de s’inspirer d’une bonne idée vue ailleurs, bien sûr, mais il faut puiser à bon escient dans la « boîte à outils » du marketing territorial. La « marque de territoire » est un de ces outils, très en vogue en ce moment : elle permet de se réunir autour de valeurs communes, de se positionner, de se différencier, de se dé…marquer, d’exprimer une ambition et une 20 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 promesse (« Auvergne Nouveau Monde », « Aveyron vivre vrai », etc.) ; et au final de renforcer son attractivité. Comment se construit cette stratégie d’attractivité d’un territoire ? Comme je vous le disais, le copié-collé fonctionne rarement : c’est du sur-mesure, voire de la haute couture. Le processus le plus fréquent consiste à établir tout d’abord un diagnostic d’attractivité du territoire, considéré dans son environnement concurrentiel (comme le ferait une entreprise, en identifiant ses atouts et ses faiblesses, pour saisir les opportunités et réduire les menaces), qui inclut généralement un portrait identitaire de ce territoire ; puis à écrire un projet, une ambition de territoire ; ensuite à définir des cibles (comme une entreprise qui segmente un marché) ; et enfin à initier des actions pour toucher ces cibles, atteindre les objectifs, réaliser l’ambition. Ce qui est le plus visible, ce sont bien sûr ces actions : marque de territoire ; grands événements culturels ou sportifs ; bâtiments emblématiques ; etc. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : il y a un travail considérable, invisible, en amont, en termes de prospective, de stratégie, de mobilisation des acteurs publics et privés (en Alsace, le diagnostic a impliqué près de 5.000 personnes), de développement et/ou de qualification de l’offre (construction et/ou amélioration Après avoir été journaliste spécialisé en information bruxelloise puis porte-parole ministériel à la Communauté française et au Fédéral, Pascal Sac s’est spécialisé, depuis 2011 dans le conseil stratégique en communication et en marketing territorial, comme chargé de mission à l’Agence de Développement Territorial (ADT) et comme consultant indépendant. À l’ADT, il travaille notamment sur la valorisation du Territoire du canal dans le cadre d’un programme soutenu par le Feder. TOPIC de fédérer des collaborateurs, de se valoriser, de promouvoir leur savoir-faire, de participer à une dynamique collective, de partager des valeurs, de bénéficier d’une image plus moderne. Les entreprises peuvent-elle s’associer à ces stratégies ? Avez-vous des exemples d’associations positives ? En fait, il n’y a pas un modèle unique. La gouvernance des projets varie en termes d’implication des entreprises : elles peuvent être de simples partenaires associés à l’initiative publique ou, comme avec Hamburg Marketing, actionnaires de la holding qui pilote la démarche. Le financement varie aussi : il est souvent public au début, mais la campagne de city-marketing lancée en 2008 à Berlin a été cofinancée dès le départ par les entreprises. Le mode de diffusion de la marque fluctue également : 147 entreprises ont adhéré à la marque Alsace lancée en 2012 ; la marque OnlyLyon, fruit d’une démarche initiée en 2007, compte plus de 15.000 ambassadeurs, dont beaucoup de simples citoyens, avec une « premiumisation » des entreprises contributrices ; le Valais, dans le cadre d’un processus entamé au début des années 2000, développe à la fois une marque de territoire et un label de qualité, Valais Excellence, qui repose sur des critères stricts et n’a été délivré qu’à environ 150 entreprises. Certains territoires s’associent par ailleurs à des entreprises pour développer des « produits dérivés », par exemple en tirant vers le haut la qualité des souvenirs pour les touristes. Et en 2011, une eau minérale baptisée « Valais les Alpes-Source » a été lancée, avec le logo de la marque territoriale Valais. d’infrastructures, par exemple), de relations avec les usagers, etc. Les entreprises savent bien qu’il faut du temps et de la constance pour asseoir une marque. Quelle est la valeur ajoutée pour les entreprises ? Je vais vous donner quelques exemples qui datent de bien avant le marketing territorial tel que nous le connaissons : les horlogers faisant référence à la Suisse sur les montres ; les parfumeurs indiquant Paris sur les emballages ; ou, plus près de nous, les chocolatiers belges… Ils ont compris il y a longtemps l’intérêt d’associer leur image à un territoire porteur de sens, de valeurs (fiabilité, luxe, qualité…), donc de valeur ajoutée. Cela leur confère un avantage concurrentiel. A contrario, nous savons bien que, pour certains pays, le « Made in… » signifie, certes, prix bas mais aussi mauvaise qualité et faibles valeurs sociétales ou environnementales. Par-delà les possibles plus-values sonnantes et trébuchantes, les territoires les plus en pointe suscitent l’adhésion d’entreprises à leurs marques territoriales car cela permet à ces entreprises d’attirer des talents, Quant aux retombées, elles sont difficiles à quantifier. Mais de plus en plus de territoires adoptent ce genre de démarche reposant sur une stratégie, une segmentation, un ciblage, etc., plutôt que d’en rester à de la communication promotionnelle tous azimuts. Quelle est la stratégie actuelle de la Région bruxelloise et nos entreprises sont-elles invitées à y participer ? La Région bruxelloise a choisi une approche spécifique, qui mise sur la notoriété de Bruxelles : elle s’est inscrite dans une démarche de city branding, avec la marque « be.brussels » et ses déclinaisons selon le contexte (telle celle qui figure sur son portail internet : « be chez vous, be.brussels »). Elle l’a d’abord mise en œuvre ellemême dans ses publications ou dans les noms des administrations et organismes régionaux (adt.brussels, citydev.brussels, etc.). Ce branding est allé de pair avec la modification de l’iris symbole de la Région, dont le Parlement régional vient d’adopter la nouvelle version comme emblème officiel. La Région a aussi développé l’extension « .brussels » pour diffuser sa marque via les URL de sites web et les adresses électroniques. Donc, oui, la Région a invité les entreprises bruxelloises à s’approprier sa démarche, notamment via le site http://be.brussels.be/mondomaine. Vous pourrez y constater que des entreprises lui ont emboîté le pas. ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 21 R.A.
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TOPIC L’honnêteté récompensée SALES Les budgets de communication ont reculé lors de la crise. L’entreprise qui ne veut pas aller dans le mur a pourtant tout intérêt à investir dans le reputation ou le stakeholders management, disent les agences de com. « La bonne réputation fait vendre. » Peter Van Dyck L a crise a mis les budgets de communication sous pression. Certains créneaux, comme la pub, y ont perdu des plumes. « Voilà pourquoi, dès nos débuts il y a six ans, nous avons misé sur le Stakeholders Management », déclare Joris Bulteel, cofondateur du bureau conseil en communication Whyte Corporate Affairs. « Pas question d’inonder les médias de masse de messages commerciaux : nous préférons une approche différente et ciblée. Tout commence par une analyse de la perception que les diverses parties prenantes ont de l’entreprise. Ensuite, nous définissons un mix communication à la tête du client. » lorsqu’il y a des problèmes, ils sont fréquemment imputables à la communication et à la gestion de la réputation. Un bel exemple est l’image compromise de Belgacom avant l’arrivée de la nouvelle CEO Dominique Leroy et le redressement spectaculaire depuis lors. » Joris Bulteel (Whyte Corporate Affairs) Blabla Ann Maes, Managing Director d’Ogilvy Group Belgium, estime qu’en raison du rôle stratégique de la communication, l’agence qui s’en occupe doit parler la langue du CEO, faute de quoi les budgets risquent d’être plutôt malingres. Elle Bulteel estime que les choses changent. La communication a aujourd’hui sa place à la table de la direction. « La gestion de la réputation constitue à la fois un objectif et un moyen d’atteindre d’autres objectifs. Il y a encore du pain sur la planche pour convaincre les entrepreneurs de cette nécessité stratégique, mais les CEO qui l’ont compris nous considèrent plus qu’utiles : indispensables ! » Chief Reputation Officers Thierry Bouckaert, CEO de l’agence akkanto, constate une évolution positive : « Il était rare que la communication soit représentée au sein du comité de direction, il y a 10 ans. Cela change, surtout dans les grandes entreprises. On ne conçoit plus de se passer des Chief Reputation Officers (CRO) dans les pays anglo-saxons. Nous suivons le mouvement, avec un peu de retard. » Thierry Bouckaert estime que le lien entre réputation et résultats d’une entreprise est incontestable, ce que confirment les académiciens du Reputation Institute, avec lesquels akkanto collabore étroitement. « Les entreprises qui ont bonne réputation vendent davantage, recrutent plus facilement, entretiennent de meilleurs contacts avec les pouvoirs publics, peuvent compter sur le goodwill de toutes les parties prenantes et présentent d’excellents résultats financiers. Inversement, 22 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 affirme que l’ensemble de la gestion de la réputation surpasse la somme de ses constituants, qui sont au nombre de trois : l’identité claire, la preuve tangible et l’interaction pertinente et utile. Si l’un de trois éléments laisse à désirer, l’ensemble fonctionne mal. « Le récepteur se forge difficilement une opinion sur la communication d’une entreprise s’il n’en comprend pas l’identité. L’entreprise doit expliquer qui elle est et ce qu’elle représente. Le deuxième élément – la preuve tangible – cause d’innombrables sorties de route. Combien de marques n’annoncent pas qu’elles vont vous améliorer la vie ? Réaction du destinataire : ‘C’est facile à dire ; prouvez-le-moi !’ Il veut tout simplement que l’entreprise ‘fasse’ quelque chose plutôt que de vendre du vent. La KBC a longtemps utilisé un slogan selon lequel elle est ‘une banque d’ici, proche de vous’. Elle a abandonné cette formule il y a quelques années, préférant adjoindre à ses campagnes des actions concrètes destinées à des cibles spécifiques, telles que les retraités ou les indépendants. La réputation de la KBC en est sortie grandie, notamment grâce à l’interaction astucieuse. La relation avec les divers groupes de parties prenantes se construit autour de ce qui compte réellement pour ces interlocuteurs. Fondamentalement, le message reste le même, mais la tonalité varie en fonction du destinataire. » R.A. TOPIC Electrabel excelle dans ce domaine, déclare Ann Maes : « Cette entreprise a perdu des clients à la concurrence, ces dernières années, mais sa réputation est intacte. Ce n’est pas le fournisseur le moins cher, mais celui qui est perçu comme le plus fiable. Electrabel adopte un profil discret dans ses mailings, qui exploitent intensément les données disponibles. L’entreprise sait sur quel bouton appuyer pour chaque client. » Des groupes de pression partout L’approche adéquate des parties prenantes (Stakeholders Management) peut être cruciale dans les dossiers de lobbying, selon Joris Bulteel : « Nous sommes par exemple co-pilotes dans les demandes de permis de bâtir. Nous collaborons étroitement avec un client de la distribution qui souhaite ouvrir de nouveaux points de vente en Flandre. Ce genre de projets suscite d’office beaucoup de résistance dans le secteur. Nous accompagnons donc de A à Z chaque dossier d’expansion. Nous approchons toutes les parties prenantes : l’opinion publique, les médias, le monde politique… La réussite d’un tel dossier dépend de la gestion de la communication. » « L’influence sur les parties prenantes est aussi essentielle dans le secteur de l’alimentation. En raison des sujets délicats qu’il évoque – pénurie alimentaire, obésité, environnement... – l’instauration d’un dialogue constructif est essentielle, notamment en raison des médias sociaux. Aujourd’hui, chacun peut s’improviser journaliste ou groupe de pression. » À armes égales Se cramponner à la communication classique, c’est risquer d’aller dans le mur, affirme Joris Bulteel. « Il faut sécuriser vos activités et vos intérêts dans un monde en mutation rapide. Cherchez l’interaction avec les parties prenantes et communiquez à armes égales, voire supérieures. Cela vous donne un avantage concurrentiel. » Beaucoup de grandes entreprises l’ont compris, mais les PME peuvent aussi en tirer profit, dit-il : « Les grandes entreprises internationales ont les moyens d’attribuer des ressources humaines au Stakeholders Management. Mais les PME sont peut-être plus flexibles pour répondre aux attentes de ces parties prenantes. De nombreux exemples attestent de start-ups qui, grâce à un Stakeholders Management bien pensé, ont pu lancer une nouvelle activité sur le marché. » Ann Maes (Ogilvy Group) Montrez vos faiblesses Selon Ann Maes, le principe qui veut qu’on ne montre que les bons côtés aux consommateurs constitue une grossière erreur. « Présenter uniquement les succès sans jamais évoquer les moments de doute, cela suscite la méfiance. Le chausseur Torfs a le culot de montrer ses points faibles. L’entreprise s’engage depuis des années à rendre ses collaborateurs heureux parce que les magasins fonctionnent mieux avec du personnel épanoui. Elle a pourtant évoqué les Combien de marques n’annoncent pas qu’elles vont vous améliorer la vie ? Réaction du destinataire : ‘C’est facile à dire ; prouvez-le-moi !’ cas de collaborateurs victimes d’un burnout, ce qui revient à dire que la gestion du personnel était déficiente. Cette honnêteté suscite la sympathie. Je dis toujours aux entreprises qui n’osent pas diffuser des informations négatives de peur d’être décrédibilisées : ‘Si vous le faites quand même tout en prenant des mesures drastiques pour résoudre le problème, vous en serez récompensées.’ » Thierry Bouckaert (akkanto) Thierry Bouckaert insiste également sur la sincérité et la transparence. La réputation s’articule selon lui autour de trois piliers : la communication externe, ce que vous faites (les services et produits) et ce que le monde extérieur en dit. L’agence akkanto gère ce triangle tout au long du processus d’assistance, depuis l’analyse jusqu’au plan de communication. Tout doit être cohérent pour communiquer de façon ciblée. « Il vaut mieux être honnête que de se taire », dit Thierry Bouckaert. « C’est une question de cohérence, que Colruyt a bien comprise. Voilà quatre ans d’affilée que cette entreprise domine notre baromètre de la réputation. Colruyt ne communique pas beaucoup, mais de façon cohérente. Ce que dit le grand patron Jef Colruyt se décline dans les magasins. Ceux-ci ne sont peut-être pas très beaux, mais les clients savent que certains choix découlent d’un souci d’économie d’énergie. Le public comprend parfaitement cette philosophie de respect de l’environnement. » ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 23 R.A. R.A.
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TOPIC E-COMMERCE Des plateformes innovantes pour le commerce local Transformer une menace en une opportunité. C’est ce que proposent Nearshop et Teasio, deux start-up wallonnes qui, chacune à leur manière, veulent booster l’e-commerce de proximité. Ou comment exister à côté des Amazon et autres sites marchands de grandes chaînes. Olivier Fabes M ême si la situation à Bruxelles n’est sans doute pas comparable à certaines villes de province où le commerce en centre-ville se vide désespérément, il est évident que certains petits commerces, voire des quartiers entiers, ont du mal à résister face aux shopping centers mais aussi face à la concurrence grandissante de puissantes enseignes sur internet : plus un article est spécifique et plus le consommateur belge a tendance à d’abord le rechercher en ligne avant de courir les magasins du coin. Pourtant, la réalité du « magasin mondial en ligne » coexiste avec une autre tendance, particulièrement dans les grandes villes : le regain d’intérêt pour le commerce de proximité, suite à une prise de conscience sociale (créer du lien), économique (préserver la vie économique locale) et écologique (circuits courts, moins polluants). L’e-commerce de proximité, certes encore très embryonnaire, pourrait réaliser la synthèse parfaite entre les deux mondes. Et redynamiser les commerces indépendants. « L’union fait la force », en ligne aussi Créée en 2012 à Hannut, Nearshop est carrément un pionnier en Europe de l’e-commerce de proximité. Son concept : « l’union fait la force » appliqué aux (petits) La formule, bien accueillie et bénéficiant d’une belle couverture médiatique, ne tarde toutefois pas à opérer ses premières mues : « Les commerçants reconnaissent les avantages d’une solution abordable (ndlr : à partir de 29 euros par mois), qui mutualise un certain nombre de fonctions telles que le paiement et la livraison », observe le fondateur Vincent Bultot. « Mais ce sont avant tout des indépendants, et donc ils veulent chacun avoir une boutique dédiée bien à eux. » Le partage a donc certaines limites et Nearshop embraie assez vite avec une offre de boutiques personnalisées (à partir de 60 euros par mois), complémentaire à son offre de base. Le commerçant dispose alors d’un site web à son propre nom. Exemple : la boutique de vêtements « hardcore/hardstyle », www.nar6sik.com. Mons, Hannut, Malmedy En 2014, Nearshop va un pas plus loin dans sa logique de mutualisation en ciblant directement les villes et les associations de commerçants. Mons (www.shoppingmons.be), Hannut (www.4280.be) et Malmedy (www.malmedyshopping.com) adoptent la solution de Nearshop pour booster leur commerce de proximité. Dans le cas de Malmedy, chaque commerce verse annuellement une cotisation unique de 250 euros pour présenter son activité et être référencé dans les moteurs de recherche de Google. Ceux qui veulent vendre en ligne paient une cotisation mensuelle de 29 ou 59 euros, de quoi faire ses premiers pas vers l’e-commerce pour un budget très raisonnable. Le projet belge Nearshop est un pionnier européen de l’e-commerce local. commerçants. La start-up a commencé par fédérer sur Nearshop.be quelques dizaines de commerçants sur une même plateforme de vente en ligne, sorte de galerie commerçante commune, où chacun a sa boutique. 24 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 Vincent Bultot reconnaît qu’il faut du temps pour faire connaître la formule. La promotion ne doit pas se limiter à un événement « one shot » mais s’installer sur la durée. D’où l’intérêt de pouvoir s’appuyer sur un relais politique qui veut mettre sa ville en avant. Actuellement, c’est le site de Hannut qui tourne le mieux, générant des ventes comprises entre 2.000 et 4.000 euros par mois. « Globalement, 750 commerçants sont inscrits à nos différents canaux. Parmi ceux-ci, 75 vendent réellement et une vingtaine vend même très bien », indique-t-il. Détail intéressant : en 2014, près de 40 % du trafic vers les boutiques Nearshop provenait de terminaux mobiles (contre seulement 12 % en 2012). R.A. L’e-commerce à table TOPIC Les choses bougent pas mal dans l’e-commerce appliqué aux restaurants. Longtemps, Resto.be est apparu comme la seule solution pour les restaurateurs qui voulaient un minimum de présence en ligne sans pour autant investir dans leur propre site web. En quelques semaines, l’offre s’est sensiblement développée, notamment pour ceux qui souhaitent vendre leurs plats à emporter. Fondée en 2012, la start-up bruxelloise Take Eat Easy a joué les précurseurs en fédérant sur sa plateforme des dizaines de restaurants tous azimuts qui proposent du « take away ». Elle a été rejointe récemment par la néerlandaise Pizza.be, supportée par une grosse campagne d’affichage en rue et centrée sur les pizzas, plats indiens ou chinois et autres sushis à emporter. Dans un autre registre encore, la start-up brabançonne ChefMinute.com propose quant à elle de construire un site web dynamique, actualisé en fonction du plat du jour, à partir de 49 euros par mois. Et Bruxelles ? À peine cinq commerçants bruxellois sont référencés sur Nearshop. « Notre concept est tout à fait adapté à une grande ville, car il est possible d’affiner la recherche par code postal. La difficulté que l’on rencontre à Bruxelles, c’est d’identifier le bon interlocuteur, qui a l’autorité et le budget nécessaire et qui peut s’approprier la notoriété de la démarche. » Et Vincent Bultot d’évoquer l’émiettement des compétences entre structures régionales, communales et les nombreuses associations de commerçants parfois limitées à une seule rue. Il met le doigt sur un autre problème fondamental : « L’e-commerce, ce n’est pas seulement créer une boutique en ligne. Il faut aussi éduquer les commerçants : y a-t-il un marché en ligne pour leurs produits ? Un commerçant voulait vendre de l’huile d’olive. Mais vu la faible demande en ligne pour ce genre de produits, il peut tout au plus espérer faire une vente par mois. » Sans même parler du coût logistique (livraison), essentiel pour déterminer une viabilité en ligne. « Il serait bienvenu, comme cela se fait en France, de proposer des chèques-formation aux commerçants pour les initier à l’e-commerce. » Teasio invente la « visiovente » Teasio est une autre application wallonne, du côté de Marche-en-Famenne, qui vise à initier à l’e-commerce les commerçants ou artisans qui se disaient jusqu’ici « ce n’est pas pour moi ». À la différence des nombreux logiciels de création automatisée de boutiques en ligne, qui font miroiter un webshop en quelques clics, Teasio mise sur la vidéoconférence comme principal canal de Teasio : une application wallonne qui recourt à la « visiovente ». vente. Concrètement, le commerçant ou l’artisan convie à son rythme (une fois ou plusieurs fois par semaine) ses (futurs) clients à une « visiovente », à savoir une présentation de ses produits phares, à une date et une heure déterminées. L’e-commerçant communique visuellement et en direct au moyen de sa webcam avec les personnes inscrites, qui peuvent poser des questions par écrit au moyen d’un système de chat. Une fois convaincus, ils peuvent acheter directement par un simple clic sur la fiche produit en question, qui apparaît en marge de la présentation vidéo. Et la vidéo, enregistrée, peut ensuite être diffusée sur les médias sociaux. « Ce nouveau canal de vente est particulièrement adapté aux commerçants qui ont un savoir-faire à partager, une histoire à raconter », explique le fondateur Christophe Fruytier, qui en quelques mois a réussi à convaincre une quinzaine de commerçants. « Notre concept est à présent validé. Les retours sont très positifs, les commerçants nous confirmant que le conseil en direct fait réellement la différence. » Christophe Fruytier est convaincu que son modèle peut fonctionner aussi bien à la campagne qu’à la ville. « On pourrait penser qu’en ville la densité de commerces fait que les gens vont se déplacer plus facilement. Mais les problèmes de mobilité sont tels que ce n’est pas toujours le cas. » Teasio compte pour l’instant un adepte à Bruxelles : le magasin de chaussures pour enfants Les Casse-Pieds, à Ixelles, métier de conseils par excellence. Le prix de l’application varie de 29 euros par mois pour une boutique de base (plus 4 % de commission par transaction), à 129 euros par mois en formule illimitée (sans commission) et avec possibilité de communication « tête à tête ». Teasio offre une petite formation au commerçant (par visio, évidemment) pour lui apprendre quelques trucs et astuces (éclairage, façon de se tenir, etc.) La solution intègre également une solution de paiement sécurisée (Stripe ou Paymill) pour lequel le commerçant débourse environ 3 % par transaction. Autant Nearshop que Teasio espèrent bien conquérir l’Europe après avoir gagné leurs premiers galons en Belgique. ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 25 R.A.
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TOPIC SALES E-commerce : le contenu qui fidélise le client Il faut comprendre la psychologie des clients pour les inciter à acheter en ligne. « Et cela permet de prévoir avec précision quand ils envisagent l’achat suivant », explique Kurt Staelens, pionnier de l’e-commerce en Belgique. I ls s’appellent Science Rockstars. Ils ont le look un peu brut et cool de ‘nerds’ qui gèrent depuis 2012 une ‘high end sofware boutique’ depuis leur quartier général de Barneveld, aux Pays-Bas. Ces jeunes rebelles fournissent des stratégies d’influence aux entreprises actives en ligne. Les sites internet institutionnels touchent en effet un public très large, mais leur impact économique reste proportionnellement minime. Il faut dire que les boutiques en ligne classiques disposent d’algorithmes commerciaux qui analysent le comportement d’achat passé, mais qui n’interagissent pas vraiment dans l’instant, comme le commerçant le fait dans son magasin physique. Les Science Rockstars promettent une solution. Parmi eux, le chercheur Maurits Kaptein, qui s’est déjà taillé une réputation avec son livre Digitale Verleiding. La jeune entreprise se fonde sur la recherche pour élaborer des algorithmes d’influence qui proposent une stratégie commerciale aléatoire à l’internaute. Exemple : « Ce produit atteint des ventes record ». Si l’internaute réagit positivement et clique sur le lien proposé, l’algorithme comprend que cette personne est sensible à l’argument. Si cette forme de séduction ne fonctionne pas, l’algorithme en propose une autre. L’essai systématique de diverses tactiques et l’enregistrement des réactions de l’internaute aboutissent à un profil de séduction qui pourra être exploité lors d’une prochaine visite. Rapprocher l’offline de l’online Les Rockstars ont déjà livré leur logiciel d’influence PersuasionAPI aux boutiques néerlandaises en ligne de Fatboy, ING, Marlies Dekkers et Rituals. L’enseigne Rituals propose des produits de soins de luxe et dispose de 35 points de vente en Belgique, dont un à City 2. La marque s’est adressée aux Science Rockstars pour améliorer ses taux de conversion (le pourcentage de visiteurs du site qui se décident à acheter). PersuasionAPI a déterminé quel contenu influençait le mieux chaque visiteur individuel. La personnalisation des messages marketing a majoré les taux de conversion de 13,5 %. Le logiciel a développé environ 190.000 profils de séduction au terme de 12 semaines de fonctionnement. Raymond Cloosterman, CEO de Rituals, voudrait qu’à terme l’e-commerce représente 20 % de ses activités. Il faut dire qu’il est partisan de l’approche multicanaux : « Nous avons développé une appli pour les Pays-Bas et la Belgique. Elle contient un scanner qui lit le code à barres d’un produit Rituals dont le récipient est presque vide. Cela permet de commander automatiquement un nouvel article. L’appli vous renvoie au magasin 26 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 Peter Van Dyck Maurits Kaptein, l’un des fondateurs de Science Rockstars. le plus proche. C’est une façon de rapprocher l’offline de l’online. » Du contenu pertinent Le distributeur néerlandais Macintosh (dont relève notamment l’enseigne de chaussures Brantano) cherche aussi la symbiose entre offline et online. L’entreprise a engagé le pionnier belge de l’e-commerce Kurt Staelens comme CEO, pour devenir un distributeur réellement multicanaux. M. Staelens admet que l’e-CRM (la gestion de la relation web avec la clientèle) doit éclairer l’entreprise sur l’interaction avec le client et son comportement d’achat. L’e-CRM doit conduire à une communication ciblée avec le client, tant offline qu’online : « Un contenu plus pertinent augmentera les taux de conversion, réduira les coûts des campagnes de marketing en ligne et renforcera la fidélité des clients ». Macintosh a travaillé avec des agences externes du style de Science Rockstars pour l’exploitation de l’outil Google Keyword. Le groupe le fait à présent en interne. « L’e-CRM fait partie du corps de métier d’un distributeur multicanaux. Il est devenu à ce point essentiel de disposer de ces connaissances, que nous préférons recruter nous-mêmes des spécialistes. » R.A. Chez Merak, vos données sont en de bonnes mains. Merak est le spécialiste international du stockage et de l’archivage de données. Tous les jours nous sommes au service d’entreprises locales et internationales qui peuvent compter sur une sécurité et une effi cacité maximales pour la conservation de leurs précieuses données. Nos systèmes automatisés garantissent des conditions de conservation idéales. Et nos conditionnements standardisés, munis de codes-barres, garantissent 100% d’anonymat. Les coursiers Merak sont en outre disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Nous pouvons ainsi vous assurer un accès permanent à vos données, même en cas d’urgence. www.merak.be
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TOPIC Kurt Staelens en bref • Né à Bruges. • A étudié à la KU Leuven (ingénieur commercial) et à la Kellogg School of Management à Chicago (MBA). • A débuté en 1997 chez lui, à Grimbergen, la librairie Internet Proxis. • A exercé pendant 23 ans diverses fonctions de consultant et de gestion, successivement chez AC Nielsen, KPMG, McKinsey, Telenet, Brussels Airport Company, Neckermann et Belgacom. • CEO du Macintosh Retail Group depuis l’été 2014 ; installé au siège à Maastricht, aux PaysBas. belges ont été privés de soutien financier à la poursuite de leur développement. Prenons l’exemple de bol.com, qui appartenait à Bertelsmann, un actionnaire qui avait accepté une Après la crise des dotcoms, les acKurt Staelens Ouvrir les stocks de magasins L’approche multicanaux de Macintosh repose sur quatre piliers. « Première étape : ouvrir en temps réel l’ensemble du stock dans notre millier de points de vente », explique Kurt Staelens. « Aujourd’hui, beaucoup de détaillants travaillent encore avec un entrepôt central. Par contre, en ouvrant les stocks des magasins, on multiplie les possibilités d’offrir le produit adéquat aux clients. » Le deuxième pilier, ‘click and deliver’, y fait suite. La densité du réseau de points de vente de Macintosh permet de raccourcir considérablement le délai de livraison. Kurt Staelens reprend : « Cette densité évite le délai habituel d’un à deux jours ouvrables, lorsque les articles doivent passer par les centres de tri postaux. Les magasins Brantano locaux parviennent à servir les consommateurs du quartier beaucoup plus vite. L’ouverture des stocks transforme chaque point de vente en un petit entrepôt. » Passeport podologique Nous voici au troisième pilier : ‘click and collect’. « Brantano Belgique commande environ 80 % en ligne, mais va prendre livraison de produits auprès d’une filiale bien située. Nous voulons continuer à améliorer le système. Nous travaillons à offrir ce ‘click and collect’ dans les trois heures. Cela nous distinguera des Zalando, qui ont besoin de deux jours ouvrables pour livrer au départ de Mönchengladbach. » Le quatrième pilier cross channel concerne le scanning 3D. « Les pointures de chaussures varient d’une marque à l’autre ; nous voulons donc fonctionner avec la dimension réelle du pied. Nous scannons le pied du client dans un magasin physique et cherchons ensuite la chaussure idéale. Le passeport podologique constitue ainsi la base de toutes les transactions et nous permet d’offrir des informations sur mesure via les médias numériques, des campagnes e-mail et le Google Keyword Tool. » Rattraper le retard Kurt Staelens, désormais actif aux Pays-Bas, est bien placé pour comparer ce pays avec sa Belgique natale. Les Néerlandais ont une fameuse longueur d’avance : « 14 % de la vente de chaussures aux Pays-Bas s’effectuait en ligne via des médias multicanaux au début 2014. En Belgique, on atteignait à peine 8 %. Après la crise des dotcoms en 2000, les acteurs 28 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 teurs belges ont été privés de soutien financier. Résultat : notre marché a été envahi par des acteurs étranger vision à dix ans. Pareille vision stratégique n’existait pas en Belgique. Résultat : notre marché a été envahi par des acteurs étrangers. » Nous avons du retard, mais nous le rattrapons à toute allure. De nombreux distributeurs optent pour le cross channel. « Il y a encore du pain sur la planche, mais nous y arriverons », affirme Kurt Staelens. « Le MacIntosh Retail Group est à présent n° 2 du marché néerlandais, avec une part de marché en ligne de 7,5 %. Nous sommes encore loin des 21 % du n° 1 Zalando. Notre part de marché augmente toutefois plus vite. Nous pouvons donc espérer obtenir une position ’cross channel’ plus solide avec des investissements bien moindres en marketing. » Timing adéquat Nous avons encore beaucoup à apprendre du professionnalisme anglo-saxon. Kurt Staelens cite la plate-forme shuttle. com, où le client définit lui-même la tranche horaire de la livraison. « Avec la possibilité de choisir le partenaire qui offre la livraison idéale. Cela va bien plus loin que le ‘same day delivery’, puisqu’on peut définir l’heure exacte de la livraison et choisir ensuite parmi cinq partenaires celui qui peut concrétiser la transaction de la manière la moins coûteuse. » Conclusion : pour jouer dans la cour des grands, il faut s’imprégner de la psychologie du client. Kurt Staelens : « Collationnez les modes d’interaction et de comportements d’achat du client pour comprendre comment celui-ci raisonne. Vous pourrez alors prévoir beaucoup plus précisément quand le client est prêt pour l’achat suivant. Si notre scanning 3D constate qu’un enfant a besoin d’une pointure 33, nous saurons très facilement quand il devra changer de chaussures. Si l’on prévoit par exemple une nouvelle transaction éventuelle dans les cinq mois, il s’agit d’envoyer au moment voulu un e-mail aux parents pour saisir la vente. » ● R.A. TOPIC E-mailing : les do’s and don’ts SALES Pour promouvoir un nouveau produit ou service, lancer une promotion, ou relancer des clients, l’e-mail commercial est un outil pratique et surtout bon marché. Avec 95 % de ménages belges connectés à internet, le courriel est un moyen rapide et efficace pour atteindre un public ciblé. D’ailleurs, entre 2009 et 2013, l’utilisation de l’e-mailing par les entreprises a augmenté de 20 %. Mais attention, tout n’est pas permis. Gaëlle Hoogsteyn Que dit la loi ? S’appuyant sur les dispositions européennes et sur une réglementation nationale stricte concernant les données personnelles, le droit belge protège les citoyens de toute intrusion dans leur vie privée, indépendamment du canal utilisé. L’e-mailing commercial se doit donc de respecter une procédure d’inscription fondée sur l’opt-in pour adresser des messages à d’éventuels prospects. Selon ce système, les messages commerciaux ne peuvent être adressés qu’aux personnes qui ont préalablement consenti à en recevoir. La charge de la preuve de ce consentement repose sur l’expéditeur. Il existe cependant deux exceptions à cette loi : à l’égard des clients existants et des personnes morales. 1. Une personne ayant déjà acheté un produit ou un service dans une entreprise peut être recontactée par celle-ci via e-mail. À condition toutefois que l’expéditeur ait obtenu directement ses coordonnées électroniques dans le cadre de la vente, et ce dans le respect des exigences légales et réglementaires relatives à la protection de la vie privée. À tout moment, le client a le droit de s’opposer, sans frais et de manière simple, à l’utilisation de ses données. 2. Les personnes morales peuvent être la cible de courriers commerciaux non sollicités. La règle est toutefois de ne pas contacter une personne en particulier, mais d’utiliser les adresses électroniques du type info@…, contact@…, service-clientele@…, etc. La collecte des données Se pose parfois pour les entreprises la question du premier contact. Comment faire de l’e-mailing si l’on ne peut contacter que les clients existants ? La loi interdit en effet les méthodes « sauvages » telles que : • L’utilisation de logiciels permettant l’inscription à un maximum de listes de diffusion afin de récupérer les adresses électroniques des membres ; • La collecte automatique d’adresses électroniques dans les espaces publics d’internet (par ex. annuaires ou moteurs de recherche, pages web personnelles…) ; • Le recours à diverses manœuvres frauduleuses (par ex. faux concours, offres d’espace web gratuit…). Reste l’option d’ouvrir un site web où les personnes acceptant de recevoir des publicités par courriel s’enregistreraient volontairement, ou celle de téléphoner aux personnes pour leur demander de vive voix leur autorisation. Last but not least, la publicité par e-mail doit être explicitement reconnaissable comme telle par le consommateur. Dans la pratique, ceci signifie que l’entreprise doit indiquer clairement dans le sujet qu’il s’agit d’un e-mail commercial (par exemple en utilisant des termes comme « publicité, promotion, offre spéciale… »). Gare aux amendes Il se peut que, suite à l’envoi régulier d’une communication commerciale, un client demande de ne plus recevoir de tels messages à l’avenir. L’entreprise a alors l’obligation de lui confirmer que sa demande a bien été traitée. Et mieux vaut ne pas prendre tout cela à la légère. En effet, en cas de non-respect de cette réglementation les amendes peuvent monter jusqu’à 50.000 €. Avis aux candidats spammeurs... ● Le saviez-vous ? La loi belge définit très largement la notion de « courrier électronique ». Ainsi, sont des courriers électroniques les courriels, les SMS, les MMS… Plus étonnant : selon l’exposé des motifs de la loi, par courrier électronique, il faudrait aussi entendre les messages laissés sur les boîtes vocales de GSM ou sur les répondeurs de téléphones fixes… BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 29
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Stress au travail : pas de fatalité En Belgique, un travailleur sur dix est touché par le burn-out. Un phénomène récent mais pour lequel, déjà, des solutions existent. I l y a moins de dix ans, le terme était flou, voire méconnu pour beaucoup. Aujourd’hui, le burnout fait l’objet d’études approfondies et apparaît même, depuis septembre dernier, dans la législation belge (voir encadré). À l’heure où les moyens de communication explosent, où le marché du travail se fait plus complexe et incertain qu’autrefois, ce constat n’est ce sont d’ailleurs 83 % des entreprises de plus de 500 personnes qui ont connu une augmentation du nombre de burn-outs, pour 52 % de petites entreprises. Les spécialistes s’accordent à considérer les nouveaux modes de communication (internet et téléphone mobile, qui exposent le travailleur à une « disponibilité numérique permanente ») comme l’une des causes du burn-out. évidemment pas le fruit du hasard. Mais trêve de fatalisme : à tout problème existe sa solution. La preuve, une certaine forme de déni a désormais laissé place à une prise de conscience générale, puisque le phénomène touche aussi bien travailleurs qu’employeurs. Un travailleur touché sur dix Accès de colère, maux de tête, insomnies, palpitations, troubles de concentration : voilà les premiers signes d’un burn-out. Fin janvier, l’étude pointue effectuée par Securex en Belgique – au cours de la période 20052014 – est nette : deux travailleurs sur trois ressentent un excès de stress au travail. Un sur quatre s’en plaint ouvertement, tandis qu’un sur dix aurait déjà vécu un burn-out, celui-ci touchant en majorité des personnes moins qualifiées et principalement au sein de grandes entreprises. Au cours de ces cinq dernières années, 30 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 De quoi, forcément, susciter l’attention des employeurs qui, de manière générale, assument leurs responsabilités (à …95 % !), tout en pointant du doigt l’augmentation de la pression du travail. Et pour cause, puisqu’ils sont, au final, les premiers concernés : une entreprise ne peut être totalement viable que si elle peut compter sur des travailleurs opérationnels, et donc en bonne santé. Sans compter que le burn-out a un coût : en moyenne, un travailleur qui en souffre est absent 96 jours (près de 5 mois !), ce qui engendrerait pour l’employeur des dépenses avoisinant 20 000 euros par travailleur. Un chiffre qui pourrait devenir exponentiel si le gouvernement appliquait la mesure consistant à porter à charge des entreprises le deuxième mois d’absence de longue durée. Que dit la loi ? Depuis le 1er septembre 2014, le burn-out est officiellement reconnu par la loi. En d’autres termes, la notion apparaît pour la première fois dans la législation belge, impliquant un changement de procédure envers les employés. Désormais, l’employé souffrant de burn-out a le droit de faire une demande d’intervention psychosociale individuelle alors que, jusquelà, seules les plaintes pour harcèlement pouvaient être prises en compte. D’autre part, l’approche est collective, car si plusieurs employés sont concernés par le problème, l’employeur devra prendre les mesures nécessaires pour faire disparaître ce risque, dans une procédure garantissant l’anonymat total du plaignant. Cette nouvelle réglementation a d’ores et déjà permis la remise en question de nombreuses entreprises, indique Securex. David Hainaut ENTREPRENDRE Solution ? Davantage de « sur mesure » Près d’un employeur sur deux concède volontiers que les canaux de communication modernes sont l’une des principales causes de burn-out. On le comprend : outre qu’il doit faire face à un flux d’informations de plus en plus tendu dans un monde qui s’accélère, le salarié est plus facilement joignable qu’autrefois en dehors de ses heures de travail. De quoi engendrer une pression supplémentaire, tant morale que physique. Sans oublier que de plus en plus de collaborateurs font face à des déplacements domicile-travail bien plus contraignants et stressants d’auparavant. Raison pour laquelle les entreprises plaident pour un travail davantage adapté aux compétences et aux intérêts des travailleurs. Du « sur mesure », en quelque sorte. « Travailler plus longtemps en étant plus motivé et en meilleure forme, c’est possible. Comment ? En misant sur l’encadrement, la formation et l’accompagnement, tout en investissant dans un environnement de travail plus souple. C’est ainsi que sont créés des emplois de qualité, avec des perspectives de développement suffisantes », indique Philippe Melis, expert du marché du travail chez Tempo-Team. Cet organisme, l’un des principaux prestataires de services RH spécialisé dans le domaine du travail intérimaire, vient lui aussi d’effectuer une enquête, auprès d’un échantillon représentatif de près de 2500 employeurs et travailleurs. « Ne pas minimiser, ne pas exagérer » Les résultats de Tempo-Team attestent notamment d’une stabilité espérée par les travailleurs, puisque ceux-ci déclarent d’abord chercher à œuvrer dans une entreprise financièrement saine, avant même de songer à leur salaire. Les temps changent ! Près de 40 % des travailleurs belges interrogés se disent d’ailleurs disposés à adapter leur emploi et leur carrière en fonction des évolutions du marché du travail. Demander aux gens de travailler plus longtemps exige bien sûr des efforts. « Les employeurs doivent investir dans un cadre de travail plus souple et dans l’encadrement des carrières. Les travailleurs, eux, doivent s’adapter en améliorant leur disponibilité et en prenant l’initiative en matière de réorientation, en faisant preuve de souplesse et en traçant mieux leurs projets de carrière », nuance encore Philippe Melis. David Ducheyne, manager chez Securex, ne s’exprime pas autrement : « Comme point de départ, nous devons prendre les points forts, les besoins et les ambitions réelles des collaborateurs. Nous devons faire en sorte d’augmenter leur employabilité durable et leur force vive. Un emploi dynamisant, ayant du sens et proposant des choix suffisants : voilà la recette pour un avenir durable, un engagement accru et de meilleures performances. Cette application des principes du travail sur mesure évitera de nombreux burnouts. » Si, de toute évidence, les chiffres témoignent d’une augmentation des cas de burn-out, il faut effectivement rappeler que… 9 travailleurs sur 10 ne sont pas confrontés au phénomène. « Ne pas minimiser, ne pas exagérer, mas s’attaquer au problème, voilà le message à faire passer », ajoute David Ducheyne. Par ailleurs, sur son site internet, Securex propose, tant pour les employeurs que les travailleurs, plusieurs solutions pour lutter contre le stress et le burn-out, via des modules, combinables ou non. Il est ainsi question d’un audit qualitatif (avec des entretiens individuels pour les collaborateurs), d’un audit quantitatif (enquêtes internes), d’élaboration de plans d’action (objectifs à fixer), de sensibilisation (brochures et séances d’information) et d’évaluation médicale (médecin, psy, formation). Et quels que soient le ou les modules choisis, Securex assure un suivi permanent. Des règles élémentaires à rappeler Enfin, tout en sachant se poser des questions primordiales comme « Suis-je encore apte à ce poste ? », « N’ai-je pas fait le tour de la question dans mon entreprise ? », « Mes attentes correspondent-elles encore à celles de mon employeurs ? », les travailleurs ne doivent pas négliger quelques règles simples et élémentaires : se reposer suffisamment, créer des moments de détente, mener une vie saine, doser son stress... Éléments qu’on repère chez des collaborateurs enthousiastes et consciencieux, pour qui le travail a une grande importance. Bref, plusieurs pistes de solutions existent. Il ne reste plus qu’à les mettre en pratique pour que chacun, tant employeurs que collaborateurs concernés, voie la vie avec optimisme – et sans burn-out ! ● Burn-out : une définition Terme anglo-saxon établi par le psychiatre Herbert Freudenberg en 1980, le burn-out mixe littéralement plusieurs termes : se brûler, se consumer et partir en fumée. En général, il s’agit d’un état de fatigue et d’épuisement avancé chez des personnes généralement battantes qui, de manière soudaine, dépriment et perdent toute motivation. Le burn-out peut être causé par une anxiété permanente, une conscience professionnelle exagérée, voire une baisse de l’estime de soi. Cela arrive également à des personnes aux égos forts qui, arrivés à une surcharge de travail, ne parviennent pas à déléguer leurs tâches. D’autres symptômes existent, comme l’irritabilité, des maux de têtes fréquents, une fatigue permanente dès le matin, l’impression de ne plus être remarqué ou reconnu, une tendance à travailler de plus en plus, pour un rendement moindre. BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 31
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EMPLOI Chômage des jeunes, manque d’expérience : le cercle vicieux Nestlé et ses entreprises partenaires lancent l’Alliance for YOUth. Pour permettre aux moins de 30 ans de mettre le pied à l’étrier. A vec plus de 25 % de chômage des jeunes dans notre pays et, pire encore, pas loin de 30 % à Bruxelles, pour ne pas dire 40 % dans certains communes ou certains quartiers, « il y a un échec collectif, un échec aussi de l’enseignement, inadapté aux grandes villes ». Qui a dit ça ? Charles Picqué, dans une de ses interviews d’adieu. des vagues d’immigration – deuxième raison ; il faut admettre que la discrimination fait des ravages. C’est tout l’intérêt de l’initiative prise par la filiale belgo-luxembourgeoise Les entreprises volonLes signataires de l’Alliance for YOUth en Belgique : Nestlé, Adecco, Axa, EY, IBA, IBM, Securex et Sodexo. Plus tôt, alors qu’il était encore au pouvoir, il avait assimilé certains quartiers de Bruxelles à des bombes à retardement. Heureusement, elles n’ont pas encore explosé – ou elles n’ont fait que peu de dégâts. Mais le problème n’est pas réglé. Comment faire ? Tout le monde est d’accord sur deux points : il faut que la responsabilité de l’économie, de l’emploi et de la formation soit coordonnée – c’est fait, puisque Didier Gosuin a hérité de ces trois responsabilités ministérielles – et il faut que le secteur privé mouille son maillot, comme on dit. Au moins 2.600 opportunités d’emploi et de stages Mais comment ? Et surtout, à quelle échelle ? Il serait malhonnête de dire que le secteur privé ne fait rien. Certaines entreprises embauchent des jeunes non qualifiés – première raison pour laquelle ils sont au chômage – et issus 32 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 taires : un projet pilote L’Alliance for YOUthn’est pas la seule initiative entreprenariale en faveur de la qualification des jeunes. Depuis 2013, 18 partenaires bruxellois (entreprises, écoles et associations) participent à un programme de volontariat soutenu par BECI, avec Business & Society. Ensemble, ils organisent des ateliers, des stages, identifient des compétences et les mettent en valeur, etc. À ce jour, plus de 600 jeunes et plus de 100 volontaires y ont participé. Catherine Vandepopeliere (D’Ieteren) témoigne : « En 2010, nous avons pris le pari du volontariat. Le succès fut immédiat. Rejoindre le programme nous permet de profiter d’expertise et d’échanges. » Isabelle Vernier et Robert Heneine, enseignants à l’Institut Notre-Dame d’ Anderlecht : « C’est la troisième année que nous participons et ce n’est que bénéfice : les élèves entrent au cœur des entreprises et sont valorisés. Nous sommes convaincus que ces impulsions auront un impact sur tous ! » Infos : Xavier Dehan, xd@beci.be Les encadrés sont de la rédaction. Jean Blavier R.A. R.A. Dixit ENTREPRENDRE Alexander von Maillot, CEO Nestlé Belgilux : « Notre responsabilité n’est pas seulement économique, mais sociale au sens large. Nous devons préparer l’avenir ; l’avenir de notre jeunesse, le nôtre et celui de notre société. C’est pourquoi Nestlé a décidé de lancer un mouvement, avec des entreprises européennes, sous le nom d’Alliance for YOUth. Nous sommes par ailleurs convaincus qu’une véritable collaboration entre public et privé doit se mettre en place pour parvenir à des solutions efficaces. » Jacques Platieau, CEO IBM Benelux : « Nous sommes en permanence à la recherche de jeunes talents qui nous aideront à développer des solutions innovantes pour nos clients, avec les technologies les plus avancées. Nous offrons à la nouvelle génération la chance d’apprendre et de développer les compétences de demain par le coaching, le mentorat, et à travers nos programmes de stages. » Patrick De Maeseneire, CEO Adecco : « Sans une première expérience, il est très difficile pour les jeunes de trouver un emploi. L’Alliance for YOUth joue un rôle essentiel, à nos yeux, en nous donnant la possibilité de développer et de partager des ressources telles que du matériel de formation, des cours, des expériences professionnelles, mais aussi du conseils en planification de carrière. Tout cela afin de développer un programme visant à préparer les jeunes pour le marché du travail. » Frank Koster, CEO Axa Belgium : « Axa ressent très directement l’évolution du chômage des jeunes, non seulement au sein du groupe, mais aussi dans toute la Belgique. Compte tenu de la transformation numérique vécue par le monde de l’assurance, nous devons activement préparer l’avenir en recrutant les jeunes. » Michel Croisé, CEO Sodexo Benelux : « La diversité et l’inclusion font une partie intégrante de notre ADN d’entreprise. Chez Sodexo, nous intégrons pleinement les jeunes dans nos structures. Ils sont la clé de l’harmonie sociale – sans eux, nous n’avons pas de base de croissance solide. » du géant suisse Nestlé, qui a fédéré autour de lui une série de grands noms du monde des entreprises – IBM, Adecco, Axa, Sodexo... question de frapper les imaginations – pour tendre la main à Actiris, l’Office bruxellois de l’emploi, dont le ministre de tutelle n’est autre que... Didier Gosuin. La boucle est donc bouclée : secteur privé et secteur public s’associent au sein de cette « Alliance for YOUth » pour proposer, sur la période 2015-2016 un minimum de 2.600 opportunités d’emploi et de stage à des jeunes de moins de 30 ans. C’est un engagement formel – un contrat a été signé entre tous – et public : la presse a largement relayé l’événement. Alexandre von Maillot (Nestlé) Concrètement, comme les choses vont-elles se passer ? La toile de fond, dit Alexander von Maillot, CEO de Nestlé Belgilux, c’est la Garantie Jeunes de la Commission européenne (offrir à tous les moins de 25 ans dans les quatre mois suivant la fin de leurs études un emploi, un apprentissage, un stage ou une formation continue) et l’Alliance européenne pour l’apprentissage (moderniser les programmes d’apprentissage et utiliser de manière plus efficiente les financements disponibles). Nestlé a ratifié cette Alliance européenne au nom des partenaires actuels1 et à venir de l’Alliance for YOUth, « ce qui garantit ainsi leur adhésion automatique ». Le pied à l’étrier La toile de fond de la toile de fond, c’est une étude réalisée par une société spécialisée dans les enquêtes de marketing : pour près d’un jeune sur deux qui ne trouve pas d’emploi, l’obstacle n° 1 est le manque d’expérience professionnelle. En clair : impossible de mettre le pied à l’étrier, notamment quand on est sous-qualifié et/ou qu’on ne connaît pas les langues. La preuve par l’absurde, on la trouve dans le discours d’une responsable des relations humaines chez Axa : « Si vous connaissez un actuaire ou un expert du data mining, donnez-moi son GSM, je l’embauche tout de suite. » Là, le pied à l’étrier n’est en rien un premier obstacle. Pour Milou par contre, jeune titulaire d’un baccalauréat en biotechnologie mais unilingue francophone, c’est bien là que réside la difficulté : « Je ne parviens que rarement à aller au-delà de la lettre de candidature. Et quand j’obtiens un rendez-vous, ça ne marche pas alors que j’ai l’impression que tout s’est bien passé ». L’Alliance for YOUth va permettre à ces jeunes d’avoir une première expérience professionnelle. Sur le territoire de Bruxelles-Capitale, mais l’initiative est destinée à être étendue à toutes les régions du pays et Nestlé, dit son CEO, « va mobiliser au sein de cette alliance ses partenaires d’affaires et d’autres entreprises déterminées à jouer un rôle positif dans la mise au travail des jeunes. » Des propos qui ne vous font pas penser à autre chose ? Mais si bien sûr, cette Alliance for YOUth est un exemple concret de mise en œuvre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Affaire à suivre. Pour tout le monde puisque la Commission européenne peut fort bien demander : « Alors, on est où en Belgique ? » ● 1. Adecco, Axa, EY, IBA, IBM, Nestlé, Securex et Sodexo en Belgique, 200 entreprises et 20.000 opportunités d’emploi en Europe. BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 33 R.A.
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BUSINESS MEDIATION SUMMIT La médiation : au-delà du conflit Porter un conflit devant la justice n’a rien d’anodin. La procédure peut être longue et coûter cher – pas seulement en termes financiers : un conflit juridique avec un client ou un fournisseur peut nuire à la réputation de l’entreprise et à ses relations commerciales, quelle qu’en soit l’issue. À tous ces aléas, la médiation apporte une solution alternative qui suscite un intérêt croissant, comme on a pu le constater lors du deuxième Business Médiation Summit. Emmanuel Robert Q uelque 178 participants – chefs d’entreprise, juristes, avocats, comptables, fiscalistes, médiateurs… – se pressaient le 29 janvier dernier dans les auditoires de la Solvay Brussels School pour assister à la deuxième édition du Business Médiation Summit preuve de l’intérêt grandissant pour les modes alternatifs de règlement des litiges. À raison : la médiation permet, dans la plupart des cas, d’économiser du temps et de l’argent – elle coûte deux à trois fois moins cher qu’une procédure judiciaire et peut s’achever en quelques heures, là où une décision de justice peut prendre de longs mois, si ce n’est plusieurs années. Mais surtout, elle évite de porter le conflit sur la place publique et, en favorisant le compromis, elle peut éviter la rupture de la relation d’affaires. Préserver la relation Ce deuxième sommet, introduit par Pierre Schaubroeck, nouveau président de bMediation, était plus particulièrement axé sur deux secteurs où la médiation a déjà montré son efficacité : ceux de la distribution et de la construction. Le premier, avec ses différents acteurs dont la taille et le pouvoir de 34 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 négociation peuvent être inégaux, est très attentif à la préservation de relations de confiance ; le second a prioritairement besoin de solutions rapides, techniques, pragmatiques et… constructives. Autant d’éléments qui expliquent le succès qu’y rencontre la médiation. Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos, distingue au moins trois raisons de faire appel à un médiateur : la confidentialité (la discrétion en affaires est une vertu cardinale du commerçant) ; la préservation de la relation à long terme, au-delà du conflit (personne ne souhaite perdre un client ou un fournisseur) et enfin la réputation et donc la protection de Pierre Schaubroeck, président de bMediation. l’image de marque (que l’on ait tort ou raison, faire ouvertement appel à la justice peut avoir des effets négatifs). Pour autant, il peut rester nécessaire de s’adresser à un tribunal ; Dominique Michel cite deux cas de figure où les commerçants préfèrent généralement une procédure judiciaire : pour trancher une question de principe ou un litige d’interprétation d’une clause de contrat. Studio Dann Studio Dann ENTREPRENDRE L’administrateur délégué de Comeos a par ailleurs décrit le système collectif de médiation, propre au secteur belge de la distribution : un système qui permet à l’un des acteurs de la chaîne (par exemple un agriculteur en conflit avec un client) de faire appel à une concertation impliquant les autres chaînons, offrant une vision d’ensemble de la problématique. « Le système a été lancé en 2009, après la crise du lait et s’avère un modèle pour nos voisins, au point que l’on vient chez nous voir comment cela fonctionne. » « Pas un choix par défaut » La construction est un autre secteur où les possibilités de conflit sont nombreuses et les responsabilités étroitement imbriquées entre les maîtres d’ouvrage, les architectes, les entrepreneurs… « Bien souvent, les torts sont partagés, ce qui offre un espace pour différentes formes alternatives de règlement des litiges », explique Robert de Müelenaere, administrateur délégué de la Confédération Construction. De longue date, le secteur de la construction pratique la médiation à travers la Commission de Conciliation, appelée à intervenir principalement dans les litiges techniques avec les particuliers. Robert de Müelenaere se félicite de son efficacité : « Dans 70 à 80 % des cas qui lui sont soumis, la Commission parvient à une solution. Ce succès, elle le doit à la fois à sa crédibilité et à sa compétence. Crédibilité parce que sa composition est paritaire, représentative de la profession et des consommateurs et garante d’objectivité ; compétence par son expertise technique. » M. de Müelenaere regrette par contre la disparition – pour cause de régionalisation – du Comité Supérieur de Contrôle, qui assurait la conciliation avec les pouvoirs publics. Force est de constater qu’il n’a pas été remplacé de manière satisfaisante au niveau des Régions. Appelé à conclure la séance plénière, le Président de l’Institut des Juristes d’Entreprises, Hugues Delescaille, a souligné l’importance du règlement pacifique des conflits, que nous rappelle tragiquement l’actualité récente. « Dans une démocratie, il est essentiel que le citoyen puisse compter sur la justice pour régler les conflits de manière non violente. » Or, si la médiation peut offrir une alternative à la justice publique, dans sa capacité à transformer le conflit en accord, elle ne doit pas lui être opposée. Elle ne doit pas non plus constituer un choix par défaut, face à une justice débordée et manquant de moyens. « Il faut une justice efficace ; la médiation ne résout pas tout. Elle n’exclut pas la justice publique ni d’autres formes de résolution alternative des conflits, auxquelles elle peut utilement se combiner. » Les participants ont pu suivre des démonstrations de médiation, comme ici pour le secteur de la construction. La place de l’expert La journée s’est poursuivie par des ateliers thématiques et des démonstrations de médiation. Pour notre part, nous avons suivi un panel sur la médiation dans le secteur de la construction, modéré par Helena De Backer, avocate et médiatrice agréée. Une discussion qui a permis d’approfondir certaines problématiques. L’une des difficultés propres à la construction réside dans la place de l’expert, comme l’a notamment relevé Didier De Buyst, ingénieur civil et médiateur : « L’expert, une fois qu’il a établi son rapport, est forcément partial puisqu’il a rendu son avis. Quant au médiateur, il peut entendre des choses que l’expert ne peut pas entendre. » Mais, s’agissant de construction, il apparaît indispensable que le médiateur ait aussi la compétence technique de sa tâche. Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos. Baudouin van Lierde, conseiller principal à la Confédération Construction, a quant à lui posé les conditions à un développement accru de la médiation : un coût raisonnable et une durée limitée, qui empêche d’utiliser la médiation à des fins dilatoires, comme c’est parfois le cas des procédures judiciaires. « Une médiation standard ne devrait pas durer plus de 8 heures pour permettre d’évaluer s’il y a une possibilité d’accord ou si l’on va vers l’échec. » Il a par ailleurs estimé important que la médiation soit centralisée par une ASBL. Déminer l’émotionnel Enfin, le panel a permis de mieux souligner les spécificités de la médiation par rapport à la justice, notamment dans l’approche psychologique qui est souvent le premier champ d’intervention du médiateur et qui fait partie de sa formation. « Parfois, les personnes qui s’adressent au médiateur sont émotionnellement très affectées », a remarqué Ariane Hecht, Présidente du Conseil de l’Ordre BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 35 Studio Dann Studio Dann
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ENTREPRENDRE Les participants au panel « Médiation Meet Judges », de gauche à droite : Philippe Van Roost, Sylvie Frankignoul, Vincent Tilman (Principal Advisor bMediation), Anne-Marie Witters et Mélanie Germain. comment elle sélectionne les dossiers qui semblent appropriés pour une médiation et invite les parties à tenter cette solution. Philippe Van Roost, avocat et médiateur agréé, coordonne quant à lui une permanence le mercredi matin dans les locaux de ce même tribunal, afin d’informer les parties et leurs avocats. Le nombre de médiations effectuées suite à cet exercice est encore anecdotique, mais les résultats à la Cour d’Appel de Pau, présentés par Mélanie Germain, conseillère au Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris, sont très encourageants. Anne-Marie Witters, juge au Tribunal de Commerce néerlandophone de Bruxelles, ajoutait que ces initiatives des juges sont de plus en plus fréquentes et ont mené à la création de des architectes pour Bruxelles et le Brabant Wallon. « Le médiateur est le premier facilitateur. Il doit d’abord déminer l’émotionnel », abondait Michaël Warson, avocat et médiateur agréé. Une réflexion qui rejoint celle d’Hugues Delescaille, prononcée un peu plus tôt dans la matinée : « Là où les parties peuvent être prisonnières de leur attitude, parce qu’elles craignent de perdre la face ou l’autorité, la médiation peut apporter une solution. » Une autre clé du succès de la médiation nous est livrée par Didier De Buyst : « Au contraire de la justice, la médiation ne cherche pas à établir la vérité », ce qui sous-entend des torts, des droits, des gagnants et des perdants. La médiation est au contraire une démarche positive, qui permet le dépassement du conflit et la réconciliation. Les juges rencontrent la médiation En fin de journée, les participants au sommet se sont retrouvés en séance plénière pour prendre connaissance du travail de cerRobert de Müelenaere, administrateur délégué de la Confédération Construction. tains juges afin de promouvoir la médiation au sein des tribunaux. Sylvie Frankignoul, juge au Tribunal de Commerce francophone de Bruxelles, a expliqué Les nouveaux signataires de la charte bMediation. l’Association des juges pour la médiation, Gemme, dont elle est secrétaire pour la section belge. La journée s’est terminée par une réception au cours de laquelle plus de 40 cabinets d’avocats ont signé la charte bMediation : un engagement à informer leurs clients et chercher une solution amiable aux conflits, comme préalable à une procédure judiciaire. Au terme du sommet, juges, avocats et entrepreneurs n’avaient pas besoin d’un médiateur pour s’accorder sur l’intérêt d’une approche constructive pour résoudre les conflits. ● Hugues Delescaille, président de l’Institut des Juristes d’Entreprises. Organisé par : En collaboration avec : Orde van Vlaamse Balies 36 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 Studio Dann Studio Dann Studio Dann Studio Dann
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ENTREPRENDRE STARTER Moonpeel : plateforme en ligne pour artistes Lancée en septembre 2014, Moonpeel a pour ambition de fournir aux artistes professionnels ou amateurs les outils nécessaires pour promouvoir leurs talents, œuvres et services, trouver des collaborateurs ou être engagés n’importe où dans le monde. L’ idée de Moonpeel a pour genèse la difficulté que peut rencontrer un artiste à se faire connaître, assurer sa promotion ou trouver des partenaires. Cette difficulté, Christophe Lerminiaux l’a rencontrée comme tant d’autres artistes. « Mon frère a suivi des cours d’art dramatique, de cinéma et de théâtre », confie Gaëtan Lerminiaux. « Nous avons réfléchi ensemble à ce que l’on pouvait faire pour remédier à ce problème. C’est ainsi que nous en sommes arrivés à ce projet de plateforme spécifiquement dédiée aux artistes. » Ils ont créé Moonpeel Ltd en 2013 à Londres. Dans la foulée, un bureau de représentation a été ouvert en 2014 à Barcelone, où réside Christophe Lerminiaux. Aider les artistes à gérer leur carrière Actuellement, le site, qui a été mis en ligne en septembre, est trilingue (français, espagnol et anglais) et devrait rapidement s’étoffer, tant du point de vue des langues que du contenu. « Notre objectif est d’aider les artistes à optimiser la gestion de leur carrière grâce à une série de services tels qu’un CV multimédia en ligne, la recherche facile et rapide de collaborateurs pour des projets artistiques, l’accès à une communauté internationale d’artistes ainsi qu’à des professionnels (agents, recruteurs) et des fans, etc. », précise Gaëtan Lerminiaux. Moonpeel comprend une douzaine d’arts différents : arts graphiques, arts scéniques, cinéma et télévision, danse, dessin, littérature, mode, musique, peinture, photographie, radio et sculpture. Encore en version beta, le site est déjà attractif et structuré afin que chacun (artiste, fan, agent, etc.) puisse y trouver son bonheur. Il entend proposer une offre différente sur le marché par rapport aux réseaux sociaux existants tels que Facebook, Twitter ou LinkedIn. « Moonpeel a été créé sur mesure pour les artistes avec leur collaboration dès le début du projet », explique Gaëtan Lerminiaux. « Il n’impose pas de publicité aux utilisateurs et ne vend pas les données de ses membres, il permet aux artistes de rester propriétaires de leurs données et de leurs œuvres. Il les aide aussi à localiser et contacter leurs fans et offre un système de catégorisation des publications (vidéos, images, sons, écrits, événements et cours) par art et/ou genre. » Pour le public, les artistes, les agents et les recruteurs Quatre types de comptes sont prévus sur Moonpeel. D’abord, celui destiné au public. Il est gratuit et chacun peut déjà s’inscrire, qu’il soit fan ou pas. Ensuite, il existe des comptes spécifiques pour les artistes individuels ou pour les groupes d’artistes. Ces comptes sont soit gratuits, soit payants en fonction des outils et services souhaités. Pour l’instant, seul le compte « haut de gamme » est disponible et les artistes intéressés peuvent s’y inscrire et le tester gratuitement pendant une certaine période. Les troisième et quatrième comptes concernent les agents artistiques et les recruteurs. Ils ne sont pas encore disponibles, mais les personnes intéressées peuvent déjà introduire une demande via le site. Guy Van den Noortgate Gaëtan Lerminiaux Pour le moment, le site ne fait pas encore de publicité et c’est essentiellement le bouche-à-oreille qui joue. Les premiers pays concernés sont la Belgique, la France, l’Espagne, la Grande-Bretagne, mais également les États Unis et le Canada. « À terme, nous allons le traduire dans d’autres langues afin d’élargir l’audience internationale du site », ajoute Gaëtan Lerminiaux. Une plus grande internationalisation qui ne peut que profiter aux artistes comme au public. Plus d’infos : www.moonpeel.com ● 38 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 R.A. ENTREPRENDRE TRANSMISSION D’ENTREPRISE L’Owner Buy Out : solution dans la recherche d’un repreneur ? On observe un succès croissant des reprises d’entreprises familiales sous forme d’Owner Buy Out (OBO) : le ou les actionnaires vendent leur entreprise à un holding nouvellement créé avec le repreneur. Ce holding peut faire appel à plusieurs sources de financement : capital, prêts bancaires et/ou emprunts subordonnés. En d’autres termes, l’OBO est une variante du Leveraged Buy Out (LBO). I ndépendamment de la structure de la transaction, une reprise passe nécessairement par plusieurs étapes – un processus qui peut durer jusqu’à un an. Une approche coordonnée est alors indispensable, car des manquements au cours de ces opérations peuvent s’avérer très coûteux. La réussite d’une cession d’entreprise commence par une bonne préparation. Quelques années avant la transaction, l’entreprise doit être analysée et optimisée afin de maximiser la valeur pour les actionnaires. En tant que vendeur, vous souhaitez obtenir le meilleur prix mais, dans en même temps, des attentes démesurées risquent de faire fuir les repreneurs potentiels. Afin d’augmenter les chances de réussite, il est important d’estimer correctement la valeur de l’entreprise. Pour le conseiller, la première étape consiste à contacter les repreneurs potentiels en leur communiquant un profil anonyme ou un teaser de l’entreprise. Si ceux-ci manifestent un intérêt, un accord de confidentialité doit être signé avant de pouvoir révéler l’identité de l’entreprise et de leur transmettre un mémorandum d’information détaillé (résultats financiers, analyse de la concurrence, etc.). Toutefois, ce document ne révèle pas le prix demandé. Sur base des offres transmises, le vendeur peut choisir un tiers avec lequel il souhaite négocier. Les éléments généralement mentionnés dans une lettre d’intention sont un prix indicatif, une structure de transaction et un planning. Les conditions de vente peuvent encore changer ultérieurement en fonction de la due diligence. Au cours de cette étape, l’entreprise est analysée sous un angle financier, fiscal, social et juridique. Ensuite, les différentes parties doivent arriver à un consensus sur les modalités de la transaction. Une fois cette négociation achevée, le contrat de vente est signé et le paiement donne lieu au transfert des actions, du fonds de commerce ou de l’entreprise individuelle. C’est généralement à ce moment que le vendeur informe les différentes parties prenantes : travailleurs, cadres, clients, fournisseurs et banquiers. L’opération ne sera réellement clôturée qu’une fois réglés les éléments soulevés lors de la due diligence. Quel intérêt ? Pour le repreneur, l’OBO permet d’acquérir une cible de taille conséquente avec un minimum de fonds propres. Au cours d’une transaction à laquelle Deloitte Fiduciaire a récemment participé, l’acheteur ne disposait que de 5,5 % du montant total de l’opération. Celle-ci a été rendue possible grâce au réinvestissement par le vendeur de 4,5 % de la valeur de la transaction dans les fonds propres, d’une part, et d’autre part à un crédit vendeur octroyé au holding par le fondateur. La bonne relation entre les parties et le caractère subordonné du prêt vendeur ont également été des éléments décisifs pour que la banque finance 50 % de l’opération. Le recours croissant à ce type d’opérations peut être expliqué par l’intérêt qu’y trouve la banque. Les critères des institutions financières ont évolué : elles exigent de plus en plus de fonds propres, éventuellement complétés par un prêt subordonné. De plus, elles accordent une grande importance à la bonne entente entre vendeur et repreneur. Naturellement, plus le repreneur apporte de fonds propres, plus les chances d’attribution d’un crédit d’acquisition s’améliorent. Pour le fondateur de l’entreprise aussi, l’OBO a plusieurs avantages. Cette opération lui permet de trouver plus facilement un repreneur et de capitaliser une partie de la valeur de son entreprise. De plus, il continue à bénéficier des revenus qu’elle génère. C’est également une manière pour lui de se retirer progressivement afin de faciliter la transition. Odon de Giey Deloitte Fiduciaire M&A & Finance Tel + 32 2 263 06 80 | Mobile +32 479 22 22 75 odegiey@deloitte.com ● Odon de Giey. BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 39 R.A.
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SELF-EMPLOYED CORNER Votre cotisation au golf est-elle déductible ? Un indépendant ou un dirigeant de société qui joue au golf peut-il déduire le montant de sa cotisation à son club de golf en tant que frais professionnels, au motif que l’activité sportive en question permet aussi de développer son réseau d’affaires, de conclure des contrats ? Pierre-François Coppens, expert-comptable et fiscaliste. L a prise en charge intégrale de cotisations de golf donne lieu à la fois à un risque de non-déductibilité pour la société ou l’indépendant, et de taxation (en tout cas pour partie) au titre d’avantage de toute nature dans le chef du membre du club. En principe, les montants que les contribuables payent pour l’affiliation à un club de golf sont des dépenses de nature personnelle qui ne sont pas déductibles comme frais professionnels. Si la jurisprudence en admet la déduction (souvent très partielle), il faut que la preuve de contacts commerciaux et des retombées positives pour la société soient clairement établis. Comme le rappelle le Tribunal de première instance de Gand, un club de golf est en principe une association à but récréatif. Un club de golf n’est donc pas une association professionnelle. Les cotisations à pareille association ne peuvent être considérées comme professionnelles que lorsque le contribuable démontre que son affiliation contribue à l’obtention ou à la conservation de revenus imposables. Il est donc requis que l’affiliation à un club génère une clientèle que l’on n’aurait pas pu obtenir sans être membre dudit club. En réponse à une question parlementaire n° 59 de M. Denis Ducarme datée du 23 septembre 2010, le Ministre des Finances a déclaré que « (…)Ce n’est que si le contribuable est à même de prouver à suffisance de droit, dans son cas spécifique, que les cotisations qu’il paye pour l’affiliation à un club de golf ont bien, dans une certaine mesure, un rapport avec sa profession et sont faites en vue d’acquérir ou de conserver des revenus imposables, qu’il pourra déduire, dans la même mesure, ces cotisations à titre de frais professionnels. » Par prudence, il ne peut qu’être conseillé au passionné de golf soucieux de déduire une telle cotisation de ne le faire que partiellement et en se ménageant la preuve de contacts commerciaux noués à cette occasion, car la nature première 40 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 de cette activité est celle d’un sport de détente et non une contrainte. On ne manquera pas aussi d’évoquer dans cet esprit l’arrêt de la Cour d’Appel de Bruxelles du 19 février 2004 qui juge que : « le pourcentage privé de la cotisation à un club de golf ne peut être ramené à zéro, à moins que le salarié puisse établir son aversion personnelle pour ce sport qu’il pratiquerait uniquement pour satisfaire les clients de la société. » Bref, pour assurer la déduction de sa cotisation de golf, mieux vaut ne pas trop aimer le golf ! ● Extrait de la Lettre de la Fiscalité www.coppensfiscaliste.be Golf et networking « Le businessman américain est un monsieur qui, toute la matinée, parle de golf à son bureau et qui, le reste de la journée, discute affaires sur un terrain de golf » : cette boutade de Jerry Lewis n’est pas dénuée de fondement. Elle rejoint l’affirmation du conseiller politique Robert Hoopes, selon qui « le golf et les affaires ont toujours été synonymes ». À l’agrément d’une activité de plein air, le golf joint l’utilité du contact et… du temps. Une partie de plusieurs heures donne le temps de la conversation – et de bien connaître vos partenaires, y compris dans leur manière de gérer le stress du jeu et de traiter leurs équipiers ou leurs adversaires. Peu d’autres activités permettent de forger ce genre de relations. C’est en outre un sport tranquille, non agressif, praticable à tous les âges et à tous les niveaux. Ce n’est donc certainement pas un hasard si les greens ont accueilli, ces dernières années, un nombre croissant d’événements de networking… E.R. Initiatie? Wedstrijd? Schrijf in op www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green!
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COMMUNITY NEWS Lu dans l’E-mag Un livre pour 40 ans de développement urbain En 2014, la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale a fêté ses 40 ans et a fait peau neuve en devenant citydev.brussels. Cet anniversaire a donné lieu à un important travail de mémoire, qui trouve son aboutissement dans la publication d’un ouvrage titré, en anglais, 40 Years Of Urban Development. • Limitation des allocations de chômage : une punition ou une mesure intelligente ? • Voiture et pollution • + de ressources, – de déchets • Transmettre son entreprise • Accord de confidentialité : check-list Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag Lampiris lance un projet de thermographie mobile Des études récentes attestent que plus d’un million d’habitations sont mal isolées en Belgique. En 10 ans, les déperditions énergétiques qui en découlent constituent un manque à gagner en consommation équivalant à plus de 1,5 milliards d’euros et un dégagement perdu en CO2 de quelque 6 millions de tonnes ! Dans ce contexte, Lampiris a démarré la phase pilote d’un projet de thermographie mobile, destiné à sensibiliser la population à la problématique de la performance énergétique des habitations. Pratiquement, un véhicule équipé de caméras à scanner thermique a sillonné les rues de Liège et de Hasselt dans le courant du mois de décembre afin de mesurer les déperditions énergétiques de quelques 5.000 habitations. Les «thermogrammes» ainsi obtenus ont permis de détecter les pertes de chaleur, ponts thermiques, zones humides et autres points d’attention éventuels. Ces thermogrammes sont mis à disposition des habitants, assortis, le cas échéant, de quelques recommandations de base. Ce projet – une première en Belgique – devrait rapidement être déployé dans d’autres villes du pays. En parallèle, Lampiris lance un « challenge intervilles » proposant aux citoyens de voter en ligne pour que la Thermo Car passe dans leur quartier. Info : www.thermo-car.be. Pour tout renseignement : er@beci.be Ce livre se veut un témoignage de l’évolution des projets et des missions de citydev.brussels, suivant en cela la transformation sociale, économique, démographique, environnementale, politique et urbanistique d’une agglomération urbaine devenue une région à part entière. Illustré par les photographies de Marie-Françoise Plissart, l’ouvrage retrace les grandes lignes de cette action avec une présentation dynamique de 35 projets sélectionnés parmi l’expansion économique, la rénovation urbaine et les projets mixtes. Le livre, qui permet de découvrir des lieux non accessibles au public, contient pour chaque projet une fiche technique reprenant des informations sur les architectes, les entrepreneurs, les partenaires privés et publics, ainsi que de nombreuses données chiffrées. Info : www.citydev.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! 42 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 © M.F. Plissart COMMUNITY NEWS Murapack innove avec un sac poubelle répulsif Les PME belges sont capables d’innover, même avec un produit aussi modeste que le sac poubelle : Murapack, entreprise familiale spécialisée dans la fabrication de sacs en plastique, lance un sac poubelle répulsif. À base de polyéthylène recyclé, le Reacty Bag sac utilise les propriétés d’huiles essentielles naturelles pour éloigner les chiens, chats et autres animaux susceptibles de le déchirer et de répandre les déchets sur la voie publique. Les débouchés sont multiples, assure Alain De Paepe, responsable commercial de Murapack : « Cela concerne non seulement les particuliers mais les institutions, les hôpitaux, l’horeca… Le Reacty Bag pourrait même contribuer à l’hygiène préventive dans des pays moins développés, puisqu’il repousse aussi les mouches qui sont un vecteur de maladies. Tout cela sans chimie et sans nocivité pour l’homme. » Conçu et fabriqué en Belgique, en collaboration avec Amsger Group et la société Doucy, le sac a été testé en situation réelle auprès de vétérinaires. Il vient d’être présenté officiellement au Wex, le salon des mandataires. Act* remporte la communication de Fost Plus À l’issue d’une compétition, Fost Plus (l’agence qui finance le tri et le recyclage des déchets d’emballage) a porté son choix sur l’agence Act* pour la réalisation de sa communication locale en étroite collaboration avec les intercommunales wallonnes et Bruxelles-Propreté. Alors que le geste de tri est ancré dans les habitudes des citoyens, certaines erreurs subsistent et restent problématiques dans les processus de recyclage. L’objectif de l’agence sera donc de communiquer autour de ces problèmes récurrents afin d’améliorer la qualité du tri des déchets PMC. Un autre problème qui subsiste et auquel Act* va s’attaquer est la propreté autour des bulles à verre. Du calendrier au kit de tri, en passant par les écoles, les réseaux sociaux et la radio, aucun point de contact ne sera négligé. La campagne, développée en étroite collaboration avec les intercommunales, comprendra des actions de terrain, des capsules vidéos, un site internet et s’articulera autour de deux axes ; dans un premier temps « viser juste », et ensuite « rectifier le tir ». Il s’agit d’un challenge considérable pour l’agence, fraîchement renforcée par l’arrivée de Cleverwood. AVEZ-VOUS DÉJÀ PENSÉ À KINEPOLIS BRUXELLES… … pour des évènements professionnels qui font forte impression ? 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Des infrastructures haut de gamme dans un cadre de choix ! 01. Meet in Spa Meet in Spa rassemble une sélection des principaux partenaires et lieux MICE de la région de Spa-Francorchamps qui feront le succès de votre prochain événement. Cette région conviviale et accueillante, logée au cœur de l’Ardenne belge, a donné son nom à une marque d’eau minérale et jouit d’une réputation mondiale comme destination de bien-être. Elle foisonne aussi d’événements et d’incentives innovants et abrite le mythique circuit de Formule 1. Rien d’étonnant dès lors à ce que Spa soit une destination appréciée des groupes et des organisateurs d’événements, qui souhaitent combiner une nature luxuriante à des infrastructures de premier ordre et des activés originales. Contact : +32 (0)471/86 45 83 www.meetinspa.be info@meetinspa.be 02. Euro Space Center Organisez vos événements dans le cadre extraordinaire de l’Euro Space Center de Transinne et éprouvez les sensations des pionniers de l’exploration lunaire. Au coeur de l’Ardenne, ce site unique en Europe permet l’organisation d’incentives, de team building, d’excursions familiales, de réceptions ou de séminaires. Découvrez la vie des vrais astronautes : participez à la simulation d’un vol dans l’espace à bord de la navette spatiale ou soumettez-vous à un entraînement d’astronaute ! Le centre se prête facilement à l’organisation d’événements de toutes sortes pour 8 à 600 personnes. Donnez à votre événement une dimension supplémentaire ! Infrastructures : • Plusieurs salles d’événement originales • Capacité : de 8 à 600 • Incentives axées sur l’espace et les astronautes • Activités d’extérieur possibles Contact : catherine.vuidar@eurospacecenter.be www.eurospacecenter.be Des réunions d’un autre type ! ©EuroSpaceCenter - L. Van Steense © WBT-J.P.Remy © WBT-JosephJeanmart © SergeBrison © Jean-Louis_Wertz Ibis Styles hotel & meeting center L’hôtel Ibis Style Louvain-la-Neuve est un centre de réunion moderne entièrement équipé. Entouré d’un parc de 6 hectares, il offre de nombreuses possibilités de réunions, de conventions, de conférences ou de séances de team-building. L’hôtel dispose de 17 salles de réunion pouvant accueillir de 2 à 200 personnes et d’un parking de 200 places. Le restaurant, qui vient d’être rénové, est un lieu de détente, cadre idéal d’un repas d’affaires ou d’un banquet. La taverne La Découverte et chacune de 77 chambres ont été rénovées au goût du jour. L’hôtel se situe à moins de 30 minutes de Bruxelles et à moins de 20 minutes de l’aéroport de Bruxelles. On peut facilement se rendre à pied au musée Hergé, au centre-ville et à la gare. Infrastructures : • 20 minutes de l’aéroport de Bruxelles • Entouré d’un parc de 20 hectares • Chambres : 77 • Capacité du restaurant : 350 • Capacité maximale de réunion : 210 Contact : mice@accor.com www.a-club.com www.accorhotels.com Se réunir dans un écrin de verdure ! 04. Pass Découvrez le Pass, un endroit singulier à maints égards, où l’ancien et le nouveau, le passé, le présent et le futur se mêlent harmonieusement. Les bâtiments de ce vaste site, qui font partie du patrimoine industriel, abritent aujourd’hui des expositions centrées sur les sciences, les technologies et la société : un environnement fascinant qui ravira aussi les voyageurs d’affaires. Le Pass constitue sans conteste un cadre idéal qui apportera une touche spéciale à votre événement, qu’il s’agisse d’un séminaire, d’un cocktail, d’une conférence ou d’une foire. Cerise sur le gâteau : le Palais des images qui permet de projeter un film sur les faces intérieures d’un cube. Infrastructures : • Bâtiments industriels historiques • Espace de réunion de 2 500 m² • Expositions intéressantes sur place • Technologie visuelle ultramoderne Contact : event@pass.be www.pass.be Mêlez le passé, le présent et le futur sur un site muséal polyvalent ! 03.
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05. Business-Etape Choisissez parmi plus de 50 endroits de réunion ! Vous recherchez l’efficacité, la communication, la cohésion et la coopération ? Louez une villa Business-Etape pour votre équipe ! Business-Etape, c’est le choix entre 50 villas d’une qualité inégalable. Vous souhaitez accorder la priorité au caractère privé de vos réunions et de vos incentives ? Business-Etape peut vous procurer ces des lieux privatifs et tranquilles où vous pourrez mettre sur pied vos événements en toute quiétude. Nous disposons de sites si nombreux qu’il est presque impossible de ne pas trouver chaussure à son pied. Villas modernes, fermes authentiques, châteaux ou véritables centres de bien-être, vous avez l’embarras du choix ! Contact : info@business-etape.com www.business-etape.com 06. Crowne Plaza Liège Le Crowne Plaza Liège est la reconversion de deux bâtiments patrimoniaux classés au Patrimoine exceptionnel de Wallonie. L’un des hôtels les plus réputés de Belgique... finesse du décor, multiplicité des espaces de réunions et réceptions, centre de bien-être, bars, terrasses, brasserie fine et restaurant gastronomique (chef réputé, Samuel Blanc, étoilé Michelin)… qualité de service et grand confort. Particulièrement adapté à une clientèle d’affaires, le Crowne Plaza Liège « Les Comtes de Méan » joue ouvertement la carte de l’exclusivité, mais dans la convivialité qui caractérise Liège, la Cité ardente. Infrastructures : • Chambres : 126 • Salles de réunion : 12 • Capacité de réunion : 2-300 p • Capacité de restauration : jusqu’à 190 p • Capacité de réception : jusqu’à 450 p Contact : Muriel Defosse T : +32 (0)4 267 67 46 mdefosse@crowneplazaliege.be www.crowneplazaliege.be Inspiring meetings start with inspiring places COMMUNITY Le conseiL resto du magazine agenda colonel ••• Pendant longtemps, le concept de steakhouse, venu des États-Unis, a été accaparé en Europe par des chaînes de restauration bon marché qui en ont donné une image mass market. À l’heure de la foodmania triomphante, il était normal que le steakhouse s’oriente vers le haut de gamme. C’est ce que propose Colonel, une adresse récente de la rue Jean Stas. On le dit d’emblée, l’enseigne nous a impressionné. L’entrée s’ouvre sur un comptoir de boucher décalé, orné de guirlandes de saucisses sèches, où l’on vient choisir sa côte à l’os. Ce clin d’œil à l’étal du boucher est excellent et permet tout à la fois de saliver sur le persillé des viandes et en même temps d’évaluer la quantité du morceau élu. On a opté pour une entrecôte de Black Angus US de 300 grammes (30,20 euro). Présentée sous forme de tagliata, c’est-à-dire en tranches fines et régulières, la pièce est l’une des meilleures que l’on ait dégustées. Elle faisait valoir une tendreté et un beurré sans comparaison. On a aussi été bluffé par la qualité des accompagnements proposés : jus de viande corsé, mesclun de salade, aligot – la fameuse « purée aveyronnaise » - et pommes grenailles à l’ail rose. Le coup du génie des propriétaires est d’avoir engagé à la place de simples grillardins un vrai chef : Benjamin Laborie, passé notamment par le Bowery. Alors pourquoi ne pas attribuer quatre étoiles à ce restaurant ? C’est malheureusement une histoire de détails : une carte proposant Les Pierres Sèches d’Yves Cuilleron AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 49 2011 et c’est une bouteille de 2012 qui arrive, sans avertissement ; un œuf cocotte en entrée que l’on aurait aimé coulant et pas « omelette » ; et, enfin, un dessert, le sorbet colonel, que l’on attendait triomphant et qui arrive faiblard et dilué. Ces quelques déceptions n’empêchent pas de quitter l’endroit enthousiasmé et, surtout, prêt à revenir rapidement ! michel verlinden Info rue Jean Stas 24, Saint-Gilles, 02-538.57.36, www.colonelbrussels.com, ma > sa 12 > 14.30 & 19 > 23.00 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
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What’s in a name ? Ask the former Dutch cycling champion Joop “sweet milk” Zoetemelk. What’s in a name ? IMPRESSION OF A BRIT A study of European names is an object-lesson in the different cultural interpretations of identity. We all started off with a first name but, with the passing of the centuries, the powers-that-be felt something more was needed, since so many people sharing the same name led to some confusion. Richard Hill M ore often than not, the new aristocracy took its surname from the descriptive name of the lands it acquired (or didn’t, as in the case of John Lackland, not to be confused with Jacques Santer). The habit then extended, often for more practical reasons, to many of Europe’s com moners. Names, as Robert Bartlett states in his book The Making of Europe, are “tokens of identity”. The naming solution took many forms. In some places you find lots of people who derive their family names from their places of origin: this particularly applies to countries like Spain, Italy and Belgium, where the spirit of localism still runs riot. Many cultures worked from the first name. A tradition emerged in Visigothic Spain of modifying first names to give surnames, by adding an ez to the father’s name indicating ‘descendant of’, e.g. Gonzalo = Gonzalez, Alvaro = Alvarez, Domingo = Dominguez, Rodrigo = Rodriguez, etc. This didn’t necessarily resolve the basic problem, since a lot of people still ended up with the same combinations of first and family names… Not surprisingly, most cultures adopted the patronymic system: e.g. Petersen (Danish), Andersson (Swedish), Johnson (English), Christopoulos (Greek), Ivanovitch (Russia), etc, with all the 50 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 suffixes indicating ‘son’ in the relevant language, as does the prefix ‘Mac’ in Celtic regions. By contrast, Turkish surnames often describe the attributes of a forbear: Ekmekçioglu (“son of a breadseller”), Kilimçioglu (“son of a carpetmaker”) or even Salakoglu (“son of an idiot”). In Iceland, a sensibly feminist society, the girls acquire their own incontrovertible identity: a son whose father is called Helge will be named Helgason, but the daughter is Helgadottir. Even Spain carries historic identities forward as in the name of Hidalgo (= hijo de algo = son of somebody, which is more complimentary than it may sound). Some Spanish and many Nordic and old English surnames, like my own, are based on topographical features. The descendants of Swedish artisans delight in poetic names like Granqvist (‘spruce twig’), Blomkvist (‘flower stalk’), Lindgren (‘linden branch’), Lindström (‘linden stream’), Boklund (‘beech grove’) and Hägglund (‘bird-cherry grove’). All of these were adopted in the 17th century when people were encouraged to abandon the patronymic system (Andersson, etc.) because of the confusion it caused. In the Polish lands of the Austrian Empire, government officials often gave descriptive names like ‘appletree’, ‘rosetree’ and ‘willowtree’ to their Jewish subjects. One of these officials was the writer ETA Hoffmann, the inspiration of Offenbach’s Tales, who would even resort to inventions like Affengesicht (apeface) and Wiesel (weasel) if he had had a bad lunch or was in a bad mood…. Something similar happened when Napoleon and his administrators occupied the Netherlands in the early-1800s. No respecters of authority, and thinking that the Corsican wouldn’t be around for long, a lot of solid Dutch burgers chose silly names like Suikerbuik (sugar belly), Naaktgeboren (born naked), Zeldenthuis (rarely at home) and Nooitgedacht (never thought of it). Some of them came to regret having done so later. Of course, names are no guarantee of identity when passing through language zones. My personal realisation of this came when talking over the phone to a French Antilles au pair. Finding myself unable to explain my name to her, I resorted to spelling it out phonetically à la française: ash-i-deuze-elles. She had a phonographic memory: when I called back later, she recognised my voice immediately and greeted me with a cheerful “Bonjour Monsieur Achille Dezelles!” Which reminds me of the great Florentine painter Fra Angelico who transmogrified in the columns of a British magazine to Frau Angelika… ● COMMUNITY DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION Alpha Company SA Boulevard Paepsem 10A - 1070 Bruxelles Code Nace : 46431 - Commerce de gros d'appareils électroménagers et audio-vidéo 46520 - Commerce de gros de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication 61200 - Télécommunications sans fil del. : Laurent Grietens Atelier van Wassenhove Avenue de Stalingrad 13 - 1000 Bruxelles Code Nace : 71111 - Activités d'architecture de construction del. : Guillaume Van Wassenhove Aviad House Faluintjesstraat 28 - 9310 Meldert del. : Marie-Curie Makutu-Pithakov Belgacom SA Boulevard du Roi Albert II 27B - 1030 Bruxelles Code Nace : 42220 - Construction de réseaux électriques et de télécommunications 61200 - Télécommunications sans fil del. : Dirk Lybaert Canon Belgium SA Berkenlaan 3 - 1831 Diegem Code Nace : 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 62090 - Autres activités informatiques del. : Mike De Witte Chaput Olivier PPE Rue d'Edimbourg 26 - 1050 Bruxelles del. : Olivier Chaput Colliers International Belgium SA Avenue Charles Schaller 54 - 1160 Bruxelles Code Nace : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 7111103 - Surveillance des travaux de construction (gros oeuvre, installation, travaux de finition, etc.) 73200 - Études de marché et sondages d'opinion del. : Pierre-Gilles Solvit Detry Delphine PPE Avenue d'Itterbeek 217 - 1070 Bruxelles Code Nace : 4646001 - Le commerce de gros de produits pharmaceutiques 4774001 - Le commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques 74102 - Activités de design industriel del. : Delphine Detry Elens Ludovic - Lunetier Ludovic PPE Avenue Baron d'Huart 151 - 1950 Kraainem del. : Ludovic Elens Favier Maxime PPE Rue Henri Wafelaerts 27 - 1060 Bruxelles del. : Maxime Favier Garage Louis SA Chaussée de Louvain 381-383 - 1030 Bruxelles Code Nace : 45113 - Commerce de détail d'automobiles et d'autres véhicules automobiles légers (= 3,5 tonnes) del. : Kurt Devisscher HLB Sefico SCRL Boulevard du Souverain 191 - 1160 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Christian Van Praet ING Belgium (HQ) SA Avenue Marnix 24 - 1000 Bruxelles Code Nace : 64190 - Autres intermédiations monétaires del. : Emmanuel Verhoosel Inocrea SPRL Rue du Broeck 118 - 1070 Bruxelles Code Nace : 4532001 - Commerce de détail d'accessoires, de pièces détachées et d'équipements divers pour véhicules automobiles, y compris la vente de détail de pièces détachées et d'équipements automobiles d'occasion 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels del. : Carlos Tores Itgenius - Grami Wannes PPE Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles Code Nace : 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 62010 - Programmation informatique 63120 - Portails Internet del. : Wannes Grami Knops Gil PPE Boulevard Lambermont 304 - 1030 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Gil Knops Lafata Ltd Clevedon Road 12 - TW12HU London - England del. : Gaia de Marinis LCM - Language-Communication -Management SPRL Rue Emile Bouilliot 48 - 1050 Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l'intention de l'employeur ou du demandeur d'emploi : formulation des descriptions de postes ; sélection et examen des cand. ; vérif. réf. del. : Anne-Marie Ballaux Leys David - Sidley Austin PPE Rue Montoyer 51 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : David Leys Lorenz International Lawyers SCRL Boulevard du Régent 37- 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Bertold Theeuwes Manetco SCS Rue Tomberg - 1200 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Tanguy Van Regemorter Moulin Jean-François Avenue Rommelaere 65 - 1020 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 1813011 - Préparation et la production de transparents pour rétroprojecteurs, ébauches, maquettes, etc. 1813013 - Autres activités graphiques. del. : Jean-François Moulin Patronale Life SA Rue Belliard 3 - 1040 Bruxelles Code Nace : 64910 - Crédit-bail 65111 - Opérations directes d'assurance vie del. : Filip Moeykens Satic NV Rietschoorvelden 20 - 2170 Merksem Code Nace : 2361001 - Fabrication d'ouvrages préfabriqués en béton, utilisés en construction: tuiles, carreaux, dalles, briques, hourdis creux, plaques, panneaux, tuyaux, piliers, etc. 46731 - Commerce de gros de matériaux de construction, assortiment général 467320 del. : Daniël Talpe Sodestrim SA Rue de Belgrade 15 - 1190 Bruxelles Code Nace : 47784 - Commerce de détail d'articles de droguerie et de produits d'entretien en magasin spécialisé del. : Emmanuel Bricmaan Trajectoire Communication SPRL Rue Emile Claus 31 - 1050 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Patrick Nicaise Val-Foure & Cie SPRL Rue Klipveld 35 - 1180 Bruxelles Code Nace : 47810 - Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés 47820 - Commerce de détail de textiles, d'habillement et de chaussures sur éventaires et marchés 4789001 - Autres commerces de détail sur marchés et éventaires del. : Abdoula Ibourk Wonder & Wonder SPRL Grand'Route 83 - 1435 Corbais Code Nace : 1813013 - Autres activités graphiques. 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision 73110 - Activités des agences de publicité del. : Alexandre Guenet Zhana Elona - Zhana & Co Finances PPE Cité Modèle 8 - 1020 Bruxelles Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d'assurances del. : Elona Zhana BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 51
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AGENDA Formations sur mesure Management & RH, Personal improvement 21.04.2015 Leader et Manager, comment combiner 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 23.04.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration 19.05.2015 Communiquer avec impact 02.06.2015 Intelligence émotionnelle Fiscalité et Finances 11.03.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Vente et marketing 26.03.2015 Marchés publics : des opportunités d’affaires insoupçonnées Droit commercial 25.03 au 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 13.03.15 BECI HR Lunch 16.03.15 Evaluez les risques sociaux de votre entreprise ! 24.03.15 Le régime de chômage avec complément d'entreprise (RCC) dans le cadre et en dehors des restructurations 30.03.15 Licenciement pour motif grave : état des lieux 02.04.15 Du nouveau en ce qui concerne l'examen médical de reprise du travail 07.05.15 Les vacances annuelles des employés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbansime, mobilité 24.03.2015 Acheter ou louer sa surface de bureau ? Aspects pratique, juridique et fiscal 26.03.2015 Marché de l’énergie 03.04.2015 Le permis d ’urbanisme en Région bruxelloise : quelles nouveautés? 21.04 au 22.06.2015 Cycle prospective immobilière et développement urbain : gagnez en expertise, identifiez les bonnes stratégies d’investissement Avril 2015 Partagez ! Covoiturage, carsharing, corporate carsharing, vélo partagé… Avril 2015 Votre facture énergétique décryptée Avril 2015 Creativity Call for Brussels – appel à projets Urban Food 2025 Mai 2015 à juin 2016 Cycle management environnemental ➜ Erick Thiry 32 2 643 78 36 – eth@beci.be 52 BECI - Bruxelles métropole - mars 2015 20.03.2015 Job Day Tourisme, Hôtels, Congrès & Evenements 25.03.2015 Entrepreneurs night 01.04.2015 Speed Business Lunch 02.04.2015 Afterwork 03.04.2015 Leads Generator Program 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** Uniquement en Néerlandais 09.03.2015 Forum sur les opportunités d’affaires – Ethiopie 12.03.2015 Paiements Internationaux 13.03.2015 Vos formalités à l’export 17.03.2015 TVA en matière d'import/export 19.03.2015 Certifier ses produits aux USA : mode d’emploi 07.05.2015 Export Day Export Day, le 7 mai au Heysel Vous êtes actif à l’international ou envisagez de le devenir ? Vous voulez être au courant des dernières tendances dans les affaires internationales ? Savoir quels pays ou produits seront « hot » dans quelques années ? Bloquez la date du 7 mai pour participer à l’Export Day : une journée entière d’ateliers, sessions de coaching, tables rondes, rendez-vous B2B et sessions de « chat » interactives au sujet de l’export et l’entreprenariat international. • Comment approcher les marchés internationaux ? • Comment me faire financer ? • Aspects juridiques, marketing etc. de l’export. • Attention particulière pour la Chine, la France et le Brésil • Focus sur l’e-commerce • … www.beci.be

Bruxelles Métropole - février 2015


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Parce que les clients de BASE sont plus mobiles, BASE leur propose la 4G ultra rapide. LES PME RÉALISENT EN MOYENNE 41% D’ÉCONOMIE* SUR LEUR BUDGET TÉLÉCOM MOBILE GRÂCE À BASE. CONTACTEZ-NOUS ET CHIFFRONS ENSEMBLE COMBIEN VOTRE ENTREPRISE VA ÉCONOMISER. Appe el z le 0486/19 1940 BASEbusini ess.be/PME * Economie moyenne réalisée sur le montant de la dernière facture de 89 PME ayant demandé une offre BASE business entre le 1er octobre et le 30 décembre 2014 et ayant soumis à BASE la dernière facture de leur opérateur. EDITO Emploi : l’obligation de résultat C’est entendu : au 1er janvier selon la police, au 1er mars selon les manifestants, le bénéfice des allocations d’insertion sera limité dans le temps. Alors, « mesure antisociale » ou « facteur de responsabilisation » ? En fait, cette mesure est avant tout la conséquence de la nouvelle loi de financement des Régions, dans le cadre de la 6e adoptée par le gouvernement Di Rupo. réforme de l’État Auparavant, ce financement était déjà assuré en grande partie par l’IPP – l’impôt sut les personnes physiques – dont l’État fédéral « ristournait » une partie aux Régions, en fonction de son rendement sur leur territoire (selon le principe du « juste retour »). Désormais, les Régions maîtrisent directement un quart de l’IPP via les centimes additionnels. La contrepartie de cette autonomie accrue, c’est la responsabilisation financière des Régions : les mécanismes de solidarité interrégionale qui équilibrent leurs budgets vont progressivement s’éteindre. Dès lors, leur financement sera étroitement lié aux revenus de leurs habitants – et à leur taux d’emploi. À taux de chômage élevé, moindre financement. C’est aussi simple que cela… Quand on sait que le taux d’emploi en Région bruxelloise avoisine les 55 %, on comprend mieux la nécessité vitale de changer le système. Ce n’est pas une mesure antisociale, au contraire : si le taux d’emploi n’augmente pas, il n’y aura plus d’argent dans les caisses et la Région ne sera plus en mesure de remplir ses missions. La limitation dans le temps des allocations d’insertion doit se comprendre par ce biais, et non comme une quelconque punition à l’égard de quiconque. Pour autant, plusieurs bienfaits de cette politique n’ont guère été mis en lumière dans les récents débats politiques. Premièrement, elle responsabilise les Régions qui sont désormais redevables non d’une obligation de moyens, mais d’une obligation de résultats. Comme le disait récemment le Ministre de l’Emploi Didier Gosuin, après 25 ans de politique du chômage, place à la politique de création d’emploi ! Deuxièmement, pour mener la barque bruxelloise, autant connaître le cap. La nouvelle mesure permettra de clarifier les chiffres du chômage et connaître la réalité de terrain. Place aux demandeurs d’emploi qui font de leur recherche un travail à temps plein et non un complément de revenu à d’autres activités. Troisièmement, en amont, elle poussera les jeunes à choisir plus souvent des filières de formation qui offrent de réels débouchés. Dans certaines sections, les débouchés sont inversement proportionnels au nombre d’inscrits. Choisir, c’est renoncer peut-être, mais c’est aussi s’assumer. Quatrièmement, la mesure, de par ses limites claires, encourage définitivement tout chercheur d’emploi à rester mobilisé et à tout mettre en œuvre pour trouver ou créer un emploi. Apprendre la deuxième langue, par exemple… Enfin, tous les interlocuteurs sociaux devront également se mobiliser, non plus pour accompagner le chômage et discuter sans fin, mais pour participer à la création d’emploi. Pour eux aussi, il y aura obligation de résultat. Thierry Willemarck Président de BECI BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 1
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SOMMAIRE Think Tank 4 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l’actualité économique et politique d’un autre œil 6 Pour ou contre les jobs étudiants réservés aux enfants du personnel ? 9 Fiche réforme de l’Etat : les allocations familiales 10 Projets immobiliers : perte de temps, perte de recettes fiscales International 12 R&D : l’Europe peut aider les PME 13 Bruxelles Invest & Export : formation au commerce international Topic Office : où vont les bureaux ? 14 Un pôle médias à Reyers… en 2022 ? 17 Conversion des bureaux : oui, mais… 18 Befimmo, moteur de qualité des immeubles de bureaux à Bruxelles 20 Mobilité : quels accès à Bruxelles ? 22 Quand l’employé devient régisseur 26 Le boom des sans-bureau-fixe Entreprendre 28 Starter : Racines 29 Self-employed corner 30 La transmission : un enjeu bruxellois 31 Transmission : GMP, affaire de famille 32 Transmission : « D’abord bien s’entourer ! » 34 Testez la voiture électrique et plug-in ! 35 Du neuf dans le partage de véhicules de service Community Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT 36 News 37 L’actualité BECI en photos 39 Agenda 43 Impression of a Brit 44 Conseil resto : Gaspar 45 Demandes d’admission ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles Métropole N° 2 Janvier 2015 N° 00 Février 2015 Le mois prochain Sales – comment vendre ? dossier PME Le mois prochain Mai Editeur responsable Olivier Willocx – owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Une solution pour chaque archive. Grandes ou petites. tellement plus que l’archivage Archivage papier et film Démagnétisation Conservation de supports magnétiques Numérisation et archivage numérique www.merak.eu Software Escrow Archives labo, pharmaceutiques et ULT Consultancy
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE ÊTRE CHARLIE, ET PAS CHARLOT Il y a des événements qui prennent le pas sur tout le reste. La faute à leur force et à leur violence qui occupent si fort les esprits, les conversations et les médias qu’il devient impossible de penser à autre chose. | Michel Geyer Au choc et à l’émotion des premiers instants succèdent des questions bien légitimes : Pourquoi ? A-t-on fait le nécessaire pour l’éviter ? Quelles réponses à long terme ? Suivent ensuite des débats tout aussi respectables et intéressants, du genre « solidaire, certainement mais comment ? ». Des débats profonds et sérieux (on adore !) sur la liberté d’expression, le respect dû aux religions, le vivre ensemble, le sort réservé à une vedette(ke) plutôt qu’à une autre. Avouons-le aussi, lorsque coule le sang de symboles, nos priorités sociales et économiques ont quelque chose de décalé. Pour ne pas dire à côté de la plaque. Et personne n’apprécie être qualifié de la sorte. Il y avait pourtant tant à dire ce moisci. Deux ou trois choses tout d’abord sur les chômeurs exclus, le saut d’index (on en veut ou pas, dans le vilain-méchant patronat ?). On aurait aussi voulu digresser sur la concertation patrons-syndicats et le caractère constructif des uns et des autres face aux mesures économiques concoctées par le gouvernement fédéral. Avec un regard disons perplexe, vers ceux qui ont précisément refusé qu’on construise un dialogue autour de mesures que tant de monde reconnaît utiles, voire nécessaires. L’actualité nous donnait également l’opportunité de revenir sur un de nos chevaux de bataille : la mobilité, avec le 4 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 calendrier proposé pour la démolition du viaduc Reyers : sans oser demander quand finira ce chantier, on prévoyait – l’air taquin – de demander pourquoi il n’avait pas encore réellement commencé. Ce serait légitime pour un projet présenté comme tellement évident ? Dans l’actualité « mobilité » des dernières semaines, on avait aussi épinglé quelques chiffres sur l’augmentation du temps de parcours de ceux qui travaillent à Bruxelles : 25 % depuis 2012, selon Agoria. On imagine la tête de celui qui – coincé dans un embouteillage – se rappelle soudain que time is money. Sans se joindre au coup de gueule de Pascal Smet quant aux budgets insuffisants pour développer le RER (les entrepreneurs ont visiblement l’habitude de faire plus avec moins), on prévoyait simplement de rêver d’assister à une réunion entre le Bruxellois et la fédérale Jacqueline Galant. Ou à un bout de réunion, celui où ils parleraient chiffres par exemples. Les chiffres, avec Jacqueline Galant, sont souvent comiques. Ah, si au moins les propositions de développement du car sharing étaient mieux prises en compte… On aurait aussi aimé s’étaler sur l’opposition farouche et le bras de fer qui se dessine autour des « caisses noires » anti-fraude dans l’horeca (quand on y pense, pouvaient-ils trouver un plus mauvais nom ?). Cela conjugué à la volonté de la ville de Bruxelles de CORNER limiter l’ouverture des snacks et cafés dans le centre. Il faudra pourtant bien remplacer tous les restaurants qui nous annoncent un prochain dépôt de bilan, à cause de la lutte contre la fraude. Trois bonnes nouvelles Enfin, une devinette : quel est le point commun entre Audi, l’Atomium et le CBBD (Musée de la BD, pour les non-initiés ?) : ils ont chacun battu un record ces derniers mois : de production pour l’usine, de fréquentation pour les deux autres. Trois bonnes nouvelles pour trois symboles de notre capitale, chacun reconnu internationalement et à leur manière. La preuve que notre ville-région vit, se développe et gagne, malgré la crise et les obstacles institutionnels ! Mais voilà, on n’a pas eu la place et le temps pour tout cela. Pourtant, on n’a finalement pas non plus parlé de Charlie Hebdo. Comme quoi, c’était possible. ● SPEAKER’S CORNER LES PRÉVISIONNISTES SONT DES DANSEURS DE SALON LE MOIS ECONOMIQUE Rencontre avec le prince Al-Walid Ben Talal, l’Etat belge, la Fédération pétrolière, M. et Mme Toutlemonde et votre prof d’anglais | Jean Blavier Ouf, la saison est passée. Les prévisionnistes se sont déchaînés en décembre et en janvier – comme chaque année – mais cette fois ils ont eu affaire à un obstacle de taille : le prix du pétrole. Qui avait prévu sa baisse ? Personne. Qui oserait dire qu’il va remonter ? Personne. Qui oserait dire qu’il va encore baisser ? Personne. Qui oserait dire qu’il ne va plus jamais remonter à 100 dollars ? Personne... Sauf le prince saoudien Al-Walid Ben Talal qui, probablement, sait mieux que quiconque de quoi il parle puisque le cours du pétrole est manipulé. C’est un enjeu géostratégique. Les uns disent que ce sont les Saoudiens qui veulent mettre à genoux les producteurs américains de gaz de schiste, et les autres que c’est le prix que les Occidentaux veulent faire payer à Vladimir Poutine pour avoir joué avec leurs pieds en Ukraine. Allez savoir. Surtout si, en plus des prévisionnistes, nous devons nous farcir les experts en géopolitique. Pitié ! Tout ça ne vous fait pas penser à autre chose ? Mais si, bien sûr : aux taux d’intérêt ! Ils n’ont cessé de baisser ces derniers temps alors que, rappelez-vous, il y a quand même pas mal de gens qui disaient qu’ils allaient prendre le chemin inverse. Le souvenir que j’ai de mes études secondaires me fait dire que les États, c’est comme les profs. Quand tout va mal, ils hurlent. Quand tout va bien, on ne les entend pas. Quand il emprunte à 0,70 % sur 10 ans, l’Etat belge vous dit combien il économise ? Allô ? Pas de réponse. Ou alors un petit entrefilet dans la presse. Par contre, quand on nous dit que, grâce à la baisse du prix du pétrole, les ménages belges vont bénéficier d’un ballon d’oxygène bienvenu, la Fédération pétrolière vient nous rappeler que cette même baisse du prix du pétrole va coûter à l’État belge 250 millions d’euros – en manque à gagner sur la TVA. Question de nous glisser dans le coin de l’oreille que ces 250 millions, il faudra bien que l’État aille les chercher ailleurs. Où ? Ben tiens... Le dur et le mou Les prévisionnistes ne se risquent que rarement sur le terrain marécageux de la fiscalité. On les comprend. Quand on croit que c’est dur, c’est mou. Et inversement. Le plus amusant dans tout ça est sans doute cette fabuleuse expression : tax shift. On va shifter quoi ? De l’impôt sur les revenus contre de l’impôt sur le capital, disent les partis au pouvoir – et encore, pas tous. On va taxer le capital ? OK, mais comment ? Le capital lui-même ? Ses revenus ? Et puis, il est où, le capital ? Quand on croit que c’est dur, c’est mou. Essayez seulement de l’attraper, le capital, et il disparaîtra mystérieusement. À moins qu’on ne parle de capital immobilier. Là, c’est dur évidemment. Sauf le grand capital immobilier. Il est en société, celui-là. C’est du dur qui est devenu mou. Par contre, M. et Mme Toutlemonde, eux, sont très exposés aux courants d’air du shift fiscal. Quel est le prévisionniste qui va leur dire : attention, avec vos deux ou trois appartements, ça va sérieusement décoiffer ? Ce qui caractérise les prévisionnistes, outre leurs capacités de danseurs de salon1 , c’est leur recours au franglais. Il y a le tapering de la Réserve fédérale américaine (qui va faire monter les taux américains, donc le dollar, et faire baisser l’euro, ce qui va nous empêcher de profiter à plein de la baisse du prix du pétrole), il y a la politique de quantity easing, autre spécialité américaine reprise entre-temps par le Japon et l’Union européenne (ça revient à augmenter le bilan de la banque centrale par des achats de titres), la convergence des spreads (les écarts de taux sur les emprunts d’État)... Dois-je continuer ? Je préfère vous laisser en compagnie de cette autre expression fort utilisée ces derniers temps par les prévisionnistes : en 2015, on va surtout faire du muddling through. On va patauger. Encore du dur qui devient mou. ● 1. Lisez « Le bal des aveugles » de Michel Turin, Albin Michel, Paris, 2014. Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5
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THINK TANK POUR OU CONTRE Les jobs étudiants réservés aux enfants du personnel ? Chaque année, près de 400.000 étudiants travaillent durant les vacances scolaires. Mais trouver un job d’été n’est pas aussi facile que l’on pense, la demande étant bien supérieure à l’offre. Dans certaines entreprises, les jobs étudiants sont donc réservés aux enfants du personnel. Avantages et inconvénients. Gaëlle Hoogsteyn Pierre Massant, Recruitment & internal mobility à la STIB Nous réservons les jobs étudiants aux enfants des membres du personnel parce que nous avons confiance en eux et vice versa. Il faut savoir qu’avec la nouvelle législation sur le travail étudiant, nous recevons de plus en plus de candidatures. L’été dernier, nous avons reçu plus de 500 CV alors que nous n’avions « que » 127 postes à pourvoir. C’est donc un bel avantage pour les employés ayant des adolescents en âge de travailler et une première étape importante pour eux dans la recherche d’un futur emploi. De plus, nous trouvons très enrichissant pour un jeune d’apprendre à mieux connaître l’entreprise où travaille l’un de ses parents, de découvrir à quoi il consacre son temps cinq jours par semaine et comment il gagne sa vie. Les parents apprécient aussi de faire découvrir leur lieu de travail à leurs enfants. Il est donc logique pour nous de renforcer cela en employant en priorité les enfants de notre personnel durant les vacances. Et il n’est pas rare que cela suscite des vocations ! Certains pourraient trouver cela élitiste, mais de notre point de vue, cela ne l’est pas. En effet, la STIB est une entreprise multiculturelle où se côtoient des employés d’origines et de milieux très divers. Nous avons, au sein de notre société, des profils très diversifiés et, en fait, très représentatifs de la population bruxelloise. Dès lors, même si nos jobs étudiants sont réservés aux enfants du personnel, nous touchons des jeunes issus de milieux très larges et très différents. Ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres sociétés. Par ailleurs, nous veillons à ce que tous les jeunes aient leur chance. Ainsi, seuls les étudiants qui ont reçu une bonne évaluation peuvent revenir postuler, une et une seule fois, par après. Ceci afin de garantir un certain turn-over et éviter le favoritisme. Valery Halloy, porte-parole de BNP Paribas Fortis Durant de nombreuses années, BNP Paribas réservait ses jobs étudiants aux enfants du personnel. Depuis quatre ans, nous avons changé notre fusil d’épaule et décidé d’ouvrir une partie de nos jobs étudiants à d’autres jeunes. Dans le cadre de notre plan de diversité, nous avons lancé un volet « diversity » à destination des jeunes issus de milieux moins favorisés. La plupart du temps, ces derniers n’ont pas de réseau ni la possibilité de trouver un job étudiant via leur famille. Ils apprécient d’être aidés dans leur recherche d’un travail estival. Pour faire connaître notre programme, nous avons mis en place un partenariat avec la société Jeep, avec le service social de l’UCM et avec Job Kanaal. Le succès a été immédiat ! D’autant que nous ouvrons aux étudiants une palette de fonctions très large. Chaque année, à la fin de la période de travail, nous réunissons les jobistes issus de ce programme afin de voir comment ils l’ont vécu, ce que ça leur a apporté, ce qui pourrait être amélioré… Les retours étaient tous très positifs, tant du côté des étudiants que du côté des équipes qui les ont accueillis. Les jeunes déclarent tous apprécier la découverte de métiers très divers, de la réalité de l’entreprise, et l’importance du bilinguisme, par exemple. Autres aspects positifs : rencontrer des jeunes issus de milieux plus favorisés, échanger avec eux… et s’ouvrir ainsi à de nouveaux horizons. Par la suite, cela leur permet aussi d’enrichir leur CV et cela leur facilite la tâche pour trouver un job étudiant dans une autre entreprise. Dans un premier temps, cette initiative avait été lancée uniquement à Bruxelles mais, face à son succès, nous avons décidé de l’étendre aux autres régions. Et suite au feedback reçu de part et d’autres, nous souhaitons lui donner de plus en plus d’ampleur. 6 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Scannez ce QR Code et donnez-nous votre opinion.
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Sécurité et bien-être La prévention, un jeu d’enfant ? ETHIAS : UNE ÉQUIPE D’EXPERTS EN PRÉVENTION À VOTRE SERVICE Détecter les risques sur le lieu de travail, mettre en place des outils de sécurité performants, prévoir les formations nécessaires pour votre personnel, s’assurer de leur bien-être au travail, disposer à tout moment des informations légales et techniques pertinentes … Construire une politique efficace de prévention, c’est tout sauf un jeu d’enfant. Nos conseillers en prévention sont là pour vous y aider ! Envie d’en savoir plus ? www.ethias.be/preventioncorner Ethias S.A., rue des Croisiers 24, 4000 Liège, RPM Liège – TVA : BE 0404.484.654 – IBAN : BE72 0910 0078 4416 – BIC : GKCCCBEBB Les efficassureurs THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Allocations familiales Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Pour Vincent Delannoy réforme de l’État prévoit le transfert des prestations familiales : allocations favous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. De quoi s’agit-il ? La 6e miliales, allocations de naissance et primes d’adoption. Des dépenses estimées à 6,6 milliards € pour la Région wallonne, les Communautés française, flamande et la Commission communautaire commune de Bruxelles-Capitale. Pour Bruxelles, où les allocations familiales représentent le plus gros transfert de moyens financiers (739 millions), c’est en effet la Cocom qui sera compétente. Ce qui change fondamentalement, outre la « responsabilisation » des entités fédérées, c’est le choix des caisses d’allocations, qui sera fait par les parents et plus par les employeurs. Le cas particulier de Bruxelles Pour éviter que les familles bruxelloises soient traitées différemment selon leur appartenance communautaire, il a été décidé de loger cette compétence au sein de la Commission communautaire commune. Transfert des moyens Les moyens transférés aux Communautés (à la Cocom à Bruxelles) passent à terme à 90 %, selon des modalités en fait défavorables aux Bruxellois (avec une clé de répartition basée sur les enfants de 0 à 18 ans, ne tenant donc pas compte des 19-25 ans). Il faut y ajouter des frais de gestion qui vont vraisemblablement exploser (notamment pour la programmation de nouveaux logiciels). En intégrant divers paramètres, le déficit prévisible de l’opération, à Bruxelles, se chiffre entre 170 et 250 millions €. Le transfert de fonctionnaires du fédéral vers la Région bruxelloise se fera progressivement. Il est actuellement évalué à 148,8 équivalents temps plein. Régime de transition L’administration en charge des allocations familiales sera transférée entre 2016 et fin 2019. Entretemps, l’agence fédérale pour les allocations familiales (Famifed) assure les versements. La compétence « allocations familiales » doit encore être regroupée à Bruxelles dans un parastatal à créer. Sur le fond (montant et critères d’allocations), le système sera évalué à partir de 2015. À noter que, depuis le 1er janvier 2015, la Cocom peut modifier les barèmes des prestations et supporte la charge financière du secteur. L’organisme d’intérêt public (OIP) à créer est destiné à accueillir non seulement les allocations familiales, mais toutes les compétences de Sécurité sociale transférées à la Commission communautaire commune (santé, aide aux personnes). Un OIP unique, qui sera géré de façon paritaire (syndicat et patronat). Où va-t-on ? Pour l’instant, la priorité à Bruxelles est de « garantir la continuité des paiements » et de « procéder à une évaluation en profondeur ». Toutefois, on semble s’acheminer, d’après la piste évoquée par la Ministre Céline Fremault, vers un montant unique par enfant, « en veillant à ne pas pénaliser les familles nombreuses existantes ». La Flandre a décidé pour 2015 de ne pas indexer le montant des allocations familiales et se dirige elle aussi vers un montant unique par enfant – piste également évoquée du côté wallon. L’avis de BECI • BECI rappelle que les allocations familiales sont, in fine, financées par les cotisations des employeurs. Nous réclamons une bonne gestion de ces allocations dans le cadre budgétaire disponible, ainsi que la maîtrise des coûts administratifs qui leur sont liés. • Il est probable que l’on assiste à une consolidation de la structure des caisses d’allocation. La réduction du nombre d’intervenants est logique et souhaitable. • L’allocation familiale est centrée sur l’enfant. BECI se prononce en faveur d’un montant identique par enfant – et non un montant progressif selon son rang familial. • La communautarisation ne doit pas compliquer un système d’allocations familiales déjà complexe par nature. BECI appelle à une collaboration constructive, au sein de la Cocom et entre les entités fédérées. FICHE 5 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 9
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THINK TANK Immobilier : le temps, c’est de l’argent perdu « Le temps, c’est de l’argent », voilà une maxime vraie dans bien des contextes, parmi lesquels celui de l’immobilier bruxellois. Les délais de délivrance des permis d’urbanisme, la lourdeur des procédures liées à leur obtention et les contraintes réglementaires et administratives ralentissent considérablement la mise en œuvre de certains projets… De quelques mois à plusieurs années. Cette torpeur, dommageable pour le promoteur, l’est aussi pour les pouvoirs publics… L e développement de projets immobiliers à Bruxelles est conditionné par de nombreuses règles et coûts indirects : normes d’urbanisme (RRU, taille des logements,…), normes environnementales (dépollution des sols, construction basse énergie…), charges d’urbanisme, taxes et charges diverses, coût élevé de la main d’œuvre… Si un cadre réglementaire contraignant a ses raisons d’être, il suppose, de la part des autorités, cohérence et rationalité dans sa gestion quotidienne. C’est ici que le bât blesse : lenteur des procédures administratives, recours continuels, négociation sans fin, exigences changeantes au gré des formations politiques, situations kafkaïennes nées des contradictions entre communes et Région… ralentissent considérablement les projets d’ampleur. Cette situation, nocive pour le secteur immobilier et pour l’économie dans son ensemble, l’est tout autant pour les pouvoirs publics, puisqu’elle les empêche de répondre à leurs engagements : grossir les recettes publiques, accroître l’offre en logements accessibles, développer des nouveaux quartiers. Moins de revenus pour les pouvoirs publics Chaque projet immobilier, quelle que soit sa nature – logement, commerce, bureaux, parking – génère annuellement des sommes liées à sa fonction et à celle de son exploitant. À titre d’exemple, un projet de 250.000 m², correspondant à un vaste quartier d’environ 1.250 logements, 75.000 m² de bureaux, 25.000 m² de commerce et de l’équipement, génère annuellement plus de 29 millions d’euros en charges et impôts, perçus par l’État Fédéral, la Région et la commune qui accueille le projet. 10 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Lise Nakhlé, BECI L’essentiel des revenus, issus de l’impôt sur les personnes physiques, est encaissé par le Fédéral, qui en reverse une partie à la Région. Notre simulation (voir tableau page suivante) tient compte de 1.875 contribuables (soit 1,5 par logement) ayant un revenu imposable net moyen de 35.000 euros. L’IPP s’élèvera donc à plus de 23 millions d’euros, en tenant compte des additionnels communaux (6 % pour la Ville de Bruxelles, soit 1,3 millions d’euros) et d’agglomération (1 %, soit 216.000 euros). Plus marginale, la taxe régionale sur les ménages, dont la suppression en envisagée (à l’instar des additionnels d’agglomération), génèrerait quant à elle 111.000 euros. Les sommes perçues par la Région et la commune, via taxes et précompte immobilier, sont également loin d’être négligeables : plus de 1,4 millions pour la première, 4 millions pour la seconde. Notons que cette évaluation se base sur les taxes et impôts directs, et ne tient pas compte des taxes sur les loyers, ni des droits d’enregistrement et TVA générés par chaque transaction immobilière. Elle ne tient pas compte non plus de la plus-value générée par l’activité économique de notre nouveau quartier. Sur cette base, un projet qui met dix ans à voir le jour constitue donc un manque à gagner de près de 66 millions d’euros pour les finances régionale et communale. À ces sommes perçues annuellement, il faut ajouter, pour notre nouveau quartier, environs 13,2 millions d’euros perçus une seule fois, en numéraire ou en nature, via les charges d’urbanisme. Dans le cas présent, considérant une zone d’intérêt régional, 30 % des réalisations résidentielles, constituées de logements moyens, sont exemptées de charges. THINK TANK Un projet lent, c’est du logement plus cher Autre problème d’ampleur : la multiplication des charges et l’instabilité administrative se traduisent dans le coût sans cesse croissant de l’immobilier bruxellois neuf, en particulier le logement. Un climat d’incertitude qui influe sur le calcul de risques du promoteur (un projet qui traîne, est un projet qui coûte et qu’il faut donc amortir), lequel se répercute dans le prix de vente du bien… En Région bruxelloise, la classe moyenne en paye les frais, avec les conséquences que l’on sait : elle va voir ailleurs, hors de Bruxelles, où l’achat reste envisageable. Si le secteur immobilier a sa part de responsabilité dans cette escalade des prix, il est certain qu’une gestion plus rapide et plus efficace d’une série d’aspects réglementaires solutionnerait en partie la pénurie, en réduisant la pression sur le secteur résidentiel. Au-delà des aspects administratifs, certains leviers financiers sont également à développer ou à pérenniser. Comme présenté dans notre simulation, une exemption de charges d’urbanisme sur le développement de logement moyen en zone d’intérêt régional constitue un levier important, sans atteindre pour autant aux recettes touchées par la commune. D’autres moyens sont à envisager, en concertation avec les secteurs de l’immobilier et de la construction. Se donner les moyens de ses ambitions Si les chiffres présentés ici ne constituent qu’une estimation, ils attirent l’attention sur la nécessité de cohérence : produire du logement ou de l’activité économique, développer de nouveaux quartiers et épaissir un peu les recettes publiques, c’est se doter des outils qui permettent au secteur immobilier de s’épanouir. Sans se départir d’un cadre réglementaire exigeant, mais en rendant les procédures plus efficaces et mieux en phase avec un contexte qui évoSurface totale Répartition (surface) Surface Surface/logement (avec sur. inutile) Nombre de logements Nombre de revenus imposables** m³ % m² m² # # Revenu net imposable par habitant*** € IPP (taux moyen d’imposition de 33%) € Additionnel IPP (Bxl-Ville=6%) Additionnel agglomération (1%) Total recette IPP Total taxe régionale sur les ménage Revenu cadastral indexé moyen Précompe immobilier Région (1,25%) Additionnels Agglo (7,36%) Additionnels Commune (29,50%) Total précompte immobilier Revenu total de l’impôt € € € lue rapidement. Car soyons réalistes : solutionner le problème du logement à Bruxelles et favoriser l’accès à la propriété des jeunes ménages ne peut se faire uniquement via une multiplication des subsides et la création de logements par les pouvoirs publics. Si ces leviers sont indispensables, ils restent insuffisants au regard des besoins. Une partie de la solution réside donc dans la production résidentielle à l’attention des classes moyennes par le secteur privé, permettant en outre aux opérateurs régionaux du logement d’étendre et de recentrer leur action sur une population plus fragilisée. Rappelons enfin que, si le secteur immobilier se plie aux contraintes urbanistiques, les pouvoirs publics gardent la responsabilité d’une série d’aménités et d’infrastructures qui garantissent l’attractivité des projets : une bonne desserte en transport public, des équipements à la population, des espaces publics agréables… Car exiger du secteur privé des charges propres à couvrir les besoins d’une nouvelle population d’habitants, de travailleurs ou de consommateurs dans un espace donné, c’est s’engager à réaliser dans les délais les infrastructures nécessaires (une nouvelle ligne de tram desservant le quartier, par exemple)… Là aussi, les choses se font parfois attendre, au grand dam du promoteur (qui voit ainsi son projet dévalué), mais surtout de l’utilisateur final – le contribuable. Et entendons-nous bien : 15 ans n’est pas un délai raisonnable… C’est pourquoi la mise en œuvre effective des grandes ambitions urbanistiques de l’actuel gouvernement bruxellois dépendra en grande partie de sa capacité à instaurer, sans tarder, et en collaboration, tant avec le niveau communal que fédéral (sur l’aspect fiscal), un climat propice au développement de nouveaux projets. Mais aussi, et surtout, à tenir ses engagements en matière de délais. ● Simulation perte de recettes fiscales annuelles* – Ville de Bruxelles 250.000 Logement 50% Répartition (surface) 125.000 Surface 100 1.250 1.875 € 35.000 € 11.550 Taxe régionale**** € 693 Total taxe régionale € 116 Taxe communale € € 23.172.188 Taxe sur publicité et enseignes € 111.250 Total taxe communale € € € € €/m² € €/m² €/m² € € 2.400 Revenu cadastral indexé moyen €/m² € 37.500 Précompe immobilier Région € € 276.093,75 Additionnels Agglo € 1.106.250 Additionnels Commune € 1.419.844 Total précompte immobilier €/an € 24.703.281 Revenu total de l’impôt € € € 7,70 € 577.500 € 7,45 € 0 € 55 € 10 € 150 € 558.750 € 400.000 € 45 € 51.563 € 14.063 € 379.629 € 103.535 € € 1.521.094 € 414.844 € € 1.952.285 € 532.441 €/an € 3.088.535 € 932.441 € 0 € €/# € € € € € 0 €/an * Hors taxe sur le revenus des loyers, TVA et enregistrement. Les chiffres présentés sont basés sur des montants perçus dans un projet immobilier similaire sur la Ville de Bruxelles. ** Le nombre de revenus imposables est basé sur l'hypothèse d'1,5 revenus imposables par logement (moyenne entre personnes seules et couples). *** Le revenu net imposable moyen correspond à l'ensemble des revenus nets (c'est à dire la somme des revenus des biens mobiliers et immobiliers, des revenus des capitaux, des revenus professionnels et les revenus divers, moins exemptions), diminué des dépenses déductibles (emprunt hypotécaire, enfant à charge,...). Le revenu proposé est comprable à celui de la classe moyenne supérieure. Le taux moyen d'imposition est calculé sur TaxOnWeb. Sources : SPF Finances ; SPF Economie - Direction générale Statistique. **** La taxe régionale sur le bureau s’élève à 8,19 €/m², mais ne peut excéder 14% de revenu cadastral indexé. ***** Nous considérons ici des équipements d’ intérêt général (école, centre sportif,...), dépendant d’un pouvoir public. Ceux-ci sont également soumis à une série de taxes dont nous ne tenons pas compte ****** Pour mémoire, considérant que ce revenu est perçu quelque soit le lieu de résidence. Une partie des recettes IPP est cependant reversée à la Région par l’Etat Fédéral. Calculs: BECI BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 11 € 120.000 € 80 € 2.400 € 17.670 € 70.800 € 90.870 € 210.870 € 29.935.128 Fédéral****** Rég/Agglo Communes € 21.656.250 € 1.787.765 € 5.491.113 € 0 €/# € 50 % m² Bureaux Commerce Equipement***** 30% 10% 75.000 25.000 Parking 10% 25.000 # 2400
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INTERNATIONAL R&D : l’Europe peut aider les PME ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS La Commission européenne a fixé les priorités collectives de tous les États de l’Union et lancé ces dernières années d’ambitieux programmes-cadres de recherche & développement technologique (PCRDT). Succédant au 7e PCRDT, Horizon 2020 regroupe à la fois la recherche et l’innovation avec pour enjeu la mise sur le marché de solutions innovantes. Toutes les entreprises sont concernées, à commencer par les PME. L e processus de montage et de dépôt d’un projet européen est collaboratif et implique des partenaires d’autres pays de l’UE. C’est certainement l’un des principaux critères de sélection pour obtenir une aide européenne. Malgré les simplifications apportées par Horizon 2020, ce processus reste complexe, long et exigeant. C’est pourquoi les National Contact Points (NCP) aident les entreprises à déposer leur projet. En juin dernier, la Région de Bruxelles-Capitale a signé une convention avec impulse.brussels, le NCP bruxellois, pour structurer l’accompagnement des entreprises bruxelloises. du projet et lui procurent une reconnaissance internationale », explique Tania van Loon, responsable de NCP Brussels chez impulse.brussels. En 2013, 2,1 millions d’euros d’aides ont été obtenus par NCP Brussels pour les PME bruxelloises, soit 50 % du financement demandé. Au cours des six derniers mois, NCP Brussels a déjà déposé 16 dossiers sollicitant quelque 17 millions d’euros d’aides, dont 50 % d’organisations participant pour la première fois à un appel : les first timers. Signe que les petites entreprises bruxelloises ont compris tout l’intérêt d’une aide européenne. 170 millions d’euros pour l’ICT Début 2014, deux nouveaux appels à propositions ont été lancés pour les petites structures. Le Future Internet Public-Private Partnership soutient le développement de nouvelles applications web faisant appel aux technologies open source Fi-Ware. 80 millions d’euros sont disponibles. Et dans le cadre de l’appel à propositions SME Instrument, 90 millions d’euros sont disponibles pour le secteur de l’ICT. Le besoin accru de financement en période de crise a conduit de nombreuses entreprises à solliciter des aides européennes. « Aujourd’hui, ces appels à propositions comptent de plus en plus de participants. En moyenne, en Europe, 20 % des projets sont retenus. Cette popularité et ce taux de réussite pourraient décourager les plus petites entreprises. À tort, parce que les avantages des aides européennes à la recherche pour une PME sont nombreux. Elles sont avant tout un gage de qualité 12 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 En lien avec Enterprise Europe Brussels Enterprise Europe Brussels et NCP Brussels travaillent ensemble dans le but d’aider les entreprises qui participent au programme H2020. Les experts d’Enterprise Europe Brussels aident les acteurs bruxellois à identifier le programme européen de subvention qui correspond le mieux à leur développement stratégique, notamment pour les clusters locaux. Ces experts apporteront leur soutien aux PME au sujet de l’Instrument PME, le nouveau plan/régime de financement dédié aux PME et destiné à soutenir leurs activités d’innovation. L’Instrument PME couvrira le cycle complet de l’innovation, ciblant tous les types de PME innovantes qui montrent une forte ambition de se développer, croître et s’internationaliser (pour plus d’info : Tania Van Loon - tvl@impulse.irisnet. be - + 32 2 422 00 25 ou www.ncpbrussels.be). Rappelons que, pour les financements européens hors recherche et innovation, c’est BECI qui, dans le cadre d’Enterprise Europe Brussels, vous aide à évaluer votre projet, vous soutient et vous informe sur les procédures du programme de financement le mieux adapté à votre projet, en particulier dans les secteurs du transport, des ressources humaines, de l’environnement, des médias créatifs ou des activités hors UE. Vous pouvez rencontrer notre expert pour une consultation (gratuite) sur les sources de financement européen nonR&I, en contactant notre secrétariat : Christine Godts + 32 (0) 2 643 78 02 – cg@beci.be. ● INTERNATIONAL FORMATION AU COMMERCE INTERNATIONAL S’internationaliser grâce aux jeunes Depuis dix ans, les entreprises peuvent faire appel à de jeunes diplômés demandeurs d’emploi, via deux programmes de formation à l’étranger promus par Bruxelles Invest & Export, Cefora et Bruxelles Formation. Dans 70 à 80 % des cas, le processus mène à l’embauche ! David Hainaut M anque de compétences, de moyens humains voire simplement de temps : pour beaucoup d’entreprises, booster l’activité au niveau international reste un luxe. C’est pourquoi, depuis 2004, la Région bruxelloise tente d’aider les entrepreneurs dans leurs démarches à l’étranger. Comment ? En mettant entre autres à leur disposition de jeunes demandeurs d’emploi, ayant suivi un des deux programmes de formation au commerce international existants. Deux formations tout à fait complémentaires. D’une part, le Brussels Young Exporters Program (le BYEP, pour les masters), dispensé en français et néerlandais, permet à des candidats bruxellois de devenir des Export Managers. Et d’autre part, l’Assistant Import-Export (l’AIE, pour les bacheliers, donné cette année en français uniquement), forme des assistants aux Export Managers. Le BYEP est scindé en trois étapes : les participants, qui disposent de bonnes connaissances linguistiques, reçoivent d’abord des cours théoriques durant dix semaines. Ensuite, ils prennent part à un stage d’immersion dans une PME bruxelloise pendant six semaines, afin de découvrir ses produits et tâter ses liens avec l’étranger. Enfin, grâce à une bourse, ils partent en stage à l’étranger pendant deux mois dans les postes occupés par les attachés économiques et commerciaux de la Région de Bruxelles-Capitale. À noter qu’à l’exception de quelques éventuelles requêtes spécifiques, tous les frais de voyage et de séjour sont pris en charge. La formation AIE se divise quant à elle en deux étapes : l’une théorique de trois mois et une autre, de huit semaines, pour un stage au sein d’une entreprise bruxelloise. Bilan de dix ans de formations qui s’inscrivent dans une relation win-win : pas moins de 250 entreprises ont permis à près de 300 candidats d’être formés. Joli succès, puisqu’en moyenne, trois quarts des participants ont dans la foulée trouvé un emploi, la plupart du temps dans l’entreprise où le stage a été effectué. Les autres ? L’expérience leur a presque tous permis de se lancer idéalement sur le marché de l’emploi. « Je le referais sans hésiter ! » Candidat l’année dernière, Steven De Volder illustre à merveille l’utilité d’une formation BYEP. Au terme de ses études en sciences commerciales, ce jeune homme de 27 ans, en quête d’un travail, s’est retrouvé en stage chez Vanparys, une société d’une quarantaine de personnes, spécialisée dans les dragées au chocolat. « Après la formation Luc Van der Rasieren : « Le stage de Steven s’est terminé en juillet ; en août, nous l’avons engagé ! » théorique de deux mois et demi, j’ai travaillé un gros mois à Bruxelles chez eux, histoire de bien connaître leurs produits. Ce fut très enrichissant. Ensuite, je suis allé à Paris effectuer une étude de marché, car la société souhaitait introduire une nouvelle gamme de produits dans les grands magasins français. Sur place, j’étais soutenu, c’était motivant. » Une expérience pour le moins concluante puisque son maître de stage, Luc Van der Rasieren, l’a engagé un mois plus tard ! « Après avoir rencontré Steven via Bruxelles Invest & Export, nous lui avons fait part de nos envies à l’étranger et je suis allé le voir plusieurs fois à Paris. Le succès fut tel que franchement, si j’avais l’occasion de le refaire, je le referais sans la moindre hésitation! » Un potentiel qui peut se développer En France, l’attaché économique et commercial de Bruxelles Invest & Export à l’ambassade de Belgique à Paris, Marc Loos, accompagne et supervise les stagiaires en leur fournissant des contacts et en prodiguant de précieux conseils : « Tout au long de leur séjour en France, les stagiaires nous rendent compte de leur activité et nous, en échange, nous les aiguillons. » Et même si, sur les plans géographique et linguistique, notre voisin reste un marché essentiel et potentiellement attractif, Marc Loos rappelle que « 70 % de nos clients bruxellois n’ont jamais exporté dans l’Hexagone ! ». Que ce soit en France ou ailleurs, tout entrepreneur pourra aisément imaginer l’atout que ces formations représentent. ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 13 R.A.
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Un pôle médias à Reyers… en 2022 ? OFFICE L’ambitieux projet de « pôle médias » apparaît sur papier comme le plus avancé et concret des futurs « pôles de développement » ou « pôles de compétitivité », selon les termes utilisés par les gouvernements bruxellois successifs. Mais la patience reste de mise. Petit état des lieux. Olivier Fabes R appelez-vous juillet 2014 : l’une des originalités de la toute fraîche déclaration de politique régionale était la volonté affichée de développer des « pôles de compétitivité », à l’instar de ce qui se fait depuis des années en Wallonie (et en France auparavant). L’idée est d’associer un territoire spécifique à un secteur porteur de développement économique et donc d’emplois : les métiers de bouche dans le quartier du Ceria ; l’image, la communication et les médias sur le site Reyers ; la logistique et le commerce de gros en fruits et légumes à Schaerbeek formation ; la connaissance et le numérique sur l’axe Reyers-Général Jacques. L’ambition se superpose d’ailleurs en partie avec celle des 7 pôles de développement prioritaires du gouvernement précédent. Reyers et Schaerbeek Formation étaient déjà des priorités du projet de Plan Régional de Développement Durable (PRDD) tel que présenté en septembre 2013 par le Ministre-Président Vervoort. Pas mal d’inconnues Depuis l’annonce des « pôles de compétitivité », peu d’éléments concrets ont filtré autour des quatre dossiers concernés. L’avenir du pôle logistique à Bruxelles Formation est suspendu à la mise à disposition de terrains détenus par Infrabel. On évoque l’horizon 2020. Du côté d’Etterbeek et du « pôle de la connaissance et du numérique » Arsenal-VUB-ULB, on sait juste que le CIRB (Centre Informatique de la Région Bruxelloise) s’est vu confier une mission de coordination. Un pôle qui, dixit le gouvernement, doit « faire de Bruxelles une ‘smart city’. » Par ailleurs, des tractations seraient en cours, impliquant l’ULB-VUB, pour le rachat et la réhabilitation des casernes (qui seront complètement vidées d’ici 2017), de l’autre côté du boulevard Général Jacques. Certains politiques locaux 14 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 rêvent déjà d’une « cité internationale universitaire ». Il y a encore du chemin. Les terrains des casernes appartiennent à la Régie des Bâtiments, au fédéral donc… Finalement, le futur pôle médias à Reyers apparaît comme le projet le plus structuré a l’heure actuelle, et celui en tous cas dont les grandes étapes semblent les mieux balisées. Ce futur pôle s’articule autour de deux axes : une stratégie de développement économique sectoriel de l’ensemble du quartier (grosso modo de la Chaussée de Louvain à la E40) et un projet urbain sur le site RTBF-VRT, le second étant la figure de proue de l’ensemble du nouveau quartier Reyers en préparation. Son ambition est de profiter de la démolition des bâtiments actuels de la RTBF et de la VRT, et de la construction de sièges flambants neufs à l’arrière du site actuel pour rénover tout le quartier et lui donner une identité propre, articulée autour des médias. RTL Belgium et BeTV se trouvent également déjà dans la zone. L’ADT a également introduit une demande de financement Feder en vue de mettre en place une stratégie de soutien économique à ces filières sur le quartier Reyers. La première pièce du puzzle de ce pôle médias, dont dépendent toutes les autres, sera le chantier des nouveaux sièges de la RTBF et de la VRT. L’été dernier, les télévisions publiques, en collaboration avec la Région et la commune de Schaerbeek, ont désigné l’équipe internationale d’architectes et urbanistes chargée de concevoir le futur site Reyers (également appelé Cité des Médias). L’équipe doit concevoir un « master plan » d’ici juillet 2016. Celui-ci, sur un potentiel de développement de maximum 450.000 m², intégrera, outre les sièges des télévisions TOPIC publiques, environ 250.000 m² de logements, les infrastructures nécessaires à ce nouveau quartier (crèches, écoles, etc.) et l’aménagement d’un parc d’envergure régionale. La programmation urbaine prévoit l’arrivée de quelque 6.000 nouveaux habitants. 10% pour des entreprises médias Comme nous l’explique Ann De Cannière, chef de projet « Mediapark Brussels » à l’ADT (Agence de Développement Territorial), environ 10 % des surfaces constructibles sur le site RTBF-VRT (on ne parle pas ici du pôle « étendu » de la Chaussée de Louvain à Colonel Bourg) seront réservés à des entreprises médias de tous types. Un des objectifs du pôle est de favoriser les synergies et l’incubation de sociétés innovantes, à travers notamment des capacités de formation et de recherche. C’est pourquoi des contacts ont déjà été pris avec des hautes écoles spécialisées dans les médias, afin d’anticiper leurs besoins éventuels. Il n’y a pas encore d’engagements de déménagements à ce stade mais bien « un intérêt manifeste ». Pour attirer les forces vives, il apparaît également essentiel qu’une partie du volet « infrastructure » intègre des équipements dédiés à la fonction médiatique : studio de tournage, salle de spectacle, cinémas, etc. Un « master plan » pour assurer la cohérence du tout est en cours de développement sous la houlette de l’ADT. Il devra être approuvé avant juillet 2016. Compte tenu du fait que la construction des nouveaux sièges de la RTBF-VRT est étalée de 2017 à 2019, que le déménagement est prévu en 2020 et la démolition entre 2020-2022, le chantier relatif aux nouveaux logements, commerces et bureaux devrait au plus tôt démarrer en 2022, sauf si certains travaux peuvent déjà être menés en parallèle. Parallèlement, d’autres projets de développement immobiliers mixtes (logements et bureaux) pourraient se Le « pôle de développement Reyers » s’étend entre la E40, la Chaussée de Louvain et la rue Colonel Bourg. concrétiser dans les rues avoisinantes. Une demande de permis a notamment été déposée pour le réaménagement de l’ilot Vlan (vers le contrôle technique). Un autre projet urbain dans la même zone concerne « Parkway », le long de la E40. L’ADT dispose de huit mois pour rédiger le « master plan » qui définit les grandes orientations de cette zone. Gérer la dynamique Le succès du futur pôle de compétitivité médias dépendra largement de sa capacité d’innovation dans un secteur qui évolue très rapidement. Dès lors, vu l’ampleur du chantier et son étalement dans le temps, l’un des défis majeurs sera sans doute de synchroniser l’espace-temps de l’action politique et celui de la réalité des entreprises du secteur, potentiellement intéressées de se renforcer en se rapprochant physiquement. Dit simplement : tenir les promesses et les échéances. Pour espérer initier, amplifier et entretenir une dynamique. 2022, c’est déjà après-demain … ● Rue Neerveldstraat 109 1200 Bruxelles-Brussel Tel 0032 (0)2 761 20 20 Fax 0032 (0)2 771 68 70 www.giroflex.com Contact : Nancy Debecker Tel : 0032 (0)475 42 94 92 Mail : nancy.debecker@giroflex.be © Buur-Stratec
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Déjà, à l’époque, les préoccupations étaient de deux ordres : améliorer le marché secondaire des bureaux et prévoir des immeubles neufs transformables en d’autres fonctions. Sur le terrain, les conversions ne se sont cependant multipliées que depuis 2005, pour atteindre 500 000 m² : l’équivalent d’une année de production de logements dans la Région. fonctionnelle des immeubles et des quartiers. En effet, les réglementations urbanistiques de 1962, 1970 et 1991, et même le PRAS, étaient organisés sur un principe d’aménagement du territoire en zones d’affectation, les zones mixtes étant une catégorie parmi d’autres et non la règle. Or, si l’insertion de bureaux dans des quartiers résidentiels reste délicate, introduire des fonctions diversifiées dans les quartiers administratifs devient de plus en plus fréquent. L’habitat n’est pas la seule fonction concernée : quatre grandes surfaces bancaires totalisant 3 000 m² ont été transformées en librairie avenue des Arts ; d’autres rez-de-chaussée en centres de fitness dans les quartiers européen et Louise. Enfin, la création d’écoles dans d’anciens bureaux devient courante : École des Arts de Saint-Luc dans d’anciens bureaux de l’Administration des Finances, nouvelle école secondaire « De l’autre côté de l’école » dans un immeuble des années 90 à Auderghem, etc. Un exemple récent de reconversion : les anciens bâtiments Solvay, à Ixelles. Jusqu’en 2013, ces transformations avaient surtout concerné des immeubles des années 60, localisés en centre-ville et dans le quartier Louise, mais le processus s’étend maintenant aux quartiers de bureaux de la deuxième couronne, comme la chaussée de La Hulpe et le boulevard du Souverain. Par contre, l’objectif de construire de nouveaux immeubles plus flexibles n’a pas été atteint : depuis 1996, trois millions de m² de bureaux ont été construits, soit environ 250 immeubles, mais seuls deux ou trois d’entre eux ont prévu des changements d’usage. L’ampleur des transformations réalisées à Bruxelles s’explique par la conjonction de deux facteurs : l’excédent de bureaux et un déficit de production de logements. D’autres villes ont été confrontées au même phénomène, et les mutations fonctionnelles y sont devenues assez courantes : Londres et New York notamment, au point que la City of London envisage de prendre des mesures pour freiner ces conversions. La transformation a aussi coïncidé avec un changement des mentalités et des objectifs dans le domaine de la mixité 1. Sources : Bruxelles, ses bureaux ses employés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. 2009 (collectif) Bureaux du passé, habitants du présent, Ch. Lasserre & al. Bruxelles 2013 Observatoires des bureaux de la Région d eBruxelles capitale La transformation des bureaux en logements, CLI, 1996 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 17 Au profit de l’emploi ? On peut aussi se demander comment ces transformations cohabitent avec le maintien, voire la croissance des fonctions économiques à Bruxelles. Jusqu’ici, les nouvelles fonctions ne chassent pas les bureaux mais remplissent des espaces vides, tandis qu’il reste suffisamment de bureaux vides à Bruxelles pour réaliser encore pas mal de transformations tout en accueillant les entreprises qui le souhaitent. Ceci dit, trop de bureaux inadaptés ou trop vite obsolètes ont été construits à Bruxelles depuis 40 ans. Les mutations fonctionnelles ont permis de résorber une partie de cet excédent, mais l’obsolescence concerne aussi des immeubles non encore amortis, car les nouveaux bureaux ne sont pas occupés par des fonctions économiques nouvelles ou de nouveaux emplois, mais par des organismes existants quittant des immeubles plus anciens. Même si nous n’en sommes pas encore là, il serait préoccupant pour l’avenir économique de Bruxelles que tous les immeubles de bureaux de plus de dix ans soient transformés en résidences-services ou maisons de retraite. Comment au contraire, en utilisant ce potentiel, l’orienter vers la création de nouveaux emplois ? ● Christian Lasserre (chl@cli.be), juriste et économiste, dirige actuellement l’Executive Master en Immobilier de l’Université Saint-Louis-Bruxelles, ainsi que le bureau d’études C.L.I. S.A. spécialisé en analyses immobilières. R.A.
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TOPIC OFFICE Befimmo, moteur de qualité des immeubles de bureaux à Bruxelles La société immobilière réglementée publique (SIR publique) Befimmo, solide représentant bruxellois au sein du Bel 20, est un acteur important de la modernisation et de l’assainissement du marché bruxellois des immeubles de bureaux, en misant sur un portefeuille immobilier de qualité, marqué du sceau du développement durable. R.D. B asée à Auderghem, Befimmo est l’un des plus importants acteurs dans l’immobilier de bureaux en Belgique. Au 30 juin 2014, sa capitalisation boursière est de 1,2 milliard d’euros. D’une valeur de plus de 2,2 milliards, son portefeuille comprend une centaine d’immeubles de bureaux pour une surface globale de plus de 920.000 m², situés surtout à Bruxelles, dans les autres grandes villes belges (Liège et Anvers principalement) et à Luxembourg. Le taux d’occupation de son portefeuille immobilier atteint un pourcentage remarquable de près de 95 %. Coté sur Euronext Brussels, Befimmo est une valeur financière solide qui a réussi à réduire son endettement relatif tout en améliorant ses ratios bilantaires. Son résultat net par action s’élevait pour l’année 2013 à 3,97 euros. Cela permet à Befimmo d’offrir à ses actionnaires un dividende à un niveau de rendement en adéquation avec son profil de risque. « Sa bonne santé sur un marché bruxellois de l’immobilier pourtant toujours difficile, même si en phase d’assainissement, Befimmo la doit à une programme d’investissements constants pour améliorer les performances qualitatives et techniques des bureaux, en particulier au niveau des performances énergétiques », affirme Benoît De Blieck, administrateur délégué de Befimmo. Les exemples d’investissements emblématiques à Bruxelles ne manquent pas. Befimmo est ainsi la propriétaire depuis 2013 de la Blue Tower, véritable « landmark » de l’avenue Louise, à la pointe mondiale en matière de confort et de fonctionnalité. Benoît De Blieck La SIR s’est impliquée dans d’importants chantiers de rénovation : celle de l’immeuble Science-Montoyer (5.379 m²), situé au quartier Léopold de Bruxelles, pour un budget de 10 millions d’euros, entamée en 2010. En mai 2012, Fedimmo (filiale de Befimmo) a accueilli le Parlement Européen dans l’immeuble Science-Montoyer pour une durée ferme de 21 ans. 18 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 En 2012 également, Befimmo a achevé son programme de rénovation de l’immeuble Central Gate (32.500 m²) situé face à la Gare Centrale. Ce programme portait sur la réfection des façades et des toitures, le réaménagement des parkings, des patios et des circulations internes, et plus généralement sur la rénovation des surfaces communes de l’immeuble. Montant global des investissements dans cet immeuble : 26 millions d’euros. La performance énergétique du Central Gate a été considérablement améliorée, notamment par le remplacement des châssis simple vitrage par des châssis double vitrage en aluminium haute performance. Les isolations de toitures ont également été revues et améliorées. Certaines toitures plates ont été végétalisées tandis que, sur d’autres parties, des panneaux photovoltaïques ont été placés. Un système de récupération d’eau de pluie a été installé et permet d’alimenter une partie des sanitaires. On pourrait citer de nombreux autres exemples de rénovations intégrant les standards les plus exigeants sur le plan énergétique et environnemental, notamment la certification BREEAM. 12 priorités RSE « L’engagement de l’entreprise envers le développement durable ne se traduit pas uniquement sur le terrain environnemental », souligne Émilie Delacroix, Corporate Social Responsibility Manager. Considérant la responsabilité sociétale comme un axe stratégique, Befimmo a réalisé fin 2013 une « matrice de matérialité », par laquelle elle a identifié et hiérarchisé 12 priorités environnementales, économiques et sociales. Celles-ci sont regroupées en 4 grandes thématiques : l’environnement, l’équipe, les locataires et la gouvernance. « Y figurent notamment des actions concrètes en matière de formation continue des collaborateurs, des démarches pour sensibiliser nos propres locataires à la responsabilité sociétale ou encore des efforts supplémentaires de transparence vers les différentes parties prenantes », précise encore Mme Delacroix, qui s’enorgueillit du prix récemment remporté par Befimmo pour le meilleur rapport belge de développement durable. ● R.A. 2015 Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes Un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles Une institution administration, école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... Une ville ou une commune Une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoirfaire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 3 juin 2015. Envoyez vos dossiers pour le 1er Information et inscription : Nathalie Nicosia +32 (0)4 221 58 68 avril 2015 www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE P R E M I E R PARTENAIRE
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OFFICE Quels accès à Bruxelles ? Le problème de la mobilité dans et autour de la Région est plus belge que bruxellois : il peut être défini en termes d’accessibilité à la fonction économique de la métropole. La navette est la principale problématique de mobilité d’un espace économique qui ne se limite pas à la seule capitale, ce qui indique que la Région bruxelloise ne pourra le résoudre seule. Mais, si des initiatives intéressantes voient le jour, toutes les bonnes volontés ne sont pas au rendez-vous... Didier Dekeyser La SNCB ne roule pas pour Bruxelles En 2013, Rudi Vervoort nous déclarait que le projet de son gouvernement était de redynamiser 80 % des petites gares bruxelloises pour 2018 ; fin 2014, les premiers trains supplémentaires devaient déjà être en service, selon un engagement de la SNCB. Mais celle-ci n’est visiblement plus – si elle l’a jamais été — dans cette logique de rentabilité globale et sociétale qui profiterait à Bruxelles. Elle s’oppose même à ce projet en évoquant la notion de rentabilité par ligne, voire par trajet. C’est un tel calcul d’apothicaire qui scelle, notamment, le sort de la ligne 26 (voir encadré). Un gruyère à tunnels pour une traversée rapide et le dépôt, au passage, des navetteurs dans les grandes gares, mais pas plus : voilà la vision de Bruxelles par la SNCB. Car son rôle, comme le déclarait en son temps son ancien patron Marc Descheemaecker, « n’est pas de faire le taxi » mais de transporter d’une gare à l’autre1 . Faire le taxi, c’est pour la STIB2 . Derrière cette mauvaise boutade, la SNCB entérine un partage des rôles, là où usagers et bénéficiaires - dont tous les acteurs de notre prospérité économique - attendent coordination et collaboration. Plutôt interpellant lorsque l’on sait qu’il y a 27 gares SNCB et un réseau de voies ferrées sous-exploité sur notre territoire : on peut s’interroger sur le sens d’un service public lorsque l’investissement de la collectivité qui l’a fait naître ne sert plus la collectivité... On peut également se demander si la SNCB, entreprise en principe nationale, ne partage pas la vision de partis politiques qui Nouveau nœud de communication, la gare de l’Ouest offre un beau potentiel qui tarde à se développer. ne reconnaissent à Bruxelles qu’un rôle purement utilitaire, car certains de ses projets contrecarrent allègrement les projets d’aménagement du territoire proposés par le gouvernement bruxellois, comme c’est le cas pour les zones de la gare du Midi et de la gare de l’Ouest. Gare du Midi et Gare de l’Ouest Charles Picqué nous confiait récemment, à propos du quartier de la gare du Midi : « La réduction de l’enveloppe SNCB peut inquiéter. Pourquoi ? Parce que la SNCB est propriétaire de terrains aux alentours de la gare sur la plus-value desquels elle pourrait être tentée de spéculer pour payer le ferroviaire. Or un urbanisme du rendement passe par du bureau. Ce n’est évidemment pas ce que la Région souhaite. » 1. Pourtant, la SNCB était prête à faire le taxi en créant une ceinture ferroviaire autour de Bruxelles qui aurait fait converger les lignes vers Zaventem. Voir Le Soir, 19 avril 2013. 2. Si l’on sait que la STIB effectue déjà plus de transports sur son seul territoire (1 million par jour!) que la SNCB à l’échelle nationale et que ses lignes sont presque à saturation, la phrase paraît encore plus déplacée. 20 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 © ADT-ATO Ligne 26 : un seul train par heure entre Uccle et Haren La ligne 26 fut, en son temps, la ligne test du RER : TOPIC elle permet de traverser Bruxelles en moins de 20 minutes ! En voiture, par contre, comptez une bonne heure pour rejoindre Haren en partant d’Uccle, dans le meilleur des cas. Mais la SNCB n’a cure de mobilité intelligente lorsqu’elle concerne Bruxelles, et la ligne 26 en est l’exemple emblématique : hier encore, deux trains par heure se rendaient vers le quartier européen et deux autres vers le nord ; depuis le 14 décembre, il n’y a plus qu’un train par heure vers le nord mais trois vers la gare du Quartier Léopold. Pour la rentabilité de la SNCB, via sa stratégie de développement des liaisons entre grandes gares, c’est intéressant (à court terme du moins) ; pour ceux qui traversent la ville pour se rendre dans leur entreprise à Evere, Schaerbeek, Delta, Montgommery-Mérode, Vilvorde ou Haren, c’est un problème ; pour la mobilité intra-régionale, c’est une régression. Pour la SNCB, par contre, implanter des bureaux à cet endroit est une opération spéculative double, car la présence de bureaux à proximité immédiate de sa gare déroule aussi la perspective de transporter plus de gens sur des lignes existantes. Ces mini-zones d’emploi autour des gares ne sont pas une mauvaise idée en soi. En effet, la mobilité y est acquise ; mais de tels projets contredisent la politique d’aménagement du territoire que privilégie le gouvernement bruxellois, à savoir la mixité de fonctions dans les quartiers pour soutenir un développement global de la Région. La gare de l’Ouest est dans le même cas de figure. Ses 13 ha de Zone d’Intérêt Régional, inscrite en tant que telle au PRD depuis 2002 et reprise également dans le Plan de Développement International dont s’est dotée la Région, figurent toujours dans la liste des 10 zones stratégiques repérées par le Gouvernement bruxellois. Mais on n’en entend plus parler ! Un schéma directeur avait pourtant été élaboré par les différents acteurs concernés par l’avenir du site (la Région bruxelloise, la commune de Molenbeek et la SNCB qui en est propriétaire), avec du logement, des espaces réservés aux activités productives, des commerces, des équipements d’intérêt collectif, un espace vert, des bureaux, etc. Un vrai quartier de ville donc. Aujourd’hui, l’acteur ferroviaire semble privilégier une occupation exclusive de ses terrains par du bureau, renouant ainsi avec sa vision utilitariste de la capitale, lieu d’emploi où les travailleurs débarquent le matin du train, font quelques mètres pour rejoindre leur lieu de travail puis repartent le soir aussi vite qu’ils sont venus. Stratégie initialement pensée ou opportunisme de spéculateur ? Le résultat est le même et, si la gare de l’Ouest a perdu aujourd’hui ses galons dans la hiérarchie des zones bruxelloises à réaffecter, c’est que l’on s’attend à ce que le traitement du dossier traîne en longueur. Dommage pour une infrastructure mobilité exemplaire (4 lignes de métro, 2 lignes de tram, 1 ligne de bus STIB, 5 lignes De Lijn, 1 ligne RER et le projet d’un parking de transit) qui devrait donc demeurer longtemps sous-exploitée… STIB et De Lijn unis dans le Top Noordrand Le secteur privé est demandeur d’une meilleure mobilité interrégionale. Celle-ci ne pourra passer que par la création ou l’extension d’infrastructures de transport public et l’exploitation de nouvelles lignes. Or, jusqu’à ce jour, la collaboration « transfrontalière » entre les divers acteurs des transports publics régionaux était méfiante et limitée. Sous la pression du monde économique, le projet Top Noordrand a vu récemment le jour afin d’apporter des réponses concrètes au développement et à l’aménagement du Nord de Bruxelles, zone prise dans son acceptation métropolitaine, c’est à dire positionnée à cheval sur les territoires des Régions bruxelloise et flamande3 . Le constat de départ : De Lijn prévoit de déployer trois lignes de « sneltrams » vers et autour de Bruxelles, à l’horizon 2020. 3. Il s’agit de la zone entre Van Praet – Heysel – Vilvorde – Aéroport – Nossegem - Marcel Thiry – Diamant et Josaphat BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 21 cette zone économique de première importance, située dans l’orbe de l’aéroport national, absorbe une grande partie de la migration hors de Bruxelles vers la Flandre et constitue un bassin d’emploi très riche. Pourtant, un tiers des bureaux demeurent inoccupés dans l’aire aéroportuaire et de nombreux emplois y restent vacants ; emplois qui pourraient être occupés des Bruxellois s’il n’y avait, notamment, l’obstacle de la mobilité. Aujourd’hui, les acteurs du transport public s’impliquent dans ce programme de développement territorial et se fixent des objectifs à court et moyen terme. Ils mettent aussi leurs expertises respectives à disposition des pouvoirs publics pour les éclairer sur ce qui est possible ou souhaitable en termes de desserte et ce qui ne l’est pas. Selon l’avis de la STIB, les discussions actuelles sont encourageantes car se dessine, enfin, une vision commune du développement du territoire métropolitain. Notons que la STIB et De Lijn collaborent déjà étroitement dans la réalisation du projet Brabantnet qui doit déployer des lignes de tram interrégionales dès 2020 et que le gouvernement bruxellois a inclus dans sa déclaration gouvernementale le souhait de prolonger des lignes de la STIB en périphérie. Encourageant donc. ● © De Lijn
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Un aspect des nouveaux bureaux d’Axa, en centre-ville. Quand l’employé devient régisseur OFFICE Nous avons rendu visite à des entreprises qui viennent de déménager (Axa et Sodexo). Ou qui s’y préparent (Deloitte). Les convergences ? Plus de mobilité, des bureaux impeccables, le mode de travail selon l’activité, des cellules pour les conversations privées, le recours à la couleur et des coins sympas. Le pragmatisme froid a fait son temps, c’est évident ! Peter Van Dyck L e bâtiment Marnix, au cœur de Bruxelles. Nous voici à People Square, la Place du Village pour les initiés. Cette oasis de tranquillité au premier étage des nouveaux bureaux Axa est le point de ralliement de ceux qui viennent de déménager. Elly Swalens, program manager du département RH, nous y accueille. Elle supervise le « processus de transformation ». Le déménagement en est une facette : « La technologie ouvre de nouvelles perspectives. Les problèmes de mobilité incitent à l’alternative. Et notre personnel se décline à présent en cinq générations aux besoins divers. Bref, il faut s’adapter. » Indépendance de temps et de lieu L’échéance 2017 de tous les baux des bâtiments Axa a fait réfléchir à une nouvelle approche. Un millier de collaborateurs ont déjà quitté la rue Belliard et le quartier général de Watermael-Boitsfort pour rejoindre le nouveau site, bien mieux desservi par les transports en commun. Les 2.000 autres rejoindront le bâtiment Trône (en face de Marnix) d’ici 2017. À la migration vers le centre-ville s’ajoutent les New Ways of Working (NWoW). Les collaborateurs d’Axa fonctionnent dans un environnement numérique et connecté. Le nombre de postes de travail au mètre carré est réduit, dans les nouveaux bâtiments. Le personnel doit pouvoir travailler indépendamment du temps et du lieu ; l’employeur encourage donc le télétravail. Ceux qui le peuvent ont le droit de travailler à la maison, mais doivent être au bureau au moins deux jours par semaine pour la coordination de l’équipe. Plus personne n’a son propre bureau, à l’exception de quelques fonctions techniques, dont les graphistes. On choisit son lieu de travail en fonction de l’activité. Activity based working, disent les Anglais. 22 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Comme le disait Disney Au centre de chaque étage, la Heart Zone : machine à café, frigo et sièges confortables. Les équipes ont pris l’habitude d’y entamer la journée autour d’un café. Trois types de zones aux alentours : les quiet zones (silence obligatoire, Selon Hilde Eygemans, Sodexo a opté pour « the best of both worlds ». R.A. R.A. Le lieu de travail se fait domicile (et vice versa) TOPIC Les bureaux paysagers étaient très en vogue ces dernières décennies. La crise économique a renforcé encore la quête d’efficacité. Mais on a constaté plus récemment que de tels espaces ouverts entravaient les tâches nécessitant de la concentration. Les problèmes acoustiques et les nuisances sonores nécessitaient des solutions. « D’où la tendance à la diversification », déclare Daniel Thieren, expert et consultant auprès de l’agence immobilière DTZ. « Avec la crise qui se termine, de nombreuses entreprises se font plus attentives à leur personnel. Les employeurs comprennent qu’ils ne pourront fidéliser les meilleurs éléments qu’en leur assurant des conditions de travail de bonne qualité. Ils proposent donc le télétravail : le travail qui se rend à domicile. Mais l’inverse existe aussi : le domicile reconstitué sur le lieu de travail. Si vous avez, chez vous, l’habitude de lire vos mails sur le divan, pourquoi ne serait-ce pas possible au bureau ? Cette tendance a déjà donné le jour à du mobilier de bureau qui frôle l’utopique. Les ‘bubbles’ ont démontré leur utilité pour des conversations privées. Des cuisines confortables avec de petites tables et chaises qui peuvent aussi servir pour des réunions ont fait leur apparition parce qu’elles sont plus relax que des salles de réunion officielles. Par contre, le ‘cocoon container’, où vous pouvez piquer un roupillon d’un quart d’heure (une bonne idée en soi) reste difficile à accepter. Ce sont pourtant les idées un peu dingues qui conduisent à l’innovation. » on se tait), les semi-concentration zones et les collaboration zones. La moquette se veut signalétique : plus la couleur est vive, plus la zone est destinée à la collaboration. Une conversation (téléphonique) sans être dérangé ? Utilisez donc une des nombreuses bubbles. Les salles de réunion sont plus nombreuses et leur réservation facultative. Un programme Outlook les gère. Un écran sur la porte permet d’indiquer la durée d’utilisation du local. « Le collaborateur devient régisseur de sa vie et de son travail, mais le client reste prioritaire », explique Elly Swalens. « Les membres de l’équipe sont censés se mettre d’accord de façon efficace. Cette démarche nécessite bien sûr une culture de la confiance et du feed-back. » Chaque collaborateur dispose d’un ordinateur portable et d’un casque d’écoute. Le système Lync permet d’appeler, de chatter et de vérifier la disponibilité des collègues. Parmi les autres modes de collaboration virtuelle, citons les softphones et les caméras 360° (qui se braquent automatiquement sur la personne qui parle durant une réunion). Les bureaux n’ont plus rien à voir avec Watermael-Boitsfort. Un groupe de travail constitué de collaborateurs de tous les départements s’est penché sur l’aménagement intérieur. Des représentants du personnel ont testé bien à l’avance une série de meubles et de sièges de bureau. Les bureaux respirent l’espace, sans être froids ni austères. Les limites des diverses zones se fondent les unes dans les autres. Dans un coin, une table ronde entourée de chaises de multiples couleurs et d’une cloison en bois qui intègre un banc. Des éléments acoustiques absorbent le bruit. Un peu plus loin, un baby-foot invite à la détente et aux rencontres informelles. Chaque étage du bâtiment Marnix a sa couleur et son thème (people, protection, prevention, diversity, climate, research, longevity et culture), rehaussé d’une citation. La Place du Village regroupe toutes les couleurs dans un arcen-ciel. Son thème people s’illustre de ces mots de Walt Disney : « You can design and create, and build the most wonderful place in the world. But it takes people to make the dream a reality ». Au même étage, la Marnix Lounge accueille l’executive committee. Tous les thèmes se sont donné rendez-vous sur un mur. L’ascenseur nous amène au troisième étage orange, où nous découvrons la dynamic room, équipée d’une caméra et d’un grand écran. On peut s’y connecter depuis son domicile pour une brève réunion quotidienne. Des Belges célèbres Sodexo occupe depuis la fin décembre son nouveau siège à l’avenue de la Plaine, à proximité de l’ULB. Et revoici le principe des thèmes, dans ce bâtiment flambant neuf, mais cette fois en rapport avec des Belges célèbres. À l’étage de la musique, les salles de réunion répondent aux noms d’Adolphe Sax, Jacques Brel, Stromae et Toots Thielemans. L’étage des sports met à l’honneur Kim Clijsters, Tia Hellebaut et Eddy Merckx. À l’étage de la mode, on retrouve les noms de Martin Margiela, Diane von Fürstenberg et Dirk Bikkembergs. Et à celui du cinéma, vous croiserez les noms de Jean-Claude Van Damme, Audrey Hepburn et Cécile de France. La décoration d’intérieur met l’accent sur la marque Sodexo et l’expérience qu’elle évoque. Les trois cages d’escalier sont peintes aux couleurs Sodexo (rouge, bleu, blanc et gris) et arborent des messages ludiques du style « mind your step, not your phone ». Ce nouveau bâtiment bruxellois est érigé en exemple pour les autres sites Sodexo dans le monde (85 pays en tout). Ici encore, tout est régi par le NWoW. Caroline Botteman, manager RH, et Marceau Ghesquière, project manager, ont tout préparé pendant un an et demi. Des casiers verrouillables destinés aux effets personnels garantissent le respect du clean desk. Le travail à domicile est encouragé. Les collaborateurs font un usage intensif de nouveaux moyens de communication tels que le softphone, Lync et le videoconferencing. La consommation de papier a diminué radicalement. L’entreprise encourage des solutions alternatives pour les navetteurs. Sodexo supprime les bureaux fixes, même si chaque département reçoit un espace de travail bien défini. Le personnel choisit sa place en fonction des tâches à effectuer : BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 23
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TOPIC « Nos salles de réunion sont encore très classiques », admet Mylène Peemans, Facilities Director. « Après notre déménagement vers l’aéroport à la fin 2016, nous aurons des salles de réunion nettement plus novatrices, comme c’est déjà le cas dans nos bureaux d’Anvers : une décoration à la mode, des formules de réunion formelles et informelles, des équipements et des possibilités de présentation à la pointe de la technologie. » Une déclinaison du concept Greenhouse, chez Deloitte. un cockpit (1 à 2 personnes), un cocoon (2 à 4 personnes), une salle de réunion ou une creative room (pour les brainstormings et les projets de longue haleine). La lumière du jour à foison L’entreprise privilégie une structure transparente et ouverte qui facilite les synergies entre départements. De nombreux murs de partition ont été démolis. « Les grandes surfaces vitrées, l’agencement judicieux des espaces de travail, les armoires basses et les murs réduits au minimum nous inondent de lumière du jour », explique Hilde Eygemans, vice-présidente en charge de la communication et membre du comité directeur du projet de déménagement Happy Move. Espace ouvert ou convivialité ? Sodexo opte pour « the best of both worlds », selon Hilde Eygemans. « L’aménagement peut sembler un peu austère au premier abord, mais le recours à de nombreux éléments en bois, à des couleurs et à des divans fait que l’on s’y sent chez soi. La même convivialité nous attend dans les coins cafétéria spacieux et dans le restaurant, bien sympathique. » Les contributions du personnel ont été très appréciées. Les collaborateurs sont intervenus dans le choix des types de sièges et de revêtements de sol. Ils ont choisi les noms des salles de réunion. Le personnel peut participer bénévolement à quelques initiatives de développement durable au printemps 2015 : l’apparition de ruches sur le toit et l’aménagement d’un potager bio. L’entretien devrait en être confié à quelques collaborateurs. Le concept de Greenhouse Deloitte fait intervenir le branding dans l’aspect de ses immeubles de bureaux. Le site bruxellois a remanié ses espaces de réunion à la demande de la maison-mère DTTL. Comme partout dans le monde, ces espaces véhiculent à présent le concept de Greenhouse au travers des couleurs verte, blanche et noire. Deloitte Belgium a aussi rénové sa business unit consulting en 2011. La transformation s’aligne sur les mêmes principes que dans les deux entreprises déjà citées : pas de bureaux fixes pour les partenaires, une politique du clean desk, l’organisation en fonction des activités, une multitude de bubbles et de petites salles de réunion, des lieux de travail silencieux (bibliothèque), l’attention portée à l’accessibilité et la mobilité (ceux qui le souhaitent peuvent louer un vélo pliable de l’entreprise). 24 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Le grand déménagement est en gestation. Deloitte implique dans chaque projet de restyling un groupe de travail comprenant des collaborateurs de tous niveaux, ainsi que des experts. Mylène Peemans : « L’aménagement de nos bureaux résulte toujours de mesures objectives prises par des consultants indépendants au cours de journées où la charge de travail fluctue. Ces experts répertorient les postes de travail, ‘bubbles’ et salles de réunion occupés ainsi que les tâches que l’on y effectue. » Des solutions sur mesure sont essentielles, étant donné que les consultants ne sont presque jamais au bureau et qu’ils peuvent en quelque sorte se contenter d’un ordinateur portable. Ce n’est pas le cas des comptables de Deloitte Fiduciaire : ils prestent des services pour les PME, sont beaucoup plus souvent au bureau et sont moins flexibles parce qu’ils traitent plusieurs dossiers par jour. La décoration des bureaux de Deloitte est moderne, avec quelques « points de convivialité » tels que les coins cafétéria à chaque étage, le coffee bar et le restaurant d’entreprise. « Nous aimons la transparence et utilisons donc beaucoup de verre », explique Mylène Peemans. « Nous apportons partout des touches de couleur bleu-vert-blanc, pour vous mettre dans l’ambiance Deloitte dès que vous franchissez la porte. » ● Des espaces animés de couleurs vives, chez Sodexo. R.A. R.A. Alstom, acteur de la mobilité urbaine Chaque fois que vous prenez le métro ou le train, il y a de fortes chances pour qu’un système Alstom soit à l’œuvre. Géant mondial du transport ferroviaire, Alstom est aussi une entreprise implantée à Bruxelles, juste en face de la gare du Midi – le plus gros nœud de communication du pays et de la capitale. En prise directe avec la mobilité urbaine. Le transport ferroviaire est, avec l’énergie, l’un des deux secteurs historiques sur lesquels Alstom a développé ses activités. Demain, ce sera même son unique spécialité. Dans quelques mois, le pôle énergie sera en effet cédé à General Electric qui, en sens inverse, transférera à Alstom sa propre activité de signalisation ferroviaire. Recentré, le groupe comptera 28.000 collaborateurs répartis dans 70 pays, dont le nôtre. « Après la cession du pôle énergétique, en juin, Alstom occupera encore un millier de personnes sur trois sites belges, à Charleroi, Bruxelles et Anvers, où nous venons d’acquérir un nouveau site dans le port », explique Sonia Thibaut, Communications Director. À Bruxelles, Alstom occupe 2.400 m² de bureaux dans l’immeuble South Titanium, juste en face de la gare du Midi. « Nous nous développons de plus en plus à Bruxelles, et les projets de transport urbain dans la capitale n’y sont pas étrangers », poursuit Sonia Thibaut. « Il est important que nos équipes soient à proximité de nos clients, particulièrement pour les projets complexes. À la gare du Midi, nous sommes directement connectés aux réseaux de train et de métro. » Compétence intégrée « Notre force, c’est notre compétence intégrée et transversale dans les différents métiers ferroviaires. En Belgique, nous en exerçons principalement deux. D’une part, la signalisation et l’automatisation, qui accompagnent le conducteur et assurent la sécurité ; d’autre part la traction : nous fournissons des composants de train, des éléments de traction, des convertisseurs auxiliaires (qui transforment la tension électrique captée par la caténaire ou par le 3e rail, ndlr)… Nous avons développé des systèmes de traction pour métro particulièrement efficaces, vendus jusqu’en Chine où des constructeurs locaux vont les intégrer sur leur propre matériel roulant. À ces deux cœurs de métier – signalisation et traction – s’ajoutent encore les services qui prennent une importance croissante : service après-vente, entretien et maintenance, rénovation, mise à niveau… » En Belgique, Alstom a déjà fourni de nombreuses solutions aux acteurs du transport ferroviaire. « Nous avons livré la signalisation actuelle du réseau de métro de la STIB ainsi qu’une grande partie du matériel roulant. À Liège, nous venons d’être retenus comme soumissionnaire préférentiel pour le nouveau tram », détaille Frédéric Devisch, Directeur commercial. « C’est également Alstom qui fournit des équipements de signalisation pour le réseau ferroviaire belge. En 2014, nous avons signé un important contrat avec la SNCB pour équiper 449 trains du système ETCS 2, qui permettra de contrôler en permanence et avec précision la vitesse des trains. » Fiers des projets belges « Ce sont des projets majeurs pour nous », reprend Sonia Thibaut. « Réussir en Belgique, sur notre marché local, est très important. Et puis, c’est une grande fierté pour nos collaborateurs. » Un autre grand projet, au cœur de la mobilité bruxelloise, est suivi de près par Alstom : celui de l’automatisation du métro bruxellois. Selon Frédéric Devisch, l’automatisation permettra d’abaisser l’intervalle entre deux métros à 90 secondes. Le marché doit être attribué cette année et Alstom est bien sûr candidat. « Nous livrons du métro automatique (matériel roulant et signalisation) depuis plus de vingt ans. Actuellement 180 rames de métro automatique Alstom sont en service, parcourant 60.000 km par jour. Un engagement unique de fiabilité et sécurité. Nous avons équipé Singapour, Lausanne, Milan... À Bruxelles aussi, nous proposons un système performant, fiable, sûr et durable, énergétiquement efficace. » « Nous voulons contribuer à la mobilité bruxelloise », résume Frédéric Devisch, « en apportant des solutions de transport attractives avec un service de proximité réactif. » Alstom a notamment fourni du matériel roulant pour la ligne 14 de métro automatique, à Paris.
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TOPIC OFFICE Le boom des sans-bureau-fixe Nomade. C’est le point commun d’une nouvelle génération de travailleurs mobiles qui n’ont plus besoin de bureau fixe pour être productifs. Ce phénomène se cristallise depuis quelques années avec l’apparition, dans les entreprises, de nouveaux espaces de travail, plus flexibles, moins conventionnels. Visite guidée de deux sociétés pionnières. Gaëlle Hoogsteyn N otre visite démarre chez Belfius Banque où l’on travaille selon le concept du mobile work depuis quelques années déjà. De grandes tables de travail communes lumineuses, des bureaux à l’écart, des salles fermées, du bambou, de la couleur… De prime abord, les lieux sont plutôt agréables. « Cela me fait plaisir », nous dit Marc Awouters, responsable du Facility Management, « car, contrairement à la majorité des autres entreprises, nous avons créé ce concept seuls, sans consultants, et dans les bâtiments existants. Lancée en 2008, l’implantation de ce concept s’est faite par étapes. Nous avons d’abord aménagé un étage ‘pilote’. Dès 2009, nous avons progressivement étendu le mobile work à tous nos bâtiments. » Le processus s’est achevé il y a peu : en décembre 2014, les derniers occupants du bâtiment Pacheco ont déménagé à la Tour Rogier. En six ans, Belfius est passée de cinq bâtiments à deux, soit de 210.000 à 120.000 m². Les bureaux de la STIB n’ont rien à envier à ceux de Belfius. Tout en hauteur et en transparence, ils comprennent, eux aussi, divers types de poste de travail. « Jusqu’en 2008, notre siège social était réparti sur plusieurs sites », explique Françoise Ledune, porte-parole. « Comme nous souhaitions centraliser toutes les divisions, un déménagement s’imposait et nous avons décidé d’accompagner celui-ci par l’implantation d’un concept de ‘dynamic office’. Nous nous sommes fait conseiller par des experts et nous avons aussi donné la parole aux membres du personnel et aux syndicats. Car si le concept est standard, un certain nombre de ‘customisations’ sont tout de même possibles (choix du PC, des sièges, matériel ergonomique…) et certaines personnes (comme les graphistes qui travaillent sur des Mac) ont gardé un poste fixe. » Une situation win-win ? L’objectif premier pour les entreprises : réaliser des économies. Chez Belfius comme à la STIB, le ratio est de 8 bureaux pour 10 employés. Françoise : « D’après nos calculs, nous aurions pu descendre jusqu’à 6 bureaux. Nous ne l’avons pas fait afin de garantir un plus grand confort aux employés. » Cette diminution de la surface permet donc aux sociétés de réaliser des économies, mais pas que… « Les tâches journalières des travailleurs sont de plus en plus variées », avance Marc. « Certaines tâches nécessitent des réunions et un travail en équipe, d’autres beaucoup de 26 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 De grandes tables de travail communes lumineuses, du bambou, de la couleur : vous êtes chez Belfius ! concentration et de confidentialité. Un environnement de travail flexible et modulable permet donc de travailler plus efficacement ». À une condition tout de même, être respectueux. La règle de base pour bien vivre dans un espace de travail mobile est de respecter le concept mis en place. « Le concept du ‘mobile work’ est là pour répondre à des besoins qui ont été détectés. Choisir son poste de travail en fonction de son activité du moment est essentiel. Les collègues qui s’installent toujours à la même place entravent le bon fonctionnement du système en se privant par la même occasion de ses avantages.» La STIB, de son côté, constate que le modèle du dynamic office a permis de mettre en place une autre culture managériale. « Nous sommes plus dans un esprit de coaching que de hiérarchie coercitive. Les gens se parlent davantage, il y a des possibilités de réseautage qui n’existaient pas autrefois. Chacun voit ce que fait l’autre, qu’il soit employé ou chef d’équipe. Le système repose sur la confiance et la responsabilisation de chacun. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons ouvert des possibilités de télétravail. » Et qu’en pensent les employés ? « À la STIB, la plus grande difficulté a été de faire accepter le concept. Il y avait beaucoup de craintes et nous avons dû faire un gros travail de communication interne. Au fur et à mesure de l’avancement du projet, lorsqu’ils ont vu les nouveaux espaces de travail, les membres du personnel ont été rassurés. Six mois après le déménagement, 85 % des collaborateurs estimaient s’être facilement adaptés au concept et 71 % étaient satisfaits de leur nouvel environnement », explique Françoise. R.A. En bref… TOPIC • Connaissez et comprenez le fonctionnement du mobile working. • Choisissez votre lieu de travail en fonction de vos activités. N’hésitez pas à bouger plusieurs fois au cours de la journée. • Ne « squattez » pas les salles fermées. Utilisez-les uniquement si vous en avez vraiment besoin. • Pour passer de longs coups de téléphone, isolez-vous. • Lorsqu’une tâche requiert un haut degré de concentration, optez pour le télétravail. Si ce n’est pas possible, isolez-vous dans un bureau fermé. • Vous échangez à plusieurs ? Travaillez impérativement dans une salle annexe. • Respectez vos collègues, mais respectez-vous également. Posez vos limites et soyez assertif. « Tout changement implique une période d’adaptation », confirme Marc, « et il y aura toujours des gens qui ne seront pas contents, mais globalement, le concept est plutôt bien accepté. Compte tenu des économies que cela permet de réaliser, Belfius ne pouvait qu’aller dans cette direction. Les collaborateurs le comprennent. À côté de cela, il y a aussi des avantages pour les membres du personnel, qui ont par exemple davantage accès au télétravail. Nous menons par ailleurs régulièrement des enquêtes de satisfaction afin de voir si des améliorations sont possibles. » Respecter son entourage Un point négatif ressort régulièrement des enquêtes : celui du bruit et des difficultés de concentration. Pour Marc, c’est étonnant : « Lorsque les lieux de travail sont bien utilisés, le plateau doit être un endroit calme. Les pics de bruit doivent migrer vers des endroits où ces activités peuvent être effectuées sans nuire à la concentration des collègues. » Françoise confirme : « Vous devez discuter avec un collège ? Faites-le dans un lounge. Vous savez que vous allez passer une heure au téléphone ? Isolez-vous dans un cocoon. Vous devez montrer des données sur écran à un collègue ? Allez dans une salle de réunion. Dès que l’on échange plus de quelques mots, on doit s’isoler. » Les bureaux mobiles facilitent par ailleurs l’entrée en communication : on voit tout le monde d’un simple coup d’œil, il n’y a pas de porte à pousser pour aller discuter. Mais attention à ne pas abuser. « Si vous allez faire des photocopies, vous pouvez être tenté d’en profiter pour échanger quelques nouvelles avec un collègue. Mais sachez que ce n’est pas parce que vous êtes disponible que les autres le sont », illustre Marc. « À l’inverse, si un collègue vous sollicite alors que vous travaillez sur un dossier important, n’hésitez pas à lui dire poliment que vous êtes occupé, mais que vous l’aiderez volontiers après. Posez vos limites et soyez assertif. » Ma bulle à moi Dans les espaces de travail mobile où le clean desk est de rigueur, les bureaux sobres sont la règle, « même si nous essayons de mettre plus de fun dans les étages », déclare Marc, « notamment en laissant les membres de la division Un atrium distribue la lumière naturelle à tous les étages des bureaux de la STIB. Nos deux experts concluent en rappelant quelques règles. Marc : « Pour que le système fonctionne, celles-ci ne doivent pas être tacites, mais formalisées quelque part. N’hésitez donc pas à (re)lire régulièrement les informations disponibles sur votre intranet ou à aborder le sujet lors des réunions d’équipes. » Et Françoise de confirmer : « Lors du lancement du concept, nous avions désigné des Floor Stewards, dont le rôle était de rappeler gentiment les règles, mais aussi de faire remonter les problèmes de cohabitation afin que nous puissions adapter le concept ou lancer des actions si nécessaire. Mais toutes les règles ont besoin d’être répétées, c’est pourquoi une campagne de communication interne sera lancée à la STIB sur ce thème. » ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 27 choisir le thème central de la décoration ». Toujours est-il qu’au quotidien, les collaborateurs peuvent avoir le sentiment de ne pas investir complètement leur environnement. « Une photo, un calendrier personnalisé, un dessin de vos enfants… Sans aller jusqu’à transformer son bureau en boîte à souvenirs, il est important pour certaines personnes de pouvoir personnaliser leur espace. Placer l’un ou l’autre effet personnel sur votre bureau et le ranger le soir ne prend que quelques minutes. Pensez aussi aux fonds d’écran personnalisés et à votre casier », conseille Françoise. R.A.
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ENTREPRENDRE STARTERS Racines : tradition culinaire à l’italienne C’est dans le bas de la chaussée d’Ixelles, non loin de la place Flagey, que va bientôt s’ouvrir un tout nouvel espace dédié à la haute gastronomie italienne. Baptisée Racines, cette nouvelle table transalpine est née de l’association entre Francesco Cury et Ugo Federico. Guy Van den Noortgate R acines Bottigliera, Gastronomia e Cultura. Comme son appellation complète le laisse entendre, cette nouvelle enseigne bruxelloise est empreinte d’un parfum d’Italie. À son origine, on trouve deux amis qui ont décidé de lancer à Bruxelles un concept associant cuisine de terroir et culture. Le premier, Ugo Federico, est originaire d’Anacapri (sur la célèbre île de Capri, dans le golfe de Naples), et le second, Francesco Cury, est florentin. Tous deux se sont rencontrés il y a quelques années à Florence au Cibreo, un lieu incontournable de la cité toscane qui se décline en restaurant, trattoria, café, théâtre, etc. Au fil des années, ils ont tous deux progressé au sein de l’établissement. Ugo Federico, dont les qualifications mêlent art culinaire et école de commerce, prenant en charge en la gestion de la cave et Francesco Cury, journaliste de formation féru de gastronomie, se chargeant entre autres de la communication pour le théâtre et le restaurant. Il y trois ans, ils songent à monter leur propre affaire : un lieu qui mêle gastronomie et culture ; chacun apportant ses compétences, son expérience et ses réseaux. Après avoir réfléchi à l’endroit, leur choix se porte sur Bruxelles qui est, comme ils le soulignent, « une ville cosmopolite ouverte aux nouvelles idées et qui offre plein d’opportunités ». Une ville où la communauté italienne est de plus bien représentée, tant par les Italiens issus de l’immigration que par ceux qui travaillent au sein des diverses institutions internationales de la capitale. Le public visé par les deux entrepreneurs ne se limite toutefois pas à leurs compatriotes mais comprend tous ceux qui apprécient les produits de qualité. Avant de se lancer dans le bain, ils ont d’abord effectué une petite étude du marché et parcouru les cartes et menus des multiples restaurants italiens que compte Bruxelles. À l’arrivée, ils entendent proposer une cuisine régionale concoctée selon la tradition italienne de nos (de leurs) grands-mères : « Nous proposerons un menu de saison soigné et composé d’ingrédients uniques et de qualité. La carte comprendra 80 % de plats que l’on ne trouve pas dans les établissements italiens à Bruxelles et 20 % de plats qui existent déjà. Francesco Cury et Ugo Federico. Nous donnerons systématiquement la préférence aux légumes cultivés localement et autres produits locaux. La filière courte et raisonnée sera la ‘racine’ fondatrice de nos fourneaux. Notre partenaire dans cette opération sera Campesiño-Bruxelles, un marché de producteurs locaux en vente directe. » Bien plus qu’un restaurant Mais le concept est bien plus large et plus riche qu’un restaurant. En effet, Racines est d’abord une épicerie fine ouverte toute la journée de 8h30 à 22h, ensuite un restaurant de 12 à 15h et enfin un bar à vin de 17h30 à 22h. « Pour chaque verre de vin, nous offrirons au client une petite portion cuisinée qui fait écho à un de nos plats », ajoute Ugo Federico. « Nous choisirons très attentivement les vins de nos régions et nous ne cachons pas que nous préférons les productions biologiques, voire mieux encore biodynamiques. » Une sélection de produits italiens sera naturellement utilisée en cuisine mais également disponible pour la vente à emporter, comme des pâtes fraîches préparées sur place. Last but note least, notons que Racines proposera également deux soirs par semaine de la musique (jazz, blues…), avec des artistes italiens, mais pas seulement… Plus d’infos: www.racinesbruxelles.com ● 28 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 R.A. ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Les restaurants passent à la caisse Avant le 28 février 2015, environ 40.000 restaurants en Belgique devront s’enregistrer comme utilisateur d’une caisse enregistreuse avec module fiscal. Ce système devra être activé pour le 31 décembre 2015 au plus tard. Le point sur la question et l’avis du secteur. Que dit la règlementation ? Les établissements Horeca dont plus de 10 % du chiffre d’affaires est constitué de repas consommés sur place devront s’équiper d’un système de caisse enregistreuse (SCE) avec module fiscal. Le gouvernement Michel Ier n’a pas apporté de modifications au calendrier arrêté par son prédécesseur. En pratique, tous les établissements concernés doivent s’enregistrer pour le 28 février 2015 sur le site du SPF Finances. Ils auront alors un délai, finissant au plus tard le 31 décembre 2015, pour s’équiper et activer une caisse enregistreuse reliée au « Fiscal Data Module » (la « black box », sorte de mouchard électronique). Objectif du gouvernement : rendre inaltérables et aisément contrôlables tous les enregistrements de commandes et de recettes, et lutter ainsi contre le « noir » dans ces établissements. Quelle est la position du secteur ? La Belgian Restaurants Association (BRA) réunit des centaines de chefs et dirigeants de restaurants dans les trois régions du pays. Nous avons interrogé son Président, le chef Yves Mattagne, et son Secrétaire Général Miguel Van Keirsbilck. « La grande majorité des dirigeants de restaurants souhaitent valoriser leur entreprise dans la transparence, et travailler sur un marché délivré de la concurrence déloyale. » En ce sens, la BRA n’est pas opposée en soi à la caisse enregistreuse avec module fiscal. Par contre, ils soulèvent que la « black box » est surtout le révélateur d’un problème de fond qui affecte le secteur des restaurants, à savoir leur fragilité économique extrême. Qui dit restaurant artisanal, dit haute intensité en main d’œuvre. Nécessairement. Et heureusement. Le coût salarial en Belgique est tellement élevé qu’il étrangle la rentabilité de bien des restaurants. Le droit du travail, notamment en matière de temps de travail, reste étriqué et rigide dans un métier qui exige des horaires alignés sur les attentes des consommateurs. « À notre grand regret, les gouvernements qui se sont succédé depuis 2009 ont, dans ce dossier, mis la charrue avant les bœufs, ou la chapelure avant les œufs pour rester dans l’image culinaire ! Les compensations sous forme de réductions de cotisations ONSS patronales sont trop faibles, et limitées à cinq travailleurs. Miguel Van Keirsbilck (à gauche) et Yves Mattagne. Les réductions structurelles de cotisations patronales sont annoncées au plus tôt pour 2016 ou 2017. Entretemps, de nombreux restaurants auront diminué leur personnel… ou tout simplement fermé boutique. » La BRA s’inquiète par ailleurs de ce que la « black box » soit imposée aussi comme un instrument de mesure du temps de travail dans les restaurants, ou qu’elle permette de corriger des exercices fiscaux antérieurs par comparaison. Enfin, et ceci concerne chacun, elle soulève l’atteinte à la vie privée que représentera le nouveau ticket TVA, lequel détaillera demain tout ce que vous avez consommé ou bu au restaurant. « Le fisc doit-il vraiment le savoir ? Nous ne le pensons pas ! » « Nous attendons à présent une accélération et un approfondissement des réductions de charges patronales, une plus grande flexibilité en matière d’heures supplémentaires, un taux de TVA pour la nourriture et les boissons non alcoolisées plus proche de la moyenne des pays voisins, et une meilleure déductibilité des frais des restaurants pour les indépendants et les entreprises », concluent les représentants de la Belgian Restaurants Association. ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 29
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ENTREPRENDRE La transmission : un enjeu bruxellois La transmission des entreprises, en particulier des PME, constitue l’un des enjeux majeurs de la prospérité économique européenne – et bruxelloise en particulier. Parmi les États membres, près de 690.000 entreprises doivent être transmises chaque année. En Belgique, pays de PME par excellence, près de 300.000 entreprises devront changer de mains d’ici 2025. Mais faute de transmission bien préparée, beaucoup d’entre elles risquent de disparaître, avec toutes les conséquences que cela implique… Gaëlle Hoogsteyn L a transmission/cession d’entreprises, on en parle depuis près de… 20 ans ! En effet, c’est en 1994 que la Commission européenne s’est penchée pour la première fois sur la question. Elle a produit une recommandation invitant les États membres à prendre une série de mesures visant à faciliter la transmission des PME afin d’assurer leur survie et le maintien des emplois attachés. En 2005, à l’initiative du Ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie, un plan global sur la transmission/ cession d’entreprises avait été lancé. Dix ans après, force est de constater que ces projets n’ont pas permis d’améliorer autant que souhaité la situation. Et depuis plusieurs années, la problématique de la transmission/ cession d’entreprises est encore accentuée par le vieillissement de la population. conséquences que cela implique en termes d’emploi et de valorisation du tissu économique. Pire même : beaucoup d’entreprises disparaissent au lendemain d’une transmission mal préparée. C’est regrettable, car elles disposent de relations avec des clients, des fournisseurs, des banques, du personnel, une notoriété, etc. Des enjeux de taille Les principaux enjeux de la transmission et de la cession sont la sauvegarde de l’emploi et la valorisation du tissu économique. Si rien ne change, un nombre important de ces entreprises disparaîtront. Or, la disparition d'une entreprise est nécessairement accompagnée de pertes d'emploi. Sans repreneur, outre l’emploi, c’est la création de valeur qui disparaît. Actuellement en Belgique, 23 % des entreprises transmissibles envisagent purement et simplement la disparition de leur société faute de repreneur. À Bruxelles : • Plus de 37.000 entreprises devront changer de mains dans les 10 prochaines années. • 31 % des entrepreneurs belges ont plus de 50 ans et 12 % plus de 60 ans. • 147.000 emplois risquent d’être perdus dans les 10 ans à cause d’une transmission mal préparée. Il est donc urgent de mettre en place des solutions pour éviter que ces entreprises ne disparaissent. Un manque de vision à long terme En termes de préparation, près de 50 % des entrepreneurs qui envisagent la cession dans les deux ans n’ont encore entrepris aucune action. La vision du chef d’entreprise sur la cession est en général à court terme. Or, une transmission réussie se prépare sur deux à trois ans. C’est là que le bât blesse… De nombreuses entreprises viables finissent par fermer leurs portes parce qu’elles n’ont pas prêté suffisamment attention aux différents aspects de la transmission avec toutes les Notre Hub Transmission BECI souhaite jouer un rôle-clé dans le processus de transmission/cession des entreprises. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui un Hub Transmission. Notre objectif : réunir les acteurs clés qui gèrent les transmissions afin de créer le meilleur environnement économique, juridique et social favorable pour l’accompagnement des entrepreneurs dans cette démarche. Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, le Hub Transmission formulera ses recommandations dans ce sens. Pour en savoir plus : rendez-vous sur notre site www.beci.be /HUBtransmission. ● 30 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 ENTREPRENDRE Transmission : affaire de famille Les conditions d’une transmission familiale réussie ? Beaucoup de réflexion, de dialogue et de respect. Telle est l’expérience d’Henry Everard, aux commandes de GMP Bibliofilm – une PME bruxelloise à l’identité familiale, dont il est aujourd’hui le dépositaire. Emmanuel Robert «Q uand mon père a décidé de prendre sa retraite, en 2004, il a voulu transmettre la direction de sa société avec un grand souci d’équité entre ses deux fils », se souvient Henry Everard. « C’est ainsi que mon frère et moi sommes devenus ‘co-administrateurs-délégués’. Mais, comme sur un bateau, on ne peut pas facilement naviguer avec deux co-capitaines… Il faut donner un seul cap. » Flash-back : en 1986, Florent Everard, le père d’Henry, entrepreneur dans l’âme, décide de quitter Xerox pour racheter une petite société, Bibliofilm, jusqu’alors spécialisée dans les systèmes d’archivage sur microfilm. Florent Everard la réoriente vers la distribution de fax et copieurs, en plein essor. Quelques années plus tard, il y ajoute encore des systèmes de reliure et plastification, en obtenant notamment la distribution de la marque coréenne GMP et de l’américaine Powis Parker. Aujourd’hui, GMP Bibliofilm, qui occupe une quinzaine de personnes à Evere, reste spécialisée dans la distribution des machines de finition auprès des bureaux et des entreprises graphiques. Elle fournit aussi des solutions pour la personnalisation de cartes plastiques – notamment utilisées par la STIB et la SNCB pour les cartes Mobib. Faire la part de l’affectif « Travailler en famille est un bel idéal, mais ce n’est pas toujours facile à vivre », confie Henry Everard. « Il y a une part de relation affective, une dimension émotionnelle qui se mêle au travail et qui peut interférer avec les exigences d’une bonne gestion. » Réussir une transmission familiale nécessite d’abord, à ses yeux, beaucoup de réflexion et de dialogue : « Il faut que chaque membre de la famille actif dans l’entreprise s’interroge sur ses motivations et ses ambitions. C’est ce que nous avons fait, mon frère et moi. Il est arrivé à la conclusion qu’il préférait choisir une autre voie, ce qu’il a fait, tandis que moi je souhaitais prendre le leadership. Dans le même temps, en 2011, on a réorganisé l’actionnariat en nous faisant aider par notre conseiller fiduciaire et par une société spécialisée dans la transmission. Notre père était resté actionnaire majoritaire ; mon frère et moi ne disposions que de parts minoritaires. Tous deux m’ont vendu leurs parts ainsi que l’immobilier, ce qui m’a donné les moyens de mettre en œuvre ma propre vision stratégique. On a évité les risques de fragmentation du capital et de blocage, qui guettent souvent l’actionnariat familial. » S’il reste un regret à Henry Everard, c’est d’avoir sousestimé la communication avec les proches non actifs dans Henry Everard la société, « pour qui l’entreprise familiale représente aussi quelque chose de fort. » « Il faut anticiper, surtout dans le chef du cédant et du repreneur : prendre le temps de bien communiquer, d’échanger sur les décisions et leurs motivations sous-jacentes, prises dans un esprit d’équité, de pérennité de l’entreprise, mais aussi de la bonne entente familiale. Dans le même ordre d’idées, il faut également rassurer les collaborateurs que la transmission peut inquiéter. C’est important de préserver l’équipe. » Ouvert à tous les scénarios Qu’est-ce qui a changé pour Henry Everard, devenu actionnaire principal ? « Les décisions sont plus rapides et plus fluides. J’ai pu concrétiser rapidement certaines ambitions, dont celle d’ouvrir un bureau à Paris, où travaillent aujourd’hui deux personnes. » Pour garantir une transmission « en douceur », l’attitude de la génération précédente est également déterminante : « Céder la responsabilité demande un certain cran. Mon père reste toujours impliqué ; il s’enquiert régulièrement de l’entreprise et il y reste forcément très attaché. » Quant à Henry Everard, imagine-t-il déjà sa propre succession ? « J’ai trois filles, dont la plus grande n’a que 13 ans, et je ne les vois pas forcément reprendre le flambeau un jour. Pour moi, tous les scénarios sont envisageables le moment venu : rachat par un confrère, mais peut-être aussi par des collaborateurs motivés. Leur transmettre l’entreprise serait pour moi une forme d’aboutissement. » ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 31 R.A. R.A.
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ENTREPRENDRE « D’abord et avant tout bien s’entourer ! » TRANSMISSION La cession se prépare et plutôt deux fois qu’une. Et lorsque l’on envisage de céder son entreprise, il convient de s’adjoindre les compétences de professionnels. Guy Van den Noortgate E n 2004, Françoise Lanoizelet, Emmanuel Hankard et Vincent Alexandre fondent une entreprise – The Mailing Factory – dans un secteur qu’ils connaissent bien : le marketing direct. Avec pour objectif de la revendre dans les cinq ans. Chose faite en 2009. Si Vincent Alexandre a choisi de rester au sein de The Mailing Factory, Françoise Lanoizelet et Emmanuel Hankard ont décidé de voler de leurs propres ailes et se sont lancés avec succès dans l’horlogerie, en créant une boutique baptisée Hall of Time. Laquelle, en l’espace de cinq ans, s’est imposée sur le marché. Interview avec Emmanuel Hankard. Dès la création de The Mailing Factory, vous envisagiez la cession ? Au départ, nous avions en effet l’idée de revendre dans un horizon plus ou moins proche, de l’ordre de cinq ans, mais cela pouvait être aussi bien trois ans et demi que sept. En outre, notre premier objectif avant la cession était de développer la société pour qu’elle soit rentable. Prenons l’image du promoteur immobilier : construit-il une maison telle qu’il aimerait qu’elle soit pour y vivre, ou simplement pour la revendre ? Nous avons d’abord opté pour développer une société dans laquelle nous étions contents de travailler, et non pas dans le but exclusif de la revendre rapidement, fortune faite. Vous ne vous imaginiez pas demeurer trente ans dans le marketing direct ? Non. J’estime pour ma part en avoir fait le tour. Il faut préciser qu’il y a dix ans, vous aviez globalement deux types d’acteurs sur ce marché : les artisans qui faisaient du « sur mesure » et les grosses sociétés qui privilégiaient le volume. Nous avons voulu prouver que l’on pouvait mener les deux de front. Alors que la cession s’est déroulée en pleine crise, vous avez finalement revendu relativement rapidement ? En effet. La société était saine et surtout avait encore un beau potentiel de progression. C’est facile à dire évidemment, mais il vaut mieux vendre une société qui a de l’avenir qu’une entreprise en difficulté. L’acheteur, Philippe Massin, se félicite d’ailleurs de son acquisition et a fusionné son entreprise avec The Mailing Factory dont il a conservé le nom. C’est une belle reconnaissance. 32 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 Emmanuel Hankard et Françoise Lanoizelet. Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur qui souhaite céder sa société ? D’abord et avant tout de bien s’entourer. C’est particulièrement vrai pour des sociétés de moins de 50 personnes. Au-delà, vous disposez souvent de compétences en interne. On ne peut pas être bon en tout. Or, la cession d’une société est plus complexe que l’achat d’une voiture ou d’une maison. Notre contrat de cession comptait 150 pages. Il faut tenir compte d’aspects légaux, fiscaux, financiers, environnementaux, etc. Il convient de bien évaluer la société sur la base du passé mais également du présent et du futur. Et accepter de se faire auditer et contrôler. Y-a-t-il un moment privilégié pour vendre ? Oui. Quand vous continuez à progresser et surtout que vous avez des perspectives. Si vous devez céder votre entreprise le couteau sous la gorge, la donne n’est pas la même. De manière générale, il faut préparer la cession et se dire que cela ne se fera pas en un jour. Dans notre cas, le processus – entre la mise en vente et la vente effective – s’est déroulé en huit mois. Y-a-t-il des freins à la cession ? Personnellement, j’en vois deux. D’une part, le contexte familial ou entre associés. D’autre part, l’absence de projet du cédant une fois qu’il a vendu son entreprise. Beaucoup rechignent à céder leur entreprise car ils ne savent pas ce qu’ils vont faire après. C’est beaucoup plus courant qu’on ne le croit. Ce n’était pas votre cas ? Absolument pas. Quand nous avons mis l’entreprise en vente, nous savions très bien ce que nous allions faire par la suite. Et en 2009, nous avons mené de front la cession de The Mailing Factory et le lancement de Hall of Time. ● EEXPERIENCE LIFE DIFFERENTLY XPERIENCE LIFE DIFFERENTLY OPTIMISER SES COÛTS ÉNERGÉTIQUES ! C O P R H A O O I I T O R O V C T L W I BELPOWER, c’est une gamme de produits 100% énergies renouvelables. La valeur ajoutée de BELPOWER consiste à vous aider à optimiser vos économies d’énergie, afin d’améliorer votre compétitivité. Venez découvrir notre offre d’électricité 100% verte, respectueuse de l’environnement et parmi les moins onéreuses du marché. Vous voulez réduire vos dépenses de chauffage ? Vous pouvez remplacer partiellement ou totalement votre système, et même l’améliorer en le combinant avec une pompe à chaleur, des panneaux thermiques ou un boiler thermodynamique. 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ENTREPRENDRE Testez la voiture électrique et plug-in ! MOBILITÉ Dès janvier 2015, BECI, D’Ieteren et Interparking lancent dans le cadre du Hub Mobilité une action de promotion de la voiture électrique et plug-in en conditions réelles, c’est-àdire... dans et autour de Bruxelles. Vous aussi, prenez part à l’essai ! Vincent Campeol D urant plusieurs mois, les membres de BECI auront l’occasion de s’essayer à la mobilité électrique en VW e-Golf, 100 % électrique, ou en Audi A3 e-tron et VW Golf GTE, deux hybrides plug-in. Les trois modèles seront équipés de cartes Interparking Pcard et du système de partage de véhicules OTA Keys (voir article ci-contre). Contraints à réduire drastiquement les émissions moyennes de leurs gammes, les constructeurs automobiles n’auront sans doute jamais autant innové qu’aujourd’hui pour nous proposer des véhicules toujours plus efficaces, propres et économiques. Les Régions ne sont pas en reste, avec des objectifs environnementaux ambitieux également dictés par l’Europe. Résultat, la fiscalité s’essaie au « vert », et certains centres-villes se veulent low emission... Et pourtant, même dans ces conditions, la voiture électrique peine à décoller... En Belgique, en tous cas : 500 immatriculations à peine en 2013. Faute de conditions favorables à son expansion ou « simple » méconnaissance du produit et de ses avantages ? Sans doute un peu des deux. Les craintes liées à l’autonomie ( ou range anxiety ), le surcoût ou encore le manque d’infrastructures sont des arguments souvent entendus. À raison ? 95 % des trajets en électrique ? Chiche ! Si l’on s’en tient aux déplacements des Belges, pas vraiment ! Avec une distance moyenne domicile-lieu de travail de 22 km, le Belge est considéré comme un « gros rouleur ». Mais, même chez nous, le véhicule électrique peut satisfaire à 95 % des trajets. Et pour le reste ? Des alternatives existent : location, carsharing... Rappelons qu’en moyenne le Belge ne fait que trois déplacements de plus de 100 km par an. D’un point de vue financier, par contre, on ne peut pas dire que l’électrique d’aujourd’hui jouisse, pour les particuliers, de la même attractivité qu’un diesel de moins de 105 grammes de CO2 minimale de 25,10 euros. VW e-Golf et Audi A3 e-tron : deux voitures que vous pourrez tester avec BECI ces prochains mois. d’emplacement de parking en entreprise ou à domicile. À cet égard, les véhicules test de D’Ieteren seront équipées de cartes Pcard pour recharger sans contrainte sur les nombreuses bornes Interparking. /km d’hier... Pour les entreprises en revanche, il reste très intéressant fiscalement : frais et loyers sont déductibles à 120 % à l’impôt des sociétés, pas de taxe de mise en circulation en Flandre et « cotisation » CO2 Restent les infrastructures qui, il est vrai, tardent à se développer. Des 21.000 bornes fixées à 2020 par directive européenne pour le territoire belge, on en dénombrerait moins de 500. Pas de quoi motiver tous ceux qui ne possèdent pas 34 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 En attendant, l’hybride plug-in associe sans doute le meilleur des deux mondes : un moteur électrique couplé à une batterie rechargeable, dont l’autonomie peut atteindre les 50 kilomètres, et un moteur classique qui prendra le relais au-delà. De quoi contribuer à une meilleure qualité de l’air tout en profitant de la flexibilité du moteur thermique. ● Réservez votre essai Vous souhaitez essayer cette solution ? Réservez sans tarder un test de véhicule électrique ou hybride plug-in en envoyant un e-mail à Vincent Campeol, vc@beci.be. Du neuf dans le partage de véhicules de service MOBILITÉ Partager l’usage d’une voiture de société pour en faire une voiture de service : voici l’idée géniale portée par des sociétés comme OTA Keys et Ubeeqo. Johan Debière À l’heure où les voitures de société deviennent de plus chères en raison d’une fiscalité de moins en moins avantageuse, les entreprises peuvent désormais opter pour une solution intelligente : le partage de voitures entre plusieurs collaborateurs, voire entre travailleurs d’entreprises différentes. Très bien, mais qu’en est-il de l’accès aux véhicules ? Et comment être sûr de pouvoir compter sur un véhicule partagé au jour et à l’heure dite ? C’est pour répondre à ces questions qu’OTA Keys (acronyme d’Over The Air Keys) est née. Virtualiser la clé de voiture Constituée en joint-venture avec les groupes D’Ieteren et Continental, OTA Keys propose la virtualisation de la clé de voiture. Désormais, celle-ci est stockée sur le smartphone des conducteurs. Pour pouvoir partir au volant du véhicule, il leur suffit d’activer l’ouverture des portes et le démarrage au moyen de leur téléphone ; la réservation du véhicule ayant été effectuée au préalable sur une plateforme et/ou une app mobile également mises à disposition. Steven Verheecke, Sales and operations manager chez OTA Keys : « Nous sommes pour l’instant actifs dans huit pays européens, dont les Pays-Bas et l’Allemagne, avec des clients qui ont déjà fait une offre commerciale à partir de notre solution. Notre but ultime est d’avoir dans chaque pays un représentant qui connaît bien la mobilité dans sa zone, et qui a des compétences et/ou des liens avec des sociétés qui peuvent faire l’installation. » L’installation prend entre une demi-heure et une heure en fonction des options choisies par le client. Et si le véhicule est pourvu d’un dispositif keyless start, l’installation peut même être ramenée à un quart d’heure pour certains modèles. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la solution convient à tout type d’entreprise. Dès lors que le véhicule est utilisé pour deux ou trois personnes, l’avantage est déjà perceptible : « Nous facturons un prix par véhicule, plus une licence mensuelle d’utilisation pour toutes les fonctionnalités, sans limitation du nombre d’utilisateurs pour ce véhicule », explique Steven Verheecke. La solution revient à la modique somme de 15 euros mensuels, outre le placement du boîtier pour lequel il faut payer une soixantaine d’euros (ndlr : en Belgique, où OTA Keys procède elle-même à l’installation). Ceci dit, tout utilisateur peut aussi décider d’acheter le boîtier chez OTA Keys et de le faire placer par son garagiste habituel. Des arguments en béton La solution est idéale pour une entreprise qui dispose de véhicules de service, mais elle convient également pour les sociétés qui disposeraient d’un parc de voitures de société. « La plupart du temps, la voiture de société est utilisée pour effectuer le déplacement domicile-lieu de travail, mais le plus souvent, elle reste sans bouger d’un millimètre sur son emplacement de parking toute la journée. OTA Keys permet d’en faire un véhicule de ‘pool’, mis à la disposition des collaborateurs d’une même entreprise, voire d’utilisateurs d’un même parc d’entreprises, avec répartition des frais liés à l’utilisation réelle du véhicule », souligne M. Verheecke. En outre, dans un environnement urbain où les places de parking deviennent chères, cette fonction du partage de véhicules permet de limiter au strict minimum le nombre d’emplacements, donc les frais liés à ce type de mobilité. Dans ce créneau, OTA Keys évolue en compagnie du français Ubeeqo, qui offre la même possibilité du partage automatisé des véhicules agrémenté de services complémentaires. Concurrent plutôt solide à en croire Emmanuel Nedelec, Managing Director France and Benelux chez Ubeeqo, puisque la société fait partie du groupe Mobivia, lui-même dépendant de la constellation Mulliez (ndlr : Auchan, Décathlon...). Info : http://otakeys.com ; http://ubeeqo.com BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 35 OTA Keys
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Moonpeel : le nouveau réseau professionnel pour artistes Les lauréats du Grand Prix aux côtés du Ministre Gosuin. Avec Moonpeel.com, une nouvelle plateforme internet avec un concept innovant, les artistes de tous types peuvent enfin facilement se promouvoir, trouver des collaborateurs, et être engagés localement, ou n’importe où dans le monde. Contrairement aux autres sites internet et réseaux sociaux existants, elle permet de résoudre de nombreux problèmes que les artistes rencontrent au quotidien dans leur carrière artistique. Comment ? Moonpeel réunit et connecte professionnels de l’industrie, fans et artistes de tout art (arts scéniques, cinéma & télévision, danse, dessin, littérature, mode, musique, peinture, photographie, radio, et sculpture) sur une même plateforme unique en son genre, et leur offre des fonctionnalités essentielles et des outils professionnels adaptés. Les artistes peuvent se promouvoir ainsi qu’offrir leurs services à l’aide d’un portfolio d’images, vidéos, fichiers audio, écrits, événements, cours et bien plus encore. Moonpeel sert alors également de plateforme multimédia « à la carte ». Imaginez une sorte de YouTube boosté et dédié à l’art, avec bien plus que des vidéos, que vous pouvez filtrer comme jamais auparavant avec des centaines de catégories et sous-catégories de votre choix : type d’art, genre, langue, domaine, style, etc. Moonpeel Ltd www.moonpeel.com info@moonpeel.com des États à travers le monde), tandis que le Prix des Experts a été attribué à Brieuc Thoumsin et Vasileios Vallas pour leur projet Odyseed (une serre d’intérieur connectée qui permet de cultiver toutes sortes de fruits et légumes biologiques dans un environnement automatisé et contrôlé). Le MIC Brussels et le cluster lifetech.brussels lancent par ailleurs en ce début février un nouveau programme d’accélération de quatre mois pour startups e-Health de la région Bruxelloise. Du 27 février au 1er mars, le Cluster lifetech.brussels et ses partenaires organisent le premier Startup Weekend thématique « Ageing Population ». Ce sera l’occasion de sensibiliser les entrepreneurs et de contribuer et générer des idées et projets pour répondre au défi de vieillissement de la population. I.M.M. décroche un méga contrat en Algérie Sonelgaz, l’opérateur public algérien d’électricité, a confié à International Montage Maintenance s.a. (I.M.M.) la réalisation d’un ensemble de neuf centrales électriques dans le grand sud du pays. Prix Boostcamp : l’innovation récompensée Les lauréats du 6e Boostcamp, organisé par le Microsoft Innovation Center (MIC) et qui récompense les projets innovants dans le domaine ICT, ont été révélés. Le Grand Prix, doublé du Prix innoviris doté de 3.000 €, est revenu à Jonathan Guzy pour son projet CarASAP (un service – légal, insite le communiqué – de transport à la demande de personnes). Les premiers véhicules CarASAP circuleront dans Bruxelles dès ce mois de février. La réservation se fait via application mobile, sur ordinateur ou par téléphone. Le Prix de la Région de Bruxelles-Capitale a été remis à Edoardo Camilli, pour son projet hozint (qui aide les « analystes risques-pays » en suivant la stabilité et la sécurité 36 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Attribué à l’issue d’un appel d’offres international, ce contrat de plus de 83 millions d’euros consiste en l’étude, la fourniture et l’installation de 34 moteurs thermiques ainsi que tous les auxiliaires composant des centrales complètes pour une puissance totale installée de 65 MW ISO. Les neuf sites concernés se situent dans le sud-ouest et l’extrême sud du pays. Ces installations sont destinées à un fonctionnement continu en base. Un accent particulier a donc été mis par I.M.M. sur la fiabilité et la robustesse, permettant l’exploitation optimale de ces équipements dans les conditions climatiques très sévères de ces localisations. La mise en service de ces centrales est prévue au printemps 2015, selon un planning de réalisation extrêmement serré de dix mois. Ce contrat important se place dans la continuité d’une collaboration fructueuse de plus de 20 ans entre I.M.M. et le groupe Sonelgaz. www.immsa.be R.A. COMMUNITY L’actualité BECI en photos Notre nouveau magazine, Bruxelles Métropole, dont vous tenez en main le deuxième numéro, a été présenté en avant-première le 6 janvier – jour de la galette des rois ! Le 18 décembre, BECI organisait son traditionnel Christmas Afterwork dans les salons de l’hôtel Warwick Barsley, avenue Louise. BECI a pris part, au mois de novembre dernier, à la mission économique conduite par la Princesse Astrid en Malaisie et à Singapour. À cette occasion, un protocole d’entente (Memory of Understanding) a été signé à Kuala Lumpur avec la Chambre nationale malaisienne de commerce et d’industrie. De gauche à droite : Sabine Soetens (International Business Development Manager, BECI), Simon Whitelaw (Vice-President Malaysia National Chamber of Commerce & Industry) et Johann Leten (Vice-President Belgian Chambers). BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 37 © Belga Images © Belga Images
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A la recherche de la perle rare dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie ou de l’événementiel ? BRUSSELS HOTELS TOURISM CONGRESS EVENTS I I & 20-03-2015 BECI Pourquoi participer ? • Plus de 700 candidats potentiels, de tout âge, de toutes qualifications, dans les métiers que vous recherchez • Des candidats bien préparés grâce aux Pre Job Days • Des entretiens d’embauches immédiats • Vous repartez avec une liste de candidats intéressants à recontacter • Vous concentrez sur une seule journée le travail de plusieurs jours ! Le prix pour la participation est en fonction du nombre de salariés au sein de votre société. Une ristourne est octroyée aux membres BECI. En partenariat avec : Avec la collaboration de : Une initiative de : Vendredi 20 mars 2015 BIP I 10 Place Royale I 1000 Bruxelles 10h – 12h30 13h30 – 17h Plus d’infos ? 02 643 78 05 - pc@beci.be www.jobdays.beci.be AGENDA ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Management & RH, Personal improvement 10.02.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 11.02.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 24.02.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration Fiscalité et Finances 11.03.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash Droit commercial 09.02.2015 Dirigeants d’entreprise, que risquez-vous ? 25.03 au 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. Législation sociale 10.02.15 Actualité en matière de pension légale et complémentaire 23.02.15 « Plan Cafétéria » : oui, mais quel est le menu ? 13.03.15 BECI HR Lunch 16.03.15 Evaluez les risques sociaux de votre entreprise! ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Envrionnement, urbansime, mobilité 20.03 au 22.06.2015 Cycle de 7 séances : l’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines 03.03.2015 Bail de bureau : attention aux mauvaises surprises ! 24.03.2015 Acheter ou louer sa surface de bureau ? Aspects pratique, juridique et fiscal ➜ Erick Thiry 32 2 643 78 36 – eth@beci.be 24.02.2015 Zinner Circle 26.02.2015 Speed Business Lunch 25.03.2015 Entrepreneurs night 01.04.2015 Speed Business Lunch 02.04.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** Uniquement en Néerlandais 12.02.2015 EU priorities for financing projects in Central and Eastern countries 17.02.2015 Opportunités du marché Halal 24.02.2015 Mission des autorités douanières 13.03.2015 Vos formalités à l’export 17.03.2015 TVA en matière d’import/export 19.03.2015 Certifier ses produits aux USA : mode d’emploi ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 10.02.2015 Origine des marchandises 11.02.2015 Découvrez Enterprise Europe Network Cycle de formation : l’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines De mars à juin 2015, BECI vous propose, en partenariat avec l’USL-B*, un cycle de 6 journées de formation sur la thématique « L’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines », qui se conclura par une synthèse autour de cette question essentielle : quelles tendances pour l’immobilier à Bruxelles en 2025 ? L’objectif est d’aborder, de manière dynamique, les différents aspects impactant le marché immobilier dans les dix années à venir, en mettant l’accent sur la cohabitation des fonctions urbaines. Une occasion pour les professionnels de l’immobilier et de l’urbanisme, mais aussi les architectes, juristes ou les entreprises publiques, de développer leurs connaissances dans ce domaine à la lumière des grandes évolutions économiques et démographiques. Les journées se diviseront en cours ex cathedra et en visite de terrain. *L’Executive Master en Immobilier de l’Université Saint-Louis, Bruxelles propose une formation de haute qualité reconnue et accréditée par la Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS). Programme** L’immobilier de bureaux et l’Europe • L’implantation en ville des équipements à la population (écoles, centre sportifs,…) • Adaptation de l’offre immobilière en regard de l’évolution démographique • La logistique urbaine et la mobilité utilitaire • Impacts de l’économie du partage sur l’immobilier • Perspectives de l’immobilier touristique et de congrès • Conclusion : Quelles tendances pour l’immobilier à Bruxelles en 2025 ? ** L’inscription peut porter sur le programme complet ou sur des modules individuels. Info : Lise Nakhlé – lna@beci.be 39
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Découvrez un secteur MICE plein de Meetings & Events Hainaut contrastes surprenants ! Avec ses villes d’art, son patrimoine Unesco, ses voies d’eau et une vie culturelle intense et créative, le Hainaut est un endroit unique pour organiser des réunions, des séminaires ou tout autre type d’événement d’entreprise. La région possède une situation idéale entre Bruxelles et Lille et dispose d’un réseau de transport performant. En outre, le Hainaut est, cette année, le centre de toutes les attentions avec Mons - Capitale Européenne de la Culture et ses centaines d’activités culturelles programmées en 2015. Son nouveau centre de congrès, le MICX et ses nouveaux hôtels permettent à Mons d’offrir des infrastructures particulièrement adaptées aux besoins des entreprises à la recherche de confort et de convivialité. Meetings & Events Hainaut vous prodigue gratuitement aide et conseils lors de l’organisation d’événements dans l’ensemble de la région. Contact : meetings.events@hainaut.be www.meetingsandevents.be 01. 02. Action Team Training Action Team Training est spécialisée dans la création et l’organisation d’événements de team-building destinés aux entreprises. « Apprendre, créer et agir » sont les concepts clés de leur approche. Action Team Training possède plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le secteur du team building et n’est pas peu fière de son programme d’apprentissage Action Team Learning : il s’agit d’une autre manière de concevoir les sessions de team building, fondée sur l’apprentissage. En bref, cette entreprise gère l’organisation d’un événement qui conjugue les expériences humaines avec des résultats concrets. Contact : vincent@actionteamtraining.com www.actionteamtraining.com Action, apprentissage et expériences humaines ! ©Jonathan Berger Château de la Poste Aux portes de l’Ardenne, notre hôtel trois étoiles de 42 chambres est posé au milieu d’un parc de 42 hectares, à 45 minutes de Bruxelles. Décoration moderne, style confortable et élégant, sans chichi. Les nombreux salons du rez-de-chaussée invitent à la réunion familiale. Le restaurant propose une cuisine de saison et des produits du terroir. Nombreuses infrastructures pour les séminaires, disponibles sans obligation de résidence dans l’hôtel. Dix salles modulables. Possibilités de pratiquer différents sports d’extérieur et équipements récréatifs. Logement insolites : cabane perchée, bivouac de trappeurs et « loftcube » unique. Nouveau: Formule séminaire « Anti-Crise » et « Clins d’œil » en option pour vos séminaires (Detox, Un peu de sport, Bol d’air). Infrastructures : • Château dans un domaine de 42 hectares • Chambres : 42 • Salles de réunion : 10 • Capacité de réunion : JUSQU’À 250 • Nombreux équipements sportifs Contact : info@chateaudelaposte.be www.chateaudelaposte.be 04. Radisson Blu Palace Hotel Spa Situé dans le centre animé de la station thermale de spa, cet hôtel est muni de toutes les infrastructures modernes et directement relié aux thermes de Spa par un funiculaire privé. Profitez de la terrasse chauffée et des spécialités de la brasserie Les Saisons de Spa. Deux salles entièrement aménagées, pouvant être chacune scindée en quatre salles séparées, accueillent jusqu’à 300 invités lors de réunions, cocktails ou banquets. La vaste terrasse privée est idéale pour vos pause-café, un buffet ou un apéritif. Finissez la journée par un barbecue dans le bois ou par un dîner de gala au casino ou au circuit de Spa-Francorchamps. Conjuguez harmonieusement les affaires et le bien-être. Infrastructures : • Chambres : 120 • Réunions : 8 salles/300 personnes • Liaison directe avec les thermes de Spa • Parking souterrain Contact : info.spapalace@radissonblu.com www.radissonblu.com/palacehotel-spa Un séjour dans la nature, une expérience inoubliable ! 03. L’alliance parfaite entre affaires et bien-être ! ©Jonathan Berger
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L’abbaye de Stavelot 05. L’abbaye de Stavelot – la plus ancienne de Belgique – se dresse au coeur d’une région magnifique marquée par l’omniprésence de l’eau. Trois musées ont pris place dans les bâtiments, notamment le musée historique de la principauté de Stavelot-Malmedy. Chaque musée a reçu cinq soleils, ce qui les classe parmi les meilleures attractions de la Wallonie. En ce moment, vous pouvez admirer une collection constamment renouvelée de voitures de course au musée de l’automobile de Spa-Francorchamps. Des endroits chargés d’authenticité tels que le réfectoire des moines ou la cave des Blancs Moussis sont disponibles pour l’organisation d’événements ou de réunions. Infrastructures : • Superbe site historique • Trois musées sur place • Six salles disponibles • Capacité : de 15 à 500 Contact : p.erler@abbayedestavelot.be www.abbayedestavelot.be 06. Martin’s Hotels Les Martin’s Hotels offrent, pour chaque événement, des infrastructures parfaites qui se caractérisent par leur élégance, leur identité particulière et leur charme. Martin’s Manoir à Genval est un authentique hôtel de charme capable d’accueillir jusqu’à 70 hôtes dans trois salles de réception. Des salles plus spacieuses sont à disposition dans le Château du Lac, situé à proximité. La salle Argentine, complètement rénovée, équipée et modulable, peut contenir jusqu’à 1 050 personnes. Martin’s Spa ou le jeu de rôles Crime Scene Investigation viendront conférer une touche particulière à votre événement, tandis que le Martin’s Grand Hotel à Waterloo et son restaurant La Sucrerie feront de chaque séminaire une expérience historique inoubliable. Tous les hôtels du groupe Martin’s proposent des services professionnels d’événements. Infrastructures : • Trois sites différents dans les environs • Capacité de la plus grande salle à manger : 850 • Capacité de la plus grande salle d’événement : 1 050 • Incentives Contact : mice@martinshotels.com www.martinshotels.com Rencontres divines dans la plus ancienne abbaye de Belgique La solution adéquate pour une réunion parfaite ! © Martin’s Hotels The Belgian commune: democracy or demagoguery? IMPRESSION OF A BRIT There’s a lot to be said for the Belgian commune – after all, this modest but self-engrossed body is the closest you can get to the public, and it attempts to represent the standards and attitudes of the local community. At the same time, the commune tends to shape a style of life that is not representative of everyone in the community, while enforcing sanctions for petty infringements in an authoritarian way. Richard Hill T he Merriam-Webster dictionary describes a commune as “the smallest division of local government in some countries especially in Europe”. According to the Government website, there are 589 communes in Belgium, i.e. 589 opportunities to do or get things wrong! Speaking of the capital’s 19 communes in his book Brussels, André de Vries says “The city authorities wanted jurisdiction over the surrounding suburbs on the basis that the canal system and ports could not be run efficiently by several communes.” How right they were, but public sentiment in support of localism prevailed! The communes, which already existed before the creation of the Belgian state, were formally recognised in the 1831 Constitution, according to the Government website. “Their organisation is laid down in the law of 1836. (…) From the time they were set up, reference was made to ‘communal autonomy’.” “That does not mean that the local politicians can do anything they like”, the website explains, “but they do have extensive autonomy in the context of the powers that they exercise, under the supervision of higher authorities.” Indeed they do have the autonomy, but how effective is the supervision? Some communes are decidedly authoritarian in their creation and application of trivial regulations. Early in 2014, one Brussels commune introduced a ‘règlement général’ imposing a fine of up to 350 euro on persons allowing weeds to grow on the pavement outside their home. And in November 2014 the burgomaster of Tournai imposed the civic obligation to apply for official permission before installing a window box on the sidewalk in front of a house. Only totalitarian states, the communes, aspire (or descend) to this level! They also have a local police force to ensure these regulations are respected… Communal officials, as many expatriates here have noted, often seem to be apologetic when telling you that what you are doing infringes these regulations… Part of their embarrassment may be due to the fact that many of these regulations are incoherent, or at least inconsistent in the way they are applied. Even day-to-day relationships with and between local administrations, including the police, can be Kafkaesque. Take the regulations relating to dogs for example (there are a lot of Belgians with little idea of how to train and discipline a dog, which contributes to the confusion). One expatriate known to me found himself embroiled in a situation where the regulations cited on the communal website conflicted with the ones actually applied by the commune! When another hapless expatriate walked unannounced into his communal offices for an identity card, he was told that he had to apply for a formal appointment. He asked how to apply, and the official said the quickest way would be by phone. So the expatriate went out to the lobby where there was a public phone and called back to the office he had just left. He got an appointment right away – much to the surprise and disgruntlement of the official when he presented himself a few seconds later… Frustrating formal procedures add to the opportunities for pettifogging bureaucrats to flout individual democratic rights. This state of anarchy is reinforced by a network of communal spies – often shopkeepers and publicans who curry favour with their friends in the communal administration (“scratch your back and you’ll scratch mine”). The result is a state of co-conspiratorial cronyism which is in complete contradiction to the founding spirit of the Belgian commune. More damaging is the fact that the communal system militates against effective concerted action on matters of real importance. This was dramatically illustrated last December when the president of the Brussels’ CPAS social assistance NGO had to appeal for intercommunal cooperation in providing shelter for the homeless people. “We are witnessing a blockage by the communal administrations,” she said with finality. ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 43
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Le conseiL resto du magazine agenda gaspar ••• Pour dire la vérité, c’est à reculons que l’on s’est rendu chez Gaspar. En cause, un 13/20 attribué par le guide Gault&Millau… alors que l’adresse était à peine rodée et que les échos du début étaient pour le moins contrastés. Tout cela flairait un peu trop les petits arrangements entre amis. Du coup, on a voulu voir ce que l’endroit avait vraiment dans le ventre. Tuons le suspens dans l’œuf : ce déjeuner fut l’un des meilleurs de l’année. Le cadre est celui d’une brasserie classieuse qui joue avec les matières nobles, le tout éclairé par des luminaires hétéroclites. Le service est efficace et courtois, il manque toutefois un peu de chaleur. La cuisine ? Épatante. On en a eu la preuve avec un lunch deux services à 18 euros. Sur la table, trois gougères au fromage sont offertes pour ouvrir l’appétit. Bingo : l’équilibre pâte à choux et comté est idéal. En entrée, le chef Michel Borsy interprète le vitello tonnato à sa façon, c’est-à-dire ponctué de virgules de poivrons marinés. Ceux-ci ajoutent une note vinaigrée à la viande de veau déjà soulignée par la sauce au thon. Une sauce qui se tient et qui se marie parfaitement avec les quelques croûtons ajoutés pour apporter un relief croquant. Le plat, généreux, pousse le curseur du bon un cran plus loin. Il s’agit d’une joue de bœuf finement tranchée accompagnée de potiron braisé. La rondeur de la composition atteint son paroxysme grâce à une sauce peu épaisse mêlant des petites olives AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub noires italiennes et le jus des joues. Une caresse pour le palais. Pour tout dire, le lunch était à ce point copieux que l’on n’a plus eu de place pour le dessert. Mais, pour les avoir testées, on recommande chaudement les glaces qui viennent de chez Stephen Vandeparre. Enfin, mention pour la carte des vins qui panache classique – Jaboulet, Drouhin… - et flacons de vignerons – Souhaut, Coume Del Mas. michel verlinden Info 165 rue Franz Merjay, Ixelles 02-344.37.12, www.gaspar-bistrot.com ma > sa 12 > 23.00, di 10 > 18.00 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele DEMANDES D’ADMISSION DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION 4 All Services Group SPRL Rue Picardie 43 - 1140 Bruxelles Code Nace : 14120 - Fabrication de vêtements de travail 33110 - Réparation d’ouvrages en métaux 42130 - Construction de ponts et de tunnels del. : Abdulkadir Sakrci Allo Nounou Services SNC Rue Verrept-Dekeyser 60 - 1080 Bruxelles Code Nace : 88911 - Activités des crèches et des garderies d’enfants 88912 - Activités des gardiennes d’enfants del. : Abdelilah Elmahsini Bati-Tout SPRL Rue de Picardie 43 - 1140 Bruxelles Code Nace : 25110 - Fabrication de structures métalliques et de parties de structures 43110 - Travaux de démolition del. : Selami Sakizci Bisnode Belgium SA Allée de la Recherche 65 - 1070 Bruxelles Code Nace : 58120 - Édition de répertoires et de fichiers d’adresses 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Martine Bayens Bonne pioche PPE Rue Georges Lorand 28 - 1050 Bruxelles del. : Erwan Douarinou C43 Management SPRL Rue de Gages 5 - 7866 Bois-de-Lessines Code Nace : 63120 - Portails Internet 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité del. : Charles D’Yve Carlier Thomas- Tous chantiers PPE Rue Veydt 11 - 1060 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46731 - Commerce de gros de matériaux de construction, assortiment général del. : Thomas Carlier CMJC SPRL avenue de l’Escrime 116 - 1150 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Christophe Caudron Dapesco SPRL Fleming Science Park Rue Granbonpré 4 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace : 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Tanguy Detroz Dedeur & Degroodt SPRL avenue Legrand 88 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Philémon Dedeur Dimo Services SPRL Rue de Hesbaye 8 - 4347 Fexhe-le-HautClocher Code Nace : 43910 - Travaux de couverture 3320001 - Conception, assemblage et entretien de systèmes de contrôle des processus industriels continus 4321101 - l’installation de câbles et appareils électriques del. : Mohamed Khelil Explor Business Projects SPRL Rue du Moulin 228 - 5350 Ohey Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Gérard Mélot Fast Forward Architects- Wdog Architecten BVBA Rue du Houblon 47 - 1000 Bruxelles Code Nace : 71111 - Activités d’architecture de construction del. : Wim Tielemans Garnet Consulting SPRL avenue Prekelinden 93 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Thomas Happel Geo Transit SA Cocody Riviera 3 Lot 9063 - Abidjan – Côte d’Ivoire del. : Patrick Davy Mdlindhala Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting PPE Route de Lennik 451 - 1070 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Gil Van den Berghe Global Lingua Services SPRL Boulevard Barthélémy 31 - 1000 Bruxelles Code Nace : 74300 - Traduction et interprétation del. : Khadim Samb Mikolajczak & Associates SPRL avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Christophe Mikolajczak Mpoy Wa Beya Patrice Rue Steenvelt 30 - 1180 Bruxelles del. : Patrice Mpoy Wa Beya Partners Assurances Verzekering SA Avenue Gustave Demey 66 - 1160 Bruxelles Code Nace : 65121 - Opérations directes d’assurance non-vie del. : Paul Vogelgesang Recupel ASBL Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 38322 - Récupération de déchets métalliques 38323 - Récupération de déchets inertes 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Peter Sabbe SEFF Creative Production SCRL Rue du Bien-Faire 32 - 1170 Bruxelles Code Nace : 1814001 - Pliage, assemblage, agrafage, reliure, collage, massicotage, dorage de feuillets imprimés à insérer dans des livres, brochures, périodiques, catalogues, etc. 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Françoise Demarez Soielegante SPRL Rue de Russie 7 - 1060 Bruxelles del. : Fathia Abdillahi The Core Concept/Amina Langedijk PPE Chaussée de Louvain 87 - 1932 SintStevens-Woluwe Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Amina Langedijk Transcomat - Avenir Vert Recycling SPRL Rue de Ligne 11 - 7903 Chapelle-à-Wattines Code Nace : 38110 - Collecte des déchets non dangereux 38211 - Prétraitement avant élimination des déchets non dangereux 38213 - Traitement et élimination des déchets non dangereux, sauf boues et déchets liquides del. : Mélina Van Kerckhem Urbina Karina - Bring the Business Chemin du Stoquoi 28 - 7822 Meslinl’Evêque del. : Karina Urbina Virginie Depreay PPE Rue Van Meyel 28 - 1080 Bruxelles del. : Virginie Depreay VLM Airlines NV Antwerp Airport - Airtport Building Luchthavengebouw B50 - 2100 Antwerp Code Nace : 51100 - Transports aériens de passagers 52230 - Services auxiliaires des transports aériens del. : Nathalie Devos BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 45

Brussel Metropool - februari 2015


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Omdat de klanten van BASE mobieler zijn, biedt BASE hen megasnel 4G. KMO’S BESPAREN DANKZIJ BASE GEMIDDELD 41%* OP HUN MOBIELE TELECOMBUDGET. CONTACTEER ONS EN LATEN WE SAMEN BEREKENEN HOEVEEL UW ONDERNEMING KAN BESPAREN. Bel 0486/19 1940 BASEbusiness.be/KMOi * Gemiddelde besparing op het bedrag van de laatste factuur van 89 KMO’s, die een offerte van BASE business hebben aangevraagd tussen 1 oktober en 30 december 2014 en die de laatste factuur van hun operator aan BASE voorgelegd hebben. WOORD VOORAF Tewerkstelling: de resultaatsverbintenis Afgesproken: vanaf 1 januari volgens de politie (1 maart volgens de betogers) zal de toekenning van inschakelingsuitkeringen in de tijd worden beperkt. Een ‘antisociale maatregel’ of een ‘aanzet tot responsabilisering’? De maatregelen vloeit vooral voort uit de nieuwe financieringswet van de Gewesten, in het raam van de door de regering Di Rupo goedgekeurde zesde Staatshervorming. De financiering geschiedde vroeger grotendeels via de PB – de Personenbelasting – waarvan de federale Staat een deel aan de Gewesten terugstortte in functie van het rendement op hun grondgebied (volgens het principe van de ‘billijke teruggave’). Voortaan beschikken de Gewesten via de opcentiemen rechtstreeks over een kwart van de PB. Als tegenprestatie bij deze ruimere zelfstandigheid worden de Gewesten financieel verantwoordelijk. De intergewestelijke solidariteitsmechanismen waarmee ze hun budgetten in evenwicht brengen, zullen geleidelijk uitdoven. Daarna hangt de financiering rechtstreeks af van de inkomsten van de inwoners … en dus ook van het tewerkstellingsniveau. Een hoge werkloosheid betekent minder financiering. Zo eenvoudig is dat. Wanneer men beseft dat de tewerkstelling in het Brusselse Gewest rond 55% schommelt, wordt het duidelijk dat dringend aan het systeem moet worden gesleuteld. Dit is in geen geval een antisociale maatregel, integendeel: als het niveau van de werkgelegenheid niet stijgt, loopt de schatkist leeg en zal het Gewest zijn functies niet meer kunnen vervullen. De beperking in de tijd van de inschakelingsuitkeringen moet in dit perspectief worden begrepen, en in geen geval als een strafmaatregel tegen wie dan ook. Spijtig dat heel wat voordelen van dit beleid in de recente politieke debatten nauwelijks aan bod kwamen. Ten eerste zorgt deze verschuiving voor een responsabilisering van de Gewesten, waarvan de prioriteiten niet meer zozeer bij de beschikbaarheid van de nodige middelen liggen, dan wel bij de plicht om resultaten voor te leggen. Minister van Werkgelegenheid Didier Gosuin zei onlangs dat na 25 jaar beleid van de werkloosheid, nu de tijd rijp is voor een beleid van de tewerkstelling! Ten tweede weet men liefst welke koers het Brussels bootje vaart. De nieuwe maatregelen verduidelijken de cijfers van de werkloosheid en de werkelijkheid op het terrein. Hier wordt plaatsgemaakt voor werkzoekenden die voltijds naar een baan zoeken, en niet als aanvulling van andere activiteiten. Ten derde zal dit, stroomopwaarts, jongeren aanzetten om vormingstrajecten te volgen die op de arbeidsmarkt uitzichten bieden. In sommige opleidingen is de potentiële tewerkstelling omgekeerd evenredig met het aantal ingeschrevenen. Kiezen betekent soms afstand doen, maar ook zijn eigen lot in handen nemen. Ten vierde moedigt deze maatregel, dankzij de beperkingen die ze oplegt, elke werkzoekende aan om de zoektocht naar een baan verder te zetten. Door het aanleren van de tweede taal, bijvoorbeeld… Ten slotte zullen ook alle sociale gesprekspartners zich moeten mobiliseren, niet meer om de werkloosheid te begeleiden en eindeloos te palaveren, maar om aan de creatie van nieuwe jobs bij te dragen. Ook voor hen geldt een resultaatsverbintenis. Thierry Willemarck Voorzitter van BECI BECI - Brussel Metropool - februari 2015 1
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INHOUD Think Tank 4 6 9 Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Vóór of tegen studentenjobs voor de kinderen van het personeel? Fiche Staatshervorming : kinderbijslag 10 Tijd is geld, zeker in vastgoed! Internationaal 12 R&D: Europa bereid KMO’s te steunen 13 Brussel Invest & Export: opleiding internationale handel Topic Office: waar naartoe, met de kantoren? 14 Een mediapool aan de Reyerslaan … in 2022? 17 Verbouwing van kantoren. Tja… 18 Befimmo, het kwaliteitsbeleid van kantoorvastgoed in Brussel 20 Mobiliteit en toegang tot Brussel 22 De werknemer wordt regisseur 26 Zonder vast kantoor Dynamiek 28 Starter: Racines 29 Self-employed corner 30 De bedrijfsoverdracht, een uitdaging voor Brussel 31 Familiale bedrijfsoverdracht: GMP 32 Bedrijfsoverdracht: “Zich met bekwame mensen omgeven!” 34 Test de elektrische auto 35 Een nieuwe aanpak voor gedeelde dienstwagens Community 36 News 37 Het BECI nieuws in beeld 39 Agenda 43 Impression of a Brit 44 Restotip: Gaspar 45 Toetredingsaanvragen Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 2 februari 2015 Sales – verkopen! dossier PME Le mois prochain Mai Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Productie Rédaction Media Coordinator Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Fotos Reporters, behalve anders aangegeven Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publiciteit Brussel metropool/Bruxelles métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage 15.500 ex. per nummer Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Inlichtingen en reservaties Henri Van de Putte – T +32 2 643 78 01 F +32 2 640 93 28 – hva@beci.be Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Emmanuel Robert - er@beci.be Volgende maand: 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2 Voor elk archief een oplossing. Van klein tot groot. zoveel meer dan archiveren Papier- en filmarchivering Demagnetiseren Magnetische dragers bewaren Digitaliseren en digitale archieven www.merak.eu Software Escrow Labo en Farmaceutisch (ULT)-archief Consultancy
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE JE SUIS CHARLIE, PAS CHARLOT Bepaalde gebeurtenissen overstelpen al de rest. Ze galmen zo sterk en zo gewelddadig dat onze geest, onze gesprekken en zelfs de media er volledig door verzadigd geraken en niet meer in staat zijn aan iets anders te denken. | Michel Geyer Na de schok en de ontroering komen de gerechtvaardigde vragen: waarom? Werd het nodige gedaan om dit te vermijden? Wat doen we op lange termijn? De vragen voeden waardevolle en interessante debatten over solidariteit en de manier waarop. Diepgaande en ernstige discussies zijn dat. En ze geven een goed gevoel! Over de vrijheid van meningsuiting, het respect dat godsdiensten verdienen, de manier van samenleven, het lot van een of andere vedette(ke) eerder dan van iemand anders … Laten we toegeven dat wanneer onze symbolen bloeden, de sociale en economische beslommeringen nogal irreëel of zelfs misplaatst overkomen. Weinig mensen aanvaarden dat. Er viel deze maand nochtans heel wat te vertellen. Een paar dingen over de afgestote werklozen of de indexsprong (zijn de boosaardige werkgevers nu voor of tegen?). Er was één en ander te zeggen over het overleg tussen werkgevers en vakbonden en de constructieve houding van beiden ten aanzien van de economische maatregelen van de federale regering. We hadden ons onbehaaglijk gevoel kunnen uitdrukken tegenover diegenen die de dialoog weigeren rond maatregelen die zoveel mensen nuttig of zelfs noodzakelijk vinden. Het nieuws betrof ook een van onze stokpaardjes: de mobiliteit, met de aangekondigde planning voor het afbreken van de Reyers viaduct. Niemand durft 4 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 vragen wanneer deze werf rond zal zijn, maar we hadden toch ondeugend willen weten waarom hij in feite nog niet was begonnen. Als het project zo vanzelfsprekend is als wordt beweerd, zou het toch niet moeten aanslepen? In het nieuws over mobiliteit vonden wij onlangs enkele gegevens aangaande de verlenging van de pendeltijden voor wie in Brussel werkt: +25% sinds 2012, volgens Agoria. De sukkelaars die dagelijks in de file vastzitten, beseffen maar al te goed dat time is money. Zonder te fel in te gaan op de uitspraken van Pascal Smet wanneer hij een bek opzet tegen de ontoereikende budgetten om het GEN te ontwikkelen (ondernemers hebben blijkbaar de gewoonte om steeds meer met steeds minder te doen), droomden wij van een vergadering tussen de Brusselaar en de federale Jacqueline Galant, of tenminste het stukje vergadering waar over cijfers wordt gediscussieerd. Want met Jacqueline Galant wordt zulks vaak grappig. Och, als er tenminste wat meer rekening werd gehouden met de voorstellen om car sharing verder te ontwikkelen … Wij hadden het ook graag gehad over de vurige tegenstand en de strijd rond de ‘black box’ (een verschrikkelijke benaming, vindt u niet?) die fraude in de Horecasector zou moeten tegenwerken. Dit gaat gepaard met de wil van de Stad Brussel om de opening van snacks en cafés in het centrum te beperken. Daarbij vergeet de stad misschien dat alle restaurants die binnenkort wegens de strijd tegen fraude failliet zullen gaan, toch op een of andere manier vervangen zullen moeten worden. Driemaal goed nieuws Een raadseltje om af te sluiten: wat hebben Audi, het Atomium en het Belgisch Stripcentrum in gemeen? Wel, ze braken alle drie een record: een recordproductie voor de fabriek en een recordaantal bezoekers voor de andere twee. Driemaal goed nieuws voor drie symbolen van onze hoofdstad die elk op hun manier internationaal worden erkend. Dit is het bewijs dat ons stedelijk gewest wel degelijk leeft, zich ontwikkelt en vooruitkomt, ondanks de crisis en de institutionele hinderpalen! Om dit allemaal te bespreken was er noch plaats, noch tijd. Maar we zijn er wel in geslaagd het uiteindelijk toch niet over Charlie Hebdo te hebben. Het was dus wel degelijk mogelijk. ● CORNER SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE VOORSPELLERS ZIJN BALLROOMDANSERS Een ontmoeting met prins Al-Walid Ben Talal, de Belgische Staat, de Petroleumfederatie, de heer en mevrouw Jan-met-de-pet en uw leraar Engels | Jean Blavier Het seizoen is gelukkig voorbij. De voorspellers van allerlei pluimage hebben zich in december en januari, zoals elk jaar trouwens, weer laten gaan, maar deze keer hadden ze te maken met een flink – en onvoorspeld – struikelblok: de prijs van aardolie. Wie had de daling voorspeld? Niemand. Wie durft beweren dat de prijzen weer gaan stijgen? Niemand. Of verder gaan dalen? Niemand. Wie zal voorspellen dat de prijzen nooit meer 100 dollar bereiken? Eens te meer, niemand, behalve misschien Saoedi prins Al-Walid Ben Talal, die deze materie waarschijnlijk beter dan wie ook kent, want de olieprijs wordt, om geostrategische redenen gemanipuleerd. Sommigen beweren dat de Saoedi’s de Amerikaanse schaliegasproducenten willen klein krijgen. Andere zeggen dat dit de prijs is die het Westen aan Vladimir Poetin oplegt voor wat er in Oekraine is gebeurd. Wie heeft gelijk? Zeg ons niet dat wij behalve naar voorspellers, ook nog naar deskundigen in de geopolitiek moeten luisteren. Genade! Doet u dit niet aan iets anders denken? Toch wel: de rentevoeten! Ze blijven maar dalen, terwijl er enige tijd geleden een heleboel mensen waren die precies het tegenovergestelde voorspelden. De herinneringen die ik aan het middelbaar onderwijs overhoud, laten me vandaag toe Staten met leerkrachten te vergelijken. Ze brullen als alles verkeerd loopt. En als er geen vuiltje aan de lucht is, heerst de stilte. Zegt de Belgische Staat hoeveel hij uitspaart wanneer hij een 10-jarige lening tegen een rentevoet van 0,70% aangaat? Stilte. Of hooguit een paar regeltjes in de media. Maar wanneer wij vernemen dat de Belgische gezinnen, dankzij de daling van de olieprijs, wat minder onder druk komen te staan, vertelt de Petroleumfederatie er meteen bij dat deze prijsdaling de Belgische Staat 250 miljoen euro aan gederfde btw-inkomsten zal kosten. Wij begrijpen dus dat de Staat de 250 miljoen ergens anders zal moeten vinden. U mag eens raden bij wie. Hard en week Voorspellers wagen zich maar zelden in het moerassige gebied van de fiscaliteit. Alle begrip voor: als men op harde grond denkt te staan, zakt men plots in weke modder weg. En omgekeerd. Het grappigste daarin is nog dit fantastisch begrip: tax shift. Wat gaan we nu echt shiften? De inkomstenbelasting vervangen door een belasting op het kapitaal, beweren de regerende partijen (sommige althans). Het kapitaal belasten? Goed zo, maar hoe pakken we dit aan? Gaan we het kapitaal zelf belasten of de inkomsten ervan? En waar zit dat kapitaal, trouwens? Opnieuw, de harde grond blijkt veel weker dan voorzien. Probeer het kapitaal vast te krijgen en het verdwijnt spoorloos. Dit geldt natuurlijk niet voor vastgoedkapitaal, dat hard is, behalve in het geval van grootschalig vastgoedkapitaal, dat achter een scherm van vennootschappen schuilgaat. Dit harde kapitaal is in feite ook week. Al deze vernuftige praktijken liggen echter buiten bereik van de heer en mevrouw Jan-met-de-pet, die de taks shift wind in volle gezicht krijgen. Welke voorspeller zal hun durven aankondigen dat ze, als eigenaars van twee of drie appartementen, er binnenkort nogal uitgewaaid zullen uitzien? Voorspellers zijn niet alleen ballroomdansers1 , ze zijn ook verzot op Engelse termen. U hoort ze praten over de tapering van de Amerikaanse Federal Reserve (die de Amerikaanse rentevoeten de hoogte instuurt, en dus ook de dollar, waardoor de euro daalt en wij minder voordeel halen uit de daling van de olieprijs). Ze hebben het over de quantity easing politiek, een andere Amerikaanse specialiteit die ondertussen door Japan en de Europese Unie werd afgesnoept (het komt erop neer de balans van de centrale bank door de aankoop van effecten te verbeteren), de convergentie van de spreads (de verschillen tussen rentevoeten op staatsleningen) enzovoort. Laten we het hierbij laten en misschien nog even focussen op een andere uitdrukking die voorspellers heel graag hanteren: in 2015 doen wij vooral aan muddling through. Voortmodderen, dus. Harde tijden, weke context. ● 1. Lees ‘Le bal des aveugles’ van Michel Turin, Albin Michel, Parijs, 2014. CORNER Amper Neem afspraak met ons ondernemingsloket voor een kosteloos en 45 min. om uw onderneming op te richten persoonlijk gesprek. J Ondernemingsnummer J BTW J Sociaal verzekeringsfonds 02 643 78 09 J Ziekenfonds J Verzekeringen wwww.beci.be/nl/loket BECI - Brussels Business - janvier 2015 5
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THINK TANK VÓÓR OF TEGEN Studentenjobs uitsluitend voor de kinderen van het personeel? Jaarlijks werken nagenoeg 400.000 studenten tijdens de schoolvakantie. Een job voor de zomer op de kop tikken? Dat loopt niet steeds van een leien dakje, want de vraag overschrijdt ruim het aanbod. Sommige ondernemingen wijzen de studentenjobs aan de kinderen van hun personeel toe. Dit heeft zijn voor- en nadelen. Twee bedrijven getuigen. Gaëlle Hoogsteyn Pierre Massant, Recruitment & Internal Mobility, MIVB Studentenjobs zijn bij ons voor de kinderen van ons personeel weggelegd. Het is een kwestie van wederzijds vertrouwen. Met de nieuwe wetgeving rond studentenarbeid ontvangen wij hoe langer hoe meer kandidaturen: meer dan 500 CV’s verleden jaar, terwijl we ‘slechts’ 127 jobs te bieden hadden. Dit betekent hoe dan ook een flink voordeel voor werknemers van wie de kinderen de leeftijd hebben bereikt om te werken. En voor die kinderen is dit meteen een eerste belangrijke stap in de toekomstige zoektocht naar een baan. Voor een tiener vinden we het ook bijzonder leerrijk kennis te maken met het bedrijf waar een van zijn ouders werkzaam is: zo ontdekken de jongeren de werkomgeving waar hun ouders vijf dagen per week aan besteden en hoe ze hun boterham verdienen. Ouders tonen trouwens graag hun werkplaats aan hun kinderen. Deze positieve elementen hebben wij willen benadrukken door, voor de studentenjobs die wij tijdens de schoolvakantie aanbieden, voorrang te geven aan de kinderen van ons personeel. Dit zorgt bovendien regelmatig voor nieuwe roepingen! Elitair? Wij vinden van niet. De MIVB is een multiculturele onderneming met werknemers van allerlei oorsprongen en sociale kringen. In feite is deze ruime diversiteit aan profielen bij ons kenmerkend van de ganse Brusselse bevolking. Wanneer we dus de studentenjobs voor de kinderen van ons personeel in petto houden, bereiken wij jongeren uit zeer diverse milieus. In andere ondernemingen is dit niet noodzakelijk het geval. Alle jongeren moeten een kans krijgen. Alleen de studenten die een positieve beoordeling kregen, mogen zich nadien nog kandidaat stellen, maar slechts éénmalig. Op deze manier garanderen we een zekere turn-over en vermijden wij favoritisme. Valery Halloy, woordvoerder van BNP Paribas Fortis Jarenlang waren de studentenjobs bij BNP Paribas voor de kinderen van personeelsleden weggelegd. Daar is vier jaar geleden verandering in gekomen toen wij beslisten een deel van deze opdrachten voor andere jongeren toegankelijk te maken. Ons plan gericht op diversiteit gaf ons de gelegenheid ook een ‘diversity’-luik te voorzien voor jongeren uit de kansarme bevolking. Meestal hebben deze tieners geen netwerk en geraken ze ook niet via hun familie aan een studentenjob. Ze waarderen dus de steun die ze krijgen in de zoektocht naar een werkopdracht tijdens de zomer. Om ruimere bekendheid te geven aan ons programma zijn wij gaan samenwerken met de firma Jeep, de sociale dienst van de UCM en met Job Kanaal. Het succes liet niet op zich wachten, al was het maar omdat wij een zeer brede waaier aan functies aanbieden. Jaarlijks verzamelen we alle jobstudenten van dit programma om na te gaan welke ervaring ze er aan overhouden, wat ze hebben geleerd en wat kan worden verbeterd. De feedback is systematisch bijzonder positief, zowel bij de studenten als binnen de teams die hen hebben verwelkomd. Alle jongeren uiten zich bijzonder positief over de ontdekking van uiteenlopende beroepen en van het dagelijkse leven in een bedrijf, of over het belang van tweetaligheid, bijvoorbeeld. Andere pluspunten zijn de ontmoetingen met jongeren uit meer begunstigde milieus, de leerrijke contacten met hen en de toegang tot nieuwe uitzichten. Hiermee zullen de jongeren hun CV kunnen aanvullen en op die manier gemakkelijker een nieuwe studentenopdracht in een ander bedrijf kunnen vinden. Het initiatief hebben wij in een eerste fase tot Brussel beperkt. Het succes heeft ons overtuigd hier ook in de andere gewesten mee uit te pakken. Aan de hand van de feedback die we krijgen, is het vanzelfsprekend dat wij hier mee doorgaan en op een bredere schaal gaan werken. 6 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 Scan de QR code en geef ons uw mening.
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Veiligheid en welzijn Preventie, kinderspel? ETHIAS: EEN TEAM VAN PREVENTIEDESKUNDIGEN TOT UW DIENST Risico’s op de werkvloer opsporen, performante veiligheidsinstrumenten inzetten, de nodige opleidingen voor uw personeel regelen, zorgen voor hun welzijn op het werk, op ieder moment beschikken over de relevante technische en wettelijke informatie ... Een efficiënt preventiebeleid opbouwen … dat is allesbehalve kinderspel. Onze preventieadviseurs zijn er om u bij te staan! Meer hierover weten? www.ethias.be/preventioncorner Ethias NV, rue des Croisiers 24, 4000 Luik. RPR Luik - BTW: BE 0404.484.654 - IBAN: BE72 0910 0078 4416 - BIC: GKCCBEBB Doet wat moet THINK TANK FICHE STAATSHERVORMING Kinderbijslag De in het raam van de zesde Staatshervorming voorziene overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten toe heeft ook voor de bedrijfswereld talrijke gevolgen. Om u te helpen hierin een beter inzicht te krijgen, publiceren wij een reeks praktische fiches die u elke maand in uw magazine kunt lezen. Vincent Delannoy Waar gaat het om? De zesde Staatshervorming voorziet de overdracht van de gezinsbijslagen, namelijk de kinderbijslag, het kraamgeld en de adoptiepremie. De uitgaven worden geraamd op 6,6 miljard euro voor het Waalse Gewest, de Franse en de Vlaamse Gemeenschappen en de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie van Brussel-Hoofdstad. Voor Brussel, waar de kinderbijslag de grootste overdracht van financiële middelen vertegenwoordigt (738,77 miljoen), zal de GGC bevoegd zijn. Naast de ‘responsabilisering’ van de deelstaten, bestaat de voornaamste verschuiving erin dat de ouders, en niet langer de werkgever, voortaan het bijslagfonds kiezen. Brussel, een apart geval Brusselse gezinnen mochten natuurlijk niet naargelang van de taalgemeenschap waartoe ze behoren, op een verschillende manier worden bejegend. Daarom werd beslist deze bevoegdheid aan de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie toe te vertrouwen. Een overdracht van middelen De naar de Gemeenschappen (de GGC in Brussel) overgehevelde middelen worden op termijn tot 90% teruggeschroefd, volgens modaliteiten die voor Brusselaars in feite nadelig zijn: de verdeelsleutel houdt rekening met kinderen tussen 0 en 18 jaar, niet met jongeren tussen 19 en 25. De beheerskosten gaan waarschijnlijk de hoogte inschieten (onder andere wegens de ontwikkeling van nieuwe software). Rekening houdend met verscheidene parameters, zal het ganse gebeuren in Brussel wellicht op een tekort tussen 170 en 250 miljoen euro uitmonden. De verhuizing van ambtenaren van de federale overheid naar het Brusselse Gewest zal geleidelijk aan gebeuren. De betrokken beambten worden geraamd op 148,8 voltijds equivalenten. Overgangsstelsel De administratie belast met kinderbijslag wordt tussen 2016 en einde 2019 overgeheveld. In de tussentijd staat het federale agentschap voor kinderbijslag (Famifed) voor de uitkeringen in. De ‘kinderbijslag’-bevoegdheid moet in Brussel worden samengebracht in een parastatale die nog moet worden opgericht. Het systeem zal vanaf 2015 op zijn principe (bedrag en uitkeringsvoorwaarden) worden geëvalueerd. Wel dient gezegd dat het GGC sinds 1 januari 2015 het recht heeft de barema’s van de bijdragen te wijzigen en dat het de financiële last van de sector draagt. De instelling van openbaar nut (ION) die nog dient te worden opgericht, zal niet alleen voor de kinderbijslag moeten instaan, maar ook voor alle sociale-zekerheidsbevoegdheden die naar de Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie werden overgedragen (gezondheidszorg, welzijnszorg). We krijgen dus één ION, die paritair zal worden beheerd (vakbond en werkgevers). Waar gaan we naartoe? Voorlopig gaat in Brussel de prioriteit naar ‘het behoud van de betalingen’ en een ‘diepgaande beoordeling’. Het ziet er naar uit dat de denkpiste die door Minister Céline Fremault werd aangekaart, zou kunnen worden gevolgd, namelijk een vast bedrag per kind, “zonder de bestaande kroostrijke gezinnen te benadelen”. Vlaanderen besliste voor 2015 het bedrag van de kinderbijslag niet te indexeren en evolueert ook geleidelijk naar een vast bedrag per kind. Eveneens aan Waalse kant wordt deze formule overwogen. Het standpunt van BECI • BECI herinnert eraan dat de kinderbijslag per slot van rekening door de werkgeversbijdragen wordt gefinancierd. Wij vragen een goed beheer van deze uitkeringen in functie van de budgettaire mogelijkheden, evenals een goede beheersing van de hiermee gepaard gaande administratieve kosten. • Het ziet er naar uit dat de structuur van de bijslagfondsen een consolidatie zal ondergaan. De beperking van het aantal spelers is tegelijk logisch en wenselijk. • De kinderbijslag focust op het kind. BECI is voorstander van een gelijk bedrag voor elk kind, in plaats van een bedrag dat afhangt van de rang in het broeder- en zusterschap. • Communautaire aangelegenheden mogen het reeds complexe systeem van de kinderbijslag niet nog ingewikkelder maken. BECI vraagt een constructieve samenwerking binnen de GGC en tussen de deelstaten onderling. FICHE 5 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 9
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Tijd is geld, zeker in vastgoed! THINK TANK “Tijd is geld.” Ook in de Brusselse vastgoedsector is dit een waarheid als een koe. De tijd die nodig is om een stedenbouwkundige vergunning te verkrijgen, de omslachtige procedures die hieraan voorafgaan en het aantal reglementaire en administratieve verplichtingen hebben als gevolg dat sommige vastgoedprojecten aanzienlijke vertraging oplopen. Van enkele maanden tot meerdere jaren! Deze apathie is niet alleen schadelijk voor de projectontwikkelaar: ook voor de overheid zelf wordt dit een dure en zure grap. Lise Nakhlé, BECI D e ontwikkeling van vastgoedprojecten in Brussel gaat gebukt onder talrijke regels en indirecte kosten. Voorbeelden zijn de stedenbouwkundige normen (GSV, grootte van de woningen…), de milieunormen (bodemsanering, lage-energiebouw…), stedenbouwkundige lasten, allerlei taksen en heffingen, de hoge loonkosten, noem maar op. Een nauwgezette reglementering is zeker een noodzaak, maar dan wel als de overheid zelf getuigt van coherentie en rationaliteit in het dagelijkse beheer. Precies daar wringt het schoentje, met de traagheid van de administratieve procedures, de aanhoudende beroepen tegen projecten, de eindeloze onderhandelingen, de wisselende vereisten naargelang van de politieke formaties, de kafkaiaanse toestanden veroorzaakt door tegenstrijdigheden tussen gemeenten en Gewest… Dit alles vertraagt elk omvangrijk project aanzienlijk. Deze situatie is niet alleen schadelijk voor de vastgoedsector en de ganse economie: ook de overheid lijdt eronder, want zij belemmert de naleving van hun verbintenissen, namelijk de toename van de overheidsinkomsten, de uitbreiding van het aanbod aan toegankelijke woningen en de ontwikkeling van de nieuwe wijken. Minder inkomsten voor de overheid Elk vastgoedproject, van welke aard ook (residentieel, handel, kantoren, parking), brengt jaarlijks inkomsten op die te maken hebben met zijn functie en de activiteit van de uitbater. Laten we het voorbeeld nemen van een project van 370.000 m², een uitgebreide wijk die zou bestaan uit ongeveer 1500 woningen, 150.000 m² kantooroppervlakte, handelszaken en infrastructuur: het geheel genereert jaarlijks meer dan 30 miljoen euro aan lasten en belastingen ten voordele van de federale Staat, het Gewest en de gemeente. Het merendeel van de inkomsten uit de personenbelasting gaat naar de federale schatkist, die een deel aan het Gewest terugstort. Onze simulatie voorziet 2.220 belastingplichtigen (1,5 per woning) met een gemiddeld belastbaar inkomen van 10 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 34.000 euro. De personenbelasting overschrijdt in dat geval 25,6 miljoen euro, met inbegrip van de gemeentelijke opcentiemen (6% voor de Stad Brussel = 1,44 miljoen) en de agglomeratiebelastingen (1% = 240.000 euro). De gewestelijke gezinsbelasting, waarvan de afschaffing wordt overwogen (evenals die van de aanvullende agglomeratiebelastingen, trouwens), zou 131.000 euro opleveren. De bedragen die het Gewest en de gemeente via de belastingen en de onroerende voorheffing innen, zijn zeker ook niet te verwaarlozen: bijna 1 miljoen aan belastingen en 4 miljoen aan onroerende voorheffing. Deze evaluatie werd berekend aan de hand van de directe heffingen en belastingen en houdt rekening noch met de belastingen op huurgelden, noch met registratierechten en btw bij elke vastgoedverrichting. Verder werd geen rekening gehouden met de meerwaarde die ontstaat door de economische activiteit in de nieuwe wijk. Volgens deze berekening genereert een project dat vijf jaar nodig heeft om verwezenlijkt te worden een gederfde winst van 24 miljoen euro voor de gewestelijke en de gemeentelijke financiën. De jaarlijks geïnde bedragen moeten wij in het geval van onze nieuwe wijk nog aanvullen met een eenmalig bedrag van 22,4 miljoen euro dat via stedenbouwkundige lasten in contanten of in natura worden geïnd. In het huidige geval hebben we te maken met een gebied van gewestelijk belang en wordt 30% van de residentiële bouw bestaande uit middelgrote woningen van lasten vrijgesteld. Trage projecten betekenen duurdere woningen Een ander angstwekkend probleem heeft te maken met de vermenigvuldiging van lasten en de administratieve instabiliteit, waardoor de prijzen van nieuw (en voornamelijk residentieel) vastgoed in Brussel blijven stijgen. De heersende onzekerheid heeft een impact op de risicoberekeningen van de projectontwikkelaar. Een aanslepend project kost geld dat moet worden afgeschreven. Dit beïnvloedt de uiteindelijke verkoopprijs. In het Brusselse Gewest draait de THINK TANK middenstand daarvoor op, met alle gevolgen van dien: deze mensen verlaten Brussel om ergens anders betaalbaar vastgoed te kopen. De vastgoedsector is medeverantwoordelijk voor deze stijging van de prijzen, maar dit neemt niet weg dat een sneller en efficiënter beheer van een aantal reglementaire aspecten het tekort aan nieuwbouw gedeeltelijk zou oplossen door een vermindering van de druk op de residentiële sector. Naast de administratieve aspecten, moeten ook bepaalde financiële hulpmiddelen worden ontwikkeld of bestendigd. Onze simulatie heeft aangetoond dat een vrijstelling van stedenbouwkundige lasten op de ontwikkeling van middelgrote woningen in een gebied van gewestelijk belang een aanzienlijk hefboomeffect oplevert, zonder echter aan de gemeentelijke inkomsten te raken. Ook andere middelen kunnen worden overwogen, in overleg met de vastgoed- en de bouwsector. De middelen die bij de ambities passen De hier aangehaalde cijfers zijn slechts een raming, maar ze vestigen de aandacht op de noodzaak aan coherentie: woongelegenheid of economische activiteit creëren, nieuwe wijken ontwikkelen en de overheidsinkomsten enigszins aanvullen, daarmee zal de vastgoedsector zich kunnen ontplooien. De veeleisende reglementering mag blijven bestaan, maar dan met procedures die efficiënter zijn en beter rekening houden met de snel evoluerende context. Laten we realistisch zijn: het probleem van de woongelegenheid in Brussel en van de toegang tot eigendom voor jonge gezinnen kan alleen worden opgelost door een vermeerdering van de subsidies en de creatie van woningen door de overheid. Dit zijn zeker nuttige stappen, al blijven zij ontoereikend om de vraag te beantwoorden. Een deel van de oplossing moet komen van de bouw van woningen voor de middenstand door de privésector, waardoor de gewestelijke spelers hun actie zouden kunnen uitbreiden en op een kansarmere bevolking toespitsen. Ten slotte nog even dit: de vastgoedsector moet de stedenbouwkundige vereisten naleven, maar de overheid blijft verantwoordelijk voor een aantal inrichtingen en infrastructuren die de projecten aantrekkelijk maken. Wij denken hier aan voldoende openbaar vervoer, uitrustingen voor de bevolking, aantrekkelijke openbare ruimtes enz. Wie van de privésector eist in te staan voor de behoeften van nieuwe bewoners, werkkrachten en consumenten in een bepaalde wijk, verbindt er zich ook toe binnen de termijnen de nodige infrastructuren aan te leggen (bijvoorbeeld een nieuwe tramlijn naar deze wijk). Eens te meer worden in zulke gevallen de zaken vaak op de lange baan geschoven, tot grote ergernis van de projectontwikkelaar (van wie het project aan waarde verliest) maar ook en vooral van de eindgebruiker, de belastingplichtige. Laten we zeer duidelijk zijn: 15 jaar is geen redelijke termijn! De effectieve uitvoering van de grote stedenbouwkundige ambities van de huidige Brusselse regering zal dus grotendeels afhangen van haar bekwaamheid om zonder uitstel en in samenwerking met zowel het gemeentelijke als het federale niveau (op fiscaal vlak) een gunstig klimaat te scheppen voor de ontwikkeling van nieuwe projecten. En eerst en vooral, zich aan haar verbintenissen houden, wat de termijnen betreft. ● Totale oppervlakte Verdeling (oppervlakte) Oppervlakte Aantal belastbare inkomens** Netto belastbaar inkomen per inwoner*** PB (gemid. belastingstarief 33%) Bijkomende PB (Bssl-Stad=6%) Opcentiemen agglomeratie (1%) Totaal inkomen PB Gew. belasting op de gezinnen Gemid. geïndexeerd kadastraal inkomen Onroerende voorheffing Gewest (1,25%) Opcentiemen Agglo (7,36%) Opcentiemen Gemeente (29,50%) Totaal onroerende voorheffing Totaal belastingsinkomsten Simulatie van het jaarlijks fiscaal verlies* - Stad Brussel 250.000 m³ Woning % m² Opperv./woning (met bruikb. opperv.) m² Aantal woningen # # € € € € 50% Verdeling (oppervlakte) 125.000 Oppervlakte 100 1.250 1.875 € 35.000 € 11.550 Gewestelijke belasting**** € 693 Totaal gew. Belasting € 116 Gemeentelijke belasting € € 23.172.188 € € € € € € 2.400 Taks op reklame en uithangborden € 111.250 Totaal gemeentelijke taksen Gemid. geïndexeerd kadastraal inkomen € 37.500 Onroerende voorheffing Gewest € € 276.093,75 Opcentiemen Agglo € 1.106.250 Opcentiemen Gemeente € 1.419.844 Totaal onroerende voorheffing €/ jaar € 24.703.281 Totaal belastingsinkomsten €/m² € €/m² €/m² € €/m² € € € 7,70 € 577.500 € 7,45 € 0 € 10 € 150 € 558.750 € 400.000 € 55 € 45 € 51.563 € 14.063 € 379.629 € 103.535 € € 1.521.094 € 414.844 € € 1.952.285 € 532.441 €/ jaar € 3.088.535 € 932.441 € 0 € 0 * Zonder de belasting op huurinkomsten, btw en registrering. Deze cijfers baseren zich op geïnde bedragen voor een gelijkaardig vastgoedproject in de Stad Brussel. ** Het aantal belastbare inkomens houdt rekening met een hypothese van 1,5 belastbaar inkomen per woning (gemiddelde tussen alleenstaanden en koppels). *** Het gemiddeld netto belastbaar inkomen staat gelijk met het netto totaal van de inkomsten (de som van de inkomsten uit roerende en onroerende goederen, inkomsten uit kapitaal, beroepsinkomsten en diverse inkomsten, vrijstellingen uitgezonderd), na aftrek van de aftrekbare uitgaven (hypothecaire lening, kind ten laste ...). Het voorgestelde inkomen stemt overeen met de hogere middenklasse. Het gemiddelde belastingstarief werd berekend op TaxOnWeb. Bronnen: FOD Financiën ; FOD Economie - Algemene Directie Statistiek. **** De gewestelijke belasting op kantoren bedraagt 8,19 €/m², maar mag niet hoger liggen dan 14% van het geïndexeerd kadastraal inkomen. ***** Wij hebben het hier over uitrustingen van openbaar nut (school, sportcentrum ...) die van een overheidsdienst afhangen. Ook deze worden aan een aantal belastingen onderworpen, waarmee wij hier geen rekening houden. ****** Ter herinnering, aangezien deze inkomst ongeacht de woonplaats wordt verkregen. Een deel van de PB inkomsten wordt echter door de Federale Staat aan het Gewest teruggestort. Berekeningen: BECI € €/# € € € € €/ jaar € 120.000 € 80 € 2.400 € 17.670 € 70.800 € 90.870 € 210.870 € 29.935.128 Federaal****** Gew./Agglo Gemeenten € 21.656.250 € 1.787.765 € 5.491.113 € 0 €/# € 50 % m² Kantoren Handel 30% 75.000 Uitrusting***** 10% 25.000 10% 25.000 # Parking 2400 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 11
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INTERNATIONAAL R&D: Europa bereid KMO’s te steunen ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS De Europese Commissie heeft de gemeenschappelijke prioriteiten van alle lidstaten gedefinieerd en tijdens afgelopen jaren ambitieuze Kaderprogramma’s voor Onderzoek en Technologische Ontwikkeling (KPOTO) in het leven geroepen. Horizont 2020 volgt het 7de KPOTO op, met een combinatie van onderzoek en innovatie, bedoeld om zoveel mogelijk innoverende oplossingen op de markt te brengen. Dit richt zich tot alle ondernemingen, en in eerste instantie de KMO’s. D e opbouw en de presentatie van een Europees project moet het resultaat zijn van een samenwerkingsproces met partners uit andere EU landen. Dit geldt als een van de voornaamste selectiecriteria om Europese steun te genieten. Ondanks de vereenvoudigingen in Horizont 2020, blijft de procedure ingewikkeld, tijdrovend en veeleisend. Daarom helpen National Contact Points (NCP) de bedrijven bij het indienen van hun project. In juni ondertekende het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een overeenkomst met de Brusselse NCP impulse.brussels om de begeleiding van Brusselse ondernemingen te structureren. onale erkenning”, aldus Tania van Loon, die verantwoordelijk is voor NCP Brussels bij impulse.brussels. In 2013 slaagde NCP Brussels erin 2,1 miljoen euro steun voor Brusselse KMO’s te verkrijgen, wat gelijk staat met 50% van de gevraagde financiering. In de afgelopen zes maand heeft NCP Brussels al 16 dossiers ingediend voor een totaal aan 17 miljoen euro aangevraagde steun. 50% van de ondernemingen nemen voor de eerste keer deel; het zijn de zogenaamde first timers. De kleine Brusselse ondernemingen hebben dus het nut van de Europese steun duidelijk ingezien. 170 miljoen euro voor ICT Begin 2014 kwamen er twee nieuwe oproepen tot indienen van voorstellen voor kleine structuren. De Future Internet Public-Private Partnership steunt de ontwikkeling van nieuwe webtoepassingen die een beroep doen op open source Fi-Ware technologieën. Hierbij wordt 80 miljoen euro vrijgemaakt. Bovendien staat 90 miljoen euro ter beschikking van de ICT sector in het raam van de KMO Instrument oproep tot voorstellen. De toegenomen behoefte aan financiering in crisistijd heeft veel bedrijven aangezet Europese steun te vragen. “Dergelijke oproepen tot voorstellen overtuigen steeds meer deelnemers. In Europa worden gemiddeld 20% van de projecten weerhouden. Het succes en het percentage van aanvaarde projecten zouden echter de kleinste ondernemingen kunnen ontmoedigen. Ten onrechte, want de Europese steun aan onderzoek biedt talrijke voordelen voor een KMO. Zulke steunmaatregelen getuigen van de kwaliteit van het project en zorgen voor een internati12 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 Samen met Enterprise Europe Brussels Enterprise Europe Brussels en NCP Brussels werken hand in hand om de ondernemingen die deelnemen aan het H2020 programma zoveel mogelijk te ondersteunen. De deskundigen van Enterprise Europe Brussels helpen de Brusselse ondernemers bij de keuze van het Europese steunprogramma dat best bij hun strategische ontwikkeling past, onder meer voor lokale clusters. Deze deskundigen bieden hulp in verband met KMO Instrument, het nieuwe financieringsplan/stelsel voor KMO’s, bedoeld om innovatie aan te zwengelen. KMO Instrument dekt de volledige innovatiecyclus en richt zich tot alle innoverende KMO’s met een sterke drang naar ontwikkeling, groei en internationalisering (meer informatie bij Mevrouw Tania Van Loon - tvl@impulse.irisnet.be - + 32 2 422 00 25 of www.ncpbrussels.be). Wij herinneren u eraan dat u voor Europese financiering buiten onderzoek en innovatie, bij BECI terecht kunt. Daar geniet u, in het raam van Enterprise Europe Brussels, hulp bij de evaluatie van uw project, de nodige steun en informatie over de procedures van het financieringsprogramma dat best bij uw project past. Dit geldt voornamelijk in sectoren als transport, human resources, milieu, creatieve media en activiteiten buiten de EU. U kunt onze deskundigen ontmoeten voor een (gratis) gesprek over de Europese financieringsbronnen buiten R&I. Hiertoe neemt u gewoon contact met ons secretariaat: Mevrouw Christine Godts + 32 (0) 2 643 78 02 – cg@beci.be. ● INTERNATIONAL De internationale toer op, dankzij jongeren OPLEIDING INTERNATIONALE HANDEL Al 10 jaar lang kunnen bedrijven een beroep doen op jonge gediplomeerde werkzoekenden, via twee vormingsprogramma’s in buitenlandse handel, met de steun van Brussel Invest & Export, Cefora en Bruxelles Formation. In 70 tot 80% van de gevallen wordt de jonge gediplomeerde aangeworven! David Hainaut D oor gebrek aan de nodige vaardigheden, human resources of gewoon tijd blijft de ontwikkeling van een internationale activiteit voor vele ondernemingen een luxe. Daarom tracht het Brusselse Gewest sinds 2004 de ondernemers bij hun initiatieven in het buitenland te ondersteunen. Dit gebeurt onder andere door jonge werkzoekenden ter beschikking te stellen die een van de twee bestaande opleidingen in buitenlandse handel hebben gevolgd. Deze twee opleidingen vullen elkaar trouwens aan. Enerzijds is er het zogenaamde Brussels Young Exporters Program (BYEP, voor masters), dat zowel in het Frans als in het Nederlands wordt aangeboden en waarmee Brusselse kandidaten Export Managers kunnen worden. En anderzijds bestaat er de opleiding tot ‘Assistant Import-Export’ (AIE, voor bachelors; dit jaar slechts in het Frans aangeboden), die assistenten voor Export Managers opleidt. Het BYEP verloopt in drie stappen. De deelnemers, die goede taalvaardigheden kunnen voorleggen, volgen eerst 10 weken lang theoretische cursussen. Daarna nemen ze zes weken lang deel aan een inleefstage in een Brusselse KMO om de producten te leren kennen en mogelijke uitzichten in het buitenland te onderzoeken. Ten slotte vertrekken ze dankzij een beurs voor twee maanden naar het buitenland, waar ze functies van economisch en handelsattachés van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest gaan uitoefenen. Hier dient gezegd dat, uitgezonderd enkele mogelijke specifieke vereisten, alle reis- en verblijfkosten worden gedekt. Wat de AIE vorming betreft, die bestaat uit twee fasen: een theoretisch luik van drie maanden en nadien een stage van acht weken in een Brusselse onderneming. De balans van 10 jaar opleidingen en win-win relaties: dankzij 250 bedrijven konden 300 kandidaten worden opgeleid. Dit is een waar succes, des te meer omdat gemiddeld driekwart van de deelnemers hiermee ook een baan heeft gevonden, meestal in de onderneming waar ze stage hebben gelopen. En de anderen kregen dankzij deze ervaring bijna allen een vlotte toegang tot de arbeidsmarkt. “Dit zou ik zonder twijfel opnieuw doen!” Steven De Volder was verleden jaar kandidaat. Zijn parcours getuigt van het nut van de BYEP opleiding. Na zijn studies in handelswetenschappen kon deze 27-jarige werkzoekende een stage beginnen bij Vanparys, een bedrijf dat een veertigtal mensen tewerkstelt en vooral chocoladedragees produceert. “Na een theoretische opleiding van twee maand en half, ben ik iets meer dan een maand Luc Van der Rasieren: “De stage van Steven werd in juli afgerond. In augustus hebben we de jongeman aangeworven!” lang bij Vanparys in Brussel gaan werken, om de producten grondig te leren kennen. Dit was bijzonder leerrijk. Nadien ben ik naar Parijs vertrokken om daar een marktstudie te verrichten, aangezien het bedrijf van plan was een nieuw gamma producten via Franse warenhuizen te verkopen. Ter plaatse heb ik veel steun genoten. Goed voor de motivatie was dat.” Een overtuigende ervaring, aangezien stagemeester Luc Van der Rasieren Steven een maand later heeft aangeworven! “Toen wij Steven via Brussel Invest & Export ontmoetten, hebben we hem op de hoogte gebracht van onze buitenlandse plannen. Ik ben hem nadien trouwens meerdere keren in Parijs gaan bezoeken. Het werd een groot succes. Ik zou dit zonder twijfel opnieuw doen, mocht dit nodig blijken!” Een waar groeipotentieel Marc Loos, de economische en handelsattaché van Brussel Invest & Export bij de Belgische ambassade in Parijs, volgt en begeleidt de stagiairs. Hij levert contactgegevens en waardevol advies. “Tijdens hun verblijf in Frankrijk leggen de stagiairs verslag af van hun activiteit; in ruil bieden wij begeleiding.” Zowel geografisch als op taalvlak blijft Frankrijk voor ons een zeer belangrijke en eventueel aantrekkelijke markt. Toch stelt Marc Loos vast dat “70% van onze Brusselse klanten nog nooit naar onze zuiderburen hebben geëxporteerd!” Elke ondernemer zal de troeven van zulke opleidingen gemakkelijk inzien, ongeacht of hij nadien naar Frankrijk of naar een ander land uitvoert. ● BECI - Brussel Metropool - februari 2015 13 R.T.
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Een mediapool aan de Reyerslaan … in 2022? OFFICE Op het papier althans lijkt het ambitieuze ‘mediapool’-project de meest gevorderde en concrete van de toekomstige ‘ontwikkelingspolen’ of ‘concurrentiepolen’ (naargelang van de benaming die de opeenvolgende Brusselse regeringen aan het concept gaven). We zullen echter nog wat geduld aan de dag moeten leggen. Een stand van zaken. Olivier Fabes J uli 2014: de kakelverse gewestelijke beleidsverklaring getuigde van originaliteit door haar uitgesproken wil om ‘concurrentiepolen’ te ontwikkelen, zoals dit voordien al jaren het geval was in Wallonië (en sinds nog langer in Frankrijk). Het concept bestaat erin een specifieke zone te koppelen aan een economische activiteit die sterk scoort qua groei en nieuwe banen. Voorbeelden zijn de Horeca en aanverwante beroepen in de COOVI-wijk, imago, communicatie en media in de Reyers-wijk, logistiek en groothandel in fruit en groenten in Schaarbeek Vorming, of kennis en digitale technologie langs de as tussen Reyers en de Generaal Jacqueslaan. Deze ambitie overlapt trouwens gedeeltelijk de zeven prioritaire ontwikkelingspolen van de vorige regering. Reyers en Schaarbeek Vorming stonden al op de prioriteitenlijst van het Gewestelijk Plan voor Duurzame Ontwikkeling (GPDO) dat Minister-President Vervoort in september 2013 voorstelde. Nog veel onduidelijkheden Sinds de aankondiging van de ‘concurrentiepolen’ kwamen weinig concrete elementen van de vier bedoelde dossiers aan het licht. De toekomst van de logistieke pool op Schaarbeek Vorming hangt af van de terbeschikkingstelling van de terreinen die momenteel eigendom van Infrabel zijn. Er is sprake van 2020. Aan de kant van Etterbeek en zijn ‘kennisen digitale pool’ ter hoogte van Arsenaal-VUB-ULB, weet men alleen dat het CIBG (Centrum voor Informatica van het Brusselse Gewest) gevraagd werd enige coördinatie te verzekeren. Deze pool moet, volgens de regering, “Brussel omtoveren in een ‘smart city’.” Naar verluidt, zouden onderhandelingen aan de gang zijn (ook met VUB en ULB) om de kazernes aan de overkant van de Generaal Jacqueslaan over te kopen en te herinrichten (ze zouden tegen 2017 volledig leegstaan). Sommige lokale beleidsmensen dromen 14 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 al van een ‘internationale universitaire stadskern’. Zo ver staan we nog niet. De terreinen van de kazernes behoren tot de Regie der Gebouwen – de federale Staat, dus. De toekomstige mediapool in de Reyerswijk lijkt dus in dit stadium het best gestructureerde project, of althans het dossier waarvan de grote stappen het duidelijkst werden gedefinieerd. Deze toekomstige pool heeft twee doelstellingen: een sectorale economische ontwikkelingsstrategie voor de ganse wijk (min of meer tussen de Leuvensesteenweg en de E40) en een stedenbouwkundig project op de site van de VRT-RTBF, dat ook het boegbeeld moet worden van de ganse nieuwe Reyerswijk die nu in voorbereiding is. Het is de bedoeling gebruik te maken van de afbraak van de huidige VRT- en RTBF-gebouwen en de oprichting van splinternieuwe vestigingen achteraan de huidige site om gans de wijk te vernieuwen en een eigen identiteit te geven, rond het thema van de media. Bovendien bevinden zich RTL Belgium en BeTV ook al in de buurt. Het ATO (Agentschap voor Territoriale Ontwikkeling) heeft een EFRO financiering aangevraagd om een economische-steunstrategie voor deze activiteiten in de Reyerswijk uit te werken. Van deze mediapool is het eerste puzzelstuk – waarvan al de andere afhangen – de bouw van de nieuwe vestigingen van de VRT en de RTBF. Tijdens de afgelopen zomer hebben de publieke televisieomroepen in samenwerking met het Gewest en de gemeente Schaarbeek het internationale team van architecten en stedenbouwkundige samengesteld dat de toekomstige Reyerssite (het Mediapark) zal ontwerpen. Tegen juli 2016 moet het team een masterplan voorleggen. Het ontwikkelingspotentieel zal maximum 450.000 m² bedragen, met daarin de vestigingen van de TOPIC publieke televisieomroepen, ongeveer 250.000 m² woningen, de nodige infrastructuren voor deze nieuwe wijk (crèches, scholen enz.) en de aanleg van een gewestelijke park. De stedenbouwkundige programmering voorziet het onthaal van ongeveer 6.000 nieuwe inwoners. 10% voor de mediabedrijven Ann De Cannière is ‘Mediapark Brussels’ projectleider bij het ATO. Ze voorziet dat ongeveer 10% van de bebouwbare oppervlakte van de VRT-RTBF-site (dus niet de ‘uitgestrekte’ pool tussen de Leuvensesteenweg en de Kolonel Bourgstraat) voor allerlei types mediabedrijven zal worden voorbehouden. De pool moet onder andere synergieën bevorderen en als incubator dienen voor innoverende bedrijven, bijvoorbeeld via vormings- en onderzoeksactiviteiten. Contacten werden in dit verband al gelegd met hogescholen die zich op de media toespitsen, om eventuele behoeften te voorzien. In dit stadium heeft nog niemand beslist naar Reyers te verhuizen, maar bestaat er wel ‘veel belangstelling’. Om productieve krachten aan te trekken, is het verder van belang dat een deel van de voorziene infrastructuren ook media-uitrustingen bevatten: een filmstudio, een schouwspelzaal, bioscopen enz. Om de coherentie van het geheel te verzekeren, wordt momenteel onder toezicht van het ATO een masterplan ontwikkeld, dat vóór juli 2016 moet worden goedgekeurd. Aangezien de bouw van de nieuwe vestigingen van de VRT en RTBF van 2017 tot 2019 zal duren, dat de verhuizing in 2020 is voorzien en de afbraak van de oude gebouwen tussen 2020 en 2022, zal de bouw van nieuwe woningen, handelszaken en kantoren ten vroegste in 2022 beginnen, behalve als bepaalde werkzaamheden gelijktijdig kunnen worden uitgevoerd. Ondertussen zouden ook andere gemengde vastgoedontwikkelingsprojecten (woningen en kantoren) in de nabijgelegen straten kunnen worden verwezenlijkt. Een vergunDe ‘Reyers ontwikkelingspool’ ligt tussen de E40, de Leuvensesteenweg en de Kolonel Bourgstraat. ning werd bijvoorbeeld aangevraagd voor de herinrichting van de Vlan-terreinen (naast de autokeuring). In dezelfde zone bestaat er een ander stedenbouwkundig project voor de zogenaamde ‘Parkway’, langs de E40. Het ATO heeft acht maanden tijd om een masterplan uit te stippelen dat de grote richtlijnen voor dit gebied definieert. De dynamiek beheren Het succes van de toekomstige ‘Media’-concurrentiepool zal grotendeels afhangen van zijn potentieel aan innovatie in een sector die razendsnel evolueert. Rekening houdend met de omvang van deze werf en de spreiding ervan in de tijd, zal één van de grootste uitdagingen erin bestaan de politieke actie te synchroniseren met de werkelijkheid van de mediabedrijven die belangstelling tonen voor groei en ontwikkeling door fysieke toenadering. Het komt er dus op neer beloftes te houden en termijnen te respecteren. Met de hoop een nieuwe dynamiek te doen ontstaan, te ontwikkelen en in stand te houden. Want 2022, da’s in feite overmorgen! ● Rue Neerveldstraat 109 1200 Bruxelles-Brussel Tel 0032 (0)2 761 20 20 Fax 0032 (0)2 771 68 70 www.giroflex.com Contact : Nancy Debecker Tel : 0032 (0)475 42 94 92 Mail : nancy.debecker@giroflex.be © Buur-Stratec
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> Een nieuwe stimulerende en innovatieve werkplaats in het hart van Brussel > Nieuwe dynamiek in de Europese wijk > Levendige plaza met groene ruimte > Buitengewone zichtbaarheid > Ontdek dit project op www.cofinimmo.com • Adres: Belliardstraat 40 - 1000 Brussel • Oppervlakte: 17 500m² • Certificering BREEAM " Excellent " • Parkeermogelijkheid voor 85 wagens, 100 fietsen en 40 motorfietsen • Beschikbaarheid: Q2 2017 • Architect: Pierre Lallemand/Art&Build CONTACT info@cofi nimmo.be T +32 (0)2 373 00 00 Follow us on : TOPIC OFFICE Verbouwing van kantoren. Tja… In Brussel staan heel wat kantoorpanden leeg terwijl er een tekort aan woningen heerst. De verbouwing van kantoorgebouwen tot woongelegenheid ligt dus voor de hand. Talrijke projecten zijn aan de gang, maar de vraag is of de economische functie op die manier niet in het gedrang komt1. Christian Lasserre I n 1996 werden de eerste studies verricht over de transformatie van Brusselse kantoren in woningen. Toen al hield men twee doelstellingen voor ogen: de secundaire kantorenmarkt verbeteren en nieuwe gebouwen optrekken die desnoods voor andere functies zouden kunnen worden verbouwd. Op het terrein gingen de verbouwingen slechts vanaf 2005 werkelijk van start. Ze vertegenwoordigen vandaag 500.000 m², evenveel als de jaarlijkse productie van woningen in het Gewest. bestemmingsgebieden. Gemengde gebieden vormden een categorie op zich maar in geen geval een verspreid model. Terwijl de opname van kantooroppervlakten in residentiële wijken een moeizaam proces blijft, geldt de diversificatie van functies in administratieve wijken als een steeds sterker opkomende trend. Het gaat niet steeds om woongelegenheid: zo werden op de Kunstlaan vier grote bankkantoren met een totale oppervlakte van 3000 m² omgebouwd tot een boekenwinkel. In de Europese wijk en in de buurt van de Louizalaan werden heel wat ruimten op de benedenverdieping omgebouwd tot fitnesscentra. Ook de installatie van scholen in voormalige kantoren valt hoe langer hoe meer voor: de Sint Lucas Hogeschool voor Kunsten heeft nu in de vroegere gebouwen van de Administratie van Financiën haar intrek genomen terwijl in Oudergem de nieuwe middelbare school ‘De l’autre côté de l’école’ zich in een gebouw van de jaren 90 ging vestigen. Een recent voorbeeld van verbouwing: de Solvay-gebouwen in Elsene. Tot in 2013 werden voornamelijk gebouwen uit de jaren 60 in het stadscentrum en in de nabijheid van de Louizalaan verbouwd. Het fenomeen heeft zich nu uitgebreid tot meer decentrale wijken zoals de Terhulpsesteenweg en de Vorstlaan. Van het plan om nieuwe, meer flexibele gebouwen op te trekken, kwam echter niets in huis. Sinds 1996 werden 3.000.000 m² kantoren opgericht; dit zijn ongeveer 250 gebouwen waarvan slechts twee of drie zijn voorzien op eventuele functieveranderingen. De omvang van de in Brussel uitgevoerde verbouwingen ligt aan twee oorzaken: een overvloed aan kantoorgebouwen en onvoldoende woningnieuwbouw. Andere steden hebben hetzelfde meegemaakt, zodat functieveranderingen in vastgoed zich gingen veralgemenen. Dit is onder andere het geval in New York en Londen, waar de City of London trouwens overweegt om maatregelen te treffen om zulke verbouwingen af te remmen! Deze verschuiving heeft ook te maken met veranderende mentaliteit en doelstellingen op het vlak van gemengde functies in gebouwen en wijken. De stedenbouwkundige reglementeringen van 1962, 1970 en 1991 – en zelfs het GBP – waren opgevat rond de ordening van het grondgebied in 1. Bronnen: Bruxelles, ses bureaux, ses employés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. 2009 (collectif) Bureaux du passé, habitants du présent, Ch. Lasserre & al. Bruxelles 2013 Observatoires des bureaux de la Région de Bruxelles-Capitale La transformation des bureaux en logements, CLI, 1996 Een impact op de werkgelegenheid? Men kan zich de vraag stellen of zulke verbouwingen compatibel zijn met het behoud en de ontwikkeling van economische functies in Brussel. Tot nu toe hebben de nieuwe bestemmingen van gebouwen nog geen verhuizing van bezette kantoren teweeggebracht. In Brussel staan er nog voldoende kantoren leeg om nog een heleboel zulke panden tot woningen te verbouwen en tegelijk alle vragende ondernemingen in de hoofdstad te verwelkomen. Dit neemt niet weg dat er in Brussel sinds 40 jaar teveel onaangepaste of te snel voorbijgestreefde kantoren werden gebouwd. Functieveranderingen hebben het mogelijk gemaakt een deel van de overschot weg te werken. Toch staan er in Brussel heel wat verouderde kantoren die echter nog niet afgeschreven zijn. De nieuwe kantoren worden trouwens niet met nieuwe economische functies of nieuwe banen gevuld, maar wel door bestaande organisaties die oudere gebouwen hebben verlaten. Zo ver staan we nog niet, maar voor de economische toekomst van Brussel zou het wel een probleem zijn, indien alle meer dan 10 jaar oude kantoorgebouwen in serviceflats of rusthuizen zouden worden omgebouwd. Hoe kunnen wij dit potentieel benutten om de creatie van nieuwe werkgelegenheid te bevorderen? ● Jurist en economist Christian Lasserre (chl@cli.be) staat vandaag aan het hoofd van de Executive Master in Vastgoed aan de Université Saint-Louis-Bruxelles, en van het studiebureau C.L.I. N.V., dat zich op vastgoedanalyses toespitst. BECI - Brussel Metropool - februari 2015 17 R.T.
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TOPIC OFFICE Befimmo, het kwaliteitsbeleid van kantoorvastgoed in Brussel De gereglementeerde openbare vastgoedvennootschap Befimmo is een van de stoere Brusselse spelers van de Bel 20 en tegelijk een van de boegbeelden van de modernisering en sanering van de Brusselse kantoorvastgoedmarkt. De vennootschap beheert een hoogwaardig vastgoedportefeuille en kiest uitdrukkelijk voor duurzame ontwikkeling. R.D. H et in Oudergem gevestigde Befimmo hoort bij de grote namen van het kantoorvastgoed in België. Zijn marktkapitalisatie bedroeg op 30 juni 2014 1,2 miljard euro. Zijn vastgoedportefeuille ter waarde van meer dan 2,2 miljard bevat een honderdtal kantoorgebouwen dat een totale oppervlakte van meer dan 920.000 m² vertegenwoordigt. Deze panden staan voornamelijk in Brussel en in andere grote Belgische steden als Luik en Antwerpen, naast een aantal gebouwen in Luxemburg. De bezettingsgraad behaalt nagenoeg 95%, een merkwaardig resultaat. Het op Euronext Brussels genoteerde Befimmo is een gedegen financiële waarde die erin is geslaagd de betrekkelijke schuldenlast te verminderen en tegelijk de balansverhoudingen te verbeteren. Het nettoresultaat per aandeel bedroeg voor het jaar 2013 3,97 euro. Hierdoor kan Befimmo zijn aandeelhouders een dividend aanbieden waarvan het rendementsniveau overeenstemt met het risicoprofiel. “Befimmo staat financieel sterk op een Brusselse vastgoedmarkt die nog steeds met moeilijkheden kampt, hoewel het saneringsproces goed op gang is. De vennootschap dankt deze goede resultaten aan een aanhoudend investeringsprogramma dat bedoeld is om de kwalitatieve en technische prestaties van de kantoren te verbeteren, in het bijzonder op energetisch vlak”, verklaart Befimmo gedelegeerd bestuurder Benoît De Blieck. Brussel kan heel wat treffende voorbeelden van investeringen voorleggen. Zo werd Befimmo in 2013 eigenaar van de Blue Tower, een icoon van de Louizalaan en tegelijk het neusje van de zalm op het gebied van comfort en functionaliteit. Benoît De Blieck De vennootschap nam deel aan omvangrijke renovatieprojecten, met onder andere het Wetenschap-Montoyer gebouw (5.379 m²), in de Brusselse Leopoldwijk (gestart in 2010; budget: 10 miljoen euro). In mei 2012, verwelkomde Fedimmo (een dochteronderneming van Befimmo) het Europese 18 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 Parlement in het Wetenschap-Montoyer gebouw, voor een vaste duur van 21 jaar. Ook in 2012 rondde Befimmo het renovatieprogramma van het Central Gate gebouw (32.500 m²) recht tegenover het Centraal Station af. Het project omvatte de renovatie van gevels en daken, de herinrichting van parkeergelegenheid, patio’s en intern verkeer, en ten slotte de vernieuwing van de gemeenschappelijke delen van het gebouw. In dit pand werd 26 miljoen euro geïnvesteerd. De energieprestaties van de Central Gate werden aanzienlijk verbeterd, onder andere door de vervanging van de enkelglasramen door dubbele beglazing in hoge-prestatie aluminium ramen. Ook de isolatie van de daken werd herzien en verbeterd. Sommige platte oppervlakten werden groene daken terwijl andere delen met zonnepanelen werden uitgerust. Bovendien kwam er een systeem voor regenwaterwinning om een deel van de sanitaire installaties te bedienen. Er bestaan nog vele andere voorbeelden van renovatieprojecten volgens de strengste energie- en milieunormen, waaronder de BREEAM standaard. 12 MVO prioriteiten “Het engagement van onze onderneming in duurzame ontwikkeling beperkt zich helemaal niet tot de bescherming van het milieu”, onderstreept Émilie Delacroix, Corporate Social Responsibility Manager. Befimmo beschouwt maatschappelijk verantwoord ondernemen als een vorm van strategisch beleid en ontwierp eind 2013 een ‘materialiteitsmatrix’ dat 12 milieugebonden, economische en sociale prioriteiten uitstippelt. Deze prioriteiten vallen onder vier grote categorieën: het milieu, het team, de huurders en het beleid. “Daarin vermelden wij onder andere concrete acties voor de continue opleiding van onze medewerkers, stappen om onze eigen huurders gevoelig te maken voor maatschappelijke verantwoordelijkheid of bijvoorbeeld ook extra inspanningen die wij moeten leveren om transparanter op te treden naar de verschillende spelers toe”, zegt Mevrouw Delacroix, die bijzonder trots is dat Befimmo onlangs werd bekroond voor het beste Belgische verslag over duurzame ontwikkeling. ● R.T. Belgische Energie2015 en Milieuprijs De eerste Prijs voor de actieve en innovatieve spelers op het gebied van milieu en energie U bent Een burger Particulier of in beroepsverband Een bedrijf Industrieel, landbouw-, diensten-, bouw-, handelsof vervoersector,... Neem gratis deel aan de prijs, laat uw know-how, uw realisaties, inspanning en/of bijdrage aan de gemeenschap van morgen kennen... Grote bedrijven en instellingen, leiders op het gebied van energie en milieu, zullen op 3 juni 2015 de 8 prestigieuze Awards uitreiken tijdens een even prestigieus “media event”. Stuur uw dossier ten laatste op 1ste Informatie en inschrijvingen : Nathalie Nicosia +32 (0)4 221 58 68 april 2015 Een instelling Bestuur, school, universiteit, ziekenhuis, vzw, jeugdcentrum,... Een stad of gemeente www.eeaward.be Référence Média TUINMAGAZINE P R E M I U M P A R T N E R
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OFFICE Mobiliteit en toegang tot Brussel Mobiliteit in en rond het Gewest? Eerder een Belgisch dan een Brussels probleem, want de toegankelijkheid van de economische functie van de metropool staat hier op het spel. Pendelverplaatsingen vormen de hoofdbrok van het mobiliteitsprobleem in een economische ruimte die de grenzen van de hoofdstad ruim overschrijdt. Het is dus duidelijk dat het Brusselse Gewest dit netelig dossier niet op zijn eentje zal oplossen. Er bestaan weliswaar interessante initiatieven, maar door een gebrek aan goede wil lopen ze soms op de klippen. Didier Dekeyser NMBS andere prioriteiten dan Brussel In 2013 verklaarde Rudi Vervoort dat zijn regering van plan was tegen 2018 80% van de kleine Brusselse stations nieuw leven in te blazen. De NMBS had toen beloofd tegen eind 2014 al een aantal nieuwe treinen in dienst te stellen. Ondertussen zag de spoorwegmaatschappij af van deze voor Brussel bevorderlijke globale en maatschappelijke rendabiliteitsaanpak – voor zover de NMBS dit spoor ooit wilde volgen. Ze verzet zich zelfs tegen het project omwille van een onvoldoende rentabiliteit per lijn of zelfs per traject. Dit kleingeestig gereken heeft onder andere op lijn 26 zware gevolgen (zie kaderverhaal). De visie van de NMBS op Brussel beperkt zich tot een wirwar van tunnels om de stad zo snel mogelijk te doorkruisen en tegelijk een aantal pendelaars in de grote stations af te zetten, maar meer niet. Voormalig topman Marc Descheemaecker zei ooit dat de rol van de NMBS “er niet in bestaat taxi te spelen”, maar het vervoer tussen twee stations te verzekeren1 . Taxi spelen, daar zal de MIVB wel voor instaan2 . Met deze zure grap bevestigt de NMBS een verdeling van de taken, terwijl de gebruikers (onder wie de actoren van onze economische welvaart) coördinatie en samenwerking verwachten. Deze houding is op zijn minst ontnuchterend als men weet dat er op ons grondgebied 27 NMBS stations en een onderbenut spoorwegnet werk liggen. Welke zin heeft een overheidsdienst nog wanneer de investering van de gemeenschap om deze dienst tot stand te brengen, niet Als nieuw communicatieknooppunt biedt het Weststation heel wat potentieel, waarvan de ontwikkeling echter op zich laat wachten. meer voor deze gemeenschap wordt ingezet? Men kan zich ook afvragen of de NMBS als nationaal overheidsbedrijf zich niet achter de visie van bepaalde politieke partijen schaart die Brussel een louter utilitaire functie toekennen. Sommige spoorwegprojecten dwarsbomen volledig ruimtelijke ordeningsprojecten van de Brusselse regering. Dit is onder andere het geval voor de zones van het Zuidstation en het Weststation. Zuidstation en Weststation Over de wijk rond het station Brussel-Zuid vertelde Charles Picqué ons onlangs: “De vermindering van de NMBS budgetten is nogal verontrustend. De NMBS is namelijk eigenaar van terreinen in de buurt van het station en zou 1. De NMBS verklaarde zich nochtans bereid ‘taxi te spelen’ met de aanleg van een spoorweggordel rond Brussel waarvan de lijnen in Zaventem zouden samenkomen. Dit stond in Le Soir van 19 april 2013. 2. Als men beseft dat de MIVB op zijn grondgebied meer reizigers vervoert (1 miljoen per dag) dan de NMBS in gans het land en dat de MIVB lijnen bijna volledig verzadigd zijn, dan komt een dergelijke uitspraak bijzonder misplaatst over. 20 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 © ADT-ATO Lijn 26: één enkele trein per uur tussen Ukkel en Haren Lijn 26 was ooit de testlijn voor het GEN: ze doorkruist Brussel in minder dan 20 minuten! Met de wagen hebt u in het beste geval meer dan een uur nodig om Haren vanuit Ukkel te bereiken. De NMBS heeft echter geen boodschap aan intelligente mobiliteit in Brussel. Lijn 26 is daar een schitterend voorbeeld van: tot voor kort reden twee treinen per uur richting de Europese wijk en twee andere naar het noorden; sinds 14 december rijdt er nog slechts één trein per uur naar het noorden, maar drie naar de Leopoldwijk. Op korte termijn althans is dit een goede zet voor de rentabiliteit van de NMBS via de ontwikkeling van verbindingen tussen grote stations. Maar de reizigers die de stad moeten doorkruisen om naar hun werk te gaan in Evere, Schaarbeek, Delta, Montgomery-Mérode, Vilvoorde of Haren, zitten met een probleem. En de mobiliteit binnen het Gewest zet een stap achteruit. geneigd kunnen zijn op hun meerwaarde te speculeren om de spoorwegactiviteit te financieren. Iedereen weet dat kantoorgebouwen de meest rendabele vorm van stedenbouwkunde zijn. Dit is natuurlijk niet wat het Gewest vraagt.” Voor de NMBS geldt de inplanting van kantoren in deze wijk als een dubbele speculatieve ingreep, want de aanwezigheid van kantoren in de onmiddellijke nabijheid van het station biedt de mogelijkheid meer mensen op bestaande lijnen te vervoeren. Op zich zijn zulke kleine werkgelegenheidsgebieden naast stations geen slecht idee, want het mobiliteitsprobleem is daar althans opgelost. Zulke projecten druisen echter regelrecht in tegen het ruimtelijke ordeningsbeleid dat de Brusselse regering wil voeren, namelijk een mix van functies in de wijken, om de algemene ontwikkeling van het Gewest te ondersteunen. Hetzelfde geldt voor het Weststation. Het vormt met zijn 13 ha een Gebied van Gewestelijk Belang dat sinds 2002 als dusdanig in het GewOP is opgenomen en eveneens in het Internationaal Ontwikkelingsplan van het Gewest verschijnt. Het gebied staat nog steeds op de lijst van de 10 strategische zones die de Brusselse Regering heeft opgesteld. De zaak verzeilde echter in een vergeethoekje. De verschillende spelers die bij de toekomst van de site waren betrokken (het Brusselse Gewest, de gemeente Molenbeek en de NMBS als eigenaar) hadden nochtans een masterplan uitgewerkt rond een combinatie van woongelegenheid, ruimte voor productieve activiteiten, handelszaken, inrichtingen van openbaar nut, een groengebied, kantoren enz. Het moest dus een echte stadswijk worden. Vandaag geeft de spoorwegmaatschappij blijkbaar de voorTOPIC keur aan een exclusieve bezetting door kantoorgebouwen. Opnieuw de utilitaristische visie op de hoofdstad, met een buurt waar arbeidskrachten ‘s morgens uit de trein stappen, enkele meters afleggen om het kantoor binnen te stappen en ‘s avonds even snel verdwijnen als ze gekomen zijn. Was dit van meet af aan de strategie of hebben we hier te maken met speculatief opportunisme? Het maakt hoe dan ook geen verschil en als het Weststation achteruit boert in de lijst van de gebieden die op een nieuwe bestemming wachten, dan is dat waarschijnlijk omdat dit dossier zal aanslepen. Dit is wel heel spijtig voor een infrastructuur die qua mobiliteit voorbeeldig is uitgerust (vier metrolijnen, twee tramlijnen, één MIVB bus, vijf De Lijnbussen, één GEN-lijn en een geplande overstapparking). Dit alles blijft nog geruime tijd onderbenut. MIVB en De Lijn samen in Top Noordrand project De privésector vraagt een betere intergewestelijke mobiliteit. Deze vereist de aanleg of de uitbreiding van openbaar-vervoerinfrastructuren en de creatie van nieuwe lijnen. Tot voor kort bleef de ‘grensoverschrijdende’ samenwerking tussen verschillende spelers van de gewestelijke openbaar-vervoerdiensten zeer beperkt en nogal ‘achterdochtig’. Onder druk van de economische wereld ontstond echter het Top Noordrand project met de bedoeling concrete antwoorden te bieden voor de ontwikkeling en uitrusting van het noorden van de Brusselse Metropool, een gebied dat verder reikt dan de grens tussen het Brusselse Gewest en het Vlaamse Gewest3 . De situatie: deze eersterangs economische zone in de nabijheid van de nationale luchthaven onthaalt een flink deel van de migratie uit Brussel naar Vlaanderen en biedt aanzienlijke werkgelegenheid. Toch blijven een derde van de kantoren rondom de luchthaven onbezet en voor heel wat openstaande vacatures vindt men geen kandidaten. Zulke banen zouden door Brusselaars kunnen worden ingenomen als er, onder andere, minder mobiliteitsproblemen waren. Vandaag zetten de spelers van het openbaar vervoer zich in voor dit ruimtelijk ontwikkelingsprogramma en bepalen ze doelstellingen op korte en middellange termijn. Bovendien treden ze als deskundige adviseurs op bij de overheid om advies te verlenen over wat al dan niet qua dekking mogelijk of wenselijk is. De Lijn voorziet de aanleg van drie sneltramlijnen naar en rond Brussel tegen 2020. 3. Dit betreft de zone tussen Van Praet – Heizel – Vilvoorde – Luchthaven – Nossegem – Marcel Thiry – Diamant en Josaphat BECI - Brussel Metropool - februari 2015 21 Volgens de MIVB evolueren de besprekingen op een aanmoedigende manier want er komt eindelijk een gemeenschappelijke visie over de ontwikkeling van het grootstedelijke gebied. De MIVB en De Lijn werken verder al nauw samen aan de verwezenlijking van het Brabantnet project dat vanaf 2020 intergewestelijke tramlijnen voorziet. Van zijn kant vermeldt de Brusselse Regering in haar beleidsverklaring dat ze MIVB lijnen naar de rand toe willen verlengen. Er is weer hoop. ● © De Lijn
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Een kijkje in de nieuwe kantoren van Axa, in hartje Brussel. De werknemer wordt regisseur OFFICE We gingen een kijkje nemen bij bedrijven die net verkasten (Axa, Sodexo) of een grote verhuizingsoperatie voorbereiden (Deloitte). Sommige kantoorprincipes vonden we overal terug: doorgedreven mobiliteit, clean desks, activity-based working, bubbles voor privégesprekken, intensief kleurengebruik en gezellige hoeken. Bye-bye, kille zakelijkheid Peter Van Dyck W e staan op de People Square, door de ingewijden ook wel ‘Place du Village’ genoemd, een oase van rust op de eerste verdieping van de nieuwe Axa-kantoren in het Marnix-gebouw in hartje Brussel en dé ontmoetingsplaats voor de recent verhuisde medewerkers. Het is Elly Swalens die ons ontvangt. Zij is, als program manager op de HR-afdeling van Axa, bewaker van het transformatieproces, waaronder de verhuizing. “De technologie schept nieuwe mogelijkheden, het fileleed verplicht ons anders na te denken over mobiliteit en ons personeelsbestand bestaat nu uit vijf verschillende generaties met eigen noden. Wij dienen ons aan te passen.” Onafhankelijk van tijd en plaats Dat straks in 2017 alle huidige huurcontracten van de Axa-gebouwen vervallen, vormde de ideale aanleiding om na te denken over een nieuwe koers. Een 1000-tal werknemers verkaste al van het kantoor in de Belliardstraat en het hoofdkwartier in Watermaal-Bosvoorde naar deze site, die veel beter bereikbaar is met het openbaar vervoer. De resterende 2000 medewerkers zullen tegen 2017 in het Troon-gebouw (recht tegenover de Marnix-building) hun intrek nemen. Naast de keuze voor het stadscentrum zijn de New Ways of Working (NWoW) een belangrijk antwoord op de nieuwe uitdagingen. Axa–werknemers opereren nu binnen een digitale en geconnecteerde omgeving. De nieuwe kantoren bieden minder werkpunten per vierkante meter. Omdat de medewerkers onafhankelijk van tijd en plaats moeten kunnen werken, promoot de werkgever het telewerken. Wie kan, mag thuis werken, maar moet minstens twee dagen per week op kantoor aanwezig zijn om af te stemmen met 22 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 zijn team. Behalve enkele technische functies, bijvoorbeeld grafici, heeft niemand nog een eigen bureau. Men kiest een werkplek in functie van zijn activiteit; dit heet ‘activity based working’. Volgens Hilde Eygemans koos Sodexo voor ‘the best of both worlds’. R.T. R.T. Werkplek wordt thuis (en vice versa) TOPIC De voorbije decennia kwamen de landschapskantoren fel op. De economische crisis versterkte deze hang naar zakelijkheid en efficiëntie nog. De jongste jaren ontdekte men echter dat zo’n open space niet ideaal is voor taken die concentratie vergen. Vooral het probleem van akoestiek en geluidshinder werd prangend. “Als reactie daarop kwam er een trend naar meer diversificatie”, weet expert Daniel Thieren, consultant bij vastgoedagentschap DTZ. “Nu het einde van de crisis bijna in zicht is, beginnen heel wat bedrijven zich stilaan terug te focussen op de mensen. Werkgevers beseffen dat ze de beste profielen enkel aan zich kunnen binden als ze hen kwalitatieve werkomstandigheden bieden. Enerzijds geven ze medewerkers de mogelijkheid tot telewerk; ze brengen het werk dus naar hun thuis. Maar ook het omgekeerde zie je gebeuren: het thuis wordt naar het werk gebracht. Als u in uw eigen woning de gewoonte hebt uw mails in de sofa te lezen, waarom zou u dat op kantoor dan ook niet kunnen? Deze trend heeft al tot kantoormeubilair geleid dat ik bijna utopisch zou noemen. Bubbles, waar u privégesprekken kunt voeren, hebben hun nut al bewezen. Comfortabele keukens met kleine tafels en stoelen, die zich ook makkelijk tot vergaderingen lenen, raken ook al ingeburgerd omdat ze minder rigide zijn dan de officiële meeting rooms. Maar een cocoon container, die u kunt afsluiten om een power nap van een kwartier te doen en die op zich nog niet zo’n kwaad idee is, is zeker nog niet algemeen aanvaard. Zulke maffe ideeën mogen er niettemin gerust zijn, anders krijgt u geen innovatie.” Felgekleurd tapijt Centraal op iedere verdieping is de Heart-zone, met koffiebar, koelkast en gezellige zetels, waar de teams vaak hun dag rond een koffie beginnen. Daar omheen onderscheiden we drie types zones: quiet zones (waar het volledig stil moet zijn en bijgevolg niet gepraat wordt), semi-concentration zones en collaboration zones. De vloerbekleding verraadt al veel over de zone waarin u zich bevindt. Hoe feller de kleur, hoe intenser de samenwerking. Wil u een (telefoon) gesprek voeren zonder gestoord te worden, dan kunt u zich terugtrekken in een van de vele bubbles. Er zijn meer vergaderzalen dan vroeger en u hoeft ze niet op voorhand te reserveren. Het beheer ervan loopt via een Outlook-programma. Aan de deur hangt een schermpje waarop u kunt aangeven hoe lang u de ruimte in beslag zal nemen. “De medewerker wordt regisseur van zijn eigen leven en werk, maar de klant blijft centraal staan”, vertelt Elly Swalens. “Teamleden worden verondersteld onderling goede afspraken te maken. Deze manier van werken vereist een cultuur van vertrouwen en feedback.” Elk personeelslid heeft een laptop en headset ter beschikking. Via het Lync-systeem kan men bellen, chatten en checken welke collega beschikbaar is voor overleg. Andere middelen om virtueel samen te werken, zijn softphones en 360° camera’s (die zich tijdens een meeting automatisch richten naar wie aan het woord is). Geluidsabsorberende gordijnen De kantoorinrichting is totaal anders dan in Watermaal-Bosvoorde, bekent Elly Swalens. Over het interieur heeft zich een werkgroep, samengesteld uit werknemers van alle afdelingen, gebogen. Vertegenwoordigers van het personeel hebben lang op voorhand een reeks meubels en stoelen uitgebreid getest. De kantoren geven een gevoel van ruimte, maar doen nooit kil of zakelijk aan. De verschillende zones vloeien in elkaar over. In een hoek ontwaren we een ronde tafel met daarrond stoelen in variërende kleuren en omzoomd door houten wanden die bij nader inzien zitbanken blijken te zijn. Akoestische elementen weren of absorberen het geluid. Iets verderop staat een kickertafel, want er is ook aan ontspanning en informele ontmoetingen gedacht. Quote van Disney Elke verdieping in het Marnix-gebouw heeft een eigen kleur en thema gekregen. De thema’s zijn: people, protection, prevention, diversity, climate, research, longevity en culture, telkens met een passende leuze erbij. De Place du Village neemt als een regenboog alle kleuren over en people als thema. De slogan komt hier van Walt Disney: “You can design and create, and build the most wonderful place in the world. But it takes people to make the dream a reality”. Hier bevindt zich ook de Marnix Lounge, waar het executive committee huist. Op een muur staan alle thema’s mooi verzameld. Met de lift gaan we naar de oranje derde verdieping, waar we een kijkje nemen in de dynamic room, uitgerust met een camera en een groot scherm. U kunt hier van thuis uit op connecteren, ideaal voor de dagelijkse korte vergadering, ook al werkt u op dat moment op afstand. Bekende Belgen Sodexo betrekt sinds eind december een nieuw hoofdkantoor aan de Pleinlaan, vlakbij de VUB. Ook dit bedrijf werkte in het kersverse gebouw rond thema’s, zij het gelinkt aan bekende Belgen. Zo is er de muziekverdieping met vergaderzalen die luisteren naar de namen Adolphe Sax, Brel, Stromae en Toots Thielemans. De sportverdieping verwijst dan weer naar onder andere Kim Clijsters, Tia Hellebaut en Eddy Merckx, op de modeverdieping duiken Martin Margiela, Diane von Fürstenberg en Dirk Bikkembergs op en op de filmverdieping tref je Jean-Claude Van Damme, Audrey Hepburn en Cécile de France. Het interieur wil in de eerste plaats het merk Sodexo en de beleving hiervan uitdragen. Elke van de drie trappenhallen is in de Sodexo-kleuren (rood, blauw, wit en grijs) geschilderd en voorzien van ludieke boodschappen à la “mind your step, not your phone”. Het nieuwe gebouw in Brussel wordt een showcase voor de andere Sodexo-vestigingen in de wereld (in totaal 85 landen). Zoals bij Axa staat hier alles in het teken van de NWoW. HR-manager Caroline Botteman en project manager BECI - Brussel Metropool - februari 2015 23
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TOPIC de Deloitte Belgium in Brussel in 2011 zijn voorlopig laatste vernieuwingsoperatie uit op zijn business unit ‘consulting’. De ingreep hanteert dezelfde principes als in de vorige twee bedrijven: geen eigen kantoren voor de partners, een clean desk policy, een activity-based organisatie, een veelvoud aan bubbles en kleine vergaderzalen, stille werkplekken (bibliotheek), oog voor bereikbaarheid en mobiliteit (wie wil, kan een Brompton-vouwfiets van het bedrijf huren)… Een toepassing van het Greenhouse concept bij Deloitte Marceau Ghesquière effenden daar anderhalf jaar lang het pad voor. Lockers voor persoonlijke spullen garanderen een clean desk. Thuiswerk wordt aangemoedigd. De medewerkers maken gretig gebruik van nieuwe communicatiemiddelen als softphone, Lync en videoconferencing. Men vermindert drastisch de papierberg en promoot alternatieve manieren om te pendelen. Sodexo schaft de vaste kantoren af. Wél heeft elk departement een vaste werkzone. De werkplaatsen kiest men naar gelang de uit te voeren taken: een cockpit (1 à 2 personen), een cocoon (2 à 4 personen), een vergaderzaal of een creative room (voor brainstorms en langlopende projecten). Veel natuurlijk licht Het bedrijf streefde naar een open en transparante structuur die synergiën tussen de departementen stimuleert. Daartoe zijn er heel wat tussenmuren gesloopt. “Dankzij de grote ramen, een slimme inrichting van de werkzones, de lage kasten en een minimum aan muren genieten we een grote hoeveelheid natuurlijk licht”, legt Hilde Eygemans uit, vicepresident communicatie en lid van de stuurgroep achter het verhuizingsproject Happy Move. Tussen open space en huiselijkheid kiest Sodexo voor ‘the best of both worlds’, zegt Hilde Eygemans. “In eerste instantie oogt de inrichting misschien vrij zakelijk, maar de keuze voor onder meer hout, vele kleuren en divans zorgt toch voor een huiselijke sfeer. Ruime koffiehoeken en een aangenaam restaurant werken eveneens de gemoedelijkheid in de hand.” De input van de medewerkers was meer dan welkom. Zo kozen zij mee de types stoelen en vloerbekleding en suggereerden ze de namen voor de vergaderzalen. Personeelsleden kunnen vrijwillig deelnemen aan enkele duurzame eco-initiatieven in het voorjaar van 2015. Tegen dan zullen bijenkorven op het dak worden geplaatst en legt men een biologische moestuin aan. Het is de bedoeling dat eigen mensen de tuin zullen onderhouden. Greenhouse concept Bij Deloitte speelt branding een even bepalende rol bij het uitzicht van de kantoren. De Brusselse Deloitte vestiging pakte, op vraag van het moederschip DTTL, zijn meeting area aan. Net als alle andere DTTL vergaderfaciliteiten in de wereld draagt deze met de kleuren groen, wit en zwart het Greenhouse concept uit. Naast die meeting area voer24 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 “Momenteel zijn onze vergaderzalen nog vrij klassiek van snit”, licht facilities director Mylène Peemans toe. “Wanneer we tegen eind 2016 naar de luchthaven verhuizen, zullen de meeting rooms veel innovatiever ogen, zoals nu al het geval is in ons kantoor in Antwerpen: met een trendy aankleding, formele en informele vergaderopstellingen, technologische snufjes en presentatiemogelijkheden.” Objectieve metingen De grote verhuizing binnen twee jaar is volop in voorbereiding. Bij elk restyling project betrekt Deloitte naast een werkgroep, waarin medewerkers van alle niveaus zetelen, ook experts. Mylène Peemans: “De inrichting van onze kantoren is altijd het resultaat van een traject waarbij we onafhankelijke consultants objectieve metingen laten uitvoeren op dagen van een wisselende werkdruk. Die mensen bekijken welke werkplekken, bubbles en vergaderzalen bezet worden en welke taken men daar uitvoert.” Het is belangrijk oplossingen op maat uit te dokteren, want de consultants zijn bijna nooit op kantoor en hebben bij manier van spreken genoeg aan hun laptop, terwijl de accountants van Deloitte Fiduciaire die diensten leveren aan KMO’s veel meer op kantoor aanwezig en minder flexibel zijn, omdat ze meerdere dossiers per dag behandelen. De aankleding van de Deloitte kantoren is modern, met enkele ‘warme hoeken’, zoals de koffiehoeken op iedere verdieping, de koffiebar en het bedrijfsrestaurant. “We houden van transparantie en werken bijgevolg veel met glas”, zegt Mylène Peemans. “Qua kleuren vind je overal de bekende blauw-groen-wit accenten terug: u moet van bij de eerste stap weten dat u een Deloitte kantoor binnenkomt.” ● Kleurrijke ruimtes, bij Sodexo. R.T. R.T. Alstom en stedelijke mobiliteit Telkens u de metro of de trein instapt, is de kans groot dat een Alstom systeem de reis mogelijk maakt. In spoorwegtechnologie geldt Alstom als een reus van wereldformaat. Het bedrijf is ook in Brussel gevestigd, net tegenover het station Brussel-Zuid, het grootste communicatieknooppunt van de hoofdstad en van het land. Direct contact met de stedelijke mobiliteit, heet dit. Spoorvervoer en energie zijn de twee historische sectoren waarin Alstom is gegroeid. Heel binnenkort focust het bedrijf uitsluitend op spoorwegtransport, terwijl de divisie energie naar General Electric wordt overgeheveld. In ruil neemt Alstom de spoorwegsignaleringsactiviteit van GE over. Na deze verschuiving zal de groep in 70 landen, waaronder België, 28.000 mensen tewerkstellen. “Na de overdracht, in juni, van onze energieactiviteiten zal Alstom in België nog een duizendtal personen tewerkstellen, verdeeld over de sites van Charleroi, Brussel en Antwerpen, waar we in de haven onlangs een nieuwe vestigingsplaats hebben aangekocht”, vertelt Communications Director Sonia Thibaut. In Brussel bezet Alstom 2.400 m² kantooroppervlakte in het South Titanium gebouw, precies tegenover het station van Brussel-Zuid. “In Brussel zet onze groei zich voort. Dit is gedeeltelijk te danken aan de openbaar vervoerprojecten van de hoofdstad”, aldus Sonia Thibaut. “Onze teams moeten binnen bereik van de klanten blijven, zeker voor complexe projecten. Door onze vestiging aan het Zuidstation staan wij in direct contact met zowel trein als metro.” Geïntegreerde vaardigheden “Onze voornaamste troef ligt in de geintegreerde en transverse bekwaamheden doorheen alle beroepen die met het spoorwezen te maken hebben. In België concentreren we ons voornamelijk op twee specialiteiten. Ten eerste signalering en automatisering die beide de treinbestuurder begeleiden en voor veiligheid zorgen; en ten tweede de aandrijvingskracht: wij leveren onderdelen van treinen, aandrijvingselementen en convertoren (die de elektrische spanning van de bovenleiding of derde rail omvormen, nvdr). Voor metrostellen hebben wij bijzonder efficiënte tractiesystemen ontwikkeld, die wij tot in China verkopen, waar lokale constructeurs ze in hun eigen rollend materieel integreren. Deze twee hoofdactiviteiten – signalering en aandrijving – vullen wij aan met een dienstenaanbod dat steeds aan belang wint: de dienst na verkoop, technisch onderhoud, renovatie, upgrades enz.” In België heeft Alstom al heel wat oplossingen aan de bestaande spoorwegnetwerken geleverd. “De huidige signalering van de MIVB metro en een flink deel van het rollend materieel werd door Alstom geleverd. In Luik zijn wij onlangs weerhouden als preferentiële inschrijver voor de nieuwe tram”, aldus commercieel directeur Frédéric Devisch. “Alstom levert bovendien signaleringsapparatuur voor het Belgische spoorwegnet. In 2014 hebben wij met de NMBS een belangrijk contract getekend voor de uitrusting van 449 treinen met het ETCS 2 systeem dat de snelheid van de treinen permanent en met een grote nauwkeurigheid zal controleren.” Belgische projecten zorgen voor trots “Wij beschouwen die als erg belangrijke projecten”, verklaart Sonia Thibaut. “Het is belangrijk dat wij op onze lokale markt, in België, succes boeken. En onze medewerkers zijn er trouwens bijzonder trots op.” Alstom volgt ook een ander groot project van dichtbij, dat met mobiliteit in Brussel te maken heeft, namelijk de automatisering van de Brusselse metro. Volgens Frédéric Devisch wordt het hiermee mogelijk één metrostel om de 90 seconden te laten voorbijrijden. De markt moet dit jaar worden toegekend. Vanzelfsprekend is Alstom kandidaat. “Wij leveren al ruim 20 jaar automatische metro (metrostellen en signalisatie). Op dit moment zijn er 180 Alstom metrostellen met automatische besturing in dienst, 60000 km per dag afleggend. Een unieke borg voor veiligheid en betrouwbaarheid. Dit gebeurde al in Singapore, Lausanne en Milaan. Ook voor Brussel stellen wij een krachtig, betrouwbaar, veilig, duurzaam en energiezuinig systeem voor.” “Wij willen een bijdrage leveren aan de mobiliteit in Brussel”, zegt Frédéric Devisch. “Wij brengen attractieve transportoplossingen aan, met de extra troef van bijzonder effectieve diensten die lokaal aanwezig zijn”. Alstom leverde onder andere rollend materieel voor lijn 14 van de automatische metro in Parijs.
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TOPIC OFFICE Zonder vast kantoor De jongste generatie werknemers kenmerkt zich vooral door haar mobiliteit. Die mensen hebben geen vast bureau meer nodig om productief te zijn. Het fenomeen duikt al enkele jaren lang in de bedrijfswereld op met de opkomst van nieuwe werkomgevingen die tegelijk soepeler en minder conventioneel zijn. Wij bezochten twee ondernemingen die hierin pionierswerk leverden. Gaëlle Hoogsteyn W ij beginnen bij Belfius Bank, waar het concept van mobile work al enkele jaren van toepassing is. Wij vinden daar grote, goed belichte gemeenschappelijke werktafels, afgezonderde kantoren, gesloten zalen en decoratie met bamboe en veel kleur. Op het eerste gezicht oogt het geheel nogal aangenaam. “Dat hoor ik graag”, zegt Marc Awouters, die verantwoordelijk is voor Facility Management. “In tegenstelling tot de meeste andere bedrijven, hebben wij dit concept op ons eentje, zonder toedoen van consultants en in de bestaande gebouwen uitgewerkt. Het proces ging in 2008 stapsgewijze van start. Eerst hebben wij een soort ‘pilootverdieping’ ingericht. Vanaf 2009 zijn wij het principe van mobile work geleidelijk in al onze gebouwen gaan toepassen.” Deze overgangsperiode werd trouwens heel onlangs, in december 2014, afgerond, met de verhuizing van de laatste werknemers van het Pacheco gebouw naar de Rogier toren. In zes jaar tijd is Belfius van vijf naar twee gebouwen overgestapt, waarbij de bezette oppervlakte van 210.000 naar 120.000 m² werd teruggebracht. De kantoren van de MIVB zijn zeker even aangenaam als die van Belfius. Daar wordt voorrang gegeven aan hoogte en transparantie, naast verscheidene types werkposten, uiteraard. “Tot in 2008 was onze sociale zetel over meerdere sites verdeeld”, licht woordvoerster Françoise Ledune toe. “Omdat wij alle afdelingen wilden centraliseren, werd een verhuizing onvermijdelijk en hebben wij van de gelegenheid gebruik willen maken om het concept van ’dynamic office’ in te voeren. Wij hebben advies ingewonnen bij deskundigen en hebben ook naar de mening van ons personeel en de vakbonden gepolst. Het gaat hier om een standaardconcept dat echter een aantal individuele aanpassingen toelaat (o.a. de keuze van de PC, van de bureaustoel en van ergonomisch materiaal). Sommige mensen hebben een vaste werkpost behouden (dit geldt onder andere voor de grafische vormgevers die op Mac systemen werken).” Een win-win situatie? De ondernemingen mikken eerst en vooral op besparingen. Zowel bij Belfius als bij de MIVB, zijn er 8 bureaus voor 10 werknemers. Volgens Françoise Ledune “hadden wij ons volgens de berekeningen tot 6 bureaus kunnen beperken. Wij hebben hiervan afgezien om onze bedienden meer comfort te bieden.” Deze beperking van de gebruikte oppervlakte maakt besparingen mogelijk. Maar er is meer. 26 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 Grote gemeenschappelijke en lichtovergoten werktafels, bamboe en kleur: Welkom bij Belfius! “Het takenpakket van onze arbeidskrachten wint constant aan diversiteit”, stelt Marc Awouters. “Sommige opdrachten vereisen vergaderingen en werk in teamverband. Andere dossiers vergen veel concentratie en vertrouwelijkheid. Een flexibele en modulaire werkomgeving bevordert dus de werkefficiëntie.” Tenminste als één conditie wordt vervuld: respect. Een vlotte omgang in een mobiele werkomgeving vereist dat het eigenlijke concept wordt nageleefd. “Het ‘mobile work’ concept werd ontworpen om oplossingen voor de vastgestelde behoeften aan te reiken. Het is dus van groot belang een werkpost te kiezen in functie van de activiteit waarmee u bezig bent. Collega’s die systematisch op dezelfde plaats gaan zitten, belemmeren de goede werking van het systeem en maken zelf geen gebruik van de voordelen.” De MIVB stelt vast dat het dynamic office model een nieuwe managementscultuur heeft mogelijk gemaakt. “Wij werken nu eerder in een context van coaching dan volgens de principes van een strikte hiërarchie. De mensen spreken meer met elkaar en er bestaan nu meer netwerkingsmogelijkheden dan vroeger het geval was. Iedereen ziet waar de andere mee bezig is, ongeacht of hij nu bediende of teamleider is. Het systeem berust op vertrouwen en verantwoordelijkheidszin bij iedereen. In dit perspectief hebben we trouwens telewerkmogelijkheden ontwikkeld.” Hoe reageert het personeel? “Het grootste struikelblok was bij de MIVB de aanvaarding van het concept. Het veroorzaakte veel vrees zodat wij op het vlak van interne communicatie heel wat inspanningen hebben moeten leveren. Naarmate het project vorderde en de medewerkers de nieuwe werkruimtes ontdekten, bedaarR.T. In een notendop … • Ken en begrijp de werking van mobile working. den de gemoederen. Zes maand na de verhuizing vonden 85% van de medewerkers dat ze zich vrij vlot aan het concept hadden aangepast. En 71% van de mensen waren met hun nieuwe omgeving best tevreden”, licht mevrouw Ledune toe. “Elke verandering vergt een aanpassingsperiode”, bevestigt Marc Awouters, “en misnoegde mensen zullen er altijd zijn. Globaal wordt het concept echter vrij goed aanvaard. Omwille van de besparingen die daaruit voortvloeien, kon Belfius geen andere weg inslaan. Onze medewerkers zien dat in. Trouwens, ook zij halen er voordeel uit, onder andere door een betere toegang tot telewerk. Wij organiseren regelmatig tevredenheidsenquêtes om na te gaan of bepaalde zaken nog kunnen worden verbeterd.” • Kies uw werkplaats in functie van uw activiteiten. U mag zeker verscheidene keren per dag van plaats veranderen. • Blokkeer geen gesloten zalen. Gebruik ze alleen als u ze echt nodig hebt. • Zonder u af als u lange telefoongesprekken moet voeren. • Als een bepaalde taak veel concentratie vergt, geef dan de voorkeur aan telewerk. Als dit niet mogelijk blijkt, zonder u af in een gesloten kantoor. • Bespreekt u een onderwerp met meerdere mensen? Dan moet u in een afzonderlijke zaal werken. • Respecteer de collega’s, maar ook uzelf. Bepaal grenzen en wees assertief. Mobiele kantoren vergemakkelijken trouwens de communicatie: u ziet iedereen zitten en u hoeft geen deuren te openen om een discussie aan te gaan. Maar blijf respectvol. “Als u een aantal kopieën gaat maken, zult u misschien geneigd zijn een babbel met een collega te beginnen. U moet echter beseffen dat uw beschikbaarheid niet noodzakelijk betekent dat ook de anderen tijd voor u overhebben”, oppert Marc Awouters. “En wanneer een collega u aanspreekt terwijl u aan een belangrijk dossier werkt, moet u hem ook beleefd kunnen zeggen dat u bezig bent, maar dat u iets later graag voor hem tijd vrijmaakt. Leg grenzen en wees assertief.” Een atrium laat het daglicht op elke verdieping van de MIVB kantoren binnenstromen. Respect voor de omgeving Zulke enquêtes duiden regelmatig op een heikel punt: lawaai en de moeilijkheden om zich te concentreren. Marc Awouters vindt dit wel vreemd: “Wanneer de werkomgeving goed wordt gebruikt, is het rustig op kantoor. Luidruchtige activiteiten moeten verhuizen naar plaatsen waar ze de concentratie van de collega’s niet verstoren.” Dit beaamt Françoise Ledune: “Als u iets met een collega moet bespreken, doet u dit best in een lounge. Staat u op het punt een uur lang te bellen, trek u dan even terug in een cocoon. Moet u bepaalde gegevens op het scherm aan een collega tonen, dan doet u dit best in een vergaderzaal. Zodra een gesprek zich niet tot enkele woorden beperkt, moet men zich afzonderen.” Mijn eigen wereldje In de omgevingen die voor mobiel werk zijn ingericht, is de clean desk verplicht. De bureaus zijn sober, “maar wij trachten op elke verdieping ludieke elementen te voorzien”, zegt Marc Awouters, “onder andere door de werknemers van de afdeling zeggenschap te geven in de keuze van het centrale decoratiethema.” Toch kunnen de medewerkers de indruk krijgen dat ze zich niet volledig in deze omgeving kunnen integreren. “Een foto, een geïndividualiseerde kalender, een tekening van de kinderen, dat zijn voorbeelden van elementen die sommige personen nodig hebben om hun werkruimte te personaliseren, zonder er echter een souvenirwinkeltje van te maken. Een of ander persoonlijk voorwerp op het bureau plaatsen en dit ‘s avonds weer opbergen vergt slechts enkele minuten. Denk bijvoorbeeld ook aan uw persoonlijke screen saver of postbakje”, zegt Françoise Ledune. Onze twee deskundigen ronden af met een aantal basisregels. Marc Awouters: “Voor de goede werking van het systeem mogen de spelregels niet stilzwijgend zijn: ze moeten ergens geformaliseerd staan. Aarzel dus zeker niet regelmatig de hierover op het intranet beschikbare informatie te raadplegen of het onderwerp tijdens teamvergaderingen aan te kaarten.” Het advies van Françoise Ledune: “Tijdens de lancering van het concept hadden wij Floor Stewards aangesteld om de mensen vriendelijk attent te maken op de regels en om eventuele samenlevingsproblemen bekend te maken zodat wij het concept zo nodig konden bijsturen of actie nemen. Regels moeten echter regelmatig worden herhaald. Daarom zal de MIVB rond dit thema een interne communicatiecampagne op touw zetten.” ● BECI - Brussel Metropool - februari 2015 27 R.T.
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DYNAMIEK STARTER Racines: culinaire traditie op zijn Italiaans Onderaan de Elsensesteenweg, op een boogscheut van het Flageyplein, verschijnt binnenkort een splinternieuwe zaak gewijd aan de Italiaanse gastronomie. Onder de naam ‘Racines’ ontdekken we het nieuwe zuiderse spijshuis waaraan Francesco Cury en Ugo Federico samenwerken. Guy Van den Noortgate R acines Bottigliera, Gastronomia e Cultura. Deze volledige benaming spreekt boekdelen over de zonnige Italiaanse sfeer waarop de nieuwe zaak ons vergast. Een tijd geleden beslisten twee vrienden in Brussel een concept te lanceren dat streekgerechten en cultuur zou associëren. Ugo Federico is afkomstig van Anacapri (op het beroemde eiland van Capri, in de baai van Napels), terwijl Francesco Cury in Firenze werd geboren. De twee mannen ontmoetten elkaar enkele jaren geleden in de Cibreo, the place to be voor restaurant, trattoria, café, theater enz. in deze Toscaanse stad. Doorheen de jaren verdienden beiden daar hun sporen. Ugo Federico, die evenzeer in de kookkunst als in de handel uitblinkt, stond in voor het beheer van de wijnkelder. En als journalist geboeid door gastronomie verzekerde Francesco Cury onder andere het communicatiebeleid voor het theater en het restaurant. Drie jaar geleden begonnen ze eraan te denken een eigen zaak op te richten: een plaats waar gastronomie en cultuur hand in hand zouden gaan. Beide mannen zouden hun vaardigheden, ervaring en netwerk inbrengen. Over de vestiging werd veel nagedacht. De keuze viel ten slotte op Brussel, “een kosmopolitische stad die openstaat voor nieuwe ideeën en heel wat uitzichten biedt”. In Brussel leeft een flinke Italiaanse gemeenschap: zowel vroegere migranten als Italianen die in de verscheidene internationale instellingen van de hoofdstad werken. De twee ondernemers focussen echter niet uitsluitend op landgenoten, maar ook op al wie kwalitatief hoogstaande producten waardeert. Aan de lancering ging een kleine marktstudie vooraf, waarbij de kaarten en menu’s van de vele Italiaanse restaurants in Brussel werden gescreend. Aan de hand hiervan hebben ze beslist streekgerechten volgens de Italiaanse tradities van hun grootmoeders aan te bieden: “Wij voorzien een verzorgd seizoenmenu met unieke, kwaliteitsvolle ingrediënten. 80% van de gerechten op de spijskaart zullen verschillen van wat men in andere Italiaanse restaurants in Brussel vindt; de andere 20% gerechten worden elders ook aangeboden. Wij geven systematisch de voorkeur aan lokaal geteelde groenten Francesco Cury en Ugo Federico. en andere lokale producten. De korte en verantwoorde bevoorradingslijn wordt de bron (racines) van onze keuken. In dit verband gaan we samenwerken met Campesiño-Brussel, een markt van lokale telers die rechtstreeks verkopen.” Veel meer dan een restaurant Het concept omvat veel meer dan een restaurant. Racines is eerst en vooral een zaak in fijne voedingswaren, de ganse dag tussen 8u30 en 22u open. Het is daarnaast een restaurant dat tussen 12 en 15 uur toegankelijk is. En ten slotte kunt u tussen 17u30 en 22 uur in de wijnbar terecht. “Bij elk glas wijn bieden wij de klant een kleine portie van een van onze gerechten”, voegt Ugo Federico er aan toe. “Wij kiezen nauwgezet wijnen uit onze streken, met een duidelijke voorkeur voor biologische, of liever nog biodynamische producten.” Een selectie van Italiaanse producten komt vanzelfsprekend in de keuken aan bod maar zal ook in de zaak kunnen worden gekocht om mee te nemen; dit geldt onder andere voor de ter plaatse voorbereide verse pasta. En om af te ronden zal Racines twee avonden per week muziek aanbieden (jazz en blues), met optredens van Italiaanse artiesten, maar ook anderen… Meer info: www.racinesbruxelles.com ● 28 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 R.T. DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER De restaurants betalen de rekening Nog vóór 28 februari 2015 zullen ongeveer 40.000 restaurants in België zich moeten laten registreren als gebruiker van een kassasysteem met een fiscale datamodule. Dit systeem zou dan ten laatste tegen 31 december 2015 moeten worden geactiveerd. Een stand van zaken en het standpunt van de sector hierover. De reglementering Horecazaken die meer dan 10% van hun omzet uit ter plaatse genuttigde maaltijden halen, zullen zich moeten uitrusten met een kassasysteem met fiscale datamodule (geregistreerd kassasysteem – GKS). De regering Michel heeft in dit opzicht niets aan de kalender van haar voorgangster veranderd. In de praktijk betekent dit dat alle betrokken zaken zich vóór 28 februari 2015 op de site van de FOD Financiën moeten registreren. Daarna hebben ze tot uiterst 31 december 2015 de tijd om zich een kassasysteem aan te schaffen dat verbonden zal zijn met de zogenaamde ‘Fiscal Data Module’ (oftewel ‘black box’, een soort elektronische verklikker). De regering wil dat alle geregistreerde bestellingen en inkomsten onveranderlijk en gemakkelijk te controleren worden, om zwartwerk in de sector te bestrijden. Het standpunt van de sector De Belgian Restaurants Association (BRA) verenigt honderden koks en zaakvoerders van restaurants uit de drie Gewesten van ons land. Wij hadden een gesprek met de Voorzitter, kok Yves Mattagne, en de secretaris-generaal, Miguel Van Keirsbilck. “De grote meerderheid van restaurant-zaakvoerders wenst haar onderneming op een transparante wijze te valoriseren en op een markt zonder oneerlijke concurrentie te mogen werken.” In dit opzicht is de BRA niet gekant tegen het kassasysteem met fiscale module. Wel wordt geopperd dat de ‘black box’ vooral resulteert uit een fundamenteel probleem van de restaurantsector, namelijk de extreme economische kwetsbaarheid. Een ambachtelijk restaurant heeft onvermijdelijk veel arbeidskrachten nodig. Gelukkig maar. Helaas zijn de kosten op de lonen in België zodanig zwaar dat de rentabiliteit van heel wat restaurants eraan kapot gaat. Het arbeidsrecht – en dan vooral wat betreft de werktijden – blijft strak en star, terwijl het beroep werktijden vergt die overeenstemmen met de verwachtingen van de consumenten. “Tot onze grote ergernis spanden al de regeringen sinds 2009 in dit dossier het paard achter de wagen, of de taart achter de vlaaien, om het culinair uit te drukken! De tegemoetkomingen onder de vorm van lagere RSZ werkgeversbijdragen zijn ontoereikend en beperken zich tot vijf BECI - Brussel Metropool - februari 2015 29 Miguel Van Keirsbilck (links) en Yves Mattagne. werknemers. Structurele verminderingen van de werkgeversbijdragen worden ten vroegste voor 2016 of 2017 aangekondigd. Ondertussen hebben vele restaurants hun personeel verminderd… of de zaak opgedoekt.” De BRA vreest verder dat de ‘black box’ zou worden opgelegd om de werktijden in de restaurants te meten, of om via vergelijkingen, vroegere boekjaren fiscaal te gaan bijsturen. En dan is er voor iedereen het vraagstuk van de inbreuk op de privacy door het nieuwe btw strookje waarop het detail van al wat u in het restaurant gegeten en gedronken hebt, zal worden vermeld. “Moet de fiscus ook dat weten? Wij vinden van niet!” “Wij vragen nu een versnelling en een toename van de verlichting van de werkgeverslasten, meer soepelheid wat betreft overuren, een btw-tarief op voeding en niet alcoholhoudende drank dat dichter bij het gemiddelde van de buurlanden aanleunt, en een betere aftrekbaarheid van de restaurantkosten voor zelfstandigen en voor de ondernemingen”, stellen de vertegenwoordigers van de Belgian Restaurants Association. ●
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DYNAMIEK De bedrijfsoverdracht, een uitdaging voor Brussel ONDERNEMEN De overdracht van bedrijven – en dan voornamelijk KMO’s – hoort bij de grote economische vraagstukken waar Europa én Brussel mee opgezadeld zitten. Binnen de Europese lidstaten zijn jaarlijks nagenoeg 690.000 ondernemingen aan overdracht toe. In België, een typisch KMO-land, zouden tegen 2025 bijna 300.000 bedrijven een andere eigenaar moeten vinden. Bij gebrek aan een goed voorbereide overdracht, riskeert echter een flink deel gewoon te verdwijnen, met alle gevolgen van dien. Gaëlle Hoogsteyn O ver bedrijfsoverdrachten lopen de discussies al bijna 20 jaar. De Europese Commissie boog zich in 1994 voor het eerst over dit vraagstuk. Dit resulteerde toen in een aanbeveling waarbij de lidstaten werden verzocht een aantal maatregelen te treffen voor een vlottere overdracht van KMO’s. Daarbij was het uiteraard de bedoeling zowel die bedrijven als hun werkgelegenheid in stand te houden. In 2005 kwam er door toedoen van toenmalige Brusselse Minister van Werkgelegenheid en Economie een algemeen plan voor bedrijfsoverdrachten. Wij staan nu 10 jaar later en stellen vast dat deze projecten de situatie niet ingrijpend hebben verbeterd. Met de vergrijzing van de bevolking is het probleem van de bedrijfsoverdracht zich trouwens nog acuter gaan stellen. besteed. Met pijnlijke gevolgen wat betreft de werkgelegenheid en de valorisatie van het economisch weefsel. Erger nog: heel wat bedrijven verdwijnen na een slecht voorbereide overdracht. En dit betekent meteen ook het einde van de relaties met klanten, leveranciers, banken en personeel. Het imago overleeft zulks ook niet. Aanzienlijke uitdagingen Bij een bedrijfsoverdracht staan vooral het behoud van de tewerkstelling en de valorisatie van de economische structuur op het spel. Als niet danig wordt ingegrepen, verdwijnt binnenkort een groot aantal bedrijven, wat onvermijdelijk met een verlies van arbeidsplaatsen gepaard gaat. En zonder overnemer verdwijnt, naast een aantal banen, ook de creatie van waarde. In België overweegt 23% van de voor overdracht vatbare ondernemingen gewoon de verdwijning, bij gebrek aan een overnemer. In Brussel: • zullen meer dan 37.000 ondernemingen en ZKO’s binnen de 10 jaar een andere eigenaar moeten vinden; • zijn 31% van de Belgische ondernemers meer dan 50 jaar oud en 12% meer dan 60 jaar oud; • riskeren 147.000 banen binnen de 10 jaar wegens een slecht voorbereide overdracht verloren te gaan. Het wordt dus hoog tijd om oplossingen uit te werken om de verdwijning van zulke ondernemingen te vermijden. Een tekort aan langetermijnvisie Een onderzoek toont aan dat nagenoeg 50% van de ondernemers die binnen de twee jaar een overdracht overwegen, nog niets hebben voorbereid. De bedrijfsleider bekijkt het overdrachtsproces meestal op korte termijn. Een geslaagde overdracht vergt echter twee à drie jaar voorbereiding. Daar wringt het schoentje. Vele levensvatbare ondernemingen moeten uiteindelijk sluiten omdat er aan de verschillende facetten van een overdracht onvoldoende aandacht werd Onze Transmission Hub BECI wenst in de overdracht van ondernemingen een sleutelrol te spelen. Daarom roepen wij vandaag een Transmission Hub in het leven. Wij zijn van plan de voornaamste actoren in het beheer van bedrijfsoverdrachten bij elkaar te brengen en een bijzonder gunstige economische, juridische en sociale omgeving te scheppen om ondernemers doorheen dit proces te begeleiden en te ondersteunen. De Transmission Hub zal in de komende weken en maanden aanbevelingen in die zin formuleren. Meer informatie leest u ons op onze website www.beci.be /HUBtransmission. ● 30 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 DYNAMIEK De bedrijfsoverdracht als familiale aangelegenheid Hoe zorgt u voor de geslaagde overdracht van een familiebedrijf? Het proces vergt veel denkwerk, dialoog en respect. Dit zijn tenminste de ervaringen van Henry Everard, die aan het hoofd staat van het Brusselse familie-KMO GMP Bibliofilm, waarvan hij vandaag de depositaris is. Emmanuel Robert «T oen mijn vader in 2004 besliste met pensioen te gaan, hechtte hij er veel belang aan dat de bedrijfsvoering zo rechtvaardig mogelijk tussen zijn twee zonen zou worden gedeeld, herinnert zich Henry Everard. “Zo zijn mijn broer en ik ‘co-gedelegeerd bestuurders’ geworden. Maar op een schip is het niet gemakkelijk varen met twee co-kapiteins. Want er kan slechts één koers worden gevolgd.” Flash-back: in 1986 beslist Florent Everard, de vader van Henry, als rasechte ondernemer zijn toenmalige werkgever Xerox te verlaten om het kleine bedrijf Bibliofilm over te nemen, die zich tot dan heeft gespecialiseerd in archivering op microfilm. Florent Everard heroriënteert de firma naar de distributie van faxtoestellen en copiers, een activiteit die toen een grote bloei kende. Enkele jaren later verbreedt hij het assortiment met boekbind- en plastificeringssystemen, waarbij hij onder andere distributeur wordt van het Koreaanse merk GMP en de Amerikaanse Powis Parker. Vandaag stelt GMP Bibliofilm een vijftiental personen in Evere tewerk en blijft het bedrijf focussen op de verdeling van afwerkingsmachines voor kantoren en grafische ondernemingen. De firma biedt ook oplossingen voor de individualisering van plastic kaarten, onder andere de door de MIVB en de NMBS gebruikte Mobib kaarten. Emotionele gehechtheid “Het werk in familieverband is op zich zeker een mooi ideaal, maar comfortabel is anders”, geeft Henry Everard toe. “Er bestaat een affectieve band met en een emotionele dimensie rond de activiteiten. Dit valt niet noodzakelijk vlot te rijmen met de criteria van een gezond beheer.” Volgens hem vereist een bedrijfsoverdracht binnen de familie eerst en vooral veel denkwerk en dialoog: “Elk bij de bedrijfsactiviteiten betrokken familielid moet zich afvragen welke zijn motivatie en zijn ambities zijn. Dat hebben mijn broer en ik gedaan. Hij kwam tot de conclusie dat hij liever een andere weg zou bewandelen – wat hij trouwens deed – terwijl ik vooral het leiderschap wenste over te nemen. Tegelijk hebben wij in 2011 het aandeelhouderschap gereorganiseerd. Daarbij kregen wij de steun van onze trustee raadgever, en van een firma die zich specialiseert in bedrijfsoverdrachten. Mijn vader was meerderheidsaandeelhouder gebleven, terwijl mijn broer en ik slechts over minderheidsaandelen beschikten. Zij hebben mij allebei hun aandelen en het vastgoed verkocht, waardoor ik de middelen kreeg om mijn eigen strategische visie uit te voeren. Op die manier zijn we erin geslaagd een versplintering van het kapitaal en blokkaderisico’s te vermijden, een situatie die zich vaak in een familiaal aandeelhouderschap voordoet.” Henry Everard betreurt dat hij de communicatie met familieleden die niet betrokken zijn bij de activiteiten van de Henry Everard onderneming, heeft onderschat. “Ook voor die mensen betekent de familieonderneming iets belangrijks. Vooral de overdrager en de overnemer moeten met vooruitzicht te werk gaan. Dit betekent goed communiceren, de beslissingen en hun onderliggende beweegredenen uitvoerig bespreken, rechtvaardigheid nastreven, zich inzetten voor de duurzaamheid van de onderneming – en evenzeer voor een goede verstandhouding binnen de familie. Verder moeten ook de medewerkers worden gerustgesteld, mochten die zich vragen stellen bij de overdracht. Het behoud van het team is van groot belang.” Klaar voor alle scenario’s Wat is er nu veranderd voor Henry Everard, sinds hij voornaamste aandeelhouder is geworden? “Beslissingen worden nu sneller en vlotter genomen. Ik heb ook bepaalde ambities snel kunnen verwezenlijken, waaronder de opening van een kantoor in Parijs, waar vandaag twee mensen werken.” De houding van de vorige generatie is eveneens van groot belang voor een zachte overgang. “Het roer overhandigen vereist een zekere durf. Mijn vader blijft betrokken bij de zaak, vraagt regelmatig naar nieuws en is natuurlijk nog steeds zeer aan het bedrijf gehecht.” Of Henry Everard al aan zijn opvolging heeft gedacht? “Ik heb drie dochters. De oudste is amper 13 en ik kan me moeilijk inbeelden dat zij ooit de onderneming overnemen. Wanneer de tijd rijp zal zijn, overweeg ik alle scenario’s: een overname door een confrater, maar misschien ook door gemotiveerde medewerkers. Een dergelijke overdracht zou voor mij een soort bekroning zijn.” ● BECI - Brussel Metropool - februari 2015 31 R.T.
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DYNAMIEK BEDRIJFSOVERDRACHT “Een kring van deskundigen om zich heen verzamelen!” Een overdracht verdient een grondige voorbereiding. Liefst te veel dan te weinig. En als u plannen hebt om uw onderneming over te dragen, doet u best een beroep op echte professionals. Guy Van den Noortgate I n 2004 stichtten Françoise Lanoizelet, Emmanuel Hankard en Vincent Alexandre het bedrijf The Mailing Factory, in de voor hen welbekende sector van direct marketing. Ze waren van plan de onderneming binnen de vijf jaar te verkopen. Dit gebeurde trouwens in 2009. Vincent Alexandre besliste toen de The Mailing Factory trouw te blijven, terwijl Françoise Lanoizelet en Emmanuel Hankard hun vrijheid namen om als horlogemakers aan een nieuw avontuur te beginnen. Ze creëerden toen een boetiek genaamd Hall of Time, dat in vijf jaar tijd haar aandeel van de markt veroverde. Wij interviewden Emmanuel Hankard. Dacht u bij de oprichting van The Mailing Factory meteen aan een bedrijfsoverdracht? Wij waren inderdaad van plan de onderneming op middellange termijn te verkopen. Dat kon vijf jaar zijn, maar ook drie jaar en half of zeven jaar. Onze eerste doelstelling, vóór de overdracht, bestond er natuurlijk in het bedrijf te ontwikkelen en rendabel te maken. Neem nu het voorbeeld van een vastgoedprojectontwikkelaar: bouwt hij een pand zoals hij het graag zou hebben om er zelf in te leven, of gewoon om het door te verkopen? Wij hebben dus eerst beslist een onderneming te ontwikkelen waarin we graag zouden werken. Wij hadden dus niet als enig doel het bedrijf snel te verkopen, zodra we rijk zouden zijn. Dat klopt. Het bedrijf was gezond en bood flinke groeiperspectieven. Een waarheid als een koe: een bedrijf met toekomst verkoop je vlotter dan een onderneming die met moeilijkheden kampt. Trouwens de koper, Philippe Massin, is bijzonder opgetogen met zijn aanwinst en hij heeft zijn eigen bedrijf met The Mailing Factory gefuseerd, met behoud van onze benaming. Een mooie erkenning, nietwaar?. Welk advies zou u geven aan een ondernemer die zijn bedrijf wil overdragen? Laat u vooral door bekwame mensen omgeven. Dit geldt vooral voor bedrijven van minder dan 50 personen. Grotere ondernemingen beschikken vaak intern over de nodige bekwaamheden. Nu, niemand kan in alles uitblinken en de overdracht van een onderneming is een stuk complexer dan de aankoop van een wagen of een huis. Ons overdrachtscontract bevatte 150 pagina’s. Hierbij moet rekening worden gehouden met alle wettelijke, fiscale, financiële, milieugebonden en andere aspecten. Bovendien moet de onderneming nauwgezet aan de hand van haar verleden, maar ook het heden en de toekomst worden geëvalueerd. Hierbij is het aangewezen audits en controles te aanvaarden. Bestaat er zoiets als een ideaal moment om te verkopen? Inderdaad: wanneer het bedrijf vooruitgang boekt en heel wat uitzichten biedt. Als u het bedrijf noodgedwongen moet verkopen, is de situatie heel anders. De overdracht moet grondig worden voorbereid en u moet weten dat die niet van de ene dag op de andere zal kunnen gebeuren. In ons geval gingen acht maanden voorbij tussen de tekoopstelling en de effectieve verkoop. Emmanuel Hankard en Françoise Lanoizelet. U plande dus niet 30 jaar in direct marketing actief te zijn? Neen. Ik ben hier persoonlijk op uitgekeken. 10 jaar geleden waren er grosso modo twee type spelers op deze markt: ambachtslieden die maatwerk aangeboden en grotere ondernemingen die zich vooral op volume toespitsten. Wij bewezen dat je op beide fronten actief kon zijn. De overdracht gebeurde volop in crisistijd. En toch bent u erin geslaagd redelijk snel te verkopen … 32 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 Wat kan een overdracht belemmeren? Twee zaken, voornamelijk. Enerzijds de context binnen de familie of tussen de vennoten. Anderzijds denk ik aan het mogelijke gebrek aan beroepsproject van de overdrager wanneer hij zijn onderneming verkocht heeft. Heel wat ondernemers schrikken er voor terug hun onderneming te verkopen omdat ze niet weten wat ze nadien zouden kunnen doen. Dit is een veel voorkomend probleem. Verkeerde u niet in dit geval? Helemaal niet. Toen wij de onderneming te koop hebben gesteld, wisten wij heel precies wat wij nadien zouden beginnen. In 2009 waren wij tegelijk bezig met de overdracht van The Mailing Factory en de lancering van Hall of Time. ● EEXPERIENCE LIFE DIFFERENTLY XPERIENCE LIFE DIFFERENTLY LAGERE ENERGIEKOSTEN! C O P R H A O O I I T O R O V C T L W I BELPOWER, een uitgebreid gamma van energiebesparende producten! BELPOWER denkt aan u op vlak van energiebesparing, voor groter concurrentievermorgen. Ontdek snel onze aanbieding van 100% groene elektriciteit, een milieuvriendelijk aanbod met aandacht voor de natuur en bovendien één van de laagste op de markt. Bent u van plan om uw stookkosten te verminderen? 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DYNAMIEK Test de elektrische auto en de plug-in! MOBILITEIT Vanaf januari 2015 lanceren BECI, D’Ieteren en Interparking in het raam van de Mobiliteitshub een promotieactie van elektrische auto’s en plug-ins in echte rijomstandigheden, namelijk... in en rond Brussel. Neem deel aan de test! Vincent Campeol M eerdere maanden lang krijgen BECI-leden de kans om de elektrische mobiliteit uit te proberen met een 100% elektrische VW e-Golf of met een Audi A3 e-tron en een VW Golf GTE, twee plug-in hybriden. De drie wagens zullen met Interparking Pcards en het autodeelsysteem OTA Keys worden uitgerust (zie artikel hiernaast). De automobielsector is verplicht om de gemiddelde uitstoot van zijn gamma’s drastisch te verminderen en heeft daardoor ongetwijfeld nooit zoveel vernieuwingen ingevoerd als nu om ons voertuigen voor te stellen die steeds efficiënter, schoner en goedkoper zijn. De Gewesten blijven niet achter en hanteren ambitieuze milieudoelstellingen die ook door Europa opgelegd worden. Met als resultaat dat de fiscaliteit zich aan «groen» waagt en bepaalde stadscentra «low emission» willen worden... Desondanks heeft de elektrische auto moeite om ingang te vinden... In België in elk geval: slechts 500 inschrijvingen in 2013. Gebrek aan gunstige voorwaarden om uit te breiden of “gewoonweg” geen erkenning van het product en zijn voordelen? Beide factoren spelen ongetwijfeld een rol. De vrees voor een te kleine autonomie - range anxiety -, de meerkost of het gebrek aan infrastructuur zijn vaak gehoorde argumenten. Terecht? 95% van de afstanden louter elektrisch? Wedden? Niet echt, wanneer men de verplaatsingen van de Belgen bekijkt! Met een gemiddelde woon-werkafstand van 22 km wordt de Belg als een “kilometervreter” beschouwd, maar zelfs bij ons kan de elektrische auto aan 95% van de trajecten voldoen. En voor het overige? Er bestaan alternatieven: huur, carsharing... Laten we eraan herinneren dat de Belg gemiddeld slechts drie verplaatsingen van meer dan 100 km per jaar maakt. Op financieel vlak kan men echter niet beweren dat de elektrische auto dezelfde aantrekkelijkheid geniet als een diesel van minder dan 105 gram CO2/km van gisteren... Voor de ondernemingen blijft het echter financieel heel interessant: kosten en huur zijn 120% aftrekbaar van de vennootschapsbelasting, geen inverkeerstellingsbelasting in Vlaanderen en een minimale CO2 “bijdrage” van 25,10 €. Een ander element is ongetwijfeld de infrastructuur, die nog altijd niet goed uitgebouwd is. Van de 21.000 laadpunten die door de Europese richtlijn tegen 2020 op het Belgische grondgebied voorzien zijn, zouden er minder dan 500 ope34 BECI - Brussel Metropool - februari 2015 VW e-Golf en Audi A3 e-tron: twee wagens die u in de komende maanden via BECI kunt uittesten. rationeel zijn. Niet bepaald motiverend voor wie thuis of in de onderneming geen parkeerplaats heeft. Daarom zijn de drie testauto’s met ‘Pcard’ kaarten uitgerust, zodat u gratis bij Interparking kunt opladen. In afwachting biedt de plug-in hybride ongetwijfeld het beste van beide werelden: een elektrische motor gecombineerd met een herlaadbare batterij die een autonomie van 50 kilometer heeft, en een klassieke motor die het geheel aanvult. Zo wordt er een bijdrage geleverd aan een betere luchtkwaliteit, waarbij voordeel gehaald wordt uit de flexibiliteit van een verbrandingsmotor. ● Reserveer uw test Wil u deze oplossing uitproberen? Boek dan onmiddellijk een testrit met een elektrische auto of een plug-in hybride door een e-mail te sturen aan Vincent Campeol, vc@beci.be. Een nieuwe aanpak voor gedeelde dienstwagens MOBILITEIT Ondernemingen OTA Keys en Ubeeqo bieden een bijzonder vernuftig concept: het gedeelde gebruik van een bedrijfswagen, om er een dienstwagen van te maken. D at bedrijfswagens hoe langer hoe duurder worden door de afbrokkeling van de fiscale voordelen, betekent nog niet dat er geen slim alternatief bestaat. Integendeel. Wat dacht u van het delen van wagens tussen meerdere medewerkers of zelfs personeelsleden van verschillende ondernemingen? Oké, maar hoe krijgen die mensen dan toegang tot de voertuigen? En hoe weten ze dat een gedeeld voertuig op de afgesproken dag en uur wel degelijk ter beschikking staat? Om zulke vragen te beantwoorden, ontstond OTA Keys (een acroniem van Over The Air Keys). Virtuele sleutel OTA Keys is een joint-venture met de groepen D’Ieteren en Continental. De dienst bestaat er voornamelijk in de sleutel van de wagen te virtualiseren. De virtuele sleutel staat op de smartphone van de mensen die de wagen mogen gebruiken. De deuren gaan dus open en de wagen start met een seintje uit de smartphone. De reservatie van het voertuig moet dan wel op voorhand via een platform en/of een mobiele app zijn gebeurd. Ook deze functie hoort bij het pakket. OTA Keys Sales and Operations Manager Steven Verheecke: “Vandaag zijn wij in acht Europese landen actief, onder meer in Nederland en in Duitsland. Sommige klanten hebben al een commercieel aanbod aan de hand van onze oplossing ontwikkeld. Op termijn is het de bedoeling dat wij in elk land een vertegenwoordiger hebben die de mobiliteit in zijn gebied grondig kent en die de vaardigheden heeft om de oplossing te installeren en/of over de nodige contacten beschikt met bedrijven die hiervoor kunnen instaan.” In functie van de door de klant gekozen opties neemt de installatie tussen een half uur en een uur in beslag. Als het voertuig al met een keyless start is uitgerust, kan de installatie in sommige gevallen tot een kwartier worden herleid. De oplossing kan wel degelijk door om het even welk type bedrijf worden ingezet. Ze wordt voordelig zodra een voertuig door twee of drie personen wordt gebruikt. “Wij factureren een prijs per voertuig en een maandelijkse licentie voor alle functionaliteiten, ongeacht het aantal gebruikers van het voertuig”, licht Steven Verheecke toe. De oplossing kost maandelijks amper 15 euro, naast de installatie van de bedieningsdoos, die eenmalig ongeveer 60 euro kost (nvdr: in België zorgt OTA Keys zelf voor de installatie). De gebruiker heeft echter de mogelijkheid om dit doosje bij OTA Keys te kopen en de installatie ervan aan zijn vertrouwde garagehouder toe te vertrouwen. IJzersterke argumenten Dit is een ideale oplossing voor een onderneming die over een vloot van dienstwagens beschikt, maar ze kan eveneens worden ingezet in bedrijven met een bedrijfswagenpark. “De bedrijfswagen dient meestal om de afstand tussen woonplaats en werkplaats af te leggen. Vaak blijft de wagen de ganse dag op de parking staan. Dankzij OTA Keys kunnen de auto’s ‘poolwagens’ worden die ter beschikking worden gesteld van medewerkers van een bedrijf of zelfs van meerdere ondernemingen binnen een bedrijfspark. De kosten worden dan gedeeld in functie van het werkelijk gebruik van het voertuig”, zegt Steven Verheecke. Dit is ook goed nieuws in een stedelijke omgeving waar parkeerplaatsen steeds duurder worden: met gedeelde wagens kan het aantal parkeerplaatsen tot een minimum worden herleid – en dus ook de kosten die met deze vorm van mobiliteit gepaard gaan. In deze marktniche ondergaat OTA Keys de concurrentie van de Franse Ubeeqo, die eveneens een automatisch gedeeld gebruik van de voertuigen, met aanvullende diensten, aanbiedt. Een serieuze concurrent trouwens, als we Emmanuel Nedelec, Managing Director France and Benelux bij Ubeeqo, mogen geloven, want het bedrijf maakt deel uit van de groep Mobivia, zelf een onderdeel van het Mulliez concern (nvdr: Auchan, Décathlon...). Info: http://otakeys.com ; http://ubeeqo.com BECI - Brussel Metropool - februari 2015 35 OTA Keys
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COMMUNITY NEWS LEDEN TREFPUNT Moonpeel: het nieuwe professionele netwerk voor kunstenaars Met Moonpeel.com, het nieuwe internet platform met een innovatief concept, kunnen alle soorten kunstenaars zich eindelijk gemakkelijk promoten, medewerkers vinden alsook lokaal of wereldwijd ingehuurd worden. In tegenstelling tot andere bestaande sociale netwerken en internetsites, stelt het de kunstenaars in staat om de talrijke problemen die ze dagelijks tijdens hun artistieke loopbaan kunnen ondervinden, op te lossen. Hoe? Moonpeel brengt samen en verbindt professionals van de industrie, fans en kunstenaars van alle soorten kunst (podiumkunsten, film & televisie, dans, literatuur, mode, muziek, schilderen, fotografie, radio, teken- en beeldhouwkunst) op één enkel platform uniek in zijn soort, en biedt hen essentiële functies en aangepaste professionele tools. Kunstenaars kunnen zich promoten alsmede hun diensten aanbieden via een portfolio bestaande uit foto’s, video’s, audio-bestanden, geschriften, evenementen, cursussen en meer nog. Moonpeel dient ook als een “à la carte” multimedia-platform. Stel u een soort YouTube voor, opgevoerd in en volledig toegewijd aan de kunst, met meer dan enkel video’s, dat u als nooit tevoren aan de hand van honderden categorieën en subcategorieën van uw keuze kunt filteren: type kunst, genre, taal, domein, stijl, enz. Moonpeel Ltd www.moonpeel.com info@moonpeel.com De laureaten van de Grote Prijs, in aanwezigheid van Minister Gosuin. staten wereldwijd in kaart te brengen). Brieuc Thoumsin en Vasileios Vallas ontvingen de Prijs van de Deskundigen voor hun project Odyseed (Odyseed is een geconnecteerde binnenserre om allerlei biologische fruit- en groentensoorten te kweken in een geautomatiseerde en gecontroleerde omgeving). Begin februari 2015 lanceren MIC Brussels en de cluster lifetech.brussels een nieuw programma van vier maanden voor e-Health start-ups in het Brusselse Gewest. Van 27 februari tot 1 maart 2015 organiseert de cluster lifetech.brussels en zijn partners het eerste Startup Weekend rond het thema ‘Ageing Population’. Het initiatief moet ondernemers bewust maken van de uitdagingen rond de vergrijzing en ideeën en projecten opleveren om dit probleem aan te pakken. Zinner Circle: een avond top-networking voor ondernemers Gelet op het groeiende aantal Nederlandstalige leden van BECI werd besloten om opnieuw een “Zinner Circle” te organiseren. Boostcamp bekroont innovatie De winnaars van het 6e Boostcamp van het Microsoft Innovation Center Brussels (MIC Brussels) zijn bekendgemaakt. Deze wedstrijd bekroont innoverende ICT projecten. De Grote Prijs werd samen met de Innoviris Prijs ter waarde van 3.000 euro uitgereikt aan Jonathan Guzy voor zijn CarASAP project, een dienst voor vervoer van personen op aanvraag (volledig wettelijk, zegt het persbericht er meteen bij). De eerste voertuigen van CarASAP zullen vanaf februari 2015 in Brussel rondrijden. Reserveren gebeurt via een mobiele applicatie, via computer of per telefoon. De Prijs van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest ging naar Edoardo Camilli, voor zijn project hozint (hozint helpt ‘analisten risicolanden’ door de stabiliteit en de veiligheid van 36 BECI - Brussel metropool - februari 2015 Op dinsdag 24 februari (vanaf 18u) hebben we Dixie Dansercoer als gast in de Event Lounge te Evere. Hij zal het hebben over de recente Greenland ICE Expeditie (2014) waarbij hij de volledige Groenlandse ijskap rondzeilde en op die manier een wereldrecord vestigde. Een avond top-networking voor ondernemers en een kwalitatief walking dinner staan op het programma. Reserveer alvast deze datum in uw agenda en spreek erover in uw omgeving, u mag dit exclusieve evenement beslist niet missen. Deelname in de kosten bedraagt 75,00€ voor BECI-leden en 95,00€ (excl. BTW) voor niet-leden. Meer info en inschrijvingen via www.beci.be of wde@beci.be R.T. COMMUNITY Het BECI nieuws in beeld Brussel Metropool, ons nieuw magazine waarvan u het tweede nummer leest, werd op 6 januari –Driekoningendag – in avant-première voorgesteld! Op 18 december organiseerde BECI naar goede gewoonte zijn Christmas Afterwork in de salons van hotel Warwick Barsley, op de Louizalaan. In november nam BECI deel aan een economische missie in Maleisië en Singapore, onder leiding van prinses Astrid. Er werd toen in Kuala Lumpur een Memory of Understanding met de Maleisische Nationale Kamer van Koophandel en Industrie ondertekend. Van links naar rechts: Sabine Soetens (International Business Development Manager, BECI), Simon Whitelaw (Vice-President Malaysia National Chamber of Commerce & Industry) en Johann Leten (Vice-President Belgian Chambers). BECI - Brussel metropool - februari 2015 37 © Belga Image © Belga Image
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Op zoek naar de witte raaf in de sector van het toerisme, het hotelwezen of de events? BRUSSELS HOTELS TOURISM CONGRESS EVENTS I I & 20-03-2015 BECI Waarom deelnemen? •Meer dan 700 kandidaten met een gevariëerd profiel in de sectoren die u aanbelangen •Goed voorbereide kandidaten dank zij de 'Pre Job Days’ •Onmiddellijke recruteringsgesprekken •'s Avonds gaat u naar huis met een lijst met kandidaten die u meteen kan contacteren •In 1 dag verzet u het werk waar u anders dagen voor nodig heeft! Deelnameprijs is afhankelijk van het aantal werknemers binnen uw bedrijf. De leden van BECI genieten een korting. Partners: In samenwerking met: Een initiatief van: Vrijdag 20 maart 2015 BIP I Koningsplein 10 I 1000 Brussel 10 u. – 12.30 u. 13.30 u. – 17 u. Meer info? 02 643 78 05 - pc@beci.be www.jobdays.beci.be AGENDA ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Management & RH, Personal improvement 10.02.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol !* 11.02.2015 60’ chrono : Les conditions d’une association gagnante* 24.02.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration* Fiscaliteit en financiën 11.03.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash* Handelsrecht 09.02.2015 Dirigeants d’entreprise, que risquez-vous ?* 25.03 tot 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt Opleidingen op maat U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? Sociale wetgeving 23.02.15 « Plan Cafétéria » : oui, mais quel est le menu ?* 06.03.15 BECI HR Lunch 09.03.15 Actualiteit inzake wettelijke en aanvullende pensioenen 16.03.15 Evaluez les risques sociaux de votre entreprise!* ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Milieu, stedenbouw, mobiliteit 20.03 tot 22.06.2015 Cycle de 7 séances : l’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines* (zie p. 11) 03.03.2015 Bail de bureau : attention aux mauvaises surprises !* 24.03.2015 Acheter ou louer sa surface de bureau ? Aspects pratique, juridique et fiscal* ➜ Erick Thiry 32 2 643 78 36 – eth@beci.be 24.02.2015 Zinner Circle 26.02.2015 Speed Business Lunch 25.03.2015 Entrepreneurs night 01.04.2015 Speed Business Lunch 02.04.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be * Enkel in het Frans 25.02.2015 Oorsprong van goederen 17.02.2015 Opportunités du marché Halal * 19.03.2015 Certifier ses produits aux USA : mode d’emploi * 20.03.2015 Uw exportformaliteiten 26.03.2015 BTW: import/export van goederen en diensten ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 12.02.2015 EU priorities for financing projects in Central and Eastern countries* Een vormingscyclus over vastgoed in Brussel en de combinatie van meerdere stedelijke functies Van maart tot juni 2015 organiseert BECI in partnerschap met de USL-B*, een cyclus van zes opleidingsdagen rond het thema “Het Brusselse vastgoed en de combinatie van stedelijke functies”. Het parcours wordt afgerond met de bespreking van een essentieel vraagstuk: welke trends mag men in 2025 voor het Brusselse vastgoed verwachten? Het is de bedoeling op een dynamische manier de verscheidene deelaspecten van de vastgoedmarkt in de komende 10 jaar te bespreken, weliswaar met de klemtoon op het samengaan van de verschillende functies die een stad vervult. Aan professionals in immobiliën en stedenbouwkunde, architecten, juristen en overheidsbedrijven biedt deze cyclus de gelegenheid om hun kennis aan te vullen aan de hand van de grote verschuivingen op economisch en demografisch vlak. De zes dagen worden ingedeeld in een aantal ex cathedra cursussen en een bezoek op het terrein. De ‘Executive Master en Immobilier de l’Université Saint-Louis, Bruxelles’ biedt een hoogkwalitatieve opleiding die door de Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS) wordt erkend en geaccrediteerd. Programma* Kantoorvastgoed en Europa • De stedelijke inplanting van infrastructuren voor de bevolking (scholen, sportcentra …) • Aanpassing van het immobiliënaanbod aan de demografische groei • Stedelijke logistiek en dienstverlenende mobiliteit • Impact van de delende economie op het vastgoedpark • Uitzichten voor toeristisch en congresvastgoed • Slot: Trends op de Brusselse vastgoedmarkt in 2025 * Enkel in het Frans. Inschrijvingen mogelijk voor het ganse programma of voor aparte modules. Info: Lise Nakhlé – lna@beci.be 39
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Ontdek een meeting industrie vol ongewone contrasten! Henegouwen Meetings & Events Met haar kunststeden, haar Unesco-erfgoed, haar waterlopen en een intens en creatief cultureel leven, is Henegouwen een unieke plaats om vergaderingen, seminars of andere bedrijfsevenementen te organiseren. Deze streek is ideaal gelegen tussen Brussel en Rijsel, en beschikt over een efficiënt transportnetwerk. Bovendien staat Henegouwen dit jaar in het middelpunt van de belangstelling met Bergen als Europese culturele hoofdstad en de honderden culturele activiteiten die in 2015 op het programma staan. Met haar nieuw congrescentrum, het MICX, en nieuwe hotels heeft Bergen infrastructuren te bieden die bijzonder aangepast zijn aan de behoeften van bedrijven die op zoek zijn naar comfort en gezelligheid. Meetings & Events Hainaut geeft u met veel plezier gratis hulp en advies bij de organisatie van evenementen in de hele regio. Contact: meetings.events@hainaut.be www.meetingsandevents.be 01. 02. Action Team Training Action Team Training is gespecialiseerd in het creëren en organiseren van teambuilding evenementen voor bedrijven. “Leren, creëren, en actie” zijn de hoofdconcepten in hun aanpak. Action Team Training heeft meer dan twintig jaar ervaring in de teambuilding sector, en is vooral trots op het Action Team Leerprogramma: een andere manier om je teambuilding sessies aan te pakken, gefocust op het leeraspect. Kortom, ze zorgen voor de organisatie van een event dat menselijke ervaringen met concrete resultaten verenigt. Contact : vincent@actionteamtraining.com www.actionteamtraining.com Actie, leren en menselijke ervaringen! ©Jonathan Berger Château de la Poste Aan de ingangspoort van de Ardennen, ons 3***hotel van 42 kamers, op 45’ van Brussel, gelegen midden in een domein van 42ha. Moderne decoratie, comfortabele en elegante stijl zonder poespas. Op het gelijkvloers nodigen de vele salons uit tot familievergaderingen. Restaurant met keuken van seizoensgebonden gerechten en hoeveproducten. Veel faciliteiten voor seminars, zowel voor residentiële als niet-residentiële klanten, 10 moduleerbare zalen. Verder ook verschillende outdoor sporten en recreatieve mogelijkheden. Insoliet overnachten : boomhut, jagers bivak en de unieke loftcube. Nieuw : « Anti-Crisis » seminar met scherpe prijzen ; « Clin d’œil » toegevoegde activiteit in optie (Detox, Een beetje sport, Bol d’air). Faciliteiten: • Kasteel op een domein van 42 hectare • Kamers: 42 • Meeting rooms: 10 • Meetingcapaciteit: tot 250 • Uitgebreide sportfaciliteiten Contact: info@chateaudelaposte.be www.chateaudelaposte.be 04. Radisson Blu Palace Hotel Spa Dit hotel, gelegen in het bruisende hart van de Waterstad Spa, is voorzien van alle moderne faciliteiten en is via privé kabelbaan direct verbonden met de ‘Thermen van Spa’. Geniet van het verwarmd terras en de specialiteiten van Brasserie “Les Saisons de Spa”. 2 compleet ingerichte zalen, ieder opsplitsbaar in 4 aparte zalen, verwelkomen tot 300 genodigden voor meetings, cocktails en banketten. Een ruim privé-terras is ideaal voor uw koffie-pauze, buffet of aperitief. Sluit de dag af met een barbecue in het bos of een Galadiner in het Casino of op het Circuit van SpaFrancorchamps. Ervaar de perfecte combinatie van “Business” en “Wellness”. Faciliteiten: • Kamers: 120 • Meetings: 8 zalen / 300 pers. • Directe verbinding met ‘Thermen van Spa’ • Parkeergarage Contact: info.spapalace@radissonblu.com www.radissonblu.com/palacehotel-spa Kortom, een verblijf in de natuur wordt een onvergetelijke ervaring! 03. Waar Business en Wellness samenkomen! ©Jonathan Berger
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De Abdij van Stavelot 05. De Abdij van Stavelot – de oudste van België – ligt te midden van een magnifieke regio waar water alomtegenwoordig is. Drie musea vonden onderdak in de gebouwen, waaronder het Geschiedkundig Museum van het Prinsdom van Stavelot-Malmedy. Elk museum ontving vijf zonnen, wat betekent dat ze deel uitmaken van de topattracties van Wallonië. Rond deze tijd kan je een steeds veranderende collectie werkende racewagens bewonderen in het automuseum van Spa-Francorchamps. Authentieke ruimtes zoals de eetzaal van de monniken of de kelder van de Blancs Moussis zijn beschikbaar voor evenementen of meetings. Faciliteiten: • Prachtige historische locatie • 3 musea ter plaatse • 6 beschikbare zalen • Capaciteit: 15 tot 500 Contact: p.erler@abbayedestavelot.be www.abbayedestavelot.be 06. Martin’s Hotels Martin’s Hotels bieden de perfecte infrastructuur voor elk evenement: altijd stijlvol en altijd met een eigen specifieke identiteit en charme. Martin’s Manoir in Genval is een echt Hôtel de Charme dat tot 70 gasten kan ontvangen in drie receptieruimtes. Grotere zalen kunnen gevonden worden in het nabijgelegen Château du Lac. De volledig gerenoveerde, uitgeruste en moduleerbare Argentinië zaal kan tot 1,050 gasten aan. Martin’s Spa of het populaire Crime Scene Investigation spel kunnen je evenement een extra touch geven, terwijl Martin’s Grand Hotel in Waterloo en zijn La Sucrerie restaurant elk seminar zowel historisch als onvergetelijk zullen maken. Alle hotels van de Martin’s groep bieden een professionele event service aan. Faciliteiten: • Drie verschillende locaties in de omgeving • Capaciteit grootste eetruimte: 850 • Capaciteit grootste eventruimte: 1.050 • Populaire incentive games. Contact: mice@martinshotels.com www.martinshotels.com Hemelse meetings in de oudste abdij van België De juiste oplossing voor de perfecte meeting! © Martin’s Hotels The Belgian commune: democracy or demagoguery? IMPRESSION OF A BRIT There’s a lot to be said for the Belgian commune – after all, this modest but self-engrossed body is the closest you can get to the public, and it attempts to represent the standards and attitudes of the local community. At the same time, the commune tends to shape a style of life that is not representative of everyone in the community, while enforcing sanctions for petty infringements in an authoritarian way. Richard Hill T he Merriam-Webster dictionary describes a commune as “the smallest division of local government in some countries especially in Europe”. According to the Government website, there are 589 communes in Belgium, i.e. 589 opportunities to do or get things wrong! Speaking of the capital’s 19 communes in his book Brussels, André de Vries says “The city authorities wanted jurisdiction over the surrounding suburbs on the basis that the canal system and ports could not be run efficiently by several communes.” How right they were, but public sentiment in support of localism prevailed! The communes, which already existed before the creation of the Belgian state, were formally recognised in the 1831 Constitution, according to the Government website. “Their organisation is laid down in the law of 1836. (…) From the time they were set up, reference was made to ‘communal autonomy’.” “That does not mean that the local politicians can do anything they like”, the website explains, “but they do have extensive autonomy in the context of the powers that they exercise, under the supervision of higher authorities.” Indeed they do have the autonomy, but how effective is the supervision? Some communes are decidedly authoritarian in their creation and application of trivial regulations. Early in 2014, one Brussels commune introduced a ‘règlement général’ imposing a fine of up to 350 euro on persons allowing weeds to grow on the pavement outside their home. And in November 2014 the burgomaster of Tournai imposed the civic obligation to apply for official permission before installing a window box on the sidewalk in front of a house. Only totalitarian states, the communes, aspire (or descend) to this level! They also have a local police force to ensure these regulations are respected… Communal officials, as many expatriates here have noted, often seem to be apologetic when telling you that what you are doing infringes these regulations… Part of their embarrassment may be due to the fact that many of these regulations are incoherent, or at least inconsistent in the way they are applied. Even day-to-day relationships with and between local administrations, including the police, can be Kafkaesque. Take the regulations relating to dogs for example (there are a lot of Belgians with little idea of how to train and discipline a dog, which contributes to the confusion). One expatriate known to me found himself embroiled in a situation where the regulations cited on the communal website conflicted with the ones actually applied by the commune! When another hapless expatriate walked unannounced into his communal offices for an identity card, he was told that he had to apply for a formal appointment. He asked how to apply, and the official said the quickest way would be by phone. So the expatriate went out to the lobby where there was a public phone and called back to the office he had just left. He got an appointment right away – much to the surprise and disgruntlement of the official when he presented himself a few seconds later… Frustrating formal procedures add to the opportunities for pettifogging bureaucrats to flout individual democratic rights. This state of anarchy is reinforced by a network of communal spies – often shopkeepers and publicans who curry favour with their friends in the communal administration (“scratch your back and you’ll scratch mine”). The result is a state of co-conspiratorial cronyism which is in complete contradiction to the founding spirit of the Belgian commune. More damaging is the fact that the communal system militates against effective concerted action on matters of real importance. This was dramatically illustrated last December when the president of the Brussels’ CPAS social assistance NGO had to appeal for intercommunal cooperation in providing shelter for the homeless people. “We are witnessing a blockage by the communal administrations,” she said with finality. ● BECI - Brussel Metropool - februari 2015 43
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De restauranttip van aGenDa MaGaZine gaspar ••• Om eerlijk te zijn: het was met enige tegenzin dat we naar Gaspar zijn getrokken. De reden: de 13/20 die de lieden van Gault&Millau het hadden toegekend, terwijl het adres nauwelijks ingelopen was en er ons over die begindagen op zijn zachtst gezegd tegenstrijdige geluiden bereikten. Het rook kortom een beetje naar favoritisme. Wij beslisten ons van onze meest onverzettelijke kant te tonen en uit te pluizen wat de plek echt in zijn mars had. En die beslissing beklagen we ons niet, want deze lunch was een van de beste van het jaar. De setting is die van een chique brasserie, ingericht met edele materialen, een mix van hout en steen, en verlicht door een gevarieerd stel lampen. De bediening was efficiënt en hoffelijk, al miste ze soms wat warmte. De keuken was fantastisch, zoals bleek uit onze tweegangenlunch voor 18 euro. Op tafel stonden drie gougères, kaassoesjes, om het hongergevoel aan te wakkeren. Een schot in de roos: de verhouding tussen het deeg en de Comté-kaas was perfect in evenwicht. Als voorgerecht presenteerde chef Michel Borsy ons zijn interpretatie van de vitello tonnato, door hem te besprenkelen met stukjes gemarineerde paprika, die een azijntoets toevoegden aan het kalfsvlees. Dat werd al geaccentueerd door de tonijnsaus, die zich op haar beurt perfect verhield tot de croutons die het geheel van wat krokant reliëf voorzagen. Het genereus bedeelde hoofdgerecht, dunne sneetjes rundswang met gesmoorde pompoen, legde de lat nog wat hoger. De compositie werd tot een climax gebracht door een niet te dikke saus, AGENDA is het uitmagazine van Brussel dat elke week door meer dan 150.000 mensen gelezen wordt. Ze krijgen het volledige overzicht van wat er te beleven valt in de stad: muziek, expo, resto, cinema, en nog veel meer. Met een advertentie in AGENDA bereikt u de actieve Nederlandstalige, Franstalige en Engelstalige Brusselaar. Meer informatie vindt u op www.agendamagazine.be/adverteren die kleine, Italiaanse zwarte olijven vermengde met de jus van de rundswangen. Een streling voor de tong. De lunch bleek zo copieus dat we voor een dessert geen plaats meer hadden. Maar we bevelen van harte de ijsjes van Stephen Vandeparre aan, in het bijzonder die met karamel met gezouten boter. Heerlijk verfijnd. De wijnkaart prijst zowel klassiekers Jaboulet en Drouhin, als flessen van wijnboeren Souhaut en Coume Del Mas aan. Michel verlinden Info Franz Merjaystraat 165, Elsene 02-344.37.12, www.gaspar-bistrot.com, di > za 12 > 23.00, zo 10 > 18.00 Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele TOETREDINGSAANVRAGEN VOORGELEGD AAN DE RAAD VAN BESTUUR 4 All Services Group BVBA Picardiëstraat 43- 1140 Brussel Nace: 33110 Reparatie van producten van metaal 42130 - Bouw van bruggen en tunnels afg.: Abdulkadir Sakrci Allo Nounou Services VOF Verrept-Dekeyserstraat 60 - Brussel Nace: 88911 - Kinderdagverblijven en crèches 88912 - Kinderopvang door onthaalmoeders afg.: Abdelilah Elmahsini Bati-Tout BVBA Picardiestraat 43 - Brussel Nace: 25110 - Vervaardiging van metalen constructiewerken en delen daarvan 43110 - Slopen afg.: Selami Sakizci Bisnode Belgium NV Researchdreef 65 - Brussel Nace: 58120 - Uitgeverijen van adresboeken en mailinglijsten 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie afg.: Martine Bayens Bonne pioche NP Georges Lorandstraat 28 - Brussel afg.: Erwan Douarinou C43 Management BVBA Rue de Gages 5 - Bois-de-Lessines Nace: 63120 - Webportalen 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 73110 - Reclamebureaus afg.: Charles D’Yve Carlier Thomas- Tous chantiers NP Veydtstraat 11 - Brussel Nace: 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 46731 - Groothandel in bouwmaterialen, algemeen assortiment afg.: Thomas Carlier CMJC BVBA Schermlaan 116 - Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Christo phe Caudron Dapesco BVBA Fleming Science Park Rue Granbonpré 4 - Louvain-la-Neuve Nace: 43211 - Elektrotechnische installatiewerken aan gebouwen 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 71121 - Ingenieurs en aanverwante technische adviseurs, exclusief landmeters afg.: Tanguy Detroz Dedeur & Degroodt BVBA Legrandlaan 88 - Brussel Nace: 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma’s 62020 - Computerconsultancy-activiteiten 63120 - Webportalen afg.: Philémon Dedeur Dimo Services BVBA Rue de Hesbaye 8 - Fexhe-le-Haut-Clocher Nace: 43910 - Dakwerkzaamheden 3320001 - Ontwerpen, montage en onderhoud van systemen voor de continue bewaking van industriële processen 4321101 - onderneming voor de installatie van elektrische bedrading en toebehoren afg.: Mohamed Khelil Explor Business Projects BVBA Rue du Moulin 228 - Ohey Nace: 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Gérard Mélot Fast Forward Architects- Wdog Architecten BVBA Hopstraat 47 - Brussel Nace: 71111 - Bouwarchitecten afg.:Wim Tielemans Garnet Consulting BVBA Prekelindenlaan 93 - Brussel Nace: 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Thomas Happel Geo Transit NV Cocody Riviera 3 Lot 9063 - Abidjan – Ivoorkust afg.: Patrick Davy Mdlindhala Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting NP Lennikse Baan 451 - Brussel Nace: 63990 - Overige dienstverlenende activiteiten op het gebied van informatie, n.e. g. 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van afg.: Gil Van den Berghe Global Lingua Services BVBA Barthélémylaan 31 - Brussel Nace: 74300 - Vertalers en tolken afg.: Khadim Samb Mikolajczak & Associates BVBA Louizalaan 367 - Bryssel Nace: 7021001 - Verlenen van advies en praktische hulp aan de bedrijven i.v.m. public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Christophe Mikolajczak Mpoy Wa Beya Patrice Steenveltstraat 30 - Brussel afg.: Patrice Mpoy Wa Beya Partners Assurances Verzekering NV Gustave Demeylaan 66 - Brussel Nace: 65121 - Rechtstreekse verzekeringsverrichtingen niet-leven afg.: Paul Vogelgesang Recupel VZW Auguste Reyerslaan 80 - Brussel Nace: 38322 - Terugwinning van metaalafval 38323 - Terugwinning van inerte afvalstoffen 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. . afg.: Peter Sabbe SEFF Creative Production CVBA Goed te Doenstraat 32 - Brussel Nace: 1814001 - Vouwen, vergaren, naaien, garenloos binden, lijmen, snijden, brocheren en goudstempelen van bedrukte vellen voor boeken, brochures, tijdschriften, catalogi, enz. 46510 - Groothandel in computers, randapparatuur en software 7311001 Ontwerpen en voeren van reclame- en promotiecampagnes voor derden via de verschillende media afg.: Françoise Demarez Soielegante BVBA Ruslandstraat 7 - Brussel afg.: Fathia Abdillahi The Core Concept/Amina Langedijk NP Leuvense Steenweg 87 - Sint-Stevens-Woluwe Nace: 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Amina Langedijk Transcomat - Avenir Vert Recycling BVBA Rue de Ligne 11 - Chapelle-A-Wattines Nace: 38110 - Inzameling van ongevaarlijk afval 38211 - Voorbehandeling van ongevaarlijk afval met het oog op verwijdering 38213 - Behandeling en verwijdering van ongevaarlijk afval, m.u.v. slib en vloeibare afvalstoffen afg.: Mélina Van Kerckhem Urbina Karina - Bring the Business Chemin du Stoquoi 28 - Meslin-l’Evêque afg.: Karina Urbina Virginie Depreay NP Van Meyelstraat 28 - Brussel Nace: afg.: Virginie Depreay VLM Airlines NV Antwerp Airport - Airtport Building Luchthavengebouw B50 - Antwerp Nace: 51100 - Personenvervoer door de lucht 52230 - Diensten in verband met de luchtvaart afg.: Nathalie Devos BECI - Brussel Metropool - februari 2015 45

Bruxelles Métropole - janvier 2015


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DO NOT DISTURB Direct aisle access in BusinessElite® makes it easy to leave your seat without troubling other passengers. Enjoy more privacy and uninterrupted sleep with direct aisle access for all BusinessElite seats. For further information please visit DELTA.COM, call our reservations number 070.30.08.72 or contact your local travel agent. EDITO Un magazine pour toutes les entreprises bruxelloises Vous tenez en main le premier numéro de Bruxelles métropole, le nouveau magazine des entreprises bruxelloises, publié par BECI. Un magazine économique écrit par les entreprises, pour toutes les entreprises bruxelloises. La nuance est importante : BECI n’est pas seulement une chambre de commerce au service de ses membres ; elle est aussi une organisation patronale qui a pour vocation de défendre les intérêts de toutes les entreprises, tous secteurs confondus. BECI se doit de les informer et de faire valoir leur avis. C’est pourquoi nous avons décidé de leur adresser désormais, à toutes, notre magazine – outre la tournée des lieux de décision bruxellois où Bruxelles métropole est également distribué : parlements, ministères, administrations communales, etc. Plus que jamais, à travers notre revue – votre revue – nous voulons animer le débat. Il nous fallait pour cela forger un nouvel outil. À nouveau magazine, nouveau titre, à l’identité bruxelloise affirmée. Parce que nous aimons Bruxelles. Parce que nous sommes Bruxelles. Et parce que Bruxelles est une marque forte, une capitale économique et politique mondialement connue : le site américain Brand Channel a évalué sa valeur commerciale à 456 milliards de dollars – bien davantage que la Flandre, la Wallonie ou la Belgique ! Quelle meilleure enseigne pouvions-nous trouver pour contribuer, à notre niveau, à la renommée internationale de Bruxelles et de ses entreprises ? Bruxelles métropole est aussi Brussel metropool : nos deux titres se rapprochent en français et en néerlandais, pour mieux exprimer notre identité unique, bruxelloise et bilingue. Bruxelles métropole, c’est enfin le rappel de la dimension métropolitaine qui caractérise les grandes villes et leurs bassins économiques. Comme Anvers, comme Lille, nos voisines, Bruxelles est au cœur d’un modèle de collaboration qui rayonne sur une vaste région et qui fait sa prospérité. Un modèle que nous nous sommes engagés à promouvoir. Au-delà du titre, Bruxelles métropole est un magazine dont nous avons repensé fondamentalement la maquette, la structure et les contenus pour mieux répondre aux intérêts et aux préoccupations des entreprises bruxelloises. Je vous invite à le découvrir, et je souhaite longue vie à Bruxelles métropole. Bonne lecture. Thierry Willemarck, Président de BECI
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SOMMAIRE Think Tank 5 6 8 CHAMBRE DE COMMERCE & Place à Bruxelles métropole ! Speaker’s Corner : l’actualité économique et politique d’un autre œil Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles 10 Pour ou contre les pneus hiver obligatoires ? 11 Fiche réforme de l’Etat : les titres-services International 12 Le futur passera bien par l’Iran 14 Internationalisation : des soutiens à foison 15 Bénédicte Wilders à la tête de Bruxelles Invest & Export Topic : le top des entreprises bruxelloises 16 Baromètre politique : l’avis des entreprises bruxelloises 19 Baromètre conjoncturel de Bruxelles 23 Introduction aux classements 24 Top 100 par chiffre d’affaires 25 Cofely Fabricom : place à ceux qui font 26 Worldline : se mettre à la place du consommateur 28 Top 100 par bénéfice net 29 SITA : « Des métiers de proximité chez un employeur de la diversité » 32 Top 50 par croissance du chiffre d’affaires 33 CIT Blaton : tradition familiale et vision à long terme 34 Top 50 par effectifs 35 Top 50 des contributeurs Entreprendre 36 Start’Hub Night : une nuit au cirque 37 Self-employed corner 38 BECI dynamise ses formations Community 40 News 42 Conseil resto : Oriento 43 Impression of a Brit 44 Agenda 48 Demandes d’admission Le mois prochain Office où vont les bureaux ? dossier PME Le mois prochain Mai Editeur responsable Olivier Willocx – owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Rédaction Media Coordinator Production Maquette Isabelle André Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles Métropole N° 1 Janvier 2015 N° 00 Janvier 2015 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2
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THINK TANK Entreprendre a changé : place à Bruxelles métropole En 2015, le magazine de BECI change d’époque : nouveau titre, nouveau format, nouvelle maquette, nouveau programme rédactionnel… Emmanuel Robert, rédacteur en chef, explique les différents aspects de cette réforme. Pourquoi fallait-il un nouveau magazine ? BECI éprouvait depuis un certain temps le besoin de réformer sa revue Entreprendre, qui ne remplissait plus de manière optimale son rôle d’outil de communication. Nous voulions tout à la fois moderniser la maquette, revoir les contenus et le modèle de distribution. Nous avons entamé la réflexion fin 2013 et, de fil en aiguille, les changements ont pris une telle ampleur qu’il ne s’agissait plus de la même revue. Nous avons donc décidé d’aller jusqu’au bout, en lui donnant une nouvelle identité, avec un nouveau titre – comme l’explique par ailleurs notre président. Qu’est-ce qui change ? Tout, ou presque ! Ce que remarqueront d’abord les lecteurs habituels d’Entreprendre, c’est l’aspect du magazine. Le format est un peu plus grand : une dizaine de millimètres de plus en largeur, une quinzaine en hauteur, tout en conservant les proportions d’un A4. Ça n’a l’air de rien, mais cela représente une augmentation de 10 % de surface par page, ce qui offre un confort de lecture nettement meilleur. La nouvelle maquette participe au même effort de lisibilité, avec une typographie sans empattements et une place maximale accordée aux illustrations. Nous avons aussi introduit de nouveaux éléments d’animation – des petits personnages qui apparaîtront au gré des pages – et nous avons donné une identité graphique propre à certaines rubriques, notamment aux chroniques de Jean Blavier et de Michel Geyer, qui font un clin d’œil aux journaux. Enfin, nous avons opté pour une nouvelle reliure, en dos carré agrafé, qui donne au magazine un plus bel aspect fini. Comment les contenus sont-ils structurés ? Les lecteurs habituels retrouveront à-peu-près la même structure qu’auparavant, mais avec des sections mieux identifiées. Il y en a cinq, caractérisée chacune par une couleur. D’abord le Think Tank, qui est le lieu des débats et des idées : interviews, chroniques, sujets de politique bruxelloise, etc. Ensuite l’international, puis le Topic – le dossier thématique du mois. La section suivante a été baptisée Entreprendre, pour conserver un lien avec notre ancien titre. Elle correspond à l’ancienne section Entreprendre au quotidien : outils, pratiques d’entreprise, mais aussi l’article « starter » mensuel. Enfin, le magazine se clôt avec la section Community, qui est celle de nos membres : agenda, photos d’événements BECI, demandes d’admission et une rubrique News qui accorde davantage de place aux nouvelles de nos membres – nous attendons leurs communiqués ! C’est aussi dans la section Community que l’on retrouvera les articles à caractère plus ludique, tel le « conseil resto ». Emmanuel Robert Mais sur le fond, quoi de neuf ? Nous avons déjà introduit de nouvelles rubriques depuis le mois de septembre, notamment la page Pour ou contre et le Self-employed corner. Mais le principal changement en 2015 concerne les dossiers. Nous avons conservé certaines thématiques, comme la durabilité ou la mobilité. Par contre, nous nous sommes affranchis d’autres sujets récurrents, par exemple l’automobile ou le facility management, au profit de nouveaux thèmes où nous pouvons apporter une réflexion originale. Ainsi la silver economy que nous aborderons en mars, ou la sécurité en décembre. Ce numéro « Top des entreprises » est aussi une première. Cela ne signifie pas que l’on ne parlera plus de facility management, mais le sujet sera traité à travers d’autres thématiques – comme l’automobile à travers la mobilité. Enfin, ce premier numéro n’est pas le point final du projet ; c’est un point de départ. Le projet continuera à évoluer, et nous réfléchissons déjà à de nouvelles rubriques. Faut-il encore un magazine « papier » au 21e siècle ? Absolument ! À court ou moyen terme, nous sommes d’avis que le média papier garde sa valeur – en combinaison avec nos médias électroniques, notre site web et nos newsletters. Alors que d’autres désinvestissent, BECI a choisi d’investir dans son magazine avec un tirage augmenté, un format agrandi, une maquette modernisée, une finition améliorée… Et j’en suis particulièrement heureux ! ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 5
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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE 2015, ON EFFACE ET ON RECOMMENCE ? Dressons ensemble la liste de nos bonnes résolutions 2015. Peu importe qu’in fine on s’y tienne ou pas. Les promesses que l’on se fait à l’aube d’une nouvelle année sont comme les régimes de printemps : le but n’est pas tant de s’y tenir que de participer au mouvement. | Michel Geyer La première de nos résolutions sera donc de n’en vouloir à personne. Ni aux organisations syndicales qui nous ont coincés à la maison fin 2014. Ni même un petit mot sur les policiers qui ont organisés des contrôles bloquant les circulation le lendemain d’une grève nationale, et cela pour protester contre le résultat d’une action en justice qu’ils ont eux-même initiée. On n’en voudra pas non plus aux économistes qui remettent en questions tous les calculs sur le coût réel de plusieurs journées de grève. Finalement, dans le doute, mieux vaut estimer que bloquer un pays, frustrer de motivés travailleurs (on ose le mot), ralentir l’économie… bref, que tout cela ne coûte rien. Autre promesse : se déplacer autrement. Moins cher et plus écolo. Fini la voiture pour les petits trajets. Juré-craché, on sera aussi durables que des bobos de Flagey. Certes, le métro, on l’a testé pendant nos années à l’école secondaire et le verdict est sans appel : il passe trop loin de la maison. Quant au vélo, notre rue est en pente, ce qui complique le démarrage. Non, notre mode de déplacement de 2015 ce sera soit le taxi, soit Uber. Interdiction de dire qu’il est incohérent d’utiliser l’un et l’autre. Après tout, Pascal Smet a eu le droit – lui – de défendre le système de « co-voiturage » (hum, hum) avant de purement et simplement déposer plainte contre celui-ci. Alors, pourquoi pas nous ? D’ailleurs, en 2015, on se comportera comme des politiques. Après tout, nos chers élus ne cessent de jurer être « comme tout le monde ». Eh bien nous, nous serons comme eux. Sans le chauffeur évidemment (puisqu’on vous dit qu’on prendra Uber ou le taxi). Mais avec ces petits plaisirs qu’ils 6 BECI - Brussels Business - janvier 2015 CORNER Devinette : sommes-nous 1. place De Brouckère ?, 2. sur la Rambla ?, 3. sur Time Square ? s’offrent allègrement quand ils sont chez eux ; entendez, quand ils quittent la scène régionale pour retourner dans leurs fiefs communaux. Pour nos entreprises, on va par exemple organiser le déficit comme ils organisent celui qui permet à leurs communes de se mettre sous tutelle régionale. À l’heure des budgets communaux, on a constaté qu’une quinzaine de communes bruxelloises sur dix-neuf avaient opté pour cette formule. Une véritable formule magique, qui permet de bénéficier d’un financement complémentaire. On vous laisse deviner qui alimente cette manne céleste… Sachons occuper les touristes Dans nos rêves les plus fous, la Monnaie ou la Bibliothèque Royale seront refinancées, puisqu’après tout elles ont également les moyens d’être déficitaires. Ce qui permettrait d’attirer à Bruxelles des touristes dont on nous dit que, sans création d’un nouveau Musée d’Art Machin, ils ne savent pas trop quoi faire. À propos de ces mêmes touristes, on leur souhaite d’apporter dans leurs bagages des solutions pour une réelle – on n’ose plus dire « meilleure » – circulation routière. Est-ce le test de mise en sens unique des boulevards Max et Jacqmain ? L’idée de créer un vaste piétonnier dans le centre ? La simple activité économique liée aux courses de fin d’année ? Le mois de décembre a vu d’interminables bouchons entre les gares du Nord et du Midi. Jusqu’à deux heures pour un trajet de moins de 5 km. De quoi faire fuir n’importe quel être de bon sens. Or, Bruxelles n’a de cesse de se comparer à Barcelone ou New-York quand elle rêve et défend ses projets de réaménagements. Libre à elle, mais on aimerait simplement qu’elle s’inspire vraiment de ce qui fonctionne bien. Toutefois pas de panique : on rêve. Et de toute manière, les bonnes résolutions sont faites pour ne pas s’y tenir, non ? ● SPEAKER’S LE MOIS ECONOMIQUE 2014, “ANNUS HORRIBILIS” La Belgique est une conférence diplomatique permanente où nous devons trouver le bon équilibre entre notre « ça », notre « moi » et notre « surmoi » | Jean Blavier Annus horribilis : le dernier usage médiatisé de l’expression remonte à 1992, lorsque la Reine d’Angleterre a dû gérer la dislocation du couple de son fils cadet, Andrew. Une dislocation étalée en lettres grandes comme ça dans tous les tabloïds d’outre-Manche. Hélas, comme les trains, un événement horribilis peut en cacher un autre. De fait, il n’a pas fallu de longs mois pour que la princesse Anne, deuxième dans l’ordre d’accession au Trône, se sépare d’avec son mari Mark pour (re)convoler en justes noces dans un de ces patelins d’Écosse où on signe un contrat de mariage comme vous signez le récépissé du colis que vous livre bPost. Mais qui aurait pu imaginer que deux trains horribilis eussent pu en cacher un troisième, en l’occurence l’incendie du château de Windsor ? Là, les paparazzi en ont témoigné, on a vu pour la première fois apparaître de petites fissures dans le masque de la souveraine. Une souveraine qui était à mille lieues de concevoir qu’elle vivrait en 1997 une année epouvantabilis avec la mort de la princesse Diana. Et nous ? Dépêchons-nous d’oublier 2014, notre annus horribilis. Il n’y a que les niais et les autothérapeutes optimistes pour dire : « Ne noircissez pas tout, il y des choses qui marchent, après la pluie le beau temps, etc. » Soyons pragmatiques. Si, pour Nietzche, la philosophie peut aider à transformer l’adversité en énergie positive, le dirigeant d’entreprise qui a travaillé pour l’État et qui attend son argent de mois en mois voit surtout s’accumuler l’énergie négative. Comme c’est un homme du monde, il se retient. Mais on peut imaginer que, la nuit, il rêve de sortir l’Opinel qu’il a toujours en poche pour graver sur le front de son débiteur le montant qui lui est dû, intérêts compris. Que dire alors de celui qui a monté un partenariat privé-public qui devait aboutir au premier semestre de l’annus horribilis 2014 et qui n’aboutit toujours pas ? On l’aurait pardonné s’il avait balancé tous ses dossiers dans le canal quand on lui a dit que « ça traîne parce que la commune est en retard ». Ce qui revient à dire qu’on est en retard parce qu’on est en retard. On comprend que soit tombé dans une hébétude fataliste celui qui avait conservé du cash dans sa société et qui, pour éviter de payer 25 % au lieu de 10 sur les boni de liquidation, avait décidé de se saborder, la rage au cœur et le pied sur l’accélérateur pour parvenir à tout régler pendant la période transitoire. Laquelle est prolongée à partir de dorénavant et jusque désormais. Faut-il parler de la valse à trois régions sur le thème du bonus logement, de la suppression du bonus pension tant vanté précédemment, de la énième modification de la fiscalité sur l’épargne pension et la rénovation... Stop ! Au boulot Tout ceci est déstructurant alors que nous avons besoin de structures ; chaotique alors que nous avons besoin de sérénité. On assiste en permanence à un bouillonnement de mesures dont certaines passent en quelques jours du statut de décision à celui de ballon d’essai. Dans le genre, l’innovation la plus 19e – on y renifle du Zola –, c’est la taxe wallonne sur l’outillage. Mais il semble qu’elle ait déjà été remisée à l’entrepôt d’où elle n’eût jamais dû sortir. On ne compte plus les chassés-croisés où virevoltent idées, suggestions et propositions, le tout par voie de communiqués de presse auxquels la partie incriminée se doit de réagir. Cette inflation communicationnelle donne l’impression que c’est là, dans ce bouillonnement, que se situe le pouvoir. Et non à la rue de la Loi, à la place des Martyrs, à la rue Ducale, à l’Elysette ou à Eupen. Karel De Gucht était en plein dans le mille quand il a dit que « la Belgique est une conférence diplomatique permanente ». Et c’est dans décor que vous, moi, les commerçants, les indépendants, les titulaires de professions libérales, les patrons de PME, les administrateurs de sociétés, le middle management et les cadres dirigeants, nous devons trouver le bon équilibre entre notre « ça » (notre énergie vitale), notre « moi » (notre adaptation à la réalité) et notre « surmoi » (notre conception de l’éthique). Au boulot..● Team building, séminaire d’entreprise, formation de cadres ? CORNER Inter Wine & Dine anime les dégustations de vin pour votre entreprise. www.interwd.be
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Le Parvis, où bat le cœur de Saint-Gilles : commune en voie d’embourgeoisement ? « Procès stupide », répond le bourgmestre. THINK TANK - HOMMES ET FEMMES DE POUVOIR Charles Picqué : « Saint-Gilles se porte bien mieux qu’avant » On écouterait Charles Picqué pendant des heures. Non seulement parce qu’il a l’art de conter, mais aussi parce que sa culture politique encyclopédique lui permet les mises en perspectives les plus intéressantes. Exercice difficile donc de n’interviewer que le bourgmestre de Saint-Gilles quand votre interlocuteur est le grand architecte de la RBC telle qu’on la connaît aujourd’hui. Propos recueillis par Didier Dekeyser Bruxelles métropole : Saint-Gilles a changé : de commune populaire elle est devenue aussi « branchée » qu’Ixelles. Se porte-t-elle mieux qu’avant financièrement parlant ? Charles Picqué : Saint-Gilles se porte bien mieux qu’avant. Autrefois parmi les plus pauvres, la commune a vu ses recettes fiscales générées par les revenus de ses habitants augmenter de 17 % en 5 ans, alors que la moyenne régionale est négative. Cependant, elle reste fragile car il s’agit de la commune qui « consomme » le plus par habitant en termes de police et d’actions sociales. En outre, elle n’a pas les mêmes ressources fiscales que d’autres communes car, si elle accueille de nombreux bureaux, beaucoup sont des mainmortes (la gare du midi, diverses administrations, la prison, etc.). Il y a donc redressement spectaculaire d’un côté mais peu de prise sur la pérennité des ressources de l’autre. Or, nous rencontrons ici les mêmes problématiques que le centre ville dont Saint-Gilles est, finalement, le prolongement. D’aucuns vous reprochent de favoriser la « gentrification » de votre commune, regrettant, semble-t-il, le temps où des quartiers regroupaient des classes très populaires… C’est un procès stupide, qui procède d’une 8 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 vision pittoresque et revisitée d’un passé pourtant peu idyllique. Et cela néglige complètement le fait qu’une grande ville est emportée naturellement dans une dynamique du changement permanent. Que souhaitent ces détracteurs idéologues ? Que l’on enferme les pauvres dans des quartiers réservés ou préservés ? Là serait la véritable exclusion. Le brassage social est une richesse. Ainsi, l’arrivée d’une autre catégorie de population s’accompagne souvent de nouvelles demandes qui peuvent mener à une requalification de l’offre scolaire, à une revalorisation de l’espace et des équipements publics, etc. Elle procure aussi des recettes fiscales nouvelles qui peuvent être affectées aux plus démunis et faciliter précisément une mixité sociale harmonieuse. C’est ce qui permet, par exemple, de proposer plus de 800 logements (!) de notre Régie foncière communale à des loyers très modérés, en plus des logements sociaux. J’ajoute que, s’il y a eu une mutation de population, SaintGilles reste une des communes du Royaume qui consacre le plus de dépense sociale par habitant. À ceux qui crient au complot de la gentrification, je dirais volontiers de venir flâner chez nous pour percevoir et comprendre la plus-value sociale créée par la variété de notre population. D’ailleurs je dirais que Saint-Gilles n’est pas branchée mais vivante, tout simplement. Vous parlez de consommation de budget en termes de police. Pourquoi est-elle élevée à SaintGilles? Une part de notre usage de la police est une charge. Nous devons en effet mobiliser nos agents s’il y a une manifestation, même sans lien avec la commune, par exemple lors THINK TANK de sommets européens, ou encore lorsqu’on participe aux transferts des prisonniers vers le Palais de Justice. Par ailleurs, le nombre d’interventions augmente avec la croissance du rôle international de Bruxelles et celle de la population. Or, nous agissons toujours dans le cadre de la norme KUL pour le financement des zones de police par le Fédéral. C’est un financement défavorable aux grandes villes, ce qui est plutôt paradoxal, et nettement insuffisant : nos zones sont financées à concurrence de 32 % par le fédéral contre 45 % en Wallonie et 35,5 % en Flandre. La norme ne prend même pas en compte les navetteurs quotidiens, or c’est le flux de personnes le plus important du pays. Ainsi, le nombre d’usagers de la gare du Midi dépasse largement celui de notre population. La SNCB a un rôle majeur à jouer dans le redéploiement du quartier du Midi ; or ses budgets vont être rabotés et Bruxelles ne semble pas être son plus grand centre d’intérêt. Elle ne semble d’ailleurs pas pressée de concrétiser son projet de nouvelle gare. Y-a-t-il péril en la demeure ? Le quartier a attiré de nouveaux habitants, des Français urbains notamment, et des investisseurs. Ce qui manque, c’est de l’investissement public, dont surtout la rénovation de cette gare. Et, en effet, la réduction de l’enveloppe SNCB peut inquiéter. Pourquoi ? Parce que la SNCB est propriétaire de terrains aux alentours de la gare, sur lesquels elle pourrait être tentée de spéculer pour payer le ferroviaire. Or un urbanisme du rendement passe, exclusivement aux yeux de certains, par du bureau. Ce n’est évidemment pas ce que la Région souhaite, non seulement parce que l’offre de bureaux est suffisante à Bruxelles, mais surtout pour l’avenir du quartier qui doit offrir une mixité de fonctions. La Région et Saint-Gilles se concertent aujourd’hui pour élaborer un schéma directeur pour la gare et ses abords. Le dossier est sensible et les asymétries politique fédéral/Régions ne faciliteront certainement pas les éventuelles négociations ultérieures. Les fonds Beliris ne risquent-ils pas aussi de souffrir de cette asymétrie, voire de l’hostilité du gouvernement vis-à-vis de la Région? Beliris doit servir au rayonnement de Bruxelles sur les scènes nationale et internationale. En clair, c’est une contribution du fédéral pour l’usage qu’il fait de Bruxelles ; elle est tout à fait fondée si l’on songe que nos infrastructures profitent à tout le pays, notamment aux usagers de Bruxelles qui habitent dans d’autres régions et ne paient pas d’impôts chez nous. Nous sommes aussi la vitrine du pays à l’étranger. Actuellement, 125 millions par an sont prévus pour des projets dans le domaine de la mobilité, des espaces verts, de la culture, etc. Cela nous soulage de certaines charges. Mais Beliris est une administration fédérale. Les Bruxellois, via leur parlement, sont bien sûr les plus à même de déterminer l’usage qu’ils peuvent faire de ces fonds, mais nous verrons rapidement si le gouvernement fédéral actuel l’entend de cette oreille. Nous verrons ce qu’il entend faire de Bruxelles et si la qualité de vie des Bruxellois, que nous avons améliorée substantiellement via les contrats de quartiers par exemple, entre dans ses préoccupations. S’il adopte, ce que je crains, une vision utilitariste de Bruxelles, comme ce fut le cas autrefois, la Région a beaucoup à y À ceux qui crient au complot de la gentrification, je dirais volontiers de venir flâner chez nous pour percevoir et comprendre la plus-value sociale créée par la variété de notre population. perdre. Cela réduirait son attractivité pour ses habitants et pourrait l’affaiblir considérablement, car la qualité de vie doit aller de pair avec la vocation économique et internationale de Bruxelles. Un non-Bruxellois me disait récemment : « Ce qui m’intéresse à Bruxelles, c’est le quartier européen, le Heysel, la Grand-Place et des voies rapides pour entrer et sortir de la ville ». C’est cette méconnaissance totale de Bruxelles qui est à craindre. Or, en Wallonie mais plus encore en Flandre – c’est incroyable! –, on ignore souvent tout de la capitale. Voyez les voyages en bus organisés par l’administration flamande pour faire visiter Tour & Taxis aux fonctionnaires du CCN, qui doivent déménager leur lieu de travail, à 500 m de là! Parallèlement et paradoxalement, des Français s’installent en masse chez nous et plébiscitent la qualité de vie bruxelloise… La prison de Saint-Gilles a fait l’objet de grandes déclarations mais il semble que son sort ne soit pas encore fixé. L’hypothèse de son maintien ne doit pas être écartée. C’est une responsabilité du fédéral. Si elle ne l’est pas, c’est une occasion unique de créer un nouveau quartier sur une surface assez rare à Bruxelles. Ce que l’on peut craindre, ici aussi, c’est que le fédéral n’envisage que l’aspect « recettes immobilières » d’une reconversion du site, c’est-àdire veuille y installer des bureaux, avec les infrastructures nécessaires comme l’accès par voieries adaptées, ce qui mettrait vraiment à mal ce quartier très urbain. Nous, nous voulons y créer un vrai quartier de vie et c’est ce que nous défendrons ardemment. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 9
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THINK TANK POUR OU CONTRE Les pneus hiver obligatoires ? Actuellement, chaque conducteur a le droit de décider s’il souhaite ou non utiliser des pneus hiver. Mais d’après les chiffres, le nombre d’accidents augmente de près de 25 % en hiver. Faudrait-il dès lors rendre les pneus hiver obligatoires ? Les avis sont partagés… Frédérique Daublain, Secrétaire Général de Federauto La Fédération recommande d’utiliser des pneus adaptés à la saison, c’est-à-dire des pneus été entre mars et octobre et des pneus hiver entre novembre et février. Petit pense-bête à l’intention du conducteur : le moment idéal pour changer de pneus se situe aux alentours du changement d’heure. En termes de sécurité, cela permet tout d’abord de faire vérifier ses pneus deux fois par an, ce que la plupart des gens ne font pas spontanément. Ensuite, les pneus hiver disposent d’une gomme adaptée aux conditions météo. Et on ne parle pas seulement de neige, contrairement à ce que pensent beaucoup d’utilisateurs, mais aussi de feuilles mouillées, de pluies verglaçantes, de routes froides, etc. Sans pneus hiver, la distance de freinage sera plus longue et le risque d’accident augmente. C’est particulièrement important dans une ville comme Bruxelles où la circulation est très dense et où il faut pouvoir réagir rapidement. Les pneus hiver ont également leur intérêt en termes de mobilité : sans eux, les voitures avancent beaucoup moins vite et cela pénalise les automobilistes qui eux, ont investi dans des pneus adaptés. Enfin, en utilisant des pneus adaptés, vous réduisez également votre consommation de carburant. Actuellement, en Belgique, on estime qu’environ 37 % des automobilistes utilisent des pneus hiver. En 2010, ce chiffre n’était que de 18 %. Il y a donc une conscientisation. Malgré tout, ce pourcentage reste insuffisant. C’est la raison pour laquelle nous plaidons en faveur d’une législation dans ce domaine. Nous souhaiterions que, comme au Luxembourg, en Allemagne ou en Italie, les pneus hiver soient obligatoires en cas de conditions hivernales. Concrètement, les automobilistes ne seraient pas légalement obligés de changer de pneus, mais devraient laisser leur voiture au garage dans certaines conditions météo (brouillard, neige, verglas…). Dans les pays où ce type de loi a été mis en place, les résultats sont encourageants : ainsi, en Allemagne, près de 90 % des conducteurs utilisent des pneus adaptés à la saison. Gaëlle Hoogsteyn Benoît Godart, porte-parole de l’IBSR Bien que nous soyons convaincus de l’utilité des pneus hiver en conditions hivernales, nous ne sommes pas favorables à l’introduction d’une loi les rendant obligatoires. Par temps de neige, ils sont manifestement mieux adaptés. En cas de températures très basses, ils obtiennent aussi de meilleures performances que les pneus classiques. Mais une étude que nous avons menée l’an dernier montre que le fait de monter des pneus hiver n’a qu’un impact limité sur la sécurité routière puisque la majorité des accidents corporels se produisent sur route sèche. Par ailleurs, les accidents sur une chaussée enneigée ne peuvent pas être imputés uniquement aux pneus et ces derniers sont inefficaces sur les routes verglacées. De plus, les automobilistes surestiment souvent le bénéfice des pneus hiver et adoptent un comportement à risque. Les obstacles aux pneus hiver obligatoires sont nombreux : stockage, protection, montage et démontage des pneus rendent cette « double chausse » encombrante et chère. Bon nombre de Belges ne peuvent ou ne souhaitent pas investir dans un jeu supplémentaire de pneus, surtout s’ils font moins de 10.000 km par an. Il faut par ailleurs noter qu’il y a une énorme différence entre utilisateurs privés et professionnels : si « seulement » 37 % des particuliers utilisent des pneus hiver, ce chiffre atteint 60 % pour les voitures de société et 90 % pour les camions. Enfin, une telle loi aurait des conséquences qui ne peuvent pas être négligées, en particulier la mise en place d’une instance de contrôle. D’autres questions devront aussi être soulevées, comme par exemple la politique des sociétés de location et la flexibilité du secteur du pneu pour pouvoir engager des saisonniers. Dès lors, nous pensons que des initiatives visant à sensibiliser les conducteurs non-équipés à utiliser des pneus hiver, à adapter leur conduite et à utiliser des alternatives sont plus appropriées qu’une imposition légale, tenant compte aussi du contexte météorologique de la Belgique. 10 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Scannez ce QR Code et donnez-nous votre opinion. THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Les titres-services Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e De quoi s’agit-il ? Les Régions reçoivent la compétence des titres-services. Pour faire simple, elles déterminent le prix du titre et sa déductibilité. Chaque Région dispose, selon ses besoins, de ce levier sur sa politique d’emploi. Les aspects liés au droit du travail restent de la compétence du fédéral. En réalité, par leur proximité et l’imbrication du marché du travail, les Régions – et spécialement Bruxelles – devront forcément tenir compte des mesures de leurs voisines. Chiffres En 2011, l’accord institutionnel chiffre le transfert de la compétence titres-services (seule partie sécurité sociale) à 1,44 milliard d’euros et le crédit d’impôts titres-services à 131 millions, sans tenir compte du personnel et des moyens associés (fonctionnement et bâtiments). En 2012, les utilisateurs des titres-services ont dépensé plus de 918 millions d’euros. Fin septembre 2014, 10,5 millions de titres-services avaient été émis pour Bruxelles, soit une croissance de 2,7 % par rapport à septembre 2013. Sur la même période, la Flandre enregistre une croissance de 2,65 %, et la Wallonie une diminution de 0,41 %. En revanche, sur base des chiffres du troisième trimestre, on remarque une diminution de 3,6 % en 2014 (avec 26,9 millions de titres) par rapport à la même période en 2013. Comment Bruxelles utilisera-t-elle cette nouvelle compétence ? L’accord de gouvernement prévoit « d’assurer le maintien de la mesure dans un cadre budgétaire maîtrisable ». Le Ministre de l’Emploi, Didier Gosuin, de préciser : « Nous avons l’obligation de rester dans une enveloppe, en veillant d’une part à la viabilité du secteur, et d’autre part à ne pas prendre des mesures qui fassent retomber dans le noir le travail qui avait été officialisé. » Concernant le prix du titre et sa déductibilité : « Je ne puis, à ce stade, assurer qu’ils seront maintenus tout au long de la législature. » Pour l’heure, en Flandre comme à Bruxelles, le prix du titre-service et la réduction d’impôt restent inchangés. En Wallonie, la déductibilité fiscale de 30 % par titre est réduite à 10 %. Ce qui change ? Bruxelles se voit confier une enveloppe fermée (sur l’année de référence 2012) par le gouvernement fédéral. Comme le nombre de titres-services semble en augmentation, la dépense y relative devra être assumée par la Région, sauf à enrichir l’enveloppe par d’autres moyens. Ce qui ne semble pas encore décidé, c’est le critère pour le financement de la déductibilité. S’agit-il du lieu où la société de titres-services a son siège ? Ou du lieu de résidence de l’utilisateur ? Dans le premier cas, la facture pour la Région bruxelloise sera plus salée, car de nombreux navetteurs recourent à des sociétés de titres-services basées à Bruxelles. Dans l’immédiat, la priorité du Ministre est de lancer le marché pour l’émission des titres. Idéalement, il souhaiterait présenter un cahier des charges commun aux trois Régions, mais de nombreux points restent à déterminer : activités autorisées, agrément, suivi des entreprises… Quant à l’évolution du marché bruxellois, il se veut rassurant : « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. » réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Pour Vincent Delannoy L’avis de BECI • En dix ans, les titres-services ont permis de régulariser des travailleurs au noir, de mettre au travail des personnes peu qualifiées et de rendre un service utile aux ménages. Le système doit être préservé mais, à enveloppe fermée, sa continuité serait menacée. • Etendre le système à d’autres services pourrait être intéressant dans le contexte socio-économique bruxellois, à condition qu’un financement suffisant soit assuré. • Augmenter les prix, réduire le plafond ou la déductibilité risquerait de renvoyer vers le travail au noir. Il faut au contraire rechercher de nouvelles sources de financement, par exemple en ouvrant le marché à de nouveaux émetteurs ou en encourageant la participation des entreprisse à travers les « plans cafétéria ». • La réussite du système a été notamment alimentée par la diversité des acteurs, marchands, non marchands et publics. Il faut que tous soient traités sur un pied d’égalité. • BECI plaide résolument pour une approche harmonisée au niveau interrégional. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 11 vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. FICHE 4
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INTERNATIONAL VISITE D’UNE DÉLÉGATION IRANIENNE Le futur passera bien par l’Iran Le 11 décembre dernier, Bruxelles Invest & Export et BECI ont reçu une délégation d’hommes d’affaires iraniens. À cette occasion, M. Gholam Hossein Shafei, Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Agriculture d’Iran, et John Stoop, Président de la Fédération des Chambres de Commerce belges, ont apposé leur signature sur un nouveau protocole de coopération. David Hainaut C’ est sans conteste un nouveau pas qui a été franchi, en cette fin d’année 2014, entre une soixantaine d’entreprises belges et plusieurs représentants majeurs d’un pays parmi les plus ambitieux du moment. Comme l’a rappelé d’emblée John Stoop : « L’Iran regorge d’atouts. Historique et ambitieuse, jeune et dynamique, énergique et trop sous-estimée, cette nation incarne l’avenir. Le potentiel de ce pays de 77 millions de personnes est immense. Nous pouvons sincèrement nous réjouir de l’excellent dialogue que nous avons su bâtir avec lui. » La Belgique, un pays reconnu Beaucoup l’ignorent, mais les relations entre la Belgique et ce pays du Moyen Orient remontent à plus de 170 ans ! Un avantage non négligeable pour lier deux pays relativement éloignés géographiquement, mais qui jouissent d’un atout similaire : une position stratégique exceptionnelle. Et surtout, les Iraniens concèdent volontiers être reconnaissants envers un pays qui a toujours témoigné d’une ouverture d’esprit à son égard. Une situation pratiquement palpable, à en juger les visages détendus et souriants des personnalités présentes, tels Mahmoud Barimani, l’Ambassadeur d’Iran en Belgique, M. Shafei et de leurs homologues venus d’Iran à cette occasion. Tous auront – entre autres – apprécié la vision de « Belgium beyond expectations », un petit film résumant à merveille nos points fort. Peyman Daftari, secrétaire général de la Chambre de Commerce Iran-Belgique-Luxembourg, qui aura son siège chez BECI à partir de février 2015, a quant à lui dénoncé les sanctions économiques imposées à son pays : « La population iranienne ne méritait pas de vivre ces injustices-là, encore moins de devoir subir des conséquences néfastes dans un secteur aussi capital que le tourisme », a-t-il dit. Mais on rappellera que, depuis début 2014, ces sanctions américano-européennes ont été nettement allégées – et peu à peu se dissipent. Oublier quelques préjugés Autre moment savouré lors de cette rencontre : l’intervention de René Branders, le CEO de FIB, habitué à œuvrer en Iran et dont l’aisance verbale, teintée d’humour, aura capté l’auditoire. « Je connais très bien Téhéran et ses environs, je peux donc crier haut et fort qu’il faut oublier nos préjugés autour de ce pays, bien plus ouvert qu’on ne le sous-entend ici. Je suis chaque fois frappé par leur hospitalité, leur facilité de contact et leurs compétences. Et ils nous connaissent 12 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 John Stoop (à gauche) et Gholam Hossein Shafei bien mieux qu’on le pense ! Ils captent Euronews, savez-vous. Vous pouvez tout à fait entrer dans un restaurant et dire que vous venez de Belgique : on vous répondra ‘Ah oui, ce pays où Wallons et Flamands se chamaillent un peu’, c’est ça? » Rapprochement à plusieurs niveaux Bien que certains aspects commerciaux restent actuellement complexes – notamment les transactions bancaires –, l’avenir peut s’annoncer radieux grâce à ces échanges. Sous des applaudissements nourris, un accord de coopération a donc été signé entre MM. Stoop et Shafei. Ce dernier rappelant judicieusement que « la Belgique est comme un vieil ami. C’est un petit pays qui s’est toujours montré inspiré, de l’époque de la révolution industrielle à celle des technologiques nouvelles. Mais ce rapprochement économique implique d’autres choses, comme l’union entre populations culturelles. On doit tous tenir compte de cette nouvelle approche. » À l’issue de cette matinée commune, les rendez-vous individuels d’entreprenariat se succédèrent tout l’après-midi. ● Info : Sabine Soetens, International Business Development Manager BECI Tél. 02 643 78 12 - Mail sso@beci.be UN MONDE DE PERSPECTIVES S’OUVRE À VOUS. Conclure des affaires au bout du monde comme si c’était au coin de la rue, c’est le rêve de tout entrepreneur. Avec Bruxelles Invest & Export, vous bénéfi ciez de conseils personnalisés, de relais commerciaux sur tous les continents, de l’organisation d’actions de prospection et d’aides fi nancières pour faciliter vos projets d’internationalisation. Découvrez une force d’action unique pour les entreprises bruxelloises sur www.bruxellesinvestexport.be ou appelez le 02 800 40 00.
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INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Internationalisation : des soutiens à foison Exporter ses produits, imposer sa marque et son nom dans un marché où l’on démarre de zéro : un aboutissement pour de nombreux entrepreneurs. Mais aussi une démarche risquée, que les chefs d’entreprises n’envisagent généralement qu’après avoir assuré leurs arrières. YAB «M ais c’est une erreur, ce ne doit pas forcément être la toute dernière étape, dans la mesure où nous sommes dans un marché totalement ouvert et globalisé », expliquait Frederik Lamberty, de la représentation permanente de Bruxelles à l’Europe, durant un séminaire sur l’internationalisation organisé ce 12 décembre chez BECI, en collaboration avec Bruxelles Invest & Export, dans le cadre d’Enterprise Europe Brussels. L’occasion pour plusieurs dizaines de représentants d’entreprises d’assister aux présentations d’une bonne partie des outils existants pour faciliter l’internationalisation des PME belges. C’est ainsi que des intervenants, tant d’impulse.brussels (ex-Agence Bruxelloise pour l’Entreprise ), que de la Société Régionale d’Investissement de Bruxelles (SRIB), ont partagé la scène avec des représentants de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ou encore de la Commission européenne (DG Entreprise et Industrie). Et force est de constater que les outils ne manquent pas, des bourses pour la recherche octroyées par la Région au réseau d’attachés commerciaux mis à disposition, partout dans le monde, par Bruxelles Invest & Export. À rappeler : l’existence du portail www.ecosubsibru.be , qui rassemble tous les soutiens disponibles pour les entrepreneurs en Région bruxelloise. L’Europe ne finance pas que des ponts Un représentant de la DG Entreprise & Industrie a profité de l’occasion pour donner plus de détails sur les plans d’investissement annoncés par la Commission européenne. « Beaucoup de personnes se demandent comment le budget initial de 15 milliards d’euros d’investissements dans l’économie est passé à 315 milliards ; cela vient de l’utilisation d’instruments de financement hybrides, où nous proposons du cash mais surtout des garanties aux autres partenaires financiers. Nous partageons le risque entre la Commission et la BEI, ce qui nous fournit un effet de levier considérable », a ainsi expliqué Philippe de Taxis de Poët. Un plan monstre qui vient s’ajouter aux instruments de financement classiques prévus par la DG, qui investit des fonds et propose des garanties pour une enveloppe globale de 2,3 milliards d’euros d’ici à 2020 (programmes Cosme et Horizon 2020). En Belgique, ce sont ainsi plus de 5.000 sociétés qui ont bénéficié de ces garanties bancaires, en partenariat avec Belfius et le Fonds de participation, pour un investissement total de 800 millions d’euros sur la seule année 2014, tandis que 14 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 10 entreprises innovantes récoltaient 43 millions d’euros via les investissements de la Commission dans 4 grands fonds de capital-risque belges (Vives, Capricorn, HPE et Newion). Et de rappeler l’immense marge de progression des PME en matière d’internationalisation, puisque « seules 13 % des entreprises européennes ont une activité dite internationale (hors Europe) et seules 3 % exportent réellement leurs produits ou services en dehors des frontières de l’Union ». Du côté de la représentation permanente de la Belgique et de ses Régions auprès de l’UE, on vante les capacités du bureau en termes de lobbying auprès des institutions, ainsi que la connaissance approfondie des mécanismes de l’Europe. Quant à Patrice Liauzu, qui venait présenter la politique de la BEI, il a tenu à balayer une idée reçue : « nous ne finançons pas uniquement des routes, des ponts, et d’autres gros projets d’infrastructures ». Chiffres à l’appui, puisque sur les 75 milliards d’euros investis par la BEI depuis 2008 dans l’économie réelle, 22 milliards ont été injectés dans des PME européennes, tandis que le recours aux garanties de crédit explose depuis peu. « Notre outil majeur, c’est l’ouverture de lignes de crédit aux banques afin qu’elles prêtent aux PME : nous faisons toujours du co-investissement ». Objectif général : identifier et résorber les inefficiences du marché. L’institution travaille par ailleurs à de nouveaux outils de financement spécifiquement dédiés au soutien à l’internationalisation. ● INTERNATIONAL Bénédicte Wilders à la tête de Bruxelles Invest & Export Bruxelles Invest & Export s’emploie à attirer des investisseurs étrangers sur notre territoire et à aider les exportateurs bruxellois potentiels ou chevronnés. Nouvellement arrivée à la tête de ce service régional, Bénédicte Wilders entend placer la barre un cran plus haut. Elle nous présente sa vision des choses et les grandes lignes de son plan d’actions export 2015. Didier Dekeyser Quel virage vers un mieux peut-on imprimer à une organisation qui fonctionne déjà bien ? Jusqu’à ce jour, nos chefs de projets basés à Bruxelles pilotaient nos actions à l’export selon une approche exclusivement sectorielle, alors que notre stratégie en attraction des investisseurs étrangers s’appuie sur une spécialisation géographique. Désormais, les chefs de projets en export seront aussi répartis en zones géographiques pour y détecter toutes les opportunités d’affaires, quel que soit le domaine. Cette façon de faire, en articulation avec nos attachés économiques et commerciaux (AEC), renforcera également l’expertise sur les zones cibles et le conseil aux entreprises. Aussi, certains secteurs (comme les TIC) peuvent souvent mieux s’imposer en grappe avec d’autres secteurs. À nous de suggérer les synergies sur un marché. L’approche sectorielle n’est pas abandonnée pour autant. Par exemple, chacun des AEC en poste à l’étranger relèvera les secteurs porteurs dans sa zone ; nous pourrons ensuite les soumettre, en plus de nos traditionnelles tables rondes sectorielles, à des tables rondes géographiques avec les entreprises, les fédérations professionnelles et les stakeholders, afin de planifier ou adapter nos actions. Pouvez-vous nous détailler les deux axes, géographiques et sectoriels ? Bruxelles Invest & Export est d’abord à l’écoute des entreprises, fédérations professionnelles et partenaires. Notre expertise et l’observation de la conjoncture s’y intègrent pour élaborer in fine notre plan d’actions. Selon notre analyse géographique, nous souhaitons inciter les exportateurs bruxellois à aller chercher la croissance sur des marchés plus éloignés, avec un accent particulier mis sur les pays d’Afrique subsaharienne et les BRICS, spécialement la Chine. Cela correspond par ailleurs aux recommandations de la déclaration gouvernementale. Nous gardons également un intérêt soutenu pour les pays qui ont des relations particulières avec Bruxelles, comme le Maroc, la Turquie ou la République Démocratique du Congo. C’est dans ce cadre « géographique » que 35 actions multisectorielles sont prévues en 2015. Selon notre analyse sectorielle, l’importance du secteur tertiaire à Bruxelles nous amène à nous focaliser sur les services. Ainsi, sans délaisser les autres secteurs, une priorité sera mise notamment sur les services juridiques, les sciences de la vie, l’ICT, l’architecture ou le tourisme récemment régionalisé. Bénédicte Wilders Quels nouveaux projets significatifs seront-ils développés dans ce cadre ? Plusieurs nouvelles missions ou foires figurent dans notre plan d’actions 2015. Mais je souhaiterais ici mettre l’accent sur nos nouveaux cycles de formation, à commencer par le coaching BEST (Brussels Export STarters) qui allie étude de stratégie, tests sur le terrain et suivi à l’étranger de néo-exportateurs. Il y aura aussi l’instauration de modules e-marketing et e-commerce spécifiques pour l’exportation. Et un cycle sur la thématique, aussi cruciale que complexe, du détachement de personnel à l’étranger. Enfin, nous transmettrons, en collaboration avec BECI, notre expertise en matière douanière. Ce n’est pas exhaustif et nous restons toujours attentifs à l’évolution des besoins et des marchés ; c’est ainsi que nous avons cet été mis en place un helpdesk dédié au commerce avec la Russie dans le cadre des sanctions internationales qui frappent ce pays. Si vous ne deviez citer qu’une de vos qualités particulières favorables à l’exercice de votre nouvelle mission, laquelle mettriez-vous en avant ? Je soulignerais mon approche transversale. Au niveau régional, je connais bien les institutions bruxelloises et leurs acteurs vis-à-vis desquels je me positionne en termes de collaboration, de synergie et non de concurrence. Au niveau international, j’ai un know-how juridique et politique complémentaire à celui, plus économique, de mon équipe ; les considérations géostratégiques renforceront notre vision pluridisciplinaire. L’axe géographique que je souhaite développer est aussi un reflet de ce souci de transversalité. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 15
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TOPIC BAROMÈTRE POLITIQUE BECI 1 3,39 5 3,04 2,82 2,64 2,63 2 3 4 5 6 7 2,57 5 8 neutre 28% 2,17 5 16 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Fadila Laanan peu confiant 40% Pascal Smet 5 Rudy Vervoort 5 Cécile Jodogne 5 LES COTES DES POLITIQUES Céline Fremault Quatre mois après la prestation de serment du gouvernement bruxellois, il était sans doute un peu tôt pour juger déjà de son action. Notre sondage révèle du moins le degré de popularité (ou d’impopularité ?) de mandataires qui, pour certains, étaient déjà de l’équipe précédente. Ainsi, le Ministre des Finances Guy Vanhengel reste l’indétrônable favori des entrepreneurs, avec une cote de 3,4 (sur 5), suivi par Didier Gosuin, de retour à l’Économie et à l’Emploi, avec 3/5. Céline Fremault, qui a troqué ce dernier portefeuille pour celui de l’Environnement et de l’Énergie, fait une honorable 3e 5 Didier Gosuin Guy Vanhengel Comme nous le faisons régulièrement, BECI a sondé au mois de novembre les avis et les attentes des entrepreneurs bruxellois. Vous avez été près de 700 à répondre à notre baromètre politique – une participation massive, qui nous permet de tirer quelques conclusions intéressantes. Emmanuel Robert L’avis des entreprises bruxelloises , à 2,82/5. C’est mieux que le Ministre- Président Rudi Vervoort, lequel se contente de 2,63/5. Les nouveaux ministres recueillent des voix qui sont difficiles à interpréter mais serviront de base pour les prochains baromètres. 2,59 5 Bianca Debaets Soulignons la faible confiance dans la capacité du gouvernement bruxellois à gérer les problèmes actuels : 22 % de confiance pour 50 % de défiance. Par ailleurs, 54,6 % des sondés se déclarent insatisfaits de la politique économique du gouvernement bruxellois. CONFIANCE DANS LE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS pas du tout confiant 10% confiance totale 2% plutôt confiant 20% TOPIC PRIORITÉS Quelques 42 % des répondants demandent un allégement des charges sociales, contre 60 % en 2011. Estce dû à l’annonce de la baisse des charges par le gouvernement fédéral ? La demande d’une réduction de l’impôt sur les personnes physiques est passée quant à elle de 20 % en 2013 à 24 % cette année. Dans les priorités assignées plus particulièrement au gouvernement bruxellois, on retrouve sans surprise EMBAUCHE Les entrepreneurs retrouvent-ils la confiance ? En matière de recrutement et d’investissement, ils se montrent encore très prudents : seuls 46 % envisagent de franchir le pas dans les 12 mois. C’est tout de même 6 % de mieux qu’en novembre 2013, mais on reste loin de l’optimisme des années 2011-2012, où les patrons étaient plus de 70 % à vouloir recruter ou investir. Par ailleurs, les menaces de délocalisation restent bien présentes. Les entrepreneurs bruxellois sont toujours 34 % à envisager de déplacer leurs INVESTIR OU RECRUTER À 12 MOIS 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Oui ACTUALITÉ Deux questions fortement d’actualité étaient posées. La première portait sur la confiance dans le gouvernement fédéral. Celle-ci est plutôt bonne : 48 % des sondés se déclarent confiants contre 32 % de peu confiants. C’est positif par rapport au gouvernement bruxellois, comme nous l’avons écrit plus haut. La seconde était énoncée comme suit : en cas d’une baisse générale des charges sociales, seriez-vous dispoNon nov 2010 jun 2011 dec 2011 mar 2012 mar 2013 nov 2013 nov 2014 activités hors de la Région à court ou moyen terme – dont 16 % hors de Belgique. Des proportions stables, hélas. Pour réduire le chômage à Bruxelles, les entrepreneurs préconisent la réduction des charges (49 %) et l’amélioration de l’enseignement (37 %). À ce sujet, dans la foulée de notre Annual Event « Back to School », nous les avons interrogés sur les mesures à prendre pour que l’enseignement ouvre effectivement les portes du marché de l’emploi aux jeunes Bruxellois. Trois priorités s’imposent : une alliance emploi-enseignement (29,5 % des voix), la revalorisation de l’enseignement technique (près de 20 %), et l’augmentation du nombre de stages (15,7 %). Quant à la discrimination et la meilleure manière de lutter contre celle-ci, 39 % des employeurs recommandent de mieux informer… les employeurs sur les opportunités de la diversité. Voilà qui tombe bien : BECI possède désormais une cellule Diversité qui propose des services de consultance, de conseil et de formation. Prochaine session « diversité et handicap » le vendredi 16 janvier (voir www.beci.be). QUE FAIRE POUR L’ENSEIGNEMENT ? 4% Créer une alliance emploi-enseignement Revaloriser l’enseignement technique Permettre aux jeunes de faire plus de stages Revaloriser le métier d’enseignement Autres Autonomiser les écoles Adapter l’enseignement à chaque élève Responsabiliser les directions Généraliser l’entrée des enfants à la maternelle dès 3 ans Je ne sais pas 5% 12% 8% 16% 29% 3% la mobilité (51 %), la simplification des procédures administratives (40 %) et la réduction de la fiscalité (38 %) – soit les trois mêmes priorités qui reviennent dans tous nos sondages depuis 2011. Allègement des charges sociales patronales Réduction de l’impôt aux personnes physiques Réduction des taux de taxation sur les bénéfices des sociétés Incitants fiscaux à l’investissement Incitants fiscaux à l’embauche Autres LES MESURES À PRENDRE 4% 12% 7% 11% 24% 42% 20% ENGAGER EN CAS DE BAISSE DES CHARGES ? sé à engager ? 62 % répondent oui, tandis que 28 % ne savent pas encore répondre. Tout dépendra vraisemblablement de la conjoncture. Un dernier résultat nous réjouit tout particulièrement : vous êtes 83 % à vous déclarer satisfaits ou très satisfaits de la manière dont BECI vous représente. De quoi nous motiver à poursuivre et à renforcer notre action au service des entreprises bruxelloises ! Je ne sais pas 28% Oui 62% Non 10% BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 17
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P R E M I E R PARTENAIRE Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes Un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles Une institution administration, école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... Une ville ou une commune Une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoir-faire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 3 juin 2015. Envoyez vos dossiers pour le 1er Information et inscription : Nathalie Nicosia +32 (0)4 221 58 68 avril 2015 2015 www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Baromètre conjoncturel de Bruxelles Influencée par une conjoncture internationale peu dynamique, la croissance économique bruxelloise a fléchi entre mars et août derniers. Toutefois, le nombre de faillites a fort diminué, selon les derniers indicateurs de l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse. Celui-ci publie deux fois par an un Baromètre conjoncturel qui analyse les évolutions récentes de l’activité économique et du marché du travail à Bruxelles. Il y dresse également des perspectives à court terme. Survol de quelques analyses.. Didier Dekeyser INDICATEUR SYNTHÉTIQUE CONJONCTUREL (sur base de données centrées et réduites) -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 Situation à mi-2014 Relative morosité de l’environnement économique bruxellois, influencé par le contexte conjoncturel national et international encore peu dynamique en première partie d’année. Perspectives Le renforcement progressif global de l’acti vité économique nationale et internationale devrait influer de manière positive sur l’activité de la Région. INDICATEUR DE CONJONCTURE ANALYSE PAR BRANCHE D’ACTIVITÉ PRODUCTION INDUSTRIELLE ET SERVICES DIRECTEMENT LIÉS ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, INDUSTRIE, RBC (millions €) 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE 1 000 800 600 400 200 0 -200 -400 DONNÉES CVS CYCLE Situation à mi-2014 Le chiffre d’affaires dans l’industrie manufacturière à Bruxelles a suivi une tendance baissière au cours des cinq premiers mois de l’année (maintien de la production de biens à la consommation ; recul dans les branches productrices de biens d’équipements et notamment dans l’industrie automobile, ainsi que dans les branches de production de biens intermédiaires telles que la cokéfaction et le raffinage et dans l’industrie chimique). Contrairement au niveau national, Bruxelles n’a pas montré de signe de redressement particulier. Perspectives Les perspectives plus favorables pour les entreprises belges et bruxelloises concernant la demande extérieure adressée à la Belgique en second partie d’année laissent espérer que la situation de l’industrie à Bruxelles devrait s’améliorer au cours de la seconde partie d’année. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 19 Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Jan-09 Juil-09 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Juil-14
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TOPIC ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, CONSTRUCTION, RBC (millions €) 500 400 300 200 100 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE 160 120 80 40 0 -40 Construction Situation à mi-2014 Très positive au cours de la première partie d’année, notamment grâce aux conditions climatiques favorables et à la croissance positive des investissements en logements au niveau belge au premier trimestre 2014. Perspectives L’évaluation des carnets d’ordres semble indiquer qu’une baisse de l’activité est à prévoir dans les mois à venir. De plus, les investissements en logements ont reculé au second trimestre au niveau belge, ce qui devrait influencer négativement l’activité dans la branche. Au final, le niveau de l’activité devrait progressivement revenir vers la moyenne de long terme. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE, RBC (millions €) 600 500 400 300 200 100 0 240 180 120 60 0 -60 -120 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Transport et entreposage Situation à mi-2014 L’activité dans la branche est restée dans une phase de conjoncture négative tout au long de la période (trajectoire liée aux activités de l’industrie). Perspectives Rapprochement de la moyenne de long terme. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, COMMERCE DE GROS, RBC (millions €) 4 500 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE 1 200 1 000 800 600 400 200 0 -200 -400 -600 Commerce de gros Situation à mi-2014 Branche liée aux évolutions conjoncturelles des activités de production, présentant donc le même manque de dynamisme. Perspectives La pente de la tendance à long terme fléchit notamment parce que la Région offre peu de potentiel de développement faute d’espace suffisant. Il faudra attendre au minimum fin 2014 pour apercevoir un regain de l’activité. SERVICES AVANCÉS À LA PRODUCTION ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, INFORMATION ET COMMUNICATION, RBC (millions €) 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE 600 500 400 300 200 100 0 -100 Information et communication Ces branches ont la part la plus importante dans la -valeur ajoutée à Bruxelles (46 % en 2012) du fait notamment de la spécialisation administrative et politique de la Capitale. Situation à mi-2014 L’amélioration modérée de l’environnement conjonc turel international entamée fin 2013 n’a pas eu d’effet en première partie d’année sur cette branche d’activité dont le CA est resté en phase négative. Perspectives Il faudra attendre fin 2014, voire début 2015 pour espérer entrevoir une amélioration 20 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Millions d’euros Millions d’euros Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Millions d’euros TOPIC Autres services non-financiers aux entreprises Cette branche regroupe les « Activités de services spécialisées, scientifiques et techniques et de services administratif et de soutien ». De par le statut de centre administratif et politique de la Région bruxelloise, cette branche est, en termes de part dans la valeur ajoutée, une des plus importantes de la Région de Bruxelles-Capitale (13 % en 2012). ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES ET DE SERVICES ADMINISTRATIFS ET DE SOUTIEN, RBC (millions €) 2 000 1 800 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 -100 DONNÉES CVS CYCLE Situation à mi-2014 La reprise modérée de l’activité économique entamée mi-2013 a eu des effets positifs sur l’activité et en mai 2014, le cycle conjoncturel de la branche se situait au niveau de sa tendance de long terme. Perspectives Fluctuations autour de la moyenne de long terme et dépassement en fin d’année si la reprise se confirme. Services financiers Particularité de Bruxelles : grande concentration de ce type de services et plus d’activités de banque de gros et d’investissement dont les caractéristiques sont éloignées de l’activité commerciale et de détail prévalant sur le reste du territoire national. ENCOURS ET FLUX EFFECTIFS DE CRÉDITS, BELGIQUE (millions €) 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 -1 000 -2 000 TAUX D’INTÉRÊT DE RÉFÉRENCE POUR LA MARGE D’INTERMÉDIATION BANCAIRE 5 4 3 2 1 0 ENCOURS (échelle de gauche) FLUX LISSÉS (échelle de droite) FLUX NETS (échelle de droite) EURIBOR 3M DIFFÉRENCE (échelle de droite) Situation à mi-2014 Dans un contexte de politique monétaire très accommodante, tassement de la marge d’intermédiation bancaire associé à une stabilité du montant total des crédits octroyés par les banques depuis la mi-2012. 4 3 2 1 0 -1 EMPRUNT DE RÉFÉRENCE 10 ans Perspectives La valeur ajoutée du secteur devrait évoluer faiblement en 2014. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, COMMERCE DE DÉTAIL, RBC (millions €) 800 700 600 500 400 300 200 100 0 120 100 80 60 40 20 0 -20 -40 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Services aux personnes Situation à mi-2014 Le bon maintien des dépenses de consommation des ménages belges ainsi que l’amélioration relative du marché du travail depuis la deuxième partie de l’année sont à l’origine de la reprise de l’activité dans cette branche. Perspectives Prolongation de cette amélioration de la situation conjoncturelle au cours des prochains mois. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 21 Millions d’euros Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Millions d’euros Taux d’intérêt (en %) Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Juil-14 Différence (en pp) Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros
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TOPIC DÉMOGRAPHIE DES ENTREPRISES : CRÉATIONS, CESSATIONS ET FAILLITES NOMBRE D’ENTREPRISES ACTIVES, 2010-2014 76 000 78 000 80 000 82 000 84 000 86 000 88 000 90 000 92 000 94 000 96 000 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0 ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ENTREPRISES, BRUXELLES (échelle de droite) NOMBRE D’ENTREPRISES ACTIVES, BRUXELLES (échelle de gauche) ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ENTREPRISES, BELGIQUE (échelle de droite) ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DES CRÉATIONS D’ENTREPRISES, RBC 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 Jan 2014: 3 779 180 150 120 90 60 30 0 -30 -60 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Créations, situation à mi-2014 Le nombre d’entreprises actives a cru début 2014 depuis que les avocats ont été repris dans la base de données administrative des assujettis TVA. Si l’on exclut ce biais, on note que, depuis novembre 2013, les créations sont entrées dans une phase de conjoncture positive. La situation a continué de s’améliorer durant les six premiers mois de 2014. L’écart positif par rapport à la tendance de long terme a progressé de façon rapide sur cet intervalle pour atteindre, en fin de deuxième trimestre, les valeurs les plus élevées jamais observées depuis début 2007. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DES FAILLITES 300 250 200 150 100 50 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Faillites, situation à mi-2014 Pour le premier semestre 2014, le taux de faillite en Région de BruxellesCapitale s’est élevé à 1,2 %, une valeur nettement supérieure au taux national (0,7 %). Principales branches d’activité concernées : le Commerce (29,4 % du total), l’Horeca (16,9 %) et la Construction (14,1 %). Durant les six premiers mois de 2014, une cessation sur quatre en Région bruxelloise a pris la forme d’une faillite (1/6 au niveau de la Belgique). 100 75 50 25 0 25 -50 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DES CESSATIONS D’ENTREPRISES, RBC Cessations, situation à mi-2014 Entre janvier et juin 2014, on a enregistré 4 660 cessations d’entreprises en RBC, chiffre en progression depuis quatre semestres consécutifs mais on observe un net ralentissement au premier semestre 2014. Créations et cessations, perspectives La reprise de la croissance économique attendue en 2014, et les perspectives d’une accélération plus soutenue en 2015, laissent présager que les créations d’entreprises se maintiendront à un niveau élevé dans les mois à venir ; le nombre des cessations, par contre, restera important à court terme. L’écart entre les créations et les cessations dégage un solde net positif à Bruxelles, dont le stock d’entreprises progresse malgré les déménagements d’entreprises entre les trois régions du pays et avec l’étranger (pour Bruxelles, le solde migratoire est négatif sur l’ensemble de la période étudiée). Faillites, perspectives Le nombre de dépôts de bilan à Bruxelles s’est globalement inscrit en baisse entre janvier et juin 2014 par rapport à l’année précédente (NB : les pertes d’emplois liées à ces faillites ont augmenté : suite à la mise en faillite des 1 070 entreprises bruxelloises au premier semestre, 2 425 emplois ont été perdus). 200 150 100 50 0 -50 -100 22 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Nombre de faillites Jan-07 Juil-07 Jan-08 Juil-08 Jan-09 Juil-09 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Juil-14 Nombre de faillites Nombre de créations Nombre d’entreprises actives Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 2010-III 2010-IV 2011-I 2011-II 2011-III 2011-IV 2012-I 2012-II 2012-III 2012-IV 2013-I 2013-II 2013-III 2013-IV 2014-I 2014-II Nombre de créations Glissement annuel (en %) Nombre de cessations Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Nombre de cessations Top des entreprises bruxelloises Introduction aux classements Pour la première fois, BECI publie les classements des entreprises bruxelloises. Pour bien les interpréter, il convient cependant d’en tracer d’abord le cadre : nos classements sont fondés sur les données issues de la Centrale des Bilans, à la Banque Nationale, qui collecte des comptes annuels de la quasi-totalité des sociétés exerçant une activité en Belgique. La quasi-totalité, mais pas toutes : y échappent notamment, en grande partie, le secteur bancaire et celui des assurances ; deux secteurs particulièrement importants à Bruxelles. Par ailleurs, ce sont des chiffres non consolidés : plusieurs filiales d’une même entreprise peuvent apparaître dans le classement. Il faut également considérer que ces chiffres constituent un « cliché » : ils reflètent la situation des entreprises à un moment donné, celui du dépôt de leurs comptes. Ce moment peut d’ailleurs varier selon les entreprises, raison pour laquelle nous avons systématiquement indiqué la date de clôture des comptes. En fonction des délais de publication, il s’agit, dans la plupart de cas, des chiffres de décembre 2013. Mais certaines entreprises ont déposé des comptes incomplets ou en retard : nous ne pouvions bien entendu nous fonder que sur les données disponibles au moment d’établir nos classements. Sur base de ces chiffres, nous avons donc établi cinq « Tops » : par chiffre d’affaires, par bénéfice net, par croissance, par effectifs, et enfin le « Top des contributeurs ». Ici encore, certaines observations s’imposent. Le classement par effectifs du personnel nous instruit sur les plus gros employeurs bruxellois ; toutefois, il n’est pas corrigé de l’effet de siège. Le personnel d’une entreprise installée partout en Belgique, d’Ostende à Arlon, mais dont le siège est implanté à Bruxelles, sera considéré comme bruxellois. À l’inverse, le personnel bruxellois d’une entreprise basée en province échappe à notre radar : telles sont les limites des données disponibles. En ce qui concerne la croissance du chiffre d’affaires, nous nous sommes volontairement limités aux entreprises déclarant un chiffre d’affaires minimal de 1 million d’euros, dont nous avons mesuré la croissance en valeur absolue sur les trois derniers exercices. En valeur absolue et non en pourcentage : le taux de croissance d’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros est difficilement comparable à celui d’un CA de 150 millions. Les employeurs, gros contributeurs Notre cinquième classement est celui des plus gros contributeurs bruxellois. Nous l’avons obtenu en additionnant l’ISOC (l’impôt des sociétés, par soustraction des bénéfices avant et après impôt) et les cotisations patronales, estimées sur base des effectifs. Ce classement ne tient donc pas compte des taxes régionales, communales, ni de la TVA, etc. Alors que l’opinion se focalise parfois sur les entreprises qui « ne paient pas d’impôts », notre classement permet de constater que certaines entreprises, au contraire, en paient beaucoup... Ensemble, sur leur dernier exercice comptable, les 50 premières entreprises bruxelloises de notre classement ont contribué au bien de la collective à hauteur de 3,7 milliards d’euros environ. Trois milliards six cents soixante-neuf millions d’euros. Vous avez bien lu. Enfin, nous avons illustré ces classements par les portraits de quatre entreprises bruxelloises « qui comptent ». Quatre entreprises présentes dans nos classements, à des places parfois discrètes, mais dont les activités illustrent différentes facettes de l’économie bruxelloise d’aujourd’hui. Cofely Fabricom, filiale de GDF Suez, a contribué à bâtir Bruxelles, de même que CIT Blaton. Worldline, avec ses solutions de paiement, occupe une place cruciale dans les transactions commerciales. SITA, spécialiste de la gestion des déchets, préfigure une économie urbaine du recyclage des ressources. Nous vous invitons à les découvrir. ● Emmanuel Robert
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TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Chiffre d’affaires : Top 100 Nom 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING TOYOTA MOTOR EUROPE ELECTRABEL TOTAL BELGIUM ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION BELGACOM CARREFOUR BELGIUM ARCELOR MITTAL BELGIUM ENI GAS & POWER EDF LUMINUS UMICORE CP 1040 1140 1000 1040 1000 1080 1030 1140 1000 1040 1000 1000 GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 1000 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES D’IETEREN AURUBIS BELGIUM BPOST SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL SAPPI EUROPE GB RETAIL ASSOCIATES BELGACOM INTERNATIONAL CARRIER SERVICES BELGIAN SHELL AUDI BRUSSELS 24. WABCO EUROPE MOBISTAR MERCEDES-BENZ BELGIUM LUXEMBOURG LOTERIE NATIONALE COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. UCB PHARMA INBEV BELGIUM INFRABEL KBC GROUPE BESIX ANHEUSER-BUSCH INBEV ELIA SYSTEM OPERATOR INEOS SALES BELGIUM BRUSSELS AIRLINES RANDSTAD BELGIUM INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 41. BASE COMPANY 42. COFELY FABRICOM 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 1070 1050 1000 1000 1120 1170 1140 1000 1050 1190 1160 1140 1200 1040 1070 1130 1070 1070 1060 1080 1200 1000 1000 1120 1050 1020 1130 1200 1000 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SCRL SA de droit public SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA de droit public SPRL SA SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA NACE BEL 2008 46710 70100 35110 46710 35110 47114 61100 47114 24100 35220 35140 70100 70100 49100 45113 70220 53100 64200 46492 46900 61200 46710 29100 64200 61200 45111 92000 11070 46693 46460 11050 42110 64190 41201 64200 35120 46751 51100 78200 46510 61200 25110 Date clôture dern. année disp. 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 26.826.689 19.184.292 12.468.228 7.614.302 5.138.197 4.861.372 3.986.220 3.958.733 3.941.382 3.875.980 3.736.710 3.056.349 2.918.263 2.613.295 2.585.077 2.501.416 2.239.530 2.078.456 1.753.971 1.723.107 1.663.331 1.620.088 1.570.904 1.416.355 1.356.481 1.238.530 1.209.582 1.165.629 1.151.059 1.149.668 1.121.187 1.099.649 1.017.095 810.681 796.656 789.451 762.901 748.828 743.252 729.820 699.259 698.461 VA nette kEUR 62.295 457.551 1.653.195 1.628.721 21.641 945.740 2.505.228 550.184 718.049 54.811 351.226 452.785 23.375 2.319.088 182.605 60.364 1.706.377 15.449 25.343 22.505 170.262 456.695 275.093 186.541 466.802 89.890 391.083 360.757 192.697 859.004 621.238 31.221 536.394 165.956 474.573 185.961 12.337 151.612 607.399 290.584 253.498 257.763 Bénéfice/Perte après impôts kEUR -139.930 312.117 -905.821 57.920 -22.062 -75.081 709.521 58.742 -285.773 -693 36.984 87.990 12.946 150.808 13.616 18.220 248.214 6.216 2.062 -14.137 77.210 -2.887 25.635 342.205 76.121 20.527 -11.278 83.972 128.505 65.833 -62.915 7.189 384.416 69.652 1.748.957 119.819 2.318 -21.954 -20.236 32.445 28.890 16.571 Personnel 540 2.075 5.477 641 n.d. 12.987 13.465 8.439 7.714 302 1.009 2.923 19 1.262 1.483 502 25.306 48 80 n.d. 357 267 2.434 48 1.628 534 406 2.333 52 1.825 2.510 n.d. 5.566 588 191 295 17 2.393 25.614 1.772 679 3.623 ➤ p. 27 TOPIC TOPIC - TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Cofely Fabricom : place à ceux qui font Le personnel de Cofely Fabricom a sa fierté. « Nous ne sommes peut-être pas aussi sexy qu’Apple ou Google, mais nos projets, on en parle ! », déclare Mark Dirckx, General Manager Belgian Operations. Peter Van Dyck G DF Suez, la société-mère de Cofely Fabricom, répartit son siège entre Paris et Bruxelles. L’imposante GDF Suez Tower le long de l’avenue Simon Bolivar, à un jet de pierre de Bruxelles-Nord, témoigne de l’importance de ce groupe français dans la capitale belge. Des milliers de personnes y travaillent, dont environ 200 pour Cofely Fabricom. Il faut y ajouter les nombreux collaborateurs mobiles qui assurent les services d’installation et de maintenance technique dans tout le pays. années 60, mais aussi pour la maintenance, la rénovation continue et la construction de nouvelles lignes. » Cofely Fabricom compte de nombreux clients à Bruxelles. Parmi eux, une foule de multinationales et de services publics. Les institutions de l’Union européenne proposent également des missions, à intervalles réguliers. Bruxelles, cœur de l’Europe, fait évoluer Cofely Fabricom vers des activités toujours plus internationales et un nombre croissant de projets pan-européens. Mark Dirckx Cofely Fabricom dispose de son propre personnel d’installation et de maintenance, mais fait également appel à l’intérim ou à des partenariats avec d’autres entreprises pour de très grands projets. Cofely Fabricom emploie surtout du personnel technique – pas toujours facile à recruter, d’ailleurs, admet Mark Dirckx, General Manager Belgian Operations. Le secteur véhicule – à tort – une image vieillotte. « Les gens qui ont un bagage technologique ne nous trouvent sans doute pas aussi sexy qu’Apple ou Google, mais notre atout, c’est du travail qui n’est pas anonyme et des projets dont on parle ! Nous employons des gens férus d’accomplissements. Leur participation à des projets majeurs leur procure de la fierté. Notre travail est très concret et donc très motivant. Nous sommes une entreprise qui matérialise. » Le lien avec le métro Bruxelles accueille bon nombre de ces réalisations. Il y a eu, en 2006, la participation au déblocage de l’aéroport (le projet Diabolo), sans oublier le lien historique avec le métro. « Nous avons été impliqués dans le développement du réseau de métro bruxellois depuis le tout début », explique Marc Dirckx. « Certains de nos collaborateurs y ont consacré presque toute leur carrière. Le métro occupe une centaine de personnes en permanence, non seulement pour la rénovation des installations d’origine, qui datent des Cofely Fabricom n’a pas à rougir de son passé. Elle a vu le jour en tant que PME en 1946. Celle qui s’appelait à l’époque Fabricom a contribué à la reconstruction au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Plus tard, l’entreprise a connu de nombreux rachats jusqu’au grand bouleversement de 2004, qui vit la fusion d’une série de grands installateurs belges. C’est à cet événement que Cofely Fabricom, leader du marché belge, doit sa position de force sur des marchés aussi divers que les services, l’industrie, l’infrastructure, l’énergie, le pétrole et le gaz. « Nous avons réussi à nous positionner sur le marché parce que nous offrons à la fois le savoir-faire technique et le personnel qualifié », explique M. Dirckx. La flexibilité dans la recherche de solutions, la garantie de qualité et les tarifs concurrentiels constituent les autres ingrédients du succès. Gestion à distance L’entreprise s’appuie sur des valeurs d’esprit d’équipe, de sécurité et de durabilité. Cofely Fabricom fait partie de la division Energy Services du groupe GDF SUEZ, ce qui lui vaut de disposer de tout le savoir-faire voulu en matière de gestion efficace de l’énergie et de l’environnement. Mark Dirckx estime que l’entreprise assume sa responsabilité sociétale précisément par cette utilisation rationnelle de l’énergie dans tous les processus, depuis la conception et l’installation jusqu’à l’exploitation. M. Dirckx voit l’avenir dans la poursuite du processus de numérisation de l’économie. « L’industrie abandonne progressivement un modèle de fonctionnement intensif en travail pour évoluer vers la gestion à distance. Nous sommes obligés de suivre de très près les développements en informatique et télécommunications si nous voulons disposer en interne des connaissances requises pour installer des systèmes numériques. » L’entreprise fait pleine confiance à l’avenir. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 25 R.A.
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TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Worldline : se mettre à la place du consommateur « L’innovation continue est vitale pour Worldline. Le principal atout de nos collaborateurs réside dans leur capacité à prévoir l’expérience client de demain et de s’y préparer dès aujourd’hui », déclare Willy Walraeve, CEO de l’entreprise. Peter Van Dyck «N ous sommes à Bruxelles parce que c’est un carrefour du commerce national et international », explique Willy Walraeve, CEO de Worldline. « C’est ici que se concluent des contrats, se rencontrent des hommes d’affaires et se prennent les décisions des pouvoirs publics. Worldline connaît aussi les désagréments de la ville, notamment les encombrements routiers qui nous poussent vers le nouveau monde du travail. Nous nous réjouissons de l’arrivée future du métro jusqu’à Bordet, qui facilitera l’accès à la zone d’activité Da Vinci. » Le campus bruxellois de Haren héberge donc le siège des activités Benelux de Worldline, véritable centre d’expertise pour le traitement de transactions de haute technologie, un secteur dont l’entreprise est le leader européen. Juste pour situer : Worldline a développé les terminaux de paiement qui se retrouvent dans la plupart des commerces belges. Par ailleurs, l’entreprise traite chaque année plus d’un milliard de transactions. Par-delà les frontières Worldline emploie environ 1100 personnes, dont 23 % sont domiciliées en région bruxelloise. « Le principal atout de nos collaborateurs réside dans leur capacité à prévoir l’expérience client de demain et de s’y préparer dès aujourd’hui », déclare Willy Walraeve. « D’où notre priorité à l’innovation continue, dans notre secteur qui évolue à toute vitesse. » M. Walraeve estime qu’outre l’expérience, la grande force de Worldline réside dans la caWilly Walraeve 26 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 pacité à trouver des solutions à tous les défis dans le domaine des paiements. « C’est essentiel, face à la mobilité croissante de l’utilisateur final. Les détenteurs de cartes veulent pouvoir les utiliser partout et à tout moment. » Le groupe Worldline considère le centre d’expertise de Bruxelles comme un de ses pôles majeurs. « La participation de Worldline Benelux à un ensemble plus vaste nous ouvre des perspectives de croissance », constate Willy Walraeve. « Cela nous permet de travailler à plus grande échelle et de procéder à des acquisitions. Nous avons notamment acquis l’entreprise néerlandaise Quality Equipment, ce qui renforce notre position aux Pays-Bas. L’entrée en bourse de Worldline, après la scission avec le groupe Atos, n’a fait qu’accélérer le développement. » La stabilité de ses systèmes et son savoir-faire incomparable ont convaincu Worldline de s’intéresser davantage aux marchés étrangers, notamment en Slovaquie. « Nous voulons entre autres mieux commercialiser à l’étranger les terminaux de paiement que nous avons développés en Belgique. Notre capacité à traiter toutes sortes de transactions est un atout. Des exemples ? L’e-archiving (ndlr : le coffre-fort électronique) et les compteurs d’énergie. » Hyper-connectivité Forte de sa certification ISO14001, Worldline vise une utilisation durable de toutes ses ressources : le capital, le matériel et ses collaborateurs. L’entreprise apporte un soutien structurel à des œuvres caritatives (l’asbl Moeders voor Moeders, l’institut Jules Bordet et ses recherches dans la lutte contre le cancer, un village au Sénégal) et encourage ses collaborateurs à s’engager. « Nous impliquons régulièrement notre personnel dans diverses actions », explique le CEO. « L’été passé, nous avons organisé les Summer Days, au cours desquels des organisations peuvent venir se présenter. Les membres du personnel pouvaient décider par la suite d’apporter un soutien financier ou de s’engager en faveur d’une de ces organisations. » Avec les banques, qu’elle considère comme des partenaires, Worldline étudie activement les perspectives d’avenir. « Les gens sont hyper connectés. Leur ‘smart device’ les relie à leurs amis, leur employeur, des magasins, etc. Cela ouvre des perspectives incroyables en termes d’expérience client. Cette situation constitue pour les commerçants à la fois une menace et un défi : ils doivent se distinguer et exploiter au mieux les nouveaux besoins des clients. Il est donc essentiel qu’avec nos partenaires, nous développions des solutions accessibles pour l’e-commerce et le m-commerce. » ● R.A. TOPIC Chiffre d’affaires : Top 100 Nom 43. UPS EUROPE 44. RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 45. UNILEVER BELGIUM - UNILEVER BELGIQUE 46. SOLVIN 47. SOCIETE EUROPEENNE DE GESTION DE L’ENERGIE 48. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 49. BELMEDIS 50. FLUXYS BELGIUM 51. SOLVIC 52. MITSUI & CO BENELUX 53. PHARMA BELGIUM 54. TESSENDERLO CHEMIE 55. CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 56. PHILIPS BELGIUM CP 1200 1150 1190 1120 1130 1082 1000 1040 1120 1160 1040 1050 1200 1070 57 VL. MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING 1030 58 EUROCLEAR 59 PROXI FUEL 60 VL. RADIO-EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 61 EUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 62 BRICO BELGIUM 63 AXUS 64 OCTA+ GROUP 65 ATOS WORLDLINE 66 ALCODIS 67 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 68 CHIREC 69 SOC. INT. DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES 70 NUMAGOLD 71 CEI-DE MEYER 72 AMP 73 ELIA ASSET 74 SCANSOURCE EUROPE 75 MULTIPHARMA 76 77 CELIO INTERNATIONAL FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM 78 H & M HENNES & MAURITZ 79 80 81 82 83 APETRA 84 HENKEL BELGIUM 85 SOLVAY 86 PFIZER 87 SODEXO BELGIUM NESTLE BELGILUX VIVAQUA RECTICEL 88 89 90 91 DECATHLON BELGIUM SIBELGA 92 93 DANONE 94 GOLD AND FOREX INTERNATIONAL 95 COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 96 COFELY SERVICES 97 MSD BELGIUM 98 TRACTEBEL ENGINEERING 99 100 CENTRE EUROPEEN DE REPARTITION PHARMACEUTIQUE TEMPO-TEAM AIR LIQUIDE INDUSTRIES BELGIUM SNCB LOGISTICS L'OREAL BELGILUX PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 1210 1040 1030 1170 1082 1140 1150 1130 1170 1030 1180 1140 1000 1120 1070 1000 1130 1070 1060 1160 1000 1130 1030 1082 1070 1000 1080 1120 1050 1160 1070 1000 1140 1070 1000 1160 1000 1160 1000 1200 1200 1070 1020 Forme jur. SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA SCRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA ASBL SCRL SA SA SA SA SPRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SAFS SA SA SA SA SA Intercommunale SA SA SCRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA NACE BEL 2008 49410 10810 46392 46751 70220 45111 46460 35220 20160 46751 21201 20130 86101 46693 36000 64200 46710 60200 13200 47521 45113 64200 66199 46120 64200 68203 61200 46900 42220 46491 35110 46510 47730 66300 45111 47716 35220 49410 20420 27401 52100 20411 20130 46460 56290 10860 36000 22210 47640 35130 10510 66199 41201 81100 21201 41201 46460 78200 Date clôture dern. année disp. 30/11/2013 28/02/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/11/2013 31/08/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 641.998 627.464 620.765 614.684 596.424 576.036 572.205 550.456 546.664 539.865 528.826 497.772 479.495 472.192 460.702 459.895 459.200 440.620 438.720 433.615 433.438 431.312 431.256 423.207 421.485 420.290 410.155 397.324 396.099 390.674 384.720 384.111 380.499 372.231 368.970 368.934 367.253 351.852 348.572 339.191 332.295 327.747 324.631 320.376 318.424 310.028 309.739 307.348 302.121 299.374 299.115 297.098 293.571 292.978 289.491 281.965 279.302 276.012 VA nette kEUR -5.140 163.673 45.862 31.459 21.164 18.010 24.048 353.030 97.282 3.893 17.775 58.386 367.043 18.904 206.604 251.820 2.955 214.525 25.566 103.787 235.803 764 182.246 7.786 310.069 186.108 73.026 807 43.842 36.864 260.555 15.001 105.642 33.294 11.481 97.766 53.802 19.689 90.609 225.685 96.980 58.680 116.157 77.027 140.649 53.814 195.691 104.920 80.852 114.793 78.944 1.903 39.420 150.273 74.183 179.228 12.786 221.688 Bénéfice/ Perte après impôts kEUR -51.601 112.031 986 -6.861 5.339 2.486 1.133 55.728 -3.752 778 1.792 70.026 9.020 -72.328 15.275 279.964 1.087 3.833 -57.026 -4.419 22.113 849 47.578 1.871 70.700 25.887 0 -332 4.966 4.062 54.254 -2.906 7.937 -91.123 -4.548 15.271 10.077 -36.442 26.486 96.726 81.842 4.158 359.002 -167 4.213 16.103 9 462 12.007 64.894 66.173 855 -24.700 13.419 5.915 31.089 1.256 -27.900 Personnel 230 583 302 196 4 55 387 1.011 558 35 355 824 4.433 724 1.433 1.678 30 2.310 119 1.593 234 n.d. 1.026 19 743 2.552 801 6 460 477 754 113 1.354 33 97 1.580 206 373 499 1.296 5 307 799 308 2.486 288 1.607 1.019 1.344 n.d. 604 6 880 1.922 268 1.132 224 9.675 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 27
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TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Bénéfice net : Top 100 Nom 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ANHEUSER-BUSCH INBEV GROUPE BRUXELLES LAMBERT BELGACOM AGEAS KBC GROUPE SEDENA FINANCIAL SERVICES EDF INVESTISSEMENTS GROUPE SOLVAY ROYAL PARK INVESTMENTS 10 WABCO EUROPE 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 TOYOTA MOTOR EUROPE FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES EUROCLEAR OAKS ESTATE BELGACOM GROUP INT. SERVICES BPOST SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER GMR DANONE FINANCE INTERNATIONAL STATKRAFT TREASURY CENTRE SOLVAY PHARMACEUTICALS UCB FEDERALE PART.- EN INVESTERINGSMAATSCHAPPIJ ENI FINANCE INTERNATIONAL COFINERGY GDF SUEZ CC SOFINA DEXIA VOLKSWAGEN GROUP SERVICES SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES AXA HOLDINGS BELGIUM SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. MEDTRONIC EUROPE ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. DRAKKAR GROUP COURTINVEST FLUXYS CP 1000 1000 1030 1000 1080 1070 1050 1120 1000 1160 1140 1050 1210 1200 1030 1000 1040 1050 1160 1000 1120 1070 1050 1040 1000 1000 1040 1050 1050 1070 1040 1170 1050 1090 1130 1040 1050 1040 SOC. BELGE DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS 1040 ELIA SYSTEM OPERATOR RAFFINERIE TIRLEMONTOISE BELFIUS INSURANCE INVEST VINCI FINANCE INTERNATIONAL KBC CREDIT INVESTMENTS REBELCO COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS LVMH FINANCE BELGIQUE 1000 1150 1210 1050 1080 1040 1000 1070 1050 Forme jur. SA SA SA de droit public SA SA SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SCIV SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA SCRL SA SA SA SA de droit public SA SA SPRL SPRL SA SA SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 64200 64200 61100 46180 64190 82990 62090 20130 64300 64200 70100 64300 64200 41101 70100 53100 82990 64200 66199 64929 72190 64200 64200 70100 70220 70100 64200 64200 70100 49100 70100 65122 64200 70100 46693 70220 64200 49500 59203 35120 10810 64200 69109 64200 68201 64200 27401 64999 Date de clôture dernière année disp. 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/04/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 28/02/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 796.656 2.001 3.986.220 0 1.017.095 1.300 0 324.631 0 1.416.355 19.184.292 0 459.895 n.d. 2.612 2.239.530 0 0 0 0 0 0 0 882 330 139.260 1.221 0 38.679 2.613.295 0 0 0 0 1.151.059 7.646 0 6.723 145.683 789.451 627.464 0 0 0 945 1.048 339.191 28 VA nette kEUR 474.573 -10.556 2.505.228 -40.341 536.394 1.235 -1.518 116.157 -4.524 186.541 457.551 -454 251.820 -258 2.073 1.706.377 -904 -47 -382 -701 29.666 26.533 -5.511 -4.253 -2.970 86.399 -5.901 -16.364 35.707 2.319.088 29.557 -4.361 276.835 -28 192.697 -997 -26 -688 143.339 185.961 163.673 -427 -228 -1.313 1.668 -832 225.685 -1.734 Bén./perte après impôts kEUR 1.748.957 845.692 709.521 570.051 384.416 382.458 378.417 359.002 357.526 342.205 312.117 280.097 279.964 275.267 273.981 248.214 241.855 236.143 227.611 218.927 203.048 193.385 181.591 179.233 174.710 173.706 170.906 162.020 157.883 150.808 147.440 145.007 139.865 129.064 128.505 128.486 127.524 125.953 123.201 119.819 112.031 109.471 106.127 104.487 98.067 97.375 96.726 95.037 Personnel 191 31 13.465 68 5.566 n.d. 9 799 9 48 2.075 n.d. 1.678 1 26 25.306 9 n.d. 6 5 n.d. n.d. n.d. 110 9 33 4 487 38 325 78 58 1.262 n.d. 52 2 n.d. 25 293 295 583 4 4 5 n.d. 18 1.296 6 28 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 ➤ p. 31 TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES SITA : « Des métiers de proximité chez un employeur de la diversité » En plus d’avoir son siège social en Région bruxelloise (Berchem-Sainte-Agathe), le spécialiste de la gestion des déchets SITA y est un important pourvoyeur d’emplois, qualifiés et peu qualifiés, qui mise sur la proximité et la diversité. R.D. L a filiale de Suez Environnement spécialisée dans la gestion des déchets est un leader en Belgique, employant quelque 2.400 personnes sur plus de 50 sites, des Ardennes à la côte. La région Centre, incluant Bruxelles et le Brabant flamand, est une pièce stratégique du puzzle, pesant quelque 50 millions d’euros. L’entreprise y collecte 350.000 tonnes de déchets par an (sur un total national de 2,8 millions), auprès d’environ 9.500 entreprises. Rappelons que SITA se concentre en effet sur la collecte, le traitement et le recyclage des déchets industriels et commerciaux de tous types (papier, déchets de construction, résiduels, plastiques, bois, verre, boues, etc.). Un acteur-clé du Port de Bruxelles Les déchets bruxellois sont majoritairement traités sur deux sites le long du canal, à Laeken (près du marché matinal) et à Neder-Over-Hembeek, où SITA dispose d’un tout nouveau quai de déchargement public. L’entreprise a en effet démarré cette année le transport par voie d’eau. SITA a également investi dans une installation de mise en balles de papier sur le site Neder-Over-Hembeek. Ce site est l’un des plus importants du groupe, misant sur cette zone de Bruxelles en plein développement. Bruxelles, vu l’omniprésence du secteur tertiaire, est grosse pourvoyeuse de déchets de bureaux. SITA collecte notamment les déchets de 70 bâtiments des institutions européennes. L’horeca y est également plus important que dans d’autres régions. L’entreprise emploie par ailleurs du personnel en permanence sur le Parc des Expositions, à l’Aéroport-National, et organise la collecte chez le plus grand acteur industriel de la capitale. Pour mener à bien sa mission de salubrité publique, précisons encore que SITA gère une flotte de 80 véhicules et un parc de quelque 32.000 conteneurs en Région bruxelloise. SITA enregistre une croissance légère mais constante de ses activités en Région bruxelloise ces dernières années. Mais au-delà des chiffres, s’il faut retenir une spécificité de SITA en tant qu’employeur majeur dans une Région bruxelloise désindustrialisée, c’est bien la proportion d’emplois ouvriers accessibles à une partie de la population relativement peu qualifiée. SITA emploie 148 équivalents temps plein à Bruxelles, dont une bonne centaine d’ouvriers. Il faut ajouter à ces effectifs 10 à 20 % de travailleurs intérimaires selon les saisons. « Dans une logique d’efficacité logistique, nous nous devons d’être le plus proche possible Philippe Van de Brande des grands quartiers d’affaires et des centres commerciaux. Notre site de traitement de Laeken a par exemple la chance d’être situé à deux pas du futur centre commercial Docks Bruxsel, près du Pont Van Praet. Nous proposons dès lors des métiers de proximité, non délocalisables, dans une logique à long terme », insiste Philippe Van de Brande, directeur de la région Centre chez SITA. Diversité et développement durable SITA se distingue par ailleurs par la grande diversité culturelle de son personnel. Un melting-pot qui pourrait servir d’exemple à d’autres employeurs. En sensibilisant les entreprises bruxelloises à l’importance du déchet comme matière première secondaire, SITA joue un rôle moteur sur le plan à la fois économique et écologique. Sur le terrain du développement durable, l’entreprise a également pris des actions concrètes ces dernières années : les toits du site de Neder-Over-Hembeek ont été équipés de panneaux photovoltaïques et l’entreprise a été la première en Belgique à expérimenter un système d’éclairage à la lumière du jour particulièrement innovant, réduisant du coup sa consommation électrique. SITA mène par ailleurs actuellement un test de véhicule électrique sur l’aéroport de Zaventem. « Nous visons une amélioration continue de nos processus. Entre autres sur le plan du tri, Bruxelles, comme l’ensemble du pays, est un bon élève, mais il y a encore une marge de progression et d’innovation. Nous testons par exemple un système de récupération des peintures, ou une unité de démantèlement et recyclage des matelas de toute provenance – notamment du secteur horeca » explique Philippe Van de Brande. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 29 © David Plas
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TOPIC Bénéfice net : Top 100 Nom 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 FLORALICE EUROGRID INTERNATIONAL CARREFOUR FINANCE DELHAIZE THE LION COORDINATION CENTER UMICORE PUBLIGAZ - PUBLIGAS RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM APETRA SOLVAC FIBEMI BELGACOM INT. CARRIER SERVICES INTERFIN UNILEVER BELGIUM SERVICES NOKIA INTERNATIONAL BELGIUM MOBISTAR SOFINIM FONDATION ROI BAUDOUIN ORANGE BELGIUM BRUSSELS AIRPORT COMPANY UMICORE FINANCIAL SERVICES TESSENDERLO CHEMIE LE PEIGNE BESIX CERVINIA ANICOM GESTION ET PARTICIPATION BNP PARIBAS INVESTMENT PARTNERS BE HOLDING DANONE UCB PHARMA SIBELGA LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D'ALIMENTATION - LOUIS DELHAIZE VERLINVEST COORDINATIE CENTRUM NESTLE SITA BELGIUM ACE INSURANCE CARREFOUR BELGIUM EDENRED BELGIUM TOTAL BELGIUM FINANCIERE DE TUBIZE SOLVAY COORDINATION INTERNATIONALE DES CREDITS COMMERCIAUX SEBARDINE COBEMA SWISSCOM BELGIUM FLUXYS BELGIUM BOSFIN ELIA ASSET EGALISATIEFONDS RESPONSABILISERINGSBIJDRAGEV D VL. PARMALAT BELGIUM ENVIROWASTE HOLDINGS SOCIETE GENERALE IMMOBEL ALIAXIS UNION FINANCIERE BOEL CP 1200 1000 1050 1080 1000 1000 1200 1070 1000 1120 1000 1000 1000 1190 1040 1140 1000 1140 1030 1000 1050 1050 1200 1050 1200 1210 1160 1070 1000 Forme jur. SA SCRL SA SA SA SCRL SA SPRL SAFS SA SA SA SCRL SA SPRL SA SA 1000 EUP, Fondation SA SA SA SA SA SA SA SCA SA SA SA SCRL 1000 1050 1070 1082 1040 1140 1160 1040 1070 1120 1200 1000 1030 1040 1200 1000 1210 1050 1000 1000 1150 1000 SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA SCIV SA SA SA SA NACE BEL 2008 64999 70220 70220 70100 70100 64200 64200 11070 52100 64200 64200 61200 70100 70100 61200 64200 66300 64200 64200 70100 20130 13100 41201 64200 68200 64200 10510 46460 35130 64900 64200 70100 38219 65122 47114 66199 46710 64200 64991 64200 66300 64200 35220 64200 35110 65300 64200 64200 68311 70220 64200 Date de clôture dernière année disp. 30/06/2014 30/06/2014 30/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 CA kEUR n.d. 479 4.103 0 3.056.349 0 0 1.165.629 332.295 0 1.166 1.663.331 0 0 0 1.356.481 0 510 0 421.485 1.002 497.772 83 810.681 0 0 0 299.115 1.149.668 299.374 63 1.524 3.192 55.783 0 3.958.733 45.923 7.614.302 0 11.314 n.d. 0 0 550.456 n.d. 384.720 n.d. 0 n.d. 0 0 0 VA nette kEUR -9 -372 196 558 452.785 -206 -186 360.757 96.980 -817 1.213 170.262 -122 13.582 116 466.802 -3.830 97.604 -7.739 310.069 183 58.386 -321 165.956 -36 -123 -138 78.944 859.004 114.793 -1.717 -3.378 2.398 29.384 n.d. 550.184 33.286 1.628.721 -683 4.940 697 -123 -150 353.030 -9 260.555 60.239 -182 -48 1.342 -1.435 -575 Bén./perte après impôts kEUR 94.704 94.620 92.062 89.900 87.990 85.285 84.487 83.972 81.842 79.495 77.479 77.210 77.184 76.945 76.356 76.121 75.740 74.156 72.710 70.700 70.411 70.026 69.827 69.652 69.482 68.087 68.003 66.173 65.833 64.894 64.467 60.920 60.638 60.159 59.737 58.742 58.432 57.920 56.683 56.355 56.154 55.827 55.826 55.728 54.899 54.254 54.074 51.694 51.373 50.485 49.853 48.525 Personnel n.d. 5 18 7 2.923 n.d. n.d. 2.333 5 1 n.d. 357 n.d. 102 2 1.628 n.d. 76 n.d. 743 7 824 3 588 n.d. n.d. 1 604 1.825 n.d. n.d. 7 17 152 n.d. 8.439 169 641 1 19 n.d. n.d. n.d. 1.011 n.d. 754 n.d. 1 n.d. 1 n.d. 3 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 31
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TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Croissance du chiffre d’affaires 2011-2013 : Top 50 Nom 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 CEI-DE MEYER APETRA IP BELGIUM D' IETEREN LEASE UNIVAR BELGIUM CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE CIT BLATON FUEL CARD SERVICES MAX GREEN MAES ES-FINANCE KINEPOLIS GROUP GRONTMIJ BELGIUM SNECMA SERVICES BRUSSELS CODITEL BRABANT BRICO PLAN-IT ETAMINT ROYAL SPORTING CLUB ANDERLECHT B-BRIDGE AGROIMPEX BRUSSELS MITO POLYMERS OPTIMA GLOBAL ESTATE FLABEL CORPORATION MEADWESTVACO EUROPE MED CONCEPT EUROPE IBF INTERNATIONAL CONSULTING AFH BELGIUM EGENCIA BELGIUM KOLMONT WOONPROJECTEN PITS NTS BELGIUM INGENICO E-COMMERCE SOLUTIONS XPERTHIS FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE EASY FRESH LOGISTICS VISTA TRADE FINANCE AND SERVICES ALPHA NETWORKS DELIMMO BBR BELGIQUE NWAVE PICTURES BRUVACO TOWERS WATSON 43 WANDELAAR INVEST 44 45 46 47 48 49 50 B J TRADING CONSTRUCTION TOUR ET FINITION 32 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 STATOIL ENERGY BELGIUM VILLA EUGENIE VIZZION EUROPE BISNODE BELGIUM MAPEGO CP 1120 1000 1030 1050 1070 1170 1030 1150 1000 1082 1082 1020 1000 1081 1000 1082 1000 1070 1020 1200 1082 1082 1030 1140 1050 1050 1000 1210 1200 1070 1040 1200 1040 1000 1070 1180 1050 1080 1060 1190 1200 1160 1000 1000 1190 1000 1070 1140 1050 1030 Forme jur. SA SAFS SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SPRL SPRL SA SA SPRL SA SA SPRL SA SA SA SPRL SPRL SA ASBL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SPRL SPRL NACE BEL 2008 42220 52100 73120 64910 46120 41202 41203 82990 35110 46660 68203 70100 73200 33160 60200 47521 64200 85510 64200 46321 46769 68100 30300 46769 46460 82990 47716 79110 41101 71121 47820 70220 46510 69102 49410 46190 43211 68311 68100 59113 45111 70220 77340 46120 73110 68201 64200 95230 46190 25120 Date clôture dern. année disp. 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/05/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 2011 115.965 191.446 69.494 149.480 26.697 53.424 85.534 23.122 95.200 29.239 57.064 28.672 12.596 45.676 20.700 43.523 23.691 31.776 18.050 8.456 36.924 4.056 2.524 4.182 19.409 17.274 9.406 30.155 10.118 19.497 10.870 20.592 7.429 7.690 22.074 7.935 2.230 18.974 6.130 5.004 2.790 14.805 1.569 15.754 13.797 2.649 18.878 13.728 17.169 8.011 CA kEUR 2012 169.156 276.313 71.919 243.552 132.815 98.843 119.318 56.271 192.660 38.778 83.240 64.474 49.510 79.202 53.353 65.198 41.726 55.053 40.478 52.511 53.298 16.277 7.498 19.893 25.597 25.251 33.190 38.733 17971 37.490 18.487 28.835 11.180 8.687 31.130 10.083 4.083 23.979 2.518 3.823 2.597 16.863 9.026 21.251 19.444 4.081 18.168 18.407 27.236 10.101 CA kEUR 2013 396.099 332.295 199.757 262.534 126.217 129.314 153.528 86.246 157.020 79.507 106.101 68.908 52.822 85.609 53.486 75.159 53.708 61.243 43.533 33.798 61.682 27.905 25.928 27.361 41.467 37.824 28.500 48.863 28.618 37.781 28.965 38.165 24.631 22.615 36.736 21.331 15.145 29.671 16.815 15.523 13.297 24.544 11.304 25.448 23.481 12.301 28.441 22.895 26.312 16.995 Croissance 2011-2013, kEUR 280.133 140.849 130.263 113.054 99.520 75.890 67.993 63.124 61.820 50.268 49.037 40.236 40.225 39.933 32.786 31.636 30.016 29.467 25.482 25.342 24.758 23.849 23.404 23.179 22.059 20.551 19.093 18.708 18.500 18.283 18.095 17.573 17.202 14.925 14.663 13.395 12.915 10.697 10.685 10.519 10.506 9.739 9.735 9.693 9.684 9.651 9.563 9.167 9.144 8.984 TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES CIT Blaton : tradition familiale et vision à long terme CIT Blaton est une valeur sûre du secteur de la construction dans la Région bruxelloise. L’entreprise familiale y est née, s’y est développée et génère toujours 40 % de son chiffre d’affaires en Belgique. Conscient de son rôle social, l’entrepreneur général s’est beaucoup investi ces dernières années dans des projets d’une certaine technicité. La montée en gamme est le meilleur moyen de préserver les compétences, et donc l’emploi, sur un marché soumis à une rude concurrence. R.D. C IT Blaton est toujours restée fidèle à son « fief » de Schaerbeek. Ses origines remontent à 1865 et à la première implantation d’une usine Blaton-Aubert qui réalisait principalement des statues de jardin. Très vite, l’entreprise s’est orientée vers les travaux d’entrepreneur général. L’entreprise CIT Blaton « moderne », résultat de la volonté d’indépendance de son fondateur Emile Blaton, est née dans les années 50 et en est déjà à sa troisième génération. L’actionnariat est toujours resté 100 % familial et bruxellois, ce qui fait de CIT Blaton un acteur à part dans un secteur de la construction de plus en plus dominé par des groupes contrôlés financièrement depuis l’étranger. Le conseil d’administration est présidé par Sophie Le Clercq, fille de Thérèse Blaton, elle-même fille d’Emile Blaton qui, avec son frère Armand, construira des années 30 aux années 50 la Gare Centrale ou la jonction Nord-Midi, entre autres. Plus tard, CIT Blaton réalisera pas mal de sièges sociaux de grandes entreprises (BBL, Petrofina, Siemens, le Crédit Communal et ensuite Dexia, etc.) et les hôpitaux Cavell et Brugmann, notamment. L’entreprise est aujourd’hui active dans le résidentiel privé (immeubles à appartements), le génie civil, les bâtiments publics, les immeubles de bureaux ou encore les travaux industriels. « Nous avons certes une riche histoire, mais nous avons surtout une tradition de l’évolution, toujours tournée vers l’avenir », explique Frédéric Loriaux, administrateur-directeur de l’entreprise. CIT Blaton a ainsi été pionnier en 2005 (déjà), construisant un premier immeuble de bureaux totalement passif à Bruxelles, pour son siège social à Schaerbeek en l’occurrence. CIT Blaton emploie une cinquantaine de salariés bruxellois, de l’ingénieur à l’ouvrier. En 2013, la Région a représenté environ 40 % du volume d’activités sur la Belgique. Le poids régional peut sensiblement varier en fonction de l’un ou l’autre gros chantier. CIT Blaton est par ailleurs présente au Luxembourg. Son chiffre d’affaires consolidé pour les deux pays dépassera les 250 millions d’euros en 2014. La belle croissance de CIT Blaton ces dernières années a été réalisée en dehors du berceau d’origine. « Le marché bruxellois s’est plutôt tassé. L’activité s’est ralentie pour tout le monde », constate Frédéric Loriaux, qui évoque un recul des investissements privés comme publics. « Garder les compétences » Dans ce contexte de marché hésitant et compte tenu du poids des charges sociales en Belgique – « 110 % de charges sociales, c’est extrêmement pénalisant » - l’entreprise familiale mise plus que jamais sur l’innovation et les compétences pour assurer sa pérennité et… maintenir l’emploi. « Nous nous positionnons sur des chantiers difficiles, qui exigent une grande technicité. C’est le meilleur moyen de valoriser nos outils, nos compétences et de conserver une base d’emplois importante. Nous recourrons également moins à la sous-traitance que la plupart de nos concurrents, toujours par souci de garder et développer nos compétences. » Attachée à une vision de développement à long terme, nourrie par son histoire, CIT Blaton continue de miser sur l’innovation et la créativité. Elle a notamment expérimenté un nouveau système spécifique de mise en œuvre du gros-œuvre, dans le cadre de la construction du Centre de Congrès de Mons, dessiné par l’architecte Daniel Libeskind. L’entreprise a également récemment engagé trois ingénieurs pour renforcer son bureau d’études, avec une attention particulière pour les techniques de stabilité et la physique des bâtiments. ● Frédéric Loriaux BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 33 R.A.
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TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Effectifs du personnel : Top 50 Nom 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 RANDSTAD BELGIUM BPOST BELGACOM ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION MANPOWER (BELGIUM) TEMPO-TEAM FAMILIEHULP CARREFOUR BELGIUM ARCELOR MITTAL BELGIUM S.T.I.B. - M.I.V.B. KBC GROUPE ELECTRABEL DAOUST SECURITAS CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC THUISHULP COFELY FABRICOM G4S SECURE SOLUTIONS UMICORE CHIREC INBEV BELGIUM SODEXO BELGIUM AUDI BRUSSELS BRUSSELS AIRLINES COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM VLAAMSE RADIO-EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE TOYOTA MOTOR EUROPE FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES COFELY SERVICES UCB PHARMA INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM IRIS CLEANING SERVICES SMALS EUROCLEAR EUROCLEAN MOBISTAR FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VLAANDEREN VIVAQUA BRICO BELGIUM H & M HENNES & MAURITZ D'IETEREN VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING CLINIQUES D'EUROPE MULTIPHARMA DECATHLON BELGIUM PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS DALKIA CP 1020 1000 1030 1080 1200 1020 1210 1140 1000 1000 1080 1000 1050 1120 1200 1000 1000 1020 1000 1180 1070 1160 1190 1050 1070 1030 1140 1000 1020 1000 1070 1130 1140 1060 1210 1070 1140 1000 1000 1082 1000 1050 1030 1180 1070 1070 1070 1070 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES 1070 COMPASS GROUP BELGILUX 1130 34 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Forme jur. SA SA de droit public SA de droit public SA SA SA ASBL SA SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA ASBL ASBL SA SA SA ASBL SA SA SA SA SCRL SA de droit public SA EUP, Fondation SA SA SA SCRL SA ASBL SA SA SA EUP, Fondation Intercommunale SA SA SA SCRL ASBL SCRL SA SA SA SA de droit public SA NACE BEL 2008 78200 53100 61100 47114 78200 78200 88101 47114 24100 49310 64190 35110 78200 80100 86101 88101 25110 80100 70100 68203 11050 56290 29100 51100 11070 60200 70100 72190 78200 81100 46460 46510 81220 63110 64200 81210 61200 72190 36000 47521 47716 45113 36000 86101 47730 47640 27401 81100 49100 56290 Date clôture dern. année disp. 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/08/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 CA kEUR 743.252 2.239.530 3.986.220 4.861.372 242.594 276.012 47.883 3.958.733 3.941.382 258.369 1.017.095 12.468.228 116.927 241.996 479.495 36.760 698.461 171.482 3.056.349 420.290 1.121.187 318.424 1.570.904 748.828 1.165.629 440.620 19.184.292 0 78.721 292.978 1.149.668 729.820 74.196 223.437 459.895 69.316 1.356.481 0 309.739 433.615 368.934 2.585.077 460.702 215.766 380.499 302.121 339.191 148.364 2.613.295 154 386 VA nette kEUR 607.399 1.706.377 2.505.228 945.740 242.180 221.688 328.111 550.184 718.049 509.806 536.394 1.653.195 109.145 232.282 367.043 124.483 257.763 159.778 452.785 186.108 621.238 140.649 275.093 151.612 360.757 214.525 457.551 166.826 69.069 150.273 859.004 290.584 60.463 154.476 251.820 59.293 466.802 106.070 195.691 103.787 97.766 182.605 206.604 98.538 105.642 80.852 225.685 75.823 2.319.088 77 522 Bénéfice/Perte après impôts kEUR -20.236 248.214 709.521 -75.081 2.278 -27.900 -206 58.742 -285.773 260 384.416 -905.821 280 2.705 9.020 2.759 16.571 10.021 87.990 25.887 -62.915 4.213 25.635 -21.954 83.972 3.833 312.117 6.786 2.635 13.419 65.833 32.445 -53 n.d. 279.964 -616 76.121 4.428 9 -4.419 15.271 13.616 15.275 -5.550 7.937 12.007 96.726 4.294 150.808 13 357 Personnel 25.614 25.306 13.465 12.987 12.534 9.675 8.808 8.439 7.714 6.831 5.566 5.477 5.409 4.537 4.433 3.963 3.623 3.559 2.923 2.552 2.510 2.486 2.434 2.393 2.333 2.310 2.075 2.031 1.947 1.922 1.825 1.772 1.753 1.682 1.678 1.657 1.628 1.612 1.607 1.593 1.580 1.483 1.433 1.424 1.354 1.344 1.296 1.279 1.262 1 243 TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Contributeurs - Impôts et cotisation sociales : Top 50 Bén./ Nom 1 BPOST 2 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER 3 BELGACOM BELGES 4 ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION 5 ARCELOR MITTAL BELGIUM 6 RANDSTAD BELGIUM 7 ELECTRABEL 8 S.T.I.B. - M.I.V.B. 9 KBC GROUPE 10 FAMILIEHULP 11 TOYOTA MOTOR EUROPE 12 MOBISTAR CP 1000 1070 1030 1080 1000 1020 1000 1080 1210 1140 1140 13 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 1200 14 FLUXYS BELGIUM 1040 15 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 1130 16 COFELY FABRICOM 17 CARREFOUR BELGIUM 18 UMICORE 19 AUDI BRUSSELS 20 ENI FINANCE INTERNATIONAL 21 TEMPO-TEAM 22 INBEV BELGIUM 23 SECURITAS 24 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 25 VLAAMSE RADIO-EN 26 EUROCLEAR TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 27 MANPOWER (BELGIUM) 28 PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 29 WORLDLINE 30 SOLVAY 31 UCB PHARMA 32 G4S SECURE SOLUTIONS 33 COFELY SERVICES 34 TOTAL BELGIUM 35 BRUSSELS AIRLINES 36 SODEXO BELGIUM 37 CHIREC 38 TRACTEBEL ENGINEERING 39 SMALS 40 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 41 EDF LUMINUS 42 D'IETEREN 43 THUISHULP 44 GDF SUEZ CC 45 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 46 L'OREAL BELGILUX 47 DAOUST 48 MERCEDES-BENZ BEL. LUX. 49 MULTIPHARMA 50 RANDSTAD GROUP BELGIUM 1000 1140 1000 1190 1040 1020 1070 1120 1070 1030 1210 1200 1070 1130 1120 1070 1020 1000 1040 1050 1160 1180 1200 1060 1000 1000 1050 1000 1000 1000 1082 1050 1200 1070 1020 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA 1000 Soc. de droit public (autres) SA ASBL SA SA ASBL SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SA ASBL SCRL EUP, Fondation SA SA SA SCRL SA NACE BEL 2008 Date clôture 53100 31/12/2013 49100 31/12/2013 61100 31/12/2013 47114 31/12/2013 24100 31/12/2013 78200 31/12/2013 CA kEUR 2.239.530 2.613.295 3.986.220 4.861.372 3.941.382 743.252 35110 31/12/2013 12.468.228 49310 31/12/2013 64190 31/12/2013 258.369 88101 31/12/2013 1.017.095 47.883 70100 31/03/2014 19.184.292 61200 31/12/2013 86101 31/12/2013 35220 31/12/2013 46510 31/12/2013 25110 31/12/2013 47114 31/12/2013 70100 31/12/2013 29100 31/12/2013 70100 31/12/2013 78200 31/12/2013 11050 31/12/2013 80100 31/12/2013 11070 31/12/2013 1.356.481 479.495 550.456 729.820 698.461 3.958.733 3.056.349 1.570.904 882 276.012 1.121.187 241.996 60200 31/12/2013 64200 31/12/2013 78200 31/12/2013 27401 31/12/2013 66199 31/12/2013 20130 31/12/2013 46460 31/12/2013 80100 31/12/2013 81100 31/12/2013 46710 31/12/2013 51100 31/12/2013 56290 31/08/2013 68203 31/12/2013 41201 31/12/2013 63110 31/12/2013 61200 31/12/2013 35140 31/12/2013 45113 31/12/2013 88101 31/12/2013 70100 31/12/2013 72190 31/12/2013 20420 31/12/2013 78200 31/12/2013 31/12/2013 45111 47730 31/12/2013 70220 31/12/2013 1.165.629 440.620 459.895 242.594 339.191 431.256 324.631 1.149.668 171.482 292.978 7.614.302 748.828 318.424 420.290 281.965 223.437 1.663.331 3.736.710 2.585.077 36.760 139.260 0 348.572 116.927 1.238.530 380.499 132.759 perte de l’ex. avant impôts, kEUR 406.316 150.814 812.255 -74.612 -285.990 -21.873 -916.307 433 384.731 n.d. 349.769 108.261 n.d. 98.122 54.892 23.920 58.842 92.314 37.384 238.016 -27.898 -63.962 8.834 96.663 3.879 280.747 5.313 110.268 79.126 322.420 68.503 10.094 17.936 79.972 -21.924 7.839 n.d. 40.139 n.d. 98.383 46.281 13.685 n.d. 186.473 n.d. 41.636 1.086 31.599 14.173 10.147 Bén./ perte de l’ex. après impôts, kEUR 248.214 150.808 709.521 -75.081 -285.773 -20.236 -905.821 260 384.416 -206 312.117 76.121 9.020 55.728 32.445 16.571 58.742 87.990 25.635 179.233 -27.900 -62.915 2.705 83.972 3.833 279.964 2.278 96.726 47.578 359.002 65.833 10.021 13.419 57.920 -21.954 4.213 25.887 31.089 n.d. 77.210 36.984 13.616 2.759 173.706 6.786 26.486 280 20.527 7.937 7.469 Effectif moyen du personnel 25.306 1.262 13.465 12.987 7.714 25.614 5.477 6.831 5.566 8.808 2.075 1.628 4.433 1.011 1.772 3.623 8.439 2.923 2.434 33 9.675 2.510 4.537 2.333 2.310 1.678 12.534 1.296 1.026 799 1.825 3.559 1.922 641 2.393 2.486 2.552 1.132 1.682 357 1.009 1.483 3.963 487 2.031 499 5.409 534 1.354 1.190 Impôts kEUR 2013 164.688 6 115.623 488 87 0 95 173 4.367 0 37.652 38.488 0 44.290 22.447 7.510 100 4.360 12.100 58.808 1 0 6.129 13.784 46 967 3.103 18.281 25.369 3.414 3.839 73 4.553 22.052 30 3.714 0 9.050 0 21.288 9.434 119 0 12.767 0 15.156 806 12.608 5.716 3.705 Cotisations patr d’ass. Sociales, kEUR 2013 205.963 352.183 176.925 161.875 161.271 149.717 128.290 114.010 94.130 92.580 49.914 32.238 68.945 23.243 44.013 58.382 64.533 60.246 50.786 687 56.278 55.515 46.983 35.065 46.539 45.023 42.738 26.678 18.887 37.596 35.015 38.179 32.697 13.804 34.517 30.275 33.912 22.787 29.354 7.805 18.975 26.667 25.390 12.260 24.020 8.167 22.464 10.287 16.161 18.035 TOTAL impôts + costisations, kEUR 370.651 352.189 292.548 162.363 161.358 149.717 128.385 114.183 98.497 92.580 87.566 70.726 68.945 67.533 66.460 65.891 64.633 64.606 62.886 59.495 56.280 55.515 53.112 48.849 46.585 45.990 45.841 44.960 44.255 41.010 38.854 38.253 37.249 35.856 34.547 33.989 33.912 31.837 29.354 29.093 28.409 26.786 25.390 25.027 24.020 23.323 23.269 22.894 21.877 21.740 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 35
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ENTREPRENDRE STARTERS Start’Hub Night : une nuit au cirque La deuxième étape du Start’Hub Challenge s’est arrêtée le 9 décembre sous le chapiteau du cirque Pauwels, où elle a réuni un grand nombre de participants dans une ambiance conviviale. Guy Van den Noortgate L Le cirque est non seulement un lieu original mais également un endroit de magie, de merveilleux et de rêve. Marquis Pauwels, qui accueillait avec son fils Samuel les participants de cette deuxième Start’Hub Night a souligné l’importance de rêver – et d’oser entreprendre jusqu’au bout. Huit générations se sont succédé depuis que les premiers membres de la famille Pauwels sont entrés sur la piste. C’est aujourd’hui une PME d’une soixantaine de personnes qui va entamer prochainement une tournée avec le Cirque de Bruxelles. Comme le rappelait Jean-Christophe Bazin, associé-gérant d’Exploradis, qui officiait en M. Loyal de la soirée, « le cirque ce sont des rêves, des nouveautés, des challenges mais également une gestion au quotidien. » Une scène magique, donc, mais également idéale pour cette soirée dédiée à l’entrepreneuriat, sous le thème « Se différencier pour réussir son challenge ! ». Michel Bruyr, directeur général de l’agence de communication en marketing direct Actigroup, a d’emblée rappelé la question que chaque futur entrepreneur doit se poser : « Qu’est-ce qui fait que le client potentiel vienne chez moi et pas chez le concurrent ? ». Avec quelques exemples de sociétés qui ont su se différencier, telles que Ryanair, Swatch ou Nespresso, mais aussi de marques qui ont échoué dans cet exercice, il a expliqué que la différenciation était essentielle pour quatre raisons : on ne vous attend pas ; nous sommes dans un marché de la demande et pas de l’offre ; l’économie est ouverte ; la crise augmente l’intensité concurrentielle. En conclusion, il faut veiller à rester cohérent et surtout ne pas oublier à que la différenciation n’est pas statique mais dynamique. En d’autres termes, ne vous endormez pas sur vos lauriers, surtout si vous n’en avez pas encore… Les diverses interventions des sponsors ont été ponctuées de numéros de haute volée tels que le jonglage avec Samuel Pauwels ou l’acrobatie avec Richard Bormann-Pauwels. La soirée s’est ensuite poursuivie autour d’un verre ; elle a permis aux starters de nouer des contacts entre eux mais aussi avec les représentants des entreprises présentes ainsi que des formateurs. Une soirée riche d’enseignements et de rencontres pouvant amener, à terme, à développer des opportunités d’affaires. Une deuxième étape qui a rencontré un plein succès et qui en appelle d’autres. La première édition du Start’Hub Challenge est bien lancée ! ● 36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Chefs d’entreprises, gardez-vous des risques personnels ! Atteinte à l’e-reputatíon, poursuites pénales, contrôle fiscal, problèmes de santé... : le chef d’entreprise peut être exposé à des risques personnels liés à sa profession, mais qui ne sont pas couverts par l’entreprise. Ces risques, IZEO les a bien compris et c’est pour y répondre que l’organisme lance, en ce mois de janvier, un produit spécifiquement adapté aux dirigeants de PME et CEO. Emmanuel Robert IZEO, le mouvement de représentation et de défense des indépendants, fondé par BECI et Partena, proposait déjà à ses membres un ensemble de services conçu pour répondre à leurs préoccupations. Fort de cette expérience, il lance aujourd’hui un produit plus spécifiquement adapté aux dirigeants de PME et CEO. « Les deux publics sont différents et rencontrent chacun leurs problèmes spécifiques, même s’ils peuvent aussi avoir des soucis communs », explique Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO, qui pointe une étude réalisée par l’Université de Liège, Stress & Santé des indépendants – Quelles réalités, quelles solutions ? L’étude en question dégage un « top 5 » des problèmes rencontrés par les indépendants, où figurent les charges administratives et charges de travail, les factures non payées et problèmes de trésorerie, les litiges avec des clients ou des fournisseurs, les accidents ou problèmes de santé, et enfin l’état du carnet de commande. « IZEO veut apporter des solutions concrètes à ces enjeux sensibles pour les indépendants », reprend M. Van Keirsbilck. « C’est pourquoi la cotisation annuelle du mouvement IZEO donne accès – pour seulement 99 euros par an déductibles – à différents services : assistance juridique et administrative, recouvrede factures impayées, médiaen cas de litige, assurance accidents et coaching santé, mise en elation et networking... Notre offre ès complémentaire à celle de BECI aide l’entreprise à se opper, tandis que l’offre d’IZEO erne surtout la personne : l’eneneur. » Des CEO paradoxalement moins protégés C’est précisément à ce niveau qu’il existe une lacune, selon Miguel Van Keirsbilck : « Les indépendants en personne physique - artisans, Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 37 commerçants ou professions libérales – ne font qu’une seule entité avec leur activité professionnelle. Le dirigeant de PME ou le CEO d’une entreprise constituée en société, lui, est paradoxalement moins bien protégé. Son entreprise est couverte par des assurances ou par les services développés par les fédérations – comme ceux de BECI. Mais il reste démuni face à certains risques personnels qu’il peut encourir et qui sont liés à son activité. En quelque sorte, le bateau est protégé, mais le skipper est exposé ! » Les études menées par IZEO et les nombreux contacts noués avec les entrepreneurs permettent d’identifier quatre risques majeurs qui guettent les CEO et dirigeants de PME, en tant que personnes : « ll s’agit de l’atteinte à leur e-reputation, des poursuites pénales pour une infraction ou un défaut de prévoyance, un contrôle fiscal qui ‘remonterait’ d’un contrôle à l’impôt des sociétés vers leur situation fiscale personnelle, ou d’un problème de santé. » Parallèlement à son offre pour les indépendants, IZEO a donc développé une offre résolument neuve, avec un « package » de protections spécialement étudiées pour les CEO et dirigeants de PME, qui répond de manière pointue à ces quatre risques. Ce package, souscrit par l’entreprise au bénéfice de son (ses) dirigeants, comprend : 1. Une protection active de leur e-reputation ; 2. Une protection juridique en cas de poursuites pénales (25.000 € de prise en charge des frais de défense en justice avec libre choix de l’avocat) ; 3. Une protection fiscale : prise en charge des honoraires d’un comptable ou expert-comptable, ou d’un avocat fiscaliste, pour défendre le dirigeant d’entreprise en phases administrative ou judiciaire d’un redressement fiscal ; 4. Un bilan de santé préventif annuel, adapté pour maximiser les chances de rester en bonne santé pour gérer son entreprise. « Parce qu’un dirigeant d’entreprise serein et en bonne santé est le meilleur gage d’une entreprise performante », conclut Miguel Van Keirsbilck. Pour en savoir plus : www.izeo.be ou info@izeo.be.
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ENTREPRENDRE BECI dynamise ses formations Le succès des formations proposées par BECI ne se dément pas. Erick Thiry, coordinateur, entend malgré tout dynamiser cette offre pour être encore plus précis dans l’approche des besoins de nos entreprises et pour répondre concrètement à leurs demandes pointues. Son approche : utiliser les compétences des entreprises partenaires. Didier Dekeyser Les formations dispensées par BECI sont très suivies et beaucoup sont mêmes complètes. Faut-il changer un système gagnant ? Erick Thiry: Il ne s'agit pas d'une révolution mais d'une amélioration substantielle de notre offre. Nous conservons nos formations « traditionnelles », plutôt généralistes – bien que nous proposions déjà l'étude de points précis dans des thématiques classiques, par exemple l'impact de la suppression du statut ouvrier en droit social. Mais cette approche, essentielle au demeurant, ne permet cependant pas de tenir compte de la diversité des participants, d'une part ; d'autre part, il y a des champs nouveaux que les entreprises doivent investir ou qui connaissent une évolution rapide, notamment dans les thématiques de l'environnement, de la mobilité, du recyclage, de l'urbanisme, du télétravail, des énergies renouvelables, des réglementations internationales pour l’exportation, dans l'approche des marchés internationaux, etc. Nous dispenserons par exemple une formation de Mobility Manager largement réclamée par nos membres et qu'ils ne peuvent pas trouver ailleurs. Il y a, en effet, peu de réponses disponibles aujourd'hui quant à un certain nombre de questions complexes rencontrées par les entreprises ; or elles sont en attente de réponses comme en témoigne les nombreux appels que reçoit notre centre de connaissance. Les entreprises sont aussi en attente de formations de qualité et notre nouvel angle d'attaque renforcera ce point. Nous proposerons d'ailleurs des formations certificatives, entre autres dans les secteurs de l'environnement et de l'immobilier. Erick Thiry 38 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Comment réunirez-vous les expertises nécessaires pour dispenser un cursus de qualité ? Quels meilleurs experts que les entreprises ellesmêmes, qui ont déjà investigué ces problématiques ? Forts de ce constat, nous avons demandé à tous nos membres s'ils étaient et... vous n’aviez jamais pense a vous former ? NOM : ... Prenom : ... © vanegg 2014 disposés à dispenser leur savoir-faire et leur know-how dans le cadre de nos formations. Les réponses ont été très nombreuses, témoignage d'une solidarité entrepreneuriale assez remarquable ! Nous avons aussi organisé une table ronde avec plusieurs responsables de ressources humaines pour connaître les besoins de demain des entreprises. Là aussi, nous avons pu recueillir des informations essentielles sur leurs attentes, ce qui nous permettra de structurer notre offre et d'affiner l'adéquation de nos formations à leurs besoins. En résumé, nous allons travailler en partenariat avec nos membres pour offrir un plus grand éventail de formations spécialisées, et ce en utilisant les compétences des entreprises partenaires. Il y a une difficulté parfois très terre-à-terre rencontrée par ceux qui désirent se former: les horaires… Nous sommes rompus à cette contrainte chez BECI. Pour nos formations, nous avons donc retenu des timings et des plages horaires supplémentaires, adaptés aux chefs d’entreprises : des formules 60’ chrono, des séances courtes, des formules petit déjeuner de 7h30 à 9h et des formules du soir de 17h30 à 19h. ● Contact : Erick Thiry, eth@beci.be NB : Les membres BECI, bénéficient d’une réduction de 30 % sur le prix des formations. , , hi hi BusinessMediationSummit BRUXELLES 29 • 01 • 2015 “ Le rendez-vous incontournable de la médiation pour l’entreprise Quoi ? 1 journée de travail 6 formations à la négociation 2 analyses détaillées d’une médiation 3 tables rondes 25 orateurs et formateurs de haut niveau Cérémonie de signature de la charte de médiation Réception avec networking Pour qui ? Chefs d’entreprise, juristes d’entreprise, avocats, comptables, experts-comptables, fiscalistes, réviseurs d’entreprise, magistrats, juges consulaires et juges sociaux, médiateurs Quand ? Jeudi 29 janvier 2015 de 10h30 à 20h Où ? Solvay Brussels School of Economics & Management Brussel www.businessmediationsummit.eu Organisé par : En collaboration avec : Orde van Vlaamse Balies “
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COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Naturalogic : pour mesurer le capital naturel GMP Bibliofilm célèbre ses 66 ans De la rue des Deux Eglises à la rue des Deux Maisons à Evere…, Bibliofilm a fêté ses 66 ans à Autoworld le 19/9/2014 avec ses clients et ses fournisseurs. Spécialiste des systèmes de reliure et plastification de documents, Bibliofilm a profité de l’occasion pour présenter devant un parterre de nombreux clients, la nouvelle gamme de machines de finition de documents Duplo « Digital Business Solutions ». Cette gamme particulièrement adaptée à un environnement reprographique comprend des équipements incontournables pour tout professionnel détenteur d’un copieur numérique. Pour les applications courantes suivantes : • découpe, rainage et micro perforation full automatiques de cartes de visite • pliage, agrafage et découpe automatiques de booklets • reliure dos carré collée parfaite avec nouvelles colle PUR Découvrez cette nouvelle gamme et nos autres solutions de finition et d’impression de cartes plastiques dans nos show-rooms d’Evere, à votre disposition tous les jours de la semaine. GMP BIBLIOFILM – Rue des Deux Maisons, 57 | 1140 Evere 02 242.37.00 www.bibliofilm.be info@bibliofilm.com Le bureau de conseil environnemental CO2logic lance un nouveau service, baptisé Naturalogic, afin d’aider les entreprises, les investisseurs et les gouvernements à comprendre les conséquences économiques de l’impact et/ou la dépendance de leur activité au « capital naturel ». Mais qu’est-ce donc le capital naturel ? Le concept fait référence aux ressources naturelles telles que la faune, la flore, l’air, l’eau, etc., vus comme moyens de production de biens et services écologiques : production d’oxygène, épuration naturelle de l’eau, prévention de l’érosion, etc. Ce capital naturel constitue donc une approche d’estimation de la valeur d’un écosystème. Si nous prélevons trop sur le stock de notre environnement naturel, nous créons un déficit qui empêchera nos entreprises de produire les biens et services nécessaires à leur et à notre développement. La clé de l’approche Naturalogic est de quantifier le capital naturel non seulement en termes physiques classiques, mais en y associant également une valeur (en euros), aidant ainsi ses clients à comprendre les risques – et les opportunités – liées aux coûts environnementaux, pour construire des modèles économiques et des produits plus durables. Info : www.naturalogic.org Parrainez le Brussels Beer Project et recevez des bières à vie ! Lu dans l’E-mag Une année 2015 forte en émotions ! Le piétonnier, une bonne idée ? Déjà testé la voiture électrique ? A la recherche de partenaires de qualité ? Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag 40 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Brussels Beer Project, une jeune entreprise bruxelloise menée par Olivier de Brauwere et Sébastien Morvan, vient d’annoncer les plans de sa future microbrasserie collaborative, financée par crowdfunding. Situé rue Antoine Dansaert, à deux pas du canal, le Brussels Ber Project propose un concept original de co-création : l’idée est de faire participer une communauté de passionnés bruxellois dans le choix des bières et en invitant des brasseurs professionnels du monde entier pour co-créer de nouveaux goûts. Plus de 600.000 bouteilles et 20 recettes différentes par an seront brassées dans ce local de 500m², dont l’ouverture est prévue courant été 2015. Les meilleures recettes seront sélectionnées puis brassées avec un partenaire, Bier Anders. Pour financer le projet, qui doit employer à terme plus de 10 personnes, les fondateurs organisent pour la 2e fois le Beer for Life : pour une souscription de 160 euros, chaque nouveau parrain a droit à 12 bières de 33 cl, chaque année, à vie... Ce crowdfunding est ouvert à 1.000 parrains, jusqu’au 14 février. Info : www.beerproject.be/beerforlife. COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. Une délégation chinoise en visite chez Reibel Le logisticien bruxellois Reibel recevait le 28 novembre dernier une délégation d’officiels chinois emmenée par M. Jiemin He, Secrétaire du Parti Communiste Chinois de la ville aéroportuaire de Changle City (Fuzhou). Cette visite avait pour objet de peaufiner les détails de l’organisation et de la gestion du futur parc logistique « Sino-Euro Reibel (Fuzhou) Airport Bonded Logistics Park », que le groupe Reibel sera prochainement appelé à cogérer avec des partenaires locaux, en vue de contribuer au développement de l’activité économique de la province de Fujian (sud-est de la Chine). En présence de MM. Jean-Philippe Mergen, directeur export de BECI, et Philippe Matthis, directeur général adjoint du Port de Bruxelles, M. Giovanni Esposito, l’administrateur-délégué de Reibel, a souligné l’importance de ce dossier pour l’expansion de ses effectifs, également à Bruxelles. MM. Jiemin He et Jean-Philippe Mergen. AVEC LE SOUTIEN DE: INVITATION • SYMPOSIUM ANNUEL • 10 FÉVRIER 2015 UNE MÉTHODE POUR LA COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE BRUXELLOISE AVEC LES MINISTRES-PRÉSIDENTS GEERT BOURGEOIS, PAUL MAGNETTE & RUDI VERVOORT Des représentants de la sphère politique et économique belge animeront les débats autour de thèmes essentiels comme la mobilité, le marché de l’emploi, le rayonnement international de Bruxelles et de sa région métropolitaine… A l’aube de 5 années sans élection régionale et fédérale, des chefs d’entreprise, engagés dans la réflexion et l’action métropolitaine, interpelleront les nouveaux Ministres-Présidents et discuteront au sujet des méthodes pour atteindre les résultats longtemps recherchés concernant les challenges socio-économiques les plus pressants. PROGRAMME 17.00 Accueil 17.30 Introduction par Jean-Charles Wibo, Président de Brussels Metropolitan 17.40 “Berlin/Brandebourg comme développement métropolitain: collaboration et économie” par Dr. Volker Löwe, Directeur de la représentation du Land de Berlin auprès de l’Union européenne 18.20 Débats entre des CEO et les Ministres-Présidents Geert Bourgeois, Paul Magnette & Rudi Vervoort à propos de thèmes et problématiques spécifiques sélectionnés 19.30 Conclusions par Alain Deneef, Intendant de Brussels Metropolitan 19.40 – 22.00 Walking dinner ENTRÉE: €65 (CARTE DE CRÉDIT OU VIREMENT PRÉALABLE) • INSCRIPTION: BRUSSELSMETROPOLITAN.EU/FR/SYMPOSIUM-2015 BNP PARIBAS FORTIS • GRAND AUDITORIUM MARAIS • RUE DES BOITEUX 12, 1000 BRUXELLES POUR PLUS D’INFORMATION: SYMPOSIUM@BRUSSELSMETROPOLITAN.EU • WWW.BRUSSELSMETROPOLITAN.EU BECI - Brux e - janvier 2015 R.A.
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Le conseiL resto du magazine agenda oriento •••• Il y a beaucoup d’ouvertures et de fermetures dans le quartier des restos autour de la place Jourdan, mais on espère que L’Oriento est là pour rester. Il a ouvert ses portes fin septembre et vise un public du midi qui apprécie un lunch sain avec une petite touche particulière. Pour ses plats, le jeune chef syrien Georges Baghdi Sar se laisse inspirer par les cuisines du Liban, de la Turquie, de la Syrie et du Maroc et propose chaque jour un vaste buffet dans lequel on peut puiser à volonté pour 12 euros 50. En plus de la soupe et des préparations froides, il y a aussi quelques plats chauds (avec de la viande, du poisson et des légumes). Celui qui ne trouve rien à son goût ici est vraiment un rabat-joie. Nous avons essayé de goûter un peu à tout, ce qui nous a valu au final deux assiettes bien pleines. Houmous, salade de haricots blancs au cumin et au citron, poulet à l’aubergine, à la mozzarella et tomates, carottes au cumin, aubergines grillées au sésame, salade de lentilles aux herbes fraîches, champignons aux olives vertes, roquette, tomates cerises, ail et persil... On en salive à nouveau rien qu’en y repensant. Ici et là parmi les plats, il y a aussi des bouteilles avec toutes sortes de vinaigrettes et de sauces et on reçoit en accompagnement une corbeille de pain libanais chaud dont on peut déchirer des morceaux pour saucer gaiement. Ce qui est remarquable, c’est que bien que la plupart des plats aient des origines lointaines, ils restent quand même suffisamment AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub neutres pour pouvoir plaire au plus grand nombre. Pas de préparations piquantes, extrêmement épicées ou grasses donc. Et c’est un bel atout dans un quartier inondé chaque jour par les employés des institutions européennes qui veulent manger autre chose que les frites de chez Antoine. Et pour celui qui a un petit creux après le boulot, il y a un afterwork de 18 heures à 21 heures 30 avec un bon verre de vin et les tapas du chef. karolien merchiers Info 341 chaussée de Wavre, Etterbeek 02-648.58.50, www.loriento.com lu > ve 11 > 21.30, di 11 > 16.30 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele COMMUNITY - IMPRESSION OF A BRIT Geography, climate – and us A year-end edition of The Economist newspaper compared the dominant politico-social attitudes of the world’s two leading Anglo-Saxon communities, the Americans and the British. “Geography also plays a part,” it said. “America is a land of open spaces: demanding more freedom for individuals never seems awkward. Britain is a more crowded space: people have to share.” Richard Hill C ertainly the sheer size and the rich natural resources of the United States help explain the nation’s obsession with growth – often to the detriment of these resources. The impact of geography on culture is often grossly underestimated. Comparing the United States with the United Kingdom is the easy bit. In fact there’s a lot more going on than we ever realise… For one thing there are sociologists and anthropologists who see a parallel in the social organisation of Britain… and Japan! Not so much in the manner as in the degree to which they are organised – Britain with its constantly evolving and elusive class system, Japan with its more formalistic and all-pervading rules of social behaviour. Both are their respective cultures’ way of coping with a simple socio-geographic reality: an awful lot of people in an awfully confined space. Some people think that environment has done more than that for the English. In his book Identity of England, author Robert Colls asserts that the innately temperate nature and gentleness of the average English person are tendencies encouraged by a climate and geography without extremes, and by insularity. The brusque North Sea environment of the Netherlands helps explain the assertiveness of the Dutch, while the milder Continental climate here is at least in part responsible for the Belgian qualities of reasonableness and compromise. At the other end of Europe, and maybe as un-European as the English, are the Russians. Their reputation for stoicism and courage owes more than a little to the harshness of their climate. Landscape and resultant dietary patterns have all contributed to the Russian psyche. Short-term climatic changes can also influence human behaviour – things like the bise wind in Switzerland, the Mediterranean sirocco, the Föhn in southern Germany, the Santa Ana desert wind of California or the famous mistral of French Provence, all of which can turn people slightly mad. Most of us know that the Nordics are afflicted with something known professionally as Seasonal Affective Disorder (SAD) and better known to the rest of us as ‘the winter blues’. What is less well-known is that the poor Swedes are periodically afflicted with another more specific climate-induced condition: a temporary state of depression. According to doctors and scientists examining the phenomenon, it appears to be linked to the approach of low-pressure fronts coming in off the Atlantic. What is clear to me is that there is a link between pressure fronts and state of mind. I first came across this on the plateau, the meseta, of central Spain. In Old Castile and Leon provinces, the weather is habitually high-pressure and the people habitually optimistic despite the extremely hard living conditions many of them have known. I had this link between pressure and mood impressed on to me most forcibly in Namibia in south-west Africa. A constant high-pressure front moving in from the South Atlantic pushes the humidity back north-eastwards into the heart of the African continent. As for the inhabitants, well, despite the fact that they are desperately poor, they are consistently among the most cheerful and friendly people in the world. You can say that about many of the African cultures but, in Namibia, they really excel! ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 43
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AGENDA 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Management & RH, Personal improvement Vente, marketing et communication 21.01 au 09.12.2015 Assistante de direction : Gagnez 12 ans d’expérience professionnelle en 1 an ! 10.02.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 11.02.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 12.02.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration 20.01.2015 Utilisez LinkedIn de façon optimale pour atteindre vos objectifs et développer votre réseau professionnel Droit commercial 29.01.2015 Business Mediation Summit : le rendez-vous incontournable de la médiation pour l’entreprise 25.03 tot 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Législation sociale 29.01.15 Les mesures sociales du gouvernement “Michel I” 13.03.15 BECI HR Lunch 07.05.15 Les vacances annuelles des employés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 20.01.2015 11th European Development Fund 20142020: EU priorities for financing projects in Africa 27.01.2015 La valeur en douane 03.02.2015 Petit-déjeuner avec Cécile Jodogne - Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Commerce extérieur 10.02.2015 Origine des marchandises 24.02.2015 Mission des autorités douanières 17.03.2015 TVA en matière d’import/export ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Fiscalité et Finances Formations sur mesure 14.01.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash 04.02.2015 Assurez l’avenir de votre entreprise en maîtrisant les risques 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 44 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ** Uniquement en Néerlandais ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be 15.01.2015 Speed Business Lunch 28.01.2015 Entrepreneurs Night 30.01.2015 Welcome Lunch – réservé aux nouveaux membres 05.02.2015 After Work 06.02.2015 Leads Generator Program ➜ Beci.be La combinaison parfaite entre Nature et Business 01. A 1h de Bruxelles, en plein centre de la Wallonie, la province de Namur vous propose ses châteaux, ses fermes, ses citadelles, ses abbayes mais également ses centres de conférence modernes et performants pour l’organisation de vos événements professionnels. Comment repérer l’endroit ou l’activité incentive qui répondra parfaitement à vos critères ? En contactant l’équipe de Namur Congrès, qui met gracieusement à votre disposition sa connaissance de ses quelque 140 partenaires. La Province de Namur, une destination Nature & Business, la combinaison parfaite ! Contact : info@namurcongres.be www.namurcongres.be 02. Annapurna Consult Séminaires, sessions de team-building, incentives et événements d’entreprise, autant de spécialités de l’agence événementielle Annapurna Consult. Alliant créativité et efficacité, nous élaborons le concept de vos rêves et offrons à votre équipe des souvenirs inoubliables. Activités d’intérieur ou d’extérieur, sur mesure ou prêtes à l’emploi : toutes les options sont possibles ! Les activités de team-building d’Annapurna dépassent l’imagination. Pensez aussi à la formule « the Cube » : Les participants ont deux heures pour fabriquer un sérum qui sauvera l’humanité d’une attaque bactériologique mortelle. Découvrez l’ensemble de nos offres sur le site web. Contact : ANNAPURNA CONSULT SPRL info@annapurna.be www.annapurna.be www.destinationcube.com tel 0475707194 L’agence événementielle incontournable ! © ANNAPURNA - T.Dubois © FTPN : Th. Blairon.
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Hôtel Spa-Balmoral : To Stay, naturally Situé dans la région de Spa, réputée pour ses paysages et ses activités naturelles, notre hôtel 4 étoiles vous permet de séjourner dans un cadre unique. En effet, grâce aux 126 chambres et aux 16 salles de conférence (10300 personnes) qu’il comporte, vous bénéficierez d’un séjour parfait et surtout adapté à vos envies. Infrastructures : • Centre de bien-être • 126 chambres • 16 salles de conférence • Restaurant gastronomique • Bar typique autrichien « La Grange » • Une vue à couper le souffle sur le lac et la vallée de Warfaaz Information et réservation : Hotel Spa Balmoral Route de Balmoral 33 - 4900 Spa - Belgique Tel. : 0032 87 79 32 50 E-mail : meetings@hotelspabalmoral.be www.hotelspabalmoral.be 04. Kloster Heidberg: le nouveau site de réunion de la Communauté Germanophone Le couvent « Kloster Heidberg » est un endroit idéal pour réussir colloques et réunions d’affaires. L’ambiance, unique, favorise à la fois la concentration sur le travail et le bien-être. Ce bâtiment du XVIIIe siècle, classé au patrimoine monumental, est situé au centre d’Eupen, à quelques encablures de la gare d’Eupen. Le centre de formation et de rencontre de la Communauté germanophone permet de multiples utilisations adaptées avec possibilité d’hébergement. Nous travaillons avec les meilleurs traiteurs de la ville et attachons une grande importance à l’utilisation de nos produits régionaux. Les traiteurs servent les plats variés dans notre restaurant, à midi et le soir. Infrastructures : • 23 chambres twin • 15 chambres doubles (dont 1 pour PMR) • 6 salles de séminaires (2 x 30m², 60m², 70m², 100m² et 285(m²) • dont 1 chapelle pour des réceptions, conférences, spectacles, musique de chambre, fêtes, etc. Contact : Kloster Heidberg Bahnhofstrasse 4, 4700 Eupen Tel : +32 (0)87/39 22 50 E: info@klosterheidberg.be W: www.klosterheidberg.be Un endroit au calme pour réussir vos réunions ! Une réunion unique au cœur des Ardennes 03. ©www.photogaylight.com - Jean-Luc Deru Le Bois du Cazier On associe encore souvent le Hainaut à l’exploitation minière. Installé dans l’ancienne mine à charbon de Marcinelle, le Bois du Cazier fait aujourd’hui office de musée de l’histoire industrielle wallonne. Des visites guidées, des ateliers et des séminaires vous entraînent dans un parcours éducatif et ludique sur les diverses facettes de l’industrie hennuyère. La nature est également de la partie, car même le coeur industriel de la Wallonie est verdoyant. Les salles spacieuses mises à la disposition de séminaires, conférences ou banquets sont la principale découverte que le Bois du Cazier vous réserve. Le site dispose d’un auditorium de 150 places et d’une ancienne salle des machines capable d’accueillir 600 personnes. Il y a plusieurs salles de forge pour 250 personnes et une salle de réunion d’une capacité maximale de 50 participants. Le musée de l’industrie peut également être utilisé pour des événements réunissant jusqu’à 200 invités. Le Bois du Cazier est inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Infrastructures : • Situé dans une ancienne mine à charbon • Plusieurs salles d’événements • Capacité de l’auditorium : 150 • Capacité de la plus grande salle d’événement : 600 • Capacité des salles de réunion : 50 Contact : c.ista@leboisducazier.be www.leboisducazier.be 06. Le Sanglier des Ardennes Le Sanglier des Ardennes est situé dans la plus petite ville de Belgique, sur les rives de l’Ourthe. Atmosphère authentique et incomparable garantie. Cette hostellerie quatre étoiles possède une infrastructure totalement renouvelée de trois bâtiments de prestige. Chacun possède son propre caractère : l’Hôtel Le Sanglier des Ardennes, raffiné et authentique, l’Hôtel Victoria, tout en modernité, et Le Vieux Durbuy, lieu de charme. Huit espaces de réunion totalement équipés, une excellente cave à vins et un centre de bien-être complètent cette offre. Infrastructures : • Trois lieux distincts • Salles de réunion : 8 • Capacité de l’espace le plus vaste : 275 • Centre de bien-être flambant neuf Contact : meeting@sanglier-des-ardennes.be www.sanglier-des-ardennes.be 05. Un cadre industriel en pleine verdure pour votre événement ! Un hôtel grandiose dans la plus petite ville de Belgique ! ©OPT-JPRemy © Studio Breakfast - Martin Delicourt
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DEMANDES D’ADMISSION DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSIEL D’ADMINISTRATION Basta Cosi Chatelain SPRL Rue Gustave Biot 23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet del. : Frédéric Van den Daelen BBT online SC Rue de l’Aqueduc 149 - 1050 Bruxelles Code Nace : 58140 - Édition de revues et de périodiques del. : Jacoba de Graauw Belrest SA Rue Henri Maus 45-47 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint del. : Davide Angelucci Betterwird BV Apolloweg 2 - 8938 AT Leeuwarden - Netherlands del. : Jeroen Riemersma Dimijob - Student.be SPRL Avenue Léon Mahillon 20 - 1030 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Mathieu Verstraete Espe Labeling Ten Brakeweg 00024 - 6029PJ Sterksel - Nederlands del. : Paul Snoeijen Eve-Dreams SPRL Avenue Brugmann 183 - 1190 Bruxelles del. : Yasser Khalil Forward Initiatives SPRL Clos Lucien Outers 22 - 1160 Bruxelles Code Nace : 4321102 - l’installation de systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes) 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Jean François Minsart Fosforcolor by Litecristal - Exalutal SA Avenue Coghen 162 bte 17 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46710 - Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits annexes 46720 - Commerce de gros de minerais et de métaux del. : Sylvain Gianasso 48 Gatin Michel PPE Rue de Branchon 92 - 5380 Forville Code Nace : 71112 - Activités d’architecture d’intérieur del. : Michel Gatin Idealis Consulting SPRL Rue de Genval 20 - 1301 Wavre Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : André Bake Institut d’enseignement de promotion Sociale de la Communauté Française (Uccle) ASBL Rue Gatti de Gamond 95 - 1180 Bruxelles del. : Jean-Luc Eckelmans Inter Wine & Dine SPRL Avenue Emile de Beco 2 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Fabrizio Bucella Mehats Sebastien PPE avenue du Maelbeek 55 - 1050 Bruxelles del. : Sébastien Mehats Modern Construct Brussels SPRL Rue Fétis 30 - 1040 Bruxelles Code Nace : 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 68202 - Location et exploitation de logements sociaux del. : François-Michel Plennevaux Octopux Consulting SPRL Rue du Chantier 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Daniela Gomes Peritus CVBA Brusselsesteenweg 56 - 1980 Zemst Code Nace : 6420011 - Le placement en actions 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Jean-Marc Bogenmann Phonak Belgium SA Z3-Doornveld 122 - 1731 Zellik Code Nace : 4646001 - Le commerce de gros de produits pharmaceutiques del. : Michael Cock Stibbe SCRL Central Plaza Rue de Loxum 25 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Jan Peeters Stratemedic SPRL Rue Gachard 55 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Daniel van Steenberghe Tempora SA Rue de Suisse 29 - 1060 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 90011 - Réalisation de spectacles par des artistes indépendants del. : Benoît Remiche Vélos Consultants LTD Griva Digeni 2 pamelva Court 3rd floor, off 306 - 3720 Limassol - Cyprous del. : Victor Vasiliades Walle Pascal PPE Rue d’Odeghriers 64 - 1420 Braine-l’Alleud Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pascal Walle ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Pour chaque entreprise, Idealis Consulting propose une Solution IT adaptée. CRM • ERP • E-Commerce • Mobile Business Idealisconsulting.com • 02 888 64 26 • info@idealisconsulting.com

Brussel Metropool - januari 2015


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INHOUD Think Tank 5 6 8 Dynamiek’ ruimt de plaats voor ‘Brussel metropool’ CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES KAMER VAN KOOPHANDEL & VERBOND VAN ONDERNEMINGEN TE BRUSSEL Speaker’s Corner: een andere kijk op het politieke en economische nieuws Charles Picqué, burgemeester van Sint-Gillis 10 Vóór of tegen … verplichte winterbanden? 11 Fiche Staatshervorming: dienstencheques International 12 De toekomst loopt wel degelijk langs Iran 14 Internationalisering: steun in overvloed 15 Bénédicte Wilders aan het hoofd van Brussels Invest & Export Topic : de top van de Brusselse ondernemingen 16 De politieke barometer : de mening van de Brusselse ondernemingen 19 De conjunctuurbarometer van Brussel 23 Toelichting bij de rangschikkingen 24 Top 100 per omzet 25 Cofely Fabricom : een bedrijf van doeners 26 Worldline: in het hoofd van de consument 28 Top 100 per nettowinst 29 SITA: “buurtberoepen bij een werkgever die diversiteit eert” 32 Top 50 per omzetstijging 33 CIT Blaton : familie-ondernemerschap en lange-termijnvisie 34 Top 50 personeelsbestand 35 Top 50 van de bijdragers Dynamiek 36 Start’Hub Night: een avond in het circus 37 Self-employed corner 38 BECI zet in op gerichtere vormingen Community 40 News 42 Restotip: Oriento 43 Impression of a Brit 44 Agenda 48 Toetredingsaanvragen Bruxelles Métropole N° 00 Janvier 2015 Brussel metropool Nr 1 januari 2015 Volgende maand: Office – waar naartoe, met de kantoren? Le mois prochain Mai dossier PME Verantwoordelijke uitgever Olivier Willocx – owillocx@beci.be Louizalaan 500 - 1050 Brussel T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Redactie Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Rédaction Media Coordinator Productie Design Isabelle André Opmaak & druk db Group.be Vertaling Litteris Fotos Reporters, behalve anders aangegeven Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnementen Prijs: 80 € voor 10 nummers Info: er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Publiciteit Brussel metropool/Bruxelles métropole wordt maandelijks door meer dan 23.000 decision makers gelezen. Gemiddelde oplage 15.500 ex. per nummer Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Inlichtingen en reservaties Henri Van de Putte – T +32 2 643 78 01 F +32 2 640 93 28 – hva@beci.be Membership Wim Desloovere – T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 – wde@beci.be Lid van BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE Emmanuel Robert - er@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2
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THINK TANK ‘Dynamiek’ ruimt de plaats voor ‘Brussel metropool’ In 2015 betreedt het magazine van BECI een nieuw tijdperk. Dit gaat gepaard met een nieuwe titel, een nieuw formaat, een nieuwe bladschikking en een nieuwe redactionele inhoud. Hoofdredacteur Emmanuel Robert geeft uitleg bij de verschillende facetten van deze doortastende vernieuwing. Waarom was het magazine aan vernieuwing toe? BECI speelde al enige tijd met de mogelijkheid om zijn magazine Dynamiek grondig op te frissen. Het blad vervulde zijn communicatierol niet meer optimaal. Wij wilden tegelijk het uitzicht moderniseren, de inhoud herzien en de distributie verbeteren. Het denkproces ging eind 2013 van start en beetje bij beetje, werden de veranderingen zo ingrijpend dat het niet meer om hetzelfde magazine ging. Deze logica hebben wij tot het uiterste gedreven zodat het tijdschrift per slot van rekening een nieuwe identiteit en een nieuwe benaming heeft gekregen. Dit is precies wat onze voorzitter in zijn editoriaal toelicht. Wat verandert er? Alles, of toch bijna! De trouwe lezers van Dynamiek zullen eerst bij het uitzicht van het magazine stilstaan. Het formaat wordt lichtjes groter dan voordien, met een tiental millimeters meer in de breedte en ongeveer 15 millimeter in de hoogte. Hierdoor worden de proporties van een A4 behouden. Wat echter niet meteen opvalt, is dat de oppervlakte van elke bladzijde met 10% toeneemt, een mooie troef voor het leescomfort. De nieuwe bladschikking zorgt voor een vlottere leesbaarheid, met een schreefloos lettertype en veel ruimte voor afbeeldingen. We hebben bovendien kleine animatiegimmicks voorzien onder de vorm van kleine figuurtjes die doorheen de pagina’s opduiken. Sommige rubrieken kregen een eigen grafische vormgeving: dit geldt onder andere voor de kronieken van Jean Blavier en Michel Geyer, die telkens naar de pers knipogen. Verder hebben wij de rug van het tijdschrift vervangen door een geniet vierkant model, dat voor een mooiere afwerking zorgt. Hoe wordt de inhoud gestructureerd? De lezers krijgen ongeveer dezelfde structuur als vroeger voorgeschoteld, maar met duidelijker afgebakende hoofdstukken. Elk van de vijf hoofdstukken krijgt een kleur. We zetten ze even op een rijtje. De Think Tank focust op debatten en ideeën, met interviews, kronieken, thema’s van de Brusselse politiek enz. Daarop volgen de hoofdstukken International en Topic – het themadosEmmanuel Robert sier van de maand. Als vierde krijgen wij de rubriek ‘Ondernemen’, die overeenstemt met de vroegere sectie ‘Het bedrijf, dag in, dag uit’: hier worden hulpmiddelen en goede praktijken besproken en voorzien wij het maandelijkse ‘Starter’ artikel. Vijfde en laatste hoofdstuk: ‘Community’, die voor onze leden is voorbehouden. Daar vindt u de agenda, foto’s van BECI events, toetredingsaanvragen en de ‘News’ rubriek, die de berichten van onze leden publiceert. Hun persverklaringen zijn namelijk welkom! In ‘Community’ leest u ook tekstjes met een ietwat speelsere inhoud, o.a de ‘restauranttip’. Wat verandert er nu inhoudelijk? In september kwamen wij al met nieuwe rubrieken op de proppen. Voorbeelden zijn de bladzijden ‘Voor of tegen’ en de ‘Self-employed corner’. De voornaamste verschuiving in 2015 betreft echter de dossiers. Bepaalde thema’s hebben wij behouden; denk maar aan duurzaamheid of mobiliteit. Van andere steeds wederkerende onderwerpen nemen wij wat afstand. Dit geldt bijvoorbeeld voor automobiel en facility management. Nieuwe thema’s nemen het roer over om een atypisch denkproces op gang te brengen. In de maand maart zullen we het bijvoorbeeld hebben over de silver economy. Het thema veiligheid komt in december aan bod. Het eerste nummer pronkt met de ‘top van de bedrijven’, wat op zich ook een première is. Dit betekent in geen geval dat facility management niet meer ter sprake komt, wél gecombineerd met andere thema’s – zoals auto’s bij het thema mobiliteit. Dit eerste nummer is natuurlijk geen eindpunt, wel de start van een project dat zal blijven evolueren en waarvoor wij al aan nieuwe rubrieken denken. Heeft een papieren magazine nog zin in de 21e eeuw? Zeker en vast! Wij weten dat papier als medium zijn waarde behoudt, zeker in combinatie met onze elektronische media, onze website en onze nieuwsbrieven. Terwijl anderen zulke investeringen stopzetten, heeft BECI beslist in zijn magazine te investeren, met een hogere oplage, een groter formaat, een moderner uitzicht en een betere afwerking. Ik ben daarmee bijzonder opgetogen! ● BECI - Brussel metropool - januari 2015 5
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SPEAKER’S HET POLITIEKE GEDOE 2015: ALLE TELLERS OP NUL EN HERBEGINNEN? Laten we onze lijst van goede voornemens voor 2015 opstellen. Het maakt niet uit of wij die al dan niet naleven, want beloftes aan het begin van het nieuwe jaar zijn zoals een dieet in de lente: het is minder de nooit aflatende inspanning die telt dan gewoon het … voornemen. | Michel Geyer Ons eerste goed voornemen is dat wij niemand iets kwalijk zullen nemen. Wij verwijten de vakbondsorganisaties dus niet dat zij ons eind 2014 thuis hebben geblokkeerd. Wij maken geen verwijt aan de politie die controles organiseert en het verkeer laat vastlopen de dag na de nationale staking, in protest tegen het vonnis van een rechtszaak die ze zelf op gang heeft gebracht. Wij verwijten niets aan de economisten die alle berekeningen over de werkelijke kost van meerdere stakingsdagen in vraag stellen. Misschien is het best ervan uit te gaan dat het helemaal niets kost een gans land lam te leggen, gemotiveerde werkkrachten (geen scheldwoord!) te frustreren en de economie te vertragen. Nog zo een belofte: zich op een andere manier verplaatsen, dus minder duur en milieuvriendelijker. Geen auto meer voor korte trajecten! De metro hebben wij tijdens onze schooljaren uitgetest en de conclusie luidt dat het dichtstbijzijnde station echt te ver van huis ligt. De fiets? Onze straat helt nogal fel; probeer maar eens bergop te vertrekken. In 2015 zullen we ons dus met de taxi verplaatsen. Of met Uber. En kom ons niet vertellen dat de combinatie van de twee niet coherent is! Kijk, zelf Pascal Smet had het recht dit systeem van ‘car-sharing’ (zullen we maar zeggen) te verdedigen en dan later tegen hetzelfde systeem klacht in te dienen. Als hij mag, waarom wij niet? In 2015 nemen we trouwens het voornemen ons als politici te gedragen. Onze dierbare beleidsmensen zweren dat zij ‘gewone burgers’ zijn. Wij zullen ons dus als zulke gewone burgers gedragen. Natuurlijk zullen we geen chauffeur hebben. (We hebben u toch al uitgelegd dat wij ons met Uber of met de taxi gingen verplaatsen?) Maar wij gun6 BECI - Brussels Business - januari 2015 CORNER Een raadsel: waar bevinden wij ons? 1. De Brouckèreplein, 2. op de Rambla, 3. op Time Square ? nen ons dezelfde pleziertjes als zij wanneer ze naar huis gaan, wanneer ze het gewestelijk niveau verlaten om naar hun gemeente terug te keren. Ook in onze ondernemingen gaan we dus het begrotingstekort organiseren, zoals zij het doen om hun gemeente aan het gewestelijk toezicht te onderwerpen. Nu er aan de gemeentelijke begrotingen wordt gesleuteld, stelt men vast dat een vijftiental van de negentien Brusselse gemeenten voor deze formule heeft gekozen. Dit werkt als een toverspreuk, want op die manier wordt een aanvullende financiering toegekend. En wie betaalt dit hemelse manna, per slot van rekening? Toeristen bezighouden In onze wildste dromen genieten de Munt en de Koninklijke Bibliotheek een herfinanciering, want ook deze instellingen hebben alle touwtjes in handen om verlieslatend te zijn. Hiermee zouden wij toeristen naar Brussel kunnen lokken, want bij gebrek aan opening van een nieuw Museum voor Moderne of Hedendaagse Kunst (wat is het nu weer?), beginnen die mensen zich hier te vervelen. Och, en mochten diezelfde toeristen ergens in hun bagage oplossingen hebben voor een werkelijk wegverkeer (we zullen maar niet meer het woord ‘beter’ hanteren, zeker?)… Wordt dit een testfase met eenrichtingsverkeer op de Max- en Jacqmainlanen? Of het concept van een uitgebreid verkeersvrij gebied in het centrum? Of nog de economische activiteit die gepaard gaat met einde-jaarsaankopen? In de maand december zagen we eindeloze verkeersopstoppingen tussen de stations Brussel Noord en Brussel Zuid. Tot twee uur aanschuiven om minder dan 5 km af te leggen. En toch vergelijkt Brussel zich graag met Barcelona of New York wanneer ze aan het dromen is of haar herinrichtingsprojecten tracht te verdedigen. Tja, waarom niet, maar misschien zou de stad best voorbeeld nemen aan iets dat werkelijk functioneert. No panic, wij zijn gewoon aan het dromen. En goede voornemens dienen toch om niet te worden nageleefd, nietwaar? ● SPEAKER’S HET ECONOMISCHE GEDOE 2014, “ANNUS HORRIBILIS” België is een soort aanhoudende diplomatische conferentie waar wij ergens het juiste evenwicht moeten vinden tussen onze ‘Es’, ‘Ich’ en ‘Über-Ich’. | Jean Blavier Annus horribilis: de laatste keer dat deze term in de media verscheen was in 1992, toen de koningin van Engeland het hoofd moest bieden aan de scheiding van haar jongste zoon, Andrew. Dit haalde de grote koppen in de tabloidpers van het eiland. Maar opgelet, zoals met de treinen kan een horribilis evenement een andere verbergen: enkele maanden later was het prinses Ann, de tweede in de volgorde van toetreding tot de troon, die van haar echtgenoot Mark scheidde om daarna opnieuw te trouwen in een Schots dorpje waar zoiets even eenvoudig verloopt als het aftekenen van een ontvangstbewijs van bPost. Wie had zich ooit kunnen inbeelden dat deze twee horribilis treinen op hun beurt een derde zouden verbergen, namelijk de rampzalige brand in het kasteel van Windsor? Daar zagen de paparazzi voor het eerst barstjes verschijnen in het masker van onverstoorbaarheid van de koningin. De vorstin wist toen nog niet dat zij in 1997 een andere kruisweg zou moeten afleggen, met het overlijden van prinses Diana. Wij doen er best aan ons eigen annus horribilis 2014 snel te vergeten. Alleen naïevelingen en optimisten die voorstander zijn van autosuggestie zullen nu nog beweren dat alles niet zo zwart is als het eruit ziet, dat sommige zaken het wel doen, dat beterschap op komst is, enzovoorts. Laten we pragmatisch zijn. Nietzche beweert dat de filosofie tegenslag in positieve energie kan omkeren. Maar de bedrijfsleider die voor de Staat heeft gewerkt en die maand na maand uitkijkt naar de betaling van zijn facturen, stapelt vooral negatieve energie op. Omdat hij een gentleman is, beheerst hij zich, maar men kan zich best inbeelden dat hij er ‘s nachts in zijn nachtmerries van droomt met zijn zakmes het verschuldigde bedrag aangevuld met nalatigheidinterest op het voorhoofd van zijn schuldenaar te kerven. En wat met de ondernemer die met de overheid een gemengd partnerschap heeft ontwikkeld dat tijdens het eerste semester van annus horribilis 2014 operationeel moest zijn en waarvan nog niets in huis is gekomen? Men had het hem niet kwalijk kunnen nemen als hij al zijn dossiers in het kanaal had gestort toen hij te horen krijgt dat “het aansleept omdat de gemeente vertraging heeft opgelopen”. Vertraging wordt dus door vertraging gerechtvaardigd. We kunnen begrip opbrengen voor diegene die in een depressieve afstomping is vervallen omdat hij liquide middelen in zijn vennootschap had bewaard en bitter heeft beslist alles snel tijdens de overgangsperiode op te doeken om geen 25%, maar nog de vroegere 10% op de liquidatiebonussen te betalen. En die overgangsperiode is nu verlengd… voor een onbepaalde duur. Moeten we het nog even hebben over het uiteenlopende beleid van de drie gewesten wat betreft de huisvestingsbonus, over de afschaffing van de vroeger toch zo aangeprezen pensioenbonus, van de zoveelste wijziging van de fiscaliteit op pensioensparen en renovatie…? Genoeg daarmee! Veel moed Dit alles komt onthutsend en verwarrend over, terwijl we structuren nodig hebben. We krijgen chaos, terwijl we naar gemoedsrust hunkeren. Een wirwar van maatregelen danst voor onze verbijsterde ogen; sommigen worden amper enkele dagen na de beslissing al uitgetest. Een voorbeeld van een 19de-eeuwse maatregel is de Waalse taks op gereedschap. Gelukkig vloog dit onding meteen terug naar het vergeethoekje waaruit het nooit had moeten worden gehaald. Wij zijn de toeschouwers van een eindeloos ballet van ideeën, suggesties en voorstellen die telkens voor andere persberichten zorgen, waar de betrokken partij dan op moet reageren. Deze communicatiestorm geeft de indruk dat daar ergens in deze bezetenheid, de macht moet schuilgaan. En dus niet langer in de Wetstraat, op het Martelarenplein, in de Hertogstraat, in de Elysette of in Eupen. Karel De Gucht had groot gelijk toen hij beweerde dat “België een soort aanhoudende diplomatische conferentie is.” In dit decor moeten wij, u, ik, de handelaars, de zelfstandigen, de vrije beroepen, de KMO bedrijfsleiders, de vennootschapsbeheerders, het middle management en de topkaderleden, een goed evenwicht vinden tussen ons ‘Es’ (onze levensenergie), ons ‘Ich’ (onze aanpassing aan de werkelijkheid) en ons ‘Über-Ich’ (onze opvatting van ethiek). Veel moed toegewenst.● EEN TEAMBUILDINGSESSIE, EEN BEDRIJFSSEMINAR OF EEN OPLEIDING VOOR UW KADERLEDEN? CORNER OENOLOGIESCHOOL Inter Wine & Dine organiseert wijndegustaties voor uw onderneming. www.interwd.be
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Het Sint-Gillisvoorplein, hart van een gemeente in volle gentrificatie? “Een onnozele kritiek”, antwoordt de burgemeester. MANNEN EN VROUWEN AAN DE MACHT Charles Picqué: “Sint-Gillis stelt het veel beter dan vroeger” Men zou urenlang naar Charles Picqué kunnen luisteren. Eerst omdat hij een geboren verteller is, maar ook omdat hij met zijn overweldigende politieke cultuur de onderwerpen steeds in een bijzonder interessant perspectief weet te plaatsen. Het is dus bijzonder moeilijk alleen de burgemeester van Sint-Gillis te interviewen wanneer men te maken heeft met de man die gestalte gaf aan het BHG dat we vandaag kennen. Interview afgenomen door Didier Dekeyser Brussel metropool : Sint-Gillis is fel veranderd: de volkse gemeente van toen is vandaag even ‘trendy’ als Elsene. Is ze vandaag gezonder, op financieel vlak? Charles Picqué : De situatie van Sint-Gillis is inderdaad aanzienlijk verbeterd. De gemeente behoorde een aantal jaren geleden nog tot de armste van het Rijk, maar over een tijdsspanne van vijf jaar is het fiscaal inkomen uit de inkomsten van onze inwoners met 17% gestegen, terwijl het gewestelijke gemiddelde negatief is. De financiële situatie blijft echter kwetsbaar want Sint-Gillis is de gemeente die de meeste politiediensten en sociale tussenkomsten ‘verbruikt’. Wij beschikken over minder fiscale bronnen dan andere gemeenten: van de vele kantoren op ons grondgebied behoren heel wat tot de dode hand (dit geldt voor het station Brussel-Zuid, verscheidene besturen, de gevangenis enz.). Aan de ene kant een spectaculair herstel van de financiën, en aan de andere, weinig controle op de duurzaamheid van de financieringsbronnen, daar komt het op neer. Nochtans kampen wij met dezelfde uitdagingen als het stadscentrum waarvan Sint-Gillis in feite een uitbreiding is. . Sommigen verwijten u de ‘gentrificatie’ van de gemeente en kijken blijkbaar met heimwee terug naar de zeer volkse wijken van toen … Dit is een onnozele kritiek, die steunt op een pittoreske en vervormde visie van een verleden dat verre van rooskleurig was. En bovendien wordt hier helemaal geen rekening gehouden met de normale veranderingsdynamiek van een grote stad. Wat verwachten deze critici met hun ideologie? Dat 8 BECI - Brussel metropool - januari 2015 men de armsten onder ons in voorbehouden of beschutte wijken zou opsluiten? Dit zou de beste vorm van uitsluiting zijn. Nu, sociale vermenging is een rijkdom. En de komst van een nieuwe bevolkingscategorie gaat vaak gepaard met nieuwe verwachtingen die op hun beurt aanleiding kunnen geven tot een verbetering van het schoolaanbod, een herwaardering van de openbare ruimte en infrastructuren, noem maar op. Deze nieuwe bewoners genereren bovendien bijkomende fiscale inkomsten die kunnen worden gebruikt om de kansarmsten beter bij te staan en een harmonieuze sociale diversiteit te bevorderen. Dankzij deze inbreng slagen wij er bijvoorbeeld in meer dan 800 woningen (!) van onze gemeentelijke Grondregie aan zeer gematigde huurprijzen aan te bieden, naast de sociale woningen. En dan wil ik er nog aan toevoegen dat ondanks deze verschuivingen in de bevolking, Sint-Gillis in ons land een van de gemeenten is met het hoogste sociale uitgaven per inwoner. Aan diegenen die ‘gentrificatie-maneuvers’ aanklagen, stel ik voor om even in onze gemeente te komen rondwandelen en inzicht te krijgen in de sociale meerwaarde die wij aan de verscheidenheid van onze bevolking te danken hebben. Sint-Gillis is trouwens niet ‘trendy’, maar gewoon levendig! U hebt het over hoge politiekosten. Waarom liggen die in Sint-Gillis hoger dan ergens anders? Een deel van de activiteit van onze politie is een opgelegde last. Wij moeten onze agenten mobiliseren in geval van een betoging, zelfs als die met de gemeente niets te maken heeft. Dit gebeurt bijvoorbeeld ook tijdens de Europese toppen of voor de overdracht van gevangenen naar het JustiTHINK TANK tiepaleis. Bovendien neemt het aantal interventies toe met de uitbreiding van de internationale rol van Brussel en de demografische groei. Wij hangen nog altijd af van de KUL norm voor de financiering van de politiezones door de federale overheid. Deze financieringsformule is, paradoxaal genoeg, ongunstig voor grote steden en bijzonder ontoereikend: onze politiezones worden ter hoogte van 32% door de federale overheid gefinancierd, terwijl dit in Wallonië 45% bereikt en in Vlaanderen 35,5%. Deze norm houdt zelfs geen rekening met de dagelijkse pendelaars, terwijl zij precies de belangrijkste stroom van personen in het land vormen. Het aantal gebruikers van het station Brussel-Zuid ligt bijvoorbeeld veel hoger dan de bevolking van onze gemeente. De NMBS heeft een zeer belangrijke rol te spelen in de vernieuwing van de buurt rond het Zuidstation. De spoorwegbudgetten ondergaan echter een vermageringskuur en de NMBS geeft niet de indruk bijzonder veel aandacht aan Brussel te willen besteden. Het project van een nieuw station wordt op de lange baan geschoven. Wat loopt hier verkeerd? De wijk heeft nieuwe inwoners aangetrokken, onder andere Franse stedelingen, en investeerders. We zitten wel met een tekort aan overheidsinvesteringen, voornamelijk voor de renovatie van dit station. Een beperking van de NMBS begroting is dus inderdaad zorgwekkend. Des te meer omdat de NMBS eigenaar is van de terreinen rondom het station, waarop ze zou kunnen speculeren om de spoorwegactiviteiten te financieren. Nu, het meest rendabele stedenbouwkundig beleid steunt – sommigen beweren zelfs exclusief – op kantoorgebouwen. Dit is natuurlijk niet wat het Gewest wenst: het aanbod aan kantooroppervlaktes is in Brussel toereikend en bovendien zal de toekomst van de wijk rond Brussel-Zuid afhangen van de verscheidenheid aan functies. Vandaag plegen het Gewest en Sint-Gillis overleg om een masterplan voor het station en zijn omgeving uit te werken. Dit dossier ligt gevoelig en de politieke asymmetrie tussen federale regering en gewesten zal eventuele onderhandelingen zeker niet vergemakkelijken. Zullen de Beliris fondsen niet te lijden hebben van deze asymmetrie of van de vijandelijkheid van de regering ten aanzien van het Gewest? Beliris heeft als functie de nationale en internationale uitstraling van Brussel te ondersteunen. Het is dus een bijdrage van de federale overheid voor het gebruik dat ze van Brussel maakt. Dit is volledig gerechtvaardigd als men beseft dat het ganse land voordeel haalt uit onze infrastructuren. Denk maar aan al wie van Brussel gebruikmaakt maar in een ander gewest woont en bij ons geen belasting betaalt. Wij zijn bovendien het uitstalraam van ons land in het buitenland. Momenteel worden jaarlijks 125 miljoen uitgetrokken voor projecten in domeinen als mobiliteit, groenvoorzieningen, cultuur enz. Dit neemt een aantal lasten van onze schouders af. Beliris is een federale instelling. Vanzelfsprekend zijn de Brusselaars, via hun parlement, het best in staat om te beslissen hoe dergelijke fondsen kunnen worden aangewend, maar we zullen vroeg genoeg vernemen of de federale regering hiervoor openstaat. We zullen zien wat de regering met Brussel wil beginnen en of ze zich bekommert om de levensstandaard van de Brusselaars, iets dat wij geAls de regering – ik vrees ervoor – een utilitaristische visie van Brussel verkiest, zoals het vroeger al het geval was, zal het Gewest hierbij veel te verliezen hebben.” voelig hebben verbeterd, onder andere door wijkcontracten. Als de regering – ik vrees ervoor – een utilitaristische visie van Brussel verkiest, zoals het vroeger al het geval was, zal het Gewest hierbij veel te verliezen hebben. De aantrekkelijkheid zou voor de inwoners dalen en het BHG zou hierdoor fel verzwakt raken. De levensstandaard moet namelijk met de economische en internationale roeping van Brussel blijven overeenstemmen. Van een niet Brusselaar hoorde ik onlangs “Wat mij in Brussel interesseert, is de Europese wijk, de Heizel, de Grote Markt en de invalswegen om de stad vlot binnen en buiten te rijden”. Ik vrees voor een dergelijk totaal gebrek aan kennis van onze hoofdstad. In Wallonië en meer nog in Vlaanderen weet men meestal helemaal niets van Brussel, hoe ongelooflijk dit ook moge lijken. Een sprekend voorbeeld zijn de busreizen die de Vlaamse overheid organiseert om de ambtenaren van het CCN die binnenkort verhuizen, de site van Tour & Taxis te laten bezoeken, amper 500 m verder! Tegelijkertijd en paradoxaal genoeg, komen Franse burgers zich in grote getallen bij ons vestigen omdat ze de levensstandaard bij ons zodanig waarderen! Over de gevangenis van Sint-Gillis hebben we al grote verklaringen gehoord, maar over de toekomst ervan blijkt nog geen beslissing te zijn gevallen. Het is niet onmogelijk dat de gevangenis behouden blijft. Dit is een federale bevoegdheid. Als de gevangenis verdwijnt, krijgen we een unieke gelegenheid om een nieuwe wijk op te richten, een zeldzame opportuniteit in een stad waar ruimte schaars is geworden. Opnieuw kan men hier vrezen voor een federale beslissing die alleen rekening houdt met de vastgoedinkomsten. Dit zou uitmonden op een nieuw kantorencomplex met alle nodige infrastructuur zoals aangepaste toegangswegen, wat een ramp zou zijn voor deze bijzonder verstedelijkte wijk. Wij denken eerder aan een wijk waar het gezellig leven zou zijn. En daar zullen wij ons hard voor inzetten. ● BECI - Brussel metropool - januari 2015 9
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THINK TANK Verplichte winterbanden? VÓÓR OF TEGEN … Vandaag beslist elke autobestuurder zelf of hij al dan niet gebruik maakt van winterbanden. Volgens de statistieken neemt het aantal auto-ongevallen in de winter met nagenoeg 25% toe. Betekent dit dat winterbanden zouden moeten worden verplicht? Daarover lopen de meningen nogal uiteen. Gaëlle Hoogsteyn Frédérique Daublain secretaris-generaal van Federauto De federatie raadt aan banden te gebruiken die aan het seizoen zijn aangepast, namelijk zomerbanden tussen maart en oktober en winterbanden tussen november en februari. Een nuttige tip: u switcht best bij elke wisseling tussen zomer- en wintertijd. De voordelen? De banden ondergaan ten minste tweemaal per jaar een controlebeurt, wat de meeste mensen niet spontaan doen. Bovendien beschikken winterbanden over een specifiek rubbermengsel voor winterse weersomstandigheden. In tegenstelling tot wat vele gebruikers geloven, maken winterbanden niet alleen het verschil op besneeuwde wegen, maar ook op natte bladeren, bij aanvriezende regen, op koude wegen enz. Zonder winterbanden vergroot de remafstand en neemt het risico op een ongeval toe. Dit geldt voornamelijk in steden als Brussel waar het drukke verkeer snelle reacties vereist. Verder dragen winterbanden bij tot een betere mobiliteit: voertuigen die hier niet mee zijn uitgerust, rijden trager en vertragen hierdoor ook automobilisten die wel in winterbanden investeerden. Ten slotte verlaagt het gebruik van aangepaste banden het brandstofverbruik. Het percentage aan automobilisten die in België gebruikmaken van winterbanden wordt vandaag rond 37% geraamd. In 2010 beperkte dit aandeel zich nog tot 18%. Er is dus een bewustwordingsproces aan de gang. Toch blijft dit percentage ontoereikend. Wij vragen dus dat de wetgeving zich hierover duidelijker zou uitspreken. Wij wensen dat winterbanden in geval van winterse weersomstandigheden verplicht zouden worden, zoals het al het geval is in Luxemburg, Duitsland en Italië. In de praktijk zou dit betekenen dat automobilisten niet wettelijk verplicht zouden zijn in de herfst naar winterbanden over te schakelen, maar dat ze bij bepaalde weersomstandigheden zoals mist, sneeuw of ijzel hun wagen niet zonder winterbanden zouden mogen gebruiken. Landen die een dergelijke wetgeving invoerden, verkregen aanmoedigende resultaten. In Duitsland gebruiken bijvoorbeeld nagenoeg 90% van de autobestuurders banden die aan het seizoen zijn aangepast. Benoît Godart, woordvoerder van het BIVV Wij zijn overtuigd van het nut van winterbanden bij winterse verkeersomstandigheden, wat echter nog dit betekent dat wij voorstanders zijn van een wettelijke verplichting. Op besneeuwde wegen gedragen winterbanden zich duidelijk beter, zowel wat betreft de verkeersveiligheid als de mobiliteit. Ook bij zeer lage temperaturen presteren zulke banden duidelijk beter. Toch kwam een van onze studies, verleden jaar, tot de vaststelling dat het gebruik van winterbanden slechts een beperkte impact heeft op de verkeersveiligheid omdat de meeste lichamelijke ongevallen zich op een droog wegdek voordoen. Bovendien zijn aanrijdingen op een besneeuwd wegdek niet uitsluitend aan een verkeerd bandentype te wijten. Trouwens ook winterbanden zijn op ijzige wegen inefficiënt. En we stellen vast dat automobilisten vaak de troeven van winterbanden overschatten en zichzelf in gevaar brengen. Verplichte winterbanden zouden met heel wat nadelen gepaard gaan: de opslag, bescherming, montage en demontage van een dubbele set banden zijn hinderlijk en duur. Veel Belgen wensen of kunnen niet in een tweede set banden investeren, zeker als ze minder dan 10.000 km per jaar rijden. Er bestaat trouwens een aanzienlijk verschil tussen privé- en beroepsgebruik: ‘slechts’ 37% van de particulieren monteren winterbanden in de herfst, maar dit percentage loopt op tot 60% voor bedrijfswagens en 90% voor vrachtwagens. Laten we nog vermelden dat een dergelijke wetgeving niet te onderschatten gevolgen zou hebben, onder meer de oprichting van een controleorgaan. En dan stellen zich ook vragen rond een beleid dat wagenverhuurbedrijven zouden moeten invoeren of de mogelijkheid voor de bandensector om seizoenarbeiders aan te werven. We zijn dus de mening toegedaan dat, rekening houdend met de klimatologische eigenheden van België, het raadzaam is initiatieven te voorzien om autobestuurders te sensibiliseren voor winterbanden, een aangepast rijgedrag en alternatieve vervoermiddelen. Dit zou volgens ons efficiënter zijn dan een wettelijke verplichting. 10 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Scan deze QR code en geef ons uw mening. THINK TANK STAATSHERVORMING Dienstencheques De door de 6de FICHE 4 Staatshervorming gewilde overdracht van bevoegdheden en budgetten naar de Gewesten heeft ook talrijke gevolgen voor de ondernemingen. Om u hierin inzicht te verschaffen, publiceren wij elke maand in uw magazine een reeks praktische fiches. Vincent Delannoy Waar gaat het om? Dienstencheques worden voortaan een gewestelijke bevoegdheid. Het komt erop neer dat de Gewesten nu de prijs van de cheque en zijn fiscale aftrekbaarheid bepalen. Elk Gewest gebruikt dit systeem naar eigen goeddunken om, naargelang van de behoeften, op het tewerkstellingsbeleid in te spelen. Arbeidsrechtelijke aspecten blijven echter een federale aangelegenheid. In de praktijk zullen de Gewesten – en dan vooral Brussel – niet anders kunnen dan rekening te houden met de door de buren getroffen maatregelen: de nabijheid en overlapping van hun respectieve arbeidsmarkten vereisen dit. Een paar data Voor 2011 becijfert het institutioneel akkoord de overdracht van de dienstencheques-bevoegdheid (alleen het gedeelte sociale zekerheid) op 1,44 miljard euro en het belastingkrediet voor de dienstencheques op 131 miljoen, zonder rekening te houden met het personeel en de betrokken middelen (werking en gebouwen).In 2012 gaven de gebruikers van dienstencheques meer dan 918 miljoen euro uit. Tegen eind september 2014 werden 10,5 miljoen dienstencheques voor Brussel uitgegeven, wat een stijging van 2,7% ten opzichte van september 2013 betekent. Tijdens dezelfde periode registreerde Vlaanderen een stijging van 2,65% en Wallonië een daling van 0,41%. Aan de hand van de cijfers van het derde trimester stelt men in 2014 ten opzichte van dezelfde periode in 2013 wel een daling van 3,6% vast (26,9 miljoen cheques). Hoe zal Brussel deze nieuwe bevoegdheid gebruiken? Het regeerakkoord voorziet “het behoud van de maatregel in een beheersbaar budgettair raam”. Minister voor Werkgelegenheid Didier Gosuin, voegt hieraan toe: “Wij zijn verplicht binnen de begrotingsenvelop te blijven, de leefbaarheid van de sector te verzekeren en bovendien maatregelen te treffen om te vermijden dat activiteiten die nu officieel gebeuren, opnieuw in zwartwerk terugvallen.” En wat betreft de prijs en de aftrekbaarheid van de dienstencheques: “Ik kan in dit stadium niet verzekeren dat zij doorheen de ganse legislatuur zullen worden behouden.” Voor het ogenblik blijven de prijs van de dienstencheques en de aftrekbaarheid in Vlaanderen en in Brussel ongewijzigd. In Wallonië is de 30% aftrekbaarheid per cheque tot 10% herleid. Wat nu verandert Het Brusselse Gewest krijgt van de federale regering een gesloten begroting (aan de hand van referentiejaar 2012). Aangezien het aantal uitgegeven dienstencheques een groeiende trend vertoont, zal de hiermee gepaard gaande kost door het Gewest moeten worden gedragen, behalve indien de begroting door andere middelen wordt aangevuld. Over het criterium voor de financiering van de aftrekbaarheid schijnt echter nog geen beslissing te zijn gevallen. Wordt het de plaats waar het dienstenchequebedrijf zijn zetel heeft? Of de woonplaats van de gebruiker? In het eerste geval zal de factuur voor het Brusselse Gewest duurder uitvallen, want veel pendelaars richten zich tot dienstenchequebedrijven in Brussel. Op korte termijn moet de Minister een markt openen voor de uitgifte van dienstencheques. Ideaal zou zijn dat hij een gemeenschappelijk lastenboek aan de drie Gewesten voorlegt, maar een aantal aspecten moeten nog worden bepaald: de toegestane activiteiten, de verplichte opleidingen, de erkenning, de opvolging van bedrijven enz. Over de evolutie van de Brusselse markt uit de Minister zich geruststellend: “Er is geen reden tot bezorgdheid.” Het standpunt van BECI • In 10 jaar tijd werd het dankzij de dienstencheques mogelijk tegelijk zwartwerkers te regulariseren, laaggeschoolde mensen aan een baan te krijgen en gezinnen een nuttige dienst aan te bieden. Het systeem moet worden behouden, maar met een gesloten begroting komt de duurzaamheid in het gedrang. • Het systeem uitbreiden tot andere diensten zou in de Brusselse sociaal-economische context zijn voordelen kunnen hebben, voor zover op een voldoende financiering kan worden gerekend. • Hogere prijzen, een lager plafond of een verminderde aftrekbaarheid riskeren opnieuw zwartwerk te bevorderen. Er moet eerder naar nieuwe financieringsbronnen worden gezocht. Door de markt te openen voor andere uitgevers bijvoorbeeld. Of door een aanmoediging tot deelname van ondernemingen door zogenaamde ‘cafetariaplans’. • Het welslagen van het systeem is onder meer te danken aan de diversiteit van de spelers, profit, non-profit en overheid. Ze moeten allemaal gelijk worden behandeld. • BECI pleit resoluut voor een geharmoniseerde aanpak op intergewestelijk niveau. BECI - Brussel metropool - januari 2015 11
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INTERNATIONAAL BEZOEK VAN EEN IRAANSE DELEGATIE De toekomst loopt wel degelijk langs Iran Op 11 december ontvingen Brussels Invest & Export en BECI een afvaardiging van Iraanse zakenlieden. De heer Gholam Hossein Shafei, voorzitter van de Kamer van Koophandel, Industrie, Mijnbouw en Landbouw van Iran, en de heer John Stoop, voorzitter van de Federatie van Belgische Kamers van Koophandel, ondertekenden bij deze gelegenheid een nieuw samenwerkingsprotocol. David Hainaut Z o werd tegen het einde van 2014 ontegensprekelijk een nieuwe stap gezet tussen een zestigtal Belgische ondernemingen en meerdere belangrijke vertegenwoordigers van een van de meest ambitieuze landen van vandaag. Dit beaamde John Stoop trouwens onmiddellijk: “Iran is een land van troeven. Deze historische natie is ambitieus, jong en dynamisch. Het is boordevol energie maar wordt vaak onderschat. Het is een land van toekomst, met een gigantisch potentieel dat in lijn ligt met zijn 77 miljoen burgers. Wij mogen ons echt verheugen van de hoogwaardige dialoog die wij met Iran tot stand kunnen brengen.” België, als erkend land Weinigen weten dat de relaties tussen België en dit land van het Midden-Oosten al meer dan 170 jaar standhouden! Dit is een niet te verwaarlozen troef om banden aan te spannen tussen twee landen die geografisch wel ver uit elkaar liggen, maar die wel een troef in gemeen hebben, namelijk een buitengewone strategische positie. Bovendien geven de Iraniërs graag toe dat ze België dankbaar zijn voor zijn aanhoudende openheid van geest. Dit gevoel uitte zich zeer concreet op de ontspannen en glimlachende gezichten van de aanwezige personaliteiten, waaronder Zijne Excellentie Mahmoud Barimani, ambassadeur van Iran in België, de heer Shafei en de andere gasten die voor de gelegenheid van Iran naar Brussel waren gereisd. Allen hebben (onder andere) genoten van ‘Belgium beyond expectations’, een kort filmpje dat een sterke samenvatting van onze troeven biedt. De heer Peyman Daftari, secretaris-generaal van de Kamer van Koophandel Iran-België-Luxemburg, die vanaf februari 2015 zijn zetel bij BECI zal vestigen, klaagde echter de economische sancties tegen zijn land aan: “De Iraanse bevolking verdiende niet onder zulke onrechtvaardigheden gebukt te gaan, en zeker niet de negatieve gevolgen in een vitale sector als het toerisme te moeten ondergaan”, zei hij. Wel dient gezegd dat de Amerikaans-Europese sancties sinds begin 2014 aanzienlijk werden afgezwakt en dat ze geleidelijk verdwijnen. Enkele vooroordelen wegwerken Een ander hoogtepunt van deze samenkomst was de interventie van FIB CEO René Branders, die werken in Iran gewoon is en van wie de humoristische welsprekendheid alle toehoorders kon bekoren. “Ik ken Teheran en de omliggende gebieden bijzonder goed. Ik kan hier dus luid beweren dat wij onze vooroordelen over dit land moeten wegwerken, 12 BECI - Brussel metropool - januari 2015 John Stoop (links) en Gholam Hossein Shafei. want het getuigt van veel meer openheid dan wat wij hier denken. Ik sta telkens vol bewondering voor de gastvrijheid, de vlotte contacten en de bekwaamheden ter plaatse. Die mensen kennen ons veel beter dan we denken! Ze hebben toegang tot Euronews, moet u weten. U kunt een restaurant binnenstappen en zeggen dat u uit België komt; dan luidt het antwoord: “O ja, het land waar Walen en Vlamingen een beetje ruzie maken, nietwaar?” Een toenadering op meerdere niveaus Hoewel sommige handelsaspecten momenteel complex blijven – onder meer bankverrichtingen – gaan we, dankzij de contacten, een mooie toekomst tegemoet. Onder overweldigend applaus werd dus een samenwerkingsakkoord getekend tussen de heren Stoop en Shafei, die erop wees dat “België als een ouwe vriend is. Het is een klein land dat altijd van inspiratie getuigde, sinds de industriële revolutie tot ons huidig tijdperk van spitstechnologieën. De economische toenadering impliceert ook andere aspecten, zoals contacten tussen de culturen van de bevolkingen. Wij moeten allen met deze nieuwe aanpak rekening houden.” Na deze gemeenschappelijke voormiddag, werd de ganse namiddag gewijd aan individuele afspraken tussen ondernemers. ● Info : Sabine Soetens, International Business Development Manager BECI Tel. 02 643 78 12 - Mail sso@beci.be EEN WERELD VAN NIEUWE PERSPECTIEVEN. Net zo makkelijk zaken doen aan de andere kant van de wereld als in de eigen straat, dat is de droom van elke ondernemer. Brussel Invest & Export biedt u persoonlijk advies, een netwerk van economische en handelsattachés op elk continent, prospectieacties en fi nanciële steun om van uw internationale projecten een succes te maken. Ontdek een unieke bron van energie voor Brusselse bedrijven op www.brusselinvestexport.be of bel 02 800 40 00.
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INTERNATIONAAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Internationalisering: steun in overvloed Producten uitvoeren, merk- en naambekendheid verwerven op een onontgonnen markt: dat is het resultaat waar heel wat ondernemers naar streven. Toch is dit tegelijk een riskante missie, die bedrijfsleiders meestal pas aangaan wanneer ze een solide basis hebben om op terug te vallen. YAB «M aar dat klopt gewoon niet, dit hoeft niet noodzakelijk de allerlaatste stap te zijn. We zitten namelijk midden in een volledige open en geglobaliseerde markt.” Zo verklaarde Frederik Lamberty van de permanente vertegenwoordiging van Brussel in Europa, tijdens een seminar over de internationalisering dat op 12 december georganiseerd werd bij BECI, in samenwerking met Brussel Invest & Export en in het kader van Enterprise Europe Brussels. Tientallen bedrijfsvertegenwoordigers kregen er de uitgelezen gelegenheid om de presentatie van een groot aantal bestaande hulpmiddelen mee te pikken die Belgische KMO’s op de weg naar internationalisering kunnen zetten. Verschillende sprekers, zowel van impulse.brussels (het voormalige Brussels Agentschap voor de Onderneming), van de Gewestelijke Investeringsmaatschappij voor Brussel (GIMB), als van de Europese Investeringsbank (EIB) en de Europese Commissie (DG Ondernemingen en Industrie) kwamen aan het woord. En iedereen kon alleen maar vaststellen dat er aan hulpmiddelen hoegenaamd geen gebrek is: het Gewest kent onderzoeksbeurzen toe aan het enorme netwerk van handelsattachés die Brussel Invest & Export overal ter wereld ter beschikking stelt. Eentje om te onthouden is de website www.ecosubsibru.be, die alle beschikbare steun en hulpmiddelen voor de ondernemers in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest verzamelt. Europa financiert meer dan alleen maar bruggen Een vertegenwoordiger van de DG Ondernemingen en Industrie nam de gelegenheid te baat om meer details te verschaffen over de aangekondigde investeringsplannen van de Europese Commissie. “Heel wat mensen stellen zich de vraag hoe het oorspronkelijke budget van 15 miljard euro investering in de economie is gestegen tot 315 miljard. We zijn immers aan de slag gegaan met hybride financieringsinstrumenten, waarbij we de andere financiële partners cash maar vooral garanties bieden. We spreiden het risico tussen de Commissie en de Europese Investeringsbank, en dat zorgt voor een aanzienlijk hefboomeffect”, verklaarde Philippe de Taxis de Poët. Dit is een monsterplan bovenop de klassieke financieringsinstrumenten van de DG, dat fondsen investeert en garanties biedt voor een wereldwijd globaal bedrag van 2,3 miljard euro tot 2020 (in de programma’s Cosme en Horizon 2020). Zo hebben in België meer dan 5.000 vennootschappen kunnen genieten van deze bankgaranties, in samenwerking met Belfius en het Participatiefonds, voor een totale investering 14 BECI - Brussel metropool - januari 2015 van 800 miljoen euro in 2014 alleen. Daarbovenop haalden 10 innoverende ondernemingen 43 miljoen euro op via de investeringen van de Commissie in 4 grote Belgische risicokapitaalfondsen (Vives, Capricorn, HPE en Newion). Om dan nog maar te zwijgen over de enorme progressiemarge van de KMO’s op het vlak van internationalisering, aangezien “slechts 13% van de Europese ondernemingen internationaal (buiten Europa) actief zijn en slechts 3% haar producten of diensten werkelijk buiten de grenzen van de Gemeenschap exporteert”. Aan de kant van de permanente vertegenwoordiging van België en zijn Gewesten bij de EU, wordt het lobbywerk bij de instellingen en de uitgebreide kennis van de Europese mechanismen in de verf gezet. Patrice Liauzu, die het beleid van de EIB kwam voorstellen, wou een heersende opvatting uit de wereld helpen: “Wij financieren meer dan alleen maar wegen, bruggen, en andere grote infrastructuurprojecten”. Hij bracht cijfers aan om zijn bewering te staven: als de EIB sinds 2008 al 75 miljard euro heeft geïnvesteerd in de reële economie, injecteerde ze 22 miljard daarvan in de Europese KMO’s, terwijl de vraag naar kredietgaranties sinds kort helemaal losbarst. “Wij hebben kredietlijnen geopend naar de banken, zodat zij aan de KMO’s kunnen lenen. Dit is nu ons belangrijkste instrument. Wij doen altijd aan co-investering, zowel met kredietinstellingen als met risicokapitaalverschaffers, enzovoort”. De algemene doelstelling luidt dan ook: de inefficiënties op de markt identificeren en wegnemen. De instelling werkt trouwens aan nieuwe financieringsinstrumenten die specifiek de internationalisering moeten ondersteunen. ● INTERNATIONAAL Bénédicte Wilders aan het hoofd van Brussels Invest & Export Brussels Invest & Export heeft als doel buitenlandse investeringen op ons grondgebied aan te trekken en potentiële en ervaren Brusselse exporteurs bij te staan. Bénédicte Wilders staat sinds kort aan het hoofd van deze regionale dienst en is vastberaden de lat hoger te leggen. Zij stelt ons haar visie en actieplan voor de export in 2015 voor. Didier Dekeyser Welke verschuivingen wil een reeds goed werkende organisatie nog doorvoeren? Tot op heden leidden onze projectmanagers in Brussel onze exportacties volgens een exclusief sectorale benadering, terwijl onze strategie voor het aantrekken van buitenlandse investeerders gebaseerd is op geografische specialisatie. Onze projectmanagers voor de export zullen voortaan ook in geografische zones onderverdeeld worden om zo alle zakelijke mogelijkheden te kunnen opsporen, ongeacht de sector. In samenwerking met onze economische en handelsattachés (EHA) zal deze aanpak ook de expertise in de doelgebieden en de business consulting versterken. Bepaalde sectoren (zoals de ICT) hebben vaak ook meer te winnen bij clustervorming met andere sectoren. Het is aan ons om de synergieën in een markt te opperen. De sectorale benadering blijft evenwel bestaan. Zo zal elk van onze attachés in het buitenland de aandacht vestigen op de groeisectoren in zijn gebied; in aanvulling op onze traditionele sectorale rondetafelgesprekken kunnen wij die dan voorstellen als geografische rondetafelgesprekken met het bedrijfsleven, beroepsverenigingen en belanghebbenden, om zo acties te plannen of aan te passen. Kunt u meer uitleg geven over deze twee assen, de geografische en de sectorale as? Brussels Invest & Export luistert eerst en vooral naar de bedrijven, beroepsverenigingen en partners. In aanvulling daarop wenden wij dan onze expertise en de waarnemingen van de conjunctuur aan in de eigenlijke uitwerking van ons actieplan. Na onze geografische analyse willen we de Brusselse exporteurs aansporen de groei in verder gelegen markten te gaan zoeken, met bijzondere aandacht voor landen in sub-Sahara Afrika en de BRICS-landen, en in China in het bijzonder. Dit komt trouwens overeen met de aanbevelingen van de regeringsverklaring. Wij hebben ook veel belangstelling voor de landen die bijzondere betrekkingen met Brussel onderhouden, zoals Marokko, Turkije en de Democratische Republiek Congo. In deze ‘geografische’ context plannen we in 2015 35 multisectoriële acties. Na onze sectorale analyse, waaruit het belang van de tertiaire sector in Brussel blijkt, zullen we onze focus op diensten richten. Op die manier gaat onze bijzondere aandacht naar juridische diensten, biowetenschappen, ICT, architectuur of het recentelijk geregionaliseerde toerisme, zonder de andere sectoren links te laten liggen. Bénédicte Wilders Welke nieuwe, belangrijke projecten zullen jullie in dit kader uitwerken? In ons actieplan 2015 stippen wij heel wat nieuwe missies en beurzen aan. Maar hier zou ik de nadruk willen leggen op onze nieuwe opleidingscycli, te beginnen met de coaching BEST (Brussels Export STarters) die beleidsstudies verenigt, testen op het terrein die in het buitenland gevolgd worden door nieuwe exporteurs. Daarbovenop komen nieuwe, specifiek op export gerichte modules e-marketing en e-commerce; plus een cyclus over de even cruciale als ingewikkelde thematiek van de detachering van personeel naar het buitenland. Ten slotte zullen wij, in samenwerking met BECI, onze expertise in douane-aangelegenheden aanreiken. Geen enkel vakgebied is compleet en daarom houden wij voortdurend onze aandacht op de evolutie van de noden en de markten; zo hebben wij afgelopen zomer een helpdesk opgericht die gewijd is aan de handel met Rusland in het kader van de internationale sancties die het land treffen. U zult uw eigen stempel drukken op deze nieuwe missie. Welke bijzondere, persoonlijke eigenschap komt dan meteen op de voorgrond? Dan zou ik mijn sectoroverschrijdende aanpak aanstippen. Op regionaal niveau ben ik heel vertrouwd met de Brusselse instellingen en hun partners die ik benader in een sfeer van samenwerking en synergie, waarin concurrentie geen plaats heeft. Op internationaal niveau heb ik een juridische en politieke knowhow die de meer economische kennis van mijn team kan aanvullen; de geostrategische overwegingen zullen onze multidisciplinaire visie versterken. Bovendien zou ik een geografische as willen uitstippelen die ook die hang naar transversaliteit uitdrukt. ● BECI - Brussel metropool - januari 2015 15
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TOPIC DE POLITIEKE BAROMETER VAN BECI 1 3,39 5 3,04 2,82 2,64 2,63 2 3 4 5 6 7 2,57 5 8 2,17 5 16 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Fadila Laanan Weinig vertrouwen 40% Neutraal 28% Pascal Smet 5 Rudy Vervoort 5 Cécile Jodogne 5 Céline Fremault Amper vier maand na de eedaflegging van de Brusselse regering is het waarschijnlijk voorbarig om zich nu al over haar actie uit te spreken. Uit onze opiniepeiling blijkt echter hoe populair (of net niet) deze beleidsmensen zijn. Sommigen onder hen waren trouwens ook al in de vorige regering aanwezig. Minister van financiën Guy Vanhengel blijft de ongenaakbare favoriet van de ondernemers, met 3,40 (op 5), gevolgd door Didier Gosuin die zijn (her)intrede maakt als Minister van Economie en Werkgelegenheid, en 3 punten scoort. Céline Fremault, die precies deze portefeuille heeft ingeruild tegen Leefmilieu en Energie, behaalt een eervolle 3e plaats met 2,82/5. Dit is in elk geval beter dan Minister-President Rudi Vervoort, die het met 2,63/5 moet stellen. De nieuwe ministers krijgen stemmen die moeilijk te interpreteren zijn maar die als basis voor de volgende barometers zullen dienen. 2,59 5 Bianca Debaets VERTROUWEN VAN DE BRUSSELSE REGERING Totaal vertouwen 2% Geen vertrouwen 10% Licht vertrouwen 20% We benadrukken het lage vertrouwen in de bekwaamheid van de Brusselse regering om de huidige problemen aan te pakken: 22% vertrouwen tegenover 50% wantrouwen. Verder verklaren 54,6% van de respondenten zich ontevreden met het economisch beleid van de Brusselse regering. 5 Didier Gosuin Guy Vanhengel Naar goede gewoonte peilde BECI in november naar de meningen en verwachtingen van de Brusselse ondernemers. Nagenoeg 700 onder jullie beantwoordden onze vragen. Uit deze massale deelname kunnen we zeker een aantal interessante conclusies trekken. Emmanuel Robert DE POPULARITEIT VAN ONZE BELEIDSMENSEN De mening van de Brusselse ondernemingen TOPIC PRIORITEITEN Nagenoeg 42% van de respondenten vragen een verlaging van de sociale lasten, tegenover 60% in 2011. Is dit het gevolg van de aankondiging van de lastenverlaging door de federale regering? De vraag naar een belastingvermindering voor natuurlijke personen is van 20% in 2013 gestegen tot 24% dit jaar. Bij de prioriteiten waar specifiek de regering voor moet instaan, vinden we, zoals verwacht, mobiliteit (51%), AANWERVING Of de ondernemers nu de toekomst met wat meer vertrouwen tegemoet zien? Ze blijven uitermate voorzichtig wat betreft aanwervingen en investeringen: slechts 46% onder hen overweegt zulke stappen binnen de komende 12 maand. Dit is uiteraard 6% beter dan in november 2013, maar we staan nog heel ver van het optimisme van de jaren 2011-2012, toen meer dan 70% van de werkgevers aan investeringen of aanwervingen dachten. De dreiging van delokalisatie is in geen geval geluwd. 34% van de Brusselse ondernemers overwegen nog steeds hun activiteiten op korte of middellanWERVING EN INVESTERINGEN 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Ja ACTUALITEIT Er werden twee heel actuele vragen gesteld. De eerste ging over het vertrouwen in de federale regering. Dit is eerder goed: 48% vertrouwen tegenover 32% weinig vertrouwen. Een positief resultaat in vergelijking met de Brusselse regering, zoals eerder aangehaald. De tweede luidde: bent u bereid te recruteren indien de sociale lasten in het algemeen dalen? 62% antwoordt ja. 28% kan hier nog niet op antwoorden. Alles zal waarschijnlijk van de conjunctuur afhangen. Een dan nog dit laatste resultaat, waar wij bijzonder mee opgetogen zijn: 83% onder u verklaren zich tevreden of zeer tevreden met de manier waarop BECI u vertegenwoordigt. Dit motiveert ons om verder te zetten en onze actie ten voordele van de Brusselse ondernemingen nog te versterken! Nee nov 2010 jun 2011 dec 2011 mar 2012 mar 2013 nov 2013 nov 2014 ge termijn buiten het Gewest te verplaatsen. In 16% van de gevallen wordt zelfs aan het buitenland gedacht. Deze proporties blijven, helaas, stabiel. Om de werkloosheid in Brussel te doen dalen, zijn de ondernemers voorstander van een verlaging van de sociale lasten (49%) en de verbetering van het onderwijs (37%). In het raam van onze Annual Event “Back to School”, peilden wij naar de te treffen maatregelen om het onderwijs in staat te stellen werkelijk de deuren van de arbeidsmarkt voor jonge Brusselaars te openen. Drie prioriteiten kwamen duidelijk naar voren: een alliantie tussen onderwijs en werkgelegenheid (29,5% van de stemmen), de herwaardering van het technisch onderwijs (nagenoeg 20%) en een toename van het aantal stages (15,7%). Voor wat discriminatie betreft en de beste manier om hiertegen in te gaan, beveelt 39% van de werkgevers aan ... de werkgevers beter te informeren over de opportuniteiten van diversiteit. Dit komt goed uit want BECI beschikt nu over zijn eigen ‘Diversiteitscel’, die consultancy, advies en opleidingen verstrekt. De eerstvolgende sessie heeft het over ‘diversiteit en handicap’, op vrijdag 16 januari (zie www.beci.be). HOE KAN HET ONDERWIJS DE JONGE BRUSSELAARS ECHT TOEGANG TOT DE ARBEIDSMARKT BEZORGEN? Ik weet het niet De bedrijven bij de opleiding betrekken Het technisch onderwijs opwaarderen Jongeren helpen om meer stages te lopen Het beroep als onderwijzer weer opwaarderen Andere De scholen zelfstandig maken Onderwijs op maat van elke leerling De directies responsabiliseren Alle kinderen op drie jaar naar de kleuterklas 4% 5% 12% 8% 16% 29% 3% vereenvoudiging van de administratieve procedures (40%) en verlaging van de fiscaliteit (38%). Deze drie prioriteiten vinden wij sinds 2011 stelselmatig in al onze opiniepeilingen terug. Verlichting van de werkgeversbijdragen Belastingvermindering voor natuurlijke personen Vermindering van de belastingvoeten op bedrijfswinsten Fiscale stimulansen bij investeringen Fiscale stimulansen bij aanwervingen Andere 24% DE TE TREFFEN MAATREGELEN 4% 12% 7% 11% 42% 20% AANWERVEN ALS ER EEN SOCIALE LASTENVERLAGING KOMT? Ik weet het niet 28% Ja 62% Nee 10% BECI - Brussel metropool - januari 2015 17
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Belgische EnergieP R E M I U M P A R T N E R en Milieuprijs De eerste Prijs voor de actieve en innovatieve spelers op het gebied van milieu en energie U bent Een burger Particulier of in beroepsverband Een bedrijf Industrieel, landbouw-, diensten-, bouw-, handelsof vervoersector,... Neem gratis deel aan de prijs, laat uw know-how, uw realisaties, inspanning en/of bijdrage aan de gemeenschap van morgen kennen... Grote bedrijven en instellingen, leiders op het gebied van energie en milieu, zullen op 3 juni 2015 de 8 prestigieuze Awards uitreiken tijdens een even prestigieus “media event”. Stuur uw dossier ten laatste op 1ste Informatie en inschrijvingen : Nathalie Nicosia +32 (0)4 221 58 68 april 2015 Een instelling Bestuur, school, universiteit, ziekenhuis, vzw, jeugdcentrum,... Een stad of gemeente 2015 www.eeaward.be Référence Média TUINMAGAZINE TOPIC DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Algemene conjunctuur van de economische activiteit in het BHG Onder invloed van een weinig dynamische internationale conjunctuur vertraagde tussen maart en augustus van dit jaar ook de groei van de economische activiteit in Brussel. Het aantal faillissementen is echter fors verminderd, aldus de jongste indicatoren van het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse. Dit instituut publiceert tweemaal per jaar een zeer goede conjunctuurbarometer die de jongste verschuivingen in de economische activiteiten op de Brusselse arbeidsmarkt analyseert. Het document schetst ook een aantal uitzichten op korte termijn. Wij bespreken hier enkele van zijn analyses. Didier Dekeyser SYNTHETISCHE CONJUNCTUURINDICATOR (aan de hand van gecentreerde en ingeperkte data) -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 Toestand rond juni 2014: een nogal matige economische activiteit in Brussel, omwille van de nog steeds weinig dynamische nationale en internationale conjunctuur tijdens het eerste semester. Uitzichten: een geleidelijke maar algemene versterking van de nationale en internationale economische activiteit zou ook op de activiteit van het Gewest een positieve invloed moeten uitoefenen. CONJONCTUURINDICATOR ANALYSE PER ACTIVITEITSSECTOR INDUSTRIËLE PRODUCTIE EN HIERMEE VERBONDEN DIENSTEN CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, INDUSTRIE, BHG (miljoenen euro’s) 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 1 000 800 600 400 200 0 -200 -400 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Toestand rond juni 2014: de omzet in de Brusselse maakindustrie volgde tijdens de eerste vijf maanden van het jaar een neerwaartse trend (behoud van de productie van consumptiegoederen; achteruitgang in sectoren die uitrustingsgoederen produceren – en meer bepaald de automobielsector – evenals in sectoren die halffabricaten vervaardigen (o.a. verkooksing, raffinage en chemie)). In tegenstelling tot het nationale niveau, vertoonde Brussel geen duidelijk teken van herstel. Uitzichten: de eerder gunstige uitzichten voor Belgische en Brusselse ondernemingen wat betreft de buitenlandse vraag aan België tijdens de tweede helft van het jaar duiden op een mogelijk herstel van de Brusselse industrie in de loop van het tweede semester. BECI - Brussel metropool - januari 2015 19 Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Miljoen euro Jan-09 Juli-09 Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Juli-14
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TOPIC CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, BOUW, BHG (miljoenen euro’s) 500 400 300 200 100 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, VERVOER EN OPSLAG, BHG (miljoenen euro’s) 600 500 400 300 200 100 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 160 140 120 100 80 60 40 20 0 -20 -40 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Bouw Toestand rond juni 2014: bijzonder gunstig tijdens de eerste helft van het jaar, mede dankzij het goede weer en de positieve toename van investeringen in woningen op nationaal vlak tijdens het eerste trimester van 2014. Uitzichten: een analyse van de bestellingen duidt in de richting van een lagere activiteit in de komende maanden. Op Belgisch niveau gingen de investeringen in woningen tijdens het tweede trimester achteruit, wat ook een negatieve impact op de activiteit van de sector zou moeten uitoefenen. Al bij al zou het activiteitsniveau geleidelijk het lange-termijngemiddelde moeten benaderen. 240 180 120 60 0 -60 -120 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Vervoer en opslag Toestand rond juni 2014: in deze sector is de activiteit gedurende de ganse periode in een negatieve conjunctuur blijven steken (de evolutie staat in verband met de activiteiten van de industrie). Uitzichten: evolutie naar het lange-termijngemiddelde. CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, GROOTHANDEL, BHG (miljoenen euro’s) 4 500 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 1 200 1 000 800 600 400 200 0 -200 -400 -600 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Groothandel Toestand rond juni 2014: deze sector is sterk afhankelijk van de conjuncturele verschuivingen in productieactiviteiten, vandaar hetzelfde gebrek aan dynamisme. Uitzichten: de trend op lange termijn is negatief, onder andere omdat het Gewest bij gebrek aan voldoende ruimte weinig ontwikkelingspotentieel biedt. Vroeger dan eind 2014 moet een herstel van de activiteiten niet worden verwacht. GEVORDERDE DIENSTEN AAN DE PRODUCTIE Deze sectoren vertegenwoordigen het grootste aandeel van de toegevoegde waarde in Brussel (46% in 2012), mede dankzij de administratieve en politieke specialisatie van de hoofdstad. CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, INFORMATIE EN COMMUNICATIE, BHG (miljoenen euro’s) 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 20 BECI - Brussel metropool - januari 2015 600 500 400 300 200 100 0 -100 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Informatie en communicatie Toestand rond juni 2014: de matige verbetering die vanaf het einde 2013 in de internationale conjunctuur werd vastgesteld, heeft in de eerste helft van dit jaar geen invloed gehad op deze activiteitssector, waarvan de omzet een negatieve trend is blijven vertonen. Uitzichten: vroeger dan einde 2014 of begin 2015 moet geen verbetering worden verwacht. Miljoen euro Miljoen euro Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Miljoen euro Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Miljoen euro Miljoen euro TOPIC Andere niet financiële diensten aan ondernemingen Deze sector omvat “gespecialiseerde dienstenactiviteiten: wetenschappelijk, technisch, administratief of ondersteunend”. Door de eigenheid van het Brusselse Gewest als administratief en politiek centrum, behoudt deze sector een van de grootste aandelen in de toegevoegde waarde die het Brussels Hoofdstedelijk Gewest produceert (13% in 2012). CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, GESPECIALISEERDE ACTIVITEITEN: WETENSCHAPPELIJK EN TECHNISCH, EN ADMINISTRATIEVE EN ONDERSTEUNENDE DIENSTEN, BHG (miljoenen euro’s) 2 000 1 800 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 -100 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Toestand rond juni 2014: het matige herstel van de economische activiteit sinds 2013 had gunstige gevolgen op deze activiteiten, zodat de conjunctuur van deze sector in mei 2014 het niveau van de lange-termijntrend evenaarde. Uitzichten: schommelingen rond het lange-termijngemiddelde en overschrijding van dit niveau tegen het einde van het jaar als het herstel zich behoudt. Financiële diensten De eigenheid van Brussel: een grote concentratie van dit type diensten en meer activiteiten in sectoren als wholesale banking en investeringen, die afwijken van de commerciële en retail activiteiten, die voornamelijk op de rest van het Belgische grondgebied worden beoefend. STANDEN EN EFFECTIEVE KREDIETSTROMEN, BELGIË (miljoenen euro’s) 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 -1 000 -2 000 REFERENTIERENTEVOET VOOR DE BANKBEMIDDELINGSMARGE 5 4 3 2 1 0 UITSTAANDE BEDRAGEN (linkerschaal) NETTOSTROMEN (rechterschaal) VLAKKE STROMEN (rechterschaal) EURIBOR 3M VERSCHIL (rechterschaal) Toestand rond juni 2014: in een bijzonder toeschietelijk monetair beleidscontext stellen wij een daling van de bankbemiddelingsmarge vast. Het totale bedrag van de door de banken sinds half-2012 toegekende kredieten blijft stabiel. . REFERENTIELENING 10 jaar Uitzichten: de toegevoegde waarde van de sector zou in 2014 lichtjes moeten toenemen. 4 3 2 1 0 -1 CONJUNCTURELE EVOLUTIE VAN DE OMZET, DETAILHANDEL, BHG (miljoenen euro’s) 800 700 600 500 400 300 200 100 0 120 100 80 60 40 20 0 -20 40 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Diensten aan personen Toestand rond juni 2014: het goede behoud van het consumptieniveau van de Belgische gezinnen en de betrekkelijke verbetering van de arbeidsmarkt sinds de aanvang van het tweede semester hebben aanleg gegeven aan een herstel van de activiteit in deze sector. Uitzichten: verderzetting van het herstel van deze conjunctuur in de komende maanden. BECI - Brussel metropool - januari 2015 21 Miljoen euro Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Juli-14 Verschil (in pp) Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Miljoen euro Miljoen euro Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Rentevoet (in %)
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TOPIC DEMOGRAFIE VAN DE ONDERNEMINGEN: OPRICHTINGEN, STOPZETTINGEN EN FAILLISSEMENTEN AANTAL ACTIEVE BEDRIJVEN, 2010-2014 76000 78000 80000 82000 84000 86000 88000 90000 92000 94000 96000 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 WIJZIGING VAN HET AANTAL ONDERNEMINGEN, BRUSSEL (rechterschaal) AANTAL ACTIEVE ONDERNEMINGEN, BRUSSEL (linkerschaal) WIJZIGING VAN HET AANTAL ONDERNEMINGEN, BELGIË (rechterschaal) CONJUNCTUURGROEI VAN DE BEDRIJFSOPRICHTINGEN, BHG 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 Jan 2014: 3 779 180 150 120 90 60 30 0 -30 -60 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Oprichtingen, toestand rond juni 2014: het aantal actieve bedrijven is begin 2014 gaan stijgen nadat de advocaten in de administratieve database van de btw-plichtigen werden opgenomen. Zelfs als men geen rekening houdt met dit gegeven, vertoont de creatie van nieuwe bedrijven sinds november 2013 een positieve conjunctuur. Tijdens de eerste zes maanden van 2014 heeft deze trend zich verdergezet. Het positieve verschil ten opzichte van de lange-termijn tendens groeide tijdens deze periode bijzonder snel door, zodat tegen het einde van het tweede trimester de hoogste waarden sinds begin 2007 werd bereikt. CONJUNCTUUREVOLUTIE VAN DE FAILLISSEMENTEN, BHG 300 250 200 150 100 50 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 100 75 50 25 0 25 -50 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS Faillissementen, toestand rond juni 2014: tijdens het eerste semester 2014 kampte het Brussels Hoofdstedelijk Gewest met een faillissementspercentage van 1,2%, wat aanzienlijk hoger is dan het nationale gemiddelde (0,7%). De meest getroffen sectoren zijn: de handel (29,4% van het totaal), de Horeca (16,9%) en de bouw (14,1%). Tijdens de eerste zes maanden van 2014 werd één stopzetting op vier in het Brusselse Gewest een faillissement (1/6 op nationaal niveau). 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 CONJUNCTUUR (rechterschaal) TENDENS 200 150 100 50 0 -50 -100 SEIZOENGEZUIVERDE GEGEVENS CYCLUS CONJUNCTUURGROEI VAN DE BEDRIJFSSTOPZETTINGEN, BHG Stopzettingen, toestand rond juni 2014: tussen januari en juni 2014 registreerde het BHG 4.660 stopzettingen van bedrijfsactiviteiten. Dit getal is vier semesters achter elkaar blijven toenemen, weliswaar met een gevoelige vertraging tijdens het eerste semester van 2014. Oprichtingen en stopzettingen, uitzichten: door het herstel van de economische groei waarop in 2014 werd gehoopt en de verwachtingen van een snellere groei in 2015 zullen de bedrijfsoprichtingen zich in de komende maanden vermoedelijk op een vrij hoog niveau handhaven. Anderzijds zal het aantal stopzettingen op korte termijn nogal hoog blijven. Het nettoverschil tussen de oprichtingen en de stopzettingen is in Brussel positief. Het aantal ondernemingen in de hoofdstad neemt toe, ondanks verhuizingen tussen de drie gewesten en naar het buitenland (voor Brussel is het saldo van deze migraties negatief voor de ganse bestudeerde periode ). Faillissementen, uitzichten: het aantal faillissementen in Brussel is tussen januari en juni 2014 globaal ten opzichte van het vorige jaar verminderd. Wel dient gezegd dat het aantal wegens faillissement verloren banen is gestegen: 2.425 banen gingen verloren door het faillissement van 1.070 Brusselse ondernemingen tijdens het eerste semester. 22 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Aantal faillissementen Jan-07 Juli-07 Jan-08 Juli-08 Jan-09 Juli-09 Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Juli-14 Aantal faillissementen Aantal actieve ondernemingen Aantal oprichtingen Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 2010-III 2010-IV 2011-I 2011-II 2011-III 2011-IV 2012-I 2012-II 2012-III 2012-IV 2013-I 2013-II 2013-III 2013-IV 2014-I 2014-II Jaarlijkse verschuiving (in %) Antal oprichtingen Aantal oprichtingen Jan-10 Juli-10 Jan-11 Juli-11 Jan-12 Juli-12 Jan-13 Juli-13 Jan-14 Antal oprichtingen De top van de Brusselse ondernemingen Een toelichting bij de rangschikkingen BECI publiceert voor de eerste keer een aantal rangschikkingen van de Brusselse ondernemingen. Een goede interpretatie ervan is mogelijk voor zover ook de context bekend is. Onze rangschikkingen steunen namelijk op gegevens uit de Balanscentrale van de Nationale Bank, die de jaarrekeningen inzamelt van nagenoeg alle in België actieve vennootschappen. ‘Nagenoeg’ betekent dat een aantal ondernemingen hieraan ontsnappen; dit is grotendeels het geval voor de bank- en de verzekeringssectoren, die beide in Brussel van groot belang zijn. Bovendien werken wij met niet geconsolideerde cijfers. Dit betekent dat meerdere dochterondernemingen van eenzelfde bedrijf in een rangschikking kunnen verschijnen. Ook moet u weten dat deze cijfers een soort ‘momentopname’ zijn. Ze weerspiegelen de situatie van ondernemingen op een bepaald tijdstip, namelijk op de datum waarop de rekeningen werden neergelegd. Rekening houdend met de termijnen eigen aan het publicatieproces, hebben we meestal te maken met de cijfers van december 2013. Sommige bedrijven hebben de rekeningen onvolledig of laattijdig neergelegd. Wij konden natuurlijk enkel gebruik maken van de beschikbare gegevens toen wij de rangschikkingen hebben uitgewerkt. Aan de hand van dit cijfermateriaal hebben wij vijf ‘Tops’ samengesteld: rangschikkingen volgens omzet, nettowinst, groei, personeelsbestand en ten slotte de ‘Top van de bijdragers’. Nogmaals moeten we bepaalde nuances aanbrengen. De rangschikking volgens personeelsbestand vertelt ons wie de grootste werkgevers in Brussel zijn, maar met het zeteleffect werd geen rekening gehouden. Het personeel van het bedrijf met meerdere inplantingen in België, van Oostende tot Aarlen, maar waarvan de zetel in Brussel is gevestigd, zal als volledig Brussels worden beschouwd. Omgekeerd ontsnapt het Brusselse personeel van een elders in het land gevestigd bedrijf aan onze analyse. Dit zijn de beperkingen van de beschikbare data. Wat de groei van de omzet betreft, hebben wij ons opzettelijk beperkt tot bedrijven die minimaal één miljoen euro omzet aangeven. Wij hebben dan de groei in absolute waarde over de drie jongste boekjaren gemeten. Waarom een absolute waarde en geen percentage? Omdat het groeipercentage van een omzet van 10 miljoen euro moeilijk kan worden vergeleken met de groei van een omzet van 150 miljoen. De werkgevers zijn grote bijdragers Onze vijfde rangschikking focust op de grootste Brusselse bijdragers. De lijst hebben wij opgesteld aan de hand van de optelling van de vennootschapsbelasting (door aftrek van de winst vóór en na belasting) en van de werkgeversbijdragen, geschat in functie van het personeelsbestand. Deze rangschikking houdt geen rekening met regionale en gemeentelijke belastingen, de btw enzovoort. Terwijl de publieke opinie veel aandacht vertoont voor bedrijven “die geen belastingen betalen”, komt onze rangschikking tot de vaststelling dat sommige bedrijven integendeel heel veel betalen. De top 50 van deze rangschikking heeft samen gedurende het jongste boekjaar nagenoeg 3,7 miljard euro aan de gemeenschap betaald. Drie miljard zeshonderd negenenzestig miljoen euro. Indrukwekkend. Deze rangschikkingen vullen wij aan met de portretten van vier Brusselse ondernemingen ‘van aanzien’. Ze staan alle vier in de rangschikkingen, soms op onopvallende plaatsen, maar hun activiteiten zijn kenmerkend voor de vele facetten van de Brusselse economie vandaag. Zo hebben Cofely Fabricom, een dochteronderneming van GDF Suez, en CIT Blaton ganse stukken van Brussel gebouwd. Worldline en zijn betalingsoplossingen spelen een vitale rol in de handelsverrichtingen. Afvalbeheerspecialist SITA is een voorloper van een stedelijke economie die zijn eigen hulpbronnen recyclet. Zulke bedrijven zijn het ontdekken waard. ● Emmanuel Robert
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DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Omzet: Top 100 Naam 1. 2. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING TOYOTA MOTOR EUROPE 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS 6. GEBROEDERS DELHAIZE & CIE DE LEEUW 7. BELGACOM 8. CARREFOUR BELGIUM 9. ARCELOR MITTAL BELGIUM 10. ENI GAS & POWER 11. EDF LUMINUS 12. UMICORE 13. GDF SUEZ ENERGY MANAG. TRADING PC 1040 1140 1000 1040 1000 1080 1030 1140 1000 1040 1000 1000 1000 14. NAT. MAATSCH. DER BELGISCHE SPOORWEG. 1070 15. D'IETEREN 16. AURUBIS BELGIUM 17. BPOST 18. SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL 19. SAPPI EUROPE 20. GB RETAIL ASSOCIATES 21. BELGACOM INTERN. CARRIER SERVICES 22. BELGIAN SHELL 23. AUDI BRUSSELS 24. WABCO EUROPE 25. MOBISTAR 26. MERCEDES-BENZ BELG. LUX. 27. NATIONALE LOTERIJ 28. COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 29. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORPORATION 30. UCB PHARMA 31. INBEV BELGIUM 32. INFRABEL 33. KBC GROEP BESIX 1050 1000 1000 1120 1170 1140 1000 1050 1190 1160 1140 1200 1040 1070 1130 34. 35. ANHEUSER-BUSCH INBEV ELIA SYSTEM OPERATOR 36. 37. INEOS SALES BELGIUM 38. BRUSSELS AIRLINES 39. RANDSTAD BELGIUM 40. INTERN. BUSINESS MACHINES BELGIUM 41. BASE COMPANY 42. COFELY FABRICOM 24 BECI - Brussel metropool - januari 2015 1070 1070 1060 1080 1200 1000 1000 1120 1050 1020 1130 1200 1000 Jur. vorm NV NV NV NV NV NV NV van publiek recht NV NV NV NV NV CVBA NV van publiek recht NV NV NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV van publiek recht BVBA NV NV NV NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NACE BEL 2008 46710 70100 35110 46710 35110 47114 61100 47114 24100 35220 35140 70100 70100 49100 45113 70220 53100 64200 46492 46900 61200 46710 29100 64200 61200 45111 92000 11070 46693 46460 11050 42110 64190 41201 64200 35120 46751 51100 78200 46510 61200 25110 Sluiting laatste jaar 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 Omzet kEUR 26.826.689 19.184.292 12.468.228 7.614.302 5.138.197 4.861.372 3.986.220 3.958.733 3.941.382 3.875.980 3.736.710 3.056.349 2.918.263 2.613.295 2.585.077 2.501.416 2.239.530 2.078.456 1.753.971 1.723.107 1.663.331 1.620.088 1.570.904 1.416.355 1.356.481 1.238.530 1.209.582 1.165.629 1.151.059 1.149.668 1.121.187 1.099.649 1.017.095 810.681 796.656 789.451 762.901 748.828 743.252 729.820 699.259 698.461 Netto TW kEUR 62.295 457.551 1.653.195 1.628.721 21.641 945.740 2.505.228 550.184 718.049 54.811 351.226 452.785 23.375 2.319.088 182.605 60.364 1.706.377 15.449 25.343 22.505 170.262 456.695 275.093 186.541 466.802 89.890 391.083 360.757 192.697 859.004 621.238 31.221 536.394 165.956 474.573 185.961 12.337 151.612 607.399 290.584 253.498 257.763 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR -139.930 312.117 -905.821 57.920 -22.062 -75.081 709.521 58.742 -285.773 -693 36.984 87.990 12.946 150.808 13.616 18.220 248.214 6.216 2.062 -14.137 77.210 -2.887 25.635 342.205 76.121 20.527 -11.278 83.972 128.505 65.833 -62.915 7.189 384.416 69.652 1.748.957 119.819 2.318 -21.954 -20.236 32.445 28.890 16.571 Personeel 540 2.075 5.477 641 n.m. 12.987 13.465 8.439 7.714 302 1.009 2.923 19 1.262 1.483 502 25.306 48 80 n.m. 357 267 2.434 48 1.628 534 406 2.333 52 1.825 2.510 n.m. 5.566 588 191 295 17 2.393 25.614 1.772 679 3.623 ➤ p. 27 TOPIC TOPIC - TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Cofely Fabricom : een bedrijf van doeners Bij Cofely Fabricom werken trotse mensen. “We zijn misschien niet zo sexy als Apple of Google, maar onze projecten gaan over de tongen”, getuigt Mark Dirckx, general manager Belgian operations. Peter Van Dyck G DF Suez, moederonderneming van Cofely Fabricom, heeft een tweeledige hoofdzetel: in Parijs en in Brussel. Eén blik op de imposante GDF Suez Tower aan de Simon Bolivarlaan, op een boogscheut van het Noordstation, en u bent meteen doordrongen van het belang en de grootte van de Franse groep in de Belgische hoofdstad. In de toren werken enkele duizenden mensen, van wie ongeveer 200 voor Cofely Fabricom. Daar rekenen we niet eens de vele mobiele werknemers bij die het bedrijf over heel het land inzet voor installaties en technische dienstverlening. Mark Dirckx Naast de eigen installateurs en onderhoudsmensen schakelt Cofely Fabricom ook geregeld onderaannemers en uitzendkrachten in. Voor megaprojecten gaat het partnerships aan met andere bedrijven. Het eigen personeel van Cofely Fabricom bestaat grotendeels uit technische profielen. De juiste mensen vinden, is niet altijd eenvoudig, getuigt Mark Dirckx, general manager Belgian operations. Zijn sector zit ten onrechte opgezadeld met een wat oubollig imago. “Voor mensen met een technologisch profiel zijn wij misschien niet zo sexy als Apple of Google, maar wij hebben ook iets te bieden: ons werk is niet anoniem, onze projecten gaan over de tongen. Bij ons werken gedreven mensen die iets willen realiseren. Hun bijdrage in opvallende projecten bezorgt hen een gevoel van trots. Dat wat we doen heel tastbaar is, vormt een enorme drive. We zijn een bedrijf van doeners.” Band met de metro Veel van die mooie realisaties situeren zich in Brussel. Zo was er in 2006 de deelname aan de deblokkering van de Brusselse luchthaven (het Diabolo-project) en is er de historische band met de metro van Brussel. “Van bij het prille begin zijn bij de uitbouw van het Brusselse metronetwerk betrokken”, vertelt Marc Dirckx. “Sommige van onze werknemers hebben er zowat hun hele carrière aan gewijd. Het houdt continu een honderdtal medewerkers bezig. Naast de vernieuwing van de oorspronkelijke installaties, die uit de jaren 60 dateren, zijn er uiteraard ook de onderhoudsen renovatiewerken en contracten voor nieuwe lijnen.” Cofely Fabricom telt vele klanten in Brussel, waaronder een hoop multinationals, maar ook overheidsinstanties. Vanuit de instellingen van de Europese Unie lopen geregeld opdrachten binnen. Dat Brussel het hart van Europa is, vormt voor Cofely Fabricom een opstapje naar een steeds internationalere werking. Het aantal projecten op pan-Europees niveau groeit aan. Cofely Fabricom kent een rijke geschiedenis. Het bedrijf – toen nog kortweg Fabricom – zette zijn eerste stappen, als KMO, in 1946. Het was een van de ondernemingen die de schouders zette onder de heropbouw na de Tweede Wereldoorlog. Nadien volgde een pad met vele overnames. De grote omslag kwam er in 2004, toen grote Belgische installateurs tot één geheel fuseerden. Aan die mijlpaal heeft Belgisch marktleider Cofely Fabricom zijn huidige sterke positie op uiteenlopende markten als de diensten-, industrie-, infrastructuur-, energie- en olie & gassector te danken. “Wij kunnen alles leveren: technische knowhow én de nodige mankracht. Met die combinatie hebben we ons goed in de markt kunnen positioneren”, vertelt Dirckx. De flexibiliteit in het vinden van oplossingen, de waarborg van kwaliteit en het hanteren van concurrentiële prijzen maken het plaaatje van het succes compleet. Beheer op afstand De bedrijfswaarden zijn team spirit, veiligheid en duurzaamheid. Als onderdeel van de bedrijfstak Energy Services binnen de GDF SUEZ groep, beschikt Cofely Fabricom over de nodige expertise op het vlak van doeltreffend energie- en milieubeleid. Door rationeel om te gaan met energie in alle processen – van ontwerp en installatie tot uitbating – neemt het volgens Mark Dirckx zijn maatschappelijke verantwoordelijkheid. Als we naar de toekomst kijken, ziet Dirckx perspectieven in de verdere digitalisering van de economie. “De industrie evolueert stilaan van een arbeidsintensief model naar een beheer op afstand. Wij zijn verplicht de ontwikkelingen in de ICT op de voet te volgen, zodat wij de kennis in huis hebben om digitale systemen op poten te zetten.” Het bedrijf stapt dus met vertrouwen die toekomst tegemoet. ● BECI - Brussel metropool - januari 2015 25 R.T.
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TOPIC DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Worldline: in het hoofd van de consument Continu innoveren is een noodzaak voor Worldline. “Het belangrijkste kenmerk van onze werknemers is dat ze de klantervaring van morgen kunnen vatten en hier op kunnen anticiperen”, zegt CEO Willy Walraeve. Peter Van Dyck «W ij willen aanwezig zijn in Brussel, omdat het een kruispunt is voor de handel, zowel nationaal als internationaal”, zegt CEO Willy Walraeve van Worldline. “Hier worden de deals gemaakt, ontmoeten zakenmensen elkaar en worden overheidsbeslissingen genomen. Worldline is echter ook niet blind voor enkele nadelen van de stad. Door de verkeersoverlast zet Worldline steeds meer in op het nieuwe werken. We kijken ook uit naar het doortrekken van de metro tot Bordet, een project dat de bereikbaarheid van het Da Vinci bedrijventerrein ten goede zal komen.” Brussel is, met de campus in Haren, de hoofdzetel voor de activiteiten van Worldline in de Benelux. Het is een expertisecentrum voor de verwerking van hoogtechnologische transacties. Daarin is het ook marktleider in Europa. Om een idee te geven van de omvang van de activiteiten: Worldline ontwikkelde de betaalterminals die zich in de meeste Belgische handelszaken bevinden en het aantal transacties dat het bedrijf jaarlijks verwerkt loopt over het miljard. Worldline stelt rond de 1100 medewerkers tewerk, waarvan 23% ook in het Brusselse Gewest woont. “Het belangrijkste kenmerk van onze werknemers is dat ze de klantervaring van morgen kunnen vatten en hier op kunnen anticiperen”, vertelt Willy Walraeve. “Continu innoveren voeren we dan ook hoog in het vaandel. We weten dat onze sector razendsnel verandert.” Naast de ervaring is, volgens Walraeve, de capaciteit om een oplossing voor alle mogelijke betaaluitdagingen te bieden de grootste sterkte van Worldline. “Dit is belangrijk omdat dé tendens in onze sector de toegenomen mobiliteit van de eindgebruiker is”, licht de CEO toe. “Kaarthouders willen altijd en overal met de kaart betalen.” Willy Walraeve 26 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Over de landsgrenzen De Worldline groep erkent het expertisecentrum in Brussel als een van zijn belangrijkste pijlers. “Dat Worldline Benelux deel uitmaakt van een groter geheel, biedt ons kansen om verder te groeien”, meent Willy Walraeve. “Het zorgt ervoor dat we dingen op een grotere schaal kunnen doen en overnames kunnen realiseren. Zo namen we het Nederlandse Quality Equipment over, wat ons steviger op Nederlandse bodem doet staan. De recente beursgang van Worldline, na de carve-out uit de Atos groep, deed de uitbouw nog versnellen.” Met stabiele systemen en uitgebreide expertise in de achterzak acht Worldline de tijd gekomen om resoluter over de landsgrenzen te kijken, richting Slowakije bijvoorbeeld. “Onder andere de betaalterminals die we in België ontwikkeld hebben, willen we nog meer in het buitenland aan de man brengen”, onthult Walraeve. “Een troef is dat we alle soorten transacties kunnen verwerken. Denk maar aan e-archiving (de elektronische brandkluis, nvdr) en energiemeters.” Hyperconnectiviteit Het ISO14001 gecertificeerde Worldline streeft naar het duurzaam inzetten van alle middelen: kapitaal, materie en mensen. Naast de structurele steun aan goede doelen – Moeders voor Moeders, het Jules Bordet instituut dat onderzoek doet naar kanker, een dorp in Senegal – moedigt de onderneming haar personeelsleden aan om een engagement op te nemen. “Regelmatig betrekken wij onze werknemers bij acties”, vertelt de CEO. “Zo hielden we de voorbije zomer de Summer Days, waarbij organisaties zich kwamen voorstellen. De personeelsleden konden nadien beslissen om geld te storten of zich in te zetten voor een van deze organisaties.” Samen met de banken, die het bedrijf als partners beschouwt, buigt Worldline zich volop over de perspectieven voor de toekomst. “Mensen bevinden zich in een staat van hyperconnectiviteit; via hun smart device zijn ze verbonden met alles en iedereen: hun vrienden, hun werkgever, shops, overheidsdiensten. Dit schept ongelooflijke mogelijkheden op het vlak van klantervaring”, stelt Willy Walraeve vast. “Dit is voor de handelaren een bedreiging en tegelijk een uitdaging. Ze zullen zich moeten onderscheiden en goed moeten inspelen op de nieuwe behoeften van de klanten. Daarom is het van cruciaal belang dat wij met onze partners toegankelijke oplossingen bieden voor de e- en de m-commerce.” ● R.T. TOPIC Omzet: Top 100 Naam 43. UPS EUROPE 44. TIENSE SUIKERRAFFINADERIJ 45. UNILEVER BELGIQUE 46. SOLVIN 47. SOC. EUROP. DE GESTION DE L'ENERGIE 48. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 49. BELMEDIS 50. FLUXYS BELGIUM 51. SOLVIC 52. MITSUI & CO BENELUX 53. PHARMA BELGIUM 54. TESSENDERLO CHEMIE 55. CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 56. PHILIPS BELGIUM 57 VL. MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 58 EUROCLEAR 59 PROXI FUEL 60 VL. RADIO-EN TELEVISIEOMROEPORG. 61 EUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 62 BRICO BELGIUM 63 AXUS 64 OCTA+ GROUP 65 ATOS WORLDLINE 66 ALCODIS 67 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 68 CHIREC 69 SOC. INT. DE TELECOM. AERONAUTIQUES 70 NUMAGOLD 71 CEI-DE MEYER 72 AMP 73 ELIA ASSET 74 SCANSOURCE EUROPE 75 MULTIPHARMA 76 77 CELIO INTERNATIONAL FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM 78 H & M HENNES & MAURITZ 79 80 81 82 83 APETRA 84 HENKEL BELGIUM 85 SOLVAY 86 PFIZER 87 SODEXO BELGIUM NESTLE BELGILUX VIVAQUA RECTICEL 88 89 90 91 DECATHLON BELGIUM SIBELGA 92 93 DANONE 94 GOLD AND FOREX INTERNATIONAL 95 COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 96 COFELY SERVICES 97 MSD BELGIUM 98 TRACTEBEL ENGINEERING 99 CENTRE EUR. DE REPARTITION PHARMA TEMPO-TEAM 100 AIR LIQUIDE INDUSTRIES BELGIUM SNCB LOGISTICS L'OREAL BELGILUX PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS PC 1200 1150 1190 1120 1130 1082 1000 1040 1120 1160 1040 1050 1200 1070 1030 1210 1040 1030 1170 1082 1140 1150 1130 1170 1030 1180 1140 1000 1120 1070 1000 1130 1070 1060 1160 1000 1130 1030 1082 1070 1000 1080 1120 1050 1160 1070 1000 1140 1070 1000 1160 1000 1160 1000 1200 1200 1070 1020 Jur. vorm BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV VZW NV CVBA NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV NV VZW CVBA NV NV NV NV BVBA CVBA NV NV NV NV NV NV NV NVSO NV NV NV NV NV Intercom. NV NV CVBA NV NV NV NV BVBA NV NV NV NACE BEL 2008 49410 10810 46392 46751 70220 45111 46460 35220 20160 46751 21201 20130 86101 46693 36000 64200 46710 60200 13200 47521 45113 64200 66199 46120 64200 68203 61200 46900 42220 46491 35110 46510 47730 66300 45111 47716 35220 49410 20420 27401 52100 20411 20130 46460 56290 10860 36000 22210 47640 35130 10510 66199 41201 81100 21201 41201 46460 78200 Sluiting laatste jaar 30/11/2013 28/02/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/11/2013 31/08/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 Omzet kEUR 641.998 627.464 620.765 614.684 596.424 576.036 572.205 550.456 546.664 539.865 528.826 497.772 479.495 472.192 460.702 459.895 459.200 440.620 438.720 433.615 433.438 431.312 431.256 423.207 421.485 420.290 410.155 397.324 396.099 390.674 384.720 384.111 380.499 372.231 368.970 368.934 367.253 351.852 348.572 339.191 332.295 327.747 324.631 320.376 318.424 310.028 309.739 307.348 302.121 299.374 299.115 297.098 293.571 292.978 289.491 281.965 279.302 276.012 Netto TW kEUR -5.140 163.673 45.862 31.459 21.164 18.010 24.048 353.030 97.282 3.893 17.775 58.386 367.043 18.904 206.604 251.820 2.955 214.525 25.566 103.787 235.803 764 182.246 7.786 310.069 186.108 73.026 807 43.842 36.864 260.555 15.001 105.642 33.294 11.481 97.766 53.802 19.689 90.609 225.685 96.980 58.680 116.157 77.027 140.649 53.814 195.691 104.920 80.852 114.793 78.944 1.903 39.420 150.273 74.183 179.228 12.786 221.688 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR -51.601 112.031 986 -6.861 5.339 2.486 1.133 55.728 -3.752 778 1.792 70.026 9.020 -72.328 15.275 279.964 1.087 3.833 -57.026 -4.419 22.113 849 47.578 1.871 70.700 25.887 0 -332 4.966 4.062 54.254 -2.906 7.937 -91.123 -4.548 15.271 10.077 -36.442 26.486 96.726 81.842 4.158 359.002 -167 4.213 16.103 9 462 12.007 64.894 66.173 855 -24.700 13.419 5.915 31.089 1.256 -27.900 Personeel 230 583 302 196 4 55 387 1.011 558 35 355 824 4.433 724 1.433 1.678 30 2.310 119 1.593 234 n.m. 1.026 19 743 2.552 801 6 460 477 754 113 1.354 33 97 1.580 206 373 499 1.296 5 307 799 308 2.486 288 1.607 1.019 1.344 n.m. 604 6 880 1.922 268 1.132 224 9.675 BECI - Brussel metropool - januari 2015 27
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DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Nettowinst: Top 100 Naam 1 ANHEUSER-BUSCH INBEV 2 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 3 BELGACOM 4 AGEAS 5 KBC GROUPE 6 7 8 SEDENA FINANCIAL SERVICES EDF INVESTISSEMENTS GROUPE SOLVAY 9 ROYAL PARK INVESTMENTS 10 WABCO EUROPE 11 TOYOTA MOTOR EUROPE 12 FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES 13 EUROCLEAR 14 OAKS ESTATE 15 BELGACOM GROUP INT. SERVICES 16 BPOST 17 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 18 GMR 19 DANONE FINANCE INTERNATIONAL 20 STATKRAFT TREASURY CENTRE 21 SOLVAY PHARMACEUTICALS 22 UCB 23 FEDERALE PART.- EN INVESTERINGSMAATSCHAPPIJ 24 ENI FINANCE INTERNATIONAL 25 COFINERGY 26 GDF SUEZ CC SOFINA DEXIA 27 28 29 VOLKSWAGEN GROUP SERVICES 30 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES 31 32 AXA HOLDINGS BELGIUM 33 34 MEDTRONIC EUROPE 35 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 36 DRAKKAR GROUP COURTINVEST FLUXYS 37 38 40 41 42 43 44 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. PC 1000 1000 1030 1000 1080 1070 1050 1120 1000 1160 1140 1050 1210 1200 1030 1000 1040 1050 1160 1000 1120 1070 1050 1040 1000 1000 1040 1050 1050 1070 1040 1170 1050 1090 1130 1040 1050 1040 39 SOC. BELGE DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS 1040 ELIA SYSTEM OPERATOR RAFFINERIE TIRLEMONTOISE BELFIUS INSURANCE INVEST VINCI FINANCE INTERNATIONAL KBC CREDIT INVESTMENTS 45 REBELCO 46 COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 47 48 LVMH FINANCE BELGIQUE 1000 1150 1210 1050 1080 1040 1000 1070 1050 Jur. vorm NV NV NV van publiek recht NV NV BVBA NV NV NV BVBA NV NV NV BV NV NV NV van publiek recht NV NV NV NV NV NV NV van publiek recht NV NV CVBA NV NV NV NV van publiek recht NV NV BVBA BVBA NV NV NV NV CVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NACE BEL 2008 64200 64200 61100 46180 64190 82990 62090 20130 64300 64200 70100 64300 64200 41101 70100 53100 82990 64200 66199 64929 72190 64200 64200 70100 70220 70100 64200 64200 70100 49100 70100 65122 64200 70100 46693 70220 64200 49500 59203 35120 10810 64200 69109 64200 68201 64200 27401 64999 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/04/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 28/02/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 Omzet kEUR 796.656 2.001 3.986.220 0 1.017.095 1.300 0 324.631 0 1.416.355 19.184.292 0 459.895 n.d. 2.612 2.239.530 0 0 0 0 0 0 0 882 330 139.260 1.221 0 38.679 2.613.295 0 0 0 0 1.151.059 7.646 0 6.723 145.683 789.451 627.464 0 0 0 945 1.048 339.191 28 Netto TW kEUR 474.573 -10.556 2.505.228 -40.341 536.394 1.235 -1.518 116.157 -4.524 186.541 457.551 -454 251.820 -258 2.073 1.706.377 -904 -47 -382 -701 29.666 26.533 -5.511 -4.253 -2.970 86.399 -5.901 -16.364 35.707 2.319.088 29.557 -4.361 276.835 -28 192.697 -997 -26 -688 143.339 185.961 163.673 -427 -228 -1.313 1.668 -832 225.685 -1.734 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 1.748.957 845.692 709.521 570.051 384.416 382.458 378.417 359.002 357.526 342.205 312.117 280.097 279.964 275.267 273.981 248.214 241.855 236.143 227.611 218.927 203.048 193.385 181.591 179.233 174.710 173.706 170.906 162.020 157.883 150.808 147.440 145.007 139.865 129.064 128.505 128.486 127.524 125.953 123.201 119.819 112.031 109.471 106.127 104.487 98.067 97.375 96.726 95.037 Personeel 191 31 13.465 68 5.566 n.m. 9 799 9 48 2.075 n.m. 1.678 1 26 25.306 9 n.m. 6 5 n.m. n.m. n.m. 110 9 33 4 487 38 325 78 58 1.262 n.m. 52 2 n.m. 25 293 295 583 4 4 5 n.m. 18 1.296 6 ➤ 28 BECI - Brussel metropool - januari 2015 TOPIC DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN SITA: “buurtberoepen bij een werkgever die diversiteit eert” Afvalverwerkingsspecialist SITA vestigde zijn maatschappelijke zetel in de Brusselse gemeente Sint-Agatha-Berchem en geldt bovendien als een belangrijke werkgever voor al dan niet gekwalificeerde werkkrachten. Het bedrijf kiest resoluut voor nabijheid en diversiteit. R.D. D eze dochteronderneming van Suez Environnement specialiseert zich in het beheer van afvalstromen en is marktleider in deze sector in België. Het bedrijf stelt ongeveer 2.400 mensen tewerk op meer dan 50 sites, verspreid tussen de Ardennen en de Kust. De zone Centrum, die Vlaams-Brabant en Brussel dekt, vormt hiervan een strategisch onderdeel dat 50 miljoen euro omzet realiseert. Het bedrijf haalt jaarlijks 350.000 ton afval op bij ongeveer 9.500 ondernemingen (op een nationaal totaal van 2,8 miljoen ton afval). SITA focust op de ophaal, verwerking en recycling van allerlei types industrie- en handelsafval (papier, bouwafval, overschotten, plastic, hout, glas, slib enz.). Een belangrijke speler in de Haven van Brussel Afval uit Brussel wordt voornamelijk op twee sites langs het kanaal in Laken (dicht bij de Vroegmarkt) en in Neder-over-Heembeek verwerkt. Op de tweede site beschikt SITA over een splinternieuwe openbare loskaai. Dit jaar is de onderneming namelijk begonnen met vervoer langs de waterwegen. Verder investeerde SITA in een balenpers voor papier in Neder-over-Heembeek. Deze site behoort tot de belangrijkste van de groep en wil voordeel halen uit de snelle ontwikkeling die dit Brusselse gebied momenteel doorstaat. Door de alom vertegenwoordigde tertiaire sector genereert het Brusselse Gewest aanzienlijke kantoorafvalstromen. SITA zorgt voor de ophaal in 70 gebouwen van de Europese instellingen. Ook de Horecasector is in het Gewest sterker aanwezig dan elders. Verder stelt SITA op het Tentoonstellingspark en op de luchthaven permanent personeel tewerk. Bij de grootste industriële speler van de hoofdstad wordt de ophaal van het afval eveneens aan SITA toevertrouwd. SITA vervult zijn openbare gezondheids- en zindelijkheidsmissie met een vloot van 80 voertuigen en ongeveer 32.000 containers in het Brusselse Gewest. Het bedrijf kende tijdens de afgelopen jaren een lichte maar constante groei van zijn activiteiten in het Gewest. Naast de cijfers onderscheidt SITA zich als grote werkgever in een voortaan industriearm Gewest, waarbij een flink deel van de banen toegankelijk zijn voor relatief laaggeschoolde werkkrachten. In Brussel stelt SITA 148 voltijds equivalenten tewerk, waaronder meer dan 100 arbeiders. Deze cijfers worden naargelang van het seizoen met 10 tot 20% uitzendkrachten aangevuld. “Om logistiek effiPhilippe Van de Brande ciënt te werken, moeten wij ons zo dicht mogelijk bij de grote kantoorwijken en commerciële centra vestigen. Het verwerkingscentrum van Laken heeft het voordeel op een boogscheut te liggen van het toekomstige handelscentrum Docks Bruxsel, naast de Van Praetbrug. Wij bieden dus buurtberoepen die niet kunnen worden gedelokaliseerd, in een langetermijnperspectief”, vertelt Philippe Van de Brande, directeur van de zone Centrum bij SITA. Diversiteit en duurzame ontwikkeling Ook door de culturele diversiteit van zijn personeel scheert SITA hoge toppen. Een dergelijke melting-pot is een mooi voorbeeld voor andere werkgevers. Zowel op economisch als op ecologisch vlak speelt het bedrijf een vooraanstaande rol door de sensibilisering van Brusselse ondernemingen voor afval als een secundaire grondstof. En wat betreft duurzame ontwikkeling is het bedrijf al evenmin bij de pakken blijven zitten: hiervan getuigen de initiatieven die tijdens de afgelopen jaren van start gingen. De daken van de Neder-over-Heembeekse site werden met zonnepanelen bedekt en SITA experimenteerde als eerste bedrijf in België met een bijzonder innoverend verlichtingssysteem dat gebruik maakt van daglicht en daarom het verbruik van elektriciteit drastisch vermindert. Bovendien voert het bedrijf momenteel tests met een elektrisch voertuig op de luchthaven van Zaventem. “Wij trachten onze processen continu te verbeteren. Op het vlak van afvalsortering scoren Brussel en de rest van het land redelijk goed, maar er is nog ruimte voor verbetering en innovatie. Voor het ogenblik testen we bijvoorbeeld een systeem om verf terug te winnen. Er loopt ook een testfase met een machine die matrassen van allerlei afkomst, met inbegrip de horecasector, ontmantelt en recyclet”, vertelt een trotse Philippe Van de Brande. ● BECI - Brussel metropool - januari 2015 29 R.T. © David Plas
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DE MEDEWERKER (M/V) DIE U ZOEKT, WORDT MOMENTEEL BIJ ONS OPGELEID TOPIC Nettowinst: Top 100 Naam 49 FLORALICE 50 EUROGRID INTERNATIONAL 51 CARREFOUR FINANCE 52 DELHAIZE THE LION COORDINATION CENTER 53 UMICORE 54 PUBLIGAZ - PUBLIGAS 55 RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS 56 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 57 APETRA 58 SOLVAC 59 FIBEMI 60 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 61 INTERFIN 62 UNILEVER BELGIUM SERVICES 63 NOKIA INTERNATIONAL BELGIUM 64 MOBISTAR SOFINIM 65 66 FONDATION ROI BAUDOUIN 67 ORANGE BELGIUM 68 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 69 UMICORE FINANCIAL SERVICES 70 TESSENDERLO CHEMIE LE PEIGNE BESIX 71 72 73 CERVINIA 74 ANICOM GESTION ET PARTICIPATION 75 BNP PARIBAS INVESTMENT PARTNERS BE HOLDING 76 DANONE 77 UCB PHARMA SIBELGA 78 79 80 81 82 LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D'ALIMENTATION - LOUIS DELHAIZE VERLINVEST COORDINATIE CENTRUM NESTLE SITA BELGIUM 83 ACE INSURANCE 84 CARREFOUR BELGIUM 85 EDENRED BELGIUM TOTAL BELGIUM 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 FINANCIERE DE TUBIZE SOLVAY COORDINATION INTERNATIONALE DES CREDITS COMMERCIAUX SEBARDINE COBEMA SWISSCOM BELGIUM FLUXYS BELGIUM BOSFIN ELIA ASSET EGALISATIEFONDS RESPONSABILISERINGSBIJDRAGEV D VL. 96 PARMALAT BELGIUM 97 98 99 ENVIROWASTE HOLDINGS SOCIETE GENERALE IMMOBEL ALIAXIS 100 UNION FINANCIERE BOEL PC 1200 1000 1050 1080 1000 1000 1200 1070 1000 1120 1000 1000 1000 1190 1040 1140 1000 1000 1140 1030 1000 1050 1050 1200 1050 1200 1210 1160 1070 1000 1000 1050 1070 1082 1040 1140 1160 1040 1070 1120 1200 1000 1030 1040 1200 1000 1210 1050 1000 1000 1150 1000 Jur. vorm NV CVBA NV NV NV CVBA NV BVBA NVSO NV NV NV CVBA NV BVBA NV NV ION, Stichting NV NV NV NV NV NV NV CVA NV NV NV CVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV VZW NV BV NV NV NV NV NACE BEL 2008 64999 70220 70220 70100 70100 64200 64200 11070 52100 64200 64200 61200 70100 70100 61200 64200 66300 64200 64200 70100 20130 13100 41201 64200 68200 64200 10510 46460 35130 64900 64200 70100 38219 65122 47114 66199 46710 64200 64991 64200 66300 64200 35220 64200 35110 65300 64200 64200 68311 70220 64200 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 30/06/2014 30/06/2014 30/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 Omzet kEUR n.d. 479 4.103 0 3.056.349 0 0 1.165.629 332.295 0 1.166 1.663.331 0 0 0 1.356.481 0 510 0 421.485 1.002 497.772 83 810.681 0 0 0 299.115 1.149.668 299.374 63 1.524 3.192 55.783 0 3.958.733 45.923 7.614.302 0 11.314 n.d. 0 0 550.456 n.d. 384.720 n.d. 0 n.d. 0 0 0 Netto TW kEUR -9 -372 196 558 452.785 -206 -186 360.757 96.980 -817 1.213 170.262 -122 13.582 116 466.802 -3.830 97.604 -7.739 310.069 183 58.386 -321 165.956 -36 -123 -138 78.944 859.004 114.793 -1.717 -3.378 2.398 29.384 n.d. 550.184 33.286 1.628.721 -683 4.940 697 -123 -150 353.030 -9 260.555 60.239 -182 -48 1.342 -1.435 -575 Winst/verlies boekjaar na belasting, kEUR 94.704 94.620 92.062 89.900 87.990 85.285 84.487 83.972 81.842 79.495 77.479 77.210 77.184 76.945 76.356 76.121 75.740 74.156 72.710 70.700 70.411 70.026 69.827 69.652 69.482 68.087 68.003 66.173 65.833 64.894 64.467 60.920 60.638 60.159 59.737 58.742 58.432 57.920 56.683 56.355 56.154 55.827 55.826 55.728 54.899 54.254 54.074 51.694 51.373 50.485 49.853 48.525 Personeel n.m. 5 18 7 2.923 n.m. n.m. 2.333 5 1 n.m. 357 n.m. 102 2 1.628 n.m. 76 n.m. 743 7 824 3 588 n.m. n.m. 1 604 1.825 n.m. n.m. 7 17 152 n.m. 8.439 169 641 1 19 n.m. n.m. n.m. 1.011 n.m. 754 n.m. 1 n.m. 1 n.m. 3 BECI - Brussel metropool - januari 2015 31
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DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Omzetstijging 2011-2013: Top 50 Naam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 CEI-DE MEYER APETRA IP BELGIUM D' IETEREN LEASE UNIVAR BELGIUM CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE CIT BLATON FUEL CARD SERVICES MAX GREEN MAES ES-FINANCE KINEPOLIS GROUP GRONTMIJ BELGIUM SNECMA SERVICES BRUSSELS CODITEL BRABANT BRICO PLAN-IT ETAMINT ROYAL SPORTING CLUB ANDERLECHT B-BRIDGE AGROIMPEX BRUSSELS MITO POLYMERS OPTIMA GLOBAL ESTATE FLABEL CORPORATION MEADWESTVACO EUROPE MED CONCEPT EUROPE IBF INTERNATIONAL CONSULTING AFH BELGIUM EGENCIA BELGIUM KOLMONT WOONPROJECTEN PITS NTS BELGIUM INGENICO E-COMMERCE SOLUTIONS XPERTHIS FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE EASY FRESH LOGISTICS VISTA TRADE FINANCE AND SERVICES ALPHA NETWORKS DELIMMO BBR BELGIQUE NWAVE PICTURES BRUVACO TOWERS WATSON 43 WANDELAAR INVEST 44 45 46 47 48 49 50 B J TRADING CONSTRUCTION TOUR ET FINITION 32 BECI - Brussel metropool - januari 2015 STATOIL ENERGY BELGIUM VILLA EUGENIE VIZZION EUROPE BISNODE BELGIUM MAPEGO PC 1120 1000 1030 1050 1070 1170 1030 1150 1000 1082 1082 1020 1000 1081 1000 1082 1000 1070 1020 1200 1082 1082 1030 1140 1050 1050 1000 1210 1200 1070 1040 1200 1040 1000 1070 1180 1050 1080 1060 1190 1200 1160 1000 1000 1190 1000 1070 1140 1050 1030 Jur. vorm NV NVSO NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV BVBA BVBA NV NV BVBA NV NV BVBA NV NV NV BVBA BVBA NV VZW NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA BVBA BVBA NACE BEL 2008 42220 52100 73120 64910 46120 41202 41203 82990 35110 46660 68203 70100 73200 33160 60200 47521 64200 85510 64200 46321 46769 68100 30300 46769 46460 82990 47716 79110 41101 71121 47820 70220 46510 69102 49410 46190 43211 68311 68100 59113 45111 70220 77340 46120 73110 68201 64200 95230 46190 25120 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/05/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 Omzet kEUR 2011 115.965 191.446 69.494 149.480 26.697 53.424 85.534 23.122 95.200 29.239 57.064 28.672 12.596 45.676 20.700 43.523 23.691 31.776 18.050 8.456 36.924 4.056 2.524 4.182 19.409 17.274 9.406 30.155 10.118 19.497 10.870 20.592 7.429 7.690 22.074 7.935 2.230 18.974 6.130 5.004 2.790 14.805 1.569 15.754 13.797 2.649 18.878 13.728 17.169 8.011 Omzet kEUR 2012 169.156 276.313 71.919 243.552 132.815 98.843 119.318 56.271 192.660 38.778 83.240 64.474 49.510 79.202 53.353 65.198 41.726 55.053 40.478 52.511 53.298 16.277 7.498 19.893 25.597 25.251 33.190 38.733 17971 37.490 18.487 28.835 11.180 8.687 31.130 10.083 4.083 23.979 2.518 3.823 2.597 16.863 9.026 21.251 19.444 4.081 18.168 18.407 27.236 10.101 Omzet kEUR 2013 396.099 332.295 199.757 262.534 126.217 129.314 153.528 86.246 157.020 79.507 106.101 68.908 52.822 85.609 53.486 75.159 53.708 61.243 43.533 33.798 61.682 27.905 25.928 27.361 41.467 37.824 28.500 48.863 28.618 37.781 28.965 38.165 24.631 22.615 36.736 21.331 15.145 29.671 16.815 15.523 13.297 24.544 11.304 25.448 23.481 12.301 28.441 22.895 26.312 16.995 Groei 20112013, kEUR 280.133 140.849 130.263 113.054 99.520 75.890 67.993 63.124 61.820 50.268 49.037 40.236 40.225 39.933 32.786 31.636 30.016 29.467 25.482 25.342 24.758 23.849 23.404 23.179 22.059 20.551 19.093 18.708 18.500 18.283 18.095 17.573 17.202 14.925 14.663 13.395 12.915 10.697 10.685 10.519 10.506 9.739 9.735 9.693 9.684 9.651 9.563 9.167 9.144 8.984 TOPIC DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN CIT Blaton : familie-ondernemerschap en lange-termijnvisie CIT Blaton? Een gevestigde waarde in de Brusselse bouwsector. Dit familiebedrijf werd er geboren, ontwikkelde er zich en verwezenlijkt nog steeds 40% van zijn omzet in België. Deze algemene aannemer is bijzonder bewust van zijn maatschappelijke rol en heeft zich daarom in de afgelopen jaren flink geëngageerd in zeer technische projecten. Up-selling is namelijk de beste manier om te vaardigheden te behouden – en dus ook de tewerkstelling – op een markt die een zeer harde concurrentie ondergaat. R.D. C IT Blaton is zijn geboorteplaats in Schaarbeek altijd trouw gebleven. De activiteiten gingen in 1865 van start met de vestiging van de Blaton-Aubert fabriek, die voornamelijk standbeelden voor tuinen produceerde. Snel daarop richtte de onderneming zich naar algemene aanneming. Het ‘moderne’ CIT Blaton bedrijf resulteerde in de jaren 50 van de wil van stichter Emile Blaton om zelfstandig te blijven. Ondertussen staat al een derde generatie aan het roer. Het aandeelhouderschap behoort nog steeds voor de volle 100% tot de Brusselse familie. Dit onderscheidt CIT Blaton van de rest van de bouwsector die hoe langer hoe meer financieel door groepen in het buitenland wordt gestuurd. Aan het hoofd van de raad van bestuur zetelt voorzitster Sophie Le Clercq, dochter van Thérèse Blaton, de dochter van Emile Blaton die met haar broer Armand tussen de jaren 30 en 50 onder andere het station Brussel-Centraal en de NoordZuid verbinding verwezenlijkte. Later bouwde CIT Blaton heel wat hoofdzetels van grote bedrijven (BBL, Petrofina, Siemens, het Gemeentekrediet en daarna Dexia enz.) en de klinieken Cavell en Brugmann. Het bedrijf is vandaag actief in de residentiële projecten (flatgebouwen), burgerlijke bouwkunde, openbare gebouwen, kantoorgebouwen en industriële projecten. “We blikken terug op een rijke geschiedenis, maar onze traditie focuste altijd op vooruitgang en toekomstgerichtheid”, zegt bestuurder-directeur Frédéric Loriaux. CIT Blaton was al in 2005 een pionier met de oprichting van een eerste volledig passief kantoorgebouw voor zijn maatschappelijke zetel in Schaarbeek. CIT Blaton stelt een vijftigtal Brusselse werknemers tewerk, van arbeider tot ingenieur. In 2013 vertegenwoordigde het Gewest ongeveer 40% van de activiteiten in België. Dit gewestelijk aandeel schommelt echter in functie van een of ander grootschalig project. CIT Blaton is ook in Luxemburg aanwezig. De geconsolideerde omzet voor beide landen overschrijdt 250 miljoen euro in 2014. De flinke groei van CIT Blaton gebeurde tijdens de afgelopen jaren voornamelijk buiten de thuishaven. “De Brusselse markt is enigszins gekrompen, met een daling van de activiteit voor iedereen”, stelt Frédéric Loriaux vast. Dit is volgens hem te wijten aan een vermindering van zowel privé- als overheidsinvesteringen. “De vaardigheden behouden” Rekening houdend met deze onzekere markt en de druk van de sociale lasten België – “110% sociale lasten, da’s een verschrikkelijke afstraffing” – kiest het familiebedrijf meer dan ooit voor innovatie en vaardigheden om zijn voortbestaan te verzekeren en de tewerkstelling te garanderen. “Wij gaan voor moeilijke werven, die verregaande techniek vereisen. Dit is de beste manier om onze hulpmiddelen en onze vaardigheden te valoriseren en tegelijk onze toch wel aanzienlijke tewerkstelling te vrijwaren. Wij doen minder vaak een beroep op onderaannemers dan onze concurrenten, omdat wij onze eigen competenties willen behouden en ontwikkelen.” CIT Blaton mikt zoals steeds op lange-termijnontwikkeling, met een uitgesproken keuze voor innovatie en creativiteit. Het bedrijf experimenteerde een nieuwe specifieke aanpak van ruwbouw bij de oprichting van het Congrescentrum in Bergen, een project van architect Daniel Libeskind. De onderneming rekruteerde onlangs drie ingenieurs om zijn studiebureau te versterken, onder andere in domeinen als stabiliteitstechnieken en bouwfysica. ● Frédéric Loriaux BECI - Brussel metropool - januari 2015 33 R.A.
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DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Personeelsbestand: Top 50 Naam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 RANDSTAD BELGIUM BPOST BELGACOM ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION MANPOWER (BELGIUM) TEMPO-TEAM FAMILIEHULP CARREFOUR BELGIUM ARCELOR MITTAL BELGIUM S.T.I.B. - M.I.V.B. KBC GROUPE ELECTRABEL DAOUST SECURITAS CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC THUISHULP COFELY FABRICOM G4S SECURE SOLUTIONS UMICORE CHIREC INBEV BELGIUM SODEXO BELGIUM AUDI BRUSSELS BRUSSELS AIRLINES COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM VLAAMSE RADIO-EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE TOYOTA MOTOR EUROPE FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES COFELY SERVICES UCB PHARMA INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM IRIS CLEANING SERVICES SMALS EUROCLEAR EUROCLEAN MOBISTAR FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VLAANDEREN VIVAQUA BRICO BELGIUM H & M HENNES & MAURITZ D'IETEREN VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING CLINIQUES D'EUROPE MULTIPHARMA DECATHLON BELGIUM PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS DALKIA PC 1020 1000 1030 1080 1200 1020 1210 1140 1000 1000 1080 1000 1050 1120 1200 1000 1000 1020 1000 1180 1070 1160 1190 1050 1070 1030 1140 1000 1020 1000 1070 1130 1140 1060 1210 1070 1140 1000 1000 1082 1000 1050 1030 1180 1070 1070 1070 1070 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES 1070 COMPASS GROUP BELGILUX 1130 34 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Jur. vorm NV NV van publiek recht NV van publiek recht NV NV NV VZW NV NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV NV NV NV VZW VZW NV NV NV VZW NV NV NV NV CVBA NV van publiek recht NV ION, Stichting NV NV NV CVBA NV VZW NV NV NV ION, Stichting Intercommunale NV NV NV CVBA VZW CVBA NV NV NV NV van publiek recht NV NACE BEL 2008 78200 53100 61100 47114 78200 78200 88101 47114 24100 49310 64190 35110 78200 80100 86101 88101 25110 80100 70100 68203 11050 56290 29100 51100 11070 60200 70100 72190 78200 81100 46460 46510 81220 63110 64200 81210 61200 72190 36000 47521 47716 45113 36000 86101 47730 47640 27401 81100 49100 56290 Sluitingsdatum laatste beschikbaar jaar 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/08/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 Omzet kEUR 743.252 2.239.530 3.986.220 4.861.372 242.594 276.012 47.883 3.958.733 3.941.382 258.369 1.017.095 12.468.228 116.927 241.996 479.495 36.760 698.461 171.482 3.056.349 420.290 1.121.187 318.424 1.570.904 748.828 1.165.629 440.620 19.184.292 0 78.721 292.978 1.149.668 729.820 74.196 223.437 459.895 69.316 1.356.481 0 309.739 433.615 368.934 2.585.077 460.702 215.766 380.499 302.121 339.191 148.364 2.613.295 154 386 Netto TW kEUR 607.399 1.706.377 2.505.228 945.740 242.180 221.688 328.111 550.184 718.049 509.806 536.394 1.653.195 109.145 232.282 367.043 124.483 257.763 159.778 452.785 186.108 621.238 140.649 275.093 151.612 360.757 214.525 457.551 166.826 69.069 150.273 859.004 290.584 60.463 154.476 251.820 59.293 466.802 106.070 195.691 103.787 97.766 182.605 206.604 98.538 105.642 80.852 225.685 75.823 2.319.088 77 522 Winst/verlies na belasting kEUR -20.236 248.214 709.521 -75.081 2.278 -27.900 -206 58.742 -285.773 260 384.416 -905.821 280 2.705 9.020 2.759 16.571 10.021 87.990 25.887 -62.915 4.213 25.635 -21.954 83.972 3.833 312.117 6.786 2.635 13.419 65.833 32.445 -53 n.d. 279.964 -616 76.121 4.428 9 -4.419 15.271 13.616 15.275 -5.550 7.937 12.007 96.726 4.294 150.808 13 357 Personeel 25.614 25.306 13.465 12.987 12.534 9.675 8.808 8.439 7.714 6.831 5.566 5.477 5.409 4.537 4.433 3.963 3.623 3.559 2.923 2.552 2.510 2.486 2.434 2.393 2.333 2.310 2.075 2.031 1.947 1.922 1.825 1.772 1.753 1.682 1.678 1.657 1.628 1.612 1.607 1.593 1.580 1.483 1.433 1.424 1.354 1.344 1.296 1.279 1.262 1 243 DE TOP VAN DE BRUSSELSE ONDERNEMINGEN Bijdragers - Belastingen en sociale bijdragen: Top 50 Naam 1 BPOST 2 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER 3 BELGACOM BELGES 4 ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION 5 ARCELOR MITTAL BELGIUM 6 RANDSTAD BELGIUM 7 ELECTRABEL 8 S.T.I.B. - M.I.V.B. 9 KBC GROUPE 10 FAMILIEHULP 11 TOYOTA MOTOR EUROPE 12 MOBISTAR 13 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT14 FLUXYS BELGIUM LUC 15 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 16 COFELY FABRICOM 17 CARREFOUR BELGIUM 18 UMICORE 19 AUDI BRUSSELS 20 ENI FINANCE INTERNATIONAL 21 TEMPO-TEAM 22 INBEV BELGIUM 23 SECURITAS 24 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 25 VLAAMSE RADIO-EN 26 EUROCLEAR TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 27 MANPOWER (BELGIUM) 28 PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 29 WORLDLINE 30 SOLVAY 31 UCB PHARMA 32 G4S SECURE SOLUTIONS 33 COFELY SERVICES 34 TOTAL BELGIUM 35 BRUSSELS AIRLINES 36 SODEXO BELGIUM 37 CHIREC 38 TRACTEBEL ENGINEERING 39 SMALS 40 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 41 EDF LUMINUS 42 D'IETEREN 43 THUISHULP 44 GDF SUEZ CC 45 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 46 L'OREAL BELGILUX 47 DAOUST 48 MERCEDES-BENZ BEL. LUX. 49 MULTIPHARMA 50 RANDSTAD GROUP BELGIUM Postcode 1000 1070 1030 1080 1000 1020 1000 1000 1080 1210 1140 1140 1200 1040 1130 1000 1140 1000 1190 1040 1020 1070 1120 1070 1030 1210 1200 1070 1130 1120 1070 1020 1000 1040 1050 1160 1180 1200 1060 1000 1000 1050 1000 1000 1000 1082 1050 1200 1070 1020 Jur. vorm NV NV NV NV NV NV NV Vennotsch. van publiek recht (andere) NV VZW NV NV VZW NV BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV BVBA NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV NV VZW NV VZW NV NV NV VZW CVBA ION, Stichting NV NV NV CVBA NV NACE BEL 2008, primaire code Winst/verlies Winst/verlies Sluitingsdatum 53100 31/12/2013 49100 31/12/2013 61100 31/12/2013 47114 31/12/2013 24100 31/12/2013 78200 31/12/2013 Omzet kEUR 2.239.530 2.613.295 3.986.220 4.861.372 3.941.382 743.252 35110 31/12/2013 12.468.228 49310 31/12/2013 64190 31/12/2013 258.369 88101 31/12/2013 86101 31/12/2013 35220 31/12/2013 46510 31/12/2013 25110 31/12/2013 47114 31/12/2013 70100 31/12/2013 29100 31/12/2013 70100 31/12/2013 78200 31/12/2013 11050 31/12/2013 80100 31/12/2013 11070 31/12/2013 60200 31/12/2013 64200 31/12/2013 78200 31/12/2013 27401 31/12/2013 66199 31/12/2013 20130 31/12/2013 46460 31/12/2013 80100 31/12/2013 81100 31/12/2013 46710 31/12/2013 51100 31/12/2013 56290 31/08/2013 68203 31/12/2013 41201 31/12/2013 63110 31/12/2013 61200 31/12/2013 35140 31/12/2013 45113 31/12/2013 88101 31/12/2013 70100 31/12/2013 72190 31/12/2013 20420 31/12/2013 78200 31/12/2013 31/12/2013 45111 47730 31/12/2013 70220 31/12/2013 1.017.095 47.883 70100 31/03/2014 19.184.292 61200 31/12/2013 1.356.481 479.495 550.456 729.820 698.461 3.958.733 3.056.349 1.570.904 882 276.012 1.121.187 241.996 1.165.629 440.620 459.895 242.594 339.191 431.256 324.631 1.149.668 171.482 292.978 7.614.302 748.828 318.424 420.290 281.965 223.437 1.663.331 3.736.710 2.585.077 36.760 139.260 0 348.572 116.927 1.238.530 380.499 132.759 boekjaar voor belasting, kEUR 406.316 150.814 812.255 -74.612 -285.990 -21.873 -916.307 433 384.731 n.m. 349.769 108.261 n.m. 98.122 54.892 23.920 58.842 92.314 37.384 238.016 -27.898 -63.962 8.834 96.663 3.879 280.747 5.313 110.268 79.126 322.420 68.503 10.094 17.936 79.972 -21.924 7.839 n.m. 40.139 n.m. 98.383 46.281 13.685 n.m. 186.473 n.m. 41.636 1.086 31.599 14.173 10.147 boekjaar na belasting, kEUR 248.214 150.808 709.521 -75.081 -285.773 -20.236 -905.821 260 384.416 -206 312.117 76.121 9.020 55.728 32.445 16.571 58.742 87.990 25.635 179.233 -27.900 -62.915 2.705 83.972 3.833 279.964 2.278 96.726 47.578 359.002 65.833 10.021 13.419 57.920 -21.954 4.213 25.887 31.089 n.m. 77.210 36.984 13.616 2.759 173.706 6.786 26.486 280 20.527 7.937 7.469 Gemiddeld personeelsbestand 2013 25.306 1.262 13.465 12.987 7.714 25.614 5.477 6.831 5.566 8.808 2.075 1.628 4.433 1.011 1.772 3.623 8.439 2.923 2.434 33 9.675 2.510 4.537 2.333 2.310 1.678 12.534 1.296 1.026 799 1.825 3.559 1.922 641 2.393 2.486 2.552 1.132 1.682 357 1.009 1.483 3.963 487 2.031 499 5.409 534 1.354 1.190 BelastingenkEUR 2013 164.688 6 115.623 488 87 0 95 173 4.367 0 37.652 38.488 0 44.290 22.447 7.510 100 4.360 12.100 58.808 1 0 6.129 13.784 46 967 3.103 18.281 25.369 3.414 3.839 73 4.553 22.052 30 3.714 0 9.050 0 21.288 9.434 119 0 12.767 0 15.156 806 12.608 5.716 3.705 Werkgeverbijdragen soc. verz. kEUR 2013 205.963 352.183 176.925 161.875 161.271 149.717 128.290 114.010 94.130 92.580 49.914 32.238 68.945 23.243 44.013 58.382 64.533 60.246 50.786 687 56.278 55.515 46.983 35.065 46.539 45.023 42.738 26.678 18.887 37.596 35.015 38.179 32.697 13.804 34.517 30.275 33.912 22.787 29.354 7.805 18.975 26.667 25.390 12.260 24.020 8.167 22.464 10.287 16.161 18.035 TOTAAL belastingen + bijdragen, kEUR 370.651 352.189 292.548 162.363 161.358 149.717 128.385 114.183 98.497 92.580 87.566 70.726 68.945 67.533 66.460 65.891 64.633 64.606 62.886 59.495 56.280 55.515 53.112 48.849 46.585 45.990 45.841 44.960 44.255 41.010 38.854 38.253 37.249 35.856 34.547 33.989 33.912 31.837 29.354 29.093 28.409 26.786 25.390 25.027 24.020 23.323 23.269 22.894 21.877 21.740 BECI - Brussel metropool - januari 2015 35
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DYNAMIEK STARTERS Start’Hub Night: een avond in het circus De tweede fase van de Start’Hub Challenge hield op 9 december halt onder de tent van Circus Pauwels, waar een groot aantal deelnemers in een bijzonder gezellige sfeer samenkwam. Guy Van den Noortgate E en circus is niet zomaar een onverwachte trefplaats; het is ook een oord van magie, wonderen en dromen. Dit was ook de boodschap van Marquis Pauwels die, met zijn zoon Samuel, de deelnemers aan deze tweede Start’Hub Night verwelkomde: durf te dromen en durf tot op het uiterste te ondernemen! Sinds de eerste leden van de Pauwels familie de circuspiste betraden, volgden acht generaties elkaar op. Vandaag stelt deze KMO een zestigtal mensen tewerk en staat binnenkort een tournee met het Koninklijk Circus van Brussel op de agenda. Jean-Christophe Bazin, vennoot en zaakvoerder van Exploradis, die als pisteleider optrad, zei heel duidelijk dat “het circus uit dromen, nieuwigheden en uitdagingen bestaat, maar ook uit dagelijks beheer.” Het werd dus een magische en tevens ideale ligging voor deze avond over ondernemerschap, met als thema “Zich onderscheiden om zijn uitdaging te verwezenlijken !” Michel Bruyr vermeldde, als directeur van het communicatie- en direct marketingbureau Actigroup, de vraag die elke toekomstige ondernemer zich moet stellen: “Om welke reden komt de potentiële klant naar mij, en niet naar de concurrent?” Aan de hand van een aantal ondernemingen dat zich kon onderscheiden, zoals Ryanair, Swatch of Nespresso, maar ook merken die hierin zijn gefaald, lichtte hij de vier redenen toe waarom differentiatie van vitaal belang is: 1) niemand wacht op uw komst, 2) de markt leeft volgens de vraag, niet volgens het aanbod, 3) de economie is open, en 4) met de crisis neemt de concurrentie toe. De conclusie luidt dus dat men coherent moet blijven en zeker niet mag vergeten dat differentiatie niet statisch, wel dynamisch is. Rust dus niet te fel op uw lauweren, zeker als u die nog niet hebt … De tussenkomsten van de sponsors wisselden met verbluffende optredens, onder meer van jongleur Samuel Pauwels en acrobaat Richard Bormann-Pauwels. De avond werd tijdens een drink afgerond en bood de starters de gelegenheid om contacten te leggen, zowel onderling als met de vertegenwoordigers van de aanwezige ondernemingen en de opleiders. Kortom een bijzonder leerrijke en contactvolle avond die op termijn op zakelijke uitzichten zou kunnen uitmonden. Deze tweede fase kende een waar succes en verdient een vervolg. De eerste editie van de Start’Hub Challenge is echt goed bezig! ● 36 BECI - Brussel metropool - januari 2015 DYNAMIEK SELF-EMPLOYED CORNER Behoed u tegen persoonlijke risico’s, bedrijfsleider! Een aantasting van de e-reputatíon, strafrechtelijke vervolgingen, een fiscale controle, gezondheidsproblemen … De bedrijfsleider stelt zich bloot aan een aantal persoonlijke risico’s die wel met zijn beroep te maken hebben, maar nochtans niet door de onderneming worden gedekt. IZEO heeft dit duidelijk ingezien en reageert met de lancering, in januari, van een specifiek product dat zich tot KMO bedrijfsleiders en CEO’s richt. Emmanuel Robert IZEO, de beweging ter vertegenwoordiging en verdediging van de zelfstandigen, die samen door BECI en Partena werd opgericht, bood zijn leden al verscheidene diensten om hun bezorgdheden tegemoet te komen. Aan de hand van deze ervaring lanceert de beweging vandaag een product dat meer specifiek voor KMO bedrijfsleiders en CEO’s is bestemd. “Deze twee doelgroepen verschillen en kampen met specifieke problemen, ook al hebben ze sommige in gemeen”, zegt IZEO secretaris-generaal Miguel Van Keirsbilck, aan de hand van de door de Universiteit van Luik verwezenlijkte studie ‘Stress & Santé des indépendants – Quelles réalités, quelles solutions ?’ De studie vermeldt een ‘top 5’ van de meest voorkomende problemen voor zelfstandigen. Daarin staan administratieve lasten en werklast, onbetaalde facturen en cash flow problemen, geschillen met klanten of leveranciers, ongevallen of gezondheidsproblemen, en ten slotte de staat van het orderboek. “IZEO wil concrete oplossingen bieden voor deze vitale uitdagingen van zelfstandigen”, aldus de heer Van Keirsbilck. “Daarom opent het jaarlijks IZEO lidmaatschapsgeld – 99 aftrekbare euro’s – het recht op verscheidene diensten: een juridische en administratieve bijstand, de inning van onbetaalde facturen, de bemiddeling bij geschillen, een verzekering tegen onen, een gezondheidscoaching, elatieontwikkeling en netwerking… aanbod vult dat van BECI peraan. BECI helpt de onderneming haar ontwikkeling terwijl het aanan IZEO vooral op de ondernemer als persoon focust.” s eigenaardig genoeg minder beschermd ecies op dit niveau heerst er een tekort, vindt Miguel Van Keirsbilck: vormen één geheel met hun professionele activiteit. Wat nu met een KMO bedrijfsleider of de CEO van een onderneming met een juridisch statuut van vennootschap? Paradoxaal genoeg zijn deze mensen minder goed beschermd. De onderneming wordt gedekt door verzekeringen of door de diensten die federaties (waaronder BECI) aanbieden. Maar de topman blijft kwetsbaar voor sommige persoonlijke risico’s die met zijn activiteit te maken hebben. Het schip is veilig, maar de skipper dus veel minder!” De door IZEO verrichte studies en de vele contacten met ondernemers wijzen erop dat voornamelijk vier grote risico’s de CEO’s en KMO bedrijfsleiders als personen bedreigen: “De aantasting van hun e-reputation, strafrechtelijke vervolgingen wegens een overtreding of een gebrek aan vooruitziendheid, een fiscale controle die, vanuit de vennootschapsbelastingen, in de persoonlijke fiscale situatie zou gaan neuzen, of nog een gezondheidsprobleem.” Naast een aanbod voor zelfstandigen, ontwikkelt IZEO dus een splinternieuw pakket aan specifiek voor CEO’s en KMO bedrijfsleiders ontworpen beschermingen die precieze oplossingen bieden voor deze vier vormen van risico’s. Het pakket, dat door de onderneming wordt onderschreven ten voordele van haar bedrijfsleider(s), bevat: 1. Een actieve bescherming van zijn/hun e-reputation; 2. Een juridische bescherming in geval van strafrechtelijke vervolgingen (25.000 €) voor de gerechtelijke verdedigingskosten, met vrije keuze van de advocaat); 3. Een fiscale bescherming: dekking van de honoraria van een boekhouder of fiscalist, of van een advocaat-fiscalist, om de bedrijfsleider te verdedigen tijdens de administratieve of gerechtelijke fasen van een fiscale regularisatie; 4. Een jaarlijkse preventieve gezondheidsbalans, aangepast om de kansen tot het behoud van een goede gezondheid te vergroten, voor het goede beheer van de onderneming. “Zelfstandigen als natuurlijke personen (wij denken aan ambachtslieden, handelaars of vrije beroepen) Miguel Van Keirsbilck, secretaris-generaal van IZEO. BECI - Brussel metropool - januari 2015 37 “Omdat een bedrijfsleider met een gerust gemoed en een goede gezondheid de beste garantie vormt voor de prestaties van zijn onderneming”, besluit Miguel Van Keirsbilck. Meer informatie: www.izeo.be ou info@izeo.be.
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DYNAMIEK BECI zet in op gerichtere vormingen De BECI-vormingen kennen een niet-aflatend succes. Toch wil Erick Thiry, coördinator, het aanbod nog meer toespitsen om preciezer tegemoet te komen aan de noden van onze ondernemingen en hun specifieke vragen concreet te beantwoorden. Zijn aanpak luidt dan ook: de competenties van partnerondernemingen aanwenden. Didier Dekeyser De vormingen die BECI aanbiedt zijn bijzonder populair en voor vele zijn er zelfs geen plaatsen meer. Moet u een winnende formule zo nodig omgooien? Erick Thiry: Het gaat hier niet om een revolutie, maar wel om een gevoelige verbetering van ons aanbod. Wij behouden onze ‘traditionele’, zeg maar all-roundvormingen, ook al bestuderen wij in de klassieke thema’s nu al specifieke punten. Zo gaan wij in het sociaal recht dieper in op de impact van de afschaffing van het arbeidersstatuut. Maar deze aanpak houdt eigenlijk geen rekening met de verscheidenheid van de deelnemers enerzijds; en anderzijds komen nieuwe domeinen op de voorgrond die de ondernemingen moeten ontdekken, of die een snelle ontwikkeling doormaken. In het bijzonder verwijs ik naar thema’s zoals milieu, mobiliteit, recycling, stedenbouwkunde, telewerk, hernieuwbare energie, internationale regelgeving over de export, met het oog op de internationale markten, enzovoort. Wij zullen bijvoorbeeld een opleiding Mobility Manager aanbieden, op massale vraag van onze leden, ook omdat ze die nergens anders kunnen volgen. Het is inderdaad zo dat er vandaag weinig antwoorden klaarliggen op een bepaald aantal complexe vraagstukken waar ondernemingen op stuiten. Aan de vele telefoons die ons kenniscentrum ontvangt, kunnen wij afleiden dat ondernemingen op zoek zijn naar antwoorden. Bovendien wachten zij op kwaliteitsvolle vormingen en onze nieuwe invalshoek zal het aanbod dan ook versterken. Wij zullen trouwens ook opleidingen aanbieden met een getuigschrift, onder andere in de sectoren milieu en vastgoed. Erick Thiry 38 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Hoe zult u de noodzakelijke expertise verzamelen om een kwaliteitsvolle cursus samen te stellen? Welke experten zijn geschikter dan de ondernemingen zelf? Zij hebben al die problematieken immers al onderzocht. Met die vaststelling in het achterhoofd hebben wij aan al onze leden gevraagd of ze bereid waren om hun gespecialiseerde Ooit gedacht aan het nut van een opleiding? NaaM : ... voornaam : ... © kennis en knowhow te delen met het oog op onze vormingen. De respons was overweldigend, en dat wijst op een opmerkelijke solidariteit tussen ondernemers! Wij organiseerden ook een rondetafelgesprek met meerdere verantwoordelijken uit de human resources, om te peilen naar de noden van de ondernemingen in de toekomst. Ook uit dit gesprek hebben wij essentiële informatie opgedaan over hun verwachtingen, en dat laat ons weer toe om ons aanbod te structureren en nog beter af te stemmen op hun verlangens. Samengevat zullen wij samenwerken met onze leden om een bredere waaier aan gespecialiseerde vormingen aan te bieden, waarbij wij aan de slag gaan met de competenties van onze partnerondernemingen. Vele mensen die zich willen bijscholen stuiten op hetzelfde probleem: het tijdstip... Bij BECI zijn wij ons hier ten zeerste van bewust. Wij hebben het tijdsbestek voor onze opleidingen dan ook beperkt en afgestemd op bedrijfsleiders: formules van 60 minuten, korte sessies, ontbijtformules van 7u30 tot 9u en avondformules van 17u30 tot 19u. ● Contact : Erick Thiry, eth@beci.be NB: BECI-leden genieten een korting van 30% op de prijzen van de vormingen. hi hi BusinessMediationSummit BRUSSEL 29 • 01 • 2015 “ Bemiddeling in het zakenleven? Mis deze top in geen geval Wat? 1 volledige dag 6 trainingen in onderhandelingstechnieken 2 gedetailleerde analyses van een bemiddeling 3 ronde tafels 25 sprekers en trainers van hoog niveau Ceremonie ondertekening van het mediation charter Networking receptie Voor wie? Bedrijfsleiders, bedrijfsjuristen, advocaten, boekhouders, accountants, fiscalisten en bedrijfsrevisoren, magistraten, rechters in handelszaken, rechters in sociale zaken, bemiddelaars Wanneer? Donderdag 29 januari 2015 van10.30 u. tot 20 u. Waar? Solvay Brussels School of Economics & Management Brussel www.businessmediationsummit.eu Georganiseerd door: In samenwerking met: Orde van Vlaamse Balies “
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COMMUNITY NEWS LEDENNIEUWS Naturalogic, om het natuurlijke kapitaal te meten GMP Bibliofilm viert haar 66 jarig bestaan Van de Tweekerkenstraat naar de Tweehuizenstraat in Evere... Bibliofilm heeft haar 66 jarig bestaan gevierd op 19/9/2014 in het automuseum ‘Autoworld’ met de klanten en leveranciers. Als specialist in het aanbieden van professionele afwerkingstoestellen heeft Bibliofilm het genoegen u het nieuwe, professionele gamma Duplo ‘Digital Business Solutions’ voor te stellen. Dit gamma legt de focus op de grafische markt, met toestellen die onmisbaar zijn voor elk grafisch bedrijf die een professionele afwerking wenst voor zijn klanten. Dit gamma houdt de volgende applicaties in : • Automatisch snijden, rillen en microperforeren van visitekaartjes, wenskaarten enz. • Nieten, vouwen en snijden van boekjes. • Rechte rug inbinding met de nieuwe PUR lijmtechnologie. U kunt dit gamma en alle andere professionele oplossingen komen ontdekken in onze showrooms te Evere. Deze zijn elke werkdag te uwer beschikking. GMP BIBLIOFILM – Tweehuizenstraat 57 | 1140 Evere | 02 242 37 00 www.bibliofilm.be info@bibliofilm.com Het milieuadviesbureau CO2logic lanceert onder de naam Naturalogic een nieuwe service die bedrijven, investeerders en overheid helpt inzicht te krijgen in de economische gevolgen van de impact op en/of de afhankelijkheid van hun activiteiten tegenover het natuurlijke kapitaal. Het concept van natuurlijk kapitaal verwijst naar natuurlijke hulpbronnen zoals fauna, flora, lucht, water enz. wanneer ze worden aangewend als productiemiddelen voor milieuvriendelijke goederen en diensten. We denken hier aan de productie van zuurstof, natuurlijke waterzuivering, de preventie van erosie enz. Dit natuurlijke kapitaal is dus een poging tot raming van de waarde van een ecosysteem. Als we te veel in de voorraden van onze natuurlijke omgeving gaan delven, creëren wij een tekort waardoor onze ondernemingen zullen worden belet de goederen en diensten te produceren die noodzakelijk zijn voor hun en voor onze ontwikkeling. De sleutel tot de Naturalogic aanpak bestaat erin het natuurlijke kapitaal niet enkel in klassieke fysieke termen te kwantificeren, maar er ook een waarde in euro’s aan te geven. Op die manier helpt het bureau zijn klanten de risico’s en uitzichten milieutechnisch en economisch te begrijpen, om aan de hand daarvan duurzamere economische modellen en producten te ontwikkelen. Info : www.naturalogic.org Ondersteun het Brussels Beer Project en ontvang levenslang bier! Het staat in de E-mag 2015, een jaar vol emoties! Voetgangerszone, een goed idee? De elektrische auto al getest? Op zoek naar kwaliteitsvolle partners? Deze artikels staan ook op onze website: www.beci.be/newsletter/e_mag 40 BECI - Brussel metropool - januari 2015 Het Brussels Beer Project is een jonge Brusselse onderneming onder leiding van Olivier de Brauwere en Sébastien Morvan. Recent kwam de aankondiging van een toekomstige coöperatieve microbrouwerij, die door crowdfunding zou worden gefinancierd. Het in de Antoine Dansaert op een boogscheut van het kanaal gevestigde Brussels Beer Project onderscheidt zich door een origineel co-creatie concept: het is trouwens de bedoeling een gemeenschap van Brusselse liefhebbers te laten deelnemen in de keuze van bieren en professionele brouwers uit de ganse wereld erbij te betrekken om samen nieuwe smaken te ontwikkelen. Jaarlijks zullen er meer dan 600.000 flesjes en 20 verschillende recepten gebrouwen worden in deze ruimte van 500 m², waarvan de opening in de loop van de zomer 2015 wordt voorzien. De beste recepten zullen geselecteerd en vervolgens gebrouwen worden met hun partner Bier Anders. Voor de financiering van dit project dat op termijn meer dan 10 personen zou moeten tewerkstellen, organiseren de stichters voor de tweede keer de Beer for Life: voor een intekening van 160 euro heeft elke nieuwe sponsor recht op 12 bieren van 33 cl, elk jaar, levenslang. Deze crowdfunding is toegankelijk voor 1000 sponsors, tot op 14 februari. Info: www.beerproject.be/beerforlife. COMMUNITY NEWS LEDENNIEUWS Deze ruimte staat ook voor u open! Lid van BECI? Wenst u uw activiteit in de kijker te zetten of een of ander nieuws bekend te maken? Stuur ons een communiqué! Meer info bij er@beci.be. Een Chinese delegatie op bezoek bij Reibel De Brusselse logistiekspecialist Reibel ontving op 28 november een afvaardiging van Chinese overheidsmensen onder leiding van de heer Jiemin He, secretaris van de Chinese communistische Partij van de luchthavenstad Changle City (Fuzhou). Het bezoek was bedoeld om de laatste details te regelen van de organisatie van het toekomstige logistieke park ‘Sino-Euro Reibel (Fuzhou) Airport Bonded Logistics Park’, dat de Reibel groep binnenkort samen met lokale partners zal moeten beheren om de ontwikkeling van de economische activiteit in de provincie Fujian (zuidoosten van China) te bevorderen. In aanwezigheid van de heren Jean-Philippe Mergen, Directeur export bij BECI, en Philippe Matthis, adjunct directeur-generaal van de Haven van Brussel, heeft de heer Giovanni Esposito, gedelegeerd bestuurder van Reibel, het belang van dit dossier onderstreept voor de uitbreiding van zijn personeel, ook in Brussel. De heren Jiemin He en Jean-Philippe Mergen MET DE STEUN VAN: UITNODIGING • JAARLIJKS SYMPOSIUM • 10 FEBRUARI 2015 EEN METHODE VOOR DE BRUSSELSE METROPOLITANE GEMEENSCHAP MET DE MINISTER-PRESIDENTEN GEERT BOURGEOIS, PAUL MAGNETTE & RUDI VERVOORT Vertegenwoordigers van de Belgische politieke en economische wereld zullen debatten voeren rond essentiële thema’s zoals mobiliteit, arbeidsmarkt, de internationale uitstraling van Brussel en zijn metropolitane regio… Met voor ons een periode van 5 jaar zonder regionale of federale verkiezingen, zullen bedrijfsleiders, die nadenken over en zich inzetten voor metropolitane aangelegenheden, de nieuwe Ministers-presidenten interpelleren. Ze zullen methodes bespreken om resultaten te bereiken voor de belangrijkste socioeconomische uitdagingen. PROGRAMMA 17.00 Onthaal 17.30 Inleiding door Jean-Charles Wibo, Voorzitter van Brussels Metropolitan 17.40 “Berlijn/Brandenburg als metropoolontwikkeling: samenwerking en economie” door Dr. Volker Löwe, Directeur van het Büro des Landes Berlin bei der EU 18.20 Discussies tussen CEO’s en de Minister-presidenten Geert Bourgeois, Paul Magnette & Rudi Vervoort over uitgekozen specifieke thema’s en uitdag ingen 19.30 Conclusies door Alain Deneef, Intendant van Brussels Metropolitan 19.40 – 22.00 Walking dinner PRIJS: €65 (KREDIETKAART OF VOORAFGAANDE BANKOVERSCHRIJVING) • INSCHRIJVING: BRUSSELSMETROPOLITAN.EU/NL/SYMPOSIUM-2015 BNP PARIBAS FORTIS • GROOT AUDITORIUM MARAIS • KREUPELENSTRAAT 12, 1000 BRUSSEL VOOR MEER INLICHTINGEN: SYMPOSIUM@BRUSSELSMETROPOLITAN.EU • WWW.BRUSSELSMETROPOLITAN.EU BECI - Brussel metropool - januari 2015 R.T.
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COMMUNITY De restauranttip van aGenDa MaGaZine l’oriento •••• Het is een komen en gaan in de restaurantbuurt aan het Jourdanplein, maar L’Oriento is hopelijk een blijver. De zaak opende eind september de deuren en mikt voornamelijk op een middagpubliek dat houdt van een gezonde lunch met een tikkeltje extra. De jonge Syrische chef Georges Baghdi Sar laat zich voor zijn gerechten inspireren door de oosterse keukens van Libanon, Turkije, Syrië en Marokko, en stelt iedere middag een uitgebreid buffet samen waar je voor 12,50 euro naar hartenlust uit mag gaan scheppen. Behalve soep en een koud buffet zijn er enkele warme gerechten (met vlees, vis en groenten) – wie hier zijn meug niet vindt, is een droogstoppel. Wij probeerden van alles te proeven en dat leverde ons twee volle borden op. Hummus, witte bonensalade met komijn en limoen, kip met aubergine, mozzarella en tomaat, wortelen met komijn, gerookte aubergines met sesam, linzensalades met allerlei frisse kruiden, champignons met groene olijven, rucola, kerstomaatjes, look en peterselie... Het water loopt ons weer in de mond als we eraan terugdenken. Her en der staan tussen de schalen ook flessen met allerlei vinaigrettes en sauzen, en bij het eten krijg je een mandje warm Libanees brood waar je stukjes van kunt afscheuren om hapjes mee op te lepelen. Het viel ons op dat hoewel de meeste gerechten verre roots hebben, ze toch neutraal genoeg blijven om heel veel verschillende smaken AGENDA is het uitmagazine van Brussel dat elke week door meer dan 150.000 mensen gelezen wordt. Ze krijgen het volledige overzicht van wat er te beleven valt in de stad: muziek, expo, resto, cinema, en nog veel meer. Met een advertentie in AGENDA bereikt u de actieve Nederlandstalige, Franstalige en Engelstalige Brusselaar. Meer informatie vindt u op www.agendamagazine.be/adverteren 42 BECI - Brussel metropool - januari 2015 te kunnen bekoren. Geen pikante, extreem gekruide of vettige bereidingen dus. En dat is een troef in een buurt die iedere dag wordt overspoeld door werknemers uit de vele Europese instellingen, die wel eens wat anders willen dan een pak friet van Maison Antoine. En voor wie na het werk alweer een hongertje heeft, is er de ‘afterwork’ van 18 tot 21.30 uur met een lekker glas wijn en tapas van de chef. karolien merchiers Info Waversesteenweg 341, Etterbeek 02-648.58.50, www.loriento.com ma > vr 11 > 21.30, zo 11 > 16.30 Voor meer restauranttips: agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele Geography, climate – and us COMMUNITY - IMPRESSION OF A BRIT A year-end edition of The Economist newspaper compared the dominant politico-social attitudes of the world’s two leading Anglo-Saxon communities, the Americans and the British. “Geography also plays a part,” it said. “America is a land of open spaces: demanding more freedom for individuals never seems awkward. Britain is a more crowded space: people have to share.” Richard Hill C ertainly the sheer size and the rich natural resources of the United States help explain the nation’s obsession with growth – often to the detriment of these resources. The impact of geography on culture is often grossly underestimated. Comparing the United States with the United Kingdom is the easy bit. In fact there’s a lot more going on than we ever realise… For one thing there are sociologists and anthropologists who see a parallel in the social organisation of Britain… and Japan! Not so much in the manner as in the degree to which they are organised – Britain with its constantly evolving and elusive class system, Japan with its more formalistic and all-pervading rules of social behaviour. Both are their respective cultures’ way of coping with a simple socio-geographic reality: an awful lot of people in an awfully confined space. Some people think that environment has done more than that for the English. In his book Identity of England, author Robert Colls asserts that the innately temperate nature and gentleness of the average English person are tendencies encouraged by a climate and geography without extremes, and by insularity. The brusque North Sea environment of the Netherlands helps explain the assertiveness of the Dutch, while the milder Continental climate here is at least in part responsible for the Belgian qualities of reasonableness and compromise. At the other end of Europe, and maybe as un-European as the English, are the Russians. Their reputation for stoicism and courage owes more than a little to the harshness of their climate. Landscape and resultant dietary patterns have all contributed to the Russian psyche. Short-term climatic changes can also influence human behaviour – things like the bise wind in Switzerland, the Mediterranean sirocco, the Föhn in southern Germany, the Santa Ana desert wind of California or the famous mistral of French Provence, all of which can turn people slightly mad. Most of us know that the Nordics are afflicted with something known professionally as Seasonal Affective Disorder (SAD) and better known to the rest of us as ‘the winter blues’. What is less well-known is that the poor Swedes are periodically afflicted with another more specific climate-induced condition: a temporary state of depression. According to doctors and scientists examining the phenomenon, it appears to be linked to the approach of low-pressure fronts coming in off the Atlantic. What is clear to me is that there is a link between pressure fronts and state of mind. I first came across this on the plateau, the meseta, of central Spain. In Old Castile and Leon provinces, the weather is habitually high-pressure and the people habitually optimistic despite the extremely hard living conditions many of them have known. I had this link between pressure and mood impressed on to me most forcibly in Namibia in south-west Africa. A constant high-pressure front moving in from the South Atlantic pushes the humidity back north-eastwards into the heart of the African continent. As for the inhabitants, well, despite the fact that they are desperately poor, they are consistently among the most cheerful and friendly people in the world. You can say that about many of the African cultures but, in Namibia, they really excel! ● BECI - Brussel metropool - januari 2015 43
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AGENDA 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources* Management & RH, Personal improvement Verkoop, marketing en communicatie 21.01.2015 tot 09.12.2015 Assistante de direction : Gagnez 12 ans d’expérience professionnelle en 1 an !* 10.02.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol !* 11.02.2015 60’ chrono : Les conditions d’une association gagnante* 12.02.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration* 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration* 20.01.2015 Utilisez LinkedIn de façon optimale pour atteindre vos objectifs et développer votre réseau professionnel Handelsrecht 29.01.2015 Business Mediation Summit: Bemiddeling in het zakenleven? Mis deze top in geen geval 25.03 tot 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt 13.03.15 BECI HR Lunch 07.05.15 Les vacances annuelles des employés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 17.12.2014 Douanecyclus – Douane in de Praktijk 20.01.2015 11th European Development Fund 20142020: EU priorities for financing projects in Africa 21.01.2015 Douanecyclus – Fiscale Voordelen en Gunstregimes. De economische douaneregelingen toegelicht aan de hand van enkele duidelijke voorbeelden. 03.02.2015 Ontbijt met Cécile Jodogne - Staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest belast met Buitenlandse Handel 25.02.2015 Douanecylcus – Oorsprong ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Fiscaliteit en financien Opleidingen op maat 14.01.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash* 04.02.2015 Assurez l’avenir de votre entreprise en maîtrisant les risques* 29.04 tot 10.06.2015 Cycle gestion et compta* (4 modules) 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée* 13.05.2015 La gestion en très pratique* 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services* 44 BECI - Brussel metropool - januari 2015 U vindt de opleiding niet die u zoekt? Contacteer ons! Ons opleidingsaanbod wordt opgesteld in functie van de vragen die u ons stelt. U wilt uw vaardigheden ontwikkelen, uw medewerkers beter laten presteren, de teamgeest in uw onderneming versterken? ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 bvdm@beci.be Sociale wetgeving 29.01.15 De “sociale” maatregelen van de regering “Michel I” 15.01.2015 Speed Business Lunch 28.01.2015 Entrepreneurs Night 30.01.2015 Welcome Lunch – Enkel voor nieuwe BECI leden 05.02.2015 After Work 06.02.2015 Leads Generator Program ➜ Beci.be (*) Enkel in het Frans. © ANNAPURNA - T.Dubois © FTPN : Th. Blairon. De perfecte mix tussen oud en nieuw 01. Op een uurtje van Brussel, in het hart van Wallonië, ligt de provincie Namen met haar kastelen, citadellen, abdijen, maar ook moderne en performante congrescentra voor het organiseren van uw professionele evenementen. Hoe vindt u de plaats of de incentive activiteit die perfect aan uw criteria beantwoordt? Door contact op te nemen met het team van Namur Congrès, dat gratis zijn kennis van 140 partners ter beschikking stelt. De provincie Namen, voor de perfecte combinatie van natuur en business! Contact : info@namurcongres.be www.namurcongres.be 02. Annapurna Consult Seminars, teambuilding sessies, incentives en business evenementen: het zijn allemaal specialiteiten van evenementenbureau Annapurna Consult. Met de grootste creativiteit en efficiëntie realiseren ze het concept van je dromen en schenken ze jou en je gasten onvergetelijke herinneringen. Buiten- en binnenactiviteiten, op maat gemaakt of kant en klaar: alle opties zijn open! Annapurna’s teambuilding activiteiten gaan de verbeelding voorbij, en een exclusieve formule is beschikbaar: the Cube. Hier word je uitgedaagd om in twee uur tijd een serum te fabriceren om de mensheid van een dodelijke bacteriologische aanval te vrijwaren. Alle formules zijn te vinden op Annapurna’s website. Contact : ANNAPURNA CONSULT SPRL info@annapurna.be www.annapurna.be - www.destinationcube.com tel 0475707194 Het onmisbare evenementenbureau!
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Hotel Spa-Balmoral: to Stay, naturally Dit viersterren familiehotel in Spa België, het wereldberoemde kuuroord dat ook bekend staat voor zijn Race Circuit, Golf terrein, en Casino biedt u een verblijf in een unieke omgeving op amper anderhalf uur van Brussel. Dankzij zijn 126 luxe kamers en 16 vergaderzalen voor 10 tot 300 personen, die vlot gecombineerd kunnen worden, vindt u hier alles voor een perfect verblijf op maat. Dertien van de vergaderzalen hebben directe toegang tot de tuin en één tot het dakterras, met adembenemend uitzicht op de vallei. De ruime kamers, voorzien van de modernste technologieën en gratis wifi, en een gezonde keuken met evenwichtige voeding bereid met streekproducten bieden u en uw gasten, alles voor een geslaagde bijeenkomst in een ontspannen, groene omgeving. Infrastructuren: • 126 luxueuze kamers • Wellness centrum • Gastronomisch restaurant • Typische Oostenrijkse bar La Grange • Een uniek zicht op het Warfaaz Meer en vallei Information et réservation : Hotel Spa Balmoral, Route de Balmoral 33 - 4900 Spa - Belgique Tel. : 0032 87 79 32 50 • E-mail : meetings@hotelspabalmoral.be www.hotelspabalmoral.be 04. Kloster Heidberg: nieuwe vergadertopper in de Duitstalige Gemeenschap van België Het klooster “Kloster Heidberg” is een ideale plek om van vergaderingen en commerciële evenementen een succes te maken. Hier verwacht u een unieke sfeer waarin u geconcentreerd kunt werken en tegelijkertijd volledig kunt ontspannen. Het geklasseerde erfgoed uit de XVIII eeuw bevindt zich op een steenworp van het station van Eupen en het centrum van de stad. Er wordt samengewerkt met de beste traiteurs en veel waarde gehecht aan het gebruik van regionale producten. Infrastructuren: • 23 twin kamers • 15 dubbelkamers / éénpersoonskamers (waarvan 1 toegankelijk voor PBM) • 6 vergaderzalen (2 x 30m², 60m², 70m², 100m² en 285m²), • waaronder de Kapel. Deze kan voor voorstellingen, kamerconcerten, seminars, bedrijfsfeesten, recepties, trouwfeesten, enz. gebruikt worden. Contact : Kloster Heidberg Bahnhofstrasse 4, 4700 Eupen Tel : +32 (0)87/39 22 50 E: info@klosterheidberg.be W: www.klosterheidberg.be Een rustige plek voor succesvolle vergaderingen ! Voor een unieke bijeenkomst in het hartje van de Ardennen 03. ©www.photogaylight.com - Jean-Luc Deru Le Bois du Cazier Veel mensen associëren Henegouwen nog steeds met de mijnbouw. Le Bois du Cazier is gehuisvest in de oude kolenmijn van Marcinelle en doet nu dienst als museum van de Waalse industriële geschiedenis. Begeleide rondleidingen, workshops en seminars nemen je mee op een educatieve en speelse tocht doorheen de vele facetten van de Henegouwse industrie. Ook de natuur maakt hier deel van uit, want zelfs het industriële hart van Wallonië is groen. De belangrijkste ontdekking die je in Le Bois du Cazier zal maken zijn de grote zalen die beschikbaar zijn voor seminars, conferenties of banketten. Men beschikt er over een auditorium voor 150 mensen en een ex-machinekamer die 600 gasten kan ontvangen. Er zijn verschillende ovenkamers voor 250 personen en een vergaderzaal voor maximum 50. Het industriële museum zelf kan gebruikt worden voor evenementen tot 200 gasten. Le Bois du Cazier is op de Werelderfgoedlijst van de UNESCO ingeschreven Faciliteiten: • Gelegen in een oude kolenmijn • Verschillende evenementenzalen • Capaciteit Auditorium: 150 • Capaciteit grootste eventruimte: 600 • Capaciteit meeting rooms: 50 Contact : c.ista@leboisducazier.be www.leboisducazier.be 06. 05. Een groene industriële setting voor je evenement! Le Sanglier des Ardennes De ligging van de Sanglier aan de oevers van de Ourthe in het kleinste stadje van België creëert een authentieke en ongeëvenaarde sfeer. Deze viersterren “hostellerie” beschikt over een compleet vernieuwde infrastructuur, bestaande uit drie prestigieuze gebouwen, elk met een geheel eigen karakter: het verfijnde en authentieke Hotel Le Sanglier des Ardennes, het moderne Hotel Victoria en het charmante Le Vieux Durbuy. 8 volledig uitgeruste vergaderruimtes, een excellente wijnkelder en een wellness centrum vervolledigen het aanbod. Faciliteiten: • 3 aparte venues • Meeting rooms: 8 • Capaciteit grootste ruimte: 275 • Gloednieuw wellness centrum Contact : meeting@sanglier-des-ardennes.be www.sanglier-des-ardennes.be Een groots hotel in Belgiës kleinste stad! ©OPT-JPRemy © Studio Breakfast - Martin Delicourt
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TOETREDINGSAANVRAGEN VOORGELEGD AAN DE RAAD VAN BESTUUR Basta Cosi Chatelain BVBA Gustave Biotstraat 23 - 1050 Brussel Nace: 56101 - Eetgelegenheden met volledige bediening afg.: Frédéric Van den Daelen BBT online CVBA Aquaductstraat 149 - 1050 Brussel Nace : 58140 - Uitgeverijen van tijdschriften afg.: Jacoba de Graauw Belrest NV Henri Mausstraat 45-47 - 1000 Brussel Nace : 56102 - Eetgelegenheden met beperkte bediening afg.: Davide Angelucci Betterwird BV Apolloweg 2 - 8938 AT Leeuwarden - Netherlands afg.: Jeroen Riemersma Dimijob - Student.be BVBA Léon Mahillonlaan 20 - 1030 Brussel Nace : 62090 - Overige diensten op het gebied van informatietechnologie en computer 63110 - Gegevensverwerking, webhosting en aanverwante activiteiten 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Mathieu Verstraete Espe Labeling Ten Brakeweg 00024 - 6029PJ Sterksel - Netherlands afg.: Paul Snoeijen Eve-Dreams BVBA Brugmannlaan 183 - 1190 Brussel afg.: Yasser Khalil Forward Initiatives BVBA Lucien Outersgaarde 22 - 1160 Brussel Nace : 4321102 - onderneming voor de installatie van hulpvoedingssystemen (generatoraggregaten) 62010 - Ontwerpen en programmeren van computerprogramma's 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: Jean François Minsart Fosforcolor by Litecristal - Exalutal NV Coghenlaan 162 bus 17 - 1180 Brussel Nace : 46710 - Groothandel in vaste, vloeibare en gasvormige brandstoffen en aanverwante producten 46720 - Groothandel in metalen en metaalertsen afg.: Sylvain Gianasso Gatin Michel NP Rue de Branchon 92 - 5380 Forville Nace: 71112 - Interieurarchitecten afg.: Michel Gatin Idealis Consulting BVBA Rue de Genval 20 - 1301 Wavre Nace : 62020 - Computerconsultancy-activiteiten afg.: André Bake Institut d'enseignement de promotion Sociale de la Communauté Française (Uccle) VZW Gatti de Gamondstraat 95 - 1180 Brussel afg.: Jean-Luc Eckelmans Inter Wine & Dine BVBA Emile de Becolaan 2 - 1050 Brussel Nace : 47251 - Detailhandel in wijnen en geestrijke dranken in gespecialiseerde winkels 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 82110 - Diverse administratieve activiteiten ten behoeve van kantoren vaafg.: Fabrizio Bucella Mehats Sebastien NP Maalbeeklaan 55 - 1050 Brussel afg.: Sébastien Mehats Modern Construct Brussels BVBA Fétisstraat 30 - 1040 Brussel Nace : 68100 - Handel in eigen onroerend goed 68201 - Verhuur en exploitatie van eigen of geleasd residentieel onroerend goed, exclusief sociale woningen 68202 - Verhuur en exploitatie van sociale woningen afg.: François-Michel Plennevaux Octopux Consulting BVBA Werfstraat 17 - 1000 Brussel Nace : 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering 73200 - Markt- en opinieonderzoekbureaus afg.: Daniela Gomes Peritus CVBA Brusselsesteenweg 56 - 1980 Zemst Nace : 6420011 - managementsactiviteiten van holdings : het tussenkomen in het dagelijks bestuur 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 82990 - Overige zakelijke dienstverlening, n.e.g. afg.: Jean-Marc Bogenmann Phonak Belgium NV Z3-Doornveld 122 - 1731 Zellik Nace : 4646001 - De groothandel in medisch-chirurgisch materieel en tandheelkundige instrumenten afg.: Michael Cock Stibbe CVBA Central Plaza Loksumstraat 25 - 1000 Brussel Nace : 69101 - Activiteiten van advocaten afg.: Jan Peeters Stratemedic BVBA Gachardstraat 55 - 1050 Brussel Nace : 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Daniel van Steenberghe Tempora NV Zwitserlandstraat 29 - 1060 Brussel Nace: 82300 - Organisatie van congressen en beurzen 90011 - Beoefening van uitvoerende kunsten door zelfstandig werkende artiesten afg.: Benoît Remiche Vélos Consultants LTD Griva Digeni 2 pamelva Court 3rd floor, off 306 - 3720 Limassol - Cyprus afg.: Victor Vasiliades Walle Pascal NP Rue d'Odeghriers 64 - 1420 Braine-l'Alleud Nace : 46190 - Handelsbemiddeling in goederen, algemeen assortiment 70210 - Adviesbureaus op het gebied van public relations en communicatie 70220 - Overige adviesbureaus op het gebied van bedrijfsbeheer; adviesbureaus op het gebied van bedrijfsvoering afg.: Pascal Walle 48 BECI - Brussel metropool - januari 2015 CONTACTEER ONS EN KRIJG EEN EERSTE DIAGNOSE VAN UW MANAGEMENT TOOLS Voor elk bedrijf stelt Idealis Consulting de gepaste IT-oplossing voor. CRM • ERP • E-Commerce • Mobile Business Idealisconsulting.com • 02 888 64 26 • info@idealisconsulting.com